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THE NEW YORK PUBUC LÏBRARY
REFBilENeË DEPARTMENT
mii%
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t'
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DICTIOMAIRE
PROVENÇAL-FRANÇAIS
OU
DlCTIOMrVAlBE
DE LA LANGUE D'OC,
ANCIENNE ET MODERNE,
SUIVI D'UN VOCABULAIRE FRANÇAIS-PROVENÇAL,
l^Toas les mots de ses différents dialectes que Fauteur a pu connaître (plus de 100,000) ; leur prononciation figurée,
leurs synonymes, leurs équivalents italiens, espagnols, portugais, catalans, allemands, etc., quand ils ont le même radical;
leurs définitions et leurs étymologies :
2o les radicaux avec Tindication des langues qui les ont fournis et la liste des mots principaux qu'il ont concouru à former;
30 les prépositions elles désinences, avec rexplicalion du sens qu'elles ajoutent aux radicaux ;
4» rénuméralion des parties qui entrent dans la composition de chaque outil , instrument, meuble, machine , arme, habillement , etc. ;
50 les provençalismes et gasconismes corrigés ;
6» les origines des principales coutumes et institutions ;
7» les dates des découvertes et des inventions les plu^ remarquables , avec le nom de leuer auteurs :
8» les noms provençaux , français et scientifiques des différents êtres dont se composent les trois règnes ;de la nature,
avec rmdication des genres, des ordres et des classes auxquels ils appartiennent ; précédé d'une grammaire
qui contiendra un traité sur l'origine et la formation de la langue: un traité sur l'orthographe
et un traité sur la prononciation , avec une notice bibliographique sur les ouvrages
les plus remarquables, imprimés dans celle langue ;
Par S-. J. BONNOR AT j Docteur en médecine.
TOME DEUXIÈME,
PRBMIÈIIE PARTIE.
E-0
►«•q»gM
I
DIGNE,
REPOS, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, COURS DES ARES, 5.
1847.
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Google
Digne, Imprimerie de Rcpos.
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DICTIONNAIRE
PROVENÇAL FRANÇAIS
ou
DICTiON\AIRE DE LA LANGUE D'OC.
\
E
lid, i. m. (è). B» la cinquième lettre de l'al-
phabet y et la seconde des Toyelles. V. pour
sa prononciation et pour son orthographe
la grammaire.
E, conjonction* Et est souvent employé
sans I devant les consonnes, il le prend ordi-
nairement devant les voyelles, plusieurs d'en-
tre les modernes ont 4igaleaient supprimé le
t, même devant 4e8 mots oommençantpar une
vjovelle. V. Et et m.
La langue romane employait le e seul,
comme conjonction deicant les consonnes »
etel ou ex, devant les voyelles:
Aprei aquata cofulativa e deu hom pou-
zar i au tper etqutvar hiai, eanJa êequem
dktianê eamenêaper vocal. FI. del gay. sab.
E, Dans l'ancien langage est quelquefois
employé pour ai.
Uaiio qu'im âHg vot e.
E, Dans I ancien langage est souvent em-
yé pour em» dans on vers.
^ la maiion^ dana la maison.
E vidadurable^ en la vie étemelle, etc.
M fai e éhaitiveia itar, me fait en cap^-
vité être. Cette suppression n'a lieu que de-
vant les mots qui commencent par une con-
sonne.
E'mo iouen, dans ma jeunesse.
SiwMt tênga la ferra e aia eùpâéUUf4.
Que âknon tienne la tefte «t qu'il en soit le
chef. Hist de la Crois* contre les Âlb. vers
3548w . ?•
B ou ■§; Pris dit lat». e ott«r, marque dans
la compositionséparaUon,extractioa.y. £#.
TOM. II.
E
E CAS, vl. Parce que.
EA
EA,pvon. de la troisième pess.d. m. Lui:
£%ea,c'estlnî. y. £f.
EAO
BACH , S. m. (eàdgi). Y. A^.
BAR
, S. m. pi. (eârrésj. V. Etre,
, s. f.-vl. Ebène. V. Ebtna.
EBAFAT, ADA, adj. et D. (ebafô, àde).
Ebahi, ie; étonné, surpris. Gare.
EBALADZIB, V. a. vL Abasourdir, é1)a-
hir. hébéter.
fity.de 6a2tte, imbécile.
. JBBALAUnT, IDA, a(y. et p. vl. Aba-
sourdi, ébahi, hébété.
EBANAR, ir.-a.<d>ona)9 d. bas lîm; Écor-
ner. V. Desbanar et Ban, R.
EBANAT, ADA , adj. et p. (ebonà, àde),
d. bas Um. Ecorné, fig. poltron, parce que
les animaux qui ont perdu leurs cornes sont
plus timides. Y. Desbanat et Ban, R.
BBANHAR 8*, V. r. vl. S'ébattre.
BBARBAB, V. a. (eborbà) , d. bas lim.
Faire tomber au froment ou à l'orge baièu
cette espèeeâe Kty M ipii accompagne le grain .
Béron. Y. Egtarar et Esbarbar.
Ëty. de e priv. de ^ttrba et de ar, ôter la
barbe. Y. Barb, R.
EBAROOIR, Alt. de 0ibar(mvrir. Yoy.
Et^Hnir^.
BBAUCBA, Y. Eêbaueha.
EBAUCâAR, Y. Eêhauekar.
EBAZI8 , s. f. Vl. BUBAtti. ÉbasU, figure
ée rhétorique, sorte de digression.
EBDMIABIBR, s. m. vl. HêhdmÊUidan,
ca%. Hebâmnadaria,e8p. port. Ebdmnada"
rto. ital. Semainier.
ety. du Jat M)domadaHM$.
BEE, Espèce d'interjection, d'approbation
qu'on doit écrire ile-5en, r. c. m.
BBEOEA, dL Y. Entêgta.
BBELAR, Y. a.^ebelà), d. bas lim. Ras-
oéréner, rendre serein. Y. Sirenar.
Lou îemp9 e'ee ebekU oere lou miejour,
le temps s'est mis au beau vers midi.
fity. de «, de ^el et de ar, devenir beau.
V. Bel, R.
EBEI^BC, a. m. (ebelùc), dL Hème sign.
que EêluCf v. c. m.
EBBNA, s.f. (ébine); SBonoJlal. esp.
port. cat. Ebène, bois d'où noir iNioé, fourni
par des arbres du genre Dioipyroi et parti-
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2 EBE
culièrement par le Diospyroi ebenum, Lin.
qui croit à Tlle de France.
Êty. do lat. ebênus, déoivé do rhébreti,
e6efi, qui signifie pierre, selon le Dîct. de
Ti^v. à cause de la dureté de son bois; ou de
son nom arabe éhnout, d'après Gollius éOe*
nou$$,.âbenouâ$^
Pompée apporta, dit-on, le premier, Tébè-
ne en Italie, à son retour d'Asie, après la dé-
faite de Mithridate.
BBENIy 8. m. vl. Ébénier et ébène; Voy.
Ebena.
BB£NiaTARIA«8. f. (ebenistarie). Ebé-
nisterie, ouvrier, ouvrage, commerce de
1* ébéniste.
BBENI8T0, s. m. (ébéniste) ; Ebeniilay
ital.£6antJ<a, ital.esp. port. Ebéniste, ou-
vrier qui travaille de l'ébène ou qui fait des
ouvrages en ébène.
Êty^ de ebena et de i$lo.
EBERGHAR, d. bas lim. llème sign. que
Bereaty v. c. m. et J5rec,.R.
EBERIT,.IOA, adj, (eberi, ide), d. bas
lim. Eveillé, gaillard, égrillard. V. Revelhai,
Eli eberits, yeux vifs.
Esprit ebertf,.esprit vif» pénétrant.
Ëty. de aperilus, inus. pour apertui, ou-
vert. V. Aper,i{,
EBERIiAR, V. a. (eberlà), d. bas lim.
Ébrécher, éguculer* V. Brecar et Espou-
îerlar.
Éty. Eberlar, vient du mot prov. berla,
qui désigne un éclat de bois ou de pierre,.et
de l'act. ar,
EBERI«AT,ADA,adj. et part, (eberlà,
àde), d. bas Hm. Ebrécbé, égueulé. Voy.
Brecat. ^^ ^
EBBTAT, \. Abetat et Beeli^ R.
"^ BBI
EBIZADI, 6. n. (ebidzôdi), d. bas lim.
Gerçure causée parle vent ou parle froid.
y. Crebaêsa.
EBUAR S', V. r. (ebidzà) , d. bas lim.
Gercer. Y* Eeerebauar s\
LouvetUm'a ehigeaL Uupotaê, le vent
m'a gercé les lèvres.
Éty. de e augm. de hiMa et de ar,
EBIZAT, ADA, adj. et p. (ebidzà, àde),
d. bas Km. Gercé» ée. V. EserebautU.
BBIiOUUi , et oomp* V. Eshlouir.
EBO
EBORIC, S. m. vl. Ebolj cat Ehdù^ ital.
port. Hièble.
Éty. du lat. ebiilut, m. s.
EBOSIOAR , et
EB08I0AR, vl. V. Bousigar.
EBOUI<...< On trouvera à Esboul les
mots qui manquent à Eboul.
EBOUUEEAR, v. a. (eboullià) , d. bas
lim. Démolir, détruire, V. Enealar; on ledit
aussi pour écraser. V. Eêcrasarj EspoouHr
elBouleg.
EBOULHAR S' , ▼. r. md. S'ébooler.
V. Eteratar t' et Btmleg, R.
BBOUIaS, 8. m. (èbotus) ; Ebd, cat.£&ti-
EBO
la, ital. Nom gascon de Fhièble. V. Saupu-
den,
EB0URIS8ADA, s. f. (ebourissàde) , d.
bas lim. Roulée qu'on donne à quelqu'un en
le traînant dans la poussière. V. Ronada et
EbourasModa,
EBOORiaSAR ,.v. a. (ebourissà), d. bas
lira. nooBAitAK. Battre quelqu'un, le traîner
dans la poussière. V. Tiraesar.
Èty. de e pour en, dans, de bowri, (>ous-
sière, etde l'act. or. étriller quelqu'un, iron.
faire sortir la poussière de ses habits en le
battant, secouer. Y. E$poutiar.
Dans ces dernières signif. ebourinar ,
vjent de epour ex, au-dehors, foire sortir la
poussière.
EBOURISSAT , ADA , adj, et p. (ebou-
rissà, àde), d. bas lim. Battu, traîné, secoué,,
selon le verbe.
EBOUR£HAR , V. a. (ebourllià); d. bas
lim. Eborgner, on le dit de tout ce qui blesse
les yeux et nuit à la vue. Y. Embamiar.
EB0URRAS8ADA, s. f. (ebourrassàde),
d. bas lim. moorasiada. Roulée qu'on don-
ne à quelqu'un en le traînant par les cheveux.
EBOURRA88AR,. V. a. (ebourrossà) ,
md. BsovAAtfAB. Battre quelqu'un en le ti-
rant par les cheveux. Y. Ebouriuar,
Éty. Y. Etbaurraaar.
EB0URRAS8AR S' , V. r. md. Se battre
en se traînant par les cheveux. Y. Eêcarpi-
nar #• et Esbourrassap s\
EB0URRAS8AT, ADA , adj; et part,
(esbourrossà, àde), md. Ëchevelé, ée; ébou-
riffé.
EBOU8, s. m. (ébous). Un de» noms lan-
guedociens de l'hièble. V . Saupuden,
Éty. £6ou#est une altér. du lat. ebutus.
BBRAIC, ICA, adj. vl. Hébraïque.
£ty. du lat. hebraicuê, m. s.
EBRAIÀHAR, V. a. (ebrailla),.d.ba»lim.
DBBBAUiiAii. Débrailler. Y. Despeitrinar el
Bram,K.
EBRALHAR S', v. r. md. Se débrailler.
Y. Despeitrinar se et Bram^ R.
EBRALHAT, md. Y. DesptUrinai et
Bram, R.
EBRANGRAR, d; bas. Uin. Y. J?j6rafi-
car et traite,. R.
EBRA8IOULAR, V. a. (ebrasioulà), d.
bas lim. Ebrasioular hu foe, remuer ou
écarter la cendre pour découvrira braise.
Y. BshraMr et Braz, R.
EBRATZ, n. prop. vl'Ebérari et Ébrard.
EBRAVA8GHAR, v. a. (ebravostsà), d.
bas lim. Epouvanter, effrayer. Y. Esira^
vachar,
EBRAT,adj. vl. Hehraic, C9i. Hebraico,
esp. port. Hébreux, hébraïque.
Ëty.du lat. hebreus.
EBRE, vl. BBBBti L'Èbre, fleuve^
Êty. du lat. iberus^ m. s.
EBREI<BAT.ADA,adj;etpi (ebrelHà»
àde), d. basJim. On le dit des habits qui sont
usés et qui, à la moindre -secousse, s'en vont
en lambeaux. Béron.
BBRB.lOUDAR^ V. a. ( ebielloadà ).
Sa|)pl. à Pellas. Eblouir. Y. EsUetmgear.
Éty. de brtliandayhctïut,ei de an
FM
EBRES, S. m; vl. L'Êbre, fleuve. Yoy.
Ebre.
EBRI, osai , ntf , radical pris du latîn«
ebrius, ivre, dérivé de bria^ vase à boire.
Charisius, cité par Yossius, lib. 1. Hebria
est vas iHfiartiim , unde ebrius et ebria d i-
cUur, ebriosusfue et ebriosa, sicut à negotio
negoiiosus et negotiosa^ cui emUrarium egt
.sobriwi. D'où Ébriacus, ivre: Ebri-asa^
Ebri-at^ Ebri^ax , Ebri-ay , Ebriag-as ,
Ebri-etaty Ebrius;. par apoo. ebri, d'où :
En-ebri-ar. En-en^r-iat, Des^enebriar ,
Ebrp-ae, Ébri^aria, Ebri-aga.
De ebri, par le changement de 0 en u »
ubri; d'où: En-ubri-adurai Ubri, Ubri-
ae, Ubri-ag-ar^ En-vibriad-urafEn-ubrU
ar, En-ubri-al^ Des-enn-mbriar , Des^en"
ubriar^ Em^brt-aygcu
De ebri , par changement dé e en a :
Àbri-agAy Des-em-briag-ar , Em-bri-aga,
^ Embriag-ad^issa , Em^-bri^gat, Em-bri-
ai, Em-bria-hibr^.
De ebri, par le changement de e en t «
ibri , ibr ; d'où : Ibr-ougna , Ibrougn-assa^
Ibr-e, Ibri, Ibri-al, /&rt-ac, Ib-rogno,
Ibr-ougn-ard , ibrougn^ria, Rrougn-as^
Ibrougnrasso , Ibraugnass-oun , /evr-e ,
Ivr-os.
I EBRIAC, 9i et adji vl. BwiAïc, smaïAK,
^iBRiAc, iMUAie. Ivre et ivrogne. Y. Ubri et
Ubriae.
Éty. du lat. ebriacus, m. 8i et£6H, R«
EBRIACkA , Y. Ubriae t Aga et Ebri,
Rad.
EBRIAOA8,, ASSA^ (ebriagàs, àsse).
jGros ivrogne. Y. Ubriagas et Ebri, R.
^ EBRIAIC, vl. Y. Ebriae, Ubriae et
Ebri, R.
EBRUJEL, Y. Enubriar..
EBRIARIA, S. f. wuAiA, ouam. vl.
Ivrognerie, ivresse. Y. Ibrougnaria et Ebri,
Rad.
EBRIA8A, 8» f* vl. sniASA. Ivrognerie.
Y. Ibrougnaria»^ Ebrl,.ÏL.
fityvdu lat ebriositast
EBRIAT, Même sigQ. que Bnubriai,
▼« c. m. et Ebri, R.
EBRIAX, adj.. vl. Ivre. Y. Ubri, Bim-
briatteX Bbrii» R.
EBRIAT, samiATs , adv. dl. tvre. Y. Ubri
etE&H.R.
^ EBRIAX A . s. f. vl. Ivrognerie. Y. Ebria-
riaeiEbH,K.
EBRIETAT, S. fi y\, Bbriedad, esp.
Ebfiedade, port. Bbrietà, ital. Ivresse.
Ety. du lat. ebrMatit, gén. de ebrietas.
y. Ebri,.Bu
Alnuttist, peira moui dura ,
J^ebrietatasM^iira.
Brev. d'amer.
L'améthyste , pierre très-dure, garantit
d'ivresse.
Deus nos donei vi per alegrexa de cor,
non per ebrieiat. Beda, 25.
BBBIBU , ». m. vl. Y. Hebru.
EBRIUS, ». m. vL Ifiogoe. Y. Ibrou-^
gno,
Éty. do lat. e6Hu#, ivre. V. Ebri, R.
BmOOUTAR, V. a. (ebrooQtà), d. bas.
lim. mmmmtéM. fig. Diminuer ^jrogoer..
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EBD
EBU
BBOUiUaO , VI. V. €MIUion.
BBOIxmON , 8. f. (ebulîtie-n), par corr.
ABootinow , BBvujvnii* EboUinone , ital.
£bnUiei9n; csp. EbuUiçâo, port. Pour éboï-
lition. mouvement d'un liquide qui bout,
V. BouthimenU: pour ébollition de saug.
V. EêboulhamefU.
Éty. du lat. ebuUire et de iUm, action
^e bouillr, ou de ebulliHonii,. géa. ée ebul^
lUh. V. Bulh, R.
EBUSCAOI, V. Ethuseagi.
EBU8CAR , V. Eêbuêcar.
KG
EC , Kv, ATB. désinence celtique» unie le
plus souvent à des noms d'arbre, de plan*
tes, etc. dont elle indique le rassemblement
dans un lieu quelconque.
Aulnay, lieu planté d'aulnes.
ECC
ECCE-HOBIO , 8. m. reccè-hômo) ; Ecee-
homo , esp. cat. Ecce-nomo , image de
J.-C. lorsqu'il fut présenté au peuple par
Pilate , on le dit d'une personne défi-
gurée.
ECCLES^ Bouf , «ui§ y radical oris du
latin eccUêxa , église , et dérivé m .grec
èxxXr^aCa (ékklèsia), congrégation, as8eml)lée|
formé de èxxaXécD (ddcaléù), j'appelle, j'as-
semble, parce que l'église est 1 .assemblée
des fidâes, d'où: eceUnaitUmu
De eccle#iaittctc«, ecclésiastique, qui con-
cerne l'église , par apoc. EeeUiiatiiQU-e ,
Eglii-a. EglUt-a, (rlei-a, Gleiê'(h uieû-
ataei, Gleis-eta^ Gleya^ Gleiz-a, Qr(iei-a,
Gliei-a, Glis-ia^ Glyeia.
ECGLE8IA8TIC, a4j. vL EccleHoitiei
cat. V. Eeclestoitique^
ECCIiE8IA8TiqilE,8.m. (edesiastiqué);
EedeiiatUe ^ cat. EceleHaêtieo, ital. port.
EcUiioêtieo, esp. Ecclésiastique, prêtre,
V. Capelan; un des livres de l'ancien tes-
tament.
Êty. du lat. eeeletiaitieus, dérivé du grec
exxXT.atoiTrixbc (ekkiêsiastikos), qui appar-
tient à l'église. V. EeeUs, R.
ECCLESIASTIQUE, ICA, ad], (eclesias*
tiqué, iqne): £cclena<ttc, cat. EcUêiasHee,
esp. port. Eecleiiastico, ital. Ecclésiastique,
3ui appartient à Féglise. Y. le m. précé-
ent.
EGCLESIASTO , S. m. (ecdesiàsfe) ;
Eecleiiaiteêy cat. esp. port. EcdesiaiUf ital.
Ecclésiaste, nom d'un des livres sapientiaux
de l'ancien testament.
Êty. du lat. tecUHasUê^ m. s.
ECE
ECEFfDRE , vl. V. Eêcendre.
BGEEVEI^T , Ecervettat^ cat V. De-
cervtUU et Cêrvel, R.
EGES , vl. y. Enceni.
EGES, adj. vl. Rehaussé.
1, vl. V. Eneemof.
EGH
EGH
EGHABABTAT, ADA, a4j. et part,
(elchabartà, kle),dg.?
EGHAFFAUD, S. m. (etchafiaou); chat-
FAUT, acMATAOD. Echafoud , assemblagc de
bois de charpente élevé en amphilhéâlre où
l'on se place pour mieux voir , mais plus
particulièrement assemblage de charpente
dressé pour l'exécution d'un criminel.
Éty. de Tall. ichauhctuê, m. s.
EGHAITAUDAOE , et
BGHAFPAUDAOI , V. -Pjto^a.
EGHAlJkTAT, ADA, acy. et p. (etobe-
latà, àde). Déguenillé, ée.
ECHALOTA, s. f. (etchalote) ; cnABftojrA.
Scalogno, iUl. ^icaltmia, esp. SOialiot,
angl.Ewalunya, cat. Echalote. W.Rocam-
bola.
Éty. de (ucalomk», qui a -été formé d'As-
calon , ville de la Palestine , seton Plme , <
Kv. 19, chap. 6. , . „
EGHANCa, V. Eichangi et Camo», R.
ECHANSOUN, S. m.iechanséun) ; Escan-
^âOfpori. Ecbansen,^cier qui«ertà boire
à un roi on i UB grince. *
Cet emploi est très-ancien, chacun sait que
Jimiter enleva Ganimède pour en faire son
é^ansoB.
Éty. de rail, ichenk , m. 8. formé de
schenchefiy verser à boire , de iotmtione,
abl. 4e êcanUOj oui en basse lat. a la même
sign. que notre eehansoun,
EGHANTETOUN , d. arl. V. Echan-
lilhoun. . . .^ N
EGHANTII<HOUN,8.n. (etchantilloun):
siMAirruHOini, BCBAimoini , ncBAHnuwim,
BCBAirmovii, cwumwïïUÊOjm, ScampoUtto/Asd.
Échantillon , petit morceau d'une marchan-
dise quelconque qui sert de montre ; petit
ouvrage pour fme coraialtre le mérite de son
auteur. .
Éiy do grec xdvdoc (kanthos), le com de
l'œil, d'où Ton a fait canton, coin de rue,
etensoitecafileI,qui,dan8 notre langue,sîpi-
fieun coin • unangle, parce qu'un échanUIlon
est ordinairementcoupé dans un coin, ou de
canUUo, dim. de<an(ic«, coin.
BGflABFA, s. f. (etchàrpe) ; ccuta ,
CBUPA, CHWA, BICBUPA, UCBKHTA. (/tOfpa,
iUl. Charpa, port. Sehaerpe, ail. Echarpe,
large bande d'étofife que certains magistrats
portaient autrefois de la gauche à la droite en
forme de baudrier et qu'ra porte aujourd'hui
en ceinturon.
Élj. du celt. ^eherpf ou du lat. eœearpo,
oouTcarpOf couper, diviser, d'où l'ital. ciarpa^
écharpe. . . ^ . . u
L'usage des écharpcs est fort ancien, enes
furent longtemps portées par les guerriers ,
et comme notre cocarde, leur couleur semit
à désigner le parti auquel ils appartenaient,
ce qui a fait dire à Lafontaine :
A AfMrtBU dMiB«n oui aonvcnt bit la fipw :
ht «ag* «lit , Mion les twnpa ,
.Vive le roi,. vi»« U liguée
EGBABEAT , ^h ^t p. vl. maummaet.
Inquiet, tourmenté, soucieux.
EGHABRET , adj. vl. V. Echarrat
EGHABBET , am. vi. v . x.c«»rru». ,, V^ ; —
SGBEANÇA , S. f. (eicheince) ; Scanden^ \ (échos) , son.
ECH 3
ta , ital. Echéance , jour où échoit le paie-
ment d'une 8omme«tt le terme d'un traité.
Êty. du lat. exHden, tom1)er. V. Cad, R.
Pagar à Vecheança, payer à l'échéance.
ECHEC , s. m. (etchèc). Echec, se dit au
jeu des échecs quand le roi ou la reine sont
en prise; on dil'^c^ec et mat ^ quand le roi ne
peut ni se couvrir ni se retirer, fig. -perte
considérable^ déroute . en persan êchaêh ,
signifie roi, et mat, mort, échec et mat veut
donc dire^ le roi est mort.
ECHECS, s. m. pi. (etchècs); ScaecM>^
ital. Scaccorum luauê , lat. Sehach , ail.
Echecs, jeu qui se joue, entre 4eux person-
nes, 8inrnn damier , avec seize pièces decha^
Sue côté, consistant en un roi, une reine,
eux chevaliers, deux tours, deux fous cft
huit pions, pièces qui, prises collectivement,
portent aussi le nom d édhecs.
Éty. du persan schaîreng, jeu de roi, on
dn celt. «cftad, cavalier.
Les poëtes font remonter l'invention du
jeu des échecs au siège de Treye, et l'attri-
buent à Palamède , mais la générahté des
historiens s'accordent à dire qu'il fut inventé
dans rinde, porté ensuite en Perse, de la en
Afrique, etensuite en Espagne, pariesMaures,
d'où il s'est répandu en France*
Les annales de la Chine font menUon de
ce jeu 154 ans, avant J.-C. ,
Preret a soutenu qu'il n'avait été mvente
qu'au commencement du V"« siècle par un
bramine nommé Sissa.
EGHEBMEN8, S. m. pi. vl. Sarments.
V. Essermentê,
ECHERRA, Gare. V. Echarpa.
ECHEVINAGil , S. m. (etchevinàd^i) ;
coomuLAT. Echevinage, charge déchevin,
temps que durait l'exercic j cette charge.
Êty. de echevin et de otff.
ECHEVINS, s. m. pi. 'etchevïns); acoo-
Uni, iUl. Echevin», anciens officiers muni-
cipaux de la Provence, qui avaient droit de
se trouver, en qualité d'assesseora, aux au-
diencesdes comptes; on nommait «chmitafle,
la charge d'échevin et le temps de sa durée.
Éty. de l'ail, ichaben ou tceben, homme
savant, d'où Ton a fait »caMni»et eehebinuM»
en basse lat. rusage des échevins fut apporté
dans nos pay8, de 1 Allemagne, par les Francs,
lorsqu'ils firentla conquête des Gaules. Il est
fait mention de cenx de Digne, selon Achard,
dans une charte de 580, et de ceux du diocèse
d'Aries . dans un acte de 845. V. Consou.
Les échevins furent institués a Paris, en
1185 , par Philippe U , qui fit les murailles
de Paris. César de Rochefort, Dict. Gén.
ECHIROAITAR , v. a. vl. bscotmacba».
Epier, guetter, être en embuscade, surveiller.
Ê^. de eehtr et de gaitar, faire le guet.
V. Gait, R.
ECHO , S. m. (écô) ; «co. Eco, ka\, cat.
esp. port. Echo, répétition distincte d'un son
réfléchi par un corpi. En musique, pièce dans
laquelle on répète un trait en le radoucissant,
en poésie, vers dont le dernier mot a un sens
qui répond 4 la question proposée, exemple :
Pour voM en dire plo», U fetnlrolt tous poiwolr. . . . ,nir.
AmA-cllc pitié a» mon mai Inoai ? .... on/.
Éty. du lat. écho , dérivé du grec îixo<
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ECH
On nomni^r
ÉCHO SIMPLE, mIiiS qd m rép4i« q»'«M fbfc.
ÉCHO BfULTIPLE , etlai qai rapdi* pImImv» fab.
ÉCHO STLLABIQVE , cmiwt <pi fait, mund
•ylhbM.
ÉCHO TOIflQlIE , mIoI <|id m tt Ut tntandre qu'à an
eertaln toa.
ÉCHO TAUTOLOGIQUE , eelol <i<ii répéta pliul«nra fois
Ih mknm syllabw , 1« mimm mm» M Im nMoin mou.
ECHOUAR, V. n. (e(chouâ). Échouer,
eu parlaot d'un vaisseau, donner contre un
rocher ou sur du sable, dans un endroit où
a n'y à pas asseï d*eau pour Qotter, ûf^. ne
pas^réussb dans me entreprise.
Ely. Suivant Mènaffe, duhrt. barbare fV9-
futàrty fait de seopmus, qui dérive du grec
êkopéloSf écueil, rocher caché sous Tean, oo
plutôt de cadere, tomber. Y. Cad, R.
Dérivé:
ÉCROUAOC«lleaottn«»lMewp«M<elMMM»nM te*
ECHUOAR, y!. Essayer. Y. BêM»yar,
Panar et Sec, R.
ECQURRE , V. n. (etcliûrré) ; «ovmab.
Echoir,, arriver par sort, par Succession ou
par hasard.
Ety. du lat. eweidefê, tomber de. Y. Caà^
Rad.
ECHUT, UA, UDA, aé}. et p. (etcbà^,
ùe, ûde); weaw, «a. Bdm, ue. Y. €ed, R.
EGIBRAQA, S. f. (edbrâde), à. bas Um.
Déchirure. Y. Esearchaêuro.
En hodinan mo ^f «fia ètlo eeièrado
o moun dovontal, Béron. e*^est-à-ëire , En
badinant m*a faeh una 6#Ma eHbrada à
moun davantaU
ECIBRAR, V. a. (ecibrà), d bas Km.
Déchirer , au jposit. comme au fi^. Yof .
Esearehar et E$pelhar,
Ety. du lat. dUcerpere, m. s. fl^ de dit,
marquant séparation, et de eerpert, prendre.
BGIBRAT, ADA, adj. et p. (ectbca^àde),
nié. Déchiré» ée. Y. Esearehat.
BCB&M, vl. Y. Eiciin.
ECIEXtTBR, ad> vl. Sagement.
Ëty. du lat. $ap%en(ir, m. s. Y. Smp, R.
ou de seirê. Y. Set, R.
ECIRPAR, V. a. (edrpàV, d. bas liok
Déchirer la peau^. les chairs. Y. Espelhaw et
Grafignar.
Èty. Y. Eeihrar.
ECIRVEI^AR , V. a. («cirvelà) , d bas liok
Importuner par trop d'instances, Y. Enfeiat,
fatiguer à force de hruiC: Ojqnelai eloUas^
oqfuu tambour , oquMU bra^Ulaire nCseir-
velou , Beron. c'est4-dire^ aquelas doehas,
aqueou tambour , aqueou hraOïaire m'^ecer^
vftoun^ces cloches, ce tambonr, ce bcaiJieur
me fendent la tète.
Ély. de e pour ex, de ct'rve/, ait. de arvet,.
cerveau, et de Tact ar, enlever le cerveau.
Y. Cervel, R.
ECIRVEL4T. ADA, adj. et p. (ecirvelà,
àde), md. Ecervelé* Y. Decervelatei Cervel,
Rad.
BCL
ECLBBIÂBnqOE^y.EeeUêiattique.
ECL
BCUPCIAR, vl. et
ECUPSAR , V. 9. vl. Eclqpser. Yoy.
Eêctipiar.
msLtPÊé^m , I¥A , adj. vl. Edipmtif,
ayant la vertu d'éclipser.
Ëty. de eelipiat et de iu,
BCUPSnr, s. m. vl. EeUpHê, «ne. cat
Eclipse. Y. Eseluisi,
ECLWnC , Y. Ediptiqm.
EGUPnQUB , s. m. (ecltptlqué); Edip-
tieus, lat. EdipHeo, esp. port. EeeHttUo,
ital. Ediplka , cat. Ediptique , ligne qui
trace la route du soteîl sur le Zodiaque ,
qu'elle partage dans sa longue» en deux
portions égales.
Ély. du lat. edipticui , dérivé du grec
SxXet^/cc (ékléipsis), éclipse , parce que les
éclipses n'arrivent que lorsque la lune est
dans ou très-près de ce cercle.
On assure qu'Anazimandre de Milet, est
le premier qui ait observé l'obliquité de
l'écliptique; ce mot est aassi adjectif.
ECXUSA, s. f. (eclùse); mcuha. Eeluse^
clôture, barrière ÛÀIe de terre , de pierres ,
de bois , etc. , sur une rivière, sur un caQal,etc.
ayant une ou plusieurs portes qui se baissent
et se lèvent ou qui s'ouvrent et se fetnient,
pour retenir et pour lâcher l'eau , ott le dit
pKis partieulièffement de la porte.
Dam une écluse on appelle :
BAJOTEB&. iMaUMdamaçowwriiBjpamëtcatUelMn.
bra d'aiM écluM.
VANTAIL , la porOta de ta povia» fànatt par èewt fOtamx
garpandimlairM, l'iin citérlrar e» Tautre dit Ammé/'/oi» ,
•nr kcpMl roule le vcntaU, il ft deaa 0ntnHois0i. , mm an
haat et Tautra eo baa.
GVICHETTE , Ufettu oarniM* da VMtfatt «yi'oik Cimie
PORTES BUSQUÉES . eelW tptt Hmm
un angle en f(MiMd*avant<bec, oa appelle yorte* dit tele^
eellee qol aont en amont^ et porte» de moaÂSCt. eeMct ^ui
aoBt en aval.
CflAMBME , U baMiii qne fonna rdetnaa.
ENCLAVES , lea eafimecocnu pratiqn^ daoe l«a faajoyars
pnnr recevoir le» porte» yad ellce tma onvcrtas.
AAOIER , le pl.nelier de L'ieliue.
SEUIL , b partie qui te trouve «one le* portvt..
ÉCLI.SÉE, U (|MotM d^eaa i|iirt'ëcoalë dTane Mwt qModl
on l'ouvre.
BALANCIER « I» gMMae bam «pdiiert pow Vtovrir ek la
BRACON , la pièee de Car glac^ dla^pnelemeofr am portas
de r^liue , pour en nuiutcnir L*MBembittge.
CAJf ONNIÊRE. roMvtriiire pratiqua oivromL d-'une &l«fe
ponr en ^vacoer IVan.
JOtlERESoo JOUILLlÉBIS^Iesnnra iplbnll*d»aaa
oui lunt plaeéea lea portée.
SAS , le baMin qal ckl> twuiinr par une éetnaei.
PALE • £icoe de bols q^ii sert à retenir les eana.
On appelle : éduêe
A VANNES, ealle qni e*t (ennèt par des vannes i eonllatt.
CARRÉE , eelle* dont les portes n'ont qii'nn sonl vantail,.
et qui se Termant earréiuent.
AVIS , relie dont l'can sort par nn on deai taons pratiq^f^
dans le terrain pf r le me; en d'nne vis qpi. agit an^ milien
de oe Iroa,
DE CHASSE on DE FUITE, eelle qui sert i introduire
Tean de U mer dans les plaees de guerre on dans l«s
p^irts de marée.
A TAMBOUR , «aUe qiirt'emplir^ se vide par le «lojen i
de deux caoaus voûtés , Msnaés dana les jwmilières des
portes.
BCX>
EGO, V. Echo.
ECONOME, OUA, adj. (econdmé, éine) ;
■comimu, mm^Mmmm. Economo^ ital. esp. port.
Econome, ménager* oaénagère.
Ety. V. Eeonomia,
BCONOmiA, s. f. (ecounoaniie); *t^.
MOMiA. Eeonûmia, ital. esp. port. cat.-Ëeo-
nomiq, ordre émm I» eonduiie et la dépense
d'une maisons barafeonle entre les éiffiBrealea
parties d'un tout.
Éty. du lat. efcontmria , dérivé du grcc
olxovojjLi'a (oikonomia), formé de otxo< (oikos),
maison, et de vn^fitoç (mymos), loi, règle, o» de
vspitd (ném6) , distribuer.
ECONOMIQUE , ICA, adj. et p. (écoir*
noumiqué, ique) ; sc^iAoïmii^K Éamomico,
Ital. esp. port. Eeemomic, eat EœnomiqQe,
2ui concerne l'économie, le gonvemement
'une famille, qui épargne la dépense.
Éty. du lai. œeonomieui.
BGONOMISAR, v. a. (econnoumisà);
■cooMoiMasAm , wiwÊmAamAM , rAms MBUfAot ,
cooMVAVMKA», MVAaoBAm. feoviosifMr, port.
Economiser, administrer avec économie.
Êty. de economia et de «r,h!f, est euf^-
nique.
ECONOMISAT, ADA, adj. et p. (econ-
noumisà , àde) ; ■opoMoatAT. Eeonomiêodo,
port. Economisé, ée.
ECONOMI8TO , S. na. (ecounouroiste) ;
■c«iimNwu«o. Economiste^ ceHri q.ur s^occupe
d'économie politique.
EGONOMO,s. m. (ecounémé) ;bcotoom,
BcoiioMi. EeonôWÊa, ital. esp. port, cat Eco-
nome, celui ou eelle qui » la conduite d'nne
maison.
Éty du lat meonomm^, m. s. T. Eeonomia.
ECOaSA, (écosse) ; Seôsia , kal. Bseo-
do, esp. port. Ecosse, contrée Septentrio-
nale de rângleterre , nommée Jadis Calédo-
nie , et séparée de l'Angleterre, proprement
dîte^ar |a Twed, te Tay, le Don, la Clyde,
ta Dée , I Esk f etc.
Éty. du lat. scotià.
BCOUNOMB, V. Rconomo.
ECOUNOUMIA, V. Eeonomia.
ECOUNOPMlCAHlENTy (ecounoomlca-
raéin) ; Econmnêeamenie , ital. esp. port.
EeonomieameMf eat. Economiquement, d'une
menîere économique.
ECOONOIIMISAB , V. ^conomitar.
BGOUTUROUN , 8. m. dg t
Soun l'ecoahiroun dé amn or y.
. Lou cabinet de $oun tetor.
D'Astros.
Eca
ECRAN, S. m. (ecrànjli. Ecran,, espèce de
rideau qu'on tient devant Ite fev pour se ga-
rantir de son ardeur. Il y en a à pjed et d'au-
tres qu'on tient à la main.
Éty. du grec ^^pov (schiron) , ombrelle»
Ml de crai»i, parce que ce meuble glisse sur
des écrans.
Celui à pied est composé d'un béUie^ for-
mé d'un patin et de dieux montam , dans
lesquels coule un chaêsii garni d'étofle.
ECRO0 , V. Eicrou,
EI^
ECUBlsH , S. m. (ecûeîlÇ ; mcvu. Éenelt ,
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ECO
rocher dhhs la mer m les TaÎMeMi» pea*
vent toucher. Fij^. oangcr, péril pour les
moeurs ou pour hi fortune.
ECUlKNiQaB, adj. m. (ecumeniqoé) ;
Beumenieo Jtal. port Ecumemie, cat. OEcu-
méuM|ue , uni?ersel , général • concile œcu-
méniqpie, coocite géséral auquel tous les
évèques de l'église catholique ont assisté ou
du moins ont été tovités.
Éty. du lai. acuwaiÊims^ m. s. dérivé du
grec oixCM (oikéé) , habiter , d'où l'on a fait
otxouiiivY) ( oikouméné ) , tefte habitable ,
c'est-à-dire, récondo par toute la terre.
Dérivet français . OBCuménicilé , qualité de
ce qui est oDcuméniaue ; oecoméniquement,
d'une manière oBCumeniqne.
Le nom d'œcuménique fut employé, pour la
première fois, au conale de Calcédoine , tenu
ran451.
BCDTEB , s. m. (ecuyé) ; Scftdiere , lUl.
Ècufor, autrefois gentilhomme qui accom-
pagnait «n chevalier pour lui porter son écu ;
intendant de l'écorie d'un pnnce ; maître
d'équitalion ; cehii qui donne la main à une
dame ; honune qui monte bien à cheval.
Ely. du laL equuê , cheval , et de la term.
/fr, V. c. m. et Equ^ R. ou du lat. acu-
tifer. , .
iA charge de grand écoyer de la couronne .
qn'on nommait anciennement , Maître de
l'écurie du rot, ne remonte qu'au X11I"«
siècle, Royer« surnommé l'éeuyer . fut le
premier quren porta le titre sous Philippe-
le-Bel.
ECV
EGVOft, adv. vl. ntvoi. Voici, voîlà.
Éty.dulM.fcrevo«^
BD
ED. mnm^ radical dérivé du latin edere ,
edo, esum , e<liim , manger , dérivé du grec,
Uiù (edù), m. s. d'où : comedere , maoger ;
deiti, dent ; obeeUas^ obésité.
£iy. 2, radical pris du latin œde$ , œdis,
maison ,teii|ple, dérivé du grcc,atxocfaito8),
habiution , demeure , d'où les sous-radicaux ,
latins, JBdifieare^ édifier, bétîr une mai-
son ; jEdificmm i édifier, Remàifkare , bâ-
tir de nouveau , réédifier , Jisddt/icor , JRe-
édi'^eatUm,
BD , conj. vL Quelquefois employée pour
et.
BD ».pr. pers. m. troisième personne, vl.
UJui.
EDA
BDAl et
EDAT, 8. f. vl. Bdai, cat. Edaê^ esp.
Age. V. À9i.
EDB
EDEN, S. m. (edéin). Nom delieadont
il est souvent fait mention^ dans l'écriture ;
c'était l'endroit où était k paradis terrestre ,
d'où lui est venu le nom de jardin d'Eden.
Ét^ de rhébittt eieii^qui signifie délices..
Em
EDI
BU , S. m. vl. Petit bouc , bouqoet.
Éty. du lat. hœdu$,
EDIGT , 8. m. vl. Édit. V. EdU.
EDIFIANT , ANTA . adj. (edifiàn, ânte) ;
Edi/teatU , cat. EdifieanU , ital. port. EdU
(icativo , esp. Edifiant , ante , qui porte à la
venu , qai édifie.
EDIFIAR, V. a. (édifié) ; bditicaii. Edifi-
tare , ital. Edifiear , esp. port. caL Edifier ,
au propre , bâtir , construire ; en provençal ,
on ne l'emploie qu'au figuré , dans le sens de
porter à la piété, à la vertu, par ses discours
ou par son exemple.
Êty. Edifiar est une syncope de edifi-
car , formé du lat. œdifieare , formé de<sde#,
maison, bâtiment, et de fieare, pour fa-
cere , faire.
BDIFIGAMENT , S. m. vl. Edifica-
ifimto, port. ital. Fortification, édifice, bâ-
tisse. V. Edifice.
BDIFICAR, vl. Edifiear, cat. Y. Edt-
fiar.
EDIFIGATIO, vl. V.
EDIFIGATION , S. f. (edificatie-n) ; bdi-
ncATtmm, Edi^cazUme , ital. Edificacion ,
esp. £dt/lcarao, port. Edificaeiô , cat. Edi-
fication; au propre, action de bâtir, au
figuré , sentiments de piété et de vertu que
l'on inspire par l'exemple ou par les dis-
cours.
Éty. du lat. œdifieaiianis , gén. de adifi-
catio , m. sig. V. Edifiar.
EDIFIGATORI, ORIA, adj. d. vaud.
Edificalori, cat. Edificatotio , esp. Edi-
fiant, anle.V. Edifiant
EDIFIGATOUR, S. m. ( édificatoor ) ;
Edificator et Edificador , cat. esp. port.
Edifieare , ital. Edificaleur, celui qui élève
un édifice , terme de prédicateur. Ach.
Éty. du lat. œdificator , m. s.
EDIFICI , s. m. (edifici) ; sAmMA. Edi-
fizio , ital. Edificio . esp. port. Edifici , cal.
Edifice , tout monument considérable , tel
qu'une église , un grand palais , un hôtel-de-
ville , un arsenal , un arc de triomphe ; ma-
chine de guerre , en vl.
Éty. du lat. œdificium ,m. sîg. V. Edifiar.
EDIT , s. m. (edi) ; Edicté , cat. Edicl ,
ail. EdiUo, ital. Edicto^ esp. port. Edit. or-
donnance , constitution d'un souverain.
Éty. du lat. edictum , le mèn^e , formé de
edieercy ordonner ou défendre avec autorité
légitime. V. Dire ^ R.
Le corps de droit romain renferme treize
édita de Justinien , et nos rois de la l^* race
donnaient le même nom à leurs lois.
L'édit de Nantes , dont il est si souvent
question, et qni donnait aux religionnaires
la permission d'exercer librement leur culte,
fut rendu par Henri IV, en 1S98. Louis
XI V , le révoqua au mois d'octobre 1685.
EDITIO , vl. V. Ediiim.
EDITION, s. f. (editie-n); sDitioim,
BDnm. Ediiim . ail. Èdieià , cat. Editione,
iUL Edicim^ esp. Ediçào, port. Edition ,
ce mot est relatif au nombre de fois que l'on
a imprimé un ouvrage , ou à la manière dont
il est hnprimé. La première , la seconde édi-
tion ; une belle édition.
EDI &
Oîi appelle une édiiitm :
la pttrtkipaïkMi àê l'mOmr,
R.iftE , celle faite fv ^mtùm maMuents . doM U i
peii (t'exeniplairca.
I^Xl}N4BLE8 « odlct 4»
Éty. du lat. editionis , gén. de edtlio.
V. /WrcR.
EDITOUR, S. m. (edîtôuO: BéUore,
ital. Editer , esp. port. cat. Editeur , celui
2ui prend le soin de publier les ouvrages
'un autre.
Èty. du lat. edilor^ m. s. V. Dire, R.
EDM
EDMOUND , nom d'homme (edmôun ) ;
£diiumiido , esp. Edmond.
Êiy- , ...
Patr. L'Kglise honore trois saints de ce
nom, les 29 avril , 16, 20 , 22 novembre et
9 juin.
EDO
EDO , S. m. (ède). V. Ajuda.
Ély. Ce mot est français, et la langue pro-
vençale ne peut pas même l'écrire d'une ma-
nière régulière, parce que atda se pronoD*>
ceraitatde. V.iidjiid,R.
EDO-DE-GABIP , 8. m. Aide de camp.
V. Aido-de-camp et Adjud , R.
EDO-MEAJOR, S. m. Aide-major. Voy.
Aidomajor et Adjud , R.
EDOOURDl , V. a. (edoouH), d. bas lim.
et mieux edourtr. Essorer, exposer le linge
au soleil pour le foire sécher. V. Eisêaurar.
Éty. de ed, pour fx, de auro, vent , air,
et de ir , exposer au vent. V. Aur , R. 2.
EDOOmUT , IDA , adj. et p. (edoourt,
ide ),md. On le dit du linge qui n'est pas
encore bien sec , qui est encore humide. V.
Aur , R. 2.
EDOS, s. m. pi. (èdes). Aîdtes, subsides
établis sur le vin et sur les autres boissons,
pour aidera soutenir les dépenses de l'Eut,
d'où le nom d*atde«. V. Adjud t R-
Les impôts connus sous ce nom furent le-
vés régulièrement par Chartes V , pour payer
la rançon du roi Jeaa son père, fait prison-
nier h la bataille de PoiUers, par les Anglais,
en 1356. Avant , ces subsides étaient momen-
tanés. , .^ ,
Cour deii edoi , cour dcs-aioes^, cour ou
Ton jugeait en dernier ressort les aflliires
concernant les subsides ou aides.
Jusqu'à François ^» , il n'y avaU que des
généraux des aides . pour la perception de
la répie. Ce prince les réunit et les éngéa
en tnbunal. , / » . i \
EDOUARD * nom d'homme (èdooar) ,
Eduard , ail. EdoatdiOy ilaL Edouard.
Ély. Ce nom est teutonique et signiOe dé-
fen^Hirde la félicité. 11 est composé, selon
Men. de l'anglo-saxon ead, bonheur, feliate,
et de ¥>ari , gardien , conservateur, curateur.
On honore deux saints sous ce nom ,
Saint Edouard , roi d'Angleterre, surnommé
le confesseur , mort le 4 janvier , iwi6 ,
dont on célèbre la fête natale le 5 Janvier,
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6 EDO
et ceHe àe sa Irandatioii, le 13 octobre; et
Saint Edouard , aussi foî d'Angleterre , qui |
fut assassiné l'an 978. L'Eglise en fait mé-
moire, «le 18 mars à Rome et -le 19 à Paris.
EDOmiQiBA ff nom de femme (edouidge) ,
Eduige , jtal. MeduvigU^ esp. JSaouige.
Ély.
CDK
BDBA, 8. f. yI. Hedra^ cat. Fedra,
esp. Htra , port. Edera^ ital. Nom ancien
du lierre. V.EowKe.
Ély. da lat. hedira , m. s.
EDRBG, adj« ^l Droit.» envers. V.ltey,
Rad.
ED8 , pron. pers. d. anc. i>éai!ii. Eax.
V. Eloui.
BDUCAR, ▼. a. (edocà) ; muvas , mmo-
ÇA». Eduear , port. eat. Edueare , esp.
Eduquer y ^lever^ instruire les enfants « faire
leur édocatioD.
£^. du IM. «edueare , m. 'S. V. Due , R.
EDUGAT, àDA^ adj. et p. (educà , àde) .
«MMAr. gdueado . port. Eleré^ JBstniU:
mau ^dueai , sial âeié.
Ély.V.i)Mc,R.
EDUCAIXON , s. f. (eâoeatie*n) ; bboca-
nm. EduetUBione 9 Mi\. Educamom, esp.
Ed^cacSio,noH. Sd«ieacté,4at. Education,
soin i>our élever , tnstmire ^ ^ur former
l'esprit et Jes «leurs ;înstniction; esprit qui
dirige réducalioB.
Éif.énL 4at. ^duouUonU, gén. de ^dwM-
Ho , formé de edueare. V. Due , R.
BF et EPF.... On trouvera à Esf...^ les
mots qui manquent à Ef.
BTA
EFAIMAR^vl. V. i4/ai««af.
BFAUaAT, part. vl. Accablé sous le
tâh • affiûssé.
EFAN , vl. Enfant.
EFAlflBflT , vl. Tu enfantas.
EFAN8A, vl. V. Enfonça et Fa , R.
EFANT y s. m. d. bas lim. et vl. sm.
Enfant , sot , sliiy>1e. V. Fa . R.
EFANTA • s. f. vl. Enfanta , JCài. esp.
port. Petite flile.
EFANTAMEN , vl. V. £jiAifKaiiie9i( et
n-ÂNTAR » vl. V. BnfanUir et Fa , R.
ETANTET^ S. m. (éfanté), dl. PeUt en-
fant. V. EnfanUmn et Enfantet.
EFANTIL , adj. vl. V. Fn/Mîfi et Fa ,
Rad.
EFANTILHAOE , s. m. (efonUliadsé) ,
d. bas lim. V. Snfantilhagi et Fa , R.
EFANTOinUSAOE , s. m. (enfontou-
liàdié) , d. bas lim. Eut d'imbéclUté appro-
chant de l'enfance. Y. Enfança et Fa, R.
BFAt , s. m. pi. (éfans). Enfant. V. En-
fanU
EFA
Xes'Languedocieos mntf habitude de ne
pas prononcer le n final , le suppriment
même dans leur orthographe , c'est ainsi
qu'ils «écrivent les mots-smvants sans jcette
lettre.
EFASA, vl.V. Enfama.
EFATEOEAR, Y . Enfankgeor.
EFATEL , s. m. dl. et
EFATOU, V. Enfantoun.
EFATODBÎBI. , V. Enfantouneh
EFATSSAR, vl. V. Affaissât.
XFB
EFEBUNAB, vl. V. Mffeminor.
EFEMINAT , vl. V. Effeminai.
EFENHETAT, s. f. vl. Dissimulation.
Ëty. de fegner , feindre.
EFERlf , vL vum, wnmmm. V. In-
firme.
EFBRBIARIA, s. f. vl. V. Infirmaria.
EFERMETAT , «.f. vl. V. InfirmUat.
EFERBOER , vl. V. Infirmier.
EFERHL, a. m. vl. Enfer. V. Infem et
/n/èr,R.
EFEBNAL , adj. vl. V. Infemed.
EFF
BFFAÇADGRA^ V. Eêfa^adura.
EFFAÇAB , V. Esfaçar.
£FFAN,s. m. vl. et
EFFANT , vl. V. EnfafU.
EFFANTAR , vl. V. EnfanUur et Fa, R. '
EFFANTI, a4i. vl. V. Enfantin etFa,R.
EFFARAI, V. Eifarar.
EFFARAT» V. EtfaraA.
EFFE, s. m. vl. Enfant. V. Efant.
EFFECTIF, iyA.a(y . (efletif , ive); i
. Effettivo^ ilai. Èfectivo,e8p. Effee-
tivo , porl. Effectu^C9X. Effectif^ ive , qui est , ;
quiexisle réellement, et de fait.
Éty. de effectue et de if, iva. V. Fae , R.
EffTECTIO, IVA, a(\j. vl. EfecUUj cat.
Bfectivo , esp. Effettivo, ilal. V. Effectif et
Fac, R
Ê^r. du lat. effecHvuê^ m. s.
EFFECTIVABIENT , adv. (efiettiva-
méin ) , et par corrup. rKmvAmamw. Effettiva- »
mente f ital. Efeclivamente ^ esp. Effectiva-
mente, port. FfecftvamenI , cat. Eflective-
ment, réellement, en effet.
Ély. de effectiva et de ment. V. Fae , R.
EFFECTUAR,, v.a. (effectua); Effectua-
re , ilal. Efecluar^ esp. cat. Effeituar^ port.
Effectuer, mettre a effet, en exécution.
Ëty. du lat. effieerty m. s. V. Fae^ R.
EFFECTUAT, ADA, adj. et part(eflec-
tuà, àdeV; Effèctuado, port. ESeotoé, ée.
V.Fac,R.
EFFEIT^ a* m. vl. V. EffeteiFoCy R.
EFFEldNAR, v. ^. (e^feminà); Effemi-
nare, ital. Afeminar, esp. cat. anc. Affemi-
nar, port. Eflémlner , rendre faible et délicat
comme une femme.
Éty. du lat. effeminare^ m. s. V. Femn^ R.
EFFEMINAT , AIIA , adj. et p. (eflemi-
nà, àde); anmAT. Effeminado^ port. E£R^-
miné, ée. V. Femn, E.
EFFERMERIA, vl. V. Infirmaria.
EFFERW, S. m. vl. Enfer. V. Infem.
EFFERVE8GENÇA,a.f.(efikrve8cèince};
EFF
Aoo Booum. Efferveêcenzay ital. Ehulieion^
esp. Efferveeeenda , port, ^erveecencia^
cat. Effervescence, léger mouvement, res-
semblant à celui d'4m liquide qui t)OUt , causé
par le dégagement d'un gaz de l'intérieur d'us
liquide.
Éty. du lat. ^eroetceiifta, fermé de e^<pr-
vece, qui vient de fervepe^ bouiUir. Soy.
Ferv, R.
EFFET, s. m. (efét) ; Efecte , cat. Effect^
ail. i^DVCto, Jtal. Efeeto, esp. Effeito, porU
Effet , ce qui est produit j>ar unecau8e,xe qui
résulte d'une action ; l'exécution d'une pro-
messe, d'un projet; lettre de change, billet;
ierre,i)ien, domaine.
Éty. du UL^eetue. V. Fae ,1k.
mm rnmx , adv. Fil efecte ,.caL En ^eeto ,
esp. It^attiy ital. Eneffst, réellement.
EFFETS, s. m. pi. (effé^. EffeU , ba«-
gages.
EFFICA^ , s. f. (efficace) ; wncAct, n-
cAci. F/icaeta, cat. esp. F/)l<;acta, ital. port.
Efficace, la force , la vertu «de quelque^uiose
pour produire son effet. On le ditjwssi, en
provençal, pourl>on senSy-caractère: agi$
d*eff^aça.
Ety. du XeLeffieaeia, Isfce, ^erHi, pro-
priété. V. Fae , R.
EFFICACE, AÇA, adj. (efficace, âoe);
Fj}lcas et EJieaz , port. Efcace, iul. F^ieat,
cat. Efficace.
EFFICACI, vl. V. Effcaça.
Éty. du lat. efficax, m. s. V. Fœ, R.
EFFIÇACIA, vl. Eficocia^ cat ^p. Efi"
eacia , ital. V. Effieaça.
EFFICACITAT,^.^. (eficacità) ; Fillea-
eia y ital. Eficax. esp. Effeat , port. Effica-
cité, même signification que F/)icapa, v. c. m.
Êty. du cat. efficacttatisy gén. de e/Heaci-
tas. y. Fae, K.
EFFIOIA. S.X. (efidgie) ; mwnmn. Efigiêy
ital. port. Efigiey esp. cat. Effigie, figure , re-
présentation d'une personne.
Éty. du lat. effigies y m. s. V. Fig, R. S.
Fendre i€n sffigia , exécuter en effigie ;
efigier.
L'usage 4'eiécnter en effigie nous vient
des Grecs, cbei lesqods cette pratique était
familière.
Henri II est le premier des rois de France ,
qui ait fait mettre son effij^ sur les monnaies,
avec l'année de leur £ibncation.
EFFIMER. V. Efimer.
EFFLAT, ADA , adj. et p. vl.Enflé»ée.
V.Fii/ralet;ï'i,R.
EFFONDRAT, ADA, adj. et part. Vl.
Effondré, ée. V. Foutid, R.
EFFQRMAR, vl. V. Informar.
EFFORT, V. Brfart.
EFFRAIONER, vl. V.Esfranger.
EFFRANCHEMENT, vl. Infraction. V.
EnfrangemeiU.
EFFRANHER, vl. V. Esfranher.
EFFROUTAT. ADA, a^j. et p. (effroutâ,
àde) , dl. Abîmé, ée. Dnmège.
EFFUOAT, ADAf adj. et p. vl. Incen-
dié,ée.
Êty. dee/pour<fi.4efiij^,!eu, et de al,
mis au feu. V. Foe,n.
EFfftJSIO, et
EPFimON, p. f. vl mmnMB. F/bit6,cal.
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ËFF
r/tuiioH, esp. Éffuiao, port. Effasionê, ital.
Effusion, action de répandre un liquide.
£tj. du lat. effuiiomê, gén. de effusio.
BIT
wanASsADÉB, 9. m. (elToIodl), d. bas lim.
Fils ôtés du tissu d^une toile, charpie. Yoy.
FU.H.
BfnuULAR. V. a. C^fî^}* TBsd^ £fiUe'-
EFIAI.AT, ADA, adj. et p. (efiolàyàde)^
d. bas lim. Effiler étiolé. On le dit des per-
sonnes qui ont la taille, te nez , la main , etc.
trop effilé» i Oquel dxooune homme es e^ola.
Bér. e'est-l-dîre, aquel jouin'hame^ es e»f^
hi,V.DeifilaUiFU,R.
EFIGIENT, a(l(l. vl EfUkni ^ chi. Efi-
ctenfc , esp. EfjicienU^ port. ttal. Éffieient.
Ëty. du lat. e/Scten(û , gén. de effieieni.
EFIdBNTlA, s. f. vl. i?/ld«ncia, esp.
EMeienda, poct. £/|lct6nsi,^ital. Puissance
efi^iente.
Ëty. du lat. eflUientiiL.
EPlOlAa« V. a. vt. Efigiar, anc. cat.
MMgiaref Hah Egigier ^ représenter en
emgie.
EFDIER^aâ^ vl. Hvuna, T%wauu Ef-
merOytB^, Efemero, port. E/fmêro, haL
tphémère , de peu de durée,
Êty. du lat. ephemeruê^, m. §. dériré du
grec éiri (epi), et de ^[nt^ (hèmera), jour,
i*un jour.
BniiEBON».8; nu vU tphimeBoa, sorte
depoisson.
Etj.. du lat. 9]ih€mer<m^
EFL.
EFLAMAGIO, vL Yoy. BHflàmation et
BFLABIAT, ADA,^ adj, et p. vl. Enflam-
mé, ée. V. Enfiàmmat et Flamm , R.
BFIaAIIATIII , IVA« adj» ▼!. Infiamati-
m», Ual. JAi^loifiiiiatf/J i«e, propre a enflam-
mer. V. Fkimm, R.
BFLAMBIC vK V. ilFii/lZifiiaiifi
EnuJA , vt. V. £n/Iar et FI , R.
EFI^AZOv vl. V. Enfiwra et JTI, R.
SFliB, Alti lang. de En/U^ y. c. m»
BffT4>nEAR , y. Aflourar.
BFa
, vl; V. Jsiformar.
BTBACTimt, 8. f. (efhictie-n);
nmm. V. IT'ractiaii et Frag, R.
JBTBAOWBB, vl. V. Es(rangeT.
ETRAIS^ part vl.Enfireint, violé* Voy.
Frag^ïL
BrBANOER, V..4I* vl. Rompre.
Ély* du lat. frangera , m. s. V. Arag, R.
BFBBDAV; a^j* et p. vK arviM». Eftayé,
^avanie. V. Eifirayat et Frem^ R.
BFBEr« t. m. Tl.mmit^ «sn, BVrHr,
srmsnA», mnmAT* Efifroi , angoisse*
fily. V. IVem, R.
BWUns, vl. V. EfrêL R ou eUe effir^yA.
ICrBBNABi vl. Y. Snfimar.
BFRËTZ, s. m. vl. Y. EfreU
EFR£VOLITS,adj*(efrevolis}, vl. In-
firme. V. Infirme,
EFBUN , adj. vl. BMrmai. Sombre , triste ,
morose, refrogné ; avide.
EFBUNAMENa, adv. vl. Avidement ,.
gloutonnement.
EFa
EFUNDAR , vL Y. Eifcnârav et Fomà.
Rad.
BG:
ECE.... Chi trouvera- en £#^... lies mots q.ui
ne figurent pas en Eg,..
BOA.
E0A, S. f. (ègue) ; hsoa, bco. M. Avril dit
que ce mot est masculin. Haras , lieu destiné
à loger les juments et les étalons que Ton
accouple pour en perpétuer les races.
En Languedoc , ce mot désigne une eavale,
' une jument, et M. de Sauvages le fait dériver
de equa , ce qui est tiés-probable.
Éty. Ce mot est d'origine ligurienne , se-
lon l'auteur de la Stat. des R.-du-Rhône » ou
Slutôtilest dérivé de equa^ cavale. Yoy.
. ^4-, R,
EOAILLAR, V. a. vl. Egaler, comparer.
Éty. Y. Equ, R.
BGAIi^ Y. Egau, plus usité, et E^^ R. 2.
EGAIiAMENT ,. adv. (egalaméin); »a*
lUMMBHT. Egalminit cat. mod. EguakttMmi^
' anc. cat. EgualmenU , ital. Içualmente , esp.
port. Egaleo^nt, d'une mamère égale, um-
I forjne.
Éty. du lat. œqualHer , ou de- égala et de
ment. V. Equ, R. S.
EGAI«AR , V. a. (égala) ; bmaium , mn»
pjuum, BOAv, ASABiAa. AgguagUart, ital.
/i90alar,esp. port. ^j^nakir, cat. Egaler,
rendre une chose égale à une autre ; être au
même degré; atteindre, rendre uni.
Ëty. dee^iet de or, rendre égal, de
œquare, laL Y. Equ, R. â.
EGALAT, ADÀ, adj. et part, (égalé,
àde ); Igualado, port. Egalé, M.
Éty. V. Equ , R. 2.
BOALECœ, dl. Gorrup. de aigaUge.
Y. E goûtai et Satea.
BGALEB , V. a. et n. vl. naA&BAB. Equa-
. iar, cat. Igualar^ esp. port. Egaler, égali-
ser, comparer, équivaloir. Y. Bqu^ R. 2.
, BGALBKA, S. f. vl. Igwdexa, anc. esp.
Égalité , façon , espèce. Y . Mau^ R. 2.
BGALI8AB, V. a. (égalisa). Egaliser,
rendre égal,. pareil, semblable.
BGAIJTAT,s. f. (egalità); UgualUà ,
ital. Iguàldadyesp.IgwMade,^n. Iguai-
' toi , cat. Égalité , conformité , parité , rapport
entre des d^oses égales ; unifoimité*
Éty. do lat œqualitatiê^ gép. de mpudi-
to«. Y. £9tt,R. 2.
EGAIXANtA, vl. Y.EgaUUU et Eqiê,
R.2.
BGAUOBrr, adv. yL Y. BgàlammU
BOAB , V. a. vl. Egaler. Yoy. Egalar et
JBffii,R.2.
BGAT, part. vl. Égalisé. Y. Em, R;.2;
EGA 7
BGATADA., S. f. (egitàde) , dL Haras de
juments.
Ëty. de ega et de ada ou tada. Yoy.
Equ , R. '
BGATiBa, s. Oh vl. Eq!uatèr , anc. cat.
F«^ttsro , esp. Egoariça, port. Gardeor dé
juments.
Éty. du lat. equariuê^
EGAO, ALA, adj. (egâou, âlej; mm^L,
vAMBs, UOA&, fuiBLABiji. Egtuile, ïuH, Iguoi,
esp. port. Egual , cat. Ëgal, aie , paieil , sem-
blable , au même degré ; uni.
Ëty. du lat. eequalii , m. a. Y. Epi , R. 2.
BGAOZIB, V. a. v4. Réjouir, féliciter.
y.Gaud^R.
BGB^
BGBANGAT , ADA , adj. et p. (edzongà ,
àde ) , d. bas lim. Déhanché : Oquel home
mfirtso coum'un edxonga , Réron. c'est-à-
dire. Aquelhome marcha coumounegeangai.
EGmAR, ElAR, lAR. Désinences pnses
^ du lat. icare , dérivé probablement du grec
2tx(i> (éikô) , être semblable , ressembler.
, On peut donc re^tder cette division des
verbes en egear, eiar , iàr , comme des di-
minutiferQui n*expriment l'action que comme
commencée , imitée.
Blanqu^egear, aUneare, tirer sur le blanc,
' imiter le blaînc.
Verd-egear , tirer sur le vert;
Bouit-egeary marcher comme les boitenxi .
imiter les boiteux.
BOBABAR, V. a. (edzorâ), d. bas lim.
Estropier quelqu'un d'une jainoe, lui en ôter
l'usage.
BGBARAR , V. a. md. bbabbab. Ébar-
ber; on le dit du blé noir ou de Forge, qu'on
frotte , pour leur ôter, ou les pellicules ou les
stilets inutiles. Réron.
BGBARAT, ADA, ad|j. et part, (edzorà .
. àde ), md. Estropié d'une jambe.
BGBSTlO^s. f. vl. Évacuation, d^«*-
tion, eicrément. Y. Jaci, R.
BGI
BQllVIAR,y. a. vl. Machiner i inventer,
des engins. Y. Oen, R.
BGIT » a. f . d. vaud. Egypte.
BGL
EGIiA, 8. f. (ègle), d. béam. Aigle. Yoy;^.
Aigla.
BGI«AGBAR,.v. a. (eglodzà) , d. baslim.
Rompre , briser, séparer par éclats. Ce verbe
est aussi réciproque. Y. Fendre eiEeglandar.
Éty. de glage, glaïeul ou feuille de glaïeul,
et de Tact, ar^ réduire en éclats ou en lameSf
comme les feuilles du glaïeul..
BGLAIAB> dl. m. Se que Esglariar , ,
7. c. m.
BCULBGBARs ^1- V. Etglairas\
:3GLBGBAT, ADA, adj. et p. (egledjà,
àde) , dl. Enragé. Sauv. Y. Enrabiat.
. BIH.ISA. S. f. (église); «wa, «uua,.
WMWflVl «IXTA, «aSTSA» BOUMA. EcClesitt f .
lat. CMefa, ital. Egleeia, esp. Eareja, port.
Église, lieu où s'assemblent les fidâes pour
prier et assi^r aux oflSces divins; l'assem^^
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gk
8
EGL
l|>
bléede8fldiIe8,gooferDéeparIepape; éUt
du clergé.
Éty. do laL eeeUHa. V. Beéhs. R.
Eglisa dmindiout, ginagogue.
Eglisa deU huganauds, temple.
EgUêa deis Indiens idoulâtreê, pagode.
Egliia deU Tura , mosquée.
On nomme : église
EN CROIX GRECQtE, rcU* duot U toopMar 6» 1>
croûce est ëgal« & c*ll«,dc la neC.
EN CROIX LATINE , celle dont U nef «tt pins large que
la croisée.
EN ROTONDE , «elle qn! ofiir* m cercle parfait.
La première église ()ui ait été bâtie publi-
quement par les Chrétiens, est celle de Saint-
Sauveur, par ordre de l'empereur Constantin.
La coutume de bénir les églises pe s'intro-
duisit qu'en 314, et on ne commença à Jes
dédier qu'en 483.
Les couleurs des ornements de TEglise
représentent les mystères qu'on veut honorer,
et les fêtes qu'on célèbre à Ropie. Le blanc
est réservé.au^ mystères glorieux de J. -C. et
aux fêtes des Vierges; le rouge aux.martyrs;
le violet aux jours de la pénitence; et le noir,
au service dés morts. Le vertest pouries jours
ordinaires; mais jces couleurs varient selon
les églises.
On diêtingue les églises en :
BIËTROPOUTAINES , erllet qui tinmm mi veh*.
CATUÉ^BALES , a» «Wdi^v
PAA(»9SULCS , tpÊad allée ibcfwat U efaeCUMurnne
pHP^ssa.
ANNEXES ,.a«nea qui HftpAmt a'nue cgllM^aroietf^lo.
ttCCÏJRSALES , celles qui sont régies par un deasenrant.
ORATOIRES Je» chapelle ^npacicnaoU
partkabfr.
.On donne ,fe nom de
BASILIQUES , a quelques <g)|s«s ^rlnçlpaW,
>iM-Plc^ 4 à .Rovf»,
Icljes^
4)n ncmme^
PORCHE t'^BBTIBIJLE on PERISTYLE , un bangar
avancenefit de Mit qni couvre le portÉlI an Jeltwa,
TAMBOm^reppaca couvert , en aedaaa duportaU
•rdlnalrenaent^uslenrs portée.
VAISSEAU . reB9en|lile4e i'intéHe^r.
ajani
NEF , U part^ çoo^rjse entre ^ porte priocipala
ebcBur. H j a sottrenl des nefs tattnJ^,
CHOEUR , la partie oh l'on chante rofl^ee.
SANCTUAIRE «.la partie o^ ut situé le nutiire^ttfl.
JUBÉ , l'espèce de tribune , entra Xa iief et le chonv , «A
ie diave «liaiHe rÉvaagile.
fX>NTS^APTISMAUX , !• gnwlMii tm Vtm eopserra
l'fafi qui a servi pour baptMsr
BÉNITIER , le vase qui contient reaa-b^rita.
TRIBUNE , U patrie ph» jm ^aoim ilavde ^uV» voit
^toOT ém d^çenr.
ORGUE , V. Otj^t,
CHAIRE, V.€«0ef«.
jlOLRS , Jea bqétras ; on les nouMne t
I108ACE8 , ^qnaad allée en ont la foni^
VpUTE , V. routm.
STALLE Jes sittce de bols qui eont
y.Stmfa,
AUTEL, y. ^«rar.
SGUf lA, S. f. d. anc. béam. Église. Yoy,
Eglisa,
BOXsOOA , s. f. (egWgue) ; Egloga , ital.
esp. port. Eclo(fa,£Sii, Kglogue , poâie pas*
torale ou petit drame dopt les acteurs soqt
desibergers, et le lien de la scène on paysage
agreste « des bols ou des prairies.
EGL
Éty.dulat. egloga^ formé du grec tKli^ftù
(eklégô],choix9 ou de egloga^ dérivé de «tS
(ail)» chèvre , et de ^cJ^oc (logos), discours.
Le premier oui s'exerça dans ce genre de
poésie» fut Théocrite de Syracuse , 270 ans
avant l.-C. Après lui , Mosehus, Bion , Ftr-
yt7e, parmi les anciens, et Ronsard, Raean,
Ségrais, Léonard, LamoUe, Arnaud, Flo-
rian , Berquin et Jv^'^e^boult^ee, chez les
Fjrançais.
EGO
EGOE, anc. béam. Egoa, port. Ovale.
y.EgouatiEqu^n,
EGOISME , s. m. (egouismé) ; poooismb.
Egoisme , cat. Egoismo , ital. esp. port.
Egoîsme, amour propre qui consiste à tout
rapporter à soi.
Ày. du lat. ego, moi, je, et de tente.
EG0I8TO, ISTA, S. et adj. (eçouist^,;
BfK>vtsTA, ^nfTA-^oLBT. EgoUtà, itsl. esp.
port. cat. Egoïste^ celui ou cçlle qui a le vice
de régoîsme.
E90i • s. m. pi. (égoa). Nopi qu'on don-
ne, à Vallensoles , à Tibéride pipnée. Voy.
Brama- fam; pour haras. \.Efa,
EOM, s. f. pi. (ègpes). Les juments et
ânesses des haras. V. E^u, R.
•EGOTOGA, s. f. (egotôque). Ombre que
forme un rocher au soleil couchant et à la-
quelle les paysans connaissent qu'ils peuvent
quitter le travail. Ach.
SGOn,^. m. (ègou); Engos, port. Up des
noms lang. de l!ii|èble. y« Saupuden.
EGOIIA , s. f. d. aac. béam. mob. Egoa,
pqrt. Yegwi, esp. Jument.
Ë*y. duJat. eqwi,m, s, Y. Bqu, R.
EGOUA88ER, s. m. md. MOAUHi. Con-
ducteur de juments.
Ély. dulat.e9iiartue,m.6. V.Equ, R.
EOOinsiIE , V. Egoisms.
COOUIflTO, V. ^^otefo.
EGOUSn.HAR S' , V. Es^oimlhar s\
BGOUTTAIs , s. m. (egoutâl) , dl. mai^-
OB, AMAuoB. Même sign. que Sassa, v.c. m.
£ty- de e^ottf et de 4>I« servaat à égouler.
V. Qom, ^.
EGA
EGRB88IO, S. f.^1. EgressUmt 900. esp.
Sortie; évacuation.
Êty. du lat. egressio.
EGRIIVIR, V. n. vl. Gémir, soupiver.
Éty. Ce mot parait ôtre une altération de
aigrir,on a dit eonui,{K>ur acerbe. V. Aer,
Rad.
EGOA, fi. f.<iga) ; ma. Egoa, port. Egua,
cat. Yegua, esp. Cavale, jument.
Ëty. du lat. igua, m. s. V. Bgu, R:;
EGUAIs, ach. vl.ilFoica{,.cat V. Egau et
^^. R.2.
EGHALEJAB, Tt y. Bgalisar et Equ^
Rad. 2.
EGQAUlElV^adT. vL J^^Moteienl, cat.
¥. ^^I^menl eiEqu, R. 2.
POUANiA, s. f. vl. Egalité, comparaison.
V. Equ,ÏL. 2.
EGO
. EGUAR, V. a. vl. b«ab , bmas .
Egaler, comparer. V. Egalât^
Ély. du lat.a^iHire, m.fi. V. Eqm^ R. 2.
EGUAR, V. a. (çguâ). Paire la potDfe â
un outil, à un instrument, etc. Gare. Voy<
Apounchar.
EGUABIA , s. f. vl. Troupeau de jgtos
bétail.
Éty. de e^tce, cheval. V. Equ, R.
EGUAU,adj.vl. V.Egau.
BGUIEniA, s. f. (eguieïre), d. bas liai.
Aiguière. V. ^i^uterà et Aigu, R.
EGtJIETRA., s. f. (eguièîce)« dL Égoul
des eaux du lavoir. V. itputer et Ai§m^ R.
EGUIsAR S* , V. r. (s'égula) , d. baa lim.
S'égueuler. V. Esgousilhar s' et Goul , R.
BGlll«HA,d. bas lim. Pour timon. V07.
Limoun, Agulha et Agu, R.
BGDliBAPA, d. bas lim. Même sign.
que Agulhada^jv.e. m. et Agu, R.
BGUlsHIER^ s. m. d.èas Jim. V. Cour"
durada, Aqulhada et Agu, R.
EGULLBTA, s. f. vl. Y. Açulheta et
Aigu, R.
EGDT , VDA y UA, adj. (egû. ûde, èe] ;
MO. Aigu, ue: Accent egut^ accent aiga, o^
qui ira de droite à gauche. V. Ponndbtcf.
Éty..âuJaLiieii(tie, m. s.
EGT
EOTPANI , 8. m. vl. Égipan , espèce de
sonneur d'instrameuts.
EGTPTA, (edgypte); mrta. f ^iCfo et
Eaisio, ital. Egypto, esp. port. Egypte, con-
trée située au N.-E. de f Afrique, et iKNiiée
au N. par la Méditerranée ; à l'E. par la
mer Rouge, et Isthme de Sues; au S. par la
Nubie, et à l'O. par les déserts de Lybie.
Éty. dulat.£^î^(ife.
JPGTPTIEN, lENE, S. et a4j. (eg7ti.en,
ène) ; Egypciano, port. Egyptien, ienhe ; qui
est d'Egypte.
l^ty- dttjat agypHacus^ m. a.
El, inteij. JSH holà j V. ffd.
El , vl. Prenne personne 4u aiog. d«
présent de l'ind. du nedie aœr, avoir : £i,
J'ai, on dit maintenant ai.
El, d. m. Est souvent employé dans la
^composition de mots, comme prépositif, au
lieu de ee, eiehau faire, au lieu de escaufeUre,
eiehaufar,au lieu de eecau/ar, etc., èibar-
lugar pour esbarlugar; eiflourar pour «a-
flourar, surtout danis le d- da Manoscme el
d'Apt. ^
El, d. ari.Pouree.
JHsf^eï UUda coumapeca.
Proues de Carmentran.
EIRABARNAR, d. de Maooaque. V.
Deeôodamar et Bad, R.
EIBARBATAR, Gaïc. V. Espondir ^
Estendre.
EIBARCBADURA, S. f. d. deManosqoe.
Rrèche faite à nn iastrument tranchant. V»
^ercaduraet J^reCyR.
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EIB
FifBâRCHAB, y. Etbreehar et BreCy
Rad.
EIBAIII.UGAR, d. de MaDosque. Voy.
Emberlugar.
EIBAUCAR 8\ V. r. ( eibaoucà ) , dl.
S*égayer, se dissiper pour se délasser d'une
occupation d'esprit. Sauv.
EIBLOn , s. m. (èîblou). Ëcale, coquille
des noix et des amandes. Avril. V. Crou^
veou et Gruelha.
EIBLOUAB, T. a. (elblouà). Ëcaler. Avr.
Y. Detgrouvelhar,
EmOUDENAR , Garc. V. Abadamar,
EIBOUCELAR, W.Desboueelar ei£ous,
Rad.
EIBOUFFET, Gast. V. Botf)fel#.
, EIBOU88ELADA , s. f. (eibousselàda).
Égrenage, action de ramasser les toiiflès de
graine du chanvre et de certaines autres plan-
tes. Avril. V. Bouts, R.
EIBOUS8ELAR, V. a. Egrener, étêler,
enlever les touffes des graines de certaines
plantes, etc. Avril. Voy. Desbouiselar et
Bouts, U.
EIBRIAR,Garc. V. Eshriar et EmbH-
gar,
ElBROUTAR, et
EIBUSGADA , 6. f. (eibuscâde). Emon-
dage, action d'émonder les arbres , et princi-
palement les oliviers; temps, saison où Ton
emonde, Avril ; notez que émondage^ n'est
pas français, émonder est le terme qui con-
viendrait Je mieux.
Ëly. de ei priv. de buse et de ada^ action
d'ôter le bois. V. Bosc, R.
EIBUSCAGNA, S. f. (eîbuscâgne). jSmo»-
dilles, Cast. V. BroundUhas.
EIBUSGAIBE, s. m. (eibuscàire). Êmon-
deur, celui qui émonde les arbres, et princi-
palementles oliviers. Avril. Y.Bebroundaire,
Gare.
Ély. de eibuseaT et de aire. V. Bose, R,
EIBUSCAIRE, Gare. V. RebroundaiTe.
EIG
EICA, V. Aità.
méàl^y. Aiçai.
BlCAUN.y.Aiçalin,
EIGAMOUN, V. Aiçamùnt
EICANARS', ?. r. d. lim. S'éreinter. V.
S'esquinar, dont ekanar, s'est qu'une alté-
ra tfon.
EIÇATA, V. Aiçà,
EIGAVAD , V. Aiçavau.
ElClEI^,\,Aissela.
IRICET A, y. Aissela.
EIGH..., 11 faut chercher par £jtfi, Aiss
ou EiCy les mois qu^on.ne trouvera pas par
Eich.
EICHA., Auh. V. Aissada.
EICHABENGAR, V. a. ( eichabeincà ) ,
expr. du Fpgeret. Elaguer, ^monder. Voy,
TalhaT.
Éty. de <i\priv.-de ehabene^ tête, et de ar,
couper 4a lêle. V. Cap, R.
QGHADA, Aub. V. Aissada.
EIGHADOUN, V.Aissadoun.
EICHAGAR, V. IchagaT et IssagaT.
EIGHALA, d. lim. yJscaîa el Escal, R.
EIGHALARD, s. m. (cichalâ). Pioche
de jardinier. Aub.
TOM. U.
£(C
EIGHABiENAR,d. m. V. Eissanunar.
EIGHAMP, d. m. V. Eissame.
Ê|y, de etc/iampar, eichampai, répandu.
CIGHANGLA, d. m. V. Èsplenta.
EIGHANDILHAU , d. m. V. Esean-
dilhada et Cal, R.
EIGBARA, d. m. V. Escala.
EIGHARAGNAR, v. a. ( eicharagnâ ) ;
uGUABAoïnAm, d. m. Eparpiller.
EIGHARABOAR, V. EscaramiaT.
EICHARAR, d. m. V. Escalar.,
EIGHARDA, 8. f. (^eichàrde). Echarde.
V. Esplenta.
EIGHARIER, d. m. Y. Escalier et Escal, ,
Rad.
EIGHAROUN, d. m. Y. Escaloun.
EIGHARQOIAIRE , s. m. (cicharquiÂi-
ré). Celui qui effondre une terre. Aub.
EIGHARQUIAR , V. a. (eicharquià). Ef-
fondrer Aub.
EIGHA8SAS, d. m. Y. Escassas.
EICHAV, y. Aissada.
EIGHAUDAR^ d. m. Y. Escaudar.
EIGHAUDILHAR , Y. Eissaudilhar ,
Eicouire et Cal, R.
EIGHAUFAIRE, Y. Escaufaire.
EIGHAOTAMENT, Y. Escaufamenl.
EIGHAUFAR. Y. Escaufar.
EIGHAUFESTRE, d. m. V. Escau-
fesire,
EIGHAOPRE , d. m. V. Escaupte.
EIGHAVEL, s. m. (eichavél), d. m. Yoy.
Eissaveou.
EIGHE A , ucBst, v1. Même, mêmes.
EIGHENS ou Biitsnt, S. m. pi. (cichéins
ou eisséins). Nom qu'on donne, dans la
Haute-Prov. à la grande absinthe. V. En-
cens.
Ély. Ce mot ne parait être qu'une altéra-
tion de encens.
EIGHERPA, et
EIGHIERPA, V. Eckarpa.
EIGHINA, et comp. V. Esquinn.
EIGHIROUER, d. m. V. Eequirocu.
EIGHOP, d. m. Y. Eissop.
EIGHOUBLIAR , d. m. Oublier. Yoy.
Oublidar.
EIGHOUTLAMENT ,
EIGHOUFLAR) ei
EIGHOUffXAT, d. m. V. cm. par Eis-
êou,
EIGHOUN , d. m. Y. Aissoun.
EIGHOURAR, d. m. Y. Eissaurar.
EIGHUGA,s.f. (eichùgue). Aub. Voy.
Sua et Sugea.
EIGHUAIAR, Aub. Y. Issagar.
EIGI , adv. Alt. de Aicit, v. c. m.
EiaT, Y. Aicit.
EIGITO, V. Aiciio.
EIGIVIERAS. V. Civierat,
eiGLIARSlEIRA, s. f. vl. Lim. L'aube,
l'aurore, le point du jour. Y. Clar, R.
EIGOT, y.Aiçot.
EIGOT,et
EIGOTA, V. Aiçoi et Oto.
EIGOURGHERA , 8. f. d. lim. Yoy.
Etcourcha.
EIGREISSENÇA, AU. de Escreissença,
V. c. m.
EIG RIRE , vl. lim. Y. Escrioure.
EIGUMAR, d. lim. Alt. de Escumar,
I V. cm.
EIC 9
EIGUNLADA , d. lim. Y. Eseudelada.
EiGUPlT,s. m. d.'lim. V. Escupiegna
el Crachat.
EID
ElbAR , V. a. (eidà), d. bas lim. Aider.
EIDAT, ADA, (eïdâ. àde), md. Oui-dà,
volontiers: VouU me beilat un cop de mo?
Béron. c'est-à-dire, voulez me bailar un cop
deman.
Eida, volontiers.
EIDUGIAR, V. a. (eidudgià), dl. Corri-
ger, châtier. V. CasUgar.
Etf
EIFLEOUPAT, d. de Manosque. Voy.
Fleoupat.
EIFLOURADA9, Garc. Y. Eifloura-
duras.
EtTLOORADURAS, s. f. pi. (eiflouradw*
res). d. de Manosque. «uxonBAtoAt. Gerçures,
rha^des'du mamelon. Y. Crebassas.
Êty. de eiflourad, dont on a ôlé la fleur,
etdeura*. V. F/or, R.
EIFLOURAR . v. n. d. de Manosque.
(eîflourà). Pour couler, Y. Desflourar, ef-
fleurir, on le dit de la chaux qui tomt^ en
efflenrescence. Y. F/or, R.
EIFLOURARELA, s. f. (eïflourarèle).
Nom qu'on donne, aux Mées, aux ceps qui
âont sujets à la coulure.
Èty. de eiflourar pour esJlourar, et de
e/a.V.F/or,R,
EIFOUGASSAT . Garc. Y. Esfougassat.
EXFOURGHADURA , s. f. d. de Manos-
que. V. Enfauchadura et Pourc, R.
EIFOURGHAR, Garc. Y. Enfauchar.
EIFOURNIAR) Garc. Y. Esfourniar.
IIIFRATUNAR , V. a. (eifraïunà). Emiet-
ter et s'émietter, réduire en miettes. Avril.
y.Embrigar.
Éty. deei augm. et de frayunar, pour
fragunar, ait. de frangunar, inusité, der4vé
defrangere, rompre, briser.
EIG
EtG , On trouvera à Aig, les mots qui ne
figurent pas à Eig, <;es mots sont presque
tous des dérivés de aigua ou aigre, et doi-
vent par conséquent s'écrire par ai et non
parei.
EIGADA , Alt. de Aiguada, v. c m.
EIGADIERA , V. Aiguadiera.
EIGAGNA, Alt. de Aiguagna, v. cm.
EIGAGNADA, V. Aiguagnada,
EIGAGNAU, s. f. (eigagnàeu), et mieux
AïooAGHAoo. V. Aiguagnodu.
EIGAGNOLA, y. Aiguagnola.
EIGAGND119, V. Aiguagnous.
EIGAIER , s. m. (eigaié) ; bioaib. Celui,
qui dirige les chevaux qui foulent la paille.
Aub.
Ely. de eiga, pour ega, el det«r. Y. Ega.
EIGAIER, S. m. (cigaïé) ; sioahis. Epar-
pilleur, arrangeur (ces mots ne sont pas
français), homme de peine, qui , dans une
aircc, a soin, pendant que les chevaux fou-
lent les blés , de tourner la gerbée, avec la
fourche, pour qu'elle passe tour à tour sous
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h^gle
ta
BIG
tespîedsdes-chevaux; il est fôrmé dâ> deux
taolê: Eiga-iero, Avril.
EIGAL^ ALA, adj. vl. Voy. Egal et
Egau.
EIOAR» vv a. (eîgà). Arranger, réparer.
Éty. C'est ainsiqu'il faudrait écrire ce mol
m dérive du grec epY^(<> (ergaô), Iravailleri
V. Aiguar.
EIGARDENT, V. Aiguardenê.'
EIOARIER, V. Aiguarier,
EIGA990US, V. AiguaêMOUS.
EIGAURIGNAR, d. de Manosq^e. V.
Eêgaurig^ar»
EiaWA, y.Aitma.
EIGLARI , V. Esglari.
EIGLARIAT , Y. Esglariai.
EIGLOUAIRE, ARELA, 6. (eiglouàîré,
arèle). Celui, celle qui égrène le chanvre^ qui
détache les olives deTarbre, à la main. Gare.
EIGI«OUAi|j V. a. (eiglouâ). Egrener le
chanvre, cueillir lesolives^ la maii^ et non <
du bout des doigts. Gare.
EIGOOURIONAR , d. de Manoaf|iae« V.
Etgawrignar et Chareutiar»
EIGRAGEAR , Cast. V. Aigregtat.
EIGRA8, V. j4tora<«
EIGHEGEAR, Y. Aigregear,
EIGRETA.et
EIGRETTA. V. Aigreta.
EIOROUVELHAR, Gar.c. V. Esçrou-
vilhar*
dGROI^HAR, v.a. (eîgrulà)î stoRoiAB.
Gruety monder, enlever h certains grains, tels
que le blé,rorge, etc., la petite peau qui les
recouvre, pour, les rendre propres à élre man-
gés en soupe.
Éty. de et .priv. de oruta, peau, et de ar.
V. Gtulh, R.
EIGRUI^AT , ADA , adj. et p. (eipiîà,
aie), md. ««(BiioiAT. Gruéf mondé. V. Grulh,
Rad.
EIOUIER , V. Aiguier.
EIL
EII.A, V. Ax\k.
EP^AMOUP; , V. Axlamoun,
EILANDRAR, Y. a. (eilandra). Déûhir/er,
on ne le dit que du linge et des étofTes usés,
ou de mauvaise qualilé , qui se mettent en
pièces sitôt qu'on les touches ou qu'ils s'ac-
crochent Avril.
Éty. de ei augm. et de laniar, déchirer?
EDLANDRE, s. m. (eilàndré). Déchirure,
accroc, rupture faite à une étoffe Oii à du lipr
ge. Avril. V. EtcQrehadura^
EILAVAU, V. Ailavau^
, Eli.IAn,8. m^(eili6u}« d. de Carpenlras*.
Éclair. V. Eêlious.
EILISSAR , S*, Cast. V. Esnissar #'.
EIIXA , Alt. de ailà, de ce côté.
EB»
EUf..., I^ plupart des mots qui com-
mencent par£tm..., ont Am, Amar^ pour
Rad. il /aut donc les chercher à Am.., ou
Aim,..
EIQIABLB^, V. Aimablef,
EIMADI, d. bas lim. (eïmodi). Voy.
Eimaiin.
EmAGI, V./ma^t.
ElU
sniARl, d. bas lim. AIL de AhMri,
V, c. m.
EIBIATIIt^ adf . (eiinoti) ; biémoi, mmoti.
Cematin: JEtiiMitdo6oMro, Béron. c'est-à-
dire, i|^e«( matin débànhomrafOenmiisk,
de bonne heure.
Éty. de et, ce, et de matin. V. Malin, R;
. EIIIATINA8, s. f. pk (eimatlnes). Alpha^
biBt. Cast. V. Fa6eltM>
EmATU, adj. d. lim. Irrité.
EIME^ V. E$mek
EIME ^ s. m. dg« (einé). Éf ent, mauYaise
odeur que contractent les viandes, et parti-
culièrement celle de porc quand elle reste
trop longtemps exposée à l'air. Poumarède.
EIME , s. m. d. lim. Esprit, y. c, m^et*
Eyme.
ElMEN, vl. Nous fûmes*
EIMOOUVER, V. E,Êmooure4
BUHOVCBSTAM'i Cast/ V. èhuékutas^
EmoUN j nom d'homme (eimôun) ; Eû-^
mund, ail. Edmond.
ElY. de Saint Edmond , roi d'Angleterre
ou d Eastangle, en 858, qui fut martyrisé par
les JOanois, le 22 novembre 890^' jour auquel
OR célèbre sa fêle, celui de sa translation est
fixé au 29 avril.
EUf
EINANAR S* , V. Emnaf e*.
EINANT, y. Avant.
EINAT,et
EINE, EA,V. i4ina(.
EINE A, V. Ainada.
EINEOU. Alt. de a\n€Ou. V. Chahavi.
EINESSA , Gare. V. Ain€t9a.
EINETA, V. Ainada,
EINIER, V. i4titer.
EIP
EIPEIA, S. f. d. lim. £pée« V. Eêpasa.
JVeipéio vau màï gu'tin eypjngo.,
Foucaud.
EIPINGO , vl. lim. V. E^pinglo,
EIQ
EIQUAI«AS, pr. rel. f. (eiquàles). Aux-v
quelles. V. Atqualas et Qual,i{.
EIQUALEIS, pr.r. des deux genr.(eiqua-
lei). Auxquels, auxquelles. V. Q^^ R-
EIQUAUS, pr. rel. pi. m«(ciquàous). Aux^
quels. V. Quai, R.
EIR
EIR, d. lim. Pour e#, il esti
CIRA , s. f. vl. Grange, grenier, magasin,
aire. V. tera.
Ëly. du lat. area. V. Tera.
EIRA , V. Ara et Hour, R.
EIRA , V. Ara.
EIRANCHAT, ADA , adj. d. limi. Boi^
teux, euse. V. Goi,
Ély* de eir pour es priv. de aneha ,ei de'
at.
EIRENAR , et dér. V. Derenar.
EIRESEL , s. vl. Plante dont il estrdiOlr;
cile de déterminer l'espèce.
BItUBffàR , Y. HHretar.
EIRIAL , s. m. (eïriàl), d. bas lun. Sou-
pirai. V. Soupiràlh.
Éty. C» mot est dit ponr airial, de air^j
air, et de o<, pour l'air. V. Aer, R.
BiRlAIi, s: m. md. BnuAiK» d* bas* lim;
Terrains vacans qui sont à l'entour des mai-
sons, des'grangeset autres bâlîmentBy «1 qui
sont nécessaires* pjDur léor* ex^oiUiioii.
Béroo.i
Étyi V. Air, R.
EIRIBR, Ait de i4trier, y, c« m. Jimui-
datre et Air, R.
EIRITIER« y. BMeHérr.
BXRim«,H^
EIROHEB, V. iUiHHm^at i4it*, R^ .
EIRUGE , s. m. (eirûdge). Nom arléaieit:
ile la sangsue. V. Sangsug(u
Etdou:satkd£ mi frérot»,, eirugc; inêaUabiie^
Coye.
Ély. Alt.déMfHciId, m. s.
EIRU8CAR, Y. a. (eiruscà). Eirutcar un
aul^ey Cast. écorcer un arbre.
EtVi da ei^prii^. M,mêcai ééorc», et da
ar, oier l'ècorce. .
El8,pron.jiid.mj.vl.'BPt«//ao et JS^so,-
ilal. Mème4
Ély. duJail. tpfe.
Eia,.s«^m« pi. vl. lim. Teux^
EIS f vl. su»A, Jl ou eUâ soK,* de issir , j^
sors, que je sorte, qu'il sorte.
; EI8..., V. à Ais..., les mots qui man-
quent à ^jj^.. .
EI8, vl. impératif du verbe issir : Eis ds:
la terra, sors de la terre, exi de terra tua.
. EI9» art. des deux genres au datif. Aux,
Il elles.
EI8, EIMA,^vl. BTs,pr. ind. «■■..Même,
propre : Mi ete,smoi-mèiDe, le ooème, la mir
me^ V.M^tetf.
Et eis, lui-même.
Ély. du lat. tpfa, ipserm.3.^
EISA . V. Lèxa.
ElSABELOUN,nom de femme (dsabe-
lôun). Dim. de Elisabeth, v. c. m.
BISAREOU, non* de fbmme (élsabèoo).
AU. de ElUabeik, y. c. m.
EI8ADAMENT, Gare V. Aisameni.
EI8AMEN . adv. vl. Egalement.
Ély. du lat. tpeam^, lui-même, ^ même.
EISANSA , y. Aisansa.
EI8AT, V.Aisat.
• El8AT,ATA,d. bas Km. Exact, yoy.
EisacL
EISAURAR, V. a. TMAVIU^ USAOUAB.
Essorer, exposer à T air pour faire sécher;
élever.
Êiy . de ete, de anr et de ar^ mettre à Tair.
y.^ur. R.
EI8AI788AR, vl. y. Esalsor^
EISERBIEN, jB. m. vl. iMBM«i. Sarmeul^
EISH,Yl.Mème. \.Eis,
EI8INA, V. Aitina.
EI8INAR, y. Enginarti Adoubar.
EU0R. d. bas lim. V. Ainr.
EISIR 8*, v. r. d. bas lim. Ce mot signt^
ûe encore se metUre à son aise, prendre ceqin ^
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EIS
peut sertir, acbeteree quiesl cottmode, etc.
V. Enginar^',
Éty. V, ^t»,R.
BISIT.d. bas Km. V. AtHi.
EI8NEUUKBNT, adv. vl. «muahui.
PromptemenU
Êty. de ViidA.vnéîlamenêt, agilement. i
EUO, Gare. V.leso.
EISOOURETA» 8, f. (eisoouréte), d.^du
Var. Un des noms de l'immortelle ou gna-
phale d*Orient. V. ImmorUla et Saureta,
EIS8A» pron. ind. f. vI. bma. Même.
Ëty. d.lat. ip«o.
laSBAyàdv.V.Àiçfk.
EMSA. V. Aiça.
nsSABAS, V. Aiçahm.
EIS8ABORUI, vl. et
EISSABORZIR, vl. V* Eiêêùboiir.
EI8SABOZ1R, V. a. ?l. miuAmomxm, su-
uABomm. Etourdir, abasourdir.
EIMABOKIT, adj. et p. «masobsit. Aba-
sourdi.
EI88AG, s. m. (ei8sà);^iMX:, dl. Partage
de bétes à laine, qui se feit entre le proprie-
taire d'une métaineet le fermier. Saur.
EISSADA, V. Aiisada.
EUWADETA, V. Aitsadeta.
EM8ADOUN . V. Aittadoun.
EI88ADOUNET, V. Aissadounet.
EMSSAOâR, Pouressenger le linge. Voy.
lisagar.
EISSAlïîMft, V. a. (éissagâ) ; wêbmamm , dl.
Faife le partage des bêtes.
£ty. de eitsaga et de ar,
EI88A-HORA, vl. Sur le champ, au mê-
me instant, à-cette heure.
Éty. du lat. ipëa-hora.
EI8SAI, V. Aitiai.
EI8SALANCAR. dl. V. Aisftlancar.
EISlAUkNGAT, md. Déhanché. Voy.
Desanchat.
EIB8AI.ATAR, V. a. (eissalatè), dl. Ro-
gner les ailes.
Éty. de m pri v. de alal, aile, et de Fact. ar,
Bi»SAI.ATAB, v. n. vl. Déployer.
Éty. de eis pour ex^ de alat et de ar^
étendre les ailes. V. Al, R.
BÊBëAJLATAT r ADA , adj. et p. (eissala-
tâ, àde), dl. Qui a 'les «îles rognées. V. M,
Rad.
EI88ALE, s. m. (eissàlé). Vent opposé
au vent largue. Gare.
EIS8AL1HAR, V. a. (eissaillà) ; usAo&iui,
McmjkMAm, Ce nmt n'est probablement qu'une
altération de esealhar, casser des œufis peur
les faire cuire sans autre préparalion à la
poêle ou dans un plat, pocher des œufs.
Éty. de ^stalh pour escalh el de ar, rom-
Î)re l'écaillé, la côquiHe, par opposition à
aire cuire à la coque. V. Escalh, R.
EI8SAI.HAT, ADA, adj. et p. (eissaillà,
àde). D'uous €is$alkatêj -des œufis au plat.
\. Escalh, i\.
EISSABI, vl. V. Eissamt.
EI8SAMAR, Avril. V. Eiêsamenar.
EI88AME, s. m. (eissàmé); nmàM»f
bicbahv, bimam, msaii. Examy cat. Emam'
bie, esp. Exame, port. Sciante, \Ul Essaim,
jet ou jeton de ruches d'abeilles, volée de
jeunes abeilles qui se séparent de la ruche
matemellc, suivant une ou plusieurs femel-
les, pour former une société particulière.
EIS
Cutlfttr «in et#9aifie, ramasser obl^ssaim. ;
'Êty. ducelt. f^xotm, ou de l'ancien verbe
HsHr, exire, sortir, ou enfin du hi.examina"
re, de exatiun. V. Exam, R.
D'après les expériences de Reaumur, les
essaimspèsentde 5 à 8 litres et sont compo-
sés de 26,880 à 43,108 abeilles.
EISSAMENAR, v.n. (eissamena); sxt-
tAMAB, ucMAiUHAB. ^xamcHar, cat. Enxamr
hrar, esp. Enxamear, port. Sciamart^ ital.
Essaimer, produire un essaim.
Éty. du lat. examinare. V. Exam, R.
^ISSAMENAR , V. a. Eparpiller, répan-
dre, dissiper , disperser, comme un essaim.
V. Exam, R.
EISSAMENT, adv. vl. bmamht, uma-
Mm, ArtAMsuv. Eissament, anc. cat. De mê-
me, pareillement, aussi, également.
Éty. du lat. ipsameL
EIMAMOON, V. Aiçamoun.
EI88ANGA, V. Einauga,
BtS9ANTILHOUN , V. EchaniUhowi.
ElflSARIADA, Gare. V. Reitialhada,
EUSARIADURA , S. f. (eissariadùre).
Absence d'esprit, de jugement, distraction
en parlant. Gare.
4BIS8ARIAR S*, V. r. (s'eissarià). Rester
court, battre la campagne ; parier hors de
propos. Gare.
EISgARMAR S', v.r. (s'eissarmà). S'é-
poumoner», s'égosiller, crier de toutes ^es
forces. Ach. V. EsgouHlhar #'.
Éty. de et# pour eœ, hors, de arma, âme,
soufDe, et de ar, jeter4out son souffle dehors.
EtflSARNtR, v. a. vl. Discerner, distin-
guer.
Ëty. du lat. ditcemere, m. s. V. Cem, R.
EÛMIARMT , adj. et .p. vl. BntAimm.
Intelligent, judicieux, avisé. V. Ceffn,R.
EIS8AROP, S. m. vl. y. Sirop.
EI8SARPA. s. f. (eistfàrpe). d. de Rare.
Echeveau. V. Eêcagna.
EtSSARRAR, vl. V. Enserrar.
BI8SARRIADA,s. f. (eissarriàde). Plein
un double cabas, une charge de ensarrioê,
EI89ARRIADA, V . Utiisalhada.
EI8SARRIADURA, S. f. (eissarriadûre).
Absence d'esprit, distraction ; Quiproquo.
ÉQr. de eisêjpow m ou ex^ augm. de arri
et de adura, qui a fait un grand écart.
EtUARRIAR, V. Reissalhar.
EI8SARRIAR B\ V. r. (s'eissarrià). Res-
ter jcourt, se tromper, battre la campagne.
Ety. V. le mot {)récédont.
EISSARRIA8, V. Ênsarrias,
EI8SARRION9 , S. m. pi. (eissarrie-ns).
Manncs-à-bat. V. Begnas,
EI8SARRI9 , V. Ensarriai.
EIS8ART, s. m. (eissà); itsiui, uttAnv,
pi. MtART. Essarl, terre dont on a arrache les
•broussailles, terre nouvellement essartée ou
défrichée; on le dit aussi d'un ravin que la
ravine a creusé.
Éty. du lat. tarrircy sarcler, ou de la bas-
«e4at. extarlum, m. s.
Dérivés: Eiêiatts, nom de lieu; Deseë-
iart$, nom propre; Eissari-ar,
EIS8ARTAR, v. «. (eissarlâ) ; KicttAMAB.
Essarter, défricher en arrachant les bois et
les plantes ; pour greflêr. V. Entar,
Ety. de ei#, hors , et du lat. ^arrirt^ sar-
cler*
Efê
11
EIMATA, V. Aiçk.
EIS8AT9, Alt. de aicH, de ce côté.
EISSAU, Gare. V. AUtada et MagaU.
EISSAUCHABIBN, S. m. vl. Elévatiou,
avantage. V. Essalsamen,
Éty. Alt.de etauff amenl, exhaussement.
V. AU, R.
EUttAUDILHAR, Alt. de efeaudilhar.
V. Escouire et Cal, R.
EISSAUDILHAT, AIL de eêcauéilhat.
y.Escuech et Cal, R.
EUSAUGA, S. f. (eissâougue); ^ittAMA,
BT«siMA. AiMamge, emtcmgue eX etsaugue ,
nom d'une espèce de filet et du bateau qui le
{»orte. C'est une espèce de seine ayant au mi-
ieu de sa largeur une espèce de Sac ou de
poche.
Éty. du grec iiai^ta (éisagô), conduhre
dans, introduire.
EI88ADRAN , Gare. VEisêugan.
EI8SAURAR, v. a. (eissaourà) ; msMwo-
■AB, BDoooBm, ncmovuAM, Essorer, exposer
à l'air, aérer.
Éty. de eis, de aura, air, vent, et de ar,
exposer au vent. V. Aru, R. 2.
EISSADRAT, ADA, adj. et p. (eîssaou-
râ, âde); aoomt. Libgequi'n'estpas edcore
bien sec quoique exposé à^'air. V. i*ttf,R. 2.
EISSAURELHAR, V. a. (eissaouriUâ), dl.
Essoriller, couper les oreilles à un animal,
HDrétauder^n cheval. V . Detaurelhar.
Ëty. de ei$ priv. de tmrilhu et de ar. V.
Aurelh, R.
EI88A0RILHAT, ADA, adj. et part,
(eissaourillà, àde); «cwKiMuukT, moomot.
A qui on « coupéto oreilles. V. Aurelh, R.
EIS8AURIR, v. a. vl. Entendre, mettre
à l'air. V. Aur, R. 2, et Eissaurar.
EIS8AU8AR, v. a. vl. Exhausser, exal-
ter, approuver. V. AU, R.
Ëty. du lat. eSbalUSre.
EISSAUBSAR, v.a.et n. vl. Être trans-
porté, tressaillir de joie, hausser, élever.
Éty. du lat. exsuUare. V. AU, R.
flU8AUVIR,v.a. vl. Exaucer, écouter.
Éty. du lat. exaudire, m. s. V. Aud, R.
EIS8AVAU, V. Aiçavau.
EISSAVEL, s. m. (eissavèl), d. m. Voy.
Eissaveau, comme plus usité.
Éty. Eistavel est dit pour e$cabèl, de es
augm. et àeeabel, cheveu. V. Capill, R.
Dérivés : Èiisatfel-ar, Etsêavel-ai, Eis-
savel'Oun,
ElflSAVBbAR, V. a. (cissavelà) ; hcbavs-
&AB. BccAMAB. Mcttrc cti échcvcaux.
Ëty. de eisMOvel et de ar. V. Capill, R.
EIMAYELAT, ADA, adj. et p. (eîssa-
velà , àde) ; mcOAT^LAx , mca«miat. Mis en
écheveaux. V. Capill-, R.
EIsaAViaônN,s.m. (clssaveloân). Pe-
tit echeveau. V. Escagna, Escagneta , Flot*
taeiCapiU,R. .
EIS8AVEÔU, s. m. (eissa^èou): m»-
«VOV, BIMAVM, CICHATW.y BSCAQRA, aiABAMSA.
Eehée ou écbevetfo plus gros que ceux qu'on
nomme ordinairement Escagna , v. c. m. et
Capill, R.
EIS8EOAT , ADA, adj. et p. vl. Aveu
gl^. ée.
fity. ded pour es, âc^tmcus, aveugle, et
de ai, fait, qui est rendu aveugle. V. Cee,
Uad.
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12
EIS
EISSEGEAR , V. Àisiegear et Sustar,
EISSELH, 8. m. vl. Retour.
EI98ELHAR, V. Esquilhar.
EISSELLA, V. Aiaela,
EISSEMy vl. Demèmc, pareillement. V.
Simil, i\.
EISSEMENAR, v. n. (eissemenà) , dl.
Gbémer, maigrir, tomber en consompLion.
Ély. de rilal. scemare^ diminuer, pour
essaimer. V. Eissamenar.
EI99EN, tI. Part, de eissir, sortir. Voy.
Eisient,
EISSENDOLjS. m. vl. Latte, bardeau,
volige.
BISSENT , (eissèin) ; uttsn. Participe du
verbe eis$ir, sortant, sortent ; c'est aussi un
des noms de l'absintbe. V. Encens,
EISSERENAR, s.^tfferetiar, cat. Voy.
Serenar,
EISSERBIENT, 8. m. (eisserméin) , dl.
Sarment, V. Avis, fagot de sarments. Voy.
Gaveou,
EISSERNIR, V. a. vl. «tsMui, ittraïui.
Seernere, ital. Discerner, distinguer.
Ety. du lat. secernere,
EISSERNIT, adj. vl. Distingué; sage,
prudent.
EISSEROG , s. m. ( eisserôc ) ; utnaoT ,
UMBM. Nom qu'on donne , dans la Basse-
Provence, à un vent de mer qui vient du S.-E.
ou du Midi.
Ély. de l'ital. scilocco et sctroeco , m. s.
EISSERTIAIRE, s. m. (eissertiàïré).
Piocbe à bec. Gast.
EISSERVA,s. f. (eissèrve). Action de
bien gouverner un vaisseau dans sa route :
Cùurrer la bella eisserva, aller au gré du
vent, n'obéir plus au gouvernail, en parlant
des vaisseaux ; fig. perdre la tète, s'égarer.
Ély.î
EîSSES, vl. il OU elle sortit^ . du verbe
issir.
EISSES, pi. vl. Mêmes.
EISSETA, V. Aissela.
EISSETS OU MiBsmn, (eissés ou
dJ^ Si ce n'est, ou excepte. Sauv.
EISSI, y.Aicil,
BISSIAM, s. m. (eisslàm). Mélange de
plusieurs herbes qu'on fait cuire et qu'on
mange en guise de salade. Gar.
EISSIEN , s. m. vl. Escient. V. Sei, R.
EISSIGNAR , v. a. (eissignà). dl. Voy.
Eissingear,
EISSIGNE, adj. et p. (eissigné), dl. V.
Eissingeat.
EISSILH.s. m.vl. Exil.
EISSINGEAR, V. a. (eissïndjà), dl.uf-
tiftRAB. et mieux ucoiokam. Dépêtrer, dépé-
cher, délivrer, dégarnir, dépourvoir, priver
do quelque chose. Douj.
Êty. de ei priv. et de ssingear, pour ctn-
gear ou ceinchar, ôter de la ceinture. V.
Cenchrl^.
EISSINGEAT. ADA , ad], et p. (eissïnd-
jà, àde), md. ussigmb.. Délivré, privé : M'en
soun eissingeat, je m'en suis défait. Voy.
Cench, R.
EISSIOU, s. m, V. E^siou^
EISSIR, V. n. vl. BTit» , Mgm, Tftlib
ism. Exir, caLanc. esp. Escireel Uscire, ital.
Sortir., saillir, former éminence, provenir.
Ëty. du lat. exire, m. s. V. /r, R.
EIS
EISSIRMEN, s. m. (eissirméin), d. toul.
Le cep de la vigne, les sarments.
EISSISSETZ, vl. Que vous sortissiez.
EISSIVIERAS, s.f. d. mars. V. Ctvte^
ras,
RISSOLA, V. Aissola.
EISSOLAR, V. AUsolàr.
BISSON, vl. Ils ou elles sortent, du verbe
issir.
EISSOOURAR, V. Eissaurar.
EISSOOURETA« V. Saureta.
EISSOP , s. m. (eissép)) d. m^^ bkbop,
machAwmovmt cocloobbiim, bsciuitidoi», pbta-
Doim, BflcuQvsT, BoviiBABDB&A. Ganonnicrc,
s. f. petit cylindre de sureau privé de sa moë<*
le, dont les enfants se servent pour lancer de
petites balles d'étoupeou de papier, en^com*
primant l'air de l'intérieur du tube avec un
refouloir.
EISSORBAR, V. a. vl. btmouab, «ttoa-
■AB, BCBORBAB. Avcuglcr, ôtcr la lumière,
perdre la vue.
Ety. du lat. exorbare, priver, priver de
la lumière.
EISSOT , Ceci. V. Aiççt.
EISSOUBLIAR, d. m. Oublier, Voy.
Oublidar.
EISSOUFLAMENT , s. m. (eissoufla-
méin) ; BicBocriJumrr. EssoufQement , état
pénible et laborieux de la respiration,. qui
provient ou d'une maladie ou d une exercice
trop violent.
Ëty. de m, hors, outre, de soufiar, et
de ment , souffler outre mesure. V. FI , R.
EISSOUFLAR , v. n. (eissouflà) ; bicboo-
ixAB, BMoorLAB. S'cssouffler, perdre l'haleine
en courant.
Éty. de eis de soufle et de ar. V. FI, R.
EISSOUFLAT, ADA, adj. et p. (eissou-
flà , àde) ; ucBOorLAT, sitoori^T, obsbauebat,
BMABBLAT. Essoufflé , éc, quî est hors d'ha-
leine pour avoir couru ou fait quelqu'autre
mouvement violent.
Éty du lat. exsuffocatus^ Mén. V. FI ,
Rad.
EISSOUFLE , S. m. (eissôuflé) ; bicb»oit>.
Souffle , soufDement des serpents. V. F/, R.
EISSOUN, V. Aissoun.
EISSOUR, s. m. (eissour). Bouillon, pe-
tite source , surgeon d'eau qui sort de la
terre. Gare.
EISfllOURBAR, V. a. (eissourbà) , dl.
Aveugler; étourdir, incommoder à force
d'instances.
Ély. Alt. de Aissourdar, v. c. m. et Surd,
Rad.
EISSOURBAT , APA, adj. et p. (eis-
sourbà, âdc) ; md. Étourdi, ie. V. Eslourdit,
Eissourdat et Surd , R.
EISSOURD, s. m. (eïssôur); sufoim. Pe-
tite source , lieu où l'eau soud de la terre
en petite quantité : Beoure à Veissourd ,
boire où l'eau soud. Avril.
EISSOURINtR, d. m. V. Ensourdar et
Surd, R.
EISSOUflDIT,IDA, adj.etp. feissourdi,
ide); Ensurdeeido, port. Assourdi, ie. V.
Surd, R.
BISSOUROOUS, ODSA, ad|. (eissour-
déus, ôuse), dl. Etourdissant, importun,
incommode , par trop de paroles ou par 1
trop de bruit. '
EIS
Ëty. de Eissurd, R. de eissourdàr et de
ous, de nature à étourdir. V. Surd,Vi.
EISSOURELHAR, et.
EISSOUREI«HAT , d. m. bbiaobbabat.
Desorelhado, poiL V. Deeaurelhar et Au-
relh, R.
EISSODRENGA, s« f. (eissouréingue) ,
d. m. Seringue. V. Seringa..
EISSUC , s. m. vl. AsciuUo, ttal. Sèche-
resse
EISSUG , adj. V. Eissuch.^
EISSUCH, 8. ra. vl. Issue, hasard,
Éty. demtr. V. /r, R.
EISSUCH , A L BicBCB. cxp. adv. (eisùtch).
vl. A l'insu, sans qu'on en ait connaissance:
JuecsàVeiswh défendus, Stuts. de Pr. expr.
que Julien traduit par jeu de hasard, défendus.
Ety. Ge mot ne paraît être qu'une altéra-
tion de insu y formé de m, négat. et su,
V. Sec, R. En vl. à sec.
EISSUCH, UGHA, adj. (eissùtch, ùtche) ;
Bittoc, BMtmr, BMocB, Bfsu. Scc , essaye,
privé d'humidité; fig. maigre, exténaé.
A ped eissuch naun si prend langousias,
Prov.
Éty. de eis pour es priv« et du ht. suceus^
suc, privé de suc^ privé d'humidité. Voy.
Seec , R,
Après que Teissucb a régnai
Es fouerça de veire un delugi.
Brueys.
EISSUGADOUR , ». m. (eissugadéuf) »
d. de Garpentras. V. Eissugau.
EISSUGA-nAN, V. Panaman.
EISSUGAN , s. m. (eissugàn). Essui, lien
où l'on étend une chose pour la faire sécher.
V. Estendidour.
Ëty. de eissuch, et Sue, R.
EISSUGAR, V. a. (eissugà); Aseiugare,
ital. Enxagar, esp. port. Essuyer, sécher,
V. Panar et Seecar, fig. endurer, souffrir
les affronts.
Éty. de l'ital. asciugare, m. sign. ou de
Eissuch, V. c. m. et de la term. act. ar, litt.
priver d'humidité. V. Seee, R.
EIS9UGAT, ADA, adj. et p. (eissugà,
àde). Essuyé, séché. V. Panât, Secat et
Seec, R.
EISSUMAR, lou linge, Gast. V. Eis-
sagar.
EISSUT , V. Eissuch.
BIT
EITA , adv. de comparaison, (&îte),
d. bas lim. Pour citant. V. Autant.
Aussi, oquelas donas dronlas sou eito
dzolias Vuno coumo t*auiro , Béron. c'est-
à-dire , aquelas donas drolas soun eitani
joîias l'una coumo VatUra, ces deux filles
sont aussi jolies l'une que l'autre. V. Tant, R,
BIT AL, adv. (eïlàl), d. bas lim. Ainsi,
de celle manière, de cette façon. V. Ansin.
Êtyi du lat. ita,m,B. ^ ^
Oquei pas eital que Van fai , Bér. , c est*
à-dire , Aquot es pas eitat que Von fai ,
ce n'rst pas ainsi que l'on fait.
EUal fosen, Bér. c'est-à-dire ,Fttol
Coumo vous pourtas? tout-eital; c*est-a-
diic , Coumo vous pourtax, tout eital, com-
ment vous portci-vous? pas trop bien.
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ElT
Aquel vi u iovÀ tiUiX^ ce vin cil plutôt
mauvais que bon. . „ . j ^
EITANDAIID, d. lim. Alt. de EiUindardy
V c in
'ktÂnT, adv. AuUm. V. i4ii<aiil et
BITIO , «. m. d. lim. V. ^#ttott.
EITOBE, exp. adv. (eïlobe), d. bas lira.
Pour auianben; pareillement, aussi bien ,
aussi. V. Tanben. ,, ^ .
EIT0UMAG, d. liin. V. Eiloumae,
EITREGH , EGHA., adj. d. lim. Voy.
ifa< si ïau sà'ipU à Vi-iiti , Foucaud.
mais ai je suis plus à l'étroit.
EIK
BIVAGHAR , V. a. (eivalcbà). Percer,
faire des trouées , c'est percer dans un champ
de blé en y coupant par-ci , par- là ce qui est
mûr. Avril, on dit ailleurs, lauror , irati-
quilhar, , .x ^ v
EIVACHAR, V. a. (eivatcha). Couper ça
et là le blé qui est mûr. Gare.
BIVAGHAR 8' , Garc. V. Esboulat # .
EIVBNTAT, ADA , adj. d. lim. Etendu,
ue. V. Etiendut,
Èty. de eî, de vtrd et de ai, étalé au vent
V. rf«e,R.
BIVERIT, IDA, ad}« d. lim. Eveillé.
V. EsvelhaL
BIVIS^ d. lim. V. Avis.
BIX.
BUCABIPLB , vl. y. Exemple^
BUDRIBR, IBRE, adj. d; lim. Voy.
Usurier^
BJA
BJAUZIR, vl. V. Esgauiir^
BIO
EJONCAT, adj. et p. vl. Jonché.
Éty . de e-, de jonc et dé ai , nnini , pourvu,
ruvert de jonc. Y. Jounc, R.
BI^
couvert
EL , vl. Employé quelquefois pour en el,
en lui, dans le, pour et el , et le.
ELy BLA, Boo, désinence diminutive , prise
du lat. ellus, ella, qui représente en petit,
l'objet désigné par le radical, comme : ^at-
gr^in-el, Jouv-enç^l, Pastour-elf Tin-el,
Tourdour-el, Tourl-el, elc, qui sont de vé-
ritables diminutifs de Maigre, Jouve, Pasn
tour, Tina^ TourdourafJourta, etc.
Tels sont les diminutifs dont personne n*a
jamais contesté Fexistence, .mais il en est une
longue série d'autres qi^i ne nous paraissent
plus tels, parce que leurs positifs étant tombés
en désuétude, ils sont devenus- eu xr mêmes,
en apparence du moins, des positifs ; de ce
nombre sont agnel, agneoUf dérivé du lat.
agneUus, dim. de agnus; ,ceUula, dim..de
EL
eelîa, hLespalula, dim. de spata, lat. ma-
mella, dim. du lat. mamma: Anel, ée Annu-
lus; Virgula de Virga; Burel, Bureou, de
Dura; Toumbel, Toumbeou, de Toumba,
ctc elc
EL, s. m. (èl)^ dh et bas lim. Pour œilv
V. Uelh,
La sou non gausa pas s^aprocha de son el.
Borgoing.
Aheliselsbesens, devant tout le monde;
EL , vl. En, au, dans: Prexicans el deserê,
préchant dans le déserti
El», art. vl. El, esp. Lui, eli, eux, eou,
eu,el meseis, lui-même, elh, vL
Ety. du lat. iUum, ellum,
EL,pron.pers. sig. blka, f. sîng. blow,
m; pi. BixAT, f. pi. BUEu. pi. des deux genres.
El, esp. EU, cat; Le, lui, elle, eux, elles, eau
est formé de il, par le changement de Ten ou.
Ëty. du lat. iUe, Ula.
EL , vl. Est souvent employé comme art.
m. au datif.
El eapitolif lèndéma el dia clar.
Au Capilole, le lendemain au jpur clair.
EL , BiA, désinence qui a son analogue
dans le latin alis, comme al, et qui ajoute la
mèmesigniGcation aux mots qu'il sert à
composer. V.AU
Carn-el, de camalis , formé de eam ,
chair, et de et, qui tient à la chair.
Mori-el, de morialisy qui tient, qui appar-
tient à la mort.
Sensu-el, de sensualisy qui tient aux sens.
Ttmpour-el, àeiemporalis, q^i a rapport
au tempSé
BLA
^L^, désinence qui sert à former des noms
ordinairement abstraits, et exprimer des sui-
tes, des séries, ce qui suppose des développe-
ments ultérieurs et snbséquens, ce qui les a
fait appeler <u6<^cuft/i, parfiutet, de ce nom-
bre sont :
Tui-ela, de iulum, tueri^ défendre.
Curai' tla, de curaium, curare, soigner.
Sequ-ela, de sequi, suivre.
Quer-ela, deguert, se plaindre.
Parent-ela, de parentis, gén. de parens,
parent.
Cand-ela, de eandere, être embrasé.-
ELA, pron« pcrs. s. f. (éle);BUiA, bua,
vl. Ella, caU esp. port. ital. Elle.
Êly. du lat. illa, elia,
BLACIO, s. L vl. BftAciofl. ElaxioneyilAl.
Elévation, hauteur, orgueil.
Éty. du lat. elaiio, m . s.
BLAOAOB, 8. m^. (elagàdge). Elagage,
l'action d'élaguer, son produit. Garc.
ELAOAR, V. a. (elagâ). Elaguer, retran-
cher les branches inutiles. Garc.
BLAINA^s. f. (élaîne). Elain&y principe
immédiat qui ressemble à de l'huile incolore
et presque inodore, qu'on retire de la graisse
de porc, d'homme, de mottteo, de bœuf, du
beurre, de. l'huile, etc.
Êly. de élaine, formé du grec '^Xoiov
(élaion), huile.
M..Chevreul, découvrit ce principe vers la
fin de l'année 1813, dans la graisse de porc.
BLAIS9E rAiBB, (fàïré elàlssé), dl. Faire'
ELA
t3
elaisse, pour tira ei laissa, tenir au filet, te-
nir le bec dans l'eau; expressions figurées,
dire, faire attendre longtemps quelque chose,
eten attendant, laisser en peine; faire endé-
ver ou dépiter un enfant. Sauv^
BLAM , vl. Pour e(a-me, elle me;
BLABiBIG,vl. V. Alambie,
BLAMBa, 8. m. vK Eléments. V. Ele^
meni.
ELAN , Gare. V. Eslan.
BLANÇAMENT , 8. m. (elançaméin);
BI&ARÇAMKBT, LAMÇADA , BLABt. E^anCemCnt,
mouvement impétueux, douleur pulsalive et
aiguë. V. Van elEsvan.
Ély^deeiatiforetdelaterm. ment. Voy.
Lanç, R.
ELANÇAR 8% T. r. (s'élança) ; êuMULm^éM,
s'bi.aii9ar. Lanciare, ilal. S'élancer, se lan-
cer avec impétuosité, dans le sens neutre, il
signifie senlir des élancements.
Ely. de lança, lance, et de la term. act.
ar, jetler comme une lance. V. £anc, R.
ELANÇAT, ADA, adj. et p. (elançà,
àde) ; bslabçat. Elancé;.ée ; qui a la taille ef-
filée ; efflanqué, en pariant d'un cheval.
ELARGIR, V. Eslargir.
BLA8, pron; pers. f. pi. (èles); bums,
BixAt, vl Elles, cat. EUas, esp. port. Elles^
ELA9TIGITAT , S. f. (elasticità) ; Elas-
ticttô, ital. Elasticidad,e8p. Elastieidade,
port. EUisticitai,JCQU Elasticité, propriété de
certains corps qui leur fait- reprendre leur
forme naturelle après Tavoir perdu par l'efiet
d'une violence quelconque.
Ëty. du lat. lasticHas, taiis.
Saint Gravesande est le premier physicien
qui ait étudié les lois de l'élasticité (XVIIl>*<
siècle).
ELASTIQUE , ICA , adj. i?/ailtc , cat.
Elaslieo, ilal. esp. port. Elastique, qipia du
ressort.
Éty. du lat. elasticus, m. s. dérivé du grée
èXaçT^ (élaslês), formé du verbe i^avven»
(élaunéin), pousser, agiter:
BLAURAR S', v^ r. (s'éloourâ), d. bas >
lim^ el impr. s'blooobb. S'égueuler, ouvrir
outre mesure la bouche pour crier plus fort ;
s'égosiller. V. Esgousilhar s',
Mesei elôoura per vous souna , Béfoa.
c'est-à-dire, me siou elaurat per vous sou*
nar, je me suis égosillé pour vous appeler;
Éty. de € priv. ûeaura, pour labra, lèvre,
et de l'act. ar, se déchirer les lèvres. Voy^
Lebr, R.
ELAUilAT,ADA, adj. et p. (eloourà,
àde), et impr. bmovba, d. bas lim. Qui a une
grande bouche. V. Labr, R.
ELAURIT,IDA, adj. et p. (eloouri, ide),
d.. bas lira, et impr. bmoobi, oloocbi. On le
dit du bois vermoulu, dans lequel on observe
de gros 4rous. V. Labr, R.
BLAVA8SA , S. f. (elavàsse) , et
BLAVASSI) S. m. (elavàssi), d.bas lim.
Averse. V. Lav, R. et Baissât
ELAVAT, s. m. (clovà), d. bas Km. La
première des quatre espèces de panaris, qui
n'occupe que les téguments, Mald'aventure.
Béron.
ELAVAT, ADA, adj. et p. (elavà, àde),
d. bas lim. et impr. bmva. On le dit des sou-
pes et. des ragoûts dans lesquels l'eau abonr-
de, qui sont lavés, V. Lav, R»
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ï£B
U
BLBA» (èlbe); Elba , iUl« esp. Elbe,
grand fleuve d' AliemagDe, qui a sa source au
MoDl-des-Géauts» sur tes confins de la Bohè-
me et de la Silésie, et se jetle dans la mer
d' Allemagne an N.-O. de Hambourg.
Éty. du lat. Albii.
EIiBORClR, T. a. vL Forcer.
Per la porta Cerdana cuideron elborcir.
V. 5189.
Par la porte Serdane ils crurent forcer.
Hist. de la Crois, contre les Albig.
EI«BUF,s. m. (elbûf). Elbeuf, drap fa-
briqué dans la ville de cenoiQ.
BIJIE88A, nom delleu, tT. pour ^a^ist-
sAM. Audessan, ancien château de Provence.
BI.B
ELB , vl. Elle.
BIaECRUM, s. n.^Tl. Nom d'une plante.
W.Eborie,
EI«BGTIO, vL V. Election.
ELECSnON , s. f. (electie^) ; Bi^Tm.
Eleeciàf cat. ElesUme, ital. Eleeeion, esp.
EUiçâOj port, j^lection, action d'élire, choix
fait par plusieurs personnes; action, par la-
quelle Dieu a prédestiné ses élus; chou d'un
domicile.
Éty. du lat. elecHonii^ gén. de eleclto. V.
Leg, R. 2.
Dans les élections» ceux qui acceptent les
charges, dont ils ne sont pas capables, sont
autant blâmables que ceta qui les leur don-
nent à la volée : les uns témoignent peu de
sagesse et de probité en leur élections, et Jes
autres beaucoup de folie en<la benne opinion
qu'ils conçoivent d*eui-mémes , et tous en-
semble témoignent peu ^l'alTection et moins
d'attachement à la cnosc publique, que nous
devons toujours préférer à nos propres in-
térêts. César de Koqueibrt , Dict. Général*
EI«BGTID, IVA, adj. vl. ElecUu^ cat.
Electivo, esp. port. EUUivo, ital. Electif,
ive.
ELECTOUR, 8. m. (électeur); Eleltore,
ital. Elector, esp. cat. £lettor, port Elec-
teur, qui a le droit de concourir a une élec-
tion.
Éty. du lat. elector, m. s. V. Leg, R. 2.
EL|SCTOIJRAI., AI^»adj. (electouràl,
éle); wLBcwwmAB. Eletlorale, iia\. Electoral,
esp. cat. Eleitoral, port. Electoral, aie ; qui
appartient à l'électeur ou aux électeurs.
Ëty. du lat. eledoraliêy m. s. Voy. Leg,
Rad. 2.
ELEOTR^, 6. m. tI. EleeUre, aoc. cat.
EUetrOy esp. Eleliro, ital. Electre, composi-
tion d'or et d'argent.
Ëty. du lat. eleetrum , ambre.
ELEÇTRICITAT , 8. f. (électricité];
Elutricitai, cat. EUUricUà, ital. EUdrici'
dod, esp Elecêrieidade^ port Electricité,
propriété d'attirer ou de repousser qu'acquiè-
rent certains corps par le frottement; effet
du feu électrique, ce feu même.
ELE
Éty. do lat electmm.^ dérivé du grec
i^XexTpov (électron), nom qui désignait l'am-
bre, substance sur laquelle on a reconnu les
premiers phénomènes électriques.
C'est du temps de Thaïes, contemporain
de Plaloa, que cette découverte fut faite,
c'est-à- dire, qu'on s'aperçut qu'en frottant
l'ambre elle acquérait la propriété d'attirer à
elle les petits corps qu on lui présentait ;
mais ce n'est qu'en 1746, qu'on a fait le pre-
mier essaiides grands effets que peut produire
le fluide électrique.
AupC VI«« siècle, Gilbert,physicien anglais,
découvrit plusieurs substances qui ont la mê-
me propriété que l'ambre.
Au XVH"« Otto de Guesicke, boarmestre
de Maffdebourg , inventa la première ma-
chine dectrique , qu'il lit avec un globe
de soufre. Il découvrit l'attraction et la répul-
sion de l'électricité, ainsi que le pétillement
et la lumière électrique.
En 1720 , Gray, reconnut qu'il y avait des
corps conducteurs durfluide électrique, tandis
que d'autres ne jouissent pas de cette pro-
priété, il inventa l'isoloir, soupçonna l'identité
delà foudre avecle fluide électrique et s'aper-
çut de la propriété des pointes.
En 1740, Boze, substitua un globe de ver-
re à.celui de soufre, ^et^il ajouta un conduc-
teur-métallique isolé.
Dufay , reconnut l'existence de deux flui-
des qu'il nommai vitré eiréiineuœ,
JRn 1746, Muschenbroeck, découvrit par
hasard la bouteille de Leyde.
A peu près à la ^éme époque, Noilet et
Jalabert découvrirent l'influence de l'éleclri-
,cité sur l'économie animale et végétale.
En 1746, Ramsden, •substitue le plateau
de verre au globe, dans la machine électrique.
Eranklin, démontra que le fluide électrique
était le même que celui du tonnerce; il inventa
le paratonnerre, dent la première expérience
fut faite en 1752, par M. Dalibard, il ne re-
connaissait qu'un fluide, j)ositif ou négatif.
Les autres^découvertes sont moins impor-
tantes.
BliECTRlQUE, ICA. adj. (électrique,
ique); Eletlrico, iU\, Electric , c^U Electric
co, ésp. port. Electrique, qui xeçoit et com-
munique l'électricité ou qui y a .rapport.
Éty. du lat. eleetricus.
EUBCTRISABLE, ABLA, adj. (electri-
^ablé, àble) ; Eleclris^hle, cat. JBlectrizable,
esp. Electrisable, qui peut être électrisé, qui
en est susceptible.
Ély. de eleetriê et de able.
EUSCTRISAR, v. a. (electrisà) ; £/«e-
trisar , cat. Eletlrizsare, itaL Electrixar^
e^p. port. Electçiser, communiquer la faculté
électrique.
Ëty. du lat. eleetrum^ t, électricité, et de
ar, avec le f euphonique.
ELECTRISAT, ADA, adj. et p. (electri-
sà, àde] ; Eleetrizado^ port. Electrisé , ée ; à
2ui on a communiqué de l'électricité ; 6g. en-
bafïté, ravi, enthousiasmé.
BIJBGTUARI. s. m. (electuâri) ; Slectua-
rio, esp. port. ElecHtari, cat. Elettuaiio,
ital. Electuaire.
Ëty. du lat. eUetuariumy ah eUclione re-
rum piibuê conficHwr, dictum; de eliger£,
choisir. V. Leg,R.
ELE
BUHmiABIfl, vl.
LACTOAM. V. Eleeiuari,
BLEPANCIA , vl. JElephanlioeis , e«p.
cat. \ ,*Elephacia ei Elefancia.
BUBFANT, Elefanl, cat. V. Eleplutni.
ELBCbàMMENT , «dv. .(elegamméin)^
Elegantmènt, cat. ElegaïUemenie, ital. esp.
port. Elégamment, aveoélégance.
Ëty. du lat. eleganUr, ou de elegania et
de ment, par la euppression de la syll. ia» V.
Leg, R. 2.
ELBGANÇA,8.f. (élégance) ; «mama.
'Eleganza, ital. £leganeia, esp. porl. Elé-
gance, recherche dans la parure, aigrement
dané le&formes, délicatesse dégoût, tactdaiM
les arts, choix, politesse, grâce des expres-
sions,
Étv. du lat. éUganlia, m. s. formé de If^e-
re, dioix. V. Leg^ R. 2.
ELBOANT , ANTA, a^j. (elegàn, ànte);
AUMAmr. Elégant, .cat. Elégante, ital. ê^.
port. Elégant, ante ; qui a de l'élégance, on
le dit subst. d'un homme recherché dans sa
parure.
Éty. du lat. eUgantis, gén. de élegans. V.
Leg,Vi.±
ELECkANTUIA.8.f. (ele^ntise)Xlégiii-
<ce outrée, vice de l'élégant. Gare.
ELBGBR , vl. Mleger , anc. cat. TQy.
^legir.
ELBOIA, s. f. (eledgie); Elegia, îtaL
esp. port^rcat. £légie, poëme dont les plain-
tes et la douleur sont le principal caractère.
Ëty. du lat. elegia, formé du grec IXe^oc
(élégos), complainte.
On attribue l'invention de-ce poëme, ies
uns àCallimaque, grec , les autres ï un cer«
tain Théocles, de Naxi, et le motfrançais, élé-
gie, à Lazare dcBaïf^ sous le règne de l'ran-
çois l*».
Tibulle, Ovide, Properce, se sont distin-
gués dans ce genre de poésie parmi les latins;,
et l'abbé le Blanc, Arnaud, Ménage. M»«. de
Ja Sufe,Desportes etM*M.Deshoulières,cbex
iious.
ELBGIDOR, s. m. vl. suoibob. EUgi--
4or, anc. esp. Electeur. Y. Electour.
BLEGIMEN , 8. 40. vl. Eleggimento ,
4tal. Election.
ELEGIR, V. a. vl. Buom, muon, anns,
xtMB. Elegir, cat. esp. Eleggere, ital. EU--
ger, port. Elire, choisir. V. Élire.
Etj. du lat. digère, m. s. V. Leg, R. 2.
ELEGIT, adj. et p. vl. but, blmot. Elo.
V. Leg, K. 2.
ELEGRON, vl. Ils OU elles élurent. Voy.
Eligir,
ELBGDT, vl. V. EligUei Leg, R. 2.
EI«BI8 , pron. pers. pi. des «deux genres.
■u, M, I, sLBi. Eux, elles.
ELEI8H,part. dee<e^{r,vl. Élu. Voy.
Elegit^iLeg,Vi.2.
ELEBIENS, s. m. vl. BUMsimsBs. L'air,
Icciel. V.J^f^menl^.
BI.EMENT, s. m. (élément); .Elmeiif,
ail. cat. Elemento, ital. esp. port. Eléinent,
corps simple, qui entre dans la composition
des autres; état ou situation naturelle d'une
chose.
Ëty. du lat. elementum, m. s.
EM^nENTALf adj. vl. V. EiiWmtCl^U
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l
ÉLE
ÉliEllENTAR.adj. ?l. BunuTiUL. Ele-
fnentar, cat. V. Elementari.
ELEHENTAR, V. a. vl. EUmêiUart anc.
cap. Elementare, ilal. Composer d'étémenlSi
ELEMENTAIU> ARIA, adj, (elemenlà-
ri, àr\») ; Elemenlare > iUl. Elemenlar, cap.
cal. Af «mental^ port. Elémeotairew
Éty. du lat. eiemffiian<#
ELEBIEMTflt, a. m. pi. (éléména). Elé-
mens, Ica anciens ne regardaieiil comme élé-
meiUs ou corp^ simples, que Fâir, i*eaiH la
terre et le feu. La chimie et la physique moder-
nes, en décomposant cescorps^ont prou?é
[u'ils n'étaient point élémentaires, mais bicD
Jes composés plus ou moins complexes» V.
Er^ Terrai Ai^pm el Fueehé
ELEMENTAT^ ADA, adj, et p. t1. Gora^
posé d'éléments^.
EUBMENTlERa» S; n. pi. vl. Les élé-
ments. V. Eléments^
ELEKOaiNA, 5. f^ vl. BUMMii*. Elemo-
aifia, anc. esp. LimoHnat ital. Aumône..
Ety. da lat elcmoiina.
EUBNA , Y. Helena»
EI.ENEOAB, , V. n« \\j Perdre* hMetm,
liialeiner, haleter. V. Halen, R.
EI.EONORA, Dom.de femme (eleonôce) ;
MMomomA, I.OWA. EUonoraf ital. Enenor, cat.
Eleonor, esp. Ëléonore»
Éty-
Pair. Sainte Éléonore, marlyreenlrlande^
que l'Eglise honore le 29 décembre.
ELEPHAKGIA, S. f. vl. butaiicia. EU-
fancia, cat. esp. Ehffhancia , pprt. Eleft^n-
2ta,ital. Eléphantiasis, maladie de la peau
qui^ la rend rude comme celle de l'élépliant.
Éty. du lat. tUphaniiasis,^
ELEPHANT, S. m. (éléfàn); AurAs^mu:^
FAUT, AIAVAHV.^ ^^^1 ^ Ut. EUphaiit^ d\\.
£le/anl«, ital. esp. Elefani, cat. Elephanter
port. Eléphant, Elephai maximus. Lin.
mammifère onguiculé < de la fam. des Pachy-
dermes dont on distingue deux espèces :
L'éléphant des Indes» dont la surface des
dents mollaires présente des rubans placés à
côté lea uns des autres, et l'éléphant d'Afri-
que dont> té» mêmes parties offrent des lozan-
ges au lieu de rubans.
On trouve la première espèce dans toutes
les parties Méridionales de I Inde et dans les
liés voisines ; et la seconde depuis le Cap^do^
bonne-Espérance jusqu'au Sénégal.*
Éty. du lat. elephan(u#, .dérivé du grec
&X&pa^(elepha^.«.
L'éléphant est le plus ^gros dds quadrupé^
des connus ; Bea pkits portent le nom de
fan$^ son cri celui de barète ou harrel, et ses
dents caniMi ou cnllères, qui fournissent
l'ivoire, celui dedéfenses; sa femelle se nom»
meéléphanle^
On prétend que le* premier :éléphantquç
Von ait vu en France, fut envoyé a Charte*
magne, en 786 ou 797>p9r le calife Baroon-
Al-Raschid.:
Les dents deréléphant non débitées por-
tent le nom de mat fit ou morfili .
ELBPHANTA^ s. f. vl. x&svvaiivmsa.
Eléphanleila femelle d» l'éléphant.
ELEPHAICTESSA^ S. f. vl. ElefanUê^
#a, caL.V. Eltphanta.i
ELBPHANTIN , adj. vl. Elefanîi , cat.
£fe/;iiiUino,esp.^ital. £f^Jpl^nli1H d'éléphant.
pLE
Éty. du lat. eîephantinuif m. s.
EIJS8CA, vL Ou' il ou qu'elle choisisse.
V. Eligir.
EI.E8IR, vl. V. Elire et Leg, R. 2.
ELEST, ESTA, adj. vl. Elu, ue. Voy.
Leg, R. 2,
Ëty. du\il. eUeta:
ELEVAGiCvl. £Ievadô^ cai; V. Ble-
vacion*
ELEVAHENT, VI. Y. EsUvament:
ELEVAR, V. a. (elevà) ; sawai^ tMWAm
BAvssAB, BsaAostAKv EUvarc^ Itsl.' Eltvarp
esp . port. Eslevar, cat. Elever, lever e» haut?
d«iiiiier<p]u8 d'élévation, accorder des hon-
neurs, des dignités-, doaner des louanges:
Levar ou elevar la voix, élever la voix, par-
ler plus haut q^e de^ootume, Presser, bâtir,
faire naître une contestation; pour nourrir,
éduqtiar^ V. Eslevar^ Edmear^
Ëty. du lat. elevare^ m. s. V. />9:1t.^
ELEVAR S' , V. r. t'muvAB. Elevar ta»
port. S'élever, se pprttr plus haut ; se pro-
neneerj se déclarer contre. Y» Lev, R.
ELEVAT, ADA , a^jw et p. (elevà, âde) ;
■•uYA«« Elevado, .esp. port. JEtèvod, cat.
Elevé, èe% haut placé» pouls ékvé, dont les
battements sont plus vifs el plus forts en
parlant du ppuls;£g. grand , sublime.
Éty. du lat. letaUiêi mvs. Y. Lev, R*
ELEVATIO^ vl. \. Elévation.
ELEVATION, 8. f. (elevatie-nV; bmsva-
now, Bi^vAviBii. Eievation^ ail. Elevàsione,
ital. EievacUm, esp. Eievoçào^pori. Eleva-
eià, cat. Elévation, action d'élever ou état de
ce quiest élevé; action^le s'élever, de parve-
nir; grandeur de courage, noblesse de senti-
ments, action de lever l'hosUe consacrée.
Éty/ du lat^ elevationis gén. de elevatior
Y. Lev, R.
ELBVATin, IVA , adj^vk EiUvoHfy pro-
pre à élever, à soulever.
ELEVO, Y. Eslêvo.'
ELEXIR) Gare. Y! Etixirr
ELI
15
ELB^art. mi s. vK etpr^pe». Y. EL
ELHA, vl.Y.£/a.
*' ELHAUGEJAR, V. imp. vl. Eclairer ^
faire des éclairs. V , Edioutêiar.
, Éty. de «l^u, formé de elh^ œil, de au et
de fiar. V. 0««/,R.
ià:.HOUN , s. m. (eilléun), d.basiim. Pe-
tit œil, œil mignon. Y. Velhoun et (kuly R.
ELH8 , arU m. pi. vl. Y. Elt.^
ELI r dli Pour Us. Y. Fert. V
EU, pr. vl. Eux, on le trouve aussi pour
Héli. Elle.
ELI sAovAMi S. mrNom que porte, dans
Ms département de l'HéraulV: le Pancratium
martiimum. Lin..
EUAZAR, n. pc;^vl. Eléaiar.^
ELIGIBLE, IBLA, adj* (elidgiblè, ible);.
Elegible^CBLesp. EUgivel, port. EligiMe,
ital. Eligible, qui peut être élu, qui a les con-
ditions requises pour cela^ ,
* ELIGIBLE, adj. m. Jelidgible); JiCt^.-
hiU, ital. ElegihU, esp. Elegivel, port, Eli-
gible.
^ Éty. dulaU eligere. Y, I>^,.R.â. -
ELIGIDOR,vl. Y. EUgidor.
EUGIR, vl. V. EUger.
ELOONAR, v.a; (élimina); Eîiminar,
port. Expulser, mettre dehors; retrancher,
ôterde.
Éty> du lat eltminaf e-, dé e priv. de limen^
•nia; aeuil, «t de ar, mettre hors du seuil, a
la porte. Y. Lim^ R;2«
BLUIINAT , ADA , ad|. et p/ (eleminà,
àde) ; £limtMulo, port. Eliminé, ée. Y. Km,
Rad. 2.
ELIM08MA ) vl. Y. Elemoeina:
ELIO,nom d'hoDune (elle); Elia/\U^
BUaSy e^. Elie.
Éty. de l'hébreu J^toftoo, qui ^signifie
mon Dieu et Jéhovah.
Patfoa.-L'£gli6e honore 19 saints de ce
nom.^
ELIONOR, nom de femme, vl. J^lionor,
cat. Eléonore. Y. EUonorai
ELIO0^ dt.- Même sign^ que^ EMùue ,
V. c. m.
ELIPSE,s. m. (elipsé); Elipse^ cat.en>.
EUi8$€t ital. Ellipee, porL Ellipse, courbe
qu'on forme en coupant obliquement un
cône.
fin termode granmiaire; i?ltpm,cat. esp.
ellipse, retranchement d'un ou de plusieurs
mots qui seraient nécessaires pour la régula-
rité de la construction.
Éty, du lat. eltpm, m. s.
ELIPTIQIIE,ICA, adj. (éHptfqûé,icà);
Elipiie, cat. Elipiico, esp. EUiUico, ital.
^mplico, port. Elliptique, qui tient de l'el-
lipse.
ELIRE,' va. Relire); mimum, caAewn, ku-
oa. Eleggere, ital. Elegir^esp, EUgtr^ port,
anc. cat. Elire, faire une élection ; choisir un ^
doroidlej
Ëty. du lat* eHgert, m.«.-Y; Lèg ^ R. 2.
' EUAA, nom de femme (elisà) ; EHea^ ital.
Éty^
Patr.^
ELISABETH, nom de femme (elisabèt) ;
BUABBOV, BABBOO, BABBT, ItABSIAA, ItABKOO,
dim. BABBLO«ll,BUABBU>VW, BBLOOII. i?lÛa6ef-
toj^ital. /Môei, esp. Elisabeth. •
' Éty., Ce nom est composé de deux mots *-
hébreux, qui signifient I>i«tt4tt««r«i#iit on
mon Dieu ett le terment. M.
Patr. L'Eglise honore 10 saintes de ce nom ^
tnais la patronne ordinaire est sainte Elisa-
beth, mère de saint Jean-Baptiste, dont on
fait la fête le lafévrier et le 3 novembre.
:' ELISEO, nom d'homme (elisée) ; £ltiffo, ^
ital. esp. Elisée.
Éty.
Pair. Saint Elisée, prophète en Palestine, •
dont l'Eglise honore la mémoire, le 14 juin.
EUSION, s. f. (elisi-ein) ; Elieione^ ital.
EliiâOy port. Élision.
. Éty. du lat. eliiionû gén.de elieio^ m. s.
V. Lm,R.
, ELISSAT,dl. Y. £»/biiiw#al. ,
ELITO, s. m. (élite). Elite, choix, ce qril
y a de meilleur, de plus parfait, de plus van*
font.
^ ELITROPIA^ S. f. vl. HdiùirùjM^ esp.
Heliolropia, port. EUtropia, iUl. HcBotro- -
pe , sorte de pierre,
s Elitropia et peira veri. Elue. •
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IG
EU
Ely. du grec ^Xtoç (hélio^, ^i^çiéizoç
((ropos).
EUX, s. m. vl, IJ6 blanc. V.
ELCaR, 8. fO* (élixir) ; BUMm, ma.sfni.
Elitire, ital. Eiixir, esp. port. ail. ca(.
Liqueur spirHucufie phis ou moins chargée
dé principes résineux, de principes odorants,
etc.
Éty. du grec îi^w (elkô) , je lire, fex-
traîs , ou de àAE^tu» (alexeô) , secourir ;
James fait dériver ce mot de Tarabe al-eair
ou al-ekHr t chimie, préparation chimique.
On croit «que les ^ixirs ne furent inventés
qu'après qu'Arnaud de Villeneuve eut fait
connaître l'esprit de ?in.
EUZADURA, s. r. vl. Enduit, chose
qui rend uni, Lis. V. LU, R.
EU.
EU., vl. V. £i.
EU.A , SLA, BUiA, II., UX, lUi, I.BI, &SIf ,
uBM , i.Ts<*. Pron. pers. fém. de la troisième
personne au sign. employés indistinctement
conune sujets ou régimes, dans le vl. avec
ou sans préposition , elle. On trouve aussi ce
mot dans le sens de de et la.
EU.A , pr. pers. fém. de la troisième per-
sonne (éle); Mla, ital. esp. port. Elle.
Ély. du lat. illa, ipsa,
EU^EBOM, s. m. vl. V. EUeboro.
ELI«EBORO, s. m. EUeboro, port. ilal.
£/f6oro, esp. Elebor, anc.cat. V. Varairt.
£ty. du AaLhelleborui, m. fi. et dérivé du
grec e^eiv (éléin] , faire mourir, et de â>p0
{bora) , alimenf , aliment qui tue.
Klil.Elfl , pr. pers. pi. des deux genres,
employé au Jieu de filous et de ellas. Eux,
elles.
Èty. du lat. ilhi.
.EI.UP3E, s. m. (ehpsé): Ellissi, Hal.
Elipu , esp. Ellipse, port. Ellipse, ligne
courbe, appelée vulgairement ovale , et qui
est une des sections du cône ; en terme de
grammaire, retranchement d'un pu de plu-
sieurs mots dans le discours.
Ëty. du latin ellipiis^ dérivé du grec
IX).ei4/ic (elléîpsis), défaut, dérivé de Xéiiccu
(léipô), manquer, être moindre, parce que
les carrés des ordonnées , dagis Tellipse, sont
moindres que les rectangles.
EUJPTIQUE, IGA^ a^j. (eliptiqué,
Ique); EUiUico, ital. Eliftico , esp. Ellip-
tico, port. Elliptique, qui tient de l'ellipse.
Ëty. du lat. tïlipticus, m. s. V. EUifie,
EU.OUS , pr. pers. pluriel de el fO|i.
Eux.
EU.IJMENAR, vl. V. Jlluminar.
EU.UBaNAR, V. a. (clluminà), dl. IHu-
miner. V. lUuminar, éclairer, V. Esclarer;
enluminer, V. Eniuminar.
EU.UMINATRE, vl. V. Illuminador.
ELM
ELM, s. m. (èim); Elm,cai, Yelmo, esp.
Elmo, ital. V. Elme.
ELUE, s. m. vl. KLM. ElmOy ital. Heaume^
{nèce de l'armure défensive dealioéeà couvrir
a tète et la face.
Elm de salut, galea salutisg casque de
fialut.
ELSf
Ëty. de la batse latinité helmus, qui se
trouve dans les lois ripuaires , pour gaka ,
casque.
JELO
EI.OGEO, S. m. AU. é'Elogi, v. c. m.
ELOGI, s. m. (elédgi); bsujoi, umjovo,
B&ooK. Eiogio, ital. esp. port. Elogi, cat.
Eloge , louange d'une personne ou d'une
chose; discours à la louange, panégyrique.
Ëty. du lat. elogium, dérivé du grec
iXXo^itû (ellogueô) , imputer , mettre en
ligne de compte , dont la racine est Xéyu)
(légô), dire, parler. V. £o^, R.
ELOQUEN, adj. vl. Eloquent^ cat. Yoy.
ElouquenL
ELOQUENCIA, et.
ELOQUENSA, vl. V. Elouquança.
ELOQUENT, vl. V. Elouquant.
ELOQOENTIA, vl. V. Elouquança.
ELOUAGNAMENT , Gare. V. Eslue-
gnamenl.
EI.OUCAMMENT, Y. Elouquemment.
ELOUG^NSA, y. Eloucama.
ELOUCANT, V. Elouquent.
ELOUQUANÇA, S. f. (elouquànce) ;
SMOC4111A , su>ii90A«$A. Eloquenza , ital.
Eloquencia, cat. esp. port. Eloquence, l'art
de bien dire , de toucher , de persuader.
Ély. du lat. eloquentia, le même, formé
de eloqm, dire, parler s'énoncer. Y. £ocu(,
Rad.
Platon exposa les lois de l'éloquence dans
son Gorgias ; et Aristote, dans son Jivre
4e la Rhétoriqvfi,
Les Grecs attribuent J'invention de cet art
à Hermès ou Mercure , qu'ils élevèrent au
rang des Dieux , il leur enseignait cet art
vers l'an 1846, avant J.-jQ.
ELOUQUÂNT , ENTA, adj. (elouquânt,
ànte); uoocaiit. Eloquente, i(a\. esp. port.
Eloquent, ente,, qui a de l'éloquence.
Éty. du lat. eloquens, enlis. Y. Locut, R.
ELOUQUEMMENT « adv. (elouqueim-
méin); sMoc^MMBirr. Eloquentemente ^ ital.
esp. port. EiocuelfuerU y cat. Eloquemment,
avec éloquence.
Ëty. Sync. de elouquentamerU , fait de
elouquenta et de meni^ d'une manière élo-
quente , ou du Ut. eloquenter, même siffn.
Y. Locut, R.
ELOUQUENT, ENTA, adj. (eloucan ,
ânte) ; EloeuetU , cat Elocuente , esp. Elo-
quente, ital. Eloquent, ente, qui a de l'élo-
quence.
ELOUS^ pron. pers.pl. (élous); Eleis^ es.
Ils, eux.
ELR
8. m. vl. Lierpe.
Éty. du lat. hereéa, m. s.
EL8
EL8, art. m. pi. vl. xun. Les, aux.
ELS , pr. pers. m. troisième pers. du pi.
vl.^{/#,cat. Ellos^ esp. Elles, port.lls, eux,
les.
ELA, vl. Pour e los, et les, et leur.
E lospes e las cambas e los braces elsditx,
V.p8a6.
ELS
Et les pied et les jambes et les bras et les
doigts. Hist. «le la Crois, contre les Albig.
EL8AMENS, adv. (elsaméim); vl. Insie-
me, ital. Ensemble.
Ëty. du lat. inHmul. Y. Simil, R.
ELU
ELU, S. m. (elù) ; EUcto , port. Elu ,
prédestiné à la vie étemelle; tout homme
qui a été choisi à la pluralité des voix ,
dans un corps ou une assemblée , pour
remplir quelque fonction ou exercer quelque
charge.
Éty. du laL eleclus, choisi: Leis élus, les
élus, les bienheureux. Y. Leg , R. 2.
ELU, s.^m. d. bas lim. Autrefois, un grand
nombre de journaliers, qui n'avaient pas d'asi-
le, et qui couchaient <lans les avant fours
explication: Elticidari de las proprietd?-
de totajs res naturals , est le titre d'un'^p-
vrage en Jangve romane, souvent cité. *'
ELUDAR , Y. Esquiwur. '''^
ELUGORAR , T. n. vl. wuQmmMM. lUu-
miner. Y. Alugorar et Lue, R.
ELUBfENAR, vl. Y. IHuminar ti Lu€ ,
Rad.
ELy
ELVE , s. m. (èlvé). Nom nicéen , du
choucas: Corvus monedula. Lin. oiseau de
l'ordre des Passereaux et de la fam. des Plé-
nirostres (à bec plein).
ELVIRA, nom de femme (èlvire). Elvire,
on ne connaît pas de sainte de ce noiQ.
ELT
ELTTROPIA, vl. Y. Heliolropo.,
ELZ
ELZE, di. V.Eouse.
ELZEAR, nom d'homme, EIzéar.
Ëty. du lat. Elzearius,
Patr. de saint EIzéar de Sabran, 18 juin
et 27 septembre.
ELZIEilA , dl. Y. Eousiera.
IBM
EM .... Cherchez par /m ... les mots
qui manquent à Em . . .
EM , vl. employé pour sem , nous som-
mes, du lat. sumus, siam,
Éty. du grec e^î (éimi), m. s.
EAf, ^MTT, radical pris du latin émert ^
emo, emtum, emplum, lever, enlever, ôter,
acheter, qu'on fait dériver de e et de meuSf
quia qui quid à me émit, è meo facit suum,
ou du grec ^p^< (émos), mon, ma, mien,
d'où: redemptour, rédempteur , ffdemph'o,
rédemption, exemptus, exempt, exemplio,
exemption.
De exemptus, par apoc. Exempt, Exemple
ar, Exempt'Ot.
De exempHoniê , par apoc. Exemption.
De redemptor, redemptour: Red-emer,
Red-ebre , Red-ems , Redim-ar, Re-emr
ador, Reembr-e, Re-em-er,
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EM
De Ttdemptianiê, par apoc Btden^lion,
Redempcio, Redempt-or, Rtndtndo, Arr-
embr^ar, Ra-encion^ Ra^ençon^ Ra-amon,
Re-ems-Oêy Re-enzon, Rex-en-son, R-an-
çùun, R-ançoun-ar t ile-ieuM-oiii , Res-
empS'Oy Rex-em-ut, Rez-esm-tr, R-^czoti,
Rf-eêm-eTy Rez-em-er^ Rez-em-^dor, Rez-
tm-eire, Rez-em-it, R-eim-ar, il-ctm-er,
R-eim-ut, R-emps-it, R-en-dor, Rez-esm-ot,
EM , pron. pers. d. béarn. Em, cai. Me.
V. JU4t et Mû
BMA
BmAOE , 6. m. ?l . BMAoniA. Image, statue,
idole. V. Jmigû
EMAOBNA, vl. y. Imagt et Tmagena.
EMAOENAR, vl. V. Imaginar.
EMAGENA8SIO , 8. £. vl. V. Imagina-
"{ion,
EMAGENCAR, v. a.(emodzeincà),d. bas
n. Ebourgeonner, supprimer de la vigne
s bourgeons surnuméraires, Y.Esbroutar;
jple dit aussi pour ^amprer. V. Despampar,
j^ij. Ce mot parait dériver de « priv. de
'uajenCf de mai, et de or, parce que cette
Vf.éralion se fait en mai.
BMAGINAR , vl. Y. ImaginoT.
EBIAGREZIR, V. n. vl. BUMoasxm. Sma-
^rire, ital. Amaigrir, maigrir. V. Emmai-
Srir.
BBffAIBS , s. f. pi. (emàïes); vl. Idoles.
EMAI.H, s. m. (email); kimau. SmaUOt
ital. Etmalle, esp. port. Estnalt, cat. Email,
composition de verre et d'oxydes métalliques
qu'on applique sur la terre, l'or, le cuivre,
etc. comme embellissement ; substance dure
«t blancbe qui recouvre ks 4ents.
Ély. de l'ilal. smaUo , le même , dérivé,
suivant Mén. du lat. maltha, espèce de ci-
ment; Caseneuve le fait venir de Thébreu
hasmal , et Denina , de Tallem. schmelzen.
L'art d'émailler ou Tart de l'émailleur est
très-ancien ; on assure que les briques dont
les murs de Babylonne étaient construits
étaient émaillées.
L'art de peindre sur émail , avec toutes
sortes de couleurs, fut découvert en 1632,
par un orfèvre de Ghateaudun , nommé Jean
Toulin, et en 1678, Jean PeliXo de Genève,
le porta h sa perfeclion.
Les Etrusques ou Toscans connaissaient la
peinture en émail en l'an 620, avant J. -G.
et elle élait déjà perfectionnée du temps de
Porsenna.
EMALHAR , v. a. (emaillà) ; mmuammam.
Stnaltare^ ital. Esmaltary esp. port. Ëmail-
)er, travailler en émail.
Ê(y. de emalh et de Tact. ar.
EMAN, s. m. vl. Amende, amendement,
réparation. V. Esmenda,
Éty. du lat. emendalio et Mend, R.
EBIANAR, v. n. (emanà^ ; ducbiidbk,
DBAiTAn. Emanare , ital. Emanât , esp.
port. cat. Emaner , sortir , découler de, tirer
son origine.
Ëly. du lat. emanare ^ formé de e pour eœ^
hors de , et de manare , couler.
EBIANATION , s. f. (emanalic-n) , prov.
m. BMAiiATiBii. £mana2ton«. ital. £mana-
cton , esp. EmanaçâOy port. Emanaçiô , caL
Kmanation , action de sortir ou de tirer son
TOM. U.
EMA
origine, de s'exhaler. V. SeuriittlEwa'
pourar.
Ély. du la*, emanacionis, gén. de emanada.
V. Émanât.
EMANGIPAR, V. a. (émancipa) ; >•■«>-
ClTiMI, Df^HAHCSVAB, DCntAKClVAB. EmanCX-
pate, ital. Emandfat , esp. port. cat. Eman-
ciper, mettre un uls ou une fille hors de la
puissance civile que le père et la mère exer-
cent sur eux pendant leur minorité, et les met-
tre à même de jouir de leurs revenus.
Éty. du lat. emaneipare, formé de e, priv.
de mancipium, sujétion, et de att, ôler de
la sujétion ; mancipiwm , était le nom que les
Romains donnaient aux esclaves pris à la
guerre, matiu-captt. V^ilfm, R.
EBIANGIPAR 8, v. r. (s'emancipà) ; s'ss-
BtABcirAB. S'émanciper , se donner trop de
liberté, trop de licences ; sortir des t>onie8 du
devoir.
EMANCIPAT , ADE, adj. et p. (émanci-
pa, àde); esmamcipat. Emaneipado, port.
Émancipé, ée, qui n'est plus sous le pou-
voir paternel, quand aux intérêts civils.
Êty. du lat. emancipatus, m. s. V. Man, R.
EMANGIPATIO, vl. \. Emancipation.
émancipation; s. f. (emancipalie-n):
DBMAncir ATion , bmakcipatibu. Emancipaxi'
otie, ital. Emancipation, çsp. Emancipaçâo,
port. EmancipaliàyCzL Émancipation, acte
juridique qui met certaines personnes hors
de la puissance d*autrni, on le dit particuliè-
rement des mineurs.
Éty.du-lat.fmanctpotfonw, gén. de «man-
cipatio. V. il/an, R.
EMANIR, V. a. (emoni), d. bas lim.
Éveiller quelqu^un de bonne heure. loou vous
emonirai doumo doboura, Béron. c'est-à-
dire, toi» vous emanirai douman de bona
houta : réveiller, exciter.
Éty. de e , pour ex , du lat. mano, matin,
et de r^ct. ir, réveiller dès le matin. V. Ma-
(in,R.
EMANIT, IDA, adj. et p. (emani, ide) ;
md. Éveillé, spirituel: gaillard, en parlant
d'un propos libre. V. Revelhat^ Lest et Ma-
tin, R.
EMANT, V. Àmanl.
EMARGEAMENT , et
EMARGEAR, V. Esmatgeament ei Es-
matgeat-
EMATI9TE , S. f. vl. V. Amelisla.
EMAUGNADA, S. f. (emoouniade) , et
impr. BMooomAoo, d. bas. lim. Sourflet ou
coup de poing donné sur la figure. V. Souf-
flet.
Éty. de e, de mougna et de ada, fait sur
la mâchoire,
EMAUGNAR,v.a.(emoounià); et impr.
BMoooGWA, d. bas lim. Rompre, déroanli-
buler la mâchoire , donner un soufllct, un
coup de poing sur la figure.
Ély. dee,en, sur, de maugna, raâchoîre,
joue, et de l'act. ar. frapper sur la joue.
EMAUGUT^ UDA, dl. V. EsmougtU*
EMB
EMBABIAR, dl. V. Emhabouinar.
EMBABIAT , dl. V. Embabouinat.
EMBAB0UCHIT, dl. V. Enrhoo^mat
doou cerveou»
EMB
17
EMBABOmmiAIRE, s. m. ( eimbaboui-
nàïré). Flatteur, celui qui caresse pour
tromper.
EMHABOUINAR , v. a. ( eimbabouinà ) {
RAM, BHaOOBOOMAa , ■■■■■■€ â«, ■MBOIIBOOUIAS,
Bnjooi.Aa J&m6a6outrfr, engager par de vai-
nes promesses, par descaresses ; tromper en
flattant, enjôler.
Éty. de en , de babouin, enfant, et de aty
traiter comme un enfant. V. Babj R.
EMBABOUINAT, ADA , adj. et f%Ti,
(eimbabouinà , àdc ) ; msABom , bwsabia't,
BMBAsoouT , BMsocBuiinr. Embobouiné y ée.
\.Bab,K.
EMBABOUIRE , d. m. V. Embaho^nat.
EMBABOUTIR, dl. V. Embabouinat et
Bab, R.
EBIBABOUTIT, dl. V. Embabouinat et
Bab^ R.
EBIBACOUNAR, V. n. ( cimbacounà ) .
dl. BmAconAa. Parfumer, répandre une bonne
odeur. V. Embaumai.
EMBACOUNAT, ADA, adj. et p. (eim-
bacounà, àde) , dl. MBAcoiuiT. Salé comme
un jambon ,* coupé par quartiers.
Éty. de en , de baeoun , morceau de porc
ou de lard , et de at, mis en morceaux.
EBIBADA, coDJ. V. Debadti,
EMBADIMENT , vl. V. JSnvazimeni.
EMBADOUCAR, v. a. (eimbadoucâ).
Mellre le fourreau à la faucille ; mettre la
bad0c^
EMBAGANAU, adv. (eimbaganàou) , dg.
En vain.
Enbaganau à bels pateils
Autels bousaus sesjou Ions oueUs
Ornes embaganau la lerto
De sas flous kare lant de merro.
D'Astros.
EMBAGASSAT , adj. et part. \1. Livré
aux prostituées. V. Bagass, R.
EMBAGUASSAR, v. a. vl. Embagassir,
anc. cat. Livrer aux prostituées.
Éty. de «n, de bagassa et de «r. V» Ba-
gassy R.
EMBAHIT, IDA,e4j. dL V. Esbahit et
Esbaloutdit,
EMBAICHADOR, S. m. vL V. Emhas-
sadour.
EMBAIMAR, V. Embaumât,
EMBAI9CAR 8', V. r. vl. Se soncier ,
s*embarrasser, avoir 4u souci. Voj. En-
chaute s*
EMBAldSA, s. (eimbàisse); msAioiA.
Xare;«acs, cordages, etc. qui ont servi d'en-
veloppe aux marchandises qu'on pesait , et
dont on prélève le poids sur celles-ci : La
balla pesa 100, levaz n*en 1res d'embaissa ,
resta 97 , le ballot pèse 100, ôlea-en 3 de tare,
reste 97 ; embarras, embages.
Ety. de en, en, et de baissa^ pris pour
moins ; l'embaissa . Venmoins, V. Bais, R.
EMBAIS9A, S. f. d. liffl. Tournure, parti,,
mojen. ^
EMBAISSARIA , v1. V. Embaissat.
EBIBAISSAR S* , v. r. (s'eimbaïssâ) , vl.
Se lasser. V. Lassât se et Bas, R.
EMBAIS8AS,S. f. pi. (eimbàïsses) Ëche-
lette à sac ; espèce de châssis en carré long ,
qu'on attache sur un bit. A chaque bout de ce
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EMB
châssis , on pend un sac, ouvert des deux
bouts, pour charrier du sable, du gravois, etc.
E1IBAIS8AT , ADA, adj. et p. (eimbais-
sâ» ède ) , vl. Ussé, fatigué. V. Bas , R.
BMBAIflSAT.S. vl.nnABMAn. Message,
cmbassade. V. Embassadour,
BMBâJSBAT, vl. V. Ambaissat.
ERiBAlT, adj. m. (eimbaî), dl. Etonné ,
surpris; évanoui » pâmé. Sauv. V. E$b<t-
lourdit.
EBIBALADOUIRA ,s. f. (eimbaladéuïre) ;
BMPAUJU900IBA. Aiguillc à emt)aller ou ai-
guille d'emballeur.
Ety. de embalad et de outra , qui sert à
emballer. V. Bal, R.
EMBALADOUIBA , s. f. Corde longue
et niince dont on se sert pour emballer , et
particulièrement pour corder les outres quand
tlles sont remplies. V, Bal, R.
EMBAIiACa, s. m. (eimbalàdgi) ; nnA&-
&Af». Lo imballare, ilal. El embalar , esp.
Emballage, action d'emballer, tout ce qui
sert à emballer des marchandises.
Éty. de embalar et de agi. V. Bal, R.
EMBALAIRE, s. m. (eimbalàlré) ; mba-
LOB, BMAixuM. Imballolore , ital. Embala-
dotf esp. Emballeur, celui dont la profession
est d'emballer.
Êty. de embal et de ain. celui qui em-
balle. V. Bal, R.
EMBALAR, v. a. (eimbali); sMaAixAB.
Imballare, ital. Embalar, esp. cat. Embal-
ler, faire des ballots, empaqueter; emmener ;
avaler. Thomas.
Éty. du grec Itiô^XXw (emballô), mettre
dans, insérer, ou de m, en, de bala, ballot,
•t de Tact, ar , lilt. mettre en ballot Voy.
Bal, R. ^
EMEALAS, s. m. (eimbalàs), dl. Civière,
un bar ou civière renforcée. Sauv.
Éty. du grec âfA^iXXw (emballô), mettre
dedans. V. 2?al, R.
IMBALAT , ADA, adj. et p. (dmbalà ,
âde). Emballé, ée, mis en ballots.
Ety. de em, de bala et de at. V. Bal, R.
EMBALAU8IR, dl. V. Esbalaurdir.
EMBALAunT , IDA , adj. et p. (eimba-
lapusi, idc), dl. EmerveiUé, troublé. Voy.
Esbalourdit. '
EMBAIiSAB , V. a. vl. ■»*&•*■. Préci-
piter, jeter dans un précipice.
Êty. de em , dans, de da/t pour &aii# ,
précipice, et de ar. V. Bans. R.
BBIBALUN , 6. m. (eimbalGn) , d. m.
BMSABvn, mAMMn,mmmAU.vn,mtÊmovwnn. Branle,
grand volume fait par des choses légères.
AiHuot fax fur ta embalun, cela fait un
grand branle.
Éty. de bala. V. Bal, R.
EMBALUR, \,Embalaire.
EMBANADOUIBA, s. f. (eimbanadôuTre);
BHtAHcniA. Tournure, manière de se vêtir, ae
se parer. Aub.
BmbanameN , s. m. vl. Ouvrage & cor-
nes, partie d'une fortification.
Ety. de em, de bana, corne, et de men ,
ouvrage en forme de corne. V. Ban, R.
EMBANAR, V. a. d. de Manosqoe. Pren*
dre , accrocher avec la corne : Lou buau
anava Vembanar, le bœuf allait raccrocher
avec les cornes. Encorner , que M. Avril
donne comme équivalant û'embanar, n'est
EMB
pas français dans ce sens, il ne slj^fieque
garnir de cornes, encore l'Académie ne l'ad-
met-elle pas , cosser , donner de la corne.
V. Buêsar.
Ety. de en, de bana et de ar, V. Ban, R.
EMBANAR, v. n. (eimtiana) ; mtnmnMm ,
iutoavm, «KTABwcAs. Entêter, se préoccuper,
se prévenir en faveur d'une opinion ou d une
personne.
Êty. Bana , est ici pris fig. pour tète.
V. ^an,.R.
EMBANA8TAR, V. a. (eimbanastà).
Charger sur une bête de somme, des pan-
niers ou mannes à fumier, mettre dans des
mannes ou banastaê , fig. faire porter son
fardeau à un autre.
Ety. de en, en, ou sur, de banoêta et de
la term. act. ar, litt. mettre les mannes sur.
V. BanaH, R.
Que maugrat sia de la frema
Que m'en venguel embanastar.
J. M. Pr.
EBIBANAT, ADA, adj. et p. (eîmbanà,
àde). Encorné, ée, qui a des cornes; fig.
entêté: Quand a embanat, quand il a entêté.
Éty. de em, de bana et de at, pourvu de
corne. V. Ban.
EMBANC, s. m. vl. Dépense, embarras.
EBIBANC, dl. Auvent. V. Balel.
EMBAND AR, v. a. feimbandà) . Renvoyer,
se débarrasser de quelqu'un ou de quelque
chose; importer, voler, ravir, enlever. Gare.
BMBANEIRA, s. f. (eimbanèfre). Aub.
V. Embanadouira,
EMBAOUI, s. m. (eimboôui), d. bas lim.
BBBooin. Cuiller , pièce de fonte qu'on en-
chasse dans le bouton des roues et dans la-
quelle roule l'essieu. Béron.
EMB'AQUOT, Avec cela.
EMBARAGNAR , v. a. (eimbaraguà) ;
ci^vtoMA«, cLAoïmiuui. Au positif, enclore un
champ de haies ; au ûg, embarrasser, inquié-
ter. V. Embarratsar,
Êty. de en, de Baragna, v. cm. et de
ar. mettre dans une haie. V. Baragn,K.
Embaragnar un aubre, encager.
EBIBABAONAR S*, v. r. S'embarrasser
dans des buissons , dans une haie ; fig. se
surcharger de marchandises qu'on ne peut
pas vendre, s'enfourner dans une mauvaise
aflàire. V. Embarranar.
EMBARAR, V. Refjalarei vl. Embarrar.
EBSARAT, ADA, a<U. et p. (eimbarâ,
ade). Emporté par le vent, par le courant
d'eau, etc. Gar.
EMBARATAR, y. a. (embaratà). Embâ-
ter , tromper , vendre une mauvaise chose
pour une bonne. V. Enfouterlar.
Éty. de en, de baral, tromperie, et de ar,
faire donner dans l'erreur. V. Baral, R.
EMBABATAR S', v. r. S'attraper dans
un achat ; vl. s'embarrasser , s'intriguer ,
s'aventurer.
EMBARATAT, ADA , adj. et p. (emba-
wta, àde). Attrapé, dupé, trompé. V. Bavai,
Rad.
EMBARBAGHAR S« , v. r. (s'eimbar-
batchà). Se masquer. Gare.
Ety. de em, de barbacha, pour barbana,
et de ar^ se couvrir la figure d'une vilaine
barbe.
EMBARBADODR, s. m. (eimbarbadoù).
>mA«BA9oo. Lieu où l'on met des plants pour
qu Ils prennent racine. Gar.
Éty. de em, dé barba et de admir.
EBIBARBAR, V. Abarbar et Barb, R.
EMBARC, s. m. vl. icAM. Embarg,
anc. cat. Embargo, esp. port. Imbarco ,
liai. Embarquement, obstacle. V. Embargo.
EMBARG, s. m. anc. béarn. ObUgaUon.
Loi biésquilamolhèhaporUUx aumarU,
no son obhgalx per los embarcs deu marti
^ ForsetCost.deBéam;
Rubrica de Marit et Molhéc.
Éty. V. Embargo.
EMBARGADODR, s. m. (eîmbarcadéur);
Embarcadero, esp. Embarcadour ou embar-
cadaire, lieu propre à s'embarquer.
Êty. de resp. ou de em dans, de barcaH
de our,oQ l'on se met dans la barque. Voy.
Bare, R.
raiBARGAMENT, 8. m. (embarcaméin);
Embarcaeion, esp. Embarquement , action
d'embarquer quelque chose ou de s'embar-
quer soi-même.
Êty. de em, de barca et de ment, action
ou manière de se mettre dans la barque.
V. Bare,K. ^
EMBARGAR, v. a. (eimbarcà); Embar-
car, esp. cat. port. Jmbarcare, iul. Em-
barquer , mettre dans un vaisseau, fig. s'en-
gager, se lier, en vl. empêcher, embarrasser.
Êty. de em, dans, de barea et de la term.
act. ar, mettre dans la barque. V. Bare, R.
EMBARGAR 8', ▼. r. (s'eimbarcà) ; £m-
barearse , esp. S'embarquer , se mettre dans
un vaisseau pour vovager sur mer ; entre-
prendre une affaire douteuse. V. Bare, R.
EMBARGAT, ADA, adj. et p. (eimbarcé,
àde); Embareado, a, esp. port. Embarqué ,
ée. engagé.
Éty. de em, de barea et de la term. pass.
at , ada , qui est dans la barque. V. Bare ,
Rad.
EMBARGATION , S. f. (eîmbarcalie-n) ;
niBABCATicfi. Embarcaçâo, port. Embarca-
tion.
Êty. de em, de barea et de ation, action
de s'embarquer , choses embarquées. Voy.
Bare, R.
EMBARDAR, ▼. a. (eimbardà); sAWAm.
Abardar, port. Bardare, ital. Enalbardar
et Aïbardar , esp. Mettre l'espèce de bât
qu'on nomme 5arda.
Éty. de en, de barda et de ar, mettre la
barde en ou sur. V. Bard, R.
EMBABDAB, V. n. Einbarder, t. de mar.
Faire faire un mouvement de rotation à un
vaisseau qui est à l'ancre.
EMBARDAT, ADA, adj. et p.(eimbardà,
àde); Albardad, cat. Abardado, port. Enal'
bardado, esp. Qui a la barde. V. Bard, R.
EBIBARG, vl. y.Embare.
EMBABGAMENT , S. m. vl. Embarras,
empêchement, arrétement.
Ety. V. Embargo.
EMBARGAR, v. a. vl. Emhargar, cat^
esp. port. Embarrasser , empêcher.
EMBARGO , s. m. (embargo) ; Imbareo,
ital. Embargo, esp. port. Embargo, défense
ux vaisseaux de soi tir des ports.
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EAIB
Ëty.dereip. embargo, Bèqaetitej ou du
portugais emharaarf s'opposer.
Dérivés: Em-iarc, Embarga-ment.
BMBAIIOUE , yI. Qu'il ou qu'elle em-
pêche.
BBlBAIim,d. baslim. V.Boumhir,
EMBARLUOAR, V. Emberlugar.
BlIBARNAOI, S. m. ( eimbarnàdgi );
■uAniA«B. L'aclioQ de nouer l'aiguillette.
Éty. de embarnartide agi.
BMBARNAIRE, 8. m. ( eimbamàïré).
Sorcier, celui qui peut jeter un sort sur quel-
qu'un. V. Sourcier.
liiY.deEmbamar, t. c. m. et de aire.
EMBARNAR, V. a. (eimbarnà). Jeter un
sort sur quelqu'un, nouer l'aiguillette. Voy.
Emwuiêear.
Éty. Ce mot paraît dérivé du lat. 6aro^
haronUf stupide, hébété, niais, d'où l'on a
fl^i 6arofi, par apoc. et ham, par la suppr.
de 0, et Em-barn-ar, par l'add. de la pré-
position em, et la désinence acUve ar ; em-
ôamar, signifierait donc littéralement, jeter,
mettre dans la stupidité, dans l'impuissance.
Le mot barot latin, pourrait bien, dans ce sens,
être dérivé du grec ^«po^ (baros), poids,
charge, bernât^ dans la langue romane, a la
Ukème signification que le lat. baro ; en y
ajoutant la préposition, on a fait embernat,
rendu sot, stupide.
EnaARNAT, ADA, adj. et p. (eimbar-
nà, àde). V. Emmoicat et le mot précédent
pourPétymologie.
EMBARNI89AR, y. a. (eimbarnissà] ;
£m&ani«««ar, cat. Émôartitsar, esp, Ver^
nieare, ilal. Au propre, vernisser, enduire de
vernis, et par eit. gluer, couvrir de quelque
chose de poisteum ou de gluant.
Êty. de en, de bamisy vernis, et de ar,
Miettre do vernis sur. V. Bamu, R.
EMBARNISSAT , ADA , adj. et part,
(eimbamissà, àde). Vernissé, poissé, ée. V.
Bamis, R.
BHIBARBAR , V. a. (eimbarrà) ; Embar-
rary est esp. port, imbarrare, ital. Enfer-
mer dans le bercail : Embarrar Vaver, en-
lermer les brebis; serrer, renfermer.
Ëly. de en, en, dans ou avec, de 6arra,
barre, et de la term. act. ar, litt. fermer avec
la barre. V. Barrarei Barr, R.
EMBARRAR, v. a. khmayab. Enrayer 00
arrêter une voiture par les rais, en sorte qo'el-
le ne fasse que glisser, pour prévenir Taccé-
lération du mouvement aux descentes rapi-
des.
Lty. Embarrar ou mettre la barre, parce
que c'est par ce moyen que Ton empêchait la
roue de marcher, avant Tinvention de ce
qo'on appelle aujourd'hui la mécanique. '
EMBARRAR S', v. r. S'embarrasser dans
un passage sans issue, au milieu d'un rocher,
d'où l'on ne puisse se tirer qu'avec beaucoup
de peine^ On le dit plus particulièrement des
chamois ejt des brebis, qui restent enfermées
dans quelque précipice.
Ety.de en, dans, de barra, nom que por-
tent les bancs de roeher, et de ar. V. Barr,
Rad.
Eb Languedoc , ce mot signifie aussi que le
temps se couvre : Lou îemp$ s*embarra; Es
embarrai de perlout, il est pris partout, par-
ce que les muges ressemblent souvent à de
EMB
grosses barres, fig. S'einbarret lou cor, U
eut un saisissement de cœur, s' embarrar,
signifie encore, en dl. s'enfermer.
EMBARRAR, V. a. (eimborà), d. bas lim.
Nouer l'aiguillette.
Ëly. de en, de 6a rra et de ar, mettre une
barre entre, c'est-à-dire, entraver. V. Sarr,R.
EMBARRAS , S. m. (eimborà) , d. bas
lim. Forfanterie, étalage de fortune, de cré-
dit ou de pouvoir.
Ëty. de em et de barras. V. Barr , R.
EMBARRAS, s. m. (eimbarràs) ; tabaui,
■AMBAui, voocmoo, FACKioo. Embaroixo ,
ital. EmbaraBo, esp. Embaraço, port. Em-
barras, ce qui empcche la facilité d'un mou-
vement ou d'une action ; ce qui nuit à l'expé-
dition prompte d'une affaire, a la commodité
ou à la tranquillité delà vie ; irrésolution, in-
quiétude, incertitude.
Éty. de en, dans, et de barras, barres, dans
le sens d'obstacle, d'entraves. V. Barr, R.
Faire sous embarras, eipr. prov. trad.
faire de l'embarras, faire l'important et non
faire ses embarras.
EMBARRASSANT, ANTA, adj. (eim-
barrassàn , ànte). Embarrassant, ante ; qui
cause de l'embarras. V. Barr,R.
EMRARRâSSAR , V. a. (eimbanrassà) ;
ncoiumAB , nmrwwwukM. Imbarazzare , ital.
^m6araiar, esp. Embaraçar, port. Em-
barrasser, causer de l'embarras.
Éty. de embarras et de ar. V. Barr, R.
EMBARRASSAS S*, Y. r. bmbabaomab s'.
S'embarrasser, se mettre dans quelque em-
barras; la poitrine s'embarrasse quand les
crachats se suppriment; se charger d'une
affaire, de quelque chose qui embarrasse ; se
souder. V.Harr, R.
EMBARRASSAT, ADA, adj. et part,
(eimbarrassà, àde); bmvwtat, btcoiibbat ,
nmATscAT. Embaraçado, port. Embarras-
sé, ée , qui est dans l'embarras : Femna em-
barrassada , grossa ou enceinta , femme
enceinte. V. Barr, R.
BMRARRASSIOPS, OPSA, adj. (eim-
barrassiéus, éuse); Enibaraçoso, port. De
nature à embarrasser, gênant. V. Barr, R.
EMBARRAT , ADA , adj. et p. (eimbar-
rà, àde). Enfermé, enrayé , selon le verbe ;
Sentir l'embarrat, sentir le renfermé, le re-
lent. V. Eslueh et Barr, R.
EMRARRETINAR, v. a. (eimbarretinà).
Embéguiner, garnir la téled'un bonnet, d'un
béguin : S'embarretinar^ s'cmbéguiner, em-
bonneter, que M. Avril emploie comme équi-
valant, est un barbarisme.
Éty. de em, de barrelin et de ar.
EMBARRIAR , v. a.(eimbarriâ). Entou-
rer de murailles. Aub.
Ëty. deem, de barri et de ar.
Neutr. paraître de gros nuages sur Tho-
rizon. Gare.
EMRARTA8SAR, v. a. (eimbartassà).
V. Embouissounar.
Ëty. de en, de bartas, buisson, et de ar.
V. Barlas, R.
EMBARTZ, vir Que tu couvres ou endui-
ses de boue.
EMRARUN,d. m. y. Embaînn, Balans
H Bat, H,
EMBASMAR , v. n. et a. vl. Embaumer.
V. Embaumar et Baum, R.
EMB
19
EMBASSADA , Embaiœada, port. Em-
baxada, cat. V. Ambassada.
EMBASSADOUR , Embaixador, port.
Ewftaxador, cat. V. Ambassadour.
Éty. de l'esp. en ou em, et de baxo, bas,
l'homme que la cour de Castille envoyait en
bas, dans les autres villes, selon Denina.
EMBASSADBIÇA, Embaixadora, port.
Embasciatrice, ïtaC Embaxe^dora, cat V.
Ambassadriça,
EMBASTAR,v. a. (eimbastà) ; bastas .
Imbastare, ital. Bastar, anc. cat. Bâter,
mettre le bât à une bêle de somme.
Ëty. de en, en ou sur, de bast et de Tact.
ar, mettrele bât sur... V. Bast, R.
L'Académie, même la dernière édition, ne
dit que bâter dans ce sens, et elle définit
embdter, faire un bât pour une bête de som-
me, et cite cette façon de parier à l'appui .
<c Cet ouvrier est fort adroit à bien embâter
les mulets, n Les autres dictionnaires em-
ploient bâter et embâter indistinctement,
mais ils ont tort , parce qu'il ne leur reste
aucun mot pour désigner Faction de faire les
bâts.
Parte pas lou Jour qWembasta , il ne part
pas le jour qu'il se botte, ou il se botte de
grand matin pour coucher en ville, se dit do
quelqu'un qm est lent dans l'exécution de ses
projets.
EMBASTAR, v. a. mmmmMUMm. Pris dans
un sens figuré, embâter, signifie charger
quelqu'un d'une chose qui l'incommode,
d'un double, d'un triple écot, par exemple,
d'une mauvaise marchandise, etc.
EMBASTAR V, V. r. Jouer à l'acqm't,
jouer entre les perdants pour savoir qui
paiera le tout.
Éty. du grec paar^w (basiazô), porter.
EMBASTARDIR, MBAnAimui, vl. AMvm
PB. Embastardir, anc. cat. Imbastardire,
ital. Bastardear, port. esp. caL mod. Voy.
Abastardir et Bastard, R.
EMRASTARDISSAMBNT , V. Abas-
tardissament.
EMBASTARDIT, V. AbastardU et Bas-
tard,R.
EMRASTONAR, ▼• t. Vl. Armer, équi-
per, garnir.
Ëty. de en, de hasUm et de ar, poonroîr
de bâtons. V. Boston, R.
EMBASTOUNAT, ADA, adj. et part,
(eimbastounà, àde), dl. Armé d'un bâton.
Ety. de en, de bastoun et de «L V* Bas-
ton,b.
EMBAT , s. m. (eimbàt), dl. Lieu détour-
né, commodités.
Uno niœh entre dor et velho.
Se levet per an' à l'embal.
Et d'abord qu'aget tout rtikfal,etc«
Michel.
A Vembat, à l'écart.
EMBATRE, v. a. vl. Embatir , ane. esp.
Jmbattere, ital. Battre, attaquer, élancer.
Éty. de em et de batre. V. Batr, R.
EHIBATRE S', v. r. vl. Se jeter, se lancer.
EMBATTA6l,OE, S. m. (eimbatlàd-
^i, dge); nBArrASB. Emballage, applieitioo
ides de f
deband
I fer sur une rooe*
Ëty. de em, de dafirs et de agi, action de
battre sur. Y. Batr, R.
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20
EMB
EMBATTOIR} OIBA, 8. pr. mod. (eîm-
battoir, oire) ; BMa^rrooAa. Embattoir, fosse
daBS laquelle les charrons meltenl les roues
qu'ils veulent couvrir de baodes de fer. V.
Batr, R.
EMBATTRE, v. ». (eîmbâllrê); rMMR
«niA moDA. Embattre, couvrir les jantes d'une
roue de bandes de fer.
EMBATTRE, v. a. et n. dl. et împr. xhsa..
ns. Digérer. V. Digérât,
EBIBATTRE S\ Y. r. dl. S'ébattre» se
divertir.
EMBATTUMAR. ▼. a. ( eimbalumà }•
Cimenter, bâtir ou boucher avec du ciment.
V. CifMntar,
Éty. de en ^ de hatum et de ar, mettre du
ciment dans.
EBIBATUT,in>A,adi. et i^ vl. Battu»
battue. V. Batr, R.
EMBATUTZ . adj. et p. vl. Lancé, préci->
pité. abattu. V. Bair, R.
BMBAUCHAOI. 8. m. ( eimbaoutchà*
dgi); BHBAocaAm. Embauchage, action d'en-
rôler furtivement des soldats; repas qu'un
compagnon artisan paye à ses camarades
lorsqu'il est admis à travailler chez un autre
maître.
Ety. de hawhê w^bauge, selon Roq.
EMBAUCHAR. V. a. ( eimbaoutchà ) ;
■■■oocHAa. Embaucher, engager un garçon,
l'accepter pour ouvrier dans sa boutique
quand il est présenté par ses compagnons;
enrôler furtivement; pour ébaucher. Voy.
Mihauchar.
Éty. de en, dans, de hauehay vieux mot qui
signifiait boutique, et de ar^ mettre dans la
boutique.
EMBAUCHAT, ADA« adj. et p. (ein-
baoutchà, àde). Embauché, ée.
EMBAUCH0R, S. m. ( eimbaoutchù ) ;
BMBoovcmm. Embaucheur, celui qui engage
ou qui enrôle.
EMBAUDrr, IDA, adj. vl. kobahms. Ré-
joui, joyeux. V. Baud, R.
EBOBAUONAR, dl. V. Sngaugnar.
EMBAUMABIENT , S. m» Teimbaouma-
niéin) ; bmbavha» von. Lo imbaX^marê, ital.
Ei embalsamar, esp. 0 embalsamar, port
Embaumement, action d'embaumer un corps
mort.
Êlv. de embaumar et de men(, manière
d'embaumer. V. Banni, R.
EMBAUMAR, v. a. (eimbaouma) ; BAot-
•SMAB, BMBACOmiAS , KMBOtlIlAV, ■■BOOIMAII,
et impr. mBAvisBitAs. Imbalsamare , ital.
Sfnhaisamar, esp. port. cat. Embaumer,
remplirnn corps mort d'aromates» de bau-
mes, etc., pour en. prévenir la corruption;
parfumer, remplir de bonnes odeurs,
Éty. de en, dan.vde baume, et de la term.
act. ar, mettre du baume dedans.
L'usage d'embaumer les morts remonte à
la plus haute antiquité, récriture nous ap-
prend que Joseph flt embaumer Jacob, et
qu'on employa quarante jours dans cette
opération.
Les Egyptiens apprennent cet osage des
Atlantes, vcrsl'an 3020,. avant J.-C.
EMBAUMAR, V. n. uwêmammam. Embau-
mer, répandre une odeur agréable.
EMBAUMAR S' , w. T. (s'eimbaoumà).;
EMB
s'MTBAocAm. Se terrer, gagner le terrier,
se cacher dans une groUe.
Ety. de en, dans, de bauma, grotte , et de
la term. act. ar, litt. entrer, se mettre dans
une grotte. V. BcUm, R.
EMBAUMAT, ADA, ad), et p. (eim-
baouma, àde); Embalzamado, port, Embau-
mé, ée; ou lerré, selon le verbe.
Ëty. de en, dans, de bawme, pour Tun, et
de bauma, pour l'autre» avec la term. pass.
at, ada, mis dans le baume ou dans la grat-
te. V. Baum et Balm, R.
EMBAURAR, v. a. (eimbaoura), dl. £f-
(armicher. V. Esfarouchar,
Éty. Embaurar est dit pour empaurar,
donner la peur, mettre en peur. V. Paaur, R.
EMBAURAR S', v. r. dl. Se troubler,
s'épouvanter. V. Espavantar a* et Patmr,
Rad.
EBIBtAURAT, ADA , adj. et p. (eimbaou-
ra, àde), dl. Epouvanté^ troublé. V. Esfa-
reuehal et Panur^ R.
EBIBAUSSAR^, v. a. (eirabooussà), d. bas
lim. Empiler, mettre plusieurs choses les
uneasur les autres, on le dit particuUèreiaent
en parlant du bois.
Éty. de en, en, de 6cr, laa de bo», et àe
ar, mettre en tas.
En vl. poursuivre.
EMBAU8SEMAR , V. I?m6auinar.
EBIBAVADA,8. f. (eimbavàde), d. de
Carp. Soufflet.
EMBATADIS, s. m. (eimbaïadis) ^ dl.
Baisure du pain. V. Emboucheira,
EMBATMAR, vl. V. Embaumar.
EMBATS8ARIA , 8. f. vl. V. Ambaicha-
fia.
EMBE, prép. (éimbé), et par contraction,
sas, s», Bs,dl. Avec. V. Âme.
Partissez emb'aq^uel temps? tous partez
parce temps-là?
Éty. du lat. <un6o, deux.
EMBEFI, ad}, (eimbèfi), dl. Difforme,
contrefait de visage, qui a la bouche de Ira-
vers : Fartas venir tous eats embêfu, vous
feriez enrager un saint. V. Difforme.
Ëty. de l'ital. beffevole, qui mérite d'être
gaussé, raillé, d'où ôe/bna, maneqoin.
EMBEFIAR S\ v. r. (s'eimbeGâ), dl. Se
contrefaire, so défigurer, faire une laide gri-
mace pour faire peur aux petits enfants ; se
rendre difforme par trop d'afféterie , grima-
cer pour se donner des grâces. Sauv.
Éty. de l'ital. beffeggiarre, gausser, railler.
EMBEFÉAT, ADA, adj. et p. (eimbeûà,
àde) ; ooscba-tisat. Contrefait.
Ëty. de rital. beffato, moqué, raillé.
EMBEOAT, ADA, adj. et p. reimbcgà,
àde). En parlant d'un liquide qui s est éva-
poré, V. Esbequi, on ledit aussi d'une cou-
lure qu'on a laissé boire. Gare.
EMBEGEA, dl. V. Envegea.
EMBEGEAS8A, dl. V. Envegeaaa.
EMBEGEOUS^ vl. V. Envegeaui.
EBiBBGBTA, dl. V. Envegeta.
Faire embegttat, exiter l'envie» V. Liga
et Faire liga^
EMBEGUINAR, ▼. a. (eïmbeguinà). Em^
béguiner, envelopper la tête d'un béguin ou
d'un linge pour en tenir lieu; fig. mettre
quel<)ue chose daus L'esprit de quelqu'un,
Tenteter.
EM0
Ety. de e>i, de béguin ei de ar^ litt mette
un béguin en ou sur.
EMBEGUINAR S*, T. r. S'enMnitoufl^er»
s'empaqueter la tête avec des Kttges, des bon-
nets ou des fourrures : 5'em6e^nar êe-
quauqu'un y se coiffer de quelqu'un!» , s'en
amouracher, s'entêter.
EMBEGURAR, dl. V. J^mdtiyaret Em-
bibar.
EMBEGURAT » ADA , adj. (eimbegorà,
àde), dt. Imbibé. V. Embibal; ivre. Voy.
Ubri.
Ëty. du ht. imbulus, m. s. V. Bev, R.
EMBEGUT , UDA, adj. et p. (eimbegû,
ùde) ; sMssooGCT^ BflBBfivr, siBssov. DessécEé,
pompé, en parlant d'un liquide, amaigri ; en
vl. imbibé, imbu, enivré.
Elf . de en et de begut^ bu en dedans, absor-
bé. V. Bev, R.
EBOBEL, EIXA, prép. (eimbéi, éle) ;
AMBB&y dl. Avec lui, avec elle.
Éty. de em&e, avec^ et de el.
EMBEL , s. m. (eimbél). dl. ahsai.. Une
pièce ou morceau de cuir paré que les save-
tiers; attachent à ime crevasse de L'empeigne.
Sauv.
EBIBELIC , 8. m. vL Ombilic. V. Efn-
^ bjDurigotk.
EMBELINAIRB, 8. m. (eimbelinàlré) :
BBua, di. EmbelecadoTy cat. esp. Enchanteur,,
fourbe, trompeur.
Éty. de em, de Betin^ %. c. m. et de aire..
EMBELINAMENT , S. m. (eimbelina-
méin) , dl. Charme y enchantement.. Voy.
Charme.
Ëty. de embelina et dé ment.
EMBELIMAR, V. a. (eimbelinà), dl. Bé-
liner, en roman, ensorceler^ enchanter, char-*
mer.
Éty. de em^elin et de ar.
EMBELUSZIR, V. a. vl. Embellir.
EMBELUR, T. a. (eimbelir) ; abbus,
ABSLAs. Embellir, cat. Abbellire eilmbelli^
re, ital. Embellir, orner, rendre plus beau.
Éty. de en, de 6eiet detr, mettre en beau,
faire devenir b^u. V. Bel, R.
EMBEIxnt, T. n. Embellir, devem'r
beau, augmenter en beauté.
EMBEIXUAAMENT , a. m. (eimbelis-
saméin) ; smbsuchabibst. AbbellimentOt itaL
Embellissement, action par laquelle on em-
bellit, la chose même qm fait eml)ellissement.
V. Bel, R.
EMBELLIT, IDA, adj. et p. (eimbeli,
ide). Embelli, ie. V. Bel R.
EMBEMIAR,v. a. (eimbemià), dl. Enjô
1er; attraper^ tromper. Sauv.
EMBENCAR S' . v. r. (s'émbeincà). &
percher sur une pointe de rocher nommé be>
on benc.
Éty. de en, de6enc et dear, se mettre sut
unepointc. . ,, ,. x
EMBENDELAR, V. a. ( eimbemdela )
Bander, serrer avec une ou plusieurs bandes.
Gare.
Éty. de em, de 6enda et de ar.
BMBBNTA-BOULOFAS , dl. V. En-
venta-boulofae. .
EMBENTAR, V. a. (eimbeintà)» dl. Even-
ter, inventer. V. Jnventar et Yen, R-
EMBEOUGUT, dl. V. Embegut.
6MBE0URB, ▼. n. (dmbeéuré); smmv-
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EMB
ma, MtémovÈm, bsouia, mmmocAMA. Faire eut-
bioure^ faire boire une étoffe, terme de coif-
turière, la faire froncer en la cousant avec an
autre, de maDière i^ ajuster parfaitenent les
deqx lès quoique de longueur inégale.
Ety. Embeoure, boire en, parce qu'une
chose qui a bu eu qui s'est imbibée, se gour
de cl perd de sa longueur. V. Bev, R.
EMBEOUBE S*, V. r. UBcovaa, m'bibsov-
{ AS, t'suouiA. Enibeber-ie, port. Esabeurer,.
I cal. S'emboire, s'imbiber, terme de peinUire,
se dessécher par imbibition ou par évapoia-
don.
I Éty. du lat. imbibere, boire ea dedans.
I EMBERBE8IT, IDA^ adj. et p. (cim-
I berbesi, îde), dl. Triste, languissant. Voy.
Triste,
Éty. de m, de berbe$r pour 6«r&M,et de tl,
couvert de dartres.
EIIBERCAR» V. a. vL wbbkak. Chas-
ser, tirer, poursuivre, rechercher.
EMBERGAR . T. a. vL Embrécher. V.
Bercar et Bree, R.
EMBERCHAH, d. baslim. V. Berear.
EMBBRENJiT , AH. lang. de Enverv-
nat, V. c. m. et Fetieti, R.
EMBERLAR ,. dL V . Brêoar.
EMBERUITGOinLAR 8V v. r. (s'eim-
berlificoulà),d. baslim.EstuadinL de s'em-
berlucar. Béron.
EMBERLUCAR, v. n. (eimberlucàj , d.
bas lim/ Donner, causer La berlue.. V. Em-
berlugar et Berfut, R.
BMBERLUCAR flf, T. r. d. bas lim. Se
remplir la tête de chimères*
EMBERUIOAR, v. a. ( eimbcrlugà >:
AB&OOVBAM, ABtlOOV^MAM, Aa&OOVOIB, BISBBf
M7«AB, «SSLBOOOKAa, Mi»4«tgCA«, KSBMUUUI-
»A% MMUMMiJO^AU, BSAUVBIMIVA», B9CA1.00AII,
SII«Bm.OCA», BMAAOOOmi., SSSBIAVDA», KS-
■««ov&HAa^ «wAB&vcAB, EWPwi.roAm Eblouir,
«flîisquer, empêcher Fusage de la vue par
une lumi^e trop vive, 1» neige produit sou-
vent cet effet; surprendre l'esprit par quel-
que chose de brillant.
Èty. de en, dans , de berluga et dé or,
mettre dans la berlue on donner la berlue.
V. Bering, R.
Lou groê munde m'embarlugavav
La poussier 0 m'estoufegavo»
Gros.
BMBBRI.UGAT'. ADA , ad], et p. (eiin-
berlugà, àde); ntiLsaATyMiaAiuvttAT, sMUjt-
•AT, BtaAU>0«VlT, BSSlSaOOBAT, KtSBBMIOAT,
ABLsoofiSAT. Ëbloui, doul U vue est offusquée
au point de ne pas y voir. V. Jkrlug, R.
^ EMBERLUGAT , ADA , dl. Enchifrené.
y. Enrhoouttuit.dmnjt cerveau.
EMBERS , prép. (eimbèrs), dl. Envers,
au pria, en comparaient etc. Douf*
BMBBRTOUUAR, AIL lang. V. En-
* vtrtoulhar et Vert, R.
EMBESG.dl.V. Fi«c;
^ EMBESGAR , dl. V. Enviâcar.
^ EMBEftCAT , md. et û, béam. Éprit. V.
Enviseat^
CMBE8TIAR,.v. a. (eimbestîà) ; am*»,
* ummaxAU, babstam , BBasTA». Abestialii<vr^
esp. Abbestiare, ital. Abêtir , rendre béte,
' jlupîde, hébéter.
Ety. de e m, âebesUa et de ar, ou du lat.
hibeiem rtddere,^ V. BestU H,
EMB
EIIBE8TIAT , ADA, adj. et p. (eîmbes-
lia • àde) ; uAmtnAXf ■bktat. Abêti. Voy.
Besti, R.
EMBETAR, Y. Embestiarei BesH, R.
EBIBETARa', v. r. (s'eimbetà). Se cons-
tiper en mangeant du lait trop frais : Aquel
aaneou s* es embêtât, cet agneau a été constir
pe par le colostruoL
Éty. de «n, par, de bet, colostrun^ et de
or. V. Bestiy R.
EMBETAT, ADA, adj^ et p. (eimbetà,
àde). Constipé, ée^ par le colostrum. Voy»
Besti, R.
EBIBEDRB , vl. Enibeurer, cat. V. £m-
bibarelBev,¥i.
EBlBEirEBlEN, S. m. vl. Elision. Voy.
Elision.
Éty. de beaure. V. Bev„ R»
EMBEZETA, dg. V. Envegetct.
EMBETA^ 8. L d. béarn. Envie. V<^.
Envegea,
Le este yen a soie embeje.
Lasotte gent{a sotte envie.
Fables de la Font. Béam.
EMB
21
EBIBIBAR , v. a« (eimbibà) ;
nuMWAs, mmmwQvmAw, Rmbeber , esp. port.
Embeurer, caU Imbivere, ital. Imbiber, pé-
nétrer dune liqueur; donner à la mèche une
première couche de cire.
Ély. do lat. tffi6e6er0, formé de in, dans,
et de bibere, boire, dérivé du grec è(i.ê(^C(i>
(embibazô), injecter dans, faire entrer. Voy.
B4^,R.
EMBIBARiS-S V. r. ^%M9ovwtrm, Imbe-
versi, ital. Embeberse, esp. port. S'imbiber,.
se pénétrer d'une liqueur.
EMBIBAT, ADA, adj. et p. (eimbibà,
àde) ;. ■—■■■■ t, maumamAr, EmbebidOj poct.
lmbibé,ée. V. iTev, R.
BMBIBER, vl. V. Embibar et Bev, R..
EMBIGOU8SAT, ADA, adj. et part
(eimbigoussà, àde), dl. oBBiooottAT. Mis de
traders en désordre,, mal ajusté. Sauv.
BMBICUOT , V. Ambig^k
i EAIBUOIINAR, V. a. ( eirobidjoanà ).
Oindre avec l'espèce de térébenthine qp'on
nomme BHoun, v. c. m.
Éty. de en, de bijoun et de an
EMBOAAR, V.Embulhar.
EMBINADOUIRA^ AlU lang. V. Envi-
nadouira et Vin^ R.
EMBINAORAB, dl. Pour Envinaigrar,
V. c. m. et Fin, R.
EBIBINAR, AU. lang. V. ^vi nar et Vin,
Rad.
EBIBINA88AR2, Alt. lang. V. Envinas-
sar et Vin, R.
EBIBIO0, prép. (eimbiou), dl. ambioo.
Avec moi.
Ély. de embe, avec, et de tott, moi.
EBIBISGAR S\ v. r. (s'eimbiscà). S'em-
porter, se fâcher. Aub.
Éty. de émet de Bi#car,.v. c. m. et En-
viscar.
EBIBI8CAT , md. V. Enviscai.
EBUMLADA D', adv. (d'emblàde). D'em-
blée • de plein saut , sans difficulté , sans
obstacle.
Ëly. du vl. emblar , ravir , soustraire ,
formé selon Nicod, du grec sji^àXktv
(emballéin), mettre la main sur.
EMBLADAR, v. a. feimbladà^ Embla-
ver, semer une terre en blé, attirer les oiseaux
en leur donnant du blé.
EBlBLAIfllAR, Y. a. (eimblaîmà), dl. bm-
BBATMA». Epouvanter, étonner» faire pélir de
peur.
Éty. de en, de blaime, brame, et de Tact.,
or, faire devenir blême. V. Blav, R«
EMBLAIMAR 8', v. r. md. Se troubler,
s'étonner, devenir pâle de frayeur. V. BÎav,
Rad.
EBIBLAIBIAT , ADA , adj. et p. md.
Etonné, ée; pâle de peur. V. JGtIav, R.
EMBLANQUEZIR, v. a. vl. Emblan-
quir et Emblancar^ cat. Imbianecure^ ital..
Blanchir. V. Blanchir.
Éty. de em, de blanc et de exir^ faire de-
venir blanc. V. Biane, R.
EBIBI.ANQUEZIT, IDA, adj. V. Em-
blanquit.
EBraLANQUimENT , bnbuuiqvimbbt,
Emblanquiment , cat. Blanchiment. Voyr
Blanchiment et Blanc, R.
EBIBLANQUIT, adj. et p. (eimblanqui).
Devenu blanc. V. Blanchit et Blanc, R.
EMBLAR, v. a. vl. BMBLAn, mmmijLu, Em-
blar, anc. cat. EmbeUezar, esp. Voler, pren-
dre, 6(er, enlever, dérober, soustraire, ravir;
s'éloigner, s'envoler, s'enfuir.
Ëty. de involare, selon Mén. ou de evel-
1ère, selon d'autres.
On lit dans les coutumes d'Alais.
Tôt om et tota femna que aquesta costu-
mas emblara, 0 tolra, la maudicia de Die»
et de sa maire sobre el capaura.
Cette ancienne formule subsiste dans quel»
^ues livres, dit M. de Sauv. sur lesquel» o»
écrit : Celui qui le trouvera le rendra ou le
diable l'emportera.
EMBIiâftMAR, V. n. BfBLAMiAs. S'éva-
notiir.
Éty. de em, de blasm, blau, bleu, et de ar,
devenir bleu ou blême. V. Blav, R.
EMBLASMAT, ADA, adj. et part. vl.
Évanoui, ie. V. Blav, R.
EBIBLAT, ADA, adj. et p. vl. Dérobé,
volé. V. Amblar et Amblat,
. EBIBLAU8IR , V. a. vl. bmblavsib.
Eblouir, ébahir.
. EMBLAUSIT, adj. et part. BHBi^kosir.
Ebloui,, ébahi.
EMBLAUZIR, vl. V. Emblausir.
EMBLAUZIT , vl. V. Emblausit.
EMBLEIMAR, V. n. (eimblèimà) , dl.
Pâlir, s'évanouir : A embleimat, il s'est éva-
noui.
Ëty. dé em, de bleime et de ar, devenir
blême. V. Blav, R.
EMBLEMAR, dl. V. Esbalourdir.
EMBIiEMAT, dl. V. EabalourdiU
EMBLEMATIQUE, ICA, adj. (emble-^
maliqué, i(juc) ;^i7i6/ema(ico,ital. esp. port^
Emblématique.
EBSLEME., s. m. rèinblèmê) ;Emblema,
cat. ital. esp. port. Emblème, Ggure symbo-
lique, ordinairement accompagnée de paro-
les sentencieuse».
Éty. du lat. emblema , dérivé du grec
1(1^7^^ (emblèma), ornement ajouté, dérivé
e^ji^XXetv (emballéin) , jeter dessus, ajouter.
BMBUDAR, dl. Oublier. V. Oublidar.
EMBLUDAR, dl. Oublier. V. Ouhlidar.
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22
EMh
EMBLUE, Hâbleur.
cur,
EMBOISAR, V.
V. Hahlur et Cra^
.Embouesar,
EMBOISUrI V. Embouetur.
EMBOIiBESIR , v. n. vl. »
F.xciler, émouvoir: Lespritde luiembolbe-
«ta, Il se scnUitèmueD lui-même.
EBIBOIiCAR S*, V. r. raaoi.cAB. Se vau-
trer.
EMBOLISMAL, adj. vl. Emboliimal,
esp. port. cat. Embolismique, année qui a
treize lunaisons.
Ë(y. du lat. embolitmaliSi m. s.
BMBOLISBIE , S. m. vl. wBOunn. Em^
holUme, cat. Embolitmo, esp. port. ital.
Ëmbolisme» intercallation.
Embolisme et lunacio de \\%jomê pro-
Vinentper exceide Van solarêobr'el lunar»
Elue.
Éty. du lat. emboliimus, m. s.
EMBONILH, S. m. vl. Nombril. Voy.
Embourigou,
EMBOOUFUHAB, V. a. (eimbooufumà),
Empuantir, répandre une odeur infecte, fl^.
enjôler, tromper par de belles paroles. Avril.
V. Empestar,
EMBORIGOL, vl. V. Embourigou.
EMBORlLH,S. m. vl. mmmomuM, kpbo-
mi., sMBoiucoi.. V. Embourigou.
BMBORNIAVENT , s. m. (eiffibournia-
méin). Action d'éborgner « éblouissement.
V. EsbUougiêtameni.
Ety. de embormar el de mstd , manière.
V. Bom.K.
EMBQRIVAR, V. a. (eimboamià) ; m-
■omwMJi) AMOvmamém , «uoonoAB. «mm>ob-
emAM I mmmovmmâM • «aoowwAii. Eborgoer ,
priver un œil de la faculté de voir, du moins
pendant quelque temps ; élever une muraille
[ui ôte la vue k une maison ; Emboumiar
J peira visla , jeter du mortier dans les
trous des murailles , maçonner grossière-
nent.
Êty. de en y de bomi^ borgne « et de la
terminaison active ar; lilt. faire borgnt en ^
rendre borgne. Voy. Bom , R.
Et trovi qu'avMP prowi de kcMugtM id^M
StM'anw *9mbourniar pcr l^(ir amoaii d'hall.
Snoa , Inéd*
EMBOIINIAR, V. a. (eimborniâ); £m-
houmiar, Etboumiar , ]Èmbourgnary En-
lugrar. Eborgncr, rendre borgne « priver
d*un œil • et par exagération , faire grand
mal à rœil.
Éty. de en , de borni et de ar , rendre bor-
gne. V. Bom , R.
, EBIBORNIAR 8E , V. r. S'éborgner,
se crever un œil.
EMBORNIAT , ADA , adj. et p. (eim-
borniâ , âdej ; bmoomiiat , vnboomui at. Ebor^
gné» ée, privé d'un œil. V. Born^ R.
E1IB08GAR, V. a.(eimbousca), dl.sM-
•ootcAs. Monter un fusil , y mettre un aflKit.
Èty. de en , de bote et de ar , mettre ei^
bois. V. Bose, R.
EHBOSCAR 8' , V. r. vl. Embotcar , esp.
eat. Embutear » port. Imboscare , ital.
S'embusquer , s'enfoncer dans le bois.
V. Enibusear $' et Bo$c , R.
EMBOSCAT . ADA, adj. et p. V. Em-
buiêat et Bo$e , R.
2'
EMB
EIIB08SAR S', V. r. ( s'eimboussâ ) ;
ft'sMBovtfAft. S'cmbosser, se fiier, s'amar-
rer contre le vent ou le courant. T. de mar.
BMBOTIR , V. a. vl. Embotir , cat. /m-
boUire , ital. Garnir , enchâsser.
Éty. «le em , dans , et de hotir , pour hotar ,
mettre. V. Bout, IX.
EMBOUAR , V. a. (eiffibouà); sovAm.
Calfeutrer des portes, des fenêtres, des ru-
ches , avec la bouse de vache.
Ëty. de en, de bousa ou boua et de ar ,
mettre de la bouse dans. V. Bov , R.
EMBOUARA , Gare. V. Embeoure.
E1IIBOUA8AR. Garc. V. Embouetur.
EMBOUAT , ADA, adj. et p. (eimboui,
àde). Calfeutré, ée, avec de la bouse. V.
Bov,ï(.
BMBODBINAR , v. a. ( etmlMKibinà ).
Dévider du fil sur une bobine. Garc.
Éty. de en, sur, de 6ott&tna et de ar, met-
tre sur la bobine.
EMBOUBINAR , V. a. d. bas lim. Em-
babouiner. V. Embabouinar.
EMBOUBINAR 8' , V. r. md. Prendre
une passion pour quelqu'un, pour quelque
^hose.
EMBOUBINAT, ADA, adj. et part,
(emboubinà, àde), d. bas lim. Engoué, ée.
Oquel dzaoune nome es emboubtna opté
sous tsovaou , Bér. c'est-à-dire , aquel
jouine home es embombinat après sous ca-
vauê , ce jeune homme ne pense qu'à ses
chevaux^ il en est engoué.
EMBOUBOUNIAR, V. Embabouinar.
EMBOUCAR, V. a. BMoociiAa. Emboear^
esp. port. cat. Emboucher, mettre la trom-
pette, ou un autre instrument dans la bouche
pour en jouer ; ouvrir el regarder la bmnehe
d'un animal pour en exammer les dents et
reconnaître son âge. V. Bouc, R.
SIMBOPCAR, v. n. (eimbonci). Embou-
3uer, t. de roar. entrer dans un détroit,
ans un canal.
Êty. de yem, de bouca et de ar, entrer dans
la bouche. V. Boue, R.
EMBOUCAR, V. a. (eimbooci); atas-
«oBAm, vmmovrmAM, WA^wnm- Pour manger,
avaler, V. Mangear, Avatar et Eng^mrar,
pour appâter. V. Poisser et Berne , K.
Éty. de en , dans , de bouca , bouche, et
de ar, mettre dans la bouche.
EMBOUCAR, V. a. Emboeary esp. port.
Emboucher, mettre à sa bouche un tnstro-
mcnl à vent, afin d'en tirer des sons.
Éty. de la basse lat. imbuceare, ou de
em , dans, 4e bouca et de ar^ mettre dans
la bouche. V. Bouc y R.
EMBOUCAT , ADA , a^j. el p. (eimboucâ,
âde); bmboochat. Mal emboucat, mal em-
bouché, qui parle d'une manière imperti-
nente. V. Bouc , R.
EMBOUCHADIS, s« m. (eimboutsadi) ,
d. bas lim. Baisure. V. Embouchât et Bouc,
Rad.
EMBOUCHAR,
Rad.
EMBOUCHAT ,
V. -Eiii6oucarctB(me,
s. m. (eimboocbà), dl.
■A , aAItAOOIIA , BMBOO-
Baisure, l'endroit où un
pain en touche un autre au four, la cicatrice
qui résulte de leur séparation , ce piot est
aussi adj.
CBAOIT, KBlOBniA.
EMB
Ëlv. de en, de èoiic^ et de al. (aite en
bouche , ou en manière de bouche. Yoy.
Boue, R.
EMBOUCHEIRA, d. m. Baisure. Voy.
Emboudiat et Boue, R.
EMBOUCnaOIR , s. m. (eîmboutchéir) ;
sMBAocBoni , nnoocBovAm. Embouchoir et
embauchoir, espèce de jambe de bois com-
posée de plusieurs pièces dont on se sert
pour élargir les bottes ou pour empêcher
qu'ellea ne se rétrécissent.
Ëty. de en, de 6oiic^ et de otr.Y. Bouc,
Rad.
L'embauchoir est composé de trois pièces,
deux portent le nom de demi formes , dont
une de devant qui se sut>divise en ^enoïc,
devant de la jambe , eo%^e'pied et pied:
et une de derrière dans laquelle on distingue
le derrière du genou, le moUet et le talon.
La troisième partie se nomme clé, c'est
une espèce de coin, garni de deux languettes,
qui passent dans les feuillures des demi-
formes , qu'elle sert à écarter.
CLEF. I«
r
On
d* bols qu« la
poorAv^ir la» bolica.
■ daaa
EMBOUCHURA, 6. f. (eîmboutchùre) ;
BovcA. Imboccatura , ital. Embocadura ,
esp. cat. porL Embouchure, le partie d'un
instrument à vent qui entre dans la bouche ,
manière de tirer les sons de ces instruments:
bouche d'un canon.
Éty. de en, de &oye^ et de ura^ ce qui
entre dans la bouche. V. Hcmc, R.
EMBOUCMURA , S. f. ^oca , ivtiiada.
Imboccatura , ital. Boca et Emboeadero ,
esp. Embouchure, rentrée d'une rivière dans
la mer, ou une autre rivière. V. Boue, R.
EMBOUDEIaAR, v. a. (eimboudelâ) ; b»-
PooMiAB. Kmbouer , salir avec de la boue ou
toute autre chose sale, particulièrement avec
des excréments.
Éty. de em et de houdelar, pour bouar.
V. Bov, tt.
EMBOUDELAR 8*, ¥. r. •'■momsAB.
S'embouer, s'embréner, se salir avec de la
boue , ou avec des excréments.
EMBOUDELAT , ADA , adj. et part,
(eimboudelâ, âde). Embréné, ée, emboui.
\.Bof),R.
BMBOUBOU8GLAR , T. a. (eimboudoos-
clâ) ; KwiMHMraMAB. Embourber , endinra
quelqu'un ou quelque chose avec le résida
du miel Garc.
Ëty. de em, dans, de boudousela , réméa
du miel , et de ar.
EMBOUDRA8CAR 8», dl. S'ébouler.
V. Esboular i.
EMBOUE8AR, v. a. (émbouesà) ; sMMf
•AB, smooAMB. Emboiser, engager quel-
qu'un par de petites flatteries, nar des cajo-
leries et par des promesses, à taire ce qu on
souhaite de lui.
Éty. de em, dans, de bouts, tM>is, et d^
ary mener dans le bois , c'est-à-dire, faire
tomber dans le piège ; tmèoseare, selon le
Duchat. V. Bose, R.
, s. m. (embouesùr); m-
iBovAtva. Emboiseur, euse, celui,
celle qui emboise. V. Bose , R.
EMBOUETAB, T. a. (ehnbooetâ) , dl.
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EMB
En lerme de charroii .élargir les trous des
moyeus des roues trop lâches, pour y faire
entrer à force, une pièce de bois qu'on perce
ensuite d'un trou plus proportionne ht l'essieu.
SauT.add.
Ëty. Ce mot est sans doute dit, pour
êmbauUar. V. BouU, R.
BMBOUFINAR r, dl. V. Gavarse.
BMBOUGBAR , dg. AU. de envouyar ,
mander, envoyer.
BIIBOUOIAR, V. Bauffiar.
EMBOmiIAR, ▼. a. (eimbouïmà), dg.
Enjôler, tromper comme font les bohémiens.
Ely. Ce mot parait être employé pour
embooumianar, rausité.
BaDOUIBICAR S*, v. r. (s'étmbouiricà).
S'empiffrer, se farcir de viande, se remplir,
se gorger , on le dit plus particulièrement
des enuints. V. Gavar $e.
BUOUISiODNAR, V. a. (eimbouissou-
nà); sMSAmTAMAM, SMaooistovmii , mmuom*
coonHAB. Encager un arbre, entourer sa tige
(de buissons pour le garantir conlre les at-
teintes des passants, enclore an champ.
Èty. de m, en, de 6oiim«q«ii, buisson,
et de la term. act. ar , litL mettre des buis-
sons en ou sur. V. Bouts , B.
BMBOUISaOUNIR , ▼. mmmomMaémm^,
■■•onoMomm. S'ew^bouiisounir, s'entraver,
sengager dans les ronces et les buissons ;
fig. s'engager dans une affaire pénible. Avril.
V. Bouts, R,
EMBOUISSOUNIT , IDA , adj. et part,
(eimbouissini, ide). ttabougri, ie, sembla-
ble à un buisson, en parlant d'un arbre, et
non chiffonné, comme l'écrit M. Avril. Voy.
AgarrussU et Bouis^ R.
EMBOUrr ADORA, (eimbouitadùra), et
EMBOUITAIIENT, s. m. (eimbouita-
méin) ; nmuommuk. Ëmbolture, l'endroit ou
les choses s'ombollent, l'articulation des
membres.
Éty. de embuUad et de tira. V. BouU, R.
EKBOmTAR, V. a. (eimbouità) ; booitab.
Emboîter, mettre ou serrer dans une boite ,
mettre dans des boites ; enchâsser dans une
(^vité, une chose dans une autre.
Éty. de en, dans, de bouUa, boite, et de
«r. V. BouU, R.
EBIBOUITAR8', V. r. S'embolter, s'en-
cbasser l'un dans l'autre.
EMBOUITAT, ADA, adj. et p. (eim-
bouità, àde). Embolie, ée. V. BouU, R.
. EMBOOrrORA, V. rntôoutladiira.
EMBOUL , V. Émbulh.
EBIBOUU>RAR 8*, dl. Y. Enfangar s\
EMBOULEOARyd. bas lîm. Mêmesign.
que embulhar,
EMBOULEOAT , ADA, md. Yoy. Êm
bulhat.
EMBOULHAR , Y. Embulhar.
BMBOULHENTADURA , adj. (eimbouil-
leintadùre). Echaudure. Cast.
EMBOULHENTAR , Y. EsbouXhtntar
e4BMl^,R.
BBIBOULHENTAT , Y. EslùulhaUai
et Bulh, R.
EMBOHUQKNT , Y. Bmhourigou.
EMBOULZENNAR S' , ▼. r. (s'eimboul-
leinnà), dj. Se lézarder, se fendre, en par-
lant d^un^^nr.
Ety. du bas breton Mimm^ fente d'une
EMB
muraille , d'oii èotsennetn , se crevasser ,
bohonare ou bolcionare, signiûe en ital.
se ruiner, topaber en ruine, de dolione ou
boleionsj bélier, machine de guerre qu'on
employait pour abattre les murailles.
EBIBOUNIOOn, et
EBIBOUNIL^ dl. Y. Embaurigou.
Far Vembimntly d. bas lim. lier le nombril.
EMBOUNIR, V. a. (eimbounir). Ennuyer,
fatiguer l'esprit , Y. Ennuyar , on le dit
plus particulièrement en parlant des aliments
qui excitent le dégoût.
EBIBOUNIT. IDA , adj. et p. (eimbouni ,
ide). Dégoûté, ée ; rassasié , ennuyé. Cast.
BMBODNIT , m. s. que Embourigou ,
V. c. m.
EMBODNNAR, dl. Y. EstHpar.
Éij, de em, comme priv. de bounnada ,
tnpaille , et de Tact, ar , lilt. enlever la
tripaille.
EMBOUNS , s. m. pi. (cimbéuns). Fer-
mures, couples, planches de franc bordage
entre les preceintes. t. de mar.
EMBOUQUETAR, v. a. (eimbouquetà).
Garnir de bouquets. Aub.
EMBOUQUINAR , v. a. (eimbonqninft) ,
dl. Couper les quignons d'un pain, v . Es-
broundslar.
EMBOUR, s. m. (eimbôur). Y. aussi
Embourda.
Qoaa lire aa pt\ m bnile per-potm ,
QoM OH balumi , qiua m Vemhotr «
QoM «s cuufle coamo un un Jmw.
L'EmfavfM d« U fi«re <!• Sant-MieheiMi.
CBIBOURCIDA, S. f. ( eimbourcide );
£m6r(mnetda , d. bas lim. Pinçon. Yoy.
Psssue.
EKBOURCIR, V. a. (eimbonrci); sm-
MKNmcui, d bas lim. Pincer. Y. Pessugar.
EMBOURBA, S. f. (eimboûrde), dl. Ta-
mis, sas. V. Tamis.
Dérivés : £ifi6ourd-ada , Embourd-ier.
EBlBOURDADA,s. f. (eimbourdàde) , dl.
Plein un tamis.
Ëty. de eiN6oiirda, tamis, et de ada,
BMBOURDIBR, s. m. (eimbourdié) , dl.
Tamisier. V. Tamisier,
EMBOURDIT , IDA , dl. m. S. que En-
rhooumat doou eerveou , v. c. m.
EMBOURGINAR , v. a. (eimbourginà).
Prendre dans ses filets
Ëty. de fM, dans , de bourgin^ espèce de
fliet , et de ar , mettre dans le brégin.
Mai per que fugue pus durable
Duvex fembourginar de fiours.
Truchet.
Vuleain , lou pus fin deis pemards ,
Fabriqueila granda panUna ^*
Jf'ouiU'emlMMirginet per sa pena
Venus y escoutanl lou diou Mars.
Truchet.
EMBOURONAR, dl. Y. Emborniar.
BMBOIIRIOA , Cast. Y. Embourigou.
EMBOURIGOU, S. m. (eimboungou) ;
EMB
23
•ovsiT , voimua , khboiiucov , bmbooiiioa ,
■Bii.. OmbligOj esp. J?fii6t^o, port. Ôm-
ftteci, ital. Nombril ou ombilic, espèce de
bosse ou de nœud qui reste au milieu du
ventre de l'homme et de la plupart des ani-
maux, après la chute du cordon ombilical.
Êty. du lat. umbilieus , de bourilh . an-
cien mot qui signifiait ventre, et de fit, dans ;
d'où : Embiiicou , Emboulieou et Embouli-
gou et dim. de umba, bosse.
M. l'abbé de Sauvages a consigné une
.obsenration très-judicieuse sur le nombril
d'Adam et d'Eve , dans son Dictionnaire
Languedocien.
« C'est sans doute faute d'attention que
des peintres et des sculpteurs représentent
avec un nombril Adam et Eve , dont la for-
mation rapportée dans la Genèse, exclut,
dans leur représentation, le besoin du cor*
don ombilical, et rend au moins inutile et
contre le costume , le reste , ou le vestige de
cet organe. »
EMBOURIL, Nombril. Y. Embourigou.
EMBOURNAMENT , S. m. (eimbour-
naméin ) ; Gare. Alt. de esboumiament ,
éblouissement causé par une trop vive lu-
mière. Y. Esbleougeament.
EMBOURNIAR, v. a. (eimboumià).
Ourder, terme de maçon, mettre le premier
enduit. Pour rendre borgne. Y. Esborniar
eiBom^a.
EMBOURRAR 8' , T. r. (s'eimbourrà) ,
dl. m. s. que 5'eiii6o«trtear et 5e hourrar ,
V. c. m. et Bourr , R.
EMBOURRI88AR, v. a. (eimbourrissà),
dg. Mêler , en parlant des cheveux , Y. En-
goussir , et en parlant d'un écheveaul Yoy.
Embulhar,
Êty. de em , de ôotirra et de issar , met*
tre comme de la bourre. Y. Bourr , R.
L* niMlMbo ■'«nabnHnil» et pa fort qne dm/.
Beloa b deanujU , Vembouhsscun qac maj.
EMBOURRI88AT, ADA, acfj. et p. (em-
bourrissà.àde), md. Brouillé, ée. Y. En-
goussit et Bourr , R.
EMBOUR8AR, v. a. (eimboursà); «■•
■ovttAM, smpoocbab. Imborsavs , ital. Em-
boUar^ esp. port. Embourscr, mettre de
l'argent dans sa bourse , mettre de l'argent
dans le sac.
Èty. de en, dans, de hoursa et dear,
mettre dans la bourse. Y. Bours , R.
EMBOURBAT, ADA, adj. etp. (cim*
boursà , àde ) ; sHBootiAT , bmpoocbat. Em;-
boursé, ée. Y. Bours , R.
EMBOURUN , Gare. Y. Embalun.
EMBOU8CADA , Gare. Y. Embuseada,
EMBOU8CAR, Y. Embosear et Em-
buscar s\
EMBOU8ENAR S' , dl. Y. Esboular s\
EMBOUSINAR, V. n. ( cimbouzinà ) )
d. bas lim. Faire éprouver un sentiment doo^
lourcux accompagné de cuisson. Y. Bousi'
nar , Eseoser et Escousinar.
EMBOUSOUNADURA , dl. Éboulement.
Y. Esboulamenl.
EMBOUftOUNAR, et mmmovêmmAm, dl.
6'ébouler. Y.JBtftouter*'
EMB0US8BLAR, T. a. ( eimbousselà).
Égrener , enlever la graine de certaines plan-
tes. Gare.
Éty. de em, priv. de bousséla, petite
bourse , et de ar.
EMBOU8SURA, S. f. ( eimboussùre }.
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24
EMB
Embossare, nœod que Ton fait but uae ma-
nœuvre et auquel on ajoute un amarrage.
EMBOUTAIRE , 6. m. (eimboutairé) ;
mmrovmuM, BHroimu. , BHroomuiA , butooha-
DOOM , SMBOT , BBTOmiOni , CmOBBIXT , TOOK-
TBiBooo. Entonnoir , instrument avec lequel
on entonne une liqueur.
£ty. de en, dans , de bouta , tonneau » e{
de la term. aire , qui serl à mettre dans les
tonneaux. V. ^out, El.2.
On distingue dans un £ntonnoir :
LE TUYAU «t LE PAVILLON ou partie èvauÇc.
Emboutaire per remplir leis boudins,
boudinière.
Emboutaire que forme Vaigua en virant,
gouffre.
EMBOUTAIRE , S. m. Nom du nomisril
de Vénus, selon M. Castor. V. Eseudet.
EMBOUTAR, V. a. (eimboutà) : mmtov
nUMMMartAM , mmmovnm , BMBirrAfi. Imbottare ,
ital. Embotar , cat. Entonner , mettre du vin
dans un tonneau,
Ety . de .en , dans , de bouta , tonneau , et
de Tact, ar , mettre dans le tonneaa. Voy.
Bout, R, 2.
EMBODTEIjHAR , ▼. a. (einnlt)Outeînâ) ;
BOVJWHMJkM , .BHBOOTAJI , XMSOVKaVAB. Imbot^
tare^ ital. Embotellar^^iiLesp. Entonner,
ce root que tous nos dictionnaires donnent
pour équivalant de emboutelhar^ ne signifie
que verser, mettre dans un lonneau. Em^
boÈUelhar doitse traduire par xneltre en boix-
ieilles.
tiy, de en , dans , de boulelha et de «r ,
mettre dans une bouteille. V. Eoul , R. 2.
EMBOUTIDURA , S. f. (eimboutidùrc) ,
d). Bosse faite à un ustensile de cuivre ,
d'étain ; bouffissure au visage. Sauv. add.
Ély. de emboutit et de tir^i.
EBIBOUTIGAR , V. a. {eimbouligà} , dl.
Renfermer dans une boutique, rentrer dans
un magasin ce qui n*a pas .été vendu au
marchés
Éty. de en , dans . de houtiga et de or ,
mettre dans une boutique.
EMBOPTIGNAR S' , dL V. ^n^roti-
gnars*
EMBOUTIGNAT, dl. V. fngrougnat.
EMBOUTIR , v. a. (eimboutir)^ dl. £m-
botir, cat. Pour bossuer , faire des bosses,
V. Encussar, Amboutir , en terme d'orfè-
vre , rendre une pièce de métal concave d'un
côté et convexe de l'autre ; cambrer , renfler.
Ëty. de en et du grec ^Oè<; (bulbos) , le
fond, profondeur, et de ir, creusé en pro-
fondeur.
EMBODTIR , V. a. Contrepointer , on
^e dit des toiles et des étoffes qu on pique des
deux côtés avec du iil ou de la soie.
EMBOUTIR, V. a. dl. Pour entonner,
V. Emboutar ; Emboutir de saucissa ,
faire de la saucisse , dont on entonne les in-
grédients dans un boyau.
Ëty. de en, de botdt creux, et de ir,
mettre dans un creux ; ou de l'esp. imbutir^
mettre une chose dans une autre.
EMBOUTIR , V. a. dl. Pour écacher, écra-
ser, froisser. V. Espoutir et Escafagnar,
EMBOUTIT , IDA, adj. et p. (eimbouti,
ide), dl. Pour bossue. V. Encussat,
Serraiha emboulida, Serrure à bosse
EMB
dont le pêne entre dans J'auberon du DMNrail-
Ion.
Crous esnbetUida , <UFoix emboutie , croix
bosselée.
EMBRAOAR, v. a. (eirobragà). Em-
braguer, tirer à force de bras une corde dans
un vaisseau.
Éty. de en , dans, de bras et de la term.
act. ar , tirer dans , avec le bras. V. Bras, R .
EMBRAOAR , v. a. vl. Empêcher, met-
tre obstacle , entraver : ^atanas vos em-
braguet , Satan vous en empêcha.
EMBRAIGAR , dl. Enivrer. V. Enu-
briar.
EMBRALHAR, v. a. (eimbrailla). Voy.
EmbrayareX Brag, R.
EMBRALHAT, ADA , adj. et part. (eim.
brailla , àdc) A qui Ton amis laculotte. Voy.
Embrayai et Brag , R.
Cadun avio soun habilhagi^
Et coumo geniero embralhat.
Dioul.
EBIBRAIVGABiEBnr , s. m. (eimbranca-
méin ) ; kmbiuuicbamsiit. Embranchement ;
carcefeur , réunion de plusieurs chemins ;
division d'un arbre -en branches; dessin qui
imite celle division. V. Branc, R.
fiMBRANGAR, v. a. (eimbrancà) ; «m-
MWOCAm , BMFAOtBLAII , Jk^MAM , BMMIOimBAm ,
oABDocufAn. Ramer des pois , des haricots ,
y mettre des branches autour desquelles ils
puissent grimper.
Ëty. àe tn, de branea et de ar , mettre
en ou sur branches, V. Branc, R. Étron-
çonner, couper toutes les Jiranches d'un ar-
bre. Gare. V. Esbrancar,
EMBRANDAR, v. a. (eimbrandà). 41. Al-
lumer , embraser, mettre en feu.
Èly. de en,àe l'ail, brand , feu, embra-
serocnl, et de ar , mettre ^ feu. V. Brand,
Rad.
Amour de tous fioeè tard tious
Embrandes même tous dious.
Rigaud.
EMBRANDAR 8* , v. r. md. S'enflam-
mer , devenir éperdurocnt amoureux.
EMBRANDAT, ADA. adj. et p. (eim-
brandâ, àde), dl. Embrase « enflammé, tout
en feu. V. Brand , R.
EMBIIANI« , Gare. V. Esbranie.
EMBRANLABiENT, Gare. V. Esbran-
lament,
EMBRANUUft, Gare. V. Esbranlar.
EMBRASAMENT , S. m. (eimbrasa-
méin) ; bmbraxamxii. Abbraciamcnto , ilal.
^//ra#amtento , esp. Abrasamento , port.
Embrasement , grand incendie.
Ëty. dé embrasa et de nien<. V. Brax , R.
EMBRASAMENT , Pour embrasure.
V. Embrasura,
EMBRA9AR4 V. a. (eimbrasà); pavLAm ,
BMBlUiSAa, CBSMAm, BMBVAiniAB. AbbrUCiaTe ,
ital. Ahrasar , esp. Abraxar , port Embra-
ser . mettre en feu.
Ély. du grec éjA^pàÇetv (embrazein), mettre
en feu , ou de en , en , de hrasa , braise , et
de ar , réduire en braise. Y. Braz , R.
EMBRASAT , ADA, adj. et part, (eim-
brasà , àde); bbiilat, cbbhat, bhsbahdat.
Abrasado, port. Embrasé^ ée. y. fira^, R.
EMB
EMBRASSADA, s. f. <ekDbrtt8ade) (
■BAStABA , «BAStAV , BBAttAV, BMBBAMAHBBT.
AbbraeeiiUaj HaA. A hrozo, esp. Abra^o, pert.
Embrassade et embrassement, action d'em*
brasser ; l'embrassade est un témoignage d'«r
naitié, et l'embrassement, une marque de bien-
séance entre gens qui ne «e sont pas \ us
depuis quelques temps.
Éty. de eM , devrai et de«d«, mis entre
les bras. Y. Bras, R.
EMBRASSAMENT , S. m. (eîmbrassa-
méin); i4b&raeciamen(o, ital. Abraeasnienio,
esp. V. Embrassada et Bras, R.
ij V. a.'(eimbrassà);,
•AB. /m&raectareet^66raectar«,ital. Abra^
xar, esp. il6ra(ïar,jport. Embraxar, anc
esp. Abrassar , cat. Embrasser , serrer avec
les liras ou dans 4es bras ; ceindre , environ-
ner, prendre une état, une profession.
Éty. de«n, de bras et de ar, dans iet
bras. Y. Bras , R.
EMBRASSAR S' , V. T. Abraxarse , esp^
Abraçar-se , port. S'embrasser , se presser
dans les brasi'un de l'autre.
EMBRASSAT, ADA, adj. et p. (eim-
brassâ, àde) ; Abraxado, esp. Embraçado,
port. Embrassé, ée. Y. Bras , R.
EMBRASURA , S. f. ( eimforasûre ) ; bm-
BBASAMBBT. Embmsure , ouverture par où
l'on tire te canon ; ouverture d'une muraille
pour y faire une porte , une fenêtre ; élargis-
sement ou évasement que l'on fait intérieu-
rement aux jambages des portes et des fe-
nêtres.
Éty. de em, de hrasa et de ura , d'où
l'on embrase, d'où l'on tire. Y. Brax , R.
EMBRATADURA , s./, (eimbrayadùre) ;
BMBBATAUBMT. Agcncemeut , parure , Avril 9
manière de s'ajuster, de se parer. Garcu
Y. Brag , R.
EMBRATAMENT , Garc. Y. Embraya-
dura,
EMBRATAR , v. a. (eimbreià) ; bbatab ,
BB^lA» , BMBBA&HAB, BMBBAIAB. CulottCr, dOUr
ner la culotte à un enfant , la lui mettre ou
la remettre; ramer les vers à soie. Gare
Y. dansx^ sens , Embrugar,
Éty. de em , en , de braya, culotte , et de
ar, litt. mettre en culotte. Y. Brag, R.
Ènculotter , n'est pas français.
EMBRATAR S' , v. r. ou sb bbatab.
Se culotter , mettre sa culotte ou se mettre la
culotte , et non les culottes.
EMBRAYAT , ADA , adj. et p. (ehn-
bràïà , àde) ; B«BBiMJiAT. Qui a la culotte ou
qui s'est mis la culotte.
Ëtv. de em , de braya et de at , ou du lat.
6raccaliie, d'où répilhèle de Gallia-brae-
càta, donnée à la Gaule, qui comprenait :
la SaFoie^ le Dauphiné, la Provence, les
Cevennes, le Comté de Foix et le reste du
Languedoc. Y. Brag, R.
EBOUIAZAMEN, vl. Y. Embrasament.
EMBRAZAR, vl. Y. Embrasar.
EMBRECAR, V. a. (eimbrecà). Ebrécber.
Y. Breear.
EMBREOAR , v. a. et r. vl. Embregar ,
esp. Jm&ri^are, ilal. Embarrasser, empê-
trer , engluer.
Ély. de em , dans , de breg , piège > et de
ar, mettre , donner dans le piège.
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EMB
àT y ADA, ady. et p. t1. Em-
pêtré» ée, embarrassé.
EOAR, V. Bmbrigar.
^, Y. a. (eimbrèna) , dl. m-
B. Embrtmr , salir avec des
natîères fécales ; gâter.
Êty. de en , de bren et de Ar, t. c. m.
BMBRENAR, dit pwr «muMm, dl.
Infestery od le dit des herbes véoéneoses
qoaiid dles pallolenl dans ud champ.
BHBRBNAT , ADA , adj. et p. (eimbre-
nà^ àde) ; AvmAT , — wniT. JKmdren^, ée^
Éih avec des matières fécales ; fig. embourbé.
EMBBENICAR, dl. V. Embrigar.
BMBREOULIT , V. Gobi et Gue$.
BMBRESCAR 8*» V. r. vl. bmwucab. Ce
mot parait signifier s'engluer, dans le vers
«vant :
Ane no vîiUi êUôm que $î enbresca.
gMBRlAOA , S. f. (eimbrià^e) ; «salai*
aoowf, raiAisu^ cav-moos. Lotier comîculé,
Lot%u eomieukUuê, Lin. plante de la fam.
des Légumineuses, commune dans les
4:bamps et dans les prés.
Ëtf . de embriagar^ enivrer, parce qu'on
a probablement attribué dans un temps une
frertu enivrante à cette plante. V. Ebrt, R.
M. Gare, dans son Dict Pr. dit embriago,
4]oronie (plante), il n'^ a point de plante de ce
nom, que nous connaissions.
fiMBRiAGA, s. f. Perche ou espèce de
bondon oui bouche le trou de la cuve ou fer-
mentent les raisins.
Étf . de embriaga^ ivrogne. V. Ebri^ R.
EIIBRIAGADI89A, s. f. (eimbriagadis-
se), en d. arlésien. Ivresse, emphase.
Éty. y. Embriaga et Ebri, R.
A la tritta embriagadîssa.
Deis vutjeêtuoui et grande vert.
Truchct.
BlIBBIACkAT,dg.y. Enubriai eiEbn,
Rad.
EMBRIAI, aiy. (eimbriàl), dl. Ivre. Voy.
Ubri et Ebri, R.
EMBBIAIG, dl. V. Dbriae.
EMBRIAIGA, md. V. Ubriaga et Ebri,
Rad.
EMBBIAIOAR 8* , dl. V. Enebriar $\
EMBRIAIOAT, Y. Ebri, R.
BMBRLàR, V. a. vl. Augmenter, hâter,
empresser, approcher, perfectionner, ache-
ver.
Éty. deem, de dm, valeur, impétuosité,
et de ar, donner de l'ardeur. V. Briu^ R.
fMBBIAYQA,s./. (eimbriàigue). Nom
qu'on donne, dans le Languedoc, k lOrehU
kia?i/Iora,Lam.(orchis à fleurs lâches, qu'on
trouve dans les prés humides, plantes de la
famille des Orchidées, et au lotier à petkes
cornes, selon M. Gouan. V. Embriaga.
Embriayga, est encore l'un des noms
lang. de l'inule visqueuse. V. Herba-^Lei'
maeeaê.
Éty. Ce mot signifie littéralement, qui
enivre, ce xiui fait croire qu'on a attribué
cette propriété aux plantes, dont il est ques-
tion. V. £&rt, R. ,
EMBRIGALBAR, dl. Émier. Y. ^m-
brigar.
EMBRIGAR, V. a. (eimbrîcà), d. baslim.
TOM. II.
EMB
Embâtér, charger quelqu'un d'une diose qui
l'incommode. Y. Embaêtar et Enfonterlar.
Éty. de en, de briea, chose de nulle valeur,
et de ar.
BMBRIGAR S', v. r. (s'eimbricà); »■-
nmmcAM» Se prendre en gnppe ; se prendre
de grippe contre..., se brouiller, se prendre
de bric et de broc.
Éty. de en, do brie et de ar,
EMBRIGAR, Y. Eibriar, Eêbriar et
Eifrayuirar,
BMBRIMAR, dl. Y. Embngar.
EMBRINGARS'.d.m. Y. Embriear$\
BMBRINOAR, v.a. (eimbrïngâ). Salir,
embarrasser. Aub.
EMBRIO, s. m. vl. KMno. ^m6no,cat.
Embrion, esp. Embriâo, port. Enibrione,
ital. Embryon, fœtus.
Éty. du grec^ix^puov (embruon).
EMBRIVAMENT, S. m. vl. Violence,
impétuosité, vébéoience.
Ety. Y. Abrivar.
EMBROGAGIO, S. f. vl. Embrocation,
fomentation faite sur une partie malade avec
un liquide gras, huileux, émoUient
Ëty. deem, avec, sur, de 6roc, yase, et de
aeio, action d'arroser. Y. Broc, R. 2.
BMBROGAR, v.a. vl. Laver, versera
broc, c'est-à-dire, en grande quantité.
Éty. deem, avec, de6roc et de ar, verser
avec un broc. Y. Eroe, R. 2.
EMBROGAT , ADA, adj. et part. Lavé
abondamment, è pleins brocs. Voy. j^roe,
Rad. 2.
EBIBROGHAR, V. a. (eimbroulchà) ; bit-
■■OOCMAB , BKAfTAa , ASBOCAm. EuibrOChcr ,
mettre en broche ou à *' broche; par ana-
logie, passer l'épée à . /ers le corps.
Éty. de en, dans, de broeJ^etde ar, met-
tre la broche dans. Y. Broc, R.
EMBBOGHAT, ADA, adj. et p. (eim-
broutchà, àde) ; smsboomat. Embroché, ée.
Y. ^roc, R.
EBIBROI, S. m. (embrol). Solficilude,
souci, embarras, cassement de tète. Voy.
Embroulh.
EMBROINONAR, T. n. ▼!. Revêtir la
cuirasse.
Éty. de esn, de broingna, cuirasse, et de
ar, se mettre en cuirasse ou mettre la cui-
rasse sur...
EMBROLH , s. m. (eimbrôil). Gobes ou
ancettes, cordes fort courtes, qui sont join-
tes à la ralingue des voiles des vaisseaux. V.
Embroulh,
EMBROLHS, s. m. pi. ( cimbréills ).
Breuils, petites cordes qui servent à carguer
les voiles des vaisseaux.
EMBRONG , adj. vl. Courbé, triste, cha-
grin; sombre, rêveur. Voy. Embroncat et
Brone, R.
EMBRONGAR, V. a. vl. Rcfrogner, ca-
cher , voiler. V. Embrcncar s* et Bronc , R.
BMBR0NGAR8', •'nBaosacHA^ •*>«-
pBomwAm, sHBMiiKAs •'. Sc rcfrogucr, rechi-
gner, se mettre en colère ; se couvrir, mena-
cer de la pluie, en parlant du temps, heurter
contre quelque chose de dur.
Êty. de em, en, de 6rone, âpreté, humeur,
etdear, ou du lat. obumibrare^ ombrager,
obscurcir, ou du grec ^oxao*Aai (brokao-
EMB
25
mai),tfrideo, t^X^^ (d>rucha(ô), il était
courroucé.
EMBRONGAT, ADA, adj. et p. k«>MMii-
CHAT, BHaaooiicAT. Bfoiic, cat. Broneo, esp.
Broneio ei Imbrociato, ital. Refrogné, colé-
rique, bourru, inquiet; couvert, en parlant
du temps. Y. Brone, R.
EMBRONGHAR, V. vl. Se refrogner,
faire la mine, enfoncer. Y. Ewhronear,
EMBRONQUIT, adj. vl. smsmwqvits.
Soucieux, sournois, rechigné. Y. Embrovok-
cat et Brone, R.
EMBRONSrr, adj. vl. Y. Embroncat,
m. s. et Brone, R.
EMBROUGAR, ▼. a. ( eimbroucà ) , dl.
Ramer des pois. Y. Embrancar.
Ëty. de em, de broca, broche, et de a¥.
Y. Broc, R.
EMBROUGHAR , Y. Embrochât.
EMBROUGHAT, Y. Embrochât.
EMBROOI8GLAR, dl. V. Brecar.
EMBROUI8GLAT, dl. Y. Brecat,
EMBROUIaH , s. m. (eimbréuill) ; m-
■M>u , «M»aoi , MMmuomMMMÊmr , bmsohji ,
sMraoouuMi. Imbroglio, ital. EmhnMo, esp.
Embrulhada, port. Embrouillement, confu-
sion, trouble, embarras, souci, sollicitude,
cassement de tête.
Éty. de en et de broulh, ou de Fesp. ein-
brollo. Y. Bronîhar.
Sous-dérivés : Embroulha-ment , JE^in-
broulh-ar, Embroulh-at, Enîbroi.
EMBROUliHAMBNT , Même sign. cpie
Embroulh, v. c. m. et Embrouiament.
EMBROULBAR, v. a. (eimbrouillà);
wuwA&oAB, sMuiooiAm. ImbrogHarc , ital.
EmbroUar, esp. cal. Embrulhar, port. Em-
brouiller, mettre de la confusion, du trouble,
du désordre.
Ëty. de en, de broulh et de or, mettre dans
le trouble.
EMBROULHAR S', V. r. S'embrouiller,
perdre le fil de ses idées, de son discours.
EMBROUIAAT, ADA, adj. et p. (eim-
brouillà, àde). Embrouillé, ée.
BMBROUMAR S' . Y. Enibrumar.
EBIBROUMAT, Embromod, cat. Voy.
Embrumât
EMBROUNGAR, Yoy. Embroncar, et
pour heurter, Y. Brouncar.
EMBROUNGAT , Y. Embroncat.
EMBROUNGHAR, Garc. V. Brouncar.
EMBROUNDAR, T. a. (eimbroudà). Ra-
mer des légumes. Avril. Y. Embrancar.
Éty. de en, de brounda et de ar, Yoy.
Brond, R.
EMBRUDIR, Y. EsbruUr et Brut, R.
EMBRUOAR, v. a. (eimbrugà). Yoy.
Encabanar et Bruêc, R.
EMBRUOIR, ▼. a. vl. Ébruiter, procla-
mer, Y. Eibrutir.
Éty. de em, de brug pour bruit, et de ir^ en
répandre le bruit. Y. Brut, R.
EMBRUGIT, wamiam. ■rommir. Ébrui-
té, dont on a fait bruit. V. Brut, R.
EMBRUMAR, V. a. (eimbrum^), dL mir
■■omiAB. Dorer, attraper, tromper sur quel-
que marchandise ; indisposer , altérer la
santé.
Éty. de en, dans, de bruma, brouillard, 6t
de ar, mettre dans le brouillard.
EMBRUMAR S', V. r. ssuBOmiA». . Se
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26
EMB
tromper , pécher en eaa trouble , gagner
quelque maladie honteuse.
WMBWOJMAT, AD A, adj. et p. (embru-
ma, àde); waMOHAT. Embrumé, chargé de
▼apeurs obscures, en parlant du temps ; vais-
seau attaqué par les vers; affecté de quelque
Incommodité ou de quelque maladie grave,
dupé, trompé dans un achat.
OufVingrato et sotiobesougno
Qu'aqueilo de voulher rima,
Amariou mai estre embrouma.
Gros.
EMBRUNIR, V. a. (eimbrunir); «m-
nvinm. Embrunir, rendre brun un tableau,
rendre plus sombre.
Éty.deffit et de brunir. V. Bruit, R.
EMBRIINIT, IDA, adj. et p. (eimbruoi,
ide);BM9Mnn,iA. Rembruni, obscur, som-
bre, en parlant du temps. V. Soume.
Ëty. de en, de brmn et de U^ devenu brun,
sombre. V. Brun, R.
A Vimbrunil^ Gare, sur le tard, à l'entrée
de la nuit, sur la brune.
EMBRUSSIDA, s. f. (eimbrusside) , d.
lim. Pincée. Y. Pinçada et Peisuc,
EHBRUTAR, v. a. (eimbrutâ) ; smsv-
Toi, tAum, rsan, AOsstAa, AVMOAa, covmcmab,
cAatAM. Embrutar, cat. Salir, tacher, souiller.
Étj. de en, dans, de brut, sale, et de la
term. act. ar, mettre dans la saleté, salir. V.
Brut, R. 2.
A faire $eie affairée degun i'emhruta Ui$
manê, Pr.
Enfantf capelan et gau,
Enibruloun (ou< unhouêtau. Pr.
llaisJaeo6, retenhen lou prouverhi que
dis:
Que qu $e lauso 8*embrutis.
r , ADA , adj. et p. (eimbru-
tâ, àde) ; mmtVTiT, rBBiT, sau, cba«ooviat.
Sali,ie. V. Bru<,R. 2.
EMBRUTIR , EmbruUrse , cat. Même
sign. que EmbnUar, v. c. m. et Brut, R. 2.
EMBRimT, Voy. Embrutat et Brut,
Rad. 2.
EMBRUTAR , et
EMBRUTAT , T. de Thorame. Y. Em-
hulhar et EmbuUiaL
EMBD, Alt. de Emhut, ▼. c. m.
EMBOG, y.Emhut.
EMBUG , S. m. (eimbùc); smsvt. Est le
nom qu'on donne^ dans plusieurs parties de
la Provence, aux issues naturelles d'un lac,
d'un marais, etc.; à Conssols on désigne
par ce mot l'espèce de gouffre où vont se
réunir les eaux des deux torrents de TËcros
et de Saint-Lambert.
Ëty. de en, dans, et de bue, hueca, trou.
EMBUG , s. m. MTomst, S. m. pi. Trous
pratiqués dans les champs et remplis ensuite
de pierraille pour absorber les eaux.
EMBUDEIiAR, v. a. vl. Eventrer, écra-
•er les boyaux. Y. Eeburbar.
Ëty. de en priv. de budeL boyau, et de ar,
enlever les boyaux. Y. Bua, R.
EMBUEIâH , d. m. EmbuU, cat. Yoy.
Fmbulh,
BMBUffTAB S', v. r. (s'eimbufa), dl. sie
■«TA». Se mettre en colère. Sanv.
EMB
Ëty. dé em et de huffar, comme si Von
disait souffler de colère. V. Bouff, R.
EMBDFFIT, IDA, adj. (eimbufii, ide),
d. bas lim. Roufii, le. Y. Boudoufte et Boujf,
Rad.
EMBUOADAR, Y. Bugadar.
EMBUOAR, V. a. (eimbugâ); aanovA^
BHBBsomiUi, aooMani, bhoadas. Combuger,
remplir les futailles d'eau pour les imbik)er,
lorsque les douves en ont été relâchées par
la sécheresse ; on dit aussi abreuver.
Éty. de en, dans, et de bugar, mot celti-
que qui signifie abreuver, humecter, ou du
lat. imbuere,
EMBUOAR 8*, v. r. t'siroovAB. Se com*
buger, s'humecter, en parlant des douves;
tig. et iron. s'enivrer, boire outre mesure.
EMBUGAT, ADA, adj. et p. (eimbugâ,
àde); bmdooav. Combugé, ée; abreuvé, îm^
bibé.
EMBUI, Y. Embrilh.
EBraui^R 8', Y. Embullan*.
EMBUIéHAR, v.a. (eimbuillà) ; sMBVTiui,
SMBViAB, mmmovMMAM, nmuiBoouiAm, smbil-
■AB, WUHÊMVtMAM, MAHMAUIAW. Embullor, Cat.
Mêler, brouiller le fil , les cheveux, obscur-
cir, compliquer une affaire.
Éty. de embuelh, et de la term. act. ar.
faire un embuelh.
EBIBUIiHAR 8' , V. r. t'niBOouiAm, dl.
Se brouiller, s'embarrasser dans le discours.
EBIBUUEUJI, v.a. (eimbuillà);
■AB, wmmovt.meAM , siiaoïmiMiUi
wukmmmjKUkM. Embullar, cat. Rrouiller le fil. '
Éty. du port, butha, embarras, foule.
BMBULHAR8', V. r. Pour les syn. Y.
le mot précédent.
EMBUIaHAT, ADA , adj. et p. (eimbuil-
là, àde); wukmmvtMAT , BaaorAT. Mêlé, ée;
brouillé ; compliqué.
ÉiY.deembuelhei delà term. pass. at, ada.
EMBULLAR, v. a. (eimbulà) ; bhbouui.
Ambolare, ital. anc. Au propre, charger
d'une bulle, et au fig. tromper, séduire, en-
jôler, duper, donner l'apparence pour la
réalité.
Éty. de en, de buUa, bulle, petite bouteille
qui s'élève à la surface d'une eau agitée , et
de la term. act. ar, litt. donner dans les bul-
les, c'est-à-dire, dans des choses qui n*ont
aucune valeur.
Les Romains désignaient par les noms de
Bullatœ nugœ, les riens pompeux elles mots
vides de sens.
EBIBULLAR 8', V. r. Se tromper dans
un marché, faire une mauvaise acquisition
croyant en faire une bonne , un mauvais
mariage au Neu d'un bon qu'on s'était pro-
mis.
EMBULH , s. m. (eimbùill) ; bmbv^ui ,
SMBOVL, aABDOBLBA, BMBIII, BHBVlIi. EmbuH,
cat. En t. de dévideuse , un brouiUis de fils
noués, mêlés, tortillés, paquet ou peloton de
fils brouillés, chose à laguelle on ne comprend
plus rien, mélange confus, démêlé.
Éty. du grec ejji^Xiov (embolion) , petits
filets qui servaient à la chasse des petits ani-
maux.
Dérivés; Emhulhar, Embulhat, Deibul-
har, Deshulhat.
EMBULMBNT,s. m. vl. Fcrvtur, bom1-
lonncment. Y. Bulh, R,
ËMB
EMBUNIR, v.n. (eimbonir). Ètia dé-
goûté. Aub.
EMBUNIR 8', V. r. S'ennuyer. Aub.
EMBUROAOE8, 8. m. pt. (eimburgâd-
zés), d. bas lim. Difficultés, entraves qu'on
suscite dans une afiaire pour en arrêter la
conclusion.
Éty. Alt. du lat. ambaaes,m. s.
BMBUROAR , v. n. (eimburcà) , d. bas
lim. Embarrasser, mettre des obstacles, au
propre comme au figuré.
EBIBU8GADA, 8. f. (eîmbuscâde) ; bh-
BooscABA. imboscata, ital. Ewàhoecada^ esp.
Einhuêcada, port. Embuscade.
Éty. de em, dans, de buse, pour 6oee, bois,
et de ada, mis, placé, caché dans un bois.
Y. Bose, R.
EMBU8GAR 8', ▼. r. (s'embuscâ). et
mieux, s'bhbomab. Iwhosearsi, ital. Embos-
car se, esp. Emhuscarse, port. S'embusquer,
se mettre en embuscade, se cacher dans on
bois pour épier. '
Ëty. de en, da/hs, de buse pour 6oee,bois,
et de la term. act. ar^ litt. se mettre dans un
bois. Y. Bose, R.
EMBU8GAR, v. a. (eimbuscâ) , et mieux
BCMMsimcAB. Enlever les herbes qui obstruent
les caneaux.
Éty. de em&tfectim, nom de la tùtisneria,
plante qui croit dans les fossés, et de la term.
ar. Y. ioec, R.
EMBU8GAT, ADA, adj. et part, (ennbos-
cà, àde); BMBOMuiT. Emboseado, port. Em-
busqué, ée ; caché dans un bois.
Ëty. de en 6oieet de la term. aet. ol, ado.
Y.Bo#e,R.
EMBU8GUM , S. m. (eîmbuscûm). Nom
avignonnais et arlésien de la valisnerie ,
Vaiisneria spiralis, Lin. plante de la fam •
des Hydrocharidées, qui vit dans les rivières,
les fossés et les fleuves et particulièrement
dans le Rhône.
Ëty. de embuscar, mettre du bois dans.
Cette plante offre le phénomène le plut
extraordinaire que Ton connaisse, dans la
fécondation des végétaux. Elle croît au foDd
de l'eau, mais à l'époque de la Qeuraison, les
hampes des fleurs femelles se déroulent et
leur fleur vient flotter à la surface, celles des
hampes mâles ne pouvant point s'allonger
pour y arriver, se détachent, s'élèvent au-
dessus de l'eau et en voRuant autour de la
femelle elles en opèrent la fécondation. Ce
mistère opéré, la fleur femelle se retire et va
au fond du fleuve mûrir en repos le fruit
qu'elle porte.
EMBUT, s. m. (eimbû); bmbo, bmbvc, tu-
B«, BMooT, MABBAB. Imbouto, iul. Emhudo,
esp. Embut, cai. Chante pleure, gros enton-
noir de bois servant à mettre le vin dans les
tonneaux, fig. ivrogne.
Ëty. du lat. imbutus, fait de imbuere ^
abreuver, remplir, formé de en, et du grec
pùb) (buô), remplir, ou de en, selon Mén. et
de butta, tonneau, ou de a\t.^il (ambix), cou-
pe. Thomas.
Embul deis boudins, boudinicre.
, Avec. V. Ame,
Ëty. du grec ^^ (êmé), moi.
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EUE
."BlfSG ba ottM (omég oo omég). Aa mi-
lieu : Emeg lor, au milieu d'eux.
Ély. Alt. du lat. inmedio. V. Mtdi, R.
EMEIHIT, d. bas lim. V. Esmoougut
BMEI, tI. Au milieu» dans. V. Medi, R.
EHEIANSEtt, 8. m. vl. smcmosii, oulah-
m. Réformateur, médiateur, correcteur.
Éty. du lat. emendator^ qui corrige.
EBIEITADAT, Part. vl. BMsiTAOAn. Par-
tagé, mi-parti. V. Medi^ R.
BMELAN8ER, a. m. vl. Médiateur. V.
Emeianser.
EMELAR , y1. V. Enmelnr.
EBIEIiAT, ADA, adj. et p. vl. Emmiel-
lé, ée ; mêlé de miel. V. Mel, R. 2.
EMEBIDA, vl. V. Esmenda.
EMENA , 8. f. tI. Hémine. Y. Ennina et
Medi, R.
EMENAR, tI. y. Amenar et Men, R.
EBIElVDAaO, 8. f. vl. BMBifoAcios.
Emendacià, anc. cat. J^mendacton , esp.
Emendazioney îtal. Amendement.
Ély. du lat.emenda(to, m. s. V. Mend, R.
BMENDAGION , vl. V. Emendacio.
BMENDAMENT, 8. m. vl. uKcmAimiT,
MMBimA»». £mendamten/o , anc. esp.
£mendamenlo, ital. Amendement. Y. Jlfend,
Rad.
EMENDAN8A, 8. f. vl. Réparation, ré-
formation, amendement. Y. Mend, R.
EMENDAR, t. a. vl. smiiDAii. Esme-
iKir, cal. mod. Emendar, esp. port, et anc.
cat. Emmdare, ital. Ck>rriger, reformer, ré-
gler, réparer, remplacer.
Éty. du lat. emendarey m. s. formé de e
priv. demenda, défaut, faute, et de ar, ôter,
corriger les fautes, y. ilfefid,R.
EMENDAH, y. a. vl. Imposer une
amende.
BHENDAR S', V. r. (s'emeindà), dl. Se
dédommager. Sauv. Y. Deidaumagear se.
Éty. du lat. emendare, racheter ses défauts
par de bonnes qualités, on a fait i'emendar,
se racheter ou racheter ses pertes.
EBIENDA80,8. f. vl. mmamAxo, «■»-
»AatA. CorrectioB, réparation, réformation.
Êty. Alt. de emendation, dérivé du lat.
emendaHo, correction, amendement. Yoy.
Mend, R. ^
EKENDAT , ADA , adj. et p. vl. Détour-
Dé,ée; corrigé. Y. Mend, R.
CTBWDOLAt et
EUBHDOfSLA , Y. Mendola.
E1IEN9R08, s. m. vl. Enhydre, espèce
de couleuvre.
fity. du grec ^v ^w^ Çen hud6r).
EHEOURE , d. bas lim. Emouvoir. Yoy.
Emumare el itfouv, R.
EMERAR, V. a. (emerâ), d. bas lim. Ëcu-
rer,neUoyer la vaisselle. V. Eêcurar,
EMERAR, V. D. vl. Briller.
Éty. du grec èfiipa (hemera), jour, himiè-
re du jour.
EBIBRAIIDA, 8. f. (emeràoude). EtmB-
ralda, port. Eméraude.
On appelle :
JARDUIECSEf «dl* qnl «t aaoAtn et peu nttu.
EMERDAR, vl. Y. EmwMrdar.
EMERGER, v. n. vl. Enurgir^wc. cat.
Emerger, sortir, apparaître.
Éty. du lat. emer^ere.
EME
y 8. m. (émérO); b«mi. Smeri-
glio, ital. Eimeril, esp. port. Eméril, subs-
tance brune, grise, bleuâtre ou rougeâtre,
d'une extrême dureté, que les minéralogistes
considèrent coomie une variété du corindon,
qu'ils ont nommée corindon granulaire ou
ferrifere. Il se trouve abondamment dans
riIedeNaxos^àSmyrne, en Allemagne, en
Espagne, en Italie, en Saxe, etc.
Ély. du lat. smirU, formé du grec <ïFpU
(smiris), employé dans le même sens par Dios-
coride.
L'éméril réduit en poudre est d'un grand
usage dans lesafts pour polir les corps durs.
, EMEBMAR, v.a. (emermà), d. bas lim.
Émietter. V. Embrigar et Min, R.
EmERVELHAR, Y. Eimervelhar.
EBIB8TRAR, V.a. (emeslrâ), d. bas lim.
Décruer, préparer le fil de chanvre ou de lin,
en lui donnant une forte lessive, dans laquel-
le on mêle du savon, du suif ou tout autre
matière grasse. Y. Deicrusar.
EBIETINA, s. f. (éméline): Ëmétine, nom
donné à un principe immédiat particulier ,
que MM. Magendie et Pelletier, ont décou-
vert dans les diverses espèces d'ipécacuanha,
et qu'ils ont décrit dans un mémoire présen-
té à l'Académie des Sciences en 1817.
Éty. du français émétine, formé du grec
àjiéb) (éméô), vomir, parce que c'est particu-
lièrement dans cette substance que réside la
propriété de faire vomir dont jouissent les
végétaux qui la possèdent.
EMETIQDE, s. m. (émétique); mn^m.
EuuUc, csiUEmelieo, ital. esp. port. Eméti-
que, médicament qui a la propriété de provo-
2uer le vomissement; mais par ce mot on
ésigne plus particulièrement et presque
exclusivement le tartre slibié, tarlrate de po-
tasse et d'antimoine , sel composé d'acide
tartrique, de potasse et de proloxyde d'anti-
moine.
Éty. du lat. emeiicui, formé du grec sh-^c»
(éméô), je vomis.
On n'a commencé à faire usage de l'émeli-
que, proprement dit, que vers le milieu du
XYII»* siècle. M. Tbénard place sa décou-
verte en l'année 1631, et cite Adrien Myn-
secht comme le premier qui fait fait con-
naître.
Conune l'antimoine, l'émétique eut de
grands partisants et de grands détracteurs ;
condamné plusieurs fois par les parlements
et la faculté de médecine, il n'en est pas moins
resté comme l'un des plus puissants remèdes
que la nature ait donné à l'homme.
Boquillon, Dict. des Inv.
EMI
27
EBIFAG, vl. Pour en fag, de fait, réelle-
ment.
Éty. de «m. en, et de fag pour fac, fach,
fait, en faîL Y. Fac, R.
EMI
EMIEGH, EMIEGEA, adj. (emiécbt ,
emiédge). Demi, demie ; quoique celte maniè-
re d'écrire s'approche davantage de l'étymo-
logie, l'usage a trop prévalu en faveur de
Mieh, Miegea, pour être préféré, v. c. m.
Ëty. du grec ^(xt (émi), moitié. Y. ifedt,
Rad.
EMIEIA, vl. Au milieu. Y. Medi, R.
EBUC»ANEA, 8. f. vl. Y. Migrana.
EMIGRANT, ANTA , adj. (emigràn,
ànte) . Emigrant, ante ; celui, celle qui émigré.
Y. Emigrar, pour l'étymologie.
EBIIGRAR , V. n. (emigrà) ; Emigrare^
ital. EmgraVy cal. esp. port. Emigrer, quitr>
ter son pays pour aller s'établir dans un
autre.
Éty. da lat. emigrari, fait de migrare,
changer de demeure, de miare-agros.
EMIGRAT, ADA, s. (emigrà, àde) ; Emi-,
grad, cat. Emigrado, esp. port. Emigrato,
ital. Emigré, ée ; celui ou celle qui abandonne
son pays pour aller s'établir dans un autre.
S'e9 emigrat, Trad. il a émigré.
EMIGRATION, s. f. (emigratie-n) : bm-
oiuiTini. Emigrazione , ital. Emigraeionf
esp ^mi^ra(rSo,j)ort. Emigration, action de
sortir de son pays pour aller s'établir dans
un autre ; passage annuel et régulier des
oiseaux qui émigrent.
Éty. du lat. emigrati<mis, gén. de emi-
gratio.
EMIUA , nom de femme (emilie) ; Emi-
lia, ital. esp. Emilie.
Ély.
Pair. Sainte Emilie, martyre à Lyon, 2 juin.
EMILO, nom d'honune (emile) ; Emilio,
ital. Emile.
Ély.
Pair. L'Eglise honore cinq sailits de ce
nom, les 2*2 et 28 mai, 6 octobre, 18 Juin et
6 décembre.
EMINA, dl. L'hémine était anciennement
une mesure de vin, en Languedoc, pesant
trois livres.
EMINADA, vl. y.Esminau.
EMINAL, dl. V. Esmina.
EMINAIjADA, dl. Y. Eminau.
EMINAIT, dl. Y. Esmina, Esminau et
Minot,
EMINEISSER, V. n. vl. S'élever, saillir,
être éminent.
Éty. du lat. eminere,
EMINENÇA , s. f. (eminéince) ; Emi-
nenza, ital. Èminencia, esp. port. caLEmi-
nence, titre qu'on donne aux cardinaux.
Ëly. du lat. emineniia, élévation. Y. Mas,
Rad.
LucHolstein, dans un discours public ,
ayant traité le cardinal François Barberin,
de eminentissimey tous les autres cardinaux
voulurent depuis être traités de même, ce qui
donna lieu au décret par lequel le pape Ur-
bain YIll, ordonna, le 10 janvier 1630, que
les titres de eminence et de eminentissimâf
seraient attribués aux cardinaux.
Dict. des Orig. in 8<», de 1T77,
EMINENCIA, vl. Y. Eminença.
EMINENSIA , vl. Y. Eminença.
EBQNENT, ENTA, (eminèin, èinte);
Eminente, ital. esp. port.i?ifiinen<, cat. Emi-
nent, ente.
Éty. du lat. eminentis, gén. de eminens.
y. Mas, R.
EMINETS8ER,vl. Y. Emineisser.
EMIR , s. m. (émir). Emir, nom de digni-
té chez les Sarrasins et chez les Turcs.
Éty. Ce mot est arabe, et signifie prince.
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28
EMI
commandant; il Tient du ?erbe amara, com-
mander, ordonner. Mén.
EBOSSARI, 6. m. (emissàri); Emîssa'
riOf ital. |>ort. Emitario, esp. £mi$$ari,
cat. Emissaire, celui qu'on envoie pour épier,
pour sonder les sentiments d'autrai. Voy.
Espian,
Boue emisiari, bouc émissaire, chez les
Juifs, bouc qui était envoyé dans le désert
après l'avoir chargé des malédictions qu'on
voulait détourner de dessus le peuple, fig.
personne sur qui l'on fait retomber toutes les
fautes, tel est un éditeur responsable de nos
jours.
Éty. du lat. eiiii#«artic#, m. s. formé de
emiUere, envoyer, mettre dehors. V. Jf«ttr,
Rad.
^EMISSIO, s. f. vl. Emision, esp. Emii^
«So, port. Emiitione, ital. Emission, éjec-
tion, évacuation.
Ëty. du lat. emUsio, m. s. V. Mettre, R.
EMIS8IO, adj. vl. EmUiif, productif.
V.JIfear«,R.
B1II880LA, V. MHiida.
EMM
EMBIA, nom de femme (eimmà) ; Evma^
ital. Emma.
EMMA ChAfliN AIRE , S. m. (eimmagasi-
nàïré). Accapareur. Aub.
EMBIAOASINAR, v. a. (eimmagasinà) ;
MAGAMMAa. i^muifiiiar, porU Emmagasiner,
mettre en magasin.
Ëty. de en» dans, de magaiin et de at^
mettre dans le magasin. Y. Magasin, R.
EMMAGASINAT, ADA. adj. et part,
(eimmagasinà, àde). Enunagasiné, ée. Voy.
Magasin, R.
EMMAOENAR , V. n. vl. et dl. wiiajb-
iiAa. Réfléchir : Apres que a^ti( pro emma^
genat en so cas, après avoir bien réfléchi,
Sauv. imaginer, réfléchir. V. Imaginar et
Imag, R.
EMMAIORESIR S', y. r. dl. V. Mai-
grir,
EMMAlCUiESlT, dl. Voy. Maigril et
Maigr, R.
EMMAIORm, Ammagrire, ital. Emma-
grecer, port. V. Maigrir.
EMMAIGRISSAMENT, s. m. (eimmai-
grissaméin). Amaigrissement , état de celui
qui a maigri. V. Maigr, R.
EMMAIORIT, ^mmaprectdo, port. V.
Maigrit et Maigr, R.
EMBIAIjAOAT , et
EMMAI.AGBAT, adj. et p. vl. Enve-
nimé, devenu plus malade.
Ëty. de em, demalag pour malaut, et de
ai, devenu plus malade. Y . Mal, R.
EMMAIâAUTlR, V. n. vl. Ammalare,
ital. Rendre malade, devenir malade.
Ëty de em, de mal, de aut et de îr. Voy.
Mal, R.
EMMALEZIR , v. a. vl. Irriter, courrou-
cer, envenimer. V. j|fa(, R.
EMMALHOTAR, V. a. (eîmmailloutà) ;
BHMAiooTAs , B«iiAi.BoirrAa . Emmaillotcr ,
plier dans un maillot.
EMMALHOUTAT, ADA, adj. et part,
(eimmailloutâ, àde) ; bmmaummitat. Emmail-
loté, éé.
EMBiALiÇARyT. a. (eimmaliçà}j d.bas
EMM
lim. «itâf.lMA% mSMAUMAB,
MJkMâjkMu Irriter, mettre une personne en fu-
reur.
Éty. de en, en, de maUça, colère, et de
Tact, ar, litl. mettre en colère. V. Mal, R.
EMMAUGAR 8', V. r. md. S'irriter, se
mettre en colère, on le dit aussi des plaies
qui s'irritent, du temps qui s'agmve, etc.
EMMALIGAT, ADA, adj. et p. (eim-
maliça, àde), md. bsmabkhat. Irrité, en fu-
reur. V.JUal, R.
EMBIALIGAT , (eimmaligà) ,
EBIMALIONAT, (eimmalignà), et
EMMALIT, adj. et part, (eimmali), dl.
Irrité, courroucé. V. Indignait Courrouçât
etJfa(,R.
EMMANGHAIRE, S. m. (eimmantchàl-
ré); EMMAuttAwm». Emmancheur, qui enunan-
che les instruments.
Ëty. de en, de manche et de aire , qui fait
on met les manches. V. Man, R.
EMBIANGHAR, T. a. (ehnmantchà); ma»-
CBAB, mmmAMQêM, HABGAm, HAOttUAB, AMAHAH.
Emmancher, mettre un manche à un outil, à
un instrument.
Éty. de en, de vUinehe et de ar, mettre un
manche dans ou à... V. Man, R.
EMMANGHAT, ADA, a^j. et p. (eim-
mantchà , àde) ; mawcwat, noiABOAT, amaxat.
Emmanché, ée ; pourvu d'un manche. Voy.
Man, R.
EMBIANCHORA, S. f. (ammantchûre).
Emmanchure, ouvertures d'un habit, d'une
robe, oà Ton adapte les manches. Gare.
EfllMANDAR , V. a. (einmiandà) ; mdiaii-
DAn. Rimandare, ital. Renvoyer, congédier,
éconduire, donner le congé à un domestique.
Emmandar $a femna, répudier sa fenune.
Éty. de en, en, au loin, et de mandar, V.
Mand,ÏL.
EBIMANDAT, ADA, adj. et p. (eimmau-
dà, àde). Congédié, ée ; renvoyé, econduit.
V. Jfand, R.
EMMANELHAR , T. n. feimmaneillâ).
Anser, mettre l'anse. V. Jlfan, R.
EMMANBTAR, V. Emmenoiar.
EMMANETAT, V. Emmenoiai.
EMMANTELAR 8', V. r. (s'eimmantelà);
•'AMAimKi&AB, «'AMAaTAB. AmmanUirsi, ital.
S'envelopper dans un manteau.
Ëty. de en, dans, de maniel, manteau, et
de Tact, ar, V. Jlfafif,R.
Emmanteler, n'est conservé en français
que dans le nom de corneille emmantelée'.
EMMANUEL, nom d'homme (eimma-
nuèl) ; MAmw.. Emmanuel.
Ëty. Ce nom, que le prophète Isaîe donne
au Messie, est devenu nom propre , il est hé-
breu, et signifie Dieu avec nous, étant com-
posé de im, avec, de nou, nous, et de el.
Dieu. Mén.
EMMARAGNAR 8\ Y. r. (s'eimmara-
gnà), d. m. Emmaranhar se, port. Emma-
ranarse, esp. S'embarrasser, s'embrouiller.
Ëty. Ce mol parait être une altérât, de
Embaragnar, v. c. m. et Baragn, R.
EMMARAGNAT, ADA, adj. et part,
(eimmaragnà, àde); Emmarannado, port.
Embarrassé, ée. V. Baragn, R.
BMBIARAR 8' , V. r. (s'eimmarà). Au
propre, tomber on s'enfoncer dans un marais,
ng. s'égarer, se tromper.
EMM
Éty. de en, de mara, mms, et de ar. V.
ifar,R.
Conmo s'emmaret Aristoio
VouUni comprendre Um refluê?
Brueys.
EMMARDAR, Alt. de Enmcrdar, v.c.
m. etiferd, R.
BBIMARDOUIRE , V. J^nmerdoMire et
Merd, R.
EMMARGAR , V. Emmanehar et Man,
Rad.
EMMARINAT, part, (einmiarinà): Lou
iimps es enitnartnal,,le vent est au Sud, le
vent de mer souffle, la pim'e n'est pas loîa
y.Marinar.
Éty. de en, de marina éiée aï, produit en
mer. V. Mar, R.
EMMA8GAR, Y. a. (eimmascà) ; mmÊOtmem»
•ACimiâK, «ACWAm, KOTAWâW, mCUNIIIYAB,
nc&AOMB, cBAMiAs. Eusorceler, donner des
maladies par sortilège, jeter un sort surqud-
qu'un.
Ce mot ne signiGe point, faire devenir sor-
cier, on dit dans ce cas paeharame Um de-
moun.
Éty. Ce mot ne serait-il qu'une eorroption
du grec Pa(ncaCva> (baskainô), ensorceler, on
de son prem. aor. ^^(nci^va (ébaskéna), on
bien de en, de masea, sorcier, et de ar, faire
l'action d'une sorcière. V. Mase , R.
KMMAgGAR 8', T. r. Ammoêchararii,
ital. Se masquer. V. Mascar se.
EMMA8GAT, ADA, adj. et p. (eimmas*
Cà, àde) ; mfOmiCB&AT, ■MBASVAT, BBCAVrAT,
■momiciuiAT. Ensorcelé. V. Mase, R.
EMMATIXOTAR,vl. Y . Emmalhoior.
EMMEARAR 8'^ V. et S. r. (eimmearàj.
Emmieller et s'emmieller.
EMMED08AT , ADA, adj. et n. (eimme-
duzà, àde); ■anmosAT. Pétrifié, ée; stupé-
fait.
E dé véyré un objet tant gras,
iïeel^on conmaemméduxas.
Fabre.
EMMEIGRIR, V. Maigrir.
EMMEIGRIT , V. Maigrit.
EBIMELHER , S. m. (eimmeillé). Nom
Gascon de l'amandier. V. i4mendter.
EMMENAR, Emmenar, cat. V. Jfenar.
EMMENAT , V. Afenal et Jfen, R.
EMMENOTAR , v. a. (eimmenoutà) v
BMMAIIOllTAm , BMMBHOIITAa , HAmTAB , BMMA-
«CTAS, ■MMAMOUTAB, MBHOnAB. EmmCnOtCr,
mettre les menottes.
Éty. de en, de «lenola el de or, mettae
dans les menottes. V. Man, R.
EMMENOTAT, ADA, adj. et p. (eim-
menoutà, àde); chmakowat, anmiowAT,
■mAiisTAT. Emmenoté, ée. V. Jlfan, R.
BMMERDAR, V. a. (eimmerdà), et impr.
cooscAM». Embrener, salir avec des matières
fécales , fig. mépriser souverainement.
Ëty. de en, dans, de merda, merde, et
de la term. act ar , litt. mettre dans la
merde. V. JHerd, R.
S'embrener., se salir avec des
excréments.
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EMM
É^. de ai, de «Mfda et de Ouïrai V. c. m.
iiU. se salir avec de la merde*
EMMERDAT , ADA, a^j. et part, (eim-
ÉotoBA». Embrené, sali avec des matières
ftcales. V. Merd, R.
EMMERDÔUl , V« Enmerdai.
BMMEIIDOUIIIE , V. Emmerdar et
Merd, R.
EMMERDO08IR, et
EMMERDODSIT, V. Emmerdar, Em-
merdai et Merd , R.
EMMEUTAR, V. Jferitar.
EMMERSAR, T. a. (eimmçrsé), dl. et
■. Employer, loger, établir,
Sauv.
S', ?. r. dl. ■'nmatAs.
S^établir, se marier.
EMMIDOUNAR, V. a. (eimmidoonâ), dl.
Empeser. V. Empisar.
Ety. de en, de otnldotm et de ar^ nwttre
dans TamidoD ou Tamidon dans.
EMMCMXAR, T. a. (eîmmoullà), dl. et
impr. smocuAB. Mouler. V. Maular,
Stmmomll0C Hm $m mm mi Itm à» têngo rooMo.
HiUctJ
BMMOIXB , S. m. (eimméllé}, dl. Moule.
V. Jfoneie.
Mil «or ^M hTm pM bit i TtmmêW» M eoor,
ll'«MOMièo , pr ta , qM U bou à» YmÊom.
;OUCHOUNAR , T. a. (elmmout-
cbounà); mobcmowa». Chiflbnner, bouchon-
ner, froisser; se blottir dans un lit ou dans
un coin pour s'y tenir caché. Gare.
Ét7. de en, en, dans , de wèouehoun et de
or, litt. réduire en un pelotton, froissé. V.
Ckiffounar et Chaupinar,
EMMOOQUETAR 8*, T. r. (s'eimmou-
quetà). S'enrhumer du cerveau.
EMMOURESCAR 8*, Y. Maiear $$.
IOORE8GAT, V. MatcattiMtmrou.
lOURODNAR, Gare. V. Amim-
unar.
Éty. de en, de mourtmh et de ar, mettre
en tas. V. Mol, R. 2.
EMMOURRAIaHAR , y. a. (eiromour-
-raillà); AMOmUUUMAa, moubmauiab, amooo-
■ftlHÉW , «MOP— AlA», AHOOVBATA*. DonUCr
du foin aui mulets dans le sac à foin ; dans
le Morwii, leur mettre les morailles.
Êty. de en, dans, de mourrau, sac à fofn,
et de or, litt. mettre dans le miowrrau, V.
Maarr , R.
l, d. du Var. V. Amtmfar.
lOURSOIR, V. AmouçolT^Mechy
Rad.
IOU8TAR, dl. V. Emmou^tmin.
IOU8TOUIRE , T. a. ( eimmous-
téufré) ; nwoofVAa , BHWMnovni. Salir de
moût , abreuver de moût.
Éty. de en, de miO)v^i et de wkire. Voy.
Jfùnjl, R.
BMMOll8TOOlRE8',v. r. (s'eimmous-
téuîré) ; %mmmomtQjnm, S'engluer de moût
les mains ou les habits.
EMMOU8TOU8IR 8* , dl. V. Emmoui-
Undrei' fXMouêt.ï^.
BMM0irrA8SlR8', ▼. r. (eimmoutassir); .
vmmwmm •'. S'eogrumeler , se mettre en:
gnuAcaux, 5e mt^re en Mgadeaus^
EMM
Ety. de en, de HMutas et deir, se rassem-
hier en mottes.
BMMOIITA88IT , IDA , adj. et part,
(eimmoutassi , ide) ; Mmounvm. Engru-
me lé éfi
EMmÛralhar, V. Murathar et ifiir,
Rad.
EMO
EMOLA, adj. et p. d. vaud. Aiguisé,
ée. V. Mol, R.
EMOUSZIR, ▼. a. vl. Amollir, adoucir.
EMOLOGUAR, y. a. vl. Aws&oamcs, kmo-
to«AB. Homoluguar, port Homologuer.
Ety. du lat. homologus*
EMOLUMEN , S. m. vl. Emolument, caL
V. Emoulumeni.
EMOOOODT, dl. V. Esmoougui et
Mouv,R.
EMOOURE , dl. y. Etmooure et Mouv,
R. Emoire, en vl.
EMOPTOIG, adj. vl. svrroïc, sMvnoic.
Hémoplyaue , qui crache le sang, qui est
atteinte d'hémoptysie.
Éty. du grec Si(&ai (haima) , sang,'etde
TTiiSaiç (ptysis).
EMORROTDAL, adj. vl. V. Hemour-
rouidal.
EMORROTDAE, S. f. pi. vl. Y. Hemour-
rouidas.
EMOUUENT , £moUten<e, port. Yoy.
RemouUimenl et JbToZ, R. 3.
EMOULOUOAR , Y. Homologar,
EMOUUDMENT, 8. m. (emouluméin) ^
Emolument, cat. Emolumento , ital.. esp.
port» Emolument , appointement et autres
proGts que Ton retire d'une charge , d'un
emploi.
Ety. du lat. emolumintum , formé de
mola ou molere, profit du moulin, et par
est. toute sorte de profit. Y. Mok:, R.
EMOUNAR, V. a. (emounà). d. bas lim.
Couper les cheveux de la tête très-eourts, et
par analogie , raccourcir les branches d'un
arbre, émonder; épointer. Y. Espounchar.
Éty. de e, comme, de mauna, singe, et de
ar, rendre semblable à un singe, parce que
ces animaux ont les cheveux ties-courts.
EMODRGHAR, ▼. D. (emourtsà), d. bas
lim. Moucher une lampe, une chandelle.
Y. Mouear , Mou^iar et Meth, R. dont
emourehar est une ait. donner ou éter le
tranchant à un instrument.
EMOORGHARas V. r. md. Se hewter
contre quelque chosa^, Y. Aêsipar s' , se
cogner. Y. Lecar $'•
EMOURCHETA8, S. f. pi. (emourtsétes)»
d. bas lim. Mouchettes. Yôy. Mouchelas et
Mtch,f{.
EMOuamXAR, y. a. (emoosbilà).
Emoustiller , stimuler, donner de la gatté ,
de la vivacité.
EMP
29
EMPA, Car. Y. Noumpoê et Au luee,
EMPACAR, V. a. (eimpacâ), dg. Enfon-
ceravec les pieds pour foire contenir davan«
tage. Y. Eneaear,
EMPACARRAR, Aub. Y. Acaparrar.
EMPAG0 , s., m. (eimpâtch) ; ■
B0Acn. EmpaU, cat. Empaéko. port. esp«
Impaeeio, ital. Obstacle, empêchement, em-
barras, difficilté : JPoirf empaeh , incom-
moder.
Éty. du lat. impedteamenftiin pour impt-
dimenlum, dérivé du grec l(iiictôiov (empo-
dion) , entrave , obstacle , formé de ev ,
dans, et de in^ (podos), gén. de itoû< ,
pied. Y. Ped, R.
EMPACBA , s. f. vl. Y. Empaeh.
EMPACMADOUIRA, Gare. Y. Empa-
cJUimenl et Ped, R.
EBIPACHAMEBIT , S. m. (eimpatcha*
méin): wan»a^, nvAauu>ovauk. Empowa^
meni, caL Empaehamento , esp. port, /m-
poectamenlo, ital. Empêchement, opposition,
obstacle k l'exécution.
Êty. de empaeh et de menf , manière d'em-
pêcher. Y. Fed, R.
EMPAGHAR, v. a. (ennpatchâ); mco-
mtujkm. Impaeciare , itaL Impedir et Empa^
ehar, esp. port. Empaixar, cat. Empêcher,
faire ou mettre obstacle, s'opposer, gêner ;
en tI. enter, grefier.
Éty. du lat. impedieare, dérivé du grec
l(jL7coo(|Z(i> fempodizô) , empêtrer, ou de em-
paeh , et de la term. act. ar, mettre un em-
pêchement. Y. Ped, R.
EMPAGHAR 8', T. r. «nFOBouui. hn-
paeciarse, ital. S'entraver, s'enlacer, s'en-
chevêtrer, en parlant des bestiaux, se mêler
d'une afibire, se gêner mutuellement.
EMPAGHAR , v. a. Noomier , appeler.
Gast.
EMPAGHA-«mRALHA8 . s. m. (em^
patche-serriiilles), dl. Un brouillon, un fâ-
cheux. Sauv. Y. Ped , R.
EBIPAGHAT , ADA , adj. swAnmoAT ,
nvAiTAT, aiTBsvAT. Impedîdo , csp. EmpO"
ehado, port. Empêché, entravé, selon le
verbe*
Éty. de empaeh et de la term; pas ai,
ada, Y. Ped,R.
dans le d. bas linh on le dit aussi pour
enceinte, en pariant d'ttne femme. Y. Embar-
raeeada, et dans le vl. pour enté.
EMPAGHATIOU, lOUVA , adj. (eim*
patchatiou, iouve). Embarrassant, ante.
Êty. de empaehar. Y. Ped, R.
CtmMoa. hovttm «a loat àê doonm mi^eAmtiom»
IMIdU IW infiat.
EMPAGHER, s. m. vl. nvAcnn, bwpag.
Obstacle, ente, greffe.
EMPACHE8 , s. m. pi . (eimpâtches), pinr.
de Empaeh, v. c. m. Embarras, tout ce qui
incommode. Y. Ped, R.
EMPAGHIER, s. m. (eimpatchié) ; sm-
PAcmn. Embarras, obstacle, opposant,
rival, importun.
Éty. de empaeh et de ter. Y. Péd, R.
EMPAGHIOU8 . lODVA , adj. (eimpat-
chious, iouve). Embarrassant, ante. AvriL
Y. Ped, R.
EMPAGHOORI.OU8« OUA, adj. (cim-
palchooffléus , ôuse). Difficile, embrouillé.
Avril. Y. Ped, R.
EMPAGHUOARr, V. r. vl. S'embar-
rasser.
Éty. du lat. impedire, ou de empack* Y.
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30
EMP
EMPACHOOAT , fi. V. Empochai et
P«i, R.
BMPAGHOlf , Gare. V. Empaekiir,
EMPAFAT , dl. V. Enubriat.
BMPAO, et
BMPAH, vl. V. Empach.
EMPAIGHA , 8. r. vl. V. EmpacK
EMPAIGHAR, V. a. vl. Y. Empaehar.
EMPAIO, vl. V. Empach.
BMP AIT» s. m. vl. mmwjuxA. Empêche-
ment : Poder $ens empail, pouvoir sans
empêchement. V. Empach.
Ety. dukt. impedimentum. V. P^d» R.
EMPAITA , 8. f. vl. V. Empach.
BMPAITAR , V. a. vl. GoHer » joindre ,
réunir, greffer.
Ety. de em , dans , et de paitar , pour
IMUtor. V.Pa#l,R.
BMPAITAR , vl. y. Empaehar.
BMPAITAT, ADA, adj.et p. (ehnpdlà,
âde) ; bmwtat , dl. Embarré , empêtré ,
troublé , embarrassé. V. Entravai , Émpa-
dMieiPêd.fi.
Femna empaUada , femme grosse.
EMPALANGAR » v. a. vl. Briser, frois-
ser , éreinter.
EMPAIiAR » V. a. (eimpalà) ; vullêbam.
ImpalarCf ital. Empalar, esp. port. cat.
Empaler , ficher un pal aigu dans le fonde-
ment d'un homme et le faire sortir sous Tais-
selle, faire subir le supplice de l'empale-
ment.
Éty. de la basse lat. impalan , on de en ,
dans , de pal et de ar , mettre un pal dans ,
polo afigcn. V. Pal, R.
EMPAI.AR, y. a. dl. Prendre avec une
pelle : Empalar lou pan , mettre le pain sur
la pelle pour Tenfoumer , détourner le pain
avecla pelle, pourpalissader. V.£tm)alM«ar.
BMPALAT , ADA, a4j. et p. (eimpalà ,
àde); Empalado, port. Empalé, ée. Voy.
Palf R.
EBiPALHAIRE , V. Empalhur.
EBIPALHAR , v. a. (eim(Miillà); smAïAm.
Impagliarc , ital. Empalhar^ port. Empail-
ler , ^amn* de paille ; empailler ou remonter
des oiseaux; congédier quelqu'un avec mé-
pris. V. Palhada
Étjr. de en , de palha et de ar, mettre de
la paille dans. V. Palh , R.
EMPALHAT , ADA , adj. et p. (eim-
paillà , àde) ; Empalhado , port. Empaillé ,
ée. V. Palh, R.
BBiPALHOniRE 8\ T. r. (seimpail-
lôuïré). Se vautrer sur la paille , s'en remplir
les cheveux.
Ëty. de em , de palha et de outre. Voy.
Palh.Vi, ^
EMPALHUR , USA , adj. (eimpaillur ,
use) ; sarAuiAun. Empailleur , euse , celui
ou celle qui empaiHc les chaises , qui re-
monte les animaux morts pour leur conserr
ver leurs formes naturelles.
Êty. de en , de palha et de ur , celui qui
met la paille dans. V. Palh y R.
EBIPALIFIGAR8' , V. r. (s'eimpalIQcà).
Se carrer dans un fauteuil.
Éty. de en , de pâli , de ait et de ficar «e,
se mettre comme sous ou dans un dais.
EMPALltnAR, V. a. (eimpalissà) ; ^m^
Palificare, ital. fimpalUar ^ esp.
EMP
Palissader, dresser des palissades. V. Pa-
lisiodar et Palissounar.
Éty. de en, depoZw et de ar. Y. Pal, R.
BMPALUNAR , v. a. feimpalunà), dl.
Pousser dans le bourbier, oans le marais.
Ety. de en , de palun , marais . et de ar >
mettre dans les marab , dans la boue.
EMPANELA, s. f. (eimpanèle). Empen-
nelle , petite ancre qu'on jette pour empê-
cher la grosse de chasser.
Éty.T
Dérivés: Empanelar^ Empanclagi.
EMPANELAGI, S. m. ( eimpanelàdgi ).
Empennelage , assemblage de deux ancres
amarrées Tune à l'autre par un bout d'aus-
sière , à quelque distance Tune de l'autre ,
dans la direction du cable.
Éty. de empanela et de agi.
EMPANELAR. V. a. (eimpanelà). Em-
pennelerj Caire Y empennelage.
EMPANElâAR, V. a. dl. Duper, trom-
per, Caire donner dans le panneau.
Éty. de en , dans, de |Nine( , panneau , et
de Tact. ar.
Ptr mUâ m'empmntlUr^ann mm ariMlio.
I^hfHandtfrt.
EMPANOUN, S. m. fempanôun) ; et impr.
AiCTANoiui. Empanon , cnevron qui ne va pas
jusqu'au faite , mais qui s'assemble dans
l'arctier , à tenon et mortaise , terme de char-
pentier , extrémités postérieures des côtés
du brancard qui passent entre le lissoir de
derrière et reçoivent les consoles de fer qui
soutiennent les liiontons de derrière, en
term. de charretier.
EMPAN8AMENT, s. m. d. vaud. Le
vêtement ou l'action de vêtir , de passer un
habit : L'empamament de la vesHmenta
ôfanea.D. vaud. de 1100.
EMPAN8ELAR, v. a. dl. Embranear.
EMPAPILHOTAR , v. a. (eimpapil-
loutà) ; mvAriUiooTAm , MmwAnovTMM. Cou- -
vrir , orner de papillotes.
Éty. de em , de papilhota et de ar.
EMPAPII^OTAT , ADA , adj. et p.
(eimpapilloutà , àde) ; mmrAvnjomukr , XMTOo-
uoMAT. Embéguiné , qui a encore les papil-
lotes. V. PopiTii, R.
EMPAPOULAR , v. a. ( eîmpapoulà ).
Empiffrer , faire manger la soupe , la bouil-
lie , et par extension , faire manger , fig. re-
paître de chimères.
Éty. de papola, bouillie. V. Pa/>,R. 2.
BMPAQUETAR , v. a. ( eimpaquetà ) ;
Empaquekar , esp. cat. Empaqueter, mettre
quelque chose en un paquet.
Êty. de en , de pa^ei et de ar , mettre en
paquet. V. Paquet^ R.
EMPAQUETAR 8' , V. r. t'AooviiAiir ab ,
•'uTAfootiAm. S'envelopper dans son man-
teau , dans ses couvertures.
EMPAQUETAT, ADA, adj. et p. Em-
paqueté, ee. V. Paquet f R.
EMPARADOR , vl. Y. Amparador,
EMPARAR, y. n. (eîmporà); n'cMPAmAB,
d. bas lim. Fuir, en parlant d'un vase, d'un
tonneau qui laisse échapper la liqueur qu'il
contient par quelque fente. V. Èspirar et
Raiar.
Oquelo petieirOy aquelo harieo n* empara ,
Séron. c'est4k-dire Aquela peliera , aqnela
EMP
6arrtea n*empara , ce pot , ce tonneau (bit
JIfo hourso n'o empara, Béron. e'est-à-
dire , m*a hoursa n'a emparât , mon argent
est parti , ma bourse a fui. En anc. béam.
apprendre.
EMPARAR , V. a. vl. AfAïuiu Proté-
ger , défendre, ordonner, soutenir , com-
mander.
Éty. de la basse lat. emparare , soutenir,
endl. V. Par. R. 3. '
EMPARAR 8', v. r (s'eîmparà) ; iloo-
oeroree , esp. port. Imipadronirsi , Ual.
S'emparer, se rendre maître d'une chose eo
prévenant les concurrents ; asservir, doini-
ner ; s'appuyer, en dl.
EMPARATGIR, V. a. vl. Ennoblir.
EMPARAULAT, ADA. «dj. et p. vl.
Bavard. ^ * r
EMPARGHAR , V. a. vl. Empêtrer , em-
barrasser.
EMPA1IEIS80UNAR , V. a. (eimpareîf*
sounâ). Êchalasser. Avril. V. Pal, R.
EMPARENTAR8',v.r. (s'eimpareintà) ;
^tnparenlar , cat. esp. Imparentarei , ital.
S'apparenter, former par le moyen du ma-
riage des liens d'aflSnité avec une fiunille.
Ëty. de en, de parent et de ar. Y. Pa-
rent,R.
Qa leoH endinta leou emparenta.
Prov.
EMPARENTAT , ADA , adj. et p. (efm-
pareinlà , àde) ; J?m|iarenlado , porL Appa-
renté , ée , bien ou mal apparenté. V. Pa*-
rent^ R.
EMPAROAR , V. a. vl. Empêcher.
EMPARliAR » V. a. vl. avroMAa. /ni^-
rolare, ital. Apprendre, emboucher, in-
former.
EMPARIâAT . adj. et p. ?1. mm^tâin.
Doué du talent de It parole, éloquent. V. Pib'
rou/,R.
E es ^enl emparlaix, V. 9814, il est
agréablement parlant.
Hist. de la crois, des Alb.
EMPA8GHAMENT, 8. m. aoc. béam.
Empêchement. Y. Empachamint.
EMPA88AIRE , S. m. (eimpassàiré). U
pharynx, l'entrée de l'oesophage, c'estrà-dir^
du conduit des aliments qui va s'ouvrir dani
festomac, à l'endroit qu'on nomme le cardia.
Éty. de empaeta et de aire , qui avale on
sert i avaler. Y. Pae#, R.
EMPA88AR, V. a. (eimpassà) ; EmpoM^
sar , cat. Avaler ; gober • faire descendra
dans l'estomac. Ce verbe désigne phu par-
ticulièrement l'action de faire francfav la
pharynx aux aliments. En imposer en vl.
Éty. 4e en, dans , et de pasear. Y. Pau ,
Rad.
EMPA9TAMBNT,s. m. (eifflpaStaméin).
Empâtement, action d'empâter, état de ce qui
est empâté.
EMPA8TAR , V. a. vl. sivAsniAa. Im^
pattare , ital. Empasiar , esp. port. anc.
cat. Empâter, remplir, couvrir de pâte,
rendre pâteux , coller.
Ëty.deen, dans, deimefa^, pâte, et de la
term. act. ar, mettre dans la pâte. Y. Paeê,
Rad.
J?mpae(ar la vontelObn, empâter la volaâle,
lui donner de la pâte pour l'engraisser.
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EMP
.fiMPASTAR S*, v.r.s'BHPAftttAB. S'em-
bourber, s'enduire de pâte , et fig. s'empé-
ir)er dans une mauvaise af&ire.
Lw mtmlin t*e$ empastat^ quand le grain
qu'on moût n'est pas assex sec , au lieu de
farine , il forme une pâle qui arrête les meu-
les du moulin.
EUMPASTAT, ADA , a4]. et p. (eimpastà ,
àda ) ; BMTASTB&ATk £m^#todo , port. Empâ-
té, couvert 4e pâte ; empêtré , mou comme
de la pâte.
Ëtj. de en, dans , ôtpasta et de la term.
pas8. al, ada , qui est dans la pâte. V. Pa$t,
bÎmVASTAT , s. m. Vl. ttFAnATs. Pâté ,
pâtisserie, y. Pa«(,R.
BMPA8TBI.AR, dl. V. Empadar et
Past, R. V. aussi Bmàaitar^ dans le sens
figuré.
BMPA8TWES, vL EmpaHrê, cat. Yoy.
Emptoêtre.
BMPATAR, T. a. (eimpatà) ; mwatôohas.
Couvrir décompresses ou débandes une par^
tie du corps qui a été blessée.
Éty. de eHi étpata , chifioDi et de ar. V.
Pat, R.
Empatar hh$ dit, mettre tme poupée au
doigt.
EMPATAT , ADA , adj. et p. (eimpatâ ,
àde). Couvert de cbiflbns ou de compresses.
V.Pfll.R.
EMPATOULHAR, V. a. (eimpatouîllâ) ,
d. m. Envelopper dans de vieux linge; en-
velopper avec trop de soin.
Ety. de en, de patoulh. fait de pata,
vieux linge» et de ar. Y. Pai , R.
BiyPATOULHAR , V. a. (eimpotouîllà),
d. bas lim. Embarrasser, encombrer un en-
droit eu y déposant plusieurs choses sans
ordre,
Éty. V. le mot précéd. parce que le vieux
Imge s'entasse ordmairement et ne fait qu'em-
barrasser. V. Pat y R.
BMPATOUNAR, v. a. Y. Empatar,
Èty. de en, de pataunaf petit cbi£fon, et
de ar. Y. Pat, R.
EMPATRODNAR 8* , v. r. (s'eimpa-
trpunà); /mpadronirei, ital. S'impatroniser,
s'introduire pour dominer, se rendre le maître
d'une maison , la commander.
Éty. de en, en , de patron, maître, et de
01?^ s'établir en maître. Y. Pater , R.
EBfPATRODNAT, ADA, adj. et part,
(eimpatrounà, àde). Impalronisc, ée. Voy.
Pater, R.
EMPAUBREZIR , T. a. vl. Appauvrir.
Y. Empaurir,
EMPAUBRIR • V. n. vl. mmrAtiuwmtm ,
umrAvmaMum. Appauvrir. Y. Empaurir.
EMPAUMAR, V. a. Empaumer, se rendre
maître de l'esprit de quelqu'un; lui en faire
siccroire.
L* rw q«i'#Mf««me mal ^m Icli fc»
Empaumar , se dit aussi pour donner un
soufflet du plat de la main.
Éty. de pauwm , paume de la main , dear
et âe en. y. Palm, R.
BMPAORADOUR , dl. Y. Empauva-
dour.
SMPAVIURi dl. Y. BmpaufMr^^
£MP
EBIPAOREnR , vl. Y. £tiipaaf:tr.
EMPAURESIT, Y. Apaurit.
EBIPAURIR , V. n. (eimpoourir) ; atao-
wam , BiVAimstiH. Impoverire , ital. Empo-
brecer, esp. port. Empobrir, cat. S'appau-
vrir, devenir pauvre.
Éty. de en, dans, de Paur, rad. de pau-
vreté, et de la term. ir, litl. aller dans la
pauvreté. Y. Paur, R.
EMPAUHIT , IDA , part, (eimpaouri ,
ide) ; A^Mnmn, BiVAiniBfiT. Appauvri, tombé
dans la misère.
Éty. du lat. aporiatus, m. s. Y. Paur, R.
EMPAUSAR, V. a. vl. bmpaosau, uwahsas.
Impoear, cat. Imposer, appliquer. Y. Pau$,
Rad.
EMPAUTAR 9', V. r. (s'eimpaoutâ).
S'embourber. Y. Enfangar s.
Éty. de en, dans, de pauta, boue , et de
ar, se mettre dans la boue. Y. Pat, R.
ENPAUTAT , ADA. adj. et p. (eimpaou-
tâ, àde). Embourbé, ée. V. Enfangat et
Pal,R.
EMPAUVADODRjS. m. (eimpaouvadéu);
Fosse à tan.
Éty. de em, de pouvar et de adaur, lieu
où l'on dépose les peaux. Y. Pau$, R.
EMPADVAR, V. a. (eimpaouvà); ■■vao-
■AB. Tanner, mettre les cuirs dans la fosse
où est le tan. Y. Paur, R.
EMPAUIAMENT, S. m. vl. «waosacio.
Imposition : Empauzament de lae mas , im-
position des mains. Y. Pau$, R.
EBIPAUZAR , vl. Y. Empausar.
EMPATTABIENT , vl. Y. Empacha-
ment.
EMPATTAR, vl. Y. Empachar.
EMPEAUT, dl. Y. Ente.
EMPEBRAR 8*, V. r. (eimpebrà). Manger
qoelqucaliment trop poivré, et fig. se poivrer,
gagner la maladie sipbilitique, la gale; pren-
dre des poux.
Êty. de en dans, éepehre, poivre, et de la
term. act. ar, se mettre dans le poivre. Y.
Pf6r, R.
On emploie aussi ce verbe activement, et
il signifie alors poivrer.
EMPERRAT j ADA , adj. et p. (eimpebrà,
àde). Poivre , ée.
Ety. de en, de pebre et de at, ada, litt.
mis dans le poivre. Y. Pf6r, R.
EBIPEGHAR,vl. Y. Empachar.
EBIPEGOinrAT , ADA, aà^. et p. (eim-
pecouîà, àde). Accouplé, ée; en parlant des
animaux, particulièrement des chiens qui
restent attachés l'un à l'autre.
Éty. de en, de pecouy pour peeoul, et de
at. V. Ped, R.
EMPEDA0, dl. Y. Emperau.
EUPEDEGAR, ▼. a. vl. Empêcher. Y.
Empachar et Ped, R.
EMPEDIMEN, S. m. vl. iMmom, «i-
rsoiMBv. Impediment, cat. Jotpedimento ,
esp. port. ital. Empêchement , difficulté ,
obstacle.
Éty. du lat. impedimentum, m. s. Y. Ped,
Rad.
EfliPEDIR, d. m. Y. £iiipedoiitre et
Ped, R.
EMPEDTT. IDA. adj. et p. vl. Empêché,
irrésolu, indécis. Y. Empedoui et Ped, R.
B1U»BD0DI, qpiA, a4j* et p. (eimpe-
m?
31
dôui. 6uie), d. m. mmnon. Empêtré» embar-
rasse d'une chose qui incommode.
Éty. Y. JEmpedottire.
EMPEDOOIRE, v. a. (eimpedéuiré);
■MFSDui. Empêtrer, embarrasser, mettre des
eatraves, donner de l'embarras.
Éty. du lat. tmpedire, m. s. ou du grec
è(Aice$éu> (empédéô), entraver, mettre des iers
aux pieds, formé de ^v (en), et de iré$7| (pé-
dé), entrave. Y. Ped, K.
EMPEGAR, V. a. (eimpegà); apmas,
KAMTBOAa. Impeciare, ital. Empegar, port,
esp. cat. Coller, poisser, gluer ; et fig. em-
barrasser, empêtrer.
Éty. de en, dans, ùepega, poix, et de la
term. act. ar, mettre dans la poix, enduire de
poix, ou du lat. impieare, le même. Y. Peg, R .
EBIPEOAR S^, V. r. •AwmméM. Se coller,
se prendre à quelque chose, et fig. s'enivrer,
parce qu'un homme ivre ne peut pas plus se
remuer que s'il était collé avec delà poix.
EBIPEGAT, ADA, adj. et p. (eimpegà,
àde) ; AasAPAT, BHracomAT. Empegodo, port.
Collé, poissé, et fig. ivre.
Éty. de en, de pega et de la term. pass.
at, ada, qui est dans la poix. Y. Peg, R.
EMPBONA, s. f. (empègne); nmoifA.
Empeyne, esp. Empeigne, ce qui forme le
dessus du soulier et couvre le coude- pied,
peau tannée qui conserve beaucoup plus de
souplesse que le cuir, et dont on forme le
dessus des souliers.
Éty. étimpUia, qui était, selon Brisson,
une espèce de chaussure de feutre.
EMPEONAIRE, Y. Empegneire.
EMPEONAR, W.Empegnef, pour ratis-
ser. Y. Empurar.
EMPEONAT , ADA , adj. et p. (eimpe-
gnà, àde), dl. Engagé, obligé. Y. Empeneh.
EMPEGNEIRE , s. m. (éimpegnèïré) ;
CMrcoiiAiiiB, BMVBioiiBiKB, mmwatuutovu. Brouil-
lon, qui excite des querelles, Gar. provoca-
teur.
Éty. de empegner et de aire, qui excite.
Y. Pag , R.
EMPEGNER, Y. a. (eimpégné); nvs-
OMAM, BaruafiBa, sMnoHsa, mvionAA» Impi"
gnere, ital. Empenyer, cat. Pousser avec
violence ; fermer une porte à demi, et fig.
pousser, exciter, frapper, heurter.
Éty. du lat. impingere, m. s. Y. Pag, R.
EMPECK>0I , Y. Empegounitei Peg, R.
EMPEGOUIRE 8' , v. r. (s'eimpegôui-
rè); BarBootmiAn. Sc poisscT, se coller, se
salir avec de la poix.
Êty. du lat. imptcore, poisser, ou de en,
dans, de pega, poix, et de la term. /re, v. c.
m. sc mettre dans la poix. Y. Peg, R.
EMPEGOUMIT, IDA, adj. et p. (éim-
pe^oumi, ide); bmfboooi. Sale, crasseux, en-
duit de poix, ou noir comme de la poix.
Êty. de en, dans, de Pegaumae, v. c. m. et
de la term pass. it, ida, qui est dans la poix
ou sali par la poix. Y. Pe^jf, R.
EMPEGOUMIT , IDA , adj. et p. (eim-
peçoumi, ide|, dl. kmtboobi. Sale, crasseux^
noir comme ae la poix. Y. Peg, R.
EMPEGOURIAR, Gare. Voy. En^e-
gouire.
EMPEGODRIR, v. a. (elmpegouriiO-
Poisser. V. Empegouxre. Aub. •
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32
EMP
mPBOUAIBE , Gare. V. Empegmin.
BBIPEOU4R, Gare. V. Empegner.
EMPBOIJIR. V. a. W. Empêguir, anc.
cat. PoUser^coller. s'embarrasser, avoir hoD-
te, s'embrouiller. V. Empegar.
EUPEOmssON, vl. Us 00 elles devien-
nent sols ou sottes.
BMPEGUIT, IDA, adj. et p. vl. Yoy.
Empegat.
BMPEOUNTAR, V. a. vl. Empegun-
far, cat. esp. Poisser, enduire de poix, fig.
embaumer.
£ty« du lat. impicare^ poisser, ou de em,
avec, dans, de pe d, poix, et de uittor, oindre,
enduire avec de la poix. V. Peg^ R.
EBIPEOUNTAT, ADA, adj. et p. vl.
Empoisséyée. V. Empegat^Pegat eiPegy R.
EMPEIGERf V. p. vl. Echouer, pousser
à terre.
EMPEIGNAR, V. a. vL Mettre en gage.
V. EmpenKar.
Éty . du lat. oppigneran^ m. s.
EllPEINGBA,s.f.vl. Penchant, incU-
natioo, poussée. V. Empeneha et Pag, R.
BMPEINaAmJBA , S. f. vl. Engage-
ment. V. Pagy Ks
EMPEINHER, v. a. vl. Jeter, pousser.
EMPEINHORADURA, s. f. vl. pvmaA-
DniA. Droit de gage, d'hypothèque.
Ety. do lat. pignuif gage.
SMPEINNORAR , vl. V. Impignorar.
EMPEIRAMENT, S. m. (eimpeiraméin).
Empierrement, lit de pien^ qu'on recouvre
de gravier pour consolider les routes.
EBlPEnuOi, V. a. (eimpeir^); Empier-
rer? pétrifler, garnir de pierres. Y. Petrifiar.
Ëty. de «M, de peira et de ar , changer en
pierre. V. Pêir, R.
EMPBIRBZIR, T. a. et r. yl. Impietrirê,
ital. Pétrifier, djirdr.
Éty. V. Peira.
CBIP^IREXIR , V. a. vl. Pétrifier.
EMPEIREZIT,IDA,adj.etp. vl. Pétri-
fié, ée ; durci, ie.
EMPEIS, vl. Il ou elle pousse, excite»
poussa, excita. V. Empenher.
EMPElSSEI.AH»v- a. (eimpeisselà) , dl.
Ëchalasser, garnir une vigne d'écbalas. Yoy.
Gardounar et Pal, R.
EMPElSSES.vl. Qu'il ou qu'elle pous-
sât, lançât. Y. ly empenher,
EMPEISSOUNAR, V. a. (eimpeissouna);
zMTXicwovfukM. Aleviner, empoissonner, peu-
pler, garnir de poissons un étang, une ri>-
vière, etc.
Éty. de en, dans, de petiioun, poisson, et
de ar. mettre du poisson dans. Y. Peissoun,
Rad.
EUPEISSOUNAT, ADA, adj. et part,
(eimpeissouna, âde). Empoissonné , ée; ale-
viné. Y.Pfûioun, R.
EMPEITAT , ADA, adj. et p. (eimpâtà,
àde),d. bas lim. Embarrassé. Y. Embarras-
taL
Veàtae eiou eei prou empeUado, mo tillo
surlotetîo éun efonteademo. Béron. C'est-
à-dire. Veux se iou Hou proun empeitado,
mo tUho êur lo testo et un enfant de cade
man. Y. Ped, R.
EMPELUE, vl. Y. Impellir.
EBIPELTAE, vl. ^mpeltor, cat. Yoy.
Empeutar.
EMP
EBlPBNADA,~a(y. (eimpenÂde),dg. Tou-
te entière.
EMPENAR, vl. Y. Empennar.
EMPENAR S*, ▼. r. dg. Se mettre en
peine.
Éty. de en, de pena et de ar^ mettre en
peine. Y. Pen, R.
De que s'empene-l-< carême.
Proue, de Carm.
EMPENAT, ADA, adj. et p. vl. et mieux
xmnmrnAT, Empenné, ée, garni de plumes.
Éty. de em, avec, de peima, plume, et de
af, garni avec des plumes. Y. Penn, R.
EMPENAT , ADA, adj. et p. vl. Condam-
né à une peine.
Éty. de en, ûepenaei de ai. Y. Pefi,R.
EMPENAT, ADA, adj. et p. (eimpenà,
ède), d. bas lim. Eff^var un home foui em-
nenaf, enlever un honmie tout brandi, c'est-
à-dire^ dans l'état où on le trouve, comme si
l'on disait en volant, au vol. Y. Penn, R.
Très hourae empenadae, trois heures en-
tières, dg.
EMPENGM, ENCMA, adj. et p. (eim-
péintch, éintche) ; wmnmmAx. Entrebaillé, ée ;
on le dit d'une porte, d'une fenêtre qui n'est
pas entièrement fermée, k demi-poussée, en
vl. poussé, lancé.
Ely. de empegner. Y. Pag, R.
Gaveou emp^eh, sarment attisé. Yoy.
Empurat.
EMPENGHA , s. f. (eimpéintefae) ; lai-
r9f^euA,m»rumcmA, vl. Secousse, mouvement
ou effort que l'on fait pour remoer un corps,
impulsion, poussée.
S^ me 4ounav09 una empeneha*
Brueys.
Éty. du lat. impingere, pousser* heurter.
Y. Ffl^,R.
Courant d'un fleuve, coup, vl.
EMPENDRE , V. a. vl. fmpeiidrer, cat.
Emprender, esp. /mpr^ndi^'e, ital. Entre-
prendre, avancer, pousser. Y. Empegner.
EMPENH, s. m. anc. béam. Entreprise,
engagement, contrainte; en vl. il ou elle
pousse^ laqce,
Z>/ eonirfutede empenhsiio eepagara eapeoô
Fors, de Béam.
Rubrica de contracta.
EMPENHADO,8.m. anc. béam. et
EMPENMADUBA, vl. Y. Empeinho-
radura,
EMPENBAR , V. a. vl. mmm&iAM. Em^
penyar, cat. Empefiar, esp. Empenhar,
port. Impegnare, ital. Mettre en gage,hypo^
théquer.
Ety. de em, de penh, ait. de pignus, gage,
et de ar, ou du lat. oppignerare, m. s.
EMPENHKI , V. a. vl. BtmnB, nvu-
o»B,siiPKmB9. Pousser, élancer, jeter. Yoy.
Empegner, ^
Éty. du lat. impingere. Y. Pag. R.
EMPBNHORAR , vl. Y. Imptgnorar.
EMPENNAR, V. a. vl. Empennar, port.
/iiij»etiiiarf, ital. Ëmpeener, eiiplamer.
EMPENNAT, ADA, adj. et p. vl. &n*
penné, ée ; empkmé, ée.
EMPENRE , vl. Y. Emprendre.
EMPEN8AT , ADA, adj. et p. (eimpen-
EMP
sa, âde), dl. Pensif, mélancolique. Y. Pen-
eatiouê et Pend, R.
EMPENTIR, V. a. et n. vl. Repentv,
aflOiger.
EMPENTIT,IDA, adj. et p. vl. Affligé,
ée; repentant, ante.
EMPENTOI», OU8A, adj. (eimpein-
téus, éuse). Repentant, ante. Y. Pentous.
EMPEOU , Y. Empeout.
EMPEOIII.HIR S , V. r. (s'empeoodllr};
mraotiiB, mmnrojnxm •'• Prendre des POUS*
Aub.
EMPEOUNAR, Gare. Y. Apeounar,
EMPEOUT, s. m. (eimpèou), dl. et bas
lun. mmrmABw, ■■■sm. Empelt, cat. Greflb* Y.
Ente. On le dit aussi pour sujet sur lequel
on grelfe, Y. Sujet, et iron. d'une petiteen-
taille faite à la main. Y. Empeou, R.
EBIPE0I1TADI8, S. m. (eimpeootadis),
d. bas lim. La trace qui reste sur un arbre h
l'endroit où la grefife a été insérée: L' empeou^ .
tadie, d^un bœ, est la partie neove qu'4Nii a
ajoutée. Y. Emert et Émpeou, R.
EMPEOUTADOUR , ad). ( eîrapeoula*
dôur), d. bas lim. Si;get asseï fort pour être
gr^.
Ety. do empeoiif et de adour. Y. Empeout,
Rad.
EMPBOUTAR, V. a. (empeontà), dl. el
bas lim. Greffer. Y. Entar et EmpeouL R.
EMPEOUTAT, ADA, adj. et p. (eim*
peoutà, àde)} md. GràEI, ée. Y. En$mi et
Empeout, R.
EMPER, s. m. vl. Empire, ▼• c. m. et
/fiip«r,R.
EMPEBADOR, vl. Yoy. £iiip«roMr et-
Imper, R.
EMPERAIRB, vl. Emperaire, cat Yoy.
Imperour et Imper, R.
EMPERAIRITZ, 8. f. vl. Impératriee.
Y. Imperatriça et Imper, R.
EBIPERAR, T. a. vl. nmaïAs. Com-
mander, ordonner.
Éty. du laL îinperare, m. s. Y. Jmper,
Rad.
EMPERATOPH, Y. Emperour et Im^
per,K.
EMPERAIBIÇA, s. f. (eimperabice) |
Impératrice, iia}. /mperatrt*, esp. Impera^
trit, port. Emperatru, cat. Inapératrice.
Éty. du lat. imper atriw, m. s. Y. Imper,
Rad.
EMPERAU, S. m. (eimperiàou) , dl. ■■•
rpoAv. Seconde journée qu'un ouvrier ou un
paysan fait après ceHe pour laquelle il avait
été loué : Soubrejoumada, travail bit aprètf
la journée obligée ; Lougar à Vemperau »
traiter du temps qui n^te après la journée
ordinaire du laboureur:
Éty. du grec ejjltcsWcj» (empedaô) , [traiter,
convenir. Thomas.
Meetre travalunjour trop lot de eajoumadit
Se décida apafa Cemperau.
Era rare que fagueese
lAiJoumada et Cemperaq.
A. Tandon.
EMPERAU , a4j. vl. Impérial. Y. Impe-
riau et Imper, R.
EMPERATRE , vl. Emperayre, cat. Y.
Emperaire.
EHIPERCAIRAT, dl. Y. Imprecoirot.
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EMP
L S*, Emperesir, cal. Voy,
imperevouire $\
EHPERE8IT , IDA » dl. V. impertvoui
et Pigr, R.
Lachtw^ereiit^ lait durci, gramelé dans la
mamelle.
EMPEREVOm, adj^dl p. (eimperevôui);
«MrswsiT. Devenu paresseux, fainéant.
Ëly. de€n, dans, deperevous^ paresseux,
•et de la Içrm. t, litt. devenu paresseux. V.
EMPBREVOUIRE S', v.T. (s'eimpcre-
véuiré}; t'BMVBnfui, ft'ArrsnsAiiTaa. Devenir
ou ^ rendre paresseux insensiblement.
Ety. de^n, de perevousei de tre, lilL de-
venir paresseux. Y. Pifr^ R .
EMPERI, s, m./cHnpèri); «won, vira-
«BToi. Mot conservé dans cette phrase pro-
verbiale: Faire ^emperi, pour dire faire
merveille, se donner les airs du commande-
ment, faire plus qu'on n'avait droit d'atten-
dre ; empire, autorité.
Éty. du 4at tay^erium, autorité, empire.
V. imper, R.
ElCPBRI,8.m. vj. V. Empira.
EMPEBIAI«, adj. V. Emperiau.
EMPERIAR, V. Emperar.
EBIPEIlIAll, AliA, adj. (eimperiâou,
aie) ; uvchai.. Impériale, ital. Emperiàl,
csp. port, anc cat. impérial, qui tient à J'em-
pire ou h Fempereur.
Éty. du Jat. imperialie, m. s. V. Imper^
Rad.
EMPERIAU, s. m. (eimperiâou). Nom
qu'on donqe, à Nice, à la ugue de Versailles,
qui est grosse , blanche , presque ronde et
miellé^.
Éty. Dit poor emperiala, V. Imper, R.
EMPERIER, 8. m. vl. Empereur.
BBiPERILABlEN , 6. m. vl. Péril, dan-
ger.
EMPERIT, 8. m. (eimperi), dt. urALLAT,
«•«vniAv, rAo-Mcm. Obéré, insolvable, un
gneax,un homme qui n'est bon à rien ; em-
barras.
Tout ye tomba, tout ye perte,
Sem una banda iTemperis.
Fabre.
Vête atal vottre eementeri
Vole voue tira de Temperi.
A.Tandon.
. prép. (etmpére); wmmo^ vl.
Emperé, cat. Empero, esp. Cependant, c'est
pourquoi, de plus, pourtant, mais, néan-
moins.
BMPEROUII, 8. m. (empereur); mmn-
*mm, nvsBATooi , Asvamova. Imperatore,
ftal. Emperador, esp. port. cat. Empereur,
chef souverain d'un empire.
Éty. du lat. imperator, tà\i de imperart,
commander. V. Imper, R.
Les Romains, dit fauteur du Dict. des
Orig. de 1777, en 6 vol. in 12, donnaient ce
nom ^ tous les généraux 4'armée, et particu-
lièrement 4 celui qui avait pris une ville im-
portante, ou gagné une bataille, dans laquel-
le les ennemis avaient perdu dix mlUe hom-
Jiile8-Cé8ar,s'étantfait nommer dictateur
perpétuel, l'an 708 de la fondation de Rome,
TOM. II.
EMP
doit être regarda comme le premier empe-
reur romain. Le peuple tuî déféra ce titre
pour marquer l'autorité absolue dont il jouis-
sait dans la république.
EMPEROUR, s. m. BM»BIIATOVB , rw-BS-
rAïA. Empereur, poisson empereur, espadon,
^pce de mer, j^Iane espadon , Xiphias glu-
diue. Lin. poisson de l'ordre des Holobran-
ches et de la fam. des Pantoptères (tous na-
geoires), dont la chair est d'un goût exquis.
Êty. L'arme 'dont ce poisson est armé, son
courage et sa force, hii ont fait donner les
noms qu'il porte. V. Imper, R.
EMPERIJB, V. Emperour,
EBfPES, s. m. (eimpés). Empois, colle
laite avec de Tamidon, dont on imbibe le lin-
ge qu'on veut repasser, afin qu'il soit ferme,
famidon même.
Éty. du eelt. ampes, m. s. selon le DicL
deTrevoux, ou du grecev (en), dans, et de
^i9(jm (pissa), pois.
EMPESAGI, S. m. (eîmpesàdgi) ; xm-
■Ac». Empesage, faction d'empeser, façon du
linge empesé.
Ély.de€mpe««t âeagi,
EMPESAR, V. a. (eimpesà) ; mnonooiiAB.
Empeser, mettre de l'empois au linge pour
le rendre plus roide; baseer , tremper la
chatne d'une pièce d'étoffe dans une colle pro-
pre è rendre les fils glissants.
Ëty. de empee et de i'act. ar, mettre de
Fempois.
EMPESAT, ADA, adj. et p. (eimpésà,
àde). Empesé, ée ; et fig. affecté, roide comme
du linge empesé.
Èty. de empes et de ai, où l'on a mis de
Tempois.
EBIPE8TAR, v. a. (eimpcstà) ; rimm,
BSUITAM, BnBBLXTAm , BMBOOOTOIAB . ImpeS'
tare, ital. Apestar, esp. Empestar, cat. port.
Empester, répandre la peste, répandre une
odeur lœtide, empuantir.
Ëty. de€n,depetla et de «reporter la pes-
te ou répandre la peste dans. V. Ptsi, R.
EMPESTAT, ADA, adj. et p. (eimpos-
tà, àde); Empeetad, cat Apeelado, esp.
Empestado, port. Empesté, ée ; empuanti, ie.
\.Pett,R.
EMPESUR, USA, s. (eimpesùr, use);
BOTKssiMs. Empeseur, euse ; celui, celle qui
emp^.
Éty. de empes et de ur,
EMPETEGAT,ADA, adj. et p. (eim-
petegà, àde), dl. Pris, embarrassé. Sauv.
EMPETOUIRIR,v. a. (eimpetouiri), d.
bas liin. Empiffrer. V. Gavar.
EMPETRAOOR, s. m. vl. BanmwAism.
Impetrador, esp. Impetratore , ital. Impé-
trant, obtenteur.
Éty. du lat. tmpetrofor,
EMPETRAIRE . vl. V. Impeiraire.
EBIPETRAR, v. a. vl. mrsTmAm. Empe-
trar, cat. Impetrar, esp. port. Impetrare,
ital; Obtenir, impétrer.
Éty. du lat. in^lrare,m, s. V. Pater,
Rad.
EMPETRAR S' , v. a. et r. (eimpe-
trà). Embarrasser et s'emliarrasser.
EMPETOAR S', V. r. (s'eimpetuà). S'em-
barrasser, se surcharger, se mettre dans
l'embarras. Gare.
EMP
33
EMPETOOSAMEN, vL V. Impetuoêa-
men, ■
EMPEUT, s.m.vl. V. Empeout.
EBIPEUTAR , V. a. vl. ■arauTAii, bmtbi.-
TA«. Empeltar, cat. Greffer, enter.
EMPEUTAT, \l V. Empeoulat.
EMPEVODLIR, Cast. V. Empeoulhir,
ENPEZAR, vl. V. Empegar.
EMPHASA, s. f. (eimphàse); £fi/afî#,esp.
JBmfam. cat. fifi/bft, ital. Emphaeie, porU
Emphase, énergie outrée dans l'expression,
dans le ton ou dans le geste.
^ Éty. du lat. emphaeie, dérivé du grec
?|x<pajic (emphasis), de è|Ji<pa{vcD (emphainô),
faire briller, dérivé de «pafvb) (phainô). Je
montre, lilt. action de mettre en évidence.
EBIPHATIQUE, ICA, adj. (eimphaU-
qué, iqiie); Enfantieo, ital. esp. Empha-
tico, port. Emphatique, qui tient de 1 em-
phase.
Éty. du lat. emphaticue, m. s.
EMPBAZI, vl. V. Emphaea.
EMPHETIS,adj. vl. y.EmphyUoUque.
EMPHITEOTA, 6. vl. mannnoncAsi.
En/Uéata, cat. EnfUeuta, esp. Enphiteutaf
port. EnfUeuiieario, ital. Emphytéote, celui
ou celle qui jouit d'un fonds par bail emphy-
téotique. y.EmphUeosa.
Éty. du lat. emphiteutieariue,
EMPHITHEOSm, 8. f. vL V. Em-
phyteoea.
EMPHITHEOnCARI, 8. m. vl. £n/i-
teolo, cat. Etifiteuta^esp. EnphyteuUif port.
En^teutico, ital. Emphytéote.
Ety. du lat. emphyteuticariue , m. s.
EMPHTTEOSA, S. f. ( emphytéose ) ;
Enfileusis, cat. esp. Enfiteusi, ital. Emphy^
teosis, port. Empbytéosii, bail à longues an-
nées qui peut durer jusqu'à qualre-ringt*
dix-neuf ans.
Ëty. du lat. enqthybeuiie, formé du grec
l|jL(p6xeu7ic (emphuteusis), ente, greffe, déri-
vé de ^v (en), dans, et de <paxe6w (pbyteuô),
planter, enter , parce guc ces sortes de con-
trats n'avaient lieu originairement que pour
des terres qu'on donnait à défricher.
EMPHYTEOTIQUE , adj. (empbyteoti-
2ué); Emphyteotico, port. Enfiteutie, cat
hfiteutico, esp. ital. Emphytéotique, qui
appartient à l'emphytéose. V. Emphyteoea,
Éty. du lat. emphyteutieus.
EMPDBONA, s. f. (eimpiègne). V. Em-^
pegna ; pour viande filandreuse. V. Pelhan^
dra,
EBIPIEONA, s. f.Gage, action de pré*
ter sur garantie.
Éty. de en, sur, et du lat.^tyiitM, gaffe.
EBIPIEONAR, T.a. (eimpiegnà). Met-
tre Fempeigne. Gare.
EMPIEI«AR, V. Empilar.
EMPIELOUNAR, V. a. (eimpielounà).
Élayer. CaSl. V. PU, R.
EMPIER, S. m. vl. BHviBB. Empire. V.
Empirô.
EMPIERAR, Pour empirer, Y. J^mpt-
rar; pour empiler. V. Empilar.
EMPIERAft,v.a. (eimpierà). Entoiser,
entasser certaines choses pour être toisées.
Gar.
Éty. de en, en, de piera pour ptia, pile,
et de ar, mettre en pile. V. PU, R.
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34
EMP
EMPICTAIIBNT, 8. m.(eiaipietaaièin).
Empiétement, acUoo d'empiéter ou effet de
cette action.
Éty.de emptefar et de ment, V. Ped, R.
BMPIETAR , V. a. (eimpictà). Empiéter,
usurper, prendre, qui prend un peu sur la
propriétédu voisin, ou sur les attributions
d'un autre.
Éty. de en, depted et de Tact, ar^ mettre le
pied dans. V.Ped,R.
SMPIFRAR 8*, ▼. r. (s'eimpifrâ) ; aiirir-
rmAM. S'empiffrer. V. Gavarse.
Éty. de en, de pifre, pour estomac, et de
ar,
EKPlONAil , V. é. (eimpignà). Pousser
àmal faire. V. Empegner et Po^, R.
EBfPULAR, V. a. (eimpilà); smimiAB,
AM&AB, A^AVB&iUI, ACCOCHAm, BMVnnAK. .Etfl-
pilhar^ port. Empiler, mettre du bois, des
planches, des cabas, des fromages, des écus,
etc.,, en pile.
Éty. de en, de pila et de ar, litt. mettreen
pile. V. Pi/, R.
BBiPIIâAT, ADA, adj. et p. (eimpilà, àda);
ATAtWLAXt AVfLAT, BOTniAT, AOOCCBAT. Em^
pilhaAot port. Empilé, amoncelé.
Ëty. de en, de pila et de at^ litt. mis ta
pile. V. PU, R.
EHPIMENTAR, V. a. t1. Embaumer.
EHPmPABHAR, ▼. a. (eimpTmparà],
dl. Pour parer, orner, plaquer, enduire de
Îoelque chose de mou, salir un drap. Voy.
HmparartiPar^R.S,
EMPmPOUNARS', dl. S'enivrer. V.
Enubriar e*, et Pin, R. 2.
EHPIMPOUNAT, y. Enebriat, Vbri
et Ptn , R. 2.
EHPIRAR, ▼. n. (eimpiré); BMmiuui,
BMBVMM. Pey^orare, ital. Empeomr, esp.
EmpHorar, port. Empirer, devenir pire, être
en plus mauvais état.
Ety. du lat. inpejus ruere ou de en, en, de
pire et de ar.
EBtPiRAT, ADA, adj. et p. (eimpirà,
âde). Empiré, ée.
EMPIRET, s. m. vl. V. Emjfyreo.
EMPIRIQUE , s. et adj. (eimpirlqué);
Empirieuty lat. Empirien, ital. esp. port.
£mpirte.cat. Empirique, médecin quin'exer-
ce que d'après Texpérience, qui n a aucune
théorie , souvent ce mot est synonyme de
Charlatan.
Éty. du lat. empiricut, m. s. dérivé du grec
>|jLic&ipt)c^c (empéirikos) , savant par expé-
rience, de it&tpa(péîra), expérience, essai.
EBIPIRISME, (eimpirismé). Empirisme,
la science de l'empirique. V. le mot précé-
dent.
EMPIRO , s. m. (empire) ; ïmperio, ital.
esp. port. Empire, étendue des état d'un em-
pereur ; commandement, puissance, |K>uvoir
absolu , droit de commander, domination
wr.les passions.
Éty. du lat. tmpertum , le même. Voy.
Imper^ R.
Empire des Assyriens, fondé par Nem-
brod, l'an 1800 du monde, finit en 3257 ; du-
rée 1457 ans.
Empire des Mèdes, depuis Arbace qui en
jeta les fondements Tan du monde 32S7. jus-
qu'en 3i68, que Cyrus le réunit k celui des
iabyloaiens eldes PerseS| durée 211 ans.
EMP
Empire des Perses, depuis 3168, jusqu'en
3674, durée 206 ans.
Empire des Grecs, depuis 3674 jusqu'en
3681, durée 7 ans.
Empire des Romains, depuis 3956, 48 ans
avant la naissance de J.-G. Constantin en
transporta le siège à Bysance, l'an 334 de
notre ère.
Empire décrient, depuis l'an 802 de J.-C.
jusqu'en 1453, durée 651 ans.
Empire d'Allemagne ou empire d* Occi-
dent, depuis 802 jusqu'à présent, avec beau-
coup de changements.
Empire bas, on appelle ainsi les derniers
temps de l'Empire romain, qui ordinairement
date de Valérien.
EWOraRO , s. m. (eimpire) ; bimu, wms,
AivniB. Imperio, ital. esp. port. Empire,
pouvoir absolu, droit de commander; domi-
nation sur les passions, ascendant, pouvoir de
convaincre ; état politique d'une vaste éten-
due, qui a un empereur pour chef.
Éty. du lat. imperium, m. s. V. Imper,
Rad.
EMPIS , vl. Je poussai, il ou elle poussa.
Éty. du lat. impegi, impegit,
EMPLAÇABIENT. s. m. (eimplaçaméiu);
nACA. Emplacement, lieu considéré sous le
rapport des avantages, des commodités qu'il
orne pour y élever un bâtiment, y former un
parc, un jardin, une manufacture, etc.
Éty. de en, de plaça et de ment, manière
de placer ou d'être placé. V. Plaç, R.
EMPLAGETZ , S. m. vl. Emplâtre. Voy.
Emplastre.
EMPLAIDEZIR , V. n. vl. Faire un pro-
cès, mettre en justice.
EMPLANAR , v. a. (eimplanà). Empla-
nar un soufflet, appliquer un soufflet.
Ëty. de em, de plana et de ar, appliquer à
plat. V. Plan, R.
EMPLANAR 8', ▼. r. S'étendre, se met-
tre à Taise; s'éparpiller dans les lieux où ils
passent, en parlant des moutons.
Ety. de en, de plana et de ar, s'étendre,
comme la plaine.
EUPLANCO, s. m. d. lim. Un présomp-
tueux. Foucaud.
EMPLASTRAR , ▼ a. (eimplastrà) ; tim-
WLAM, toovrwTAA. Emploslar, esp. Emplas-
trar, port. Impiastrare, ital. Mettre, appli-
quer un emplâtre, et nonenip(afrer,qui n'est
pas français dans ce sens, souffleter, donner
des soufflets ; salir avec quelque chose de
gluant, d'emplastique; boucher une fente, un
trou, avec un emplâtre; Og. embâter, endos-
ser à un autre quelque chose de désagréable à
faire ou à supporter ; on le dit aussi pour
bâter. V. Embas^ar.
Éty. de Emplastre, ▼. c. m. et de la term.
act. ar, mettre un emplâtre.
BMPIASTRAR, V. a. (eimplostrà), d.
bas lim. Ravauder ; Qne me vtnes emplostraf
Béron. Cest-âi-dire. Que me venez emplas-
trar f que venez-vous me ravauder?
EMPLASTRAR 8*, V. r. (s'eimplastré).
S'engluer, s'empâter, s'embrener dans quel-
que chose de gluant, Qg. faire une mauvaise
acquisition, prendre un emplâtre.
E1KPLA8TRA8, S. m. (eimplastràs).
Augm. dépréc. de emplastre, gros et laid em*-
plâtre. V. Emplastre.
EMP
BBfPLA8TRAT , ADA, adj. et p. Teim-
piastre, àda) ; Emplastado, esp. port. À qui
l'on a mis un emplâtre, emplâtre, n'est pas
adopté par l'Académie, qui a reçu un souf-
flet.
Éty. de emplastre, v. c. m. et de la term.
pass. ai, ada, qui porte un emplâtre.
EMPLASTRE, S. m. (eimplâstre) ; m-
ooBT. Emplastrum, lat. Empiastro, ital.
Emplaslo, esp. Empiastro, port. Bmplas^
<re,cat. Emplâtre, topique de la consistance
de la cire, susceptible de se ramollir par la
chaleur, fig. homme incommode et qui
n'est bon à rien, objet interposé qui nous
empêche de voir.
Ety. du lat. emplastrum, dérivé de
ÈjjLwXa^xpov (emplastron), formé deèfxitXaatTw
(emplassô), enduire par-dessus, parce qu'on
étend les emplâtres sur un morceau de peau
ou de linge avant que de les appliquer ; Gg. se
dit d'une personne qui n'est bonne à rien,
ennuyante, d'un importun.
Dérivés : Emplaslr-ar, Emplastr-at, Em-
plastr-oun, Emplastr-os.
ENPI«A8TRE, S. m. vemmat. Soufflet
appliqué sur la joue : Tihailarai un emplas*
tre, je l'appliquerai un soufflet.
EMPLASTRE , S. m. dl. Ecusson, espèce
de greffe. V.£n(e.
Ensartar à Vemplastre, greffer a écusson.
EMPLASTRE, s. m. d. bas lim. Niaise-
rie, fadaise : Perque nous vénes pourta oti
tous emplastres, Béron. c'est-à-dire, pergue
nous ventes fourtar aquit tous emplastres,
pourquoi viens* lu nous importuner de tes
niaiseries.
EMPLA8TROUN,s. m. (eimplastrèun).
Dim. de Emplastre, v. c. m. petit emplâtre.
EMPLAU8T,et
EMPLAU8TRE , S. m. vl. Emplâtre. V.
Emplastre,
EHPLAUT , s. m. vl. V. Emplastre,
EMPLEAR, d. de Barcelonnette. Voy.
Emplegar et PUc, R.
Ety. del'esp. emplear,
EMPLEO, s. m. feimplég); M»»oi, «■-
»u>oA. Impiego, ital. Empleo, esp. Emprego,
porl. Emploi, application d'une chose à un
service ou à un usage particulier, commission
charge, office, en vl. qu'il ou qu'elle emploie.
Éty. du lat. implicatio. V. Plec, R.
EMPLEGAR, V. a. (eimplegà); w&saa*
■HvuoBAA, BMMAttAa, Kii»uiTAB. Imipugare,
iUl. Emplear, cat. esp. Empregar, port.
Emplegar, cal. Employer, en parlant des
choses ; appliquer à un usage, à un but parti-
culler, en parlantdes personnes; donner une
occupation, un emploi, du travail.
Éty. du lat. implieare , impliquer, formé
du grec ètiitXéxojjiatt (emplekomai) , s'appli-
quer fortement à. V. PUc, R.
EMPLEGAR 8' , V. r. ^mpreyaree, porl.
S'employer pour, agir, solliciter en faveurde.
EMPLEGAT , ADA , a^j. et p. (eimple-
gà, éde) ; butliniat. EmpUado, esp. Empre-
gado, pori, Emplead, cat. Employé, éc. V.
Ptee, R,
EMPLEGAT , S. m. Employé, qui a mi
emploi déterminé, autrefois on ne donnait
guère ce nom qu'aux employés delà douane.
Y. Fdmranatrei Douanter et PUc, R,
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EMF
EMPLSOBAR, V. EmpUgar et Plee,
EMPLEIAR. V. a. vl. Employer. >oy.
EmpUgar et P/«c, K .
EMPI.EIBAR, d. m. AU. de Etnpurar ,
▼ cm. , _
EBIPIXITAR, V. a. VI. ntruoTA». ua-
ffner , faire emplelle , ac(lucrir.
EMPLENAR a*, v. r. dl. Se remplir.
V. Emplir i'eiPlen, li.
Que »empfeM i bel toi per deMut !• gergwnlo.
Uillct.
EMPLETA, 8. f. («impléle); aotuta,
cBOMVA, SMPUTTA. emplette , acbdl de mar-
cbandiaes ;>8 marcbaodîaes achetées.
Ély. ia lat. impUta , fait du verbe tm-
«/ere , emplir, parce que les marchands em-
plissent leurs magasins »Morin. ou de emp-
Us, achat. V. P(«i, R. dans le premier sens.
ElfPLIGAR , ▼. a. (eimplicà^ ; Impli-
care,ital. ImplUar , esp. port, impliquer,
engager dans un soupçon , dans une affiiire ,
dans une accusation ; être contradictoire.
Éty. du lat. implicare , formé de in et de
oitcare, plier dedans , ou du grec èp-irXgxw
(emplekô) , entrelacer. V. Plec,R.
EMPUGAT, ADA, adj. et p. (eimplicà,
âde). Impliqué, ée. V. Plec, R.
EBlPIilR» V. a. (eimplir); mampl» , «m-
VUm I rLKAS , rtSTAM , PtMtMM f vmrujM, Em"
piere , iul. Umplir , cat. Emplir , combler
exactement la capacité d'une chose , de ma-
nière qu'il n'y reste point de vide.
Éty. du lat. implere , dérivé du grec
l(ji7cXe<Su> (empleoô) , remplir , rassasier.
V. PleyK.
EMPLIR 8' , V. r. M iMum». S'emplir,
devenir plein.
EBfPLIT , IDA , lA , adj. et p. (eimpli ,
ide . ie) ; «a^ut. Empli, ie.
Êty. du lat. impUtus, dérivé du grec
e|jLirXeoç (empleos) , m. s. V. Pi« , R.
EHPUSSAOI , sMviMSAo. V. Ramplii-
tagi et PU , R.
EMPLOI, V. EmpUg.
EMPLOUGIR, V. a. dg. Mettre k la
pluie , S'empUmgir,y. r. se mettre à la pluie>
en parlant du temps.
Ety. de en , de plongea et de ir. V. Plui,
Rad. 7
Leoûo lous crums^ ne pleyo Vayre ,
S femplouj^icl^ §e$ triga gouayre,
P'Astros.
EMPLOUMBADURA, 8. f. (elmplomn-
badùre) ; ^piitùre, entr^acement de deux
tKHits de corde, au lieu d'un nœud, enterm.
de mar.
Ély.?
EMPLOUBIBAR, ▼. a. ( eimploumbà).
Cptsser, entrelacer les bouts d'une corde
avec ceux d'une autre en mêlant leurs fils ou
cordons; pour plomber. V. PUmmbar et
Ploum , R.
Ély.
EMPLOmiAR. V. a. ( eimplourà] ; Im-
plorare , ital. Implorar , esp. port. Implo-
rer , demander avec toutes les marques de
l'insistance , avec larmes et pleurs.
Éty. du lat, implorart , m. s. V. Pior , R.
EMP
EMPLOURAR , V. Empurar.
EMPLUOAR, dl. V. EmpUgar.
EMPL0OAT, dl. V. Emplegat.
EMPLUIRAR, Aub. V. Empurar,
EMPLUBIÀCHAR , V. a. (eimplumatchà).
Empanacher , garnir de panaches.
Ëly. de en, de plumachou et de ar, Voy.
P/um.R.
EMPLUMAR, V. a. ( eimplumà ) ; Em-
pennar , port. Emplumar, garnir de plumes.
Ëty. de en , de pluma et de ar , garnir en
plumes. V. Plum , R.
EMPLUMASSAR , V. a. (eimplumassà).
Emplumer , garnir de plumes.
EMPLUHIAT, ADA, adj. et p. (eim-
plumà , àile) ; Emplumado , port. Emplumé,
ée , garni de plumes. V. Plum , R.
EMPLUMATCHAR , v. a. d. béam. Em-
plumer. V. Emplumaehar et Plum , R.
EMPLUMATGHAT , adj. et p. d. béam.
Emplumé. Y. Emplumat et Plum , R.
EMPLDN , s. m. (eimplun),dl. Term. de
meunier , le remplissage ou la quantité de
blé ou de farine qu'on lâche entre ou autour
des^ meules, d'une mouture ht l'autre.
Ety. de emplir y remplir, et de la term.
un , ce qui remplit. V. Pie , R.
EMPLDRAIRE, Aub. V. Empuraire,
EMPLURAR , V. Empurar.
EMPLDTAR , d. lim. V. EmpUgar.
EMPOCMAIRE , S. m. (eimpoutchàlre) ;
BMPovcHAiHi. Celui qui met dans ses poches,
voleur. Aub. •
EMPOCHAR , V. a. (eimpoutchà) ; bm-
rooiiiijiAm. Empocher , mettre en poche.
Ely. de en, de pocha et dear, mettre
dans la poche.
EMPOESTAMEIf, S. m. (eimpoesU-
méin). Autorité, puissance, pouvoir.
EMPOizONAR , vl. V. EmpouUounar.
EMPOLVERAT, ADA, adj. et p. vl.
BMPoi.vKmAT. Saupoudré, pulvérisé, ée, ré-
duit en poudre. V. Poudr^ R.
Empolveralt , saupoudrée.
EMPOOUTAR , Pour Empautar et En-
fangar.
EMPOOUTAT,Pour BmpautaL Voy.
Enfangat.
EMPORTAMENT, 8. m. (eimpourta-
méin) ; nuuiftvoinr , wumiA , roBOOB t povTAVA,
BwomffABRHt. Emportement , mouvement
déréglé, violent, causé par quelque passion.
Ëty. de empourtare^ et de ment. V. Port,
Rad.
EMPORTA-PEÇA , S. m. (eimpôrte-
pèce); BUrOVKM'A-rBÇA , «»rOWA«TA-»«ÇA.
Emporte-pièce.
EMPQRTAR, V. a. (eimpourté) ; n-
vovnAB. Imporlare , ital. Emporter , enle-
ver, ôter d'un lieu , porter hors d'un lieu ,
porter avec soi; entraîner, arracher; obte-
nir , avoir le dessus, vaincre.
Éty. de en et de pouriar , porter en ou
ailleurs. V.PorI, R.
BBfPORTAR Wy V. r. S'emporter, se
mettre en colère.
BMPmlTAT. ADE, adj. et p. (eim-
pourté , âde) ; tioolpmt, rcmioof , sHromiTAT.
Emporté , ée. V. Port , R.
EBfPORTUNAMEN , adv. vl. sirvoBTv->
iiAmi. Emportunamtnly cat. Imporiuna^
menu , esp. port. ital. Imporlunément.
EMP 3$
Éty. du lat. importunui et de ment
EMPORTONITAT , S. f. f I. V. /m-
portunitat,
EMP0RTU8 , adj. vl. mmwowen§. Impor-
tun , déplaisant , ennuyeux.
EMP08ICI0, vl. V. Jmpoêition.
EMP05T , adj. vl. nttron. Organisé,
bâti , constitué. Subst. contrefait , infirme.
Ëty. du lat. impositut.
EBIPO0BOULAR , V. a. (eimpouboulà),
dl. Pourvoir de mauvaise marchandise. V.
Enfouterlar,
EMPOOBOULAT , ADA , dl. Pourvu de
mauvaise marchandise. V. Enfouterlat,
EMPOUCHAR, d. bas lim. Pour ensa-
cher. V. Bnsacar.
EMPOUCHAR , V. Empochar.
EBIPOUGHINAR 8' , v. r. (s'eimpout-
chinà). Se rouler , se griser, s'enivrer. Gare.
V. Bnebriar s\
BBIPODGNAR , V. a. ( eimpougna ) ;
BMvovoNAs. Impugnare , ital. Mmpuiiar ,
esp. Empuharf port. Empoigner , prendre
et serrer avec le poing; attraper, prendre,
voler.
Ëty. de en , de pougn et de ar, prendre
avec le poing. V. Pugn , R.
EMPOUONAR 8 , v. r. S'empoigner,
se saisir l'un l'autre pour se battre, en venir
aux mains.
EMPOUONAT , ADA, adj. et p. (eim-
pougna , àde) ; Apuiiado , esp. Empoché ,
ée. V. Pti^n . R.
EMPOUIOEOUNAIRE , V. ^ffipottt-
iounaire.
EMPOUIOEOUNAMENTjY. £iiipotct-
iounameni.
EMPOUIOEOUNAR, Y. Empouiiou-
nar.
EMPODIOEODNAT, V. Empouitou-
nat et PouUoun , R.
EMPOIIIO0NAR,A]t. de Empoiiùou*
nar y v. c. m. eiPouisoun, R.
EMPOUISOUNAIRE, S. m. (eîmpousou-
nairé) ; ■iivovioBoiwAiHi,mpo«iisooiniii. Em-
poisonneur, euse, qui empoisonne, et fig.
qui corrompt la jeunesse ; mauvais cuisinier ,
mauvais marchand de vin.
Ëty. de em « de pouisoun et de la term.
aire, celui qui empoisonne ou qui met le
poison dans. V. Pouisoun, R.
EMPOUISODNABtENT , S m. ( eim-
pouisounaméin) ; mmrovicsovmAmmrr , ««-
pmnovfiAumrT, Empoisonnement , action
d'empoisonner , ses eflêts.
Éty. de en , depotiûoun et de ment , dans
l'intention du poison , ou intention d'empoi-
sonner , le a n est ici qu* une lettre euphoni-
que. V. Pottifoun , R. ^
Ce crime , qui a été inconnu a Rome ,
tant que l'innoceace des mœurs s'y est con-
servée , n'a commencé à fixer Tatlention du
législateur que l'an 304 , et était bh f ITTO ,
puni en France par le feu , conformément à
la déclaration de Louis XIV , du mois de
juillet 1682.
EBIPODISOUiNAR , v. a. (eimpouisou-
nà ) ; mHrooicsoiwAm, bwooiooiiarjSmvovsoo-
fiA* , mmrovoimAM. Empeconhentar , port.
Empoisonner , donner du poison , faire pé-
rir par son moyen ; fig. infecter.
Éty. deem, de pouieoun et de la term.
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$6
EMP
act ar, donner du poison. V. Pouisoun , B.
Toui lou pays n'es empouisounat , toul le
pays en est infecté.
EMPOUISOUNUR » V. Empouitou-
naire.
EBIPpUISOUNAT , ADA, adj. et part,
(eimpouisounà , àde) ; bmpovicbovtat , km*
vomomiAT. Empoisonné , ée , qui a pris du
poison en assez grande quantité pour per-
dre la vie : Aqueou champ e$ empiMisounai
de marrideii herbas, ce champ est infecté
4e mauvaises herbes. Lou pays es empoui-
sounat de vermina , le pays est infecté d'in-
sectes.
Éty. de fil , de pouisoun et de al, Ktt. qui
a subi l'actioii du poison. V. Pouisoun, R.
EBOPOULA, s. f. (eimp6ule)y dl. Empola,
port. Fiole ou topetle de sirop ou de médecine
et non ampoule. V. Ampoulla.
EMPOULIONAT. ADA, adj. et part,
(eimpoulionà , àde) , dl. Embeguiné. Sauv.
V. EmpapilhoulaL
EMPÔOMADAR 8?, V. a. et r. Mettre
ou se mettre de la pommade. Aub.
EMPOQBIPn' > IDA , adj. (eimpoumpi ^
ide), d. bas lim. Boufi&nt, qui bouffe, qui
parait gonflé» enflé, gras, replet, rebondi;
gonflé d'orgueU. V, Gounfle.
EMPOUNOANAR, v. n. (eimponnganâ),
dl. Fermer le gosier. Sauv.
EBIPOURRAGAH j v, n. (eimpourracà) ;
BHrVDKAAS , BHBACAB . BHrumUllAB. lufeCtCr ,
empuantir, sentir très-mauvais.
Ety. de en, de pourraea et de «r, sentk
comme la plante nommée Pourraea^ v. c. m.
Sente qu'empourraca, il infecte.
. EBIPOURTABUi ,. ABLA , adj. et part,
(eimpourtàblépàble), dl. Intolérable.
Éty. de em priv. de peurUsr et de able,
Îui ne peut pas être porté ou supporté. V.
'ort, a.
EBIPbURTAMENT, V. Emportamsni.
EMPODRTAR, V.
Èmporlar.
EMPOURTAT, V. Emportaê et Po^l,
Rad.
EMPOURTUNAR, d. bas lim. V. /m-
potcrlunar.
EMPOUaiBIAR 8% T. r. (»'eimpoQsiiià),
d. de Barcel. S'embourber.
EBIPOUaiNAT , ATA, adj. et p. (eim-
pousinà, àïe). Embourbé, ée.
EIIP0U80UAR, v. a. d. béarn. Enpoî-
somier. V. Empouisounar.
EMPOOSSIBUB, V. jfmpoussible.
EMPOUSTUMIR, Gast. V. ApousUmir,
EMPOUSTllMIT , IDA, àcy. et p. Cast.
V. ApoustemiL
BMPOUTEGAR, v. a. (eimpoatecâ) ,
d. bas lim. Charger quelqu'un d'une chose
incommode, et parUculièrement d'aune feomie
ifiOrme. V. Hypouihecar.
Éty. Béronie dérive ce mot de pùukque
OU pouteca , qui désigne une personne usée
par rage ou par les infirmités.
EMPOUTENT, d. bas lim. V. ^fHm-
tsnt.
. EMPOUZODNAR , et
EMPOOZOUNAT, dl. V. Einpouisou-
ww, Empouisounat et Pouisoun, R.
EMPBBCAIBAT, ADA, a^j. et part,
(cimprccaïrà, àde), dl. bv»u:a«at. Hypo-
théqué» engagé; ^Mté, noyé de dettes.
EMP
chargé de mauvaises affaires. C'est propre-
ment celui dont la fortune est précaire , ou
d'emprunt, ou dont les biens sont inprecario.
Ëty. du lat. precarius , précaire.
EBIPREONANS, 8. f. vl. Femme encein-
te : Gai à tas empregnans , malheur aux
femmes enceintes.
Éty. du lat. prœgnans^ m. s. V. GenJR.
EBiPREONAR, V. a. (eimpregnâ); Èm
prenyar, cat. Empreàar, esp. Emprenharj
port. Impregnare, ital. Engrosser, féconder,
faire ou devenir enceinte, concevoir; et en
parlant des terres, féconder , fertiliser.
Éty. du lat. prmgigna, et de eti. V. Gen,
Rad.
EMPREONAT, ADA., a4j. et part,
(eimpregnâ, àde), dl. Fécondé. V. Gen, R.
EMPREONER , V. a. vl. nmoucm.
Forcer, engrosser.
EMPRBINAR, vl. V. Empregnar.
EBIPREISO, s. f. vL V. Entreprisa,
EBiPREISON, s. f. vl. MraBunaar.
Entreprise.
EBIPREISONAR, v. a. vl. mmwwMwaomém.
V. Emprisounar,
EMPREISSAR, V. n. et a. vl. Presser,
venir en hâte. V. Empressar et Ptess, R.
EMPREIZO, vl. V. Empreiso,
EMPREMIER, V. Premier, En-premier,
Dtn-premier et Prim , R.
EBfPREN, vl. Il ou elle allume, embrase.
EBiPRENABLE , vl. V. Imprenable.
EBfPRENDAMENT , et
EBIPRENDEMENT,S. m. vl
■■■■•» miàWMtmmMVSMMM, KMFBBMBMBIIT, 1 ^
mmwwMMmmm. Imprendimenlo , ital. Accord ,
parti, résolution, chose arrêtée, détermina-
tk>n prise, convention, dessein; jonction,
ajustement, accusation, attaque, noédisance.
Èij.dulBi.apprehendere.V.Prendr, R.
EBiPRENDRE, V. a. vl. nvums, n-
nnms., Bitrann. En^rendrer, cat. Em-
prender, esp. port. Imprendere, ital. Ea-
treprendre , commencer ; poursuivre , se
mettre aux trousses; prendre, choisir; im-
primer, empreindre: s'enraciner, s'attacher,
s'habituer. V. Prendr, R.
EBIPRENDRE, ^NipreiMirfr^eat. Em-
prender, esp. port. Iti^rendere, ital. Pour
apprendre, V. Apprendre; pour entrepren-
dre , V. Entreprendre el Prendr, R.
En vl. il sign. s'éprendre d'amour, disposer,
allumer, prendre feu.
Èty. du grec ifucpitOco (emprélh6), dont
la racine est 7cpi{0a> (prètbô).
EBIPRENEMEN, S. m. vl. mmwmmmmuw.
Dessein, projet.
EMPRENEMENT , vl. V. Emprends-
ment,
EMPRENER, V. B. (empréné), dl. Mettre
une condition k un marché.
EMPRENER, V. n. dl. S'alhuner, pren-
dre feu. V. Prendre et AUumar s\
Éty. du jjrec iiAicpiiOco (empréld) , brûler,
embraser , incendier.
BMPRENBAMBNT, S. m. vl. mmwwmmm^
mamt. Grossesse.
EMPRENHAR, vl. V. Empregnstr.
EMPRENRE, vl. V. Emprnidre.
.EMPRENRE , vl. Àvian empres, eons^
ptraverani, ito avaient convenu entre eux# i
Sauv. I
EMP
EBIPRENTA, vl. V. Imprenta.
EBIPRENTAR, d. bas liou Alt. de Bmh
pruntàr, v. c. m.
EMPRENTAT, md. V. KmpruntaiL
EMPRES, EAA, adj. et p. (eimprés,
ése), dl. MiniM. Entrepris, résolu, conclu.
V. Entrepres , Entreprenur el Prendr , R.
EaiPREft , part, de Emprener, v. c. m. dl.
Empres, cat. Allumé, embrasé.
EMPRESONAMEICT , aiic. béarn. V.
Emprisounament.
EBiPRESOUNAR , Empresonar , cat.
V. Emprisounar,
EBiPRESSAllENT, S. nw (eimpressa-
méin) ; ArrovcAomiA. Apresuramiento , esp.
Pressa, port. Empressement. V. Affouga^
dura.
Éty. de en, avec, de pressa et de mnU,
d^une manière pressée. Y. Press , R.
EaiPRESSAR 8? , v. r. (s'eimpressâ) ;
■'ArroiwAs, BêkrrMMMM. Apresurarse , esp.
Apressarse, port. S'empresser» V. S'agou^
gar et Press, R.
EMPRESSAT, ADA, adj. et p. (eim-
pressa , âdc) ;
Voy.
Ely. V. Affougjol et Press, R.
EBIPRESSIO, s. f. vl. mmnmi
Empression.
EMPRETSmiAR, vl. V. EmpHsounoT.
EMPRIGEOUNAR, et comp. d. m. V.
Emprisounar et Prendr, R.
EMPRIGODNDIR, V. a. (eimpregoua-
dir) ,dl. Creuser profondément, enfoncer bié»
avant , approfondir , ait. de appr on fondit:..
EMPRIGOUNDIT, IDA, adj. et part,
(empregoundi, ide), dL Creusé, apprpfondL
V. Found. R.
EMPRIMAR, V. Emprimar.
EMPRIS , vl. Entrepris , convenu. Tojr.
Empres.
EBIPRlSOUNAMEl«r , ». m. (eimpri-
■SUT. Emprigionamento, ital. Emprisoooe-
ment, action par laquelle quelqu'un est mis^
en prison ; état d'une personne emprisonnée.
Ety. de ffi , de prisestn et de ament. Y.
Prendr, R.
EMPRISOUNAR, V. ». (eîmprisooilâ ]t
mmrmmaomum, rnmrmàemovHAm, bvoamab, c«r-
niAB, rsMAm. Empresonav , anc. cat. £m-
prigionare, ital. AprisUmar , esp. port.
Emprisonner, mettre en prison.
Éty. de en , de prisoun et de ar, mettre
es prison. Y. Prend, R.
EMPRISOUNAT , ADA , àâi. et part,
(eimprisounâ, âde) ; »■? witmiiAT, ■MniMou-
«AT. Aprisionado, port. Emprisonné > ée..
V. Prendr, R. •
BMPROBIES, ad|. d. vaud. Promis, fse.
Y. Proumes et Mettre, R.
EMHIOMES8ION, S. f. v!. Promesse.
Y. Prouts^ssa et MeUr, R.
BMPROMBTRE, v. a. vl. npMOMs.
J^promeOere, ital. Promettre.
EMPRONT» s. m. anc. béara. Y. £m-
prunt,
EBKPRimiPT, vl. Y. Emprunt.
EMPRUNT , 8. m. (eimprùn) ; Imprestiio,
ital. Emprestido, esp. Emprunt, action
d'emprunter et chose empruntée.
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EMP
Far un emprfÊtiî^ d. bas Km. donner a
dîner à phisieurâ personnes.
Éty. de la basse lat. impretttim , formé
de tn et de prest, ou du lat. mntuum ptiert^
iRttliivm date, Denina.
Daos l'ancienne Egypte , on ne pouvait
emprunter qu'en engageant le corps mort
de son père» et c'était tout à la fois une
iropiélé et une infamie de laisser trop long-
temfis le créancier dépositaire de ce gage
précieux. Chez les Perses, on se couvrait
d'opprobre en vivant d'emprunt: parmi les
JuifSy les débiteurs insolvables étaient exposés
en vente, etc. V. Débiteur.
BHRBUNTAIRB, s. DU (eimprontâîré) ;
MA&sMoiB. Emprestador^ port. Emprun-
teur, euse, celui ou celle qui emprunte»
qui est dans l'babitude d'emprunter.
Êty. de emprunt et de la term. aire ,
eelulqui emprunte.
BimuiNTARy v. a. (eimpnintà); bh«
njkM, MAuvAB» MAUBAB. ImprmUare ,
Emprestar, port. Emprunter, recevoir
ilal.
qoelt{ue chose en prêt pour le rendre dans
la smte.
Éty. de emprunt et de la term. «cl, faire
on emprunt. Gattel, fait dériver ce mot de
la basse lat impreelare, qui signifie la même
chose, d'autres de promptare, imprantare,
employé dans le ménoe sens.
EMPRUNTAT, ADA , adj. et part,
(eîmpruntâ, àde); nnsnAT. Emprestado^
port Emprunté , ée , qu'on a reçu d'em-
prunt, qui n'est pas naturel, qui est déguisé,
qui est faux; on le dit aussi d^une personne
qui a dans la société un air emprunté.
Ëty. de emprunt et de la term. pass. at,
ada.
jBilPTHOlC, vl. BWToic. V. Emoptoie,
BMPTICI , adj. vl. Achetable, acheté.
Ëty. du lat. emplUiui.
BMPTOIG , vl. V. Emoptoie.
EttPmoEGAR, Empudegar, cat. V.
BMPinrasnfAR, v. n. (eîmpudegà et
ehnpudissinà), dl. BiWPiciirAB. Empuantir,
infecter. V. Empourracar et Pud, R.
Put Àlbid^uno kgo, empodiclno» empe$to.
Hillet.
If V. Q. vl
Monter.
Éty. de #f», àepug,pui, et de ar, aller sur
la montagne.
(^KOfi enpngieî sus el har mertat.
G. Rainols d'Apt.
Quand je montai sur le rempart crénelé.
fiMPOfllfAR, y.Empougnar et Pugn ,
Rad. ^
BHPOlAB , V. n. vl. Monter , sTéiever.
fiaiPtlNAifllR 8'» V. r. (s'eimpunafeir);
Hwiwaui. Se remplir, s'infester de punaises.
tty. de en , de punaisa et de ir.
BlIPUNAl8IT,tDA,IA, âdj. et part
(eimpunaisi, Ide» le); MmAim». Rempli, in-
feste de punaites.
fBMPUNHAR, vl: V. Empugnar.
: ratfTOAOOOR, V. Empuraire.
EBomBADOOR, s. m. ( elmpuradéu ).
Urouillonj oui excite des querelles, qui port0
k fairedes choses Uâmabks.
EMP
Êty. de empurar et de adour. V. Pur, R.
EMPURAIRE , s. m. (einnittràïré) ; sami-
hadoos , sHwmsv, bmpobov*. Tisonneur» euse,
qui aime à tisonner ; tisonnier , tige de fer
avec un crothet au bout, qui sert» dans les
forj^es, à attiser le feu.
Ety. de empur et de aire. V. Pur^ R.
EMPURAIRE, s. m. (eimpuradôu et eim-
puràïré); bmviauaak. Attiseur, celui qui
attise; ug. celui qui excite, qui provoque les
autres à faire des choses blâmables.
Éty. de empurar el de aire. V. Pur, R.
Bon empuradour fa mangeur lou malaut,
un homme persuasif décide un obstiné.
EMPmiAR , V. a. (eimpura) , et impr. n«-
riAnUtR, BHTVtAK, SMTVtAa » BMPMIBA» , BM-
riAOBA». Attiser le feu , pousser le bois dans
le feu pourqu'il brûle : Empurar lou gaveeu ;
ûg. exciter, pousser, fomenter les divisions,
souffler la discorde.
Éty. du grec Ifiscuf stSu» (empureuô) , allu-
mer le feu; formé de iv (en), dans, de irôp (pur),
feu, et de la term. act ar; litt. mettre dans
lefeu. V. Pwr,R.
Et ce que fougue lou pu heou
Quand erideroun tous ajudo Voulo vesso ,
De veire Jupiter empura tou gaveou.
Germ. Bourr.
Anavê proun ben jusqu^aqui
Si lou hiagistra plaidejaire
A^'empuresse pa mai l'affaire.
La pata enlevada.
BMPURfiT»et
EMPUROUN, Gar. V. Empuradour
EMPU8AR , dl. y. Empurar et Pur , R.
EMPTEMO , s. m. (empyèmé) ; Empye-
ma, port Empyème, epanchement d'un li-
quide quelconque dans la cavité des plèvres ,
dans la poitrine.
Èty. du lat. empyema, dérivé du grec
l(X7ruT)(jis (empuéma) , formé de ev (en) , dans,
et de 7CU0V (puon) , pus.
EMPTREO, s. m. (empyrée) ; Empireo »
ital. esp. cat. Empvreo, port. Empyrée,
partie du ciel la plus élevée, que les anciens
regardaient comme le séjour des divinités cé-
lestes, et où les théologiens placent celui des
bienheoreux.
Éty. du lat. efnpyrmum , dérivé dn grec
Iv(en), dans» etdeicûp (pur), feu, pour
marquer l'éclat et la splendeur du ciel. Voy.
Pur^ R.
EMU
EMUIJLCIO , vl. Emulaeiàj cat Voy.
Emulation.
BMUI^TION, S. f. (emulaUe-n) ; aoHA
▼oi».ofiinrAT , mmmMtam, Emutaiione , ital.
EmUlaeion^ esp. ^mulai^So, port. Emulacià,
cat. Émulation , sentiment vit qui porte à faire
de généreux efiforts pour surpasser, égaler ,
ou même suivre de près ceux qui font quelque
chose de bien, de louable , d'honnête.
Ëty. du lat. mmuUUionis, gén. de wmUan
fio,m,ê. y. Emula.
BMULATOUR, ATRIÇA, S. (emolatôur,
atrice). J^mnlateor , alrice , eeloi , celle qui
prend quelqu'un pour modèle et sTeâbrce de
limiter. Terme de prédicateur.
EMU 37
Éty. du lat. œmulator, m. s. V. Bmuta.
EMULO, s. m. (emùle) ; Emulo, ital. esp.
port, cat Emule, rival , concurrent; il ne se
dit que dans le style élevé.
Éty. du lat. œmulus, dérivé du grec &{AtXX«
(amilla), combat, contention, émolatioo»
rivalité.
Dérivés : Emulation, EmuUUour.
Marstlha era Vemalo d'Athenos.
EBlUl.SlON,s. f. (emulsie-n); Emutsia-
ne, lUI. £mtc/#ioti»esp. Emulsià,Cài. Emut'
sQo , port. Emulsion , liqueur aqueuse , d'ap-
parence laiteuse, tenant une substance grasse
en suspension; réroulsion d'amandes est la
plus commune, oelie que tout le monde
connatt.
Éty. du lat emutsionis, gén. de emulHo ,
formé de emulgere, traire le lait de la ma-
melle , parce que les éoBolsions ressemblent
en général h du lait.
EBIDBIDAGIO, s. f. vt smmoAmi. Puri-
fication , épurement.
Éty. du lat emundafto, m. s.
EMUNDAMEN, S. m. vt Expiation.
Ëty. du lat. emundatto» purification. Voy.
MoundyB.
EMURAR , vl. V. Enmurar etMuralhar.
EMURAT » ADA , part. vl. mmnmAn. En-
fermé» ée.
Ëty. de e pour en, dans, de mur, mu-
raille, et de at, mis dans ou entre des mu-
raittes. V. iftcr,R.
EMUTA, s. f. (emùte); amuTA. Àmmu^
ttnamentOt ital. Moti, esp. Motim , port.
Emeute, mouvement passager d'une petite
partie du peuple , causé par quelque léger
mécontentement.
Ëty. de e et de motus, mouvement : «a?
motUf motiva, M trouve dans Grégoire (de
Tours, dans le sens d'émeute^ V. Mouv, R
EMTSPERI^, s. m, vl. V. Uemisphera,
EN,... Cherchez en /n.... les mots qui no
se trouvent pas en En,.,.
EN, prép. vl. employé pour em, am^ ab.
Avec.
EN , Souvent empl(^é comme privatif, aa
lieu de de, ou des : Ennasicaff priver du^
nez ; ^nyrunal » égrené,
tSN, ady. Delè^, d'ici : N'en veni, j'en
viena.
Ëty. du lat inde^
EN , vl. Pour sur : E monta ^ un caval^
et monte aur un cheval.
EN , pr. rel. vl. £p ^ <ie » di|, 4elà , de cela,,
de lui , d'elle.
N*en preni, j'en prends..
N'en volif j'en feu\.
JTen demandi, j'en demande^
fil de p^r e^y vl. à ps^rt aoj , aeul, sépa-
rément.
En es âemàeg, vl. dans cet intervalle.
3d fi lojom A vl. le jour n^ènie, le même
jour.
En es h pas, vl. tout de snite.
flft « Est quelt^uefois ei mai k ptopos
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38
EN
employé pour un: Dounaz m'en en paue
pour un paue.
EN, est quelquefois aussi employé comme
temps de verbe, esse ou eHre, siam : En pro
gens per nos défendre, nous sommes assez
de monde pour nous défendre.
EN, dans les anciens actes est souvent
employé pour moeten, dont il est l'abrégé:
En Peire Bermond, moi sieur Pierre Ber-
mondy il était quelquefois précédé d'un d' ,
comme ab eonsH d'en Éarlee d*en Peire
Cabano, de l'avis de sieur Charles, de sieur
etc. Sauv. Le même usage était suivi dans
Its actes latins où Ton lit par exemple :
Pratum d'en Audemard , le pré de sieur
Andemard ; on ne l'employait qu'au masculin ,
devant les noms fém. on mettait Na, dans le
même sens, v. c. m. on élise souvent le e et
l'on écrit n.
EN, prép. (éin); /n, ital. En, esp. Un,
port En, cette préposition indique le motif,
la manière, la situation, les rapporta au temps
et au lieu, elle prend les difiérentes signiflca-
lions de en, dans, comme, avec, durant,
par, à, sur, de, entre, etc.
En vl. elle indique la contenance, la di-
rection, le but, l'époque, la localité, la ma-
nière d'être • l'attribution , la gradation , le
changement de temps, la cause, la distance,
etc.
Ëty. du lat. in, ou du grec ev (en), m. s.
On rend cette préposition en français par
à, dans les phrases suivantes:
En Arles, en Avignon, en fiera de Beou^
taire , à Arles , è Avignon , à la foire de
Beaucaire,
Anar de dous en dous, de quatre en quatre,
aller deux à deux, quatre à quatre.
An un varlelde dous en dous, ils ont un
▼alet à deux.
Sauta les escaliers de quatre en quatre,
il saute les degrés de quatre à quatre.
En fet d'aquot, quant à cela.
On supprime cette prép. en français dans
les phrases qui suivent :
An^r en quauqu'endrech, tr» aller quelque
part.
Es à vous en qu parti, c'est à vous que
je jparle.
On ne doit Jamais ne servir de en pour
désigner |a matière dopt upe chose est faite,
ainsi traduise^ :
Una n^ouestra en or, par une montre d'or,
UnQ, çhafnineya efi marbre, pair une che-
minée de marbre.
Un collier en or, par un collier d'or, etc,
EN, est parfois employé au lien de es
priv. comme dans Enlugrar, v. c m.
EN , employé pour eme. V. Ame.
En tan de peno, en tan d'esfor , avec ^i^t
de peine et tant d'effort. Âubanel.
EN, pour i4m« , dg. Avec.
EN , d. lim. Souvent employé pour avep
parFoucaud.
ENA
ENA, S. f. (ène). Haine. V. Hena et Odi.
ElVAOEAR. et
ENAGUOEAR , v. a. vl. Ennuyer. V.
Ennuyarei Ertfffn,
ENAIORIR, hrif^qrirte, cat. V. Aigrir,
^piAItaBIT, V. AgriteiAer,^,
ENA
ENAIGUAT, ADA , adi. et p. ( enaiguà ,
àde) , dl. Aqueux , imbibé d'eau , inonde.
V. Aigassous, Aigagrwusti Aigu , R.
ENAIN8, pr. vl. V. Avani,
ENAIRAMENT, s. m. ( enairaméin ) ,
dl. Orgueil , élévation.
Éty. de enairar et de ment. V. Aer , R.
Ara MmUo , ea tramblMi , et ««iirfMit {dctromcn «
Lvur dcaunda pOTilua i1'w|mcI tmitminmtm,
HUlrt.
ENAIRAR, V. a. (énairé) ; FutnAs , dl.
■mBiuui. Joncher les gerbes à l'aire, les y
dresser , et les ranger pour les faire fouler
par les pieds des chevaux.
Ëty. de en , de aira , aire . et de ar, met*
tre, ranger dans l'aire. V. Aer, R.
ENAIRAR, V. a. (énaîrà): BnATBAK,
MMMÂM, rAiBB wwotMumm LAm. Orear , esp.
Arejar , port. Aérer , mettre ou exposer è
l'air.
Ëty. de en , de air et de ar , mettre è
l'air. V. i4er,R.
ENAIRAR 8* , V. r. md. MMUAtmjkM ■'. Se
guinder, s'élever.
ENAIRAT, ADA. adj . et p. (enaïrà , àde),
md. MmATmAT. Exposé è l'air ; élevé , sus-
pendu en l'air. V. i4fr , R.
ENAI8AR, dl. Rouir. V. Naigear.
ENAI88I , vl. Ainsi , de même.
EN-AI88I-PERO, adv. vl. Pourvu,
cependant.
ENAIUNAR , V. a. vl. Faciliter. Y. Ais,
Rad,
ENALUMENAR, V. a. vl. Aluner. Voy.
Alunar et Alun , R.
ENALUMENAT , ADA, adj. vl. V. Alu-
nat et Alun , R.
ENABIAR, V. a. vl. Aimer. V. ilmaret
Am, R.
ENAMARZIR , v. a. vl. Inamarire ,
ital. Rendre amer , attrister.
Éty. du lat. inamarescere , ou de en , de
amar et de ir, le z est euphonique. Voy.
Amar , R.
ENAMORAHENT , S. m. vl. Enamorfi-
ment , cat. Enamoramiento , esp. Nemora*
mento , port. Innamoramenlo , ital. Amour,
attachement. V. ^m , R.
ENAMORAR « V. a. vl. Enamorar , cat.
esp. port. Innamorare , ital. Aimer, chérir,
affectionner, amouracher, donner ou pren-
dre de l'amour. V. Amourachar s\
Éty. de en , de amor et de ar , aller dans
l'amour, être pris d'amour. V. Am, R.
ENAMORAT , ADA , adj. et p. vl. Ena-
morad, cat. Enamorado, esp. InnamoralOf
ital. Amouraché , ée. V. Amour CLchat et
Am,U.
ENAMOURAT , V. Amourqus.
ENAmouRENT , d. du Var. En dimi-
nuant. V. Mourent en.
ENAIWPS , ady. vl. Avant, ^nsuiie, aus-
sitôt.
Ëty. de en eideamps, pour Ant, v. cm
et^nl.R.
ENAN , adv. vl. Au contraire , au lieu de ,
plutôt iqqe; ava^t , devapt , auparavant,
plutôt, préférablemenl. avance. V. Ant,R,
ENAÇAR 9^ 9 y- Ff (s'enanà) ; bihavak ■' ,
juMésiAM/ Andiarsene , ital. ïrse , esp. port.
S'en aller , quitter un lieu; partir, surtout
si c'est pour retourner chez soi. II ne si^i«-
ENA
fie souvent qu'aller» comme daosje m'ca
vais k la chasse : Faire enanar , laîre e
aller , chasser ; S'enanar d^una ceiria , se
aller d'une carte , la jouer.
Éty. de anar et de en • aller en » aller ad
leurs. V. ^n, R.
S* es enanat , Tr. il s'en est allé ei non i
s'est en allé. Dans tous les temp* cooiposéc
en doit précéder l'auxiliaire être. Noos nom
en sommes allez , vous vous en éies ailes, ctc
ENANAT , ADA, adj. et p. (enanà; âde
Parti , ie. V. An , R.
ENANÇAR, v.a. (enançà),d.basiin
Hâter ,diligeuter. V. Pressar et D^wpmdm,
Aquot s'enança , cela sera blcntèc fioL
Ëty. de enant , en avant, et de or. V.ai»
i4ncin(tr et Ant, R.
ENANS , s. m. vl. Avancenienl » SBcns.
avantage , je célèbre. V. Ant , R.
Fas mt grans BMVTillMS eo vol Dkmi ao ««au T %tSt.
Fait à moi grande merveille , coduneveii
Dieu son succès.
ENANS , adv.(enans). Tantôt, seolcDe^
term. du Fugeret. V. i4nl , R.
ENANSADOR , V.
ENANSAIRB , s. m. vl. Prônev.
Éty. de en, de ans et de atrr, celai fi
met en avant. V. Ant , R.
ENAN9AMEN , S. m. vl. Avancemefll.
avantage.
Éty. de en, de ansa et de wtm, pur
ment. y.Ant,R,
ENAN9AR, v. a. et n. vl. Enamiar,9K.
cat. Avancer, exalter, élever, smpissa, I
vanter.
Ëty. de en , de ans et de ar. V. Ant, R. '
ENANSAR , V. a. vl. Exhausser, élm
y. Enaussar.
Ëty. de en, de ans et de ar, mettred
avant. V. Ant , R.
ENANSAR S', v. r. vl. S'élever, s'd-
hausser , et 6g. devenir plus puisant ; se
faire honneur, s'enipresser , avancer.
ENANSAS 9IIÈ , conj. vl. wiâWBwi fo.
Avant que , plutôt que.
Éty. de en, de ans et de as. V. Ami • S.
ENANSEIS, adv. vl. Plutôt V. Ensft
et Ant , R.
ENANT, prép. vl. Enani, cat V. Ava^
Ëtv. du lat. in et anU. V. i4nl, R.
ENANTAR, V. a. vl. Déshonorer, Um
honte. V. Antar.
Ëty. de en , de ant et de ar. V. Amta , E.
ENANTIMENT, S. m. vL uuk«nM,
muMnmmm. Avantage , avancement , célébrdé.
V:^nl,R.
EHANTIR , V. a. vl. wiiimuun. A«li-
tar , cat. Relever, célébrer, louer, avaooer;
augmçnt^r, exalter.
Ety. de en, de ant et de tr, aller, mettie
plus en avapt. V. AnJt , R.
ÈNANTIT , adj. et p. vl. njjnm. Avan-
cé , ayant eu bonne réussite. V. Ant ^ R.
ENAN2AR , vl. V. Enansar.
ENAP, s. m. vl. Nappo, iul. Coope,
tasse , verre ^ gobelet , vase.
Ëty. du vieux français kanap , qui est k
même que schnapps , mot usité chez le bai
peuple pour dire un petft yerre d'eaq de vie-
Demna.
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ENA
BNARBORAB , v. a. vl. Snarbolar ,
tat esp. Inalberare , ilal Arborer , élever ,
planter haut et droit.
Bty. du lat. arboreicere » s'élever comme
un arbre. V. i4r6r , R.
SNABCUR 8' , V. r. (enarcâ ). Se cour-
ber, se voûter; on le dit particulièrement
des vieillards qui se courbent, et de toutes
les choses qui en se pliant forment un arc ;
se percher sur un lieu élevé.
fety. de en , de arc et de an
BNARGAT, ADA, adj. et p. (enarcà,
âde). Acre , ée ; élevé . haut perché. Cast.
ENAROIR , \ 1. Enardir , cat. V. JtnAar-
ÈnarOUAR Û' , V. r. (s'cnarguà). Gar.
V. S^enourgulhir.
ENARQUILHAR 8, V. r. (enarquilla) ;
B'mmMmcAm, •'■MAa^oiAik Se relever, se re-
dresser , monter sur ses ergoU » se glorifler ,
marcher la tête haute*
Èty. de en, en , de arc , litt. se lever, se
tendre comme un arc. V. Arc , R.
Martin • Um goodera qa'apptiomi Im emrlMro ,
S^itarjutt cMMilM ioa iHriant a« vipcro.
BNARQUILHAT, ADA, adj. et part.
Cènarquillà , àde) ; wm^tc^vukr. Fier , superbe,
hautain, monté sur ses ergots.
Ëty. de enarquUha et de la lerm. pass.
aï , tendu comme un arc. V. ilrc , R.
ENARRAR , ?. a. vL Expliquer, inter-
préter.
Ëty. du lat. tnarrarB , m. s.
BNARRIERAR, d. mars. V. Àrritra et
Endarreirar. ^. ^ ..
ENART , s. m. (enart) ; mum , dl. Echa-
faud de maçon. V. Eitagiera.
Éty. de en, en , et de art, qui est une ait.
de ait, hauL V. .4(I,R.
ENARTAR , v. a. dg. Elever , ériger.
ENARTAR S' , v. r. (s'einnartâ) , dg.
atAfVAK, BmAMAB, AMtMM, Enùstor ^ auc.
cat. S'élever. V EHevar «' et i4il , R
Vu bel joar towaNTM MM C^mmmUmrm.
ENARTOfl , adj. vl. Altîer , hautain , or-
gueilleux.
Éty. de en, de art^ pour ait, et de ot,
V. .411, R.
ENA8ANSA, S. f. vl. Avancement. Yoy.
i4nl, R.
ENA8TAR, v« a, (enestà), et impr. whla»-
YAB, dl. smuMTAa, BMBKocBAB. Enaitar , cat.
Embrocher, mettre à la broche, vL attacher
à une lance.
Éty« de €n, d*en on à, de a«Ce, broche, et
de ar, litt. mettre, passer à la broche. Voy.
Ait, R. /
ENASTRAR, vC a, ▼!. Dooer d'une heu-
reuse étoile*
Êty. de en, de aHrt et de ar, Y. Aêtr^ R.
ENASTRAT, ADA, adj. et p. vl. mas-
vBATz. Heureux. V. Astr^ R.
ENAUBRAR S', V. r. (s'enooubrà), d.
bas \m. On le dit au propre, des chèvres qui
se lèv^ contre un arore poiir en brouter les
feuil^ et au figuré, de toute éiévation qu^on
gagne au moyen d'un appui.
Ety. de en, de aubre et de ar^ monter sur
un arbre. V. i4r6r, R,
ENA
BNAUBRAR 8', V. r. (s'enaoubrà). Se
percher sur un arbre. Gare.
Ëty. de en, dans ou sur, de att6re, arbre,
et de la term» act. ar, litt. aller sur un arbre.
BNAUCAR, v.a.et
ENAOCAR S', V. r. (enooucà), d. bas
lim. Elever la voix, parler avec hauteur, par-
ler haut en se fâchant.
Éty. de en, deanc pour haut, et de ar. V.
Aut.
ENAURAR, V. a. vl. Inaurart, itak
Dorer. V. Daurar et Aur, R.
BNAURAR 8', V. r. (s'enauré). S'élever
dans les airs, prendre son essor.
Éty. de en, dans, de anra, air, et de l'act.
ar, aller dans l'air. WAur, R.
ENAURAT, ADA, adj. et p. (enaourâ,
âde). Exhaussé, ée ; tout en l'air , bouffant.
On le ditd'un Usde paille, de foin, etc., qui
n'est pas serré et se tient comme en l'air. A vr.
Ety. de en, de aura et de <U, placé dans
l'air, V. Aur, R. , « •
ENAURATGEAR, ▼. a. dg. Rendre
orageux. , ,, ^
Ëty. de en, de auratge et de ar. V. Aur,
Rad. 2.
BNAURISLAT, ADA, adj. et p. (enaou-
relà, âde), dl. Dissipé, coureur. V. Aurtvel,
ela.
Éty. de en, de aura a de lat, formé du
la». ïatiw, porte, porté en l'air. V. Awr,K.
Loi chambrieiros enanrelados
Couriiion eoumo d'endtabladoe.
Michel.
ENAU8AR, vl. V. Enautsar.
ENAU8, vl. Hou elle engage, commence
le combat. ^
ENAII8IR , V. a. (einaousir), dl. Exaucer:
Diau vous enauge, Dieu le veuille. Y. AuHr
et Aud, R.
BNAU8aAR, V. a. (enaoussà) ; niAottAB,
wHmtkvtêMM. InnaUare, ital. Alsar, esp. Al*
car. port. Exhausser, élever plus haut.
Éty. de en, en, de aui pour haut, et de ar,
faire plus haut. V. AU,n.
BNAU88AR 8', v. r. On le dit en par-
lant des nuages qui s'élèvent, Lout nivoult
i'tnauêsoun. Y. AU, R.
ENAU88AT, ADA , adj. et p. (eneoussà,
âde). Exhaussé, ée; relevé. V. Alt, R.
ENADTIT, IDA, adj. et p. vl. wAmms.
Exhaussé. Y. AU, R. . ^ ..
ENAUVIB, V. a. (enoouvi), d. bas lim.
Causer une grande surprise, stupéfier.
Ëty. de en, comme privatif, et de auetr,
entendre, entendre des choses inouies, qui
étonnent, etc. Y. i4ttd, R.
ENAUVrr, IDA, adj* et P- (enoouvi,
ide), md. Stupéfait, aite. Y. Aud, R.
ENAUXELAB, V. a. t1. Elever, dresser
un oiseau.
Ëty. de en, deauxet etde«r. Y. Aueel,
ENATANÇAT, adj. et p. d.vaud. Avan-
cé, achevé, terminé. Y. Ant, R.
BNATANT , S. m. (enavàn). Allnre, vi-
gueur, activité, c'est l'opposé d'indolence :
Aver dtnavam, étire actif, vigoureux. Yoy.
Ant, R.
> Senta tnavatd, sans force et sans vigueur.
Avril.
ENA
39
ENATANTIB, V. a. vl. Célébrer, mettre
en avant, prôner.
Éty. de en, de av pour ad, de ani et de îr,
aller ou mettre en avant. Y. Ant, R.
ENAVIBON , prép. vl. et par corrup.
lang. HUkTwo. Yers, environ : Anavironei,
au tour de soi. Y. ^nriroiin.
ENATMA,adv. vl. Gomme, ainsi; en-
suite. . .
ENAT88I,vl. Ainsi.
ENAZIBAB, V. a. vl. Détester, haïr.
ENAZIBAT, adj. et p. vl. Haï, détesté.
ENB
ENB..., vl. Y. les mots qui commencent
ainsià£m5...
ENBAGONAT , vl. Y. Embacounai.
ENBAONAU, dg. D'Astros.
ENBANABlEN,s. m. vl. Ouvrage à cor-
nes, partie de fortification.
Ëty. de en, de bana et de men.
ENBABOAMENT, vl. Y. Embarga-
ment, „ ,
ENBA8MAB, vl. Yoy. Embaumar et
^aum, R. ^ ,
ENBA8TAB, vl. Y. Embaêtar.
ENBA8TABDIB, vl. Y. Embastardir.
ENBATBE, vl. Y. Emhatre.
ENBAT8ADOB , vl. Y. £m6ae»adottr.
ENBEOUT , vl. Imbu, Y. Embibat; suf-
foqué. Y. Embegutei Bev, R.
ENBENDBLAB, V. a. vl. Bander, enve-
lopper. Y. Bendar.
Ëty. de en, de bendel et de ar, mettre un
bandeau, une bande sur... Y. Bend, R.
ENBEBCAB, V. a. vl. Ebrécher. Y. fer-
caret Bree,R. . « , .
ENBBTUIIAB, V. a. vl. Embetunwr,
cat. £in6e«iinar, esp. i46e«ttinar, port. /mW-
lumare, ital. Enduire de bitume.
Éty. de en, de betum, bitume, et de ar,
enduire avec du bitume.
BNBETUMAT,ADA, adj. et part. vL
Enduit de bitume. . .
BNBEVEIIEN , 8. m. vl. Elision.
ENBLANQinMCNT,s.m.vl. Blanchi-
ment. _ ,,
ENBLAB, vl. Y. Emblar.
ENBLA8]ilAB,T.n. vl. S'évanouir. Y.
Etblaêmar. ^ ,
ENBLASMAT;, ADA, adj. et part. vl.
Évanoui, ie. _ ,,
ENBLAUZIB, vl. Y. Em&lauetr.
ENBOLI8BIB, vl. Y. £m6oltfme.
ENB0Ii8AB, V. a. vl. Embolicar, cat
Embolêar, esp. port. Envelopper, englouUr.
Ëty. du1at.{nroIoere.
ENBONnx, vl. Y. Embourigou.
ENBOQUIPABIJLT,adj. vl. Blagueur,
hâbleur. , ^ .
Èty. de en, de boqui pour baea et de par-
loi, qui a la parole en bouche. Y. Bouc, R.
^BOBIOOL,vl. Y. EmbùuHgou.
BNB08GAB, vl. Y. Emboicar.
ENBBEOCAB , vl. Y. Embregar.
ENBBIAB, vl. Y. Embriar.
BNBBiCvl. Y. Embno.
ENBBOCACIO , vl, Y. Embrûcado.
ENBBONGAR, vl. Y. Embronear.
ENBRDOm , vl. Y. Embrugtt.
ENBUDEUUEI , V. a. vl. Eventrer , écra-
ser les boyaux.
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40
ENC
BNG
ENC, ENC A , terminaison qui n'esl pro-
bablement ^'one contraction du moi latin
iweola , habitant , qui demeure , qui fait son
s^our, qui, ajoutée à un nom de lieu, en
désigne 1 habitant , comme orf » u.
Arlai-tne^ de Àralatu-ineola ^ habitant
d'Arles.
Àv%pum%-€ne , de AvtnianU inoAm , ha-
bitant d'Avignon.
Colmarê-ene , de CoUis-maHiê ineola »
habitant de Colmars.
M. de Sauvages avait déjà compris la si-
gniGcation de cette terminaison , car il dit,
dans son Dictionnaire , au mot Éneo : an-
cienne terminaison de noms propres de lieu
qui en marquent la banlieue, le voisinage ou
1 arrondissement: tels sont :
Anduseneo , des environs d'Anduze.
SaUndreneo .
Qardounenca , arma Gardounenea , du
sable du Gardon.
ENGA, s. f. (éinque). La cannelle d'un
tonneau y d'une cuve de vendange. V. Ca-
nela.
Éty. L'abbé de Sauvages dit que ce mot
est celtique.
Anar eaumo una ênea , aHer fréquem-
ment è la selle , aller comme un robinet.
Enta de Uxmpa , dl. tuyau de vidange d'un
bassin ou réservoir d'eau.
Baffnar Venea^ boire , humecter le gosier.
ENCA^V. Encart
ENÇA , adv. de lieu (ein ça); mçai. En-
deçà : Pu$ tnçà , pui enlà , plus en deçà »
plus en delà. Deipei un an et^à , depuis un
an passé. Det-ara^ençà, dorâiavant
ENÇABAI., dl. V. Aipatal eiAiçavau.
ENGABALAR , V. a. vl. RendK piutssant,
donner la dominalioa
Éty. de en , en ou sur , de eàbal » pour
tête , chef, autorité , et de ar , donner l'au-
torité sur. V. Cap , R.
ENGABALAT , ADA, ad], et p. vl. Rendu
puissant. V. Cap « R.
ENGABAUR, V. a. vl Distinguer , per-
fectionner*
Éty. de «n , de eahal , pour tête , autorité ,
et de îr , rendre plus distingué dans le pre-
mier sens; de cabal, Qn, bout , dans le se-
cond.
ENGABALIT, IDA . adj. et p. vl. Par-
fait, accompli ; distingue , èe* V. Cap , R.
ENCABANAOI, S. m. (eincabanàdgi) ;
■HCASAiiAcs. Ramage , Cast. rameaux que l'on
Ï^lace dans les magnaneries pour faire 01er
es vers à soie.
ENGABANAR, V. a omoms , nmov-
cAs. Ramer les vers à soie; former avec des
rameaux de divers arbustes , et particulière-
ment avec de la bruyère , du genêt ou du
thym, des allées de berceaux, appelées ca-
banos , sur lesquelles vers à sole se placent
pour faire leurs cocons.
EfVGABANAR, V. a. (eincabanâ) ; siioa-
màMÂM , sRTsmmAB, acckatak, crnam , casa-
«AB. Encbausser , enfermer le jardinage dans
des espèces de cabanes qu'on fait dans la
terre pour le préserver de la gelée ^ le cou-
vrir de fumier on de paille.
ENC
Éty. de en, dans, de «akuMi«tde«r,
mettre dans une cabane. V. Cap, R. ±
BNGABANAR 8' , V. r. S'encapuchon-
fier, se couvrir d'un caban ; en parlant du
ciel , se couvrir , devenir nuageux , sombre.
Éty. de en, de cadanet de ar , se mettre
sous le eaban^
ENGABANAR S' v. r. S'enchevêtrer:
on le dit, au propre, d'un cheval qui s'engage
le pied dans la longe de son licou ; au fig.
se cabrer , se roidir contre quelqu'un, s'em-
porter de dépit ou de colère. AvriL
Éty. Ce mot signifie littéralement se met-
tre dans une cabane , se couvrir , et ce ne
peut être que par altér. qu'on lui a donné les
significations ci-dessus.
ElfGABANAT, ADA, adj. et p. <éinca-
bana , àde). Encapuchonné ; sombre , cou-
vert, nuageux» en parlant du ciel , comme
si l'on disait couvert d'un manteau, d'une
cabane.
Ety. de en , dans , de cahana , et de al ,
mis , placé dans une catiane. V. Cap , R. 2.
ENGABE8TRAR, v. a. (eincabestrà) ;
mcBABBtTnui. Encaheitrar, cat. esp. Aeca-
peiirare » ital. Encabe$trar , port. Mettre le
Hcou et non enchevêtrer, qui ne se dit que
du cheval qui a engagé le pied dans la longe
du licou. Plusieurs auteurs recommandables,
emploient cependant le mot enchevêtrer »
pour mettre le licou.
Êty. du lat. incapistrare , ou de fn , dans
ou à , de eahettre , licou ,etde ar , litt. met-
tre le licou à-... V. Cap, R.
ENGABE8TRAT , ADA , adj. et p. (ein-
Cabestrà, àde); KmtmAumafwmAr ^ ciiAnmvAT.
EeabeetradOy port. Enchevêtré , qui a le
licou. V. Cap , R.
EMGABRAR 8' , v« r. (s'eiDcabrà). S'en-
chevêtrer; fig. se cabrer, se roidir contre
quelqu'un. Gare.
ENGADAI88AR , v. a. (eincadeissà ) ;
CA^AïaïAB, BRCAOnftaAa, cabbicmab, shca-
Buciuui. Parer , biuser^ encoller , mettre la
colle ou chas it une chaîne de fiL
Ély. de ifti , de codât et de ar^ mettre le
chas dans ou sur.
ENGABAI89AT , ADA , adj. et p. (ein-
cadaissà , àde) ; cadahmat , mcADcutAT. En-
collé, ée.
ENGADAR 8' , v. r. (s'eincadà). S'en-
dormir profondément; on le dit plus parti-
culièrement d'une toupie que la rapidité de
son mouvement fait paraître immobile.
Ëty. de fn,de Cad, R. de eadere, tom-
ber, et de ar , tomber de sommeil , être im-
mobile , ou du catalan aeadar, appaiser ,
calmer. V. Cad^ R.
ENGADA8TAR, v. a vl. Enfoncer, en-
châsser , enclaver.
ENGADA8TAT, ADA, a^. et p. vl
Enfoncé , enchâssé , enclavé.
ENGADAT, ADA, adj. et p. (eincadà ,
àde) ; sinxiiimMiT. Profondément endormi ;
immobile en apparence , en parlant d'une
toupie qui tourne. V. Cad, R.
ENGADEITAR, V. a. vl. Enchâsser,
ENGADEIf AMEN , s. m. vl. Eneadena-
miento, esp. ^ncadenamefil , cat. Enchaî-
nement. V. Enchainamenl.
Ëty. de en, de cadena et de ment, Y. Ca-
den,ïi
ENC
BNGAOBNAR , v. a. (eîneadeiii) ; ».
CHAaiMJI , BVCHADMAa , CASKRAlk /llfa(eiiar#y
ital. Encadenar , esp. cal. Encodeur , port.
Enchaîner, lier, attacher avec des chaînes ;
fig. captiver,
Ëty. de en , de cadeiia et de ar^ mettre
dans les chaînes ou lier avec une chaîne, oa
du lat, tftcalenarf. V. Caden , R,
BNGADENAT , ADA , adj. (eincadenà ,
àde); kmcbaihat. j^ncadea do, port. Enchaîné,
ée. V. Cadfii . R.
ENCADRAMENT , t. m. (etncadramein).
Encadrement , action d'encadrer. V. Ouadr^
Rad.
ENCADRAMENT, s. m. (eincadramein).
Encadrement.
ENGADRAR, v. a. (eincadrà). Encadrer,
placer dans un cadre.
Éty. de en, dans , de cadre et de la terni,
act. ar , mettre dans un cadre , in qnadrum
inclaudere. V, Quadr , R.
ENGJJmAT, ADA, adj. et part, (ein-
cadrà , àde). Encadré , ée.
Ety. de en , de cadre et de al , ada , mis
dans un cadre. V. Quadr, R.
ENGAFOURNAR , V. a (eincafoumà) ;
AHAOAB, nfCASMAK. Cachcr avcc soitt , serrer
dans un lieu secret et difficile à trouver ; i)
est aussi réciproque.
Ëty. de en , dans , de eafoumoun , petit
réduit , et de l'act. ar , mettre, cacher dans
un lieu retiré.
ENGAONAMENT,s. m. (eincagnaméin).
Irritation , excitation , provocation.
Ëty. de eneagnar, et de la term. menl.
V. Can, R.
FoM^rta d^amourouif eneagnamevi
d'amour. Prov.
Encagnameni de nervie , on désigne par
ces mots, à Cuges, selon M. le docteur Rei-
monen , les distensions des ligaments et la
rupture de quelques fibres musculaires.
ENGAONAR , V. a. (eincagnà) ; oms-
«MAB, BMonniAa, acagiiab^ BinrsKiiiAa. Pro-
voquer , indter , exciter , irriter , engager à
se battre , enflammer, en pariant des plaies,
envenimer.
Ëty. de en , en , comme , de cagn , eaniSs
chien, et de la term. act ar, faire comme
les chiens, sous-entendu, qui se battent
V. Ciin,R.
vcwst tmemgmmU et toajoon md bramuit ,
rariJtngL
Dkml.
EN6AGNAR 8' , V. r. ■'«»»»». S'irri-
ter, se provoquer, s'exdter , s'enflammer ,
en parlant des blessures , s'acharner , se li-
vrer avec opiniâtreté à quelque chose.
ENGAONAT , ADA , adj. et part, (einca-
gnà , àde) ; BmiiAT. Irrité , excité, provoqué ;
courroucé , orageux , en parlant du temps.
Éty. de entagn et de ai, ada, irrité, com-
me un chien. V. C^in , R.
ENGAI, adv. (einsàl). Vers ici, de ce
côté : Fat tt enfat , approche toi.
ENGAIRA, Alt dudg.def neora, v.cm,
BNGAHIELLAR , V. a. vl. Accabler,
percer de traits.
Éty. de en, avec, de eairel, carreau, trait,
et de ar , atteindre , percer avec des traits.
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ENC
BNCAI80NAR, ?. a. vl. Àccttser.re-
prodier.
Éty. de en , de causa et de anar , pour
ar , mellre en cause. V. Cdua, R.
BNCAISSAMBNT , 8. m. (einqoetssa*
néio) ; Encaxamento , port. Encaîademeiit ,
actMMi d'encaisser, ou le résultat de celte
SICtiOB.
Èty. de en , dans, de caina , caisse , et de
menL V. Cais$ , R,
BNCAISSAR , ▼. a. (enqoaissÂ); mcAi-
csAM , BVQimistAB. Incoisart , itol. ^ncaxo-
nar, esp. cat. Encaixar, port. Encaisser ,
mettre dans une caisse , et fig. metire dans
!a panse , manger beaucoup et a?idement ;
comprendre , conccTOir. Gare.
Éty. de en , dans , de eaind , caisse, et de
ar, y. Caiis, R.
Endigutr, réduire ou fixer une rivière
par le moyen des digues.
BNGAIS8AT, ADA. adj. et p. (einaoeissà,
âde) ; Encaixado , port. Encadra» , cat.
Encaissé, ée, mis, enfermé dans une caisse.
V. aitee,R.
ENGAinvrr , IDA, adj. et p. vl. w-
cMnvm. Devenu cbélif, mauvais. V. Cap,
Rad. 3.
ENCALANAT , ADA , adj. et p. vl. m-
cALAMMn, Echauffé. Y. Cat, R.
BNGAIaAB, V. a. (eincalà); ncAïuia,
om. Démolir , abattre , ren-
verser.
Éty. de en, de eala, fonds, ctdear,
aller ou jeter en bas. V. Calar, R.
ENGAI.AR B\ T. n. etr. t'nicALiui, s'a-
cHAMovriB. Incagliare , ital. EncalUir , esp.
Engravars' et Enealhar , port. Echouer,
s'engraver, se jeter dans un lieu d'où Ton
ne peut se tirer ; être cassé , se courl)er de
viallesse ; fig. rester court.
Ëty. V. le mot précédent , dans le sens de
rester court , enealar vient de l'esp. calhar ,
se taire , dérivé aussi de calar , dans le sens
décéder. V. Calar, R.
Sntm tHtulmr funtil pM br Im viafi.
BNCALAT, ADA, adj. et p. (eincalà,
ade) ; nCMMAX , ACOtmCOUttOVIIIT , A«mAUTOi||-
nr. Démoli , ie, abattu ; échoué, engravé,
et fig. penaud, attrapé; courbé par l'âge.
V. Calar, R.
ENCALAT, s. m. dl. Fromage mou,
(irais. V. Touwml.
Ëty. Parce qu'il s'aflaisse , ê'encala. Voy.
Calar, R.
ENGAIâEISBAB. v. a. (einealeisbà), dl.
KwcAtKLw. Parer, ajuster.
Ëty. du grec xoXè; (kalos), beau, ou de en,
de xaXXtoo) (kallioô), rendre plus beau, et de
Tact. ar.
BNCALELHAR, v. a. (cincaleillà) , dl.
Parer, ajuster. V. Encaleiêbar.
BNCALBT S', vl. 11 ou elle s'écbaufla.
ENCAL8AR, vl. y.Encaui$ar.
BNCALT , s. m. vl. BKALTx. Fuite, pour-
suite.
ENGAIIARADAMEN, S. m. vl. Intro-
duction.
ÉtY. de encamarada et de mtn. Voy.
Cambr, R.
TOM. II.
ENC
ÉHÛàMàAÂMÈNf 8. m. vl. Introduc-
tion. V. Cambr, R.
ENGAMARAR, V. a. vl. Eneamorrar^
cat. Encamarar^ esp. Renfermer dans la
chambt*e) liltroduire, mêler, dénaturer.
Éty. de en, dans, de eamara, chambre, et
dear, mettre dans la chambre. V. Cambr, R.
BNgAWlABAl^, ADA, adj. et part. vl.
Dénaturé, ée : introduit. V. Cambr, R.
ENGAMBADA , s. f. (ehicambàde). En-
jambée, espace qu'on peut enjamber, et pas
que l'on fait à cet cflet.
Éty. de en, avec, de eamba et de ada, litt.
fait avec la jambe. V. Camby R.
ENGAMBALAB, V. Encambar.
ENCAMBAB , v. a. (eincambà) ; ostcouit-
rAMAB, ucAMBAB. Enjambcr, franchir un ruis-
seau, un fossé en ouvrant les jambes plus
qu'à l'ordinaire; enfourcher un cheval.
Êty. de en, avec, de cambo, jambe, et de
ar, franchir avec la jambe. V. Camb, R.
ENCAMBAB 8*, V. r. ■'BllCA▼Auu^ ■ w-
CATAMAM, t'ACAHBAB. So mcttTc à califour-
chon ; aller à cheval jambe deçà, jambe delà .
ENCAMBARLAT, V. Éicambarlai et
Camb, R.
ENGA1IBAT,ADA> adj. et part (ein-
cambà, àde). Enjambé, ée ; haut en jambe.
V. Camb, R.
ENCAMINAB, V. a. (eincaminà); atias,
acubmirak , ABisBAii. Eticaminar , cat. esp.
£ncamtn^r, port, /neammtnare, ital. Ache-
miner, mettre en chemin, mettre sur la voie.
Ëty. de en, dans, de eamin, chemin, et de
ar. V. Camtn, R.
ENCAMINAR 8', v. r. (s'eincaminà) ;
ACflSMOlAB ■' , ACAMWA •' , AVIAB •' . InCammi^
narsi, ital. Encaminane, esp. £neaintn^f-
ee, port. S'acheminer, se mettre en route,
entrer dans une carrièiîs.
Éty. de en, de camin et dear, se mettre en
chemin. V. Camtn, R.
ENGABANAT, ADA, adj. et p. (enca-
minà, àde) ; smuuBAT, aviat. Encaminhado^
port. Acheminé, ée. V. Camtn, R.
ENCABIPAB, V. a. (eincampà), dg. Éta-
ler devant ou près de soi.
ENGANALHAR8'. v. r. (s'eincanaillà) :
•*. Se mésallier, s'encanailler, avoir
ENC
4t
On nomme:
PHIS^E, W pr4s qu'on met, m ùûaamt PlATMlalrr, aux clio*
commerce avec de la canaille.
Éty. de en, avec, de canaUia et de ar,
aller avec la canaille. V. Can, R.
ENCANEZIB, v. n. vl. Blanchir, deve-
nir blanc.
Ëty. da lat. incaneseere, m. s. V. Can^
Rad. 3.
BNGANT , S. m. (eincàn) ; sucnAirr , et
mieux iii«oAiiT,BNCA]i. /neanlo, ital. Entante,
esp. port. Entant, cat. Encan, vente de meu-
bles ou autres effets qui se fait publiquement
au plus offrant et dernier enchérisseur.
Ety. du lal.tn quantum, à combien? Les
enchères se faisaient anciennement par de*
mandes et par réponses; l'officier qui fai-
sait l'adjudication demandait à ceux qui se
présentaient pour enchérir : in auantum rem
dicebant, et l'enchérisseur répondait une
somme. Ency.
Paire un entant, vendre aux enchères.
ENCANT, adv. vl. Autant que: Entant
poiran, autant qu'ils pourront.
•M tpii «UiivMit écr» ifiiëBti «Ml I
PRISECR om HUISSIER PRISELR , celui ^m net U
prix aux cliuac* qn'oo vend a«s cucbrr«.
ENGANTADOB, vl. Entoniador, cat
esp. V. Entantaire et Cant , R.
ENGANTAIBE, S. m. vl. bmuuitammi.
Enchanteur, magicien. Y. Sourcier , Ma$ca
etCanl,R.
Entanteur, huissier priseur.
ENGANTAIBE, S. m. mcAirnuBs. dl.
Crieur public. V. Troumpeto.
Éty. de entant et de aire , celui qui fait
l'encan. V. Cant, R.
ENGANTAIBE, s. m. (eincantàîre) ; m-
cAiffABoa. /ncanlador, cat. esp. port. ïncan'
tatore^ ital. Enchanteur, enchanteresse, au
fém. celui ou celle qui enchante par des pa-
roles magiques, ou Gg. qui trompe au moyen
de beaux discours.
Éty. de en , de tant et de la term. aire ,
celui qui enchante, ou du lat. intantaior,
le même. V. Cant, R.
ENGANTAMENT, 8. m. (eincantaméin) ;
wmcwuunAMMMT, Eneantament, cat. Eneanta-
miento, esp. Encaniamento, port, /ncanfe-
iimo, ital. Enchantement, sortilège , magie ,
l'effet de prétendus charmes, ou de paroles
magiques , et Gg. chose merveilleuse et sur-
prenante. V. Charme,
Éty. de encantar, et de la term. ment, ma-
nière d'enchanter, ou du lat. incantomenlum,
m. s. V. Canl, R.
ENGANTAB, Pour ensorceler. V. £tn-
masear.
ENGANTAB, v. a. (eincantà) ; Entantar,
cat. esp. Incantare , ital. Vendre à l'encan
ou aux enchères ; proclamer , en dg.
Éty. du lat. ineantare, crier haut, ou de
in-quantum et de ar , dire à combien. Voy.
Cant, R.
ENGANTAB, v. a. ncnAnAft. Intan-
(ar«, ital. Entantar, esp. port. cat. Enchan-
ter, ravir, charmer, captiver les affections
d'autrui par des paroles ou des actions.
Ëty. du lat. intantare , qu'on a dit pour
tanlare , ravir par le chant : Vcteres tantare
de magito carminé ditebant. Servius. Voy.
Cant, R.
ENCANTAT, ADA, adj. et p. (eincantà,
àde}. Qui a été mis aux enchères, à l'encan.
Ely. de entant et de aL V. Cant, R.
ENGANTAT , ADA, adj. et p. Entanta-
do, port. Entantad, cat. Enchanté, ensor-
celé : Entourtelat, ravi, charmé.
Éty. du lat. ineaniaiuê, m. s. V. Cant, R.
ENCANTATIO , s. f. vl. ^ncdnZacton .
esp. Entantat^o, port. Intantazione , ital.
Enchantement. V. EntantamenI,
Èly. du lat. intantatio, V. Cant, R.
BNCANTATBB , S. m. vl. Enchanteur.
V. Enthantaire et Cant, R.
ENGANTELAB, V. n. vl. Chanceler.
ENGANTUNAB 8*, v. r (seincautiinà).
Se fâcher , s'inquiéter, s'impatienter. Gare.
V. Bittar,
Éty. Je ne comprends rien à ce mot que je
rap|)orte d'après M. Garcin.
ENGANUZIB, v. n. vl. ncAimia. Enca^
neter, esp. port. Incanutire, ital. Blanchir.
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42
ENC
ENCAP, 8. m. (eincàp); ncAs, uiciiava-
DouniAs, MARTKixiBA. Aifc, marteau de fau-
cheur , sur lequel et avec lequel il rebal la
lame de la faux pour en réparer le tranchant.
V. Marteleira.
Éty. de en, dans on surjet de eap^, tète ,
extrémités V. Cap, R.
ENGAPAIRONAIt, y. a; et n. vl. Cou-
vrir, se couvrir d'un chaperon. V* Encapei-
raunar s' ^
Éty. de en, on, ou sur, de eapairon et de
ar, mellrc le chaperon sur . . . V. Cap, R.
ENCAPAR, v. a» (eineapâ); bichapas.,
BRCHAFLAm. Eo tcrmc de faïencier, redresser
une pièce ; on terme de faucheur, rebattre la
faux sur l'aire ; tailler, rebattre la meule d'un
moulin. à farine, en battre la meule avec un
marteau pointu pour lui redonner le grain.
Éty. de en, sur, de cap et de ar, frapper
sur la^tétA, sur le tranchant, ou de encap
et de ar. V. Cap^ R.
ENCAP AU, v. n. Commencer une affaire,
rencontrer, choisir bien ou mal: Ai mat en-
capat, j'ai mal réussi' dans^ mes vues, dans
mon but. V. Cap,
ENCAPARRAlREj's. m. d. de Carp.Y.
Aecaparrur.
ENCAPARRAMENT, s. m. (eincapar-
raméin). Arrhement, convention que l'on fait
pour l'achat de quelque marchandise, sur le
prix de laquelle on paie quelque chose d'a-
vance.
Éty. de encaparrar et de ment. V. Arra,
Rad.
ENCAPARRAR, v. a. (eincaparrà). Ar-
rher, s'assurer de quelque chose en donnant
des arrhes , accaparrer. V, Accaparrar,
Éty. de en, de l'ilal. caparra, arrhes, et
de ar, s'assurer par des arrhes. V. Arra,
Rad. .
faverliiii, mai senso rire.
De /'encaparrar lou premier ,
Et gueirai de tout lou cartier.
Gros.
ENGAPARRUR, V. Aecaparrur et Arra,
Rad.
ENGAPEIROUNAR 8*, v. r. (s'einca-
peirounà). S'cncapuchonner, se couvrir la
tète d'un chaperon.
Êly. de en, de capeiroun et de ar. Voy.
Cap.R.
ENGAPELAR,y. a. (eîncapelâ). Capeler
ou capellei* les haubans , les passer par des-
sus la tète du mât pour les mettre en place.
V. Cap, R.
ENGAPOTAR S' , v. r. (s'eincapoutâ) ;
•'sscArocTAB, BncAroocuocnAn, bbcapocboiab. .
Se couvrir soigneusement ; mettre une ca-
polle.
ENCAPOUCHOUNAR, Gare. V. Enea-
potar $*.
ENCAPUCHOONAR S% V. r. (s'einca-
putchouna) ; t'jEacAPooTAB. S'cncapuchonner.
ENCAR , adv^ vl. MMCABA» ,
Encore. V. Encara et Hour, R.
ENCARA, adv. (eincàre); me
UVCOOC, BHCCCItS, BNCAB, DBKOOBTIKA, 9MMCVMMA,
MCA , BBKSBAt. AncoTo , ilal. Encara.^ En-
quer cl Enquera, cal. Encore, une autre ou
une, seconde fois, outre cela, de plus.
Ety. du lat. in hanc horam^ ou de l'ilal ■
ENC
aneora, fait de anehe ara, aussi, à présent.
V. Hour,ïi,
Encara beat, fort heureusement, heureux
encore, on dit aussi encara gau, dans^ le
môme sens^
it mat encara/ exclam.. quoi, encore f
Ne mai encara, dl. il n'est pas encore
tcnnjps. V.. Encareta, ûinu
Encara yiou mounet ou toujour viou ,
encore vit-il, ou petit feu toujours vit. Jeu
qui se fait avec un papier allumé que l'on fait
passer de main en main en disant, tant qu'il
n'est pas éteint : Encara viou mounet , la
personne entre les mains de qui il s'éteint
met un gage.
Quand on dit encara un pauc, on con-
tracte ordinairement la phrasé de cette ma-
nière • encan pauc,
ENCARAMEL , S. m. vl. Chalumeau.
Êty. du lat. calamus, m. s.
ENCARAR, V. Encalar et Calûr, R.
ENGARA8,adv. vl. V. £ncaraetJIoMr,R.
ENCARAT , adj. et p. Pour démoli ,
abattu. \. Encalat et Calar, R.
ENCARAT-, ADA, adj. et p. (eincarà,
âde); Face , ée : Homme hen ou mau encarat,
homme bien ou mal face, inquiet> bourru,
rechigné, d'un abord désagréable.
Ety, de en, de cara^ face, mine ,. et de at,
V. Cara,R,
ENCARGACEIâAR 8' , v. r. (s'eincarca-
celé). Se percher, se jucher sur un lieu élevé.
ENGARCERAR , v. a. vl. Encarcerar ,
anc. cat. porf. Enoarcelar,.es^, Incarcerare,
italt Incarcérer, metire en pnson.
Éty. du lat. inearcerare , même sign. ou
de en, dans,, de eorcer, prison, et £ ar.
ENCARGERAT, ADA, adj. (eincarcerà,
âde) ; Encarcerado , port. Incarcéréj ée ,
emprisonné.
ENCARCERATION, 8. f. vl. Encaree-
lotion, esp. Incarcerazione , ital. Incarcé-
ration.
Éty. du lat incareerationis , gén; de tn^
oarceratio.
ENCARENAR, v. a. (eincarenà); BtrA«-
M49. Suiver , espalmer ou brayer im vais-
seau, enduire sa carène de suif fondu.
Éty. de en, de oarcna et de ar, agir sur
la carètic.
ENCARESIR , V. n. (einoareair) , dl.
Enchérir. V. Renchérir et Car , R.
ENCARE8TIR, v. n. (eincarestir) , dl.
Enchérir. V. Renchérir ci Car, R.
ENCARETA , adv. dim. de encara ,
(eincaréte). Employé seulement avec la nég.
paê , pancareta , formé de paê-encareta ,
pas tout à fait encore, dans un moment.
V. Rour , R.
ENCARGAR, v. n. vl. Encarregar, cat.
port. Encargar, esp. incaricare, ital. Char-
ger , devenir enceinte, concevoir : charger
quelqu'un d'une chose.
Éty. de en et de cargaL V. Carg, R.
ENGAROAT, ADA^ adj. et p. vh Char-
gé, ée. enceinte. V. Carg^ R.
ENCARITAT, v. a. vl. Assisté, secouru.
Ely. de en, de cart^ rac, de caritatieei
de ar, exercer la charité. V. Car, R.
ENCARNAMEN, s. m. vl. Encarna-
miento, esp. Incarnation. V. Encarnation
ot Cam, R..
ENC
ENCARNAR 8', v. n. Cl r. vl. Encarnar,
cat. esp. port. Incamare, ital. Incarner et
s'incarner , on le dit particnlièrement de
l'incarnation de J.-C. ; faire chair, devenir
chair , en pariant d'une ble^ure qui guérit ,
qui pousse des bourgeons charnus, prendre
racine dans les chairs- comme un chancre.
Éty. de en , de cam et de ar , ce changer
en chair. V. 6'am,.R.
ENCARNAT, ADA,, a^j. cl part. vl.
Encamadip, porl. Encarnad, cat. Incarné,
ée. V. Cam., R.
BNCARNATia, vl. et
ENCARNATION, 8. f. (eincarualie-n) ;
£'neartiaet6 , cat. Eneamacùm, esp. J^n-
carnaçâo, port, ifieamaiiofie, ital; Incaiv
nation.,, action de la divinité qui a'ineame ,
ou le résultat de cette action.
Ety. dw lat. incatmaHonie , gén. de inear-
natio, ou de en, en., de eam, chair, et
de ocfton-, action de se faire chair. Voy.
Cam, R.
BNCARNATID, HTA., adj^ vl. Inear-
natif, qui engendre , qui fait revenir la
chair.
Ély« dé en, en., de cam, chair, et de
aitu , propre à mettre en chair. V. Cam , R»
ENCARNILHAR8',v.r.(8'eincamillà);
•'■cARHiAa, •oMfimKmujaAm. En* pariant d'un
(H troptordu , se rouler sur lui«>méme, s'em-
brouiller , on le dit aussi par extension des^
cheveux qui se brouillent. V». Engouair #r.
ENCARNILHAT , ADA , adj. et parti,
(eincarnillà, àde); MCAnoAT. Roulé.
ENCARRAIRAR , ^ a. (eincarreirà) , et
impr. BTCAusiiuuu Mettre sur la roule,, sur
la voie ; on le dit plus particulièrement d'un
troupeau de brebis qii'on veut mettre en
marche.
Éty. de «I, en, de Carraira, ?. c; m.
et de la term. act. ar, litt. mettre dauA^ le
chemin. V. Carr, R.
En dl. faire prendre son courant h l'eau
d'un ruisseau.
ENCARRAIRAR 8» , T. r. Se mettre
en chemin , partir.
Eogcrbcr, mettre les tonneaux les uns sur
les autres-, lorsque la cave est trop petite
pour les contenir autrement.
ENGARRELAR , v. a» (cîncarrelà) , d. de
Barcel. Etendre sur le carreau, tuer d'un
seul coup.
Éty. de en, deearrel et de ar.
ENCART AMEN, S. nu vl. ncASTAminr.
Encartamiento, esp. Charte, titre.
Éty. de en, en ou sur, de carta et de men,
chose mise sur le papier, écrit. V. Car£ ,
Rad.
ENCART AR, v. a. vl. Encartar , cat.
esp. port. Incartare, ital. Inscrire, enre-
gistrer, rédiger en litre.
Éty. de en , de car(a et de ar, litt. mettre
sur le papier. V. Cart, R.
ENCARTAR, V. a. Gommer, apprêter,
cylindrcr , donner de l'apprêt avec de la
gomme, de la colle ou par le moyen du
cylindre. Avril. V. Cart, R.
ENCARTAT , ADA, adj. et p. vl. Inscrit,
itc, enregistré. V. Cart, R.
ENGABZIR, v. a. vl. Enchérir, renchérir,
prier, presser.
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ENC
Éty. de en , de eart et de ir^ devenir
cher. V. Car, R. caHor fieri^ lat.
ENCAS8AB, \I. V. Encauêêar.
ENCASTJJIENT , 8. m. vl. Agrafe.
ENGASTAR, v. a. \l. mcAmiiAB. £n-
cbasser. V. Eneattrar.
Bneastar lous agneU, parquer.
ENGA8TBIAR , V. n. (eincastelà). C'esl
au jeu de tnerdle , poser la première mar-
que.
ENGASTOiNAR^ v. b. \\. Engastonar ,
esp. Eneattoar, porl. Incastonare^ ital.
Enchâsser. V. Encastrar,
ENCAftTRAR, v. a. (eincastra); Enccu-
tar, cat. Engaitar, esp. Encaixar^ port.
Incastrare, ital. Enchâsser.
ENCASTRAR , v. a. (eincastrà] ; sncAt-
TAR. Séparer les agneaux de leurs mères, pour
les sevrer^
Ety. de en, dans, ^eeaêWmm, lieu fermé,
et de ar.
ENCASTRAR, vl. Châtrer. V. ^Oêtrar
et Creitar.
ENCASTRAT, adj. et p. m. vl. Châtré.
V. Castrai et Cre$iat.
ENCASTRET, S. m. (eincastré}, dl.
Pièce de charpente, qui, selon sesdlfierents
usages , a différents noms. Sau?.
Éncaêlret de pout , rouet de charpente
sur lequel i)n bâtit le «ur d'un j)uils, et
le mur de douve d'un iiassin de jardin.
Encaetrel de motitin, châssis de charpente
qui entoure le gîte d'un moulin à farine.
Eneastrei de Uech, châssis d'un ciel de lit.
Encastrei de (tnecm, xercledc charpente,
d'une cuve h vm.
ENCATAFDBNAR S*, v. r. (s'eincata-
fumà). Rentrer chez soi , s'enfermer. Cast.
ENCATONAR S' , V. r. (s'eincatunà). Se
fâcher, s'inquiéter, s'impatienter, s'enrager.
Gare.
ENCAUNARS', V. r. (^ eîncaounâ] ; s'kh-
coohhak. Encauane , cBi, Encavar$e, esp.
Se tapir? se cacher dans un trou, dans un
cfapier , en parlant des lapins. V.J^nea/bur-
nar s* et Entraucar i\
Ëty. de €fi, dans, de-eauna^ crône, IroB,
et de ar.
ENGAUS, s. m.teineàous) ; jmcAvtAaivirr,
%1. BncAOTs. Persécution, accusation, chasse,
poursuite, attaque; ennemi.
E(y. du lat. ÂnciMa(to,,m. sign. ou de^en,
cl de cauta. V. Cau$, R.
ENCAUSAR, v.^. \J. Presser. Y. En-
caussar,
ENCAUSAT» adj. cl o. Yl. Poursuivi.
V. Caus, R.
ENCAUSSADOR, ej
ENGAU^AJRE^s. m. ;v1. Persécuteur,
ace usa leur.
Éty. dulat. încuêaior. V. Caus, R.
ENCAU93AMENT, Seacciamenlo, ital.
Même sign. que Encans, persécution^ v.<î.
m. et Cas$,Vi.
ENCAUSSAR, V. a. vl. ^c«AottAB, n-
CAMAB, bugaosak, BHCivuAii. Jncalzarf, ilal.
Persécuter, chasser, mettre en fuite : Si mi
encausseron, e vos eneausserariy s* ils m*ont
persécuté, ils vous persécuteront.
Ëty. du lat. incusare, accuser, hlâmcr,
dans un sons, et dc^ncatu, chasse, persécu-
tion, dans l'autre.
ENC
ENCAU88INAR, (eincaoucinà): mmc£0'
CIRAS, BHCHAVttWAK, BIICHOOUSMIIAB. Echaulcr,
chauler, arroser le blé au'on veut semer
avec de Teau de chaux, dans l'intention de
prévenir le charbon.
Ë|y. deen, de eauseina et de «r, mettre
^ans la chaux. V. Cal, R. 3.
On nomme z
CHAlTLAGE, l'«etbm^ chnUr.
ENCAUSSINAT , ADA , adj. et part, (em-
caoussinà, àde). Chaulé, ée. V. Cal, R. 3.
ENGAUT, s. m. vl. Eneausto, esp. Jn-
ehinstrOj itari. Encre. V. Ancra.
Ety. du lat. eneaustum,
ENGAUTAR, v. a. (eincaoutà). Notifier,
-signiOer. V. Signifiar.
ENGAUTAR, ^. a. ^l Préserver , pré-
voir.
Éty. de en, en ou sur, de taut, caution,
précaution, et de ur, agir avec précaution.
V. Caut, R.
ENGAUTAT, adj. et p. vl. Précantionné,
réservé, sur ses gardes, prudent, avisé.
Ëty. dulat. eau/ti#,'m. s. V. Caut, R.
ENGAUTATIU, IVA, adj. vl. Préserva-
tif, prévoyant.
Éty. de encaut et de ntiu. V. CaUl. R.
ENGAUVA, s. f. (eincàouve); bvcaima.
Cause, sujet, il n'est guère employé que dans
cette phrase : N'en siou pas Vencauva, Je
n'en suis pas la cause. V. Caus, R.
ENGAVALAR , v. n. (eincavalà). Même
sign. que EncavcUcar, v. x. m. eiCaval,
Rad.
El lou Jour pougnent miieveri
JPei sur noun ay m'encavaleri.
Suou, Inéd.
tlemot signlGe aussi amonceler, mettre
entas, entasser. V. Accuchar»
ENGAVALAR.v. a. (eincavalà). Entas-
ser la grosse paille, former les meulesi<gti'on
appelle cavalels, V. Caval, R.
ENGAVALAR S% v. r. •mmcAVAvcjkm,
Chevaucher, tse^ettre à ^califourchon, eiyam-
ber un cheval. Avril.
ENCAVALCAR g* , V. r. ^«'cincavali à) ;
•'««CAVAUiK, BBCATAOCAS ■', SB GAVALA». Eh^
cavatcar, cat. Au propre, monter à cheval,
et par ext. se mettre à califourchon «ur quel-
que chose élevée.
Ëty. de f net dc^avalcar^ aller à cheval
sur. V. Cuvai, R.
ENCAVALCAR, v.a.etn. vl. mmcawam.-
OAK. Encavakar, ancrât. £nca6a/^ar, esp.
£ncava/^ar, port. Incavalcare, ilal. Che-
vaucher , enchevaucher , pourvoir de che-
vaux.
Ëty. de tn, en ou sur, de cavo^, «heval, et
de car pour ar» V. Caval, II.
ENCAVALCAT, ADA. bhcatamav. Che-
vauché, monté à-cheval, pourvu de chevaux.
V.Cacal, R.
ENCAVALOAR, vl. V. Encavalcar.
ENGAVAUGADURA , s. f. (eincavaotica-
dùre) : xmrAvsniiA. Enchevaucnure, jonction
par feuillure ou recouvrement.
Ëty. de encavaucad et de iera, ce qui
chevauche. V. Caval, R.
ENGAVAUGAR, V. Encavalar.
ENC
43
^ENGAYTIVAR , v. a. vl. Encativar,
anc. cat. Tenir captif, emprisonner.
Ëty. de en, de tc^liVj captif, et de ar^
mettre, tenir captif. V. Cap, R. 2.
ENGATTIVAT, ADA, a^j. et^). vl. Cap-
tif, ive. V. Cap, R. 2.
ENGECA, adj. et p. vl. Aveuglé.
£ty. de «n, de cec, aveugle , et de a pour
ûl, fait. V. Cec, R.
ENCEGAR, V. a. vl. bmbgad, brcegam.
Aveugler.
Éty. de en, derec, «veugle, et de ar, ren-
dre aveugle ou mettre dans l'aveuglement^
ou du lat. cœcare. V. Cee, R,
Vers q*amors homen encega.
Vrai est qu'amour arveugle l'homon.
Roman de Flamenca.
SNGEGAT , ADA , ai^ . et p. vl. «cuat.
Aveuglé, ée. V. Cec, R.
ENCEGAR , vl. V. Enoecar.
ENCEORE , V. a. et n. vl. Parvenir, réus-
sir, atteindre le but.
Ëty. de en et de eegre pour segre, suivre
Klans, jusques, sous-entendu, qu^on ait at-
teint. V.^tf^, R.
ENGEI , s. m. d. hksxa. Encens. Voy.
^neern,
ENCEI«AR , T. a.^1. Geler, -cacher-; pour
mettre la selle. V. Sellar,
Éty. de en et de eelar, cacher.
ENGELAT, ADA, adj. et p. vl. Cache,
ee ! ceie, ee.
ENGEN,GaFc. Pour ensemble, V. En-
eeme; pour encens. V. Encens,
ENGENGHA^ S. f. (eincéintolie). Flottai-
son.
ENGENDI ,s. m. ^1. Y. incendia,
ENCENDRAR, V. a. vl. mcmmAB. En-
Cfndrer, cat. Eneender, esp. incenerare ,
ital. Itéduire en cendres.
Éty. de en, en, de cendres et de ar, mettre
en cendres. V. Cendr, R .
ENGENDRAT , ADA, adj. et p. ^1. Ré-
duit, uite, en cendres. V. Cendr, R.
ENGENDRE, v. a. vl. Encendrer, cat.
Allumer. V. Encensiar,
ENGENDROURIT, IDA, adj. et p. (ein-
ceindrouri, ide), d. m. Couvert tle cendre.
V. Cendrous et Cendr, R.
ENGENHER, v. a. vl. Incignere, ital.
Engrosser.
Ety.de «i^t de cenher, ceindre. Voy.
Cench, R.
ENCENS , V. Ensems.
ENCENS, s. m. (eincéin) ; Aott», biicbm
D'uBLItA, BMCBS, «fCMIt, MICBI, VMKII. EnCCnS,
cat. Jncienio et Axeujo, esp. Incensso et
Assensia, ital. Encenso, port. Encens, gom-
me résine qui découle par incision d'un ar-
bre de l'Arabie heureuse.
La boite dans laquelle on tient l'encens à
l'église, se nomme navette.
Ety. du lat. ineensum, m. s. de incensus,
Farlicipe de imcendere, brûler, à cause de
usage qu'on en fait. V. Cun, R. 3.
Les Grecs, les Arabes et presque tous les
peuples ont connu Tencens, dont il se ser-
vaient pour parfumer leurs temples. Les Chré-
tiens delà première église ne pouvant célébrer
leurs mystères que dans les lieux souter-
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u
ENC
rains, ils en adoptèrent l'usage sous prétexte
de désinfecter Tair qu'ils y respiraient. Quand
leur culte fut bien établi et qu'ils purent
l'exercer publiquement, ils le continuèrent
pour les porter à élever leurs pensées vers le
ciel avec sa fumée.
Cette oblalion sanitaire d'abord, religieuse
ensuite, finit par devenir honorifique, et on
offrit de l'encens à la créature comme on en
offrait au créateur. 1^ premier exemple con-
nu de cette profanation eut lieu en faveur ées
empereurs de Constantinople.
Dérivés : Encens-ar, EiSit, Esseuer^
EssesS'ier.
ENCENS , s. m. (eincéins) ; bmu , ocasn,
oatBif, (wos xiicsiit, ciMna, BicBsut, svttsiiti
A0iMii,ncKra.BiicBi.^Meiiio. ital. Aêentioi,
esp. Àmnthium, arab. Absinthe , absinthe
des boutiques, armoise amère, etc., Artemi-
sia àbsinthium , Un. plante de la fam. des
composées Corymbifères , commune dans la
Hajite-Prov. V, Gar. p. 4.
Ety. De la ressemblance qu'on a cru trou-
ver entre son odeur et celle de l'encens. V.
Can, R. 3.
ENG£N8-rxm, S. m. Nom qu'on donne,
aux environs de Brignoles, à l'absinthe. V.
Encens.
ENGENS-oaot, S. m. omoa ncBut, nNivA-
MjkMDA, rAucov&A-nBA. Où douuc souvcnt,
par erreur, ce nom à la santoline, petit cyprès
ou garde robe, Sanlolina incana, Dec. plan-
te de la même fam. que la précédente, dont
elle se distingue facilement par ses fleurs jau-
nes arrondies en forme de bouton. On la
trouve communémenl le long des chemins,
dans la moyenne et Basse-Prov.
ENGENS-MAa», S. m. Armoise ou ab-
sinthe maritime, Arlemisia martttma. Lin.
plante de la même fam. que les précédentes,
commune sur les côtes maritimes. V. Gar.
Ab$inlhium $eriphium, p. 3.
Cette plante est très-amère et répand une
odeur de camphre remarquable; elle a un
goût moins désagréable que l'absinthe ordi-
naire, et est employée aux mêmes usages.
ENCENS-ricaoT , S. m. ricnoT-ivcna ,
ENcsH MEROT. Petite absinthe, Arlemisia pou-
tica. Lin. plante de la même fam. que les
précédentes, cultivée dans les jardins, et em-
ployée aux mêmes usages que l'absinthe
commune. V. Garidel, Absinthium ponticum
tenuifolium incanum, p. 4.
A Arles, d'après M. Laugicrde Chartrou-
^e, on donne le même nom ou celui de encens
petU, à l'armoise palmée, Arlemisia palma-
ta. Dec.
ENGENSADA , S. f. (einceinsâde) ; mcsH-
■AMnrr. Encensada, cat. Encensement , ac-
tion d'encenser pendant le service divin ,
Tantel, le clergé, le peuple; fig. louanges.
Ety. de encens et de ada. encens donné.
V. Can, U. 3.
D^ailhurs si sau qu^hatssez Tencensado.
Gros.
ENCENSAMENT, Encensament, cat.
V. Encensada et Can . K.
ENGEN9AR, V. a. (einceinsâ) : Encensât,
cat. port. Incensare, ital. Jncensar, esp. En-
censer, offrir de l'encenâ dans l'église, avec
certaines cérémonies ; fig. donner des louan-
ges, dire des flatteries, flagorner.
ENC
Êty. de encens et de ar^ donner de l'en-
cens. V. Can, R.3.
ENCENSAT, ADA, adj. et p. (èinceînsà,
âde); Encensada , pori. Encensé, ée. Voy.
Can, R. 3.
ENGENSIER, 8. m. vl. mn^tmm. En-
censer, cat. V. Encensoir,
ENCENSOIR, s. m. (eînceinsôir): m-
cBKaim, ncBifflouBB, bvcbmsouab. incensiere,
ital. Incensario , esp. port. Encenser, cat.
Encensoir, sorte de cossolette suspendue à
de petites chaînes, dont on se sert pour
encenser.
Éty. du lat. incensum, encens, et de la term.
otr, qui sert à encenser. Y. Can^ R. 3.
Dans un encensoir on nomme :
VASE, la putle qui conUMa la hnim.
DOME on iM>2<NET, b eomaraU.
PORTE CHAINE. U roua ump»l aoni fit^ l« chaMtt
pw le haut.
PIED, le pied An vaM.
CHAINES, lc« diawettee qui s'étendent da tim an porta
rkaince.
BOtTOIf, la pwtle arrowHe du Ma»,
L'usage des encensoirs est venu des Juifs.
ENGENSOUER , dg. Encensoir. Voy.
Encensoir,
ENGENT, vl. Il ou elle brûle. Y. Can,
Rad 3.
ENGENTA , 8. f. (eincèinte) ; sranoDA,
BRcsniTA. Enceinte, circonférence, contour,
clôture.
El y. de en, de dneta, Y. Cench, R.
ENGENTA, cacsniTA. Femme enceinte.
Y. Grossa et Emharrassada,
Ety. de cincta, ceinte, parce que la gros-
seur du ventre se fait particulièrûnent remar-
quer autour de la ceinture , comme si l'on
disait in cincta, Y. Cench, R.
ENGENTAS, s. f. pi. (eincèintes). Cein-
tes, préceintes, ehaintes, pièces de bois que
l'on met bouta bout l'unede l'autre, en ma-
nière de ceinture, dans le corps d'un vais^-
seau, pour lier les membres et les pièces de
charpenterie dont le corps du bâtiment est
formé.
ENGEPAR,v. a. (eincepà). Assommer,
donner un coup violent sur la tète. Yoy.
Ensucar.
Ëty. de en, sur, de cep pour cap, tète, et
de ar, Y. Cap, R.
ENCENS, vl. Y. Fiiceni.
ENGEQUE8TA, et
ENGEQUBTAT, S. f. d. vaud. Aveugle-
ment. Y. Cec, R.
ENGERAR , v. a. vl. Encerar, cat. esp.
port. Incerare, ital. Cirer, enduire de cire.
Ëty. de en, de cera et de ar, mettre de la
cire, ou du lat. incerare, m. s. Y. Cer, R.
ENGERAT, ADA, adj. et p. vl. Encera-
do, port. Ciré, ée ; enduit de cire. Y. Cer,
Rad.
ENGLUA, adv. d. vaud. Relativement.
Êty. du lat. cirea, à l'égard.
ENGERGABLE, ABLA, ad], vl. Cher-
chable, compréhensible, qu'on peut cher-
cher,
Éty. de en, de eercarei de alla. Y. Qucr,
Rad.
ENGERGADOR, 8. m. vl. E.spion.
Ëty de an, de cerc et de ador, celui qui
cherche dans... Y. Quer, R.
ENC
BNGBRGAR , v. a. d. raud. Rechercher.
Y. Recercar et Quer, R.
ENGBRGAT , mcncA, adj. et p. d. vaod.
Recherché, ée. Y. Recercaîd Quer, R.
BNGBRTBLAB, s. f. dl. S'inquiéter,
rêver, songer.
Cependan îou prince encervelo
De quauquo fachouso nouvelo,
Trad. de Virgil.
ENGERVEI«AT, Y. Decervelat.
ENGBS, Pour encens, ait. lang. de En-
cens, Y, c. m.
ENGESSAR, ▼. a. vl. smuiab, acutAB.
Encenser. V. Eneensar.
ENGESTUOS,vl. et
ENGESTUOUS, adj. vl. Y. Incestuous.
ENGHABANAR, Y. Encabanar.
ENGHABBSTRAR, Y. Eneahestrar.
ENGHABOURNIR S', (s'eintchaboumi).
Aub. Y. Encabanar s\
ENCHADENAR, d. bas Km. Y. Enca-
denar,
ENGHADRAR, v. a. (einisadrà), d. bas
lim. Action de blanchir le fil en le passant
dans la charrée, ou d'échauler le froment par
le même moyen.
Êty. de eng dans, de efcadra, charrée, et de
l'act. ar,
ENGHAINAMENT, 8. m. (eintchèina-
méin) ; Concatenasione, ital. Encadenamien-
to, esp. Incadeamento, port. Enchaînement,
liaison de plusieurs choses qui dépendent les
unes des autres.
Éty. de en, de chaina et de ment, en forme
de chaîne. Y. Caden^ R.
ENGHAINAR , Y. Encadenar.
ENCHAINAT, Y.£ficad<tiatet(7adeB,R.
ENGBU^«GRAR,Garc. Y. Eschancrar.
ENGHANTAR , et comp. Y. Encantar.
ENGHAPADOUIRAS, Aub. Y. Enca§.
ENGHAPAR, \,Eneapar.
ENGHAPAR.et
ENGHAPIaAR, V. a. (eintchaplà). Battre
la faux. Y. Encapar et Cap, R.
La nork m à mU pè yi'ewdUpftm aona éajmm, CMfm.
T. de lliorame, attacher un fagot ou un tas
de bois pour traîner dans la chalancha.
Éty. de en, de chareira et de ar, mettre
dans la carrière, dans la voie. Y. Carr, R.
ENGHARIR , d. bas lim. Y. Enchérir.
ENCHASSA, s. f. (eintchàsse). Enchâssa
(Tiina carrela, châsse d'une poulie, Y. Chas-
sa; Enchâssa per Iou fouit, Y. Chassa et
Caiss, R.
ENGHASSAR, v. a. (eîntchassâ); tsana.
Incastrare, ital. Encaxar, esp. Encaixar,
port. Enchâsser, mettre dans une châsse; pla-
cer, (aire entrer dans un discours.
Ety. du grec iv (en), dans, et de xi^j/x
(kapsa), caisse, ou de en, de chassa et de ar,
mettre dans une châsse. Y. Caiss, R.
ENCHASSAT , ADA , adj. et p. (eintchas-
sà,àde); tcanT. Encaxado, da, esp.Eochâs-
se, ée. Y. Caiss, R.
ENCHASSURA , S. f. ( eintchassùre ) ;
Ineaslratura, ital. Encaxadura, esp. En-
caixadura, port. Enchâssure, action par
laauelle une chose est enchâssée ; ce qui ré-
sulte de cette action.
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ENC
Éty. de enehaital et de ura, la chose en-
cbâssée.V. Cai#«. R.
ENCHATBLAR S' , V. r. (6*eintch«tclà),
; d. de Barcel. Entrer en race, former le noyau
I d'unchepteLV. Cap. R.
ENCHAURB 8', ▼. r. (s*einchâourè);
■'mCBAUVIIB, s'niCHAOTAB, t'mCBAUUm, •*«!*
CBAVTAB* SMBAItCAS ■', t'BIICHAIiriAm. SC SOU-
der, s'enquérir: n'en enekautipas, je ne
I m'en soucie pas , je ne m'en enquiert pas.
Éty. de en, dans» et de chalker, chaure,
falloir, ou du bas bret enehalar, se soucier.
( V. Cal, R. 4.
Oh! per lou bonhome Battian,
Eou €$ tout uniment chrestian,
S'enchau pasd^ettrephUosopho.
Morel.
BNCHAU88iLS,Tl. V. Eneausiar.
ENGHAU88INAR, d. m. V. EneausH"
nar et Cal, R. 3.
ENCHAUTARS*, V. f. (s'eînchioutà).
V. Enehamre et Cal, R. 4.
EM€HAIIVARr, V. Enehawre,
ENCHAUVIAR B\ V. Emchaure et Cal,
Rad.4.
BNCHATAR,v.a. (etolchaïà), dl. £n-
caTer, mettre en cave, (ig. boire.
' Kty. de en, dans, de âiay et de or, mettre
dans la cave.
' Tant n'encbayo degloups VaUeradohaecanlo.
; Hillet.
! BNCHATAT , ADA , adj. et p. (eiocbiâé,
àde], dl. Enca?é, ée.
Blf CHAS , ad}, et p. vl. Souillé.
ENGHE , s. m. dl. V. ÀMha.
Bagnar Cenefte, boire on coup.
BlfOHEINAMENT, 8. m. (eintcheina-
méin). Enchaloeiiient, fig. liaison, connexion
dans les événements.
BNGHEINAR , d. m. V. £neadfn«r.
BNGHENILBIAB S* , T. r. KnpiAa if.
Se brttiiâler, se déclarer contre quelqu'un et
réciproquement.
BMGHBPWT,adj. dg. (eintchepri). Em-
prisonné.
ftty. de en et de ehep^ cept fecs, entraves,
prison.
Youer encbeprit. D'Astros.
EMCHERA, V. Enchiera,
BNGHERm, T. n. (eintdierir) ; ncmA-
■ni. Ineararê , ital. JEncareeer , esp. port.
Enchérir, faire une ofiire en dessus d'une au-
tre déjà jfaite; devenir plus cher, Kncbérir.
y.,Bencherir,
Ety. de en» de c^er et de ir, faire devenir
plus cher. V. Car, R.
ENCHEIII88im,s. m. (eîntcherisi^r) ;
wmcmmmtêmamm , mmetumtMêOvm^ Encarecedorj
port. Enchérisseur, celui qui cnehérii ou qui
met on prix à un objet mis aux enchères.
Ety. do enchérir et de ur, qui enchérit. Y.
Car, R.
BffCHETZOUN, S. f. (eintcheUou)., d.
lim. Prétexte, motif.
BNCmCHINARS', ?. r. Gac V. Enu-
briar $\
ENCHIERA, s. f. (eintchiérc); ncAUT,
B«cmiA. Enchère, offre que l'on fait en des*
80S d'une autre : Mettre eU encftierot» mettre
à Tenchère.
ENC
Éty. de en, de ehier et de a, à qui payera
plus cher. V. Car, R.
ENCHUOURLAR 8', v. r. (s'eintchid-
joorlâ). Même sign.que5*entt6nar, v.c.m.
Et tant brifet, et tant froulet
Pantaloun, que s'enchijourlet.
Favre.
ENGHOATIO, IVA, adj. vl. Ineoatiee,
cat. JncoativOy csp. itaL hiehoatif, commen-
çant.
Ëty. dulat.tne^atimie.
ENGHOI, vl. V. £nc/»iit.
ENGHOUSGI«AR, V. a. (eintchouscU) ;
Bffciiotci.AB, cBotc&AB, cmm&A«, mmCOVQAVmAU,
BffjutcLAs. Empoisonner ou engourdir le
poisson par le moyen du lait des euphorbes
ou tithymales, nommées choueelaê en pro-
vençal.
Ëty. de en, dans, de ehouselay euphorbe,
et de la term. act. ar. V. Lach, R.
ENGHOUSGLAR S*, V. r. Pour s'enivrer.
V. Enubriar »\
ENGHOUSGI-AT, ASA, adj. et p. (eint-
chousclâ , àde). Engourdi avec l'euphorbe ,
nommée choMfda, pourenivréw V. Emubriat
et Laeh, R.
BliGHOUTAR B* , ▼. r. dl. m., s. qoe
S* enubriar, v. c. na.
ENGHOT , s. m. d. vaud. Aujourd'hui.
V. Enchui.
BNGHaTA, S. f. (enchùle); a«kota.
Aeciugaj ital. Anchoa, esp. Anehova, port.
Anchois , s. m.
ENGHDI, adv. ( eincoï ); mmcn. Aujour-
d'hui. V. Enqu'hui et Hui.
Éty. du lat. in hoc hoàie, en ce jour.
ENGIA, etcomp. Gare. V. EnHar.
ENGIA, V. Entia.
ENGIAR, WEnsiar.
ENCIAN, ANA , adj. (cindan, àne). Y.
Ancian,
Avez couneiêsul meslre Pierre
Doou terradour lu pus encian?
Gros.
ENGIAN8, V. Aneiane.
ENCIOIAR, V. a. vl. insiar, cat. csp.
port. Imidiare , ital. Ineidier, dresser des
embûches , épier , surprendre
Éty. du lat. ineidiari,
. ENGIDIAT, ADA^ adj. et p. vl. /nct-
dié, ée.
ENGIBBADA, V. Eneirada.
ENGIERAT, V. Enciratei Cir, R.
ENGIMAR 8', V. r. (s'éncimà), impr.
a'sfwuiAik Se percher sor un arbrol. Yoy.
Ctmeou.
Éty. de en , de ctmeott et de ar, V. Cim^ R.
ENGIRADA,s. f. (eincirâde); ewcmapa ,
TSLA ncMADA. Toilc ciréc , en term. de mar.
Prelart^ toile goudronnée qoe l'on met sur
les eaiiebotê et les escaliers, poor empêcher
que Teau n'entre dans le vaisseau.
Éiy. de an-, deeîra et de ada. V. Cir, R.
ENGIIIAR,v. a. (eincira). Enduire de
cire, Aub. encirer.
ENGIVIEBA, Aub. V. Citierai.
EliGIVOUS , V. Bnmoue.
ENGlJkBAR et
ENGLABAT, Alt. lang. de enclararet
defnc^acaf, v. c. m. et Clat ^ R.
ENC
45
BNGLA8TRA , s. f. ( einclàstre) ; aiciuka-
ms. Porte -tringle , cadre ou châssis de tK>i8
auquel on adapte les tringles qui doivent
porter les rideaux d'un lit ; chatoU d'une
bague.
Ety. du lat. etauetrum^ enclos, et de en.
dans , qui enferme, qui forme un enclos, qui
enchâsse. V. C/aue, R.
Sur Vencldstrt d'an liedt d'an jargon t«aUreo«
LabdUodièr*.
ENCLA8TBB , V. Endaêira.
BNGLAU, vl. V. Enclaui.
ENGI«AUBB, V. a. (eindâouré) ; mclav-
■w, cLAiMiB, mmciJkvwAm, Inehiudere , ttal.
Enelourer^ cat Ineluiry esp. port. Clore,
enclore, former une clôture autour; enfer-
mer , mettre dans un lieu d'où l'on ne puisse
sortir; renfermer, enfermer de nouveau ou
fdus étroitement : £nclatire Vaver, enfermer
e troupeau ; Anem te endaure, rentrons ches
nous.
Éty. du lat. ineludere, ou de en , dans , de
c/otire, fermer, fermer dans. Y. Clams, R.
Enclaure lou moulin, édorre, cesser de
moudre. Gare. Éclorre n'est pas français.
ENGLACBE 8' , V. r. S'enfermer dans
quelque lieu pour se cacher , soit pour jouer,
pour boire, ou pour toute autre action qu'on
veut cacher.
ENGLAUS, s. m. vl. Navire , vaisseau.
ENGLAU8 , AUSA, adj. et p. (einclàous,
éouse) ; etjM» , tmctMo. Enclos , lieu entomré
d'une clôture. Y. Claus»
Éty. de en et de clatu, fermé , fermé dans,
enfermé. Y. C/atM,R.
ENGLAU8, AUSA, adj. et p. ( dàous,
àooae). Clos, fermé, enfermé.
Éty. du lat. ineluiui , m. s. Y. Claus, R.
ENGLAUSIB, v. a. (eindaousir), dl. Pour
clore. Y. J^nelaore et Claus, R.
ENGLAU8IB,v.a. dl. Charmer, enchan-
ter, ensorceler, user de maléûce. Y. £n#oiir-
celar, Embamar et Charmar,
Ety. de en , dans, de elaui., clos, lieu fer-
mé, et de Tact, ir , enfermer, c'est-à-dire ,
mettre hors d'usage. Y. Claue, R.
BNGLAU8IT, IDA, adj. et p. (eindaou*
si, Ide) , dl. Charmé , enchanté, ensorcelé.
Tettament que tous pue hardis
N'en fougueroun coumo cnclausits.
Fabre.
Éty. de en, de claus et det(, mis dans un
lieu fermé, rendu impuissant. Y. Claus , R.
ENGULUSSAT, ADA, adj. et part, (ein-
claoussà, àde). Enclos, fermé.
Êty. de enclaus et de al. Y. Claus, R.
tnrlûotaMt pcr nriiaii.
lUnf , Mrs un mieeh cttan^.
Qmi lu« j<Mr d« la
Oo«» l«ie«li <l*Mtre un
ENGLAUVAOI , s. m. (cinclaouvâdgi ) ;
BMMjMnrAOB. Nouement de l'aiguillette. Gare.
ENGIaAUVAB, V. a. (einclauouvà). Ensor-
celer , nouer l'aiguillelte. Gare. Yoy. Em-
mcecar.
Ëty. de en , dans ou sous , de clau , clef, et
de la term. act. ar , mettre dans ou sous la
clef, fermer, empêcher d'agir. Y. Claus, R.
Pour clore , enclore. Y. Enclaure,
ENGLATADURA. 8. f. (einclavadure).
^cLAVAiMA, Encravadura , port. Jnchiava-j
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46
ENC
fura» ïlàl. Enelavûdura.-caLcBp.Enerwa'
dura f porl. Ënclouure, blessure faile au pied
d'un cheval, ou de tout autre animal qu'on fer-
re, avec un clou; 6g. obstacle, empêchement.
Ely. de endavad el de la lerm. ure, bles-
sure faile avec un clou. V. Ctav, R.
ENCLAVAIRA.s. f. (eioclavéîre). Voy.
Enelavadura et Clav^ R.
ENCXAVAR, V. a. (einclavà); bhclabab,
nrsiKAa. /ncModaff , lia I. Encravar , pot i.
Clavar , esp, Enclavar y cat. Enclouer, pi-
quer le pied -d'un animal avec un clou , en Je
ferrant; en terme d'artitlerie, enfoncer avec
force un clou d'acier dans la lumière d'an
canon , pour qu'on ne puisse plus s'en servir.
Ely. de en , dans , de clav , contr. de da-
vfou, et de la term. act. nr , metlre un dou
dedans. V. Clav, R.
Cette ruse de guerre est presque aussi an-
cienne que l'usage des canons. Le chevalier
Deviile, en attribue l'invention à Vimercatus
de Brème, qui encloua le canon de Sigis-
mond Malalesta; mais Juvenal des Ursins
parle d'un canon encloué au siège de Com-
piègne , par Charles VI , en 14i5 , un an avant
la naissance de Malatesta. Dict. des Orig. de
lT77,cn6voI. in-J2.
ENGLAVAR, V. a. vl. Enclaver, engager
dans, comprendre parmi; on nomme enclave,
la chose enclavée ; enfermer , resserrer.
Ely. du fat. in, dans, et de dauder€, fer-
mer. V. Clav, R.
ENCLAVAT , ADA . adj. et part, (eincla-
và, àde) ; Encravado , porl. Encloué on
enclavé , selon le verbe.
Êty. de en . de dav et de la term. pass.
at.\.Clav,l\.
ENCXESIS, s. f. vl. Endéiiêy en \fitm.
de gram. transposition de l'accent : Enclesis
io e$ endinatioi que fax endinar e mudar
Vaccen de son loe. Rayn. Voy. Clin, R.
Éty. du greceYxXiji<(egklisis), inclinaison.
ENGU , vl. V. Enclin,
ENCLIN , MA . adj. (einclïn . ine) ; en-
clin, anc. cat Indinato, ilal. indinad»,
esp. port. Enclin , ine , porté à.
Ëty. du lat. indinatus, dérivé du grec
ixKXiv^a (ekkiinês). Incliné. V. CUn , R .
ENCLI, adj. vl. Courbé, penché; par-
tisan.
Êty. du lat. dinare, incliner. V. JClin, R.
ENGUNACIO , s. f. vl. imcluiatio , bhcu-
HAMurr. Inclination, penchant. V. Inclina-
ItonelCItn.R.
ENGUNAMEN , s. m. d. vaud. wcu-
MAMsirr. Endinamentf anc. cal. Inchinamento,
liai. Inclination, penchant. V. Inclination et
Clin, H.
ENGLINAR, V. a. etn. (inclina) : ihcuha*.
7nc/inarf,ital. Indinar , esp. port. Endi-
nar, anc. cat. Incliner, pencher, tendre vers^
coiirber.
Ely. du lat. indinar e , dérivé du
iYxXtvcn (egklinô) , m. s. V. Clin, R.
ENGUNAT, ADA, adj. et part. (einclinà,
âde). Incliné, ée, penché, ée. V. Clin, R.
ENGLINATIO, et
ENGUNATION, V. Inclination.
ENGLOIDOR , S. m. vl. Lapidaire,
joailler.
Ëty. de ett, de do pour c/au« , et de idor,
celui qui enclaud. V. Claus, R.
gr^
ENC
ENGLOOUVAR, m. s. que eiMourceltff ,
emmascar,
ENGLOSTRAR,^. a. vl. aoltrcr.
Ely, de ^n , dans , de dottr , pour claus-
(rum, cloître, el de ar, metlre dans un
«lollre. V. .aaii*,R.
ENGLOUS, acy. vl. V. Enclaue^ m. s.
ENGLODTADURA , «. f. (einclouladùre) ;
MMmovTADvwkA. Bossc faltc à un ustensfled'ar-
gent , d'étain , de cuivre, etc.... Cesl aussi
l'action de bossuer.
Ëty. de endoutar et de «ra^ ftsrmé^e dot,
plan ou creux. V. Clol, R.
ENCXjOITTAR^ V. a. (einclouta); ncu»-
Tw, ACMima , nisu>OTA« , «xcmitak. Aplanir,
rendre uni ; raffermir une table qui chancelle,
mettre une cale sous Je pied d'un meuble pour
l'afiermir, etc.
Ëty. de en, de clouel, plan , et de la lerm.
act. ar, rendre plan. V. Clôt, R.
Endoutar, pour bossuer. V.Eneussar.
ENGI.OUTAT, ADA, part, (eincloulà,
àde) ; Biici.oimT, ioa, b«gi.ootat. Aplani , ie,
rendu plaL y.Êneuuat, pour i)ossi:é ; en-
foncé,lias, dans la plaine, «dl. V. Clôt , R.
ENGI.OUTIR et EBICI.OIITIT , Voy.
Endoutar, EncuteareiClot, R.
ENGLOUTIR, v. .a. (eindoutir). Bos-
suer. Avr. V. Eneunar et dot , R.
ENGLODTISSURA , s. t (eindoutls-
-sùrc) , Gare. V. Encussadura el CUA , R.
J3NGI«0UTIT,IDA, adj. ei p. Bessué.
V. Mncussat cl Clôt , R.
ENGLUGHAR, CasL V. Aceuchar.
ENGLDGET, s. m. vl. Enclume. V. En-
-clumi,
ENÇLUOI, j. m. (eindùdgi). \. En-
.dumi,
mVGLEmi£,dLY.
ENGLUMI, s. m. (einclùmi); «mm»,
BvcLou , SRci.inn , Biici,uti , Bsiicuit. Incu-
dine , ital. Endusa , cat. Enclume , masse
de fer , diversement configurée, sur laquelle
on bal le fer et autres métaux. V. Bigorna,
Ety. du lat. incu$,incudis ,Je |nèipe.
Teita d*endumi , tête dure.
A gros enclumi , gros marteau, Prov.
, M» Egyptiens attijbtjiaiept l'invention de
renclume, comme .cçlle du iparleau et des
rtenailles à Vulcain ; les Grecs en font hon-
jicur à Cyniras, roi de Chypre, 1240 ans
avant J.,-C. Il est d'ailleurs parlé de l'en-
,dume et du marteau dans Job.
Dans une enclume on nomme :
TADLE , U partie .do nijli«u qui ajta fomie d'un parallè*
(«tgnimiue
ARÊTE , M* konk tranekants.
BILLOT , l« troRçon d« buta qui la tontltnt.
EMBASE , l« rcasaut dmit quelque» une* «ont maniM.
ESTOMAC , te pilattre de fer qid en furtifia le devait.
B1GOH5E , Ua dmix t%iféuH\n.
«TOC . la base.
TRAIVCUET , rctpèee de daaan qn'uo.placc dans ia «rou
d« l'enclume pour couper 1« 1er.
On ()onne le npm de bouterolle à une en-
clume bombée sur laquelle op emboutit Iqs
métaux, et celui d'eticlumeau à cc^que nous
nommons ^tyortia, v.c. m.
ENGLCTRE , v. a. vl. Endour£r , cat.
Induire, esp. port. Inchiudere, ital. En-
clore, enfermer. V. Endaure,
Éty. du lai. indudere, m. s. V. Clau, R.
ENC
, adj.
vl. IndiK, use.
ENGLm,
V. Claus, n.
ENGLUS, s. m. dg. V. EndumL
ENGLUSA, dg. V. Edusa.
ENGLU8I , dg. et
ENGLUTOE, v4. V. Endumi,
ENÇO , prjon. dém. d. vaud. Ceci.
ENCO , prép. Chez^ parmi. V. Aguot et
Eshçuot; pour quand, V. Quand , Qwhouru
et Sinco,
Éty. du grec àv SUtu (en eikè) , dans la
dnaison de..«. Thomas.
ENGOBIR, V. a. vl. Convoiter, désirer.
Ely. de en, et de 4;oMr,'fait de cupidus,
cupide, convoiteux. V. Cupid, R.
ENGOBIT, adj. vl. désiré. V. Cupid, R.
ENGOBLAT , v. a* vl. Accoupler. Vov.
Accoublar el Coubl, R.
ENGOBI.AT, ADA, fi. V. Àccoublia,
ade el Coubl, R.
ENGOBOlaAifEN,8. m. vl. Empêche-
ment, obstacle.
ENGOBOIaAR« v. a. ^eincoboTâ) . dl.
Empêcher , embarrasser. V. Empaehar.
ENGOG, s. m. vl. Encoche.
ENCOGGAR, v. a. (eincoucâ) ; «rcovcas.
Etourdir, enivrer ou empoisonner le poisson
au moyen de la coque du Levant. V. <^ooea,
Ëly. de«n, dans, de €ocea, changé dans
la comp. en.cQue et de la tenu. act. or. Voy.
Cocc.tt.
Encoquer , en français, est un terme de
marine , qui désigne l'action d'enfiler le bout
d'une vergue dans quelque boucle de cor-
dage.
ENGOGGAT r , v. r. f. S'enivrer. Voy.
lEnebriar; fig. -se presser, s'entasser.
ENGOGGAT , ADA, adj. et p. (eincoucâ,
àde) ; bhooucat. Enivré , empoisonné avec de
la^coqne, V. Cœca; fig. ivre, en parlant
d'un homme , V. Ubri.
Es encoccat, il est ivre, on le dît aussi
fig. pour engoué. V. Coce, R.
ENGOERA, adv. anc. béam. Encore.
V. Encara,
ENGOFFRAR , T. a. (eincouffrâ) ; mmeoor-
niAK, coraiMi, cQvrwukm, Encofrar, cat. En-
coffrer, serrer dans un coffre, serrer pour
conserver.
Éty. de en , de coffre et de ar, metlre dans
un coffre. V. Coffr, R.
ENGOFFRAT, ADA , adj. et p. (eincouf^
frà, àde) ; xwcovmiAT. Encofire, èe. Voy.
Coffr, R.
ENGOGOTAT , adj. et p. vl. Frisé.
Éty. de Cogote, esp. occiput, d'où eog^-
fera , chevcuj^ frisés de derrière la tète.
ENGOI, vl. Aujourd'hui. V. Enchui,
ENGOUAR , vl. V. Encuirar.
ENGOIaA,s. f. vl. Gaufre; Fers d*encola,
gaufrier
ENGO|.AT,8. m. (eincolà), dl. V. Toififia.
ENGOLPADO, adi. et s. vl. Coupable ,
dévoué , sujet : Encolpat e$ de mort , il mé-
rite la.mojrt.
Éty. du lat. cuîpatus,m, sîgn. V. Culp,
Ra^.
ENG(HJ»AR , V. a. vl. Condamner, ac-
cuser, inculper.
Éty. du lat. culpare, m. s. V. Culp, R.
ENGOlaPAT, ADA, adj. et p. >1. Voy.
Inculpât ei Culp, R.
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ESC
ENGOUIRA, ». f.(eiDeoii!ûre); mmamammA.
Encolure.
BNCOLURA, 8. f. (eincoulùre); mmcow
iMBA. Encolure, la partie du cheval qui s'étend
depuis la tête jusqu'aux épauleset au poitrail ;
fig. air» maintien, pri^eoi mauvaise parL
Ëty. de en , de col et de ura r ce qui est
danslecol.V. Col, R.
ENCOMBR\ sous-radical'. V. CwmA,
BNCOMBRAUENT, S. m^ (eincounibra-
méin). Encombrement, action d'encombrer.
BNCOMBRAMENT, 8. m. nicoimnmA-
mnrt, Ingombramento , ital. Encombrement,
encombre , empêchement.
Et;, de enoon^r^reetéement. V. Cumul,
Rad.
ENCOMBRAR, v. a. (eiucombrà); mm-
covMBBAK. Ingambrare, ital. Encombrât,
aoc. cat. Encombrer, obstruer, V. Embar-
roisar^ on le dit aussi, d'après M. Avril, pour
heurter, choquer.
Ëty. de la basse lat fiicom&rare,m. s. ou de
Encombre et de ar, R. comol, combri^ en
basse lat. signifiait abalis de bois* V. Cumul,
Rad.
ENCOMBRAT, ad}, et p. vl. kmcombhats.
Encombré , embarrassé. V. Cumul, R.
ENCOMBRAT , ADA , adj» et p. (ein-
coumbra, âde). Encombré, ée. V. Embar^
rassatet Cumul, R.
ENGOMBRATGB, S. m. vl.
ENCOMBRE, s. m. (• eincômbré^ ; br-
covwMdi, BMcooMBBi. Ifigombro, ital. Encom-
bre, embarras, obstacle, empêchement.
Êty. du celt. combri ou eombrur, qui dési-
gne un abatis de boi8,.et de en. V. CUmul,
Rad;
ENCOMBRER, S. m; vl; Y. Encombre
et Cumula R.
ENCOMBRIAT, ADA, ULHAT , ADA,
adj. et p. (eincombriâ, àde, illà; àde) ; n-
covHBsiAT, maeoQummtAT. Encroué , éc ; OU le
dit d'un arbre qui en tombant est resté enga-
gésur un autre par ses branches^
Ety. de encombre et de iat V. Cumul ,
Bad.
BNCOMBRIER, s. m. vl. ncoMaaM ,
BMOMSM». Encombre, V. Encombre^ diffi-
culté, détresse. V. Cumul, R..
BNCOMBROS, OSA, ad|. vl, Brcoimaoa.
Embarrassé, souillé,, embarrassant.
Èty. de«ncom6reetdeo«. V. Cumul, R.
ENCOMBCRIR, V. a. vl. BriMer, embra-
ser.
ENCOMENSANZA, 8. f. v|. Commence-
ment. V. Coumençfiment et Càumenç^ R.
ENCOMODITAT, vl. V. IneoumodUat
et Càumod, R.
ENCOMPANHAR, V. a. vl. Accompa-
gner, associer, entourer.
ENCOMPRENDRE, v. a. vl. ucoMrKn-
Bu, mcomnmuumm. Enflammer, allumer, exci-
ter, brûler, éprendre.
ENCONOOUT, UDA , ad|j. vl. Inconnu,
ue. V. Incounut.
ENCONPRES , part. vl. Entrepris, exci-
té, enflammé.
ENCONTENENi, adv. vl. Incontinent,
cat ineoniinente, esp. port. ital. Incontinent,
aussitôt.
ENCONTRA, prép. vl. Encontra, anc.
cat. esp. Incontra, ital. Contre, vis-k^vis.
ENC
Ter», en comparaison de, à l'opposite, à ren-
contre.
Êly. de contra, lat. m^ s. V. Contra, R.
liêir encontra, aller au-devant, à la ren-
contre de quelqu'un^
ENCONTRADA , S; f. vl. ncoimA.
Cont€ada, esp. ital. Pays, région, contrée,
V. Contrada ; rencontre, oocurrence.
Negue profeta no es receubutt en la tua
encontrada, aucun prophète n'est bien reçu
dans son pays» Sauv.
Ety. de la basse lat. contrôla, m. s.
ENCONTRAMEN-, S. m. vl. Encontra-
meti(,anc. cat. Incontramento, ital. Rencon-
tre, occurrence.
Èly. de en, de contra ei de mem Y. Con-
tra, R.
ENGONTRAR, V. a.vl. Eneontrar, cat.
esp* pori. Incontrare, ital. Rencontrer, aller
au-devant, prévenir, s'opposer. V. Reicojh-
trar.
Ëty. de en-, de contra et de ar, aller con-
tre. V. Contra, R.
ENCONTRE, s. m. \1. Encontre , cat.
Encuenlre, ts^. Encontro, port. Incontro,
ital; Encontre, rencontre.
Éty. de en et de contre. V. Contra, R.
ENCONTREA, vl. Y . Encontrada,
ENCONTRES,s. m. pi. d. vaud. Hasard,
contrariétés. V. Contra, R.
ENCOP A V, exp. adv. dl. A la fois : Au
coou, à Vencop.
ENGOPENAT, adj. etp.vl.siicorBiiATX.
Empanaché.
Ély. de enco et de jjienat pour penncd, em-
penné. V.
ENGORAGEABIENT , 8. m . (eincourad-
Xaméin) ; BncooKAosAïuirr. Incoraggiamento,
ital. Encouragement , ce qui encourage, ac-
tion d'encourager.
Êty. de encouragear et de ment. V. Cor,
Rad.
ENCORAGEANT, ANTA, adj. (ein-
couradjân, ànte); smoubamamt. Encoura-
geant, ante.
ENCORAGEAR, v. a. ( eincouradjà ) ;
BwcooBA», mmcomékioMAM, Incoraggiare , ital.
Encourager, ranimer, exciter le courage.
Ëly. de en, sur, de cour, cœur, et de eyear,
agir sur le cœur. V. Cor, R.
ENCORAR, v. a. vl. Encorar, cat. En-
courager, exciter, affliger, fécher.
Ëty. de en, de cor et de ar, dans le pre-
mier sens, donner du cœur; encourager; dans
le second; en, est priv. décourager. V. Cor,
Rad;
ENGORAT, ADA^ adj;etp^vl. Excité,
éc. V. Gor,Vi.
ENCORATJAR, vL V. Encourageât.
ENCORBAR, V. a. vl. Eneorvar , cat.
esp. Incurvare, ital. Courber, renverser. V.
Courbar.
Ëty. du lat. incurvare, m. 8.
ENCORDA^ a* f. vl. Encordé, garniture
d^ara
Ely. de en et de corda. V. Cordr, R.
ENGORDAR,.?. a. (einooardà) ;
ENC
47
Eneordar^ cat. esp. Corder, entourer, lier
avec une corde ; mettre la ficelle autour de la
toupie pour la faire tourner en la déroulant
avec rapidité; cordcler, accouplons en forma
dé corde; mettre une corde à mi cheval en
forme de licou.
Êty. de en, de corda et de ar , litt. mettre
en eorde, mettre une corde ou sous la corde.
V. Cord, R.
ENCORDAT , S. m. (encourdâ) ; cooiwat,
MALBAv, ncoiNHiATv Grossc toîlc à tîssu
croisé.
Éty. de en, de corda et de at, litt. mis en
corde. V. Cord, R.
ENCOREIXAR, vl. V.
ENCORIUiAR, v.a.vl. Affliger, fâcher,
se plamdre.
Éty. de en priv. de cor et de ar ou illar,
ôterdu cœur. V. Cor, R.
ENGORNELHAR, V. n. (eincoorneillà);
McpomMAB, dl. Planter des cornes sur le front.
Éty. de en, de courneli, cornu, et de ar,
rendre cornu. V. Corn, R.
ENCORPORAR, vl. Eneorporar, port.
Rapport. V. Incorporarei Corp, R.
ENCORPORAT, Rap. ncooMoumAT. En-
corporado, port. V. Corp, R.
BNCORRE, V. n. vl. Encourir. Voy.
Eneourrer.
ENCORREOUT, UDA, adj. et part. vl.
l^corrf^ud, cat. Accusé, ée ; qui a encouru.
V. Courr, R.
ENCORREMBN , 8. m. vl. Incorriment,
C9iï. Incurrimiento, esp. Confiscation.
Éty. de en, de corre et de men. V. Courr,
Rad.
Encorrement d^heretguia , confiscation
pour cause d'hérésie.
' ENCORRER, vl. Voy. Eneourrer et
Courr, K.
ENCORROnTZ, adj. m. pi. vl. Sobri-
quet que les Albigeois donnaient aux Croisés.
' V , Encorroxit,
ENCORROZIT, adj. et p. vl. Détesté.
V. Courrouê, R.
ENCORB, adj. et p. vl. Poursuivi. Voy.
Courr, R.
ENCOR8A, s. f. vL Recours. V. Courr,
R;>d.
ENCORTEZIR, T. n. vl. Devenir cour-
tois, poli.
Ëty. de en, de eorlet de fstr, devenir com-
me à la cour, c'esl-à-dire, courtois.
ENGORTINAMEN, S. m. vl. Tenture
de draperies.
Ély. de en, dé cortina, rideau, et de men,
couvrir de rideaux.
ENCORUNAR , V. a. vl. Incortinar ,
anc. cat. esp. Incortinar e, ital. Tendre des
draperies, mettre des rideaux.
Ély. de en, de corlina et de ar, mettre des
rideaux sur.
ENCOT , dl. Pour chez, V. Aquot, il si-
gnifie aussi quand. V. Singuot
ENCOUARA^, d. béarn. Pour encore. Y.
Encara.
ENCO0A8, Alt. de J^ncouei, v.c. m.
ENCOUATAR, V. n. (cincouaLi). Don-
ner des lalochos, des coups du plat de la
main sur le derrière de la tête.
Éty. de en, de covata et de ar,
ENCOUBIR , V. n. (eincoubir). Prendre
k tic, assaillir quelqu'un. Gare.
Éty. du lat. incunUfere, menacer, se jeter
sur...'
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48
ENC
EN€OnBIT,IDA,adj. et p. (etncoubi,
ide). Assailli , ie par les enfaiils, les chîeDs,
les puccSyCtc. Gare. V. AcemlhU,
ENGOUBULR, v. a. (eincoublà) ; Tra-
6or^esp. Travas, port. Entraver, mettre des
enlraires, on le dit particalièreinent de celles
que Ton met aux jambes des bestiaux et qui
consistent le plus souvent k les attacher en-
semble, à peu de distance l'une de l'autre ;
pour accoupler, tresser. V. Accoublar,
Et j. du lat. eopulare ou de en, de eovbla
et de arj lier deux à deux. V. Om6l,R.
ENGOUBLAR, v. a. En terme de jardi-
nier, tresser des ognons ou des aulx, pour en
faire des glanes. V. Ârrett,
Ély. de en, en, de eoubla, couple, et de ar.
V. Caubl, R.
ElfCOUBIiAS, s. f. pi. (eincùubles);»-
rmMMÈA» f KimiourAt , nnmAVAt , bscovmuu.
Trabatp esp. Entraves, liens qu'on met aux
jambes des bestiaux qu'on veut empêcher
d'aller Uop vite. V. Coubl, R.
On nomme:
EKTRAVON, U pwtk <l* TentraTe qvi cbUmw* la janU
BNGOUBLAT, ADA, adj. et p. (eincou-
blà, àde). Entravé, ée. V. Coubl, R.
BNGOUGAR, Pour empoisonner, enivrer
avec delà coque. V. Encoecar et Coce^ R.
ENGOUGAR, V. a. (eincoucà), dg. Em-
mailloter, presser.
ENGOUGAR B\ V. r. md. bimocas. Se
presser les doigts ; se presser.
ENGOUGAT , ADA , Y. Encoecat et
Coce, R.
ENGOUDEBIIT , IDA , adj. et p. (eincou-
deni, ide), dl. Gras, sale. V. Viscouê.
Éty. de en, de coudena et de i(, sali avec de
la couenne.
ENGOUE, adv.dg. Encore. V. Eneara.
ENGOUES, s. m. (eincèucs) ; bvcovbmss,
au pi. McovAt, ABcovst. &lal dc cœur, peine,
douleur; drôle, méchant, effronté ; moelle
des os. Gare.
Lou mau-s-eneauei, maladie de langueur.
Cadun a $ti$ encoues, chacun a ses mi-
sères.
Éty. du lat. in coxa, dans l'articulation, on
de in aue$, dans les os, dans la moelle des
os. V. Os, R.
ENGOUFAR , v. a. (eincoufà) ; xvcoinri-
«AU, MCABAt. Emplir une manne. V. Coufa.
Gare
Éty. de en, de coufa et de ar, mettre dans
une manne. V. Couiff, R.
ENGOUFFRAR, V. Eneoffrar.
ENGOUFINAR, v. a. (cincoufinà). M.
Gare et M. Avril, après lui, traduisent ce
mot par eneabasser^ qui n'est pas français,
mettre dans un cabas. V. Eneoufar,
Éty. de en, de coufin et de ar»
ENGOUGNAR , V. a. (eincougnà). Enfon-
cer, presser dans un coin.
Ëty. de en , dans, de eougn^ coin, et de ar,
litt. mettre dans un coin.
BNGOUONURA, s. f. ( eincongnûre ) ;
BRcovifiiraBA , CAIITOII1IIBBA. Encolgnurc, en-
droit où se rencontrent intérieurement deux
idurt qui forment un coin.
Êty. de en, de coii^ne< et de tira, la chose
qui est dans le coin. Y. Cougn,lX,
ENC
ENCOUOOURDARS', T. r. (s'eincou-
gourdà). C'est un des nombreux synonynaes
de S'enubriar , v. c. m.
M. Garcin donne à ce mot les significa-
tions de s'attraper et se blouser, qu'd écrit
mal à propos belouser.
Éty. de en, dans, de congourda, courge,
et de la term. ar, litt. se mettre dans une
courge, ou en état de rouler comme une
courge, ou boire comme une courge, qui de-
mande beaucoup d'eau pour végéter. Yoy.
Cougourd,
ENGOUOOimiâAR S' , V. r. (s'eincou-
gouflà),dl. Boireàla gourde. Sauv.
Éty. de en, de cougourlOf gourde, et de
ar. Y. Cougourd, R.
ENGOUUL, s. f. Teincôule). Contre-fort,
mur ou pilier butant, éperon, construction en
maçonnerie destinée k soutenir un mur qui
déverse, une voûte qui joue, etc.
Éty.?
Faire im'eneotila, buter un mur au moyen
d'un pilier.
ENGOUI«AR, V. a. (eincoulà). Accoler,
jeter les bras au cou de quelqu'un qu'on
aime.
Éty. de en, de coul pour eoly et de la term.
act. ar, litt. prendre au cou. Y. Col, R.
ENGOULAR , Encolar, cat Y. CoHar.
ENGOUIâAT , Y. CoUat.
ENGOULERIT , IDA, lA, adj. et p. dl.
(eincouleri, Ide, ie). Enflammé de colère.
Éty. de en, de coulera et de U. Y. Coler,
Rad.
ENGOULOUGNAR, V. a. ( eincoulou-
gnà) ; mmcovmovQMAMf cpTriAU^iisAm, sura&ov-
êAM, couMvciiAii. Charger, coiffer ou monter
une quenouille, y attacher les matières qu'on
veut filer.
Êty. de en, de coulougna et de ar, mettre
en quenouille. Y. Coulougn, R.
ENGOULOUGNAT, ADA,a(U. et part,
(eincoulougnà , àde) ; ncouBoucHAT, aittia-
toosAT. Chargée, coiflee, montée. Y. Cou-
lougn, R.
Elf COUI47RA, Y. Encolura.
ENCOUBIBRAR, Y. Encombrar.
ENGOUMBRAT , Y. Encombrât.
ENCOUMBRE , et
ENGOUMBRI, Y. Encombre.
ENGOUMBRIAT, Y. Encombriat.
ENGOUNSOUBUR, dl. V. Endormir.
ENGOUNSOUMIT» dl. Y. Endormit.
ENCOUNTINENT, adv. (eincountinèin);
Encontinènt, cat. Incontinente, esp. Inconti-
nent, soudain, aussitôt. Y. Ten. R.
ENGOUNTRADA, S. f. Eneontrada ,
cat. Contrée. Y. Countrada.
ENGOURAGEAR, et comp. Y. Enco-
ragear, etc.
ENCOURAR , V. a. (eincoura), dl. Yoy.
Encorar.
ENGOURGHIR, Y. Escourehar.
ENCOURGHIT, Y. Etcourcha et Court,
Rad.
ENGOURDAR, et comp. Y. Encordar,
etc.
ENGOURDELAR, V. a. (eincourdelà), dl.
uKoumoAft. Enlacer des papiers, enfiler des
cemaux, des cocons, des grains de chapelet,
etc. Y. Enfilar et Cord, R.
ENC
BNGOURDEIAAR, v. a. (eincoordeOlâ);
BvcouBosKAm, BvcovuoBUiAii. E^ntortiller, en-
fi^lacer.
Ély. de en, de courdela et de ar, litt. net-
tre en cordelle. Y. Cord, R.
ENGOUROUGNAR, Y. J^neoiOMi^nar
et Coulougn, R.
ENGOURRER , T. a. (eiocéurre), et impr.
sacooMui. Encorre , cat. port. Incorrere ,
ital. Ineurrir, esp. Encourir, attirer sur soi,
mériter, subir, tomber en.
Éty. du lat. incurrere, formé de tn et de
currere, counr dans. Y. Cowrr, R.
ENGOURTINAR, v. a. (eincoortinà).
Mettre la pâte des olives dans les «conrltns
pour la presser ensuite. Y. Etcourtinar.
Éty. de en, de courlin pour eseourlin, et
de ar, litt. mettre dans les cabas.
ENGOUTli'FUAR , V. a. (eincoutifllà).
Souffleter. Y. Souffletar.
ENGOUTRADURA , Y. j4ccoiflradicr«.
ENGOUTRAR, Y. Accoutrar,
ENGOT , adv. de temps, d. vaud. Aujour-
d'hui. Y. Enchui.
Yo die verameni à tu, que tu $erè$ encoy
con my, en paradis.
De la temor del segnor.
ENGRAGI, Y. Ancragi.
ENCRAR, Y. Ancrar.
ENGRASSIR 8', Y. J^ncraMOtitVe $\ et
Crass, R.
ENGRA880UI, OUÏT, IDA , adj. et p.
(eincrassôui, ùuit, ide). Sali, rendu crasseux»
rempli de crasse. Y. Cran, R.
ENGRA880UIRE S', V. r. (s'eincras-
Séuire) ; cbamu , ■acsAisim ■' , cmAttAB ss ,
•AUB as. Se remplir de crasse, s'encrasser,
fig., se mésallier. Gare.
Éty. de en, de craua et de outre. Yoy.
Crass, R.
ENGRE, GRA, adj. (éincré, cre) ; Obs-
cur, re; foncé en couleur, on le dit p«rti-
culièrement de la couleur verte des végetiox
qui ont beaucoup de vigueur.
Éty. du roman encre, dur , fort.
ENGREER,v. a.vl. Faire accroire. Yoy.
^neretre et Cred, R.
ENGREIRB , v. a. et n. (eincrèiré). Ac-
croire, il n'est usilé qu'avec leverbe/atr#,cii
provençal comme en français: Fatre eneret-
re, faire accroire, dans ce sens il est actif;
N'en faire encreire, en faire accroire.
Éty. du lat. eredere et de en, litt. croire en.
Y. Cred, R.
ENCREIRE 8', V. r. S'en faire accroire,
être glorieux; présumer de soi-même.
ENGREIS8ER, V. a.vl. Increscere, ital.
Accroître, augmenter.
Éty. deenaugm. et de creiêser, croître,
Y. CreUs, R.
ENCREMUTA, 8. f. Nom de l'épinglier,
àThorame. Y. Enerena.
ENGRENA , S. f. (eincréne). Cran, entall-
lure dans un corps dur. Y. Breca,
Éty. du lat crena, m. s. Y. Cren, R.
ENGRENA , S. f. BucBBmnrA, mmtMmnmM.
Ëpinglier, espèce de fourche garnie de cro-
chets qu'on ajoute à la broche d'un tour k
ûler et qui sert à rouler le fli sur la bobine.
Ëty. decrena, entaille, au lieu de crochets.
V. Cren, R.
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ENC
KNOM»fAT,AOA,adj.étp. (eiDcrenà,
àde). Crénelé, ée ; denté, ée.
Ëly. du lat. cretuUui, m. 8. V. Cren\ R.
BNCRENIER, 8. m. (eincrenié) . d. de
Barcel. Epinglicr. Y. Enerena elCren, R.
BNCRBNnJOAR S\ Gare. Y. Enear-
nilhar.
ENCREPAR,?. a. ▼!. Blâmer. Y. 7n-
trepar.
Ènerespar, en catalan, signifie qaereller.
BNCRBPAT, ADA , adj. et p. Blâmé, ée.
V. Cufp, R.
ENGRBPrCAT^JUlA, ac|j. et p. (eîn-
crépita, àde). Impotent, ente; quia .perdu
r usage de ses jambes.
Ëty. de en, et du lat. decrepitus, décrépit,
qui est toml>é dans la décrépitude.
ENCRE80I*, OLA, 8. (eincresôl , oie) ,
dl. incrédula. Y. Incredukét^Crtâ, R.
ENGRESTAOB, (eîncrestâdge), et
Elf GRESTAMENT , 8. m. Teincresta-
méin), dl.X.e«€hapevon d'un mur de clôture.
Éty. de eiiy^de evesla etdMiieiil,^en >f6rme
décrète. Y. Crtf«l,R.
ENCREflTAR , y. a. (eincrestà), dl. En
erestar una miiratUe, chaperonner un mur,
en faire leefaaperon.
Êty. de en, de ereiêa et denir , former en
crête. Y. Crest, R.
ENGRE8TIR B\ T. r. (s'eincresti), d. bas
lim. Parier avec colère, d-'un tonfier et élevé,
se tenir, monter sur ses ergots.
Ëty. de en, en ou sur, de cre#to, crête, et
de ar, relever la créte>comme on coq quand
il faitile Jer. Y .^r m(, R.
ENCRE¥MAlIENT,s. m. d. Taud. Bn-
vie
ÊBrCRCmBR, ?l. Y. Enereiêser.
EN CREZENSA , 8. f. vl. Excroissance,
auçnentation.
Éty. de en pour eap, en dehors, et de
crezensa pour ereUtença. W.Crtiêê , R.
ENCREZOUI, a4j. m. pi. vl. Incrédules,
-mécréants. Y.^nereifu<e et Cred, R.
ENGRIM et
ENGRIMA, vl. 11 on elle accuse. Ypy.
Crim^ïi,
ENGRIMAR , V. a. vl. Accuser , inculper.
Y. fnertmtnar et Crtm, R.
EFfCRISONAR , v.«. (ernertminà) ; wcmu-
■niAa. Aeriminar, esp. Encriminar , cat.
incriminer , accuser d'un crime , en exagérer
la gravi(é.
Éty. du lat. «crtmtnare, avec'la ^prép.^n.
Y. Crtm. R.
ENCROONAT , ADA , a^j.vetp. (eincri-
roinà , àde ] \j£ncTminai ,^at. i4crtminado,
esp. Accusé d'un crime. S.iCrim , R.
BNGROCAR , v. ^ . (eincroucà) ; ■rckiii-
CAM. Accrocher, attraper ^lar ruse ou par
linesse. Gar. Y.J^^erocar.
ftly . de en , de cr^iie pour croc, et de «r ,
prendre^vec on croq. Y. Cr^c, R.
ENGROGARr, v. r. S'accrocher, Gare,
devenir crochu , infirme , courbé.
ENCROGAT, ADA, adj. et p. (eincroucà,
àde) ; mcMmcAv. Infirme, dont les membres
ankilotéê ne peuvent plus se redresser, et
qui restent pour ainsi direcrochus. Yoy. Èn^
crépitai et Croc , R.
ERCROGUR , Car. Y. Escroc et Croc ,
Rad.
TOM. U.
ENC
ENGROUAR S' , ▼. r. ( s'eincrouà ). ^n-
croar , c^t. Se croiser, rester pris, embarras-
sé dans les branches, en parlant d'un bâton ,
etc. S*encrouar ieispeds, croiser les .pieds.
Ëty. Alt. de incrouar, y.*€row , R.
ENGROUR, s. f. (eincroù). Yerdeur, luxu-
riance de la végétation. Aub.
BNGROUAAR, oMotAs. Encruxar, port.
Y. Crouiar,
ENGROUSAT, emmâr. Encruxado , port.
Y. Cros, R.
ENGROU8IADURA, 8. f. (cincrousiitaû-
re). Term. de tisserand, ûl qui se croise en
tissant; crote/e.
Éty. de encrotiflaii et de ura , ce qui se
croise. W.Croe, R.
ENGROU8TAR, Enerostar , cat. esp.
Y. jKncrujfar et C;n*et,R.
ENGROUTASRE, •«. m. (eincroutàîré).
Encaveur , celui qui encave. G^.
Éty. de en, de croula pour crota^ et de
aire, celui qui met dans la cave. Y. Crol,
Rad.
ENGROUTAR, T. a. (èincrGutâ}. Mettre
dans la cave , encaver.
Êty. de en, de croula^ de cr^Ua et de ar ,
-mettre dans la- cave. V.Vrùl, R.
ENGRUMIR, ?. a. (eincrumir),dg. Obs-
curcir, éteindre.
ENGRUMIR 8', T. T. md. S'obscurdr.
ENCROMIT, IDA, adj. et p. (eincrumi,
ide ) , dg. Obscurci , ie.
ENGRUNGECHI , S. m. (eîncruncèou), à.
de Barcel. Archet de berceau. Y. Escroun-
ceou et Arcide.
ENGRUSTAR , v. a. (emcru^)i khcbovs-
TAB. enerostar, cat. Jncro«tore, ital. /n-
eni«tor,esp. Incruster, couvrir , recouvrir
d'une croûte, d'un enduit, etc.
Éty. du lat. tncruetore , m. 6. Y.'CrMtl ,
•Rad.
ENGRU8TAT , ADA , adj . etp. (eincrus-
tâ,âde). Incrusté, ée. Y. Cruel, R.
ENCRU8TATION , s. f. (eincrustàlie-n) ;
'Incrottalura, ital«Jncriietaeton, esp. Incrus-
talion , croûte ou enveloppe de pierre qui se
forme peu à peu autour des corps qui ont
séjourné pendant quelque temps dans des
eaux incrustantes.
Éty. de incrutlalwnie , ^n.^e încrtieto-
ao,m. s. Y. Cruel,R.
ENCUBIR . V. a. vl. Convoiter.
Éty. du lat. conc^piecere, m. s. Y. Cupid,
Rad.
ENGUBIT, ITA, adj. et p. vl. J)ésiré,
convoité, ée. Y. Encubir.
Tant ay ê*amor encubida ,
En mon cor albergadu,
ENGUERE , adv. dg . Y .^neam.
ENGUET, vl. Aujourd'hui. Y. Enchuiei
Hui.
ENGlJI,Y.£ncftut.
ENGUIRAR, v.a. vl.'«fco«AB. J^netiy-
rar , ^cat. Encorar , esp. Encourar , porL i
Couvrir, garnir de cuir.
£ty. deen,de eiiîr et de ar^ garnir en
cuir. Y. Cor,R.
EMGUIRA88AR 8' , v. r. (s'eincuirassà).
Se^uirasser, se couvrir d'une cuirasse.
me
Ay
S*eneùira$ier , signifie devenir dur comme
une cuirasse.
ENGULOUTAR, Cast. Y. Emhrayar.
ENGULPAR, V. a. (eincùlpà } ; accwa*.
IncoUpare^ ital. Culpar , port. Inculper,
accuser quelqu'un d'une faute.
Ëly. de en, de ctilpa et de ar. Y. Culp, R.
ENGULPAT, ADA, adj. et p. (einculpâ ,
^éde.) ; Culpado, port.inculpé, et. Y. Culp,
Rad.
ENGDNTAR, V. a. (eincuntà). Publier les
bans d'un mariage. Y. Publicar.
ENGURA88AR 8', ▼. r. ^'éculer. Yoy.
Accular. Gare.
ENGU8AGI0 , s. f. vl. .^eciudlîon, V. c.
m. et Caue, R.
ENGU8AD0R,8.in.^l. Accusateur. Y.
Aecusatour.
Éty. de en , en . de euta, pour eotiea, cause ,
^t de ador, celui qui met en cause, qui
accuse. Y. Vaut , R.
ENGU8AIRE, vl. Y. Encusador.
£NGU8A1IEN,^. m. vl. Accusation. Y.
AecuidHon.
Éty. de en , de enta et de men , action de
-mettre en cause. Y. Caut , R.
ENGU8AR ,T. a.^LAccuser. Y.i4ccuear.
Ëty. de en et de-etteo. litt. mettre en <:ause.
Y.Caue, R.
ENCU88AD0RA, s.T ( èincossadùrc ) ;
«icvMBimA , sMc&ovnMOBA. Lcs bosscs faites
4 la vaisselle , aux ustensiles de cuisine.
ENG088AR, T. a. (eincussà) ;4»souTfli ,
vxiicuHmB. Bossuer , faire des bosses à la vais-
selle de cuivre , d'élain , d'argent , etc. par
des coups ou des chutes.
Ëty. du lat. ^incutere , dont ie ^uptn est
incuitum , frapper. Y. Cul , R.
ENGU88AR 8' , V. r. Se bossuer ; s'écu-
1er. Y. Accular i\
ENGUSSAT , ADA , adj . et p. (eincussà ,
àde) ; bmbovtit , s«cm>vtit. Bossué, ée, vase
auquel on a '/ait des bosses.
Ety. du lat. incuweus , incutsa ,' battu , pi-
qué avec le marteau. Y. Cul, R.
ENGUZAMEN, 8. m. vl. Accucaliony v.
c. m.ct Caut, R.
ENGUZAR, T. «. y1. Accuser, incrimi-
ner. Y. J^neueâr , Accutar et Caut, R.
ENGTGLOPEDIA, S. f. nKrc&ooraMA.
Encyclopedia, esp. ital. port. J^nctc/opedta,
cat. Encyclopédie; ce mol est particulière-
ment affecté au titre d'un ouvrage qui traite
de toutes les sciences.
Ély. dugrec^fx«xXo7c«i$€ia (egkuklopai-
déia, ench»tneBent4e toutes les sciences ,
formé de é^ (eç), «n, dexiSxXoç (kukios),
cercle, et de 7rxioe{x (paidéia), science , ins-
iruction , dont la racine est ^aTç (pais), en-
fant.
La publication de l'Encyclopédie, parordre
a^abétique , ^ate de 1759.
ENGTGLOPEDIQUE , IGA , adj. (Ency-
clopédique, ique) ; ^ncidopedtco, ital. esp.
Encyclopedico , port. Enciclopedic , cat.
Encyclopédique , qui appartient à l'encyclo-
pédie ; qui concerne toutes les sciences.
Ëty. deencyclopedicus, lat. WEncyclope*
dia.
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50
END
END
ENDACAR , dl. V. Endicar.
ENDAGON, dl. V. Entoucon.
ENDAGNERA, dl. m. S. que lîiUaif^
V. c. m.
ENDAI88AR , T. a. (endcissà) ; mmomÈmékm,
Arranger Therbe qu'on fauche , de manière
qu'elle s'aligpe en endains. V. Andan*
ENDAI.A0UA8>, 8. m. dg.
Quantis bareis, quanti haoulas.
Na pourM mon endalaouas?:
Que bouUmn touis lou$ crum$ a bas^ ,
E hen cessa Tendalaouas.
D'Aslros.
ENDAMEISEUT, adj, el p. (eindamei-
seli). Paré, ajusté comme une demoiselle,
comme un damoiseau. V. Demi», R.
ENDAN.,y..4ndaii.
ENDAIIIIEIItAGIS,£ii(iarrerfal^e, cat
V. Arreiragis el Reir, K.
ENDARREmALHAS. 8. f. pi. (eindar*
reiràilles), dh. Le» mars ou les grains que
l'on sème au mois de mars. V. Marsenc,^
Ély. de endarreîrar, arriérer-, parce que
ces grains se sèment après le blé. V. Heir ,
Had.
ENDARREIRAR 8* , ▼. f. (s'eindarreiré);
■*APa«wniA« , n damuioas. Endarreirir ,
cal. S'arriérer, demeurer en arrière , ne faire
les choses qu'après leur saison; on le dit plus
particulièrement en parlant des semences; être
en arrière pour un payement : Siou en^r-
reiral de dous ans , je suis arriéré, de deux
années.
Ëty. de en, de arrêt r et de ar^ rester en
arrière. V. Reifj K.
ENDARREIRAT, ADA , adj.et part.,
(eindarreirà , âde ) ; vnmmnfukx. Relardé, ée,
resté en arrière. V..^etr, il.
ENDARRENAR » dl. m. s. que Derenar,
V. c. m. et Hen , R.
ENDARRER,.ei
ENDARRIER» dl. Voy. Darrier, En et
ITeir^R.
ENDARRIERA8,s. f. pi. (eindarriéres) ,
dç. rauoAa. fctrier , ustensile de cheminée,
fait en forme d'étrier, qu'on accroche à U
crémaillère, et sur lequel on pose un pot^ une
casserole, etc. Il est composé: d'un et/ye,
d'une ou de deux branches el d'une anse.
ENDARVA, s. f. (eindarve) ; ssosbva..
Nom languedocien de la renoncule douve.
V. Dauva.
ENDAUMAOEAR, V. ». (etndooumadjà);
Danmegeare, ital. Damnificar , c8pu port.
Endommager, causer du dommage à quelque
chose, l'altérer : Un plat endaumageat, un
plat fêlé,.
Ëly. de en, dans>et de daumageart .porter
dommage. V. Dam, R.
ENOAUBIAGEAT, ADA,adj. et part.
(eindouraa<Vé' , àde ) ; impr. sivooiiiiAasAT*
Endommagé y ée. V..Dam,R..
ENDAyAI.AR, V. a. (eindavalà), dL V.
Atalar.
Aqudlaparet s' es tndavalado, Tr. ce nmr
a croulé bas ou &'e8t écroulé.
END
Ea branea s* es endavalada, lài branche a
rompu sous le poids.
Aquel fai ma endawlat Vespala, ce far-
deau m'a démis ou disloqué l'épaule;
Éty. V. Avalarel Val, R..2..
EliDAVANT ,. prép* .(eindavèn) ; dL, En-
davantfC^L Même sign. que dorant. Voy.
Davanij Avaniti Ânt , R..
Et Nestor embe soun enffini
Ye venguet vite à TendavanL
Favre.
EBIDE, (endé). Dans une partie du Lan-
guedoc , k Nismes particulièrement , on dit
ende, pourem^e , ou Ame y v. c. m.
ENDERADAai, dl. Endebades^ cat. V.
Debada.
Endebadas noun , non sans cause , ce
n'est pas sans soj^et. Douj;
ENDEBAT, adv« dg. Dessous ^ v. c. m.
EIWEBENIR, V. a. (emdebeni); Alt. lang.
de £nderentr, v. c. m et Vén, Ri
ENDEBENIR8', V. r. md. V. Endeve-
nir s\ et Ven^ R.
ENDEBERA8 j (eindebéres), dl. A malas
endeberas, expr. proT. A l'élourdie.
ENDEBIA, s. f. (eindébie). Nom lang.
de l'endive ou chicorée. V. Endiva.
Ély. de l'esp. endt6ia , m^ s*
ENDEG , dl. V. EsUeea.
ENDEGAT, ADA, dl. V. EnUeat.
ENDECHAT, ADA, adj, d. lim« Blessé,
ée. V. Endecat. Taré,, vicieux «.ea^vl.
ENDEGIO, s. f. vl. V. Indktion.
ENDEGREPITAT, adj. et p. vl. Dé-
crépit.
ENDEGUN., adj. (eindecùn), dL Cdco^
chyme, mal constitué, noué, rachitique, en
parlant des enbnts.
Éty. de endee, vice , défaut.
ENDEDENS, expr. adv. dg. (eindedéins).
Lendedens, le dedans, la partie intérieure.
ENDEDIRE, V. Dèsdire et /Hre, R.
ENDEGAR, V. a. (eindegà). Agencer,
ajuster, mettre en ordre, conclure, terminer^
fig. maltraiter, injurier. Gare.
ENPEGESnO^ vL V. liidigestiùn.
ENDEGNANSA^ vl. mtmmmAmmw, mm-
nmiAmA. Endignation.
Ëly. du lat. indigtiaiicnis , gén. de îndt-
gnatio, V. Dign , R.
ENDEGNAR, dl. V. Encagnmr.
ENDEGNOU8, OUiA, adj. (eindegnoûs,
oûse),dl. Délicat, susceptible, quia les fibres
irritables, à qui la moindre égratignure cause
un ulcère. Sauf.
ENDEI88AR , V. Andaissar,
ENDEJORN , s. m. anc béanu Lende-
main* V. DL
ENDELA,y.Z>eIà;
ENDEUIBIS, et
ENDELUVIS, dl. V. De(il^.
ENDEMEfl^ adj. vl. Fixé, étabU. VoTi
ifelIre.R.
ENDEIOS^ adv. vl. mmmmu. Tout d*un
élan , avec, vitesse.,, à l'instant , tout-de-
suite.
Ely. de en^ de*4e et de «ie#^ pour menê^
dans le moins , sous-cotendu , de temps pos>
sible.
ENDEMESI , s. jn. (eindemèsi) , wm—wi.
dl. m. s. que Ensia, v. c. m*
END
AquU es per endemuit c'est par jaloosiet
par envie ; gageure.
ENDEME8IT , IDA^ adj, et p. (einde-
mèsi, ide), dl. Arrêté,. ordonné.
Cm- droa «mummUm b* , tut kM Am àtgUtit ,
qfi'iio« M tottiida OMU jonn mm Uno* tmJemtsft.
OU pu- Sut. mms noai d'anlMir.
Aquot es unendemesit, c'est une gageure»
ou il seml>le que o'est fait exprès.
ENDEMEMA, S. f. vl. Limite, division,
borne. V.lfeUre,R.
ENDEMIAR, V. Vendumiar.
ENDEMIQUE, ICA, adj. (eindemiqué,
ique), Endemio, ital. JSndemteo^ esp. port.
EndemiCj cal. Endémique, qui est particu-
lier à un peuple, à une nation ; on le dit
particulièrement en parlant des maladies.
Èty. du lat. endemiciM , m. s. dérivé
du grec èvSi^ioç. (endémios), formé de ^v
eo), dans, et de ^(ao< (dtaos), peuple.
. Dem, R.
ENDEMIfl , vl. V. Endemu.
ENDEMOINA, Pour endemoniat, a^J-
d; vaud. Démoniaque. V. Dewwun.
ENDEMONIAT , ADA , adj. et parL vl.
En'
V
£ndemonûil,. cal.
esp. Endemonihado , port. Indemoniato^ ital.
Possédé , démoniaque.
ENDENATRAR., V. D^ vl. Réaliser ,
convertir en espèces.
ENDENH^.s. m. vl. V. Desdegn.
ENDENBAMEN^ et.
ENDENHANSA, 8. f. vl. Fndignotion,
V. c. m. et Dign, R..
ENDENH08., adj. vl. Délicat ,.8usceptî*
ble. V. Dign, R.
ENDENTA&, ?> D..(eindeintà], Blettre ou
pousser les dents..
Éty. de en, de dent et de ar. V«DenC , R.
Ou Uott. eidenC», kou empeirenta.
Prov.
ENDENTAT, dl. Edenté^ V. Desdentat
et Déni, R.
ENDENTELHAR , V. n. vl. Créneler,
denteler. V. Dent, R.
ENDENTELHAT, ADA, ad}, et p. vl.
Dentelé , ée , crénelé , ée. V. Déni, R.
ENDEDOUDAR, d. bas lim. V. £fideoti-
tar et DeK R.
BNDEODTAR., V. a. (eindeoutà); n-
DM>o«iiNka. Indèbitare^ ital. Endeudàre, esp.
j^ndmdar, port. Endeutar, cat. Endetter,
charger de dettes , engager dans des dettes.
Ëly. de en,. de dotile et de ar, engager
dans des dettes. V. X>e5, R.
ENDEODTAR S*, V. r. •ovmwmjkM. En-
deudarse , esp. Endeutarse^ cat. indebitarsi,
ital. S'endetter , contracter beaucoup de
dettes.
ENDEOUTAT, ADA, adj. etp.ildetcdad,
adà, esp. Endetté, ée. V. Deb, R.
Prend lou camin dos endeoutas, il prend
le chemin des écoliers , c'est-à-dire , des
détours comme, les mauvais débiteurs.
ENDEPTAR , V. r. vl. obbiipab. Endet-
ter s'. V. Endeoutar s\
ENDEPTAT., ADA, adj. ct part. vl.
V. .Endeoiiidi.
ENDER, d. IIdk Pour endort Y. En-
a^frme.
ENDER, dl. V. Trespeds.
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END
.BNDBRDIIE, Y. a. y1. Élever, dresser,
monter, diriger.
£NDEROA , y1. 11 oa elle dresse, élète.
JBNDEROG , S. m. t1. Renversement ,
choc, contrecoup. V. Jlœ, R.
ENDERROCAR, ▼. a. y1. Enderr0C9r,
cat. Dtrreear , csp. Diroeeare, ital. Dé-
molir , abattre , ruiner , culbuter , faire la
culbute.
Éty. de en , de roea et de -or, précipiter
d'un rocher. V. Jl«c, R.
ENDER8, adj. et p. vl.£levé, exhaussé,
monté, dirigé.
ENDERS, s. m. Vl. EléTatîon, réhausse-
ment.
ENDERVA, s. f. (eindèrve). Un des
noms lang. de la douve. V. Douva.
SNDERVI., dl.Dactre. Y. Dartra.
Ëty. du bas breton derout ou derouU ,
qui vient du celt. derwi ou deruU y el qui a
la m. s. m, est l'art, le^ la. Astruc.
ENRBS, 6. m. (eiodès). Un trépied. Voy-
Tntpeds.
On donne particulièrement lenom deendes
k un trépiedè quene,4iattt d'environ uo^emi-
mètre , servant à soutenir la poêle sur le
feu.
BNDESEmP ARAR , vl. Abandonner.
V. Désemparât,
ENDE80NRAR , T. a. vl. Y. Deshou-
nourar.
ENDE8FRBZAR, V. «. y\. Mépriser,
dédaigner.
EMDESPREZAT^ ARA, adj. vl. Méprisé,
ée, dédaigné, ée.
ENDESTI, s. m. vl. Signe, augure.
BNDESTINADA, S. f. vl. Destinée, au-
gure.
ENDESTUIAR, V. vl. Jndestinaref ital.
Destiner.
ENDESTINAT, ADA, adj. et part. vl.
Destiné, ée.
ENDESTINTAIIEMS , adv. vl. Y. Jn-
didinetamenL
ENDEDTAR 8*, V. r. vl. Endeutaue ,
cat. Y. Endeotar et EndeouUr.
ENDEVAR 8*, V. r. (s'eindevà); csAn^a,
msAB. Endever , avoir un grand dépit.
V. Énrahiar ê\
Éty. de la basse lat. indeifiare , formé de
deviare, être égaré, bons du ^ns. V. Via,
Rad.
ENDEVEING , vl. Y. Endetenh.
ENDEFE, vl. Jl.eu eUe arrive.
Êly. Alt. de endeven. Y. Feti, R.
ENDEVER,. s. m. vl. Succès, réussite,
^énement,. chose qui arrke,qui survient.
Y. Yen, R.
fiNDEVENH,«. m. vl.BinvBisia. Avenir,
cuite. V. Ven. H.
ENDEVBNIDOR, adv. vl
END
£ND
AiiiM loa puiolMM . eviM la coUro •
Et ba qoaad i,'eikkfem qnauqaosilH bonno cher*.
MicbcU
Eidevenidor , cat. Qui est à venir, avenir ,
futur. Y. fen, R.
ENDEYENGIIT , UDA , adj. et p. vl.
Devenu , ne. V. Devenguti arrivé, «ée. Y.
Arribatei Ven, R
ENREVENIR , v. n. (eiadevenii^ , dl.
Bamacimi. Eêdevenir , cat. Convenir, et en
vl. arriver, rencontrer, advenir, réussir. V.
Vem,ïi.
ENDEVENIR S' , V. a. dl. ■
S'accorder : Per dansar H fau endevenir ,
il faut s'accorder pour danser : Lours na-
turels s'endevenoun, ^eursuaturels sympa-
thisent; se rencontrer.
IJuinarai se s'endeten, j'irai si l'occasion
^ présente , si cela se rencontre.
Se s^tndwen, s'il arrivejamais. Sauv.
"ENDEVENSAR, V. a. (eindeveinsâ). Met-
tre en défends. Aub.
£^. de en , «n , de deven^ défends, et
de ar, act.
ENDEVIA, Nom de l'endive à ^smes.
Y. Endiva,
ENDEVISIRLE, \1. \ . Endivisible.
ENDI, \l. V. Indi.
ENDIABLAR, V. a. (cindiablà] ; Endia-
Ular, cat. csp. .Endtal^rar, port. Indtavo-
lave, ital. ^Ëndiabler quelqu'un, le tour-
menter pour obtenir deJuixe qu'on désire,
et dans le sens n. faire endiabler , faire don-
ner au diable.
Èty. de fn , de diable et de ar^ donner au
diable. Y. Diabl,1X.
ENDIABLAR 8' , V. jr. Endiabler, se tour-
menter, endéver , se ficher.
ENDIARLAT , ADA, a^j. et p. (eindia-
blà , àde) ; Endiabrado , port. Endiablé, ée,
enragé. V. Diabl, R.
ENDIAMS , s. f. vl. Endiadis, figure de
grammaire.
Ëty. du ^ec ^v 8ia 8wotv j[en dia^uoin).
On s'en est servi. pour désigner la figure
où l'on met deux substantifs au lieu d'un
seul , suivi d'un adjectif, pateris et auro ,
pour pateris aur^s, Rayn.
ENDIANA, Y. Indiena.
ENDIGH, IGHA, adj. et p. vl. Imposé, ée.
ENDIÇA, Endici, cat. Y. Indiça.
ENDIGAR^ Y. Indicar,
ENDIGAT , Y. Indicat.
ENDIGAnON , Y. Indication.
ENDIGATIU, s. m. vl. V. Indicatif.
Endicatius es apelatz quar demostra lo
fait que om fai si eûmes ««, eu chant , eu
escriu. Donat. Provinc.
EMMENA , Y. Indiena.
ENDIERER, V. a. (eindierQ, dl. Impo-
ser, taxer. V. Taxar.
ENDIGENÇA , S. f. (eiodidgèince) , dg.
Indigeance. V. Misera et Pauretat.
Blo«r« MM gloriu M la aonlo tnJfgemço ,
Itich* «• aqual qu'a ramplU Miin àthi,
Jasokia.
É^. du lat. indigenlia, m. s. fait de
indigere , avoir besoin.
ENDIGE8T , V, Indigett.
ENDIGE8TION, V. Indigestion.
ENDIGNACIO, Vl. Y. In(tignation.
ENDIGNAMEN, vl. V. Indignament.
ENDIGNAR, dl. Y. Indignar.
ENiUGNOUS, OUSA, adj. (rindignôus,
ôuse) , dl. A qui le moindre petit coup fait
une plaie; délicat.
ENDILH, s. m. (eindill). Hennissement ,
cri naturel du cheval.
Èty. du lat. hinnitus.
ENDILHAR, V. n. (clndînà);
51
, , Hennir, faire
un hennissement, en parlant 4lu cheval.
Èty. du lat. hinnire.
ENDILLAR, vl. Y. Endilhar.
ENDIMAR, V. a. (eindimà), d. bas lim.
Poisser, pegar, salir avec de la poix, ou
avec quelque chose qui y -ressemble. Yoy.
Empegar et Emplastrar.
ENDIMENCHAR 8* , v. T. (eindimeint-
chà) ; •'moMHBiioBAS, •KHommmaMM, Broanv-
OAB , BsoioouMBsaAB •'. EnUimanchcr , se
mettre les habits du dimanche, ses plus
beaux habits.
Éty de en , de dtmenc^e et de or, litt. se
mettre «n dimanche. V.Domtn, R.
ENDIfllENGHAT , JU>A^ a4). et part,
(eindimeintcbà, àda]. Endimanchée 'ée , qui
a pris ou mis ses habits de dimanche.
Éty. de en, de dimenche et de «1 , -oda,
litt. mis en dimanche. V.Domin, R.
ENDIMENGEAR 8', Voy. fndtffien-
éhar^\
ENDIMENGEAT, Y. Endimenchat et
Domin, R.
ENDIN, d. bas lim. V. Engin.
ENDINNAR8', dl. Pour s'irriter, s'en-
flammer. y.Encagnar s\
ENDirai AT , ADA , adj. et p. (eindinnà,
àde), dl. Redressé, rengorgé, tendu.
ENDIOOUMEROAR 8', V. r. d. bas lim.
S'endimancher. Y. Endimen^ar «*, et Do-
min, R.
ENDIR , W. Hennir. Y. Endiïhar.
ENDIRE, V. a. vl. Imposer, assigner.
Éty. du lat. tndtcere.
ENDI8, adj. vl. Violet; inde, couleur
bleue que l'ontire^e l'indigo. Y. Indis,
ENDI8CaiPLINAR, V. Vl. Punir parla
discipline.
ENDI8CIPLINAT , adj. et p. vl. Tuni
par la discipline.
ENDI8POtJSAR, Y. Indisposar.
ENDI8POU8AT, V . Indisposât,
ENDI8POU8ITION , Y. Indisposition.
ENDIUEL, dl. Y. Andoulha.
ENDIVA , s. f. (endive) ; xAmê, BamnnA^Bir-
BBUA, smisvii. Endivie, ail. Indivia, ital.
port. cal. Endibia, esp. Hendibeh, arab.
Endivia, anc. cat. Endive, Cichorium endt-
tîta, Lin. plante de lafam. desComposécs Chi-
coracées, cultivée partout, avec «es variétés,
pour l'usage de la cuisine , elle fournit une
des plus agréables «alades, et en même temps
des plus salubres que Ton mange.
On en cultive k présent plus de six espèces.
Éty. du lat. endiota, m. s.
ENDIVIA, €. f. (eindivie). Nom ariésien et
ancien de la chicorée. Y. Endiva.
ENDIVI8IBU3, IBLA, adj. (emdi visi-
ble, ibie). V. indirt^iWe.
ENDOGTRINABIEN, 8. m. \1. Endoc-
trinament, cat. Doctrine, enseignement.
ENDOGTRINAR, vl. £ndoc(rtnar, cat.
Y. Endoucirinar.
ENOrOLCrr , adj. et p. vl. Radouci, adou-
ci. V. Adoucit et Douç, R.
ENDOLOIRABIEN , S. m. vl. Souffrance,
douleur, tourment.
IENDOMENGADURA, S. f. Domaine,
possession.
ENDOMENIAT , adj. vl. KRBOMsmAn.
Sujet, tenancier, vassal. V. Endomenjet.
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5%
END
Êly. de en eiâtdomeniat, Y. Homtti, R.
ENDOMENJAT, adj. \1. nooMSMATy
sMDOMmAT. Serf, homme lige, soumis, inlime,
tenancier.
ENDOMEROAT, adj: vl. Vby. J?ii<{o-
menjat,
ENDOOUBAR ^ v. a. (.eindoonbâ). Emr
barrasser qpelque chose, saiîK
ENDOOUBAT, ADA, adj: et p. fein-
dooubà,àde). Embarrassé, ée; sali, le. Cast.
ENDOOUMAGEAR', V. Éndauwuigear,
BNDOODMACffiAT, V. Bndatmageat.
ENDOODTRINAR, V. Endouctrinar.
ENDOOUTRINAT, V. EndouHHnaU
ENDOOnVERAT, ADA, adj, et part.
(eindoouYerà, àde), d. t>as lim. Enflé, la pav-
tie enflée.
Èijy Béron. pense que ce mot peot venir de
rttre, parce que la partie enflée est luisante ,
on dit en provençal aveirit; ou de vere^ ve-
nin. V. Vitr, R. '
ENDQRABLETAT , 8. f. ▼!. Éternité:
l^t mania aquestpan viêuraendorahUlaty
celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Ëty. £iidora&ieto<, est dit pour fiuiura5/e-
îat.
ENDOROUET, 8. m. (eindorgué). Nom
qu'on donne, à Niâmes, à Toronge. V. jRoii-
manel,
ENDORMATORI, 8. m. (einJounnatéri);
SmWOKHATOBI, DOWATOAI, MABCOimQUB, Bl-
oomnnoovisAf , kiisbomai, oonHirosn». DoT"
mitorio, port. Somnifère, narcotique, remède
ou poison qui endort; fig. livre ou discours
ennuyeux.
Êty. de endormir et de atori, ou du Iat.
dormilorium. V. Dorm^ R.
ENDORMIDA^ S. f. (eindormide) ; bk-
oommiDA. Endormida de pregadiou, nid de
mante. Cast.
ENDORMIDOUIRA, S. f. Est aussi le
nom par lequel on désigne, aux environs de
Montpellier, Jes Jusquiames, blanche et noire.
V. Jusquiama, Carelhada et Dorm, R^
ENDORMIDOUIRA, s. f. (eindourmi-
douire). Un des noms languedociens de la
e>mme épineuse. Y. Darbousêieraei Dorm,
ad.
ENDORMIDOUIRAS , s.f. pi. (eindôur-
midéuires), dl. Profond sommeil causé par
certaines maladies ; toute sorte de narcotique ,
et en particulier, le pavot et le laudanum :
A près las endourmidouiras , il a. pria un
somnifère. Y. EndormeUori.
Éty. de endourmir et de outra, ce qui eB>>
dor. V. Dorm, R.
ENDORMILHOUA, s. f. (eindourmil-
lôue). Un des noms de la> torpille. V. Dor-
milhousa et Dorm, R .
ENDORBOR, V. a.(eindourmir);B«coini-
tOfnum, snooimiiui, snoBOimuii, BsovBais, mmr
MAmrm, ADKovHiB. Addormenlars et hidor*
mire, ital. Adormecer. esp. port. Endormir,
procurer, le sommeil ; flatter, amuser, afin de
tromper, engourdir.
Ëty. de en etde Dormir, v.c. m. eiDorm,
Rad.
ENDORMIR 8'., V. r. pour les synonymes,
Y. le mot précédent. Adormecer'se , portj
S'endormir, se livrer au sommeil ; négliger
une affaire : S*endormir una camba^ s'en-
gourdir une jambe; Ai hu fed endormU,
END
mon pied est engourdi, le'pMme fdormilf e.
ENDORMIT, IDA, adj. et part, (ein-
dourmi^ ide)i;'. bmmmut, ncofonooMiT ,
Aamovmm.AàbrwMcido, port. Endormi, ie;
engourdti.
Ëty. de «11^ de dorm et de il , litt. entré
dans^le dormir, c'est-à-dire, dans le sommeil-
^Y. Dorm, R.
ENDORTA, 8. f. (eindérte), dg. I2en de
branches flexibles.
Éty. Alt. de redorta, retorta. Y. Tors, R.
, ENDORZIR, V. a. vl. Cemot, ditM. Eaur
rier,estnn de ceux, qui ne so présentent
qu'une fois>(dans l'Histoire de la Crois, con-
tre les^Albigeoi^, et<parlantincertainet obs-
cur,, parait signiiSer ici, rendre plus dar^
plus cruels endurcir.
Éty de enaugm. ded^pour dt»r,otdefr^
(aire devenir plus dur. Y. Dur, R.
^ ENDORZIT, adj. et p. vl. Endurdi énroa-
vé.V.D»r,R. *^ ^
END088AMENT ,. 8. m. (elndoussa-
méin), et impr. mMBouMAanarc Èndoso, esp.
Endosêo, port. Endossement , l'écriture que
l'on met au dos d'une lettre de change pour
qu'elle soit payée aune autre personne.
Ëty. de endossar etde menl. Y. Dbsi
END088AR , V. a. (eindoussà) ; BaBoos-
•Aii^ £fidos«ar,.cat. port, ^ndotar, esp. Ad-
doêsare, Ital. Endosser, jnettre sur.son dos;
en terme de commerce mettreau dos d'une lel«
tre de change l'ordre de payer à4]n autre.
Éty. de en, de dos et de ar^ litt. mettresur
le dos. V. Dos.
' ENDOSSAT, ADA, adj. et n« (eindos-
sà, Àde), et Impr. bhsovmat. Endossé, ée.
Y. Dos.
ENDOSSnR,8.m (eindoussùr), et impn
!nBo«ftini. Êndosador, esp. Endossador^
port. Endosseur^ celui q\ii a endossé ime
lettre de change.
Ëty. de en, de dos et de tir, celui qui a mls^
sur le dos. Y./>o«.
ENDOTAR , V. a. vl. Doter. Y. Dotar,
ENDOTAT, ADA^ adj.etp. vL Dolé,ie.
Y. Dotât.
ENDOUAR et
ENDOUART, Y. Embug^r^ Eàkbufat
et Dùug, R.
ENDOUCTRINAR, V. a. (elndouctrinà);
■MD^oomuui. AddoUrinare, ïiMÏ.Doctrinar,
esp. Doulrinar^ port. Bndoetrinar, cat.
Endoctriner, instruire; faire le bec, la leçon.
Éty. de en, de doueirina et dear. \!J)oe.
Rad.
ENDOUGTRINAT , ADA, adj, et paK.
(elndouctrinà, Àde) ; nDooormaiAT. Doutri^
nado, port. Endoctriné, ée. W.Doc, R.
ENDOUIXNTIR, v. a. (eindoulelntir) ;
BiDooLooMii , sMDovasiiruu. Rendre doulou-
reux, p)us sensible que de coutume.
Ëty. do en, de doutent et de ir, devenir
dolent. Y.Do(,R.
ENDOULENTET, IDA, adj. et p^ (ein*
doulenti, ide) ; adooiavit, moBLoiMUT. Do-
loridOf port. Devenu douloureux, endolori,
très-sensible : Ai lou bras tout endoukntU ,
mon bras est devenu tout douloureux; Moun
corps es tout endoulentit, je sens du mai aise
dans tout le corps«^ Y. Dol^Vi.
ENDOULOUMAR, v. a. (eindouloumâ),
dl. MeurUrii, assommer de coups. Sauv.
ÊND
Ëty. Ce mot parait être une altér. de en-
dotiiourtr, rendre douloureux^ Y. Dot, R.
ENDOUU>UMAT, ADA^ adj. et part,
(eindouloumâ, àde), dl. et g. Meurtri, ie; rom-
pu de coups. Y. Dot, R.
ENDOULOUR^, Y. BndauUntir.
ENDOUI.OURIT, Yoy. Endoulentit ei
I>oi,R.
ENDOUM^ 8. m« d« béaro» Amas , toIu-
me. V. CucKoun,
ENDOUMA, Alt. gasc de endouman^,
Y. Ehdtman.
ENDOUMAISEIiENGAR S', V. r. (s'eio-
doomeiselelncà), dl. S'habiller, se mettre en
demoiselle.
Étyv de en, de downaisela et de enear^ m
parer en demoiselle. Y. X>o»Mn,.R.
ENDOURENTIR, Y. MndoulenUr.
> ENDOORMIDOIIIRA, Y. Endormi-
dùuira.
ENDOmUMBUBOUA. Y. Endormilhoua.
ENDOURMIR, Y. Endormir.
ENDOURMIT , Y. Endormit.
ENDOUSSAMENT, Y. Endossameni.
ENDOUSSAR:, Y. Bndôêsmr^
ENDOUSSAT , Y. Endossât:
I EHDOIISSUR, Y. Endossur.
ENDRACA^ }L^draear.
ENDRAGAT , ADA , 9^: f¥pmi. (cindrat
ca,âde). Séché à moitié.
Ét2« de>la.préposltlon ^y (çn)» etde $p^c
(dh>sos). rosée. Thomas»
ENDRALHARJL', V. r. (s'^eiodlaillâ). Y;
Endrayar.
ENDRATAR, v. a. (éindfalâ) ; MMÉiMt«>
«■BBAiAM, Acheminer, mettre sur la voie ,
diriger quelqu'un dan8 sa^outo^
Ety. deen,dedrayaet^ar»Jitt mettre
dans le chemin; Y. JDrali.R»
ENDRATAR S\ V. r. ■'«muuuMm. S'a-
oheminer, se mettre en marche, s'introduire,
se diriger. V. DfaiyR..
ENDRE', Y. Endref^.
ENDREGH, 8. m. (eindrétch); bhmb,
BMDBST, nmxïï, MMOi, DmsvT. j^noreC, cat.
Endroit, lieu , place, pvrât , passage d'un
écrit, époque, circonstance; le beau côté
d'une étoffe, celui qui est opposé à l'envers ;
le recto d'Un feuillet.
Éty. du Iat. <ndtreciufi»|.m. s. Y. Reg,
Rad.
ENDRECHIERA., adv. (eindretdiiére) ;
m»BBcmmA, ■RDmsiMSM. Directement, en
droite ligne. Y. EHreetameni et Reg, R.
ENDREGHURA, Y. Endreéki«ra, Gare,
et Reg, R.
ENDREO,prép. vl. ■HOMnca, mammm,
B»BBir. Vers, envers, à l'égard de ; sentier,
lieu, place.
ENDREIGADOR , 8. m. d. vaud. GoQ-
«docteur, correcteur.
Ëty. de en, de dretc et de ador, celui qui
indique la voie droite, directe. Y. Reg, R.
ENDREIGH,et
' BNDRBIT, prép.vl. Y. .Endre^.
^ ENDREIT , s. m. vl . Y. Endreeh.
. ENDREIZAR, Y. J^ndrestar.
ENDREPETAR , V. a. vl. Expliquer.
ENimESSA pourniMusAT, adj. et part,
d. vaud. Adressé, ée. Y. Jle^, R.
ENDRE8SADOR,vl. Y. Endressayre.
ENDRESSAMEN, S. m. vl. Endressa-
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END
wunîy ane. eat Enieretandento^ esp. En-
dereçamento, port. IndirixxametUo y ilal.
DirectioD, enseignement, Yoie.
BlfDBBMAB, Y. a. t1. Mn>usA% m-
MBisAs. Endreisarp. cal. Enderetary esp.
Endereçar, port, /ndtmsare, ital. Dresser,
lnene^ goider, diriger^ rétablir,, réformer,
indiquer. V. Règ, R.
BNDBBMAB, V. a: (eîndressâ), d. bas
lim. Redresser quelque ohoseqoi est courbé,
fig. Endreua un ofa^ BéroUi o'est-k-dtre,
Éndretsar un a/ar, commencerei conduire
une affaire ;. pour adresser. Y. Adreêiar et
ENDBE8SJUR, T. Si vH Dfesser, mener,.
S rider, diriger, adresser. V. Adreuar et
egiK.
ENDBESSATBE; s. m. vl. nronMABom.
Endertfjcodor, esp. /itdtrtszoiore, ital. Re-
dresseur, directeur, conducteur.
E1€DBB88IEBA, adv. (eindressiére) ,
d. m. Vis-^?is..V. Endrechiera.
BNDBET , s. m. dg. Endroit , ait. de
Bndreehj v. a m. etAe^, R.
ENDBBT8SAB, Y. ai vi: Diriger. Vè^
RègiK.
BNDBETT, prép. vl. V. Endreg,
ENBBEZAB, ?l. V. EndTe$$ar.
ENDBIGNAB 8', V. r. (s'eindrignà), dl.
SMnqoiéter^'^niligneri.Voy. Endig^f^r et
Dign.K.
ENDBIOUBETA, V. Airoundélà.
ENDBOMJJI LAS, s. f. pi. (las eindrô^
mes), dg. Sortilège,, somnifère. V. Endor^
matari.
Ëty. de endfomi'r, qu'on dit en gascon,
pour endormir. W^Dorm, R.
BNDBON^ dg. U.endorti V. Endormir
et Endorme,
ENDB08, s.f. vl. Espèce de pierre pré-
oieose.
Éty.dtt grec ^v (en)ret deûScDc ( hudés ) ,
eau.
Endroi etpauea pegra totx Umpt disHl-
lant goUas. Elue.
ENDBOBMlRVvi: V. Endormira
ENDBOmmSQIJET 8', Jasmin Vèttk*
ploie pour ê'endormet, il s'éndormiL
ENDBOUmT, V. fndormtl et i>drm,
Rad.
EPmBOBNAV Ail« dé Androuna^ v. c m.
ENDBUAB , T. a. (eindruà) ; noammu
Engraisser les terres au moyen des fumiers,
et par ext. les hommes avec une bonne table.
Êly. dé m, dedmûa et'dèar', ou de en,
de df^ etde ar, rendre drn. V. Dru. R.
ENDBDDIB, V. Endrumr eti>ni»R.
ElfDUGAB , V. Edu€ar.
EliDUCH, V. rndua.
BNDUEGHA, V. Andoulkai
ENBOOEAB, v. a. (eindudjà); mmÊmsâm.
Gonbuger une futaille. Aub.
BNDIIIH0,,s«m^-vl. Enduit. V. En-
dueh,
ENDUniEV vv a> ( eindùTré) ; rmrTAB.
•rpAB, mÂ!ïï9mMM, aBBovcAs. Enouire» le mot
endutre, est du provençal moderne, on le rend
liar les suivants; enduire do cbaux, pai-
sarun.Uuh de tous; enduire doplâtre, gjfpar;
enduire de ciment., 6a(iim«r; enduire de
mortier» -reôotfcar.
Éty.. du lat. indueere, m. s. V. Due, R. :.
END
BNDUIT ; s. ma (eindùi) ;
Enduit, couche d'une matière appli-
Iquée.
£(y. du lat. tndiicflo: V. DUc, R'.
BNDinLGENCIA, et
ENDUEGENSA.vl. V. Indalgeneiai
ENDUiilADA-,.mi'SS'qiie Vênditmi,'T.
cm;
ENDOBUAB, Alt. dé Vmdumiar, v.c.m.
ENDUNA,expr. adv. (eindùne), d. bas
lim; Eu un met : ^ndiino guVco finisso'
oti, Bér. c'est-à-dire, Enduna qu'aguot fi^
nisse aquU, en un met que cela finisse \k.
Éty. £iid,.est pour en, eme, et de una» V.
Un. ii.
ENDUB', s. m. vl. nniimAT. Manque, jeu*
ne, souffrance. V. Dur, R.
ENDUBA, s. f. vl. smnmt. Manque, souf-
france. V. Dur, K^
ENDUBANT, ANTA , adj. (einduràn,
ente) ; vATtBirr, ■•«rrBx>Dovu>oBs. Endurant,
ante; qui endure, gui souf&e avec patîence^
des duretés^ des injures, des contradieiions.
^ Étfi de endurar et de ant: V. Dur, R.
BNDUBAB, V. a. (eindurè); tovmum,
■urovKTAB. Endurar, esp. cat. Alurar, port.
^ Endurer, souffrir, éprouver quelque chose de
douldureuxv de^énible, de facheur; suppor-
ter avec patience.
^ Ety. de efid«ira,^soiiffirince, et de ar, owde
dtfrare; dont on a fait indurare, qui signifie
la même chose. V. Dur^ R.
• ENDUBAB^ V. n. vl. mwomwaaam, Endu-
. ro^jrr, anc oei« ^nddroi% anc? esp. Inéura^
'rr, ital. Endurcir, devenir dur,
Èty. du lat. ffidurare.
ENDUBAT, ADA, adj^^tp.vl^. Endor-
ci, ie;
ENDUBAT, vl. V. Endur.
BNDOBGIB, V. a.^ (eindurcir); dvmw.
Indurare et /fidiirire,ital. Endurecer, esp.
port. J^ndttrir et Enduretzir^ cat. Endur-
cir, rendre dur, fig. en parlant des hommes,
, les rendre forts, robastes, propres à suppor-
ter toutes les fatigues, et en parlant du cœur,
émousser sa sensibilité, le rendre impitoya-
ble.
Éty. du lat. tndiirare, ov de en et de dur^
cir. V. Dur, R.
ENDUBCIB S', V. r. S'endurcir, devenir
dur, au physique comme au moral.
ENDUBGI88AlfENT, S. m. (eindurds-
saméin): «nwmcm— mwit. Induramento,
ital. Endurecimienlo, esp. Endureeimento ,
port. Endurimeni, cat. Endurcissement, état
de ce qui est dur, fig, dureté de-cœur. Voy.
Dnr.R.
ENDDBCIT,IDA, acy.'èt p. (eîndurci,
ide) ; £ndureetdo,port. Endurci, ie ; devenu
dur. y.Dur,R.
ENDUBMIB , V. Endormir et X>orm,it.
ENOUBBE,. V. Enduire.-
ENDUBS^ expr. adv. vL A jeun, qui souf-
fre, qui endure la faim. V. Dur, R.
ENDUBZEZIB, v|. V. Endurar.
ENDUBUMENT, vU V. Endurtiêêa-
mentti Dur, R.
ENDUBZIB^ V. a. vl. nmou». Affermir,
fortifier, endurcir. Y. Endurcir,
Éty. du lat. indurueere. V. Dur, R.
ENDUBznr, IDA , adj. «tp. yl. Endor-
ci>ie. V.I2ifr,.R..
END
53
ENDn8TBIA,vl. V. InduHria.
ENDU8TBIT, IDA, adj, d. duRouergue.
Industrieux, euse; adroit.
Êty. du lat. induilrius. V. Stru, R,
VoUf oins Ion Lengodbe,
Së-brj.'pM-d'itnprimv pua tmdiutnl qw bout.
Pcyrot.
ENDUT; y. Enduit.
ENDOTA, s. f. vl. Enduit, apparence,
dehors.
É(y. du lat. tndiaà.
Hom'fa de pauc iolatSy de pauhra enduta,
e depaïui vailUmen, Pistolets.
ENDDXt s. -mi vl. Indice.
Ety. du lat. indieium, m. s.
ENDTMION, personnage de la fable (etn-
dimiôn); Endimiimei, ital. Endymion , fils
d'EthliusetdeChalyce, etpetit fils de Jupi-
ter, souvent cité à cause de sa beauté*
ENB
ENEBIB, V. a. (enebir), dl. Défendre,
prohiber.
Êty. du lat. inJit6ere, m. s.
ENEBBANÇA , S; f. (énebrànce)* Mé-
moire, souvenir. Y. JHem, R.
ENEBBIAB , Y. Enubriar.
ENEBBIAT, Y. Enubriat
ENErrET, En effet.
ENEGBEZIB, v. a. vl. Ennegrecer, esp.
port. Noircir, rendre noir. Y. Ennegrir.
ENEGUBTIB FAIBE, (faire eneguè-
tir), dl. sMswmn. Faire endever.
ENEI, vl. J'envie, j'allai.
BNEIGOUB 8', Y. Enaigrir i\
ENBJAB, dl. Y. Ennuiar et Enfetar.
BNEJOUS^ dl. Y. Ennuiouif Enfetaire
eiNuir,li.
EWEMBBANÇA, S. f, (eneimbrànce);
iMMiAMiA. Souvenir. Y. Souvenença et
JIÊem, R.
ENEMBBAB 8', v. r. (s'eneimbra) ; bb-
■MiMAs. Se souvenir, Y. Souvenir te et
Afem, R.
Fe n'embrez dete patcrei eigaloe
QWeme^ouÀieoupjoLviazleis aloe.
Gros.
ENEMIA, s. f. (enemie); EnemigOy cat.
esp. /ntmt^«, port. iVemica^ ital. Ennemie.
Éty. du lat. inimiea on de en priv. et de
emio- pour amia, dont le a a été changé en e,
Y. Am, R.
ENEUe., lA, IGA, S. (enemi, ie ,
igue); Aemtco, ital. Enemigo, esp. /mmt*
gOf port, Enemig^ cat. Ennemi,
Ety. du lat. inimicus, m. s^ Y. Am, R.
ENEMIG, IOA> lA, 8. (enemi, i^e,
ie) ; Bmnwi, aiiwbw, BMnnac. Nemico, ital.
Enemifo, esp. Inimigo, port. Enemig, cat.
Ennemi, ie; celui ou celle qui haït quelqu'un,
qui lui veut du mal,, qui est disposé à cher-
cher et II saisir toutes les occasions de lui
nuire, celui avec qui l'on est en guerre,
Êty. du lat. tmmîette, m. s. Y. i4in, R.
ENESIG, lOA, lA. adj. mmtumc. Ne*
mieo, itak Ènentigo , esp. Inimigo, port.
Ennemi, ie; qui a de l'aversion, qui est oppo-
sé, contraire. Y. ^m, R.
ENEMICAB S', V. r. (s'einncmicà) ; i
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54
ENE
MCAs. Se brouiller, se faire des ennemis.
Gare.
É(y. de eitfiémû; et de la term. act. ar, liU.
faire des ennemis. V. i4m , R.
BNEMIO , s. m. vl. Ennemi. V. £nemie
et Am, R.
ENEMISTANSA , S. f. \i. bumutat.
Inimitié, haine. V. Inmitii.
Ëty. du lat. tmmtct/ta, m. s. Y. Am, R.
ENEMISTAT , s. f. vl. EnemUiat, cal.
Enemiitadf esp. Jnimizadif port. Inimitié,
rupture. V. Inimitié,
É(y. du lat. inimicilia, m.s. V. Am, R.
ENEN08, s. m. et adj. (enenés). Inno-
cent, niais, hébété. V. Niais,
Ély. du grec liXst^c (êleos), sol, niais.
ENEO , personnage de la fable (énée) ;
Eneo, ital. Èneas, esp. Enée, fils d'Anchise
et de Vénus, héros de J'Euéïde.
ENBQUEUMENT, V. Nequelimeta.
ENEQUEUT, et.
ENEQOERIT , V. NequelU.
ENEQUE8TA , et
ENEQUITAT, vl. V. iniquitat.
ENEQUITOSAMEN, adf. vl. Inique-
ment.
Éty. du lat. inique^ et de OMamen, d'une
manière inique.
ENEQUITOZAHEN. adv. vl. /fitfiia-
tnent, cat. IniguamenU, esp. port. ital. Ini-
quement, injustement.
ENERGIA, s. f. (enerdgie); Energia,
ital. esp. port. cat. Energie, force, vertu <^.
cicnle ; fig. fermeté de caractère, vigueur de
style.
Éty. du grec ev£pYeia (energeia), fait deev
(en), dans, et de tp-^ov (ergoi^, ouvrage,
action.
ENERGIGABfENT« adv. Energieamentj
cat. EnergicamenU, ital. esp. port. Energi-
qucment, avec énergie.
Éty. de energica et de nunt,
ENERGIQUE, ICA, adj. (encrdgiqué,
ique) ; Energie, cat. Energieo, ital. esp. p»ort.
Energique, qui a de l'énergie.
ENERGUBIENO , S. m. (energmoène^ ;
EnergumenOf ital. esp. port. cat. Encrgume-
neen théologie, possédé du démon, fig. hom-
me qui se livre à des mouvements excessifs
d'enthousiasme, de colère, qui parle et s'agite
violemment.
Éty. du lat. energumenut, m. s. «t dérivé
du grec èvep-)fou(ievo< (énergouménos), du
verbe ivep-f &ui (énergéô), travailler au dedansy
dérivé de Iv (en), dans, et de Sp-yov (ergon),
ouvrage.
ENESGAR, T. a. vl. Amorcer.
Ëty. du lat. esea tfutrttere,ou de en, de
esea et de ar, mettre l'appât à... V. Ese^ R.
ENET 8ANT, (ènè), dl. Saint Honet.
Éty. du lat. Honestut, Honet, piètre de
Toulouse, confesseur ou martyr du Ill>«
siècle. Sa fête se célèbre à Toulouse, le 12
juillet.
ENET8I, conj. vl. Ainsi, comme.
ENF
EBfFA,vl. V. Enfant.
ENFAGHAT, ADA , V. Enfachinai et
Fa$e, R.
ENF
ENFAGHINAR, dl. m. s. 4|ue Fackimër^
Emmascar et. Emoureelar , t. x. «m. Fas-
ciner. V. Fase, R.
ENFAGHINAT , ADA , a<y . «t p. (eînfit-
chinà) , dl. snrAcaAT. Infatué. Y. Fachinat
et Faic, R.
ENFAGIARS', V. r. (s'einfacià). Devenir
joli. Aub.
Êty. de en , de faça et de ar.
ENFAGIAT , ADA , a<lti. et p. (einfacià ,
àde) ; nrAii<jiAT. Face, ée, bonmie bien faoé,
mal facé^ qui a le visage plein et agréable.
Èty. de en, de /oa, face, et de Mt. Voy.
Fari,ft.
ENFADESm 8*, V. r. (s'einfadesir) , dl.
■RTAOBsui. S'acoquiner. V. Aeouquinir: de-
venir niais : A Venvielhir Venfadesir, Voy.
Padf R. Affoler, dégoûter.
ENFADE8IT, IDA, adj. et p. (einfa-
desi, ide), dl. Aflbié, ou excessivement
passionné. V. J'aii,R.
ENFADEZm, V. o. et«. vl. Enfadeir^
cat. Faire le fou ; boufibnner, rendre fou.
V. Fat, R.
ENFADIT , é. béam. AQadit V. Fad ,
Rad.
ENFAFARNAR, V. a (einfafarnà) , dl.
Plitrer. tacher, salir. V. Enfanfamar.
ENFAGOTAR , v. a. (einfagoutâ) ; biva-
BMOVTAII , MirAOOOTAB , «HFâBWOinrUUU FagO'
ter, mettre en mauvais ordre , mal arranger^
mal habiller, faire an fagot de ce qui devrait
être arrangé avec soin.
Êty. de en , de fagot et de ar, mettre en
fagot. V. Fat#,R.
ENFAGOUTAR, V.Enfagotar,
ENFAGOUTAT, ADA, adj. et p. (eiofa-
goulà , àde) ; fWMQfivtê^, Fagoté , ée. Voy.
FaitjR.
ENFAIMONAR, Gare. V. Eefriounar.
ENFAI88ADURA , V. Enfaissagi.
ENF AI88AGI . S. m. (emfaissàdgi) , dl.
BKrxisflADiimA , snrAiif ADoiui. Fagotage , fe
travail d'un foiseur de fagots; fig. manière
dé s'habiHer.
Ély. de etifaissarei de agi, V. Fait y R.
E^FAI89AR, v. a. (einfeissà); sursusAs.
Enfaixafy port. Fagoter , faire des fagots,
mettre en fagots^ fig. mal arranger. Voy.
Fagoutar.
Ety* de en, de faista et de ar, mettre
en fagots. V. Fat*. R.
Enfagoter, est un barbarisme, c'est fagoter
qu'il faut dire.
ENFAIS8AT, ADA, adj. et p. Fagoté.
V. Fagoutat et Fais, R.
ENFAMAR, v. a. vl. Difiamer. V. In-
famar et JHfamar,
Éty. du lat. Infamare, m. s. formé de
tn, priv. de fama, réputation, et de.ar,
priver de la renommée.
ENFAMI, adj. vl. V. Infâme.
ENFAN, vl. V. Enfant et Fa, R.
ENFANGA , S. f . (einfance) ; wriuivotiuiA-
SB. Enfance^ le premier âge de la vie, jusqu'à
sept ans; état d'imbécilité qui, dans un âge
avancé, approche dé l'enfance.
Éty. du lat. infantia , formé de in, pour
non, et de fari, parler, qui ne parle pas.
V. Fa, R.
ENFANFARNAR, V. a. (einfanfama) ,
EÎVF
dl mmrjutMmmÊm. Plitrer, em|flâtrer, entacher,
souiller entièrement. Douj.
ENFANGAR0>, v. r. (s'einfangâ) ; ««-
•OOIABABS , ■WAOTAB »* , SKTArOBAB •*, Mi-
WAWMM ■ , rABaOVMaOBMI, WAWCVmmMAM. En"
fangane, cat. esp. JnfangarH, ital. S'em-
bourber , se crotler, et fig. s'engager dans
une mauvaise afiàire.
Ély. de en, de fanga et de ar , Ktt. «e
mettre dans la honc. V. Fang, R.
ENFANGAT , ADA , ad), et p. (eînfangâ,
ade); «mpaotat, wmvMmwuLx, amiAciiAT. Em-
bourbé, ée, crotté, sali par la boue.
Éty. de en , de fanga et de la term. pass.
iU, ada, litt. mis dans la boue. V. F&na,
Rad.
ENFABTILH, S. m. vl. Vagin, voie qu«
suivent les enfants pour venir au monde.
Èty. de en fan.
ENFANSA, vl. V. Enfança et Fa, R.
ENFAN8A, s. f. vl. EnfantiUiage, v. c. m.
etFa.R.
ENFANSO, s. m. vl. Petit enfant.
Ëty. de enfam , enfant , et du dim. o
pour an. V. Fa, R.
ENFANT, s. m. (einfân);»^»», r^mr,,
oovTAT, ■AWAffB. infatU, cal. InfanU, esp.
port. Ital. Enfant, ce mol, en français, s'ap-
plique indistinctement au fils ou à la fille, par
rapport au père ou à la mère, mais, en nn>-
vençal, il ne désigne que le garçon , qui est
dans l'enfance ; 4;'est aussi un terme de ca-
jolerie «l de familiarité.
Éty. du lat. infans, formé de /aH, Tenanl
du grec <p«tD (pliaô)^ parler, et de la néga-
tion tn, qui ne parle pas. V. Fa, R.
Le mot enfant , ne désignant point les
deux sexes, en provençal, doit toujours être
traduit en français par aar^çon, afin d'éviter
une faute commune, même chez les prédica-
teurs, qui disent souvent: Mes chers enfaads
et mes chères fUles.
Enfant en ntmrriça , nourrisson.
Enfant vengut doou eoustat gauch, pour
dire un enfant naturel.
Ce dicton tient à la croyance où Ton était»
dans le moyen âge , que la Sainte Vierge
avait conçu par l'oreilleet par l'oreiile gauche,
témoin cette prose :
Gaude, rirgo, mater ChrisH,
Qum per aurtm ç<mcepisti.
Enfant mou vengut. Y. Mau vengut et
Bastard.
"Enfant troubat , enfant trouvé.
La méthode barbare d'exposer les enfants
était àèjh en usage chez les Lacédémoniens,
et Remus et Romulus, fondateurs de Rome,
avaient été eux-mêmes exposés sur le Tibre.
Pichoi enfant, arrere (Hh, petit fils, le
fils du fils ou de laiille.
Enfant de naissença,'TT. enfant nouveau-
né*, et non enfant dé naissance.
En jurisprudence on appelle lenfani
LÉCrriME , Miai M a*Mi mviafe MfHiaM.
I«ATUBEL , ediii ntf hor» da •mUg».
ÀDLLT£ai?i , Miai M a« fumu m^Ê^ê» • mm antm
pcracNuw par U marNft.
nCCESTCEL'X , celui qot prorlent d'an idomm.
TROL'VÉ , eclol qal • <të txposë.
ABANDONIIÉ* ctlvi dimt laper* «t U mer* coumm, a 4ti
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ni «Ml |icr«ni m mers*
HITŒLR . duî qipi u*« pM «Udat Vig» dé U omjàrii*;
BlAJEtn , eelfcrqnî y e»ttp«r»«iw.
ÉMANCIPÉ , e«lol qni «1 nflnmdU p»r on •«♦a» r«oH».
rite pat«nnB«w
ENFANTJaiENT, EnfantamenU^ ano.
cal. EnTanlemenl. V. ÀeeouehametU.
BNFANTARyV. a. (einfaDlà) ; accoocbab»
rAsvooaui. EnfatUat:, anc. oaL Infantare ,
itaL Eofanter, accoucher d'un enfant.
£ly. de enfant ti de ar , faire un enfant.
V. Fa,R•
BNFANTARIA, 8. f. .(einfantarîe) ; /n-
fantaria , ilai. esp. porl. lofaoterie, gens de
guerre qui vont et combatlenl à pied.
Êty. de enfant et de la term. mull. aria,
parce que la première infanterie fut composée
de jeunes gêna levés en différents pafs| et
qu'on nommait enfçinti de PariSy d'OrleanSi
de Picardie , elo^ d'autres font dériver le
même nom d'une infante d'Espagne qui , à la
tête de gens de pied, sauva le roi son père, \ i^
vement pressé par les Maures. V. Ba, R.
ENFANTAS, s. m. (einfantàs). Gros enr
fant , ou personne âgée qui fait TenfanL
Éty. de enfanl et de ae. V. Fa , R.
ENFANTAT, ADA, adj. et p. (einfantâ,
àde). Enfanté, ée, mis au, monde, pourvu
d'enfanU. V. Fa^ R.
ENFANTATBITZ , S. f. vl. Celle qui
enfante.
Éty. du lat. iikfantaria. Y. Fa, R.
ENFANTEGEAR, v. n. (einfantedja), dl.
BTAinruBAK, MAiaovBiAm. Faire l'enfant, s*a*
muser à des jeux d'enfont, à des choses pué-
riles^
Éty. de enfant et de egear, faire comme
lesenfants« V. FiijR.
ENFANTELET, Garc; Y. Bnfanioun.
ENFANTERIA, Y. Infantaria,
ENFANTE8A, vi. Y. EnfantUhagi.
ENFANTBT,Dim. deen/aiif. V. £n*
/antoicifetEa, R.
ENFANTEEA^ S. f. vl. InfanUsa^ anc.
cat. Enfance, jeunesse. Y. fb^ R;
ENFANTIA, vl. Enfance. V. Enfança et
-Pa,R.
ENFANTIcn>E,.8. m/ (einfanticidé).
Infanticide, mort violente et préméditée d'un
enfant sur le poini de naître ou n^ vivant.
Ety. du lat tn/am, enfant^ et de cœdo, je
tue. V. Fà, R;
ENFANTII.HAOE , S. m. vl. sinrAim-
uiATis. V. Enfqntilhagi^
ENFANTILHAOI, s. m. (einfaotillàdgi);
MWAnnsA , rAf^"*^ , mmrâtmAUâ^Fanciuli'
laggine, ital. Enfantillage . discours, maniè-
res, actions d'enfant, que l'on reproche à des
personnes qui ont déjà l'âge de la raison.
Êty. de enfanlilhei de agi. Y. Fa, R.
BNFANTILHAROA, 8. f. vl. Y. Enfai^
tilhagi et Fa, R.
ENFANTILHATJE,8. m. vl. Enfance,
jeunesse. Y. Enfantillagi et ES^ R.
ENFANTII.HORGA , vl. Y. Enfan-
Ulhagi.
ENFANTIN,INA. adj. (einfantin^ ine);
Infantile, ital. /n/anfii, esp. port. Eofanliu,
me: qui tient de l'enfant. Y. Fa, R.
ENFANTIAA, \ . EnfantUhagi ei Fà,R.
ENF
ENFANTODEIER, Y. Bnf0inlourier.
Éty. de enfantoul, dim. de enfant et de ter,
qui s'oecupedes enfiints. Y. Fo .>Rw
ENFANTOUN, &.mi (eiofantéun) ; ■»-
rAmroimBL, BiirAirTBi, , mmr AtmtMr , srAinvr,
srAinoo. MTABmmtKïï, wmwAm^om, Jeune enfant,
joli petit enfant.
Êty. du lat. infantuUiê^on de infant etûu
dim. OMm V. Fà, R.
ENFANTOUNEL^ S. m. (einfantounèl),
dl. BTAiiTooiwi.. Autre dim. de enfiint, Yoy.
Enfantoun et Fa. R.
ENFANTOURIER, s.«tadj« (einfanlou-
riè), dl. KOTAivosLum. Qui aime les enfants,
qui les caresse, les amuse souvent.
Êty. de enfantour pour enfantoun, et de
ier; qui s'occupe- des enfants. Y. Fa, R.
ENFANTOmUT, IDA, adj. (einfantou-
ri, ide). Puéril, ilc; frivole . léger. Gast.
ENFANTS TROUVATS, s. m. pi. En-
fants trouvés^ off nomme ainsi ceux qui ont
été exposés et abandonnés par leurs parents.
Cette coutume barbare, qui éprouve que
l'homme peut devenir plus cruel que l'animal
le plus-féroee, aété pratiquée de tous temps
et presque toujours impunément»
La plus ancienne trace d'une institution en
faveur de ces malheureux, est celle de l'établis-
sement qae saint Goard avait fondé à Trêves
dan» le YlB* siècle. -
On4it'dans la vie de saint Mambœuf, mort
h Anger, en 654, qu'il avait fait construire
plusieurs édiûces pour y recevoir les enfants
abandonnés.
En 787. rarchiprètre Dathens, fonda à
BlUan, un hospice de ce genre.
En 1070 , Olivier delaTrau, établit à Mont-
pellier, l'ordre des hospitaliers du Saint-
Esprit, dont le but était de soigner lès mala-
dtSi les enfants trouvéa-et les orphelins:^
(Ses fiertés d'établissements se multiplièrent
partout et se perfectionnèrent par les soins
de saint Yincent de Panle, qui convoqua , en
1640. une assemblée de Dames charitables
aQn d'améliorer le sort des enfants trouvés.
Ce projet favorablement accueilli par le roi,
eut lés résultats les plus heureux.
ENFANZON, s. m. vl. Petit enfant. Yoy>
Enfantoun et Fa, R.
ENFARA, s. f. (einfare), dl. Restes de
l'amnios: m. s. que Crespina, v.c.m.
ENFARGIAT , Alt. de Enf^ciaLy. c. m.
ENFARIGOUTAR, Avril. V.Ehfàgou-
taretFaû. R.
ENFARINADOUIRA, 8. f. (einfarina-
dÔuYre) : BifrAmMADOuiiui , rAmnmsA. BoHe à
farine, boite dans laquelle on farine le pois^
son ou les autres objets que l'on veut faire
frire.
Éty, de ea, de farina et de la term. dout-
ra, litt. qui met dans la farine. Y. Fàr.
ENFARINAR,v,a.. (einforinâ); bottaii-
MUk Affarinar^ anc. ital. Enfqrinar et En-
/arn/iar, port. Enfariner, jeter de la farine
sur du poisson avant que die le faire frire, cou-
vrir de farine; fig. tcompjpr en promettent.
Êty> de en/ dans, de farina, farine^ et de
la term. act. ar» litt. mettre dan» la farine.
X.Far,^.
ENFARINARS', v^ n S'enfariner, se
couvrir de farine.
ENFARINAT, AOA,adj. et p. (einfari-.
ENF
55
na; àde); nvABiiAr. Enfarinhado, port.
Fariné^ ée ; enfariné, poudré de farine, fig.
entiche, enfariné d'une opinion.
Ét^. de en, de farina et de at, ada, litt.
mis dans la farine. Y. Far, R.
Fentr ame la goula enfarinada, venir se
présenter avec une grande conûanoe.
ENFARINIERA, s. f. ( einfariniére ).
Huche d'un moulin à farine. Garo. Y. Farin^
Rad.
BNPARNAOOUIRA , s> fi (einfama-
dôulre). Seditpar syncope pour Enfarina^
domra, v. cm. et Far, R.
ENFARNAR. Alt. de Enfernuir, v. c.
m. Estremar et Fartn, R.
ENFARNAR, v. a. (einfarnà). Syncope
de Enffirinar, v. c. m» et Far, R.
ENFARNAT , Y. Ffifartnolet Fàr^ R.
ENFARRIAR., Y. Enffrrier.
ENFARRIAT, ADA, adj^ ( einfarrià ,
àde}» Enfermé, endialné.
Si ven qu'ee accusât
De qu^auque gros affaire
Subit ee enfarriat.
La Bellaudière.
ENFARROOLHAR 8', Y. Enferrou-
Ihar e\
ENFASTIGkAR, v. a. vl. Enfatiijar ,
''cat. Dégoûter.
ÈlVj de en, eo) avec,. de fattijsfy dérivé du
lat. faitidium, dégoût, répugnance , et de
OTy donner du dégoût.
ENFATOUNIR S', V. r. (s'cinfatounir),
dl. Ce mot est dit par ait. de enfantounir,
fairel'enCant. Y.Fa, R.
Elo a eout éls tut lou marmot
Lou tarra contre ta petfinv
S^enfatoonîs et t'engolino.
Trad. de Yirgile.
ENFATRABaAT, ADA, dl. Y. Fatrat-
tat,
ENFATRIMELAT, dl. Y. Fatratsat,
ENFATUAR, Enfatuar, port. Y. /n/a-
t%tari
ENFATUAT, Enfatuadà, port. Infatua^
tut, lat. Y. Infatuat.
ENFAUCHADURA, S. f. (einfaoucha-
dÛre); «OWIICHOOII^ kbtOVIICHADVKA, BfrOOO-
cMULDvuA. Foulure.
Éty, de /iduchar, faucher, parce que c'est
ordinairement en fauchantbu en moissonnant
que le poignet se foule. Y. Falc, B.
ENFAUCHAR 8!, V. r. (s'einfaoutchà) ;
Arroo&Aii, BirAoncBAB, urooocaAB. Se fou-
ler, s'endolorir l'articulation du poignet par
un exercice violent auquel on n'était pas
encore habitué, ce qui arrive fréquemment à
ceux qui commencent à moissonner ou à fau-
cher.
Éty. de en eidefauchar, faucher, que l'on
gagne en fifuchant. V. Fàle, R.
On nomme vulgairement gambarot, la
douleur ou l'indisposition dont il estqucstion,
et on donne le même nom au bracelet d'écar-
late dqnton cntourele poignet ppur s'en pré-
server .
ENFAUCHAT, ADA,. adj. et p. (ein-
faoutchà, àde). Eudolori, foulé par un exer-
cice violent. Y. Falc, R.
ENFEBLEZIR, V. n. eta. vl. nncra-
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56
ENF
cm. Faiblir, plier, aflkîblir, iiiûmicr, invalider.
ENFEBLIR, v. Q. v|. Faiblir, plier.
ENFECIR, V. a. (eiofecir); umcn. In-
fester, coufrir de pous, de vermine; se rem-
plir de mauvaises herbes, en parlant d'un
champ; infecter, empuantir.
£ty. du lat. infUere. infecter, empoison-
acr. V. Fae. R.
ENFECIT, IDA, adj. et p (einfcci,
ide). Infesté : JEnfecil de peoulhs, couveft
de pous ; De rougna, de gale, etc. , infecté,
empuanti.
Ety. de en/ècl et de tl,ida, atteint d'infec-
tion. V. Foc, R.
Aquella cambra e« enfeddHy cette 4:bam-
bre est Infectée.
ENFECnyAR, V. a. vl. y. ifffectar,
ENFEDIR , V. a. vl. Inféoder.
ENFEOEAR,Jr. a. (einfedjâ); ^htuab.
Indisposer contre. Aub.
ENFEGNATRIG,adj. d. vaud. Pares-
seux, euse.
Ety. de entéefe pour/atrA de nwfr pour
néant, et de te, term. pass. qui ne -faitTien.
V. Fac, R.
ENFEIGHAR, Aub. Y. Enfausar.
ENFEIGNA, 8. f. \l. Feinte, qu*il ou
qu'elle feigne. V. Fetnto.
ENFEINTA, s.f. d. taud. Feinte, diose
simulée. V. Feinta,
ENFEI8SADUIU, \ .Enfaiisage.
ENFEI8SAR, V. Enfaitsar,
ENFELONIR, y. a. vl. Kiin;uoBini. AîgCÎr,
irriter, mettre en colère.
S'enfelanir, v. r. se rendre cruel,
ENFELONIR, T. ^. \l. Irriter , rendre
croel.
Ëty. de en, de félon et de ir, devenir félon.
ENFEITAMENT, adv. d. vaud. sHrBUf-
TAMBiiT. Feinfemenr, d'une manière feinte.
V. Feinta.
ENFEMELAR, V. a. (einfemelâ) Enfe-;
melar una plancha, emboîter une planche. ^
Cast.
ENFEMENAR, v. a. vl. et
ENFEMINAR,Eaeminer. V. femn»^*
ENFENAR, V. a. (einfenâ), d. t)as lim.
Couvrir, envelopper quelque chose avec du
foin. Vialle.
Ety. de en, dans, de /en, foin, et de Tact.
ar, mettre dans le foin. V. Fen, R.
ENFENAT , ADA, adj. et p. (einfenà ,
âde), md. ^ui est enveloppé dans du fojn.
Tournas enfenadat, Y. Fen, R.
ENFENEIRAGI, s. m. (einfeneiràdgi).
L'action d'enfermer le foin. Aiib.
ENFENE8TRAR 8', v. r. ( s'cinfenes-
trà) ; s'siirnicsTBAK, dl. Se mettrez |afei)èlre«
mettre le nez h la fenêtre.
Éty. de en, de fenestra et de,ar. Y. ^e-
nestr, R.
ENFENIEIRAR , Avril. Renfermer le
foin. V. Feneirar et Fen, R.
ENFENIERAR, V. a. (einfenierà}. Ser-
rer ,enfermer dans un grenier à foin. Gare.
ENFENIT, vl. Y. JnfinU et Ftn, R.
ENFENITAT , vl. V. InfinilaL
ENFENITIF , vl. Y. Infiniliu et Ftn, R.
ENFEOURAR, v. a.(einfeourà), d. bas
lim. Donner, causer la fièvre ; mettre en co-
lère^ en fureur ; rompre la tète à force de
bruit.
ENF
Ély. de en, de feoure, fièwt, <l de ar. y»
Fehr, R.
ENFEOUTRIR, v. a. (einfeoutrir). Em-
brouiller, Aub. faire devenir comme du feu-
tre^
Ety. de en, de feoutre et de tr, ^emr en
feutre.
ENFER, Y. Infer.
ENFERIA8, d. bas lim. Y. EnferriaM.
ENFERM , a4j. d. vaud. Inficme, malade.
Y. Firm, R.
ENFERMAR, ^. a. (eofermà); jpirAii-
M^M. Enfermer, «mettre quelqu'un 6u quelque
<cbose dans un lieu qu'on ferme. Y. Eêtri-
mar, Enclaute et Firm, R.
^NFERmAR, vl. y.Mnfirmar.
ENFERMAT, ADA, acH. et p. (einfer-
mà, àde); mAmmMir. Enfermé, ée. Y. Eitre-
mat, Enclaus, Serrât et Ftrm , R.
ENFERBIER, vl. W. Infirmier.
BNFERMETAT, vl. Y. infirmUat et
Firm R
ENFÊrn, s. m. d. vaud. Y. fnfem et
Jnfer,,^.
ENFERNAR, T. a. vl.nvMuiAs. Damner,
mettre dans l'enfer.
Ety. de en, dans, de enftm et de.ar. Y.
Jnfer, R.
ENFEROUNIR, V. a. (eînferouni) , dl.
Enflammer, rendre furieux.
Êty. de en, de feroun, dérivé de feruê, fé-
roce, et de tr, faire devenir féroce. Y. Fer,
.Rad.;2.
ENFER01INIR8', v.T. md. S'enflam-
mer de colère, entrer en fureur.
ENFEROUNIT , IDA, ad], et p. (einfe-
rouni^Jde),rod.. Furieux, ardf^nt, tfaosporlé
decolèi-e. Y.^er, R.JÎ.
Mèi guin home es. aquel qve ben enferounit,
De CQuler.o etderaujo.ee tout estaiboumit.
Hillet.
^NFEBRAR , dl. incnouiB. m.^. que
Enclavar, v. c. m. enlacer un -cheval, iui
mettre Las enferriae, v. c. m.
Ely. de en, de ferra et de ar. V. Ferr, R.
ENFERRIAR, v. a. (einferrià), dl. Treil-
lisser une fenêtre, Ja garnir d'un treillis, Y.
.JrefMi^ar, mettre les en^tr aves, Jes^Xers, à
un animal qu'i)n lâche dans les champs pour
qu'il ne s'écarte pas trop. Y. Ferr, R.
Ely. de en, de ferre et de ar^ mettre ou
garnir en fer. Y. Ferr, R.
l^^iFERRIAp, s.f. pi. (einfèrries). dl.
BnrsfiAs. Entraves, ier. \.^ncoublas,Jam'
bieràs et Ferr, R.
ENFERRIAT, ADA, adj. et p. (einfer-
rià, àde) ; SMCABWAT. Enfermé, enchaîné, mis
aux fers. \.Ferr, R.
ENFERRIS, 8. f. pi. (einferris), d. de
Carp. Entraves.
ENFERROULHAR, v. a. (etnfourrouil-
là); MMTovmmovn^juat. Engager ujae clef, dans
la serrure, et fig. Y. Ferr, R.
ENFERROULHAR S' , V. r. Vmromi-
motiMMAM^ f'anrAKKoviJiAii. S'enferrer, se nui-
re à soi-même paries pacoles ou par sa con-
dtiite ; se surcharger.de marchandises , prêter
de l'argent à un mauvais débiteur. Gare.
Éty. de en , dans ou sous, de ferroulh,
verrou, et de l'act. ar, litl. se mettre sous le
verrou, s'emprisonner soi-même. Y. Ferr, R.
g«r
Fee
ENF
BNFBSTOUUiAR 8', V. r. (s'eîifes*
touilla) ; f 'simsToviuAS, •wmnmmmcmkM. S'en-
dimancher, sf orner, se parer conune les jours
de fête.
^ty. de^en, de fesla et de oulhar, s'arran-
r, se parer comme les jours de fête. Voy.
^eet, R.
ENFE8TOUURAT , ADA , adj. et part.
. (einfestoutllà, àde) ;.sm«rd«uat. Unie, paré,
î(ju6té, ^endimanché. Gaie.
Éty. Y. Feet, R.
ENFETAIRB , AREIXA , 8. (einfetàTré.
arèle); smsjooi, Bvmnoim. Ennuyeux, euse^*
imiiortun.
Ety. du lat. fœtent, puant , infect, pris fig.
parce qu'un ennuyeux incommode par ses
j^arolesiHi par saprésencexommele fait une
mauvaiseodeur.
ENFETANT, ANTA, adj. Ennoyaot,
ante.
ENFETAR, V. a. (einfeta) ; mmovab, jhia-
«*4B^ mmMmvmmMM, «hciab, smiiiiAm. Ennuyer,
imporluner.
Ety. Y. le mot précédent, «u du grec
fiEfA^pexat (memphetai), troisième <4>er8. de
(AE{A<p(D{Aact(memphômai), se plaindre , incul-
per^
rarFETARlA,8.f. (éinlétarie). ^Enmii,
inquiétude, souci.
Èlj. de enfetar et de arta, tout ce qui
ennuie.
ENFETAT, ADA, adj. et p. (eûifetÂ,
ide). Ennuyé, -ée.
ENFI, Alt. de Enfin, n,, c. m.
ENFIALOUSAR , dl. m. 8. que Eneam^
hugnar, v. c. m. et Fil, R.
fiNFICAIAAR, Aub. Y. Ficaîhar.
^NFljCCSUAR, V. a. ( einficelà ). Ficeler ,
^rrer le has de4a forme d'un chapeau avec
une ficelle ou un cordon^ à l'endroit que les
chapeliers nomment le lien.
Êty. de en, de ficeUa et de^ar, serrer avec
la ficelle. \.^id, R. 2.
ENFIGELAT, ADA, adj. et p. (einC-
celà. àde). Ficelé, ée. Y. Ftd, R. 2.
ENFIGIR , d. bas lim. V,Enfecir.
ENFIGLAR, Y. J^ffA^^ et Ft(, R.
ENFIEIRAR , v. a. et n. (einfieîrà), d.
bas lim. Exposer des bestiaux sur un pré de
Ibire pou^es^vendre.
Ély. de en, en,vde feira, 4oirc, et de oi^
exposer en foire.
ENFIELAONAR, V. a. Enfiler , Avfil.
Y. ^n/î/ar et ^t7,R.
ENFIERBOS . Y. Infirme.
ENFIERMITAT, V. Infirmitat.
ENFIOOURI.AR, v. a^ (einfigonrlà), d.
bas Ijm. Enfoncer l'instrument qu'on nomme
Ftrpottn,^v.<;. m. et:fig^ s'inlrodoire quelque
part par force ou par ruse.
ENF^ILADA . s. f. (einfîlâde) ; halaba.
Enfiada, port. Ertfilada et Jnfilzaia, cat.
Enfilade, longue suite de choses sur la même
•ligne,, et particulièrement de chambres , de
phrases, etc.
Êty. de en, de fil et de«da, comme passé
dans un fil. Y. Fil, R.
ENFnUAR, v.,a. (einfilà); moijmy v
.-GVLBAp, vms&ASHAm. InfUare, ital. Enfiar^
port. Enfilar, cat. Enhilar, esp. Enfiler, au
propre, passer du fil dans l'œil d'une aiguil*
le, prendre un chemin et le suivre , ûg*
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ENF
commencer imdiaeoaneitecoiiliiMien trom-
per, dup^ quelqu'un.
ËtT. de en, de /U et de ar, passer le fil
dans... V. Fa, R. ^. ...... x
ENFILAT, ADAt «4l- etp. (emfilé,ède);
pOTfB&Av. Enfiado, port, enfilé, éei trompé,
selon le verbe. V. Fil, H.
ENFUfTIUR fl', V. r. (dnflltré s'| ; m-
runusi*. S'infiltrer, passer comme a tra-
vers un filtre.
ENF|I«TRATlON , s. f. (einfiltratie-n);
«prunATiM. Infiltration, action de s'infiltrer.
ENFDIBRIAR, ▼. a. vl. Franger.
Ëtv. de en, du lat. fimbria et de ar^ mettre
une frange, /Im6rtam atêuere.
ENFIN , ady, (eintin] ; spn, Aim, niiA&4-
MBMT, A LA VM. TAST-V-A. Infifie, ïlàU J^K/IH,
esp.J^m /in, port. Enfin, en finissant, pour
finir, en un mot, pour conclusion.
Ély. du lat. in fime, m. s. V. Fin, R.
ENFINE8TRAR S* , dl. Y. Enfhiii'
trar t\
ENFINITAT, ?1. V. InfinilaL
ENFINIDAl^N , vl. V. InfinUamenL
ENFIOUCAR 8', v. r. (s'einfioucà] , dl.
S'animer, prendre feu : S'enfiouquêt, le feu
lui monta au visage.
Ély. de en, de fume pour /ioc, et de ar,se
mettre en feu. V. Foc, K.
ENFIOIII«AR,v. a. etn. (einfloulâ), dl.
Entonner une liqueur ; bien boire, sirotter ou
boire k petits coups ; duper, tromper.
Ëty. de en, dans, de fiola et de ar^ mettre
dans la fiole.
ENFimiAR, vl. V. Enfermât.
ENFIRMAR , V. n. vl. sursiMAj». Enfer-
mar, esp. port. Infermare, ital. Emmaladir,
rendre malade, débiliter.
ENFIBMB , adj. (einfirmé), dg. Loc en-
/irme, lieu infecté ou suspecté de l'être.
ENFIZBL , vl. y. Infidèle.
ENFLABOT, s. m. vl. Flambeau.
ENFLADURA. V. Enflura et F/, R.
ENFLAIRADET,ETA, adj. d. béam.
Un peu enflé, un peu enflée. V. F/, R.
ENFLAMAGIO, vl. Y. EnflammatUm et
Flamm, R.
ENFLABIAR , vl. Yoy. Enflammât et
Flamm^ R.
ENFLAMENT, S. m. vl. cnAMsif, bmtia-
spii.sfXAxo. Enflure, irritation. \,In/lacio.
BNFLABIMAR , V. a. (einflamâ) ; alvumm,
Aa«As, MiAMAB. ln^mmareAi^\, influmat,
esp. cat. Inflammar, port. Enflammer, ap-
pliquer le feu à un corps combustible, pour
qu'il produise de la flamme, fig. écbaufier,
causer de la chaleur, de l'ardeur: faire naître
de l'amoor.
Ëty. du lat. infiammare, formé de in, en,
de flamma, flamme, et de Tact, ar , mettre
en flamme. Y. Flamm, R.
BNFLAMBIAR 8* , v. r. S'enflammer ,
prendre colère, s'échaufler d'amour , devenir
éperdument amoureux.
ENFLAMMAT, ADA, ad{. et p. (einOa-
roà, àde). Enflammé, ée ; qui est en feu, qui
donne des flammes ; en médecine , qui est
atteint d'inflanmiation.
Ély. de en, dans, de flamma, flamme, et de
la term. pass. at, W. Flamm, R.
BNFUOmATION, S. f. (dnflamatle-n);
In/lamacià, cat Jnflamaeion, esp. Jnflam»
TOM. 11.
ENF
WM^a, port. Infiammanom, ital. InOam-
malion , l'action d'enflammer une matière
combustible; état d'une partie du corps dans
laquelle il est survenu un gonflement plus on
moins considérable, accompagné de chaleur
et de douleur.
Ély. du lai. inflammatio, m. s. Y. Flamm.
BNFLANCADA, s. f. (einflancade) ; n-
r&ARQOABA. Algarade, bourrasque, reproches
violents. Avril.
Éty. de en, dans ou sur, et de fianeada,
part, de flaneat, frapper.
ENFLAQUIR, v. a. (dnflaqnir); Am-
Bua, Bviiovuii. Enerver, diminuer les for-
ces.
Éty. de en, de flae et de tr, devenir mou,
lâche. Y. Flace, R.
ENFIfAR, V. a. vl. KWLAM , vnjM. Inflat,
cat. esp. Infiate, ital. Enfler, gonfler.
Éty. du lat inflare, de /lare tn, souflQer
dedans.
ENFLAR, V. a. (einflà); amotAB, stlav,
wM9f vwwuk». Infiate, ital. Inehat, esp.
port. Inflar, cat. Enfler, donner une plus
grande extension à une capacité en la rem-
plissant de vent ou d'une autre substance ;
enorgueillir, rendre vain.
Éty. du lat. infiate, formé de in, dans, et
de flare, souffler. Y. FI, R.
ENFI.AR S', V. r. (s'einflà). S'enfler, de-
venir plus volumineux par...
ENFLAT, ADA, adj. et p. (einflà, âde) ;
■prix, ov&AT, MuraiAT. Enflé, ée; gonflé,
bou£B, boorsoufflé, et non en/le, qui n'est pas
français : E$ fonl enfiat, il est tout enflé.
Éty. du lat. inflatue, m. s. Y. FI, R.
ENFLAUMAmiRA, S. f. (einflaouma-
dùra), dg. Enchifrènement, rhume gui n'at-
teint que la membrane muqueuse qui tapisse
les fosses nasales.
Éty. Enflaumaduta, ne parait être qu'une
altération de en/Iammaduro, inflammation.
ENFLAUMAT , ADA , adj, et p. (einflaou-
mé, àde), dg. Enchifrené, ée.
ENFLAZON, s. f. vl. Enflure.
Éty. du lat. inflatio, m. s. Y. PI, R.
ENFLE, FLA, adj. feinflé, fle), et impr.
«VLB, wnMjWovmon. Enflé, Y. Enflât et Fl,
R. Ee enfle , il est enflé ; Enflât, part. On
dit e'ee enflât et ee enfle : Enfle eoumo un
ouite, enflé comme nn ballon.
ENFLEAT, s. m. d. m. Pour enflure.
Y. i5n/laraetFi,ii.
ENFLEBBGIR , vl. Y. Enfeblexit.
ENFLOUR , Y. Enfluta.
ENFLOURAT , ADA . adj. et p. (em-
flourà , âde); ruA» a. Fleurissant, qui se
porte bien.
Éty. de en , de /lotir et de al , qui est en
fleur ou dans sa fleur. Y. Flot , R.
ENFLUAR , Y. Influât.
ENFLDBNÇAet
ENFLDENSA , Y. Influença.
ENFLURA, s. f. (einflùre]: «niAoi,
■OT^AMBA , snruAV , vnjktomi. Eofiure, gon*
flement on tuméfoction d'une partiequelconr
que , produite par un amas de sérosité. On
la nomme ôonreon/fiire , quand elle a lieu à
la figure; MMme,qvand elle est bornée à
quelqn'antre partie du corps ; et anaearque
ou leueopkUffimUie, qoand la généralité en
est atteinle. L'enflure prend le nom de em-
ENF
57
pfcye^nie,lorsqii'elle est occasionnée par fin*
filtration de l'air dans le tissu cellulaire.
Éty. du bt. inflûHo, m. s. Y. F/ . R.
BNFLUSCAR, V. a. (einfloscà), dl. Ra-
vir • enlever.
Êly. de la basse lat. inflteare , de in fle-
cum tedigere , confisquer , mettre dans le
fisc ou le trésor. Sauv. Y. Ftee , R.
EIVFOGIR , V. a. et r. vl. smvooi. S'en-
fuir, mettre en fuite.
Éty. du lat. effugere, m. s. Y. Fug , R.
ENFCHUESIR, V.a. vl. Bmrounmi, rni^i.-
usm. EnfoUeir, cat. anc. Ensorceler.
Ëty. de en , de folee et de tr , rendre fou.
Y rol R.
ENFOLBTIR , vl. Y. Enfolir et Fol, R.
ENFOLEZIR , V. n. vl. Affolir , devenir
fou , aflbier , rendre fou.
ENFOLHETIR , v. n. anc. béam. Ren-
dre amoureux fou. Y. Fol , R.
ENFOLHIR , vl. Enfollir , cat. Y. £n-
/oliretFol.R.
ENFOLIR , V. a. vl. BprouvTm • siiroL-
tMnm , cmrouja , BHtouna. Enfollir , cat.
Infollire, ital. Afibler, rendre fou. Y. Fol i
Rad.
ENFOLLETIR , vl. Y. Enfolir et Fol ,
Rad.
EBIFOLLEZIR , V. a. et n. vl. suroixsiB.
Aflbier, rafibler , ensorceler , charmer.
Ëty. de en , de fol et de estr , devenir fou.
Y.FoI.R.
ENFOLLIR , vl. EnfoUit, cat. Y. En-
fi}liteiFol,li.
ENFOOUCHAR , et comp. Y. Enfau-
^iat.
EBIFORG, s. m. vl. BvroKs. Chemin
fourchu.
Éty. de en et de fote , en fourche.
BNFORGAR, V. a. vl. i?n/brcar, port,
anc. cat. Enhotcat, esp. mod. Snforcare ,
ital. Enforear , cat. Enfourcher , mettre aux
(bnrches patibulaires.
Éty. de en, de força et de ar, mettre à
la fourche.
ENFORCIAT , ADA , adj. et p. (einforcâ ,
àde). Mis aux fourches , pendu.
BNFORMAGIO,vl. Y. Information.
ENFORMAR , vl. Y. Informar.
ENFORME , Y. Informe.
ENFORNAR, vl. Enfomat , cat. Yoy.
Enfournât.
ENFORTWENT. S. m. vl. Enforti-
ment , anc. cat. Enfortaleeimiento , esp. Ren-
fort.
Éty. de en, de fotti et de miul. Y. Fott ,
Rad.
BliPORTIR, V. a. vl. Enfortir, cat.
Enforleeer, anc. esp. Inforiire, ital. Forti-
fier , renforcer.
Ëty. de en , de fort et de ir, faire devenir
fort.
ENF0eK2UIR , V. a. vl. Enfoequir , cat.
Obscurcir.
Éty. du lat fuecare , obsonrcir , ou deen «
dtfoequ^ dénvé de fuecue, sombre, et de
ir , devenir soml>re.
ENFOUETRIGOm , OOSA, et mleux
■nroomcpm, dg. Foireux, euse.
Éty. de en, de foueric et de eus, couvert
de foire. Y. Fouir, R.
BNFOUOODNAR, T. a. (einfoogouné).
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58
ENF
d. de Barcel. Porter à la tèCe, eiUéter. Voy.
EnteHar,
Ély. de fougoun, fourneau des cardeura de
laine, de en et de ar, parce que la vapeur, ou
plutôt l'acide carbonique qui s'en dégage
porte à la tète. V. Foc, R.
ENFOUGOUNAT, ATA, adj. et part,
(einfougounà, àïe) ; Entêté, ée. Y. EnUitat
et Foc, R.
ENFOUniAR, A?ril. V. Etfouirar et
Fouir, K.
ENFOUIRAT, Gare. Y. Emmerdât.
Éty. de fit, de /outra et de al. Y. Fotitr,
Rad.
ENFOUIRICAT, ADA , adj. et part,
(einfo'uiricà, àde), dg. sMrovmrsicAT, mtonm-
«AT. Foireux, merdeux.
Éty. de en, dans, de fouira^ foire, et de
icai pour /icof, plongé dans la foire. Yoy.
Fouir, R.
BNFOUNGEAR, d. m. Y. Enfountar.
ENFOUNIL, s. m. (einfounil), d. bas
lim. siiro«iiii.a, BMromnuM. Tourbillon, gouf-
fre d'une rivière; pour entonnoir. Y. EmboW'
taire,
Éty. de en, de foun pour found, et de tl,
qui mène, qui conduit an fond, ou du lat.
infundibulumy m. s. Y. Found^ R.
ENFOUNIIiH, et
IÇNFOUNILHA,dl. Y. Emboutaire.
Ety. du lat. tn/undt6tt(imi. Y. Found, R.
ENFOUNULHAR , T. a. (einfounillà ).
Empocher, Y. £iitpocftar; entonner. Yoy.
Embo%Uar et Fotind, R.
ENFOUNSAMENT. 8. m. ( einfounça-
méin) ; sifrooHÇAMBiiT. Enfoncement, action
d'enfoncer, endroit enfoncé.
Éty. de enfounçat et de menf. Y. Found,
Rad.
ENFOUNSAR, T. a. (einfounçà) ; Anow-
•AB, xiiroiwoBAB. Aff&ndaTe, ital. Affundar,
port. Enfoncer, pousser vers le fond, faire
pénétrer dans l'intérieur, briser une porte ,
une fenêtre; en terme de eorroyeur, apprêter
une peau qui n'a pas été graissée ; donner une
baie. Avril.
Éty. du lat. tn/iindtcare, m. s. Y. Found,
Rad.
ENFOUNSAR 8', v. r. l'AmoinMAa. En-
foncer, aller au fond.
ENFOUNSAT, ADA, adj. et p. (einfoun-
çà, àde) ; apix>ii«bat. Enfoncé, ée : Terra
enfimneada, éboulis, terrain éboulé. Yoy.
Found, R.
ENFOURCAMENT, 8. m. (einfourca-
méin). Enfourcbement, bifurcation d'un che-
min. Gare.
ENFOURGAR, v. a. (einfoorcà) ; sinrpai-
cBAm. Enfourcher, monter à cheval jambe
deçà, jambe delà, de manière qu'elles fas-
sent la fourche.
Éty. de en, de foure et de ar, se mettre en
fourche. Y. Fourc, R.
ENFOORCAR, dl. Y. Enreaar^ m. 8.
ENFOUBGOURAR, ▼. a. (etnfoiircou-
rà). Soutenir avec des fourches, Fotircorae,
el par extension avec des perches. Aub.
ENFOQRNADA, S. f. (einfournàde). En-
pDurnéè't acUon de mettre le pain dans le
four. Gare.
ENFOIANAMENT. S. m. feinfourna-
méin).^iifo4imeiNen(, action de placer la po-
ENF
terie, la Critoce, les briques, etc., dans fe
four. Gare.
ENFODRNAR, V. a. (einfoumà); Infor-
•tare, ital. Enhomar, esp. Enfomar, port,
cat. Enfourner, mettre dans le four ce qu'on
veut y faire cuire; ûg. manger avec aviffité,
remplir ses poches.
Êty. de en, dans, de foum , (bur, et de la
term. act. ar. Un. mettre dans le four : lin
fumum immitere. Y. Fotim, R.
BNFOURNAR 8', V. r. S'introduire ou
s'engager dans...
Xou vent e' enfourna dine la cMiiNtneîa, le
vent s'entonne dans la dieminée.
S'enfoumar dine un affaire, s'engager
dans une affaire.
ENFOURNAT, ADA , adj. et part, (ein-
fournà, àde); £n/brnado, port. Enfourné,
ée; engagé, entonné, engouffré.
Ety. de en, de foum et de la term. pass.
al, ada, mis dans le four. Y. Foum, R.
ENFOURNIAR, Y. Esfoumiar et NU, R.
ENFOURNIAU, \. Esfoumiauti NU,
Rad.
ENFOURNER 8', Aub. Y. Eifoumiar.
ENFOURNUR, S. m. (einfoumùr). £n-
foumeur? celui qui enfourne. Gare.
BNFOURROULHAR, \ . Enferroulhar.
ENFOUTERLAR, v. a. (einfouterià);
BurooBoiiuui, nuAiuiTAii. Tromper, donner
de la mauvaise marchandise pour de la
bonne.
Éty. de en, de Fouterla, v. c. m. etde ar ,
donner une mauvaise plante pour une
bonne.
ENFOURTUNAR, T. a. (einfourtunà).
Favoriser par la fortune. Aub.
ENFOURTUNAT, Y. infourtunat.
ENFRA, prép. vl. Durant, pendant, tan-
disque, dans.
Éty. du lat. tn/ra, sous, dessous.
ENFOUTERIaAT, ADA, adj. et p. (ein-
fouterià , àde) ; BMFOVBOinUiT , BMBAmATAT.
Trompé, ée; dans un marché, pourvu de
mauvaise marchandise. Y. FotUerla,
ENFRA, adv. vl. En bas, dessous, pen-
dant.
Ëty. du lat. infra, m. s.
ENFRACHANIAR, V. a. (einfratcbanià).
Embrouiller. Aub.
Ëty. de en, de frachan et de t ar.
ENFRAGTIO,vl. Y. Infraction.
ENFRAGANAR, Avril. Y. Empeetar.
Éty. du lat. fragrare, exhaler une odeur
bonne ou mauvaise. Y. Empestar.
ENFRAIN8, adj. et p. vl. Cassé, annulé.
Éty. de en, et du lat> fractue, m. s. Yoy.
Frag, R.
ENFRANGBBIENT, S. m. vl. Bmuui-
cammmtn. Infraction, dérogation, interruption.
ENFRANHER, v. a. vl. Enfreindre.
ENFRE, prép. Enfre, cat. Entre, Avril,
ait. de Entre, t. c. m.
BVIFREDAMENT, s. m. (einfVedamén) ;
m§rmmatmaan, wmwmmDAmmm: EefriomentO, port.
Refroidissement, maladie contractée pour
s'être trop longtemps exposé au froid, Ée un
enfredameni. Y. Refredameni et Fred, R.
ENFREDAR 8',v. r. (s'einfredà); Affre-
darei, ital. Prendre froid, gagner une mala-
die à cause du froid qv'oo a essayé.
Ety. de en,de fred etdear. Y. JFVed, R.
ENF
ENFR8DAT, ADA, 9^, dp. (elnfMi,*
àde) ; Eefriado, port. Refroidi, qui a souflèrt
de froid. Y. Fred, R.
ENFREGANAR, v. n. (eiDfregaDà).Pm>,
avmr une odeur infecte.
Éty. de en, de fregau pour fragrame, eC
dear.
ENFREGIDAR, vl. Y.Refredar.
ENFREGOUUR 8', T. r. (s'einfregoQ*
lir) ; ■'siinuMovu», ■' Am»tfoonm, •mmrmumvo ■
■a. Prendre le froid insensiblement.
Éty. de en, de freaoul, froid, et de ir,
aller dans le froid. Y. Fred, R .
ENFREGOUIilT, IDA, adj. et part,
(einfregouli, ide) ; AmnoBovuT, nuMaonurr,
ramnmijoCf sirrBBioouT , «MrasJovuAT. Frileux ,
transi de froid , très-sensible au froid ;
accouvé, ée, qui garde toujours le cohi du
feu. Y. Fred, R.
EMFREJOUUT, Yoy. Enfregoutit et
Fred,R.
ENFREMETAT , vl. Y. EnflrmUat.
ENFRENAR, v. a.vl. nrnoiAii. Enfre»
nar, cat. esp. Enfrear, port. Enfrenare^
ital. Brider, réfréner, mettre un frein, enfrér
ner, dompter.
Èty. de en, de firen et de ar, mettre le
frein, ou du lat. refrenare, m. s. ou infre^
nare.
ENFRENARi v.n. (einfrénà). Puer, ré-
pandre une odeur fétide, selon Achard.
Éty. deenfrenar, arrêter, pris fig.
BNFRENAR 8', v. r. S'arrêter, se trou-
bler, s'étonner, être interdit.
Êty. de en, dans, de fren, frein, et de la
term. act. ar, se mettre le frein ou dans le
frein.
A pcM si b plnnia • la mam
Qm m'tufrciUt UmmmI «t proii
par ^avan!
OnN.
ENFRENAT, ADA, part (einfrénà,
àde). Troublé, étonné, interdit.
Ëty. de en,de/ren etde la term. pass. ai.
ada.
Eetre enfrenat, être troublé^ au point de ne
savoir ce que l'on fait.
ENFRENAT , ADA , adj. et p. vl. Bridé,
enchaîné.
ENFRE8QUEIRAR, T. a. (einfresquei-
rà). Abreuver, arroser, humecter la terre.
Avril. Y. fempetraret Fred, R.
ENFRE8QUEIRAR, v. n. Refroidir, de-
venir froid. Avril. Yoy. Refredar el Fred ,
Rad.
ENFRE8QUIBRAR, ▼. a. (einfresquierà).
Arroser, humecter la terre, lui donner le de-
gré d'humidité nécessaire. Gare.
ENFRE8QU1BRAR 8', T. r. Se refroi-
dir, en parlant du temps; se mettre au froid.
Gare.
Éty. de en, de freequUra et de ar.
ENFRETUtRI8, I88A, S. Usufruitier,
ière. Avril. Y. Ueufmitier et Frueh^ R.
ENFRBUUR, v. a. vl. Inflrmer, détruire.
ENFRBVOLIR , T. n. f 1. Faiblir, s'afbi-
blir.
Éty. dulat. frtvoJne.
ENFRIGIDITAT , 8. f. v\. <Froid, froi*
deur. Y. Fred, R.
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ENF
BNnuOimâft , t. ». (eftfnooiiii) ;
MàMf mmwAMÊÊOVÊUkMf ■mrmiomuui. Rédoire €11
poiulre avec les doigts.
Ély . de e«, de frioun et de ar. •
ENIHIOUNAR, V. a. (eiBfrioQoè}. Gare.
V. EifrUmnar.
BNFROCAR, T. a. (einfroocà^ ; nrraov-
CAB. Eofroquer, faire moÎDe^ il ne se dit
qu'en plaisantant on en mauvaise part.
Éty. de en, de froe et de ar, mettre dans le
froe,
ElfFBOOONAT, ADA, adj. et p. (ein-
firongnà, àde). m. s. que tngrougnat,
ENFROUNDJL0A, s. fV (einfroundâde).
Effondrement, tranchée que Ton fait dans un
jardin, dans un champ pour mieui tourner la
terre ou pour y planter la vigne ; détViche-
tif. V. F<nmdy R.
BNFROUNDUI, V, a. (einfroundâ). Dé-
foncer, effondrer, remuer, rouiller les terres
profondément; ouvrir des tranchées. Avril.
BNFROI7NDAT, 40^ , adj. et p. (ejn-
firoundà, àde). Effondré, ée. V. Found , U.
BNFMF,v|, W.Efirun.
BNFRUCHADA, adi. f. (einfrulchàde).
Ondit, en t>as lim. que las chaHagna$ $oun
enfruchaiaê, quand le fruit est bien formé.
Et y. de en, de frueha et de ada. V. Frueh,
Eaâ.
ElfFBUN.adj. vl. ^Mnio«, wKwmo. Avide,
glouton; renfrogné.
Éty. Barbazan pense que ce mot pourrait
venir du lat. infrunilus, qui, dans benèque,
signifie fou, ou plutôt deen pnv. et de frun
pour frein, sans frein.
ENFRUNAUENT, adv. vl. Gloutonne-
ment. V. Enfrun et Enfrus,
ENFRIJNAR 8', v. r. Se gorger, se ^u-
ler.
Êty. de enfrun et de Ar, v. c. m. inanger
sans frein.
BNFRUNEZA, s. f. vl. Gourmandise,
avidité, goinfrerie, démence, folie.
Éty. de en priv. de frun, dérivé du latin
frenum, frein , et do eza , état de ce qui n'a
point de frein.
ENFRUNTAR, V. Fruitar.
ENFDADAR, (einfuadà), et
ENFUAR, V. a. (einfuà). La manière de
rouler le fil autour du fuseau, de faire la
fusée.
Éty. de en, de fuada et de ar, mettre en
fusée. V. Fus, R.
BNFDOIR . V. a. et n. vl. EnAiir, emme-
ner, réfugier, faire sauver.
BNFUCUR S*, V. r. S'enfuir. V. Fugir et
^^,R.
BNFDLHIR, V. n. vl. ByiroLMii. Se gar-
nir,de feuilles, feuiller.
Ety. de en, de fulh et de ir.
ENPULUR, vl. V. Epfulhirei Fulh,
^id.
BIiFIIMAGAT,dl. Enflammé dc colère.
V. Enfumât eiFum,l^.
BNFDMAR, v. a. (einfumà) : ^êrvui^»AM,
ArroiiAM. A/fumieare, ital. Ahumar , esp.
Defumar, port. Enfumer, noircir par la fu-
mée, incommoder par la fumée : Enfumar
ItiêobeUhai, enfumer les abeilles; fn/umar
la 6ii^ada,e88aBger. Y. iuagar.
Ety. du lat. infumare, m. s. V. Fwn, R.
ENF
BMPimAR 8', V. r. S'eiposer è la fumée.
BNFinfAR 8', V. r. dl. •mtnnukmum. Se
mettre en colère. V. Fum, R.
BNFDMARDAR 8' , dl. m. S. que
Enfumar, v. c. m. et Fum, R.
ENFUMAT, ADA, adj. et p. ssrviuttMT.
Affumato, ilal. Defumado, port. Enfumé, ée.
V. Enfumar.
Ély. du lat. fumatus. V. Fum, R.
BNFDMAT, ADA, adj. dl. nmniAÇAT.
Enflammé de colère. Y. Fum,R.
ENFONDRE, V. a. vl. Infundir, cat. esp.
port. Infondere, ital. Infuser, tremper, verser.
Éty. du lat. infundere.
BNFUNDOT , part. vl. Yersé, infusé.
B WFPROUNAR 8*, (einfurounâ) et
BNFDROUNIR 9', v. r. (einfurounir), dl.
Enfuritmarse, cat. Enfurecer^ esp. Infuria-
re, ilal. S'enflammer de colère.
Ély. de en, defuroun pour furour , et de
ir, se mettre en fureur, v. Fur, R.
BNFUROONAT , ADA * ( einfurounâ ,
àde), et
BNFDROUNIT, IDA • adj. et p. (cinfu-
rouni, Ide), dl. Transporté de fureur, furibond.
Y. Fur, R.
BNftIS, adj. vl. Y. Infusai,
BNFU8T , s. m. (einfùst). Hampe, le bois,
je manche d'une hallebarde.
Êty. dc en eidefust, bois. V. Fuet, R.
ENFUST, s. m. Fut de couteau, pièce de
bois sur laquelle est fixée la lame d*acier
dont les relieurs se servent popr rogner les
livres. Y. Fuei. R.
ENFIJ8TAR.v.a. Teinfustà) ; nrBfTAit.
Pour mettre des nabils de fête. Y. Endimen-
char et F est, R.
BNFU8TAR , V. a. Phicer les poutres
d'un plancher.
Éty. de en, de fusta, poutre, et de ar. Y.
Fust, R.
Qu hastisse de terra et enfusta de pin ,
Ih soun houêtau ves leau la fin, Prov.
BNFUZIQ, v|. Y. Infusion.
BNO
BpiGA.vl. Il ou elle aille.
Ifereadtere ^ut enga en Fransa, mar-
chand qui aille en France.
ENGABAGBAT. ADA, adj. et p. (oinga-
badjà, àde)* dl. Y. Engavaissat cl Gav, R.
Vn looD f{a*aTl« d'i^n m k mayMa cof «bageada.
Tandon.
ENG
59
BNGABELAH,A11> lang. Y.
lar et Engahioular,
ENGABELAR, v.n. (eingabelâ). Rem-
plir son ventre , son assiette , ses coffres.
Gare.
Éty. de en, de gabela et de ar, lilt. mettre
dans la gabcle.
BNGABIAR, v. a. (eingabiâ) ; waABi-
^opLAm, BiwAMoiiu^i. Ingabbiurs , ilal. En-
jaular, esp*. Engaiolar, port. Engahiar,
cat Encager, mettre, renfermer dans uùe
cage; par dérision, emprisonner.
Éty. de en, de gabi et de ar, mettre en
cage. Y. Cav, R.
BNG4BIAT , ADA , adj. et p. (eingabiâ ,
àde) ; mmuAmmovaja» Encagé, ée. Y. Cav, R.
L'home maridat
Es un aueeem engablat.
ENGABINOULAR, Gare. Y. Engahiar
et Cav, K.
ENGABIOULAR, V. a. Encager. Yoy.
Engahiar et Cav, R.
ENGAGHA , s. f. vl. Guet, V. c. m.
Ëty. de Engacluir, v. & m.
ENGAGHAR, v. a. (eingalchà). dl. Yoir.
regarder dedans, faire le guet. Y. Gueilar.
Ëty. de en et de Gaehar, v. c. m.
ENGAFFETAR, v. a.feingofetà), d. bas
lim. BHGArsTAB. Mclcr, embrouiller, accro-
cher deux ou plusieurs choses, de façon qu'il
soit difiicile de les séparer.
Ëty. de en, de gafela, dim. de gafa, cro-
chet, et de ar; engafetar, en caU signiiic
garnir de crochets.
ENGAGEAMENT, 8. m. (eingadjamén);
mmoLAMSMT. Engagement, obli^tion que l'on
contracte envers autrui; l'action d'engager
ou l'effet de celle action ; enrôlement d'un
soldat.
Éty. de engageât ei de ment, manière dont
on est engagé. Y. Gag, R.
ENGAGBAIHT, ANTA, adj. (eingad-
jàn, ànte). Engageant, anle ; qui (laite, qui
attire, qui engage insensiblement. Y. Gag, R.
ENGAGBAR, v.a. (eingadjà);BiMiMfcnui.
Ingaggiare, ital. Engaljar, anc. cal. Enga-
ger, mettre en gage, donner pour assurance,
donner son cœur, aimer; amener quelqu'un
à faire quelque chose; obliger, commencer,
enrôler un soldat.
Ély. de en, de gapi et de ar, donner en ga-
ge, comme devadium, nous avons fait ^aye;
ainsi, nous avons formé engager.de tnvadta-
re, employé dans ce sens en basse lat. Case-
neuve. Y. Gag, R.
Engagear una elau dins la serralha,
mêler une serrure, égarer une clef, remt>ar^
rasser dans la serrure.
ENGAGBAR 8', v. r. l'cmAHcoA*. S'en-
gager, promettre de faire une chose , entrer
dans une entreprise, s'avancer trop, s'embar-
rasser, s'empêtrer, s'enrôler. Y. Gag, R.
ENGAGEAT , ADA, adj. et p. (eingadjà,
àde). Engagé, ée, selon le verbe. Y. Gag,K.
ENGAL, adj. vl. Aligné, égal, aie ; juste,
précis , eladv. précisément. Y. Equ, li. a.
Per engal, également.
ENGAI'ArATARS', v.r. (s'eingalafalà),
dl. S'engouer. Y, gngavaissar s\
ENGALAGI , s. m. (eingalàdgi). Engal-
lage, l'aclion d'engaller, terme de teinturier.
VJj. de en, de gala et de agi, action de
mettre dans la galle. Y. Gai , R. 2.
ENGAUIMBNT , s. m. vl. ««AtAmT.
Igualament, anc. cat. Igualamienio, ano.
esp. IgualamênUi, port. Agguagliamento,
ital. Egalisation, comparaison, égalité. Y.
Kqu, K. 2. ^
ENGALAMENT, adv. vl. Tops de file,
tous sur le même rang. Y. Equ, R. 2.
BNGAI.ANTAT, ADA, adj. et p. (eb-
galatà, àde), dl. Enjolivé, rendu galant?
Éty. de en, de galani et de ai. Y. ffai;f(.
^t noroii de la ehalelainou,
Soun imh engalanta de /lotie.
Byac.MoreL
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60
ENG
BNGAI.AR, V. a. (eingalâ). EngaUer,
faire bouillir les étoffes dams une décociioD de
noix de galle.
Êly. de en, de gala et de ar , mettre dans
lagaile.V. (?aH,U.2.
ENGAIA, vl. V. Egaltt Eguaî.
ENGALHAR, vl. Voy. Egalar et Equ,
Rad. 2.
ENGALHARDm, V. a. vl. Ragaillardir,
ranimer, forUfier.
Éty. de en, de gaUiard et de tr, rendre
gaillard.
ENGALIAR S', v. r. (s'eingaliâ). Se ma*
rier. N.Maridar teelEqu, R. 2.
E qu^yeu fouisso en eeliU de me tourna engalia
HeUxs aquesU toul*m pourio fa $ania»
Bergoing.
ENGALIER, adj. vl. Egal, semblable.
\.Equ,H. 2.
ENGAUNARS', v.r. (s'eingaUnà), dl.
S'acharner avec fureur. Sauv.
Ë(y. C'est probablement une aller, de en-
calinar, s'échauffer.
ENGAUMEN , adv. vl. Egalement. Voy.
J^^u, U.2.
ENGALTAT» 8. f. vl. Y. Egalitat et
Equ, R. 2.
ENGABIA, V.Engana,
ENGAMACHAR S', V. r. (s'eingamatcbà).
S'empêtrer, se brouiller; s'entre couper dans
éa déposition; se surcharger de marchandises,
Gare, brouiller une sernire. V. Engavachar.
ENGAMAR S', V. r. (s'eingamà). S'en-
rouer, s'engouer.
Éty. de en, de Oam, R. de gofnoun et de
ar, avoir la voix comme ceux qui ont le
goitre.
ENGAHAT, ADA , adj. et p. (eingomâ,
âde), et
ENGABtBA, S. f. (eingàmbe). Coque,
faux pli qui se fait à une corde qui est trop
forte ou qu'on n'a pas pris soin de détordre.
ENGAMBI, s. m. (etngdmbi) ; iii«a«m.
Détour, prétexte, difiieulté qu'on élève, croc-
en-jambe , raison spécieuse. V. Engama,
Lty. de en, dans, et de gambi pour gam-
ba$ et eambas, jambes ; sous-entendu entra-
ves : Qu'a fa la lei a fa Vengambi; leget am-
bagei. V. Camb, R.
ENGAMBI , adj. Leste, bien dispos.
Éty. de en, en, et de gambi, sous-entendu
bien,qui a de bonnes jambes. V. Camh, R.
ENGAMOI7NAR8',v. r. (s'eingamounà),
d. de Barcel. S'eropifiVer, manger excessive-
ment. V. Gavar se,
ENGAMOU^AT, ATA, adj. et p. (ein*
gamounii, aie), md. Empîifrè, ée. V. Gavai.
ENGAN^ rad. pris de l'italien tn^fanno,
r>u èk reapagnol tngaàot tramperie, fraude,
mo^m crasil, qu'on fait dériver du celtique
mgantma^ m. s.
De Te^pagnol engano^ par apoc. engan;
d*où: i^ngan, Engan^^t Engan-ar, Engan-
a t, Enga n-a dorj Engan * o i r r, /f n gan^ iritz,
Mngan-iou, Inganiou, Engann-ar, Enga-
nament^ E-cnganu,
ËMGAN , ê' m. v[, Knev^fi, £«iiji,biijaiia-
MEif, sRcoAiiA. £n^an, anc. cat. Engano,
csp. £n^ono, "port, /nj^anno, ital. Fraude,
tromperie, surprise : Ab engan, par surprise.
V.£n^an,R.
ENG
BNGAlf A, t. f. (dngàoe); smama, wamém.
IngoMne, ital. Enàahol esp. Engawo^ port.
Engany anc. caL Iromperie, fraude, mioyen
évasif.
Éty. du celt. engamma, fraude. V. Engan^
Rad.
Qu a faeh la Ui a fach Tengana.
ENG AN A, s. f. (eingàne) ;
fBT. Nom qu'on donne, en Languedoc, à Tan-
sérine ligneuse, Chenopodium frutieotum,
Lin. sous-arbrisseau de la fam. des Chéno-
podées, qu'on trouve à Narbonne , à Mont-
pellier, etc.
On donne le même nom, à Arles, selon M.
Laugier de Cbartrouse, à la salicorne ligneu-
se, Salicornia fruticosa. Lin. plante de la
même fam.
ENGANABLE, ABLA, adj. vl. Capable
de tromper, insidieux. Y. Ingan, R.
ENGANADOR, noiUDUàoom, et
ENGANAIRE , s. m. vl.£n^anador, anc.
cat. port. Enganador , esp. Ingannador |
ital; Trompeur, séducteur , hypocrite.
Éty. de engan et de aire, V. Engan, R.
ENGANAIRm, 8. f. vl. EnganarUt,
anc. cat. Ingannatrice, ital. Trompeuse. V.
Enganaire ei Engan, R.
ENGANAMENT, s. m. vL Enganameni,
cat. Travestissement, tromperie. Y. Engan,
ENGANAR, v. a. (einganà); raooMTAiu
/nyannare, ital. Enganar^ esp. Enganar,
port. anc. cat. Tromper, abuser, duper; don-
ner de mauvais lait à un enfant, selon Gros.
Êly. de Engana, v. e. ra. et de Tact, ar^
tromper. Y. Engan,ïi,
ENGANAR 8', v. r. dl. Se tromper à son
préjudice: Vou$ enganex pas, ne vous ou-
blie! pas dans le partage , ne vous trompez
pas à votre préjudice.
1^ partis et s'engana.
N'a pas bana semmana.
Qui choisit et prend le pire est maudit de
révangile. Sauv.
La goura Va enganat , la friandise Ta
tenté, il a tout mangé, Gare. V, Engan, R.
ENGANAR, v. a. (einganà), dg. Engager
une clef. Poumarède.
ENGANAT, ADA, adj. et part, (einganà,
àde) ; Enganado, port. Trompé, ée ; abusé ;
enganatx, vl. joué, surpris, pris par surpri-
se. \.Engan,\X.
ENGANAT, ADA, adj. et p. d. béam.
Qui ne peut plus contenir.
ENGANATRITZ, vl. Y. En^anatrtfs.
ENGANGHA, S.f. vl. umommba. Egalité,
justice, comparaison.
ENGANCHAR, Engager, Avril, aller.
de Engagear, v. c. m.
ENGANIOU, lOUVA, adj. (einganiou,
iéuye). Séduisant, ante; trompeur, fourbe.
Éty. de enganar et de iou. Y. J^nyan, R.
ENGANNAR, v. a. vl. Tromper. Yoy.
Enganar et Engan, R.
ENGANNADOR, S. m. vl. Y. Enga-
nador.
ENGANMABIENT, adv. vl. EnganO'
samenl, anc. cal. JEn^onoeamenfe, esp. En-
ganosamente, port, /fij^anfiepolmenle, ital.
Trompeusement. Y. Engan, f(.
ENG
BNaABKMNMMJi, dl. Engouer. V. En-
gavaissar,
BNGANSAR, v^ a. (eîûgaosà). AtUcher
avec une ganse.
BNGANSAT, ADA, adj. et p. (eingaosà,
àde). Accroché comme à une gaose^ embar-
rassé, arrêté.
ENGAR, v\,\. Egalât.
BNGARAFATAT < dl. Y. Fairassai.
BNGARAMBRi AR j Y. Èngaûehiré
ENGARAKBRIAT, d. du Var. Y. En-
gauchit,
ENGARIJAR^ v. a. (eingarbà), Gerberei
eogerber, mettre en gerbes,
Êly. de en, en, de gûrba, gerbe, et de
l'act. ar. Y. Garb, R.
ENGARRBIRAR^ v^ ». (eingaib^lffà);
movmAM. Dresser un gerbier, entasser les ger-
bes en pyramide.
Èty. de en, de garba oagarbeiraum, et de
ar, mettre en gerbier. Y. Garb, R,
ENGARBEIROIINAR, Y. £n^af6eifar
et Garb, R.
ENGAHDA, s.f.vU Avant-garde. Yoy.
&ar,K.
BNGARDABU0», adj. vl. Remarquable,
distieguèir
BNGARDAR , Echalasser, garder, garan-
tir. Y. Gardounar^
Êly. de en, de garda et de ar, pourvoir en
échalas. Y. Gar, R.
BNGARDAR S' , V. r. (s^eingardà). Se
garder, se donner dé garde, se préserver de
qœlqite chose. Y. Gar, R.
ENGARDOUNAR,v.a. (eingardoinà).
Mettre des gardes aux plantes grimpantes.
Aub.
Éty. de m, de gardou/n et de ar,
ENGARGALHAR S', v. r. dl. Se garga-
riser en buvant. V. Cr ar^artear e e et Garg,
Rad.
ENOAROA88AR 8', v. r. (s'engargas-
sà). Segorger, s'engouer, manger trop.
Èty. de en, de gargassoum etdear,en
mettre jusqu'au gosier. Y. Garg, R.
ENGARGATAR 8', dl. S'engouer. Yoy.
Enaavaissar s\
Ely. de en, de gargala ou gargaUera, et
de ar, embarrasser le gosier. Y. Garg, R.
ENGARUINDAT^ADA, adj. et p. (ein-
garlandà, àde), dl. Orné d'une guirlande, en-
vironné de quelque chose. Sauv.
Ëty. de en, de garlanda et de of .
ENGARNAR, v. a. (eingarnà); dl. Cou-
per du fruit par tranches et le faire sécher
pour rhiveri peler des prunes dans le même
but.
Élv. de en, de gama et de ar, mettre en
tranciies.
ENGAROONAR , dl. Y. Engarrounar
et Garr, R.
ENGAROUNAT, dl. Y. Engarroumai
et Garr, R.
ENGARRANGIT, IDA, ad), et p. (ein-
garranci , ide) , dg. BmAMiAmir. Qui a la
crampe, qui est faible, impotent.
Que da couratge flou vin) ausMés CronetU,
E força aux mes eogarraosits.
D'Astros.
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fitjr. de tu » de ^fora ou tfOrré JioÛK, et
de tl| qui cet prie [Mur les jioibea. V. tiforr,
Rad.
ENOAlHUAylr.e. (eingarrà), dl. Bles-
ser tu Yîsege ; couper ou blesser au jarret,
oflènseruQ muscle, ud tendon ; (aire entrer
les thons dans les dernières chambres de la
madn^^ue.
Étj. de en, de gara. Jambe, jarret, et de
•f.Y.tf«rr,R.
ENOARRAT , ÂBA , adj. et p. (eingOTii,
àde), Bid. Blessé au jarret, et par extension,
dans un muscle qui empêche de mouvoir la
partie blessée. V. Garr, K.
BNGABROUNMi,T.a. (einf^arrouné),
di. ■■«■■cwÉB £culer les souliers. Voy.
Aêêêiar.
Éty. M. Astroc regarde ce mot comme
celtique. V. Garr,R.
ENGARBOUNAT , ADA , adj. et p. (ein-
garrounà, éde), dl. bmaamosat. £culé, ée.
Y.AtiHateiÔarr^Vi.
ENOASGONIR, v. n. vl. Engaseonnir»
ENGASTIERAS, dl. Echeleltes. Voy.
Begnoê,
ENOATOAR . T. a. t1. nMiATttAB, bmat-
sàmi BMVATjAs. Y. Engageât et Gag^ E.
BNCkATGE, S. m. vL Enjeu.
ENCkATJAR, vl. V. Engageât et Gag^
Rad.
ElfISATJAR, vl. Engatjatf cal. Y. En-
gageât.
ENOAU, adj. vl. Egal, aie. Y. Egau et
EN6
ENG
61
J?0tc,R.2.
iSNCkâ
fCkAIIBA,s.f. (eingàoube), dl. Terre
à foulon. Y. Tetta deparaite.
ENCkAUBIAT , ADA, adj. (eingaoubià,
âde) ; MooovBiAT. Adroit| rempli d'adresse:
Mal engauhiat, maladroit.
Éty. de <ii, de ^auôiet de al, qui a l'adres-
se. Y. ^«M, R.
ENOAUGHIAR S', (s'eingaoutchié), dl.
S'amouracher f
Vèndta quauque sàbawmafm^
Que ({oand veirk ta manida
Degagead^et etpoulida
Leou s*en engaoucbiarà
Pioi te la proufUatk.
Rigaud.
ENGAUCHILHADURA, 8. f. (eingaoot-
chilladùre), dl. Enjouement , galté de Pesprit
qui oalt d'une imagination riante.
Êty deen, depauefcjoie, et de aduro,
qui porte à la joie. V. Gaud, R.
ENGAUGHII.HAT,ADA, adj. et part.
Sigaootchillé,^de);BMjowitT, — ■■agonur.
joué, ée ; qui a de l'enjouement. V. Gauâf
Rad.
ENGAUCBIR 8', T. r. (s'eingaoutchir); ■■
Se déjeter, on le dit du bois lorsque, par trop
de sécheresse ou trop d'humidité, ou plutôt
parce qu'un côté est plus sec que l'autre, il
se renfle, se gauchit ou se courbe.
Éty. de #11, de yaace^ et de it, qui devient
gauche. V. (raMeA,R.
ENGAIKIHIT, IDA, lA, adj. et part
(eingaoutchi, ide, ie) ; amoovchit, noASAH-
•aiAT, DKJiTAT, BiiTBAmAT. Déjclé, éc; gaucho.
Y. G&mih, B.
ElfGAillIWABMB, S. m, et adj (eingaoo-
gnilré); n— iwwi , iiMiamwanie, Celui
qui en singe un autre, qui imite ses gestes, sa
voix, etc.
Èty. de en, de gaugna et de aite. Voy.
Gaugn^ R.
ENGAUGNAR, T. a. (eingaougnà) ; m-
•■OVOMAB, DBSPMOAB, DB««AO«liAa, nMAraïAB,
wMMf mênomnAM, bmaimwas, vmoAvmmMM, bm-
«oooiiAm. Gontreiaire^ imiter le ton et les ges-
tes de quelqu'un , singer avec un ton mo-
queur.
Éty. de en, en ou avec, et de gauifna,
mâchoire, parce qu'on appelle plus particu-
lièrement engauffnat, ce mouvement latéral
de la mâchoire inférieure qu'une personne
exécute avec rapidité pour annoncer le mé-
pris qu'elle a pour ce qu'on lui dit. Voy.
Gaugn, R.
ENGAULRAR S', ▼. r. fs'eingoouillà),
d. tiaslim. Mettre le pieddansVeau, de façon
Qu'elle entre dans le soulier, s'enivrer. Voy.
^nubtiat.
Éty. ùegantha, petite mare d'eau, de en
et de at.
ENGAURANIER, S. m. d. du Yar. Yoy.
ffaranteret ViouUet,
ENGADSENT, s. m. vl. bmavsmv. Ré-
joui.
Êly.dulat. gaudentiê^ gén. de gaudenSf
etde en, V. Caud, R.
ENGAUSIR 8' , V. r. vl. m%Mm*Mm. Se
réjouir.
Êly. de en, de gaus et de <r, mettre en
joie. V. Gaud, R.
ENGAUTAR , V. a. (eingaouté); asao-
Appliquer un soufflet : Bn-
gaulât un fuiiau, mettre un fusil en joue.
Éty. de en, en, de ^auta, joue, et de Tact.
at, litt. mettre en joue. V. Gaut^ R.
Mtengauli, quiehi, ctolloufuiUmmifachi.
BeUol.
ENGAUTAR 8', vl. Mettre le fusil en
joue.
ENGAUTEGBAR 8' v. r. (s'eingaou-
tedjâ), dl. Se barbouiller les joues de ce que
l'on mange. Y. Gaut,ïi,
ENGAUZILHAR, ▼. n. (eingaousillâ) ,
dl. Rendre gai, mettre en belle humeur Sauv.
Éty. de en, de gau$ et de ilhat, mettre en
joie. V. Gaud, R.
ENGAYAGHAR, V. a. ( eingavatchà ).
Engavaehar la clau dim la $etralha, mê-
ler une serrure, y embarrasser la clefl Yoy.
pour les autres signiûcations J^n^avalsear s'
et Gav, R.
ENGAYAGHAT, ADA, adj. et p. Yoy.
Engavaiisat et Gav y R.
ENGAYAGEAR 8', ▼. r. Y. Engavaiisat.
ENGAYAGEAR, vl. Y. EngavaUeat.
ENGAYAGEAT; Y. Engavaiêêat,
ENGAYAIAR, Garc Y. ^n^avalesar et
Gav, R.
ENOAYAIGHAR 8*, d. m. Y. EngO'
vaiêtatttGav,!^.
ENGAYAI88AR 8', V. r. (lÉ'eiogaveissâ);
fl'sMAViUaiAB, t'BMAVBICBAB, «'bMATAIAB,
•'■■•ATACBAB, it'wKmATâM, •'■■•ATIAS, s'h
t'sMAMAVAB, t'eMAMWMB , 0
<otmaân, • wamAMJ^MitâMf • «oté— owiAn, a — -
•AOABf'. S'engouer, s'embarrasser quelque
chose dans le gosier, en mangeant ,* s'engor^-
ger, en parlant d'un tuyau qui se remplit de
racines ou d'autres objets qui empêchent les
liquides de couler.
Éty. de en, de gavaie et de aty s'embar-
rasser dans le gosier. V. Gav. h.
ENGAYAI88AR, ▼. a. (eingavaissà). Y.
pour les syn. le mot suivant. Embarrasser,
engouer.
Éty. de en, de ^aiMit, gosier, et de Tact.
aty litt. agir dans le gosier, le remplir. Voy.
(vao,R.
ENGAYAI88AT, ADA, adj. et p. (ein-
gaveissà, éde); «««atacbat, ««AvAioiAT,
kT , ■stmAiiaoo&AT , BarmAiMOvaAT.
Embarrassé , engoué et engorgé, selon le
verbe.
Éty. de en, dans, de gavai, gosier, et du
pass. al, oda, litt. arrêté dans le gosier. Y.
Gav, R.
Câlina enyaiNiweada, poule ensouée.
iluceou de foucounaria engavaueal^ oi-
seau empeloté.
Càtnen^avaùeafper un os, chien crosse.
Boutneau engavachat, tuyau engorgé.
ENGAYAR 8', Gorger. Y. Gavât ie.
ENGAYAT , Y. Gavai et Gav , R.
ENGAYELAR, V. a. (eingavelâ) ; bmma-
wmijkM • BMOAaviAB , ASAwwMjm. Engavelat ,
port. Faire des ùigots, enjaveler, lier des ja-
velles de blé ou de sarments.
Éty. de en, en, de^aoel, fagot, javelle, et
de Tact, at, litt. mettre en fogots. V. GaveL
Rad.
ENGAYELAR 8' , T. r. Y. EngavaU-
iat e*.
ENGAYEIâAT, ADA, adj. et p. (einga*
velà. àde); muatblat. Engavewdo, port,
«aveie, ee.
ENGEA, S. f. (eindge), d. bas lim. Race,
espèce de quelque animal, de quelque plante.
Y. Raça.
Éty. de en et de^ea, ait de geno, engen-
drer. V. Gen, R.
ENGEA1IOONAR8*, T. r. (s'eindjamoo-
nà), d. de Barcel. Se mal habiller, se fagoter.
ENGEAMOqNAT, ATA, adj. et part,
(eindjamounâ, aie), md. Fagoté, ee.
ENGEANÇA, S. f. (eindjànce) ; baca. En-
geance, race, il se prend toujours en mau-
vaise part. Martida engeança.
ENGEANGAR, Y. Ajuitat.
ENGEARBEmOUNAR, Yoy.
6atrar.
ENGEAR,T. a. reindaà\d.lim.Dooneri
quelqu'un, d'une^espèce d'aiumaux, de graine.
Éty. de engean, race, et de at^ mettre en
race, ou du Iat. genetate. Y. Gen, R.
ENGEAR 8', V. r. md. Naître dans un
climat et y pulluler, il se dit des animaux :
Lai tignai i*end%ou din las iitofoi, Voui
peaui ïendtou din lo ioloupotio , Béron.
c'est-à-dire. Lai lignai ^engeoun dim lai
eilofaiy loue peam ïengefmn dim la iaUm*
patia.
ENGEADGNIAIRB , AREI.A, S. (ehld-
jaooniàlré, arèle); mmowwam». Moqueur,
euse; qui contredit les actions, la vou, les
gestes desautrcf.
Engat*
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&2
ENG
Pour réty. V. Engaugnar et Gamgn, R.
ENGBAUNIAR» V. Engaugnar.
ENGEAVELAR , Voy. Engavelar et
Gavel, R.
ENOEBIT, IDA, adj. et p. (eiodgebi,
ïde).CBSi.\.AgibU.
ENOEGNAIRE » adj. v). Trompeur.
Êty. deY\{d\Angannare.
ENGEIN, vl. Engin. V. Engin.
ENGEINGNAR, vl. V. Enginhar,
BNGELOZIR, T.n. vl. Engeloêir, caL
Ingelosire, ital. Enjalouier^ devenir jaloux.
ENGEMBRIAR, v. a. ( eingeimbrià ) ,
d. m. wMMjkMMWMAM. Organiser, monter, arran-
ger une chose, une machine tant bien que
mal.
ENGEN . vl. V. Engin et 6fen, R.
BNGENAIRm, s. (. vl Engendreriêii.
V. Gen, R.
BNGENDRAR, v. a. ( eindgeindrà ) ;
oBonAn, comoBBAB. /ii||fM«rare,ital. Engen-
drât, esp. cat. Gerar, port Engenrar^ anc.
cat. Engendrer, produire son semblable par
voie de génération ; par est. produire, faire
naître.
Éty. du lat. ingenerare, V. Gen, R.
ENGBNDRAR 8' , d. bas lim. Entrer
dans une maison en qualité de gendre.
ENGENDRAT, ADA« adj. et p. (dnd-
ffeindrà,âde). Engendré, ée; procréé, pro-
doit.
Éty. de en et du lat. generaîui. V. Gen,
Rad.
ENGENERATRITZ , S. f. vl . Inginera-
Irt'cf, îtal. Génératrice, mère.
Éty. du lat. generatrix. V. Gen, R.
ENGENH, s. m. vl. Adresse. V. Gen,
Rad.
ENGENHADOR. s. m. vl. Qui dresse
des embuscades. V. Gen, R.
»iGBNlA , V. 6mo.
ENGENIOU8,OU8A,adj. (eindgeniôus,
(msa}. V. ingenUmt.
- ENGEiaOUSAIfENT, Y. Ingeniouta-
menlet Gen, R.
- ENGmonXAR 8', V. r. anc. béam.
8'agenouiller.V. Ginoulh.
-ENGBNRADOR, s. m. vl. nosmiAmB.
Mngmtêrador^ cat. egp, Ingeneratore, ilal.
Créateur, procréateur, prodîucteur, père. V.
fiffii R
ENG^NRADURA, S. f. vl. Progéniture,
naissance. V. Gen, R.
ENGENRAIRE, vl. Y. i^n^enrador et
GtnjK.
ENGENRAMEN, S. m. vl. Engendra-
miento, anc. esp. IngeneramentOy ilal. Pro-
création, génération, production. Y. Gen,
Rad.
-.'RNOBlfRARr vl. Engenrar ^ anc. cat.
Vi Engmdrar et Gen^ R.
■HiinN8« S. m. pi. vl. Engins. Y. En-
ginjé Gmi R.
o: ENGrauiAA, v. a. vl. Agencer, embel-
lie ô . . ^ ' ^
^ENGEORCUADORA, 8. f. . (eindgeord-
g^|dÙ|tf?iHP«paim«AB<niAi r AttonTAo, snr Au-
iA«i,T^tage,élat d'une personne mal ha-
)^i)le^„{agpt^ enwïincée.
^.'l^ffj^OIIGIiA, V, a. (eindgeordgiè) ;
yyy»,^^pwiifi<Pj ottajmab. Fagoter, mal
ENG
Éty. de tu, de fsor^ el de or, se mettre,
s'habiller comme un George.
ENGEORGIAT , ADA , fi4. et p. (eind-
georgià, éde). Mal habillé, fogoté, engoncé.
ENGERRIAGR, s. m. (eindgerbiàdgé),
d. arl.?
Mé loupés anmfant et aaupl engerbiage
De centpichoUenfan dedtn $eii aeoutrçtgp.
BNGE8, s. m. vl. Yase, auge, coupe.
ENGIEN,et
ENGIENH , vl. Y. Engin et Gen, R.
ENGIMBRADURA , s. f. (eindgimbra*
dure). Mauvais accoutrement. Gare.
ENGUmRAR, V. a. (eindgirobrà); m-
siMBBtAB. Mal accoutrer, mal agencer. Gar.
ENGIMERRAR 8', V. r. (eindgimerrà),
dl. Rechigner, faire quelque cnose en rechi*
gnantet de mauvaise grâce; agir par caprice.
Sauv.
Éty. de gin^erri , hybride,
ENGIN,s.m.(eindie;în);
BiiDiii, mmvÊM. Ingegno, ital. Engenho, port.
Engeny, anc. cat. Ingenio, esp. Engin, ma-
chine pour soutenir ou élever des fardeaux;
attirail et instruments nécessaires pour la pè-
che ou pour la chasse; en vl. industrie, adres-
se, artifice, piège, dol, fraude.
Ëly. du lat. tn^enttini, génie. Y. G en, R.
L'engin pour élever les fardeaux est u ne ma-
chine en tnangle soutenue par des arcs-bou-
tants, dans laquelle on distingue : Le* bra$, le
cable, le fauconneau ou étoumeau , la four-
cheUe, le haUement, tajambetU, leêlien$, les
moises, le poinçon, les poulies, Y. Carrela, le
rancher ou escalier, les tanches ou chevilles
du rancher, la sellette, la soUe, le treuil ou
tour, et le verboquet.
ENG|N » s. m. mmtmm. Esprit , génie ,
adresse, talent, industrie.
Èty. du lat ingtnium. Y. Gen, R.
£giea vm mai qot Ibrfo es qa m* •'entraîna.
ENGINA, dl. m. 8. que Ai^na, v.
cm.
ENGINABfEN, vl. Bngignament, anc.
cat. vl. V. Engin ei (fen,R. et Enginhamen.
ENCUNAR 8', V. r. (s'eindginà), et impr.
f'siionrAii, s'auiiiab, «'sudiAB, f 'buib, •mm'
«auAm. Enginyar ^, cat. Engenar s\ esp.
Éngenhar s\ port. Ingenarsi, ital. S'ingé-
nier, chercher , tâcher de trouver dans son
esprit quelque moyen pour réussir, pour rem-
placer ce qui manquç.
Éty. de engin, engin, pris dans le sens de
génie, et de ar,exercer son génie. Y . Gen, R.
ENGINAR, dl. Pour ajuster. Y. Asengar,
Parar et Ajustar.
BNGINHADOR, S. m. vl. nittiniAimB.
Ingénieur, machiniste. Y. (iren, R.
ENGINpAIRE, s. m. vl. Ingénieur. Y.
Enginhadorel Gen^ R.
ENGINHABIEN, s. m. vl. bummamii.
Engignament, anc. cat. Tromperie, artifice.
V.Gen,R. ^
ENGINHAR, V. a. et n. vl. mmcmMmmsm.
Engegnar, anc. cat. EngeHar, anc. ^p.
Engennar, port. Ingegnare, ital. ingénier,
machiner, tromper. Y. (ren, R.
ENG|NHAR 8, vl. mmommtmAm^ Y. En-
ginçtr «''et Gen, R.
ENG
RNGINH08, adj. ▼!. Engignos^ anc.
cat Habile, ingénieux, artificieux. Y. Snge-
nious et Gen, R.
ENCHNIAR, v.a.vl. Machiner, tramer*
Y. Gen, R.
ENGIN0U8, Bngignoê, anc cat Yoy,
Ingenious.
ENGIP4R, V. a. (eingipè), dl. Plaquei
du plâtre avec une truelle ou avec la main,
l'appliquer contre un mur, fig. IJingiparia%
contra la parei, on serait tenté de le plaquer
contre un mur; Vos que l^engipi? veax-Itt
que je t'applique up soufOet?
Ety. de en, de gip et de ar, mettre do pUk
tre en ou sur. Y. Gyp, R.
ENGIRONAMENT , s. m. vl. Enceinte.
Êty. de fil , en , de ^rotia et de menl,
qui est environné. Y. Ftr, R.
ENGITAR , V. a. (endgité), d. deCarp.
Engitarun témoin, récuser un témoin.
ENGIV008 , Cast. Y. Ingénions.
ENGI«ACH. S. m. (eiuglàtch). Frayeur,
épouvante. V. Esglari.
Qnê Id diable »ia von*, tant de poon m'av« fM|i)
Jania^ plut n**j a|nt pi) tan fnaons »ng(meJL
g»bc«d«rabWdeVa>l.
C'est-à-dire;
i^ Irb diabici me vooa, tant depacnn' m'arM kdt \
Janipl plus n'ai açat an ti)U iurioiu 0i^i«ck.
ENGLAGIABIENT , vl. Y. Esglari.
ENGLANDAR, v. a. (einglandâ), dl.
Abattre ou gaulerdes glands, faire la glandée;
fig. assommer ou écarbouiller. Sauv. Voy.
Aglanar,
Éty. de en, de gland et de ar. Y. (rton,
Rad.
ENGLANTAR,v.a.et
ENGLAfITAR 8'» v. r. (einglantàl^d.bas
lim. Gagner au jeu, augmenter sa fortune par
son industrie.
Éty. de en, de gland et de ar,se pourvoir
degland, ce fruit étant la principale richesse
des anciens Gaulois, le mot s^englantart de-
vint synonyme de s'enrichir. V, Glan, R.
ENGLANTINA, S. f. (einfflantine), Nom
toulousain de l'ancholie. Y. Galantina.
ENGLANTINA, S. f. (ehiglantine) , dl.
Eglanline, fleur de l'églantier, ou rosier sau-
vage. V. Agourender,
Ce mot se prend souvent au figuré, pour les
jeux floraux, parce que l'un des trois (Mincie
paux prix était une églantine,
ENGLA8l,s. m. (einglàsi), dl. Frayeur.
Y. Esglarû
ENGIA8IAR, v. a. iQd. Efirayer. Yoy,
Esglariar.
ENGLASIAT, Y. Esglariat.
ENGUITERR A , s. f. vl. Angleterre^ Y.
Anglaterra,
ENGLAZIAR, vl. Y. Esglayar.
ENGLAZIAT, vl. Y. Esglaziat.
EIHGLE8, vl. V. Angles.
ENGLETETRA» S, f. vl. Angleterre Y.
Anglaterra.
ENCH.ORAR,v. a. (eingloubà); nuov-
•AH, luumk vu aiAc. AgglobareeiCfonglobare,
ilal. Conglohar, esp. port. Englober, réunir
plusieurs choses pour en former un tout
Ëty. du lat. conglohar é, ou de en, degloho
et de ar, mettre en un globe, ensemble.
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ENG
BN0M>S4T» ADA , ftdj.et p.(eiagloiiliè»
Àde). Englobé, ée.
KtY. de «n, de globo et de ai^ mis, réoni en
ao globe.
BNOLOBA.dl. Un des nomsda létard
gris. V. LaffruwMia.
ENGLOrm , tI. V. Engloutir.
BNOLOTONiai Y. a. vl. Rendre glouton,
affiriander» devenir glouton. V. Ghui, R.
BNOIXHIDADORA» dl. V. EneMadu-
ra et Clot,K.
BNOUmTAR» et
ENOLOUTAT, dl. Y. Enelotar, En-
cMateiCloî,K.
BNOLOUTIDOUR» dl. V. Àbyme , Gour
et Glout, R.
BNGIiOUnayT. a. (eingloutir), dl. ■■-
ooiiuB. InghioUire, ital. Englutir, cat. anc.
etp. Engloutir, engouffrer, entonner, sabler,
avaler goulûment; dissiper ses biens.
Étj. du lat. inghUire, avaler^ engloutir.
y.èflaut.Vi.
ENGUIDAR, T. a. f K Coller, engluer.
V. Envisear,
BNOLUT, s. m. vl. Glu. V. Vise.
BNai«irr,s.m. vl. Enduit, glu, onguent,
pommade, bûnc de l'œuf.
Ah Venglui d^un oo boMé
Avec le blanc d'un enif batto.
Aogier.
BnffifUTINAR, V. a. vL Gonglutiner,
rendre visqueui, pétfif.
BNGIiUTIR, V. a. vl. Engluer, enduire.
ENGOFI. s. M. (eingoû), d. de Barcel.
Contusion. Y. Baioca,
fiNGOGE , s. m. (eingôdzé); aROAtt, d.
bas lim. Noue, l'endroil où deux combles se
joignent à angle rentrant : Las goulieiraê de
las eoumadas vsnou mai que mai din lous
engadxif Béron; c'est-à-dire. Las goutierois
de las eoumadas venoun mai que mai dins
lous engages, les goullères des toiU se for-
ment presque toujours dans les noues. Etran-
glement, 1 endroit où un canal, un conduit se
resserre; embarras » diflkulté dans les afial-
res.
ENGOIGHAR, V. a. vl. Tourmenter,
serrer de près, affliger.
Éty. du lat. angustare, serrer, resserrer.
Y. AngoisSf R.
BNGOIGHOS, adj.et p. vl. Contristé,
affligé. Y. Àngoiss.
Êty. du lat. afi^ii«<ii#, étroit, resserré. Y.
AngôisSfïi.
ENGOf CHOKâWBNS , adv. vl. Doulou-
reusement.
Ety. de êngoiehosa et de msiis. Y. Angoiss,
Rad.
ENGOIMA , s. f. vl. Dore nécessité, éUt
malheureux, désespoir.
Éty. du lat. aii^iiffta, détresse. Y. An
goissjïi.
ENGOI88AB, vl. Y. Angoissât et An
goissf R.
ENGM89AT , adj. etp. vl. Affligé, acca-
blé. Y. ilii(rot#s»R. .
ENGOISSO0,vl. Etroit. Y. Angoissoê,
Angoissa et i4ii^att#. R.
BNGOiifOlAimfig, adv. vl. AnguHio-
samenli^ anc esp. Angoêciosamtnte ^ ital.
Avec angoisse, amèrement.
ENG
Éty. de oH^OMiofa et de mtiif pov «ml.
Y. Angoiss, R.
ENGOIâBIME , s. m. vl. BiieoiMMB. An-
gouléme.
ENGOLIR,vl.£tij70lîr,cati Y. £n^ott-
lar.
ENGOL1IE8 , nom de lîeo, vl. Angou*
mois,
ENGOLMEZI, S. et adj. vl. i4ft^oiifiioi-
sin.
ENCK>1IBBER, vl. Y. Eneombrier.
ENGONAR, vl. Y. Angonar.
ENGOOUBIAT , Y. Engaubiat et Gau-
W,R.
ENGOOUGNAR, AlL de Engaugnar,
V. c. m. et Gaugn , R.
ENGOOU8S1R, Y.Engoussir.
ENGORCS , vl. Que tu le gorges.
Ëty. du lat. ingurgites.
ENGORDIR , vl. Yoy. £fi^0ttrdjr et
Gourd. R.
ENCK>RG, dl. Y. Gourgat.
ENGORGAR, v. a. vl. bummuab. Engor-
jar, cat. Ingorgare, ital. Engorger, obstruer,
engouffrer.
Èty. deefiydans, de gorga, goofiire. et de
ar, mettredans le gouffre. Y. ùorg^ R.
EWGORJAMEW , S. m. vl. Ingorgamen*
(0, ital. Goinfrerie. Y. Gorg, R.
ENGORJAR, vl. Engorjar, cat. Y. En^
gorgar et Gorg, R.
ENG<mzEI«A, adj. et part. d. vaod.w-
•oBsm&Av. Engorgé, abondamment pourvu.
y.Gorg.K.
ENGOOACHAT, ADA, adj. et p. (ein-
gouatchà,àde), dg. Saisi, ie; réduit à une es-
pèce d'engourdissement par la force de la
douleur ou par la surprise.
ENGOUAAAR, V. a. (eingouasà). Trom-
per, duper, surprendre par de belles paro-
les.
ENGOUEGHAR , V. a. d. béam. Causer
des engoisses. V. Engoissar et Angoiss^ R.
ENGOUER , s. m. d, béam. Onguent. Y.
Ounguent,
ENGOUFFRAR S', V. r. (s'eingooffré) ;
Ingcifarsi^ ital. Engolfatse^ esp. port. S'en-
gouffrer, se précipiter dans un gouffire, on le
dit des rivières qui disparaissent en se précipi-
tant dans un gouffre; on le dit aussi du vent
qui pénétre dans une cheminée, dans on pas-
sage étroit, etc.
Ety. de en, de gouffre et de at^ entrer dans
un gouffre. Y. (iorg^ R.
ENGOUFFRAT, ADA, adj. et p. (ein-
gouffrà, àde). Engouffré, ée. V. Gorg, R.
ENGOUGNAR, Avril. Alt. de EngoM-
gnar, v. c. m.
ENGOUIGHAS,et
ENGOUIS8AS, S. f. pi. (eingouisses) ;
i^n^oma. ital. i^ft^nwlta, esp. port Angois-
ses, grandes peines de l'espntetducorps.
Ety. du lat. an|^iMlia,d'oùrital. angoêeia^
et le prov. engouissa. Y. Angoiss, R.
ENGOUIflSÂR S' , V. r. dl. Y. Enga--
vaissars'.
BNGOULAR, V. a. (eiogoolâ) ; iio— â»,
■Muuuu Bngouler, prendre tout d'un coup
aveclagueufe.
Étv. decn.de ^otila et de ar, litt. mettre
dans la gueule. Y. (vom/, R.
ENGOULIDOUR» 8. m. (eingOQlid6Q)i
EXG
63
dl. Pour gooffire, Y. Ahyme et Ootir, flg. un
avaloir, un large gosier.
Ety. de en, de gouli pour goula, et, de dour,
qui fait tout passer par la gueule. Y. Goul,
BNGOULIR, v.a. dg. Y. Engloutir.
ENGOUIXAR, V. a. vl. bhoolui. Engolir,
cat. mod. Engotar, anc. cat. Enauliir^ esp.
^n^iiftr,port. Avaler, engloutir. V. Engou-
larelEstrangl, R.
BNGOUliOUBlR. v. a. dg. Engloutir.
Y. Engloutir eiGoul,ïi.
ENGOUI«OUBIT,IDA, adj.et part. dg.
Englouti, ie. Y. (f (m/, R.
Qaantos ithos le iou rabit?
Quantos bilos engouloubit?
Combien d'Iles je lui ai ravies?
Combien de villes j'ai englouties f
D'Aslros.
ENGOUNGAR, v. a. (eingounçà^ ; mot*
•uoAm, BiraoviMovnua. Engoncer, on le dit
d'un habit, d'une rotie qui montant trop ca-
che^ le cou et gène ses mouvements.
Éty. du lat. abseondere, cacher. Yoy. £#«
eoundf R.
ENGOUNÇAT,ADA, adj. etp. (eingoun-
ça, àde); MooinMoiniMT. Engoncé, ée. Voy.
Eicound, R.
BNGOUNGOUINAR, d. bas Ikn. Yoy.
Engounçar.
ENGOURAR, AIL de i^n^oiOar, t.c.
m. et Goul, R.
ENGOURDIR, V. a. (eingoordir) ; su-
DooMMoi. Engourdir, causer sur le corps, ou
sur une partie du corps, une sorte de pesan*
teur qui diminue la £MÛiité d'exercer les mou-
vements.
Éty. de en, de gourd et deir, devenir
lourd. Y. Gourd, R.
ENGOURDIR 8', T. r. •'■mmum. S'en-
gourdir.
ENGOURDUSAMENT, s. m. (etngour-
dissaméin); m» ■!■!■■■■■■. Engourdisse-
ment, stupeur qui paralyse momentanément
une partie du corps ou plusieurs de ses par-
ties en même temps : Jle «ion endormit lu
eamba, j'ai la jambe engourdie; etfig.élatde
ce qui est engourdi, au physique eomme a»
moral.
Ëtv. de en, de gurdus et de ment, d'one
manière engourdie, stupide. Y. Engourdir
ei Gourd, ïi.
ENGOURDIT, IDA, lA, aé^. et part,
(eingourdi, Ide , ie); smoanv, «om» En-
gourdi, ie. Y. Goura, R.
ENGOURCMR, V. a. (dngoorgà). Em*
piffrer, (aire manger on boire à l'exâs. Avril.
V. Engourgear et Gorg, R,
ENGOURGEAMENT, S. m. (eÎBgonid-
jaméin). Engorgement, augmentation de vo-
lume d'une partie ou d'un organe nnMe.
Ëty. de en, dans, de gorgea, gorge, et de
la term. menf, kxNiché comme la gorge» le
mot gorge se prend ici pour canal. Y. Gorg,
Rad.
ENGOURGEAR , T. a. (eingoordUÉ) ; aa-
moômmMM. /nyor^re. Haï. Engorger, ob6«
truer le passage des tuyaux ; submerger, en
K riant d'un moulin dont tes rooes sont dé-
niées par l'eau; engooflïer, (Ure oit pâté
d'encrci raviner, Aub. îlestaossî réoproqne.
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64
ENG
ENG
Êtj. àten, àeçùrga ou gouergm^ etderact.
ar,litt. an^er dans le canal. V. Gora^ R.
BiMOU ingaurgat, dl. canal ensablé.
ENOOUROEAT, ADA, adj. el p. (ein-
gourdjà, àde) ; sa«o«MAT. Engorgé, obatrué.
V. Gorg, R.
ENGOUROBT» S. m. (eingoordgé), d|.
Pâle d'encre. V. Pore el Gorg^vi,
ENGOUROOUUkR 8' . r. r. dl. m. S.
que S'enubriar, v. c. m. el Gorg, R.
ENOOURGOqsiT, IDA, adj. el part,
(eingourgoosi, ide), dg. ■«•oomovcit , En-
S ourdi, ie; saisi par le froid, Y. Enregimi;
isposé à pleurer, à s'allendrir. V. Gourd. R.
ENGOURaiANDIR, V. Agourmandtr.
ENOOUBMANDIT, V. ^^ourmandt! el
Gourmand^ R.
ENOOUBRINIT, IDA, adj. el p. (ein-
gourrini, ide), dl. Aceoquiné. V. Ac<mquinU.
Éty. de «H, de gourrin el de tf. V. Gour-
rin, R.
ENCK>IIRT, adj. m. (eingdor). Avide,
gourmand. V. Gord, R.
BNGOUSILHAT, ADA, adj. el p. (dn*
gousillà, àde), dl. Gai, enjoué. Saur.
ÈiY.A\i.&eengausilhat. V. Gaud, R.
BNOODMIR, V. a. (eîn^oussir) ; myov
BU0AB, BTOoovM». Soibrouiller les cheveux,
mêler, brouiller ensemble.
Èij.deangoiua. V. AngoU$ , R.
BNGOUSSIT, IDA, U. adj. el part,
(eingoossi. Ide, le) ; saBoomiMAT, BoaoooMtT.
Embrouille, ée; en parlanl des cheveux. V.
Apgoisê^ R.
BNGOTB, adj. vl. n«oiMOfl. AngoUieux^
affligé. V. Angoiêêf R.
BNOOTSSAMEN, S. m. Angoieiamento,
liai. Angoisse. V. Angoina,
Él]r.de sM^otaia el de men pourmenl. V.
Angoiêif R.
ENGOTBSAT, AOA , adj. vl. Souffranl,
anle. V. AngoUi, R.
BNGRACHAT, ADA, adj. etp. d. béarn.
V. Engraisioi el CratM, R.
ENOBAPATAT, ADA, adj. elp. (einm-
£ilâ, àde), dl. Empêché, accroché, engagé de
manière à ne pouvoir se dépélrer. Douj.
BNORAFIAT , adj. el p. (eingrafià). dl.
Collé sous bande, au jeu de billard. Voy.
Collât.
ENOBAFOUUT, IDA , adj. et p. (eip-
grofouli, ide), d. bas lim. Hénssé de piquants;
mêlé, brouillé.
Êty. de en, de grafel^ houx, el de U^ hé-
rissé comme le houx.
ENGRAFODNIT, IDA, adj. elp. (ein-
grafouni, ide), d. bas lim. Hérissé, ée ; en
parlant des animaux qui hérissent leur poil
quand ils sont en colère.
Élj. y. EngrafoulU.
ENORAONBIRA, dl. V. Eêcouha.
ENOilAI,el
ENGRAICH, AU. de Engrais, v. c. m.
el Crasê, R.
ENORAIONAR,v.a. (eingraTgné) , d.
béarn. Mignarder , gâter les enrants par des
soins trop complaisants.
ENaRAI01«AT,ADA,adj. et p. (eîn-
gràïgnÀ, âde), dg. Mignoté, ée. V. GaUat.
ENGRAMMBRA, dl. V. EêCOuha, m. s.
BNGRAIGUS» 8. m. pi. (eingràlgus) ,
(Ig. Mignolîses, ipignantise^.
^ s. «. (einmniâTré).
Grainetier, marchand de grains ou de graines.
Gare
ENGRAIS « f. m. (eingràls); amusai,
Mwuu. Herbages oà l'on met engraisser le
bétail ; fumier ou autres matières avec les-
quelles on amende les terres; cochons, mou-
tons qu'on engraisse.
fely.de «H et de iiral«a«, engraisse. Voy.
Cra$$, R.
L'art de fumer les terres est attribué à Pi-
cumnus, roi desRutules, 1350 ans avant J.-C-
BNGRAIOH, s. m. vU Engrais. Voy.
^fii7rat«eirfaj«,R.
ENGRAIUA-iwvToiim, S. m. Nom lan-
gued. du psoralier bitumineux. V. BaUcoî-
fèreiCroâi, R.
BNGRAl8flA-voM, S. m. (engràtsse-por).
Nom languedocien de Tandryale de Niâmes.
V. Hirba-rousMa.
ENGRAïaSA-Monc, S. m. Nom du pis-
senlit, à Cuges, selon M. le docteur ReiOQ-
nen, V. Pourein; du pied de veau, suivant
M. Castor. V. FuguHroun.
BNGRAisaA-iAVMA, s. m. Nom qu'on
donne, à Digne , au laier de France , parce
qu'on croit que les âoesses s'en engraissent
V. BaUouira,
ENGRAIsaAMENT , S. m. (eingraissa-
JBû^ù);Engrewaw^entf cal. Engraissement,
action d'engraisser les bestiaux. Gare.
ENGRAUMAR, V. a. (eingraissà), et
impr. BMmMAa, Bngroêar, esp. Engraaar^
anc. cal. Ingranare, ital. Engramar , port.
Engraisser, donner aux animaux une nour-
riture meilleure ou plus abondante afin de les
faire devenir gras ; en parlant des terres, les
rendre plus propres à la végétation au moyen
des engrais; tacoer, oindre avec de la graisse,
graisser.
Éty. de en, de graiua el de ar, mettre en
graisse. V. CriMi,R,
ENCURAISSAR,?. n. Ingra$$ar$f ital.
Engraisser, devenir gros, prendre de l'em-
bonpoint
ENGRAI8SAR B\ V. r. S'engraisser, se
couvrir dégraisse; devenir sale, crasseux;
s'enrichir.
ENGRAISSAT, ADA. adj. et p. (ein-
greissà, âde); mummikmAj. Engrawado, port
Engraissé, ée. V. Ora*$^ R.
ENGRANA , dl. V. Etcouha.
ENGRANAGI, S. m. (ein^ranâdffi) : »-
— âPâ«B. Engrenage, disposition de plu-
sieurs roues qui engrènent les unes dans les
autres.
Éty. de en, dans, de grant dent de roue,
dit pour erati, et de la term. agi. lilt. mettre
les dents les unes dans les autres. V. Cran ,
Ra^.
ENGRANAR , V. a. (eingranâ). Engre^
fier, conmiencer k mettre son blé, son grain
dans la trémie du moulin.
Éty. de en, dans, de pran, grain, cl de la
term. act. ar, lilt mettre le grain dans. Voy.
Gran, R.
Qu premier es au Moultn premier engrana .
Prov.
On emploie aussi ce mot pour dire donner
du grain aux oiseaux.
On dit aussi que Lou fficmZtfi s^engrana,
qu^ il s'engoue par une trop grande quan-
ENG
lilédeblé tombée entre les menles ou par le
manque d'eau.
Engranar un fusU, d. bas lim. amorcer.
SNORAMAR , dl. V. Eseoubar.
y. de engranera, balai, el de Tact or.
ENGRANAR S', v. r. dl. Se laisser ça-
gner à la vermine; s'enrichir, en d. bas lim.
BNGIUNAT , ADA, adj. a p. (eingranâ,
éde) , dl. Bngrana$ de mangeança , farci ,
rempli de vermine; lÀeeh engranai de pu*
naisaSf lit infesté de punaises.
Éty. de en, de grana el de al, pourvu de
graines. V. Gran, R.
ENCnANERA , 8. f. (eingranère), dl. m*«
«iuàaii«KA. Balai. V. Eseouba,
ENGRANGEAR, v. a. (eingrandji). En*
granger, serrer des grains, du fourrage dans
la grange.
Ëty . de en, dans, de grangea el de ar, met-
tre dans la grange. V. Gran^ R.
ENGRANGEAT, ADA, adj. et p. (ein-
gran4ià, àde). Engrangé, ée. X.Gran, R.
ENGRANIR, V. n. vl. Grener. V. Granar.
Éty. de en, de gran el de tr, venir en
grain.
ENGRANS ee mettre en ^ vl. Se mettre
en frais , s'efforcer.
È(y. du rom. engrans , bonne volonté ,
empressement.
ENGRANS, adj. vl. Soucieux, inquiet,
en peine.
ENGRANURA, S. f. ( eingranùre) ; n-
«mvKA. Engrenure, dents des roues qui
entrent dans les intervalles des dents d'une
autre.
ENGRIlSOIII'A, s. f. (eingrosôule), d.
bas lim. Nom du létard gris.V.Xotframtiea.
Far las inaroeotilae , se réchaufrer au so-
leil.
ENGRAU , S. m. (eingràou) , d. de Carp.
Coulisse.
ENGRAUnGNAR , et comp. V. Grafi-
gnar et Graf^ R.
ENCOIAUGNAR, pour contrefaire, Voy.
Engaugnar.
ENGRAUGNAR, v. a. (eingroougnà),
d, bas lim. Pour égratigner, V. Grafignar,
ENGRAUMOtJUT , dl. V. Agroumoulit.
ENGRAUTADA, dl. V. Grafignadura.
ENGRAOTAR, dl. V. GraRgnar,
ENGRAUTAT, dl. V. Grafignat.
ENGRAVAlIBNT,s. m. (eingravaméin).
En^ravemenl , étal d'un bateau engravé :
action de couvrir de sable.
ENGRAVAR, v. a. (eingravà) ; smamas,^
ncALAii. Engraver, engager un bateau, un
vaisseau dans le sable de manière k ce qu'i^
ne flotte plus ; couvrir de sable , sabler.
£ty. de en , dans , de grava , sable , et de
l'act ar, mettre dans le sable ou mettre le
sable en ou sur. V. Grav , R. 2.
ENGRAVAR S' , v. r. l'BiitAB&Aii , •w-
cALAB. S'engraver , s'enfoncer dans le sable
ou se laisser couvrir de sable; se repentir.
V. Gravar.
ENGRAVAT, ADA , adj. ist p. (eingravà ,
àde) ; busablat, ««caiu^t. Engravé , ée. Voy.
Grav, R. 3.
ENGRATSHAMENT , S. m. Engrexa-
meni, cat mod. £n^e#ea«ienl, anc cat.
JngressamentOt ital. Engrais. V. Engrais
el CraeiyR.
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ENG
ENGRAT88AR,V.a. vl. V. Engraiisar.
BNORE4R 8*, v. r. (s'eingreâ). S'en-
duire, 8e couvrir de larlre, eo parlant d'uo
tonneau.
Ély. de en , de gréa tt de ar,
ENaBEICH,dg. V. Engraisei Cran, R.
ENGRBI8SAR , AU. de Engraitsar ,
▼. c. m. el Crasê , E.
ENGREISSm , vl. Engraisser , salir.
V. Engraisiar.
ENORELHARyGarc. V. Engrtlhar et
anih, K.
EliORENIT j IDA, adj. vl. ?
\ Quar 9ol mi danhit ialudar ,
Delplaser me soi engrenilz.
Ventadorn.
BNOREPEflIT, IDA, adj. et p. (ein-
grepesi, ide) , dl. Engourdi par le froid.
V. Gobiei Gués, enraciné en vl.
BNOREPIAR 8' , v, r. ( s'eingrepiâ ) ,
d. du Rouerg. Se mettre à table. V. Aeru-
piars*.
BNGREPIAR 8', dl. V. Agrupiar «' et
Crup^ R.
ENGRES, adj. vl. snoait. Avide; irrité ;
inic|oe, injuste, enclin, ardent; indigné,
funeui , fàcheui, arrogant , opiniâtre : En-
grès de mal faire, avide de malfaire.
Èty. du lat. ingruens, qui menace, iiqmi-
Dent.
1 , 8. m. le violent , le faoï.
ENGRE8TARA, 8. f. vl. Agression,
félonie.
Ëty. En catalan « engresear, signifie dis-
puter , attaquer. V. Engre^.
ENGRILHAR, v. a. (eingrillà) ; ^co-
CBiUI • BIIOBBLBAK , SflTATBIJUI , ATATBLAB.
Empiler des planches , des solivaox. Gari
Ély. de en , de grilha et de ar, n^eltre en
pile. V. 6Vi7A,R.
ENGRULHAT, ADA. adj. el p. (ein-
griUà.âde); mmrAwmMJkx, Empilé, ée. Voy.
eriWi,R. ^
ENGRIMA, s. f. (eingrime),dl. Attaque,
Escrime, V. Escrime^ dont engrima^ est
une altération.
Et me eau tourna moun engrimo
Contro Valcado de primo,
D'Astros.
ENGRIMAR 8' , V. r. (s'eingrimà) , dl.
S'escriiper. V. Escrimar s',
0 quin plaxed'estre à Voumbreto^
E fa eambadoM sur Vherbeto .
Mentre qu*a eops de gargaillols
S'engrimon trento roussignols,
Goudelin.
ÇNGRI8AR4', 3'enivrer. Avril. Voy.
Enebriar s\
ENGROI88AR, vl. Y. Engrossar et
Gross , R.
ENGROLA , s. f. dl Lézard-gris. Y. En-
grasoula et Lagramusa.
ENGRONDEILLAR, y. n. vl. Gronder,
plaindre.
Engrondeill , il ou elle gronde murmure.
ENGR088AGIO,s. f. vl. W Ingrossa-
cioeiGroMs, R.
ENGROSSAiHEN, s. m. vl. V. Ingrossa-
ment et Oross, R.
TOM. II.
ENG
ENGR088AR, v. a. (eingroussâ) ; n-
oaovffAB. Engrosser, rendre une femme en-
ceinte.
É\y. de en, de grossa el de ar. V. Gross,
Rad.
L'action par laquelle les femelles des dif1%-
rents animaux sont fécondées portant des
noms différents, nous croyons devoir les réu-
nir ici.
En parlant des femmes, engrosser.
En parlant des oiseaux, cocher.
En pariant des quadrupèdes en général ,
coui^rtr.
En parlant d'une louve ,h'^er.
En pariant d'une brebis, luter.
En parlant d'un lièvre, bouquiner.
En pariant d'une belle chienne avec un
vilain chien, maiiner.
ENGROUGNAR, V. a. Pour imiter, con-
trefaire, se moquer, V. Engaugnar, dont il
est une aller.
^ ENGR0UGNAR8', v.r. (s'eingrougnâ);
f 'siuovTiciiAii. Se refrogner , se mettre en
mauvaise humeur.
Ély. de en, dans on en, et de grougnar,
grogner. V. Grougn, R,
ENGROUGNAT, ADA, adj. bmooti-
asAT, viiraovNWAT. Refrogné, ée; de mauvai-
se humeur, rechigné, fâché.
Ély, de en. de Grougn , R. de grougnar
et de af, ada, qui grogne. V. Grougn, R.
ENGROUMANDIR, Gare. V. Agrou-
mandir,
ENGROUS8AR, Engruxar^ cal. Voy.
Engrossar.
EBfGROUVEI.AR, v. a. (eingrouvelâ) ,
dl. Entasser des noix. Sauv.
ENGRUAISSAR, vl. V. Engraissar et
Crass^ R.
ENGRUEI88AR, v. n. vl. Grossir. V.
Engroussar el Gros, R.
ENGRUBIELAR 8', ¥. r. (s'eingrumelà);
naMVTAun r. S'engrumeler, se mettre en
grumeaux.
Éty. de en, de^rumel et de or. V. Orum,
Rad.
BNGRUMELAT , ADA, adj. et p. (ein-
grumelà, àde), dl. sHMovrAsuT. Amoncelé,
accroupi. V. Accuchat et Qrum, R*
ENGRDNAR, dl. Engrunar, cal. Pour
égrener. V. Desgrunar.
Engrunar una bouta, dépecer une futail-
le : Engrunar de paters, déûler ].>s grains
d'un chapelet ; briser, mettre en pièces; pu-
blier, divulguer.
Ély. de en, de grun et dear. V. Grum, R.
ENGRUNAR 8', v. r. d. bas lîm. S'égre-
ner, se défiler : Moun tsopelet s* es engruna,
Béron, c'est-à-dire, Moun chapelet s*es en-
, grunat, mon chapelet s'est déQIé. V. ^s-
grunar el Grum, n.
ENGRUNAT» ADA» adj. elp. (eingrunà,
àde), dl. V. Desgrunat.
Bouta engrunada, futaille dépecée.
Chapelets engrunats , chapelets défilés.
Seul, isolé, en d. bas lim. V. Urum, R.
Cebas engrunadas, vl. oignons sièparé^.
ENGOAL, ALA, adj. moai.. Egal, égale.
Y,EgaueiEqu,K.2.
Adv. Per engual, également.
ENGUAI.QADA, adj. vl. Égalisée. Voy.
£9u,R. 2.
ENG
65
ENGUALUEN, adv. vl. V. Egalameni
et Equ, R. 2.
ENOUAN , vl. V. Engan.
ENGUANA, vl. V. Enguan, Engana et
Engan, R.
ENGOANADOR, et
ENGUANAIRE, vl. V.Enganaire.
ENGUANAIRITZ, vl. V. EnganairiU.
ENGUANAR, vl. V. Enganar.
ENGUATGAR, et
ENGUATJAR , vl. V. Engagear et Gag,
Rad.
ENCKIE , d. de Garp. Aine. V. Engues et
Lengue.
ENGUEINAR,d. baslim. Engalner. V.
Engainarei Gain, R.
ENGUElRA,adv. d. lim. Encore. Voy.
Encara.
ENGUEiTAR,d.baslim. V. Gueitarti
Gait, R.
ENGUEN, vl. et
ENGUENT, V. Oungueni,
ENGUENTAIRE, Aub. V. Engueniier.
ENGUENTAR, v. a. (eingueinlà). Frot-
ter avec un onguent ; fig. tromper, enjôler,
gourer, Avril, il est aussi réciproque.
Êty. de enguenl et de ar.
ENGUENTAT, ADA, adj. et p. (ein-
gueinlà, àde), dl. Parfumé, pommadé.
Éty. de enguent el de ai, où l'on a mis de
l'onguent.
ENGUENHAIRE, s. m (einguentiâîre);
niGOBirraB. Trompeur, charlatan, vendeur
d'orviétan , Gare, goureur.
ENGUENTIER, S. m. ( eingueintié ) ;
novciiTAnui. Trompeur, enjôleur. Avril.
Éty. de enguent et de ter.
ENGUE8, s. m. pi. (eingués); mm,
SMtlIB, U>llAniA, WOOB, AINMIBL, «AU». i4n^Ut*
naja, ital. IngU, esp. Aine, partie latérale de
la région hypogastnque où se fait la Jonction
de la cuisse eldu bas ventre.
Ély. du lat. tn^^uen, m. s.
ENGUETA , s. f. (einguéle), dl.
En Vespécen lou parfun que s*exhalou
jyun enguetla fai passa lou chouquet.
Desanat.
ENGOETAR, Guélrer. V. Guetar.
ENGUEYSHAMENT, S. m. vl. Angois-
se, tourmenL
Ëty, du lat. angustia el de n^ent.
ÇNGIIET88HA, S. f. Angoisse, anxiété.
Ely. du lat. angustia,
ENGUET88HAR , V. a. vl. Mettre en
angoisse, affliger, tourmenter.
Éty. de engueyssha et de ar.
ENGUIALA, Nom bas limousin de l'an-
guille, V, AnguUa.
ENCHJIEROUN , 8. m. (einguieroun).
Vent de bise, diin. D*aquiloun, v. c. m.
ENG0ILA* dg- V. AnguUa.
ENGUILOUN ,8. m. (einguiléu) ; nopi-
tjov. Nom gascon de la lotte. V. Lùta.
Êty. Enguiloun , est un dim. de an--
guila.
ENGUITRANAR, V. Enquitranar.
ENGDLAR. V. Engoular el Goul, R.
ENGULHAR^ V. n. (einguillâ), d|. el bas
lim. Enfiler upe aiguille. V. Enfilar.
Ély. de en, de gulha pour agulha, el de
ar, mettre dans l'aiguille. V. Agu,ïi,
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ENG
S'itngmlhar, d. bas lim. 8*enfller dans une
affaire.
ENOUURy T. n. (eingalir). Pénétrer
adroitement, atec justesse, atteindre par le
jet de quelque projectile une ouTerlnre qui
sert de but, l'y placer comme avec la main.
Ê(y. de en, dans, degula^ gueule, bouche»
et de Tact, tr, ou s^lon M. Thomas, du grec
è^YuccXt^o) (eggualizô), placer dans la main,
présenter, etc.
ENOU8AIRE, s. m. (eingusàïré) ; ixa*
cAsttu, Biioutim. Enjôleur, qui trompe par
des paroles flatteuses, homme de mauvaise
foi.,
Ety. de engusa et de atre, qui enjôle. Y.
Gui, R.
ENOUSAR, T. a. (çingusà); smovui».
Enjôler, attirer, tromper par des paroles
flatteuses.
Ety. de en, de gus et de ar, agir en gueux,
y. (fu#, R. ou selon M. Thomas, du grec
èvsYY^TQ** (enegguêsa) , aoriste de èYY<>a^
(egguaô), promettre, donner parole, etc., de
Y^i^c (goès), enchanteur.
ENH
ENHAMTABLB, vl. V. InhahUable.
ENHAGNAT, part. d. béam. Embourbé.
V. Enfangat.
fity. de en, dans, et de hagnat pour fagnaU
V.Fanjr,R.
ENHARDIR, V. a. (einhardir) ; nicoiniA-
ocAs, MMOÊMM, Eohardîr, rendre liardi, inspi-
rer de la hardiesse, de la confiance dans ses
forces. V. Eneouragear et Animât.
Éty. de en, de ^rdif et de tr, faire devenir
hardi. V. Hard. R.
ENHARDIT, IDA, lA , adj. et p. (enhar-
di, ide, ie). Enhardi, ie. V. Hard^ R.
ENHAUSSAR , V. Enauêâar.
ENHEBIR, V. n. (enebir). Défendre, pro-
hiber.
Êty. du lat in^i6ere, défendre avec mena-
ces, retenir.
Loujoc me perdria , me lou vole enhebir.
Morel.
ENHERBAR, m. S. que Eerhar^ v. c. m.
et ^erd,R.
ENHONE8T, adj. vl. EnhoneilOy esp.
Inoneito , ital. Malhonnête , inconvenant.
Éty. du lat. inAone#(ii# , m. s.
ENI
ENIA , a4j. vl. BsioA, BinjA. Fâchée, en-
nemie.
ENIG , lOA , IGUA , adj. vl. Triste ,
affligé, fâché; contraint; méchant, inique,
injuste. V. Me.
Éty. du lat. iniquut, m. s. V. Nuir, R.
ENIERAR , Gare. AU. de enairar.
ENIEURAR, vl. Y. Enubriar.
ENICOIA , s. f. vl. Enigma , cat, esp.
V. Enigme-
ENIGMAIIQUE, Enigmatico, esp. port
EnigmaUe^ cat. Enimmatieo, ital. Enigma-
lique, qui tient de l'énigme.
Éty. du lat. œnigmaiicui, V. Enigme.
ENIGME, s. m.(enlgmé) ; Enigma^ esp.
port. cat. entmina, ital. Enigme, s. f. dis-
ENI
cours obscur qui renferme un sens caché
qu'on propose à deviner, discours peu intel-
ligible.
Êty. du lat. emigma^ dérivé du grec
a?vi*f(jL3 (ainigma), formé de atvoc (ainos),
apologue, proverbe.
Les sages de l'Orient, pour se réserver le
domaine des sciences, imaginèrent on langa-
ge mistérieux et énigmatique, et on vit leurs
rois mêmes se faire une gloire de proposer
et de résoudre des énigmes.
Les énigmes étaient depuis longtemps dans
l'oubli le plus profond, lorsqu'elles reparu-
rent, dans le xVll"* siècle, ornées des grâces
de la poésie.
ENILHAR, vl. y. Endilhar.
ENIMIGABLAMENT,adv. vl. Eninà-
gablamenî, anc. cat. Irréconciliablement.
Éty. de enimigyde abla et de ment, d'une
manière ennemie. V. Am, R.
ENIN8, prép. (enîns) , dl. En dedans,
bien avant, bien profond.
ENINTRAT, ADA, adj. et p. (enintrà,
àde), dl.
Aqui la fam, toula enintrada,
Magra, palasea^ esfouliaada
La 9My$$a toujcun en îraval, etc.
Fabre.
ENIOIiAR, V. a. vl. Violer un asile.
ENIOIIIâAT,ADA, adj. et p. (enioulâ,
àde), d. bas lim. On donne cette qualiûca-
tion au blé altéré par une cause quelconque,
excepté à celui qui est carié, qu'on nomme
couatj et le seigle ergoté qui porte le nom de
eomut.
On donne aussi le même nom aux person-
nes rachitiques.
ENIOURAR , V. a. (eniourà), d. bas lim.
Enivrer. V. Enubriar et £6ri, R.
On le dit aussi des vertiges qu'on se donne
en tournant sur soi-même; ennuyer, impor-
tuner.
ENIRAR , V. a. (enirà) ; aotbam, tsuasab,
TBBtsnuui. Répugner, repousser un aliment,
en avoir le dégoût.
Éty. de en, de ira et de ar, avoir en haine.
V./r,R.2.
ENIRAT, ADA, adj. et p. md. (enirà,
àde). Qu'on répugne, qu'on a dégoûté. Voy.
/r, R. 2.
ENIURAR, vl. y. Enubriar.
ENJ
ENJAMBRIAR, v. a. (cindjambrià) ; «i-
jooatBAïAs. Ajuster, accoutrer. Gare. Voy.
Ajuttar.
ENJAN,vl. V. £nyan.
Un paies enjan, une tromperie ouverte,
manifeste.
ENJANAmrai, s. m. vl. V. Engan et
£ii^an,R.
ENJANAR, V. Enganar.
ENJARRAB, V. a. (eindjarrâ). Mettre
dans des jarres.
Ëty. de en, dans, dejarra et de ar,
ENJAU, nom de lieu. L'Anjou.
ENJAURIR, V. a. (eindjaourir), dl. Efla-
roucher, épouvanter. Douj.
ENJAURIT , IDA , adj. et p. md. (cind-
jaouri,ide). Eperdu, épouvante.
Voy.
ENJ
ENJITAR, Gare. V. Engauehir.
ENJITAR 8', Se déjeter. \.EngauMfè\
Mar $e et Jeet, R.
ENJOGLARIR, V. n. et a. vl. Devenir
jongleur, rendre jongleur: Enjoglaeca, qu'il
crée, qu'il fait devenir jongleur.
Êty. de en, dejoglar et de ir, devenh*, se
faire jongleur. V. Joe, R.
ENJOGItARIT , adj. et p. smotslawts,
vl. njoGLAnm. 11 se ût jongleur, fait, deve-
nu jongleur. y.JoCy R.
ENJONCAR , V. a. vl. Joncher.
Jouncar.
ENJONGAT, ADA, adj. et p. vl. Jon-
ché, ée; couvert de joncs.
ENJONGHAR, vl. V.EnJ(m€ar.
ENJONGER, f . â. vl. siuiiMn. Eiymn-
dre, ordonner.
Éty. du lat. injungere.
ENJONHIT, adj. et part. vl. Enjoint,
assigné. V. Jougn, R.
ETJOOULIVAIRE, d. bas lim. V. En-
Joulivaire et Joli^ R*
ENJOOULIVAR, md. V. ^iijoulivar et
Jo(t,R.
ENJ08, adv. vl. nsovTê. La bas, en l>as,
au-dessous. V. Ba$ en.
ENJOUGAR, dl. m. 8. que AJoucar, v.
c. m. mettre sur, entasser.
Que pcr Uni clal etl les pr«n»l«r« cataJMM
Emjotiftirt Palkm amr la graoi doM» 4'Oim.
GuiMirlio.
C'est-à-dire«
Qnt per tîrar M wl Idt premlrra MUgeanU
Emjomqu0t Pelloa uu 1* grand clma <I*Om«.
ENJOUGAR 8', T. r. md. V. AJouear $\
ENJOUGAT , ADA, adj. et p. (eindjoa-
cà, àde), md. V. AJoucat
EN JOOI«AR , V. a. (eindjoulà). Enjôler,
surprendre par des paroles flatteuses. \.Em-
babouinar et Cav, R.
ENJOULIVAIRE , s. m. (eindzoulivàlréj;
MuoovuTAHis. Enjolivcur, qui a la manie
d'enjoliver. V. Joli, R.
ENJOUI^IVABiENT, S. m. (eindjouUva-
méin) ; aukabiwa. Enjolivement, ce qui sert
à enjoliver.
Ety. de enjoulivar et de ment. V. /oit, R.
ENJOULIVAR , V. a. (eindjoulivà) ; au«-
cAm, MJoovuTAB. EnjoUvcr, rcudrc joll, plus
joli.
Éty. de en, dejouli et de ar. V. Joliy R.
ENJOUUVAT, ADA, adj. et p. (eind-
joulivà, àde). Enjolivé, ée.
ENJOUBIBRIADURA, S. f. (eindjoum-
briadûre). Agencement, manière et façon de
s'ajuster, de s'arranger ou d'arranger quel-
que chose. Avril.
ENJOOMBRIAR, Voy. Enjambriar et
Ajastar.
ENJO0NGAR 8', V. r. (s'eindjouncà). S'en-
rhumer, particulièrement du cerveau. Gare.
ENJOURGIAR, V. Engeorgiar.
ENJOUT8,(eindjouts), dl. ^ bas. Voy.
Bas en et Enbas.
ENJOUVIN.s. m. (einjou^în). Un des
noms de la linotte, et particulièrement des
espèces qui sont grasses en automne. V. IÀ9
nota.
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ENJ
BIMOUVIN DOOU MES D'ABRIOU,
s.iD.Nom qu'ondonne, au printemps, selon
M. Roux, aux vieux mâles de la fringiUe linot-
te. V. Linota.
BNJODTIN GAVOUBT, 8. m. Nom
commun, selon M. Roux, au sizeraio boréal,
Lmaria borealii, Viellot. FringiUa flavi-
roMêrii, Lin. et au sâxerain cabaret, Linaria
rufeseens, Viellot; Carduelii rufescens,
Risao ; oiseaux de Tordre des Passereaux et
de la fom. desGonirostres ou Conorampbes
(à bec conique), qu'on nomme dans quelques
lieux Tarin, Y. cm.
ENJII ou mmm, ad?» de lieu. Là bas, en
bas. \k Ba$ en.
BNJOBG, s. m. (eindjuéc); «ma, avaht
josc. Enjeu, ce que 1 on met au jeu pour être
pris par celui qm gagnera.
Éiy. de «neldejnee, au jeu. V. Joe, R.
ENJUELHAR, v. a. (eindjuillà) ; «mw.-
BA», MijucBAB, ujoiAii. Au propTC , cuivreT
avec de l'ivraie, et an fig. étourdir.
Éty. de en, dans, de jieef^, ivraie, et de
Tact, ar, Kll. mettre de Tivraiedans.
ENJUGEAR, Gare. Alt. de Enjuelharj
V. c. m.
ENJUGUIT, IDA , adj. (eindjugui. tde).
Enjoué, ée; folâtre, qui aime beaucoup à se
divertir. Gare.
ENJUI-HAR, V. Eniuelhar.
ENJUNHER» vl. V. Enjager.
ENJUNT, ONTBA, adj. et p. vl. Ea-
joint, ointe.
ENJURIA, vl. V. Injura.
ENJUBIAR, vl. V. Injuriar.
ENJURIOS. vl. et
BNJURIOUS, V. Injurioui.
ENJURIOZ, vl. V. Injurioui,
ENJU8GA8, prép.vl. Jusques.
BNJU8CLAR 8', v. r. (s'eindjusclà). S e-
nivrcr. W.Enehriar $\
Éty. Ce mot est une ait. de Enehoutclarf
V. c. m.
Tout heou jut un matin
Gatarino s'cnjuscio eme â^aqueau bouentin.
Contes en vers.
ENK
EliKUl, V. Httt.
ENL
ENI«A,adv. (cin là). V. En la.
ENLA, FaU'erUà. V. En4a.
ENLABRAR, V. a. (einlabrà). Souffleter.
Car. V. Souffletar.
Êty. de en, délabra, lèvre, et de ar, don-
ner sur les lèvres. V. Labr^ R.
ENIiAH8, s. m. vl. Obstacle, embarras,
empêchement.
Ëty. de en et de lahi, liens, dans les liens.
\.Lae,Bi.
EN-I«AI , adv. (cilaO ; sp-la. En-delk :
Fai'U en-lai f recule, range-toi en-delà;
D'aictt-en-Iat, entre ci-là, d'ici en avanL
ENI«AIOIR, V. a. (einleïdir) ; bulbumb,
i.Ai»ni. Enlaidir, devenir laid,
Éty. àem, ûelaid et de ir, V. Leê, R.
ENI.AIDIT, IDA, lA, adj. et p. (einlel-
di. ide» lf|; MiuwtT. Enlaidi, ie. Y. Iks, R.
ENL
KCTJIIMAB , vl. V. Enlauar.
EN1.ARDAR, v. a. vl. EnUardar^ cat
Enlardar, esp. Larder, barder de lard.
ENLASSABIEN , S. m. vl. Mi-âttâMMi.
Enllaêiamenty anc. cat. EnlaxamitntOy esp.
Enlacement, réunion. V . Zac, R.
ENLAS8AR, v. a. vl. wlamms. EnUai-
sar, anc. cat. Enlazar, esp. Enlaçar^ port.
Inlacciare^ ital. Enlacer, lier. V. Lac^ R.
ENLA88AR, v. a. (einlassà); miaça».
Allacciare, ital. Enlatar, esp. Enlaçar ,
f)ort. Enlacer, mêler, passer des cordons, des
acets l'un dans l'autre, tresser plusieurs
choses ensemble, étreindre.
Ëty. de f n, de lat et de ar. V. Lac, R.
ENLA88AT, ADA, adj. et p. (einlassà,
àde) ; £niaeado, port. Enlassé,ée. V. £aic,
Rad.
ENLA8TAR, V. a. (einlastà), dl. Embro-
cher. V. Enastar.
Séria ben à soueta
Que tout aquelee que i'engrayaoun
Ounte devonpa i*engray$$a^
La ley loue faguene enlasta,
Dison toujour que loui founs haynon,
Aior beleou haynarien pa$.
A. Tandon.
Éty. de en, de laste et de ar, mettre à la
broche. V. Ait, R.
ENLATINAT, adj. et s. vl. Savant, tru-
chement.
Éty. de en, de latin et de at, versé dans le
latin.
ENLE , expr. adv. (einlè), d. bas lim. En
aucun lieu. \,Enluec.
N*ioud^oumbroenlè, Réron. c'est-à-dire.
N'y a d'oumbra en luee, il n'y a de l'ombre
nulle part.
ENLENm, T. a. vl. Adoucir, oindre.
ENLEVABIENT, s. m. (einlevaméin).
Enlèvement, voie de fait dont on use pour
ravir quelqu'un ou s'emparer de quelque
chose.
Éty. de enlevar et de ment. V. Zev, R.
ETVIjEVAR, v. a. (einlevà) ; haumab, u-
VA». Elevar, esp. Enlevar, port. Enlever,
lever en haut, controuver, inventer.
Êty. de en et de levar, lever en, sous-en-
tendu haut. V. Lev, R.
ENLEVAR, V. a. Elevar, esp. Levar,
port. Voler, enlever, ravir. V. Jtaubar.
ENLEVAT, ADA, adj. et p. (einlevà,
àde); Enlevado, port. Enlevé; volé, ravi,
selon le verbe. V.£<v, R.
ENLHUMENAR , vl. Y. Enlumenar.
ENLIABIAR, V. a. vl, Attacher, lier, en-
lacer; empaqueter. V. EnHauarei Lig, R.
Éty. de en, avec, de Itame, lien, et de ar,
Gxer avec un lien ou une attache.
ENLIAS8AR, v. a. (einliassà); snuiiAm
BMUAMAB. Accoupler le menu linge, mettre
des papiers en liasse.
Éty. de en, de liaua et de Tact, ar, litt.
mettre en liasse. V. Lig, R.
Enliaster, n'est pas français , on dit met-
tre en liasse etaccoupler.
ENLIGNAMENT , S. m. (einltgnaméin).
Enlignement, état de ce qui cstenligné.
Éty. de etUignar et dément. V. Lign^ R.
ENLIONAR, v.a. (einlignà). Enlîgner,
terme de cbarp. donner à une pièce de bois
ENL
67
exactement la même forme qu'à une antre,
en sorte qne, mises bout-àJmnt, l'une ne
nisse que la continuation de l'autre. On
it aussi des pierres, et des lignes , dans
l'impr.
Éty. de en, de liffna et de ar^ mettre en li-
gne, y. Lign, R.
ENUONAT, ADA, adj. et p. (einlignà,
àde). Enligné, ée. V. lÂgn, R.
ENLOC , vl. Nulle part. V. Enluêcti Loc,
Rad.
ENLOURDIR, v. a. (einlourdir) ; ngwtw^
MB , BSBAïAuaBn , ABMMJOVwaum. Alourder ,
étourdir, rendre lourd ; abasourdir.
Êty. de en, de lonrdet de ir, faire devenir
lourd. V. Lourd, R.
ENLOURDIT, IDA. adj. et part, (etn-
lourdi, ide). Etourdi, le ; engourdi. Yoy.
Lourd, R.
ENU7GRAR 8', v. r. (s'eînlqcrà). Pren-
dre un violent rhume de cerveau. Gare.
ENLUEC, (einluéc) ; nii.fi«cq. Contraction
de en degun luee, enlè, en aucun lieu, nulle
part. V. Loe, R.
ENLOEGA, prép. (einluégue): miloosa,
BIlUnBS. MLOBC, MUIUA. AU llCU, à U plaCC
de, au lieu de... V. Loe, R.
ENLUGRAR, V. a. (einlugrà), dl. Pocher
les yeux. V. Eâbomiar.
Ety. de en pour ee priv. de lugre, œil, et de
ar, priverdes yeux. V. Imc, R.
ENMJlfENA, pour MiLiiiaaiAT, adj. et p.
d. vaud. Illuminé, édairé. V. Lue, R.
ENLUMENABIENT, Y. Enluminamenl.
ENLUMENAR, V. a. vl. bhutombiiab.
^nMttmtnar, anc. cat. Illuminer, V. lUumi-
nar; enluminer. V. J^nlnminor et I«c, R.
raiLUBIENAT , ADA, adj. et p. vl. Illu-
miné, éclairé, ée.
ENLUBONAIRE, 8. m. vl. Père de lu-
mière. V. llluminador ei Lue, R.
ENLUMINABiENT, S. m. vl. sm-mnirA-
MDir. Mluminamem, anc. cat. Illumina-
mento, ital. Lumière, îHumination, éclairage,
splendeur, èdat. V. Itic, R. . ^ „ , .
ENLIHMINAR, v. a. (einlumma). Enlumi-
ner, colorier une estamne, y mettre les cou-
leurs convenables; rendre le teint rouge et
enflammé.
Éty. de en, en, de lumen, luminii, et de la
tcrm. act. ar, litt. mettre en lumière, en cou-
leur. V. Lue, Rr ^ . . . .
On donne le nom de enlumineur et de en-
lumineuse, à celui ou celle qui s'occupe de
l'enluminure.
ENLUMINAT, adj. et part vl. alumine,
éclairé. V. Luc, R. «„....
ENLOBIINATIO, v1. £nl(ttm<naet<!i, cat.
V. Illumination. , ,. x j,
ENLUSIMENT, S. m. (einlusunèin) , dl.
EnduH,clarté. Douj. V. Lue. R.
ENLUSIR, V. n. (enlusir), dl. et g, Fwre
briller, éclairer, illuminer, V. Lutir; enduire.
V. Aliiar elXue, R. . , . . . .^ ,
ENLUSIT ,|DA, ad], et p. (einluxi, m);
r. Fasciné, ée. Jasmin.
ENM
ENBIAILLDLAB, v. a. vl. EmmaillQter,et
QNMAILLORAR, vl. V. Emênalholar.
HNIIAISTRIT, adlj. etp. vl. Endoctriné,
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gk
68
ENM
savant , maître en son art. Y. Mag , Rad.
ENMàlsl&MSR, v.n. vl. DeTenir mauvais.
Ëty. de eiip de fnal et de esir, se changer
en mauvais. V. Mal, R.
ENMAIiHOTAR,vl. V. EmmaJhotar.
BNMALIGNAR» T. a. vl. ■hmaumi. Ir-
riter, envenimer, et neutr. devenir mauvais.
V.J#al,R.
ENBIAT8TBIT,adj. vl. Habile.
ENMB , vl. Amène, emmène.
ENMBI, vl. Au milieu, parmi. V. Medi,
Rad.
BNMEIIxnRAR, V. a. vl. Améliorer»
corriger» réformer. V. Milhy R.
ENWKIiâB, V. a. vl. mmmLAm. Emmieller,
enduire de miel. V. Met, R.
ENBIERGBR, v. a. vl. Plonger, enfoncer.
Éty. du lat. immergerty m. s.
ENMONTAGNAR 8' , V. r. (einmonU-
gnàs'); Amonlaney esp. Gagner la monta-
gne, aller dans la montagne.
Éty. de en, de mantagna et de ar.
ENMONTAR , V. n. vl. Monter. Voy.
Montar,
ENMDRAR, V. a. (enmurà); smibab.
Emmuur, fortiOer. V. Muralhar.
ENN
ENNAIRAIIENT , V. EnairameiU et
Àer, R.
ENNAIRAR, V. Enairar et Aer, R.
ENNAIRAT, V. EnairaX et Air, R.
ENNART . V. Enart.
ENNARTAR, V. Enarlar.
ENNA81CAR, v. a. (einnasicà), dl. Cou-
per lenei; enchifrener. V. Danarrar,
Éty. de en priv. de nat et de icar, couper
le nez ou priver du nez. V. Nat, R.
ENNA8ICAT , md. V. De$narrat et Na$,
Rad.
ENNAYRAR, dl.V. Enairar.
ENNEGRAR, V. a. (einnegrà), d. bas
lim. Epucer. V. Èsniarar*
Ëty. de en priv. de negra, puce, et de ar.
V. Negr, R.
Ennegra $oun îse, Bér. c'est-k-dire, En-
negrar soun chin, épucer son i:hien.
Ennegrar quauqWun, expr. adv. pour
dire éplucher les actions de quelqu'un.
ENNEGRAT, ADA, adj. et p. (einnegrà,
àde), dl. Vêtu de noir.
Ëty. de en, de nègre et de a<, mis en noir.
V.Ae^r,R.
ENNEGRE8IR, dl. Voy. Ennegrir et
iVe^r,R.
ENNEGRIR , v. a. feinnegrir) ; wMmBsui,
—iwowBtni, HAicABAa. i4nnertr»i,ital. Nègre-
eer, esp. Ennegrecer, port Ennegrir, cat.
Noircir, peindre ou barbouiller de noir.
Éty. de en, de nègre et de ir, faire devenir
noir. V. Negr, R.
Lou temps $*ennegreHs, dl. le temps de-
vient sombre.
ENNEGRIT, IDA, lA, adj. et part
(cinnegri, ide, le). Noirci, ie; sali avec du
noir. Sf.Negr,ïi.
ENNEI , lA, adj. vl. Parfait, aile.
ENNEIAR , vl. Ennuiar et Nuir, R.
ENNEOmWAT, ADA, adj. et p. (ein-
neoussà, àde), dl. BmmvAMAT. Neigeux, cou-
vert de neige, blanc de neige.
ENN
Ety. de en, de neau, neoue, neige, et de
ai, couvert de neige. V. Nev, R.
ENlfEVASSAT, dl. V. £nneoii##a< et
iVev,R.
ENNEVODLIR 8', V. J^nntvouttr #' et
Nebl, R.
ENNEVODUT, IDA, adj. et p. (einne-
vouli, ide), dl. Nébuleux, euse; sombre, on
ledit du temps. V. EnniwmHt eiNebl, R.
ENNET, s. m. vl. EnnMi, v. c. m et
i^ufr.R.
ENNETET, Pour ainsi. Y. Ansin,
ENNILHAR, dl. V. ^ndti^r.
ENNITAR, V. a. (einnità). Couvrir de li-
mon.
Ëty. de en, de nita et de ar,
ENNIVOULAR 8', d. bas lim. Y. Enni-
voulir s\ et JVeW, R.
ENNIVOUULT, d. bas lim. Y. J^nnt-
voii(tletiVe&l,R.
ENNIVOnUR 8', V. r. et n. (einnivon-
lir s') ; smnroimA», — «yonij» •* , BtHnroii-
ukM •*, •WÊMk'Wftmjm , sMnvovuK. Ennevoar,
port. AnuUane, esp. Ennuvolane, cat. Se
couvrir de nuages, devenir sombre, en par-
lant du ciel et du temps.
Ëty. de en, de ntvoul, nuage, et de ir, se
couvrir de nuages. V. Nébl, R.
ENNIVODLIT , IDA, ac^. et p. (einnl-
VOalî, ide); wammvovnxw, atiinrooiifT, Btmvoo-
■AT, smmrooiAT, ■nmvovi.iT, BsnvovmiT. £n-
nevuado, port. Couvert de nuages, sombre,
nébuleux, on le dit du temps. V. Nehl, R.
ENNOBLIR, V. a. (einnoublir) ; Amoii-
■UB. £nno6(tr, cat. Ennohieeer, esp. Enno-
brecer, port AnnobiUre, ital. Anoblir, faire
noble, et ennoblir, rendre plus noble, plus
illustre.
Ëly. de en, dans, de noble et de ir. Yoy.
Nobl, R. '
ENNOJABIENT, d. bas lim. Y. Ennui
et Nuir, R.
ENNOOUJAR, d. bas lim. (einnooudzà).
V. Ennuiar et Nuir, R.
ENNOUBIAT, ADA, adj. et p. (einnou-
bià, àde). Habillé comme un nouveau marié,
comme une nouvelle mariée.
ENNOUBLI88ABiENT • s. m. (einnou-
blissaméin) ; Ennoblimènt, cat. Ennoblici^
miento, esp. Anoblissement , action d'anoblir.
Éty. deennott6ltrctde laterm. ment, ma-
nière ou façon d'anoblir. Y. Nobl, R.
ÏJk coutume d'anoblir était déjà pratiquée
par les empereurs Romains, et elle s'établit
en France sous Philippe 111 dit le hardi , par
les lettres dites d'anoblissement.
Raoul, l'orfèvre, est le premier qui fut ho-
noré en France, du titre de noble, en vertu
de lettres d'anoblissement, expédiées par or-
dre du roi, en 1283.
BNNOUBLIT,IDA, adj. et p. (eînnou-
bli, ide); Mmmovmur. Ennobrecido, port. Ano-
bli ou ennobli, selon le verbe.
Éty. de en, de no6le et de la term. pass.
U, ida, rendu ou devenu noble. Y. Nobl, K.
ENNOVAGIO, S. f. vl. Y. Innouvation.
ENNUEI,d. bas. lim. Y. Ennui.
ENNUI, s. m. (ennui); «mniBi, mmajA-
MSNT, AMVttBi, LAvsoiTom. Enuig, cst. Enojo,
esp. port. Noia, ital. Ennui, langueur d'es-
Ï^rit causée par le manque d'intérêt de ce que
'on voit ou de ce que l'on entend.
ENN
Éty. du greclwota ( ennoîa ) , forte appli-
cation de l'entendement à quelque chose, lan-
gueur. Y. Ntiir, R.
ENNUIANT, ANTA, adj. (énnuiàn,
ànte); wmmvtémt. Ennuyant, ante; qui en-
nuie. V.iVtftr, R.
ENNUIAR, V. a. (einnuïà); wmvtAm, bto-
eSAS, nUAM, SMAOUCBAS, ■mOOOJAB , ■»»<-
cm AS, wmmjai,waÊmoinnm.. Enojar et Ennujar,
cat. Enojar, port. Annoiare, ital. Ennuyer,
causer de l'ennui. Y. Enfeiar.
Éty. de ennui et de ar. Y. Nuir, R.
ENNUIAR 8', V. r. S'ennuyer, languir en
attendant, c'est le contraire de s'amuser.
ENNUIAT, ADA, adj. et p. (einnulà.
àde) ; SMiniTAT , Smni«SAT, lATAT, BarCTAV.
Enojado, port. Ennuyé, ee. Y. Nuir, R.
ENNUIOU8, OU8A, adj. ( einnuïéus ,
éusa); smjovf. Ennqjoêo et Noioso, ital.
Enujoi, cat. Enojoto, esp. port. Ennuyeux,
euse ; qui cause de l'ennui par sa nature, en
quoi cet adj. diffère d'ennuyant, qui en cause
par ses actions.
Éty. de ennui et de (ma. Y. Nuir, R.
ENO
ENOBLEZIR , vl. Y. Ennoblir.
ENOG , s. m. vl. smiM. Ennui, malheur,
disgrâce; qu'il ou qu'elle irrite, ennuie, soit
féché ou fichée ; injure, outrage, envie, ja-
lousie, peine, chagnn, chute, désastre, infor-
tune, haine, inimitié. Y. Enneg et £nnut.
Ëty. Altér. de Ennui, v. c. m. et Nuir, R.
ENOG8, vl. Y. Enugers et iV^utr, R.
ENOI, vl. Altér. de Ennui, v. c. m. et
Nuir, R.
ENOIADA,adj. vl. Ennuyée. Y. Ennuiai
et Nuir, R.
ENOIAR, vl. Y. Ennuiar.
ENOIAR8E, v1.m.s. que Ennuart^y^.
c. m. être paresseux, différer, tarder. Yoy.
iVutr, R.
EN0I08, adj. vl. BiiojOT, mojo», mamos,
B«vsYo«,B«oBJo». Fâcheux, pénible, difficile,
ennuyeux. V. Enneg et Ennui.
ENOJAR , vl. Enujar, cat. Y. £nnttfar.
EN0J08,Y. £notoe.
EN0J08 , adj. vl. Y. Ennuioui.
ENOLIAGIO, & f. vl. Onction, chrême.
Éty. de en, de oli et de acto, action de
mettrede l'huile. Y. Oit, R.
ENOLIATIO, s. f. vl. Onction, action
d'huiler. Y. OK,R.
ENOMBBAR, V. n. et a. vL Inombrare,
ital. Faire ombre, ombrer, obscurcir, cacher.
Ëty. de en, de onibra et de ar, mettre à
l'ombre ou dans l'ombre. Y. Oumbr, R.
ENOMNAB, v.a.vl. Dénommer, énon-
cer, mentionner. Y. Nom, R.
ENONCTIO,s. f.vl. mviKTio, Onction.
Éty. du lat. tnunctto, m. s.
ENONGI.AR , V. a. vl. Attacher, s'atta-
cher, river, accrocher, cramponner.
Éty. de en priv. de onyla et de ar, ôter les
ongles. V. Ottn^(, R.
ENONHER, V. a. vl. Oindre, faire Touc-
tion.
Éty. du lat. tnun^ere, m. s.
ENOOUIRAR, V. a. d. bas lim. Erelnter.
Y. Derenar et Esnoumblar,
ENOOUIBAT, md. Y. EenoumbloL '
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ENO
BNOOmLHAR, ▼. a. (enooulià), d. bas
lim. Enlever le brou des noix. V. EseraU'
veUuir.
Ély. de en pm. de naulh, broo, cl de ar.
BN0R€K>LH08IR, v. a. et r. vl. Enor-
ouiltr, caU Enorgueillir.
BNORIGOLARftE, T. r. vl. m. S. que
S*enargulhir, y. cm. ,
ENORMAMENT, ady. (enormamein) ;
Enormément, cal. EnarmemenU, esp. iUl.
Enormément, excessivement.
Ély. de enorma et de ment.
ENORME , OBMA , adj. (énérmé, orme);
Enorme, ital. esp. port. cal. Enorme, qui est
d'une grandeur ou d'une grosseur déme-
surée.
Ély. du lat. enormii, m. s. formé de nar-
ma, prœter normam, outre mesure, ou de en
priv. et de norma, sans mesure, sans règle.
ENORBUTAT, S. f. (enourmilâ) ; et
impr. BaounoTAT. Enormità, ilaK Enormi-
dade, port. Enormidad, esp. Enarmitat,
cal. Enormité^ qualité de ce qui est énorme.
Ély. du lat. enormitatii gén. de enarmitae,
EN08SAR S\ V. r. (enoussà s'),^ d. bas
lim. et tmpr. bhoomab. On le dit de l'embar-
ras ou amas de noyaux de cerises qui se for-
me dans les intestins de ceux qui en avalent
une grande quantité.
Ély. de en, de o#, noyau, et de ar. V. Os,
Bad.
ENOUNÇAR »' , Voy. Ànomçar § et
Noufiç, R.
ENOUNCIATION. 8. f. (cnouncîatie-n) ;
MfomiciATm. ^nunctaztone, ital. Enuneia-
€i(m, esp. Enuneiaçâo, port. Enunciaeié,
cal. Enonciation, action d'énoncer ou les
termes qu'on emploie pour énoncer quelque
chose, manière de s'énoncer.
Éty. du lat. enuneiationis, gén, de enun*
eiatio. V, Nounç, K.
ENOUROUIiBIR 8' , v. r. (s'enourguil-
lir); f'BvooMvtB. EnorguUir, anc. cat. S'é-
norgueillir.
Ely. de en, de ourgulh et detr.
ENOU8SAR 8', V. Enostar.
ENP
BNP , y. les mots qui commencent ainsi h
Emp.
raiPAGIENCIA, vl. V. Impatiença.
ENPAIGHAR, et
ENPAITAR , vl. V. Empaichar et Em-
paehar,
ENPARAGIR, v. a. vl. Rehausser,
illustrer, élever.
Éty. de parage, extraction, rang.
ENPARAmLAR, V. a. vl. Apprendre,
informer.
ENPARADLAT , ADA. adj. et part. vl.
Appris, ise.
ENPARENTAR, V. a. vl. Emparentar,
cat. esp. port Imparentare. ital. Apparen-
ter, donner à quelqu'un des parents par al-
liance.
BNPARLAR, vl. V. Emparlar.
ENPAMAR . vl. V. Empanar.
ENPA9TAT, S. m, vl. P4té. V- Past,
Rad.
ENPAUBiWtm, vl. y. Empamkrtrei
Empaurir,
ENP
ENPAUBREZIT, adj. et p. vl. Appau-
vri. V. Paur, R.
ENPAUSAG10,s.f. vl. Y. Empauxa-
ment.
ENPAUZAR, vl. y. Empachar.
ENPEGAR, vl. V. Empegar.
ENPEGUIR, vl. V. Empeguir.
ENPENDRE, vl. Y. Empenher.
ENPENHEMEN, 8. m. vl. Empenyi-
ment, cal. Impulsion, émission.
ENPEN8AMENTIT, IDA, adj. (eim-
peinsameinli, ide). Soucieux, euse ; pensif.
Cast.
ENPEREZO , vl . Pour cela.
ENPERFEGTIO, vl. V. Imperfection
eiFac, R.
ENPERI , vl. y. Empiro et Imper , R.
ENPBRIAI», vl. y.Emperiauei Imper,
Rad.
ENPERIAU, vl. y.lfmpenauet/mper,
Rad.
ENPERO . vl. y. Empero.
ENPETUOSABIEN , vl. V. Impetuo-
iament.
ENPEUT , vl. y. Empeout.
ENPEUTAR, vl. y. Empeltar.
ENPEUTAT, vl. Y. Empeoutat.
ENPEZAR, vl. Y.^mpe^ar.
ENPLEGADABIEN, adv. vl. Implicite-
ment. V. Plec, R.
ENPOLVERAR, V. a. vl. Empolvorar,
esp. Empolvoritar, port. Impolverare, ilal.
Poudrer, saupoudrer.
ENPM^VERAT , ADA , adj. et p. vl. En
poudre. V. Pulvérisât, Trissat eiPoudr, R.
ENPORTAR , vl. Y. Emportar.
ENPORTO , vl. et
ENPORTUN, adj. vl. Y. Impourtun.
ENPORTUNABIEN,adv. vl. Importu-
nament, cat. Importunamente,esp. port. ilal.
Importunément.
ENPORTONITAT , vl. Y. /mpotirltt-
nttal.
BNPOMTION , Y. /mj>on<ton.
ENPOST, Y. ^mpo#(.
ENP08TAMEN, adv. vl. Âdjonctive-
ment, par adjonction.
ENPOTZONAR, vl. Y. Empouisounar.
ENPOTZONAT, vl. Y. Empovisounat.
ENPOZinO, vl. Y. Imposition.
ENPREGIO, vl. Y. Empressio.
ENPREGNAGIO,vl. Y. .Empre^aeto.
ENPREGNATIU, IVA, adj. vl. nip»-
GRATiii. Fécondalif, fertUisatif, propre à fé-
conder, à fertiliser. Y. 6'en, R.
ENPREINHAR, vl. Y. J^mpren^ar.
ENPRBBIAR , vl. Y. Imprimar.
ENPRENDEDER, vl. V. Enprendeire.
ENPRENDEIRE,s.m. vl. Èmprende-
doTy esp. Imprenditote , ital. Entrepreneur.
ENPRENDEMEN, \\. et
ENPRBNBMEN, Y. Emprenemen.
BNPRENGNAGIO, vl. V. Impregnaeio.
ENPRBNHAR , V. a. et n. vl. m^rast-
nrnjkm, aonrauMUiAB , wmrwmMmAM. Y. Empre-
gnar.
ENPRBNRE , vL Y. Emprendre.
ENPRB88IO • vl. Y. Empressio.
ENPREZA,vl. V. £ntreprtsa.
ENPROMETRE , Y. Emprometre.
ENPROMI88ION, luà «wmA m, S. f. vl.
La terre de promissions la terre. Y. Mettre,
Rad.
ENP
69
ENPROPRIAMEN,vl. Y. Impropria-
ment.
ENPUGNAR, vl. Y. Impugnar.
ENPUIAR,vl. Y. Empuiar.
ENQ
EN-Q0AI.-BIANEIRA. vl. Comme, de
la même manière, de la manière que.
Kly. du lat. qnemadmodum, m. s.
EN-Q0AM-1IIAIORMENT, vl. mmqvAm-
MAJOAMSM. El particulièrement, d'autant plus:
Quanto magis, combien plus.
ENQ0ANSA, s. f. vl. Chance, égalité.
\.Equ,n.2.
ENQUANT , vl. Encan. Y. Encant.
ENQOANTAR , vl. Y. Eneantar.
ENQUE, (einqué). dl. qvm ob. 5'ere engu€
vous» si j'étais que de vous ou si j'étais à vo-
tre place, je ferais telle chose. Sauv.
ENQUEIRADA, s. f. (einqueiràde) ; at-
TACACMAs. Enqueirade, combat à coups de
pierres. Ce nom étail donné aussi au lieu où
l'on se rendait habituellement pour s'y battre
de celle manière ; l'art. 101 du règlement sur
la police de la ville d'Aix, de 1569, porte : n 11
est aussi inhibé et défendu à tous les habitants
du dit Aix. de porter frondes, ni en user et
tirer aux lieux et terres appelées les Enquei-
rades. »
Éty. Y. Esqueiregeada, Esqueiregear et
Querr,R.
ENQUEIRAR, V. a. (einqueirà). Lancer
des pierres avec la fronde, |)oursuiTre, chas-
ser à coups de pierres, lapider. Y. Esquei-
regear.
ENQUEIRAR 8*. v.r. Pour se battre à
coups de pierres. V. Esqueiregear.
ENQIJEI88AR, Garc. Alt. de £neat##ar,
v.c. m.
ENQUER, vl. Il ou elle cherche, s'infor-
me, demande.
ENQUER, vl. Enquer, cat. Encore, et
ENQUERA,dg. Enquera, cat. Pour en-
core. V. Encara el Hour^ R.
ENQUERAS^adv. vl. Yoy. Enearatt
Hour, R.
ENQUEREDOR, S. m. vl. kmqubiubiw,
ciiQOKAiDo». Inquiridor, esp. port. Inqui*
sitore, ital. Inquisiteur, enquéreur.
Ëly. du lat. inquisitor, m. s. Y. Quer, R.
ENQUEREIRE , vl. Y. Enqueredor.
ENQUEREMEN, s. m. vl. /iigutertmen-
tojilai. Recherche. V. ^uer, R.
ENQUERBNGIO, S. f. vl. Recherche.
Y. Quer, H.
ENQUERER, vl. Enquerer , anc. cat.
V. Enquerrer.
ENQUERIDOR, vl. Y. Enqueredor.
ENQUERIR, V. a. vl. Converser, deman-
der. Y. Enquerrer, m. s. et Quer, R.
ENQUERIT, IDA, adj. et p. vl. ikqiu-
•rr, IDA ; Bii^vBt, BXA. Ënquis, ise.
ENQUERRE , et
ENQUERRER , v. a. vl. siiqiiu»n, shoub-
wn, KMQQMuii, m^uBiix», BMQVBBm. Enquer*
re, anc. cat. inguirtr, esp. port. /n^uerire,
ital. Informer, enquérir, interroger, deman-
der, solliciter.
Êly. du lat. tngutrere, inquœrere, m. s.
Y. Quer, R.
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70
ENQ
ElfQUES, adj. et p. vl. m^osimt. Requis,
demandé. sollicité. V. Quer,Vi.
ENQOESTA , 8. f. (einquèste) ; Enqueê-
la, cat. Inehieâta, itaU Inquiriçàù^ porL En-
quête, recherche judiciaire.
Ëty. du lat. inffiimtîo, recherche; on don*
ne le non) d'enquêteur, au juge commis pour
faire une enquête. V. Qii^, U.
ENQim9TIQ, s. f. vl. Réflexion. Voy.
QuerA^'
ENQOEfllTIOUNAR, d. ba9 lim. m. s,
que Enquitir, v. c. m. et Quer, H.
ENQOET , vl. U ou elle commença,
ENQU^Z , adj. vl. Paisible, trauquille.
V. Quiet, R.
ENQO'HUI, adv. (eiqquQ. AuJQurd'l^ui.
V. Hui,
Êty. du lat. J^cce hodiè,
ENQUIA D', adv. (d'einquie) ; mmqvn »*,
BHçuiA» o*. Jusqu'à, jusqu'à ce que : D'en-
quia ailà^ jusques-là,
ENQ0IGA, adv. (einquiçà): mquiçai, u-
«vifliA. De ce côté, du côté où l'on est.
ENQUIÇAMODN, adv. (einquiçamùim).
Du côté d'en haut, parlant d'un lieu peu éloi-
gné qu'on montre et vers lequel on se
trouve.
Êty. de «fit en, de qui pour aquit, là, de
ça, en deçà, et de moun pour amont, en haut,
iitt. en haut, de ce côté-ci.
ENQUIÇAVAU, adj. (einquiçavàou). En
bas, au-dessous du lieu ou l'on est.
ENQDIESflML^ , v. a. (einquiessà). Con-
cevoir, comprendre, saisir le sens de cequ'qn
nous dit. Gare.
ENQUIET , Enquiet, cat. V. Inquiet,
ENQ0|fiTAR , Enquiftar , cat. Voy.
Inquielar.
ENQUIETAT , V. Inquiétai et Quiet, R.
ENQUILA, (ejnquilà) et
ENQUILAI, adv. Teinquilài). De ce côté,
en delà, de l'autre côté.
ENQUILAMOUN , adv. (einquilamôun).
Là-haut, par là-haut, çlu côté d'en haut, sans
déterminer le lieu.
ENQUILAVAU , adv. (einquilavàou). Là
bas, par là-bas, sans bien déterminer l'en-
droit.
ENQUIIiENS,adv. (çinquiléins] | sn^vi-
Lui. Là- bas, là-dedans.
ENQUILHAR, V. a. (cinquillà) ; brqoiaii.
Empiler. Cast. V. Accuchar.
ENQUIQUIRICAR S', v. r. (s'cinqui-
quiricà), dg. Se percher : Loupoul que ïen-
quiquirico. le coq qui se perche en chanlanl.
V. Coq, R.
Loupoul que s'enquiquirico
Sul drapeou dei Ôrleam,
Çantoplui d$ repubUco!
Jasmin.
ENQOIS, vl.II ou elle interroge, deman-
de, enquiert; deenquerrer,
ENQUI8, adj.etp. vl. Requis, sollicité.
ENQUI8 D*, vl. Jusqu'à ce que. V. En-
quia d\
ENQUISICIO, vl. V. Ifiquiiiciù.
ENQUISIR8', V. r. (s'einquisi), d. bas
Km. BHQVBSTiooiiAB. S'enquéHr, chercher des
renseignements. V. Entrevar $' et Quer,
Rad.
ENQUI8TAD0R , vl. V. Enquistaire.
ENO
ENQUISTAUB, s. m. vl. Demandeur,
solliciteur, qui cherche, qui s'informe.
Éty.du lat. inquititor, m. s. V. Quer^K.
EN^OITAIRE, s. m. vl. Pemandeur,
poursuivant. V, Quer, R.
ENQUITRANAR, V. a. (einquitranâ);
KRaotTSAKAa. Enquitrunar, cat. Alquitranar,
esp. Incatramare, ital. Akatroar , port.
Goudronner, enduire de goudron.
Éty. de en, de quitran et de ar. V. Qui-
tran, R. ^
ENQOITRANAT, ADA,adj.el p. (ein-
quitranâ, àde); BneoiTmAMAT. Alquitranado,
esp. Goudronné, ée; epduit de gQMdron. V.
QuUran, R.
ENQUOT, Chez. V.Aquot.
ENR
BNRABI,s. m. (einràbi). Chagrin, désa-
grément, inquiétude violente.
Éty. du lat. en, dans, et de rabi, rage, Iitt.
dans la rage. \,Rabi, R.
Es un enrabi, c'est une misère.
ENRABIADA AL', adv. (à l'einrabiàde).
A la précipitée, avec une espèce de rage, d'une
manière enragée.
Éty. V. Enrabiat et Rabi, R.
ENRARIADA, s. f. Nom de la dentelai-
re, selon M. Castor. V. Herba-deis-ra^cae.
ENRABIANT, ANTA, a^j. (einrabiàn,
ànte) ; smAOBAirr, viooLDiT. »m»m»rMMMxrf. En-
rageant, ante ; qui cause beaucoup de cha-
grin. V. Rabi, R.
ENRABIAR, V. a. et n. (einrabiâ) ; bvba-
GBAm, «Avosiui. Arrabiare, ital. Rabuir, esp.
Raivar, port. Faire enrager, tourmenter,
exciter.
Éty. de en, dans, de rabi, rage, et de la
term. act. ar, Iitt. mettre en rage. V. Rabi,
Rad.
ENRABIAR 8', V. f. ^s'einrabià) ; rirsAs,
•s MKWAM, «'siniAOBAII, • WmOmWÂM, CHASVAB.
Raivar, port. Enrager, avoir un violent dé-
pit, une grande douleur, se tourmenter d'une
manière extraordinaire.
ENRABIAT, ADA,adi. et p. (einrabiâ,
àde); snmAOBAT, bsuobav. Rabidus, lat. Ar-
rabbiato, ital. Rabioio, esp. Raivoso, port.
Enragé, ée; qui est atteint de la rage, d'une
douleur extraordinaire^ d'un mal violent, d'une
colère furieuse.
Éty. de en, dans, de rabi, rage, et de la
term. pass. at, ada, Iitt, qui est dans la rage.
y.Rabi,ï\.
ENRAGAR, V. a. (einracà), et impr. km-
«AQfiA», dg. Infecter. V. ^mpotirrocar et
Rae, R.
ENRACAT, ADA, a^j. et p. (einracà, àde),
dl. fiouché, obstrué ; on le dit do la cannelle
d'un cuvier de vendange, d'où le vin ne peut
couler, parce que le trou s'est rempli de marc;
De vin enracat, du vin épre, qui a un goût
de rafle, pour avoir trop séjourné sur le
marc.
Éty. de en, de raea et de al, rempli avec
du marc. V.Rae, R.
ENRAGINAR 8', V. r. (s^einracinà) ; u
«uGM». Radieare, ilal. Arraygarse , esp.
Arraigarse, port. S'onradner, prendre ra-
cine«
Éty. du lat. radiscere, ou de en, de raci-
ENR
na et de ar, prendre par la racine. V. Mmik,
Rad,
ENRAGINAT, ADA, adj. (eînrai»,
àde) ; ■auaav , mis^at. Arraifuée , port
Enraciné, ée ; flg. invétéré. V. Radie, A.
ENRADA, s. f. vl. Obstacle, embams.
ENRAGEAR , V. EnrMar et MUAi, R.
ENRAGEAT , V. Enrahiai et Rabi, 1
ENRAIQAR, vl. Y. EnroMiffar et£a-
racinar,
SINRAIQAT, adj. et p. vl. Eandné. Y.
Radie, R. ^
ENRAiSAR, V. a. vl. Ulumiiier, èdàm
par des rayons de lumière. V. Radi, R,
BNRAIIAR, v.a. vl. Enrawtar.cêLtt^
port. Planter, garnir de branches, da n-
meaux.
ENRAIIELAR, v. n. (eioramelâ}, df. £a^
ramar, çat. psp. port. Couvrir de liaUlcs oa
de fleurs.
Ëty. de en. de rwnêl, raineaa, a de or,
pousser des rameaux, V. Ram , R.
ENRAMEUkT, ADA.adj. el p. (eiin-
metâ, àde), md. Orné de bouqueU, de ra-
meaux, et par ext. paré, agencé. V. Bam, R.
ENRAMPIR 8', V. r. (s'einrampir). V07.
Sendormir,
ENRAPJAR , vl. y . Enragear.
ENRA8AMENT, 8. m. (einraeaiéiB ).
Arasement, l'action de mettre à la rate
hauteur.
ENRA8AR,v. a.(einrasâ). Ara»er,net-
tre de niveau.
ENRATJAR, vl. V. ^nragêar.
ENRAUC0IR 8', v. r. (s einraoolchirp
•'simAiiQUBnm. £nroii4p4ecer,port. S'enrooer,
perdre la nétetéde sa voix, qui devient rauque.
Éty- de en, de rauch et de ir^ dercnr
rauque, ou du lat. ra%teir€. V. Ramc^ R,
EffRAUGHlT, IDA. adj. et p. ^msm-
qvn, «muàOQVBMT. Enrouc, ée. V. Âaiic, R.
ENllAUJAR,vl. y.Enragwr.
ENRAUBIAB 9' etc., V. fnrAooitaiar 1
etl{^,R.
ENRAUHIAR, V. Enrhooumar.
ENRAUlliA88AT , dl. et
ENRAUMAT, V. ^nr^oumof et Aà. R.
ENRAUMEZAR , v. p. ft n. Enrouer. V.
J?nr/iooiimar.
ENRAUMEZAT, AD^ vl. V. Emrhom-
mat,
ENRAUmT , IDAi adj, et p. vl. Rangé,
ée; mis en ordre.
Ëty. Alt. de enraumU, formé de en, de
rang et de il, mis en rang.
ENRAUQUE8IR 8', dl. V. Enramckù 1
etAaue, R.
ENRAUQUEaiT , dl. V. Enrauchii et
|{attc,R.
ENRÀU8ELAT, AlL de Enroseîat ,
V, c. m.
ENRAVAONAT , ADA, adj. et p. (ets-
ravagnà, àde). Enrhumé, ée.
Éty. de ravuê, voix enrouée. V. Rauc, K.
Meimo qu*emhé lou tem baignai
Tout lou mounde ee enravagnat.
Mîdici.
ENRATAR, T. a. (einrayâ). Eonyer. V.
Embarrar et Radi, R.
ENRAZIGAR, V. a. et n. irl. smu
Enraciner. V. Enradnar et ItadkyR.
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ENR
ENBAZI0AB, ?l. Voy. Bnraeinar et
Radie, R.
ENIIAZIOAT,ADA,y1.V. EnraeinaL
ENRASONAR, v. a. il Enrahonar,
cal. Raisonner, endoctriner, entretenir» ques-
tionner, instruire.
ENRAZONAT , adj. m. et s. tl. Raison-
neur, éloquent, judiciaire. V. Aa#on,R.
ENRE, dl. V. Enreirtf Arreir et Reir^ R«
Fai Venret retire-toi, éloigne-loi.
ENREARyV. a. d. m. Syncope de £n-
regar^ v. c. m. et Radiy R.
ENREDAR,Y.a. vl. i^nredar, cat. esp.
port, inretare^ itaU Envelopper, entourer,
attraper, eml>arrasser, prendre dans les ûlets.
Éty. du lat. trrf (tre, m. s. ou de en, dans,
de red pourret, Glet, et de ar.
ENREDAT f ADE| adj. et p. vl. Envelop-
pé, ée.
ENREDEIRAT, ADA, adj. (einredeirà,
*de). Arriéré, ée. Gare. V. Endarreirat.
ENREDE8IR, dl. V. Enregauire.
l^NREDESIT, dl. V. Enrtgoui,
Eiy . de en, de rede, raide, et de tr, devenir
raide.V.i2t^,R.
ENREDIR, y.Enngauire et Rigt R.
ENREDIT, V. Enre^outet Rig, R«
ENREDONIR, v. a. vl. Arrondir.
Ëty< de en, de redon, rond, et de tr, faire
devenir rond. V. Rot, R.
ENREDOUNIR, V. a. (einredounir). Y.
Bnred(mir.
ENREGADA , s. f. (einregàde, cH. m. s.
que SUhaun, v. c. m« et Radi^ R.
ENREGAR, v. a. et n. (einrcgà) ; BinBAB,
ftmMBAB. Enrayer, tracer le premier sillon,
la première raie, planter en raies ou sillons.
Ëty. de en, de re^, sillon, et de la terni,
act. ar, mettre en raie, sou»-entendu com-
niencerè* V. Radi, R.
Enregar un eampHment^ enfiler un com-
pliment.
Enregar, se dit aussi pour enrayer une
roue. V. Embarrar
ENREGE8IR,\I. Raidir. Voy« Enre-
gouire.
ENREGIMENTAR, V. a. (einredgtmein-
tà)« Enrégimenter, incorporer dans un régi-
ment, et par ext. dans un corps quelconque.
Éty. de en, de régiment et de ar, mettre
dans un régiment. V. Reg, R.
ENREGUIENTAT, ADA, adj. et part,
(einredgimeintà, àde). Enrégimenlé , ée. V.
Reg. R.
ENREG18TRAMENT , 8. m. (einred-
gistraméin). Enregistrement, action d'enrc
gistrer; bureau où Ton enregistre, Tadminis-
Iration mème«
Éty. du lat. regiita ou regiitrum, regis-
tres, et de la préposition, in, dans, mettre,
insérer dans le registre. V. Reg, R.
L'enregistrement des actes royaux ou im-
pérbui, est de toute antiquité. Le premier
diplôme que l'on connaisse, qui est de l'em-
pereur Galba, marque expressément à la fin,
qu'il a été enregistré et homologué auCapi-
tole. En France , il n'a commencé que sous
Saint-Louis.
Noos croyons faire plaisir à nos lecteurs
en transcrivant ici l'avertissement que M. Bon-
nefoni a mis en tête de sa Physiologie 4e l'em-
ployé de renregistremcnt.
ENR
a Avant de commencèrcette Physiologie, je
dois tracer rapidement T historique de l'enre-
gistrement, et faire connaître l'origine de cet
impôt, qui donne à la Société de si grandes
garanties.
« L'insinuation remonte à Constantin le-
Grand; la formule (le timbré), à Justinien; le
contrôle des actes, qui en est la conséquence,
nous vient de Henri III, oui créa, par un édit
donné à Blois, en juin 1581 , un office de con-
trôleur des litres en chaque siège royal du
royaume. Enfin, en mars 1693, un édit or-
donna que tous les actes seraient reçus par
les notaires royaux, notaires apostoliques et
ceux des seigneurs dans retendue du royau-
me, et enregistrés dans le bureau le plus
prochain, à la diligence de ceux qui les au-
raient reçus, quinze jours au plus tard après
leur date.
« Le 9 janvier 1780, le ministre Necker,
par un arrêt de règlement, fit réunir la per-
ception des droits de contrôle, comprise jus-
qu'alors dans le bail de la ferme générale, à
celle des revenus du domaine, confiée h une
compagnie formée sous le nom d'Adminis-
tration générale des Domaines.
(c Par une loi du 19 décembre 1790, le
droit d'enregistrement a été substitué au
contrôle.
ce Enfin, la loi du 22 frimaire an VU ( 12
septembre 1798) qui forme encore aujour-
d'hui la base de ta législation sur l'enregb-
trement a modifié celle de 1790.
« Le contrôle que l'enregistrement exerce
sur les actes publics, et les services réels qu'il
rend en assurant et conservant les intérêts des
familles, facilitent la perception de cet impôt,
et loi ont fait traverser intact les temps péni-
bles et orageux de nos révolutions.
n Cette branche de nos finances dépasse
aujourd'hui 200 millions, et les frais de per-
ception et de régie, sagement répartis, arri-
vent à peine à 5 p. Vo » chifire bien minime
en regard de celui des autres parties finan-
cières. »
ENREGI8TRAR, V. a. ( einredgistrà ) ;
Regiitrar, esp. cat. Regiitrare, ital. Rigit-
trar, port. Enregistrer ou enregilrer, mettre
quelque chose sur un registre.
Êty. du lat. reyûfrare, ou de registre, de
la préposition en et de la term. act. ar, mettre
dans le registre. V. Reg,^.
ENREGISTRAT, ADA, part, (einred-
gistrà, àde) ; Regittado^ port. Enregistré, ée.
V. Reg, R.
ENREGOUI , OUIA , adj. et p. (einre-
gôui, Ôuie) ; nmcosnT, Kmmovmmovcn, sfras-
mr, ABAvuT, AMIA1IUT. Eugourdl parlcfroid.
Éty. du grecèvpiY<Jw (enrigoô), être transi
de froid, formé de iv (en), dans, et de ft^o«
(rhigos), frisson. V. Rig, R«
ENRECrOUIRE, V. n. (einregôuiré) ; m-
MBMM, wKvn, «BVBnik ÈnregtUirse, port
Engourdir, rédir, rendre raide, en parlant du
froid.
Ety. deenreyont et de ir^ devenir raide.
V. Reg, R.
ENRBGOUNAR , ▼. a« (einregooné), dg.
Biilonner, labourer en faisant des billons,
c'est le contraire de labourer plainier.
BNREns, (enrèiré). Ponr en arrière,
V. Arreire^ en vh autrefois, jadis. V. iietr,R.
ENR
71
ENRELHAR, v. a. (einreillà); bubia»,
BiiMBitxAB. Mettre le soc à la charrue, piquer
les bœufs avec la pointe du soc en labourant,
on dit aussi pou^ner, dans ce dernier sens.
Ëty. de en, de relha, soc, et de or, piquer
avec le soc ou mettre le soc en place.
ENRELHAT, ADA, adj. et p. (einreillà,
àde), dl. Engourdi, ie : manchot : A lou bra$
enrelhat, quand cal faire la eambada, il a lo
bras engourdi lorsqu'il s'agit de suivre sa
tâche.
ENREBIETER • v. n. vl. S'entremettre.
V. Mettr, R.
ENREOUMAR , d. béam. Enrhumer. V.
Rh,ï{.
ENREOUMATjd. béam. Enrhumé. V.
Rh, K.
ENREQUEZIR, V. a. et r. vl. Enreque^
cer, esp. port. Enrichir, s'enrichir, devenir
riche.
ENREQUIR 8', v. r. vl. Profiter, s'enri-
chir. V. Enrichir #' et Rich, R.
ENRESSAR, v. a. (einressà), dl. nrrou»-
CAB. Enreaar lou fé, mettre le foin en men-
ions. V. .^mottlottiiar.
ENRE8TAR,v. a. (einréstà); «mstfAii.
BRroimcAm, bmcovbla». Corder, tresser avec
de la paille, des ognons, des aulx, en faire
des glanes.
Ëty. de en, de rest, glane, et de ar, mettre
en glane* V. Rest, R.
ENREVIRONAR, v. a. vl. En\ironner,
aller au tour, faire le tour, parcourir. V. Vir,
Rad.
ENREiroi.0MAR,v. a. vl. Rassembler,
pelotonner, tourbillonner, mettre en désor-
dre. V. Voulu, R.
ENRHOOUMAR, v. a. (etnroonmà);
MIKOOVMAm, SlUOLAm. SlmAmA», ■KMAimiAMA»,
sRMovHAa, KiraimiHAm. Enrhumer, causer un
rhume.
Éty. de en, de rhoaumas et de ar, Y. Rh,
Rad.
ENRHOOUMAR 8', v. r. s'BiimAVMACflA».
S'enrhumer, gagner un rhume.
ENRHOOUMAT, ADA, adj. et p. (eîn-
rooomà, àde) ; smiAoaAtiAT, smiAOMAT. Ën.-
rhumé, ée.
BmnMovMAT ooov camvBoo , sasABOVcair ,
BIIBBBMI«AT, KinOO«DlT, BSSAVIIAT
«AT. Enchifrené. V. It/i, R.
ENRHUMAR 8*. v. r. d. béam. Enrhu-
mer. V. Enrhooumar et Rh, R.
ENRIBANTAT, dl. Voy. Ribantat et
Rubr, R.
ENRICHIR, V. a. (einrifchir) ; ^ftrt^utr,
cat. Jnricchire, ital. Enriquecer, esp. port.
Enrichir, rendre riche.
Éty. de en . de riche et de tr, faire devenir
riche. V. lltc^,R.
ENRICHIR 8*, V. T. S'enrichir, devenir
riche*
ENRICHIT, IDA, lA, adj. et p. (ein-
ritchi, ide,ie) ; £nriguectdo, port. Enrichi,
ie. V. RUh, R.
ENRIQUIR , vl . Monter en puissance, de-
venir fier. V. Enrichir et Rich , R.
ENROGE8IR,v. n. vl. nmocssi», nimo-
jum, AoioMAii. Rougir, devenir rouge« V.
Rog, R.
ENROGEJCIR,
ENIUMUAR, et
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72
ENR
ENROIEnR, tI. V. Enro^esir.
ENROIâAMENT , 8. m. (einroulaméin) ;
■momuuuKT. ArrolamentOj ital. EDrôlemeot
action d'enrôler des troupes. V. Engagea-
menUiRotyH.
ENROLMI» V. a. (eînroulà); smoviuui.
Arrolare, ital. Enrôler, mettre, écrire sur le
rôle. V. Engageât et Rot, K.
Éty. de en, de roU et de ar, mettre sur le
rôle.
ENROLAR8', v.r. t'nraouLAm. S'enrô*
1er, s'engager. V. Engageât s\
ENROLAT , ADA , adj. et p. (eînroulà) ;
sraovLAT. Enrôlé, ée. V. Engageât et Eot,
Itad.
ENROOnCAR S\ Y. r. S'enrouer. Cast.
ENROOUBIAR , V. Enrhooumar.
ENROSAR, vl. KMmosAa. V. Arroiar,
ENROSELAT, ÂDA, adj. et p. (einrou-
Bf\à, àde), et impr. mmmAvmMJkr, Paré de ro-
ses , entouré, enveloppé,
Ëty. de en, de rosa et de al^lel est cupho-
pique, couvert de roses. V. Rot, U. 2.
ENROST, s. m. vl. Rôti. V. Roustit.
ENROUAR, V. a. (ciarouâ), d. m. mwukv
Bmukm, Envelopper. V. Envelopar eiRot, U.
ENROUAR S', v. r. En parlant du temps,
du ciel, s'obscurcir, se couvrir, s'cn>cIopper
rte naagp9.
Ëty. de fil, de roua et de ar, s'envelopper
comme une roue qui tourné autour d'un
essieu. V. Rot, R.
ENROUAR, ûarc. V. Enrawhir.
ENROUAT, ADA, adj. et p. (einrouâ,
âde),dm. Enveloppé, ce; roulé, ée.
ENROUGBAT, ADÀ, adj. et p. (einroud-
jà, àde), dl. Vêtu de rouge,
Ëiy. de en, de fouge et de at, Y. Rtibr,
Rad.
ENROUI8SAR, V. a. (oînrouissà) ; bv-
ppoMKYBAB, wtmovmAm» Garnir, couvrir de
ronces. Gare. V. Enrounsar i\
ENR0UU8AT, ADA, adj. et p.,(einrouis-
sa, àde). Pris, emt>arrassé dans des ronces.
V. Enrounsatei Embouitsounit.
Éty. de en, de rouUsa et de a(, pris dans
des broussailles.
ENROUIaAR, et comp. V. Enrolar.
ENROUI^HAT, V. Enrouthit et Roulh,
Rad.
ENROULHIR, v. a. (einrouillir) ; Bnoii-
vxuB, Kimovw, BiniOTiuui, bubboolhi», bou-
iriuMB, BUBODUMvims: Arrugginire, liai. En-
rouiller, rouiller, faire venir de la rouille.
Êty. de en, de roulha et de tr, se changer
en rouille. V. Ruhr, K.
ENROUI«HIR 8', V. r. SB bosilbab, •*sr-
BBOViim», '%^ nohwuMAM, s'biiboouiooibb, s'bm-
nooTomaB, •% boouiab, tm bovuab. Se rouil-
ler, se couvrir de rouille.
ENROUI«^IT,|DA, adj. et p. (einrouil-
li, ide); BMBOOUIOOI, BBBBOVLHAT, BOOVILHAT,
"iSmoviMAr. Rugginoso, ital. Rouillé, ée ; cou-
vert de rouille,
Éty. du lat. rtt6t^tno#u«, ou de roulh, de
n et de al, changé en rouille. V. Rubr, R.
ENROUMETRAR, Gare. V. EnrouU-
sar.
ENROUMIAR 8', v. r. Se prendre dans
fies ronces. Y. Roumi et Enrounsar #'.
en <
ENR
BNROUN8AR 8', v. r. (s*einrounsâ), dl.
_» ^^ S'emlwrrasser dans des ronces.
Ëty. de en, de rouma et de ar.
ENROUN8AT, ADA, adj. et p. (eînroun-
sà, àde) ; mtmpm^êAr. Pris, arrêté, embarras-
sé dans des ronces.
ENROUTAR,v^ a. (einrootà), d. baslim.
Mettre en mouvement, en action : Enroutar
un prouceSf commencer un procès ; Enrou-
taz'li, dit-on, pour donnez-lui une citation.
V. Encaminar, Enregar et Coumençar.
Ëty. de en, en, de rotUa, route, chemin, et
de Tact, ar, mettre en chemin, commencer.
V. Roump, R.
ENROUTAR 8', V. r. md. Se mettre en
train avec violence : Lo pledzo i'enrouté,
Bér, c'est-à-dire, La piégea 8*enroutet, la
pluie commença avec force; Ma den se sou
enroutada, Bér. c'es^-à-dire, Afoe dents se
soun enroutadas, un violent mal de dent m'a
pris.
ENROUVELIR , d. arlés. Y. EnrouUiir,
Ety. Alt. de l'inusité enrubelir, rendre
rouge. V. Rubr, R.
ENROZAT , ADA, adj. et p. Y. Afrq-
sat,
ENRRI^UIR, vl. Y. Enrichjr,
ENS
EN8, vl. Pour e nos, et nous, et il nous.
Quenidestrui entabaicha ens amermals
balans, qui nous détruit et nous abaisse et
nous diminue notre sort.
Uiât. de la Crois, contre les Alb. Vers 4172.
Il signifie quelquefois nous sommes,
ENS , adv. vl. Delà, en. Y. Ent.
Éty. du lat. tnd^.
ENSA, s. f. vl. Epée, glaive.
Ëty. du lat. ensis,
ENSABATAT, vl. Y. Sahalat et Sabat,
Rad,
ENSABLABIENT, s m. (einsablaméin).
Ensablement, assablement, amas de sable
formé par un courant d'eau ou par le vent ;
sablement , action de sabler un chemin. Gar.
ENSABLAR, v. a. (einsablà) ; b|iobatab.
Ensabler, faire échouer sur le sable, plonger,
cacher dans le sable, recouvrir de saple.
Ëty. de en, de sabla et de ar, aller dans le
sable. V. Sabl, R.
Ensablar quauqu'un, frapper sur la poi-
trine à quelqu'un avec un sacnet de sable, ce
qui occasionne une lésion mortelle, selon la
vulgaire croyance.
EN8ABRAT, ADA, adj. et p. (einsabr|i,
àde), dl. Pourvu, armé d'un sabre.
Ensabratcoumoun mameloue.
Boufounados.
Éty. de en, de ea6re et de at, pourvu d'un
sabre. V. 5a6r. R.
ENSAGADOUIRA, s. f. (einsacadôuïre).
Garrot de meunier, pour ensacher la farine
en la foulant dans le sac, bâton court et épais
avec lequel on presse la farine. dans les sacs.
Éty. de en, dans, de #aca, sac, et de «louira
qui serlà. Y. Sac, R.
EN8AGADURA, s. f. (einsacadùre), dl.
Le refoulement, lorsqu'on fait tomber de haut
le grain dans une mine, le refoulement en
augmente le poids d'environ une livre, il
ENS
Paugmente de trois si Fon secoue la mesure,
Sauv. on le dit ailleurs pour afiàissemenl des
terres. V. Sac, R.
BN8AGAIRB, S. m (dosacàfré). £n#a-
eheurl celui qui remplit les sacs ; cheval dont
le trot dur, fatigue beaucoup. Gare. Y. Sae,
Rad.
EN8AG4R, v. a. (einsacà); maccmm, ■■•
•ACHAB, BttACAB, WÊÊÊ^VCméM, BMTACAB, «AÇVB-
TAB, BAMACAB , tABAcvAB. insocears , ital.
Ensacàr, esp. cat. Batsaear, cal. Ensaecar^
port. Ensacher, mettre dans des sacs , entas*
ser en secouant le sac afin d'en faire entrer
davantage, serrer, presser, cacher.
Ëty. de en, dans, deeae et de Tact, ar, litt.
mettre dans le sac, Y. Sac, R. ou du grec
tiTL-jHd (esacha), parfait de votxu) (sattô), dbar-
ger, farcir, l^mas.
.Éneoear lou dinar, faire de l'exerdce
apr^ le dtner pour faciliter la digestion, pour
abattre les morceaux.
Ensacar la terra , battre la terre avec un
instrument quelconque pour U rendre plus
dure et plus unie.
ENSACAR 8', V. r. Se tasser, se serrer
davantage par son propre poids.
EN8AGAT, ADA» adj. et p. (einsacà, àde):
BMiAcaAT. i?n#acca do, port Ensaché, ée; mis
dans des sacs, tassé, engoncé. V. Sae, R.
ENSACHAR , d. m. et bas lim. Y. Snao-
eareiSap, R.
ENSADOULAR, Aub. Y. Sadoular.
I3N8AFRANAR, y. a. (einsafranà) : Aça-
froar, port. Ensafranar, cat. Azafranar,
esp; S^franer, jaunir avec du safran.
Éty. de en, de safran et de ar.
ENSAFRANAR 8', v. r. Se barbouiller la
figure avec du safran ou avec une couleur
jaune ; ironiquement gagner la siphilis.
ENSAFRANAT , ADA, adj. et p. (einsa-
frauà, àde); Açafroado, port Jauni avec du
safran. V. Safran,
ENifAOEARi V. a. (einsadjà), dl. Voy.
Assagear.
Vole ensagear moiin saupre faire.
Fabre.
BN8AONETAR, T. a. vl. Ensanglanter.
Y. Sang, R.
ENSAI , V. Ençai et Sounsai.
EN8AIAR, vl. Ensajar, cat. Y. Etsaiar.
ENSAiAR, Ensajar, cat. Y. Ensagear
et Astagear.
ENSAJU8, adv. vl. Ici-bas.
BN8AI«ADA , dl. Y. Salada et Sal ,
Rad.
EN8ALIR, V. a. (einsalir), d. arl. Salir.
Y. Salir et Brutar.
Despiei hifr ye travaye,
Eme Voli doou couideaimoun Diou tant-freta
Qu*e^ peca d'ensali ce que m'a tant cousta.
Truchet, La Pastressa.
EN8ANOLENTAR, v. a. sfitABcuurrAB,
BBtAiwiGAB. Ensagrentar, cat. esp. Ensan-
gueniar, port. Jnsanguinare, ital. Ensan-
glanter. Y. Ensannousir.
Éty. de en, de sanglent et de ar, Y. Sang,
Rad.
EN8ANHTIR, vl. Y. Ensantir.
ENSANNAR, dl. Y. EnsannouHr.
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.ENS
BNSANNAT, dk Y. EsamwusiUi Sang,
Rad.
BN8ANNIR, (eiQsaouiiir)^ et
bNsaNNOUIRS» y. Ensannouiir et
Sang, R.
EN8ANNOU8IR, V. a. (einsannousir), dl.
miAi}iK>oni,Bf(BAViiMuui,BiitA«o&AirrAB. Insan'
guinar$, \ià\. Emangrtntar, tsp. cal. En-
ianguentar, port, ËQsanglaoleryfi ouiller» ta-
cher de sang.
Èty. de en , de êanfums^ saignant, cl de tr,
rendre saignant. \.Sang, R.
£N8ANN00SIT,IDA, adj. et p. (einsan-
nousl, ide); miAvmT, mmtMomm, ■mAHiAT,
mtAOHoiiMTy iMAvmt. Ensanglanté, taché»
souillé de sang. X.Sang^ R.
ENSANTIR , V. a. et r. \l mmusMwnm.
Sanctifier, se sanctifier.
. Éty . de en, de tant et de ir, devenir s^int.
V. Sanl, R.
ENSAPAGAR, V. n. ri. Regimber.
EN8APAR, V. n. vl. Broncher, bnlter.
EN8APEGADOR, S. m. vl. Piège.
EN8ARDINAR, V. a. (einsardinà)^ Châ-
tier quelqu'une coups de gaules, lui faire sur
la peau des sillons comme des sardines.
Èty. de en, de tardina et de ar, Y. Sard, R.
EN8ARGA8, dl. Y. Entarriai.
EN8ARIADA,d. de Marseille. Y. Rais-
êalhada et Rh, R.
ENSARRAR , ▼. a. (einsarrâ) , et mieux
MmaAa. Serrer, enfermer. Y. Estremar^
Fermât, Barrar etSerr, R.
EN8ARRAT, ADA,adj. et p. (einsarrâ,
âde), et mieux «rnsmiAT. Serré, fermé. Yoy.
EttremaU Barrai eiSerr, R.
EN8ARRIADA, s. f. (cinsarriàde) : m-
ÉABaiAT. Ce que peuvent contenir les en#(irrû.
ENSARRIAS , s. f. pi. ( einssàrries ) ;
BIVSABaU,miABOAS, BIMABIA», Mit AAAl». ScrOn,
esp. Espèce de besace, formée par deux ca-
bas de sparte réunis , qu'on place sur le bât
des botes de somme de manière qu'il en pen-
de un de chaque côté , servant à transporter
de petits objets.
Ce mot. désignant une espèce de harnais,
qui n'est d'usage qu'en Provence, n'a comme
beaucoup d'autres, point d'équivalant français;
enfourche, av forges et bouges, n'étant point
adoptés par l'Académie, eiyssare, enserre ,
dont se sert M. Avril, ne l'étant par personne.
Ély. du grec UapTàui ^exartaô), suspendre
à... cl de serrer, contenir. Y. Serr, R.
EN8ARRIA8 LONOA8 , s. f. pi Grand
pnnier d'osier à deux cavités qu'on place sur
Je \yàt, et dans lequel on transporte le fumier.
ENSARRI8 , s. m. Y. Ensarrias.
EN8ARRI8-IIIAR8ELHE8A8, s. f. pi.
EisiAftau-HABtcuiu, S. m. Doiiblc cabas de
voyage, plus petit et plus élégamment cons-
truit que les ensarris ordinaires.
EN8ARTAR, Alt. de ensertar. Y. Entar,
J^ntertor et Ser.R.
ENSAUBIADAIRE . s. m. (einsaouma-
dàïre). dl. Chargeur de vendange. Y. Gru-
daire et Saum, R.
BNSAUIIADAR, v. a. (einsaoumadà), dl.
Charger la vendange, faire les charges.
Éty. de en, de laumada . charge . etdear.
partager, diviser en charges. V. Saumy R.
ENSAUNIOAR, Gare. Y. Ensanglantar,
TOM. If.
ENS
BN8AUNIGAR, Gare. Y. J^neauNOiMtr.
Éty. de en, en, de saun, pour sang, et de
igar pour e^eai , mettre en sang. Y. Sang,Vi.
EN8AUNIR, d. prov. Y. J^neaunoitetr.
ENSAUNIT, d. prov. Y. EsaunousUti
Sang, R.
EN8AUNOUI , d. m. Y. EnsaunousU.
EN8AUNOUIRE, d. m. Y. Emaunousir
et Sang, R.
ENSAURBNGAR, v. a. (einsaoureingà).
Faire blanchir la viande d'un ragoût. Gare.
EN8AUJBIE , ion , ( einsaousié , iou ).
Exclamation qui a la même signification que
Dieu m'en préserve, que Dieu m'en garde.
Ach.
Ëty. du lat. in sainte sim ego, ou de en, de
sau pour sauve, et de sie, que je sois en sûre-
té, ou que j'en sois préservé. Y. Salut, R.
ENSADVAR 8'. v. r. Se sauver, fuir. Y.
Descampar et Salut, R.
EN8ATNAR, v. a. vl. Y. Ensanglentar.
EN8ATNAT, ADA, vl. Y. EnsannouHt.
ENSCRIOURE , Y. Inscrioure et Eseriv,
Rad.
EN8EAR, V. a. (einseà). d. de Barcel. Fê-
ler, fendre sans que les parties se désunissent
entièrement.
Ëty. de en, dans, et de secare, couper, par
apoc. etsync. du e. Y. 5ec, R.
EN8EA8, d. d. Barcel. \.Ensias.
ENSEAT, ATA, adj. et p. (einseà, àïe),
md. Fêlé, ée.
Éty. de en et de seeatus, coupé dans. Y.
Sec, R.
EN8EDAR, v. a. (eînsedà); •mdam. En-
soyer le ligneul, mettre une soie à son extré-
mité afin de l'introduire plus aisément dans
le trou qu'a fait l'alêne.
Éty. de en, deeeda et de ar. Y. Sed, R. 2.
EN8EOADOR , 8. m. d. vaud. Imitateur,
qui, suit la même route, la même marche.
Ely. de en, àeSeg, R. de srgre et deador,
celui qui suit dans... Y. Sequ, R.
ENSEGNA, vl. Y. Enseigna.
ENSEGNADOR , s. m. \ I. buibciiaiiu. vI.
Qui montre, qui instruit, successeur. Y. Sign,
liad.
ENSEGNAIRE , 8. m. vl. uiBnaAiAs, ch-
•siiiBAiBa, KntneMADO», AstBinAoo». Enseûa-
dor, esp. Insegnaiore, ital. Maître , institu-
teur, précepteur. Y. Sign, R.
Ensegnaire de la lei, docteur de la Loi.
EN8ÊGNA1ISEN, s. m. vl. miERaAMN,
■nSKIORABIBR, aSfBCnAMKII, Ktf BMIAMBBI. EdUCa-
lion, politesse. W Ensegnament,
ENSEGNAMENT, s. m. (einsegna-
mcin) ; crsucmambut. Enseignament , anc.
cat. /n«f^amen(o, ital. Ensrnamento, esp.
Enseignement, rinstrucliou en général , la
manière d'cnseignrr.
Éty. de ewee^iiaret de ment, Y. Sign, R.
ENSEGNAMENT MUTUEL, Enseigne-
ment mutuel, méthode par laquelle les élèves
s'instruisent mutuellement, sans le secours
du professeur.
Cette méthode qu'on a tour-à-tour trop
vantée et trop blâmée, fut inventée en France,
par Pollel, en 1780, introduite en .Angleterre,
vers 1811, par Bell et par [encastre, d'où le
nom de méthode lancastrienne, qu'on lui a
aussi donnée.
Ce mode a l'avantage incontestable de la
ENS
73
célérité et le grand Inconrénient de ne pas
graver assez profondément les choses qa'îi
enseigne ; on apprend vite et on oublie promp-
tement.
Bell, prêtre anglican, créa uœ nonvdk
méthode,en août 1812, elle consiste à em-
ployer les écoliers eux-mêmes à se surveiller
et à s'instruire mutuellement
On croit avoir trouvé des traces de cette
manière d'enseigner, non seulement dans la
Bible, mais encore chez les Brames.
ENSEGNAR, v. a. (einsegnà) ; omiaïAB,
BUMOMAB, A9wwpammu, wnmiukm. Ensenyar^
cal. Ensefiar, esp. Ensinar, port. Insegnare,
itaK Enseigner, mstruire, indiquer.
Éty. de la basse lat. tnst'^re, formé de
et^um , signe , comme si l'on disait per
signa docere, ou de tneîniiare, selon Sau-
maise. Y.Sign, R.
EN8EGNA8, S. f. pi. v]. Signes, présages.
Y. Sign, R.
EN8EGNAT , ADA, adj. et p. (einsegnà,
àde); Jb'netnado, port. Enseigné, ée. Y. Sign,
Rad.
EN8EGNORIR 8* , v.r. vl.
Se rendre maître et seigneur, dominer.
Éty. de en, de segnot et de tr, aller, com-
mander en seigneur. Y. Segn, R.
EN8EGRE , vl. Y. Enseguir.
ENSEGUIR, v. n. et r. v|. bmxouib, kh-
MOBa, BtisoBs. Enseguir, cat. Ensuivre. Y.
Ensuivre.
Ély. du lat. insequi, m. s.
ENSEGURAR, v. a.vl. V.Assegurar,
EN8EGURAT, ADA, adj. vl. Y. Assegu-
rat.
ENSEI L', d. bas lim. ïjc soir même. Y.
5er. R.2.
ENSEIGNA, s. f. (einségne) ; Bifi«iiA, m-
iBCRA. lusegna, ital. tnsegnia, esp. port. cal.
Enseigne, marque, indice pour faire connaî-
tre quelque chose, tableau qu'un marchand,
un aubergiste, etc., suspend devant sa porte,
bouchon de cabaret.
Éty. du lat. insigne, fait de signum, signe.
Y. 5i^, R.
ENSEIGNA , s. f. Enseigne, signe mili-
taire sous lequel se rangent les soldats d'un
même corps ou d'un même parti.
Êty. Y. le mot précédent. L'enseigne
prend le nom de drapeau. Y. Drapeau, pour
l'infanterie, et celui d'étendard, pour ta cava-
lerie.
On ignore l'époque h laquelle on a com-
mencé à faire usage des enseignes cbei les
Egyptiens qui paraissent en être les inven-
teurs. Une branche de verdure, la tête d'un
animal, un oiseau, étaient les enseignes ordi-
naires des anciens. Les Romains n'en eurent
pas d'autre pendant longtemps, qu'une botte
du foin, k laquelle Manus substitua l'aigle.
Y. Drapeou.
ENSEIGNA, 8. m. Enseigne, officier qui
porte le drapeau ou l'enseigne.
ENSEIGNA, s. f. \l kbsmba, bbsbtba,
BBsxBHA, BtssBHA, Y. U mot suivaot. Marque,
indice; signe, constellation, enseigne, ban-
nière.
ENSEIGNABLE, v|. Y. Ensenhable.
ENSEIGNADOR, vl. Y. Ensegnaire.
ENSEIGNAIRIER, s. m. vl. bmsbicbai-
BisBs. Gonfulonier. V. 5t^n, R.
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74
ENS
ENSBIGVIAIIBN, 8. m. f l. Enteigna-
ment, cat. lostrucUoD. V. Enngnament et
ENSEIGNAS, 8. f. pi. (eioségnes) ; mmu-
êmomjkêt wtKtmmumcmm, mMrmmëHom, La ceinture
d'OrioD, on nomme ainsi troia étoilesdc pre-
mière grandeur, placées en ligne droite et h
une égale distance Tune de Fautre, qui se
trouvent au centre de la constellation méri-
dionale connue sous le nom d'Orion.
Éty. Enseignas est dit par syncope pour
entre eeignas et mieux entre signes, fait de en,
en, de très, trois, et de signum, qu'on prend
quelquefois pour étoile, litt. en trois étoiles.
V. 5iyii,R.
EN8EINAIRE, \h \ . Ensegnttire.
ENSELàR, V. a. vl. Ensellar^CAi, Seller,
équiper, harnacher. V. Sel, R.
EN8ELHAR 8', v. r. vl. V.SelareiSetK.
Epus Vus Vautre s'enselha.
Rudel.
ENAELHOUNAR, T. a. et n. (einseif.
lounà) ; ntsioimA». Tracer des sillons. Âub.
ENSELLAR, v. a. vl. V. Enselar.
ENSEMBLE L*, s. m. (eiosèimblé);; »-
um. Ensemble, ce qui résulte de la réunion
des parties d'un tout.
Êty. du lat. m simul. V. Simit, R.
EN8EBIENÇAR , v. a. (einsemeroçâV En-
semencer, mettre la semence nécessaire a une
terre, la cultiver convenablement.
Éty. du lat. insendnare, ou de en, de se-
mençaeiôear, mettre la semence dans. V.
^efnen, R.
ENSEMENÇAT, ADA, adj. et p. (einse-
meinçà,âde). Ensemencé, ée. V. Semen , R.
ENSEBIP, d. vaud. V. Emems et Simil,
BNSEMS,adv. (einséins); wnm, racn,
aMCsm, m— mm», ambui, siisch«lb, nran. Insie-
me, ital. Ensems, anc. cat. Ensemble, anc.
esp. Ensemble, Tune avec l'autre, les uns avec
les autres, de compagnie.
Ë(y. du lat. in et sûnut, V. Simil, R.
ENSEMS, s. m. V. Ensemble,
ENSEN , khcxh. vI. Il ou elle allume, em-
brase, anime, excite, échaufle, irrite.
Éty. du lat. incendit, m. s.
ENSENATRIER , s. m. vl. Portc-cnsei-
gne. V. Sign, R.
ENSENGHA. adj. f. et p. vl. Enceinte.
V. Encenher et Cenek, R.
ENSENDRE,v. a. vl. Incendier, brûler,
enflammer.
Ëty. du lat. incendere, m. s. V. Can, R. 3.
ENSENGAT. s. m. (einséngà),dl. Con-
fiture d'orange sèche. Sauv.
ENSENHA, s. r. anc. béarn. V. Ense-
gna. Enseigna et Sign, R.
EN8ENHABLE , ad}, vl. ntstcsABu ,
KttnnABLB, MstionAsts. Ensc^bls, anc. cat.
Enseignable, capable d'être enseigné, digne
d'être instruit. V . Sign, R.
EBISENHADOR, s. m. vl. Maître, doc-
teur, instituteur, habile. V. Sign, R.
ENSENHAIRE, vl. V. Ensegnaire.
ENSENHAIRITZ, S. f. vl. V.
ENSENHAMEN , vl. V. Ensegnamen.
ENSENHAMEN, s. m. Enseignement,
épltre des troubadours qui avait pour objet
instruction de ceux à qui G "
y Sign, R.
i qui elle était adressée.
ENS
BNSBNHAR, vl. Ensentfar, cat. Ense-
nar, esp. V. Ensegnar et Sign, R.
ENSENHARITS, s. f. vl. mmwMmrnumu.
Ineegnalrice, ital. Institutrice, maltresse. V.
Sign, R.
^ >?««BNHAT,ADA, adj. anc. béarn, IM.
Iruit, poli, bienéle^'é. V. Sign, R.
ENSENHER. vl. V. £iureii^.
ENSBNHIERA , s. f. vl. Enseigne, ban-
nière. V. Enseigna.
ENSBNHORIR, vl. V. Ensegnorir et
Segn, R.
ENSENS.vl.V.fneeiit.
ENSENTIR, V. Eselar.
Ety . de en et de sentir, avoir senti les effets.
EfiSJWTrr, IDA, adj. et p. Cast. Voy.
Eselat. '
ENSBQUESTRAR, v. a. (eÎDseqoestrà).
Séquestrer. V. Sequestrar.
Éty. de en, de séquestre ei de or, litt met-
tre en séquestre. V. Sequ, R.
ENSERAT,ADA,adj. et p. vl. Enfer-
me, ee.
Éty. Pour enserrât, serrât en, fermé dans.
V.S€r,R.
ENSERGADWI, s.m. Espion, V. Quer,
Rad.
EN8ERGAR, v. a* vl. stcBmcAB, mMsacAB.
Eneerquar, anc. cat. Rechercher, examiner,
scruter. V. Cerear.
Éty. de en eide serear pour cerear, fait de
cercle, cercle, aller tout au tour. V. (h^r,
Rad.
ENSERCAT, ADA, adj. et p. vl. mm-
CBAT. Recherché, ée. V. Quer, K.
ENSERIA. dl. V. Ensia.
ENSERINGAR, Gare V. Seringar.
ENSERIO0S, dl. V. Envegeous.
ENSERRAR, v.a. vl. kmbmuui, bioum,
SMAMBAB, CIltABRAII , BVltAMUUI, ■WâWWa».
Enserrar, anc. cat. Encerrar, esp. port,
/ntfrrare, ital. Enfermer, enserrer, endore,
envelopper. V. 5err, R.
ENSERRAR , v. a. vl. Enserrar, cat.
Assiéger, serrer de près. V. Serr, R.
ENSERRAT, ADA , adj. et p% vl. Enfer-
mé enserré.
ENSERRAT , ADA, adj. et p, vl. Enfer-
mé, ée ; serré de près. V. 5irfT,R.
ENAERT, s. m. (einsèrt) : bmbii Enxer-
to, esp. port. GreOe, ente, pièce rapportée.
y.Ente.
Êty. du ht. ineitum, insertum. V. Ser,
Rad.
ENSERTAGI, s. m. (cinserlâdgt) ; mn-
TAOB. Entetnent action de greffer , d'enter.
Gare.
ENSERTAR, v. a. (einscrtà) ; mitJkmmAM,
niiAB«A»i imauta», itssBTA». Pour greffer un
arbre. V. EnlarelSer.n.
Ensertar un debas. empiéter et rempiéter
un bas, ime paire de bas. Sauv.
Ensertar ou issartar un rawnas, ajouter
un nouveau rhume «k celui dont on a' est pas
encore entièrement guéri.
ENSERTAR, V. a. (einsertà); Enxer-
tar, esp. port. Grefler. V. Entar,
Ëty. du lat. inserere ou insertare^ mettre
dedans, insérer. V. Ser, R.
ENSERTAT , ADA, adj. et p, Grefle.
V. Entât.
Ëiy. du lat. insertatus^Y. 5«r, R.
ENS
BNSBRTIR , V. Eniar et Ser, R.
ENSES,vl. V. Eneeiw.
ENSBSOUNAR, v. n. (cmsesooiià). Pro-
fiter d'un temps favorable poar les ïsionmi;
saisir le moment propice poar les semeoco,
Aub. faire à temps.
ENSBSSAR, vl. y.Enemueesr.
BNSBT , vl. S'en eH, is'en soit.
ENSEVELIR, V. a. (einsevellr) , proi.
mod. SeppeUiref ital. Ensevelir. V. Emier-
rar.
Êty. du lat. sepemre,m, s.
ENSETNA, vl. V. Enseigna.
ENSETNAR, vl. V. Ensegnar,
ENSETNAT, ADA, adj. et p. vl. Enaâ-
goé. V. Ensegnat et Sign, R.
ENSEZENS, adj. et p. vl. Assis. V. Sei,
Rad.
, s. f. (einsie); ■■■—■. n t im.
Envie, jalousie : Portar emsia,^
porter envie.
Ëty. de l'esp. ansia, désir Yioleni.
Paue de ben, petue d^ ensia
Vau mai faire eneia que pieUÀ^ Prof .
Dérivés: Ensiar, Esisi-oue, Enee-riau,
Enseria.
ENSIAR, V. a. (einsia); bkimu Désirer,
envier, souhaiter,, ambitionner le rang, k»
honneurs, tarante, la fortune de quetn^'ao.
Éty. de en«ia, envie,, et de l'acL or, aw
envie.
ENSIAS , s. m. (erasiàs} ; covonntA, m-
MiAt, coooiiiBmA. Ventisquero, esp. Onéemtt
ce nom dans la Haute-Provence, aux las de
neige que les vents amoncellent dans tes Tir-
ions et dans les lieux bas et enfoncés.
Éty. de en, dans^ et du lat. sisCert, r^
nir, arrêter.
Ce mot, comme beauconp d^aolres, n'kmk
en usage que dans quelques pa]fs mena-
gneux, n'a point d'équivalent en français;
fondrière de neige serait celui q.ui pocrai
en approcher le plus.
ENSIBLE, dl. (eînsiblé). Y. EnsoMa.
ENSIENMENS, adv. vl. B«mTAu»t
stMEiiMBii. EscientementCf anc. esp. SdcB-
ment, à bon escient. V. 5a6,R.
ENSIGNA, s. f. (einsigne), d. bas Ga^
Pour enseigne. V. Enseigna.
Les bijoux que les femmes portent an coi
s'appellent aussi «luttai.
A la boucherie on donne le nom de emst-
gna , à la marque qui distingue le mouloade
la brebis.
Ëty. du lat. signum, signe. V. Sign, R.
ENSIGNAR, md. V. Enseignar etStfV
Rad.
ENSUOAR a', Gare. AIL de Encimar t\
V. c. m.
ENSIN , Pour ainsi . et
ENSINTA,^Garc. V. Ansin.
ENSIN0AR, vL V. Insinuar.
ENSIO. s. f. vl. Intention. Y
ENSIOUS, OUA. OUSA, adj. (einsiôas.
6ue, ùusc). Jaloux, ouse; envieux^ euse. V.
Envegeous.
Éty. de ensia et de ous^ litt.. de la natare
de la jalousie.
InUmiies^
QMnd Jm
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ENS
BNSmilBNT» 8. m. (rinsinnéiD), dg.
MSMMsa. Sarment de vigDe. V. Fû.
ENSIRMENTAR , v. a. ( einwrmeiiUà \
dg. L'aclioo de ramasser les sarments coup^
de la veille el de les mettre en poignées. V.
Gavtou,
ENSIVADAR , V. Endvadar.
EU«8IVOn8,OUSA, OOA» adj. (einsi-
vous, ôuse, ôuc). V. Kntiêmê,
ENSOOnCAR, V. a. (einsooncâ). Espa-
cer, tracer les sillons d'espace. V. Soouca et
Vessana, Avril.
EN80UBLA, S. f. (ansôuble); juaovui^,
Msiir», «i..ii.«, w.«i^. Nom de deux
rouleaux de bois dont l'un est placé devant le
métier du tisserand, et l'autre derrière; Tun
porte la chaîne et l'autre le tissu.
Éty. du lat. insubula, qu'on trouve dans
les anciennes glauses a%ec la même signiu-
cation.
EN80UGAMENT, S. m. reinsoucaméin) ,
dl. Le mouton d'une cloche. V. Bassegue,
Éty. de «n , de souca et de mtrU, la sou-
che.
ENSOOGIAR, V. Souciar rX Soullidl,
Rad.
EN80ULENT, ENTA, S. et adj. Voy.
Intoulent et Sol, U. 3.
EN60UIJSNTAR, V. a. (einsouleintà),
d. baslim. Humiler quelqu'un par des pro-
pos ou des gestes insolents.
Éty. de ensoulenl el de or. V. Intoultnl
et5o(. R.3.
EN80inLENTARIA8,s. f. pi. (einsou-
leinlaries), md. Paroles ou gestes indécents.
V.5oi,R.3.
EN80UPIJS , Y. Ensoubla.
EN800PRAR, v. a. (einsouprà) ; loo-
r»A». Açufrar, esp. Enxofrar, port. Insou-
frer, enduire de soufre, soufrer.
Éty. de en, de toupre el de ar, mettre du
soufre sur, ou tremper dans le soufre, ou du
lai. iulphurare. V. Soupr, R.
ENSOOPRAT, ADA, adj. et p. (einsou-
prà, àde) ; loiivmAT. Enœofrado, port. Ensou-
fré, ée ; soufré.
Êty.dulat. f«îp^t«ra(ii#. V. Soupr, R.
ENSOURCCLAMENT, V. Mascaria et
5or<,U.
ENSOURCELAR, Voy. Emmanar et
SotU r.
ENSOURGE&AT, V. Emmascal cl Sort,
Rad. , .
EN80URGILBAIRE, AIRA, S. (em-
soucillâïrc, àîre), dg. Sorcier, icrc; enchan-
teur, enchanteresse.
ENSOUBCII-HAR,v.a. dg. (ensourcil-
là). Ensorceler. V. Emmaicar^i Sort.W.
ENSOURCn-HAT , ADA , adj. et p. dg.
Ensorcelé, éc.
EN80IIRDAR, v. a. (einsourda) ; busoub-
DIB, ICHOVBOl», «l«»OC»I>A«, BMtOOllD&a, AMOOm-
BA», itfovBOAB. A$$oTdaT€, ilal. Emordeeer,
csp. Ensurdecer, port. Assourdir, abasour-
dir, rendre sourd a force de crier.
Éty. du lat. exsurdare, ou de «n, de sourd
et de ar, rendre sourd. V. Surd, R .
EN8017RDIR,V. Ensourdar ciS urd,
Rad.
ENS
E.S SOURTUVENT» v. Aêêourtmeta et
Sort,l\. .
ENSOmiTIR, Ce mot signiGe aussi éle-
ver, instruire jusqu'au bout. V. Asiourtir,
EnsortireiSort,^,
EN80iniTIT, Achevé, complété, élevé.
V. Assourtit ei SoH, R.
EN80USSIAR 8' , et
ENSOCS8ITAR S\ Garc. Y. Sousiiar
s'en el SouUicit, R.
ENSOUVENIR 8', v. r. (s'cinsou venir).
Garderie souvenir d'une chose passée; on
dit se souvenir, quand îl y a peu de temps, el
se ressouvenir , quand l'époque dont on veut
parler esttrès-éloignée.
Éty. de en, en, ou de, el de souvenir, se
souvenir de. Y. F^n, R.
ENSTRt)MENT , Y. Instrument.
ENSTRUSIT, adj. dg. Y. Instruit.
ENSUBRAR, v. a. (einsubrà). Mettre du
liège à un Glet. Garc.
Éty. de en, de subre^ liège, cl de ar, gar-
nir en liège.
ENSUCADA, Y. Sucada, Gare.
ENSnCAR, v. a. (cinsucà); bbbochab,
ASSVCAB, ATOSAB, BBCBTAB, DBStUCAB, A'W.IAB.
Assommer, tuer quelqu'un en lui frappant
sur la télé avec un corps contondant.
Ély. de en, de suc, sommet de la tête, et de
l'act. ar, frapper sur la tète.
EN8UGAR 8', v.r. Se casser la tète en
tombant, S*es ensucal en toumhant.
ENSUCAT, ADA, adj. et p. (einsocà,
àde); bbiocbat, atocat. Assommé par un
coup sur la tète. Y. Suc, R.
ENSUITA, adv. (einsuile); apbbs, »bi,
rm. Ensuite, apr^, à la suite de.
Ély. de en et de suita, à la suite. Y.Scqu,
Rad.
ENSUIVRE 8', v. r. (s'einsùïvré) ; «bib-
•BBt', «isKovui •'. J?n#e^ui r, anc. cat. S'en-
suivre; résulter, dériver d'une chose comme
d'une conséquence : S'ensuit que, il s'ensuit
que.
Éty. de en et de suivre, ou du lat. inscqui,
m. s. Y. Sequ, R.
EN8UPERBIR 8', V. r. vl. Ensuperhir,
cat. £n#o6er6efer, esp. port. Insuperbire,
ilal. S'enorgueillir, devenir superbe. Yoy.
Super,K.
Ély. du lat. «uperfcia, orgueil, et de tr, de-
venir.
BNSUS, dl. EnsuSy cal. En- haut. Y.
Sus-en.
ENT
ENT
75
ENT, adv. (eint), vl. sut, eh. Endc, esp-
mod. Ains, en vieux français, plutôt, avant»
auparavant, delà; dedans, vers, devant, de-
vers, près.
Ély. du lat. antè et indè, que Denina fait
venir du grec evOev (enlhen); Ent'erbe, mais
bien plutôt c'est, Douj. il signiGe aussi dans,
et il vient alors de intus.
ENT , vl. Qu'ils ou qu'elles aillent.
ENTA, prep. et adv. (einlâ), dg. Yers,
jusqu'à? des environs.
Uno onibo, un tr.oatoini , un porc redoun tU krt,
S'en anabon enta la finv.
Brrgejret.
ENTA81«A1IENT, s. m. (dntablaméîn).
Entablement, saillie en haut des murs d'un
bâtiment. C'est la troisième el supénewe
partie d'un ordre d'architecture qui repose
sur la colonne.
Ély. du lat. tabuJatum , assemblage de
planches , d'où intahulatwm, on de en, en ,
de tabla, planche, et de tnenl, chose faite
en planches, ce qui fait penser que les pixs-
raiersenlablemenU furent construits en bo».
Y. Tabl, R.
renlablemenl se compose de
L'ARCHITRAVE, pHncipJe pontrccn poilrwl q«U port»
borixoDulrment lur dei coluonw el qni Wl U prwawte
parti* de l'entableroent. ^
LA FRISE . grende face pUw qui .^w l'ercbiime d atee
la eoniiche. « j v
LA CORKICHE, qui ttx la pertle U pl« «evée. >.
CounacAm.
ENTABI4AR 8' , Y. Entaular s\
ENTACAR , V. a. vl. «htachab, «ttbcab.
Entacar, anc. cat. Intaeeare, ilal. Entacher,
souiller.
ENTACHAR, vl. Y. Entaear.
ENTACON , Y. Enticon. Sauv.
Le mot enticon manque, il arrive sou-
vent à M. de Sauvages de renvojrer amsi *
un autre mot qu'il a oublié de faire Ogurer
dans son dictionnaire.
ENTAI, Garc. Y. Entalha el Talh, R.
ENTAnXAR , vl. Y. Entalhar.
ENTAILLEMENT, s. m. d. vaud. Sculp-
ture. Y. Talh,K. ,..,.. M lyv.rA
ENTAINAR, v. a. (eintaïnà), dl. Faire
endèver. Sauv. ,. ^ ^ •«i..:«a
ENTAINAT, ADA , adj. et p. (eintama .
àde), dl. Mutin, emporté, endevé.
ENTAIRE, s. m. (einlâïrè). Celui qui feil
profession de greffer.
Éty. de ente el de aire.
ENTAIS, vl. Il ou elle jette dans la boue.
ENTAI. , adv. (einlàl) , dl. Jusque-là ; en-
viron, vers quelque lieu.
Éty. de en(ai«ndfech. jusqu'à tel endroit.
ENTAIUkNTAMBNT, vl. Y. ^nttt(en-
tament. ,
ENTALENTAIUENT, 8. m. vl. "^^V^
TA-cBT. Goût, désir, penchant, affection,
disposition. V. Talent.
ENTAI.ANTAR, V. Entalentar.
ENTALENTAR, v. a. et n. ^'-.«f'e*"'
TA.. £n(alen«ar. cal. /ntalentare, Uaj. Don
ncr , prendre goût; être emp':^?»^; <iisposer,
désirer, rendre désireux. Y. ■*« ^ViS«n
ENTALBNTAT, ADA. adj. el p. («n-
talcnlâ, àde), dl. Désireux, e"se. qui a
conçu le désir, la volonté. V. raient.
ENTAUSNTIS, adj. vl. Intentionné,
disposé, désireux, empressé. ^
ENTA1-ENT08, adj. vl. Désireux, em-
pressé. V. Talent, R. ^ ,^ .
ENTAUI , s. m. vl. Enlalhz . anc.^ cat.
Entalle, anc. esp. Entalho, port. Intaglto.
ilal. Entaille; forme; gravure, sculpture.
V. Talh, R.
ENTALH , Y. £n(afca.
ENTALHA, s. f. (einlailhe) ; Intaglio,
ital. Entalho, port. Cran, petite enUille
pratiquée sur un corps solide.
Éty. de en, dans, et de talha, Uillc dans.
Y. Talh, R.
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76
ENT
ENTAIiHA, 9. f. (eiotàille); nrAiA, sa-
TAUi, nTAi. Intaglio, iul. Entalho, port.
Entaille , coupure faite aux chaire avec un
iDstrumeDt tranchant ; ouverture que l'on
fait à une pièce de bob pour la joindre ^
une autre.
Éty. de en, dans, et de tailha, coupure.
V. Talh, R.
ENTAI.HAIIENT , 9. m. vl. Enlatta"
mienU) , esp. Iniagliamento , ital. Sculp-
ture.
ENTATiHAB , v. a. vL bktaiab. svTAUAAm.
Entallar, esp. Entalhar, port. Intagliare,
ital. Graver, sculpter, entailler» tailler, bles-
ser; faire une entaille, soumettre à la taille,
à rimposition.
Éty. de en, dans, et de talhar. V. Talh,
Rad.
ENTALHA8, s. f. pi. (eintàilles). Entail-
les, dents d'afiB&l de bord. t. de mar. coches
qu'on pratique dans les flasques, au derrière
de l'anût des canons, pour y mettre le tra-
versin sur lequel on place le coin de mire.
Ach. V. Tal^, R.
ENTALHAT, ADA, adj. et p. (einUillà,
^àe);Enlalhado, port. Entaillé, ëe. V.Talh,
Rad.
ENTALHAT, ADA, adj. et p. vl. Sculpté,
ENTAbÎenadURA , s. f. (einlamcna-
dure) : BirrAMBimBA . nrcAMAoniiA. Enlamure,
première partie enlevée d'un tout; écor-
churc.
Ety. de entamenad et de ura , chose en-
tamée, y. Toum, R.
ENTABOSNAR, v. a. (einlamenà); sm-
mMMAM. Entamer, couper une partie d'une
chose entière, commencer à couper, h di-
viser; commencer un discours, une histoire,
un conte ; blesser : A leis mans entamenadas,
il a les mains déchirées, Ai la gorgea enla-
menada, j^ai le palais, le gosier tout écorché;
mettre un tonneau en perce, commencer
quelque chose.
Ély. du grec Ivt«îxeTv (entaméin), couper,
formé de iv (en) , dans, et de tsjaveiv (lem-
néin) , couper ; xat^etv (taméin) , se trouve
aussi. V. Tounit R.
ENTABIENAR 8' , v. r. Se faire une
légère blessure, ce qui arrive souvent aux
malades qui restent longtemps couchés sur
la même partie.
ENTAMENAT, ADA, a<Ij. et p. (einla-
menà , àde) ; BinsMcnAr. Entamé , ée , qui
n'est plus entier, qui est commencé. V. Toum,
Rad.
ENTAMENEIRA , d. m. V. Enlamena-
dura et Toum, R.
EffTAMENS , adv. vl. Par la même rai-
Tampauc et Paue,
a.
(eintanlchà) . dl.
.Hâter, dépé-
son, par cela- même
ENTABIPAUG, V
Rad.
ENTANCHAR, V.
coiiiTAa , Auumii . •*&
cher. V. Despachar.
Tuât r«t«mplc dcl inrsu^ eatomcAo Iuim LorI«u.
Pfjro».
Ély do grec iv (en), et de tàyjx (tacha),
vile, promptemenl. Thomas.
ENTANCHAR ST, v. r. Se dépêcher.
ENT
Sus soun eitandart ieêcouveri
L'ou veiia t^umbar d'un couvert
Un manobra que #*entanchava
Coumo $e la causa pressava.
Favre.
ENTANGHAS, s. f. pi. (enlàntches) , dl.
Des mouillettes, tranches de pain longues
et étroites, avec lesquelles on mange un œuf
a la coque.
ENTANDI8, d. béam. Tandis-que.
ENTANDOOmiENS, adv. cependant,
dans cet intervalle. V. Entanterin.
Ety. du lat. intérim , dum.
ENTANOEAR 8*, dl. V. Entanchar i\
Faran ben de «*entangea.
Rigaud.
ENTANT, loc. adv. d. vaod. AuUnt,
d'autant : Entant cani , autant que , tant
que; Eutantplus, d'autant plus. Y. Tant,
Rad.
ENTANT m qvamt , dl. et impr. otas-
mcAM, niTAM m'iucas. De près ni de loin, en
aucune façon, Sauv. V. Tant, R.
ENTANTERIN, adv. (einUnteifn); m-
mrsABr, krtamtakiii , TAirnmii, «irrAiiuooii-
WÊmmt, BVTKAiii. En attendant, dans ces entre-
faites, cependant.
Ély. du lat. intérim.
ENTANTOU , adv. (eintântou); Intanto,
ital. Néanmoins, toutefois.
Ëty. du lat. intantum. Y. Tant, R.
EBÎTAR, V. a. (eintà); kimbstab, mtAm-
TAa, ■■rBOOTAir, m IABTAB, BHtBVVni, BIMABTAa,
usBBTiA. Greffer, faire l'opération delà greffe.
V. Ente,
Éty. du lat. intue et de ar, mettre dedans.
V. Enter, R.
On onto , CMio sësnp , d^ mû d'à
Eatr'Mtréi en troampetto , co rendo , co mcmmo*.
PeyroU
ENTARRAMENT, V. EnterramenL
ENTARRAR, V. Enterrar.
ENTARRAT , V. EnUrrat et Terr , R.
ENTART0GAR , v. a. (eintartugà) ; n»-
TASTAOAii. Enivrer , donner k la lète , en par-
lant du vin ; Es de vin capable de nous en-
tartugar. d. de Thoraroe. V. Tartuga.
ENTARTOOAR S* , v. r. (s'eintariugâ) ;
S'eniêlcr, ou entêter à..; Pour s'enivrer.
V. Enubriar.
Ely. de en , de tartuga , tortue et de ar.
ENTARTUOAT, ADA, adj. et p. fein-
lartugâ . éde). Etourdi par le soleil. Gare,
enlèlé. V. Tartuga.
ENTASCAR B\ V. r. (s'cinlascâ) , d. m.
S'enivrer. V. Enubriar s\
Éty. de en , dans , de tesca , mot que les
latins employaient pour désigner un lieu
couvert de ronces , où Ton ne peut marcher
que difficilemcnl, et de Tact, ar, un hom-
me ivre marche en effet comme s'il avait les
pieds entravés
ENTASCAT, ADA. a($. et p. (einUscâ,
«ide), d. m. V. Enubriat.
ENTAT, ADA, adj. et p. (eralâ, âde);
BlIfraTAT, BMTBOOTAT. Grcffé, éC.
Éty. de tn(u# et de al, mis dedans.
ENTAU , adv. d. lim. De même , ainsi
que.
ENTAUIiAR, V. a. (eîntaoulâ) ; Entau-
ENT
Xar , cat. Entaular Vwairt^ terme de Thch
rame . monter la charrue , Tarranger, la dis-
poser pour l'espèce de labour qu'oo se pro-
pose de faire.
ENTAUI.AR, Y. a. vl. Caser, ao jeode
trie.- trac , mettre sur la table.
Ety. deen, detottlaetdear. V. TabtX
ENTAUIaAR 8', V. r. (s'eiotaoulà) ; «V
TAnuui, «'ATAinuMi, •'savoovLAS , m'mnom-
■AS, BinABAAM»'. Efdmutor^ anc. caL Ewês-
blar , esp. Entabotare , port. Intavotan,
ital. S'attabler, se mettre k table po«;
rester longtemps.
Ëty. de en, à , de taula , table , el defad
ar, litt. se meUre à table. Y. Tahly R.
ENTADIiAT , ADA , ac^. et parL (eis-
taoulà , âde) ; wmrjkvmAx. Assis à table ; noa*
lé , ée , en parlant de la charrue , garai, ea-
castré.
Ëty. de en . de taulaei du pass. ot, ado,
mis à table. V.Tabl, R.
ENTAVELAR, ▼. a. (einUvdâ); ^.
Empiler. Y. Engrilhar et Acuehar.
Éty. de en, de tavel , pile , et de ar , met-
tre en pile.
ENTAVELAT, ADA, Y. BngrUk^
ENTAYERNAR, v. vl. Entavemer.
ENTAVERNAT, adj. et p. vl. £nla-
vemé,
ENTATRAIN , vl. Y. Intérim et integr,
Rad.
ENTE, s. m. (einté);
Greffe, mode de reproduction des \égé<aai
ligneux, qui consiste à (aire adopter par as
individu une branche ou bourgeon d'à»
autre individu; opéralfon que l'on pratiq»
à ce sujet : la petite branche que l'on ente.
Éty* du lat. tn^ue; dedans, ou du grec
h^oL (entbema) , selon d'arbre greSê sa
un antre. Y. Mer, R.
Onnowtme :
GREFFE ^ le boargMa «m riniM« qaW trampInM.
SUJET , l'arbre sur lr<|Mcl oa l'inaèrc.
On connaît aujourd'hui plusieurs wusnikes
de greffer , dont les principales sont :
LA GREFFE EN FENTE, téU qnreoMbic à imAn ■■
pe«iri brancha dUns mm (nM praUi|««* nr le wuipi»
d'un* brinehe «m d'an tronc , ec <|a*oa pan< Ur* •
funnc de poupée , de croix , de eottronme ,
« l'anglaùe , de couronne « oranger , etc.
LA GREFFE. EN ÉCUSSON , qa'oa fmH
rent dans le CNJet, un OMWceaa d'é«orce OHMi d'an «2
deoe MM milieu. On la Ufc eo mil potasmmt et es cil
dormant.
LA GREFFE PAR APPROCUE SIMPLE, cdk i|«i rrni»
d« la rëténion que eontraclent deux troncs t\vi aa Machm
iincnédiatcmenl.
LA GREFFE PAR APPROCHE COMPUQCÉE .
celle qnl dificee de U pr^eédcnU en e« «{«'ua liai ^
MMaiite k ehaenn des anjats.
LA GREFFE PAR JLXTA.POSITION ; èmm «ue
capctfc , la greffe ee louche dam t«*iites ac« |ini liei «««e
le sujet : on la prati<{Me ta/tule, en c^aAuncaa, ^ em*
nom , «n tujrau , en anneau , oa ekepilit , em tpntmh .
eta.
ENTCRE . l'eiidroil oti l'on place la fi«Gb.
Théophraste , Lucrèce et Pline, attribuent,
avec raison , au hasard , l'invention de la
greffe. Nous avons vu nous même une greffe,
non seulement due au hasard , mais une
greffe que Fart n'a pas encore su imiter,
celle du mélèze. On peut en voir rhistoire.
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ENT
dans le premier fecuell publié par la So-
ciété des amatears des sdences physiques et
naturelles. ^
Virgile parle déjà de la greffe en fente et
de la gr^een écusson dans ses Géorgtques.
Cm art • Jeu» »w«tt » i<mX VMel Ml pwtil.
Tantôt , <Uiu r«i»aroi».roéiiie , o4 U boutoo Tcnnefl
D<l)« hhM échappOTM fmUl* prirnint^ .
Ou fah B«M VtMtr «M f«M« Mgir* .
Là iTun arbra f^nlla m iMir««o bMton ,
D« l'arbrp <iui l'adopte « aitfa «owriMoa.
TanUc daa eoiu atgiM «•tr'oavrcni avac Corea
Un tronc doM aMaa Mand m b^rUaa Vicorm ;
A aac bnuMbaaanccètla un raouan ploa hearaiix ;
BbMildt ea trooe ê'Uif en arbre vigoarenx «
Et ae eativrant de* (rahe d'one race étrange ,
Admire wa enfanU dMit il nTart paa le ^if*
Trad daDeIKU.
Hésiode ni Homère ne faisant aucune
mention de la greffe , il n'est pas probable
qu'elle fut connue de leur temps. Macrobe
en attribue l'invention à Saturne , qui l'ap-
porta selon lui en Italie.
Caton décrit parfaitement les manières
d'enter en fente, pour la vigne ; sous l'écorce,
pour les arbres; et en écusson, pour le flguier
et l'olivier.
ENTE, adv. de lieu(einté). OiLVoy.
Ounie.
ENTE , prép. dg. Veis : EnVcra , yers
elle.
ENTE , S. m. Mouvement , espace. Aub.
V. Andi.
ENTEARRAR, et
ENTEARRAT , d. m. V. EnUrrar,
EnierrateiT€rr,n.
ENTEC, s. m. (eintèc),dl. noBci. Voy.
Endeca.
ENTEGA, s. f. (eintéque), dl. wmvmc ^
mmnc. Tare, vice, défaut y langueur, vice
intérieur.
Ely. Mot celtique , selon M. Astruc.
M. Dumège le dérive du grec aveOt^xa (ane-
theka),aor. tiré de avatiOi)(jLi (anatilhémi),
imposer, exposer.
Dérivés : Endee-ary Endee-alfEndec-un»
ENTECAR , v. a. (eintecà) , dl. ubacab,
KTOBCAB. Estropier , rendre maladif, maléû-
der ; infecter , empuantir. ^
Ëty. de endeca et de ar,
ENTEGAT , ADA , adj. et p. (eintecà ,
àde), dl. niDBCAT , MMomemAT, EnUcQdo ,
esp. Entecal , cat. Estropié , éclopé , malade,
maléGcié , maladif, morfondu.
El y. de endeca et de a( , ou du grée
avam^xu) ( anatékô) , exténuer. Thomas.
Es enaecat per ea vida , il est estropié
|K>ur le reste de ses jours.
Un enfai^t endecat, lin enfant noué, en
charte.
Ai las mans entecadas , J'ai les mains en
compote.
Es toui endecat , il est tout contrefait.
Aubre endecat , arbre entiché.
Plantas endeeadas , plantes chétivcs ,
languissantes.
Soixanlo, qaatre-vingts , cent corps
S'entemmn emb'una joumada ,
Tant nostro villo es endequado*
Le Sage.
ENTBORADAMBNl , adv. ». V. Bn-
Ugrament et Integr^ R.
ENT
ENTBORAnAMENS, adv. vl. Y. Ente-^
grament.
ENTEGRAMENT . adv. vl. uiTMaA-
mrr , vmomABAaBm. Entegrament et /lUe-
grament, caL Integramente , esp. ital. Inté-
5ralement, entièrement. V. EntUramentei
ntegr, R.
ENTEGRAMENT, adr. vl. Inteara-
menti cat. IntegramenJU , ttal. esp. Intégra-
lement , entièrement.
ENTEGRE, vl. Entegre,eài.\. InU-
gre.
ENTEGRITAT, EnUgritai, cat. Voy.
InUgriiat et ItUegr , R.
ENTEGUE, s. m. (eintégué). Intelli-
gence , bonne volonté. Cast.
ENTEIR, EIRA , adj. vl. Entier, v. c. m.
et Integr , R.
ENTEIRADAWBNS , adv. vl. Y. £ti-
tierament et InUgr , R.
ENTEIRABIENT, adv. vl. Entièrement.
V. Entierament.
Ely. de enteir et de ment, V, Integr, R.
ENTEIRAR , v. a. vl. Entegrar , cat.
Integrar ^ esp. Inteirar^ port. Integrare ,
ital. Intégrer, renouveler.
Éty. du lat. integrare. Y. Integr ^ïi.
ENTELAGI , S. m. (eintelàdgi) ; bhtb&a-
«L, MmtQmmLAvm , mmtoiMjkOM. Entoilage ; toile
qui soutient une dentelle ou tout autre tissu
plus fin.
Éty. de en, de tcla et de a^î , mis en toile
ou sur toile.
ENTELAR , dl. Ourdir. Y. Ourdir et
Tel, H.
ENTELLEGTIO, S. f. vl. Intelkctiên,
esp. Intellezione , ital. Synedoche , figure de
rhétorique.
Éty. du lat. intellectio.
Intellectios.... cant una parts es pausaéa
per matas. Leys d'Amors.
ENTELUGENGIA, S. f. vl. Y. Mel-
ligença.
ENTELLIGENT, ENTA, adj. (eintel-
ligéin, éinte) ; Entelligent, cat. Intelligent ,
ente, qui a de l'intelligence, qui comprend
facilement
ENTEMENAR , dl. Y. Entamenar et
roum.R.
ENTEMENOU , s. m. (eintemenôu) * dg.
Baisure du pain. V. Embouchaira.
ENTEN , s. m. vl. But , avis, fin , des-
sein. V. Entenla et Tend , R.
ENTENA , Enlena , cat. Y. Antena.
Entena de moulin a vent. Volant , aile d'un
moulina vent.
ENTENA8, s. f. pi. (einténes). Anten-
nes , et non entennes , comme l'écrit Ach.
nom que Ton donne aux trois mâts plantés
sur le c6té d'une machine à mâler.
ENTENCIO , s. f. vl. Entendu , cat.
hitention , v. c. m. et Tend, R.
BNTENDABLAMEN8, adv. vl. Intelli-
giblement.
ENTENDABLE , ABLA , adj. vl. Intel-
ligible, compréhensible. Intelligent. Voy.
Tendon.
BNTBNaAMENT , S. m. (etnteinda-
méin ) ; Intendimento , ital. Entendimiento,
esp. Entendimento, port. Entendement, «**l.
Entendement , faculté de comprendre et de
concevoir»
ENT
77
Éty. de entendre etde menl, faculté d'en-
tendre. V. TendjR.
ENTENDEDOR. vl. Entendedor , cat
Employé comme régime de Entendeire ,
v. c. m. et Tend y R.
ENTENDEIRE, s. m. (einteindèïre) ; ■■-
TBMDoii Entendedor, cat. esp. port. Inten^
ditore , ital. Entendeur , qui entend , qui con-
çoit bien quelque chose ; en vl. amant, ga-
lant , qui fait sa cour, confident.
A bon entendeire paue paraulas. Prov.
Ëty* de entendre et de être , qui entend
bien. Y. Tend , R.
ENTENDEIRE, vl. mmwmmmom. Pour-
suivant , amant , amoureux. Y. Tend, R.
ENTENDEMEN, vl. Entendement , cat.
Y. Entendament et Tend y R.
ENTENDEMENT , S. m. vl. smrBmB-
mm , EMTmmnmKm. Désir , entendement , but ,
dessein , projet. V. Tend, R.
ENTENDEMENT , s. m. vl. nnms.
■su, mrwamtMÊm. Entendement, cat. Enten-
dement, iutelligence , explication, avis« in^
terprétalion , intention , projet , but , afifec-
tion , inclination.
ENTENDENS, adj. vl. Savant , intelli-
gent ; amant. V. Tend , R.
ENTENDEN8A , s. f. vl. Intendcnso ,
cat. Intendenxa , ital. Idée , pensée , avis ;
attente ; affection, tendresse, inclination,
contentement, jugement, entendement. Y.
Tend, R.
ENTENDER, ▼. n. vl. Aller à... Avan-
cer vers.
Ëty. du lat. intendere, m. s. Y. Tend, R.
ENTENDRE, V. a. (eintèndré) ; «mu.
Intendere, ital. Entender , esp. port. £n-
tendrer , cat Entendre , être frappé des sons ,
Y. Ausir , comprendre, prétendre, deviner :
Entendi et Prétendi, j'entends et prétends.
Éty. du lat intendere, m. s. savoir, avoir
le talent . L'expérience. Y. Tend, R.
A douote entendre , à double entente , qui
offre équivoque , qu'on peut expliquer de
deux manières.
On dit double entente , et non double en-
tendement.
ENTENDRE 8' , Entender se , port.
S'entendre , se deviner, se comprendre,
être d'intelligence, agir de concert : S'en-
tendon coumo larrouns en fiera, ils s'en-
tendent comme larrons en foire. S'entendre
à une chose, la savoir bien faire : Se U en-
tende , il s'y entend.
ENTEBIDRE, V. a. vl. Entendrer, cat.
Outre les significations du mot précédent, ce
verbe avait encore les suivantes dans l'an^
cien langage: Apprendre, supposer, imagi-
ner, viser, avoirdu penchant, et récipr. s'af-
fectionner, s'appliquer.
ENTENDODA, s. f. (einteindùde), d. bas
lim. Dessein formé entre deux ou plusieurs
personnes; intelligence, complot
Éty. de entendre s\ V. Tend, R.
ENTENDUDA, vl. Interprété. Sauv.
ENTENDUR, Y. Entendeire.
ENTENDUT, UDA, adj. et p. (einléndû,
ùde); Entendido, port Entendu, ue; intel-
ligent, savant dans son art, qui voit bien les
choses.
Éty. de entendre et de ut. Y. Tend, R.
ENTENDUT, S. m. Aquot es un enten^
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78
ENT
dut, c'est une chose concertée, c'est fait à la
main ; Ben entendut^ ad?, bien enlendo» sans
doute, assarément; Mau entendtU^ s. m. mal
entendu , siqet de division provenant de ce
que les parties se sont mal entendues. Voy.
Tend.R.
ENTENEBBAR, v.a. et n. vl. Obscur-
cir, couvrir de ténèbres.
Ëty. du lai. oUenebrare.
ENTENER, v. a. d. béam. Entendre.
V. Entendre et Tend, R.
BNTBNERC, vl. U ou elle attendrit,
adoucit.
BNTBNERG, adj. vl. Obscur, ténébreux.
Éty. de tenebras,
ENmfCm, UA. adf. et p. d.vaud. Te-
nu, ue; obligé, ée. V. Ten, R.
BNTEN8A, s. f. vl. Ententa, anc. cat.
/Mltfnsa, ital. Attente, pensée, réflexion, idée,
soin, attention, application, volonté ; il ou
elle aspire, dessein : No me$ en als $a enlen-
sa, il ne met en autre chose son attention, il
ne s'occupe que décela. Y. Tend^ R.
ENTENSAR,?. n. vl. nmnAm, Avoir
intention, disposer, appliquer.
Ëty. de intention et de ar.
BNTEN8AT , ADA , adJ. et p. vl. Dispo-
sé, ée ; intentionné.
ENTENSION, s. f. vl. bktwcio, nmM-
MO. Attention, intelligence. Y. Tend, R. et
IntenHon,
ENTEN88I0. vl. Y. EnUnHoei Inten-^
iion.
BffTENTA, s. f. vl. nmi, simii. En-
(fnia, anc. cat. Entente, but, intention, des-
sein : Per venir à lar intenta, pour venir à
leurs fins.
Éty. du lat. intentio, ra. s. Y. Tend, R.
M*enîenta, mon entente.
ENTENT AR, Y. Inlentar.
ENTENTION. Y. Intention et Tend. R.
ENTENTIU,IVA, adj. vl. Attentif. Y.
Tend,ïi.
ENTENDT , part. d. béam. Entendu.
Y. Entendutei Tend, R.
ENTER, prép. anc. béam. Y. Entre et
Inter, R.
ENTER, ENTERI. adj. vl. Enter, cal.
Entero, esp. Y. Entier eilntegr, R.
ENTERADOR. vl. Y. Enteraire.
ENTERAIRE , s. m. vl. sRTAmAniB. Fos-
soyeur. V. Enterra-mort,
ENTERAR, v. a. vI-kutswaii. Enterar,
cal.esp.ConOer.
ENTERAT , ADA , adj. vl. nmaukr, n-
rmmAtz. Confident, instruit, mis entièrement
au fait.
BNTERBESGHE, s.m. vl. Le zeste.
ENTERIOA, s. f. (einterigue) ; nrruuoov.
LBimLBA, nrncA, BpraïaA. L'agacement des
dents; perte de l'appétit : Ai Venteriga, j'ai
les dents agacées ; on dit par ironie de quel-
qu'un qui a bon appétit, A pas Venteriga,
faire enteriga, Y. Entrigar,
ENTERIOAT. ADA, adj. et p. (einteri-
gà, àdeV Agacé, ée ; en parlant des dents. Cast.
ENTERIGOU . Y. EnUriga.
KHTERIM. Y. Intérim.
ENTEBIN , adj. vl. «irrATaAM. Inierino,
cat. esp. port. Entier. Y. Integr. R.
ENTERINA, adj. f. vl. Entièrement, in-
tacte, immaculée.
ENT
Éty. du lat. intégra, m, s. Y. InUgr, R.
ENTERINAHENT , s. m. ( einterina-
méin); Inttrinamento, esp. Entérinement,
disposition d'un jugementqui donne un plein
et entier efiet à un acte qui ne pouvait valoir
autrement.
Éty. de enUrinar et de ment Y. Inlegr,
Rad.
ENTERINAR. V. a. (einterinâ). Enté-
riner, ordonner l'eiécution de certaines let-
tres du prince.
Ëty. de la basse lat. interinare, employé
pour integrare, formé de integer, donner à
une chose son entier ef&t. Y. Integr, R.
ENTERINAT, ADA, adj. et p. (einte-
rinâ, âde). Entériné, ée. Y. integr, R.
ENTERBOET , adv. d. bord. Au milieu.
Éty. de enter, entre, et de miey, milieu.
Y. Inter, R.
ENTERNAR 8', v. r. (s'éinteraà). dg.
S'enfoncer. Y. Enfounsar s' et Inter, R.
ENTERNAT,ADA. adj. et p. (einteroà,
âde), dl. Enfoncé, ée. Y. Enfounçat et Inter,
Rad.
E puey boste medoc es un camin de diaple ,
On es à chaque pas enternat dtns lou sapié,
Yerdier.
BNTERPOSITIU , ITA , adj. vl. Inter-
positif, qui s'interpose. Y. Pous, R.
ENTERPOZITIO, vl. Y. Inlerp^siHo.
BNTBRPRETAGIO, vl. Y. Intirprtta-
iion,
ENTERPRETADOR , et
ENTERPRETAIRE . S. m. Interpréta-
dor, anc. cat. esp. port. Interpretùtore, ital.
Interprète, traducteur.
Ëty. du lat. inter pretator, m. s.
ENTERPRETAMQV , S. m. vl. Inter-
pretamento, iiaU Interprétation, traduction,
explication. Y. Interprétation,
ENTERPRETAR, v. a. (einterpretà).
Y. Interpretar,
ENTERPRETAT , vl. Y. Interprétât.
ENTERRAIRE, s. m. (einterràiré). dl.
BirTBnA-BiOATs, BiiTumA-aoïmmTs, nrrBBMATVB,
ACLArA^MoimiiTfl. cosAu». Enterratove, esp.
port. Fossoyeur, celui dont la profession est
de faire les fosses pour y ensevelir.
Éty. de en, dans, de terra, terre, et de aire,
litt. celui qui met dans la terre. Y. Terr, R.
Que diantre anax faire?
Poudei pas plus plaire,
Qu*emlmn enterraire,
De que voulez fa d'tiit galant ?
Favre.
ENTERRAMENTjS. m. (eintarraméin);
saTBMiAOO, BirrBAimAmirr, wtnAmmAmMmr, En-
tierro, esp. Enterramento, port. Enterra-
ment, cat. Enterrement, funérailles, inhuma-
tion, action d'enterrer les [morts; derniers
devoirs qu'on leur rend.
Éty. du lat. in terra et de ment, manière
démettre dans la terre. Y. Terr, R.
La nécessité d'inhumer les cadavres a été
sentie dans tous les temps et chez tous les
peuples, mais le mode qu'on a employé a
varié selon les lieux et selon les circons-
tances.
Les Egyptiens enterraient ou embaumaient
ENT
pour les mieox conserver, les restes de ceux
qu'une vie irréprochable rendaient dignes de
cet honneur. Les pyramides qu'ils élevèrent
pour servir de tombeau à quelques-uns de
leurs rois nous donnent une haute idée de
leur magnificence en ce genre.
Les Grecs, du temps d'Homère, brûlaient
les morts et en renfermaient les cendres dans
des urnes plus ou moins magnifiques, selon
les rangs. L'inhumation n'avait lieu que pour
le commun des honmies.
Les Assyriens , les précipitaient dans les
fleuves ; les Scythes les ensevelissaient dans
la neige ; les peuples voisins de la mer, les y
précipitaient; les Germains, dans les forets,
les faisaient consumer par les flammes. Les
Juifs avaient recours à renterrement : Adam
fut enseveli dans la ville d'Hébron, et Gain,
couvrit de terre le corps de son frère, ce qui
prouve que l'inhumation est aussi ancienne
que la mort.
Les Romains mhumaient, et dans la suite,
vers le IV»* siècle, la coutume de brûler
s'était aussi introduite parmi eux.
Les Gaulois, faisaient consumer leurs cada-
vres par le feu.
Gomme on le voit sur plusieurs marbres
antiques, les anciens étaient ôéj^ï dans l'usage
de porter un grand nombre de flambeaux aux
funérailles.
L'antiquité attribue à Cecrops. l'institotion
des cérémonies funèbres dans la Grèce. Go-v
guet. Orig. des Lois, t. 3. p. 42.
On n'a commencé d'inhumer dans les
Églises qu'en l'an 1200.
Dans le Bas-Limousin, dit M. Béronie, les
enterrements sont ordinairement accompa-
gnés chez les paysans, d'un repas où fon
boit autant de bouteilles que l'on a allumé de
cierges ; pendant ce repas on propose ordi-
nairement un nouvel époux ou une nouvelle
femme au veuf ou à la veuve.
On a vu, continue-t-il, autrefois porter l'in-
décence de ce repas de «umrtofAat, jusqu'à
porter le cadavre dans le cabaret et chanter
ce mauvais couplet, moitié français, moitié
patois.
Il est mort
Ou bien il dort :
Pour le reveiller, irineons un veirt,
Mort, mort! t'en iras lu sensbueaure.
ENTERRA- MORTS , Enterra morts ,
cat. Y. Enterraire et rerr,R.
ENTERRA-MOUERTS,d.m. Y. En-
terraire et Terr, R.
ENTERRAR , v. a. (einterrà) ; biitabhak,
BKTBAMIAB. KMtBTBUa, ■UOimDm, tOBATYmA»,
scpsuBB. Enterrar, cat. esp. pont. Sotterra-
re et /nterrare. ital. Enterrer, ensevelir, met-
tre en terre, cacher dans la terre, inhumer,
tenir caché.
Éty. de en, dans, de terra et de ar, mettre
dans la terre. Y. Terr, R.
Enterrar la raeina de is plantas, butter.
ENTERRAT, ADA, adj. et p. (einterrâ.
àde) ; nrABBAT. nmiAnAT. ■«■ooimvT, sb-
rcuT. Enterré, ée ; enseveli, inhumé.
Éty. de en, de terra et de at, mis dans la
terre. Y. Terr, R.
ENTERRINAMBN, 8. m. Inttrinamtn-
to, esp. Entérinement.
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EPÎT
ENTBRROaACIO, vU V. InUrrogoHo,
ENTERR<MAR,tI. V. IiOerrogar.
BNTBRROOATIOy vl. EnUrrogaeié ,
cat. V. Interrogaîio.
ENTERBOGATID , IVA , adj. vl. Inter-
rogatiu, cat. ItUerrogativo, esp. port. ital.
InleiTOgatoire.
Ëty. du lat. Merrogatorius, m. s.
ENTERROUOAR, V. Interrougear.
ENTERROUOATION» V. Jnierrouga"
fton.
ENTBRROUOEAT, V. InUrrouQêai et
Rog, R.
ENTERROUIR 8' , T. r. (eÎDterrouYr) ;
mnrnmmovmiam. Se salir avee de la terre, acqué-
rir, acheter dea terres, devaûi propriétaire
lerrier. ATril. V. Terr, R.
ENTERTENIMENT, a. I». aoc. béam.
EtttretieD. V. Tm, R.
ENTBRTBNIR, T. a. atic. béam. Eo-
tretenir. V. Entretenir et Ten, R.
ENTERDSCLB, 8v m, vl. onr. Zeste,
écorce.
ENTBRVA, 8^ f. ?l. Demande, question.
ENTERVAR, V. a. ?1. Interroger. Voy.
Bnirevar a^.
ENTERVAB B\ Gare. Alt. de Ei^e-
var i\ T. e. m.
BNTERVENIR, ▼!. Y. Intervenir.
EBlTEa, BBA, adj. vL Entendu, ue ; à
condition. V. Tendy R.
ENTBSAR, ▼. a. vl. HmsAm. Entnor,
C8|). port. Tendre, diriger. V. Teend, R.
ENTESAT,. ADA, adj. et pw vL Tendu,
Handé, dirigé. V. TenA , R.
ENTEflTAMENT, S» Dk (einteataméiu).
Entêtement* attachement obstiné à son opi-
nion, à ses sentiments ou à des personnes en
lifeur desquellesronest prévenu.
Êly. de «», 4e kato et de mnU. V. r«#f,
Rad.
ENTEVrAR, V. a. (eititestà); BntMiooo-
■M. Entêter, reinpiir la tète de vapeurs, Té-
loordir, la faire tourner : Afulla oondaur
ênUêta f cette odeur porte à la tète ou en-
tête.
Ëty. âtet^de tnta et de ar. aller à la tète.
V.ra#l,R.
ENTESmjK, V. n. BHTWTAaom. Sdote-
■irobstinément son opinion, faire tête.
ENTESTAR 8', V. r. S'entêter , prendre
de f opiniâtreté, s'obstiner.
ENTB8TAR, v. a. vl. Persécuter, tour-
menter, étêler, décapiter. V. EHeHar et Test,
Rad.
El«TE8TARlMR,Garc. Y. Mkteitmr.
ENTEaTARDIT, Gare. Y. Enteêtatei
Test, R.
BIiTE8TAT , ARA, adj. et p. (eintesta,
àde) ; mmvmgtAmmaCf «STAmmsAT , ovatmiAT ,
•vviMiMTmAT. Entêté, ée ; opiniâtre^ obstiné,
prévenu, il est aussi substantif,, et il désigne
alors un homme ayant ces lâcheuses qualités.
V. rMe,R.
ENTE8TAT,ADiA, adj. et p« (einteslà,
àde) ; mmwavmovméx. Entêté, rendu louffd par
Il vapeur du charbon ou autre. Y. Teit, R.
BNTBBTINAI«, adj. des deux genres, vl.
inîeitinal, esp. port. hUestinaU, ital. Intes-
tinal.
Éty. êà lat. inteitinut.
ENT
ENl^TINADA, adj. (emtetinâde) , d.
bas lim. Femme, fille qui a une grosse gorge.
Ëty. de en, de tetina et de ada, pourvu d'un
gros sein. Y. Jet, R.
ENTEUNEZIR, v. a. vK Atténuer, amai-
grir, rendre plus mince.
Ëty. du lat. aUenuare, m. s.
ENTEZAR, vl. Y. EtUesar.
ENTHOUSIASMAR 8', V. r. (s'eintbou-
siasmà) ; Enthusiasmar se, port. S'enthou-
siasmer, s'extasier, prendre oe Tenthousias-
me pour quelqu'un ou quelque chose.
Éty. de enthousiasme et de ar.
ENTHOUSIASMAT, ADA, adj. (ein-
tousiasmà, àde); Enthutiasmado , port.
Enthousiasme, ée.
Éty. de enthousiastne et de la term. pass.
at.
ENTHOUSIASME, s. m. (eintousiàs-
mé); Entusiasmo, ilal. esp. Enthusiasmo y
port. Enthousiasme, feu, sorte de fureur pro-
phétique ou poétique, qui transporte l'esprit
et enuamme l'imagination.
Éty. du grecèvOou<Tiaj^bç (enthoiisiasmos),
formé de Iv (en), dedans, de ôèoc (théos).
Dieu, et de VvxT^fxi (hislêmi), je fixe, ou de
Ivôeoc (enthios) , divin.
ENTHOUSIASTO,s. m. (eintoosiàste);
Entusiaste, ital. esp. Enthusiasta, port. En-
thousiaste, visionnaire, fanatique, qui se croit
inspiré, celui qui montre une admiration
excessive pour des choses ou des personnes,
qui en mériteraient moins.
ENTI, prép. (einti), d. béam. Jusqiw:
Enti a, jusqu'à. Y. Jusqua et Dentro,
Des ^ch lou matin enti au béspe.
Depuis le malin jusqu'au soir.
Fabl.de la Font.
Fnli-ara, jusqu*^ présent.
ENTIRAISSA, s. f. (eintibàîsse), d. bas
lim. Obstacle, emt>arras, difficulté qu'on fait
naître dans une af&ire.
ENTIGLE, Gare. Alt. de Bericle, v. c. m.
ENTICON?
Ben souven li'n eosto la vido^
Per estre tomba* enticon.
Michel.
ENTIEm, USIRA, adj.. vl. Y. Entier et
Jntegr, R.
ENTIEmAMENT, adv. vl. Entièrement.
Y. Integr, R.
ENTIER, lERA, adj. (eintié, ière); bh-
ncYmA. Intero, ital. Entero, esp. Inteiro ,
port. £nter, cat. Entier, ière; (|ui n'est point
entamé, auquel il ne manque rien,, qui a tou-
tes ses parties ; fig. entêté, opiniâtre.
Éty. du lat. integer, m. s. Y. Jntegr^ R.
Cavau entier^ un cheval entier, qm n'est
pas hongre.
ENTIERAMENT, adv. (eintieramèio) ;
Interamente, ilal. Entercunente , esp. Intel-
ramente, port. Enterament, cat. Entière-
ment, toul-àt-fait, en son entier^ sans excep-
tion«
Ëty. de entiera et de ment, d'une manière
entière, complète. V. Integr, R.
ENTIETR,vl. Y. Entier.
ENTIGA, Gare. Y. BsUengiH.
ENT
79
ENTILHA8, dl. Alt. de Lentithas y
V. c. m.
ENTIMAR, Y. Intimar.
BNTBHAT, \. Intimât.
ENTIME , Y. Intime.
ENTDMIDAR , Y. Intimidar.
BNTnnDAT, Y. Intimidât,
ENTINAR, V. a. (eintinà); smnnLAa, ai-
■BTAB. Encuver, mettre les raisins dans la
cuve. Y. Entinelar.
Éty. de en, dans, de tina, cuve, et de ar,
M. mettre dans la cuve. Y. Tin, R.
ENTINDAR, V. a. (eintïndà), dl. Parer,
ajuster^^
ENTINDOUNAR, V. a. (einttndounà) ,
dl. Préparer, disposer, mettre des muids sur
le chantier ; mettre du bois en pile, fig. dis-
poser ou établir une afibire. Douj.
ENTINDOUNAT, ADA, adj. et p. (ein-
tj'ndounà, àde), dL Préparé, ée; disposé.
Mm •'•quel boas parës d'otirgui emponsoniMt,
Aqaetu »vl caprid «»aeMuo tntindouttat.
UiU«t.
ENTINELAR , v. a. (eintinelà) ; EirmiAB ,
TnmLAM, AMBTA». Eucuvcr, mcttrc le linge
dans le cuvier, tinet ou tineoUy entinar, se
dit plus particulièrement pour mettre dans ta
cuv^. Y. Tina.
Éty. de en, dans, de tinel, envier, et de ar,
\. Tin, R.
ENTINELAT, ADA, adj. et p. (eintine-
là, àde) ; nrmiAT, asibxat. Encuvé, éc ; mis
dans le cuvier.
Éty. de en, de tinel et de at, mis dans le
cuvier. Y. Tin, R.
ENTINTERIN , Gare. Y. EntanUrin.
ENTIPOUNAR, dl. Empiffrer. V. Ga-
var,
ENTnK>IJNAT , Y. Gavât.
ENTIPROUS , O08A , S. et adj. (einti-
prôus, éuse), d. bas lim. De mauvaise hu-
meur, chagrin, grogneur.
ENTIRANOIiAR, V. a. (eintiranglâ).
T. de Thorame, dit pour Entnanglar, atte-
ler au moyen d'un Triangle, v. c. m. et
Très. R.
ENTIRAR, v.a. (eintirà). Entraîner, (ai-
re pencher la balance , peser davantage que
ce que l'on a mis pour contre poids.
Ely. de en et detirar. Y. Tra, R.
ENTITAT, s. f. vl. Entitat, cat. Enti-
dad, esp. Entidade, port. Entità, ital. Enti-
té , ce qui constitue l'être ou l'essence de
quelqjue chose.
Ëty. du lat. entis, gén« de en». Y. Ser,
Rad. 3.
ENTITIGNAT, ADA, adj. (einlitignà,
àde), d. bas lim. Se dit de plusieurs choses si
fortement mêlées ensemble qu'on ne peut
plus les démêler, trop pressé, trop serré, ei^
parlant des plantes. V. Tignassa.
ENTITOIâAR , vl. Y. EntUular.
ENTITUIiAR , V. a. vl. nmvoLAm , mvi-
TotjkM. Intitulary cat. esp. port. Intitolare,
ital. Intituler, nommer, donner, recevoir un
titre.
Ëty. du lat. intitulare,m, s.
ENTITULAT, ADA, adj. et p. vl. Inti-
tulé êe
ENTOn.AGI , s. m. (eintoiJàdgi). Yey.
Entelagi.
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80
ENT
ENTOIAAR, V. a. (eÎDtoisà):
EDtoiser, meltre en (as carré pour toiser.
Gare.
ENTOMAR, V. a. vl. Sodomiser.
ENTONAR, T. a. (cinlounà); sanovm/km,
Intonarey ital. Enionary esp. cat. Entoar,
port. Entonner, commencer le chant d'une
nymne » d'un psaume.
Ëty. de en, de Ion et de ar, donner le
ton. V. Ion, R.
ENTOR, vl. V. Entorn.
ENTORGHAS , 8. m. ( cintértcbes ). Nom
3u'on donne au bouillon blanc, à la Motbe-
u-Caire, près de Sisteron.
Ëly. de en cl de torchai, s'élevant comme
des torches.
ENTORCHE, dl. m. 8. que Torca, torche,
V. c. m.
ENTORN , \]. sirroB. Entom, cat. An-
tour, entre, à l'entour, environ. V. Enîaur.
Éty. de tornare, V. Tom, U.
ENTORROLAR, v. a. vl. Entortiller.
Éty. de en, de tor et de rolar, rouler en
tordant. V. ror<,R.
ENTORSA, s. r. (eintôrse); mtoaia, ■•-
TOAtUDA , SHTOmiODA , BSTOVMODA , BSTOVStl-
DusA, TomwioiwA, AToviADimA. StOTtilaturay
ital. Toreedura, esp. port. Entorse, exten-
sion violente d'une articulation avec ou sans
déchirement.
Éty. du lat. tntor^uere, ou de en, dans,
et de lors, lorsa , tordu, m. s. V. Tors^ R.
5e faire una entorsa , tr. se donner une
entorse.
Le résultai de la distension forcée ou du
déchirement qui constitue l'entorse , étant
toujours d'attirer sur les parties qui les ont
soufferts une fluxion d'humeurs ou une in-
flammation qu'il faut chercher à prévenir; on
conçoit combien est préjudiciable la pratique
de ceux qui font exécuter, aux parties foulées,
des mouvements plus ou moins violents; qui
font passer le pied sur un rouleau, etc. Le repos
le plus parfait est au contraire indispensable
pour accélérer la guérison et prévenir les sui-
tes fâcheuses que de simples foulures mal soi-
gnées peuvent avoir. L'immersion de la partie
dans l'eau très-froide, immédiatement après
l'accident, peut prévenir l'engorgement, si
l'on a le soin de la renouveler de temps en
temps, et cela, pendant quelques heures.
ENTOR8EZIR , v. a. \1. bhtoaiscsui.
1 ordre, entortiller, lier. V. Torser,
ENTOUGON , (eintoucén), dl. et bas lim.
snoAcou, cRDAcoH. QucIquc part, sans dé-
signer le lieu.
On dit, je vais quelque part et non en
quelque part.
ENTOUINAR, v. a. (eintouinà) ; nrroot-
MAB. Agencer , ajuster, accommoder , ar-
ranger. Avril.
ENTOULHABIENT , 8. m. (eintouilla-
méin). EnGlement du cable, t. de mar.
Êly. Entoulhament , est dit pour enver*
toulhament, action de rouler, d'entortiller.
ENTOUNADOURyS. m. dl. Entonnoir.
y. Emboutaire et Toun, R.
ENTOUNAR, V. Entonar,
BNTOUNOIR, pr. mod. V. Emboutaire
et Toun, R.
laVTODPINAR, V. a. (eintoupinâ), dl.
Mettre au pot.
ENT
Ëty. de en, dans, de toiiptna, pot, et de
ar. V. Toupin, R. ^ » »^ •
ENTOUPINAR S», v. r. dl. S'enfermer,
se clore, comme dans un pot; se dorloter.
BIm qm diuta a'aqnel , bouffit de aalSêmco ,
Qm ê'eiHoupino mmI dint Mon aiean* tdcn^.
ENTOUR, S. m. (eînlôur); £n(om,cal.
Entours, environs , circuit d'une ville; en
parlant des personnes, celles qui vivent dans
l'intimité de quelqu'un.
Ëty. de l'ital. intomo.
Et toujour à moun entour, il est toujours
autour de moi. V. Tom, R.
ENTOUR A I.' , adv. DHntomo , ital.
A l'entour, aux environs.
ENTOURAGI, s. m. (eintouràdgi) ; ■■-
ToomACB. Entourage , tout ce qui entoare ,
ornements qu'on met autour de..
ENTOURAR , v. a. (eintourà). Entoorer.
V. Cencharj Envirooutar et Tom, R.
ENTOURCHOUNAR , v. a. (eintourt-
chounà) ; bumbcboohab. Froisser, plier mal
adroitement, mettre en un torchon.
Ëty. de en , de tourchoun et de ar, V.
Tourcy R.
ENTOURGHOUNAT, ADA, a^j. et p.
(eintourtchounà, àde). Froissé, éc. V. Tourc,
Rad.
ENTOURNAR, v. a. (eintournà); Atlor-
narcy ital. Ritornar, esp. Retourner, reve-
nir sur ses pas, rapporter.
Éty. de re, ilér. et de tournât. V. Tom,
Rad.
ENTOURNAR S» , V. r- Ritomarsene ,
ital. Tomar atras, port. S'en retourner,
revenir, retourner sur ses pas.
ENTOURTEIJàR , V. a. (eintourtelà).
Réunir plusieurs prunes pelées et privées
du noyau, pour en faire ce qu'on appelle,
dans les fiasses- Alpes, des TotirreoiM. Voy.
Tourteou.
Éty. de en, de tourtel et dear. V. Tors y
Rad.
ENTOURTILHABIBNT , 8. m. (eintour-
tilhaméin) ; BirroBTiiJuuiBirr , TOBnuiAmnnr ,
nrrocBTiAMXKT , ERToiiToujttAMBinr. Entortil-
lement , action d'entortiller, ou état qui ré-
sulte de cette action.
Éty. de entourtilhar et de ment. V. l'on,
Rad.
ENTOURTILHAR, ▼. a. (eintourtilhà) ;
SBTOOBTIAB, BRTOIIBTOVBIUM», KBTBBTOVUUUI,
BmrABTBOAB, BBTIBOVLAB, BB«O0BTfU|AB , TOUB-
TBLHAB, BMTOVBTXB, BBTOPBTIAB, fIfitOrtoUi'
gar , caL Entortiller , envelopper tout au-
tour en tortillant , tordre plusieurs fois.
Entourtilhar una clau, fausser une clef.
Éty. de en et de tourtilhar, tortiller en
ou autour. V. Tors, R.
ENTOURTILHAR 8' , V. r. S'entortil-
ler, se tordre ou envelopper autour.
ENTOURTILHAT , ADA , adj. et p.
(eintourtillà , àde) ; bbtovbtovbiuiat, bbtovb-
TiAT. Entortillé, tortillé; 6g. embarrassé,
diffus. V. Tore, R.
ENTOURTiR , T. a. (eintourlir) ; bbtba-
VACAB, BBTouBvooiB. Tortucr , rcudrc lorlu :
Entourtir una elau, fausser une clef; En-
tourtir un claveoUy plier ou tordre un clou ,
et non eroeuer, comme dit M. Gare.
ENT
Éty. de ^, de tourt, pour, fore, tordu,
et tr, devenir ou rendre tor». V. Tors. R.
ENTOURTIT , IDA , adj. et p. (ein-
tourti, ide). Tortue, tors, faussé. V. Tors,
Rad.
ENTOURTOUBILHAR , dl. V. En-
tourtilhar et Tors. R.
ENTOURTOUBILHAT , dl. V. En-
tourtUhat et Tors, R.
ENTOURTOUIR, Cast. V. EnsourUr.
ENTOU»! ASHnS , Entusiasme, cal. V.
Enthousiasme.
ENTOXIOAT, ADA, adj. ei p. vl.
BBTOTMBOAT. Empolsouné, ée.
ENTOXIGUAR , v. a. vl. bbtotmbbab»
BBnvwsAB. Empoisonner.
Ëty. du lat. toxieum, poison.
ENTOT9SEGAR, v1. V. Bntoxiguar.
ENTRABAT , dl. V. Entrevat.
ENTRABn.HAR, dl. V. Eniratacar.
E^TRABOULHAR, v. a. (einlrabouiUâ),
dl. Dévider un échevean ; colbrouiller. V.
Debanar et EmibuUhar.
ENTRABUCADOR , vl. Qui tombe, qui
fait tomber, trébucher. V. Trabuair.
ENTRACH , ACHA , adj. (eintratch ,
àtche) , d. m. Elevé , ée , qui peut se passer
de sa mère, qui peut se suffire à lui-même;
tiré d'un mauvais pas. Gar.
ENTRAGHEIRAR8*, f. r. Se fagotter,
86 mal ajuster. Gare.
Éty. de en , de traehsr pour trachel, et
de or.
ENTRAGOR , S. m. vl. Gonvenlkm ré-
ciproque.
Ëty. de entre , entre , et de acùrA. V.
Cor, R.
ENTRACORRER , V. H. vl. Sonrenir.
Éty. du lat. înlerenfrere.
ENTRACTE, 8. m. (eintràcte). Entracte,
intervalle qu'on met entre la représentation
de chaque acte d'un drame.
Éty. de enire el de ade.
ENTifACTO, s. m. (eintr'acte). Entr'acle,
espace, intervalle entre les actes d'une pièce
de théâtre. V. EntracU,
Éty. de entre et de acte, entre l'acte. Voy.
Inter, R.
Les Grecs ne connaissaient point les en-
tr'actes, d'après J.-B. Rousseau, c'est aux
Romains qu'il faut en attribuer Tinvention.
ENTRADA» S. f. ibtbaoa. Enirada, cat.
esp. Entrata, ital. Entrée: Aver Ventrada,
avoir ses entrées quelque part. V. Inter, R.
ENTRAFEGAT, dl. V. Intrigant, En-
trafigat. Inter et Fich, R.
ENTRAFIOAR , v. a. (einlraGgé) . d. bas
lim. Au propre , se dit des choses pointues
qui se mêlent et donnent ensuite de la peine
à démêler ; au flg. on l'applique k toute espèce
d'embarras.
Éty. de enira, dans, et de figere, planter,
enfoncer. V. Inter et Fich, R.
ENTRAFIOAT, ADA, a4j. et p. dl. et
bas lim. V. Embarrassât et Fich, R.
BNTRAOOE, s. m. vl. Entrée. V. /n-
tragi et Inter, R.
ENTRAOI, V. Iniragi,
ENTRAIONAR, V. a. (eintraignà). Met-
tre en train. V. Entrainar et Tra , K.
ApodloMi CatMU vaqidl que Iris entn^na.
Bwinlda cUis DioM.
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ENT
ENTBàiaUAB y nom de lieo (eîntràlgae) ;
TPAM«-AMOA«» vl. Nom qu'on rend en fran-
çais parEntragoe, lieu situé entre deui ri-
vières au-dessus de l'endroit où elles se
joignent.
Ety. du lat.trU^ aquas, m. s. V. Aigu^
Rad.
ENTBJJNAMENTyS.m (ein^inamcin);
mmtmmmABmir. Entrainement, action d'entrat-
Dcr ; fig. force, attrait, charme qui entraîne.
ENTRAINAR, v. a. (eintreïnâ); «msi-
■AM, mraAiGKAs. Mettre en train, commen-
cer, exciter les autres; acheminer; ajuster,
agencer.
£ty. de en, de train , Iran , et de ar,
mettre en train. Y. Tra, R.
ENTRAINAR 8', ?. r. wmrmmMm •'. Se
mettre en train, se mettre en voie de faire quel-
que chose, commencer; se parer, s'agencer.
ENTRAINAT, ADA, adj. et p. (ein-
treinà, âde); sutuiiiat. Commencé, mis
en train. V. Ira , R.
ENTRAIRE , ?. a. (einlràîré). Extraire,
retirer quelqu'un ou quelque chose d'un lieu
ou d'une affaire dangereuse; élever un jeune
enOeint jusqu'à un âge où il puisse se suffire.
V. AUfiar.
Éty. de en et de traire, tirer d*en ou de
dedans.y. Tra.R.
ENTRAIRE 8' , V. r. S'adresser, avoir
recours, aller trouver directement quelqu'un.
Avril.
ENTRAIJBA8, S. f . (einlrâilles) : wanuAMAê,
mwnuuujkê. BfUrafioêy esp. Bnlranhas, porL
Entrailles, les intestins et tous les viscères
de l'homme ; quand il s'agit de ceux des
animaux, on dit, budêouSf burbalha, tri-
paUui.
Ety. du lat. inUralia , formé du grec
SvTtpov (enteron) , intestin , entrailles.
ENTRA1.I88AR, v. a. (eintrolissâ), d.
bas Ifm. y. EtUrelaçf^r et tae, R.
ENTRAM AMI , V. EntremaiU , h Bwr^
celonnette on donne oe nom au filet dans
lequel on ramasse le ibin. V. BarrUm ,
Trouêsa et Malha.
BNTRAlilAR 8* , V. r. (etntramàs*). S'en-
traimer, s'aimer réciproquement.
Éty. de enire et de amar. V. Am, R.
ENTRAME, AMEA, adJ. vl.Toos deux,
toutes les deux.
Ëty. de entre et de amb. V. Amby R.
ENTRAMBIiAR , v. n. (eintramblà).
Embarrasser, engager, on le dit propre-
ment des pieds et des chevaux qui ont les
jambes empêtrées ou embarrassées dans leurs
traits ; on remploie aussi avec le pronom per-
sonnel. Avril.
Êty. Ce mot ne parait être qu'une altéra-
tion de Entrevar^ ?. c. m.
ENTRANT , adv. (einlràn), d. bas lim.
Entrant, cat. Entrante, esp. ital. Le com-
mencement de quelque chose: La semana
entrant^ la semaine qui va commencer; d'où
caramaniran, ou carema entrant. V. tnter,
Rad.
^ ENTRAPAR 8' , V. r. (s'eintrapà). Tom-
ber dans une trappe, donner dans un piège.
V. Eniravar $\
Éty. de en, de trapa et de ar. Y. Trap,
Rad.
TOM. II.
ENT
ENTRAPAT, ADA, adj. et p. (eintràpâ,
àda). Tombé dans une trappe. Y. Trop, R.
ENTRAR, Entrar, cal. Y. Intrar.
ENTRAR 8E N' , v. r. d. bas lim. Ren-
trer chez soi, se retirer; on le dit aussi pour
maigrir, dépérir. Y. Mer, R.
ENTRAS , adv. vl. En arrière : Entrai
$à, jadis, ci-devant.
ENTRA8GITAR, ?. a. vl. Entremêler.
Y. Entremetclar.
ENTRAT, ADA, adj. et p. (eintrà, àda);
B9ITBACH. Elevé, qui peut se suffire. Gare.
\,AUfiattiInier,K.
ENTRATGE,s. m. vl. Début, commen-
cement. Y. Inter, R.
ENTRAUCAR, v. a. (einlraoucà) , dl. m-
novcAK, nmiooucAM. Enfiler , embrocher.
Ély. de en, dans, de traue, trou, et de ar,
faire un trou dans... Y. Trauc, R.
ENTRAUCAR 8', v. r. (s'einlraoucâ);
•'sfCAroonuyi, •'■ncAronanAB. Se cacher dans
un trou, dans la terre, se clapir, en parlant
des lapins.
Ëty. de en , dans, de traue, trou , et de la
terminaison act. ar, se mettre dans un trou.
Y. Trafic , R.
ENTRAUGAT,ADA,adj.etp. (eintraou-
cà, àde). Caché dans un trou.
Ély. de «n, dans, de traue, trou, et de
at , ada, mis dans un trou. Y. Trauc , R.
ENTRAUIiAR 8*, V. r. (s'eintraoulà),dl.
S'enfuir. Sauv. Y. Deicampar.
ENTRAUPAR, V. a. (eintrooupà) , d. bas
lim. Heurter, Y. Astipar ; mettre des en-
traves, Y. Enamblar eiEntrevar,
ENTRAUPAR 8', v. r. md. Tomber
dans une embûche, dans les entraves, ou se
les créer soi-même.
ENTRAUPAT, ADA , adj. et part, (ein-
trooupà, àde), md. Empêché, entravé, en-
chevêtré. Y. Entrevat,
ENTRAUSIR, v. a. (eintraousir); n-
n'Ainm. Entr'oujfr, outr imparfaitement, à
peine, à demi.
Éty. de entre, presque, et de ausir, en-
tendre. Y. Aud, R.
ENTRAUSIR^. a. (eintraouiir) ; mmuLv-
vm, «vnoovTiM. ^n/routnr, port. Ouïr im-
parfaitement, à peine, à demi, entr'ouïr,
sous-entendre.
Éty. de entre et de ausir , litt. entre en-
tendre et ne pas entendre. Y. Aud, R.
ENTRATAGADURA, 8. f. (eintravaca-
dùre), dl. Enchevêtrure.
Ëty. de entravaead et de ura.
ENTRATAGAR, v. a. (eintravacà); sfi-
nupujiAB. Entravacar una clau, égarer
une clef, mêler une serrure.
S* entravacar lai cambai, Y. S' eniravar,
Éty. Alt. de entraveaar.
ENTRATAR, V. a. (eintravà); BunuivAB,
nmiBVAB, rmABJkM., bitibabas, wmrtuiWACAm,
mtnwumACAm, wmeonmiAm., Traïor, esp. Tra-
var, port. Entraver, mettre des entraves,
des liens aux jambes des animaux ; faire tom-
ber quelqu'un en lui donnant le croc en
jambe; fig. mettre des obstacles.
Êly. de entrava et de ar, mettre des en-
traves; de (ratt, |>ootre, parce qu'on mettait
les jambes des prisonniers dans des ouver"
tures faites à des poutres.
Entrevaruncavau, empêtrer un cheval.
ENT
81
ENTRATAR 8', ?. r. •'mmnmwAm, .'n-
jkBJkM, 9mwïïmAWMCAm, «'iinmABACAm. S'em-
pêtrer , s'embarrasser les jambes en mar-
chant.
ENTRAVAS, Y. Eneoubloi.
ENTRAVAT, ADA, a«]j. et p. (eintravà,
àde); bbtbsvat, mmrnMWMMn, tbasat, bmtai-
TAT, savACBAv, wanMABAT, WÊrtwunnAf, Trava-
do. port. Empêtré, entravé» embarrassé.
On le dit aussi des bancroches ou bancals,
des pieds bots.
ENTRAVER8ADAMEN8 , adv. vl«
Transversalement.
Ëty. du lat. venui.
ENTRAVESflAR, v. a. (eintravessà ) ;
Ati^vetar, esp. Mettre en travers.
Éty. de en, de trava et dear. Y. Vert,B.
Entraveaar leii touUtn , éculer les
souliers , quand c'est le derrière qni tombe,
et tourner, auaod c'est le côté qui s'incline ,
et non aculer comme on dit souvent.
ENTRAVE88AR 8' , ?. r. Se mettre en
travers, [prendre le contre-sens d'un mot,
d'une aflàire; agir par caprice* par esprit de
contradiction; tenir taverne, vendre du vin
en détail, parce que ceux qui voulaient faire
ce commerce, suspendaient un rameau vert
ou un pot , au travers de la rue. Avril.
ENTRAVE8SAT, ADA, adj. et p. (ein-
travessà, àde); i4(ravei«ado, port. Mis en
travers; fig. capricieux : Etpritentraveaat ,
esprit de contradiction; Et entravenat
coumouna barra de porta, il est capricieux
comme une mule; A Varna enlravenada
dint loucorpi, il a l'âme chevillée dans le
corps. Y. Vert, R.
ENTRE, prép. (eintré) ; £n(re, esp. port,
cat. /n(ra, ital. Entre, au milieu, parmi,
dans, en.
Éty. du lat. inier , inlra. V. Inter, R.
Entre que, dès-que, tandis-que.
Entre aver dinat, d'abord après-dlner.
Entre qu'aurai fach, aussitôt que j'aurai
fait.
Entre-iou, en moi-même ; cette expression
sert encore aux femmes à désigner leurs par*
ties naturelles*
Entre-branci , k bras ; Pourtar entre
brattet, porter à bras , ou à la braaau.
Entre-cambai, Y. Entrepedi.
Entre-mam, entre les mains, dans les
mains , à disposition.
Entre-pedi, sous les pieds, qui embarrasse,
qu'on rencontre partout ; mal arrangé.
ENTREBAI8AT, adj. et p. vl. Enlre-
baisés, embrassés. Y. liUer et Baie, R.
ENTREBAT.Tf AR , v. n.vl. Eondir au-
tour, sauter autour.
Éty. de entre , parmi , autour, et de baU
har , pour ballar. Y. Bal,K,
ENTREBA6T , S. m. (eintrébàst). £nfrf-
bdt. y.IntereiBait,H.
ENTREBE8GAR. v. a. vl. Entremêler,
entrelacer. V. Enlremeiclar et Entrebree-
car.
ENTREBE8GAT , ADA, adj. et part. vl.
Entremêlé, ée.
ENTREBE8QUIL , S. m. vl. umnBM««i.
Rrouillon.
Êty. de entre et de breeq , piège , qui veut
faire donner dans le piège.
ENTREBIG, s. m. (eintrebic) , dl. Lafraise
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Cbogle
82
ENT
4'unporcoa deqaelqa'aalre animal. Voy.
Fresa.
ENTREBODIRAR, ?. a. (eintrebooM),
d. bas lim. Entremêler, et S'etUrebouirar ,
s'entremêler. V. Meiclar et Meselar se.
ENTREBOUUR, dl.el
ENTBEBOURIR. V. Treboular.
ENTREBRESCAR» v. a. etr. ?l. nma-
mmêcMM. Embarrasser , embrouiller.
fity. de entre, de hrese et de ar.
ENTRE-GAMBIABUS , vl. Motoel, sem-
blable.
ENTRE-GAP-ET-GOL, 8. m. dl. La
nuque. V. CouleL
ENTREGAPIADAMENB, ad?, vl. Par
des malheurs réciproques.
Ëly. de entre , de eapiada et de mens, cap-
tif de même. V. Cap, R.2.
ENTREGAR, v. a. vl. Renverser.
ENTREGAU8SABIEN, S. m. vl. W.En-
trepourchas.
Èty. de entre, de cause , chasse, poursuite ,
et de men. V. Cass , R.
ENTREGELAR, v. a. vl. Avertir, pré-
munir, empêcher.
Éty. de entre , parmi , et de celar , cacher
ensemble, c'est-à-dire, communiquer, faire
connaître. V. Cet , R. 2.
ENTREGEI.AT, ADA, adj. et part. vl.
Prémuni , averti , ie. V. Cet, fi. 2.
ENTREGELI, adj. m. vl. Sournois.
Éty. de entre, de Cet , R. de celar et de t ,
désinence. V. Cet , R.
ENTREGHAT, S. m. (eintretchà);
CHAUT, et par corr. abticbaot , sm
Entrechat, saut léger et brillant pendant le-
quel les deui pieds du danseur se croisent
rapidement, une, deux ou plusieurs fois, pour
retomber à la même place.
Éty. del'ital. cabriola intreeeiata, d'où
supprimant la désinence et sous-entendanl
cabriola t il resie entreccial, cia(, que nous
rendons toujours par chat.
ENTREGHAUT , Garc. V. Entrechat.
ENTRE-GHIN8-ET-LOUP8, On em-
ploie cette phrase pour désigner la fin ou le
déclin du jour ; cette heure où les chiens ren-
trent, et à laquelle les loups commencent à se
mettre en campagne ; d'où l'expression , En-
tre-chins-et-loups ; et non comme le dit
Rochefort , parce qu'il ne fait plus assez clair
pour distinguer un chien d'un loup.
ENTREGHOUGAMENT, s. m. (eintret-
choucamein ) ; mmrmMcmovqvAmMM , d. arl.
L'action de se choquer l'un l'autre.
Éty. de entre , de chaucar et de ment.
V. Choc.
s* diif to— lo« pu per d'tÊttneAoufjumÊtêm.
Coye.
ENTREGHOUGAR 8' , v. r. ( s'eintre-
tchoucà). S'entre-choquer, se choqoer l'un
l'autre , fig. se contredire avec aigreur. Garc.
ENTREGIAR, Y. a. vl. Accabler, tour-
menter.
ENTREGILH , S. m. vl. Intracciglio ,
ital. Entrecellas, cat. Entrecejo , esp. Ta-
roupe, le poil qui croit entre les sourcils.
Éty. de entre et de cilh, entre les cils ou
sourcils.
ENTREGDf, 6. m. vl. nnmcnia. Cime,
sommet.
ENT
Éty. de entre, vers, au, et de cim, som-
met. V. Cim , R.
ENTREGIMAMEN , S. m. vl. Entrela-
cement.
Éty. de entre , parmi , de cima , sommet ,
bout , et de men , choses mêlées. Y. Cim ,
Rad.
ENTREGIMAR, vl. V. Tressimar.
ENTREGIMSy s. m. vl. Sommet. Voy.
Entrecim.
ENTREGOUGHAR,v.a. (eintrecoutchâ).
Devancer, accélérer, hâter la mort de quel-
qu'un par de mauvais traitements ; faire
user la chandelle en agitant l'air.
Ëly. de entre et de couchar.
ENTREGOOGHAT , ADA, adj. et p.
( eintré-coutchà , âde). Dont on a hâté la
mort.
ENTREGOUELA , s. f. ( eintreouéle) ;
Entremont, parties de terrain entre deux
montagnes, Avril. Notez que entremont n'tsi
pas français.
ENTRE-GOULOUNA, s. m. ( eintre-
coulôuna); Entte-columnio, port. Entre-
colonne , ou entre -colonnement, espace qui
est entre deux colonnes.
Éty. du lat. «iUercoIttifiiitttifi,m. s. V. /n-
ter et Colon , R.
ENTREGOUPAR , v. a. (eintrecoupà) ;
BMTVBcorAm. Entrecouper, détruire la con-
tinuité , interrompre ; couper en plusieurs
endroits.
Éty. de coupar-entre. V. Cop , R.
ENTREGOUPAR 8' , v. r. s'anBco-
VAH, fs covrAB , •« DBOOorAm. Se couper
dans sa déposition , dans son discours , et
non s'entrecouper , qui n'est français qu'en
parlant des chevaux qui se blessent ou se cou-
pent la partie interne du paturon , en mar-
chant ; se contredire.
ENTREGRID AR 8' , v. r. S'entre-appe-
1er . s'appeler l'un l'autre. Avril. V. Crid ,
Rad.
ENTREGU JAG , adj. et s. (eintrecucj(jà) ,
dl. Téméraire, présomptueux; outre-cuidé,
en vieux français. V. Cuid, R.
ENTREGULHIR , v. a. ( eintrecnillir ) ,
EntrecuUir , cat. Cueillir avant la saison.
Sauv. V. Desverdegear et Leg , R. 2.
ENTREGULHIT, IDA , adj. et p. (ein-
trecuilli , ide) , dl. Cueilli avant la saison.
V. Desverdegeat et Leg , R. 2.
ENTREDIGH , s. m. vl. EntredU , cat.
Entredicho , esp. Interdicto , port. Inter*
detto, ital. Interdit
Ëty. du lat. interdictum.
ENTREDIRE, vl. Entredir, eat. Y.
Interdire.
ENTREDORinR, vl. et
ENTREDOURMIR, v. n. (eintredour-
mir) , dl. Sommeiller. V. Dorm, R.
ENTREDOU8, s. m. (eintré-dous) , n-
TBBBovx. Entre-deux , ce qui est moyen en-
Ire deox choses.
Ëty. de entre, entre, et de dmu, deux.
V. l>tt,R.
Etre-dous deis saumiers , travée , espace
qui est entre deux poutres.
Entre- dous deis travetas , entrevoux.
V. Entrevaux.
Entre 'dous deis lignas , interlignes.
Eêtre entre-dou* , être en balance , incer-
ENT
tain , en donte sar le parti qoe Ton prendra:
Es entre dous , il est d'une taille moyenne.
ENTREFEGAS, s. f^l. (eintrefégues),
dl. Pommes de terre. Y. Truffa.
ENTREPERIR, v. a. vl. sirnwrMHiiB.
Entreferir , cat. Entre-frapper.
ENTREFERIT, adj. vl. Entre-choqoé.
Y. Fer, R. a.
ENTREFETA8, S. f. pi. ( eintrefèles] ;
Entrefetas , cat. Entrefaites.
ENTREFIEL , dl. m. S. que Libre,
V. c. m^
ENTREnOL , s. m. ( eintrefiol ). Nom
qui est commun, à Nismes, à plusieurs es-
pèces de trèfles et même au fraisier. Yoy.
Treoute.
Ëly. de «n , de <re, pour très, trois , et de
fiol, feuille, en trois feuilles. Y. Très et
Fulh , R.
ENTREFCMRE, dl. Y. Entrefouire et
Fotr,R.
ENTREFORCAR, V. n. vl. Fourcher,
tergiverser.
ENTREFOOE8, OOE88A, adj. et part,
(eintréfôues , ouesse). Serfoui , dont on a
remué la terre avec la serfouette. Y. Foir, R.
ENTREFOUGEAR » dl. Y. Entrefouire
etFotr,R.
ENTREFOUIRAIRE , s. m. (eintre-
fouiréïré) , dl. Un intrigant , un entremetteur.
Y. Entrigant et Entremetaire.
ENTREFOUIRAR 8' , v. r. ( s'einire-
fouira), dl. •'■««»«&*». S'ingérer , s'entre-
mettre , s'intriguer partout mal k propos, de
dioses où l'on n'a que faire.
ENTREFOUIRE, v. a. (eintreféulré^;
nmsronB , nmarovosAS. Serfouir , ser-
fouetter et béquiller, remuer la terre autour
des plantes avec la serfouette.
Éty. du lat eireum fodere, m. s. Y. Fotr ,
Rad.
Entrefouire un vase , mouvoir un pot à
fleurs.
ENTREFODUT, IDA, lA, adj. et p.
(eintrefouli , ide , le). Folâtre , badin. Y. Fou-
ligaudeiFol.K.
ENTRECkAMENT, 8. m. v]. Enireffa-
ment y anc. cat. Eniregamiento, esp. Trêve»
paix , repos , suspension d'armes.
ENTREGAR, v. a. ( eintregà K dl. En-
tregar las cambas au ciel , lever les jambes
en Pair. Sauv.
ENTREGAR, V. n. vl. BirmoiiAii, n-
TMBfioAa. intreguarcy Ital. Entregar, caL
Avoir trêve , faire paix.
ENTREGAT , ADA , adj. et p. vl. Trêve,
paix faite.
ENTREGELAR , v. n. ( eintredgelà ).
Entregeler, congeler, on le dit des liquides,
et particulièrement de l'huile, qui prennent
une consistance plus ou moins dure , par
l'action du froid. Y. Gel, R.
ENTREGELAT , ADA , adj. et p. (ein-
tré-gelà , àde). Congelé , pris; saisi par le
froid , en parlant des personnes. Y. Gel, R.
ENTREGNAR, vl. \. Entregar.
ENTBBII.IAR , vl. Y. Entrelhar.
ENTREINAR, Y. Enlrainar,
ENTREINAT , Y. Entrainat.
ENTRELAÇAMENT , 8. m. (eintrela-
çaméin). Entrelacement.
ENTRELAÇAR, V. a. (eintrelassâ) ; nu
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ENT
IJ^1A■• wmuuitfAB. Intneeiarê , îlal. En-
fretasar, esp. £iilre/apar, port. Entrel-
lassar^ cat. Enlrelaoer, enlacer l'un dans
faotre.
Ety. de tnfre , de lac et de ar. V. Lae, R.
EWTBBfiâCAT , ADA , adj. et p. (ein-
Irélaçà) : wmu^^r. Entrelacé, ée. V. Zoe , R.
ENTBELAISAAIIBNT , 8. m. ?l. «r-
nsiATiAMsvT. Diacontinoation , relâche , in-
terroption. V. Laeh^ R. 2.
BWTBBIiAISftâB » ?. a. 1^1. Interrom-
pre, discontinuer. V. Laeh , R. 2.
ENTRBLARDAB, V. a. ( eintrelardâ ).
Entrelarder, piquer une viande avec du lard ;
§g^. mêler quelque chose d'étranger à un ré-
t. à une composition quelconque.
Éty. de cfUre, entre, et de (ardar, larder.
V.Iard.R.
BNTRBLARDAT , ADA , adj. et p.
(eintré»Iardà, àde). Entrelardé, ée, viande
mâéede gras et oe maigre. Y. Lard , R.
ENTRELAT8AMENT , S. m. d. vaud.
Interruption. V. EnlrelaUsamen et Lach,
Rad. 2.
BNTilBIiHAR , V. n. vl. simanuAm.
S'étendre comme la treille, s'élancer, grim-
per, s'étaler. V. Trelha.
ENTRELHOWAB, v. a. vl. Eloigner.
BNTRELIàR, v.a« vl. Entrelacer, nouer,
embarrasser.
ENTRB-IiUSIRy v. n. (eintré-losir). En-
tre-luire, luire à demi, à peine, faiblement.
V. Lue, R.
BNIHEHALH, s. m. (eintre«-màill) ; su-
TBXHAUiASA, MTAIIDA^, ■rnSV^O, KfmiAliAUl,
CKAMAUi, VmAIIAt., T«AMAU|ADA, rWUkMAV, AK-
BBT. Tremail ou tramail, filet composé de
trois rangs de mailles dont celles du milieu
sont ordinairement plus fines et plus lâches.
Éty. du lat. barb. tramaUum pour tréma-
ettim, formé de tre$, trois, et àemacula, mail-
le, avec la prép. en, en ; Glet en trois mailles,
ou peut-être de entre , entre, de mailha,
maille, entre les mailles, parce que la nappe
da milieu est placée entre deux autres nap-
pes oui sont a mailles plus grandes. Voy.
BNTRBMAI.HâOA, V. Entremalh.
BNTRBIIARGHAR, V. a. (eintremart-
chà) ; rmEMAMcmAM. Détourner , faire dispa-
raître furtivement une chose en se la faisant
passer de l'un à l'autre. Avril. V. Mareh, R.
BNTRBMAU, nom de lieu. Le même
que EiUraiguaSf v. c. m.
Êty. du lat. inter-amnee, entre deux ri^
vlères.
BlfTREllBOH,adv.v|. Moyen, mitoyen,
du milieu.
t, v. a, (eintremelà); En-
îrewuêelar, esp. Meeclar, port. Pour mêler,
brouiller. V. Meeclar, EmlroulhartiMescl,
Rad.
BNIBBXELAR 8', V. r. S'insérer dans
les choses où l'on n'a que faire. V. ^fi(re-
fouirar e\
BOTmBMBLAT, V. jfficl, R.
BNTBEUBNAR, v. a. d. vaud. Intro-
duire. V. Men, R.
ENTREMEN8, Y. ErUrement.
BNTRBUENT, conj. (einlreméin^ , dl.
OTBB-vAPT, BnmnsM. Mentre. ilal. mien'
treeque, esp. En attendant, tanc&sque : £n-
ENT
irement que H eiax, tandis que vous avez hi
main à la pâte ou que vous êtes en train de...
Êty. de fn et dementre, ital. renversé.
ENT
83
La ralsMa vai trnir
Et mowi ounelt ttttnmem pourra bclaou venir.
TnKhrt, La Pastraasa.
ENTREMESCLAPAMEN , adv. vl. Pê-
le-mêle, entremêlé, confusément. Y. MescL
Rad.
ENTREMESGLAMENT , S. m. vl. En-
tremeselamiento , esp. Mélange, confusion,
mixtion. Y. Meecl, R.
ENTREMESCLAR, v. a. (eintremesclà);
Entremeeelar fCiiii Entremeseîar,e8g. Inira-
mt«c/»tare,ilal. Entremêler, mettre pcle-mêle.
Êty. de entre et de metclar, Y. Afe«d, R.
ENTREMESCLAR, V. n. vl. Entremee-
elar, esp. cat. S'entremêler, combattre pêle-
mêle. V. Mescl, R.
ENTREMESGlaAT, adj. et p. vl. Brouil-
lé, entremêlé. Y. Metcl, R.
ENTREBIE8SA, S. f. vl. Y. Enlremisa
et Mettre, R.
ENTREMETRE , V. a. vl. Entremetrer,
cat. Entremeter, esp. Entrameler, port. In-
trametterey ital. Entremettre, tenter, mêler,
essayer, placer.
Éty. du lat. intermittere, m. s. Y. JVefIra.R.
ENTREBIET8, S. m. pi. (eintrem&s);
Tramesso, ital. Entremedio, port. Entremets,
service particulier qui est entre le rôti et le
fruit, selon la plupart des auteurs.
Éty. de entre et de metx, entre les mets,
entre les viandesetle dessert. Y. Mettre, R.
ENTREM^TTEIRE, s. m. (eintreme-
teïré); nrrBBrovnuumB, butbioaiit, siMuumB,
mwnwmrniB, «muMBrrora. Entremetteur*,
intrigant, qui intervient dans les afiaires peu
délicates.
£ty. de entre f de mettre et de etra, celui qui
se met entre. V. Mettre, R.
ENTREMETTRE 8', V. r. EntremeUr-
se, cat. esp. S'entremettre.
ENTREMETTOSA, s. f. (eintremetûse).
Entremetteuse, celle qui s'entremet, qui faa-
lite des intrigues de galanterie.
Éty. Y. J^Mlremettttf et Jfettre, R.
ENTREMETS, adj. et p. vl. Engagé.
V.JJfettre,R.
ENTRBMEZA, S. f. dg. Trémie. Yoy.
£nlreinte;a.
ENTRBMESAR, V. d. vaud. Entremet-
tre. Y. Entremettre et MeUre, R.
ENTREMIA, d. mars. Y. Eniremueja.
ENTRE-MIEGH, s. m. (eintré-miélcb).
L'entrerdeux. V. Éntre-doue.
ENTRE -MIEJA, S. f. (eintré-miédge);
■irrmsMBXA, ■MnaunnA, bwtvbmija, tbbmumba,
TmAMBOB, nmwovuiA, snmsavBVA, simiB-
■tA. Trémie, grande auge carrée dont le fond
est terminé en cône tronqué et percé d'une
ouverture pour laisser couler le blé sur la
meule.
Éty. du lat. (remodta, parce que cette ma-
chine contenait trois boisseaui, modium. Y.
Mfdi, R.
On appelle :
TRÉBflONS, les deux billots qni potent «or la* conrer-
^aaiu, tl portent la tr^oiia.
AVGET Ml SABOT, Vmfif a« eanal qvt ra^t la Ui
da la trÀnla at va la varaar dans l'oUlard da la OMsla
BNTREMIEJA8, S. f. pi. (eintre-miéd-
jes). Entrefaites, dans ces entrefaites, pen-
dant ce temps. Y. Medi, R.
ENTREMISA, S. f. (eintremise) ; Tra-
me$$a , ital. Mediaçâo^ port. Entremise,
action d'une personne qui s'emploie à trai^
ter une affaireentre deux personnes éloignées
l'une de l'autre.
Éty. de etiire et de iiiwa,mis entre.
ENTREMITAN , s. m. (eintremitàn).
L'entre-deux, le milieu, entre deux choses.
ENTREMOULHA, Y. Entremiefa.
ENTREMOUIJT,et
ENTRBMOUNIT, IDA, adj. (entremou-
ni, ide). Entrepris, chancelant, embarrassé,
trouble, tremblant, frileux. Y. Enfregeoulit.
Éty. du grec ëvxpofjLOc (entromos), timide,
effrayé.
ENTREHIU8AR, v. a. vl. Attendre, mu-
ser. Y. Afttt,R.2.
ENTREMUTA, d. m. Y. Entremi^a
et Jlfedt, R.
ENTRENANT, adv. vl. nmnua. En
attendant, auparavant. Y. Antrenant.
Éty. de entret de eiittw. Y. Ant, R.
ENTRENAR, v. a. (eintrenà) ; themaii.
Intrecciare, ital. Trenear, esp. TVatifar,
port. Entrenar, cat. Tresser, enlasser, faire
une tresse, natter des cheveux.
Éty. de en, en, de Irena, tresse, et de Tact.
ar, litt. mettre en tresse, ou de (re«, trois,
parce que les tresses se font ordinairement
avec trois branches.
ENTRENAT, ADA, adî. et p. (eintrenà,
àde) ; 7renf ado, esp. Tresse, ée.
ENTRENCAMEN, S. m. vl. Bris, cas-
sure, rupture, coupure. Y. TrenCt R.
ENTRENCAR, V. a. Séparer, retrancher.
ENTRE-NOU8 , s. m. (eintré-nous). En-
tre-nœud, en t. de relieur, espace qui est en-
tre les cordons qu'on voit sur le dos des li-
vres. Y. JVbu#,R.
ENTREOCIAR , vl. Y. Entrecelar.
ENTREOULAR 8^ V. r. (s'eintreoulà).
Se météoriser, prendre une indigestion ven-
teuse, en parlant des animaux ruminants.
Éty. de en, de (reott(e, trèfle, et de ar, par-
ce que c'est plus particulièrement en man-
geant du trèPe mouillé qu'ils gagnent cette
maladie. Y. Jret, R.
ENTREPA8,s. m. (eintrepàs); Trapae-
«0, ital. Entre-pas, allure du cheval qui ap-
proche de l'amble.
Èty. de entre-pat y c'est-à-dire, entre le pas
et l'amble. Y. Pau, R.
ENTREPAU8, S. m. (eintrepàous) , et
non BimuopoT, qui est pris du français. Entre-
pôt, lieu où l'on met des marchandises en
dépôt.
Éty. de entre, parmi, et de pausa, poser,
poser parmi, dans ou ensemble, per entre-
pau«,pour un moment. V. Pam, R.
ENT^EPAUSAR, V. a. feintrepaousà);
BMTmBPoootAm, nmnpAVTAB. Entrepor, port.
Interpoëar, cat. mod. Entrenotar, anc. r^t.
Entreposer, mettre des marchandises en dé-
pôt, poser en atlei^dant.
Ëty. de entre, dans, et depanear, poser,
ou du lat. «nterponere, m. s. Y. Paue, R.
ENTREPAU8AR, V. a. vl. urawAvsA*.
Jnterpoiar ei Entrepoiar f ceX. Interposer,
intercaler. Y. Paus, R.
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u
ENT
ENTREPAUftAT, ADA, adj. et p. wmwwm-
rânwAr. Enlreposto^ port. EntrefNMè, ée ; mis
d«ii8 un entrepôt, poâé pour un moment.
Éty. de eiiffvpaiM et de alyOtfa y mis dans
un entrepôt.
ENTRBPAUSUR, 8. m. (eintrepaousùr);
Muomwi. Entreposeur, coomus à l'en-
;ty. deeiilr«paii# et de iir, l'acteur, l'ou-
vrier de l'entrepôt. V. Poacf, R.
BWTBBPAUEAB, vl. V. Entrepa%uar.
ENTREPELLADOR, 8. m. d. vaud. In-
tercesseur.
EIfTREPELLATION, 8. f. d. vaud. In-
tercession, médiation.
ENTREPETTRAB, T. a. ▼!. Interpré-
ter.
ENTREPRENDRE 8' , v. r. (s'eintre-
préindre). S'attaquer, se disputer, se cher-
cher noise, se couper dans son discours, dans
sa déposition. Gare.
ENTREPRENDRE, v. a. (eintreprein-
re, ital. InUrprender^ esp. Enireprender^
port. Entreprendre, prendre la résolution de
faire, s'engager à faire quelque chose sous
certaines conditions» entreprendre quelqu'un,
le Quereller.
Ety. Prendre entre. V. Prendr^ R.
ENTREPREIVENT , ENTA, adj. (ein-
treprenèin, èinte); m^mm. Entreprenant, anle;
hardi à entreprendre.
Éty. de entreprener et de eni. V. Prendr^
Rad.
ENTREPRENER, V. Entreprendre et
Frendr.K.
ENTREPRENUR , S. m. (eintreprenùr) ;
ital. i^mpreiidedor, esp. impreUeiro , port.
Entrepreneur, qui se charge de faire quelque
chose k certaines conditions.
Ëty. de entreprener et de «ir, celui qui
entreprend. V. Prendr, R.
ENTREPRE8, EflSA, adj. (eintreprés,
ésse); omM. Entrepris, ise; embarrassé,
qui ne sait comment s'y prendre, commen-
cé, ée.
Éty. de prg# entre. V. Prendr^ R.
ENTREPRIBA, S. f. (eintreprise); wm-
msA. Impreea , ital. Empreea , esp. cat
Entrepreza, port. Entreprise, dessein d'eié-
cuter quelque chose, ou l'eiécution même.
ENTREQUITAR , ?. n. et r. vl. Enire-
qmtUr^ entre-acquitter.
ENTREROUPRE, v. a. vl. Entre-divî-
ser, séparer, délimiter.
ENTRESARMAB, s. f. pi. (eintresàrmes),
dl. TBaaTA-M-i.'M«o«iiAc. Les bouchers don-
nent ce nom au diaphragme des boMils et des
autres animaux qu'il débitent.
Éty. Sauvage, fait venir ce mot deaifre,et
du latarmut, épaule, entre les épaules, ou de
arma,éme, entre lésâmes ou les parties es-
sentielles à la vie.
ENTREKA,8. f. vl. Arrangement, com-
binaison, composition.
BNTBESEIONA, vl.et
ENTRE9EINH, vl. V. Entreeeiiha.
BNTRB8ENH , adj. et p. vl. Ceint, en-
touré. V. Cenehai,hU€rei Cench^ R. V. aussi
Ei^etenha,
ENTRE8ENHA, S. f. vl.
ENT
Emireêe*
gnay anc. eat. Entreeêàa, anc. esp. Inêrase-
gna, anc ital. Démonstration, enseigne, in-
dice, signe, signal, étendard, bannière. Voy.
Inter et Sign, R.
ENTRE8ENHAR, V. n. vl. Mettre les
euMignes.
Éty. de entreeenha et de ar. Y. Jnier et
Sign, R.
ENTRE8EIGNA8, et
ENTRESEIGNE , V. Enugnoê.
ENTRE8E1GNE8, V. EntreHguiS.
ENTRE8ENT , S. m. vl. Témoignage.
ENTRE8ENTDIENT, S. m. Garc. V.
Ressentinunt.
ENTRESENTIR 8', V. r. Ressentir nne
secousse, se former une fêlure. Garc.
ENTRE8IGNAR, v. a. (einlresignà), d.
bas lim. Indiquer quelque chose à quelqu'un,
lui donner 1^ signes auxquels il pourra la
reconnaître.
Ëty. V. /nier et 5t>i,R..
ENTRE8iaNA8, S. f. pi. V. EntreH-
gnes,
ENTREHGNE0, s. m. pi. (etntresignés),
BnmnoPAs. Marques, preuves, indices qui
n'ont qu'un léger degré de certitude.
Ety. de entre, comme signe dubitatif, et de
signes, signes, marques. V. Intérêt Sign, R.
ENTRE8M. , s. m. (eintresôl); Entre-
suelo, esp. Entresotho, port Entresol, petit
appartement pratiqué dans la hauteur d'un
étage.
Èty. de enire et de sol, entre le sol et le
plafond. V. bUsr, Sol, R.Snspenta et Mes-
soulier.
ENTRE808PIR, S. m. vl. Soupir entre-
coupé, sanglot. V. 5ptr, R.
ENTRE88ENHA, vl. V . Intreseigna.
ENTRE88BNHER, V. a. vl. Entourer,
enceindre.
Ëty. de entre, parmi, autour, et de stnker,
ceindre. V. inter et Ceneh, R.
ENTRE8TEZIR, V. a. vL Attrister. V.
Atristar et Trist, R.
EBITRE8SAR , V. a. vl. Entrensar, esp.
Entrançar, port /nlrseciarf, ilal. Entrela-
cer, tresser.
ENTRETALHAR, V. a. vl. Entretallar,
cat. esp. Eniretalhar, port. Sculpter, dseler,
entailler, découper. V. Talh, R.
ENTRETAIAAT. ADA, a4j. et p. vl.
Découpé, ée; sculpté, ée.
ENTRE-TANT, adv. (eintré-tiin). Ce-
pendant, entr'autres choses. V. Enttetnent.
ENTRETELA, S. f. feintretéle). Entre-
toile, Aub. partie d'un habit
ENTRETEIIP8, adv. (eintretèlm) ; m-
nwm, dg. Cependant
ENTRBTENAMENT , S. UL Entretien,
y. Entretien ti Ten, R.
ENraETBNEIRE,S.m. (dntreten^bv);
MiMiMu». Entreteneur, celui qui entretient,
qui est chargé d'un entretèoement
ENTRETENENCIA8, s. f. pi. (eintrete-
ncincies), dl. V. Entretien et Ten, R.
ENTRETENGDT, DDA , adj. et p. (ein-
treleingù, ùde). Entretenu , ue; on donne le
nom de PUoto entretengut, pilote entretenu,
à celuiqui a sa paye à terre coomie pendant
la campagne.
Éty. de enlfftffitr. Y. Ten, R.
ENT
, V. a. (eintietenir). En-
tretenir, conserver en bon état fournir de
quqj subsister. V. Jfonteiitr et Tem, R.
ENTRETENIR, v. a. nra. Intrattmo-
re, ital. Entretenir, esp. Entretêr, port En-
êrelenir, cat. Entretenir, entrer en confercnce
avec quelqu'un, amuser quelqu'un par de
fausses promesses ; vl. se mâer, se confondre.
Ély. deentreetdefemr. V. Ten, E.
ENTRETENIR 8', V. r. S'entretenir,
discourir avec quelqu'un, se conserver dans
un bon état, fournir k son propre entretient ;
en vl. tenirrun k l'autre.
ENTRETIEN, S. m. (eintretién) , dL
wêento, port. £nlretfiii«tieiifo,e8p. Entrelien,
conversation, discours sur des choses sérieu-
ses; soin qu'on prend pour maintenir une
chose en état ; subsistance, ce qu'on donne k
quelqu'un pour s'entretenir. V. 7fii,R.
BNTRETOI8A, S. f. (eintretôise). Entft-
toise, pièce de bois de charpente placée entre
deux autres et assemblée avec elles; dans les
voitures, pièces de bois façonnées qu'on met
derrière pour soutenir les deux mootoos. V.
loua.
ENTREDGAR , v. n. vl. mrhvab. Faire
trêve. V. Treva et Entregar.
ENTRE VADI8 , S. m. (eintrevadis) ; «a-
▼wgâMâ, msvovnrvA, miYOOBBVA, •AanmasA»
■ASAITA, anJASA, BBOO«BBTA. NOUIS qo'Ott
donne k deux espèces de clématites , à la dé*
matite proprement dite ou herbe aux gueux,
Clematis vitalba. Lin. V. Gar. CUmatitiê,
p. 119, et à la clématite odorante, ClewuUiM
flawmma. Lin. plante de la fam. des Renon-
culacées. V. Gar. CUfmatiUiê, p. 120.
La première espèce estcommune partout, la
seconde ne l'est que dans la Pr. Mérid. Elles
sont Tune et l'autre caustiques et vénéneuses.
Éty. de fiiIreiMir, parce que ees longs jets
rampants, entravent V. Trab, R.
ENTREYAI., s. m. vL V. /nfervotto.
ENTREYAR, V. a. vl. mimmia». Inter-
roger, demander.
ENTREFAR, d. m. Yoy. fintrnoor et
Trab, R.
ENTREVAR 8', V. r. 9wmwamwMM. H signi-
fie aussi s'enquérir, s'informer, prendre des
renseignements. V. ^'enlravor.
Éty. de en et de Ireoor, aller, fréquenter.
ENTREVARIR 8', V. Airwùorir s\
ENTREVAT, ADA , adj. et p. (eîntrevà.
àde).V.£iifrav«letrraè,R.
BNTREVAUn, S. m. (eintrevéous). En-
tre-vous, intervalle d'une solive à l'nntredans
un plancher. V. Val^ R. 2.
ENTBEVBGA, vl. Il ou elle arrive.
ENTREVEIRE, v. a. (eintrevèire^ ; En*
trever, port. Entrevoir, voir k demi, pies^
sentir.
Éty. de ottre-enfre, ou inUrtrioere, lat.
V. Fû,R^
ENTRE VENIR, vl. V. /fiterventr.
Proe«r«doiir non enireven depuis dons
forins en bas. Stat Prov.
Ély. de venir entre. V. Ven, ft.
ENTREFIGE, S. m. (dntrevidgé). Un
des noms langued. de la clématite flammule.
V. Entrevadis.
ENTREVU, s.nL (eintrevis), d. bu lim.
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ENT
EfHêrm, cil. La fraise d'an porc, le mésen*
tère.
BNTBEVUA, 8. f. (eÎDtrevùe); mmtwmvmA.
EntrwiMa, port cal. esp. Enlrefue, visite,
reooootre concertée entre deux ou plusieurs
personnes, pour se voir ou pour parler d'af*
nûres.
Éty. deima entre. V. Tis, R.
BNTRI0ANAN,8.m. vl. Emehevébre-
wumi , croisement , eojambemenL
KNTBKIAR , V. a. vL nnmicAs. Entriear,
cat /«Irtear, esp. Suspendre, enlrennêler ,
entre>couper, entortiller, enjamber.
Ety. do kt. inirieare , m. s. V. Trie , R.
BNTRICAT , ADA , adj. et p. vl. EntH-
Cad , cat. Entre-^mélé* ée; entortillé, enjambé.
BNTRIOA, V. EnUnga.
ENTRIGA , V. InUriga.
ENTRIGAR, V. n. (eintrigà), dl. vau»
BramBMA. Agacer les dents.
Ëty. Entrigar est dit par svnc. de enteri-
yar, composé deiiUeriga et de ar,
BNTUGAR, V. Inlrigar.
BNTRIGAT, V. IfUrigat.
ENTBMNCÂU 8% v. r. Se parer , s'ajus-
ter, s'accoutrer. Cast. V. S'alrinear.
SNTRINGAR, ▼. a. (eintrincà). Mettre en
train : Lou fioe e$ enlrtncol, dl. le feu est en
train de brûler; former, ourdir quelque
projet.
Ety. de en,de<rtfic et de ar. V. Trin.
ENTRI8TEZIR , v. a. et r. vl. EtdriHir,
cat. J?fi<rwtecer,esp. port. IrUriêtire^ ital.
Attrister, Affliger.
BNTBISTEIIT,IDA,adj. et part. vl.
Attristé, ée.
BNTBO, prép. (eintrô) ; EMro, cat. Jus-
ques : EMro la fin, jusqu'à la fln;. Entra
fae oi êi nowmat, vl. pendant que dure ce
teinps que l'écriture appelle aujourd'hui.
EiUro^eora, vl. jiràques à quand.
BNTROBLIDAR , v. a. vl. Oublier inté-
rieurement. V. Oublidar.
BNTROBLIR, V. a. vl. Troubler, agiter.
BNTROBUT, IDA, adj. et part. vl.
Troublé, ée.
ENTROCAR, v. a. (eintrocâ), dg. Ra-
masser, enfiler, tresser.
Et lou puple , gu*aymo à eanta,
Bons entroquo , sans ^en douta ,
De groipugnaU de poesio.
Jasmin.
lUCno , vl. V. Inirouduction.
BNTRODUIRB, vl. slmioBOTu. Voy.
Intraudmre.
BNTROIIBS , s. m. vl. DiTBOMM. Intro*
meito , ital. Sonde.
ENTROMBTRB, V. a. vl. Enirometrer,
cat Enirometer, anc. esp. ErUromeUer,
port iniromettere , ital. Introduire.
Ëty. du lat. intromiUere , m. s. ou de entra,
dans ,etde mettre , mettre.
ENTRONAR, V. n. (eintrounà) ; mmrmov
jiAB. Puer, infecter : Sente gu'entrana , il
sent à ne pouvoir pas y tenir,
BNTRONIR, V. n. (eintrounir);aMTsoinnB.
S'obscurcir, en parlant du temps : Lou det
ê'enironU , le ciel se couvre , s'obscurcit.
Êty. de en, de tron , tonnerre, et de iV ,
tourner vers les tonnerres , vers Torage. V.
rro».
ENT
ENTRONiaAR, V. a. (eîntrounisà) ; En-
traniear, cal. Entronizar, port esp. In-
troniser. V. Trône.
ENTRONI8AT, ADA, adj. et p. (ein-
trooisà, àde) ; Entranixada, port Intronisé,
ée. V. Trane.
ENTRONI8ATION, s. (eintrounisatien) ;
Entronùaçào , port. Entranisaeié , cat. En-
traniiaeion, esp. Intronisation. V. Trône.
ENTROOUCAR, dl. Enfiler ensemble.
Douj. V. Entraucar et Trauc, R.
ENTRO-QU'ORA , vl. Jusqu'à quand,
quo ueque.
ENTRODDUCH , Y. Introduch.
ENTROUDUIRE , V. Introduire.
ENTROUNAR, V. Entronar.
ENTROUNIR, V. Entronir.
ENTRUANDAR, V. n. Gueuscr. Voy.
Truand,
ENTRUBraiT, adj. vl. En$rabert, cat.
Entr'ouvert V. Aper , R.
ENTRUBRIR, V. a. vl. Entrohrir , cat.
Entre rabrir, esp. Entr'ouvrir. Voy. Entre-
durbir.
Éty. de entre et de ubrir. V. Aper, R.
ENTRIIEII«, s. m. vl. aMTsinuu.. Entre-
œil , espace qui sépare les yeux.
BNTRUMIR et •mtnrnmm, V. n. et r.
(einirumi) , dl. Obscurcir et s'obscurcir.
Êty. Alt de Entronir , v. c. m.
BNTUICEGAR, V. a. vl. nmnrncuui.
Entpoisonner. V. Entoœigar.
Ëty. de en , avec , de tut , if , et de cegar ,
tuer avec Pif.
ENTUSAR, dl. V. Empurar et Tieaun.
ENTUTAR 8' , v. r. (s'eintutà) , dl. S'en-
fermer dans une tanière.
Ëty. de en et du lat tutare , garantir,
mettre en sôreté. V. Tut, R.
ENTUTAT, ADA, adj. et p. ( etntutâ ,
àde), dl. Enfermé dans sa tanière; mis en
sôreté. V. Tut,^.
BWTUVELIR S' , V. r. ( s'eintuvelir ) ;
BmurvwKÊam. S'incruster de tuf; se pétrifier.
Étf . de en , de tuve et de tr ; le i est eu-
phonique.
ENTUTSEGAR, V. a. vl. Empoisonner.
Éty. Probablement du lat. tnlui et de se-
care, couper, blesser en dedans, ou de en,
de tuy, if, et de segar. V. Tui.
ENU
BNUBRIADORA, 8. f. ( enubriadùre ) ;
BMSBMADVBA. Enivremcnt, peu usité.
Ëty. de enubriar et de ura. V. Ebri, R.
ENUBRIAR, V. a. (enubrià). /nfie6rtare,*
ital. Embriagar, esp. port cat Enivrer,
rendre ivre. V. pour les syn. le mot suivant.
Ëty. du lat. tne6riafe, ou du grec ^làcD
(briaôj, rendre robuste, par dérision. V.
Ebri, R.
ENUBRIAR 8' , V. r. t'nnianAr.AM , •mn-
■■lAB, •' BMPSaAll , f 'bMCSOUMIJUI , f 'BHTAfCAM,
f'sinrucAB, •'■MsaiAOABjf'uFiMroimAB, f'm-
9ovcmaukm , t'viicoiiQoiiaBAm ,t'BMcoocAB , •'■■-
cmemmAM, a'BMcauiMnujui , •'smcbovtaii , •'■!-
«oiNiaovuàm, a'BiiTAmvottAB, 9mtÊButmAm , •'«-
MwmwacÊUkM, t'iMiitciAm, •'
ENU
83
.. S'enivrer, boire jusqu'à l'ivresse.
Ëty. du lat. tnebrtart , m. s. V . Ebri, R.
EN0BRIAT, ADA, adj. et part (enu-
brià, àde); BnaMiAT, mmfmmAt, bmwmfob-
■AT, SaCOOOOlIBVAT , BUCBOOtCLAT , KMCOTOWAT,
ICmiAT, BMCOVCAT,
■AT, BHCBUOVBLAT , BIICBOOTAV , ■
LAT , BHTAKnr&AT , MmnrWWUkT, ■HVAVAT. Eolvré,
ée, pris de vin.
Éty. de en, de udriet de at. V. Ebri, R.
ENUEGH, s. m. Ennui : A enuetx, à
contre-cœur, à regret V. Enueg, ennui , et
Nuir, R.
ENUGO, 8. m. fenùque); bpoqvb. Eunu-
que, homme mutilé; garde du sà'ail.
ENUEG, s. m. vl. nim, wanwsw, wansmn ,
, SMOIAMBHT. EunUÎ ,
souci , peine , chagrin. V. fntmi et Nuir, R.
ENOEIA, vl. V. Enuiia.
ENUEIAR, vl. V. Enoiar.
ENUEIT , s. m. vl. Ennui. V. Ennui et
Nuir, R.
ENUEJA , vl. V. Emui.
ENUEJAR, V. a. vl. Ennuyer. V. Emmiar
etiVÎMr.R.
ENUEJ08, 08A, adj. vl. Ennoyeoz,
euse. V. J?nnuyoiie et Nuir, R.
ENUET, vl. et
ENUET , vl. V. J?nue^ et EwMui.
ENUET08, vl. V. Enoioi.
ENUGAR, V. a. vl. Enujar, cat. Enyar,
esp. Ennuyer, V. Ennuiar ; fâcher, V.
Fachar et iVutr, R.
ENUGEB8, s. m. vl. bmm, wmaun ,
mmvmm, mmn, mmwxam. Ennui, chagrin, vexa-
tion. V. Ennui et Nuir, R.
ENUIA , vl. V. J^nnut.
ENUIAMENT, vl. V. Enujament et
Ennui.
ENTOAR, V. a. vl. sinjAii, wouab,
mmmâJkM, bwojaii, ■voiam* V. Ennuiar.
ENUIAT, adj. et p. vl. Tourmenté i fa-
tigué. V. Nuir, R.
ENDI08, vl. Enujoê, cat. V. Enoiae.
ENUIT , vl. V. £ntte^ et Ennui.
ENUJAMENT, s. m. vl. noiAMBiiT. Àn-
noiamento, ital. Ennui, déplaisir, chagrin,
fatigue. V. Ennui.
ENUJAR , vl. V. Ennuiar.
ENUJOS , adj. vl. BiHMOs , nviOB. V.
Ennuiaui.
ENUliA, s. f. vl. J^nuto, port. iUl. V.
Inula eampana.
ENUMBRAR, V. n. vl. Avoir peur de
son ombre. V. Enoumbrar et Ottoior, R.
ENUMBRAR, v. a. (enumerà); £iiiime-
rar, cat. esp. Ëoumérer, dénonibrer.
Ëty. du lat. enumerare, m. s.
BNUMERATION , 8. f. (enumeratie-n) ;
mtnmmmArnm. Enumeraxione , ital. Nwnera^
etoA, esp. Enuineraçâo, port. Enumeraciù,
cat. Enumération. V. I)enoiim6raflienl.
éty. du lat enumeraHoniê, gén. de enti-
meratia. V. Num , R.
BN-UNA , «MTAii. V. Una.
BNUNA , utTAs n. expr. adv. (énùne).
Rester tranquille, ne pas bouger, ne pas
ÎDOomnKNler les antres.
Éty. En una, soos-entradu plaça, t
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gle
86
ENU
ENV
BNUNGTIO, v1. V. EnoncHo.
ENUOI9 8. m. vl. Ëonai. Y. £iinttt et
JVtttr, R.
ElVUOS, OSA, adlj. ?l. Déplaisant, ante,
ennuyeux. V. Nuir, R.
ENUT, 8. m. \\, Ennui, tourmepl. V.
Enugers, JSnnui et Nuir, U.
ENV
BNVA, ad?, vl. En vain. Y. Van, R.
ENVADIR, y. a. anc. béarn. Y. Envahir,
Qui envadirà ourcat , p*gui quoaie Icyt majors.
Fors et cost. de Béarn. Rubrica de penas.lQ.
Qui envadirà degun en eamy, ete,
Ibid. 23.
Ëly. de en et de vad, aller dans. Y. Vad,
Rad.
ENVAHIR , V. a. (einvahir) ; Invadir ,
anc. cat. esp. port, invadere, ital. Envahir,
usurper, prendre par force, assaillir.
Éty. du lat. invadere, m. s. Y. Vad, R.
ENVAHISSAMENT , S. m. (einvahissa-
mein). Envahissement, l'action d'envahir.
SNTAIA, et
ENVAIDA , s. f. vl. Elan , assaut , at-
taque. Y. Envaziment et Vad, R.
ENVAIDOR, s. m. vl. nvAsiooB. En-
vahisseur, ennemi , assaillant. Y. Vad, R.
ENVAIHENT, 8. m. vl. Y. Envaiaei
Vad, R.
ENVAIR, vl. Y. Envazir et Vad, R.
ENVALAR , dl. Avaler. Y. Avalar et
Val, R.2.
ENVAIilR, dl. m. 8. que Avarir , v. 0. m.
et Val, R.
5e veêéi iaouUja lei$ graços^
l,a trisUito alor e'envalis.
Aubanel.
ENVAN, 8. m. (einvàn). Auvent, élan,
Y. Eicouita: pour en Tain, Y. Van en et
Van, R.
ENVANESIR, V. a. vl. Saisir : Envane-
zida las avia pavor, la peur les avait saisies ,
Y. Envatir , abolir , anéantir ; faire éva-
nouir. Y. Fan,R.
ENVANOIR, vl. Y.Eivanexir.
ENVANT , s. m. (einvàn) : taouui, TAomAB,
TAouMooa , vAvmAL. Auvent , petit toit en
saillie qu'on place sur les portes des bouti-
ques pour les garantir de |a pluie.
Ety. du lat. in ventum, contre le vent.
Y. Vent , R.
La toile qu'on ^uspend à l'auvent s'ap-
pelle 6ane.
Envani d^una iaulina , sévéroncfe, partie
du toit qui déborde le muraille.
ENVARAIRAR, v. n. (einvaraïra) , dl.
Empester, empoisonner par la mauvaise
odeur.
Éty. de varaire, ellébore, et de ar, Y.
VarMre.
ENTARG1ÇIRAR, T. a. (einvardgeirà) »
et mieux sprciuiBiBAB. Former un verger,
complanter un terrain en arbres fruitiers ou
en oliviers. Avril. Y. Verd, R.
ENVARGEIRAT , ADA , adj. et. p.
ieinvardgeirà , àde). Complanté, ee, trans-
omjk eij verger. V. Verd, R.
Y. EwvêrêoMar et
,^ \, EnverîouJhar
ENVARTEGAR
Vert, R.
ENVARTOULHAR
et Fer(, R.
SNTAB • prép. vl. Envers. Y. Vert, R.
ENVA8AMENT , Y. Eivasament.
ENVASAR, Y. Etvatar.
ENVÉMASf V. a. vl. »iTAsnaB. Envahir.
Éty. du lat. invadere, m. s. Y. Vad, R.
ENVASUIEN^ vl. Y. Bnvaximent.
ENVAUR , vl. Envaeir, cat. Y. Envaiir
et Vad, R.
ENVASOR, s. m. anc. béarn. Qai en-
vahit. V. Vad, R.
ENVAZENIR, vl. Y. Envatir et Vad,
Rad.
ENVAZIA, 8. f. vl. Attaque. Y. Envasi-
ment et Vad, R.
ENVAnDOR, vl. Y. Envaidor.
ENVAZIMENT , S. m. vl. wmwAMtmmm, wm-
wamuêmm, BmrAxiA, WAMmmtn, MMmvntmmHt, bm-
vAiA. Envahissement, invasion, attague, as-
saut, courage, audace, élan, occupation, éta-
blissement. Y. Fad,R.
ENVAZIO, vl. Y. InvaHon.
ENVAZIR, V. n. et r. vl. mwAam. S'éva-
der, s'échapper. Y. Vad, R.
ENVAZIR, V. a. vl. mmwAMmmMM, mmuMMM,
mmvAMmm, butams. AttaGuer, ravir, enlever
de force, assaillir, prendre, entamer, trans-
gresser,
Ety. du lat. tnoaiere,m. s. Y. Vad^ R.
A V envazir, à l'attaque.
ENVEA , d. de Barcel, Y, Envegea et
Vis, R.
BNVEADAS, 8. m. (einveadàs) ; Hnr>pAf .
Augmentatif de Enveat, v. c. m. et Vis R. ,
ENVE ADISA , S. f. (einveadise) ; butsa-
Dim. Inquiétude d'un enfant gâté, mauvaise
humeur.
Éty. de enveat et de isa. Y. Vis, R.
ENVEADUN, S. m. (einveadùn) ; »ai?a-
P1I1I. m. s. que Envea4iia, v. c. m. et Vis,
Rad.
ENVEARAR ,d. m. Y. Env^lar.
ENVBARAT , Y. Envelat.
ENVEAT, AI>A, adj. vl. sim^n;. Gai,
gaie.
ENVEAT, ADA. S. et adj. (emveà, âde) :
■HTART oAflTAT. luquiétudc d'un enfant gâté,
enfant trop exigeant, boudeur, euse; rechi-
gné. Avril.
Éty. de envea, envie, et de at, quia des en-
vies. Y. Vis, R.
ENVEG,vl. Envie. Y. Envegea et Vis,
Rad.
ENVEQEA. 8. f. (einvédje) ; imA, nr-
▼BiA. UB6SA, BM|if«BA. tMwtA. Invidiu, ItaL
Envidia, esp. Inv^à, port. cat. Envie, dé-
[>laisir qu'on a du bien d'autnii, désir, vo-
onlé.
Ëly. du lat. invidia, le même, Y. Vit, R.
Envegea de frema grossa, malacie, envie
de manger des choses extraordinaires qu'ont
souvent les femmes enceintes .
Envegeas d*anar, des épreintes ou besoins
pressants d'aller à la selle.
Qui se sarro daban Vembejo
Bailo as méchant un pan d*aygQ de may.
Jasmin.
Envegeat de vcaumir^ nausées.
ENV
ENVEGEA, 8. f. Eofle, nmvut des La-
tins, tafches que les enfants apportent en ve-
nant aip monde, et que le peuple, par on pré-
jugé tiès-répandu, attribue k une envie non
satisfaite qa a eue la mère pendant sa gros»
sesse.
Étt. de envegea, envie, cause supposée
de ces marques.
BifVBGEAR, T. a, (einvedjà); taÊwvm,
sMTBAm, BMSBttAm. Iiivûltare, ital. Enviéiar,
esp. invejar, port Envdar, cat. EoTier, dé-
sirer les choses que possèdent les autres avec
un chagrin secret de ce qu'ils en jooieseot
préférablement h nous.
Éty. du lat. tnmdere on de wvegea et de
ar, avoir envie. Y. Vit, R.
SNVEGEASSMk, S. f. (einvedjèsse), et
imnr. BMaBOBA««A. Folle envie.
Ety. de ewegea et de l'augm. atta. Y07,
m,R.
Mi» qu*iwi piooel poorrlo te piqtra VfmteJfU$q
Qm porloo à qMl^'un pcrba^t d'aï» plaço.
HUIft.
I^NVBGEOUS, OU9A, adj. (einvecUôos,
ôuse); ipi«Ti*|oof, arnivouf, «vctTovs, mmemr
mioiif , BMiom , Butnivoop. invidioso , îtal.
Envidioso, esp. Invejoso, port, jpnvejot, cat.
Envieux, euse; qui envie, qui porte envîe,
désireux.
$ty. du lat inmdiotut, m. s, on de eiire-
gea et de ot^e. Y. Fte» R.
ENVEGBTA, s. f. ( einvedgéte ) , et
impr. BMBBGBrrA, dl. BMBv^^sTA. Faire env$r
apia, faire venir l'eaa à la bouche. Y. £tca-
Jica.
Éty. de envegea et du dim. eta. Y. Vit,
Rad.
ENVEIA, s. f. vl. BiTBiA, BVB4* V. En»€<^
gea,
ENVEIADOR, S. m. vl. nmoAm. Qui
désire, convoileux, soupirant. Y. Fis, R.
ENVEIAIRE,vt Y.^nvetador.
ENVEIAR,v.a. vl. Envoyer, Y. Via^ R.
pour envier. Y. Bnvegear et Vit, R.
ENVEIIXEZIR.v.n. vl. Yîeillir. Yoj.
Fte/Aif et Fie/fc,R.
ENVEIIXIR, vl. Y. EnvUir.
ENVEI08, adj. vl. Bnrssot, spnoc. Yoy.
Envegeùûs,
ENVEIZAT, AOA, adj. vl. sur^nAn.
Gai, joyeux, de belle humeur.
Éty. deFital. vezzoso, agréable, mignon.
ENVEJA, s. f. vl. Zèle : Avw tWHJa.
imiter. Y. Vis, R.
ENVEJADOR, 8. m. vl. S^lé. Y. VUy
Rad.
ENVEJANSA, 8. f.vt Jalousie. Y. Fis,
Rad.
E^YEJAR. vl. Y. Envegear et Vit, H.
ENVEJÔ8, adj. vfi, vl. £nvej6tf cat Dé*
cireux. V. Vis, R.
ENVELAR, ▼. n. (einvelà); nnrsABA*.
Déjeter, cambrer, se yoiler, se tourmenter,
se déverser, en pariant des planches et des
pièces de bois qui se courbent en se dessé-
chant, Y. Engauchir.
Éty. de en, dans, de vel et de ar, se met-
tre dans ou sous un voile. Y. Vel, R.
ENVELAT, ADA. acy. et p. (einveU,
àde): mwnAMAt. Déjeté. cambré, tourmenté,
voilé. Y. Tel, R.
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ENV
ElWBIâAT, ADA, adj. et p dl.Enlre-
pri8 ou résolu légèremeDt. Saa?. V. Vel, R.
ENVEUMEN, S. m. vl. AfîliMement.
V. Fa,R.
BNVEUiElIR,V.a. s\. Mvuosm, n-
vBunna. EnveUir^ cat. EnvtjêceVy esp. En-
velheceTt port. Inveed^iare, ital. Ëovieillir,
faire paraître vieui.
Ety. de en, de vell^ vieux, et de esir, deve-
nir. V. Vielh, R.
BNVELOPA , 8* r. (eiovelépe); cvsnTA,
BMTBiAVPA. Enveloppe, ce qui sert à envelop-
per, on le dit purticulièrement de la feuille
qui recouvre une lettre et de la peau ou écaille
M fruits.
Éty. du lat. involuerum, m. 8« et de en, de
vel, voile, et de opa, mis comme un voile.
BNVELOPAR , v. a. (einveloupâ) ; ■>▼■-
ftOOPAM, AOOVIXMVAB, A&OOPAB, MmOllAB, WmWK'
MjuwwMMu Iwnluppare, ital. £nvolt>er^ esp.
port. Envelopper, couvrir une chose d'une au-
tre qui s'applique exactement sur la première et
qu'on nomme enveloppe; comprenore.
Éty. du lat. involvere , ou de inveU>pa et
de ar, mettre une enveloppe, un voile. Voy.
ENVEI«OI^AR 8', v. r. S'envelopper. V.
Agouloupar i' et S'enrouar,
BNVELiOPAT, ADA, adj. et p. (einve-
loupâ, àde) ; asov&oovat, simoiiAT, Bimuoii-
rAT. Enveloppé, ée. V. Vely R.
ENVEI.SIR, V. a. vl. Avilir. V. VU et
Envilir.
ENVENOUT, UDA, adj. et p. (einvein-
gù, ûde). Revenu, ue; retourné, part, de en-
venirs\ V. Fen, R.
ENVENIMAR, V. EnveHnar.
ENVENIR 9', V. r. (s'einvenir). S'en re-
tourner, s'ébouler, tomber en ruines, se ren-
verser, en parlant d'un mur, d'une terre, etc.
V. Vtn R,
EnVenTA BOULOPA8, s. m.(einvéin-
te boulôfes) , dl. impr. bmsbmta souftorAf ,
dl. Conteur de sornettes, diseur de baliver-
nes. V. Ven.
ENVENTAR, V. Inventar.
ENVENTAT, V. Inventât.
ENVENTRAR, Gare. V. Eivenlrar.
ENVERENAR, d. bas lim. V. Enveri-
nar et Venen^ R.
ENTERGARjV. a. (eînvergâ); Enver-
gar^ esp. cat. Enverguer, attacher les voiles
aux vergues.
£ty. de fn, de verga et de ar, mettre en
vergues. V. Verg^ R.
Énvergar lou manteou, s'emmenteler.
Envergar de eoous de nervi, recevoir des
coups de nerf.
ENTERGONHAR, vl. V. Enverganhir.
ENVEROONHAT, ADA, a^j. et p. vl.
saiTBBaoïnBT. Honteux, euse ; humilié. Voy.
Vergougna,
BNVEROONHEZIR, vl. Voy. Enver»
gtmhir.
ENTERGONHIT , IDA y adj. vl. Y. En-
vergonhat.
ENVERGONIR,v. a. et n. vl. bmthi-
•omBsn, MvsMoi«AB. Enverganifir y cat.
SfoergognareyilaU Vergogner, humilier, rou-
glr, abaisser, déshonorer, rendre honteux.
ENVERGUETAR, V. a. (einvergueta).
Gamir de gluaux. Avril. Y. Yerg, R.
ENV
ENVERGURA, S. f. (einvergùre). Enver-
gure, manière d'enver^uer tes voiles, leur
largeur, étendue des ailes d'un oiseau qui
vole.
Êty. de en, de verga et de tira . V . Verg, R.
ENVERINAR, v. a. (einverinà) ; chca-
G«AM, ACAOHAm, BRTSVBRAB, WIVBIUMA». AWe'
lenarey ital. Envenenar, esp. port. Enveri^
nar, cat. Envenimer, irriter une personne,
un animal ou une plaie ; aigrir ; il est aussi
réciproque.
Ety. de en, de vérin, venin, et de Tact, ar,
litt. mettre du venin dans. V. Venen, R.
ENVERINAR 8', v. r. Enverinane, cat.
S'enrager, se mettre en colère.
ENVERINAT , ADA , adj. et p. (einve-
rinà, àde| ; bmcaiuiat, ihutat, embbwmat. En-
venimé, irrité. V. Venen, R.
ENVERNI88AR , dl. JSnvemmar, cat.
V. Vemiuar et Bamis, R.
ENVERS, adj. yl. wvmm; Inven , cat.
Inverto, esp. port. ital. Renversé, culbuté,
opposé, contraire, injuste, faux, maladroit,
embarrassé, allongé, étendu ; subst. envers,
rebours.
Ëty. du lat. inversus, m. s.
ENVERS, ERSA, adj. adv. vl. Con-
traire, à la renverse, du côlé de... auprès, à
regard. V. Vert, R.
ENVERS, S. m. (einvès); Birvct, bam-
VBM, Bvsf . Jnvee, cat. Rovetcio, ilal. Enves^
esp. port. Envers, le côté le moins beau
d'une étoffe, celui qui est destiné a rester ca-
ché, celui qui est opposé à l'endroil; le verso
d'une page.
Éty. du lat. inversa, sous-entendu /bciee.
V.Fert,R.
ENVERS, prép. bvb«. Envers , cat. Ver-
so, ital. Vers, envers, à l'égard de...
A Venvers» adv. à l'envers, à la renverse.
ENVERSAR, vl. V. Eversar.
ENVERTOULHAR, v. a. ^einvertouillâ);
ENV
87
OOOBDBBlUiAB, ▼ABTOOUIAB, BBTABTOIIIAB. EU-
velopperen roulant, entourer, entortiller. V.
Fer«,R.
ENVERTOULHAR S', V. r. S'envelop-
per dans ses habillements ou dans ses cou-
vertures, s'emmitoufler, s'envelopper la tète
et le corps.
ENVERUGEAR, T. n. (einverudzà), d.
bas llm. Propager les mauvaises herbes : En-
verugear lo tronuge, propager le chiendenL
Éty. de veruae, de en et de ar.
ENVES,prèp. vl. vBt, vbbi. Enves, cat.
Inverso, ital. Vers, envers, contre, du côté
de.
ENVESAR, vl. V. Envexar.
Ëty. du lat. versus. V. Vert, R.
ENVESCAR , V. a. vl. Envescar, cat.
Engluer. V. Envisear et Vise, R.
ENVESULE , vl. V. Invisible.
ENVESINAR, V. n. et r. (einvesinà);
BBTBxniAB. Avoisiner, Aub. s'entourer de
voisins.
ENVESINAT, ADA, adj. et p. (einvesi-
nÂ, àde): avbubat. Envoisiné, ée ; qui a des
voisins de terre : Ben au mauenvestnai.
Ëty. de en, de veein et de at, pourvu en
voisins. V. Vie, R. 2.
ENVE8SAR, V. a. (einvessà). V. Des-
vessar, Revessar, Versar et Vert^ R.
ENVESTA, vl. Qu'il ou qu'elle investisse.
ENVESTIGUAR, vl. V. Investiguar.
ENVESTIR, V. a. vl. Investir, cat. port.
Envestir , esp. Investire, ital. Rechercher,
tâcher de trouver, investir. V. Fe«(, it.
Éty. du lat. invesHre, m. s.
ENVESTIT, IDA, adj. et p. (einvesti,
ide). Investi, ie.
ENVESTITURA , s. f. vl. Investidura,
cat. port. Enveslidura, esp. InvestUura,
ital. Investiture, acte par lequel on investit
quelqu'un d'un fîef oud'uue dignité ecclèsias-
Uque. V. Vest, R.
ENVETA, vl. Y. Envegea.
ENVETAR, vl. V. Envtiar.
ENVETOS, vl. V. Envegeaus.
ENVETRIAT, ADA, adj. et p. vl. De
verre.
ENVEZADAMEN , adv. vl. Gaiement ,
joyeusement.
ENVEZADURA, S. f. vl. Joie, gaieté.
Ëty. de l'ital. vexxoso.
ENVEZAR , V. a. et r. vl. bmtbbab. Ré-
jouir.
ENVEZAT, ADA, adj. vl. Gai, gaie, gail-
lard, réjoui.
ENVEZOS, adj. vl. Voy. Envegeaus et
Ftr. R.
ENVIA, d. m. En vl. zèle, il ou elle en-
voie. Y. Envegea,
ENVIAR, V. a. vl. Enviar, cat. esp. port.
Inviare, ilal. Envoyer.
ENVIAR, V. a. vl. Renvoyer. Y. Envidar.
BNVlAH,Enviet.y.Envegearei Ft#,R.
ENVIAR S' , V. r. (einvià). Se mettre en
chemin , prendre la route, la voie.
Éty. du lat. tnmare, ou de en, devûiet
de ar, se mettre en chemin. Y. Via , R.
ENVIAT , ADA , adj. et p. vl. Enviad ,
cat. Envoyé, ée. vl. Joyeux.
Étjr. de en , de via et de at , litt. mis en
chemin, mis dans la voie. Y. Via, R.
ENVIDADOUR, V. Envitadour.
ENVIDAR , Envidar, cat. Y. Envitar.
ENVIDAR. V. a. vl. BBviAB. Renvier,
terme de jeu.
ENVIDAT , adj. et p. vl. Renvié.
ENVIELHIZIR, vl. Y. Envieltexir.
ENVII«ANIR, V. a. vl. Outrager , inju-
rier , insulter. Y. Ftl , R. et Invilir.
ENVIIiANIT, IDA, adj. vl. Outragé,
ée , avili , ie.
ENVIUBNT , p. pr. vl. smnuB. Outra-
geant, avilissant. Y. Vil.
ENVnJBZIR, vl. y.Envilir.
ENVDLIR, V. a. vl. BBVBUAOI , BHVBUIB ,
BMTIUUUB, BmnUBUl, BBnLAMm, BtTl&AHIB.
^nvilecer , esp. port. Invilir e, ital. Envi--
lir , cat. Avilir , outrager,
ENVILIZIR , vl. Y. Envilir.
ENVINAGHAR , Y. Envinassar.
ENVINADODIRA , S. f. (einvinadôuire) ,
et impr. shbibadoviba. Nom languedocien
de la courge bouteille , gourde des pèlerins :
Cueurbita lagenaria, J. Bauh. dont le fruit,
étranglé vers le pédicule , représente une
bouteille; celle qui est toute renflée porte le
même nom. V. Boutelha.
Éty. de en, dans^ de vin , de adoutra ,
litt. qui sert k contemr du vin. Y. Vin , R.
ENVINAGRAR, vh Envinagrar^ çat.
V. Envinaigrar.
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88
ENV
BNVINAGIIAT , ÂDA , adj. et p. ?].
Mêlé de vinaigre.
BfiVmàiQMàM, V. a. (einvtoaîgrÂ);
EwniAOBâB f KMwtmmMnmAM, Envinagrar , anc.
cat. esp. port Arroser de vinaigre , jeter du
vinaigre sur le visage de quel()u'un qui s*est
évanoui , pour le faire revenir à soi ; assai-
sonner avec du vinaigre.
Éty. de en, de vinaigre et de Tact, ar,
mettre du vinaigre dans on sur. V. Vin , R.
BNTINAR , V. Avinar , Enmnauar et
Vin , R.
ENVINASSAR, cmmiACHAB, péjor. de
Avinar , v. c. m. Aviner, tacher , salir avec
du vin. V. Ftii,R.
ENVINASSAT , ADA . adj. (einvinassâ ,
âde); nmow. Teint ou taché de vin. V. Vin,
Rad.
ENTINASSAT , 8. m. ▼nrovs , cahva-
6iioui| CAMVAçmovtmr f cam^agmoulibb. NoRl
qu'on donne , dans les pays voisins du Lan-
guedoc , au champignon de couche : Aga-
ricus fiwuiarimi, à cause de sa couleur. V.
Vin , R.
BNVI08 , adj. vl. V. Envegeoui et Vie >
Rad.
ENVIRAGAR , y. a. vl. Remplir , infec-
ter d'ivraie. V. Viraga.
BNVIBO , prép. vl. Autour. V. Envi-
foun.
ENVIRON , vl. y. £fivtrotiii.
ENVIRONAR, vl. Environar, cat. V.
Envirounar.
ENVIROOUTAR , v. a. (einviroouté) ;
■mrAmrAii , ravmooiiAm. Entourer , mettre à
rentour ; cerner. V. Fïr , R.
ENVIROClIâAR , V. a. (einviroolà) , dl.
Rouler, entortiller. V. Entourtilhar et ftr,
Rad.
ENVIROnN» adv. ( einvirôun) ; bua^i-
Boa. Environ, à-peu-pres , un peu plus , un
peu moins.
Ety. Comme nous avons tiré virer de
gyrare, il est aussi certain que nous avons
fait environ de in gyrum, qu'on a employé
pour environ, autour. V. Vir, R.
ENVIROUNAR, v. a. (einvironnà) ; bh-
▼imoooTAii» mirrovmAB» bivoootab , anwww»-
tMMM. Environar,9Xic, cat. Entourer, envi-
ronner. V. Ftr, R.
ENVI8 A, adv. comp. vl. Malgré soi.
Ëty. du lat. invitus,
BNVI8, dl. V. Vite.
ENV18AGEAR, V. a. (einvîsadjâ). Envi-
sager, regarder une personne au visage, fig.
considérer une chose sous un aspect.
Éty. de en, de visage et de ar, regarder au
visage. V. Vis, R.
ENVISAGEAT, ADA, adj. et p. (einvî-
sadjâ, àde). Envisagé, ée. V. Vis, R,
ENVISC.dl. V. Fî#c.
ENVISGAR , V. a. (einviscà) ; bhbbsca»,
BBTBKAB. J^nvûcaf, auc. cat. esp. port, /n-
veicare, ital. Engluer, frotter, enduire de glu.
faire des gluaux.
Éty. de en, de tiic, glu, et de ar, mettre
de la ghien ou sur. V. Viec, R.
ENVI8CARS*, v. r. Enviicane, port.
Envetearse, cat. Inveicarsi, ital. S'engluer,
se prendre ou se salir à la glu ; gagner quel-
que maladie contagieuse.
ENVI9GAT, ADA, adj. et p. (einviscà.
ENV
àde): bhbbmat. Enviseado, port. Englué, ée.
V. vise, R.
fity. de en, de vise et de ai^ ou du lat. in
eideviscatus.
ENVIT , s. m. vl. EnvU, cat. Envite, esp.
Invita, ilal. V. Invitation et VU, R.
BNVITADOUR, V. InvUadour et VU,
Rad.
ENVITAR, V. InvUar.
ENVITATION, V. InvUotionei FW, R.
ENVOCATION , V. Invoueation.
ENVOGATIU, IVA, adj. vl. Invoeatif
ive , propre à invoquer.
ENVOI, s. m. (anvouà), pr. md. bbpb-
BiTioB, BBTpoA. Invio , ital. Enviada, esp.
Envoi , action par laquelle on fait transpor-
ter une chose d'un lieu dans un autre ; chose
envoyée. V. Via, R.
ENVOLAR, V. a. vl. Involare, ital.
Dérober, enlever.
Ëty. du lat. involare, m. s.
ENVOLAR S» , V. r. (s'einvoulâ) ; •wm-
▼POI.AB. Involarti, ital. Volarse, esp. S'en-
voler, prendre son vol, s'enfuir en volant.
Éty. du lat. evolare et involare. V. Vol,
Rad. 2.
.ENV0L0NT08, a4j. vl. Résolu, déter-
mmé.
ENVOLOPAMENT, 8. m. vl. btoi^ba-
PEBT , BBvoMBAMBpi. Inviluppamcnto , ital.
Enveloppement, enveloppe
ENVOLOPAR, vl. V. Envelqpar.
ENVOLOPAT, ADA, vl. V. Envelopat.
ENVOLUCIO, s. f. vl. iBvoi«TiQ. Enve-
loppe; Tourbillonnement.
ENVOLUPAMENT, s. m. vl. Langes.
V. Fe/,R. *
ENVOLUPPAR, vl. V. Envelopar.
ENVOLUPPAT, ADA, adj. V. Enve-
lopat.
ENVOLVER, V. a. vl. Envolver , esp.
port. Involvere, ital. Envelopper, entourer.
tty. du lai. involvere, m. s. V. Voulu, R,
ENVOOUTAR, v. a. (einvooutà); bptaii-
TAB. Entourer, ceindre. V. Envirooutar et
Foti(tt, R.
ENVOUIJLR 8', V. Envolar #' et Vol,
Rad. 2.
ENVÔUT, OUTA, adj. vl. BBvoinrs. En-
veloppé, ée. V. Fouitt , R.
EI^OUTAR, pr. mod. V. Mandar.
BNZ
ENZAUZEN, vl. Qu'ils ou qu'elles pour-
suivent.
ENZENGAT, ADA, adj. et p. (einzeingà,
àde), dl. Agencé, ée, paré, ajuste.
EOL
EOLO, divinité de la fable, {e6]o);Eolo,
ital. esp. port. Eole, arrière petit fils d'Eole,
fils d'Helien , qui donna le nom d'Uéoliens
à ses sujets , qui s'appelaient Helléniens, fils
de Jupiter et dieu des vents.
Ety. du lat. aolus.
nov
EOU, désinence de la langue moderne
qui remplace, dans plusieurs dialectes, le
ECU
el de l'ancienne, par la changement de
I en oti , comme de vedtl , eoiilel , pel ,
veùu. eduteo^n, peou. Cette désinence est
remplacée généralement, en français , par
eaii,veaii, couteau, peau; eicepté pourtant,
tuyeau, qql se rend par tuyau , mais c'est
parce que ce mot ne vient pas de tuyeU
EOU, m. BIA4, f. Bftoof, m. pi. BM^a, f. pi.
BiASM, pour les deux genres, pr. pen. de la
troisième pers. (éou, ele, élons, elea, èlei).
Lui, die, eux, elles, eux.
Éty. du laL iUe, Ula.
Desper-eou, adv. de lui-même, de sa propre
volonté.
EOU, m, JBO. Est souvent employé dns
les anciens titres, pour /ou, v. c. m. Je on
moi : Eou Jon , moi Jean.
EOU, s. m. d. bas lim. et f . Pour mof.
y.Uou.
BOUE , (éoué ). Un des noms lang. de
l'yeuse. V. Eouse.
EOUFA, s. f. (èoufe). Un des noms
lang. de l'hièble, V. Saupu4en; pour sparte
V. Aufii.
BOUFFE , a. m. (eouflé). Nom qu'on
donne au blé rouge , a Gogolin , Var. V.
Blad-rouge.
EOUIIRANIBR, S. m. (eongranié). Nom
qu'on donne , dans le département du Var,
selon M. Avril, aux diflèrentes espèces de
violiers ou girofliers. V. Vioulier.
EOUBIE , nom d'homme (eoùmé). Eras-
me ou Elmc.
Ély.î
Patr. Saint Erasme, vulgairement Saint
Elme, évéque el martyr en Campanie, vers
le commencement du 1V">« siècle, 303, dont
l'Église honore la mémoire le 2 et 3 jm'n.
EOUNA , s. f. ( é6une ). Un des noms
lang. et bas Km. du lierre. V. Eoure.
EOUNAS , s. m. (éounàs) , dl. Angm.
de Eouna , grande et large plante de lierre
qui couvre tout un mur.
EOUNB} 8. m. (eôuné). Un des noms
languedociens du lierre. V. Eoure.
EOURE , s. m. (e6uré) ; boubbb, boosb,
BOUTBjBOmiA. BOOBB, BOBA, UDBA. Edera Ct
Ellera, ital. Tedra, esp. Hera, port. Lierre,
lierre grimpant, Hedera hélix. Lin. arbris-
seau de la fam. des Caprifoliacées qui crott
spontanément dans toute la Provence.
Éty. du lat. hederœ, gén. de hedera, d'où
eoure, par le changement de d en ou.
Nous devons faire observer de nou-
veau ici, que les voyelles se transforment arbi-
trairement les unes dans les autres, mais qu'il
n'en est pas de même des consonnes. Le chê-
ne vert et le lierre, portent en divers lieux
les mêmes noms, mais dans le premier, le s
de Hieis, se rencontre dans eoute, et le r de
hederiB, dans eoure, lierre, ce qui ne laisse
aucun doute sur le nom à adopter; comme le
d a souvent été changé en l par les Latins,
Denina, pense que les Toscans firent de
hedera, ellera , d'où viendrait notre eoure,
parle changement éel en ou.
Les anciens avaient consacré cet arbrissean
à Racchus, parce qu'ils croyaient que ceDieu
avait appris aux hommes qu^en s'en faisant
une couronne elle empêchait de s'enivrer; il
servait aussi h couronner les muses et les poë.
tes comme le laurier.
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EOU
j. Il Elle de Bcaornont, cite on lierre qui a
^ 450 aD8 d'existence.
BOURRE, 8«m. (éoarré). Nom qu'on don-
ne, \ Avignon, au ch^ne-vert, V. J?ou«e, et
dans d'autres endroits au lierre. V. Eourfi.
Éty. Alt. de hedera.
BOOSByS. m. (éousé) ; povsi, mwm, boo-
VB, m»nua, SUES, soi», bouiia, c^Aon-vcao.
Teuse, chéne-vert, Quercui ilex^ Lin. arbre
de la fam. des Amentacées, commun dans la
PfOfence Méridionale. V. Gar. Jlex folio
Mongo, etc. p. 24$.
Éty. du lat. ilex, ilieis, iliee, k Fabl. par
sjne. ilee, d'où elce, ital. et par le change-
ment de l en OM, eauee et eouiê.
Son bois est l>eaucoup plus dur que celui
dochèoe ordinaire; sonéoorce est employée
pour tanner les cuirs et son charbon est des
plus estimés.
Dérivés : Emu^iera , Baui-ina , Eouv-
ifra.
BOD8B. s. m. Est aussi un des noms du
lierre. V. Eour0.
DériTés : Eouri9ra^ et les noms propres
Deleouxe, Deleuse^ qu'on trouve écrit dans
les anciens titres de Leuze.
BOUHBRA, s. f. (eousi)^); iwwnnA,
■uiBBA* Chênaie, lieu planté de chénes-verts.
Éty. de eoutê et de iera.
B01ISIIfA,s. f. (eousine), dl. Gland du
diène-vert : Cam d'eausina , chair ferme de
pourceau nourri de ce glaqd.
éty. de JgotMe, v. c. m.
EOUVByS. m.Pourchène-yert, V. Eouse;
et pour lierre. Y. £otire.
EOUVIERA , V. EouHera,
BOUZE, V. Eoute.
EP
EP » d. bordelais. Vous.
Are ep eouneehi t(nU$.
Hourcastreine.
EPA
EPACTA, s. f. (epàte); spaita, vava,
rATTA, AVATA. Epucta^ port. esp. cat. Epatta,
ital. Epacte, on nomme ainsi le nombre de
jours qu'on aioule à l'année lunaire pour
régalera l'année solaire,ou en d'autrestermes,
le nombre de jours dont la nouvelle lune pré-
cède le conmiencementderannée; ce nom-
bre est onze.
Éty. du Idi.epacta, dérivé du grec inoncK^c
(épaklos), étranger, sur ajouté, dérivé de
eici-fd) (épagô), ajouter, introduire.
Quand temm d'epacta, combien avons
nous d'épacte.
L'épacte servant à connaître les phases de
la lune, sans le secours de l'almanach, nous
alfons décrire le moyen de s'en servir.
L'épacte indiquant la diflérence des années
lunaires, d'avec les années solaires, et cette
différence étant de onze jours, il faut ajouter
chaque année ce nombre 1^ celui qu'on avait
d^i, et quand ces nombres dépassent trente,
on ne conserve pour l'épacte que le surplus.
On ajoute à ce nombre celui des jours du
mois qui se sont écoulés, et depuis mars, le
nombre des mois passés, et l'on a l'âge de la
lune.
TOM. II.
EPA
Si l'on voulait connaître, par exemple,
rage de la lune au 4 septembre 1834, on di-
rait: l'épaclede 1633, étaitde9: celle de 1834,
est de 20; puisqu'il faut ajouter 11 chaque
année; 20 et 4 des jours du mois, font 24. et
6 des mois écoulés depuis mars, valent 30.
La lune est donc nouvelle depuis quelques
heures. Si l'on voulait connaître la même
chose pour 1835; au même jour, on forme-
rait répacte en ajoutant 11 à 20, ce qui don-
nerait 31, dont on soustrairait 30, d'où il ne
resterait qu'un d'épacte pour cette année,
ajoutez 4 de jours et 6 de mois, vous aurez
11 pour l'âge de la lune au 4 sept. 1835.
Au XVI»* siècle, Geraldi, mathématicien,
ital. inventa les épactes astronomiques.
EPATIC, adj. vl. Hepatieo, esp. port.
Epatico , ital. Hépatique , qui est malade du
foi, qui concerne le foi.
Ëty. du |at. hepatieuê, m. s.
EPATTA, Alt. de EpoUa , v. c. m.
EpaUa, ital.
EPE
EPEDEMIA, S. f. vl. y. Epidemia.
^PEI, adv. (épéi); mu, r rs|. Puis,
ensuite, d'ailleurs.
Ëty. du grec ï-kû (épèi) , ou ïmixoi (épèita),
Icipème. V. Pe«.
Epei avex îroou de reeoun ,
Troou de bouen sens et de genio ,
Per tirar vanilat de voueetre vielh blaetn^n*
Dioulr
EPI
89
EPELAR , pr. md. Ëpeler. V. Comptar
leUleUras.
EPENTHEZI8, S. f. vl. Epenthe$U,,poTi.
Epenieiiiy cat. esp. Epenusi, ital. Epen-
thèze.
EpeniheeU et ajustamens e ereytihemeni
de lèUra o de iUlaba en lo mieg de diclio.
Leys d'Amor.
Ëty. du lat. epentheeU, m. s. dérivé du grec
ènevOedic (epenthesis).
EPHEMERIDAB, S. f. pi. (ephemerides);
Elfemeride, ital. Efemerxdee^ esp. EpKe^
meridei, port. Ephémérides, en astronomie,
tables qui font connaître , pour chaque jour,
le lieu où une planète se trouve à midi, dans
le zodiaque ; livre qui contiennes événements
de chaque jour.
Éty. du grec l<pY)(xepi(; (éphêméris), journal
formé de lid (épi), dans, et de ^{j.tpQ((hémera),
jour.
EPI
EPICICLE , vl. V. Epicyde.
EPI, Initiatif pris du grec l-pX (épi), sur,
il éveille l'idée de position supérieure.
Epi'demiat de epi, sur, et de démos ,
peuple, maladie qui sévit sur la multitude.
Epi'derma , de epi et de derma , peau ,
surj>eau.
Epytodo, de epi et de eitodos, entrée ,
histoire incidente.
EPICTAFI , s. m. vl. y. Epitapha.
EPICURIEN , s. m. vl. Epieureo , cat.
esp. ital. Epicurien, qui professe la doctrine
d'Epicure.
Éty. du lat. epicureus.
EPIGTCLE, s. m. (epiciclé);BnctcL«,Tl.
Epiqfclo, port. Epidcle, cat. Epicielo^
esp. Ital. Epicycle , petit cercle imaginé par
d'anciens astronomes pour expliquer les sta-
tions et les rétrogradations des planètes , et
dont le centre est dans la circonférence d'un
plus grand cercle.
Éty. du grec ità (éoi) , sur , et de xùxXoc
(kukios), cercle, cercle placé sur nn autre.
EPIDmiA , V. Epidemia.
EPIDEIOA , s. f. (épidémie) ; ^wtJumrA.
Epidemia t\BL esp. ital. port. cat. Epidémie,
maladies qui attaquent en même temps un
grand nombre d'individus. Voy. Maladia,
Ouand ce sont les animaux qui eo sont at-
teints, elles portent le nom d'épizootie.
Éty. du lat epidemia y formé du grec M
( épi ) , sur , et de StIijkk (démos ), peuple ,
r^ndu parmi tout un peuple.
EPIDEMIQUE, IGA , adj. (epidémiqué ,
ique); Epidemicut^ lat. ÉpidemicOf ital*
esp. port. Epidémiqué , qui règne épidémi-
quement, qui tient à l'épidémie.
Éty. V. Epidemia.
EPIDERl|E,s. m. (epidermé); wwmA.
Epidermfiy port Epidermida^ itat ^jn-
dermiê , esp. cat Epiderme.
EPIDDHIA, s. f. vl. V. Eptdem{a.
EPIFANIA, s. f. vl. maAMA. Epifania,
cat. esp. V. Epiphania,
EPIGI.09, s. m. vl. EpigloHi,caiU esp.
Epiglottis, port. EpigloUa , ita\. Epiglotte.
Éty. du lat epiglotiie.
EPlGRAMA.s. f. (epigrâme); Epi-
gramma, ital. pori. Epigrama y cat esp.
Epigramm, ail. Epigramme , trait piquant,
bon mot ordinairement rimé.
Êty. du grec My^otikm (épigraoran) , ins-
cription , formé de l«d (epi) , sur, et de f paocu
( graphô ) , écrire. Les épigrammes , chez les
anciens, n'étaient que de simples inscriptions
qu'ils mettaient sur des monuments , sur des
tombeaux , etc. Voy. Gramm , R.
Les épigrammes des Grecs étaient de six
ou de huit vers au pkis ; |es Latifis dépassè-
rent ces bornes auxquelles Boileau a voulu
ramener, lorsqu'il a dit dans son art poétique :
L'ëpigrunoM plat librt (qne !• toimet) m Mm tow plat boni ,
N'Mt «Hivoit qa'an bon mot de deux rimM oroë.
L'anthologie offre un long recueil des
épigrampnes des anciens : Catulle et Martial ,
parmi les latins, Qément Marrot, De
Saint-Gelais, Maynard, Brebeuf , Combauth ,
Chapelle, Boileau, J.-B. Rousseau, Piron, etc.
se sont distingués , dans ce genre, parmi les
modernes.
EPIGRAMATIQUE, IGA, adj. (epigra-
matiqué, ique); Epigram(Uie, cat Epi-
grammaticoy ital. esp. port. Epigrammati-
que, qui tient de l'épigramme.
Éty. du lat. epigrammaiieui. Y. Gramm^
Rad.
BPIGRAPHA, s. f. ( épigraphe ); Epi-
grafe, ital. esp. cat. Epigraphe , port. Epi-
graphe, inscnption placée sur un bâtiment ,
pour marquer le temps de sa construction ,
le nom de son fondateur, etc. C'est aussi une
sentence ou devise , tirée d'un auteur connu ,
qu'un écrivain met au frontispice de son
ouvrage, pour en indiquer l'objet.
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G6ogle
90
EPI
Ëty. da grec ImYpa?^ (épigraphe ), ins-
cripUoD; de lirt(épî)» sar, et de ^p^^
(graphô), j'écris. V. Graf, R.
EPILEOTIG , ▼]. et
BPILECTIU , ?1. V. EpiUpHque.
EPILEMGIA, vl. V. EpikpHa.
EPILEMnc, ▼!. V. EpiUplique.
EPILENCIA, vl. V. Epiùpiia.
EPUiENTIG , tL V. EpiUpliqui.
EPOiEPCIA, ▼!. Epiûpiia, cal. Voy.
EpUepsia.
EPILEP8IA f 8. f. (epOepsia); mmjo m ia
nUURA • MAO-CADOC | MAHOT-MAO. EpHtSêia p
ilal. EpUepsia , esp. port. cal. Epilepsie.
£(y. du lat. epiUpsia, dérivé du grec
eirtXT)^(a fépilépsia) , formé de lia (épi) , sur ,
et de AafjLMvo) (lamlNind) , prendre, surpren-
dre , parce que cette maladie saisit , surprend,
ceux qui en sont atteints , sans qu'ils s'y at-
tendent.
Dérivés : Epilept-ique , EpiUuUe,
BPIUBPTIC, adj. et s. mutmc,Bn-
ÈMmTK.EpUectiutiEpiUHiCfyiL V. EpUep-
tique.
BPILEPTIQUB , IGA, 8. et adj. (epi-
leptiqué , ique) ; Epiietico , ital. Epileptieo ,
esp. port. ÈptiepliCfC^L Epileptique. Voy.
Epileptia.
£ty. du lat. epileptieus , m. s.
EPOLEUTIG , s. etadj. vl. V. EpUepti-
que et EpUepsia.
BPILOGO 9 s. m. (épilogue] ; EpUogo ,
cat. esp. ital. Epilogue • la dernière partie on
la conclusion d un poëme , d'un discours.
Éty. du lat. épilogue ^ m. s.
EPlUHUlSy 8. m. vl. V. EpUogo.
Epilogue es uno figura que^ en hreus
mots compren generalamen récita et replica
tôt aquo de que ha parlât e tractât en espe*
ciaX. FI. del gay sab.
BPIPHANIA, s. f. (épiphanie); txu
■Bit. Epiphania^ lat. port. Epifanta AisA.
esp. cat. Epiphanie ou la fête des Rois,
fête chrétienne, ainsi nommée parce que
c'est le jour où le Messie se manifesta aux
Gentils.
Ëty. du grec eict^pt^via ( épiphania ) , for-
mé de liri<pîveia ( épiphaneia ) , apparition ,
manifestation , dérivé de lia (épi) , sur , au-
dessus , et de <p«tvco (phainô) , paraître.
EPI9UE, IGA, adj. (epiqué, ique);
Epico, Ital. esp. port. Epicus^ lat. Episch,
ail. Epie , cat. Epique , genre de poâne où
l'on célèbre une action héroïque , qu'on em-
bellit de fictions et d'événements merveil-
leux. Le poëme épique raconte , le drama-
tique représente.
Ety. du grec , litoç ( épos ) , parole , vers ,
dérivé de Sica> (épù), je dis , je parle.
EPISGOPAIi, ÂMJL, adj« (episcoupàl,
aie); Episeopale^ ital. Episeopat, esp. port.
cat.Episcopal.
Ëty. du lat. episcopalis. Voy. Evesque et
Episeopat.
EPI8GOPAT, s. m. (episcoupâ),etimpr.
BPucoorAT. Episcopatusj lat. Èpiscopato^
ital. Episeopado, poii. Ohispado, esp. Epis-
eopat, digmlé d'evéque; temps pendant le-
EPI
quel nne personne est revêtue de cette di-
gnité.
Ëty. du grec im«coitoc (épisicopos), sur-
veillant, inspecteur, dérivé de lia (épi) , sur,
et de crxoicéo) (skopéô) , je regarde, je consi-
dère, parce que les évêquessont chargés delà
surveillance de leur diocèse.
EPI80D0, s. m. (épisode). Episodio, esp.
ital. port Episodium, lat. Episodo, cat Epi-
sode , ail. Episode , histoire incidente ou
action accessoire qu'on ajoute à l'action prin-
cipale dans un poème épique ou dans un ro-
man, pour y jeter de la variété on pour l'em-
bellir.
Ëty. du grec iicet^c^iov (épeisodion), le mê-
me, formé de ira (épi), par-dessus, et de
èi768ioc (êisodios), qui arrive, qui survient,
dérivé de êiç (eis) dans, et de <tô({< ( hodos ) ,
chemin, d'où eCaoooc (éisodos), entrée.
EPISTOLA , s. f. d. vaud. Epistola, esp.
ital. port. cat. ËpUre.
Éty. du lat. epistola.
BPI8T0LAR, vl. Epistolar, cat Voy.
Epistolari.
EPI8TOLARI , adj. m. (epistoulàrt):
Epistolare, ital. Épistolar, esp. cat port.
Epistolaire, qui concerne les épitres, les let-
tres que l'on écrit
Ëty. du lat. epistolaris.
BPITAFI, s. m. vl. Epilafi, cat ËpiU-
phe. V. Epitapha.
E ditx el epitafi eel quil eah ben legir.
Et dit répitaphe, celui qui la sait bien lire.
Hist de la Crois, contre les Alb. V. 8683.
EPITAPHA, s. f. (epitàphe); EpUa^
cat. EpitapMo, lat Epitaflo, esp. port Epi-
tàphe , inscription gravée sur un tombeau
ou que l'on suppose faite pour y être gravée.
Ëty. du lat epîtap^itiffi , formé du grec
imxstpiov (épltaphion), de lia (épi), sur, et de
Ti^< (taphos), tombeau, sépulcre.
Ce mot désignait autrefois les vers que f on
chantait en l'honneur des morts et que l'on
répétaittous les ans k la même époque. Morin.
L'usage de mettre des épitaphes sur les
tombeaux, remonte à la plus haute antiquité.
La formule sta vialor, par laouelle elles com-
mencentsouvent, vient de l'habitude où étaient
les anciens d'enterrer le long des grands che-
mins.
Une des plus célèbres est celle d' Alexan-
dre par Aristote:
Snlfidt huio tMunlM, col non Mffiderat orblt.
EPITHALAMO , 8. m. (epithalàme);
EpUalamiOy ilal. esp. EpUhalamio^ port.
£pitalamo, anc. cat Epithalàme, petit poè-
me en l'honneur d'un mariage ; chant nuptial.
Éty. du grec iTctOoXàfjiiov (épithalamion) ,
le même, formé deâTcl (épi), sur,etde6sXafAoc
(thalamos), lit nuptial.
Cette espèce de poëme fut inventée chet les
Grecs, suivant quelques auteurs, par Stesi-
cbore, vers l'an 612 avant J.-C. Elle était
connue chez les Juifs du temps de David.
EPiTHETA, s. f. (epithète}; EpUhetum,
lat. Epiteto, ital. esp. cat. Epitheto, port.
Epithete , terme ajouté h celui qui contient
l'idée principale pour restreindre cette idée
en l'embellissant
EPI
Éty. du grec Iic(6stoç (épithétos), ajouté^
du verbe êmtCOt^iu (épitithêmi) , ajouter , im-
poser.
EPlTHUn, s. m. vl. Epithyme, fleur du
thym.
Epithimi, $s fiorede la herba tkinmL
Elndd de las propr.
ENTRA, s. f. (epitre) ; urtnA. EpietolOy
ital. esp. port. Episiol, aU. Epitre, lettre nà^
me; on ne le dit guère aujourd'hui que des
lettres des anciens ou de celles qui sont eo
vers.
Étv. du lat. epiêtola « le même.
L'epltre, chex les Troubadours, était une
poésie oui ne se chantait pas, et dont les vers
étaient réguliers, sans être divisés eo couplets,
comme dans les chansons.
Francisque Handet, p. 246.
EPITRA, s. f. Epitre, partie de la messe
qui précède l'évangile.
Éty. L'épUre est une lecture de fÉcriture*
Sainte, tirèie ordinairement de quelque épitre
des Apêtres, d'où son nom.
EPimADEDlGATOIRA, S. f. ËpItre
dédicatoire, épttre qu'on met à la tête d'un
livre et qu'on adresse à celui à qui ce livre
est dédié.
L'estime et l'amitié ont émis l'épUre dédi-
catoire^ et la flatterie en a continué et avili
l'usage.
ÊPO
EPOCA, S. f. (époque); Epocha, lat Epo*
ea, ital. esp. port cat ail. Epoque, point
fixe dans l'nistoire, événement marquant
Éty. du grec i^x^ (épochéV action d'ar-
rêter, de retenir, du verbe lirext» (épéchô),
arrêter, parce que les époques sont comme
des lieux de repos.
Onnotimei^oque
DES ObTttPlADES , k tMopt à» nmOHÊÛam Jm i«u
ol^mpiqiiw, 776 Ms wnM J.-C
DELA FONDATION DE ROME, 75S m» mwM J.-C
DE NABONASSAR, 447 «m mnM J..C.
DES SELEUQDES, 31S «h ««mu J-C.
ii:UÉNN£, 45 MS MMi j.-a
CHRÉTtENNE, ISS «m «p^ J.-C.
DE UAHOBfET, m ^d* lli^W, 092 «m
GRÉGORIKNNE,
DE LA RÉPVBUQUE FRANÇAISE, SI
EPOPEA, S. f. (épopée); Ei
Epopeya, esp. cat. Epopea, poK
Éty. du lat. epos^ m. s. dérivé
Stco^ (épos), parole, vers, dérivé
(épê), je dis, je raconte, et de itoié(i>
je£us.
J.X.
179i.
, ital.
popée.
du grec
de iicb»
(poiéô),
EPS, BP8A, prép. vl. Même, la même.
Epsa Vora, sur l'heure.
Éty. du lat. «pia, if sa.
EPSAMENT, adv. vl. llêmemeot, de
même, pareillement.
EPD
EPUBT , dg. Pour Et'pei, et puis.
EPIIRAR,v. a.(epurà), pr. mod. Piir-
^are, ital. ^purar, esp. port. Epurer, ren-
dre pur.
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EPU
Êty. de € augm. de pur et de ar » rendre
plus par. V. Pur, R. , ^ i.^ v
EPURAT, ADA, adj. et p. (eporà , àdej.
Épuré. ée.V. Pur, R.
EPURATION, 8. f- (cpuratie-n); swmA-
vmi. Epuration, action d'épurer.
BPT
EPTDIOGEZIS , 8. f. ▼!. Épidiocèse.
Epydioe€xU es eani hom remov et oita lo
gue premier amen ha dig. .
EPTMONB,8.f.vl.iB;ptimme, esp. ital.
Êpimone.
Epymone es eani hom, pet gran atriuer
0 per gran affeclio retarna una meteyuha
dMio.
Ély. du îal. epimoney m. s.
EPTNAI^N8I8, 8. f. vl. Epanaïepse.
Epynalensis c# eant una meteyssha die-
tiot eê enio eomenêamene et en la fi del
verset. ^y^d'Amors.
EPTNAUMPHA , 8. t. vl. Synalèpbe.
Seneretie, en autra maniera dicha epy-
nalimpha, et ewnltrariaa dyerete.
ÉlT. du grec<rovaXonpTi (synaloiphé).
BPYTHBTON , 8. f. vl. V. jÇpit^efa.
EiPYZEOZMB, 8. f. vl. BTUBuxu. Rédupli-
caUon.
' Senher^ êenher^ voe nos gardait^ etc,
Ély. du lat. epyteuiie , m. 8.
E^U
EQO, radical prisdu lat. equue, t, cheval,
qui vient, selon Isidore , de œquui, quod^
quando quadrigU jungebanturt œquaban^
tùr, paresque forma^ e(fiiiiil«i cunu, eopu-
lahantur; J. Scaliger et Nun. Valentinus,
le dérivent du grectinco<(îppo8), cheval, par
le changement du tt en q^ comme on a fait de
x£xop« (tetora), quatuor, de X(7tu) (lipô) , K-
quo, et ensuite Itn^iio; de i^^vxe ( pente) ,
quinque^ et de itcJxoc (polos), quotue, V. Vos-
sios; d'où : equeê , equUiSf cavalier ; equee-
trié, équestre; egtiiiatto, équitation ; d'autres
le dérivent de ox^(»(okéô), porter, ce qui
confirme cette origine ; c'est quet^x^w (okéô),
signifie aussi aller à cheval.
De e^uei, par apoc. et métagr, de q en ç,
eeu; d'où : Ecu-ter, Eeu-yer.
Veequitationiê, par apoc. EquUation.
De equettriSf par apoc. incompl. Eques-
tre, Escur-a.
De equU, par 8ync. de i et changement de
^en e et de f en d, etadd. de« • ffnid;d'où:
EseudrieTy Escud-e, Escuder, Ega. Egn-
aria, Egu-at-ada, Eg-oe^ Eg-os, Eg-oua^
Egou-asser, Egura.
BQUACIO,et
EQUAR, vl. V. Eguar.
EQUATIO, vl. V. Equation.
•EQUATION , 8. f. (equatie-n) ; sQUAmii .
Bquaeià, cat. Equacion, esp. Equaçao,
port. Equasione,\u\. E<iuation, égalisation,
l'expression de la condition d'égalité établie
entre deux quantités algébriques.
Ëty. du lat. €Bquatio,m. s.
On nomme;
EAOXfE. 1» Tdear àê h i|«nUU
SOMME, raMembUgc de tons 1m tera^et, fcUu on mem-
hn, de manière que l'antre membre soit 0.
EQUATOUR,s. m. (equouatôur) ; mm u-
GMA. Equaiore, ital. Equador^ esp. port. cat.
mod. Équator, cat. anc. Equateur, cercle de
la sphère qui est également distant des deux
pôles et qui, par conséquent, partage le globe
en deux parties égales, l'une méridionale et
l'autre septentrionale.
Ëty. du lat. œquator^ le même, formé de
œquare, égaler, rendre égal.
L*équateurou|ali|;ne équinoxiale fut dé-
passé, pour la première fois, par les Portu-
gais, en 1471.
EQUESTRE, ESTRA, adj. (equèstré,
èstre); ^qupstr^^ ital. esp. port, équestre.
Éty . du lat. Equestris, m. s. Y. Equ, K.
EQUI , Bto , MO , M , wmûo , nngo ,
Aoiii., radical dérivé du latin œquus, égal,
pareil , semblable, plat, uni, constant, juste,
d'où: œqualis, égal, iniquus, inique.
De aqui, par le changement de <v en e,
equi; d'où: Èqui-librey Equi-noxo , Equi-
valent, Equi-voeo.
De egitt, par la suppression de t , e gu ;
d'où : EqU'Uat, Equ-U-ahle.
De eqUf par le changement dnqu eugu,
g, egu, eg; d'où: Egu-al-ejar , Egu-
ansa, Egu-ar, J^n-au-oi, JPg-al, Eg-ala-
ment, Eg-al-itat, fn-eg-al, Jn-eg-al-Uat,
Eg-al-ar,
De eau, par l'interposition d'un n, engu;
d'où: Én-gu-al, £}i-g«i-af^-a(ia ; par celle
d'\ïns: Esg-al, Egg-al-ar,
De iniquus , formé de in prîv. et de iquus,
pour œquus, juste, qui n'est pas juste, in-
juste ; par apoc. iniqu ; d'où : Iniqu-e ,
Iniqua-ment, Iniqu-ilat.
De eg, par le changement de eena^ ag;
d'où: Ag-ul-acio, Ag-ul-ar^ Ag-ul-at.
EQUIDI9TA|«T , adj. vl. Equidistani,
cat. Equidistanle , esp. ital. Equi-distant.
Ély. du lat. œquidistantis ^ gén. de aqui-
distans.
EQUn^IBRE, s. m. (équilibré); Equili-
brio, ital. esp. port. Equilibre, cat. anc.
Equilibre, étal des choses qui étant pesées,
sont d'un poids si égal , qu'elles n'entrai-
pent point la balance d'aucun côté.
Ëty. du lat. œquilibrium, formé de œquus,
égal, et de libra, balance. V. Equ , R. 2.
EQUINOCCl , vl. Equinoeei , cat. Voy.
Equinoxo et Equ , R. 2.
EQUINOGCIAL , vl. Equinoecial , cat.
V. Equinoxiaï.
EQUINOZIAL , adj. (equinoxiàl) ; Equi-
noecial, cat. esp. port. Equinoxiale, ital.
Equinoxiaï, qui a rapport à l'équinoxe.
Ëty. du lat. œquinoxialis, m. s.
EÇUINOXO, s. m, (cquinoxe); Equi-
noziù, ital. Equynoeeiô , esp. port. Equi-
noeei, cat. Equinoxe, on nomme ainsi les
deux époques de l'année où les jours çt les
nuits se trouvent exactement d^ la même
durée , ce qui arrive lorsque le soleil passe
à l'équateur , le 21 mars et le 22 septembre.
Éty. dq lat. mquinoctium, formé de aqua
nox, sous-entendu diW, nujt égale au jour.
V. Egw,R. 2 et iVbcl.
Anaximapare avait fixé les équinoxes, 575
anS| avant J.-C
EQU 91
Hipparque est le premier qui ait remarqué
Sue ces deux points s'avancent tous les ans
'Orient en Occident, et a découvert ainsi ce
2ue les astronomes appellent précession des
quinoxes , 280 ans avant J.-C.
EQUIP, 9iqjm, n«oiv, radical pris du
latin seapha , esquif, chaloupe , et dérivé
du grec oxicpT) (skaphé) , m. s. formé de
cnciTTcu) (sl^aplô), fouir, creuser, parce que
les premiers canots n'étaient autre chose
qu'un tronc d'arbre creusé , d*où Tallem.
schiff, vaisseau.
Dérivés : Equip^gi , Equip-ar , Equip-
ât, A-eup-age, Aquip-age, Aquip-ar.
EQUIPADA, s. f. (equipàde). Equipée,
action , démarche indiscrète , imprudente ;
entreprise téméraire.
EQUIPAGE, s. m. (equipàdgi); Bs^m-
rATGS, ACOTAOB, AQUITAOI, KQOIVAttB. Equi-
paggio, ital. Équipage, esp. port Equipa-
ge, train, suite, carrosse et chevaux né-
cessaires ; en t. de roar. les soldats et les
matelots d'un vaisseau.
Éty^ de Esquis , v. c. m. et de la term.
agi. V. Equtp, R.
E9DIPAMENT , s. m. (equipaméin).
Équipement , action d'équiper , ce qui est
nécessaire pour cela.
EQUIPAR , v. a. (équipa) , et impr.
AQowAii. Equipar , esp. port. cat. Equiper,
pourvoir quelqu'un des choses qui lui sont
nécessaires , on le dit aussi d'un vaisseau ,
d'une flotte.
Éty. de esquif, et de la term. act. ar ,
munir , pourvoir un vaisseau. Y. Equip, R.
EQUIPAR 8' , V. r. S'éqm'per, se pour-
voir des choses nécessaires; fam. séparer,
s'habiller.
EQUIPAT , ADA , adj. çt p. (eauipà ,
âde) ; Equipado , port. Equipé , ée. Y.
Equip , R.
EQUIPOIiBNT, ENTA, adj. et p. vl.
■«oiroixni. Equivalente, port. ital. esp.
EquipoUeni, cat. Equivalent, ente, égal en
valeur. V. Equ, R. 2.
Ëty. du lat. osquipoUeniis , m. s.
EQUIPOIXEN, Y. Equipoleni,
EQUITABIiAMENT , adv. (equitabla-
méin) ; josviiMBirT. EquUàblament, cat. Eaui*
tablement, avec équité et justice.
Éty. de équitable et de ment, d'une mi|-
nière équitable. Y. Equ , R. 2.
EQUITABLE, ABI«A, adj. (eouilàblé,
âble): jvstb, mBitooHABu. Equitable, cat.
anc. Equitable , qui a de Téquité ou qui tsi
conforme aux règles (le l'équité.
Éty. de equitat et de dblf , susceptible
d'équité ou remarquable par son équité. Y,
£^.R. 2.
EQUITAT, 8. f. (équité): jfunci. Equilà,
ital. Equidad,e3p. Equidade,poTi. Equitat,
cat. Equité, vertu pr laquelle nous rendons
à chacun ce qui lui appartient justement.
Ëty. du lat. esquitatis , gén. de aguitas.
Y. l?^u,R. 2.
EQUITATION, $. f. (equitatie-n): Equi-
tasione, ital. Eauitaçào, port. Equitacié,
cat. Equitation, l'art de monter i cheval.
Éty. dp lat equitationis , gén. de fquita-:
tio, m. s. Y. Equ, R.
EQUfTAIiENT, ENTA^ adj. (equiva-
lèin, èinte); Equivalente, ital* esp. ppr(f,
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92
EOU
Equivalent, cat. Equiralent, ente , qui a la
même valeur , la m&ne force et les mêmes
eBets qu'une autre choâe.
Éiy. de œquif égal, et de valeiU, valant
U même chose, ou du lat. mquivaUnH$.m. s.
y.JS^,R.2.
EQUIVALER , V. n. (equivalêr) ; kqvi-
▼AUB». Equivalere^ îtal. Equivalêr , cat.
esp. port. Equivaloir, être de même prix,
de même valeur que quelqu'autre chose.
Éty. du lat œquivalere. V. £gu, R.2.
E9€IV0G . OGA , adj. vl. EquivoCf cat.
Equivoque. V. Equivoque,
Mot equivoCf mot homonyme.
Eqoivoa e# un meteyih molf ,
Engale e é*aeeen e de votx^
Que divers eignificati pouia •
Segen qui par en esta pauta:
Trenta sols e plus me costa
Le rompemens de ma eoito.
Que Vautre Jom prexi eosia
2a forest qu*es en la costa,
Flors del gay sab.
BmnvOCATIO, s. f. vl. Equivocadàt
cat. iquivocaeion, esp. EquivoicaçSio, porL
Equivocanone^ ital. Équivoque.
BOunrOQOiB, oc a, adj. (équivoque,
ôqne) ; tAwmmmom, Equivoeo , m. esp. port.
Epduoe, cat. Equivoque, double sens a une
puite f d'un mot.
Ety. du lat. esquivoeum, de esquif égal , et
de voeum, dans le sens de mot; mot qu'on
peut prendre également dans nn sens ou
dans un autre. V. Equ^ R. 2.
ER^ s. m. (ér) ; a», au, mmbm, Aure, esp.
Aère, liai. Ar^ port. Air, fluide élastique,
pesant , insipide , inodore et invisible par
petites masses, qui forme une atmosphère
autour de la terre, d'environ 15oui0 lieues
de hauteur.
Étv. du lat. oéT, Eût du grec a^p (aer),
le même. V. i«r, R.
Dans le XVU-« siècle, Galilée démontra la
pesanteur de l'air, que longtemps avant lui
Aristote , Empédocle et d'autres avaient re-
connue. Elle est d'une once, trois gros et
trois grains par pied cube.
En 1643, Toricelli décrivit les efleU de sa
pression et trouva qu'au niveau de la mer elle
est égale à celle exercée par 28 pouces de
mercure , ou par 32 pi^ls d'eau. Héron
d'Alexandrie avait déjà fait servir l'élasticité
de l'air pour la construction de la fontaine
qui porte son nom , et Ctesibius, la mit à
prout pour l'exécution d'un fu^ à vent ,
130 ans avant J.-G.
Quoique les anciens , et EDppocrate en
particulier, eussent pressenti que l'air n'est
point un corps simple, il était réservé à
PHestley et surtout à Lavoisier d'en démon-
trer la nature, et c'est ce que ce dernier Ot,
pendant les année 1773, 1774 et 1775. Des
expériences de ces chimistes et de celles (aites
ensuite, U est résulté que l'air atmosphérique
est composé de 79 parties d'azote, de 21 de
gaz oxygène, d'une très-petite partie de ffaz
adde carbonique et d'une quantité variable
de Tapeurs aqueuses , et qu'il contient en
ER
outre du calorique , de la lumière et du
fluide électrique.
L'air existe rarement dans un état de pu-
reté, surtout dans les lieux habités où il ac-
quiert quelquefois des propriétés délétères.
Guyton-Morveau, fit connaître en 1773, un
Srocédé facile pour le désinfecter au moyen
u gaz acide muriatique oxygéné, ou chlore
des modernes.
BR , Se dit aussi pour vent : Fai un pau
d^er^ il fait de l'air.
ER , vl. Temps du verbe être. Sera , il
sera.
No er, il n'arrivera pas, il ne sera pas, il
n'est pas possible.
ER, adv. vl. Alors, vers, à présent, main-
tenant. V. Ara.
No er quieu nom «tr, il est impossible
que je ne m'attriste.
ER, vl. J'étais.
ER , Pour physionomie* V. Aire.
ER, s. m. Aria, ital. port. Ayre, esp.
Air, manière, façon ; et en musique, suite de
tons qui composent un chant.
Êty. Dans ce dernier sens, Saumaise fait
dériver le mot er de osra, nombre ou marque
du nombre , qu'on a employé ensuite pour
chant.
ER, «dv. vl. Hier.
, art. fém. sing. pour <Ua, elle.
Ma causa es en rasous ta richo
Qu'tro parla d'ero mcdicho.
D'Astros.
ERA, adv. vl. bbas, m. Maintenant. Y.
Ara,
Éty. du lat. hora. Y, Haut, R.
ERA, (ère). Troisième personne du singu-
lier de l'imparfait, ton m, j'étais, tu eres^
tu étais, eou era, il était.
ERA , s. f. Era , ital. esp. port. cat.
Ère , point fixe de chronologie d'où l'on
commence à compter les années chez les
diflerents peuples.
Éty. du lat. era , formé de l'arab. arad^
ou erach^ qui signifie on a fixé le temps,
ou du lat. ara^ que l'on croit avoir été for-
mé des lettres initiales a, «, r, a, ab initio
regni Augustin du commencement du règne
d'Auguste , parce que les Romains commen-
cèrent k compter de ce règne , ou selon
M. Ferri de Saint-Constant, de oera, œ ,
cuivre, parce qu'on gravait, chaque année,
l'histoire sur des tables de cuivre et que
chaque plandie faisait une époque.
Chaque peuple a eu pour ainsi dire son
ère; les cnrétiens font partir la leur de la
naissance de J.-C. ce qui l'a fait appeler ère
chrétienne qu'on nomme aussi ère vulgaire.
« Cette ère ne commence pas, comme on
le croit vulgairement , à l'époque fixe de la
naissance de J.-C. qui arriva, selon la croyance
commune, l'an 753 delà fondation de Rome,
et 4700 de la création du monde, mais cinq
ans plus tard, le Concile de Leptine, tenu en
743, est le premier où l'on ait compté les
années depuis l'incarnation. Denis le Petit
est l'auteur de cette ère, qu'il proposa l'an
ERA
526 » ou pour mieux dire l'an 531 , car fl
fit alors une erreur de calcul de cinq ans. •
Boquillon , Dict. des Inv.
Cette ère n'est cependant devenue volgaffe
que vers l'an 800. Carloman commença !•
{>remier en 743 à dater les actes publics de
'année de l'incarnation.
Ère
aoisi
rJ.-C
asss.
lyABRAHAll.fiiéiMf
DES JUIFS , 189 da I
DES GRECS, 15 nmn a« l'ui ém i
iULIEHNË, 4S amê •*»! J.-C.
DE LAODICÉE , l'an im rnood» 3800.
DE NABONASSAR , 747 am , a«aM fin ebi^tlaiat.
DE TROIE , 1909 ana , mnm J.-C.
DES TTRIENS, li5 •minmx J.-C.
DE LA FONDATION DE ROME , 756 mm «vmI J.-C
D'AUTIOCUE , 48 aM avant J.-C.
DES OLYMPIADES , 776 a» arM J..C.
ARB1ÉNIENI9E , 9 juiUet . 551 aM. ayt^ J.G.
DES ASMOD^ENS, IS mai 580S, et Mnda.
ASTRONOMIQCE , Î85 aM , avant J.-C
DE LA CAPTIVrrÉ . ran àm nmàê 544».
CHRÉTIENIIE OU VULGAIRE, l'aa d« «»«• 4700.
D'ESPAGNE , 30 aM avM« J..C
DE DIOCLÉTIEN , S84 a« la (mmImIm 6$ Roaw.
GELALEENNE, mIW aaa pan>M, 14 man 1075 «m
apr^ J..C.
La Convention nationale établit nae nou*
velle ère par son décret du 5 octobre 1793 ,
qui comptait de la fondation de la répebKqoe^
et qui avait commencé le ifôseptemore 179Î,
jour auquel le soleil arrivait àl équinoxe vrai
d'automne, à 9 b. 18 m. 30 s. du matin,
pour l'observatoire de Paris. Cette ère fut
noBunée républicaine oo l'ère des Francafs, et
elle a cessé d'être en usage , le 1«* janvier
1806. V. Calendrier.
ERADIGAGIO, S. f. vl. DéracincBeia ,
£ty. du lat eradicatiOf m. s.
ERADICAR, vl. V. Esraigar et Dera-
cinar.
BRALD, s. m. vl. MAL. HérauU d'armes.
Éty. de la basse lat. eraldus.
ERAM , Nous étions ; en vl. cmvre, lat-*
ton. V. i^raai.
BRAN , vl. y. Aram.
BRANH.et
ERANHA , S. r. vl. Araignée. V. Aragna.
ERA8,adv. vl. Maintenant ; tu étais. V.
Ara,
BRAflMO, nom d'homme (erasme) ; Bras-
mo, ital. esp. Erasme.
Éty.
Patr. L'Eglise honore trois saints de ce
nom , le 35 novembre, S et 3 juin , 5 et 19
septembre.
BRATIG , vl. V . ErraHe,
BRATAM, vl. Nous étions.
BRR
SRBA, et tous ses composés. V. Hertm
etlIer6,R.
BRBARIA, s. f. vl. Herberie, marché aux
herbes. V. Herb, R.
BRBATGE, vl. V. Herbagi et Herb,
Rad.
BRBE, s. f.dg. y. Herba.
ERBECnsAR, y. Berbegear.
BRBETA8, £tprtf d^erbetas, d. bulim.
esprit superficiel, v. Herbetas et Herb , R.
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ERB
1, 8. m. y\. Lieo herbo » abondant
eo herbe : P$f Cerhat, parmi l'herbe, V. Herb^
R. gaion,f>eloime.
BRBUT> VDAf adj. vl. Herbo, ne, her-
beux. V. Herb, R.
ERG
SBC, vl. n on elle élère, redresse.
ERD
BBDRE, T. a. y\. £reer, anc. esp. Erge-
re, ital. Hansser, élever, exalter exhausser.
ERE
BBB » S. m. vl. ma. Héritier.
Éty. du lat. J^re#, m. s. V. Hereâ, R.
ERE, s. m. (ère) ; ■■■, mmm. vl. Héritier.
V. HHriÉiêr.
S, J'étais. V.£n et J^ro.
l, V. a. ▼!. auan, iwm. Ra-
cheter, réchapper, ravir, arracher, dter, en-
lever.
Èty. dniat.mpere.
BRBBIT, MURS, adj. et p. vl. mmmmn.
Sanvé, échappé.
EREBRE , vl. y. Erebir.
BREBDT, adj. et p. vl. V. ErebU.
EREGE, vl. anja. Pour hérétique. Voy.
EREGIA , vl. V. Bereêia,
EREN, Jasmin l'emploie pour eram ou
eriam, nous étions.
ERENAR, d. bas lim. Ereinter. Y. Dere-
nar et Aen, R.
ERENTAR, md. Y. Erreniarf Dermar
et Ben. R.
ERENTAT, md. Y. Derenal et Ren, R-
ERES, s. m. vl. Héritage : Zeret, l'héri-
tage. Y. Hered, R.
ERE8IA, Y. Heresia.
ERETAMEN,vl. Eretammt, anc. caU
Y. Heritagiei Hered, R.
ERETAR, V. a. vl. Paire, donner, former
un héritage à quelqu'un ; rendre l'héritage,
rétablh'. Y. Hered, R.
ERETAT , s. f. vl. Hérédité, patrimoine.
\.Hered,R.
ERETAT, vl. Y. HHritagi.
BRETGE, s. m. vl. Hérétique.
BRETGA , s. et a4i. f. vl. Hérétique.
ERETGE, vl. Y. HerHique,
ERETGIA, s. r. vl. Hér&ie. Y. Eeregi
et Heresia.
ERETIER, vl. Y. Héritier et Hered, R.
ERETJA, ERETJE, S. m. et adj. vl. Hé-
rétique.
EREI7BUT,adj.etp. vl. Sauvé miracu-
leusement, dégagé, délivré, racheté.
Éty. du lat. ereptui, sauvé du naufrage,
pafl. de eripere, arracher.
EREUP , vl. 11 ou elle délivra, arracha.
ERG
ERGADA, 8. t vl. Bande, troupe, assem-
blée, société, compagnie, fréquentation.
ERGANA, 8. f. vl. Société, compagnie,
ERGNA, s. f. (èrgne), dl. Inquiétude, dia-
grin. Y.i7<rma, R.
ERG
ERGNOUB , CMMA , adj . (ergnéus^ ôuse);
nmoiw, vl. Hargneux, inquiet, chagrm.
Éty. du lat. hemioiusj atteint d'une her-
nie, ou du grec àp^otXéocTargaléos), fâcheux,
difficile ^ supporter. Y. Irémta, R.
ERGOIL , et
ERGonx, s. m. vl. Orgueil, insolence,
témérité, injure, affront. Y. Ourguelh.
ERGOIilOfilR, V. a. et r. Kwmuoini,
nMOLBOBn. Enorgueillir, s'enorgueillir.
Ëty. de ergol, orgueil, de iae et de ir , de-
venir de la nature dfe l'orgueil.
ERGOT, s. m. (ergô); aboot. Ergot,
excroissance cornée et pointue qui vient aux
jambes de certains oiseaux.
Ëty. du lat erigere, dérivé du grec i^pY«»
(heirgô), repousser.
ERGUEUâ, vl. Y. Ourguelk.
ERG0ELH , m. s.
ERGUELHAR , vl. Y. Orguelhar.
ERGUELHIR 8*, V. r. vl. S'énorguefllir.
Y. Orguelh.
ERGUELH08, vl. Y. Or^îhoê.
ERGCIR, s. m. vl. Dépouille deser|>ent.
ERGOLlf IKUR , V. n. vl. Enorgueillir.
Y. Enourgulhir.
ERGUnXOS.'OAA, adj. vl. Orgueil-
leux, euse. Y. Ourguelh.
ERGUUaOBAMENT , adv. vl. uoii-
MMWAmmt. Orgueilleusement , fièrement
Y. Ourgulhausament et Ourguelh.
ERI
93
BRI, maov, an, désiuences qui caractéri-
sent le passé du prétérit défini , tou agueri,
aguerou, aguere ; ameri, amerau, amere,
j'eus, j'aimai, selon les dialectes.
ERI, BM>, UB. J'étais.
ERIER, s. m. (érié), dl. Van, v. c. m.
Éty. de iera etde ter, qui sert k l'aire. Y.
Air, R.
ERIGEAR, V. a. (eridjà); Erigere, ital.
Erigir, esp. port cat Eriger, élever, établir,
hausser.
Êty. du lat envers.
ERIGEAR 8', V. r. (s'eridjà) ; S'ériger,
s'attribuer une autorité, un droit, une qualité
qu'on n'a pas.
Êty. du lat. erigere et de te.
ERIGEAT, ADA, adj. et p. (eri^jâ, àde);
Erigido, port Erigé, ée.
Éty. du lat erectue.
ERIGIR, vl. £n^>,cat. esp. Y. Bri-
gear,
ERIQUIT, adj. et p. vl. Fier, enrichi. Y.
Rieh,K,
EIII8, S. m. vl. Hérisson ; il ou elle s'élè-
ve. Y. Eritom.
ERISIPELA, t1. Brissipela, cat. et
ERI8IPILA , Y. Bryeipela.
ERI80N , s. m. vl. BBit. ErixOy esp. Hé-
risson. Y. Erisioun,
ERI88AR 8', V. r. vt S'élever.
ERI88AR, vl. BouMAB, «mab. Y. Hs-
riuar.
ERI880 , vl. Hérisson, machine de guer-
re, et quadrupède, hérisson. Y. Eriesnun.
ERI880UN, s. m. (erisséunj^; ■auMom,
MMMê. Eriisàf cat Erizo, esp. OuriçOf port
ittcdo, ital. Hérisson, hârisson commun,
Brinaeeui etiroponw. Lin. mammiftre on-
guiculé, de la fom. des Plantigrades^ qui est
couvert de piquants etqui jouit de la liMuilté
de pouvoir se rouler en boule pour se sous*
traire aux attaques de ses ennemis.
Éty. du lat. erinaeeue , formé du grec
è^Tvoc (échinos), qui désigne le même animal.
Le hérisson passe l'hiver dans Tengour-*
dissement
ERI880UN,6. m. J?Hf#6,cat Héris-
son, est aussi le nom de l'enveloppe épineuse
des châtaignes.
ERITA , poûTherilat, d. vaud. Héritage.
Y. Hered, R.
ERITAMEN , vl. Y. Heritagi.
ERinER, vl. Y. Héritier d, Hered, R.
ERM
£1111, radical pris du lat eremme , i , dé-
sert, solitude, dérivé du grec {pY)(Aoc (érànos),
désert ; d'où : eremita, ermite.
De eremiM, par apoc. erem, et par la supp.
de e, enn ; d'où : £nii, Erm-e, Erm-ae^
Erm-ar^ il-erm-ar, ii-erm-ol, Arerm-ir^
Ai-ermar.
De eremita, par la soppr. de e : Ermita^
ErmU^nfErmU-agifErmU-ùri ; et par le
changement de e en a : Armito , ArmtUan ,
ArmU-agi.
De erm, parle changement de e en a, arm;
d'où : Arm-ae, Armaee-ir, Armasse,
ERM, adj. vl. Erm, cat. Termo, esp.
Ermo, port. ital. Désert, privé, abandonné.
Éty. du lat. eremue.
ERM, et BmMm,rap. Hermas. Y. Erm, fi,
ERMAGE, s. m. vl. Désert, lieu aban-
donné, friche. Y. Hermae.
ERMANEZIR , V. vl. Déserter, abandon-
ner.
EllMAR,v. a.vt ErmoT^teX. Désoler,
rendre désert ; délaisser. Y. Erm, R.
ERMARI , d. lim. V. Armari.
tBMÂB, Y. ffermoiet£rm, R.
Ëty. du grec ëpr^ixoc (erémos), désert in-
culte.
ERBIE, adj. et s. vl. Abandonné, désert,
solitude.
Éty. du lat. eremtii, m. s. Y. Erm, R.
ERMENI , s. et adj. vl. Arménien.
ERMI • vl. et
ERMIN, W.Ermina.
ERBIINA , s. f. (ermine) ; AsaniA, nam-
■A. Arminyo, cat. Armmo, esp. At^ninKo,
port Ermellino, ital. Nom qu'on donne aux
Fourrures faites avec la peau préparée de la
belette à queue noire ou hermine, Mueiela
erminea , Lin. mammifère onguiculé de la
fam. des Digitigrades ou Carnivores, com-
mun dans le Nord, surtout en Russie et en
Laponie.
Ëty. de arminiey parce que les Arméniens
font un grand commerce de ses peaux, ou de
hermeiin, ancien nom gaulois de l'hermine.
ERMITA , s. m. (ermite) ; mamnâm, wui-
mno , AMuto , —■MiTAii. Eremita^ ital. Er^
Mtfailo, esp. ffermita, cat Ermite, solitaire
2ui s'est retiré dans un désert pour y servir
>ieu.
ÉtT. du lat eremita. Y. Erm, R.
Samt Paul, sumonmié, l'hermite delhèbes,
est regardé généralement, conune le pre-
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94
ERH
mier bomme diiétieD qui w soit relire dau
un désert poar s'y livrer à la prière et k la
contempiatioii. Saint Jean-Baptiste s'y était
retiré des son enlance et y a vécut Jusqu'à
l'âge de 30 ans.
ERMITAGI 9 s. m. (ermitâdgi) ; HAaMi-
vA«i. AvnvAAi. Ermitaige, cat. ErewtUàgoiOy
ital. ErwiUorio, esp. Eremitario, port. £r-
mitage, habitation d'un ermite , et fig. lieu
iOlitaire, maison isolée,
Éty. de £rmîla, v. cm. et de la term.aoî.
V. Erm, R.
Les défrichements faits par les anciens er-
mites, dans leurs ermitages, ont donné nais-
sance à plusieurs villes ou villages qui n'exis-
teraient peut-être pas encore sans eux, et
l'agriculture en général leur a les plus gran-
des obligations.
ERMITAN, V. EmUta.
BRMITATGB , S. m. vl. msmmgwAn, Er-
mUatge, cat. V. ErmUagi.
BRBaNI , s. f. vl. Hermine. V. Ermina.
BRMITORIiVl. V. Hermitagi^ Erm,
Rad.
ERMCKMI8 , s. m. pi. ErmoUi, port. Ar-
roche. V. Armoues.
BRN
BBNB88E8 , S. m. pi. (eméssés) ; amss-
ntf. Halliers, buissons, haies, broussailles.
Éty. Selon M. Thomas, du grec Spvo< epc
(emos eos), dat pi. Ipve<n (emesi) , rameau,
plante, branche.
BRNE8T , nom d'homme (emès) ; fr-
neslo, ital. Ernest
Ëty. Wachter dit que ce mot sîgniQe la
même chose que le grec^Krco; (aristos), très-
fort.
Patr. L'Ëglise honore la mémoire de ce
saint le 7 novembre.
BRNB8TiNA,nom de femme (emesti-
ne). Emestine.
Pair. Probablement Saint Ernest, honoré
le 7 novembre.
BHO
BROS, nom d'homme, vl. Herde.
ERPI, V.Herpi.
BRR
ERR, radical pris du lat. errare, erro,
errer ; dérivé du grec 2^^ (errhô), quod est,
dit Vossius, œgre eo^vagar; d'où: error,
erreur ; errata , fautes , errata ; errmuus ,
erronné.
De errare, par apoc. err; d'où : Err-ar,
Err-ant^Err-ansayErr-a, Err-ada, Err-
ât, Err-ata,
Dé erroneui, par apoç. erroti ; d^où : Er-
ron^ien.
De error : Error, et par le changement de
o en ou : Errour, Ab^err'CUUm»
BRRA , s. f. dg. Erre, manière de vivre,
train dévie, route, chemin.
Tountem noun aro» à not t-erro
ParUm de Vayire édela terro.
D'Astroa.
fity, du lat, errare, V. Err, R.
ERR
BRRADA, $. r. vl. Errada, cat ane. esp.
ErraliO^ ital. Erreur, égarement V, ErratMa
et Err, R.
BRRADIQUAR, vl. V. Eradiear.
BRRAMAR, $. m. vL Errameni, anc.
cat. Erramenio, ital. Errements. V. Err, R.
BRR^NSA, s. f. vl. nwABA. Errfi^ta,
anc. cat ital. erreur, égarement, mécréante,
Ciute, péché.
Êly. V. Err, R,
BRR^kNT, AKTA, adj. (erran, ànte);
wM/oMMomm, BooftAflu. ErranU , ital. esp. cat
port Errant, ante; vagabond, qui erre de
côté etd'autre, quin*est pas fixe; Jm/erraiil,
ehivàlier errant.
É^. du lat. çrrantii, gén* de erran^. V.
Err, R.
BRRAR, V. n. (erré) ; mosab. Errare,
ital. Errar, esp. port cat. Errer, aller de
c6té et d'autre sao^ but déterminé. V. Ro4ar,
Éty. du lat. errare. V. Err, R.
BRRAT,s. et adj. vl. Hérétique. V. Err,
Rad.
BRRATA, s. m. de tout genre. Errata,
cat esp. ital. ^rrato, port. Errata.
Éty. du lat errata, pi. de erralMniyerreur,
fait de errare, V. Err, R.
BRjRATIC, adj. vt bbatk. Errottco, esp.
port. ital. Errant
Ëty. du l{it errQti€U$,pï. s. Y. Err, R.
, s. m. (erré) ; sAmn, pluriel mmamB,
M. Ervo, ital. Herbum , arab. Er-
ven, ail. lervo, Yero et Yeroi, esp. Er, cat
Ers, allier, orobe des boutiques, j|M>is de pi-
geon, Ertwm erviUa, Lin. Vicia ervilia,
Dec plante de la fam. des Légumineuses,
cultivée partout Y. Gar. p. 163.
]^ty. Erres n'est qu'une corruption du lat.
ervum, ou du grec Spo^ (orobos), m. s. ou
peut-être dérivé de lp« (éra), la terre, où de
IpaÇe (érazé), adv. à terre, par terre.
On fait avec la farine des ers, délayée dans
de l'eau bouillante , une espèce de bouillie
qu'on nomme pattef, dans la H,-P. etou'on
mange sans inconvénient.
ERRO , adj. vi. Yagabond.
Èty. du lat erro. V. i?rr,R.
BRRONIBN,adj.d.vaud. Erronné, ée.
Ëty. du lat erroneui, Y. Érr, R.
ERROR, s. vl. £rror. cat esp. Doute,
erreur, embarras, perplexité. Y. Érrour^
Éty. du lat, error. Y. Err, R.
ERROCR, s. f. (erreur), et impr. oonooi.
Errore, iial Error, esp. port. cat. Erreur,
écart de la raison, fausse opinion qu'on adop-
te: déréglementdans les mœurs, faute, mé-
prise.
Éty. du lat error, Y. Err, R.
BRR8, s. m. pi. vl. Ers. Y. Erres.
ER8
ERS, ERTZ, adtj. vl. Dressé, élevé, exal-
té, petite rivière du haut Languedoc, le Lers.
BR8E. s. m. (èrsé). d. d'Aries. Rosée
que produisent les vagues agitées et qui
mouille les personnes qui se trouvent dans de
petites barques comme celles des pêcheurs.
Ëty. du grecfp<n) (ersê), rosée.
£RS
Nous devons ce mot et celle étymologie,
à M. Bfaxer.
ERSES, s. m. pi. (èrsés). Un des noms
languedociens des ers. Y. Erre.
BRT,vL Don elle éUit
BRTATB, s. m. d^ béam. VoQtBsrUigi,
V. c. m. et Hered, R.
BRTE, s. m. BMM,d. béam. Pour Jlert-
fter, V. c. m. et Hered, R.
ERTS, s. m. vt Nom ancieo du Igts,
rivière. ^
BRUGA, s. f. vl. BMSB, BvcA. Eruea, ital.
JSni^a,cat. Oruga, esp. Chenille. Y. Toûera
et Chenitha.
Ëty. do lat emea.
BRUGA, s. f. vl. BBosA. £ni^,cat Orû^
ga, esp. port. Eruea, ital. Roqoette. Yoy.
Rouqueta.
Éty. du lat. eruea, m. s.
BRDCTATIO , S. f. vl. Eructation, rot.
Éty. du lat eructatio, m. s.
BRUblT, àdj.ets.m. (erudi); Bruêito,
ital. esp. port. Erudit, cat. Erudit, qui a
beaucoup d'érudition, docte, savent
Éty. du lat erudUus. V. ErudUUm et
«ud^R.
BRUDITIOlf , s. f. (eruditie-n); n«m-
rtam. Erudieiù , cat. Èrudiiione, ital.'J^ru-
dicion, esp. ^mdt^o, port Erudition,
graqde étendue de savoir.
Éty. du iat. eruditionis, gén. de emdtfîo,
fait de erudire, instruire, fomié à son tour de
la particule èxtractive e et de rudis, ignorant,
sans culture, tirer de l'ignorance, ou de em-
dit et de la term. ion . de àetio , aetùmis ,
acÙon de l'èrudit. Y. Rud, R.
BRUOA, s. f. (erùgue) ; Eruga» cat Che-
nille. Y. ChenUha.
Éty. du lat emca, roquette. Y. Rouqueta,
BRllGB,s.m. vl. Chenille et sangsue.
Y. Eruea et Sangsua.
BRUGINAR S', V. r. vl. Arruginire,îi^.
S'enrpuiller, jaunir, verdir.
Ety. du lat. œruginare, m. s. Y- RouUh
Rad.
BRDGINOS, OSA, adj. vl. mimams.
Eruginoio, eisp. port Yert, verdâtre, cou-
leur de verl-de-gris.
Ëty. du lat <vni^nof«ii, m. s.
^RUOUA, s. f. vl. Y. Sçtngsua.
ERUPTION, s.f. (eruptie^n); Brweiù,
cat Eruxione, ital. Erupçâo, port. Erup*
eion , esp. Eruption, en terme de médedoe,
sortie abondante déboutons ou de pêtéchies
àla surface de la peau; éruption d^un volcan.
Éty. du lat. eruptUmis, gén. de eruplio.
V. Roump, R.
ERT
BRTSIPEIâA, S. m. (erisipèle);
Erysipelas, lat. Erisipela,
esp. port. ital. Eriss^pela, cat. Erysipèle, in-
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ERY
flammaiion superficielle de la f^eau, avec rou-
geur, chaleur, etunetrès-légke tuméÊicUon.
Éty. du grec if^icéXoe< (erysipélaa) , for-
mé de ip&<i>(er7ô), j'attire» et de mXac(péla6),
procbe, parce que cette Inflammation s'étend
souvent de proche en proche sur les parties
environnantes.
Erysipèle est mlascùlin, il faut par consé-
quent dire un érysipàle pustuleux et non une
erysipèle pustuleuse.
BRT8IPBLATOU8, OU»A, ad>. (erysi-
pelatèus, éuse) ; Erytipelatoio, port. Erysl-
pîlatettz, éuse ; qui tient de l'érysipèle.
Éiy. de erfiîpefoet ààouê.
BS^part. prép. qui ajoute différentes si-
gnifications aux radicaux auxquels elle s'allie.
Elle est privative, dans, Es-faç-ar, Ei-eomp-
f«, Ei^eouorTf Ei-gonl-^ir^ Eê-pelh^ur, £>•
pîmneha-r ; car ces mots signifient ôter fa
race ou la trace, ôter du compte, la queue,
joSQu'à la dernière goilte, la peau, la pointe ;
quelquefois cette particule s'âide» ce qui arri-
ve lorsque le mot auquel elle se joint , com-
mence par es, dans eiiuina, ei^utnar, signifie
rompre ou ôter Féchine, comme s'il y avait
esesquinar.
Napoléon Landais, dit que la préposition
e ajoute une idée de sorte au mot auquel elle
est jointe, et il cite pour exemple : Èeosttr,
faire tartir la eoue^ c'est le grain et non la
cosse qu'on fait sortir, puisquela cosse le ren-
ferme, c'est enlever la cosse.
Bile est employée au lieu de en dans les
mots suivants : Ei-bauUunlrart Es eaud-ar,
Es-elap-ar.
Cette analogie, entre f« et ai, se prouve par
lilusîemrs mots qui ont été écrits mcKflfihem-
meiiC de Tune ou de Fautre manière, comme:
Eêsacar^ Ensaean Essem. Ensemi; Eue-
çnar^ Ensegnar; Euem, Encenit elle rem-
place souvent le eu? latin, et qui , comme cette
prépos. marque tantôt pnvation et tantôt
augmentation, comme : Et^balanp'ar , i?s-
hùuth-ir.
£8, pron. dg. Eux. V. EUmi ti EleU.
Et eadun â^ts n'en badra douite
A la gsurto eonmo a^ban^U.
Jasmia
S8, Est souvent employé par les Langue-
dociens e( les Gascons au lieu de tteg^ tu es.
En êffH U demandiyà tnqu'estanthabiUé
HiUet.
Es miêcounM un ieignwr.
Tu es mb comme un seigneur.
Verdier.
B8 et B, prép. qui vient du lat. eœ, dont
elle conserve presque toutes les significations,
elle peut sigmfier à, après, avec^ contre, dans,
de, dehors, depuis, dès, en, entre, par, pour,
seion, sur, comme.
Eif dans le vieux français, a souvent encore
la même signification que dans £f-eaifip-ar,
jeter dans le cbamp, répandre; Ee-frontai,
JSs-velKai.
ES
JB8 , troisième personne du singulier de
l'ind. prés, du verbe e ffre, il est. V. Ei,
Eif singulier , est souvent employé pour
lottm , sont , ce qui fait faire bèiocoup de
fautes à ceux qui traduisent littéralement.
Et elUme que v'an fach^Tr, Ce sont eux
qui l'on fait et non c'est eux, etc.
Toutes les fois que e» est suivi d'un pluriel,
il faut se servir de ioun, sont» au lieu deei,
il est.
B8 , pron. pers. d. béam. Pouris: Et ya^
ter, se coucher ; D'et, de se.
B8 , vl. Êtes : Dan et^ d'où étes-vous^ il
signifie aussi il y a.
E8, vl. Poure#e, etse«
ES, ESSA, désinence passive qui carac-
térise les participes passés des verbes en
ettrei d'où : met, etta, de meUre ; tournée ,
eetOy de toumeUre ; permee, etta, de per-
meUre ; proumet , et ta, de promeUre*^ et»
coumet, etta^ de eùmmeUre.
ES, ENS, ENT. terminatift dérivés di-
rectement ou par altération du laL ent, entw,
part, irrég. de #um, je suis.
£S. ES A, terminaison qui, jointe à un
nom de lieu, en indique l'habitant; elle parait
dérivée par contraction, du latin entit, qui a
la même signification; ou n'être tout simple-
ment que la troisième personne du singulier
de l'indicatif présent du verbe ettre^ es, il est.
Martelh-et, du latin Jfaeetlteiieie, ou de
Martelha et, et de Martelha, il est de Mar-
seille ou marseillais.
TotUoun^et, et de Tauloun.
Ginouv-et, et de Crtnova.
Foti(oifii-ee, qui est de Pologne.
Ba4
E8AGAR, Vl. V. Entaear.
B8AGBAR, V. a. vl. Essayer. V. Âttaiar.
B8AIAR, V. n. vl. Essaver. V. Attaiar.
B8AIâAR, V. a. (esolà), d. bas lim. Cou-
per, casser les ailes, fig. casser les bras.
fity. de ee priv. de ala, aile, et del'act. ar,
priver des ailes. Y. Al^ R.
B8AL8AR, v. a. vl. bxalvab, bimaumui,
tstAOfiMi, isAOMAOB. Esaltav, cat. anc. esp.
Exalxar, port. /na(iare,ital. Elever, exhaus-
ser, accroître, augmenter.
Éty. de et pour eâP, de ait pour aK, et de
ar, âever en haut. V. ^411 , R.
E8A1IIBN , V. Examen.
EBAMiNàR , y. Examinât et Examen,
Rad.
B8ANGHAR, d. bas lim. (esontsâ). Yoy.
Detanehar, Derenar et iliie, R.
B8ANCHAT, d. bas lim. (esontsâ). Voy.
Detanehat, Derenai et Ane, R.
E8ANNAT, dg. Ensanglanté. V. San-
glant ei Sang, R.
B8ARIE8, dl. V. Darrier en.
Ëty. de es et de ariet, qui est en arrière.
V. -Reîr, R.
E8ARPAB, V. a. (esorpÂ), d. bas lim. Dé-
chirer avec les ongles, égratigner. Y. Gra-
fignar.
Ëty. de ee augm. de arpii et de ar. Yoy.
Harp,f^.
B8ABPAT, ADA^ a4j. et p. (esorpà),
md. Y. Orafignat et Harp, R.
ESA
95
B8ART, S. m. vl. Défrichement, ettart.
V. Sare, R.
B8AT, Y. Exact.
B8ATAMEarr, Y. Exactament,
B8AUVIR, V. a. vl. Entendre, exaucer.
Ety. du lat. ea?aiultre , m. s. Y. Aud^ R.
B8B
E8BADAR, V. n. vl. Y. Badar.
Éty. de ee augm. et de badar. Y. Bady
Rad.
B8BADARNAB, V. a. (esbadarnâ) , d. m.
«■■ALAMÇAM, mMmMMàM^MMf BAOAniAB. OUVrif
complètement les portes ou les fenêtres. Y.
Bad, R.
Éty. de e# augm. de badar et de ar.
B8BADARNAT , ADA , adj. et p. (esba-
damà , àde) ; «■■alaiiç av , w «âwçAT , badibb,
ABADASMAT , BAVABMAV , ABA9AIJMT, DBISADAII-
■AT , ABSAUiAT. Tout ouvcrt, cu parlant de»
portes et des fenêtres , et même des habille-
ments, particulièrement du gillet. Y. Bad, R.
B8BAHI, s. m. (esbÀÏ); bébai, bsbaboov-
^n , BSBABAvovi. Elonnemeut , surprise.
Êty. du celt. ee6ay, Ach. Y. Bad, R.
£8BAHf , lA , adj. vl. bsbav ata. Stupide,
ébahi, hie, émerveillé, surpris. Y. Bad, R.
E8BAHIR 8% v. r. (s'esbahir) ; b«baib •'.
Sbadigliare et Sbaire, ital. Etbalair, cal.
S'ébahir, s'étonner, être surpris. Y. Etba^
lourdir.
Éty. de la basse lat. exbadire et exba^
date. Y. Bad , R. Espèce d' onomatopée,
selon Denina.
B8BAHIT, IDA, lA, ad}, et p. (esbahl,
ide , ie} ; BMBAmr. Ebahi, ie , surpris, étonné.
Y. EsbalourdU et Bad, R.
B8BAILIT, BtBAiu». adj. et p. vl. Em-
porté, fougueux, lancé. Y. Bal, R.
B8BAIR, vl. Y. Etbahir.
Êty. de ee et de balant. Y. Bal, R.
B8BALANÇAR, V. a. (esbalança); bma-
BAIIÇAB, BIBABABMAB, BSBADAUIAB. OUVrir UUO
porte è deux battants, l'ouvrir entièrement*
V. Bal , R.
B8BALANGAT, ADA , adj. et p. (esba-
lanca, àde) , d. m. Battant ouvert. Y. Et-
baaamat , Badier et Bal , R.
B8BAIJkU8IT, Y. EtbalourdU, ida.
E8BAI.AIIZIR, vl. Y. Etbalourdir.
B8BAI.AUZIT , vl. Y. ^e6a/otird»l.
E8BALDIR, vl. Y. Etbaudir.
Éty. de l'ital.6aIdo, hardi.
ESÊ^U^TTy IDA, adj. et p. vl. Enhardi^ ie.
Êty. de rital. baldo, hardi.
B8BAI«OOUVia , V. a. (esboioouvi),
d. bas lim. Eblouir, Y. Emberlugar; étour-
dir , étonner , Y. Etbalourdir et Lourd. R.
BSBALOOUVIT, Y. EtbalourdU, ida.
E8BALOdUVIT , IDA , adj. et part,
(esboioouvi, ide), d. bas lim. Ebloui, Y.
Emberlugat, ébahi, étonné. Y. Etbahit^
EtbalourdU et Lourd, R.
B8BAI.0UilDIR , V. a. (esbalourdir) ;
BSBAlilB, BMBAIAOMB, BkBIBIfcâB. Etbolair ,
anc. cat. Abbalordire, ital. anc. Etourdir ,
étonner^ surprendre, émerveiller, ravir, faire
tomber des nues, abasourdir. Y. Enlourdir.
Éty. de ee, en , de balourd, et de Tact, tr,
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96
ESB
faire tomber dans la baloordiae. T. Lomrà^
Rad.
ESBALOUBDIT , IDA , adj. et p. (esba-
lourdi , ide) ; bmait
•LAT »
BHPAIT » BarOOIIAT ,
EtODDé, ébahi, pétrifié, élourdi
par quelque coup, ébaubi. Y. Lourd, R.
rjiBâBâIiI.A, 8. f. y1. Querelle, tour-
ment.
Êty. de ei, de haralh, trouble, et de alha,
tout ce qui trouble. V. Baralh, R.
ESBARANÇAR . Alt. du d. m. Eêhalan-
car. T. c. m. et Bal, R.
E8BARATOUI , OUIA , adj. et p. (esba-
ra?ôui , éuie) . d. m. Etourdi , stupéfaiL V.
Esbalourdit et Lourd. R.
ESBABBAL^AR S', V. r. (s'esbarbaillà).
Se crevasser. Aub.
ESBABBAI.HAT , ADA . adj. et part
(esbarbaillà , àde). Crevassé, ce. Aub.
E8BABBAR , ▼. a. (esbarbà) : swAmaAm ,
WAMAM, Terme d'orfèvre, dégrossir un ouvra-
ge qui sort du moule; ébarber, enlever les
parties excédentes du papier d'un livre, d'un
cahier, etc.
Éty. de es priv. de harba, pris pour ba-
vures, et de ar , ôter les bavures, les inéga-
lités. V. Barb, R.
ESBARBAR, V. a. d. m. BsaAra4B, m^-
BABSBuoi. Egrener les gerbes. V. Eicou-
mouêtar.
Ety. de es priv. de barba et de ar, àiet
la barbe , le grain. V. Parb, R.
E8BABBAB L*, 9. m. d. m. Ledépieage,
l'action de faire tomber les grain des gerbes.
E8BARBAT , ADA , adfj. et p. (esbarbà.
àde) ; Desbarbado, port. Dont on a été la
baroe, égrenées, on parlant des gerbes.
E8BARBAV0UÎRA, s. f. (esbarbavéuTre)^
d. m. urovMAflui. Planche, pierre, tonneau
ou table sur laquelle on frappe les gerbes
pour faire sortir le grain de l'epi.
Êty. de esharbar. V. Barh, R
E8BARB0UI.AT, Garc. V. Aharboulat.
ESBABI^OOAR, V. Emberlugar et fier-
lug,R.
E8BATOU8, QU8A , adj. d. bord. Folâ-
tre, qui prend ses ébats. V. Batr, R.
E8BATRE, V. a. etn. vl. Sbattere, ital.
Ebattre , battre.
Éty. de es et de halre. V. Batr. R.
E8BAUBIT , IDA , adj. et p. (esbaoub),
idc], dg. Enchanté, ée , étonné.
Ety. du français ébaubi, étonné, surpris
d'admiration. V. Baud, R.
E8BAUCHA , S. f. (esbàoutche) ; bbaocha.
Abbotio, ital. Bosquejo^ esp. port. Ébauché,
ouvrage qu'on n'a pas poli , auquel on n'a
pas encore mis la dernière main.
Éty. Ce mot, dont Ménage avoue ignorer
l'origine , nous parait venir de notre bau ,
grossier, niais, imbécille, de es priv. et
de a , caract. du fém. Es-bauch-ar , si-
gnifie, litt. déniaiser, dégrossir, et par con-
séquent ébaucher. V. Esbauchar.
E8BAUCHAR, V. a. (esbaoutchà) ; uav-
C9AB. Abbozzan , ii9l, ^osquejar, esp. port.
ESB
Tracer grossiéfement quelque oovrage, faire
une ébauche.
Éty. de e«&aiie^ , de ar, ou de et, priv.
de hosc. bois , et de ar, eshoscar, Àter le
premier boif, dégrossir l'ouvrage; il fondrait
dans ce cas écrire ce mot Esbocmehar.
ESBAUDEIAR; ▼. a. vl. Réjouir. Y.
Esbaudir et Baud, R.
B8BAI7DEJAR, vl. V. Eshaudêiar.
E8BAIIDI1IBN, 6. m. vl. Gaité , joie ,
allégresse.
Ety. de es augm. de haud, joyeux , et de
men. V. Baud, R.
E8BAI7DIR , mba&oui , V. a. vl. Réjouir,
égayer, et v. r. Se réjouir , s'ébaudir s^é-
battre.
Éty. de es ^ngm* et de baudir , réjouir,
y. Baud, R.
Lou rossignoleî sauvage
Ày auxit que «'esbaudia.
G. Faydit.
E8BAUDIT, adj. et p. vl. Ébaubi, réjoui.
y. Baud. h.
E8BAT , TA , vl. Égaré, ée. y. EshahU
E8BATR, vl. y. Esbair.
EÇBEGirr , d. m. y. Embegut et Bev,
Rad.
E8BELUAB, (esbeluà) , d. m. et
E8BELUOAB, V. n. (est^elugà). Jeter des
étincelles.
Éty. de e« , de 6elfi^a et de ar, jeter des
étincelles hors. y. Belug , R.
E8BEOIIRE , y. Embeoure et Bev , R.
E8BERCHAB, y. Bercar.
E8BERCHAT, y. Éfrcat.
EàBER|T , IDA, adj. ( esberi, ide).
Éveillé, ée.
Ela que mey a Vair esberide è countente
Souben arribe aei que n'a rés dens lou bente,
yerdier.
E8BERLAR , dl. Rompre, briser , fendre.
y. Esbrechar et Brec.
Éty. du cat. e^erlar.
E8BE8 , adi. et part. ?1. Borné, bouché ,
émoussé , hébété.
Éty. du lat. hebes , m. s.
E8BEURB , vl. y. fmbeoure et Bev, R.
E8B1AI , 8. m. (esbiàï) , u«oirA mm. d'b*-
BiAi OU BM Bf aiAi , Débiais ou en biais, obli-
quement, de travers.
Éty. du gaulois bihai, obliquité, yoy.
Biais, R.
E8BIAI8^, V. Q. (esbialsà). Biaiser,
prendre de biais.
Éty. y. Btaû,R.
ESBIEBROO , y. Esbirrou.
E8BIONAIRE , 8. m. (esbignàïré). Celui
qui s'esquiche , au jeu derev'ersi. Garc.
E8BIONAB n\ V. r. (s'esbignà), dl. S'en-
fuir , prendre la fuite, s'esquicher , au jeu de
reversi , ne pas s'eiposer à faire la levée.
E8BILHOUNAR, V. a. ( esbillounà ) ,
d. m. Diviser un tronc d'abre en billots ; plou-
trer, passer le billot sur un guéret pour en
briser les mottes, y. Esterrassar.
Éty. de es, de btlfcotmetde ar, réduire en
billots, briser avec le billot, y. PU, R.
ESB
8. m. ( esbirrou); Sbirro ,
ital. esp. port Huissier, reçors • gendarme.
Ety. de l'ital. sbirro, nom qœ pprtent, à
Rome, les sergents , gendanpes , etc.
E^BLAMIT, IDA , adj. et part d. bord.
Esblaimad, cat. Flétri, ie, pâle. V.EMa^i^,
eiB!av,R. '
, vl. y. EwMasmar.
, IDA, adj. et p. d. bord.M-
Esblaimad,C9X. Pâli ; on le dit d'un
vin vieui ^ui a perdu sa couleur, y. Blav ,
Rad.
E8BLEOUGBAB, d. m. V. Bmberhtgar,
E8BLBOU9BAT, \oj. Ewiberlugai et
Belug , R.
E8BIJ50DOI88A1IENT, 8. m. (esbleood-
Eblouissefoent , action d'éblpu|r , de troubler
la vue par un trop grand écli^t. y. Belug,
Rad.
E8BI.0UIR, y. Emberlugar et Belug ,
Rad.
E8BLOUI88ENT, ENTA, adj. (esblouis-
^in , einte) ; qvmmmûmvutk. mMMiJomemn.
Éblouissant, ante, qui éblouit, qui trouble
la vue p^r une trop grande himière, y. Bç^
lug , R.
E8B0IINIAB , y. Embomiar et Bom.
Rad.
ESBODDEUOI 8' , V. r. d. m. yoy. £«-
6ott/ar s' , Esboudenar et Bud, R.
E8BOI7DENAR, v. n. (esboudeoà ) , dL
BtBoopsLAii , BiaovBnAB. Sbtidellars , ital.
Esbudellar. cat. Crever d'embonpoint, cre-
ver dans sa peau , s'ouvrir, se fendre , en par-
lant des fruits.
Éty. dedM, de boudena pour bedenB^
ventre , et de ar, sortir du ventre, y. Bud ,
Rad.
E8BOUI«AliENT,8. m. (esboulaméin) ;
DV0A , TAccA , vBosov , voouii. Éboulement ,
chute de la chose qui s'éboqle ; éboulis, chose
éboulée.
Éty. de esboular et de mené.
E8BOinLAR8', V. r. (s'esfaoulà) , i
•BiiAm*',x«aootBiAa, bivachab •',
• MBtwmmmiJkM , • ssBOototniAm , •']
CAB, t'mvnnB, •'bsbovvbiab , t'i
• BtaovuiiAm , «■ MoouiiAii, • BtBovoBHAm. S'é-
bouler, tomber en s'a£&issant, couler, en
parlant des terres ; «'écrouler, s'il s'agit d'une
maison, d'un mur.
Éty. du grec io&X^ (esbolé) , éruption,^
l'action de s'étendre , de s'allonger ; ou de
es augm. de bo^la , et de ar , rouler coomie
une boule , s'étendre.
E8BOinLAT , ADA , adj et p. (esbottlà ,
àde) ; cssoviooiiat. Éboulé, ée. Y. Esboular.
E8BO0I.If AMKNT , s. m. (^bouillar
méin) ; Bsoixinoii , mbouitioii. Ébullition ,
éruption instantanée de petits boulons sur
toute la surface du corps.
Éty. y. iïulA,R.
E8BOIILHBNTAR, V. a. (esbouillenU);
M»mvMj^mmwâM, BiisovunnrrAm , ^pcbaoiiab , >•-
CBAOMAA, BSCAVDAB , BMOVnonrAm. Echaudcr,
faire passer par l'eau bouillante , ou jeter de
l'eau bouillante ou un autre liquide dessus :
Esboulhenlar un pore per lou pelar , échau-
der un pourceau pour le dépiler.
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ESB
Ety. de ef 9 de houlheiU et de ar , jeter ioul
bouillant. V. Bulh.R.
Ébouillanter n'est pas français, c'est
échauder qu'il faut dire.
ESBOULHCNTAR 8'. V. f. S'écbauder,
se brûler avec un liquide chaud ; fig. recevoir
uo dommage dans une affaire.
E8BOUUBENTAT , ADA , adj. et part,
(esbouillentà , |tde); BacaAOMATy escavdat,
BMBovunaiTAT. Echaudé f ée.
ESBOULHIR, V. n. fesbouillir); «uivutta,
■uovia, MMom. EboUire, ital. Èbouillir»
diminuer à force de bouillir ; fig. échauffer ,
animer.
Ëty. de ff angm. et de boulhiff trop
R.
f oe
:ty. d
bouiUir , ou du lat. êbuUire. V. Bulk , R
BSBOOIâHIR S\ V. r. s
consumer en bouillant.
ESBOUIiHIT • DA , adj. et p. (esboullli ,
Ide). Eboulli, le, consumé en bouillant trop.
V. Bulh, Rad.
E8BOULIDRAR , V. n. (esboulidrà) , dl.
Se crevasser, se vider, comme il arrive h
une pomme fondante qu'on met cuire à la
braise. V. Bulh.K.
ESBODUNAB 8' , dL m. S. que Eibou-
lar^ V. c. m.
E8B0UBNIAR, V. Embomiar et Bom,
Rad.
ESBOURRA88AR 8', V. r. ( s'esbour-
rassà), dl. Se houspiller : NoHreis eati se
êoun esbourrauati, nos chats se sont hous-
pillés , ils ont laissé du poil à la querelle.
ély. de es priv. de b<mrras9 grosse bourre ,
et de ar , ôter , enlever la bourre , le poil ,
V. Bourr , R.
E8B0niiBIFAT , ADA, adj. et part.
(esbourrifà,àde), dl. Ebouriffe, ée, qui a les
cheveni , la coimire en désordre.
Éty. de baurrils , celt. bonrgeons^de laine
ou de soie. Astruc. V. B(mrr « R.
B8BOU8ELAR , v. n. d. de Barcel. Alt.
de Esboular , v. c. m. et Bav , R.
B8BOUSOnNADimA , s. f. dl. Éboule*
ment. V. Esboulament.
E8B0U80UNAR 8' , ▼. r. dl. S'ébouler,
s'écrouler. V. Esboular.
B8BOUSOUNAT , ADA, adj. et part, (es-
bousounà , àde). Éboulé , ée. V. EsboulaL
E8B0USSELAlBE,s. m. (esbousselàîre);
BtTMUinB. Drège.
E8BOUTRIOAR , dl. V. Espoutrigar et
Espoutilhar.
ESBRADBI , vl. Il on elle s'évertue.
E8BRAIRE , V. a. vl. Chanter. V. Bram,
Rad.
E8BRAI8SAR, V. n. fesbraîssà), d. m.
Leis aubres esbraissoun ae fruit , les arbres
rompent de fruit.
Ety. Esbraissar^ paraît n'être qu'une alté-
ration de esbranear , rompre les branches.
V. Branc, R.
FffFBAM A^AB , et
E8BBLABIEGBAR, v. a. (sbramassà et
sbramedjà), BtcAMtTBAa. Galvauder, gronder
quelqu'un, lui faire de vifs reproches, l'é-
poijivanler par des menaces.
Ety. de es augm. de Bram , ▼. c. m. et
de egear , faire de grands cris. V. Bram, R.
E8BRANGABIENT, S. m. ( esbraoca-
méin), AaBAKAMSffT,MBBAiK«AMHiT Esbrati-
caNMiU, caL Ebrancbement, action par la-
TOM. H.
ESB
quelle les branches d'un arbre sont coupées
ou rompues. V. Brane , R.
ESBRANCAR , v. a. (esbrancà) , ubiuui-
BHBMAMCAM , AMUMMCAM , BS^BUSAM » Bt-
ESB
97
CAS , BIBBASCAB , V^VAB , DBBmABICAll, BBBOOAB.
£i6ran(;ar, cat. Ebrancher, dépouiller un
arbre de ses branches.
Ety. de es priv. de branca , branche , et
de ar : lilt. ôter les branches. V. Branc, R.
BSBRANGAT , ADA, adj. et p. (esbran-
cà , àde) ; BtBmAiicaAT, dbbbamcat. Ebranché ,
ée. V. Branc.lX.
E8BIIANGHAR , d. m. V. Eshrancar
et Brane, R.
B8BftANLAlIENT , 8. m. (esbranla-
méin ) , pr. mod. Ebranlement , mouvement
donné par une secousse ou des secousses
réitérées.
Éty. de es , de branle et de ment , mis en
branle. V. Brand, R. 2.
E8BRANLAR , v. a. (esbranlà) ; mma-
Ebranler ,
communiquer du mouvement par des secous-
ses réitérées ; frapper , toucher , émouvoir ,
en parlant des personnes.
Éty. de es , de branle et de ar , mettre en
branle. V.irrandjR. 2.
E8BRANLAT, ADA, adj. et p. (es-
branlà , àde ) ; dbssaabovblat. Ebranlé , ée.
V. Brand. R. 2.
E8BRA8GAMENT , S. m. (esbrasca-
méin). abbamaob. V. Brase, R.
ESBRA8IAR , v. a. (eshrasià) , d. m.
BBBAMooLAm. Rcmucr ou écarter la cendre
pour découvrir ce qui reste de braise.
Éty. de es , pour ex , hors , de brasa et
de Tact, tar, mettre la braise dehors, la
faire paraître. V. Brax , R.
E8BRA88IAR 8' , v. r. (s'esbrassià) ;
SB BBBBAssAB, BBiJBUBftB. Bfacejar, poti.
Remuer, agiter les bras.
Éty. V. Bras, R.
E8BRAVACHAII, V. a. d. m.fesbravat^
chà); BBBATAtcvAB. Épou Vanter, effaroucher,
traiter avec une rudesse qui épouvante.
Éty. de es augm. et de brava^ar , dit
pour bravar, V. Brav, R.
E8BRAZAR , vl. V. Embratar.
E8BRECHAR, V. a. (esbretchà); bsbab-
CHAB, BSBBBIJUI,BI|BBBIAB, BIBAKBAB. ËCOr-
ner, ébrécher, égueuler.
Ëty. de es en • de bree , brèche , et de
Tact, ar , litt. faire une brèche en ou à. V.
Brec , R.
On écorne une pièce de bois, la corne d'une
pierre de taille, un ouvrage de plâtre, etc.
On ébrèche les bords d'un plat, un instru-
ment tranchant ; on égueule un broc , une
cruche elc
ESBREOULHAq, d. de Rare. V. Es-
bleougear et Emberlugar,
ESBREOUNAR 8* , V. r. ( s'esbreounà ),
d. m. Se fouler tout le corps par une marche
forcée, ce qui arrive lorsqu'on la fait après
avoir été pendant longtemps en repos.
Êty. Ce mol parait être une altération de
esbrigounar^ etorior, briser, se briser. V.
Brec, R.
E8BRE0UNAT , ADA, acQ. et p. (es-
breounà, àde). Foulé, brisé par la marche.
V. BreCy R.
E8BRIAR, d. m. V. Embrigar et Brec, R.
E8BRIADDAR, V. a. et n. (esbriaoudà),
dl. Eblouir. V. Emberlugar et Brilh, R.
E8BRIGALHAR, V. a. (esbrigaillà), dg.
Briser.
Éty. Itér. de esbrigar ou Embrigar.
V. c. m. et Brec , R.
ESBRIGAR , V. a. (esbrigà) ; micovbb-
BBBBICAII, BHBBICAUIAB, BMBB
Brésiller, émier, émietter, réduire en miettes :
briser, rompre.
Éty. de en, en, de briga^ miette, petite
parcelle, et de ar, V. Brec^ R.
E8BBIOAR 9, V. r. •'bmbiab, smbbioab s' .
S'émier,s'émietter, se réduire facilement en
miettes, se fracasser, se moudre en faisant
une chute.
E9BRIOAR,m. s. que Embrigar, v.c. m.
et Brec, R.
ESBRIGkAT, ADA, adj. et p. (esbrigà,
àde); BSBBIAT , BtBBMIAT , ABBBfOAT , BMBBIBAT ,
•ABQVTiT. Emié , émietté , rompu , brisé ,
brésillé, ùg. cassé, fatigué : Siau tout esbri-
gat, je suis tout moulu. V. Brec^ R.
B8BRIOOURAR , v. a. (esbrigourà).
Itér. de em6rt^ar, émietter, réduire en pe-
tites miettes.
Éty. de es, de brigoura et de ar, réduire
en miettes. V. Brec, R.
E8BRn.H AND AR , V. EsbUùugear.
Êty. de es , de brilhand et de ar , blesser
avec le brillant. V. Emberlugar eiBrilh, R.
E8BRIVAR 8* , V. r. vl. S'élancer. V.
Abrivar «'.
E8BRONDAR, V. a. vl bmonder, abat-
tre ; ébourgeonner. V. Esbranear,
Éty. de es priv. de brandelh, rameau,
branche, et de ar, enlever les branches.
V. Brond, R.
B8BROIIF, s. m. (esbrôuQ. Bruit, tapage,
rumeur , on le dit particulièrement de celui
que fait un cheval quand il s'ébroue. V. Es'^
brou/far,
Enfin fes pas d'esbrouf .
Sibour,
ESBRODFFAR , v. n. (sbroufiH); avovr-
FAB, «srooffTAB, BBBBoorTA** Sbuffars , ïid\.
Ebrouer ou s'ébrouer, on le dit d'un cheval
qui £iil un ronflement particulier, connu sous
le nom d'ébrouement , à l'aspect d'un objet
qui le surprend ou quand il veut jeter dehors
quelque cnose oui lui irrite les naseaux, on
le dit aussi pour éclater de rire. V. Espoujfar.
Mén.
Ëty. Ce mot est une onomatopée ou imi-
tation du bruit produit par le cheval , ou de
brut , de es aug. et de l'aeL ar.
ESBROUNDELAR, v. a. d. m. (esbroun-
delà) ; BMBooQoniAa. Couper les quignons, les
croulons d'un pain.
Ëty. de es priv. de brouniel, croûton, et
de ar. V. Brond, R.
E8BROUNDELAT, ADA, adj. et part,
(esbroundelà , àde) ; ummott^vm^r. V. Brond ,
Rad.
E8BROtlTAOI, m* 8. (esbroutàdgi).
Ebourgeonnement. Aub.
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Gô'ogle
98
ESB
E8BROÙTAIIIE , ARBLA , 8. (esbrou-
tàïré , arèle ). Celui , celle qui ébourgeonne la
y igné.
ESBROOTAR , v. a. (esbroutà) ; dcbmni-
TABy tBsnrcAa ^ smajbhcaii , uBSOvrAm y uamo-
TAII, DBtaaOïrrAB , •«OOlTABy tUlMBIICAB. Et''
brotar, cat. Ëbourgeonner, rompre les bour-
geons ou les derniers rameaux des arbres, de
la yigne en particulier.
Ély. de es priv. de brout^ bourgeon, et de
ar, ôter les bourgeons. V. Brtmt, R.
ESBROUTAT, ADA, adj. et p. (esbroutà,
âde) ; Dssa«o«TAT. Ëbourgeonné, ée, abrouti ,
ie. V. Brout, R.
ESBROUTOUIRAS , 8. f. pi. (esbrou-
léuïresV Nom cja'ondonneàrononis arbris-
seau , à La Javie , près de Digne. V. Lebre-
tins,
Ély. V. Brout, R.
ESBROUTUN , S. m. (esbroutùn). Ebour-
geonneroent. Aub.
E8BRUDIR, V. Esbrutir et Brut, R.
E8BRUDI8S11R , S. m. ( sbrudissùr ) ,
d. arl. Babillard , grand parleur , avanta-
geux.
Éty. de esbrudir , répandre des bruits , et
de la term. ur, celui qui répand les bruits,
qui donne des nouvelles. V. Brut, R.
Avem aieit quauqueit jouvents
Ben vantaireê , ben suffisentt,
Grands esbrudissurs de tendresta.
Truchet.
ESBRUNIR • V. a. et r. t1. Brunexir ,
anc. cat. Brunir, rendre sombre, s'obscurcir.
V. Embrunir,
Ëty. de es augm. de brun et de ir , rendre
plus brun. V. Brun, R.
E8BRUNIT , IDA, adj. et p. vl. Rembruni,
obscurci. V. Brun, R.
E8BRUTIR, V. a. (sbrutir) ; Masimui,
BtamutTAii, ■•psaam, sMamiDni, ABaviDia, ac-
aauoiB. Ebruiter, divulguer, répandre une
nouvelle , un bruit.
Éij, de es y pour en, de bruit, etdeir,
en faire bruit. V. Brut, R.
E8BUDELAR, V. a. vl. EsbudeUar, cat.
Etriper. V. Estripar,
Ëty. de es priv. de budel , boyau , et de
ar , enlever les boyaux. V. Bud, R.
E8BUERBAR, d. m. V. Esburhar.
E8BUERNAR 8', V. r. vl. S'obscurcir,
se noircir, en parlant du ciel.
Ëty. de es , de buerna , brouillard , et de
ar, se couvrir de brouillards.
Il signifie aussi le contraire, c'est-à-dire,
s'éclaircir, dissiper le brouillard.
ESBDLHENTAR, d. m. V. Esboulhtn-
tar et Bulh, R.
E8BUIJaiR 9 , V. EsbfmlhiT «' et BuJh,
Rad.
ESBDLIR, vl. Bouillonner. V. Etbulhir.
Ëty. du lai. ebuUire, m. s. V. Bulh, R.
ESBIILUGIO,vl. V. EbullUion et Bulh,
Rad.
E8BUIJJmON, V. Esbulhament et
Bulh. R.
ESBURBAR, V. a. (esburbà) ; ssTaivAa,
BtauaaaAa, atavaaAB , asainrAa. Vider un
poisson , habiller ou vider une volaille , en
général enlever les boyaux ; éventrer. V. Es-
tripar et Esventrar.
ESB
Éty. de es priv. de hurba, les boyaux, et
de ar,
E8BIT8€!AOI, 8. m. (esbuscàdgi) ; aavt-
cAci. Emondage, l'action de tailler les arbres,
de leur enlever le bois inutile ou nuisible.
Éty. de es priv. de htuc, pour bose, et de
agi.
E8BU8CAR, V. a. (esbnscà),d. m. siau*-
CAS , saotcAa. Gouper toutes les branches
d'un arbre abattu ; on le dit aussi pour émon-
der , selon M. Avril.
Ëty. de es priv. de huse, pour bosc, bois,
et de ar, enlever tout le bols. V« Bosc, R.
E8BU8GHATZ , S. m. vl.
Noi causis fust ni peirOf murs ni escats,
Mas cortinas de seda et esbuschatz.
G. de R.
B8G
ESCy radical dérivé du latin esca, aliment,
nourriture , appât , amorce , formé de edere ,
edo, esum, manger.
De e«ca, par apoc. esc; d'où: Esc, Esc-a,
Ese-ar , En-ese-ar , Ar-ese, Ar^esc-ar,
Ad-esCy Adesc-ar, A-esear, Esqu-ier,
E8C, s. m. vl. Esea, ital. Amadou; la
nourriture. V. Esea et EsCy R.
E8CA , s. f. Isca, port. Esea , ital. cat.
Tesea, esp. Amorce, appât dont on garnit les
hameçons pour prendre des poissons ; on le
dit aussi de l'appât que l'on met dans les
pièges.
Ely. du lai, esea y aliment, dérivé proba-
blement du grec ^<'xa(husca) , m. s. tison
pour allumer le feu.
Esearleis mouselaus^ amorcer les hame-
çons. V. Esc, R.
Les pécheurs du département des Bouches-
du- Rhône emploient de préférence pour ap-
pât, deux espèces d'annélides, de l'ordre des
Antennes, connus sous les noms de Hesions
festivaeiPantera. Sauv.
Neptune qu'a pas besoun d'esco,
Per faire quand voouboueno pesco.
Germ.
E8GA, s. f. (êsque); •»•*. Fetca, esp.
Esca, cat. ital. On donne ce nom à deux
espèces d'amadou, au linge brûlé oa mèche
préparée pour prendre le feu au moyen d'une
étincelle et à l'amadou proprement dit. Voy.
Sinsa et Amadour.
Ëty. du lat. esca , tison , quasi pabulum
ignis, aliment du feu; de l'hébreu etc^, feu, ou
du grec Gvxa (huska) , aliment , tison pour
allumer du feu, V. Esc, R. ou de ë^^^apx
(eschara), foyer. Thomas.
E8GA, Est aussi le nom que l'on donne,
dans la B.-Pr. au bolet amadouvier, champi-
gnon ou agaric de chêne, Boletus ungulatus
et igniarius, Bull. Boletus ohtusus , Dec.
plantes de la fam. des Champignons qu'on
trouve sur le tronc de diflêrents arbres et par-
ticulièrement sur le chêne.
Après avoir enlevé l'écorce ou épîderme de
re champignon, on le coupe par tranches min-
ces qu'on Dat pendant quelque temps et qu'on
fait bouillir ensuite dans une dissolution de
nitre ou nitrate de potasse. Ces tranches bien
séchécs sont famadou du commerce, qu'on
ESC
rend plus susceptibles de prendre 1c feu en les
roulant dans de la poussière de poudre à
canon.
E8€!A A cAaAH, S. f. Nom qu'on donne,
dans le département des Bouches-du-Rhène,
selon l'auteur de sa Stat. à la Terebella cùn-
ehilega, Lin. annélide de l'ordre des Séden-
taires.
E8GA^ vl. Il ou elle avale.
E8GA , (esca). Alt. de Escach, v. c. m.
B8GA-M-BOf, s. f. (ésqiie-dé-bôî), d. bas
lim. Morceau, éclat de bois propre à mettre
au feu. V. EêUla.
E8GABA , s. f . (escàbe), dg. Senne , filet
simple, semblable au tramail, ayant h chaque
bout des cordes appelées bras pour le hâler.
ESGABARTAR^v.a. (escaibatà), dl. Chas-
ser loin ; perdre, égarer : Ai escabartat moun
coutel, j'ai égaré mon couteau : Soun loch
s* es escabartaty elle a perdu son lait. Voy.
Perdre.
ESCABARTAT, ADA, adj. et p. (escabar-
tà.àde), dl. Avorté, ée: Cabra €scabartada,
chèvre avortée. V. Perdut,
E8CABA8SAR, Alt. de eseabessar. Voy.
Destestar et Ckipf R.
E80ABA88AT, Alt.de escahessat. Voy.
DestestattiC4ip,R.
E8GABECEIRA , S. t vl. Chevet, oreil-
ler , traversin. V. Cap, R.
E8GABEL, V. Eseabeou, plus usité.
E8GABEIJEiTA,s« f. (escabeléte) ; bmiak-
aaun^aKABaawTA. Sellette, siége sur lequel
on fait asseoir un accusé devant les juges.
Ety. de escabel et de «to , dim.
E8r.ABEI.HAR, v. a. vl. Eseabellar, cat.
Deseabellar^ eap. SeapigliarSy ital. Ëcheve-
ler. V. Capill, R.
E8CABEOD , 8. m. (escabèou) ; ascAasA,
BMUkaoT. Escambel, cat. EscabeUo, port.
Escabelo, esp. SgdbeUo^ ital. Escabeau, esca-
lielle, petit siège de bois carré . qui n'est ni
couvert, ni rembourré et qui n a ni bras ni
dossier.
Éty. du lat. fea(eZ2i»m, formé de tcamniiiii,
banc.
E8CABE8GEIRA, 8. f. vl. Chevet, oreil-
ler. V. Cùuissin,
Ély. de es, est| pour, de cahes, la tète, et
deetra, chose servant à la tète. V. Cap, R.
E8<:abE88AR, v. a. (escabessà) ; sma-
TAa, BWAaAatAB. Etèter, couper la tète d'un
arbre, décapiter. V. Destestar.
Éty. de es priv. de cab ou edbessay tète, et
de l'actif ar, priver de la tète. V. Cap, R.
E8GABESSAT, ADA, adj. et p. (esca-
bessà, àde) ; atcAaAttAT, amtTAT. Etèté, en
pariant d'un arbre. V. Destestat.
Ëty. de es priv. de eabessa eiûeat, ade,
privé de la tête. V. Cap, R.
E8CABE8TRAR, dl. V. Descahesîrar
et Cap, R.
E8GABI0SA> s. f. vl. Eseabiosa, cat. esp.
port Seabbiosay ital. V. Eseabiousa,
Lerba dicha scabiosa
Es erba mot virtuosa.
Brev. d*Amor.
E8GABIOU8A,s. f. (scabiôuse];
Escabiose, ^W. Scabbiosa , ital. Escabiosii,
esp. port. cat. Scabieuse, genre de plantes de
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ESC
la fam. des Dipsacées aaaez nombreax en es-
pèces.
Éty. da lat. seàbiosa^ formé de scabies,
gale, parce qu'on allribuait à celle des
champs la propriété de guérir celte maladie.
Les espèces que l'on emploie en médecine
et qui portent plus particulièrement le nom
de scabieuse, sont les suivantes :
La scabieuse des champs, 5ca&to#aarven-
$iij Lin. Gar. !'• Seabio$a de la page 429.
La scabieuse colombaire, Scabioia eolum-
(aria, Lin. Gar. Scahiosa, 4 et 5 de la p. 429.
La scabieuse succise ou mors du diable,
Seahiota succisa. Lin.
On donne encore le nom de eseabUmsa,
dans la Haute-Provence, à la centaurée sca-
bieuse. V. Marsourau,
ESGABIOUSA DE JARDIN, Scabieuse
pourpre, veuve ou fleur des veuves, Seabio^
sa purpurea, plante du même ^enre que les
pr^édentes, qu'on croit originaire de l'Inde,
et qu'on cultive dans tous les jardins comme
fleur d'ornement.
E8GABISSAT, ADA, adj. et p. (esca-
bissà, àde). Ruiné, qui n'a plus rien. V. Aca-
bat, Rouinat eiDetereditat.
Ëty. du grec i(rj(éxr^ (eschatè), fin.
Es un lairs, un escabissaU Gros.
E8CAB0T, d. bas lim. Escabeau. Voy.
Eseaheou.
BSCSABOT, s. m. (escaboué) ; bkasboubt,
BtCASOVBT, BtCASOUA, i|tCAaOimS, SKABQflAT.
Au propre, troupeau de brebis ou de chèvres,
et au fig. multitude, grand nombre.
Êty. M. Féraud dit dans son Dict. Prov.
Inéd. si eseabrouet est le mol primitif, ce nom
vient de cabra^ chèvre , une prononciation
plus douce a mtroduit ensuite escabouet,
selon l'auteur delà St. des B.rdq-Rh. ce mot
est ligurien.
ESGABOTA$ , S. m. (escaboutàs) ; pma-
■ooTAs. Augin. de escàbouet, gros troupeau.
Éty. de escaboî et de l'augm. as.
E8CABOTOIIN , 8. O). (escaboutôun) ;
StCABOVRCHOUH, MCABOVTOOII. Pctît trOUpeaMf
dim. de escabot ou Bscabouet, v. c. m.
ESCABOUCHOIÎII > Aub, V. ^scobou-
toun,
E8CABOUR, adj. (e8cab6or),dl. Sombre,
obscur : Jour escabour , le déclin du jour ;
lÀ saremàjour eseabour^ nous y serons
rendus à U brune, à l'entrée de la nuit.
E8GAB0URNIR8',v. r. (escaboumir),
dl. S'obscurcir : Loujov^r coumença à s'eS'
eaboumir, le jour commence è tomber, à de-
venir sombre. V. Bomi.
ESCABOU8SAR, dg. AU. de Escabsuar^
V. c. m.
E8GAB0U880Ij. S. m. (escaboussôl), dg.
Nom d'une petite fête que donnent les pro-
priétaires des campagnes à leurs ouvriers, en
Gascogne, quand le dernier grain de blé a
été enlevé de Taire.
E8CABR0US, OUSA, adj. Tescabrôus,
ùuse); BtciMJiBiioos Scabroso, ital. Escabro-
so, esp. port. Escabrôs^ cat. Scabreui^, euse;
rude, raDotenx, difficile en parlant d'un che-
min, et fig. d'une affaire.
Éty. du lat. scabrosus. m. s. fait de scaber,
EBCABOSSàB.y.Eseàbessar et Cap,
Rad.
ESC
ES€!AG,s. m. vl. EseaqueSf esp. port.
Seaceo, ital. Jeu des échecs, pièce du jeu. V.
Echecs.
E8GAG, 8. m. vl. Tache, marque, par
allusion aux échecs qui sont noirs et blancs.
ESCAC , s. m. vl. Butin, part, portion.
ESGAGAONAR. AH. de Escareagnar,
V. c. m.
ESGAGAMIAR 8', v. r. (escacamià). Ecla-
ter de rire. V. Escarcathar.
Éty. du grec àvoxa^X»?*»» (anakagchazô),
m. s.
E8GACAT, ADA, adj. et p. vl. Tacheté,
marqueté.
E8GAGE8 , vl. Il arriva, il advint.
Élv. de Escaer^ v. c. m. et (7a#, R.
E8GACH, s. m. (escàtch) , dl. mcat. et
impr. BtcA. Une partie, terme de commerce :
Un epcach de seda , de ficela ^ de moutouni,
c'est-à-dire, une partie de soie, de ficelle, de
moutons, etc. ; un reste, une bonne partie.
B8GAGHOU, Alt. languedocien de
ESGAGHOUN, S. m. (escatchôun) , dl.
Dim. de f«eac/i, petite f)artie : Uneêcachoun
de lana, une petite partie de laine.
E8GAGKBR, vl. V. Eseassier.
E8GADER, T. H. vl. Echoir, arrivei». Y.
Escaer et Cas, R.
E8GADRA« S. f. (escadre); Esquadra,
esp. Escadre, plusieurs vaisseaux réunis sous
un seul commandant; l'une des divisions
principales d'une armée navale, ordinaire-
ment djvis^ en trois escadres.
Êty. du lat. quadra, portion d'une chose
divisée en quatre, d'où : exquadra et esca-
dra.y. Quadr.^.
E8GADRILHA, 8. f. (escadrille). Esca-
drille, petite escadr«.
Ëty. Dim. de eseadra.
E^GADROUN, S. m. (escadrôun). Esca-
dron, troupe de cavalerie, copiposée ordinai-
rement de quatre poippagnies.
Éty. de l'ital. squadrone^ formé du latin
fauadro, qu'on a dit pour ^uodro, carré. V.
Quadry R.
Charles-Quint, est le premier, selon La-
noue, qui ait formé sa cavalerie en escadrons.
E8GADROUNAI| , V. n. (escadrouqâ).
Escadronner, se ranger par escadrons.
Ety. de eicadrpun et de la term. act. ar.
V. Quadr, R.
E8GAEN9A , vl. V. Escazensa et Cas ,
Rad.
E8GAER, y. n. vl. «scaobs. Convenir,
tomlier à propps , arriver , échoir. V. Cas ,
Rad.
E8GAFADURA, S. f. V. Esfaçadura.
E8GAFAONADUH4, sf. Gar. V. Esfa-
fadura.
ESGi^TAONAR, V. a, ( escafagnà ); u-
wovnm> Écacher , écar))ouiller , écraser.
Éiy.?
E8GAFAGNAT • ADA , adj. et p. ( esca-
fagnà , àde). Ëcaché , écarbouillé , écrasé,
selon le verbe. V. EspoQutit.
Êty. Alt. de esfaçat,
E8GAFAII , d. m. V. Esfaçat,
ESGAFÂBNEIi , S. m. ( escaùimèl ) , dl.
Désordre , accident.
Ëty. de Escafar, chose efibcée. V. Faei ,
Rad.
E8GAFAT , d. m. Y. Esfaçatei Fan, R.
ESC
99
E8GAFEIRA , d. m. Y. Esfaçadura et
E8GAFI, 8. m. (escàfi) ; stcAm. Chagrin ,
inouiétude. V. Chagrin,
Parlar d'eseafi . parier d'une manière iro-
nique; Ach. femte , semblant, moquerie.
Avril.
E8GAFIAR, v. a. ( escafià ) ; ucaitiaii.
Mépriser, Y. Jlfe#|>H«ar; contrefaire, singer.
Avril.
Éty. de escafi et de ar,
E8CAFIGHA,et
E8GAFIDA . adj. f. vl. Potelée. ^
E8GAFIONAR, v. a. (escafignà). Écra-
ser, écacher. y.Espooutir,
E8GAFIONOUN , s. m. [ escafignéun ) :
cAn«io«m. Puanteur qui s'exhale des pieds Je
certaines personnes ; espèce de soulier dont
se servent les danseurs de corde.
Ély. de searpinus, selon Mén. ou plutôt
de scaphium , scapha, parce que les souliers
avaient la forme crun petit vaisseau.
E9GAFINAR . Y. Chaupinar et Mes-
prisar. Chiffonner, friper, bouchonner.
E8GAFIT , IDA , adj. et p. Potelé , ée.
ESGAFrr, IDA, adj, et part, (escafi,
ide) , dl. Èseafida, cat. Etroit, étranglé.
E^GAFOUIRAR , V. a. (escafouirà) , dl.
Cacher avec soin. Sauv.
ESGAFUEG,Garc. Y. Chafuee.
ESCAG, 8. m. vl. Surplus , excès.
E8GAOAGNAR 8' , v. r. (s'escagagnà) ,
dl. s'iscAGAssAB. Grimaccr en tempêtant,
s'égueuler, à force de crier : Qui prumier
gaigna darrier s'escagaigna , qui gagne le
premier, s'éçorcbe le cul le dernier. Douj.
Éty. de es , de eagagn et de ar , Y. Cac, R.
E8GAOANAI» 8' , v. r. (s'escaganà) , di.
Grimacer ; s'égosiller.
E8GAOAROI4, s. m. (escagarél). Un des
noms lang. du escargot. Y. Escargot.
E8ÇAQA88AMENT , S. m. ( escagassa-
mein). Af&issement d'up mur, d'un bâtiment
quelconque. Gare. Y, Cac , R.
E8GAOA8SAR , v. a. (escagassà) ; ucui-
f AS , BnrO«»AMAS , Uf 4pBIIAa , ACOVAttAII ,
•'stcBAiiciiAa. écraser , déprimer , rendre
épaté , affaisser,
Ëty. de e# , en , de Cagas , v. c. m. et de
l'acl. ar, lilt. ineltre ei^ tas, écrasé, Y. Cac,
Rad.
S*eseagassar de rire , dl? Se pâmer ou
s'étouffer de rire.
E8GAGA88AT, ADA, adj. et part, (es-
cagassà , àde), BfCUifAT, rOOCAttAT , ArOO •
CASSAT. Y. le mot précédent. Surbaissée , en
Karlant d'une voûte qui est nioin^ courbée que
i plein-ceintre ; écrasé , quand il s'agit d'un
bâtiment, d'un appartement trop bas pour sa
largeur ; épaté , lorsqu'il est <)ueslipp d'un
nez écrasé. Y. Cac , R.
E8GAGNA, s, f. (escàgne); mapacqa, m»-
f^BATCL, BISt AVSOV, r&OTT A,
BSCAOTA , BUSAKfA , HADAUSA. EchCVCdU , fil ,
soie ou laine plies en plusieurs (ours , qu'on
fixe avec une espèce de lac, formé avec l'ex-
trémité du fil . et qu'on nomme centaine.
Dans la montagne, on ne donne le nom
de escagna , qu'à ce qu'on nomme flotte , ou
petit écheveau , et l'on appelle eissavel ou
ete^veoti, les grands écheveaux.
Étyî
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100
ESC
M. Garcinfait observer qu'à Grasse, on
donne le nom de escagna à i'Escagnaire,
▼. c. m.
Dans le$ fahriqvêê on mmniM :
PANTINE , «trtal» nombM 4'éekc««Mn liés «nHinble.
DémèsiEicagn'aire, Eêcagn-ar, Er
eagn-eta , Escan,
ESCAGNAraE, s. m. (escagnàiré) ; kkav,
DBBAIIAïaB, ■AmAUUB, MCAVBIi, OBBAMADOCW ,
BWACiiA , à Grasse, tamaboto., TmATovu., ram..
Dévidoir à main , pour mellre le fil en écbe-
véaux.
Èty. ûe escagna, écbeveau,et de aire, qui
sert a mettre en écheveaiix. V. Escagna.
Cet instrument se compose d'une tige , de
deux chevilles ou travouUletles ^ placées en
croix , Tune vers le haut et l'autre vers le bas
de la lige.
E8CAGNAR , v. a. (escagnà) ; bimavblab,
rAifts d'sscaoia*. Mettre le fil en écbeveaux ;
travouiUerf quand on les fait sur le travouil;
éekevoler , que M. Avril donne comme équi-
valent français, est un barbarisme.
B8CAONBTA, s. f. ( escagnéte); ixota,
sBfSATBMoii. Dim. de escagna , Petit éche-
veau. V. Escagna.
ESGAHZ, s. m. vl. Morceau d'étoffe,
lambeau.
ESC Al , MCAis , radical pris du grec
9X210C (skaios), gauche , maladroit^ sot, im-
bécile; sinistre, qui est de mauvais augure.
De skaios, par apoc. skai, et par Taddit.
d' un e et le changement du Ac en c , escai, esc ;
d'où : Escai , Escai-noum, Esc^aire, Es-
caiss'ur, Escaiss^es, Escar^ier , Esearr^
ter; Esquer, Esquer-ichaun , Esquer-in-
ckoun , Esquêrr-a , Esquerr^as , ÈsquerV'
ter.
E8GAI , s. et adj. (escàî) , vl. Gauche , côté
gauche.
Éty. du grec ^ai^c (skaios), gauche. V.
Escai, 11.
ESCAI, d1. 11 ou elle échoit, convient,
V. Escapouloun.
Ëly. de noum escai , nom gauche. V. Es-
cai, R.
E8CAIENÇA, S. f. (escatense) : bscajeuça,
d1. Hasard , rencontre. V. Cas , R.
ESCAOIEL, s. m. vl. V. Escabeou.
ESGAI-NOUM , s. m. Sobriquet , V.
Soubriquet.
ESCAlOLAjS. f. (escayéle). Talc. Voy.
Escalh,V\.
ESGAIOLA, s. f. (scaîôle). Voy. Grana-
longa,
ESCAIRA, 8. f. (escàïre). Nom qu'on
donne, à Nice, à la vesce cultivée , Fteta-
saliva. V. Vesota.
ESCAIRAR , V. a. (escaTrà) ; bs^vabbis.
Squadrare , ital. Eêquadrar , esp. Escai-
rar, cat. Quailrar, port. Equamry mettre
une pièce d'équerre en tout sens.
Ély. du lai. quadrare , ou de et priv. de
eaire , côté, et de ar , enlever les côlés;
c'est ce que Ton fait en équarrissant , ou de
êSj pour en , encairar , former les côtes. V.
Ctttr,R.
ESGAIRAT , ADA , adj. et part, (escaîrà,
àde) ; biquamit. Equarri, ic. Y. Cair, R.
E8CAIRE , s. m. ( scàîré ) : Esfuadra ,
esp. iul. Esquadria, port. Escaxre , cal.
ESC
Equerre , instrument pour tracer des angles
droits.
Ély. du çrce oscoi^c (skaios), gaudie , ou
de caire , colé gauche , et de la part. priv. es,
qui n'est pas de côté, qui est droit, ou du
lat. quaara , sous-entesdu norma , règle
carrée, d'oùeo? quadra. V. Esea et Quatr, R.
L'invention de cet instrument est attribuée
h Pythaçore, qui le lira de la 47»« proposî-
tion du livre I , d'Eudide ; d'autres disent que
Théodore de Samos l'inventa pour construire
le temple de Junon , 718 ans avant J.-C.
L'équerre des canonniers a été inventée par
Nicolo Tartaçlia , mathématicien de Bresce ,
États de Venise. Dict. des Origines.
Plantar à Cescaire, planter en échiquier
ou en quinconce.
Véquerre s* appelle :
FAUSSE , ^NMid as brMMÉM sont mobil«. V. Smufrwf;
A ÉPAULEMENT , ^laml «U* ■ mm bnnolM uob UM
pin* éfiu€ ^UM t'aatrv.
DOUBLE , f|uuMl «n« rai formfc f«r dc«x ptaoclie* qui
sVmboîtciit rnne <1nim Tautra.
TRIPLE , iiwmd alla eat §anuêt par àem% pbndict . acr>
«ant à plaear le aijla dca eadraaa.
D'ARPEKTELR , tpmuà dla cOTiaiat* en um mrth de
enivra , ilivia^ e» qoatre panit» ëf»lea par denm lifnea
qui M eoapent ■ an^ ikvk.
A ONGLET , qamaà l'éqnerre ordhi^re porte nn ongtcC
MOBILE , CROIX MOBILE on COMPAS A ELUPSE ,
(|inn<l elle eat tleatinée à Iracar dca ovalea.
CHARIIIÉRE,U
E8GAIRE, AIRA, a^j. vl. Gauche. V.
Escai, R.
ESGAIRE , ▼. a. etn. (escâîre), dl. bscav-
ms, mêCASëM, Rencontrer, arriver, échoir.
V. i4rri6aret Cas, R.
ESGAIRE S' , V. r. dl. Se rencontrer,
arriver. V. Cas,R.
ESGAIRIA, vl. Il ou eRe ad>lendrait, ar-
riverait. V. Cas, R.
ESGAIRIBAR S' . V. r. d. béarn. S'ar-
ranger , se parer agréablement.
E8CAISSAR , V. a. (escatssà) , dl. Donner
un sobriquet; écuisser, faire éclater un arbre ,
en l'abattant.
Ély. de escai et de ar. V. Escai , R.
ESGAISSE , s. m. vl. Moquerie, bêtise,
niaiseiie. X.Escarn, R.
ESGAISSES, s. m. pi. vl. Sobriquets, V.
Escai, R. qu'il ou qu'elle arrivât. V. Cas, R.
E8GAJAR, V. a. (escodzâ), d. bas lim.
Casser des œufs. V. Éscalhar et Escalh, R.
Escodza lo testo, Bér. c'est-à-dire, Esca-
Jar la testa, rompre, fendre la tête.
ESCAJEN8A, s. f. (escadgèince), dl. Ha-
sard, rencontre. V. Cas, R.
ESCAJOIaA, V. Eseaiola.
ESC AL, BMHAB, BSCAB, 9CJLL, T^dlCà] priS
du latin scala, a, échelle, qu'on fait dériver,
les uns de scandere, monter, les autres do
grec ficncipa (eskara), grille, à cause de la con-
formité de la forme, ou de xàXov (kalon),
bois ; d'où: scalaria, escalier.
De scala , par addition euphonioue de e,
escala; et par apoc. escai; d où : Èscal-a,
Escal-as, Escala-barris, Escal-ada, Esca-
lad-ar, EscaUar, Escala-peroun, Escala-
sagna, Escat-assa, Escalass-aun, Escal-e,
Escai ey, Escal-ier, Escal-oun, Escal-os,
Escai abert , Escal-abrar , Escal-abrat ,
Escal-ambr-ar^ Escal-er, Escal-eta.
ESC
De escai , par le changement de es en et et
de c en eh, eick;à*oiï : Eich-ara.
De escai , par le changement de I en r ,
e#car ; d'où : Eichar-a, Eiehar-ar, Eicha^
r-ier, Eickar-oun, Escar-a, Esear-agn^
ar, Escar-alh-ar, Esear-alhat, E^ear-as,
Escar-CLSS'Omn, Escar-oun.
De escai , par le changement de e en db ,
esckar, d'où : Esehalro, BsduU-a, Esehal»
ancar, Eschal-at, Enhal-on, Esckai-€mm,
Scal-a, Scal'^.
ESGAla, s. m. (escâl}. dl. Pour écaille, V.
Escalha; pour brou de noix. V. GrueUia et
Escalh, iU
E8GAI.A , 8. f. (eseâle); umumA, BUSAM^
BscBAïuk, BtMAMA. Escola , cso. poTt. cat.
Echelle, inslriunent composé oe deux mon-
tants, traversés, d'espace en espace, par dea
bâtons nommés échelon», servant à monter
et à descendre^
Èty. du lat. scala. V. Escai, R,
On donne le nom :
D'ÉCHELLE DOIJBLE , • celle «luTeaC eompoaéa àt dcna
édirHca rénniea par le bani, puovMit f'ëearter par le piedU
D'ÉCHELLE CARRÉE on ÉCHELLE CUARIOTE, m
celle <{al e&i portée anr qnatre ronea. V. Etemnusotin-
D'ÉCHELLE DE MEUMIEI^. i «elle duot ha marehee
aooi plaiea- et largaa,
La simple est composée :
DE DEUX MCXfrANTS, DES BAMIEAUX, DES ÉCHE-
LONS,
EirrHETOISES, laa 4Attom phta qn'ov dW«ilk Ana cka-
qne rocintMit puw en prévenir l'ôeartciBent.
PIED, la partie <pil porte à term.
BOUT, l'exirônlté oppoaéa.
Les Grecs attribuent l'invention de VM^
le à Capanée, l'un des sept héros qui assié-
gèrent Thèbes.
Faire escale, faire escale, relâcher dans
un port,
Escala de toulur, nom qu'on donne m>n.
aux échelles de corde.
Me fariat momAar on del tensa eseala,
vous me ferrez sauijer aux nues.
ESGALA , s. f. Echelle, marelle, espèce de
jeu. Cast. V.
ESGAIaA, s. f. vl. Il signifie quelquefois
troupe, garde, escadron, t>ataillon.
De i'escala del dijous son dauradors.
Cartul. de Montpelfier.
Les doreurs sont de la troupe de jeudi
V. Escai, R.
E80AUk-PB-McoBAmB, S. f. dl. Rancher.
V. Escalassoun.
ESGAIaA-BAGOUN, 8. m. (escâle-ba-
côun). Un des noms que porte, en Langue-
doc, le petit grimpereau. V Escala-peroun.
ESGALA-BARRi», 8. m.
OtI »A«TV», CBBCA AHAWIIA», IXCCA-ASASBA*.
Grimpereau de muraille, pie de muraille,
échelette, Certhia muraria, Lin. oiseau do
l'ordre des Passereaux et de la fam. des Té-
nuirostres ou l^toramphes (^ bec grêle),
qui habite les rochers des montagnes pendant
l'été et le voisinage des maisons pendant
l'hiver.
Éty. Le nom de escala barris, grimpe
remparts ou murailles lui vient de son genre
de vie qui l'oblige à chercher sa nourriture
dans les trous des murs.
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ESC
BSCAUUBBRT, EBTA, S. (escalabèr,
èrte); «•ca^abij», bscasabbast. Etourdi , ie ;
extravagaDt, ante.
Ély. Probablement de êcala apirta, échel-
le ourertei qui meDace ruine. V. Eseal, R.
BSr.âVâBIMàB } dl. a. 8. que Espar-
raUstar, ▼. c m.
BSOJJLABBAR, dl. EieoMrar, cat V.
EseaUmbrar.
BSf.AI.ABBAT. ADA,adJ. et p. (escala-
brà, àde) • dl. mcamaibav. btourdi, Sauv.
léger, évaporé.
EBCAMsàBBOVa, OU8A, a^j. (escala-
bréoa, ouae). Raboleux, euse.
Élf« AU. de Eseabrouê, v. c. m.
B8Cil&ADA, 8. f. (escalade): Scaktta,
ilal. Eteulada, eap. port. cat. Escalade, ac-
tion d'escalader.
Éty. deeaeala et de la tenn. al, aia. V.
Eical, R.
BSCALADAB^^v. a. (escalada); ^calar^,
ital. Escalar, esp. port. cat. Escalader» mon-
4er avec des échelles sur les murs d'une place
4|o'on assiège.
Éty. de êêcala et de la term. acL ar, mon-
ter au moyen d'une échelle. V, Escal, R.
BSCAIaA-rBNOD, 8. m. Le petit grim-
pereau.
EMCàMéAGHA, 8. f. (escalàgne) , d. de
Berre. Brou de l'amande. V. Gruelha.
BSHAKAHIBBABB'. ▼. r. (s'escalambrà);
BscAijbBmAB t', S'écarquiller, écarter les jam-
bes, flg. se gendarmer. Y. S'escambarlar et
Eêcal, R.
ESCAT.AMRNT, S. m. vl. Escalade. Y.
Escalada.
EBCâMsAMPADAB d', adv. (d'escalam-
pÂde). dl. De biais, en passant. Douj.
EBCAUiNCrr, IDA , adj. et p. (escalan-
ci,ide)«dl.Long, fluet.
Éty. M. Dumège Tait dériver ce mot du grec
oxiXoc (skélos), la jambe; mais il nous parait
venir plus naturellement de tseala^ échelle,
long comme une échelle ; en le prenant
du grec il vaudrait mieux le tirer de ffxlXXu»
(sketld), rendre maigre, amincir.
ESGALA-PBBOUN, S. m. Awt
Petit grimpereau ou ^mpereau d'Eurone,
Certhia /amtitartf, Lm. oiseau de l'ordre
des Passereaux et de la fam. des Ténuirostres
ou Leptoramphes (à bec étroit), presque aus-
si petit que le roitelet.
Ëty. On le voit toujours grimpé sur le
tronc des arbres, d'où le nom de eseala-pe-
raun, grimps-trone.
Ce petit oiseau est de couleur grise et sa
femelle pond cinq , six ou sept œuts blancs
avec de petites taches rouges.
EBCAIâAB, V. a. (escalà); bsca&abrab,
micBABAA. Scalare, ital. Esealaty esp. port,
Monter en grimpant, gravir sur un rocher,
grimper sur un arbre , escalader les murs,
montera une échelle.
Ét^. de et, ^, de escala^ échelle, et de l'aet.
ar, btt. monter à ou sur une échelle. Yoy.
£fca/, R.
ESCAfiAB, V. a. (escalà) ; nemMMMM^ am-
VLAVAB. «BuiyAB, itf— i.â«, EscaUir^ cat. esp.
port. SealoTty ilal. Echelonner, disposer par
échelons; monter, eagriader; grioàper, en
ESC
langue moderne, monter eo grain, en parlant
des plantes.
Ély. de esralaetde ar, monter en échelle.
V. Escaly R.
ESCAIâAB, V. n. (escalà), dg. Couler, en
parlant de la vigne qui fleurit sans produire
de Truit. Y. Desflourar,
ESGALA8. s. f. pi. (escalàs). Ridelle de
charrette. Y. Parabandoun.
ESGAIiAS, s. m. (escalàs); bscasiot.
Copeaux.
Éty. M. Dumège , ft»t dériver cemot du
grec (JxaXCc (skalis), sarculum, Y. Ribans.
E8CALA-SAONA, S. f. (escàle-sàgne).
Nom qu'on donne, en Provence, selon M.
D'Anselme, à la fauvette aquatique, Sylvia
afuaticay Lath. Moiadlla aqualicaf Lin.
oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam.
des Subulirostres. V. Bosearidadeispaluds,
Ëty. Cet oiseau passager n'habite parmi
nous que pendant la bonne saison, et il ne se
montre que dans les lieux marécageux, où
on le voit toujours grimpé sur des plantes
aquatiques, sur des typha, par exemple, ap-
pelés sagna, en Provençal, d'où le nom de
seala-sagna^ grimpe ma^se-d'eau.
BBCAIiAMA, S. f. (escalàsse). Augm.
de tseala, grosse ou vilaine échelle. Yoy.
Escal^ R.
EBCALASSE8 , dl. Y. Cacalas,
B8CAI«A880UN, s. m. (esealassôun);
BICHABAMOVW, SKABAMOOli, aAMOnSS, BKAlUà
DB BBCDBAniS, CAWMMMW, ■MAaAAtMNIII, COUBIBB,
sftABBAt^ MêcMMMMÊwov, fichelicr , raucher,
longue pièce de bois garnie de deux rangs de
chevilles, un de chaque côté, servant d'éche-
lons pour grimper sur les arbres; ces chevil-
les portent le nom de ranehes.
Éty. Dim. de escalassaj grosse échelle. Y.
Escal, R.
ESCALBAIBAT, ADA, a^j. et p. (escal-
beïrà, àde), dl. Etourdi, léger, évaporé. Y.
Escalabral.
E8GAIXIB, V. a. (escalcir), dl. Escaîcir
la soupa, tremper la soupe. V . MiUmnar,
Êty. de es priv. de eale, chaud, et de iV,
priver la soupe de sa chaleur. Y. Cal, R.
ESGALDUFAT, adj. et p. (escaldufà), dl.
SKAMOTAT. firasitlé, grille légèrement sur
la braise; faire brasiUer une pomme. Sauv.
Ëty. de es augm. de caldu, dérivé de cali-
dus, chaud, et de /al, exposé à la chaleur.
Y. Cal, R.
EftCALE, dg. Pour escalier. Y. Escalier
ti Escal, R.
E8CALENGIA, Alt. laBg.de£#^naiieîa,
▼. c. m.
BSGAUBR, s. m. d. béam. Pour Esca-
lier , V. c. m. et Escal, K.
E8CAIXTA, s. f. (esealéte); Escadinha,
port Escaleta, cat. Escalertta, esp« Sca-
Ma, ital. Petite échelle.
Éty. de eseala et de la term. dim. sto.
Y. Escal, R.
Far le pHàescaUtas, dl. bretauder, faire
le poil inégalement. Y. Escal , R.
BSGALBTA, 8. f. en term. de mbanier,
mnnomi. Nompareille , petit ruban fort
étroit
ESGALBTA, Alt. de Esqudeta , v. e. m.
EIGALETA,
ESC
101
rnn. Du croquet : sorte de gaofl're plate
et carrelée. Sauv.
ESCALETA , s. f. dl. capbua. Jugar
à la capeleta ou â la capela , espèce de
jeu de mérclle où l'on pousse avec le pied,
en sautant, k cloche pied, un palet d'un éche-
lon h l'autre , sur une échelle tracée à terre;
au haut de celte échelle est un lieu où le
joueur se repose , qu'on appelle la capela ,
s'il peut reconduire son palet d'un échelon
à l'autre sans toucher aux lignes tracées , il
gagne la partie. Y. Escal, R.
E8GALET, S. m. dg. AM. de Escalier,
V. c. m.
E8GALFALIETT , dl. Y. Escaufaliech
et Cal,l\.
ESGALFAMENT , S. m. vl. Y. Escau-
famsntei Cal, R.
E8GALFAB, vl. Escalfar , Oit Y. Es-
caufar et Cal, R.
E8GALFAT, dl. Y. Escaufai et Cal, R.
ESCALFETA, dl. Esealfeta , cat Y.
Eseaufela, Banquela et Cal, R.
E8GALFUBAB, v. a. (escalfurâ) , dl.
Échauffer. Y. Escauffar.
Éty. de es augm. de col , chaud , et de
furar. Y. Cal, R.
E8GAUFTJBAT,dl. Y. £#eaii/alct (7ai,R.
EftCALOATT , vl. Y. Scalgayt.
ESCALE, BtcAint, radical pris du latin
sq%Mmula, petite écaille, diminutif de «^tia-
ma; dérivé de scahere, fouir, gratter, racler,
parce qu'on racle les écailles , et pris du
grec (jxdhmi) (skaptô), fouir, creuser, ou de
i'allem. sehale , écaille.
De squamnla , par add. de e initial, et-
quamufa , par svnc. de mu , esquala , et par
le changement de çu en c, escalà , escalha;
d'où: Escalh-a, Escalk-ar, Escalh-oun,
Escalh-at, Eseaiol-a, Escal, Esealh-M,
Eseal'Oufar.
De squama , par métath. de a du milieu
et add. de e init. escauma ; d'où : Escauma,
Escaum-ar , Escaum-esoun , Sclaum-a ,
Ese-aumessoun,
De escalh , par le changement de esc en
en eiss, eissalh; d'où: Eissalh-ar, Eis-
saUi-at, Escaiol-a, Escai-ar, Eschat-a ,
Eschat-ar, Eschat-as, Ichai-ar, R-eseal-
ab, Scal-a, Seaum-a.
ESCALHA, s. f. (escàHIe); bkau^a ,
■•CA& , BKATA , UCAHI , «iCAHIlA. SCOglta ,
ital. Eseama , esp. port. Sehale, ail. Ecaille,
substance cornée , laminée et luisante, qui
couvre la peau des poissons et celle de quel-
ques reptiles , parcelles plates qui se déta-
oient de certains corps , etc. Y. Escalh, R.
Éty. du lat squamula, ou de l'ail, sehale,
écaille.
f. BscATAM. Écaille, test de
la tortue , qu'on appelle carapace en histoire
naturelle. On donne aussi le nom d'écaillé à
des lames minces, brillantes, que l'on prépare
avec l'écaillé d'une tortue d'Amérique, connue
sous le nom de caret.
E8GAI.HAB , V. a. (escaîllà) ; bscataii ,
■•«raiAM , BACAvaAK , DBacAVKAB • ScagHarc
ital. Ecailler, ôter les écailles, séparer , par
écailles ; en vl. rompre , briser , fendre ;
fig. mentir, divulguer.
Éty. du lat squammare, ou dt scaiha et
de la term. act. ar. Y. Escalh, R.
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]02
ESC
ESC
Faire enalhar d^uouif faire cuire des
œufs au plat , les casser pour les mettre à
la poêle.
Èsealhar d$ noses, écaler des noix.
E8CALHAR 8', V. r. (s'escaillâh ^ca-
gliarti, ital. S'écailler» tomber par écailles.
V. Esealh, R.
B8GALHAT , ADA, adj. et p. (escaillà,
àde); ScagUatOf ital. Ecaillé, ée.
Ëty. de escalha et de at, V. Esealh.
ESCAUSER , s. m. (escalhè) , dg. Y.
Etealier.
E8CALHOUN , 8. m. Petite écaille et
quelquefois grosse écaille, ooand il s'agit des
blocs de pierre qui se détacnenl d'un rocher,
d'où le nom de escàlhoun, qu'on donne a
certains passages taillés dans le roc.
Ety. de escalha et de oun. V. Escalh, R.
ESCALHOUN , S. m. (escailléun) ; no-
BKAYooK. Cerneau , la moitié de l'amande
d'une noix fraîche.
Éty. de escalha et de Taugm. oun , grosse
écaille. V. Escalh , R.
ESCALHOUN, 8. m. d. béam. bscauxovm,
bûcheron.
Ëty. Parce qu'il fend le bois, qu'il en fait
des écailles.
ESGAUBZ , s. m. pi. vl. Pièces , mor-
ceaux. V. Escalhf R.
ESGAUAR , yl. V. Escalar.
E8GALlEB,s. m. yl. Echelle. V. J?«eala.
ESCAlilEB,s. m. (escalié) ; sscalby st-
cALKm, «If Hawn« , mwcjkmmm» Èscalera, esp«
Escada , port. Scala , ital. cal. Marche ,
degré d'un escalier , la partie sur laquelle on
pose le pied pour monter ou pour descendre ;
en y|. compagnie, troupe.
Éty. de escala^ échelle, et de la term. ier,
ou dulat. scalartat sealarium^ de scendere,
monter. V.^fcal» R.
Dans une marche on nomme :
COLLET , la partit qol m jolat Mn noyuui o« limoM.
COTÉ , oeil* qui Mt Mtll^ lUm !• mur.
HAUTEUR , 1« darant , l'cipaca qui Ict i^para Vmv» à»
l'autre.
ClROTf , »a largrar.
C0!9TRE>M ARCHE , la partit pokét vtrtlcalcmtnt «pi
CaU It iltvant ou la tiautaur de la marche.
PALIÈRE , la première marche.
QLELE , la partie la plus large du ^ron d'un etealier à
nojan.
L'escalier, en français, est l'assemblage de
toutes les marches , on fait donc une faute
toutes les fois qu'on dit , j'ai sauté trois
escaliers , au lieu de trois degrés.
Ai regoulat leis escaliers, Tr. j'ai roulé
l'escalier.
ESCALIERS , s. m. pi. «iMABiBM. Scala,
liai. Escalera, esp. Escada , port. Escalier,
partie d'un édiGce qui sert à monter et à
descendre, pour communiquer entre les dif-
férents étages.
Ëty. V. le mot précédent.
Dans un escalier on nomme :
APPLl-RAMPANT, lea pircet de piem ou de boit qui
tout i hauttnr d'appui le long de la rampe.
CAGE , enceinte dans hupielle il et! eominUt.
COLLET , V. Etealitr,
CONTRE- MARCHE , V. Esealitr.
COQUILLE . le d»>sona de Ftitemblage dct masdwt qui
ÉCHAPPÉE , la hauiav qui ati airtrt demi
hooMiM doit aitcracat peeter de bout.
E8CAUER EN CARACOL ou EN LIMAÇON , eelui qui
ÉCHAPPÉE , la dlttanae qui tel mtrt deui rao^pM.
ECUYER , la perche de bob arnmdit , qu'on poee tur dtt
erampoM de fer • le long det mm d'un ttcuNtr |Mral.
lèlemcnt à la pente det Umoat, pour mnk d'appui è cau«
qui montent ou det^endeut.
PATIN , l'ab (un igtiê qu'on plaça tout la eharpei^M d'un
etealier.
QUARTIER . tootet let marcbet atteibléw dant un nojau
par leur collet.
TAMBOUR « nom de ehacmie det pierrtt pleinat 9U per-
cëet dont le nojrau d'un etealier ett compote,
f RISE , It large champ que l'un peint en couleur fo^c^ au
bat dct murs d'un etealier.
DOS DE LA RAMPE , ta partit tuptfricnrt.
ÉCHIFFRE ou PARPAIN D'ÉCHIfFRE, rttttmUage
de loulM let partiet qui ferment le pied d'un atealicr ,
eomput^ ordioMTcniM^ d'un JwA'n, 4'"" f^»f¥» ^'""
moyau et d'un limon.
ECU VER, la Uingle de boit arrondie, ajiMt^ tur le haut de
la rampe, en place de la plate>bandc en fer.
GIRON , V. Eicaiier.
UMON , la t*mp«de pirrra ou daboit qni portt Utmar.
cbet et tur laquelle pott la rampt , aérant dat cnta^jet
qu'tm appelie tmmarckem»nt.
MARCHES. V. Etcfiiier.
NOVAU , le cylindre de pierre 00 de bob , qui porte de
fond, et qui ett formé par la bout det marjshet glroonéta
d'un etealier à vb.
PALIER ou REPOS, l'etpaoe nui et horiaoniBl , entra let
rampet. que l'on trouve à chaque étage.
CARRE , le palier tur leipel t'ouvrent lut portât dct ap-
partemenu.
PATIN , U pièce de bob poeée de niveau tur It parpaiag
dt ehiifra.
RABfPE. la tultt dt dtgrét, aniM dtnv palitrt tC la balfft.
tradt, thautcur d'appui, couronna» par une maiu'Ouulaote.
REPOS . V. Paiier.
VIS , l'arrangement det niarchet autour d'un pilier qu'on
appelle novau de la vb*
VOLUTE . la partie ronde du bat du limon tur laquelle
poee le piltatrt de la rampe en fer.
)£BiMARCUEM£NT , let enUiUet faitet dant Ici limont ,
pour recevoir l'ratréi^té det marcbet.
MAlN.COULANTE. pièce uuie et Ibte que couvre le
lomniet de la lampe.
PUISARD , «ide qui règne quelqucTob de haut ei| bat dant
le nojau d'uu etealier à vb.
TRAPaN , haut de l'eteaibr où finit la charpente.
EAUX-LIMON , la pièce rampante, poeèe conue un mur.
laquelle ne reçoit pat le l^it det marcbet comme le vrai
limun . mab qui est découpée pour letWttr en dettout
et en tppoyer let contre- marcbet.
ESOALIN , 8. m. (escalin). Monnaie des
pa^s de Suisse, etc. dont la valeur varie
suivant les localités.
E9CAIJ8, s. m. vl. Escalin.
ESCAUUERGNAR , dl. Eblouir, (if.
aveugler , endurcir aus vérilés de la reli-
gion. Sauv. W . Emberlugar.
E8GÀLO, vl. et
ESGAItON, V. Escaloun.
EàCAItONA, nom de lieu, vl. Âscalon,
Escalone, en Espagne.
'* ESCAItOS, s. m. pi. vl. tcAJLot. Echelons.
V. Esql, K.
ESGALOUFAR , V. a. (escaloufà), d. bas
lim. Enlever l'écale, V. Escalhar ; le brou.
V. Enoulhar et Esgruelhar,
EscaUmfar un home^ le faire disparaître,
letuer. V. £fcaI/i,R.
ESGAItOUN, s. m. (escal6un); ^ABsomi
nUêCMMJL, UVAUBOm, ■CCMABOVW. ScoHnO, liai.
Escalon. esp. Jscalà, cat. Echelon, chacun
des pas de l'échelle, ou petits barreaux po-
sés en travers, entre les montants ; fig. ce qui
sert k mener d'un rang I un autre plus
élevé.
Éty. de eeeala et du dint omi. V. JSaeol,
Rad.
E8CALOUPETAR. v. a. (egfCaloQpetâ),
dl. Effleurer, friser en passant, toucher légè-
rement. V. Prisar,
ESGAIiOimiR r, V. r. (s'ettaloorir),
dg. Reprendre sa chaleur. V. Reicamfar se.
E8GAIJ>AR, V. a. vl. Scalper, écharper.
ESCALOZOïf. f. vl. Sauce.
Éty.î
En cat. et en esp.eaUo, signifie jii8| boni-
Ion.
ESCAItUDAR^dl. Eblouir. Y. Emèer-
lugar.
Éty. de ef pour pn^ de caUsd et de ar, don-
ner le tournis.
E8CAUI8TRADA, s. f. «va m»oocM-
IIAI>4, lUàTADA, CmiDMTA, CAtVtTBAOA. VOC té*
primande, une mercuriale.
Éty. de escalustrar et de ada,
BMAItUSTRAR. T. a. (escalostrâ); ss-
cA«otT«Am, cAiXBTwukM, Réprimander, rembar-
rer, efFirayer^ repousser brusquement, meDa-
ccr, rebuter, mépriser.
Escalustrex pas leispùulûSp n'effirafei pas
les poules.
Éty. Probablement du grec «miXtuêpov
(skaleu(hron) , sarcloir, instrument avec le-
quel on remue la braise.
Vont prefui, houen laetour, de m'attfv ■" fM proupid.
Pe pat tteaiusira^ ni trata de peilhout
De pauf at enfante vergnugnout.
Que ma niuao encart noinriei
Diiit l'atlilt deb Truubad4«rt
A ia naiitt dt ma
prot.
ESGAItVAIRAT, ADA, adj. vl. V. Estai-
vinateiCalv, R.
ESCAItTINAR, V. a. vl. Rendre ehaore.
Ëly. de es. de calvin pour colv, et de or.
V. Calv, R.
ESGALVINAT, ADA. 9^. et p. ucai.-
TAiMAT. Chauve, rasé. V. Calv^ R.
ESGAMACHOU, S. m. (escamâtcfaoo),dL
Terme de fileuse à la quenouille, le peignoo
ou la partie grossière des cocons de graine
Ôlés, qu'on en sépare, et qui déparerait la filo-
selle ou le fil qu'on tire dé ces cocons. Saav.
ESGABIÂL, adj. vl. Squammeux, à ècaih
les, qui a des écailles.
Ëty. du laf. squamatus,
E8GAMANDRA8, 8. m. (eçcamandris),
dl . Une dévergondée.
Ëty. de escamandre et du péj. as.
ESGAntANDRE , S. m. (escamàndré). dl.
Une marrie chiffon, une dé^ueniDée, une dé*
vergondée ; vieille femipe décharnée, ressem-
blant à un squelette.
:Éty. du Scamandre , rivière de Phrygie ,
prèsdeTrpie.ll semble qu'en appliquant ce
mot aux filles peq chastes, on veuille rappe-
ler l'usage dans lequel étaient les anden-
nes Pl^ryffiennes, qui allaient, la veille de leur
noces, se baigner dans ce Qeuve, d'où le Dieu
les conduisait dans sa grotte.
ESCAMBAR, Aub. V. Eneambar.
ESCAHmARliAR B\ v. r. (s'escambarlâ);
•'sSCAMCAMIAB • •^■■CAIH.Wil», ■■CâWt a—lTa»,
Enjamber, écarquiller les jam-
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bes, en mettre roDed'uD côté et ràalfederàa-
tre. les écarter aatautque possible.
Ety. de es pour ex, dehors, en dehors, de
eamoa, jambe, et de la lerm« act. ar, mettre
les jambes en dehors, les écarter. V. Camb,
Rad.
BSÛAMBABULT , ADA, adj. et part,
(esctmbarlà, àde) ; ■■cam amiat, ducambab-
Mot. Ecarqaillé : Anar à ehivau escandMr^
lai oo d'eecambarlounêf etsobst. E$ un et-
eambarUUi c'est un traître, un indifll&rent,en
matière de religion ; Mourala etcambarladaf
dl. morale relâchée. V. Camb , R.
B8GA1IBAIIIXTA FAIRE V^ dl. Don-
ner le croc en jambe. V. Cambeta faire la et
Camb^ïi.
OGAMBiATAR, v. «. et n. (escambatà),
dl* BKAMBOfiTAm. Etcamarse , çat. Rompre
lesjambes, courir à toutes jambes.
Ëty. de e$ priv. de cambai, iambé, et de
ar, pmer des Jambes. V. Cami, R.
BSCAMBI, V. Eschangi.
BSGAMBIAIIEN, S. m. vL Seambiumen-
to, ital. Echange. V. Etehangù
Ety. de eeeawbiar et de men. V. Camhi ,
ESCAMBIAR » V. Eichangear el Cambi,
Rad.
BseAMBlLHAR , d. \m \m. V. £$eam^
hartar $* el Camb, n.
BSGAIIBU, Yl. V. Bsehangiti Cambi,
Rad.
SSCAMBiraoRNATi S. m. dl. Un ban-
croche. V. Chambard.
Ëty. de et, il est, de eambi, jambe, et de
tournai, tournée. V. Camb , R.
ESGAMBOUTARydL V. Etcambalar ti
Camb, H.
BBCAUEL, S. m. ▼!. Escabeau, marche-
pieds
ESGAinTA, s.f. (escamite). Eseamette,
toile de coton éa Le? ant, plus iécbe que la
demie. Gare
BSCAMONEA, vl. Ëtcamoma, cal. V.
Eteamounea.
ESCAMOTAOl, S. m. (escamoutâdgi) ;
«MAiMVTAM. Escamotage, l'action d'esca-
moter.
Ety. de eteamoUir et de agi. Y, Mut, R.
ESGAMOTAR, V. a. (escamootà); bm*-
HovTAm. Escamoter, faire disparaître subtile-
ment, dérober avec subtilité.
Êty. de resp« eamodar, changer les choses
de face, jouer des gobelets; dérivé du latin
commutare et de la part. prép. et. V. Mut,
Rad.
EflCAHOTUR, s. m. (escamoutùr); rAn-
rABTAiBB, atcAiMBTVB. Escsmoleur, joueur
de gobelets, escroc. V. JlfiO, R.
ESCAMOUNEA,s.f. (scamounée); £f-
eoBumea, port. esp. cat. Scamonea , ital.
Scammonée, eztracto résine, dont on distin-
gue deux espèces , la scammonée d'Alep ,
qu'on croit provenir par incision du liseron
scammonée , Convolvulut teammanea. Lin.
plante de la fam. des Convolvulacées, com-
mune aui environs d'Alep; et la scanmionée
de Smyme , qu'on dit être produite par le
Periploca teammonea, Lin.
Ëty. du lat. teammonea, dérivé du grec
9xa(i.(M0v{a (scammônia).
Hippocrate, connaissait déjà la scanmio-
ESC
née, à laquelle il attribuait plus de vertus que
l'expérience ne lui en a constatées.
ESGAMOUSaAR, V. a. (escamoussà).
Achever de filer le chanvre delà quenouille.
Gare.
Ëty. Probablement du languedocien e#ea-
maehou, peignon, et de ar.
ESGAMOUSSOUN, S. m. (escamoussôun).
Commencement d'un peloton qu'on forme
ordinairement sur un gros étui ou sur un
tuyau de roseau. Gare. V. Coumençoun.
ESCAlkPA, s. f. (escàmpe) ; mcamvi, bm-
•AHBI, BSCUSA, BtCAVATOBl, B0CAVADOUB. ËXCU-
se, prétexte, évasion, foux-fuyant: Cerear
d*etcampat, chercher des excuses, de faïu-
prétextes, un échappatoire. V. Camp, R.
Far eteampa de fe, dl. Disparaître.
E8CA1IPA-AIOUA8, S. m. (escàmpe-
àîgues), dl. Décharge du ventre. Sauv.
E8GABIPA-BARRIOU. S. m. dbscabba-
BABBiov. Jeu d'enfant. V. Peirtn-goula.
Ëty. Ainsi nommé parce qu'on tourne les
pieds en l'air à ce jeu.
Ce mot signifie aussi prodigue. V. ProM-
digue.
E8CAMPADABIEN, adv. vl. Eteam-
pâment, cat. Epartement, Rayn. épanche-
ment.
Éty. de etcampada et de men. V. Camp ,
Rad.
ESGAMPADOR , vl. V. Eteampaire.
E8GAMPADODIRA, s. f. (escampadéul-
re) , dl. L'épanchoir d'un canal.
Ëty. de etcampada et de ouire, ce qui
épanche. V. Camp , R.
E8GAMPADOUIRAS , s. f. pi. (escam-
padôuïres) , dl. Les oreilles de la charrue.
V. Aurelhat de Varaire et Camp , R.
ESGAMPADOUR , S. m. (escampadoù) ;
Etcampador, cat. Prodigue. V. Proudt^e
et Camp, R.
A bon aeeampadour bon escampadour.
Prov,
E8CAMP AGI , s« m. ( escampàdgi ) ; aa-
CAWAMBHT. Coulagc, pcTteou diminution qui
se fait des liqueurs contenues dans des ton-
neaux.
Êty. àeeteampar et de agi. V. Camp, Us
E8GAMPAIRE, S. m. vl. Seampatore,
ital. Etcampador , cat. Dissipateur,
Ety. de etcampar et deatre. V. Camp, R.
Apret un amattaire ven un eteampaire.
Prov.
ESCAMPAIRE, 6. m. ( escampàïré ).
Hé Garcin , dont nous empruntons ce mot ,
lui donne pouréouivalents, dans son Diction-
naire, deux barbarismes , épaneheur et ré"
pondeur de liquide , et il renvoie à i>e#cam-
paire. V. Protidt^.
Éty. de etcampar et de aire, qm' répand.
Y. Camp, R<
ESGAMPAMENT, 8. m. (escampaméin) ;
Etcampament , cat. Etcampamento , esp.
Scampamento , itaL L'action de répandre ,
eflfbslon, fuite.
Éty. et etcampar et de ment. V. Camp, R.
ESGAMPAR, V. n. vl. Echapper, décam*
per , fuir. V. Eteapar et Camp, R.
ESGAMPARi V. a. ( escampà ) ; tbmab.
Scampare,\ia\. Etcampar , cat. esp. Ré-
pandre , verser malgré soi ; dissiper son bien.
Éty. deet I en ou sur, de camp , champ f
ESC
103
terre , sol , et de ar, jeter à terre, ou de et
priv. et de camp , s'échapper du champ où
l'on est renfermé. V. Camp , R.
Etcampar d^aigua, épancher de Teau,
uriner.
Etcampar la toupa , répandre la soupe.
Aquel lume eteampa foli, aquet touneou
eteampa lou vin, cette lampe , ce tonneau
fuit.
Aquella femna a eteampa brouqueta ,
dl. Cette femme ne compte plus , elle est sur
le point d*accoucher.
Eteampa lo ioo%Millo tur lo taoulo , Bér.
d. bas lim. c'est-à-dire, Etcampar latoualha
tur la taula , Etendre la nappe sur la table.
Etcampar toun argent, disperser son
argent.
Etcampar una nouveUa , répandre une
nouvelle.
E8CAMPAR B' , V. r. Se répandre.
ESGAMPAT , ADA , adj. et p. (escampa ,
àdeh ▼utAT,B«wBAT. RépaudUyUc. V. Camp,
Rad. en vl. ^rs , arse.
ESGABiPETA, S. f. (escampète); roiTA,
mWttA , BfCABVA, rV«»«lBA , BSCATAOA. FuîtC,
évasion, escampette : Jugar deit etéam^
petat ou prendre de poudra d*etcampeta,
prendre la poudre d'escampette , pour dire
s'enfuir promptement.
Ëty. Dim. de eteampa. V. Camp , R.
E8GAMPI , s. f. V. Eteampa et Camp ,
Rad.
ESCABiPIEOEAR, dl. V. Etparpilhar,
Etcampar et Camp, R.
Éty. de et , deeatnpi et de egear.
ESGAMPILHAR, v. a. (escampillâ);
CâBftlJlAB , DUVBBSAB , BMAMMAB. DiSOCrSer ,
éparpiller, répandre partout; dissiper : Etcam»
piUhar lou femt, éparpiller le fumier.
Éty. deet, sur, de camp, champ, et de
ilhar, répandre sur le champ. V. Camp.
EMAUPILHAR S' , v. r. S'épandre.
Douj. *^
E8GAN , s< m. (escàn) ; bkavbov , bscav.
Travouil. V. Eteagnaire et Eteagna.
E8CANA , s. f. (escàoe). Crémaillon qu'on
suspend à la crémaillère avec la marmite.
Gare. V. Cumateloun, Sarventaei Manelha
deVoula.
ESCANAR^y. Etcannar.
E8GANA8 . S. f. pi. (escànes). Crémaillon ,
double crochet de fer qu'on suspend à la
crémaillère avec la marmite. Gare
ESGANAT, V. Etcannat.
ESGANAT , ANA,adj. et part. d. béam.
Etranglé , éloufié.
ESGANAUUT , IDA , adj. ( escanaouli ,
ide ). dl. Maigre, défait , fluet.
ESGANCELAR, V. a. vl. bmabtbiab. Et-
eanceitof , anc. cat. Scaneellare, ital. Dé-
truire , rompre, abattre un quartier.
Éty. de et augm. et de eanceUar, biflèr.
E8GANGELI.AR , vl. V. Etcancelar.
ESGANCI , Gare. V. Caneet.
E SCANDA L , bmabbau, radical pris do
lat tcandalum. et dérivé du grec 9xdv^«Xov
(skandalon), piège, pierre d'achoppement,
trébuchet , formé de 93cat<i> (dcax6) , boiter.
De ce radical sont dérivées deux familles :
eteandau , balance , et eteandale , scandale ,
qui n'ont de commun entre elles qoe l'action
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ESC
de tomber : la balance trébuche et le scan-
dale fait trébucher.
Descandalumf parapoc et add. d'un e,
eseandal: d'où, dans le sens de balance :
Eteandal^ Eteandal-ier , Eseandal-har ^
Eteondalh-ar ^ Escandalh'-aire, Eteand-oly
Eseandau,
De eseandal f dans le sens de scandale :
Eicandal-a, E scandai- e , Escandal-ous ,
Eseandal^izar , Escandal^ixat , Eseanda-
lousa-fMnîf EseandoUf Eseandutl-i, Es-
eandol.
E80ANDAL , d. de Thorame. V. Esean-
dau ti Eseandal ^ R.
ESCANDÂLA , V. Eseandale et Esean-
dal,K.
ESGANDALE , 8. m. ( escandàlè ) ; icaii-
DALB. Seandalo , ital, Eseandalo , esp.
port. Escandol , cat. Scandale , toute parole
ou action qui peut faire tomber les autres dans
l'erreur ou dans le péché, Téclat que produit
une chose honteuse ou diffamante ; indigna-
lion qu'elle excite dans ceux qui en ont con-
naissance.
Ëty. du lat. seandalum. V. Eseandal, R.
ESGANDALH , vl. V. Eseandau.
ESGANDALHADA, bmiardiada. V. Es-
eaudilhada»
ESCANDAIâHAIRE , s. m. (escandaillà!-
ré). Ktalonneur , vérificateur des poids et
mesures.
Éty. de eseandaJhar et c|e aire. V. Esean'
dal,R.
ESCANDALHAR , V. a. ( escandaillà ) ;
BtCAWDUBAB , AUSX.A« , BSCAIIDAIAII , KATAII ,
jAoaKAB. Eseandalhar , esp. port. Seanda-
aliare, ital. Jauger, mesurer, étalonner,
echantiller les poids et mesures.
Éty. de la basse lat. eschantillare , m. s.
ou du cat. escandallar , sonder, de esean^
dau et de ar, peser, mesurer. V. Eseandal,
Rad.
On jauge un muid, un tonneau, pour sa-
voir ce qu'il contient ; on étalonne un bois-
seau , une mine , pour constater , par une
marque qu'on y imprime , qu'elle est de me-
sure requise ; on échantillonne une mesure
avec la matrice originale ou l'étalon.
ESCANDALHAR, dl. V. Eseandalisar.
E8CANDALHET, 8. m. fescandaillé); u-
cAHDAuwvii. Peson, petite balance. Gare.
ESCANDALHOUN.Garc. V. Eseanda-
Ihet.
ESGANDALIER.s. m. (scandalié). Celui
qui mesure à scandai; qui vend le vin à pot
et \ pinte.
Éty. de eseandal et de ter. Y. Eseandal ,
Rad.
E8CANDALISAR , V. Eseandalixar,
E8CANDALIZAR , V. a. (escandalizà), et
impr. sscAHDAutAM. Scandalizzare, ital. ^s-
eandalizar, esp. Eseandalisar , port. cat.
Scandaliser, donner du scandale , il est aussi
réciproque.
Ëtv. de eseandale et de tzar; ou du grec
ïxxvSatXtÇo) (skandalizô), m. s. V. Eseandal,
Rad.
Eseandalizar qjiauqu'un , dl. couvrir
3uel(|u'un de confusion, le faire rougir ; le
écrier en public.
L'ai eseandulitat dewmi DUm et tout lou
moMiuZf Je lui ai fait bonté publiquement.
ESC
E3CANDALI2AR B\ v. r. Se scandali-
ser, prendre du scandale, avoir de l'indigna-
tion pour une action malhonnête.
E8CANDAUZAT , ADA , adj. et p, (es-
candaliEà,àde); bkamdauiat. Eseandalisar
do, port. Scandalisé, ée. V. Seandal, R.
ESCANDAIX, vl, V. Eseandau.
E8CANDAI<OIia,OUSA, adj. (scanda-
léus, ùuse) ; Seandaloso, ital. Eseandaloso,
esp. port. Eseandalàs, cat. Scandaleux, euse;
qui porte, qui cause du scandale.
Éty. dee#canda(eetde ous.Y. Eseandal,
Rad.
E8CANDAU>USAlfENT, adv. (escan-
dalousaméin) ; Seandalosamente , ital. esp.
port. Eseandalosament, cat. Scandaleuse-
ment, d'une manière scandaleuse.
Ëty. de eseandahusa et de ment. Y. Es-
eandal, R.
ESGANDAR, vl. Échauffer. Y. Eseauffar.
E8GANDAU, 8. m. (scandàou): salahça,
sscAiiDAi.« uovBAft. Escandall, cat. EseandaU
lo, esp. Seandaglio, ital. On donne plus par-
ticuli&ement le nom de eseandau , en pro-
vençal, à la romaine ou balance à un bassin.
Y. Balança.
Éty. du grec îixavSaXov (scandalon), piège ^
Ircbuchct. Y. Eseandal.
Dans cette espèce de balance, on nomme :
VERGE ou FLEAU, U tfgc tnr la<{nell« «ont niw«|ii^
1m divisions du poUU: oo tiomme eàti MM9 l'cxtrésiilé
où «ont fixées 1m gardM, tt «Ati fort, k bout oppokë.
GARDE-FORTE, la mcnibnire on pièee d« 1er m (orma
de cliaMe, avec un annean Mrrant à peter an graa poids.
elle Mt munie d'un annean et d'un crochrt.
GARDE.FAIBLE, celle qui sert a peMr au |>el!l poids.
CROCHET, fer crochu qui c»t atUcb^ par nn touret an
boidon, fixé i la ^rde.
BROCHES, cbcviilM de fer qui 6icntlM gardM à la varfe.
AIGI^ILLE. bnguette fixée qn fainot partie de la verge
et «rrvant à ëtablir l'équilibre.
AimEAU COULANT, le crochet i bec de oorbin qui
gllut «or U verge et soutienàltf contre- poids.
DASSIN, pbt dans lequel on place ce qu'on veut peser.
E8ÇANDAU , s. m. Mesure des liquides,
pour l'huile en particulier, en usage dans la
Basse-Provence, qu'on nomme aussi seandaL
C'est le quart de la millérole.
Ëty. Ce mot est ligurien , selon Tauteur
de la St. des Bouc.-du-Rh. ou plutôt dérivé
de Eseandal , v. c. m.
E8GANDEIsIIAR, vl.Y. Eseandalhar.
E8GANDIADA, Alt. de ^jcandi/^da. V.
Eseandilhada.
E8CANDILHADA, Y. Eseaudilhada.
ESGANDILHAR, Y. Eseandalhar et
Eseandy R.
ESCANDILHOUN8, s. m. pi. (oscandil-
loùns); KKAiiDioviit. Chenevotte. Aub. Y,
ChandxJh^uns.
E8CANDIR, vl. Y. Escantir.
E8GANDOIj, BtcAVDOu, MCAiroov, st-
cAmms. Escandol, cat. Esclandre, accident
ui fait de l'éclat Y. Scandale et Eseandal,
ad.
E8CAND0U, 8. m. (escandou). Esclan-
dre, mayieur, perte, accident qui fait de
l'éclat , et est accompagné de quelque honte.
Y. Esclandre.
Èly. C'est une aller, du lat. seandalum.
Y. Esclandre, Eseandale et Eseandal, R.
ESCANDOUIsA,8.f.(escand6ule). Echan-^
l
ESC
dole , chambre d'une galère destinée aux ar-
gousins.
E8GANDR15, s. m. vl. Esclandre, esean-
dale. Y. Esclandre.
E8GANDDEI,Ij, S. m. (escanduèlî). Mot
générique qui désigne, dans la Basse-Pro^
vence, toutes les petites iQesures. Y. Es^
candau et Eseandal, R.
ESCANDUELI, s. m, (escanduèli). Nom
commun à toutes les petites niesures de
l'huile et des autres liquides en général ;
d'où le proverbe : Mangear soun ben en
escanduèli , dissiper son bien pe» k peu.
Gare.
E8GANH , 8. m. vl. EIscanu , anc cat,
Escano, esp. Scanno, ital. Escabeau, baoc^
Y. Escaheou.
Ëty. du lat. scamnum.
E8CANJAR, vl. Y. Eschangear et Camhi,
Rad. '
ESCANlfA-GAT, 8. m.(escanne-câ), dl.
Usurier. V. Usurier.
ESCANNAR, v. a. (escannà), dl. «caka».
Seannare , ital. Escanyar , cat. Egorger ,
\. Esgourgear; étrangler, Y. Estranglar ;
poignarder un mouton, selon Tusage des
bouchers juifs , qui tuent ainsi les animaui
de boucherie et la volaille pour qu'il n'y
reste pas une goutte de sang , qu'il leur
est défendu de manger. Sauv.
Me siou escannai de cridar, je me suis
égosillé à force de crier : ^oiii escannai de
set . j'étrangle ou je meurs de soif.
Ëty. de l'ilal. seannare ou tagliar la canna
de la gola, couper la trachée artère, ou du
grec iTxstivb) (iskainô), dessécher. Thomas.
Rizié que presque s'escanara.
Fabre.
ESGANNAT , àDA , adj. et p. (escannà,
àde), dl. Egorgé, étranglé, étouflR^.
ESGANOUEL, 8. m. vl. mcami,smuum..
Siège de bois, escabeau, escabelle, tabouret.
Y. Escaheou.
Ëty. du lat. sçawinum , ou du bas breton
escamU, m. s.
E8GANSI , m. s. que Cha;nsia, v. c. m.
ESI:an80I7NAMENT, s. m. (esconsou-
naméin), d. bas lim. Ebrasement, élargis-
sement du cdté intérieur du jambage d'une
porte ou d'une fenêtre. Y. Embrasemtni.
E8GAN80UNAR, V. a. (esconsounà) ,
nod. Ebraser , élargir en dedans la baie d'une
porte ou d'une fenêtre,
ESGANTA-BARNAT , 8. m. (escànte-
bamà). Bandi, scélérat, mauvais sujet.
E8GANTEI«AR , v. a. vl. Eseanielar ,
cat. Seantonare, liai. Tailler, ébranler.
Ëty. de es priv. de eantel et de ar, ôtcr
les coins , les angles.
E8GANTIO 8' , vl. Il ou elle s'éteiiit.
Y. Ca»,R. 3.
E8(UNTUIENT , s. m. vl. stcAimMBM.
L'action d'éteindre le feu , et flgurémenl Ja
colère, les passions.
Éty. de escanHr et de ment. V. Can, R.3.
ESCANTIR, V. a. (escantir); itcAimm,
BtcAMpm. Eflàcer , éteindre , amortir ; flg.
Escantir lou set , étancher ou appaiser n
soif : Avez alueat un gran fuee que jamai
noun si escantirà.
Éty. de ef priv.de Catif,R.etdecaiidaift#,
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ESC
ardent, el de tr, éteindre ce qoi était enflam-
mé. V. Can,R. 3.
ESGANTITy adj.etp. vL Eteint. V. Can,
Rad. 3.
E8GABIU8 , n. pr. t1. Ascagne.
B8GAP y adj. de deux genres (escàp) ; st-
cATA, MCAToo. Sauf, auvc , qui est hors de
danger.
Es e$eapf il est sauvé.
Éty. V. Eicapar et Camp, R.
* B8CAPADA , s. f. (escapade) ; bkoobbb-
•«•A. Seappaia, ilal. Escapada^ cat. esp.
port. Escapade , échappée , fredaine ; fuite,
èf asion. ifeteapada , k la dérobée.
Èty. de Fital. teappata Terbal de teap-
pari y dit pour seampare , aller dans les
champs, atoir la clef des champs. V. Camp,
Rad.
En langage de berger, on ne donne le nom
de enapada qu'aux invasions des troupeaux
dans les Inens d'aotrui , sans la volonté du
berger , on dit échappée; quand c'est volon-
tairenient , à basUmn plantât , de garde
faite.
*~ ESCAPADOOR , dl. Eseapador , oat.
m. s. que Eseampa, t. c. m. et Camp , R.
E8CAPADIIRA , S. f . (escapadùre^. Esca-
pade • dommage causé par les bestiaux
qu'on fait voyager; sans qu^il y ait de l'in-
tention de la part du propriétaire. C'est pour-
3uoi le règlement de police, pour la garde
u terroir d'Aix de 15T4, art. 10, ne prononce;
nuUê peine pour Ut eeeapadmrei.
Éty. de eseapada et de ura. V. Camp, R.
B9CAPABlEBiT,s. m. (escapaméin). ^#-
eapament,cii'Èteape,esp, Evasion, action
d'échapper, de prendre la fpite, d'éyiter un
danger, un péril. Gare.
ESCAPAMOVNTÂDA y 8. f. (escépe-
mountàde). Emportement, moi|vement vio-
lent de colère. Y. Camp, R.
E8GAPAR, V. n. (escapâ); rvAm» du-
CASTAB, «AATAII-rai^A , SfQOlUIAA. ScOp-
pare , ital. Eseapar , esp port. cat. Echap-
per, s'enfuir, sortir d*unlieu pu d'une cir-
constance où l'on était retenu malgré soi ;
sortir du danger , se tirer d'une maladie ,
n'en pas mourir ; résister à la rigueur du
froid , en parlant des fruits de la terre,
Éty. On a fait dériver ce mot de ecapha,
seaphare , s'enfuir dans un esquif, mais la
véntable élym. de ce mot est conservée dans
rital. $eampare,ei dans notre descampar; de
etpriv. de camn, champ, et de ar, V.Camp,
R. Quitter le champ, c'est-à-dire, le lieu où
Ton était , ou de et , dans , de camp et de
ar, courrir dans les champs.
On dit échapper à , et échapper de, mais
dans des sens difTérents.
Le premier signifie qu'on a évité d'y aller:
Etcapar i la galera, échapper aux galères,
et le second, qu'y étant, on a trouvé moyen
d'en sortir : Etcapar de la galera , échapper
des galères.
Etcapar d^una maladia , Tr. réchapper
d une maladie , et non échapper.
PSCAPAR 8' , v. r. Etcappare , ital.
Eteaparse, esp. port. cat. Echapper, s'en-
fuir.
B8GAPAT . ADA , adj. et p. (escapà ,
àde) ; Étcapaao, port. Echappé, ée. sauvé.
TOM. U.
ESC
Etcapat de galera, mauvais sujet, fripon,
échappé des galères. V. Camp, R.
ESCAPATORI , s. m. Etcapatorxa, eso.
port. Echappatoire. V. Eteampa et Camp, R.
ESGAPEL , s. m. (escapèl). ScalpeUo ,
ital. port. Etcarpèll, cat. Escarpelo, esp.
Scalpel , instrument de chirurgie , composé
d'une lame, fixée sur un long manche, ser-
vant à disséquer.
Ety. du lat. tcalpellum, m. s.
ESGAPELATAAL' , adv. (à l'escape-
làte). A cloche-pied, terme de Draguignan.
Gêrc.y. Ped'CouqueL
E8GAPITAR , dl. V. DeteapUar,
Èty. de et priv. de capUit, gén. de caput
et de ar, priver de la tète. V. Cap, R.
E8CAPITAT, ADA, dg. V. DetcapitaL
E8GAPOLARI , vl. V. Etcaptdari.
ESCAPOUIaAR , V. a. (scapoulâ) , dl.
BMAFovBAM. Ebauchcr, dégrossir un ouvrage
à la cog'qèe; hacher, trancher, couper la
télé.
Ëly. de et priv. de capoul, tète, commen-
cement, et de ar. V. Cap, R.
Deit doctet enfante d'Eteulapo
Penetrarai pat Ifis tecreit ,
Vun escapoulou en HypoerataUy
1,'autre attattinou en Gallien.
Coye.
Dérivé, etcctpouloun,
ESGAPOUIjOUN , s. m. (scapouloun) ;
BSGAI , BSCAT , BSCArO««OVII , CArOlll.0011. Et"
capulo, cat. Coupon, reste d'une étoffe,
ironiq. commis marchand, un reste de mar-
chandise.
Ety. de etcapoular, hacher, couper, et
du dim. oun, petit morceau. V. Cap, R.
E9GAPSAR, V. a. vl. bmabcmam. Et-
captar, cat. Scavexzare, ilal. Detcabezar,
esp. Décapiter , etêter , couper la tète.
Ëty. de et priv. de cap, tète, et de ar,
priveir de la tête, le t est euphonique. V.
Cap, R.
ESGAPULAIU , s. m. (scapulàri) ; bka-
pouno. Scapulier, ail. Scapolare, ital. Et"
capulario, esp. port. Etcapulari, cat. Sca-
pulaire, deux petits morceaux d'étoffis bénite,
joints par un ruban, qu'on porte, l'un sur la
poitrine, l'autre sur le dos ou sur les
épaules.
Éty. du lat. tcapularium, fait detcapulœ,
arum , épaules , parce que, dans l'origine,
c'était un petit habit qui couvrait les épaules.
L'usage ou la dévotion du scapulaire fut
introduit, vers le Xlll»* Siècle, par Simon
Stock, carme anglais et général de son ordre.
La matière du scapulaire est de laine, em-
blème d'humilité; il est léger, pour représenter
la légèreté du fardeau que la Sainte Vierge
impose à ceux qui le portent ; les galons fi-
gurent les nœuds que lient Marie avec ses
enfants, et la couleur brune ou noire, rappelle
la mortification que doivent pratiquer ceux
qui en sont décorés.
ESCAPUUERA, Garc. Y. Eeeapulero.
ESGAQUIER, S. m. vl. SeœMere, ital.
Échiquier, damier.
E8GAR, V. a. (escà): Etear, port. Mettre
l'appât à un hameçon, amorcer.
ESC 105
Ëty. deetca, amorce, et dear. V. Eté, R.
ESGAil, V. a. vl. Manger. V. Etc, R.
ESGARA, V. Etcala et Etcal , R.
ESGARA-BARRIS , V. Eteatabarrit,
ESGARABAS , Douj. Escarbot. V. Et-
earabai.
E8GARABAS8A, V. Crébatta.
E8CARABA9SAT , Gare. V. Eterehat-
tat,
B8GARASAT , 8. m, (escarabà) ; bmaba-
▼Acp, BtcASATAi, cABMoiiA«. Etcaravelho ,
port. Escarbot , scarabée ; on désigne plus
particulièrement par ce nom, les insectes du
genre Aleuchut, Fab. Déj. qu'on trouve le
long des chemins dans le fumier.
Êty. du grec cncoepé^eioc (skarabéios), m. s.
Les Egyptiens honoraient particulièrement
une espèce de ce genre, le scarabée sacré ,
Ateuchut tacer, de l'ordre des Coléoptères
et de la fam. des Lamellicornes, qu'on voit
figurer sur presque tous leurs monuments.
E8GARABERT, d. m. V. Etcalabert,
E8GARABIAT, ADA, adj. V. Etcara-
bilhat.
ESGARABIDA, S. f. (escarabide).Nom
languedocien du chervi. V. Charui.
ESGARABIG, S. m. (scarabic). Nom
toulousain du panais cultivé et du panais
sauvage. V. Pattenarga et Jaeareya.
g8CABABn.HA , S. f. (scarabille). Nom
toulousain de VAgarieut eantharellut.
ESGâRABnjffAR 8* , v. r. Se donner
du mouvement, se réjouir, s'égayer, s'éver-
tuer , tâcher de se ravoir.
Éty.î
Coumença à t*escarabilhar , dit-on d'un
jeune homme timide qui conunence à se dé-
niaiser.
Veirat coumo V etcarabilharai , tu verras
comme je te dégourdirai.
ESGABABIf.HAT , ADA , adj. et p.
(escarabillà , àde) ; mcamuat, stcABAsiAT,
BscAssABiuiAT. EtcarbUlord , arde ; gai,
enjoué, plaisant , badin , fin , rusé , éveillé ,
dégourdi , sémillant.
Et etcarabilhai coumo un rat degranier,
il est éveillé comme une potée de souris.
Éty. Probablement do etcarhilhat, petits
morceaux de braise éteinte.
ESGAB ABI1.HBTA , s. f (escarabilléte).
Un des noms du jeu de colin-maillard. V.
Muliera.
B8GARABII4, S. m. (escarabili). Un
des noms du chervi, en Languedoc. V. Cha-
rui.
E8GARABI88A , S. f. ( escorobisse ).
Nom de l'écrcvisse , dans le Ras-Limousin ,
que M. Béronie appelle improprement un
poisson. V. Etcrevici.
E8GARABI8SA , s. f. et
E8GARABI8SE , S. m. ( escarabissé ).
Nom de l'écrevisse, en Languedoc. V. Et-
crevicù
ESGARABOT, S. m. (escorobô) , d. bas
lim. V. Etcargot.
E8GARADA88A , V. Crébatta.
ESGARAGNAR, V. a. (escaragnà), d. de
Garpentras : Eecaragnar guaugu'un, lui (aire
la moue, le singer.
ESGARAGNAR 9' , v. r. (s'escaragn4) ,
dl. S'irriter, se mettre en colère, prendre feu,
d. de Garpentras, faire des grimaces.
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106
ESC
Ely. Ce mot parait formé de f «cara, échel-
le, de aragna , araignée , et de Tart. ar^
monter sur une échelle ou sur ses grands
chevaux , comme une araignée sur sa toile ,
quand on l'irrite. V. Escal, R.
Qu'es aeo qu'avé jUa eilà?
Veguen un pau , es une pale :
Tou d'abor vous escaragna,
Li apa de que tan s'encagna.
La Pata enlevada.
ESGARAGOIj, Nom lang. du colima-
çon. V. Escargot.
Escaragol ïibarol^ colimaçon-borgne,
nom d'un jeu d'enfants.
E8CARAGOOU, s. m. (escaragoou). Nom
qu'on donne, à Marseille, a l'hélice aspergée.
V. Escargot.
E8GARAGOT , bkabagqov. Crachat.
Avril. V. Escargot.
ESCARAGOOU, V. Escargot.
E8CARAI. , s. m. (escarâl) , dg. Large
balai d'aubépine. Jasm.
El coumo un escaral.
Balfjo de sous crins lou terren inégal.
Jasmin.
BSCAIUI.HAR, V. a. (scaraillà) ; mca-
■ATAB, BMAMiAM. Eparpiller, écarter, jeter
çà et Û , étendre, déployer.
Escaralhar loufueeh, éparpiller la cendre,
la braise. \ . EscampUhar.
Êty. de escaralh^ peu usité, et de la term.
ar, écarté comme les montants d'une échelle.
V. Escal, R. ou du grec <ncaXevu) (skalenô),
fodio , sarculo circumcirca.
BSCARAI.HAR B' , v. r, S'étendre ,
s'agrandir.
E8GARALHAT , ADA , adj. et p. (sca-
raillà, àde). Eparpillé, ée, étendu, déployé.
y. Escal , R.
ESCABAMIAR , T. a. Tescaramià) ; mca-
viiui, mMCMAMAMiAM. Contretaîre , singer, co-
pier , par moquerie et en grimaçant les pa-
roles, les actions et les manières de quelqu'un.
Avril. V. Engaugnar.
Ety. de es , de cara et de tniar, contre-
faire la figure V. Cara, R.
ESCABAMIAR 8* , v. r. (s'escaramià).
Se refrogner , froncer le sourcil , en signe
de mécontentement. V. Refrougnar se,
Êty. de es , de cara et de miar , faire
mauvaise mine. V. Cara, R.
E8GARAMIAT, ADA, adj. et p. (esca-
ramià , àde). Refrogné. V. Refrougnat et
Cara , R.
E8CARAMOUGHA,8. f.(es€aram6utche);
BscAïuuioocaABA. Scaromuccia , ital. Esca^
ramuxa, esp. Esearamuça, port. Schar-
mutxelf ail. Esearamussa, cat. Escarmou*
che, combat de quelques soldats détachés de
l'armée.
Èty. Caseneuve pense que ce mot pour-
rait venir du grec Y^H^^ (charmé), combat,
mais Ménage le dérive de I ital. êcaramuc-
cta, fait de l'ail, schirmen, escrimer.
ESGARAMOUGHADA , Gare. V. Esca-
ramoucha.
ESC AR AMOUCHAB , v. n. (escaramoot-
chà); Searamucciare , ital. Escaramuxar,
esp. Escaramuçar , port. Escaramussar ,
cat. Escarmoucher , combattre par escar-
mouche.
ESC
Éty. de escaramoucha et de ar.
E8CARAMOUCHAR , V. a. Gronder,
battre, renvoyer avec menaces.
ESCARAMOUCHO , S. m. (escaraméot-
che).Nom qu'on donne à un acteur bouffon
du théâtre italien.
ESCARAB, V. Escalar. En vl. orner,
pourvoir.
E8CARA8, s. m. (escaràs), dl. Un porte-
clayon ; meuble de magnanerie , châssis en
carré long , qui porte sur chacun de ses deux
montants un rang de bâtons saillants* d'en-
viron deux pieds : c'est sur ces bâtons que
posent les clayons, au nombre de sept à huit,
lors(|ue le porte-clayon est de bout ou qu'il
est incliné et appuyé contre un mur. Smiv.
Êty. de eseara , échelle • et du péj. as ;
c'est une corruption de escalassa. V. ascal^
Rad.
EBCARA880UN , V. Escalassoum et
Escai , R.
ESGARASSOUN , S. m. Ce mot signifie
échalas , à Antit>es , d'après M. Duval , qui
nous en donne l'élymologie suivante , du
grec x^P^'^^^^^ (charakion), échalas.
ESCARASSOUN, S. m. (escarassôun), dl.
Fromage sec de caillebottes , propre aux
Cevennes , il est en pelolte et d'un goût pi-
quant ; on le râpe sur le potage. Sauv.
E8GARAUBRIAR , v. n. (scaraoubrià) ;
MCAMooBMAm. Mootcr, grîmpcr sur les ar-
bres.
Éty. de escarar , de auhre et de iar.
E8CARAUONAR , Alt. de escarougnar.
V. Grafignar.
Éty. du grec <rxapi«piva) (skariphenô) ,
scarifier. Thomas.
E8GARAVAI, S. m. Nom de VAteuchus
sacer , aux environs d'Ail. V. Escarahat,
E8GARAVAI , mababat. C'est aussi le
nom qu'on donne, dans les environs du Fu-
geret , à la blatte ordinaire. V. Fourtiet-
roott.
ESCARAVAICHAR, v. n. (scaravaîchà) ;
BMASAvsicMAB. Faire de gros crachats. Aub.
E8CARAVAI8 , vl. V. Escaravat.
ESCARATART db rovmii, et
E8CARAVAS , S. m. Blatte. V. Four-
neiroou.
ESCARAVAT, S. m. vl. mcabatam. Es-
carahat , cat. Escardhajo , esp. Eseara-
velho, port. Scarabeo^ ital. Scarabée. Voy.
Escarahat.
E8GARAVAGH, dl. V. Escarahat.
ESGAflATAI, s. m. Jeu d'enfant. Ach.
ESGARBALHAT, ADA, adj. (escorbol-
Iià\ d. bas lim. Qui a les jambes arquées en
denors.
ESGARRASSA, V. Crehassa.
E8CARBOUTAR , V. a. (escarbootà), dl.
Escarboular lou fuec, élargir le feu pour y
donner de l'air et le faire mieux brûler; four-
gonner la braise. Sauv.
BSCARBUTA,s.f. (escarbûte). Canon-
nière, Avril, par extension, fusil. V. Eissop.
Éfy. Alt. de arquéhusa.
E8GARGAONAR, V. n. (scarcagnà);
ffirâ«c<iHi*«, Bflctjum, BirovrAm, bscabca-
oMAii UM MU. Rire à gorge déployée.
Éty. do grec ï-çMtr^x^r,^ (cgkagclMutô),rirc
aux éclats, ou de xap^a;<i>(karchaxû), écla-
ter le rire.
ESC
BBCARGACUVAS , s. m. (âcarcagnàs). V*
Escarcavai.
Éiy. V. Eserae, R.
E8CARCAI, y. Escarcavai e\ Escrae,ïi.
E8CARGALAS, dl. V. Escarcavai.
Éty. V. Escrac, R.
ESCARCALBADA, 8. f. (escarcainàde) ;
MCABCAMIAII, BtCALA* , CACAfcA», VOtCOLAD*.
Carcajada, esp. Gargalhada, porL Grand
éclat de rire^
Ely. y. Escareagnar.
B8CARCALHADA, Y. EseaTcoXhoMi
plus usité.
E8CARCAI JfAR , v. H. (escârcaillà), d.
m. •'ucABCAiiiAB* BsrosrvAm, far^lAMA», M-
cAwuMOMAm, «f ■fliiMÉM Faire de grands
éclats de rire«
Éty. du grec Y*PY*^tî<»> (gargaliiô), titiller,
ESCARCAT.HAR , V. Escawtbarimr i et
Sescarcaiar.
ESCARGAIiHAR, V. n. (escareaiUà) , d.
lim. Briser en éclats. V. Escareagnar.
ESGARGAI.HAR S', V. r. dl. Se crever,
se crevasser
ÉSCARGLALHAT, ADA, adj. et p. (escar-
caillà, àde), dg. Bancroche. V.
E8CARGALHAU, S. f. (escarcaillàou),
d. m. V. Escarcalhada.
E8CARGA8, dl. m. 8. que Escarcuvait
v. e. m.
Éty. V. Escroc, R.
ESCARCAVAI , S. m. (escarcavàl). d. ra.
MCAMCAS , ■•CAMCAUi* t BtCAmATAI. Gr08 Ct
épais crachat qui remplit la kM>ucfae.
Èty. V. Escrac, R.
ESCARCELA , s. f. (escarcèle) : ucamk-
&A, ucAMBUA. Escarcela, esp. Escarsella,
ital. Escarcelle, petit sac ou grande bourse
dans laquelle on serre son argent ; avare vé-
tilleux, personne difficile à contenter ; mau-
vaise monture, haridelle; squelette.
Êty. de l'ital. searsella, bourse, dérivé de
scarso, avare, chiche.
ESCARCELLA , vl. Y. Escarcela.
ESC ARCH ADORA, S. f. (escartcbadùre).
Déchirure, acroc.
ESCARCHADORA , S. f. (escartcbadùre) ;
TMAÇASIIBA, B«goniSAO«l«A, BILAIOniB, BCISSABA,
Déchi-
rure, acroc.
Èty. de escarchada et de ura, diose déchi-
rée, que Ménage dérive de carduus^ char-
don. V. Carp, R.
ESCARCHAR, V. a. (escarchà); i
rAB, SSTMAÇAII, BSTHIVAS, DBcmmAm,
BtQinintAB, BtQOlMAa, BSrSLAaAMAa,
■igAmiwiiâM, vmuBHCAB, BsvAUiAB. Sçuartia
re, ital. Déchirer, mettre en lambeaux;, aono-
1er ou anéantir un écrit.
Éty. du lat. exearpere pour carptre^ fen-
dre, diviser, couper. V. Carp, R.
ESCARCHAT, ADA, adj. et p. (escart-
chà,àde); BtraAfAT, srimwAT, MKBoaAT, ses-
■■AT, SCrBUIAT, DVniBMCAT, OS^AHAT, ■■!■!
Déchiré, mis en lambeaux. V. Carp, R.
ESGARCHOFA, s. f. (escartcbôfe) , dl.
Pomme ou tête d'artichaut. V. Ârtichau.
ESCARCINAR S', v.r. (s'escardoâ). S'è-
poumonner à force de pleurer ou de crier.
Gare.
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E8GA1ICINAT, ADA, adj. el p. (escar-
sioà,àde); BscAMaiAT. Desséché, ee, parte
feo. V. Calcinai et CaUR. 3.
E8GARCOUN , Alt. ûeCalçoum, v. c. m.
E8GAR6a88AR, V. a. (escardassà);
Seardauare , ital. m. s. que Etearranar^
V. c. m. fig. t)attre, étriUer quelqu'un. Yoy.
Ctor(l,R.
Ély. du grec oitapoLlaç (sparaïaa), velliea*
re, dilaeerare^ déchirer.
E8CAIIDIIFAT,dl. V. Esealdvfat.
ESGAROUS8AT, ADA, aij. et p. (escar-
dussà, àde),dl. Eveillé, gentil, propre: Mour-
re etcarduisat,}oH minois, physionomie fine.
BTCABJBTAS. S. f. pi. (escarétes). Ridel-
les de charrette. Aub.
BSGARFADURA , AU. de Eêfaçadura
OQ de Eseafadura, v. c. m.
B8CARFAR, v.a. (scarfà); bmata». Efla-
ca, V. Esfaçar.
De meU fautos, de mHipeccati,
Per meis lagremos escarfats,
Escarfaz finpie la memori.
Pageville.
éty. du grecxQtptpu) (karphô), effacer, dé-
truire.
B8CARFB89AR, Gan Effacer. V. Es-
façar.
ESCARFUBO, V. Chafuec.
E8CAROAONAR 8', dl. V. Escambar-
lar$'.
ESCAROAR.et
B8GAR€K>T , 8. m. (escargô) ; «tcAaaoï.,
njkTBUà , CACAI.A1ISA , CACALAP » CAOilBAVIA,
COVCAaSI^ BSCASASO!., SSCOOliaOl., ■tCABAOOOVy
■prawcoT, cASAGoou, sscAaaoou, uhaça» ■a-
JAMA. Caragol, esp. Escargot, nom qu'on
donne k plusieurs espèces d'hélices, mais
plus particulièrement à l'asperse, Heliis at-
perea. Lin. qu'on nomme contar,\ Arles et à
Avignon; mollusque Gastéropode, de la fam.
des Adélobranches (à branchies non appa-
rentes).
B8CAROUAR , vl. V. Escargar.
BSGARIA, s. f. vl. BKAsmA. Faveur, for-
tune, aventure, sort, destin, lot, partage. V.
Cae. R.
E8GARIA, vl. Il arriverait, il adviendrait.
ESGARIDA, 8. f. vl. BscHAiimA. Fortune,
destinée, condition, aventure.
Ëty. de e$t de car pour c(i#, et de ida, n^ise
au hasard. V. Ca$, K.
ESGARIER, V. Escalier.
B8GARIER , vl. V. Esquerrier.
B8CARIER, lERA, adj. (escarié) , dl.
Étrange, difficile. Pour gaucher, V. Gau-
chier,
Éty. du grec (rxaioc ( skaios ) , gauche , et
deier. V. £icat,R,
ESGAHIFIAR, V. a. (escarifiâ) ; rra».
Scarificare, ital. Scarifier, inciser, Taire de
légères incisions h la peau.
Ëty. du lat. scarificare , dérivé du grec
oxopwpeùeiv (skaripheuein) , inciser, formé de
oxipupoç (skariphos) , burin.
E8CARIFIAT , ADA , adj. et p. (escari-
fia, âde). Scarifie, ée.
Ëty. du lat searifieatuê.
E8CARIF1GATIO, vl. et
ESCABIFICATION, s. f. ( escarifica-
lié.n)j Scarifkaxionef ital. Scarification,
ESC
légère incision faite b la peau avec une
lancette ou avec n bistouri , pour donner
issue au sang ou à un liquide quelconque.
Ëty. du lat. icarificatianis , gén. de sca^
rificatio,
ESGARILHA8, V. Eseavilhas.
ESGAUOLA, V. Esearola.
ESCARIOT, dg. V. Escalas.
E8CARIOT, s. m. (escariôt), dl. Traître,
inhumain, déloyal.
Éty. par allusion à Judas Iscarioth , qui
trahit J.-G.
E8CARIR , v. a. vl. Chérir, apprendre ,
enseigner, garantir, préserver , former, dé-
laisser, abandonner.
Èty.de«#,de car et de tr, devem'rplus
cher. V. Car, R.
ESGARIT, IDA, adj. et part. vl. bscamts.
Chéri , précieux , privilégié ; abandonné ,
délaissé ; familier , privé , secret , rare , gai ,
joyeux ; effrayé , éperdu , échu ; départi, des-
tiné; dépourvu, dénué, délaissé, seul. V.
Car, R.
ESCARJAR, vl. V. Eseargar.
E8GARJAR, V. a. vl. Décharger, dé-
ployer.
Ety. de es priv. et de cargar. Y. Carg,
Rad.
E8CARJ0FA , s. f. (escardjôfe) : bkabio-
TLA. Un des noms lang. de l'artichaut. V.
Artichau.
EgCARIiAMBAT, d|. de Escamharlat ,
par roétathèse, v. c. m.
ESCARLAMBfCAR 9' , dl. Y. Escam-
barlar s\
ESC ARI. A WB1COUN8 ', adv. (escar-
lambicéus) , dl. A califourchon , et non à che-
vochons, comme l'écrit Douj.
E3GARLAT , s. f. vl. Ecarlate. Yoy. Et-
carlata,
E8GARLAT, adj. (escarlà) , dl. Fendu,
bois fendu. Sauv.
ESCARI#ATA , s. f . (scarlàte) ; Scarlala ,
ital. Searlei, angl. Scarlaei, ail. Escarlata ,
port. esp. cat. Écarlate, couleur d'un rouge
vif dont la base est la cochenille ou le kermès.
Éty. de la basse latinité scarlatum , scar-
lala , qui désignent la même couleur , mots
celles, selon Wachter, et que M. Astruc fait
dériver de yi, article , de quer , chêne- vert ,
et de tif ou leif, couleur. Ainsi, ysauerleif,
signifie littéralement la couleur du Kermès ,
parce que cet insecte se nourrit sur le chêne,
d'où yxquerlat , arabe , qui a aussi la m. s.
ou de l'ail, scarlaet
Drebbel , alchimiste hollandais , est le pre-
mier, dit Boquillon, Dict. des Inventions,
qui ait découvert celte couleur qui ne s'atta-
che qu'à la soie, à la laine et aux autres ma-
tières animales, et non au coton , au lin , au
chanvre, etc. Il vivait dans le XVI"» siècle.
Gilles Gobelin perfectionna les procédés de
Drebbel , et parvint à donner à l'écarlate lé
plus brillant éclat, en 1Ç32.
ESGARlâATA, s. f. Nom gascon du fe-
nouil odorant. V. Aneth,
E8GARLATAT, adi. m. (escorlatà), d.
bas lim. Serein, parsemé d'étoiles» en parlant
du ciel.
Ëty. de escarlala et de al , brillant comme
l'écarlate.
E8CARLATINA mn , 8. f. (scarlatine);
ESC
107
Esearlatina, cal, Scarlatina, ital. Scarla-
tine , fièvre scarlatine , fièvre rouge , plileg-
masie ou inflammation cutanée, consistant
dans l'éruption de taches plus ou moins lar-
ges, de la couleur du cinabre on de l'écarlate,
et propre aux enfants.
Ety. du lat. scarlatina , de Scarlala ,
V. cm.
Cette maladie , que peu de personnes évi-
tent de nos jours, parait avoir été inconnue
aux anciens. On en attribue les premières
notions à Jean Coy ttar , médecin de Poitiers,
qui la décrivit en 1578, sous le nom de fièvre
pourprée , épidémique et contagieuse.
E8G ARUBIP AD A , S. f. (escarlimpàde) ,
dl. CABUMTAOA. Fsux pas, glissade. Y. Res-
quilhada.
Éty. Ce mot est composé, comme Macari,
V. c. m. de deux autres, appartenant h des
langues diflérentes et qui ne sont que la tra-
duction l'une de Tautre. Escar signifie la
même chose que limpada , l'un est français
et l'autre roman.
E8GARI.I1IPAR , V. n. (escarlimpà) , dl.
Faire un faux pas. Y. LimpareiResquilhar.
Êty. de escar, écart, et de limpar, glisser.
ESGARMENAR, V. a. (escarmenà ), dl.
Battre • étriller. \,Rossar ei Eslrilhar.
ESGARMENTADO. adj. et p. vl. Escar-
mentad , cat. Escarmentado , esp. Instruit ,
repris , corrigé.
Éty. de l'espagnol etcarmentado, m. s.
ESCARMODNIR S* , v. (s'escarmounir).
Se confiner, mourir d'ennui, d'impatience,
d'amour. Gare.
E8GARBIU88A, 8. f. vl. Yoy. Escara-
moucha.
ESCARN, KMc^mm , radical pris de l'italien
«c^erfitr6,se moquer, ou du portugais es-
eamecer , m. s. dérivé de l'allem. schcm ,
moquerie, ou du lat. sperno , je méprise.
De schem, par le changement de che en
ca, escarn; d'où ; Esearn-aisser, Escarn-
ar,Etcarn-idor, Escarn-ieres, Escarni-
ment, Escam-itf Escarn-itfEscharn-ire,
Escham-s.
De scarn, par le changement de a en o ,
f eorn ; d'où : Escom-a.
ESGARNADOUR, S. m. (scarnadour) ;
Escamador , port, Drayoire , couteau de
corroyeur qui sert à drayer les cuirs.
Ëty. de «fcarnar, décharner, et de la terro.
our , instrument propre à décharner. Yoy.
Carn,R.
ESGARNADURA8, S. f pi. sscamibuuu.
Écharnures, restes de chair qu'on enlè\e aux
cuirs avant que de les tanner.
Éty. de ««camat, décharné, et de uras ,
tout ce qui provient de l'opération d'échar-
ner. Y. Carn , R.
E8GARNAI88ER, v. n. (escarnâïssé), dl.
BtCAMIUI, rAUUB B«€ABHAIMUt. Mettre qUCi-
qu'un en peine, lui mettre la puce à l'oreille.
V. Faire cercar.
Ety. Faire esearnaisser , signifie littéra-
lement faire naître un écart , supposer une
chose perdue , ou du portugais eseamecer ,
se moquer. Y. Escarn , R.
E8CARNAR , v. a. vl. Tuer, massacrer ,
faire un grand carnage. Y. Carn, R.
E8GARNAR , Esearnar , esp. port.
Seamare , ital. Y. Descarnar.
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108
ESC
Êly. de ei prîv. de eam , chair , et de ar ,
priver de la chair. V. Carn , R.
E8GABNAR, t. a. vl. bscama. Eicame-
Yer , porl. Railler, se moquer. y.Eseam,R.
ESCARNIDOR, adj. m. vl. mca»».
Eicamidor , ènc, cài. esp. Eseamtador.
port. SchemUare , ital. Moqueur.
Èty.V. £*carfi,R.
BSGARNIEBE , 8. m. vl. Moqueur, blas-
phémateur. V. Esearn^ R.
ESCIARNUIENT, s. m. Eicamindento^
esp. EicamicimefUo , porl. SchemimeniOf
ital. Moquerie, dérision, imitation du geste;
injure, outrage, insulte. V. Escam, R.
BSCARN»,v. a. (escarnir), dl. st^imm-
m. Schemire, ital. Escarneeer, port. esp.
EicamiVy cal. Railler, imiter, contrefaire, se
moquer; blasphémer, en vl. mépriser, vili-
pender, en d. bas lim. V. Engaugnar,
Ëty. de sehemire, se moquer, ou de Ei*
quem, v. c. m. et Eicam, R.
E8GARNIT, IDA, adj. et p. (^escarni,
ide), dl. BscAmnTs. Escamecido, port. Aver-
ti, le; attrapé, échaudé, battu de l'oiseau, mé-
prisé, bafoué, y. Escam^ R.
ESCAROIjA , s. f. (escaréle) ; macAmoLA.
Eêcaroîa, esp. port. cal. Espèce d'endive ou
de chicorée h larges feuilles.
On donne aussi le nom de esearola, en
Languedoc, à la laitue sauvage, suivant le
Suppl. de Sauv.
ESGAROUONADA,s. f. (escarougnâde).
dl. Egratignure, écorchure. Y. Grafigna-
dura,
B8CAR0UONAR, V. a. (escarougnà) ,
dl. Egratigner. V. Grafignar.
Êty. dee#priv. de car, chair, et de roti-
gnar, enlever, ou du lat. excoriare,
E8CARODIRE , V. a.
Per leis faire escarouire
Menaci de leis ensocunouire,
Reymonenq.
ESGAROUN, y. Etcaloun et Eêcal^ R.
E8CARPA, d. ari. Pour Carpa, v. c m.
d. de Berre, pour écaille de poisson. Yoy.
Esealha.
E8CARPA, s. f. (escarpe) ; Scarpa, ital.
Eêcarpa, esp. port. cal. Escarpe, en t. de
fortiGcations, pente du fossé du côté de la
place; la ligne qui termine le fossé du côté de
la campagne, se nomme contre-escarpe, parce
qu'elle est opposée à l'escarpe.
Ëty. de l'ital.f carpa.
ESCARPA, S. f. Paillette d'or ou d'argent,
qii^on trouve dans quelques rivières et dans
les mines de ces métaux.
ESCARPABIENT , 8. m. (escarpaméin).
Escarpement, pente raide, t. de fortiGcation.
ESCARPAR, dl.m. 8. que Desgrapar,
V. cm.
EMARPAT, ADA,adj.etp. (escarpé,
àde); £#carpai{, cal. £#earpaao, esp. Es-
carpe, ée; en pente rapide.
ESGARPENAR 8' , V. a. et r. (escarpe-
nà s'), dl. Escarpear, port. Carder, se pren-
dre aux cheveux, y. Carpignar et Carp, R.
E8GARPIDA, s.f. (scarpîde) ; cmabra.
CarpU^ ail. Charpie, vieux Imge effilé, dont
on fait des plumasseaux pour panser les plaies
et les ulcères.
Éty. Les uns font dériver ce mot du lat.
ESC
earôcMMs, les antres do cdt. éhirpiU, d'ao-
très de la basse laL earpia, formé de carpere,
amasser: d'antres enfin, du grec xap<po«
(karphos), brin, fétu ; mais sa véritable ori-
gine vient du verbe escarpir, dont il est le
participe, cardé, eharpi. \. Carp, R.
E8GARPIGNADA, Gare. y. Grafignada.
E8CARPIONAR, Y. Carpignar ei Carpy
ESCARPDLHAR. V. a. (escarpillà) , dl.
Eparpiller. Y . Eêparpalhar.
Êly. de escarpida et de ar, V. Carp, R,
ESCARPIN , s. m. (escarpin) ; Searpino,
ital. Esearpim, port. Escarpm, soulier ài sim-
ple semelle; chausson de peau qu'on met dans
les sabots pour n'en être pas blessé.
Ety. du lat. carpitculus, sorte de chaus-
sure découpée.
E8CARPINADA, 8. f. (escarpinàde). Dé-
chirure faite avec les grifl^, avec les ongles,
y. Grafignada^ Avril, et Corp, R.
ESGARPINAR, V. n. (escarpinâ), dg. Pié-
Imer, marcher avec vitesse, courir légère-
ment 8ur la pointe des pieds.
Ety. de escarpin et de ar,
E8GARPINAR, V. a. et n. (escarpinâ),
dl. Echeveler. y, Etearpignar; égraligner,
y. Esgrahgnar; se sauver, donner du pied,
déchirer. V. Eêcarehar.
Êty. de escarpin^ escarpin, .et de ar, cou-
rir avec les escarpins, parce qu'on court
mieux, y. (7arp,R.
E8CARPINAR 8', V. r. BMAUEiiAm. S'é-
charper, se déchirer on phitôts'enlredéchirer.
Gar. y. Etearpignar ei Carp, R.
ESGARPINAT , ADA, adj. et p. (escar-
pmà,âde). Echevelé, ée. Y. Carp,R.
Etcarpinai de sort, juron populaire, pes-
te soit de ma desU'née. Avril.
E8CARPIR, V. a. (scarpir); siMAmna,
■•raMs. Etcarpir, cal, Charpir de la laine,
des cocons, du vieux linge, les dilater, les
étendre : Escarpir de lana, chiqueler de la
laine, démêler ce qui est brouillé. Y. Des-
bulhar,
Ély. du grec axopicKw (scorpiiô), disper-
ser, éparpiller. Y. Carp^ R.
Escarpir la pasta, eseocher la pâte.
B8CARPIR, v. a. (escarpir), dl. Ravir,
enlever, déchirer, mettre en pièces. Y. Carp,
Rad. ^'
ESGARPIT , IDA, adj. et part, (scarpi,
ide). Ouvert, éparpillé, écarté, en pariant de
la laine et des poils. Y. Carp, R.
E8GARPOUI88AR8', V. r. (s'escarpouis-
sâ). Faire tout son possible, s'eflbrcer. Voy.
Appouirar s\
E8GARPOULETA. s. f. (escarpoulé-
le). Nom que porte, k Nismes, l'urosperme
wusse picride, &ro«permNm/n'crotdM,Desf.
Tragopogan picroides, Lin. plante de la fam.
des composées Chicoracées, qu'on trouve au
bord des chemins et des vignes, dans la Bas-
se-Provence.
E8GARPOUN, 8. m. (escarpéun). Car-
peau. Y. Carpilhoun.
Éty. de esearpa et de oun, Y. Carpa,
E8GARQUIIAAR, Y. Esparpalhar.
ESCARQUILHAT, Y. Esparpalhai et
Etcarealhai.
E8GARRA, S. f. (escàrre). Écart, faute,
erreur. Avril. V. Eseart^ R.
ESC
BSCARRABOAAT, dg. JKsearrofttl-
lad^ cat. Y. EsearrabilhoL
E8CARRADA , 8. f. (escarràde). Un es-
cadron, une troupe, une multitude.
Ptr anar trop per escaradas
Lous eHoumeous ê<mn desgraissaU. Pr.
Éty. du vieux mot «car, troupe.
E8CARRADOUN, s. m. (escarradéon) ,
d. m. Petit troupeau de brebis, de chèvres.
Éty. Dim. étescarrada.
ESGARRADORA, s. f. anc. béam.
Etsiyka plaganoiabUqueno Ha esear-^
radmra. Fors e| Cost. de Béam. Robrica de
Homicidis . 5. Ecorchure?
E8CARRA1IAGNA, ». f. ( escarramâ-
gne), dg. Ridelles de charrette.
EBCARRANA8 , S. m. (escarranés) ; «n-
m. Précipice, chemin rapide et très-ralde.
Gare
E8GARRANCaAR 8', ▼. r. (s'escarrant-
cfaà). S'erreinter, se déchirer en glissant sur
un terrain inégal ou sur quelque corps rabo-
teux, ébrancber. Aub.
E8GARRA8, dg. £fcarrat«oiiii et i^seo-
lassoun.
E8CARRA88AONA, 8. f. (escarrassi-
gne). La quantité de laine oo'od carde à
la fois : cardée , cette quantité, quand die
est cardée.
Éty. de escarrassa et de agna» Y. ^searf,
Rad.
E8CARRA88AlRE,8.m. (escarrassttré).
Cardeur à la drousseUe.
Éty, de esearrassa et de airf , qui droosse.
Y. Éseart, R.
E8GARRA8AAR, V. a. (escarrassâ) ; m-
cAMWAWâ», KBiMn. DrouêS9r, carder la l»ne
avec les drouss^ies ^ et non eardosser,
comme le disent MM. Gardnet Avril.
Éty. de esearrassa et de ar. Y. Eseart^
Rad.
E8GARRA88A8, 8. f. pi. (escanrâsses) :
tCMMUAMtmB, CAS0AMS. DrOtMfftlef , gTOSSCS
cardes de fer destinées a ouvrir la laine
brute , à la mettre en état d'être passée par
des cardes plus fines. La carda#fe mot par
lequel M. Garcin traduit esearrassa , est
une carde particulière à la soie.
Ëty. Alt. de esearîelar, séparer, diviser.
Y. ^#earl,R.
E8CARRA88(HIN, Y. J^fcaloâSOttU, ran-
cher ; pour roidillon. Y. Jfountada.
E8CARRAUONAR, V. a. (escarraoogirii),
dg. Egratigner, écorcher. Y. Esgrafignar.
May lous depulats begnon gras,
May la charto #'escarraougnabo.
Jasmin.
E8CA1IIIE , s. m. (escàrré) , d. bas lim.
Escarre, ouverture qui se fait dans un corps
avec violence et fracas ; tumulte , sédition »
querelle. Y. Eseart, R.
E8CARRIER, lERA , adj. (eiscarrié ,
iérre), dl. Gaucher, étrange, qui ne vient
pas bien à main: Man-esearrier , gaucher.
V. Escai, R.
E8GARRIR, Y. EsquarHr.
ESCARRI88AGI , S. m. (escarrisâdgi).
Equarrissage. Y. Esqnarrissagi,
E8GARROinRE, v. a. (escarrooîré) ; ■••
cAMm. Eloigner , écarter , chasser au iom.
Éty. du lat. scart/icare , ou de £fcal,R.
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ESC
L, êdi. tI. mcas. Starso,
liai. EseaSi'cai. Eseaio, esp. Eteoêso^ port.
Avare , chiche , mesquin.
Ély. du vieui français échars, dérit é du
lat. êxpareus; d'aulres le font venir du
teuton hirg , avare.
ESGABS, m. s. que Esea$f v. c. m.
E8CSARSAS , Alt. de Eicatsaty v. c. m.
E8GAB8EDAT, vl. V. Etcanetat.
BSCARSELA, S. f. (esearcèle). Taauin,
vétilleux, chiche • avare. V. E Harcela et
EsearSf pour Tély.
■SCUR8BT, y. Pourtaiour. Avril.
E8CAII8ETAT , 8. f. vl
cASHtoAT. Eseang • esp. Eseassez , port.
Seariità, ital. Mesquinerie, avarice, parci-
monie.
tor.âBlWPWBRA , Nom qu'on donne, à
Niâmes, à la scorsonère. V. Eicoursounera.
ESCART, MÊUkmm, radical que Nicot dérive
do latin eœ , hors, et de eharla, carte, carte
2u'on met hors du jeu , è l'écart; liénage
e 9X parte, hors de la part, et GebçHn
de eœ^ hors» et de tear, troupe. Roque*
fort dit : Eeart^ action de s'écarter; distance,
séparation , qui vient du verbe éearteler »
mettre en quatre quartiers^eJCArt, serait dans
ce cas no so«s-dérivé de Quatr, v. c. m.
Dérivé: E$eari^ Enari-a^ Eecarta-mêni,
Eeeari'QT, Eecart-ai,
De eteart , par la suppression du I , esear ;
d'où : Setarr-^j Eêcarr^esary Escarratê^
ar, Eicarrais-agna, Eêcarrais-aire, E$»
tarr-êy Esearr-ouire.
E8CART, s. m. (escà); Scarto ^ ilal.
DeeearU, esp. (K>rt. Ecart, action de s'écar-
ter d'une direction donnée ou d'une con-
duite prescrite; espèce de dislocation ac-
cidentelle que le cheval prend en faisant un
écart, qu'on nomme entr'ouverture , quand
elle est considérable.
Éty. éeexparte, selon Mén. par le change-
ment ordinaire dup en e, eêcartar te : expar-
tare te , c'est sortir de sa part , c'est-à-dire,
do lieu où l'on est. V. Eteart , R.
A Veteat^ expr. adv. In dûparie, ital.
A C écarts en un lieu détourné.
B8CART, s. m. Ecart, cartes qu'on
dépose à certains jeux , pour en prendre
d'autres.
Éty. \. Eteart, R.
BSCART.m.s. Ecart, disjonction acci-
dentelle du bras d'avec le corps du cheval.
V. -Bcarf, R.
E8CART-UMW, s. m. En terme de mar.
écart-long, jonction de deux bordages , qui
diffère un peu des autres écarts ou joints.
B8GAT, adj. vl. Tenace, opiniâtre.
BSGARTA, s. f. (escàrte). Solandre ,
éparvin. V. Etprevim et Eteart, R.
E8CARTA , s. f. Gerçure , crevasse.
Y. Crebatta eiBteart, R.
E8CARTAIRAB. dl. Fendre, séparer en
éclats, en d. bas lim. V. Etearttlar et Quair,
Rad.
ESCARTALHAR, dg. V. Eteartelar.
ESCARTAMBNT, s. m. (escarUmein).
Ecartement, action d'écarter, état de ce qui
est écarté.
Ëty. de etcarl-a-tiMiil, manière d'être de
ce qui est écarté. V. Eteart , R.
ESOARTAR y v. a. (sscarlé) ; Apartar,
ESC
esp. Deteartar, port. Ecarter, séparer, di*
viser, éloigner un objet d'un autre ; mettre à
part qoeloues cartes pour les remplacer par
d'autres, a certains jeux.
Ëty. de Eteart , v. c. m, et de ar. V.
Eteart, R.
ESCARTAR S' , v. r. S'écarter, se sé-
parer, s'éloigner, s'égarer, se disperser.
ESGARTAT, ADA, adj. et p. (escartà,
àde). Ecarté, ée, selon le verbe. V. Eteart,
Rad.
ESGARTAT , S. m. (escartâ) ; commurr.
Jeu de cartes qui se joue ï deux personnes
qui prennent trois cartes chacune, avec la
foculté de les écarter toutes ou quelques
unes seulement pour en prendre d'autres si
la partie adverse y consent.
Ëty. de etcartar , mettre à l'écart. Voy.
Eteart, R.
ESGARTEIRAR, d. m. Y. Etcartelar
et Qualr , R.
E8CARTEI<AR, V. a. (escarlelà); bsoui-
TBouB, mêCAKfAiMMM. Etquartart , ital. Det^
muirtixar, esp. Etquarlelar, port. Écarte-
fer, mettre en quatre quartiers, supplice
qu'on faisait subir à des criminels de lèse-
migesté au premier chef.
Ëty. de et priv. de cartel, pour quartier ,
•t de ar, 6ter les quartiers. V. Quatr, R.
E8GARTELAT, ADA, adj. et p. (escar-
telà , àde) ; Etquarteiado , port. Ecartelé , ée.
V. Quatr, R.
ESCARU8TRAR, Y. Etcaluttrar.
E8GARVAI8, S. m. vl. Escargot.
E8GA8, ASSA, adj. (scàs, àsae); bkau.
Eteato, esp. Etcat , cat. Etcatto, port.
Rare , qui manque de quelque chose , qui est
en défaut; étroit; ûg. avare, chiche.
Ély. du lat. fcarfu#, le même, ou du grec
âxàç (ékas), loin de, de loin.
Sciença etcatta, science bornée.
Etcat d'argent, court d'argent
E8GA8, adv. Tout etcat, à peine, non
loin, il n'y a qu'un» moment.
Éty. du grec o^>c âxàç (houk bekas), non
loin, tout près.
Mal etcat, le même que.
i. Estropié,
E8GA8AN.S. m. vl.
mutilé; béquillard.
Éty. de et, de cot et de an, qui est sujet
à tomber. Y. (Tôt , R. ou du grec axà^eiv
(skazèin), boiter, clocher, ou de etcattat.
E8GA8ENSA, S. f.
, dl.
cAmsMtA. Hasard , rencontre , événement ,
chance, échéance.
Éty. de etcat, par hasard, et desnsa, chose
qui arrive inopinément. Y. Cat, R.
E8GA8ER, V. n. dl. (escasé); bmasbb.
Rencontrer, arriver, échoir. Y. Etcaire et
Arribar.
Éty. de et, de catut, cas fortuit, accident,
et de l'act. er. Y. Cat, R.
E8GA8EZA , s. f. vl. Btcatteta, eat.
Etcaceia , esp. Eteatteia, port. Etearexxa,
ital. Avarice.
E8CAWT , UDA , adj. et p. dl. Arrivé,
rencontré. Y. Arrihat eiCat^R.
EMCàMWA, adj. f. vL Maigre, efaétiva.
Y. Cas, R.
ESC 109
EMAOEO, S. f. vl. Sauce.
Éty. de caldo, qui en esp. et en cat. si-
gnifie bouillon.
E8GA8SA, s.f. (escàsse). Eteatte,p\kce
de bois sur la contre-quille d'un vaisseau ;
échasse. Y. Etcattat.
ESCAMAMENT, adv. dl. (escassamein);
MCAMAMn,BscAMApmA. Scartamentt , lit} .
Etceittamente, port. Eteattament, cat ^f-
catamente , esp. A peine ; tant soit peu ;
expressément. Avril ; chichement.
Éty. du vl. eteartement, ou de etcatta et
de ment,
E8CAS8APENA, dl. Y. Eteattament.
ESGA88AS, S. f. pi. (escasses) ; ucoAMAt,
BscAMAs, BioA*. Echasses , dcux longs bâtons,
munis vers le bas d'une espèce d'étrier sur
lequel on pose le pied , servant à passer les
rivières.
Ëty. du grec <TxàCeiv (skazèin) , lK>iler ,
clocher, selon Gaseneuve, ou de tcalacia,
augm. de tcala.
Une échasse se compose : de la tige ou
bâton, et de Vélrier.
Dérivés: Etcat-an, Etcatt-ier, Etcatt-
el'ier.
E8GA88EDAT, vl. Y. Etcartetat.
E8GA88ElilER, S. m. vl. Faiseur d'é-
chasses. V. Etcattat,
E8GA8SIER, s. m. vl. Estropié, béquil-
lard, monté sur des échasses. V. Èteeutat»
ESGASSOUNAR , V. a. (escossounà), d.
bas lim. Briser les mottes de terre dans les
champs. V. Trittar moutat,
Ëty. dee#priv. deeoMOunof, dim. deeat-
tat, mottes, et de Tact ar.
E8GAT , dl. m. s. que Etcapùuloun, v.
c. m. c'est aussi un reste de marcnandise, de
grains, de fruits, etc.
E8GAT, dl. m. s. que Etcach, v. c. m.
E8GATA, s. f. vl. Semence, race, lignée,
qualité.
Étv. de l'ital. tehiatta, m. s. de l'ail.
tdialat , part, de tchlagen , de tehlacht , an
lieu de getchlêcht.
E8GATA, s. r (escàte}, dl. mata. Etcat-
ta, cat. Ecaille. V. Etcalha.
E8GATAI.AR, v. a. d. bas lim. (escotolà).
Y. Detcatalanar.
E8CATABlENT;S.m. (escataméin). Dé-
rive, l'action de dénver, en pariant des vais-
seaux.
E8CATAR, V. n. (escatà). Dériver, n'al-
ler pas directement dans le sens de la quille,
en parlant des vaisseaux; se laisser gagner
par le vent.
E8GATAR, dl. Etcalar, cat. Pour écail-
ler. V, Etcalhar.
ESGATAMENT, et
ESGATAR , V. Dériva et Derivar.
Ce dernier mot signifie aussi tirer l'eau
d'une source pour la conduire.
ESGATMAT , vl. Ëchec et mat.
E8GAT08 , a<U. vl. Eteatot, cat. Écail-
leux, qui est couvert d'écaillés.
Éty. de tquawMtut, m. s.
E8GATSAR, V. a. (escatsà), dl. hcazab.
Couper, au jeu de cartes, trancher, parier
franchement. Y. Coupar.
E8GATI , vl. V. Etbutehaig.
BMAUDADllRA, S. f. vl. EteoUoiura,
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liO
ESC
port. Eehauâmre, brûlure, on le dit aussi de
l'eMi qui a servi à écbauder.
Éty. de eseaudaâa et de ura. chose écbao-
dée.V. 6^,R.
On le dit aussi, en Gascogne, de l'allération
du vin poussé.
BSCAUDAR, ▼. a. (escaoudà) ; «mn!»-
Tém, wic^âwiawj KsaoiiuBin>4M, BscASTAm. Es-
caldar, esn. cal. porl. Sealdart, ilal. Ëchau-
der,échau[rer,chaufler, ûg. tromper, attra-
per : Eicaudar la vianda, blanchir la
viande. V. Esbulhentar,
Éty. de es augm. de caud et de ar, rendre
plus chaud. V. Cah R«
ESCAUDAR, V. n. On emploie ce mo|
pour désigner Taction de dessécher acciden-
tellement les fruits et les empêcher de parve-
nir à leur maturité.
Éty. de €s augm. de caud* chaud, et de ar,
V.CalK.
BSCAUDAT , ADA, adj. et p. (escaoudà,
àde) ; bscaoiu^t. Mscaldado , port. esp. Et-
ealdad^ cat. m. s. que têhaulhenlaL échau-
dé,ée. V.Cal,^.
Cat eseaudat l'aigua freda li faipaour.
De vin escaudat, dl. du vin poussé ou
tourné.
Figai eseaudadat, figues avortées.
E8GAUDILHADA , s. f. (escaudillàde) ;
MCAMPlUiADA, BtCAimiABAy BtCAUDALHiUlA. Mt-
cmjkMDïïÈMAn. Echappée de soleil; se dit lors-
que le soleil, ne paraissant que par interval-
les à travers les nuages^ darde ses rayons
avec plus d'ardeur que de coutume, ce qui
est ordinairement une annonce de pluie.
Ety. de eecaudUhar dim. de escaudar,
échauder, et de ada. V. Cal, R.
ESCAUDII^HAR , ^tAmniJua. V. Et-
eouire et Cal, R.
ESGAUDILHAT, ADA, adj. et p. (esr
caoodillâ, àde);sw0A9muAT, BMimca. Brûlé
parle soleil. V. Cai,R.
E8GAin>UN, s. m. (escaoudûn), dL Vet-
eoMdun doou vin, la pousse du vin. V. Cal, R.
E9CAUDDRAR, ▼. a. (escaoudurà), dg.
Echauffer, réchauffer. V. Eicaufar, ReteaU"
far et Cal. R.
tsetiuJuro l'ccpaço,
n et U neÎD 9% la §ta^.
De tout rioaa
El l»y iouudn m
ESGAUFADOUR, (escaoufadùu) , et
ESCAUFAIRE , S. m. (escaoufaîré) ; coo-
tomÊAM , cAurADOim , mncov , BicHAvrAimB ,
momjovKm. Eêcalfador, esp. port. Bouilloire,
coquemar , vase de métal ou de terre pro-
pre à faire chauffer de l'eau.
Éty, de etcaufa et de aire, qui échauffe,
V. Escaufar et Cal , R. ^
ESCAUFA-UBCa, S. m. (escèoufe-liè) ;
OAOrA'USCB, CBAOTA-USeO, mVWWA' uc% mi^A-
UMB, tcAOBo-uBrr. SealdaleUo^ liai. Escal*
dador et Eicalfallilê, cat. Bassinoire, usten-
sile propre à chauffer le lit. V. Cal, R.
Chauffe-lit. n'est pas français, pas plus
que chauffer le lit ; c'est échauffer le lit qu'il
faut dire.
E nou y a milhou scauho-liey t.
Ses poou que la calou s*eybente,
Qu*un picherrqun de hin eou hente,
D'Astros.
ESC
BSCADFAIBNT, S. m. (sceoofliiméin) ;
■KMAvrAMBVT , — cAirâiwinr. Esealdamenio y
ital. Esealfaiment, cat. Echaufiement, l'ac-
tion d'échauffer et l'eflet de celte action ; in*
disposition consistant dans une irritation
générale, causée par la fatigue ou l'abus des
choses réputées échaufi^tes, échaufiaison,
éruption qui en résulte.
Éty. de escauffar et delà term, ment, V.
Càl, R.
E9GAUFANT, ANTA, adj. (escaoufaq,
ânte). Echauffant, ante.
ESCAUFAR, V. a. (escaoufà) : ucBAvrAB,
■•cAurvmAm, bsca&voka», ACAbombui, acauio-
wjkM, Scaldare, ital. Acalarar, esp. EscaU
far, caL Echauffer, donner de la chaleur; fig.
animer, exciter.
Éty. du lat. calefacere, 6iire chaud. Voy.
Cal,n.
ESCAUFAR flf' , V. r. Escalfairse^ cat.
S'échauffer, idevenir chaud, se causer irae
échauffaison; s'animer au combat, au jeu,
au travail; entrer en rut. V. Cal, R.
ESGAUFAT, AQA, adj. et p. fescaoufô,
àde). Echauffé, ée; qui est en rut. V. Cal, R.
ESCAUFESIRE , s. m. (escaoufèstré) ;
BfCaAVrBSTBB, UCOUTBfmB, et impr. KKOOU-
rssnis. Risealdamento, ital. Escalenlamien'
(o, esp. Echauffaison, plutôt morale que
physique , accident malbeureui qui n^el en
émoi, mouvement violent de colère.
Ëty. du lat. exealefacere, ou de escaufar
et de estre, être échauné. V, Cal, R.
BLi ye tonqucn» ■ peiw, bo ciel, qaint esea'ifesbè^
Qu'*retut per km pce d'an paswgier letiwMe
Lmi poMotoaa ileigleiU «'cniomifa iiu(|u*cU boftU.
Coye.
ESCAUFBTA, S. f. (escaouféte); khcmau».
Escalfador, esp. Réchaud, meuble de cui-
sine dans lequel on met du feu pour réchauf-
fer les plats; homme bouillant, qui se met
facilement en colère; lèle, ardeur, empresse-
ment : Jugar d'escaufeta, dl. se piquer, s'ani-
mer, s'échauffer au jeu.
Éty. de e«catf/a et du dim. eta. V. Cal, R.
Séuè<|ue en parle comme d'un ustensile
très- utile de son temps.
ESCAU, s. m. (escaou). Dévidoir à main,
aspe. V. Escagnaire.
ESCAUFIGNAT, ADA, adj. et p. (es-
caoufignà, àde). En parlant du fruit, meur-
tri. V. Macat et Espoautit.
ESCAOFIT, s. m. (escaoufi); sMAvrstiT.
Sentir Veseaufit, sentir le relent, on dit aussi
Sentir Varmari ou Venfarmat. V. Esluch et
Cal,R.
ESGAUGNAR , v. a. (escaougnà) , dg.
Singer. V. Engaugnar,
E9CAUMA, s. f. (^càoume) ; Escama,
esp. port. m. s. que Escalha, v. c. m. fig.
vaurien, ruiné, qui est sans argent.
Ëty. du lat. squama. V. Escalh, R.
ESCAUMAR, Eêcamar, port. Y. Esca^
lhareiEscalh',n,
ESCAUMASSI, (escaoumàssi), dl. Voy.
Calimas et Cal, R.
ESCAUME , s. m. (escaoumé). Échome,
sealme ou tolet, cheville placée sur le plat-
bord, où l'on passe l'anneau qui retient l'avis
ron dans les bateaux.
Ét^. du grec oxaXjjiâc (scalmos), m. s.
ESC
BSG^UinssauN, s.f. (escaonmeséon).
^cremure du verre. Gare.
Ëty. du lat. squama. V. Escalh.
ESCAUPRE, s. f. (escàoupré); bichav-
rKB, ICHAVPKS, miMASPBB, CIMOII, CUSI.. SCOST"
pello, liai Escoplo, esp, Escopro, port Ci-
seau, instrument de menuisier dont la lame
est longue, plate, avec un tranchant en biseau
h l'extrémité, pourvue d'un manche, sur le*
quel on frappe ^veç uq qiaillelt V. fermoir
piBedanQ.
Éty. du lat. scalprum, m. a.
ESC AUPRB , s. m. Echoppe, pointe peur
graver.
ESGAUPRE-DE-RARRILHET, ». tt«
Clou^, petit ciseau de tonnelier, dont on se
sert pour enfoncer la neiZ/edans le jable.
ESGAUSSEIi, s. m. (escaouss^), dl. Trou
ou fouille au pied d'un arbre, pour y mettre
du fumier; c'est un déchaussement. Sauv.
Ëty. de es priv. de cau^s et de et, ce qui
déchausse. V. Cale, R.
BSGAU9SELADOUR, s. m, (escaoQBse-
ladÔU), dg. UCAUMSIABOP, CASQOSTA. EmCi"
toir ou casse-mottes, massue de bois dont op
se sert pour briser les mottes.
L'^mottotr est composé de la massae pro-
prement dite, d'un œil, dont elle est per-*
cée,eldu manche qu'il reçoit.
ESCAUfifSEUAR, V. a. (escaousselà), dl.
oBscAottAs. Déchausser le pied d'un arbre.
Ëty. de es priv. et de causselar pour causr
sar, chausser. V. Calç, R.
ESCAUSSELAR, v. a. ( escaousselà ) ;
CAMAB, dg. Emotter, casser, briser les mottes
avec l'émottoir.
ESCAUSSELAR, V. a. (escaousselà), dg.
Emotter. V. Trissar-moutas.
ESCAUTA, 9. f. (escàoule), dl. V. Esca--
gna.
ESGAUTAR, V. a. (escaouU) ; imcavioo-
HAs, dl. BMMuuostBLAm. Pelotonuer, mettre
du fil en pelotons. V. Debanar.
Éty. de escautoun, peloton, et de ar.
BSCAUTAS, s. f. pi. (escàoutes), dl.
Ecailles de poisson. V. Escalhas.
É(y. du ceH. selon M. Astmc.
ESGAUTAT, ADA, adj. et p. (escaoutà,
àde), d. béam. Echaudé, ée. V. Eseaudai et
Cal, R.
ESCAUTOUI9, s. m. (escaoutéun), d. m.
Peloton. V. Cabudeou.
Amoulounat eounio un escautaun, accrou^
pi, mis en peloton.
ESCAUTOUNAR, d. m. Q^.s.que Seau-
tar, V. cm. eiDebanar,
, E8CAUVIAR, d. bas lira, (escoouvîà).
Echancrer. V. Eschancrar elEscourtegear.
ESCAUZIR, V. a. vl.BMAi»nu Remarquer^
prendre garde, distinguer.
Éty. de eiaugm.etdecatfstr, choisir, bien
distinguer. V. Caus, R,%
ESGATA, s. f. (escàve), d. basiim. tAscu-
lABA, TaAmA. Seine ou tratne, long filet de
pécheur. Béron.
ESCATADURA, S. f. (esoavaddre) ; >•-
cBAiicmmA, stcATBnA , acMAMMintA. Ineava^
tara, ital. Escotadura, esp. Chaufradura,
port. Echancmre, coupure taite en dedans en
forme de demi-cercle ; on ne le dit qu'en par-
lant do drap et de la toile.
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ESC
Ëtj. de êseavada^ échancrée, cremèe, et
de lira, chose creusée dans. V. Cav, R.
Escavadura d'una mancha, entovraure»
échancrare d'une manche, dans la parlie qui
touche k répaule.
BSCAVAIiCAR, V. n. vl. Descendre de
cbeYal. V. Caval, R.
E9CAVALCHAR, V. a. et n. tI. Chevau-
cher, V. Cavalcar , dont eseavalchar , est
une altération, et Caval, R.
E8CAVAR, V. a. (escavà); mchavouui.
Incavarêf ital. Escorlar, eêp. Chanfrar,
port. Echancrer, tailler, couper en dedans,
évider.
Ëty. du \ai. excavare, m. s. V. Oav, R.
E8GAVAT, ADA, adj. et p (escayâ, àde);
mtcuMMcwukx. Echancnfe, évidé. V. Cav^ R.
E8CAVEL. dl. V. Debanaire.
B8CAVENA, s.f. (escavéne). Nom qu'on
donne, dans le département des Bouches-du-
Rhône, selon M. Négrel,au LycorUenavena^
Annélide de Tordre des Antennes, qui sert
(f appât.
E8CAVEOU, V. Dehanain.
ESGAVIA, s. f. vl. Scahhia^ ital. Gale.
Ëty. du lat. icahiei.
ESGAVILHAS, S. f. pi. (scavilles) ; ska-
muaAt, jAOMMUM-rB*, «amOTouiit jbbcbhil.
Jasmin jaune, Jaiminum fndicans , Lin.
arbrisseau de la fam. des Jasminées, com-
mun dans les lieux secs de la Prov.-Mérid.
V. Gar. Jasminum luUum, p. 245.
B8CAT, s. m.anc. béatn. Coupon?
Per ehaseune peste de drap gros ef escay,
très diners morlaas; per escay de drap fin a
vendre, etc.
E8CATAR, v. a. d. bordel. Espionner.
V. Espiounar.
ESCATORA, s. r. (escay ère) : Eseayola,
cat. Nom de Talpiste ou graine à canari.
E8CATRAOI, V. Escairagi.
ESCATRAR, V. Escairar.
ESCATRE , vl. V. Eseaire.
E8CATS8AR. v. a. vL Eseaxalar^ cat.
Rompre la mâchoire.
Éty. de ee priv. decaie, dent, mâchoire, et
de ar. V. Cais, R.
B9GAZECHA, S. f. fl. Cberance.
Éty. de es, de caz et de echa, litt. qui est
échue par hasard, par la destinée. V. (ku, R.
BSGAZBOUT, UDA, adj. et p. bkasb-
mon, vl. Echu, arrivé. V. Cas, R.
BSGAZENSA, V. Eseaser ei EsehaMer.
BSGAZUTA, vl. V. Escasensa.
B8GAZ0TA,s. f.vl. Chute, abaissement.
Éty. de ee, de cas et de uta, chose qui est
tombée. V. Cae,R.
ESCEMIR, v. n. vl. Diminuer, s'éva*
nouir.
BSGENDRE, v. a. vl. BMBNsma, bcskobb.
Attiser, allumer le feu, embraser quelque
chose, incendier, fig. animer. V. Cad, R. 3.
B8CERCAR, vl. Rechercher. V. Enser-
car et Cercar.
B8CHA , vl. Qu'il ou qu'elle sorte , se
retire.
BSCHABOUIAAR , V. a. (estsoboulià),
d. bas lim. Effeuiller, enlever les tiges à cer-
taines plantes.
Éty. deee priv. de ehabel, tige herbacée,
et de ar.
BSCHAFENADA , s. f. (estsofeoMe)» d.
ESC
bas Itm. Roulée qu'on se donne en se tirant
par les cheveux. V. Pignada,
E8CHAFBNAR, V. a. (estsafenâ), md.
C'est prendre un homme aux cheveux et les
lui mêler de manière qu'ils ressemblent k du
foin ; battre, rosser.
E8CHAFENAT, ADA, adj. et p. (estso-
fenâ, àde), md. Echevelé, ée. V. Espeloufit.
B8CHAI.A, d. bas. lim. V. Recala et
Esealy R.
BSGHAIiO, s. f. vl. Altér. de eschaUm^
échelon. V. EseaUmn et Escal, R.
ESCHALANÇAR 8* , v. r. (s'eschalançà).
Se précipiter. V. Preeipilar s\
Ëty. de esehalonf précipice, et de ar. Voy.
Esealy R.
ESGBAIaAT, ADA, adj. et p. (estsolâ,
àde), d. bas lim. Etiolé, ée; blanchi, allongé
par manque de lumière. V. Blanchit.
Détruit paréchelons, c'esl-^ dire, d'espace
en espace.
Ëty. de escha et de ol, monté comme è une
échelle. V. Eseaiy R.
ESGHALON , S. m. (eschalon ) , dl. Pré-
cipice. V. Predpiei et Escalf R.
E8CHAI.OUN, d. bas lim. (estsoloù). V.
Esealoun , Barroun et Eseal , R.
* BSGHAMA, 8. f. (eslsàme), d. bas lim.
Fils qu'on tire d'une toile en fil ou en coton :
Per bien fa un orsol , ttal de Vestsamo ,
Bér. c'est-a-dÀre , Per ben far un ortol chai
de Vesehama , pour bien faire une reprise ,
il faut du fil efliié.
EâCHAUAR, T. a. (estsamà). Effiloquer.
V. Esfilar.
E8GHABIBAR , V. a. (estsombà) , d. bas
lim. Au propre , rompre les jambes , et au
fig. arrêter , empêcher d'aller en avant.
Ëty. de es priv. de diam6a, et de ar.
V.Camb, R.
BSGHANCRAINJRA , 8. f. (stchancra-
dûre). Aub. V. Escavadura.
ESÇHANCaAR, v. a. (estchancré) ; cniut-
cRAiu Échancrer. V. Escavar.
Ëty. Ce mot a été fait de celui de cancer ,
chancre , dit Ménage , k cause que les cancers
rongent la chair en forme d'arc. V. Cancer ,
Rad.
B8CHANGRAT, Y. Escavat et Cancer ,
Rad.
BSGHANGRURA, Voy. Escavadura et
Cancer, R.
En eschangi , en échange,
rruc-jper-lme , pièce par pièce , l'un pour
l'autre.
B8CHANOBAR, ▼. a. ( estchan^jâ ) ;
auuraBAa,rAnm chainu, noocAm, mcabsiab.
Seambiare, ital. Echanger, foire un échange ;
troquer, permuter.
Ëty. de ee, de changi et de ar. Y. Cambi,
Rad.
E8GHANOBAT, ADA, a^J- et p. (es-
chandjà, àde). Echangé, ée. V. Changeât et
Cambi, R.
B8GHANOI , s. m. (estchàngi) ; aciiAmi ,
VaVC , BtCBAiraB • CHAIMt,TaOC, B0CAMM. ScaM"
kio, ital. Eseambio , port. Eehangium , basse
lat. Change , troc que l'on fait d'une chose ,
d'une marchandise contre one autre.
É^. du kt« emeambium^m. s. Voy. Com-
BSGHAliTILHOIIlf , V. BchmMhaun.
ESC
111
BSCHAlfTlR, ▼. a. (estsonli), d. bas Km.
Au propre, éteindre le feu, V. Atupir et
Tuar; fig. apaiser, éteindre une passion.
On le dit aussi d'une espèce d'animal ou dé
plante qui disparaît d'un pays; on le dit en-
core poiiir diiisiper son bien : O estsmm bien
delooesaunio, Bér. c'est-à-dire, a eschantU
ben de besougna, il a dissipé beaucoup de
tuen.
E8GHANTIT, 8. m. (estsonti), d. bas
lim. Feu follet. V. Ficee f<nHet.
E8CHAPADA, d. bas lim. V. Escapada.
E8GHAPAR, (estsopà),d. bas lim. Echap-
per. V. Eseapar.
E8CHAPAT, d. bas lim. V. Escapat.
E8GHARIDA, vl. V. Escarida.
E8CHARIR , vl. V. EscaHr.
E8CHARNIRE, s. m. vl. Railleur, mo-
queur • dédaigneux.
Ëty. de l'ital. eehemtre, se moquer. V.
Escam , R.
E8CHARN8, adj. vl. Ridicule. Y. Escam,
Rad.
E8CHAROUGNADA, S. f. (estsorougnà-
de) , d. bas lîm. Ecorchure qui enlève la peau.
V. Grafignadura,
E8CHAROtlGNAR, v. a. feslsorougnâ),
d. bas lim. Déchirer la peau, V. Grafignar
et Espelhar^ enlever l'écorce. V. Espeara^
gnar.
E8GHARPAR, v. a. (estsorpà), d. bas
lim. Faire une grande blessure avec un cou-
telas, un cimiterre, etc., écharper.
Éty. du lal. carpere ^ fendre, déchirer.
V. Carp, R.
E8CHARPIDA, S. f. (estsorpide), d. bas
lim. Rixe dans laquelle les combattants se
Prennent aux cheveux, se déchirent. V. Carpf
iad.
E8CHARPILHA, S. f. (estsorpille} ,
d. bas lim. Copeau. V. Jttôan, Bessuelha
et Carpf R.
ESCHARPnLHAR, v. a. (estsorpillà) ,
d. bas lim. Rompre par éclats , enlever des
copeaux; charcuter. V. CharcutiareiCarp,
Rad.
E8CHARPILHAT , ADA , adj. et p.
md. (estsorpillià , àde). Charcuté , char-
penté , on le dit de la viande mal découpée.
V. Charculiatei Carp, R.
E8CHARPILHOUN , S. m. (estsorpil-
liôu), d. bas lim. Dim. de eseharpilhat petit
copeau. V. Carp , R.
E8CHARP1R, V. a. vl. Ëcharper, déchi-
rer, mettre en pièces. V. Carp, R.
E8GHARPIR, V. a. (estsorpi), d. bas
lim. Charpir. V. Éscarpir et Carp , R.
B8CHARPIR 8', v. r. md. Se threr par
les cheveux. V. Carpignar s* et Carp, R.
B8GHARPIT, S. m. (estsorpi),d. bas lim.
Charpie. V. JSscarpida et Carp , R.
. E8GHATA, S. f. (estsate) , d. bas lim.
Écaille de poisson. V. Èscailla et Bscalhy R.
B8GHATAR , v. a. (estsotà), d. bas lim.
Eseatar, cat. Ecailler, enlever les écailles
d'un poisson. V. Escalhar et Esealh, R.
B8GHATA8, S. f. pi. (estsàtes), md. Dar-
tre farineuse. V. Berbis et EscaU^, R.
E8CHAlJDAR,v.n. (estsooudà), d. bas
lim. Causer une douleur cuisante par l'attov-
chement ou la grande proximité d'an eorps
chiudi f'eee^nilar, s'attraper» Y. Eecau^
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112
ESC
ESC
tfor , dont iê^audar^ est iin^ aHératfon.
V. Cal, a.
EMSAUDAT » d. m. et bas lim. V. Si-
eaudat et Cal, R.
ESGHAUDAT, 8. m. (eslsootidà), d. bas
lim. Farine de sarrasin délayée dans de Teaa,
qu'on fait cuire en Tagîtant toujours Jusqu'à
ce qu'elle ait la consistance d'une pâte, qu'on
assaisonne ensuite avec du sel, et qu'on
mange avec du lait, du miel , ou fritte dans
rbuile de noix, on l'appelle alors Esehaudat
fricasiot, c'est une espèce de poUenlft. Voy.
Cal, R.
ESGHAUDEflAR , d. bas lim. Échauder.
y. EêboulKentar, Eseaudar et Cal, R.
E8GH4UFALIEGH, 8. m. d. o). et bas
lim. V. Escaufalieck.
BSCHAUFAH, md. V. Eicaufar.
ESGHAUFAT , md. Y. Eicaufai et Eê-
îuch.
E8GH4UFETA , d. m. et bas 11m. Voy.
Eseauftta»
ESGHAUHURAR, V. a. dg. Ait. de e#-
eaufurar. V. Eicaufarei Cal, R.
ESCHAUR^R, Y. a. (estsoourà), d. bas
lim. Ëchaufier, réchauffer par une chaleur
douce, comme celle du lit : Oquel vi est taou-
roVestowfia, Bér. c'esUè-dire. Aquel vin es-
ehaura VetUmmae, ce vin échauffe l'estomac.
V. Cal, R.
EBC^AVBILHADA , s. f. (estsoouril-
liàde), d. bas lim. Tirement d'oreilles : Liai
beila une 6<mno êilsoçurilliado, Bér. c'est-
à-dire, L'y ai bailaturia bona eschaurUha-
àa, Je lui ai bien tiré les oreilles. V. Aurelh,
Rad.
EflGHA17RII«HAR , V. a. (estsoourillà),
d. bas lim. Essoriller, V. Eissaurilhar; on
le dit aussi pour tirer les oreilles. V. Aurelh,
Rad.
E8GH4UTA, s. f. (estséoule), d. bas lim.
Pelote de Gl.
E8CHAUTOUN , S. m. (estsooutôu) ,
d. bas lim. Peloton de fll. V. Cabudeou.
E8GH4VEI«,s. m. (estsovéh, d. bas lim.
Dévidoir, on le dit aussi Gg. ae tout ce qui
tourne en rond, qui fait la pirouette. V. Vin-
dou et Debanaire,
E0GHAVEI.AT, àDA, adj. et p. (estcha-
velâ, éde). Echevelé, ée. Aub.
E8GHAZENZA, vl. V. Eteazenxa.
E8CHAZBR, V. n. vL Scadere , ital.
Échoir, arriver, convenir.
Ety. de es et de chazer, tomber en ou sur.
V. Cas, R.
E8CBœNILBAGI,s. m. (estchenillàdgi).
Écheniilage, action d'écheniller.
Éty. de es priv. de chenilha et de agi.
Cette opération si utile et si négligée dans
nos contrées, fut ordonnée par la loi du 26
ventôse en IV.
E8CHENILHAR, v. a. ( eslchenillâ ).
Ëcheniller, ôter, enlever les chenilles.
Éty. de es priv. de chenilha et de Tact. ar.
On nomme :
ÉCHENILLOIB* un ifMtnunci^t dont on ce tort pour éch«*
nUIer.
E9GHENTT, lA, adj. et p. d. bordel.
BtcHBTiii. Dépourvu, débarrassé, ée; exempt.
E8CHERINOA, 8. f. d. bordel. Serin-
gue. V. Seringa.
ESC
, ADA, adg.etp. (estche- i éla-fir, Ese^rondrt, Eêtkm-irfEMdeki'U,
velà,àde). Echevelé, ée. | EscUtira , EseUemba.
E9CHETNI, lA, adj. et p. d. bordel. I De êsel, par le changement do c en ^,
té^.AA «, V i?^L^..# 0sgl;à*oik:Esgl-andrar,Esglranâ-€d.
ESGI«A , s. f. ait. de esea. Bolet aipa*
âouvier. Avril.
ESCLA , 8. f. Agaric amadouvier, on
mieux bolet. Selon M. Garcin» c'est luije lalt.
de J^sfia , V. c. m.
Ëty. du grec Akitnç (klasis), roptare»
fracture. V. Escl, R.
BSCi.AiiHMiAB,dl. Aasommerdeeoops.
Y.RossareiEsdfK.
ESGUABOUSSAR . V. a. ( esdaboossà) ;
nrovfC4ji. Eclabousser, fym rejaiWr de la
boùé sur quelqu'un ou sur quelque chose.
£ty. de êsclat , de bausa , boue, et de ar ,
faire un éclat de boue. V. Escl^ R.
B8GLABOU8SAT . ADA . adj. et part,
(eiclàboussà , àde). Eclaboussé , ée. Voy.
Esel,fi.
E8CI.ABOII8flrURA, 8. f . (eaclabonssûre);
Bwowc. Eclaboussure ; boue qui rejaillit sur
quelqu'un ou sur quelque chose.
Éty. de êselaboussar et de «ira. V. Escl,
Rad.
B8GI.AGA , 8. f. (esdàque), <)l. Qiiekmes
gouttes. Peyrot.
E0CLACHAR, v. a. (esclatchà)» 4g.
Ecraser. V. EspmUir,
E8aAD4BllT, V. EscladenU^ EscUi-
nUeiEsel,yi.
Eiempt, te ; dépourvu. V. Esehenui,
ESCHUU , vl. v . Esshimi.
E8GHIRGAS, dl. V. Esehirpas.
ESGHIROT, 8. m. (eschîrét). Nom ni-
céen de l'écureuil. V. Esquiroou,
E8GHIRDA8, 8. f. pf. (estchirpes) ; n-
cvmcAs, dl. Détour ou sentier pratiqué dans
lés pays montuenx, pour éviter, surtout en
hiver, le passage d'un ruisseau débordé, le
gué d'une rivi&e, ou enfin, un mauvais pas^
lorsque l'ancien chenun a été rompu.
BiCPipPET, s. m. (estchirpé). Un des
noms languedociens de la courtilière. Voy,
Courtilhiera,
ESGHtS, ISA, adj. et p. (estciiis, ise).
Déchiré, ée. V. Escarchai.
Ëty. M. Dumège, de qui j'emprunte ce mot,
le dérive du grec ^t<7a (schisa), fissure.
ESGHiaAR, V. a. (estchisà). Déchirer.
Éty. M. Dumège, le dérive du grec 9^C(7u)
(schiso), édndo, V. Esearchar.
E8CHIUL4R, vl. V. Siblar.
ESGtirFAR, vl. V. Esquivar.
E8GHOURDAR , T. a. Assourdir. Voy.
Eissourdar.
E8GHDFLADA , S. f. (estsuflâde), d. bas
lim. Coup de sifflet, coup bu à la bouteille.
V. Sibl, R.
E8CHUFLAR, ▼. n. (estsuflà) , d. bas
lim. Pour siffler, V. Siblar; pour boire,
fioular.y.Sibl,ïk.
E8GHUFLE , (estsùfle),
ESCHDfXET , (eslsoflé), et
ESCHUFLOI*, S. m. (estsuflôl), d. bas
lim. Sifflet. V. Siblet et Sibl, R.
E8GHUOAR,v.a. d. l>éarn. Essuyer. V.
Secar et See, R. 2.
ESGQUGAT, ADA, adj. et p. d. béam.
Essuyé, ée: V. See, R. 9.
E9GIEBf|T , expr. adv, vl. wtcMstma^, En
secret.
ESGIEN , s. m. vl. Mê9m, acisii. EsciefU,
anc. cat. Escient, sens, esprit, aîvis, discerne-
ment, il est quelquefois employé adverbiale-
ment : Trencar escien, rompre sciemment.
E8GIENT, s. m. (es^ièin) ; ski». Escient,
anc. cat. Savoir, connaissance de ce qu'on
fait : A soun escient, à son escient, le sachant
de sa pleine volonté ; en vl. jugement, avis,
habileté. ^
Ëty. du lat. seientis, gén. de sciens, déri-
vé de scire, savoir, ou de es et de scient, V.
Sab, R.
E8CIENTER, adv. vl
prudemment. V. Sab, R.
E8GIENT08, adj. vl. Consciencieux, de
bonne foi.
E0GIRIOL, vl. V. Es^iroou.
ESCL , AscL, syai., radical dérivé du grec
xXàjt» (klasis) , rupture , fracture.
M. Astruc regarde ce mot comme celtique.
Dérivés : Es-cla , Es-el-adura, Es-cl-ar,
Es-el-at , ^#-c^etra, Es-cla-bissar, Esela-
boussar, Escla-boussat, Esçia-bouss-ura,
Esela-douii, Ascl-a, Ascl-aire , Asel-ar ,
Ascl-ats , AseUat , EscUata , Eselat-ar ,
Esclad-anit, EscUadura, E scia- far, Es-
clat'aSfEsclat'idour, Mêcla-fidour, £#-
Scienmient, V. EscieiU; savamment, ^îf'»^"
jyavaniquerepassar la barçHaeçcladenido.
Labellaudière.
E^GLADURA . 8. f. (escladùre) ;
Fêlure, fente peu considérable.
Ëty de escla et de ura. V. Esd^ R.
EftGI-AFAR , V. a. ( esclafa ). Appliquer,
frapper rudement ; on le dit particulierrâient
d'un soufflet; éc9cher,v.n. flaquer, rejaillir,
en parlant de l'eau.
Ety. Ce mot parait être formé par onoma-
topée.
EflGLAFARt V. a. (esclafà) ; nurAriui.
Ecacher , écraser. V. Escl , R. et £«pooMlir.
Éty. do grec ^Xac^D (glaphô) , cavo,fodio,
Duinège.
E8GLAFAT , ADA . adj. et p. ( esdafa .
àde). Ecaché , ée ; épaté.
ESGLAFIDOnR , 8. m. dl. bmxatidoob ,
ucw«ii«T. Canonnière, V. Eissôp; un épan-
choir, une baie, ou l'ouverture par où l'on
fait écouler l'eau d'unbiexde moulin. Voy.
Escl, R.
ESGLAFIDOUR , dl. V. Jlfarlelîera et
E8GLAFIR, V. a. (esclafir), dl. Désem-
plir, lâcher la bonde d*un étang; hausser la-
vanne à l'eau d'un moulin ; fig. Esclafir la
paraula, articuler, prononcer distinctement;
Qu a tout esclafit, il a tout découvert.
Éty. de ei priv. et de cta/ir, remplir, dé-
semplir, y, Escl, R.
ESCLAFIR 8', V. r. dl. S' esclafir de rire,
foire rire aux éclaU. V. Escarcagnar et Escl ,
Rad.
E8CLAIRADA. S. f. (escleîradà) , dl. V.
Eselar siéra et Clar , R.
ESCUORAOI, S. m. (scleiradgi); mcui-
Eclairage, mot nouveau» inventé pour
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ESC
désigner TactioD d'éclairer, et particuliire-
meot par les moyens chimiques.
Ety. de e«, de elar et de la term. agi^ je
rends clair. V. Clar^ R.
On n'employa d'abord pour sf éclairer,
qnedjes morceaux de bois résmeux,V. Thea,
auxquels les Égyptiens substituèrent les
lampes; il en existait déjà à l'époque de Moïse.
Dans ces derniers temps , on s'est senri uti-
lement de rbydrogèneau lieu derbuile^.
BSdâAIRAOI, s. m. (escleïràdgi). éclai-
rage; ohdést^ parce mot, les divers moyens
que rindustne emploie pour se procurer que
lumière artificielle.
Ëty. de eiclairar et de agi, litt, f éclaire.
V.Cter.R.
Outre les divers moyens de produire de
la lumière» qui sont depuis longtemps connus,
celui .par le gaz, que l'on doilà Af. Lebon,
ingénieur français, qui employa à cet usa^e
les gaz hydrogène carboné des 1799, mérite
de fixer l'attention des propriétaires et des
directeurs des grands établissements.
Ce fut en Angleterre que l'on fit les pre-
mières applications, en grand, de ce procédé.
En Iw9, Mardoch, anglais, appliqua le
gax hydrogène tiré de la houille, 2i l'éclairage.
BSGLAlilABiEN, S. m. vl. EtdaHmentj
cat. Eclaircissement.
éty. de esdairar et de men. V. CZar, R.
BSCfiâfBâB, V. a. (esclairà) ; ACfjuiAm.
Sehiarare et Riichiarar, ital. Adarar, esp.
Aeelarar, port. Éclairer, illuminer, répan-
dre de la clarté , donner des lumières à l'es?
prit ; instruire de ce qu'on ignore, détromper.
Éty. de ei augm. de clair pour c2ar, clair,
et de la term. act. ar, litt. rendre plus clair
ou très-clair. V. Clar^ R.
ESCÏiâlBAR , V. n. ■trmmrAm. Ëclairer .
apporter de la lumière è quelqu'un pour lui
faire voir clair , éclairer à monsieur , et non
éclairez momieur, qui a un sens tout difR^ent.
V. lume, la lune éclaire et non U fait lune.
V. Xunaet Ciar, R.
ESCMéÂXRAR r , V. r. S'éclairer, s'infor-
mer, prendre des renseignements.
Le 17 novembre 1813 , F. A. Windsor ,
anglais , emploie pour éclairer les rues
de Paris le gaz hydrogène carboné, tiré
du charbon de terre des mines de France,
et obtint un brevet d'invention.
Le 14 août 1816, les rues de Londres
ont été éclairées avec le gaz hydrogène.
E8GLAIIUR, V. a. vl. Esclair, cat. Et-
claraer, esp. Sehiarare, ital. Égayer, ré-
jouir ; luire , dissiper ; signaler , illustrer ;
laver, nettoyer. V. (7/ar, R.
ESCLAIRAT, ADA, adj. et p. (cscleirà,
àde); aclabat. Eclairé, ée.
Éty. de et, de clar et de at, ada, rendu
clair. V. Clar, R.
E0CUURE , s. m. (esclàiré), dl. Clarté.
V. Clartat; éclair, en dg. V. Eeliout et
Clar, R.
On le dit , dans le Bas-Limousin , du bois
•ec qui sert iallumer le four, allume, /lam-
hart.
E^CLAIRB , S. m. d. bas lim. Esprit ,
intelligence , on dit : Un home d*esclairê ,
pour un homme éclairé. V. Clar, R.
ESCLAMATION, V. Exclamation.
ESGLANDILHADA, s. f. (esclandiU&de) ;
TOM. U.
Éclat de soleil pmdnt un
temps couvert. Aub. Ei^umiilnada, ait. de
Eêcandilhada.
ESGLANDIR, Aub. V. EsdatiUir.
E8CLANDOU, V. Esclandre.
E0GI«ANDaE, s. m. (esclandre); ■•car-
Doo, B«c&Ain>ttA, «scLAmov. Esclandre, acci-
dent qui fait de Téclal et que la honte accom-
pagne.
Ëty. du grec xXàa> (klaô), briser, ou de
xXàCcD rklazô) , faire du bruit , ou du lat.
tcandatum , qu'on trouve souvent employé
dans le sens de esclandre. V. Escl, R.
BBOLANTOI, V. n. (sdantir);
ESC
113
Résonner , retentir , produire un son écla-
tant.
Êty. du la^ clangOy dérivé du grec xXdcYyo)
(klaggô), faire rententir, sonner de la trom-
pette.
A quella harmounùmso gamo
Que resclantis au fond de l'amo.
Dioul.
HaCJLAPJ^ , s. f. (esclàpe) ; cila»a , bklat,
«MXA, cukr. Eclat, grana quartier de k>ois;
bûclie • copeau ; ûg. Una hella esclapa de
filha, on beau brin de fille ; Una beUa clapa
^homme^ un beau corps d'homme.
Éty. y. Clap et Clap , R.
E9GLAPAIRE, 8. m. (sclapàîré). Nom
arlésien du blongios de Somw : Ardea mi-
nuia , Lin. oiseau de l'ordre des Echassiers
et de la fam. des Cultrirostres ou Ramphor
copes (à bec tranchant). C'est le plus petit des
hérons qui se montrent dans nos contrées.
Ëty. Ainsi nommé à cause d'une espèce
de Aa , ^, au'il fait, et qui imite assez bien
celui des fendeurs de bois , esclapaires. V.
Clap, R.
E8GLAPAIRE , s. m. (sdapâîré). Nom
qu'on donne, dans)e département des Rouc-
du-Rh. selon l'auteur ae sa Statistique, au
crabier vert, Ardea viridiSy oiseau de l'or-
()re desEchassiers et de la famille des Cullri-
roslres (à bec tranchant).
E8CLAPAIRE , s. m. (eçclapàîré) , c^a-
fAiiiB. Fendeur de bois.
Ëty. de e< . en, de c/ap, éclat, et de aire >
celui qui fend. V. Clap , R.
E8C.LAPAR , v. a. (esclapa) ; cH4rAB.
Fendre du bois , le dépecer en quartiers , en
bûches.
Éty. de eselap, éclat, et dear, litt. ré-
duire en éclats. V. Clap, R.
Eselapar una fusla, dl. équarrir une
poutre.
Bote esclapat, dl. bois de quartier, bois
refendu.
Eselapar la testa , dl. fendre la tète.
E8CLAPAR 0* , V. r. S'entr'ouvrir , se
fendre.
E8GUMRAT, ADA, adj. et part, (es-
clapi , àde) ; csata» , M^mBUjiT. Fendu , ue ;
demi-rompu.
Éty. de es , de clap et de cU , ada , mis en
éclats. V. Clap, R.
E8CLAPETA , 8. f. (esclapéte) . dl. La
petite vérole volante. V. Yairoia-folla.
ESGLAP0UN8, 6. m. pi. (esclap6us ) ,
dg. Copeaux» V. B^ns; peiiu moroeam
de bois que détache la hache, V. Bessuelhas
et Clap , R.
EftCf lAB , V. a. (esclà); otc&Ai
AMLAK. Asclar, cat. Aseiare, itaL Fêler,
fendre quelque chose dex:as8ant sans que les
morceaux se détachent.
Éty. de esela, fêlure, fente, et de or.
y.Escl,ïi.
ESGULR 0' , V. r. ( s'esclà). Se fendre.
£ty. de esela et de ar, faire une fente.
V. £icl,R.
ESCLARGIDA, V. Esclargivouera.
E8GLARCIR, V. a. (esclarcir); Schia-
rare , ital. i4e/arar , esp. Esclarecer, port.
Eclairdr une couleur, la rendre moins som-
bre: édairck mi tx>is, le rendre moins toufli»,
éclaircir la voix, la rendre plus sonore. V.
Eêclairar^
Éty. du lat. elarare. V. Cfar , R.
BaCLARGIR ft' , V. r. Esclareeer-se ,
port. S'édaircir : Lou temps s'eselareisse.
le temps s'éclaircit , O tempo esdareeeo ,
port. Edairci, ie. V. Clar , R.
ESCI.ABC18«AMKNT , s. m. (esdards*
saméin). Eclaircissement, explication d'une
chose obscure ; explication nue l'on demande
d'une parole ou d'une action dont on se
trouve oflensé. V. Clar , R.
ESGLARCrr , IDA, adj. et p. (esdarci,
ide) ; Eselarecido, port. Eclaira, le. V. Clar^
Rad.
ESCLAROIVOUEBA. V. Esclarcir.
ESCXABIR , dg. Eclairer. V. Esclairar
et Clar, R.
E8GLAR9IADA , s. f. (esclarziàde) ; caai-
SARA. Rayons du soleil, jets de lumière qui
se font jour tout h coup, à travers les nuages;
éclairs qui se manifestent pendant la nuit ,
durant l'été, par un temps serein. AvriL
\,Clar,K.
E8CLAII8IDDIIA8 , S. f. pi. (esdarâ-
dùres), d. bas lim. C'est le nom d'une
certaine quantité de vin qu'on donne, en sus
de la mesure , aux propriétaires des monta*
gnes du Limousin , qui viennent en chercher
avant qu'il ail fini de fermenter, pour
tenir lieu probablement de ce qu'il perd en
s'éclaircissant. V. Clar^ R.
E8GLAil8I£RA , S. f. ( esdarsière ) ; u*
CLABttlVllA , BfC|.ABClVpVi;pA , «IC^AISAPA , U-
cLAmsisMA , MGuniMBmA. Clairière , espace
dans un bois qui est dégarni d'arbres.
Éty. de es augm. de clar et de %$ra , très-
clair-semé. V. Clar, R,
EaCLABMR, V. a, d. bu lim. Êcurer,
en parlant de la vaisselle , V. Eseurar ; en
pariant des armes , Fourbir y égayer, quand
il est question d'un arbre. V. Clar , R.
ESCMIIZEZIB , et
E8CLJLIIZIA, S. f. vl. Éclaircie. V. Clar,
Rad.
E8CLARZ1ADA , S, f . ( esclarziàde). Jet
de lumière à travers les nuages. V. Gare.
E8CLARZIBIEN, S. m. vl. Eclaircisse-
ment. V. Etclardssament et Clar, R.
E6GI«ARZIR , V. a. vl. Esclarir , cat.
Esclarecer , esp. port, éclahrir , clarifier ,
nettoyer, purifier, purger, expliquer , éclai-
rer. V. ^#clairaret Clar, R.
Ëty. de es augm. de clar et de ir , faire
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lu
ESC
de?«iir clab » rendre plus pur, le i est
euphonique.
EaCLABXrr , IDA , adj. et p. t1. Éclair-
cit , clarifié » luisant V. Cuir , R.
E8GLAT , s. m. (eaclà). Eclat , fragment
qui se sépare avec violence d'un corps dur ;
bruit, fracas, lueur, clarté vive, splendeur
physique ou morale. V. Esdapa.
Ety. Dans le premier sens, du grec xXuUa
(klaôj , briser ; et dans le second, de àC^X?)
(aigle), splendeur. V. Escl^ R.
Qu'es bella fia sagessa) qu'es aimabla l
Hurous qu la eounout hen!
Sa douçour es preferabla
Au faus esdat ae Vargen. Gros.
E8GI.AT , s. m. ( esdà ), d. bas lim. La
splendeur, le brillant, le lustre de quelque
chose : Oeoo mai d'esela que de volour; Ber.
c'est-à-dire, Aquota mai d* esdat que de
vcUour ; rumeur , éclat.
ESGI^T, ADA, adJ. et part, (esclà . àde);
AtC&AT, rmMJkT, CHATAT, BMIimT. Fêlé, éo ,
fendu ; et fig. fou.
Éty. de esela et du bass. at, qui est fêlé.
V.£id,R.
E8<XATA,s.f. vl. Rejeton, lignée. V.
Esd, R.
ESCI^TABIT, ANTA, adj. (esclatân,
ànte). Eclatant, ante , qui a beaucoup d'éclat.
B8GI.ATAR . ▼. a. et n. (esclalà) ; Sdiian-
tare , ilal. Esclalar, cat. Eclater, se fendre
avec grand bruil, fendre, gercer , réduire en
éclats, briller, luire, devenir public.
Éty. de esela, éclat, et de Tact, ar, réduire
en éclats , en morceaux ; faire briller , dans
l'autre sens. V. Escl, R.
E8CXATAR8', v. r. S'édater, se fendre
par éclats.
E8GI.ATA8, s. f. pi. (esclâtes), dl. Ger-
çures, crevasses. V. Crmassa et Esely R.
Médecin das eselatas , médecin d'eau
douce ; variole discrele. Gast.
E8GI4ATIDOIIR, dl. V. Eselafidour et
Esd.R.
E8GI4AU , s. f. vl. Trace, route , vestige ,
exemple : Esdaus delafe, les traces de la
foi; Vestigia fidei. Bruit do pas.
Seguen son esclau, suivant son exemple.
B8GI.au, s. m. vl. Bsdau, anc. cat. Es-
clave , V. Esdave; brigand , pirate. V. Clav^
Rad.
B8CIjAnRB,T. a. (esclàouré), d. bas
lim. Sevrer. V. Iksmamar.
Tsal mas esdaure tous efon quan podou
mortsa; Bér. c'est-à-dire. Chai mas esdaure
lous enfanis quand podoun marehar , il ne
faut sevrer les enfants que lorsqu'ils peuvent
marcher.
Éty. Ge mot n'est probablement qu'une
ait. du lat. excretua, m. s. d'où excretare,
inusité. V. Claus, R.
E8GLAURE , vl. y. Esdure.
E8CLA08, AUSA, adj. vl. Exclus, use.
V. Claus, R.
B8CLAU8BIIA , S. f. dg. scluia. V. Res-
dauva et Claus, R.
Quan et drubie las esclauseros
De las granos gourguos aqueros.
Quand il ouvrit les écluses
Des grands réservoirs de l'eau. D'Âstros. 1
ESC
8. f. vl. Bseiava , cat. esp.
Escrava . port. Sehiava^ ital. Esclave»
femme qui est dans l'esclavage.
E8GULTABLE, vl. Qu'on peutsuivreàla
trace, compréhensible. V. Clavable.
B8GLAVAOI, s. m. ( esclav&dgi ) ; n-
cMukmvDA. Schiavitudinef ital. EseUmlud,
esp. Eseratidào, port. Esclavage, servitu-
de, état de celui qui est esclave.
Èty. de esdave et de la term. Agi^ v. & m.
et Clav, R.
Il est déjà parlé de l'esclavage dans l'Iliade
d'Homère.
<x G'est, dit Gogoet, de V Origine des lois,
dans l'abus que les premiers vainqueurs firent
de leurs victoires, qu'on doit chercher l'ori-
gine du droit d'esclavage; ce droit odieux
(]u'on voit établi d'une antiquité presque
immémorable. Originairement, on ne faisait
aucun quartier aux vaincus; cependant, l'ava-
rice, qui trouve place même dans les âmes
féroces et sangunaires vint au secours de
l'humanité. » Les vainqueurs, vendirent les
esclaves oh ils les occupèrent à des travaux
ptoibles.
Ghez nous , Louis-le-Gros donna l'exemple
de l'aflranchissement des serfs en 1135. Louis
VIII, en 1223, signala le commencement de
son règne par un semblable affranchissement,
et Louis X, déclara par un édit du 3 juillet
1315, que tous les habitants du royaume des
Francs, devaient l'être de fait comme de nom.
B8<XAVAlltADO, adj. m. vl. Ghauve 00
rasé.
Êly. de esdave et de aire, air et ado, qui
ressemble à un esclave, parce qu'on ne per-
mettait pas aux eschives d'avoir les cheveux
longs. V. Clav, R.
B8GI.AVAR, V. a. vl. Esdavitar, esp.
Enfermer, rendre esclave.
Éty. de es pour en, dans, et de davar, fer«
mer dans. V. Clav, R.
B8ClJkVAR, V. n. (sdavà). Éclore. Voy.
Espellir.
Ëty. du lat. excludere, mettre dehors, ou
peut-être ûees priv. et de davar, fermer, ce
qui signifieraitouvrir, donner passage: Exclu-
dere ova, éclore des œufs, se trouve souvent
dans Golumelle. V. Clav, R.
B8CLAVAT, ADA, adj. et p. (sclavà,
àde). Eclos, ose. V. Espelit,
Éty. de es priv. et de clavat, fermé, ouvert.
V. Clav, R.
B8CLAVE, AVA, S. (esclàvé. àve); bs-
c&Ao. Schiavo, ital. Esdavo, esp. Escravo,
port. Esdau, anc. cat. Esclave, celui, celle
qui est en servitude et sous la puissance ab-
solue d'un maître.
Éty. du lat. sdavuSf esdavon, sclave,
habitant de la Sclavonie ; car, dit Gaseneuve,
durant les grandes et longues guerres que
Gharlemagne et Louis le Débonnaire eurent
contre les Sclaves, il y en eut un si grand
nombre qui subirent le joug de la captivité
française, qu'à la fin, toute sorte de serfs et de
captifs, de quelque nation qu'ils fussent, fu-
rent appelés esclaves; d'autres le font venir
du grec ê<ncXe(c0 (eskleiô), fermer sous clef, et
Ménaffe. de l'ail, flaef ou fiave, qui a la même
signification. V. Clav, R. ]
ESC
On appdU :
HANtBUSSION, rMtioa 3t dooacr U libcrU i m n-
etav*.
BSdâAYINA, S. f. vl. Esdavina, cat.
esp. |N)rL SchiavinOf ital. Sanan, vêtement
grossier, cape.
E8CLAVITIJT, 8.L(esdavita); Esda-
vituL cat. Esdavitud, esp. SekiavUù, Uak
V. Ésdavagi,
E8GLATRAR, vL V. Esdairar.
B8GLATaB, dg. Pour éclair. V. Esliaus
et Clar, R.
£8aL£INA 8*, V. r. (s'esdeinir) ; m«a-
«ovTiB, A«i.ADim. Se disjoindre, bailler, s'en*
tr^ouvrir, on le dît des futaiOes dont les dou-
ves, ayant éprouvé un retrait par la séche-
resse, cessent de se joindre, Lou somleou fara
esdeiniraqueou tonneau,
Éty. du grec <7)cXiu) (skl^), durcir, par la
sécheresse ; ou de ffxX?lv«t (aUênai) , aor. 2
inf. de cncX^i (skJêmi), on de êsda et de
tmr. V. Esd, R.
E8GLBINIT, IDA, adj. et p. (escleini,
ide) ; saoutir, BMunv, adauv, *naur^ n**
■•«, ■scMBonr, p— riraaMw. Disjoint, ou-
vert, par la sécheresse : Es eseUwU, il esl
élique, dit-on de quelqu'un qui est excessive-
ment maigre. Y.Èsd, R.
B8CLBIBA, s. f. (esclèire). Fente que la
sécheresse produit dans le bois, les pbnches^
les meubles, etc. V. Esda.
Éty. V. Esd, R.
E8GLBIRAB, V. Esdairar,
E8GIiEIRAT, Y. BsdairaL
B8GLEifBA, s.f. (esdèimbe). Echarde.
\.EsplentatiEsd,f{.
B8CLEN, vl. Qu'il ou qu'elle abatte, dé-
truise, renverse, ruine.
B8CXBRGIERA, s. f. Gare. V. Eidor-
siéra.
E8GIJBT, adj.d. bas lim. Y. Eseret; en
vl. pur, net.
B8CLIBIBA, s. f. (esdimbe), d. de Garp«
Echarde.
B8GLIN8AR, V. n. (escitnsà), dl. Rejailfir.
B8CL1P0T, s. m. dg. Tire-tire. Y. Ca-
eha-malhas.
E8GLIP8AR, v.a. (escljpsà); bcumaiu
Edipsar, caL esp. port. EecUssare, ital.
Eclipser, cacher, couvrir en tout ou en par-
tie, Il est aussi réciproque.
Éty. de esdipsi et de ar^ d'où eclipsan,
en basse lat
E8GLIP8AT, ADA, adj. et p. (eadipsà,
àde); Edipsado, port. Eclipsé, ee.
Ëty. Edipsatus, en basse lat.
BSGLIP8B, s. m. vl. Eclipse. Y. Esdusn.
B8GLOP, S. m. (esclé) ; mcmt, sabot, tow.
Esdap, cat. On donne le nom de esclop^ aux
sabots ou chaussure de bois faîte toute d'une
pièce et creusée de manière à pouvoir y loger
commodément le pied, et à des souliers four-
rés • dont la semelle est garnie d'une antre
semelle de t>ois, ou qui est même toute de
bois. Y. Chaussoun.
Éty. Ménage fait venir ce mot de soecuSf
soeculus, soceuloUus, esdoL
Faire de brut ame Uis esdaps, saboter.
Que fai ou porta d'esdops^ sabotier.
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ESC
EséUipê àlaUtapidaf dl. sabots à labe-
saigne.
BarçiêHoê das eselops^ dl. Talons des
sabots.
Dérivés : Eselap-at , Eselop-egear, Es-
dop-el, Eiclop'ier.
Les Romains connaissaient les sabots ou
chaussores de bois et ils en faisaient usage.
hà lanière de tuir qi/on met aux sabots
pour empêcher que le coude-pied ne se blais-
86 s'appelle bride.
BSGI«0PEGB4R, v. n. (escloupedjà) ;
sK&ovKMA». Saboter, faire do bruit avec
ses sabots, en marchant
Êty. de iselop et de egear, faire sonner les
sabots,
BMIiOPET, s. m. (esGloupé); mcloo-
m. Petit sabot ; la faséole, espèce de haricot
quia la forme d'un sabot.
Éty. de eichp et du dim. et,
BSGIiOPET, s. m. (escloupé). Dîm. de
««eiop, sabot, petit sabot.
^CLOPBTfll, s.m.çl. (escloupés). Nom
qa'on donne h une variété de hancols en
graine, dans le Languedoc, parce qu'on a cru
leur trouver ouelque ressemblance avec un
petit sabot. Y. Eselopet,
BsèliOPIBR, s. m. (escloupié} ; Bfctoo-
rm. SalH>tier, l'ouvrier qui fait les sabots,
celui qui les porte, le marchand qui les vend.
Éty. de eselap et de ier.
WiBCLOT , y. Esclop,
E8CLÔUPAT , ADA, adj. et p. (esclou-
pé , àde) ; sfCMrAT. Ecloppé , ée , irapolant,
infirme , et non escloppé , comme l'écrit
M. Gare
Éty. de clopper , vieux mot qui signifiait
boiter; d'où etopin-clopani , formé du lat.
claudicare.
BSCXOUPEGEAR, V. Eselopegear.
E8GLOUPET , V. Eiclopet
E^GLOUPIER , y. Esclopier.
ESGLUIIIA , s. f. Aub. y. Eeeleira,
ESGIiURE, vl. EtcLAvn. Exduir , anc.
cal. esp. port. Eseludere , ital. Exclure,
défendre , renvoyer , retrancher quelqu'un
d'une société, d'un corps.
fity. du lat. exdudere , fait de ex priv. et
decmudere, fermer, enfermer, y. Çlam.
Rad.
E8CLUSA , Gare. y. EcHea.
ESCLU8ADA , s. f. (esclusàde). Eclusée,
ce qu'une écluse contient d'eau, ce qui s'en
écoule quand on l'ouvre. Gare.
ESGLU8IF , V. Exclusif.
ESGLUSIVAMEl^T, y. E^vclusivament
eiClaus,^.
ESCLOSSI , s. m. ( sclùssi ) ; Mclipsis ,
lat. Ecclifse , ital. Eclipse, esp. port. Eclip-
se, s. f. Disparition totale ou partielle d'un
astre par son passage dans 1 ombre d'un
autre ou par l'interposition de cet autre.
L'éclipsé de lune a lieu lorsque la terre se
trouve directement interposée entre elle et le
soleil, ce qui ne peut arriver que lorsqu'elle
est pleine, y. Luna.
Celle do soleil s'efTectne au contraire lors-
que lalune est placée entre cet astre et la terre.
Elle ne peut être complète , comme celle qui
eut lien , en 1706 , le 12 mai , à 8 heures du
matin , que lorsque la lune est nouvelle.
ESC
Éty. du grec SxXeitpic ( ékléipsis ) , éclipse,
formé de iï XeCirco ( ex léipô) , manquer.
Faire eselussi , s'éclipser.
Les Chinois savaient calculer et prédire
les éclipses de soleil , dès l'an 2160, avant
J.-C.
Les Grecs attribuent à Palamède l'honneur
de la découverte des causes qui produisent
les éclipses.
L'annada de Vesduisi , l'année de la
grande éclipse , arrivée le 12 mai 1706 , k
huit heures du matin ; l'obscurité devint telle
qu'on ne se reconnaissait plus, et que la
consternation était générale.
En 1996 , avant J.-G. , les Égyptiens cal-
culaient déjà les éclipses.
En 184$, avant J.-G. Apollon enseignait
aux Grecs à les prédire.
La première éclipse de l'une dont il soit
fait mention , dans les livres des Grecs, date
de 720 ans avant J.-C.
En 585, avant J.-C. Thalet de Uilet, pré-
dit une éclipse de soleil qui déconcerta deux
armées et les détermina à faire la paix.
ESf:OBik,BtcouiAA, s. f. vl. Escoba,
esp. Balai, y. Eseouba et E$coub, R.
E8COBAR, V. a. vl. Nettoyer, purger,
balayer, y. Escoubar et Pscoub , R.
E8C0BILH, 8. m. vl. Poussive, ba-
layure. y. Escoubilhas et Eseoub, R.
E8COBILH4,s. f. \\. Efcobilha, esp.
y. Escoubilhas et Escoub , R.
ESGOBOLER9, 8. m. pi. vl. y. Escow
balier, Escoubilhas ei Escoub, R,
E8GOBOUER, S. m. vl. Bajayeur.
Éty. du lat. scoparius, m. s. y. Escoub.,
Rad.
E8C0BUT, s. m. vl, Pouvoir, disposi-
tion.
ESCODIR, V. a. vl. y. Escodre.
E8CODRE, V. a. vl. mgoo». Délivrer,
racheter. Rescourre, envieux français.
E8COFEIXAR, vl. y. Escofenar.
E8G0FENAR, V. a. vl. EscorsixAB. Es-
clofollar, port. Ecosser, écalcr. y. Esgovar.
ESGQFIRyV. a. vl. Escoffier, tuer, défaire.
E8COF|T, IDA, adj. et p. vl. ucorns.
Déconat, détruit. V. Fae, R.
ESG0G088AR, V. a. vl. Cocuûer, hon-
nir.
Ëty. de es , en, de eogos, pour coeu, et de
ar. y. Cçuc, R.
E8GOCmirO, s. m. (escogrlfe) ; e^coo-
GBirov. Escogriffe, terme injurieux qu'on
donne aux avares et aux escrocs, et par ironie
à gne personne de grande taille et mal bâtie.
El y. Huet dérive ce mot de hypogryphe,
par corruption , hypogryphe vient du grec
ùTî(Î7pu7roc (hupogrypos) , qui sjgniGe un peu
crochu ; n^ais Ménage croit qu'il vient de es-
croc, et dégriffé.
EacOICHElHimB, V. a. vl. Fendre, ou-
vrir, y. Escoissendre.
I58GOILAT, s. m. vl. Eunnqoe.
Éty. de es priv. de coIeu#, testicule, et de
of , privé des testicules. Enn%ithus , lat.
BSGOIIiL, s. m. vl. Genre, sorte, es-
pèce : confrérie : avis.
B8G0IIIE, dl. y. EseimireeiCouire. R.
E8GOI8GHENDRE, vl. V.Eseoissendre.
E8GOI88EI«DRE, V. a. vl. smoicbciidu ,
ESC
tl5
Seoscendere, ital. Déchirer, rompre, fen-
dre , arracher , écorcher : Eêcoissendens lor
gonelas , déchirant leurs robes.
E8COI88ER, ▼. a. vl. Écraser.
ESCOL, ucom. , Bfcoim, radical pris du
latin scholam , école , dérivé du grec (t^oXt^
(scholé), loisir, parce que l'étude demande
ae la tranquillité et du repos. Ab obtio verù
seholm nomen indUum , ^ia otio opus ii$,
qui studiis vacare volufU, yossius, d'où:
scholaris, écolier; scholasticus , scbolasti-
que.
De schola, par apoc. schol, et par le chan-
gement de ck en c, et l'add. de e, escol ; d'où :
EscoUay Escol-asire, Escol-ier^Eseol-^n,
Ey-eoul'ier, Escouri-an,
De scholaslicuê : Escolastiqurts
B800LA, s. f. (scéle)uco«A. SchuU,
Ail. Sciiofa, ital. Eseuela, esp. EsetÀa , port,
cat. École, lieu où l'on enseigne les lettres ,
les sciences et les arts ; en term. de peinture ,
différentes manières des peintres fameux.
Ëty. du lat schola .\. Escol , R.
Dédarar Vescola^ dire les secrets de l'é-
cole.
Les écoles paraissent être aussi anciennes
que les connaissances humaines ; celles de
la Grèce seront è jamais célèbres. Rome en
eut un peu plus tard , et la France ne com-
mença a jouir de ce bien fait, que sous
Charleipagne.
Escola d'architedura , école d'architec-
ture. M. Blondel en jeta les fondements en
1740.
Escola deis arts et mestiers , école des
arts et métiers ; comme recueil de modèles
d'instruments de mécanique et de toutes
sortes d'outils , elle date de 17S2 : comme
école d'enseignement, elle n'a été établie
qu'en 1810.
Eseolas d^artUharia, écoles d'artillerie;
elles furent fondées par Logis Xy , pour
l'instruction des officiers et des soldats de
rayal-arlUlerie.
Escola de eavalaria , école de cavalerie ;
elle ne date que du commencement de la
révolution.
Escola especiala de coumerço, école spé-
ciale de commerce ; la première idée d'une
école de ce genre a été conçue dans le Nord
et particulièrement^ Hambourg; en 1816, on
établit à Paris une école sous le nom 6* Aca-
démie de commerce, ei en 1819, elle prit celui
d'école spéciale de commerce qu'elle porte
aujourd'hui.
Escola de drech, école de droit La pre-
mière école de ce genre, dont 1 histoire lasse
mention, est celle qui fut fondée à Béryte,
ville de Phénicie, à une époque qui n'est pas
déterminée ; la seconde le fut à Constantino-
pleen 425, la troisième è Rome. La première
que l'on ait vue en France fut érigée h Tou-
louse. Les écoles de droit actuelles le furent
le âl septembre 1804.
Escola d^ application deis ingeniurs geou*
graphos mihtariSy école des Ingénieurs géo-
graphes militaires : elle date du 30 vendémîai-
Ire, an ly.
Escola de medeeina , école de médecine,
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116
ESC
elle fol oaverte à Ptris» me de la Bâcfaerie »
en 1472.
Eêcota ntyàla esp^eialm milUaria , école
royale spéciale milkaire. Elle fiil instituée en
l'an XI. On TéUblit ^ FonUinebleati à celte
époque , et on la transporta à Saint-Cyr» près
de Versailles en 1809.
Etcola royala milUaria preparatoira ,
école royale militaire préparatoire, fondée en
1814.
liicola royala deii minas, école royale
des mines , son origine est due aux soins
de M. Sage, et date de 1778; son institution
définitive eut lieu par une loi du 30 vendé-
miaire an IV.
Eseola royala de musiea H de deelama-
Uon, école royale de musique et de cjécla-
mation, elle doit sa première institution à
la réforme qae firent subir au chant Oluch,
Picdni, Sacchini. etc. réforme qui obligea
de créer une école adhoe^ ce qui fut foil
en 178».
Bicola nourwMlay école normale, créée
par un décret de la convention , du 9 bm*
maire , an 111 (31 novembre 1794).
Eseola de pxntura etd*archiUetura, école
de peinture et d'architecture, fondée en 1667
par Louis XIV, d'après les conseils de Gol-
berl.
Eseola polyîeehniea, école polytechnique,
sa première organisation, sous le titre d'école
centrale des travaux publics , est du 26 no-
vembre 1794 , et elle ne prit le nom d'école
polytechnique que le 21 mars 1795, d'après
un décret du l^^ septembre.
Eseolas primartas , écoles primaires.
Henri 11, en 1598, en avait déjà organisé
quelques-unes, mais leur création moderne
ne date que de l'an XI (18(^2).
Eseola de theomUmgia, école de théologie,
les anciens enseignaient la théologie dans
toutes les églises, mais ce n'a été que sons
François !«'. et même sous Henri 111, qu'il y
a eu des chaires de théologie proprement
dite.
Eseola veUrinaria^ école vétérinaire. On
doit a Bonrgelat le premier établissement de
ce genre , fondé k Lyon , le 16 février 1762.
B8G0LA . est encore le nom que les Juifs
d'Avignon, donnent à leur synagogue.
ESCOLAN, s. m. vl. êtouk. Ecolier,
apprenti, élève.
ESCOLAB. V. a. vl. Eseolar, cal. Cou-
ler, égoutter, épm'ser, chitrer. V. Col, R.2.
B8G0I-AR, s. m. vl. Eseolar, esp. V.
Eseolier et Eseol , R.
E8GOLAB , V. a. vl. ucoiATAm. Décol-
leter.
Êtv. de es priv. de eol et de ar. ôter le
col. V. Col, R.
BSGOIaASSA, nom de femme en Langue-
doc (escolàsse).Scolastique. V. Eseolastiea,
BSGOLASnc, vh Escolaslic, cat. V.
EscolasUgue.
ESCOlâASTIGA, nom de femme, (escou*
lastique) ; stcoLAMA, co&amica. Scholastique.
Pair. Sainte Scholastique . vierge, soeur
de saint Benoit, morte vers l'an 543, dont
PEglise honore la mémoire le 10 février.
ESGOIiASTIQUE, ICA, adj. (escoulas-
tique, ique) ; Escolaslic, caL Seholaslisch,
atl. EseolasHeo, port. esp. ital. Scolastique,
qui lient de l'école, des principes de l'école.
ESC
Éty. de fat. scholastieus. V. Bseol, R.
ESGOLASnUB , s. m. (escoulàsiré) ; m-
covijitm. Ecolâtre , on donnait autrefois ce
nom k un chanoine jouissant d'une prébande
qui l'obligeait à tenir école de théologie pour
les ecclésiastiques pauvres.
Éty. du lai. sehola et de astre. V. Eseol ,
Rad.
E8COLAT , 8. m, (escolé). Nom qu'on
donne, en Languedoc, au troisième ouvrier
des fonderies en fer, k celui qui est chargé
de la conduite du feu.
BSGOI^TAR , V. a. vl. DécoNeter. V.
EseolareiCol,n.
E9GOIJBAR, V. a. vl. Châtrer, Ôter les
testicules.
E8COLHAT, adj. et p. vl. Châtré.
B8COLIAN , s. m. (escouliàn) ; mmcovumm,
■MoraïAs. Maître d'école, instituteur primai-
re ; on le dit aussi pour écolier.
E8COUER , lERA , s. (escoolié, iére) ;
ncooijBs , BtcoimixB , btcooub». Seolaro ,
ital. Sehdar, ail. Eseolar, port. esp. Eseola,
cat. Ecolier,ière, celui ou celle qui va à l'école.
Éty. de eseola et de ter. V. Eseol, R*
BSCOLOPENDRA, S. f. (scolopàndre) ;
•AUMA. Eseolovendra , esp. port. Eseolo^'
pendra , cat. Nom commun à toutes nos
scolopendres qui sont des insectes de l'ordre
des Aptères et de la fam. des MiHepieds ou
Myriapodes, remarquables par la longueur
de leur corps qui est très-aplati et pourvu
d'un bout à l'autre d'un très-grand nombre
de nattes.
Ety. du lat. scolopendra, qui désigne les
mêmes insectes.
ESCOLOPENDRA , s. (escolopàndre) ;
■nsA os LA «ATA. E scolapcndra , port. Sco-
lopendre oflScinale. Seolopendriumogûinale,
Smith. Aspleniumseolopendrium, Lin. plante
de la fam. des Fougères qu'on trouve dans
les lieux humides et couverts, dans les grottes,
dans les puits , etc.
ESCOLORlABTiK, adj. vl . Kfco&ouAMca.
Glissant, rampant, insinuant.
Êty. de es augm. de eohriar , ilér. de
colar , glisser, et de able. V. Col, R. 2.
E8GOLORIAR, v. a. vl. Glisser, ram-
per, s'insinuer.
Éty. de es, de color et de iar^ V. Col ,
R. 2
ESCOLORm , V. a. vl. Décolorer. V.
Descoulourar,
Ëty. de es priv. et de colorir, colorer,
V. Color, R.
E8COLORIT, vl. Décoloré, pâle. V.
Descoulourat et Color, R.
ESCOLS, vl. Que tu vides, tarisses, etc.
ESCOLTAR, V. a. vl. Eseoltar, cat.
Ecouter, entendre. V. Escovlar eiEscouL
Rad.
BSGOHAUOUT, 0DA , adj. et p. vl.
Emu, ne.
ESCOMBATRE, v. a. vl. Dompter,
vaincre.
Êty. de e« et de eomèaire. V. Batr, R.
ESCOMENEGADOR , adj. vh Exécrable.
y.Mun,R.2.
ESCOMENCkAR , vl. V. Escumengat et
Escoumuniar,
ESCOMENIAR, vl. V. Escuwmçar et
Escomuniar, I
boC
, vl. V. Esewner-
gamen et £aeoiiMttfitcaKofi.
ESGOMBROAT, adj. vl. Abominable.
V. Eseoumunia$ et Mim, R. 2.
ESCmiES, EUA . adj. et p. vl. Défié ^
provoqué. V. Mettre , H.
E8G01IETRE, V. a. vl. Êscometrer, caL
Scommetlere , ital. Gager , parier , défier ,
provoquer. V. Mettre, R.
E8C0MINID, vl. V. EateomuMio et
EseoumunieaiUm.
EK01IINI8, s. f. vl. EieommuttcatioQ.
V.Jficfi,R.2.
EflCOREIS , Vf. J'entrepris.
ESGOMOGia, s. f. vl. Commotion, agi-
tation, emportement.
EacQilOOilT, ad), vl. Ému, épouvanté.
V. Uùutf, R.
E8GOIIONEA, s. f. vl. Scammonéc.
EBCOlIOOnRE, V. a. (eseomôouré) , dl.
McoMovBB, McoMOTBs^ Ëmouvolr, réveillcr»
exciter.
iÀ JusiH eseomùgUeron , les juife soulevè-
rent. V. MoHv , R#
ESCOMOVEIIBN , S. m. vl. Èmotioo ,
agitation, soulèvement
E8CC»lOVBR,v. a. vL bmmovm. Emou-
voir, exciter.
ESCOMOVRE, Vl. V. Escimover.
BSCOMPREWPREy V. a. vl. Allumer,
embraser.
EflCOMPRBS, BSAr, adj. et p. vl. En-
flammé, ée.
E8C0M9TAR, ▼• a^ (eacoumtà); v
covMVTAB. SeontarSf ital. Denontare, port.
Escompter, faire l'escompte. V. Comj^, H.
ESCOMPTAT. ADA, adj. etp. (escoufn-
tà, àde). Escompté, ée« V. C'ompt, R.
EflCOMPTBi s* m. (escdmté) ; Seomio ,
hal. Deseonto, port. Escompte, remise que
fait le créancier, ou perte k laquelle il se sou-
met en faveur du paiement anticipé qu'on lui
fait d'une somme avant l'échéance du terme.
Éty. du lat. e«-eo«iptitem , m. s. V.
Compt, R.
E8GOBIUNIAR,vl..V. Bscumengar.
E8CON, s. m. vl. BKovA, s. f. Pique,
javelot; huche, buffet.
E8GONA,V.£«eoii.
E8GONMDAMENT, adv. vL V. Esam-
dudamen et Bseound^ R.
E8C0BIDIO, S. m. vl. Eseomâigz es ut
dictait de compas de chanso, cant a laseo^
blas ealso,edeu traelar de dezeneuxatio,
en contradisen se^ en son dictât, de so
de^s estât» acuzati o lautenjats, am sa
d(ma de os am son eapdel, FI. del Gay Sab.
Vescondtg est une composition de la mesure
de la chanson, quant aux couplets et au chant,
il dbit traiter de justification et doit contre-
dire, dansson ouvrage, ce dont il a été accusé
ou loué à regard de sa dame ou de son sei-
gneur.
ESCONDIO, s. m. vl. ■scovDiT. Justifica-
tion, pièce de vers dans laquelle les trouba-
dours se défendaient d'une accusation envers
leur dame; excuse, justification. V. Escound,
Rad.
B8GON0IR, V. a. vl. MooaMM. Bscon^
dir, cat. Défendre, disculper, cacher, justî.
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ESC
fier, eicoser, caMHMmer, gMmitir, reAtter,
dédkre. Y. Sse&¥mdr9H Bieowaâ, R.
■MIONBUI r, V. r. f I.
BSGONDHUB, tI. V. Bseondir^ s'exou-
ser, se josdfier, se disculper^ cacher sa faaie.
V. Escouné, R.
ESCONDIT, adj. et p. ?l. Caché. Yoy.
Esem/md^ R.
BSGOBfDIT, S. m. yI. sKOomn. Justifl-
cation, refus. V. Ss€<nmd, R. et Scondig.
BMOBIDRB, Yl. V. Eiomndre et Et-
eoiNui,R.
BSCONMDAXBN, ad?, vl. awoimM-
Mnv. EêûondiéAmmU. esp. port Secrète-
ment, en cacbelte, furthement V. Bscawi^d,
Rad.
EflCOFIDUT , IHIA, yI. V. Etanmdmi et
Eic&miâfK.
BflGONJOBMi, t1. V. EêCimi^urar.
■MONS, a4j. et p. ▼!. Caché. V. £scoiiii-
dtUet Eteaundf R.
BSOONTEliTAR B\ ?• r. vl. Se conten-
ter. V. CounUiOar i\
Ély. de a angn. et de eonkntar. V . Ten,
Rad.
BSCONnR, T. a. (escontt), d. bas Ihn.
Mettre à l'écart, cacher. Voy. Eêamndre et
MêC9UHdj R.
■MONTRMi r. (s'escoontrÀ); t'n-
covnnniùui. Se raqu^iêf des aranocs faites oo
reçoes, rendre les journées de travail qu'on
devait : Faire d^e$unUr€ês se prêter des jour*
nées. Gare. V. (kmtraj R.
B8CONTRE,s. n. (escéntre), et impr.
■scMAans. Journée de travail que Ton se
prête mutueUement. Gar.
£ty. PoorrefeofUre, rencontre. V. Conira,
Rad.
BflCOOU , On trouvera à Enau ,
les roots qui ne figurent pas k Escoau ;
ces flwts ayant presqae tous Camd^ chaud,
pour radical.
BSCOOOFBSTRB , Alt. de Eteomftêire,
▼• c. m«
E8GOOIIIIE880IIN, s. m. (escooumes-
sôuq). Ecremure du verre, terme de verrier,
Gare. V. Escaumesaun^ dont ce root est
une altération et Escalhy R.
B8GOP, s. m. McvraïA. (7ii#po,port. 5ptt-
to, ital. Crachat. V. Eseup.
Éty. dulat. spuhtm, m. s.
B8COP, vl. V. Eêcup.
BSGOPAR, vl. y. Eicobar.
EBCOPHOÊBST^ s. m. vl. Scanfiggi"
mento, ital. Défaite. V. Fae, R.
E8C0PILH08, adj. vl. V. Escupêite et
Etcup^ R.
E8GOPIIIBN, s. ro. vl. V. EêCttp.
BSCOPIR, V. a.v|. Cracher. V. Escupir
et Eêcup, R.
Qui vol del toi vituperar una pertmuif H
èêcopU en la eara, qui veut entièrement avi*
lir une personne lui crache à la figure.
B8GOPIT, IDA, adj. et p. vl. icoms.
Conspué, ée. V. Escup, R.
BSCOIUII.I.AB, vl. V. DeicoralKar.
E8CORÇA, s. f. (esc6ree) ; moticA. Scona^
ital. Gorleia, esp, (hrUça^ port Eseorea,
eaU Ecorce, enveloppe générale et extérieure
des végétaux; et par extension, ce qui recoo*
vre. ce qui est extérieur, apparence^ en vl.
voile.
ESC
Ety. du kt. ewtes, formé probahtaient
de cor, contraction de eorpui et de «a?, hors,
dehors, corps extérieur.
Lécorce des plantes et des arbres en par-
ticuHer, ulcotnposée de plusieurs parties,
qui sont t en procédant de (^extérieur à
hnUrieur :
L'ÉPIDERBfE, mambraM nànoê t Martnt tnMpartot*
qui M prétCBtt la premicre.
LE TISSU CELLULAIRE m PAREN CHTBS . mU.
taaoe piw o« amiiw vcrU plaçai immÀUatcnMol M«a
l'^pkUrmt.
LES C0UCBE8 CORTICALES, aiuimum» le Um» cal*
lulaira ou enveloppe brrbacéa.
LE LIBER, qu'un trouve eoanlie aoui Canne d'tme meiii*
brane mince, appliquée tmt le bois.
Voyez en outre les articles ÀubrCy Bose
etPerotm.
Au printerops et en automne il se forme en-
tre récorce et le lK>is un nouveau tissu ,
d'abord mucilagineux, quiexpliquepourquoî,
è ces deux époques, Técorcese sépare facile*
ment du bois, et ensuite dur, qu on nomme
aubier, à cause de sa couleur blanche.
Quand on veut favoriser la séparation de
récorce d'avec le bois, on la tanne , c'est-à-
dire, qu'on la bat légèrement avec un corps
dur et poli, après quoi elle se détache facile-
ment.
Eicorça de nose, broo de noix.
E8COBCHAR, v. a. anc. béam. Ecor-
cher.
Éty. de es priv. de eorch et de ar, enlever
la peau. V. Cdr,R.2.
ESCOREOUT, adj. et p. vl. Encouru,
confisqué. V. Corre^ulet Ctmrr, R.
E8GORBRIENT, s. m. vl. Attroupement.
V. Courr et Escorrewuni.
ESGORFl, a(g. (esc6rfi), dl. Fruit avorté,
méchant, mutin, sec, maigre, décharné. Voy.
Deseamat.
Ëty. de l'ital. seorionef et seorsu, en cat.
serpent, vipère.
B9GORGAR, vl. Écorcher. V. Eseorjar
et Cor, R. 2.
BMCmOAT, ADA, adj. et p. vl.ficorché,
ée, V. Espelhai et Cor, R. 2. en vl. é^orce.
Êty. du lat. «cor(<ca(ic#.
BSGORGBAR, V. a. vl. Ecorcher. Voy.
Cdr,R.2.
BSCOBOBA-BOflSAS, s. m. dl. Voy.
Espelha-chins et Cbr, R. 2.
Ëty. Eseorgea est une ait. de eseoreha.
E8G0RIADUBA, S. f. v1. V. Excoria-
tion et Cor, R.
ESCORJADOR, s. m. vl.Ecorchoir, bou-
cherie. V. Eseourtegadour.
Ëty, de s«cor;ar, écorcher, et de odor,
lieu où l'on écorche. V. Cor, R. 2.
ESGORJAB, V. a. vl. MMKOUQAMymacomÈAM.
Escorxar, cat. Escorehar, esp. port. Scor-
ticare, ilal. Ecorcher, arracher la peau, dé-
pouiller. V. Espelhar et Eseourtegar.
Ëly. de es priv. de Cori, R. de corium,
cuir, peau, et de ar, dter la peau. V. Cor,
Rad. 2.
B8G0RNA , S. f. (escéme) ; Scomo, ital.
Affront. V. AffroM.
Êty. de rital. scomo. V. Eseom, R.
B8G0RNAR, V. a. (escoumà) ; bmov«ab,
BBaoovTiUi, BStcoMUB. JSfCOfliaf , CSt. ScOT"
ESC
117
nare^ itd. Deseomar^ esp. Êooaer, au pro-
pre, rompre les cornes, et par ext rompre
ies angles d'un corps, d'une tal^, de la cou-
verture d'un livre, etc.» diminuer sa fortune,
l'écorner.
Éty. de es priv. de cofna et de or, ôter
les cornes. V. Cdni,R.
BSGORNAT, ABA ,»](]. et p. (escoomà,
àde); bmoomav. ikorné, ée; honteux de
n'avoir pas réussi dans quelque entreprise,
d'avoir été mal accueilli, penaud. V. Corn,
Rad.
BSCOBNIFIeAfilE , s. m. (escoomiflàï-
ré); ucoviunruMi. JScorniOeur, celui qui man-
ge chez les autres sans y être invité, un pa-
rasite.
Êty. de escomiftar et de aire, celui qui
écorne, sous-entendu , des repas. V. Com. R.
EflCOBNIFLAR, V. a. (escourniOà) ;
Êeomiiler, prendre des repas aux dépens
d'autrui ; chercher des franclies lippées ; es-
croquer quelque chose.
Éty. des« priv. de corna, corne, et de ni-
fiar , flairer , litt. écorner , sous-entendu , re-
pas, en flairant, en quêtant. Sauvage suppose
3ue ce mot pourrait venir de es^ours-nijlerp
àirer aux cuisines des cours. V. Com . R.
B8COBNIFLIIR , s. m. (éscomiûûr).
V. Eseoumifiaire et Com, R.
BSGORNUBA, s. f. (escoumùre); imp.
wuiommvwuk. Kcornure, éclat emporté de Tan-
gle d'une pierre, d'un marbre.
Éty. de es priv. de coma et de ura, chose
privée de la corne. V. Corn, R.
B8GOBP1, s. m. (scérpi). Nom arlésien
du cormoran. V. Coniioraii.
B8GORPIO , s. f. vl. Escorpi, cat. Tei-
gne, ver; machine de guerre.
BSCOBPION , s. m. (scourpie-n) ; m-
coonnomi. Scorpion, ail. Scorpione , ital.
^icorpton , esp. Escarpiâo, port. Escorpi,
cat. Scorpion , nom d'un genre d'insectes
Aptères , de la famille des Acères , dont on
connaît deux ou trois espèces en Provence.
Ély. du lat. «corpt«i#, scorpio, formé du
grec (ncopic(o( (skorpios) , le même.
Escorpion ourdinari, scorpion commun
ou scorpion d'Europe : Scorfio europœus,
Lin. Gu'on trouve sous les pierres d^ns les
lieux humides et abrités. 11 n'atteint guère
qu'un pouce de longueur.
Sa piqûre, plus redoutée que dangereuse,
n'est runeste qu'aux très-petits animaux.
Escourpion rouge , nom par lequel on
désigne, dans la Basse-Provence, le scorpion
roussâtre : Scorpo oceitanus , Dict. Se. Nat.
qui atteint jusqu'à deux pouces de longueur,
et dont la piqûre est plus venimeuse que
celle de l'espèce précédente.
B8GORPION, s. m. Scorpion, huitième
signe du xodiaque.
BSGORPIOUN, s. m^ (soourpl-oon). En
lang. selon M. de Sauvage , on donne aussi le
nom de scorpion à la grosse espèce de sco-
lopendre jaune.
ESGOBPlOUN,s. m. Nom qu'on donne,
à Digne, aux caoricornes et particulièrement
au capricorne héros, Cerawuiix héros, Lin.
insecte de l'ordre des Coléoptères et de la
fam. des Tignivores ou Xylophages.
Cest à cause de ces longues pattes qu'on
lui donne improprement le nom de scorpion.
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118
ESC
B8GOBPORAR , v« a. vl. Incorporer.
V. Encorparar et Corp , R.
B8G0IIP0RAT , AOA , adj. el p. vl.
Incorporé» ée. V. Corp, R.
ESCORRE , V. n. %l. Escorrere , ital.
Eseorrer, cat Écouler, échapper, échoir;
et act. conGsquer , acquérir , courir sur.
Ély. de es et de eorrê. V. Courr^ R.
ESGORREifENT , 8. m. vl. Ccmcoura,
écoulement, flux; rassemblement.
Ély. de tif de eorre et de m«nî, action de
8*écouler. V. Courr ^ R.
BSCORaA, vl. V. Eseorça.
ESGORSAR, vl. Eseortar, cat. £cor<-
cher. V. Eseorjar, Eipelhar et Cor, R. 2.
E8COR8SA, vl. V. Etcorça.
ESCORTA, s. f. (escorte): Scarta, ital.
Escorta f esp. port. Escorte, troupe qui ac-
compagne un officier , un convoi pour le
mettre à l'abri de l'ennemi ; réunion d'amis
qui accompagne quelqu'un pour sa sûreté.
Ëty. de l'ital. seorta, que Ménage dérive
du lat. scorgers, V. Cort, R.
ESGORTAR, V. a. (escourtà); wcovmr^.
5cor(are, ital. ^seollar, esp. port. Escorter,
accompagner par précaution.
Ëty. du lat. seortare^ ou de escorta et de
ar. V. Cortj R.
ESCORTAT , adj. et p. vl. Ecourté.
V. Court, H.
ESCORTAT, ADA, adj. et p. (escourtà,
àde): EscoUado, port. Escorté, ée. V. Cort,
Rad.
ESCORTEGAR, V, a. vl. Escorxar ^
cat. Escorchar , esp. Ecorcer, écorcher.
Éty. du lat. decorticare,
ESCORTEGAR, v. a. vl. Ëcorcher. V.
Escourtegar et Cor, R. 2.
E9CORTEGAT , vl. V. Espelhat et Cor,
Rad. 2.
E9CORZONERA, 6. f. (scorzonère) ,
sacoBfowsPA. EscorsonerçLt cat. ^scorfonera,
esp. ital. Scorzonère, scor^nère d'Espagne,
Scorxonera hispanica. Lin. plante de la fam.
des Composées Cbicoracées , originaire des
montagnes delà Uaute- Provence, et cultivée
dans les jardins comme plante potagère.
Éty. du lat. scorxonera , formé de l'ital.
seorza, écorce et de nera , noire, écof ce
noire , qui est aussi un des noms de celle
plante.
M. Théis pense que ce mot est dérivé
de scurxon, nom de la vipère, en catalan,
parce que cette plante passe pour un remède
a.(isuré contre sa morsure, dans ce pays.
ESCOS, vl. 11 ou elle écouta. V. Escotar,
ESCOS, OSSA, adj. et p. vl. Secoué,
baltu. V. Cut, R.
ESCOSA , s. f. vi. BtcosiA. Escousse.
ESCOSA, s. f. vl. Alt. de eseorça, écorce.
ESCOSER, d. bas lim. V. Escouire ei
Coutre, R.
ESCOSSA , V. Eeossa,
ESCOST, OSTA,adj. et p. vl. Caché,
ée. V. Escot eiEseound, R.
ESCOT, s. m. (escô) ; Scotto, ital. Escote,
esp. Escot, cat. Ëcot, la quote-part que cha-
cun doit pour un repas commun ; dépense
qu'une ou plusieurs personnes ifonl dans unç
auberge pour un repas.
Èty. flu lat. exquota , pour quota parf ,
ou de l'anglo-saxon, scot, espèce de tribu.
ESC
BRGOT, S. m. ÉtoOi àê laise dont les
religieuaes font leurs robes.
ESCOT, s. m. vl. Ecossais» habitant
d'Ecosse : esquif, nacelle.
ESCOT, adj. et p. vl. ucotr. Caché, mis
en lieu secret, part de escoiidrs. V. Eseound,
Rad.
ESCOTA, S. f. (scôle); mcotta. Seotia,
ital. Eseata, esp. port. cat. Ecoute, cordage
qu'on amarre au bout des voiles par en-
bas, pour servir à les déployer et a les
étendre.
ESCOTA , s. f. dl. Latte, sorte de mairin
de châtaignier sauvageon, refendu cfi lames
de deux ou trois liffnes d'épaisseur. On s'en
sert, au-delà de la Loire, pour y accrocher la
tuile plalte et pour y clouer l'ardoise des
couvertures des maisons. Sauy.
ESCOTA, s. f. dl. Eseata de bargeiris,
espade ou espadon de broyeusç.
Éty. Ce mot parait dériver, dit Saov. du
lat. exeutere, secouer, qui est l'usage qu'en
font les broyeuses. V. Cut,R.
ESCOTAU, vl. V. Escoutar et Escout,
Rad.
E8COTAS, s. f. pi. (escétes) ; waoÊtAM,
Escotas, port. Couets, s. m. on donne ce
nom à quatre grosses cordes dont deux sont
amarréeÎB aux deux points d'en bas de la
grande voile , et les deux autres aux deux
points d'en bas de la misaine.
ESCOTAT, ADA, part. vl. Ecouté, ée.
V. Escout, R.
ESCOTm, Y. a. vl. Scuotfn, ital. Se-
couer, agiter.
Éty. du lat. exeutere, m. s.
ESCOTISSOUM, s. m. Pique-nique, re-
pas ou chacun paie son écot. V. Pie-nie,
Ëty. do lat. de cuisine, scoti, gén. de seo-
tum, et du verbe sum, je suis de Técot, cha-
cun est de l'écot.
Maiaieit, tous sensafaçoun,
Digueroun, Jupiter serem escotissoum.
Germain, Bourrida deis Diou^.
E6COU , Gare. V. Escouta,
ESCOUADA, s. f. (escouade) ; kkouadba.
Squadra, ital. Esquaàra, esp. port. Escoua-
de, huit fantassins et un caporal, composent
une escouade.
Éty. Ait. de eseouadra et de escadra, V,
Quadr, R.
ESCOUANTRE, Gare* AU. 4e Escontre,
V. c. m.
ESCOUAR, V. a. (escouâ); «kovatam,
DBSCOOAm, COTim, DS1C01IATAA. EsCOar , CdX*
Pescolar, esp. Equeuterf courtauder, ecour-
ter, couper la queue h un cheval; écouer, cout
per|a queue à tout autie animal.
Ëty. de es priv. de coua et de ar, priver
de la queue. V. Coua, R.
i;S|COUAT, A9A^ adj. et p. (escouà,
âde) ; DB0COO4T. Ecoue, écourté, courtaude.
V. Coua, R.
^SCOOATAR} dl. Ecourter. V. Escouar
et Côua, R.
ESCOUATAT, dl. V. Escouat et Coua,
Rad.
ESCOUB , rad. pris du lat. seop(B, arum,
balai, formé de scabere, abo, gratter, ^tisser,
dérivé du ffreç (rxu^XCÇu) (skubalizô), rejeter
Comme de l'ordure.
ESC
De saop«, par apoe. HOp^ d par aMilioii
de e et changement de o en ou, et de p en 6,
escoub; d'où : Escoub-a, Esooih^ Sse^mb'
ar, Eseoub-atf ada; Eseouhad^ura, Es-
coub-alhoHnyEscQub-aVhifr, Eseoub-aire,
Eseoub-eta, Eseoubet^r, J^êcoub-ier, Et-
coubTilh-ar^Escoub-Uh-as, J^aeonètlMrr»
Eseoub'Uh-oun, Eseoubilhoun-Qr, Escoub-
al, Escoubas. Escoubrassa, Esetn^iik-
aire, EscoHb-ithas, Eseoub-iU^l Eseoh^a,
Eseob-ar, Éscob-otêrs, Sf^-aft EtcuU-ûi.
BSCOUBA , s. f. (escoube) ; ualama, Hi<r<
•mJkMmmmA, baiav, a^UNOi, aasvAui, mosjkf
Seopa, iUl. Eseota, esp. )^lai, poignée et
verges, de genêt, debruyère|de crin, de pla*
mes, etc., propret balaytc.
Éty. du laL seopm, m. s. Y, Eseomb, R. .
Eseouba de bruse, balai da bruyère.
Eseoubade sagna, bqlai bit a?ec leoiiile^
à balais. V. Sorga.
Eseouba dijoumquina, balai de kme dTE^r
pagne. ^
Eseouba de crin, balai 4« ortn*
Eseouba de plumas, plumait, pIufRorl,
£#cou6a per tels mottes, houssoir.
Eseouba de foum,y, Esco^balhoun.
Eseouba nova fa beou soou ou 6eoii foum^
un domestique fait bien aoq devqir pendant
les premiers jours.
ESCOUBA-inERA, S. f. Un des noina
du bouillon blanc, selon Bl. Castor. V. Bcm^
Ihoun-blanc,
BSCOUBAmiRA , 8. f. (escoobadùre).
Ralayure. Gare, V. Escoubilhas.
ESGOUBADURA, m. 8. que Escoubi-
lhas, V. c. m. et Escoubf R,
ESCOUBAGI, s. m. (escoubàdgi). L*ac-.
tion de balayer ; ce qu'il en coûte pour i'exé*
cuter.
ESGOUBAIRB , ABBLA, S. (escott-
bàïré, arèle); BscovsiuiAn» , ncoiNniJttm.'
Scopatore, ital. Ralayeor, euse ; celui, celle
qui est chargé de balayer; on noaune aosaî
boueur, le balayeur des rues.
Ély. du lat. seoparius, ou de eseouba et de
aire, V. Escoub, R.
E9COUBAL , s. m. (escoubil) , dl. Voy.
Escoubalhoun et Escoub, R.
ESCOUBALHIER, V. EseoubUhas.
ESCOUBAIAOON, S. m. (escoubail-
loûn); BfcooBiLBOini, mtcmmAi., «scoubas, «•*
COOBABOOII, BABAttA, rBBAlB, WATéVWm, BCOU-
villon, haillons attachés au t>out d'une perdbe
pour balayer le four, après qu'on en a retiré
la braise avec le fourgon.
L'auge dans laquelle on lave récoarilkm
s'appelle lauriot.
Ëty. de escoubal et de Paogm. oun, grand
balai. W. Escoub, K.
ESCOOBA-MAT, S. m. (escoube-mè);
5copamart, ital. Bonnettes. V. Bfnmetas,
ESCOUBAR, V. a. (esconbà); momnmm,
mmumMMMM, mjktAoïum, baumab, BtcovBicaAa.
Scoparf , ital. Escobar, esp. Escombrar,
cat. Balayer, nettoyer avec un balai ; enlever
tout, tout emporter.
Éty. du kt. seopare,m, s. ou de eseouba
et de ar, dont Torigine peut venhr du grée
, (ncufoXf^u) (skubalizô), rejeter comme de
î l'ordure. Y. Escoub, R.
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ESC
BMO0BA8, 8. n. (eieoobÀfl}, dl ÉeoB-
f lUon. V. Eêeoubilkaun,
Ëty. de têcouba et de raofni. «t| gros
bakû. V. Eêcomb, R.
EacomÂB,âMBA,$. (escoubâf» àeee).
Gros btlai ^ ioog maocbe poor balayer le
ÙMTt balai mal ùif oté. V. Esemib, R.
BSGODBAflSOLA, 6. f. (escoubasaôle)»
dg. La clôture des moissoDs.
B8COUBAT, ADA, adj. et p. (eacoubà,
JMie). Balayé, ée.
Éty. de eêcemba et de ot V. Bseoub^E.
■0COIIBBTA,8.r.(e8OOobéte); Seipeê-
f<H ital. i?Mov<tiA«, port. Petit balai, broaae,
booflsoir.
Éty. de êêCimba et do dim. etm. V. Es»
€0ii6, R.
BMOUBBTAR, ▼• a. (eacoubetà); £#-
€war, port. Epooaseter , nettoyer avec une
épooflaette ; vergeler, brosser.
Éty. de êicaubeta et de ar. V. EsewOf^ R.
BSCOOBIBR, s. m. (escoabié) ; vovmoo-
msft. Cbèvre-feaille-xylosteoD , Lonieera
myloiUum^ Lin. arbrisseau de m fam. des
Gaprifoliacées, commun dans la Haute-Pro-
Tenoe.
Ëty. de «f cott6a, balai, et de la term. ier,
qui sert > faire des balais. V. Eêcoub^ R.
EflCOmniiH , s. m. Tescoubill), dg. et
béam. Brosse, vergelte, V. Brossa et ver»
g0èa: balai. V. ^looiida.
Éty. de Eseo/uba^ ▼. c. m. et Esamb, R.
ESGOUBDLHAIIUB, S. m. (escoubillàl-
ré). V. Escoubairs ti Eseoubj R.
B8CODBILHAR» v. a. (escoubillà). Ba-
layer les rues. V. Èseoubar.
Éiy.deescimbUhas et de ar. V. Eseaub,
Rad.
ESGOUBILHAS, S. f. ( escoubilhes ) ;
maconmuk», ■•covannAS, BtcovsAmnuM, sscon-
TA, BOmiDlUiA, 9AiMA»f «ABOAVAUi,
iA§. Escobilhay esp. Escombra-
rias, cat. Balayures, inunonaices qu'on ra-
masse-en balayant.
Éty. de escouba et de ilhas^ tout ce que
ramasse le balai; ou du grec oxu^aov
(skubalon), fumier, ce que l'on jette au coin
de la borne. V. Eseaub, R.
BSCOUBILHIBB, 8. m. (escoubillié) ;
Eseombradar, cat. Boueur, balayeur de rue.
V. Eseoubaire,
Êty. de la basse lat. scobaUriuSf m. s. ou
de escoubUha et de ier, V. Eseauby R.
B8COUBILHOUN , EseobtUà, cat. m. s.
que Escoubalhoun^ ? . c m. et Eseoub.
BSCCNIBILHOinV, 8. m. (escoubilléun);
BseobiUà^ cat. EseobÛlony esp. Ecouvillon,
instrument d'artillerie au moyen duquel on
nettoie et rafraîchit le canon quand il a tiré.
V. Bseoubalhoun et Escùub, R.
UAMÉEmHAMPE. u
BOITE, UbootiU la
On appeUê:
BSGQOBILHOUN , 8. m. vl. Booeor, or-
durier. V. Eseoubilhoun et Eseùubf R.
BSGOOBILHOIINAR, V. a. ( escoubi-
ttionnâ); EcouTilionner, nettoyer le four ou
le canon avecl'écouvillon.
Éty. de eseoubilhoun et de or. Y. Bseoubf
Rad.
ESC
B8GOOBLADA8. S. f. pi. (eMOoUàdes),
dl. Côtelette de porc salé. y. Coustiihouns,
BSCOUBOIBAS, Aub. E seombr arias ^
cat. V. Escoubilhas.
B8GOOGOUONAB 0', ▼. r. Se blottir.
Gare. V. Acoueounar s\
ESGOOOA, s. f. (escôude); Eseoda, cat.
esp. Smille» marteau tranchant de tailleur de
pierre et de maçon, qui sert à piquer le
moellon et le grès.
Éty. du laL exeuUre, battre, frapper. V^
Ciil, R.
ESGQUOAIBB, S. m. (escoudâîré), d. bas
lim. Batteur en grange.
Éty. de eseoudre, battre, et de aire, ou du
laL êxeutere. V. Cutj R.
ESCOUDE , s. m. (escôude). Instrument
en fer, propre k extraire les {)ierres des car-
rières, et à remuer la terre , il est pointu de
chaque côté.
Éty. du lat. eweussorius. qui sert à secouer.
V.Ciil,R.
B8GOUDEN, s. m. (escoudén); bmoiiiii,
covon. Dusse, première et dernière planche
qu'on tire d'une bille, bUhoun , elle n'est
sciée que d'un côté; on voit de l'autre la fla-
che, c'est-à-dire, la surface sur laquelle était
appliquée l'écorce.
Ëty. de S9Xttto< (escbatos), le dernier, qui
est à l'extrémité, ou devxÙTOc (skutos), cuir,
peau, parce que les dusses semblent servir
de couverture ou de peau au tronc.
Marrit ««eonden, cantibay.
Levar un eseouden ame le serra, laver
une poutre.
ESGOUMGAT, ADA, dg. V. Eseouai
et Coua, R.
BSCOODOUllAB, V. a. (escoodoumâ) ,
dl. Ebrancher un arbre. V. Esbranear.
ESCOUDBE , V. a. (escéudré) , dl. Battre
le blé. V. Escoussegear.
Éty. de la basse lat. eseoâare bMum^ for-
mé du lat. exeutere. V. Cut, R.
E8COUBFBGBAR, Alt. de E seau far ,
V. c. m.
E0GOUET, s. m. (escoué). Gourson,
crosselte, sarment de l'année auquel on laisse
un oBil ou deux et un peu du liois de l'année
précédente.
Éty. de es, de eoua et de et, petite queue.
V. doua, R.
ESGOUFA. s. f. (escôufe), dl. Un écrou
de pressoir. V. Eserou.
ESGOUFBSTRB, dl. V. Eseaufestre et
Cal, R.
E8C0UFFAR , ▼. a. (eseoufa), d. de Car-
pentras. Eseouffar de noses, etc. , écaler des
noix, des haricots, des fèves, etc.
ESCOUmOUN, s. m. dg. Bseoflion,
sorte de coiffe de femme. V. Couiff, R.
lou lehéou de moun dU sapioun
Un ta bêlé riche escouflRoun.
D'Astros.
ESGODFIAB, v. a. (escouflà). Terme de
jeu d'enfant, mettre à sec, gagner à quelqu'un
tout ce qu'il avait sur lui , Avril ; gagner jus-
qu'à la coiffe.
Éty. de es priv. de confia pour couiffa, et
de ar. V. Couiff, R.
BSGOUFIAT , (escoufià), et
ESC
119
BMOOFIBB, S. m. (escoufié), dl. Plein
une assiette de potage. Sauv. V. Sietada,
ESCOOFIONARr, V. r. dl. Se renco-
gner, se presser, se réduire en un coin on
dans un petit espace.
ESGOUnONAR, v. a. (escouGgnâ), dl.
Serrer, presser, entasser. V. Escahnar.
E8GOUFIGNAT, ADA, adj. et p. (es-
couGgnâ, àde), dl. Acculé, tapi, rencogné.
ESGOUFIT.adj. et p. (escouti), dl. Dé-
confit, mis à sec, se dit d'un joueur qui a per-
du tout son argent. V. Esculhit et Couiff,
Rad.
E8COUFREIA, s.f. rescoufrèie). Eco-
frai ou écofroi, grosse table dont se servent
plusieurs artisans pour tailler et préparer
leurs ouvrages, particulièrement les cordon-
niers pour tailler les empeignes.
ESGOOGODMAR, dl, m. 6. que Esbran^
car, V. c. m.
E9COUGBIFOU, Garc. V. Escogrifo.
BSCQinDUBA, s. f. (escouîdûre}. Exco-
riation, écorchure. Cast.
BSCOOILHE, dl. V. Eseoulier,
BSCOUIN , s. m. (escouin). Est dit par
syncope, dans la Haute-Provence, pour £s~
couden, v. c. m.
BBGQinBAT, a<lj. d. bas Ihn. V. Encoui-
rai.
ESGOUIBE, V. n. (escôuîré);
J^icozer, port. Brouir,
brûler, en parlant de l'action du soleil sur les
plantes et sur les fruits après une gelée ou une
légère pluie.
Éty. de es augm, et de eouire, cuire. Voy.
Couire, R.
B80O01RB, v.n. Bfconn. Causer une dou«
leur brtUante, V. Couire. Gar. a employé ce
mot dans le sens actif pour rosser, bétonner.
V. JSstrUhar et Eossar.
Éty. de contre, dans le premier sens, et de
eorium, dans le second. V. Coutre, R.
ESCOUIRE 8', V. n. et r. S'excorier, s'é-
corcher, en parlant des personnes trop cras-
ses, et particulièrement des enfants qui ont
trop d'embonpoint, et chez qui la peau s'enta-
me dans les plis des cuisses et des aines.
Éty. de es et de cortimi, cuir, peau, enle-
ver la peau.
ESCOUIRE . dl. Poor battre le blé. V.
E8COUIS8AR. d. bas lim. V.Esquissar.
ESCOUISSENDRE, v. a. (escouissein-
dre), dl. Rompre à force, déchirer du drap.
V. Fendre et Escarchar.
E8COUISSENDUT,UDA,adj. et part,
(escouisseindù, ûde),dl. V. Escarehat.
E0COUI«ADOUR, s. m. (escouladôu) ,
dl. Un ecotflotr ou envidoir; instrument de
dévideuse de soie pour envtder sur un rochet
la soie d'un écheveau; broche de fer avec
un volant qui tourne horizontalement sur
deux poupées portées sur un plateau de bois.
Sauv.V. C6t,R.2.
E8COULADOUR, S. m. (escooladôo);
McvDsuBs. Egouttoir, planche sur laquelle
on fait égoutter la vaisselle, quand elle est
lavée; saladier d'osier pour taire égoutter la
salade.
Éty. de escomlar et de adour, qui écoule.
V. Col R 2
'BSCOUiJkDURA» s. f. (escooladûre);
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no
ESC
quetures, effondriUes, égoatlures , restes de
l'eao dans laquelle oo a fait bouillir des her-
bes, des légumes, etc,
Éty. deeseoulada et denra. V. Col, R.S.
BTCOmLAMENT , s. m. (escoulaméin) ;
KKovmmnnaiT. ScorrimeniOf ital. Etcofameni,
cat. Ecoulement, mouvement d'un fluide qui
passe ou qui s'échappe d'un lieu où il élait
ramassé.
Éty. de Eteoula, R. de acoular et de
«efK. V. Co(,R.2.
ESCOUI.ANGIIAR, V. EêCfmranehar et
Col , R. 2.
E8GOUI«ABrGHOUIRA,s. f. (escoulant-
chôuîre) , d. de Barcel. Lieu où l'on fait fflis-
serle bois d'une montagne. Y. Col, R. 2.
E9GCN7LAR, V, a. (escoulà); kkoobam,
cftcooaass, bsbuub. EscoaTy port. Ecouler,
égoutter, vider, mettre à sec; flg. gagner
tout son argent à quelqu'un, le mettre à sec,
Ëty. de es pour ex, et du lat. colare, cou-
ler dehors. V. Col, R. 2.
ESCOmLAR, V. n. uco^mAm. Seorrere,
îtal. Eteoar, port. Eicolar^ cat. Ecouler et
s'écouler, perdre tput son sang ; s'égoutter.
V. Col, R. 2.
ESGOULAmiE , V. Eêcolaatrê.
ESGOULET9,s. m. dl. et bord. Dernière
gouttes d'une lioiieur qui s'écoule. V. Es-
€Ourrilka$tiCol, R.2.
E8GOUI4A, V. EiCOurrOh^s, çt Col,
Rad. ?.
ESGOULIAN , V. Euolian.
E9CQDUER, V. Escolier,
ESGOUI«OU|RA , s. f . (sf^ulouïre) ; sync.
de icooLAToiiuiA. On donne ce nom, à Barce-
lonnelte , à une rigole qui sépare deux pro-
Priétés dont ell^ trace les Uinites, et qui sert à
écoulement des eaux.
Ëty. de etcoular , écouler , et de la term.
Outra, V. c. m. parce que celte sorte de ri-
gole fournit un écoulement aux eaux. Voy.
Col, ¥i.2.
E8GODLOURIB8', v. r. (s'escoulour^r) ;
Perdre sa couleur. V. Descoulourqr et Cq*
lor, R.
Toula beoutat «'escoulouris.
Et bon renoumjamai péris.
Prov.
E8CO01.OUR|T,IDA, adj. V. Pescou-
lourat et Color , R.
E8GOUBIBOUIRADA,s. f. (escoumbouT-
ràde). Augm. de Eicoumbouire, v. c. m.
Gare.
E0GOIJ1IBOUIIIAR, Gare. Y, Eseoum-
boulhar.
B8GOUMBOUIIIE, S. m. (escoumbouire);
Alerte, trouble, chagrin, désagrément. Gare.
ESGOUMBOmUBAR 8', V. a. ^t r. fes-
coumt>ouillà) ; sfcooMBomaAii. Troubler,
effrayer , s'épouvanter ou se troobler , etc.
Gare.
ESGOinilBOIlLHlR, ▼. a. et r. (e$coum-
bouillir). Consumer ou se consumer par Té-
bullition. Gare. Y. Esboulhir.
B8GOD1IIBOURIR8' , v. r. (s'escoum-
bourir). S'effrayer, s'alarmer, prendre de
répouvante. Gare.
E8GOUMBRE8,s. m. pi. (escôumbrés) ;
dl. ScombrOf ital. Décombres. Y. Curun,
ESC
BMOlIMBRlAt , Y. JSnewmkriat.
B8QOUMENGB, s. m. dl. Y. Eicoumu-
nieation et Mun, R. 2.
EaGOimCNOEAB, dl. Y, Escoumu-
niar.
ESGOUIIEIVOBAT, dl. Y. Eteownu-
nialeiMun, R.2.
ESGOUBfBSSA, s. f. (escoumésse) ; «a-
GvuiA, vABi, riuuAOB. Scommessa , ital. Ga-
geure, pari , convention sur une chose dou-
teuse et incertaine, pour raison de laquelle
chacun dépose, eqtre les n^aios d'un tiers,
une somme ou des gages convenus.
Ety. du lat. commUtere ; m eommissa.
Y. MeUre, K.
E8GOUl|IÇTTR|?,v. a. etn, (escoumé-
tré); BtcoviisTTAm. SeommeUerty ital. Etco*
meUrer, cat. Gager, parier, faire une ga-
geure, un pari.
Éty. de l'ital. $eommeUere, fpnné de con,
avec, et de mellere, mettre, mettre avec
up autre. Y. Eicoumessa et Mettre, R.
^oumetU que ma presend
féi fague perdre countenenei.
Gros.
QSGOOMOUIR^ , d. m. Y. Escnmadoui'
raeiÉieum,K,
E8GOIIMOU88AR , v. a. dl. (escôumous-
sa) ; uamjkMBMm» Egrener les gerbes , en faire
tomber le grain, soit en les t>attant contre
le tonneau ou la planche , soit en frappant
dessus avec un fléau qu avec un battoir. Y.
Eêbarbar,
Ëty. du lat. eweutere. Y. Cut, R.
Goaune cette opération n'enlève pas tout
le grain , on soumet ensuite les gerbes àù
(Mittage ou au foulage.
ESGQUIIPETAR , Y. a. (escoumpetà} ,
dg. Tapir.
ESGOUIIPETAR 8*, v. r. md. Se tapir.
E8GOIIBIPI88ADOUR, S. m. (escoum-
pissadôu) ; m. s. que Espouscaire , v. c. m.
etPû#, R.
B8GODMPISSAR , V. a. (escoumpissà).
Salir avec de l'urine , pisser sur qp^lqUe
chose de propre qu'on saljt.
Éty. de es, de coum , avec , en, et de
pissar, en pissant, ou avec le pisser, Y.
Piss, R.
E8G0imiPI8SAT, AOA , adj. et p.
(escoumpissà , àde^. Sali avec de l'urine.
Rauha escoumptisada, robe salie ou tachée
du pissat de quelque animal.
Aquel chinm*a tout eseoumpissat , ce chien
a pissé partout sur moi.
ESGODMPTAR, Y. Escomptar.
ESGOUM|»TAT , Y. Escomptât.
ESGOUMIINIAR, V. a. (escoumunià) ,
«•coimMaAii y Mco^nicBiiMB , bscoomsusbam ,
BtcummAB, McvMssoAB. Scomunicare , ital.
Exeomulgar, esp. Excommun gar , port.
Escomuniear , cat. Excommunier, séparer
de la communion des fidèles et de la parti-
cipation des biens spirituels de l'Eglise.
Éty. du lat exeommunicare , fait de la
prép. ex, hors, et de eommunicatio , com-
munication, communion; mettre hors de la
communion. Y. Mun, R. 2.
E8GOUBIinaAT , ADA , p. (escoumuniâ,
âde); stcvaivasAT, MMcnmmm9mAT, EicooMBir*
«BAT^ BfCVMBBATf «fGVMBMAT, ftCyiWlT ,
ESC
iv. Bseomuniead , cat. Bseoama-
iiié , ée , celui , celle contre qui on a lancé
une censure eedésiastique.
Éty. du lat. exeommunieaiui. Y. tfiiti,
Rad. 2.
Sembiar un escoumuniat, aver la figura
d^un escoumuniat t avoir un visage d'e^co»-
munie , être défait , pâle , jaunâtre , parce
qu'on dit vulgairement, que les excomma^
nications font pâlir et maigrir.
ESfGOUMUNIGATION , S. f. (escOOIBB-
nicatie-n); Mtwww , fscovMaraa , stco*
■ncps. ïseoimiiitcacté , cat. Exeommnkmf
esp. Scomunicagione , ital. Escommtinkào ,
port. Excomniunication , censure ecclésiaa^
tique par laquelle on excommunie.
Éty. du lat. excommunieatio , de excam^
munieare et de acito, l'action d*exoomminiier.
Y. Mun, R. 2.
L'excommunication majeure , retranche
de toute communion avec les fidèles, et la
mtiietcrs , n'interdit que l'usage des sacre-
ments.
L'priginede ]'excommunication,dit l'autenr
4u Dict. des Orig. de 1777, en 6 vol. in-12.
est de la plus haute antiquité , les prêtres des
Païens infligeaient cette peine en plusieurs
circonstances , et c'était ce qu'ils appelaient
sacris inlerdicere , ex seerUri, Les Grecs
en trasmirent l'usage aux Romains, et les
Druides ne faisaient point participer à leurs
mystères ceux qui n'étaient pas entièrement
soumis.
E8GOUIIUROAR, dl. Y. Escoumuniari
pssGOUaiUROAT , dl. Y. Escoumuniat.
E8GQUf«GEI., et
E8GOUNGEOU, d. m. Y. Aresda.
EI^OUNÇEOn, Y. Eserouneeouei Ares»
ela.
ESCOUNDj sous-radical, dérivé du latin
ahscondere, cacher, couvrir, dérober aux
yeux, formé deabs, de eum et de do, ne
pas donner.
De abscondere, par apoc. abscond, par
changement de abs en es , et de o en ou ,
e^cound; d'où: Escound-ut, uda, Escoun-
dud-as , Escound-age , Éseound-alhas ,
Eseound-alha, Escound-edour , Escound-
idour, Eseound'ilha, Escound-ilhas, Es-
cound'Ouns,Escound-re, Escound-ut, Es*
eound'Udas, R-eseound-re , Tra-scoundre,
R-escound^da, Rescound-ouns, En-gounç-
ar, En-gounç-at, Escoun-ut, Escond-ig,
Escond'ir^ Esçond-ire, Escond-it, Escond-
te, Escounduàa'men,Escond'Ut, Escons,
R'escondre,Escont'ir, R-escond-ut, Escost,
Escot, Ra-scundr-e , R-eseo , R-escosta-
ment , R-escouns-alha , R-escoust-iera ,
Scond-ir.
ESGOUNDAGE , s. m. (scoundadgé). Y.
Eseoundalhas,
Ëty. de escoundre et de âge, Y. Eseound,
Rad.
ESGOUNDAGI, BfCOOHDAOB, SfCOimDAQBA.
m. s. que Eseoundalhas, v. c. m. et Eseound,
Rad.
B8GOnNDALHA, s. f. (escoundàille) ;
Bfcooipmuà , sfcoimDuaA, lOvmKBA, matcomi-
DAl., BSCOOliOBDOOM, ■SCOOimiBOVIA , BS«C01ITni-
BA. Nascondiglio, ital. Escondrijo , esp.
Eseondeduro , port. Cache , lieu retiré et
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ESC
com» propre à s'y cacher. V. Bseomd,
BSGOmWALHAB, 8. f. pi. (scoundàil-
les) ; ■scommAftB , ««conpdiiui^f , BMoimooBi^,
■wcoonvBAff rfAOïnrv* c|«q«vt, cosobt. Gli-
gne-musette ou cacbe-cacbeUe, jea d'enfantt
oana lequel oo ferme les yeux à celui qui
fdt , pendaut que lea auUres se cachent. Il
faut eRsutte qu'il en prenne un aTant qu'il
ail touché au but pour être relevé, celui qui
s'est laissé prendre» prend la place de celui
qui l'a pris, ainsi de suite,
Éty. de escoundrt et de alha , jeu où tout
Je monde se cache. V. Eicound, R.
Qu elucha , qu s'escounde ou qu pluga?
à qui est-ce à faire?
Dans le Bas- Limousin , pendant que les
enfants se cachent, la personne qui bande les
yeux à celui qui fait, répète les Biots suivants,
moitié latins» moitié gaulois ;
Vn ftmltÊr énm UUat la himm , nu/f campot qid 3t al
qui <U lo. T" -nr- -i
BSGOUNDBDOUR , V. Eicoundidour,
ESCOUNDE-iroilCHOIR , S. m. (es^
côundé-moutcbôir) ; cAcaB-TAMvoii , cac»-
MRoouis. Sorte de jeu d'enfant. Avril.
ESCOUNDIOOUR , m* S. que JSseaun-
dalha., V. c. m. et Eseound, R.
ESGOUNDIBRA, Aub. Y. Etcoundatha.
ESGOUNDILHA. \. Eêdoundalha.
ESGOUNDILHAB , V. Escowdalhas et
Eseound, R.
E0COUNDOUN8 D' , adv. (d'escoun-
déuns) ; db mMacommomn, n^tcommomi, »m
cACBA-cAc«MB|i. En cachettc, sans être aper-
ri : Anar d*e$couniauns, aller secrètement,
la dérobée.
Êty. de eiCowÊdre, cacher; ou du lat.
abseondUè, abseondUus. V. Eseoundf R.
E8GOUNDIUB, ▼. a. (escéundre); m-
■OIUUWB, CACHAS, ClULAB, SfCOPimB, IMfCOlWU,
uMovpm, AMAAAB. Àscondere, ital. Eêcon-
der, esp.port. Eseandir, c^i. Cacher, mettre
dans un lieu où il soit diflScile de trouver;
nier : Abtiii podespas v'eseoundre, dl. tu ne
saurais le nier.
Êty. du lat.a6«eondere,m. s. V. E$cound,
Rad.
Tira la peira e$eoHnde lou hras ; Tira la
pitdra y eseonde la mano, esp. il tire la
pierre et cache la main.
B8GOUNDRE 8', v. r. (s'escôundi-é) ;
Eêconder-ie, port. Se cacher, se mettre dans
un lieu où l'on ne puisse pas être découvert,
se blottir, se tapir.
BSOOUNDUDAS, s. f. pi. (scoundùdes).
Cligne-musette, V. Eicoundalhai; dans le
Bas-Limousin, on donne aussi le nom de es-
coundudas, aux entrevues secrètes de deux
amoureux. V. Eêcound, R.
Que H metio dins leis eoumudoi
Quand jugavias Ht escoundudos.
Gros.
ESCOUNDUT, UDA, adj. et p. (escoon-
dù, Ùde); ucomnrr, mBaooiiDirr, cachât, ata*
FA», ACATAT. Bscondido, port. Caché, ée. V.
EiCùund, R.
BSGOUNILHAR 8>, v. r. Se blottir dans
un recoin pour s'y tenir caché. Gare.
Éty. de e$ , de counilh et de ar , faire
comme nnlapin.
TOM. II.
ESC
BSCOmvJtnuMBNT, GarcV. 5#eoim-
juraiian.
ESGOUNJmiAR, V. a. (esconndjurâ);
AiMOBAB. Scongiurare, ital. dmjurar^ esp.
Esconjurar, port. Conjurer, chasser, détour-
ner des calamités, des maux, par des prières,
des paroles sacrées, ou par quelques prati-
ques superstitieuses; exorciser les démons.
Éty. de es, et du lat. conjurare, m. s. V,
Jur, R,
Eseonjurer et etcon/urottoni ne sont pas
français.
E9GODNJnRAT|QN, s. f. (escoundju-
ralie-n) ; ADjimAnsp, Etcoiiiijinii4v|ip, mcoup-
«miAiniiT. Conclura, ital. CmjuracUmf
esp, Conjuraçâo^ port. Conjuration, paroles
et cérémonies par lesquelles on invoque ou
l'on chasse les esprits malins, on détourne
les tempêtes, les maladies , et par lesquelles
aussi, on exorcise les démons.
Ety, du lat. emjuratianiê^ gén. de conju-
ratio et de eiaugm. V. Jur,R.
E8GOUN8EOU, Gar. V. Aretela.
E8CODNTRAR, Gare. V. Retcountrar,
E8ÇODNUT, UDA, adj. et p. (escounù,
ûde), dg. et bordel. Caché. V. escoundut et
Eteaund, R.
ESCOUPETA* s. f. (escoupéte); Schiop-
po, ital. Eteopeta^ esp. port cat. Escopette,
espèce de carabine que l'on portait ordinai-
rement en bandoulière.
Éty. del'ital. tehioppeUo, petit fusil.
E8GOIJPETAII, d. bas lim. m. s. que
Deseoupetar^ v. c. m. trancher la tête,
E8G0UPETA8 , S. f. pi. (escoupétes), d.
bas lim. Ricochets, bonds que fait une pierre
plate que l'on lance obliquement sur l'eau.
ESGOUPICa, s. m. dg. Crachat, v. c.
m. Eicupiegng et ^«ctip, R.
E8COUPIDOIIR, Voy. Eêcupidaur et
Eseup, R.
E8C0UPILINA, 41t. lang. de Bsçupie-
gna, v. c. m. eiEieup, R.
E8GOUPIR, V. Eteupir.
ESGOUPIT, s. m. (escoupi), dg. Crachat.
y. Eteupiegna, Crachat eiBseup, R.
E8GOUR, Cast. V. Bassa-cour,
B8G0€IIADIi, Avrq. V. Eecourrilhas
et(7o^R. 2.
ESCOURANGHAII, ▼. n. (escourant-
chà), d. m. Glisser sur la glace ou sur la nei-
ge. Y. ^(,R.i.
ESCOURAR, V. Eecoular et Col,R. 2.
ESCOURBirr, s. m. (sconrbû). Scorbut,
maladie caractérisée par la mollesse, la tumé-
faction et le saignement des gencives; par la
fétidité de l'haleine, les lassitudes spontanées,
les taches livides de la peau et les dispositions
aux hémorragies.
Ëty. du lat. #cor5tttu«, de l'esclavon teorh,
maladie, ou du danois schorbect, déchire-
ment ou ulcère de la bouche.
E8COURBUT1QUE, adj. (scourbotitiué).
Scorbutique, comme subst. ce mot désigne
ceux qui sont atteints du scorbut, et comme
adj. ce qui est relatif ^ cette maladie*
Éty. du lat. scorbuticus.
ESCODRBimQUE , ICA , adj. et s. (es^
courbutiqué, ique) ; Seorbutieo , ital. Eseor-
butico, esp. port. EicorhutiCf cat. Scorbuti-
que, qui tient de la nature du scorbut, qui
est atteint du scorbut.
ESC 121
Éty. dtt lat, êcorbutieus,
ESGOURGHA, s. f. (escôurtche) ; accovh-
^JA, ACCOVBCIMAIISBT, DBMfUBA, BUOnnA.
Escorço, port. Accourcissement, chemin plus
court. ■
Ély.V.C5[mrl,R.
ESCOURCHADimA, 8. f. (escourtcha-
dùre). Ecorchure.
ESCOURGHAIRE.et
E8COURGHAB, pr. mod. V. £n>eUbaî-
reeiEspelhar.
ESGOUaCHAR, v. a. (escourtchâ) ; i
Accorciare, ital. Acoriar,
esp. Eneurtar, port. Aceunar, cat Accour-
cir, rendre plus court, diminuer la lonffueur :
Escourehar lou eamtn, accourcir le chemin,
prendre un chemin plus court.
Ety. de es pour ex, par, de coureh pour
court, et de l'act. ar, litt. prendre le plus
court. V, Court, R.
Escourehar la vida, Tr. abréger la vie.
Escourehar una rauha, rapetisser une
robe.
ESGOiniCQAR, Gar. Pour écorcher. V.
Espelhar.
ESGOOUGHAR 9', v. r. t'AccoimaiA».
S'accourcir, devenir plus court : L'on ac*
courchaper aquit, on accourcît parti. V.
Court, R.
E8GOURCHAT, ADA, adj. et p. (es-
courtchâ, àde) ; accoubchat, accoobchit, Bt*
cpuBCHiT. Aeortado, esp. Accoure!, ie; deve-
nu plus court. V. Court, R.
• E9GOURGHIR, V. Escourehar.
ESCOUHGHIT, V. Escourchatei Court,
Rad.
EBCOJmc^OhA, Voy. Acourchola et
Court, R.
E8CODRCQOIIA, S. f. (scourtehùre) ;
BABHAOA», BAMmOAS-mpOTAIr-ncpOir, BAmTOII,
TABpAOAs TnvHf. Nom quo porte, dans le
département des B.-du-Rh. l'écorcheur ou
pie-grièche-écorcbeur, lanius eoUurio, Lin.
oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam.
des Crénirostres ou Glyphoramphes (à bec
dentelé), qu'on nomme Uapinur, dans le
département du Qard.
Cet oiseau fait son nid dans les buissons,
où il pond cinq ou six œuGs obtus, roses, ta-
chetés de rougeâtre.
ESGOURDAR , Oublier. V. Oublidar.
Ëty. de l'ital. scordare.
BSCOUREGUT, V. Eseourregut.
B8COURER, V. Escourrer.
ESGOURGEADOUR, dl. (escourdjadéu),
S, m. Voirie. V. Prad-6a(a(Mer et Cor, R. 2.
E8COUROEADURA, dl. V. Escourte-
gadura,
Éty. Alt. de escourehar. V. Cor , R. 2.
E8GOUROEAII , dl. V, Espelhar et Cor,
Rad. 2.
ESCOORGBAB, v. a. (escourdzà), d. bas
lim. Ecorcher, V. Espelhar, fig. déchirer
quelqu'un par des médisances ou par des
calomnies. V. Cor, R. 2.
ESCOUROOKi, s. m. dl, V. Escargot.
E8COURIAN , s. m. (esoourian) ; mcov-
UAM , et mieux bkouan. Ecolier, maître d'é-
cole, dans quelques pays. V. Escol. R.
ESGOIIRIAT , adj. et p. (escouriâ), dl. et
16
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ogle
122 ESC
béarn. sscoormAT. Poarécorché.y. Espélhat
et Cor, R. 2.
Escouriat tant d^anUUpar éstre ben vengut
Que U iol reialio del sang qu'avio begtU.
fiergoiog.
Ëly. du lat. excoriare , écorcber.
BSGOURIOA, AU. de eseourrida. Cour-
se. V. Courr, R.
BSGOURIER, V. Eseaulier.
ESCOURNAR, V. Escornar et Com,R.
ESGOORNIFLAIIIE , V. Escornxflaire,
ESGOURNIFIiAR, V. Eicorniflar et
Corn , R.
ESCOURNIOULAT , AOA, S. et adj.
(eacouruioulà , àde) , d. bas lim. Personne
qui a un cou long et décharné ; on le dit
aussi de ceux qui ne portent point de cra-
vate.
Ëty. de es augm. de eourniola, œsophage,
et de ar.
ESCQURPENAy 8. f.cicovmri, kascasia-
■ooGSA» cAPovn, à Nice. Scorpend, port.
La truie ou scorpène truie : Scorpœna scrofa^
Lin. poisson de l'ordre des Uolobrancbes
et de la famille des Géphalotes ( à grosse
tète), il est de couleur rouge et n'a que deux
baroillons à la lèvre inférieure.
E0COURPENA , On donne encore ce
nom, à Marseille, selon M. Roux, à la
Scorpœna massiliensis , Lacép. du même
genre que le précédent. V. Lemia,
E8COURPENA , s. f. (scourpéne). Cra-
paud de mer. V. Rascassa.
E8GOURPENA , 8. f. (escourpéne). Y.
Capoun.
ESCOURPIOUN , V. Escorpion.
ESCOURRAR, V. a. (escourrà), dg.
Ëtayer , appuyer.
Ëty. Il est difficile , a?ec l'orthographe
donnée à ce mot par Jasmin , d'en découvrir
une étymologie satisfaisante, tandis qu'on
en donnerait une plosible en l'écrivant par
un seul r; escourar , de es augm. de cour,
et de ar , donner plus de cœur, et fig. plus
de force.
ESGOURRAU, s. m. (escourràou^ d. m.
TUBBBiiTilui. Nom qu'on donne, dans la Haute-
Provence , h la térébenthine du mélèse.
Ëty. du grec U (ex) , hors , et de ^ita
(rhéô) , couler, ou du lat. ex, hors, et de
cwrrere^ courir, V. Courr, R. d'où le verbe
excurrere, m. 8.
ESGOURREOEADA , 8. f. (escourredjà-
de). Ecorchure. Avril. V. Escourtegadura
et Cor, R. 2. EslaGlade. Cast.
E8GOURREGEAR , v. a. (escouredzà) ,
d. bas lim. Oter les 61s des pois goulus , des
haricots verts; écorcber, déchirer. Avril.
Éty. de es prîv. de eorregea, courroie, fil,
et de ar , ôter les fils. Y. Cor,R. 2.
E8CQURREGUDA,s. f. (escourregùde).
Échappée , Y. Eseapada , traite de chemin.
Y. Èstiraei Courr, R.
ESCOURREGUT , UDA , adj. et p. (es-
COUrregÙ, Ûde); McomisciiT, Mcoimmrr. ES"
corregut, cat. Eseorrido, esp. Ecoulé, ée ,
qui a lâdié, qui est devenu rare, échappé,
ee , tombé, en parlant d'une maille. Y. Cor,
Rad. 2.
E8G0URRENÇA, S. f. (escourréioce) ;
ESC
micovBmnçA, wcoumiçA. Yideboorse, écou-
lement.
Ëty. de Escowrrer, v. c. m. et Col, R. 2.
Bêla houstessa, eseourrença de boursa.
Prov.
ESCOURREN8A, 8. f. (escourrèince) ;
ucoi»m{A. Course ; cours de ventre , diar-
rhée. Y. Courrenta , Diarrhea , Courr et
Cot,R.2.
Ëty. de e«, de courrer et de ensa, dont
l'essence est de courir ou de fanre courir.
Et Vautre dis, mal escourenço
Prenguo counsuls et eounseliex,
Michel.
E8COURREN8AR 8^ , v. r. (escourrein-
sà s'), dl. Aller du ventre, avoir la diarrhée.
Ëty. deeseourrensa et de ar. Y. Col, R. 2.
Tant sur aquel que l'escourrenea,
Coumo sur un qu*es eoustubeU,
Michel.
E8COURRER , v. n. (escôurré) ;
■n. Escorrer, port. cat. Ecouler, égoutter;
échapper, tomber, en parlant des mailles
Îui tombent et qui s'échappent d'un tricot :
ïna malha eseourruda, une maille échappée
ou tombée ; on le dit aussi des étoffes qui se
décousent, parce qu'on n'avait pas fiché Tai-
guille assez avant pour les retenir, d'une
corde qui lâche parce qu'elle était mal fixée.
Y. Escoular et Col, R. 2.
Éty. de es ei de courrer, pour courir,
couler. Y. CoI,R.2.
E8COURRIDA , s. f. (escourride) ; ■■coonr
DA. dl. Traite de chemin. Y. Estira,
Éty. de es, de courre et deida, qu'on fait
en courant. Y. Courr, R.
El s*agandis <funa escourida,
Aou huissou que la rescoundie,
Couma espingeava s*el veniè.
Rigaud.
E8G0URRIDURA8 , Y. Escùurrilhas.
E8COURRIGUDA , 8. f. (escoorngùde).
Course, échappée. Cast.
E8COURRILHA8 , S. f. pi. (escourrilles) ;
SOULACB , BSCOOBADIIVAfl , rOIWXIUWl, rOO»««-
■ALHAS , BfCOVBADIt , BtCOOTIA , rOimOBAUMf,
ClOA, KSCOOIXTt , «OUBAOI, COOV , rOOOlOl. Es^
corralhas, port. Escorriallas, cat. Eseurrif
duras, esp. Sédiment d'une liqueur quelcon-
que; baquetures, vin qui tombe dans le ba-
quet , sous le tonneau , lorsqu'on remplit
des bouteilles; effondrilles, dépôt qui reste
au fond d'un vase, où l'on a fait cuire ou
infuser quelque chose.
Ëly. de escourrer, écouler, et de ilhas,
tout, toutes choses écoulées, ou du grec
9xu)pia (skôria) , ordure , scorie. Y, Coi,
Rad. 2.
ESCOORRIMENT , Gare. Y. Eseou-
lameni.
E8GailRSIERA8 , 8. f . pi. (escoursiéres) ;
BtcooMiuuu. dl. Remparts d'une ville sur les-
quels on peut se promener , rues qui Ion •
gent les remparts.
Éty. de es, de coiir#a et de iera, où Ton
peut courir ; qui est destiné a ou pour y courir,
marcher, ou du grec Ir^aviç (eschotos), le
dernier. V. Cour, R.
ESC
E8G0I1R80IINEI.A , S. f. (esoDursott-»
nèle) ; ■•coobsoiik&a. Nom toulousain de la
scoraonère lacinée : ScorMornera laeiniata.
Y. GaUineta.
E8G0UR80UNERA , 8. f. (escoursou-
nère); aMA»fovina*. Seononire. Y. Escor^
sonera.
E8COIIRTEGADOUR, S. m. (escourte-
gadou) ; Escorxodor, cat. Scoriieatore, itaTv
Yoirie , tuerie y écorcherle ; hôtellerie , odi
l'on fait surpayer. Y. Prad-Batalhier, Dou^
badour et Cor, R. 2.
E8COURTEGADURA , 8. f. (escourte-
gadure) ; mMcuvvuMAnvwuk, — cow— lafiii, ■r-'
coonnsBAPA. Escorxadura, cat. Seortica-
tura, ital. Ecorchure, enlèvement superficiel
de la peau en quelque partie du corps d'un
animal ou de l'homme.
Éty. de escourtegaâa et de lira , partie
écorchée. Y. Cor, R. 2.
E8COURTEGAIRE, Y. Esvelhaire.
E8C0URTEGAR , V. a. (escourtegà);
Eseorxar, cal. Escorehar, esp. Seortiearef
iUl. Ecorcber. Y. Espelhar et Cor, R. 2.
E8COURTEGAT ^ Y. Espelhai et Cor g
Rad. 2.
E8GOIIRTIAR, d. Xù. Ponr éconrter,
Y. Eseourckar; pour éeorchef. Y. Esf
pelKar et Cor , R . 2.
ESCOURTlIf , s. nr. (escoarOo) ; ■tronh'
TV, mcovwrm, tcoorun. GBkbas de sparte dans
lequel on pressure la pâte des olives ; ««eor-
tin et escouffhi, ne sont pas français.
E8GOURTINAR,v.a.(e9Courtinà). Rem-
plir les cabas (eseourtins), y mettre la pite
des olives pour la pressurer.
Éty. de escowrtin el de ar^
E8G0U8EN8A , (escoQseince} eC
E8G01I8ENT0UR, dl. Y. EseoUÊùur tï
Couire , Rv
E8GOUSINAR, v. n. (escoiisinà). d. bas
lim. Dim. de eseouire et de eseoser. Y. BrU"
$ar, Bousinar et Couire , R.
E8C0U80nR,8. f. (escouséu) ,dl. sicov-
•sin««ni. Cuisson, sentiment de chaleur in-
commode et douloureuse qu'on ressent dans
Îuelque partie da corps; brusour. Yoy.
'ouiff , R.
E8G0088A, S. f. (escôusse); vas, asw-
VADA, COUMA, VAMADA , mmWMM. ESCOUSSC «
mouvement ou course qu'on fait pour mieux
sauter ou pour s'élancer avec plus de force.
Pour traite, Y. -Eiftra.
Prendre escoussa , prendre son élan ,
prendre son escôusse.
Éty« de exeussa , fait de exeuHo. Yoy.
Cut,R.
ESGOUSKOEAIRE , S. m. (escoussed-
jâYré ); strooMAmB , njuRAm. Batteor en
grange ; celui qui bat le blé«
Éty. deenoussegear et de aire, ce qui
escôusse gea , qui bat. Y. Cut , R.
E8COI»8EGBAR,T. a. (escoossedjà) ;
Battre le blé avec on fléau,
et non dépiquer.
Ëty. de Escoussoun, ▼. c. m. et de la term.
egear , agir , battre avec Yescoussoun , ou do
lat. excutere, secooer , battre. Y. Cut, R.
E8GOU88ET,s. m. (escoussé). Corset.
Cast. Y. Corsiihoun.
E8G0U88IERA8, s.f. pi. (escoossiéres)»
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ESC
dl« m- s* qpitEie<mriiera»,v. c, m. et Cbtirr,
Bad.
B8C0U880I1N, S. m. (escoosséun) ; m-
cooMoni» naoo, rLAssi.. Fléau dont OD se
•ert pour battre le blé.
Ety. de excutere, quanum, battre. Yoy.
Daiu un fléau on nomme :
PtJCUE , l« pMtle qn* le Uttear tient dans la nwlo.
f OUET , edl^ qui frappe ew le» gerbe» pour ëgrcncr le
nOBUD , l'atiacbe qol lie cee imn partice.
E8C0II880IIA, a. f. (escoussùre),
Lapiou nous eoui de Tescoussuro.
Epitro à M. Gbansau.
BSCOTOTARRâB, v. a. (escoustarra), dl.
VBtcowTiuimA. Ereinter, en parlant d'un cbe«-
vat V. Derr^nar et Cost^ R.
B8G0U8TARIIAT, ADA , adj. et part,
(escoustarra , àde ). Ereinté , ée. V . Derrenat
et Coity R.
ESCODT^ mâcor y macoLT, radical pris du
latin auêcultare , écouter , entendre : dérivé
du grecoDcoucD (akou6) , m. s. On disait acou-
Ur f anciennement.
De auicuUare, par apoc. aueeull, par le
changement de aus en es, eseuU, par sync.
de l, eseut et escout, par le changement de
« en on, d'où : Eseout-ar, Eseout , Eseout-
a , Escoui-ea , E scout' oun , EscoU-ar , Es^
eoi^aVy Escot-aL
EaCOVT, s. m. EscoUar,cai. Eseucha ,
esp. Eseuta » port. AscoUa , ital. Guet, ac-
tion d'écouler,
Pâtre Veseout, Gare, faire la sourde
oreille.
ESCQOTA , s. f . (escôute) ; bkoot, Btcoo.
Écoute , lieu où l'on peut écouler sans être
vu : Faire Vescoula » Tr. (aire la sourde
oreille.
Élj.ôeEseoutar^v, c. m. et Escaut fV^.
Escouta^ pourécroudepressoir, V. Escrou,
ESCOUTADA8, s. f. pi. ( escoutàdes ) »
dl. Reprises, boutades. Intervalles. Ploou
per escoutadas , il pleut par ondées ou par
reprises.
ly escoutadas, des ondées de pluie. Voy.
Mamadas,
Sourtiremà la première escoutada^ nous
sortirons au premier intervalle.
Dourmir per escoutadas, dormir à bâton
rompu. Sauv.
Éty. Escoutadas est dit pour esgoutadas,
de es priv. de goûta, goutte, et de ada,
cessation de pluie.
ESCOUTADOR , S. m. vl. Escuchador ,
esp. Eseutador , port. AscoUatore , ital.
Ecouteur, espion.
Éty. du lat. auscultator, m. s.
B8C0UTAIRB , USA, s. m. et f. (escou-
taîre,ûse). Celui, celle qui a l'habitude d'é-
couter, d'espionner.
ESGOUTAII , v. a. (escéutâ) ; Ascoltare ,
ital. i^#cuc^r, esp. J7#cti(ar,port. EscoUar,
cat. Écouter, pr^er l'oreille pour ouïr ; suivre
les conseils qu'on vous donne.
Èty. de auscuUare, m. s. V. Eseout, R.
Quparla semena, qu escouta recueilhe, Pr.
E8G0UTAR 8' , ▼. r. Escutar se , port.
S'écouter , donner une attention minutieuse
ESC
à la conserfation de sa santé; parler avec
afiectation et lentement.
ESGOUTARAT, dl. Voy. EseouUlatei
Coutel, R.
E8GOUTEA, Tl.Pourj^«coulada,v. cm.
ei E scout, ii.
ESCOUTELAR , v. a. (escoutelà). Egor-
ger à coups de couteau ; massacrer avec un
ms)ruipent tranchant ou pointu.
Éty. de e«, avec, de coutel, couteau, et
de l'act. ar, agir, frapper avec le couteau.
y.CouUl,R.
E8G0irrEI«AR 8*, V. r. S'égorger, se
poignarder, se massacrer à coups de couteau.
E8G0UTELAT,ADA, adj. et p. ( es-
coutelà, àde) , dl. BscooTAïuiT. Ereinte, à qui
on a cassé les reins ou les côtes, V. DerrenaL
Ëty. de es priv. de coutel , pour coustela ,
côte, et de at. C'est une ait. de escoustelat.
V. Cost.ïL.
E8GOUTELLAT , adj. et part. vl. mcoo-
TBixATx. Coupé , châtré.
Éty. de es , de coutel et de at , privé avec
le couteau. V. Coutel, R.
ESCOinriFLAR , V. a. (escoutifla) , dl.
Payer, compter de l'argent ; donner des
coups. Sauv.
E8GOUTILHA , s. f. (scoutille) ; coonuiA ,
QOAmnxa. Escotilha , port. Ecoutille , ouver-
ture carrée, faite en forme de trapue, au pont
d'un vaissau , pour descendre au fond.
Éty. du lat. scutella, dim. de«cu(um, tar-
ge, bouclier, à cause de la ressemblance qu'on
a cru trouver entre cette arme défensive et le
couvercle de l'écoutille. V. Escut,R.
Ecoutillon, petite écoutille, pratiquée seu-
lement pour le passage des hommes.
ESCOUTILHAIRE, AIRA, s. (escou-
tillàïré , àire) , d. bas lim. Ecosseur, euse.
ESGOmnuaAR, V. a. ( escoutillà ) , d.
bas lim. Ecosser des pois , des fèves , etc.
V. Esgouvar, faire disparaître des choses ,
l'une après l'autre.
E8C0UTIR , dl. m. s. que escoussegear.
E8C0IITIR, V. a. (escoutir) , dl. Amener
à bien. V. Abarir,
E8ÇOUTIT, IDA, adj. et part, (escouti,
ide) , dl. Remis, rétabli. V. Remes.
E8G0UTIT,IDA, V. AharU, dans le
sens d'élevé.
E8GOUTOUN,s. m. (escoutôun). La sœur
écoute, celle (jui, dans les couvents, assiste
aux conversations que les pensionnaires font
au parloir.
Anar d* escoutôun, être aux écoutes, écou-
ter aux portes.
Qu vai d* escoutôun ause seis doulours. Pr.
on est puni de sa curiosité.
Éty. Dim. de ^scouta , v. c. m. et Escoui,
Rad.
E8C0VIDURA, s. f. (escovidâre). Suppl.
àPellas. V. Grapier.
E8COTAR, V. a. vl. Écorcber, ôter la
peau. V. Cor,R.2.
ESCOTCENDRE, vl.V. Escoyssendre.
E8GOT88ENDRE, ▼. a. vl. Arracher.
V. Escoissendre.
E8COZ , adj. et part. vl. Bason , ntcoot .
Délivré sauvé
E8GOZER/d. bas lim. V. Escouire et
Couire, R.
E8COZE8 , adj. pi. de escot, vl. Sauvés.
ESC
123
ESCRAC, BfcmACH, c«ACH, radlcdl pris
du lat. screare, screo, cracher, mot formé
par onomatopée.
De screare , par apoc. iiicomp. on fait
sereae, et paradd. de e et sync. de la même
lettre au milieu scrac; d'où : Escrac-ar ,
Escrac-at, Ecrach , Escrach-ar , Escra^
ehad'issa , Escras , Escrat , Eserac-ar ,
Escrac-at,
De escrac, par métath. de a, esearc; d'où :
Escarc-agn-as , Escarc-alas , Esearc^as ,
Escare-avai , Escarc-ai.
E8CRAGAR, v. a. vl. Escarrar, port.
Cracher , couvrir de crachats. V. Escupir
et Crachar.
Éty. de escrac et de ar , pousser hors
les crachats. V. Escrac, R.
E8GRACAT, adj. et p. vl. Couvert de
crachats.
Ély. de escrac et de at. V. Escrac, R.
ESCRAGH, s. m.(escratch), dl. V. Cra-
chat et Escrac, R.
E8CRACIIADIS8A, s. f. (escratcbadisse),
dl. Crachement fréquent. V. Escuparia.
Éty. de escrachad et de issa. V. Escrac,
Rad.
E8CRAGHAR, ▼. a. et r. (escratchà),
dl. Ecacher. V. Escramachar , Espoutir et
Crachar.
Un*autro l'escracho lou det.
En voulen tira la pastiero,
Michel.
E8CRAGHAR, v. a. (escratchà), d. bas
lim. Cracher. V. Escupir et Crachar.
Éty. du lat. escreare, ou de escrach et de
ar. V. Escrac, R.
E8CRAFFADURA , s. f. (escraflndûre);
BscATTAimA , BtcArrAovKA. EfiTaçurc , raturc.
Ély. de escraffar et de ura, ce qui est
effacé. V. Graf, R.
E8CRAFFAR, v. a. (escraffa) ; sscaftak,
urAçAm. Effacer , ôter les marques de ce qui
était écrit, gravé ou rayé.
Èty. de es priv. de craff , pour graff,
du grec fpi<pu) (graphô), écrire, et de Tact.
ar , lilt. ôter , enlever ce qui est écrit ou
gravé. V. Graf, R.
On raye un compte dans le livre d'un
marchand; on barre dans un acte judiciaire
les mots ou les lignes qui y sont de trop^ et
les juges condamnent une écriture à être
biffée.
E8GRABIAR, y. a. (escramà); «tcmsMAm.
Écrémer, enlever la crème de dessus le
lait.
Éty. de es priv. de crama et de Tact, ar,
ôter la crème. V. Crem, R,
E8CRAMAT, ADA, adj. et p. (escramà;
àde). Ecrémé, ée, à qui fona ôté la crème.
V. Crem, R.
B8CRANGADURA, s. f. (escrancadûre) .
d. mars. Ecarquillemênt.
E8CRANCAR, v. a. (escrancà). Écar-
quiller, écarter, ouvrir; on le dit plus par-
ticulièrement en parlant des jambes. V. Es^
camharlar.
E8CRANCAR 8' , ▼. r. Écarquiller ses
jambes, les étendre en les éloignant; se
rendre, s'élargir, succomber sous le poids,
affaisser.
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124
ESC
Un «M viel mlMt* Cl «U pto— paan iqlM
Qm teserêitqamm , choot loa pas ,
Gwntavm pM d'—ppiH ««m muàtU,
A. TandMÏ
BMRAFIGAT, ADA , a4j. et p. (escraocâ,
àde). EcarquiUé, ée: Caminar ueraneat,
marcher avec les jambes écarquillées; trop
ouvert; trop fendu, en parlant d'une plume
à écrire; impotent, écloppé.
B8GRANCHAR0', Gare. V. Etfiagoi-
tar f*.
B8CRAPOUGHINAR , ▼. a. (escrapout-
china) , dl. C'est une espèce de superlatif
de Eêcafagnar^ ▼. c. m.
B8CRA8 , s. m. (escràs). Gros crachat.
V. Crachai et Eicrae, R.
BSGRASAR , ▼. a. (escrasà) ; nrooons.
Sehiaeeiarê , ital. Ecraser , briser et apla-
tir au moyen d'un poids , d'un effort ;
harasser de fatigue ; rumer par des impôts ,
ou autrement; éclipser , confondre. V. Es-
poulir.
Êty. du grec xpa^o) (kraiô), faire du brait,
crier ; Jault. dans Ménage, pense que le mot
écraser vient des langues du Nord, krolan,
engothi({ue; krossas, en suédois; focmaft,
en anglais; gruiien, en ail.
BSGRASAR 8>, v. r. Se ruiner; s'abjmer ;
se fatiguer excessivement.
E8CBA8AT, ADA, adj. et p. (escrasà,
àde). Ecrasé, ée, ruiné, etc. selon le verbe.
E8GRA89A, S. f. (escràsse), dl. Papier
brouillard. V. Ùrass, R.
E8CIIA8SADOUIBA , et.
BSGRA88ADURA, s. f. (escrassadùre),
dl. m. s. que Giradouira , y. c. m. Es-
cumouira et Crass, R.
BSCRASSAB 0', V. r. (s'escrassà). S'ef-
facer, tenir le corps dans la position qui
donne le plus de grâce. Gare.
B8GRAT , d. bas Um. V. CradM et
Eserae^ R.
B8GIIAIIBIAR, V. a. (escraoumà), dl. m.
s. que EsboulhetUar^ v. c. m.
Un eausignéqu*un kart escraumo.
En iravaiUan sans y pensa.
Michel.
E8CIIAUNAR 8', d. bas lim. V. Esgou-
silhar si'.
B8GIIAIIRA8 , V. Escrolas.
B0CRATI88A, S. f. dg. (escrabisse).
V. Eseretnssi.
B8CRBBANTAR, V. a. vl. mêemmwMnMM,
Renverser, atmttre.
Étj. de ss et de erebantar , aogm. de
crebar , crever , percer. V. 0«6, R.
BSGRBBAMAR 8', V. r. (s'escrebassà) ;
BBISAB • , CSBBAStAB fB , rwmUiâB fB. SC OTe*
vasser, se fendre par la dessiccation ou par
l'excès de maturité.
Éty. de is pour eœ, de erebassa et de ar^
se fendre en dehors. V. Creb^ R.
B8CRBBA88AT, ADA, adj. et p. (es-
crebassà , àde) ; bbibav , cbbbai0at , nuiiT ,
BIftALAT, rSBBBUUiT, BtCABABAftAT. CteVaSSé,
ée, fendiUé. V. Cre»,R.
BSCREBOUUT, Aub. Chétif, rabougri.
V. AersbtmrU.
B8CRBOUDA, S. f. vl. Crue. Y. Creiss,
Rad.
ESC
B8GRB1IIAR r,T. r. (s'escreidà). S'é-
crier. Gare V. Eseridar r.
B8CRBI88ENGA, 8. f. (escreissèince) ;
BKBBuiBBÇA , BtcBucoptA. Esersscenta, itaK
esp. Escreseisncia, port. Excroissance, tu-
meur charnue ou graisseuse qui se manifeste
sur les animaux, espèce de loupe qui croit
sur les arbres.
Éty. du lat. esereseenlia, formé de exeres-
eere, composé de ew, et ne cretcere, croître
en dehors. Y. Creiss, R.
B8GREIIAR, Cast. Y. Escramaf.
B8GIIBMENT8 , s. m. pi. (screméins);
Escrements, eat. Excréments, matières féca-*
les, déjections alvines.
Ety. du lat. tacrewunium, le même, du
verbe excemers , séparer.
BSCRmiR 8', V. r. et a. vl. Se dérober,
assaillir, batailler, guerroyer, s'escrimer, con-
tester.
A la mort no s pot escremîr
Rets, m comSf ni duex , ni nuirqis,
A la mort ne se peut dérober
Roi, ni comte, m duc, ni marquis.
B8GIIEOIJRB , d. ark Y. Escrioure.
B8CRET , BTA , adj. (escrèt, ète) ; b#-
cwv. Pur, sans mélange : Crachava lou sang
eserst, très-ressemblant; Es saun paire es-
er«l, c'est son père tout craché.
Éty. du lat. exeretmSf criblé, tamisé.
B8CRBTION , 8. f. (escretle-n). Excré-
tion^ action par laquelle les matières molles,
liquides ou aériformes, devenues Inutiles,
sont expulsées des corps vivants ; on le dit
aussi de ces matières elles-mêmes.
Éty. du lat. e^a*f(t<mi« , gén. de exereHo.
E8GREVANTAR, V. a. vl. Renverser,
abattre. Y. Eserebantar,
B8GBBTANTAT , ADA, adj. et p. Ren-
versé, ée.
B8GBByiGI, 8. m. (escrevici);
i , ■■! ji^MPiiB». Gatnbero et
Granehio, ital. Cangrefo^ esp. Krebs, ail.
Ecrevisseou écrevisse de rivière, s. f. Can^^
eer astaeust Lin. Astaeus fluviatHis , des
modernes, Crostacé de l'ordre des Astacoï-
desetdela fam. des Longicaudes ou Ma-
croures (à longue queue), çu'on trouve dans
plusieurs rivières et particulièrement dans
celle de Yaucluse.
Chacun sait que les écrevisses rougissent
par l'action du feu ; mais on a ignoré pen-^
dant longtemps la cause de ce phénomène
sur lequel on a beaucoup disserté. Il parait
que M. Lensaigne a démontré que cela tenait
h l'existence de celte couleur, dans l'intérieur
de ranimai, que la chaleur fait répandre dans
le test
Une autre particularité que présentent ces
animaux, est qu'au temps et avant que leur
meu sTopère; on trouve, sur les cotés de
leur estomac, deux corps calcaires qu'on
a impropranent nommés yeux d'écrevissSf
ces corps disparaissent après la mue.
Éty. Nicot dérive ceukoi de l'ail, erebs, ou
du lat. earabus^ m. s.
B8CREVI0U, Y. Espremer.
B8GBIAB, v.n. vl. Crier. Y. Eseridar
etCnd,R.
B8GBIBAN, Y. Eicnvon.
ESC
■aw«MMH, vl. anc. béam. Ecrire. Yoy.
Escrioure et Escriv^ R.
BSCaUBO, s. m. (escribe) ; bbcmbb. Scri-
ha, itaL port^ cat. EscrUnenUy esp. Scribe,
chexles anciens Juifs, docteur qui enseignait
la loi de Moïse, et qui l'interprétaK au peuple ;
en terme de mépris^ copiste, homme qui g»-
gne sa vie à copier, à écrire^
Éty. dulat.«cri6a,m. s. Y. ÉseriH^ R.
Ghex les Romains, le scribe était un oâcîer
subalterne de justice eui tenait les registres
des arrêts, des lois et des ordonnances, com-
me le font h peu près aujourd'hui les grefiOers
des tribunaux. Cet emploi fut aussi méprisé
par les Romains, quil était honoré chez les
Grecs. Sous les empereurs les scribes por-
tèrent le nom de iioCartî.
B8CRISIIT , part, de escrioure , dg.
Écrit. Y. Escrieh et Escriv^ R.
B8GRICA^, ADA, adj. et p. (escricà,
àde), dg.Ner,etee. Y.M(.
BSCaUGH, s. m. (escriteh): bkbr, b«-
cwuBww ^Eserit, ui.SerU1o, ital. £#cfillo,esp.
port. Ecrir, ce qui est écrit, acte, mémoire
portant promesse, convention.
éty. du lat. «ertjUmii, m. s. Y. Escriv, R.
E8GRIGH, ICHA, 9^. et p. (escntch,
itche) ; Eserilo, port. Ecrit, ite ; qui est tracé
à la main, on le dît aussi, en général, pour
imprimé.
Ely. dior lat. «er^ii#, m. s. Y. Escriv , R.
flour eseridWf fleur panachée.
Figa esericha, fiffue gercée.
Fayoou escrià^, haricot bariolé.
B8CRI(»8, s. m. dl. (escritchs). Écrits,
ouvrages d'esprit, livres , manuscnts. Yof.
Escriv, R.
B8CBIDALAB, V. tt. vl. BCTiPâWâB.
Brailler, criailler.
Ëty. de es augm. et de eridahr, itér. de
eridar, crier. Y. Crid, R.
B8CBIDAT.HAB, vl. Y. Eseriialar.
E8GBIDAIIBN , S. m. Cri, criaillerie.
Éty. de es, de mdar et de «len, manière de
crier souvent. Y. Crid^ R.
B8CRIDAB, v.a. et n. vl. «acbdaiu Sgri-
dare, ital. Publier quelque chose, s'écner,
pousser un grand en, huer.
Éty. de es augm. et de cridar. Y. Crid,
Rad.
BSCB1DA88ADA. S. f. (escridassàde) ,
dl. Huée. Y. Badada et Cnd, R.
E8CBIDA88AR, v.a. ( escridassà ) , dL
Huer quelqu'un ou aprè» quelqu'un.
Éty. Augm. dépr. de eridar. Y. Crtd, R.
E8CBIDAT , ADA, adj. et p. vl. Crié,
publié. Y. Crid, R.
E8CBIBCIBB, vL Y. Escrioure,
E8GBIO, vl. m. S. que Escrieh, v. c. m.
et Escriv, R.
B8CBI1I, s. m. vl. Combat.
B8CBlifA, s. f. vl. Esgrima, cat. esp.
Sort. 5c^erma, ital. Adresse, escrime, ruse,
euret.
E8GB1MAB 8', v. r. (s'escrimà) ; bhobi-
HAB •'. 5cfcfnfiire,ital. Esgrimir, esp. Es-
grimar, port, cat S'escrimer, se débattre,
suer sang et eau , pour venir à bout de quel-
que chose, s'époumoner.
Éty. de escrime et de la term. act ar.
B8GBI1IB, s. m. (escrimé); ibubimé.
Cherma, ital. Esgrima, esp. port cat. Es-
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ESC
crime, irt de tirer oo Cure désarmes; mallre
d'escrime, matlre en foil d'annes, et non
wuLiir9 ^ armai.
6ty. de l'ital. icherma^ le même, dériféde
TtU. «cMmieti, se tuttre» escarmoocher .
Da temps de Blootaigoe, l'art de faire des
armes était regardé conmie une chose capa-
ble de porter atteinte aux bonnes moeurs, etc.
Dîct. des Orig. de 1777, en 6 vol. in 12.
EflCRIMIR, V. a. et r. vl. maocuam. Se
ddendre» s'escrimer, s'exercer, garantir,
échapper, soustraire.
Étj. de l'anc. ail. t cMniMii, m. s.
BSGBimiR, s. m. (scrimùr). Escrimenr,
fSerrailleur, qui entend l'escrime.
B8GRlN,s. m. vl.£«eHfiy,cat. Scrigno,
ital. £crin, boite, layette.
Éty. du lat. êerifUum.
BSCBINftBf.âlUIRA, S. f. (escrïnsela-
dure), dl. Gravure, telle que la font les ber-
gers avec la pointe d'un couteau sur des sa-
bots, sur une quenouille, etc.
£ty. de tterimeUida et de «ra.
ESCBDiaELADURAS, S. f. pi. (escifnse-
ladûres), dl. Gerçures que la pluie ou la ro-
têt produisent sur des figues mûres. Voy.
V. a. (escrfoselÀ), dl.
Graver sur le bois ^ la manière des bergers
ou des sauvages.
Êly.M. de Sauvagesditquecomme les gra-
vures les plus recherchées et les plus soignées
en ce genre, se font sur les archets des ber-
oeanx nomroése#crcmii«ei#, eserinsitar^ pour-
rait venir de là ; mais alors il aurait fallu écri-
re iêcrincelar et non e$erini9lar comme il
ratait.
B8CIIIN0BLAT. ADA, a^j. et p. (escrin-
sdi, àde), dl. Gravé, sculpté.
B8GRIQ0, dg. Pour écrite V. EstrUh et
JSseriv, R.
E8GBIOinEU5,v. a. et n. (scriônré); ■•-
rmmmm, maemtmmm», Eêerturer^ cat. Scftve-
r«, ital. Bicribir, esp. Eserwer^ port. Ecri-
re, tracer des lettres; orthographier, mander
par lettre ; composer un ouvrage, etc.
Ëty. du lat. êcribire. V. Eicrw^ R.
Eserioure coumo un angi, écrire comme
un ange. C'est la belle plume de at||fiior An-
gdo VtrgeeOt qui a donné lieu à ce proverbe,
selon Prosper Marchand , Dict. Hist.
On nomMe:
SCRIBOHAIIIB. b oMiIt o» An» d'^orfcv.
SdUBOIlAlfE, «M tfàmm rtiihl.
B8CRIOUT , S. m. dg. y. Escrieh et
EseriVyR.
B8CRIPA, s. f. vl. Bourse, besace, vafise,
dans le d. lim. petite boite dans un coffire.
B8GBIPT, adj. et p. vl. Ecrit.
Êty. do lat. teripliiiN. Y. Eserieh et Jff-
crie,R.
BICBIPTIO , S. f. vh Inscription, légen-
de. V. Inscription.
BSCBIPTOBA, s. m. pi. vl. Les scribes.
B8GRIPT0RB , s. m. vl. Scribe.
Éty. V. Eseriv, R.
B8GRIPTORI, s. m. vh EêcHpiari^oA.
Eicriptoria^ esp. EKrtIorto, port. Serittoio,
ital. Bureau, étude, comptoir.
Éty. do lat. êcripioriui, V. Etcriv, R.
ESC
, S. f. vl. fcarvOTUà. ES'
cHpCtira, cat. Escritnrat esp. port Scrit^
tura, ital. Ecriture, rficriture Sainte, l'An-
cien et le Nouveau Testament; écrit, livre.
Éty. du lat. êcripiura, l'écriture par excel-
lence. V. Aver, BUAa et Eseriv, R.
EacRlPTnRJJL , adj. vl. A écrire, pour
écrire. V. Eseriv, R.
BSGRIPTURAT, S. m. vl. Savant en
écritures, lettré.
E0GRIT , s. m. vl. EserU, cat. Ecrit, Y.
Eserieh, dépeint, et Eseriv, R. res€rit,ordon-
nance.
E8CB1T, s. m. vl. Bniil, cris. Y. CHd,
Rad.
E8CBITBOU , S. m. (escritèou) ; famab-
VA, AmcBA. Ecriteau, inscription destinée à
indiquer au public une chose k vendre ou à
louer, la demeure d'un artiste, etc. ; le crime
pour lequel un condamné est exposé au pu-
Êty . de iserit et de #(, sou. Y. Eseriv, R.
B8GRIT0BI , s. m. ( escritéri ) ; mcm-
voiBo, AKOttHu Eseriimio, esp. port. Ecri-
toire, s. f . botte destinée à renfermer les cho-
ses nécessaires pour écrire ; mais phis parti-
culièrement, encrier, vase qui contient l'en-
cre.
Éty. de eserU et de ort, qui sert à écrire.
Y. Esenv, R.
L'écritoire de poche est composée d*un
éiui à mettre les plumes qu'on nomme eaU
mar et d'un comal.
E8GRITIIBA,S. f. (scritûre); sKunnut
M MAS, AOBoonmA. SeriU^ra, ital. Escri*
iura, esp. cat. EserUa, port. Ecriture, ca»
ractèfes écrits qu'on produit pour défendre
sa cause, et absolument parlant, les livres
sacrés, la Sainte Ecriture. Y. Eêeritma-
Santa.
fity. du lat. acHpdira. Y. Eseriv, R.
SeUm la forme des earadères, on nomma
éeriture :
FRANÇAISE m RONDE, edia qal tir* aoo origlM àm
carMtérM gotklqvM nodaract qol prirou mlawct émê
U Jotijg» AUim ; om !'• «omm^t franyl— pt— y 'dl»
était pTMqaa la Mvla wM» an Franaa.
ITAUENNE o« BATARDE, aaUa qalaMaapUanr
las aaraatJrat daa aMiaaa Hnailai Oa arolt ^aa Pépi*
thàiadaUiardale!» ivk iimmim pM«a ip'alla B*4ialt
pafakt aa Franaa rfallaia naïkaiala-
COULÉE <M da PERMISSION. aalla<|ai ast la plaa «il.
t^ an FrMMa at la plus axp^tira.
ANGLAISE, adla qai MNM viam «ka Aaglak.
G0TIUQI2E. aaUa «w tllplla*, et «ipa d« Gotl». la-
ESC
125
L'ierUMrt tH:
• *....* Cal art InfaaiaaB
Da paludra la parola at 3a paHar aai yaas ;
Qal par daa traita dWari, da fi^araa tcaete,
Po— ■ da la aaalaa at da aarpa ai pwitàw.
Ces difiBrenles inventions se perdent dans
la nuit des temps ; il parait que la première
écriture n'a été autre chose que la repré-
sentation des objets mêmes dont on voulait
conserver la mémoire. Les hiéroglyphes ont
été inventés ensuite par les Egyptiens, et
après les hiérogly|>hes parurent les lettres ou
caractères qui pàgnent les sens an Ueo des
choses.
Tboot, égyptien, est regardé comme Fin-
venteur de ces derniers. Cadmns porta la
connaissance des caractères grecs en Europe^
vers l'an du monde 2620, et les Latins, les
reçurent dçttx cents ans après, d'un nommé
Evandre.
BfCBRVBA fAWA, Is Salutc fcriturc on sim-
plement l'Ecriture, est le nom générique de
tous les livres de l'Ancien et du Nouveau
Testament.
On nomiiM :
l'i
ABLVER, l'aetloB da &Ira
uajaa d'aaa |{^
n parait que le (linceau fut employé pour
écrire tant que l'écnlure fut hiéroglyphique,
qu'on se servit ensuite du stylet,, tant qu on
écrivit sur des corps durs, et enfin de la phime.
Dans les manuscrits trouvés è Hercula-
num, les mots ne sont pas séparés, l'écriture
est continue. Wlnckelmann.
3400 ans avant J.-G. Henoch ou Edris,
inventa la plume et l'écriture.
C'est à 1600 ans avant J.-G. oue plusieurs
auteurs placent Invention de l'écriture cou-
rante.
Onoppelfo:
UAISON» lat tralla fiaa qÉlliaM aaa lattia 4 aM aaira.
, V. a. vl. Eseriurer, cat.
Écrire. Y. Eseriaure et Eseriv, R.
E8GRIII8EN , vl. Ils OU elles toivent.
BSCRUrr, adj. anc. |>éam« Ecrit. E$-
eriuts et non eseriuts. Ecrit et non écrit.
Y. Eseriv , R.
ESdUVAet
ESCRIYAIN, vl. Y. Eserivan.
E8GBIVAN , S. m. (escrivàn) ; mêcmxvwm.
SerivanOy ital. Eserikano, esp. EserivàOp
port Eseritêr , Eseriba eiEseribent , cat
Ecrivain, maître k écrire; auteur, éorivaih
public.
Éty. du lat. acrleortna, nom qiie les an-
ciens donnaient aux écrivains publics et aux
archivistes qu'on appelait aussi seriniarii.
Y. Eseriv, R.
EBGRnrAlOA, s.f. vl. Enribania. cat.
esp. Eserivania, port. Expédition, rédac-
tion, y. Eseriv, B.
B8GB1VA8MAB , V. (escrivassii) ; ekbi-
VAMAB. Ecrire beaucoup et mal, foire l'écrî-
vassier.
ESGRIVAfiSIEB, lEBA, S. (escrivMsié,
iére); Ecrivailleur, écrivassier, terme de
mépris, pour désigner un auteur qui écrit
beaucoup et mal.
Éty. de ^icrto , R. de a## et de lar.
EBCBMWEN, m. S. que J^aeriMNi, v. c.
m. et^#mt?,R.
E8GRIVBO,S. m. (escrivée); wmrM».
Nom qu'on donne, à Nice, selon M. Risso:
!• Au foucon émérillon, Foleo msaUm.
Gm,284.
2» A la cresserelle. Y. RaHer.
3« A kcresserellette, Folce Hnmiciikiidsf.
Risso.
4» Au faucon aux pieds ronges, Faîeo
vesperUnus, Gm. 982. Fako ruâpês, Risso.
S*Arautour,Y.i4iiloiir.
6* Au busard de montagne, Cireui «on-
taguif Risso.
Oiseaux de Tordre des Rapaces et de la
fom. des PlumicoUes , à cou recouvert
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126
£lKji
ESCRIVEO-DE-MAR, S. m. Nom nic£en
de la chevêche méridionale , Noctua meri-
dionalUy Risso, oiseau de l'ordre de Rapa-
ees et de la fam. des Nocliimes.
ESGRiyiGI, V. Eicreviei.
ESCROC , s. des deux genres • ( escroc ) ;
mmcmovcjm. Seroecone , iià\. Escroc , qui fait
des tours d'escroquerie.
Ély. de l'ital. scroceo , ou peut^tre de es ,
il est, et de croe^ crochu, c'est-à-dire , sujet
à prendre. Lancelot fait venir ce mot du grec
du^poxEpÇ^c (aicbrokerdès), celui qui fait un
gain sordide.
E8GR0CAR, V. a. (scroucà) ; bichoucab.
Seroceare , iUl. Escroquer , voler en em-
ployant la ruse , l'artifice ou la fourberie.
Éty. de eteroe et de ar , faire Ve$erQc , ou
de l'Ual. icroccare , ou peut-être du grec
alff^poxep^éo) (aischrokerdeô), occupé d'un
gain sordide ; formé de «t^r^poc ( aischros ) ,
honteux, déshonorant, etdexép8oç(kerdos),
intérêt , proQt, ruse , astuce.
E8CROÇARIA , s. f. (escroucarie) ; impr.
BicBoocABiA. EscroqueHe, action d'escroquer.
Ety. de escroc ci de aria^ tout ce qui est
relatif h V escroc , ou du grec «bvpoxipSeia
(aischrokerdeia) , gain sordide , tranc.
f»CROFA, s. f. (escrofe). Scrofuleqx,
terme de mépris.
Ety. du lat. scrofa , truie.
ESCROIGHIT, s. m. vl. Btcaoïcmn.
Choc.
Eêins volon atendre er aitat l'escroîchit.
Et s'ils nous veulent attendre sera tel le choc.
Hist. des Crois, contre les Albig. V. 8819.
ESCROI8IR, vl. V. EscroUsir.
ESCROIS8IR, v.a. vl. stcBoum. Ëcraser,
briser.
Ét^. de es augm. et de croissirt pour
cruetr.
E8CROI8SIT , IDA , sicaouir , adj . et p.
vl. Froissé, ée.
ESCROLAS, s. f. pi. (scrôles) ; bicmomas,
OBAOOIIAS , CmOMMJkB , iMfQKAM , BSCBOOVmAS ,
mêcmmmiJkB , bcmoobs fubdas. Scrofole , ital.
Eserofulasy porL Ëcrouelles, variété du vice
scrofuleux, ^i affecte particulièrement les
glandes cervicales.
Ëty. du lat. scrophula , scrophulœ, dérivé
de scrofa, truie, ou du grec X^^?^^i ^^^^
(choiras , ados) , écrouelles , pris de x^^P^^
( chohros ) , porc , pourceau ; de alcx^pog
(aischros), laid, difforme, honteux, ou en-
core, soit parce qu'on croyait que les truies
y étaient sujettes , soit parce que leur chair
y donnait lieu.
Nos anciens rois prétendaient avoir le don
de guérir les écrouelles par l'attouchement.
Il parait que Robert est le premier qui se
soit crut doué de ce don.
ESGRORA8, Alt. deEscrolas^ ▼. c. m.
Sorte d'insecte crustacé, Gare, désignation
qui n'apprend rien.
E8CROSBNA, s. f. (escrouiéne). Nom
nicéen du marteau pantouflier: Zygœna
i^des. Risso. V. Pantou/lier.
A Toulon, on donne ce nom au Squalus
tiburo. V. Pantoufiier,
£ty. Ce nom parait venir du lat. scrofa,
truie.
ESC
ESCROU, S. m. (escroù) ; stcoorA, bcmu»
BfcaovsA. Ecrou, trou cannelé en spirale dans
lequel le filet d'une vis entre en tournant.
Ety. du lat. scrobs^ fosse; ou du grec
lYxpouù) (eçkrouô), pousser dedans ; le Du-
cbatfait dériver ce mot de l'ail, sehrauhe, vis,
fait de schrauben, tordre, tourner.
On nomme :
PAS, la ligne «piralc que dierii récroa, d'une eircf à
l'antre.
ESGROUAR, V. a. (escrouà). Ëcrouer,
inscrire le nom d'un prisonnier sur le regis-
tre des emprisonnements.
Ëty. de Escrou, v. c. m. et de ar.
ESGROUAT, ADA, adj. et p. (escrouà,
ade). Ecroué, ée ; enregistré au nombre des
prisonniers.
Ëty. de escrou et de at,
ESCROUBA, s. f. dg. V. Escrou,
ESCROUCAR, V. Escrocar.
E8CROUCARIA, V. Escrocaria.
ESCROUELAS, s.f. pi. V. Escrolas.
E8CROUISSIR, dl. Y. Esclar.
E8CROUI«AMENT , S. m. ( escroula-
méin) , pr. mod. Ecroulement , action de
s'écrouler.
ESCROUI«AR S', ▼. r. (s'escroulà), pr.
mod. S'écrouler, tomber en s'affaissant.
ESCROUNCEL, et
ESGROUNCEOU, S. m. (escrouncéou) ;
BtCOimCBOO, AIUSC1.A, AMEfCLB, ABISLS, AMEl,
dans le Var, selon M. Gare, ucooucboo, mm-
cmnicBov. Archet de berceau, cercle qui sou-
tient la couverture du berceau et l'empêche
de toucher la tête de l'enfant qui y est couché;
on le dit aussi de celui qu'on met sur une
jambe malade pour soutenir les couvertures.
Éty.?
ESCROUPAT, ADA, adj. et p. (escroupâ,
àde), dl. Déhanché, ou dont la tète du fémur
est déboîtée, ce qui peut avoir lieu par acci-
dent ou par maladie, qu'on nomme alors luxa-
tion spontanée du fémur.
Ëty. de es priv. de çroupa et de at Voy.
Croup, R.
ESGROUPUIjOim, y.Escrupulous.
ESGROUSSAU, Gare. V. Arescla.
ESGROU88IR, dl. V. Esclar.
ESCROUSTAR, Scrostar, cat V. Des-
croustareiCrust,^.
ESCROirrADOURA , s. f. ( escrouta-
dôure), dl. Décrotoire. V. Crust, R.
ESCROTGPEDI9 , S. m. vl. Froisse-
ment.
Ëty. de es augm. de crotc^ et de edis.
ESCRUD,IJOA, UA, adj. (escrù, ùde,
ùe) ; cBiis, Bscaoi, RoottsT. Crudo, ital. esp.
CrU, port. Écru, ue; (il qui n'a pasètédécru-
sé, ni misa l'eau bouillante.
Éty. du lat crudus, m. s. V. Crud , R.
E8CRUMENTIR,Gar. Pour grincer les
dents, V. Cfussir: s'impatienter, être exté-
nué. Gare.
E8CRUMENTIR, Avril. V. Crenilhar.
ESCRUPTADOR , 8. m. vl. Escrutador,
esp. port. Scrutaiore, ital. Scrutateur, qui
recherche, qui poursuit.
Ëty. du lat. scrutator, m. s.
E80RIIPTAIRE , vl. V, Eseruptador.
ESCRUPUL, rad. pris du lat. scrupulus,
petite pierre qui entre dans les souliers et
ESC
empêche de marcher, et flg. embarras, peine
d'esprit, scrupule, dérivé de «cru/m#, petite
pierre, caillou, qui vient probablement du grée
ffxXTjpiç (skiêros), dur.
De scnipulus, par apoc. f erviml, et nar
addition de 0, escrupul ; d'où : Eseruput-e,
Escrupul'ous, ousa, Escrupulousa-mmU.
E8GRUPULE, s. m. (escrupùlé) ; ncmo-
roLo. Èscrupol, cat. SerupolOy ital. Eseru'
pulOf esp. port. Scrupule, doute, inquiétude
qui trouble la conscience; grande exactitude
à remplir ses devoirs religieux ; sorte de répui>
gnance qu'on éprouve à faire quelque chose
qu'on ne croit pas bien légale.
Ëty. du lat. scrupulus. V. Escrupul, R.
ESCRDPOLE, s. m. Escrupol^ cat. Scru-
poto, ital. Escrupulo, esp. port. Scrupel,
ail. Scrupule, le tiers d'un gros, ou le poids
de 24 grains.
Ëty. du lat. ^crupulum. V. EscrupuUR.
ESGRUPU]i«OII8 , OUSA, adj. (escrupu-
lôus), et impr. sfcBooFiiuiiit. Scrupulosa ^
ital. Escrupuloso , esp. port. Scrupuleux,
euse; qui est tourmenté par des scrupulesw-
Ély. de ^scrupule et de ous. V. Escrupul^
Rad. ^
ESGRUPULOmAMENT , adv. (escru-
pulousaméin) ; ScrupulQsafneni, cat. Scru^
pulosamente y \i9\. Escrupulosamente , esp.
port. Scrupuleusement, avec scrupule.
Élv. de escrupulousa et de ment, d'une
manière scrupuleuse. V. Escrupul, R.
ESGRUSSIR , V. vl. Grincer.
ESCRUSSIR , V. a. (esçrussir) , dl. Ecra-
ser. V. Escafagnar, ^scrussir las dénis ei
Crussir.
ESCRUTAR, V. a. vl. Escrutar , caU
port. Escu^riiiar^ esp. Scrutinare, ital.
Rechercher , scruter.
Ëty. du lat. scrutari , m. s.
ESCRUTATOUR , S. m. (escrutatôur ).
Scrutateur, examinateur , clairvoyant , mem-
bre d'un bureau chargé de l'examen du
scrutin.
ESGRUTIN , s. m. (SCruan) ; stcoimar.
ScruUino , ital. Escrulinio, esp. porL Scru^
tin , manière de procéder par suffrages se-
crets, dans laquelle on donne plié le billet
qui contient l'opinioq de celui qui vote;
cette opération même.
Éty. du lat. scrutinium.
Les Romains commencèrent h s*en servir
dès l'an 614 de Rome , pour rendre plus li-
bres les votes du peuple » qui n'aurait pas
osé se prononcer à haute- voix contre les
grands.
E8CRimNAR, ▼. a. (escrutinà). Scru-
tiner.
ESGRUVEGEADURA , S. f. (escruved-
jàdure) ; BscmnrBuiADiimA , novurcLOADOBA*
Eraflure, légère écorchure. V. Gra/igna'
dura et Crouveou.
ESGRDVEOEAR» V. a. (escruvedjà) :
BtcBovBx.HAB , BiGBvvBiAB. EffleurcF , eiileveT
l'épiderme. V. Grafignar.
Éty. de es priv. de emveou, dît pour en-
veloppe , peau, et de egear, enlever la peau.
E8GRUVELET , S. m. (escruvelé). Dim.
dee«cruveou,épervier, petit épervier.
Plumet traU un rivau <{nand s'agU d'amonrtHv
Coamo no ticruvtlet traie no toI d'aioMias.
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ESC
ÈSeRUVBLHABS', ▼. a. et r. Mcmi-
vBiAm. Ecorcber légèrement, ou s'écorcber
. à [>eiDe la peaa ; écosser des pois, écaler des
Dois. Cast. V. Ésgrouvelhar.
E8CII , V. Escut.
ESGUAR, Gare. Racqaitter. V. Resquetiar
et Repatiar,
ESGUBERBIENTyS. m. ▼!. Révélation.
V. Cobr, R.
E8GUBIAR, ?. a. (escubiâ), d. bas lim.
Cacher, mettre auxoublietles. Y . E$eoundre.
Éty. de escubiai et de ar.
ESCnJBIAR S', V. r. md. S'esquiver, se
retirer précipilemment d'une compagnie;
s'évader. V. Esquivar s* , F^gir et S'e«-
ccmndre.
EBCUBlASy s. f. pi. (escùbies), md.
Jjm veirez pltu Van boutât à las eteubias^
TOUS ne le verrex plus on l'a mis aux ou-
bliettes.
BM^BILL, s. m. vl. Balayures. Y. £«-
caubilhtiê et Escob, R.
ESCUDAR , V. a. vl. Eseudejar, anc. cat.
Ei€ftdar, esp. port. Scudarê, ital. Couvrir
d'un bouclier, faire bouclier. V. Seut, R.
E8CODARIA, 8. f. (escudarie), dl. Ecurie,
élable. V. Estable.
Éty. de l'esp. eseuderia. V. Equ , R.
BSG1IDEI«A, s. f. (escudèle) ; ucvsua ,
MaenmmMjLA, Seodellaf ilal. EscudiUa, esp.
Eêcudita^ port. EseudeUaf cat. Ecuelle,va8e
d'argent, d'étain, de bois, de terre, etc.
dans lequel on met du bouillon, du potage,
etc. pour manger.
Éty. du lat. scutella, m. s. V. Escut, R.
On donne le nom de capucine à une petite
écnelle de terre , qui a une queue.
Escudela fermada , écuelle couverte.
Escudela à botutcmn, écuelle à goulot ,
biberon.
Eicudeta doou nègre , gueuielte, écuelle
oogodet.
Faire escudela ^ mettre la soupe dans les
écnelles.
Se faire eeeudela, se faire la part du Kon.
Aupeiroou dei eept doulours
Cadun a eoun escudela. Prov.
Eeeudela Saglan, d. bas lim. la coupe
ou cupule du gland.
Onnomme:
CREOLE, U$ a«M a* f^oMll*.
B8GUDEI.ADA, S. f. (escudelàde); u-
cvttAo. Ecuellée, plein une écuelle , ce que
contient une écuelle remplie.
Êty. de escudela et de ada. V. Escut^ R.
E8GUDELAR , Vider Técuelle , disposer
des choses. V. Eeeudela et Escudelar.
E8C17DEI«AR, V. a. (escudela) ; bic«iaa%
puruAB. Escudellar, cat. EseudUlaryesp.
ScodeUare» ital. Dresser le polage, tremper
k soupe; verser dans les écuelles ; déguiser,
divulguer un secret , lâcher toutes sortes de
mauvais propos, vider Técuelle.
Éty. de escudela f écuelle, et de fact. ar^
mettre dans l'écuelle et ôter de l'écuelle , ré-
pandre , dans le dernier sens. V. Escut, R.
E8GUDELAMA, s. f. ( escudelâsse ).
Grande ou laide écuelle.
Éty. de escudela et de Taug. assa. Y.
Escut, R.
BSCUDELAT, ADA, adj. et p. (escudela,
ESC
àde). Déjoisé, ée, dévoilé: A tout eseudelat^
il a tout dévoilé , tout fait connaître, il a
découvert le pot aux roses, c'est-à-dire , le
mystère. V. Èscut , R.
Éty. de escudela et de at , sorti de
l'écuelle,, du lieu qui la renfermait.
ESGUDELETAjS. f. (escudeléte) ; ucu-
omMJovn , BCBouMBBTA. PcUte écuelle.
Éty. du lat. scutula^ ou de escudela et
du dim. eta. Y. Escut, R.
ESGUDELETA, s. f. Un des noms du
nombril de Vénus, selon M. Castor. V. Es-
cudet,
Éty. Ses feuilles, à bords retroussés, res-
semblent à une petite écuelle.
ESCUDELETAS, S. f. pi. Avril. Voy.
Resquilheta.
ESGUOELIER , S. m. (escodelié)'; dbss-
sAnB,BfcoiiLADooa. EscudeUèr, cai. Dressoir,
égouttoir , espèce de buffet sur lequel on
range les écuelles et la vaisselle en général.
Ety. de escudela et de ter. V. Escut , R.
ESCUDBLOUN, s. m. (escudelôun). Dim.
de escudela, V. Escudeleta et Escut, R.
en dl. ce mot désigne un cageron , une
faisselle, Y. Faisella , tesson ou tét , selon
M. Garcin. Y. Clap.
ESGUDER, vl. Escuder, anc. cat. Y.
Escudier»
E8CUDET , s. m. et mieux ESCUTBT ,
(scndéet SCUté); cabiwsbla, bbbba-db-mooub,
macmnaxtA, bmbobtaibb , ardbb, campabbta,
catbubta, covcabbla, coocovmb&a, coocoo-
BBftBTA. Escudeles, esp. Nombril de Vénus,
Cotylédon umbilicus , Lin. Umbilicus pen-
dulinus , Dec. plante de la fam. des Cras-
sulacées qu'on trouve sur les vieux murs
un peu humides , dans la Basse-Provence.
Èty. Escutet dim. de escut, écu , petit écu,
à cause de la forme arrondie de ses feuilles.
V Escut, R.
E8CUDET, Escudet, cat. Escudillo,
esp. Scudetto, ilal. Pour écusson, épithème.
Y. Escutet.
E8CUDIER, s. m. (escuyé); scmnoi, bb-
cmrBB. Scudiere, ital. Escudero, esp. Escu-
deiro, port. Escuder, anc. cat. Ecuyer, an-
ciennement , gentilhomme qui faisait le ser-
vice militaire à la suite des chevaliers, avant
Que de parvenir à cette qualité lui-même ;
I intendant de l'écurie d'un prince; maître
d'équitation ; celui qui donne la main è une
dame pour la conduire ; valet au jeu de cartes.
Éty. du lat. scutiger , qui porte un écu ,
pour la première signification, et de eqiMs,
pour la seconde. Y. Escutet Equ, R.
ESCUDIER, s. m. tI. bkvdibbb. J?«cudier,
homme de guerre armé d'un écu.
Ety. de escut et de ter. V. Escut, R.
E8GUDRINHAR, ▼. a. vl. Escudrinyar,
cat. EscudriHar, esp. Scrutinare, ital. Fouil-
ler, scruter, éplucher.
Éty. du lat. scrutari, m. s.
E8GUEGH , HEGHA , adj. et p. (eseuétch,
étche ) ; BniAUBUBUàT , sfCAvoiuiAT. Dcml-
pourri , en parlant du bois ; brûlé par le
soleil.
fity. de e«, il est, et de eueeh, cuit. Y.
Couire, R.
ESGUEiIiH, BscoBUi. S. m. vL Classe,
espèce, façon.
BSCOEIIX, fl. Y. Escuelh.
127
ESC
ESCUELH, 8. m. (escoéil); «««•»,
cinni , BfTBOB. Scoglio , ital. Escollo , esp.
Escolho, port. EscoU, anc. cat. Ecueil , roc.
Ëty . du lat. scopulus , probablement formé
de l'hébreu sekôl, rocher.
ESGUEnx, vl. et
ESCUEIX, Y. Escuelh.
ESCUELLA, S. f. (escuèle) , d. m. Dit par
sync. pour Escudela » v. c. m. et Escut, Ré
ESCUERATAR, V. a. (escueratâ). Acculer,
et éculer. Âub.
ESGUER8AR 8' , V. r. Se retrousser,
relever ses habillements. Aub.
ESGUETLL, s. m. vl. Y. Escuelh.
ESGOGET , Gare. V. Escutet.
Éty. de escutet , par le changement du e
en g. Y. Escut, R.
ESGUICHAR, V. a. (escuitchâ). Ébran-
cher. Aub.
E8CUIGHAR S' , Y. r. Avoir les jambes
trop écartées, Aub. Se démettre les cuisses.
Ety. de es priv. de cuicha et de ar.
ESGUIER, s. m. vl. BBCBOBB, BCmiBB.
Y. Escudier et Scut, R.
ESGOILAU , (escuilàou), d. m. Y. Eseu-
delada et Escut, R.
ESGUI8SAT, ADA, adj. vL Ereinté, ée,
déhanché.
Ëty. de es priv. de cuissa et de al, qui
est privé de la cuisse. Y. Cuiss, R.
E8GULAPO, Dieu de la fable (esculàpe);
Esculapio, ital. esp. Esculàpe, Dieu de la
médecine, fils d'Apollon et de Coronis; fig.
habile médecin.
Éty.î
E8GIJI.HAR , V. a. et n. (eseuillà) , dl.
Dresser le potage: Faire escudela, tremper
la soupe ; fig. déguiser , dévoiler un secret ,
lâcher toutes sortes de mauvais propos. Y.
Escudelar.
Éty. de escuela et de ar. Y. Eseuty R.
Qaand Un l'ecprit noua rin us* ApigruMi ,
Ce qn'apcUB tm mot plaawi ,
Ea rare que nonn VetetUltn
A (ptau que aiega que parient
A. Tandov.
ESGUIiHAR , T. n. dl. AccoQchar : Es*
etilhet un gros enfant, elle accoacba d'uD
gros garçon. V. Accouchar.
Ëty. du bas breton efciiltor, verser. SauT.
Quinte sera nostre sort
Se soun engença pullula ,
Se sa fenna nous escuHa
Quatre ou dnq sourels de may.
A. Tandon.
ESCULPlR,v.a. vl. .E«e«l|)tr, cat. esp.
Scolpire , ital. Y. Esculptar,
ESGULPTAR, v. a. (escultâ) ; bicvltat.
Scolpire, ital. Esculpir, esp. port. cat. Sculp-
ter, tailler quelque image de pierre, de mar-
bre, de bois, de métal, etc., graver.
Ety. du lat sc^pire, m. s. Y. EscuUura.
E8GUIiPTAT, ADA, adj. et p. (escolptà-
àde) ; bicoltat. Sculpté, ée. Y. Esculptura.
E8GUIJPT0UR, S. m. (escnlptôur) ; bs-
cvwTva, BBC01.TBB. EscuXtùr, csp. cat. Scutr
tore, ital. Sculpteur, ouvrier, artiste qui
sculpte.
Éty. du lat. seulptore, m. e.
ESGULPTDR , Y. Esculfttmr.
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128
ESC
BSCDLPTIIRA, 8. f. (sculpture) :
TUBA. Biculturat cat. esp. porU SeuUura ,
ital. Scolpture, art etooYrage doscalpteur.
Éty. du lat. sculpiura.
Dérivés : Sculptar, SeulpUmr^ Sculptai,
Moïse parle d ouvrages de sculpture faits
dans des siècles bien antérieurs è ceux où il
écrivait. Les Egyptiens s'en regardent comme
les inventeurs, et quoiqu'il paraissedifficile de
croire qu'un art qui exige une connaissance
exacte des formes soit né dans un pays où ton-
te recherche anatomique était interdite, il est
{)lus diflScile encore de savoir quels en ont été
es inventeurs; ici comme ailleurs, l'art a com-
mencé par des ébauches si imparfaites qu'on
n'a pas tenu compte de celui qui en était l'au-
teur, et les perfectionnements ont été si lents
qu'il a été impossible de les suivre.
809 ans avant J. -G. Invention de la plasti-
que on de la sculpture en terre molle, que Ton
faisait cuire ensuite, par Dibutadès, potier en
terre, à Sicyone.
335 ans après J. -C.Nicolas Pisan perfec-
tionna la sculpture en Italie.
1504 ans même ère, Michel Ange, illustra
l'architecture, la peinture et la sculpture.
ESCUM, itcpiw, radical pris du lat. ijm-
ma^ écume, dérivé deipuere, cracher, reje-
ter, qui vient du grec^xtSci) (ptuô), m. s. ou de
IXxu9(Aa (hellcusma), écume de l'argent,
Denmma, par apoc. spum, par change-
ment die p en e, et addition de e init. eseum;
d'où : Eteuma^ Escum-ar, £«cutii-al, ada,
Escumad'Ouiray Eseum-oui, Eteum-airtf
Eseum-ur ^ Eseum-ouira, Eseum-egear,
Eieoum-ùuira.
ESCUMA, s. f. (escùme) ; auuiA. Schiu-
ma et Spuma, ital. Espuma, esp. Escuma,
port. cat. Ecume, mousse blanche qui surna-
ge sur un liquide agité, bave mousseuse qui
sort de la bouche de quelques animaux quand
ils sont échauffés ou irrités ; sueur blanche
qui s'amasse sur un cheval qui a fait une cour-
se pénible.
Ety. du lat. #ptifiia. V. Eseum, R.
E8GUMAD0UIRA, s. f. (escumadôuirà);
stcoHABomi, weomxmmÊJkf ■«cvwoviba, et impr.
stcvHoiBA. Seumaruola, ital. Bspumadera,
esp. EtcumadHra, port. Eseumadora, cat.
Ecumoire, ustensile de cuisine, fait en forme
de cuillère plate, percée de plusieurs petits
trous, servant k écumer.
Éty. de escumad et de outra. V. Eicum,
Bad.
EBCmnADOUn , s. m. d. bas lim. Y. Et-
eumadauira.
ESCimiAiiiB , m. s. que ^scumur de
mar, v. c. m.
Éty. V. Eseum, R.
ESCUMAR , (escumà) , v. n. aaraAs , 9m-
ummmMM, Eschumare, ital. Espumar, psp.
Escumar, cat. port. Eseumegear , lang. Écu-
mer , jeter de l'écume.
Étv. du lat. spumare, ou de eseuma et de
ar , faire de l'écume. V. Eseum , R.
E8GUMAR» V. a. (escumà); Eseumar^
^t.port. Espumar, esp. Sehiumare, ital.
Écumer, ôler l'écume qui se forme sur un
liquide qui bout ou qui est agité ; fig. mettre
quelqu'un à sec en jouant; prélever, e£Qeu-
rer. V. Eseum , R.
E8CXI1IAT, ADA, adj. et p. (escumà,
ESC
àde) t BseuwMdOj port. Êcumé, ée, dont on
a enlevé l'écume.
Éty. de eseuma et de a<, on du lat. expu-
matus ou despumatut, Y. Eseum , R.
ESCUMEOEAR , dl. Y. Eseumar,
ESGDMQUXRA, d, m. dit par sync. pour
Eseumadouira^ y. c. m. et Eseum, R.
ESCUUUR DE BfAR, S. m. (escumùr dé
màr) ; ncvMAm. ICcumeur de mer, corsaire,
pirate qui écume, qui prend ce qu'il trouve
sur la mer.
E9CU1IARELA, Anb. Y^Eseumadouira^
B8CUBIEI4 , s. m. (escumél). Nom qu'on
donne , en Languedoc, au duseau , champi-
fnon du genre des Laminés, blanchâtre et t>on
manger. Le dessus est légèrement peluché ou
écailleux; il porte un anneau on collet, vers
le milieu du pied. Sauv.
C'est probablement de l'agaric élevé. Âgar
rieusproeerus, Schœff. Agarieusolubrinus,
fiull. dont M. de Sauvages veut parler.
ESGUBtfNEOABUB , adj. vl. Exécrable ,
réprouvé. V. if un, R.
E8GU]IIENEOAT,ADA, adj. et p. vl.
Profane, excommunié. Y. Mun , R. 2.
ESCUMENOAR, V. a. vl. McmoEpaAB,
cpMwoâM , mKcvmwmni^m, ^xconmiunier. Y.
Eseoumuniar,
ESCDMENOB, 8. m. Hurlements d'un
chat irrité : Jita d'eseum$nges, Gare, il pousse
des hurlements. Y. Eaeouwiunieatian et
Mun, R.
BSCIJMENOEA. s. f. (escuméindje), Ex-
communication. Y Escoumunieation.
Gros a employé ce mot dans le sens d'a-
nathème, dans ses Stances contre la poésie.
Y.Jfttii,R.
Lanças eonlro ma erUteo,
L'escumengeo ehimerieo
D'un repupiare ApouUoun,
La eauvo es ben naturela^
Ou ehéris la bagatello
Poou mespresar la resoun.
ESCOMENGBAR, Y. Eseoumuniar.
ESCUMENOEAT , Y. Eseoumuniai.
ESCDMENIAT, ADA, adj. et p. vl. Ex-
communié. V. JIfttii, R.
E9CU]llENIAZON, vl. Y. Eseomunioei
Eseoumunieation.
ESCUMENIO, vl. Y. Eœeomunio ef Es^
eoumunicatûm.
ESOUMENJAH, vl. Y. Sseumenjar, Es-
eoumuniar et Jlfttti, R.
E8GIIBIENJAZ0N, S. f. vl. Excommuni-
cation, action d'exconununier. Y. ifiin, R.
E9Gini|EIIAR, dl. Y. Eseoumuniar.
E8CUBIERAT, dl. Y. Eseoumuniai et
Mun, R.
ESGUBIERGAMENT, S. m. vl. ucom^b-
fAVBn. Eûpeomulgamiento , esp. Seomuni-
eamento , ital. Abomination, excommunica-
tion. Y. Jlfun, R.
ESGUfl|EROAIVSA,8. f. vl. Abomina-
tion, anathème. Y. Mun, R.
E8CUMEROAR,v. n. (escumergà); «§-
cviuKttBAB , «xcomnimAK, BfcovMimtÀa. Faire
des imprécations ; vl. détester, abhorrer. Y.
Jlfttti,R.
ESGUMEBGAT, 8. m. vl. Scélérat, im-
pie, Y. Jtftcn, R.
ESC
E^CDMfeRGEARi, Y. ir#cumer^ar.
B8GUIIERGIIE , S. m. dl. Y. Escoumm^
njeaiion et Jlfuti , R.
B9CUM|NGEAT,d.ba8lim. Y. Escout
iniifiiaf et Afuti , R.
BflCDMOUIRA, Y. gseumadouira.
ESGUMOini, OiraA, adj. (escuiié08,
ôose) ; Sehiumoso, ital. Espwnoso, esp. Es-
eumoso , port. EcumeuK, euse, qui jette, qui
pousse de l'écume.
Éty. du laL spumosus, m. s. ou de Eseut
«M et de Ou9. V. Eseum , R.
E8C;d|«l01IN9 s.m.Dim. de eseuela, d.
bas lim. Y. EseudeUmn et Eseut, R.
ISSCniOILL, s. m. vl. Sorte.
ESCUP , radical pris du lat. spuere , spuo,
sputum , cracher, dérivé du grec ircuu> (ptuô),
m. s.
De sp%Uum, par apoc spui , par add. de a
init. esput, et par changement du p en e , et
du I CQ p , eseup ; d'où : Eseup , Eseup-eire ,
Eseup-agna,Eseup-id-^mr, Eseup-iegna,
Eseupign-egear , Eseupign-oun, Eseup-
ir, Eseup'Ounirar, Eseup-ii, Escup-aria ,
Eseup-uhar, Eseop-ir, Eseop-it, Èseoup-^
ieh, Eseoup'idour , Eseoup-ilina,
ESquP , s. m. (escùp) ; Sputo, ital. Cus-
po, port. Crachat. Y. Escupiegna et (7ra-
ehaU
Êty du lat. sputum, Y. Eseup , R.
B8CUPAGNA, dl. Y. Sseupiegna.
Éty. Y. Eseup, R.
E8CUPARIA , S. f. (escuparie), d. m. w/ê-
csAcqAmtiA, ^miCBADMiA. Crachotement ou
crachement fréquent.
Éty. de eseup et de aria. Y. Eseup, R.
ESIIUPEIIIE , E|RI8 , S. (escupeiré , éi-
ris); BscvrAiiw. Sputator, lat. Cuspidor ,
or a, port. Cracheur, euse, qui crache sou-
vent , qui a l'habitude de crachoter.
Èty, de Eseup, R. et de eire.
E8GDPET8, 8. m. (escupés) , dg. Coque
ou coquille de l'œuf. Y. Crouveou.
Êly. du grec (txvtoc (skutos) , Cuir, peau ,
selon M. Domège.
E8CUPIDOUii,s. m. (escupidéu); u-
covwmovm,cuAcmoaL, Escupxdera, esp. Es-
eupidora, cat. SpulaMera, ital. Crachoir,
vase où Ton crache.
Èty. de eseupir et de our. Y. Eeup , R.
ESCUPIEGNA, s. f. (scupiégne) ; ucou-
riCB, StCOVMMA, BtCVrVlOMA , Bf CVT , ■•corA-
fiMA, BfcovnuxA, BtcoriRA. ^ICIfptdttfa, ilsl.
Cugpxdura, port. Eseupina, cat. Crachat
composé de salive seulement; quand il est
épais on 1ç nomme Crachat, ▼. c. m. et quand
il est très-gros, Escarcavai , v. c. m.
Ëly. de Eseup, R. et de iegna.
E9CUPIGNA , Eseupina, cat. Y. Escup^
iegnaei Eseup, Vi.
E8GUPIGNEGEAR, ▼. n. (escupine^jà);
BtCOTOOmAB , BtCVPIinOBAB , BfCVPIOMAB , Bf-
CVPOVmAB , BfCOriMiAB , BfCVnUttBAB. Cus»
pinhar, port. Crachoter, cracher peu et
souvent,
Éty. de escupigna et àeegear, ou du celto-
breton , skopigella , m. s. V. Eseup, R.
ESCUPiGNOtJN , s. m. (escupignoun) ;
Petit crachat , crachement.
Éty. de escupigna et du dim. oun. Y.
Eseup , R.
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ESC
IPnUBUUI» d. baslim. V. £jCMp<-
gmgear et Éseup , R.
B8G0PIUOEAR , d. bas Hnr. V. Escupi^
gnegear el E$eup , E.
BSGUPKNA, dl. EtcupituifeaU V. Ei-
eufdegna ti Etcup, R.
BSGOPIB • V. a. (escupir) ; sMora . csa-
CHAB » CaOtTAB, BSCMACHA». SpUtortf , iUl. Et'
tupify esp.port. cat. ScopeineiSkopar, bas
breL Graitber , rejeter la salive ou les cra-
chats par la bouche.
Êty. du lat. ipuere. V. escup, R.
Escupir paue et souvent, crachoter; fig.
jeter dehors.
Aqiu<m drap etatpe VM , ce drap rejette
l'bnile.
EseupirVaigua^ rejeter l'eau , parlant de
certaines étoffes qui ne s'en laissent pas im-
bit>er.
Escupir ves sus , fi. cracher en l'air.
ESOUPIT, s. m. d. bas lira* BacomovAy
oLMaAT. V. Escup , R.
ESGUPOUNIAR, V. Escupignegear et
Eseup,^.
ESCUR • OKVB , radical pris du lat. obs-
eurus , obscur , sombre, ténébreux , noir.
Êty. de obscurus , par apoc.^ obscur :
Ouhscur, Oubscurc-ir, Oubscurcissa-menty
Oubscurc'it, Oubscur-iiat.
De obscur , par le changement de ohs en
êSf eseur; d'où : £fciir, Escur-a, Escur^
ada 9 Escur-aigna , Eseur-^ar s' , Escurc-ir,
Eseur-iat, Escur-esina , Escur-ilat , Es-
ctir-n-«iefil, Eseur^x-ir.
ESCUR, URA, adj. Oscuro^ ital. Obs^
mro , esp. EseurOf port. Eseur , cat. Obs-
cor ,ure, sombre, privé de clarté. On ne le
dit gue du temps et des couleurs ; vl. mauvais.
Ety. du.lat obscurus, m. s. Es eseur
eossmo la goûta doou Ump, il fait noir comme
dans un four.
A V eseur j adv. A escuras, esp« sans lu-
mière ^àja sourdine.
ESCUR, s* m. Ai.'Btc«m , dans l'obscurité.
\^ Oubscuritat et Eseur , R . ,
ESCURA , S. f. vl. BtcmnA. Écurie.
£ty. de la basse lat. scuria , dit pour
equOCf <|ni l'a été, pour equus. V. Eseur, R.
Leibnitz fait venir ce mot de l'anc. allem.
sekur , étable,
ESCURA, s. f. vK Eseuro et Escuridade,
port. Obscurité.
Selh qui crup en Vescura.
Celui qui croupit dans l'obscurité.
Marcabrus.
BSCURADA, s. f. (escuràde) , dg. Eseu-
ridade . port. Obscurité. V. Eseur, R.
ESCURAOI, s. m. (escurâdgi); BscoaAaa.
Eseura, cat. Ecurage, action d'écurer, net-
toiement. Gare
ESCURAIONA, s. f. ( escpràlgne ) , dg.
Obscurité. V. Oubscuritat.
Ély. de eseur et de aigna. V. Eseur, R.
BSCURALHAT , ADA, adj. et p. (escu-
raillà, àde), d. bas Um. On le dit des per-
sonnes et des animaux à qui il ne reste que U
peau et les os,
fitv. de es , de eurali , peau , et de ol , ré-
duit a la peau , ou de curalhat, creusé , ré-
duit au dernier degré de maigreur. Voy.
Ciir,R.
TOM. U.
ESC
ESCURAMBN . adv. vl. Obscorément.
ESCURAR, V. a. (escurà); Escurar, cat.
Ècurcr , polir , rendre luisant : Escurar lou
wiainagi ou emerar , écurer la vaisselle ;
Escurar un ferre roulhous, polir.
Éty. de es et de curar , pour vider , net-
toyer, prendre soin : Exeurare rubiginem ,
se trouve dans Faustus rheginensis, dans le
sens d'ôter la rouille. V. Cur , R,
ESCURAR B\ V. r. Expectorer, faire des
efforts pour débarrasser les bronches.
ESCURAR S', V. r. vl. S'obscurcir. Voy.
Eseur , R.
ESGURAT, ADA,adj. et p. (escurà,âde).
Ëcuré , ée ; poli , ie. V. Cur, H.
Les vignerons donnent l'épithète de ei-
eurals , aux raisins qui sont lâches sur la
rafle , ou éloignés les uns des autres.
ESCURCIR S', V. r. (s'escurcir) ; l'oroi-
coBcni , •'mcAPAMAB. Escureeer se , port.
S'obscurcir . devenir obscur , sombre , en
parlant du ciel. V. Eseur , R.
ESCURCITAT , S. f. vl. Obscurité. Voy.
Eseur.
ESCURDAT, s. f. vL Escuredaty cat.
Tache, obscurité. V. Eseur, R.
ESCURESINA, S. f. (escnresine) , dl.
Obscurité. V. Oubscuritat et Eseur, R.
ESGURET, S. m. ( escuré ). Nom de la
prèle , Equiselum limosum , à Toulouse.
V. Coussauda.
ESCURET,dl.Alt. de £feiiiel, v.c.m.
ESCURETA , s. f. (escuréte). Un des noms
languedociens de la prèle. V. Coussauda.
Etv. Parce qu'on s'en sert pour éclaircir
laraisselle. V. Escurar ei Cur , R.
ESCUROACH, vl. V. Scalgayt.
ESGUROACHAR , vl. V. Echirgaitar.
ESCURIA, vl. V. Eseur a.
ESCURIOOU, Cast. V. Etquiroou.
ESGURITAT. Escuritat, cat. V. Oubs-
euriiai et Eseur , R.
ESCUROI. , vl. V. Esquiroou.
ESGURPULE, dg. Ait. à^Esérupule,
V. c. m.
ESCURSAR S', V. r. (s'eseursà), d. de
Barcel. bscoma». Escursar, cat. Se retrous-
ser, relever sa robe , sa soutane, ses man-
ches, etc. V. Reiroussar se.
Ëty. Escursar parait être dit pour Es-
courchar , v. c. m.
ESCURSAT , ADA , adj. et p. (escursà ,
àde), md. Retroussé, ée. V. Retroussât.
ESCURSETAT,vl. V. Oubscuritat.
ESCURTAT, vl. V. Oic6«cttri(af et Es-
eur, R.
ESCURZnHENT, S. m. vl. Obscurcisse-
ment. V. £«cur,R.
ESCURZIR, V. a. et n. vl. Obscurcir,
brunir. W. Eseur , R.
ESCURZIT, IDA, adj. et p. Obscurci, ic.
V. £#cttr, R.
ESCUS , sous-radical pris du lat. excu-
sare, dérivé de ex priv. de cauta, par sync.
de u et de are , âler l'accusation , la cause
qu'on reprochait, excuser.
Êty. de excusare , par apoc. excus . et par
le changement de x en «, escus; d'où : Es-
cus-a, Eseus able, Escuia-ment, Escus^
aryEscus-at, Escus-ivolf In-escusable.
ESCUSA, s. f. (escùse); Scusa, ital.
Excusa , esp. Escusa, port. cat. Excuse ,
ESC
129
raison ou prétexte qu'on domie pom s^excn-
ser , pour se disculper ; terme de civilité dont
on se sert envers quelqu'un pour le porter
à avoir de l'indulgence pour quelque faute
légère.
Ëty. du lat. excusatio , excusa , nu s. ou
de es pour ex , hors, et de cusa pour coûta,
hors de cause. V. Escus , R.
Demandar escusa , faire des excuses ou
demander pardon , et non demander excuse.
Vous demandi escusa, Trad. je vous prie de
m'cxcuser.
Dérivés: Escus-ablejEseus-ar, Escus-aî.
ESCUSABLB,ARLA, adj. (escusâblé,
âble) ; Scusabilet ïial Excusable, esp. cat
Escusavel, port. Excusable, qui peut être
excusé, qui est digne d'excuse.
Étv. du lat. excusabiliSy ou de escusa et
de able, de nature à être excusé. V. Escus, R. *
ESCUSABIENT , S. m. vL Scusamento ,
ital. Excuse. V. Escusa et Escus, R.
ESCUSA- PET , s. m. (escùse-pé), dg.
Rapporteur.
ESCUSAR S' , V. r. mxmtAM is. S*ex-
cuser, faire des excuses, s'excuser de
faire une chose , ea français , signifie s'en
dispenser.
Ety. du lat «e excusare, m. s. V. Eseus,
Rad.
ESCUSAR, V. a. (escusa) ; hkcvia». 5ctt-
sare, ital. Exeusar, esp. Eseusar, port,
cat Excuser , trouver dans les circonstances
d'une action répréhensiblo ou d'une faute ,
ou dans les intentions de celui qui l'a com-
mise , des raisons pour croire que cette ac-
tion , que cette faute ne doit pas lui être re-
prochée avec sévérité ; pardonner.
Éty. du lat. excusare, m. s. ou de excusa
et de ar. V. Escus, R.
Escusax-me , excusez-moi , pardonnez
si je vous contredis.
ESCUSAT, ADA, adj. et p. (esciisà,
àde). Excusé , ée.
Êty. du lat excusatus , ou de escusa et
deat V. Escus, R.
ESCUSIVOI* , Bdj. d, vaud. Excusable.
V. Escusable et Enus , R.
ESCUS8AR , V. a. (escussà) , dl. Retrous-
ser, replier, relever ce qui pendait, il est
aussi réciproque. V. Escursar,
S'escusseroun même sei manche
Per poudémieu s'enbarbouilla.
La pata enlevada.
ESCUSSOUN , s. m. Écusson , plaqne
d'argent ou de fer blanc à laquelle on adapte
les cierges que les marguilliers portent à la
procession. V. £«cu(,R. ,
ESCUSSOUN , s. m. Écusson , en terme
de jardinier , morceau d'écorce, garni d'un
œil, qu'on enlève d'un arbre pour le greflcr
sur un autre. V. Escut, R.
Entar en escussoun , écussonner.
ESCUSSOUN , s. m. (escussoun) ; Escu-
dete, port. Ecusson , platine de fer ou d'au-
tre métal qui sert à orner les heurtoirs des
portes, les boutons, les entrées des serru-
res, etc.
Éty. du lat. scutum , m. s. V. Escut, R.
ESCUSSOUN , S. m. Scudo , ital. Escudo,
esp. port. Ecusson , en terme de blason ,
écu chargé d'armoiries. V. Escut , R.
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ESC
ESGU880UNAR, T. a. ( cscussounâ ).
Ëcussonner, enter en écusson.
Éty. de eseusêoun et de ar. V, Egcut , R.
ESCUT, ucot» , BtcooT , radical pris du
latin scutum^ i, bouclier, écu, dérivé du
grec axutoc (skutos) , cuir , peau , parce que
les premiers boucliers en étaient faits. L'écu
monnaie a été ainsi nommé parce que l'écu
de France y était empreint.
De sculum , piar apoc. icut, et par add.
de e «uph. tscut ; d'oà : Escut , Etcut-et.
De eseui , par le changement du ( en d ,
,eteud: d'où : Eteud-ela , Eteudel-ada ,
Etcudel'àssa , Escudel-eta , Eêcudel-ier ,
Escudil-oun , Escudel-ar , Eêcudelax ,
E^eud-et^ Eêcudier,Scud'ar^ Eicug-et.
De eseudf par la suppr. du d, eseu; d^où :
£«cu, Eicu-ella, Escu-ilau, Escu-lh-ar^
£scus$-oun , Escuséoun-ar , i4-cu6-ter ,
^leunt-otin, Ey-cunl-al^ Aieud'ila, Es-
eout-Uha.
ESCUT, s. m. (scû); Seudo, liai. Es-
cudo y esp. port. ECU , ancienne pièce de
monnaie de trois ou de six livres , por-
tant l'empreinte de l'écu de France.
Éty. du lat. seutum. V. Eicui , R,
Pichot escut, petit écu, ou écu de trois
livres» réduit à 2 fr. 55 c. et ensuite dé-
monétisé en 1835.
Escui noQu , écu neuf ou écu de six livres,
réduit à 5 fr. 80 c. et démonétisé en 1835.
Les écus d'argent ne datent que de 1641,
sous le régne de Louis XIV. Ceux qui exis-
taient avant étaient en or et avaient une
valeur bien supérieure.
On dit, en parlant d*une personne oui a
beaucoup d'argent : Qu*a d*escuts au souleou,
rappelant par là les écus d'or au soleil que
Louis XI fit frapper en 1475, ainsi nommés,
parce qu'ils portaient un soleil au-dessus de
la couronne.
L'écu d'or , sous le roi Jcam , en 1350 ,
valait de notre monnaie . . . . 13 fr. 66 c.
L'écu d'or au soleil , de 1443. 11 66
L'écu d'or de François l'^de
1519 Il 35
L'écu d'or au soleil, de 1561. 11
L'écu d'or au soleil , de 1599 .11 14
L'écu blanc de Louis XIV, de
1649 5 59
L'écu d'argent d'Henri IV. . . 7 92
L'écu d'argent de 1599. ... 7 -97
E8C0T, s. m. Escudy cat. EscudOy esp.
port. ScudOy ital. Écu, espèce de bouclier
Sue portaient autrefois les chevaliers, la figure
e ce bouclier sur lequel on peint les armoi-
ries.
Ëiy. du laL #cu(tim, m. s. V. Eseut, R.
On appelle:
TOLTiTt , U fvù» loTÀlMT* qiU m unaint otaïadrcoMiu
ea poinM.
QL ARTIER , ane des qiiatrt paiikt i« celui «fui «kt éear-
iclé.
ESGOTET , S. m. (escuté) :
CtRST, BSCVOST , BtrUCBST. ÈsCUdcte , CSp.
Épithème, emplâtre de forme ronde au'on
applique ordinairement sur l'estomac ; l'ecus-
son d'une greffe.
Êly. du lat. Seul, R. et de H dim. ^m-
plastrum seutaîum,
ESOUTER , V. Eseudier.
ESC
EftCUTSSAT, vL y.Escuissal.
E8CI1ZAN8A. vl. V. Escusa.
E8CUZAR, vl. V. Eseusar.
E80UZET, ET4, adj. (escusé , été).
Dissimulé, ^, traître.
M. Dumège fiit verar ce mot du grec
•xwTx^ci) (fikutastô), fe^ro, je couvre.
ESCUZOU,s. f.(escuz6u). Cuisson: Z'es-
cuxou doou grand fred^ le piquant du grand
froid.
Éty. du grec ffxwîui (scuzô) , irriter. Du-
mège.
EflD
1Ë8PADH , s. m. vl. Dédain , refus. Y.
Dign, R.
ESDARAVAT , ADA , adj. et p. vL Ar-
raché, ée. V. Derrabat.
E8DE1IB8 , exp. adv. vl. D'un même
^lan , h bride abattue ; abandonné.
E8DBME8SA, S. f. vl. Efibrt , élan,
déploiement. V. meures R.
E8DEMETRE, v. a. vl. Abandonner,
renoncer, confier, déployer.
ESDENH , s. m. vL V. Desdegn.
E6DENTAT, a()j. et p. vl. Êdenté. J^f*
dentegad, cat. V. Desdentat,
Éty. du lat. edenkUus. V. Denl,R.
E8DEVE, vl. Alt. de esdeven: M n*et*
devo, m'en revient. V. Esdevenir et Yen,
Rad.
E8DEVENDEDOUB , OORA , adj. (esde-
veindedôu , dure) , vl. Esdevenidor , cat.
Fentdero, esp. A venir: Tems esdevende^
dour , temps k venir, k l'avenir.
Présents -et <esdevended<mrs, présents et
avenir. V. Fen, R.
Ëty. du lat. veniurus.
E8DEVENIDOR, vl. Esdevenidor, cat.
Devant arriver. V. Endevenidor.
ESDEVENIMENT, s. m. vl. Esdevenù
ment, cat. Événement, aventure. V. Fefi, R.
ESDEVENIR, V. n. vl. mnAorAm, EsdevS'
niry cat. Arriver , survenir , venir, réussir,
parvenir.
Per pagar las dickas soumas et autras
causas et despensas que occurriran au paur^
rian oecurre ait dits luecs^ qu'esdevenon et
pourrian esdevenir , pour payer les dites
sommes et autres choses et dépenses qui
surviendront ou pourraient survenir dans les
dits lieux qui se rencontrent ou pourront
se rencontrer : Car souvent si esdeven^ car
il arrive souvent. St. Prov.
Ëty. de M, il est, de de et de venir. V.
re«,R.
E8DIG , vl. Il ou elle nie.
E8DICH, IGHA, a^j. \L sum, mstnt.
Dédit, ite. V. />ire,R.
E8DIG, vl. s. m. Dédit. V. Esdit.
E8DILOV1, s. m. vl. V. Delugi.
.E8DIR, vl. V. Esdire.
EffMR^i V. a. vl. MWBtm. Nier , protester,
rejeter, éviter, disconvenir, disculper, dé-
dire.
Êty. Hle es priv. ^t ûe dire , dire le con-
traire. V. Dire, R.
ESDIT, vl. V. Esdich et Esdig.
ESDOLEVI, et
ESDOLIBRE, s. m. vl. et
ESD
BSDOLinn , Déluge. V. Esddovî et 2>e.^
lugi.
ESDRAGAR^ Y. a. (esdracâ); BwiuMAa.
Eidracar la bugada , Cast. Essorer, séchar
à demi le linge de la lessive; parlant de la
terre , ressuyer.
BSDRAGAR, ?. a. (esdracÂ). Essorer,
ressuyer. Cast.
ESDREG, S. m. vL Endirti, cat En
jusHce.
Êty. de es priv. et de drvg^ pour itreeJ^
droit. V. Ueg, R.
ESDROIITA,s. f. (e8dr6ole),d. deBarcel.
Rossée. V. ÛMsada.
ESDROUYAR, ?. a. (csdroulà), md.
Rosser. V. Eossar,
fiSDUGH , HCHA , p. «t adg. tI. Retiré,
rejeté, rejetée. V. /Mr, R.
ESDDI, s. m. vl. Manière, «rf d'icon-
duire.
BSmiIRE , «t
ESDURRB, Y. a. \1. Écarter, éloigiier,
emmener, ècondaire.
Èty. du lat. educere. V. D«e, ft«
SSDUTBB , vl. V. EsduHrê.
fiSEMPLARI, S. m. Vl. -rai
Exemple , modèle.
Éty. du lat. exemplaris, n. s.
ESENHAMBNT, S. m. vl. Politctse«
V. ^t>i , R.
ESER, V. a. (esé), dg. Faire: Per eaer,
pour faire.
Èty. C'est nne altér. de/kser, ou do lat.
facert,
IBSERAR, vl. V. Enserrar.
ESERNIR, Yl. V. Eissemir.
ESERVIOAR , Y. n. vl. et mieox mhi*
▼iftAm. Devenir lunatique.
Éty. de es priv. de servig pour terviM ,
cervelle , et de ar , perdre la cervelle , le
bon sens. V. Cervel^ R.
^FAÇABI.E, ABLA, adj. (eslaçâble,,
âble). Efljiçable, qui peut être eflboé.
Ëty. de EsfaÇf R. de esfaçar et de aôle,
susceptible de . • . V. Faci, R.
ESFADOm, lA, adj. (esfadoul, le),
d. de Carpentras. Fade, insipide. V.Fads,
ESFADOURIT, IDA, adj. et p. (esfa-
douri,ide). Evaporé, ée; éventé. Cast.
ESFAMAR, Y. a. vl. Difiamer. V. J&m,
ESFANELAT , ADA , adj. et p. (dwplè,
àde), dl. Essoufllé. V. Eissouflat. '^
Éty. du lat. anhelatus, m. s.
ESFANOASSAR S', Y. r. (s'esfangassà),
d. de Rarcel. S'affaisser, s'aplatir, comme
ferait un tas de boue.
Êty. de «1, de fangas et de ar. V. Fang,
Rad.
ESFANGA88AT , ATA, adj. et p. (es-
fangassâ, aie), md. Affaissé, ée. V. Fang, R.
ESFARAR, V. a. (esfaré) ; mrwMMMm. EAh
rer, épouvanter.
ESFARAT , ADA , a^j. (esCirà, àde) ; w.
wMmAx, Epouvanté, effrayé.
Éty. du lat. efferatus, m. s. V. Fer, R. 2'
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ESF
ESFABFAtAAR, Y. a. (eiù^hi\\k).ÉhûU'
rifferj déranger, éparpiller les cheveux.
Éij.deeSf et de Tilal. farfalla, papillon,
léger, évaporé, éventé, et de ar, rendre lé*
gcr, éventer, eiposer ao vent.
E8rAIIFAI.EIAT, ADA, ê^ et p. (es-
farfaillà, àde). Ebouriffé, ée; on le dit particu-
lièrement des cheveax qu'un accident a rele-
vés, rendus flottants, oui peuvent voler com-
me on papillon, /ar/alia, en ital.
BSr ARNODRAR 8', v. r. (s'csfarnonrà);
•'alatsab. On le dit des poules qui se vau-
trent dans la poussière pour se débarrasser
des poux qui les fatiguent.
Éty. de eê pour en, en, defarn pour /arina,
poudre, et de l'aet. ourart se couvrir de pous-
sière, de farine. V. Far, R.
B8PARN0URAR 8', V. n. Se réduire en
farine, ei\ parlant des pommes de terre; on
appelle fiffinousas ou farnaufat, celles qui
jouissent de cette qualité.
E8FAROUCHAB, V. a. (esfaroutcbâ),
dm* mmAinuui, urATAHTAs. Effrayer > épou-
vanter, effaroucher.
Èty. du lat. e/ferate, rendre farouche, ou
des es. de farouche et de ar. V. Fer, R. 2.
Etfanmhar Um gibier, effaroucher le
gibier, ou de exferociare, suivant Ménage.
E8FAR0UCH4T,ADA, adj. etp. (es-
faroutthâ, àde); shpaveat. Ef&roucné, èe.
V. Fer, R. 2.
B8FA8AR, vl. V. Esfaçar.
E8FA8ENT , p. pr. vl. Effaçant.
E8FA80ULIT, IDA, adj. (esfasooli,
ide), dl. Maigre, «xténué. V. Maigre et See.
B8FA88AR , vl. V. Eefaçar.
ESFATAR, V. a. (esfatà), dl. Dépecer,
déchirer de vieux linge sans ef^rt : Eeiri-
oar, au contraire, indique qu'il dut employer
oeaticoup de force.
K8rATRfllfF>I.AB> v, a. (esfatrimelé),
dl. Déchirer en lambeaux.
ESTAUCHADURA, V. Enfawhadura
et Fale, R.
BSFAUGHAR, ■•rooccuAa. Avril. Voy.
Enfanehar et Fale, R.
BSFADIâAR, v.a. (esfaoulà),dl. Flétrir
quelque chose. Sauv. V. Paair,
ESFEILLAT, vl. V. Eifulhol et Fulh,
Rad.
E8FELENAR S', V. r. vl. S'obstiner, de-
venir cruel, félon, se piquer, s'irriter.
Éty. Y. FeUm, R.
B8FELENAR , V. a. vl. rsuBUA*. Rendre
cruel.
E8FELLENAR, v. a. vl. Forcer, irri-
ter, rendre cruel.
ESFELNEZUI, V. a. vl. Altérer, rendre
mauvais.
E8FELNIR, v. n. vl. S'cfpporter de co-
lère, devenir furieux. V. Félon, R.
IBSFELNIT , adj. et p. vl. Courroucé, en
colère. V. Félon, R.
E8FEOWPAII 9\ v. r. (a'esfeoupà), d. m.
S'effiler. V. Detfilar.
E8FEOUPAT , ADA, adj. et p. (esfeou-
pà. àde). Effilé, ée. V, Desfilat.
66FEIIA , ÎEsfera, cat ital. Y. Esphera,
E8FERAR , v. a. vl. Effrayer, effarou-
cher. Y. Fer, R. 2.
BliPEREZIR , V. a. vl. ptrBuim. £«/e-
rfir, cat. Courroucer, effrayer. Y. Fer, R, 2.
ESF
BSFEaiQDE , Esferie, cat. Y. Eêphe-
Tique,
E8FERVIR, V, a. et n. vl. Échauffer,
bouillonner, animer, rendre fervant.
Éty. du lat. fervere^ m. s. Y. Ferv, R.
ESFERZIR, vl. Y. Eiferttir ci Fer,
Rad. 2.
ESFERZIT, adj. etp. vl. mêrmmMnx. Fu-
rieux, effarouché, emporté, devenu cruel ,
effrayé, consterné. Y. Fer, R. 2.
BSFIALAT, ADA, adj. et p. (esfialà,
àde), dl. Aquel fai m'a esfialat, ce fardeau
m'a éreinte. Y. Esquinat.
ESFIARAR , d. m. Y. DesUlar et FU,
Rad.
E8FILAR, V. a. (esfilà); dstibbab. Effi-
ler. Y. I>e«/!(ar et Ft7, R.
E8FILAT , ADA , adj. etp. (esfilà, àde) ;
nuLAiioovi. Effilé, ée. Y. Desfitat ei Fil,Vi.
ESFINIR, V. vl. Terminer, achever.
E9FIDLAR, dl. Siffier. Y. Siblar,
BSFmuST, dl. Y. FiouleteiSiblet.
BSFLANGAJEI, v. a. (esflancà). Effianquer,
rendre maigre, au point d'avoir les flancs creux
et abattus, en pariant des chevaux.
Éty. de es priv. de flanc et de ar, priver des
flancs. Y. Flanc, R.
E8FUUVGAT, ADA, (esflancà, àde).
Efflanqué, ée; quia les flancs maigres et abat-
tus ; long etmince. Y. Flanc, R.
EaFI^OURAIRE, s. m. (esflouràiré).
Arbre dont les fleurs sont sujettes à coulcry
à tomber sans laisser de fruit. Aub.
Éty. de es priv. de flour et de aire, qui perd
les fleurs.
•E8FL0URAR,v. a. (esflourà);
«A, ffovnkouiiAK, DBSAor&omuui, riiOt
nooKAK. Effleurer, enlever la superficie dé
quelque chose, ne toucher que légèrement ;
enlever la fleur, prendre ce qu'il y a de mieux
' dans une chose, l'écrémer, prendre le dessus
d'un panier; pour couler. Y. Desflourar,
Éty. du lat. éfflorare ou de es priv. de
flour et de ar, enlever la fleur. Y. Fior, R.
ESFLOURARELA, S. f. (esfloorarèle).
Yigne dont les fleurs sont sujettes à couler.
E8FLODRAT, ADA, adj. et p. (esflou-
rà, àde). Effleuré, ée ; dont la superficie a été
enlevée; qui n'a été touché que légèrement;
dont on a pris la fleur; on le dit.aussi pour
herniaire, en parlant des enfants. Y. Relas*
loletF/or, R.
ESFLOUTAR, v. n. (esfloutà), dl. Déche-
veler, arracher la coiffure. Y. Descouiffar et
Carpignar,
ESFLOUnONAR, dl. Décheveler. Yoy.
Carpignar,
E8FLOUTIUNAR,dl. Écheveler. Yoy.
Carpignar.
E8FOIIXAR, vl. Y. Esfulharel Fui , R.
E8FOLHAR,vl. W.Esfulhar eiFulh,^.
E8F0NDAR, vl, Y. EsfondrareiFound,
Rad.
B8F0NDRAR, v. a. vl. mwotmAm, si>«nc-
DP AS. Enfoncer, abattre, effondrer, démolir.
Y. Foufid, R
WFONDRAT,a(|i. et p. v|. Effbndré. Y.
Found, R.
E8F0RGENAR, v. a. et n. AroBCKii4B.
Etre forcené, le devenir.
E8FORCENAT, ADA , adj. et p. vl.
Forcené, ée.
ESF
131
E8F0RGÈ8, dl. m. 8. que Four fie , v. c.
m. et Fore , R.
BSFOR8, s. m. (sfor); nrroBr, bitobt.
E8for$,CBLSforzo, ital. Esfuerio, esp. Es-
forço, port. Effort, action faite en s'eîforçani,
résultat de l'effort, maladie ou lésion qui ré-
sulte d'un effort.
Éty.deftf. de/(»r(,poar/braa, beaucoup de
force.Y.For(,R ^
On donne aussi le nom de esfore, à un tour
de reins, parce qu'on le gagne ordinairement
en faisant un effort ; à une courbature.
E8FORSADAMENT, adv, vl. ■■toma-
DAMBii. Esforsadament, cat. Esforxada-
menie, esp. Esforçadamente , port. Sforxa-
lamente, ital. Avec effort, à marche forcée.
Y. Fort, R.
ESFQR8AMENT, 8. m. vl. Esforta-
miento, anc. esp. Sforxamenlo, ital. Effort.
y. F or s, R.
E8FOR8AR8', y. r. (s'esfoursà) ; •'«•-
rovaçA». Esforzar se, cat. esp. Esforçar
10. port. Sforzarsi, ital. S'efforcer, faire des
efforts pour venir à bout de quelque chose ;
faire en sorte.
Éty. de esfors et de ar. Y. Fort, R.
En vl. fortifier, rafi^rmir, et act. vl. for-
tifier.
E8F0R8ET, 8. m. (esfourcé) ,^l. et
imp. Mêwomem. Petit effort.
Ety. de es fore et du dim. et. Y. Fort, R.
ESFOR8IU,IVA, adj. vl. Faisant effort,
fort, te, violent, ente, opiniâtre. Y. Forf,R.
Una dolor esforsiva, une douleur violente.
E8FOR8IVAMENT, adv. vl. Opiniâtre-
ment, violemment. Y. Fort, R.
ESFORT, vl. Force, troupe. Y. Esfors
et Fort, R,
ESFORT , S. m. dg. Hernie. V.
ESFORZADABIBN, vl. Y. Esforxada-
ment et Fon, R.
ESFORZAR, V, a. vl. Renforcer. Y. Fort,
R. et Esforsar.
ESFORZAR S' . v. r. vl. Esforzar , cat.
Devenir fort, prendre de l'énergie, s'animer.
Y. Fort, R.etS'ei/brpar.
ESFOUGHADURA, Gare. Y. Enfaucha-
dura,
E8FOOGALHAR 8', Y. Agrouar <' et
Foc,n.
ESFOUOALHAT , ADA, adj. et p. (es-
fougalhà, àde), dl. Accroupi. Y. Agrouat et
Foc, R.
ESFOOGA88AR S', v. r. (s'esfbugassà);
BiroocAMAB. S'affaisser, s'applatir comme un
gâteag.
Éty. de es augm. de fougassa, gât«au, et
de arjitl. faire devenir comme un gâteau.
Y. Foc, R.
. ESFOUGAS8AT , ADA , adj. et p. (esfou-
gassà, àde) ; ssroooAtf at, atodgassat. Appla-
ti, écrasé, épaté, en parlant du nez, écache.
Éty. de es, de fougassa et de at, ada, litt.
fait comme un gâteau. Y. Eoû, R.
ESFOUIRAIRE. S. m. ' ( èsfouirairé).
Gouet, sorte de raisin blanc dont les grains
très-doux, ont la peau si fine qu'ils foirent et
laissent échapper ce qui est dedans, si peu
qu'on les presse et môme lorsqu'on les déta-
che de la grappe.
Ély. de es, de /outra et de ar. Y, Fouir,
Rad.
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132
ESF
. EWOOIRàm AIXA , V. FouiraUiada et
Fouir, R.
EM^UIRALHAU, d.m. V. Fùuiralha-
da et Fouir y R.
BSFOUIilAN , s. m^. ( esfoulràn ). Nom
qu'on donne, à MootpeIKer, à un raisin noir.
V. Fouir, R.
ESPODIRAR S', V. r. et n. (s'esfouirâ).
Avoir la diarrhée, foirer: Aqueou ehin ïes
etfouiraU ce chien s'est vidé ; fig. recder de
peur, saigner du nez, faire un trait de lâcheté.
Ëty.deef,en,de/mitra, foire, et de l'aet.
ar, titt. se changer en foire, s'en aller en foi-
re. V. Fouir, R.
ESFOUIRAT, ADA, adj. et p. (esfouirà,
éde). V. Fouirous et Fouir, R.
ESFOULI8SADA, s. f. (esfoulissàde), dl.
Fougue, vivacité, emportement» V. Foï, R.
^VtKIUSaAR S?, V. r. (s'esfoulissà) ,
dl. Se mettre en colère , se courroucer, se
gendarmer, monter sur ses grands chevaux :
*ېfoulissaperparei, il s'emporte pourrien.
Trambla, ven pale, s'esfoulissà.
Favre*
Ëty. de es, de foui, fou, et de inar, se
hérisser comme un fou. V. Fol, R.
ESFOUUUUAT , ADA , adj. et p. (esfoo-
lissa, àde] ; bumat. Ebourifié, on le dit des
cheveux quand ils sont hérissés oy en désor-
dre. V. Carpignat ti Fol, R.
ESFOUNDRAR , v. a. (esfoundra) , d. de
Barccl. Efifondrer. V. Eêlrucar,
Ëly. de exfnndulare , par le changement
ordinaire de l enr, selon Ménage. V. iFound,
Rad.
ESFOUNOEX.AR S', d. HL t'umun. Y.
Eihoular ei Found, R.
Ëty. de ej^augm. de foungel et de ar,
ESFOURNIAR , v. a. (esfournià) ; tooba-
civah, BvrotmwKiMt) siroomiA», roDuiiA». Sni"
dore, ital. Desanidare , esp, Desanihhar ,
port. Dénicher, ùter du nid, et par ex(. faire
sortir, tirer par Xbrce de quelque endroit^ sur?
prendre €|uelqu'un qui s'était caché, il est
aussi réciproque.
Ëty. de es pour ex, de four, qui signifie la
même chose, hors, de ni, nid, et de ar, tirer
hors du nid : Ex nido deripere, V. Nis, R.
ESFOURNIAT, ADA, adj. et p. (esfour-
nià, àde). Déniché, ée : An isfoumi(U, les oi-
seaux sont dénichés, pour dire que les choses
qu'on croyait trouver n'y sont plus. V. Nis ,
Rad.
ESFOURNIAU, srm. (esfouroîâou) ; ca-
CA-Kif , Ei«>oiiiaiiAO, xnrpuiunAo, roomMO. Oi-
seau branchier, celui qui sort à peine du nid.
V.Aw,R.
ESFRAINER,
BSFRAINONER , et
ESFRAINHER, V. Esfranhêr.
ESFRANDAI4HAR, v. a. (esfrandaiHÀ)^
BsrBAMDAiAB. Mettre en lambeaux, déchirer.
Aub. V. Espelkar.
ESFRANPALIIAT,ADA, adj. et part,
(esfrandaillâ, àde). Déchiré^ée. V. Espelhat.
E8FRANOA , vl. Qu'il OU qu^elle rompe.
ESFRANOEH^et
ESFRANHER^ V. a« vl. srnuunmi, /n«
fragnere, ital. Rovpre, détruire, briser.
ESFRATjS.m. (esfrài); muruAH, M^nàr,
ESF
BSTKAi. Effroi, frayeur, épouvante, terreur
soudaine.
Éty. de es, avec, et de Frayour, v. c. m.
et Frem, R.
Faire esfray, être horrible, épouvantable,
hideux à voir.
De V esfray, adv. d'efBroi.
LeU oumbrBs de Vesfra/ fagiaaaaii dins 1m ers.
Céy..
E8FRATABI.B,ABUI, adj. (esfreyà,
blé, àble); BsraooAMx. Effroyable, qui ef-
fraye.
ESFRATANT, ANTA, adj. (esfreyàn,
ânte). Effrayant, ante.
ESFRATAR, v. a. fcsfreîà); srmDMi,
BirmATAB. Effrayer, inspirer de la frayeur.
Ëty. de ê^ray et de Tact. ar. Y. Frmn,
Rad.
ESFRATARS'. V. r. asusasab. S'ef-
frayer, éprouver de la frayeur.
E8FRATAT, ADA , adj. et p. BirBAVAT,
ABA. Effrayé» ée; saisi de frayeur. V. Frem,
Rad.
ESFRATOUS, 0U8A, ad], (esfralous,
énse), d. aH. Effrayant, aate.
Ëty. de esfray et de ous, V. Frem, R.
DfaM md Mwng'M/ni/oM ay vtê lel Mombreis bords.
C«j«.
E8FRE , 8. m. v1. Sans frein.
ESFREDAR, vl. V. Esfrayat et Frm,
Rad.
E8FREDAT, ADA, vl. V. Esfrayat et
Frem, R. ^
E8FREDEZIR, V. D. vl. sfrasu. Rç-
froidir.
E8FRED1R S' , dl. V. Refredar se et
Fred, R.
BSFREOiniENT, s. m. (esfredgimein).
Refroidissement. V. Enfredament ti Fred,
Rad.
B8FRBGIR 8', dl. V. Enfredar «*, JTe-
fredar se et Ffed, Rad.
ESFREI • s. m. vl. BKfm, bwab. Effroi ,
Trouble, épouvante. V. Esfrag et Frem,
Rad.
E8FREIDAR, vl. V. Esfrayar eiFrem,
Rad.
ESFREVOL8IR, V. a. vl. Affaiblir.
E8FREVOLZIR, v. a. vl. Affaiblir.
ESFRET, vl. V. Esfret.
E8FRETAR, vl, \. Esfrayar cl Frem,
Rad.
E8FREUR, vl. y. EsfredeHr et Fred,
Rad.
E8FREZIT, IDA, B^. et p. vl. Refroi-
di, io. V. Fred. R.
E8FRONDAR, et
ESFRONSAR.v. a. vl. Effbndrer, pef-
cer,. enfoncer. V. Found, R.
E8FRONTAT, ADA, adj. (esfrountà,
àde); urBocmA*. Sfrontalo, iisH. Effirenté,.
ée; qui n'a ni honte, ni pudeur.
Éty. de effrous, qui se trouve dans le même
sens dans Vopiscus, d'où l'on a fait le latin
barbare effrontatus. V. Front, R.
E8FROIINDADA, S. t (esfroundâdc).
Terre nouvellement effondrée.
E8FROG0AB , v. a. vL Rendi:e. stérSft,
appauvrir, dépouiller^
ESFUELRAR, vL V. Esfulhar.
WiBFVLHAR^v^su (es&iillàl; SfoglUare,
ESF
ital. Dishfijar et EsfMar, port. Esfullar,
caL Effeuiller^ enlevex les feuilles.
Éty. de es priv. de fulh et de ar. Y. Fulh,
Rad.
ESFDLIA , 8. f. vl. Injure, outrage, tra-
casserie, sottise. V. Fol, R.
ESFOUAR. v.a. vl. Outrager, injurier»
tracasser. V.Fô^R»
B8GA, 8. f. vl. Maladie de» oisetui. de
proie.
E8GAGNOO, AU. de Aiguagna , v. c. m.
BSOAIMENÎTARyV. D. vl. KtcAMsxrA».
Gémir, se lamenter.
ESCkAUAR, V. Egalât et Egu, R. 2:
ESGALAUCHIT , IDA , a4i. et p. (esga-
laoutchi, ide), dg. et béam. Contrefait, aité ;
Sii esl de travera». V. Enêravessal et Gauch,.
ad.
ESGAMBIAR^ ?. a. (esgambià), d. m.
Rendre boiteux. V. Gàyar.
Éty. de es priv. de gamba et de ar, priver
de la jambe ou de son usage V. Cawib, R.
E80ABIBIAT,ATA,adj.etp. (esgam-
bià, été). Rendu boileUx, priv^ de l'usage
d'une jambe. Y. Cajii5,R.
E&OAMEHTAR , vl. V. Esgaimeniar.
E8GANURRAR 8^, V. r. (s'esganurrâ)»
dg. et béam. S'égosiller. Y . Esgousilhar s' .
Ëty. Ce mol est probablement une altécar»
tion de esga%ignurar, inus. s'égosiller. Voy»
Gaugn, R.
E8CkAR, 8. mw ¥l. Proteetion, regarc^
avis, résolution, motif.
Éty. de la basse lat. esgardium, m. s.
ESOARAGNAR, V. a. (esgaragnâ); m-
cABAsttBAB. BscAmAsoiAB» EgratigucT légère-
ment, uc déchirer que répîdenne. V. Egraf--
fignar.
Ëty. de f s;, de garajjnoun et de Tact, ar.
Ce mot vient du celtique, selon M. Astnic.
II. Latouche le dérive de l'hébreu garad^ se
gratter, ou de gara, raser.
E80ARABIENT, 8. m. ( esgaramein ).
Égarement, action de s'égarer.
E80ARAR, V. a. v1. sfMABAB. Regarder;
garantir,, préserver.
ESGARAR,v. a. (esgarà); kam», bviua-
viAB, BtTBAUMB. Egarer, fourvoyer, tirer hors
du droit chemin, jeter dans l'erreur.
Ëty. de es pour eos, hors, et de vararê,
courber, s'éloigner de la droite Mgne. Voy.
r8r,R.î2.
ESGARAR 8', ▼. r. S'égarer, se tromper
de chemin, tomber dansrerreur,se fourvoyer.
E8GARAT, ADA, adj. et part, (esgarà.
àde) ; BfcuuBAT, DsoAntT. Egaré, ée, on le
dit aussi pour fou. V. far, R. 2.
ESGARADGNAR , V. a. dl. Y. Esgarà-
gnar.
E8GARD, S. m. (esgà); bgapd, bb«abo.
Itiguardo,\tài.Esguardo, port. Egard, at-
tenlion particulière à quelqu'un ou à quelque
chose, relativement à ce qu'on dit ou à ce
qu'on fait } considération, déférence. Y. Oor,
Rad.
E8GARDABLE , a4j* ▼!• B;Kposé aux pe-
gards. Y. Gor, R.
mGABDAD0Rr.8.jn. vL
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oo^
i\^
ESG
Sgmriatore^ ital. Regardeor, seotioelle,
saulateor. V. Gar^ R.
BSGARDAliœNT, 8. m. v1. sMAnAn»,
sMOABDAmi. Eêguardameni , anc. cat.
Souardamenio^iièU Reffard, aspect; examen,
déomon , résoluUoD; éçard, considération;
observation, spectacle. Y. Gar, R.
BSUrABPAR, V. vl. xmoabdab. smoa-
BA«, stoABAm. EêgardaTf cat. BMuardar,
esp,voTL Sguardare^ ilal. Regarder, voir,
considérer, avoir égard, prendre garde; vl.
•'abstenir. V. Engardar §',
Étj. de e$gard^ regard, dans on sens,
d'égard, dans l'autre, et de ar, V. CUtr, R.
BSGîàllDmBNT', s. uu^fk Rrotectioa
V. Gar, R.
E8GAROA1IIEUAR 8', ?. r. Esgaroa-
Me2ar«e, caL S'égosiller. Y. S^isgoutilkar
el Gmrg.
EBOAROUBSIT
Sont à pàoH prèfeoume cTidcfr,
Davanlou grem Dieou que t'ttnmole,
Ou ben dim un esgaroossi
Qu*(mffknH maixiue non dent.
Boissîer.
EflOARRANADORA, &f. (esgarrasadû.
re). Eraflure. Cast
BSOARTyS. m. vl. Esguard. cat. Fi-
guarde, esp. 5yuardo, ital. Re^d^ aspectf
coup d'œil. appiarence, appréciation; qi^ard,
eoBsidéraUon. V. ^àr, R.
E8GAURIONAR, v. a. (ésgaourigna) ;
MMwwMKA», moovaiGirAB. Décbirer, V. Es^
carckar et Esgraffignar; découpermaladroî-
temeni, charcuter. V. Graf, R.
B80AURIGNAT, ADA, a4j. et p. (CS-
gaourignà, àde); bioooobmmav. Charcuté, ée;
découpemalproprement. V. Graf^ R.
BSGAUSILHAR SP , (s'esgaousîllà ). Y.
EigouHîhar s',
B9GAU8IR SK, ¥. r. (s^esgàoasir) ; »st-
•Avzu, BOAVUuAa , s'ssoAvxiAm. Alt. vl. Se
réjpoir: jtf'en en^auiti, j'en ai bien de la
joie.
Ëty. de <« aasm. de gaui, joie, et de tr,
•0 du lat. gaudere. Y. éSaïul, R.
B8OA0ZIMBNT, S. m. vl. ciJAVstMnr.
Joie, iouissance y. contentement. Y. Gaud,
Rad
EaGA]DZIR,?L Y. Eijaugir.
B8GATAR, Y. a. (esgueià). Egayer, ren<-
die gai, rendre moins triste, moins sombre.
Éty. de «X, de yol et de iar\ rendre plus
gai.
EgOAYAH 8*7 V. r. S'égayer, se réjouir.
BSCkATEft, s. m. (esgaîé). Celui qui
conduit les chevaux sur Taire » quand ils
foulent. Aub.
Éty. de êga et de 1er, t. c. ro.
E8GAT1IENTAR, vl. Y. Eigaimentar.
ESOSAVENTADA,s. f. (esdjaveinlade),
dl. Criarde, criailleuse. Sauv.
E80EAVENTAR, v. a. (esdjaveintà), dl.
Alarmer, Y. Alarmât i cpooventcr, Y, Es-
pavfntor;.intimider,. Y. Enlimidar.
BfiOlOUNIAlRB.^ s. m. (esdgiouniàîré),
d. d.c Barce). Moqueur.
E8GIOUEIIAR^aL m* V. Engaugnar et
Gaugn, R,
BSOlBBAB, T. a. (esdgîrbà), dl. Briser
les motte» d'un champ. Y. Reuegre,
SftOITAR, vi. Y. Jwjelar.
ESG
E8GLAI,et.
EsaiiAlAR, vl. Y. Esglayar.
ESGIâAIS^s. m. vl. SM1.AS. Esglay, cat.
Frayeur, épouvante, trouble, terreur. Y.
Esglari,
E8GLANDAR, ?. a. vl. Abattre les
glands, frapper.
E8GI«ANDAR S', V. r. (s'esglandà), dm.
■AUMBAM s' , rKassB. SB. Sc fcndrc l A^fUCOU
bosc i*e$ tout esglandat, ce bois s'est tout
fendu ; vl. assommer. Y. Esel, R.
E8GLANDAT, ADA, adj> et p. (esglan-
dà, àde), md* FeiMiu, ne. Y. Eselj R.
ESGLARI , s. m. M. Garein dit que
c'est un des noms de l'effraye, Y. Beou^
f^li, et M* d'Anselaie, du ébat huant. Yoy>
Machota,
ESGIâARI, s. m. (esglàri) ; muât, «olau,
mmmajkn, nrciiAOïAMsinr, siiOLAca, ucujm. Peur,
effroi, épouvante, grande frayeur ; accident
fâcheux, désastre, alarme.
Ety. de aglago^ vieux^mot esp. qui a la
m. s.
E8GI.ARIAR , V. a. (esglarià|, dl . so&aiab,
MUMBA», wmâMAii. ËurayeT, étonner*
Éty. de eeglari et de ar.
ESGLARIAT , ADA , adj. et p. (esglariâ,
àde) ; uouuibat , bkolasiat , ■oiroBâT. Ef-
frayé , emporté , hors de soi , troublé; fou,
folle: Cridar eoumo un eeglariat ^ crier
comtne un fo»; revenant, fantôme.
Ety. de l'esp. aglayado, da, ou de e<-
glari, et de la term. pass. al, ada: selon
M. de Sauvages, de es- priv. et de glaria,
pour ghria, âme privée de gloire.
ESGLAS, s. m. d. bordel. Epouvante.
y. Eêglari.
ESGLAS , vl. Y. Msglaii et EêglaH.
E90LATIR , V. n. vl. Rendre le dernier
soupir, pousser le dernier gémissement;
éclater.
ESGLATAR, v. a. vl. bmuaiab, bb«
oLABiAB, BMiABiAB. Eiglaguty cdt. Ëffraycr,
. affliger, tourmenter.
ESGI.AZIAR, vl. Y. Eêglayar.
EBGLAZIAT, adj. et p. vL Maltraité,
blessé , frappé du glaive.
E8GI«AZIAT, adj. et p. vl. Damné,
tourmenté.
ESCOiENMLLAR S' , V. r. vl. S'égo-
siller.
ESGOALAT , ADA , adj. et p. anc béam.
Egalé, ée; réparti. Y. Éigalatti Equ^ R.2.
ESGOARD, s. m. anc. béam. Y. Esgard,
E8GORGEADOUR, s. m. (esgordjadôu) ;
«•AOOBOBADOVB, BtGOfnUADOVB. TUCHC « liCU
OÙ Ton égorge les bestiaux; coupe gorge,
pacage dangereux.
Éty. de esgorgear et de adour, où l'on
égorge. Y. Gorg, R.
ESGORGEAR, v. a. (esgour^jà), bmouii-
OBAB, BioooKniAm. Sgoxtare, ital. Egorger,
couper la gorge; tuer de quelque manière
que ce soit ; assassiner.
Êly. de es priv. de gorgea et de ar, priver
de la gorge , c est-à-dire , la couper* Y. Gorg^
Rad.
E8G0RGEAT, ADA, a^L et p. (es-
gourdjà , àde) ; BMoraoMT. Egorgé , ce ,
assassiné. Y. Gorg, R.
, E8G0TAR, v. a. vL Esaotar, anc. cdt.
Ejfoutter. V. Begquttar et (rouf^R.
ESG
133
E8€K>mRA , S. f. (esgéoTre), t. de Tbo<
rame. Espèce de peHe creuse, emmanchée
d'un long manche , servant à jeter de feau
pour arroser.
ESGOUSILBAR 8>, V. r. (esgoosillé) ;
BMOOOf lAB •' , BfOOOOflULBAB , BBCOUSIAK , t'Bf-
OABOABRUUI, BQOLAB »' , BMIÉBMAB s' , B&AV
HA»-s . S'égosiller, s'enrouer, perdre la voix
à foree de crier.
Ëty. de es priv. de gousW^ pour gousier,
et de Tact ar, déchirer le gosier, l'enlever
en quelque sorte. Y. Gorg, R.
, ESGOUT, s. m, (esgéut); sAarA, mm*.
Egout, canal destiné à recevoir et à emporter
les eaux sales, et les eaux de pluie; gout-
tière, eau qui tombe des toits quand il pleut.
Éty. du lat. eœguttum, formé de ex, hors,
et de gutta, goutte, qui tombe hors ;^u plutèt
de aquœductus, Y. Goutt^ R.
ESGOUT, s. m. ABovr, amnjtava. Action
de mettre à sec le lit d'une rivière, en détooN
nant l'eau , dans l'intention de prendre le
poisson qui s'y trouve.
Ety. de es priv. et de goul, mettre à sec,
ne pas laisser une goutte. Y. GouU, R.
E8GOOTAR , v. n. et.
ESGOUTARS',v.r.(s'esgoutà); Agoiarse,
esp. Esgotar, port. anc. cat. Egoutler ,
toml)er goutte à goutte : s'écouler jusqu'à
la dernière goutte. En ter. de charp. dres-
ser ou enformer un chapeau sur la forme de
t>ois.
Éty. de esgout et de or. Y. GouH, R.
ESGOUTAT, ADA, adj. et p. (esgoulà,
àde); Esgotado^ port. Egoutté, ce, qui s'est
écoulé jusqu'à la dernière goutte. Y. Goutt,
Rad.
ESGOVAR , Y. Escrouvelhar.
ESGRAFIGNAR, v. a. (esgrafignà) ;
Esgratinyar, anc. cat. Sgaffiare , tlal. Egra-
ligner. Y. Grafignar et Graf, R.
ESGRAFIGNAT, Y. Grafignat ti Graf,
Rad.
ESGRAIWAR, vl. Y. Esgrafignar et
Graf, R.
ESGRAMAR, V. a.> (esgramà). Ëcumer ,
Dumège. Y. Grama.
ESGRAPAR, V. a. (esgrapà). Y. Degra-^
par et Grap , R..
ESGRAPELAR, v. a. vl. Erailler. Y.
Graf, R.
ESGRAPEIJ^T, ADA, adj. et p. vl. bs-
oBArBijiTs. Eraillé.
Ëty. Probablement de esgra, pour esgarat,
de pel et de at, qui a la poil égaré, dérangé.
Y. Peï,R.2.
BSGRAT , vl. Gratuitement.
Ety. de es et de gratis, contracté en grat,
y.Grat,K.
ESGRATIGNAR, v. a. Esgratinyar^ oat.
Y. Esgrafignar.
ESGREMIR, V. n. vl. Se fâcher, se
brouiller, se prendre de querelle, guerroyer.
ESGREOmiAIRA , s. f. (ésgreourèire) ,
d. m. Rainurefaite avec l'outQ nommé e«^reou-
rotre.
ESGREOURAIRE , S. m. (esgreouràïré),
d. m.Outilde charpentier qiû sert à faire une
rainure aux planches qu'op emploie pour
couvrir les maisons.
ESGRfiOURAR, v. a. (esgrcourà^, d. m.
Faire une rainure à chaqqe côté des planches,
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134
ES6
DOD loin du bord, afin de fadlîler l'écoale-
roeot de l'eau quand on les emploie pour
couvrir les maisona.
ESORIDAR , V. n. vl. Crier. V. Cridar.
ESGRIS8AR, ?. a. (eagrissà). Egriser,
froUer deux diamans ensemble pour ébau-
cher les facettes qu'on veut leur donner.
ESGROUVELHADURA , S. f. (esgrou-
veilladùre) ; BimouTnAiiinn. Ecorcnure.
BSOROOVELHAR , v. a. (escrouveillâ) ;
Ecosser, écaler; on écosse des pois, des
haricots , en les tirant de leur cosse, et l'on
écale des noix , en enlevant le brou qui les
recouvre; cerner, enlever l'épiderme, lacroûle
d'un ulcère# V. Escrouvelhar.
Ëty. de es priv. de crouvelh , écale, et de
Tact. ar. liu. priver de Técale.
E8GROUVELHAT , ADA , adj. et p.
(escrouveillâ, àde). Ecalé, écossé.
ESQROD VI I iH APURA, stoBoomAOOBA.
V. Grafignadura.
ESOROUVILHAR,V. Grafignar.
E8GRULAR, et.
E8GR0LHAR , sMansAB. V. Eâcrouve-
Ihar et 6rrul^, R.
E80RUNAR , V. a. (esgrunà) ; Esgrunar^
cal. Sgranare, ital. Desgranar, esp. Egre-
ner, faire sortir le grain de l'épi ; bnser, met-
tre en petits morceaux.
Éty. de ei, en, de grun, grumeau, petit
morceau, et de ar, mettre. V. Grum^ R.
E8GRIINAT, ADA, adj. et p. (esgrunà,
àde). Egrené, ée; mis en petits morceaux. V.
Grum, R.
E80UJIN8A, vl. V. EgalUat et Equ,
Rad. 2.
EbGUAR, S. m. vl. Regard. V. Regard
et Gar, R.
ESG0AR, vl. Je regarde.
E8GUARAR, v.a. vl. Préserver, garan-
tir. V. Gar,R.
ESGUARAR, vl. V. Esgarar et Regar-
dât.
E8GPARPAHIENT , 8. m. bsmabdambii*
Eiguardamentj cat. V. Esgardament,
E8GUARDAR, vl. V. Èsgardar et Gar,
Rad.
ESGUARDAT , ADA , adj. et p. vl. Re-
gardé, ée. V. Gar, R.
ESGUART, s. m. vl. Eeguard^ eat. Re-
gard, vue, apparence. V. (Sar, R.
E8GUIRAR, V. a. vl. Déchirer, égrati-
gner, estropier.
ESGUIRE, adj. vl. Déchiré, estropié.
ESGurr, s. m. d. bordel. Leguit aeuêou,
le lever du soleil.
ESGU8PERAR, v. a. (esgusperà), dg.
Dépouiller un fruit de sa peau sèche. Dumège.
Ety. Ce mot a été formé comme euidnier
maearif ver f^^af, etc., c'est-à-dire, d'un mot
radical qu'on a traduit et qu'on a conservé ;
car il est formé de e priv. de $gm, ait. du grec
oxùxoç (skutos), cuir, peau» de per pour pel,
et de ar, enlever la peau.
E8HERBELAR, ?. a. vl. Ecervekr. Y.
Eaervelar et Cervel, R.
SNT, 8. m. vl. Exil, V. c. m.
ESH
E8HIBII , tI. y. Eiihimi.
ESHIMIA , s. f. vl. Guenon, la femelle du
singe.
E8HIULAR, V. D. vl. Siffler. Y. Siblar.
En
E8IENTAL1IEN, adv. vL Y. Emien-
mens,
E8IEBiT08, adj. vl. Gonsdendenx , de
bonne foi^^
E8IENTRE,8. m. vl. Escient, selon moi:
Segon mon eiten(r«, selon moi, à mon escient.
Ety. V. Sab, R.
ESIPERA, et.
ESIPERI, d. baslim. Y. Erysipelo.
E8ITACIO, vl. Y. HeyssUacio.
E81
E8JARRATIAT, ADA, adj. et p. (esdjar-
ralià, àde). Mal coupé. Aub.
ESJAuaDA, s.f. vl. Joie, réjouissance.
Y. Gaud, R.
ESJAUZIMEN, vl. Y. Esgaufiment ei
Gaud, R.
E8JAOZIR, V. a.et tma^vm, V. r. vl.
uoAoum. Réjouir et se réjouir; féliciter, ap-
plaudir. V. 6raiid,R.
E8JAimRB,adv. vl. Joyeux, content,
heureux. Y. Gaud, R.
E8L
E8I.ABRAR, V. a. (eslabrà) , dl. Fendre
lesjèvres.
Ety. de es priv. de labra, lèvre, et de ar,
ôter les lèvres. Y. Labr, R.
E8LABREIAR, vl. Y. Eslabrejar.
E8LABREIAR, ▼. n. vl. uiasmiab. £f-
labissar , cat. Hésiter, vaciller, chanceler,
glisser, tomber, dégénérer, se délabrer.
E8IAI8, s. m. vl. Elan, course, vitesse,
trait, eflbrt. Y. Lanç, R.
ESLAI88AR , V. a. et n. vL Élancer, pré-
cipiter, aventurer.
ESLAI8SAR,vl. Enlacer, Y. Enlaçar;
s'élancer, V. Eslançafs'; relâcher. Y. Lanç,
Rad.
E8LA1IAR, v. a. d.béam. Brûler, en-
flammer.
Èly. Alt. de enflammar. Y. Plam, R.
ESLAMBREC , S. m. d. bordel. Eclair.
Y. Eslious et Lambrec,
E8LANÇA1IENT, Y. Elançament.
E8LANÇAR, Y. Elançar.
E8LAMPAR, V. n. vl. Glisser.
E8LANEGAR , v. n. vl.
Es-
leneaar,càL Sortir, échapper, descendre,
tomber.
ESLANEGAT, ADA, adj. et p. vl. Tom-
oe , ee.
ESLANS , s. m. ( eslàns) : ucooitA , tan.
Elan, mouvement subit, fait avec eflbrt,
pour sauter, se le^er ou se débarrasser de
quelque entrave.
Éty. de eslançar. Y. Lafiç, R.
ESLAN8AR, V. a. vl. Lanciare , ital.
Elancer , pousser , jeter.
E8LAN8AR S' , v. r. (s'eslansà). S'élan-
cer, se porter en avant avec impétuosité,
KSL
T. B. élancer y faire éprouver des élance-
ments
ESL4N8AT, ADA, a<y. et p. (eslansà .
àde). Elancé, ée, en parlant d'un arbre,
qui n'est pas chargé de branches.
E8IJkRGAR, V. a. (eslargà) ; esiamb ,
Ai^uioAs. Eslargar, esp. Slargare, ital.
Elargir, rendre phis large ; élargir un trou
de muraille avec le marteau, ewibraser ou
ébraser.
Éty. de es augBk de larg , large , et de ar,
litt. rendre plus large. Y. Larg, R.
E8LARGARS', V. r. •'msMj^Mmm, «'ala»-
OAB, l'AumoAuB, Alargatse , esp. Devenir
libéral, donner, répandre, prodiguer.
La ren de tau qu'unpouerc quand #'f#-
larga,
E8LARGIR, Y. Eslargar et Larg, R.
E8LARCa88AMENT, s. m. (eslargis-
saméin) ; sLAMiMAHnT. EUrgissement , dé-
livrance , mise en liberté ; agrandissement.
E8I.AS8AHIEN , vl. V. Enlassamen,
E8LA88ABIEN8,s. m. pi. vl. Charmes,
attraits. V.JLm,R.
ESLAVAR, V. a. vl. Laver, nettoyer, pu-
rifier.
E8I«ATB,vl.Y. Estais.
E8LEG, vl. Il ou elle choisit.
E8LEGI, KA, adj. d. vaud. Êlo, ne. Y.
Leg,R.^.
E8LEGUT , UDA , a^j. et p. d. bAm.
Êlu,ue. Y. />y,R. â.
ESLEIT,d. vaud. Élu. Y. Leg, R. 2.
ESLENEGAR , v. n. vl. Perdre haleine.
Y. Alenegar, Beshalenar et Halen , R.,
E8LENEGAT, ADA ,adj. et p. vK Epui-
sé, ée , essoufflé. Y. Halen, R.
ESLENGAR, V. a. vl. Arracher la langue.
Éty. de es priv. de lengua et de ar, pri-
ver de la langue. Y. Lengu, R.
ESLEOUCOR, d. m. V. Aleaugir ei Lev,
Rad.
ESLEOUPAR, V. a. Tcsleoupâ), d. de
Barc. Singer quelqu'un. Y. Engaugnar.
Èty. de ftfotipa, farceur, moqueur.
E8LER, V. a. vl. Élire , choisir. Y. Leg ,
Rad.
ESI^EVAMENT , s. m. vl. muTAinn.
Elevamiento, esp. Elevamento, ital. Éléva-
tion, haussement.
E8LEYAR, v. a. (eslevà) ; butab, bbo-
CAB , AMAmm. Allevare , ital. Elever, édu-
2uer , prendre soin d'un enfant et ué son
dueation ; nourrir des animaux , mhiver
des plantes ; pour aller en haut. Y. Elevar
et Lev , R.
E8LEyAR 8' , v. r. •'■pakab. S'élet^r,
se nourrir , faire son éducation dans un lieu :
Se siam eslevats ensems , nous avons passé
notre jeunesse ensemble.
E8LEyAT, ADA, adj. et p. (eslevi ,
aie) ; sutat. Elevé , nourri , jusqu'à ce
qu'il puisse se suffire à lui-même ; pour haut.
Y. Elevât et Zev , R.
E8UEVATION, Y. ElevalwnetLeviïi.
E8LEVO , 8. m* (eslève) ; bixto , mcoo—
UBB. Allievo , ital. Elève , celui <jui est ins-
truit et élevé par quelqu'un , quj est formé
par im autre dans un art.
Èty* de eslevar. Y. Lev , R-
E8LHDGIADA, S. f. vl. Eclair. Y. Er-
liaus.
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ESL
Ëty. de lueii , gén. de luœ et de ada.
BSUMI, vl. Délier. V« Detliar et iÂg ,
Rad.
B8UOUPAT. îâI>A, ad), et p. d. bord.
Ëchappé sans effort.
ESLIOUS , s. m. (esliéus) ; auoi
FST , mêtâMmmmc , «lav , M1.AI1, uaoi, uovn 9
oaïuciAOA, ■oit«Ao, TiAv. 5/iict| pièiii. Eclsir
4le lumière qui brille dans le ciel au moment
de l'explosion électrique , et qui précède 4e
bruit du tonnerre.
Éty. du grec %^toc (hèlios), soleil, qui
•brille comme le soleil , ou du lat. tlueere ,
luire • fait de ea luee,
Voyei au mot lumière où l'on fait con-
naître la mélbode pour calculer la distance
•qu'il y a entre le tonnerre et le lieu où Ton
«c trouve.
En 1757, Franlinn démontra Fidentitédu
feu électrique et de l'éclair.
Bai<IOIJ08lAR , T. n. (esHoussià) ; mioiif •
AHMAB , OaiOCIAB , 3BtBOBAB, fJ^»'
■AB, 110 wâ» , -ssuouftAB. Ëclaircr ^
ûire des éclairs : Eêliouuia , il éclaire*
Ety. de «Wiont-et de «r.
B8LI0U881JJI Sr , ▼. r. « MJOuiMui.
S'irriter t-s'eC&roucberi sauteur aux nues.
ESUR,?!. et
ESLMBE,xlW.meifir.
E8LlRB,?.a. «1. Distinguer 9 choisir,
^re.
Ély. do lat. eligere, élire , trier , choisir.
ESLITf part. tI. Pour eleoul , vrai , par-
ticipe des vertïes esHr , tJegir ^ cboisir ,
élire. V. Leg,ïi, 2.
ESLOIONilR, vl. V. Eiluegnar.
E8U>NOANSA , s. f. vL Délai , prolon-
gation. V. Long , R.
E8LONHAR , vl. Y. Eiluegnar.
B8LOUONAR, d. arlésien. V. Eilue-
gnar et Long, R.
ESIaOORDIR , V. Enlourdir , .E#(OMrdir
et Lourd, R,
E8L1OUS , s. f. pi. d. bord. Fleurs. Voy.
:F{o«retF(or5R.
Egechoun lou$ Imtocs ^ermU que lae eehui.
Ilourcastreine.
Sortent les épines avant que les fleurs.
E9LUC , s. m. (eslùc) ; mBuc et loi»a ,
en lang. Un rayon , un jet de lumière qui ne
parait que pour un moment et pendant le-
quel il cesse de pleuvoir.
éty. de et et de lue , radical de lueii ,
gén. de lu»^ lumière. V. Lue^ R.
ESLUCHA , vl. H ou elle éloigne.
E8L0GHAR8', V. r. vl. i'mldoab. S'é-
daircir , devenir serein.
ESLUCIADA,s. f. vl. Éclair. V. Lue, R.
BILUCIDARI, s. m. vl. Eclaircissement,
explicayon.
Elu^detri de loi j^roprietalx de êotat ree
naturali,
BSLVECmAlIBNT , S. m. (esluegna-
meîn): wMwaMiâMiwi. AUontanamento^ ital.
AlejamieniOf esp. Apartamento^ port. Bloi-
gnement , action par laquelle on éloigne
une personne, ou I on s'éloigne soi même ;
ESL
l'effet de cette action ; antipathie, aversion ; .
distance. 1
Ëty. de eeluagnar et de ment, V. Long,
Rad.
ESLUEGNAR, Y. a. (esluegnà) ; bilou-
ocAB , B&ooAOff A« , Bi&ooAOHAB. Allontonare,
ital. Alejar, esp. Apartar, port. Eslongar ,
anc. cat. Eloigner , écarter une personne,
une chose d'une autre. V. Alunchar.
Ëty. de ei , pour tx, marquant éloigne-
ment, de luec, lieu , et de l'actif ar , écar-
ter du lieu. V. Long , R.
ESLUEGNAR S' , V. r. S'éloigner. V.
Eiluegnar pour les syn.
ESLUEONAT, ADA, adj. et p. (eslue-
gnà, àde) ; biooaomat. Eloigné, ée. V. Long,
SSLUEINGNAR . \1. V. Eiluegnar.
ESLUGAR, s. f. Eclairclr. V. Eiluchar.
ESM
1^5
XSMADMT. adj. Étonné, ébahi. V.£«-
iounat, Eihahiel ÉibaravouU
Ety. du lat. mirakn, miratio, surpris,
étonné. V. Mir, R.
EaMAG,s. m. vl. Trouble, soucj, émoi.
V. Eimai et Mir, R.
ESMAGARyV. a. vl. Cacher, musser. V.
Eimaiar,
Ëty. de ei, au lieu de a, et de magar, V.
Amagar,
E8MAGAT, ADA, adj. et p. vL Trou-
blé ée.
ÊsaÎAGINAR, V. Imaginar.
E8MAGINARI, V. Imaginari.
E8BIAGINATI0N, V. Imaaination.
ESUAGREZIR, vl. Voy. Emagreixr et
Emmaigrir,
ESMAGREzm, V. vl. Amaigrir. V. Em-
maigrir et Maigr, R.
ESMAI, s. m. (esmàï) ; KMAT. Deemay,
ci^t. Deemayo, esp. Deemaio, port. Smago,
ital. Souci , embarras du ménage ; vl. émoi,
troubleyétonnement, chagrin. y« Esmag.
Ëty. du rom. eemay, m. s. V. Mir, R.
ESMAIAR S', V. r. (s'esmaïà) ; BmATAB.
DMmayar, cat. esp. £«matar, port. Sma-
gare, ital. Se donner du souci, s'inquiéter sur
son avenir ; s'effrayer, en vl. se troubler, se
déconcerter.
Éty. de eemai et de ar, V. Mir, R.
Et act. vU troubler, épouvanter.
ESMAJENA, \l. V. Imagi.
ESBIAL, y.Emal.
E8BIALIÇAR, V. Emmaliçar et Mal,
Rad.
E8BIAN0IPAR, V. Emancipar.
ESMANGIPAT, V. Emancipai.
ESMANENTIR, V. n. vl. S'enrichir, de-
venir riche.
Ëty. de ei, de manenl etde tr, litt. devenir
plus riche.
E8BlANS,vl. Que tu coupes la main.
ESBIANSA, s. f. vl. Opinion, Idée, pensée,
estimation, évaluation. V. Eetim, R.
Prendre eemamOf penser, réfléchir, exa-
miner.
EfflMAR, V. a. vl. Estimer, évaluer, juger,
comparer. V. £5(1111, R.
EsaiARAGBt S. m. (smaràdgéO, d. arL
Egarement, fourvoyement, l'action de se four-
voyer, de s'égarer, de prendre une fausse
route.
Éty. de eemarar et dea^f, l'action de s'é-
garer, formé de ee priv. et de marar pour
gardar. V. Gar, R.
E8MARARS', V. r. (s'esmarà). S'éga-
rer, se fourvoyer. V. Gar,R,
E8MARAVILHAR 8' , V. r. (s'esmara-
villà) ; Vbsmsbtbuias, •'b«A«A¥IA» , !'■■■«■■-
VII.HAS, SB nmATiuiAs. Moravigliarii, itaL*-
Jlfarartitarre , esp. MaravUhane, port.
S'émerveiller, rester étonné de surprise en
voyant des choses étonnantes , merveilleu-
ses.
Ëty. de l'ital. maravigliarei , formé de
maraviglia, merveille. V. Jlftr,R.
ESMlRAVILHATtADA, adj. et part,
(esmara villa, àde) ; mêmamwmiMAr, mmAmuMAr,
Emerveillé, ée. V. Mir, R.
E8MARICHAR 8', d. m. V. Emmalii-
iar i etifa^R.
E8MARIR, V. a. et n. vl. Smarrire, Ital.
Attrister, affliger, gémir. V. Marrir.
E8MARIT, IDA, adj. vl. Triste.
ESMARRimEN , S. m. vl. Smarrimento,
ital. Affliction , inquiétude.
ESMARRIR , V. a. vl. Affliger, chagriner.
ESMAUT, s. m. vl. Eimalt, cat.,£maiL
ESBIAT, vl. V. Eimai.
ESBIATAR 8'^ V. Eimaiar i\
, adv.rèsmé) ; «mb, «m, m. iler-
mer, en vieux rrancais. Eemar, port. A bel
eemo ou à bel eime, a vue de pays , è la bon-
ne venue, en bloc, sans choix ; Èeme et eime,
signifient aussi esprit, inlelligence.
Éty. du lat. emer^, acheter, ou de etilimare,
estimer, priser, évaluer. Y. Eitim, R.
M. de Sauvages écrit ce mot, ime, et loi
donne le sens de discernement, pensée, idée ;
il le fait dériver de animui.
N'ai pai gadHme d*aquoi, dl. je n'ai au-
cune idée de cela.
Ai ime que, je pense que ou je conjecture
que.
Avet ime? y pensez-vous?
Faire quicon d'ime, faire un ouvrage
d'idée.
M'en an dounat eam ime, ils m'en ont
donné sans mesure.
ESME, s. m. vl. Estimation, prisée, prix,
valeur ; qu'il ou qu'elle évalue. V. Estim,
Rad.
ESMEC . EGA , adj. (esmèc, èque), d. de
Rarccl. Précieux, ieuse ; en parlant des per-
sonnes qui affectent un air de hauteur. Voy.
Eitim, R.
E8BIENA , nom de femme, vl. Ismène.
E6MENANDRE8, 8. m. noip d'un fleu-
ve, vl. Le Méandre.
E8BIENDA, S. f. (esméinde); Eimena,
cat. Enmienda, esp. Emenda, port. ital.
Amende, peine pécunière ; vl. excuse , répa-
ration.
Éty. du lat. emendare, corriger, réparer.
V. aknd, R.
Dans tous les temps, les amendes ontété une
peine prononcée contre le coupable pour ré-
parer ses torts ; dès le temps de Joseph, elles
étaient en usage chez les Egyptiens qui en at-
tribuent l'origine à Osiris.
ESBIENDADOR , S. m. vl.
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136
ESM
Ewnendaêoft eip. Emendadort^OTLEmen"
dalore. iUl. Correcteur.
Êty. du lat. imendator^ dl s. V. Memà^
Rad.
ESMBNDAIBE , y1. V. Bimendador.
ESMENDAMEN , ?l. V. Emendament.
BSMENDAMEHT , 8. m. vL mi«»a-
Moi. Ameodemeot, correcUon, Y. Emenda^
mtnt.
BfiMENDAR, T. a. d. vaud. Etmenar^
cat Enmendar, esp. Amender, corriger, ren-
dre meilleur; réparer, compenser. V. Mend,
Rad. et Emendar.
ESMENDAMt Y. n. v1. S'amendqr, deve-
nir meilleur. V. Mend, R.
BaMBNB, 8. m. vi. Prix, valeur. Voy.
Ettim, R.
BSBIENTIDUBA, 8. f. vl. Fiente, 4iec-
lion.
E8BIBNTIR, V. a. vL Fausser, briser,
déchirer, fienter.
ESMER, vl. Qu'il ou qu'elle polisse, per-
fectionne. V. EiHm, R.
ESMERADURA, 8. f* vl. i4/}liie]fietll ,
gentillesse. V. £«ttm, R.
ESMBBAR, v.BMSMAB. vl. Esmêraty cat.
esp. port. Smerare^ ital. Bsmenr , affiner,
rendre pur, rendre parfait, purîfler, épurer,
briller.
Éty. du lat. mertif , pur, vrai.
ESMBRAR 8', ▼. r. vL S'épurer.
ESMBRAT, adj. vl. mmuats. ^uré, ée;
éclaîrci, rendu joyeux, réjoui. V. Éttim, R.
E8MBRAIJDA,8. f. (smeràoude); Sma»
ragduSy lat. Smeraldo, îtal. Esmeralda, cat.
esp. port. Eméraude, pierre précieuse, d'une
belle couleur verte, dont on distingue deux
variétés principales dans le commerce, l'orien-
tale et l'occidentale.
Éty. du grec 9[idipaY^; (smaragdos), le
même.
En 1798, M. Vauqudin découvrit, dans les
éméraudes, l'oxyde de glucinium, qui est un
métal nouveau ; selon le même chimiste, ces
pierres doivent leur couleur à la présence
d'une petite quantité d'oxyde de chrome.
E8MEIUUDA, 8. f. vl. GenUIlcsse, joli-
veté.
Ety. du lat. merus, pur, vrai, fin.
ESBIERDAR , vl. V. Emmerdar.
ESMEREVILHAR 8*, Voy. Emaravi-
Ihar ê* et Mirj R.
E8MERILB , 8. m. vl. mamauM, bimcsii.-
u>. Esmerenyon.càt Eêmerejan^es]^. Esme-
rilhào, port. Smeriglio et Sfneriglum4, ital.
Eméri lion, espèce d'épervier.
E8MERIIXO . vl. V. EimeHlh.
E81IEEI8, adj. vl. Pur, vrai.
Êty. du htmeruiy pur.
ESMERVELHAR 8', V. r. (s'esmervell-
là); s'uMnvsiAm. S'émerveiller.
EBMERVELIIAT,ADA, adj. et part,
(esmerveillé, àde); KSMuvnAT. Emerveilla ée.
E8MES, acy. et p. vl. Obéré de dépenses,
ruiné, épuisé d'argent; livré, adonné, aban-
donné ; nous sommes.
E8IIET S', vl. Il ou elle ^'entremet.
E8METRE, V. a. vl. Avancer, engager,
émettre, manifester , livrer, entremettre, rui-
ner, épuiser d'argent.
EsaxEurmuRA, s. f. vl. Fiente.
E81IIBIITIR, V, n. vl. Smugueref ital.
ESM
Fienter, rejeter les humeurs^ les excréments.
E8MIGHOUNAR, v. a. d. m. (esmU-
chouné). Morceler, diviser par morceaux.
Éty. dee#, en, de mtc^it , diminutif de
micha^ et de ar. V.JKftc,R.
B8MIGHOUNAT, ADA, aOJ. et p. (es-
mitchounà, àde). Morcelé, ée. V. ifie, R.
E8MICOLAR, v. a. vl. Esmieolar^ cat.
Emier, émietter.
E8Mn«HA , prov. mod. V. Eicouda.
E8MILHAR, v. a. (esmillà); bsmujuui.
Smiller, piquer avec la smille. Gare.
E8BIINA, s. f. (esmine); mmmuki^ ■moiao,
nmiA, rjkMMv , biukai.. iftiia , esp. iUl* port.
Emna^ anc. esp. Mine, mesure de capacité
pour les grains, les châtaignes, les amandes,
etc. Cette mesure forme la moitié du setier
et est composée de huit earUrées ou bob-
seaux, dans la plus part des pays, huit mines
forment la charge ; dans quelques autres il
en dut dix, mais alors elles sont plus petites;
quantité de grain qu'elle contient.
Dans le Languedoc, la mine est la huitième
partie de la salmée ; elle s'y divise en deux
cartes ou huit boisseaux.
Éty. du grec f^H^tvi (hèmina), formé de
^(Ai9uç (hémisus), demi , ou du lat. liemina^
mesure des liquides chez les Romains, qm
formait la moitié du sétier.
On dit une mine, et non un Minoi, oui est
une mesure du sel, v. c. m. ni une hémine
qui était une mesure romaine pour les li-
quides.
A Nice, Ye$mina vaut 20 litres.
ESmNAU , s. m. (esminàou), d. m. m-
«AUiDA , EMimAV , BoaiTAnA, BvmiiAii. La quan-
tité de grain contenue dans une mine ; l'es-
pace de terrain dans lequel on peut semer
une mine de blé.
Éty. de esmina et de au, à la mine.
B8MIOUFFAR , V. Boudenar.
E8liaRLE , s. m. vl. 5mer[o, ital. Emé-
rillon. V. Etmtrilh.
E8lfl8, I8A, adj. et p. vl. Ruiné, ée.
ESMOFIDAR, V. n. et r. vl, Se moucher,
chasser le mucui par les narines.
ESMOGOT, UDA, adj. et p. vl. Agité,
ée, ému, ue.
E8M0L, vl. Il ou elle émeut, émonde.
ESBIOLAR, V. a. vl. uHoun. £imoIar,
cat. Emoodre, affiler, aiguiser.
ESMOI^AT , ADA , adj. et p. vl. Aiguisé,
ée ; affilé, ée.
ESMOLEDOR, s. m. v1.£Mielador, cat.
Rémouleur , gagne petit. V. Amoulaire et
Mol, R.
ESMOLBE , ▼. a. vl. Perfectionner. V.
Esmolar,
E8MOLT, OLTA. adj. et p. vl. Ëmoulu,
ue, affilé,ée. V. JHot, R.
E8MOl4rr , UDA , adj. et p. vl. Emou-
lu, ue , éguisé , ée, effilé. V. Esmolat.
Êty. de e«, de mola , meule , et de «i(. V.
Jfo(,R.
Lengas eimoludas, langues effilées.
E8MONDEOAH, v. a. vl. Rompre.
E8MO<HJGirr, UDA, adj. et p. (esmoou-
gù, Ûde) ; KHoocoinr, BMAOovr, niB«vr, «nroon-
«VT. Emu, ue; touché, saisi de compassion.
Éty. de efinoon^ pour eitioo, et de «1. V.
Mouv, R.
E8M00URE, V. a. (esméouré);
ESM
. BttOOOBB, «tMOOWVM, 1
. Emouvoir, remuer, toucher
de compassion.
Êty. du lat. ewwvire^ m. s. par le change-
ment de V en ou. V. Mour, R.
E8M08IDA, 8. f. vl. Fiente.
E6M08IT,IDA, adj. vL Émoulu, ne;
nettoyé, ée.
E8iioaiCHAR , el comp. d. m. V. j?s-
mouêcart etc.
E8iiOUl88AB , Y. Etmfmscar et M<mèe,
Rad.
E8M0ULESA , d. de Barcd. V. Bmou^
rtaetifoi, R. 3.
E8MOUUNAR 8*, ▼. r. (s'esmoolinà) ,
dl. S'ébouler. V. Esboular $' et Mol, R.
E8IIOULU1IENT8. s. m. pi. anc. béam.
Émoluments. V. ilfo<, R.
E8MOUNEAR,et
E8MOONEDAR, V. a. (esmounedâ);
Amonedar^ esp. Echanger une pièce d'ar-
gent ou d'or pour de la petite monnaie.
Éty. de s#, en, de mfmneda et de ar, met-
tre en monnaie. V. Mouned^ R.
E8MOURIA, s. f. (esmourie); ■wom^
•A. On donne, dans la monta^,ce nom k
un temps humide et chaud, qm' fait fondre It
neige : Fat eMiourt a, la neige fond.
Éty. Eswiouria est dit pour etnioiifia, for^
mé de e#, de moul, mol, et de ta, qui rend
plus mou. V. Esmourir et Mol, R. 3.
E8MOURIR, V. a. (esmoonr); m^maoum*
MoUificartf ital. EnmoUeeer, esp. ÂmoUê^
cevy port. Amollir, rendre mou et maniable.
Êty. du lat emoUir4. V. Mol , R.3.
ESBIOURIB 8', V. r. S'amollir, devenir
mou.
BmOUBIT, IDA, KA, adj. et p. (es-
mouri, ide, ie). Amolli, ie. V. Moly R. 3.
E8MOUROUIDA8, Altér. de ^Tmorriboi-
doê, V. c. m.
E8MOUSCAIIIE , S. m. (esmouscà!ré) ;
MooMAi., muÊomcauMm. Cacciamofche, ital.
MosqueadaTt esp. Moseadeiro, port. Emoi»*
choir, queue de cheval emmandîée, dont on
se sert pour émoucher les chevaux pendant
qu'on les ferre.
Éty. de e$ priv. de moufca, mouche, et de
aire, litt. qui prive des mouches, qui les
chasse. V. Mou$e, R.
E8MOU8CAR,v. a. (esmooscà); bmovm-
•AB, BMootcaAm. Emoucher, cnasser les
mouches.
Éty. de €$ priv. de mous ca et de ar, Voy.
Movse, R.
ESMOUT , OUTA , adj. vl. Emoulu, oe.
V. Md, R.
E8fllOUTAR, V. a. (esmoutà). Ecorner,
rompre les cornes d'un animal ; ôter le fil d'un
instrument, la pointe d'un outil; briser les
mottes de terre.
Êty. de es, de moût et de ar, rendre obCes.
V.ifotK.R.
E8MOUTAT, ADA, adj. et. p. (esmoQtà-
àde). Ecorné, épointé, qui a perdu le fil de
son tranchant, sa pointe. V. Jfotif , R.
E8MOVEBlEN,8. m. vl. Agitation, mo»>
vement, remuement.
ESMOTBR, V. a. vl. Mwmw. Agiter,
avancer, élancer.
Êty. du lat. ainoverf, m. s.
ESMOVRB, vl. y. Eiwmtr.
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ESM
l^ T. a. t1. Porfer, pnrifler.
ÉtY. du lat. emundare, m. s.
ESMUNDAT. A]>A,adj. et p. v1. Net,
ette; purifié, ée. V. JlfotttMl, R.
ESBIOIUR, ▼. a. vl. Eteindre. V. MoH,
Rad.
EauVB , vl. Il ou elle émeute, excile.
ESN
ESNASARyT.a. vl. jSna^f, couper le nez.
Ëly. de ês priv. de na$ ei de ar.
ESNAU88AR, v. IL (esnbaoussà) ; sa-
■AVMAB. Se relever, se mettre au beau, en
parlant du temps : Lou temps s*enau$sa , le
temps s'éclaircit; La negea iesnaussa, la
neige se relève, s'éloigne, c'est-à-dire, qu'el-
le fond dans les lieux bas, on ledit aussi des
oiseaux qui s'élèvent.
Éty. de es, en , de aussa et de ar, s'en
aller en haut, parce que lorsque le temps
s'éclaircit, les nuages semblent remonter dans
le cid. V. AU, R.
E8NAUSSAT, ADA,adj. et p. (esnhaous-
aà, àde); simAvifAT. Relevé, ée. V. AU, R.
E8NEMIEO, s. m. vl. V. Am, R.
BSNEVOUUR S\ V. Bnnivoulirs* et
Nub, R.
E8NEVOULIT9 V. EnnevouUt oi Nub,
Rad.
E6NIERAR, V. a. (csniérà); BimAmAm,
■■■■■!■■■ Epucer, ôter, chasser les puces.
• Êty. de es priv. de niera et de ar^ enlever
les puces. V. Negr, R.
E8NIS8AR 8', V. r. (s'esnîssâ) ; s'bil»-
tAs. Se hérisser, on le dit au propre des ani-
maux lorsqu'ils dressent leurs poils , et fig.
des personnes qui se mettent en colère pour
4a pHU légère cause.
Éty. de es priv. et du grec i^< (isos), égal,
uni, mégal, hérissé.
ESNIVOURAR.et
BSNIVOURAT, dl. V. EsnivouUr , Es-
nivouUi tX Nub, R.
BSNODMBLAR , d. m. m. s. que Dette-
fior, v.c. m.
E8N0iniBI.AT, V. Desrena^.
E80
E80RGEIIA , vl. II ou elle s'élèvera, res-
BUseHera.
Éty. du lat. eœsurget
ESP
• B8P , V. à Exp , pour les mois
qui manquent à Esp.
ESP
ESP
BSPA, s.
f. vl. Espau, anc. cat. Épée.
V. Espasa
tWPABA. 6. f. fespébe), dl. Surprise,
aller, de espavant. V. Paour, R.
E8PABOULHAT, ADA, adj. etp. (espa-
boniMâ.àde), dl. Oiassieux. V. Lagagnous,
ESPAC, BSPASf, radical dérivé du lalm
àpaiimm , lice pour Ib course , espace, étendue.
De Spaiimm, par apoe. #pol, par add. de
e ispat; et par le changement de < en e ,
êspae^^ûk: Espà'Ç-a, Ëspat-ar, Espae-i,
EspeK'Ur , Espaça-v^tira , Espati-ous ,
Espass-ar^ Espai , Espax-i, Esp^ea.
TOM. II.
■8PAflA, 8. f. (espÉee). Espace. V.
Espaei tlEspae, R.
E8PAÇAR , V. a. (espaça) ; w9HkmMM. Eê^
paçaty port. Mettre an plus grand espace ,
éloigner. V. Espoc » R.
E8PAÇAVOIIIBA, S. f. (espas8av6uïrcV,
sfTooBcsoD , BirAfSAvooms. Epanehoir, hTt'
ebe que l'on fait ï un canal ou à une rigole
pour faire toml>er l'eau dans le champ qu'on
veut arroser. On nomme arrêt y la terre ,
les mottes ou les piarres qu'on met dans
le canal pour arrêter l'eau.
Éty. de espa ça f parce qu'on pratique ces
ouvertures d'espace en espace , ou plutôt de
esparsavauira^ qui sert a éparpiller.
E8PACI , s. m. (espàci) ; mûi , bspasi ,
■tPAÇA, BfPLAT, UPASfl. ^^pOOt, CSt. SpOSiO,
liai. Espaeio, esp. Espaço, port. Espace,
s. f. étendue d'un lieu à un autre ; l'étfndue
en général , soit des temps , soit des lieux ;
ce qui sépare quelque chose.
Éty. du lat. spatium^ m. s. V. Espae, R.
E8PACIER, V. Espassier et Espa€, R
Éty. du lat. spatiosus. V. Espae , R.
E8PACIER, s. m. (espassié); BtrAssm,
BtrAciBB, ■•FAMnui. Balc OU épanehoir, ou-
verture d'un canal de moulm qui permet
à l'eau d'arriver sur la roue , c'est aussi
une ouverture latérale qui donne issue à
l'eau quand on veut la détourner, ce qu'on
fait au moyen d'une vanne. V. Marteliera,
Espassier de eousina , Gare, évier. V.
Aiguier.
Espassier de camin. V. Rigola,
E8PACIEIIA, s. f. (espaciére); ksfas-
uxsA. Petit canal d*irrigation. Aub.
E8PACI08, adj. vl. Espacios , CàU Es-
pacioso, esp. Èspaçoso , port. Spazioso ,
ilal. Spacieux.
Éty. du lat. spatiosus, m. s.
E8PACIOU8, 008A, adj. (espaclous,
ôuse). Spacieux, euse, étendu vaste, qui a
beaucoup d'espace.
Éty. de espaei et de o%is.
ESPACIOZ , vl. V. Espacions.
ESP AD , BfrAfl , BsrAoïi , radical pris du
latin «pa^a,épée large, spatule, et dérivé
du grec oni^ri (spathé), spatule.
De spalha, par apoc. spat, par add. de
e et changement de t en d, espad; d'où :
Espad-a, Espad -ar, Espadass-in, Espad-
ilha, Espad'Oun, Espadr-an, Espadr-oun,
Espadroun-ar,
De espathyp^r le changement de th en s,
espas; d'où: Èspas-a^Espas-assa, Espas-
eta , Espasi-an , Espas-ier , Espas-oun ,
Espat-ula^ Espai^ada , Espax-etas, Es-
peia, Es'pei, Spad-an.
B8PADAR , V. a. vl. Tuer nvce l'épée ,
enfiler; armer d'une épée. V. Espad , R,
E8PADA88A , S. f. (espadàsse), dl. Grosse
cloche. Sauv.
ESPADA8SIN , S. m. (espadasBÏO) ; »aii-
ÔAUTB, rmaBAunitt. Eêpadackim, port, Spa*
dassin, bretteur, querelleur.
Éty. de espadeusa et de tn. Y. Espad ,
Rad.
ESPADAT , adj. vl. Enfilé ^ tué avec
répée.
ESPADBLAR , v. n. vl. bwadbiaa». Bran-
dir l'épée. V. £#pad, R.
I E8PADELLAR, vl. Y. Espaddat.
B8PADENAR8>
137
Y. r. (srespadenà),df.
S'étendre en s'aplatissant, comme il arrive
au pain en pâte. V. Eseaaassar,
E8PADILHA, S. f. (espadiUe); Espa-
dUha , nort. Spadille , Tas de pique, au jeu
de l'omore.
Éty. de l'esp. espaditta, petite épée. Y,
Espad, R.
ESPADOUN , s. m. (espadôun). Pour
espadon. Y. Espadroun , plus usité.
Éty. de espada et de outi. Y. Espad ^ R.
ESPADOUN , s. m. Un des noms qu'on
donne, à Toulon, à l'épée de mer. Y.^erra.
ESPADRAN, s. m. (espadràn), dl Longue
rapière, longue épée. V. Espad, R.
ESPADROUN , s. m. (espadroun) ; Espa-
done, ital. Espadon ^ esp. Espadâo, port.
Espadon , longue et large épée.
Ety. de l'ital. spadone, formé de espada^
et de l'augm. one , grande épée. Y. Espad,
Rad.
ESPADROUNAR , v. n. (espadrouna) ;
Espadar, port. Espadonncr, se servir de
l'espadon.
Éty. de espadroun et de ar, Y. Espad,
Rad.
Espadron et espadronner , sont des bar-
barismes en français , il faut dire espadon
et espadonner.
ESPAENTIER, vl. Y. Espaventier et
Paour, ^,
ESPAGNA, s. f. (espâgnc); Spagna,
ital. Espana, esp. Espanha , port. Espa-
gne , royaume d'Europe , borné au N. par
les Pyrénées ; à l'O. par l'Océan elle Portugal ;
an S. et à l'B. par la Méditerranée.
Éty. du lat. hispania, mot qu'on croit
être dérivé de hispaUSf nom du Guadalquivir,
fleuve qui la traverse.
Dérivés : Espagn-enc^ Espagnol, Espagn-
ou, Espagn-oous, Espagnoul-ada , Espa-
gnoul-et, EspagnouUeta , Espan-ese.
ESPAGNENG , s. m. bspaaiuii, bstaoiioov.
Espèce de raisin. Y. Uasin et Espagna , R.
Ben MttvMt •«•« rb «n •owqinot la» «•■nMdkM.
D'uny» et à'etpagneM , Iaiplavl«n loa panior.
LabcUaudièra.
ESPAGNOL, OLA, Y. i^tpa^nooii.
ESPAGNOUBT , S. m. (espagnoulé) ;
MrAOHMuff. Nom qu'on donae, dans le Gard,
au bécasseau canut , Tringa einerea , Lin.
oiseau de l'ordre des Echassiers et de la fam.
des Ténuiroslres , (à bec grêle) , et è Mont-
pellier, au dncTe ou alouette de mer.
ESPAGNOIiETA, s. f. (espagnouléte);
BsrAoïioDUTA. Espagnolette, lige de fer, lon-
gue et crochue h chaque extiémité, servant
à fermer les fenêtres.
Êty. de espagnol , parce qu'on croit que
son usage vient d'Espagne. Y. Espagna^ R.
Dans une espagncleUe on nomme :
AGRAFE , la |K>nole mtoi* d'un* palU atUcAi^ Mt volcu
A%nt laqiielU patM le panncion de rMpe|nolctte , pour
fernMT le chiusis.
COLLET , V. B$>»hmin,
CORPS M VfiSfiE « nooi^U ilfR.
EMBASES, Ui pertiM MUbptM M proSMai m dr^t «ki
laceu <{ul liemieat à fai lift on eorpa d'e^MigaoleU*.
LACET ou PITON, les licfu qai embraeapttt, et dMM lea-
qarU roaW le eorpe.
PANNETON, lei parties Mltlantef qui MrvtaC k femar 1m
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138 BSP
POIGKÉE. kitvfari «liM«iOT« «4 l'oapbM kawbpo»
U faire tourner, et qui Tient ê'err4ter aor le M^iport.
CROCHETS, les erocheu qui aomi mn deux «su^inllà de
U verge et qui cmbruMot b broche.
CUIi.DE-P013LE , U nnieoMot de k verfe , am lequel
CM tUêU poignet.
E8PAON00U , OImA , adj. (espagDÔou »
Ole) ; Espanhol , port. Eipanaei Éspanyolf
cat. Espagnol , oie , qui esl d'Eapagne.
Ëty. de espagna et de ol , oou , ou do
lai. hitpanui. Y. Espagna , R.
Aver lou ventre à l'espagnola , avoir le
▼entre vide, comme les Espagnols, qui sont
en général très-sobres.
S'ignore leb eecruu de euiw de Bertholo ,
> d'ever eouveo km ventre i !'<
ESPAONOOU , 8. m. Nom qu*on donne, à
Nice, à un raisin qu'on nomme, en Provence,
Eipagnenc , v. c. m. parce qu'on le croit
originaire d'Espagne. V. Eepagna^K.
E8PAONOOU8, 8. m. pi. Gendarmes,
étincelles qui s'élancent hors du feu en se
divisant plusieurs fois et s'éparpillant en
difi&rents sens, avec des éclats plus ou moins
considérables.
Ëly. Ce mot est né dans le temps où les
Espagnols faisaient la guerre dans nos con-
trées. On a comparé les bluettes nommées
Sendarmes, en français, à leur mousquelerie,
'où le nom de etpagnoimi. Y. Espagna ,
Kad.
ESPAONOOLAD A , 8. f. (espagnoulàde) ;
sspAMTAMADA , ■srAHTAaiiAVB. Rodomoutade.
Ëty. de espagnol et de ada, action d'Es-
pagnol. Y. Espagna.
BSPAGNODIaES , 8. m. (espagnoulés).
Nom qu'on donne, à Nismes, att cincle.
Y. Merle d'aigua,
B8PAGN0ULET . 8. m. (spagnoulé) ;
piuTBiBOTA. Nom artésien du vanneau varié •
Tringa varia ^ Lin. oiseau de l'ordre des
Ecbassiers et de la fam. des Téouirostres ou
Rampholites (à bec grêle).
Ëty. Dim. ûeespagnoou^ Espagnol: j'ignore
d'où provient cette comparaison. Y. Espa^
yna,R.
E8PAI , 8. m. (espàl) ; bwat. Espay^ cat.
Espace, emplacement : L'a d'espai, il y a de
la place, de la marge ; temps plus ou moins
long. Y. Espaei et Espae^ R.
E8PAIllAR,v.a. (espalmà). Y. E^^-
vantar.
ESPAIMAR S', V. r. S'effrayer, s'alar-
mer, avoir grande peur, tomber en syncope.
Êty. deespaiwÊe et de l'act ar,
B8PAIBIAT, ADA, a^j. et p. (espaimà,
àdeV Effaré, épouvanté, alarmé.
Lty. de espaime et de of .
ESP AIME, 8. m. (eppâlmé) ; ■•»*«>, en
rom. Epouvante, terreur soudaine, convul-
sion, pâmoison, évanouissement.
Éty. du grec <rK<ià\Uç (spasmos), contrac-
tion non naturelle des muscles; formé de
vTrdui) (spaô), tirer, contracter.
Dérivés : Espaiwiar, Espaim-al.
£5Pi4/«, rad. pris du lat. seapuUB, arum,
épaules ; ce nom, dit Denina, vient de l'ail,
sans contredit, mais il ne parait pas dériver de
scKuUer, quoiqu'il sigiufie précisément la
même chose; en le prenant, comme il est
con? eoaUe, de «paU«m il vient par tranaU-
tion, c'est-à-dire, par le rapport qu'il y a
entre les épaules et ce qui les sépare l'une de
l'autre ; c'est donc parce que l'épine dorsale
partage le dos en joignant ies épaules.
De seapulm, par apoc. acapui, par addition
de e, eseapul, par syncope de ea, espul, et
par métagr. de tien a, ou de spatula , omo-
plate • par syncope de fii ; d'où : Espal-a ,
Espal-anear^ E^l'anea-ment^ Espal^ar^
Espal-assa^ Espal^aif Espal-egear, Espa-
la-versar, Espal-eta^ EspaU-iera, Espal^ui,
Espal'fnm, D-espal-ar, D-espal-at^ Es-
pall-as, Espanl^. EspamUar^Espanl-ùus^
EspauUa. Espaula^meni^ Espaul-arf Es"
poui-o, EspinU^eUif Ey-paul^a,
ESPAIe, dl. m. 8. que Tamis, v. c. m.
ESPAUk, s. f. (spile); bwaola. SpaUa,
ital. EspaUla, cat. Espalda, esp. Esfadoa,
port. Epaule, la partie supérieure et latérale
du dos.
Éty. du lat. teapmla^ m. s. Y. Espal^ R.
La charpente de l'épaule est formée par
l'omoplate, l'extrémité supérieure de l'humé-
rus et l'extrémité externe de la clavicule.
A la testa dins leis espalasj il est tout en^
tassé, il a la taille engoncée.
Dounar un coou d'espala, faire une épau-
lée, pousser avec l'épaule,
E8PAI.ANCAMENT, 8. UL (espalaaca-
méin), dl. L'action d'éreinter, de briser. Y.
Espal, R.
De soupleesoSf d'esquinçamens,
D'occtaeiM, d'espalanquamens.
Michel.
BSPAUkNGAR, v. a. (espalancà) , dl.
Ereinter, briser. Y. Desrenar et Espalar.
Ëty. de espala. Y. Espal^ R.
E8PALAR, V. a. (espalâ); bwau&ab, ost-
9ALÂM , MêPÂMLAM , DBSMOtC&AStAa. Spallare ,
ital. Emuler , rompre ou disloquer l'épaule ;
flg. protéger, ménager, appuyer, aider; ébran-
cher un arbre. CasL
Ëty. An positif, de es priv. de tpàlaj
épaule, et de l'act. ar, ôter, enlever l'épaule;
et au flg. de espala ti de ar. aider de 1 épau-
le, appuyer, soutenir. Y. Espaly R.
E8PALARa',v. r. ifrAVLA». S'épauler,
se disloquer répaule : Soun ehivau s'esespo'
loi, son cheval s'est épaulé.
B8PAI.ARGAR LAS CAMBA8, dl. Y.
Escawibarlar s\
E8PALA88A, 8. f. (espalâsse). Grosse
épaule ou épaule mal conformée.
Éty. de eêpala et de l'augm. dépr. aê$a,
\.Espal,R.
BSPAUkT, ADA, adj. et part, (espala,
àde] ; BBCTALAT, muMOKiAMAT. Epaulé, ée;
qoi s'est disloqué l'épaule, épointé, éhanché,
en parlant d'un animal qui a la hanche dé-
mise; paralytique.
Éty. de 9$ priv. de «polo, épaule, et du
pass. ol, litt. privé de l'epaiile, el par exten-
sion deson usage , Y. Espalt R. pour obéré,
ruiné. Y. Emperi.
E8PAI<A¥EII8AR, V. nu et
E8PAI.AVER8AB 8', V. r. (espolover-
•à), d. bas lim. Tomber, se renverser entière-
ment, tout-è-fait, à plat. Y. Etleudre s' et
Estravachar a'.
ESP
éty. defMolaet de versar, tomber sur
répaule. Y. Espal, R.
E8PALEGE, s. m. vl. Traversée.
ESPALEGEAIRE, s. m. (espaledjâîré).
Hoipme partial qui se laisse entraîner dans
ses jugements ou dans ses actions, par des
considérations autres que celles que la justi-
ce inspire.
E8PALEGEAR, v. a. (espale^jè). Épau-
ler, dans le sens de favoriser, protéger,
aider.
Ëty. Y. Espàlar et ^apol, R.
ESPALBTA, s. f. (espaléte). petite épau-
le, épaule d'agnean, de chevreau.
Éty. de espala , épaule, et du dim. eto,
petite épaule. Y. Espal, R.
Espatela, pour épaulelte. Y. Museliera
et EspouUta.
ESPALEZOt , v. n. vl. PIlir, blêmir.
Ëty. de pale, pâle, et de tr, devenir plie.
E8PAI.HADOUIRA, s. f. (espailUdéul-
re), dl. m. s.quetoinffavotiira.
Ëty. de es priv. de palha et de adouira^ qui
sert k enlever la paille. Y. F«14, R.
ESPAIAAIRE, s. m. (espaillàîré); m-
rAuxM, en rom. «nriAMs. Espèce de fauchet,
ou râteau à dents de bois, beaucoup plu0
écartées que dans les râteaux ordinaires, ooiil
on se sert pour séparer la paille du grain.
Éty. de es priv. depoOÙi, paille, et deoirr,
Itlt. qui ôte, enlève la paille. Y. Palh, R.
ESPAUOAR, V. a. (espaiUà); «mia»,
dnriAa. Séparer la paille do gram ao moyen
du fauchet.
Éty. de es priv. de paUha et de Tact ar^
ôlerlapaille. Y. Pa2A,R.
E8PA1JBAR, dl. Pour tamiser. Y. Tam^
faretPaiA,R.
ESPALIER, s. m. (espalié); ■■> ■!■■■.
Spallierej ital. SpalUer, ail. Espalier, suite
d arbres fruitiers étalés le Jk>ng d'im mur sooa
forme d'évantail.
Éty. de es augm. de jmI, pieu, et de la
term. mult. mt, parce que, dans l'origine, les
espaliers n'étaient soutenus <iue par éea pieux,
ou de l'ital. spalUera, dossier, par analogie.
Y. Pal, R.
On appelle:
COirmE ESPALIER, b nngded'Mfcnt opr^dvirti.
E8PALIER, s. m. Espalier, le premier
rameur d'un banc, dans une galère.
Êty. de espala^ espafe, espace entre le pre-
mier rang dà rameurs et la poupe, dans une
galère, et d^ la term. ter.
E8PALIERA, 8. f. (espaliére). Y. MÊus^
eliera,
Éty. de espala et de iera. Y. Espaij R.
ESPAUNGEAR, V. a. (espdmdzà) , d.
bas lim. Remuer, retourner lajpaïUe quand on
a battu les gerbes. Y. Palhy R.
B8PALLA, vl. et
E8PALLA8, S. f. pi. vl. Epaoles. Y. Espeh-
hseiEspahn.
ESPALLIETRA , ft. t vl. SpoUiera. iUl.
Ëpaulière, partie de l'armure qoi dtfendait
les épaules. Y. £jpal,R.
ESPALMAR , V. a. vl. Espaimar, port
esp. Spalmare, ital,. Espalmer j eodoire de
soif fondu.
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ESP
i B\ i.T. vL Eêpatmar, aoc.
€8p. port. Spanmare, ital. Se pâmer.
BflPALMOUNAA, ég. V. Eipcaumou-
maretPulm, R.
BlPâfiOOflB, y. Eipeloufir.
BSPàJLOVFTTj Voy. £«pelott/i( et Pel,
Rad.â.
EIPiJLOUN, 6. m. (espaléun). L'épaule
des^uiifliaai.
Éty. de e$palà et du dim. outi. Y. Espal,
Bad.
BfPALUS , vl. V. £#pa2fi(.
BflPJLLUT, ADA, a4j. (espalù, ùde).
Larae d'épaules, qui a de grosses épaules.
Ely. de têpala et de fU. V. Etpal, R.
BAPAMPAONADA, V. Eêpagtiôulada.
BSPAMPAI.HABP, V. Sampalkard,
ESPAMPANAB, dl. Espampanar, cat,
V. Despampar,
ESPANyS m. (espân). Curoir des Alem-
bics, terme de Grasse. Gare.
EftPAliCBAMENT, S. m. (spaucba-
mèin). Ëpaochement» amas d'un fluide dans
quelque partie du corps de l'homme ou des
animaiix, qui n'était pas destinée à le con-
tenir.
Ëty. de êspanehar et de ment, ou du lat.
pmsart^ fréq. de penier^^ aller en pente.
V. PQIHÂy Rr
BSPANflHAB, V, a. (espaochà); ▼««KAm.
5|>afM(«re. ital. Epancher, verser doucement;
on ne le dit guère, en provençal, que dans
cette pbraae: Espanehar d^aigua, uriner.
Éty. du lat penian. V. Pand. R.
E8PABIDS1BBIT, $. m. vl. mrjkmmmmn,
fOTAimiMwnr. Expensiou, épancbement, effu-
sion. y.Pand.k,
E9PANDI, lA, vl. V. EipandU et Pand,
Rad.
ESPANDIDOOIBAfl, 8. f, pi. (espandi-
dûuires), dl. Pour oreilles de charrue. V.
Aurelhas de Varaire et Pand, R.
ESPANDIDOUR, S. m. (espapdi()éu),
dl. m. s. que ^ttendidour, v. c. m. cl Pand^
Rad.
ESPANDIR, V. a. (espandir), dl. Ee-
pandtr, anc. cat. Pour éteindre. V. EtUn-
dreeiPand,K.
Éty. du grec VTrév^eiv (espendeîD). Ré-
pandre, faire des libations. Thomas.
ESPANDIR, V. n. bimamohi, AsptAmni.
Espandir, anc. cat. Epaoouir, s'ouvrir, sor-
tir du calice en parlant des fleurs ; réjouir.
Éty. du lat. expandere , étendre , ou de
pandêre $e. V. Pand, R.
ESPANDIR 9\ V. r. S'épanouir, se déve-
lopper» fleurir, étendre ses feuilles ou ses
fleurs; se déborder, en parlant d'une rivjère;
se f éjouir«
Ma rato qaancl 1**1 tIii t'M d'iAord m|mm4Mo.
E8PANDISSA^ENT,8. m. (spandissa-
mein). Epanouissement , action d'épanouir.
V. Pawd.R.
B8PANDIT, IDA,adj. et p. fespandi ,
ide). Epanoui, ie; éclos, ouvert. V. Pand,
Rad.
Voui $ia$ pu fresco et pu poulido,
Qu*une roto à peno espandido.
Suou, inéd.
ESP
ESPAiaK>lII.HAT , ADA , ad), et p.
vL ■WAWTOQUMT , Bf PAMOHOAT, BBMAOASIIAT.
Dét^raillé, ée, en désordre.
Ety. de es, de pandoula et de ai.
La joute un pauquet degtmlhada
Pariiguel toute espandoulhada
Sant cargar fichu ni vaniau.
Favre.
ESP ANDRE, V. a.(e8pàndré). d. bas. lim.
Epandre, étendre le fumier qui était en tas.
daus le champ , sur toute la surfiioe de la
terre. V. Estendre.
Ëty. du lat. expandere , m. s. V. Pand,
Rad.
ESPANDRE , ▼. a. vl. szpAiroMt. Eepan-
dre, anc. cat Spandere^ ital. Epandre , di-
vulguer.
Ëty. du lat. expandere, V. Pand,R.
ESPANDUT, UDA. adj. et p. vl. Répan-
du, ue. V. Pand, R.
ESPANEIS, adj. vl. V. Etpanesc et Es-
pagnoou.
ESPANE80. ESCA, adj. et s. vl. b«paii«i,
BSFAinM. Espanesj anc cat. Espagnol, oie.
V. Espagnoou,
ESPANOASSAT , S. m. (spangassâ) ;
CAUSA, MT«aW«â-C«yAO, «■TWâWI.A-litAS-
TM. Nom qu'on donne, dans quelques parties
de la Provence, au Brome stérile, Bromus
iterilief Un. plante de la famille des Gra-
minées, commune le long des chemins et
dans les champs.
ESPANOASSAT, S. m. ( espangassà ).
Nom langued. de l'orge des souris. V. Sauta
rouhin^ et des bromos, ï longues arêtes. V.
Espigau et Eetranglatchivaus,
ESPANOERI.AR, dl. Débrailler. V.
Despeitrinar.
Ëty. du lat. expandere, V. Pand^ R.
mpANOERI.AT, dl. V. Bêpandoulhal
et Pand, R.
ESPANGOUNIAR S', v. r. (s'espauffon-
nià). Faire tous ses efiorts pour venir à bout
de quelque chose. V. Appouirar $*,
ESPANH, vl. Il ou elle épanouit
ESPANIR, V. a. (espani),dg. Sevffir. Y.
Desmamar,
ESPANLAR, ait. de i^ipalar, v. c.m.
ESPANtAR, dl. V. Eepalar et Espal,
Rad.
ESPANLOUS, s. et adj. (esponloû),d. bas
lim. Qui a une épaule plus haute que l'autre.
Éty. de etpauîa, épaule. V.£#pa(^ R.
ESPANNAR, V. a. (espannà) d. béarn.
Épouvanter. V. Espavantar et Paour, R.
EMPANNAT , ADA, adj. et p. (espannà,
àde) , md. Epouvanté, ée. V. Etpavantai
et Paour^ R.
jpsPÀNSAR, V. a. (espansà). Éventrer,
ouvrir le ventre.
Ély. de e$ priv. de panea et de ar, priver
de la panse, I ouvrir. V. Pans^ R.
ESPANSAT, ADA, àdj. et p. (espansà,
àde). Efflanqué, ée.
Ëty. de ee priv. de panea et de ai , privé
de la panse, mince,
ESPANTAR , V. a. (espantà) ; Spaven-
tare, ilal. Eepantar, esp. port cat Epou-
vanter , inspirer la terreur. V. Espaventar.
Ély. de Tesp, eepantar, formé par syncope
ESP
1^9
de eepaveniar, qui est dérivé do lat. expa^
vefaeere, m. s. Y. Paour. R.
ESPANTAR S', v. r. Enantar^ie^ port,
cat esp. S'épouvanter, s'ébahir, s'émer-
veiller.
E8PANTAT, ADA, adj. et p. fespanté,
àde); £«pantado, port. Epouvante, Y. ^e-
paventai; surpris, étonné. Y. Paour, R.
Ailun UMt etpmutmt d'an* tdio miBMin,
Ghud'ub ehlo «arabifti uy TMioa (airt plufo.
ESPANTELAR , v. a. (espantelà). Pen-
dre une branche qu'on sépare presque du
reste de l'arbre. Gare.
ESPANTOULHAR, dl. Débraîller. Y.
Deepettrtnar et Pand, R.
ESPANTOULHAT,dl. Y. Bepandou-
Ihat et Pand, R.
ESPAORDIR, V. a. vl. Epouvanter. Y,
Eepaourir et Paoïir, R.
ESPAORIR, vl. Y. Eepaourir,
BSPAORrrz, vl. Y. E«paoicrieetPa<mr,
Rad.
ESPAORZIR, V. a. vl. Y. Eepaourir et
Paour, R.
ESPAORzrr, adj. et p. vl. Ëponvanté.
Y. Eepaourii et Paour, R.
ESPAOURIR, T. a. (spaoorir);BirAomni.
Eepavorir, pori. esp, Eepavordir,eèt Spam'
rire, ital. Intimider, rendre peureux, efla*
roucher. Y. Eepavantar.
Ëty. du lat expaveecere, onde ee pour en,
de paour, peur, et de la term. ir, Y. Paour,
Rad.
Ce verbe est aussi réciproque et signifle,
s'épouvanter, s'effrayer.
E8PAOORIT,IDA,adj. (spaonri, ide) ;
Eepavoreeido, port. Epouvanté, effi-ayé.
Ëty. du lat expavidue, ou de ee pour en,
de paour et de t(, ida, Y. Paour, R.
ESPAOURUGAR, v. a. (espaourogâ) ;
dl. m. s. que Eepaourir, v. c. m.
ESPAOURUOAT, ADA. Y. Eepaourii
et Pttour, R.
ESPAODTAR, Cast Y. Eepavantar,
ESPAR, s. m. (espà). Nom qu'on donne,
àNismes, à un raisin noir très-hatif, dont
les grains sont petils , ronds et aerrés ,
donnant un vin extrêmement coloré.
ESPARADOU . Gare. Y. Eeparradoun,
ESPARACkAU, s. m. ( espars gàou ], dl.
On donne ce nom è un enfant turbulant ,
violant, qui dérange, bpuleverse, casse et
brise tout
Éty. du grec £i^o(pat9<Tio (sparassô) , déchi-
rer , mettre en pièces. Mazer.
E8PARAOOULA , Cast Y. Eeparg^u
ESPARANGAR , v. a. ( esparancà). Dé-
membrer , assommer, mettre en pièces.
Ély. du grec iaicàpa^v (esparacba) , parf.
de 97ca(>à99to ( sparassô ) , déchirer , mettre
en pièces. Thomas.
ESPARAT , s. m. (esparà) , dl. Madrier.
Y. Ptateou,
ESPARAVIER, d. pr. Un des noms de
répervier. V. Eeprevier,
BSPARBE , s. m. anc. béarn. Epervier.
Y. Eeprevier.
BSPARBEIBAT , s. m. BWAnBWA|d.
béarn. Epervier, sorte de filet.
s. m. (esparbèire), dg«
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et béarn. Êpenrier, espice de filet Y . Es^
previer,
BSPARBOULAT , ADA , adj. et p.
fesparboulà , àde) , dg. Etourdi , le , par al-
luMOD aux oiseaux efiarouchés.
ESPARCEA , 8. f. et
E8PARGELH, s. m. («parcéiJI), V. £#-
pareeim.
ESPARGELHAR , v. n. (sperceillâ).
Semer en sainfoin.
Ély. de esparcelh et de la lerm. act. ar,
ESPARCEOU , s. m. (sparcéou) ; strAii-
CUUi, BSrAKBTA , SfrAMBA , UPABCBT ,
•AM-rs». Noms du sainfoin ou esparcelte ,
Hedysarum onobrychis , Lin. Onobrychù
êcUiva, Lam. plante de la fam. des Légumi-
neuFes , qui fournit un des meilleurs four-
rages connus, et que pour celte raison on
cultive partout. V. Gar. Onobrychis foliis
vieiœ,p.d39.
Ély. du lat. sparsm et de el, formé de
spargere , d'où l'espagnol , esparcir, espar-
çida, jeter çà et là, d'où esparcelh, ré-
pandu, éparpillé.
BWAwaou D'BCTAaiiA, 8. m. Variété du
sainfoin ordinaire qu'on a introduite, depuis
quelques années en Provence , sous le nom
de sainfoin d'Espagne. Elles'élève davantage
que l'eaparcette , et parait mieux réussir
dans les mauvais terrains , mais il lui faut
un climat plus tempéré.
ESPARGEOU-RA8TARD, 8. m. Nom
qu'on donne, à Lurs, à l'astragale de Mont-
pellier, Astragalus numspessulanus ^ Lin.
plante de la fam. des Légumineuses , com-
mune dans les bois.
Ëty. A cause de la ressemblance qu'elle a
avec le sainfoin , surtout par ses feuilles.
E8PARGET, s. m. (espacet). Un des
noms du sainfoin. V. Esparceou.
ESP ARGET- JAUNE, s. m. Nom qu'on
donne, à Arles, selon M. Laugier deCbar-
trouse , k i'hippocrepis en ombelle. V. Sept-
arpas.
ESPARCINAR, V. a. (esparcinâ). Ré-
pandre, disperser. V. Esparpalhar.
Ety. du lat. spargere, m. s.
ESPARDILHA8 , s. f. pi. (espardilles) ,
dl. Espardenya , cat. Souliers de corde ou
alpar gâtas, chaussure des miquelets , faîte
de brins de chanvre nattés.
Éty. du lat. sola sparUhea ou sparlea ,
de spart. V. Auffa. '
Voyei aussi chàmbeirimn qui nous parait
être h peu près la même espèce de chaussure.
BWARPIERAT, ADA, adj. (esparfieré,
ad^. Rusé , ée, On matois. Gare.
ESPARG , AwsBo, BtrAms, radical pris
du latin spargere . espargo , sparsum ,
épandre , semer, jeter çà et là ; d'où : spar^
sus, épars , aspergere , asperger, répandre
vers ; asnersio , aspersion ; dispergere , ré-
pandre çà et là, disperser : dispersio , dis-
persion.
De spargere, par apoc. sparg , et par
Kaddit. de e épentnétique, eipar^.
De sparsum , par apoc. spars , et par
addit. d'un e, espars ; d'où : Espar sir, Es-
pars'ùu , Esparsoun-ar , Espars-a, Es-
pars^et, Espers-our.
ESPARGA , s. f. (spârgue); mtwéMovtjk ,
■BJIBA-DS- VS«T , ràMMTJUMA, WMMMIHkàmjk , 9 A'
ESP
. utwAMJu&ovLék, nni'nâ ■
Pariétaire, casse-pierre, herbe de Notre-Dame,
vitriole, Parielaria officinalis f Lin. plante
de la fam. des Urticées , très-commune sur
les vieux murs , excepté dans la partie la
plus septentrionale de la Provence, où elle
ne croit point V. Garid. ParUtaria, p. 349.
On observe , dans les étamines de cette
plante . le phénomène de l'élasticité ou irri-
tabilité végétale, à un haut degré, lorsqu'à
l'époque de la fécondation on les touche
avec la pointe d'une épingle.
La pariétaire est émolliente et un peu
diurétique , propriété qu'elle doit à une as-
sez grande quantité de nitrate de potasse ,
(nitre) , qu'elle contient.
Éty. du grec iita^T^ (spargé) , désir im-
patient des mères de se voir délivrées du lait
qui gonfle leurs mamelles , parce que cette
planie étant diurétique est regardée comme
anti-laiteuse. Spargè est dérivé du grec
«rorpYàw (spargaô), s'enfler, se gonfler.
BtrAmOA SAOTASBA OU WMWUkm Y. AspatÇa
sauvagea.
ESPARGA, vL Qu'il oaqo'die répande,
fasse courir.
E8PARGAIRAR, v. a. ( espargueirâ ) ,
dl. Frotter un enduit frais avec un linge
mouillé , pour boucher les gerçures qui s'y
font à mesure qu'il sèche. Sauv.
ESPARGANEOU , s. m. (sparganèou) ,
00 aoimc rLomuT. Nom qu'on donne, aux en-
virons de Brignoles , au butome ou jonc
fleuri , Butomus umbellatus. Lin. plante de
la fam. des Joncées , qu'on trouve sur le
bord des rivières et dans les marais.
Ety. A cause de la ressemblance que ses
feuilles ont avec celles des Sparganium.
Cette jolie plante fait avec le nénuphar
le plus bel ornement des pièces d'eau.
E6PARGER , v. a. vl. nFAsm. Spar-
gere, ital. V. Espargir et Pand , R.
ESPARCOR, V. a. (espardgir) ; Espargir,
port. cat. Esparcir, esp. Spargere, ital.
Eparpiller , répandre , il est aussi réciproque.
Ety. du lat. spargere, répandre. V. Pand,
Rad.
ESPARGN, sous-radical pris du latin
pareere, parco , épargner, ménager.
Dérivés: Espar gn-a, Espargnar, Es-
pargn-as, Espargn-eia , Espargn-i , Es-
pragn-a, Espragn-ar, Espragn eta.
E8PARGNA . s. f. (espargne) ; «famir,
uraACMA, Risparmio, ital. Espergne , rom.
Epargne , économie dans la dépense , dans
le ménage.
Éty. du lat. pareimonia , formé de par»
cere , épargner. V. Espar gn, R.
ESPARONA, s. f. strBAsiiA, BtrAOBSTrA,
nrAMBB. Bobèche, petit cylindre creux, avec
un rebord qu'on met dans un chandelier pour
recevoir qui ce coule des bougies ou de la
chandelle, petit bassin qui entoure le bas des
lampes de verre , où l'huile qui coule de la
mèche est retenue ; binet , petit instrument
qu'on adapteà un chandelier pour faire t>rûler
la chandelle jusqu'au bout.
Ély. de espargna , épargne, parce que
cette partie empêche de perdre la chandelle
ou l'huile qui coule.
B8PARGNAIRE, Y. Espargnet. Gare.
ESP
B0PARG1«AR, V. a. (espârgnÉ} ; ■
MnAwukM , stPiUàuiAB. RtsparmMre , ifmC
Çstammar et Estanbiar, lang. Spanm^ «IL
Epargner, user d'épargne, ménager son
bien ; ménager quelqu'un, le tniter livo-
rablement.
Ëty. du lat. pareere , d'où expareere ,
eappardnare , espar gnar. V. Espar gn, R.
Dites: je voudrais vous épargner, et noo
vous étiUr cette peine ; on évite soi-même
une chose, mais on ne l'évite pas à un autre.
E8I<ARGNAR S', V. r. •tM^àm^m.
S'épargner , ne pas se donner la peine né-
cessaire ; se faire faute de quelque chose.
ESPARGNAT , ADA , adj. et p. (espar-
gna, àde). Epargné, ée. V. Esparpka et
Espargn, R.
E8PARGNET ,,ETA, a$. 8. (emrgné,
été); uFABCBAiBB. Économc, avare, uarc.
B8PARGNETA, 8. f. (espargnéte) ; m-
FAM8IIBT, BcrmACMA, wwovncwmïï, MWiBrA. Bi-
net , petit ustensile composé d'un iMSsiBet
qui porte une ou phisieurs pointes sur les-
quelles on enfonce un bout de chandelle ,
et d'une qaeme qui entre dans U bobèche
d'un chandelier.
Éty. de espargna, épargne, et do dîm.
eta , petite épargne , petit économie. V.
Espargn , R.
E9PARGNI, Avril. Y. EtparÇM et
Espargn, R.
ESPAROOU , 8. f. (esnârffoo). Nom lan*
guedocien de l'asperge. Y. Aspergea.
E8PARG<Hl-»AinrAM , S. Un des noms
languedociens de l'asperge sauvage. Y. As-
pergea soMvagea.
E8PARGOUIETRA , 8. f. (espargouiet*
re) , dl. Lieu planté d'asperges. Y. Asper-
giera.
Éty. de espargou et de ieyra.
Noun se yévésie' que de peyras,
E eaouque paou (Tespargouieyras
Cent fespus secas que Valun
Mais d'espargous pas la co (Ttni.
Fabre.
E8PARQ0UI«A, 8. f. (spargéule). Y.
Esparga.
E8PARGS, n. p. vl. Esparcieux,
ESPARGUB, s. m. d. d'Arles. Y. Aê^
pergea.
E8PARGIIR,8. m. (espardjù); BtrAwo».
Imprécation, blasphème, faux serment. Y.
Imprécation et Jur , R.
ESPARJURARS', V. r. (s'espaijurè). Se
parjurer, prêter un faux serment, se rendre
parjure. V. Jur , R.
ESPARJUS, Aub. Y. Esparjur.
ESPARLIGCAR 8' , v. r. V. Esperlicear.
E8PARUN j s. m. (spartîn) ; Spargoil ,
esp. Esparo , ital. Nom qu'on donne, à
Antibes , au sparaillon. Y. Cante.
ESPARUIfOAT,
ESPARLOONGAR , et
ESPARLOUNGAT, \ . Esperlongar et
EsperUmgat.
ESPARMABLE , adj. vl. Parcimonieux ,
économe. Y. Espargn, R.
ESPARBIAR, V. a. (sparmà). Espalmer.
Y. Encarenar.
Ëty. du lat. sphatium, bitume, parce
qu'on l'employait anciennement à cet usage.
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ESP
On ledit aussi par eitanSioB, pour graisser
les souliers , oindre.
BSPAaKASoorai, s. r. pi. dl. ^Nrefai-
tcs. V. SifuiehanMfUt.
BBPARNBI* . S. m. fespamèl}, dl. Ëpoo-
Tanlail. V. Espavantaih,
BSPâBNHAB, vl. V. Esporgnar.
BBPABNiABLBy adj. fl. Pardmonieox,
èooDome.
BSPABOUFITi y. EipdomlU^ Pêl.
Rad.9. ,
BftPARPALH. S. m. vl. EparpiUeiBent,
dispersîoo. V. Patk et Pand.
BSPARPAIéHAR , V. a. (esparpaillA) ;
CA«. Sparpa»
glmrê, ilaî. £<pal^r. port. Dêsparpajar^
csp. £«parpiUar. cet. Epaipiller, épandre,
çà et là, éuler, disperser. Y. EseampUhar
ti Deêporpêlar.
Éty. de e$par , formé do lat. ipargirê^
de pmtha et de Tact, ar, lilt épandre la
paille ^ et là , ou disperser comme le vent
dHperse la paille. V. Palh et Pand, R.
BSPARPALHAT , ADA , adj. et parL
(esparpaiUà, àde); BWAmraaAT. sOTATAWiT,
nPATAv » wacMM/qaaMMT. Eparpillé, dispersé :
Huelk êsparpaUnU, œil éraillé. Y. Palh, R.
BSPARP JJLHAT , A9A, adj. et p.
(emorpolià) , d. bas lim. EêparpiUad. cat.
Déonulé, ée; on le dit d'une personne que
b cbaleor a obligée à se découvrir la poi-
trine, le coa. V. DisgtvUral , DespHtrinat
et Palh, R.
BSPARPElX.ARS'.y. r. (esparpellà s').
Se frotter les paupières pour les ouvnr
qoaod elles sont collées pjkf la chassie ou
appésanlies par le sommeil.
Ëty. de €$ priv. de parpela , paupière ,
etde ract ar, lilt. ôter les paupières, sous-
entendo de dessus Toail. V. Parptl, R.
BSPABMBLUGAT, ADA, a^j. el p.
(esperpelugâ, àde), dl. Gai, éveillé, gaknl ;
brave. V. Eiperiueat.
Èty. de es priv. de parpela, paupière,
et de ugat, qui a ouvert les paupières. V.
Porpcl, R.
BSPABPtLBAR, £jfpaf|K{(ar, cat et
B8PABPILHAT, MiparpiUad , cat.
?. Etparpalhmr, Etparpalhai et Palh, R.
B8PARRA , s. f. (espàrre). Esparre , en
roman, espèce de dard on de Javelot
Ély.?
Dérivée: Eiparrada, Esparra-doim ,
Eiparr-aneha^vimira , Esparr-ar.
B8PABRABIS1AR, V. a. (esparrabissâ),
dl. ygcAiÉBittâ». Bouleverser, déranger,
détmire.
B8PABRADA, S. f. (esparràde); dmvaii*
■A9A, MgmUlADA, AMMJUt^ADA, BBtQUIUiADA,
isMMiAOA, sMovunTA. E$paradê , en rom.
Glissade, mouvement du pied ou des pieds
qui glissent involontairement sur un plan
incliné ou sur un corps gras, poli. etc.
fig. décharge d'arlillerie ; propos déplacés.
Una êsparrada de coaups de canowa, une
décharge de coups de canon.
Éty. de iêpofta, trait, et de oda, fait
comme on trait, c'est-à-dice, rapide comme
un trait
ESPABBADOOM, t. Ht (esparradéun) ;
ESP
wÊ»àMàa9o. Cloehêman on ttmnaiUer, en
rom. Nom qu'on donne au mouton qui porte
une sonnaille et conduit le troupeau ; on don-
ne aussi ce nom à la clairine ou sonnette que
le mouton porte.
Ëty. de etparrada, grande quantité de
choses qui se meuvent à la fois, et de oun
an|[m. le chef de la troupe ; ou de esparra,
trait, et de doun, celui qui marche le mieux,
qui glisse comme un trait.
BSPABBANGHAVOUIBA, S. f. (espar-
ranlchavéutre). Lançoir, pale qui détourne
l'eau du moulin quand on veut arrêter son
mouvement.
Éty. de esparra, trait, de Aneha, v. c. m.
et de vouira, lilt. planche destinée à être
lancée comme un trait pour fermer un pas-
sage.
ESPABBAB, y. n. (esparrà) ; pasrAraAB,
UWAM, ABLKMPA», LBttVXMAB, BSgillMiAll, BM-
QvuMAm, BcrABum, en rom. Detbarrar, esp.
Glisser, on le dit du pied ou des pieds qui
coulent rapidement sur un corps uni ; fig.
parler mal à propos.
Ély. de esparra et de ar, faire une glis-
sade.
E8PABBA8, S. f. pi. (espârres). £par#,
{>ièces de bois plates qui joignent les deux
imons d'une voiture et les assujettissent à
pareille distance.
Ély. î
ESPABBBNGHAi s. f. (esparreintche) ;
BSPBmmoA, KirsBBMCA, BtrauDM, Amqvmr, st-
piTouMAa. Esparrella, port Réginglette, re-
puce, sorte de lacs ou de piège pour prendre
les petits oiseaux, consistant dans un bâton
courbé en arc qui serre, en se redressant,
les deux fils qui lui servent de corde, et dans
lesquels les pieds des oiseaux se trouvent
pris. y. Espitouran»
Ety. de esparra, dard, javelot, et de Encha,
V. c. m.
ESPABBIADA,s. f. (esparriâde). Ëchauf-
fourée. entreprise téméraire et malheureuse.
E8PABBICAB 8', V. r. dg. S'étendre?
Maihimn, eue ta laing s'esparriquo
Que teng l'Agio, teng VAfriquo,
lou éy enfin un eô de musiquo
Quepertout loumoun s'esparriquo.
D'Astros.
E8PABBOUN, S. m. (esparrôun), dl et
m. Echelon. V. Esealoun,
Éty. de esparra, barre, et du dim. oim,
petite barre.
E8PAB8A, s. f. vl. Aspergée.
Éty. du lat. eparsa, m. s. de spargere.
V. Esparg^ R.
E8PAB8EB, vl. V. Espargir et Pond,
Rad.
B8PAB8ET, V. Espareet et Esparg,
Rad.
B8PAB8IEB, S. m. (esparsié), d. de
Carpentras. Ecluse.
B8PABaiO,s.f. vl. BXPAMio. Espar'
sUm, esp. Sparsiane, itaL Dispersion, eflii-
sion.
Éty. du lat. sporsto, m. s. V. Pand, R.
E8PAB8IB, V. a. (esporsi), d. bas Ihn.
Distribuer, partager entre pinsieors ; épan-
dre, éparpiller. V. Partir et EêparpÔhar.
ESP
141
Ëty. du lat. sparsum , spargere. Voy.
Esparg, R.
ESPABSID, IVA, adj.vl. Disgersant,
desséminanl, dispersif, V. Pand , R.
ESPABSOUN, s. m. (esparsoû),dl. V.
Goupilhoun et Esparg, R.
ESPABSOUNAB , d. bas lim. Asperger.
V. Espergear et Esparg, R.
ESPABT, Espart, cat Esperlo, esp.
V. Aufa,
BSPABTABIA, S. f. (esparUrie) ; Espar-
teria, cat. esp. Sparteri(^ le commerce et les
ouvrages de spart.
ESPARTIB , V. a. (espartlr). Répandre,
disséminer. V. Ésparptlhar et Part, R.
E8PABTITS, s. m. pL (espartîs), d.
bordel. Les adieux du départ.
Ély. de parUr. V. Part, R.
E8PABVANT , S. m. (esparvàn). Ëpou*
vanle, efiroi. Cast.
ESPABVANTAU, Cast Y. Espavan-
talh.
, ESPABVEB, S. m. vl. Esparver, cat
Épervier. W.Esprevier.
ESPABVIEB, vl. V. Esprevier.
ESPABX, vl. Cosse des légumes, silt'*
ques. Desiava emplir son ventre dels esparx.
Ùupiehat implereventrem suum de siliguis.
V. Gruelha.
ESPA8 , S. m. vl. Temps, loisir, commo-
dité: épée.
ESPA8A , s. f. (spàse) ; mmnA. Espasa,
cat. Espada, esp. port Spada, ital. Epée»
arme offensive, composée d'une poignée et
d'une lame mince et pointue.
Éty. du gaulois spalha, ou du grec o^càOY^
(spatbè), m. s. ou selon M. Thomas de
dica^a (spasa), aoriste de (rvaoj (spaô), tirer.
V. Espad, R.
Dans une épée on dîslîogue, la poignée,
la garde, la lame et le fourreau.
Dans la garde et la poignée on nomme:
GARDE, tant c« qni Mt dMUatf i dtfcnar* U OHla.
POIGNÉE, la partie qiw la roala eoibraMa.
POMMEAU, la |iwt{« vrawlia tf^ ttrmtiM la ftOptia.
VIROLE, VÊmtmm «pi aart d« basa & l'niHaaa lottrkwa
ca la poi||BM.
BRANCHE, la partla «yltpdrfaiw, qatda k co^oflle w «a
fixer au poMinaaa, aa parUa moyenne porte ordinatr*.
nent ini renflement qu'en nomme amant/*, et aon ntr<-
wixi supérieure qw entre dana le pomoMaa s'appelle bout
COQUILLE. lapvtiaplateiidpfvtJgelepolgwianeM
de la lame.
CROIX, les dans Iwwwliee qnl erolseM la eoqnOla.
NOEUD, la rosette de rubans dont on l'orne.
PLAQUE, la partie de la garde qui «ouvre b main.
QUILLON, l'cspèee de branche qal lieM anoorpsaal*
garde.
▲MANDE, la mOifn de b gatde qui est ftb aalboM ra.
CALOTTE, la partie de la garda o4 l'on place la
Dans la lame on nomme :
SOIE, b partb effilée qni entra dM bpolgii^
ARÊTE, b cdte qal règne b long deblama.
TRANCHANT, b partb de b bme qui s'étend dab garde
à U pointe et qu'on divise en trob t 1* b talon on b pre»
■dertkraduoMdebgaide; S* b/erfon leUarada
mlUen et S* b /e«»/^ M b tbia bttrbar.
TRAI TBANCHANT. aaluIdnadtépaelM.
FAUX TRANCHANT, eabl dn aM dnilt;
PLAT, raspaw qui eai «ou* bs dans tnmkam 4m»mm
dpéapbK.
POINTE, rcstoéarfidoppoiétiUMb.
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142
ESP
BATTE, la pwtk IhUmm da eofpt è» Vifi» mv UquXk
on plaet la montara.
Aint le fourreau on nomme :
CHAPE, la plM|M<k mjia] <|a'oi) plae» an haM ds (jaw
tWB.
Dans le foarreaa on distiDgoele erochH et
8on anneau, et le bout ou hauUeroUe,
Les historiens profanes, altribuent l'in-
Tention de Tépèe à Bélusi roi d'Assyrie et
père de Ninus, mais elle était déjà connue du
temps d'Abraham. Dicl. des Orig.
Noitra-Dama-deit-Sept-Espasas, Notre-
Dame-desrSept-Douleurs.
ESPA8A-DE-MAR, s. f. (espase-dé-màr).
Un des noms toulonnais de Fépée de mer.
V. 5eiTa.
ESPA8A8SA, s. f. (spasàsse) , augm.
dépr. de ispasa, grosse et laide épée. Voy.
E,pa4.K r-^ J
On nomme :
BRETTE. iraiiU|iiein«iit, dm l^giw ifi; a'or iglM brt-
tonac, d'oà aoo nom.
E8PA8ETA, 6. f. (espaséte); sfPAMim.
Espaeela, cat. EspadUla, esp. Dim. de es-
posa, petite épée ; c'est aussi le nom d'une
ancienne et petite monnaie ; divisoir, instru?
ment de fileuse de soie,
Éty. de espasa et de eto. Y. Espqd, R.
ESPA8I,vl. y.Espaci.
ESPASIAN, s. m. (espasiâq). Hopme
d*épée, militaire.
Ety. de espasa et de itin. Y. E$pady R.
ESPA8IER, s. m. (espasié); Etpaser,
cat. Espadero, esp. Spadajo, ilal. Fourbis-
seur. oui fait, qui vend , qui polit ou monfç
des épees ; en vl. homme d'épée, garde.
Éty. de espasa et de ter. Y. Espad^ R.
E8PA8IS, s. m. pi. dg.
Quet dan de Fayguo loue espasis
Se oui ahitot gouayre que glasis f
P'Astros.
E8PA8BIAR 8', V. r. d. béam. ^epoe-
mar-se, port. Se pâmer ; avoir des spasmes.
Y. Eepasme*
E8PA8MAT, adj. et p. d. bèarn. Épou-
vanté. V. E spasme.
ESPASME, s. m. (espasmé); Spasmo,
îtal. Espasmo, esp. port, ^«paem, cat. Spas-
me, contraction involontaire, plus ou moins
longue, des muscles.
Èty. du lat. spasmus , dériva du grec
ffita^iib; (spasmos), formé de <Jviui (spaô),
tirer, contracter.
Dérivés : Espasm-ar, Espasm-at.
ESPASME, s. m. dg. Pâmoison, Y. Fei-
hlcssa : épouvante, en d. béarn.
ESPASOUN, s. m. (espasoù), d bas lim.
Epée très-courte. Y. Espaseta et Espad, R.
ESPASSA. vl. Y. Espaza.
ESPASSAR 8', V. r. (s'expassâ): fvêfM-
■BGXA«, tOOLAtSlAM, PAt»BGlAIIB. EspaCtar ^
anc. cat. esp. Spaziare, ital. Espaçât^ port.
Se promener , se dissiper , se distraire ; en
parlant du temps, se relever. Mesurer un es-
pace , en comptant le nombre de pas ao'il y
a de l'une à l'autre extrémité. Avril. V . -P#-
j>oc, R.
Éty. du lat. spatiafi.
ESP
. ▼. a. et n. vL Paâseri a»»,
s'en aller ; dissiper.
E8PAS8AT, ADA, adj. et p. vl. Passé, ée,
ESPAaSAYOUIRA et E8PA88I, vl. Y.
Espaei,
E|^»A98IER. Y. Mspaçatouirt^ et i^e-
pacter.
ESPATAR S', y. r. (s'espatà), d1. Se dan-
diner, se dpdîner, se dorloter, prendre ses
aises ; s'étendre , se dilater , s'epai^ouir 4®
plaisir.
(jou nas das princes l'espatava,
Au fumet que tous chatoulhava.
Fayre,
Éty. de et, de pata et de ar, étendre, re^
muer les pattes, les pieds. Y. Pat, R.
ESPATARAR S', Y. r. (s'espaUrà) , dl.
Espatarrars\ cat. Se coucher, s'étendre de
son long à terre. Y. 5*e#lraluirar et Pat,
Rad.
Éty. du grec 9icaxaXdu> (spatalaô). Yîvrp
dans la motesse. Thomas.
ESPATARAT, ADA, çdj. et p. (espa-
tarà, àde) , dl. vx^o-nmAr, Eparpille, ee. V.
latâ, àde) ,
streluirat
^sparpalhat et Pat, R
ESPATAT, ADA, adj. et p. ,
dl. Etendu. Y. Esparpalhatl
et PaU R.
ESPATLA, S. f. vl. Espattta, cat. Epaule
Y. Espala,
ESPATOUNAT, ADA, adj. et p. (espo-
tounà, àde), d. bas lim. Manchot, ote. Y.
Manchet.
Éty. de e# priv. de j>a(oun, maiq, et de
at.\.Pat,ïi.
ESPATRUR fl|'. Y. ^xpatriar s'.
ESPATULAt 8. f. (spatule); Espatula^
port. cat. esp. Spatule , instrument de chi-
rurgie et de pharmacie dont on se sert pour
étendre les onguents : il est composé de la
spatule proprement dite ou palette, et du
manche. On donne le mèniie nom à la faille
d'un radeau.
Éty. du lat. spathula, dim.de spatha,q[ai
a la même lignification. Y. Espad, R.
ESPATUIiA, s. f. (spatule) ; wjumwa. Es-
patula, cat. esp. Spalel, ail. Spatule blan-
che, sans huppe, Platelea ntt?ea,Guv. qui ne
Karaltètre qu un jeune individu de la spatule
tanche, Platelea leucorodia , Lin. oiseau
de l'ordre des Echassiers et de la famille des
Latirostres ou Ramphoplates (à bec large).
Etv. Ainsi nommé à cause de la forme de
son bec qui ressemble parfaitement à ime
spatule d'apothicaire. Y. Espad, R.
EÇPATDIiAA , y. n. (espatulà). Ramer
sur un radeau. Aub.
ÉLy. de espatuta et de ar.
ESPATUBI, V. n. vl. Y. Espatulà.
E8PAULA, dg. Pour épaule. Y. Etpala
et Espal, R.
. ESpai^IéAMEEWT, s. m. (espaonlaméin).
Epaulcment , planches rangées en forme de
toit pour couvrir quelque chose, portion d'un
mur qui sert à soutenir un terrain. Y. Espal,
Rad.
ESPADIiAR, ait. de Espalar, v. c. m. et
Espal. R.
ESPADIiUGHAR, V. a. (espaoulotsà) ,
d. bas lim. uvoovutab. Epouvanter , ef-
ESP
fraydr. Y. Eipanantar , Eêçakulre^ et
Rad.
&8PAllLUfSH4T, ADA , a^}. et p. (es*
pooulotsà. àde) , md. Kpouvanté. Y. Epa^
vanUU et Paour, R.
ESPAUBIAR , T. a. £«paiimar tma mo-
natra, forger de nouveau yne hache. §aov,
ESPAUR, Y. Spoour.
ISSPAVS8AD4.
BSPAVSSACn ,
ESPAUBSAB et
ESPAU88BTAR, Y. tOUSMSlBOlB fMIP
i^epoti, comme ayant Po^$siera pour radical.
Y.Pulver.R. * ^
BCTADT, S. m. vl. Défont, MUesse.
ESPAUTAy s. f. (espàoate). fipée d*
cordier, couteau de bois qui sert à serrer It
tissu des sangles. Gare.
EffiPADT^R, V. a. vl. Troubler, agiter»
tourmenter.
ESPAUTAR, V. a. v|. Troubler. V.
Paottr,R.
ESPAOTAT, ADA , adj. et p. v). Étonné^
stupéfait, tourmenté, agité. Y. Paotir, R;
ESPAÙTIUBAR, v. a. (espoutilà); mo««
Tm, «svoirriuaAs. Ecraser, écacher. V. Esem^
fa(mar.
Ety. Fréquentatif de EspmemHr, v. c» m^
et Paul, R.
ESPAUTm, Y. EspaouHr.
BSPAimRAR, V. a. (espaoQtlrày, dl.
Tirailler. Y. Tiralhar et Tra, R.
ES^AUrm , V. a. (espaouth*)! MvoimK ,
KMBoonn. Eçrfiser , aplatir, écacner. Y. £#•
cafagr\ar. '
Éty. de ff, en, de naula, boue, bonîltîe,
et de fr, réduire eq pouillie, en boue. Y.
Pati(,ft.
ESPAUTIT . IDA, adj. et p. (espaouti ,
ide) ; mpootit. V. Pàut, R.
ESPAUTOS, OZA, adj. vl. Trçmblant ,
ante. Y. Pàour, R.
ESPADTRIGAR. V.EspouMgar, com-
me plususité, quoique plus éloigné de Fétym.
Y. Paut, R.
ESPATA , S. f. (espàve) , dl. Surprise. Y.
5tirprt«a et Paonr, R.
ESPAVANT , s. m. (espavânt) ; Kt»B*-r
VAUT , BsrouvAirrA , BtPAVBir». Espant , cat.
Spavento, ital. Espanto^ port. Espeariento,
esp. Epouvante, terreur causée par qoelqtié
accident imprévu. Y. Paoiir,R.
ESPAV ANTAIiH . 8. m. (espavantàlh) ;
BsroovAirrAUi , stFOWAirrAii , stPftAVAirr, ■•-
PVAVAinrAII, BSrAMtAA, MPAVAPTAO, afTASBiA».
Spaventacchio , ital. Espantajo^ esp. Es-^
panialho, port. EspasUall, cat. EpounUail,
haillon qu'on suspend dans les champs en-
semencés pour épouvanter les oiseaux ;
chose qui épouvante, ordmairemenl sop-
posée.
Éty. de etpavonl et de oiA , tout^ Y.
Paour, R.
ESPAYANTAB, v. a. (espavantà); n-
FAHKAB , BtPAtmim, «t>ATOKC«A» , STAOUVAB,
Bf rOVTAKTAM , SpFAVAirrAB , Bf PLAVAVVAm , p»-
BLAIMAB, BSPAIHAII, WKHWIglIi $ mmBSUmAM.
Spaventarcy i\a\, Expantar , esp. port, cat
Epçuvanter, effrayer, causer de l'épou vente.
Éty. dû lat. eœpavefaseere , inspirer la
terreur, ou de espavânt et de ar. Y. P««nr»
Rad.
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ESP
B0PAVAliTiA »\ y. r. sMumua •'.
S'épouvanter, s'effrayer. V. EipanottnkU.
ESPAVANTAT , ADA, adj. et p. (eapa-
f antày àde) ; BanAumAT » mviiiiiat , stPAOBiT f
BOTABsoBAT, Epouvaiité, éc , effrayé. V.
Paaur, R.
ESPATANTAO, Aub. V. Eêpavanlaïh.
E9PATANT08 , vl. V. EspavefUos.
E8PAVARDAR , V. Bipavûntar.
BSPATAROAU y Gare. V. £«fHivaiitoI/^.
ESPAVAROIB , y. a. (espavardir) ; m-
»ATA»A«, Epouvanter. Y. Espavourdir et
BSPAV£N,et
ESPAVENflA , 8. f. vl. Frayeur, crainte.
V. Pamir, R.
B8PAVBNT , B. m. vl. V. Espavant.
E8PAVENTABLA1IIENT, adv. vl. V.
Eipouvantablament.
E8PATENTABLE, adj. vl. Y. Eêpow-
vantable.
E8PAVENTALH, 8. m. vl. Epouvan-
tail. Y. Espanialh et Paotir, R.
B8PAVENTAMENT, s. m. vl. Spavift-
taw^etUo. ital. Peur, épouvante. Y. Espa^
«OfUetPaottr, R.
B8PAVENTANZA, 8. f. vl. Crainte,
firayeor. V. Paour , R.
ESPAVBNTAR , y. a. vl. Épouvanter.
V. Espavantar et Paour , R.
BÉPAVBNTER , 8. m. vl. Y. Espaven-
lier et Paour, R.
BSPAVENTIER, vl. sspavbrsb , w-
PASMm. Epouvante, épouvantail. Y. Paotir,
Rad.
EflPATEVfTM, OSA, a^j. vl. mpa-
vsnos. EspafUoê , cat. Éspantoso , eap.
port. Spavenioio , ital. Peureux , euse ,
épouvantable. Y. Paour , R.
EflPATBNTOS , adj. y|. Ombrageux.
Y. Etpavantoê et Paour, R.
ESPATORDIR , V. a. vl. strAoran ,
wvAOM*. Bêpavordir , cat. Eêpavorir , eap.
port Effrayer, alarmer, eflforoucber, épou-
vanter. Y. Etpaurir, Espavantar et Paour,
B8PATOUllDIR,et
BSPATOUBDIT, ait. de espavardar ti
apavardii* Espavordid, cat. Etpavorido,
esp. Y. £#pavantar,£«pavaiaaietPa(mr,
Rad.
ESPAZA , Y. Eipasa.
E8PAZADA, 8. f. vl. Espadada , esp.
Spctdaeeiata, ital. Coup d'épiée, estocaoe.
Y.Eipad.R. "^
E8PAZAR , V. a. vl. Armer de Tépée.
V.Espad^t^.
BSPAZETA, vl. Y. Espa$eta.
B8PAZETA8 , 8. f. pi. vl. Petites plu*
mes des oiseaux. Y. E$pad , R.
E8PAZI , s. m. d. vaud. Espace. Y. £#*
jwif , R.
E8PAZIER , vl. Y. Eêpasier.
B8PEA, vf. Y. Espa$aeiE»pad, B.
E8PBAQHAR, y. a. (espeadtà ) , d. de
Barc. DédHfer, mettre en pièces, en mor<^
ceaux.
ESPEAlUMm AR , T. a. ( espearagnà ).
Ecorcer , ôter l'écorce ; déchirer la peau.
y.POartiJB^Hkar.
È|y. de 0t pdv. de pmragna et de ar.
▼ • Ptl, R«
ESP
ÊtfPEABDEE , dm. Y. Bspirdrê et
Perdr , R.
E8PEGA, s. f. (espèce) ; Bsraci, mbta.
Spme^ ital. Eêpuii , esp. port cat. Es-
pèce , classe idéale d'êtres ou d'objets, dans
lesquels on a remarqué les plus grandes res-
semblances , division du genre.
En histoire naturelle, l'espèce a été définie
par Linneus, l'être animal ou végétal qui se
reproduit constamment le même par voie
de génération ou de semence.
Espèce , dans le langage ordmaire , signi-
fie encore , sorte , qualité.
Ëty. du lat. tpeeiei , m. s. Y. Espeel , R.
ESPEÇADA , s. f. (espeçâde). Lourdaud ,
malotru, maladroit, qui tombe, (pour laisse
tomber) , qui gâte ou brise ce qu'il toudie.
Avril. Y. Pee, R.
ESPEÇAUUB, s. m. (espeçàîré); cbapai-
ESP
143
&-Bot. Fendeur, fendeurde t>ois, et
non bûcheron , qui est celui qui abat les
arbres dans les forêts ; celui qui dépèce le
bois, qui le réduit en bûches.
Éty. de êspeçar et de aire, celui qui fend.
Y. Pec, R.
E8PEÇAB, y. a. (e^eçà); bsfbmab ,
cnAPA». speziare , ital. Rompre , briser ,
mettre en pièces, dépecer, fendre, couper.
Éty. de ei, en , de jpeca , pièce , et de ar,
Utt. mettre en pièces, dépecer. Y. Pee, R.
Eepeçar de boee, ekapar, eeelapar, fen-
dre du bois.
E8PEÇA8 , s. f. pi. (espèces) ; bspbcm.
Espèces , l'argent en général ; en théol. les
apparences du pain et do vin, dans le sacri-
fice de la messe; les poudres composées, en
t de pharm. ; cas particuliers , en jurispr.
Y. Eepeet, R.
E8PEÇAT, ADA, 8(1). et p. (espéçà, àde),
et en parlant du t>ois , chavat , bm&avat,
RBDirr. et irapr. bimmat. Romipu, brisé ;
harassé de Citigue: fendu, mis en bûches.
Y. Pec, R.
EIPECI , et
E8PEGIA , 8. f. yt Eepeeia, cat esp.
port Spesie, ital. Êpice. Y. Espeeias et
Eepeet, R.
E8PEGIADOB, vt Y. Eepidir.
EffiPEGIAIRB, S. m. vl. BtnMUB; bs-
raciAYBB, BsradADom. Eplder, droguiste,
apothicaire. Y. E épicier et E^^t , R.
E8PBGIAIBIA, vl. Y. Eepeeiaria.
EftPEGIAL, AliA, adj. (espedàl , aie);
vAmcuuBB. Spéciale^ ital. Eepetial , esp.
port, cat Spécial, aie, qui tient à quelque
chose de particulier , qui a un but particu-
lier.
Éty. du lat ipeeiaXii. Y. Eipeei, R. En
vl. Epicé.
ESPECTAI.AWKliT , adv.
méin); EtpecialeMn^ , eat Spedaimsnte ,
ital. Eepeeiafmênie, esp. port Spécialement,
pour on objet détermine.
Éty. de eepeeiala et de mmii. Y. Eepeet,
Rad.
E8PBGIAUIBN8, adv. vL Y. Bepe-
cialameni et Eepeet, R.
B8PECaukR,v.a.(e8peeié),d. bas lim.
Poivrer, mettre du poivre. Y. Pébrar et
Eepeet, R.
Ety. dé fspsd ei de ari mettre des épioes.
EBPBGIAIIIA, s. f. yl. BM^IIABA,
BWBOAtBiA. Eepecieria , anc. cat. esp. E$^
peeiara, port. Speximria, ital. Epicerie,
magasin d'épiées. Y. Eepeet, R.
E8PECIA8 , S. f. pi. (espédes); Btncis,
sirBci. Spetierie , ital. Etpeewiae , cat.
esp. Eepeciariae, port. Epiceries ou épices,
nom générioue des drogues et aromates qui
font partie du commerce des épiden; telle
que fa cannelle, le poivre, les dons de gi-
rofle , etc. , etc.
Êty. du lat. epeeiee, erum, marchandises
de parfumeurs, de droguistes. Y. Eepeet, R.
Aoun ven pae per bouna eepeeia , dl. Il
ne vient pas k bon dessein. Douj.
E8PEGIAT , ADA , adj. et p. (espedà ,
àde) , d. bas lim. Poivré. Y. Pedrol et
Eepeet, R.
Oquela gogae eotm tro eepeeiadae , Bér.
c'esl-à-dire, aquelae gogae eoun troou ee-
peeiadae.
ESPEGIATRB, vL Y. EepiHer.
E8PECIER , E^ecier , cat. Garc. Y.
EepiHer,
ESPEGHTAR, y. a. (especifià) ; Bmci-
wtcMM, Speeifieare, ital. Eepeeifiear , cat
esp. port Spécifier, exprimer, déterminer
en particulier, en détail.
Ëty. du lat. epecifcare^ m. s. Y. Eepeet^
Rad.
ESPECIFIAT , ADA, a(V. et p. (esM-
d&k, àde); Eepeeificado , port. Spedné,
ée. Y. Eepeet, R.
E8PECIFICAR, vl. «raoncAK. Y. Ee-
pecifiar.
ESPEGIFIQUB , S. m. Spécifique, re-
mède qu'on croit infoillible pour la guérison
d'une maladie; cet heureux phénix est encore
à trouver. Y. Eepeet, R.
ESPEdFIQUE, ICA, adj. (especifiqué,
i^ue); Eepeeific, cai. Speeifieo, ital. ^«pe-
ct/ico , esp. port. Spécifique , propre spé-
dalement k qudque chose.
Éty. du lat. epeeificue. Y. Eepeet, R.
E8PEGinQUE,r ICA, adj. ets. fespedfi-
qué,ique); Eepeeific, cat Spécifiée, itat
Eepeeifieo, esp. port. Spédfique, on ledit
des remèdes que l'on croit pro|>res à guérir
telle ou tdle maladie, d'une manière certatoe.
Éty. du lat epecifieue,m. s. Y. Eneet, R.
E^EGIS, s. f. pt Nom qu'on donne, à
Yalensoles, à la nielle ordinaire. Y. Barbua.
E8PEGI8, Pour épices. Y. Eepeeia et
Eepeet, ïi.
ESPEGOURAR, V. a. (specourà). Ton-
dre la base de la queue des brebis pour en-
lever le fumier qui s'y attache ou pour pré-
venir cet inconvénient.
Ëty. de ee priv. et de|)rcora, crottin qui
s'attache à la faine des brebis.
E8PEGTAGIO , S. f. vl. Expeetocià, eat
£â?p«clactofi,esp. Expeetafio, port Aepet'
taeione, Ital. Attente.
Êty. du lat. epettatio, et epeeteare, dans
le sens d'attendre.
E8PEGTACLB , Y. Eepetoelej plus usité,
et Eepeet, R.
E8PBGTAOLB, S. m. d. bordd. Alt. de
Eepe^aele, y. c. m. et Eepeet, R.
ESPECTAGLE , dg. Y. Eepectoéle.
ESPEGTAR, vl. Expectorer. Y. Ee^ee-
tarar.
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lU
ESP
l«lDûr, aliioe) ; «mcvkaim. SpeUatore, kaJ.
Etfdaéor^ «ra« esp. port cat. SpecUiear»
atnce , qni est présent au spectacle » k la
cboM dont H est question.
Éty. chi lai. aptefalor , m. s. V. £fpsei, R.
BSPBGTRO , s. m^ (spectre) ; urscn*.
EspdTê^ cat. SpeUro^ ital. E^edro, esp.
port. Spectre, fantôme. Y. Esglari.
Ély. do lat. #p«e<niffi , m. s. Y. Eêpect, R.
ESPEGULAGIO, vl. Y. 5)p<c«lado.
ESPEGULAIRB , 8. m. Y. ÈtpeeukUour
et Esped, R.
ESPECULAR , adj. vl. Espeeular, anc.
esp. cat. Spéculaire, transparent,
Ëty. du lat. ipecularU.
E8PEGDI.AR , v. n. (especulà) ; Speeu-
lare, ital. Esfeeular, esp. port. Spéculer,
inéditer attentivement sur une matière; faire
des projets de finance , de commerce , de
politique.
Êly. du lat. ipeeulari , épier , guetler
Toccasion. Y. Etpect, R.
ESPEGULATIO , S. f. vl. Especulaeià,
cat. Y. Espeeulation.
ESPEGULATION , 8. f. (especulatie-n);
«trBcuLATnii, Speeulazione , ital. Especulà-
don, esp. Etpeculaçâo, port. Especulaeià,
cat. Spéculation, examen réfléchi de la nature
et de la qualité d'une chose ; entreprise, action
de considérer.
Éty. du lat. speeulaUonis, gén. de speeu'
laiio, m. s. Y. Especi, R.
ESPEGUIiATOUR, S. m. (especulatéor);
Especulador, esp. port. cat. Spéculateur,
celui qui fait des spéculations.
Ëty. du lat. speculator^m. s. Y. Espect,ïi.
ESPEGULATIO, IVA, adj. tI. Èspecu-
laiiu, cat. Especulativo , esp. port. Specu-
lativo, ital. Spéculatif.
ESPEDIDAIRE , dl. m. S. que Patet,
Y. c. m. et Ped, R.
ESPEDIDAR, T. n. (espédldà},dl. Yé*
tiller. Y. PaleUar et Ped, R.
ESPEDIR, vl. Espedir , rat. Y. Expédiât.
ESPEGNER , V. a. vl. Heurter, frapper :
Espegner ou Espenher à Vus, frapper à
la porte.
Èspe§nes et sera uber a vos ! frappez et
Ton vous ouvrira.
Ëty. de rital. spegner^.
E8PEIA, s. f. vl. Epée. Y. Espasaei
Sspàd,^.
ESPEIGHIR, d. m. Y. Espeissir et
Espess.K,
E8PBIH, yi\ X.Espeil.
BSPEIIj , 8. m. vl. Mênujk. Miroir.
Lty. AU. du lat. speeulmm. Y. Espect^ R.
ESPEUXAR, vl. Y. Espelhar.
ESPEIMAR, dl. ait. de Espaimar^v, cm.
B8PEIRAR, vl. Y. Espirar eiSpir, R.
B8PBIREAR, d. de Barcel. Y. Espeire*
gar et Peir,R.
BflPfilRBGiai, ▼• a. (espeiregà); i^t-
PBIBSCBAB , BSPBnUGAB, BtraïUUUI , BBtVSnB*
oAM. Deàmpedtar, port. esp. Epierrer ,• ôter
les pierres qui sont sur la terre , dans un
ebQ;np., dakis ua pré^ lapider , Avril.
Ety. de.a# priv. de peira, pierre, et de la
term. aci. 9qaJt pour egeat. V. Pe(r, R.
BfWEIRBCkAR 8% v. r. Se laocer des
pierres. Y. S*esque%regear.
ESP
BSPBBBCyLT^ ADA , ad|}. etp. ItaMNl-
pedrado , esp. Epierré , ée, dont on a ôté les
pierres.
Éty de ês priv. de peira et de la term. pass.
al,ada. Y. P«tr,R.
EffiPElRBOBAR, Y. EêptirtgwrtX PsUr,
Rad .
E8PBtRiaAR, dl. Y. Etpeir$gwr et
Petr, R.
E8PBI88A, s. m. vl. épaisseur, il ou
elle épaissit. Y. E$p€$s, R.
E8PBI88AR, V. a. et Q. vl. MrawMB.
Y. Espessir et Espess, R.
E8PB188BDAT, S. f. ?1. «mwmbvat.
Epaisseur, densité.
Êty. da lat. spissUaUm. Y. Espess, R.
B8PBI88IR, Y. EspesHr.
ESPEI88I8SABIENT , Y. Espestiêêa-
ftufU.
E8PBI8SIT, Y. EspessU et Éspess, R,
E8PEITA, S. f. (espèile). Nom qu'on
donne, h Atlos, à ta otette. Y. Passeta.
E8PEITA, s. f. (espeite). Planchette
percée d'autant de trous que le tisserand veut
mettrede fils à chaque portée, servante tisser.
Éty, du grec (xireCpo) (speirô). Semer, parce
que cet outil va comme semant le fil.
E8PEITRINAR 8' , (s'espeitrinà ) ; v. r.
d. mars. S'époumoner. Y. Espooumounar,
E8PEL, BtpsuiA. vl. Il ou elle explique,
éclôt.
E8PBIJLGA88AR, dl. Déchirer, Y. Et-
pelhar et Pel, R.
ESPELAR, vl. Y. EtpeVMr.
E8PELH, s. m. vl. BfFiBui. EspUhf anc.
cat. Esp^Of esp. Espelko^ port. Speechio,
ital. Miroir, glace.
Éty. du lat. spéculum»
E8PEI.HA-GHIN8 , S. m, (espéille-
cblns) ; sMOBaBA-MMAi. ficorcheur de voôie.
Ce terme injurieux s'applique aussi aux dé-
guenillés qui exercent les derniers emplois.
Éty. Espelha^chini, qoiéoorche les chiens.
Y. Pei,R.
E8PEI.HADURA, S. f. (espellladûre) ;
mrmuunmA, Ecordiure. Aub.
E8PELHA-GOUNDRIIf,8. m. (espéN
le-gouDdrïo) , dl. Déchiré, couvert de hail-
lons. Y. ^^pei^ndrat et Pel, R.
E8PELHAGOUNDRIT, d, m. m. S.
Y. le mot précédent.
ESPEIaHAIRB, s. m. (espeillàtré) ; ■•-
COimCMAIBB, BtCOVBTBCAimB , BsnUAIBB. SCOV"
licatore , ital. Êcorcheur, celui qui fait f>ro-
fession d'écorcher les animaux à la voirie,
fig. celui qui fait payer trop cher.
Éty. de es priv. depel et de atr«, celui
qui enlève la peau. Y. Pel, R.
E8PEI.B;ANDRAT, ADA, adj. etp.
(espeillandrà, âde) ; BSPButAimBunr, aips*-
RAUIAT, VBBBABTDASaAT, »1W4— I , mmÊBMM"
RAT, Dépenaillé, dégfwnillé , mal vétil,coa-
vert de haillons.
Éty. de es augm. de Pelhandra, v. c. m.
et de at , tout ouvert delambeaox.Y. i^, R.
ÉSPEUIAR, V. a. (espeitlà); BnvtAéAt^
■*■, mamjum^ dbsruub, bscovuia» , mtemtmr
viAB , , BftcomTBttAB , utoÊmumi ficorcbtr, eoh
lever la peau ; déchirer les vêtements, fig. dé-
pouiller.
.Éty» de«# priv. depd, peau, rt deor. ettle-
ver la peau, peUm ddrahere, lat. Y. Pti^
Rad.
Envi, expliquer.
E8PBLBAR 8*, ▼. r. S'écorcber, déchi-
rer ses vêtements; se faire des égratignores.
E8PBLHAT, ADA, a^J. et p. (espeHlà ,
àde) ; BICOI^KTINIAT, BSCDOBVIAT , BIVBIAT, MM"
wwuumAt,m^f. Écorché, déchiré; déguenillé.
V. Pe(,R.
E8PELROFI, S. m. (espeîltôfi) ; upbum-
vm, pf rBLBOM , Mf^YOTi. Un déguenillé, ma!
vêtu.
Ély. de esfelhar ou de espelhoufrir. V.
Pelf R.
B8PELH0FRI , Y, Espethofi.
BSPBLQOTI, Bfraiovi. Y. Espelhofi et
Pelf R.
E8PBLHOTI, s. m. (espillôti) ; BtrBuon,
d. de Carp. Pauvre, déguenillé, loqueteux.
E8PEX.H01IFRIR, Y. Espeloufir.
ESPEI^OUFRIT, Y. Espeloufit et Pel,
Rad.
E8PELH0UIfDRAT, dg. Y. Espe-
IhandrateiPel.R.
E8PELIDA, s. f. (spelide). Éclosion,
naissance des êtres qui proviennent d'un œuf
extérieur : (Ine bona ipelUda , une bonne
couvée,
Éty. de Espêliff y. c. m. et de ida^ l'ae*
tion d'éclore,
E8PEIXIDOUIRA. s. f. (espelidouire),
dl. Cabinet où l'on faitecloreet où Ton tient
les vers à soie dans leur jeune âge.
E8PEUJR, V. n. (spelir); bklatab, stra-
UB. Eclore, en parlant des animaux renfer-
més dans des œufs, paraître au dehors quand
il est question des graines ou d'une produc-
tion quelconque. Faire édore, vl.
Éty. du lat. txpellere, dee# ponreo?, de-
bqrs, et de peUere, lancer, jeter, mettie
dehors; ou selon nous, de «s pour «oieCdetre,
d*où: «ânre, sortir, etdep«2m, peau; sapd^
lexire , sortir de sa peau ou de son enve-
loppe. Les Espagnols disait saltr.
E8PELLIT, IDA, adj. etp. ou EsclavaU
Éclos, ose, né, qui a vu le jour.
Éty. de espelir et de U, ida , qni est édos.
E8PELLIR, vl. Y. Espelir.
E8PELLUGBA, S. f. vl. Batterie, prise
aux cheveux.
Éty. de es priv. et de péllucha, surpeau,
enlevé Vépidernu, Y. Pel R.
E8PELOFIR, vl. Y. Espeloufir.
E8PBLODFIR, V. a. (espeloufir); bwa-
LOoriB, K9wuiMOvrwum , BsvBAwmrni, BtPABOO-
riB, mBBvrBLAm. Ebooriffsr , hérisscr , épar-
piller, déranger les cheveux,
Éty. de es priv. de pel, poil, cheveu, et
du grec Xoiptà (lophia), criniâre, ôter ou dé-
ranger le poil de la crinière, de la queue o«
de la coiffure. Y. Pel, R.
B8PBLOUFIT, IDA, lA,. adj. et p.
(espeipuli, ide, ic) ;,BsrA&9(irtv, ■sramAs,
mrmiMOvrmm, BtwABOvm, bi «Asoonr, ■ abv-
RBAT. Ebouriffé, hérissé; pale, tK>uffi, pour
causedemaladie; transi d'eftooi. Anîl. Y.Pel,
ftad.
Loucerfboumias, l'espalptifit san^r
Habitiopimn mesne quariier.
Berg.
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ESP
99rBI#TipAB,dl. V. PeUirar el Pel,
Rad.
EftPELUGAR, (espducâ). V. Eêpdu-
ekar.
BSPELUGHAIRE . 8. m. (espeliilchàTré);
cbeur, épik
Dêspimpomegêâire et Pc/, n.
Eplucbeur, épilogiieor. Voy.
^ELUCHAR» V. a (espelulchà) ; mAB,
■Ml. Espulgar. esp. Ë|)lucher, D«t-
teyer d'ordures avec une atlenlion scrupu-
leuse. V. BêpepUmnar; lig. examiner avec
attrDlioo, épilogiier.
Éty. du lai. espelliearê, ou de es prif . de
Mfwdtof petite peau* iietile paillette, et de ar,
eoleverlrs fétus. V.Pw.tt.
ESPELOOIIBOBAR, v. a. (espelugued-
ja), d. art. Epiloguer. Y. Eêpepiùunar et
Pd, R.
Ety. de e# pour ex, de peluga, dim. Inusi-
té, de j»e< et de egear^ enlever la peau la plus
fine.
C(mnven qu'eu mif/note d'ApouUaun
l^espelugiiegf a r/Utadon,
L'Eneidw^ia Hanriadou^eic.
^BN^ftu ou
pmnàÊOBA.B.
Coye.
^^^ ou elle pousse, chasse,
expulse. IfHW
SSPBNiSDRA, s. f. (espenadùre). Her-
nie oit descente. Cast. V .
BSPBNALHAT, ADA , adi. et p. (espe-
naillé, éde), d. m. m. s. que Espelhandrat,
V. cm. et Penalhf R.
BIPBNAT, ADA, adj. el p. tiare. Qui
est atteint d'une hernie. V. Espeihandrai.
E^ENGHA, s. r. vl. V. Emmncha,
E8PENCHA . s. f. (cspeintche). Epaulée,
effort que Ton fait p«»ur pousser quelque
chose: navée. espace que Ton parcourt |»ar
un seul cflbrt , course courte et prompte.
V. ArebfmiaM.
Ély. de rilal. tpingere ^ lancer^
BSPBNDIB, ▼. a. (espeindir). Éhmlter.
Gare. T. Esbrudir et Paiid,R.
ESPBNDOUI, Gare. V. Mora.
ESPENOA, vl. Qu'il ou qu'elle pousse,
excite, anime.
E8PBNHER, v. a. vl. Heurter, frapper.
Éty. de rital. $p%ngere, lancer, pousser.
ESPBNIX>RI, s. m. (es|)einl6ri),d. bas
lim. Désarroi, désordre dans les affaires,
renversement de fortune : 0 Vetpenlori , il
est en ilésarrot. V. Penalh, R.
E8PENS,s. m.(spéin5). E^pene, pièces
au nombre de dix, qui composent le lilct du
sardinal, ayaf^ chacune 16 brasses et demie
de longueur et six de largeur.
BSPENSAR, v. \L Penser, considérer.
V. Pend, R.
B0PBNSAR, V. a. vl. Dépenser. V. Pee-
penear.
Ëty.dulat. expeneare.
B8PBNTA, Gar. Altér. de Eeplenta ,
v.c. m.
BSPBOOLHA, s. f. (cspcouille), dl. Du
padwh V. Padoua.
ESPEaULHADODR , et
BSPBOUIJBAIRB . s. m. (espeouilladéu
et espeouillàlré). Abri où les pau\res vont
s'époiriller.
Ely. de es pour ex, de peaulh, pou, et de
TOM. II.
ESP
aire, litt. lieu où l'on ôte les pous. V. Pf d,
Rad.
BSPBODIiHAR, v. a. (espeouillà) : m«-
ESP
145
uiiui. Spidocchiare y ilal. Despiojar, esp.
Esfiolhar, port. EfiouiUcr, ôler les pous.
£iy. de es priv. de peoulh et de ar, litt.
enlever les pous. V. Ped^ R.
E8PEOOLHAR 8', v. r. s'mmvoo
■'ssrsovtAa. S'épouiller, s'ôter les pous
ESPEOUTA . s. f. (spèoute) ; m»!
•OUJCAIWB, aOADl-BOIAKD, «OJtA. SpelS, ail.
Espetta, cal. esp. Spelta, ital. Epeautre ou
grande epeautre, THlicurnspeUa, Lin. plante
de la fam. des Graminées, originaire de la
Periie, cultivée depuis longtemps en Europe,
où l'on en connaît maintenant quatre ou cinq
variétés. V. Garid. p. 2:i3.
Ély. du lat. jpe^aou de speU, anglo-sax.
d'où: tpelt, angl. «pe/(r,theuton, dont le rad.
est SpUze, pointe, en tudesque. Théis.
Dérivés : Etpe<nd-%era, Espeautr-e.
ESPEOUTA-FioMnA, s. f. mr». Petite-
épeautre, froment monocoque, froment nni-
loeulaire • Trilieum WÊonoeoccum, Un. cette
es||)cceestplus petite que la précédente, ses
épis sont plus grêles, plus courts, plus com-
primés, el chaque épillet ne contient qu'une
Oeur fertile, et par conséquent , qu'un grain ;
c'est celle qui est généralement cultivée dans
la Uaute-Prov. V. Gar. dernier i/ordeimi de
la page 232.
ESPEOUTA, s. f. 'espèoote). Couteau de
bois dont les cordiers et les t>ourreliers se
ser\enl pour tisser les sangles; épée des çor-
diers. Gare.
ESPEOUTIERA. s. f. ( cspcoutiére ).
Chjmp ensemencé d'épeautre.
Epeautrière ui'esi pas adopté par l'Aca-
démie.
Éty. de espemUa et de iera^ qui produit
répeautre. V. Espeouta, R.
EftPEOOTIRAR , v. a. (espeoulirâ), dl.
Tirailler, traîner, tirer par les cheveux. Voy.
rira-peous.
Èty. de es, de peau el de Hrar. V. Pd,
Rad.â.
BS^EOUTRB^Garc. Pour éfieautre. V.
Bspewila,H.
ESPEPBaucmAR, On le dit aussi des
oiseaux qui s'arrangent les plumes. Aub. V.
Espepiounar.
ESPBPIDAR, dl. V. Paietiar et Ped,
Rad.
BSPEPIOUNAIRE , 8. m. (rspe|)iou-
n^Iré ) ; B»n«vo«nM»Aun • MPirsovanAfas.
Epilogueur , vélilleur , espion • celui qui
époiiille la volaille, les plantes. Gare.
Êty. de e«, de pfpton, petit poq . et de la
term. aire, qui cherche les petits pous, les
minuties. V. Ped, R.
ESPEPIOmiAR. V. a. et n. (espepiouna);
l•r■M•ao«|uu^
Epiloguer, chercher à redire;
épier.
Êty. V. le mot précédent avec la term. act.
ar, au lieu de celle en aire. V. Ped, R.
B8PEP10UNAR 8', v. r. S'épouiller, en
parlant des poules qui tuent les petits nous
nommés pipoaudoune ou ptptoNf . V. Ped,
Rad.
ESPEPIMOUNAR, v. a. dl. Pour epi-
loguer, X.Espepiaunar; pour éplucher. V.
Espeluehar et Ped, R.
En espepissQunan finomen sas acHus,
Hillcl.
ESPBR, radical pris du lat. speres, qu'on
disait anciennement pour spee, et, attente,
espoir.
De«^re«,parapoc. sper, et par addition
de e init. espèr; d'où : Esper, Esper-a, Es-
per-ança, Esper-^r, Esper-ai, DesHsper»
ar, Des-esper-at, Esp-âir, Deê-espoir^Du-
esper,DeS'esper-ada,Des-per'alion, Prou-
sperar, Prou-sper-e, Prou- sper -i^L
EftPER» vl. J'espère. V. Espoir et
Espes, R.
ESPERA , 8. f. vl. V. Esphera.
ESPERA , 8. f. i[espère) : aitot. Espéra,
port. cal. esp. Altcnte; aflRH, lieu où l'on
se cache pour attendre el surprendre le gi-
bier.
Êty. de Esperar, ▼, c.m, et Esper,K.
Anar à t espéra , aller è Taffùt.
Lnu cales a V espéra, le chat est au guet.
En vl. sphère.
ESPERA, 8. f. vl. Espéra, port. cal.
esp. 5pera, ital. Terme, attente, retard,
répit.
Fan bâtais ad espéra » Brev. d'am. ils
font marchés à terme.
Éty. V. Esper, R.
E8PERADOR, \\. V. Esperaire.
BSPERAIRE , s. m. vl. Esperador, esp.
Qui espère, qui attend. V. Esper , R.
E8PBRAL, dl. m. s. que Bspira, v. c. m.
ESPERAMEN , s. f. vl. Esperamiento,
anc. cal. Espoir. V. Esper, R.
, ESPERAXENT , m. s. vl.
Epreuve.
Éty. du lat. effpertiiieiiliwi.
BSPBRAliÇA, s. f. (espérance);
Speranta , ital. Bsperansa , esp.
Esperança, port. Esperansa, cat. Espé-
rance , attente d'un bien qu'on désire. C'est
aussi une des vertus théologales.
Ëty. de espéra, attente, et de la term.
Ança, V. c. m. et Esper, R.
ESPERANSA, S. f. vl. V. Esperança et
Esper , R.
ESPERAR, V. a. (espéré) : nuTAs , âv-
TBKMiB, momtArMM. Esperar , esp. port. cat.
Sperare , ital. Attendre , espérer ; on attend
le tiien ou le mal qu'on est k peu près sur
de recevoir, et Ton es|ȏre quelque chose
d'avantageuf qu'on n'aperçoit que dans un
avenir incertain ; patienter'; i^est aussi féci-
prni|ue : S' esperar, s'attendpiu
Éty. du lat. sperare, espérer, attendre,
c'est espérer l'arrivée. V. Esper, R.
Tout ven à ben à gu poou espfrar, la
patience vient à bout de tout.
Espéra qu^esperaras, attendre longtemps.
ESPERAT , ADA, ad^j. (esperà , âde) ;
Beperado, port. Attendu, ue.
Kiy. de fjpers et de al, qui est attendu.
V. Bsper, R,
ESPBRBIBR, s. m. (esperblé) . d. d^s
environs de Carpentras. Sorbier. V. 5oiir-
bier.
ESPERC M* , vl. Je m'émeneille.
ESPERGET , s. m. (esparcét). Nom qu'on
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U6
ESP
donne, àNismes, an sainfoin. Y. Etpareelh
etPatui,R.
E8PERDALH, 8. m. tI. V. Espirau
et Spir, R.
E8PEIIDRE , ▼. a. yI. Sperdere , ital
Sécher, consumer; éperdrey égarer, éton-
ner , décourager.
Ély. V. Perdr, R.
ESPERDRE 8*, y. r. S'endormir lé-
gèrement. V. Airavarir $\
E8PERDDT, UDA, UA , adj. et p.
(esperdû. ûde, ûa), d. m. Eperdu, ue, sol,
qui a peu d'intelligence , on ne l'emploie
qu'avec la négation : Ei pat eiperdtU , il
n'est pas endormi , il n'est pas sot ; décon-
certé.
Ély. V. Perdr. R.
ESPERDmr, UDA, vl. Éperdu, ue.
ESPEREGAR, v. a. (espereca), dl. V.
Esperrecar.
ESPEREGAT, ADA, adj. et p. (espere-
ca , âde), dl. V. Etperrecat.
E8PEREI. D', V. Espereoud:.
ESPERENG , s. m. (esperéin) ; sram.
Repuce, espèce de piège. V. Esparrencha,
Ety. de esperar^ attendre, piège qu'on
place pour attendre la proie.
E8PERENGA, V. Esparrencha.
E8PERENGA , terme de Cuges. V. Et-
parreficha.
ESPEREOU D' , espèce d'adv. (d'espe-
réou) ; d'upsku.. De lui-même , par lui-
même, spontanément, sans y être ni invité,
ni forcé.
Mangea déjà d'etpereou, il mange déjà
seul.
Ety. du lat. peripsum^ ou de ei/pour
de , de per et de «ou, de par lui.
ESPERFORÇAR S*, ( s'esperfourçâ ).
S'efforcer, s'évertuer.
Ëty. de et et de per , deux, aagm. et de
fourçar. V. Fort , R.
ESPERFORGES, s. m. pi. dl. Efforts.
V. EsforU et Fort, R.
EffiPERI , s. m. (espéri), d. bas. lim.
Mal , incommodité que l'on gagne, en s'ex-
posant h un air froid, quand on sue ou qu'on
a cliaud. V. Caud et Fred.
E8PERIA , s. f. et.
ESPERIAT, s. m. vl. Espion; faute.
Ëty. Ce mot est dit pour espia.
E8PERIG , vl. Je m'éveillai.
ESPEMENGIA, vl. Etperieneiaf cat.
V. Experiença,
ESPERIMEN , vl. V. Experimeni.
ESPERUlENT,s. m. dg. vl. Expérience.
Home d'eeperimetif, homme expérimenté.
Bergeyret.
E8PERIR, V. r. et n. vl. Eveiller, s'é-
veiller. V. 5pir , R.
ESPERIT, nom d'homme (esperi). Es-
prit.
Éty. du lat. i^riciu, m. s. V. Spir, R.
ESPERIT, s.' m. Esperit, cat. Spirilo,
ital. Est souvent employé pour Esprit, dans
les vieux auteurs , v. c. m. et quelquefois
pour âme. V. Spir , R.
L'boiM qiM noa mu ren et n'a gm à'êsperit
Es eoonw m tronc d* boocte WMt et eoan
Pcr !■ n%j d'ao cmt , ou beo de la tempetto.
ESP
Dérivés: EsperU-ar, EeperU-al, Espe-
rit^aun, Eêperitu-eL
Éty. du lat. spiritut.
ESPERITAUnENT, adv. vl. Spirituel-
lement. V. Spir, R. ei E$piriialm$nt.
E^ERITAR, ▼. a. (esperità), dl. Écl^-
rer des lumières de l'esprit.
Êty. de eeperii et de ar. V. Spir, R.
E8PERITAT, ADA, adj. et p. (esperità,
âde) , dl. Esperitad , cat. Insensé , ée, qui a
perdu l'esprit, le bon sens; possédé.
Éty. de es priv. de esperil, esprit, et de
at, privé de l'esprit, le es se trouvant doublé,
on en supprime un. V. Spir, R.
E8PERITAL, ALA, adj. t1. Spirituel,
elle : Sant Spirital , le Saint-Esprit. V.
Spir, K. et Èspirital
ESPERITODN , nom d'homme (esperi-
tôun). Dim. de Esperil, Spiridion. V. Es-
priUmn et Spir, R.
E8PERITUEL , V. Espiriiuel et Spir,
Rad.
ESPERLAR, ▼. a. (esperlà), dl. Faire
un accroc. Sauv.
ESPERUBNG , dl. Pour pétard. V. Pet.
E8PERLIN, & m. fsperlTn]; vn-col.
Nom nicéen duspare haffara, Sparus haf-
fara, Lin. poisson de l'ordre des Holobran-
ehes et de la famille des Léiopomes (à oper-
cules lisses), qui atteint la longueur d'un
décimètre et demi.
Éty?
ESPERLINOAR 8*, V. n. (s'esperlipgâ].
Se rengorger, s'ajuster, se parer. Avril. V.
EsperUmgar et Ixmg, R.
^ ESPERU>NGARS',v.r.(8'esper1oungà];
t'BtrABftOVIC«A« , •'UPABUSAAB , «BmmAK.
S'étendre , s'allonger ; se parer avec affecta-
tion.
Ety. de es aug«B.de perUmgus, lat. très-
long, et de la term. act. ar, s'allonger beau-
coup. V. Long, R.
ESPERLONOAT, ADA, adj. et p. (es-
perlonngà, àde); stvAmiiOiJVftAT et mpab&di-
OAT. Très-long, très-délié, long et décharné;
longue échine.
Ëty. de esperUmg et do pass. ai» Y. le
mot précédent et Long, R.
E8PERUJGAT , ADA, adj. et p. (esper-
lucà, àde^ ; BtPBtti.ooAT , sspAmpBUMiAT. Gai ,
vif, éveillé, et en parlant du del, serein, dont
les étoiles répandent une vive lumière.
Ëty. de es, est, de per augm. et de lucat.
V. Luear, litt. qui est pourvu de beaucoup
de lumière, qui a la vue perçante. V. Lue,
Rad.
ESPERU70AR 8', v. r. Çs'esperiugà) ;
■'bSFSBLVCAB, SB KCTBUiAB. S éveiIlcr , OU-
Trir les yeux h la lumière. V. Luc, R.
ESPERliUOAT, d. m. V. Esperlucat et
Lue,R.
BBPERMA , 8. m. vl. Esperma, cat. esp.
poil. Sperma, ital. Sperme, semence.
Ety. du lat. sperma, m. s.
E8PERMATIG , IGA, adj. vl frawAnc.
Espermatico, esp. port. Spermatico, ital.
Esfarmatic, cat. Spermatique.
Ety. du lat. spermatieus.
BSPERMENTAR , ▼. a. vl. Expéri-
menter.
E8PERNIGADOUR. 8. m. d. boid. Qui
égratigne avec les ongles.
ESP
B^BRO y vl. Espero, anc. cat. V. Es-
peroun,
E8PERONADOR.8.m.vl. Sprimedore,
ital. Eperonneur, qui éperonne. V. Espe^
roun,
E8PERONAILL , S. m. vl. ÉperoD. V«
Esperoun.
E8PERONAIRB, vl. V. Esperonadar.
E8PERONAUB, V. SsperonaiU.
BSPEROIf AR, V. a. vl. Jft^ff onner, don*
ner de l'éperon. V. Esperounar.
Ëty. de esperon el de ar. V. Esperoun ,
Rad.
E8PBROIIN, s. m. (esperéon); Spnme,
ital. Espuela elEspoUm, esp. Bspora elBê^
porâo , port. Esjpero, cat. Ëperon, aigaiMon
dont s'arme le pied du cavalier pour piquer
le cheval.
Ëty. du lat. sphmrula, molette, ou de l'alU
Spom, éperon. Portus de Tbyard, le dérive
u grec TcepdvT) (péroné) , agrafe , pointe ,
épingle.
Dana «in ^ron on nommé :
COLLIER os CORPS , l« mtmmi f|«i mJbnam U taloo,
BRARCHES oo BRAS . l«i furûm Ittinïtdm colliw-.
COLLFf , la tig« qui Mit d« ooUIm- m port* U wtJétt».
MOLETTE . U nmt «leot^ ¥^^, fi>^ •»■• »•
pooll* dans la diappa en «ollct. -
MEBIBRET , la pattia à lai|Mlla s'attacbant Ict eovrroiiF».
BOUCLE , y. BtMÊtm.
SDL'S'PIEI) , la eowTola qal paut aou ta pied.
SVS-PIED r mUi «fOl PMM dCMM.
On donne le nom de :
PORTE ÉPCROII . à la picca d« métal oa d« cnSr 6t^ 4-
la botta du eataller , «pri ampéefae qua T^pcroa ■•
Le vers suivant prouve eue du temps de
Virgile les éperons étaient déjà en usage :
Qiiadnip««laaM|«a cîtam, farratà calea latigar,
Solius Italiens, a employé la même ex-
pression : Ferratd ealee , pour désigner le
même instrument. Cicéron lui donne le nom
de calcar.
Les éperons étaient autrefois un signe de
distinction dont les gens de la cour étaient
même jaloux. Plusieurs ecclésiastiques , diC
Tanteur de Tarlicle Éperon, de TEncyclopé-
die, peu empressés d'édifier le peuple, parleur
modestie, en portaient à leur imitation, sans
doute pour s'attirer les hommages que le»
Bsrsonnes sensées leur refesaient. Louis le
ébonnaire cmt devoir réprimer en eux cette
vanité puérile Des evécfues assemblés
qui pensaient, comme Fléchier , que tout ce
qui n'a que le monde pour fondement se dis-
sipe et s évanouit avec le monde, condamnè-
rent et réprouvèrent hautemflr ces témoi-
gnages d'orgueil , dans des hommes destinés
è prêcher rhumilité, non seulement par leur
discours, mais par leur exemple.
Esperoun d^un gau, ergot des coqs et des
autres oiseaux.
Esperoun d'un houstau, éperon, oovnge
de maçonnerie à angle saillant.
ESPEROUN, s. m. Nom qu'on donne, à
Valensoles, à l'écbinaire en tète , fdbtiiarta
eapUala, Desf. Cenchrue capUaius, Lin.
plante de la famille des Graminées , qu'on
trouve dans les lieux arides.
Ëty. L'épi de cette plante est hérissé de
pointes, ce qui Ta fait comparer à la OM>lettc
d'un éperon, d'où le nom qu'elle porte.
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ESP
f , 8. m. Déagne encore, dans
k d. bas lim. 1« les ridefi qu'on voit an coin
de foeil des personnes qui vieillissent ; 2« les
petits filets qui se détachent de la pean près
de Tongle. V. Pauerra et Envegeat,
B8PEROUNAR , v. a. (esperounà) ; E$-
pmromiar , anc. cat. Etpolomar, anc. esp.
Etparêor, port. Speronan, ital. Donner ae
réperen, ^ptrofifier.
B8PBROOBIIER, s. m. (esperounié).
Êperonnier, artisan qui fait ou vend des épe*
roi^des mof», des étriers, etc.
£^. de efperonnet de ter.
BflPBRRAS, a. r. pi. (espérres), dl. Ef-
forts ; Faire touloê $a$ eiperrai, c'est faire
tousses efforts; presse.
QfCaUnio fue l'hiver âge fait tas esperros.
Bergoing.
Qo^il attende qoe Thiver ait épuisé tous
SCS frimas.
El passan per la gran earrieiro
JHns las esperros de la fieiro.
Michel.
1BSPBBSUÊQÉSL , v. a. (espenrecâ) ; ■■»■-
■BCAB. dl. et g. Déchirer, tirailler, dissiper,
mettre en pièces. V. Esearchar^ Espeçar et
Diêsipar.
Étj. Probablement du grec icep6u> (per-
thA^, ruiner, ravager. V. Perdr, R. ou selon
lLDumègede(r7capà(7(r(i>(8parass6). lacera,
ESPERSOUB, s. m. (esperséu), d. bas
lim. Pour aspersoir , V. Goupilhoun. On
donne aussi ce nom à la souris et au muscle
qui tient k l'os du manche d'un gigol de
mouton. V. Etparg, R.
B0PERT, adv. (espèrt), dg. et béam.
Bientôt. V. Leou.
E8PERT, ERTA , adj. vl. Esperl, cat.
Eveillé, adroit, habile. \, Expert.
E8PERTABIENT, adv. vl. Experta-
wtenU, esp. EsperlamâmU^ ital. Convenable-
ment, adroitement.
BSPBRTAR, y. a. vl. Deepertary anc.
cal. esp. port. Eveiller, expérimenter.
E8PERTB2A, s. f. vl. Bspertesa, anc.
esp. port. Adresse.
B9PERTINAR, dl. V. Desparlinar.
E8PERTII|,dl. V. Despartir.
E8PERTZ, adj. vl. Proche, voisin, pa-
rent, intime.
68PERUEONAR, v. a. (esperoegnà) ;
MMABASMA», d. m. Ëcorchcr légèrement,
n'enlever que l'épiderme.
Éty. de es priv. de peruegna^ petite peau,
et de or.
ESPERTIERi ^iper, cat. V. Esprevier,
Éty. du lat. sparvarius.
BSPERZAy s. f. dç. V. Aspergea.
Bfl^S, s. m. (espes). Accroc, dédiirore
faite à on habit, à un vêtement. Gare.
B8PÊ8 , adv. vl. Souvent, promptement,
lUigesinient.
Éty^de l'ital. spesso , m. s
B8PE8, EflMIA , adj . (espés , ésse) : tmiAT,
«uMT. Spesso, ital. Espeso, esp. E spesso ,
port. Epais , esse , qui a beaucoup plus
d'épaisseur que ce que l'on qualifie mince;
dont les porties sont rapprochées , bois épais;
qui a de la consistance , en parlant des cho*
ESP
ses molles ou liquides ; fig. lourd , magand,
roflfre , grossier ; abondant, ante.
Éty. du lat. spissus , m. s. Y. Espess, R.
Plantar espes , planter près à près.
E8PE8, s. m. Pour accroc, V. Esear-
chadura. L'épais, l'épaisseur : À un pan
d'espes , il a un pan d'épaisseur , ce qui est
épais. V. Espessour.
Semenar espes, adv. Semer épais.
ESPE8A1IENT, adv. vl. Espessament,
cat. Par le menu , souvent.
E8PESAR, vl. V. Espessar.
E8PESIR, V. a. (espesir) , dl. Pour dé-
mêler, V. Desbulhar, Desgoussir; pour
éplucher, V. Triar leu herbas ; fig. regarder
de près , examiner attentivement : Tespesi»
rai , je te peignerai comme il faut.
ESPEMHUJOAR , V. £#p60ii(Aar et
Ped,R.
Espesoulhar un autre, dl. en retrancher
les branches inutiles.
E8PE80DTAR, V. a. (espesoutà) , dl.
stPBMooTAB. Rompre le pied à quelque
chose.
Ëty. de e^piiv. de pet , pied, et deoutar,
enlever, ôter.
E8PESOUTAT, ADA, adj. et p. ( espe-
soute , àde ). Sans pied. V. Espesoutal.
ESPESS, BtrcMt, radical pris du lat.
spissus, a, um, épais, serré, condensé,
dru , dérivé du grec aici$voc (spidnos), m. s.
De spissus , par apoc. spiss , par addit. de
e init. espiss , et par changement de i en e ,
espes , espess; d'où: Espes , Espess-a , Es-
pessa-ment, Espess-ir , Espess-issament ,
BtpesS'it , Espess^ur , D'espess-esir , Es-
peiss-a, Espeiss-ir, Espeississa-ment, Es-
peiss-it, Espeich-ir^ Ey-pens-our.
E8PE88AOI , S. m. (espessàdgi) ; ssm-
•A«s. Action de fendre le bois è brûler. Gare.
ESPE88AIRE , vl. V. Espeçaire.
ESPESSAMENT , adv. vl. Espessament,
cat. EspesawuntSy esp. Espessamente, port.
Spessamente^ ital. Épaissement.
Éty. de espessa et de ment. V. Espess, R.
E8PE89AR , vl. Dépecer. Y, Espeçar.
ESPE88AT , V. Espeçai.
ESPESSEOAR, V. EspessHar.
EffiPESSEIAR, V. a. vl. bwbmeaa». Bri-
ser , mettre en pièœs , déchirer. V. Espeçar.
E8PESSEIAT,ADA, adj. et part. vl.
Ml4 en pièces.
ESPB89ETAT , vl. V. Espeissedat et
Espess, R.
E8PES8IADOR, vl. Y. Espicier.
E8PB89IARIA , vl. V. Etpeciaria.
ESPE88IER, s. m. vl. Ëpicier. Y. Espi-
cier ei Espect . R.
E9PESSIR , V. a. (cspessir) ; mamcmm,
MVBiMim. Espessir , cat. Spessare , ital. Es-
pesar , esp. Espessar, port. Épaissir , ren-
dre épais , condenser.
Ëty. du lat. spissare ou de espes et de ir ,
faire devenir espes. Y. Espess, R.
E8PE88IR , V. n. Spessire , ital. Epais-
sir, devenir épais, grossir.
El PB88IR 8', V. r. mBrwmtm s*. Spessire ,
ital. Espesarse , esp. Espessarse , port,
s'épaissir , devenir plus épais.
Ëty. du lat spissari.
E8PE88I88AMENT . S. m. (espessissa-
mein) ; BirasMMAMSBT , «■FBWCTâMwrg. Es-
ESP
m
I condensa-
pêssiment, cat. Êpaississement ,
tion , action d'épaissir.
Éty. du lat spissatio. Y. Espess , R.
E8PE88IT,IDA,IA,adj.etpart. (es-
pesdi , ide, ie) ; mvumr, savsuanr. Espes-
sado , port. Epaissi , ie , devenu épais.
Éty. du lat inspissaUss. Y. Espess , R.
E8PESS0UR , s. f. (espesséur) ; Espes-
#or, cat Es^pessexa, ital. Espesura , esp.
Espessura, port. Ëpaisseur, profondeur d'un
corps solide ; qualité de ce qui est épais.
Èspessour d'un home, grosseur.
Espes sour d^un libre , tranche.
Ëty. de espes et de our , ou du lat. espis-
satio , m. s. Y. Espess , R.
Triar d' èspessour , t. de menuisier , ré-
duire à la même épaisseur , une planche, une
trioffle elc
E8PE880€TAR , Y . Espesoutar.
ESPE880DTAT , Y. Espesoutal.
ESPESSUG , dl. Y. Pessuc.
E8PE8SDOAR , dl. Y. Pessugar.
E8PET , dl. Pour pétard , Y. Pet.
ESPETACXA8, S. m. (espetaclàs). On le
dit particulièrement d'une femme dévergon-
dée qui affiche son impudicilé.
Éty. de espetaele et du péj. as, Y. Es-
pecl , R.
ESPETAdiE , s. m. (espetàde) ; marmc-
TAux , MrBCTAMji. Espcctacle , cat. Spetta-
colo, ital. Espectaculo, esp. port. Spectacle,
tout objet extraordinaire oui attire les re-
gards ; esclandre ; chose effroyable à voir ,
sprprenante ; folie , extravagance.
Ety. du lat. speclaculum, m. s. Y. Espect, R.
Qu'espetacù! quelle horreur, quelle aven-
ture , quel événement
Faguet d'espelacles , il fit des folies.
Dérivés : Espetacl-as , Espelael'OUs.
E8PETAGIiOD8 , ODSA . adj. ( espeU-
clôus , ôuse ). Prodigieux , étonnant , sur-
prenant , énorme.
Ëty. de espetaele et de ous, de la nature
du merveilleux. Y. Espect, R.
ESPETAR, dl. Y. Pelar et Pet , R.
ESPETATODR,s. m. (espeUt6ur).Garc.
Y. Espectatour.
E8PETIDURA, s. f. (espetidùre) , dl.
Entaille , entamure , crevasse , gerçure.
Éty. de espeiid et de ura.
E8PBTIR , V. a, ( espetir ) . dl. Mordre
une châtaigne , la piquer , l'entamer , y faire
une entaille , avant que de la mettre sous la
cendre chaude , pour empêcher qu'elle n'é*
clattc.
E8PETIR , V. n. dl. Germer. Y. GrMar.
C'est une aller, de Espelir , v. c. m.
ESPETOURIDA, S. f. ( espelouride) ;
sâvBTOomiuDA. Vacarme, bruit considà^ble
pour peu de chose.
Ëty. de espetourido , part, de espekmrir,
Y. Pe(,R.
E8PETOURIR, dl. m^. s. que Espetour»
niar, v. c. m. et Pet , R. *
E8PETOIIRNIADA , kwtowwamia.
Y. Botada, EspetoumiareiPet, R.
BSPETODRNIAR, v. n. (espetoumià) ;
Espetourir, lang. Regimber , ruer en sau-
tant , faire des pétarades avec la bouche. Y.
Pet,. R.
Ety. de es augm. de petawrisim , i
batteleur, et de la term. act. iar.
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148
ESP
Leis cabras e$ptUmmUm^ les chef resfoot
dMpéUrades.
B8PBTOUBRIDA , ait. de etpeloar-
niada. V. BmàU^éa^ iktmrgadmratiPH, B.
BftPER, adv. %l. En toate kile.
BSPBOT, 8. m. ?l. MMBOT, urtAVT. ir#-
pîe^ , esp. i?«pf fo y port. Spiede, iUl. Epiea,
pique, javelot, lance.
Éty. du bt. spiculum. V. Pal, B.
BSPEUTAjS.f.vl. Èpeautre. V. Espiou
ta.
BSPEVOOIAR, V. Eipeoulharei Pfd, B.
BSPBT. . . . Dans plusieurs dialectes on
prononce le ^^ mouillé comme un y et on
le remplace par cette lettre ; c'est ainsi qu'on
écrit bouUya , espeyar, etc. au lieu de bou-
êflha, espisthar, V. les mots en o, ay, ey,
^^y* ^Sff qȔ ne figurent par ici, par oifc,
ESPETOn. alt.de J?«pe//^Jki, v. c. m.
B8PETAHAR, vl. Epaissir. V. EêptU-
sar.
E8PETBHBZA, s. f. vl. Y. Eêpieua et
Eiptêêy K.
E8PBZAR, %l. V. Eêpttçar.
BSPaERA, s. f. (esphèrej: Sphmn,
ail. SphcÊra , lat. Sftra , ital. Éifera , esp.
port. cat. Sphère, glolie, corps solide, régu-
lier, dans lequel toutes les lignes tirées du
centre à la ^rconlérence sont égales. On le
dit particulièrement d'une machine ronde et
mobile , composée de divers cercles représen-
tant le cours des astres dans le ciel.
fily du grec «<patp« (-sphaira). m. s.
Uoang-ti, inventa la sphère 2602 ans,
aTant J.-C.
2357 ans, avant J.-C. les mathématirîens
lli et Ho présentèrent à l'empereur Tao »
une sphère armllairc.
2^ ans, avant J.-C. Chun, soccessenr
d' Yao , fit une sphère céleste.
1749 ans, avant J.-C. Atlasinventa de noa-
veau ou perfectionna la sphère
BSPHEBIOUB, GA,adj. (esphériqué,
ique); Sphœricui, lat. Sfertco^ iial. Esfi-
neo, esp. port. Sphérique , qui a la forme
d'une sphère.
J?5P/, radical pris du lat. atpieere, voir,
regarder , prendre carde, et probablement dé-
rivé de #/»m, qui signifie ceil en celte et en
scjthique , d*où aussi l'allemand iptontren,
épier, espionner, le flam. spUn, le suédois
iepeya, l'anglais ta spy, Tilalien ipiare,
l'espagnol spiar , qui ont la même significa-
tion . ipiden , en belge.
De a«ptr#re , par apoc. a«pt , et par chan-
gement de a en e,e«pt: d'où: Eêpi^,Eê'
pia-nUm, Eêfi-ar, Espi-on. Espitm-^gi,
EspiaiÊ^ar , Eêpiaunar, Etpin^O^aire, fs-
pinch-ar, Espineh-itun,
B8PIA, sync de Espiga^ d m. ▼. c. m.
BSPIA , s. f. vl. Espia, port, cat V. £#-
pumelEêpi.K.
B8PIAMBN, s. m. vU Spirminio, ital.
Espionnage, observation, exploration. Y.
JBfjn, B.
BIPIA-NIOU, s. m. d. bas. lim. (espie-
niou). Dénicheur, on donne ce nom aux en*
fantsquî vont chercher des nids. Y. Cerc«-
niiadas ei Espi 1 1i,
BSPIAR , d. m. dit par sync. pour Etpi^
yar, V. c. m. et Eipie, B.
ESP
, ait. de Aipelhar^ v. c. m.
B0PIAR, V. a. (tmà); Sfimrt, ital. E$
ESP
esp. port cat. Epier, otiserver secrè-
tement ce que dit ou fait quelqtt'un, ce qui
se passe en un lieu ; regarder.
Ety. du tcut. $pk€eh€n,m. s. Y. £«pt, B.
BSPIAR 8', V. r. d. béam Seregarder:
S'espia fil ou elle se regarde; i'espiaba, il
ou elle se regardait. Y. Espi, B.
B8PIAT, ADA, adj. et p. vl. Épié, ée,
reconnu , ue. Y. Etpi , B.
BSPIAUT, vj. Y. Eip€Ut et Pal , B.
ES PIC f MVM, nn, radical pris do lat.
#pir«, épi, que Yarronfait venir de «fM, et J.
Seal, et Nunn. du grec éol. rKvjnyç (lipadius) ,
pour ffri^uc (stachus) , épi.
De «ptca, par add. de e init «ipie, .et par
snpprrâion du c z Eêpi-a Eêpi-ar.
ut ispic , par le changement du e end :
Eêpid^.
De itpic, par le changement du e en y, es-
pig; d'oà: Etpig^, Eêpig-ain, Sêpig-
oiÂ, Espigar^ Eêpig-ai, Eêpig-oêsa ^
Espig-ûu, Eêpig-our-Ur , Eêpigu^, Es^
pigU'êîa^ Espig-aê; Eêpigê-a^ Eêpigê-ar,
Spia.
BaPIG , s. m. (aspi) ; as»k , kavama . m-
•ouu, ammmr. Spiike, ail. Espigol, cat.
Eêpigui^ porL Aspic ou lavande spic , £a-
vandulm sptea, Dec plante de la fam. des
Labiées, qui croit sur (es coteaux arides de
la Prov. Mérkl. Y. Lavanda et FrigûuU;
et tiar. l.avaiidMia laHfolia , pag. 272.
Él|. du lat. êpiea , épi , à cause de la dis*
position de sa fleur. Y. Espie , B.
OH d*etpie. ce nom est donné par erreur
à l'huile essentielle de tércbenthme.
B0PIC, s. m. (espi), dl. Pour épi. Y.
Espiga. Garrot oo ers d'un cheval, Douj.
en vl. pieu , épieu.
B8PIG , s. vl. Épkes. Y. Eipiçaê et Es-
^ecf,B.
B8PIGAB, V. a. (espissà) ; mmmaa. Ëpi-
cer, mettre, assaisonner avec des épicet. .
B8PIÇA8, s. f. pi. (spices) ; mncm. Epi-
ées, droit qu'on allouait autrefois aox juges
dans les procès parécrit.
Èty. Epices était anciennement, comme
à présent, le nom qu'on donnait à la plupart
des productions coloniales, «partes, en latin,
et comme ces productions étaient rares, on
en faisait des présents aux juges après les
jogements.Ceslibéralitésétant devenues obli-
gatoires, oo les remplaça par des sommes
d'argent; mais le nom ne diangea point et
on les nomma toujours épices. Y. Sped, B.
L*ori^ne des épiées, même en argent, est
très-ancienne, elle remonte jusqu'aux Grecs.
Dict. des Orig. 1777. en 6 vol. m 12.
B8Pia,nom d'homme. Hospice, Cast.
t'est le même nom que Sospis, honoré le 21
■■■■ ■ ■ , s. m. (espicié) : atnciAM.
EipfeUro , esp. Esptciiiro , port. Epider,
cdui qd fiîit le commerce de l'épicerie et des
dnigues.
Éty. de têpiça et de tsr. Y. Espteî, B.
WP1GI8, d. béam. Y. Espiças et £#-
P€rî,H.
B8PIDBT, s. m. (spidé), dl. Y. Eêpi€,
dont êêpidii est un diminutif.
Êly. Y. Etpic, B.
o ^. . •«•/•(«^«1arie):t™
Espièglerie, petite mahce qoe fait an
enfant vif et éveillé.
Ety. de etpieylt et dtaria, tour de e^piè-
gle.
BSPnaLB, s. et a4j. m. (espiègle): «a-
«AMOOT,cAMMm. Espièglc, siibtil, éveilé,
rusé, qui s amuse à faire de petites malites.
Éty. de l'ail, spiigd, miroir, qu'on pronon«
ce t.ptey/e; ce mot sert de lilie è un petit
roMin, où sont décrits les tours ingénieux
de milice, de Till Ulerpiègle, qui vivait, en
Allemagne, vers 1480. Ménage;
B8PIBI88AR, %L Y. EtpeêHr et «s-
peM,B.
BSPIBIJB,%I. Y. Etptlh.
E8PIBN , ait. de EspUn^ v. c. m.
B8PIBBBA8fAT, Gare. Débrattlé. Y.
DespeUfinat et Ptd, B.
ESPOSaSA, s. f. vl. MmrtMSi^ ^^pnm,
Mc. esp. Speuessa, ital. Epaisseur» Voy.
Eêpest^.
B8PIB88AR 8\ t. r. (s'espîesrà). Se
rengorger, avancer la gorge, se découvrir le
Éty. de es, de fie«et de «r, porter la gor-
ge en avant. Y. Pec(,B.
B8PIED. \1. Y. Espieut.
B8PIE0T, \\. Epieu. Y. E$pui.
BSPIOA . s. f. (espigue) : unsA, bmmba.
Spiga, iUl. Etpiga^ esp. port. cat. Epi, as-
semblage allongé de fleurs ou de fruits, el
particulièrement de ceux des Graminées ; par
extension on donne le même nom è tout ce
qui est disposé à peu près de la même maniè-
re : glane, dl.
Éty. du lat. $piea. Y. J^spie, B.
i>aiis mnépidt èK d^awnnê, d'orge, sfr.,
OUI
a AFLE, TaBc qai iihnicm l«i (mina.
BALE M GLOUME, lc« éaiUm m ^Unm ^\ ••«••
rwnnviii et rmMtWMSt wi Bcttcs 4t cwwlc !• y mm.
BARBES, le» arliM ^ ttrihMi \m 4maim «sitfritw»»
drsUlM.
FOUUlEAi;. UtUait *m ymlafa ^ai cmwvM I'^
•«•M ^M U graÎM Mil biMi iuimi,
B8PIOADA , s. f. (espîgâde). Les épis en
général : L'y a una (Ma espigada , les épis
sont très-b^x. Gare.
B8PiaAlBA,s. f. (eipigàke), dl. Gla-
neuse. Y. Glenain.
Éty. de e#ptyaet de air a. Y. Eipie^ B.
B8PIOAI«H, s* m. (espigaiH) ; àmm ■•»■-
•AS, MMSAS, MVMAI, ■SPMAO, OUVOS, «KA-
ran. Les épîs de blé, d'orge, etc. , dont le
grain n'est pas tombé en battant on en fou-
lant kê gerbes, et que l'on bat eosuile sépa-
rément; bourriert, paille qui reste dans le trié
battu.
Êty. dtitpiga et de alk, Y. E^ît, B.
"IbsPIOAR, V. n. (espigà); mmai^ mvi-
•sas. Spigare, ital. Espigar, esp. port. cat.
lipier, monter en épi ; glaner, dl.
Èty. du lat. $picaft, m. s. ou de fspiya
el de ar, lilt. Um l'épi. Y. E^e, B. .
B8PIOA8, s. f. pi. (espîgues). Pour gb-
nure, Y. Glenags; pour épis è battre. Y. £s-
pigalkeiEipiCf B.
B8PIGA89A, s. f. (espigasse). Gros épi.
Éty. deei^îya el de l'augm. ««se. Yoy.
Espic, B.
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ESP
BSPIGJLT , ADA, a<lj. et p. (espigà.ade);
ix. Espigado, port Epié, ée; moulé en
Sûlmâa f«^*fa<ia, salade montée en graine.
Se n'a plat eipigai, dl. il s'est mis à l'aiM.
tXj. do Ut. ipieaiit$^ ou de ispiga et de
«l< épi hk. V. MipU, R.
BiPIOAU, S. m. (espigàoo); uvma&.
Ëpi vide, battu, égrené. Cast.
E8PIOAD , s. m. (spigâon). On désigne
par ce nom, aux em irons de Marseille,
selon Tauteur de la Stat. des B.-du-Rh. le
brome seigle, ilromiii feeaNmi#, lin. plante
dt la fam. des Graminées, commune le long
des chemins et sur le bord des champs.
Ély . de espiga, épi, parce que ceux de cette
plante sont remarquables par leur longueur.
Sf.Eêpie.H.
BSPIOA0, Seigle, selon M. Gare. Voy.
Stçuê.
BSMOBA, ait. de Etpiga^ v. c. m.
BSPIOEAB, V. E$pigar.
B8PIOEAT , V . Eêpigat et Eipie^ R,
BSPlcmA • <U. ait. de Espina, v. c. m.
. BlPIcmA^ISC • s. f . (espigne-bé). Nom
qu'on donné, Il Avignon, à répinoche, épi-
narde ou échat^le, GaHeroêteuê aeahatut,
Lin. poisson de l'ordre des Holobrancbes et
delà fam. des Atractosomes {^ corps en fu-
seau), qui vit dans les ruisseaux où on le voit
en troupes nombreuses et qui n'atteint près*
que jamais un décimètre de longueur.
Ce poisson est si abondant dans quelques
pays qu'on l'emploie comme engrais.
Éty. Ainsi nommé à cause des épines
qu'il porto près de la tète, espiana-bee
n'étant qu'une ait. de espino-bee, épine atl
bec, près du l>ec ou en forme debee. Voy.
Espin, R.
BSPIOftAS, dl. V. Espinar et Eêpin,
Rad.
BSPIGNAB . Cast. V. Eipmare.
ESPIONAUBBC, t. m. V. Eipigna-
btc.
B8PIOOUN , 8. m. (espigoùn), d. du Var.
Pièce qu'onijoute k Vâgeou timon delà
charrue quand il n'est pas asseï long.
BSPIOOUN, s. m. (espiçéim). Tampon
de bois, garni d'étoupe, qui entre dans la
cuve du vin et qui sert k lesous-tirerpoor eo
remplir les tonneaux. Ach.
BflMeOIIBIBR, 8. m. (espigoorîé). Ter-
rain tncttlte, le plus souvent couvert d'aspic;
lande.
Ëty. de sjptc, de e$pig&mra el de itr. V.
Eipie, R.
B0MOIFA, vl. V. Eipiga.
ESPIOUBT , s. m. Un des noms bingoe-
dociensdelrlavandespic. V. i?«pte,R.
BSPlOinBTA, 8. f. (espiguéte); Espt-
gmtiaeiPigkeUa, cat. Espigaita, esp. PetU
épi.
Éty. de êipiga et do dim. Ha. V. StpU^
Rad
*,8. m. vl. Eêpm, cat. Glace, mi-
roir, observatoire.
Ety. Altér. du lat. «})«€iil«i|ii.
BIPII.A, s. f. (splle) , d. de Carp. Fans-
âel d'un tonneau. V. ^sfi^na.
BSpnuHA, 8. f. vl. Epingle» épine. V.
Espingla et Espin , R.
ESP
ly avant qne â^enireprênie
À mmndini mon cnor espillo êe ma man.
Labcllaudière.
BiPILHA-CHINS. V. Eipelha-ehinê.
S8PILHANDRAT , V. £fpelAaiNlraf.
BSPILHAR . V. a. (eapiUà) , dl. Piquer
avec des épingles: parer, ajuster.
Ély. de etpUha, épingle , et de«r, piquer
avec une épingle, êêpilhar, parer et ajuster est
pris dans un sens figuré , parceqnc les épin-
gles servent i ces usages. V. Eipin. R.
B8PILHA9SAT , ADA , a<lj. et p.. (esmj-
lassà, ide) , d. bas lim. Tout dégueniQé. V.
SêpêlhandrateiPd.R.
EMPILHAT, V. Espethat. ^. ^ , .
B0PI1.HIBB, s. m. <espillé), dl. Pelote
où l'on pique des épingles; épînglier,ott
fabricant d'épingles.
Êty . de «tml^ et de ier , ou du lat. «pinii-
lariviii. V. Jospin, R. ^ ^, „
B0PILHOIIN , s. m. (espillônn), dl. Ha-
meçon. V. Muiclau et Esptn , R.
BSPOiPOIIliAIIIB, Gare. V. Eêptptm-
B8PIlIP0lliyBOBAIllB, S. m. (espin-
pounedjàlré). Epilogueur. V. E$peptan-
nain.
kfim ai U piMM k U mM,
Qm m'tnfrrnl, trMMii . H prwil p»r 4*a««it....
I>« mmrgmt qn'ai • MiiMkirc
T«nl a'MpriU . a« foirtt 4H«*r*nl« ,
Tant a» (Mits «t r^^êmpetÊMJtmrn
GrcM.
ESPIMPODNBOEAR, ▼. a. (esplnpoa-
ne«ljâ). ÈpUoguer. V. Espepiounar,
ESPmPOUNTOEAIi, V. £«peptoiinar.
E8PIBIPOXINTAR, V. Espinpùunegear
ti Espepiounar, ^. . . ^
£5P/iV,MMiio*, Btwui, radical pris du
latin iptiui , épine ; d'où spinula, petite épine.
De #ptna , par add. de «initial , e$ptna, et
par apoc. ttjnn; d'où : Etpina , Eêpin-ar ,
Espin-arc^ Eipin-argu-iar , Etptn-Of , «-
ptn-afta, £fptn-aii, Eipin-eta, Espin-
ou$,Eêpina$t'ar , £fpiiiatf -as, Eipinora.
De tpinnla, par sync. de y et add. d on
g et d'un « im't. tipingla . apingl, par apoc.
d'où:i?tpifiyIa. Espingl-ar, Etptngl'Ha,
EtpingUier, Espingol-ier, Espingol-a ,
E$pingoUai,Espingu-eta, Espinor^a, Et-
ptmguier. E$ptnl'ier, EspimU-ar, Es-
pling-a, Eêplingaire , Es'^hngonr.t^,
Ey-pinl-a, Ey-ping-a, Espingn-a. £$-
pingn-ar, Eipigna-hte, E$ptlh-a ^ lf#-
pUh-ar.Eêpi&rUr.Eipilh-oun.
B0PINA , 8. f. (espine) ; mvnatm. dPtna ,
ild. Etpina, esp. cat. Espinha, port. Enine,
pointe aiguë adhérante au corps d une plante
ou au bois d'un arbre ; celles qui ne tien-
nent qu'à l'écorce,comme celles du rosier, por-
tent le nom d'aiguillon; par extension, tout
ce qui est délié et pointu ; fig. peine , embar-
ras: pie-grièelie, esprit mordant: boisson épi-
neux*
Éty. dn lat, rptna, m. s. V. Eipin^ Ç.
Meehania etpina, méchante femme. ^
Esfina de palai , épine de paUis , sollici-
teur de procès.
£«ptiio rfepciffonn, arête.
Espina éFartiehau, piquant.
Eipina d'un tonnam, faossoU
ESP
149
BSPINA,8.f. vl Epine, arête, arbrisseau,
aubépine.
BSPINA, 8. f. Pièce de ferqoi pertjsux
savonniers pour faire sortir la lessive des
chaudières.
BSPINA-BUINCA. S. f. (spine-blànque) :
■ovMTA. Aux environs de Brignoles.cc nom
désigne l'aubépine. V. Acinier ; et à Valen-
soles, il indique l'échinope ritro, Eehinope
ritro. Un. plante de la famille des Cynarocé-
giales , commune dans les cham|M incultes,
n la nomme Bouleta, dans le département
de Vaucluse.
Êty. Le nom d'épine blanche n'est pour
l'aubépine que la traduction de 5ptiio alba,
son nom latin, et il a été donné à l'échinope,
parce que celle espèce de chardon à télés
bleues, a ses involucres hérissés de poils
raides et blancs qui les font ressembler à des
épines.
BSPINA-TiimA. s. f. (espine vméfe): vw-
TA. Nom avignonnais, pris du français, pour
désigner l'épine vinette. V. Agrivoutat.
ESPINALH, s. m. (espinâil) ; umiAi.
Ëpinier, kmis fourré et composé en général
d'arlMres épineux ou de buissons. Gare.
ESPINAR, V. a. (espinà), d. bas lim. £#-
iKnar, cat. esp. Eipinhar^ port. Spinare,
itaf . Gamh' d'épines pour empêcher qu'on ne
passe: £#p{fiar un pa#, placer des Inrissons,
pour fermer un passage. Espinar un au6re,
mettre des buissons autour du tronc d'un
arbre.
Èty. de etpina et de ar, V. Etpin, R.
ESPINAR, s. m. vl. Epinard. V. Etpi-
nare et Etpin, R.
ESPINAR S*,v. r. (s'espinà) : tstnanAa.
Etoinar-se^ port. Se piquer, prendre une
épine, fig. donner dans un piège , dans le
panneau.
Èty. de ejtptfia et de l'act. ar^ mettre une
épine. V. Jospin, R.
Mi toui etpignat, dl. j'ai pris une épine.
Vont etpignarez, vous vous piquerex.
ESPINARG,s.m. (spinàr): wnemAMf «•-
MiAM. 5pt'na(, ail. Etpinafre, port Es-
pinae, cat. Etpinaca, e»p. Emnace, Mal.
Bpinard, épinard ordinaire, SpinaciaoU^
raeea, var. Lin. Spinacia tpinosa , Dec.
plante de la famille des Chénopodées. origi-
naire de la Perse et cultivée en Europe depuis
environ deux cents ans, pour l'usage de la
cuisine ; on en connaît maintenant trois es-
pèces.
Éty. du lat. tpinaeia, par apoc. «ptnoe, et
par add. d'un r, e«piiiarr, formé de «ptiia,
épioe, parce que sa graine est épineuse, et de
«e, aiguë. V. Etpin, R.
On dit fig. d'une personne méchante on
acariâtre, qu'es un etpinare.
Grot etpinae, gros épinard, épinard
de Hollande» épinard sans cornes. Sptnaeia
ifieniiû,Dèc. plante du même genre que
la i^récédente, qu'on emploie aux mêmes
usages. «. * M
BSPINARC-BASTARD , M. Avril qui
donne ce nom dans son Dictiomiaire, renvoie
à Moouiué, et è ce mot on trouve, Etpi-
narà-battard: c'est le Bon-Henri nommé
ainsi à llanosqoe. V. SangarL
BSPINARGSALVAGE, 8. m. (espinâr-
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150
ESP
Mlbalgé). Nom du Bon-Henri, à Tonloose.
V, Sangari.
Kspuvabd D'AUVBRONA* s. m. Nom
Ïu'on donne, à Allo8,à la mofe crépue,
falva crispa , Lin. plante de la famille dee
BlalTicées, indigène de la Sjrrie, dont on
mange lesjeunea pousses en guised'épinards.
. ESPINARGUET , s. m. (espinargué).
Epinocbe, poisson de rivière. Gare.
B8PINARODIAR, V. n. (espinarguiâ).
Regimber, s'agiter pour résister. V . Mspinare
et Agere.
Ély. V. Espin, R.
ESPINA8 , S. m. (espinàs) ; sawas. Em-
pinhal , port. Hallier , lieu couvert de buis-
sons ; buisson épineux.
Ély. de eipina et de l'augm. ai , grosse
épine où lieu abondant en épines. V. Ëspin,
Rad.
Caueatot' engendrée demest calque esplnas,
Bergoing.
ESPINASflA , s. f. (espinàsse). Buisson,
augm. de espina, grosse épine. Nom de
lieu , remarquable , par ses buissons, quand
on lui donna ce nom.
Éty. de espina et de assa. V. Espin, R.
E8PINA8SAR v, a. vl. Piquer , entou-
rer, couronner d'épines. V. Espin , R.
£8PINASSA8 , s. f. pi. (espinàsses) ;
■srwAflm , MPou^Moim. Sont des noms de
lieu dérivés de espinas, hallier, lieu couvert
de buissons, qui ont la même signification.
V. Espin, R.
ESPINAT, ADA, a(y. et p. Piqué avec
des épines. V. Espin , R.
ESPINAU , s. m. et nom de lieu. Es"
pinhal, port. Epinal ou ^pinoî, lieu où abon-
dent les buissons.
Éty. du lat spinelum , ou de espina et
de rart. au. Y. Espin, 11.
EffiPINGHAIRB, S. m. (spîntchàïré). Qui
guette, qui épie, lorgneur; épieur et épion-
fleur, dont M. Avril se sert comme équiva-
lants français, sont des barbarismes.
Ety. du lat. aspicere ou intpicere, regar-
der, observer, lorgner, et de aire, celui qui
regarde . qui observe. V. Espi , R.
E8PINGHAR, Y. a. (spÎDtcbà): p»c«oii-
HAB, BSPMCBAB. ^ptare, liai, j^jpiar, esp.
To spy, angl. Epier, observer d'un endroit
où l'on est cache, lorgner, regarder du coin
de rœil.
Lou diou dooujour fasia que d'espinchar.
Gros.
1-e soleil paraissait à peine. V. Espir, R,
ESPINGHOUN , s. m. (espYnlchéun) ;
rmemovm, dl. Lorgnerie, action de lorgner:
Faire pinchoun , regarder do coin de l'œil.
V. Espinchar et Espi, R.
E8PINETA , s. t. (spinéte) ; Espineta ,
cal. Espinica, esp. Spineito , iial. Petite
épine , et ûg. hoomie rusé , méchant , in-
quiet.
É^. de espina et de la term. dim. eta.
V. Espin, R.
ESPINETA, s. f. Bondon, cheville de
bois, garnie d'éloupe, qui sert à boucher
l'ouverture par laquelle on tire le vin d'un
tonneau. <
ESP
È^. De sa forme pointue on conique, qui
la fait rassembler à une épine. V. Espin, n.
BIPINBTA , s. f. Espinma, port cat
SpineUa , itaL Epinette , instrument de mu-
sique à cordes de métal, ou espèce de demi-
clavecin, ayant une corde pour coaque touche.
Êty. Des pointes de plumes au moyen
siècle, par Guy d'Arezzo.
E9PINOADA, s. f. d-bas Um. Saut, gam-
bade. V, Gambada.
E8PINOAIBE , s. m. (espingàîré), Res-
pingador, port. Indocile, qui reginaîbe. V.
Espingar.
B8PINOAI.A , s. f. (esptog&le) ; wmii-
•JutA. Espingarda , esp. port. Spingardà ,
ital. Espidgole, grande arbalète,' gros fusil
de rempart assez semblable au biscayen.
Ély. de la basse lat^ spingardà.
ESPINGAR, V. a. vl. V. Espiar et Ex-
pinclar.
ESPINGAR , V. n. (espingà) ; Espinguer,
en rom. Respingar, port. Sauter, gambader,
ruer, en parlant des animaux qui lancent les
pieds pour frapper.
Ely. de la basse lat. spingare , ou de
rital. spingare f en vl. lorgner. Y. Es-
pinchar.
ESPINGARDA , s. f. (espTngârde) ; Es-
pingarda, cat. esp. Spingardà, ital. Espin-
gard, pièce d'artillerie.
ESPINGEAR, dl. Alt. de Espinchar,
V. cm.
ESPINGLA, s. f. (splngle); bstuhoa,
KSraOBA, BSriaOLA, KffUiaOLA, UPDIOA, SYPIII-
I.A. Espinola, porl. Epingle, petite tige de
fer ou de laiton, munie d'une lèle et d'une
pointe, servant à allacher et à fixer particu-
lièrement les habillements.
If en dounarioupas la testa d*una ^fpin-
gla , je n'en donnerais pas un clou à soumet,
un zcst, un fêlu; on dit comme nous, en an-
glais : i would not give a pin 'shead for U,
On nomme empreinte, la marque du fa-
bricant qu'on imprime sur le papier qui
renferme les épingles.
Êty. du lat. spinula ou spicula, petite
pointe, petite épine, V. Espin, R.
Dans une épingle on nomme :
BRANCHE , It eorpa , luraqu'an cAii wt poioMi « l'Mtre
dUpoê^ à rrecvoir U Ictr.
TÊTE , la ptftic arruorlte.
POIKTE, la pmU« puintut.
Espèces d'épingles :
CABflON , la plm petits v^ic:
DRAPIERE, Vtêfin grosM et coarte dont !«• nMu-rbancU
M lervent pour ierawr l«a ballou.
HOL'SSEAU , la pliM graete , qui ne parte plos de BumÀo.
Les premières éphigles furent faites en An-
gleterre en 1543, d'autres disent qu'elles ne
furent inventées qu'en 1570.
Quoique de tous ks ouvrages mécani-
ques l'épingle soit le moins précieux et le
plus commun , il n'en exige pas moins dix-
nuit opérations avant qu'il puisse être livré
au commerce. On distingue la grandeur des
épingles par des numéros qui commencent aux
; plDs
ESP
plus grosses et desceodeul josqu's
On donne le nom de ibotueatiâP, aux grosses
épioff les jaunes auxqiselles on ne met phis de
numéro, et qu'on connaît, dans plusieurs en-
droits de la Provence, sons le noaidesiplii-
glas d'un liard ; les plus petites sont dési^
gnées par le mçt Qimion.
ESPINGLADA, adj. (espinglàde), d. bas
lim. On le dit d'une femme qui a donné tous
ses soins h sa parure.
. E9PINGLAR S^ , V. r. (s'espTnglà), d. bas
hm^ Se parer, se tirer à quatre épingles.
Éty. de espingla et de ar. V. Espin, IL
ESPINGLETA, s. f. (espïngléte) ; >mirT
jBovn. Camion, tr&-petite épingle.
Ëty. de espingla et de eta. V. Espin^ R.
ESPINGUER, V. Espingolier,
ESPINGOLA, s. f.(8pingôle); Bùsa, à
Nice. Syngnaie papacin,5yfi^altM|iapaci«'
nus, Risso, poisson de l'ordre des Télèo-
branches et de la fam. des Ostéodermes (à
peau osseuse), qui atteint la longueur de trois
décimètres.
Éty. De sa taille allongée qui le fait res-
sembler à une épingle, espinffôla. V. Espin,
Rad.
ESPINGOLA , Pour éf^gie. V. Es-
pingla,
BSPINGOLAT, ADA, adj. (espingoulà ,
ade); BSFiiieooaiAT,BsraKoiiUAT,Bfraioov&Av.
Tiré à quatre épingles, paré avec afiectation ;
pointu, armé d'épingles. Avril.
Èty. de espingola, épingle, et de of , fixé
avec des épingles. V. Espin, R.
ESPINGOLIER, s. m. (espingonlié} ;
. , . Etui où l*on renferme
les épingles et les aiguilles.
Ety. du lat. spinularium. V. Esnin , R.
ESPINOOULAT , ADA , adj. et part,
(espingoulà , àde) ; upiiicolat. Garni d'é-
pingles. Gare.
ESPINGOmLIAR S*, y. r. snwooiiuAB,
Mpaiaouijui. S'ajuster avec un extrême soin,
de manière qu'il ne manque pas une épingle.
Gare.
ESPINGOULIER, V. Espingolier.
ESPINGUETA , dl. V. Espingleta et
Espin, K,
ESPINGUIBR, dl. V. Espingolier et
Espin, R. ^
ESPINUBR, d. bas fim. V.Espingotier
ei Espin, H. ^
ESPINOLA, V. Espingla,
ESPlNORA,s.f. (e8pin6re),d. m. Ëpîn^
gle. V- Espingla et Espin, R.
ESPINOS, vl. Espinos, cat. V. Espi-
nous.
ESPINOUS, OUSA, OUA. adj. (espi*
néus, élise, 6ua); Spinosa et Spinosa, Ital.
Espinosa, esp. Espinhoso, port. Espinos,
cat. Epineux, euse, qui a des épines; fig.
qui donne de l'embarras , qui est difficile k
exécuter.
Ety. du lat. spinosus, ou de espina et
de la term. ous, litt. qui est de la nature
des épines ou fui en a beaucoup. V. Espin,
Rad^
ESPINTAR, yUY.Enfounçar.
ESPION , Sé m. (espie-n); amom, ■»•-
•ABs , et impr. mto». Spia et Spione, ital.
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ESP
Spia, eâp. port cit. SpUm^ aU. EspioD,
•içéomie aa ftm. celui ou celle qui épie ,
qui obser? e la conduite de quelqu'un dans
I intention de la taire connaître.
Éty. du l'ail, tpaà^m^ épier, ou du lat
imgfie$re, regarder» examiner. V. Espi^K,
ÉSPIONAIU, 8. m. (espionnàdgi) ; M-
Monum. Espionnage, mot nouveau par le-
quel on désigne l'action d'espionner.
Ëty. de eapton et de la term. agi, de
s^. je dis l'espion. V. Eipif B.
On reprochait à M. d'Ar^enson de n'em-
ployer pour espions de police q|ue des fri-
pons et des coquins. Trouvex-moi, répondit-
il • d'honnêtes gens qui Ycuillent faire ce
métier.
C'est au père Joseph, capucin si fameux,
sous le mimstère du cardinal de Richelieu ,
qu'on doit l'établissement des premiers es-
pions soudoyés par la police, établissement
qui remonte à l'année 1629. Noël. DicU des
Orig.
liSPIONAS , y. a. et n. BtnomiAa, M-
cAtAB* Sptare, ital. Espiar^ esp. Espion-
ner, observer, épier, servir d'espion.
Ëty. de upion et de la term. act ar,
(aire l'espion. V. J?#pi, R.
ESPIOUGAR, V. a. (espiougà), dl. Épu-
cer. V. Triar las nterat .
E8PIOULAR, V. a. (espioulà), dl.liettre
quelqu'un à sec au jeu. V. Etemhir.
Éty. Ce mot est dit pour apingoular ,
éter , priver des épingles , parce que les en-
fants ne jouent ordinairement que cela. Y.
Espin^ R.
ESPIOUNAR , V. Eêpianar et E»pi , R.
E8PIPIDAR , V. a. (espipidà) , d. bas lim.
Examiner , rechercher avec soin ce qu'il y a
de gâté , de mauvais , de nuisible dans quel-
que chose. V. Triar et Eiptluehar.
Éty. de «#, qui désigne séparation , de
pipidoun et de ar , enlever les pous des
poules» et par extension les plus petites
choses qui nuisent. V. Pêdf R.
E8PIPI0UNEO&AR , y. n. (espipiou-
nedjà ) : mawtnomuMm. Éplucher , épiloguer,
titiUooner , entrer dans les détails les plus
minutieux. Gare.
ESPIPIOUNEOEAIRE, y. Espepiou-
naire.
ESPIPODJMOUNAR, Y. a. ( espipous-
sounà) , dl. Éplucher : E$pip(mssounar la
maiêtela , curer les dents. V. Ped , R.
ESPIRA , s. f. (espIrO '* nraBAi, , strauu.,
«■rnotm, AiMiABoim. Event OU trou du
fausset que l'on fait à un tonneau , pour lui
donner de fair , quand on veut tirer le vin
par la cannelle , le fausset même.
. Ëty. du lat. tpirare^ soufUer, respirer.
V.5>ir,R.
BSPIIUL, S. f. (spire). Fausset, cheville
qui sert à boucher le trou qu'on a fait avec
une vrille , à un tonneau , pour en goûter le
vin.
Éty. du lat. êpira , qui est en ligne spi-
rale ; dérivé du grec<nrttpa (speira), le même,
parce que cette cheville suit la voie de la
vrille qui est en spirale.
ESPiRAaO , s. f. vl. mêwmAÊÊio. Expira-
tion et inspiration. V. j^â^rotion.
E8PIRAL, dl. V. Espirala.
ESPiRAUk , ad|j. f. (espiràle); Spirale ,
ESP
ital. £j|)iral, port. £«|»tra,cat. esp. Spi-
rale , qui a la forme d'une courbe , qui lait
un ou plusieurs tours sur elle-même , en
s'éloignent plus ou moins de son origine.
Éty. du lat. apetra, dérivé du grec (ncstpa
(speira) , m. s.
B8PIRALH , y. Spiran.
S8PIRA1IBN, s. m. vl. iwiiiii , am-
wuuÊÊMm. EspiramiitUo , anc. esp. 5piramafi-
to , ital. Souffle, inspiration ; la troisième
personne de la Trinité.
BSPIRAN , s. m. (espiranV Nom qu'on
donne, à Nismes et à Montpellier , à un rai-
sin noir, peu hâtif, dont les grains sont mé-
diocres , ronds et peu serrés.
ESPIRAN VERDAU , Nom qu'on donne,
dans le même pays , à un raisin rouge , peu
hâtif, à grains ronds, médiocres et peu
serrés.
EffiPIRAR , V. a. vl. utnmAM, Espirar ,
cat. Ewpirarei Espirar, port. Spirare, ital.
Inspirer , souffler , animer; expirer, mourir.
Ety. du lat. êmpirare , m. s. Y. Spir , R.
E8PIRAR, V. n. (espirà) ; casvb&ab, ba»-
>âw— ■■, TnanoBAB. Sumter, transsuder,
et non Iroiisuder ; on le dit d'un vase dont la
liqueur fuit à travers les joints du bois ou à
travers les pores.
Ét^. du lat MPptrarf, expirer , rendre le
dernier soupir.
E8PIRA88IO, vl. y. Espiraeio.
ESPIRAT, adj.et p. vl. Inspiré, y. 5ptr,
Rad.
E8PIRATIU , IVA , adj. vl. Expiraiif^
ipe.y.5ptr,R.
ESPIRAU • S. m. (espiràou) ; trnuu. , m-
rauuji , joim- sk-cbota. Spiraglio , ital. i?f-
pîraU. cat. Rsipiradero, esp. Espiradero,
port. Soupirail , petite fenêtre qui donne du
jour à une cave ou à quelque autre lieu sou-
terrain.
Éty. du lat. êpiraeulum, petite ouverture
qu'on fait à un tonneau pour donner de l'air
et faire couler le vin. y. £spiry R.
E8PIRAn,s. m. (espiràou) ; Espiraeulo ,
port. Soupirail ; en t. de tonnelier , l'endroit
Sar où une futaille suinte. Suinte , que
[. Avril donne comme équivalant à eapirav,
est un barbarisme, y. Spir, R.
BSPIRIT , y. Eeprit et Espir, R.
E8PIRITAI., ALA,adj. vl. BtrsMirAL,
upuhtai». Espirilual , cat. esp. Spiriluale,
ital. Sensé , spirituel , immatériel ; qui a de
l'e«>rit ; sounlant , aspirant; spiritueux.
Ety. du lat, êpiritualie, m. s. y. Espir ,
Rad.
ESPIRITALMENT , adv. vl. Espiri-
tualment , cat. y. Espirituelament.
E8PIRITAUS , adj. y. Eepirital
ESPIRITOON. y. EepriUmn et Spir ,
Rad.
E8PIRIT0EI«,UEU«A, adj. (spirituel,
uèle); strawnmi., tmirvA. Spirituale, ital.
Esptriiualf cat. esp. port. Spirituel , ^ui est
esprit , qui est oppose à matériel , qui a de
l'esprit.
Ëty. du lat. epirUualis. \. Espir, R.
ESPIRITIJEI.AMENT , adv. (espiritue-
laméin); Spiritosamente , ital. E spiritual"
mente, esp. port. Espiritualmeni , cat. Spi-
rituellement , avec esprit.
E8PITALBR , vl. y. i7oicspila(i«r.
ESP 151
Éty. de spirituela et de ment , d'une ma-
nière spirituelle, y. Espir, R.
E8PIRITU01I8, OII8A, adj. (spirituéus,
ôuse); Spirituoso, port. Esperitoso, ital.
Esp%rituoso,t8p. Spiritueux, euse. y. 5ptr,
Rad.
E8PIROnN,dl. m. s. que Espira^ v.
c. m. et 5ptr , R.
E8PI88IA , s. f. anc. béam. Épices. y.
Espect , R.
E8PITAI., dl. Espital, cat. y. Houspi-
tauei Housp, R.
E8PITALER, v|. y. Hospitalêir.
ESPITALET , s. m. (espitalé). Petit hos-
pice, petit hôpital. V. Hou^pitalet ei Housp,
Rad.
E8PITAUER, lERA, alt.deF(m#pi(aKr,
V. c. m. et Housp , R.
E8PITAR, vl. Enfoncer.
ESPITAU, ait. de Houspitau, v. c. m.
Retaille, sorte de jeu. y. Batalha, Demura,
Houspitau et Housp , R .
E8PITLORI. s. m. vl. Pelomrinho, port.
Pilori.
ESPITOURAN, s. m. (espitourân). Jfar-
ehette qu'on met au piège appelé repues.
Gare. Y. Espamneka.
Ëly.?
ESPITOURIDA, s. f. (espttooride). Va-
carme, coup de tête. Gare. V. Desmargt^
dura et Bspelourrida.
Éty. y. Pet, R.
ESPIUGAR, V. a. (esplogé),dl.Épucer,
trier les puces^
E8PUO, s. f. vl. Gageure.
E8PLAGEAT, ADA, adj. et p. (espladjà,
àde). Couvert, jonché.
Lestang n*es esplageat.
Sibour.
ESPUMVADA, s. f. (esplanade) ; Spio-
nota, ital. Explanada^ esp. port. cat. Es-
planade . en t. de fortir. partie qui sert à la
contre-escarpe ou chemin couvert ; terrain
plat et de niveau ; lieu élevé et plat ; grande
plaine.
Éty. de es aogm. de plana et de ada, fait
en grande plaine. V. Plan, R.
ESPLANAR, V. a. vl. Esplanar, cat. port.
Explanar, esp. Spianare, ital. Expliquer,
éclaircir, rendre plan, uni, facile.
Éty, du lat. explanar e, m. s. y. Plan,
Rad.
E8PLANDIR , y. Espandir.
ESPLANDOUR, S. m. (esplandôur) ;
upiMDoiia. Splendore, ital. Èsplendor, esp.
port. cat. Splendeur , très-grand éclat de lu-
mière, et fi^. de gloire; pompe, magniûcence
extraordinaire.
Étjjr. du lat. splendor, m. s.
Dérivés : Respland-issent.
ESPT.ABMAR, V. n. vl. Pâmer, y. Es-
palmar.
E8PLAVANTAIRB, V. Espavaniaire.
E8PLAVANTAR, y. Espavantar et
Paour, R.
ESPLAT,y. ^flHict.
E8PIJB , vl. y. Espleeha.
E8PIJB , Ao, expr. adv. vl. Au plus vite.
E8PLEG, s. m. vl.urM, mtu, mntMn.
BOT&BT. Revenu, profit, produit, jouissance.
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152
ESP
service, abondance, satiété, excès. V. Eap{«-
eKa.
BSPLBCHâ , 8. f. ri. mpukta, strutTA,
BtPtVC, UPLB*, BtrU, UPLBIT. MPLBT. UsagC,
jouissance, proAt, revenu, redevance, produit,
récolte; droit de pâturage.
EsplêcKaf était un terme générique,
qu'on peut traduire par droit d'usage. 11
s'appliquait également : 1* aux droits du sei-
gneur qui levait VEspUcha sur les produits
des terres des habitants ; £• et pour ceux-ci,
aux droits de chaufTage , de pâturage et de
défncJierocnt , etc. dans les terres du sei-
gneur. Baynouard.il ou elle fait, opère.
EM^LECHAR, v. a. vl. bsplbitai^ mpuc-
TAM, BOTuvTiui. Exploiter , exécuter, pour-
suivre, tirer le revenu , user , se servir , pos-
séder, défricher, agir, opérer.
Êty. du lat. expiée ^ compléter, rendre
parfait.
B8PI.EGHAS,s. f. pi. (esplétchcs) , dl.
On le dit de différentes mesures servant à
vendre le vin en détail. Sauv.
SSPUBGHIEU, vl. V. Bsplechieu.
BSPLBCHIO . s. m. vl. BtriMnii, upm-
cMw. I*âturage, droit de pâturage.
BSPLECTA et
E8PLECTAR, V. a. vl. V. Espleehar.
EftPLEO, \l V. Esplecha.
BSPLEO, %1. V. EspUU, Etplee et
Espiel,
E8PLBOAR, V. a. vl. bstmiab. upiatas.
Eêplayar^ cat. Explayar, esp. E$praiar ^
port. Spiêgcrtf ital. Expliquer, déployer,
développer, employer.
Ety. du lai. êsplieare, m. s.
B8PLBIAB, vl. V. Esplegar,
BSPLEIT, s. m. (esplèîl), dl. mmm,
MMBT. Pro6t, exploit ; instrument, outil. V.
Instrument oouiis.
ESPLEITA, s. f. vl. 1^ profit, le revenu,
la récolte d'une ferme, d'une métairie, d'une
mine; redevance qu'un seigneur se réservait
,sur une terre, sur un domame. Sauv.
MPLEITA, s. f. (esptèite). dl. wpucta,
tptam^. Récolte, cueillette. Douj.
B9PLEITAR, s. f. vl. Redevance, impôt.
V. Esplecha.
BSPI«EITAR, V. a.vl. Exploiter, aller en
avant dans une oeuvre, la suivre jusqu'au l>out;
agir. V. Espleehar,
BSPLBITAT, adj.et p. vl. Travaillé.
BlPLBinU, vl. Y. Éspleehiu.
B9PLEIT8, s. m. pL }l ProGts, revenus,
redevapces. '
fity. d^ lat. expletio. sati.ofectipn.
B8Pi«ENTÀ, s. f. (esplèiifte) ; •icmaiida ,
■■P1«A , BtQOBBV&A , VAPC , FOVHCHA , BtltinUfA ,
BtTABBIMftA, «tTSUIA , «•CI^MBA . BICVAM&A ,
BspuonrA. Ëchèrde , petit éclat de bois qui
entre dans la chair.
Éty?
BSPLE8. adj. m. pi. vl. Déployés.
E8PLET, s. m. vl. tpuKc Instrument ,
outil • hâte , presse. V. Espleit et Apleg,
E8PLBT , vl. V. Pspleeha.
ESPLBYAB, vl. V. Esplagnr.
ESPLBTAR. v.n. vl. rroliter, jouir.
B^PLBTTAR, V. dg. sarLccTAm. bspui-
T««. Travailler, agir, poursuivre. V. Es-
pleehar,
ESP
Èty. du lat. explere, compléter, rendre
complet.
Or jNicà qus Dious àjou wui près
Per etpleyta so qn*anlrepee
De mes imporîeni i de mage.
IVAstros.
et oomp. V. ExplUar.
BSPUNttA , V. Espingia.
ESPUNOAIRB , s. m. (esplîngàlre), dl.
Epinglier, faiseur d'épingles.
Èty. de esplinga et de aire. V. Espin^ R.
B8PUNOOBA , s. f. Cast. V. Espingia.
B8PLIN001IBIBB , V. Espingourier
et Espin , R.
B8PLINOOU8 , OOAA , adj. ( esplin-
gôiis , ôttse ) , dg. Qui pique comme des
épingles.
ESPIfOUMASSAR , dl. V. Esplumat-
sarei Plum, R.
BSPUHnUBAB , V. SuspUmmbar.
Éty. de es pour ex, en deliors, et de
ploiitiibar, pencher en dehors. V.I'/oiiNidyR.
BSPLODBAT , ADA, «dj. et p. (es-
plourà, àde). Eploré, ée, qui est tout en
pleurs.
Étjr. du lat plorabmndus , ou de es ,
de pionretde al. qui est en pleurs. Voy.
Ptor,R.
BSPLOmnON , V. Raclai.
ély. du lat. explasianiSf gén. de explosio,
explosion.
ESPUDGBAIBB , Gare. V. Espela-
chaire.
B8PLUGHAB, Gare. V. Espeluehar.
BSPLPMAUtAIBB , S. m. (esplumas-
séïré). Fripon , escroc. Aub.
B8PI.UIIA4ft4JI, V. a. (esplumassà) ;
«4v|4NiMAMiMi . witrMniAM^** Plumer , arra-
cher en grande partie les plumes è un oi-
seau; fig. gagner beaucoup d'argent à quel-
qu'un.
Éty. du lat. pUnnas êeirahere , ou de e#
pnv. de plumas et de ar , enlever les plu-
mes. V. P<tim,R.
B8PLUIIA8SAB •' v. r. Se déplumer.
On le dit des oiseaux qui s'arrachent les plu-
mes.
B8PLU1IA8SAT , ADA , adj. et part.
(esjdumassâ-àdeV Déplumé, ée, plumé, ée;
qui a perdu une grande quantité de plumes
par une cause violente. Fig. qui a fait une
perte considérable au jeu : Lan esplumas-
sat, on lui a tiré une plume.
Êty. de es priv. de p(tiiii<iafa et de la
term. pass. al, ade, pnvé de ses plumes.
V. IViim,R.
D'ahùrd leis culn'is de soun aie ;
Mai canif o la gulo mourtaU,
A beoH faire abrU de soun cor,
La pauro maire esplumassade
Et sa tnalhurouso eouvade
Dçvenonn loujuguet doou sort.
Coye.
ESPp , vl. Il on elle explique, expose.
Ëty. du la^ exponii.
E8POIO , ^! f. vl. Mise d'une gageure.
ESPOIR , s. m. ^ espoir ) ; sotsmaiiça ,
BwooAB. Speranza, ital. ^jperansa, esp.
Esperança , port. Espoir , espérance, qui
s'adresse à cette sorte de biens dont nous
KSP
désirons ardemment la potsession et dont la
privation serait pour nous un malheur,
y. Espor, R.
B8POUL , s. f. d. bas lim. V. Espwr.
B8POLIAR, v.a. vl. Espotiar , cat. anc.
EspoUar, cat. port. ExpoUar^ esp. 5fo-
gUare, ital. Dépouiller, spolier.
Ëtf . du lat. apolîare , m. s. fait de s|io*
lia , linge , haillon.
B8POLIAT, ADA, adj. et p. vl. Spo-
lié, ée.
BiPOLIOll , s. m. (espolium). Dépouille
d'un religieux qui a quitté le fioc
Éty. du lat. spolium , peau de béte écor-
chée , dépouille |irise aux ennemis , fait de
esfoliare , dépouiller , ou de spolia , linge ,
haillon.
B8PONCIO, s. f. vl. Promesse , obliga-
tion.
Èty. du lat. sponsio , m. s.
E^ONDA , s. f. (e.<ponde); BtvovsimA ,
Esponde , en roman . Etpounda et Espona^
cât. Sponda , ital. Les pans d'un lM>is de
lit . le bord du lit. V. Lichiera.
Éty. du lat. sponda , m. s.
Un tK>ii de lit a quatae pans , deux de lar-
geur et deux de longueur. Ceux-ci portent
les gol>erges ou barres en travers qui sou-
tiennent les planches formant le fond.
En vl. Il Signifie encore rivage , frontière ,
barrière , extrémité , fîn, bord.
Dérives : Espend eira , Espouend-a ,
Espondilhar.
BSPONDBIAR, v.a. vl. Border, garnir
les bords, tiarricader.
ESPONDEIRA, S. f. vl. Banquette, cou-
chette. V. E sponda.
ESPONDE JAR, \l. V. Espondeiar.
B8PONDIL, s. m. vl. svoiroiui. Espon-
dit, esp. port. Spondilo, ital. Spondyle, ver-
tèbre.
Ëty. du lat. spondylus.
BSP02WILH, vl. V. EspondU.
EM^ONDILHAR, v. a. (espoundillâ).
Terme de Thorame, attacher, fixer le bout du
fil au fuseau.
Éty. de eipofidtf, bord, extrémité, et de
ilhar. fixer le bout.
BSPONDBE, V. a. vl. Exposer, expliquer.
Ëty. du lat. exponere, m. s.
ESPONBR,\l. V. Expousar.
ESPONGA, vl. Esponja, cat. Y. Es-
pounga,
ESPONOIOS, OSA. adj. vl. sroMMt.
Esponjos. chL V. Espoungous,
BSPONGIOZITAT , s. f. \\. Spongio-
sité, qualité spongieuse.
ESPONGUA, vl. V. Espounga.
ESPONJA , vl. V. Espounga, Esponga,
Espongna et Sponna,
BSPOOn . V. Espor et Espar, R.
BSPOOOFIR0BBuiB,Garc. V. Espoufar;
efiaroucher, intimider. V. EspavanUir.
ESPOOUltOONARS', v. r. (s'espoou-
mounâ); MVAUMNmAst',» voovmooiia», mi
VAMMUHAM, ■'■•pamuiiAB. S'époumoueT, se
fatiguer les poumons à force de crier. Voy.
Esgousilhar.
Ety. de es priv. de pooumoim et de ar^
comme si l'on disait enlever ou déchirer le
poumon. V. Pulm, R.
ESPOOUB , V. Espor, R.
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ESP
i, V. Eêpëomrir.
BSPOOUIUT, y. EspoùurU et PoùHr^
iUcL
ESPOOuasAB, V. Etp<m$$ar.
B8POODTAR, T. a. (espooolâ). Effrayer.
Avril. V. E$paourir et FaowTj R.
B8POOIITm, V. EspimHr.
BSPOOUTRAR, T. a. (espooutrà) ; a»ov-
tmmjkM t . Déchirer, en parlant d'un Tètement
trop étroit 9a'on fend en se le mettant ; éven-
tier quand il s'agit d'un sac trop plein.
Espooutrà dinnapèmi^ dit-on en parlant
d'une personne ou d un animal trop gras,
H éclate dans sa peau; s'étiouler, en parlant
des terres, d'un mur.
Ély. V. le mot suivant, parce <|u'on a com-
paré une chose qui s'ouvre, qui se d^re
par accident ou par excès de plénitude a un
accouchement qui a lieu avant terme.
BSPOOOTRAR, y. n. mwrwnuLm^ Btrov-
PBAB . dl. AvoHer , mettre bas avant
terme, en parlant des animaux, Une se dit
que ironiquement ou par mépris, des femmes
qui font une fausse couche ou qui avortent.
Ély. de es pour es, dehors, de poouin,
pouhn, et del'act. ar^ litt. mettre le poulam
dehors, sous-entendu avant le temps.
ESPOR, radical pris du grec <ntdpoc
(sporos), l'action de semer, de répandre, ou de
oict{pia> (speirô), semer, répandre, disperser.
De sporot, par apoc. ipor^ et par l'addi-
tion de e, espor: d'où : Eipor, Espoou, E$-
poour, Espou-el, Espimer, Eêpâul-adour,
EipoiXraire. Eipour-aire, Espowr-ar, Eê-
pourrit,
ESPOR, S. m. (spôr) ; Bsvoim , ssroLA,
CMMMTAf MPAim. BSVOOU, BSTOOim. OU dOOnC
ce nom au eanon ou petit cylindre creux sur
lequel on dévide la trame, et h Vépoullin, vo-
lue ou cannette^ qui est le même cylindrechar*
gé dufil destiné a être placé dans la navette.
Espotirif selon l'Ency. n'est qu'une petite
camneUe.
On nomwu :
FCSEROLLE, la Wodwit* q«l pMM ém
Éty. du grec «icdooc (sporos), l'action de
semer, parce que VépauUtn va en perdant son
fil comme s'il le semait V. Sepor, R.
BSPOR, s. m. (espor): bstooub, urAim.
5piileii, ail. i^pcmlf N, tuyau de roseau sur le-
quel on dévide la trame, et qu'on met daq^ la
poche d'une navette. Il porte le même nom ,
quand il est chargé de trame, et se nomme
alors volue en français.
Êty. du grec 9icetpa> (speirù), semer, répan-
dre, disperser, parce que la volue va en rér
pendant sa trame à mesure que Ton tisse; ou
mieux de oiccSpoc (sporos), action de semer.
B0POROB , s. m. vl. Porche, portique.
BSPOBI.AR, V. n. vl. Payer le droit
^eeporle,
S8POBLE, s. m. vl. Esporle^ droit de
hkb, d'investiture, qui était dâpar le vassal ,
en cas de vente , pour obtenir l'approbation
do seigneur.
B8PORRB, V. Eepouerre.
BSPOBTA, s. f. vl. fMBTA. Etporta»
cat. port. Eepueria, esp. 5porta,itaI. Besa<»
ce, panier, corbeille.
Êty.dalat. fporto.
TOM. II.
ESP
EftPORTBIXâ , s. f. vl. tmmwmujL. Ei-
porteUa^ anc. cat. EsporHUa, esp. Sportel*
/a, ital. Sac, besace, bissac
£ty. du lat. eportella.
E8PORTINI, s. m. pi. Eeporii, cat.
Nom qu'on donne,à Nice, aux cabasdes olives,
cabas rond. V. Eseourtwe,
E8POS. OSA , vl. s. et adj. Eepoe, cat
Exposé, expliqué. V. Etpout^ R.
ESPOSAI.HAS , vl. Èsposallas, cat. V.
Espouealhas.
ESPOSAUGI, adj. vl. Esponiàlieio,
esp. Sponsalizio, ital. D'épousailles, de do-
nau'on,
Ély. du lat. sponiolUiue. V, Espou$,JSi.
ESPOSALIGIAS , S. f. pi. vl. SposalUia^
ital. Epousailles.
Ëty. du lat. spoMalia. V. Eipousy R.
BSPOSAUat, vl. V. EsposalUsi et Ee-
pous, R.
BSPOSAIIEN, s. m. vl. Sposamento,
ital. Epousailles, mariage.
ESPOSAR , vl. V. Eepozar.
ESPOSCAR, vl. Arroser, asperger. V.
Eepousear,
ESPOSITIO, vl. V. ExpousiHoH.
ESPOUADA, syncope de Espoutada, v.
cm.
BSPOUGHIGAR, v. a. (espoutchigâ),
dl. Ecraser, écacher. V. Escafajfnar.
BSPOUGHIOAR S', V. r. dl. V. Eseafa-
gnar #'.
S'eepoudiiniar de rire, se pâmer ou se
pouffer de rire.
ESPOUDASSAR, v. a. (espoudassà) ;
wrooDAm. Tailler la vigne plus haut qu'à
l'ordinaire afin qu'elle porte plus de raisins ;
charpenter, couper grossièren^ent , sabre-
nauder,
Ély. de e$ au^. de poudar^ tailler la vigne,
et du dépréciatif aMa, litt. tailler grossière-
ment, laisser plus de bois.
M. Dumège fait venir ce mot du grec
9irou$aC(i> (spoudazô), eedulè ago^ contendo,
E^OUEL , V. Espouer et Eepor, R.
ESPOUENDA, V. Esponda.
ESPOUER, y. Espor, R.
ESPOUERRE,s. m. (espouérre). Cloison
en planches qu'on fait pour fermer l'ouver-
ture extérieure d'un toit.
ESPOOFE, s. m. (espôufé) , d. bas lim.
Ouragan, tempête; pg. accident qui prpduit
des effets étonnants.
ESPOUiTAR,v.n.(spou(a); BSfounQAK,
BtroocmaAm, woonna. Espouffar d'au rire,
éclater de rire. V. Eseareagnar.
ESPOUFFAR S', V. r. S'évader, se saur
ver, décamper. V. ^«gut var «*, s'épouffer.
lou de poour d^eeîoufar doou rire,
M'espouflbri sensa ren dire :
Dan pranbo drompeUt, I*m êcmMmÛ •spm^mbof
ESP
153
EgPOUFIDAR. dl. V. Eepoufar et Ee-
elafar. Eeclafar, (aire des efforts pour res-
pirer, en d. lim.
EflIPOUONBR, v.a. (espéugné); rov-
^M«A% atvoowa. Brasser la péte, la piquer
avec les poings; la fouler avec les talons,
eecocher.
Ëty. de et aogm. etdejMminier, piquer.
V. Pcmncl, R.
BSPOuaiiBR,v. n. Élancer, fiiire sentir
des élancements : Lou det m'espougne, je
sens des élancements dans le doigt, effet qui
précède, en général, tous lesabcès. V. Pounct,
Rad.
ESPOUONBR S', V. r. dl. Se fouler le
pied ou la main. V. Estorsers',
ESPOUICH. d.m. V. Eepouêc.
ESPOUIGPAIRB,d. m. V. EspouiCttire.
ESPOUIGHAR,d. m. \, Eepousear.
ESPOUILAR, dl. Ereinter. V. Derenar.
ESPOUIIiAR S*, Se tuer pour ne rien
faire qui vaille ; prendre beaucoup de peine
inutilement pour faire un ouvrage qu'on
n'entend pas.
ESPODISOUNAR, dg. Pour empoison-
ner. V. Empouisounar et Pouisoun, R .
ESPOUI«ADOUR , s. m. (espouladôor) :
BiroouLADoim. Ouindre, petit métier qui sert
à doubler les soies ou è les réduire envolues,
Éty. de espoular , faire des volues, et de
adour, V. Espor, R.
ESPOUIiADOUR , S. m. Bf Foouni , sm-
voviuuitt, ssroiiBAniB. Petit tour ou rouet qui
sert k faire les volues , e#poottf . C'est peut-
être la même machine. V. Espor, R.
ESPOULAIRE, s. m. d. de Barcel. V.
Espouladour et Espor, R.
ESPOULAR, Btrooo&AK. Epargner. V.
Espalar et Espal, R.
ESPOULAR, V. n. Faire des voltus. Gare.
V. Espol et Ar. ,
ESPOULETA,s. f. (espQuléte); bivauta.
Ëpaulette , ornement de distinction , dans
les armées, particulièreme|it des ofBciers.
Êty . de espoXa, épaule, et du dim. e(a. V.
£#j»al,R.
EffiPOULIAR, et comp. V. Expouliar.
ESPOULSETA, S. f. (espouiséte) , dg.
Vergette. V. Vergeta.
ESPOUMOUNAR, V. Espooumounar,
BSPOUMPAR S', dg. V. Espooumpir s\
E8POUBIPAT , V. Espoumpii.
IBSPOUIIIPIDURA, s. f. (espoumpidùre),
L'action de se gonfler, de s*Espoumpir, v. •
cm.
Ëty. de espoumpir et de urt^.
ESPOUBIPIGNAT, ADA , adj. et p.
Aub. V. Espoumpit.
ESPOUMPIR S'. V. n . et r. (s'esponmpir);
BtVOOMPlMAB •', WrOOMVAB •'. SC gOnflCf,
s'imbiber, devenir rond, dodu ; on le dit parti-
culièrement du pain ; fig. s'enfler, se bouffir
d'orgueil, de Oerté.
Ëty. de ee , de poî$mpa , gâteau, et de ir,
litt. gonfler comme un gâteau.
TfMt dCuMiat s'alUca «t •'emaouMis df f;larl.
Dionl
ESPOUMPIT, IDA, adj. et p. (espoumpi,
ide); assomiiB^LAT BgvooMmuAT. Gonflé, im-
bibé , dodu, potelé, rebondi, bouffi d'orgueil.
Gaulas espownpidas , joues rebondies.
Man espoumpida, m*in potelée.
Pan espoumpit, pain renflé ou bien levé.
ESPOUMPISSAR S', V. Espoumpir s\
ESPOUMPOCHI , s. m. (espoumpétchi).
Soupe ao perroquet ou soupe au vin. Voy.
Chauehola.
ESPOUNCIH,s. m. (espôontch). Le pi-
quant des liqueurs qui commencent à s ai*
grir.
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134
ESP
Ëtj. de e#, avec, et de poundi, piqiiaBl,
avec piquant. V. Paunet^ R.
ESPOUNGH, GHA, a^j. (espoûntch.
éiiDtcbe). Aigrelet, qui oommeiice a avoir le
piquant des acides.
BflPOUNGHA , s. f. (espôuntche) ; m-
pomiTA. Le trait ou jet du lail, Tépreinte, es-
pèce d'élancement que le lait occasionne, dans
le sein des nourrices, lorsqu'il va sortir.
Faire venir Vespouncha, faire venir le
trait.
Aver Vespouncha, avoir le trait.
Ëty. de eSf avec, et de pounehaf avec la
pointe, avec piqûre. V. Pouncl, R.
E8P0UNGHADA, s. f. (espountchâde).
On donne ce nom, dans le Bas- Limousin, h
l'effet que produit une gelée dans la fin d'avril
ou au commencement de mai, lorsque les
épis étant en fleur et les fruits commençant à
se nouer, elle les faitavorter, leur coupe pour
ainsi dire la pointe. V. Pounct, R.
E8PODNGHAR, V. a. (espountchà) ; dm-
poimciiAm, DBSPOVirrAii, SMOUVAm. Espuntar^
cat. Spuntare, ital. DetpurUar^ esp. Ëpoin-
ter, émousser, ôter, rompre la pointe d'un
instrument.
Êty. de es priv. de pouneha et de ar, ôter
la pointe. V. Pounct, R.
E8POUNGHAT, ADA, adj. et p. (es-
pountcbà, àde) ; nmêrovmctukx, ABBMiT, Movar
BVT, Mooffirr, MovT. Emoussé, épointé, ée ;
qui a perdu la pointe.
Ëly. de es priv. de pouneha et de la term.
pass. aty ada, qui a perdu la pointe. Voy.
Pounct fK.
ESPOUNDA, y.Esponda.
ESPQUNOA. s. f. (espéungue) ; Spugna,
ital. Esphnja, esp. port. cat. Eponge, Spon-
gia. Lin. genre de loopbytes ou animaux-
plantes, de ta Gnnille des Geratopfaytes, très-
communs dans toutes les mers, et très-nom-
breux en espèces. Le Dict. des Se. Nat. en
décrit 141, mais on en connaît plus de 250.
Ëty. du lat. spongia^ dérivé du grec
air^Y^oc, <ï^^Tiria (spoggos, spoggia), qui
a la même signification.
L'éponge commune, Spongia communis,
Spongia officinaUs? Lin. et l'éponge plu-
chée, Spongia laeinuiosa, Lara, sont Tes deux
espèces que l'on emploie le plus communé-
ment.
La partie connue dans le commerce, sous
le nom d'épongé, n'est en quelque sorte que
le canevas de l'animal ou de la gelée animale
qui est renfermée dans ses loges.
Les naturalistes ont été pendant longtemps
incertains sur la vraie nature de ce corps, le
regardant, les uns comme végétal et les autres
comme animal. Cette dernière opinion j qui
était celte d'Aristote, a été mise enfin iiora
de doute par les modernes.
Les propriétés de l'éponge brûlée, contre
e goitre, reconnues depuis longtemps, sont
dues à la présence de l'iode, dans cette subs-
tance. V. lodo.
ESPOUNGA, s. f. Conduit, souterrain, au
moyen duquel on £ait évacuer les eaux sta-
gnantes, ainsi nommé parce que, comme l'é-
ponge, il pompe l'eau.
ESPOUNGAR, V. a. (espoungà). Epon-
ger, nettoyer ou pomper avec une éponge.
^.ty. de espoungà et de ar.
ESP
B8P0UNG0IMI, OUAA, adj. (espoun-
fôus, éuse] ; bsvoiiii«iom. Espougioso, port.
'sponjos, cat. Esp<n^oso^ esp, Spuanoso,
Ital. Spongieux, qui est de la nature de l'é-
ponge» ou qui, comme l'éponge, pompe facile-
ment les liquides.
Ëty. de espoungà et de om, ou du lat.
spongiosvu.
BSPOUNSAlK>IIR, s. m. (espouniadoû).
d. bas lim. Escope, (Mille creuse à rebords
dont on se sert pour vider l'eau des bateaux.
ESPOUNTA, dl. V. Espouneha.
ESPOUNTANAMENT , adv. (espounta-
naméin); Espontaneament, cat. Esponta-
neamente, esp. Spontaneamenle,\ia\. Spon-
tanément, de soi-même, sans réueiion, sans
y être obligé ou forcé.
Ély. du lat. spontè.
ESPOUNTANAT, ADA, adj. et p. (es-
pountanà, àde) ; Espontaneo, cat esp. 5jMm-
taneo , ital. Spontané, ée ; de son propre
mouvement.
Ety. du lat. spontaneus, m. s.
ESPOUNTOUN, s. m. (spountôun);
Espontà,cai.SpunUmej liai. Esponton^ esp.
Espontjôio^ poK.Esponton, sorte de demi-pi-
que que portaient les officiers d'infanterie.
BSPOUNTE, s. f. d. béarn. Altér. de
Espoungà^ v. c. m.
ESPOURAIRE, d. m. V. Espouladour
et Espor^ R.
ESPOURAIRE, s. m. (spouréTré). Rouet
à eannettes, il est composé d'une roue, d'un
pied, etc., comme le rouet ordinaire, servant
à foires les canneltef. V. Tournet et Espor.
Rad.
ESPOURAR, y. a. (espourà). VoUter,
faire des volues, canneUes ou époulins.
Éiy.àcespouer et de la term. act. ar. Y.
Espor,K.
E8POURET, s. m. (espouré). Fuseau
pour faire les dentelles. Gare. V. Espor, R.
BSPOORGAR, dl. Esporgar, cat. Emon-
der un arbre. V. Espurgar, rfeUgear et
Pur, R.
ESPOURIOU, V. Espourivou, iva.
E8POURIR, V. Espaourir et Paour, R.
E^H>URIVOII , IVA, adj. (espourivou,
ive), dl. Pur, sans mélange. V.Ptir, R.
ESPOURIiAR , V. a. ( espourlà ) , dl.
Egueuler. V. EspouUrlarti Pot, R. 2.
ESPOURQUISSA, 8. f. (espourquisse),
d. de Rarcel. Cochonnerie. V. Pourcaria et
PorCf R.
E8POURSAIRE, 8. m. ( espoursàTré ).
Alt. de espoîusaire, nom qu'on donne, dans
les environs d'Annot, à la planche sur la-
quelle on bat les gerbes. V. Esbarbavouira
et Pulver, R.
ESPOUS, radical pris du latin spondere,
eo, aponanm, promettre, dérivé, selon Ver-
rius, cité par Festus, de sponte, quod sponie
sud, id êst, voluntate promitUtur ; d'où :
sponsui , époux : sponsalia , épousailles;
respondere, répondre.
De spousus, par apoc. spoui, par sync. de
ti, nfos, et par addition de e initial, espos;
d'où : £i|H>f, Espoê-a^Espoê'-alùsi, Espos-
alieias.
De espos, par le changement de o en ou,
espous;d'oii: Espous, Espous^Of Espous^
ESP
ada, Espous airs, Espous-alhas, Espomê-
ar, EspouS'iou,
ESPOUS, s. m. (espous); vaut, homb.
Espos, cat. Sposo, ital. Esposo, esp. port.
Epoux, l'homme qui est uni par le mariage h
la femme.
Leis espouses, les époux, au pturiel, dèai-
gnç, le mari et la femme.
Ety. du lat. spomsus. V. Espous, R.
ESPOUS, s. m. Nom qu'on donne, dan»
la Camargue, selon M. Rivière, à l'orge vul*
gaire. V. Hordi.
ESPOUSA, s. f. (espéuse) ; monmmt, r»-
■A. Sposa, ital. Esposa^ esp. port. cat. Epou-
se, la femme qui est urne à un honune par le»
liens du mariage.
Êty. du lat. sponsa. V. Espous, R.
EU»OUSADA, s. f. (espoiûàde) ; uroirM,
KiroosAO, affiroosAVA, awrooAOA, iiovi. EspO"
soda, port. cat. Epousée, celle qu'un hom-
me vient d'épouser ou qu'il va épouser.
Éty. de espousa et de ada, V. Esfous, R.
ESPOUSAIRE, s. m. (espousairé). Epou-
seur, qui fait semÛantde vouloir se marier.
Ëty. de espous et de atre. V. Espous, R.
ESPOUSAI«HAS, s. f. pi. (eapousàilles) ;
>oçA», MAsiAoi, BtroosAïAs. Esposayas, anc.
esp. Sposalixio, ital. Desposorio, esp. omkI.
Bsponsaes, port Esposattas, cat Epousail-
les, célébration du mariage.
Ëty. du lat. sponsalia, ou de espous et de
alhas, tout ce qui esC relatif aux époux. V.
Espous, R.
ESPOUSAR, ▼. a. (espousà); rmamomm.
E sposar, port. cal. Sposare, ital. Desposar,
esp. Epouser, prendre en mariage ; fig. adop-
ter un parti, une opinion. le soutenir ; marier.
Ëly. du lat. sponsare, V. Espous, R. pour
exposer. V. Expousar,
ESPOUSGjS.m. (espéuse). Nom qu'on
donne, à Nisme, à l'herbe provenant des
mauvaises graines ou des débris de l'aire
auxquels on mélo de l'avoine et de l'orge, et
qu'on sème sur le chaume au mou de septem-
bre. Que Von espousea dins leis ehatsips. V.
Puis, R.
ESPOUSG , s. m. (espéus) ; strootcAsv
■A, BtVOIIKB, BtPOVl, tU rOm. ■tVOOtCAOA»
Espneho, port. Ëclaboussure, eau, k>oue
qu^n fait rejaillir, Oaquée ; arrosement.
Éty. du lat. expulsare. V. Puis, R.
ESPOUSCADA,8. f. (espouscàde). Avr.
Boutade. V. Espouse et Puis, R.
ESPOUSCADOUR, 8. m. (espouscadoù) ;
SMOfiADOUm, BSTOUBADOUm, SCrOIWtA-tAUUIA.
Egouttoir, panier en fil de fer, dans lequel on
met la salade pour la faire égoutter. V. Puis,
Rad.
ESPOUSGADURA , 8. f. (espooscadùpe).
Ce qui éclabousse. V. Espouse ei Puis, R.
ESPOUSGAIRB, 8. m. (espouscéiré);
BaVOmCHAOlK, «ItC&BT, BSCOfWnMABOOB, «M-
c&AiBs. Clifoire, espèce de seringue faite avec
un tuyau de roseau ou d'angélique sauvage,
eounuuha, dont les enfiints se servent pour
lancer de l'eau, on en fait aussi avec du su-
reau ; fig. homme emporté.
Ély. de espouse et de atre, qui lance, qui
éclabousse. V. Puis, R.
E^OUSCAR, V. a. et n. (espouscâ) ; w
rOmCHAB, BtPOIlUAII, ■trOOtriAB, BMPIOLAm.
Esguichar, port. Eclabousser, (laquer, faire
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ESP
rejûllfr Teto ou la boae : Etpousear de $au,
Mopoodreravec du sel: Eipomsear d'aigua
6€Mfto, asperger de l'eau bénite ; fig. s'em-
porter, se mettre en cojère; fuhr préâpitem-
ment. V. Tabusclar.
É^. de eipoutc et de Tact ar, lilt. faire
des eclabousêures. V. Puis, R.
B8POII8IOU, adj. (espousion) , dl. Nup-
tial,, qui appartient aux noces.
tij.y.Espous,K.
E8POD8SADA, S. f. (espoussàde) ; u-
voooMAOA. Secousse donnée a un arbre pour
en faire tomber le fruit ; iron. bastonnade,
roulée de coups; action d'égrener; égre-
nage est un barbarisme.
Êiy, dee« priv.de pounes, pousse, et
de oÂi , secousse donnée. Y. Pttî«,R.
E8POUS8ADODR , BsromcAoora , bstov-
hAooim, uavcAooo». Saladier d'obier ou
de fil de fer, pour secouer la salade.
Ety. de espouuar et de adour , qui se-
coue , qui sert à secouer. V. Puis , R.
ESPOnsSAIRE, s. m. (espoussàîré).
Qui sert à épousseter, à secouer, qui secoue.
Éty. de espoussar et de aire , qui sert à se-
couer ou qui secoue. V. Puis, R.
ESPOUSSAR , V. a. (espoussA ) ; Mvoont-
■AB. Secouer, épousseter, secouer la pous-
sère : ironiq. rouer de coups: Espoussar leis
^urelhas, secouer les oreilles; faire sortir le
gfais de ses enveloppes ; égrener. Y. Des-
hùusêelar et Piar.
Èiy. de es pHv. de pousses, poussière , et
de Tact, ar, lilt. ôter la poussière. Y. Puis, R.
et selon M. Thomas , du grec t-rzona (epo-
sâ),aor. W de icà^du» (passô) , répandre.
ESPOUSSA-SALADA. s. m. fespousse-
ftalàde ) ; ÈgouUoir , panier en ûl de fer où
l'on fait égoutler la salade; fig. homme de
ricB. V. Espoussadour ei Puis, R.
ESPOUS8AT , ADA, adj. et p. (espouss4,
âde). Secoué, épousseté; essoufflé, en d.
gateon ; égrené, en parlant du grain. Y. Pi-
calj Desbousselal et Puis, R.
BSPOUSSBTA,s. f. (espousséte). Pour
brosse et pour houssoir. Y. Vergetaj Eseou-
betûy fkstaraninadouira et Puis, R.
, E8P0DSSGTAR , v. a. (e^oussetà).
Épousseter, housser. Y. VergetarfÈscouhetar
et Puis, R.
ESPOnssOOff , s. m. (espoiissoun), dl.
Goupillon. \,Goupithoun et Puis, R.
BSPO0ST1AR, d. m. Y. Espouscar et
Puis, H
ESPOUTAR, dl. Y. Espouterlar et Put,
Rad.
EffiPOirrARRADA, s. f. (espoutarràde).
Boutade. Y. Boutada.
Èty. de es pour ejp, dehors, et de poutar»
rada, plein on pot. Y. Pot, ii.
BSPOUTENSAR, V. n. ( espouteinsâ ) ,
d. bas lim. Crever de rire. Y. Esclatar et
Pol,R.
ESPOUTENSAB S' , V. r. m. S.
ESPOUTERLAR , v. a. (espooterlà) ; si-
vomujui , stvooTiui, sama&AA. Egoeoler^ rODf|-
pre les bords d'un vase.
Éty. Y. Espouterlar et Pof , B. 9.
ESPOUTBRLAT, ADA, adj. et p. (es-
pooterlà , àde) , dl. éguéulè , ée, et au propre,
qm' n'a poipt de lèvres ou à ^i oq les a cou-
pée^.
ESP
Éty. de pot oupout, lèvre, de es priv. et
de at , qu'on a privé des lèvres.
Pechier espouterlat^ broc égueulé. V.Pot,
Rad.
BSPODTIFLAR , dl. V. Espoutrigar et
Paul, R. r 9
ESPOUTOLHAR , v. a. (espoutillà). d.
m. itér. deespoutir, mettre tout- à-fait en
bouillie, en pâte , quelque chose qu'on écrase.
Y.Paur,Rr ^
ESPOUTIR , V. a. ( espoutir ) ; nrooiiTia ,
BtrAOTM, BMBOVTOI, BtCmASIB, BtCHAtAm , BS-
rOOCMMAB , BtCBACBAB , BSCBABIACBAB , BtCBA-
rOVCmilAB^ BtQUICBAB , Bt^BÇAB , BtC AT ABBAB ,
■ACBAB. Ecraser, écacher, écart>ouiller ; on
écrase quelque chose sur laquelle on met le
pied, et l'on s'écache le doigt entre deux
pierres,
Éty. de M, en , de pouî , lie, vase, bouil-
lie, et de tr^ réduire en pâte. Y. PauC , R.
ESPOUTIR S' , V. Y. le mot précédent
pour les syn. S'écraser, s'écacher, se réduire
en bouillie.
ESPOUTIT, IDA, lA, adj. et p. (es-
pouti , ide , ie ) ; B»FAim , Bspoovm. Ecrasé,
écaché. Y. Paul, R.
ESPOUTRAR, Y. Espooutrar, plus con-
forme à rétymologie.
ESPOUTRIOABONT, s. m. fespoutri-
gaméin). Écachement. Y. Paul, R.
Jfespoutrigamens de boudouissos.
Michel.
ESPOUTRIOAR, ▼. a. (espoutrigà ), bs-
BOVTBMAB, BfPOOTBII.aAB , BSPOOTinAB , dl. Bf-
PAsnuBAB. Grever, crevasser, écarbouiller ,
metueen marmelade. Y. Jroiil^ret Paul,
Rad.
ESPOUTRIGAT , ADA , adj. et p. ( es-
poulrigà, àde), dl. bcpootuloat. Grevé, écrasé,
mis en marmelade : Pera espoutrigada, poire
pourrie ou trop mûre. Y. Paut^ R.
Ques arrivât devers lou prat
Quauqu*un que s*es espoulrigat.
Michel.
ESPOUTRILHAR, d. m. Y. Espoutri-
gar et Paul, R.
ESPOUVANTABLAHENT , adv. (es-
pouvantablaméin) ; Espantosamente , esp.
port Spaventevolmenle , ital. EpouvaiUa-
blement , d'une manière épouvantable.
Éty. de espouvantaUa et de ment. Yoy.
Poour.R.
ESPOUVANTARLB , ARLA, adj. (es-
pouvantàblé , àble) ; BtvomrBBrABu. Spaven-
tevole • ital. Espautable , esp. cat. Espan-
toso , port. Epouvantable , qui cause de
l'épouvante , étrange , excessif.
Ety. de espouvanta et de abh, liU. sus
ceptible d'épouvante. Y. PaoMr , R.
Que d« erii rcdoiibUu qne de mhu UmMitablei ,
Somtlf MitMi àmm taiwida 4uo« goafr* «^pMiwntaM».
Cay.
ESPOUVAfITAU , (esponvantàou). Y.
^spàvantalh et Paour, R.
ESPOUZAR, y. a. vl. Epuiser.
ESPOZA , vl. Y. Espousa.
EtPOZADA, 8. f. VI. Epouse, épousée.
V. Espous,fi.
ESPOZAIilCI , 8. tI. Ftançaflles ; ce qu'on
donne au futur époux. Y. Espous, R.
ESP
155
ESPOZAR , vl. V. Espousar.
ESPOZETIO , vl. Y. Eaipimsition.
BSPOZITIO, vl. Y. ExposUio.
ESPRAGNA, S. f. (espràffne), dg. Chan-
delier économique. Jasmin. V. Espar gna et
Espar gn, R.
ESPRAGNA, V. Espar gna,
ESPRAGNAR , Y. Espargnor.
ESPRAGNETA, Y. Espargneta et
i?#par^,R.
ESPRACHVOU, s. m. (espragnôu), dg.
Bobèche. Y. Espmrgneta.
ESPRAVANT, 8. m. (espravào ). Y.
Espavantalh.
Mourir é^espr avant ^ mourir de frayeur.
ESPRAVANTAR , Y. Bspouvantar.
ESPRAVANTAU, Y. Espavantalh et
Paottr, R.
ESPREGATORI, S. m. di. et ait. du d
bas lim. preeatori. Yoy. Piir^tori et Pur,
Rad.
ECREMER, V. a. vl. Bspremer, cat.
Presser, exprimer. Y. Exprimar»
Ëty. du lat. exprimtre , m. s. Y. Press, R.
ESPREBIESSA9, S. f. pi. (espremésses),
dl. Epreintes ; dyssenlerie. V. Esquichaments
et Press, R.
ESPREN, vl. Il 00 elle enflamme.
ESPRENDRB, v. a. vl. Eprendre, enflam-
mer, embraser.
E8PRBS, adv. (esprès). Exprès, à dessein,
poiir cela.
Éty. du lat. expresse, expressément.
Per espres, pour rire, par jeu.
Es per espres, ce m'est pas tout de bon, ce
n'est que po«r rire.
ESPRES, s. m. £tpre##o, ital. Expresso^
port. Expresp cat. Espreso, esp. Exprès,
homme envoyé à dessein pour on bat déter-
miné.
ESPRESSAMENS, vl. Yoy. Expressa-
ment>
ESPRESSAMENT, Y. ExpressommU
ESPRESSITE , adj. ( espressite ) , dl.
Tout hel espressite , i dessein , exprès.
Douj.
ESPRESSI , vl. Y. Expressi.
ESPRESSAR , v. a. vl. Expressar , cat.
port. J^xpretar I esp. Spécifler, dire expres-
sément. •
ESPREVIER, S. m. (sprevié) ; BiPBBTma,
BSPABVIBB ,BSVABAVIBB , BfPBIVIOO , B«CBSV|OII,
BfCBivioii , ^KBiTioLA. EspsTver , en roman»
Sperber, ail. Sparviere, ital. Esparver, cat.
Epervier ; on donne en général ce nom à
toutes les petites espèces du ^enre Faucon ,
Faleo, Lin. mais plus particulièrement à
répervier commun, Paleo nisus, Lin. oiseau
de l'ordre des Rapaces et de la fam. des
Pinmicollcs ou Gniphodères (à cou recou-
vert), dont le mâle porte le nom de tiercelet,
et de émouchet, chez les fauconniers.
Ëty. de la basse lat. sparvarius et spar-
verius, ou de l'ail, sperber,
ESPREVIER, s. m. BBttAor, biai, basa^
tBBAiBovB, Bt#ABBiBa. Epcrvicr , furet ou
risseau, filet en forme de cône, dont l'oo-
Terture est bordée d'une rangée de balles
ou anneaux de plomb pour le faire aller au
fond de l'eau.
Éty. Parce qu*en étendant ce filet il plon^
comme l'épervier quand il s'abat sur sa proie.
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156
ESP
On appdU:
CULASSE , la aonMoet ém «Am.
EMBOUCHURE , la fond 6k — ïnmw la pUmbUa.
PLOMBÉE , U nuig^ 4'anMaas de plomb.
BOURSES , 1m replu «|al m (ont an dedans de U plonbda.
COIFFE , la filet propremeta diu
E8PREVIN , 8. m. (esprevio); nrABw»
mMCAMtik, Eiparavan , esp. Esparavào ,
port. Eparvin oo épervin, émÎDence osseuse
qui est à la partie latérale, interne et su-
périeure de Tos du canon du ctieval ; tumeur
qui survient à cette éminence.
ESPBIDA8, dl. V. Eêpritat et Spir, R.
E8PR1EU , tI. V. Bsvriu.
ESPRIEUR, a4j. vl. Ëipressif» frappant,
qui eiprime bien. V. Prea, R.
BSPBIMAB, Alt. de Exprimât^ v. c. m.
et Pr$ii , R.
ESPRIT, S. m. (espri); nvsmr. SptHto,
ital. Eêpiriiu^ esp. BtpirUo, port. Esperity
cat. Esprit, substance incorporelle ; Tâme,
les facultés» leur usage; le jugement, l'ima-
gination; humeur, caractère d'une personne;
sens; motif, etc.
Éty. du lat. spiriluê, m. s. V. Spir, R.
Aver V esprit en couwdiêUm, être dbtrait.
Aner V esprit en séquestre^ être borné, k)ète.
Esprit d'herbetas, d. bas lini. esprit gin-
guet , esprit mince , qui a peu de fond.
ESPRIT , nom d'bomme. V. Esperit,
ESPRIT , s. m. Esprit , fluide subtil ;
liquide qu'on obtient par la distillation; on
désigne souvent, par le seul nom d'esprit ,
l'alcool ou esprit de vin. V. Esprit de vin^
ESPRIT &00 sAinr, S. m. Le Saint-Esprit,
la troisième personne de la Trinité. V. 5pir,
Rad.
Henri Itl » fonda le 31 décembre 1578, un
ordre composé de cent chevaliers, sous le titre
û* Ordre et milice du Saint-Esprit, en mé-
moire des grands événements qui lui étaient
arrivés le jour de la Pentecôte.
ESPRIT-roouT. V. FouleUmn,
ESPRlT-Ds-MBioBUKos , Esprit de men-
dererus, liqueur acre, piquante, stimulante
et tonique, que les modernes ont nommée
acétate d^ammaniaque , è cause de ses par-
ties, constituantes.
Éty. Cet esprit ou liqueur fut décou-
vert dans le XV1I"« siècle par Mendererus,
d*où son nom.
ESPRIT-rosuc ^ S. m. Esprit public ,
opinion politique, généralement admise ches
une nation ; attachement au gouvernement.
C'est dans ce sens que l'esprit public est le
soutient des royaumes et des empires, sans
lequel ils sont toujours è la veille de leur
décadence.
ESPRIT-DB-TBBBmimiA , s. m. OU de
tourmentina. Esprit ou essence de térében-
thine ; huile volatile de térébenthine, caracté-
risée par une odeur très-pénétrante , et par
une saveur acre et brûlante. Elle jouit de la
singulière propriété de communiquer, à l'uri-
ne de ceux oui en respirent les vapeurs, une
odeur de violette très-remarquable.
On extrait cette huile volatile en distillant
la térébenthine de Chio , qui provient du
Pistacia ierebinthus, V. Petelin; et la téré-
benthine commune , fournie par le pin mari-
time, par le Bièleze, etc.
ESP
■•v», s. m. (espH-de-flo) ;
AMjeooL. Esprit de vin ou alcool . liquide ? o*
latil et très-spiritueux qu'on obtient par la
dblillation des liqueurs sucrées qui ont subi
la fermentation vineuse , et particulièrement
du vin. V. Aiguardent,
Êty. Le nom d'esprit lui vient de sa vo-
latiUté.
La plupart des auteurs attribuent la dé*
couverte de l'alcool è Arnaud de Villeneuve,
Krofesseur è l'université de médecine de
[ontpellier. Ce praticien s'en servit le pre-
mier , pour préparer des teintures médiana-
les. Mais ce sont les Maures, étabib en Espa-
Î^ne, qui les premierS| enseignèrent è distiller
e vin et l'eau-de-vie. Selon son deffré de
densité , l'alcool est appelé , alcool à 40*,
alcool à 36«, suivant qu'il marque ces degrés
è l'aréomètre ou pèse-liqueur. On nomme
troiS'SiWf celui qui ne porte que 33* ; quand
il est plus étendu d'eau et qu'il marque
22oè23«, on l'appelle preuve d'huile, et
preuve de Hollande quand il ne marque
que20o.
ESPRlT-DB-vmuM, S. m. Espit de vi-
triol , nom que les anciens chimistes don-
naient è l'acide sulfurique, étendu d'eau,
parce qu'on l'obtenait en distillant le sul-
fate de fer , et que tout produit de la dis*
tillation était par eux appelé esprit.
ESPRITAS, s. m. (espritàs;; ««raDAf.
On le dit d'un esprit loura et grossier ; et
quelquefois d'un esprit fort
Éty. de esprit et de l'augm. dépr. as, V.
Spir,K.
ESPRITOUN , s. m. (espritéun) ; ■•»»-
voo«. Esprit vif et pétulant, en parlant d'un
enfant; farfadet, lutin. V. Fouletoun.
Éty. de esprit et du dim. oiifi. V. Spir, R.
EIVRITS-TiTAiit , s. m. pi. (espris*
▼itàous). Esprits-vitaux; on donne souvent
ce nom à certains muscles qui se contrac-
tent encore après la mort de l'animal, et aux
contractions organiques elles-mêmes.
ESPRiu,adj. vl.Mnun. Expressif daif.
V. Press, R.
ESPRivlOn , s. m. V. Esprevier.
ESPRO , s. m. d. bas lim. Pour écrou.
V. Escrùu.
ESPROA, vl. BtPSOAmA, mpsotaiisa. V.
Esprova.
ESPROADAMENS, adv. vl. D'une ma-
nière éprouvée , avérée ; certainement. V.
Pro6,H.
ESPROADOR, V. Esproaire.
ESPROAIRB , s. m. vl. nraoAooB. Es-
sayeur, examinateur. V. Esprwoaire et Prob,
Rad.
ESPROANSA , s. f. vl. Épreuve. V. Es-
prova et Prob, R.
ESPROAR, V. a. vl. mmo»ui. Eprouver.
V. Esprobar , Esprouvar et Prob, R.
ESPROEAR , V. a. d. béam. Éprouver.
V. Esprouvar et Pro6, R.
ESPROEAR , vl. MraoAB. Éprouver ,
souflrir.
Éty. du lat. exprobare. V. Prob, R.
ESPROHAR , vl. V. Esprouvar.
ESPROU, s. m. (esprou) , d. bas lim.
Ecrou. V. Eserou.
ESPROUVANTAU , Avril. V. Espou--
ESP
E^RÛVA, s. f. (etprof é); »mvj
ital. port. Prti«6a, esp. Epreuve, enai pir
lequel on s'assure qu'une personne oo une
chose a les qualités qu'on lui croit oo qu'elle
croit ou doit avoir.
Ety. du lat. proha , on de «», en, et de
prova , sous-entendu mettre à la preuve. V.
Prob , R.
ESPROVA: s. f. Epreuve, feuille d'im-
pression qu'on envoie è Tauteur pour eo cor-
riger les fautes avant que de la tirer.
ESPROTAIRE, s. m. vl. WÊ^maàms. Qui
éprouve, souffrant. V. Pro6, R.
ESPROTANZA, s. f. vl. smoAtiA. Y.
Esprova,
ESPROTAR, y. a. (esprouvâ), et impr.
MmoinrA% amassas, »ifo— . Esprovart,
ital. Probar, esp. Provar, port. Eprouver,
essayer une chose pour s'assurer qo elle a U
qualité qu'elle doit avoir; connaître par ex-
périence.
Éty. du lat. probare, on de esprova cl de
ar, foire l'épreuve. V. Prob, R.
ESPROVAR, V. a. vl. Blâmer, reprocher,
charger d'injures.
Éty. du lat. eatprobare.Y.Préb, R.
ESPROTAR S', y. r. Eprouver, essayer :
5e siam esprouvats en tout, nous avons tool
tenté, nous avons tout essayé.
ESPROVAT, ADA, adj. et p. (esprouvâ,
àde); BMAasATy BMAVAT. EpTOUvé , éc, cssajé,
mis è l'épreuve, expérimenté. V. Pfo6,R.
ESPROVETA , S. f. (esprouvéte); ■•-
9mo9VKWA , MovwrA. Eprouvette , macbioe
pour essayer la force de la poudre.
Êty. de esfrova, épreuve, et de la term.
dim. eta, petite épreuve', essai. V. Proh, R.
Le premier instrument de ce genre, doot
r utilité soit reconnue, CBt dû è Jean Bading-
ton, anglais.
ESPUISABiBNT , 8. m. (spuisaméio}.
Épuisement, faiblesse générale ou déperdi-
tion des forces vitales, produite par un eicès
de fatigue ou par des évacuations trop consi-
dérables.
Éty. de espuisat et de smiU. V. Pous, R.
ESPOISAR, V. a. (espuisà). Epuiser,
puiser jusqu'à tarir, V. Agoutar. Par anal.
aŒiiblir,diminuer les forces, épuiser le trésor.
Èty. de es priv. de puis et de ar, priver le
puits d'eau. V. Pous, R. 3.
Espuisar la terra, effriter la terre.
ESPUISAR S', V. r. S'épuiser, détroiie,
ruiner ses forces, ses moyens d'existence.
ESPUISAT, ADA,adj. et p. (espotsà,
âde). Epuisé, ée. V. Pous, R. 2.
ESPOLOAR, V. a. et r. vl. Epouilleret
s'épouiller. V. Éspeoulhar et Ped, R.
ESPULOAR, V. a. vl. Eplucher.
ESPUMA, s. f. vl. sranA. Espuma^ esp.
Spuma, ital. Ecume. V. Eseuma.
ESPUOULHAUIE, V. Bfpeouihaire.
ESPUOULHAR, V. Espeoulhar ti P»*
Rad.
ESPUROAMEN, 8. m. vl. m»obja0»*
Spurpamenlo, ital. Purgation, médecine;
épuration. V. Pur, R.
ESPOROAR, v.a. (espurgé); mnow»»*
MroswAs, MrvBJAB. Espurgar,CêLEsp*r'
gar, esp. port. Spurgare, Ital. Purger, po-
riûer, nettoyer, monder» cribler; vider;
émonder.
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ESP
On crible les gran»» on nettoie ce qui est
sale el on émonde les arbres.
Éty. du lat. espurgan, m. s. Y. Pur^
Rad.
ESPUBaAR H*, V. r. 9—9vu9mMM. Se
nettoyer, se vider, se purger, dire tout ce
qu'on asor le cœur.
E8PUROAT, ADA, adj. et p. (espurga.
àde). Purgé, éc. nettoyé, etc. V. Pur, R.
EflnPtlROATORI,s.m. vl. Expurgatorit
cal. Expurgatorio , esp. port. Purgatoire.
V. Purgatori,
ESPUaiAMElf , vl. V. EipurgamenL
E8PURJAII,vl. V. Bipurgar.
E8P0TA1IEN, s. m. vl. Dispute, discus-
sion, y. Diiputa.
E8Q
BSQ0.... On trouvera à mc.... les mots
qui ne figurent pas à E$qu.
E8QUAU-AR, vl. V. Eêcalfar.
E8QUANTIR,vl. V. Eicanitr.
E8QUAPAR, vl. V. Eêcapar.
ESQUAQIER, S. m. vl. Echecs, échiquier.
E8QUARN,vl. V.Esquem.
B8QUARRIR, \.Etcairar.
BSQUARRIT, V. Eseairai
ESQUARTELAR, vl. Terme de blason,
diviser en quatre; se détacher. V. EsearUlar.
E8QUATRAR, V. a. vl. Equarrir. V. E$-
eairar.
E8QUEIRA, s. f. vl. Escouade, compa-
gnie, bataillon, troupe. V. Quadr, R.
E8QUEIRADA, V. EsquHrada.
E8QUEIRAIRE , S. m. ( eaqueiràiré).
Frondeur, celui qui lance des pierres. Avril.
V. QuHr. R.
B8QDBIRAR, V. a. et r. S*appréter, se
ranger en baUille. V. Quiir, R.
ESQUBlRâRP , S. m. (esfiueirar) ; m-
9iisauui. Soliveau, pièce de bois refendue en
long. Gare, équarne. V. Quadr^ R.
ESQUBIRAT, acQ. et p. vl. Disposé,
rangé en bataille.
E8QUElREOEADA,s. f.(e8(]ueire4jàde);
■■QonBADA, uQosnAOA. Battcrie à coups de
pierres. V. Queir, R.
ESQOEIREOEAIRE, S. m. (esqueired-
jâiré) ; MgoBBAniB. Enfant qui se Data coups
de ^wneê , qui lance adroitement les pierres.
Ety. de etguetrejTf ar et de ain. Y. Qudr,
Rad.
E8QUEIREGEAR 8', ▼. r. (s'esquei-
redjà); uvsnBOAB iP, s'aoaibab, s'AcaBnu»,
ttUÊtmMMf s'aooibab, wm^cwmnïïAm, «'acamab,
s'A^iBAm, noAnsoBAS, biiqiisuiab ■', i'aba-
rAUmMMf MB OAIBBOBAB, ■' AMBSOTAB, tB CLAVBI-
■AB, i'abvibijmb. Se battre à coups de pier-
res , et act. lapider une personne.
Éty. du grec «x(po< (skiros), moellon,
morceau de marbre, et de la term. eyear, ou
de ytl^ (cheir), main, et de e^ear; lancer avec
la main, d'où le rom. cairel, carreau. Y.
QuHr, R.
BSQUEIRBGEARyV. a. mm^mmâm, aito-
•AB. Poursuivre . chasser à coups de pierres ;
lapider. Y. Queir, R.
E8Q0EIRIER, S. m. (esquelrié). Pente
picrrense, mot ligurien, selon l'auteur de la
Statistique des Bouchenlu-Rhône.
ESQ
Éty. de OMsirouM, V. c. m. et de la term.
mult.ier. Y. Queir^R.
E6QIIEI88AR, Y. Eihranear.
E8QUEL, s. m. (esquél), d. basiim. Se
dit de la couleur que prend le linge en sor-
tant de la lessive, s'il est d'un beau blanc, on
dit : e» de boun esqueL
Ou le dit aussi flg. de l'humeur d'une per-
sonne qui peut être de 6ottn ou de mauvas
esquel.
ESQDELETA , 8. f. (squeléte) , et impr.
BSCAI.BTA , &OIITOVII1A Ct IBTOOmA. EiqUelttOf
port. Squelette, l'ensemble des os du corps
d'un animal et particulièrement de ceux de
l'homme. On nomme $queleUe naturel, celui
dans lequel les os sont réunis par leurs pro-
pres ligaments, et «gueleUe artificiel , celui
dans lequel ils sont maintenus par des corps
étrangers; fig. personne maigre et décharnée;
carcasse d'un vaisseau.
Éty. du lat iceUtum^ formé du grec
nceXexèv ( skeleton ) , le même, dérivé de
vxtXetoc (skélétos), desséché, pris de
9xiXXu> (akéllô) , je dessèche.
SqueleUe fém. en provençal est masculin
en français, un squelette.
11 parait que tout ce que l'on a dit , avant
Galien, touchant les squelettes, se rapporUit
à des cadavres desséchés, ce qu indique
littéralement le mot squelette ; mais ce grand
médecin rapporte qu'il en existait deux à
Alexandrie, qui faisaient de cette ville le ren-
dez-vous de tout ceux qui voulaient acquérir
2 uelques connaissances anatomiques. Cepen-
ant , la science des os ne fit aucun progrès
marquant jusqu'au XVI»« siècle ^époque à
laquelle Vésale la porto à un haut degré de
perfection.
E8QUELHA et
E8QUELLA, S. f. vl. Esquelîa, cat. Ei"
quila, esp. Clochette, crécelle. Y. Esquilha
et Eequil, R.
ESQUENA, s. f. vl. Y. Esquina.
E8QUER, ERA, vI.b^vbbba. Esquierdo,
ESO
157
esp. Etquerdo, port. Esquer, cat. Sinietro
itai. Gauche.
La man esquera^ la main gauche, qui ne
vientpasàlamain.
A lesquer, à côté.
Ety. du grec oxaio; (skaios), gauche. Y.
Eseai, R.
YeunounpUlariépoi sm6/to eumesquerra.
Lesage.
E8QUERIGH0UN , OUNA, adj. (esqne-
ritcbôun, oùne); bsqobbibciiovb. Fluet, mai-
grelet. Y. metoulin , Avril. Escai , R. et
Nequelii.
E8QUERIER, vl. Y. Eequerrier.
ESQUERINGHOUN, OUNA, adj. (es-
ÎuerTnlchèun, 6une).Garc. Maigre, fluet. Y.
Uquerichoun et E$cai , R.
E8QUERIT , Y. Nequelii.
Éty. du grec ff^^^tXsTÔc (scheletos) , des-
séché.
ESQUBRN , S. m. vl. MQOABB, St^OBBBA.
Eêcam, anc. cat E$eamio, esp. Eseameo^
port. Seherno, iul. Moquerie, médisance,
raillerie, plaisanterie; mépris, avanie, af-
front, blasphème. Y. J^jcam, R.
B8QUERNA , vl. Schéma ^ ital. Y. £«-
qucmeiEscam, R.
E8Q0BR1IBI, vL Y. fseomiret fseom,
Rad.
B8QUERRA, S. f. vl. Echarpe, collier.
Y. Eicai , R.
E8QUERRAN, S. m. vl. Récalcitrant,
revècbe, rétif.
ESQUERRAB, adj. vl. ^ur, farouche,
étrange , indocile , gaucher. Y. Eêcai, R.
B^UERRIER, s. m. vl. bsousbibb. Con«
traire , contradicteur, d'un avis opposé , in-
commode, difficile, périlleux, dur, fâcheux.
Y. ^»cai,R.
Que od qw imis vm «hmi «kv Mti« tsfmtmm.
Car pahii qui plus vow •ime ànAt vom iïn conirairc.
HUt a« U Crob eontre Im Albig. V. C895.
E8QUERBIER, adj. vl. b«cabibb. Gau-
cher, maladroit, embarrassé, difficile.
E8QUERRIT, IDA, adj. et p. (esqucrrî,
ide). Maigre, fluet, décharné. Gare.
E8QUI , vl. Y. Esquiu,
E8QUI , S. f . dg. Alt. de Eequina^ v. c. m.
en vl. milieu.
Los drape ee deben meeurd à canas ....
el aquete per la esquia et no per la lieera.
Fors et Cost. de Béarn.
Rubrica de pees et mesuras.
E8Q1IIALA88AR 8', v. r. (s'esquialassa) ;
•'B»QVIBIAtSAB, t'BSQOIBBAStAB. ForCCr SS VOIX
en criant, crier d'un ton aigu.
Éty. de es augm. de quioular, crier d'une
voix aiguë, et de Tact, ar, ou du lat. çutrî-
tare. Y. Crid, R.
E8QUICH , s. m. (esquitch). Y. Quicha*
daeiQuich, R.
Si non t'en vas battre Vestrqda ,
Te far ai dounar un esquichl
Brueys.
ESQUiCH-BWAftA , s. m. ( esquitche-
eimpàsse). Blanc-manger , mot plaisant par
lequel on désigne tous les aliments mous,
comme les crèmes, etc. parce qu'on peut
les avaler sans roécher. Avril.
ESQUlGHA-vACBAos , Garc. m. s. que
Esquichc^^Àgneki,
ESQOIGHA-ANGHOTA, S. Pince-mail-
le, fesse-mathieu. Avril. Y. Quich, R.
ESQUIGHA-BIONETA , S. m. (es-
quitche-bignéte) ; bsovicba-boobbbta , biqoi-
«M-vACBAns. Avare, cuistre, vétilleux, en fait
d'économie.
Éty. Esquicha-bigneta , litt. qui exprime
les beignets, pour en retirer l'huile qui avait
servi à les faire cuire.
ESQOIGHA-BOUONETA , Y. JSfÇlci-
cha-bigneta.
E8QUIGHADA,et
E8QUIGHADURA, Y. Quichadura et
Quieh , R.
E8Q1IIGIIA-GRAPAIID, S. m. (esquit-
che-crapàou) , dl. Nom que porte, en Lan»
rioc , le crapeau volant ou tète .chèvre.
Tardarasea,
E8QUIGHAIRE , S. m. (esquichàlré).
Celui qui n'ose pas ou ne veut pas se mettre
en avant, se rendre mettre du jeu, qui esqui-
che ou s'esquiche.
Ety. de eequichar et de aire, celui qui
s'esquiche. Y. Quich, R.
E8QUiGHA-L*OLi, S. m. dl. Le jeu de
boute-de-hors. Sauv.
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158
ESQ
ESQdICHiyBENTS, S. DÉ. pt. (squildia-
inéinsj ; mêrAwmAMOvmê, BcrBBMBtfiM} rmooMB**
Ëpreintes, ténesme, eavie fréquente et sou-
vent iuuUle d'aller à la selle, accompagnée de
douleur.
£iy. de et angm. de quicha, pression, et de
ftieni, liit. qui presse beaucoup. V. Quich,
Uad.
[ou êouffri la mouer nuech et jour
D'esquichamens et de doulour.
Gros.
E8QUIGHAR , v. a. (esqnîtcha) ; «oicham,
ACAJLAB. Presser, serrer, épreindre, exprimer.
Éty. de es augm. de quich, pression, et de
Tact, ar, litt. presser beaucoup ou exercer
une forte pression ; ou selon M. Thomas ,
du grec i<yxv?iÇo|Aat (ischyrizomai), s'eflbr-
cer, dérivé de t<ix'«^< (ischys), force. V. Quieh,
Rad.
Eequichar una lima, exprimer un limon.
Eiquichar Vanehoyat faire maigre chère,
lésiner.
BSQUIGHAR flf', ▼. r. Se baisser, se
courber, et Og. esquicher, éviter le coup,
acad. faiblir, faire des efforts pour aller à la
Salle.
S'esquichar per rire , dl. Se chatouiller
pour rire.
BSQUICQAT, ADA, adj. et ç. (esquit-
chà,àde); qcicbat. Pressé, comprimé, serré,
et en parlant de la taille d'un homme, courbé.
Éty. de e«, de quich et du pass. at^ litt.
qui a souffert une forte pression. V. Quich,
Kad.
ESQUIjCHOUN, V. Peeeueei Quich, R.
B8QUIGHOUN8, 8. m. (esquilchôuns),
et impr. bsqoiciioos. Pelotes de cire brute,
dont on a exprimé le miel, en les serrant et
Jes arrondissant entre les mains : Que ven-
dez lou$ esquichouns? combien les pelotes
de cire? Sauv.
Ëty. àeeequiehar, presser. V. Quich, R.
E8QIHBLABIENT, s. m. ( esquiela-
mèin) ; quiklamsut. Glapissement , cri aigu
d'une personne qui parie ou chante en gla-
pissant. Avril. V. Crid, R.
BSQUIELAR 8', Avril. V. Esquierae-
sar s* el Crid, R.
E8QUIELAS8ARS', V. Esquieraesar et
CHd. R.
E8QI7IENGIy Aller, de Eêquinanda,
V. c. m.
E8QUIER, s. m. (esquié). Boite dans
laquelle on serre l'amadou.
Éty, de eecaeX de ter. V. Esc, U.
E8QUIER , s. m. Pour fusil. V. AHlh.
B8QUIERAIIIE , s. m. (esquieràîré).
Frondeur, celui qui se sert de la fronde ; ce-
lui qui lance, poursuit à coups de pierres.
Gare.
ESQUIERAR , Gare. V. Eequeiregear,
ESQOIRAR, v. n. (esquira). Grimper
comme un écureuil. Gare.
Éty. de esquiroou et de ar, faire comme
l'écureuil.
E8QUIERAS8AR S', v.r. (esquielassà
et esquiera$$à) ; b«qoiai,amab, BftçtnsLAiSAB,
Bs^ctcLAB. Crier d-on ton aigu, pousser des
cris perçants. V. Bsquierlar.
Èty . de et augip. de quiela angm. de quiou,
ESQ
cri, et de or, litt pousser de grands cris. V.
Crid, R. *^ '^
E8QUIERLA,8.f.(esquièrle). Altér. dp
e#^iiaAa,écbarde. W.EspUnta.
Ety. dugrec7xùpo< (skuros), édat qu'on
fait jaillir du marbre.
^ ESQUIBRLAR 8', Y. r. ( s'esquierià ) ;
•'spQoisBAff AB. S'efforcer à clianter, d^aoter
en criant.
Éty. de e$ augm. de^ioMr, cri, et de ar,
crier fort, et non du grec txùXXco ( skullô ) »
tourmenter , importuner , comiQe le pense
M. Diouloufet. V. Crid, R.
ESQUIERLAT, ADA, adj. et p. (es-
quierlà, àde}, d. de Berre. Fendu, ue. V. Es-
clapat
ESQUIBR8 FAIRE D*, Expression lan-
guedocienne qui signifie taire pièce à quel-
qu'un.
ESQUIF , wqmw , radical pris du latin
ecapha, œ; esquif, dérivé du grec jxitpT)
(skaphê) , m, s. formé de oxdiirc^ (skaptô) ,
fouir, creuser.
De scapha, par apoc. êcaph, et par addi-
tion de e et changement de a en ut, esquif;
d'où : Esquif, Esquif-ar, Esquif-ou.
De esquif, par le changement de fen v,
esquiv; d'où: EsquiV'ar,EiquiV'ad-ansa,
Squi-ar, Squival-meni,
ESQUIF, IVA , adj. vl. Rétif, ive ; pour
petit batean. Y. Esquifau.
B8QniFA,EN, dl.de Biais. V. Bîoi. ^e.
Ety. de es fui f, parce que cette espèce' de
navire est taillé en biais. V. Esquif, R.
ESQUIFAR 8', V. r. (s'esquifl^). S'esqui-
ver. V. Esquivar s\
Éty. de esquifou , esquif, s'en aller sur
on esquif, bateau léger. V. Esquif R.
E8QIIIF0U . s. m. (esquifoik) ; Esquif,
cat. Schiffo, ital. Esquifs, erâ. port. Scapha,
ht. Scaff, bas bret. Esquif, petite barque,
petit bateau à rames , servant pour aller des
vaisseaux au port et pour se sauver en cas de
naufrage; fig. petit homme; habillement court
et étroit.
Éty. du grec qxijTi (skaphê), m. S. dérivé
de vxaTTxéiv (skaplein), creuser, parce que,
dans l'origine, ces petits bateaux étaient faits
d'un tronc d'arbre creusé, ou de l'ail, schiff,
de l'angl. ship, duflam. sehip, de Tirland.
skip, du suédois skepp, du goth, ship, mots
qui désignent tous un vaisseau, d'après Mén.
Dérivés : Esquif-ar , Esquiv-ar ; fif^.
avorton, Aub. fluet, mince, délicat, Gare.
ESQGIGAGHA, s. f. vl. Echauguette.
ESQUIL, BiQciui, radical pris de l'italien
squilla, sonnette, probablement dérivé du
tudesque skella, qui a la même signification.
On lit dans la loi salique : Si quis ske|lam
decaballis furaverit.
Dérivés : Squil-a, Esquil-eta, Esquilh-a ,
Esquilh-arjEsqueilh-eta, Esquilh-ot^Es-
quuh-oun, Esquinl-a, EsquinUar, Esquir-
a, Esquirl-a, Esquirl-o^is, Esquir-ol, Es-
quir-on, Esquir-oun.
ESQOILA, s. f. (e8quite),d1 Clochette.
V. Campaneta, Sùunalha et Esquil, R.
E8QUILA,vl.V. SctWa.
ESQUILANCIA, ait. deEsquinancia, v.
cm.
ESOl^n-ETA, s. f. (esqmiéle). dl. Son-
nette, clochette.
ESO
Éty.Dim. de esqnila. V. EsquiLïi.
ESQUILH, radicsl de «f^^ar, glisser.
De esquUh, par l'addition de r«, comme
augm,re«gttt(^;id'où : Resquilh-ada, Res^
fsUh^adour, Resquilh^ire, ResquUh-ar,
Hesquilh-amt, ResquUh-eia . Resquilh-ous,
Resquini-eta , Resquinlruda , MesquiM-^
adour, Resquinl-ouf.
ESQUILPA , s. f. (esquille); w»wumwA,
Mê^mjk. Schiggia, ital. Esquirota , port. Es-
quille , petit éclat d'un os rompu ou d*iiQ
morceau de bois qui entre dans les chairs.
Ëty. de la basse lat. smtidiUa , dim. de
squidia ou schidia, dérivé du grec ovi^iov
(schidion), copeau, édat de bois. Y. J?f-
p<eiito,pourécbard0
E8QUILHA, s. f (esquille); ■•oohila.
Esqueila , cat. Esquila, esp. SquiUa, ital.
Clochette. V. Campaneta,
Éty. de l'anc. ail. skel, clochette. Y. E$-
çutV. R.
E8QUILHAD4, S. f. (osquniàde). Glis*
sade. y.Esparrada, faite, échappée.
ESQUILHAR, y. a. dl. (esquillà); «•*
«ouiLAB. Sonner , tirer le cordon d'une son-
nette de porte. Y. Sounar,
Ëty. de l'iial. <gMi/(ar0, résonner, retentir,
ou de esquitha, sonnette , et de af. Y* ^«^«Ii
Rad.
E8QUILHAR,?. n. mçoiab. Pour fflisser.
V. Esparrar, Resauilhar, (ùir, s* échapper
adroitement. ^
E8QUIIJBAR 8', v. r. S'enfuir, s'évader.
Y. Esquivar m\
E8QUILHETA , S. f. (esquillétç). Faire
esquUhetçi , glisser étant assis.
E8QUILHETA , S. f. vl. Esquileta , dim.
desquHha, pclite sonnette. Y. Esquil, R.
E8QUILHETA, s. f. et impr. «f^onmA.
M. D'Anselme donne pe nom à la Sjjhna lo-
custela, sans nom d'auteur, oiseau de l'or-
dre des Passereau]( et die la fao). i^s Subu-
lirostres.
E8QUILHOT , S. m. dg. Petite SQOTiette ,
dim. de esquilha. Y. Esquil , R.
E tout soun tour n'es qu'un ilhot
Au près deou meu un esquilhot.
D'Astros.
ESQUILHOUN , S. m. (esquilléiin ) , dl.
«ouNALBBTA. Clochctte, grclot. Y. Campa-'
neta ; fig. petite fille , petit homme.
Ëty. de esquilha et du dim. oun, Y. Es^
quH,^.
E8QIIIULA , S. f. vl Nom qu'on donne,
è Montpellier , î la sctile , plante. Y. SdUa.
Ëty. du lat. seiila , m. s.
E8QUll<f A , s. f. (esqulne) : oot, abbct-a
Schiena , ital. Esauena , cat. esp. L*échine.
l'épine du dos , le rachis ; partie du corps
qui s'étend depuis le bas du cou jusqu'au
bassin, formée par la colonne vertébrale.
Éty. du grec è)^ivoc (échtnos) , hérisson ,
parce que l'épine du dos est hérissée d'apo-
physes épineuses que Ton a comparées aux
épines de cet animal , ou de Ix^^ ( '^*on ) ,
dos , ou de ^9jK< (ischis) , le dos , les reins.
Thom.
Virar Vesquina, tourner le dos, 8*en aller.
Leis esquinas, les reins.
Ai mau eis esquinas , j'ai mal aux reins.
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ESQ
Aver banaeâfmnat avoîf bon do6, «ap-
porter tout.
Le wmlâria vtâer pir e$quina , dl, expr.
prov. pour dire, je ne raime point , je ne
voudrais le voir que par derrière.
Bsquina d'ase, dos d'âne, ados.
Esquina de pore, une échinée , morceau
du dos d'un porc.
Dérivés : Esquin-adour y Bsquin-ar ,
Esquin-aiy Eiqurn-au^ Esquin-eta , Ei-
quin-ada , Estin-a , Eelinrada , EêUn^ar ;
et les mots français , Echine , Eckin-ée ,
£e^tii-er, Echiné.
E8QUINADA, 8. f. (esquinàde). Nom
qu'on donne, dans la Basse- Provence, à un
grand nombre de Crustacés , formant plu-
sieurs genres de l'ordre des Uomobrancbes
et de la division des Brachycères , et parti-
culièrement aux suivants : Coryêtee , Maïa,
Doripe , Homala , Gonoplax , Dromia ,
Pisa , Lisêa , Libinia , etc. v. Stat. des
Boacbes-du-Rhône, 1. 1 , p. 875.
Ely. Ce mot viendrait-il du grec , oxivaÇ,
oaoc (skinaz , akos) , agile , leste.
BSQUINADA , Bastonnade ou volée de
coups de poing ; grande fatigue. Gare. Tra*
vail forcé. Avril. V. Eequina.
E8Q1IINADOUR , s. m. ( esquinadôu ) ;
rAVTiDoim , BSQoniAPK. Couperet, cputeau
de cuisine qui sert à dép^er la grosse
viande. V. âfarrae,
Ety. de eequina , échine, parce qu'il sert
particulièrement pour séparer les os qui la
composent V. Eequina.
E8QUINANGIA , s. f. (squinancie); am-
fiOlA, BtQVnAIICIA, MAO DB ««IIMUI , MCAABM-
ciAt s«QiiiBici,Bscv«AiKiA. Squînanxia, ilal,
Esquinaneia , es^ Estjfuineneia , port. cat.
Esquinancie , angine, inflammation des or-
ganes qui servent à la déglutition ou de ceux
qui constituent les voies aériennes.
£ly. du lat. equinaneia , dérivé du grec
xuvxv^T^ ,(kynanché), formé de xub)v(kyôn),
chien, et de ctrfy(tvê (agcfaeîn), suffoquer,
étrangler, parce que les malades tiennent la
bouche ouverte et tirent la langue conune
un chien qu'on étranglerait ; ou de Tuvà^x^
(sunagché) , de ayxw (agcbô) , serrer , suffo-
quer.
ESQUINAR, v. a. (esquinà). Échiner,
éreinter, rompre l'échiné , et Ûg. assommer
de coups.
Éty. de ee priv. de eequina et de Tact, ar^
litt. priver de l'échiné , rompre Téchine.
ESQUINAR 8' , V. r. S'éreinter et fig.
se ruiner dans une entreprise mal con-
çue.
E8QUINAT , ADA, adj. et p. (esqninà,
àde) ; stnA&AT, bmvbiiit. Echiné, ée; éreinlé,
a qui on a rompu Téchine ; ig. fatigué, ha-
rassé, rendu ; ruiné. V. Eequtna.
ESQUINAn, s. f. (esquinâou). Bfèi«-
laine ; écheveau de laine blanche que l'on
veut faire teindre. Gare
£ty. de eequina et de Tact, on, pris à l'é*
chine, parce que c'est celte partie qui prodnit
la plus oelle laine. V. Eequina»
ESQUINÇABIENT, s. m. (esqnînçaméln),
dl. Bt^mmAMMT. Déchirure. V. Eeçuinea-
dura.
ESQ
B*U^uroef d^autrageet de pouiUoe^
De eoupleeeoe, d'esquinçamens
D'ocdden», d'eepaUuiquamene.
Michel.
E9QUINETA, S. f. (esquinéte). Petite
échine.
Éty. de esquina et du dim. eta.
Faire eequineta, coelat pola ou courta-
eella, faire la tortue ou la courte échelle,
prêter l'épaule à quelqu'un pour l'aider à
monUtr ; nroiégoj*, être croupier dr queiqii'up,
le soutenir.
Nadar d^ eequineta ou de reveeeetaj nager
sur le dos ou à la renverse.
ESQUINLA, s. f. (esquînle). AlL de Ee-
quilha, v. c. m. et Campaneta et Eequil, R.
ESQmNLAR, V. Eequilhar, acl.
ESQUINI«AR, d. bas lim. V. Sounar,
Reeounar eiEsquil, R.
ESQUIN8ADURA, S. f. (esquTnsadùre) ;
BKvniçAHBn. Déchirure, accroc. V. Eecar-
chadura.
E8QDIN8AR, vl. Eequinear^ cat. Déchi-
rer, lacérer. V. Esquintar.
Êty. du lat. ecindere, ou du grec î^x^fa
(eschisa), aoriste de r/ijJiui (scfaixô) , m. s.
Thomas.
ESQUINTAXEN, S. m. vl. Déchirement.
ESQUINTAR, V. a. (esquintâ) ; bcqquab.
Donncrdes coups de poing, éreinter, battre,
déchirer. V. Eecarchar.
Ëly. du grec 9Ktvô(2;(i> (dctnthizè) , mer ,
regimber, donner des coups de pied.
ESQUINTAR S', V. r. sMovinAB. Se
battre à coups de poing, se prendre aux che-
veux, se déchirer les habits.
ESQUIOL , s. m. (esquiél), dl. Montre ou
signe qui donne quelque espérance, bonne ou
mauvaise apparence : Loue biade an bon
esquiol; les blés, encore en herbe, ont bonne
apparence ou promettent beaucoup. Sauv.
ESQUIOUIaAR, v. a. (esquioulà), d. bas
lim. Ëculer. V. Aeular et Entraveeear.
Éty. de e», de quioui pour eul^ et de ar.
V. Cui,R. ^ •- »
ESQUIPATTE , S. m. d. béam. Equi*
page. V. J^quipagi.
E8QUIPOT, s. m. (esquipé). Esquipot,
petit tronc ou tire-lire qu on voit dans les
boutiques des barbiers, où l'on met l'argent
qui doit être partagé, amas d'argent. V. Ma-
guet.
Éty. du grec (xxiiico (sképô), couvrir, voi-
ler, protégiçr, défendre ; Ménage le dérive de
aTuito<(8tupos),nipw, tronc; on le dit en-
core, fig. d'une personne mal construite, pe-
tite et bossue.
ESQUIRA , dg. Pour sonnette. Y. Cam*
paneta et EequU, R.
ESQUIRAR, V. a. vl. Déchirer.
Ely. de ee priv. deeuer et de ar.
ESQUIRAUS , s. m. pL (esqniréou). Bul-
les d'air.
Éty. du grec nci^^ç, (skirrhus). Dumège.
ESQUIRI.A, s.f. (esqnirle); BfgmMA.
Alt. de Eequirre, v. c. m.
E8QUlRLABiENT,s. m. (esqoirlaméin).
Glapissement Cast.
ESQumiaAR, V. n. (esqmVIà). Glapir
comme font les petits chiens, crier comme les
petits enfants.
ESQ
159
Ety. de eifuirla, clocheilei et de or. Voy.
Eequih R.
ESQUIRIâAT , ADA , adj. et p. (esquir-
lâ, àde). Aigre, caisse, ée» parlant du cri et de
la voix. Gare.
ESQUIRI.OTIS , S. m. (esquiriûtis).
Vieux root qui désignait une roue à clo-
chettes.
Éty. de eeqnirla. V. Eequil, R.
E8QUIROL, s. m. (esquirôl), dg. mqiii-
noir, BtooiaooN. Grelot. V. Caecaveou et Ee-
quil, H.
Z'esquirol de ta folio
Tindino de toute couetate.
Jasmin.
ESQUIROL, vl. Eequirot, cat. Ecureuil.
V. Esquiroou,
ESQUmON, 8. m. anc. béam. Petite
sonnette. V. Eequirol et Eequil, R*
ESQUIROOU , s. m. (squirôou) ; bsco-
moov , KtcHiBooBs , BKBiMOT. Esquirol, cat.
esp. arag. Eequilo, port. ScoiâUoh, Hal.
Ecureuil , ou écureuil commun , Sciurue
vulgarie^ Lin. petit mammifère de la fam.
des Rongeurs, très-commun dans les bois
de la Uaute-Prov.
Éty. du lat. eeiuriolue, dim. de eciurue,
dérivé du grec oxCoupoc (skiouros), formé
de V3ua (skia) , ombre , et de oupa (oura) ,
queue, parce qu'il se sert de cette partie
pour se couvrir.
Ce petit animal fait son nid au sommet
d'un arbre élevé , et le construit d'une ma-
nière si ingénieuse qu'il met ses petits k
l'abri de la pluie. La femelle reçoit le mâle;
au commencement du printemps, et vers la
fin de juin elle fait quatre ou cinq petits
que le mâle concourt à élever.
ESQUIROOU-ORIS, S. m. Nom du loir,
dans le département des B.-du-Rhône. V.
Greoure.
ESQUIROUN , s. m. (esquiréun) , dg.
Grelot. V. Caecaveou el Eequil, R.
ESQUIROUNEL , s. m. (esquirounèl) ,
dl. BflQ«nM>iiinBov. Nom qu'on donne, en Lan-
guedoc, au mouchet, tiercelet ou mâle de
l'épervier, Sauv. V. MouieeeteiEspretier,
ESQUIRRE , s. m. (squirré^ ; «tgvim&A,
B*9«nB&A, •Qmnou. Sctrro^ ital. Eecirroei
Esquirro, esp. cat. »Sctrro et EeeirrOy port.
Squirhue, lat. Squirreet squirrhe, tumeur
dure, indolente et circonscrite, sans alté-
ration de couleur à la peau , qui a ordi-
nairement son siège dans les glandes.
Ëly. du grec Tx^^poç (skirrhos), dérivé de
<niipoc (skiros), moellon, édat de marbre,
parce que les tumeurs squirreuses sont très-
dures.
E8QUIRROU8, OUSA , OUA , adj. et p.
(esquirroùs, oùse , oue); Seirroea, ital.
Cirrœo, esp. Eecirroeo, port. Squirreux,^
euse, qui est de la nature du squirre.
Êty. de eequirte et de la term. Oue,
V. c. m.
ESQUiS, V. EequiH.
ESQUIS , s. m. (esquis) , dg. Déchirure.
V. Eeearehadura.
ESQUIS, adj. vl. Apre, difficile.
ESQUISSA, s. f. (esquisse) ; Sehiszo ,
ilal. Esquisse, ébauche d'un ouvrage d'art.
Éty. de l'ital. echitMO, m. s.
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160
ESQ
ESQOUMADA ,8. f. (eâOaiMade) , d. bas
lim. Déchinire. V. Bscarckadura.
E0OUIMAB, V. a. (eaquiMé) ; SMt-
tare, iial. Eacpsser, tracer les premiers
traits d'un dessin.
Éty. de l'ital. êchitsare , oo de esquUêa
et de ar.
E8QUIMAR , V. a. Bt^tncuAa. Épreindre,
exprimer quelque chose |K>ur en faire sortir
le jus » le soc ; tordre le linge pour en
chasser Teau. V. Esguichar et Quuh, R.
ESQUI88AR, y. a. ucmMfMi. Rumpre
par quartiers, ébrancher, V. Efhranear;
pour déchirer • V. Bfcarchar et £$quintar,
B8QUI88AT, ADA, adj. et p. (esquissa,
âde). Esquissé, ée , épreint, etc. selon le
verbe. V. Quich, R.
E8QUI88AT , ADA, adj. et p. (esquissa ,
âde), d. béam. Déchiré, ée. V. Eêcarehat.
Imu cap couyffai d*iU eohe esquissade.
Voés. bcarn.
ESQUIST, I8TA, adj. (esquis, iste);
BSQOU , BZCSU.BIIT , BXQOIt. EsquUit , CSt.
Squisito, ital. ExquiiitOy esp. port. Ei^quis,
ise, recherché, excellent.
Ëty. du lat. exquisUut.
ESQOITAR 8' , V. r. dl. Y. Re$quUar
et Quiet, R.
ESQUITAT , ADA , adj. et p. (esquîlâ ,
éde) , dl. Qui est quitte , qui ne doit rien.
Sauv.
Éty. de e», de guUi$ et de af, qui est
quitte. V. Quiet, K.
E8QUIU, IVA, adj. vl. Btçni. Esquiu,
cat. Esquive, esp. port. Schifo, ilal. Fort,
terrible : Mal e$quiu, mal terrible; farouche,
dur, bourru, sauvage; difQcile, rebuUnt,
pénible.
Dérivés: Esqiu^ Eequiv-anea, Esquiv^
ùff Etehiv-ar.
ESQUIDEI., s. m. (esquiuèl), dl. Sens,
bon sens, jugement Sauv.
E8QUIVADANSA, s. f. vl. Mensonge,
moyen de s'esquiver. V. Esquif, R.
E0QUIVANSA, s. f. Aversion, refuf, ré-
sistance^
BSQUIVAR , y. a. (esquiva) ; Sehivare,
ital. Esquivât, esp. port. cat. Esquiver,
éviter adroitement, ftiir, éluder, refuser, en
vl. y, Esquivar s\
Éty. de esquif, barque légère, et de ar, V.
Esquif, R.
ES^^JIVAR 8', V. r. r st^oirf ab , t'stçvf-
I.MAB, ■'sfVAOAm, s^BtvovrrAm. omatab rinsDA.
S'esquiver, se retirer secrètement, sans éire
aperçu ; se retirer adroitement d'une afiaire.
ESR
ESRAIOAR, V. a. vl. biuibicab, BamABi-
«OAR. Sradieare , ital. Déraciner, ark'acher.
V . Derrahar et Desraeinar,
Éty. du lat. eradieare, m. s.
ESRAI8, vl. Il ou elle arrache.
E8RENAR, Avril. V. Derenar ti Ren ,
Rad.
B88
ESSA. 6. f. (èsse) ; Essa , cat. Nom de la
ettre s. Faire d*essa^, ét^e ivre, vaciller.
ESS
• S. f. Esse, cheville de fier, en ferme
d'S, qu'on met au bout de l'essieu d'une voi-
ture, charrette ou cbarriot, pour empêcher
oue la roue ne sorte. Cest aussi le nom de
Vesse ou tourniquet , qui tient im contre-
vent ouvert.
ESSA, (ésse). Désinence d'un grand nom-
bre de substantifs auxguels elle ajoute l'exis-
tence de la qualité désignée par le radical .
et parait ainsi dérivée de esse, étre.Cest ainsi
que feiblessa est l'abstractif de feibU, être
faible ;^ro^«eMa, état de ce qui est gros;
finessa, de ce qui est fin; rudessa^ de ce qui
est rude, etc. , etc.
E88A, s. f. (èsse). Nom qu'on doniie. à
Nisn^e, à Fers velu. Brvum hirsutum, Lin.
plante de la famille deg Légumineuses, qu'on
trouve dans les champs.
B88A, vl. Il est m : Adest, mot formé de
es sa, ou mieux ça. On le trouve aussi au
lieu de et sa.
B88ABATAT, vl. V. Sabatat.
E88ACAR, ait. lang. de Ensaear, y. c.
m. et Sae, R.
ESSAI, vl. V. Aesai,
E88AIAR, vl. y.Assaiar.
ESSAIS, s. m. pi. ?L JontjeSy combats,
escarmouches.
ES8AJAR, vl. V. Essaiar.
ES8ALEORAR , y. a. vl. Récréer, ré-
iouir, délecter. V. Aieqr,fi.
ESflUkLSAMEN , S. m. vl. ytttAiicwâw«yi»,
usAUAMBM. ExcUçamÊn, anc. càU inalia-
menio, ital. Élévation, avantage.
Êty. de es, pour ex, de alsa, pour alla, et
de men, pour rn^ni^ élevé, par-dessus. V. Alt,
Rad.
ESSAMENAR, vl. Y. EissatMnar,
ES8ANOLANTAR , vl. Y. Ensan-
glantar.
ES8ANIU.ANTEIA, adj. vl. Ensanglan-
tée. Y. Sanglant et Sana, R.
ESSAR, V. r. (essâ), d. basiim. Paire des
lacets, des contours, pour adoucir une montée
trop rapide : Mou bia ne mountariaun pas
oquel rospet sens essa, Réron, c'est-à-dire:
mouf buSus ne mountarian pas aquel ras-
pect sens essar, mes bœufs ne monteraient
pas cette colline sans faire des détours.
Éty. de essa, s, et de ar, faire des ».
ESSARRAR, v. a. vl. B«tAMB. Enserref,
enclore; assaillir. Y. Sorr, R.
ESSART, s. m. vl. Abattis, destruction.
Êty. de la basse lat. essartum,
ESSAflf, s. f. pi. (èsses). Faire d'es$as,
chanceler; on le dit des pas tortus que fait
une personne ivre.
E^AURAR , y. a. vl. Essorer , mettre ,
exposer à l'air. Y. Aur, R.
E88AUREIAR, y. a. vl. Y. Eisaurar.
E8SAURETAR, vl. Y. EUaurar,
ESSAURIR, v. a.vl. Ecouter.
E88AU8ABlE|rr, S. m. vl. Elévation. Y.
E88AT, v|. Y. Essai.
fiSSATAR, Gare. Y. A^sayar,
ESSATUR, Gare. Y, Assayur,
PSSE ,v. aux. qui se conjugue avec eifre
et*er,èlre.
Éty. du lat. esse^ iqf. de sum.
Siou tùut vostre^ je suis tout à vous, »tiiii
totuê vest€r,\aL
ESS
PereBit1mrou$faumiBêa§i. Pror.
ESSE, s. m. (èssè). Etre, manière d'être:
Es toujours doou mems esse, il esl toujours
le même ; Es pas dins soun esse, îi n'est pas
dans son assiette naturelle. Y. Estre.
ESSE , s. m. (èssé) ; MTAmir, vl. fitat :
En bon esse, en bpn état ; De tal esse ei tft-
gnitat, d. anc. béam. on le trouve aussi pour
en se, en soi.
ESSEG , vl. Il soit, il s'e^ sni^
E89EGAR, v.a. vl. \. Eneegar,
ESSEONAMEN. vl. Y. Pnspgnawunt.
ESSEONAR, vl. Enseigner. Y. Emê-
gnar et Sign, R.
ESSBGNIAR, vl. Y. Bnsegnar.
ESSEORB, vl. Y. Enseguir.
l^SSEOUENT, ENTA, adj. vl. Suivant,
ante ; qui suit. Y. Sequ, R.
E^EOUIR, vl. V. Enseguir.
ESSEIONABLE, vl. Y. Ensenhahlf.
E88E1GNAR, vl. Y. Ensegnaf.
EW^CTiAR, V. a. yl. Indiquer, déceler. V.
Enselar.
Éty. de f s priy. et de selar pour celar.
BSSELAT, ADA, adj. et p. vl. Sellé, ée;
po'ufyu de sa selle. Y. Stll, R.
È88EBIBLAyAlIENS,ady. vl.
nfjL»AmïïM, Ensemble. Y. SimU^ R.
ESSEMPLE, vl. Y. Exemple.
ESSÉMPLIFICAR, V. a. vl. m
BxempUficar, cat. esp. port. Esemplificare^
ital. E^pèseir, ^yelopper; copier, faire des
exemplaires.
BSSEMI^S , vl. Y. Ensems.
ESSEMS, vl. Ensemble: Essernscorrens^
concouriants, du làt. coiietifTefilef ; Esêoms
nomnai%, «umommés, du lat. eognominaU*
Y. Enséms et Simil, R.
ESSENATRIER, S. m. vl. Porte-en-
seigne.
BSSENÇA, S. f. (esseinça) ; mtrmn. Eê»
lenia, ital. J?#eiieia, esp. Esseneia, port. caL
Essence, ce qui constitue la nature d'une
chose.
Éty. do lat. sifsnlia, déesse, être. Y. 5er,
Rad. 3.
Essence, en chimie, est une huile volatile,
séparée par la distillation, telles sont: l'huile
volatile de lavande, rhuile volatile de roses,
l'huile volatile de térébenthine, etc., etc.»
qu'on connaît aussi sous les nomsd'esseoce*
ESSENCIA, vl. Y. Essentia.
E8SENGIAL, vl. Essendal, caU Y. ^s-
sentiel et Ser, R. 3.
ESSENGIALBiENT, adv. vl. Essendal-
meiU, cat. Esencialmente, esp. Esseneial^
mente, port. Essentialmenie, ital. Essentiel-
lement. Y. Ser, R. 3.
ESSENDRE , vl. Rrâler. Y. Bseendre.
ESSENHA , s. f. vl. Enseigne, grade. V.
Sign et Ensegna.
ESSENHADAMBNS, adv. vl. Savam-
ment, en homme bien appris. Y. Sign^ R.
ESSENHADOR, S. m. vl. InstiUiteur,
qui enseigne.
Éty. de essenhar pour ensegnar^ et de
ador,\.Sign,R.
ESSENHAIRE, vl. Y. Essenkador.
ESSENHABIENT, S. m. vl. Enseigne-
ment. V. Enugnameni.
ESSENHAR , vl. Y. Ensegnar.
ESSENHAT, adj. et p. vl. Enseigné, i
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ESS
Irait» bien éleié) enceint, enieraié. Voy.
Sigm,B. .
E88ENHORIB, v. a. ▼!. Eublir eo sei*
gneor y mettre en poasefisîon. V. Emêgno*
rir eiSegn^R.
B88ENIABLE , vl. V. EntenhabU.
JB£8EN1ABLE8 , adj. vl. A qui l'ont peut
apprendre, V. Sign^ R.
E88ENTIA, vl. V. Essmça.
ESSENTIEL, V. Eêêeniiel.
BMENTIEL, WAA. adj. (essentiel,
èle ) : EnentiaU , ital. Esencial • esp. £«-
«Mitai, port. cat. Essentiel, elle, absolument
nécessaire, important, considérable: pris
subst ressenliei est la partie la plus impor-
tante. V. Ser, R. 3.
B88ENTIELAMBNT, adv. (esseintie-
laméin); Eitenzialmente, ital. E$encial'
menU, esp. port. Essentiellement, par es-
sence, nécessairement
Éiy. de es9€fUiela et de ment,
ESUPAR, v.a. vl. Eneepar^ esp. Cou-
per, trancher.
Ety. de e» priv. de êep. souche 9 et de ar,
IWBB, Esier, caL Ber^ esp. port. £$•
are y ital. Un des verbes èti*e, esire ou e$$e,
qoi^ n'est connu qu'à l'inûnitif aujourd'hui.
Éty. du lat. e$$e,
ESSER , L' , s. m. vl. L'être , l'eiblence,
B8SBRqAR,vl. Rechercher. V. £iMer-
ear , Cerear et Quer^ R,
BMERCHAR , vl V. Emserear.
B88BR1IENT8 , s. m. pi. vl. «cnmmrtt.
Sarments, menu boïs, bois de fagots.
éty. du lat exeerpere, séparer, ce qu'oq
sépare de la souche.
ESSERNIMBN » S. m. vl. Bon sens, juge*
ment. V. Cem, R.
SaSBRNIR, \\, V. Eissemir.
BSSERNIT, adj. vl. Sensé, judicieux. V.
CCTHj R.
E88ERIIAR, vl. V. Enserrar.
E88BRRAT, ADA, adj. et p. vl. Fermé,
éc. V.5err.R.
BSflBBVELAR, v. a. vl. »t— — iâ«.
EetrvtUar fioc, cat. SeerveUare , ital, Êcer-
vder, âter la cervelle , briser la cervelle.
Éty. dee« priv. de servela, pour eervela,
et de ar. priver delà cervelle. V. Cervel, R.
E8SERVELAT, adj. vl. V. Étervtlat,
DéctrvfM et Cervtl , R.
E88B8 , s. m. pi. (essés).Nom languedo-
cien des ers. V. Erres»
ESSES, dl. (èssés). Les êtres d'une mai-
son. V. Eilreê,
ESSES , s. m. vl. Encens. V. Encens,
ESSES, souvent employé dans le dl. pour
eZ^û.eux.
ESSESSER, et
ESSESSiER, s. m. vl. Encensoir.
Êty. de es$e$ , pour encens, et de ler. V.
Encens,^,
ESSHIUI, s. m. vl. MBun , KtcaiMy. Sloge.
V. Singe.
ESSHnnLAR , vl. V. SiUar.
ESSIAI«AT, s. m. (essiolà ). d. bas Km.
Beurre fondu et noirci dans la poêle , beurre
noir: Boula i^otia soùhs 0 reitiola , Béron.
c'est-à-dire, Bùutar d*oous à Vessiolat, met-
tre des oBofe au beurre noir.
ESSIAURAR , V. a. (essiooarà) , d. bas
Km. Essorer, exposer au léphire pour faire
TOM. IL
ESS
sécher un objet queleonqve. V. Awr^ IL
ESSIAURB, s. m. (eâsiéure) , d. bas Km.
Zéphir , vent frais et agréable. V. Zephir.
Ety. de Aura^ v. c m. et Atsr, R.
ESSIGAR . V. a. vl. Aveugler.
Ety. du lat. ex cœeare^ m. s. V. Cfc,R.
ESSIDUELH , nom de lieu , vl. bmidoiu.
Exideuil , en Périgord.
ESSIEN, vl. V. EsHen.
ESSIEN, s. m. vl. BMiAirr , BtusR. Savoir,
sagesse. V. Sah , R.
meu essiant, à mon avis.
ESSIENMEN , adv. V. EnHenmen,
BSSIEOU, Alt. de Essiou, v. c. m.
ESSIL, s. m. vl. sstim. Ravage, destrac-
tion . raine.
Êty. du lat. eâ?tH«, réduit à rien, vide: pour
exil. V. ExU.
BSSILAOAT . ADA , adj. et p. d|. Ébloui,
ie. V. EmberlugcU.
BS8ILH . s. m. vl. y. Essil et Exil.
ESSII.HAR, v. a. vl. DèMruire, ravager.
Éty. du lat. exsulare,
USILHAT, adj. et p. vl. Exilé.
Ety. du lat. exsul, m. s.
ESSIUSEA, adj. vl. Ruinée.
E9SIOU , s. m. (essiou) : ai , ai», Aiuni.,
BIMIOU, KS»»O0, UMIOO. hM»%lOV . E XC , ^80.
EixOy port. .^Me, ital. Essieu, pièce de bois
ou de fer qui passe dans le moyeu des roues.
Ély. du lat. axis, oxt/ium, dlm. du grec,
àÇcov (axôn) , axe.
Dans un essieu <m nomme :
FI^SÉE , l« parti* qi.{ e«t dan* rewito.
CORPS DE L'ESSIEU, l'innrvaH* iTom roue • l'auire.
CKIL , U troa qui Mt • l'citrcmii^ àt la fuiim et «{ul r«*
rniil'S
ÉPAtLEMEKT, U poni de re»Ie« où coouBeiioe U
fiuée.
ÉQUlGI«ON, la bwMle de lêr eneaMf^ dana la fuMe d'mn
eulea de boit , daa$ le tena de aa longueur.
HAPPE , le detifi.ecrde de fer duBl on gamll un eMieu
ESSm, vl. Sortir. V. Sourtir.
Ëly. du lat. sj;tre.
ESSIRBAR, V. a.(essirbâ), d. bas Km.
Sarcler. V. Seouclar,
ES8IVOUS, OUSA, adj. Gare. V. Enve-
geous.
ESSO, vl. En son, dans son, esso ventre,
in venire suo,
ESSOI, vl, Je suis : Essoi ne ben certr,
j'en suis bien certain. V. Esser.
ESSORGER, V. n. vl. Bvitoacsa. Jaillir,
sourdre : sortir, naître, pousser.
BSSORT, adj. vl. Sauvé. V. Escoz,
ESSOUFLAMENT, V. Eissouflament.
ESSOUPLAR, V. Eissouflar et FI, R.
BSSODFLE , s. m. (essôuflé). Nom bas
limousin de la salamandre. V. Salamandra
et Alabrena,
ESSOURDAR, d. bas Km. V. AMOuréir,
Ensourdir et Surd, R.
ESSU, vl. et
ESSUCH, adj. (essùtch); stnnr*. Sec; Kg.
liquide, ce qu'il y a de plus clair dans une
socoession. V. Eissueh etSee, R.
BSSUOADOUR, s. m. (essogadôa), d). M
ESSMbADOIIR, Gare. s. m. (essngadôuV
Filet à secouer la salade ; essuie-lnain. v.
Panaman.
ESS 16t
Éty. àtsêiuek et de adesÊT, qé akcbe^ qui
essuie. V. See, R.
BSSnOADOIIR, dl. m. s. que espoustsk*
dour.
, vl. V. Eseuyar,
ESSUONAR, v. a. (essugnà), d. bas Km.
Essuyer, sécher. V. Panar , Secar et Sec.
Rad.
ESSUONAR S', y. r. rad. Ressuer : Las
pore s^essugnou penden quaouque tem, Bér.
c'e9t-li*dire;: Las pareiss'essugnoun pendent
qtMuquetempsy les murs neufs ressuent pen-
dant quelque temps.
ESSUIA, BusinsA. Cast. T. Suelha.
ESSUTADOUR, V. Pana^man et Touer-
ca-man.
ESSUTAR, (essuïa); siMuoAm, uiibab.
Enxuyar, esp. Enxugar^ port. Assiugare^
ital. Essuyer, sécher.
Ély. V. Sece, R.
EST
EST^ mr, iT, sTAinr , «r , radical pris du
latin starsj a(o, sUUum, être de bout, droit,
sur pied , se soutenir , dérivé du grec ffrocD
(stad), thèoie inusité, de Xm^i^v (histémi),
posef , élever, demeurer. Cette racine fournit
un grand nombre de mots.
Ingens est caterva eorum gués ah kae
voee; deseendunt, dit Vossius, ste&tiû, sta-
ble: estafnlitas, stabilité; flfl6ilire, étabUr;
staMum^ étaUe; stoêus^ état; stolners, sta-
tuer ; statutum, statut ; statua, stutue ; ato*
tura, stature ; constituere, comtituer ; cons^
fiiutio , constitution ; destituere, destituer;
destit%diOy destitution ; instituerez instituer;
instUuHo, institution; prostituere, prostituer;
rMCtlnertf, restituer; rsaHlutio, restitution;
mèatihcere, substituer; substitution substitu*
tion, constans, constant: eonstanHa, coos»
tance; supersUtio^ oMaeulum, obstacle;
restare, rester, etc.
Sub^stanli-aconstare, être debout, s'ac-
corder, coûter.
Destare, parapoc. et addition de e, initial:
Estar^ Estad'ir^ Estad-is, Estap-es^ Bt^
star, [st-ar, Eys-tad-is,
De stabilire, par apoc. incomplète et addit.
de e, iait. eHa6i(e, bar sync. de t, estable;
d'où : Eslabl'idajÉstabls,Bstabl^a,Esta'
bl-age^ Establ-ada, Bsiabl-ar, EsUAU
oun, Estabi^aria, Establ-as, Estahl-ant,
Establ'ig, EstabUiment, EstahUr, Estàbl-
issament, Estabt-it, mIo, EstaU-ixo^ Estaff*
fia. Eêtanci , Est-ans , Estshou, Esta^iar^
Est-aire, Est-aguit.
De esiar, par apoc. est; d'où : Esl-ags^
Estage-a, Est-aga, Est^agi^ Est-age^r,
Estage-at. Estagi^u, Estag-ier, Estag*-
ieras^ Estatgs, Èstamb^i, Estaud^eLEs^
taud^et, Estaud'is, Estay, Est-ars^ iTita-
meiO, Est-oM.
De statum^ par apoc. et addit. dee, înit.
Estaty Estas-iou, Estairua, Eslat^sar^ Es-
tatu-at, Estatrura, Estait, Bstahili^t,
Esta-^ment, EsUeou, Mat-esta^ McA-est-au^
Mat-est-ansoy Mal-est^ar, Mat-estre^ Con-
tra-sty Cbiilra*at-odor , Coutra-st^ire ^
Contraste, Contra-star ^ Esta-vouir-ar ^
Est-ayres, Estaeh^isr, EstÀva.
De constare, coûter, par apoc. consfar et
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162
EST
eofifl, par lasoppr. de fi,co«l, et parchang.
de oenou, coust ; d'où : CouH, Coustar ,
Coust-age, Coutatge ^ CouêU-aus ^ Est-
alfa, Estaff-eia, Ê$taff-%es, Con-sUU-ar ,
Con-êtatat. fjtofir-otm , EUançwm-Qr ,
EêtatM-a, In-slar.
De statum , par apoc. stat, et par change-
ment de a en t, stit, $tùut: d'où : Coun-
wtUuarJn'êtUui^ Coun'SlUu4ion, De-êHlu-
ar, Ih-êtUu'lian, In-êtUu^r, Rê-êtUu-tiam^
Sub-ititH-ar, Sub-ilitu-iion , Re-ttU-mr,
SubitUul, Con-ttUu-ir, D'estiiwabU, D'e*-
iUut-ion , D*esiUU'ar, In-êtUutour, Subêii-
iu-ir^ SubitUuci-on,
De etlit, par une nouvelle apoc. et; d'où :
Su-ttUu-ar, SuHitu-it, Su-ttilu-cio, Coun
êl-ança, Coun-tt-ans, In-eounêtança, Coun-
stant, Coun-stam-ment^ Coun-itar^ Des-
estans , Det-estansa , In-gtam-menl , /n-
êlanç-a^ Incitant.
De êubftaniia, par apoc. subêtant, $nhs-
tanti : d'où : Coun-êubtianti-el, Coun-iubê"
tanti-al-Uai^ Trans-tubstane-iar , Tram-
êubitanciai. Et ava , £tol, Btal-^ir, EUU-
agi, Houn-al, Houtîal-ada, Haustal-as,
Houttal-et, HouU-au, HoustaUadoun, O-
êtQm-en, O-stam, Oêlau, O-star, O-itat.
De obitaeulum. par apoc od^tociil, par
auppr. de u et changement de o en on, M$»
lac(;d'où : OubitaeU^,
De obsHnare, par apoc. et changement de
o en ou , OMbstin ; d'où : OubUin-ar , Oubt^
tin-at, Ouftltn-olton,
De proêtUuere, par apoc. proHUu et
pr9Uttitu;d*oii : ProiuHtu-ada, PrauêÈUm"
or, ProuâtUut-at, Proustitut-ion.
De iupersIUioniê, gén. de tupertitlto, ao-
perstUion » formé de «uper et de êto, par
apoc. iuperUtian; d'où : Supeiiaûm. Sear,
Super-stUionSf Siane, Stane^a , 5(ait(r-a,
Stabas, StabUi-ment, StabU-itaî, Stabla-
meiU, Stable, StabU^metU, Stabl-ir, StaeUn^
art, Stages, Sobr-esUei-oê, Sobr-êstUiciosa-
ment, St-atia, Stat-Uta.
B8T On trouTcra à bzt.... les mots
qui manquent à BtT.
BftT, ÉêtjCaL Souvent employé dans les
anciens écrits pour ee, cet, celui. V. Aqueeê,
TOUS êtes.
EST, s. m. (hs);MMwjkMT. £»l,ital. cat.
EaH, angl. Est, l'Orient, l'un des quatre
points cardinaux de Thoriioo.
Ëty. de l'ail, oeêt, dérivé de o«l, ctten.
Orient, naissant, le côté d'où le soleil naît
Il se prend souvent pour vent d'Est : VE$t
bouffa, le vent d'Est souffle.
EST, vl. Vous êtes.
ESTA, Souvent employé pour s^riiMfa,
celle-ci, cette; il ou elle reste, difike, hésite.
ESTA , MTm, BtTO, na, désinenoes déri-
vées du latin «tare, #(o,se tenir.
Moud-eêtê, de modus et de «tore, qui se
tioit dans la mesure.
Agr-eête, deagrU, gén. de ager^ qui se
tient dans les champs,
^un-eefe, qui tient à la mort, de funus.
Houn^eite, de honor, qui tient à Thonneur.
JuS'U, éejuê, qui se tient dans le droit
Céleste, qui se tient dans le ciel» de cœlum.
Manif'eHe , de manufaetus, mis sous la
main, évident.
ESTABANIR, V.Eitavanir.
BSTABANIT, V. EitavanU.
EST
BSTAMUTAT, s. f. (esUbifité); EetaH-
Mf cat. Stabitita , iul. Eetabilidad , esp.
EêiabUidade, ^fi. SUbilité, qualité de ce
qui est stable, au propre comme au figuré ;
état fixe.
^ Éty. du lat etabOUalU, gén. de HabOUas.
V. Est, R.
ESTABLADA , 8. f. Testablàde). L'ensem-
ble des bestiaux logés dans une écurie, ou
des personnes qui y passent les soirées; fu-
mier d'écurie. Sauv.
Éty. de eHabte et de ada. V. Est, R.
ESTABLAOE , s. m. (esUblâdgé). dl.
mnABtjLQm. Droit d'attache, àablage, ce qu'on
paye pour la place d'un cheval , d'un bcBuf
etc. dans une étable.
Ély. de eeto62e et de âge. V, Est, R. ,
ESTABXâANT, part pr. d. vaud. EU-
blissant.
Éty.V. J?el, R.
ESTABLAR, v. a. (stablâ); Stabulare,
ital. Etabler, mettre dans une étable, prendre
des chevaux à l'attache. Sauv.
Êly. du lat eto&titare. V. E$t, R. .
Dans le vieux langage ce mot signifiait
etaftier; on dit encore Tablar, v.c. m. et
pou rétablir, V. Eetablir.
E8TABLAR S', v. r. S'établer , se ren-
fermer dans les éubles.
ESTABLARIA.s. r. (establarie); mco-
oABiA. Bâtiments attachés aux auberges où
sont les étables.
Ély. de estable et de aria. V. Est, R.
ESTABI.A9IA, s. m. vl. Eitablia ,
cat. anc. esp. Euble, les étables. V. E$t, R.
ESTABLAS, s. m. (sUblàs). Grande
écurie.
Ëtv. de eetahle et de la term. augm. of .
BSTAMJS, s, f. (establé); uci»AmA.
Stalla^ ital. Estable, cat. Establo , esp.
Ecurie , lieu destiné à loger des chevaux ,
et étable, lieu où l'on tient les autres bes-
tiaux.
Éty. du lat. eto6iilifm , dérivé peut-être
du grec (rra6{Ao« (stathmos) , le même. V.
Estf R.
Dans une écurie on nomme:
MANGEOIRE , V. Cmpi.
RATEUER , V. Hmstetitr.
POTEAUX , murccMs de boia rabnc^ aaoa U terr* ,
wrvsM à «qMivr ks places dca eheraiix èmoé l«s crarin.
DEVESTIRE , le dr*«ii de 1. raeng«Hiir«
RACUVAt'X , potMNX qoi pertrat la tmogeoire.
^- , , adj. (stable, âWe) ;
Estavel et EstabU, port Estable ^cài, esp.
StabQe , ital. Stable , qui est dans une si-
tuation ferme, qui se soutient longtemps.
Éty. du lat stabilis, V. Est, R. et de
ooute, propre à rester de bout
ESTABLIA , vl. V. Estabiida.
BSTABUDA , s. f. vl. mtauia. Demeu-
re, établissement, garnison : Far V estabiida,
courir le guilledou. V. EH , R.
ESTABUO, adj. et p. vl. Établi.
Ely. V. EH, R.
ESTABLIMBNT , s. m. vl. trAMnnoiT,
nMmuMmmn. Stabilitnento, ital. EstMiment,
cat Stablecimiento, esp. Etablissement. V.
Establissament: en vl. garnison.
Ety. V. EH, R.
EST
ESTABLIR, V. a. (establir) ; EHabUr,
cat 5to6iltre, Jtal. Estableeer, esp. Esta-
beleeer, port. EtalHir, rendre stable ; fixer;
mettre en vigueur, en usage; mettre dans
une condition avantageuse , marier. Voy.
Chabir.
Éty. do lat «toHItre, m. s. V. EH, R.
ESTABUB, V. a. vl. Fortifier, munir.
ESTABUB 9 , y. r. Stabilirsi, ital.
EstabUcerse , esp. Estabelecer^se , port
Establirse , cat S'établir , se fixer dans un
lieu, y former un établissement; se marier.
ESTABLIR , V. a. vl. iTAuai. EstobHr,
cat. Estableeer , esp. Estabelecer , port 5to-
6fh>e , ital. Établir , afiermir , occuper ,
garder, marquer, indiquer, placer.
Éty. du lat. stabilire. V. EH, R.
De II parelhs de barras la porta es esta-
biida. Roman de Fer-à-bras.
La porte est aflermie avec deiu paires de
barres.
ESTABUDMAMENT , 8. m. (estaUma-
méin) : mtTAmuxMAmmmr, StabUimento , ital.
^eta^fedifitenlo, esp. ^elaMeetstenfo, port.
Establiment, cat. Eublissement, action d'é-
tablir, ce qui est établi pour l'utilité publia
que, état fixed'one personne; poste avan-
tageux.
Ety. V. EH, R.
ESTAm.IT , IDA , lA , adj. et p. (establi,
ide, ic); Estabeleeido , port. Etabli, ie ,
rendu stable , marié, qui a fondé un éta-
blissement
Êty. du lat. stabilUus. V. EH, R.
ESTABUT, IDA, ad), et p. vl. EstablU,
cat. Establecido, esp. Défendu, pourvu,
fortifié, gardé. V.£el, R.
ESTABLUO , s. f. vl. Garnison, éta-
blissement.
Éty. V. EH, R.
ESTABLOUN , S. m. (establoun). PeU te
étable.
Ély. do lat. stabulmm , ou de estable et
du dim. ottii. y. Est, R.
ESTABOIR, y. a. vl. MTMMva, ata-
■oBMi, wnAvékm. Abasourdir, étourdir,
engourdir.
ESTABOlT , adj. et n. vl. Abasourdi.
ESTABORDIR , vl. V. Estaboir.
ESTABOURAR, V. a. et r. (estabourà>
Ressuyer, ressuer, rendre l'hmnidité inté-
rieure , en parlant des murs et de la terre ;
on le dit aussi des fourrages et du linge,
qu'on fait essorer. Avril.
ESTABOURAT , ADA , adj. et p. (esta*
bourà, àde). Ressuyé, ée, essoré, ée.
ESTABODROrr , et
ESTABOIJRNIT, V. Esbalourdit.
ESTABOUSm, V. n. (eslobousi), d. Imis
fim. Sentir une douleur précédée de l'en-
gourdissement de la partie frappée.
ESTABOUSIR, dl. V. Estavanir.
BSTABRASARE , s m. (estabrasaré) ,
d. bas lim. Cri des fondeurs d'étain et des
chaudronniers italiens , dont on a fait un
substantif pour désigner les ouvriers forains
en métaux. Bér.
Éty. Ce mot est composé de estamar et
de brasar,
ESTAG, V. Estaea et Tact, R.
BSTAGA, BSTACBA. vl. V. Estaga et Est,
Rad.
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EST
S8TAGA , 8. r. vl. Estaea , caL tttp.
Pilier, poteau , domidlei demeure. Y. Tocf,
Rad
£ty. de l'ail, itecken , atlacber, lier, ou
do lat. itipes,
E8TAGA, 8. f. (stâque); bstacba, mtac,
en rom. Estaea y esp. Atadura, port. cal.
Staeca, ital. Attache, lien, et en général, tout
ce qui sert à lier, au physique comme au
moral ; amitié, affection, attachement.
Êty. de la baase lat. staeha. V. Tact, R.
Menar de ekirn à Veftaea , mener des
chiens en lesse.
E8TACA, 8. f. (estàque); Estaea^ port,
cat. Planiard d*olivier, en langued. E$taea
de olivaê, esp. Gros plantard d'olivier, très-
peu enraciné, détaché d'une cépée (tnatade),
Êty. de la basse lat. et de Tangl. staea ,
pieux, pilotis. V. Tact, R.
Noos donnons ce mot parce qu'il ()eut
servir d'étymologie à plusieurs noms de lieu.
B8TACADA, S. f. vl. Eilaeada , cat.
esp. Estacade, sorte de digue faite avec de
grands pieux plantés dans une rivière, dans
un canal pour en fermer l'entrée.
Êty. du portugais eitacadù, pilotis, pieux
où l'on attache. V. Joël, R.
ESTACADAB , A8SA , 8. (estacadas ,
âsse) , dl. Âugm. dépr. de estaeat , très-
attaché , sordidement avare. V. Tact , R.
Noun ou fara , è$ tan estacadas!
Fabre.
B8TAGADOUR, adj. (estacadoû) , dl.
Fou à lier: Ere eitacadour^ j'étais furieux,
je ne me possédais pas.
Éty. de eitacad et de our, propre à être
atUché. V. Tact, R.
ESTAGADURA , 6. f. (estacadûre) , dl.
Lésine, avarice : Àquot es pas que desta-
cadura, c'est pure lésine.
Éty. de estacad et de lira. V. Tact, R.
E8TACAMENT , S. m. (estacaméin) ;
Bf¥ACBAMBBT , AMovm , AMiTié. Attachcment,
affection , amour qu'on a pour les personnes
ou ,pour les richesses.
Ëly. de estaea et de metU. V. Tact , R.
E8TAGAR , V. a. (estacà) ; mewAcmAm ,
UAB. Atacar , esp. port. cat. Slaccare ,
iul. Attacher, lier avec une attache; inspirer
de rattachement.
Éty. du lat. attactus , qui touche de près ,
V. Tact, R. ou de l'alL stecken, pieu, bâton,
pal; M. Dumège fait venir ce mot du grec
eoxsxa (estaka), p. de taTT,jjLi (istèmi),
cohibeo.
ESTAGAR S' , V. r. (s'estacâ) : s'cstachah.
Ataearse, esp. S'attacher, se joindre, pren-
dre de rattachement , tenir à . . . . s'appli-
quer.
Vous eslacaz en de miseras , vous vous
arrêtez à une bagatelle , à des minuties , etc.
E8TACAT , AD A , adj. et p. (estacà ,
àde) ; ut achat. Atacado, esp. Atado, port.
Attaché, ée; lié, affectionné; avare, ctuche.
\.Tact,R.
E9TAGATGE, 8. D). v|. Estacade, pa-
lissade, y. Tact, R.
E8TAGHA , V. Estaea.
ESTAGBAHENT , V. Estaeament.
E8TACHAR, Y. Estacar et Tact, R.
EST
E8TACHIER, S. m. vl. mtaoibb. Loca-
taire. V. Estagean et Est, R.
E8TAGH1N , S. m. festatchin). Sorte de
jeu de cartes surnommé piquet des cordon-
niers. Gare.
ESTAGI, nom d'homme, vl. Eustache.
E8TAGIO, vl. V. EstatU),
E8TADA, s. f. (estâde); astao. Stadio,
ital. Estadio, esp. port. Estadi, cat. Stade,
carrière où les Grecs s'ezerçaient k la course,
et qui était de 125 pas géométriques de lon-
gueur ou 567 pieds 180 mètres environ.
Êty. du lat. stadium , formé du grec
orâSiov (stadion).
E8TADAU, s. m. (estadàou), dl. Paquet
ou pain de bougie filée.
ESTADI, vl. Estadi, cat. V. Eslada.
E8TADIER, s. m. vl. Locataire. V. Est,
Rad.
ESTADm 8', V. n. et r. (s'estodi), d. bas
lim. Devenir rance. V. Rancir,
Êty. de estar. estât , parce que c'est en
séjournant que les choses rancissent. Voy.
Est, R.
E8TADI8, I98A, adj. (estadis, isse).
Stagnant, ante. V. Croupissent.
Éty. de estar, rester, être en repos. Voy.
Est,R.
E8TADI8, S. m. vl. Le stade, hippo-
drome.
X'csiadîs, so es aquel locs un corrunt U
ehaval à Roma,
ESTADIS, I88A, adj. (estadIs. isse);
■sTAODifl. llasardé, passé, éventé, qui sent le
relent, aigre, rance.
Éty. de ««(ada part, de estar et de is, qui
est resté ou qui a séjourné trop longtemps.
y.Est,fi.
Yiandaestadissa, yidiuàe hasardée, celle
qui a contracté du goût pour avoir été con-
servée trop longtemps. On dit qu'elle sent
le relent , quand le mauvais goût qu'elle a
provient de ce qu'elle a été renfermée dans
un endroit humide ou non aéré. V. Estueh,
llou estadis, œuf couvis.
E8TA1IOUR, S. m. (estadou); cQfwvAt.
Estadou ou étadou, scie à deux lames qui
sert à ouvrir les dents d'un peigne et autres
ouvrages de tabletterie.
E^AFAN, nom d'I^ommCf V. psteve et
Esiieni,
ESTAFFA, S. f. (estàffe}; Stdffa, iUl.
Ancien nom de l'étrier. V. ^slHon,
S*es fach tirar Vestaffa, il s'est fait prier.
Ety. de rital. staffa, dérivé du lat. stapes,
V. Est,B.
ESTAFFA, S. f. (estafletc); StaffeUa,
ail. Stafetta, ital, Esta fêta, esp. port. cat.
Estafette, cqurrierqui pQrtc,pn toute hâte,
des dépèches d'un lieu dans un autre.
Êty. de estaffa, étrier, estapes. V. Est, R.
B8TAFFIER, IBRA, s. (estafié, iére).
Rusé, fin: Marrit estafier, mauvais sujet;
^tii( estafier! quel compère! Esunaesta-
fiera, c'est une rusée commère. Avril.
Éty. de estaffaeià» ier. V. Est, R.
ESTAFFURyS. m. (sUfié); Staffiere, ital.
Estafeira, port. Eataffier, valet de pied;
luron, dégourdi, mauvais sujet.
Éty. de estaffa et de ter, valet de l'étrier,
ou du lat. #ltpa(or. Y. Est, R.
EST
163
Mirtfi— qi M toujourt àoon nurfU 0tta/ftr^
Qu'à l'aiiio OTM pM mai «jii'au jugeament damier.
Dioal.
ESTAFIONOU8 , dl. V. EsUfignous,
ESTAFILADA. s. f. (estafilade): Sta/fi'
lata, ital. Coup d'étrivières, estafilade, lon-
gue coupure faite avec un instrument tran-
chant, au visage.
Êty. de l'ail. «Ia|[, coup de bâton, ou de
extra filata, selon Ducange, fil hors de sa
trame.
E8TAOA, s. f. vl. IÇlTAaBA,BfTAJA,BfTAT-
«A, BtTACA, ssTACHA. Maisou, habitatiou, de-
meure, séjour, étage.
Éty. de estar, V. J$#(, R.
Mudar estaga, déménager, changer de
logis. V. Est, R,
ESTAOA, vl. Salle à manger.
El y. du lat. eetare.
ESTAOAFI, s. m. vl. BtTATOAH, StTAIOAa.
Habitant,, indigène; adj. domicilié. V. Eit,
Rad.
EST AGE, V. Estagi, envi, demeure.
V. Estatge.
B8TAGEA , vl. y. Estaga.
ESTAOEA, dl. V. Estagieraei Est, R.
ESTAOEAN, ANA, s. n^. (estadjàn,
âne) ; BtTACUBa, KtTACIAlf, BSTAJAW, liVASBAII,
snAciAM, rom. EstcUger, anc. cat. Habitant,
locataire d'une maison, d'une chambre : Mar-
rit estagean, mauvais sujet, mauvais citoyen,
un garnement ; Siam estageans, nous demeu-
rons dans la même maison.
Ety. de la basse lat stagium, demeure,
habitation, résidence, formé du lat. slare,
demeurer; ou de estagi et de an, qui habite
unétage. V.£«(, R.
Que per tira del cet les prumiers estajans
Enjouauec Pelionsur la grand cimoéTQssa.
Qoudelin.
Muso, d*helicoun estajaqta.
Vales.
E8TAOEAR, V. n. (estadjâ). Faire
estagierçt, échafauder, dresser un échaiaud
pour bâtir.
Éty. de estagiera et de ar, étager 1e3 che-
veux, les couper par étages. Y.Est, R.
ESTAGEAT, ADA, adj. et p. fest^djà,
àde). Echafaudé; logé ; garni d'fiagires.
Éty. V. Est, H,
ESTAGI, s. m. (estàdgi) ; m^au^ mtah-
çi, coos, cooM. Stagium , basse lat. Etage,
toutes les pièces d'un ou de plusieurs appar-
tements qui sont d'un même plein-pied; dé-
gré d'élévation.
Êty. do grec T:i^oç ( slégos) , ou «rçe^Tj
(stégé), m. s. V. E9t, R.
ESTAGIER, d. bas lim. V. Estagean ei
Est, R.
ESTAGIERA, 8» f. (estadgiére) ; botaoba,
niABT, BCBAr^ODAM • UMANDA. EchafaOd dC
maçon, espèce de plancher (|ue font les pla-
çons pour s'élever k l'endroit où ils veulent
travailler.
Êty. de estagiera. V. Eetagear et Est, R.
Faire estagiera, échafauder.
Dans cet iehafemà on nçm'iu;
t&GOPERCUES o« CHASSES, Im pi^ da liMt <pl «w-
iknocnt Ictboalini.
BOULINS, Im piMM iMHNWtalM ^-'o. ■«•Il* dm U
nar «t ipa'oo fiu vtx ieopcrcUi avm dc« «onica.
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164
EST
ESTAOIBlUa, 6. r. pi. (estagiéres).
Étagères, (ablettes qu'on appuie sur des
tasseaux par étages.
Êty. de e$tagi et deiera : V. Est, R.
Eitagierai per UU libre$, tablettes.
E8TAONA, (estâgne). Es estagna. Gare.
éHe est combugee, parlant d'une fbtaille. V.
Embvgat,
BSTAONADA, s. f. (estagnâde), dl.
Vaisselle d'étain.
Ety. de l'esp. estagno, étain, et de ada,
faite d'étain. V. Estam, R.
E8TAGNAD0UR, Voy. Estagniet et
Estam, R.
E8TAGNAR, y. a. (estagnà). ÉUmer,
V. JS«(afiiar:coinbuger, Gare V. £»i6ii-
gar et Endouar^ croupir.
Êty. de Tesp. estagno^ étain, et de ar,
mettre defétain, et dans la dernière acception,
du lat. stagwir$^ m. s. V. Estam^ R.
B8TAGNAT , ADA , adj. et p. (esUgnà,
àde). Etamé, V. Estama ti Esiam, R.pour
Gombugé, V. End(maU
, E8TAOBIATION, 8. f. ( estagnaU»-n ) ;
itsAMATm, proy. mod. Estagnaçâo^ port.
Stagnation, état des eaux qui ne coulent pas ;
iig. suspension dans la marche des a£Eaires,
du commerce, etc.
Éty. du laU stagntUioms, gén. de istagnor
Uo.
B8TAONIBB» S. m. (estagnié) ; atriunn,
BtTAGiMDooB , ■•iMfliBB. Poticr d'étain;
ëressoir, bufiet pour mettre la Taisselle
détain.
Ety. detfte^ a de 1er. V. Estam, R.
ETTACHRAT, yl. Malgré. Y. Grat, R.
BSTAHIB^ nom de femme. V. Anasta-
êia.
ESTAI, yl. Jesnis, du yerbe estar, il ou
elle est, demeure, subsiste.
B8TAIAR, y|. Demeurer.
E9TAIRE, m. s. V. Est, R.
ESTAIGkA, et
E8TAIGAN , yl. V. Estagan et Est, R.
BSTAlGlIa, s. m. y|. LIge-étaffe , obliga-
tion pour le yassal de faire la garde du châ-
teau en temps de guerre.
E8TAING, s. m. dg. Étain. V. Estam ,
Rad.
fiSTAITA, Y. Taila,
ESTAI^ y|. TAB , Ttmrnm , mtao. Estalo ,
anc. esp. Estao , port. Stallo, ital. Place , sé-
jour, siège, s'arrêter, tenir ferme, rester,
attendre: Gurpir estai, Abandonner la place.
Y Est R
ESTAllABOmiNIB, y. a. dl. Y. Esba-
laurdir.
E8TALAGI, s. m. (estatàdgi) ; mtalaob.
Etalage , exposition de marchandises ; parure,
montre afifectée.
BSTALAIRE. s. m. (estalaTre). Petit
marchand qui étale dans les mes. Gare.
E8TALAB, y. a. (estalà). Etaler, expo-
ser des marchandises en yente ; étendre, dé-
ployer.
E8TALBI , s. m. vl. EstabUn, cat. Épar-
gne , économie.
EfTAIiBIAR, y. a. yl. awAMnAB. Etal^
viar , caL Ménager , épargner. Y. Espar-
gnar,
EstaUA l9us iahaknms quand porH las
panUmfias. Proy.
EST
EBTAUMTAR.y. a.yl. Oter l'envie,
empêcher. Y. Destalentar et TalnU, R.
E8TALHANT8, 8. m. pi. (esUiliàns),
dl. Y. TathanU.
ESTAURAGlf A. S. f. (estalirâgne) , dl.
Toile d'araignée. Y. Taranina et Aragn, R.
ESTAIâlSAGRA , S. f. Nom ancien de
la staphisaigre. Y. Estaphisagria.
B8TAL1EAGBIA, vl. Nom ancien de la
staphisaigre.
ESTAIXA, s. f. (stàle) ; bsxala. SUUe ,
siège de bois, qui se hausse et se baisse ,
placé dans le chœur d'une église.
Éty. du lat stallus , ou de l'ail. staU, m. s.
Les anciens chanoines se tenaient toujours
debout à l'office ; on permit ensuite aux yiel-
lards et aux infirmes de s'appuyer sur nn bâ-
ton ; puis sur les deux bords de leurs ni-
ches, qu'on nomma indulgences; plus tard
on plaça un cul de la lampe, dans la stalle ,
qui porta le nom de patience. Ainsi , les cha-
noines sont assis sur la patience et appuyés
sur Vindulgence. Noëf.
E8TALLAR,y. a. (estalà). Etaler, dé-
ployer ; pour installer Y. InstaUar.
Ety. de la basse lat. stallare, m. s. que
Jault. (ait yenir de l'ail, stallen, disposer ,
arranger , ou de stall, dans la siguincation
de table où les marchands exposent leurs
marchandises»
E8TALVAR, y.n. yl. Advenir, arriver,
se trouver.
E8TALVAT, part. vl. Il nous arrive , il
est advenu.
ESrrALVIAR, vl. Y. Eslabliar,
ESTAM, stTAG*, rad. pris du latin stam-
fium, probablement dérivé du grec (rcxfAvoç
Sstamnos), urne, cruche, parce que ces vases
liaient ordinairement faits avec ce métal.
De estam : Estam-ar, D-estamar^ Estam-
at, D-estamat, Estam-agi^ Estam-e, Es-
tam-aur, Estaing, Estagn-ar, Ifestagn-ar,
Estagn-at, D*estagn-at, Esiagn-adtL, Es-
tagn-adour, Estagn-ier, Estanh'ar,Stanh,
Stan'i,Estan-ier^Stagn-ar, Staign-ar,
ESTAM , s. m. (estan) ; mtewAnm, KtTAii.
Estaho, esp. Estany^ cat. Stame et Stagna^
ital. 7tfi, angl. Etaiu, métal d'un gris blanc,
particulier, malléable, facile à rayer, faisant
entendre un petit bruit qu'on nomme cri,
quand on veut le plier, et exhalant une mau-
vaise odeur lorsqu'on le frotte entre les doigts,
et dont la pesanteur spécifique est k celle de
l'eau distillée, comme 7,299 sont à 1,000.
Ety. du lat. stamnum, m. s. Y. Estam, R.
L'étain a été connu dis la plus haute antî-
Îuité. Il est cité par Moïse, 1596 ans avant
.-C , comme étant au nombre des métaux;
Homère, 907 ans avant notre ère, en parle
aussi ; les Grecs en attribuaient la découver-
te à Phœnix.
L'usage de l'étain est très-ètendu, il sert à
fiûre des vases, de la vaisselle; il entre dans
la composition des vemb, comme mordant,
dans la teinture, il forme le teint des glaces ;
allié an cuivre, il sert à composer le brome,
le métal des cloches, etc., etc.
OnnmMue:
AIGRE, mW ^ «oniiMt m pcv a'aa mtf néu».
CHASSE, Vmydm frh^tm Sotw • U mubm de Vilakt
qojiMl U Mt «n (luiMl.
ET AIN DE ^TÉLAC, Vitdn fia ipi vint àm Péroa ,
EST
EBTAM, S. m. (stâm); nrAin. EstahhOf
port. Estam, cat. Estambre, esp. E^wu,
ital. Etaim, la partie la plus fine de la laine
dont le fil étendu en long reçoit la trame.
Éty. du lat. stawten,
Estam sur estam, étaim sur étaim, drap,
tissu avec de l'étaim sans trame ; en vl. nous
sommes.
ESTAMAGI , s. m. (stamâdgi); myama-
•s. Etamage, actiond'étamer, l'enduit d'étam,
celui qu'on applique derrière les glaces porte
le nom de tain. Y. Estam, R.
Pline attribue l'invention de l'étamage ans
Gaulois.
E8TA1IAIRE, S. m. (estamàlré). Eta-
meur, celui qui étame.
E8TAMAB, V. a. (stamà); botaouav»
Estanhar, port. Estanyar, cat. Estaàar,
esp. Stagnare/tisA. Etamer, enduire d'étam.
Èty. de estam et de ar. Y. Estam, H.
Plusieurs des ustensiles de cuivre qu'on à
trouvés dans les fouilles d'Berculanum, de
Pompeii, etc.. étaient argentés en dedans,
pour prévenir la formation du verd-de-gris,
prinapal but de l'étage. Le même usage
s'observe en Angleterre. Wkickelmann.
E8TABIAT, ADA, adj. et p. (esUiirt,
éde) ; sstamat. Estanhado, port. Etamé,ée ;
enduit d'éUin. Y. Estam, R.
ESTAMBOR, Y. Esiambat.
E8TAMBOT , S. m. (estambé) ; b»tam-
■Oa, BTAMSOT, MOOA DB VOVTrA. EstOmbor,
esp. R9îa puppis, lat. Etambot ou étambord,
pièce de bob qui soutient le château de pou-
pe et le gouvernail.
B8TABIE, S. m. (stâmé). Etara. Yoy.
Estam, R.
E8TABIB, s. m. BtTAM. Estame tissu de
fil et de laine.
Êly. du grec <rcij|Aov (stémon), laine?
E8TAMEGNA , s. f. (estamégne). Sta-
miné, tissu. Y. Estamina,
ESTAXEGNA , S. f. Nom qu'on donne,
à A^Uos, aufromental. Y. Frawmniana.
Ety.deafamen, fil de chaîne, parce que
la tige de cette plante est très-déliée.
ESTAMECmA, S. f. d. de Barcel. m. s.
'que Buichau, y. c. m.
Ëty. de slam, fil délié, tissu clair.
E8TAMEGNATA , S. f. md. Ce que peut
contenir Vestamegna. Y. BuicKalhada.
E8TAMENAT, S. m. (estamenâl); ssta-
«A. Genou. Les ffenoux , en terme de ma-
rine , sont des pièces de bois courbes qui
s'empâtent sur les varangues et les/btirculs.
On les distmgue en genoux de fonds et ge-
noux de revers.
B8TABIBNHA , 8. f. Etanune. Yoy.
Estamina,
BSTAMENT, S. m. yl. strAMor. Esta-
ment, cat. ËUt, situation, condition. Y. Esi,
Rad.
De sobrebas esîamen, de très-bas étage.
En aquest eitament, dans cet état
ESTAMINA, s. f. (staminé); Stammi-
S fia , ital. Estameûa, esp. £^aiiienfia , port.
tamenya, cat. Etamine , étoffe de laine ex-
trêmement claire ; tissu peu serré pour pas-
ser une liqueur.
Éty. du lat. staminis , génitif de stamen,
et de la term. fém. a , dérivé du grec ,
on^iuov (stémôn); Tri^xuiv (stamôn), dorî-
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EST
que, fli qui sert de chaîne aa Usieratid, qui
est^los délié que la Irame.
Poêsar perVettamiM , passer par de ra-
des épreuves.
BBTàMiNA , Etamlne , organe mile des
plantes. V. Flaur,
E8TAMINA f Nom qu'on donne, a Bar-
celonnette , au drap à fourrage. V. Buioau.
Ëty. De la toile claire que Ton emploie à
cet usage et qu'on compare è VEttamina ,
V. cm.
E8TA1IOUR, 8. m. (estamôor). Oniil
qui sert à étamer. V. Eêtam , R.
ESTAMPA, s. f. (stàmpe) ; Stampa , esp.
port. cat. Estampe, image imprimée sur du
papier avec une planche gravée.
Ety. de l'ail, itampf, marteau , de typus^
selon Ménage . ou de l'italien êtama,
Marrida eitampa , terme injurieux , mau-
vais sujet ,
L'art de tirer plusieurs empremtes de la
même gravure ou de multiplier les estampes,
ne pnt naissance que vers le milieu du
XV»« siècle , en 1460. Les Italiens en attri-
buent l'invention li un orfèvre de Florence ,
nommé Maso , ou Thomas Finiguerra ; et les
Allemands à un simple berger appelé Fran-
çois , de la petite ville de Bockholt. V. le
pict. des Orig. En vl. Etampes ou estampes,
ville.
Dérivés : E$tamp-ar , Estampât , Es-
Ump'ilha, Eitampa ^ Bêiamp-age , Eê-
tamp-agù
Demi une estampe on nomme:
LETTRE , riMerifilon «pil m Inii^m U s«^.
ESTAMPE AVANT LA LETTRE . ecÙ« ^mk n'a pw
Mite iMcripiioo.
EflTAflfPA, S. f. Ëtampe, outil qui sert
k éUmper , à faire la tête des dons a épin-
gle. V. Eêtampa.
ErrAUPAOB , s. m. ( estampâdge )* V.
Eeiampagi et Estampa.
BSTAMPAOI . s. m. (esUmpèdgi). Boa-
•elage , travail en bosse sur la vaisselle.
Èty. de eelampa et de agi. V. Eitampa,
BSTAHPAR, V. a. (esUmpè); Stam-
pare, ital. Eêtampar, esp. port. cat. Es-
tamper , faire une empreinte, imprimer; en
I. de cbape^ , passer les pièces à plat ;
étemper un fer de cheval ; faire prendre
à une pièce d'horlogerie la figure d'une
autre.
Êty. de eêtampa et de ar.
ESTAMPAT, ADA, adj. et p. (estampa,
àde); Eetampado, port. EsUropé, ée; im-
primé ; étampé , pariant d'un fer de cheval,
etc.
Èty. de estampa et de ai.
E8TAMPEI*, s. m. (estamr>èl), dl. Faire
estampel à quavl^'un, tenir tète. V. £ka-
EflTAUPBOU , s. m. (estampèou). Cne-
rie, bruit, vacarme.
F«io« faira à'êttampeou M Tonlts tm l'empcri.
L, 8. f. vL Stampita, ital.
Estampide , sorte de poésie ; comme adj.
barrée, arrêtée, fermée par une barre.
s. I. tL Bstampida»
ESlT
esp. StampUa, HaU Caquet, dispute, ru-
meur.
ESTAMPOéHA, S. f. (estampille) ; Stam-
patella, ital. EstampiUa, esp. cat. Estam-
pUha, port. Estampille, marque qui se met
avec la signature, ou qui en tiem lieu, sur
les lettres, les livres, etc. , l'instrument qui
sert à faire cette marque.
Êty. Dim. desatompa.
ESTAflfPluaAR , V. a. (estampilla) ;
Estampir^ cat. Estampiller, marquer d'une
estampille.
Éty. de estampilKa et de ar.
E8TA1IPIN , s. m. (estampTn). Smille.
ESTABIPIR, V. n. vl. Késonner, retentir.
E8TAN, vl. Ils ou elles sont, restent, et
adj. fixe, immobile : En estan^ de bout.
E8TAN , V. Estam^ pour étam, et Estang,
pour étang.
E8TANALHAR, V. Estenalhar.
ESTANALBlAa, V. Estenalhas.
E8TANAR, v. a. d. béarn. Arrêter. V.
Àrreetar.
ESTANG , ANCA , ad), (estànc, énque) ;
MTAOMA. Combogé,ée, parlant d'une futaille;
éUnché.ée. Gare.
ESTANG, s. m. vl. BtTATlICB, MVAm,
nAMc. V. Estang.
ESTANG, adj. vl. Stable, solide. V.
Est , R.
ESTANCA, 8. f. (éilànqoe), d. mars.
Étage , partie d'un terrain en pente, mise de
niveau au moyen d'un mur, qui soutient les
terres; colUne, terrain coupé par des étagea.
ESTANCA, V. Tanea-pasta; vl. arrêt,
écluse, barrage.
Èty. V. Estang, R.
ESTANCA, s. f. Stance, nombre déter-
miné de vers, formant un couplet.
ESTANCA-BIOU, 8. m. (estànque-
biou). Nom que porte^ aux environs de Tou-
louse, l'ononis vulgaire, Ononis areensis,
et spinosa, V. Agavoun et Agatousses.
ESTANCADOUIRA,s. f. (stancâdéuîre);
BtTA««A, 9AMMmcMB0vsÊUk. Braulolre de la van-
ne d'un moulin à huile. V. Estanea. Gare.
ESTANCAR , V. a. cooouui. En terme de
boulangerie, tendre, sortir la pâte de la hu-
che pour la resserrer dans des tables où elle
opère sa fermentation. Avril.
ESTANCAR, Etancher, arrêter, V. Es-
tanehar: en vl. bader, fermer. V. Tancar et
Estang, R.
ESTANCAR S', v.r. dg. S'arrêter, foire
halte. V. Arrestar »' et Estang, R.
E8TANCHA, S. f. (estàntche) ; utvAiicA.
Réservoir, étong, vivier; en général, lieu
propre à retenir l'eau.
Ety. du lat. stagnmm, étang. V. Estang,
Rad.
On nomme:
ÉCRILLE, U grill* M l« dajrooMgt â'm rhuntAr poor
mufkhtt U puiMim de surtir.
E8TANCHAR,v. a. (estantchà); bstam-
CAB, AuatTAacA». Stancare, ital. EHancar,
esp. port. cat. Etancher, arrêter l'écoulement
d'un liquide, du sang; il est aussi réciproque.
Éty. delà basse lat. staneare, fait du lat.
stagnare, ou de estanch et de ar, former un
étang. V.£«tan^,R.
ESTANCHAT, ARA| adj. et p. (estant-
EST
165
chè, àde); Estançaâo, port. Etandié, ée;
desséché, tari. V. Estang, R.
ESTANd , Ettaneia, esp. port. cat. V.
Estagi, Cous et Est, R.
ESTANCIR , V. a. vl. Eteindre.
ESTANCIT, IDA, adj. et p. vl. Eteint,
einte,
Éty. du lat. exstinctus,m, s.
ESTANÇOUN, s. m. (estançoon) ; »ov«-
cmmm, Etançon, grosse pièce de bois que l'on
place de bout pour soutenir un mur, un plan-
cher, etc. : Estançoun d'un aubre. Voy.
Foureola.
Étj.V. Est, R.
ESTANÇO0NAR , v. a. (estançooné) ;
rovifcanaAB, AroovcHsnuui , cootab. Etan-
çonner, appuyer avec un étançon.
Éty. de estançoun et de ar. Y. Est, R.
Estançounar una mina, un pous, cuve-
ler, garnir de planches étançonnées l'inté-
rieur d'une mine ou d'un puits pour préve-
nir les éboulements.
ESTANCX, S. m. vl. Etang. Y. Esîang,
Rad.
E8TANDAL, dl. Y. Entremalk.
Éty. de eHendre. Y. Tend, R.
ESTANDARD, vl. Y. EsUndart.
ESTANDART , S. m. (estandàr) ; ba»-
•iBBA, BtTAiœABD. Standarte,a\\. Standardo,
ital. Estandarte, esp. port. Estandart, cat.
Etendard, enseigne de cavalerie, drapeau en
général.
Éty. de la basse lat. «tondardic^, formé de
exlendere, étendre, déployer. Y. Tend, R.
ESTANG, BtTABCH, radical pris du latin
stagnum, étang ; formé de stare , parce que
l'eau est en repos dans un étang , dérivé du
grec Tcr^vàv (stagnon), dit pour axe^bv
Çstegnon), qui resserre, qui contient, selon
Varron.
De «(aynum, par addition de «initial, esta^
gnum, et par apoc. esiagn, enfin, par méth.
den, estang; d'où : Estang.
De estang, par le changement do jT en e,
ou en ch, estanch, estane ; d'où : EHane,
EstanC'Or , Estaneh-a , Estaneh-ar , Es-
tanch-at.Estans-ada, Estanch, Eskmw,
Eytan, Éyioneh-a.
ESTANG y s. m. (estàn) ; bitab , bvtab.
Estang, cat. Estaneo, anc. esp. Estangue,
esp. mod. Tanque, porL S(ayno, ital. Etang,
amas d'eau douce ou salée; grande pièce
d'eau destinée k faire multiplier le poisson.
Éty. du lat. stagnum,m. s. Y. Estang,ïi.
Dans un étang on appelle :
TÈTE , le c6\é proTond près At la ehaouée qui le ferme
•n aval.
QUEUE o« FOND , le oM oppoeë • la tkt, par où l'eMi
arrive ordinatremenl.
CHAUSSÉE , la lavée. onliaalmMnt d» iMre, qui barra
r^anf â M t^te.
VANNE on PELLE , l'eapèca ie porte qui m bme
l'iMnc.
BOUDE • la troa abpoeé poar faire étaeaer lea eawu
AUGE . l'arbre ereuaé en foautère, aoat le boM plein o«
liH^ eet pere^ par ta bouile.
PATni , la pièce Je bob anr laquelle Tange ati po»ée.
PILON , le groe Urapon de boU qnl ferme le tron de I»
bonde ; mhi eift^ninlé t'appelle yara*»
JUMELLES, lea deux fertea pièeee de bob, plaete varti*
caleneat, fiséea biUriearemant daoa le «e/m, et cuiS^ i
leur partie anpériewe par ua» pidee traMVcraale appelée
tkapemu.
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166
EST
CAGE , le* plaiMliM perr^ d« trotti qat klweat péiNr
l'eaa et ratÎMHMnt !• foimom,
CUL-DE-LAMP£ . Ttap^ cU Uunk»* qu'on bit m-
tomr d'une chaMe^e qui perd Vfm pow la retenir.
DÉCHARGE on DÉCHARGEOIR , le pueage n.^i»g<
pour r^eonlenirat dee eenx wirabondantce.
GRILLES , Ice grU|çe qa'nn place ans d^ehargeotra ponr
empêcher 1« poleeun de sortir.
FOSSÉ , rigole ^rensée an ibnd de l'étang ponr diriger
Tean veri la bonde.
POÊLE , l'endroit plu profond de l'éung , pr«s de la
bonde oo l'un prend le polMoa i mecure qoe l'eaa
ESTANOOPIRAR B\ Avri|. Se coocher
noDchalanument y iDdécemment. V. Eêtra"
lf$irar $\
Éljr. de ftfendre. V. Ten4, R,
E8TAN9 , vl. V. Estang.
EBTANH, vl. rPour élaio, Y. E$tafn;
pour étang , V. Eptang , R.
El^TAIf HAR , vl. V . Eitamqr ^t E$tam,
Ra4*
ESTANIBR , ^ m. ( stanié }. Égoottoir ,
dressoir, tablette à mettre la vaisselle d'étain.
V. Eêtagnier.
Éty. de tftan et de ter. V. Bttam , R.
E8TANI8LA8,noin d'homme (ef tanislàs);
Stanislao, ital. E$taniilao^ esp. Stanislas.
Patr. l'Église honore trots saints de ce
nom: lest et 8 ipài, 22 avril, 15 août et
13 novembre.
E8TANQUAR , V. a. f I. ssTAiicAm. Eêîat^
car, C9t. e^p. Etancher, contenir, calmer,
arrêter; rassasier.
ESTANSBN , adv. vl. Debout, gur pied.
Éty.V.Jf«l,R/
E8TANSÂ , 8. f. yl. Y. BitamfU çt E^L
Rad^
E8TANSAPA , 8. f. ( esUnsàde ), d. has
lim. Eclusee, la quantité d'eau que contient
un étang.
Ëty. Ce mot est une ait. de eHaneada, fait
de eêtang et de ada , plein un èlang. Y. Em-
tang,ïi.
EBTÉMSl,y.Estagi.
E8TANSIER, S. m: Cast. Y. Drettoire.
ESTANSILBA, S. f. (estan8ille),dl. Cor-
rection , coups de fouet ou de nerf de bœuf.
Pour ustensile, Y. UslansUe et Aisina,
E9TAN80UN , S. m. (estansôun). ÉUn-
çon, appui.
B8TAN80UNAR, V. a. ( estansounà ).
Etançonner : Eit^ntounf^r un pous , cuve-
1er.
ESTANT , s. m. vl. Estant, caU Estante,
esp. port. Stante , ital. Place , état d'un
homme qui est debout. Y. Est, R.
E8TANZ^, 8. f. \\, Estaneia, cat. esp.
pùti. Stansd, ital. Fortune, condition, si-
tuation. Y. Est^Vi.
B8TA0N, s. m. vl. Balcon.
Éty. Y. £*I,R. de S/are.
E8TAPA, Y. Etapa.
B8TAPHI8AOIIIA,8.f.vl. Estafisagra,
esp. Stafisagray ital. Staphisaigre, herbe
aux poux , Delphinium staphisagria , Lin.
planle de la fam. des Renonculac^s.
Éty. du lat. staphisagria, m. s. dérivé
du grec ffT(i<pic (slaphis), raisin, et de «Yp^a
(agria), sauvage, parce que ses feuilles ont
quelque ressemblance avec celles de la vigne.
EST
B8TAPLOIIN, 8. m.(e8tapk>ù), dg. Toit
à porcs, loge à cochons.
Éty. Alt. de EstabUmn, v. c. m.
ESTAPOUCHOUN, 8. m. (esUpout-
chôun). Tampon, bouchon.
E8TAPOUN, 8. m. (estapoon). Bourre
ou papier qu'on met sur la poudre et sur le
plomb, en chargeant une arme à feu, tampon.
Éty. de es, de tap ^t de oun, petit bouchon.
Y. Tbp.R.
E8TAPOUNAR,v. a. (estapounà); «a-
vomiAm. Emmitoufler, l>oucber, couvrir, en«
velopper avec soin, pour tenir chaudement.
Éty. de estapimn, bourre, tampon, et de
ar.Y.rap,R. *^ '
Estapounq,r nna chambre, calfeutrer une
chambre.
ESTAPOUNAB »', v. r. S'emmitoufler,
s'envelopper dans son manteau qq daps ses
couvertures plus étroitement que lorsqu'on
ne fait que s'en couvrir. Y. Amagar s\
E9TAPOUNAT , ADA, adj. et p. (esta-
pounà, àde). Couvert exactement, enveloppé
^vec soin, calfeutré, ée. Y. Tap, R.
E8TAQnETÀ, 8. f, (esUquéte). PeUte at-
tache, bandelette; estaquetas, au pluriel^ lisiè-
respour conduire les enfants. V. Taita.
Ety. de e«(aca et du dim. eta. Y. Tact, R.
E8TAQUI, nom d'homme (estàqui) , dl.
Eustache. V. Ustacho.
BSTAQUIT,IDA, adj. et p. (estaqui,
ide), dg. Epuisé de forces.
Êty. Ce mot est formé de estar et de aquU,
esta aquit, qui demeure là, qui ne peut pas
aller plus avant. Y. Est, R.
ESTAR, V. n. (esta); isvAm. Slare, ital.
Estar, port. cat. esp. Demeurer, rester, tar-
der, convenir, exciter, existence ; vl. presser,
insister, et subst. demeure, maison. V, Est,
Rad.
Êty. du lat. siare.
Estara gaire, il ne tardera pa|i.
!sta à la carriera nova, il demeiire dans
la rue neuve.
Aquot li esta hen, cela lui sied bien.
Laissami estar, laissez-moi tranquille, ne
troublez pas mon repos.
Lou laissame estar, le laisser aUer, l'aban-
don de quelqu'un, la mélancolie.
Estaz à siau ou estas siau, chut, restez
trahquille.
Aquot t*esta plan, dl. cela te sied bien.
S'en estar, vl. cesser, s'en passer.
ESTAR L', s. m. vl. Maison, demeure :
Lur estar, leur maison.
E8i*AR , v. n. Dans le d. bas lim. ce ver-
be a aussi la signification de se passer : loou
pode esta de café» Rér. c'est-à-dire, loupodi
estar de café, je puis me passer de café : Pode
pas esta de toba, Bér. c'est-à-dire, Podi pas
estar de tahaç, je ne puis me passer de tabac;
on le dit encore pour, il ne tient pas: UTesio
pofpertooif, Bér. c'est-rà-dn-e, N* esta pas
per tott, il ne tient pas à moi; du lat. per me
non stat. On l'emploie aussi pour manquer :
Esto depo, Bér. c'est-à-dire, Estar de paai^,
manquer de pain.
E9TARAGUERA, s. f. vl. D'Astarac.
E8TARAIGNADOURA , dl. Houssoir.
Y. Destararinadouira et Aragn , R.
E8TARARAGNA,dl. toile d'araignée.
Y. Taranina et Aragn^ R.
EST
B8TARAV9LAT, d. bas lim. Y. Desto-
râtelai.
E8TARAVI, 8. m. (^iQrovi). Un des
noms bas lim. du chervi. Y. Charui»
BSTARBIAR, dl. Y. EstaMar.
ESfAMXDA , 8. f. (estàrde). Nom avignon-
nais de l'ontarde. Y. Outarda*
E8TARDA88AR, V. Battre et renver-
ser , en parlant des coqs , et par ext. des
liommes. Y. Jïfopeous jugar à.
ESTARElfCI^A, dl. Echarde. Yoy. Es-
plenUs.
ESTARIONADOUR, dl. Y. Destarari-
naire et Aragn , R.
B8TARIONAIRE , dl. Y. DesU^rari-
naire et Aragn, k,
EÇTARIGNAll , dl. Y. DesUsrarinnr et
Aragn, )X.
IPSTARIR , V. a. (estari) , dg. Tarir, épui-
ser. Y. Tarir, Seear et Ar , R.
BSTARfRAGlfA, dl. Y. Taranina et
Aragn, R. '
ESTAR1T, IDA, adj. etp. (estari, ide),
dg. Épuisé. Y. Sec, A sec et Ar, R.
E8TABLI.OGQ , AIL de Astrqlogo, v. c.
m. et Astr, R.
ESTARLOT, ^H.de Astfalogo^ v. c. m.
fi\Àstr^Yi.
tous estarlots emb'un eompoi
Jdesuron lou cours de la luna.
Brueys.
E8TARHINAR, Ypy. Exterminar et
rfrm,R.
fiSTARNIR , y. a. (eslamir). Épandre ,
étendre , éparpiller. Avr.
Ëty. du lat. stemere, étendre , joncher ,
renverser.
ESTARPADIS , S. m. (esUrpadis). Terre
fraîchement remuée.
Éty. de e»(erpadaet de t#. Y. Ped, R.
1Ç8TARPAR , Y. Bstarpiar et Ped . R.
Quviou ame teis poulas apren àesUsr*
par, Prov.
E8TARPBGEAR , Avril. Y. Esêarpir
et Ped, IX.
ESTARPIAR, y. a. (starpià) ; atrAWAs.
BtniAVBiAB, wuAMrAM. Gratter la terre avec
les pieds, en parlant des poules et des oiseaux
en général.
Éty. du lat. extra, hors , dehors, et de
pedes , pieds , jeter hors avec les pieds; ou
bien de es , de terra , de pes et de ar , jeter
la terre hors avec les pieds. Y. Ped.
ESTARRAMOUTrr , IDA, adj. et part,
d. bord. Atterré de frayeur ou de crainte. Y.
rerr,R.
ESTARRA88AR, dl. Y. Terrassât et
rérr,R.
ESTARTARIR , V. a. (estartarir). Eton-
ner.
E8TARZ , s. m. pi. vl. Logements, appar-
tements. V.Est, R.
ESTAS , pr. dém. f. pi. Estas , cat. esp.
port. Este , ital. Ces, cdles-d.
E8TA8A , Y. Extasa.
B8TA8AR, V. a. (estasà). Jauger, mesu-
rer la capacité d'un tonneau avec la jauge.
Y. Jaugear.
ESTASIAIRE, S. m. ( estasiàiré ). Jau-
geur« qui mesure avec la jauge.
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EST
B8TA8IAT« ADA , adj. et p. Jaogé , le ;
pour exUsié » V. Extatiai.
ESTAT, ADA, p. (està, àde). Eté.
Ëty. V.£«(,R.
ESTAT, 8. m. ?l. Eté, V. J?«(ioii;poor
cstade. V.£»(ada.
ESTAT , 8. m. (esta), d. bas lira. Eut ,
considération, égard. V. Etat et Faire état,
Ély. V. E$l,K.
ESTATOA , vl. V. Edaga et !?»< , R.
ESTATOAN , vL V. Estagan et E$t, R.
ESTATGB , 8. m. vl. bstam, £«tal^e ,
anc. cat. Staggio, ital. Demeure, résidence,
étage, séjour, retard; rang , état, manière,
tenue ; le lit de la mer. V. Esî^ R.
ESTATIO, vl. V. Eitatian.
BSTATtON , s. f. (esUUe-n) ; bstatic*.
EHaeià, cat. Staiione^ ital. £«toctoft, esp.
Esiaçào, port. Station, pause, action de
s'arrêter; on le dit plus particulièrement
des pauses qu'on fait dans les églises pour
prier devant les autels désignés, ou devant
les diverses stations de la croix.
Éty. du lat. staUomU » gén. de itatio ,
repos. V. Est, R.
ESTATIOUNARI , S. m. (estatiounâri) ;
EilacionariOf esp. port. Stazianario , ital.
Stationnaire, se dit des choses qui semblent
fixes.
Éty. du lat. ttationariuSf m. s.
CSTATIsnCA , s. f. (estatistique). Sta-
tistique, tableau historique de l'état et des
prodttctKHis, ainsi que du coaunerce d'un
pays.
ESTATOA, s. t (statue); BSTATVT. Statua,
ital. Eitatua, port. esp. cat. Statue, ûgure
de métal, de bois, de pierre , etc. entière et
de plein relief, représentant un personnage
distmgué ; fig. personne sans action , sans
OHiuvemait.
Éty. du lat. statua , fait de statuere, dres-
ser, ériger, élever, formé de slatum, supin
de stars , être de bout. V. Est, R,
Estatua d*un atOar, image.
Estalua pi'a ni bras , ni eambas , ni
tssta, torse.
Statuaire, sculpteur qui fait des statues,
art du statuaire, marbre qu'on y emploie.
Les {premières statues ont été consacrées
h la religion, aux dieux, aux demi-dieux ,
aux souverains et ensuite aux hommes qui
avaient rendu des services signalés,
La première statue élevée en monument
public, en l'honneur des rois de France, fut
la statue équestre de Henri IV, érigée sur
le Pont-Nœuf, le 23 août, 1614, renversée
et brisée par la rage révolutionnaire de 1792,
elle a été remplacée en 1818.
Prométhée , 1740 ans avant J.-C apprit
aux Grecs k modeler des statues avec de
l'argile.
1^ première statue érigée à Rome, le fut
en l'honneur d'Uoratius-Goclès, pour célé-
brer la victoire qu'il avait remportée sur
Porsenna.
On donne le nom de statue:
COLOSSALE , â ccll« qui cscciU le doaU« ou le tripU d«
U srwidMir Daturrllc.
ALLEGORIQUE , à celle qui reprcMote quelque symbole.
HYDRAlLlQt'E , & ecUc qui lert d'umement à une fon-
taine.
CURL'LE , • c^lttpl rtfftêtnm «a
EST
PERSIQTJE , i «IW qal bit offie* de eokiBM MMM «• «ma.
EST
167
CARIATIDE ♦ celle qui représente une
office de colonne.
GRECQt'E, aux antlqoM qui sont nnee:
ROMAINE , à oeUe qui ctl revêtue d*
& U
E8TATUAR, V. a. (estatuà) : Statuire,
ital. Estatuir, esp. port. cat. SUtuer, ré-
gler d'une manière stable, ordonner.
Éty. du lat. statuere. V. Est, R.
E8TATUAT, ADA, adj. et p. (estatuà,
àde). SUtué, ée.
Éty. V. Est, R.
ESTATUIR, vl. tTATuni. V. Estatuar
et Est, R.
BSTATU-QUO, S. m. (estatû-quo) ,
lang. mod. Statu-quo, mots latins conservés
pour désigner un état de choses qui ne
change pas.
E8TATURA, S. f. (estatùre); Statur, ail.
Stahira , ital. Estatura , esp. port. cat. Sta-
ture, hauteur de la taille d'une personne.
Éty. du lat. statura. V. Est, R.
E8TATUT, s. m. (estatù); J?s(aftil, cat.
Statuto, iUl. EstatuU), esp. port. Statut,
loi, règlement, ou partie d'une loi, d'un
règlement qui permet, défend ou ordonne
quelque chose,
Ëty. du lat. «todiliifii. V. Est, R.
Pour statue. V. Estatua.
ESTATUTA, dg. Alt. de Estaiua, v. c. m.
ESTATZ, vl. Soyez, restez, arrêtez;
pour été , V. EstUm,
EST AU , V. Estaue.
E8TAUBI, (estôoubi) , d. bas lim. Echa-
faud de maçon. V. Estagieraei Est, R.
ESTAUG , vl. Je suis ; du verbe estar , je
reste , je m'abstiens.
BSTAUDEL , dl. Tréteau. Y. Estaudet
Ély. V. Est, R.
ESTAUDET, S. m. (estaoudé) ; MTAimBi,
LAXQvn. Tréuu , chevalet, pour soutenir une
Ubie, un lit, etc. bourrelet des corps de
femme.
tij.de stare.y. Est, R.
Vous qu'au liech fatez lou harome ,
Si deziras de guarir prez ,
Pregas san Damian et san Cosme,
Reitauradour das estaudes.
Pierre Paul.
E8TAUDIS, dl. y. Estadis.
ESTAULA, s. f. vl. ËUbli , état. V. Tabl,
Rad.
BSTAURAZ , V. Storax.
BSTAUTRAN, vl. Pour est autre an ,
cette autre année. .
ESTAUVAR, V. n. vl. BWBvmm. Âmver :
Si estauvava qw, s'il arrivait ^ue; Car sou-
vent si estauva, car souvent il arrive. Yoy.
ArHbar. ..x j, .
ESTApviAR,v. a. (estaouvia), dl. et
bas lim. Ëpargner,se passer. V. Espargnar.
Ontan mindzen bien de las truffas , mot
adzan las oven be estoouviadas ; Beron.
c'est-à-dire, antan mangeriam ben de truf-
fas, mai udsan las avem ben estauviadas,
l'année dernière, nous mangeâmes bien des
pommes de terre , mais cette année il a fallu
s'en passer.
ESTAVAMR , V. D. (estavanir) ;
■IB, EiTABOVtm, ABAOïni» OOBTAUB, ATABIB.
Svanire, iUl. Evanouir, pâmer, tomber en
syncope, perdre la respiration à force de
pleurer, ce qui arrive souvent aux enfants.
Éty. de esta, état, de van et de ir, état
vain, nul. V. Fan, R.
ESTATANIB S', V. r. S'évanouir , se
pâmer.
ESTATANIT , IDA, adj. et p. (estavani,
ide) ; unABjutn. Evanoui , pâmé. V. Van.
Rad.
ESTAVOUIRAR S' , v. r. Se eabaner,
être dans l'inaction. V. Estangouirar et
£«(,R.
ESTAT, s. m. (estàî): mnuAJt. Estay,
c^t. esp. Straglio , ital. Etai ou élaie , gros
cordage à douze tourons qui sert à auermir
un mât
Ëty. du rom.e«(a!r, support, ou du lat
stabilU.y.Est.K.
ESTATNCH, vl. V. Estang, R.
ESTATRES, S. m. pi. (estàïrés), d. hoT*h
Gens sans occupation , désœuvrés.
Ély. de estar. V. Est , R.
ESTE , dg. Ak. de estre , être.
ESTE, pron. dém. vl. Cet.
Il signiGe aussi, soit, il ou elle s'abstient.
BSTEARAet
E8TEARAT , d. m. V. Estellaj Estellat
eiEstell, R.
ESTEBA , Ail. lang. de Esteva, v. c. m.
ESTEBE , S. m. dl. V. Esteva.
ESTEBIAR, V. n. (estebià) ; tmbobak ,
TCBKMK, ATBBSfiB. Miepidete , ital.£ft(t-
biarse, esp. port. Tiédir, attiédir, rendre
tiède : Faire estebiar d*agua, faire tiédir de
leau.
Éty. du lat. tepescere,îormé de tepidus^
tiède, ou de es, de Ubi et de ar, faire devenir
tiède.
ESTEG , S. m. (estèc) ; batsk , asTAorni.
Espèce de jeu de cartes qui a beaucoup
d'analogie avec l'écarté.
ESTEG, vl. Il ou elle fut, s'arrêta.
ESTEG, s. m. Invention, le nœud gordien,
le fin de l'affaire : iVen counouissipas Vestee,
je n'en connais pas le nœud; per a^uel estee,
dans cette vue ; les êtres d'une maison.
El bint aalre» êtttes que beoen at malnatg^,
Pet troufupa, qiauMl coumî» qu'aooe.soun ahanutge.
Hillet.
ESTECA , S. f. (estèque); bttbçca. Attelle,
pièce de bois dont les potiers de terre se ser-
vent pour façonner leurs pièces.
ESTEDAL , s. m. vl. Cierge.
ESTEFES, vl. Etienne. V. Esteve.
ESTEFIGNOUS, dl. V. Lefignous.
ESTEGNER, V. a. (slégné); bbtbiorbb,
BXTBiaiBii. BfTMMBB. EstingusTe, ital. Extin*
guir, esp. port. cat. Eteindre, V. Amoussan
interdire, empêcher de parler par la force de
douleur qu'occasionne une mauvaise nou-
velle; étouffer.
Éty. du lat. extinguere, éteindre, étouffer,
amortir, ou du grec (rcévw (sténo), gémir»
soupirer , ou de tfitybç (sténos) , étroit, res-
serré.
ESTEGNER S', V. r. S'engouer, remplir
son gosier d'aliments sans pouvoir les avaler ;
s'attendrir par un excès de sensibilité , se
serrer le cœur, s'éteindre. V. Amoussars\
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168
EST
BSTBaiiliœNT, 8. m. (estegnimém).
Engonemeot , état d'une personne qui a le
gosier embarrassé , engoué , bouché par on
gros morceau. Ach.
Êty de eêtegner et de nunt.
B8TEONOIR,s. m. (estegnôîr), lang.
mod. BnccuovAM. Ëteignoir, petit ustensile,
en forme de capuchon, dont on se sert pour
éteindre les chandelles.
ESTEI , Pour ilçwfftetf, eesy celles; en
?L je fus, soit Je restai.
Ety. du lat. steti.
E8TEIA, ?1. Que je sois, qu'il ou qu'elle
soit, qu'il ou qu'elle reste.
BSTBIONER, t1.
B8TEINOER , vl. V. Ettegner.
BSTBIRA , s. f. BfTsniB , d. béam. Eê-
îeira, port. Nattes, tissu fait avec du genêt
ou du jonc.
Car un mut prim eum ibe eslèire.
Fable de la FonL
Car un museau mince comme une natte.
ESTEI8, adj. (eslèls). Uouf efleit, (Bufs
passés, desséchés.
ESTEIfl, BOT^t, pron. dém. pi. (éstejs).
Pour aqu€$Uiii ces ; en vl. il ou elle étendit,
étreignit.
E8TEITA, Faire. V. Taila.
ESTELA, S. f. (stèle) ; s^a-b!b-«oi, mhic,
ftciA, BvsciiA. Estelle f en rom. Bûche , gros
éclat de boîs, échalas.
J^me de gros boscVon fa d*eslelas.
Ety. du lat. aWula, du celt. astel, copeau,
ou du grec 9^^X01 (stoloi), bouts de bois
coupés, selon l'auteur de la Statistique des
Boaches-du- Rhône, ou de tj-ztXUoç (^télç-
kos). tronc d'arbre.
Sani de bosc, miracle d*esielas, Prov.
On donne le nom de suage^ à l'humidité
qui sort des bouts des bûches quand elles
sentent la chaleur.
BSTELA , s. f. ATBLA, BoofTALA. Attellc,
éclisse, ais fort mince dont on soutient une
partie fracturée.
Éty. du lat. ^asteUa.
E8TELA , 8. f. ou VAweooii, rootrBLAt ,
f BSTBLAs, rotTiuiAs. Attclles, Uttes minces et
courbées attachées au collier des chevaux
de harnais ou au joug servant à labourer.
ESTELA, s. f. Sorte de peigne ou de
châssis qui sert à resserrer le fil de la toile sur
le métier.
ESTELA, s. f. Nom qu'on donne, à Bar-
çelonnette, h la planchette percée qui sert à
ourdir. V.Espeita.
ESTELA. Pour étoile, V. Estella.
E8TELAR, V. a. (cstelà). Eclisser, mettre
des édites ou attelles pour maintenir une
fracture.
Éty. du grec aiiXXu) (stellô) , resserrer ,
arrêter, mettre un frein.
E8TELAR, v. a. d. bas lim. Fendre du
bois pour en faire des bûches ; rosser à coups
de bûches.
Éty. de estela, bûche, et de ar.
ESTELAT, ADA, adj. et p. (estelâ, àde\
Eclissé, ée, serré avec des éclisses ou des at-
telles; ûg. droit, roidc: Sembla estclat,\\e6i
Toide comme un bâton : Las castagnas soun
ben esteladas , dl. les châtaignes sont tom-
EST
bées bien dm, la terre en est semée coiune
le ciel d'étoiles ; pour étoile, V. Estellai.
E8TELETA. s. f.Nom qu'on donne, dans
les environs de Toulouse, à la SteUaria gra*
minifolia, et à la SUUaria holostea,
BSTELETA, S. f. (stelUe). Petite bûche;
vermicelle plat, Gar. petites étoiles faites avec
de la pâte.
BSTELETA , 6. f. vl. Bstelleta, rat. As-
tillita, esp. Petite étoile.
ESTELB(A , s, f. (esléille), d|. Pour che-
nevotte, V. Candeau ; pour écharde. Voy.
Esplenta.
ESTELHAR, v^ a. (esteiHâ); BfTBLBoopAa,
dl. Teiller le chanvre ; on le teille à la main
brin à brin ; pour maquer. V. Bregounar et
Telhar.
Êty. de eslelha et de ar^ enlever la chene-
volte.
ESTELHAR S*, v. r. dl. Se gercer, s'é-
clater, ce qui arrive souvent quand celui qui
tient le bout qu'on scie fait quelque mouve-
ment en bas.
ESTELpOUNAR, V. a. (esteillounà), dl.
V. Telhar , Estelhounar la rusca et J^us-
quegear.
Ei^TELHOUNS,dI. m. S. que Chandil-
hounst V. c. m.
ESTELL, radical pris du lat. stella^ étoile,
qu'on fait dériver, \e^ uns de stilta, sous-en-
tendu ignis ou luminis; les autres, comme
Isidore, de stare^ parce qu'on croyait que les
étoiles étaient toutes fixes, comme elles le
sont en effet ; d'autres, Vossius par exemple,
du grec vsXqcç (sélas), lumière, clarté, éclat ;
par l'addition de <; ou de àstr^p (aster), étoi-
le, qui se rapproche davantage du dialecte
montagnard esteara, dit pour estella.
De Stella, par apoc. et changement de s
initiale, en es, estell; d'où: Estell-a, Estell-
ai, Estell-ela, Coslell-acio. Eslear-a, Es*
tear-al, EstiaUa, Estial-at,
ESTELLA , 9. f. (stèle) ; bétbaba. Stella ,
ital. Estrella, esp. port. Èstela, cat. Etoile,
corps lumineux qu'on voit briller au firma-
ment pendant la nuit. En considérant les étoi-
les avec quelque attention, on s^aperçoit aisé-
ment que le plus grand nombre ne chan-
gent point de place, relativement les unes aux
autres, ce sont les véritables étoiles ou étoiles
fixes; celles qui, outre la révolution (jiurneel
annuelle, ont une marche particulière sont
connues sous le nom de planètes et de comè-
tes. V. P/ane(aet Coumeta.
Ëly. du lat. stella, ip. s. V. Estell, R.
D'après les derniers calculs, fait par M.
Pond, les étoiles ordinaires ne peuvent pas
être moins éloignées de la terre de treize mille
deux cents fois mille millions de lieues, et un
million de fois plus grosses ^ue le soleil qui
est lui-même un million de fois plus gros que
la terre.
M. Calandrelli, astronome romain, trouva
en 1806, que la parallaxe de la lyre est de
cinc^ secondes, et qu'elle est à un million de
millions de lieues de la terre.
I..es Chaldéens se sont occupés les pre-
miers des étoiles fixes , et ce sont eox qui
ont commencé à les diviser en constella-
tions.
En l'an 125, avant J.-G. Hippan^ne, fit
un catalogue des étoiles connues, qui s'éle-
EST
Tait déjà è 1029,qa'U distriboa en48
tellations.
Ptolomée, Ticho-Brahé, Riçcioli, Bafer,
Ilalley, Hévétius et Flamsteed, en ont, dans
des temps plus moderne8,augmenté de beau-
coup le nombre.
En 1609, J. Bayer d' Augsbourg, donna un
Qom aui^ étoiles, en indiquant chacune d'elle^
par une lettre grecque ou latiqe.
Vous faria veire leis eslelîas en plein
miejour, il vous éblouirait par ses discours,
|l vous ferait labourer.
M'afachveire leis estellas, il m'a fait voir
les chandelles ou les at|ges violets, en par^
lant d'un coup qui a cause des éblouissements»
Esiellas queloumboun, les traits de la lu-
mière que Ton voit sillonner le ciel avec
beaucoup de vitesse et auxquels on donne le
nom d'étoiles tombantes, ne sont autre chose,
que de 'petits globes de feu et peut-être le
plus souvent des étincelles éleclnoues.
Estella poularia ou lou pori,l étoile po-
laire, c'est celle marquée a dans la constella-
tion de la petite ourse, son nom lui vient de
ce qu'elle est placée très-près du pôle du
mqnde.
ESTELLA, s. f. On donne aussi le nom
d'étoile , à la tache blanche qu'on voit an
front de plusieurs chevaux. V. Estell, R.
ESTELLA , s. f. Nom qu'on donne , à
Toulon, au squale étoile. V. Gatla et Es-'
iell.K, •
ESTELLA-BELLA , S. f. u»ab, klao?
■AB9IIB. Venus, v. cm.
ESTELLAT , ADA , adj. et part, (estelà,
àde) ; bstclat , bctbaiuit. 5(«ilato ,. ital. Eê-
trellado , esp. port. Estelat , çaf. Étoile , ée,
semé d'étoiles.
Ëty. du lat. stellaius. V. EsUll, R.
ESTELUONAT, s. m. ( esteiliQunà } ;
Estellionato , pqrt. Stellionat.
Éty. du lat. stellionaius.
ESTELLOUN , S. m. (estelùun). Petite
bûche ; copeau. Cast.
Ëty. de estella et du dim. oun.
ESTEI^ , Alt. du dg. pour esUnde, il oa
elle étend.
ESTENALHAR,v. a. (cstenaillà) ; «tvi^-
mAtMAM, Estenazar , port Tenailler, tour-
menter un criminel avec des tenailles arr
dpDtcs.
Ëty. dee#tenalAaetdear. V. r«n,R.
ESTENAftHAS, S. f. pi. (eslenàilles ) ;
BfTAHAUiAS , TAHAUIA* , BfTBflAlAS. Tcitaf,
port. Tenaza , esp. Tenaille , instrument de
fer propre à saisir , prendre • arracher, etc.
Êty. du lat. tenacula , formé de tenas. qui
tient fortement, es, est ici comme aug-
mentatif. V. Ten , R.
En français, m nomme:
TEN AILLON , U fortificRtloa ipil e« tn face A'nam d^-
Imir. ainsi <Uie de u ton*ie-
TENAILLÉE, la qnantllë 4a tron^om que prend r«ii|0lB*
tMr ép«{ngl«r , pour Ici porter ntr 1* me*»l«:
Dans une tenaille , on namnm :
CHARNIÈRE , Tciianiit o& 1m dMi brMchet mm jolnM».
BRAN GUES, Im dcu» Uget qui réfooàntt mu dcM
tnichoirea.
MACHOIRES , l«a àtnx lamM qni M leueomiwn q«Md
on r»|>pniclM les branche*.
Les Égyptiens attribuent l'invention de#
tenailles à V ulcain ; Pline en fait honneur à
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EST
Cymra , fille d* Agriope, et les Grecs è Cyni-
re, roi de Chypre, ce qui prouve que cet
mslrument dale de l'antiquilé la plus reculée.
Od le voit entre les mains d'une déesse,
dans la \iUa Borghèse, et il est très-commun
sur la tète des Vuicains antiques.
ESTBNC , vl. 11 ou elle s'abstînt.
BSTENCIBIaAR. V. n. vl. Êteinccler.
E8TBNCH , ENGHA, adj. et p. (ei.(éinch.
éinclie) ; utbhc, utoka. Oppressé , sufToqué
par la douleur, qui ne peut plus parier; éteint.
Y. AUtpit et Amouêtat.
Ély. du grec (yrev^ç ( sténos) , resserré ,
parce que la douleur semble resserrer . com-
primer la poitrine • ou du lai. extinctus.
B8TENDADOUR, V. Esten^idour et
Jeid.R.
E8TENDAGI, s. m. xi-mvoAu^, Bt-rni-
DAB , «sTBNonui, bstkhoaob. Etendage, cordes
tendues sur lesquelles on fait sécher les feuil-
les imprimées ; perches . buissons . etc. sur
lesquels on étend pour faire sécher. Avril.
V.reiid,R.
On le dit aussi d'une grande quantité de
choses étendues par terre. Aub.
ESTENDALHA , s. f. festeindàille) ; «s-
TBBSACBA. Graudc quantité de choses éten-
dues, étalées.
Ëty. de Estend, R. îleestendre et de alha,
tout ce qui est étendu. V. Tend, R.
ESTENDAMENT, S. m. vl. Kxrmtmmmwtn.
Stenditnento , ital. Extension, expansion. V*
Tend, R.
E8TENDAR, 8. m. Avril. V. J^tlendagi
etr«nd,R.
E8TENDART , vl. V. Eitandart.
ESTENDEDOUR , V. Eitendidour et
7ffid,R.
ESTENDEIRE , d. m. V. Estendidour
îiTendyR.
ESTENDIDOIIR, 8. m. (esténdidour) ;
ADOOB , JITAD01I1I , BSTBBOBOÇim , BtTBIl*
^ BlflSOOAR, tBCADOOB, BCr ABDIDOI» , BS-
Eitetidedouro, port, Ëtendoir,
essui, lieu ou l'on étend, où on étale des ob-
jets pour les faire sécher.
Ëtv. de eslendre et de tdour. V. Tend , R.
A wm estendedour gaire de iouleou, Prov.
BSTENDILHAR, v. a. vl. bstbhouxab.
Ettendiller , anc. cat. Allonger , étirer , éteur
dre. V. Estendre et Tend, R.
B8TENDOUR, s. m. (estendour). En t.
d'impr. étendoir, outil de bois au moyen
duquel on étend les feuilles imprimées sur
des cordes. V. Tend^K,
ESTENDRE , v. a* (esteindre) ; strAvoim,
BSBABBATAB. Stendeve , ital. ^xtend^r , esp.
Eêtender^ port. Estendrer, cat Etendre,
donner plus d'étendue à une chose, l'allon-
ger , la déployer ; augmenter, agrandir.
Éty. du lat. extendere. V. Tend , R.
Eêtendre la bra$a dooufuec, éparpiller
la braise
Ef tendre lou canehe , haler le chanvre , au
sortir du rontoir.
Eêtendre la bugada, étendre le linge et
Don la lêêHve.
EHendre Um fems , épandre le fumier
E étendre km fen , faner le foin.
ESTENDRE 8*, v. r. S'étendre , Se dé-
{iloyer , 8e renverser ou tomber tout de son
ong ; se répandre.
TOM. II.
EST
E8TENDDA, (esteindùe). y.
ESTENDUDA . s. f. (estendùde); Exten-
none, ital. Extention, esp. Extentçào, port.
Etendue, espace considérable de temps ou
de lieu ; les «limcnsions en longueur , largeur
et profondeur des corps. V. Tend, R.
ESTENDCT, UDA ,adj. et p. (estendù ,
ùde); Exlendido, port. Etendu, ue. V.
Tend. R.
ESTENOUDODR, dl. V. Eetendidourei
Tend.K.
EST£NEBRA8,s. f. pi. (estenèbrès) ;
CBBSIRBTAS , BBNBT , TAmABABT, BBMAIBB , BIOA*
BAOA, BB91VBTA, CAIUIPI-CAI»AT. CreCClle, ÎUS-
trument de bois, composé d'un essieu denté et
d'une languette ûxée sur un cadre, qui pro-
duit un bruit considérable quand on le fait
tourner , et qui remplace les cloches le jeudi et
le vendredi de la semaine sainte.
Ély. de et et de Tenebrae , v. c. m.
EfiTENENSA, vl. V. i46«(tiietifa et Teit,
Rad.
E9TENBR S', v. r. vl. S*abetenir, v. c.
m. et Ten, R.
ESTENOBR,vl. V. EeUgner.
E9TENHER, v. a. vl. Eteindre. V. Ee^
tegner.
E8TENIU9AR 9'. V. r. (s'estenîllà), dl.
S'étendre par terre. Douj. V. EsHrar $' et
Tend, Rad.
ESTENOCUEIAPHIA, 8. f. (estenougra-
phic) jBmMoofWArmA. Sténographie.
ESTENOGRAPHIAR, V. a. (stenougra-
phià), lang. mod. Sténographier.
ESTENOORAPHO, 8. m. (estenongrà-
phe), lang. mod. Sténographe.
ESTENTA, adj. vl. Cruelle.
E9TENTOR, s. m. (esteintér). Stentor,
capitaine grec, remarquable par la force de sa
voix ; fig. voix forte,
E8TENUT, UDA, adj, dg. Alt. de Ee-
tend%a et Tend, R.
ESTEOD, s. m. (estèou), abca, bamc,
BfcvBui, Btcvu. Ecueil, rocher qui se trouve
à fleur d'eau dans la mer où les vaisseaux
peuvent se briser.
Ély. du grec im^xcoc (hestékds), stable,
ferme, ou de ^nrriOoç (stéthos), bancs de
sabie et rochers cachés dans la mer. Y. E$t
Rad. *
ESTEPHANIA, nom de femme (estepha-
nie) ; BfTBrAfiiA. Stéphanie.
Pair. Sainte Stéphanie, honorée le t8 sep-
tembre.
E8TEQUA , V. Eiteca.
ESTEQUIDDRA, s, f. ( estequidùre) ,
dl. Maigreur, langueur, étisie.
Ely. de eiUquii et de ura. V. EeteqyÀt.
BSTE9DIT, IDA, adj. et p. (estequi, ide),
dl. Maigre, défait, étique.
Ély. du lat. hectieus, ou du grec IxTtxbc
(hektikos), m. s.
Noun veiiax, din$ aquel paye ,
Que des vitageê estequis.
Favre.
ESTER, V. aoxîl. Être. V. Estre, Eeeer
et Estar.
ESTERA, vl. Il ou elle serait.
ESTEREL, V. Eêtereou.
ESTBRELITAT, ?1. V. EsterUMai.
EST 169
rPAR , V. a. (estéreolypà) ;
EêtereoHpar, esp. cat. Stéréotyper, con-
vertir en formes solides , les formes com-
posées de caractères mobiles ; imprimer avec
ce procédé.
ESTEREOTTPO , 8. m. (estereotype)/
Stéréotype.
ESTEREOU, 8. m. (esterèou), nom de
lieu. BtnBBi, : Pa$ de Vesteteou, coupe
gorge; magasin , auberge où l'on fait
payer trop cher.
Éty. Du bois de l'esterel, où l'on arrêtait
souvent les voyageurs autrefois.
ESTEROER, vl. bstbbjbbb, BSTBMsm.
Secouer, nettoyer, essuyer.
Éty. du lat. extergere ou de àbetergere,
E8TERIGOUS8AR S', v. r, dl. Se bat-
tre, se traîner. V. Etlrigaussar,
BSTERIUB , LA, adj. (stérile , île) ; bs-
TBUBT. Eiteril^ cat. esp. port. Stérile, ital.
Stérile , qui ne produit pas de fruit quoiqu'il
soit de nature à en porter; qui ne se repro-
duit pas , V. dans ce dernier sens , le mot
Tuergea,
Éty. du lat. eterUU, dérivé du grec <r:lpéu>
(stéreô), priver.
ESTBRILITAT, s. f. (stérilité); Steri-
lità, ital. Eiterilidade, port. Eiterilitat ^
cat. Eeterilidad , esp. Stérilité , qualité de
ce qui est stérile.
Éty. du lat. iterUilae, tatU.
La stérilité était chez les anciens une es-
pèce d'opprobre. V. Sant Valantin,
ESTERULHAR S' , Alt. lang. de EstU
rar #*, v. c. m.
BSTBRIQDR, V. Exteriaur et Extr,
Rad.
ESTERLB, 8. m. (estèrlé), dl. et bas lim.
Jeune homme, jeune garçon, qui n'est pas
marié ; drôle , galopin.
Éty. de iterilie , stérile , qui ne produit
pas, formé du grec v^ifiia (stéréo), priver.
Tant eur aquel, qu*es maridat,
Que sur aquel que mar esterle.
Michel.
ESTERI«E, adj. (estèrié) , dl. Stérile,
qui n'engendre pas, qui ne se reproduit pas,
Éty. V. le mot précédent.
ESTERU, vl. V.
^TBRLIN» s. m. vl. Steriin. V. Ee-
terling.
E8TBRLINGA , s. f. (esterlTnque}, d. bas
lim. Petite épine ou petit éclat de bois qui
est entré dans les chairs. V. Etfina et Tanc;
pour attelle. V. Ettela.
Ëty. de la basse latinité tarincha , on
trouve dans la Légende des martyrs, Fuscien
et Victorin (XI déc.) Innares et auree adactœ
êunt tarinchœ. Bér.
ESTERLINO , adj. (stèriïn); Eêterlin^
esp. port. Sterlino , ital. Eêterli , cat. Ster-
ling , livre steriing , monnaie de compte ,
gui vaut en Angleterre, où Ton s'en sert ,
23 fr. à peu prâ, on dit par analo'gie, 6014-
ein, tapagi eeterling^ pour désigner un
grand vacarme.
Éty. de l'anglais «(eritnj/, dérivé de ea^fer-
ling , oriental , parce que Richard K, roi
d'Angleterre , 6t venir des monnoyeurs de
l'Orient de l'Allemagne, que le peuple nomme
eeterling.
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170
EST
ESTERLINQUIT » IDA, ad), et p. («S-
tcriioqui, ide). md. Maigre, eilénué. V.
AnecowU et IfêquelU,
E8TEIULIfl, vl. V. EiUrling.
ESTERMINAR, V. Ext€rminar et Ttrm^
Rad.
ESTERNf KtTsnniT , uvwomrnm t radical
pris du lalin êtemutametUum, iUmumenium
ou iterntUatio , élernument , dérivé du grec
Tctapvuu) (piarnuô) ou icTipvojMci (ptarDomai),
cternuer.
De êternutamenlum, par apoc. «terme! et
stem , et par la prostheae d'un e, eêtemut,
eitern; d'où: EêUmud-ar y Eitemuda-
ment , Eitemug-ar , Eslomuda-ment , Eê-
loum-tar, Eitourn-idar , Eitoum-iga ,
Eêtourn-ie , Estoumig-atori , Eetoum*
udar, Ettoumul^ Estranug-ear ^ Eilran^
til, Eêtrun-iur^ Eitrun-ij Ësturn-ii, Es-
turn-udar, Stomud-ar, Stornut-acio, Stwr-
nut-aeio,
ESTERN , s. m. vl. Direction» trace, che-
min ; gendre qui vit avec son beau-père ;
gouvernail.
E8TERNAR, V. a. vl. Poursuivre, suivre
à la piste.
E8TBRNIR, V. a. (éisternir). Étendre,
renverser , jeter à terre.
Éty. du lat. etemere, étendre , renverser.
ESTERNODAIRB, s. m. (eslemudàire).
Eternueur, celui qui éternue souvent. Voy.
Eitern, R.
ESTERNUDAH, v. D. (estemudâ); m-
TomunAs, BCTOvnraiSABt BtrovnnaAB, bstbii-
BtTQUBMui, ■tnmim. Eêtomudar^ esp. Star^
nutare, ital. Eêtemudar, cat. Etemuer, fai-
re un éternument. V. Eêtemut eiEstem^ R.
Ëty. du lat stemutare. V. EsUm, R.
EaTERMnOAR, d. bordel. V. EsUmu-
dar et E$tem, R.
BSTERNUT , S. m. (estemû) ; —low—w,
BSTomnnc, unniin. Estornudo, esp. StamU"
fo, ital. Estemud, cat. Eternument, mouve-
ment subit et convulsif des muscles eipira-
teurs , qui chasse avec efiTort et bruit l'air
contenu dans les poumons.
Éty. du laL ilemuUUio ou «(erfiutomen-
tum. V. Eitern, R.
On rapporte qu'un des principaux symp-
tômes d'une maladie pestilentielle qui rava-
gea Rome sous le pape Pelage II , était
réternuement, et c'est de là, dit-on, qu'est ve-
nue la coutume de dire : Dieu vous conserve^
Dieu vous aide, Diou voue ajude^ à ceux qm
êternuent ; mais cet usage est bien plus an-
cien. Les Grecs disaient déjà, quand ils éter-
nuaient: Ztû (7o>2;ov (Zeu sôzon), Jupiter sau-
ve-moi, et à celui qui étemuait, les assistants
répondaient Cn^i (zéthi) , vivez; ce que les
Latins ont traduit par êolve; les Provençaux,
par Diou voue aiude, à vos souhaits ^ Diou
vous bénisse; et les Français, par Dieu vous
aîd«. Dieu vous bénisse, que vos sou/iaits
s*aceomplissenif etc.
L'éternuement était le troisième des présa-
ges domestiques chez les Romains. Voy.
Aurelha,
On le regardait comme de bon augure ,
quandon étemuait adroite, et comme fâdneux,
quand c'était à gauche.
On faisait des vœux pour ceux qui éler-
EST
nuaientafînde détowner les mauvais pré-
sages.
E8TBRNUTATORI, S. m. (esternuta-
tori) ; BcvooamoA, nroiiMnoATOiso, sstoiib-
nMATom. Stemutatoire, remède, poudre qui
excite l'éternuement.
Ëty. de esternul et de atori,
E8TEROZA , vl. Il OU elle fume, engrais-
se, souille, pollue.
E8TERPAR, v. a. (esterpà) ; BmwiPAa,
dl. Essarter un champ, le nettoyer des ron-
ces et des broussailles, V. Desfriehar; répan-
dre, éparpiller. V. Esparpaihar.
Éty. de es priv. de stirps, souche, racine,
et de ar, enlever les racines.
ESTERRANCXA , S. f. (estenràncle), dg.
Echarde qui s'implante entre l'ongle et le
doigt. V. Tanc.
ESTERRASSAR, V. a. (esterrassa) , dl.
ssmanAMAM. Esterrossar, cat. Desterrenar,
esp. Erootter un champ ; herser. V. Trissar-
moutas.
Éty. de es, de terrassa et de or. V. Terr,
Rad.
ESTERS , adj. vl. Estem, cat. Extemo,
esp. port. Estemo, ital. Exempt, dépourvu,
privé.
Éty. du lat. extemus.
ESTERS, adj. lang. (esters). Pur, sans
mélange ; en vl. à l'exception : Esters las
femnas, excepté les femmes ; étranger.
Éty. du lat. eœterus,
ESTERS, adv. vl. Autrement. V. Estiers.
ESTERSER , v|. V, EsUrger.
ESTERVEL, S. m. (estervèl), dl. Tour-
billon, vent follet. V. TourbUkouneiRernow
linada.
Sembla un estervèl, il est comme nn tour-
billon , dans un mouvement continuel.
ESTERVEL, s. m. dl. Loup. V. Brounzi-
dour.
ESTES, adj. et p. vl. Estes, cat. Étendu,
et subst. fût. V. Tend, R. et Estendut.
ESTESSON , V. f. Qu'ils ou qu'elles fus-
sent.
ESTESTAR, d. m. m. S. que Destestar,
V. c. m. et Test, R.
ESTET , S. m. vl. Eté. V. Esliou.
ESTEUG , vl. Il ou elle fut, resta ; soit.
ESTEDS, Bo. vl. Moi-même.
ESTE VA, s. f. (estève) ; bstbm , babu,
UTA. Esteva, porU cat. esp. Stiva, ital.
Manche et mancheron d'une charrue ; la
partie du manche que le laboureur tient dans
la main s'appelle maneki , mancheron ; flg.
timon des affaires.
Éty. du lat. stivâ , m. s. formé de sUUiva,
de sto, V. £»t, R. pour timon, V. Timoun,
Tenir Vesteva drecha en quauqWun, le
surveiller de près , le faire marcher droit
ESTEVA, s. f. vl. mwnwA. Comemuse,
musette.
ESTEVE, nom d'homme (estèvé); «•-
mn ^ Bfnra 9 ms/rmwu» , Btrsr a« , xism , dont
les dmûnutifo sont : bstsvbboub , Tuatotm ,
miroT. Estevanj esp. Stefano^ ital. Este-
phoi , angl. Etienne.
Éty. du lat. stephanus , dérivé du grec
(ixé^pavoç (stéphanos) , couronne , prix, ré-
compense.
Pair. Saint Etienne, premier martlr. On
célèbre sa fête le â6 décembre, et celle de
EST
l'invention de son corps , en 415, le 3
août.
En f.anguedoc, on donne le nom de esteves
et de eslevenouns, à des gâteaux qui ont la
forme d'un marmouset, et que les boulangers
vendent aux fêtes de Noël et de Saint Etienne*
Ces gâteaux avaient autrefois la forme
d*une couronne et les parrains ei| donnaient
h leurs lilleuls le jour de Saint Etienne , en
mémoire de la couronne qu'avait oiéritée ce
martyr grec.
On dit prov. d'un homme grossier, en
Languedoc : Es fin coumo un esleve de pan
6rttn, ilesl (in comme un gâteau de pain ois.
ESTEVENOON , s. m. ( estevenôun ) »
dim. de esleve , nom ^u'on donne aux en-
fants qui s'appellent Etienne.
ESTEVENOUN , S. m. Etait le nom d'une
monnaie, ainsi nommée d'Elicnne , comte de
Provence.
ESTEVER, V. impers, vl. Falloir.
ESTETNGER , vl. V. Esteniier.
ESTEZAR, V. n. vl. Résider , demeurer.
\.£st, R.
ESTEZAT , ADA , adj. et p. vL Tendu ,
bandé. V. Tend,i{,
ESTHER , nom de femme (eslhèr) ; £#-
ter , ital. esp. Esther.
ESTHOURA, adv. (esthoure). A cette
heure , dans le moment.
Ëty. du lat. ipsa-ora.
ESTIADA, s. f. Testiade) , d. bas lim. Sole,
étendue de terre labourable dans laquelle on
sème alternativement du blé et des menus
grains, ou qu'on laisse en jachère : N* es pas
perme ou d'un fermié de tsondza Vesliada,
Bér. c'est-à-dire. N* es pas permes à un fer-
mier de ehangear Cestiade. Il n'est pas per-
mis à un fermier de changer les soles.
Êty. Alt. de estirada, étendue.
ESTIALA, s. f. (estiàle), d. bas lim.
Étoile. V. EsUlla et ÈsUU, R.
ESTIALAT, adj. d. bas Um. Êtoîlé. V.
EsUllateiEsUll,^.
ESTIAS , vl. Que tu sois.
ESTIRADOUR, s. m. (estibadoû), dl.
Moissonneur, métayer. V. Meissounier.
Éty. de estib, pour esUv, et de odoicr, l'ou-
vrier de l'été. V. Estiou.
ESTIRAR, V. n. (esUbà), dg. Ramasser
la récolte de tout l'été. V, Estiou, R.
ESTIBLADA, s. f. (estiblàde). Elimure,
usure, friperie, détérioration du linge, des
étoffes, etc. Avril.
ESTIBLADOUR , S. m. (stibladôu). V.
Estiblaire.
ESTIBLAIRE, s. m. (estiblàîre) ; BSTisut-
wmm.Etriehoir, polissoir de fileuse, morceau
de toile , de drap ou de peau que les dé\i-
deuses tiennent dans la main en dévidant,
afln de presser et de polir le ûl ; morceau de
couenne. Avril»
Ély. du grec <rzi\Stû (stilbô), rendre lui-
sant, biillanl,ou de oxiX&ofAa (stilbôma) ,ce
qui rend luisant, ou de vriâ^o» (stibazo),
fouler, battre.
ESTIBLAR, V. a. (stiblà) ; nsAm, TiaiAm*
Dévider le fil, le faire passer dans le polissoir
en dévidant; étendre, dérider le linge sur la
grève; élimer le linge.
Ëty. ôeEstUd^ rad.de sli&to,et delà tenu;
act. ar.
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EST
BftTiBLAflSADA , 8. f. (estiblasràde), dl.
m. 8. que Eitrilhaéa, v. cm.
E8TIBI.A8SAR, V. a. (estiblassà) . dl.
m. 8. que Esirilhar, v. c. m.
ESnc , vl. Je 8018, il ou ellesoit.
E8TICANÇA , 6. f. m. 8. que Eêliealion,
▼. c. m. Façon de faire, dextérité. Avril. V.
Estieation.
E8TICAR . V. a. (estîcà). Attenter à la
Tie de quelqu'un.
Ëty. de e9tUa, vieux mol qui dé8ignait une
longue cpée.
ESTICATION, s. f. (esticatie-n) ; mi-
cAiifA , BtncATiBii, BtrioAiitA. IntentioD, insi-
nuation, tournure; 8ollicitation ; vue, inten-
tion d'obliger, d'être utile.
Ély. du lat. imligaliotiis , g6n. de instU
galio, instigation, inipre88ion, dérivé du grec
7Ti!;ai (atizô), piquer, aiguillonner.
Dérivés : J^#ftc-an^a , Eslig-ança, Ei-
Ug-ar,
ESncs, adv. vl. Autrement.
ESTIEI^ , nom d'homme (esticnî). V.
Esleve.
E^TlEOn, AU. de Estiou, v. c. m, dl. et
baa lim. Ce mot désigne aussi la récolte de
Tété. y.Estiou.
ESTIER, adv. vl. mamm». Hormis, outrp,
V. Ettiert; pour autrement, V. A^lramenl;
pour même .V. Memp.
BartEBA, W.Aitiera.
ES11ERRA8SAR, dl. V. Etlerranar,
Trissar-Houtas et Terr, R.
E8TIEIl$ , adv. et prép. vl. ^%nmê , u-
TBA , BtTut. Excepté , à la réserve , malgré,
sans, autrement, hormis, au contraire , à part ,
sans compter.
Èty. du lat. e^i^tra.
E8TIES . d. bas lim. V. Estien.
E9TIFACIEN, Alt. de SalitfacHon.y.
c. m. et5a(, R.
ESTIFLAR, V. a. (estiflà). Donner des
soufflets. V. Souffletar ; pour siffler . Douj.
V.5i5toretPÏ,K.
ESTIFLET , s. m. (estiflé) , dl .Sifflet. Y.
5tMeletK,R.
E8TIFRAB, d. bas lim. Effacer. V. J^»-
façar,
ESTIOAIf ÇA , s. f . (stî^ànce) ; bsticatiop,
BtncAHÇA. Instigation, incitation, suggestion,
sollicitation pressante par laquelle on pousse
quelqu'un à faire quelque chose de blâma-
ble.
Êty. deEstigar, v. c. m. et de ança. V. Es-
tieation.
Veni de perdre la parlido.
Toun esliganço m'a emmatcat,
La vanitai me va couetar la vida.
DiouL
EÉTIGANSA, V. Eetieatiùn.
* E8TIGAR, V. a. (stigà). Instiguer, pous-
ser , inciter à faire quelque chose.
Êty. du \^Uin$t\gare, ou du grec <xxC!;a>
(stizo), piquer, aiguillonner. V. Eiiicalion.
ESTIOAR^ V. a. (estigà). Exciter, provo-
quer, irriter, mciter. Gare.
E4TlèATION , V. EsUcatum.
ESTIGNADOUR , d. I^^s lim. m. 8. que
Estiblaire,
ESTIGNAR, d. bas lim. m. s. queEi-
liblar, v. c. m,
EST
ESTIGNA88AR. V. a. (esti^assâ), dl.
Tirer, arracher les cheveox, peigner are-
brousse poil. V. Carpignar.
Ëty. de f « priv. de tignassa et de ar , en-
lever la tignassa,
ESTIGNER, V. EtUgngr.
ESTUNABLE, ABLA, adj. vl. Extin-
guible.
ESTIL,vl. V.Estyle.
BSTtLAn,Y. Eitylar,
ESTILAT, V. EstylaL
ESTILDE-GRAN, 6.m.(e8tll-de-gran);
BiTULA-DB-«aBff^ Stil dc graîu , couleur jaune.
ESTILE, V. Eslyle.
ESTILH, vl. V. £«(tl.
ESTILHADOUR , s. m. (estilladôu) , dl.
Alamhie, v. c. m.
Èty. du pori. eitilador, alambic.
E8TILHAR, v. n. vl. Estilharj port.
Stillare, iUl. Découler, dbtiller. V.Distil'
lar.
ESTILLAR. dl. V. Dislillar.
ESTIULB, dl. V. E style.
ESllMt radical pris du lat. œstimare, œt-
(tmo, estimer, pnser, évaluer, apprécier,
taxer , et qu'on fait venir de ms , argent , et
du grec Tijxico (timaô], évaluer, apprécier, ho-
norer.
De œstimare , par apoc , e$tm ; d'où : Ex-
tim-ar^ Ad-eitimar, £«ttm-a, Estim-ar,
E$lim-at, Eitim-ation, Eitim-ainur , Es-
tim-adour, Estim-aire, Mes-estimar^ Ad-
estim-ar, Eilim-aliOy EêtimraiiUf Estim-
airisj Aei-mama^ Ee-mama, Aesm-arj
Aesm-at, Es-mar^ Ad-esmar, Az-etmar,
A-e$me, E$me, Esm-ee , Esm-em, Esm-er,
Esmer-adura , Esmer-ar, Esmer-at, Es-
tim-able, In-estiniàble , Aym-ar , Ym-ar ,
Àd-ysmar, Ad-imar, Az-iemam-en, Isma-
tun. Aym-at, Aùsma-men.
ESTIMA, s. f. (esUme); SUrna, ital. Es-
tima , esp. port. cat. Estime , état qu'on fait
d'une personne oa d'une chose, valeur qu'on
lui donne , estimation.
Éty. du lat. e^itimofio, m. s. V. Estim ,
Rad.
ESTIMA, 9. f. BcvfMATKm. Estime et
mieux estimation, évaluation qne l'on fait
d^une chose.
Ëty. du lat. existimaiio.
Ai agut aquot àCestima , j'ai en cela pour
la prisée, Croumpar à Testima , acheter à
Testimation.
ESnMABLB, ABI«A, adj. (estîraâblê.
àble) ; 5(tma&t/e, ital. Estimable^ esp. cat.
Estimavel, port, ^slimable, qui mérite d'être
estimé ; appréciable, en vl.
Êt^. de estima et de abiUs. V. Estim, R.
ESTIMAGIO, Estimado, cat. V. Esti-
mation.
ESTIMADOUR, Eslimador, cat. et
ESTIMAIRB , V. EsHwnaimtir «t SiUm,
R^d.
ESTIMAIRIS, f. f. (e9iiinaiv^);BiTi-
vBous. Appriéciatrica, fenune chargée 4ie faire
l'évaluation d'une chose, d'en fixer le prix.
V.EstimaelEstim,^.
ESTRMAII , V. a. (éstîmà) ; Stimare, ital.
Estimar , esp. port. cat. Estimer, faire cas,
avoir nne bonne opmion d*nne f)ersonne ou
d'une chose, chérir ; mettre le prix, juger de
kl valeor.
EST
t71
Êty. du lat. œstimare, m. s. dérivé de œ«,
enivre, argent. V. Estim, R.
Estimar mte«, préférer, aimer mieux.
ESTIBIARS', V. r. S'estimer, se priser
beaucoup, se croire: Mtestimi hiirou«,je
me crois heureux.
ESTIMAT, ADA, adj. et p. (estima, àde);
Estimado, port. Estimad^ cat. Estimé, ée.
Ëty. du lat. œslimatus, m. s. V. £«lim,R.
ESTIMATIF, IVA, adj. (estimatif, ive).
Estimatif, ive. qui résulte de l'estimation.
E8TIMATI0, vl. V. Estimation et Es-
tim, R.
ESTmATION, 8. f. (esUmatie-n) : Bs-
TIMA, BSTIMAailBII, BSTOIATIBir. ^#({1910X10110,
ital. Estimaeion, esp. Estimaç^o^ port. Es^
ttmaeto , cat. Estimation , action d'estimer,
prisée, évaluation. V. Estima et Estim. R.
ESTIBIATIU, IVA, adj. vl. Estimatif,
ive, appréciatif.
E8TIMATOUR, 8. m. ( estimaténr ) ;
BfrraiAooiiB, BtTiBuuBB. StinuUors • ital. Esti^
mador, esp. port. cat. Estimateur, celui qui
est choisi ou nommé pour faire une estima**-
tion, priseur.
Ety, du lat. mstimator^ ou de eaCima et de
tour.
ESTIMOOSSADA, 8. f. (estimoussade) ,
d. bas lim. Petite roulée qu'on donne à queU
qu'un, ou avec le poing ou en le tenant par
les cheveux.
ESTIMULAR, v. a. (estimulà) ; Stimti-
lare, ital. Estimular, esp. porL cat. Stimu-
ler, aiguiUonner, exciter. V. Agulhounar.
Ëty. du lat. stimulare, m. s.
ESTIM0LAT, ADA, adj. et p. (estimulà,
éde): Estimulado, port. Stimule, ée. V.
Excitât et Agulhounat.
ESTIMUI«US. 8. m. (estimulùs); £«(t-
mtUo, esp. ital. port. Estimul^ cat* Mot con-
servé du lat. qui signiGe,en provençal,8timu-
lant, qui excite.
Éty. du lat. #cîiiiiilu#, aiguillon.
ESTINA, Alt. du d. bas lim. pour Es-
quina, v. c. m.
ESTINADA , 8. t (estinàde)» d. bas lim.
Volée de coups de bâton ou d'autre cho8e
qu'on reçoit sur l'échiné.
Êty. de estina , ait de esquina et de ada.
ESTINAR,d. bas lim. Alt, de Esquinar,
v. c. ra. et Esquina.
ESTIOU , s. m. (stAou) ; mnmov , smo.
EstaU, ital. Estio, esp. port. BsUu, cat.
Eté, la plu.o chaude des quatre saisons de
l'année , qui commence, dans notre hémis-
phère, au passage apparent du soleil, par le
signe de l'Ecrevisse ou Cancer, terme de
son plus grand éloignement de l'équatenr
vers le Nord^ ce qui arrive du 19 au 22
juin. Celle saison finit , aslronoroiquement
parlant, vers le 2| septembre: pendant
sa durée, la terre parcourt dans l'écliplique
les signes du Capricorne , du Verseau et des
Poissons.
Éty. du lat. œstas, dérivé de fBttuare, ea>
flaoïmer, brûler. V. Estiv, R.
ESTIOU-DE-SANT-BIARTIN • »- >0«
BtTITBT DB-tAIIT*MA»nil. E^VM <M *ÛII
Marti, cat. Eté de Saint-ilarUn.
ESTIPAR, v. a. vl. Est^liear^ esp,
Stoare, ital. Entasser, boucher, calfater.
Éty. du lat. stipare.
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172
EST
E9TIPTIG , ICA, adj. ? l
Eititic^ cat. Esliplicat esp. Sititco, ital
StjrpUque, astringent.
Rty. du lat. ttypUcus, m. s.
ESTlPOlaA, 8. f. vl. Fétu, chaume, paille.
Ély. du lat. itipula, m. s.
E8TIPUI.AR, V. a. (stipula) ; Eiiipular,
port. esp. cat. SUpulare, ital. Stipuler, faire
une stipulation.
Éty. du lat. «ttpulart, formé de «ftpiila ,
brin de paille , parce que celui qui stipulait
portait en sa main une paille qui représentait
le fonds.
Orig. Anciennement, lorsqu'on passait un
contrat de vente, on donnait un brin de
E aille à l'acquéreur, et souvent^n attachait ce
rin à la charte ou contrat.
ESTIPDLAT, ADA, adj. (stipula, Àde) ;
Estipulado, port. Stipulé, ée.
Ëty. du lat. slipulatui.
E8TIPULATION , 6. f. ( stipu!alie-n ) ;
m»rf»vukvimm. Eitipuliuià, cat. EiUpulaçào,
port. Stipulation, clause insérée dans un
contrat.
Ëty. du lat. Mtipulatio. V. Slipular.
ESnQUIT, adj. (estiqui) ; «mçoiv. Re-
tenu, assujéti, etc., rendu maigre.
Ëty. du grec ir/yéç (ischnos) , maigre.
Thomas.
E8TIRA, s. f. (estire). Torture que l'on
faisait soufiTrir aux crimmels en leur tirant
fortement les membres ; tortures en général ;
lieu où on la donnait.
Ély. de eittrar, tendre, tirer. V. Tra^ R.
Ny may lou luoe que si nommo Testiro,
Qu*un gros hoututiouvetU du, tiro, Hro.
Lal>ellaudière.
E8TIIIA , 8. f. BtnucASA, tbbta, «ampa-
BA, BSTmASA, THOTA, BtCOOnUBA, BfCOliaBB-
•ooA, BtcouMA. Urada, esp. Eitirâo, port.
Traite , longue traite de chemin : L'a una
bona eitira, il y a une bonne traite.
Êty. de eêtirar, allonger. V. Tra^ R.
E8TERADA,s.f. (stiràde). Traite, Voy.
Ettira; en d. bas lim. mouvement qu'on
donne à un objet pour le tirera soi ou du côté
que l'on veut. V. Tra, R.
BSmiAGI, s. m. (estirâdgi) ; stmAOB.
Linge k repasser ou repassé; métier de re-
passeuse.
Êty. de f tfirar, repasser, et de la term'
agi , litt. action de repasser, ce qu'on repas-
se. V. Tra, R.
ESmiAGNAR , dl. V. DeHararinar et
Aragn, R.
B8TIRAOOUSSIAR, v. a. (estÎTagons-
sià). Tirailler, harceler. Aub. V. Trigauuar.
ESmiAIRA, dl. V. EHirusa.
ESTIRAIRE, s. m. (esliràïré). Lange ou
drap à repasser ou de repasseuse.
Éty. de eitirar et de aire, qui serti repas-
ser, où l'on repasse. V. Tra, R.
ESTIRAUB.S. m. (estiràill); unm^.
L action d étendre et d'allonger les bras par
envie de dormir. V. Tra, R.
i?I/ii^iie<tcNestiral
Un grand iouspir^ emb'un badal
ESnRALHAR S', v. r. (s'esliraîllâ). S'é-
tnedre, s allonger. Y, Eitirar s' et Tra, R.
EST
Ou baiailha H i'eiiiralka
Durmiria dessus la palha. Prov.
E8TIRA-PED, d. bas lim. V. Tiraped.
BSTIRAR , V. a. (estirâ) ; Eslirar, esp.
cat. port. Stirare, iul. Détirer, étirer, éten-
dre, allonger en tirant, tirer k soi, en d. bas
limousin.
Éty. de es augm. et de ttrar, tirer beau-
coup, y. Tra, R.
Êslirar la peoi», expr. prov. pour dire
fatiguer beaucoup.
Vaumai estirar que roumpre. Prov.
ESTIRAR, V. a. USAS. Repasser du linge,
le rendre uni avec un fer chaud. V. Tra, R.
ESTIRAR S', v. r. «'«tmAuiAB, l'un-
nuA», f'BsnuuiAB. S'étendre ; étendre les
bras, s'allonger en baillant; grandir beau-
coup.
ESTIRAT, ADA, a(U. et p. (esUrâ,âde);
Estirado, port. Allongé, étiré, repassé ; en
vl. déguenillé; gêné dans ses aflàires. Voy.
Tra, R.
ESTIRA-VIBLBA, 8. m. (stire-biéille).
Nomtoulousam de la viorne. V. AUatier.
ESTIRGOUGNAR, di. V. Eslrigoussar.
ESTIRGODSSAR, dl. V. Eslrigoussar
et yestrigoussar.
E8TIRS, s. m. (esUrs), dg. Tension des
nerfs, dans le langage ordinaire, qui n'est
autre qu'une contraction des muscles. Vov.
Tra.R. '
ESTIRUSA, s. f. (estirùse) ; «maauu.
Repasseuse de linge.
Ety. de astira et de usa. V. Tra^ R.
BSTIU, IVA, adj. vl. EsUmaUf, îve,
appréciaUf, ive. V.EsUm, R.
ESnu , dl. Goud. V. EstioueiEsliv, R.
ESTiV, radical pris du lat. œsHvalis,
d été, formé de œstas , été , qui vient de œs-
tus , chaleur, ardeur, dérivé du grec atOco
(althô), allumer, enflammer.
De estivalis , par apoe. esUval et esHv ;
d'oiiiEstiv-alhas, Estiv-ar, Esliv-ada,
Estiv-alha, Estiv-agi^ EHiv-aus , Estiv-
isr; par le changement du o en 6, estib;
d'où : Estib-ar ,Estib'adour , Estiou , Es-
Ueou , Estieu , Estiu , EyHu.
Deajrtalû, ffén. de flMto#,parapoc.c«tol;
û'oh: Estai, EsUl.
ESTIVA,s. f. (estive); Esliva, port.
Estive, contre-poids qu'on donne à un bâ-
timent, pour balancer sa charge. Ach.
Le inot stive, dans le langage français de
la marine, indique Faction par laquelle on
comprime, dans les bâtiments, les objets élas-
tiques , comme la laine , le coton , etc.
E8TIVA , Pour manche de charrue , Voy.
Bsteva. ' '
EsnVA , s. f. vl. Musette. V. Esleva.
ESTIVA, s. f. Futaille en bois, en terre
ou en verre. Gar.
Mai Unsl aeo sayepiei ren
Se n'avian pas de bonau pivou ;
Sùungea donne de durbi Cestivco
ifountès Velisir d^oou eouven.
Goye.
BSmrADA , m. s. que Estivagi , Esti-
valha , V. c. m. et EsHv , R.
ESTIVADOR, 8. m. vl. sniTAmB. Mois-
sonneur.
EsnVAOI, s. m. ( esUvâdgi )
EST
Arrimage, action de mettre le vio dans ies
futailles , Gare. V. Arrimagi.
ESTIVAGI , Le séjour de l'été. V. Esti-
valha et Estiv , R.
ESTIVAIRE , vl. V. Estivador.
ESTIVAL, adj. vl. Estival, anc. cat.
esp. port. Estivale, ital. D'été , de la saison
d'été.
Éty. du lat. œstivalis.
ESTIVALAR. v. a. (cstivalâ),dl. Étriller,
ou donner des coups d'étrivières. V. Es-
trilhar et Rossar,
ESTIVAIiHA , s. f. (estivàiHe); snnrABA ,
BmvA«i , BftTiTAG». Le séjour de Tété , le
travail qu'on fait pendant cette saison ; le
gain qui en résulte.
Ëty. du lat. œstivalis, ou de estiva et de
alha , tout Tété , ou tout ce qui se fait pen-
dant l'été. V.£i(tt?,R.
Pagar Vestivalha , payer la nourriture que
les bestiaux ont prise pendant Télé.
Moun estivalna m* a vagut tant , ce que
j'ai fait pendant l'été m'a rendu tant.
Bona estivalha , bonne saison d'été.
ESTIVALHAS, 6. f. pi. ( eslivâilles } ;
•ooTBUMim. Nom qu'on donne , à Digne, aux
graines ou semences de courge.
ESTIVANDIER,dl. V. Meissounier et
Estiv, R.
ESTIVAR, V. a. vl. Récoller.
ESTIVAR, V. a. (estivà): Estivar^ cat.
esp. 5(tvarc, ital. Pour arrimer, V. Arri^
mar , arranger.
ESTIVAR, V. a. Mettre le vin d'une cuve
dans des tonneaux, ou d'un tonneau dans
d'autres futailles plus petites, en bois, en
terre ou en verre. Gar.
ESTIVAR, V. n. Passer Tété, faire passer
l'été aux troupeaux sur les montagnes ,
nourrir pendant l'été ; être en été.
Ély. de estiv , pour estiou , été , et de ar.
\.EsUv,R.
Ounte avet estivati où avez-vous passé
l'étéf *^
Car prop es d'estivar. car l'été s'approche.
ESTIVAR, V. n. vl. Jouer de rinstru-
ment appelé estiva.
ESTIVAUS, s. m. pi. (estivàous) ; ■•«-
rAÈM.Stivali, ital. Houseaux, bottes légè-
res , l)ottines , chaussure d'été : l>otte8 que
portent les pécheurs dans les étangs ; bas
d'étoffe. V. dans ce dernier sens, Baluarts.
Éty. du lat. œstivatis , qui sert en été ,
selon Ducange, et de estuyer, estouyer ,
serrer , cacher , couvrir, suivant Borel.
&u, Bfartin , doano mj otom abrivmi éê ftn ,
El mays mou* esUnms, t\ km diantre m'adrcr*
Si jaunia tooray pina dins wom mfarnau laoe.
I«b«llaiidiâ«.
ESTIVBNG, adj. vl. Estivene ^ caC.
D'été.
ESTIVET, 8. m. (estivé), dl. EstxuH,t9X^
Dim. de estiou, petit été: VtstivetdeSami»
Martin. \. Estiv, R.
ESTIVIER , s. m. estivié), d. bas Km.
Ouvrier qu'on loue pour lever la récolte
d'été.
Éty. de estiou et de ter. V. EsHv^ R.
ESTO , Etau. V. Estoc; c'est un mot pris
de l'espagnol.
ESTOBEZENS , vl. EflRrayé, étonné.
Éty. du lat. stupens , étonné.
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EST
8. m. fl. Slapevr,
stupéfaction.
Éty. du lat. glupefiBri^ être stupéfié.
ESTOBEzm, V. n. vl. Être dans l'éton-
nement.
Êty. du laL itupeêcere, être étourdi.
BSTOttJL, tI. stoua. V. Eiloûbla.
B8TOG , 8. m. (esté) ; bstoz, mno. Elad,
pkice en fer avec une vis qui sert à fixer
les objets qu'on travaille.
Êty. du grec i(rei)xJic (héstékôs) , stable,
ferme» solidement établi , ou de l'ail, stock,
tronc, aouctie.
Datif un élau on nomme :
UACHOIRES oa MORS , Im Hmii piMw ipl m rëauia-
•cnt aa moyen «fane vk it prtMkMi.
SRANCHES, les dc«s p«iia 6m l'iuii. tmwiûmém en
haut par les mon.
BOrrE A VIS « r^en» a* la «la.
RESSORT, la r«aMrt qiU iaH ouvrir lat hnmAm qMwl
oa «Usaarra b via.
AGRAFE , laa patia^» nuaiaa d'sM vk« 911 aarvani à incr
i*ëua à nn établi
CLEF , !«• oiorosai» da l«r avae leiyial 00 aarra laa wêA'
ahoir«t.
On appéUe:
lltC , m éum da loU A kanahaa étaaUi(Ma.
fivrOC, s. vl. Ettœ, cat. £#<ogii#, eap.
port. Stoeco, ilal. Estoc» pointe, pieu» bâton
pointu f épée : ITestoc et de talha , frapper
d^esloc et de taille» de la pointe et du Uran*
chant.
Ê(y. de l'ail, stock, un biton.
A h fi tort DUm al mltan dU acnt gantoa
Anmt àê pisUileU, 4fê3(9oxi iTlalaUnkia.
ESTOC, vl. Il OU elle garde, serre»
diffère, s'arrête.
E8T0GA1IA, s. f. (estoucàde); mtoo-
cABA. Stoccata, ital. Estocada, esp. port,
cat. Estocade, botte, coup de pointe quel*
conque qu'on allonge k l'ennemi.
Éty. de Tall. stechen, piquer, ou du grec
«Toxî^^otAOi (atokaiomai) » viser» mirer»
ajuster.
ESTOa, s. m. tI. Estoic, cat. Estàieo,
esp. port. Stoïcien.
Èty. do lat. stoicuê, m. s.
BSTOCOFIGH, 8. m. (eslocofi); Mton.
Stock-fisch » espèce de merhidie sèche dont
les Hollandab font nn grand commerce,
Ach. fig. personne eitrèmement maigre.
Éty. V. le mot suivant.
BSTOCOFIGH, s. m. Nom qu'on donne,
k Nice » au gade colin , Oadus carbonarius.
Lin. poisson de l'ordre des Holobranches et
de la fom. des Jugulaires ou Auchénoptères
(à nageoires au cou), rare dans la Méditer-
ranée.
Et au gade molve , Gadus molva » Lin.
poisson du même genre que le précédent,
qui parvient k la longueur de huit k neuf
décimètres ; et au gade allongé : Qadns
eUmgaius , Lotta eUmgata , Risso*
Ety. Corruption de l'anglais itoek^hf
sorte de morue sèche.
BSTOFFA, s. f. (stôffis); S(»l[a. ital.
EsHofa^ esp. port. Etoflfe, drap, tissu de hme,
de soie, de coton, etc. servant k faire des
habits ou k garnir des meubles; moroews
EST
d'acier doM les taillandiers Amnent les parties
non tranchantes de leur ouvrage.
Éty. de l'ail, stoff, le laémo , ou de la
basse lat. sluffa , stuffare y garnir, équiper.
Faire estoffa , corroyer le fer , le battre
k chaud.
Aver d'estoffa , avoir des moyens » des
talents . des qualités ; être riche ; avoir de
la matière de reste , etc.
On fait remonter aux Egyptiens, l'inven-
tion de l'art de tisser les étoffes, queCecrops
importa dans la Grèce ; on attribue celle de
les fouler à Nicias de Mégare.
En 175-2 , M. Golyon , fabricant d'étoffes
k Lyon, inventa une machine, au moyen de
laquelle une seule personne faisait k la fois,
les cinq opérations suivantes : Àsplage »
boHnage, retordage , ourdissage et eneol-
lage.
En 1805, M. Jacquard, de Lyon, inventa
un métier destinée fabriquer, sans le secours
de la tire, toute espèce d'étoffe brochée
et façonnée.
En 1806, M. Couturier, de la même ville,
fit connaître un procédé pour fieibriquer à la
fois plusieurs pièces d'étoffe sur un même
métier et par un seul ouvrier.
Le 31 juiUet , 1801. M. Lussen et Brinck,
de Crevelt » publièrent la découverte d'une
liqueur qui rend les étoffiîs impénétrables k
l'eau.
Dam une étoffe on nomme :
RAYURE , U manirra , la fà^on dont alla aat raj<a.
FAIBLAGE , una partia ploa faibla qna la reata.
FLAMBURE . una tacha provaomt é» l'fnëgaUlë <!• la
EST
178
FORLAMÇURE , la iélma qirf pravltnt da oa ^m ro«niar
oTa paa Imn UU coorir la ■avatic.
ESTOFI, Alt.de£«(oco/le^»v. cm.
E8TOIANT8, vl. Amassant peu è peu.
ESTOIAR, vl. V. EHuiar.
B8TOJAR, V. a. vl. Estogar, caL Garder,
enfermer, réserver, cacher, serrer.
E8TOL , s. m. vl. Eslol , anc. cat. Flotte,
armée ; il ou elle exalte.
BSTOIi , adj. vl. anvr, Btiovr. Estolido,
esp. port. Stolido^ ital. fctourdi, imprudent»
stujpide, méchant.
Ety. du lat. stoUdus^m. s.
ESTCMUA, s. f. (stèle): Stela, lat. StoU,
ail. 5toto,ital. Estola, esp. port. cat. Etole»
longue bande d'étoffe que le prêtre met sur
le cou et croise sur l'estomac, et que le dia-
cre porte en façon d'écharpe.
fity. du lat. stola, dérivé du grec oroXii
(stolè), robe traînante.
Cette robe» qu'on a peu k peu rétrécie, est
réduite aujourd'hui à une simple bande.
L'étole marque la puissance attachée au ca-
ractère sacerdotal.
ESTOLA, s. f. vl. AIt.de Estelà, v. c. m.
E8TOLRE, V. a. yl. Stogtiere, ital.
Exalter, élever.
Éty. du lat. e^tollére, m. s.
E8TOI.TO, OLTA, adj. vl. StoUo, ital.
Étourdi, le.
Ëty. du lat» stuUus, sot» fou, imprudent.
ESTOMAC»
BSTOMAGB et
ESTOMAX » vl. Y. Estoumae.
BSTONC , S. m. vl. Bâton, trique.
ESTOODTAa S'» V. r. (s*«fltomi?à)« Se
hasarder. Aub.
E8TOPA , s. f. vl. Etoupe. Estopa, cat.
V. Estoupa et Estoup, B.
ESTOPACI,vl. V. Estopassy.
ESTOPA88T» S. m. vl. MvovAsn.Topaze.
V. Topaia,
ESTOPONAR» V. a. vl. Boucher, étou-
per. \ ,Eslapounar et Estoup, R.
E8TOR , s. m . vl . MTovM.
E8TOR , s. m. vl. snoom , bstomaiicb.
Le trousseau ou les bardes qu'on donne à
une fille en la mariant.
Ëty. du lat. instaurare,
E8TORA, s. f. (cslore); Sluota» itaL
Estora, cat Estera^ esp. Store, rideau de
portière de voiture.
Ëty. du lat. storea^ natte de jonc, fait du
grec (Tcopeui (storéô), j'étends.
E8TORAX , s. m. (storàx) ; ivaiibaz . Sto-
rax^aW. Estoraque, port. Storax» produit
végétal solide, de la nature des baumes, c'est-
à-dire, contenant de l'acide benzolque, pro-
venant du Styrax ofieinaUt Lin. arbre de la
fam. des Ebénacées, qu'oo trouve en Pro-
vence. V. Aliboufier,
Éty. du lat. storax.
Il ne faut pas confondre cette substance
solide avec le styrax qui est toujours liquide.
V. E styrax.
ESTORBIL, s. m. vL Estorvilho, porL
Tourbillon.
Éty. de troubel, tourbillon.
ESTORBOULAR, V. a. vl. Ballotter» tour-
billonner, tourmenter.
Éty. de lrou6Ie.
ESTORÇA, s. f. (estéroe), dg. LuUe : A
tes estorceSf k la bitte. V. Loucha.
ESTORGA, dl. V. EnUn-ça.
ESTORÇAS, s. f. pi. (estèrces)» d. bordel.
Lutte. V. Loudia,
E8TORCER, vl. V. Ettorser.
E8TORGER» v. a. vl. Extraire, arracher;
échapper, sauver, préserver» délivrer.
E8TORGS » vl. Tu arraches.
ESTORI, s. m. (estéri); Stuoia, ilal.
Estera, esp. £«teirâo, port. Éstère» natte de
jonc ou de sparte, qui nous vient du Levant,
V. Palhassoun.
Ëty. du lat. etorea, m. s.
ESTORIA , s. f. vl. Histoire. V. Eutori.
ESTORIAUHBN» V. Ystorialmen.
BSTORMIR, V. a. vl. Combattre, aUa-
quer. V. Estomtr.
E8TORN, s. m. vl. amm» WÊtovm. Stor^
ma, ital. Bataille, combat» mêlée, estour^
tournois, guerre, assaut, désordre, conflit»
confusion» bruit, et particuKèrement celui du
tonnerre.
Ety. V. 7ofvi, ou du lat. ewiurhaiio.
E8TORNAR» V. a. vL Stomare, HaL
Détourner.
E8T0RNAT, ADA, a^. et p. vl. Détour-
né ée.
ÊSTORNEL, tL EstomeU, cat. V. A-
leiirfMOii.
B8TORNBLH,et
BSTORNBDa s. m. ▼!. V. Sêkmmeom.
BSTORifl, lA» aiQ. etp. ▼!. AssallH » le.
BÉTORNIR , V. a. ▼!. munumm. Attaquer,
livrer bataille , combattre.
Êtj. de estom, combat, et de ir.
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oogle
174
EST
BlTOBNIT,mA, ailj.etp. vl. CoBbat-
tu, uc.
ESTORNOnAltENT, 8. m. vl. bstomto-
OAMBR. Êlern ornent. V. É$tem\U et EtUm^
Kad.
Ely. du ht. exîerntUamentmm, m, 8.
E8TORNUDAR , V. D. vl. trowanoAm, sf-
«MimiNMi. Eitemudar jC9i. Ettomudar, esp.
V. Ettemudar et J?«lem, R.
BSTORNUT, 8. m. vl. Estomudo, esp.
Estemud , cat. V. Eitemul et £#f0m , R.
E8T0RSA, dl. V. Entona et Tors, R.
ArracbemeDt y délivrance. V. Ettonio et
ror#. R.
B8TOR8A» 8. f. (estôrse), Y. Entorse,
E8TOR8EBIENT, 8. m. vl. wtovmmkii.
Estorcimiento , Buc. esp. 5(orctmento, ital.
Arrachement , délivrance. V. Tors, R.
E8TOR8ER, v. a. (estéursé) ; MToosi^pm,
Tottsfi , «ifTooAM^. Estareer , cat. esp. port.
Storctre , ital. Tordre du ling^ mouillé avant
que do fétepdre; fouler une articulation,
tordre, entortiller. V. Torser,
Êty. du lat. tor^uere, intorquere, V. Tors,
E8TOII8ER , V. a. vl. Estorcer, cat. Dé-
livrer : Vos qu'estorsetg Sidrae d'ardent fia-
ma* l^ierre d'Auvergne.
Vous qui délivrâtes Sidrae de la flamme
ardente.
ESTORSER 8' , v. r. n bbicoula*. Se
fooler : Mi siou estorsui la man , je me suis
foulé la main.
ESTORSlO,8. f. vl. BZTOmtiov, bztobttom,
sMOMA. Estùrsii , cat. ^â^iornon, esp. Ex-
iors^o^ port. Estorsione^ ital. Arrachement,
extraction ; extorsion.
Éty. du lai. eœtarsio^ m. |. V. Tors, R.
ESTORMIDA^.f. (esteursûde) ; kstoov-
•in>A , BtrooitmiA. Entorse. V. Entorsa,
ESTORSOT^ VÙA, odj. et p. (estoursù,
ûde). Tordu , ne , foulé , ée. V. Tbrs, R.
E8TORT,adj. vl. mtrosTz. Estort, cat.
Délivré , donné , sauvé:
ESTORCER^ V. a. vl. Délivrer, tirer du
danger. V. Esiorser,
E8TOT , adj. vl. Il ou elle était. V. J9ffo{.
B8TO0, pr. dén. (estou). Esto, port.
Celui, celui-ci. V. Aquestou,
Éty. du lat. istud.
Estou matin , esiou sera, ce matin , ce sqir.
ESTOUBIAR, Avril. V. Oablidar.
ESTOOBILHOUNS, V. Estoublouns.
ESTOUSL, tToust., MTOBi., radical pris
du lat. «ftpuia , tuyau du blé, paille, chaume,
tstemble*
De stipula^ par apoc. sHpul, par la snp-
presslon de u , stipl , par le changement diip
en ^ , de i an on, stoubU d*où : Ka-stoubl-e,
Ra-stoubl-ar , R-estoubl-a, Restoubl-ar,
R-estoM-e, R-esUmbt-Um, R-estobl-t , R-
ul0l,R-estolk.
De stoubl , par la suppression du 6, s4oul (
il'où: Ra-sUmly RM-daulhy Ma-sioùlrcire ,
Ra-stoulh-ar, Re-estoulh-aire , Re-stouÛ^
or.
E8T0UBLA, 8. f. (estôuble) , d. m. wi-
TOOB&S , BAITOVBU , BtVOtBUA , WÊBÊftOVWtJk, ,
BABnm, «MVQBÛf. Champ moissonné qui est
iuicore couvert de chaume, on delapattie
du tuyau du blé oa des autres céréales quTon
a laissée en moissonnant, en vl. chaume;
paille.
EST
Êty. de estùMe ou €kml>U, en vieux lang.
dérivé de sHpula , dont Virgile s'est servi
dans le même sens :
8«p« cUmd •irrilct incciKicr* proMt afixM ,
AtqM Uvaro ttiptUam crvpi^niibM «rert flMnnib.
Ou de Tall. stoppel, chaume.
Dérivés : Estoubl-iens , Esionbl-ouns ,
R-eslouM-e, R-estoubUar^ Hestoubl-ai.
ESTOURLOUN8, s. m. pi. (estoublouns',;
BSTOOBIOVBB, BtTOBBUOOBB » MOB«, «lAlOOO,
BSTo, BToouA. Cbdumc OU partie du tuyau du
blé qui reste attaché à la terre apr^ la mois-
son ; esteuble et etoubUt en rom.
Éty. de estoubla et du dim. (mn^
Derrabar leU eskmlAouns, chaume^ un
champ; chaumage est l'action d^ chaun^er.
E8TOUDOUGNAR, V. a. (estoudougnà),
dl. Èbrancher un arbre de manière à ne lui
laisser que le tronc. V. Esbrancar.
ESTOUERSER , V. Estorstr et Tors ,
Rad.
ESTOUFADA , S. f. (estoofade) ; bstov-
FAB , BtrooTAT. Ëtuvée, vUude cuîtc daus son
jus et dans un vase bien couvert.
Êly. de estoufada, part, de estoufar ,
étoufler.V. rou/, R.
De buou à t'estoufada , du bœuf à Fétnvce.
Faire una estou fada, faire une fusée ,
une grande perte an jeu de hasard.
ESTQUFAOI, s. m. (estoufàdgi) ; srrov-
rACB. Action et temps d'échauder les cocons
pour en faire mourir les chrysalides. Avril.
V. Touf, R.
ESTOUFAMENT , 8. m. (estoufamein).
Élouffement , action d'étouiïer ; suffocation ,
oppression , difficulté de respirer.
E8TOUFANT , ANTA , adj. et p. (estou-
fan . ânte). Etoufifont , ante , qui fait qu'on
étouffe , qu'on respire mal à son aise. Voy.
Touf, r;
BSTOUFAR, V. a. ( estoufà). Ëtouftr ,
ôler U respiration en empédiant les pou-
mons de recevoir Tair et de le rejeter alter-
nativement ; faire périr , en privant de la res»
pifation ; par exL éteindre le feu en le privant
de la communication de Tair ; échauder les
vers à soie.
Éty. de es priv. et du grec td^uy (tiiphéin),
aHumer, c'eat*^ dire, éteindre. V. Touf,
Rad.
ESTOUFARS*, ?. r. (s'estonfa). S'étoufifer,
ouétoufier, ne pouvoir plus respirer.
E8TOUFAT , ADA , adj. et p. ( estoufô ,
Âde). Ëouffé, ée : Temps estoufat, temps
vain , bas et couvert , étouffant. V. Touf, R.
E8TOIIFEGJJi , v. a. (estoufegà) ; Affo-
aare , ital. Engouer, embarrasser le gosier,
le remplir de trop d'aliments à la fois; suffo-
quer.
Éty. de estnufar. V. Touf, R.
Moussur lou francilhot, easpi que mot$r-
raîhada , m*avex estoufegat. uros.
E8TOUFEGAR 8', v. r. S'engouer. V.
Estrangoular s\
EnoOFUOI, s.tn. (estoufùdgi) : bstoo-
rAHBxnr ^ furoiiGATioB. Étouffement , difficulté
de respirer qui menace de sofibquer, suffo-
cation, oppression. V. Touf, R.
ESTOUIGHAIRE, s. m. (estonicfa&Tré).
Grosse serpette dont on se sert pour couper
les buissons.
EST
Éty. de e« priv. detonic^, baie, et deaire,
quicoupe les haies,
E8TOII9GHAR, v. a. (estouicha). Cou-
per ou tailler |es buiasons d'une baie ; lig.
rosser, battre.
Ëty. de es priv, de louieka , haie , et de ar,
. Q8TODLA , s. f. ( estôule ) , d. bas lim.
EUncelle. V. Béluga et Esteil , R.
ESTOUICHA, 8. f. (estéuille), dl. Voy.
Clui.
E8TOUL01IFIT, IDA, adj. et p. (estou-
louTi , ide) , d. bas lim. On le dit d une per*
sonne maigre qui a un mauvais teint
E8TODI.OUIRAR,dl. V. Estourouliar.
ESTOULOURDIR , d. bas lim. Voy. Es-
tourdir.
ESTOULOUROrr, md. V. EstourdU.
ESTOUMAC, BfTOBMAa, radical pris du
lat. stomachus , i • estomac , dérivé du grec
vT($fxayoc (stoniachos) , m. s.
De stomat^us, par apoc. siMnaek, par
addit. de e init. esiomaeh, et par changement
de () en Qi| , fstoumacl^ et ^staumae; d'où :
ÈstùuvM^ç , EsUt^mac-ar , Estoumaeh-f
ique.
De esfotfmae, par le changement du c en 9 •
estoumag: d'où: Estoumag-a^a^^stimmag'
ar, Estôûmag-at.
E8TOUBIAG , 8. m. ( Stoumâ ) ; bacbm^.
Stomaco, ital. Estomago, esp. port. EstO'
mach, anc. cat. Estomac, principal organe
de la digestion, situé au-dessous dq dia-
phragme, entre le fqie et la rate, occupant
l'cpigastre et une partie de l'hypochondre
gauche.
Éty. du lat. stomachus, V. BsUrnmae.H,
La plupart des habitants de la Provence,
donnent improprement le nom de estomo/ç k
la poitrine et aux seins.
Barrament d'esioumae , serrement de
cœur.
Aquot fai crebar festoumac , dl. cela fajl
fendre le cœur.
Onnmnme:
CARDIA , rcMvcrtwt mfMtnn d« Tnioane.
PYLO|iE , ir<Nit«rt«r« Mérlwn.
ESOPHACE . I« «hkMi qal port* lc*alliiwi|«ib l'arrMr».
ImmcIm (Uim r«sUMiMe.
E8TOUBIAGAR, V. Bst4mmagar et Es-
toumae, R.
ESTOUMAC-DUR^R V. ( restoomae*
dubèr) ; i.*BtromT, dl. Mal de reins. Lumbago.
V. Mau d'estoumae.
E8TOUMACHIQI7^, ÇA, adj. (stOO-
matchiqué; ique); bmobmacaa. Stomachiqoe,
qui appartient k Testomac ou qui est propre
aux maladies de restomac
Ëty. du iat. stomacMo^. V. iSHoumoc,
Rad.
ESTOUBIAGADA. 8. f. (estoumagàde) ;
mnùvMAMAVt BtionMABAVA. Gastrodiuie, dou-
leur d'estomac, et fig. serrement de cœar,
chagrin, inquiétude concentrée, çrève-coanr.
Éty. de esfouma^ et de oiia, V. Esîownae.
Rad. .
BSTOeMAGMI , T. a. (estoumagà) ; Bi-
tomacar, caL Estomagar, esp. Stomaeare^
ital. Donner un eonp sur Vestomac, arrêter
la digestion; fig. affliger, annoncer nnemau*
vaise nouvelle.
Êty. de estoumae et de or, agir sur Testo-
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EST
mac . parce qu'on a cru, pendant longteinps,
qu'il était le siège principal des sensations.
Y. Eêtoumae, K.
ESTOUMAGAR 8', V. r. Eitomagar-êe,
port. S'estomaquer, s'inquiéter, se chagriner,
sans en témoigner la cause.
E8TOUBIAGAT, ADA, adj. et p. (estou-
roagà, àde) ; Estomagado , port. Estomaqué,
ée, qui a le cœur serré, inquiet, chagrin.
Éty. de eiUmmae et de al. V. EHoumae,
R. ou du lat. ilomachiUutj ni. s.
E8TOUIIAGUBT , s. m. (estoumagué),
Nom qu'on donne, à Toulouse, à la pomme
d'amour. V. Pouma d^amour.
ESTOUMAGOUN, s. m. (estoumagôun).
dim. de eitoumae , petit estomac , estomac
faible, qui ne supporte les aliments qu'avec
peine.
ESTOUMPA, 8. f. (estôumpe). Estompe,
rouleau de peau ou de papier, taillé en cône
pointu , pour étendre les couleurs au pastel.
ESTOUMPAR, V. a. (estoùropà). Es-
tomper, étendre, unir les couleurs qu'on ap-
plique en poudre.
BSTOin«AllENT,8. m. (eslounaméîn) ;
toMosA, uBAi. Ëtonnement, la plus forte
impression que puisse exciter dans l'âme un
événement imprévu; admiration, ébranle-
ment, secousse. V. Ton, R.
E8TOUNANT , ANTA, adj. (estounàn ,
ànte). Etonnant, ante.
E8TOUNAR, v. a. (estounà): iQtrMHDM,
mmmâMttu Etonner , causer dans l'âme une
forte impression mêlée de crainte, d'admira-
tion, d'ètonnement, par quelque chose d'ex-
traordinaire et d'inopiné; frapper, émouvoir,
ébranler.
Ety. du lat. aUonare , ou de r « priv. de
(Ottn, pour Ion. et de ar. V. Ton, K.
B8TOUNAR 8', v. r. S'étonner, se trou-
bler, s'effrayer, être surpris.
ESTOUNAT, ADA, adj. et p. (estounà ,
àde). Etonné, ce, surpris, ise.
Éty. du lat. atlomliif. m. s. V. Ton, R.
E8TOIINDBGEAR, v. n. (cstoundedjâ).
Bouillir ou cuire à gros bouillons. V. Ound,
Rad.
ESTOUPf radical pris du lat «lirpa, œ,
ctoope, dérivé dn grec Tcôicr^ (stupé), m. 8.
De ttupa , par changement de m en on, et
addit. de e init. estoup: d'où : EiUmp-a,
Estoup-ada, Eitoup^gi, Eiloup-ar^ Et-
toup'Oif Ettoup'ier, Èitoup-iera, EsUmp-
in, Eitoupin-ar , EsUmp-oui ^ Eitoup-
oun-ar, Étiop-a, Ettop-on-ar.
ESTOUPA, S. f. (Stoùpe) ; hsdaima, m-
cauiAMmA, iMAttAMiuiAi, msçovuiiA. Stoppa,
ital. Eitopa, esp. port cat. Etoupe, premier
rebut de la Glasse du chanvre et du coton,
qu'on appelle aussi ieeond brin. Dans la
Haute-Provence on nomme cochi$, l'étoupe
la plus grossière.
Ëty. du lat. stupa, V. Eitoup, R.
Eitoupa de la seda, capiton.
M. Vallon a inventé, en 1802, un procédé
au moyen duquel on peut convertir l'étoupe
en charpie vierge et en ouate.
E8TOUPADA, 8. f. (estoopâde), et par
syncope , stvovrAt , snocHASA. Eitopada ,
port. cat. esp. Sauvages , dans son Diction-
naire languedocien , rend ce mot par étoupée,
qui en serait bien la traduction, mais que les
EST
lexicographes français n'ont pas adopté.
C'est un topique ou épithème que l'on pré-
pare en faisant épaissir une glaire d'œuf, en
la remuant pendant quelque temps dans un
vase avec un morceau de vitriol bleu, sulfate
de cuivre, ou avec un morceau d'alun, et
qu'on place ensuite sur un plumasseau
d'éloupe pour l'appliquer sur la partie oon-
tusc ou brûlée.
Ëty. de estoupn et de la term. ada, étoupe
préparée. V. Estoup, R.
A mau de tetla, eetoupada de vin. Prov.
E8T0UPAGI, s. m. (esloupàdçi). Elou-
page, en term. de chapelier ce qui reste de
rétoQe après avoir formé les capades et dont
on se sert pour les garnir dans les endroits
faibles.
Êty. de eiloupa, pris pour reste, et de agi*
V. Bstoup, R.
ESTOUPAR, V. a. (esloupà); fata».
Êtoupcr, boucher avec de l'étoupe, ou étan-
cher un cuvier qui fuit; boucher les voies im-
perceptibles autour du jable d'une futaille ;
garnir les capades avec Véioupage.
Èty. de estoupa et de ar, lilt. mettre de
l'étoupe. V. Eitoup, R.
ESTOUPA8 , s. m. (estoupàs) , dl. Toile
d'étoupe fort grossière. V. Estoupag et 5«r-
piliera.
Ëty. de ettoupa et du péj. ai. V. Eetoup,
Rad.
ESTOUPA8, s. f. ni. (estôupes), dl. Pe-
lotte de fibrine qui se forme dans le sang des
animaux qu'on égorge, lorsqu'on l'agite ou
le fouette, à mesure qu'il sort de la plaie.
Éty. de la ressemblance que cette flbrine
a avec de l'étoupe. V. Estoup, R.
E8TOUPETA , 8: f . ( estoupéte). Ae-
gayure, ce qui reste dans le regayoir. Gare.
ESTOUPIAT, ADA, adj. et p. (estoupià,
àde). Fou, outré, ridicule. Gare.
E8TOUPIER , 8. m. (estoupié). V.
E8TOUPIERA, S. f. (estoupiére). Ser-
pillière. V. Serpiliera,
Éty. de ettoupa et de iera, fait avec de
l'étoupe. V.£«loup, R.
ESTOUPDLHA, s. f. (estoupille). Etou-
pille , mèche de coton filé et roulé dans la
poudre. Gare.
ESTOUPILHAR , v. a. ( estoupillà ).
Etoupiller , garnir les artifices d'étoupilles.
Gare.
ESTOUPIN , s. m. (estoupîn) ; sstoufui.
Peloton d'étoupe qui sert à bourrer la pou-
dre du canon, fig. gros morceau, grosse
bouchée.
Êty. de estoupa et de tu. V. EtUmp , R.
ESTOUPINAR, V. a. (estoupinâj ; u-
ToorooiiAB. Bâfrer , manger avec avidité ,
remplir la bouche , la bourrer.
Ëty. de estoupin , gros morceau, et de ar^
manger de gros morceaux. V. Eetoup , R.
E8T0UPIT, IDA, adj. (estoupi , ide) ,
dg. Filandreux, euse. V. EsUmpoùê ti Et*
toup , R.
E8TOIIPOIINAR , Avril. V. Estoupi-
nar et Estoup , R.
ESTOUPOUNOUS , Gare. V. Estoupoug.
E8T0CIP01I9, OU8A, a(y. festoup6u8 ,
6use) ; strovrounoot , stvovFrr. Ak)ondant en
étoupe , ressemblant à l'étoupe ; coriace ,
filandreuse , en parlant de la viande ; coto-
175
EST
neose et cordée , quand il s'agit d'à
matériel , lourd , pesant , quand il est ques-
tion d'un homme.
Ëty. de estoupa et de ous , qui est do la
nature de l'étoupe. V. Estoup , R.
ESTOUQUEOU, 8. m. ( estooquèou ) ;
BSTOQuiAQ, BTOQuiAii. L'anucau d'une petite
cheville de fer qui tient le ressort d'une ser-
rure.
ESTOURAT.HFiT , S. m. dg. Espèce
d'oiseau.
Z'estouraillet lou miUiarenc
Auzet lutin de Vesperenc.
D*A8tros.
ESTOURADOUR , dl. m. s. que Espous-^
cadour.
ESTOURAR, V. a.(estourà) , dl. i
Essuyer, sécher , dessécher et mettre à sec :
L'aigonal s'es estourat , la rosée s'est des-
séchée. V. Tour, R.
ESTOURDARIA, S. f. ( estourdarie ).
Êtourderie , action d'étourdi , d'un incon-
sidéré ; caractère de l'étourdi.
Ëty. de estourdit et de aria , ce qui a
rapport à l'étourdi , ou du lat. stolidus , sot ,
étourdi.
ESTOURDIBIENT, Cast. V. Estourdis-
sament,
E9TOURDIR , v. a. (stourdir ) ; ciu>im-
DIV, ASAtOOVBim, ABAI^Qtra, UBA&OVBOIS ,
DBBALAvtm , KSTABomm. Aturdir, esp. port.
Etourdir , fatiguer par le bruit , causer un
ébranlement dans le cerveau qui trouble mo-
mentanément les sens.
Ëty. del'ital. stordire, m. s. ou du lat.
exturbatio , selon Borel , ou de stolidus ,
sot. étourdi.
ESTOURDIR 8',v. r. i4lttrdir. cat. S'é-
tourdir, se donner une violente commotion
à la tête, se faire illusion.
Éty. V. Estourdir, ou du lat. Iicr^are.
E8TODRDIS8AMENT. S. m. (stourdis-
Samein ) ; BtroomoicHAasar , ■STomimMBirr.
£liirdtmtfnlo, esp. Etourdissement, commo-
tion du cerveau , qui étourdit , qui prive mo-
mentanément de l'usage des sens.
Ëty. de l'ilal. stordimento , le même.
ESTOURDIT , IDA , adj. et subst. (étour-
di , ide) ; abasookdit, mutotmmAr. Stordito ,
ital. Àturdido, port. Etourdi, qui agit in-
considérément ; assourdi, qui a reçu une com-
motion.
Ety. de l'ital. stordito^ dérivé du lat.
stolidus . Mén.
E8TOURGE0UN, Gare. V. Eslurgetmn.
B8TOURIR, v.a. (estoori), d. baslim.
Pour éprcindre, V. Esprimar ei Esquiehar;
pour dessécher, V. Seear et 7orr, R.
Lou êouUl a bien estouri Um poi , Bér.
c'est-à-dire. Ion «oulel/i a 6eii estauril lou
pais, le soleil a bien desséché la terre.
£»loiirtr Censalada , secouer la salade
pour la faire égoutter.
EST0URI88E8, 8. m. pi. (estourissés) ,
dl. La jaunisse, l'ulcère : Bstowriises blancs^
les pâles couleurs. V. Jaunissa,
E8TOURilENTlR, Cast. Voy. Estre-
meiiKr.
E8TOnRMBNTIT,IDA,adj. (estour-
meinti , ide ) , dg. Etourdi par un coup vio-
lent. V. £»lr«m«iilil.
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176
EST
B8T0UIINAB0DELS , dl. V. Tourna-'
hudiU et Tom » H.
ESTOUIINA-BUDELS , dl. V. Cofi*
deleta.
ESTOUBNJJL, ê. m. (estournàl), dl.
Meule à aiguiser qoe l'on fait tourner. Voy^
Peira^mouera et rom, R.
ESTOURNEL , nom languedocien de
rétourneau. V. Estoumeou,
ESTOURNEL AR, v. a. (estoumelà), dl.
Oter ce qui est autour de quelque chose, l'en
débarrasser, en nettoyer la place.
Êly. de es priv. de(oum et de elar, priver
de ce qui est autour. V. rom, R.
E8TOURNBOU, s. m. (stoumiou) ; sah-
■OmiBT, SltTOMIBI. , BtTO0BMK&. EslmUMOUf h
Nice. SlornellOf ital. Estomino, esp. E$tor-
nell, cat. Estorninho, port. Etoumeau ,
ctourneau commup ou sansonnet, Stumui
vulgaris, Lin. oiseau de l'ordrie des Passe-
reaux et de la fam. des Conirostres ou Cono-
rampbes (à bec conique), dont la chair est
peu estimée. V. Estrouneou.
Ély. du lat. «(|ime/ltt#, dim» de Humus,
m. s.
Estoumeou, se dit fig. d'une petite per-
sonne qui fait l'insolentei sias un bel estour-
neou,
ESTODRNIAR, v. n, (sloumiâ), V.£#-
temudar et Estern, R.
ESTOURNIG, Gar. Y. Estemuî et Es-
tem, R.
ESTOURNICAR, v.a. (estoumiçâ), d.
basiim. Cerner des noix, et fig. arracher
quelque chose avec un ipstrunient,upe épine
Sar exemple, la détacher tout autour- V . fom^
iad.
E8TOURNIDAR, Avril. V. Estemudar,
ESTÔURNICkA, s. f. (sloumigue). Bétoi-
ne des montagnes, ta()ac des Vpsj^es qu des
Savoyards, Amical Arnica montana, Lin.
plante de la fam. des Composées Corymbifè-
res, commune dans les prairies de moplagne,
i Allos, Barcelonnette, Cohnars, Seyne, etc.
Ëty. de estoumigarf éternuer, parce que
ses feuilles prises en poudre , en gujse de
tabac, font éternuer. V. Estem, R.
E8TOURNIGATOIRO, et
ESTOURNICkATORl, Gar. V. Estera
nutatori et£<lem,R.
E8TOURNIR, Alt. de ReUmmir^v. c. m.
pour éternuer. Cast. V. EsUmudar,
E8TOURNIT, s. m. (estourni), d. bas
lim. Cerneau de la noix. V. Eseallwun,
E8TOURNin>AR,dl. Esiomudarf cat.
V. Estemudar et Estem, R.
E8TOURNUT,£«lomtiii,cat. V. Ester-
nui et Esttm, R.
ESTOUROULHAR8', v. r. (s'estourou-
Ihà), dl. f'paroiiaoïiiA», m toubovkjiab, i'bs-
TOOLonmAm. Se câliner en hiver, au soleil ou
devant un bon feu ; s'épanouir dans un coin
on à un bon abri, à la chaleur du sçleil. V.
Sùurelhar se,
Éty. du grec aropEwujxt (storennomi), cou-
cher, étendre, et de ÎTc^ptxa (estoreka),
aoriste. Thomas.
E8TOURPIGEA, 8. f. (stonrpidffe). Un
des noms de la torpille. V. DciurmiUwuêa,
ESTOURRIMENT, 8. m. (estourriméin),
dl. Epreinte.
E8T0URRIR, V. a. (estourrir), dl. et g.
EST
Tarir, dessécher, sécher; épreindre jusqu'à la
dernière goutte. V. Estowar^ Agoutar, See*
caret Jorr,R.
ESTOURRIR 8', v. r. dl. S'égoutter. V.
Esgoutar s\
E8TOURRIT, IDA, adj. et p. (estourri,
ide). dl. et g. Séché, épuisé, tari, mis k sec.
V. Esgautat, Seecat et Tarr^ R.
8» eoor <l}Dt un «adret omit CiM|uon la partitio,
Cooao wfe» pas filou, aifft la boarto tsHHurido.
HilUl.
|S8TOUil8EIAR> ▼• a* (estourseià), d. de
Barcel. Dévier l'eau d'up canal pour la faire
tomber dans le champ qu'on veut arroser.
V. Espassar et Tors, R.
E8T01IR8E0U, 8. m. ( esloursèou ).
Epanchoir , plaque dont op se sert pour
dévier l'eau , et nrèche que l'on fait pour
cela. V. Espassavouira et ror# , R.
E9TOUR8UDA, V. Estorsuda.
E8TOUR8UT , V. ftlorsut et Tors, R.
EI^TOURTELAR, V. a. ( eslourtelà ).
Aplatir.
Étv. de tourtel et de ar.
E8TOIIRUN, s. m. (estourûn), d. b^s
lim. Pressis, jus que l'on fait sortir de la
viapde en la pressant; vin qu'on fait couler
des outres en les pressant, après qu'on les
a vidées. V. Tors, R,
E8TOn8lN, s. m. (estousîn), d. de Barcel.
Gouttes d'eau qui retombent de la voûte des
écuries, Quand elles sont échauflees par les
bestiaux. Les pierres de la voûte font dans ce
cas l'office de réfrigérant.
E9TOU88ADA, Gare. V. Entorsa.
É8TOU8SIDDRA , Cast. V. fintorsa,
E8T0U8SUQA, V. gstorsuda, Entorsa
et Tors, R.
E8TOUT, adj. vl. Etourdi, brave, irri-
table. V. Estol.
ESTRA .... Cherchez les mots que vous
ne trouverez pas écrits ainsi à ed;lra.
E8TRA, adj. et prép. vl. V. Estiers.
E8TRA, s. f. vl. Estrade, balcon.
Éty. du lat straîum.
EdTRA, s. f. (èslre), m. s. que Fenestra,
T. c. m.
E8TRA , (estrà) ; BzvaA. Extra , esp.
Préposition dérivée du laL ea:(ra, qui ajoutée
au commencement de plusieurs mots, leur
donne le sens de hors de, étranger à, contre,
outre.
Estraordinari, contre l'ordinaire.
Estravagar , vaguer hors , c'est-à-dire ,
allfsr hors de la route ; en vl. il ou elle
ôte, retire.
E8TRAG, adj. (estrac). d. bas lim. Cheval
eHrac , celui qui a peu de corps et peu de
ventre.
E8TRAÇA, 8. f. (estràce); Mn4s«A ,
MËfïïWLJkM, BVnAÇADVRA, ^BMaC, TSAStA , TSBt-
TABIA», TKAtT, THATKAS , VATA» PBA|i. StraStO,
ital. Chiffon, vieux linge, restes d'un cadavre
00 d'un animal mort; capiton, cardasse de
soie.
Ëty. de es et de traça, litt. traces mises
hors , sou8-emendu de service.
Una estraça d*Komme, un homme cbétif.
ESTRAÇA-uiiçooiii , Fainéant, homme
qui reste longtemps au lit.
ESTRAÇAmiRA, s. f. (estraçadùre). Y.
Estraça eiEscarehadura.
EST
B8TRAÇAIRE , AIRI8 , 8. (estra^Iré,
aIrit);rATAiiiB. Chiffonnier, ière, drillier ,
marchand de chiffons , qui les ramasse.
Éty. de estraça, chiffon, et de aire, litt.
qui s'occupe des chiffons. V. Extr, R.
Éty, de estraça et de ar , faire d*estra-
cas. V. Extr,ïi.
Estraçar la marchandisa , donner sa
marchandise pour rien.
Estraçar lou mau, se distraire, oublier
son mal.
Estraçar lou lagui , tromper le chagrin.
Fau estraçar aquot, il faut oublier cela.
E9TRAÇA-PAN , 8. m. (estràce-pân) ;
BSTRAvrA-rApr. Fainéant, paresseux, homme
qui n'est bon qu'à manger.
Ëty. Bstraça-pan, qui gâte le pain.
E8TRAÇA-PARAULA8, S. m. unuis-
■A-»A«Awi.At. Un diseur de rien, un hom-
me qui parle toujours sans rien dire.
Tant sur aquel que ren non dis
Coumo sur Testrasso-paraulos.
Michel.
E8TRAÇAR, V. a. (estraçà); BovaAs,
OAivAa, miavûËiMMM • ■■TmAi.aA», «•ibamas.
Straeciare el Straziare, ital. Estrazar, esp.
Gâter, répandre, dépenser follement son
bien ; déchirer, mettre en lambeaux, laisser
perdre, ne pas profiler. V. Escachar.
ESTRAÇA9, s. f. pi. (estràce); bstbas,
•vAAoï. Bourre de soie, capiton, ce qui reste
des cocons dans la bassine de la tireuse de
soie.
ESTRAÇAR, vl. V. Estraguar.
E8TRAÇAT, ADA, adj. et p. (estraça,
àde). Gâté, gaspillé. V. Escarchat,
Mariagi estraçat^ mauvais mariage, mé-
salliance.
Êty. de estraça et de at, devenu chiffon,
gâté. V. Extr, R.
E8TRACHAN, V. EHreehan.
E8TRADA, s. f. (estrade); Slrada, iUl.
Estrada, esp. port. cat. Grande route, che-
min ; estrade, petite élévation sur le plancher
d'une chambre : fiatlrç Vestrada , battre
l'estrade , courir les grands chemins , cher-
cher aventure.
Éty. de l'ital. »(rada, formé du lat. stra-
tum, pavé.
E8TRADIER, adj. vl. sTmAoïsa. Batteur
d'estrade, de chemin : Raubador estradier^
voleur de grand chemin, marcheur, coureur
de grands chemins.
Ëty. de estrada et de<«r.
B8TRAFACIAR, v. a. (estrafacià) ; si-
TnrAciAK. Défigurer, faire une chose tout de
travers, la rendre difforme.
Éty. de ealra, hors de, de /iact, face, figure,
forme, et de ar, donner une autre forme. V.
ExtreiFaci, R;
ESTRAFAGIAR 8', V. r. et impr. •'■■-
nsTAciAs. Faire des grimaces qui contrefont
la figure, terme en usage à Manosque.
E8TRAFAGIAT, ADA, adj. et p. (estra-
facià, àde); smuevAciAT. Défiguré.
E8TRAGALA, V. Aitragala.
B8TRAGAT, ADA, adj. vl. Etrange,
extravagant, ante, rejeté, détesté. V.iTapfr,
Rad.
Éty. de extra»agai, par la suppression de
va. \.Ewir,ti.
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EST
E8TRAGAZI, 8. m. t1. Eâtrogo, cal.
esp. porl. Strag9, ilal. Accident étrange. V.
Exlr, R.
ESTRAGNA , V. Eitran.
BSTIIAGNAlIEN,adv. vl. V. Eitranha-
men,
ESTRAGNAR, v.n. vl. Extravaguer. V.
£xtravagarei Extra, R.
B8TRAGNAR,v. n.vl. Être éloigné de
sa patrie. V. Extr,R.
ESTRAGOIiAR, vl. Y. Eêtrangîar et
Estrangl, R.
ESTRAGOCIN, 8. si.(8tragoun);TBAGovii.
Estragon , Artemisia dracuneulus , Lin.
Elante de la famille des Composées Gorym-
ïtèrtBf cultivée dans les jardins.
Éty. de draconem ou dedracuneulus,de
draco. Saumaise.
Cette plante, originaire de la Tartarie et de
la Sibérie, a une saveur piquante et agréable
3ui Ta faite adopter comme assaisonnement
ans les salades.
ESTRAGRAT.adv. vl. Malgré. V. Extra
et(rral,R.
ESTRAGUAR, v. n. vl. scrmACA*. Eitra-
gar, cat. esp. port. Extravaguer, être sans
voie tracée. V. Eitravagarei Extr, R.
ESTRAI, s. m.(estràï). Elai, cordage at-
taché par un bout à la télé de chaque mât et
qui descend diagonalement de l'arrière &
1 avant du vaisseau. Gare.
E8TRAI, adj. Usé. Aub.
E8TRAIGNAMBNT , S. m. V. Eê-
tranhamen et £a:lr,R.
E8TRAIL,s.m.dg.
Segoundameni deêoun estraîl
Ero fl'aiguaj geprobo la plu héro.
D'Aslros.
E8TRAIN et
E8TRAINER, vl. Etranger. Y. Eitran
et Extr, R.
E8TRAIRE , V. a. (estràïre) ; BxrmAim*.
Extraurer ei Estraire, cat. Extraer, esp.
ExtrahUy port. £Wrarre, ital. Retirer,
extraire, ôler, soutirer à un enfant des objets
appartenant à son père; en vl. prendre ,
restreindre, excuser, disculper.
Ély. du lat. extrahere.V. Tra, R.
E8TRAIRE 8', v. r. vl. Se retirer, se
soustraire, s'eiempler de.... s'excuser.
E8TRAI8SA, s. f. vl. Trace, voie, vestige.
E8TRAISSER, wnmmAm. vl. Presser,
comprimer, extraire, exprimer. V. Tra, R.
E8TRAIT, AITA, adj. et p. vl. Ecarté,
ée» séparé; issu. Y. Jra, R.
BBTBAL,y,Estralh.
ESTRAIjH, s. m. (esirâill) : «tTKAL, dl.
Litière : Faire estralh, faire litière, prodi-
guer. On dit : Faire fanga, ailleurs.
Éty. du lat. Hramen, paille, chaume.
E8TRAI«H,s. m.dl. Dégât.
ESTRAUHADURA , Y. Etcarchadura.
ESTRALHAR, V. a. (estraillà); Bmuu^m.
Disperser, éparpiller, Avril. W. Estraviar^
EsparpiUiar ci Extr, R.
E8TRALHAR, v. a. (estraillà). Gâter;
roder, aller et venir; éparpiller, égarer, dis-
perser, parsemer. Y. Escampilhar et Ei-
traviar,
Éty. de ilralh, dégât, et de ar. Y. Extr^
Rad.
TOM. U.
(estra-
EST
E8TRALHAT , ADA, part (estraillà
àde). Dispersé, éparpillé.
Éty. Y. Extr, R.
Cbafrin dc«p«i longtemps à» Ick vcir« ettmitkmU {$tt wrt)
Esinwnu. «t «UafiganU,
CounM» an boven pair*, cm* jutici,
litit ai, Una que v«4cs. quasi tonts assemblât»,
Pcr Ids ànanetpar.
Gros.
ESTRALIR, V. a. (estrali), d. du Rouer-
gue. Gâter, friper. V. Extr, R.
ESTRAIsS , vl. Y. Eitraui.
ESTRALUIRAR 8', v. r. d. m
luirà); i'bwatvbaii, et impr.
•'BtTmAMTA&AB , « SmiAIITAUUI. ';Se COUChCr
indécemment par terre , s'y étendre de tout
son long.
Éty. de €j;(ra, hors, de futra, place, et
de ar^ tenir plus que de sa place. Y. Extra.
Rad.
E8TRALUNAT, ADA, adj. et p. (estra-
lunà, àde). Lunatique. Y. Lunati^ae.
ESTRALpSIDA, s, f. (estralustde) , d.
bas lim. Passage rapide de quelque chose :
Vai vi d'uno eitraluzido, c'est-à-dire, L*ai
vist d*una estraluiida^je l'ai vu passer com-
me un éclair.
Ely. de«<tra poure^^fra, hors de, et de
lusida. Y. Extra, R.
ESTRABIA8 , 8. m. (estramàs) ; utba*
MiA». Chute lourde et soudaine, coup que
l'on se donne en tombant tout de son long.
Ety. de estra et de ina«,ou de l'ital. #fra-
mazzone, V. Eêlra, R.
ESTRA1IIA8SAR 8', v.f. (s'estramassà).
Tomber tout de son long, frapper rudement
contre terre en tombant.
Éty. de eêtramastide ar. Y. Extra, R.
ESTRAMBAf ,AT , Y. Eitrampalat et
Extra, R.
E8TRAMBORD , 8. m. ([estrambéf) ; u-
TMAMBOT. Extravagance, folie, délire, trans-
port d'enthousiasme : Faire d'ettrambords,
extravaguer. Y. Extr et Bord, R.
ESTRABIBQT, 8. m. (estrambô). Y.
Eêlrambord.
Éty. Ce mot est probablement une altér.
de estrambord, formé de eitra et de bord,
hors des bords, des limites.
ESTRAMEA8 , d. de Barçel. et.
ESTRAMIA8 , s. m. (estramiàs), d. m.
Coup de maladroit que l'on se donne en tom-
bant. Y. Ettramai ei Extra, R.
ESTRABIIER, Y. Bourrenc.
E8TRABUER» 8. m. (estramié). Nom
qu'on donne, au Fugeret, au drapa fourrage.
Y. Buinau
ESTRAMP, AMPA, adj. vl. Estropié,
ée: isolé, séparé. V. J^xlr, R.
Rim estramoueitramp, vers blanc; Rimi
estramps es dig qu'ar no i'çicorda am degu
deli autrei. FI. del gay sa|).
E8TRAMPALAR 8', v.r. (s'estrampalà);
t'csTMAairAmA* , •mêrmmmwMMUkm, ■'■•rmAirrA-
LAB. S'éc^rquillcr, écarter les jambes d'une
manière indécente; toml)eren glissant.
Éty. dee#lra pour eiftra, et de palar^ le
m est euphonique. V.Extr, R.
ESTRAMPALAT, ADA, acQ. et p. (eS-
trampalà, àde) ; — tbamfabat. Ecarqmllé, ée.
Y. Extr,R.
ESTRAMPARAR, Y. Sjfroiiipalar.
EST 177
ESTRAN, BmkAM, radical pris du latin
extraneui, extérieur, de dehors, étranger,
qui n'est pas de la famille, dont la racine
est M?.
Deextraneui,paT apoc. extr an, et par le
changement de j; en s, eitran; d'où : Strang,
Stran-i, Straign-at.
E8TRAN, AGNA, 8. et adj.d. m. Bi-
trano, ital. esp. Eitranq, cat. Eitranho,
port. Pour étranger, Y. £<(fa9i|^t«r; extraor-
dinaire, étrange. V. Eitrangi.
Éty. du bas breton eitran, formé du lat.
extraneui. Y. Extr, R.
E9TRANGI, Y. Eitrangi et Eitranei-
dura.
E8TRANCIDURA, \. Eitraniidura.
ESTRANCINAR, V. Eitraminar.
, ESTRANGUEIsAR, V. a. (estrancuelà).
Etrangler, serrer, rétrécir un habit. Acb. V.
Eitranglar et Eitrangi, R.
ESTRANG, vl. Y. Eitranh.
ESTRANGAT,ADA,adj. et p. vl. st-
TBAMUATs. Etrange, effarouché. Y. Extr, R.
ESTRANGEE , s. m. anc, béarn. Etran-
ger. V. Eilrangier et Extr, R.
ESTRANGI, ANGEA,adj. (estràndgi,
àndge); mÊnukçm, b«tiiaii, obtbb, BsrmAin.
Strano et Straneo, ital. Extraho, esp.
Extranho, port. Eetrany, cat. Etrange, qui
n'est pas dans Tordre commun, qui blesse
l'usage, le bon sens, les convenances.
Éty. du lat. «xlrancui, étranger. Y. Extr^
Rad.
E8TRANGIER, lERA, adj. et S. (es-
trangié, iére) ; wwwum , rouBstruB , sBoot.
Slraniero, ital. Extrangero, esp. Eitran-
geiro, port. Eitranger, cat. EU*anger, ère;
qui est d'un autre pays que celui où il se
trouve actuellement; qui n'est pas du pays
dont on parle ou de la société dont il est ques-
tion ; qui n'a aucun rapport, qui est étranger
à l'affaire dont on s'entretient.
Éty. du lat. extraneui,m. s. Y. Extr, R.
E8TRANGIR, V. n. vl Retentir, réson-
ner.
ESTRANGL , bitbainmoi. , radical pris
du latin itrangulare , qu'on dit être formé
de itringere-guXam , étrangler , étouffer ,
sufifoquer, mais qui vient du grec atpaYYaXdw
(straggaloô) .tordre, tortiller, étrangler, ou
aTp«YY*^iC<*^ (straggalizô) , serrer.
De itrangulare, par apoc. itrangul, par
la prosthèse de » et changement de u en ou :
Eitrangout.
De eitrangout , par syncope de ou , e#-
trangl ; d'où : EitrangUa, Eitrangla-mmi,
Eitrangl-at, Eitrangl-oun, Ettrangl-oou,
Eitrangl-ar , R-eitranglar.
De eitrangul , par le changement du g en
c, eitrancul; d'où : Eitrancuel-ar.
De eitrangul, par le chaijgement de u en
0 ou en ou , eitrangol: d'oii : Eitrargola-^
ment^Eitrangol-ar, Estrangol-m^n, Ei-
trangoul-ar, Eitrangout- at , pitrangour-
at , pitrangoul-ivai , E^tragol-ar , Stran-
gl-ar.
ESTRANGI4-REIXA-BIERA , 8. m.
Celerin , poisson ainsi nommé à cause de ses
arêtes. V. SevereoM. Avril.
ESTRANGIsA-RÊ9TI9, S. m. (strangle
bèsti) ; BovBauiBBOB. Nom qu'on donne à
forge maritime , Eordeum maritimum ,
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178
EST
Dec. et k l'orge des sooris , Hordeum mûri"
num. Lin. plantes de la fam. des Graminées,
qu'on trou? e , la première , aux environs de
la mer , et la seconde , le long des chemins.
V. Gar. l*' Gramm de la p. 213.
Éty. Les arêtes dont sont munis les épis
de ces plantes excitent quelquefois la toux
aux bestiaux qui les mangent , d'où le nom
d'étranglé bêtes qu'on leur a donné.
ESTilANGI.A-GAT,s. m. ( estràngle-
cà). Nom qu'on donne, à Nisme , à l'épino-
cbe , poisson.
ESTRANGI.A-GHE, d. bas lim. Alt. de
estrangla-ehin, Nœud-coulant. Voy. Xa»-
courrent.
ESTRANGI.A-CH1N , S. m. (eatràngle-
tchin). Nom qu'on donne, en Languedoc ,
au colchique. V. Brama-vaeca»
ESTRANGLA-GHIVAU, S. m. Un des
noms qu'on donne, à Arles, au brome stérile.
V. Espangastat.
ESTRANGLA-GHIVAUS ,s. m. (stràn-
gle-tchivàous). Nom qu'on donne, aux envi-
rons de Valensoles , au brome des champs ,
Bromui arvemis, Lin. plante de la fam. des
Graminées qu'on trouve partout.
Ce nom lui a été donné à cause de ses
arêtes , comme aux plantes précédentes.
E8TRANOLA-L0UP , s. m. (estràngle-
lOU ) ; TBOOBBA- BLVS OU ■SKBA DB TBOOSmA.
Napel , Ihore, aconit napel , Aeonitum na^
pellus , Lin. plante de la fam. des Renoncu-
lacées ; il croit dans les prairies élevées.
Éty. Eslrangla loup , est la traduction de
Imcoctonum , tue loup , donné à une espèce
voisine. V. Thouerajauna.
Le napel est un poison des plus violents.
ESTRANGI.A1IENT, s. m. (strangla-
mein). Étranglement, action d'étrangler, res-
serrement excessif, suflbcation, étoufTement.
Éty. de estranglar et de ment,
Ijes anciens connaissaient déjà ce supplice
qu'ils regardaient comme le plus infamant :
ils n'étranglaient même pas en public. V. Es-
trangl, R.
E8TRANGI.A-1IIRA8TIIA , Un des
noms artésiens du brome stérile. V. Espan-
gassaU
ESTRANGI.AR, v. a. (stranglà) : Et-
trangolar, cat. Estrangular, port. Stran-
golare , ital. Étrangler, presser le gosier au
point d'intercepter la respiration , suffoquer ,
étouffer : Aquelas peraê e$trangloun , ces
poires n*ont pas de jus, elles étranglent.
Ëty. du lat tirangulare, V. EitrangL
E8TRANGI.AT, ADA, adj. et p. (stran-
glà , àde). Étranglé, ée, trop étroit, en par-
lant d'un vêtement , suffoqué par la dou-
leur.
Éty. du lat. itrangulatus, V. Ettrangl.
E8TBANOLOOU, 8. m. d. de Barcel.
Courioie des souliers. V. Caurregeaun.
£ty. de atranglar. V. Eslrangl, R.
ESTRANGItOUN , 8. m. ( estranglùo ).
M. Vialle, dans ces additions au Dict. de M.
Béronie . déGnit ce mot de la manière sui-
vante: maladie de gorge, espèce de typhus
qui fait périr beaucoup d'enfants.
Ëty. de Estrangl, rad. de itranglar et
de oun. V. Estrangl
E8TRANGOLAMENT,vl. V. Ettran-
glament et Eitrangl, R.
EST
B8TRANG0LAR, vl. V. Estranglar,
ti E$trangl, R.
BsniANGOIJllENT , S. m. vl. Étrangle-
ment. V. Ettrangl, R.
ESTRANGOUIJkR, V. Etlrangolar.
ESTRANGODLAT , V. Ettrangourat,
ESTRANGOUUVAS, S. f. pi. (cstran-
gouhves). Nom qu'on donne, en Languedoc,
aux poires d'étranguillon. V. Perut,
Éty. de ettranglar. Y. Ettrangl , R.
E8TRANGOURAR, et
B8TRANGOURAT, V. Engavaittar et
Enaavaittat,
Ety. du lat. ttrangulare, ou de ettrangl ^
resserrer , de goula et de ar , serrer ta
gueule ou le gosier. V. Ettrangl.
ESTRANGULATION, (estrangulatie-n).
Strangulation, action d'étrangler, ses effets ;
resserrement excessif.
E8TRANH, ANHA, adj. vl. mnBAm ,
•TBAMi. Ettrany, cat. Etranger, étrange. V.
EttraneiExtr,^.
ESTRANHABIEN , adv. vl. BtTmA«iiA-
waat. Ettranyament, cat. Extranamenle ,
esp. Ettranhamente , port. Stranamente ,
ital. Etrangement, considérablement. Voy.
Exlr.R.
E8TIIANHAR, v. a. vl. Ettranyar, cat.
Extranar, esp. Etlranhar,pori. Stranare,
ital. Perdre, écarter, éloigner ; s'absenter ;
être étonné , surpris, trouver étrange ; rendre
farouche; v. r. s'éloigner. V. Extr, R.
E8TIIANHAR 8', v. r. anc. béarn. S'é-
loigner, s'expatrier. Y. Extr, R.
ESTRANHARE8A, s. f. vl. Voyage. V.
Extr, R.
ESTRANHAT, adj. et p. vl. Eloigné, ée.
E8TRANHATGE , S. m. vl. Eloigne-
ment, cas étrange, rigueur, fort loin. Voy.
Extr, R.
EâTRANHATGE,6.m. vl. Étrangeté.
V. J?a?(r,R.
E8TRANHER, vl. Voy. Ettrangier et
£i?(r,R.
E8TRANHEZA, S. f. vl. Ettraniyeta ,
cat. Ettrafieza, esp. Ettranheza , port.
Stranezxa, ital. Etrangeté; proverbial : Avez
ettranheza ^ éite farouche, ombrageux. V.
Extr,R.
E8TRANI , vl. Etrangers , barbares. V.
Ettrangi et Extr, R.
E8TRANJAR, vl. V. Ettranhar.
E8TIIAN8I, s. m. (estrânsi) ; nuiim ,
BfTBAMci. Trance, esp. port Transe, chagrin,
inquiétude , peur que l'on a d'apprendre un
fâcheux événement ; marasme.
Mourir d'ettranti ou en transit , mourir
de langueur, de chagrin, à la suite de lon-
gues souffrances. V. Tranty R. 2.
E8TRAN8IDURA , S. f. ( estrancidûre ) ;
BtnuBciDVBA , BSTBABci. THstcsso , Inquîe-
tude, langueur. V. Languiment et Trant,
Rad. 2.
E8TRANSINAR 8', v. r. (s'est rancinà) ;
smAMcnAa, Transir, languir, s'ennuyer,
s'inquiéter. V. Trantinar ei Trant, R. 2.
EaTRAN8INAB8', V. r. (s'estransinà).
Se dessécher par l'ennui ou par la douleur,
d'une manière lente; jeter les hauts cris, en
parlant des enfants ; languir.
Éty. V. Trant, R. 2.
ESTRANSINAT, ADA, adj. et part.
EST
(stransinâ, àde). Maigri, transi, exténué.
V. Ettrantinar et Jurant, R. 2.
E8TRAN8IR 8' , v. r. ib tbabob. Lan-
guir , souffrir en attendant , souffi-ir ou lan-
guir. V. Tran«, R. 2.
ESTRANTAIâAR 8*, V. r. (s'estrantalà) ,
dl. S'étendre dans un lit. V. Ettrampa^
lart\
S*e8trantaloun dedint leurt liez.
Michel.
E8TRANnGEAR,d. bas lim. V. Etter-
nudar et Etlem, R.
E8TRANUT, s. m. d. bas lim. V. Etter-
nut et Ettern,R.
E8TRAPADA, s.f. (estrapade). Estrapa-
de, espèce de punition militaire, dans laquelle,
après avoir lié les mains derrière le dos au
criminel, on relevait , avec un cordage, jus-
qu'au haut d'une haute pièce de bois, d'où
on le laissait tomt>er jusque auprès de terre.
On dit estrapader, pour faire souffrir l'es-
trapade.
Ety. de V'iUkhtlrappata , secousse.
E8TRAPAR, V. Ettarpiar et Ped, R.
ESTRAPEGEAR , V . Ettarpiar et Ped,
Rad.
ESTRAPIAR , V. a. ( strapà et strapià ].
y. Ettarpiar ei Ped, R.
Ou voou Vhuou , deou touffrir Testrapiar
de la galina, Prov.
E8TRAPIOUN , s. m. (estrapiôun). Nom
qu'on donne , à Nice , selon Risso :
1« Au lézard gris. V. Lagramuta.
2» Au lézard tacheté, Lacerla maculata ,
Daud. Risso.
S^Au lézard de nierrem, Laeerla merre-
mia. Risso.
4* Et au lézard fascié, Lacerla fateiata ,
Risso , reptiles sauriens de la fam. des Téré-
ticaudes , a queue arrondie.
B8TRAPOUNTIN , S. m. (cstrapountîn).
Strapontin , siège garni, que l'on met sur
le devant des carrosses coupés, et aux
portières dans les grands carrosses; lit de
matelot.
Éty. de f ^(ra , dehors , et de pountin ,
balcon, siège.
ESTRA8 , s. m. (estràs). Straces,fiison8,
enveloppe soyeuse de la chrysalide du ver
à soie , qui est restée dans le bassin, après
qu'on en a dévidé la soie.
ESTRAB, s. f. vl. BSTBBs. Les diverses
parties de l'intérieur ou des alentours d'une
maison ; balcons.
E8TRA8, s. m. (estràs) ; bctbau. Accroc,
déchirure , dégât , débris. V. Estraça et
Etcarchùdura.
E8TRASSA , V. Traça et Papier de
traça.
E8TRA88A, et
ESTRA88ADURA. V. Ettraçadura.
E8TRA8SA1RE , V. Ettraçaire.
ESTRA8SANA, dl. V. Ettreehana^
E8TRAS8AR, V. a. vl. V. Ettraçar.
ESTRA8SAT, ADA,adj. et p.(estrassà,
àde). Gâté, bousillé, malfait.
En vl. épars. détaché, flottant.
E8TRASSE8, S. m. (estràssés), dl. Les
strasses, le capiton ou la cardasse de la soie ;
ce qui reste dans la bassine d'une tireuse
de soie. Sauv.
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EST
B0TBAT, 8. m. vl. Extrade, cal. Ex-
tracto^ esp. port. EitrattOy ital. EitraiC.
Ély. du laU extractus^ m. 8.
B8TRATAGEBIE , 6. m. (eslratadgèmé) ;
Slrataggemma , ital. Estratagema , esp.
port cat. Stratagème , ruse de guerre ; dé-
tour, finesse.
Éty. du lat. êtralagema , m. s. dérivé
du grec <xTp<xxiiY^(ia (stratégéma), qui vient
de oxpaxT^Y^*^ (stratègeô), commander une
armée, dérivé de «rcpa-ro; (slratos), armée,
et de ^Y^^(^^^ (hégéomai), conduire.
ESTRATIR , V. a. (estratir). Déroger ,
déshonorer sa famille ; répudier sa femme ,
déshériter un enfant, le méconnaître: Noun
eitratisêe pat $a raça, il ne méconnaît pas
8on origine. Gar.
Ailleurs, ce mot signifie priver des soins
ou des aliments nécessaires.
Ély. du grec crcEpsw (stéreô), priver,
dépouiller, frustrer de ... .
ESTRAUS, 8. m. vl. kstbau. Môle, quai,
embarcadaire.
M. Faurier, dit (]u*il ne connaît pas le
sens de ce mot, qui figure dans l'Histoire
de la Crois, contre les Albig. mais il parait
désigner, selon lui, une sorte de bateau ou
la partie des bords du Hhùne, qui servait de
Eort à Tarascon, et où étaient amarrés les
ateaux et les navires des Tarasconnais.
ESTBAVAGANÇA, s. f. (estravagànce) ;
BSraATAOAHÇA , ^MrWWOVUBmA , KiTMAMBOT, ^^ '
rjuÊ^moVf DSMAmoAoïiBA. Siravaganza, ital.
Extravagancia , cat. esp. port. Extrava-
gance, état de l'âme qui extravague ; action
ou, discours hors de raisop.
Éty. de extravag et de ança, V. Extra-
vagar , Extra et Vag, R.
BSTBAVAGANT, ANTA, adj. (estra-
▼agàn, ànte); umATAflAMT. Estravagante ,
port. ital. Étiravagant, cat. Stravagante,
Ital. Extravagante t esp. port. Extravagant,
ante, qui extravague, qui a l'habitude d'ex-
travaguer.
Éty. du lat. extra et de vagantig , gén.
de vagant. V. £x(raet Vag , R.
ESTRAVAGAR , v. n. (estravagà) ; kxtba-
TAOAB, DBsrABi.A*, KmAHMAm, Ettravagor ,
cat. esp. port. Extravaguer, penser, parler,
agir sans suite, sans raison, et d'une ma-
nière toute contraire au bon sens; égarer,
perdre momentanément. Avril.
Éty. du lat. extra, hors de, et de vagari,
errer. V. Extr, R.
ESTRAVEPf AR , v. n. (es(ravenà) : tua-
sABAB. Perdre haleine, on le dit des enfants,
lorsque à force de pleurer lepr respiration
86 trouve suspendue.
Ëty. Ce mot est une altération de eitra-
haUnarf pousser sa respiration à bout. V.
Extra, R.
ESTRAVER8AR, d. bas. lim. V. En-
travessar,
ESTRAVIAR , v. a. (estravià) ; t bstab-
■lAB, rOOBAVlA» , VSIWATAOAS , IBSTASiUl.
Egarer, dissiper, ôter ou mettre hors de
sa place ordinaire ; écarter de la bonne route,
fourvoyer.
Étv. du lat. extra vtam, hors de la voie,
du chemlDi de la place. V. Bstra et Via,
Rad.
EST
EST
179
EftTRAVIAR S' , v. r. utbavas ■ , i'ita-
■AB, «K HAUB. S'égarer, se perdre, s'écarter
du bon chemin , se fourvoyer.
ESTRAVIAT, ADA , adj. et p. (estravià,
àde.; rocBAviAv. Egaré, ée, détourné, ée.
Ëty. de extraviam et de la term. pass. at,
ada , qui est hors de la voie. V. Estra et
Via, R.
E8TRAVIRADA, d. bas. lim. V. En-
tona et Vir, R.
ESTRAVIRAR 8', d. bas lim. V. 5*6»-
toner,
ESTRAT, V.Estay.
ESTRATAR 8', v. r. S'égarer. V. Es-
traviar i\ Extr et Fia, R.
E8TRATN, adj. vl. Etrange. Y. J^jrtr,
Rad.
ESTRE, BtTB, v»TB, désinence prise du
latin estii , ettris , ustue, qui exprime l'idée
d'appartenance, de similitude , de ralliement
vers un point déterminé , d'une qualité qui
se rapporte au terme variable.
De estrit, par apoc. ettr, et par l'addition
d'un e euphonique, estre; d'où: Camp-estre^
Eqa-estre, Sylv-eitre, Terr-estre, Aigvk'
estre.
De e»tii, par apoc. et addition d'un «. eit$\
d'où : Cet' este, Fun-este, Moud^ite, Houn-
este, Tri'Ste.
De ustui, lat. par apoc. ust, et par l'addi-
tion d'un e euphonique, uste; d'où : Ju ste,
Aug-uste.
ESTRE, 6. m. (èstre) ; bstbbb. Essere,
ital. Ser, esp. Etre, ce qui est. ce qui a été,
ce qui sera, existence : Lou oen estre, lou
mal estre, le bien être, le mal être.
Aquot es pas à soun estre, cela n'est pas
à sa pUce, cela est déplacé.
ESTRE , V. aux. (estré) ; bubbb. Stare,
ital. SereiÉstar, esp. port. Ce verbe, avec
ser, esse, estar eifouguer, qui fournissent
chacun plusieurs personnes, en divers temps,
composent le verbe être. Cette observation
n'a point échappé à M. Ampère, qui dit, p.
128 de son ouvrage;
a Le verbe être est irrégulier dans la
» plupart des langues de la famille Rudo-
M Européennes, c'est-à-dire, qu'on emploie
» plusieurs verbes diflerents , défectueux,
» chacun dans quelques-uns des temps, pour
» composer le système général de conjugal*
» son de ce verbe. »
Ëty. du lat. sum^fai et stare,
Estre dérangeai, avoir la diarrhée.
Estre far ça, être farceur.
Estre fut de quauqu*un ou de quauqna"
ren, raffoler de quelqu'un ou de quelque
chose.
ESTRE, vl. Qu'il ou qu'elle étrenne, fasse
présent.
ESTRE , 8. m. (estré). Mot vague qu'on
dit, en Lang. dans le même sens que: Couve,
mou^sur cauve , mous$ur estre ^ iBonsieur
chose.
ESTREA, 8. f. d. bord, b^bsb. Etrennei
9lt. de Estrena, v. c. m.
Ëty. du port estrea, m. 8.
ESTREAR,md. Alt. de Eeêrtnar^ y.
cm,
E8TREGH, ECHA, adj. (estrecb, etche);
AWBBCB « BBtTBBCB , BSIBBICTT , BtTBnKB ,
BRBBca. 5ireUo, ital. Eêtrecho, esp. Egtreito,
port. Estret, cat. Etroit, oite, qui a pen de
largeur ; borné, resserré.
Ëty. du lat. «Cric(u#, m. 8. V. Sîregn, R.
A Vestrech , phr. adv. à l'étroit, dans un
espace étroit : Estre à Vestrech, être à l'é-
troit, vivre à l'étroit, n'avoir pas de quoi vivre
à faise.
Dérivés : Estrech-an , Estrech-at, Es*
tregn-er, Estre-ict,
ESTREGHABIENT, adv. ( estretcha-
méin): Strettamente, ital. EstrechamenU ,
esp. Estrectamente, porL Estretament, cai.
Etroitement, sévèrement, strictement V.
Stregn,R.
E8TREGHAN , ANA, adj. (estretchàn,
àne);
Angleux, euse, en parlant des noix, dont on
ne détache que diflScilement la coquille, les
quartiers ou la chair ; fig. avare, cuistre.
Ëty. de estrecheide an, ana.X. Stregn,
Rad.
ESTRECHET, ETA, adj. (estretché,
été), dl. Dim. de ettrecA, étroit, un peu étroit,
terme de mignardise.
Et s*era pas gu'estrechetas
Soun las portas d*dou ratun,
La doumaysèla dou fin mourre
Lou farié diablamen courre,
A.Tandon.
Ëty. de E stregn, ïl,
ESTRECHEZA, 8. f. vl. BSTBBcmsssA,
BtTBBTCBOAT. Estrccheia , anc. esp. Estrei-
teza, port. Strettezza, Ital. Etroitesse.V.
Stregn, R.
E8TREGHIE88A , S. f. v1. V. Estre*
cheza ei Stregn, R.
E8TREGH0NA, dl. V.EHrechan, ana
ei Stregn, K.
ESTREGHONA» adj. dl. Y. Eiireehan,
ana et Stregn, R.
ESTRECHOUN,8. m. (estretsàu), d. bas
lim. Noix angleuse ; avare. V. Estrechan ,
ana et Avare.
Ëty. de estrechei de oun. V. Stregn,^,
E8TREGQ0UNAR, v. n. (estrelsounà).
d. bas lim. Tirer avec une pointe quelcon-
que les quartiers d'une noix qui tiennent à la
coquille.
Ety. de ettreehoun et de ar. V. Stregn,
Rad.
ESTREGBOUR , s. f. (estretséur) , d. bas
lim. Etroitesse, qualité de ce qui est étroit.
Béron.
Ëty. de estrech et de our. V. Stregn.
ESTREGQURA, s. f. vl. Estretura,cai,
Eitrechura , esp. Estreitura , port. Strei-
tura, ital. Serre, etroitesse, V. Stregn, R.
E8TREGIAR, v. a. vl. Resserrer, affli-
ger. V. 5(r(fflfii, R.
E8TREFACIAR, Avril. W.Bitrafaciar,
ESTREFACIAT, V. EHrafaciat.
ESTREFAR , V. a. (estrefà), dl. Faire
quelle chose que ce soit, dont on cherche
le mot propre. Donj.
ESTREO, adj. vl. b»bbit. Etroit, stnct,
serré, pressé, chiche, avare, enveloppé.
V. Streign , R. et Eetrech.
B8TRBOUAJ>B-FANCkA,8. f.fstrèille-
dé-fangue). Nom qu'on doooe, à Nice :
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180
EST
!• Aa rougeC, MuUus harhaiu^f Lia.
MMuê ruber , Risso. Y. Rougêi.
S* Aa mulle brun , MuUut fuêcus , Risso.
BSTBEGUA-DE-ROGGA, 8. f. tm-
ouA t wnwmiJÊUk. vb-bocca. Nom oicéen du
sarmulet. V. Rougel-de-roeca.
E8TRBGNAB , V. Estregner et Ru-
Iregner.
E8TREGNEMENT8, 8. m. etimpr. Bt-
TwaMmaamê , ▼!. GrincemeoU.
Éty. y.Stregn.R.
E8TREONER, v. a. (estrégné). Serrer,
fermer. V. ReHregner,
Ety. du lat. stringere, V. Slregn, R.
B8TREIA, 8.f. fl. Chemin. V. Ettrada
et Estrilha , pr. mod.
B8TREICT, adj. vl.Reaaerré, V. Streeh;
brève, en parlant des voyelles.
E8TREIGNER, vl. V. JEsUrenhir.
E8TREINGH, V. R0Hreeh, EtlreOi et
Slregn, R,
ESTREINGNBR, tl. V. EHrenher.
E8TREINHER, vl. V. Estregner.
E8TREI8, adj. vl. Lié» garrotté. Voy.
Stregn, R.
E8TREI8A. S. f. vl. Serrement. Voy.
Slregn, R.
ESTREISSER, V. a. vl. Eilreitar, port.
Serrer, mettre à l'étroit. V. Slregn, R.
B8TREIT, y|. V. Eitreeh.
E8TRELHA, V. EstrUha.
BSTBKI.HAR, X.EelrUhareiEilregn,
Rad.
E8TRELI, 8. m. vl. Sterling, monnaie.
ESTRELUIRAR, Voy. Eelraluirar et
Èxlr,R.
E8TREM , S. m. vl. Eslrema , port. £«-
Irem, cat. Extrémité, bout» coin, côté,
borne. W.Extr, R.
E8TREMAR . V. a. (estremà) ; mucwmm ,
KtniBABy COIHHWI— », KIWAWiA*, BMTBmMA* y
BUfAMBAB, rsaMA* , BAHUUI » SMCLAOrna. EX^
Iremar, cat. esp. Eslremar, port. Slremare,
ital. Enfermer, serrer, mettre à l'abri, ren-
trer quelque chose.
Ëty. du lat. exlremum, fin, extrémité, le
lieu le plus caché, et de ar, V. Exlr, R.
Eslremai aqueou pan, serrez ce pain.
Eelremax-vous . rentrez .
Eetremat aquel chivau , faites entrer ce
cheval.
On ne dit serrer oue pour les choses ina-
nimées que Ton renferme.
E8TRE1IAR 8' , v. r. Se renfermer ,
rentrer chez soi : Eilremem se, rentrons,
mettons- nous 4 Tabri ou à couvert
E8TREMAT . ADA , adj. et p. (estremà,
àde) ; buiasmat, bmmat. Serré, rentré, ren-
fermé , selon le verbe.
Las galinas se sùun eHrewMdas, les
poules se sont retirées.
E8TREBIBIAT , ADA , adj. et part. d.
bord. Egaré . seul , qui se tient k l'écart
Ety. Alt. de estraviada. V. Exlr,R.
B8TREIIENTIR, v. a. (estremeintir);
BSTB AMBBTIB » BtTOBBlUBIUI , BtlUBHBBTIB. J?#«
Ir^mecer, port Ebranler, secouer, émou-
voir, donner une commotion; en vl. frémir,
tressaillir , retentir , s'ébranler.
Ëiy. de l'ail, sturm, orage, tempête.
BSTREMENTIR 8' , ▼. r. •'
Se donner one secousse , une
EST
Commotion, se mouvoir, «'efifrayer subite-
ment, trembler de crainte.
ESTREMENTIT, IDA, adj. et part, (es-
treménti , ide ) ; Eslremecido, port. Ebranlé ,
ée, troublé; qui a reçu une forte commo-
tion.
E8TREMroA, S. f. vl. Extrémité , per-
plexité; ronde, recherche jusqu'à l'extrémité.
V. Exlr, R.
E8TREMIER, lERA, adj. vl. De l'extré-
mité : £/> membre exiremier; étrange, supé-
rieur, du sonunety le dernier, le plus haut V.
Exlr, R.
E8TRElfirai8, 8. m. vl. Le dernier,
celui qui vient après tous les autres.
ESniEllIR, V. a. vl. Faire trembler.
E8TREMIUAT. ^#lremifaf, cat V. Ex-
Èremilal et Exlr, R.
E8TREMOULIR, v. n. (estremoulb) ,
dg. Trembler de peur. Dumège.
E8TREMOUNCIDA,s. f. (estremoun-
cide), d. bas lim. Frayeur extrême qui oc-
casionne un tremblement général. V. Estre-
mouneir,
E8TREBffOUNClOU , d. bas lim. Alt de
Estrema-ounclian, v. c. m.
ESTREMOUNCIRet
E8TREMOONCIR8', v.n.et r. (s'estre-
mounci), d. bas lim. Avoir une telle peur
qu'elle occasionne un tremblement général.
Ëty. Ce mot est probablement dérivé de
eHremouneUmn , comme si celui qui était
atteint de cette frayeur avait besoin de l'ex-
tréme-onction.
E8TREIIPARAR 8', Avril. V. Eslram-^
palar s',
E8TREN , 8. m. d. deCarp. V. EHre.
E8TRENA , S. f . (stréue) ; bstobbab, s. f.
pi. TBOBA«,BnBBA. Eslrsna ou Eslrenas,
esp. cat S(reiifia,ital.£«fr/a, port. Etienne,
présent du premier jour de l'an; premier ar-
gent que reçoit un marchand; premier usage
que l'on fait d'une chose.
Les petites libéralités qu'on fait aux do-
mestiques mâles s'appellent, U pour boire;
celles qu'on donne aux domestioues femell^
les épingles, et eelles relatives à un marché,
pot de vin.
Éty. dulatsfreiUB.
D'après Nonius Marcdlus, c'est èTatius,
roi des Sabins, qui régnait en même temps
que Romulusà Rome, qu'il faut rapporter
l'usage de donner des étrennes le premier
jour de l'an. Ce prince regardait comme d'un
bon augure le présent qu'on lui faisait ce
jour là, de quelques branches coupées dans
un bois consacré à Strenia ou Slrenua^
déesse de la force.
La coutume de faire des présents, le pre-
mier jour de Tan, s'établit et on leur donna
le nom de strenœ.
B8TRENAR, V. a. (sirenà); Eslrenar,
esp. cat Estrear, port. Etrenner, donner
les étrennes; avoir le premier usage d'une
chose; acheter le premier d'un marchand.
Éty. du lat «frenas dare.
E8TRENAR, d. bas lim. Pour essanger,
V. Eissagar.
E8TRENAT, ADA , part, (strenà , éde).
Etrenné, ée.
E8TRENA8-iaONOIINA8, 8. f. pi.
(estrénes-migaounes). Eirennes migoonneo»
EST
almanach qui contient des chansons, des
compliments, etc.
ENTREN€AR, y. a. vt Rriser, casser,
rompre, couper, séparer, retrancher. V.
Trenc, R.
ESTRENGER, vl. V. Estrenher,
ESTRENGUT, adj. et p. dl. V. EHrech
et Slregn, R.
ESTRENHA, vl. V. Eslrena.
E8TRENHEBIEN8, vl. Voy. Estregne-^
ments et Slregn , R.
E8TRENHER , V. a. vl. BiTHnoasB. Et'
Irenyer, cat Estreckar , esp. £«freiiar,
port. Slregnere , ital. Etreindre , serrer ,
presser, grincer; jeter par terre : Eslreido^
}etez-le par terre ; cacher , serrer.
Ëty. du lat. stringere. V. Slregn, R.
E8TRENHER L' , 8. m. vl. Serrement.
\. Slregn, R.
E8TRENIAR, vl. Presser, comprimer.
\. Slregn, R.
E8TREN8,s. m. pi. (estréins), dg. Les
côtés, les extrémités d'une chose : Fous es-
fretiu,par les côtés. V. Extr, R.
E8TREPAR, V. a. vl. Fouler aax pieds ,
E8TREPAR, Cast. V. Estarpiar.
E8TREPA8 , s. m. (^estrepàs), d. de
Barcel. Pieux des cloisons. V. Palissoun.
E8TREPIR . V. a. vl. Dévaster ; estreper^
en vieux français.
Ëty. du lat. exslirpare, formé de ex hors,
et de«(trp#, racine , souche , enlever jus-
qu'aux racines.
Dérivés : Eslrep-eou.
E8TREPOOU, s. m. (esirepoou), d. de
Barcel. Petit pic, serfouette. V. i4t##otifiel.
Éty. V. Eslrepir.
E8TRE8 , s. m. pi. (estrés) ; bmbs. Êtres,
les pièces d'une maison , leur disposition :
Counouissi leis eslres,}e connais les êtres de
cette maison.
E8TRET, s.m. vl, BtTBBTs. EHret^ cat.
Stretto, iUl. Presse ^foule,maée. V. Slregn,
Rad.
E81RET , V. Exiraéh et Stregn , R.
E8TREDMENT , vl. V. Instrument.
ESTREUP • 6. m. vl. BBTBIBIf , BtTBIOB.
Étrier. V. Eslrion.
E8TREVIERA8 , S. f. pi. (estreviéres) ;
Etrivières, courroies qui servent
à suspendre et à fixer les étriers a une hau-
teur convenable : Dounar leis eslrivieras,
donner les étrivières , frapper, battre avec
les étrivières ou autrement V. ^«Irtomi.
ESTREVIETRA8 , dl. V. Ettrevieiras.
E8TRETGEDAT, S. f.vl. Y.Estreeheza
ei Stregn, K. , .
E8TRETNER, V. a.vl. Serrer, étrem-
dre. V.5lr«yn,R. .
ESTRET88ERAT, S. f. vL Btr(dUsse ,
rigueur.
B8TRETB8HE1IENT , S. m. vl. Estrê-
dusmienio, esp. SlHgimenio, iUl. Etroitesse.
E8TRETr,adv. vl. Ëtrollement Voy.
Stregn, R.
E8TR1, vl. V. EHris. ,
E8TRIBAR, y. a. vl. sBYiniBMi. EtÊfù
bar, cat esp. port. Soutenir, appuyer,
étayer, V. EsîrUm.
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EST
B8TBIBAT, ADA, adj. et p. tl. Appoyé^
soutenu.
E8TRIB0BIRA, 8. f. (estribèlre), d. béarn.
Gordelelle.
ESTRIBOT, 8. m. tI. inuoT. EHribot,
sorte de poésie.
ESTRIGADA, dl. Y. Eslira.
ESTRICT, IGTA, adj. (estrict, icte).
Strict, icte; fig. rigoureux.
E8TB1CTAMEBIT, adv. (estrictamein).
Strictement, d'une manière rigoureuse.
B8TIIIBN, V. Estritm.
BSTRIBU. tl. V. EHrion.
ESTRIEUP , y\. V. Estreup et Estrian.
E8TRIFAR, v. a. (estrifô), dl. Déchirer,
V, Eicarehar; essarter. V. Desfriehar.
ESTRIFAT, ADA, adj. et p. (estrifii,
àde). Déchiré, ée; déguenillé. V. Escarehat
et EtpelhandraU
QwnUeii fennastas! fan poou !
N'en i<mn touteit estrifados!
Aul)ane1.
ESTRIGA, vl. Il ou elle serre, étreint.
E8TRIOAR, V. a. et n. vl. Retarder,
tarder, différer; empêcher, embarrasser.
Êty. du rom. triga, retard.
BSTRIGOUGNAR, dl. V. Eilrigouisar.
B8TRIGOU88AR , V. a. (estrigoussà) ;
BOTsanooMAa, wraisooaiiAa • BtnaooiiMAB,
MfMKHMHiiiw, rmiMOMAm. Tirailler, secouer,
houspiller, traîner par les habits, par les bras.
B0TRII.HA, s. f. (strllle); «mmuiA.
Siriglia, ital. Etrille, espèce de peigne en
fer, emmanché, serrant au pansement du
cheval.
Éty. du laUn êlrigilU^ dérivé du grec
«rcXe-pru (stleggis) , strigille , étrille. Voy.
Stregnj R.
Dans une étrilU on nomme :
COFFRE, b plaqM de méial, aoiu foniM im emné long,
dont Im dctti grand* •ilit «oot relevés à angle droit.
RANGS, les dcos partOs verticales du eoflre et les qnatra
Iotm* de firr égaleoMnt aepaoéei et poe^ vertlealenwat
■ar ee même eoflre.
COUTEAU DE CHALEUR, eelal des ûm nnge <|«I n'est
pas taille en sde, mate qui est tranchant.
SOIE, la partie allonge de la patte, <|al lise le eoITra an
PATTE, le fer aplati «p'oa fixe snr le oodre cl dont la
tige on sole entra dans le manebe.
MANCHE, la poigne qnl cet traversée par la sole.
VIROLE, l'annean 4|Ni enveloppe le bont dn manehe.
MARTEAUX, le morecans de fer dont sost ranlbrads les
deni potiu côté» dn oolfre.
EmUIâBADA, S. f. (estrillàde) ; aoola-
OA, irOV&ABA , BITIBLAMADA. Uue VOléC dO
coups.
Ety. ôeeetrilha et de ada. V. Stregn, R.
BSTRILHAR, v. a. (estrillà) ; msnoMm, m-
nsuuui. Siregliare^ ital. Ettrijolar^ cat.
£«fnUar, anc. esp. Etriller, frotter avec
rétrille.
Éty. dn latin itrigilare , on du grec
grXeYYCgu) (stleggizô), m. s. V. Ettregn, R.
BffFRILHAR, V. a. lAaovnuui, fABOvirAB,
BAMBAB, aOBlAB, SOVBAB, AftOOTAB, UrOUt-
•AB, BMABanBAB, BOOSIAB, «ICfcABWAB, Bt-
«OSIBB BMIBIAMAB, BmVABAB. Battre, rOS-
ser, étriller, rouer, assommer de coups. V.
5f|rf^,R.
E8TRILBAT. ADA, a^j. et p. (estriUâ,
àde). Etrillé, ross^ battu d'impeitance.
EST
Êty. de eelrilha et de of. V. Stregn, R.
E8TRIIXAR, vl. V. Estrilhar,
E8TRIBIAT , ADA, adj. vl. Hardi, ie;
effronté, ée. V. Esirunaî.
ESTRINCAR 8*, Avril. V. Eslringar et
Stregn, R.
E8TRINGADURA, 8. f. (esUîngadûre),
dl. Ajustement, parure.
Éty. de eetringar et de nra. V. Stregn,
Rad.
B8TRINGAR 8', V. r. (s'estrïngà) , dl.
BtTBiBCAB. Se parer, se faire brave.
Ëty. du lat. dietringo, serrer. Y. Stregn,
Rad.
E8TRINGAT, ADA, adj. et p. (estrïngà,
àde) ; cnBOKAT, mnmmajLr. Habillé court et
serré ; paré, ajusté. V. Stregn ^ R. et Es-
trangt.
Pcr falra nn pantaloun bcn haut pas *ttringua,
Trucbct, La Pastressa.
ESTRINCHsAT , ADA, adj. et p. (estrin-
glà, àde). Etroit; délié, ée. V. Eêtrwgatei
Eitrangtat.
E8TRIOP, vl. y. Estrion.
ESTRIOU, s. m. (siriou); bstbiovb, bi-
TBut, etimpr. b^tbibb. Staff a, ital. Eetribo^
esp. port. Etrier, anneau de métal, suspendu
de chaque côté de la selle, servant à monter à
cheval et à soutenir le pied du cavalier.
Êty. de Tall. etreff^ étrier; ou de la basse
lat. «(rtvartum, <(repantim,formé deilrepa,
étrier, dans la basse lat.
Dan$ un étrier on nomme :
OEIL, l'onverture dans latpwlle on passe l'ëtrivièn.
CORPS, tontes les parties snpdrienras de l'annean.
PLANCHE, la partie snr laqMlle le pied a'appnlo.
GRILLE, l'entrelaos qui reoplit rintérienr de la plaaelM.
ÉTRIVIÈRE, la oonrroie où est soapendo rétrier, qni va
passer dans le porte étrivièra, 6%é i la selle.
CHAPELET, nom eonunnn ans <trien et an étrlvUras
EST
181
ÉTRIÈRE, la petite eonrrole qd sert k nlUrrm las éirlen
sur le derrière de la selle.
Hénage,d'aprè8 Vossius, soutient que Saint
Grégoire est le premier auteur qui ait parlé
des etriers ; mais le P. de Montfaucon, con-
teste le passage cité par Ménage, et dit qu'il
n'existe pas dans les épllres de ce Saint. Ce
dernier en fait cependant remonter l'usage au
temps de Théodose qui était contemporain
de saint Jérôme.
Le premier ouvrage qui fasse mention des
étriers , est un livre sur Tart de la guerre,
qu'on attribue communément à l'empereur
Maurice, mort l'an 602.
Lou couetat de VeetrioUf le côté du mon-
toîr.
Anar à franc eetriou^ courir à franc étrier
et non À liane ^rier.
Coot» de l'eetriou, boire le vin de l'étrier,
boire avant que de monter à cheval.
E8TRI0II, s. m. Etrier, bande ou cor-
beau de fer, coudé carrément en deux en-
droits, servant à retenir une chevrette ou au-
tre pièce de bois.
E8TRIPADURA,s. f. (estripadùre), dl.
Déchirure. V. Becarehadura et Trip, R.
E8TRIPAR, V. a. (estripà); b«bbbbab,
BtVBMVBAB, BBOBBBAB, BHBOVIXAB, laUg. DfS-
frtpar, esp. JBifripar, port. eat. Etriper,
arracher Ie8 entrailletk on animal, éventrer;
crever le ventre , faire sortir (es boyaux ;
déchirer, mettre en pièces, dl.
Êty. de e» priv. de fripa, boyau, et de
Tact, ar, litt. ôter, enlever les tripes, Voy.
Trip, R. dans le sens de déchirer, ce mot
peut venir du grec ix^t^oe (etripsa), broyer»
triturer. Thomas.
ESTRIPAR 8', y. r. Se crever de travail,
se presser fortement le yentre par accident
E8TRIPAT, ADA, adj. et p. (estripà,
àde); Eitripado, port DeHripado, esp.
Evenlré, ée. V. THp, R.
E8TRI8 , s. f. vl. Grande mangeuse.
Êty. du lat estria,
E8TRI8, s. m. vl. Débat, lutte, combat.
E8TRI88AR-MODTA8, d. m. Emotter.
V. Tristar^moutae, Esterrauar et Tries,
Rad.
E8TRniB , s. vl. Etrier. V. BHrùm.
E8TRIVIERA8, V. Eeiremera$.
E8TROLIT, IDA, adj. (estroU, ide),
dl. Las, faUgué. V. Lot.
ESTROIsOOlAR, V. D. vl. Observer les
astres.
Éty. de eetrologia , pour aetrologia et de
ar. V. A$tr, R.
ESTROLOMIA , vl. V. Aeiroiogia et
Aitr, R.
ESTROMEGEAR , y. a. (estromedzà) ,
d. bas lim. Purger un champ du chien-
dent qui y croit.
Ëty. de ettromege, chiendent, et de egear.
\.Aitr,R.
E8TRON , S. m. festrôn) ; BnaovBB, tobi,
cABAi.. StronsOf ital. Êtron, matière fécale
qui a quelque consistance.
Éty. dn lat. etruntue, ou de l'ail, etrmnî,
ordure, ou du grec ^itpov (étron) , le bas
ventre , décharge du bas ventre , oo de
oxptovojjii (strônomi), împ. orptavvuov (strôn-
nuon), ttemere^ répandre, étendu dans les
rues.
Eitron de eerventa ou de ehamhriera ,
Trait ou étron de chambrière, trait de plume
en forme de cul de lampe.
Marrit coumo un eetron, mauvais ou
méchant comme la galle.
E8TRONGHOUN,s. m.(e8tronntch6un);
BtTBoiiBc«>«B. Dim. de eetron, petit étron.
E8TRONOMEAIRE, vl. V. AHronomOp
Astrohgo et Astr, R.
E8TRONOMEIADOR, vl. V. Eetrono-
wuiaire,
E8TRON(MIA, vl. V. Aetrologia,
Aetronomia et Astr, R.
E8TRONOIIIAN , vl. V. Aeirononw ,
Aêtrologo et Aitr, R.
E8TRONT , vl. V. Eetron.
E8TROP, s. m. (estrôp). Herse de gou-
vernail, t. de mar. herse de poulie ; estrope,
corde qui sert à tenir la rame au solet d'une
ebaloupe.
E8TRC^, nom d'homme. Eutrope. Y.
Estropi.
B8TROPHA , S. f. (stréphe) ; Siropka ,
lat Strofa, ital. Eetrofa, esp. Eetrophe,
port. Strophe, stanoe ou couplet d'une ode,
d'un hymne.
Éty. du grec Tcfof^ (stroohè), conver-
sion, retour, dérivé de mi^ (stréphô),
tourner, parce qu'après qaune strophe est
finie on retourne et on recommence la même
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182
EST
merarei ou parce qae^ sar le théâtre des
anciens, les diorisles exécutaient une marche
après chaque strophe.
B81BOPI I nom d'homme, (estrôpi). En-
trope.
Patr. Saint Eutrope , premier évêqoe de
Saintes , qui reçut la couronne du Martyre
an IIIB* sieclei et dont on honore la mémoire
le 30 avril.
Coau de sant alropi, coup de mal adroit,
qui atteint le but.
ESTR08, A, adv. vl. mgwmom. Entière-
ment : A estroê , en cachette, à l'instant ,
sur le champ, directement, immédiatement,
franchement, tout de suite, tout net.
Êty. du laL esptrutum, part, de e^truderej
dépêcher.
Tôt à estroif tout à coup, subitement.
E8TR0S, adj. vl. Sinistre.
E8TR08 , s. m, vl. Autruche.
ESTR08 , et
E8TR09SI, adj. (estrés, ôssi) , dg.
Gauche, maladroit. V. Deêçaubial.
Éty. M. Dumège fait dériver ce mot du grec
9T^4λwu{Jii (strônnomi), l'action d'étendre à
terre , dont (rcpc^do) (strôso), est le premier
futur.
E8TR0U, d. bas lim.,(éstrqu}. A bpun
estrou, locut. prov. uniquement, tout d'un
coup, net : Zouofapeta o houn titrou, Bér.
c'est-à-dire, Oou a faeh petar a bon estrou^
il l'a cassé comme un verre.
E8TROUEN , d. m. V. Etlron.
ESTROUGfïO^N , S. m. (strougnôun) ;
cAïuàBD-A-i^no-vac. Un des noms du grand
plongeon. V. Gabian.
Dans le département des B.-du-Rh. on
donne le mèn^e nom at| harle pielte , Mergus
albellus , Lin. oiseau de Tordre des Palmi-
pèdes et de la fam. des Serrirostres ou
Frionoramphes (à mandibules dentelées)^
qui passe en automne dans nos climats.
Dans le Gard , cet oiseau se nomme
€anard-à-long-bee»
ESTROUm, V. a. (estronï). Tuer . faire
mourir. Cast.
E8TROUIT, IDA, adj. Mort, morte.
Cast.
BSTROI1MPI89ADOUR , S. m. ( es-
troumpissadôn). Averse.
Uno ehavane a quasi lesto
A lachar teis pétards et Ceslroumpissadou.
Reymonenc.
E8TROUN, s. m. (estréun). Petite fe-
nêtre. Dira, de Ettra , v. c. m. et Femstr.
Rad. *
E8TROUNCHAR, v. a. (eslrountcbà ) ,
dl. Etronçonner, surbaisser les branches d'un
arbre , en sorte qu'elles ne présentent que
des tronçons : écimer ou pipcer le sommet
ou la sommité d'une plante.
E8TRODNCHOUN, V. Ettronehoun.
E8TROUB|EQ , s. m. (estrpunée); •rmom-
co. Nom nicéen du chpucas des Alpes. Voy.
Graihonà'bec'jaunê. C'est le Pyrrhocorax
tUpinui des modernes.
, E8TR0UN^0U, s. m. (estrounèou). Nom
nicéen de Tétourneau vulgaire. V. Estaur-
'fieou:etde l'éloumeau u^icolore, Stumui
unicolor, Ris^p.
EST
B8TR01IP, S. m. (estrôup), dl. Enve-
loppe , maillot,
Ëty. du celt. selon M. Astmc,
E8TROUPAR , V. a. (estroupa) , dl. En-
velopper, emmaillotter, plier. Sauv.
E8TROUPAR 8', V. r. Trousser , relever
ses manches; Ach. s'accroupir, se blottir,
Avrfl : se séparer du troupeau. Aub.
E8TROUPIADIIRA , S. f. ( estroupia-
dûre). Blessure ; fig. mensonge , ridipulité ,
inconvenance, chose estropiée.
Éty. de estroupiada et de ura^
E8TROUPIAR , v. a. (estroupià) ; Sirop-
piare et Storpiare^ ilal. EHropear^ esp.
port. Distrop%r9f basse lat. Ettropiar^ cat.
Estropier , blesser un membre de manière
qu'on ne puisse plus s'en servir; et pajr ei^t.
blesser; altérer un mot, une pensée.
Êty. de l'ilal. ttroppiare, m. s. pu du grec
vTpscpco (stréphô) , tordre.
E8TROUPIAR 8' , V. r. ( s'estrpupià ).
S'estropier , se blesser grièvement.
E8TR0UIHAT , ADA , adj. et p. (estrou-
pià , âde ) ; «a«bat , trnnmmu» Eitrwptado ^
port. Estropié ^ ée , blessé, rendu impotent ;
flg. disparate, inconvenant, disproportionné.
E8TROIJPIG , Alt. de Uydroupiqu9 ^
V. c. m.
E8TR(HIPI8IA, Alt. de Hydroupisia,
V. c. m.
E8TR0llflf , (estrôus) , dl. t«in:a» d'u-
Twov». Trancher ou casser nettement ou en-
tièrement. Douj.
Abracar tout estroug , trancher tout net.
E8TRn , S. m. vl. MTsoT. Autruche. V.
Autrucha,
ESTRU, s. m. vl. Rapidité, yltesse ,
promptitude , vivacité.
ESTRURAN , Ëperonnant ?
Ara veirem parer fenhen et afaehan»
Anar d'arteîh a pe e pojar estrubap.
Sordel.
Éty. de e«(ric6tetra , étrier.
E8TRURAR, vl. V. Estribar.
E8TRUBICIRA, s. f. vl. Estribadera^
esp. Eêtribeira , port Etrier. V. Estrion,
E8TRUC,s. f. vl. Autruche. V. Estrus.
E8TRUC,s. m. (estrùc), dl. astboc,
comvLniBiiT. Félicitation, compliment : Bouen
ou bonestruc voussia^ bien vous en soit.
Segaz ou «ta z lou ben estruc.
E8TRUCADA,s. f. ( estrucàde ). Terre
effondrée.
Éty. de et priv. de truc , pierre , et de ada^
litt. terre privée de ses pierres.
ESTRUGAR, v. a. (estrucà); Bnt>inn>mAa,
nwsooHAB. Eflbndrer, fouiller une terre pro-
fondément, pour en enlever lef grosses
pierres.
Éty. de es priv. de «rue , grosse pierre ,
et de ar, ou du lat. extrieare.
E8TRUGAT, ADA, adj. et p. (estrucà,
àde). Ëfifondré, ée.
ESTRUGCIO, vl. V. Instruction.
E8TRIIGBI, GHA, adj. (estrutch, tïtcfae).
Alt. de Instruit, v. c. q. Instruit, habile.
Mal estrueh ou estrut, mal élevé , malotru.
Per sant Lue , à l'eseola mal estnic. Pr.
E8TR0GI, y.DeHrusH.
E§TRUÇi,v|.V.ily|nicfta.
EST
B8TRUGTinRA , s. t (structure) ; Strut-
tura, ital. E structura ^eap, port. cat. Struc-
ture, arrangement des parties dont est formé
un édiûce , dont sont composés les corps or*»
ganisés.
Éty. du lat. structura , m. s.
E8TRIIDET, S. m. vl. m^nam^n, i^mw-p
ftsT' Trébuchet, piège, artifice.
E8TRUEP4«, s. f, vl. Ipstructfon, en-
seignement
E8TRUEP, s. m. vl. Ëtrier.
E8TRÇGAR . v. a. (estrugà); acnoMAs,
Féliciter, complimenter quelqu'un sur son
arrivée ou sur up é?épeme|it heyreui. V.
CoumpHmentar,
L'avem estrugat de sa venguday nous lui
avons fait compliment sur son arrivéCr
Êty. de estrue, félicitation, et dear.
E8TRI7GE, s. m. (estrùdze). Nom bas
limousin de l'ortie. V. OurHga.
E8TR0GEAR 8', v. r. (s'estrudià), rod.
Se piquer avec des orties. V. Ourtt^ar se.
E8TROGEOUN, S. m. (estrudzôu), d.
bas lim. Un des noms du charançon du blé,
V. Courcoussoun : dartre des paupières.
ESTROIRE, V. Instruire.
E8TRD]llA, s. f. vl. iTBiMA. Bosse, loope,
marque, tumeur.
E8TRUMEN8 et
ESTRUMENT, V. Instmmeni.
E8TR01IENTIDA, s. f. (estrumenlide);
«■nmmmsA, d. bas lim. Ce mot vient de
l'ail, sturm, tempête, orage, allar me, assaut;
l'ital. dit stormo. Béron.
E8TRI1M08, OZA, adj. vl. ■ctkwos.
Bossu, ne ; enflé, ée.
Éty. de estruma, bosse, et de os.
B8TRUN , s. m. vl. Ck>urage , hardiesse,
audace, bonne volonté : affectation, désir ar-
dent , passion : Ab un eslrun , ensemble ,
réupis.
E8TRUNAR, v. a. vl. Encourager,
remplir d'ardeur, irriter, indigner.
E8TRUNAT, ADA, adj. vl. mnwamAn.
Ardent, irrité, furieux, vanté, flatté.
E8TRUNIAR, v. n. (estrunià) , d. de
Barcel. V. Estemudarei Estem, R.
E8TRUNIOAR. vl. V. EUmudar et
Eslern, R.
E8TRUNIT, s. m. (estrùni); mnmvm. V.
EsUmuteiEstem,ïi.
E8TRU9, s. f. vl. uTBoc. Autruche. V.
Autrucha.
BBTBVfi, U8A, adj. vl. Sauvage, rétif,
courageux, fier, audacieux.
Êty. du lat. Hrenuus.
E8TRIIT , dl. V. Estrueh et InstruU.
E8TRUTRE, vl. V. Instruire.
E8TURA, s. f. (estûbe) ; nmmwA. Stufa ,
ilal. Estvfa, esp. port. Estuba, catEluve,
lieu qu'oil échauffe pour faire suer; camou-
flet, parfum, brouillard. V. Estubada.
Éty. de es , avec , et de tubas, fumée , par-
ce que c'est avec la fufnée pu de la vapeur
d'eau que les étuves sont chauffées. Y, 7ti6,
R. ou de l'ail, eslube.
Estuha de courdaria, lieu où sont les
chaudières pour goudronner les cordages
d'un vaisseau.
E8TURADA , s. f. (estubàde). Action d'i-
tnver , fumigation.
Ëty. de es, en , a , d^ t^bas, fumée, et de
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EST
aia y etpoêè ou fait à la fumée. V. Tub, R.
ESTUBADAfS. f. (eslubàde). Pourétuve,
V. Eituba , camouflet, fumée soufflée au nei
d'une peraonne qui dort. V. rtc6, R.
ESTUBAB, Y. a. (eslubà); uatvmovmm,
Eêtufar, porl. Parfumer, enfumer, étuver.
Ëlj. dee#, avec, de tuhas, fumée, el de
Tact ar, agir avec la fumée. V. ru6, R.
On parfume volontairement et avec quel-
que parfum. On est enfumé par accident et
avec de la fumée.
E8TUBAR 8', V. r. S*enfumer , se parfu-
mer, s'étuver; s'évaporer. Avril.
E8TUBA8SAB, v.a. (eslubassà). Augm.
de Stubar, v. c. m. et Tub , R.
E8TUBA8SAT, ADA, Pâle, b!ôme. Cast.
y.£#lu&alel7tf&,R.
E8TIJBAT, ADA, adj. et p. (estubâ, âde) ;
BcTosAMAT, AmwAT. Ëufumé , éc, teint,
sali par la fumée.
Êty. de es ,. de tubas ei de al, sali par la
fumée. V. Tub, R.
ESTUBOUIBE, Gare. V. EHubar.
BSTUC , s. m. (stuc), Esluque^ port. Es-
tueOf cat. esp. Stucco^ ital. Stuc, mortier
fait avec de la chaux et de la poudre de mar-
bre, au moyen duquel on imite les plus
beaux marbres.
Êty. de rital. stuceo, ou du grec ^Tnixo)
( hestékô) , subsister, durer longtemps.
Dérivé: Stueatour^ ouvrier qui travaille
aistnc.
Les anciens avaient excellé dans ce genre ,
mais leur secret s'était perdu. Il parait que
Nanni, peintre italien, au XVI>« siècle, ou
son contemporain Jean d*(Jdine, l'ont re-
trouvé.
ESTUCAB, V. a. (estucà) , Esluear, cat.
esp. StMcare, ital. Stuquer, employer le stuc;
enduire de stuc.
E8TUGAT , ADA , adj. et p. (estucà, àde).
Enduit de stuc.
E8TDGH,UCHA, adj. (e8tûch,ùche) ;
svrsBMAT • MÊm , Bscovm, mmukw , mmcum, wmr
cvoii. Obscur, renfermé, chaud : Sente l'estuch^
il sent le renfermé, le relent, le remeugle ^ en
parlant des viandes qui ont acquis un goût
désagréable pour n'avoir pas été assez aérées.
V. Escaufit.
Èty . Ce mot parait dérivé de esluch^ qui si-
gniOe étui, en languedocien. y.EsttH.
E8TUGB1, s. m. (estùtch). Étui, un four-
reau; le ventre, la bedaine , le sein d'une
femme. Gare.
Êty. V. Estui.
Tomo Vespato dins Testuch.
MicbeL
E9T0CHADA, 8. f. (estûtchàde). Écus-
son. y. EsUmpaia et Escudel, Gare.
E8TOGHADE , s. f. (estutchàde). Gare.
V. Estaupada et EseuM,
ESmCHAB, V. a. (estuchâ) , dl. mwsab.
Serrer, enfermer, vl. étudier.
Éty. de estueh et de ar, mettre dans l'obs-
curité. V. ^«iui , R.
E8T0CHAT , ADA, adj. et p. (estutcba ,
àde) ^ dl. Caché, enfermé, emprisonné, pri-
spnnier.
Ëty. de estueh et de af , mis dans Fobs-
eurité.V. £«(ui, R.
E8TUGHBT, Garc. V* Bseudet.
EST
ESTUD I radical pris du lat. sludere ,
sludeo, étudier, d'où : sludium, étude, «tu-
diosus , studieux.
De studium, par apoc. studi, et par add.
de e init. esludi;d'oti: Estudi, Estudi-anl^
Estudi-^r^ Estudi-ous , Estuz4, Estut-
ar.
E8TUDI, s. m. (estùdi) ; Studio, ital.
E studio, esp. Estudo, port. Estudi , cat.
Etude , forte application de l'esprit, soit aux
sciences en général , soit à quelqu'une en
particulier ; action d'étudier ; lieu où l'on
étudie : cabinet de notaire.
Ëty. du lat. studium^ m. s. V. Eslud^ R.
ESTUDIAN , vl. et
ESTUDI ANT, S. m. (estudiàn) ; 5ttt-
diante. ital. Estudianie, esp. Estudante y
port. Studenty ail. Estudiant, cat. Etudiant,
jeune homme qui fait ses études.
Ëty. du lat. studentis , gén. dee«Cuden#,
m. s. ou de estudi et de anl. V. Estud^ R.
ESTUDIAB , V. a. (estudiâ) ; Studiare,
ital. Esiudiavj esp. cat. Estudar , port.
Sludiren , ail. Etudier , tâcher de mettre
dans sa mémoire , d'apprendre par cœur.
Éty. du lat. sludere , ou de estudi et de
ar. V. Estud, R.
ESTUDIAB, V. n. Efittdîar, cat. esp.
Studiare, ital. Étudier, appliquer son esprit
aux sciences; penser, réfléchir, rêver; être
oisif, immobile , ne penser à rien.
De que eHudiasf dl. à quoi réves-tu?
ESTUDIAB 8' , V. r. S'étudier, s'appli-
quer à bien faire une chose, à se faire aimer.
ESTUDIOS, vl. EstudioSf cat. V. £a-
tudious,
ESTUDIOSAMEN , adv. vl. Esludioso-
ment , cat. Estudiosamente, esp. port Stu-
diosamente, ital. Studieusement, soigneu-
sement. V. Estud , R.
ESltlDIOUS, OU8A, adj. Studioso ,
ital. Estudioso, esp. port. Estudios, cat.
Studieux, euse, qui aime l'étude; soigneux,
attentif, vl.
Éty. du lat. studiosus, ou de estudi et
àeosus.\. Estud, ïk.
E8TUDIOZ, vl. V. Estudious.
E8TUDIOZAHIENTAL,adj.vl.D'étude.
V. Estud, R.
ESTUETBA, 6. m. vl. Armoire, garde-
robe.
ESTUFLAB , dl. V. Siblar.
ESTUFLET , 8. m. V. Siblel.
ESTUO, vl. V. Estui.
ESTUGAB, y. Estuiar.
BSTUGEAB, V. a. (estudjà), dl.stTAJAa,
MYooAB. Serrer, enfermer, encofïrer.
Éty. de estueh , étui , et de ar , mettre
dans un étui. V. Estui,
E8TUOET, vl. Il on elle plut.
E8TUOUET, Epithème, Avril, y. Es-
eutet,
E8TUI , s. m. (estùT) ; nnmt. ÀsUiecio ,
ital. Estuehe. eso. Estqjo, port. Etui,
boite ajustée a la forme de la chose qu'on
vent y renfermer; on le dit particulièrement
du cylindre creux, avec on couvercle, dans
lequel on tient des aiguilles ou des épingles ;
en vl. cachette.
Èty. do laL Iheea, éioi , gaine, dérivé do
grec Oifxi) (thékè), m. 8.
Dérivés: Ettuch^ E$iu^-ada, Estueh-
EST
183
at, Estuge-ar, Estui-aij Esluyani, Estuœ,
Estut-aî.
On appeUe :
PATTE , la pwtl* qui Mrt i fonvrlr M i la Cvatr.
ESTOIAB, V. a. vl. BtTOiAm, snvoAa.
Mettre dans l'étui, serrer, cacher, renfermer,
conserver, réserver. V. Estugear,
E8TUIAT , ADA, adj. et p. vl. wtraukz.
Gardé, conservé ; caché, ée.
Ëty. de estui et de at, mis dans nnétui.
ESTUJANT, dg. Enfermant. Bergeyret.
E8TUJAB, vl. y. Estui et Estuiar.
ESTUP, radical pris du latin siupere, stu-
peo, être étonné, étourdi, dérivé de stipes^
tronc, bûche, être comme une bûche; les
anciensontdit<ltp«(et o6#(t|7ttt/, pour stu-
pet et obstupuil, ce qui justifie pleinement
cette élymologie ; de là sont dérivés : stu-
por,stupidus, stupiditas, stupe fœtus, sUê-
peur, stupide, stupidité, stupéfait.
De stupefactus, par apoc. et changement
de e< en eh : Stupefach, et par addition de e
init. Estupefach.
De stupidus. par apoc. incompl. et addi-
tion de e init. EHupide, Estupid-itat.
De stupor : Estupour.
ESTUPEFACH, ACHA, adj. (estope-
fatch, àtche); Stupefatto, ital. Stupéfait,
aite ; surpris jusqu'à l'immobilité. V. Nec,
InUrdich et Eslup, R.
Éty. du lat. stupeseere, foit de stipes, sou-
che, rester immobile comme une souche.
E8TUPEFIAB, V. a. (estupéfiâ). Stupé-
fier, causer une grande surprise.
ESTUPIDE , IDA, adj. (estupidé, ide) ;
Estupid, cat. Stupido, ital. Estupido, esp.
port. Stupide, sans esprit, sans jugement, sans,
réflexion. V. iVtat>.
Ëty. du lat. stupidus. Y. Estup.
E8TUPIDITAT. S. f. (estupiditâ) ; J?s-
lupidtlol, cat. Stupidità, iiàU Estupidex ,
port. Stupidité , pesanteur d'esprit , défaut,
d'imagination, de mémoire et de jugement.
Ëty. du lat. stupidUaliSf gén. de »<tiptdt-
tas. V. Estup, R.
E8TUPOUB, s. f. (estupéur) ; «laoomDu-
fAMirr. Stupore, ital. Estupor, esp. port.
Stupeur, engourdissement, assoupissement,
dimmution plus ou moins grande de l'action
des sens et du mouvement.
Éty. du lat. stupor. V. Estup, R.
E9TU1IA88AB , dl. Alt. de esterrossar.
y. Tristar- moulas.
E8TUBGEOUN,8. m. (sturdjôun); m-
Tvmiooii, BSToimoiooii, cbsat. Slurione, Ital.
Esturion,eBp. £f«ur«ô, cat. Esturgeon, i4cd-
pennr sturio. Lin. poisson de l'ordre et de la
fam. des Eleuthéropomes, qu'on trouve dans
la Méditerranée et dans les fleuves.
Éty. do celt. estrugan, oo do lat. shiHo,
Umis.
Ce poisson parvient à une grosseur consi-
dérable; en 1800, onen prit un dans la Seine,
à Neuilly, qui p^lt 100 kil. long de deux
mètres et demi ; sa chair est fine, solide et
délicate; ses œufs marines se vendent dans le
commerce sous le nom de caviar oo caviat, et
sa vessie natatoire, séchée et roulée, sooB
celui de colle de poisson.
On voit par one charte d'Estiennette,coni-
tesM de Provence (année 1603), qu'il y avait.
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184
EST
sur le Rhône, des baleaoi destinés à te |)è<-
cbe de l'esturgeon, fieujeo dit que ce pois-
son élail si commun en Profence, en 1551,
qu'il ne coûtait qu'un son la livre.
ESTURION, Un des noms de l'estur-
geon. V. Eiturgeoun.
ESTURIOUfl, V. Etturgeoun, comme
plus usité, quoique eHurioun se rapproche
davantage de Tétymologîe tturio,
E8TURJON» vl. V. Eilurgeoun.
ESTURI^BNG, S. m. vl. Combattant.
ESTDRBIEPIT , dg. et vl. AU. de /ii«-
trumeni, v. c. m. instrument, titre, acte.
ESTDRIIENTIR , Gast. V. Ettre-
mentir,
E9TIIRNIR. Cast. V. Ettemudar.
ESTORNIT, s. m. vl. Sternuement. V.
Eitemut et SUrn, R.
E8TURNUDAR, dg. Elemuer. V. Ei-
iemudar eiEstem^ R.
E9TURRA88AB, V. a. (estaurrassâ), dl.
Ëmotter, herser, et Gg. dissiper son bien.
Éty. Ce mot est dit pour esterratiar ,
formé de ««, de terra , et de l'act. ar, remuer
la terre au dehors.
ESTURTTF, AU. de Estourdit, v. c. m.
ESTUT, vl. Il ou elle resta ; il fallut.
E8TUX, s. m. dg. (estùi). Réservoir.
ESTUZ.dg. V. £ifut
È8TUTAR,vl. V. Estuiar.
ESTUTOUN , Nom ou'on donne, à Avi-r
gnon, à l'esturgeon. V. Esturgeon.
BSTUZAR, V. a. vl. Eteindre, étoufler.
Éty. de tuar.
B8TUZAT, ADA, adj. et p. vl. Caché, ée.
V. Estui, R.
BSTOZI, S. m. vl. Etude, peine, soin, m-
dustrie.
Éty. du lat. «etidtum, m. s. V. Ettud, R.
ESTUZIAR, V. a. vl. Étudier, réfléchir.
V. Eitud et Estud, R.
E8TTLAR, V. a. (estilâ); EMar, esp.
cat Slyler, former, dresser, instruire.
Éty. de estyle et de la term. ^ct. ar, fer-
mer au style.
ESTTLAT, ADA, adj. et p. (stylâ. àde).
Stylé, expérimenié,vcrsé, dressé aux af&ires.
Éty. de fstyU et de ai, ada,
E8TTI-E, s. m. (estylé); Stile, ital.
Estil,caU Slilo, esp. Ettylo, port. Stylus,
lat.5tyf,all. Style, chez les anciens, c'éUit un
poinçon ou grosse aiguille dont ils se ser-
vaient pour écrire sur des tables de cire ;
d'où est venu le mot style, pour désigner,
dans les ouvrages de l'esprit ou de l'art, la
manière, le ton, la couleur qui règne dans
ces ouvrages.
Éty. du grec oxu/.oc (stulos). Sorte de
poinçon.
Dérivés : Estylar, Estylat, Estylet.
ESTTLET, s. m. (estylé) ; Stiletto, iUl.
Stylet, sorte de poignard dont la lame est
très-aiguë et très-étroite.
Éiy. de style ei du àim. et.
E8TZ9 pr. dém. vl. Casi
E8U
ESOAOAMENTZ, adv. vl. A seç.
Éty. de esugar et de ment.
ESV
E9V
E8VAGHAR, V. n. V. Vaquegear.
E8VAGUAR, Y. Evaeuar.
ESTAGUAT, Y. évacuât.
E8VÀGU ATION , Y. Evacuation.
E9VADA]IIENT,s. m. (esvadaméin^; fi-
cArADA, KTADAMBiiT. Evaslou, fuite secrète.
Éty. de esvadar et de ment, Y. Vad, R.
E8VADAR S', v. r. (s'esvadâ); Evadir,
port. S'évader, échapper secrètement. Y.
Deseampar.
Éty. du lat. evadere, m. s. Y. Vad, R.
E8VADAR S', v.r. m. S. que Esquivar »',
v.cm. et rad,R.
ESVALANGHAR 8' , V. r. (s'esvalant-
cbâ). S'ébouler ; être emporté par une ava-
lanche; s'éflanquer, n^aigrir considérable-
ment.
Éty. de es, de valaneha et de^r. Y. Val,
Rad. 2.
E8VALANGHAT , ADA , adj. et p. (es-
valantchà , àde) ; dmcobhoat , vmtvAijatcmA'w.
Emporté par une avalanche, maigri. Y. Vat,
Rad. 2.
ESVALUAR, V. a. (esvaluà) ; Valorare
ou Valutare, ital. Valuar, esp. Avaliar ,
port. Avatuar , cat. esp. Évaluer , apprécier,
fixer le prix de quelque chose , en estimer
la valeur.
Éty. de es, de val et de ar, Y. Fal, R.
E8VALUAT , ADA , adj. et p. (esvaluà ,
àde) ; Valuado, esp. Avaluado, port. Eva-
lué. ée. Y. Faf , R.
E8VALnATION , S. f. ( esvaluatie-n ) ;
■▼A1.1IATIKII. Valuacion , esp. Evaluation ,
appréciation.
E8VANEZIR, vl. Y. Envanesir.
ESVANOUIR, Esvaecer, port. S'éclip-
ser, s'évàhouîr , se dissiper.
Éty. du lat. evaneseere , m. s.
E8VANOUIR 8', v. r. (s'esvanoulr) ; Es-
vanirse, cat. S'évanouir, on dit plutôt en
provençal, Avanir, v. c. m.
Éty. du lat. evaneseere , m. s. Y. Fan^R.
E8VANIIIR , vl. Y . Esvanezir.
ESVANUIT, IDA, adj. et p. vl. btaiht.
Ébloui , ie , évanoiii.
E8VAP0RAR , vl. Y. Esvapourar,
ESVAPOURAR 8' , v. r. (s'esvapourà) ;
BCTAPORAA. Svaporarsç , ital, Evaporarse,
esp. port. cât. S'évaporer, se résoudre en
vapeur , et fîg. se dissiper.
Éty. du lat. evaporare , ou de es , du lat.
e ou ex t de vapour et de la term. ar ,
faire sortir en vapeur. Y. Vapour , R.
ESVAPOURAT , ADA , adj. et part, (es-
vapourà , àde); Evaporado , port. Ev^pQré,
ée;, dissipé, èe.
Éty. de esvapour et de la term. pass. ai ,
ada. Y. Vapour, R.
E8VAPOURATIQN , s. f. (esvapoura-
tie-n) ; Evaporaxione , ital. Évaporacion,
esp. Evaporaçio , port. Evaporaeià , cat.
Evaporalion , exhalation de vapeurs; légè-
reté d'esprit.
Êty. du lat. evaporationis , gén. de evo-
poratio, m. s. Y. Vapour , R.
C'est à H. Mariotte qu'on doit la preuve
1 que Tévaporation qui se foit journellement
ESV
à la surface de la terre . est plus que suffi-
sante pour l'entretien des souices , des riviè-
res , des fleuves et de la végétation.
E8VARAR 8' , m. 8. que Estraviar,
V. c. m.
E8VARAT , ADA , adj. et p. vl. uvab-
AAT. Egaré, ée, embarrassé, ée. Y. Var,
Rad.
B8VARIAR 8' , Garc. Y. Estraviar.
E8VARRIAR 8' , V. r. (s'esvarrià). Aub.
Y. Estraviar s'.
E8VARTAR8^ , y. r. (s'esvartà). S'éloi-
gner, se dissiper. Y. Cast. Esvatar s\
E8VA8A1IENT , S. m. ( esvasamein ) ;
mmwAMAMMmf, Evasement ; état de ce qui est
évasé.
Éty. de esvasar et de meni. Y. Vas, R.
, ESVASAR , V. a. Cesvasà) ; bbiamab.
Evaser, agrandir une ouverture, en sorte
que son Qrifice soit plus étendu que son
fond.
Éty. de es, en, de vase et de u, faire en
forme de vase. Y. Vas, R.
E8VASAT, AI^A, adj. et p. (esvasà,
àde). Évasé, ée. Y. Vas^ R.
E8VATAR9' >v. r. (s'esvatà) ; uvAnAsi'.
Se dissiper , s'amuser.
ESVAZIAR, vl. Envahir, s'emparer. Y.
rad,R.
ESVAZIDOR, S. m. vl. Transgresseur,
entrepreneur : assaillant. Y. Vad , R.
E8VAZI9IEN , S. m. vl. svaimeii. Atta-
que , irruption , courage ; hardiesse. Y.
Vad, R.
E8VAZIR, V. a. vl. Dépasser, ramener,
transgresser, charger , assaillir, Y. Vad, R.
ESVAZIR , vl. Y. Evasir.
ESVAZIT, IDA, adj. et p. Envahi, îe.
Y. Vad . R.
ESVEIIXAR , vh Y. Esvelhar.
E8VELEZIR, v. a. vl. Avilir. Y. Vil.
ESVELH, S. m. (esvéil); «▼«&■,«•▼».
Eveil , avis qu'on donne à quelqu'un d'une
chose qui l'intéresse, et à laquelle il ne pen-
sait pas, en provençal, il s'emploie souvent
dans le sens d'insomnie : Es tombât en esveilh,
il n'a pu s'endormir, il a eu une longue in-
somnie.
Éty. de es augm. de velha, longue veille.
Y.Vigil,¥i.
ESVEUIAR, y. a. yl. UTsiuAm. Soe-
gliçire , ital. Éveiller, réveiller. Y. Revelhar.
Ety. du lat. évigilare, m. s.
E8VELHAT , ADA, adj. et p. DesvelcLdo,
port. Éveillé, ée. Y. Vigil, R.
E8VEL0PAR, vl. Y. Envelopar.
E8VENIR, V. n. (esvenir), d. mars.
Tomber en s'afTaissant, s'écrouler, s'ébouler.
E8VENTAI.H, Y. Ventoir et Vent, R.
E8VENTAR8', v. r. (s'esventà). S'éven-
ter, s'altérer par le contact de l'air.
Éty. de es, au, de veniei de ar , s'en aller
au vent. Y. Vent , R.
E8VENTAT..ADA, adj. et p. (esventà,
àde) ; stshtat. Eventé, dont le contact de
l'air a diminué la force : Vin esventat , vin
qui a de i'évenl. Y. Vent, R.
E8VEI4TRAR , V. a. (esveintrà) ; nvsii-
rmAM, BKTBimiAa. Sventrare, ital. Ëventrer,
ouvrir le ventre.
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ESV
Êty. d« €$ prÎT. de ventre el de ar. Y.
Tenir , R.
B8VENTRAT, ADA, adj.et p. (eSYeÎD-
trt, àde). Éventré, ée. V. Ventr, R.
BtVERENAR , vl. V. Enverinar.
BglTERGONHAB , vl. V. Envergonhir.
E8FERTDDAB , V. r. vl. S'éverluer. V.
rerlul, R. s'exci 1er, s'efforcer.
ESVIAR,^. a. vl. Envoyer, diriger, met-
tre en chemin, acheminer , V. Aviar , £n-
viar s* el Fia , R. Pour égarer, V. Deiviar.
B8VII.ANIR, yI. V. Envilir.
EBVtLàB. , V. a. vl. Avilir , abaisser.
E8VI0LAR , vl. Briser, enfoncer les por-
tes d'une maison , commettre des violences.
Ély. du lat. violare. V. Viol . R.
BSVIRONAR , V. a. vl. Environner. V.
Bnvirounar et Vir . R.
ESVITAR, V.JÊoitor.
ET
ET, conj. cop. (é) ; e , èeied, ital. y
et e, esp. e, port. Et, cette conjonction mar-
que l'action de l'esprit qui lie les mots et les
phrases d'un discours, c'est-à-dire, qui les
considère sous les mêmes rapports. Etc , est
mie abréviation du lat. et cwtera^ei les au-
tres, lorsqu'on veut se dispenser de les dési-
gner.
Ety. du lat. et.
ET y pr. d. béarn. pour te.
De ço qui lou loup et denuinde,
Fabl. de Lafont.
De ce que le loup te demande.
ET, BTA, désinence gui modiGe l'idée du
radical auquel elle est jointe, parcelle acces-
soire de moindre dimension dans l'objet, ou
de moindre intensité dans la qualité , comme :
5iyn-c(, petit signe.
Maigr-et, un peu maigre.
Caud-et, un peu chaud.
Freequ-etj un peu frais.
£oii6-ef, petit loup.
Poul-et , petite poule.
Et dans les noms propret :
Jocueel-et, |>etit Joseph.
Jean-ete , petite Jeanne.
Antoin-eta^ Mari-eta, Suz-eta, etc.
ET, ETA, n'est pas toujours diminutive,
elle indique l'habitalion d'un grand nombre
de sujets de même espèce , quand elle vient
du lat. etum , comme spineta , de tpinetum,
lieu planté d'épines, de buissons.
ET , KTC. Art. que Bergeyret emploie au
lieu de el^elleiSf eloas» il, lui, eux.
ETA
ETA.înlerj. V. £to.
ETA,vl. Alt.dee(a(, âge.
ETALAGI , s m. (etalàdgi) ; bstaudamt,
MopMfA , HotTBA. Etalage , objets que
les marchands exposent sur le devant de
leurs boutiques. V. Mottra.
Êty.deetolar et de agi. V. £«l, R.
ETAXAR, V. a. (etalà). Etaler. V. Des-
piegartiE$t,}X.
ETAIiOUN, s. m. (etaléun): «nMoim,
■•■â—o€ii, «AXAomim. Staltone^ ital Etalon,
cheval entier , destiné à saillir les juments
TOM. U.
ETA
dont onyeat faire race; mesure sur laquelle
on règle les autres.
Ëty. du vieux mot estalle, qui signifiait la
même chose que ieetieule ; étalon , qui a sts
eetalles, selon les uns, et de stallum, étable,
selon d'autres, parce qu'on tient les étalons
dans les étabics, pour qu'ils prennent plus
de vigueur.
Les étalons ou poids originaux , étaient
déjà en usage chez les hébreux qui les pla-
çaient dans le temple, d'où les expressions:
le poids du sanctuaire , la mesure du sanc-
tuaire, communes dans les livres saints.
ETAPA, s. f. (étape); mtata, tata.
Étape, lieu où les troupes qui sont en mar-
che s'arrêtent pour y passer la nuit; ce qu'on
leur distribue pour leur subsistance.
Ëty. de la basse lat. stapula , le même,
formé du lat. stapia , élrier ; stapid descen'^
dere;oa dit indifléremment, le vin de l'étape
ou le vin deTétrier. V. Est, R.,
ETAPIER, s. m. (étapié). Etapier, celui
qui fournit l'étape.
ETAT, s. m. (età); Estât, cat. Staat,
ail. Stato , ital. Estado, esp. port Etat, ma-
nière d'être d'une personne ou d'une chose;
constitution individuelle d'une chose dans
le moment où l'on en parle ; profession et
condition des personnes; train, dépense; di-
vision territoriale sous la domination d'un
souverain; gouvernement; liste, registre,
mémoire, inventaire, etc.
Ëty. du lat. status, m. s. V. Est, R.
ETAT, s. m. vl. BTATs. Edat, cat. Edad,
esp. ^liadf, port Età et Etade, ital. Temps,
Âge. V. Agi.
Éty. du lat. œtatis, gén.de wtasV.Est, R.
ETAT CIVIL, s. m. Etat civil.
Les registres de l'état civil ne commen-
cèrent à être tenus régulièrement qu'en 1539,
et ce n'est que depuis 1791 , qu'ils ont été
confiés aux soins des maires.
ETAT-MAJOR , ê. m. (étà^ma^jor).
Etat-major , le corps des prinapaux oflSciers
d'un régiment.
. ETATS DE PROinr^NÇA, 8. m. pi.
Etats de Provence ,assemblée qui se réunis-
sait en Provence, comme dans d'autres pro-
vinces, pour ordonner les contributions
qu'elles devaient lever pour soutenir les
charges de l'Etat et viser aux autres besoins
du pays. Le Languedoc avait aussi ses Etats.
Éty. Le nom d'états était donné à cette
réunion , parce que les trois états, c'est-à-
dire, le clergé, la noblesse et le tiers- état y
étaient représentés.
Cet usage , dit Papon, 1, 3, p. 87, remonte
au temps des Gaulois ; il se conserva du
temps des Romains, et l'histoire nous apprend
qu'en 4S8, on tint à Arles une assemblée gé-
nérale des provinces Méridionales des Gau-
les; en 878, une assemblée gépérale des
prélats et des nobles, tenue à Mantille, replace,
près de Vienne , en Dauphiné , BoEon sur le
trône ; un autre à Vienne , en 890 , met le
sceptre dans les mains de son fils Louis ; en
1146, des états se tinrent à Tarascon; le 14
mars, en lâ86, il y eut une assemblée géné-
rale à Sisteron ; en 1350, une à Aix.
Les documents écrits des premiers États
deProTence ne sont pas parvenus jusqu'à
nous, dit M. P. Ricard, archiviste de la pré-
ETA
185
fectnre de Marseille, dans un essai sur les
archives en général, inséré dans le douiiè-
me numéro des Annales des Sciences et de
l'Industrie du Midi, p. 209. Les plus ancien-
nes délibérations qui existent dans les archi-
ves départementales de Marseille, sont du 17
septembre 1363 et du l«r octobre 1374.
Le Recueil des délibérations, conservées
dans les armoires de la province, commencé
à 1537 et continue jusqu'en 1789 , sans au-
cune lacune.
ETATS-UNIS, s. m. pi. (etàts-unis);
Statiuniti, ital. Esladas-unidos. esp. Etats*
Unis, pays considérable de l'Amérique Sep-
tentrionale.
ETE
BTBRES , nom d'un fleuve, vl. Èbre.
ETE
ETERNAL , vl. Eternat, cat. V. EUmel.
ETERNAUMENT, adv. vl. W.Etemela-
ment.
ETERNAJttENT, adv. d. vaud. Etema-
ment, cat. Etemamente, esp. ital. Eternelle-
ment. V. Eternelament.
ETERNEL, ELA, adj. (étemel, èla);
TBRHAu. Etemo, ital. Etemal, port. cat. anc.
esp. Eternel, elle, qui n'a point de commen-
cement et qui n'aura point de fin.
Éty. du latin œtemus, formé de wvum; ter-
num, ter, étant employé ici comme superlatif,
l'âge indéfini, sans fin. V. Ter.
ETELNEIt, s. m. ^terno, ital. L'Étemel,
l'Être suprême. Dieu.
L'Ëternel e$t ton nom, le awiMie ect aoo ouvrage,
Rao.
ETERNEI.AMENT, adv. (eteroèlamein);
Etemalment , cat. Eternalmente, esp. port,
ital. Eternellement.
ETERNISAR S', v. r. (s'éternisa); EUr-
nisar, cat. Eternizar, esp. Etemare, ital.
S'éterniser, rendre éternel, etfig. faire durer
longtemps.
Ëiy. du lat. mternare, m. s.
ETERNITAT, S. f. (étemità) ; Etemi-
dad, esp. Etemitat, cat. Etemidade, port.
Etemità, ital. Eternité, durée qui n'a ni com-
mencement ni fin.
fily. du lat. œtemitas, gén. œtemitatis.
Elle était reconnne par les Payens, puis-
que leurs sacrifices, appelés lauroboles, n'a-
vaient d'autre but que de régénérer pour l'é-
ternité celui qui en était l'objet, comme on
le voit par cette inscription recneillie par
Gruter(28-â).
Taurobolio in aUemum renato. Ency.
ETH
ETHER , s. m. (elèr^ ; Elher, port, Etere,
ital. Eter, esp. cat. Etner, nom commun à
plusieurs liqueurs qui n'ont d'autres rapports
entre elles que d'être le produit de la réac-
tion d'un acide sur l'alcool ou esprit de vin.
Élv. On croit que c'est un chimiste .aile*
mand, qui sous le nom supposé de Frobe-
nius, a mtroduit ce mot dans le langage chi-
mique, en 1730, pour désigner l'cther sulfu-
rique , et qu'il l'a dérivé du grec alOy|p
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186
ETH
(ailher), air, parce que ce liquide s'évapore
facHement.
ETHER touvBiQvm , Éther sulfurîqae ,
huile douce de TÎtriol, éther hydratique des
modernes.
Êly. 11 est le résultat de TactioD de l'acide
sulfurique sur Tesprit de vin, d'où l'épitbète
de sulfurique.
Cet éther était déjà connu dans le X Vl»*
siècle, sous le nom d'huile douce de vUrioL
ETHER MUBiATiQOB, Ether muriatique,
éther marin, éiher hydrochlorique des chi-
mistes modernes.
Êty. On le prépare en combinant l'acide
hydrochlorique ou acide muriatiqoe • avec
l'esprit de vin, d'oii le nom qu'il porte.
Cet éther a été découvert par Courtanvaux,
en 1759.
ETHER cMidomnnQim, Ëther chlorurique
ou gaz olé fiant des chimistes hollandais, qui
le découvrirent en 1796. Il est composé d*un
volume de chlore et d'un volume d'hydro-
géne percarburé, condensés en on volume.
ETHER BTvmioDiQvm, Ether hydriodique,
découvert en 1814, par M. Gay-Lussac,
composé d'alcool et d'acide hydriodique.
ETHER rnnuQOB, Ether nitrique ou éther
nitreux, découvert par Navier, en 1742. Il
est formé par l'action de l'acide nitrique sur
l'alcool.
ETHER Acm«v«, Éther acétique, résul-
tant de la combinaison de l'adde acétique avec
l'alcool, découvert en 1759, par M. le comte
de Lauraffais.
ETHER BCMsoaQvm, Ëther benxéique,
découvert par Schéele, en 1782 : il est le pro-
duit de la distillation de l'acide benzolque
avec l'alcool.
ETHER ovzAUQim, Éther oxalique, ré-
sultant de l'action de l'acide oxalique sur
l'alcool, découvert par M. Thenard, en 1807.
ETHER crnuQos , mauqos , «auj^ob et
rMMVAMiqfm. Ether citfiqae, raalique, galli-
que et tartarique, produits f>ar l'action de
ces acides sur l'alcool, ont été découverts en
1807, par M. Thenard.
ETHER vovwioim» Ether formiqoe, dé-
convert par Gehlen.
ETHER, s. m. vl. EUr, esp. cat. Elher,
port. Blere, ital. Ether.
Ether vol dire retpUnient.
Éty. du lat. mlher.
BTHERET,adj. vl. Etereo, esp. ital.
Ethereo, port. Ethéré.
Éty. du lat. œthereus, m. s.
ETHEROOENE , vl. V. Etherogpieoi.
BTHER0GENE09, adj. vl. Hetero-
geneo, cat. esp. port. Eterogeneo^ ital. Hé-
térogène.
Ëty. du lat. hHerogeneuty dérivé do grec
sitpoç (hétéros), et y^voc (génos).
ETHIG, adj. vl. Elie, cat. V. Ethique.
ETHIMOLOOIA, vl. Etimologia, cat.
V. Etymologia.
ETHIMOLOOIZAR, V. n. vl. Etimolo-
gixar, esp. Eiymologiiar^ port. Etimolo-
gixzare, ital. Etymologieer,
ETHIOPIA, s. r. (ethiouple); Etiopiaf
ital. esp. £(/itopta, port. Ethiopie, vaste con-
trée d'Afrique, dont les limites ne sont pas
bien tracées, ou sur lesquelles du moins on
n'est pas^bien d'accord.
ETH
Éty. do lat. elhiopia, qu'on fiiit venir do
grec atOicMl; (aithiops), de ^iOcd (aithô), uro^
ardeo, et de o^;, faeiee, face brûlée.
ETHIOP8, s. m. (étiéps). Ëlhiops, nom
qu'on donnait, dans l'ancienne chimie, à des
produits ou combinaisons des métaux qui
étaient plus ou moins noirs.
ETHIOP8 ■AmA&, Éthiops martial , espè-
ce d'oxyde de fer, connu sous le nom de deu-
toxyde de fer, dans la chimie moderne.
Lemery fils, en a le premier proposé l'osa-
ge en roédecme.
ETHIOPS MommAL , Ëthiops minéral ,
combinaison de soufre et de mercure.
ETHITE8, s. m. vl. EtUeif esp. port.
Etite, ital. Ëtite.
Éty. du lat. œtitet.
ETI
ETIQUE , ICA , adj. (etlqué, iqne) ; Ane,
BTic. Hecticus, lat. £(tc, cat. Etieo, port,
ital. HetieOf esp. Etique et mieux hectique,
maigre, sec, consumé par la fièvre.
Ëty. du grec ixxixbc (hectikos) , habituel,
qui est dans l'habitude do corps, formé de
ix^ (écho), avoir habitude.
ETIQUETA , s. f. (étiquete) ; nomcvA, n-
MMKt. Etiqueta, cat. esp. port, ^(ic^tta. ital.
Etiquette, petit écriteao qu'on attache a des
sacs, à des vases, etc., pour indiquer ce qu'ils
contiennent.
Éty. Les procédures étaient autrefois rédi-
gées en latin, et l'on écrivait sur une bande-
lette qu'on fixait au sac qui les contenait :
Est hie quœêtiointer, N. et N., et par abré-
viation, e$t hie gicoMi, d'où par altération,
et hie quetei étiqueta.
Mettre d' étiquetai, étiqueter.
BTtQOBTA. Etiquette, est aussi le mot qui
désigne le cérémonial de chaque cour.
On s'accorde à reconnaître que c'est chei
les Mèdes, que la plupart des nations ont
pris l'étiquette, qui s'observait à la conr des
louverains.
ETlQUETAR, v. a. (étiqueté). Ëtiqoe-
ter, mettre une étiquette.
Ëty. de étiqueta et de ar.
ETIQUETAT, ADA , a(Q. et p. (étiqueté,
àde). Etiqueté, ée.
ETO
ETO , inleij. (été) ; bva. Cette interjection
marque ordinairement une espèce d'opposi-
tion : Dounax m* en eneara unpaue^ eto!
donne^m'en encore un peu , non pas. Elle
est aussi quelquefois affirmative; FaveM prêt,
ito! vous l'avex accepté, sans doute, assu-
rément, hé donc/
Éty. do grec )ixe (été) , sans doote , asso-
rément.
ETO ! inteij. Hé! Cette inteijection mar-
que le refus avec surprise : Daunax me aquotj
eîo î donnez-moi cela , j'en ai garde.
ETR
BTRO,V.f:ffre«.
ETS
ETS
ETS, d. béam. Vous êtes.
ETS,pr. md. Eux.
ETS , d. béam. Employé pour eb, eieis ,
eloui, ils.
ETY
ETTMOLOGIA, s. f. (etymouloudgie) ;
impr. armovidOvaiA. Etymologia , lat. port.
Etimologia , ital. esp. cat. Etymologie, con-
naissance de l'origine et du sens primitif des
mots.
Éty. du lat. etymologia , dérivé du grec
eTU{M>c ^etymos) , vrai , véritable, et de Myoç
(logos) , dérivé de Alyto (légô) , je dis; d'où
èxujioXoY^a (etymologia), m. s.
ETZ
ETZ, vl. Vous êtes.
ED
EU, pron. pers. vl. m. JBu, anc. cat.
port. Je ,moi , il : £ti la cha«(ta, il renseigne.
V. lou.
Éty. du lat ego.
EU, qu'on prononçait «on, vl. pr. pers.
Je , moi : Eu Johan , moi Jean ; Eou $o^ c'est
moi : Ego $um.
, vl. V. EhaxU.
EUGHARISTIA , S. f . ( Qcaristie ) ; Eu-
ehamtia, lat. port. EuearUUa ^ \U\. esp.
cat. Eucharistie, leSaintSacrement du corps
et du sang de Jésus-Christ , contenus sous
les espèces du pain et du vin.
Éty. du grec t\}x^\rz{xt (eucharistia), action
de grâces, dérivé de t3 (eu), bien , et de
X(<PK (charis). grice, ainsi nommé, parce
qu il est le principal moyen des Chrétiens
pour rendre grâces à Dieu par J. C.
Fa!U que noueetr^amour eiégrando
Per ta eanto eucharistie ,
An aquelo eimablo viande
JeêUi-Chriit ei douno enHé.
David.
EUCHARISTIQUE, ICA, adj. (ncaris-
tlqué, ique); EuearieHc, cat. EuearieHco^
ital. esp. EueharisHeo , port. Eocbaristiqoe,
qui appartient à l'eucharistie.
Éty. du lat. eueharieticue.
BUD
EUDOXIA, nom de femme, (ndoxie)^;
Eudosiiay ital. Eudoxia^ esp. Eodone.
Patr. SainteEudoxie, martyre,dontf Eglise
honore la mémoire le 31 janvier.
B^K>ZO» nom d'homme ( «déxe ) ; £«-
doiiio , ital. Eudoie.
Patr. L'Église (aU méiMire de dois isîBls
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EUD
de ce nom, les 5 et 14 aeptembre et â no-
vembre.
EUT
BUFONIA, v1. Euphonia, cat. ilal. esp.
V. Euphonia,
EUFORBI, 8. m. vl. BUFOBBiA. EuforhiOf
esp. port. ital. Euforbif cat. Euphorbe. Voy.
Eupharha,
Éty. du lat. euphorUa,
EUFORBIA, Yl. Euforhia, C9i. Voy.
Eufarbi.
EUFRAZIA, 8. f. vl. Eufratia, cat.
cpp. port. ital. Eufraise, plante. V. Htrha-
de-Sant'Clar.
Ély. du lat. euphrasia.
BUG
EDGtENIA , nom de femme (ugenie) :
Bugenia, Ital. esp. Eugénie.
Patr. L'église honore quatre saintes de
ce nom, les 3 et 8 janvier, et 25 décembre.
BUGENO , nom d'hon^me (ugèoe) ; Eu-
geniOf ital. esp. Eugène.
Ëty. du lat. Eugenius,
Patr. L'Eglise honore 21 saints de ce nom,
les 4, 21, 23 et 24 janvier; 4, 12, 17 et
20 mars; 31 mai;2et 27 juin: 13,18. 23
et 29^ juillet ; 23 août ; 6 et 23 septembre;
13, 15 et 17 novembre; 13, 20 et 30 dé-
cembre.
BUI
BOiL, S. m. dg. Œil, ait. de Uelh, t. c. m.
BVL
EUUkLIA, nom de femme (uUlie), dl.
uu, Eulalie.
Le noms de Auîaire , Olacie , Oeille,
Olailh, Olatie, etc. ne sont que des allé-
rations d'Eulalie.
Il y a encore nne Sainte Eulalie, vierge,
qoi fut martyrisée 11 Mérida , en Espagne ,
vers la mi-décembre, 304.
tAy. du lat. Eulalia.
L'Eglise honore quatre saintes de ce
nom, les 12 février; 27 août et 10 décembre.
BULB , s. m. (èulé). Nom toulousain de
rhièble. V. Saupuden,
EUM
BtlMENlDAfl, S. f. pi. (umenides): Eu-
menidi, ilal. EumenidU, port. Euménides,
furies des enfers.
Êty. du grec e^fxevT^c (eumenès) , favora-
ble , doui , par antiphrase,
EDP
EUPATORI , s. f. (eupatôri) ; BrATomim,
«TAToiBA. Eupatorio, port. Eupaloire, eu-
patoirt d' Avicenne , Eupatorium cannabi-
n^fn , Lin. plante de la fam. des Composées
EUP
GorymbiAres , commune le long des fossés.
V. Gar. p. 166.
Êty. Le nom d'enpatoire a dit-on été
donné à celte plante, à cause d'Eupator, sur-
nom de Mtlhridate , roi de Pont , qui le
premier en lit usage.
BUPHEBnA , nom de femme (ophemie) ;
Evfmiay ilal. esp. Euphémie.
Ëty. du lat. Euphemia.
Patr. L'Église honore sept saintes de ce
nom, les 18 et 20 mars; 6 et 17 juin; 11
juillet; et 3 , 16 et 19 septembre.
EUPHONIA, s. f. (uphonle); ivromA.
Evfonia^ port. esp. ilal. cat. Euphonie.
£ty. du lat. euphonia , et dérivé du grec
eu (eu) , bien, et de <pcovïj ( phônê ) , son ,
VOIX.
BOPHORBA , s. f. (nphérbe); Euphor-
Mo, port Eyforbio, esp. ital. Euphorbe,
Euphorbia, Lin. nom d'un genre de plantes,
très-nombreux en espèces , de la fam. des
Euphorbiacées, qu'on a nommées aussi Titby-
matcs. V. Chouicla.
Éty.de Euphorbutf médecin de Juba, roi
de Mauritanie , qui selon Pline, avait décou-
vert cette plante, qu'il dédia à son médecin,
parce que celui-ci en fit l'objet d'un traité
particulier.
EUPHRATA , s. f. (uphràle); Eufrate^
ital. EufraUê, esp. Eupkrale$, port. Eu-
phrate , grand fleuve d'Asie , qui prend sa
source au Mont-Ararat, en Arménie, et se
jette dans le golfe Persique , après s'être
joint au Tigre au-dessus de Bassora ; son
cours est de plus de 600 Keues.
EUPB[R08INA , nom de femme (uphro-
sine) ; raoiniA. Evfrosina , ital. Euphi-o-
sine.
Patr. L'Eglise honore trois saintes de ce
nom, les l«r janvier, 11 février et 7 mai.
EUR
EURA,s. f. (èure); Eura, cat. Un des
noms lang. du lierre. V. Eoure.
BURA, s. f. (ùre); Eura, esp. Eure,
départ, de 1'.... dont le chef-lieu estEvreux.
Ély. Du nom d'une rivière qui sépare l'Ile
de France de la Normandie , dérivé du lat.
Ebura.
EUR«ET-LOIR , (ur-et-loir) ; Eura-y-
Loir, esp. Eur-et-Loir, département d'
dont le chef-lieu est Chartres.
Éty. Des noms de Eur et Loir , rivières
qui traversent ce département.
EUROPA, s. f. (urépc); £uropa, ital.
esp. port. Europe, l'une des cinq parties du
monde.
Éty. dulat.£ttropa, dérivé dugrecEJpcoim
(Europe).
EimOPEEN, ENA, s. etadj. (europeein,
éine) ; Europeo, port. cat. esp. ital. Euro-
péen, ène.
Êty. du lat. europœut.
BURU8 , s. m. vl. Euro, cat. esp. port,
ital. Eurus.
Eurus deves mech-Jorn,
Elue.
Éty. du lat. euruê.
EUS
187
EUS, E1I88A, conj. vl. Même; il signifie
aussi et vous, e vos.
EUSEBA, nom d'homme (usèbe); Eu-
iebio, ital. esp. Eusèbe.
Pair. L'Église honore 37 saîsts de ce
nom.
EUSIERA , vl. V. Eusiera.
EUST, vl. 11 ou elle eut.
EUSTACHO , nom d'homme (ustatche) ;
Euslachio . ital. Eustaquio, esp. Euslache.
Pair. L'Église honore 6 saints de ce nom,
les 14 avril, 19 et 20 septembre el l*' no-
vembre
EUT
EUTRAMAR, vl. Mot composé de eu-
tray outre, et de mar, outre-mer.
EUTROPO, nom d'homme (utrépe) ;
smoFi. Eutropio , ital. Eutropia , esp.
Eutrope.
Éty. du lat. Eutropiai,
Pair. L'Eglise honore six saints de ce nom,
les 12 janvier, 11 février, 3 mars, 30 avril,
27 mai et 15 juillet
EUy
EUVANGELI, vl. V. Evangilo,
2UZ
EUZIERA, s. f. vl. Lieu planté d'yeuses
ou chènes-verls.
EVA
EyA,s. f. (ève); Eva, lat. ital. esp. port.
Eve, nom propre de la première femme, que
Dieu forma d'une côte d'Adam, le sixième
jour du monde.
Ély. de l'hébreu khavah, vivre, parce
qu'elle devait être la mère de tous les vivants;
dans les langues typiques de l'Orient, le mot
ève, signifie bonne ou agréable.
BVACUAGIO, vl. Evacuaeiô , cat. V.
Evacuation.
EVACUAR, V. a. (évacua); uvacvab.
Evacuare, ital. Evaeuar, esp. port. cat.
Evacuer, vider, faire sortir, il se dit particu-
lièrement de reflet des remèdes purgatif)» ;
évacuer une place, un pays, l'abandonner.
Éty. du lat. evacttare , formé de e augm.
de vaeuus et de are, rendre vide, plus vide.
V. Vae, R.
EVACUAT, ADA, adj. el p. (evacuà, àde);
uvAcuAT. Evacué, ée. V. Vac, R.
EVACUATION. S. f. (evacuatie-n); bta-
cvAT». Evacuazione, ilal. Evaeuacion,
esp.Evacuaçâo, port. Evacuaciàj cat. Eva-
cuation, sortie des matières (Ni corps humain
par un émoncloire quelconque, mab plus
particulièrement par les selles; abandon
d'une place, d'un pays.
Ely. du lat. evac^ati(miM, géo. deeea-
cuatio. V. Vac, R.
EVACUATIO, vl. V. BvacuaUon.
EVACUATIU. IVA, adj. vl. Evacuativo,
esp. port. ital. Ëvacuatif, ive, propre à éva-
cuer. V. Vac, U.
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188
EVA
EVADAR S*, V. Etvadar t\
ETADMENT, 8. m. vl. Eêvaiment, cat
Gonrage, hardiesse. Y. Eivaximeni.
Ety. da lat. invadere , attaquer , assaillir ,
formé de in. de vadere, aller^ courir dessus.
V. Vad. R.
EVALIMEN , S. m. vl. Disparition ,
anéautisscment.
Éty. de vallis,
BVALUAR» ▼. a. (évalua) ; wTAMAm,
BtniiAa. Vàluar^ esp. Falutare, ital. Avaliart
port Evaluer , estimer une chose , son juste
prix, décider de ce qu'elle vaut.
Éty. de e, pour ex, de valu, pour valour,
et de Tact, ar, iitt. décider d'après la valeur.
V. Val, R.
EVALUAT, ADA, adj. et p. (évalua, àde);
■•▼ALVAT, Valuado, da^ esp. Evalué, ée,
dont on a déterminé le prix.
Éty. de évaluât et de af , chose évaluée.
V. Val, R.
EFALUATION , S. f. (evaluacie-n) ; ksta-
uiATioii,BVAi.vAcixa. Faittactoii , csp. Âva^
itf3o,port. Evaluation, le prix qu'on met
ï quelque chose , selon sa valeur.
Ety. de évaluât et de lion , action d'éva-
luer. V. Val, R.
EFANEZIR, V. n. etr. vl. nrAnsui,
SNTAVOIB, WKWàMVm^ ■VAHUIB, BVAIIUI. EtVae-
cer, port. Svanire, ital. Evanescer , cat.
Desvanecerse , esp. S'évanouir , disparaître,
se dissiper, éblouir.
Éty. du lat. eivaneieere, m. s. et de vaiiti#,
Tain.
E FANGE L, btaiiou., radical pris du lat.
evangelium, évangile, et dérivé du grec
avxzYY^^tov (euaggclion), bonne nouvelle,
formé de tZ (en), bien, heureusement, et de
àYiféXc» ( aggelô ) , annoncer , parce que
l'Evangile annonce aux hommes Theureuse
nouvelle de leur réconciliation avec Dieu.
De evangelium , par apoc. evangel; d'où :
Euvangel'ical , ÈvangeUi , Evangel-ie ,
Evange^s^ion , Evangel-ist-ier ^ Evan--
gel4z'ar, Evangel-ique , Evangel-U-ar ,
Evangel'Ulo.
De evangel , par le changement de t en i ,
evangil ; d'où : Evangil-a , Evangil-o.
EVANOELI, vl. V. Evangile.
EVANGEIilG , ICA , adj. vl. Evangelio,
cat. Evangelieo , esp. Ital. Evangélique. V.
Evangelique et Evangel, R.
EVANOEIilGAL.adj. vl. Evangélique.
V. Evangelique et Evangel , R.
EVANOEI4QUE,IGA, adj. (evandgeli-
qué , ique) ; Evangelie, cal. Evangelieo, ital.
esp. port. Evangeliêch, ail. Evangélique,
qui est de l'Evangile , ou selon l'Evan-
gile.
Ëty. du lat. evangelieus, m. s. V. Evan-
gel, K.
BVANOELI8AR, v. a. ( erandgelisà ) ;
Evangelisxare, ital. Evangelixar,esp, port.
Evangelisar, cat. Evangéliser , annoncer
l'Evangile.
EVANCœusATION, s. f. vl. Prédica-
tion de l'Evangile.
BVANGELI8TA. vl. Evangelista, cat.
esp. ital. V. Evangelisto,
BVANGEUSTIER , 8. m. vl. Evangé-
liste. V. Evangelislo et Evangel, R.
EVA
ETANOEIilSTO, S. m. (evandgelisle) ;
Evangelitta, ital. esp. port. cat. Evangelisi,
ail. Evangéliste , nom oonné aux quatre dis-
ciples que Dieu choisit et inspira pour
écrire l'Evangile ou l'histoire et les précep-
tes de J.-C. Ce sont Saint Mathieu, Samt
Marc , Saint Jean et Saint Luc.
Ety. du lat. evangelislo , m. s. V. Evan-
gel, R.
EFANOELUAR » vl. Y. Evangeliiar
ei Evangel, K.
EVANGILA, s. f. (evandgile); et plus
souvent btamuo, m. Èvangeli, cat.£tNin-
gelio, ital. esp. Evangelho, port. Evangile ,
s. m. partie de l'Evangile que le prêtre
récite à la messe, au premier Evangile
Éty. du lat. evangelium, V. Evangel, R.
EVANCOLAS , S. f. pi. Nom qu'on donne,
à Valensoles, à la bourse à pasteur. Voy.
Bouna-à-pastre.
EVANGILO, s. m. ( evandgile ), et impr.
ATAMouA. Evangeli , cat. Evangelio , Ital.
esp, Evangello, port. Evangile , nom que les
Chrétiens donnent aux livres du Nouveau-Tes-
tament qui contiennent l'histoire de la vie, des
miracles, de la mort, de la résurrection et
de la doctrine de J.-G. V. Evangila.
Éty. du lat. evangelium. Y. Evangel, R.
EFANIR, V. n. et r. vl. Etvair, port.
Svanire, ital. Disparaître , s'évanouir, se
dissiper. Y. Eevaneiir.
EVANIT, IDA, adj. et part. vl. Évanoui,
ie. Y. EivanezU.
EFANUIR, vl. Y. Eivanetir.
EVAPOR, vl. Y. Eevapouriiaiion.
EFAPORABLE > ABiJk , a(tj. vl. Eva-
potable , cat. esp. Evapotavel , port. Eva-
porable , propre à s'évaporer.
EVAPORAGIO» vl. Evapotaeià, cat
Y. Esvapoutalion.
EVAPORAR, vl. Evapotat, cat. esp.
Y. Esvapoutat,
EVAPORATIU, IVAy adj. vl. Evapota-
tivo, esp. ital. Evaporatif, ive. Y. Yapout,
Rad.
Éty. du lat. evapùtativue, m. s.
EVARAR, v. a. vl. Egarer 9 embarrasser.
Y. Vat, R.
EVARlSTO, nom d'homme, (evariste);
Evatiiio, ital. esp. Evariste.
Patr. L' Église honore trois saints de ce
nom, les 14 et 20 octobre et 23 décembre.
EVAS,vl. Chex.
El eepulcte de lui es eva$ no$, son sépul-
cre est chei nous.
Evai lot Juieui, chex les Juifs.
EVA8IR, vl. Y.
EVAzm, v.n. et r. vl. S'évader. Yoy.
Eêvadat $'.
EVE
ETE, Avril. Y. Eouve.
EVEA, vl. Y. Enveia.
EVEi,et
EVEIA, vl. Envie, làle. Y. Envegea et
Fm.R.
EVEIRONAT, ADA, adj. et p. vl. bvb-
aMATs. Entouré, environné. V. rtr, R.
EVEJA , s. f. On trouve ce mot dans les
écrits au lieii de envegea, envie. Y. Vis^ R.
EVEJADOR, vl. Zélé. Y. Ft«, R.
EVE
BTBJ08, OSA, adv. vl. Zélé, jalour,
envieux. Y. Ft#,R.
EVELA, vl. Pour en ella, in ea, le v est
euphonique.
E^LHEZm, tI. Yieillir. Y. Vielh, R.
EVENAMENT , S. m. (evenamein) ; Eve-
nvmento, ital. Evénement , issue bonne ou
mauvaise ; aventure, fait remarquable, dé-
nouement.
Êty. du lat. eveniuê. Y. Yen, R.
, EVraiCER, V. a. vl. Evincete , ital.
Evincer.
Éty. du lat. evincete, m. s.
EYENGOT, UDA, adj. et p. vl. Evin-
EtrBNTAllEBIT,s.m. vl. YentilaUoB.
Y. Venl, R.
EVENTAR. et
EVENTAR9', d. basiim. Y. Etvtntat s\
S' éventât, se dit quelquefois pour se mor*
fondre. Y. Moutfoundte se et Ven, R.
EVERINAR, vl. Y. Envetinat.
EVERS , prép. vl. Yers, envers, Y. Vet$
et adv. £nveri; sur le dos, i la renverse.
Y. Veti, R.
EVERS, BRSA, adj. (evèrs, èr8e),d. bas
lîm. Couché à la renverse. Y. Revêts, vl. et
Envets.
Ëty. du lat. evetsus, m. s. Y. Ferf, R.
EVERSAR, T. a. d. bas lim. vl. Verser,
renverser, retourner. Y. Revessat et Vett,
Rad.
EVERTUDAMEN, S. m. vl. Effort. Y.
FerCtid.
EVES,dl. A la renverse, couché sur ie
dos : S^apata eoumo un eat eves, il se défend
à bec et à griffiss; envers, chez, en vl. Yoy.
Envets ei Vett,R.
EVESGAL, adj. vl. btesqual, awwmou^
Vescovale, ital. Episcopal : Oustau evescal,
maison épiscopale, palais episcopal.
Éty. de evesque et de al, ou du lat. ept«-
eopaïis, m. s.
EVESGAT, s. m. (evescà); Veseovado,
ital. Obispado, esp. Bispado.port, Evéché,
certaine étendue de pays qui dépend de la
juridiction d'un évéque; dignité épiscopale.
pale.
Ëty. de evesqueei de ai, fait pour révèave.
EVESGAT, s. m. (evescà) ; assmat. Ves^
covado, ital. Evèché , demeure de i'évèque.
Ëty. du lat. episeopatus.
Le premier évêché fut celui de Jérusalem,
que Saint Pierre occupa pendant cinq ans,
depuis l'année 34 de notre ère, et où il fut
remplacé par saint Jacques le Ifineur.
EVESQUAL,vl. \. Evescal.
EVESQUE, S. m. (evèsqué); avm^hb,
BUPB. Avescha,Bnc. cat. Feteooo, ital. Ohis-
po, esp. Bispo, port. Evéque, prélat du pre-
mier ordre dans l'église, chargé de la conduite
d'un diocèse.
Éty. du grec iicC^xoicoc (épiskopos), sur-
veillant, formé de i^l (épi), sur,etdeffxoic^
(skopéô). je regarde, je consid^e.
On nomme un évéque. in pattibus, celui
dont le diocèse est occupé par les infidèles,
inpattihus infidêlium; l'usage de nommer
des évéques tu pattibus, date des croi-
sades.
Ce n'est que depuis le cardinal de Ridie-
lieu, que les évèqaes ont pris les titres de
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EVE
frafiiêur et de mansetoneur, on les appelait
auparavant révérend père en Dieu ou met-
ftrt, et plusaocieoiieiiieDtlr^f-aaiiite eibien-
heureus,
Ge ne fut qu'en 153 i qu'ils commencèrent
à porter de la soie.
Le camail des évèques s'appeUemaitHe.
Crossa de bo$e, evesque d*or,
Ha* lou bouen temps qu'era alar
Ara dtom, ce que fator)^
Evèsqae de boec, erotta d*ar.
fiVBSQUES, s. m. pi. (évésqués). Nom
qu'on donne, aux environs de Seyne, à pres-
que tous les orchis, à cause de la ressem-
blance qu'on a cru trouver entre leurs fleurs
et une mitre épiscopale ; à Digne, ce même
nom désigne une variété de haricots. Voy.
Fayoou.
EVE8TIR, V. a. vl. Investir. V. Ve$t,
Rad.
EVBT , 8. m. vl. Sapin.
Elj. du lat. abieiii. gén. dea5ie«, par
apoc Abiet, Abet:par chang. du 5 en «, Avet.
EVl
BVIANSA,vi. Jalousie.
ETIGTIO, vl. V. Eviction.
EVICTION, s. f.vl. mncno, Evieciô, csit
Eviecion, esp. Evicçcio, port. EvizionCf ital.
Eviction, action d'évincer, de déposséder.
Étj. du lat. evictioniê, gén. de evictio,
m. s.
EVIGTIONARl, s. m. vl. Garant.
EVIDAR. V. a. vL Convier, inviter. Voy.
Bnvitar et Vit, R.
EVIDEMMENT , adv. (evidammein) ;
ttMMJuaunj mwmdkMUimmw. Evidemment , cal.
Bvidenlemente, ital. esp. port. Êvidemment|
avec évidence.
Éty. de évident et de ment. V. Fû, R.
EVIDENÇA, s. f. (evideince); bwbiwi,
■yiDMciA, BTOsnA. Évideneia , cat. esp.
port. Ecidenza, ital. Evidence, certitude si
claire et si manifeste par elle-même que
r^rit ne peut s'y refuser.
Ety. du lat. evidenUa, m. s. V. Fu, R.
EVIDENCE , et
EVIDENCIA, V. Evidença.
EVIDENMEN, vl. V. Evidemment.
EVIDENSA, vl. V. Evidença.
EVIDENT, ENTA, ad|i- (evidein, einte);
Evidente, ilal. esp. port. Evident, cat. Evi-
dent, ente; visible, clair, manifeste.
Ëty. do lat. evidenHSf gén. de evidem, V.
Fi#,R.
ETINGIT,IDA, adj.et p. vl. mwmmtm.
Evincé, ée ; déposs^é.
Éty. de vincere.
BVIRO,et
EVUON. adv. vl. ▲ Tentonr. V. Vir, R.
Uevirvn, b l'entour.
BVITABLE,ABLA, adj. (eviUblé, àble);
Evitabile, iul. EvHable, esp. cat. Evitavet^
port. Bvitable, qui peut être évité.
Éty. du lat. evitabUie. V. EvOar.
BVITAR, V. a. (évita) ; mvitab. Jffoilars,
ital. Evitar^ esp. port. cat. Eviter, fuir, es-
quiver une chose que Ton croit désagréable
on noîiible.
Éif. <lolal.svUar#im.f.
EVI
Quoique RufTon et Marmontel aient em-
ployé le mot éviter pour épargner, cette ma-
nière de parler a été génà-alement condam-
née : ainsi trad. JVt ai évitai la peina, je lui
en ai épargné la peine, et non, je lui en ai
^vil/ la peine, on évite soi-méine une chose,
et on l'épargne à un autre.
EVO
BVOG , s. m. vl. Révocation.
Ëty. de vox.
EVOGAR, V. a. (evoocà), et impr. bvov-
CAB. Evocar, esp. port. Evoquer, en t. de
jur. 6ter la connaissance d'une contestation
aui juges qui devaient la juger, selon l'ordre
commun, et donnera d'autres juges le pou-
voir d'en décider.
Ëty. du lat. evocare, formé de e en ex,
hors, et de vocare, appeler. V. Voc, R.
EVOGATIO , s. f. vl. Evocation.
Éty. du lat. evocatio, m. s.
EVOHE , int. (evohè). Cri des anciens
marseillais, dans les r^ouissances publiques.
Éty. de evoc ou evohe, acclamation des bac-
chantes, dérivé du grec tZ ol (eu ohi) , bien
lui soit.
EVOIG, vl. En vain. V. Van, R.
BVOL, s. m. vl. Ebolf cat Èbulo, port.
iUl. Hièble.
Éty. dulat. s64i2ii#.
BVOLOPAMENT, vl. Y. Envelopa-
ment.
EVORI , s. m. vl. AvoM, son. Ivoire.
EVODIjUTION , s. f. Tevoulutie-n) ; bvoo-
uitinm. Evoluiione, ital. Evolu^o , port.
Evolution, différents mouvements qu'on fait
exécuter aux troupes et aux vaisseaux.
Éty. du lat. evolutianiSf gén. de evotuko.
V. Vouiu,ïi.
EVOU8 , s. m. (évous). Un des noms lan-
guedociens de rhièble. V. Saupuden.
Éty. Evous, est une altération de eboue
et de ebulus, lat.
BVR
EVREMOND, nom d'homme (èvreméun);
Evrewumdo, ital. Evremond.
Éty. do lat. j^o«niiiiiuiii#.
Pair. Saint Evremond, abbé de Fontenay,
dont l'Eglise honore la mémoire le 10 juin.
EX
189
BWANOEI«ICAL,vl. Y. Evangelieal.
EX
EX, ES, E, initiatif, pris du lat. e, ex,
qui exprime une idée de mouvement, de de-
dans en dehors ou d'extraction, et quelque-
fois bit naître celle d'augmentation, d'oppo-
sition et même de privation ; il est dérivé
du grec ^ (ex), qui a à peu près la même
signification. V. Es.
Ex, se change en ee, en ef.
EX'putsar, de em et de pulear^ pousser
dehors.
Esquii, de es poorsor. de fumeHui, cher-
ché da dehors, recherché.
Exeitar,de ex ti à» citar, de ctto, pour
en dehors.
Effet, de ef pour ex, et de faetue, M en
dehors.
Eseomptar, de es pour ex, dehors, et de
compte, faire sortir du compte.
Exhumar, de ex et de AunitM, faire sortir
de terre.
Ex'proufessour, qui est sorti du profes-
sorat.
Ex'jesuUo, qui est sorti des jésuites.
Ex'traire, de ex et de trahere.
EX, prép. (èx). Qui dérivé du lat. ex, et
qui ajoute aux mots auxquels elle s'unit le
sens qui lui est propre.
Il conviendrait peut-être d'écrire les mots
qui portent le sens de la privation, comme
esffelhar, ôter la peau, avec une s, et ceux
qui signifient hors de, comme extravagar,
par une «.
EZA
EXACT, AGTA. adj. (egséct,àcte), et
impr. mëAT,EmAT, Exacte, cëi. Esatto, ital.
Exacto, esp. port. Exact, acte, qui a de l'exac-
titude, qui s'acquitte avec ponctualité de ses
devoirs.
Éty. du lat. exactus, m. s.
EXAGTAMENT, adv. ( egsactamein ) ;
vovRCTisixAiniiT. J^xoetomeiil, cat. Esatta^
ment, ital. Exactamente, esp. port. Exacte-
ment, avec exactitude.
Éty. de exacta et de ment.
EXACTION, s. f. vl. Exaedà, cat Emae-
don, esp. Exaeçào, port. EsaHonê, ital.
Exaction, surcharge, recette.
Éty. du lat. exacHonis, gén. de exacHo,
m. s.
EXAGTrmDA, s. f. (egzactitùde). et
impr. UATRVDA. Exactitut, cat. Exaet%dâo,
port. EsaUeita, ital. ExaHitud, esp. Exac-
titude, attention ponctuelle à faire une chose.
EXAOERAR, v. a. (exadgerà) ; ■■■ibib,
«lOMm. Exaggerar, port. Esagtrare, ital.
Exagerar, cat. esp. Exagérer, représenter
parle discours, les choses beaucoup plus
grandes ou plus petites, plus louables ou plus
mauvaises qu'elles ne le sont en eflet
Éty. do lat. exaggerare, formé de ex, de-
hors, deagger, levée, digue, monceau, et de
l'act. are, c'est-à-dire, entasser, élever. D'a-
près cette étymologie, exagérer ne devrait
s'entendre , comme cela a d'ailleurs lieu le
plus souvent, que de l'augmentation et non
de la diminution des objets.
EXAGERAT, ADA , adj. et p. (exadge-
rà, àde) ; uaubat. Exaggerado^ port Exa-
géré, é«; grossi, amplifié.
Éty. du lat. exaggeratus.
EXAGERATION , S. f. (exadgeratie-n) ;
BMMSATiov, mxAmnukMÊtam. EsageraxUme^
ital. Exagération, esp. Exaggerafio, port.
Exagération, expression, discours qui exa-
gère, qui amplifie.
Éty. do lat. exaggeratUmU , gén. de
exaggeratio.
EXAGERATOOR, S. m. (eiadgeraléor) ;
MAOBMTOviu Exagerador, esp. port. oat.
Exagérateur, qui a T'habitode d'exagérer.
Éty. du lat. exaggcrator, m. s.
BXACtt|S. m.vl.^»a^sortedei
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190 EXA
tij, da tot. emagimH. V. Docangè, t. 3 ,
col. 196.
«TAl.âB, y. (ezalâ). Exhaler.
EXALESOUN, 8. f. (ezbalesôan). Eilit-
laiaoD.
EXAUiAGBy 8. m. vl. Exaltage^ figure
de rhétorique.
Ewallagt et cant hom pauta lo conereî
per Vabstrayt. Leys d'amors.
EXALTAR, vl. Esaltar, cal. V. Eial-
tarelAU, R.
EXALTAT» ADA, adj. et part (exalta,
àde) ; ExaUado, port. Exalté, ee ; qui a de
l'exagéra lion dans aea principea, dana 8od
imagination.
£ty. du lat. ixaltatui, m. s. V. AU, R.
BXALTAHO, 8.r.?l. V. BxullatUm.
EXALTATION, 8. f. (exaltaUe-n) lExal-
iaçâo, port. EiaUaxione , ital. ExaUaeié ,
cat. Exaltacion, esp. Exaltation, élévation
du pape au pontificat» élévation de la croix;
exagération dans les idées, dans les sensa-
tions » etc.
Éty. du lat. exaltaiio, de exaltar^, exal-
ter, hausser. V.Alt^ R.
EXAâi, >iMMi, UAM, radical pris du latin
examen, inis, essaim, formé de ex et de
amen ou amenium, V. Amen et Examen;
d'où : examinare, essaimer, examiner. Voy.
Examinar.
De examen : Examen.
De examiniez par apoc. examin; d*où :
Examin-ar^ Examin-at, Examin-atour,
De exam, par le changement de ex en eue,
eUsam;d'ohi Eiêiam, Eissam-e, Eista*
men-ar.
De examen, par le changement de ^ en $,
etamen; d'où : Esamen, Etamin-ar.
EXAMEN , s. m. ( examein ) ; MAimi.
JJ^Mimt , ital. Examen, cat. esp. Exame ,
pert. Examen , considération réfléchie de
toutes les parties d'un objet dont ou veut
OMMMlhw les bonnes et les mauvaises quali-
tés ; questions que l'on fait à une personne ,
pour savoir si elle a l'instruction et la capa-
cité nécessaire pour être employée à quelque
chose, pour être promue à quelque grade.
Éty. du lat. examen, aiguille de balance ou
languette fixée au milieu du fléau , aux posi-
tions de laquelle on reconnaît régalite ou
l'inégalité du poids des corps qui sont dans
ses bassins: de là, au figuré, recherche, dis-
cussion qui fait connaître une chose, examen,
Bondil.V. Exam, R.
EXAMINAGION ,s. f. vl. Examinam^nl,
cat. Examinaeion, anc. esp. Examinaçâo,
port. Eiaminaxioney ital. \, Examen.
Ety. du lat. examinationis et Bxam , R.
EXAMINAR, v. a. (examina) : amauoiau,
Eiaminare, ital. Examinar , esp. port. cat.
Examiner, considérer un ob^et dans toutes
ses parties , pour en connaître les bonnes et
les mauvaises qualités , les perfections ou
les défauts ; interroger pour connaître la
capacité de quelqu'un ; regarder atten-
tivement.
Éiy. du lat. eopaminare. V. Exam , R. .
EXAMINAR S' , T. r. S'examiner , faire
l'examen de soi-même , particuliérement dt
sts fautes.
EXABaNAT, ARA, adj. et p. (examiai,
EXA
9A»)imêàmmà!f.MxamvM40fpofi. Exami-
né, ée.
Èiy.y. Bxam, R.
EXAMINATION , vl. V. ExaminmHon.
EXAMINATOOR, 8. m. (examinateur) ;
wAMoiAVMia. Esaminaiore, ital. Examina*
dar , esp. port. caL Examinateur, qui a la
commission d'examiner une ou plusieurs per-
sonnes, pour savoir si elles ont l'instruction
requise pour les emplois qu'elles postulent.
Éty. du lat. examinfUor. Y. Exam^ R.
EXAMPLA , 8. f. (exemple). Exemple , ce
que l'écolier trace sur le papier pour imiter ;
1 exemple qui lui a été donné par le maître.
Éty. du lat. exemplarium. V. Exempl, R.
EXAMPLERO, 8. m. V. Exemplari.
EXA8PERAR , V. a. (exaspéra) ; Exae-
perar, cat. esp. .EtiMperare, ital. Exaspé-
rer, aigrir , irriter à l'excès.
Éty. du lat. exasperare, m. s.
EXASPERAT , ADA , adj. et part. Exas-
néré ^fi
EXASPERATION, 8. f. (exasperaUe-n);
BXAtrBBATuni. Exasperaeià , cat. Exaspéra-
cion.esp. Exaspération, irritation portée à
l'excès.
Éty. du lat. exaiperaiianii , gén de exaê*
peratio , m. s.
EXASPERATTO, IVA, adj. vl. Exoepé-
ratif, ive; qui exaspère.
Éty. du lat. exasperator. V. A$pr.
EXAUÇAR, V. a. (exaouçà);B9o«cAii.
Exaudire, ital. Exaucer, écouter favorable*
ment et approuver ce qu'on écoute.
Éty. du lat. exaudire , pour audire ,
écouter. V. Aud, R.
EXAUÇAT , ADA, adj. et p. ( exaouçà ,
àde ). Exaucé , ée. V. Aud, R.
EXAUCIDA, a<y. vl. Exaucée. V. Aud,ïi.
EXAUGIR, v.,a. vl. BTttAiisui, utAvxim.
Exaudire, ital. Écouter. V.ffCoiUar.
Éty. de ex et de aucir, pour aimr, ou du
lat. exaudire. V. j4ttd, R.
EXAUZIR, Vl. V. Exaueir et Aud^ R.
EXO
EXGECRARLE, vl, V. ExeerabU.
EXGEDAR, V. a. (excéda); Excedir, cat.
Excéder, esp. Eccedere, ital. Excéder, outre
passer, fatiguer, importuner excessivement.
Ety. du lat. exeedere, m. s.
EXCEDENT, s. m. (excedàn et excedein).
Excédent, ce qui excède.
EXCELLAR, V. n. (excella); ^^celltr,
cat. Ecceliere, ital. Exceller, surpasser par
quelque qualité, par quelque degré de per-
fection qui distingue des autres.
Éty. du lat. excellere, m. s. élever.
EXGEIXENÇA, S. f. (excelleince) ; sm-
uiiciA. BxeeUeneia, cat. port. Excelencia,
esp. Eccelleniia, ital. Excellence, degré de
perfection au-dessus des autres ; titre d'hon-
neur qu'on donnait aux ministres, aux ambas-
sadeurs et à quelques autres personnes ti-
trées.
Éty. du lat. exeelleniia, formé de excellere,
exceller.
On n'a donne ce titre aux ambassadeurs
que depuis 1593, époque ï laquelle le duo de
Nevers, envoyé par Henri IV aupiès du pape,
EXC
fût reeo à la cour de Rome sous le titre
d*ex€ellene€.
EXGELlJlNGlA,vl. V. EmedUnfa.
EXGELIJBNT,ENTA, adj. (excellein,
erate); Excellent, cat. Excelenêe, esp. Ex-
cellente, port. Eccellente, ital. Excetlent, ente,
quiexoelle, qui a des qualités supérieures.
Éty. du ULexcelleuM, entie, le même*
EXGENTRIG, ICA. adj. vl. Exeentrie,
cat. Excentrico,eap. Etcentrico, port.itaL
Excentrique, on le dit de plusieurs cercles
engagés les uns dans les autres , quand ils
ont des centres diflërents.
Éty. du lat. excentricut,OQdeex,hon. et
de centre, centre. V. Centr.
EXGEPTAR, v. a. (excepta); bmbtab.
Eecettuare, ital. Exceptuar, esp. cat. port.
Excepter, ne pas comprendre dans un nom-
bre, dans une règle,
Ëty. du lat. excipere, formé de ex, hors,
en dehors, et de eipere, pris dans la même
acception que eapere, prendre, prendre en
dehors, exclure, d'où exceptare. V. Cap,
MX. ^.
EXGEPTAT, prép. (excepta): mtnrA^.
Exceptât, cat. Eccfpto, esp. pori.E ccettata,
ital. Excepté, hors, hormis, à la réserve.
Éty. du lat exceptum, m. s. X.Cap,
EXGEPTAT, ADA, adj. et p. (excepta,
àde); «ssctat. Excepta, port. Excepté, ée.
EXGEPno,s. r. vl. V.
EXGEPTION , s. f. (exceptie-n) ; nm-
noR, BxcBraoïi. Eccezione, ital. Excepcion,
esp. Bxcepçâo, port. Excepeià, cat. Excep-
tion, action par laquelle on excepte.
Ëty. du lat. exeeptionie, gén. de exceptia,
V. Cap, R. 2.
EXGES, S. m. (excès); m*u. Excès, cat.
Eccesso, \[z\, Exceso, esp. Excesso,^TX.
Excès, ce qui excède la mesure, et au pi. dé-
bauche, vexations, cruautés.
Éty. dp lat. excessus , fait de exeedere^
excéder, ou de ex augm. et de ces, radical de
eessio, cession , transport extrême, considé-
rable. V. Ced.R.
EXGES8IF, IVA, adj. (excessif, ive);
BttBstir. Excès iiu , cat. Eccessivo , itaU
Excesivo, esp. Excessive, port. Excessif,
ive, qui excède la règle, la mesure, qui sort
des bornes, qui va trop loin.
Éty. de excès et de if. V. Ced, R.
EXGESSia, IVA, adj. vl. Excessiu, cat.
Excessif. V. Excessif eK Ced, R.
EXGESSIVAMENT, adv. (excessiva-
mein); BstsMiTAmn. Excessivament , cat«
Eccessivamenl, ital. Excesivamente , esp.
Excessivamente^ poïi. Excessivement, avec
excès.
Éty. de excessiva et de ment, d'une ma-
nière excessive. V. Ced, R.
EXGIGATIU, vl. y. Exsiccatiu.
EXGITANT. ANTA, adj. (excitàn, ànte).
Excitant, tout ce qui excite.
EXGITAR, V. a. (excita) ; tymTiui. £;ECÎ-
tar, cat. esp. port. Bcdtare, ital. Exciter ,
engager, porter à ; animer, encourager, pro-
voquer.
Ety. du lat. excUare. V. Citar et Cit, R.
EXGITAT, ADA, adj. et p. (exciik, àde);
nciTAT. £4:ct<ado, port. Excité, ée. V. CtfjR.
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EXC
BUITAno, ▼!. V. EmcUaHmL
EXCITATION, s. f. (eidlatie-D); nci-
vAvwvy ■xdTATifl». ExUaçàOf port. EceUa'
nmUf ilal. Excilalion, action d'excittr, cm
état ëe ce qui est excité.
Ëty. de excUar et de ofûm, l'actîoii d'eid-
Icr.V. Ctl.R.
BZGITATnJ, ITA. ad), vl. £«dlalttt,
Cèi. ExcUativOtesp, Eceitativo, ital. Exci-
tatif, i?e, excitant, propre à exciter.
Éty. de exeUar et de tu. V. Cit, R.
BXCS1.A1IIATIO, vL V. ExelamaHon et
C/aiii,R.
BBGLAIIATION, 8. f. (exclamatle-n) ;
irmaMiTioii , cmt , bsciahatibii. EsdamO'
Miane^ ital. ^«etoviacûm, esp. EtdamaçâOy
port, ^telomadé , cat. Exclamation, cri de
joie, d'admiratioD , de surprise, d*indigna-
tioB ; c'est aussi une flgure de rhét. le point
d'exclamation se trace ainsi!
Ètj. du lat. exclamatiomê • gén de es-
doMOlio, dit de €X, de clamare et de alto,
action de crier au dehors, de s'écrier. V.
dêm. R.
BXGUàllATin, IFA, adj. vlExda-
motifs ivi , qui sert à l'exclamation ou qui
est de la natare de Texclamation. V. Clam^
Rad.
EXCLURE , ▼. a. (esclùré) ; sscumn.
Bicludere, ital. Exeluir^ esp. port. Ex-
clure.
Éty. du lat exdttdere, m. s. V. Claus^ R.
BXGI.I1B , UBA , adj. ( esclûs , use) ; st-
uM. Exduido, port Exclu, ue, n'être pas
admis.
Éty. de exp dehors, et de dus, fermé.
V. Cteii#,R.
EXCLUSIF , IFA , adj. ( esclusif, ive ) ;
■tcMor. Exdutiu , iva , cal. Etdusivo , ilal.
ExduHvo , esp. port Exclusif, ive , qui
exclut
Ety. du lat exduioriuêf m. s. Y. Clauê,
Rad.
EXGLU8IO , s. f. vl. ExdusiàfCat V.
EXCLUSION, S. f. (esclusie-n): Ei-
eZnstotM, ilal. ExduHoUt esp. Exdusào ^
port Exduêià , cat Exclusion , acte qm
exclut, action d'exclure.
fity. du lat. êxdutUmii, gén. ôetxduHo,
m. s. V. Claui^ R^
EXCLUSIVAMENT , adv. (esclusiva-
mein) ; m§€tMuwMmmn, EidutivamenU , ilal.
esp. port. EtduHvamiiU • cal. Exclusif e-
ment, en excluant en n'y comprenant pas.
Éty. de ixduiiva ti de wuni. V. Claus,
Rad.
EXCOCICAB, ▼. a. vl. Ëcosser.
fiXCOCiCAT, ADA, ajd.etp. vl. Ecosse,
ée.
EXCOMENIAR, vl. V. Exeoumuniar.
EXCOMMINOAT, ADA, adj. et p. d.
vaud. Eseommtcnpado, port. Excommunié,
ée. y.Exeowmuniat et if un, R.2.
EXCmnONOBAT, ADA, adj. et 0. anc.
béam._V. ggcoumttttlitl et Jfim, R. 9.
EXCOEMIIO, S. f. Vt macAtumméamm f
manàmaom. Eseamunio, cat Eâpcouttnrtoit,
esp. Exeodunnication. V. EmeaumunUa-
Ham.
BXOOnACW, vL V. BmearUHm et
Car, R. S.
EXC
EXCOUAMBNT, s. m. vl. V. ExCih
rialton et Cor^ R. â.
EXCORIATION, s. f. vl. mcoMAoïT,
BzcoKiAoïwA. Escoriaeiô, cat ^xeortocton,
esp. ^jrcortofSo, port. Exeoriatione, ital.
Excoriation , écorchure , plaie légère de la
peau.
Éty. du lat Bxcoriationii , gén. de exeo*
riatio, on de eâ? priv. de eori, radical de
fortMfit, peau, et de oiîoft, action d'enlever
la peau. V. Cor^ R. 2.
EXCOUMUNIAR, y. Excûum%miar.
EXGOUMUNIAT, V. Escownmiai.
EXCOUMUNIGATION , V. £:«cotimtftni-
eaiioneiMun, R.
EXCREISSENÇA, V. Eêereiisença.
EXCREMENT, V. EseremefU.
EXCUMERGAR, vl. V. Etcumengar et
Eseoumuniar.
EXCUSA, V. Eseusa.
EXCUSABLE , V. EiCUiabU.
EXGUSANÇA, s. f. vl. Excusanza, anc.
esp. Seutanxa , ital. Excuse. V. Exeusatio,
Eicusa et Accuê, R.
EXCUSAR, vl. V. Etcuiar.
EXCUBASIO, vl. V. ExeutaHo.
EXCUSATIO,S. f. vl. BxciwATM, «tcir
sAsio. Eêeutaeion, esp. 5ctMaxiofie, ital.
Excuse. V. Escuta.
Éty. du lat txtuêotio, ou de ex^ hors, de
cif«a, cause, et de atUm, acliondemettre hors
de cause. V. Accus, R.
EXGUXATIO , vl. V. Excusa.
EXE
191
, s. m. (exéat). Mot lat. conservé
en français comme en provençal , pour ex-
primer la permission qu'un évéqoe donne à
un prêtre de quitter le diocèse où il a été oi^
donné.
Êty. Troisième personne de l'impératif du
verbe exire, exeaL qu'il sorte, qu'il s'en
aUle. V. /r, R.
EXECRABLAMENT, adv. (execrabla-
mciu). Exécrablement, d'une manière exé-
crable.
Éty. de exeerahla et de metU. V. Saer,
Rad.
EXECRABLE, ABLA, adj. (exécrable,
àble) ; Amovt , aoniBiBui. Esecrabilê , ilal.
Exécrable , esp. cat Exeeravel, port Exé-
crable, qui excite l'indignation , rborreur ;
par exagération, extrêmement mauvais.
Êty. du lat exseeràbiUs. V. Sacr^ R.
EXECRATION, S. f. (execralié-n); mEm-
cBAViB». EseeraxUme, ital. Exeeracion^ esp.
Exeeraçào , port Execracià, cat. Exécra-
tion, rborreur la plus forte que l'on puisse
concevoir contre quelqu'un ou contre quel-
que chose.
éty. du lat. exseeraîUmis, gén. de exte*
crofto, m. s. V. Saer^ R.
BXECUD0R, vl. V. ExecuUmr.
EXECUTABLE, ABLA, adj. (exécutable,
ébla); Execuiable, cal. Ejeeutéble, esp.
EseguibUe, ital. Exécutable, qu'on peut
exécuter.
EXECUTAR, V. a. (exeonté) ; afcwMi.
Ejecuêor, esp. Eseeutare, ilal. Boecuiaff
cat port Exécutée, aocomplir une chose, la
rédinpe à l'aele, confamèneni à on plan
formé, à une règle prescrite; exécuter tin
criminel, le mettre à mort; exéouter un débi-
teur , l'exproprier , en général mettre à exé-
cution.
Ëly. du lat exseqm, formé de ex aofn.
et de sequi , suivre , suivre jusqu'à la fin ,
aller jusqu'au bout V. Sequ^R.
EXECUTAR. S', V. r. S'exécuter, se
déterminer volontairement con^ ses intérêts
ou son inclination, à ce que la justice ou l'é-
quité réclament.
EXECUTAT , ADA, a4j. et p. (execulà,
àde); Executado, port. Exécuté, ée. V. Sepi,
Rad.
EXECUTIF, IVA, adj. (executif, ive);
Executivo, tsp, port Executiei, cat Esc*
cuUvo, ital. Exécutif, ive, qui appartient k
l'exécution, lise dit du pouvoir de faire exé-
cuter les lois , le pouvoir exécutif. V. Seau,
Rad.
EXBCUTIO, vl. V. ^â^ectilioft et Exps»
âition.
EXECUTION , s. f. (executie-n) ; bjcmo-
Tm. Esecuxione, ilal. JExeeneûm, e^. Exe^
cu^f port Execucié, cat. Exécution, ac-
tion d'exécuter, poursuite en justice.
Éty. du lat exsecutianis ^ gén. deeMS-
cufto, fait exsequi, V. Execuiar et Sequ,
Rad.
EXECUTIU, IVA, adj. vl. ExeeuHu, tea,
cat EjecutivOf esp. Pressant, logent. V.
Executif,
EXECUTOIRO, OIRA, adj. et S. (exé-
cutoire) ; Esecutorio, ital. £d?eetilono, esp.
port Exécutoire, qui donne pouvoir de pro-
céder à une exécution judiciaire; acte qoî
autorise de contraindre au paiement selon
les formes judiciaires.
Èly. du lat. exseeuUnius , m. s. V. 5sffii,
Rad.
EXECUTOUR, s. m. (executoùr); na-
cvromi. Esecutore, ilal. Exécutât, esp. port
cat Exécuteur, celui qui exécute lExeeutaur
tettamentari, exécuteur testamentaire, celui
qu'on testateur a chargé de l'exécution de
son testament ; bourreau.
Ëly.du lat. exsecutor, m. s. V. 5egtt,B.
EXECUTOO, s. m. anc. béam. Exécu-
teur , qui fait , qui exécute. V. Sequ , R.
EXECUTOR , s. m. vl. bucsdoa , an-
Qovom. Exécuter, cal. V. Executour.
EXECUTORI, vl. ^â?eetif ona, cat. V«
Exécutoire.
EXEGIR, vl. Exigir, cat Y. Exigear.
EXEM , vl. V. Exempt.
EXEWIR, V. a. vl. Exempter.
Éty. du lat eximire.
EXEMPL , ■xAOTi. , sous-radical pris da
latin exemplum , exemple, ce qu'on ôte, ce
qu'on enlève ou qu'on choisit pour servir
d'échantillon , de montre ou de modète :
formé de ea;tmo , dont les rad. sont : Ex
et Emo , Bond, d'où : exemplarimm.
De exemplum, pat apoc. exsmpl; d'oui
Eximpl-ati, Eximpl^e;^ par le chan-
gement de s en a: Examplns.
EXEMPLAR , V. a. et n. vt Imaginer,
créer on tvpe, modeler* servir de modèle.
V. Exemjfi, R.
EXEMPLAR, s. m. vl. ExempUiT^ csi.
Modèle, y. ExempUui et Bxmpt, ïi.
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192
EXE
EXBMPLAM, ARIA, adj. (exeimpliiri,
érie) ; bxammmo. Bsemplare • ital. Exem-
plar, cat. esp. porU Exemplaire, qui peul,
qui^ est digne de servir d'exemple.
Éty. de eœemplê et de ari. V. Eximpl^ R.
BZBMPLARI, 8. m. Eiêmplare, ital.
Exemplar , esp. port. cat. ail. Exemplaire,
modèle, prototype.
Éty. du lat. exemplar, V. Exempt, R.
EXEMPLAT , adj. et p. vl. Imaginé.
EZBmPLBy 8. m. (exâmple); Muiru.
Eêempio , ital. Exemple, esp. port. cal.
Exempel, ail. Exemple, objet que Ton pro-
pose comme un modèle à imiter.
Éty. du lat. exemplum. V. Exempl, R.
EXEMPLE , 8. m. (exèimplé) ; bpsmvu ,
TCBiHFUB. Exemple, cat. Exemple, esp. port.
Esempio, ital. Exemple, ce qui peut ser-
vir de modèle, patron, modèle d'écriture.
V. Exampla.
Per exemple , loc. adv. par exemple.
Éty. du lat. exemplum, m. s. V. Exempt,
Rad.
EXEMPLUIGAR, V. a. vl. utnivuncAB.
Exemplificar , cat. esp. port. Eiemplificare,
ital. Exposer, développer; copier, faire des
exemplaires. V. Exempt, R.
EZEmPLIFIGATIO , IVA , adj. ▼!.
Êxemplificativo , esp. port. Exemplaire ,
qui sert de modèle^. Exempt, R.
^ EXEMPT , BMPTA , adj. et p. (exèim ,
èinte) ; stsar. Exempt , cat. ExerUo , esp.
Exempta , port. £««n<e et Esento , ital.
Exempt, empte, qui n'est point sujet à . . . .
Èty. du lat. exemptuê, V. Exemptar et
Jl^ffi, R.
EXEMPT AR , ▼. a. (exéinté); BcsnrAB.
Esentare, ital. Exentar, esp. Ëxemptar ,
port. Exempter , rendre exempt , dispenser.
Êty. du lat. eximere , m. s. formé de ex,
hors, dehors, et de emere, acheter, prendre,
prendre en dehors. V. Em , R.
EXEMPTAT, ADA, adj. et p. (exemtà,
àde); mMnrrAT, hentado , port. Exempté, ée.
Êty. du lat. exemptus, V. Em, R.
EXEMPTIO, vl. et
EXEMPTION, s. f. (exein(ie-n);Msii-
nm, BZBwpTiBii. Eseniione, lia] . Exendon ,
esp. Ixenfâo, port. Exempcié, cat. Exemp-
tion , exception à une obhgation commune.
Éty. du lat. exemptionis , gén. de exemp-
Ho. V. Em,K.
EXEQUCIO, 8. f. vl. V. Execution.
EXEQUtAS, vl. Exeguia^, çat. esp.
Esequie, ital. V. Ex$equiat.
Éty. du lat exequiœ , m. s.
EXEQUTIU, IVA , vl. V. Esçecutif,
EXEGUTOR, 8. m. vl. V. Execuiour.
EXERÇAR, V. a. (exerça); un^AB.
Exercir , cat. Eeercere et Ésercitare, iul.
Exercer, esp. port. Exercer, mettre fréquem-
ment en mouvement, en activité; dresser,
former, instruire; pratiquer un art.
Éty. du lat. exercere, m. s. V. Are, R.
EXERÇAR S», v. r* S'exercer, s'appli-
quera quelque exercice, s'en occuper.
EXERÇAT, ADA, adj. et p. (exerça,
^de) ; MBncAT. Exercitado , port. Exercé .
ée. y.ArefL. ^
EXERGld, 8. m. (e^ercici); Exerciei,
EXE
cat. EiereiiiOf ital. Exereicio, esp. port.
Exercice , action d'exercer son corps , son
esprit ou un emploi quelconque, mamement
des armes , évolutions militaires.
Éty. du lat. exercitium, m. s. V. Arc, R.
EXERCIR, vl. Exercir, cat. V. Exerçar.
EXERGITAGIO, S. f. vl. Exercitaeià ,
cat. Exercitacion, esp. Exercitacào, pori,
EierdUijnone, ital. Exercice, action.
Éty. du lat. exercUatio. V. Are, R.
EXERGITAR , V. n. vl. Exerdtar, cat.
esp. port. Esercitare, ital. Exercer, prati-
quer, faire emploi.
Ëty. du lat. exercitare,
EXERCITAT, ADA, adj. et p. vl.
Exercé, ée.
Éty. du lat. exereitatuê, m. s. V. Arc,
Rad.'
EXERGITIO, IVA , adj. vl. D'exercice.
EXERGITUT, S. m. vl. Exercit, cat.
Ejercito, esp. Esercito , ital. Armée.
Éty. du lat exercUus.
EXH
EXHALAR, ▼. a. (exhala); Eialare, ital.
Exhaldr, esp. port. cat. Exhaler, pousser
eu l'air des vapeurs, des odeurs^ des esprits,
etc.
Éty. du lat. exhalare, le même.
EXHALAGIO, vl. Exhatadà, c»X. V.
Exhalaiion,
EXHALATIO, s. f. vl. Exhalacià , cat.
Exhatacion, esp. Exhalaçâo, port. Esata^
xione , ital. Exhalation. V. Exhalation.
Éty. du lat. ankeU^re. Rayn.
EXHALATION, s. f. (exhalatie-n) ;
mxuAijkxum, Exhalacié , cat. Exhalaeion,
esp. Exhalation , l'action d'exhaler , d'élever
dans l'air une vapeur, un gaz quelconque.
Éty. du lat. exhalaHo, ou du grec e(
(ex), hors, et de )<àù} (Ihaô), de la mer,
parce que la mer exhale beaucoup.
EXHALESOUN, S. f. (hexhalezôpn) ;
Etalaxione, ital. Exhatacion, esp. Exha-
taçâo, port. Exhalaison.
fiXHIBAR , V. a. (exhiba) ; EsUbire, ital.
Exhibir , esp. port. cat. Exhiber, term. de
prat. représenter en justice , il ne se dit
guère que des papiers qui concernent quel-
que affaire.
Éty. du lat. exhUnre , formé de ex, hors,
et de habere, avoir. V. Hab, R.
EXHIBITION , s. f. mxmumMB.Exibiciô,
cat. Esibitione, ital. Exhibicion, esp. Exhi-
biçào , port. Exhibition , action de montrer
des pièces,
Ëty. du \9ii.exhibitioniê,gixï. deexhibitio,
y.Hab.K.
ÉXHORTAR, V. a. (exhourtâ) ; naoïm-
TAB , BtopBTAB. Eioriarc , ital. Exhortar ,
esp. port. cat. Exhorter, exciter, tâcher
de porter quelqu'un à des sentiments qu'il
est libre d'avoir ou de ne pas avoir, à des
actions qu'il est libre de faire ou de ne pas
faire.
Éty. du lat. exhortari, formé de ex augm.
et de hortari, exhorter.
EXHORTAT, ADA, adj. etp. (exhourtâ,
âde); mxmovmvék.r, bsovbtat. Exhorté, ée.
EXHORTATION, 8. f. (exbourUUe-n);
EXH
f* m
Exhorîacià • cat. Etoriaxione , ital. Exhwr*
taeion, esp. ExhortaçSo, port. Exhortation,
discours par lequel on se propose de porter
quelqu'un à faire quelque chose qu'il pour-
rait refuser ; discours chrétien et pieux fait
en style familier.
Éty. du lat. exhortatUmis, gén. de exkor^
tatio.
EXHUBERAN , vl. V. Exubérant,
EXHUMAR, V. a. (exhuma); Exhumar,
esp. port. Exhuiper, déterrer un corps mort,
par ordre db justice. V. Deeterrar.
Éty. de ex, hors, de humue, terre, et de
Tact, ar, tirer hors de la terre. V. Hum, R.
EXHUMAT , ADA. adj. et p. (exhuma,
éde) ; E^humado , port. Exhumé , ée. V.
Desterrat et Hum, R.
EXHUl|AT|ON , s. f. (exhumatie-n) ;
mxmmérïïmm. Esumatùme, ital. El exhumar,
esp. Exhumaçào, port. Exhumation, action
de déterrer un corps mort, en vertu d'une
ordonnance de justice.
Éty. du lat. exhumationii, gén. de exhU'
matio , m. s. V. Hum , R.
EXI
EX|DA, S. f. vl. Exida, cat. Sortie.
Éty. du lat. fxiltii.m.s. V. Ir, R.
EXIGEANT, ANTA, adj.(exidjàn, ànte);
KJuoBiiT , snoBirr. Exigeant . anle, qui exige
trop de soins, trop d'attentions. Y. Ag, R.
EXIGEAR , V. a. (exidjà) ; bsmbab. Esi-
gère, ital. Exigir, esp. port. cat. Exiger, de-
mander une chose qu on a droit d'obtenir, et
que celui à qui on la demande, a de la répu-
gnance à accorder ; obliger, astreindre.
Éty. du lat. exigere, m. s. V. Ag, R.
EXIGEAT, ADA, adj. et p. (exidjà, âde);
■tioBAT. Exigido, port. Exigé , ée. V. Ag^
Rad.
EXIOENGA, s. f. (exidgeince) ; Eti-
genxa, ital. Exigencia, esp. port. cat. Exi-
gence. V. Ag, R.
EXIGIABLE, IBLA, adj. Texidjàblé ,
âbte) ; Esigibile, ital. Exigivel, port. Exi-
gible , cat. esp. Exigible, qui se peut exiger.
y.Ag,ïi.
EXIGIR , V. a. vl. Exigir, cat. esp. port.
Eiigere, ital. Exiger. V. Exigear et Ag, R.
EXIL, s. m. (exil): Esilio, ital Exilio,
esp. porL Exill, anc.cat. Exil , éloigncment
d'un lieu par ordre du gouvernement; ban-
nissement ; fig. lieu moins agréable que celui
où l'on a coutume d'habiter.
Éty. du lat. exitium , le même, ou de exn-
lium , formé de exut , dérivé de ex , pour
extra, hoTB, et de solum, sol, territoire,
envoyé hors de son territoire ; ou bien du grec
l^étXXa) (exéillô) , expulser quelqu'un de sa
propriété, dont les racines sont i\ (ex), hors,
et iiXa> (eilô), chasser, ou de e^CXXci» (exillô),
chasser , mettre dehors.
EXII«AR, V. a. (exila); Exilar . cat.
EHliare, ital. Exiler , envoyer en exil ; re-
léguer.
Êty. de exil et de la term. act. ar , ou du
lat. exêulare.
EZIlâAR 8' , V. r. ^exiler, s'éloigner,
se retirer du monde.
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EXI
BZnJLT, ADA , part, (eiflà , kût).En\è,
ée, envoyé en exil , qui vit isolé.
Étj. de exil et de la term. pass. al, aia.
BXnJlAMBWT» 8. f. Destruction.
innilim , ▼. a. vl. Exmir » cat. esp.
pbrt. Eiimire , îtal. Oter , retrancher ,
exempter.
Etj. do lat. emmere.
BZin'AR , V. n. (exista) ; mutab. EHs-
tere^ ital. ExUUr^ esp. port. cat. Exister,
élre réeUenent ; il se dit de la manike dont
on vit » dont on jouit du sentiment de son
existence. m
. Éij. do lat. exiêUn , m. s. V. Sût.
■ZI8TENÇA , s. f. (existeince) ; sz»-
«A*$A • wnwwwmat. Msistetua , ital. ExiiUn-
fia, esp. port. cat. Existence , état d'une
chose, en tant qi^elie existe ; événement qui
fait que l'on existe ; manière dont on vit.
Ëty. do lot. eanêîtntM , m. s. V. SUt. R.
eiEH.
BMSTgW CIA , vl. V. ExiiUnfa.
. EXXSTBMT , ENTA , adj. ( existein ,
einte) ; sntrarr. Exiitente, port. Existant,
•nte, qui existe.
ÉXj.dnUi.esiitentiif gén. deexistens,
m. s. V.5û(,R.
EUSTIR. V. n. vl. Existir , cat. esp.
V. Exiêtar.
EXïïVEBNUa , adj. anc. béam.
BZO
EZODE ,8. m. vl. Exodo,eèl esp. port,
Eêodo , ital. Exode, nom do second livre du
Pentateuque , dans lequel Moïse a décrit
l'histoire de la sortie des Israélites hors de
rEgypte.
É(y. do lat. eœodus^ m. s.
EZORCA, adj. f. vl. ExorCf cat. anc.
Stérile.
EZOKGISAR, V. a. ( exourcîs ) ; smohv
loftAs, mxocmcnjkM, ExoreUar, cat. Etor^
eitxdre, ital. Exorcitar^ esp. port. Exor-
ciser , oser d'exorcisme pour chasser les dé-
mons.
Ély. du grec iSopH^Çw ( exorlixô ) , conju-
rer . dérivé de Spxoc ( horkos ) , jurement ,
serment.
EXORCISME , s. m. (exorcisme) ; Bxor-
fiimuê , lat. Eiorcismo , ilal. Exareismo ,
rsp. port. Exorcisme , cat. Exorcisme , cé-
rémoiues usitées poor exorciser, pour chas-
ser les démons.
Éty. V. Exorcisar.
EXORCI8TA. s. m. (exoorciste) ; ssomi-
«mo. Esoreiêta , ital. Exordtla , esp. port,
cat. Exorciste, dans l'Eglise romaine , élève
tonsuré qui a reçu les quatre ordres mineurs,
dont celui d'exorciste fait partie.
Èif. du lat. exarcista , dérivé du grec.
V. Exorcitar,
EXORDO , s. m. (exùrde) : Etordi , cat.
EsordiOf ilal. Exordio^ esp. port. cat.
Exorde, première partie d'un discours
oratoire, qui sert à préparer l'auditoire et à
rinatroire de l'état, de la question , ou du
moins à la lui faire envisager en général.
fity. do Ibl. exoréium , de exordiri ,
commencer , formé de ejp et de onUrt . our-
dir. Ferri de Saint Constant. Y. Ord, R*
Tau. II.
EXO
EZOUÇAR , V. Exauçar.
EZOUIIBITANT , ANTA , adj. feiour-
bitàn, ànte) ; ^xor&ilanl, cat. EsorhitanU,
ital. Exorbitante f esp. port. Exorbitant,
anie , excessif , qui passe de beaucoup la
mesure ordinaire.
Éty. du lal. exorbitam , part, de exorbU
tore , formé de ex , hors, de orbie , cercle ,
et de ar , sortir de la voie.
EXP
193
EXPANDIMENT, vl. V. Eepandement
etPcifid^R.
EZPANDIR, dl. V. Espandir.
EXPANDRE , vl. V. Etpandrt et Paiid,
Rad.
EXPAN8, AN8A, adj. et p. vl. Répandu,
ue.
E2a»A]«8IU , IFA , adj. vl. Expaneivo ,
esp. Expaneiu^ tva, cat. Epanouietanl^
qui fait épanouir , expansif. V. Pand, R.
EXPARCIO , s. f. vl. y. Espateio et
Fond, R.
EZPATRIAR S' , V. r. ( s'expatri ) ;
ssvATiuAB f'. Expatriareet cat. esp. Spa-
triarti, ital. S'expatrier , quitter sa patrie ,
son pays.
EXPAUSAR, ▼. a. vl. Exposer. Y. Emf
pousar.
EXPAUZAR , V. a. vl. Expoear , cat.
Exposer. Y. Paiit , R.
EXPAUZAT, ADA , adj. et p. vl. Ex-
posé , ée.
EXPEGTATIVA, s. f. ( espectative ) ;
BtFBCTATnrA. i4fpec(a(tva , ital. Expectativa ,
esp. port. cat. Expectative, attente fondée
sur quelque promesse , sur de belles appa-
rences ; espèce de droit de survivance que
Ton donne en certains pays.
Éty. de expeetatio , m. s. Y. fipecC, R.
EXPECTORANT, ANTA, adj. (espec-
touràn, ànte) ; Expectorante , dotL Expecto-
rant, anle, se dit, en médecine, des remèdes qui
provoquent ou facilitent les crachats.
Éty. de expector et de ont. Y. Expeeto-
rar et Pect , H.
EZPECTORAR , V. a. (espectourâ) ; u-
vscTOvaMi, emACMAM, ncorui. Espurgare,
ilal. Expectorar , cat. esp. port. Expectorer,
en terme de médecine, chasser hors de la poi-
trine les humeurs visqueuses qui se forment
dans l'intérieur des bronches et des pou-
mons.
Kty. du lat. expectorare, formé de ex,
hors, de pectue, poitrine, et de Tact, are ,
chasser, pousser hors de la poitrine. V.
Pect, R.
EXPECTORATION. 8. f. (especloura-
tie-n) ; wracTo«nM«wHi Espurçattone^ ital.
Expectoratiàt cat. Expectoration, esp. Rx^
pectoraçào , port. EipectoraCion«, action
d'expectorer.
Ély. du lat. expeetorationie ^ gé». de ex-
pedoratio.y.Pect.Vi.
EZPBDIAR, V. a. (emiedià); ss^cmMi,
ourACHAii, vsrsvm* Eepeàir, anc. cal. Spe^
dfrs, ttal. Expeàir, esp. port. Expédier,
foire une chose avec diligence : un vaisseau,
on courrier; faire une expédition de mar-
chandises , termhier pronplement on
affaire.
Êty. do lat. expedire, débarrasser, formé
de $x , dehors, et de pes , peâie, pieds, met-
tre les pieds dehors, extra pedet éare. Y,
Psd, R.
EXPEDIAT, ADA, adj. et p. (expédié ,
àde) ; Expedido^ port. Expédié , ée. Y. Ped,
Rad.
EXPEDICIO, vl. Expeiicio^ cat. Y.
Expédition.
EXPEDIEN, vl. Y. Expédient.
EXPEDIENT, S. m. (expédièo) ; «otnmi,
BimnirT. Expédient , cal. £tpcdienfe ,
ital. Expediente, esp. port. Expédient,
movcn de se tirer d'embarrasou de lever une
difficulté quelconque.
Éty. de expedientiêf gén. de expédiene^
part, de expedire, tirer d'embarras. Y.
Ped,R.
EXPEDITIF, ITA , adj. (expéditif ,ive);
MPBomr. Espedilivo, \U\, Expedido , esp.
Expeditivo, port. Expéditif, ive, qui ne re«
met pas à un autre temps l'ouvrage qui se
présente et le flnit tout de suite ; qui expédie
promplement. Y. Psd,R.
EXPEDmO, vl. nmicio. Y. jSiîSU-
nation.
EXPEDITION • s. f. (expeditie-n) ; n-
PBDinoii, MPBonnoii. S^edûtone, ital. Ex-
pedieion , esp. Expediçao, port Expidieiô,
cal. Expédition , action par laquelle on ex-
pédie ; diligence ; copie d'un acte ; entreprise
de guerre.
Ély. du lat. expeditionii , gén. deexpe-
ditio,m.8. V,Pedj R.
EXPEDITIONARI, s. m. (expeditiou-
nàri). Expéditionnaire, celui qui est chargé,
par un négociant, d'expédier oes marchandi-
ses ; commis chargé de faire des copies.
Ély. de expédition et de ari, celui qui
fait l'expédition. Y. Pfd, R.
EXPEDITOUR, s. f. (expéditeur). Expé-
diteur, celui qui est chargé d'expédier des
marchandises.
EXPELUR, V. a. vl. Expeltir, cat. port.
Expeler, esp. Espeltere^ ital. Chasser, re-
jeter, expulser.
Éty. du lat. expelterej m. s.
EXPERIENÇA, s. f. (expéridnSe) ; u-
PMTA. Sperienxa , ital. Èxperieneia , esp.
port. cat. Expérience , connaissance acquise
8ar un long usage de la vie, jointe aux ré-
exions qu'on a faites surceque l'on a vu, sur
ce qui nous est arrivé de bien ou de mal :
épreuve que l'on fait pour découvrir la vérilé
des choses.
Éty. du laf. experientia, fait de experiri^
éprouver. V. Périr , R.
laPERIENSA , vl. Y. Experiença,
ESPERIENTIA, s. f. vl. upuubucia ,
tzvBiasmA , ê9mm*amA» Y. Experiença.
EXPERmBNT, d. m. vl. ssysamniT.
Expérimenta cat. Expérimenta . esp. Eepe-
rimenlo , ital. Expérience , épreuve.
Ély. du lat. experimentum.
EXPERIttBNTADOR, vl. Y. Expert-
mentaire.
EXPERIMENTAIRE, 8. m. vl. Expert^
menlador , esp. Experimentatore, ital. Ex-
périmtntateur , essayeur.
EXPBRIMENTAR, V. a. (esperimeintà).
5jisrimefflars, ttal. Experimentar , esp. cat*
port. Expérimenter, éprouver par expérience^
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194
EXP
É(y. du lat. experimenlum , eipérience, et
(le ar , faire une expérience. V. Pitir, R.
EXPERIMENTAT. ADA, adj. et p.
(expériroeinlà , àde) ; ExperimentadOf port.
Expérimenté, ée, mstruil par reipérience.
V. Périt f R.
EXPERT» ERTA, adj. (espèr,èrte);
Expert , cat. Experte, esp. port. Esperto et
JSpertOf ital. Expert, adroit, habile, éprouvé.
Ëty. du lat. expertus.
EXPERT, 8. m. (esper); Expert, cat.
Esperto^ ital. Experto, esp. port. Expert,
celui qu'on nonune pour faire une prisée , un
rapport, etc.
Ely. du lat. expertus, part, de experiri,
expérimenter. V. Per(,R.
L'usage de faire ealimerles choses par des
experts nous vient des Romains, qui avaient
des huissiers priseurs nommés Sammarii,
EXPERTISA, s. f. (esperiise). Expertise,
opération d'expert. V. Perf , R.
EXPETAR , d. arl. AIL de Expiar ,
▼. c. m.
EXPIAdO, vl. Expiacio^ cat. V. Ex-
piation.
EXPIAR, ▼. a. (expia) ; Eepiare, ital.
Expiar, esp.port. cat. Eiupier, réparer par
quelque peine que Ton souffre , une faute, un
crime que Ton a commis.
Éty. du lat. expiare, m. s. V. Piousy R.
EXPIAT, ADA, part, (expia, àde) ; Ex-
piado, port. Expié, ée, qui aité réparé par
expiation.
Ëty. du lat. expiatue, m. s. V. PUme,
Rad.
EXPIATION, i« f. (expiatie-n];BZTCA-
TiBti. Expiaciù , cat. Etpiasione , ital. Ex-
piation , esp. Expiaçâo, porL Expiation,
action par laquelle on expie.
Éty. du laU expiationts, gén. de expiatio^
m. s. V. Piout, U.
EXPINGTAR, ▼. a. vl. nniMAK. Eepieg-
^iarf Jtal. V. Espiar,
EXPIRANT, ANTA, adj. (expiràn, ànte).
Expirant. V. Meurent.
Ety. du lat. expirantis, gén. de expirans^
m. s. V. Sptr, U.
EXPIRAR, V. n. (expira); ■evjm, hm-
DRK l'aMA, rAlBK I.BIt BAOAVt. Eipifatef itsl.
Etpirar , csp. Expirar, port. cat. anc. Ex-
pirer, rendre le dernier soupir, mourir; en
terme de com. être ï la fin du terme.
Ë(y. du lat. expirare , rendre le dernier
soupir, formé de ex , dehors, et de spirar,
souffler, pousser Tàme dehors. V. 5pir, R.
EXPIRATION, s. f. (exph>atie-n); mên-
iiATioM, BSTiKATMi, uviiuiTics. Spirattone ,
ital. Eipiracion , esp. Eipiraçâo, port. Ex-
piration , action de pousser l'air hors des
poumons après l'y avoir introduit ou ins-
pire ; fin du terme accordé , jugé on convenu
pour faire une chose ou pour s'acquitter
d'une dette.
Éty. du lat. expiiationis , gén. de expi-
ratio, V. Expirar et Etpir , K.
EXPITAR , ait. dl. de etpelhar,
EXPLANATIO , s. f. vl Explanacià ,
cat. Explanacion j esp. Exptanaçâo, port.
Spianaiione^ ital. Explication. V. Plafi,R.
Éty. du lat. explanatianii , gén. de ex-
planatio , m. s.
EXP
EXPI.ECHAR I y. a. vl. Exploiter. Voy.
ExptoUar.
EXPLBCBT, vl. V. Eeplet.
EXPLECTAR, vl. V. Etplechar.
EXPIXGTATIO , 8. f. vl. Usage. V. £f-
plecha.
EXPLBIT , 8. m. anc. béam. Exploit.
EXPLEITABLE, adj. vl. TaiUable.
EXPLEITAR, vl. V. Expleehar.
EXPLEITAT . ADA, adj. et p. anc.
béam. Exploité, ée.
EXPLETIU, IVA, adj. vl. Exfietivo,
esp. port Eiptetivo /liêh Eiplectif, ive.
Êty. du lat. expletivut, m. s. V. P/efi,R.
EXPLETTAR, vl. V. Etplechar.
EXPLICABLE , ABLA , adj. (esplicâ-
blé , àble ) : strucAsu. Explicable , cat. esp.
Spieghevole^ kal. Explicable, qui peut être
expliqué.
Éty. du lat. expUcahiUê , ou de e# priv.
de plie j plis, et de la term. ahU, suscepti-
ble d'être déplié , expliqué. V. Plee , R.
EXPUCAR, V. a. (esplicà); upucab.
Esplicar, cat. Explicar^ cat. esp. port.
Eeplieare , Ital. Expliquer , interpréter ,
éclaircir, développer, foire comprendre.
Éty. du lat. explicare , m. s. formé de
ex et de plieare, 6ter les plis, étendre, dé-
ployer , développer. V. Pùe, R .
EXPUCAR 9', V. r. S'expliquer, dire
ce que l'on pense , s'énoncer.
EXPLICAT, ADA, adj. et part, (esplicé ,
àde). Expliqué, ée. énonce.
Ety. du lat. expiicaiui , ou de et priv. de
plie et de la term. pass. al , ada , déplié ,
déroulé.
EXPLICATION , 8. f. (explicatle-n) ;
BtvucATioii , sxvucATiBa. ExpUcacio, cat.
Explicaciony esp. Spiegaxione, ital. Expli-
cation, interprétation, démêlé qu'on expli-
que avec quelqu'un.
fity. du lat. explieatUmit , gén. dtexpH"
catio, action de déplier, de dérouler.
EXPLICATIU, IVA, a<y. vl. Explicatif,
ive, propre à eipliquer. V. Plee^ R.
EXPLOIT , s. m. (explôi) ; sutovAT.
Exploit , action de guerre signalée et mé-
nu>rable, accompagnée de grands desseins
et de grands intérêts, et par ironie, action
ridicule.
Êty. de explicare 9 dans le sens de foire.
V. Plee, R.
EXPLOIT , 8. n. CITATiOll, CBSVIA, cov-
riA. Exploit, acte de justice qu'on signifie,
sommation, commandement, saisie, etc.
EXPLOIT AR, V. n. (exploita); mmova-
TAB. Exploiter, donner des exploits, des as-
signations.
Ëty. de exploUeiûear. V. Plec, R.
EXPLOIT AR, ▼. a. rAna vaimm, vnna
A f A MAK. Exploiter, il se dit iles terres, des
bois, des mines qu'on fait valoir.
Éty. de la basse lat. explitare, employé
dans la m. s. V. P/ee,R.
EXPLOITATION, S. f. (exploitatie-n) ;
■uMNiATATUB. Exploitation, action d'exploi-
ter des terres, des bois, etc.
EXPLODRAR, v. a. (explouré); ExpUh
rar, cat. esp. Splorare, ital. ^Lplorer*
parcourir avec soin , visiter , examiner oo
territoire , une montagne , une forêt , etc.
Éty. du lat. explorare, m. s.
EXP
BXPLOUSION^ S. f. (exploo8ie-n); «z-
v&otnm. Explotio , cat. Explosion , esp.
Explosion , éclat , bruit ; effet de la dilata-
tion instantanée de l'air compriaié oo for*
tement chauffe.
Ëty. du lat. explotUmiSt gén. de expU*
siOf m. s.
EXPOUATIO , 8. f. vl. ExpoUaHon ,
esp. Spogliagione , ital. Spoliation , déli-
vrance.
Éty. du lat. spoliatio, m. s. foit de spolia,
linge , haillon ,eiôtex prÎT»
BXPOLITIO , 8. f. vl. Expolieià , cat*
ExpoUcion, esp. Raffinement, perfection,
sorte de figure de rhétorique.
Ety. du lat. expolUionis, gén. de expoU"
Ho, m. s.
EXPONDRB, vl. V. Expamsar.
EXPONEDOR , 8. m. vl. Exponedor »
anc. esp. Commentateur, interprète.
EXPONER , v. a. vl. Mvonn, «hhpu».
Exponer, esp. V. Expousar et Pons, R«
EXPONU, UA, 90}. d. vaud. Expoaé»
ée ; eipliqué, ée. V. Pous, R.
EXPORTAR, V. a. (expourtâ) ; bstov»*
TAM, nvoimA». AsportarCf ital. Exportar,
cat. esp. Exporter, transporter dà maf-
chandiMS hors d'un Etat.
Éty. du lat. exportare , formé de fdr,
dehors, et ôeportare, porter. V. PorI, R.
EXPORTATION , S. f. (fxpourtatie-n) ;
uvovKTATiBii , KzvovwTATiBM. Asporlasûme ,
ital. Exportaçâo , port. Esportacià , cat.
Exportation, action d'exporter.
Êty. de exportatUmis,$èa. de exportoHo.
V. EtportareiPoH,K.
EXPOS, adj. et p. vl. Exposé, ée, ex-
pliqué. V. Poutt , R.
EXP08IGIO, vl. Exposieiàf eat. Voy.
ExpousUion.
EXP08ITI0, s. f. vl. KC90MCI0, Bxvon-
no, BsvoMTi*, uposmo. ExpOSÉliOD. Voy.
ExpousUionei Pous, R.
EXPOU8ANT, ANTA, 8. (espousàn,
Ante) ; Exponent, cat. ExponenU, esp. Es-
ponente, ital. Exposant, ante; celui, celle
qui expose un fait oo ses prétentions dans une
requête.
Éty. du lat. exponens, entit, ou de ex^
hors, de pous, poser, et de la term. anf,
celui qui pose dehors, qui expose. V. Pous,
Rad.
EXPOU8MI, V. a. (espoosà); Exposor,
cat. Etporre, ital. Exponer, esp. Expor^
port. Exposer, mettre dehors, en vue, racon-
ter on fait; débiter.
Ety. de ex, hors, dehors, do R. Pons et de
la term. act. ar, poser dehors : exponere, lat.
parce que pour montrer ou faire connaître
quelque chose, il faut le mettre hors des objets
qui le cachaient : Expousar Um sont «ocro-
iiifiif, c'est le mettre dehors pour qu'on le
voie.
EXPOU81R 8', V. r. S'exposer, se met-
tre en danger.
Ëty. de exponere se, se mettre dehors,
c'est le contraire de se mettre k l'abri ou
dedans.
EXPOTOAT, ADA, adj. et p. (espoo-
sà, àde) ; Exposto, port. Exposé, ée ; racon*
té, mis en danger.
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EXP
tly. de MP, de paus et de ol, posé dehors.
V.Poiu, R.
EZPOUSmON, s. r. (espoositie-n);
Siyonstofie, ilal. Expoiiei^n^ esp. ExpoH-
cié, cat. ExpoHçâo, port. £xpo8itioD , ac-
lioo de mettre en vue.
tlj. do lat. ixpoiUiOf ou de ed;, de poic#
etdetfton, action de poser dehors. V. Paus^
Rad.
La première exposition, dans une des sal-
les do Louvre, des ouvrages de peinture et
de sculpture, eut lieu en 1740» au 22 août
jusqu'au 15 septembre.
BZPOlinO, vl. y.ExpousUian.
BXPREMESO, s. f. vl. Oppression. Voy.
Pritt, R.
EXPBBS,BMA,adj. vl. Etnru, cat.
Expreêo^ esp. Expresso, port. Eiffresêo ^
ital. Exprès , esse : L'exprtsêa scriptura ,
l'expresse écriture, la propre écriture , féçri-
turenème.
Élj. du lat. €xpresm$, m. s. V. IVe«#, R.
EXPRES» adv. fesprèûs] ; bxpbkssi , sifubs.
AMWA&A9. Exprès, a dessein, à cette seule
fin : Tout exprès , rien que pour cela.
Êty. du lat. expresse y m. s. V. Press, R.
EXPRES, s. m. (esprès) : Mmu. Espres-
$0, ital. Expresso , port. Exprès , cal. Ex*
preso , esp. Exprès , personne envoyée pour
porter une lettre 9 un ordre, un a>is. Voy.
Preuy R.
EXPRESSAMBNT, adv. (espressamein) ;
MynâMwrr. EspressamefUe , ital. Expre-
MiiMiife, esp. Éxpressamente , port. Ex-
pressawietUyCàU Expressément, en termes
exprès.
Ely du lat expresse ^ ou de expressa et de
MeNl, d'une manière expresse. V. Press, R.
EXPRESSAR, V. a. vl. Expressar , cat.
Expresar, esp. Exprimer. Y. Exprimar
et Press, R.
EXPRESSAT, ADA, adj. et part. vl.
Exprimé, ée. V. Exprimai et Press j R.
EXPRESSl.dl. V. Expre$s, A bel ex-
pressi, i bon escient. Y. Press, R.
EXPRESSIF , WÇA , adj. (expressif, ive) ;
MrasMtr. ExpressiUy cat. Espressivo , ilal.
Exfressivo , esp. port. Expressif, ive , où il
y a beaucoup d'expression. Y. Press , R.
EXPRESSIF, IT A. adj. et p. (expres-
sif, Ive): rnsmusir. Exprestiu , iva, cat.
Expressivo, esp. port. Espressivo, ital.
Expressif, ive; qui exprime bien ce qu*on
veut dire, ce qu'on veut faire entendre.
EXPRESSION , s. f. ( expressie-n ) ;
BxmMmi. Expressià, cat. Expresion, esp.
Esprtsnane , ilal. Expressào , port. Ce qui
exprime, ce qui manifeste le sentiment, la
pensée, les passions, etc.
EXPRESSION, s. f. (expressie-n) : «s-
rassMOR, mxnmêumm. Exprtssio , Cat. £t-
jircMioiie , ital. Expression, esp. Expressëo,
port. Expression , action par laquelle on ex-
prime une chose.
Ély. du lat. expressio, de exprimere ,
exprimer. V. Press, R.
Expression signifie aussi la manière dont
on exprime son idée , la représentation vive
et naturelle des passions , etc.
EXPRESSIU , IVA , adj. vl. ExpresHu ,
iva, cat. V. Expressif.
EXP
RXPRIifAm.B , àBLA » adj. (exprima^
blé, àble); upmmamji. Expnmable , qui
peut être exprimé par des paroles, de$ gestes
ou autrement. Y. Press, R.
EXPRIMAR, V. a. (exprimé} ; ^traiMAn »
uQoicBAB, DMwvcAB. Èspfimsre, ital. E^-
primir, esp. port. cat. Exprimer, tirer le suc
d'une chose en la pressant; fig. rendre sen-
sible la pensée , le sentiment , les passions ,
par les mouvements du visage , par les ges-
tes^ par les mots, par le» sons, etc.
Ëty. du lat. exprimere , fait de ex, part,
exlractive , et de premere^ presser. Y. Pr^s,
Rad.
E^RpiAR • ▼. a. (esprimâ ) ; Espre-
mer, port. Ésprimere , ilal. Exprimir,esjf,
cat. Exprimer , presser ; émieller, ameublir
la terre. Avril. V. Prim , R. 2.
EXPRIMAR , V. a. (exprima) : i^raiiiAB.
Exprimir et Expr^sar, cat. Expresar,
esp. Sprimere, ilal. Exprimir, port. Expri-
mer, manifester , représenter la pensée, le
sentiment, les passions, etc.
Ëty. du lat. exprimere, m. s.
EXPRIMAT , ADA , adj . et p. (exprimé,
àde ) ; sivaniAT , bxqoicbat. Espremido ,
port. Exprimé, ^, pressuré , tiré en pres-
sant. Y. Press, H.
EXPRIM|R, vl. Exprimir, çsit. V. Ex-
primar,
EXPROPRIAR, V. a. (exproprié); m-
vMoovBiAii. Espropriare, ital. Exproprier,
priver quelqu'un d'une propriété immobiliè-
re, soit pour cause d'utilité publique et moyen-
nant une indemnité , soit par voie de justice ,
etc.
Éty. de ex, hors, de propri, ce qui nous
est propre, et de ar, mettre hors de ce qui
nous appartient.
EXPROPRIAT, ADA, adj. et p. (expro-
pria, àde). Exproprié, ée.
EXPROPRIATION, S. f. (expropria-
tie-n) ; b«viioiifbiatimi. Espropriazione, ital.
Expropriation^ action dTexproprier.
EXPROUPRIAR , V. a. ( exçrouprià ) ;
KtpaooraiAB. Exproprier, dépouiller quel-
qu'un de sa propriété.
Ély. de ex, hors, et de prouprielat. Ypy.
Propr,H.
EXPRODPRIAT, ADA, adj. et p. ( ex-
proupriâ, àde). Exproprié, ée. Y. Propr, R.
EXPROUPRt ATION , s. f . (exproupria-
tie-n); ssmoovbiatuii. Expropriation, priva-
tion , exclusion de la propriété ; action d'ex-
proprier : Exproupriation fourçado, expro-
priation forcée , celte qui est faite par autorité
de justice. Y. Propr, R.
EXPDI.GIO, vl. ^xpuUto, cat. V. Ex-
pulsion.
EXPQLSIO , vl. Expulsion, e^p. Yoy.
Expulsion,
EXPDI«SION,s f. (expulsie-n); nFoi.-
nsii. Expulsié, cat. Expulsion, esp. Espul-
sione, ital. Expulsno, port Expulsion, ac-
tion d'expulser d'qn lieu, d'un pays, d'une
compagnie.
Ety. du lat. expulsionis, gén. de expulsio.
EXPULSin, IVA, adj. vl.£4Ppu/ftù,cat.
Expulsivo, esp. port. Espulsivo, ital. Expul-
sif, répulsif.
EXPORGAR, Expurgar, cat, \» Es^
purgar.
EXO
BXQ
195
EXQUESITAiœNT, vl. Exquisdmeni^
cat. Y . ^xquisam^nt,
EXQUISAMENT. adv. vl. BXQvuiTAanwv,
^xQuctiTAMnT. Exquisiàameni, caL Exqui-
sitamente, esp. port. Squisitamenie , ital.
Exactement, soigneusement, avec justesse.
V. Oufr. R.
EXQUISiDAiœNT , vl. Exactement.
EXQUIST, Exquisii, cai. Y.Esquist.
EXSEQUIAS . S. f. pi. vl. BzsQoiAs. Exe-
qOias, cat. esp. Obsequias, port. Esequie ,
liai. Obsèques.
Ély. du lat exequiœ.
EX-SI, vl.lci.Y. i4tea.
EXSIGAGIO , s. f. vl nnccATM.Dessica*
lion « dessèchement
Éty. du lat. exsiccalio, m. s.
EXSIGATIU , vl. Y. ExHeeaHu.
EXSIGCAR, V. a. vl. Sécher, dessécher,
tarir.
Éty. du lat. exsieare, m. s.
EXSiqCAT , ADA, adj. et part vl. Des-
séché ée
BUieCATIO, vl. V.£jp«tcaeio.
EXSIGOATIU , IFA , adj. vl. Dessica-
tif, ive.
BXSmiAR , V. a. vl. ExUmar , cat. Es*
limer. Y. EsUmar,
Éty. du lat exisiimare. V. EsHm , R.
EXT
EXTASA, 8. f. (extase); Extasis, lat
esp. port cat EsUui, ital. Extase, ravisse-
ment d'esprit, suspension des sens, causée
par la contemplation d'un objet surnaturel.
Ëty. du grec ixTua^tc ( ekstasis ) , élonne-
meni , renversement d'esprit , dérivé de
è$((rc7ijiLi (existémi). renverser, frapper d'éton-
nement.
I^TASIAR ^', V. r. (s'extasia). S'exU-
sier , être ravi , transporté d'adn^iration.
EXTASIAT , 4DA , adj. et p. (extasia ,
àde). Extasié , ée.'
ÉZTAZIS, s. m. vl. B3ÇTiiAsif . Extase , ùg.
de grammaire. \, Exlasa,
EXTENCIÇ, s. f. vl. KXTsnftxo , KXtwmuon,
y. E^tention.
EXTEPfDE^NT , S. m. vl. Extension.
V. Estpndament.
EXTENDRE, V. a. vl. mmmmM., Exten-.
drer, cat. Répandre, épanouir. \JEslendre
et rgnd. R.
EXTENJER, vl. V. EsieqnertX Estenher.
EXTENSIO, vl. Exiensiù, cat V. Ex-
tention,
EXTENSpON, S f. (extcinsle-n): m%rmm-
uxa. Extenstà, cat. Extension, e^p, Stendi-
mento, i|al. Extension, action, étal de ce qui
s'étend, prolongement , étendue, développe^
ment.
EXTENSIU, IVA, adj. vl. Extefisiu ,
cat. fx^entivo, esp. Stensivo, ilal. Extensif,
ive, propre à étendre. V. Tend, R.
EXTENTION, S. f. (exleinsie-n); ssm-
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J
196
EXT
f m. Exlensio, cat. Exiemion, esp. Exien-
<âo, porl. Stensianê, îlal. Eitension.
Étj. da lat. exUntionU, géQ. de extemio.
V. TTend, R.
EXTBNUAR, ▼. a. (exténua); hamvui.
EHenuare , ital. Extenuar , esp. port. Ex-
ténuer, affaiblir, rendre maigre, dîminoer les
forces ; diminuer la gravité d'un crime, d'une
foute.
Ély. du lat. êxtenuare, fait de ex augm.
de tenuii , mince, et de ar , rendre plus
mince.
EXTENUAT, ADA, ad|j. et p. (exténua,
âde); £x(eniiado, port. Maigre, considéra-
blement décharné. V. NequelU.
Ëty. du bt. extenuatut,
EXTENUATION , 8. f. (extemiatle-i^ ;
KXTnrvATnoi. Etttnuaiione y itèL Exténua-
cion, esp. Extenuaçâo^ port. Exténuation,
amaigrissement , coosoraplion de tout le
corps. V. NequiUmenL
Ely. du lat. extenualionii ^ géa. de exU-
nuatio,
EZTENUATIU, IFA, adj. ▼!. Exténua-
tivo, esp. EstenuaHco. itd. Exténuât* f, pro-
pre h exténuer, à affaiblir, à diminuer.
Éty. detenuM.
EXTEiiiAm,?l.et
EXTERIOUR, lOURA , adj. (extérieur,
dure); bsvbuovb. £f<ertor« , ital. Exterior^
esp. porl. cat. Extérieur, eure, il se dit des
parties d'un corps qui se voient, par opposi-
tion à celles qui sont cachées en dedans.
Éty. du lat. exterior, sous-entendu part.
EXTERIOUR, s. m. Extérieur, ce qui se
▼oit d'une chose, ce qui est dehors.
EXTERIOURAMENT, adv. (exteriou-
ramein ) ; Esteriormente , ital. Exterior-
mente i esp. port. Extérieurement, à l'exté-
rieur.
Ë(y. de exterioura et de ment,
EXTERmAMENT , s. m. anc. béam.
Bornage.
Extermiament de terrât. Fors et Cost. de
Béam.
Ëty. de exjâe terme et de metif , action de
fixer les termes , les limites. V. rerm, R.
EXTERMXAT , ADA , adj. et part. anc.
béam. Borné, ée, limité , ée. V. Term , R.
Et tatt caniut deben esta affitats et ex-
termiatz. Fors et Cost. de Béam.
EXTERMINADOR, \\.Exterminador,
cat. V. Exterminataur.
EXTERlONAR , y. a. (extermina) : impr.
SSTSttBMAB , MÊTAMmaUkM , MMimOMB. EêÙr-
mttiare, ital. JPxf erminar, cat. esp. port.
Exterminer , faire périr , détruire entière-
ment ; en vl. bannir , chasser.
Êty. du lat. eâ;feniiiiiare,l)annir, chasser,
exiler, formé de ex , hors, de terminut^ terme,
lifflile, et de ar , chasser hors des limites.
V. rerm,R.
EXTERMINAT , ADA , a^j. et p. (exter-
mina , àde ) : Exlerminado , port. Exlcrmi-
né. ée. V. rerm,R.
EXTERMINATION , s. f. ( extermi-
natie-n); BzrsiiMiiiATnoi. Etterminaiione^xi^X.
Exterminaçâo , port. Extermination , des-
truction entière.
Éty. du lat. exterminaiifmit , gén. de ex-
terminatio. V. Exterminar et Term, R.
EXTERMINATOUR , S. m. (extermina-
EXT
tôor); Sterminaiort , iul. Sxterminaê&r ,
cat esp. port. Exterminateur, qui extermine.
Éty. du lat. exterminatar , m. s. V. IVmi,
Rad^^
EXTERMINATRB , ?1. Voy. Extermi-
nataur.
EXTERNE, ERNA , adj. (externe, ème) ;
KRSBiio. Eslemo, ital. Externo, esp. porL
Externe, qui est au^ehors, qui vient du
dehors.
Dans les écoles, les pensions, etc., on
nomme extemot, externes, ceux qui ne sont
pas en pension, qui ne sont pas pension-
naires.
EXTERSIU, ITA, adj. vl. Dépuratif,
propre à nettoyer.
fity. du lat. tergere, nettoyer.
EXTHA8I8 , vl. V. Extasie.
EXTINCTION, S. f. (extinctie^i); Bzrmc-
van. Estimions , ital. Extinçâo , port. Ex-
tinction , action d'éteindre , c'est-^-dire ,
d'anéantir le feu , la flamme ou la lumière.
V. Atupir; impossibilité de faire entendre sa
voix, amortissement.
Éty. du lat. extinctionis , gén. de extine-
fto, m. s.
EXTINCTIU, IVA, adj. vl. Extindify
capable d'éteindre.
EXTINTA, adj. vl. Éteinte, en parlant
de la chaux.
EXTIRPAR, V. a. (extirpa); Extirpar^
cat. esp. port. Estirpare, ital. Extirper, dé-
raciner; Cg, abolir, détruire.
Ëty. du lat. extirpare.
EXTORCAR, V. a. «troiiacAB, ncroo»-
qvm. Stor^uere , ital. ^xlorgutr, oorL Ex
torquer, tirer quelque chose par force, pa
imEK>rtunité ou par menaces.
Ety. du lat. extorquere , formé de es, tirer
de ou en, et de torquere, arracher en tor-
dant. V. Ton, a
EXTORCAT , ADA, a4i. et p. (extourcà ,
àde); Exiorqutdo, port Extorqué, ée. V.
Tors , R.
EXTOR8ER , v. a. vl. Arracher , extraire,
enlever, prendre, délivrer, débarrasser,
échapper : extorquer. V. Extorser.
EXTORSION, vl. et
EXTORTION , vl. V. Estorsio.
EXTOURQUIR, vl. V. Extorcar.
EXTOX, ait. de Estoc, v. c. m.
EXT H , BzraA • BSTiiA, radical pris du lat.
extra, hors, au-delà, qu'on a dit pour ex-
tera , et dont le rad. est e , fx , d'od : extraor-
dinarius , extraordinaire , extremus , ex-
trême, extremitas, extrémité.
De extra: Extra, Extra-dot, Extra-our-
dinari , aria , Extra-ourdinaria-ment ,
ExtrO'Vagança , Extra-vagant , Extra-
vagar, Extra-guat, Estra-gat, Estragn-
ar, Estra-grat, Edra-guar, Estr-alhar,
Estr-alhat, Estral-ir, Estra-madoura.
De extremUatis, par apoc de •: Extre-
miiai.
De exiremus, par apoc. incompl. Extrema-
ounetUm , Estrem . Estrem-ar , Estrem ida,
Eslrem-ier, Extrem-itas , Estrem-ouncion ,
Estrem- s.
Dee^fr, par le changement dex en s,eetr;
d'ùù: Estraça, Es-traças, Es-traç-ar,
Es'traç-at . Es-traçad-ura , Es-tra-faciar,
Estra-faciat, Estra-luirar , Estra^lusida,
par
EXT
Estra-ma$, Éstra-matt-ar, Eslra-miaw,,
Eslra-m-palar , Estram-palat, Estra-^
ven-ar. Estra-viar, Estra-9iai, Eetra*
meas , Estra-mias , Esir-ain , Estrain-er ,
Ettrang-at, Ettrang-eé, EstrangA, Et-
trang-ier,Ester'iour, Estranek, Estranek*
ar, istran-i , Estranehar^eea , Edrand^*
atge, Ettran^-txa, Estrawhbord, ifsifwm,
Estr-embiat, Extrema-ment, Extrem-e.
EXTRA, init prisda lat extra ^ hovs,
outre, par-delè, au-delà. Il exprime une idè»
de sortie qui va au-delà du terne, et cooh
posé ptobablement dtex , hors , et de irwM,,
au-delà.
Extra-ourdiman, (|ui va au-delà du temw.
Extravagant, qui erre au-delà des bor-i
nés, des idées raisonnables.
Extraviar. sortir de la voie.
EXTRA , Mot conservé du lat. pour désH
gner une cbose qui est en plus, hors, outre*
Éty. du lat. extra, hors, ainlelà. V.,
Extr, R.
EXTRACCIO , vl. V. Extraction.
EXTRACTION , S. f. extraticHi) ; mxwmsr^
•nmm. Extraccià, cat. Extraeeion, esp. Ex-
tracçâo, porL Estraxione, ital. Extraciîon»
action d'extraire ; naissance , origine.
EXTRADITION , S. f. (extraditie-n); n-
TKADina-ii. Extradition, remise des prison-
niers, des criminels au gouvernement au-
quel ils appartiennent.
EXTRADOT, 8. m. (estradôt). d. de
Barc. Biens parafemaux qui viennent en
sus de la dot.
Ëty. defâpira ei de dot, hors de la dot.
V. Extr, R.
EXTRAOUAR, V. D. vl. Extravaguer.
V. Extra, R.
EXTRAOUAT, ADA, adj. vl. Extraor-
dinaire, excessif. V. Extr, R.
EXTRAIRE, V. a. (extraîré). Extraire ,
faire l'extraction , exprimer , pressurer ; fig.
prendre la substance, faire le précis, l'abrégé.
EXTRAIT , s. m. (extré) , Ettrako, port,
esp. EttraUo , ital. Ce mot n'est pas proven-
çal quoique trèsHisité, il vient du iraoçais
dont nous lui conservons l'orthograplie» ne
sachant pascommentrécrire dans ta noire; cat
extret , s'éloigne trop de extraire et t afr«efe ,
qui serait la véritable traduction d'exIraK ,
n'est pas usité.
Extrait, copie d'un acte • ce q«e l'en
extrait d'un livre • d'un discours , subs-
tance qu'on obtient par l'évaporatîon des
suqi ; extrait d'un contrat , grosse d'un acte.
É(y. du lat. extractmn, formé de exltahere,
extraire. V. 7ra,R.
EXTRAIT DE SATURNO . S. n. (extré
de Saturne). Extrait de satume , extrait de
Goulard, acétate de plomb avec excès de
base , sous-acétate de plomb , soos-proto*
acétate de plomb des modernes.
Éty. le mot extrait est français, dn ditait
en provençal, esirach, mais comme ce mol
n'est point usité dans ce sens nous conser-
vons le mot français.
Ëtendu d'eau avec addition d'un pco
d'aikool , l'élirait de saturae constitoe, l'eau
végéto-mioérale, eau blanche ou eau de Gon-
lard.
BXTRAJUDICIABI«B , adj. vl. Extr^U-
diciaire.
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EXT
BlTBAOMUfUBI , fl. V. BmtrQOwr-
dimari.
EXTRAOURDINARI, ARIA, adj. (ex-
Iraourdinàri, àrie); EMraordinario, ital.
E^elraordinario , esp. port. Extraordinarit
e«t. Extraordinaire , qut n'est pas selon l'or-
dre commun , qui n'arrive pas ordinairement.
Étj. du lat. esUnordinarius f hors de l'or-
dinaire. V. Extra, R.
EXTRAOUBDUIARIAIIENT, adv. (ex-
traourdinariametn) : EsUraordiMariamente ^
ital. ExiraordinariawîinU f esp. port Ex-
traordinairemeDtyextrèmement, bixarrement,
ridiculement*
Éty. de extraaurdinaria et de ment , V.
Extra, K.
UTRATAGANSA , rap. Extratagance.
BITRBT y s. m. anc. béam. Extrait.
V. Tra.R.
EXTRBM, S. il. vl. BMMM. JZsfr«m,cat.
Extrtmo, esp. port. Estremo, ital. Extré-
mité, bouti coin, fond; et adj. extrême,
dernier.
Éty. da lat. ex$lremu$.
EXTRElIA-ofnicTioli , 8. f. (estrime-
OUnction); lAim-ous, mxrwmmmvucrïïmm. EX'
Ireaui-ttnrSo, port. Extrême-onction, Tun
des sept sacrements , celui (joe l'on confère
en appliquant les saintes huiles sur un ma-
lade qui est en péril de mort.
ÉlT. du lat. ftrfrfma-ttticHofiis, gén. de
tmefio, demién onction, parce que c'est en
eflet la dernière des quatre qu'un chrétien
peut recevoir : La première au baptême ,
la seconde à la conurmation , la troisième
à l'ordination des prêtres, et enfin, celle de
Tagonie ou la dernière. V. Extr^ R.
L'oliqui VEgliso appliqua
Jm chreêtiam quan a moloii,
À êoun awèa eaummmquo
La douisour et (ou ripau.
Ak! foi n'en doun la demanda
Din Um dangié de la maiUrt^
Cantro Vinfemalo bando
Sa vertut ti rendra fmert.
David.
r,adv.(extremametn);
Eetremamente, ital. Extrewuidawkênte , esp.
port. Extrêmement , au dernier point , on
ne peut pas plus.
Ëtj. de ewtr^ma et de meni. Y. Extr, R.
EZTRSIIB.EllA,adj. (extrême, ème);
EetremOy ital* £!âPtreaio, esp. port. Extrême,
3ui est poussé à la dernière extrémité, au
emier point ; qui pousse les dioses à l'ex-
trémité.
éty. do lat. extremne, m. s. V. Extr, R.
BATRBHIBR, IBRA , ad{. vl. Betremer,
anc. Oit. Extrême, dernier.
Êty. du lat. exiremne.
. RZTRBMITAT, s. m. (extrémité): Ex-
fremUat, cat. Eetremità, ital. Extremidad^
esp. Extremidade, port. Extrémité, le bout
d'une chose , dernière nécessité , derniers
moments de la vie ; excès vicieux.
Ètf. do ht. extremiiaSf extremitaHs.
V. Extr.
BZTRBNUTAGiO , S. f. vl. 0TMMVTAcra,
5tom«4as<M«, ital. Elemue-
EXT
Éty. du lat. tiemniatio, m. s. V. Eetern,
Rad^
EZTRIGTDRA , s. f. vl. Slrignitura ,
ital. Ligature. V. Stregn, R.
EZTRIN8EG, BCA , a(Q. vl. Extrineee,
cat Extrineeeo, esp. port. EstrinêeeOt ital.
Extrinsèque, externe.
Éty. du lat exttrinsêcue, m. s. V. Int, R.
EXD
BZDRBRANT, adj, vl. mmmommmMm. Exff^-
herant, cat. Exubérante, esp. port. Eeube-
tante, ital. Exubérant , sural)oodant
Éty. du lat exuberantis, gén. de exu-
6eraii«.
EXCII.AR, vl. V. Exilar.
BZURIR , V. a. vl. Brûler , enflammer,
consumer, calciner.
Éty. du lat. exurere^m. s.
EZOST, U8TA, adj. et p. vl. Calciné,
ee : nroie , ee«
EJLMTIO , 8. f. vl. Brdiure, embrase-
ment, combustion, calcination, chaleur.
Éty. du lat. exuetio , m. s.
RIT
EX VOTO, 8. m. (ex-voto): Ea-voto,
ital. Offrande promise par un vobu, tableau
qui la représente.
Ety. du lat, ex-vUo.
Les anciens lesappelaient l«6e(ka-wCli»,
ou ex-voto, pafoe que leur inscription finis-
sait ordinairement par ces mots.
Ces tableaux représentaient ordinairement
le naufrage de ee«x qui avaient en le bonheur
d'en échapper, ils les portaient ordinairement
pendus au cou pour exciter la compassion
des passants, comme le font encore aujour-
d'hui certains pèlerins. D'autres les consa-
craient dans le temple du Dieu qu'ils avaient
imploré et auquel ils croyaient devoir leur
salut.
ET
ET , Est quelquefois employé pour «s, est.
\jes (jaacons s'en servent pour ai^ j'ai :
Qu'ey ton bie, Jasm. qu'u-je vu?
ETA
ETA, interg. vl. Courage ! ferme ! hardi !
Éty. du lat. eta.
CTB
itr?
ETE, excl. d. Um. Pour hé bien! V. Ben
he!
ETRARlCkAR S' , V. r. dg. S'égarer ,
s'éloigner.
Tout a^uâpendeni ma êaeaun
S'eybango louingdela maysoun,
D'Astros.
ETRARRANCAR, v. a. (elbarrancé), d.
lim. Casser bras et jambes, briser.
ETBARRIT, IDA , idi. (elbafTi^ide), d.
lim. Elat d'un tonneau desséché, disjoint
y.EêeUinU.
ETBAun , lA, «y. d. lim. fibafaiy it.
BTRRnT,niA. a^î-d. lim. Ébélé,8Dt
V. Eshetaiei BeeH, R.
ETRIiAUlR, V. a.dg. Rendre blême, pâ-
lir. V. Btavy R.
Tant yeUer dab sa mala gracia
Boue eyblasich è boue defàeio.
D'Astros.
ETBOTONEl, S. m. d. lim. Joujou. V.
Jtifuef.
ETBOU,8. m. (eTbou). Petite Ciucille, è
Thoranie, V. Veibau , dont ef^am est une
altération.
ETROPLHAR, v. a. d. lim. Écraser.
De gronouiUez en gronoutUex
. E'iae eybouillo per millUx.
Foucaud.
ETEROUTAR, v. a. d. lim. Entamer,
écorner, enlever les bourgeons. V. Bé^ou*
tar et Bremt, R.
ETC
ETGAMPI, s.m. d. lim. Fuite. Y. Camp.
Rad.
Lei doun eey tambour, eei troumpetto
Cha€%m prendra eoun eycampi.
Foucaud.
ETCARABILHARDA, 8. f. d. lim. Une
égrillarde.
ETC8BRAR, V. a. d. lim. Hettie en
pièces , déchirer. V. Eecarchar,
ETCHAMEN, adv. vl. Également, de
même.
ETGHADFAT,ADA,adj. d. lim. Voy.
EieaufateiCal,ïi.
ETGHAURAR, d. lim. Y. Eteaufar et
CaLK.
ETGHINA, d. lim. V. Sequina.
ETCHINOEAR, V. a. dg. Purger, net-
toyer.
ETCHIOUUkR, V. n. d. Dm. Siffler. Y.
Siblar et Sibl, R.
Lou merlo eychioulo. D'Astros.
ETCaiULA, S. f. d. lim. Sonnette. Yoy.
Campaneta,
ETGHOmuiAR, v. a. d. m. et g. Yoy.
Eneourdar et Surd, R.
ETGIGLIAR, V. n. d. lim. Jeter des cris
perçants.
ETCICUODAR, s. f. pi. mmacua^BMê, d
lim. Cris perçants. Foucaud.
ETGLIATAR , d. lim. Y.Bêdedâr.
ETGOROBI8SA,s. f. (eicorobisse). Nom
limousin de l'écrevisse. Y. EêCfinùiei.
ETCOSSOUNAT» ADA, adj. d. Um.
Divisé, ée.
ETCOOLIER , s. m. d. bas lim. Y. Jffaea-
lier et Eeeol, R.
ETGOORJAR , d. Ikn. Y. Eecarjetr, E^
pelhareiCar, R. 2.
ETGUNliAT, ADA , adj. (elcmilà. àde),
d. lim. Penaut, sot, interctit; mesuré avec
uneécuelle. Y.£iciil,R.
ETF
EVPAirr, 8. m. d^vand. Enfaxii^ t. c. n*
ti Fa, R.
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i
198
EYF
L'eyfant tant el nays derafU plora qutl
non ry, las laerimas las cals el gieUa por-
tan UHiwumi à luy qu'H venenla «ttterta
ffaquest nunU, En ay$i Veyfant e$ propheta
de H Ho lavor^ d. vaud. de 1,000.
ETFRBDAR, r. a. d. lîm. V. Eifrayar.
BTG
ETGAL, adj. d. vaod. Égal. Y. Ega%e\
ETOAUSZA, 8. f. d. vaad. Vérité. V.
Equ, R. 2.
La faUeià es prediea per la eygaleza.
BTGLIETSA, vi. V. Eglisa,
ETGRA8, 8. m. ?I. Verjus. Y.Aigras.
ETI.
EYliAMPlADA , 8. f. d. lim. Licence.
ETUBIT, adj. et p. fl. Choisi. V. Leg^
Rad.
ETLQAU8, 8. m. y1. Éclair. V. Ulhau.
ETpi
ETMAGBN, 8. m. (eïmadgein), d. lîm.
Pampre.
BTBIANGHA, s. f. d. lim. Menace. V.
Menaça,
ETHIE, BU. KTum. V. Esnu,
ETHIE , 8. m. Bin, d. lim. Esprit.
Vex-^xm mot d'eymemat d^odresso.
Foucaud.
Avez-voas plus d'esprit, plus d'adresse.
ETBIENDAy ?]. V. Esmenda.
ETN
ETNANÇAR , ▼. a. d. lim. Avancer. V.
Avançar et Anl, R.
ETNIDAR, d.Iim. Irriter. V. Irritar,
ETNIDAR 8' , ?. r. (s'eïnidâ) , d. lim. Se
mettre en colère.
Éty. Ce mot est une altération de s'enirar,
fait de en, de ira et de ar, mettre en colère.
V. Er, R. 2.
Mounseignour v'ey aidez paf tant.
Foucaud.
ETP
ETPANDRE , d. lim. Répandre. V.
Bugear.
ETPABnuk, d. lim. V. Espalael EspaL
Rad. ^ '
ETPADRIT, IDA, adj. d. lim. V. Es-
paourit et Paour, R.
ETPEIA, 8. f. d. lim. V. Espasa et
Espad.K.
BTPENSOUR, d. lim. Alt. de Espessour,
▼. c. m. el Espess, R.
ETPIAUZAR. V. a. d. lim. Éplucher. V.
Espeluchar,
BTPINGA, s. f. d. lim. Épingle.
Ety. Alt. àeEspingla, v. c. m. et Espin,
Rad.
ETPIULA, s. f.d. lim. V. Espinala et
ETPLSI, 8. m. d. lim. Exploit. V.
Exploit,
EYR
ETRAB, T. a. d. vaud. JJatt'r, ▼. c. m. el
/r,R.
ETRAR B\ V. r. md. S'irriter, se mettre
en colère.
Lo veray patient non «'eyra.
Dial. vaud.
ETRAU,8. m. (e!rÂoo),d. lim. Lieu où
l'on fait pourrir le mmier devant les portes.
ETRER y V. 9. d. vaud. Haïr. V. Haïr el
/r,R.2.
ETS
EYS, 8. m. pi. (èïs), dg. Les jeu». V.
Uelh.
BT8 , s. f. ?l. Abeille. V. Ab^lha.
Ety. 4u lat. api^.
ET8 , conj. vl. Même : JUt ey«, mot-méine.
ET8HIDURA, vl. V. Eysshidura,
BY8I,vl. }ci, V.AicU.
BTSILHAR, vl. V. EysfiUar.
ETSQDETA pour btsqiibtat, adj. et p.
d. vaud. Exécuté, ée.
Ëty. Alt. de Exécutât, v. c. m.
EY88A,vl.V. ^ma.
ET88AGA, V. ^mati^a.
BYSSAMOPLE , vl. V. Exemple.
ET88AROP, s. m. vl. Sirop. V. Sirop.
ET88ARRAR , vl. V. Enserrar.
ET88ART , s. m. vl. mmst. Mot qu'on
dit d'origine celtique, el qui désigne un lieu
inculte, un mauvais terrain ; arrachement ou
coupe de bois, clairière, abalis, lieu défriché.
Ëty. du lai. exaraturn*
BTS9AU8AR, vl. V. Esalsar el Alt , R.
BT86ADZIR, v. a. vl. Ecouter. Voy.
Eœaucir.
Éty. de eyss et de auxir. V. Aud^ R.
ET88BLAR, vl. V. £yfntiar.
ET88ENS, s. m. Un des anciens noms de
l'absinthe. V. Encens,
ET88BRAR, v. a. vl. Desserrer. Voy.
Detserrar et Serr , R .
ET8SERBAR, v. a. d. |im. Sarcler. V.
Ceouclar,
ErsSERNiniEN , s. m. vl. Diseemi-
men, cal. Discernimiento , esp. Dt^eernt-
mento, port. Semimcnio , ital. Discours
sage , dislingue.
ETSSâlOURA , s. f. V|. BYMUDOPA.
Fluxion , éruption , exanthème, abcès. Voy.
Sourlidura,
BT8S1LH , s. m. vl. Exil. V. Exil.
BT88ILHAR , v. a. vl. V. Exilar.
BT88IU;ar, v. a. vl. Exiler. V. Exilar.
BTSSIIXAT, ADA, adj. vl. V. Exilât.
ET8SIBIENT, 8. m. vl. lunumr, t^b-
■Morr. Eximent , anc' cat. Sortie , On.
EY8SfR,vL V. EisHr.
BT88IROC , s. m. vl. imau>t. Axaloc,
anc. cat. Eyssiroc, siroc , vent du Sud-Cst.
BT880BLIDAR, vl. V. Oublidar.
BT8SOIIBAR, vl. V. Eistorbar.
ET880RGER, vl. V. Essor ger.
ET88I1RIR, V. a. d. lim. Exprimer, pres-
surer, tarir.
ETSUTT^vl. V.J?ml.
EYS
, s. m. vl. Issue, sortie.
ETSXAIMAR, vl. V. Esalsar.
ETT
BTTAD18, adj. d. lim. (eytodi), Ail. de
Estadis, v. c. m.el Est. R.
BTTAMBBIf. conjoncl. (eslaoïbein);
fnrTAaraa. Aussi bi^Q*
Oiitom6efi.
Ifaquelousays s'en troba oaire
Si sabiax ço qyCes arribaJt
Per sept ou hueeh Us es UmmbaX.
J. M. Pr.
BTTAN, d. lim. Etang. V. Estang, R.
^TTANCHA , d. lim. Marais, étang.
Ëty. AU. de Es^ng, v. p. m. et ^siaiyff,
Rad.
BTTANT, adv. V. ^«lanf.
p Aquelay
Vousjuri ben et vous proutesti
Qu'es agut aytanl bouena besti
Qu'aulra que siajamai istat.
f M. Pr.
BTTAPAU, d. lim. Pour aussi bien. V.
Tamben.
BTTAT,d. lim. V. Etat,
ETTin, d. lim. V. Estiou el EHio, R.
ETTOULHA, s. f. d. lim. V. Estoubla,
BTTOUI.HA, 8. f. (eytouille) , d. lim.
Ravagé.
Tan Vamour fài dé Cey touillo
pis no cervello qu'au far fouiUo,
Foucaud.
BTTOUROIT, IDA, adj. et p. d. lim.
\,Estourdit.
BTTRIBAR, V. a. (eitribà), d. lim. Tra-
vailler, user, fatiguer, mener bon train.
Ëty. y. Estiblarl
ETTUDiNGUER, V. a. d. lim. Abasour-
dir. V. Estourdir.
BYV
ETVEINI«ADA, 8. f. d. lim. Étendue.
BTVIARI^T, ADA, adj. et p. d. lim.
Ëreinté, ée. V* Derenat.
ETZ
ETZINAR, V. a. d. lim. Féliciter.
BTZIl*, IDA, adj. d. lim. Eclos,ose.
Ëty. du lat. extr€, sortir. V. /r, R.
ES
EZ , mn, désinence qui caractérise la se-
conde personne du pluriel, au futur, seres^
direx, farex, et dans l'ancien langage, tfrels»
faretx, diretx.
EZ. conj. vf. Pour e, e(,et, devant les mots
qui commencent par une voyelle.
EZ, d. lim. Employé pour eis, eux.
EZA
EXAMEN, vl. Aussi, pareillement. Voy.
Eissament,
BZANAT . V. Desanat
BZARBAR,dl. V. Herbarei Mettre au
vert.
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EZC
EEGOIS8ENDRB» vl. V. Eicoiaendre.
EZB
BCHIEL, nom d'homme (esetchièl);
EuchielU, ilal. EzequUl, esp. Ezéchiel.
EZE
Patr. Saint Ezéchid, prophètei dont FÉgli-
86 honore la mémoire le 10 avril.
EZEL , vl. Pour € elt le s est euphonique,
el lui, et il, pour «« eh
EZI
ISlILTiâB, ▼. a. y1. Détroife^ ravager,
ruiner.
EZU
UMO
199
BZUN , vl. Pour € «m, et un.
EZURA, 8. f. vl. Usure.
EZURIER , 8. m. vl. U$urier , vojcz ce
mot.
La Lettre E oontSent 11,091 Mots on ArtSolet.
F
r , La aixJime lettre de f alphabet el la
quatrième des consonnes.
Celte lettre désigne quelquefois les Fran-
çais, dans les écrit des Troubadours.
Le f, est toujours double» en français, après
le o« eicepté dans le mot afin.
Tenir Uis quatre effae^ être marqué des
quatre/; c'est être fou, ûo, fat, fantasque*
F d'un vkmioNfi, ouïe d'un violon.
ta.
F À , rA», rABL, ■'AT, imê%i rad. pris du lai.
/art, faiue^ dire, parler; dérivé du grec (p^
(phaù), dire, proférer, parler; d'où les mots
latins servant de sous-radicaui : /aônla. /a*
talie, eanfeeêue,eonfeeeio,profe$eio, infans,
affabilis, prœfatio.
De fabula, table, conte, récit; FabuUout,
par sync. de u, fabla, et par apoc. fabl;
d'où : Fabla, Fabl-eta, FabUier, Fari-bol,
Fari'bolae, Para-bourda, Fari-bola,
De faialiey prescrit par le destin fatal, par
apoc. /h<a(; d'où : Fatal, Fatalitat, Fat; et
par le changement de ( en u : Falau,
Dtprofiieri, profettue, «um, déclarer de-
▼ant, ouvertement, publiouement, professer,
par èpoc. profeesy et par le changement de o
en ou, proufess; d'où : Proufeee-ar, Prou-
feei'ion, Proufese^our,
De infantie, gén. deinfansy qui ne parle
pas encore, par apoc. infant, et par le chan-
gement de < en e, enfant; d'où : Enfant, En-
fantament, EnfanUoun^ Enfanl-ar, Enfani-
ilh-agi, Enfant-^ria, Enfanç-a, Enfant-as,
De enfant, par la suppression du premier n,
efant: d'où les mêmes mots, et Efant-Uh-
âge, Ey-fant.
De affabUis, dérivé de affari , parler h, k
qui Ton parie aisément, affable, par apoc.
«jra6/;d'où : AffaU-e, Affabl-a, AffabU-
iiat, Affabla-wunt.
De ineffabilis, qui ne peut être eiprimé,
toefiable, par apoc. inefabil, et par sync. de
if inefabl: d'où : Ineffabl-e.
FA, s. m. Fa, ital. esp. port caL lat. Fa,
la quatrième note de la gamme, ut, re, mi, fa.
FA| Est 80UTeol employé par les Langue*
FA
dodens, particulièrement pour far, faire,
faire, et quelquefois pour le pari, faeh, fait
FA, Pour il y a.
Non sabés que %iuostre marii
Fa quauqueys jours qu'es en eampagno,
Brueys.
FAB
FABA, 8. f. (fabe) ; Faba, cat Nom lan-
guedocien et gascon de la Cève. V. Fava.
FABAR1I«, s. m. (fabaHI). Nom d'une
variété de la fève commune, aux environs de
Toulouse. V. Favarot,
C'est la etcta/aèa montanafSemine minore.
FABAROOU, s. m. (fabaréou). Nom lan-
guedocien des haricots. V. Fayoou.
FAiœL, s. m. vl. Fabliau. V. Faula et
Fa, H.
FABEU«A,s. f. vl. Fabliau. V. Faula
elFa, R.
FABBTA, V. FabHus et Al]^bet.
FABBTU8 , s. m. (fabètus), d. m. Aller,
de sabetus. V. Alphabet.
FABI , s. m. (labi), m. s. quejarra,
Fabi de Toit, jarre à l'huile.
FABIAN , nom d'homme (fabiàn) ; fambh.
Fabiano, ital. Fabian^ esp. Fabien.
L'Eglise honore troissaints.de ce nom, le
20janvier,18 octobre et 31 décembre.
FABIBTA, 8. t ((abiéte). Petite jarre.
Gare.
FABIOUN , s. m. (fabioun). Pot de grès
pour les enchois. Gare.
FABIUS , nom d'homme. Fa^to, ital. esp.
Fabius.
FABLA, s. f. (fable) ; Favola, iUl. Fabu-
la, esp. port. cat. Fable, récit feint et allé-
gorique , sujet d'un poème épique ou drama-
tique ; histoire des dieux du paganisme ; cho-
se controuvée, fausseté, conte en l'air.
Êly. du Iat./a6ula. V. Fa, R.
La vérité qui résulte du récit allégorique de
la fable ou apologue, se nomme moralU/.
L'invention des fables ou apologues, est
attribuée à Esope, chex les Grecs; à Phèdre ,
chei les Latins; el à Lafontainci chex les Fran-
FAB
çais, ces auteurs sont les plus célèbres en ce
genre.
FABLA8 DEL8 GBAMâCIS , S. f. pi.
vl. Fictions des poêles. V. Fa, R.
FABLEA8,et
* rABLEAX,s. m.vl. Fabliau. V. Faula
et Fa. R.
FABLEL , a. m. vl. Fabliau. Y. Faula et
Fo,R.
FABLBOR,et
FABLEOUR,s.m.vl. Causeur, parieur,
conteur, narrateur de contes, d'histoires, de
fabliaux, de romans.
Éty. du lat. fabellator et fàbulator. V. Fa,
Rad.
FABLETA, 8. f. (fabléte) ; rAU4>TA. Fa^
buleta, cat. F^bulita, esp. Favoleta, ital.
Dim. de fable, petite fable.
Éty. du lat. fabello, m. s. V. Fa, R.
FABUAX, S. m. vl. Fabliau. V. Faula
et Fa, R.
FABUER,s. m. (fablié). Fablier, livre,
recueil de fables.
Éty. Atfabla ti deier. V. Fa, R.
FABI«08ABIEN8 , adv. vl. Fa6ti2o«a-
meii(e,esp. port. ital. Selon la fable. V. Fa,
Rad.
FABU>TA,dg.PeUte fable. V. Fableta
et Fa, R.
FABOUR, Alt. langued. de Faveur y
V. c. m.
FABOU9, s. m. pi. (fabôus). Nom rouer-
tjatdes haricots, V. Fayoou ; el des fèveroles.
W. Favarot eiFav,R.
F ABU, rAM, womm, sous-rad. pris du laL
faber, fabri, el même fabre. Qu'on trouve
dans Piaule : artisan, ouvrier; dérivé de face-
re, fado, faire; d'où : /[a6rtea , fabrique;
fabricare, fabriquer ; aurifaber, orfèvre.
De fabri, par apoc. fabr: d'où : Fabr-e,
Fabr-aria, Fabr-Hhoun, Fabr^oun, Fabr^
ega, Fabr-egat, Fahr-egar, Fabr-eg-ador,
Fabr-il.
De fahriea-. F abrita, Fabric-ant^Fabri'
den.
De fabricare, par apoc. fabrie; d'où : Fa^
bric-ar, Fàbrie-at, Fabric-atUm, Fabriê-
atour.
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200
FAB
De aurifabri : Orfetro^ Farge-a, Forge-
aire , Forge-airaum ^ Forge-ar^ Forge-eU ,
Forg-eiroun.
De faber, par le changeDent deè eaii :
Faure^ Faur-eLFaur-egear, Faur-egeat,
^aur-motcn, Fàvre; par le changement
ùe f en k , haur: d'oo : Hau , Haur-e,
Hourg-ar » Vahr-e, Vabr-elia, et les noms
propres : Fabre^ Febre, Febure^ Feronnier.
De fabrica, par suppression de 6 et de t,
farcay et parle changement de e en g, farga;
d'où: Farga, Farg-ada, Farg-aire^ Far-
ar, Farg-at, Farga-ier.
FABRARIA, 8. f. (fahrarie), dl. Forgerie,
lieu où l'on forge, les forges en général, la
me, le quartier des forges.
£ty. âefabreei de aria. V. Fabr^ R.
FABRE , s. m. (fâbré) ; «av, vavbs, fAv-
Ks, TABBK. Fabbro, îtal. Forjaàor y esp.
i>ort. FabrOf anc. esp. Forgeron , maréchal
errant, celui qui ferre les chevaux, etc., on
donne aussi le même nom au taillantUer. Voy.
Talhandier.
Ëtj. du lat. /a6er, fàbre^m. 8. V. Fabr,
R. en vl. ouvrier.
F ABBr,r,AB , vl. y. Fabregar.
FABRBOA, Gare. V. Falabrega.
FABREGA , 8. f. dl. Fabrega, cat. Forge,
boutique de forgeron ; ait. de fabrica , lat,
Éty. V. /'ttftr, R.
FABBBOADOR, s. m, vl. Fabricateur.
V. Fabr, R.
FABRBOAR , v. a. vl. rASfwuui. Fabre-
fuyar, anc. cat. Fabriear, esp. port. Fab-
bricare, ital. Forger, fabriquer. V. fabr, R.
FABREGAT. ADA, adj. et p. vl. Voy.
FabricateiFabr.lX.
FABREOOULIEII, V. FaXabreguier,
FABREOOURIER, 8. m. (fabregourié).
Nom qu'on donne, à Grasse, au micocoulier.
V. Falabreguier.
FABREOUIER , S. m. (fabreguié). Toy.
Falabreguier.
FABRICA, 8 f . (fabrique); Fabbriea,
îtal. Fabrica, esp. port. cat. mod. Fabrega,
anc. cal. Fabrique, façon de certains ouvra-
ges et de certaines manufactures ; lieu où l'on
fabrique, construction.
fity. du lat. fabrica, fait (fe fabwr, nom
générique de tous les ouvriers qui emploient
le marteau. V. Fabr, R.
FABBICA , s. f. Fabrica, port, basse lat.
Fabrique, administration des revenus d'nne
paroisse, revenu aflecté h l'entretien d'une
église, le peraonnel de cette administration.
Ëty.ll fut tenu à Rpme, du temps de Cons-
tantin, un concHe dans lequel on onlonna
quele temporel de chaque église serait divisé
on quatre partségales; la première, pour l'évè*
que; la seconde, pour tout te clergé; la troi-
sième, pour leç pauvres; et la qaatrièroe, pour
l^entretien et les réparations de l'église.
Le pape Simplicius, mapda à plusieurs
évèques que ce quart devait être employé,
ecclesioêiiciê fabrieiis, d'où le terme fabrica .
FABRICAIRE, ARBLA, 8. (fabricâlré,
arèlà). Fabricateur. Aub.
FABRICANT, s. m. (f^ln-icén); FabH-
Mnie, esp. port. Fabricant, cat. Fabbri^
cante, ital. Fabricant, celtn qui fabrique ou
fait febriquer des étoffes de laine, de soie,
etc.
FAB
Ély. et fabrica et de la term. atU. Voy.
Fabr, R.
FABRiCAR, y. a.(Aibrica): Fèàbricarcf
ital. FabHcar , esp. port. cat. Fabriquer,
faire certains ouvrages manuels; inventer,
imaginer.
Éty. du lat. falrieare, fabrieari^ oq de
fabrica et de ar. V. Fabr, R.
FABRIGAT. ADA, adj. et p. (fabrica,
àde) ; Fabricado, port. Fabriqué, ée.
Éty. du lat. fabricatut. V. Fabr, R,
FABBICATIO,vl.et
FABRICATION, s. f. ( fabricalie-n ) ;
rAsmcAMuoi. Fabbriçafione, ital. Fabrica^
don, esp. Fabriçào, port. Fabrication, action
par laquelle on fabrique certains ouvrages,
Éty. du \ai. fabricatianii, gén. de fabrica-
tio. V. Fabr, R.
FABRICATOUR, 8. m. (fabricatç^ur);
Fabbricatore, ital. Fabricador, esp, port,
Fabricateur, qui fabrique.
Éty. du lat. /a5rtca(or. V. Fabr, R,
FABRICIEN, FabricatoreiFabriceriuif
basse lat. V. Marguilhicr.
Éty. de fabrica et de ien. V. Fabr, R.
FABRICIII8 , nom d'homme. Fabrieio,
ital. esp. Fabricius.
FABBIGA, Gare. V. Falabrega.
FABRIGA, vl. V. Fabrica.
FABRIGOUIJIi , y. Falabrega.
FABRIGOULIER, 8. m. (fabrigoulié).
Nom qu'on donne, à Moustiers et à Valen-
soles, au micocoulier. V. Falabreguier,
FABRIGOURA, V. Fabrega.
FABRIGODRÙR , et
FABRIGUIBR, V. Falabregwtr.
FABRn. , adj. vl. Fakril, port. esp. Fa-
brile, ital. Fabrique d'ouvrier, d'artisan.
Éty. du lat. fabrilie, m. s. V. Fabr, R.
FABBILPOUN , S. m. (fabrilléun). Dm*
de fabre, V. Fabroun et Fabr, R.
FARRQUN » 8- >P* (fabrôun) ; wAmmum^mi,
wMxmaMêomi.Dim. de fabre, forgeron, qui se
rapporte plutôt au talent qu'à la taille, d'où
le proverbe. V. Fabr, R.
Ou quita fabre per fabroun ,
Perde ioun ferre et eoun earboun.
Celui, qui pour un mauvais quitte un bon
forgeron, veut perdre en i^ême temps, son
fer et son charbon.
FABin^OUS, OUOA, adj. (febuléus,
ouse) ; Fa6tt(é«, cat. Favo/oto, ital. Fabu-
loio, esp. port. Fabuleux, ense , feint, con-
trouvé, inventé.
Éty. du lai, fabulotue. V. Fa,^.
FAG
FAC, rAS, TAS, rAcr, rscr, rAm, m,
rAiMt rcT, radical pris du lat. facere, facio,
factum, faire: d'où : fartuê, fait; facilii, facile;
facilitai, facilité; difficultas, difficulté: per-
^fefiff, parfait ; perfecHo, perfection ; ef/lca-
cia, efficacité , etc.
De facere, parapoc. fac; d'où : Fac, Fac*
enda, Faç-oun, Faç-oun-ar, Faç-oun-ous,
etc.
De fac, parlechaogementdeeen « ou r, fat
et /qi; d'où : Fae-er, Fat-ent, Fan^edor,
Fag'ur, Fax-emens, Fat-eire^ Fag-endat,
etc.
FAC
De fac, par le changement de e en # ou «# et
de a en diphtongue, ai, /bir, ou faiu; d'où ;
Faiii'O, Faits-onar,
De facilis, par apoc. facU; d'où : FacU^e,
Facita-ment, Factl^U-ar, Fetcil-il-at^eiç,
De diMcuUalis, gén. de digleultaê, par
apoc. diffUutM; d'où : Dificuliai, m0eiU^
uouê.
De difficulUU, par un autre apoc. diffiie ;
d'où : Diffle-ile, Dificila-wufU.
De facere,^f apoc. facer, et par sync. de
ce, far; d'où : Far.
De facere, par sync. de e, faere et par le
chang. de a en diphtongue ai, faire; d'où :
Faire , Re-faire, Contra-faire, Met- faire,
Jkt- faire, Affaire.
De factum, par apoc, faet; d*où ; FocC-
our, Fact-ion, Faet-iounari, Fad-ur^ar^
FactrUfa.
Defact, parle changement de r( en cft,/ae/i;
d'où : Foc^, Fach-a, Fach-ier, Contra-
fach, Refach, Ihi-fach,
De /art, par le changement de ( en x, facM;
d'où : Facs-apient, Facg-on.
De fact, par le changement de a en e,feeî;
d'où: Coun-fect'ion,Per'fect-ion.
De far, par le changement defen h, kar;
d'où : A-ha, Ar-re-har, ffar, Beeer,He-yt,
etc.
De^cf , par 8upp.dec,/h<,etpar changement
de a en dipthongue ai, /atf ; d'où : i4-^ti-ar,
Fait, Mal- fait-or, Fait-i$.
De eficacia, par apop. effUae ; d'où : Effi»
caç-a, kfUc-ac-iêaê, Efic-are.
De factut, on a fait fact, fat, fet, et ensuite
/if; d'MÙ : Coun-^t, CounjU-ura.
De infiçere, injicio, infectum, teindre, colo-
rer, imprégner , infecter, par le changement
de i en e, enfee; d*où : Infee-ir, Infèc-H.
FAC, 8. m. vl. Fait, action. V. FaeJ^et
Fac,R.
FAÇA, S. f. (fice); fACHA, cAmA, nMAn^
rAciA. Face, port. Far, esp. Faecia, ital.
Faç, anc. cat. Face , la partie antérieure de
la tête, le visage.
Ély. du lat. faciee. V. Faci, R.
ce De tout temps l'excellence et la dignité
» de la face humaine, qui s'élève vers le ciel,
» tandis que celle des animaux , sans no-
» blesse, sans expression , se courbe basse-
» inent vers la terre, a servi de texte «us
» poètes et aux orateurs. Ovide a dit, parlant
» de Dieu :
i> Os homini tublime dédit cœlumque tutri
» Justit, eterecioi ad eidera toUerevultut.^
<( Et Buffon : L'altitude de l'homme est
» celle du commandement; sa tête regarde
» le ciel et présente une face auguste , sut
» laquelle est imprimé le caractère de sa di-
» gnité ; l'image de l'âme y est peinte par
» la physionomie ; l'excellence de sa nature
M percé i travers ses organes matériels ei
« anime d'un feu divin les traits de son
» visage. » Virey.
FAÇA, s. f. Face, port. Face, seditaossî,
pour devant ou côté d'un édiûce, de Tétat ou
de la situation des affiiires, etc.
FAÇA, 8. f. (fôque), dl. Une haqnenée:
cavale *de médiocre taille, facile an monCoir el
qui va l'amble. 8auT.
FAÇA,d. vaud. Faites, qtTU ou qo'elle
f^se.
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FAC
PACABE3LA,8. f. v1. Flamberge.
FAÇADA. 8. f. (façade) ; Faceiata , ilal.
Faehada, csp. port. Façade , frontispice ou
•trocture extérieure d'un bâtiment.
Éty. de faça et de ada. V. Foeî, R.
FACEDOR, 8. m. ?1. V. FacHre et Fae ,
Rad.
FAGEIRE, 8. m. vl. rACBDOR. Architecte»
in?entenr, poëte. V. Fazeire.
Éty. du lai. factor , de facere. V. Fae ,
Rad.
FAGENDA, 8. f. d. Taud. Faeenda , anc.
cat. Af&ire. chose à faire.
Éty. V. Fae, R.
FAGESSIOns, OUSA, a4j* (facessiéus,
6use) ; Faeeeios, cat. Faceto, ital. Facétieux,
euse: badin, plaisant, bouffon, divertissant
Éty. du lat. faeetoitu, m. s.
FACE88I8, S. f. pi. ffacèssi): Facezie»
ital. Faeeetas, esp. port. Façons, soins mi-
nutieux , cérémonies recherchées : Faire de
faceisii^ faire parade, mettre de T importance
à ce qui n'en mérite pas.
Éty. du lat. faeetiœ, arum, m. s. formé du
lat. facetia , enjouement, selon les uns, ou de
faciet, visage, mine, posture, selon d*autres,
ouencore de fari, parler, ou de facio,}e fais.
FACETA, s. f. (facéte); Faecetta, ital.
Faeeta, esp. port. Facette, petite face d'un
corps qui en a plusieurs, comme un polyèdre.
Èty. de faça et du dim. eia. V. Faei^ R.
TaiUar à facelae, facetter.
xAiMAT A rACBTAt, Facetado , ^oti. Fa-
cetté ée.
taIbab a r AccTAt, Faeetar, port. Facetter.
FAGH , s. m. vl. Hèlre. Y. Fau,
Éty. du lat. faeinue V. Fag, R.
FAGH, 8. m. (fatch). Fait, action. Y. Fet.
Éty. du lat. factum.V. Fae, R.
Faeht de jouinet gem; coumeous de
vielhardt. Pr.
FAGH, FAGHA, adj. et p. ta, m, Fetto,
port. Folio, iUl. Fait, faite, achevé, exécuté,
habitué, 8tylé.
Éty. du lat. faeiue, a, Y. Fae, R.
Cawûa fâcha counteou prêt. Pr.
Faéh ni fach (fa ni fa), quille à quitte. Pr.
Toui Umt joun que Diou a faeh, Tr. tous
les jours de la vie.
Quand tCavez faeh,TT. combien cela vous
a-t-il coulé.
Obra fâcha M fa gau, il aime la besogne
faite.
rAca,vl. Jefais.
Vianda fâcha, faisandée.
FAGHA, s.f. (fàtche). Pour face, figure.
V. Faça. Oh que fâcha! O quali* faciet!
lat.
Ély.Y.Fad, R.
Touear la fâcha , dl. Importuner, se ren-
dre incommode par ses demandes.
Bella fâcha, belle figure.
FAGHADIS8A, Y. Facharia.
FAGHAR, V. a. (falchà). Fâcher, causer
du déplaisir, choquer, mettre en colère, don-
ner du chagrin.
Ély. du lat. fatcinare , fait de fatcit,
charge , fardeau, selon Henri Etienne, Case-
neuve, BÎénage, etc., d'autres le font venirde
fattidire, fait de fatiidium ou de fatigare ,
piquer, vexer, offenser.
TOM. 11.
FAC
Dérivés : Fachar-ia , Fach-at , Fâcha-
ditta, Fach-out, Fadeta^ Fad'Oulha,F ad-
oulhan, Fach-ier.
On ne dit point faire fâcher quelqu'un ,
mais fâcher quelqu'un. Y. Faire,
FAGHAR 81 , V. f. Se fâcher, se cha-
griner, se mettre en colère.
Ou ti fâcha a douât penat, Vuna de ti
fachar Vautra de iappaitar, Prov.
FAGHARIA,s. f. (fatcharie) : tacuadma,
rACBAïuK. Fâcherie, tristesse, déplaisir, co-
lère, chagrin, brouillerie.
Kly. de fachar et de ta,
FAGHARIA , 8. f. Facheria , basse lat.
Domaine inféodé ou loué à moitié fruits.
Êty. de la basse lat. facheria, m. s. formé
de fructuaria,fïohfrucharia, tous les fruits,
et facharia, par corup.
FAGHAT, ADA, adj. et p. (faschà, àde).
Fâché, ée, qui a du regrçt, du repentir, qui
est chagrin, en colère.
FAGHEIi, s. m. vl. Fouet, aller, de
Flagel, R. v. c. m.
FAGHIER, 8. m. (fatchié); Feiror, port.
Facheriut, basse lat. Métayer ; fermier à
moitié fruits.
Éty. de fach et de ter, celui qui a fait le
travail. Y. Fae, R.
FAGHIER, lERA, 8. Qui se fâche à
propos de rien, sans sujet. Gare. Avril.
Ety. de fachar et de ter.
FAGHIER, 8. m. Du temps d'Etienne
Bertrand, fameux jurisconsulte de cette ville
de Garpentras, ce mol signifiait fermier, que
nous appelons communément rentier ; mais
à présent, nous nous servons de ce mot pour
designer un paysan ou vigneron de confiance,
qui a soin de cultiver ou de faire cultiver
nos terres ou vignes. Nous l'appelons plus
communémept fatour. Suppl. à Pellas, Bi-
bliothèque de Garpentras.
FAGHIGNER et
FACHILADOR, 8. m. vl. rAcmuiuB.
Sorcier, empoisonneur. Y. fachurier et
Fatc. R.
FAGHILAIRE, vl. Y. Fachilador.
FAGHILAMEN , 8. m. vl. facbhaamciii ,
r^MnuiABniii,rACHiiKA. Fatcinaçào, port.
Sorcellerie, enchantement.
Ély. du lat. fateinatio , m. s. Y. Fatc,
Rad.
FAGHILHAMEN» vl. Enchantement. Y.
Fatc, R,
Éty?
FACHIUfATRITZ , S. f vl. Sorcière.
Y. Fachilieira et Fatc, R.
FACHILIEIRA, 8. f. vl. Sorcière, fée,
magicienne. W. Fachilieira et Fotc, R.
FACHILIER, s. m. (fatchilié), dg. fat-
cmixBiK. Fachinerariut, basse lat. Sorcier.
Êty. du lat faclumi destin, d'où fada,
sorcière.
FAGHII^IERA , 8. f. (falchilicre) ; rAT-
CmiXBAA, rAXlUlKIIA, rACmU^lRA, rAITlMBMA.
FatiUera, cat. anc. Feiticeira, port. Sor-
cière, magicienne, devineresse.
FAGHINAR, (falchinâ) , dl. Patcinar,
port. m. s. que EmmatcarelEntourcelari
y. c. m,
Ély. du lat. fatcinare, m. s. et Fatc, R.
FAGHINAT, ADA, adj. et p. (falchinâ,
FAC
201
âde);nirAcviiAT. Famnado , port. Ensor-
celé. Y. Bntourcelat et Fatc, R.
FAGHINIER. lERA, 8. dl. Fatcinador^
port. Y. Sourcier,
Ély. du lat. fatcinare Y. Fatc, R.
FAGHOUIRA. adj. f. ou plutôt s.f. Olive
confite au sel et à l'huile. G'est. dit M. Avril,
ce qu'exprime fachouira, qui veut dire (ait
à l'huile. V. Fae, R.
Fachouire se dit ailleurs de l'état del'olive
qui a été un peu gardée après la récolte et
qui est prèle à être mise au moulin.
Ëly. de fâcha et ouira , qui est faite à
point.
FAGHODIRA, 8. f. ( fatchéuire ) , dl.
rAzooiBA. Y. Feittella,
Êty. de fach et de ouira , dans quoi l'on
fait. V. Fae, R.
FAGHOU8. OUaA,adj. ets. (fatchôus,
ôuse) ; oasov. Fâcheux , euse , qui cause du
déplaisir; difficile, de mauvaise humeur ; im-
portun.
Ëly. de Fach, R. de fachar et de out.
FACHORA,s. f. vl. Sorcellerie, enchan-
tement. V. Faehilamen et Fatc, R.
FACHURAR , v. a. vl. Ensorceler , fas-
ciner. Y. Fatc, R.
FACHURAR , V. a. vl. rAinrauui. Fatil-
lejar, anc. cat. Enchapter , ensorceler , fas-
ciner. Y. Fatc, R.
FAGHURIER, lERA, S. vl. rAcmLAooB.
Fatiller, anc. cat. ffadador, anc. esp. Fei-
ticeiro, port. Sorcier, magicien, enchanteur.
y. Fatc, H,
FACL wAc, rAcn, sous-radical pris du lat.
faciet, faeiei, face, forme, figure , dérivé de
facere, facio, faire; d'où tuperficiet, super-
ficie.
De faciet, par apoc. faci, faç; d'où:Fact-
a, Faci-at, Faç-a, Faç-ada^Fac-eta, Et-
tra-faci-ar, Et-faç-ar, De-faci-ar, En-
faciat, Et' facial^ Et^faç-able , Et-faç-
adura, Ettra-faeiar, Faz, A-fatt-ar.
De *Mper/îc<f#. par apoc. tuperfici; d'où :
Super fici-eï, ela, Super ficielament.
De faç, par le changement de c ench, Fâch-
ai Det'fach-ar.
De fae. par transposition caf; d'où : Et-caf-
adura, Et-caf-ar, Et-caf-at, Et-cafar-n-
f(, Etcaf-Hra.
FAGI, nom d'homme (fàci), Gast. aller, de
Bonifaço, v. c. m.
FACIA, s. f. vl. WAB9A, rACHA. Faccia,
ital. Face. Y. Faça.
FACIAL, adj. vl. Facial, anc. esp. Facial,
de Is fsce
FACIAIiHENT, adv. vl. Facialment,
cat. Facialmentp , anc. esp. Faccialmenle ,
ilal. En face, face à face.
FAGIARI A, s. f. vl. I^ocation, chose qu'on
prend à faire, bail.
Ély. de Fae, R. et de aria.
f*AGIA8, 8. f. pi. (fâcies), dl. Us Qgures
des cartes. Y. Figurât.
Ély. Y. Faci, R.
FACIAT, ADA, adj. et p. (facià , àde) , d.
mars. Face, ée, homme bien face, qui a
k)onne mine.
FAGIBIf, dl. Y. Facile,
FAGILAMENT, adv. (facilamein) ; aiia-
. Facilmenty cat. Facilmente, ilal.
26
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202
FAC
esp. port. FacHement, sans eflbrt» avec
aisanoe.
Éty. da bt. faciliter , on ôefaeila et de
ment, d'une manière facile. V. Foc, R.
FACILE, OLA, adj. (facile lie); auat.wa-
ciMs. FaeUe, ital. Faeil , esp. port. cat. Fa-
cile , que Ton peot faire sans peine , sans
eflbrt , sans éprouter des difficultés,* accom-
modant, indulgent, faible, en parlant d'un
homme.
Èly. dulat. facilii. V. Fae, R.
FAGILITAR, T. a. (facilita); mn»» aisat.
FacilUare , ital. Faeililar^ esp. port. cat.
Faciliter , rendre facile , diminuer les diffi-
caltés , procurer les moyens de faire facile-
ment.
Éty. du lat. faeilem redderet ou ôe facile
et de itar, rendre facile. V. Fae, R.
FACIUTAT, ADA, adj. et p. Facili-
tado, port. Facilité, ée.
FAGlUTAT,s. f. (facOità); auaiica. Fa-
iiliia, ital. Facilidad, esp. Facilidade,
port. Facilitât f cat. Facilite , habitude ac-
quise de faire les choses avec aisance et sans
effort ; moyen de £ûre , d'obtenir ; disposi-
tions à la bonté.
ÉtY. du \ai.faeiiitatis, gén. de ftuilitas.
V. Fac, R.
FAGINAR. Y. Entourcelar et Fate, R.
FACIR,V. Farcir.
FAcaT, vl. Que vous facUf que tous
fassiez.
FAÇOUN, s. f. (façoun); rAiçora, wuLmtm-
wukj rAistovn, rATstoa, rsccoim. Facdôt Cat.
Faecian, esp. Faeçào, port. FatUme, ital.
Façon, manière dont on fait une chose; ma-
nière dont une chose est faite; £içon d'agir,
de vivre, de parler; le prix de la façon d'un
travail fait.
Éty. du lat. /acttoma, gén. de faetio ,
dérivé de faeere, faire, ou du bas breton
facx, m. s. V. Fae, R.
En get de façoun , d'aucune manière.
De façoun que y de sorte que.
FAÇOUN, s. f. pi. (façôuns) ; cnsHocnAt.
Façons, manières aflfectées qui tiennent de
la minauderie ; civilités , recherche dans les
procédés : Faire de façoune, donner un repas
un peu plus abondant qu'à l'ordinaire.
FAÇOUNAR, V. a. (façonna); Affazzo-
nare , ital. Façonner , donner à une matière
une façon qui la rende propre \ quelque
service ; faire des ornements , des embellis-
sements à un ouvrage; donner des labours
à la terre ; accoutumer à quelque chose.
Éty. de façoun^ et de ar, Y. Fae, R.
Neut. faire des façons , des cérémonies ,
récipr. se former.
FAÇOUNAT , ADA , a^j. et p. (façonné,
àde). Façonné, ée, on le dit par opposition
è brut. On dit aussi : Eetoffa façounada,
étoffe façonnée, qui est le contraure de esto/fa
unia,
Éty. de façoun et de af , qui a reçu une
façon. Y. Fae, R.
FAÇOUNIAR, V. n. (façooniâ|; rAçoo-
■AB. Faire des £içons, des cérémonies. Gare.
PAGOUFfIBR, (façounié),
FAÇOUNIOUS, (façouniôus), et
rAÇOUNOUS, ÔUSA, adj. (façounéus,
éuse); rM^ot'iiiMi, rAisomnoos. Façonnier,
ère , qui a des manières affectées, qui se
FAC
rend incommode par ses façons, qui ne veut
rien recevoir crainte de paraître indiscret ;
façonneux , n'est pas français.
Êty. de /abouti et de oui. Y. Foc, R.
FACTICE, IÇA, adj. (factice, Ice) ;
Factici , cat Factieio , esp. Fattixio , ital.
Factice , produit par l'art.
Ëty. du lat. /acdttuf, m. s.
FACTION, s. f. anc. béarn. Confection,
façon.
Ety. de factUmis, gén. de faetio. Y. Fae,
Rad.
FACTION, S. f. (factien) ; rAcm. Fae-
cià , cat. Faxione , ital. Faceion , esp.
Faction, état d'un soldat à un poste, c'est-
à-dire, en vedette ou en sentinelle; il se
dit rarement pour parti , cabale.
Ëty. du lat. faetionit, gén. de facUo^
formé de faeere, faire. Y. Fac, R.
FACTIONARI, s. m. (factiounàri) ; tw-
TmuA , rACTiomiAu. Factionnaire , soldat
en faction. Y. Sanitiiela.
Éty. du lat. /oeltonarti, m. s. Y. Fac,
Rad.
FACTIOUS, OUSA, adj. (factions,
éuse) ; Faceioi , cat. Faeeioio , esp. Fa-
xioso , ital. Factieux, euse , qui fait partie
d'une faction; perturbateur.
Éty. du lat. factioeut^ m. s.
FACTOR, s. m. vl. rAiTOR. Faclor, eat
esp. port. FaUore, ital. Créateur; facteur,
chargé d'afibires.
Ëty. du lat. factor , m. s. Y. Fac, R.
FACTOTUM, s. m. (factôtoun); rATovs,
rACTovB. Factoton (m factotum, domestique
ou homme d'aflbires qui a la conflance du
mallre et qui dirige ses intérêts , qui con-
duit les travaux , etc.
Éty. du lat. fac, ^ur fecere, faire, et de
totum, tout, qui fait tout. Y. Fae, R.
FACTOUR, s. m. (facteur), et impr.
rATova. Fatlore, ital. Faetor , esp. cat.
Feitor, port. On le dit aussi pour factoton,
pour intendant, mais plus particulièrement
pour facteur, ou employé d'un bureau des
postes , qui distribue les lettres.
Ély. du lat. faetor. Y. Fae, R.
FACTURA , s. f. (facture) ; tattoba.
Factura, cat. anc. esp. port. Fatfura , ital.
Facture, compte, état ou mémoire des mar-
chandises qu'un facteur envoie à son maître,
un commissionnaire à son commettant, on
marchand à celui à qui il vend , etc.
Ëly. du lat. factura , dérivé de faeere ,
faire le compte. Y. Fae, R.
FACTURA, s. f. rAvromA, tbataui. Fœ-
tura, bas lat. cat. Uechura, esp. Façon,
labour qu'on donne aux terres; ce qu'il en
coûte pour les faire travailler ; facture, dans
ce sens, n'est pas français.
Ëty. du lat. factura, m. s. Y. Fac, R.
FACTURAIRE , S. m. (facturiîré) ; fa-
TviiAm. Celui qui cultive , qui fait valoir
son domaine. Aub.
FACTURAR , V. a. (factura) ; rArmaAm*
Façonner, donner une ou plusieurs façons
à la terre ; lalMurer.
Ëly. de factura et de ar. Y. Fac , R.
FACTURAT , ADA, adj. et p. (factura,
âde) : rAmsAr. Façonné, ee, travaillé, la-
bouré*
FAC
Ëty. de factura et de af. Y. Fae, R.
FACULTAT, s. f. (facultâ); roimn. Fo^
coltà, ital. Facttltod, esp. Facu/ladf, port.
FacuUat, cat. Faculté, corps ou assemblée
des docteurs qui professent dans les uni-
versités; disposition naturelle qui se trouve
dans un sujet et par le moyen de laquelle
il est capable d'agir ou de produire un efiet ;
pouvoir, droit de faire bien une chose.
Ëly. do lat. facuUatit, gén. de facuUae.
Y. Fac, R.
La faculté de médecine de Montpellier fut
fondée en 1219.
FACULTATIF, IVA , adj. (facultatif ,
Ive); Factt((afttK> , port. esp. FacultaUu,
iva, cat. Facultatif, ive, qui donne la fa*
eulté.
Ëly. de facuUae et de if, iva. Y. Fac,
Rad.
FACULTAT8, S. f. pi. (facnltàs); Fa-
culdades, port. FaeuUaU , eat. FacoUà ,
ital. Facultés, biens, moyens pécuniaires,
richesses.
Ëty. du lat. facultates.
FAÇUM, V. Farça et Farçum.
FACUMIER, Y. Farcuimer.
FACUNDIA , S. f. vl. Faeundim , cat,
esp. port. Facondim , ital. Faconde , élo-
quence.
Éty. du lat. facundia. Y. Fa, R.
FA<»AMBNT , S. m. vl. OEuvre.
Ély. V. Fac,R.
FACZON, vl. Y. Façoun.
FAD
FAD, rAT, radical pris du latin fatuue,
ua, tttim, sot, impertinent, fat: Quia inepti
muUa fari êolent, et 6g. fade, sans goût,
les Provençaux ont étendu la signiUcatioii
de ce mot, aux choses usées , aux chiffons
qui n'ont ni consistance, ni valeur; ce mot
Kralt dérivé du grec <pon7}< (phatés), bavard,
billard, menteur, d'où le latin vatee ,
prophète, devin, prophétesse, devineresse,
poëte ; d'où fatuUae, fatuité.
De faluuê, par apoc. fat : d'où : Fat ,
Fat-a , Fat-aire f Fat-ar, Fat-eta, Fat-
oun, Fata-r-asa, Fat-icra, Faf-if-ter,
Faf-tttfol, Fait-iliat Faitil-ieraj Fait-ila,
Fatfur-ar.
De fatuitatiê , par apoc. fatuitat : Dei-
fadour-ir, Dei-fadour-U, Faduc, Faich-ue.
De fat , par le changement du f en d ,
fad ; d'où: Fad, Fadu , Fada-men, Fad^
ar , Fad-atsa , Fadard-atta , Fadar-as,
Fad-at, Fad-elh, Fad-egear, Fad-oulha,
Fadouth-an^ Fad-eurlae, Fad-atx, Fad-
egfaire, Fad^e, FadrCia, Fadouil, Fad-^
ourla, Fadourl-at, Fad-ri-an, Fadrian"
a$, Af'fad-ir, Af-fad-itea-ment^ ^l'I^T
U, Af'fod-^ml'it. Fad-eia,Fadia,Fad-
r-in, En-fadee-ii, En-fadee-ir , En-fad-
it, Faitilha-ment, FaUHh-eira, Far-fadr
et, Factur-ier, Faiturier-a, Faytilh-ier,
Fat-ilh-en, Feitur-ier, Feiturier-a, Fad-e,
Af'fad'ir, Af-fad-itêa-ment , In-fatu-at,
In-fatu-ar, In-fatu^ion, Des-in fatu-ar,
Fat-ar, Fatar-atea, Faton-aria^Et-fat-
ar: par le changement de f tu h, had ;
d'où : Bad-a.
PAD , ADA, t. (fa , âde) ; rAT. Foo,
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FAD
folle, extrafagant, foa à lier, niais. V.
Fadta.
Ëly. du lat. fatuuê, quoique la significa-
tion de ce mot soit un peu difierente. V.
Fad, R.
FAD, adj. y\. V. Fade.
VàM>A f S. f. (f&de) ; haba , wAnamA.
Fata , ital. Uada , esp. Fade , Dort cat.
Fada, basse laL Fée, la bonne fée, la fée
protectrice; femme ou divinité imaginaire
au'on suppose douée du pouvoir de faire
des choses extraordinaires ; en vl. ce mot
-désigne encore une espèce d*araignée.
Êty. du lat. fatua , la bonne déesse ,
fiMibé de fata^ fatum ^ destin, oracle. V.
Fad, R.
L'origine des fées vient d*Orient où elles
ont été inventées par les Arabes et par les
Persiens. Ce sont les mêmes que les Deœ
faiuumàea Romains.
FADA , s. f. Fée , se dit aussi pour sor-
cière, magicienne; folle, sotte.
Éty. du lat. fatua $ sotte , impertinente ,
extravagante. V. Fad , R,
FADA , Pour fable, V. Pabla et Fa, R.
FADAMEN, adv. vl. Follement, sotte-
ment. V. Fad , B,
FADAR, V. a. (fadà); vadiab, wamdam.
Fadar , anc. cat. port. Hadar, esp. Fa-
tare ^ ital. Féer, enchanter, charmer, en-
sorceler , en parlant des fées ; donner.
Éty. de fada et de ar. V. Fad , R.
FADAR , V. a. vl. Fadar , port. cat.
Féer, prédire, prophétiser, marquer la des-
tinée de quelqu'un.
Êty.V. Fod, R.
FADAR, FADA88A, s. (fodà, fodàsse),
d. bas lim. Qui a la tête exallée, qui a
perdu une partie de ses facultés inlellectuel-
les, V. dans ce dernier sens Fadal; pour
insipide, V. Fade et Fad . R.
On le dit aussi pour facétieux, goguenard.
V. Badin,
PADARAS, A88A, adj. (fadaris, àsse);
fAAAS, rADOVB&AS, rAPABIH. ÂUgm. dC fadat,
gros imbécile, gros nigaud.
Éty. V. Fadat et Fad, R.
FADARDAR, FADARDA88A, s. (fo-
dordà , fodordàsse) , d. bas lim. Augm. de
Fadar f v. c. m. et Fad, R.
FADARIA , s. f . (fadarie^ ; rAnAim. Féerie,
pouvoir magique des fées; enchantement.
Carc.
FADARIN , s. m. (fadarln). Niais, im-
bécile. V. Fadar ai,
FADAS, ASdA, s. vl. Niais, aise. V,
Fadat.
FADAT , ADA, adj. et p. (fadà , àde) ;
FAD , r AT , r ADOOa&A , FADAS , FAOQVIAA «^ f A-
DovLBAii , FAoïAT. Affatato , liai. Destiné ,
prédestiné , niais , aise , iinbécile , nigaud,
charmé par les fées.
Êly. du lat. fatuus, m. s. V. Fad, R.
Quauqu*un l'a fadiat , dl. quelqu'un lui
a jeté un sort.
Sembla fadiat, il est comme pétrifié.
Rire coumo un fadat, rire conmie nn
nigaud.
FADAT^ , S. m. vl. Prédestiné , don
le sort a élé fixé en naissant , doué par
Éty. de l'ital. fatato. V. Fad, R.
FAD
FADE, ADA, adj. (fiidé, àde); Foi,
cat. Fado, ital. Fade, insipide.
Ély. du lat. fatuut, m. s. V. Fad, R.
FADEBEN, dg. Bergey. pour faeion.
Faisaient.
FADEOEAIRB, S. m. (fadedîàïré) , dl.
et bas lim. Badin , qui joue comme les en-
fants, qui aime à s'amuser.
Éty. V. Fad, R.
FADEOEALHA8, S. f. pi. dl. V. Cou-
maires.
FADEGEAR, V. n. (Medjà) ; rADBu>«sAR.
Faire le nigaud , l'imbécile ; badiner, folâ-
trer; commencer à sourire, en parlant des
jeunes enfants.
Êty. de Fad, R. etdee^«ar, faire l'im-
bécile, le nigaud.
FADEI , vl. Je fais folie.
Ély. de Fadar , v. c m.
FADEIAR, vl. V. Fadejar ei Fad. R.
FADEIAR, V. n. vl. rADBJAH, faosta».
Extravaguer, gausser, ridiculiser. V. Fad,
Rad.
FADEJAR, vl. y. Padeiar.
FEDEJAR , V. n. vl. FAOBiAs. Badiner,
se moquer, refuser, extravaguer, ridiculi-
ser. V. Fad, R.
FADBLEGEAR , Aub. V. Fadegear,
FADELH , adj. vl. Fat . fou. V. Fad, R.
FADENG, s. m. vl. Fadaise, niaberie.
V. Fad. R.
FADES, s. m. FASBSA. Fadaise, imperli-
nence, fatuité, sottise. V. Fad, R.
FADB8A, s. f. (fadèse); Fadea. cat.
Fadaise, niaiserie , ineptie, bagatelle, imbé-
cilité.
Éty. du lat. fatuacia, fait de fatuue ; ce
mot a élé pris du français. V. Fad, R«
Laiesen loue fatt en leur fadesa.
taisêen loue oaue en leur baugeza.
Michel.
FADE88A, S. f. (fadesse) , dg. Gloriole.
FADE8TEL, 8. m. vl. vammtoi.. Faldtf-
torio, esp. port. ital. Fauteuil, V. Fautuelh.
Êty. du germ. fald-stal. m. s.
FADEfTOIi , vl. V. Fadeilel.
FADBT, adj. vl. Frivole, léger, insensé,
ensorcelé,
Éty. Dim. de fat et Fad, R.
FEDETAR , vl. V. Fadeiar.
FADEZA » fi. f. v|. V. Fadeta.
FADI , s. m. et
FADIA , s. f. vl. Opposition , contradic-
tion , refus , rebut , dédam, mépris, rigueur,
folie , indifiérence.
Êty. du lat. fàiUdium. Y. Fad, R.
FADIAR, VI. Ruiner, être refusé, assigner,
ajourner, frustrer, manquer, tromper,
déranger.
Éty. du lat. vadtare, vadari. V. Fad, R.
FADIAT,adj. et p. vl. Ajourné , assigné.
Éty. du lat. vadiatus et vadatut. V. Fad,
Rad.
FADION , part. vl. Frustré, refusé, privé.
V.Fad,R.
FADOUII*, adj. d. béarn. Fat. Y. Fof
et Fad . R.
FADOULHA , 8. f. (fadôuille) ;
FAD
203
Nigaud , imbécile. Y. Fetiai , NiaU et Fad,
Rad.
FADOULHAN , 8. m. (fadottillan) , syn.
de fadoulha et de fadaulhan. Y. Fad , R.
FADOUR , 8. f. (fadour). Fadeur , qualité
de ce qui est fade.
FADOORUk; 8. (fadéurlo) , dl. FABvmo.
Mets fade , insipide ; pour nigaud. Y. Fadat
et Niaii.
Êty. V. Fad, R.
FADODRIiAa , augm. de fadourla , dl.
et fadurlae. V. F,adaras et Fad , R.
FADRIAN, ANA, adj. el s. (fiidriàn,
àne) , d. |m. Imbécile , benêt» Y. M'ois et
Fad, R.
Fadri, ina, en catalan, signifie jeune gar-
çon , jeune fille.
FADRIANAS, AMA, fl. (fadrianàs,
àsse), d m. Augm. de fadrtan. Y. Nigaudas
et Fad, R.
FADRIN, S. et adj. vl. Errant, vagabond.
V.Fad.R.
FADRINA, s. f. vl. Fadrina , cat. Jenne
fille.
Ély. de l'inusité fratrina pour freUerna.
FADRINESSA,!
Jeunesse , enfance.
frainna poi
, 8. f. vl. Fa
'adrimeta , cat.
FADUC , adj. vl. vAionic. Fade , fasti-
dieux , ennuyeux, méprisé. V.FodsetFad,
Rad.
FADDRLAS , dl. Y. Fadourlas.
FADURLO , dl. Y. Fadourlo.
FAE
FAENA , S. f. vl. Ouvrage, travail.
FAF
FAFIAT, S. m. (fafià) , dl. Pour jabot.
\. Gavai.
FAO
FAG, vl. Fait. Y. Fet et Fae, R.
Fags dele apottols, actes des ap^dlres.
FAG,rAT,WMM, WA», radical pris du latin
fagut, hêtre, dérivé du grec <psY^< (pbagos),
dor, pour <pt)T(S< (phégos) , formé de fTfm
(phagô), je mange, parce que ses fruits ont
pu servir de nourriture à l'homme. M. Nodier
pense que c'étaient les glands des anciens.
De fagui,pzr la suppression de g et de #,
faui d'où : Fau.
De fague, par apoc. fag: d'où : Fage-a,
Fage-ai.
De faguê, par apoc. fag, et par le change-
ment de g en y^fay; d'où : Fay-ard, F ai,
Fai-a, Fay-oun, rai ard, Fay, Fai-ola :
F ai' ai. Fetn-a, Hau, et les noms propres,
Faye, Fayete, Du fay, Faae. Faie, Faiek.
FAO, s m. vl. Hêtre. V. Fau.
FAOAGNAT, ADA, adj. et p. (fagagnà,
àde), dl. Chiffonné, ée.
Par malhur n'amêpoiwntair lonl fegagna.
Truchet.
FAaEA, s. f. (fà^je), dl. Fageda, cat.
Paggeto, ilal. Foutelaie, bois de hêtre; frutt
ou faine de hêtre.
Êty. du lat fagetum. m. s. Y. Pag, R.
FAOEAS, 8. m. (fodjàs), dl. Pajal, cat.
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204
FAG
Fayueal, esp. Augmentatif de fagga^ grand
bois de hêtre. V. Fag, R.
FAGEIi, 8. m. vl. rAuu» nNisr. V. FouU
elFlagelyK.
PAGNAT , ADA , adj. et p. (fbgnâ, âde),
d. bas lim. Malfagnat, ada, mal bâti, con-
trefait, on dit ailleurs, Mau baHil, comme
s'il était bâti avec de la boue. V. Fang, R.
FAONIA, s. f. d. bas lim. Pour fange. V.
FangaeiFang,R.
FAONOUS , ODSA, adj. (fognoù, oûse),
d. bas lim. Fangeux, euse. V. Fangeous,
PautouseiFang.JX,
FAGOT, s.m. (fagé): haoot. FagoUo,
ital. Fagotum et Fagatum, basse lat. Pagi-
na, esp. Pour charge, paquet, V. Fait; per-
sonne sans goût, mal habillée.
Ëty. du lat. fatei$;ei selon Gaseneuve, de
fiigui, hêtre, parce que s'était ce bois qu'on
mettait ordinairement en fagots, ce qui est
rendu évident par le mot fagina, esp. V.
PaU,E.
PAGOTAGI , 8. m. (fagoutadgi) ; rAcov-
TA«B. Fagotage ; fig. mauvais ouvrage , assem-
blage informe, amas confus. Gare.
FAGOTAIRE , s. m. (fagoutaïré) ; r^-
•ooTAiBB, rAooiiTua, rAcorm. Fagotaritii,
basse lat. Fagoteur, faiseur de fagoU; fig.
barbouilleur, mauvais ouvrier.
Ety. de fagot et de aire, celui qui fait les
ftigots.V.Fat#, R. ^
FAGOTAR, V. a. (fagOUtâ); rAcocTAB,
mmrAiMëAM, BaoBAMovMAa. Fagoter, mettre en
fagots ; bousiller, gâter ce que l'on fait.
Ety. de fagot et de ar. V. Fait, R.
FAGOTAT, ADA,a4J. etp. (fagoutâ,
âde); rAeOOTAT, BarAOOTAT, BBrAISSAT, BMOini-
•«AT, noBAMoviiAT. Fagoté, éc ; mal arrangé,
mal habillé.
Ety. de fagot et de at, fait comme un fa-
got. V. Faw, R.
FAGOTIER, s. m. dl. V. Fagotaire et
Fait, R.
FAGOUTAÏRE, V. Fagotait:
FAGOUTAR , V. Fagotar.
FAGOimER,V. Fagotier.
FAGUENA8, s. m. vl. Mauvaise odeur
qui s'exhale d'un lieu fermé. V. Ettuch.
FAGUER, V. n. (fagué). Falloir et faire.
FAGUINA , s. f. (faguine) ; Fagina, bas-
se lat. Nom languedocien de la fouine. Vor.
Fouina. '
FAH
FAHINA, s. f. (fâïne). Nom languedocien
de la foume. DouJ. V. Fouina.
FAI
FAI , dl. Hêtre. V. Fau et Fag, R.
FAI, Pour fardeau. V. Fait, R.
Fai à far, vl. bon à faire.
FAI, Employé par M. Désanat pour /aire.
Quantévététaribotou.
FAIA . s. f. vl. rATA. Faia et Fagia, bas-
se lat. Hêtre et foutelaie, bois de hêtres. Y.
Fag, R.
FAIA, s. f. (f^e). Faine. Cast.
FAIANGB,etcomp. V. Faiença.
ràMàBB,\.FaueiFag,R.
FAI
FAICH , ACHA , vl. V. Faeh.
FAICHA, s. f. vl. Peinture, fard.
FAIGHA , s. f. d. m. V. Faitta.
FAICHAU, adj. vl. rAiMAu. Lourd,
pesant, ramassé, de manière à s'adapter aisé-
ment à la main. V. Fait, R.
FAICHON, S. f. vl. Face, figure. V. Faça,
FAICHUC , adj. vl. rATunc. Fâcheux, im-
portun.
FAIÇOUN, s. f. (faiçôun), d. béarn. Façon.
V./'apounetfac.R: ' ^
Chént mi de faiçoun, sans plus de façons.
FAIDA METRE EN , expr. prov. vl.
Prendre la peine, se charger.
Ëty. de la basse lat. faida, droit qu'avait
les parents et amis d'un assassiné de venger
sa mort sur le meurtrier.
FAIDAR.vl. V.Fadar.
l-AIDESjVl. Faites.
Ety. du lat. facUe.
FAIDIA, s.f. vl. Faida, basse lat. Tort.
Senet faidia, sans tortj sans injustice.
FAIDIMENT, s. m. vl. Révolte.
Ety. de faidir et de ment.
FAIDIR, et
FAIDIRE, V. a. vl. Bannir, proscrire,
exiler, repousser.
Ittirde Tolota e faidir.
FAIorr, adj. et p. vl. rAiDiTs. Faiditut,
basse lat. Exilé, chassé, proscrit ; confisqué.
FAIE , d. vaud. Pour faxez, vous faites.
FAIENÇA, s. f . (fayéince); taiaw^a.
Faïence, poterie de terre fine émaillée et
ordinairement blanche.
Ety. ûeFaensa, ville d'Italie, dans la Ro-
manie, où l'on croit que cette poterie fut
mvenlée vers l'an 1299.
La faïence était connue des Egyptiens, on
ne peut donc pas, à proprement parler, faire
honneur de son invention aux Italiens. La pre-
mièrequi se fabriqua enFrance, le futàNevers,
selon les uns, et à Fayence, ville du départe-
ment du Var, selon les autres, sous Henri IV,
en 1603. '
L'art de remailler fut inventé au XYI»*
siècle, par Bernard Palessy.
L'impression sur faïence ne date que de
1806; elle fut inventée par M. Merinson ;
mais en 1809, M. Puibusque, inventaun pro-
cédé pour donner aux impressions sur faïen-
ce, de sujets gravés en taille douce, tout
l'éclat, la variété et la solidité convenables,
tandis que M. Merinson n'avait pu produire
qu'une espèce d'herborisation.
faïencier, s. m. (faïéncié); rAïAin»*.
Faïencier, celui qui fait ou vendue la faïence,
on .dit faïencière, au fém.
Ety. ikfatença et de la term. mult. ter.
FAI
Let fcîieneiert nomment:
ANTTGORIUM. VêméX dom iU eoiif mit la Mn« pMr m
dire i« fairne*.
BISCUIT, toute picot de terre euiu m Cmv qui n*«t pat
FAIG , s. m. vl. Fait , acte. V. Fei, Faeh
et Fae, R.
FAIONA, s. f. vl. eld. lim. Boue, fange.
V. Fanga, Pauta et Fang, tt.
FAILHIDA , s. f. vl. Faute. V. Faiha eC
Pauta.
erreur. Voy.
On nomme :
faïencerie, le li«i o& elle le fJ^rique.
L'atelier du faïencier te compote parti-
culiirement det objett tuivantt :
DU TOUR. d«» |«pel o» diethigue : b i/.^. le «.«rdle.
/M, la t0tw, la Irt». ou l'exu^wiitf Mpériewedel'afWv,
•w laquelle on poM la terre qu'on veut la^unner. l'ar-
^ ou aie de la roue et IV/eM*.
DU GHAMDEUER DE JAUGE, qui eet m Uu» port<
•ur an pM tt muni de deni travcraee, eenrant 4 jauger
l««Mee.d.M lequel on diMlnguetUH^. lee »nMcA##
etle^erf.
DES GAZETTES, ou eylindnie creus. en terre eulle, dane
leeqwle M fait Mire an four lee pléeae de fuence.
FAOLLA.s. f. Vl. Faute,
FalhaeiFalt,ïi.
FAlLieENSA, s. f. Tl. Faute. V. Falha
et Fauta,
FAIULENSA, vl. FaiUenia, cat. Voy.
FalhentatiFatU.R.
FAILLIRA, vl. V. Falha et FaU, R.
FAILLUEN, vl. V. Falha et Fait, R.
FAILLIR, Vl. Faillir , cat. V. Falhir.
FAINA , s. f. (faîne) ; Faina , iUl. Un des
noms lang. de la fouine. V. Fomna.
FAINO,vl.V. Fawc.
FAIOLA, s. f. (faléle) , dl. PetH bois de
hêtres.
Ety. de fai et du dim. ola. Y. Fag^ B.
FAIR, vl. V. Far et Faire.
FAIRE , V. a. (faïré) ; rAsn , mm, rAi.
rAtn , rAooMi, et impr. rA. Pare, ital. Haeer,
esp. Fazer, port. Faire, anc. cat. Faire,
agir, travailler, venir à bout, former, pro-
duire, fabriquer, composer, construire,
exécuter, tâcher de..., etc. , etc.
Éty. Ce verbe est formé du lat facere , g'û
n'est pas lui-même un des plus anciens mots
de la langue celte , comme nous l'avons dit
ailleurs, y. Foc, R.
Avec ce verbe, on peut se passer de beau-
coup d'autres , dont il peut tenir la place.
Il est d'ailleurs du nombre de ceux qu'on
a appelés irréguliers ou défectueux , parce
qu'il change souvent de forme dans le cours
de sa conjugaison ; ce qui ne tient point k
son irrégularité, proprement dite, mais bien
à ce qu'il emprunte ses temps ou ses modes
de plusieurs verbes difiG^renls, dont chacun
a fourni quelques temps ou quelques per-
sonnes : Par , a donné par exemple, le sin-
gulier de rind. prés, faou, fat, fai , fater;
le pluriel fatem,fatez, et la troisième per-
sonne /an, etc., fem, fez, fe, ne sont que
des syncopes de fatem, fater.
L'imp. est fourni par fater : fatiou, fatioê,
foêia , fatiam, fatiaz, fatian , faiou , faias,
faia, ne sont que des syncopes de fater.
Le passé déuni est pris de faguer : fagueri^
fagueru, faguei, fagueriam, fagueriaz ,
fagueroun, dont feri, ferez, fet, sont des
syncopes.
Le conditionnel est produit encore par
far, fariou , fariat, farta , fariam , fariaz,
farion.
L'impératif, par far et fater : fai , quz
fatte , fatem , fatez , que fattoun.
Le futur par /ar.
Le subj. prés, par faguer : queiou fague.
faguet , fague, faguem, faguez , fagoun , et
dans quelques dialectes , par far et fater.
L'imp. du subj. également par faguer :
faguetti , faguettet , faguette, fagueztiàm.
faguett%az, faguetsoun.
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FAI
A Vinfînitif, les Provençaux préfèrent /aire,
et les Languedodens far . fa.
Infinîtif passé , avir faeh.
Part, présent, /hfenl.
Part, passé, ayenl faeh.
Dans leor enfance , les lanffoes n'ont fait
usage qoe d'un petit nombre de verbes ; faire
en serait une preuve dans la nôtre ; car on
peut , avec son secours, exprimer la plupart
de nos actions, comme on pourra s'en con-
vaincre par la longue et cependant bien
courte série que nous donnons ci-après des
phrases où le verbe faire , uni à nn substan-
tif ou à un autre verbe, exprime une action
pour la|]uelle on a créé ensuite un verbe
particulier.
Paire nono , dorn^ir.
Paire dada^ chevaucher, aller ii cheval.
Faire farina , moudre.
Paire fenu , prodiguer i avoir de reste.
Paire veiref montrer.
/*atrecMc, rater.
Paire lume, éclairer.
Paire rafia , rafler.
Faire UmfainatU^ fainéanter.
Faire Vibrougno, ivrogner.
Paire eamiin, marcher , avancer.
Paire pipi, pisser.
Paire eaeaf cbier.
Paire Vainoun , anonner.
Paire Um vedeU vêler.
Faire V enfant , enfanter.
Faire Vagnei , agneler.
Paire lou eabrit , chevroter, etc., etc.
Paire d*alonguii, diflérer, lambiner.
Paire eotioi, épier, regarder sans être vu.
Paire de trepainU, piquer des semelles.
Faire feeta , chômer.
Loeuiione proverbiales.
Faire agear que on cas que, se prévaloir,
compter sur.
Faire bacarra, Jeôner forcément.
Faire bona porrada , bien réussir , bien
prospérer.
Faire baulhir Um eanff, faire émouvoir,
trembler de peur ou d'indignation.
Faire ealar , faire bouquer.
Faire cargar lou fiche^ porter à la colère,
l'exciter.
Les Latins ont souvent employé le verbe
faeere, dans le même sens.
Faeere silentium , faire silence.
Vendemiam faeere, faire vendanges.
Faeere melum , faire peur.
Faeere plagam^ faire une plaie.
Faeere pacem, faire la paix.
Faire, s'emploie souvent dans le sens de
dire : li fagueri, mi faguet, etc.
M. Duval • professeur recommandable de
philosophie à Grasse, dit avec raison, qu'il
ne pense pas que fai, faguet, etc., vienne de
faire, dans ce sens, mais bien du latin /art,
ou du grec (pT^fit.
M* avez faeh, bu jeu de billard, Tr. vous
m'avez blousé.
Sabi pat que Vy faire^x. Je n'y saurais
que foire, et non f e ne sait poiqu'y faire.
Paudiou pat faire de ment, Tr. Je ne pou-
vais pas me dispenser, el non je ne pouvait
pat faire de môini.
A de quefaire^lf. il est à son aise, il Jouit
FAI
d'une fortune honnête, et non tl a de qutn
faire.
Faire lou dimenehi, Tr. célébrer , el non
faire le dimanche,
Idiolismes qui, traduits littéralement, don-
nent lieu è des fautes de français.
Faire at^re, Tr. soulever, remuer avec un
levier.
Faire qWanar et venir , Tr. rester peu
de temps , ne pas séjourner , ne taire
qu'aller et revenir, et non qu'aHer et venir.
Voue fez pat d'aquot, ne faites pas atten-
tion à cela.
Que fariaz aquit, que faire à cela.
Faire bona vida, faire bonne chère.
Faire boutiga, tenir boutique et non
faire.
Fatez vottre eamin, passez voire chemin,
et non faitet votre, etc.
Faite-en-çai, approche-toi, avance-toi.
Faire de trufat , de cougourdat , de ei-
vada, d^ordi, de magnant, etc., etc. Tr.
planter des pommes de terre, des courges ;
semer de l'avoine, de l'orge ; élever des vers
à soie el non faire.
Faire una maladia, Tr. essuyer une ma-
ladie el non faire, faute très-fréquente.
A quel malaut fai tout tout el ou te fai
tout dettout, Tr. ce malade lâche tout sous
lui.
Que fai vottre paire, vottra maire, etc.
Tr. comment va , comment se porte votre
père, votre mère, etc. que fait,8igni0e à quoi
s'occupe.
Faire Vemperi , réussir au-delà de toute
espérance, faire merveiUe.
Fai(-en-4ai, recule , recule-toi, écarte-toi
Non ton et mot, faitt vot en lai
Qu'entre mot brat mon amie Jai.
Roman de Flamenca.
Tout hmtjourt que Dion a faeh, tous les
jours, tous les jours delà vie.
Sou fat, toufatia, dl dit-il, disait-il.
Hier faguet hueeh Jourt , il y eut hier huit
jours.
Deman farà doue ane que, il y aura de-
main deux ans que.
M'a pat toulament dieh bettia que fat
aquit, il ne m'a seulement pas dit es-lu chien,
est tu loup.
1^ te fai fai-li, dent pour dent, comme
il te fera fais-lui. C'est le par |Kiri referre,
des latins.
Fairen que non tiegue de faire, il ne fait
rien qu'on ne puisse faire.
Aquel varletfaiforta mettret, ce domes-
tique change souvent de condition.
Fai de eounintendia, il fait l'entendu;
ta6i pat que Vy faire, je n'y saurais que
faire, el non qu'y faire.
Ho! et farai, oh! je t'en réponds, je n'y
manquerai pas.
Fai 6ofi, dl. il est bon.
Fai mau, dl. il est fâcheux.
Fai bon taupre ret l'on apprend toujourt;
dl. il est bon de ne rien savoir , on apprend
toujours.
Que voulez /aireT dame ! et non que vou-
lez vous faire.
Faire de ment, poudi pas faire de mens,
je ne puis pas me dispenser.
Lou blad, etc. a faeh Um siei, Um hueeh,
FAI
205
lou dex, le blé a rapporté le six, le huit, le
dix pour un.
Faire fuee deit denlt, grincer des dents, de
colère.
Faire de mau, causer du dommage.
Faire de gavelett , parlant des agneaux ,
bondir, sauter.
Faire de marrit tang, s'impatienter.
Faire de mitât, être de moitié.
Faire d'ettrambott , faire des cxtrava^
gances.
Faire de tachetât, grelotter de froid ou
de peur.
Faire durar un eti/ant, amuser un enfant.
Faire gaud, charmer, réjouir la vue.
Faire guilhaume, s'échelonner, en terme
de maçon.
Faire joe que dtcre, faire feu qui dure.
Faire Jogar lou digam, supposer qu'une
chose fût.
Faire Vaubre dreeh, faire l'arbre fourché.
Faire la bufaper lou loup, Gast. Traquer.
Fai touleou, fai luna , le soleil , la lune
éclaire.
FAIBE.v.n. Il s'emploie souvent pour
contrefaire: Faire lou eat, lou loup, etc.
imiter , contrefaire le loup ; Far de toun
home, d. bas lim. faire, contrefaire l'homme
d'importance.
Fatia vent, Tr. il faisait du vent, et non
il faisait vent.
Fez pat per iou, aqueou drap fatia pas
per eou, Tr. vous ne me convenez pas, ce
drap n'était point ce qui lui fallait , el non,
vout ne faitet pat pour moi, il ne faitait pat
pour lui.
Faire pichot, faire petit, n'est pas fran-
çais, dans le sens d'économiser, il raut dire,
économiser, aller doucement
Faire eani miçueotc, déménager.
Faire una brattada , embrasser, donner
un baiser et non faire.
Aquot fai de ren, Tr. cela ne fait rien, et
non de rien.
Faire faehar , inquieUtr , impatientar
qti^auqu'un,Tr. fâcher, inquiéter , impatien-
ter quelqu'un; faire, serait dans ce cas un pro-
vençalisme.
Leit mant fachat d'oli, depega, Tr. les
mains salies, enduites de poix, d'huile, et non
faites ; faire, s'emploie souvent en provençal
pour dire : Li fagueri , me faguet , Tr. je lui
dis, il me dit, et non je lui fit, il me fit, il
vient alors du latin fari, parler.
FAIRE, V. imp. Etre, arriver.
Se fai nuech, il se fait nuit.
Se fai tard, il se fait lard.
Fat luna, la lune éclaire.
Fai toulheou, le soleil luit.
Fai teren, le ciel est serein.
Faire d'vihaut, éclairer.
Se faire malaut, Tr. se rendre malade et
non te faire.
Se faire una rauha, un eapeou, elc.no
peuvent se traduire en français par se faire
ou'autanl qu'on fait soi-même, autrement il
Mut dire, je me suis fait faire une robe, un
chapeau, el non faite faire, quoique ce soil
une femme qui parle.
5e faire ame qu'auqu'un , fréquenter
quelqu'un, el non ee faire avec.
FAIRE 8E, V. r. Se faire y s'effectuer,
s'opérer, deredir.
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206
FAI
Se faire, se donner pour.
SefairedeMartelhay se dire de Marseille.
Se faire aroi, grand, se foire gros, grand.
Se faire bon, s^abonnir, devenir bon.
Se faire à.., se former, se faire à..., s'ha-
bitaer.
Se faire malaut,8e rendre malade.
5e faire ben vouler^ se faire aimer.
FAIRIR , V. a. (faTrir) , dl. Perdre, égarer.
FAIS, rAica, rAfi. radical pris du latin
faseie , te, fagot, fascine, faisceau : dérivé du
«rec ©iceXXoç (phakellos) , botte, fagot , pa-
quet. Théis prétend que c'est de fague, que
viei^ le mot fagot ^ qui dans le principe, a si-
gnifié faisceau de branches, de fague, bétre;
d'où /beeia, bande, qui sert à serrer et^
empaqueter.
De/aeie, par sync. de ec, faie; d'où :
Sur ' fais j Fate, Faiee-egear, Faise-ier,
FaitS'Hh-aUjFaieê'ina, Faiss-otis, Faiêi-
iie, E-faiee-atf Faiee-^e, Faits-elfFaii^-
oun^ A'faiês-ar, Faieh^ , Faqu-in.
De fascia, par la transposition de i,
faisca, faieta; d'o^ : Faitta^ Faiss-ar ^
Faies-at, Faiet-eta, Faise^la. Faisset-
oun, De$-fai$ear,En'faie$age , En-faisear,
En-faiseat , FateeeNàr , Faese^er, Faiet-
aya , Faee-eUmn, Faytt-ier, Faye$-ina,
De phakellos^ par apoc, pfcoft, et par le
changement de jp^ en ^, et de ft en ^ , fag ;
d'où : Fag-ol , Fagot-ar , En-fagotar , ifii-
fagotrai^ Fagoiraire , Fagoi-at, Fag<Mer,
En-farigoui-ar , faych-ina , Feiêê-eta ,
Feiet-ina , Feix,
FAIS , s. m. (faf) ; mt^Vt "»:■ • ncB,
rABDBoo , vAi, rAicH. Fasçio , ilal. Faix ,
anc. cat. Fajo\ anc. esp. Fateeue, basse
lat Faix, charge qu'on peut porter , fagot,
paquet ; fai ne se dit que de la charge d'une
personne ; fig. embarras , soin.
Ëty, du lat. faeeie. V. Faie, R.
Portar lou fai, porter le fardeau ^ porter
la charge, au positif comme au figure.
Fais de hosc, fagot de bois.
Faii d'amarinctê , gerbe d'osier.
Fais de paliieeouns , botte d'échala^ ,
Gare.
Fais de fen , de palha , trousse ou paquet
de foin, de paille.
Faiê de Itnge, paquet de linge.
N*ai moun fais , j'en ai ma charge.
Faire faie de tout bose, de tout bois faire
flèche.
Fait de broundilha , bourrée.
Pichot fais et ben liât , prov. peu d'aflai-
res mais bien suivies, bien soignées.
A un fait , vl. touf ensemble , tout à la
fois.
Dant un fagot on nomme :
HART , rattoekc qui le li« , on vers* <^ l>o^
AME « «I partie inicrknre , œntrele.
POCIIL'RE , U partie la plus grosfc oa le groe boni de k
hart qu'on ne tunl point.
(KIL , la petit bout de la bart que ron replie autour d*
la pocbnrc
PAREMENT , les plus graa mortmmx qu* lea bâehenma
OMlleiit dan* le« (agqit pour le« parer.
FAISAN, s. f. (féisàn); r^^^w, ««au,
rASAv, à Nice. Fagiano et Fatano. ital.
FçLitan .^sp. Fatan et Fatian , ail. Paiea,
çat. Faitào , port. Faisan ou faisan vulgaire,
Phatianut colchicut , Lin. oiseau de l'ordre
FAI
des Gallinacés et de la fam. des Domestiques
ou Alectrides , dont la femelle se poipme fair
sane.
Êty. Les Grecs, en revenant de la con-
quête de laToison-d'Or, rapportèrent, dit-on,
des bords du Phase , le faisan dans leur pa-
trie , d'où le nom qu'il porte ; mais pour
rappeler cette étymologie, il faudrait écr|re
phaitan parpft et non par/l
Onnotnme:
FAISAKDERIE , b llea o« Ton M«« !«• fi
FAISAN DIER , ealol qui m prend aoin.
COQ.FAlSAlf , la mil».
POULE-FAISANE <m FAISANDE , la (caïaUfl.
FAISANOEAVI^ « ka paUt^
Cet oiseau est étranger à la Provence,
celui auquel on donne le même nom est le
suivant:
FAISAN • S. m. Nom qu^on donne, dans
la Haute-Provence, au petit tçtras, coq de
bruyère ou faisan de montagne , Tetrao te-
trix. Lin. oiseau de la même famille que le
précédent, auquel il ne ressemble presque en
rien. Le mâle est d'un beau bleu noirâtre, et
la femelle à les cpuleurs de la bécasse, tandis
que le vrai faisan a beaucoup d'analogie
avec le coq ordinaire.
Le petit tétras se trouv^ daps les bpis
élevés 4e Golmars, Allos, Barcelonnette.
A Ni(ie, on donne encore le nom de fatan
ou faitan, au grand coq de bruyère : Tetrao
urogallutf Lin. qui niche quelquefois dans
les forêts de ses environs, selon M. Risso.
FAISANDAR SE, v. r. (feisandà) ; Affa^
gianare et Affatanare, ilal. Se faisander;
il se dit du gibier ^u'on garde, comme cela
se pratique ordinairement pour les faisans,
afin qu'il se mortifie et qu'il acquière du fu-
met. V. Faitan.
FAISABIDBOU, 8. m. (felsandèou), Fai-
sandeau, jeune faisan.
FAISO, s. f. vL ?A|so«. Façon, manière,
aspect, les traits du Visage, Corme. Voy.
Façoun.
Éty. V. Fae, R.
FAISOIi, s. m. vl. Haricots. Y. Fayoou.
FAIfi|SA , s. f. (faTsse) ; wAictu, hauwov,
MAuwTA , cmmuuk. Fatcia , ital. Faixa et
Faxa, port. cat. Faja, esp. Maillot, longue
bande avec laquelle on enveloppe un enfant
dans ses langes lorsqu'il est encore au ber-
ceau.
C'est un instrument de torture que la rai-
son proscrit mais que les préjugés conservent.
Êty. du lat. fatcia, bande. V. Fait, R.
FAISSA, s. f. Acoh, 9A1ICBI.. Faitta, Fait-
émet Faâ?a, basse lat. Berge, carré long,
plate- bande de jardinage ; plantation de vigne
a plein, sans laisser les espaces vides qu'on
nomme oulierat, bande de terre soutenue
par un mur; en vl. signe, marque.
Éty. V. le mol précèdent.
On donne aussi ce nom aux intervalles
qu'on laisse entre les rangées de souches bu
ceps, aux soles.
FAISSALS, vl. V. FaichaU.
FAISSAR, v. a. (feissà) ; riuciiAs, ncutAs,
rAiMAB, rsKMAM. Fotciarej ital. Faxar, port.
caL Fajar, esp. Emmaillolter : Faittar,
n'est proprement que l'action dp mettre la
FAI
bande do maillot, h faitta, bapder, mettre
une bandfs.
Éty. du lat. fateiare, ou de faitta et de
ar, mettre la bande. V. Fait, H.
FAIS9AT, AOA, adj. et p. (laissa, âde) ;
vAic^AT, vaiM4T. ^ti/axado, port. Emmail-
lotté, ée, bandé, ée ; marqué d'une bande de
couleur tranchante.
Éty. V. Faie, R*
FAISSEOBAR . ▼. n. (feissedjà). Porter
sur le dos , porter è fardeaux ; porter à plu-
sieurs reprises; eharger, peser sur.
Èty. de fhit et de egear. V. Fait, R.
FAISSBIXA, V. FHtteîla.
FAISSBIXA, Pour ficelle, V. Fieella.
FAISSES . s. m. pi. (faîssés). PI. de Fait,
▼. c. m. et Fote, R.
Plooure a faittet, pleuvoir à broes, à
foison, abondamment.
FAISSET, s. m. (feissé) ; rsut^r. Petit
S quel de tripes d'agneau ou de mouton :
angear de faittett, manger des boyaux
d'agneau ou de mouton. Avnl.
Ety.de/ttteeldu dim. et. V.Faie,R.
FAISSET, s. m. (feissé); wfonKw. Cordo
àbât.Cast.V.i4^ea.
FÀISSETÀ , s. f. (feisséte) ; r^issA , fats-
iBTA, cucpBTi|. La braie ou couche de linge,
drapeau qu'on met entre les jambes des en-
fants au maillot pour qu'ils salissent moins
leur couche; c'est aussi une chemise, en for-
me de tablier, dont on les çnveloppe, depuis la
ceinture en bas , quand on commence à leur
mettre la robe; petite plate-bande de terre.
Fetsiire, que M. Garcin donne pour cor-
respondant de faitteta, n'est pas français.
Kty. du lat. fatcia et du dim. ptq, V. Foîe,
Rad.
FAISSETiAR, V. n. (feissetié); wm^unum.
Terme de nourrice, marcher, aller en che-
mise, en parlant des petits enfants. Avril.
Éty. de faitteta et de tar. V. Fate, R.
FAISSETIER, s. m. (faissetié); rEus.-
Tiva. Qui aime à courir ep chemise , en par-
lant des enfants; fig. paillard, débauché.
Avril.
Éty. de faitteta et de ter. V. Fate, R.
FAISSETOUN, S. m. (faissetôun); rA«-
ffCToim t rACBToo^. Petit corcet que l'on met
aux enfants au maillot; chemisette.
Éty. Dim. de faitteta et du dim. oun
Fait, R.
FAISSHUG, adj. vl. Fade, ennuyeux.
Fadue.
FAISSIER, s. m. (feissié), pi. n
rcrtcn. V. Porta- Fait,
Éty. de fait et de ter. V. Fate, R.
FAISSILEIAU, s. f. (faissillàou) , dl. Y.
Panier-long.
Éty. de faitt, de ilh et de au. VJ^Fait, R.
FAISSIMEN, s. m. vl. Embarras. èla«>
lage, afiaire, action, eiploit. V. Fae , R.
FAISSINA, s. f. (faissine); rAWEtuL*
rsiMiirA. Faxina, basse lat. port. Fatcina ,
ital. Pagina, esp. Fascine, gros fagot de
branchages dont on se sert pour combler des
fossés, réparer des chemins, chauffer les
fours.
Éty. du lat. fatcit, ou du dim. /uecictilMe.
Y. Fate, R.
FAI8SO, s. f. vl. Fafon, trait, forme.
Y,
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FAI
charme y appas ^ manike. V. Paçoun et Fae,
Rad.
FAI89ONA0A , adj. et p. ?1. Façonnée,
bien éle?ée. V. Fac, K.
FAïasONAR, V. a. tI. Faeeitmar, anc.
eap. Envisager, imaginer, peindre, expri-
mer, représenter, former, façonner. V. Fae,
Kad.
FAÉSSONAT, adj. et p. ▼!. Formé.
FAI8808 , adj. ?l. Onéreux, à charge.
V. FatMouM.
Êty. de fais et de ot. V. Fait, R.
FAI8SOUN , V. Façoun et Fae, R.
FAISSOUN, s. m. (feisséun); Feitinho,
port. Dim. de fais, petit fagot. V. Fais, R.
FAïasOUS, OUSA, adj. (faisséus, ôuse),
dl. Incommode, fâcheux, fatigant, insup-
portable, assommant.
Èty. de faii, faix , charge , et de oui, qui
pèse comme un fardeau. V. Fais, R.
FAISSns, s. m. (faissus); rAistoo*. vl.
Charge.
Éty. V. Fais, R.
FAIT, 8. m. vl. vAo. Fait, un fait, une
action accomph'e. Y. Fei et Fae, R.
FAmi.A, 8. f. vl. rAmuA. Poîson ,
enchantements , charmes.
Éty. du lat. venefieium. V. Fad, R.
FAITILEIRA, vl. V. FaehUieira.
FATTILHAMEN , S. m. pi. vl. Sorti-
lège, sorcellerie. V. Fad, R.
FAITILHORA, 8. f. vl. Sorcière, de-
vineresse. 'V. Fad, R.
FAITILIA, s. f. pi. vl. Enchantement.
Éty. du lat. venefieia, m. s. V. Fad, R.
FAmUEIRA, vl. V. FaehUieira et
Fat, R.
FAmUERA, vl. y. 5oiircteraetFad,
Rad.
FAins , adj. vl. Bienfait , agréable ,
bien tourné , joli , bien proportionné.
Ëly. du lat. faetitius, formé de faetitare,
fait à plaisir , selon Barbazan. V. Fae, R.
FAITONA, 8. f. vl. V. FaeoneiFae,
Rad.
FAITONIA , s. f. vl. Ucheté.
FATTOR, vl. V. Fac(oretFac,R.
FAITS, s. m. pi. vl. Faits, actes.
Els faits des apostolos, les actes des
apôtres.
Éty. V. Fac, R.
FAITDRA, vl. V. Factura et Fae, R.
FAITURAR, V. a. vl. MaléGcier, ensor-
celer. V. Fad, R. et Faehurar,
FAITURIER , lERA , adj. vl. Sorcier ,
îcre. V. Fad, R.
FAIznaSNTZ . 8. m. pi. vl. Persécu-
tions, traverses, aommages.
FAIZIT , IDA , adj. et p. vl. rAum.
Banni, ie, exilé, à la suite d'une faide ou
querelle ; de faidir, bannir, proscrire.
FAJ
FAJBL , S. m. vl. Fouet. Y. Flagel^ R.
FAJOOU , V. Fayoou.
FAJOULAS , y. Fayoulas.
TÀIm
Tâls,». m. ?]. Trompeor. Y. Fais, R.
FALARRROA» 8. f. (falabréfM) ; wémsm-
FAL
FAL
207
COCA , BBUCOCA , VICArOOI.A
CAIOVLA , CHlCOliaLA , CHICOOLA. MiCOCOUlC ,
fruit du micocoulier. V. Falahreguier.
FAIiABRBOUIER, S. m. (falabreguié);
BmBnuS , BMOOOUBBA,
rABBl*
rABaSGOimiBR , rAHABBSOOB, rBMA-
rAMrAMCOVUBB , rAMA—
AmiOOV , BBUCOVQOISll, BBUCOQVUBR ,
ncopoousii, ncocoousB, vate-
tBNTU, r AIABBlOOIXa , rABBSGOOUBII.
Micocoulier, bois de Perpignan , Celtis a«#-
tralis , Lin. arbre de la famille des Amenta-
cées. assez commun dans la Basse- Provence.
y. Falabrega et Gar. Celtis, pag. 91.
Êty. Pren ou Bren, est le nom des arbres
en gallois et en breton, où on les distingue
par le fruit. Siriambren, cerisier, ou arbre
des cerises; Gellygbren, poirier ou arbre
des poires; Afalbren, pommier on arbre des
pommes; Erinhren, prunier ou arbre des
|)rune8; Fenabren ou Fato&ren, qui signi-
fierait arbre des falabregas on micocou-
les , selon Astruc.
M. Diouloufet, pense que ce mot vient de
fero-breehtis, je porte chose de peo de va-
leur.
Le bois du micocoulier est compacte , dur
et flexible , ce qui le rend précieux dans les
arts. Cet arbre vit long-temps , on croit que
celui qu'on voit sur la place des Prêcheurs à
Aix , a au moins cinq cents ans.
Le bois dit de Perpignan , dont on fait les
manches de fouet de carosse, est fourni par
cet arbre.
C'est encore avec les jeunes plantes et les
branches du micocoulier , qu'on façonne ,
à Sauve, petite ville de l'arrondissement
d'Alais , des fourches à trois fourchons , de
la forme la plus élégante et la plus commode.
FAIJkBURDIR , ▼. n. vl. Bredouiller.
FALAGE , Gare. Y. Felagi.
FALAGI, s. m. (falàdgi) ; walaqu. Inflam*
mation à la vésicule du Gel des moutons.
FALANDOULA, Y. Farandùula.
FALANGIA, S. f. vl. Tarentule. Yoy.
raraïUiita.
Ety. du lat. phalangius.
FALE, vl. Pâle. Y. Fauve.
FALEALA, s. m. (falbala); rAUAiA.
Fatdilhas, esp. Falda, ital. Farbala, cat.
Falbalas, port. Falbala, basque, bande d'é-
toffe plissée qui sert d'ornement à une robe,
à une habit.
Éty. de l'allemand fald-plat, feuille plis-
sée. Les auteurs du Dict. de Trévoux pen-
sent que ce mot est dépure fantaisie, et qu'il
fut imaginé par M. de Langlée, grand maré-
chal des camps et des armées du roi.
Les antiquaires font remonter l'ancienneté
de cet ajustement aux Parthes et aux Perses.
FALEEIAR , V. n. vl. rALBBUiAB, rAL-
Pâlir, blêmir.
FALBEJAR, vl. et
FAI.BKI.KIAR, vl. Y. Falbeiar.
FALEEL08 , adj. vl. Pâle. Y. Fat«6eL
FAIABNC, ENCA , a^j. vl. rAoupr, rAi.-
. Yerditre, pâle, rousisâtre, terne.
FALBEZA, s. f. ?L Pâleur, bUmiêss-
mefil.
FALC9 FAOtt, rAVdUi, rA&Q% wwoem, rad.
pris du lat. fàlsp^ akis^ laazy iostnuneDt
tranchant; d'oà : /aleare, faucher; defaka^
re, défalquer; falcieula, faucille.
De faleis, par apoc. fale, et par le chan-
gement de f en u , faue, fau; d'où : Fau ,
Faue-et, Fauei,
De fale : Des-fak-ar, Des-fak^t.
De fale, par le changement de eeneh :
Fakh-our, Faueh^ier, Efhfaueh^d-ura,
En-faueh-ar, En-faneh-at.
De faix, par le changement deir en «, fais:
Fals^art; et par celui de ( en u : Faii«-e(,
Fauss-ar, Fauss-at, Fauss-oun.
De faleieula, par sync. de eu, faleila, et
par changement de { en 11, faueiia, faucilha,
faueilh;aoiï:Faueilh'a, Faueil'Ha, Fau*
eilh'Oun , Faueilh-oun-ar , Faucilhrar ,
FaueiU'ê, Falqu-iera, Fauqu-ier, Fauqu-
ieira, Fauqu-iera, Foouei-oun, Fooue^
is.
De faueh, par le changement de au en oir,
foueh; d'oh: Fouchar^ Foueh-ou», Fomc-
ilhoun, Fouqu'iera.
FAIiC, s. m. vL Faucon. Y. Faueaun.
Êty. du lat. Fa/co, R.
ÇAIXEZA, s. f. vl. Fausseté.
Ety. V. FaU, R.
FALGHINER, S. m. ?I. Sorcier. Yoy.
Fa(c,R.
FALCHOOR, S. m. vl. Faucheur. Yoy.
Segaire,
Éty. du lat. fakatar. Y. Falc, R.
FAIiCIDIA, s. f. vl. Fakidia, cat. esp.
ital. Falcidie, tiers de la légitime ou le quart
dans certains pays.
Ety. du lat. fakidia, m. s.
FAIiCO, s. m. vl. Fa(c6, cal. Fako, ital.
V. Faueoun et Fako, R.
FALCO, rAocoii, sous-rad. pris du latin
faleo^ ofiû, laucon, dérivé de faix , faux ;
Î>arce que les ongles de cet oiseau ont la
orme de cet instrument. Y. Faue,
De fakonis, par apoc. fale : Fakon, FaU
eoun.
De faleon ou faleoun, par le changement
de ( en u, faueoun ; d'où : Faueoun, Fau-
eoun-aria , Faucoun-ter , Faueoun-sou ,
Fooueoun,
FALCONIER, S. m. ?1. Fakoner, caL
Y. Faueounier et Fako, R.
FAIiCOUN , s. m. (falcôun). Nom du fau-
con, à Bordeaux. Y. Faueoun, plus usité, et
Fako, R.
FAIiDA , vl. Falda, cat. Giron, devant,
milieu, y. Fauda,
FAI«EN,ENA, S. (falein, eine); rAsm,
vtuMUM, rsuMBMA. Petît-fils, peUte-fillc, le
fils de la 611e ou du fils.
FAIiER, V. n. imp. (falé) ; rAumi, cba-
UÊam, rAttu». Falloir, être de nécessité, d'o-
bligation.
FaM mourir, il faut mourir ; manquer.
S'en fau, il s'en manque, il s'en faut.
Êty. Dans le dernier sens, il vient du latin
fallere, manquer.
FALERNA, nom de lieu rfalème) ; Faler-
fia, ital. esp. Falemo, port. Falerne , monta-
ri et contrée de la Cao^'Ai^i®» P>^ de la ville
Capoue, renommée par son vin.
Éty. du lat. Fa(enma ager,
FALESA, 8.f. (folèse); FakHa, basse
lat. Falaise, côte escarpée.
Éty. de /èU ou fiùsSf all# rocher, seloB
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208
FAL
J. Scaliger; ce qoe paraissent confirmer les
deux vers suivants :
Vieiw «rat walira drcaintUtiia imdiqn* mpe,
IpêHW aspcritate lod hHem vocaiat.
PALET, 8. m. (falé). Mot plaisamment
inventé, selon Ach. pour désigner un paysan
de sa connaissance : Lou eoumpaire falet,
compère an tel. V. Tau et Faret.
FAI.GOR,vl. Eclat.
Êty. Alt. de fulgor, m. s.
FAIiOUEERA , vl. Falguêra, cat. Voy.
Fougiera,
Ëty. du lat. filkaria.
FAIiOUIEIRA, s. r. (falguière). Nom
languedocien de la fougère. V. Feouve,
ràIA3iUiERAB, s. f.pl. (falguieràs), dl.
Champs couverts de fougères. V. Feouviera.
FALGURIEN, S. m. vl. Parjure, faux-
témoin.
Éty. de /al, faux, et de guiren, témoin.
V. Fait, R.
FALHA, S. f. (fôille); et impr. rAUA,
rATA. FaUia, port. Falla, anc. cat. esp. Fal-
la, ital. Faute, manquement, défaut, fêlure,
poil de laine; bluette, étincelle, espace
vide dans un champ semé ; éraillure, endroit
d'un tissu moins serré que le reste, fente.
Éty. du lat. faUacia ou falki, tromperie,
ou de Tall. faUen, chute.
FAI«HA, vl. rAUA. Tromperie, conte,
fausseté, flambeau, brandon, falot, torche;
fagot.
Ëty. du lat. faeula.
FAI.HA, s. f. Faille, Ency. Poiss. filet
entre les mailles duquel est un morceau
d'étain de la forme d'un hareng, pour attra-
per les morues. V. Fais, R.
C'est aussi la portion de la grande aissau-
gue qui forme les cinq dernières brasses de
ce filet.
FAI«HAR, V. n. vl. Falhar, porL Fail-
lir, manquer, se laisser abattre.
Ëty. du lat. fallere, ou de falha et de ar.
V. Fait, R.
FALHAR, V. a. et impr. rAUA, dl. Ëcor-
cer des osiers au moyen d'un bâton fendu
pour les ouvrages de vannerie. Le bâton qu'on
emploie à cet usage porte le nom de falhier,
Ëty. de faUie, défaut, fente, et dear, faire
des fentes. V. fa/*, R.
FALHAT, ADA, adj. et p. (faillà, âde):
Falhado, port. Fêlé, ée. V. Felat et Fais,
Rad.
FALHENSA, s. f. vl. rAiixwsA. Fal-
7«ncia, cat. mod. Fallensc^, anc. cat. Falen-
cia, esp. port. Fallenzia^ ital. Idanquement,
faute, disette. V. Fais, R.
Ses falhensa, sans faute.
FaenzOy ville d'Italie.
FALHER, V. Faler.
FALHERA , s. f . (faillère) ; rAïussA. Nom
qu*on donne, aux environs de Toulouse, au
polypodc à aiguillons, Polypodium aeulea-
lum, Lin. et à l'osmonde royale, V. Fauge-
ra, plantes de la fam. des Fougères ; c'es^
aussi le nom du ptéris dans quelques partieè
de la Gascogne. V. Feouve.
FALHIDA, vl. V. Falha et Fais, R.
FAI^HIDAMEN , adv. vl. Falidamente,
esp. Fautivement, d'une manière fautive. V.
Fiils,ii.
FAL
s. m. (faillie), dl. Espèce
d'outil, fait avec un morceau de bois fendu,
servant à écorcer les osiers. V. Falhar et
Fais, K.
FAI^iyfKRA, 8. f. Pour/al^MÎera, dl. Y.
Fougiera et Feouve.
FALHflG, vl. Il ou elle manque.
FAI.mmBN, s. m. vl. rAUAna. FalH-
ment, anc. cat. Falimiento, esp. FallimetUo,
port, ital Faute, erreur. V. Falha et Fal§,
Rad.
FAJUHIMENT, 8. m. (faillimein) ; Fallin
mentum^ basse lat. Manquement, faute, er-
reur. V. Defalhiment et maneament.
Ëty. de falha et de ment. V. Fait , R.
FALHIR, V. n. (faillir) ; faum, vaib. FaU
lire, ital. Falir, esp. Falleeerei Falir, port.
Fallir et Falir, cat. Faillir, tomber dans une
erreur, dans une faute, dans une méprise,
dans une omission, dans un manquement;
faire une faillite; tomber en détailltnce, dl.
manquer à exécuter, à faire.
Éty. du lat. faUere, ou de falha et de tr.
V. Fais, R.
Faillir, je faux, tu faux, il faut, nous fait-
Ions, vous failles, ils faillent; je faillais, je
faillis, je faudrai, faillant.
FAI«HIT, adj. et p. ((àilli); Faltdo, port.
En parlant d'un négociant qui a fait tianque-
route, failli : Cor falhit, évanouissement;
Jour falhit, nuit tombante; Blad falhit, blé
desséché sur plante. V. Fais, R.
FALHIT , s. m. Le côté du carré de mou-
ton où il y a le moins d'os : Un motueou de
vianda falhit, un morceau de viande sans os.
FALHIT , adj. et p. vl. Pécheur.
FALHITA, s. f. (faillite); faiva. Faillite.
V. Banearouia,
Ety. de falha , chute, et éeita, chute faite.
V. Fait, R.
Faire falhita, manquer, faire banqueroute.
FAUBIZO, s. f. vl. Faute, erreur, tort. V.
Fais, R. etFal^.
FALHOUGAR , V. Afalhoucar , dl.
FAI^QUN» S. m. (faillôun), dl. Un bran-
don de foin ou de paille, pour porter du feu
à la campagne, d'un endroit à un autre, pour
s'éclairer pendant la nuit . ou pour écarter
les abeilles dont on châtrie les ruches.
Ëty. du lat. fax,faci^, dont onafait falh,
et du dim. oun, petite torche.
FAU, nom d'homme, vl. Philippe. Voy.
Philippo.
FALIA. vl. V. Falha et Fais, R.
FAUBERT, Alt. de Philibert, nom
d'homme, V. c. m.
FALIBU8TA, s. f. (falibùste). Escroque-
rie, tricherie. Gare.
FALIBU8TIER, S. m. (falibustié). Fli-
bustier. V. Faribustier,
FALIGOUQUET, ETA , adj. (falicouqué ,
été). Ivre à demi , qui est d'une gaieté agréa-
ble, approchant de l'ivresse.
FALIDA, vl. V. Failhida,
FAUDAS , s. f. pi. d. lim. Défaut Voy.
Fais, R. et Falha.
FALIGADDAS, V. Fouligaudat et Fol,
Rad.
FALIGOUI4A, Vpy. Farigoula, comme
plus usité.
Éty. Probablement du grec ç^Xà^Y^v
(phalaggion), plante salutaire.
FAL
FAUCK>I11.A«FERA, 8. f. Nom oii^on
donne ^ la santolinc, selon M. Avril. Voy.
Encens^gros.
FALIGOm-ETA , 8. f. ( faligoolète ),
Nom enfantin ^t poétique d|i thym. Voy.
Farigoula.
Ëty. dim. de Faligoula, w. c. m.
FAUP, nom d'homme. V. Fatipo.
FAI4PA.8. f. (falipe). Cacade, bévoe,
ânerie. Gare.
FALIPOV, nom d'homme. Alt. de Phitip,
v.c. m.
FAUR , Faillir. V. Falhir.
TALWT, adj. et p. m. (foli) , d. duRooer-
gue: Jour foli oufalit, nuit tombante,
jour manquant. V. Fais , R.
FAI.I.ABI,B» ABLA, adj. vl. FallibU ^
cal. Fatible, esp. Trompeur^ V. Fais, R.
FALLACIA, 8. f. vl. Fallaeia , port. cat.
ital. Falacia, esp. Fausseté, fourberie , trom-
perie.
Ëty. du lat. fallaeia, m. s. V. Fa(«,R.
FALUDA, s f. vl. Manquement. Voy.
Falhiment et Fais , R.
FAIxniEpi. vl. rAi&una. FaUmeni ,
anc. cat. Faute , manquement , méprise. V.
Falhimenei Fais, R.
FAUJR, vl. V. Falhir.
FAIiOLUA, s. f. (falôllie), d. bas lim.
Cloches ou vessies remplies d'eau qui sont
produites par une brûlure. V. Ampoulla.
Ëty. Probablement de la basse lat. falesia,
élévation.
FAIiOIXIAR, V. n, (faloullià) , md.
Former des vessies, des ampoules , des
pioches , sur une partie brûlée. V. Ouli-
var.
FALOT, 8. m. (falé), Falot, grande lan-
terne.
Ëty. du grec <^xXèç (pbalos), brillant, formé
de <p«u) (phaô) , briller.
On attribue l'invention de cette espèce de
lanterne à l'empereur Manuel Comnène, dans
le Xll">« siècle.
FAIiOUCA,s. f. (falouque) ; rA&oiicA,r4-
LooQiiA. Feluea , ital. esp. Falua, port. Fe-
louque, petit bâtiment, en forme de chalou-
pe, qui va à la voile et à la rame.
Étv. du lat. phacelus , m. s. dérivé dp grec
(paTT/oc (phasëlos), qui signifie la même
chose.
FAÎiOOmA, Alt. de PhytiowÊOvmia ,
V. c. m.
FALOURD , OU|U>A, S. (faloûr , oûrde),
dl. Sot . étourdi, aU. de fialourd, v. c. m.
FAI.OURDA8, A88A. dl. Augm- de Aa-
Umrd, grand benêt, grand imbécile. V. pa-
lourdas.
FAIiOURDISA, 8. f. (falourdise). Nom
du tournis, dans l'espèce du moutop. V.
Lourdugi. ,^ ^ ^. ^ .
FALQUIERA , S. f. (falquiére) , dl. Cein-
ture de culotte, V. Cassana; pour fauchère^
bat-cul. V. Fauquiera et Falc, R.
FALS, rAw, yAOT, radical pris du lat.
f aller e, falo, falsum, fausser, tromper;
d'où : falsus ,à,um, faux , fausse ; falcttas,
fausseté; fitlsarius, faussaire; /iiUt/îcaCio,
falsification, et dérivé du grec j^oXXw (sphal-
lô), tromper, nuire.
De falsum , par apoc. fais; aou : Fais ,
Fals-ada^ Fals-a, FaUa-wen, Fals-ar ,
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FAL
FoU-tfri . Fidê'ia , Falsi-fiar » FaUi^fiat »
Falê-oxa.
De falêifieationisy par apoc. falHIicaUtm:
talHficai-our»
De falUre^ par apoc. fall et /al^; d'où :
De-falhe-ment.
De /ait» par le changement de I en u^Jaui,
d*oà: Fauêf Fausê-a, Fauâ-fuec, Faut^
noun , Fautia-coua , Fauita-emtcha , Faua-
ja-ifi«ii<. Fatt#«-art, Fauês-eiaf Fau-fila,
Fam-filar , Faumargue.
De/a<#tla«, par apoc. /hltil, parsync. de
«{, /al(, et /atil, pAr le changement de I en u ;
d'où: Faut-a, Faul-^ista, De-fuut, Dtê-
faut-ar, De-ffeet , Faut^ar , De-fautar.
De/a(t, par le changement de « en c,
Fale-ita,
De faUert. par apoc. fall^ fal; d'où :
Fall-acia, Af-faUar^ Af-fdrai^ Pal-idat^
Fal, Fal-guiren.
De faUaeia , par apoc. fall et falh, ou de
Tall. fallen, chute, parles mêmes change-
ments; iïoiï: Falh-a, Faill-a, Falk^r,
Falh-ir, Falhi^ment, Falhrit, Falhit-a,
Falh^j Falh-tnta^ Falh-Ur^ Falh-Uos^
In-falhi-bla-ment , In-falh-ihUy In-falhibil-
tlol, Falii-men, Fal-it^ Famda, Fal-trank,
Faud-aty Faurada^ Faux-plis, FauMs-et,
De fais, par le changement de l en r, fan ;
d'où : Farii'flar, Fau-frach^ Fau-frimar,
Faut'il • Faut'Ue.
FAL8, AL9A, adj. ^1. et d. roaerg.
Faltp caL Faux, ausse. V. Faus,
Éty. du lat. faUus. V. FaU, R.
FAL8, s. f. t1. Faux. V. Dalh et Falc,
Bad.
FAUBADA. 8. r. (falsàde) , dl. Trahison:
Prendre in falsada^ prendre par trahison*
Ëty. du lat. falm$, V. Fal$, R.
FALBADOR, Fai«ador,cat. et
FAIaSADRE , s. m. vl. Faltador et Fal-
Mnii#, basse lat. Faussaire, faux-monnayeor;
qni altère les poids ou les mesures. V. Paie,
Rad.
FALSAMBN, adv. vl. tAUAmpv. Y.
Faustamenei Fais, R.
FAI.SAR, 8. m. vl. Faustart.\.FaU,
Rad.
FALSAR, ▼. a. vl. Falsare, basse lai.
FaUary cat. Egarer» fausser» plier, trom*
per, falsifier, altérer , contrefaire, blâmer,
censurer.
Éty. de Fais y R. de ar et faussar,
FAIiSARI , vl. Falsariy cat. V. Faus-
sari et Fais , R.
FAL8ART, 8. m. vl. Faux, V. Dalh , R.
ponr (aochon , arme ancienne. V. Fale^ R.
FAL8AS aARRAS, S. f. (fôlses gàrbes).
Nom Toulousain de la cbondrille jonc. V.
Sauta aulama,
FAI.8DE8TOIi8 , 6. m. vl. Fauteuil ,
trône.
FAL8EDAT , vl. Falsedai, cat. V. Faus-
setateiFals.K.
FALSESA , s. f. vl. Falseta , anc. cat.
Falsexxa , anc. ilal. Fausseté , perfidie.
V. Faussetat et Pals, R.
FAI.8-ESCAIRE , dg. V. Faus-e^eairs
et Sautarela.
FAL8BT , s. m. (falsé) , dl. Gousset.
V. Oueiroun.
FALSETAT , vL. V. Faussetaê,
FAL
9 •• f. vl. FaUiMaf cat V.
FaussstaU
FAL8IA,8. f. vl.rAUBA, rAumiA. Fal-
lu!, port. cat. esp. anc. ital. Perfidie, faus-
seté, y. FaussttaieiFaU, R.
FAL
209
FALSIFIAR, V. a. (falsifia); wi
Falsifieare, iia\, Faleifiear^ esp. cat. port.
Falsifier, ajouter (|uelque chose k un acte,
à une pièce d'écriture, dans le dessein de
tromper , ou en retrancher quelque chose
dans les mêmes vues.
Éty. du lat. fàlsum et de fieare , falsi-
fieare, dont falsificar est unesync. V. Fais,
FaUifiar lùu vtn, etc. Y. Fraudât,
FAUilFIAT , AOA , adj. et p. (falsifia,
àd^ ; FalsifieadOy port. Falsifié, ée.
Ety. du lat. falei/icatus. V. Pals, R.
FALSIFICATION, s. f. (falsificatie-n) ;
rAuinciMtnii. Falsificaeià $ cat. Falsifica*
noue, ital. Falsificacion^ esp. FalsifieaçàOf
port. Falsification , l'action de falsifier ou
de contrefaire un écrit , un cachet , dans le
dessein de tromper ; en term. de pharmacie
et de droguerie , ce mot est svnonyme de
sophistication et indique un mélange frau-
duleux.
Éty. du lat. falsifieatio , formé de falsus,
faux , de facere, faire, et de aetiOf action.
V. FaU, R.
FAL8IFIGAT0UR. S. m. (falcificatôur) ;
Palsificadàr, cat. Palsi^alort, iUl. Pal-
sificaaor, esp. port. Falsificateur, celui qui
falsifie.
Éty. de faleifiear et de tour, celui qui fait
la falsification. V. Pals, R.
FAUiOZA , s. f. vl. Falsura , port.
Fausseté, fraude, ruse, finesse, fourberie,
trahison.
Êty. du lat. falsitas ou fallaeia. V. Pals,
Rad.
FAIJn)RA,8. f. vl. Falsura, anc. cat.
port. iUl. V. Faljta, Faussetat et Fait, R.
FALTiltHERS, 8. m. pi. vl. Empoison-
neurs, sorciers. Y. Fad,R,
FALTRANK, 8. m. (faltràn); Faltrank ,
faltranck, falltranch ou thé suisse, mélange
de plantes alpines, regardées comme vulné-
raires et bécniques, telles que la véronique,
l'alchimille, la Drunelle,la bugle,la bétoine,
la sanicle, les menthes, etc.
fity.de Fall. faU, chute, et de trank,
boisson^ à cause de la propriété qu'on lui
attribue , de prévenir les acadents occasion-
nés par les rautes. V. Pals , R.
FAI<UOE,8. m. (falùdgé) ; rA&vm. Maladie
des brebis qu'on croit être causée par l'in-
flammation de la vésicule du fiel, et qu'il ne
faut pas confondre avec felage, qui est Fin-
flammation de la rate.
FALUHE, 8. m. (falûmé). Nom qu'on
donne aux enfants qui portent des falots ,
pour éclairer pendant la nuit, parce qu'ils
vont toujours criant : fulume , falume,
FALDN, s. m. (falùn). Falun, amas de
coquillages fossiles.
FAI^UVfAR, ?. a. (falunà). Faluner . ré-
pandre du falun sur une terre , comme en-
grais. Gare.
FAI^UNIERA, S. f. (falunière). Falunière,
carrière de falun.
FAIiVETA, 8. f. vl. Talent de faire des
contes , art d'ciqoler , de conter des ùiÀt$.
V.Fa,R.
FAM
PAM, radical pris du lat. famés, is, faim,
dérivé j selon Perotte , du grec <p«ykTv
( phagein) , manger , parce que , dit-il , celui
qui a faim, désire manger; d'autres font Te-
nir ce niot de pharnsn, qui, en égyptien ,
signifie famine, dérivé, comme /hm, de plia»
bouche, d'où le grec 9^tt)t8ermi pris.
De/amef, par apoc. /am; d'où : Pam,
Fam-egear^ Fam-ina, A-ffam-ar, Af-fam^
at, Af-fatnin^r, Af-famin-at, Fanuk4assa,
Fam^anina, Pam-eiani, Fam-eiar , Fom-
gala^ Af'fangal'at,Fam-gana,Panholeni,
Af'fami-at , Oe-famin-ar , Familiar»WÊen,
Ara-fam,
De fam , par le changement de f en ii »
ham; d'où : ÏTam-t, A'hant4ai,
FAM , 2 , radical pris du lat. fama, famœ,
renommée, réputation , famé; dérivé du grec
<pi[Kx (phama), dor, pour ^i\i.y\ (phémé),
renommée, bruit, nouvelle, oracle, etc. fait de
?^F (phémi) , dire, parler ; d'où le latin fari,
m. s. de là sont venus : famosus , fameux ;
diffamare, difiàmer; infamie, infâme ;in»
famia , infamie.
De fama : Fama, Pam<ms, Pamous-a,
Famoufo-meiti.
De diffamare. par apoc. Dif-famrar ,
Dif-fam-at, Diffam-ation, Diffama-ment,
Dif-fam-atoiro , Dif-fam-atour, Eê-famar,
A-d%ffamar,
De infamie, par apoc. incompl. In-fame,
Infam-ia.
De /om, par le changement de o en e,
fem; d'où : De-femm-ar.
FABI , vl. Nous faisons ; pour fem. V.
Fasem,
FAM , s. m. et f. (fan) ; ha», r^ii. Faiii^,
ital. anc. esp. Hambre, esp. mod. Famé,
port. Fam. cat Faim, toujours féminin en
français, désir et besoin de manger; appétit.
ÉÎy. du lat. famée. V. Fam , R.
La fam fa eourHr lou loup doou hoee.
ProT.
FAM , adj. vl. Affamé.
FABIA , s. f. vl. Fama , port. esp. cat.
ital. Renommée, réputation,
Êty. du lat. fama. V. Fam, R. 2.
FAMALA88A , s. f. (fàme- lasse). Ina-
nition , faiblesse qui arrive à la suite d'une
grande fatigue ou d'une grande faim.
Ëty. de fam, faim, et de lassa, lasse.
V. Fam , R.
FAMAT, ADA, a4j. et p. (famà, àde).
Famé , ée , bien ou mal famé , qui a une
bonne ou une mauvaise réputation.
Éty. du grec ^à[UL (phama) , dor. re-
nommée.
FAMAT , adj. vl. V. Affamai et Fam ,
Rad.
FAM-CANINA , 8. f. (fan-canine) ; r^a
cAimui. Fam canina , cat. Famé eanina ,
ital. Faim canine. V. Pamgala.
Ëty. du lat famée canina, V. Fam, R.
FAMEGAR, et
FAMEOEAR. T. n. vl. rAiniiui. Fa-
inare, basse lat. Avoir faim, avoir besoin.
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210
FAM
Èty. de FoMy R. et de egear.
Famige per nos, d. faud. de 1100.
FAMEIANT , f 1. tamuamw. Âfiamé. V.
Fam^ïi.
FAMEIAR, vl. V. Famegear ei Fam,
lUd.
FAMELBGBARyT. n. (fameledjà). Être
fnDilier, devenir familier. V. FamiUarisar,
Éty. du lat. famUiarU. V. Famili, R.
rAUQÂlsA , 8. f. (fàDgàle) ; wmAmimA ,
ff4H cAMniA, r— Qin. Fringale, faim-valle»
faim canine , grande faim ; boulimie , ma-
ladie dans laquelle les naïades sont leur-
menlès par une faim insatiable.
Ê^. du lat. /amff embdla, dit pour famés
eabaUina , faim de cheval ; on nomme /aim-
vaU^i nne maladie des chevaux qui les ferait
mourir en peu de temps si Ton ne leur donnait
promplement è manger. Ou selon M. Nodier
de faimvaUê, dérivé du lat. valdè, valens,
valida, grande faim. V. Fam, R.
AffamgahU, aflamé.
FAMC^AlfA, s. f. (fangàne), dg. Faim
canine. V.Fam eanina^FamgalaelFam, R.
FAMIER , dl. (famTe^. Alt. de Familhier,
T. c. m. et Famili , R.
FAMILHA, s. r (famille); vamya. Fa-
Mf^h'a, ital. Famtfia.esp. port cal. Famille,
tous ceux d'un même sang; race; lignée;
toutes les personnes d'une même maison;
en hntoire naturelle, certain groupe d'êtres
qui ont entr'eux de nombreux rapports
naturels.
Éty. du lat. fàmilia, m. s. V. Famili, R.
La santa familha, en terme de peinture,
la Sainte Famille, désigne un tableau repré-
sentant. Notre Seigneur, la Sainte Vierge,
Saint Joseph et Saint Jean.
FAMILI f rMMMMMM, rMmmL, radical pris du
latin famUia, a, famille, dérivé du grec
6{iiXta (homilia), société du mari et de la fem-
me, par le changement de l'esprit rude en
/; d'où : Familiaris.
ï>efamHia, parle changement de (ien Ih:
Familha.
De/amtharî#, parapocYamtHar; d'où :
Familiar-itat, FamUtar, Famiiiar^enL
FamUiaris-ar.
De familiar, par le changement du der-
nier a en #, /bimlter; d'où : Familier, Fa-
mUier-a, Familiera^meni,
De famili, par le changement de i en e :
Famel-egear.
FAMILIAR, ARA , adj. anc. béam. Fa-
miliar, port. cat. esp. Famigliare, iul.
Familier, 1ère. V. Familier et Fami/t, R.
FAMILIARMAR SE, T. r. rAMBu«sA«.
Familiarigarst , esp« port. cal. Se rendre
ùmititt, prendre des manières plus fami-
lières.
Éty. de famiUaris et de ar. V. FamiU,
Rad. '
FAmUARITAT , s. f. (familarità) : tmt
nuBABiTAT. Famigliatità, iUl Familiari-
ëad, esp. Familiaridade , port. Famxlia-
ritat, cat. Familiarité, liberté dans les dis-
cours ei dans les manière», qui suppose entre
les personnes une certaine égalité.
, Ety. du IfeL /"«miliarilalif, gén. de /ami-
Uaritos. V. Amili, R.
FAmuAniBNT» adr.d. vand. Famt-
FAM
liarmeni, cat Y. Fomiits ranMfil et Fomilt,
Rad.
FAMIIilBR, lERA, ad), rfamilié.iére);
rawijw. FawUgliars, ital. Familiar, cat.
esp. port. Familier, ière, qui vit familièrement,
2ui en use familièrement avec (|uelqu'un :
'#/amti^t«r,il est familier, privé, il n'est
point sauvage, pariant d'un animal.
Ëty. de famiUaris. V. Famili, R.
FAMILIERAHBVIT , adv. (familiers-
mein) : rAauuDB«ABHnr. Famigliarmente ,
ital. FamUiarmente , esp. port. Familiar-
merU, cat. Familièrement, d'une manière fa-
milière.
Ëty. de famUhiereei de mail. V. Famili^
Rad.
FAmiXA, tI. V. Famili et FamUi,
Rad.
FAMINA, s. f. (famine); c^nmA, mtsrA.
Famé, ital. port. Famina, anc. cat. Famine,
disette générale de vivres, dans un pays ,
dans une ville , dam une place de guerre.
Ëty. du lat. famés, faim. V. Fam, R.
Cridar famina, crier famine.
FAMOLEN,v|. V.
FAMOUBNT, adT. vl. Famolene, cat.
Famelieo, esp. port. ital. Aflamé. V. Affa-
mai,
Ëty. du lat. famelicus. V. Fam, R.
FAM08, adj. vl. Famos, cat. V. Famous
etFam, R.2.
FAMOUS, OUSA, adj. (faméus, ôuse);
BBMooHAT, rAMAT. Famoso , Ital. esp. port.
Famos, cat. Fameux, euse, dont on parle, ou
dont on a parié beaucoup dans le monde ;
excellent, renommé.
Éty. du lat. famosus, ou de fam et de ous,
V. Fam, R. 2.
FAMOUSAMKNT, adv. (famousamein) ;
Famosamenl, cat. Famosamente, port. esp.
Fort bien, parfaitement, très-grand.
Ëty. de famousa et de ment. V. Fam,
R.2.
FAMIU* , S. m. vl. Famiilo, esp. porL
Serviteur, domestique.
Ëty. du lat. famultis.
FAMU8, dg. Jasm. Alt. de Famous, ▼.
c. m.
FAN
FAN, rAMA , radical dérivé du latin fa»
num , i , temple ; d'où : profunus , profane ,
fanaticus, fanatique.
De fanaticus , par apoc. fanal ; d'où: Fa-
nalique , Fanalrisme.
De profanus : Prou- fane , Prou-fanar ,
Proufan-alion.
FAN, vl. Ils ou elles font; de faire;
pour faim, Y, Fam,
FANA, s. f. vl. Fane et infante. V. Fa,
Rad.
FANARREOOU, dl. V. Falahreguier.
Éty. du celt. fanabren,
FANAR, T. n. tI. Se faner, Quan la fue»
Iha fana. V. Feu, R.
FANATIQUE, ICA, adj. (fanatique,
ique) : Fanatico, ital. esp. port. Fanatie, cat.
Fanatique, personne ammée d'un faux tèle
religieux qui lui trouble la tète et la rend
FAN
capd)le des actions les plus extraTagantes et
les plus cruelles.
Ëty. du lat. fanaticus, dérivé de fanum,
temple, parce que anciennement il y avait
dans les temples des gen» nommés fanaiici,
qui pour paraître animés par la divinité, en-
traient dans une sorte d'enthousiasme et fai-
saient des gestes extraordinaires. V. Fan,
Rad.
FANATfSAR, T. a. (fanatisa). Fanatiser,
rendre fanatique.
FANATISAT , ADA, adj. et p. (fanatisa,
àde). Fanatisé, ée.
FANATISME , S. m. (fanatisme) ; Fana-
tisme, cat. FanaHsmo, ital. esp. port. Fana-
tisme, tèle aveugle et passionné, qui nait des
opinions superstitieuses, et fait commettre des
actions ridicules, injustes et cruelles, avec
une sorte de |oie.
Éty. de fanatique ei de isme, système, ma-
nière des fanatiques. V. Fan, R.
FANAU, s. m. (fanàou); Fanal , esp.
C Fanal , ital. Fanarium , basse lat.
I, grande lanterne allumée sur im vais-
seau, sur une tour, etc.
Éty. du grec <f«vèc ([^nos), formé de
<ps{vti> (phainô), lun*e.
FANAU, s. m. Falot, grande lanterne,
composée d'une cage de fer, recouverte d'une
toile très-claire, que tiennent tendue neuf trin-
gles de fer coudées par le bas et recourbées
vers le haut, en forme de dôme ; d'une bobè-
che, qui reçoit la chandelle , et d'un anneau
pour la suspendre.
Dire de fanaus, faire des contes.
RiMt, raço <l*A(UiB,
P«r Cifr* bonwio moi
' tuam birc koocoo
PmL
FANAU nuoiAmgvs, Fanal télégraphi-
que, ce fanal, qui peut porter la lumière à dix
Nenes , fut inventé par M. Ami Argand, en
ltO-2, et perfectionné par M. Bordier-Marcci,
en 1819.
FANC, t1. rAincA, rAiw, rAi«o. Fange. V.
Fanga et Fang, R.
FANDAUL , s. f. (fiindàle) , et
FANDAUkDA, dl. V.Faudada.
FANDANT, s. m. ( fandàn ). Fanfaron :
Fatrtf loM fandant , se faire Taloir , faire le
fanfaron. V. Fanfaroun.
FANDAU, dl. V. Faudada.
FANFAN , s. m. (fanfan). Vieux mot qui
signifiait symphonie. V. Symphounia.
FANFARA, s. f. (fanfare); Fanfana,
esp. Fanfare, sorte d'air militaire, pour l'or-
dinaire, court et bruyant, qui s'exécute par
des trompettes et autres instruments en cui-
vre , et qui a quelque chose de martial et
de gai ; en d. bas lira, faste, ostentation.
Ëty. Onomatopée du son des trompettes,
cors. etc.
Dérivés : Fanfarr-oun^Fanfarroun-ada,
Fanfarroun^aria,
FANFAmOOUUER , S. m. ( fanfari-
gouillé). Nom qu'on donne • à Arles , au mi-
cocoulier, qu'on appelle improprement ali-
sier, en français . selon la remarque de M.
Laugier de Chartrouse. V. Falahreguier.
FANFARINETA, S. f ( fanfarinéte ).
Bouton ; on le dit particulièrement de celui-
de la fleur delà scoxonère des prés, etde
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FAN
cdoi do barbe-booc, lorsque cet plantes
montent en graine. Avril.
FANFAIII.UCHA, S. f. (tanforlùtche) :
■n&oTAs. Fanfreluche, colifichet, ornement
frivole et de peu de valeur.
Éty. del'ital. fanfaluca^ m. s. dfrivé de
fapfala ou farfalla , papillon, teigne qui se
brûle à la chandelle.
FANFARLUÇUET, S. m. (fanfarluqué).
Freluquet, damoiseau, qui est recherché dans
sa parure.
FANFARROUN, adj. et s. m. (fanfar-
rônn) ; rAUDAirr, rAMrAMooa. Fanfarrô^ cat.
Fanfarron, esp. Fanfarrâo, port. Fanfaron,
qui fait le brave, qui se vante de Fétre et qui
De Test pas.
Êty. de l'arabe farfar^ léger, inconstant,
bavard, qui promet plus qu'il ne peut tenir.
FANFARBOUNADA, s. f. (fanfarrou-
nade) ; rAjnrAaovpAsiA. Fanfarraria, port.
Fanfarronado , cal. Fanfaronnade, action,
démarche de fanfaron. V. Fai^farroun,
FANFARROUNARIÀ, V. FavfarrOH-
nada.
FABIFASn , dl. V. Fanlatti.
FANFOGNA , AU. de founftmi. V. Car-
lamusa et Symphon^ R.
FABIFONI , V. Fùunfoni et Symphon ,
Rad.
FANFONI , s. f. (fanfôni). Nom des sésies
et dos sphinx, selon M. Castor.
FANFOUNBGBAR, W . Founfouniar et
Symphon, R.
FANFOUNIAIRE , V. Foufifouniaire et
Symphon, R.
FANFOUNIAB, V. Founfouniar et
Symphon , R.
FANFRE , s. m. (fànfré); rsi-D ambuca.
B.-du-Rh. Nom nicéen du balisle vielle ,
BaliiteS'Vttula, Lin. poisson de Tordre et
de la fam. des Chismopnés (respirant par
une fente), dont la chair est très- bonne, et
qui parvient jusqu'à quatre décimètres de
longueur.
Êty.î
On donne aussi le nom de fanfrt, au
pilote, V. Pilota, et au centrolopbe liparis,
Ctntrolophut liparii , Risso, de la même
famille.
FANFRE-D'ABIERIQUA, S. m. Nom
nicéen du baliste buniva , BalUtet Buniva ,
Lac. poisson de l'ordre et de la fam. des Chis-
mopnés (respirant par une fente), qu'on pèche
dans les environs de Nice.
On donne aussi ce nom au coryphène
porapile, Coryphœna pompUut, Lin. pois-
son de l'ordre des Holobranches et de la
fam. des lx>phionoles (à crête sur le dos),
qui n'atteint que deux décimètres de lon-
gueur.
FANFRE-NEORE . s. m. Nom nipéen
de l'oligopode noir , OUgoput aUr , Lac.
poisson de Tordre des Holobranches et de
la fam. des Jugulaires ou Auchénoptères
(à nageoires au cou).
FANG , radical pris de l'italien fango ,
boue, fange, bourbe, probablement dérivé
do latin /imus, fumier, d'où la basse lat.
fangia^ fangut; oo du ceH. faneq, m. s.
V. Fum, R. 2.
FAN
De fango j par apoc. fang; d'où : Fanga,
Des'fang-ar , Fang^at^ A-fang-ar^ A*
fang-aty Fang-asia^ Eê-fangaa-^r, B$-
fangasi-at ^ Fangatt-egear , Fangast-iar,
Fangu'ilhan , Fang-ou$ , Fangu-egear ,
Enfang-ar, Dei-enfangar ^ En-fang-at ,
Fangast'ier , Fangouês-egear , Fangu-
egear , Fane , Fangu-et , Fangu-ilha ,
Fagu-ia^ Fagu-at, Fagu^oui, Faigu^a^
Fangu-in-egear , Fanh-a , En-hagn-al ,
Fange-a , Fange-as , Fangeasi-iar ; par
le changement de /" en /i , et de ang en
agn , fagn ; d'où : Hagn-ouê , Hang-out,
FANGA , s. f. (tangue) ; rAiiwA, vaota,
rAcpiA, rAvrmicA, BmwA. FangOj ital. esp.
Fafi^,cat. Fanga, basse lat. Vase, limon,
boue, fange, terre, poussière et matières
corrompues des rues ou des chemins, délayées
par Teau de la pluie ou par celle de quel-
que ruisseau.
Éty. V. Fang, R.
Fanga deit amoulairet, terre nmolée.
Fanga deithabUt, deii rati6a#, crotte.
FANGANA, AU. de F amgana,f .cm.
FANGARAS, Aub. V. Fangat.
FANGA8, 8. m. (fanges); r apsabas ,
rAMOBAS, tOLABOa, ABlOAt , BOIIirA. Fangat ,
cat. Fangal, esp. Fangaccio, ital. Grand
et large bourbier ; fig. mauvaise a^ire ,
embarras.
Ëty. de fanga et de os. V. Fang, R.
FANGA88EGEAR, V. n. (fangassedjà) ;
rAMSAfflAB, rABf>BASt|Aa, r AHOUmBOBAB . Fan-
auejar, cat. Patrouiller, marcher dans la
boue, et act. crotler, éclabousser quelqu'un.
Éty. de fangas et de egear, V. Fang, R.
FANGAS8IAR , V. Fangauegear,
FANGA8SIER» lERA, adj. et s. (fan-
gassié, ière). Celui, celle qui se plaît à pa-
trouiller, à marcher dans la fange.
Patrouilleux, euse, n'est pas français.
Ety. dtfangassa et de ier. V. Fang, R.
FANGA88IER, s. m. Nom du râle, selon
M. Avril. V. Raie de geneeta.
Ëty. de fangat et de ier, parce que cet
oiseau fréquente les lieux bourbeux et maré-
cageux. V. Fang,JX.
FANGAT8, vl. V. Fangae et Fang, R.
FANGEA, d. m. V. Fanga.
FANGEAS , d. m. V. Fangas et Fang,
Rad.
FAlfGEASSIAR, d. m. V. Fangasse-
gear.
FAN€H>8, vl. Fangiê, caL V. Fangouê,
FANG0D9, OU8A, OUA, adj. (fangôus,
Ôuse, due); rAOTooi, rAonov*, paotiucoo*,
■AttRoiis. Fangoêo, ital. Fanges, cal. Fan-
geux, euse ; bourbeux, boueux, crotté.
Ély. de fanga et de ous, V. Fang, R.
On dit : un chemin pâteux, une rue bour-
beuse, une prairie limoneuse.
FANGOUSA, s. f. (fangôuse). Nom qu'on
donne, en l^nguedoc, è la morue fraîche.
FANGOnS8EGEAR , et
FANGOZ, vl. V. Fangous.
FANGUA, vl. y. Fanga et Fang, R.
FANGUA.s.f. vl. Fanga, cat. Vanga,
ital. Bêche, houe.
FANGUBGEAR, v. n, (fanguedjà), dl.
Fanguejar, caL S'embourber« V. En fan-
gat s\ Fang R. et Paioulhar.
FAN
211
FAlf ÇWIBT , S. m. (fangoé), dl. Une Mo-
rte ^aii/on, femme sale, mal accoudréo.
Éty. de fanga et du dim. si. V. Fang, R.
FANGIHLHAlf , S. m. (fanguUlân). Rois*
seau qoi charrie les boues.
Éty. de fanga, V. Fang, R.
FANGÙINEGEAR, V. FangasHgeat et
Fang, R.
FANH,vl. V. Fane.
FANHA , s. f. vl. Fange, boee.
Éty. Alt. de Fanga , v. c. m. et Fang ,
Rad.
FANHAR, T. a. et n. vl. Faner, flétrir.
FANOl7Ii,vl.V.F0iiou/A.
FANOUS, OU8A, adj. Magnifique, su-
perbe, richement couvert, bien paré; ayant
beaucoup de fane, en pariant du blé.
Ety. du grec <p«Xt)c (phalos), hilsant, ou de
«pavcpèc (phaneros) , apparent , illustre.
Es ufanous eonmo una porta nova.
Prov.
FANT, radical pris du lat.phaïUaaia'et
p/ian(a#ma, dérivé du grec <pav^<T^ (phan-
tasia) , fantaisie , vision, imagination, ou de
(pàvTaafxa (phantasma), fantôme, spectre,
vision , qui ont pour radical principal ^dsta
(phainô) , je parais.
De phantasia et de phantasma, par apoc.
phant, et par le changement du ph euf,
fanl: d'où: Fantasc, Fantrasia, Fantas-
tie, Fantasma-goria, Fant-aumary , Fant-
aum-ia, Fan^isa, Fanl-omo, Fantoum-
aria.
TANT . s. m. vl. Enfant.
Ély. Conlr. de enfant. V. Fa, R.
FANTA, vl. Elle enfante.
FANTAR, V. n. vl. Accoucher, mettre au
monde.
Ély. defant et de ar. V. Fa, R.
FANTASC , ASCA, adj. (fanlâsc , àsque);
rABTAtgiiB, BOimracs, bavastibobs, bataiti-
«Bovf , r ABTAfTic , vBcmoBoiis. Fantasioso ,
port. Fanlasticus, basse lat. Fantasque, ca-
pricieux, bixarre.
Ély. V. Faniaiia\ Faniastie et Fant,
Rad.
FANTASIA, 8. f. (fantasie); vABTAtis.
Phantasia, lat. Fantatg, bas bret. Fantet-
lia, cat. esp port. ital. Fantaisie, caprice,
bizarrerie , volonté.
Éty. du lat phantasia. V. Fant, R.
FANTASMA, 8. m. et f. vl. rABTAOw*.
Fantasma, cat. esp. port. ital. Fantôme;
illusion, chimère.
Éty. du Ut. phantasma , m. s.
FANTASMAOORIA, s. f. (fantasoiagou-
ricy ; FABTASMAoooBiA. FaMasmogoria, t^U
esp. ital. Fantasmagorie ou phantasmagorie .
sorte de spectacle physique , qui consiste^
faire apparaître, dans on lieu obicor, des
images de corps humains qui produisent, de
Tillusion.
Éty. du lat. fantasmagoriœ , dérivé du
grec <pdhfTfl(9(iA (phantasma) , fantôme^ et de
è^opà (agora) . assemblée, assemblée de spec-
tres ou de fantômes. W. Font, R.
On doit l'invention de cette sorte de speÉ-
tacla à Robertsoq , qai conoieAça Juia Caire
connaître en 1797.
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212
FAN
WÂSÊVÂBam , s. m. (fontaselD). Fantas-
MD , soldat de l'infaDterie.
FANTASTIC , adj. tL FanloiHc , cat
PanttuHeo, esp. ilal. Fantastiqoe.
PAMTA8TIC , I0A,a4j. (faDtasUc, iqoe) ;
PaniaêHeo , port. esp. ital. FanuuUe^ cat.
V. FanUuc.
Ety. du lat. phantaHieus. V. le mot pré*
cèdent et Fatil, R.
FANTA8TIC , S. m. Pour farfadet ,
V. FtmleUmH et Fanl , R.
FANTASTIQUE» V. FaniOêe.
FAMTAUilA, vl. y. Faniama et FaiU^
Rad»
r ANTAinHAaiA » s. f. t1. Faadnation.
V. FatU.R.
FANTAUMART, 8. m. (fanUoumari).
Fantaisie, c'est le titre d'un ouvrage que
Raymond Jourdan » troubadour , composa
Ters l'an 1206. Ltm FaifntatÊmary de lat Do-
nae. V. Faut, R. et Fanfaumarta.
FAWTAUailA , 8. f. ▼!. et mieux r^imw-
wÊiMM. Fascination, imposture, illusion, pres-
tige. Y. Faiil.R.
FANTAZIA , vl. V» Fankuia et FaiU^
Rad.
FANTILHAROA, s. f. (fantillârgue) ;
vAmuABttA, vl. Enlance : Ab infantiliarga,
dès l'enfance, enfantillage. V. Fa, R.
PANTIN , s. m. vl. Enfant , jeune enfant.
V. Fa, R.
FANTIflA, 8. f. vlFantaisie» chimère.
V. Faniaria et FatU , R.
FANTOBIEIAR, V. n. vl. Contrefaire,
faire Fenfant. V. Fa , R.
FANTOMO , s. m. ( fantôme ) ; wManmm.
Fantasima , ital. Fantaima , esp. port. Fan-
tôme et mieux phanthôwie, être imaginaire,
vain , sans existence phvsique ; le fantôme
est souvent le produit d'une erreur d'opti-
que ou dTune imagination déréglée. C'est un
enfant de la nuit et de la terreur. Dict. Se.
Méd.
É(f. en hi.phaniaema^m. s. V. Fant , R.
FANtonibr , vl. V. Fatanier eiFad ,
Rad.
FANTOOMARIA ,8. f. ( fantoumarie ) ;
TAHTAiiMAMA. Caprice, flintaisie. V. FaiU,
Rad.
FAlfMnniBdEAR, T. n. (fantoumedjà);
rjortûénmui. Folâtrer , badiner, faire l'en-
fant , s'amuser à des riens.
E^.de/anfoiin, dim. de fant, enfant,
et de èofeaf , ftire comme les petits enfants.
V.Fa.R.
' FANIf bON, s. n. (fantôun) ; mu»a • u-
VBM. Fenton ou fanton, ferrure destinée à
servir de ehàloe et consolider les tuyaux de
dieiiiiMb;' morceau de bois ou de fer qu'on
plante dans le mur pour soutenir le plâtre
des corniches, etc.
*fÉiftÙt^ClÈML, V, FanUmmegear
etFa.R, '
ràkr, rkkit d» femme ^tisA). Fftnny.
Le martyrologe ne/ait pas mention de ce
nom. C'est une lltétitiôn de VrançoiM. V.
FrançciâQi '-\'"
^«1 eovpons de To«|0Mm«V# AMAt!
FAO
FAODA, S. f. Vl. Giron, jope, tablier. V.
Fauda.
FAQ
FAQUIN, S. m. (faquin); Faquin, esp.
Faquino, port. Faqum, honmiede néant, qui
fait VorgueiHeux, autrefois ce mot indiquait
un manneauin ou simulacre d'homme qu'on
s'exerçait à atteindre avec la lance et qui
tournait sur un pivot.
Éty. de faquin, mannequin , ou de fital.
faechino, et du cat. /a^t,porte-faix, gagne
denier, formé du lat. fama, paquet. V.Fai#,
Rad.
Ce mot, dit M. de Roquefort, a été intro-
duit en France dans la première moitié du
XVI- siècle.
FAQUINA.s. f. ffaquine). Redingote,
casaque anglaise , haoit d'homme , long et
large, qui n'est pas échancré en devant. V.
Habit, pour les détails.
FAQUINARIA, S. f. (faqumarie). Faqui-
nerie, caractère et action du faquin.
FAQum , s. m. (faquir) ; Faquir^ port
Pénitent, religieux mahométan.
FAR
FAR.... On trouvera en phar, les mots
qui manquent en far.
FAR , rABn , vAMi , rovBR , radical dérivé
du lat. far , farrit , toute sorte de grain
propre à faire de la farine ; d'où : farina ,
farine.
De far : For , Far-a , Far-at
De farinariuM : Farair-oou.
De farina , par apoc. farin : Farina ,
Farin-el, Farin-eta, Farin-ier , Farin-
ant, En- fariner.
De far, par le changement de a ena, /^:
Fer-a.
De farin, par sync. de i, fam; d'où :
Fam-ol , Fam-eirooy , Fam-otia, Fn-
farnad^uira, En-fam-ar*
De/ttfm, par apoc fart; d'où : Fatr-
De fàrrago. mélange de plusieurs srains,
de plusieurs sortes de blé coupés en herbe;
par apoc. farrag et par changement du pre-
mier a en OM ; Fourrage, Fourrag-ear ,
Ferrage-au, Ferrag-eira.
De farrag, par le changement de a en e,
ferag: d'où : Ferag-e. Af/eragt-ar, Forag-
ier, Farr-et, De-farf-faulhar , Uar-i,
Harira^ Af-fourrage-ar , Faurr^ier, Faur-
rier-a, Ferr-eagea, Foulre.
FAR , V. Fatre.
Car qui$um fet, ean far ooiria,
Janan faraquan far volria.
Roman de Flamenca.
FABy s. m. vl. Phare.
FAR, V. B. vl. Dire, parler.
Éty. du lat. fard, m. s. V. Fa, R.
FAR| s. m. d. bas lim. Farce, faite avec
delà forme de blé noûr ou aarraain. Béroo.
Èty. de Far, R.v. cm.
FAR, s. n. vl. FarrOf esp. ital. Espèce
de froment. Rayn», .
Étf.dnht/'ar.
FARAt $^ L ?L Terre à bM ;
FAR
son de campagne ; génération , métairie,
ferme.
Éty. dc/ar, blé. V. Far, R.
Dérivé : Lafare , nom de lien et nom
propre.
FARABOURDA , S. f. Bourde, sornette,
mensonge, fable. Avril. V. Faribola et Fa,
Rad.
FARABREOOURIER , S. m. (farabre-
goorié). Nom qu'on donne, aux environs de
^fignoles, selon M. Amie, à Talisier, oo
plutôt au micocoulier. V. Falabreguier,
FARABREOUIBR, V. Falabreguier.
FARAOOUSTA , s. f. (faragoûste). Nom
lang. de la framboise. V. Framboita.
FARAIROOP, S. m. dl. Mot corrompu
de far^navroou. V. Farinier et Far, R.
FARAMIA, s. f. (faràffiie), dl. L'ogre oo
le moine bourru. V. Barbon.
FARAMOON, S. m. (faramôun). Plant»
et fleur. Gare, quelle est cette plante?
FARANOOmLA, s. f. (falandôule) ; va-
■AnooviA, râWâimoBiA, râWâimowiA, vbba»-
•ooiuk , rAuunKwiui , MMaascA. Farandole ,
acad. branle à mener, espèce de danse que
Ton exécute en Provence, en formant une Ion*
gue chaîne de personnes de tout ige et de
tout sexe, qui se tiennent par la main ou avec
des mouchoirs, et vont dans les rues en sen-
tant, courant ou dansant, en signe de réjouis-
sance.
Éty. du grec ^v*\ (phalanx), phalange,,
et de^Xoc (doulos), esclave , assujetti;
troupe dindividus liés les uns aux autres^
selon l'auteur de la St. des B.-du-Rh.
Farandula, en portugais, signifie mar-
chandises méprisables.
Selon le même auteur, cette danse a été
rrtée aux marseillais par les Phocéens, et
»t encore en usage dans toutes les lies
deTArrhipel.
Le tieau bas-relief antique, qui est conno
sous le nom de la danse borghèse, représente
réellement une espèce de fàrandùuia, dane
la manière dont on l'exécute aujourd'hui.
Noël, Dict. des Orig.
FARABfDOUNA, dl. V. Farandaula.
FARA88A, S. f. vl. Farania, basse lat
Torche, flambeau, brandon de paille; fanal,
falot , tas de bois qu'on allume le soir de le
veille de la fête de saint Jean-Baptiste.
Éty. de faro et de Taugm. tuta,
FARAT, s. m. vl. Tas, amas de grain ;
troupeau.
Éty. àtfar, blé, et de at. V. Far, R.
FARATI, s. m. (faràti). Grande entrée
d'une madrague.
FARRAUA, Farbalk, cat. V. FaXbala.
F ARC, wtkxm, radical pris du lat. fardr^,
farcio, faretum, fartum, farcir, engraisser,
remplir ; qu'on fait venir de far, farrie, grain,
remplir de grain ; Vossius préfère le faire
dériver du grec ^apxx^ (pharktos), dit pour
<pp9cxTbc(phraktos), clos, obstrué; dérivé de
^porcu» (phrattô), boucher, obstruer, épaissir.
De fat cire, par apoc. fare: d'où : Parç-et,
Fare-edmra, Fare-egear, Fare-ir, Fare^
it,ida^ Farcid-ttra, farÇ'un, farçuimier^
Farcir.
De farttwm, par apoc foret, par soppree»
sien de e, fart, et par transposition de t,fair^
d'où : FatT'ae, Fatraêe^aaafFaêraeê^ûriei;
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Par
FAR
Falroês-tgêar, Falroêi-iêr t Fairoêê'Ounf
Faêratt'Ot, Fraîv^imal, HaH, Harî-ar-te.
FABÇA, 8. f. (farce); rAMim, wmmb, vam-
BBy rAçim, rABciT, rAiKBi»o«A» rAscimmA.
^arêtUura, basse lat. Hachis, mélange haché
de viandes et d'herbes, dont 'on garnit une
▼olaille ou de la viande.
Étv. du lat farcimen , intestin rempli de
viandes hachées. V. Fare, R.
FARÇA, s. f. Farça,porL FraUola^ iUl.
Farêa, basse lat. Farce , comédie ou action
bouffonne, comique, grossière, où toutes les
régies de la bienséance, de la vraisemblance
el du bon sens, sont également violées.
Êtj. du lat. facetta, plaisanteries, ou de
farpo,qui en celtique ou en bas-breton signi-
fie moquerie, ou du grec<p^9oc (pharsos).
Ce genre de mauvaise comédie était telle-
ment goûté à Rome, qu'on le préférait à celui
deThèrence.
AfuoieifarçayTr. cela est drôle, plaisant.
Aquel home es farça, cet homme est plai-
sant, il est farceur, c'est un farceur.
Ma faeh de farças. pour dire une action
extravagante, Tr. il m'a faU de* frasques.
PARCEDURA , d. bas lim. Farce. Voj.
Farça et Fare^ R.
FARCEGBAR. v. n. (forcedjà). Bouffon-
Der. folâtrer, faire des espiègleries, badiner.
Èty. de far^a et de egear, UtL faire des
fiirce8.V. far, R.
FARCIDURA, S. f. d. lim. Hachis. Voj.
Farça etFare,R.
FARCaN,s. m.(farcln); rAaçim. Farcin,
maladie cutanée qui attaque les chevaux, et
qui se manifeste par une éruption de boutons.
Ëty. du lat. fardminum^ qui a la même
signification dans Végèce.
FARCIR , V. a. (farcir); rAM». Farcir,
cal. esp. Farcir, remplir d'un hachis, qu'on
nomme farce ; fig. remplir, faire manger à
l'eicès. V. Caffir et Gavar.
Êtj. du lat /arctre,m. s. V. Fare, R.
FARCIR 8E, V. r. Se farcir, se remplir
l'estomac. V. Gavar se et Caffiir se.
FARCIT , IDA, adj. et p. (farci, ide).
Fard, ie.
Ëtv. du lat fartuSf on de farcir et de U,
V. FarCf R.
FARCIT, s. m. Se dit improprement
pour farce. V. Farça et Farcedura.
FARÇUmBR, s. m. (farçumié); vam&O'
«m. Petit filet en fil, dans lequel on lie le
farçwa, entouré de feuilles de chou. Gare.
Èty. V. Fore. R.
FARÇUN , d. bas lim. Pour Farcin ,
V. c. m.
FARÇUN, s. m. (farsun). Gâche ou petit
instrument de bois dont les cuisiniers se ser-
vent pour remuer la farce. V. Farça.
ÉtJ. V. Farc, R.
FARÇUR, s. m. (farsûr): Farçante et
Farcista, port. Farceur, bouflbn, bonmie
plaisant; comédien qui Joue des farces.
Éty. de farra et delà tem. C^r}V.c.Di.et
Fore, R.
Nerva rétablit ï Rome les représenUtions
des ficceurs que Donitien avait défendues.
Lee ptemiers que l'on ait vus en Franee» y
fbrealameoés par Constance, fille de Gnil-
launw, Comte de Provence^ qui épousa, en
f98| le loiRoberU
FAR
FARD f radical pris du grec ^^pxoc
(phortos), charge, fardeau , formé de <pBfHo
(phérô) , porter , d'où l'arabe fardah et far-
adt , qui ont la même signification , ou fard,
mot francisé, à Marseille , dit M. de Roque-
fort , pour dire fardeau.
De fardah, par apoc. fard ; d'où : Farda^
Des-fardra , Fard^ge , Fard-alh-ar , Fardr
al-ada^ Fard-eaear , Fard-as , Al- fard-
ouIr-U , Fard-el , Fard-eou , Fard-etas ,
Des-en-fard-el-ar , et par le changement de ,
feah : Hard-a , Hard-ada , fiTafd-of ,
Hard-atye.
FARD , s- m. (far) ; tataoiioti. Composi-
tion pour embellir le teint.
Ély. du celt. ffard, ou de Tallem. farbe,
couleur.
Millin pense que ce mot vient de l'italien
farda, salive, parce qu'on l'emploie pour dé-
layer l'oxyde rouge de mercure, qursert de
fard.
Le fard blanc, ouïe blanc de fard , est un
oxyde de Bismuth , obtenu par l'acide nitri-
que • qu'on nonmiait, avant la nouvelle
chimie, magistère de bismuth.
Le fard a été employé dès la plus haute
antiquité, sous difierentes couleurs pour em-
bellir la figure. Les filles de Sion, d'après
IsaTe, en usaient déjà.
1522 ans avant J.-C. Angelo, de l'Ile de
Rhodes , inventa le fard ou le déroba à sa
mère Junon, pour le donner à Europe.
FARDA, s. f. (farde); Farda, cat. Fardel,
poti. Hardes, habits, linge, robes, bagage:
ISspaussar la farda, expr. fig. secouer les
puces, c'est-à-dire, étriller quelqu'un ; Avem
ton WMilhur sur la farda, le malheur nous
poursuit, nous le portons avec nous.
Éty. V. Fard, R. ce que l'on porte.
Se n'anara tout per la farda, dl. 11 mai-
grit beaucoup.
FARDAOE, s. m. (fordàdzè), d. bas lim.
BAOAOB. Fardatge, cat Fatras , amas confus
de plusieurs choses ; petites choses de nulle
valeur, broutilles, menuaille. V. Bagagi.
Éty. de farda et de âge. V. Fard, R.
FARDAULDA, s.f. (fardalàde), dl. Gros
paquet de hardes.
Ety. de farda et de ada. formé de bardes.
V.Ford,R.
FARDALHAR, V. a. (fardaillà). Secouer
quelqu'un en badinant, le tourner et le re-
tourner dans tous les sens. Ce verbe devient
réciproque en ajoutant le pron. pers. si, s'a-
Siter, se traîner en jouant; battre, frapper,
arc.
Éty. de /arda, bardes, habillements, de
alh, qui indique la généralité, et de la term.
act. ar, comme si Ton disait agiter tous les
habillements. V. Fard, R.
FARDAR, V. a. (farda). Farder, mettre
du fard ; donner un faux lustre.
FARDAS, s. f. pi. (fardes). Trousseau.
V. ProuvimetU et Fard, R.
Éty. de fard et de la term. act ar*
FARDAT, ADA, adj. et part, (farda, àde).
Fardé, ée.
FARDEGBAR , V. n. (larde^jà), dl. PMer
ees hardes, faire son paquet
, Ëty. de farda et de egear. V, Fard^ E.
FAROBI», i. m. vl. FanUU, OS. eip.
FAR
2t3
port. FardeUo, ital. Fardeau. V. Fardeau^
Fais et Fard, R.
FARDEOU, s. m. (fardèou): Fardety
esp. cat. Fardello » ital. FardeUus, basse
lat., Fardo, port. V. Fais.
Éty. du celt fardeU ou de Fard, R.
FARDETA8. s. f. pt (fardéles), dt
Layette. V.Proutimeui.
Ety. dim. de farda. V. Fard, R.
FAREIJk, s. f. vl. Petite tour.
fity. de farel ou fara , lanterne • fanal ,
qu'on plaçait sur une tour ; tour où on le
plaçait.
FAREN , ENA, V. Falen.
FARET,ETA, adj. (faré, éte);rAUBV.
Epithèle qu'on donne aux mulets et aux
chevaux de couleur fauve.
Ély. Alt. du lat. fulvus , m. s. ou du grec
<pxièc (phaios), brun châtam, noirâtre.
FARFADET, S. m. (Caufadé). Farfiidet,
lutin. V. Fouletoun.
Ëty. de la basse lat. fadus , m. s. V. Fad,
Rad.
FARFANT et
FARFANTAIRE, S. m. (farfan et farfan-
tàîré). Charlatan. V. Charlatan et Bregue-
tian.
Éty. de l'ital. farfante, fripon.
FARFANTEOEAR, v. n. (far(antedj4>,
dl. Faire le discoureur, hâbler, faire le char*
latan. V. Fae, R.
FARFANTELA, S. f. (farfantèle) , dl.
Berlue. V. Barluga.
FARFOULHAR, V. a. (farfouilla);
■ooKDoonuui , rAarQovAB, TAHAUiAm , roi»-
moAii, vjkMwofnukm, rAwiAB, TArnAVAS, batsaas.
Farfouiller, fouiller avec désordre et en
brouillant, en mettant tout sens dessus-
dessous.
Éty. de far, dépréc. et de foulhar^ fouiller
maladroitement malproprement
FARFOULHAR, v. n. foowovuiAB , dl.
Commencer à bouillir ou frémir ^.vfrar
Vounda.
FARFOULBEIRA, 8. f . (farfoivUèirej ;
rovarovunuA, dl. Bouillonnement.
FAROA, s. f. vl. Farga, cat Farga et
Fargia, basse lat Forge. V. Forgea,
Éty. du lat fahrica , d*oè farea et farga f
V. Fa6r,R.
FAROADA, s. f. vl. Bâtie, construite.
FAROAIRE . s. m. vl. rAiiauni, faiiwRv
Forgeron. V. Fabre et Fabr , R. ' ^
Ëty. du lat fa^rtcator, ou plutôt de /?*^|fft
et de ier. V. Fabr , R. *
FARGAT ,ADA, adj. et p. (iargâ, âda) ,
dt Forgé, ée: Ifal /aryat, mal bit, mal tra-
vaillé. V. Fabr , R.
FAROUAR , vl. V. Fargar.
FARODIER. s. m* vt rAsoms», ^A«ew/
rAMm. Forgeron. Y. Fabr , R. ~
TAMMBOI0 , OIJL, a<Q. (£uib61 , <
Volage , folâtre , léger.
Éty. V.FarîboIa et Fa, IJ. . ^;,t
Uni tt bovà» UoMgiw i mam dmiu /anM^^^i \ nky\
IROI.A,8.f.rfarib61e);
ift» A , rABOoouk fvkanov
Faribol» o« IMbolM^^ «hesë^fitMee «Mè-
Bes;soroims»BHis>fiHia^ * ^t im^M^i^: m
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2U
FAR
Ely. du grec icoepa&X^ (parabole) , para-
bole, ou du lat. fari, parler, eiaebulla,
bulles d'eau de savon , dire des riens. V. Fa*
Rad.
PAIIIBOLEOEAR,v. n. (faribouledja) ,
dl. el gasc. vAMMvusBAa. Dire des faribo-
les , folâtrer.
Ély. de faribola et de egtar, V. Fa , R.
FJJlIBOIIRDA,et
FARIBOIIBLA , Y. Fanbola et F^ , R.
FABIBUSTA, s. ;f. (farisbùste). Fraude,
supercherie. Gare.
Un paau de faribusto à $on utiîUa.
Raymonenq.
FARIBUSTIER, s. m. (faributlié) ; rA-
umwmu. Flibustiers, corsaires des lies de
l'Amérique qui faisaient la guerre aux Espa-
gnols : dans un sens plus étendu , pjrates en
général.
Éty. de l'anglais, fne-hooten ^ francs
pilleurs
TAmOAUDAB,\.Faligauda$eiFol R.
PARIGODLA, S. f. ( farigôule) ;
m AS, BBBaAt MBiniDAt, rAUoooLA, rBuaoiii.A,
r Aiuooiii.rrA , muoui , uooola , roTA , rs-
■niAH A , Tw. Farigola , cat. Thym ordinaire ,
thvm commun. Thymus vulgaris, Lin. sous-
arbrisseau de la famille des Labiées qu'on
trouve partout excepté dans la partie Septen-
trionale de la Provence. V. Gar. Thymus ,
p. 463.
Éty. du grep (paXdi{jLYtov (phal^mgion),
plante salutaire.
Farigoula, est aussi le nom qu'on donne,
aux environs d'Âix,au thym de Crète: Satu-
reia eapUata , Lin. plante de la même fa-
mille que la précédente. V. Gar. Thymus
capUatuSf p. 463, et dans d'autres endroits,
Il la sarriette.
FARIGOÛleTA, s. f. (farigouléte),
dim.de Farigoula, v. c. m.
FARINA, s. f. (farine): ha», hasia. Ha-
Hna^ esp. Farina , lat. ital. anc. cal. Fa^
rinha, port. Farine, grain moulu.
Ély. de far, nom d'une sorte de blé qf^'on
employa d'abord pour faire de la fariné. V.
On distingue en général quatre sortes
de farines.
i^ La première ou le blanc.
2o La seconde ou le bis blanc.
30 La troisième ou première de grpaq.
4^ La quatrième ou gruau bis.
Relativement à ses qualités on nomme
>■• la farine:
• BISR, rdlc qtil «tt ifi^l^ avee du mm.
4 CifCLSE. celle qui e«l molle et U^f.
PIQU^ , celle iiui eatucb^ par de* parties de aon.
ETf RAME , celle qui n'a pai encore é\é bluU^.
^ ENTIERE , relie i laquelle il ne manque que le grau aon.
^ l^OLlEoM^AnnE FOLLE, celle qui •'aitaebe ans
"' 'p*roU de4 AtniiliiM, du Ut flot farina,
IVCRI? , celle qtil eM nièle'e de ton grat, el qn'il faiil p^.
\\. Kirir pendant longtOTupa.
,1 ^MSXmS, , 4$elU qnteM difficile i iravaUler.
.| jJ^EXl^E « celle i]M prciviMt des racpopca.
^^wMma (i'a^(Hirmei«. farine de gratle^-cul.
^ia#ifV'^rtii«,' moudre le M.
Faire farine ensems, être d'accord.
«(/fÀ«iifwriii*,Jè«irtM%io /imbécile, niais.
Athénée dit qu'on éleva autrefois des
FaR
statues, dans la ville de Scolon en' Béotie, à
l'honneur de UègaU»ie et de Mogalomase,
pour avoir été les inventeurs du pain et de la
farine. Dict. des Orig.
ifarc^ndde fartna, farinier.
On nomme :
FARINE BLANCHE on GROSSE FARINE , edie qn'oa
retire après la flear.
REBULET, farine dunt on « àti la fleur , i^vif^ en*pr«.
mlèr* ott gruim btane, et en seconda ou grain gns.'
Le bluteaufait six divisions de la farine.
lo La fleur.
2» La grosse farine.
S« Les griots.
4« Les recoupettei).
50 Les recoupes.
6<> Le son.
FARINA roLLA, S. f. wowrAmxm. Folje fai-
rine , Flos farinœ , celle' qui s'attache aux
parois des moulins.
FARINADA, Gare. V. Farinela.
FARINADODIRA , V. Enfannadouira
et Fariniera,
Ély. V. Far, R.
FARINAR , Gare. V. Enfarinar,
FARINBL, EI.A, adj. (farinèl, èle).
Benêt , nigaud , gille le niais, jeau farine.
Êty. de farina et de el, sans doute, à
cause que les farceurs se barbouillent or-
dinairement la ûgure avec de la farine. V.
Far, R.
FARINETA , s. f. (farinéte) ; rumanA,
COOBTA-rABlJIA , BBCOVrA , rABIMAOA. FariUC
dont on a ôlé la fleur.
Êty. de farina et du dim. eta , petite
farine, ou farine d'une qualité inférieure.
V. Far, R.
FARINETA, S. f. Fromentée , bouillie
que l'on fait avec de la fleur de farine cuite
au four , du lait et du sucre. V. Far , R.
FARINETA, s. f. Petite farine, est
encore le nom qu'on donne, selon M Avril,
à la farine des légumes, tels que: pois chiche,
pois carré, f^ves, etc., dont on fait de la
bouillie. V. Poutilhas.
FARINETA^ S. f. jogai, mcm^s. Ai-
grette , poils qui couronnent certaines grai-
nes, particulièrement celles des plantes de
la famille des Composées.
Ëty. Parce qu'on a comparé les aigrettes
à de la folle farine , à cause de leur légèreté.
V. Far, R.
FARINIER , s. m. (farinié) ; rAnmu.
Fariner, anc. cat. Harinero, esp. Faripier,
marchand de farine.
Ëty. du lat. farinarius , ou de farina et
de ier. V.Far, R.
FARINIER , s. m. rABAoïoon , dl. rAs-
MBiRooo, ARCHA , rAMiiiAiiioo. L'anche d'uu
moulin à farine , bec ou canal par où la
farine tombe de dessous la meule dans la
huche. V. Far, R.
FARINIER, s. m. d. bas lim. L'endroit
où l'on blute la farine et où l'on pétrit le
pain. V. Pattiera, Prestidour et Far, R.
FARINIERA , s. f. (fariniére) ; rAnmisuiA,
rAmuiADooniA. Farinera , cat. Harinero ,
esp. Huche d'un mouKn, ou caisse de bois
dans laquelle tombe la farine ; c'est aussi le
lieu, l'appartement où l'on dépose la farine
pour la conserver; fariniera est aussi une
FAR
boite où Ton tient de la farine pour Tosaga
de la cuisine.
Éty. de farina et de la terro. iera. V.
Far, R.
FARINOU8, OUSA, OUA, adJ. (farmoûs,
oùse, due) ; rAmvom. Farinaceo, ital. Hari^
noso, esp. Farinos, cat. Farinhento, port
Farineux , euse . qui est de la nature de la
farine ; blanc de fanne ; en pariant des fruits,
on donne le nom de farinons , ^ ceux qui
sont couverts de fleur, comme les prunes,
et à ceux dont la chair n'étant point fon-
dante ressemble à de la farine pétrie, nature
de la farine. V. Far, R.
FARIOU , 8. m. (fâriou^. Nom qu'on
donne, à Grasse, selon M. Aubin, au courlis.
V. Courliou et Coureli.
FARIPO, nom d'homme. Y. Philip.
FAR|S|EN, Farisen, cat. Pharisien.
FARLAEIC, s. m. ifarlabic), dl. Frela-
tage et frelaterie, altération des liqueurs ou
des drogues.
FARLARICAR, dl. V. Farlatar.
Ély. de farlabic et de Tact. ar.
FARIâAMBIAS, s. m. (farlambiàs) ; w^mr
LAin>iiA«. Gros morceau de quelque chose
qu'on maqge.
Ély. du celt. farlauden, Ach.
FARLANDUA8, S. m. (farianduàs). Aub.
V. Farlan^a^,
FARLATAR, v. a. (farlatà); rauATAB,
r«AiiPAB , rwukWALwukm, rAR&ABicAs. Fatturare,
ital. Fallt/lcar , esp. Trafegar, port. Fréta*
ter. mêler quelque drogue dans le vin, pour
te faire paraître plus agréable , ou pour en
déguiser quelque mauvaise qualité.
Ëty. du celt. /'arioto, Ach. ou de/'ar,dépr.
de latus , étendu , et de ar. V. Lat , R. 2.
FARI«ATAT, ADA, adj. et p. ( farlatâ ,
àde); mSkATAT, ivaiidat, tmava&hat, rAA-
LAsicAT. Frelaté, ée. V. Lat. R. 2.
FARLOCA,s. f. (farlôque). dl. Petit pain^
de la forme et du volume de celui qu'on ap-
pelait , à Paris, pain k la reine, et qu'il faut
appeler ici farlôque. Sauv. Pièce de monnaie
de peu de valeur et usée par le temps ; fruste,
en parlant d'une médaille.
FARLOGA8, S f. pi. (farl6ques),dl. Niai-
series.
Éty. du lat. fari et de loqui , parler.
V. Fa, R.
FARLOU8A , s. f. (farlôuse ]. Voy. Be-
douida,
FARLUQUET, V. Freluquet,
FARM.... V. en Ferm... les mots qui ne
figurent pas en Farm..,.
FARMAR, V. Fermar.
FARMAT . AOA , V. Fermatei Firm, R.
FARMETER, d. m. V. Fottrmtymer et
Fourmig, R.
FARMIN , V. Fourmiga el Fourmig, R.
FARNADA, S. f. ( fernàde), d. du Var.
Bouillie faite avec la farine de maïs.
FARNAT,s. m. (farnà). dl. Buvée de
farine qu'on donne aux pourceaux.
Éty. Famalesi dit pour farinât, f)iit avec
delà farine. V. Far, R.
FARNEIROOO, S. m. Anche d'un mou-
lin. V. Farinier ei Far,R.
FARNBOO. s. m. (faméou). Corde qui
tient k la roue du gouvemaiL Gare.
FARNBTA, s. f. (farnète). Aub. Chan-
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ogle
FAR
dssure, moisissare qui ae défelopt»e sur lei
confitures.
FARNI88ION . s. f. (farnlftsie^n) ; rAnm-
•n , rABmMMM. Frissonnement, tressaiUe-
Bienl. V. Freniêoun eiFrem , R.
FABNOUS, V. FaHnauê.
If*y a que dison qu'un sac farnous
Es bouen cantro lou mau d'eiquino.
Brueys.
Éty.V. Far,R.
FARNODSELJl. s. f. (farnousèle). Nom
qtt*on donne, a» Vernet, près de Seyne,
à la SGorionère , V. Seorzanera , probabie-
meiit parce que ses feuilles semblent quel-
quefois recouvertes d'une pou.Hsière blan*
che» ressemblant à de la farine. V. Far^
nous ei Far ^ R.
FARO . Faro, cat. V. Pharo,
rÂBONÂBMA, s. f. vt. SoriHège, fadaise.
FAROS, s. m. vl. Falot, lanterne.
r ABOT , OTA , s. (faré , ôte). Elégant ,
ante, qui fait l'important, qui joue l'homme
de qualité.
Éty. Faroet baro, signifiaient autrefois
la même chose que vir ingenuus , homme de
qualité , libre , etc. d'où farot.
FAROTBOBAR , ▼. n. ( farouledjà ) ;
rAsoTiAs, rAao«m(»AB. Faire l'important,
l'homme d'importance.
Ëty. de farot et de egear , faire le farot.
FAROTEGEAR, v. n. (farouledjà); wa-
BovTMBAR , rAseoTiAB. Sc pavaucr , s'adoni-
ser. V. Faroi.
FAROTIAR , V. Farotegear.
FAROOGH , 8. m. (farôutch) ; rovMvcn ,
rAaovcBBT , rsBaovzB. Nom languedocien
du trèfle à fleur purpurine . Trifolium ru-
hem , plante de la famille des Légumineuses
qu'on culti\e dans les prairies artificielles.
V. Treoule.
Êty. Ce mot peut Tenir de farrago , vert,
blé en herbe , foin , ou de farouge , sauvage.
V. Fer et Far, R.
FAROUCHE , Y. Ferauge.
FAROUCHET, 8. m. (faréutcbé), dl.
V. Fartmeh.
FAROUGE, V. Ferouge et Fer , R.
FAROUN, nom d'homme (faréun^Faron.
Pair. Saint Faron , évèque de Meaux, ho>
noré le 28 octobre.
FAROURD , OURDA^ adj. (faréurd,
éurde). A demi endormi ; il ne se dit qu'en
parlant du lever. Gare.
FARRADAT, S. m. (farradà), d. du
Rouergue. Seau. V. Ferraia et Ferr, R.
Lapléjo que del eel toumhabo o Forrodats.
Peyrot.
FARRADILHA, 8. f. ( farradille } , dl.
V.FerralhatiFerr, R.
FARRAOI , s. m. ( farrâdgi ) ; rAUATA.
Farragem, port. Champ ensemencé en blé,
qui est propre au blé , qui est très-fertile.
Éty. du lat. farreue . o^^er ,ou de farrago,
champ de blé. V. Far , R.
Ferragis et garaehe , reetowblei towl vieita.
Dioul.
Pour l'action de ferrer. V. Ferragi.
FARRAf .HA , V. Ferràlha.
FâRRAI.HA . s. f. (farraîne)^
Enclos, champ dos. Gast*
FAR
FARRABIA8, 8. m. t1. Terme injurieiiK
adressé à une femme prostituée.
Êly. Ce mot est probablement une aller,
de Fremai , v. c. m. et Femn , R.
FARRAMENTA , V. FerrameiUa.
FARUANDINA , V. Ferrandina.
FARRAR, V. Ferrar.
FARRAT , dl. V. Poiwîre et Ferr , R.
FARRATEOA8 , 8. f. pi. (farralégues),
dl. V. Ferràlha, vieux fer et Ferr, R.
FARRET . V. Farret et Ferr , R.
FARRET , 8. m. (forré). Fagot , botte ,
quantité : Faire soun farnt , faire ses or-
ges , son profit , remplir ses bottes.
Èty. Farret , est un dim. de farragi ,
champ fertile. V. Far , R.
F ARRIERA, V. Claviera, FerrUra et
Ferr, R.
FARRIOOU, nom d'homme, Cast,A14,
deFerreo/,v. cm.
FARROUI, V. ^arroul et Ferr, R.
FARROUL, dg. Verrou. V. Barrmd et
Fer, R.
FARROULB, V. Barroulh.
FARROULHARyV. /{«rrottl^r et Ferr,
Rad.
FARRDEOU , nom d'homme. Cast. AU.
de Ferreot, v. c. m.
FARRUOU, nom d'homme (ferrûou^
Ferréol. Gare.
FAR8A, Farea, cat. esp. ital. Farce, re-
présentation burlesque. V. Farça.
FAR8IFIGAR, Avril. Alt. de FalHfiar,
V. c. m. et Fais, R.
FAR8IN, V. Farctn.
FAR8IR , vl. V. Farcir et Fare, R.
FARSODNIOUS, Avril. Alt. de Façou-
nious, V. c. m. et Fac, R.
FAR8UN, V. Farça, Farçun eiFareum.
FARTAI.HA, s. f. (farUilte), dl. Herbes,
jardinage. V. HortoutaUia,
Êty. 11 y a eu dans ce mot changement de
ii en^etdîeoena, et de hortalha, on a fait
fartalha, le f elle h, sont souvent pris l'un
pour l'autre. V. J7or(, R.
FARTAI«HAR, v. a. (farUillà). et impr.
rAATAUAK, dl. Cueillir et parer les herbages,
les légumes d'un potager, pour les exposer
en vente. Sauv. V. Hort, R.
FARTALIAR, v. a. V. Fartalhar.
FARZIT , a<y . et p. vl. Farci. V. FareU.
TÂB
FA8, VAX, rATx, vl. Je fais, de /ar, faire,
face. Voy. Faça; temple, église, du latin
fanum,
FA8AN , s. m. Nom nicéen du faisan. Voy.
Faiean,
F.45C7, VACB, radical pris du lat. fasci-
nare , faseino f atum , fasciner,, enchanter,
charmer , ensorceler ; dérivé du grec ^bKncaTvu)
(ba^kainô), m. s.
De fatcinare, par apoe. fateinar, et par
le changement de «e en c/i, faehin, faeh;
d'où : En-fach-at , En-faehinar, En-faehi-
fiai, Fachinrier, Faehign-er, Faehil^dar,
Fachila-men, FtichUier, Fae/iin-af, Fach'
ura , Faehur-ar , Fachur^ietf Faeiihar ,
Falchin^, i
FAS
215
FA8CA, s. f. (fésque). Amas de gerbes ,
terme de Grasse. Gare.
FA8EDOR, adj. anc. béara Faisable.
Éty. V. Foc, R.
FA8EIRE , S. m. (faséiré). Le même que
Fetur , V. c. m.
Faseiree de mariagig,
Maudichs iensa avantagiê, Pr.
Éty. V. Fae , R.
FASEUIE, adj. vl. rAXBDOR. A faire,
devant être £iit.
FA8BNDA8 , 8. f. pi. (faseindes), dl. Fac-
eende , ital. Affaires, besogne, industrie.
Douj.
Ety. du lat. facienda, choses à faire, qu'on
doit faire. V. FflçR.
FA8QUET , dg. Il fit , pour faguet.
FA8QUlER,s. m. (Casquié }. Pêche au
flambeau. Gar.
Éty. probablement de fa$a, parce qu'on
sc sert de la paille ou des gerbes pour
s'éclairer.
FA88A, vl. AU. de Fafa, v. c. m.
FASSALHA, 8. f. ( fassàille ) ; wtmMA.
Fouée , chasse aux petits oiseaux pendant 1^
nuit. Aub.
FASSAIiHUR, s. m. (fassàillûr) ; ra*-
•Aim. Celui qui chasse aux petits oiseaux
pendant la nuit.
FASSAM,v. Faisons.
FASSAN», s. m. pi. Faisans. \. Faisan.
FA8SATA, s. f. (fassàïe). Bûcher, long
et gros faisceau de bois menu que l'on place
sur une charrette , et que Ton promène, étant
allumé , dans les rues, le soir qui précède la
veille de la fêle patronale d'une paroisse , en
signe de réjouissance , Avril. V. Fais^ R.
FA8SENDA8 , S. f. pi. vl. Affiiircs. Voy.
Foc,R.
FA8SETOUN, V. Faisseloun , Cami-
soun et Fate , R.
FASSIR.V. Farcir.
FASSIT , adj. et part. V. Farcit.
FAS80UN, et
FASSOUNAR , etc. Y. Façoun , Façovh
fiaret Fac, R.
FAS80MIER, s. m. (fassomié). Petit filel
dans lequel on serre une farce entourée de
feuilles de chou. Gare.
FA89UN, V. Farça tiHackig.
FASTE, V. Fasto.
FASTI, V. Fafti>.
FASTIC , vl. Dégoût. V. Fa^ft^r.
FASTICAR, v. n. vl. Fastigu^ar ^ caL
Fastidiar , esp. Faslidiare , ital. Etre dé-
goûté, avoir le dégoût , dégoûter.
FASTIER , V. Fasquier.
FASTIER, ». m. (fasquié). Espèce de
gril en fer, recourbé en berceau, pour conte-
nir le bois résineux dont on se sert à Berre,.
pour s'éclairer quand on pèche à la Ftc^oni-
ra, V. c. m.
FASTIG , 8. m. (fastQ ; vastih, rAni, rA*-
TIC. Fastio, port. anc. esp. Faslig, cat. Fa»'
tidiù, ital. llépugnance, dégoût, aversion,
inquiétude : Fat lou fatiie, il fait le calin ;
Ajuot fai fàstic, fil c'est dégoûtant, cela
fait soulever le ceeur; on le dit aussi des mi-
gnardises , écs inquiélades et douleur»
simulées d'un enfant gâté; envi, fierté, hao-
teur.
Ety* do lat. (aHidiumj m. ». dérkéodf
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216
PAS
foêtuêf parce qœ le dédaio naît de l'orgueil.
FASnOAlU» 8. m. (fiutîgàdgi); rAmoA-
«B. Fatigue, princîpaleoient a la cuisioe» pei-
ne d'apprêter les meUi, Gare, sollicitude, tra-
cas, trouble, désordre. Avril.
Ely. de faitig et de agi,
FA8TIOAOI,s.in. (fastigàdgi); rAin-
•AOB. Action de gâter les enfants, par des
soins trop minutieui.
FA8TIGAR, V. a. (fastigà), dl. Dégoûter.
Êiy. de faitig et de ar, donner du dêgoûU
FA8TIGAR, ▼. (fastieà). Gâter les en-
fants par trop de soins. Aub.
FA8TIOOS, a^. vl. FaHigoê, caU Faê-
Udioso, esp. port. Fastidieux, Dégoûtant.
FA8TIGOU8, OU8A, OXfA, adj. (fasti-
gôus, ôuse, eue) ; Fastigàs, cat. Faitidio-
so, esp. Fastidieux, ennuyeux, dégoûtant,
importun, dédaigneux; trop humide pour
être travaillée, en parlant de la terre. Aud.
É(y. du lat. fastidiosuif m. s. ou de faitig
et de oui.
FA8TIR, ▼. a. vl. Failidir^, ital. Dégoû-
ter, ennnyer, fatiguer.
FA8TO , s. m. (fôste) : stcuiT. Fatto, esp.
ital. port. Fauito, cat. Faste, affectation de
répandre, par des marques extérieures, l'idée
de son mérite, de sa puissance, de sa gran-
deur et de ses richesses.
ÊtT. du lat. faitui, dérivé du grec <p^co
(phao), paraître, ou du lat. far, fari, parler.
FA8TUOÛ8, OU^, adj. (fastùous,
ôuse); BfcuiTAiiv, rooHvoof. Faitoio, ital.
esp. port. Fattuàif cat Fastueux, euse; (jui
aime le faste, l'ostentation.
Éty. du lat. fattuoiui. Y. Faiio.
FA8TIIOU8AMENT , adv. (fastuousa-
mein). Fastueusemept , avec faste, ostenta-
tion.
FA8UR, U8A ,8. (fasûr, use) ; wwm. Fa-
eitore, ital. Haceaor, esp. Fazedor et Fec-
tor, port. Faiseur, euse ; celui, celle qui fait,
lorsqu'on ne peut désigner par un seul mot
l'ouvrage et l'ouvrier ; on le dit ironiquement
et par mépris, d'une personne qui a l'air de
tout faire.
Éty. du lat. factar.Y. Fae^ R.
FAT
FAT, S. et adj. (fàt); mml, rAsomi.. Fat,
eat Glorieux, euse; fat, orgueilleux. Voy.
Fad, R.
FAT, s. et adj. vl. Fatuo, port. es|). ital.
i^(U,anc«cat. Pou, sot, bête, stupide, imbé-
cile.
Éty. du lat. fatuui, m. s. V. Fad, R.
FAT .s. m. vl. Fat, cat. Fato, anc. esp.
ital. FadOf port. Sort, destinée, fatalité.
Éty. du lat fatum. V. Fa. R.
^ FATi s. m. vl. Action, affinre, occupation.
, Éty. du lat. faetum, defacere. V. Fae. R.
FATA, s. f. rfôte), dl. Cbiflbn. V. Pata.
tif'de fatua^ insipide, sans goût, on a dit
fata, çans force, sans consistance. V. Fad,
JRad. . ., .
FATA». a. f. dt Signifie aussi guenille au
figuré : Àeampa tas fatas, ramasse tes gue-
nilles; A démam de fata, il a des mains de
beurre, ou tout lui échappe des mains: Un
homf de fatq, un homme de laine ou sans
FAT
fermeté, on dit ailleors dans la même boïb:
Un home ^et/Umpa^
Éty V. Fad, R.
FATA n» MAMAon^ih dl. Nouet de ma^
gnanieri, linge dans lequel ils; tiennent, en
paquet noué, la graine ou les œufo des vers à
soie, pour la chauffer pendant la couvée.
Sauv.
Éty. V. Fad, R,
FATA-CREMADA. B. f. (fSite-cremâde),
dl. Linge brûlé à demi ou charbonpé, servant
d'amadou.
Éty. de fata, chiffon, et de eremada. brû-
lée. V. Fad, R.
FATADOURi 8. m. anc. Hm. Facteur,
ouvrier.
FATAIRE,s.m. (fatàiré), dl. kuaih».
Chiffonnier. V. Estraêtaire et Fad, R.
Crida coumo un fataire, il crie comme un
aveugle.
FATA|.,AI^,a(l||. (fetâl, aie); favah.
Fatale, ital. Fatal , esp. port. cat. Fatal, aie ;
qui assure, qui cause le malheur, qui est fu-
neste.
Ëty. du lat. fatalie, de fatum, destin, et de
ii, <iui est sujet ou qui dépend du destin,
dérivé de /art, parler. V. Fa, R.
FATALUMttE, s. m. (fatalisme); Fata-
liimo, port. esp. ital. Fatalisme , cat. Fata-
lisme, aoctrine de ceux qui attribuent tout
au d^tin.
Éty. du lat. fatatUmui. m. s. Y. Fa, R.
FATAU8TO, 8. m. (fataliste) ; FatalUta,
cat esp. ital. Fataliste, celui qui regarde le
destin comme la cause première de tout ce
qui arrive, qui rapporte tout au destin.
FATAI«ITAT, 8. f. (faUlità); Fatalità,
ital. Foia/ûtod, esp. Fata/idade, port Fa-
talilat, cat. Fatalité . (festinée inévitable et
malheureuse; hasard.
Éty. du lat. fatalitatii, gén. de fatalitas,
m.s. V.Fa,R.
FATAMOI* , S. m. (fataméh. Un des noms
languedociens du laurier-tin. Y. Faveloun.
FATAR, V. a.dl. vl. i;touper. Y. Estou-
par.
Êly. de fata et de ar. Y. Fad, R.
FATARA88A,s.f. (fataràsse). Nom qu'on
donne , en Languedoc, à presque toutes les
espèces de molènes , et particulièrement au
thapsus. Y. Boulhoun blanc.
Ëty. Probablement parce oue leurs feuilles
ont I air d'un morceau d'étoffe , d'un chiffon.
Y. FatoetFad,R.
FATAU , Y. Fatal et Fa ,R.
FATETA , s. f. (fatète) , dl. Dim. de fata ,
petit chiflon : Plegar sas fatetas ou farde-
gear, ramasser ses bardes , faire son paquet;
on le dit par ironie d'un malade qui est à l'a*
gonie.
Ce mouvement involontaire des malades
qui les porte à rouler leur draps de lit ou à
chercher des fétus en l'air , est presque tou-
jours un signe de mort ; on donne le nom de
carphologie à ces mouvements.
Éty. de fata et du dim, eta. Y. Fad , R.
FATETA CUECHA,s. f. (falètecuelche),
dl. Le jeu de l'anguille. Sauv.
FATIERA, s. f. (fatiére), dl. Sorcière.
Y. Fada , Soureiera et Fad, R.
FATJG, raclical pris du latin fatigare,
fatt^o, fatiguer, dénvé dtfatim et de ago,
FAT
Krce qu'en menant loog^tempa ou en afMant
aucoup,on lasse. Bondit
De fatigare , par apoc. faiig ; d'où : Fatig-
a , Fatig-ant , Fatig-ar , Fatig-at , In-fa-^
tig-able , af4a , Af-fatig^^ Jn-fatigàbla-
ment.
FATIOA, s. f. (fatigue); Fatiga, b. lat.
esp. Fatica, ital. Fadiga et Fa%a, port,
cat. Fatigue . efiet d'un travail long et péni-
ble, d'une marche forcée, d'une contention
d'esprit trop prolongée.
Ëty. du lat. fatigatio. Y. Fol^, R.
Sias en fatiga 7 vous êtes occupé.
Que fatiga! quel travail, quel remuement!
FATIOAGIO, s. f. vl. FaUgatio, b. Ut.
Fatt^aciofi,esp. Fatigue. Y. Fatiga.
FATIGANT, ANTA> adj. (fatigàn, ànte).
Fatigant, ante , qui fatigue , qui lasse. Yot.
Fatig , R.
FATIGAR , ▼. a. (fatiga) ; iuuiab. Folt-
gare, basse lat. Fatxcare , ital. Fatigar ^
esp. port. cat. Fatiguer, causer de la fatigue;
im|)orluner , ennuyer.
Éij. du lat. fatigare , fait de faUm , abon-
damment, excessivement , et de agere , me-
ner , surmener. Y. Fatig , R.
FATIGAR , ▼. n. Fatiguer , travailler ,
se donner de la peine , de la fatigue. Yoy.
Fatig, V^. ^
FATIGAR 81E; , V. r. Fatigar #e, port.
Se fatiguer , épuiser ses forces.
FATIGAT, ADA, adj. et p. (fatiga , àde) ^
Fatigado, port. Fatigué, ée,
Éty. du lat. fatigatui. Y. Fatig, R.
FATIOUAR, vl. V. Fatigar.
FATILHIER , lERA , $. dl. m. 8. qUO
Sourcier , era , v. c. m*
Éty. du lat. fatidicus. Y. Fad , R.
FATONARIA, s. f. vl. Sortilège, fadaise,
niaiserie. V. Fad, R.
FATONIER, adj. vl. vAiraoï^u. FoU ,
niais, fantasque, foquin, fanfaron. V. Fad,R.
FATOTDBI , V. Factotum^
FATOUN, s. m. (fat6un),DinL de fata^
chiffon ; effilure des étoffe^ de soie qu'on
enoploie à faire des houpes.
Ety. de fata et du dim. oun. Y. Fad , R.
FATOUR,Alt. deFoclotcr, v. C m. et
For,R.
FATRA8, S. m. (fatras) ? rATiuMt«ii.
Fatras, amas de choses inutiles; suite de
phrases insigniOantes , lambeau, haillon;
écouvillon de boulanger.
Éty. du lat. fartus , bourré , fourré. Yoy,
Farc , R.
FATRAS, A48A, S. (fotràs, àsse). Per*
sonqe Uche, indolente , mal mise, qui se
laisse tromper , séduire ; malingre , sans
foi-ce, sans courage : lou siou ben fatras ,
je suis tout malingre. Y. Farc , R.
FATRA88ADA , S. f/ (fatrassàde) , dL
Gros paquet où tout est en désordre et
pêle-mêle : Fatrassada de papiers, on ti-
tras de paperasses: Una fatrassada d'herba,
une brassée d'herbes. Y. Farc , R.
FATRASSARIA, S. f. (fatrassarie) ; va-
TMAtiAm». Ravauderies, vieilles bardes; fig.
paroles inutiles ; tracasserie , mauvais pro-
cédé.
Éty. de fatras et de aria , réunion des
fatras, ou tout ce qqi lesconçeme. Y. Far^%
Rad.
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FAT
PATRA88AT , ADA, adj. et p. (falrassà,
BATATAT. Enguciiillé, couvert de haillons ou
d'habillements confusément arrangés.
ÊtY. de fatras et de aê , mis en désordre.
V. Fare, R.
FATRA88EGEAR, V. n. ( fatrasseiljâ ).
Lambiner, ravauder, baguenauder, s'amu-
ser 1^ des riens.
Êty. de /bfraf, choses inutiles, etdee^ear.
s'occuper. V. Fare , R.
FATRASSIBR, lERA, S. (fatrassié,
iére).llarchand de chifTons.
Éty. de fatras et de ier, V. Fare , R.
FATRA88IER. lERA, adj. ( fatrassié.
îére). Chipotier, tracassier, qui ne s'attache
pas aux choses solides , Gare, mais à des
minuties.
FATRA8SOUN, S. m. (fatrassôun). Un
guenillon, un petit chiffon; 6g. un petit
marmouset.
Ëty. de fatras, lambeau , et du dim. (mn.
V. Fare, R.
FATIIA88UN , Aub. V. Fatras.
FATRIMEL, s. m. (fatrimll), dl. Mou,
lâche, avachi.
Éty. de fatras f chiffon. Sauv. V. Fare,
Rad.
FATTOOB, V. Faetour.
FATTURA, V. Factura,
FATTURAR, V. Faeturar.
FATTOTAT , s. f. (fatuità) ; Fatuità ,
ital. Fatuidadt esp. Fatuidade, port. Fa-
tuitat , cat. Fatuité , propos , discours de
fat, ses vices.
Éty. du lat. fatuitatis, gén. de fatuitas.
V. Fad, R.
FATZ I s. f. vl. Face , figure. V. Faça.
FAU
FAU , s. f. (fôou) , d. bas lim. Faucille.
V. Oulamaei Fale, R.
FAU, S. m. (fàou); fatahb , rAi, FAT,
■Ao , rAir*. Faggio . ital. Haya , esp. Faia,
port. Fatg, cal. Faus, basse lat. Hêtre,
fayard, fôu, fouteau, Fagussylvatiea, Lin.
arbre de la fam. des Amentacées, commun
dans la Provence moyenne. V. Gar. Fagus,
p. 171.
Éty. du lat. fagus. V. Fag , R.
Ses fruits portent le nom de faines , on
en relire une huile bonne à manger et à
brûler, V. sur la manière de l'extraire l'art.
Hêtre, du Dict. des Se. Nat.
FAU , s. m. (&éu), d. lim. Fou. V. Fol.
FAUARIL , s. m. (faouaril). Nom d'une
variété de la fève , commune aux environs
de Toulouse. V. Favarot.
FAUB, vl. V. Fauve et Falb.
FAUBEL, adj vl.rA&BB&A». Pâle,blèmc.
FAUBENC , adj. vl. V. FaWene.
FAUBERT, s. m. (faoubèr). V.Radassa
FAUBETA, s. f. (faoubétc). Nom qu'on
donne , dans le RoucrRue, h la fauvette.
FAUBOURG, V. Faushourg.
FAUG , vl. Je fais , je fis.
FAUCA, s. f. (fàouque). Un des noms de
la morelle, selon M. D'Anselme, V. DiaUe-
de-Mar, et de la macreuse , selon M. Avril.
V. Uaerusa.
TOM. II.
FAU
FAUCA, s. f. (faouque). Falques, s. m.
Kl. petils panneaux en coalise pour élever
is bords d'un bâtiment afin que l'eau ne
puisse pas y entrer.
FAUCADA. s. f (faoudîde) ; roovcASA.
Partie de plaisir qu'on fait sur mer pour
manger du poisson frais. Gar.
Èly. Ce mot parait être composé de fauea,
macreuse , et de ada , partie ou chasse au
macreuses ou au morelles.
FAUGET, s. m. (faoucc), dl. Une faucille.
V. Voulamoun.
Ëly. dim. de faix, faux, et du dim. el. V.
FatcU.
FAUGHIER, s. m. (faoutchié) : rAOMooii,
roooQvisa , rAVQoiBK. Le manche de la faux.
Éty. du lat. faix, faus, et du grec ^etp
(cheir), main, la main ou manche de la faux,
V. Fale, R.
FAUGI , s. m. (fàouci). Un des noms du
martinet noir, selon M. d'Anselme. V. Mar-
tine^t.
Ety. de Fale, R. à cause de ses ailes en
forme de faucille.
FAUGILHA, s. f (faoucille); faocia.
Faeitla et Faucilha, basse lat. Falctnofa,
ital. FalsUla, cat. Foueinha, port. Faucille.
V. Voulam et Oulama,
Éij. du lat. faix, falcis, faux: d'où : falci,
fauet, el du dim. ilha, petite faux, ou de
falcicula. V. Fale, R.
FAUCILHAR, V, a. (faoucillà): faiici-
uwmiAa, rAociAM. Falctlare, basse lat. Cou-
per l'herbe avec la faucille ou la broussaille
avec le faucillon , se servir de la faucille,
comme d'une faux.
Êty. de faueilha et de ar. V. Falc, R.
FAUCILHETA, s. f. (faoucillefe) ; rAi^
ciBTTA. Nom qu'on donne, à Aix, au martinet
noir. V. Martinet.
Éty. de faucilha, faucille, et de la term.
dim. eta, petite faucille , à cause de la forme
de ses ailes. V. Fale, R.
FAUGILHOUN,' s. m. (faoucillôun) ;
covA-vnrr. Un des noms de l'engoulevent.
V. Tardarassa.
Éty. V. Fale, R.
FAUCILHOUN, S. m. (fooucillôun) ;
rAvcioim. Dim. de faucilha. v. Voulamoun,
Éty. du lat. falcicula. V. Fale, R.
FAUGIUaoUNAR, V. a. (faoucillounà).
V. Faueilhar et Fale, R.
Ëty. defaueilhoun et de ar.
FAUCnXE, s. m. vl. Faucille. V.Fai»-
eilha et Fale, R.
FAUCIS, s. m. (faoucis). Gare. V. Pou-
deta et Veibou.
FAUCOUN , s. m. (faoucôun) ; Falcon,
anc. esp. angl. etital. Balcon, esp Falcào,
port. Falcà . cat. Faucon . Falco . Un. nom
d'un genre d'oiseaux de l'ordre des Rapaces
et de la famille des Plumicolles.dont on con-
naît un grand nombre d'espèces.
Êty. du Ut falco, onis, V. FalecH.
rAOcooii OU r AVcovH oumoiiiAiu , le faUCOn ,
faucon commun , Falco -communis. Lin. est
celui qu'on emploie ordinairement pour la
chasse. L'art de l'instruire, de le diriger et de
s'en servir, se nomme fauconnerie.
Eoo Mot rAvcovir , le gerfault, Falco ean*
dieans. Lin. il est beaucoup plus gros que le
FAU
217
faucon commun, et comme lui il est employé
dans la fauconnerie, mais son indocilité lui
fait préférer le premier. ,
Voyez pour les autres espèces de faucons,
aux mois, Aigla, Busa, Esprevier, Tomisei,
Lanier, Milan, Tardaras, Fausperdriouy
Uoberot, Halier.
FAUGOUN, s. m. d. mars. Serpe, ser-
pette.
Ëty. A cause de la forme de sa lame» cour-
bée comme le bec d'un faucon.
FAUCOUN, s. m. Faucon, espèce de
canon qui n'a qu'un décim. de diamètre, et
dont le boulet ne pèse qu'une livre.
FAUGOUN, s. m. rovcooK. Nom qu'on
donne, dans le département du Gard , au
jean-le-blanc, Falco gallicus, Lin. Falcff
brachy daetylus. Wolp.
Cette espèce a le corps d'un gris brun, en
dessus, et la couleur du mêle est en dessous
blanchâtre, avec des taches d'un rouge
brun.
La femelle fait ordinairement son nid sur
la terre, et y dépose trois œufs de couleur
grise.
FAUCOUN , s. m. Nom qu'on donne, h
Nice, selon M. Risso , au faucon commun ou
faucon pèlerin, BufT. V.Faucornieou; et au
hobereau. V. Hoberot.
FAUGOUNARIA, s. f. (faoucounarie) :
roocoviiAMA. Faleoneria, ital. basse lat.
Haleoneria, esp. Fauconnerie, art de dres-
ser et de gouverner toutes sortes d'oiseaux
de proie et particulièrement le faucon.
Éty. de faucoun et de aria, ce qui est re-
latif au faucon. V. Falco, R.
L'opinion commune est que cette chasse
était inconnue aux anciens, que le premier
qui en a parlé est un certain Firmicus, lequel
écrivait sous les enfants de Constantin.
Le Grand d'Aussi.
FAUGOUNEOU, S. m. ( foucounèon ).
Nom arlésien du faucon pèlerin, Falco père-
grinus, Briss. oiseau de l'ordre des Rapaces
et de la fam. des Plumicolles, qu'on nomme
mouiiset, dans le Gard ; il a les pieds et la
cire du bec jaunes, le corps cendré en des-
sus avec des bandes brunes et d'un roux
blanchâtre en dessous, la queue est ponctuée
de blanc.
Ely. de/aucounetde eott. V. Falco, R.
FAUCOONIER, S. m. (faoucounié) ; roo-
comnsB. Falconiere, ital. Falconero, anc.
esp. Halconero, esp. mod. Falcoeiro, port.
Falconer, cal. Falconarius, basse lat. Fau-
connier, celui qui soigne les oiseaux de
proie.
Éty. de faucoun et de <er. V. Falco, R.
FAUD, radical pris de U basse latinité
falda, qw désigne, dans cette langue, non seu-
lement une étable à brebis, mais toute espè-
ce de parc, d'enceinte, de creux, elc, d'où
Car extension, creux d'une chaire, giron, la-
lier, etc., à moins qu'il ne fut pris de l'alle-
mand.
De falda, par apoc. fald, et par le ch.in-
ffement de l en u, faud; d'où : Faud-a,
Faud-ada, Faud- au, Faud -ay a Faud-eta^
Faud il, Faudilh'Oun, Faud-iou,
De faud, par le changement de ti en n,
faute de copiste: Fand-ala, Fandal-ada,
Fand-au,
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218
FAU
Faite, pli, parce que le giroD se trouve pré-
cisément au pli que font les cuisses sur le
corps.
FAUDA» s. f. (fàOUde); fauia, baota.
Falda^ cat. esp. port. ital. Giron, espace qui
s'étend de la ceinture aux genoux d'une per-
sonne assise et particulièrement d'une femme.
Las faudai, dans le d. de fiarcel. désigne
les jupons.
Ety. Ce mot est ligurien, selon l'auteur de
la St. de B.-du-Rh. V. Faud, R.
S*at$€tar tus la fauda, s'asseoir sur les
genoux.
Dormir $uê la fauda, dormir sur les
genoux.
La$ faudai d*una rauba, dl. les pans
d'une robe.
FAUDA, s. f. d). En terme de boucher,
poitrine de bœuf.
FAUDA DB CAMBTA, S. f. dl. Intervalle
entre la caisse d'une charrette et le brancard;
c'est l'endroit ou s'assied ordinairement le
charretier. Sauv. Add. V. Faud, R.
FAUDADA, s. f. (faoudàde); r aovav ,
rAVDAYA) FAUDAIA, rAm>AIJU>A, rAMOAU. Fal-
dada, cat. Haldada, esp. Plein un tablier,
ce qu'une femme peut y porter.
Êty. de fauda et de ada. Y. Faud, R. >
.4 la villo da$ Baux per uno flourinado,
Avez de froumajons uno pleno faudado.
Que coumo sucre fin fondon au garffassou,
Labellaudière.
FAUDAT,s. f. vl. Tromperie, fausseté,
folie. V. Fais, R.
FAUDAU, S. m. (faoudaou); davamtai.,
rAVDioo, rAMOAO, rAomi., dasartai., dkvan-
TAO, VAMTAO, VAIITA&, SAUTAI., DAKAUTAI.. TS-
blier, grande pièce d'étoffe ou de toile, que
les femmes portent devant elles, sur la robe,
dont elle recouvre tout le devant.
Ëty. de fauda, giron, et de l'art, au. Yoy.
Faiid, R.
FAUDAU, d. m. et
FAUDATA, (faoudàye), d. de Barce).
V. Faudada et Faud, K.
FAUDETA, s. f. (faoudéte). Le haut d'un
tablier ; petit giron, giron d'un enfant, giron
court, petite robe : Faire faudela^ s'accrou-
pir, s'asseoir sur ses talons.
Éty. de fauda et du dlm. eta, Y. Faud,
Rad.
FAUDIL, s. m. d. m. Yoy. Faudau et
Faud, R.
FAUDILHOUN , S. m. ( faoudilloun ) ;
rAvoiuuT, rAcDiBT. Dlm. de faudiou, petit
Ubiier. \.Faud,R.
FAUDIOU, d. m. Y. Faudau. 11. Avril,
fait entre faudau et faudiou une difié-
rence qu'il établit en traduisant ces mots par
tablier et devantière, qui sont synonymes. Y.
Faud, R.
FAUFILA, s. f. (faouGle) ; nALBAf TA, dl.
Le bâii d'un habit ou de tout autre vêtement.
Éty. de /au pour /ati«, faux, et défila, fil,
faux fil que l'on place en attendant. Y. Fais
et Fil, R.
FAUFII.ADURA, S. f. (faoufiladùre). Ce
qu'on a faufilé. Gare.
FAUFILAR, V. a. (faoufilà) ; noo-BAWAm,
riov-«AtTAB, roouriLAM, rau-BAtTAH. Faufi- I
leri faire une fausse-couture à longs points, I
FAU
en attendant qu'on en fasse une à demeure;
bâtir ou assembler les pièces d'un habit.
Ëty. de faus, faux, de fil et de ar, litt.
placer un fil faux, par opposition au vrai, à
celui qui doit rester toujours. Y. Falê et
Fil, R.
FAUFILAR 81, V. r. Se faufiler, se lier
d'amitié ou d'intérêt avec quelqu'un, s'insi-
nuer quelque part.
Tl faufiles i^mal cm* Ui proocMnmr,
Car..., M Ta dliiont tout, fiaérioa pas d'an joar.
PrUboa.
FAUFRAGH, S. m. (faoufrà). Fèves frai-
sées; on donne ce nom aux fèves quand on
leur a enlevé la peau ou quand on les a ré-
duites en poudre. C'est aussi le nom de la
soupe qu'on en fak, d'une purée de pois ou
de lentilles.
Éty. du lat. faba-fraeta, fève brisée. Y.
FaveiFrag,K.
FAUFRINAR, V. a. (faoufrinà). Chiffon-
ner, bouchonner. Y. Fais, R.
FAUGBIRA, S. f. (faoudgeire), dl. Yoy.
Feouve.
FAUOERA , s. f. (faondgère) ; rAunaA.
Nom qu'on donne, aux environs de Toulou-
se, à yOsmunda regalis, Lin. plante de la
fam. des Fougères.
FAUONADOUB, S. m. (faougnadoù), dl.
Cuve à fouler la vendange.
Ëty. Altér. de foular.
FAUGNAIRE. dl. Y. TrouJhaire.
FAUONAR , dl. m. s. que TroulKar ,
V. c. m.
FAUIaA, s. f. vl. rABBL, rABIXAf, rABLBAZ,
rAsuAz, rASLBN , bas breton, Faula, cat.
Fabel, ail. Fabliau, fable, récit d'une aven-
ture , roman , histoire, ordinairement en vers.
Éty. du lat. fabella ou fabula. V.Fa, R.
Savias faukts , savantes fobles.
FAULAR, et
FAUIXAR , V. n. vl. Favolare et Favei-
lare, ital. Fablar, anc. esp. Fubular, port.
Fabler, parler, deviser, causer, conter des
fables.
Ëty. du lat. fabularù Y. Fa, R.
FAUMAROUB , S. m. (faoumàr^ue) ; ro-
MAHOT , et mieux rAHAuiAirT. Etoile de la
première grandeur qui est dans l'eau de la
constellation du verseau.
Ëty. Cette étoile est placée sur la même
ligne que deux autres, ce qui leur donne
l'apparence d'un manche : Fau-margue ,
faux -manche ou ressemblante un manche.
Y. Fais, R.
FAUN, vl. Ils ou elles font.
Éty. du lat. faciuni.
FAUNI , s. m. vl. Fauno , esp. port,
ital. Faune.
Ëty. du lat. faunus, m. s.
Faunis , autrament ditt satiris.
Elucid. de las propr.
FAUQUETA» S. f. (faouquéte). Planche
mince de scie d'eau, Gare, dites, de mou-
lin à scie.
FAUQUIEIRA , dl. et bas lim. Y. Fau-
quiera et Falc, R.
FAUQUIER , Y. Fauehier et Fale, R.
FAUQUIERA , s. f. (faouquière) ; fai.-
qmwMAf wAOvqmmmjkf roovQoinu
FAU
Pauehèref pièce de bois droite
ou à deux courbures , qui sert de croupière
aux bêtes de somme qui portent le bât; on
la nomme aussi baeule, en français.
Éty. defaleis, gén. de faix, hux, parce
que celte portion du harnais est ordinaire-
ment courbée en faux. Y. Fakf R.
Mettre la fauquiera , bateuler.
FAUR , s. m. vl. Forgeron. Y. Fabre et
Fabr , R.
FAURADA , s. f. (faourâ^e^. Faurraée,
Ëncy. poiss. nom qu'on donne a une enceinte
de filets pour y enfermer de gros poissons^
Éty. Fau-rada, feusse rade. Y. Fais, R.
FAURE , s. m. vl. et dg. Maréchal fer-
rant, Y. faôrc; pour taillandier, Y. Coute-^
lier.
Ëty. de faber. Y. Fàbr, R.
FAUREGEAR, V. a.ffaouredjâ),dl. For-
ger; charcuter, fagoter, uiire malpropreraenl
une chose.
Éty. de faure et de egear. Y. Fa&r, R.
FAUREGEAT , ADA, adî. et p. (faou-
redjà. àde), dl. Fagoté, malfait.
FAURELA , adj. f. (foourèle) ; roomnuA,
Blanchâtre, laiteuse, eau un peu trouble.
Aub.
FAUREi», s. m. (fâourés). Nom toulocr-
sain de la vipérine. Y. Bourragi-fer,
FAURET, s. m. vl. Ouvrier, artisan,
charpentier, forgeron.
Éty. Y. Fabr, R.
FAURI8SOUN, S. m. (foourissôu), d. bas
lim. Dim. de faure, mauvais forgeron. Y,
Fabroun eiFabr, R.
Val maipayar faure que fauriêsoun.Vt,
FAUS, AU88A, adj. (faous, âousse) ;
Falso, ital. esp. port. Fais, cat. Faux ,
ausse , qui n'est pas conforme à la vérité f
supposé ou altéré, contre la bonne foi; feint
ou contrefait; discordant, qui manque de
justesse ; qui n'est pas tel qu'il doit être.
Éty. du lat. falsus. Y. Fais , R.
Fausjour, faux-jour.
Faus -plis, faux- pli.
Faus escaire, fausse-équerre.
Faussa-clau, fausse- clef.
Faussa couche , avortement.
Faussa-mounede^, fausse-monnaie.
Faussa porta , fausse -porte.
FAUS, Hêtre. V. Fau.
FAUS, s. m. vl. Faus et Fals^ cat. Fake,
esp. ital. Fàuce, port. Faux. Y. Dalh,
Éty. du lat. faix, m. s.
FAU-SAUNAOI , s. m. (faousaounàdgi) ;
rAotomiAGi, d. m. Faux-saunage, vente, débit
de faux sel.
FAU-SAUNIER, S. m. ( faousaounié)^
Faux-saunier , celui qui vend de faux sel.
FAUS-ROUND , S. m. Faux bond , bond
oblique: Faire faus-hound, faire faux-bond,
manquer de parole^
FAUS-BOURDOUN , S. m. Fabordcto »
port. Fabordù , cat. Falso bordons , ital.
Faux-bourdon, sorte de chant irrégulier.
FAUS-BOURO, s. m. ( faous-bourg ).
Faubourg, son vrai nom provençal est Bour-
gada, v. e. m.
Éty. du lat. fallit-urbe , ou de fora
urbis, mais alors il faudrait écrire ce mot
par or au lieu de aus, forbourg.
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FAU
Fim-BSGAmB, s. n.
Faosse^uerre. V. Sautarela,
FAUSET , 8. m. (faoufié} » dg. Grande
serpe. V. Paudard.
ÊCy. de fau$, faux» et de e<» dim. petite
(aux. V. FaU, R.
FAUfl-FUBG , 8. m. (fâoa-fuéc) ; fao-
noc. Lou fusiou à ratai ou fach fauê-
fuiehj le fusil a raté ou fait (aux feu. V.
Chie.
Êty. V. FaU,R.
FADS-NOUll, 8. m. (faéu-noum) ; mcai-
■ovB. Sobriquet, surnom, nom donné par
ironie. V. Soubriquet.
Êty. de fous , faux , et de noun, V. Fais,
Bad.
On dit sobriquet et surnom , mais pas
faux-nom.
FAUfl-PAS , 8. m. Faux-pas , pas mal
assuré ; fig. faute commise par faiblesse.
FAU8«PERDRIOU,s. m.(faou-perdnon);
CACaA-rSBMIff , TAa«40| BOVIMA , TAHOABAMA.
Fau-perdrieux, Bell, buzard commun . Falco
ttruginosHSf Lin. oiseau de l'ordre des Ra-
paces et de la fam. des Plumicolles ou Cru-
pbodères (à cou recouvert de plumes).
Cet oiseau habite ordinairement les lieux
marécageux, d'où le nom de busard des ma-
rais qu'on lui a aussi donné. Il se nourrit
d'oiseaux aquatiques, de reptiles et de
poissons.
La femelle fait son nid dans des joncs où
elle pond deux ou trois œufs blanchâtres,
tachetés de brun.
FA08-PLI9, s. m. Faux-pli donné à une
étoffe. V. Fais, R.
FAUSSA- ALAUIA, S. f. Fausse-alarme,
terreur subite sans sujet, panique.
FAUSSA-AIiBRTA , S. f. Fausse^alerte,
alerte donnée par erreur, par méprise ou
dans l'intention de tromper.
FAUS8A-CARTA, s. f. Fausse^rle,
FAUSSA-CXAU, S. f. Fausse-def, clef
contrefaite.
FAUS8A-COUA, S. f. (fàousse-coue).
L'allonge d'une queue de cheveux.
Éty. V. FaU, R.
FAU88A-GOUCHA, s. f. (flousSMÔut-
Che); MiMêfVnAi SLMIADVBA, AVOVWTAMEtn ,
^MfMWA, «Ms^ADviu. Fausse-couche, avor-
tement, accouchement prématuré ; expulsion
de l'enfant hors de l'utérus avant le terme
ordinaire. Lorsque l'enfant vit, quoique
n'étant pas h terme, on donne le nom d'accou-
chement prématuré à cette espèce d'avorte-
ment.
Ëly. Coucha-faussa , accouchement faux,
qui n'est pas dans l'ordre naturel. V. Fais, R.
FAUS8A-I.ETTRA,s. f. (fâonsse-létre),
dl. Expression dont se servent les écoliers
qui apprennent h écrire quand ils veulent
faire quelque mouvement, pour prévenir
leurs collègues de se tenir sur leurs gardes ,
afin de ne pas gâter la lettre qu'ils font.
Sauv.
FAUS8A-BlANGH4,s. f.Fausse-manche,
manche qu'on met sur une autre.
FAUSSA-MARGHA, s. f. Fausse marche,
marche déguisée.
FAUSSAMENT , adv. ( faoussamein ) ;
FdUamente , ilal. esp. port. FaUamenl,
cat. Fat^ssement, contre la vérité.
FAU
Éty. de fauÊêa et de msfil. V. Fais , R.
FAUSSA-MOUNEDA, Fausse-monnaie ,
monnaie contrefaite.
FAUSSA-PORTA, 8. f. Fausse-porte,
porte feinte, porte de derrière.
FAUSSA-POSITION, S. f. rAOMA-roo-
■iTtsM. Fause position ; position du corps ou
d'un membre qui n'est pas naturelle ; en terme
d'arithmétique, règle aans laquelle on opère
sur un nombre supposé.
FAUSSA-QUINTA , S. f. Fausse-quinte,
ce sont, au jeu de|piquet, quatre cartes, dont
une cinquième formerait une quinte.
FAUSSAR , v. a. (faoussà) ; rxooitAm.
Falsar, anc. cat. et anc. port. Falsoar ,
esp. Falsare , ital. Fausser , faire plier ,
faire courber, et fig. fausser sa foi, sa parole;
enfreindre, violer, frauder.
Éty. du iat. faleare, plier comme une faux.
V. Falc. R.
FAUSSAR SB, v. r. Se déjeter, s'envoi-
ler, on le dit de tout corps qui , venant à se
tourmenter, se fléchit, et dont les parties, qui
étaient auparavant dans un même plan, se
trouvent dans des plans diflerents; on le dit
particulièrement des planches.
FAUSSARI, s. m. (faoussàri); FaUario,
ital. port. Falêeador, esp. Faliari, cat.
Faussaire, celui qui a fait quelque faux, en
fabricant une pièce supposée ou en en altérant
une qui était véritaple, celui qui fait de
fausses signatures.
Éty. du Iat. falsarius. V. Fais, R.
FAUSSAT, ADA, adj. et p. (faoussà,
àde) ; Falsado, port. Ënvoilé, ée.
Ety. de faix, faux. V. Fa/c,R.
FAUSSET, s. m. (faoussé) : Falsete, port,
esp. Falsetto, ital. Faliet^ ail. Falsetum et
Fauseium, basse Iat. Fausset, un faux dessus,
dessus qui n'est pas bien naturel , inflexion
de voix qui se pera insensiblement.
Ëly. du Iat. faUœ voculœ, V. FaU, R.
FAUSSET, s. m. dg. Faucille. V. Oa-
lama.
Éty. de faU, fau$^ et du dim. et,
FAUSSETAT, S. f. (faoussetâ) : mtOR-
osA. FaUita, iial Falsedad, esp. Falsidade^
port FaUedaty cat. Fausseté , qualité de ce
qui n'est point véritable ; mensonge, impos-
ture : caractère du menteur.
Éty. du Iat. fal$Uati$ , gén. de faUitas ,
m. s. ou âefauês etde elal,état de ce qui est
faux. V. FaU, R.
FAUSfO , 8. m. vl. Fauchonf espèce
d'arme.
FAUSSOUN, s. m. ( fooussôu ) , d. bas
lim. Manche de la faux. V. Fauchier et
Falc, R.
FAUS-TEMOIN , 8. m. Faux-témoîn ;
témoin qui a déposé contrairement à la vé-
rité, et avec dessein prémédité.
FAUSTINA , nom de femme (faoustlne) ;
Faustina , ital. esp. Faustine.
On honore deux saintes de ce nom , Faus-
tine de Como, le 17 janvier, et Faustine et
Florienne , le 0 juillet.
FAUS-TITRE, Faux-titre; acte, contrat,
charte , faux ou supposés.
FAU9TO , nom d'homme (fàouste) ; Faut-
to , ital. Fauste.
L'Église honore 19 saints de ce nom; le
I 4 janvier; 11 et 12 février; 7 et 16 avril ;
FAD
219
9 et 24 juin ; 12 et 16 juillet ; 3 , 7 et 12août :
6, 8. 20 et 28 septembre; 3, 4, 5 et 13
octobre; 9, 19, 20, 26 novembre; et 19
décembre.
FAUS-TON, 8. m. Faux-ton.
FAUT, s. m. vl. Planche?
Entre dos faiUx Vettrenhetg.
Pradas.
Éty. de fau,faut, hêtre.
FAUTA, s. f. (fàoute); MAMuumr. Falta,
e9p. port. ital. cat. Faute , mal commis ou
bien omis; action, omission, manière d'agir,
qui, loin de concourir au succès d'une chose,
le retarde ou l'empêche ; action ou omission
faite mal à propos, ou contre les règles d'un
art : imperfection.
Éty. du Iat. fallere, manquer. V. FaU, R.
5enf a fauta , Sem falta port, sans faute ,
immanquablemenL
A' a paê fauta, il n'y a pas de mal.
N'en aver fauto, en manquer.
Faire fauta, manquer è son devoir.
FAUTAR, V. n. (faoutâ); rAorm, rAVUAH.
Faltar, port. Avoir faute, manquer, faillir,
ne pas tenir sa parole, ses promesses.
Ety. de fauta et de ar. V. FaU, R.
FAUTASSA, s. f. (faoutasse). Grosse
faute, faute grossière.
Ëty. de ^aula et de l'augm. ait a.
FAUTEI., d. bas lim. Fauteuil. V. Faii-
tuelh.
FAUTERIA,
FAUTEUIL et
FAUTERNA, S. f. (faoutème). Nom
anc. de l'aristoloche clématite et des autres
aristoloches qui croissent dans le Languedoc.
V. Fouterla,
FAUTETA, s. f. (faoutete). Petite faute,
faute légère.
Éty. de /auto et du dim. eta.
FAUTIF, IVA, adj.(faoutif, ive); rAonu.
Fautif, ive, sujet à faire des fautes, sujet à se
tromper ; qui a des fautes. V. F.
Éty. de fauta et de if. V. FaU, R.
FAUTUiE, V. Fautif et Fais, R.
FAUTIR, Gare. Faire faute. V. Fautar
elFaU, R.
FAUTOR, s. m. (feoutér); Pauior, cat.
esp. port. Fautore , iul. Fauteur, tricheur,
celui qui triche , qui trompe au jeu. Avril.
Ëly. du Ui.fautor. V. Fais, R.
FAUTRICA, s. f. d. bé^rn. Boue, fange.
V. Fanga.
FAUTRICOUS, OUSA, adj. d. béam.
Fangeux. V. Fangous,
FAUTUELIf, 8. m. (faOUtueil); wAvrmtn,
rAvriTL, «AVTsi., voTsvii , rAOTViL. Fauteuil,
chaise à bras avec un dossier.
Éty. Corrup. de faudesieuil ou faudcs*
teul^ comme on disait autrefois, dérivé du
Iat. barb. faldistorium, qui vient, selon Le
Duchat, de l'ail, faite, pW, et de slhul, siège ;
falU'Sthuli siège pliant, parce que les anciens
fauteuils se pliaient à volonté.
1^ fauteuil diOère de la chaise par les ac-
coudoirs.
Suivant leur forme^ on nomme les fauUuils:
BERGÈRE . qaaiHl il est grand et large.
CAtSECSE , qui n'wt qtt'iuM bergère à tiens places.
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FAU
• SOFA , ^ • piM J« aN« plwM
DCC1IE8SE M CHAISE LOKCUE , lonqa'oa pMi s'y
ittmàn coma» dw» m Kl.
Daiif lin fauteuil an nommé :
AGCOTOIRES , ACCOUDOIRS cm BRAS , Irt dMs
p(cce« latérale* mt IwqmHM os app«7« 1«« l>rtf
EMBOURRtRE , b groMe toib qoi rMoovre ImméHata-
BMfil la matirra dUal ctl cafakoorré le faatenil.
CONSOLE , U partie boHfoolala aaabraa.
FAOTUl», dg. Paoletiil. V. Fautuelh.
FAUTOR. adj. (faoutûr). Tricheur au jeu.
Garc.V. Fo/#, K.
FAUVE, adj. v1. fai.*, rAvm.Falbo/iiài.
Fau^e, plie, blême, terne.
fity. du lat. fidvus.
FAUVI , 8. m. (faouvi) ; aovx , imTA, raoo-
eamm , f»oov , tAMmA» , roomn , rovv|. Sumac ,
suinac des corroycurs, Roure de$ corroyeurs,
vinaigrier, Rhui eoriaria, Ijq. arbrisseau
de la famille des Térébinlhacées , commun
sur les coteau 11 de la Provence Méridionale.
V.Gar. Il/iu#,p.402.
Éty. Ce mot est ligurien , d*après l'auteur
de la Statistique des Boucbcs-du-Uhône, ou
plutôt du lat. fiavui ou fulvuê, jaune ou
noir.
I^ poudre qui résulte des jeunes rejetons
desséchés, sert à tanner les peaux de bouc
et de chèvre dont on fait le maroquin noir :
récorcedes racines teint en brun, et celle des
tiges en jaune.
FAUVRADA , 8. f. (faoovràde). Fauwrad,
Gattel, enceinte de filets ou petit parc, prés de
la côte, pour y renfermer les thons pris à la
pèche nommée aineha,
FAUZ1I«, 0. V. Faucilha et Fougiera,
FAV
FAV, radical pris du lat. faha, fève, dé-
rivé du celt. faff, selon Thcis, de l'ancien
mot /ia6a, par le changement de h en /*, sui-
vant Velius Longus et Terentius Scaurus ,
ou du grec «paYetv ( phagein ) , manger.
A'ossius pense que ce mot pourjrait venir
de pabtiliifii, nourriture, aliment.
De faba, par le changement de ben v, fav ;
d'où : Fatha , Fav-ança , Fava-roi , Fa»a-
ro(Hi,Farar-outt , Favar-oueta^Favar-oomi ,
Fav-eira^ Fav-etaSf Faviera , Fav-eda^
Fav-oueta , Fav-oun , Fav-trota , Fau-
frach, Fava-frach, Fav-<mlha.
FalAus, nom propre.
De fav, par le changement det^ en 6 ,
fub : d'où : Fah-ous, Hàb-a.
FAVA, s. f. (fàvc) ; baba, fasa, rAvo.
Fara, ilal. port. Haba , csp. Faba, cat.
«ne. csp. Fara, basse lat Fvve ou fève des
marais, Faba vulgarité Dec. Vicia faba^ Lin.
plante de la famille des Légumineuses, origi-
naire de la Perse et des environs de la mer
Caspienne, oui est aujourd'hui cnlti\éc par-
tout, avec plusieurs de ses variétés
Êly. du lat. faba, V. Fav . R.
Celles qu'on nomme Diabhuns, Diahlou-
toun$ et Favaroti, ne ^ont que des variétés
tle la précédente, V. Car. p. 169. on en
connaît maintenant six espèces ou variétés.
Les Egyptiens paraissent avoir été les
premiers |>euples ^ui aient cultivé les fèves.
Le* Uomains en faisaient un si grand usage,
FAV
que Pline dit qu'elles tenaient le premier
rang parmi les légumes.
1^ graine de la fève est C4>ntenue dans
une gotuêe, la peau fine qui la recouvre
porte le nom de ro6e, et les deux parties
dans lesquelles elle se sépare, se nomment
lobes.
Mangeât de favat^ bredouiller.
Favas deegruilhadas , fèves frisées.
Rei de la fava, v. c. m.
Fava-routa, V. Favetas.
En 1813, on retire de la paille des fèves
une filasse , en la faisant rouir . qui est
propre surtout à faire du papier.
FAVA, s. f. I^mnas; tumeur qui vient à
la bouche du cheval , derrière les pinces de
la mâchoire supérieure.
FAVA-FOLA , s. f. (fabe-fôle) ; faba-
roLA. Nom du lupin, en Gascogne. V.
FAVAFRAGH, s. f. vl. Fèves pilées ,
moulues. V. Faufrach.
Ëty. de fava et de frach^ brisé, du lat.
frangere.
FAVANA, s. f. vLTUre.
FAVANCA, s. f. (favànque). Nom que
porte une variété de la fève ordinaire, à Cu-
ges^ selon M. le docteur Reimonen.
Ely. V. For, R.
FAVAR, vl. V. FavarL
FAVAROOUS.s. m. pi. (favarôoos). dl.
Fèves sèches. V. iioungetae et Favarots,
Éty. V. Fou, R.
FAVAROT, s. m. (favaré). Nom qu'on
donne, à Seyne, au terre-noix. V. Bisoc et
Fav, R.
FAVAROT , s. m. FAsovs, rAVAmu, ■«▼■-
■OU.K, FATABOOII, rATKMOTA, rAVBTA, rAOBM&,
rABAML. Nom qu'on donne, dans la Basse-
Provence, à une variété de la fève commune,
dont les graines sont arrondies et noirâtres.
V. Gar. p. 169.
Ëty. du lat. fabula^ dim. de faba, fève,
petite fève. V. Fav, R.
FAVAROTA. S. f. (favarôlte); rATAaoïniT-
TA, rAVOnviTA , «ABOViTA. GcSSC tubércUSC,
gland de terre , iMihyrus tuberotus ,
Lin. plante de la fam. des Légumineuses,
commune dans les champs cultivés ; on
mange les tubercules de sa racine, connus
sous le même nom. V. Gar. Lalhyrue ar^
vensit repene tuberoiue^ p. 271.
Ety. V. Favaroi et Fav, R.
FAVAROOETA, 8. f. (favarouétc). V.
Favarotta ci Fav, R.
FAVAROUN, s. m. (favaréun). V. Fava-
rot et Fav, R.
FAVART, 8. m. (favà). Nom qu'on donne,
à Avignon, àlasoulcie. V. Passa,
FAVART, s. m. (favà). Nom du pigeon
ramier, dans la Haute-Provence. V. Pigeoun
favart,
I>e8 jeunes portent le nom de ramereaux.
FAVA8. s.f. |)l. (flves). Lampas, maladie
qui affecte le palais et la mâchoire supérieu-
re des ehevaux. Avril.
FAVA8-ROUTA8, S. f. pi. (fâves-réutes),
d. du Var. Fèves fraisées. V. Favetas.
FAVBDA , et
FAVBIRA , dl. V. Faviera.
FAVELA, 8. f. (favèle), dl. Parole, dis-
FAV
cours, babil, causerie : Es en faveUa^ il est
en train de jaser.
Éty. derital./ave2fa,parble, discours. V.
Fa, U.
FAVEI.AR, T* n. vL Favelar , anc.
cat. Fahular, anc. csp. Favellare, ital. Par-
ler, impro\i6er, composer, discourir, causer,
raconter. V. Fa, R.
Ëty. du lat. favellare, dérivé de fari, m.
s. V. Fa. R.
FAVELOUN, S. m. (favéléun); fatamoi..
Noms par lesquels on désigne, en l^ngue-
doc , le laurier-tin , Viburnum tinus , Lin.
arbrisseau de la fam. des Caprifoliacées qu'on
trouve dans les lieux pierreux de la Basse-
Provence.
Cet arbuste, toujours vert, donne ses fleurs
vers la fin de l'hiver, et est par cela même on
des plus précieux ornements des jardins.
FAVEROTA , Avril. V. Favarot et Fav,
Rad.
FAVETA84 s. f. pi. (favétes); rATAs-aov-
TAs, vooTB^T. Fèvcroles ou petites fèves, ou
fèves fraîches, brisées, dont on fait des pu-
rées. V. Favarot.
Éty. de fava et du dim. eta. V. Fav , R.
FAVIEIRA, vl. V. Fartera et Fav, R.
FAVIERA, s. f. (faviére) ; fa^ma, fatu-
■A. Fabarra, basse lat. Faval, port. Fabar^
cat. Habar, esp. Champ semé de fèves.
Étv. de/avaet de tera, comme eanebe,
caiif&tera, ou du lat. fabarius, V. Far, R.
C'est aussi un nom de lieu, Faviera la; et
au masculin un nom d'homme, Favier.
FAvnXA , 8. f. vl. Favilla, iul. FavUa,
esp. Etincelle.
Êty. du lat. favitta, m. s.
FAVIOOO, s. m. (faviôou). Nom avlgnon-
naisdes haricots verts, età Aries, des hari-
cots en général. V. Fayoou et Baneta.
FAVIOOU-OIFIEN-NECnE , V. Fa-
viaou-quiou-negre.
FAVIOOU-QUIOU-NBORE, 8. m. (fa-
viôou-quiou-négré ) . d. arlésien. favocv*
coovmoKB, sAmn-omt-BAinTA, rATsoov-avBoi-
WMM. Nom qu'on donne, à Avignon, au do-
lichos ou haricot de la Chine, Doliehos sinen^
sis. Lin. plante de la fam. des Légumineuses.
Ety. Le nom d'haricot eu noir, lui a été
donné à cause de l'ombilic de sa graine qui
est noir en effet.
FAVONl,s. m. vl. Farotiio, esp. port,
ital. Zéphir, vent de l'Ouest.
Éty. du lat. favonius, m. s.
FAVOR, rAvoBu, radical pris du latin /b-
oor, oris, faveur, dérivé de favere^ faveo,
fautum, aider, seconder, être nivorable, favo-
riser, qui vient de favus, rayon de miel, se-
lon M. Ferri de Samt- Constant, bon comme
le miel.
De favor : Favor-ir,
De favor, par le changement de 0 en on :
Favour , Des-favour^ Favour-able, abla,
Favourabla-^nent, Favour-U.
De favoris : Favouris-ar, Favouris-at.
FAVOR, vl. Faror, cat. esp. V. Favour
et Favor, R.
FAVORARLE . adj. vl. Favorable, cat.
esp. V. Favourable et Favor, R.
FAVORIR , V. a. d. vaud. Favorir, cat.
Chérir, favoriser.
Éty. de favor et de ir. Y. FaiMNr, R.
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FAV
FAVOU, 8. m.(favou), à. de Berre. Cra-
be. V. Favauya.
FAVOUBTA , d. m. Y. FavarUa.
Èly. V. Fav, R.
FAVOUI^HA, 8. f. (foféuillc). Voy. Fa-
vouya et Fav, K.
FAVOUN r s* m- (favôun). Nom qa on
donne , à Grasse et dans le Var en général ,
aux fè^es en cosse ou fèves f ertes ; on l'ap-
plique aussi parfois,aux haricots verts; gousse
des Cèves, selon M. Avril.
Ély. Favaunesi on dim. de Fava, ▼. c.
m. et Fav, R. •
FAVOUR. s. f. (favôur) ; fasovk, faboo.
Favore, ital. Ftfwr, c»p. port. cat. Faveur,
bienveillance gratuite d'un supérieur ; action
gratuite que l'on fait pour plâtre à quelqu'un;
bienfait accordé sans être mérité par des ser-
irices antérieurs.
Ély. du lat. favor. V. Favor , R.
Favour est aussi le nom d'un ruban très-
étroit.
FAVO0IIABI.ABIENT ,adv. (favoura-
blamein); Favor evolmente, ital. Favorable-
mente, esp. Favoravelmente ^ port. Favo»
rii6iem«il, cat. Favorablement, d'une ma-
nière favorable.
fity. àefavourabla et de ment, V. Favor,
Rad.
FAVOURABLB,ABI.A, adj. (favoura-
Ué , àble) ; FavorahUe , ital. Favorable , cal.
esp. Favoravel, port. Favorable, qui pen-
che en faveur» qui seconde, qui sert dans
une aflaire , dans une entreprise ; avanta-
geux.
JÊty. du lat. favorabilU. V. Favor, R.
FAVOIJRIAAR, v.a. (favourisà): Fa-
varixare, basse lat. Favorire, ilal. Favo-
recer, esp. port. Favoriser , être favorable,
ialre accorder des faveurs.
Éty. dt favour et de isar, ou du lat. fa-
vere, V. Favor, R.
FAVOORISAT , ADA, adj. et p. (favou-
risà , âde) ; Favorecido, port. Favorisé,
ée.
Éty. V.Faror,R.
FAVOmUT , ITA, S. (favouri, ite) ; Fa^
©orao.ital.porl. esp. cat. Favori, lie, qui
platt de préférence à toute autre chose de
même genre qu'on affectionne particulière-
ment.
Éty.V. Fa»or,R.
FAVOUTA, S. f. (favôuïe); wAwoviMA,
€mMMCA,€MMmc, CAmAMMA , TAwov, Ecrevissc
de mer, cancre, crabe, noms communs à
Plusieurs espèces de crustacés des genres
ftppa, Cancer, Porcellana pinnolerus, etc.
de l'ordre des AsUcoïJes et de la fam. des
Cancériformes, communs dans la Méditer-
ranée ; fig. sottise , balourdise.
Éty. de fava et de eidoi , qui a la forme
d'une fève. V. Far. . , „^^ .,
D'après la Stat. desBouch.-du-Rhone,il8C
▼end annuellement, dans ce département,
pour 25,000 fr. de ces animaux.
FAVOUYA-JADNA, S. f. Crabe Jaune.
V. Fa»,R. . ^^ . «
FATRB , 8. m. d. vaod. Charpentier. Y.
Fahr, R.
FATUR, f . m. (favùr) , Aub. Petit ruban
de soie. Y. Fawmr.
FAY
FAT
FAT, S. m. Un des noms languedociens
du hélre. V. Fag et Fait.
FATA , Alt. de falha , v. c. m.
FATA, s. f. vl. Hâta, esp. Faftt,porl.
Foutelaie, hêtre. V. Fau et Fag, R.
FATARD,8. m. (fagyà). Y. Fau et Fag,
Rad.
Èty. de fau$, faux, qui se voile, se tour-
mente, et de la term. ari, génie, disposition.
FATA8 , s. f. pi. (fàïes). Faines, fruit du
hêtre. Avril. Y. Fay, R.
FATGHINA, s. f. (falchine), dg. Coussin
des porte-faix. V. Fai», R.
FATHAN , vl. V. Faisan.
FAYOL, FATooo, radical pris du latm
faseolui ou phaseolus, haricot, dérivé du
Îjrec «pwtoXo; (phasiolos), ou <f«Ji^oXo«
phasèolos) , m. s.
De phatioloê , par apoc. phaiiol ; par
sync. de *, phaioX, faiol, et par le chan-
gement de / en ot»; Fayoou, Fayour-ier.
FATOOU, s. m. (fayôou); ixatooo, fa-
TIOOO, rASABOOV, rASOO, rAJOOVf «OBWOBTA.
Fa^^itio/o, ilal. Feyâo, port. Fayoi. cat.
Faseolo, anc. esp. Haricot, Phaseolus ,
Lin. genre de plantes de la fam. des Lé-
gumineuses, dont on distingue maintenant
une centaine de variétés, dont les principales
sont :
FayooHCOiimiin, haricot commun, F/ia-
eeoluê vulgarie. Lin. qu'on croit originaire
de rinde ; ses variétés les plus communes
sont : .
1» Le haricot blanc commun t nomme
moungeta, dans quelques pays. Y. Baneta
et Moungeta.
â» Le haricot blanc hdtif, qu'on mange
en vert.
3» Le haricot de Sois tons, plat et gros.
4« Le haricot sans parchemin ou pm-
d* homme blanc; sa gousse reste tendre
jusqu'à son entier développement.
6» Le haricot sabre , a graine blanche ,
aplatie, de moyenne grosseur. Il s'élève
beaucoup.
FATOOU , OURA , adj. et s. Nigaud ,
imbécile , simple , niais , benêt : Siée un
fayoou, tu et un nigaud.
FATOOU A BOUQUET , Haricot a bou-
?uet. haricot d'Espagne, faviole à bouquets,
^haseolus multiflorus. Lin. on le croit ori-
ginaire de l'Amérique méridionale , selon
Miller, et il n'est guère cultivé que comme
plante d'ornement. V. Coco, Banela, Fa-
vioou, Caracolla, QuaranUn.
Éty. du grec «otatoXoç (phasiolos), fève,
haricot. Y. Fayol, R.
FATOOU^AANBT, Y. Baneta et Moun^
FATOOU-GOGO, Haricot de Prague.
Cast.
FATOOU*OROUMANDOUN , rAvoov
wwoo. Nom du haricot sans fil, qu'on
FAT
221
mange en vert.
FATOOU-NEORB , vaycoo vicaoïw.
Dolichos unguiculalus , Lin. dans le Var.
Y. Baneta et Moungeta.
FATOOU-PICHOT 9 B. m. qoAMâMnm,
Harioot nain, haricot sans rames, haricot
en touffes, haricot^ pied, Phaeeohu nanue^
Lin. on le dit originaire de l'Inde.
FATOOU-VERD , d. du Var. Haricot
quarantin. V. Banetas.
FATOUN, s. m. (fayôun); faia». Nom
qu'on donne au fruit du hêtre dans la mon-
tagne.
Éty. de fay et de oun. Y. Fag, R.
FATOURAS , s. m. (falouràs). Augm.
déprcc. de fayoou, dans le sens d'imbécile ,
gros nigaud.
FATOURIER, 8. m. (faîourié). Nom do
la plante des haricots, à Grasse. Y. Fayoou.
Ëty. Dit pour fayoulier , de fayol et de
wr. V. Fayol, W, .
FATOURIBRA, s. f. (fayounere) ; fa-
jomussA. Champ semé en haricots. Gare.
FAT8AN, s. m. Faisan.
FAT8BR. vl. Y. Fayeser.
FAT8HUG, et
FAT8HUO,vl. Y. Faichuc,
FATSAA, vl. Y.FaÛM.
FAT88AR, Y. Faissar.
FATS8EIA , Y. Feiesella.
FAT8SBR, S. m. vl. rATtn, fatmit.
Porte-faix. V.Fais, R.
FAT8SETA , Y. Faieseta.
FAT8SIER, 8. m. dl. Porte-faix. Y.
Porta-faix et Fais , R.
FAT88INA, V. Fatf , Fa^o< , Faiff tna
etFaû, R. _ ^ . <., « .
FATSSrr , S. m. vl. Porte faix. Y. Fau^
Rad.
FAT8S01A , Y. F#(efa.
FAT8SOU,dg. Jasm. Pour façon,Y. Fa-
foun etFac, It. , „ . « ,- ^
FATT. s. m. vl. FaU. Y. Fach, Fait et
fÂtTILHIER.IERA , S. rfaitillié,lére),
dl. Sorcier, ièrc. V. Sourcier, Maec et Fad ,
Rad.
FAZ
FAZ, vl. Pour face, Y. Faça tiFatx;
pour fait, Y. Fach et FaH, R.
FAZAMBNT, S. m. d. vaud. Action,
manière de faire.
Éty. Y.Fac,R.
FAZBDOR, 8. m. vl. rAsann. Faxedor ,
port. Ouvrier, créateur; à faire, qui doit faire.
V. FMttretFac,R. ^ ,r r.
FAZBDURA, S. f. vl. Ouvrage. Y. Fae ,
Rad.
FAZEOA,s. f. (faiégue). Nom lang. du
basilic. V. Balicot grand et BalUot pichot.
FAZEIRE, vl. Y. Faxedor.
FAZBIRB, s. m. vl. FAcvu. Poëte, in-
venteur.
Éty. du lat factor.Y. Fac, R. ,.^ ^. .
FAZBLTAT, S. m. vl. Faculté, liberté de
faire.
Êly. de Fac, R.
FAZEMBN . s. m. ▼!. Facimiento, anc.
esp. FaxtmeHto, port. Facimento, iUl. Ac-
tion, fait, action de faire.
Éty. de /axer. Y. Fac, R.
FAZBBtEN8,8. m. ni. vl. FaÇOM./««-
tures; actions, vases dargile. V. /«ae,».
FAZEMENT8, B. ïïL pi. vl. AcUonf :
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222
FAZ
FaMementi de graciât, actioiia de grâces ,
Tase d*argile.
Ély. V. Facy R.
FAZENDA » 8. f. y1. Biens , fortODe , fa-
ooltés. y. Fae, R.
FAZBNDA , s. f, ▼!. Fatenda » basse lat.
et port. Facenda, cat. Facienda^ esp. Foc-
eeiMla , ilal. Affirîre, besogne» occupation ,
action; redevance; chose, façon, manière.
V. Faêendas.
Èty. V. Fac, R.
FAZENDAR|V. a. fl. Faire, former. V.
Fae, R.
FAZBNDAS, S. f. pK (fazèndes). In-
dustrie.
FAZENDAT» adj.etp. t1. Occupé, riche,
aisé. V. Fae, R.
FAZISNDAT, ADA, adj. et p. yL Fait,
faite, formé, ée. V. Fae, R.
FAZENDIBH, adj. vl. Faxendeiro, port.
Faeeendiere^ ital. Industrieux, laborieux,
intrigant; faiseur, agent. V. Fae> R.
FAZENDIER8, adj.Tl. Actif à l'ouvrage,
expéditif en affaires.
Ëty. de faunda et de ier, V, Fae y R.
FAZER, V. a. vl. Fater, port. Faire. Y.
Far, Faire et Fae, R.
, FAZIO , s. f. vl. Métairie, fermç*
Éty. de la basse lat. fazio.
FAZONAR, vl. y. Farounar.
FAZONAT, adi. et p. vl. Façonné.Y. Fae,
Rad.
FAZU8A, y. Feiuia et Fae, R.
FE
FE , rwm , ram , fbo , radical pris du latin
feo, fere, fetum, imus, engendrer, produire,
porter, dérivé du grec ©oiTàto (phoitaô), co-
babitef , s'unir; proauire charnellement ,
d'où les sous-radicaux feeundus , fecunditat,
feeundare, fenum, femina, fela^.y.Feeound,
Fen et Femn,
De fetui, fétus , par apoc. fet , et par le
changement du f en a, fed; d'où : Fedra,
Fed-an, Fed-eta, Fed-ùun , Fe-a, Fedrax,
De ftda, par syncope du d : Fea, Fe-
ùuna,
FE, s. f. (fé); ricA, rccA, niTA, foi, ri.
Fede , iial. Fe , esp. port. cat. Foi , vertu
théologale qui consiste à avoir confiance en
Dieu, à ce qu'il nous enseigne dans les livres
saints et par l'organe de son église; bonne
foi, sincérité ; croyance.
Êty. du lat. fides. V. Fid, R.
Per ma fe ou par ma fe, A fe, port. Fer
mafe, cat. Je le jure sur ma foi.
Feque ut deg, par la foi que je vous dois.
La France, dit le père François Jacques de
Digne, dans son Historiographie générale,
reçut la foi chrétienne, dès les premiers siè-
cles, et c'est par la Provence qu'elle com
mença à s'y insinuer, deux ans après la mort
de J.-G. par le moyen des saints et saintes ,
Lazare, Maximin, l' Aveugle-né, S][doine,
Joseph d'Arimathie, Marthe, Magdelaine, qui
y arrivèrent successivement.
FE , s. f. vl. Confiance. Y. Fit, R.
FE, Pour foin, Alt. lang. de Fen, v. c. m.
FB, s. m. (fé). d. basiim. Feu. V. Fuee,
Se fat pat defe que /o« fum n'en tarte. Pr.
FE
FB , s. f. ane. béarn. 11 ou elle fit.
FEA
FEA, S. f. Contraction de Feda et Fe, R.
Ma eneuiQ tepo eonayter gu'ilh non ton
bon pattor, ear non aman fat feas , tinon
per la toiton, d. vaud. de 1100.
FEABLE, ABI^, adj. vl. Féal, fidèle.
y. Fidèle.
Éty. du lat. fidelit. W. Fid, R.
FEAUMENT, adv. vl. nsun^. Fidèle-
ment, avec fidélité.
Éty. du lat. fideliter, ou de fealei de 111011I,
d'une manière fidèle, y. Ftd, R.
FEAIiTAT , vl. y. Fidelitat et Fid, R.
FRABBAR, d. m. Y. Ferrar.
FEARBAT, d. m. Y. Ferrât.
FEABBE, d. m. Y. Ferre.
FEABBIEBA, d. m. Y. Ferrierg,
fEB
FEBLABIENT , adv. (feblamein) ; msLA-
MBNT, nsuMM. Feblemente, esp. Faiblement,
avec faiblesse.
Ëty. de febla et de ment, d'une manière
faible. Y. Flech, R.
FEBLE, EBLA, adj. (fèblé, èble) ; m-
■UE. Feble, esp. anc. cat. Faible, qui manque
c|e force, au physique comme au moral.
Éty. du lat. flexibiUt. Y. Fleeh, R.
Aver leit rent fehlet, avoir les reins faibles,
n'être pas assez riche pour faire la dépense
proposée.
FEBLE, S. m. (fèblé); msu, oaits. Le
faible, ce qu'il y a de moins fort dans une
chose ; défaut principal, mauvais penchant,
passion irrésistible.
Aquoi et moun feible, cela est mon cdié
faible, ma passion dominante , mon défaut
habituel.
A un feble, il a un défaut, un penchant.
Aver un feble per quauqu'un, l'Académie
autorise les trois manières soivanles de ren-
dre cette phrase: avoir de la faiblette, avoir
un faible, avoir du faible pour quelqu'un.
FEBLESIB, vl. y. Feblezir,
FEBLB8SA, 8. f. (feblésse) ; wnmuTAx,
rsisLBttA. Feblea, anc. cat. Faiblesse, man-
que de force, défaillance , manque de puis-
sfince, de caractère.
Éty. de flebilit, que les auteurs du moyen
âge ont employé dans le sens de debilit, fai-
ble, V. Flech, R.
FEBLETAT, s. f. vl. Febledad, anc.
esp. Faiblesse, fragilité, y. Febletta ei Fleeh,
Rad.
FEBLEZA , vl. Y. Febletta et Flech, R.
FEBLBZIB, V. n. vl. rsBLstm. Plier ,
affaiblir, faiblir.
Éty. do lat. fleetere,m. s. Y. Fleeh, R.
FEBLIR, V. n. (fcblir). Faiblir , mollir ,
s'amollir, perdre de sa force, de son courage,
de sa fermeté; s'attendrir, se laisser Coucher.
FEBLIT , adj. et p. vl. AfiTaibli, opprimé.
Y. Flech, R.
FEBR , radical pris du lat. febrit, it, fiè-
vre, dit pour f«r6M, dérivé de ferveo, fer-
vere , ferbui , être échauffe , bouillir, bouil-
lonner; c'est par la même raison qu'on
FEB
donne le nom de ?nipex^(r(puretos), h h
fièvre, dérivé de frOp (pur^, feu.
De/«6rû, parapoc./è6r; d'où: Fehr-e,
Febr-dar, Febr-ota , Febr-ouna , Febr-
out, Febr-ela, Febri-jfuge,Fpbr'Qt, A-febr-
il, En-feour-ar , FevQur-t,
FEBBB, s. f. (fôbre) ; nmmm , nMu , ra-
▼ovu. Febbre. ital. febre, port. Febra, cat.
Ft>6r«, esp. Fièvre, nom d'une classe do
maladies dont les principaux symptômes sont
une chaleur plus ou moins intense, ordl-
nairemfsnt précédée de frisson et suivie
d'une accélération remarquable du pouls;
accompagnée ensuite d'un changement ,
d'une lésioi^ 011 d'un désordre quelconque
dans les fonctions vitales.
Éty. du lat. febrit , de fervere, bouillir «
bouillonner, brâler. y. Febr, R.
Toumbar de febre en mau eaut, tomber
de fièvre eii chaud mal, de Carvbde à Scylla.
Coupar^/ê&re, arrêter, chasser, guéri?
la fièvre.
Aver lat febret, Tr. §voir la Qèvn ou de«
accès de fièvre.
Grouar la febre , couver la fièvre.
FEBBIï BlLIOmiA, Fièvre bilieuse ou
méningo-gastrique de M. Pinel.
FEBBB DE LAGH. Fièvre éphémère
des nouvelles accouchées.
FBBBE FEBIEIiA , Fièvre éphémère.
FEBREaEAR, v. n. (febredjà). Yieux
mot qui signifiait faire froid , trembler pen-
dant le froid <)e la fièvre : Febrier noun fe-*
bregea, tout leit met auregea.
Éty. de febre et de egear. Y. Febr , R.
FEBBEOODLIBB , $. m. d. de Carpen-
tras. Y. Falabreguier.
FEBRE OOUUFARDA, OU «auov^
riM»A, «A^TAu^. On dit ironiquement de
quelqu'un qui a bon appétit, qu'a ta febre
goulivard^ , la faim canine.
FEBBE INFLAMHIATOIRA, Fièvre i|H
flammatoire , ou fièvre angioténique de
M. Pinel.
FEBREJAR,v. n. vl, Fe&Hre,basse lat,
Avoir la fièvre.
Éty. du lat. febrieitare, m. s. febre labon
rare. \. Febre, K.
FEBBE JAUNA. Fièvre jaune , maladie
épidémique et souvent contagieuse , aussi
redoutable que la peste.
J. Ferrcira est le premier auteur qui en ait
fait mention en 1694.
On ne l'a jamais vue ou que très-rarement
régner, lorsque la température est au-dessous
de 22 degré.s du thermomètre de Réaumur ;
au-delà du 44»* degré de latitude ; au- dessus
de six cents toises d'élévation et loin de la
mer.
FEBBE-MALINA OU uav cavd. Fièv^
maligne ou fièvre alaxique de M. Pinel.
FEBBE PUTBIDA , OU ds rovaamiBA*
Fièvre putride ou fièvre adynamiqiie de
M. Pinel.
FEBRETA, s. f. (febrète) ; Febrieula ,
port. Nom qu'on donne, d'après M. Boyer
de Fons-Colombe, à la chenille de la ptiche
febreta , que ce naturaliste distingué a décrite
dans les Annales de la Société Entomologique
de France, mai 183(4, et qui appartient i la
fam. des Bombyx.
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FEB
Ety. La chenille , dans son fourreau , dit
l'auteur, attire dans nos contrées (Aix), l'at-
tention des cultivateurs , qui croient que ,
prise intérieurement, elle peut être un remède
efficace contre les fièvres intermittentes; de
là, le nom de febreta qui lui a été donné. V.
FEBRBT, dg. Alt. ûeFebrier, v. c. m.
FEBRICITAR , v. n. vl. FabricUar ,
esp. port. Febricitare, ital. Etre fébricitant,
avoir la fièvre.
Ély. dulat febrieUare. V. Febr, R.
FBBRIBR , s. m. (febrié) ; nsasY , ra-
^ntmm , bsubs . bbub , beubs , BBomiBa. Feb"
bracOf ital. Febrero^ esp. Fevereiro, port.
FebreVy cat. Février, le deuiiième mois de
notre année, composé de 28 jours et de 29
dans les années bissextiles.
Éty. du lat. febrwirius, fait de februlia,
ttie que les anciens Romains célébraient
dans ce mois et qui consistait dans une pu-
rification générale de tout le peuple , de fe-
bruan, expier, purifier.
Ce mois tut ajouté au calendrier de Roma-
ins, parNuma-Pompilius.
FebrUr et court et laid. Profv.
Se febrier noun febregea.
lHn$ tout Van auregea.
Prov. des Cevennes.
Si le mois de février n'est pastel qu'il doit
être, le vent soufflera toute l'année.
Miech febrier.
Joumau entier,
Prov. des Cevennes.
A la mi-février travail du jour entier.
FEBRIFUGE, S. m. (febrifûdge); Febri-
fugo, pori. cat. Febbrifugo , esp, ital. Febri-
fugia, bas. lat. Fébrifuge, remède qui a la
propriété de guérir des fièvres intermittentes.
Èty. de febrifuguê , fait de febris et de
fugere , fuir , faire fuir ; qui chasse la fièvre.
V. Febr et Fug, R.
FEBRIL,adj. vl. Febril, esp. port. Feb-
brile , ital. Fébrile. V. Febr, R.
FEBR08, vl. Febroiy cat. Y. Febroui
tiFehr, R.
FBBBOTA , (febréte), et
FBBROUNA, s. f. (febrôune) ; Fehrinha,
port Febreta , cat. Fievrotte , petite fièvre.
Éty. de febre et des dim. ota ou ouna.
\. Febr , R. ou de febricula , m. s.
FEBROU8. 0U8A , CUA , adj. (febrôus.
6use,oué); Febbroêo, ital. Fe5rofo , port.
Febrot , cat. Fiévreux, euse, qui donne la fiè-
vre, et subst. qui a la fièvre.
Éty. du lat. febriculoiUê , m. s. ou de
febre et de ouê. V. Febr , R.
FBBUEyS. m. vl. Febo, esp. port. Pbé-
bus.
Êty. du lat. phabui.
FBG
FEG , S. f. vl. pi. ms. Feeei , anc. cat.
FeXf anc. esp. port. Feceio^ Hal. Lie , sédi-
ment ; matière fécale.
Êty. du lat. foex.
FEC
rEGHODIRA, V. Fichouira,
FECOUND, sous-radical pris du latin
fecunduê, fécond, dérive de feo. V. Fe, R.
De fecundui , par apoc feeund. et par
changement de u en ou , feeound ; d'où :
Fecound, ounda^ Fecound-ar, Feeound-at,
Fecund^ation, Fecoud-itat,
FECOUND, DA,adj. (fécéund,fec6unde);
rBooimo. FecondOj ital. Fecundo, esp. port.
Fecundà, cat. Féa>nd, onde , fertile , abon-
dant, qui est propre à la génération, par op-
position à stérile.
Ëty. du hi.feeundui. V. Feeound.
FEGOUNDAR, v. a. (fecoundà) ; moi«-
BAM. Fecundare , ital. Feeundar , esp. port,
cat. Féconder, rendre fécond.
Ety. du lat. fecundare. V. Fecound, R.
FECOUND AT, ADA, adj. et p. (fecoundà,
àde) ; Fecundado,poTi. Féconde, ée. V. Fe-
eound, R.
FEGOUNDATION,8. f. (fecoundatie-n) ;
naommArmm, FecondoMUme , ital. Fecufida-
cion, esp. Fecundaçào, port. Feeundaeià,
cat. Fécondation, action de féconder.
Éty. du lat. fecundaiio. V. Feeound. R.
FECOUNDITAT, s. f. (fecoundilà); Fe-
cundUat, cat. Feeundidad, esp. Fecundi-
dade, port. Fecondità, ital. Fécondité, abon-
dance, fertilité.
Éty. du lat. Ucunditatiê, gén . de fecundi-
foi. m. s. V. Fecound, R.
FECULA, s. f. (fecùle) ; Fecula, cat esp.
Fécule, la partie farineuse des semences.
Ëty. du lat. fœcula, m. s.
FECULENT, acy . vl. Féculente, esp. port.
Féculent, épais.
Ély. du lat. feeulentut.
FECUNDAR, vl. Fecundar, C9ii. Voy.
Fecoundar,
FECUNDATIU , IVA, adj. vl. Fécon-
dant, qui féconde, fertilisateur. V. Fecound,
Rad.
FECUNDITAT, vl. FecundUat, cat. Y.
Fecounditat,
FED
FED , EDA, adj. vl. Fécond, onde.
Éty. du lat. fetuê.
Femnat $o ditas fedat o fetoxae,
Quam ad el engendrar so aptae.
Elue, de las pr.
FEDA, s. f. (féde) ; avmma , ovumma , wba,
HAIIA, OOOUIA, OVUIA, AVrtMMA, AMBflSA. Fcda,
basse lat. Brebis, la femelle du bélier.
Éty. L'auteur de la St. des B.-du-Rh. dit
que ce mot est ligurien, mais nous pensons
qu'il vient du lat. fœta, fetare, faire ses
petits, ou de fetue, fœtui, portée, et de fêta,
pleine. V. Fe, R.
Dans le Bas-Limousin, on ne donne le nom
de feda, à la brebis, que lorsqu'elle a agnelé.
La brebis est en état d'engendrer à un an ;
elle reçoit le mâle en novembre et en avril,
sans cependant que ces époques soient bien
précises. La gestation dure cmq mois, et n'a
ordinairement lieu qu'une fois l'année, dans
les troupeaux nomades, mais parmi les brebis
nourries avec soin il y en a qui portent
deux fois.
FED
223
La brebis ne fait qu'un et rarement deux
agneaux ; on nomme en provençal Tardoun^
V. c. m. celui qui naît au printemps d'une
seconde portée : on dit alors que la feda a
tardounat,
Feda déporta, brebis portière.
Feda que porta pas ou feda tuergea, bre-
bis bréhaigne ou stérile.
Feda comptada lou loup Va mangeada,
Pr. à brebis comptées le loup en mange une.
Bella feda agneou fouirous, lielle femme,
laide fille.
Qu feda ei fa, lou loup la mangea, qui
est trop bon devient dupe.
L'âge de la brebis et du mouton se con-
naît aux dents :
Leur mâchoire de dessous à huit dents de
devant qui paraissent toutes dans la première
année. Ces dents ont alors peu de largeur et
sont pointues. V. Agneou,
Dans la seconde année, les deux du mHiea
toml)ent et sont remplacées par deux nou-
velles, que l'on distingue aisément à leur lar-
geur qui surpasse de k>eaucoup celle des six
autres.Durant cette seconde année, le l>élier,
la brebis et le mouton, portent le nom d'an-
tenois ou de primets.V. Anouge.
Pendant la troisième année, deux autres
dents pointues, une de chaque côté de celles
du milieu, sont remplacées par deux larges
dents, de sorte qu'il v a alors, quatre dents
larges au milieu et deux pointues de chaque
côté.
Durant la quatrième, deux autres dents
pointues, une de chaque côté, sont aussi rem-
placées par des dents larges.
A la cinquième annéie, toutes les dents
pointues disparaissent.
Après cinq ans, on ne peut plus estimer
l'âgedesbrebisqu'approximativement d'après
l'usure des dents mâcfaelières et par l'état de
celles de devant qui tombent ou se cassent à
l'âge de 7 à 8 ans.
FEDA, Feda, basse lat. Se dit quelquefois
pour Fe, v. c. m. Ma feda, ma foi, par ma
foi. V. Fid, R.
Fer voue iou renegui ma feda,
Que fariou la fauua mouneda.
Gros.
FED AN , IX>U, S. m. (fédan) ; ranm. Nom
collectif qui comprend toutes les brebis en
général, comme on dit Vagnelun, pour dési-*
gner les agneaux.
Éty. V. Fe, R.
FEDAX, s. m. vl. Troupeau de brebis et
autre menu bétail. V. Fe, R.
FEDEDA , s. f. vl. Hûftfur, laideur.
FEDELTAT, S. f. vl. rmAMjk,r, ra&TAs,
VSVTAV. rBSAVTAT, rBSftOTAT. FedcUoi, SUC.
cat. Fieldad, anc. esp. FedeUà, ital. Fidé-
lité. V. FidelUat et Fid, R.
FEDERAR SE, V. r. (se fédéra) ; Fei{«-
rar se, port. Se fédérer. V. Fid, R.
FEDERAT , S. m. (federà). Fédéré, qui
fait partie d'une fédération.
FEDERATION , s. f. (federatie-n); ra-
MMAjumm. Federaçao, port. Fédération, pac-
te entre des fédérés. V. Fid, R.
FEDE8 , vl. Bénéfice. V. Fethes.
FEDETA, s. f. (fedéte); raoiniA,AVMBTA,
raDBVTA. Petite brebis ou brebis, en terme de
caresseï brebiette. Y. Fe, R.
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22i
FED
FBDBTA, S. f. (fedé(e). Dim. de feda^ pe-
tite brebis. V. Fe. R.
Jngar à fedelas, jouer à la qoeue leu leu.
FBDOUN , 8. m. (fedôun). Agneau nou-
veau-né; jeune poulin d'une bête de somme;
fig. jeune homme novice, doui, docile :ap-
prantî dans quelque profession, d. bas lim.
Éty. éefeda et du dim. oiiii. V. Fe, R.
FEB
FEEI«TAT» vl. Feellat, basse lat. cat.
X.FidelUal cl Fid,ïi.
FBO
FEG , radical pris de Fege, v. c. m. Af-
fege'ùun-ir, Af-feg-it,
FEOA, s. f. (fegue), m. s. que Fe, v. c. m.
Par ma fega, par ma foi. V. Fid, R.
FEGB, s. m. (fêdgé); ro«. Fegato ,
îtal. Higado , csp. Figado , port. Fetge ,
cat. Fegatum, basse lat. Foie, organe sé-
créteur de la bile , situé sous le diaphragme,
au-dessus de rcstomac, de Tare du colon et
du rein droit, occupant l'h^pocondre du
inéme côté et en partie Fépigastre.
Ëty. De foyer, parce que les anciens re-
gardaient le foie comme le foyer où se pré-
parait le sang.
Se mangearion lou fege , ils se mange-
raient le blanc des yeux.
Il se dit figurément d'un ennuyeux ^ d'un
importun : Es un fege , on le dit aussi pour
courage, âme.
FEOEOUN , s. m. (fedjôun), d. m. Hom-
me pafsiooné pour le jeu : Es un fegeoun,
c'est un joueur détermmé , un joueur pas-
sionné.
FEGOB, s. m. vl. V. Fege.
FEONANT , V. Feniant.
FEGNAR , Avril. V. Fegner et Fig, R. 2.
FEONBIRE, adj. vl. rsofauns, rMiiisom,
nramums. Fingidor, port. Fourbe, dissi-
mulé; amant caché, hypocrite.
Éty.V.Ft^,R.2.
FBGNEBIENT, 8. m. vl. Fingimento,
port. Dissimulation. V. Fig, Rad. 2.
FEONER, s. m. (fegné),dg. Meule de
foin.
FEONER, V. a. vl. raoïAB. Fingir, port,
esp. Fingere, ilal. Feindre , faire parade ,
se flatter.
Èty. du lat. fingere, V. Fig, R. 2.
No se fegner, agir, se conduire franche-
ment , loyalement.
FEOOUND, adj. (fegôon), et comp.
Gare. V. Fecound,
FEI
FEIBLE , V. Feble.
FEIBLE88A , V. Feblessa.
FEICEIXA, V. Feissella. .
FEICH .... On trouvera à faiss
les mots qui manquent à feich ....
FEICHELA, d. m. V. Faissella.
FEICHETA, s. f. d. m. V. FaUseta.
FEIÇOUN , d. bas lim. (feïcôu). V. Façon.
FEIÇOUNIER, md. (feîçounié). V.Fa-
founier et Pac, R.
FEIGNANT, dl. V. Feniant.
FEIGNEIRE,S. m. vl.rBWBUs. Y. Fe-
nhedortlFig, R. 2.
FEI
FEIGNER , vl. V. Fenher.
FEIGURA.vl. y. Figura.
FEILHA, Jasm. Alt. de felka, feuille.
V. FtiW/iaelFu/^.R.
FEIIXAGB , s. m. d. lim. V. Fulhagi et
Fulh, U.
FEnxuT, dg. Jasm. Pour feuille, V.
Fuelhat et Fuîh, R.
FEINA, V. Fotctfia.
FEINA, 8. f. (fèlne) , d. bas lim. Fruit du
hêtre.
Éty. du lat. faginus, V. Fag , R.
FEINARD.s. m. (feînà), d. bas lim.
Homme sale qui répand une mauvaise odeur
Îu'on a comparée à celle delà fouine: Feina,
*udes eoumo un feinard.
FEINTA, s. f. (feinte) ; rarA. Finta, ital.
Fingimiento ,esp. Fingimento, port. Feinte,
dissimulation, action de feindre ; en t. d'es-
crime, attaque qui a l'apparence d'une liotte.
Éty. du lat. fingere. V.Fig, R. 2.
FEINTAMEBIT , adv. vl. Fingidamente,
esp. port. Fentomefil, cat. Fintamente, ital.
Par feinte, avec dissimulation. V. Fig, R. 2.
et Fenhemen,
FEINTEDAT, s.f. vl. rsomMA. Feintise,
dissimulation. V. Fig, R. 2.
FEINTE8A, vl. V. FeinUdat.
FEINTESA, s. f. vl. Feintise, dissimu-
lation. V. Fig, R. 2.
FEIRA, vl. Qu'il ou qu'elle frappe. V.
Fiera.
FEIREN . vI. Ils on elles ÛrenL
FEIRIC , vl. Il ou elle frappa.
FEIRON . vl. Ils ou elles ûrent , ils ou
elles frappèrent.
FEIROUN , s. m. (feirôun). Foyer. Voy.
Fugueiroun et Foc , R.
FEI8, vl. Il ou elle feint ou feignit; je
fis^
FEISAN , prononciation figurée de Fai-
san, V. c. m.
FEIsaELIâA, s. f. ( feissèle ) ; rAiMUA ,
rATftBuà, BscooB&oim , rAcaoïriBA , rsusaoo ,
mcBUA. Fromage, Avr. faisselle, cageron,
cagereau, éctisse, espèce de forme ou d'é-
cuelle à foudplat et percée de plusieurs trous ,
dans laquelle on presse le caillé pour Iç faire
égouttcr et pour donner la forme au fro-
mage.
Ëly. du lat. fiseella et fiseellus , m. s. V.
Ft*c,R.
FEISSEOU, Gare. V. Feisselaei Fisc, R.
FEISSES, vl. Qu'il ou qu'elle feignit.
FEIS8ET . Avril. V. Faisset.
FEI8SETA. V. Faisseta, Faissetiar ,
Faissetier , Faissetoun, etc. et Fais . R.
FEISSETIAR, v. n. (feissetiâ). Marcher,
aller en chemise , parlant des jeunes enfants.
FEISSETIER , lERA ,8. (feissetié, iére).
Enfant qui aime à courir en chemise; fig.
débauché.
FEI8SINA , V. Faissina et Fais , R.
FEI8SOLA. Pour éclisse ou attelle, V.
F<MaetFûc,R.
FEIT, vl. V. Fet.
FEITORIER , s. m. d. vaud. Feiticeiro,
port. Sorcier. V. Sourcier ei Fad . R.
FElTURIERAjS. m.vl. Fetftceira, port.
Sorcière. V. Fad, R.
FEIZ , s. m. vl. béam. Feixe , port. Faix,
fardeau. V. Fais, R.
FFX
FEI.
FEL, 8. m. vl. rsuiA, nsM. Méchant,
farouche , cruel , impie. V. Félon.
FEL, Fe^ cat. Fiel. V. Feoii.
FEL , vl. pour fe el, fit le.
FEL, 8. m. dl. Pour feuillet, V. Fulhet et
Félon , R.
FEL-MTCMA, 8. m. Nom gascon de la
petite centaurée. V. Centauri.
Ëty. Ainsi nommée , k cause de son amer-
tume, que Ton a comparée à celle du fiel.
FBI«AG1, s. m. (feladgi); falaob, n-
KAOB , raïuuw Inflammation de la vésicule du
ficL maladie des moulons.
Éty. de fel et de âge.
FELAR , V. Esclar.
FELAT , V. Esclat et Fend, R.
FALAT, s. m. (felà).Nom du congre com-
mun. V. FUas.
FELD, ail. Champ : FeM-jpot^ , spath
des champs ; Lilieufeld , champ des lys.
FELBN, V. Fa(ffi.
FALENA, s. f. vl. Petite fille.
FELENAR, vl. V. Esfelenar et Félon ,
Rad.
FEIJB8EN, (felesein), et
FELESIN , INA , S. ( felcsîn . ïne ) . dl.
Petit fils , petite fille , relativement h l'aïeul
ou a l'aïeule; petit neveu, arrière neveu ;
Gendre. Sauv.
FELETRAR, dl. V. Fenetrar.
FELBZEN, ENA, s. Suppl. 1^ Pell. V.
Falen.
FELGEIROLA , S. f. ( feldgeiréle ) , dl.
Un des noms de la fougère.
FEIiH, adj. vl. V. Fel , farouche.
FELHA . s. f. ( féille) , dl. Feuille. Voy.
FuelhaeiFulk.R.
Far pel sus felha , expr. prov. disparaître ,
s'évanouir , se retirer à la dérobée. Douj.
FELHA, TABUA. Endg. sert à désigner
les voliges ou planches minces , servant à
diflercnls usages.
FELHETAR , dg. Y. Fulhelar et Fulh,
Rad.
FELHOet
FELHON, vl. V. Fflon.
FEUCIAN , nom d'homme (feliciàn);
vBUcicii. Feliciano , ital. Félicien.
L'Église honore 9 saints de ce nom , le
24 et 30 janvier : 2 février ; 9 juin ; 20 et 29
octobre : 11 et 19 novembre.
FELICIEN , nom d*homme. V. Felieian.
FELICIENA , nom de femme (feliciène).
Féliciennc.
Pair. Sainte Félicienne que l'Église ho-
nore le 20 juin.
FELICITAR. V. a. (félicita); Felieitar,
esp. port. cat. Féliciter , faire compliment k
quelqu'un sur un succès , sur un événement
agréable.
Ëty. du lat. felicitatis, gén. de félicitas,
bonheur, et de ar , faire compliment sur le
bonheur arri\é à quelqu'un.
FELICITAR 8E , V. r. Se féliciter, s'ap-
plaudir , se savoir gré.
FELICITAT , s. f. (félicita) : BoiiBnnrm.
Ff/teifà , ital. Fe/tddad , esp. Felicidade,
port. FeNctIat, cat. Félicité, état permanent,
du moins pendant un certain temps , d'une
âme contente ; bonheur.
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FEL
Ely. du lat. fêlieitatUj gén. de felieitaê.
FBUdTATION , 8. f. (felicitaUe-n) ;
covayuMsar « rsuciTAstnai , rsuciTATmr.
FêlieUaçào, port Felieitaeià , eaX Feliei-
focton , esp. Félicitation , complimenl que
l'on fait à quelqu'un sur un succès ou sur
8D événement agréable.
Éij, de felieitar et de oHàn,
FELICITE , nom de femme (félicité) ;
FelieUà , ilal. Félicité.
L'Ëglise honore quatre saintes de ce nom,
le 7 et 8 mars , 5 juin et 23 novembre.
FELIOE , s. m. vl. Jaunisse.
Éty. de fel , bile , qui est jaune comme la
bile.
FELINOT, Nom propre d*homme, se-
rait-il formé , dit AI. de Sauv. de falexino »
ou du lat. felinuê , de chat, ou propre au
chat.
FELIP, Nom d'homme. Philippe. Voy.
Philip
FEUPON, et
FEUPOUN, s. m. (filipôon). Rossignol ,
crochet ou fausse-clef pour ouvrir les serru-
res ; passe-partoul , clef commune à plu-
sieurs personnes.
FELIX , nom d'homme , rfélis) ; rsui ,
rmu.Felice , ilal. Félix, esp. Félix.
L'Église n'honore pas moins que 92 saints
de ce nom.
FELLO. et
FELLON, vl. V. Feltm . R.
FELLONE8, vl. V. Feltmei.
FELLONBZÀ , vl. V. Felonia ei Félon,
Rad.
FELLONIA , vl. V. Felonia.
FELWEI, vl. Je me fâche.
FBLNEIAR, v. a. et n. vl. rummAm,
nmsiAa, rBOwiAs, rsunuAii. Faire félonie |
tromper, gémir, s'attrister. V. Félon ^ï^.
FALNEJAR, vl. V. Falneiar.
FELNBSSAMENS , adv. vl. Avec co-
lère, cruellement» fortement. V. Félon, R.
FELNIA, vl. Alt de Felonia ^ v. c. m.
amertume. Gel.
Éty. de fel, flel.
FELO, vl. V. FeUm.
FELON, ruomi, radical pris du saxon
fello, traître, ou du lat. fallax, trompeur,
d'où : felo et fello, en basse latinité.
De félonie , gén. de felo , basse lat. par
apoc. félon ; d'où : Fel , Felo , Félon , Fe-
lon-ia, Felos, Feloun, Feloun-ia, Fel-our.
De félon , par le changement de o en f ,
felen; d'où : Es-felen-ar, Es-feln-ir , Es-
fellu'it, Felen- ar, Feln-essa-ment, Félon-
eza^ment.
FELON , adj. m. et S. vl. rs&o, rau^ ,
rsuMm, rsuo*. Fello ^ basse lat. Félon, anc.
cat. Fellon, esp. Fellone , ital. Félon, mé-
chant, inhumain , cruel , violent , perGde ,
faux, impie, traître, rebelle, injuste, inû-
dèle 9 dangereux, insensible , brutal , dur.
Èty. du lat. fallax, d'où felo, fello, en
basse latinité. V. Félon, R. ou du grec
çt^Xèu) (phéléô) , tromper, ou encore de
(pftXcK, trompeur, imposteur.
FELONAMENS, adv. vl. Traîtreuse-
ment. V. Ff Ion, R.
FBLONE8, ESftA,vl. FeUonêMCO, ital.
Mauvais, cruel, elle. V. Félon, R.
FELONESSAMENT, adv. vl. FeUones-
TOM. H4
FEL
eamenU, ital. Traîtreusement, méchamment,
irréTéremment. V. Félon, R.
FELOWEZ AMENT , s. m. vl.rBumutA-
mmmr. Avec impiété, méchamment, injuste-
ment.
Éty. de feltmeta et de ment, d'une manière
félone. V. Félon, R.
FELONIA, s. f. vl. rsuiiA, iwma. FeU
lonia, anc. cat. ital. Felonia, esp. basse lat.
Méchanceté, félonie, perfidie, trahison,
cruauté, mauvaise foi, dessein prémédité,
iniquité,crime, péché, brutalité,emportement,
folie, manie, caprice.
Éty. du lat. fallacia, V. Félon, R. d'où
la basse lat. /e/onta.
FELOS pour raLo , adj. vl. Indigné, irri-
té, mécontent, cruel. V. Félon, R.
FELOUGA, s. f. (felouque); Feluea, esp.
ital. Felouque, bâtiment de la Méditerranée,
qui va à voiles et à rames comme les galères,
mais qui est beaucoup plus petit.
Éty. de l'arabe feloukcth, m. s. ou de/e-
louk, bateau.
Les felouques ont deux mâts appelés ar-
bre de mestre et arbre de trinquet, tous les
deux penchés sur l'avant.
FELOUN, OUNA, adj. (feléun , 6une).
Craintif, timide, qui n'agit qu'en tremblant,
décontenancé.
Éty. Probablement de feloun, traître, par-
ce qu'un traître est toujours craintif. Voy.
Félon, H.
FELOUBîIA , 8. f. ( felounie ). Crainte
qu'inspire un danger qu'on ne voit pas; que
produit l'obscurité de la nuit. V. Feum, R.
FELOUR , s. f. (felour), dg. Peur. Voy.
Félon, R.
FELQDER, 8. vl. Foulque ou poule
d'eau.
Éty. du lat. fuliea, m. s.
FEL8 , vl. Pour fe los, fil les, les fit.
FEL8AR, V. a. (felzà),dl. Effondrer,
fouiller un champ par tranchées, principale-
ment dans l'intention de détruire les racines
de fougère.
Éty. de feUa, fougère, et de ar, arracher
les fougères.
FELSB, V. Feouneei Fougiera.
FELSE, s. m. (félzé).Nom générique des
fougères, à l'Ëspérou, mais qui désigne plus
particulièrement, le ptéride. V. Feouve.
FELTAT, vl. Fidélité. Alt. de Fidelitat,
v.c. m.etFtd, R.2.
FELTRE, s. m. vl. Fellro, port. Fel-
frtim, basse lat. Feltre,CBt, Feutre, tapis. V.
Feoutre et Tapis.
FELURA , s. f. (felûre). Fêlure, fente d'une
chose fêlée.
FELZE, dl. V. Feouve.
FEip
FEM.s.m. vl. etd.baslim. rsm. Fem,
cat. V. Fumier et Fum, R. 2.
FEBiA, V. Femna.
FEMADURA, S. f. vl. Engrais. V. Fum,
R. 2.
FEMAR, d. bas lim. Femar, cat. Fetnare,
basse lat. Fumer. V. Fumar et Fum, R. 2.
FEMBRA, s. f. vl. lim. Fembra , cat.
Femelle.
Éty. de l'espagnol hembra.
FEM
225
FEBIB, 8. f. vl. FemeHe. femme.
Ëty. du lat. femina. V. Femn, R.
FEMEL, ELLA, adj. (femèl. èle);m>irA,
MU.. Femmina, ital. Fenua, port. Femelle,
qui est du sexe ftoinin.
Éty. du lat. feminella, dim. de/emtna. V.
Femn, R.
FEBIELA, s. f. (femèle) : fambua. Fe-
me/la, cat. basse lat. I^ femelle, la compagne
du mâle. V. Femel et Femn, R.
FEMELAN, S. m. (femelàn) ; wummum,
roHBLAii, rmmmvu. Le sexe féminin , les fem-
mes en général : Lou traite femelan , le sexe
trompeur.
Éty. de femel et de an , tout ce qui est fé-
minin. V. Femn, R.
j^ti non fa liberalitat
^owfemeilan eeregitat.
Brueys.
FEB|ELAR,v. n. (femelà^. Enlever la
seconde écorce du cbène-liege; ôter les
plantes mâles du chanvre, quand il a fleuri, et
qu'on appelle improprement femelle.
FE9fELETA,s. f. (femeléte); nmnm^A,
rstrarsTA, rsMBiAKaovif» nmmovmA» Femmelette,
femme d'un esprit très-borné, qui n'a point
de solidité dans le caractère ; bavarde, ja-
seuse.
Éty. de femela et du dim. e(a. V. Femn,
Rad.
FEMELH, adj. vl. Éphémère , qui ne
dure qu'un jour.
FBMELL , vl. V. Femel.
FEMELOTS, 8. m. pi. (feredés) , en
term. de mar. Femclots ou femelles, ce sont
les anneaux ou ferrures du gouvernail dans
lesquelles entrent les mâles , mandrins ou
gonds de scelles. V. Femn, R.
FEMELUN , Gare. V. Femelan et Femn,
Rad.
FEBIENA, S. f. (feméne), d. bas lim.
Femme. V. Femna, on le dit aussi pour fe-
melle. V. Femela, Fumela et Femn, R.
FEMENA, adj. fém. md. La chambe fe-
mena, le chanvre femelle. V. Femn, R..
FEMENEGE . s. m. vl. Chaleur, appétit
de la femelle pour le mâle. V. Femn, R.
FEMENI, vl. V. Féminin.
FEMENIL, vl. Fémenil, esp. Féminin.
V. Feminil et Femn, R.
FEBIENIN, vl. V. Féminin et Femn, R.
FEMENTIT, S. m. vl. Fementûio, port,
esp. Apostat, parjure, imposteur, déloyal.
Ëty. de /V-menli(| qui a menti à sa foi. V.
Ftd, R.
FEMERA, s. f. vl. Drapeau, bannière.
FEBaER , d. bas lim. Fenier, cat. Pour
Fumier, v. c. m. et Fum, R.
FEMIL, vl. Féminin. V. Femn,R.
FEMINAL, adj. vl. Feminal, anc. esp.
Femeal , port. Femminale, ital. Féminin, de
femme. V. Femn, R.
FEMINI, adj. vl. ramu., ramL. Femeni,
cat. V. Féminin,
Éty. V. Femn, R.
FEMINIL, adj. vl. muM., rsMsmt. Fe-
menti, esp. Feminil, port. Femminile , itàl.
Femeni, cat. Féminin, de femme, de femelle.
V. Femn, R.
FEBONIN, adj. vl. nmiiii, rama* Fe-
29
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bgle
226
FEM
FGM
wuni, cèU Femtnino, esp. FeminhiOf port
Ftmminino, îtal. FéminiD.
Éty. du lat. fifnininus, V. Femn, R.
FEMN^ rumm, wmm, rat, 80U8- radical
pris du lat. femina, œ, femme, formé de /ère,
feo, engendrer, produire, porter, dérivé du
grec 9otTdui) (phoitaô), s'unir charnellement,
cohabiter.
De feminar par apoc. incompl. Féminin
Femiti-tn, ina.
De /emina, par sync. de i : Femna, Femn-
âge, Fernn-an-oim, Femn-ana, Femn-at'
ter, Femn-eta, Fewn-oto, Femn-otina ,
Femii-ou<-t/, Femn-tin.
De femna, par sync. de m ; Fena.
De Femna, par sjnc. de u: Fema, Feme-
lan, et par l'addition de r, ^rema ; d'où :
Frema, Frem^aesa^Frem-eUifFrem-ouna.
De fema, par le changement de e en ii, /tim;
d'où : Fuma, Fum-el, ella, Fumel-an, Af-
fiimeUir,
De fenkina, par apoc. femin; d'où : ^/-/e-
min-ar, Ef-femin-at, En-femen-ar, Femel,
Femel-a, FemeUan, Femel-eta, Femel-un,
Farram-at, Femet-otêfFemen-a, Femen-il,
Fem-il, Hemn-a, Hemn-asta, Hemn-eta,
Hemn-oun, Hemn-ina, Hemn-ota,
FEBINA , s. f. (feJme) ; muk, rcmiA, rm-
MA, miA, rttBMA, rsimiA, ransLA» wvmA, wnm*
■A. Femmina, ital. Femea, port. Femna, cat.
Eembra, esp. Femme, la compagne de l'hom-
me,^ femme mariée.
Éty. du lat. femina, par la suppression de
t. V.Fem», R.
Lobar no et creaiper la femna, mae la
femna per lo baro, Yl.Trad. de l'Ëpit. de Saint
Paul aux Gorinth.
No aulorgue à la femna iegnoriar el
baro.
M. Court de Gebelin et Nodier, pensent
peut-être avec raison que le mot femina est
dérivé de homo, hominie, on a dit homina,
au fém. et/èmtiia,par le changement de ft en/!
Hé! femna, Tr. hé ! la femme.
Femna deiiuouê, daou panier, etc., Tr.
la femme auxœux, la femme au panier!
Sentences et proverbes relatifs aux femmes:
Bella frema, mirau de fouel.
Frema hounesta n*a gis d^aureilhae.
Frema que souffre ealignaire, .
De ce que n*eii dion s'en chau gaire,
{dUm pour dieoun).
Frema $e plagne,
Frema se doou,
Frema es malavta quand voou,
Fremas noun soun gem.
Fremas et vin enubrion loupu fin.
FEMNAOB, s. m. (femnàdgé), dl.Un
grand nombre de femmes.
Éty. V. Feifm,R.
FEBINAIIEOUN, 8. m. Dim. de femna.
V. FemelefaetFemn, R.
rEBINA8Aâ,s. f. (femnàsse); romama,
rmmMÙkB, nviAffA, maiATAt. Augm. dépr. de
femna, grosse et laide femme. Y. Fremassa
plus usité et Femn, R.
PEMNATIBR, s. m. (femnatié), d. bas
Hm. Ce mot désigne un mari qui se laisse do-
miner par sa femme, et un homme adonné
inx femmes.
^ Éty. de fnmià, de oletde ter. Y. Fmn,
9iêà.
raiNETA , s. f. (femnéte) ;
rBMvovii , rsmioiniA
VA , mmnrA ,
A. Petite femme. V. Femiii
Rad.
Ëty. de femna et du dim. eto.
L'ome aguéper el la resoun ,
Foulié quieon à la fenneta.
Aubanel.
FEMNOTA, s. f. (feinnôte) , d. bas lim.
Petite femme. V. Femneta et Femn , R.
FBMNOUNA , Dim. de femna. V. Feme-
leta , Femneta et Femn , R.
FEBINOUTIL , s. f. d. bas lim. Petite
femme. V. Femneta et Femn, R.
FEMNUN, dt. Une troupe de femmes.
V. Femelan el Femn. R.
FEMORAS, vl. V. FeMOurae et Fum,
R. 2. .
FEMORAT, s. m. vl. Fumier, fosse ^
fumier. V. Fum, R. 2.
FEMORAU8 , s. m. pi. vl. Femoralia ,
basse lat. Caleçons • haut-de-chausses.
Êty. du lat. /emoraIia,m.6. éefemorit,
gén. de fémur, cuisse.
FBMORIER, s. m. vl. rtfwoBn». Femer^
cat. V. Fumier et Fum, R. 2.
FEMOURAS, s. m. vl. rooKNniAf, roo-
Momm. Femoraeium, basse lat. Tas de fu-
mier. V. Fumeras.
Éty. de femour, pour/ème , et de l'augm.
as, ou du lat. fimarium. V. Fum, R. 2.
FEMOURGEAR, v. a. (femourdzà), d.
bas lim. Nettoyer une élable, en sortir le
fumier.
Éty. de femour pour femier^ et de e<fear.
V. Fum, R. 2.
FEMOURIER,8.m. (femourié), d. bas
lim. Tas de fumier. V. Fiimerae et Fum,
Rad. 2.
FElIP,vl. V. Feme.
FEM8, d. m. Fems, cat. m. s. qneFu-
mter, v. c. m. et Fum, R. 2.
FEBITA, s. f. (feinte) ; impr. rmrrA , rai-
•A , rmBMOA , riAirrA. Fempta , cat. Fiente ,
excréments de certains animaux, et partlcu-*
lièrement des chevaux, mulets, bœufs, va-
ches, etc. On le dit aussi des excréments
humains, pour éviter un mot plus sale.
Éty. du lat fimetum, fumier. Voy. Fum ,
Rad. 2.
Ff tant malaut que fat la femta per en
haut, il est si malade, qu'il rend les excré-
ments par la bouche.
FEBITAR , ▼. n. (feinta) ; nmtAm , ranAS,
■ooAii. Fienter , rendre la ûente , en parlant
des animaux qui évacuent leurs excréments.
Êty. de Fems , R. 2 , et de ar.
FEN
FEN, sous-radical dérivé du lat. fenum, i ,
foin, formé de/èo, fere, produire; d'où /è-
nile, fenil; feniculum, fenouil.
De fenum , par apoc. fen ; d'où : A^fenass-
arfFen-aeil, Fen,Fen<ts^ F entassa, Fen»
imn, FernU , En^fenat, Fen-airar , Fen-
iera,Af'fefHir, En-fenar, ii/en-af, Fen-
airat^ ada, Fenairada t Fen-^ire , aira ,
Fenair-aires, Fenair-asouns , Fen-al ,
ik'fenal , Af-fenanar , FeiMieoti» ,
FEFf
Fen-ar, Fenass^ar, Fenass-oun, FêtuUi^
il • Fenass'ier , Fen-egear , Fen-f feoiree ,
Fen-eirada , Fen-eirar, Fenelar, Feni-aL
Fen-ier , Fen-iera , Affen-ador , Af^
fen-age, Fen-onn, Feii-atr-ada, FetHitr*
atree , Fent-etrada , FenMr-ar , Fen-tr ,
Fen-isos, Fen-it, Fen-ixon.
De^entei*tiifii,par apoc. fenicul^ et par
sync. de ic , fenul , fènolk , fenoulh ; d'où :
Fenolk, Fenoulh, Jf^enoulh-eda^ Fenoulh-
et, Fenoulh eta, Fenou^eyra , Fenoyl,
Fou , Fan-ar, San-foin , San-fouen.
FEN, s. m. (fén); rAsii, ras, m, an.
Fieno. ital. Efeno , esp. Feno , port. Fe, cat.
Foin, herbe fauchée et séchce , qui sert h la
nourriture des t)estîaux.
Éty. du lat. fenum , m. s. formé de fétus,
production. V. Fen, R.
Ftrar lou fen, faner le foin , le retourner
avec la fourche pour le faire sécher.
Cueha de fen , mulette ou veilloUe , quand
le tas est petit , et mula quand il est phis
grand.
Segound fen, le second foin.
FBlf , s. n. Est aussi le nom qu'on donne
aux graminées qui enlrentordinairement dans
la composition des prairies , comme les pois,
les fétuques, l'avoine élevée, etc.
FEN , vl. Il ou elle fend ; de fendre, il ou
elle feint ; fens, ils ou elles firent
FEN A • V. ÎFemna et Femn , R.
FENABREOUE, S. m. (fenabrégué). Un
des noms lang. du micocoulier. V. Fola-
&re^uter.
FENAGIL , S. m. vl. mAMu.Tas de fois.
V.Fen,R.
FENAIRADA,et
FENAIRAIRE8, etc., etc. T. c. m. par
Fetietrada, Feneiraires et Fen, R.
FENAIRE , AIRA, s. (fenàïré, àîre), d.
bas lim. Ouvrier, ière, qu'on emploie à pré-
parer le foin lorsqu'il a été fauche.
Ëty. de Fen, R. et de aire.
FENAI*. adj. m. vl. ramMC » rwnki.
Fenalis mensis, basse lat. Mesfenal , juillet,
mois où l'on coupe les foins; Temps fenal,
saison où l'on fauche.
Éty. du lat /enieuZarttim. Y. Fen^ R.
FENAR,end. bas lim. et vl. Ce mot dé*
signe particulièrement l'action de faner, de
tourner et retourner l'herbe fraîchement
coupée, pour la faire sécher. V. Fenei-
rar.
Éty. de Fen, R. et de ar.
FENAR 8B , v. r. d. bas lim. Se battre ta
se traînant parles cheveux. V. Carpignar se.
FENA8, s. m. (fénàs),augm. de fen. Gros
et mauvais foin. V. Fen , R. et Fenat.
FENA90UN , S. f. d. bas lim. Fenaison.
V. Penairar lou et Fen, R.
FENA89A , S. f . (fenàsse). Un des nom*
de l*a^oine élevée. V. Froumentala.
Éiy. de/en, foin , et de aeea augm. jjpros
foin. V. Fen,R.
FBNA88A,s. f. d. bas lim. miAMoai.
On donne ce nom, à Tulle , au foin qui avaifr
servi d'enveloppe aux fromages et k l'odeur
dont il est empreitat V. Fen, R.
FENA88AR, V. Afenassar.
FENAS8IBR, 8. m. (fenastté), dl.Fe*
fiaeeter, homme qui reçoit les chevaux et les
mulets dans son écurie, mais qui ordîBai«>
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FEN
[f m loge pas les TOiugeiin} qui ne
fournît qae du foin.
Éij. de fimastiôeier. V. Fen, R.
rEHdkSÊML, 6. m. y\. et impr. mAcu.
Xtsde foin.
Éty. de fenaê et de t(, ou du lat. fenum ,
fenicvUarium. V. Fen, B.
FENA880UN , d. baslîm. (fenossôu). V.
Fenatia 2 et Fen, R.
FBNAT.s. m. (fena); rkas. Mauvais
sujet, méchant» homme donl il faut se
méfier.
Éty» On sait aue les anciens mettaient du
foin aux cornes des taureaux qui étaient dan*
gereux, pour arertir ceux qui les appro-
chaient , d'où le proverl)e fenum habel in
tcmu , en parlant d'un homme violent ou
méchant • et le participe inusité fenatui et
fenat.
L'auteur de la Stat. des B.-du-Rhône,
fait dériver ce root du grec 9^va$ (phénax) ,
menteur, fourbe. V. Fen,n.
Ei un marrit fenal , c'est un mauvais
çujel.
Horace a dit^ en parlant d'un homme
méchant , SaL 1, 4 : Fœnum habet in coruni
longum^ etc.
FBNGH, ENGHA, adj. et p. vl. Feint,
einte; fourbe : 5e fench, il se pique de , il se
vante. V. Fig, R. 2.
FENCHA, s. f. vl. Feinte. Y. Fig, R.2.
et Fenha.
FENCHAMEN, adv. vl. Frauduleuse-
ment, d'une manière feinte. V. Fig^ R. 2 et
Feiifcefnefi.
FEND, radical pris du latin findere, findo,
/lejutM, fendre , sur l'origine duquel on n'est
pas d'accord; Vossius pense qu'il pourrait
venir du chaldéen fedà, fendre, blesser.
De finêêre, par syncope de e du milieu et
changement de t en e, fenin : Fendre, Re-
fendre.
De /èndre, par apoc. /'end; d'où : Fend-a,
Fend-alhrai^ Fend-arasm , F end- aida,
Fendaecl-ai , Fend-Hha , Fendilh-ar , Fen-
dUh-atf Fend^, Re-fendut , Fendedur-eia,
Fender^astaf Fendr^da, Fenl-a, Re-fenia,
Fel-ar, Fel-at, Ouf-feni-a, Ouffens^nl,
Ouffens'^tr, Ouf-fens^t, Fis-sard, Fm-
as, Hen-tgla,
FENDA , s. f. vl. roBiioA. Fiente. V. Femta
etFttin,U. 2.
Fenda colomlina , fiente de pigeon.
FEItDA, d. bas lim. Fenda, port. Pour
fente. V. Fenla, E$cla et Feiid,R.
FENDALHAT , dg. V. Fendilhot et
Fend, R.
FENDARA88A, s. f. (fendaràsse) ; rw
nMMCLA , A0CLA , rBHDBKAMA. GrOSSC fentC ,
grosse fêlure; estafilade d'une grande éten-
due; grosse déchirure.
. Êty. de fenta, fenda, fendaaa ei fenda-
raeta , augm. péj. où du lat. ftndere.
V. Fend, R.
Fendarassa d*une muralha, lézarde.
Fendaraêêa de la figura , estafilade.
Fendarasea d'una ettoffa, taillade, quand
elle est faite avec les ciseaux.
FBNDAflCXA , s. f . (feindàscle), dl. m. s.
que FendaroMsa , v. c. m.
Éty. de fenda et de atela, deux moisqui
FEN
signifient la mène chose. V. MaeaH et
FENDA8GLAT , ADA , adj. et p. (fem-
dasclà,àde). dl. Fêlé, fendu, ridé.
Éty. de fendatela et de at. V. Fend, R.
La fenna la put eseraneada ,
Evfecounda, ou maou matrenada,
Paoura pot, Umla fendasclada,
JTavié qu'à descendre atçabal,
Rounda, etpoumpida, s'entoumava.
A. Rigaud.
FENDEDURA , S. f. vl. Fente, crevasse.
V. Fend, R.
FENDEDURETA, S. f. vl. Petite fente.
V. Fend, R.
FENDEIRE, S. m. (feindèlré). Traceur,
en t. de moissonneur. Cast.
FENDERAS8A, Avril. V. Fendarassa
et Fend, R.
FENDILHA, vl. V. FendUla.
FENDlL«A,s.f. (feindille); dl. m»»-
LAmmr , rsMouxA. Fente , crevasse , fêlure ,
gerçure. V. Cr chassa,
Ëty. de Fend, R. et de ilha , dim.
FENDILBAR 8E , v. r. ( se feindillâ).
Se fendiller , se gercer, se couvrir de petites
fêlures.
Ély. àtfendilha, petite fente, et de ar. Y.
Fena,R.
Figa fendilhada, figue dont les gerçures
annoncent la maturité; ce verbe est quelque-
fois actif: La calour fendilha la terra,
FENDILHAT , ADA, adj. et p. (fendil-
la, àde) ; wwm»AMMAT. Fendillé, gercé.
Éty. V. Fend, R.
FENDnXAMENT, S. m. vl. Y. Fen-
dilhament, Fenla et Fendtl^.
FENDRE , V. a. (feindre) ; sAmiiAm, mmcul-
rAH, Bscuui, BfoiJuiDAm. Fendrer, anc. cat.
Fendere, ital. Hender, esp. Fender, port.
Fendre, diviser en forçant les parties de se
disjoindre, soit avec des coins, soit par un
grand effort, mais sans couper, et par ext.
passera travers la foule.
Ëty. du lat. findere, m. s. Y. Fend, R.
FENDRE, V. n. et n rnoimi, V. r. Fen-
dre et se fendre, s'enlr'ouvrir, se gercer, se
fendiller, fig. La testa me fende, la tète me
fend.
FENDUDA, s. f. (feindùie); rmovA.
Trace, trouée que fait le chef des moisson-
neurs, lou eapouUer,àyec la faucille, dans un
champ de ble, pour y tracer les espaces que
doivent moissonner ses camarades. Avril. V.
Fffid, R.
FENDDT , UDA , UA , adj. et p. (feinda,
ùde, ùe) ; Fendido, port. Fendu, ue.
Éty. de Fend, R. etdeuf.
FENEANT, ANTA, adj. et S. (feneàn,
àntc) ; rsiiiAiiT, rAMBAMT. Fainéant , ante ; qui
ne fait rien, paresseux.
Ëty. défaire et de néant, rien, ne rien fai-
re. V. Fac, R.
Faire lou feneant, fainéanter.
Au temps doou fred souvent a fam ,
QudintVettiou fa loufeniant. Prov.
FENEANTAUIA, S. f. (feneantàille) ;
rsniARTAïA. I.es fainéants en général. Voy.
Feneant et Fac, R.
FENEANTA8, A8SA, s. ( feneantâs ,
FEN
227
àsse). AogmenUtifde fainéant, gros fainéant.
Y.FacR.
FENEANTIflA, 6. f. (feneantise) ; ra-
■sAMTiiu. Fainéantise, paresse, indolence, vie
de fainéant.
Êty. de feneant et de ii a. Y. Fae, R.
FENEANTOUN , S. m. (feneantoûo) ; wm-
BRAiiTovii. Petit fainéant. Y. Fae, R.
FENEANTUN, S. m. wmmuunvm. Fainéan-
tise. Gar. V. Fac, R.
FENEOEAIRE8, Y. FenaWairei et
Fen, R.
FENEGEAR, dl. Y. Fenairar et Fen,
Rad.
FENEIRADA, S. f. (fenciràde) ; rxMMA-
»s, rmmtmsmABA. Plein une grange ou un fénil.
Ély. de/ènatraretde ada, le résultat de
la fenaison. Y. Fen, R.
FENEIRAIRE8, s. m. pi. (fendràTres) :
rsmcBAiaBs. Faneurs, gens de journée qu'on
loue pour faner. Sauv.
Éty. de fenairar ei de aires, Y. Fen, R.
Il est défendu à tous les fen^rairee de la di-
te ville, de ne vendre aucun faix qui ne soit
pesé. Règlement sur la police de la ville d'Aix,
de 1569,
FENEIRAR, V. n. (feneirà); raiAiM«,
rsHBOBAs, miAB, mrsTiui. EnfenHrar, port.
Fenare, basse lat. Faire les foins, les faner,
s'occuper de leur récolte.
Êty. de/en et de airar, litt. s'occuper du
foin. V. Fen, R.
FENEIRAR LOU , S. m. mAiSAfloom,
nHAtoim, rcHAiRAB. Fenaison, action de cou-
per les foins, temps de leur récolte ; on dit
aussi fanaison.
Éty. du lat. fenisecia. Y. le mot précédent.
FENEIRASOUN8 , s. f. pi. (fenetra-
sôuns), dl. V. Fenairar lou et Fen, R.
FENE80UN , s. f. (feneséun); naneioo,
Eov rsHsnAs , eoo tbiip* om rmi. Fenaison ,
temps où l'on coupe, fane et rentre les foins.
Éty. du lat. fenisieia, m. s.
FENESTR,%%rwL, radical pris du latin
fenestra, œ, fenêtre, dérivé du grec çaircdc
(phaistos) , lumineux , diaphane ; formé de
(pxCvio (phainô) , luire , éclairer.
De fenestra , fenestra , et par apoc. fenei -
fr;d'où: Fenestr-as, Fenesir-assa , Fe-
nestr-agi , Fenestr-al . Fenestr-atge, Fenes-
tr-at, Fenestr-aus, Fenestr-iera , Fenestr-
oun , En-fenestr-ar.
De/enf«(ra, parsuppress. de fen : Estra,
Estr-a , Estr-oun.
FENESTRA , 8. f. (fenestre) ; cstma, m-
RKSTA, caoïcBTA. Fincstra , ital. cat. Fenes-
tr, bas breton. Fenêtre, ouverture faite dans
un mur pour donner du jour dans l'intérieur
d'un bâtiment; bois, vitrage dont elle est
garnie.
Éty. du lat. fenestra, dérivé du grec
yaiffio; (phaistos) , diaphane, formé de «paîvw
(phainô) , luire. V. Fenestr, R.
Fenesiras d'un cluchier , ouies.
Fenestra d*un libre, d'un ca/iter, lacunes.
Grandas fenesiras d'eglisa, vitraux.
Fenestra d*un couvfessiounal, coulisse.
Dans une fenêtre on distingue :
LA BAIE «t U FERMETURE.
La baie se compose des mêmes parties que
celles d'une porte. V. Pmta,
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228
FEN
On y diilingue en outre :
L'APrUI on ACCOUDOIR ; e'nt 1« iMd d« b twnéim.
LA CONSOLE SOUS APPUI . oohmU mus l'appui.
L'ALLÈGE, Petit mor anr Itqatl nt poaë l'appvi «t qd n'ft
qa« r^iaiMear du iaUmu t oa 1« booiiim aotti OMtf d«
■oolMMenieiit.
L'IMPOSTE. V. Emposttt.
L'EVENTAIL, oa partie mpëHcnre ({ol ae tfrmîiw an
BANDEAU , la pUta«faaiidc anla ^'on pratîip»
lafeojtrt.
Dans un ehdsiis (m nomme :
BIRLOIR , la tganilqoet qui aart i ratoair an ebâuia Ja
fenitra \t^i.
CROISA , la duMia at roavaitara qol la eontinit.
CROISILLONS «m PETIT BOIS , laa bagnactca qol for-
mant la cadra da cbaqna earreau.
CHASSIS « VENTAIL on VENTEAU « la partie mobile
de la fenêtre qiii rc^it les vitre* oa le papier.
Cliaqnc ehiasia cet eompot^ de deux battants et de deax
IravtTMs; le batunt da edfi do dormant, porte lea fichas,
l'autre , qui loi est oppoaë • a'appdle battmiU mênan.
DORMANT o« CADRE DORMANT , la aadre seelU
oontra la baie , eomposé de deux moiUanU et de deux
traverit% , dont l'inférieure a on larmier , et enfin d'noe
feuillure , pour recevoir le châssis.
GUEULE DE LOUP , U canal crensê anr U trancha da
battant de droite , pour recevoir b tranche arrondie da
battant mena*.
LARMIER , U pièce de boU enaaillia qui aat an bas da
châstU , pour empêcher qne l'can n'entre dans l'appar-
IMPOSTE , dans les croiiées qui ont quatre châssis , la
traversa qui sépare Ica deux chksis d*an haut de ceux
d'en baa.
Selon ta forme ou se$ ornemente ^ la fe-
nêtre te nomme :
A BALCON oa EN TRIBUNE, eelle dont l'appui an
dehors cM fermé de balusires.
AVEC ORDRE , celle qui , outre son chambranle , est
enrichie de petits pilastres , etc.
BIAISE , celle dont les tableaux de bâte ne sent pas
'd'éqnerre avec le mur de laee.
ÉBRASÉE , celle dont lea tahleaox de baie . an liaa d'êtra
porallèlea , sont en embrasore par dehors.
EN ABAT. JOUR , celle dont l'appui est A dnq pieds du
planeher , A cause d'une servitude , at qui est oo ohan*
(irein oa en glads en dedans.
EN EMBRASURE , celle qui est plus étroite estériawpa -
ment qu'intérieurement.
EN TRIBUNE , cdle qui , eans appui au mllica d'ona
façade , a un balcon en saillie an devant.
FEINTE , eelle qui ne sert qne pour b décoration.
GISANTE , celle qui a plus de brgeor que de hauteur.
OVALE . CARRÉE , RONDE , colla qui a l'une de eaa
RAMPANTE , celb dont l'appol et b
pente.
EN ENCOGNURE , celle qui est dans on pn coupe.
DANS L'ANGLE, celb qui est près da l'angla
dans un bAtinieot.
ATtiCURGE , ceib dont l'appui est plas brge que b
EN EMBRASURE , celb qui eai plue étroito ea dehors
qv'co dedans.
EN TOUR CREUSE , celle qoi eat ohitrée par son pl«i «t
EN TOUR RONDE , celb qui a TeRet contraire.
RUSTIQUE . celb qui a pour ehamhnmb des pbrrca de
MEZZANINE , eelb qui petite , est plas brge que haate ,
ponr éclairer un attlqœ ou un entr«-«ol.
La fermeture te compote :
DU CBAS6IS et dee CHASSIS. V. Cidssts.
DES VOLETS at dm CQNTRE> £^TS.
On nomme:
FENÊTRACE. toutes bs feoéiraa d'na Mifiee, d'ona
FEN
MENEAU , b sép««tlo« des oBoarMraa des fsMàrcs on
grandes croisées.
Les maisons d'HercuIanam n'avaient poînl
de fenêtres sur la rue, mais elles regardaient
toutes vers la mer , de manière qu'on pouvait
parcourir la ville toute entière , sans voir per-
sonne 8UX fenêtres ; c'est aussi dans ce goût
que sont bâties les maisons d'Alep. Que je
plains , s'écrie Winckelmann , les pauvres
femmes des anciens qui ont habité ce pays.
Lettres sur les découvertes d*Herculanum»
Pompeii, etc. p. 255.
FENESTRA , s. f. Lacune ou vide dans
un livre» dans des cahiers. V. Fenettr^^,
FENESTRAGrGB, vl. V. Fenettragi.
FENE8TRAGI» 8. m. ( fenestràdgi ) ;
Fenettrage, anc. esp. Fenètrage» toutes les
fenêtres d'une maison.
Éty. de fenettra et de agi. V. Fenettr^R.
FENESTRAIjyf. m. vl. niiBsnBi.. Ft-
nettrello, ital. Fenêtre, fenettral, lucarne.
V. Fenestr.H.
FENE8TIIA8 DE CXOUGHIER, Les
ouïes d'un clocher.
Êty. de fenettra et de l'augm. at.V, Fe-
nettr . R.
FENESTRASSA, s. f. ( fenestràsse )•
Augm. de fenettra, grande et grosse fenêtre,
malfaite ou en partie démolie.
Êty. de fenettra et de atta, Y. Fenettr,
Rad.
FENEflnmAT, ADA, adj. et p. (fenes-
trâ , àde) , d. bas lim. Fenettratus , basse
lat. Ouvrage scnipté ou ciselé à jour.
Êty. de fenettra et de at, qui a des fenê-
tres, c'est-à-dire, des ouvertures. V. Fe-
ne«(r,R.
FENESTRATOB, S. m. vl. ranfvaAAM.
V. Fenettragi et Fenettr, R.
FENESTRAUS, s. m. pi. vl. Les fenê-
tres. V. Fenettr, R.
FENESTREIs, vl. V. Fenettral et Fe-
nettr, R.
FENE8TREIXA, 8. f. v). FinetlreUa^
ital. Fenêtre.
FENESTRIERA, adj. fém. (fènestricre) ;
Ventanera, esp. Qui passe son temps è la
fenêtre, paresseuse, coureuse; cette expres-
sion n'est conservée que dans ce proverbe :
Frema fenettriera, fruit que cridoun per
earrierat,
Éty. de fenettra et de iera ; fenettrarum
arnica, lat. V. Fenettr, R.
FENESTRODN, 8. m. (fenestréun): n-
MstmoTOi, mranmBTA. Finettrà, cat. Petite
fenêtre, petit volet.
Éty. de fenettra et dudim. oun, ou du lat.
fenettrula. V. Fenettr, R.
FENETAR , v. a. (fenetà). Gar. Faner,
couper le foin. V. Feneirar et Fen, R.
FENETRAR, V. n. (fenetrà); rBixTBAii.
dl. On s'exprimait ainsi autrefois, à Toulou-
se, pour désigner l'action de gagner un par-
don en carême et aux fêtes de Pâques, en
visitant les maladreries qui étaient aux fau-
bourgs de ta ville; on s'en servait aussi
pour toute assemblée de dévotion. Douj.
FENEXAIRE, s. m. (fenexàîré), dg. Fa-
neur, celui qui étale le foin fraîchement cou-
pée pour le faire sécher.
FBNBXAR» V. i. (fenezi). Faner le foin,
FEN
FBNCOaiBNT, 8. m. vl. Vme, figure
d'argile. V. Fig, R. 2.
FENORBG. vl. V. Fenugrec.
FENHA, 8. f. vl. wmmcuA. Finta, anc. esp.
ital. Feinte, dissimulation, déguisement. V.
Fig, R. 2.
FENHEDOR,adj. et s. rncHBoui. Fin*
gidor, cat. esp. port. Fingitore, ital. Feintr
dissimulé, hypocrite ; amant timide. Y. Ft^,
Rad. 2.
FENHEBDBNT, 8. m. vL hûibb», mm-
MBR. rBMBCMSA, rSmBHAMBII, rBlllTABfKlIT. Ftfl-
^tmefi(, cat. Fingimento, port. ital. Feinte,
déguisement, apparence, dissimulation, trom-
perie, fiction.
Êty. du lat. fictio, fictionitf, V. Fiffy R. 2.
FENHf» , V. a. s\. racm, ramn. Fttt-
^>, cat. esp. port. Fingere, ital. Feindrer
supposer, dissimuler; se préoccuper, rêver;
Se fenher, n. feindre, c'est aussi un terme de
grammaire et subst. A quel fenher. Y. Fig,
Rad. 2.
FENHTIS , adj. fl. Feint, (aux ; dissi-
mulé. Y. Fiy,R.2.
FENlAIs, dl. Grenier à foin. Y. Feniera
et Ffn,R.
FENIANT , Y. Feneant.
FENIANTAS, Y. Feneantat,
FENIANTOUN, Y. Feneantoun,
FENIANTUN , Gare. V. Feneantun.
FENIG , vl. 11 ou elle finit , mourut ;
phénix.
FENIGE , 8. m. vl. nncf, nnc. Fenice,^
esp. Y. Phenitc,
FENIG8,vl. Y. F#nûr.
FENIDA, 8. f. vl. Finita, haï. Fra ,
conclusion, but, terminaison. Y. Fin, R.
FENIEIRADA, Avril. Y. Feneiradatt
Fen, R.
FENIEIRAR, Y. Feneirar et Fffi, R.
FENIER, s. m. (fenié), d. bas lim. Feail.
Y. Feniera et Fen,R.
FENIERA, 8. f. (fenière); va
Fenoria et Fenaria, basse lat Fenil.
grepier à foin, lieu où l'on serre le foin.
Éty. du lat. fenilcy ou de fen, foin, et
de la term. iera , lieu où est enfermé !•
foin. Y. Fen, R.
Cura feniera, gros et mauvais cheval qui
n'est bon qu'à manger.
FENIOREG, dg. Femigree, càt Y. Fe-
nugrec,
FENIMENT , 8. m. vl. Y. Finimenê et
Fin.
FENIMON , vl. Fin du monde.
Éty. Mot composé de feni^ fin, et de
mon , pour monde.
FENlOIe, s. m. d. rouerg. Fenil, grange.
Y. Feniera et Fen, R.
FENIR, vl. Mourir, rendre l'âme. Y.
FtiitretFtii,R.
FENIS , 8. m. (fénis) ; Fenia , eat. Oiseau.
Y. Phénix,
Et un fenit, c'est un miracle.
FENI8, adj. ^1. Débile.
FENI8G,vl. Je finis.
FENI80S, s. f. vl. Fin, bout, extrémité.
Y. Fin, R.
FENIT , adj. vl. Fini. Y. Fin, R.
FENIX, vl. Feniw, cat. Y. Phenitt.
FBNnO et
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FEN
rmnCN, f. f. vl. mniot. Coaduaoo,
fin. V. Pin, R.
FENNA, et ses composés. Fenna, basse
lar. V. Femna et Femn, R.
FENOILH et
FENOIIX, vl. Fenott, catY. Fenoulh,
ffXNOLHyS. m. y\, rsBoiui, moiu. V.
Fenoulh.
FENOBIENO , Fenomeno ^ cal. Y. Phe-
nomeno,
FENCOU , s. m. (fenôu). Abréviation des
deuzmots Aiec-noou, feu nouveau : Noslra-
Dama de fenoou, la Chandeleur, Notre-Dame
de Feu-Nouveau , parce qu'on bénit et on
allume les cierges re jour-là , avec le feu
nouveau. Aeh. Y. Fot, R.
FENOUI, s. m. (fenoul^. Nom on'on
donne, dans le Gard, au pouillot. Y. Fiji.
FENOULH, s. m. (fenôuill); vbmoo, vb-
MOVIi • FBliOVIJnBT , FANOO , rAMOOL , rBSOOL.
Fenoll , cat. Finocchio , Ital. Hinojo , anc.
esp. Funcho , port. FenehUl, ail. Fednel,
angl. Fenouil , fenouil commun , fenouil des
irignes , AnoUkum fcmiculum, Un. plante de
la famille des Orobellifères , commune dans
les lieux pierreux de laProvence Méridionale.
Y. Gar Fcmiculum vulgare, p. 186.
Êty. du lat. fœniculum, dérivé defœnum,
foin, à cause de son odeur forte que Ton a
comparée à celle du foin. Y. Fen, R.
Les semences de celte plante s'adoucissent
par la culture, et alors les confiseurs les subs-
tituent à celles de Tanis ; ses jeunes pousses
sont bonnes à manger en salade , et ses som-
mités peuvent servir d'assaisonnement.
On croit qu'elle est originaire des Canaries.
FBNOUI.H-DE-BIAR, 8. m. Funcho
wuirinho, port. Un des noms du fenouil
marin. V. Èacilho.
FENOULHrDE-lIARSELHA , S. m.
Nom qu'on donne, à Nismes, au séséli tor-
tueux , Seseli tortuosum , Lin. plante de la
famille des Ombellifèrcs qu'on trouve sur les
rochers, dans la Basse-Provence et dans le
Languedoc.
Êty. A cause de sa ressemblance avec le
fenouil.
FBNOUIiH GROS, 8. m. «mot mioviui.
On donne ce nom , dans la Provence Méri-
dionale , à la tige de la férule commune ,
Ferula communie. Un. plante de la (amille
des Ombellifêres , qu'on trouve dans les
lieux montueux des environs de la mer , aux
Iles d'Hières, dans les défens de Fourrières,
de Rians et dans Tlle de Sainl-Honorat de
Lerins. Y. Gar. Ferula famina^ Plinii,
p. 163 , et le mot Ferula du Dict.
FENOULHEDA, S f. (fenouilléde) , dl.
Lieu couvert de fenouil.
Ëty. de fenoulh et de ûra. Y. Fen, R.
FENOIIII«HET , s.' m. (fenouillé). Nom
qae porte, à Valensoles. la ciguë aquatique,
mille feuille aquatique, fenouil d'eau,
Phellandrium aquaticum , Lin. plante de la
famille des Ombellifêres qu'on trouve dans
les lieux marécageux de la Basse-Provence.
Éty. FenoulhH , de fenoulh et de la term.
dim*. sf, petit fenouil, a cause de la ressem-
blance qu'on a cm trouver entre ces deux
plantes. Y. Feu, R.
Cette planteest rangée, avec raison, pamu
FEN
les plantes suspectes, elle cause aux chevaux
qui en mangent une paraplégie mortelle.
C'est aussi un des noms du fenouil. V.
Fenoulh,
FENOUIâUET , S. m. (fenouillé). Nom
qu'on donne au pouillot à Avignon. Y. Fifi,
FENOOLHET, Est aussi un des noms
du grimpereau d'Europe. Y. Escala-peroun,
et du troglodyte , aux environs de Montpel-
lier. Y. Petoua,
FENODIâHETA , S. f. dg. Un des noms
de l'achillée mille feuille. Y. Herba de mille
fudlha.
FENODLHETA, S. f. (fcnouilléte). Fe-
nouillettc , eau-de-vie rectifiée et distillée
avec de la graine de fenouil.
Èty. de fenoulh, Y. Fen, R.
FENOULHBTA-D'AIOUA, S. f. (fcnouîl-
léte d'àTgue). Nom qu'on donne, dans les
environs de Toulouse , au Myriophyllum
verticillalum , plante de la fam. des Ona-
graires, qui croit dans les eaux stagnantes,
et au Myriophyllum epieatum,
FENOULIETRA, s. f. (fenoulièîre) ; ne-
«ovunMA. Un des noms que l'on a donnés,
en Languedoc, à la fume terre, à cause de la
ressemblance qu'ont ses feuilles avec celles
du fenouil. V. Fumaterra.
Éty. de fenoulh, Y. Fen . R.
FENOUN , s. m. (fenôun). Petit foin.
Éty. de fen et de la term. dim. otin.
Y. Fen, R.
FENOUN , 8. m. Nom du fenouil à Arles.
V. Fenoulh et Fen , R.
FENOtlN-DE-PAI<UN , 8. m. Nom
qu'on donne , à Arles , au Jonc articulé.
Y. Herba 'à'parpalhoun e{ Fen, R.
FENOTLi , vl. Y. Fenoulh.
FEN8, prép. anc. béarn. Dans, en.
Fene un mes, dans un mois.
FEN8 , Y. Fumier et Fum , R. 2.
FEN8A, s. f. (féinse), dl. Fiente, ait.
de Femtaj v. c. m. et Fum, R. 2.
FEN8AR, d. bas lim. Femtar et Fum , R.
FEN8ER, v.n. vl. Feindre* W.Fegner
eiFig, R. 2.
FEN8E8, dL Y. Fumier el Fum, K.
FEN8IER, lERA, adj. (feinsié, iére);
•Ac rmmêimm, comooA rmusiiA. SaC, COmue
qui sert à transporter le fumier.
Éty. de fens et de ter. Y. Fum, R. 2.
FEN80U8, OU8A, adj. (feinsous, éuse).
Sali par le fumier, couvert de fumier.
Éty. de fene et de ous. Y. Fum, R. 2.
FENTA , s. f. (feinte)
FEO
229
Fêndilura, ital. Hendedura , esp.
Fenda, port. Fente, crevasse, fêlure. Y.
Fend, R.
FEBITA, 8. f. riAirrA. Fempta, cat. £x-
créments de l'homme et des animaux en
général. Y. Fum, R. 2.
FENTAR , Y. Fientar.
FENUOREG, 8. m. vl. rmwBc, wmntmm,
■niAfiuc. Fenigree, cat. Fiengreco, ital.
Fenogreco, esp. Fenu-grec, sénégré.
Ëty. du lat. fœnum grecum,
FENTX, Fenix, cat. esp. Y. Phenyx.
FEO
FEO , vl. Pour il le ùi, e feo ai$H, -et $ie
/èd^etil fît ainsi.
FEODAI<, AliA, adj. (feoudâl. aie);
rsooDAi.. Feudal, cat. esp. Feudale, ital.
Féodal, aie, qui concerne les fiefs, leur appar-
tient.
FEODAIiA, s. f. (féodale), dl. Entende
la feodala, il est versé dans le droit féodal
ou la matière des Oefs.
FEODAIilTAT , S. f. (fcoudalitâ) ; noo-
OAUTAT. Feudalilat, cat. Feudalidad, esp.
Feodalilà, ital. Féodalité, qualité de fief, ou
la foi et hommage qu'un vassal doit à son
seigneur.
FEONIAR, vl. Y. Felneiar.
FEOOURE, s. f. (feoôuré), d. bas lim.
Fièvre. V. Febreei Febr, R.
FEOU , s. m. (fèou) ; mmn, ru.. Fiele et
Fêle, ital. Hiel, esp. Fél, port. cat. Ce nom
est commun à la bile ou fiel, mais il désigne
plus particulièrement la vésicule du fiel rem-
plie ou dans son état naturel , pour le liquide
amer qu'elle renferme. Y. Bila.,
Ëty. du lat. fel, m. s.
Amar coumo lou fel, amer comme le fiel.
FEOU , s. f. (fèou), dl. Cassade, menson-
ge, moquerie : Faire loufeou, abuser quel-
qu'un, piaffer. Sauv.
FEOU-DE-TERRA, s. f. Un des noms
lanj^uedociens de la fume- terre.
Ety. de /«/-(erra, à cause de son amertume.
FEOUGIER, Gar. Y. Fouvt.
FEOUNA, s. f. (féoune), d. m. Petite
brebis.
Éty. Dim. de fea. Y. Fedela et Fe, R.
FEOUNIAL, s. m. (feouniàl), d. bas lim.
Sac de coutil ou de toile lisse et serrée, dans
lequel on renferme la plume d'une couette.
Ber.
FEOUPA8 , d. m. Yoy. Fleoupas et Fil,
Rad.
FEOURE, d. d'Aix. Y. Feouve,
FEOUSE, dl. Y. Feouve.
FEOUSIERA, Y. Feouviera.
FEOUTRAR, v. a. (feoutrà); raouru*.
FeUrar, port. Feutrer, donner du corps à un
tissu de laine ou de poil par Taclion du fou^
lage.
Ély. de feoulre et de ar.
Lou feoutrar , le feutrage ou l'action de
feutrer.
FEO0TRAT , ADA , adj. et p. (feoutrà,
àde) ; Fellrado, port. Feutré, ée.
FEOITTRE , s. m. (feôutré) ; mm». Feu-
trum, basse lat. Fellro, port. iUl. Fieliro,
esp. F élire, cat. Feutre, espèce d'étoffe non
tissue, qui se fait en foulant le poil ou la laine
dont elle est composée.
Éty. de la basse lat. feltrum , m. s. de
l'ail. fiUr, ou de l'anglo-saxon fell , laine
foulée.
Il paraît naturel de croire que le feutrage
des poils ou des laines a précédé de beaucoup
l'art de les tisser qui en suppose plusieurs
autres; la plupart des étoffes que l'on trouve
chez les nations sauvages sont feutrées et non
tissues.
Pline, chapitre 48, livr. YlII,nous apprend
que les anciens connaissaient la manière de
préparer le feutre, et Winckelmann dit qu'on
voit dans les pemtures d'Herculanum, des
hommes portant des chapeaux qui paraissent
être de feutre.
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330
FEO
El à» Aapwa tia fastm «t «U gaala mt— dm bot^ioi
HUt. Crob. AU» ISIO.
Dérivés : F«ott<r-ar, Feoutr-at, Feoutr-
iêta.
FEOUTRIERA » 8. f. (feoutriére) ; roif-
TMBMA, roooTUKSA. Feutrièff, iDorceau de
toile forte, dans laquelle les chapeliers enve-
Toppenl les capades pour les fouler.
Ëiy. de feaulre, feulre, et de tera, qui sert
h faire le feutre.
FEOUVE, s. m. (féouvé); wmovm, rBooai^,
raovBB, rsLss, ruBooci», rBLouao&A, rAucsuiA,
rAvoBBA. ALAGBA. Fougète . fougère femelle,
steris aquilin , Sterû aquilina , Lin. plante
de la famille des Fougères , très-commune
dans les bois de la Provence Moyenne. V.
Gar. Filix, p. 184.
Éty?
En coupant obliquement, en bec de flûte,
le haut de la racine ou le bas de la tige de
celte plante; on croit reconnaître sur la
coupe, dessinée en traits brunâtres , Taigle
Impériale d'Autriche, à ailes déployées, d'où
lui est venue Tépithète û'aquilina.
Sa racine jouit à -peu -près des mêmes
vertus que celle de la fougère mâle; les tan-
neurs remploient quelquefois en guise de
tan. Les Japonais en mangent les jeunes
pousses ; mais l'utilité la plus généralement
reconnue de cette plante , c'est l'avantage
d'en retirer, par l'mcinération, une grande
quantité de potasse.
FEOOVIEIIA , s. f . (feouviére) ; famo»-
KAi, rmovêawuk , ri.BoociiuwA. Fougeraie , lieu
couvert de fougères, et particulièrement de
Feottve,y.c, m.
Ëty. de feouve et de iera,
FEB
FBR , m , radical pris du latin ferre
fero, céder, comparer, porter, tolérer, dérivé
du grec <pip(D (phérô). m. s. d'où les sous-ra-
dicaux, fertilis, conferre, diffère, offerre,
V. 0/fr, S.-R.prœ/«rrc, referre, sufferre,
iransferre, déferre. '
De fertiUs, qui porte beaucoup, fertile, par
opoc. fertil; d'où : Fertil-e . Pertii-a, Fer-
tila-ment, Fertil-Uat, Fertil-is-ar, Fertil-
tf-Ol.
De eonferre, porter avec, assembler, com-
parer, conférer, par apoc. confer, et change-
ment de o en ou, counfer; d'où; Couvfer-
ar, Counfer-ança, Coun-feranc ier, Coun-
fer-at^ Cir-couiifer-ança,
De dt^erre, porter, remettre à un autre
temps, diflérer, par apoc. dtffer; d'où ; Dif-
fer-ar, Differ-at, Differ-ença, Differenci-ar,
Differam-mpnt , Differ-eiit, Jn-differ-ent ,
En-differ-ença, Dif-ferenci-at, In-differen-
ta-ment, In-differença, Dif-fer-ant.
De prœferre, porter devant, donner l'avan-
tage, préférer, par apoc. et changement de
œ en e, prefer; d'où : Prefer-ar, Prefer-at,
Prefer-ança, Prefer-able, Preferabla-ment,
Prefer 'ir, Prefer-it.
De proferre , porter en avant , faire pa«
raltre, proférer, par apoc. et changement de
o enottjprou/lEfr; d'où : Proufer-ar^
FËR
De refem , reporter , rapporter , référer ,
par apoc. refer; <roù ; Refer-ar, Refer-end-
art, Re-fer-ir.
De Iransferre, porter au-delà , transférer,
5ar apoc. tr ans fer; d'où : Tranefer-ar ,
Vanifer-at, Transfert, Infer-ar.
De déferre, de fero,tuliJalum, déférer, of-
frir, porter; par apoc. deferf d'où : Déferrât,
Defer-ença, Trans-ferar, Trans-fer-al.
FER , 2, rAB, radical pris du latin /èra, œ,
béte sauvage , dérivé du grec cprip (phêr) ,
pourOrip (lhêr),m.s. d'où :/erod?, feroeitat,
effarare.
De fera, par apoc. fer; d'où : De-fer, So-
bre-^, Fer-era, Fer-a, Fer-am, Feram*
ta, Fer-ent, Fer-un-una, Ferun-assa, Fer-
una, E$'fer-ar, Et-feri-il.
Deferodtatis, gén. de ferocitas, férocité,
par apoc. feroeitat; d'où : Feroeitat, Fer-
exa, Ferour,
De ferocii, gén. de ferox, féroce, et par
changement de o en ou, et du c en g: Fero^ge,
Ferouge-a,
De fer, par le changement de e en a^fur;
d'où : Far auge -et.
De effarare, rendre farouche, égarer, trou-
bler : Es'far-ar, Es-farouchar, Et-farou-
ch-at,En-feroun-ir, En-feroun-it, Fier,
Fieir-oun, Fiera-ment, Fier-ou$, Fier-tat.
FER , rzmo , rBRA , désinence dérivée du
latin fero, je porte; du grec «pîpw (phérô),
m. s. qui se joint toujours à un sutistantif,
auquel il ajoute l'idée de porter.
Ztici-/lpr, étoile du matm, porte-lumiire.
Somni'fero, qui porte le sommeil.
Cruci-fera, plante dont la fleur porte une
croix ou est en forme de croix.
Veloci-fera, qui porte rapidement
F£il, 3 , radical dérivé du latin ferire,
ferio, frapper , blesser, férir, d'où par apoc.
fer : Fer , Fer-idor , Feri-ment , Ferir ,
Fer-it, Entreferit, Re-ferir, Feri-a, Ferl-
ât, Fer-Mt, Qm-fery, Fir-ir, Her-ir.
PER, s. m. d. lim. Fer, métal. V. Ferre
et Ferr, R.
FER, vl. Il ou elle frappe.
Éty. de ferir, V. Fer, R.
FER,adj, vl. fbks. Ferme, fixe, cpuel,
féroce, méchant, sauvage.
Êly. V. Ferm, dans le premier sens, et
Fer, R. 2, dans le second.
FBR,ERA, adj. (fèr, ère); rsHs. fAovAoï.
Fer, cat.FtVro, csp.Fero,port. ital. Sauvage,
qui n'est point apprivoisé ; et flg. qui n'est
pas humanisé; farouche, cruel, féroce; qui
n'est pas cultivé, qui croît spontanément dans
les champs et dans les lieux incultes, vl.
effrayé, ée.
Éty. du lat. ferut, de fera, béte sauvage.
V. Fer, R.
Capelanfer, prôfre manqué.
^ Semblar fer , être timide , n^avoir pas
l'usage de la société, aimer à être seul.
Gros, a employé le mot fer, dans le sens
de stérile dans les verts suivants :
Siou ben fachado
Que sa boueno et bravo mouille
A ce que dis si troba fera.
De fer, expr. adv. m'es de fer, cela ine
parail étrange, extraordinaire.
FER
FERA, s. f. vl. Feria, cat. cip. port, itil.
Fête, solennité.
Êty. du lat. feria.
FERAOE, s. m. (ferâdgé). Up des noms
languedoçieps de l'orge. V. ffordi et Fer*
ragi. ^
Éty. de farrago. V. Far, R.
FERAM , dg. V. Feramia et Fer, R. 1.
FERAMEN, vl. V. Ferrament.
FERAMENS, adv. vl. Fieramenie, eep.
ita). Cruellement, duremept. V. Fer, R. d.
FERAMIA, S. f. (feràmie), dl. rauui,
TBRA. Fera, ital. Bête fauve, bêle sauvage;
fig. furie; fantôme, chose affreuse.
Éty. du lat. fera. V. Fer, R.
FERAN,8.m. (feràn). Sauvageon, jeune
plant non greffe.
FERAN , adj. Qri^ : Palaffe feram ,
palefroi gris.
FERAR, V. Ferrar,
FERAT, V. Ferrât, Pouaire et Ferr, R.
FERAU, s. m. (feràop). dl. Nom qu'oQ
donne, dans le Velay, selon M. de Sauvage^*
aux terrains couverts de pierres noires vo^
caniques et à ces pierres mêmes.
Éty. de fer et de au, à cause de la res«
semblance qu'ont ces pierres avec le fen
V. Ferr,R.
C'est aussi un nom propre, Ffratiii.
FERRLANTIER, V. Ferreblanqmer
et F«rr. R.
FER-GEDAT , 8. m. Nom qu'on donne,
dans le Languedoc, à l'acier natif, à celpi
qui sort, dans l'état d'acier, dç la première
fonte.
Êly. V. Ferr, R,
FERDAT, vl. V. FerUat et Fer, R. 2.
FERDINAND, nom d'homme (ferdipân);
DisAii. Ferdinando , ital. Fernando , esp.
Ferdinand.
On honore saint Ferdinand de Castille ,
le 30 mai , et saint Ferdinand de Portugal ,
le 5 juin
FEREl«OtlN, 8. m. d. béaro. Alt. do
freloun , frelon. V. CAa6rtaii.
FERENS et
FERENT, ENTA, adj. vl, Carnassier,
ière.
Ëty. du lat. fera, bête sauvage, cruelle,
V. Fer,R. 2.
FERETAT, S. f. y]. Fierté, bravoure
guerrière.
FEREZA, s. f. vl. Farexa, port. Feresa^
cat. Ftereza, esp. Cruauté, rigueur, dureté,
férocité; peur, frayeur.
Éty. du lat. feritas, m. s. et Fer, R. 2.
FEREZIR , v. a. vl. Efl'aroucher, effrayer.
V. Fer,R. 2.
FEREZIT , IDA , adj. et part. vl. Effrayé,
ée. V. Fer, R. â.
FEREZ08,adj. vl. Cruel, féroce. Voy.
Fer, Rad. 2.
FERIA, s. f. ( ferie) ; ran*. Ftria , iUl.
esp. port. cat. Fertcs, basse lat. Férié ; l'Eglise
désigne, par ce nom . les joure de la semaine
qui suivent le dimanche jusqu'au samedi ,
sans aucune célébration de fête ni d'octave f
chez les Romains, jour de repos, fêtes. V.
''ero,
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FER
fity. du lat. feria^ déri?é de/enr«, fn»- é
per , parce que les Romains immolaient des
taureaux dans leurs fêles religieuses. V. Fer,
Rad. 3.
fElUAL, adj. tt. /'mal, cat. esp. port.
Periale, ital. Fèrial, de férîe.
FEBIAR , ▼. a. vi. Feriar, esp. Ferian,
ital. Farter, fêter.
FBRIAT, s. m. (feriit); Feriad, cat.
Fmo^esp. ital. Ilot latin, conservé au Bar-
reau , pour désigner qu'il y a Tacances.
Èty. du lat. feriatus,
FERIAT , ADA, acQ. vl. Férié, fêté.
Êty. du lat. feriatuê.
fERiC, tL Je frappai • il ou elle frappa.
FERIDOR) s. m. tl. wmmovm , ifmmmovu ,
■ ■■■■lia Feridor, anc. esp. port. Heridor,
esp. mod. Feritare, ital. Frappeur, batteur,
qui frappe • vaillant , bon guerrier.
Éty. du lat. feriem, V. Fer, R. 3.
FERIENG • ENGA , BNCHA, adj. Yl.
Bestial, charnel , carnassier. V. Fer, R. 3.
FBRIOLA, Gar. Pour thym, V. Fart-
g<mla , dont ce mot n'est qu'une altération.
FERICKNILA , ait. de Farigoula , ▼. c. m.
PERIMENT, s. m. vl. wmmMmmm. Feri-
.msiito, ital. port. Herimienêa, esp. Frappe-
ment, action de frapper ou de blesser , cnoc
Éty. de ferir. V. Fer , R. 3.
FERDHENT , S. m. (ferimein), dl. Pleu-
résie.
Ëty. de ferir, piquer, blesser, et de meiif.
V.f>r,R. 3.
FBRI008, dl.y. Funoiif etFur, R.
FERIR, V. a. (^rir) ; mou. Ferire, ital.
Herir, esp. mod. Ff rtr, port. cat. anc. esp.
Blesser, découper une partie contnse , une
plaie envenimée: frapper, peu usité dans ce
sens, on dit encore, en français, sans coup
férir.
É(y. du lat. ferire, frapper, blesser. Voy.
Fer, R. 3.
FERIR , ▼. n. vl. Ferire, basse lat. Don-
ner, tomber, s'abattre dans, arriver, par-
reoir, aborder. V. Fer, R. 3.
FERISIA, s. f. vl. Breuvage composé de
vin et de miel.
FERIT, IDA, adj. vl. Frappé, ée.
Éty. de Fer, R. 3 et de «I.
FERITAT , s. f. vl. vmpat, iwitat. Fé-
rocité, cruauté, sévérité. V. F«r,R.2.
FERUi, s.f. Férule, plante.
tXj. du lat. ferula.
FBRUNO, s. m. vl. vuuii , . mins,
iMiin. Feritn^iu,t>asse lat. Petite monnaie,
la quatrième partie d'un denier, d'un as ro-
main, mesure de terre égale à dis acres.
Éty. de la basse lat. ferlxngui. Roquef.
FERU • adj. vl. Ferm, cat. Firme, esp.
Fermo^ iUL Ratiûé, ferme. Voy. Ferme et
Firm^ R.
Êty. du lat. /Irmu#, m. s*
FERMA , s. f. (ferme) ; Ferma, basselat.
Ferme, domaine rural, Y. Rendu ;tn vl. de-
meure» loge, fermeture.
Êty. du lat. /Irma, employé dans le sens
de ferme, par les auteurs de la basse latinité,
parce que i»i fermes étaient ordinairement en-
tourées de murs; /irmus» ferme, solide. Voy.
Firm^ïk^
k|t. T. Ferme, t de cbarpeiite,M-
FER
semblage de darpente, composé de trois
pièces principales , de deux arbalétriers et
d'un tirant.
FERMADOR . S. m. vl. miiAioa. Ftf;
mador^ port. Garant, témoin, assureur, qui
affirme.
Éty. àtferm et de odor. V. Firm, R*
FERMAGE, S. m. vl. Fermage. Voy.
Firm, R.
FERMAGI, s. m. (fermàdgi); rbhm».
Fermage, loyer, revenu d'une ferme.
FERMAIRE,vl. V. Fermodor.
FERMAL, vl. V. FetTnal^et Ftrm, R.
FBRMAm , S. m. vl. TEMMAu,, rantAot,
nuMAx, rsMiiujiA, nuMAuiAMni. Fermoir,
agrafe, carcan.
Êty. du lat. firmitae. V. Ftrm, R.
Fermeittetum, en basse lat. Roquef.
FFJtMAI.HAMEN , S. m. vl. Boocle,
agrafe. V.Ftrm. R.
FERMAI.HA8,s. f. pi. vl. Fiançailles,
accordailles. V. Fit m, R.
FERMAMEN, vl. Assurance, fortifica-
tion. V. Ftrmamefilet Firm, R.
FERMAMEN, vl. et
FERMAMENT, adY. (fermamein); Fer-
mamentfCat Fermamente, ital. Firmemente,
esp. port. Fermement, avec fermeté, avec
assurance.
Éty. de ferma et de meni. V. Ftrm, R.
FERMAMENT , S. m. vl. Firmament,
appui. V. Ftrm, R.
FERMANÇA, s. f. anc. béam. V. Fer-
wuinea et Ftrm , R.
FERMANÇARIA, S. f. md. Cautionne-
ment, tout ce qui sert de caution.
Éty. de ferm , de ança et de arta , tout
ce qui assure, consolide. V. Ftrm, R.
FERMANS , s. m. (fermans) ; rnoiAiit, vl.
Celui qui cautionne, qui répond.
Éty. du lat. firmator, ou de ferme et de
ane, V. Ftrm , R.
FBRMAN8A , S. f. (fermànse) ; ranuuitA,
vl. nwmAmçA. Fermansa , cat. Caution , ré-
pondant , sûreté, gage , assurance , garantie.
Éty. du lat. firmitae, firmitaU, ou de
ferme et de anea. V. Firm, R.
E il det Vanel de son det per fermansa.
V. de Raimond Jordan.
FERMANT, ANTA , adj. (fermân , ante).
Fermant • ante, qui ferme , à jour fermant,
à la fin du jour ; à portes fermantes , etc.
Gare.
FERMAR, V. a. vl. raniAm. Fermar, cat.
Ftrmar, anc. esp. port Fermar e, ital. As-
surer, affermir, nxer, cautionner , fiancer.
Éty. du lat. firmare , m. s. V. Ftrm , R.
FERMAR , Se dit aussi pour fermer.
V. Barrar, Serrar et Ftrm, R.
On ferme ce qui était ouvert, une porte ,
une chambre, etc. , mais on ne ferme^ pas du
linge , de la viande , du pain , etc. C'est en-
fermer qu'il faut dire dans ces circonstances.
FERMARIA, S. f. ?l. Forteresse. Voy.
Ftrm,R. , , . \
FERMAT , ADA , ad), et p. (fermé , àde).
Fermé , ée.
Éty. de ferm et de at V . Ftrm , R.
FERMAT , ADA, adj. et p. vl. Fixé,
ée;fiaD€é|ée, arrêté, assuré. Y. Ftr^R.
FER
23t
FERMATURA , s. f. (fermatùfe). Fer-
meture , ce qui sert à fermer.
FERMASO, s. f. vl. Assurance, traité.
V.Ftrm,R.
FERME, ERMA, adj. (fermé, erme);
•ovuDB, MOTB. Fermo, ital. Firme, esp.
port. Ferm, cat. Ferme , il se dit d'un corps
dont les parties ne se détachent pas par le
toucher ; stable , fixe , qui ne chancelle point |
fort , énergique , que rien n'émeut.
Ëty. du lat. firmue , m. s. V. Ftrm , R.
FERME, adv. Ferme : Tentr ferme ,j>t«
car ferme, tenir ferme, frapper ferme.
Éty. V. Ftrm , R.
FERME , interj. Ferme ! courage !
FERMEA ,adj. et p. f. vi. Pour fermada,
fermée.
Éty. V.Ftrm, R.
FERMENT , S. m. vl. Ferment , cat.
Fermenta, esp. port. ital. Ferment , levain ,
ce qui fait fermenter.
Ety. du lat. fermentum. V. Ferv , R.
FERMENTABIA, ABLA, adj. (fer-
meintâblé , àble). Fermentable , qui est
susceptible de fermenter.
FERBIENTAR , V. n. (fermeintà); Fer-
mentare, ital. Fermentar, cat esp. port.
Fermenter, être agité du mouvement in-
terne qu'on nomme fermentation.
Êty. du lat. fermentare; en provençal pur,
on dit en parlant de la pâte, levar, au lieu
de fermentar, en parlant du vin, ôoui^tr ,
et en parlant des plantes entassées Reboulhir,
V. c. m. chacun en son lieu.
FERMENTAT , ADA , adj. et p. (fer-
meintà , àde) ; Fermenlado , port. Fer-
menté, ée.
FERMENTATION, s. f. (fermeinta-
tie-n); rsBMnrrATmi. Fermentaxione , ital.
Fermentation , esp. Formentaçâo , port.
Fermentacià , cat. FermentaUon, mouve-
ment interne qui s'excite de lui-même dans
un corps et par lequel seB parties se dé-
composent pour former un corps nouveau ,
en laissant dégager ordinairement de l'acide
carbonique , qui produit, en s'échappant, le
mouvement d'ébullilion qu'on observe dans
les liquides qui fermentent ; fig. mouvement
des esprits agités.
Ëty. du lat. fermentaUonie , gén. de fer-
mentatio, m. s.
FERME8A,et
FERME8SA, S. f. vl. Fermeza et Fer-
meea, cal. Firmexa^ port. esp. Fermexxa,
ital. Fermeté , force d'âme , assurance ,
garantie.
Éty. V. Firm , R.
FBRMETAT , s. f. (fermetà) ; souuditat.
Fermexxa, ital. Firmexa , esp. port. Fer-
meté , qualité de ce qui est ferme ; stabi-
lité d'un corps ; courage , fermeté d'es-
prit.
Éty. du lat. firmitatie, gén. de firmiicu,
m. s. V.Ftrm. R.
FERMBTAT, S. f. vl. rsMBTAvs. Forte-
resse. V. Ftrm.
FERMI, Nom limousin de la fourmi.
V. Fourmiga et Fourmig, R.
FERMIA, s. f. vl. Frange.
Ëty. du lat. fimbra, m. s.
lERA, s. j(fienmé> îére} ;
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232
FER
Fermariuiy basse lat. Fermier, ière. V.
Rendier.
Ëly. de ferma et de ter, homme de la
ferme. V. Firm, R.
FERBOOERA , d. Hm. V. Fourmif/uitr
el Fourmig, K.
FERBOR , dl. V. Frémir,
FERBIISIBR, 8. m. (fermisîé), d. de
Barcel. Fourmilière. V. Fourmiguier et
Fourmig, R.
FERMOIR , s. m. (fermoir) ; stcAovn ,
rovBMom • rsmMooAm. Fermoir , ciseau de
menuisier qui a deux biseaux , et dont le
tranchant est au milieu; agrafe d'un livre,
d'un collier , etc.
FERMORIEA , vl. V. Fumier.
FERNESTA , d. béam. V. Fenestra.
£ty. Par mélath. de r.
FERNIR, d. arl. V. Frémir.
FEROCE, OÇA, adj. (ferécé , 6ce) ;
rBMVGB. Féroce, ital. Ferox, esp. port.
Feroi, cat. Féroce, on le dit des animaui
sauvages qui se nourrissent de chair, qui
attaquent ouvertement les autres animaux ;
par eit. cruel , en parlant des hommes.
Ëty. du lat. ferodty gén. àt ferox y déri-
vé du grec f^p, «pTipo; (phèr, phéros),éol.
béte farouche, pour O^p (Ihèr). V. Fer^ R. 2.
FEROCIA , s. f. vl. Feroeia, esp. ital.
Naturel, sauvage, sauvagerie.
Ëty. du lat. ferocia, m. s. V. Fer, R. 2.
FEROCTTAT, S. f. (feroucita); numo-
viTAT. Ferocitatf cat. Ferocità, ital. Fero^
cidad , esp. Ferocidade , port. Férocité ,
caractère ae celui qui est féroce.
Ély. du Ui. ferocitatie , gén. àeferocitas.
V. Fer, R. 2.
FEROOOE , vl. Ferotge , cat. V. Fé-
roce cl Fer , R. 2.
FERON , vl. Ils ou elles Grent, de /ar,
faire ; ils ou elles frappent, de ferir , frapper,
et adj. V. Féroce et Fer, R. 2.
FEROR , s f. vl. Furie , fureur, férocité ;
frayeur; bêle- féroce. V. Fur, R.
FEROTOUE , adj vl. naooM. Fetotge ,
cat. V. Féroce et Fer, R. 2.
FEROUOE , OUGEA , adj. (feroudgé ,
dje) ; roiwaoB • roou«B , niwMi«B. Feroce ,
ital. Ferox , esp. port. Feroige , caL Farou-
che , sauvage, qui n'est point apprivoisé,
indomptable , intraitable.
Ély. du lat. ferocie , géq. de ferox , le
même. V. Fer, R. 2.
Par apoc. feroce , et par changen^ent de o
en ou et du c en g^ferouge.
FEROUOEA , s. f. (feréudge). Nom que
Sorte la grande chélidoine , aux environs de
trignoles, selon M. Amie. V. Chelidoina.
Êty. Probablement du lat. ferocie, gén.
de ferox , féroce , cruel , à cause de son
âcrelé. V. Fer , R. 2.
FEROUR, et impr. mon, dl. Fureur. V.
FMrouretFfr,R.2.
FEROU8 , OU8A , adj. dg. V. Furioue,
FERR,wmAmM, rAu, nnmg, radical dé-
rivé du latin, ferrum, t, fer, d'où ferra-
mentum.
De ferrum, par apoc. ferr , fer, d'où :
Fer , Fet-ar , Fer-at, Fer- au, Fer-hlant-
ier, Fer-cedat , Det-ferra, Ferri-enc, Ferr-e ,
Ferr , Ferr-a , Ferr-ada , Ferr-adaê ,
FER
Ferr-age, Ferr-agi, Ferr-alhap Ferrad^
al, Ferr-atalha , Ferr^gn-oun , Ferrad-
ilha, Ferraih-ar, Ferr-alh , Ferralh-ur,
Ferr-ar, Af-ferrar, Dei-ferrar, Ferr-al,
Ferr-ana , Ferr-ata, Ferrat-ier, Re-fer-
rar, Ferre-blanc, Ferre-blan-qu-ier ^ Ferr-
ene, Ferr-et, Ferr-eta, Ferr-ichoun^ Ferr-
iera, Ferr-oulh, En-ferr-ar, Ferr-id-ada,
Ferr-eê.
De ferramentum, ferrement , par apoc.
ferrament; d'où : Feraiiien, Ferrament-af
Ferr amené.
De ferr , par le changement de e en a,
farr ; d'où : Farr-at , Farr-alha , Farr-
ad-ilha, Farrai-egat^ et les mêmes mots
qu'en Ferr.
De ferr , par addition de a : Fearr-e ,
Fearr-ar ; par le changement de /* en hi
Ber , Herr-ar , Herr-aU
FERR, vl. \, Ferre.
FERRA, s. f. anc. béam. Hache.
Éty. de /err. V. Ffrr,R.
FERRA , s* f . (ferre) ; Ferra d^um pous ^
seau de puits.
FERRADA , S. f. (ferràde) , dl. rbsadat.
Ferrada, port. cat. Herrada , esp. Un seau
d'eau , plein un seau : A ferradas, à seaux.
Ély. de ferrât et de ada, X.Ferr , R.
FERRADAS , s. f. pi. (ferràdes). Céré-
monies qu'on célèbre, aux environs d'Arles
et de Tarascon, avec beaucoup d'appareil ; et
qui consistent à réunir tous les jeunes bceufs
sauvages dans un lieu déterminé pour les
marquer au chiffre du propriétaire , avec un
fer rouge. Voyez sur cette pratique*, Darluc,
Hist. Nat. de Prov. et Stat. des Rouch-du^
Rhôn. t. 1 . p. 834.
Ëty. de ferrât, ferrada ^ ferré, marqué
avec un fer. V Ferr, R.
FERRAOOR, adj. vl. Propre à ferrer.
V. Ferr, R.
FERRADURA, S. f. tI. Ferradura, cat.
anc. esp. port. Ferratura, ital. Ferrure. V.
Ferr, R.
FERRAGE , S. m. (ferràdgé) , d. bas lim.
Ferrure, V. Ferragi et Ferr, R.
FERRAGE , (ferràdgé). V. Ferrageau.
FERRAGEA, 8. f. dl. V. Fourragi et
For, R.
FERRAGEAU , s. m. (ferradjàou) , dl.
Ferragium, basse lat. Du fourrage vert, du
fourrage en herbe. V. Bargeirada et Far, R.
FBRRAGEIRA, s. f. (ferradgéîre), dl.
Ferrago, basse lat. ferre ensemencée en four-
rage ou propre à recevoir cette espèce de
semence.
Êty. de ferradgeeide eira. V. Far, R.
FERRAQERA. S. f.(ferraière), dg. Four-
ragère, lieu destiné, dans plusieurs fermes et
métairies, k être ensemencé en plantes four-
ragères annuelles, qu'on coupe en verd pour
alimenter les l)estiAui au printemps.
FERRAGI, s. m. (ferràd^i); «bwumb,
rsBACB. rAwiAoï. Ferratura, ital. Herrage,
esp. Ferragem, port Ferrure, tout le fer
qui s'emploie à un bâtiment, pour les gonds,
serrures, etc. ; l'action de ferrer un cheval,
et ce qu'il en coûte par année pour cette opé-
ration.
Êty. de ferre et de agi, V. Ferr, R.
Ferragi d'una roda, embatage d'une
roue.
FER
FBRRAGNOUN, Garc. Dim. de Ferrai,
V. c. m.
FERRAI, Garc. V. Ferralh.
FERRALADA, dl. V. Ferrât, Pouaire
et Fpr, R.
FERRALH, 8. m. (ferràill). Étendue de
terrain, avec peu demursde soutènement, et
planté d'oliviers; ferrage, que M. Qarcin don-
ne comme équivalant, n'est pas jfrançais ; S '
Draguignan, on donne le même nom, i une
plaine sans arbres, qui ne produit que du
blé.
Éty. de fera, métairie, ferme, et de oIA,
tout. V. Far, R.
FERRALHA , 8. f. (ferr&ille) ; wwmmjmmm-
TJL, rawiMâ, rA— 4mmA, rAssATSCAt, rmm-
MAoïioiiM , IWIA4I. Ferraceio , ital. Uierra
viego, esp. Ferrot velhoe, port. Ferraille,
vieux morceaux de fer rouilles; iron. mau-
vais instruments, mauvaises armes.
£ty. de ferre et de allia, tout le fer, tom
les re*le.s de fer. V. Ferr, R.
FERRALHAR , v. q. (ferralbà). Ferrait
1er , faire du bruit avec les épées, se battre
sans intention de se blesser.
Éty. deferralha et de or, agiter la fier^
raille. V. Ferr, R.
FERRALHDR, S. m. (ferraillûr) ; «sva-
D^tHii. Ferrailleur, celui qui fait profession
de se battre à l'épée , qui se bat souvent.
Ëty. de ferralh et de ur, celui qui ferrail-
le. V. Ferr. R.
FERRAMENT, S. m. vl. runAMCn. Arme,
outil. V Ferr, R. et Ferramenta.
FERRAl^EPITA , S. f. (ferramcinte) ;
raiiMAHKirrA. Herramienta, esp. Ferramenta^
port. cal. anc. esp. Ferramento, ital. Pour
vieux fer , ferraille , V. Ferralha , ferre-
ments , outils de fer ; ferrure • tous les
fers qui entrent dans la garniture d'une
porte, etc.
Ély. du lat. ferramentum , ou de ferrar
et de meiil, ce qui ferre ou ce qui est eq
fer. V. Ferr, R.
Ferremenle n'est pas français.
FERRAND, nom d'homme, vl. Fernan-
do, esp. Ferdinand.
FERRANDINA, S. f. (ferrandine) , et
in^pr. rAiwAifDiifB. Ferrandine, étoffe légère
donlla chaîne est de soie, et la trame de laine
ou de coton.
Ëty. Probablement de Ferrandine, ville
du royaume de Naples.
FERRANT, adj. vl. rxaiiAii. Ferradui,
basse lat. Gris: Caval ferran, cheval gris.
Auferand ; Ferdinand.
FERRAR, V. a. (ferrà^; rcAii«A«, miAB,
rAiiBAB,RBniAii. Fcrarrc, basse lat. ital. Her-
rar. esp. Ferrar, port. cat. Ferrer, garnir
de fer, mettre des fers au pied d'un cheval,
etc.; en pariant des chemins, garnir de pier-
res, de cailloux.
Éty. de ferre et de ar, mettre du fer. V.
Ferr, R.
Ferrar una roda, eml>allre une roue.
FERRASSA, s. f. (ferrasse), dg. Pèle à
feu. V. Pfl(«toetFerr.R.
FERRASSA, 8. f. (ferrasse); rsiuisA.
Nom qu'on donne, à Nice, selon M. Risso,
k la raie aigle et à la pastenague d'aidrovan*
de, Trygon aldroitandi, Risso, poisson de
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FER
Tordre des Trénoatopnés et de la fam. des
Plagiostomes (à bouche transversale), dont
la chair a peu de goût. V. Lancetla.
FERRAT, ADA»adj. et p. (ferra, âde] ;
rSAMUiT, FAMUiT, «UIIAT. FettadO , pOtt.
Ferré, ée; garni de fer, fig. d'une instruction
solide.
Ély. du lai. ferratus, m. s. V. Ferr, R.
FERRAT, s. m. (ferré); mat. Ferra-
la. basse lat. Seau. Y. Ferradaet Pouaire.
Éty. de/«rreelde at. V. Ferr, R.
FERRAT , s. m. (ferra) ; iwirab. Gar.
Ferratum , basse lat. Bénitier que le clerc
porte aui absoutes et au i aspersions. Gare.
FBRRATA, 8. f. (ferràte). Fermeture,
grijle. Ach.
Kty. de ferre et de oto. V. Ferr, R.
FERRATAI.HA, dl. V. Ferralh et Ferr,
Rad.
FERRATER, V. Ferratier.
FERRATGE, 8. f. vl. Ferrana, îtal.
Prairie, terre labourée.
Éty. du lat. ferrage, m. s.
FERRATIER . s. m. vl. Ferronnier ,
marchand de fer. V. Ferr, R.
FERRE, s. m. (ferré); m, mi, mn OU
rsMu. Hierro, esp. Ferro , ital. port. Ferre,
cat. Fer, métal dur, ductile, inflammable, faci-
lement oxydable» dont la pesanteur spécifique
estàcelledeTeau distillée,comme 7,788 sont
1,000 et qui entre en fusion à la température
de 158 degrés de pyromètre de Wedgewood.
Par extension, instrument de fer ou d'acier.
Ély. du lat. ferrum. V. Ferr, R.
Le fer ne fut découvert, selon la croyance
ordinaire , que lors de l'embrasement du
Blont-lda, qui eut lieu l'an du monde 1432.
D'antres disent que S9S3 ans avant J.-C.
Fou-hi, premier roi de la Chine, trouve le
fer , en faisant mettre le feu aux ronces qui
couvraient la terre vierge.
1858 ans avant J.-C. Vulcain, grec, se rend
célèbre dans l'art de forger le fer.
Relativement à set qualité$,minonmelefer:
ACERAIT7 , eclui qui particip* cl« la natnre da l'aeiar et
qui M durcit par la trempa.
AIGRE , rrini qui M rompt faeilemenl qnard il ait froid.
CENDREUX, celui qal parait piqaë da pdiu polaU quand
{laëtépoU-
PAII4«ELX , ccIhI qut a de petiica feniaa qui (bal qua la
maaM entina n'e«t pat bien lica.
ROUVERIIV , celui qnf bouillonne à la força.
Relativement aux formée eout leequelles
on le vend dans le commerce, on donne le
nom de :
CARILLOÎf , ans petitf earr^ an^leMoat de 9 lignas.
CORWETTE , 1er m^Ut. qnl sert è ganilr les essirax, les
enooignarps des bAilmanla. ata.
COTE DE VACHE . a..pèca da fer an «ar|a , rafrodu par
Ica couieaus des foodarias ; Il att carra , mal fait et sa
vend lié en buttes.
COULÉ , fer méplat qu'on vend par pwfurto.
DEMI LAIME. for mépUt an Uadea. qui .art è ferrer la.
bornes at les aanils des portfa.
<iROS FERS , eaat qui ■'ont iti travaillés qu'à la forga
at qaa l'on «unploia pour consolider les biiiments.
MÉPLAT ou FER A BAKDES . celui qui nt beaucoup
|l«s large qu'épais
CARRE , caini dont fa largeur est égala i l'épalssaor at
qnl a plus da 9 lignes.
8ABLONWER LE FER. jaisr da sdd. m, |. f.r cU.rië
a la forga, lorsqtt'oa vaat loadcr.
TOM. II.
FER
La découverte delà fusion du fereat attri-
buée aux habitants de l'Ile de Crète, qui par-
vinrent les premiers à forger ce métal, aans
les cavernes du Mont-Ida, 1,400 ans avant
J.-C.
On lit sur les marbres d'Arundel : depuis
que Minos l'Ancien commença à régner à
Crète, où il bâlit la ville de Cydonia , et que
le fer fut trouvé au Mont-Ida, par les Dactyles,
CeIraietDamnaée, sous Pandion, roi d'A-
thènes, 1452 ans avant J.-C.
On dit que 3100 ans avant J.-C. Tubalcain,
un des enfants de Lamelh , inventa l'art de
travailler le fer.
FERRE OU FEARRE DE GHIVAU ,
s. m. Ferrum, basse lat. Fer k cheval , demi-
cercle ou sole de fer dont on garni la sole du
cheval.
Dans ce fer on nomme :
VOUTE . la champ ouinprls entra la rive axt^aura at la
rive intérieure qui forma ta défaut du fer.
PI^CE, la partie qui répond à la pinça du pied du ebeval,
le devant du fer.
BRANCHES , les parties latérales do 1er où sont les éun-
pnree
ÉPONGE , l'aitrrmiid de chaqM branche du fer.
CRAMPONS , la renversement de l'éponge du lar.
ETAMPLRE , les trous da fer «n général.
PINÇON , l'espèce d« Unguette ou de pointe que le ma*
réchal tira da la pinea du fer en la forgeant et qu'il
rabat ensuite sur la coma.
On appelle fer à lunette , celui dont les
branches sont tron(|Uées.
On donne le nom de loppin, à un morceau
de fer-métal propre à faire un fer.
Assoir le fer, c'est le faire porter sur la
corne du pied.
Etamper le fer. c'est le percer d'un nom-
bre de trous égal a celui des clous qu'on veut
y mettre, huit ordinairement.
On dit que le fer loche, quand il ne tient
pas solidement au pied : A toujours un ferre
que li branda, il a toujours un fer qui loche,
et non qui cloche.
L'usage de ferrer les chevaux était connu
des Romains, ce qui est expressément établi
FER
233
suite mille voitures au moins, dont les mules
étaient ferrées en argent.
FERRE- vnui , s. m. Vieux fer, ferraille.
FERRE BLANC , S. m. Fer-blanc , fer
en feuilles minces qui a été imprégné d'étain.
Èty. De la couleur blanche qu'il prend et
qu'il conserve par sa combinaison avec l'é-
taio qui s'oppose à son oxydation.
Ce qu'on nomme, dans le commerce, moiré
métallique , n'est autre chose que du fer-
blanc qu'on a mis en contact avec des acides
faibles, et particulièrement avec l'acide hy-
drochlorique ou murialique, et qu'on recou-
vre ensuite d'un vernis transparent. M.
Allard découvrit ce procédé en 1816.
Le secret de la fabrication du fer.blanc,
trouvé d'abord en France, s'y perdit en 1686,
lors de l'expulsion des protestants qui l'em-
portèrent dans l'étranger. Ce ne fut ensuite
Sue dans le XVIIIiii* siècle que le célèbre
éaumur le retrouva.
On dit que Colbert appela en France les
premiers manufacturiers en fer-blanc qu'on
y ait vus.
FERREBLAMQUIBR , s. m. (femUan-
quié) ; nmaLAMnn . aMH», mtjaiqmmm. Fer>
bl^tier, ouvrier qui travaille le fer-blanc.
Ety. de ferre-blanc et de ter. V. Ferr, R.
FERRE DE GHIVAU, 8. m. Fer k che-
val, table à laquelle on donne celte forme.
FERRE DE CHIVAD, s. m. OU rjkMtmn.
Pièce de fer dont les chaudronniers se servent
pour planer les ouvrages de cuivre.
FERRE DE GHIVAU, S. m. Fer à che-
val, plante. V.5ep4-il(irpa«.
FERRE DE GHIVAU, S. m. Hippocre-
pide ou fer à cheval, à fruits solitaires, iftp- .
pocrepis unisiliquosa , Lin. plante delà fa-
mille des Légumineuses qu'on trouve dans
les lieux stériles de la Rasse-Provence.
Ëty. Ainsi nommée de la ressemblance
frappante qu'ont ses gousses avec un fer k
cheval.
FERRE-DE-GOUMHIR, 8. m. Rouve-
rain, terme de serrurier. Gare.
FERRE D'ESTIRUSA , OU wmmmm a n-
vAssAB. Fer à repasser.
FERRE UsADE. nom de lieu. Isola-
di-ferro, ital. Ile de Fer , lie d'Afrique , dans
l'Océan Atlantique, la plus Occidentale des
Canaries.
C'est dans cette lie que les géographes
français plaçaient leur premier méridien,
d'après l'ordonnance de Louis XIII. On l'a
fixé aujourd'hui à l'Observatoire de Paris.
FERREM. vl. Nous frapperons.
FERRENG. ENGA, adj. vl. Fereo, port.
De fer : Color/frr^nca, couleur de fer.
Éty. du lat. ferreue, ou de ferre et de eue.
V. Ferr, R. '
FERREOL, nom d'homme (ferréol); rA»-
■oBoo. rAKMio^^ii. Ferréol.
Ély. du lat. ferreolus.
L'Eglise honore six saints de ee nom. le
4 et 12 janvier; 16 juin et 18 septembre.
FERRER, vl. Ferrer, caL V. Ferrier.
FERRES, s. m. pi. (ferrés). Fers, liens
dont on se sert pour attacher un esclave , un
prisonnier : Couiidanaf eis ferres, condamné
aux fers , aux galères ; les instruments de
chirurgie ; An emplegat leis ferres , on a eu
recours aux instruments. V. Ferr, R.
Ferres d*estirar , fers à repasser.
FERRET. 8. m. (ferré); vamut. Instru-
ment de cordier. Ach.
FERRET . s. m. et rAMUT. Féret, outil à
écrémer le verre. Gare.
Le féret des verriers est une verge de fer
non percée , avec laquelle on lève de la ma-
tière du verre et l'on ajoute des ornements
aux ouvrages que l'on vegt faire.
Éty. de /«rre et du diin.el. petit fer. V.
Ferr, R.
FERRETA. s. f. (ferréte). dl. Une épée.
V. Espasa.
On dit d'un poltron : Caga ferreta , il
meurt de peur.
Éty. de ferre et du dim. ela. V. Ferr, R.
Boutar la man à la ferreta, mettre la
main à l'épée.
FERRI , nom d'homme, vl. rcMii, Mimv,
ras. Alt. de fredericus, V. Frédéric.
FERRI , Pour fer. V. Ferre.
FERRIA8, 8. f, pi. (ferries), dg. Étrier
de cheminée. V. Endarrieras.
FERRIGHOUN, s. m. (feritséu), d. bas
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,gk
234
FER
lîm. Petit eerde de fer qo'on met aa talon
d'iHi i9boi pour le eooaerver.
Étf. de /erre et de ielbotm» dlm. Y. Ferr^
R«d.
rBBBIBNe, BNCBA, adj. ¥l. Dur, ore;
aévère, intraitable.
Étf. àd ferre et de eue, de la nature do fer.
V. Ferr,R.
FBBMBR, S. m. t1. rsnn. Ferrer f
cat. anc. eap. Ferreiro, port. Herrero^ esp.
mod. Oavner en fer, ferronnier.
Éty. du lat. ferrariue, m. a. formé de fir-
reetdeter. V.Ferr, R.
PERRIBRA, 8. f. (ferriére); rsAMussA,
rAunsiuk. C'est aussi le nom d'une forge où
l'on fond le fer, ferronnerie. V. Claviera,
Éty. de /erre et de fera. V. Ferr, R.
FERRIOOML, a. f. Yl. Lavande. Voy.
FûrigcnUa.
FERROIAy ▼!. FerrolhOy port. Y. Fer-
roulh^ Barroulh et Ferr, R.
Âl ferrolhs de fer lo portai fo fermatz.
Roman de Fierabras.
FERROULH^rowmomM,wmmom., radical
pris du lat. vertieulue, dim. de verti, broche,
dard, qu'on fait dériver de vereare^ fréquen-
tatif de vertere, tourner, changer.
De verucuhm, par apoc. verucul. par la
suppression de lasyllalieeii, verti/,et veroul^
par le changement d^ u en ou; d'où : FeroiU,
VerùuX-iar,
De verfml^ par le (^ublement de r, par I
changée en Ih, et le v en f^ ferroulh; a où :
Ferrùulh , Ferroiii^ar . Dee-ferraulhar ,
Sn-ferroulhar^ Ferrauth-ai^ Dee-ferrou-
Ihat, En-ferraulkai.
De ferroulh^ par le changement de e en ou,
fourrùulh: d'oo : Fourroul^ , Fourroulh*
ar, Ferr^mmt Ferr^ame; les inèmes mots en
Farr.
FERROULH, Ferrotho^ port. Ferrolhus,
basse lat. Y. Barrtmlh.
FERROOLHAR, Ferrolkûr, port. Yoy.
Barroulhar.
Éty. du lat. ferrum, fer. Y. Ferr, R.
FERROULHAT , ADA , adj. et p. (fcr-
rooillè, àde) ; Ferrotftodo, liort. Yerrouillé,
ée; fermé au verrouil. Y. Ferr^ R.
FBRROllN,s. m.(ferréunh ca«iav, Bovr
BBcooara&A. Ferret, petite plaïque de fer ou
de cuivre qui sert à ferrer les aiguillettes.
Éty. déferre et du dim. aun, petit fer. Y.
Ferr, R.
FERROra, 0U8A, OUA, adj. (ferrôus,
ôuse, due); Ferrigno, ital. Ferruginos et Fer-
rugnoio, cat. Ferrugineux, euse, qui parti-
cipe de la nature du fer ou qui en contient.
Éty. du lat. /èrmotneue, ou de ferre et
de'oiM.Y. Ferr,R
FERROUZE , dg. Y. Ferouge.
FERI - - - -
Ferr,R
FERRVOA
, s. l vl
Limaille de fer. Y.
FBR8A , s. f. vl. La reine, la dame, au
jeu des échecs.
FERTAT, vl. Y. Ferttol et Fer, R. 2.
FERTO. , vl. Feria, cat. esp. V. Fertile
ti Fer, R,
FERTILAIIENT , adv. (fertilamein) ;
Fertilmente, |>ort. Fertilement, abondam-
ment, avec fertilité.
Éty. de fertUa et de mint. Y. Fer , R.
FER
FERTILE , ILA , adj. (fertile , ile) , Fer-
lUe, ital. Ferlt(, esp. port. cat. Fertile , qui
produit, qui rapporte beaucoup, au moyen du
travail et de l'industrie humaine.
Éty. du lat. feriilie, dérivé de ferre, por-
ter, qui peut produire, qui porte beaucoup;
jRendre ferltle, fertiliser. V. Fer , R.
FERTILISAR, V. a. (ferUlisà), Feriili'
ear et Ferlilixar , cal. esp. port. Fer(ftt*-
xare, ital. Fertiliser, rendre une terre fertile,
féconde.
Éty. du lat. fertilu et de ar. Y. Fer, R.
FERTILISAT, ADA,adj. (fertilisa, àde) ;
FeatilUado, port. Fertilisé, ée. Y. Fer,R.
FERTILITAT, s. f. (fertlIiU); rA«n-
UTAT. Fer(t/Ual, cat. FerlUUà, ital. Fer(t(i-
dad, esp. Fertilidade, port. Fertilité, qualité
de ce qui est fertile.
Éhr. du lat. /èrifittolie, gén. de fertUitae.
Y. Fer, R.
FERULA, S. f. (ferûle): Ferula, cat.
esp. ital. Férule, plante. Y. Fenaulh groe.
Êty. du lat. ferula , qui désigne la même
plante.
FERULA , s. f . wumLA» Ferula , esp. cat.
Férule, petite palette de bois ou de cuir avec
laquelle les maîtres d'école frappent sur la
main de leurs écoliers pour les punir de quel-
que faute.
Êty. du lat. fenUa, férule, plante, parce
que les anciens se servaient de la tiffe légère
et spongieuse de cette plante pour châtier les
élèves. Ce mot parait être dérivé de ferire,
frapper.
FERUN , OTIA, s. «t adj. (ferùn, une) ;
wvmom. Sauvagine. Y. Sauvageuna.
Gauil de fenin, goût de sanvagin.
Éty. du lat. ferinue. Y. Fer, R. 2.
FERUNA, s. f. Nom qu'on donne, dans
le département des B.-du-Rh. à la fouine.
Y. Fouina.
Èly. du lat. fera. Y. Fer , R. 2.
FEROTIASSA , S. f. (ferunâsse) ; mw-
MABêA. Augm. de Femn, v. c. m. et Fer,
Rad. 2.
FERUT, adj. et p. vl. tmmàM, wmmmn,
rmmv. Blcssé, frappé, battu.
Êty. de ferire, ferir. Y. Fer, R. 3.
FÉRVt radical pris du latin fervere ,
fervea , ferbui , être échauffé , bouillir ,
bouillonner, dérivé, selon Yossius, du grec
itOp (pur), feu, ou de 6sp<«> (thérô), chauf-
fer, échauffer , les Ëoliens changent sou-
vent le 0 en <p et les latins , en f.
De fervere , par apoc. ferv ; d'où : Ferve^
ment, Ferv-ent, Ferv-our,E^fert>-^€ença,
Ei'ferV'ir.
FERVEMENT , adv. vl. Feroenfemetile,
ital. port. Fervoroeamente , esp. Fervoro-
sament , cat. Ardemment , avec ferveur ,
fervemment.
Ély. Y. Ferv, R.
FERYEMMENS, vl. Y. Fervemefif.
FERVEN , vl. et.
FERVENT, ENTA, adj. (fervèin, èinte);
ABBMv. Fervente, ital. port. Ferviente ,
esp. Fervent , cat. Fervent , ente , qui a
t>eaucoup de ferveur. On ne le dit qu'en
matière de religion.
Êty. du lat. ^enHe, gén de fervent.
Y. Fervour et Ferv , R.
FER
FBRYOR , vl. et
FERVOUR, 8. f. (ferveur), et impr.
vMMwovu , Aaoooa , caunw. Fervore , ital.
Fervor , esp. port. cat. Ferveur , ardeur
avec laquelle on se porte aux œuvres de
piété.
Éty. du lat. fervor. Y. Ferv, R.
FE8
FE8, S. f. (fèa) ; ▼»• coov, cop, VBTs,
▼n, mmmMMA, tcaata. VoUa et Ftala, ital.
Vex, esp. port. Fois, mot qui désigne le
temps et le nombre des dioses dont on
parie , étant joint è un nom de nombre.
Éty. du celt. vee, ou du lat. rtee, vide.
Unafes^ douée fes, tree fe$, une fois,
deux fois, trois fois, etc.
Una fe$, un jour, autrefois.
Una fe$ per toutœ , une bonne fois ,
une fois pour toutes.
A la fee, k \b fols , en même temps »
ensemble.
Una fee dotm Jour , dans la journée.
De fee, parfois, quelquefois.
De fit eabe pae ce que die, ne tradoiseï
pas, fi y a dee foie qu'Une eait ce qu'il éii,
mais il y a des moments qu'il , etc.
De fee et troumpa , il se trompe parfois
et non dee foie il te trompe.
A bêlas fee, dl. de temps à autre.
La fee que, tr. le jour où, et non la foie
que.
FE9, s. m. d. des Gevennes. Foin. V
Fen.
Annada de fes ,
Annada de ree.
FES, s. f. vl. Foi, Y. Fe; petits des
animaux.
FES, vl. n ou elle fit, de faire.
FBSABLE , ABLA , adj. (fesàble, âbla).
Faisable, qui peut se faire.
FESAN , Y. Faiean.
FESSAR, V. a. (fessa). Fesser, frapper
les fesses avec la main.
FESSAS , s. f. pi. (fesses); Feeeo , basse
lat. Fesses , parties charnues du derrière de
l'homme et des singes.
Éty. du lat. fitêœ, fendues. Y. Fend, R.
FESSETZ, vl. Que vous fissiet.
FESSIER, s. m. (fessié). Les fesses.
FESSOUL , vl. Y. Feeeour.
FESSOON, s. m. (fessôu), d. bas lim.
Drague , outil de fer , en forme de pelle re-
court)ée , servant à remuer la terre et sur-
tout è tirer le sable des rivières. Y. Galops.
FESSOUR, s. m. vl. nMoni,. Sorte de
bêche ou de houe propre à remuer la terre.
Roqucf.
FEST, radical pris du latin feHum, I,
fêle . dérivé du grec i<miv (hestian) , cé-
lébrer une fête , fait de ima (hestia}, lares ,
feu , maison : Itaque idrXav proprte eef «m-
vivio aliquem apud larem emun , hoe eet ,
domi suœ , exeipere. Yossius.
M. Theis, fait dériver ce radical du celti-
que feet , qui signifie pâture • aliment.
De fettum , par apoc. feet; d'où : Feef-a,
Feet-ar, Festat, Fett-egear, Feel-in, Feet-
enal , Feel-enati, FeH-ibul^r , FeetUml^t^
Feefin-ar , Fee(t-vtla, FeeMmn, Feetoun-
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FES
«r , Fettoun-at , £n-^e<l-oiiUk-ar , En-
fett-oulh-at.
PESTA , 8. r. (fesie) : Fetta , ital. port,
cat. Fiesla , esp. Fête , jour consacre au
culte, en mémoire d'un mystère ou en l'hon-
neur d'un saint; réjouissance publique ou
particulière dans les occasions exlraordi-
oaires.
Ëly. du lat. feslum, fetta. Y. FeH . R.
Faire ftsta , fêter, chômer , célébrer une
fête.
Faire festa en if^auqu'un , faire fête è
quelqu'un , l'accueillir favorablement.
Per fettaê , aux fêtes de Noël.
Festa-de-Diou , Fête-Dieu et non FAe-de-
Dieu.
Il y a quatre fêtes qu'on nomme solennel-
les , ce sont : Pâques , la Pentecôte , Tous-
saint et Noël.
La première fête instituée fut le iabaî ou
septième jour de la semaine auquel l'ouvrage
de la création fut achevé. Après celle-là, fu-
rent instituées , par les Chrétiens , celles de
Pâques , de la Pentecôte et de l'Ascension.
La Fête-Dieu ou fêle du Saint-Sacrement,
fut instituée en 1264 ou 1266 , par le Pape
Urbain IV , confirmée en 1311 par le conale
devienne.
Le pape Jean XXII , ajouta une octave à
cette fête , et fit porter le Saint-Sacrement
eoprocession.
Les Grecs et les Romains, les Egyptiens
et les autres peuples anciens avaient déjà un
très-grand nombre de fêles qui fusaient par-
tie de leur religion. Ency.
Fe$t€b^QMa , fête double , ainsi appelée
parce qu'on double les antiennes.
FBSTAB , V. a. (festà) ; ramnAB. Fêter ,
chômer , célébrer une fête.
Êty. de festa et de la term. act. ar. Voy.
FestyR.
FBSTAT, ADA, adj. et p. (festà, àde).
Fêté, ée , bien reçu partout , à qui on fait
beaucoup d'accueil.
FE8TEOAR, vl. FeiUgar^ caL V. Fef-
tegear ei Festy K.
FB8TEOEAR, V. a. (festedjà); Festefar,
cat. esp. port. Fedeggiare , ital. Festeiare,
basse lat. Festoyer , accueillir quelqu'un ,
lui faire fête , se régaler , feslmer , fah-e
fête.
Éty. du laL feêtam agere, ou de fesUnare.
V.Fe#l,R.
FB8TEJAR, vl. Feitejar , cat V. Fe$-
ttgear,
FESTENAiâ , (festenàl) et
FESTENAU, s. m. (festenàou), et yrand
feitenalf dl. F estai, grande fêle, grande so-
tennité.
Ëty. de feita et de enal, en haut, haute
fêle. V. Fest, R.
FB9TIBULAR,V. n. (festibulà) ; min-
mtujM. Inquiéter, syn. de Tarahustar , y .
c. m.
Éty. de festa et de tribulatio , tourment ,
affliction, trouble-fête. V. Fest, R. et Fut-
tibutar.
Aguotmi feêtibula, cela me dérange , me
trouble.
PE8TIBUI.AT, ADA, adj. (festibnià,
àde). d. baslim. Langoureux, languissant.
FESTIN , s. m. (festin) ; nwnm. Festin,
FES
esp. Fe#(tiii,port. Festi, cat. Festin, banquet,
repas magnifique.
Ëty. du lat. (estum , jour de fête , parce
qu'on ne donnait des festins extraordinaires
que les jours de fête. V. Fest, R.
Faire festa, dounar un festin, festiner.
L'usage des festins date de la plus haute
antiquité. Abraham fit un ^rand festin le
jour qu'il sevra Isaac. Laban invita un grand
nombre d'amis au repas qu'il donna à l'oc-
casion du mariage de sa fille avec Jacob, etc.
FESTINAGIO. S. f. vl. Fe«a'nacûm, esp.
Festinazione, ital. Hâte, empressement.
Éty. du lat. festinatio.
FESTIN ANTMENT, adv. vl. Feattna-
famenle, ital. Kapidement, promptement.
FESTINAR, V. a. vl. Festinare, ital.
Hâter, presser, faire diligence.
Êly. du lat. festinare.
FESTINAR, V. Festar.
Éty. de festin et de ar. V. Festy R.
FESTIVAIi , adj. vl. Festival, anc. esp.
port. De fêle, solennel. V. Fest, R.
FESTIVETAT, et
FESTITITAT, S. f. vl. FeHivital, cat.
Festividad, esp. Ifestividade, port. Festi^
vilÂ, ital. Fêle, solennité, délectation.
Ëty. daht fesHvitatiê, gén. de festiviias.
V. Fest, R.
FESTOLA, s. f. vl. Flûte, chalumeau.
Ëty. du lat fidtda, m. s. V. FisUd, R.
FESTODN , s. m. (festéun); wvwm.
Festà, cat. Festons, ital. Feston, esp. Fes^
tJ&o, port. Feston, dentelures rondes ou trian-
ffulaires, qu'on pratique aux rubans et aux
étoffes pour servir d'ornement.
Ëlj. du lat. festum, jour de fêle, parce que
c'était pendant ce jour qu'on ornait les tem-
ples de festons. V. Fest, R.
FESTOUNAR, v. a. (festoimà); wnertov
luui. Festonner, découper en festons.
Éty. de festoun et dear. V. Fe«l,R.
FESTOONAT, ADA, adj. et p. (feston-
na, àde). Festonné, ée ; découpe en festons.
Éty. de festoun ti de at. V. FeH, R.
FESTOIINIAR,v.a. (festounià). Festi-
ner, donner un festin, un banquet, régaler,
traiter splendidement.
FESTRIT,IDA, dg. Jasm. Flétri, ie.
V. Passit.
FBSTll€,s. m. et
FBSTDGA , S. f. vl. V. Festuga.
FESTUOA, S. f. vl. Festuca, ital. Fétu,
paille, brin de paille. Scion.
Ély. du lat. festuca, m. s.
FESUR, USA, s. m. (fesûr, use); vAivm,
et rAxim. FacUore, ital. Hacedor, esp. Feitor,
port. Faedor,^cat. Faeedor, anc. esp. l^ai-
seiir, euse, celui, celle qui fait. Ce niot s'em-
ploie rarement sans adjectif; qui indique l'ou-
vrage fait. V. Fasur.
Éty. du lat. faeere. V. P.
FESUR D'EMBARRAS, *8. m. Homme
à prétentions.
FESUSA nB llODAS,s. f. Couturière
pour femmes.
FET
835
FET
FÈT, 8. m. (fèt) ; rAca. FoUo^ ital. Betho,
chose faite ou qu'on (ait ;.ce qui est eonve-
nable à quelqu'un lAquo es btn sounfst;
c'est son fait ; Es un fet, c'est un fait , c'est
une chose évidente, hors de doute ; Prendre
turloufetf prendre sur le fait, en flagrant
délit.
Ëty. Ce mot est moderne, on disait anoiea-
nement faeh, du lat. faetum. V. Fm, R.
Au fet, au fait.
Per fet d'aquot, à l'égard de cela.
De fet, en efiet, expr. adv. de facto, port.
En fet de, en matière de...
Lou fet es, lo fet es, il fatlo è, en vérité.
FET , s. m. dg, Employé pour foc , feu ,
par les Gascons. V. Fuee et Foc, R.
DeUmnaywuMefHbènodounm'eduem
Jasmin.
C'est-à-dire.
De toun aimable foc vene doune m'alucar.
FET,vl.V. Felo#etF«,R.
FET OU ra, 11 fit, est souvept employé
pour dit.
En me vesent me /*#, en me voyant il me
dit.
En va vesent fet oh qu*aquoî es beau! en
le voyant il dit : ho ! que cela est beau.
FET, ETA, adj. vl. rm. Felido , esp.
port. ital. Fétide, puant.
Ëty. du lat. fatidus, m. s.
FETANS , adj. vl. Employé substantive-»
ment, ce mot signifie brebis. V. F0,R.
FETENT , adj. vl. FéUde.
Ëty. de /btewlti, gén. defalens, m. s.
FETHES , s. f. vl. nsBi. Emphytéose ,
cens. V.Ftd, R.
FBTIGNOUS, OUA, adj. Fringant,
fort alerte , fort éveiilé4 qui se donne de
grands airs, qui se pavane. Avril.
Éty. du lat. factidus, factice. V. Fae ,
Rad.
FETIVAMENT, V. Fe^Mwimm.
FETOS , adj. vl. mos. Prolifique.
Ëty. du M.fetuosuê. V. Fe, R.
FETOZ,vl. V. Ftftof.
FETTIF , V. Effectif.
FETTI VAMENT , V. EffèeHvament.
FETUS , s. m. (fetùs) ; Feto , ital. esp.
port. cal. Fœtus , on le dit de l'enfant
qui est formé dans le ventre de la mère.
V. Nadoun.
Ëty. du lat. fœtus. V. Fe, R.
FETZ, s. f. vl. Fois. V. Fes.
FETZ, s. f. vl. Lie, fesses, résidu, fiente,
et adj. fétide.
Vous files, il ou elle fit*
Ëty. du lat. /ex, m. s.
Ceraesfett de met.
Elue, de las Prop.
La cire est la lie du miel.
FEU
FEU, S. m. vl. wwma. Feu, anc. cat. Fief
hommage. V. Fief.
Éty. du lat. feudum. V. Fid, R.
FEUADOE, vl. V. Feuatge et Feusatge.
FEUAIi, vl. V. Feusal.
FEUAIa , s. m. vl. mtAi.. Féal, vassal ,
. , ^._^, , , feudalaire. V- Ftd, R.
esp.*mod. Feiho,^ anc. esp. FaiF, amion) 1 FBUâl., a^J. vl. rwtA*. Feudal, cat esp.
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236
FEU
porl. Feudale, ital. Féodal. Voy. Fid, Rad.
FEUAMENT , adv. Vl. rivAnuar. Féo-
dalemenl. V. Fid, R.
FEUATOE, 8. m. Vl. RUAOGB, rBOfATOB.
Inféodalion. V. Fid, R.
FEUATIER, vl. V. Feudalari cl Fid,
Rad.
FEUD, nv, soas-radical pris da latin
feudum^ Gef, domaine noble, et dérivé de
fides, foi, ou de fidere, ajouter foi.
De feudum^ par apoc. Feud.
De fend, par la suppression de d et le
changement de uen r, fev; d'où : Af-fev-ar,
Af-fetHit , Sobre-arre fin-ar j Sobre-feu,
Sobre-fieu, Sobre-feuê-ar , Sobre-fiu, A-
feuê-ûtge, Af-feu^r, Af-feu-at, Af-feu-ator,
Af-fieusa-ment, Ârrea-fina-ment , Arrea-
fiu-ar,Arrer-fieut, Ara-fieui, Are-fiuater,
FEUDATARI , s. vl. msAT»B. Feuda-
iari, cat. Feudatario, ital. esp. port. Feuda-
taire, vassal qui lient un bien en fief et qui
doit foi et hommage au seigneur dominant.
£ty. de la basse lat. feudatariui. m. s.
V. Fid, R.
FEUNEJAR, T.n. vl, ramniAB, rsuisiAii.
Faire félonie; être en fureur. V. Félon, R.
eiFelneiar.
FEUNE8ABIEN8,tI. y. Feunexament.
FEUNETAR, vl. V. Felneiar.
FEUNEZABIENS , adv. vl. Traltreuse-
Hienl. V. Félon, R.
FEONIA, s. f. vl. Honte, félonie, scélé-
ratesse. V. Felnia et Félon , R.
FEONIAR, vl. V. Felneiar.
FEURER, s. m. anc. béarn. Février. V.
Febrier.
FEDSAL , vl. V. Feual et Fid, R.
FEUSATOE, vl. V. Feuadgt et Fid, R.
FEUSATIER, s. m. vl. FeudtUire. V.
Feuzatier et Fid, R.
FEUSE , vl. Fougère. V. Feouve.
FEUSIBRA, vl. V. Feouviera.
FEUTAT , s. f. vl. V. FidelitaUi Fid, R.
FEUTRAR, V. a. vl. Feutrer, préparer
le feutre, donner la consistance du feutre.
FEUTRE, s. m. vl. Tapis, porte lance,
arrêt V. Feoutre,
FEUZAI. , vl. V. FeutaL
FEUZAMENT , 8. m. vl. Fiel. V. Fid,
Rad. '
FEUZATIER, rsotATm. Feudataire. V.
Feudatari et Fid, R.
FEV
FEVANMENT, adv. vl. V. Feuameni ti
Fid, R.
FEVATER8, 8. m. vl. FeudaUire, tenant
fief. V. Ftd.R.
FAVATIER, vl. V. FeudataH et Fid ,
Rad.
FEVOS , adv. vl. Voici. V. Ecvoê,
Fevos Boeei eadegut en afan.
Poème sur Boëce.
Voici Boëce tombé en souci.
FEVRIER, Feveretro, porl. V. Febrier.
FEX
FBZAT, 8. m. (fcxâ). Nom qu'on donne,
a Montauban , à une espèce de géteaa ou
FEX
pâté de foie , dont le foie et la panne du
porc font la base , qu'on fait cuire dans un
moule appelé eagnoL
FEY
FETRA, vl. V. FHra.
FET8CIER, dg. Bergeyr. V. Faiuier
et Portafais.
FET8SOU , d. lim. V. Façoun et Fae,
Rad.
FEYT , dg. Pour fait. V. Fach et Fae ,
Rad.
Taleou dit, taleou feyt,
Jasm.
FEZ
FEZ , vl. rAoïiBT. Il OU elle fit.
FEZANDIER , s. m. vl. Faccendiere ,
ital. Industrieux, adroit, intrigant; qui élève
des^ faisans.
Éty. du lat. faeiens. V. Fae, R.
FEZAT , adj. et p. vl. Enchanté , en-
sorcelé.
FEZAUTAT , 8. f. vl. Fidélité. V. Fe-
xellat et Fid, R.
FEZECIA, vl. V. Fezieia.
FEZEL, adj. vl. Fidèle. V. FezeU et
Ftrf,R.
FEZELTAT , 8. f. vl. rasuTAn , rs-
sBOTATs, nsAvrAT. Fidélité, bommagc. V.
Ftd,R.
FEZE88EN , vl. Qu'ils OU qu'elles fis-
sent.
FEZE8SETZ, vl. Que vous fissiez,
FEZE8T, vl. wwMur. Vous fitCS , il OU
elle fit.
FEZEUTAT, 8. f. anc. béarn. Fidélité.
\.FezeUateiFid,K,
Et jurer an li fezeulat.
Fors et Cost. de Béarn.
FEZI,vl.Jefis.
FEZIGA, s. f. vl. Physique, médecine.
y.Phytica.
FEZICIA, 8. m. vl. Physicien, médecin.
V. Pkytieien,
FEZIGIAIRE,8. m. vl. FeudaUire, te-
nancier de fief, légiste.
FEZICIAN, 8. m. vl. rasiuA. Médecin.
Ety. de p^y#tdaii,angl.
FEZIEOU , dl. Alt. de FuHou, v. c. m.
FI
FI, temps du verbe /oublier, dl. Je fus:
Nient fi mens fnihil minut fuij, je n'ai point
été inférieur. Sauv.
Éty. dulat./tii.
FI , adj. vl. rw, riKt. Sincère, assuré, fidè-
le, pur, certain, vrai : Que es faU ni et fi, ce
oui est faux et ce qui est vrai , V. Fin, dont
fi, n'est qu'une altération ; paix, accord; De
fi, certainement, positivement; il ou elle se
fie.
FI, Fi! interj. qui marque le dégoût, la
répugnance, le mépris.
FI , dl. Fi, cat. Pour fin, V. Fin,
FI, Pour foi, V. Fe et Fid, R. promesse,
assurance, vl. Per ma fi, par ma foi, je le jure,
cela est vrai.
FIA
FIA
FIA, s. f. vl. Figue. V. Figa.
FIA, Que cela soit. V. Fiat.
FIA , Aller, de Filha, v. c. m.
FIA , Aller, de Feda, v. c. m.
FIABLE , ABLA, adj. (fiable, àble). A
qui Ton peut se fier ; vl. croyable, digne de
foi.
Éty. de fi, foi, et de able. V. Fid, R.
FIACRE, nom d'homme. Fiacre.
Pair. Saint Fiacre, solitaire, honoré le 30
août.
FIACRE, s. m. (fiâcré). Fiacre, cocher
ou carrosse qu'on loue sur la place.
ÉJy. d'une image de saint Fiacre, qui ser-
vait d'enseigne au logis ou un nommé Sau-
vage, commença à louer ces sortes de voi-
tures, vers 1680, qui n'existaient pas encore
au commencement du règne de Louis XIV.
FI AL, radical pris du latin phiala, fiole,
et dérivé du grec «ptoAr) (phialê). m. s.
De phiala, par apoc. phial, et par le chan-
gement de ph en f fiai; d'où ; Fial-a.
De fiai, parle changement de a en o. fioî;
d'où : Fiol-a, FioUar, FiouUar, Fio^at.
FIAL , d. bas lim. Fiado, port. Pour fil,
y.Fil,FioueiFil.R,
FIALA, s. f. vl. Coupe, fiole. V. Fiola,
plus usité.
Éty. du lat. phiala, dérivé du grec «pikXti
(phialé), m. s. V. Fiai, R.
FIALADA, s. f. (fialâde), dl. Fiada,
port. Une file. V. Enfilada et Fil, R.
FIALADURA, s. f. Matière à filer. V.
Filadura, Fileira et Fil, R.
FIALANDIERA, 8. f. Suppl. à Pellas.
V. FilHrie.
FIALA8, V. Filas et Fi(, R.
FIALBA8TA , S. f. dl. V. Faufila et
F«,R.
FIALBA8TAR , V. a. d. bas lim. V.
Faufilar et Fil , R.
FIALEIRI8, V. FileiHs ei Fil, R.
FIAUST, V. Filet et Fil, R.
FIALFRA, S. f. (fiàlfre), dl. Effilure ,
filet, filament, filandres.
Éty. de fiai, fil, V. Fil, R. et defra,
frach, rompu, brisé.
FIAI.FRE6EAR, v. n. (fialfredjà), dl.
nsuriiBosAK. Filer, jeter des filandres; on
le dit de certaines viandes filandreuses.
Ély. de fiai, pour fil, V. Fil . R. et de
fregear, frangere, rompre. V. Frag, R.
FIALOU8A, s. f. dl. V. Coulougna et
Ft(,R.
FIALOU8ADA, S. f. dl. V. Coulougnada
et Fil, R.
FIALOU8IER, 8. m. (fîalousié) , dl.
CAUSA. Chambrière , anneau de fil de fer ,
ganse de ruban ou de èordon , Hxée k
l'épaule de la fileuse , dans laquelle elle
passe la quenouille pour la tenir en état.
Éty. de fialousa et de ier, qui sert k la
quenouille. V. Fil , R.
FIANÇA , s. f. (fiance) ; riAnsA. Fianta,
cat. Fiança, porl. Fidanxa, ital. Confiance,
foi , assurance , sûreté , fidélité , caution.
V. Fisança,
Ety. du lat. fidenlia , m. s. V. Fid, R.
Digitized by V^i^OQlC
FIA
Vous va douni à fiança, je tous le donne
en confiance, ou a (H et fiança,
FIANÇAIUIAS , 8. f. pi. (fiançailles) ;
ACCOOBDAlUiAS , COCRCHOOOT. FianÇaîlleS, OfO-
messes de mariage , le repas que Ton fait à
celte occasion.
Ëtj. du lat. fidenlia . assurance , foi don-
née , parce qu'anciennement on nommait
fiancB ou fiancaiUet , tout ce qu'on pro-
mettait sur sa foi ; dérivé de fidei^ foi. V.
Fié, R.
Les circonstances qui précédèrent le ma-
riage du jeune Tobie et celui d'Isaac avec
Rebecca , prouvent que les fiançailles sont
presque aussi anciennes que le mariage.
Chez les Grecs, avant que de célébrer les
noces, il y avait un jour destiné à célébrer
les fiançjillles. V. Spontalia.
FIANÇAR, V. a. (fiança) ; nciiçAm- Fian-
cer, accorder un mariage, faire la cérémo-
nie des fiançailles; inquiéter, embarrasser,
Gros.
Ety. de fiança , foi , et de la term. act.
ar. V. Fid, R.
FIANGAR 81 , V. r. Se fiancer, se don-
ner mutuellement promesse de s'épouser.
FIANÇAT, ADA, p. et S. (fiança, àde).
Fiancé, ée, qui a donné promesse de ma-
riage. V. Fi(l,R.
FIAN8, dg. Pour/iianf, fiant.Bt fiant.
FIAN8A , s. f vl. ruAHSA. Fidansa^ anc.
cat. Fiansay cat. mod. Fianza, esp. Fiança,
port. Fidansa, ilal. Confiance, foi, assuran-
ce, traité, hommage. V. Fiança.
Êty. du lat. fidentia, m. s. V. Fid, R.
FIAN8AR, T. a. vl. Fidanxare, ital. Pro-
mettre, garantir. V. Fid, R.
riANSOS, adj. vl. V. FtiOfi*o*et Fid,
Rad.
FIANTA, Pour fiente. V. FenUa et Fum,
Rad. 2.
FIANTAR, v. n. (fîanlà) ; rsnA«. Fien-
tcr, rendre la fiente.
FIAR, Fiar, cal. esp. port. Sync. de Fi-
sar, v.c. m. elFtd, R.
Égpaide fiar y on ne peut se fier à lui.
FIARA , Aller, de Fiera, v. c. m.
FIARAIRE, et
FIARAIRI8 . V. Filaire, Filairis et Fil,
Rad.
FIABANDRA, d. m. V. Filandra,
FIARANDROU8, md. V. FHandrous et
Fil R.
FIARAR, d. m. V. FHar.
FIARARELA, V. Filaire, airis et Fil,
Rad.
FIAREIRA , d m. V. Fileira.
FIAREIRI9, d. m. V. FUeiris et Fil,
Rad.
FIARET , 8. m. d. m. V. FileL
FIARI, nom d'homme (fiâri), dl. Phé-
bade.
Pair. Saint Phébade , Phehadius , évè-
que d'Agen, mort h la fin du IV»^ siècle,
dont rËglise honore la mémoire le 25 avril.
FIA8GA, s. f. (fiasque); wlabca, ruAtcA,
VOUA, n.At«vBTA. Fiasco, cal. Frateo, esp.
Fiasca, ital. Fourniment, étui en forme de
fiole ou de poire, qui renferme la poudre que
les chasseurs portent avec eux, ou celle dont
on amorce les pièces d'artillerie, on dit aussi
fiaique et poire à poudre.
FIA
Ë(y. de rilal. fiatee, t>ooteille, on du grec
çiAXtj ( pbialé ) , m. s. ou de «piaXt^rxT)
(phialiské), petite bouteille.
FIASGA,8. f. Pour bouteille. V. Bou-
telha,
FIASQUEOEAR, V. Flaiquegear,
FIASTRB , vl. V. Filhattre et Fil, R. 2.
FIAT, inleij. {fMi)\ nA. Ftaf, cat. esp.
Que cela soil, que cela se fasse.
Ety. du lat. fiai, m. 8. V. Fae, R.
Fiat per iou, j'y consents.
FIAT »ui MB. d. lim. Quant à moi.
FIATA, s. f. (fiâle), dl. Lampée. Voy.
Lampada,
Ëty. du lat. fiaia, fois, coup.
FIATOLA, s. f. (fialôle): LAitmoA. La
fiatolc, Stromateut fialola, Lin. poisson de
l'ordre des Holobranches et de la fam. des
Pantoptères (à toutes nageoires).
Ëty. du lat. fialola, qui désigne le même
animal.
FIS
FIBATIER8 , 8. m. pi. vl. Gens à fief ,
possédant des fiefs ou ficfiés.
FIBLA, s. f. vl. Boucle, galon.
Éiy . du lat. fibula , agrafe , formé de fihra,
extrémité.
FIBLAR, V. a. et n. (fiblà) , dl. et g.
riBBLAm. Fléchir, lâcher, plier; mollir. Voy.
tlegar.
Ély. du lat. fiexihilit, V. Flech, R.
Lourme toni fitr fiblo dint sajouynetta.
Jasmin.
FIBLAT, ADA, adj. et p. (fiblà,àde).
Plié,ée. y.Plegat.
FIBUB, IBLA, adj. (ûblé, ibie). Voy.
FeibleeiFl€ck,l\.
La luna et fibla , la lune décroît.
FIBRA, 8. f. vi. Fibra , cat. esp. port,
ital. Fibre.
Éty. dulat. /i&ra,ro. s.
FIBRE, s. m. Un des noms du Cas-
tor , V. c. m.
Ety. du lat. fiher.
FIBRE8, s. m. pi. (fibres) ; Fibre, ital.
Fibras, esp. port. Fibres.
Éty. du lat. fibrœ , arum.
FIO
Fie , 8. m. (fie) ; Fie , anglo-saxon ,
Ficus, basse lat. Fie , excroissance charnue
2ui survient à difiérentes parties du corps
es bétes de somme.
Éty. du lat. ficus , figue, à cause de la
ressemblance qu'a celte tumeur avec ce fruit.
V.Ft^,R.
Fie , 8. m. vl. Blessure , contusion.
Fie, n««m , ICA , désinence prise du latin
ficus , a . et dérivée de facere , ^acto, faire ;
qui joint au terme variable l'idée de produire
ou de faire.
De facere . par apoc. fae ou faqu , et par
le changement de a en < , fiqu . /te ; d'où :
Fiqu-e , Morbi-fiqw , Magni-fique , iea ,
Paci'fique , Paei-fica-ment , Soporifique ,
Sdenli'fique , Esped-fique, EfounouH-fir
que.
Fie
237
■ FICA , 8. f. vl. Appui , chose fixe , piqûre.
V. Fich, R. *^^
FIGAGA , Alt. de Ëfficaça , v. c. m^
FIGALH, 8. m. (ficâill), d. m. ncAO,
wcAi. Crochet de fer mobile , fixé au cour-
bel du bât , dans lequel on passe la corde
nommée tour(oiiy«ra,avant de la tordre avec
le garrot pour serrer la charge.
Éty. de ficare, ficher, planter, fixer, parce
qu'on y fixe la corde. V. Fich, R.
FIGALHAR, v. a. (ficaillà). Passer la
corde dans le fiealh.
Ëty. de fiealh et de ar, V. Fich, R.
FIGALHAT, ADA, adj. et p. (ficaillé,
àde). Fixé, passé dans le crochet ou fiealk,
V. Fich, R.
FIGAMENT, vl. V. Fixament et Fieh ,
Rad.
FICANÇA . 8. f. ( ficânce ). Prendre
ficança, se modeler sur quelqu'un, l'imiter
en tout , suivre en tout son exemple , Gare,
se fixer sur quelqu'un. Y. Ëfficaça et Fich,
Rad.
FICAR, désinence dérivée du verbe latin
f:are, inusité , qui jointe à un substantif oo
un adjectif, sert à former un grand nom-
bre de verbes, (}ui signifient tous en général,
faire la chose indiquée par le radical ; par
syncope ficar, est souvent réduit en far.
Sancti'ficar, de sanetus, sancti et de ficar,
faire, rendre saint.
FructX' ficar, ou fiar, faire du fruit, fruc-
tifier.
Pad-ficar, pacifier, faire la paix.
FIGAR, V. a. vl. rt»»iui. Ficar, cat. Fin-
car , anc. esp. port. Fijar , esp. mod. Ftc-
care, ital. Ficher, enfoncer, attacher, clouer,
appuyer, fixer.
Ëly. du lat. figere. V. Fich, R. tiFxchar.
FIGAR, V. a. (ficà), dl. Mettre ou jeter
dedans. V. Fichar et Fich, R.
FIGARI, 8. m. vl. Figon, qui se nourrit
de figues.
Ély. du lat. ficarius, m. s. V. Fia, R.
FIGAT, ADA, adj. et p. vL Fiché, ée;
planté.
Ély. de fie et de at. V. Fich,^.
FIGAU , 8. m. Avril. V. Fiealh et Fich,
Rad.
FIGEI«A , 8. f. (ficèle) ; povLomiAao, rAit-
•sixA. Ficelle , on ne donne, en Provence, ce
nom qu'à une petite corde d'environ une
ligne de diamètre, composée seulement de
deux fils commis, celles qui en ont davantage
s'appellent Grame, v. c. m.
Alongar la ficela , exp. prov. prolonger,
différer.
Ély. du lat. fidicula, petite corde àboyao.
V. Fid, R.
L'espèce de dévidoir sur lequel on met la
ficelle, s'appelle ficeliier, en français.
Lisseou, petit peloton de ficelle; ficelle
avec laquelle les artificiers lient leurs
cartouches. Filagore.
FIGBI«AR , V. a. (ficela) ; wmncsMjM, Fi-«
celer, lier avec de la ficelle.
Ëty. de ficela et de ar. V. Fid, R.
FIGBLAT , ADA . adj. et p. (ficela, àde).
Ficelé, ée, lié avec delà ficelle.
Ëty. de ficela et de at. V. Fid,R.
FICELS, adj. vl. Fidèle.
FICH, wtc, n»f n, nx, toviM, raoïcal
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238
Fie
dériTé da laL figere, (igo,fiwum, ficher,
fixer, appliquer, afficher.
EtUra-fig-ar, Enira-fig^aL
Defixum^ aup. par appc. fix; d'où : Fix-
er, FiX'Otf Fix-e^ Fix-a, Fixa-ment,
Fix-aiion^ Cruà-fix^ A- fix.
De fix, par le changement de d? en e. /S«;
d'où: Fie-a^FiC'alh^fie'alh'ar^Ficalhratf
JPtcar, Ftc-ol, Det-jieat^ Fie-ança^Fic-ou,
Fiqu-eia.
De fix, par le changement de I en eh, fich;
d'où : FIcfc-a, Fieh-ar, Fich-al, Tra-fieha,
Fieh^airaun^ Fich-au. Fieh-aut^ Fiehe-et-
irai, Fkha-harau, FicK-oir, Fieh-ouira,
Fich'Ount Fîch-u, Fieh-ui^ Af-fich-ûy Af-
fich-aire. Af-fich-ar, Af-fich-at, Af-fieh-ur,
Af-fic-al, Affic-ur, A-fie , A-fiear , Af-
finçh-atf Af-finch-ar, Af-fiqu-eti^ Af-fise-
ar, Af-fit-caL
De (ix^ par la suppression de x, fi; d'où :
ÛTud fi-ar, Cruei-fiai, A f- fiel-ion, Fige-
nr^ Tra figar.
De fi^, par k changc'ment de x en 9$Jis$:
d'où ; Tala-fii$ar » Fitt-a , Fiss-ar, Piis-
ada, Fui'Oun, Fu$aâ'UTa,Fiii'al^FitiaU
oun, Fisêourl-ar, Fiitot.
De /i#«, par le changement de t* en otit ,
f(mii$ ; d'où : Fouiis-ada , Fouist-ar ,
Fouiss-eL Fouiês-ina . Foust-aloun, Foua-
inot An/i-gi-med, Afiig-ir, À-fita-ment,
A'-fiia-fiun.
FICH , yI. Je fis.
FKIHA, 8. f. (fitche). Fiche, marque
qu'on donne an jeu et qui a une valeur de
coDventioD.
Èij, On a cru que ce nom a?ait été donné
à ces marques, parce qu'elles furent d'abord
pointues pour pouvoir être plantées ou fichées
sur la table. Biais M. Roquefort, qui fait ob-
server qu'onj trouve encore en Angleterre,
dans les anciennes bottes de jeu , des fiches
de nacre , qui ont la forme d'un poisson ,
lait dériver ce mot de l'anglais fiih , poisson,
et il dit que le mot fiche ne remonte qu'au
temps de la reine Elisabeth; d'où vient aussi
le nom de panier, donné k la petite corbeille,
dans laquelle les fiches sont placées ; parce
que c'est ordinairement dans des paniers
qu'on porte le poisson.
^ FICHA y s. f. (fitche); Fixa, esp. port.
Fiche , petite penture de cuivre ou de fer ,
servant a fixer les portes d'un petit volume ;
fétu , brin de paille.
Éty. du lat. fixa , p. f. du verb. figerê ,
ficher, planter, clouer. V. Fich, R.
Dam une fiche on nomme :
▲ILES on LABIES « 1m dcu pMJu* pIai|Ma qol Mat
jiiInlM an ipoyati d'un* charnière.
CHARNIÈRE , U rtfanion in pmté» fités par wm broeb*.
RIVURE oo LACET , la goupilla qui paua dani lat ncnidi
iIm ailaa et qui larme la diamière.
HCBUD , la tnw dmm leqaal paMa la broalM.
Il y a des fiches à gond qui n'ont qu'une
aile.
FICHAIROUN , s. m. (fitchéiréun). Har-
pon, fichure, V. Fiehouira,
Éty. Augm de ficha, V. Fich , R.
FICHAâiASSIAB, V. a. etn. (fitchamas-
sia); mcHBiAMiAa, roomMLtsiA», act. Inquié-
ter, tourmenter, 4ch. n. niaiser, s'amuser
à des bagatelles.
Fie
Ëty. déficha, fiche» fétu, de man^ main,
et de la term. act. agere^ ar^ s'amuser avec
des félus, avec des riens.
FICHAMA88IAT , ADA, part, (fitcha-
massià, àde) ; ncmiAMiAT. Malingre, in-
quiet, qui est mal à son aise, indisposé.
FICHANT , ANTA, adj. (fitcban, ànte).
Fichant , anle , qui contrarie , traverse, fait
de la peine.
FICHAR , V. a. ffitchà) ; ncAs, bicak ,
rvAUBAm. Fieeare, ital. Fixar^ esp. Finear,
port. Ficher, enfoncer, faire entrer par la
pointe; mettre, placer, appliquer.
Ëty. de ficha et de ar, ou du lat. fixare
et figere , m. s. V. Fich, R.
Fichar un boiseou, un souffiet^ appli-
quer un grand coup, donner un soufflet.
Fichar en pritoun , mettre en prison ,
déplaire . inquiéter.
Aquoi me ficha en eaire , cela me con-
trarie.
Mandar faire fiche, envoyer promener.
Que fiches aquit? que fais- tu là?
Fichar au toou, anattre, renverser.
Fichar lou camp, s'enfuir.
FICHAR SE , V. r. Se moquer , braver,
mépriser : Se fichar de quauqu'un , se mo-
quer de quelqu'un.
Éty. Ce mot est une altér. inventée pour
masquer un mot déshonnéte, f. . . .
FICHARINZ , s. m. vl. Coupe-jarret ,
sicaire , brigand.
FICHASSA, S. f. (fitchâsse). Niaise,
simple , fém. de fiehaisoun.
FICHASSOUN, OUNA, (fitchassôun ,
éune). Morveux , euse, V. Fouliisoun ; rap-
porteur, en d. bas lim. V. Happortur.
FICHAT, ADA, p. (fitchà, àde). L'ai
fichât au 800U, je l'ai renversé, abattu,
Vai fichada à la earriera, je l'ai mise à
la porte. V. Fich, R.
FICHAT, ADA, adj. et p. ncanr. Perdu,
ue , qui est sans espoir de guérison , en
parlant d'un malade.
FICHAU , s. m. ([ fitchaou ) ; ncHAVOA.
Avril. Nigaud, imbécile, sot, coup.
Éty. de fichai , planté comme une fiche.
V. Fic/i,k.
FICHAUD, ADDA, adj . et s. V* Fichau.
FICHAUS , s. m. pi. (fitchàous). Coups
donnés ou reçus : Qu a agul leis fiehaus ?
qui a reçu les coups, qui a été battu?
Éty. de fichar, frapper, appliquer, don-
ner des coups. V. Fich, R.
FICHE, interj. (filché). Certes! peste.
Vai te faire fiche, va te faire pendre, va
te promener.
FICHEIROUN, V. Fichouira.
FICHESA,8. f. (fitchèse). Vétille, chose
de peu de valeur ou de peu d'importance ;
niaiserie.
Éty. de ficha , fétu.
FICHETRAI , (fichetràî). Entrer et sor-
tir, parlant d'un soulier à demi éculé, dont
le pied ne fait qu'entrer et sortir. Gare.
Acculé, n'est pas français, dans ce sens ,
il faut éculé.
Éty. déficha, et de Irai, ficher et arra-
cher. V. Fich . R.
FIGHIBARAU , s. m. (fitchibaràou) : cw-
cAMioT. Pétard d'argile , jeu d'enfant qui con-
siste à faire éclater , par la compressioq de
ne
l'air , de petits vases d'argile , en les lançant
avec force contre un corps dur.
Éty de fichar , appliquer. V. Fich, R.
FICHIMASSIAR, V. FiehamatHar.
FICHDIASSIAT, ADA, Y. Fichûmoê-
eiat.
FICHOIR , s. m. prov. mod. pour fichoir»
V. FichountiFichjR.
FICHOU , s. m. (titchou) ; ncm. Dépit ,
colère: M'a fach venir lou fichou, il m'a
fait mettre en colère.
FICHOUIRA, s. f. (filchooire) ; ncMu-
■ovR , ncHoim , vav9§mA, ncm>simA. FichurOf
feone , fouine ou fouane , espèce de trident
composé de plusieurs dents en forme de fer,
de flèche, propres à percer le poisson el à le
retenir ensuite.
Éty. de fichar, ficher, enfoncer. V. Fich,
Rad.
FICHOUIRA, s. f. (fitchouîre). Fiche,
outil dont les maçons se servent pour faire
entrer le mortier dans les joints des pierres.
FICHOUIRA , s. f. dl. Tout ce qui sert à
afiermir, k fixer, à attacher.
Éty. du lat. fixorius-clavus.V, Fieh, R.
FICHOUN. s. m. (fitchoun), dl. V. Ft-
eftotttra et Fich, R.
FICHOUN, s. m. (fitchoun); ncw»»,
■o»9CBTA. Fichoir , morceau de bois fendu
avec lequel on fiie des estampes à une ficelle
tendue.
Éty. de fichar, ficher. V. Fich, R.
FICHOURLAR, d. bas lim. Y. Fie-
sourlar,
FICHU, s. m. (fîtchù), et impr.
FICHUR, s. m. (filchùr); Moocaom.
Fisiii, ital. Fichu, port. Fichu, mouchoir
que les femmes portent au cou.
Éty. du lat. figere, ou du vieux verbe /!-
care, ficher. Y. Fich, R.
FICHUT, UDA , adj. et p. (fitchù, ùde).
V. Fichai.
Ce mot est souvent employé pour en dé-
guiser un autre plus bas encore, foutui:
Aquot es un fichul temps, c'est un mauvais^
temps On le dit aussi pour perdu ; Aquei^
home es fichul, cet homme est perdu ;
Moun argent es fichul, mon argent est perdu.
Y. Fichai.
Ety. de fichar, fichât, fixé, cloué. Y. Fich,
Rad.
FICI, désinence, dérivée du lat. ficare,
inusité de facere, fado, fieium, fait, qui fait,
qui se fait.
Arti'fici, ce qui se fait par art.
Bene-fiei, qui produit du bien, un revenu.
Sacri'fici, etc.
FICOR , adj. vl. Jeune, celui qui est dans
la fraîcheur de l'âge.
FICOU8, OU8A, adj. (ficous, ôuse). Dé-
daigneux, euse; fruit atteint par les vers. Aub.
FICTIF, IVA, adj. (fictif, ive): FiUizio,
ital. Ficticio, esp. port. Mclif, ive; feint, fa-
buleux, qui n'existe que par supposition.
Éty. du lat. ficlUius, m. s. Y. Fig, R.
FICTION, s. f. (fictie-n) ; ncTun. Fiii-
sione, ital. Ficcion, esp. Ficcià, cat. Fie-
çâo, port. Fiction. Y. Fablael invention.
Éty. du lat. fictionis, Rén. de fictio, dérivé
de fingere, feindre. Y. Fig, R.
FICU8A, s. f. (ficûse). Femme qui met
les dents aux cardes.
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Fie
FIGXIO, 8. f. vl. Voy. Fictim et Fig,
Rad. 2.
FID
FIDt nt, rmsi., rs, n, railicil pris do la(.
/Id^re, /!do. /itutn, ajouter foi, se fier; d'où:
/l<iff,.foi, fiieliê, eonfidere.ptrfidnê^ fœdus,
fmderii^ traité, alliance.
De /Ulef , gén, de fidei , par apoc. /Id :
Ftdn-eomû, Per-fid-ia, Per-fid-e, Coun-
fid-ança, Àf-fié-ar^ Af-fid-ai^ Coun-fid-
anL
De fideliê, qui garde la foi promîae. fidè-
le» par apoc. fidel; d'où : Fidely Fidel-a^
Fidela-mefU, FidtUe, Fidel-Ual, Fid-eùu,
In-fidilament, In-fidel-e, In-fidelUat^ Fi.
De fUum, suppression de Mo, par apoe.
fi$: d'où : Fi#-or, FiêHibU, FU-ança^ Fii-
a, PUança-ment^ Fis-ant-at, Mei^fi$ar^
Mêi'fisantt Fw-el , FUel-ment, Fis-tnça,
Mei-finnça^ Meê-fisenci, FUs-Oy Coun-
fitar, C&uti'fii'Urt Des-fitar, Des-fiê-etU,
Mkê-fip^ Rt-fiJhar. De-fiat^ Dtirfiat, Met-
fitent.
De /ide#. par la suppression de id el de # ,
f$: d'où: Fa, Fe^le. Fe-al, Feal-meni^
Fê^Uai, Fed-a, Feg-a, Fe^menHl, No-feg-
ar^ No-fex-ar.
De fid€$, par sync. de des, fi; d'où : dmn-
fi^ar^ Coun-Â-at, Coun^fi-ança, Det-fi^ar,
Mes-fiarj me^fianca. Des- fiança, Affiar^
Àf-fiai, Af-finsa-meni, Des- fi, FûabU.
De fœderiêf gén. de fœdus , par apoc.
fœder^ feder ; d*où : Feder-ar , Feder-at ,
Feder-atian, Coun-federalion, No-fez-at^
Fetif-al, Fix-anlrai, Fet-tl, Fex-el-tat, Fe-
leu-UU, No-fez-ar, Feth-et, Feu^ Feudat-
cri, Feuxai-ier^ Fevai-en, Fi-ança, Des-
fiança^ Mes'fiança, Fianç-alhaê.Fianç-ar,
Fianç-at, Fiaiw, Fi-ar, Fti-att«. Ft«-aiif a,
F«^, FûaiMa-ifietU, Ft«-ar, Fix-êl, Fit-
eu, Fiz-eutaU, Fi-ef, Fie-faeh, Fiel, Fi-
léi-menf, Fieoii, Fieu, Fiu, Fiu-aU, Mes-
fiant, Foey, A-fia-men, A-fians-ar, A- fi-
ât. A'fi-aiy Hid-ar.
FID, 2, ncBL, radical dériré du latin /Idù,
is, corde d'instrument de musique, d'où :
fidieeUa, înus. petite corde, ficelle.
De fidis, par apoc. fid; d'où : Fid-ek Fi-
dêl-ier, Fid-eau.
De fidieeUa, par sync. de di. ficela : Fiesi-
ar, FieeUat^ Èn-fieelar, En-fiieelat, Feli^t
FIDBIGOMIS. s. m. (fideicoumis); Ftdf-
cammeeso, ital. Ftdeteomtto , esp. Ftdei-
commiesOf port. Fideieommie, cat. Fidéi-
commis, disposition par laquelle un testateur
charge son héritier institué de consenrer et
de rendre h une personne désignée, la totalité
ou une partie des biens qu'il lui laisse, soit
au bout d'un certain temps, soit dans un cer-
tain cas.
Éty. du lat. fideieommiesum, chose con-
fiée à la foi ; de fidei, gén. éefidee et decom-
mÙMCtn. V. Ftd.R.
rmElé,\. Fidèle.
FIDEUAIIENT, adv. (fidelamein); Fi-
delment, cat. Fidelmente^ ital. Fielmenie,
esp. port. Fidèlement, avec fidélité.
Éty, de fidêla et de wunt, d'une manière
fidèle. V. Fid, R.
FIDBLB, nom drhomme (fidèle). Fidèle.
FID
Pair. L'Église honore quatre saints de ce
nom, les 23 mars, 24 avril, 21 août et 28
octobre.
FIDELE, ELA, adj. (fidèle, èle); n-
BBoo. Fidèle, ital. Ftel.esp. port. Ftd^l, cat.
Fidèle, qui est exact à garder sa foi, à rem-
plir ses engagements, qui reste attaché, qui
est probe et intègre.
Ety. du lat. fidelie, formé de /idea, foi, et
de û,qui a delà foi. V. Ftd, R.
FIDELES, s. m. pi. (fidèles); Fîde2e#,
basse lat. Fidèles, nom qu'on donne aux
Chrétiens après le baptême, parce qu'ils ont
reçu la foi.
FIDEUBR, s. m. (fiddié). V. Vermi-
eheliaire.
Éty. de fidel ou fideou, et de ier. Y. Ftd,
Rad.
FIDELITAT, 8. f. (fidélité); Fedeltà,
ital. Fedeiidadj esp. Fidelidade, port. Fi-
delitat, cal. Fidélité, vertu qui consiste à
garder fermement sa parole, ses promesses,
ses conventions; constance en amour; exac-
titude, probité scrupuleuse.
Ety. du lat. fidelitatii, gén. de fidelitas.
V. Fid, R.
FIDELMEN, v1. FideUnent, cat. Voy.
Fidelament,
FIDEOU, adj. (fideéu) ; Fûo, port. Fi-
dèle. V. Ftdefe et Ftd, R.
A pople fideou
Ni eitadJela ni caeteou Prov.
FIDEOU, S. m. Fideoe, esp. Fideu, cat
Pour vermicelle. V. Vermiehelie,
Êly. du lat/idû.V. Fid, R.
Que Vy ajuequoeàde lenHUoi,
Fideous, menudets et ourdiae*
Michel.
FIDUCIA, s. f. vl. Fiducia, anc. esp.
port. ital. Confiance.
Ély. du lat. fidueia, m. s.
FIE
FIE, Gare. V. Figa et Feda.
FIEBRE , dg. Pour fièvre. V. Fehre,
FIEF, s. m. (fièf) ; raoo. Feudo, ital.
esp. port. Feu, anc. cat. Fief, domaine no-
ble.
Éty. de la basse lat. feudum , dérivé du
lat. fides, confié à la bonne foi. V. Ftd, R.
On n'est point d'accord sur l'origine des
fiefs , l'attribuant , les uns aux Romains , les
autres aux Lombards , et d'autres aux Fran-
çais. V. Sur ceux de Provence, le Traité de
l'Hérédité des fiefs de Provence, par noble
Jacques Peissonnel, avocat ; Aix, 1687 , un
vol. in-octavo.
Le plus ancien monument où l'on trouve
le mot fief, est une constitution de Charles
le Gros , qui mourut en 888. Ce mot était
alors synonyme de bénéfice.
FIEFAGH , part, (fiefôich). Fieflë , au
suprême degré ; il ne se prend qu'en mau-
vaise part : Couquin fiefach , coquin fieflfié
ou parfait coquin.
Êty. Fiefach, esi le part, de fiefar, don-
ner un fief. V. Ffd , R.
FIEFAGH, ACHA, adj. (fieft, itohe) ;
nsTAT. Fieff&i ée , on le joint avec un subs-
FIE
239
tantif qui marque un vice pour indiquer le
superiatif : Ee un coM^tn fiefach, cesinn
coquin fiefie, achevé; qui a un fief. V. Âd,
Rad.
, s. f. dl. et bas Ihn. Foire. Yoy.
Fiera,
FIEIRA , vl. Il on elle frappe.
FIEIREGEAIRE, V. Fieregeaire.
FIEIREOEAR, V. Fiitegeat.
FIEIROUN, OUNA, adj. d. lim. Diffl.
de fier , un peu fier. V. Fi9r et Fer , R. 2.
FIEL.... V. à Fil..,., les mots qui man-
quent à FffI
FIEL , s. m. (fiel) , dl. Pour fil , et pour
filet. V.Fa.R.
Noun s'en a laiseat fiel d'eieeut , il est à
sec , il a tout joué , tout perdu. Douj.
FIEL, s. m. (fiel), dl. Feuillet, feuille
de papier. V. Fuelha, Fulhet et Futh . R.
FIEL, adj. vl. rtMML. Fiel, cat Fidèle,
vrai. V. Fidèle et Fid , R.
FIEL.ra4A^uir«A , dg. V. Filef.
FIELA, s. f. vl. Bourrasque.
FIELADURA, S. f. (fidadûre). Y. FUa-
dura ei Fil, R.
FIELAOI, s. m. (fielâdgi). Y. Filagiet
Fil,R.
FIELAONA , S. m. ffieligne). Un des
noms de l'alateme , Y. Philaria ; allée , de
vignes , selon M. Garcin, enfilade. Avrâ.
Éty. de Ftl, v. c. m.
FIELAIRA, S. f. d. bas lim. Ffleose, Y.
Fi/atmetFt(,R.
FIELANDIERA, 8. f. (fielandiére). Fi-
leuse. Y. FHairis et Fil, R.
FlELâNDRA,s. f. (fielandra). Y. Filan^
dra et Fil , R.
FIELANDROUS, d. bas Km. Y. FUan-,
drou^et FiZ,R.
FIELAR, Y. FilareiFil, R.
FIELAS-na, S. m. ÂnguiUe, poisson f
Avril.
FIELA8, Y. Ftlaa.
FIELAS8A, Y. Filœea, Filadura et
Ffi.R.
FIELAT, S. m. (fiélà). Y. Filoe et Fii
lat.
FIELATFE, S. m. (fielàtfé) ; au», wmM-
ru , Gymnote aiguille , Gymnoiue acue, Lin.
poisson de l'ordre des Holobranches et de la
famille des Péroptères (privé d'un membre) ,
qu'on trouve dans la Méditerranée.
FIBL.BA8TAR, dg. Y. Faufilât.
FIELBIRIS, Y. Filairie.
FIELET, s. m. (fiélé) , d. m. Y. Filet et
Caparaçoun.
FIELETA , Y. Fioleta.
FlELFRA,s. f. (fiélfre), dl. Filaments
Y. FeotfpaetF{<,R.
N'ai fielfra , Je n'ai pas la maille. Douj.
FIELFRECffiAR, T. a. (fielfredjâ) , dL
Filer, jeter des filaments. Y. Fialfregear.
Éty. defielfra, filament, et de egear^
faire. Y. Fil, R.
FIELHA , s. f. (fielle) , dl. Feuille. Y.
Fuelha et Fulh , R.
FIELHAOE , s. m. (fieillàdge), dl. Une
partie de feuille de mûrier, la qualité et ta
quantité de celte feuille: La un beou fielhage
en aquel nuu , il y a beaucoup de mûriers
dans cette métairie, Sauv. Y. Fuelhagi et
Fulh,Vi.
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340
FIE
FIELHAB, y. D. (fueillà), el imp- m-
uAii. dl. Pousser des feuilles. V. Fuelhar
eiFulh.R.
FIELBIENT, adf. Fielment, cat. V. Ft-
delamênteiFid^R.
FIELOGHA, Avril. V. FilochaeiFU,
Rad.
FIELOUA, s. f. (fielôue). Quenouille.
V. Coulougna et Fil, R.
FIELOUA8 , 8. r. pi. (fielôoes). Les que-
nouilles , ancienne danse provençale que
les danseurs exécutent, étant couverts de
camisoles bariolées, ou sous un costume de
femme , et portant une quenouille garnie
d'une lanterne de papier coloré.
FIEN, V. Fiun.
riENÇAR, V. a. (fieinçâ). Inquiéter,
chagriner , V./*tefcama##tar, pour fiancer,
V. Fiançar
Tantia ereiriax qu'iisso mi fienso ?
Enfin croiriez-vous que cela me chagrine?
Gros.
FIENDA, vl. V. Fenta et Fum, R. 2.
FIBNTA, V. Feinta.
FIENTAR, V. n. V. Fimtar et Fum,
Rad. 2.
FIEOU, S. m. (fièou), dl. V. Fiefei Fia,
Rad.
FIEOU, Alt. de Ftou, ▼. c. m. et Fil, R.
FIER, sous-radical dérivé du latin forum,
marché , et pris du grec <pspu> (pbérô) , je
porte , V. Fer, R. ou selon d'autres, de
fierinœ nundiœ , fêtes palronnales , parce
que ces fêles attirant un gr9nd concours ,
elles ont donné lieu aux foires.
De forum, par apoc. for, et par le chan-
gement de 0 en te , fier ; d'où : Fier-a ,
Fiêr-aires, Fier -al, Fter-au, Fier-egeai-
re, Fier-egear^ Fier-oica.
FIER,etcomp. \,Fil.
TÏÏEB,, lERA, adj. (fier, ière] ; ntman,
MM.'nmm, avt. Fier, ière, bautin, altier, au-
dacieux, fort, grand.
Êty. du lat. fenu, fier, intrépide; on le
dit aussi pour bien portant. V. Fer, R. 2.
Noun sei pas fier^ d. bas lim. je me sens
indisposé.
Et fiir coumo mna çraula qua iroubat
«» cocol, d. lias lim. il est fier comme un
cork)eau qui a trouvé une noix.
Aquoi e$ un fier home ^ c'est un rude
homme.
Una fiera besti, nne excellente bétc.
Li éounei un fier soufflet , il lui donna
un rude soufflet.
FIER, vl. Il ou elle frappe , blesse.
FIBBA , s. f. (fiera) ; anut , nsnuà , rsaA ,
nBBAo , nsmAi» Fiera , ilal. Feria, esp. cat.
Fnra, port. Fera, basse lat. Foire, grand
marché public qui se tient à des époques
fixes.
Faire /Etra, acheter. V. Fieregear,
ITy a qu'a helou mai de dex ans.
Qu'on amou (ach tan pauro fiero.
Michel.
La fiera deis pouercs, dns chivaux , deis
hwms. etc. Tr. la foire aux cochons , aux
dievaux, aux bcnifs ; et non la foire des
cochons, etc.
FIE
En fiera de Beaueaire, Tr. à la foire de
Reaucaire et non en foire de.
Per un escut n'en veirez la fiera, Prov.
lang. vous en serez quitte pour un écu , ou
il ne vous en coûtera qu'un écu pour vous
satisfaire.
FIERA, s. f. ?
Quand non gagnarian aue vingt francs.
N'y aura per acheta de nero.
Michel.
FIER- A BRAS UN, s. m. Fier-à-bras,
fanfaron, homme robuste et hâbleur.
Ëly. Fier-à-bras est le surnom d'un comte
de Poitiers qui figure dans le roman des
Douze Pairs. Il est aussi celui de Guillaume,
fierabrach, c'est-à-dire, bras de fer, qui
conquit la Sicile.
FIERAGHOUN, S. m. (fieratchéun) ,
d. mars. Filandres, filament.
FIERAGNA. s. f. (fieràgne) , d. mars.
Liasse, choses enfilées.
FIERAIRES , s. m. pi. (fieràîrés); r»m-
oBAïut. Feirantes, port. Gens qui vont ou
viennent d'une foire, qui fréquentent les
foires.
Ély. de fiera ei de aires. V. Fier, R.
FIERAL, s. m. ffieràl), dg. fibbal.
Foire. V. Fierau et t'iera; pourpré-de-
foire, V. Prad-de- fiera et Fier, R.
Li eoar n'ca qu'on /«ns/ o
loof hommea m bemlon.
Jasmlii.
FIEItAMENT, adv. (fieramein): Ftera-
mente, ital. Fièrement, d'une manière hau-
taine et altière ; d'une manière noble et as-
surée.
fity. de liera et de ment , d'une manière
fière. V. F«T,R.2.
FIERAR , d . m. V. Ft7ar.
FIERAT. V. Filar eiFH, R.
FIERAU , S. m. (fiieràou) , et impr. risi-
■Ao, dl. La foire au bétail, et non foirai. V.
Fiera et Fier, R.
C'est aussi le nom du champ ou pré-de-
foire.
FIEREGEAIRE , V. Fieraires et Fter,
Rad.
FIEREGEAR, T. n. (rieredjâ) , dl. rAnw
riBMA, Acheter à la foire , y faire emplette ;
fréquenter les foires.
Ety. de fiera etde egear. V. Fier,R.
FIERET , s. m. d. m. V. FUet, frein de
la langue, et Fil, R.
FIERI.ANOOU8, adj. dg. DéfaufiU. V.
EsfUat. Fil, R. et Filandrous.
FIERBIABIENT, adv. Alt. de Ferma-
mewl, y. c. m. et Firm, R.
FIERMIN, nom d'homme. Alt. de Ftr-
min. V. c. m .
FIEROUA, s.f. (fierôue). Petite foire:
Aquot es pas una fiera, n'es qu'una fieroua.
Avril, V. Fter, R. pour quenouille. Voy.
FUoua, Coulougna et Fil, R.
FIEROU8,OUSA, OUA , a^j. (fierôos.
éuse, eue), dg. Fier, vain, orgueilleux. V.
Fter.
Éty. de fier ei de ous. V. Fer, R. 2.
Smia hmfommjam tamm Je paatres
Qm kM bcyrv m «oble fieroM,
Blab 1 1 runmliuM {im, JaaqM* (I«fitl»)
Jmoi
FIE
C'est-à-dire :
Soun vargOMgiMMu coamo ib pattre*
Que vau vdra un iic4tl« fiemu.
Mai t« eoonouiMoun pv* Jacques,
FIBRTAT, S.f. (fierU). Fierté, vanité
hautaine, altière, orgueilleuse, dédaigneuse.
V. Fer, R. 2.
FIERUIRA, s. f. (fierûïre). Chanvre ou
lin prêt à être filé. Aub. V. FUeira.
FIERU8A , s. f. V. Filusa et Fil, R.
FIETA, dl. (fiéte). Altér. de Filheta,
v. c. m.
FIBU . vl. V. Fiefei Fid, R.
Tener un fieu, être vassal.
Tout mon fieu, tout mon bien, tout mon
avoir.
FIEULET. dl. V. Fioulet.
FIBU8IER, vl. V. Feudatari et Fid,
Rad.
FIETRA , s. f. vl. V. Fiera.
FIF
FIFI, S. m. (fifi). On donne ce nom, qu'on
pourrait rendre par miniature, aux pcrson*
nés délicates et fluettes : Es un fifi, proba-
blement par allusion au petit oiseau qui porte
ce nom.
FIFI , s. m. (fifl) ; pktowa, romixor, rs-
HOonxBV, MiMiLOoi, rEvooi, Ttirroi. Chantre
OU fifi , MotaeUla trochilus , Lin. oiseau dé
l'ordre des Passereaux et de la famille des
Subulirostres ou Raphioramphes (à t>ec en
alêne).
Éty?
Cet oiseau n'est guère plus gros que le roi-
telet auquel il ressemble par sa couleur olive
clair, mais il n'a pas de hupe jaune sur la tcte
comme le petit roi des oiseaux. La femelle
pond quatre à cinq œufs dans un nid qui
n'a qu'une seule ouverture, lis ne sont guère
plus gros qu'un pois , blancs et piquetés de
rougeâlre.
FIFI, s. m. Est encore le nom que l'on
donne à quelques autres oiseaux de petite
taille , tels que le petit grimpereau, V. F«-
ca/a-peroicfi;àNismes, c'est à l'alouette pipi
qu'on l'applique, V. (7rûm ; dans le ComU
Venaissin, selon M. d'Anselme, au roitelet.
V. Lagagnoua.
FIFI , s. m. Nom qu'on donne, en Pro-
vence, selon M. Rose, cité par M. de Jussieu,
au pouliotou menthe pouliot. Mentha pule-
gium. Lin. plante de la fam. des Labiées.
Ëty. Probablement à cause de la petite
stature de cette plante, qui la fait paraître un
fifi. auprès des autres.
FIFIIIOU8TACHA, s. m. (fifi-mous-
tâtche). Nom qu'on donne, dans le départe-
ment de Vaucluse, selon M. d'Anselme, au
roitelet moustache. V. Benerit.
FIFRE , s. m. (fîfré). Fifre, flûte aiguë et
courte, dont le son perçant se marie très-
bien à celui des taml)ours ; celui qui enjoué.
Éty. de l'ail. p/èt/fe, m. s.
I.es Suisses en ont introduit l'usage en
France, sous Louis XI.
FIO
FIG, 2,n«i)B. radical pris du latin /Sn^ere.
fingo, fictum, former, façonner, feiiâre;
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FIG
d^où : figura^ figure, ficHo, ûcilon, effigies,
effigie.
De fingere , par apoc. el changement de i
en e, fenger, et par meta thèse du ^, fegner ;
d'où : Fegner f Fegne^ment, Fegn-eire.
De fieium, par apoc. fict, et par la substi-
tution du e ^ n et changement de i en et ,
feint: d'où : Feinl-a, Fint-ar, Finta-ment,
De fijwa^ par apoc. figur; d'oh : Re-figu-
rar, Dee-figurar, Figura, Figur-ar, Figu-
raê-ada^Figura-ment, Figur-anl, anta, Fû
gur-aua^ Figur-ounûy Coun-figur-aiion,
Fiet-if, Fiel- ton, Transfigur-ar, Trans-
figur-alUm.
De effigiet. par apoc. effigi; d'où : Effigi-
a, Fengement, Fenh-edory Fenhe-ment,
Fenh-er^Fenchj Fench-ayFenht'is, Fent-er.
FIG, FMv , ne , radical pris du latin ficus,
t, figue, figuier, dérivé du cellique /l-
yii^f en, m. s. ou du grec <tvx?) (su)(ê). uguier.
oOxov (sukon), figue, par le changement de 9
en f , de u en t et de ^ en g , ou de l'hébreu
fag, selon Vossius.
De ficus y par apoc. fie; d'où : Fie.
De fie , par le changement du e en ^. fig,
figu ; d'où : ^Hl'ft > ^ig -etreda . Fig-assa ,
FigasS'iar, Fig-oun, Figu-ei^ Figu-eirar,
Figu-eiredat Figurieyra^ Figu-ier^ Figu-
fera, Fig-ier.
FIO, vL II ou elle s'attache.
FIOA, s. f. (tigue); n«BA. Figa y cat.
Ftco, ital. Higo, esp. Fei^f , theut. Fte, angl.-
sax. Figua, basse lat. Ftyo , port Fruit du
figuier. V. Figuiera
Èly. du lat. ficus. V. Fig, R.
La culture a produit, dans l'espèce du fi-
guier, un grand nombre de variétés remar-
quables surtout par les fruits; nous indique-
rons les suivantes:
Du temps de Champier (1560), on n'en
connaissait encore que quatre espèces.
Figues blanches ^ Jaunes au verddtres.
Baucuiroy V. F. Rosa.
Bigouneta ou eamochay la petite blanche.
Bianea coumuna^ la figue blanche ou
grosse blanche ronde.
Cotignacenca, V. Rosa.
MsquUharella blanqueta , figue de Lipari
ou petite blanche ronde. C'est la plus petite
de toutes.
Graitsanay figue de Grasse.
Marselhesa, figue blanche de Marseille.
Peoii dura, coucourelle blanche, figue
angélique ou meletle.
D*ai ou fera, figue sauvage.
(hubica^ violette, Avril, ou longue vio^
lette.
Rosa, Colignacenca ou Baueuiray grosse
blanche.
Roumaina. grosse verte. Avril.
Figues rougeàires . vUAeiUs ou brundlres.
Auliea, figue aubique noire ou grosse vio-
lette longue.
Groisa BamissoUi, fiourgistota. Bou^
jansota ou Bourgeassota , figue bamissotte
on grosse bourjassotte.
Pichota Bourgeassota, petite bourjas-
sotte ronde.
Cuou de muta, cul de mulet.
Cougourela, roelette ou cougourelle.
Gqurrau, Franca galliarda, violette
grise.
TOM II.
FIG
Mouissouma ou Blavetay figue violette ou
moissonne à cotes blanches.
Negrouna . petite , t>aie en dehors • rouge
clair en dedans, molette ou grosse noire.
DepouercSf la noire.
Rosa, rose blanche ou la rousse.
Servantina, figa grisa ie Sani-Jean,
serventine ou cordelière.
Troumpa cassaire ou Troumpa lourdau,
grise ?erdâtre , même à la maturité, ce qui
fait croire qu'elle n'est jamais mûre, d'où son
nom.
Ft^a lie eotttoou, figue longue noire. Cast.
Ftya de Ion peeou , figue longue queue.
Cast.
Figa d'or, figue goutte d'or.
Ft^a parroca* figue verte plate.
Ft^a boudenfia, figue enflée.
Figa de gourrau ou Col de segnoura ,
grosse noire.
Voyez Gar. p. 174, et suiv. Dec. Flor. fr.
t. 3.p 318. Dict. Se. nat. 1. 16, p. 537.
Ft^a picouyeta, Peneea. Canissa, figue
confite sur l'arbre par le soleil.
Figas flours , Figas fiors , cat. figues
fleurs , celles qui sont précoces et que l'on
mange fraîches en juin et juillet.
Figas nebladas, figues qui sèchent sur
l'arbre avant leur maturité.
Ft^ae eserichasy figues gercées par excès
de maturité.
Les figues les plus estimées de la Provence,
sont celles d'Ollioules. d'Ëvenos, de Mar-
seille, deSalernes^de Grasse et d'Antibes.
Pour qu'elle soit bonne, la figue doit avoir :
Habit de paure , iol d'ibrougna.
Col de devota. Prov. lang.
Faire la figa. Far la fica, ital Dar figas,
Sort. expr. prov. qui signifie faire la nique,
lénage raconte k cet égard l'histoire sui-
vante :
« Les Milanais s'étant révoltés contre
» l'empereur Frédéric Barbe-Rousse, chas-
o sèrent ignominieusement, hors de leur ville,
» l'impératrice sa femme , montée sur une
» vieille mule nommée Tacor , ayant le dos
» tourné vers la tète de la mule et le visage
» vers la queue. Frédéric les ayant subjii-
» gués , il fit mettre une figue dans le
» derrière de la mule et obligea tous'les Mi-
» lanais captifs d'arracher publiquement cette
» figue avec leurs dents et de la remettre au
» même lieu, sans l'aide de leurs main.s,sous
» peine d'être pendus et étranglés sur le
» champ, et ils étaient obligés de dire au
» bourreau qui était présent coco la fica. »
On fait la figue aujourd'hui en montrant le
pouce entre l'indicateur et le doigt du mi-
lieu.
FIOA 9 s. f. ( figue ). Se dit quelquefois
pour foi : Par ma figa , par ma foi. V. Fe
etFt.
Éty. du lat. /idée et Ftj^, R.
UGA-GABRAU . dl. V. Figuier-eabrau,
FIOA-DEBARBARIA, S. f. (figue-dé-
bartiarie). Fruit de la raquette ou figuier
d'Inde.
FIGA4NB-CRABIJFIER, S. f. d. toul.
Figue rose intérieurement ; délicieuse.
FIGA.-0000-NA8 , s. f. Le lobe du nez.
V. Nas.
FIOA-ORISA-DE-8ANT-JEAN , 8. f.
FIG
241
Nom qu'on donne , à Arles, k ta figue' ser-
vantine. V. Servanftna et Figa.
FIOA-IiAURIOOIJ , s. m. Nom langue-
docien du loriot. V. Oourtcou.
FICïA-I<AUIIIOUN • s. m. (figue-laou-
riôun). Nom qu'on donne, dans le Gard et k
Avignon, au loriot ordinaire. V. Ouruou.
FIGA-PBOU-DURA , S. f. Nom qu'on
donne , à Arles , k la figue verte.
FIGARBDA , 8. f. (figarede) , dl. mou-
BBOA. Ft^etral , port. Figuerie , lieu par-
ticulièrement destiné à la culture des figuiers.
Ëty. de figa et de reda. V. Ft^ , R.
FIGARBDA, 8. f. vl. Figuier. V. Fi-
guiera.
FIGARET, 8. m. (figaré). Nom qu'on
donne , en f^nguedoc , k une espèce de
chitaignier hâtif, dont les chitaignes se dé-
tachent du hérisson par le seul efièt de la
maturité. Sauv.
FIGARGON , s. m. vl. Pigargue.
FIGAS8IAIRB , S. m. (figassiàlré). Ma-
rodeur, qui va voler des figues. Gare.
Éty. de figa ou figasia et de tatre.
FIGASaiAR, v. n. (figassii). Aller à la
maraude des figues, les cueillir pour les faire
sécher. Gare.
Ëty. de figas et de ier. V. Ft^, R.
FlGBA,d. baslim. (fidze). Figue. Voy.
Figa.
FIGBAR, Figer. V. Calhar , Gelar et
Fieh,K.
FlGlBR,s.m. (fidzîé). Nom bas lim. du
figuier. V. FtputeretFt^, R.
FIGNOULAIRE, OULU8A, s. m. (fi-
gnoulàîréfOulûse) ; riQiioiit.im. Fringant, ante;
petit maître qui fait tout avec une prétention
aflectée, qui veut ou prétend mieux faire que
les autres ; un élégant.
Éty. de/i^oti(ar et de atre. V. Ftn, R.
FIGNOULAR, v. n. (fignoulâ) ; nonoo-
MAM. rnnoouui. Prétendre raffiner sur tout,
chercher k parler en termes recherchés.
Éty. Ft^notc/ar, est dit pour /fnouZar, ren-
dre plus fin ; fignoler, n'est pas français. V.
Ftn, R.
FIGNOmUUR, V. Fignoulaire et Ftn,
Rad.
FIGOU , 8. m. Nom nicéen de la persé-
que Vanloo , Perça Vanloo, Risso, poisson
de l'ordre des Uolobranches et de la fam.
des Acanthopomes (à opercules épineuses),
qui atteint deux mètres de longueur.
C'est aussi le nom de la sciène aigle ,
Sciœna aquila. Lac. Riss.
FIGOON , s. m. (figôun) ; Figuifiho ,
port. Petite figue non encore tournée. Gare.
Éty. de figa et du dim. oun. V. Fta, R.
FIGUA, vl. V. Figa.
FIGUBI , s. m. (figuèï) ; nonsT. Nom
bordelais du figuier, v. Figuiera et Ft^, R.
FIGUBIRAR, V. a. (figueirà); f-i«AfUA«.
Cueillir les figues pour les faire sécher. Gare.
Éty. de figa et de eirar. V. Ft^'jR,
FIGUBIRBDA, s. f. V. FigaredaeiFig,
Rad.
FIGUBIROUN, Avril. Y. Fugueiroun et
Foe, R.
FIGUBR , s. m. d. toul. V. Figuier.
FIGUIBIRA , vl. V. Figuiera.
FIGOIEIROOU , s. m. (figuieirôou):
Nom languedocien du pied de
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242
FIG
veaa tacbelé , Y. Fugu$iraun , et da pied
de veau dltalie, Arum italieum, Mill. plantes
de la fam. des Aroïdes , qu'oD trouve dans
les lieux ombragés.
FIGUIER , s. m. (ûguié). Y. Figuiera
et Fig, R.
FIGUIERA, 8. f. (Gguiére); nooiM ,
ricnm, noABSDA , rwumxnukt noimm. FicOy
ital. Ficaria, basse lat. Figuera, cat. Hi-
guera, esp. Figueira, port. Feighen, ail.
Feige , tneutou. Fige , esclavoo. Fwge ,
hongrob. Fie, anglo-saxon. Figuier, figuier
commun , Fient cariea , Lin. var. sativa ,
Duham, arbre de la fam. des Urticées, cul-
tivé, de temps immémorial, dans toute la par-
tie Méridionale de la Provence. V. Figa,
Éty. du lat. fiearia, de ficut. V. Fig, R.
Le figuier parait avoir été un des pre-
miers arbres que les hommes ont cultivés.
Gognet , 1. 1. p. 245 , on le croit originaire
de la Mésopotamie.
LaHire, en 1712, découvrit et fit con-
naître le premier, la singulière conformation
des organes sexuels de cet arbre.
FIGOIERA-CARRAU , S. f. ( figuière
cabràou) ; noA-cABBAii , boo. Nom langue-
docien du figuier sauvage , dont les figues
avortent et ne mûrissent pas. Y. Figuiera,
FIGOIERA-DE-BARBARIA, S. f. Gar-
dasse . raquette , figuier d'Inde , Cactus
opuntia f Lin. Y. Raqueta.
FIGUIERA FERA , S. f. nooiB» m.
Figuier sauvage ou caprifiguier,Ftctt# cariea,
Lin. var. sylvesiriê, Y. Garid, Ficus sylvei-
tris, p. 277.
FIGUIETRA, dl. Y. Figuiera et Fig,
Rad.
FIGURA, s. f. (figure); caba. Figura,
ital. esp. port. cat. Figure . forme exté-
rieure des corps; visage de l'homme ; repré-
sentation d'une chose, en peinture ou en
sculpture ; lignes que l'on décrit en dan-
sant; tour qu'on donne aux mots et aux
phrases en les éloignant de leur signification
ordinaire.
Éty. du lat. figura, fait de fingere, for-
mer, faire. V. Fig, H. 2.
Faire de marridas figuras, tr. se con-
duire mal , faillir à l'honneur , agir d'une
manière inconvenante.
FIGURABLE , adj. vl. Figurahle , esp.
Figurabile, ital. Figurable , susceptible de
recevoir figure. Y. Fig, R. 2.
FIGURAGIO , s. f. vl. Figuraçâo , port.
Figurazione , ital. Figure , forme , aspect.
Ëty. du lat. figuratio,m. s. Y. Fig, R. 2.
FIGURAI*, adj. vl. Figurai, anc. esp.
Figurale , ital. Figuratif, symbolique. Yoy.
Fig . R. 2.
FIGURAMENT , 8. m. ( fignramein ) ;
Figuradament , cat. Figuradamente , esp.
Figuratamente , ital. Figurément , dans un
sens figuré ; allégoriquement.
Éty. du lat. figuratè et de ment. Y. Fig,
Rad. 2.
FIGURANT , ANTA , s. (figuràn, ànte) ;
Figurante , port. Figurant , ante , danseur ,
danseuse qui figure dans les ballets, dans
les corps d'entrée , etc.
Éty. de figura et de ant, Y. Fig , R. 2.
FIGURAR, v. a. (figura) ; Figurare, ital.
Figurar, esp. port. caU Figurer, représeo-
FIG
ter par la peinture, la sculpture, etc. repré-
senter par un symbole.
Éty. du lat. figurare,m. s. ou de figura
et de ar, faire une figure. Y. Fig, R. 2.
FIGURAR, V. n. Figurer, faire figure,
paraître avec a>'antage; faire des figures de
danse.
FIGURAR SE , T. r. Affigurar se, port.
Figurarse, cat. Se figurer, s'imaginer , se
rendre présent à l'imagination. Y. Fig, R. 2.
FIGURA88A , S. f. (figurasse) ; Figu-
rassa, cat. Augm. de /(aura, grosse figure.
y.Fig,ïi.2.
FIGURAT, ADA, adj. et p. (figura, ide);
FiguradOy port. Figurad, cal. Figurato ,
iUl. Figuré, ée. Y. Fig, R. 2.
FIGURAT, S. m. Figurad, cat. Ft^-
rado, esp. Figurato, iUl. Figuré, t. de gram.
sens allégorique.
FIGURATIU, IVA, adj. vl. Figuratiu,
tva , cat. Figurativo, esp. port. ital. Figu-
ratif.
Éty. du lat. figurativus, m. s. Y. Fig,
FIGURATIVEMEN, adv. vl. Figurati-
vamente. esp. port. ital. Figurativement. Y.
FiV,R.2. *^ *^
FIGUROUNA, s. f. (figurôune) ; Figu-
reta, cat. Ft^unea,esp. Figurina^ ital. Pe-
tite figure, figurine.
Ëty. de figura et du dim. ouna. Y. Fig,
R.2; *
FIL
FIL, rioo, ruoo, ma, radical dérivé du
latin filum, t,fil. Yarron , selon Yossiiis, le
fait venir de hilum : Filum quod minimun
est hilum ; hilum signifiant peu, le moinsdu
monde, désigne bien la ténuité du fil. Le
changement de h en f est commun.
De filum, par apoc. fil; d'où : Pro-fil,
En-filada, Fil, Fil-a, Fil-ada, FU-adour,
En'filar,Fil'ar,A'filar, A- filai, Fil-airis,
Fil-andra, Filandr-ous, FiUas, FiUassa,
Filat'Ura, En- filai, Fil-eira, Fil-eiris,
Fil-et, FiUera, Per-fil-ura, etc., A-fiUat,
Fau' filât. Des- faufilât, Par-fil-ura , A-
filat-ar, Fil-iera, Fili-grana, Fil-oeha,
Fil'Oua,Fil'Ousa, Filous-ela, Des-filar,
Des'filat. Fau'filar, Fau-filat, Fau-fila,
Afiel-andat, A-f-fiaUar, Af-fil-ar, Af-fil-
at, Af filat-ar , De- fil-ar, Des-fil-frar.
De fil, par le changement de i en ie, et de
len r,/΀r; d'où ; Fier, Fier-ar, Fier-aire,
Fierar-ela, Des- fier ar , Des- fierai, Es-
fiar-ar, Des-fiarar.
De fil, par le changement de I en ou :
Fiou, Fiou-gastar, Fiou-touert.
De fil, par la suppression de i , fi; d'où :
Flass-ada, Fl-assadoun, Pl-ossada , Fl-
eoupas, Fl-eoupar.
De /if, par le changement de f en h :
Hieou, Hilousa.
F EL, 2, riM, nou, radical pris du latin
/lltu#, tt, fils, qu'on fait venir du grec (pOXov
(phylon), race, famille, ou de «piXetv (philein),
amour, à cause de la tendresse que les pères
ont pour les enfams.
De filius, par apoc./iZ{; d'où : Fil, Fili^
FIL
ada, Fili-astre , FUi-al. Fili-al, Fili-eti.
De /S(tttf,par apoc. deiif,/ilt,et par dian-
gement de H en Ih, filh; d'où : Filh, Ft2^-a,
Filh-an, Filh-as, Filk-assa, FUh^stre^
Astra, FilK^tas , Filh-eta, Filh-ieU, Filh-
ol. Filhrola , Filh-ouer, Filh-oun, ouna. A-
filha-men, A-filhola-men , Fit , Af-fÛha-
ment, Af-filhrar, Af-filK-at, A^filh-ation.
De fili, par le changement de li en l{, /U( ;
d'où : FilUa, FilUi, Filli-ot.
De fil, par le changement de ^en h; HiUh,
Hilh-a , Hilh-ot , Hilhrota.
TEL, S. m. dl. Fil, cat. Fils. Y. FtOM et
Fil, R.2.
FIL, s. m. vl. Goors, courant de rivière,
le courant principal, Lou fiou de t'aigua. Y.
Fti,R.
FIL, 8. m. vl. FUI, cat. Fijo, anc. esp.
Hijo, esp. mod. Filho, port. Figlio, itaL Fils.
Ëty. du lat. filius, m. s. Y. Fil, R. 2.
FILA, s. f. (file); Fila, iUl. cat. port,
esp. File, suite ou rangée de choses ou de
personnes disposées l'une après l'autre. Y.
Enfilada.
Éty. du lat. filum, fil. Y. FU, R.
FILABLE , ABLA , adj. vl. Filable, qui
peut se filer. Y. Ft^R.
FILADA, s. f. (filàde). Enfilade, rangée,
longue file. Y. Enfilada.
Ëty. de fila et de la term. pass. ada, file
faite. Y. Fil, R.
FILADOUR, 8. m. (filadéu), dl. Baignoir
des file^ses de chanvre ou de lin. Y. Fil, R.
FILADURA,s. f. (filadùre); ra&ADomA,
riABximA, niximA, riALADusA, ns&AfSA. FUa-
tura, ital. Ftadura, port. Filure, qualité de
la chose filée, chanvre, laine ou lin, des-
tinés à être filés ou matière à filer, filage,
action, manière de filer.
Ëty. de fil et de la term. ura, l'art de filer
oulachoseàfiler. Y. Ft<.R.
FILAGI , S. m. (filàdgi); nuA«i, loo n-
luui. Fiaçâo, port. Filage, manière de filer.
Éiy. du lat. filum agere. Y. Fil, R.
FILANDIERA, s. f. (filandiére^ ; Fton-
detra, port. Fileuse à la quenouille ou an
rouet. V. Filairis.
Éty. ôefilar et de term. mult. iêra. Yoy.
Fil, R.
Le poëte Goye, a employé ce mot dam le
sens oe parque :
HcIm tmubleri «Ion, qM dooh U fitmndUrom^
D'an eoM de aria cbcooz hrmtma ma puipiwM.
FILADIS, S. m. vl. FUadis, cat. Filadiz,
esp. Filasse, bourre de soie. Y. Fil, R.
FILAGNA , 8. f. ( filàgne ), d. du Yar.
Rangée de ceps de vigne. V. Aulin.
FILAGRABIA , S. m. vl. Y. Filigrana.
FILAIRE,S. m. (filàTré): rauuu, rw-
KAnw, riAMAïas. Ftandetro, port. Fileur, qui
file. qui en fait profession.
Ety. de fil et de aire, Y. Fil, R.
En terme de fileuse :
FAIRE L'AIGUILLÉE, «'t.! tl«r U il mmI loog ^m I«
bras pcal tétenif.
REM VIDER L'AIGtILLÉE, c*«t «mUr U 81 mt W W>
biof ov Mtr U fi—u.
FILAIRIS , 8. f. (fileirts) ; nunn^riA-
uMMSaM, risMABSLA, miJUionmA, wiâwwwaA,
riBiuuBA, m&Bum , nASAnu, hababb&a, n*
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FIL
. Filatricê, iUl. HUadorà, esp. Fiadei •
ra, port. Fiieuâe, celle qui fait profesâioD de
filer.
Ëly. de fil et de airis. V. Fil, R.
TOsANDRA, 8. f. (filandre) ; rmAmsA,
wtMMMMMuk, Filandres , frange qui se forme
par l'usure d'un tissu, longues fibres qui se
trouvent dans la viande, filaments qui volti-
gent dans l'air.
Fiiandra de tempij ondée de pluie ou ora-
ge qui ne se fait sentir que sur une ligne.
Éty. V. Ft7,R.
FILANDROUS, OU8A, adj. (filandréus,
dose) ; mmA«MM>ot , rtMMJummooê , fibbiaii-
«OTO. Filandreux, euse, rempli de filandres :
Vianda filandrousa , viande filandreuse.
Éty. de fiiandra et de ous. V. Ft(, R.
FILANTROPIA, et comp. V. PhUan-
trapia,
FILAR, V. a. (fila): nxuui, ramMi. Fi-
lare, îtal. HUar, esp. mod. Ftcr, port.
FUar^ cat anc. esp. Filer, faire du fil,
réduire en fil.
Ëty. du lat. filare , ou de fil et de la
tcrm. act ar, filum agere. V. Fil, R.
FHar Um eabUy filer le cable, t. de mar.
le lâcher peu à peu.
Filar seit cariai, filer ses cartes en
jouant, c'est les découvrir une à une.
Filar la earta, filer la carte, c'est l'esca-
moter et en substituer une autre.
À'ûitii plus au Umps que Berta fUava ,
nous ne sommes plus au bon vieux temps ,
où Berle, mère deCharlemagne, ne dédaignait
point de filer pour orner les églises. V.
FilcUura,
Les Egyptiens attribuent l'art de filer à
Isis ; les Chinois, à l'impératrice, femme
d'Yao : les Indiens, à Àracbné ; les Grecs,
à Minerve.
3100 ans , avant J.-G. Namah , fille de
Lameth, invente l'art de filer.
FILAR, V. n. Filer, aller à la file, faire
du fil , en pariant des vers à soie ; devenir
gros, en parlant du vin, ce vin a filé.
Filar doux, filer doux, répondre avec
iàlbksse à des menaces , etc.
Filar au pechier, à la boutelha, boire.
Cast
FILARIA, S. m. (filariâ). V. Phylaria.
FILAS, s. m. (filàa); ntAs, n»Mr,m»jk»,
rmut. riALA», rxALAT. FUed, cat. Fiado,
port. Filato, ital. Filaeium , basse lat.
Filet , réseau fait avec du fil pour prendre
do poisson, des oiseaux, etc.
Ëty. du lat. filum , ou de la basse lat.
fllacium. V. Fil, R.
Dans un filet tendu on nomme :
TÊTE . U bord d'en hrat.
PIED , mImI d'co bu.
RALUfGUES, 1m «ordtt qui l« bardnrt.
PLOMBÉE , e*ll« qni MMticm la plomb oa i« ptcmi.
FLOTTES oo CHAPELET , k Mnk «t !•• awraMs é»
lUf qai j Mut ùtéê.
CBXJTE, UduuneedchaalanbMdafilMoaMbulMir.
OGRDRE, !• maud d«t mdlles.
LEVURE, premier rang da malHat par teqnal oo eom*
mMea do filât.
▲GCRUES , amiUM doablaa ipi'oa Ut poor m aagroantcr
BILARmJRES , graodaa aalUas dbnt oo borda let tteu.
FIL
On donne le nomme de
LACEim , i eelal qnl &it laa filets.
Calar leis filas, tendre les filets.
Ajustar de filas, coudre des filets.
Radoubar un filas . ramender un filet.
FILAS, s. m. (filas); niAT. r»uui,iio-
soA, rn&AT, riBi.AT blahc, nLAs. Nom qu'on
donne au cungrecommun : JHurœna conger.
Lin. poisson de l'ordre des Holobranches
et de la fam. des Panloptères, commun dans
le Méditerranée.
Éty. de filas , filet, parce que ce poisson
entortille sa queue autour de ceux qu'il
prend , comme le ferait un filet ; sa chair
est blanche et d'assez bon goût.
FILAS, s. m. riBAOA, riMAt, ruAT. Est
aussi le nom qu'on donne au mire , Murœna
myrus. Lin. poisson qui vil également dans
la Méditerranée, et qu'on distingue du pré-
cédent en ce qu'il est plus petit , tacheté
sur le museau, et marque d'une ligne trans-
versale sur l'occiput ; on le nomme moruo,
à Nice, selon M. Risso.
FILASSA, s. f. (filasse) ; ruxAtsA. Carret,
gros fil tiré d'un vieux cable , coupé par
niorceaux , dont on se sert sur les vais-
seaux, pour raccommoder quelque manœuvre
rompue.
Èty. de Fil, R. et du dépréc. assa.
FILASSA , s. f. nsLAssA. Filassa, cat.
Filasxa, ital. Hilaxa, esp. Filaça, port.
Filasse , l'écorce du chanvre et du lin ,
lorsqu'elle a reçu toutes les préparations
nécessaires pour être filée ; longue file.
Aub.
FILAT, s. m. Est aussi un des noms
du myre, V. Filas; en vl. fil. V. Fil et
Fiott.
FILAT, s. m. (fila). Émouchette. V.
Caparaçoun,
Ety. de fil et de at, fait de fil. V. Fil ,
Rad.
FILAT, s. m. vl. Filât, cat. Fiado ,
port , FUato , ital. Toile , filet à chasser
ou à pécher.
Ëty. V. le mot précédent.
Qu*ab quatr'aunas de filât.
Pierre Cardinal.
FILAT, ADA, adj. et p. (fila . âde) ;
miiAT. Ftado, port. Filé, ée. V. Fil, R.
FILATA, s. f. (filâte), dl. Espèce de
poutre. Sauv.
FILATIER, dl.y. Telalier, Teisseirand
et Fil, R.
FILATURA, s. f. (filature) ; ti«aoi, tiba-
«B. Filatura, basse lat. ital. Fiadura, port.
Filature, lieu où le tirage du cocon est suivi
du moulinage de la soie, lieu où l'on file le
coton, etc.
Ety. de fil et de la terra, atura, litt. manu-
facture de fil. V. Fil, R.
L'art de filer remonte k la plus haute anti-
qm'té, chez les nations civilisées, car il est
beaucoup de peuplades qui Tignorent encore.
Les tradiUons juives l'attribuent à Noéma,
scBur ou feomie de Noé; les Chinois , à
l'impératrice, femme d'Yao; les Lydiens,
àArachné; les Grecs, à Minerve; et les Pé-
ruviens, à Mama-OElla. Goguet. L 1. p. 264.
FIL
243
^ Le fuseau fut pendant longtemps le seul
instrument employé è cet art ; le rouet ne
fut inventé qu'en 1530 , par Surgen, bour-
geois de Brunswikc. La première machine k
filer, en grand, fut inventée par l'anglais
Lombe, en 1718; elle se composaitde 26.586
roues, et fabriquait,en 24 heures, 5 18,304,460
verges de fil de soie, d'organsin, ou 247,726,
080 aunes de France.
En 1770, Hargreaves et Arkwright, per-
fectionnèrent toutes les machines à filer.
En 1798, WillamsRobinson, inventa, en
Angleterre, les machines pour filer le lin et
le chanvre.
En 1803 , les machines inventées , en An-
gleterre, pour filer la laine, furent introdui-
tes en France, par M. Douglas.
En 1816, M. Hermann, professeur, à Ratis-
bonne, inventa la table à filer.
En 1818, M. Milne, inventa les machines
à cylindre.
FILEIRA, s. f. (filèïre); nAnsmA, «la-
DVMA. Lin, chanvre, laine, préparés pour être
filés. V.Ft/adura et F«,R.
Êty. de fil et de eira. V. Fil R.
FILEIRA, s. f. vl. Filieyra, anc. cat.
Filandria, esp. Filandras, port. Fiiandra,
ital. Filandre, maladie des oiseaux. V. Fil,
Rad. '
FILEmiS, Corrup. de Filairis, v. c. m.
et Fil, R.
FILERA, a f. (filère), dg. Fuseau? V.
Fil, R.
Tandis qo'à loan eonnoal la jonjno boardilèro
Biro eu m soarillMi la pmnjmta J!/ero
Jatmin.
FILET , S. m. (filé) ; nsLcr. Ft7«e , cat.
FileU, esp. port. Filetto. iial. Filetum, bas-
se lat. Filet, ce mot s'applique à une infinité
de choses diflérentes , qui , par leur forme
plus ou moins déliée, ressemblent à un petit
fil ; en terme de menuisier, moulure lisse et
plate qui sert à séparer les autres moulures ;
outil servant à faire les filets; partie charnue
de l'épine du dos de quelques animaux, en
terme de boucher ; en terme de chasse et de
pêche, rets pour prendre les oiseaux et les
poissons; bride à mors droit ou brisé, Voy,
Bridoun; traits d'or sur la reliure d'un
livre, etc.
Éty. de filet dm. de filum, fil. V. Fil, R.
FILET, S. m. rmsT , mur, itAABT, m-
eHOL , •ooumcvwr , nmM. db la a«si«a. Filet OU
frein de la langue, repli membraneux , situé
dessous la langue et destiné à régulariser ses
mouvements, en les limitant.
Éty. defilamentum, V. Fil, R.
Quand le frein s'étend jusqu'à la pointe de
la langue, il gène les enfants pour téter, et il
faut le couper ; mais si les médecins écou-
taient, à cet égard, les nourrices, il le coupe-
raient à tous les enfants.
Cette opération est inutile toutes les fois
que la langue peut paraître hors de la t)ou-
cbe et que l'enfant tête facilement.
FILET, s. m. vl. PetU fil, fil délié.
Éty. Dim. de Fily v. c. m.
FILET, s. m. Filet, partie charnue qoe
l'on détache le long de l'épine dorsale de
certains animaux : FUet de mouioun, fiUî dw
btu^u,
FILBT-D*AIO0A , S. (. (filè-d'àigne).
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244
FiL
Surgeon, petit Glet d'eau, qui sort naturelle-
ment de la terre ou d'un rocher.
FILH, 8. m. vl. FUI, cat. Fils. V. Piou et
Ft7.K.2.
ni«HA , 8. f. (fille) ; CMATA, muMA, Figlia,
ilal. Hija, csp. Fi<fia,porl. FtUa, cat. Fille,
personne du sexe féminin , par rapport au
père et à la mère ; on le dit aussi quelquefois,
dans le même sens, des animaux domesti-
ques.
Ély. du lat. filia. V. Fiou et Fil, R. 2.
Piehota fUha , petite ou jeune Glle , peti-
te-fille, la tille du nisou de la fille, par rap-
port à l'aïeul ou à l'aïeule.
Bella-filha, la femme du fils. V. Nowra.
Filhas d*artichauSf filles d'artichaut,
œilletons d'artichaut.
Ftlha , se dit souvent pour domestique ,
particulièrement dans les auberges :
Filha d'host* et figolcra de camln.
Si notin ca tMUda loa VMpra, es tutada Ion matin.
Sentences et proverbes relatifs aux filles.
Filha à maridar^ chivau à vendre,
FUha eoumo et elevada,
Ettoupa eoumo et filada,
La filha etcoumù la rosa^
Et bella quand es enelota (pour ene(aiua)
Filha laida, ben parada.
Filha maigra eme dol gras,
A cadejouine home plat.
Filha pauc vitta, requista*
Filha qu*agrada ^
Mitât maridada,
Filha que prend, te rende ou se vende,
Filhat à maridar marrit bettiari à
gardar,
Leis filhas devoun parlar que quand leis
galinas pittoun,
Filhas et veires soun toujours en dangier,
fflLHA-OE-GHAMBRA OU de cammui ,
ciuuBooA. Femme de chambre et non fille
de chambre, qui a vielli.
PILHALA,s. f. vl. Lampe. V. Velhola
et Vigil, R.
FILHAN, s. m. (fillàn); riAii, ruuui.
Les filles en général. V. Lou filhan.
Éty. de filha et de an, V. Fil, R. 3.
Lott Slkan et tant 6«r, qne \y aemMo d'avist,
Qne deou tenir bridât km rej de Pampaloono,
LabelljNidicf*.
, 8. m. (fillàs) et
FnLHASSA, S. f. (fillâsse); nuATAt,
TUkMêA. Grosse et laide fille.
Éty. de filha et du péj. asta. V. Fil, R. 2.
FIÛBABTRB, A8TRA, S. ( fillàstré,
astre ) : nuAsnn , riAiTBB , riAnmA. FigliaS"
iro, îtal. FiUastre, cat. Uijattro, esp. Beau-
fils . belle-fille ou fille d'un autre lit , fillltre.
Éty. du lat. filiasUr, filiastra, de filh,
et de la term. attra , ou de filius allerius^
selon Roquef. V. Fil, R. 2.
FII.HATA , s. f. vl. Synonyme de fille
publique.
Item mays es estât ordonai que deguna
fiilhata niruffian non dtvon entrar en viUo^
Délibération du conseil municipal de Di-
gne, du 28 août 1451.
FILHATAS . V. Filhassa et Fil, R. 2.
FII.HEIBOO0 . (filleiroou) , et
FILHEIROU, s. m. (fiUeiréun); non,
roasnoiiM, nunaoni. Vrilles OU mains de la
FIL
vigne et des plantes sarmenteoses en géné-
ral.
Ëty.de/iietra, chose filée, et dudim. oun.
V. Fi(,R.
FILHET , s. m. vl. FUlet . cat. Hijito ,
esp. Filhinho, port. Figlioletto, ital. Cher
enfant, cher fils. V. Fil.R. 2.
FHLHETA, s. f. (filléte); cbatovha,
■iuM>TA. Filhinha , port. Petite fille , jeune
fille , grisette.
Éty. de filha et du dim. eta, ou du latin
filiola.y.FU,Bi.2.
FILHIETI , s. m. pi. vl. Mes petits ou
mes chers enfants.
Êty. du lat. filioli. V. Fil , R. 2.
FÛâHOL , s. (fillol) ; riLMCoo , wumovwm,
ri&uoi., OËJk , noooo&A. FiglioeHo, ital. Ahi'
jado, esp. Afilhado,poTi. Filol,cèi.Filiolus,
basse lat. Filleul , celui qu'on a tenu sur les
fonts du baptême ; convoi pour un k)aptème ;
en vl. vaurien, mauvais garçon.
Ély. du lat. filiolus, filiola. V. Ftl,R. 2.
FII.HOI.A, s. f. (fillole) :Fa{o/a, caL
Filiola, basse lat. Hijuela, esp. Filleule. V.
Fil, R 2.
FIIeHOLA, s. f. (fiUôle); nooo. o«a.
Œilleton ou rejeton enraciné d'une plante,
tel qu'un œilleton d'artichaut, cayeu ou oi-
gnon des plantes, de la famille des Liliacées.
V. Guidoun de terme.
Éty. du lat. filiola. V. FU, R.
FILHOLA, s. f. dl. Sorte de cierge.
Douj. V. Velhola et Ft^i(,R.
FILHOLA, s. f.(fillôle). Nom Qu'on don-
ne, k Tulle, au champignon des prés, qui est
blanc et délicat. Béron.
FILHOLA, s. f. noui. Est encore le nom
qu'on donne aux vrilles de la vigne. Cast.
FILHOLBTA, 8. f. vl. Petite fille, fil-
leule. V. FU, R. 2.
FILHOOD, y,FUhol.
FILH08, s. m. vl. Petit d'un animal. V.
Ftl, R. 2.
FILHOUER , d. m. VoY. FUhol et Ftl,
Rad. 2.
FILHOUERA, 8. f. (fillouére). Nom qu'on
donne, à la llolhe-du-€aire, près de Sisteron,
k un petit canal d'arrosage, qui communique
à un plus grand; comme si l'on disait: la fille
d'un grand canal. V. FU, R. 2.
FILHOULAOE, S. m. (fiUoulàge) ; n&oo-
ijMB. Suppl. à Pellas. Repas que le parrain
donne après le baptême.
Éty. de filhol et de âge,
FILHOUN, GUNA, S. (fllloûn, oûne);
Filhina, port. Jeune petite fille, terme de
caresse : moun filhoun, ma chère enfant;
Filhoun, signifie aussi jeune garçon, d'après
Sauv.
£ty. de filha et du dim. oun. V. Fil, R. 2.
FILHTZ, adj. vl. Fixe.
FILIAOIO, vl. Filiacio, cat. Y. Filia-
tion.
FILIADA, s. f. (filiâde), dl. Belle-fiUe,
bru. V. Nouera.
Éty. de fiUa et de ada, adoptée pour fille.
V.Fi/,R.2.
FILIAL, ALA, adj. (filial, aie); Filial,
cat. esp. port. Filiale, ital. Qui appartient au
fils, à l'enfant, qui est du devoir du fils.
Ëly. du Ut. fiHalU, m. 8> V. Ftl, R. 2.
FIL
FILIA8TRE, A8TRA,d. baslim. V.
FtlAcuIffetFtl. R.2.
FIUAT , 8. m. (filiâ), dl. Gendre. Voy.
Gendre.
Éty. de /il, fili, ti de ai, devenu fils, adop-
té pour fils. V. Ftl, R. 2.
FILIATION , s. f. (filialle-n) ; nuAMw,
n&iATm. Filiation généalogique.
FILIBRA , s. f. (filière). Filière, plaque
d'acier, percée de trous de diflerentes gran-
deurs , dans lesquels on fait passer un métal
pour lui donner la forme de fil. On donne
aussi le même nom à l'instromeot qui sert
à faire les vis.
Éty. de fil et de la term. iera, qui sert
à faire le fil. V. Ftl, R.
FIUBTI , 8. m. pi. vl. Mes chers enfants,
terme d'amitié.
Ëly. du lat. filioli, m. s. V. Ftl, R. 2.
FIUORANA, 8. m. (filigrane): niAa«A-
MA. Filigrana, ital. esp. port. cat. Filigrane,
ouvrage d'orfèvrerie, travaillé à jour, et (ait
en forme de petits filets garnis de grains ;
figures tracées dans le papier ; on dit aussi
filagramme dans ce dernier ca8.
Lty. de fiU, gén. de /ilum, fil , et de
grana , grain. V. Ftl, R.
On conservait dans le trésor de Notre-
Dame de Paris , une croix en filigrane ,
travaillée par saint Eloy , mort en 665.
FIUPINA , nom de femme. V. PhUi^
pine.
FILIPO , nom d'homme. V. PhUippo,
FILIUS ANTE PATREM , 8. m. Un
des noms latins du tussilage, qui s'est con-
servé dans quelques pays. V. 7ic#stla^.
Êty. Le fils avant le père , parce que la
fleur vient avant les feuilles. V. Ftl, R. 2.
FILLA, vl. V. Filha et Ftl, R. 2.
FILLASTRE , vl. V. FUhastra et Ftl,
Rad. 2.
FILLAT , 8. m. vl. File, rangée. V. Ftl ,
Rad.
FILLAT, s. m. vlFtUdlre, beau-fils.
V. Ftl, R.2.
FILLI, s. m. ni. d. vaud. Fils, les fils,
les enfants. V. Ftl, R. 2.
FILLIOL , OLA , V. Ftl^l et Ftl, R. 2.
FILLOL, vl. V. Ftl^l.
FILLOLA, vL V. Ftl^olaetFil,R. 2.
FILOGHA , s. f. (filétche) ; FUoJa , cat.
Filet, espèce de tissu fait en mailles nouées
comme celles d'un filet, dont on fait des
bourses et une espèce de coiffe k joor pour
maintenir les cheveux.
Êty. de Ftl,R.
FILOGHA , s. f. riBUMMA, rwnooo. Vrflle,
espèces de filaments,diverseroent contournés,
2ui naissent des tiges de certaines plantes •
e la vigne, par exemple , et qui servent à
les lier aux corps environnants.
Éty. V. Ftl, R.
FILOMENA, V. Philomena.
FïïLOB, adj. vl. Velu, filandrçox, ganû
de fils, de filaments. V. Ftl, R.
FILOSOFAR, V. Philosophar.
FILOSOFE, vl. V. Philosopha.
FILOSOFIA,vl. FUosofia, c^i. V. Philo-
sophia.
FILOSOPHAR, vl. Ftloso/hr, ctt. V.
Philosophar.
FILOU, V.FtIotil.
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FIL
ni«OUA, V. Caulimgna.
Éiy. V.Fa,R.
FILOUN, 8. m. (Glôtm}. Filon, veine mé-
tallique.
rwOVB,V.FU<mt.
FIU>U8A, 8. f. (filéose); Filoia, cat.
\.CoulougnaeiFU,K.
FILOU8A , 8. f. Nom avignonnais de la
masse d'eau à feuilles étroites , lypha an-
gustifoliaf plante de la famille des Typhacées,
qu'on trouve dans les lieux marécageux.
FiLODSA-FicaoTA, S. f . Nom qu on donne,
dans le même pays, à la masse d'eau petite.
V. Sagmta.
Êty. Le nom de filousa a été sans doute
donné à ces plantes parce que leur hampe
sert à faire des quenouilles.
FILOUSELA. s. f. (filousèle). Filoselle,
grosse soie très^oromune, provenant des
côtes ou des cocons de graine, lesquels ont
été cardés et filés au rouet ou à la quenouille.
Éty. V. FU, R.
FILOIIT, 8. m. (filôU); n&ov, ruooi.
Filou, celui qui vole avec adresse et subtilité,
qui escamote ce qu'il vole ; on le dit aussi de
ceux qui volent au jeu par des tours d'a-
dresse.
Éty. du grec (pT)Xo« (pbélos), imposteur ,
ou de <piX^TT)c philétèi), voleur, larron.
Dérivés : Ftlon, FiUmt, Filant-ar^ Fû
lonl-arta.
FILOOTAGI,s. m. (filcutidgi). Filou-
terie.
FILOUTAR, V. a. et n. (filoulà). Filou-
ter, voler avec adresse, tromper au jeu.
Ety. de fiUnU et de la term. act. ar^ faire
le filou.
FIU>UTARIA, s. f. (filoutarie). Filou-
terie, action du filou, art de tromper en fi-
loutant
Êty. de filaut et de la term. aria.
L'art de tromper doit, suivant les Grecs,
son origine à Hermès ou Mercure, dont ils
firent une divinité, le dieu des voleurs. Jl
vivait, vers l'an 1850, avant J.-G.
FILO£,vl. V. F«o#.
FILOZOFIA, vl. y. Philoêophia.
FILTRAGIO, s. f. vl. FUtracià ^ cat.
Filtration, suppuration. V. FiUralion,
FILTRAGI, s. m. (filtràdgi). Filtration ,
action de filtrer.
Êty. de/lttreetde agi.
FILTRAR, V. a. et n. (filtré} ; FêUrare,
ital. FiUrar , esp. port. cat. Filtrer , faire
passer un liquide au travers d'un filtre ; s'in-
filtrer.
Ély.de/îttreet de ar.
FILTRAT , ADA , adj. e4 p. (filtra , Âde);
FUtrado, port. Filtré, ée.
FILTRATION, S. f. (filtratie-n) ; ru-
TSAtton , ruTSATm. FiUracià , cat. Feltra-
sione, ital. FiUracUm , esp. FUiraçâo , port.
Filtration , opération par laquelle on sépare
les matières solides qui sont suspendues dans
un liauide en faisant passer celui-ci au tra-
vers d'uD filtre.
Éty. du lat. fiUraeio, de filtrarei de acHo.
FILTRE, s. m. (filtré); FiUro, ital. esp.
r>rt. Filtre y cat. Filtre, intermède qui sert
la filtration, instrument au moyen duquel
on l'opère.
Éty. du lat. fellrum^ feutre « parce qu'on
s'en servit d'abord pour filtrer
Les premiers filtres ou fontaines domesti-
ques paraissent avoir été inventés, dans le
cours du dernier siècle, par Ami.
Boquillon , Dict. des Inv.
Dérivé : Ftttr-ar, Filtr-ai, Filtr-ation.
FILURA, s. f. (filûre). Feuillure, entaille
à angle droit, qui est entre le tableau et l'em-
brasure d'une porte ou d'une croisée, pour y
mettre la menuiserie.
FILVADAIRE, s. m. vl. ruvABOom. Qui
chérit la vie.
Fm
FIBIRRE, S. m. (fîmbré). Taled, voile
dont les Juifs se couvrent la tète dans leurs
synagogues.
Éty. du lat. fimbria^ frange.
FIN
FIN, radical pris du latin unis , if , fin ,
terme, limites, que Jules Seal, fait dériver
defio, fierif être fait.
De finis, par apoc. fin ; d'où : Fin, En- fin,
Fin-ir, Fifi-tl, Ftn-al, ala , Finala-ment,
Fin-ança, Finanç-ar, Re-fina-men, Re-fin^
ar, Finanç-as , Financier , Finane-iera ,
Ftfiane-er, Financh-er, Fin-ar y Fin-founa,
Fin-ida, Fini-nun, Fini-maund, Ftnt-lton,
Fin-que, Fin-s, Fin-isos , Af-fin-itatt Af-
fin-at, Afin^ A-fin-ar, An-fin ^ Par- fin, ïnr
finit. In-fini-ment, In-fin-ital, In-fin-it-if,
/n-/înti-iu, Coun-fins, Coun-fin-ar, De-fin^
tr, De-fin-U, In-de-finU, De- fin ition, De-fi-
nit'if,iva,DefiniHva'ment, De-fin-er, De-
fin-ei, De-finit-airOy De-finit-aur^ In-de-fi-
niss-ahle.
De fin , par le changement de t en e , /bt;
d'où : De-fen-ia^De-fen-it, Fen-ida, A-fenir,
Af-finix-o; et les noms de lieu, Finis-terra^
Fin-landa.
FlNy 2, naM, radical pris du teuton fein,
dont les Anglais ont fait/Siie. les Flamands
fyne , les Italiens fino , délié, menu en son
genre; pur, excellent, subtil, délicat, rusé,
adroit.
De Mn , par suppression de e , fin; d'où :
Fin, Fin-a , Fina-menl , Fin-ar, Fin-ard,
Ftn-a#, assa, Fin-e$sa, Fin-et, Fini-oul-ar,
Finrocho, Fin-ochau, Ftn-of, Ftti-otfcA-ouf ,
Af'fin-adoury Af-fin-agi, Af-fin-ar, Affin-
ai Af-fin-oira, Ra-fin-agi, Ra-fina-ment,
Ra-finar y Ra- fin-aria y Ra-fin-at, Ra-fin-
iir, Ft^n-OMÏH»r, Fignoul-aire, FignouiMr,
FIN , s. m. (fîn) ; n. Ftii«, ital. Fin , esp.
Fim , port. Fi , cat. Fin, bout, extrémité, but,
la mort, comme fin de la vie; en vl. paix,
accord, conclusion.
Ëty. du lat. finis, m. s. V. Ftn, R.
Veire la fin de quauquaren, Tr. détruire,
anéantir.
Leis quatre fins de TAoïnf, les quatre fins
de l'homme, c'est-à-dire, la inorl^ ii jugement
dernier^ le paradis et l'enfer.
Non aver fin ni pausa^ vl. n'avoir ni fin,
ni pause.
FIN, Est souvent adv. ou concourt à com-
poser des expr. adv.
Del fin eommençament, vl. Dès son com-
menoement.
FIN
245
A lajfin, k la fin, après tout, enfin.
En fin finala, enfin.
A la fin finala, en dernier résultat
Fin qu*ara, jusqu'à présent.
Ai tout pagat, fins un soùu , j'ai tout payé
sans en excepter un sou.
Au fin founs, bien au fond, dans la partie
la plus basse.
FIN, s. m. Fin, le fin du métier, de la lan-
gue, le point décisif et principal.
D'aquot fin , de l'excellent, de l'exqois.
Éty. du teuton fein. V. Fin, R. 3.
Fer cequesde meis vers se soun de bouena raça
Vo se soun d*aq%iot fin
Vous n*en demandai troou
Cadun fa ce que poou . Gros.
Lou fin doou fin, le fin du fin, ce qu'il y a
de plus caché, de plus mystérieux dans une
affaire.
Tirar lou fin doou fin, raffiner, subtiliser.
FIN,INA, adj. (nn , ïne) ; AmtPAT, n,
roTAT. Fino, ital. esp. port. Fi, cat. Fin,ine,
délié et menu en son genre ; de bonne quali-
té, sans mélange; ruse, adroit; soyeux, doux
au toucher.
Éty. du lat. finis, fin, par métaphore : Un
home fin, est un homme qui veut venir k bout
de son dessein; une chose fine, est une chose
à laquelle on a donné la dernière main, qu'on
a travaillée, purifiée, jusqu'à la fin ; ou plutôt
de fein, teuton, ou du golh./Vn,fin. V. Ftn,
Rad.
Ftn ame fin, valoun renper doublura,
FIN, INA, adj. vl. n. Fi, Rap. délicat,
pur, fidèle.
Tui H fin amadors eUis finas amaressas,
V. Guillaume de Gabestaing.
Tous les fidèles amants et les fidèles
amantes.
Éty. V. Ftn, R. 2, et Feine.
Réconciliation, racommodement , quit-
tance.
FIN, dg. Pour Afin, v. c. m. pour jusque.
V. Fifif.
FINA, vl. Il ou elle finit, cesse, meurt.
No fina, ne cesse.
FINA, adj. vl. Pure, chaste, fidèle. Voy.
Ftn,R. 2.
FINA, nom de femme, sync. de Joouse*
phina, v. c. m.
FINAL, ALA, adj. (final, aie); Finale.
ital. Pincl . eep. port. cat. Final , aie , qui
finit, qui termine, qui dure jusqu'à la fin.
Éty. du lai. fiwilis. y.Fin,R. de finis.
FinALA,s. m. (finale). Finale, la der^
nière syllabe d'un mot; la dernière note de
musique : le dernier morceau, la fin.
FINALAMRNT , adv. (finalaraein) ; Fi-
nalmente, ital. esp. port. Finalment, cal.
Finalement, enfin, à la fin.
Éty. de finala et de ment. Y. Fin , R. de
finis.
FINALMENT, adv. vl. V. Finalament
et Fin, a.
FINAMEN, adv. vl. Finament, anc. cat.
Ftftaiiieiite, esp. port. ital. Tendrement, pu*
rement, fidèleoaent.
Ëty.V.Fin,R. 2.defeM.
FINAMENT, adv. (finameîn); Fina-
mente, ital. esp. port. Finement, avec finesse,
adroitement, avec ruse.
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246
FIN
Ëly. de /tua et de meni, d'une minière
fine, rasée. V. Fiii,R. 2,
FINANÇA, a. f. (finance); wMMuaitA. Fi-
nancia^ basse lat. Finance ; pour argent, Y.
Argmt,
Ëty. Suivant La Mothe-le-Vayer, du vieux
français finer^ dit pour finir, achever, parce
qu'avec de l'argent on finit beaucoup de
choses ; d'où ehevance , d'achever, a la m. s.
que finance. V. Fin, R. définie.
FINANÇAR , V, a. (finança). Financer, dé-
bourser de l'argent.
Ëty. de finança et de ar, Y. Fin^ R. de
finis,
FINANÇAS , s. f. pi. (finances) ; Finanxe,
ital. Finances, trésor public, revenus d'un
Etat, science de Tadministration des finances.
Éty. de la basse lat./inare, arrêter un
compte. Y. Finança ei Ftit,R. définis.
Es mau din seis finances^ dit-on de quel-
qu'un qui est bas percé.
FINANCER, nuAiicB, d. béarn. Y. Fi-
nancier,
FINANGHER, d. lim. Y. Financier,
FINANCIER, s. m. (financié) ; niiABc«B.
Financier, qui est dans les finances, qui par-
ticipe à leur administration.
Ëty. de finança et de ter. Y. Ftn, R. de
finis,
FINANCIERA, S. f. (financière). EscH-
tura financiera ^ écriture financière, espèce
d'écriture qui se nomme aussi, coulée.
Ety. de fiinanças et de iera , parce que
c'est de cette espèce qu'on use le plus dans
les bureaux comptables ou des finances. Y.
Fin, R. de finis.
FINAN8A, vl. Y. Finança.
FINAR, V. a. vl. Payer, financer; ran-
çonner, être rançonné.
Ëty. de la basse lat. finare, trouver de
l'argent, d'où finance. Y. Fin, R. de finis.
FINAR, V. a. (finâ), d. lim. Tromper. Y.
Troumpar et Guilhar.
Taû que créii finas loû aûlréis
Se véû lou premiéz fina.
C'est-à-dire :
Tau que ères finar lous autres
Se ves lou premier finat.
Éty. de Fin, R. 2.
FINAR, V. n. vl. Finar, anc. cat. esp.
port. Ftnare, ital. Finir, cesser, terminer,
mourir, rassembler.
Éty. de fin et de ar. Y. Ftii. R. de finis.
FINAUD, ARDA, d. bas lim. Y. Finas et
Fin, R. de Fein,
FINAS, ASSA, s. (fînàs, àsse); niiA»,
rmocBO , rniocBov , rnioT , ummmw , racr. Fi-
nasseur , euse, celui , celle qui use de petites
ou mauvaises finesses.
Ety. de fin , rqsé, et de as, augm. Y. Ftn,
FmASSAR et
FINASSBGEAR, y. n. (Qnassà et finas-
tedjà). Finasser, faire le fin.
FINAT, ADA^adj. et p. vl. Fini, ie. Y.
Fin, R.
FINEIâA, vl. Y. Finelha,
FINELHA, S. f. vl. rwttii, wanuxA.
Courroie, boucle.
FlNELLA,vl. Y. Finelha.
FIN
FINBM, vl. Nous finissions.
FINEM , vl. Terminant.
FINESaA, s. f. (finesse); FtiUMa,cat.
Ftiiexxa , ital. Finesa , esp. port. Finesse ,
qualité de ce qui est fin, délié, travaillé avec
légèreté ; délicatesse d'espritou d'exécution;
ruse, artifice.
Éty. de l'ital. /Inexia, de /In et de esta,
Y. Ftn, R. 2.
FINESTA, dg. Alt. de Feneslra, v. c. m.
FINESTRETA , 8. f. dg. Finsstrela, cat.
Y. Fenestroun.
FINESTROUN, dl. Y. Fenestroun.
FINET , ETA , ad^. et S. (fine, été) ;
riHOT, rivocBA, ramTo. Finet, dim. de fin. Y.
Ftn, R. 2.
FINET , Y. Finas.
FINET,adj. vl. Fini.
Éty. du lat finitus. Y. Ftn , R.
FINETD, adj. des deux genr. (finitn),
d. bas lim. Y. Finet.
FINETZ , vl. Finissez.
FINEZA, S. f. vl. Pureté. Y. Ftne^a et
Ftn, R.
FINFA , S. f. (finfe). Joie, contentement,
bonheur: Esire de finfa, loc. adv. Triom-
pher , manifester la joie d'avoir vaincu ; faire
parade ; être dans la prospérité. Avril.
FINFARLUCHA , 8. f. (fïnfarlùtche).
Fanfreluche. Aub.
FINFARRA, 8. f. (finfarre). Espèce de
mésange. Cast.
FINFOUNS , s. m. (fin-founs). Au fin-
founs, au plus profond , dans l'abyme , com-
me si l'on disait , à la fin du fond.
Éty. Y. Fin, R. définis.
FINHER, vl. Y. Fenher,
FINIRUSTERRA , S. m. vl. Finistère.
Y. Ftnw(erra et Fin, R.
FINIDA, s. f. ( finide ) , dl. Sounar la
finida, sonner les Glas. Y. Clas.
Ëly. Mot trop expressif, puisqu'il annonce
Sue tout est fin. C'est le conclamatum est
es latins. Y. Fin, R. de finis.
FINIMEN, s. m. vl. raanmr, rnaaaan.
Finiment , cat. Fenecimiento , esp. Fenecv-
mento, pori. Finimento, îtal. Achèvement,
bout, fin, complément, destruction, ter-
me.
Éty. du lat. finis et de men. Y. Fin , R.
FINI-MOUND , s. m. (fini-méun), dl.
La fin du monde, sauv.
Éiy. de/!ntf-moimdt. Y. Ftn, R.
FININ, dg. Jasm. Pour finissent, finis-
sant.
FINIOULAR , Béron. Y. Ftonottlar et
Fin,R.2.
FINIR , V. a. (finir) ; acabas , tbihiiiab ,
uAcxjkM. Finir , cat. anc. esp. Ftntre , ital.
Fenecer, esp. Findar, port. Finir, achever,
terminer , mettre la dernière main.
Éty. du lat. finir , ou de fin et de ir , aller
àla fin. Y. Fin, R.
FINIR , V. n. csMAB, HAMAS. FtntVe, Ital.
Fenecer , esp. port Finir , prendre fin, ces-
ser , se terminer. Y. Fin , R.
FINI808 , s. f. Vl. Fin.
FINI88ION, s. f. (finissie-n). Gare. Y.
Finition.
FINI8TERRA , ( finis-térre) ; Finistier-
ra, esp. Finistère, département du dont
le cher-lieu est Quimper.
FIN
Êty. Nom d'un cap de la Galice, dérivé
du laUn. finis terrœ, Y. Fin, R.
FINIT , IDA, lA, adj. et p. ACASAT. Fi-
nit, cat. Finito, ital. esp. Finaltiraiio, port
Fini , ie, achevé , perfectionné : Es un ea-
poun finit , trad. c'est un coq^iln ûeBt ; fini,
dans ce sens n'est pas français.
Éty. de fin et de it, Y. Fin , R.
FINIT, s. m. Fini , le fini , la perfection
d'un ouvrage.
FINITION, s. f. (fînitie-n); waaamm,
ruiuf mi. La fin , l'action de nnir , d'aller
jusqu'à la fin , de voir la fin.
Ety. Y. Fin , R.
JVen fau veire la finition , il faut en voir
la fin.
Etpui de tout eiço vHren la fnitien.
Bouquet prouv. Anony.
FINOCHARIA, s. f. (finotcharie) ; n-
■oocBABiA, Finasserie. Aub.
FINOGHO , (finôtche), et
FINOCHOU , s. m. (finôtchou). Un gros
fin, finasseur, finaud. Y. Finas et Fin, R. 2.
FINOT , adj. et s. (finô). Y. Finas et
Fin, R. 2.
FINOUGHOIIS, OIiaA,adj. (finoutcbôns,
ôuse). Léger, ère, mince, en parlant d'une
toile, d'un tissu quelconque. Avril. Y. Fin,
Rad.
FINQU'ARA, prép. (fînqu'âre). Jusqu'à
présent.
FINQUAS, vl. et
FINQUE , prép. (finqué). Jusqu'à, jusqu'à
ce que.
Fin^u'ara,. jusqu'à présent
Éty. de fin et de que, Y. Fin, R.
FINQUOT, prép. (fïnquô). Jusqu'à, jus-
qu'au.
FINS, prép. (fïns); Ftno et Infino, iul.
Fins, cat Jusque: Fins un Itard , Jusqu'à
un liard.
Éty. de finis. Y. Ftn.R.
FINTAR , V. n. (ftntâ), dl. Rusé, pour
attraper quelqu'un. Sauv.
Éty. de finia, feinte, et de ar; de fingere,
fictum. y,Fig,K,
FIO
FIO, Pour feu. Y. Ftoc et Foc, R.
FIOG, s. m. (fié); no. Fio et Fioe, rom.
Feu. V. FuecetFoe, R.
FIOIA, dl. Alt de FueUia, v. c. m. et
Fulh,ïi,
FIOL, s. m. (fiôl), d. rouerg. Fil de
chanvre ou de lin. Y. Fil.
FIOLA, 8. f. (fiole) ; Fiala^ ital. Phiala,
lat Fiola, basse lat. Fiole, petite bouteille,
ordinairement à large ventre , et par exten-
sion, bouteille.
Ëty. du lat phiala, fiole. Y. Ftal, R.
FIOUkR, V. a. (fioulà), et impr. nooLA%
nvLAM. Boire beaucoup, se griser; disparaî-
tre, dans l'expression: An fiolat, ils ont
disparu, en parlant des écus dansés on des
oiseaux sortis du nid; siffler. Y. Siblar.
Ëty. de fiola et de ar, ou du grec (ptoX^w
(phialeô), noire, se divertir avec ses amis.
V. Fiai, R.
FIOLAR 8E,v. r. (se fioulà), d. bas lim.
S'enivrer. Y. Enubriar #'.
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FIO
nOUBTA, s. f. (fioalé(e)» et Impr. m-
TA , novuTA. Dim. de fiola , petite fiole.
FIOLON , Tl.
Platjw «t /WoNi • gram dU«MMrt«ni ,
roM, vtn* d« oimiU figvn.
FION» 8. m. (fie-n); moim, nsn. Air,
grâce qu'on se donne ou qu'on a en faisant
une chose; tournure; chagrin, inquiétude.
Fton, n*e8t pas français.
FIOU , 8* m. (flou) ; m., anoo , «non ,
wtwma t mm , riA& , riAV , no& « rtsi.. Ft/o ,
ital. Hilo, esp. Fto, port. Fil, cat. Fil,
filasse du chanvre , du lin , du coton , de la
laine, etc. tordue en un brin délié et continu;
il se dit aussi de toutes les matières qu'on a
allongées au point de les rendre minces
comme un fil.
Ély. du lat. /Itum, fU et /iou, par le chan-
gement de l en ou. V. Fil, R.
L$$pr%nc%pale$ etpèeis de fil qu'on ditlingue
par des noms particuliers , sont:
LE FIL BLAIVC aq FIL D'ÉPIIf AY , tn deux o« trois
brim ; il porta souvent U nom da iabricant «t sert a
eoadra.
LE FIL DE BRETAGNE , la ploa fort entra le* eomnimu,
0 aat pratqaa toujours talot.
LE FIL PLAT, an deux, l^èramant tors.
LE FIL A TRICOTTER , fiou Jtbas ,Bi ao dam, trois
on quatra, légéraraent tort ou moulina.
LE HL DE MALIN ES , J!ou dt Jmntetm, tr^-fin, daMM
i la iabriaatlon des dantallas.
LE FIL DE CARRET , 61 da clianvra cp'oii rvtira da ron
da» eordoos des vlaut cables aenrant à faeeaaiaiodar les
LE FIL DE COLOGNE , JSou d» motueo, fil de lio dont
on aa sert pour faire des bas.
LE FIL PERS , fiou d'in/gr.
FIOU , Se dit encore do plusieurs choses
qui sont déliées.
Lou fiou doou discours, etc.
De fiou en agulha^de fil en aiguille, d'un
bout à l'autre, clairement, en détail.
Aver lou fiou, être rusé, fin.
Una maaaissa de fiou, dl. un éche?eau
de fil.
Coupar à drech fiou, couper de droit fil.
Anar à drech fiou . aller de droit fil.
Fiou de pignoun, fil de pignon, nom que
les horlogers donnent à du fil d'acier can-
nelé en forme de pignon.
On doit aux Anglais l'invention de ce'fil, et
particulièrement au mécanicien Hooke , qui
vivait dans le XY1I"« siècle.
Fiou de tnousca , fil de Cologne , fil dont
les cordonniers se servent pour faire des
points blancs.
Fiou d'infer , fil de colon rouge , qui
sert ordinairement pour marquer le linge.
FIOU , s. m. vBos. Le fil , le tranchant
des instruments, des outils. V. Fil, R.
FIOU, Pour vrille. V. Filheiroun tl Fil,
Rad.
Fious deis f rester s, traînasses.
FUm des fayoous, filaments.
Fiou de la vigna , vrilles.
FIOU, s. m. (fiou) ; nsov, siirAinr, nui ,
ru.. Figlio, ital. Hijo, esp. Filho , port.
Fils, enfant mâle, considéré relativement an
père et 4 la mère.
Éty. du lat. filius, V. Fil , R. 2.
Beou-fiou, beau-fils, fils du mari, relati-
FIO
tementà sa femme, ou fils de la fenune, re-
lativement aumari, oufils d'alliance.
Pichot-fiou, petit-fils, le fils du fils ou
de la fille, par rapport à l'aïeul ou à l'aïeule.
FIOU, s. f. (fiôu). Fille, pour filhou ,
ait. de Filha, v. c. m.
FIOU-db-l'aiova,S. m. batooii-db-l'aiova.
Filum aquœ, basse lat. Le fil de Teau.
FIOU-sAWAm, dl. V. Faufilar ci Fil,
Rad.
FIOU-d'ahaii, s. m. FU d'archal. Voy.
Fiqu'd*archal.
Ely. du lat. csreus, d'airain, ou de araneus,
d'araignée, selon Sauvages, parce que les
treillis qu'on en fait, représentent une toile
d'araignée.
FIOUVabcbai. , s. m. (fiou-d'archal );
nov-omrWMcuAi., nov-os-BicBAVD, wiovnAwukw,
AasBCHAv. Fil d'archal , fil de fer ou de lai-
ton passé par la filière.
Éty. du lat. aurichaleum.
D'autres le font venir de Richard Archal,
qui aurait inventé l'art de tirer le fer ou la
tréfilerie , il ne manque à la vérité de cette
élymologie que l'existence de Richard
Archal.
On donne le nom de manichordion , au fil
d'archal du plus petit échantillon, et celui de
torche, aux faisceaux de fil d'archal plies en
rond.
FIOU-DB-TBLA, s. f. uf SA. Gros fil dout on
se sert pour coudre les voiles des vaisseaux.
FIOU-«ASTAa, dl. V. Faufilarei Fil, R.
FIOU-TOUBRT, S. m. Fil retors, fil à
deux brins , simplement roulés l'un sur l'au-
tre; au lieu que les fils commis sont d'abord
tordus séparément et roulés ensuite sur eux-
mêmes par l'efibrt qu'ils font pour se dé-
tordre.
Éty. de fiou et de touert, tordu. Y. Fil,
Rad.
FIOUCIADA, S. f. (fioucâde), dl. et mieux
nocADA. Feu passager et de peu de durée ;
fig. vivacité, mouvement passager de colère.
Ëty. de fioc et de ada, feu fait, feu en-
flammé. V. Foc, R.
FIOUCAS, s. m. (fioucâs) , dl. et mieux
nocAf . Grand et vilain feu. Sauv. V. Foc, R.
FIOUIâAR, V. a. (fioulà) «pour boire, V.
Fiolar et Fiai, R. pour sifller , V. Siblar
et Sibl. R.
FIOUIsAT, ADA, adj. (fioulà , àde) , d.
bas lim. Enivré. V. Enubriat elFial, R.
FIOUIsBT, s. m. (fioulé), dl. rioi.BT,
riBOLBT. Flageolet, sifilet, pipeau. V. F^a-
geoulet,SibletciSibl,Vi.
FIOULET, s. m. dl. Ëgout, cloaque. Y.
Tou.
FIOUIsETAR, V. a. ffiouletà), dl.nou-
TAB. Charmer, attirer, prendre à la pipée.
Ëty. de fioulet, sifflet, pipeau, et de ar. Y.
Sibl, R.
FIOUPELAN, 8. m. (fioupelan). Nom
qu'on donne, dans le département des B.-du-
Uh. à plusieurs espèces de crabes du genre
Cancer, Crustacés de l'ordre des Astacoïdes
et de la fam. des Cancériformes, plusieurs
rentrent dans le genre Fortune.
Ély.î
FiOUPEIsAN-PATUT, Crabe il larges
pattes. Gar.
FIOUS, s. m. pt. vl. Fiefii.
FIQ
FIQ
247
FIQUE , ICA , désinence prise da lat.
fica, ficus, dérivé de facio, faire.
Magni- figue, qui magna faeit, celui qui
fait de grandes choses.
Pacifique, qui fait, qui aime la paix.
Morbi-fique, de facio et de morbus, qui
fait la maladie.
FIQUEOEAR, ?.a. (fiquedjà). Craindre.
Y. Defiquegear.
FIQUEIA, adj. et p. fém. vl. Plantée.
Y. Ftch,R.
FIQUOU8 , OU8A, OUA , adj. (fiqnéus ,
ôuse, ôua). Délicat sur le choix des aliments.
Y. Lee.
Fm
FniADA,s. f.et
FIRAS , s. m. Sont des noms anciens ,
marseillais, du myre. Y. Filas,
FIRAS-FE, anc. d. mars. Y. Fielaife.
FIRENDIER, s. m. vl. Frappant.
FlRGA,s. f. (firgue), d. bas lim. Perche,
brin de bois long et de l'épaisseur du bras à
peu près, Y. Laia; Hg, personne grande et
mince. Y. Fer^,R.
FIRGA-BRUT, s. m. ( flrgue-brù ) , d.
bas lim. Brouillon. Y. Tapageur,
FIRGOUN,s.m. (firgôu), d. bas lim.
Fourgon. Y. Fourgoun.
FIRGOUNAR. v. a. (firgounà ) , d. bas
lim. Fourgonner. Y. Fourgounegear.
FIRIGIX>U, s. m. (firiglouj. Un des
noms qu'on donne, à Thorame, à la lavande.
\,Frigouls et Lavanda.
FIRIR, V. a. vl. Lancer, frapper. Y. Fer,
Rad. 3 ^^ '
FIRM, nn. radical pris du latîn firmus,
a,um, ferme, solide, stable, dérivé du grec
Spfia (herma), Spfiaxoç (hermatos), appui,
soutien, support, ce qui rend ferme.
De ?pîxa, par apoc. et changement de l'es-
prit rude en /; ferm ; d'où : Ferm , In-ferm,
A'ferm-ar, Fer, Ferm-a, Ferm-e, Fer-
ma-menl, Ferm-ador. Fermralh , Ferm-an-
sa , Ferm-ans , Ren-fermar , Ferm-ar , Re-
fermar. En- fermât, £n-fermar, Ferm-at,
Ferm-essa, Re-fermat,Fermretat,Ferm'ier,
Ra-ferm-ir, Raferm-it, Af-ferm-ir, Af-
ferm-^i, En-ferm-elat, Ferm-ança, Fermanç-
aria, Af-ferm-adura, Afferm-ar,
Du latin firmus , par apoc firm ; d'où :
Firmament, Af-firmativa-ment, Af-firm^
ar, Af'firmat, Af-hrm-ation, Af-firm-atif,
Af-firm-atiu, In-firm-e, In-firm-itat, In--
firm-aria, In-firm-ier, Coun-nrmrar, Coun-
firm-at. Coun-firm-ation, Co-fermar, De-fer-
mar , En- fermar , Ferm-etat , Ferm-alhas ,
Ferma-ment, Farm-ar , Farm-at, Ranfer-
mir, Ranrfermit.
FIRMAMENT , s. m. (firmamein) ; cis&,
emov. Firmament, cat Firmamento, ital.
esp. port. Firmament, le ciel étoile, le hui-
tième ciel des anciens où l'on croyait que les
étoiles étaient fixées.
Ëty. do lat. firmamentum, dérivé de /Ir-
mare^ rendre ferme, parce qoe les anciens le
croyaient composé d'une matière solide. Yoy.
Firm, R.
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248
FIR
^ FIRMAMENT y S, m. ?I. FortificatioD ,
assuraDce.
Èty. àefirmut, ferme, qui afiermit Voy.
Firm, R.
FIIIMI,8. m. (firmi). Nom delà fourmi,
dans Je Bas^LimousiD. V. Ftmrmiga elFour-
FIR1IIIOE4MENT, 8. m. 4* bas lim.
Fourmillemenl. V. Fourmilhamentei Four-
mig, R.
FIRIQGEAR, d. bas lim. Fourmiller.
V. Fourmilhar el Fourmig, Ù.
FIRMIGIER, s. m. (armidzié) , d. bas
lim. Fourmilière. V. Fourmilhier et Four-
mig, R,
FIRMIN, Dom d'homme (firmein) ; rm*
H». Firmino, îtal. Fermin^ esp. Firmin.
Éty. du lat. Firminus.
L'Ëglise honore 9 saints de ce nom, le 14
janvier, 24 juin, 27 juillet, 18 août , l*' et 25
septembre.
riROOn, s. m. (firôous), dl. Amygdales.
V. Amygdaloê.
fTROOI«BT, s. m. (Oronlé),d. bas lim.
Celui qui cherche partout, soit par curiosité,
soit pour sonproGt. V. Furet.
FIROULETBGEAR, V. n. (firouleted-
sà) , d.bas lim. Palrquiller, toucher 4 tout,
déranger les choses en les maniant.
Éty. de /(roitleletde egear.
FIS
FIS , adj. et p. vl. Fixe , sur.
Fl8,s.eladj. ?1. Paii, accord,sage, fidèle.
V. Fiel Fin, vl.
FIS, vl. Il ou elle fit ; de faire.
FI3A, s. f. (fise); nsA, dl. Espé-
rance , confiance : Faire fisa , Àver fisa ,
avoir confiance, espérer: Fisa! fiez-vous
à cela , zeste , p'est-à-dire , il n'en fera rien.
Ëly. du lat. fide$ , foi. V. Fid, R.
FiUeioê que perdets la fizo
De beze bals de quauque tem,
Goudelin.
Cest-è-dire :
Filhelas que perdes la fisa
De vaser bals de quoique temps,
FISABLE, ABLA, adj.(fi$àblé, àble) ;
risAsuB, riAiiuB. Fidèle, à qui l'onpeuise
fier • personne sâre.
Éty. de fisa et de able, V. Fid, R.
FISAC, s. m. vl. Fistico, port. Pistache.
FISANGA , s. f. ( fisànce ) ; riAnçA , n-
•nçA, nsAMÇA. Confiance , assurance : A
fisance , à l'épreuve ; De grana de magnan
à fisança , de la graine de vers à soie re-
cueillie avec soin , sur laquelle on peut
compter ; Vous la douni à fisança , je vous
la donne en ami, je vous la garantis.
Èty. de fisa el de ança , ou du lat. fiden-
tia.V.Fid.K. '
FISANÇAMENT , s. m. vl. Avec con-
fiance , avec liberté.
Ety. du lat. fidueialiter, ou de fisanea
et de ment. V. FûJ , R.
FWANTAT , s. f. (fisantà) ; nss»AT,
vl. Foi. fidélité. ^ ^' '
Ély. V.FÛJ,R.
FISAR , f. i. (fisà) ; riA.. Fidar et Affi-
FIS
dare . îtal. Fiar, esp. port. cat. Fier, con-
fier une chose à quelqu'un.
Éty. de fisa , confiapce , et de ar. Y. Fid ,
Rad.
FISAR SE, V. r. (se fisà) ; nnAp, pi-
dam ■«. Se fier , donner sa confiance : Fisa
telif fie-t-y , fiez-vous-y. V. Fid , R.
Se fisar de quauqu'un , Tr. se fier k
quelqu'un.
FISCf radical dérivé du latin fiscus , I,
jonc , et ce qui en est(ait; corkieiUe , panier,
faisselle , etc.
De fiseus, par apoc. fise; d'où : Fise^
Fise^al , Coun-fisc-ar , Courk-fise-ai , Coun-
fisc-alion.
De fisc , par le changement de t en ei , et
du c en t : Feiss-ela , Feiss-elou, Feifs-
ola, En'fl^se'ar,
FISC , s. m. (fisc) ; Fise^ cat. Fi#co, esp.
port. ital. Fisc , le trésor du prince, de TËlat;
employés chargés de la conservation des
droits du fisc.
Éty. du lat. fiseus , parce qu'on le ramas-
sait anciennement dans des naniers d'osier
ou de jonc appelés fiseus ^ fiscL V. Fisc,
Rad.
FISC , Avril , pour Fie , v. c. m.
FISGAI. , ALE , adj (fiscal , aie) ; wucav.
Fiscal , esp. port. cat. Fiscale , ital. Fiscal,
qui tient au fisc.
Éty. du lat. fisealù. Y. FUe , R.
FISGO , vl. Fisco , esp. ital. Y. Fise.
FISEL, adj. (fisèl) ; ntivi. , vl. Fidèle
Y.Ftd,R.
FISBLMENT, adv. vl. Fidèlement.
Ëty. de fisel et de ment. Y. Fid, R.
FISENÇA.dg. y.FUançalAifisença,
Bergeyret, j*ai l'espoir. '
Éty. Y. Fid, R.
FISIGA, Y. Phynca.
FISICAI* , adj. vl. Physique , qui appar-
tient à la physique.
FISIGIEN, Y. Physicien.
FISIOUNOUMIA, Fisonomia, cat. Y.
Physiouomia.
FISONOnaSTO, Fisonomista, cat. Alt.
de Phytiouomisto , v. c. m.
FISOUNOUMIA , Fisonomia , cat. Y.
Physiounoumia.
FISSA, s. f. (fisse), dl. Terme de mineur.
La fisse, ou les gardes du charbon de pierre,
pierre noire le plus souvent feuilletée, comme
l'ardoise, de la nature du charbon, mais qui
brûle peu ; c'est sur ces pierres qu'on trouve
les empreintes des plantes étrangères. Sauv.
Éty. de fixa, plantée, enfoncée. Y. Fich,
Rad.
FISSA, s. f. (tisse), d. bas lim. Aiguil-
lon. Y. Fissoun, Agulhoun el Pougnoun.
Êly. du lat. festuca, selon Roquef.
FISSADA, s. f. (fissàde), d. bas lim.
Piqûre , petite blessure que fait une chose
ou un animal qui pique. Y. Pougnidura.
Ëty. de fissa , aiguillon, et de ada, fait
avec un aiguillon. Y. FicJ^ , R.
On le dit aussi d'une douleur lancinante,
des élancements qu'on éprouve dans une
partie enflammée.
FISSADURA, s. f.(fissadûre), dl. Piqûre
d'abeille. Y. Pougnidura.
Ety. de fiehar^ enfoncer. Y. Fich^ R.
FIS
FISSAL , s. m. (fissél), dl. Piqûre, coup
d aiguillon. Y. Pougnidura et Fich, R.
FISSALHOUN , s. m. (^fissailloù). Nom
du frelon, è Agen, parce qu il porte un long
aiguillon. Y. Chabriant, Fissal^Fich, R.
FISSAR , V. a. (fissà). Pour fixer. Y.
Fi^ar etFicA,R.
FISSAR, V. a. dl. et bas lim. Piquer ;
Sf fissar, se piquer, et fig. se piquer ai|
jeu. Y. Pougner, AgulhouniareiFich^H,
Un home se graoumiava
Se gratet et trovet leou
La gueyra que lou fissava.
Tandon,
Éty. de fissa, aiguillon, et de ar. Y.
Fich, R.
FISSARD , s. m. (fissà) , dl. riMA».
Un scieur de long ; fig. gros mangeur.
Mangea eoumo un fiuard, il mange com-
me un ogre.
Éty. du lat. fissum, de findere, fendre.
Y. Fend, R.
FISSO , vl. Y. FUsoun et Fich, R.
FISSOT, s. m. (fisse): mio. Nom qu'on
donne, dans les houillères du Languedoc, aux
schistes avec empreintes de plantes, formant
le plancher des couches de la houille.
Ëty. de fixa, parce qu'ils servent pour
ainsi dire de base. Y. Fich, R.
FISSOUN , s. m. (fissoûn). dl. Aiguillon,
insecte venimeux, en général, dans le fiéarn.
Y. Agulhoun.
Éty. Dim. de fissa. Y. Fich, R.
FISSOURI.AR, V. n. (fissourlà) ; neuf va-
i4km, d. bas lim. Chercher à pénétrer dans
quelque chose avec un instrument pointu;
faire des questions pour s'informer de ce
qu'on désire savoir.
Fissourlar quauqu'un, le faire parier;
il est act. dans ce sens.
Éty. fissourlar, est un itéralif de fissar^
enfoncer, piquer. Y. Fich, R.
FIST , s. m. (fist) ; vicovla. Hochequeue
marseillais , Motaeilla massiliensis, oiseau
de l'ordre des Passereaux et de la fam. des
Subulirostres ou Raphioramphes (à bec en
alêne).
Êly. Ce mot est l'onomatopée du cri de
cet oiseau.
Selon M. Roux, Oiseaux de Provence,
le nom de fist appartient aussi à la rousseline
de RufTon, ou fist de Provence, Anthus ru fus,
viellot , oiseau de la même fam. que le pré-
cédent. Y. Pioula.
nWTAj s. f. (ftste). Foi : Per ma fista ,
par ma foi, sur ma foi. Y. Fe et Ftd, R.
FISTA^AVOUETA , s. f. Nom que
porte, selon M. Roux, l'anthus de Richard.
AnUius Richardi , vieUot , oiseau de l'ordre
des Passereaux el de la fam. des Subuliros-
tres ou Raphioramphes (à bec en alêne).
Éty. Y. Fist.
FISTIN , adj. vl. Pressé.
Ëty. du lat. feslinus,
FISTOLA,vl. Fistola, caL Y. FUtula.
FISTO0N,OUNA,8. (Gsténn« ôuna),
dl. Fripon, onne,enlant gâté; rapporteur,
délateur : Faire lou fisloun , faire l'enfant
gâté, le paresseux.
FISTONNEGEAR, ?. a. (fistoonedyà) ,
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FIS
dl. Regarder da coin de l'œil el k la dérobée.
SauT^
FiflTBE y inteij. ( tistré ). Certes ! peste !
dianlre/
F/5rC/£,nvT,rt«iv, radical pris du lat
futula^iBy tuyau, OûCe, qu'on fait venir du
grec f^^ (phônéj, voix, et de mXAu)
(slellô),eovoyer, tiadtcta, dit Isidore, Quod
voeem emilai.
De (iitula, fistul: FUlula, FUtul-ims.
De /ifCwia, parsyoc. de M, fiala, et trans-
position de t et de l^ fiula^ flui; d'où : Flw-
ta. Flut-ai, Flui-at, FM-H, FM-air$,
Flutrat.
De /Itila, par addition de a, flavtIUL, fiaui;
d'où : Flauta, Flaut-aire, FlatU^r, Flaut-
et, Flauêt-el, FUtut-ol, Flayui-a^ Flayui-
aire Flayut^r, Flayut-eL
De fiutat Pi>r le changemeot de u en et,
IUUa.lUU:d'oh : Fleita^ FUiUet, FlHt-ar,
FlêU-aire.
De /lula, par addition de e : FUuia , Fes-
tol^a,
ri8TIJI«A,s. f. vl. Canne, roseau.
Éty. du lat. fiêtula, m. s. V. FUtuly R.
FlSTOUk, s. f. (fistule); Fùiola, ital.
FUiula, port. cat. e^p. Fistule, ulcère cal-
leus, profond y dont rouverture est étroite.
£ty. du lat. /I^lula, le même, dérivé de /U-
tula , flûte , parce qu'on a comparé le trou
d'une fistule à celui de cet instrument. Voy.
Fittul, R.
Faire una fistula , faire une sottise » don-
ner un coup à faux.
L'opération de la fistule à l'anus, décrite
par Celse et Paul d'Egine, n'avait pas encore
été pratiquée en France, lorsque Félix de
Tassy, premier chirurgien de Louis XI V , la
mit en pratique pour délivrer ce monarque
de la cruelle maladie dont elle porte le nom.
Ce fut le 21 novembre 1687, aue cette opé-
ration eut lieu avec le plus brillant succès.
FimnLOim, ousa, oua, adj. (fistu-
léus, éuse, eue) ; Fistulado, port. Fistuleux.
euse , qui est de la nature de la fistule , il se
dît d'un ulcère profond comme une fistule.
Éty. de fistula et de ont , ou du lat. fiHm-
lotus. V. Fisiul, B.
FIT
rrnus , espèce de juron (fitré). C'est un
diminutif d'un jurement plus sale.
Un home que mandoun fa fitre ,
Quand oou souffris esun beliêre,
Fabre.
ilTZ, adj. vl. Fixe.
Fin
PIO, S. m. anc. béarn.Fief? V. Fid, R.
Pagan double fu.
il ou elle fie.
FICTATB , s. m. anc. béarn. Celui qui tient
au fief, VietTe. V. Fid , R.
Item per instrument de quitança et de
questau 6 fiuaté simple. Fors et Cost. de
Béarn. Rubr. de las Taxas.
Lo fiuaté pot lexd la terra qui tien en fiu
deu gentiu.
FIDATER, vl. V. Ffttdaton et Fid, R.
TOM. IL
FID
FIOTLA,9.f.fl. Boucle. V. Fivela.
Ety. du laL fUnda , m. s.
FIULAR, et composés. V. Fiolar.
FIZ
249
FIV
FIVEIéA, s. f.vl.
Boucle,
fity. du lat. fibula.
Fivela, port.
nz
FIX,adv.vl. V. Fix.
FUABIENT, adv. (fixamein); nsL
Fiwament, cat. FissamenU, ital. Fixamen-
te, esp. port. Fixement, d'une manière fixe,
invariable.
Éty. de fixa et de ment. V. Vick, R.
FIXAR, V. a. (fixà);rHfAm, AnsfTAm,
cotwcuBn. Fissare , ital. Fixar , esp. port,
cat. Fixer, rendre fiie, déterminer.
Ëty. de fixe et de ar^ ou du lat. figere. V.
Fich,n.
Me fixet, Trad. il fixa ses regards sur moi
ou il me regarda , et non it me fixa.
FDLAR 8E, v. t.Fixarse, cat. Fijarse,
esp. Fissarsi, ital. Se fixer, s'arrêter à une
chose, s'établir dans un endroit.
FIXAT, ADA, adj. etp. (fixa, àde); m-
•AT. Fixado, port. Fixé , ée , arrêté, déter-
miné.
Éty. de fixe et d» ai, rendu fixe. V. Fich,
Rad.
FIXATION, s.f. (fiialie-n); riMAnoii,
rusATiM , riZAMUB , wauknm. Fiêsaiione ,
ital. Fixacion^eëp, Fixaçâo, port. Fixation,
détermination du prix d'une marchandise;
action de déterminer.
Ëty. du lat. fixationis. gén. de fixaiio, m.
s. V. Fieh, R.
FIXE, IXA, adj. (fixé, ixe) ; »••■. Fis-
so, ital. Fixa, esp. port. caL Fiie,quinese
meut point, qui n'a aucun mouvement.
Êty. du lat. fixus, formé defigere, plan-
ter. V. FicK R.
FIXIO , s. f. vl. Fixité. V. Fich, R.
FIXTTAT, s. f. (fifitâ). Fixité, propriété
de ce qui est fixe, constant.
FIT
FITOO, Alt. du dl. V. Filha.
FIZ
FIZALTATZ, a. f. vl. Confiance. V. Fid,
Rad.
FIZANSA, s. f. vl. Fidélité. V. Fiansa et
Fid, R.
FIZAN8ABtENT,adv. v|. nxAntosAïKVT.
Avec confiance, a%ec liberté. V. Fid, R.
FIZAN808, adj. vl. ruAiitos. Assoré,
confiant. V. Fid, H.
FIZAN80SAMBNT , adv. vl. De con-
fiance, hardiment. V. Ftd, R.
FIXAR, vl. V. Fiar, Fisar et JPtd , R.
FIZEL, adj. des deux genres. Fidèle,
certain , véritable. V. Fidèle el Fid , R.
FIXEUHENT, adj. vl. nssu». V. Ft-
dflament et Ftd , R.
FIXELTAT, s. f. vl. Fidélité. Y. Fide-
lUat.
FIZBO , adj. fl. Fidèle. Y. FM, R.
FIXBDTAT , s. f. Tl. Foi , fidélité. V.
Ftd, R.
FlxiCA,s. f.vl. Physique.
FI.
FL, rLAM, wtAT, radical pris do latin
fiare , flo , fiakm, souffler , faire du vent ,
dérivé du grec «pXaiv (phlan), bruire.
De flo, par apoc. fi ; d'où : En-fi'Wrm ,
Souf'flar, Souf-ficUfBour-souffiar, Bour-
souflât , Ei-ssoufla-ment , Ei-ssoufl-mr ,
Ei'ssoufi^e, IssO'fiar, Enfiar, En- fiât,
Des-enfiar, Des-enfiat , En-fiad-ura, En-
fle-at, Des-enflura . En-fi-e , En-firura, En-
flugi, Goun-flar, Goun-flat, Goun-fi-ugi,
Des-gounflar. Des-gounfiat, Goun^fiament,
Goun-fie, Re-gounfie, Re-gounfiar . En-
fiatron, In'fi-acio, ïn^fi-aliu , Comft-age ,
Coufi-e, Coufi-ar, Des-coufiar, Gomfl-^r,
Es'SoU'fia-ment, Es-sou-fiar , Gçmfla"
buous , Gounfla-couquins,Goun'fi'age,
De enfl, par le changement de n en ^,el
par la suppression deu, e/Jls ; d'où : Effi-ai,
Effi-ar: Efiruxo, Esti-fiar^ EHi-fifit, Fiat-
ar, Flat-aria, Flat-ayer , Flat-egear ,
Flat'iar , Flat-ier , Flat-ingas , FUU-w ,
In-fl-acio, In-fl-atiu, Dex-in-ft-ado, En-
fi-ason, En-fia-ment, En-fi-ar , Des-enfiar,
E'fi-ato, È-fia-men, E-fiar, Des-efi^
ar, Sof'fiar, U-firor, U-fl-ada, U-Jl-at,
U'fi-asoun , £7-/l-e, Ro-fia-men, Souf-fi-a-
fuee, Souf-fl-aire , Souf-fi-e , Souf-fi-et ,
Soulfiet-ada , Souffiet-ar , Soufflet-oun ,
Souffi'Ur,
FLA
FlaA , s. m. (fia). Liban : grosse corde ou
cable de sparte, servant à monter le fourrage
dans les greniers 4 foin. M. Avril donne ce
mot comme propre aux Basses-Alpes. Yoy.
^oua^lre et Tralhau.
FLAG, ACA, adj. (flâc, iqoe); Fla€ ,
cat. Fiacco,ital. Fla€0,e8^. Fruxo , ^roeo,
et Flacddo, port. Fioc en bas breton Flasque,
mou,sans force , lâche , sans vigueur , indo-
lent.
Ëty. du lat. fUueidus , m. s. Y. Flae^ R.
Carlo* b'cs pla Tcrtat qiw tàitm <|«*<m m prtt d*aaMar.
La* raowilM mm /lax « non utrwom dm rm.
De cams fiaseas, des chairs fiasquei^
Tela fiaea , toile Uche , molle.
Flae eoumo una tela , mou comme de la
chtfle.
FLAC, wMJLc , wukqa, radical pris du latin,
fiaecus , a,um, mou , lâche , languissant ,
flasque , dérivé du grec , BXà( , àxoc , (blax,
akos) , mou , lâche , paresseux , sot , imbé-
cile , par le changement du 6 en f, fiae , en
bas breton.
De fiaecus , par apoc. fiacc ,Jlac; d'où :
Flac , aca , Flaca-lama , Flaee-and •
Flaee-andas , Flae-and-egear , Flae-ar ,
Flae-at , Flae-assier , Flae-asoun , Flae-
it, Flaqu-eir, Flaqu-egear , Flaqurer-ige ,
Flaqu'ige , Flaqu-iera , Flaqu^-ir , Af"
flace-ar, Af-fiaee-at , Af-fiaqu-eira , Af"
fiaqu-ir , Af-flaqu-it , En-ftaquir,
De flae , par le changement du e en tf :
Flag-ut , Flagu-erige , Flagu-eta. ^ f ^
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250
FLA
De /lac, par le changement du e en^,
on^ gn.ei addition d'un u, flaugn; d'où;
FlaugtHtc, Flaugn-ard^Flaugn-aqueriaê,
Flaugn-arde-çêar,
Deflaugn^ parla suppression du g : Flaun ,
Flaunae , Flaut, Flach-a , Flach-izit y
Flouiisa, Ftondr-tfi, Flandrina , Flan-
drin^gear , Flandrin-iar , Flandr-oulha ,
VhÂC , s. m. Maladie éruptive , espèce de
petite vérole volante , qui se manifeste par
de petites pustules remplies d'eau.
FLAG , s. m. vl. Pour flacon , Y. Flaê-
cou.
FLAGA, 8. f. (flaque); nuiQmss, i%a-
fiisBioB , riAQOicmA. Flaco , cat. Noncha-
lance, négligence, indolence: Aila flaca.
V. Gagna.
Êty. de/Iaca. V. F(ac,R.
FLAC:a, s. f. (flaque); rLAQvmut. Fia-
cbe, portion d'obier qui reste à une pièce
de bois ; défectuosité.
Éty. Parce que celte partie du bois est
plus molle que le reste. Y. Flacc , R.
FLAGA-LAMA , S. m. (flaque-làme) , dl.
Ouvrier lâche au travail.
Ély. de flaccut , mou , et de lama , eau
dormante, flaque, en français. Y. Flacc y
Rad.
FlaAGAlIIiN, adv. vl. FlacamerU, cat.
Flacamente , esp. port. Fiaccamenle , ital.
Fa$quemeiU , mollement, lâchement. Voy.
Flacc, R.
FLAGAND, ANDA, adj. (flacàn, ànde),
d. bas lim. ri.ACAtiiui , isma. Doucereux ,
qui est d'une douceur aflectée, chattemite.
Y. Maneou. Patelin ti Engusaire.
Êty. de flac, mou, flexible. Y. Flacc, R.
FLAGANDA8, S. f. pi. (flocàndes), d. bas
lim. Femmes désœuvrées qui s'introduisent
dans les maisons, s'y rendent utiles, et
finissent presque toujours par y semer la
division. Y. Flacc, R.
FLAGANDBOEAR , v. n. d. bas lim.
Agir en Flacand, v. c. m. et Flacc, R.
FLAGAR, V. n. (flacà); rbumi. Fiaccare,
îtal. Fraquear, port. Flaquejar, cal. Fia-
qutar, esp. Faiblir, manquer de force, de
courage; lâcher, fléchir: Meit camhaBfla-
eotm, les jambes me manquent, j'y sens
une faiblesse» une défaillance extraordi-
naire.
Ety. de /loe et de av. Y. Flacc, R.
FliAGARIA, s. f. (flacarie). Diminution.
Aub.
fXAGASOUN , s. f. (flocosôu), d. bas lim.
Nom que les femmes donnent aux premières
incommodités que la grossesse occasionne.
Ély. de /lac, mou, parce que ces douleurs
tnéantissent les forces. Y. Flacc, R.
FLAGAflSIER , s. m. (flacassié) , dg.
Bergeyr. Enjôleur. Y. Engusaire et Flacc^
Rad.
FLAC:aT, ADA, adj. et p. (flacâ, àde).
Lâché, ée, affaibli, ie.
Éty. de fiae et de at. Y. Plae, R.
FLAG& , vl. Y. Flac.
FLAGHA, S. f. (flaxe) , dg. Flèche, tau-
tereUe, courson de vigne plus long qui
contient plus de bourgeons que le courson
ordinaire.
FLAGHA, a4j. f. vl. Faible, lâche. Y.
Flac, R.
FLA
FLAGHBL, s. m. vl. Y. Flagel
FLAGHIR SE, v. r. (flalchir, se). Se
flétrir. Suppl. à Pellas. V. FlHrir et Passir,
FLAGHISSA, S. f. (flaxisse), dg. Cou-
plet , petite fiche dont les deux ailes sont
tenues ensemble par un clou rivé qui passe
dans leur nœud.
FLAGHIZIR , vl. Y. Flaoueir.
FLAGHIZIT, adj. vl. Affligé , faible ,
affaibli , abattu. Y. Flac , R.
FLAGIT, (flaû), dl. m. s. que PastU,
V. c. m.
Ély. de flaccuê, mou, parce ouece qui
est flétri n'a plus de roideur. V. Fiace, R.
FLAGOUN , a. m. (flacôun) ; Fheo, basse
lai. Flacon.
FLA-FI.A, s. m. (flà-Ûâ). Nom qu'on
donne , aux environs de Montpellier , non
seulement au guillemol , V. Canardoun ,
mais encore à tous les oiseaux qui volent
lourdement, parce qu'en volant ils font en-
tendre ce bruit, flafla.
FLAGEA, s. f. (flàdge), dg. Pousse
d'une plante.
Ély. du lal./Ia^eUttm,hous8ine, baguette,
branche d'arbre. Y. Flagel, R.
Quand de la vign* mfloar, li fhge dr) jî grande,
Vcn de ro8r<}aa luu tcim dé tounJré \fy monioiu.
FLAGEL, rmAom, sous-radical pris du lat.
Hagellum, fléau, petit fouet, qui est alors un
diminutif de fragrum, fouet, dérivé de fra-
grare , brûler, être enflammé, parce que les
coups de fouet échauffent , enflamment , ce
mot est à son tour dérivé du grec «p/i^uj
(phlégô), brûler, enflammer.
De flagellum, pai' apoc. flageU; d'où:
Flagel , Flagell-ar , Flagell-al , FlageU-
alion^ Flagell-anlê, Af-flagel-y, Flage-a,
De flagrare, par apoc. fiagr; d'où : Fia-
gr-ant.
De flagel , par sync. de ge , flar , et par le
changement de ( en « : Flau, Flaug-es.
De flagel, par le changement de (^ en t et
de f en ou : Flaieou.
De flaieou, par sync. de ai : Fleou.
De flagel, par sync. de ag, flel, elpar ad-
dition de i : FleÛ, Flei, FleH-aire, Fleil-ar.
De fleil par le changement de 2 en r, fleir;
d'où : FUir-ar , Fleir-aire.
FLAGEL, s. m. ( fladgèl ) ; riuizu , rui ,
rLBwov , rLBiB , Btcovssoofr , rtAO. Flagella ,
ital. port. Flagelo, esp. FlageU, cat. Fléau,
instrument propre à battre le blé , la laine ,
etc.
Ëty. du lat. flagellum ^ m. s. Y. Flagel ^
Rad.
1^ fléau est composé de deux bâtons de
longueur inégale, attachés ensemble par le
bout au moyen d'une corde ou courroie
qu'on nomme couplière.
Le plus long s'appelle manche , manairol,
en dg. et l'autre battant, verge ou batte,
capberga, cabouêsada, en dg.
FLAGEL, s. m. vl. Extrémité supérieure
des arbres, la flèche.
FLAGBLAR, vl. Y. Flagellar.
FLAGELL, vl. Y. Flagel
FLAGELLANTS, S. m pi. (fladgéllàns);
FlagelkinUy ital. Flagellantes, port Flagel-
lants, pénitents fanatiques, qui se fouettaient
FLA
en public. On ne trouve pas d'exemple de fla-
gellation volontaire, avant le II"* siècle, selon
Berg.
Ety. de flagellar. Y. FlageU, R.
FLAGELLAR, v. a. (flagella); Flagel-
lare , ital. Flagellar , port. cat. Flagdler,
fouetter; ballre avec le fléau. Y. Flagel.
Éty. du lat. flageUare , m. s. Y. FlageU,
Rad.
FLAGELLAR, ?. n. Fléchir, être élasti-
que , en parlant d'une planche , d'une barre,
d'une gaule, etc.
FLAGELLAT. ADA, adj. et p. (fladgel-
là, àde) ; Flagellado, port. Flagellé, ée.
Éty. de flagellatus, m. s. Y. FlageU, R.
FLAGELLATION, S. f. (fladgellatie;^) ;
rLAomiAAtêtmm , rLAOBUAitm. Flagelacion ,
esp. Flagellaçâo, port. Flagellasiane ^ ital.
FlageUaçiô, cal. anc. Flagellation, action de
flageller; supplice que les Juifs firent subir k
J.-C. en le fouettant.
Êty. du lat. flageUoHonis , gén. de flagel-
lalio, m. s. Y. FlageU R.
FLAGEOn, Gare. V. Fleou.
FLAGEODLET, S. m. (fladjoulé): nov-
un. Flageolet, petite flûte à bec, dont le son
est clair et aigu.
Ély. du grec itXa^CauXoç ( plagîaulos ) ,
formé de icXsy^oc (plagios), oblique, elde
àuXbc (aulos) , flûte , ou selon Barbazan , de
flagellum, petite branche , par opposition à
la flûte. Y. Fistul, R.
FLAGOURNAR, v. a. (flagoorné). Fla-
gorner, flatter avec bassesse.
FLAGODRNARIA, S. f. (flagournarie).
Flagornerie, adulation, basse flatterie.
FLAGOORN0R, 08A, S. (flagoumùr,
use). Flagorneur, euse.
FLAGRANT , adj. (flagran) ; Flagra^U,
iUl. esp. Fragrante. port. Flagrant, il n'est
d'usage que dans celte phrase : En flagrant
délit, sur lou fet.
Ély. de lat. flagranHe, gén. de flagrans,
enflammé , comme si l'on disait le délit est
encore chaud.
FLAORAR , V. n, vl. Flagrar , esp.
port. Flagrare , ital. Brûler , être flagrant»
sentir , répandre une odeur forte.
Ély. du lat. fragrare , m. s.
FLAGUT , UDA , adj. et p. (flagû , ùdc) ,
dl. Niais, nigaud , imbécile.
Ély. V. Flacc, R.
FLAIEOU , s. m. Y. Fleou et Flagel, R.
FLAIOOn , V. Fayoou.
FLAIRAIRE, S. m. (fleirâlré), et impr.
ixBiaAum. Flaireur , parasite.
Éty. de flairar et de aire.
FLAIRAR, V. a. (flaira): Fiutare , ital.
Flairar , cal. Cheirar, port. Flairer, sentir
bon ou mauvais.
Ély. du lat. flagrare , m. s.
FLAIRAR , V. n. dl. Fleurer « sentfr:
Aquot fleira qu'ewhauma , cela sent comnf^
baume, ou fleuré comme baume ; vl. puer.
FLAIRORet
FLAIROUN, S. m. (flairôun), dl. Flay-
re, cat. Fiulo , ital. Cheira^ port. Odeur ,
senteur , parfum.
FLAIUTAR , Y. f letter.
FLAIOTET, S. m. (flaïulé). Cast V. Ga-
loubet.
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FLA
FLAJELAR , vl. V. Fla^ellar.
FLAM t rLAitf , radical pns du latin fiam-
ma » 0 , flamme , dérivé, selon Vossius,
de réolien (pXé{A(ta (pblemma), pourcpXé^fis
(phlegma) , înOammalion , formé de <fXsYu>
(phlégô) , je brûle , j'enOamme.
De flamma , par apoc. flamm . sodl dé-
rivés: Flam, Flama, Flam-ada, Flam-
and • Flam-e , Flûm-ciaus , Flam-enè ,
Flam-ier , A-fiam-al , A-flamar.
De /Zamm , par le changement du dernier
m en 6, flam ; d'où : Flamb-a, Flamb-
ant, Flamb-ar , Flamb-at. Flamb-eoU,
FÛmib ergea , Flamb-our , Flam.
De flamma , flamm : Fldmma , Flamm-
ada, Flamm-ar , En-flammar, In-flani-
mar , En-flamm-alion , In-flammalion ,
Ëit flamm-at , f'iamma-rofa , Flamnt-
egear, Flamn^eiar, Flamm-iar, In-flamm-
at-oira , In-flamm-aliu , in-flamm-able ,
Re-flamm-ar, Re-flam-ear.
FLAMjirôov, V. F(amfnoou.
FLAMA . 8. f. Nom nicécn du ruban de
mer. V. Rougeota.
Ëly. A cause dé Ta couleur de flamme
Îu'oflVent 8t8 yeux et 6t8 nageoires. Yoy.
^lamm , R.
FI.AMA , 8. f. (flàme) ; uuê. Fiàmmd ,
ital. £/ama,esp. Flamma, port. Flamme,
la partie du feu qui s'étève au-dessus des
corps qui brâlem , en répandant une vive
clarté, flg. amour, passîon.
Éty. du bas breton flam , oa do lat.
flamma, V. Flamm, U.
FLAMA, 8. f. Flamme , banderolle qu'oM
met au bout d'un mât. C'est aussi un ins-
trument de chirurgie vétérinaire servant à
saigner.
FLAMADA , 8. f. dl. Galette. V. Poumpa.
Ély. V. Flamm» R.
FLAMADA, 8. f. (flattéde) : wummAjo,
WtMaUkYM. , LâMJkMMBA , WâMlâWâ. F JaOUlie VÎf C
et passagère.
Ëly. de flawma et de aâû. V. Flaiàm ,
Rad.
FLAMADURA, 8. L vK Renoncule flam-
mule. V. Douva.
Éty. du lat. flamma , flamn>e , feu , h
cause de Tardcur bràlante qu'elle excHe dans
la bouche quand on la mâche. V. Flam,K.
FLAMAND, Flamenc , cat. Flamenco,
csp. Oiseau. V. Beearud,
Ety. Ainsi nommé à cause de la couleur
de flamme qu'on obscmc sur le haut de ses
ânes. V. Vlam, R.
FLAMAND , ANDA ,8. et adj. (flamàn.
inde) ; Flamtngo. |M>rt. Flamand, flamande,
qui eAt natif de Flandre.
FLAMAR, V. Flamegtar.
FLAMAROTA , 8. f. Petite flamme, es-
pèce d'éclair. V. Flamm , R.
FLAMA8, 8. f. pi. (flàmes), d. baslhn.
Pour glaires, flegmes. V. Fîeouimaê.
FLAMAS, s. f. pi (flàmes): nMraAs,
ruMNiMB. Flamme , mstrument d'acier dont
on se sert pour saigner les chevaux et les
bêtes de somme en général.
Éty. La forme conique de ta lame de cet
instrument , l'a fait comparer à la flamme
qui s'élève d'un corps coflaminé. V. Flamm^
Rad.
FLA
FIJàMBA, dl. V. Flamina.
FLAMBA, s. f. (flambe), iris de Florence,
Iris flortnlina , Lin. plante de la fam. des
Iridces, qui croit naturellement dans la Basse-
Provence, aux environs de Toulon, de Gras-
se , etc. , et que l'on cultive dans plusieurs
endroits h cause de sa racine quia une odeur
de violette très- prononcée.
Éty^ de flamma, parce que, selon Charles
Etienne , ses feuilles ressemblent h des lan-
gues de flamme ; ou parce qu'on attribue à
la plante entière une vertu échauflante, sui-
vant Caseneuve.
FLAMBADA, dlV.Fougassa, Poumpa
et Flamm.
FLAMBANT , ANTE , adj. (flamban ,
ànte); FlammanU, port. Flambant, ante,
qui flambe , qui brûle avec flamme.
Éty. du lat. flammanUs, gén. de flam-
mam. V. Flamm, R.
FLAMBAR, v. a. (flambÂ); kaomi.
Flamber, passer sur la flamme un oiseau
plumé pour faire brûler l'édredon qui reste
sur la peau ; faire tomber du lard enflammé
sur de la viande rôtie ; dissiper son bien.
Êty. de flamba , flamme , et de ar. V.
Flamm, R.
FLAMBAR , v. n. Jeter de la flamme.
V. Flamegear cl Brular.
FLAMBAR , V. a. d. béani. Asséner.
V. Picar , Fichar et Taba$ar.
FliAMBARDA , s. f. (flambàrde). Ancien
et long habit tout frippé, selon Gare.
FLAMBAT, ADA, adj. (flamba, éde).
Flambé , ée, et fig. perdu , ruiné, dont on
ne peut plus rien attendre.
Ëty. du lat. flammatus, brûlé. V. Flamm,
Rad.
. FLAMBB^NOOU , expr. prov. (flàmbé-
néou); rukumu-nmti. Totit battant neuf: Era
tout flambe noou, il était tout neuf.
FLAMBENT, adj. (flambein), dl. Tout
flambent noou , tout neuf. V. Flame.
FLAMBEO0 , s. m. (flambèou). Flam-
beau, sorte de torche, faite avec de gros-
ses mèches enveloppées de cire; gro» cierge
qu'on porie aux processions.
Ety. do lai. flaméllum, dérivé de flamma,
V. Flamm, R.
FLAMBEOU Ds PA^AtiHA. Torche.
FLAMBEOU , 8. m. dl. Fleur de la mas-
sette d'eau. V. Sagna.
Êty. A cause de la ressemblance qu'a cette
plante avec un flambeau.
FLAMBERGEA , s. f. ( flambèrdge ) ;
ixAMSBBss. On donne ce nom à un cylindre
creux, en forme de cierge, qu'on place sur
les autels ; on le dit aussi d'un homme long
et mince, faisant allusion à l'épée du chevalier
Renaud de Montauban, qui portait le même
nom, et qui était, selon la tradition, longue et
mince, et qui, lorsque le héros s'en servait,
semblait jeter des flammes. V. Flamm • R.
Mettre flambergea au tfent, mettre flam-
berge an vent , se dit pour tirer l'épée.
FLAMBOI8A , et
FLAMB0I8IEB, d. touL V. FraniboUa
et Framboisier,
FLAMBOniER, S. m. V. Fromboiiier.
FLAMBOUASA, d. mars. V. Framboiea.
FLAMBOUASIBRi m. é. \. Frûmboi-
fier.
FLA
251
FLAMBOUR, S. m. (flambeur), d. bas
Um. Toufleur , exhalaison qui saisit , eo en-
trant dans un lieu très-chaud , V. Tafféur ;
on le dit aussi pour Reverbetaiion, ?. c. m.
Ély. de flambar , brûler. V. Flamm, E.
FLAMBOIANT, ANTA, adj. (flam-
boiàn, ànte) ; Flamant, cat. Flammeggiemte,
ital Flamboyant, ante.
FLAMBOSGAR, dl. V. Revenir.
FLAME , (flàmé) ; r&AM. Flamant , cat.
Flamanle , esp. Flame-noou , expr. prov.
Pour dire entièrement neuf, tout-à-fait neuf.
FLAME , s. f. vl. Enseigne.
£ty. Parce qu'elle était découpée en forme
de flamme. V. Flamm , R.
FLAMEGEAR, v. n. (flamedjà) ; numAm,
w^MÊOékn, n^umAB , ixambab. Flamejar, cat.
port. Fiammeggiare, ital. Flamear , esp.
Flamboyer , flamber , jeter de la flamme ;
commencer ï flamber.
Ëty. du lat. flammigerare on flambar e,
m. s. ou de flamma et de ar , donner de la
flamme. V. Flamm, R,
FLAMEIANS. adj. vl. Flammejante ,
port. Etincelant, flamboyant, luisant.
Ély. \. Flamm t R.
FLAMEIAR,et
FLAMEJAR, v. n. vL Flamboyer. Yoy.
Flamegear et Flam , R*
FLAMBNG , s. m. rSamein) ; Flamene ,
cat. Flamenco, esp. Nom qu'on donne , à
Nismes, au flamand. V. Beearud et Flamm ,
Rad.
Ëty. A cause de la couleur de flamme
qu'on observe sur ses ailes.
FLAME-NOOU , adj. ( flimé-nôon ) ;
Flamenle , esp. Tout neuf, battant- neuf :
Un habit flame noou , un habit battant-
neuf ; on dit ailleurs , Flambent-noou.
FLAMET , s. m. vl. nAUMn. Flamand ,
obeau. V. Becarut, Flamand et Flam /R.
FLAMETAR , vl. V. Flamegear.
FLAMIADA , S. f. (flamiàde). Fusée ,
mauvaise affaire. Aub. V. Flamada,
FLABDAR, V. Flamegear,
FliAMIER , S. m. vl. Flammèche, gâ-
teau cuit è la flamme. V. Flam , R.
FLAMBVA, S. r. vl. Flamine.
Éty. de flamen , m. s.
Flamine, so es a dire evesquee depayans,
FLAnaNADORA , s. f. ( flaminadûre )«
Froissement , action de froisser.
FLAMINAR , v. a. (flamine). Froisser ,
agiter.
Tamàiê <||M dln* km fakk on Im bM la /m/m.
FLAMMIUB , nom d'homme (flaminios) ;
I — -._-.. :.-! -_^ Flaminîus.
FUgma et Phlegma.
Flaminio , ital. esp. Flaminius
, vl. V. ^
FLAMMEIAR^et
FLAMMIAR , V. Flammegear.
FLAN , s. m. (flan) , dg. Pour rayon ,
T. Flam et Flama.
▲k ! M la ponio aai Im aooo foafW ,
LTiamiin rfw ya kwi/j» , k (rmmmUmhnaé.
Flan ddjaur , li clarté du jour. JasmlD.
FLAN, 8. m. Espèce de crème fSûte avec
du bit et des œuCi.
Fias , en fraDÇiîs, désignt mot cspècc^t
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252
FLA
tarte eomposée de farine^ de lait, d'œofaet
de beurre.
ÉtT. de /latuêf ?ent , parce qu'on les
aouffie.
VLAN, y. Flâne.
FLANA, a. f. (flâne). Brebis et mouton
libres. Gare.
FLANAR , ?. n. (Oanâ). Flâner , ne rien
faire , se promener par désceovrement , per-
dre son temps dans les rues.
FLANAT , ADA , adj. et p. (flanà , éde).
Élimé, usé , ée , parlant du linge : qui mon-
tre la corde , s'il est question du drap.
FLANC, radical pris de l'allem. flanke ,
le flanc, partie du corss, selon Watcher.
Trippault, Lancelot etGnyet, le font venir
du grec Xorf à>v (lagon) , flanc , cavité ; d'au-
tres du œlt. flanq , qui désigne la même
partie.
Dtflankê, par apoc. et changement du ib
en e , flâne ; d'où : Flâne . Flane-ar, u ,
Flane-al , Es-flanear , Ei-flane-at,
FLANC , s. m. (flan) ; vuui. Fianco . ital.
Flaneo^ esp. port. Fiane , cat. Fianeum ,
basse lat. Flanc, parlie de l'animal qui s'étend
depuis le défaut des côtes jusqu'au! hanches;
par analogie, les côtés de certaines choses,
d'une armée , par eiemple. V. Flanc , R.
Éty.T
Se baUre Uii flânes, se battre les flancs ;
on le dit de quelqu'un qui fait de grands
efforts pour obtenir un petit résullat.
Cette comparaison est tirée des habitudes
du lion , qui se bat les flancs de sa queue ,
pour s'exciter au combat.
MeUre leii mans êur leii flânes , mettre
les mains sur les rognons.
FLANC , s. m. dl. Flanc, port. cat. Flan-
eo,cat. Ftaneo, ital. Flanc, parlie entre le
bastion et la courtine ; canonnière , meur-
trière ou barbacane.
FLANCADA , V. Flansada ; en d. bas
lim. certaine quantité d'eau jetée avec impé-
tuosité ; flaquée , volée de coups. Avril. V.
RoMiada et Vmdada.
FLANCAR , ?. a. (flancé) ; Fianeare, ilal.
Flanquear , esp, port. Flanquer, fortifier:
appliquer un soufflet. V. Fiehar , Largar :
viunar un souflet, lancer avec impétuosité
quelque chose contre quelqu'un.
Éty. de flâne et de ar , mettre sur les
flancs, y. F/anc,R.
Flanquer, pour lancer, n'est pas français.
FLANCAR SE , V. r. Se carrer , marcher
avec les mains • sur les flanca , faire le pot à
deux anses.
FLAN-CARRBOU, S. m. dl. Jeu de la
mérelle. V. Marellas.
FLANCAT, ADA , adj. et p. (flançà , ide>;
Flanqueado , port. Planqué, ée : carré, for-
tifié par des flancs. V. Flâne , R.
FLANDRIN , INA , (flandrtn • ine) ; ia«-
w%àm , «A&AOTui, cAtAtnAt. Flandrin , sobri-
quet que l'on donne aux hommes longs,
minces et mal proportionnés ; indolent , pa-
resseux ; femme efflanquée, dégingandée,
longue et mince.
Ety. du lat fiaeeiduê. V. Floe , R.
FLANDRINA, S. f. (flandrine); ka»-
•momUÊAj «OVnUkHAMA, dl. VATAftAMA. FcmmO
OU fille MdM t nonchalante , sur qui tout
traîne par partase ou par maladresae. Une
FLA
|marie-chiffi>n, on le dit aossi d'une femme
efflanquée , comme on dit flandrin d'un
homme.
FLANimiNEaEAR, ?. n. (flandrinedjà);
r«.APDBniiAs. Fainéanter, gueuser, mener une
vie de paresseux. ^
Éty. de flandrin et de egear. V. FUte^ R.
FLANDRINIAR, V. Flandrinegear et
Flac, U.
FLANOROULHA,s. f. (flandrouille) , dl.
V. Flandnna et Flae , R.
FLANELLA, s. f. (flanèle); FraiieUa,
cat. Frane(a , esp. FlaneUa, ilsA, Flanelle,
étoflè de laine qui n'est point piquée ou ma-
telassée.
Ëty. de lanella dim. de lana, avec addi-
tion de ^ V. Ion, K.
FLANSADA , S. f. (flanç&de) : MA^oravrA,
riMOVA , MAT» AMA , r&AVÇABA , IXAStADA , FM*
•ovA, ▼AccA-MAttiHA. Raic oxyrîdque, Raia
oxyrinehus , Lin. poisson de l'ordre des Tré-
matopnéë et de la fam. des Plagiostomes
(à bouche transversale), qui parvient jusqu'au
poids de six myriagrammes , mais dont la
chair est peut délicate.
Ely. Le nom de flansada , a probablement
été donné à ce poisson, à cause de sa gran-
deur qui l'a fait comparer k une couverture
de lit, connue sous le nom de flassada ou
flansada,
FLANSADA, Flansada, basse lat. Pour
couverture. V. Flassada.
FLANUR, USA, s. (flanùr,ùse). Celui,
celle qui se promène par désœuvrement.
FLAP,s. m.(flàp), et
FLAPA, s. f. (flàpe) , dl. Tache, marque ,
moucheture. V. Taca et Marca.
FLAPAT , V. Tavelai et Tachetai.
FLAQUBOEAR, V. n. ( Ooquedzà ) , d.
bas lim. Trembler. V. Tremoular.
Laschambas nu flaquegeoun, les jambes
me tremblent; action des flots qui se heur-
tent, dg.
Ety. de flae et de egear. V. Flaee, R.
FLAQUEIAR, V. n. vl. V. Flacar.
FLAQUEIR , V. n. vl. rLAQO^^m , r&A-
«msw. Flaqueeer, esp. Mollir , devenir flas-
que. V. F/ttc, R. et Flacar.
FLAQUEJAR , vl. V. Flaquegear.
FLAQUERIOE, V. Flaca. Cagna et
Flac,K.
FLAQUEZA,s. f. vl. Flaquexa, port,
esp. Flaquesa, cat. Fiaeehetza, ital. Lâ-
cheté, mollesse, at>attement. V. Flae, R.
FLAQUEQR, vL V. Flaguftr et F(ac,
Rad.
FLAQOIAR, V. Flaear.
FLAQOIERA, Voy. Flaea^ Cagna et
Flacc.K.
FLAQUIETRA , S. f. ( fluquieîre), d. du
Rouergue. V. Flaauiera et Flaea,
FLAQUIGfi , Y. Flaquiera.
FLAQ0IR, V. n. (flaquir), d. bas lim.
Fléchir, plier sous le poids: Aqutl trau /la-
quis, cette poudre commence k arquer. Réron.
V. PUgar.
Éty. de flaqu et de ir. Y. Flaee, R.
FLAQDiziR, vl. y. FioaiMir, Flaear
et Foc, R.
FLAR, V. a. vl. Flair, flaire.
FLASO, r&Ac. njkMqn , radical formé par
onomatopée du omit que lait la liqoeor en
FLA
aortani d'un flacon, selon M. de Roquefort,
ou du grec àdxbc (askos), outre, ou enfin de
rallemand flasche, flacon; flasea , en d. bas
lim. désigne une pelile outre, ce qui semble
donner plus de poids à l'étymologie tirée du
grec.
De eukos^ par apoc. ask, par le change-
ment du Ie en c ou qu, ose ou asqu , et par
l'addition de fl, oui est la véritable onoma-
topée; on a fait flase. qui signifierait littéra-
lement oulre, qui fait fla, fla : d'où : Flase-
a, Flase-ou, Flascoul-H, Flasc-oun^ Fias-
couit-ar, Flascùun-egear 9 Flaseaun-ier ,
Flasqu-egear , Flasquet , Flasqu-eta ,
Fliase-a.
De flase, parle changement de I en r,
frase; d'où : Fraseou, Fraseour-et.
FLASCA. s. f. (flasque), dl. V. Fiasea.
Dans le d. bas lim. ce mot désigne plus par-
ticulièrement une pelile outre qui contient
deux ou trois litres. V. BagoL
Éty. V. FlascoueiFlaes, R.
FLASCOPSARO, s. m. (flascopsâre).
Un des noms toulonnais du tétrodon hérisse.
V. Pei'Couloumba.
FLASCOU. s. m. (flâscou); ruucooi,.
niAscoo. Flaseo et Frasco , esp. port.
Fta«ca et Fta^coiie, ital. Flacon, bouteille
à goulot étroit et k gros ventre, qu'on garnit
ordinairement de sparte, et dans lequel les
voyageurs, les ouvriers, etc., transportent le
vin dont ils ont besoin pendant la journée.
Ély. V. Flase, R.
Un flascou garnit, un flacon clisse.
FLASCOULET, S. m. (flascoulé); flas-
qm, Petit flacon.
Êty. de flaseou et de et, dim. de piehol
flascou, l est euphonique, ou du lat. flaseula.
V. Flasc, R.
FLASCOON, s. m. (flascôun): nAcm».
Flaseo, esp. Frasco, port Flacon, yisÊt or-
dinairement de criatal. ayant un bouchon de
la même matière. V. Flase, R.
FLASCOUNAR, m. S. que Flasquegear^
V. c. m. et Flae, R.
Espérant Um dinar flascounarian «m pau.
Labellaudière.
FLASCOUNBGEAR, (flascounedjé) , m.
S. que Flasquegear, v. c. m. elFlae, R.
FLASCOUNIAR, V. Flasquegear.
FLASCO0NIER. s m. (flascounié). dl.
Ivrogne qui a toujours la bouteille à la main.
Ély. de flascôun et de ter. V. Flasc, R.
FLASQUEGEAR, V. n. (flasquedjâ)
r&AiGOinvoBAa , ri-AtcoupAm , nAigoBOBAii ,
nuucooiiAii. Roire au flacon, siroter, cho-
piner, s'enivrer.
Éty. de flaseou et de egear, se servir du
flacon. V.F/aa«,R.
FLASQUET, S. m. Y. FlaseouUt et
Flase, R.
FLASQUETA, S. f. (flasquéte) . dl. Dim.
de flasea, petite flasque. Voy. Fiasea et
Flase, K.
FLASSA, y. Flassada et Fil, R.
FLASSADA, s. f. (flassàde) ; ixama , r&u-
•ADA, ixAMiAOA. Flassada , cat, Frazada ,
esp. Flactato et Fla^ala, basse lat. Couver-
ture de lit en laine.
Êty. de la basse laL flassata, quasi filaS'
sala. V. Fil, R. ^ t
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FLA
rLASSADA, S. f. Un des noms qu'on
donne, à Toulon, à la raie batys , V. Flua-
lia; et 4 la raie oiyrinque. V. FlaussadcL
ff1«A8flADOI7N , 8. m. (flassadôun) : FUu^
êodeta y cat. FrasadiUa , esp. Dîin« de fias-
êada , couverture de lit des petits enfants.
y p}i D
Ff JiWapA, Suppl. à Pellas. Y. Fias-
tada.
ffXATA-GODBIAIRES,s. m. (flâte-cou-
miîrés) ; Flala-vieilhas , dl. Un flatteur, un
patelin, un cbien couchant. V. FI , R.
FLATADOR et
FLATAIRE, vl. V. Fkttur.
FLATAR , V. a. (flatà ) ; ixatias • flatb-
«BAK , AHAOOVAB , ATLATAB. Flatter , lOUCr
outre mesure pour plaire: dire des choses qui
plaisent; peindre en beau , déguiser les dif-
formités; faire des caresses.
Ety. du lat. flatare^ souffler, donner du
?ent , faire aspirer le lait , une fleur: selon
d'autres, lactare, bercer, leurrer : de laciare,
on a fait flaciare^ par Tadd. de/". V. F(, R.
FLATAR 8B, T. r. Se flatter , s'entrete-
nir dans l'espérance , se donner des éloges ,
se vanter : Voutoou flate pas, dl. je ne vous
Je dissimule pas; Que êeri4 de ftatar fk quoi
bon déguiser. t>arguigner.
FLATARIA , s. f. (flatarie) : rLATAB» ,
rLATvn. Flatterie, louange non méritée , ca-
jolerie.
Éty. de flatar eide arta, tout ce qui flatte.
V. f7,R.
FLATA- VIELHA8, dl. Voy. Flata-
coumairet,
FLATATRE , dl. Bergeyr. V. Flatur et
FI, R.
FLATESEAR, v. a. (flatedjà) ; riATovinB-
•BAS, COVCOOLAB, CABBHAB, ri.ATOVinAB. Es-
pèce d'itératif de /fafar, flatter avec cares-
ses, flatter souvent, cajoler. V. Flatar et
F/,R.
FLATEGEAT , ADA, adj. et p. (flated-
jà , àde). Flatlé , ée : caressé, ée. Y. FI, R.
FLATIAR, V. Flatar et FI, R
FLATIER, lERA, S. Pour flatteur, V.
Flaugnard, Maneou, Flatur et FI , R.
A quel vent n* et pas flâner^ d. bas lim.
ce vent est désagréable.
FLATINOAS. S. f. pi. dl. (flatîngues).
V. Flaugnardariasei FI, R.
Far flatingas , amadouer.
FLATIOU,Garc. V. Flaliir.
FLATOUNEGB AR , Dim. et itér. de
Flatar, v. c. m. flatter souvent, cajoler. V.
^,R.
FLATOUNIER. 1ER A, adj. (flatounié ,
iére) ; ixaticb. Flatteur, eusc; cajoleur, pate-
lin, qui flatte ou loue avec eiagération. V.
FI,R.
FLATRIR, dl. Traîner. V. Tirastar.
FLATRIR SE,v. r. dl. Se rouler, se
vautrer. V. Vioutar se et Ventoular se,
FLATUN, Gare. V. Flataria.
FLATUR, USA , S. ( flatur , lise ) ; r&A-
TOBB , FLATIBB , r&ATATBB , HAIIBOO • l%AV-
«BABD , FLATiov. Flsltcur , cusc ; qui flatte,
qui loue avec exagération. V. F/, R.
FLAH, s. m. (flàou). Fléau, barre de fer
qui sert à fermer les portes-cochères. Voy.
FIfoti.
Éty. Alt. de Flagel,Y. c. R.
TOM. II.
FLA
FLAUROTOBIIA, vl. Alt. deFIaii5o(o-
mia , V. c. m.
FLAUGE , s. m. (flàoudgé) , dl. Y. Gin-
guela,
FLAUOES, s. m. ( flàouges) , dl. r^Av-
«BAS, f. d. du Rouerg. Scions ou jets d'arbres,
rejetons. Sauv.
Ëty. Parce qu'ils sont propres à flageller.
V. F/aj^fl.R.
FLAUGNAG, S. m. (flaougnàc), dl. et
béarn. Indolent, flatteur, bavard, sot. V. le
mot suivant.
Ély. du grec 3Xai (blax), sot, indolent.
V. F/acc,R.
FLAUGNAQUERIA8, d. béarn. Voy.
Flaugnardarias et Flace, R.
FLAUGNARD , ARDA , S. (flaougnàr ,
àrde), dl. «.ooghabd, ixatibb. Flagorneur,
enjôleur, palelin , chien couchant, bon valet;
ce mot se prend aussi comme adjectif, en d.
bas lim. et il désigne alors plus particulière-
•ment une personne qui nazille.
Ély. V. Flacc. R.
FL ADGNARDA , S. f. ( floougnàrde ) , d.
bas lim. Tarte et non tartre, comme l'écrit
M. Vialle, Dict. Bas-Lim. V. Tartra.
FLAUGNARDARIAS, s. f. pl.(flaoo-
gnarJaries) ; ri^oGiiABDABiAs , rsAvaBABABiAf,
ri.ATIBGAS, dl. riAOmAQOBBlAS , rLAOCMABDUA.
Flatteries , patelinage , flagorneries.
Ély. de flaugnard et de arta#, actions,
gestes , manières du flagorneur. V. Flacc,
Rad.
FLAUGNARDEGEAR, v. a. (flaougnar-
dedjà) , dl. nooGiiABDBasAB. Flatter , flagor-
ner.
Ëty.de/7atf^fiardetde egear, V. Flaes, R.
FLAUGNARDISA.V. Flaugnardarias.
FLAUJOL, s. m. vl. V. FaviolfFlageou-
let et FistuL R.
FLAUJOLAR, v. vl. Flûter, jouer du
flageolet. V. Fistul, R.
FLAU-BIARGUB,s. m. dl. L'étoile du
matin. V. Lugar et Ettella bella.
FLAUBtAS, Alt. lang. de Fleoumas ,
V. c. m.
FLAUBIATIG , dl. V. Fleouma.
FLAUNAG, adj. m. (flaounâc), dl. Sot,
imbécile. V. Flacc, R.
FLAUSINA. s. f. (flaousine), dl. Coutil.
V. Coulis et Ftl, R.
FLAUSSOUNA, S. f. dl. Gâteau. Voy.
Fougassa.
FLAU8TEL, S. m. vl. Chalumeau. V.
FUtul, R.
FLAUT , AUTA, adj. (flàou , àoute), dl.
Niais, imbécile. V. Niais, Nigaud et Flacc,
Rad.
FLAUTA, s. f. (flàoute); Flaula, port,
cat. esp. basse lat. Flûte. V. Fluta et Fislul,
Rad.
FLAUTAIRE , s. m. (flaoutâîre). V. Flti-
laire. Fistet Flut, R.
FLAUTAR, V. n. (flaoutâ), dl. Frautar,
port. Jouer de la flûte, flûter. V. Flutar,
Fistul eiFlut,K.
FLAUTEL, s. m. ruuniTsi.. Nom qu'on
donne, è Toulouse, au cucubale behen. V.
Carnilhets.
FLAUTEL, s. m. vl. ixadctbi.. Flau-
tillOy esp. Flautino, ital. Fifre, flageolet. V.
Fut, R,
FLA
253
FLAUTET,8. m. (flaoaté), dl. V. FleUet,
Éty. Dim. de /faute. V. FUUet, Fleilef et
FUtul,K.
FLAUTBU, vl. V. Flaiflel.
FLAUTOL,s. m. vl. Fifre, pipeau. V.
Fistul, R. flageolet.
FLAUZA, s.f. vl. F(au#e, sorte de cendre
fine et blanchâtre.
FLAUZAR, V. vl. Flûter, jouer de li
flûte. V.Fûliil,R.
FLAUZON,s. m. vl. Flaan, esp. Flan,
sorte de gâleau.
FLAVARD, ARDA, adj. vl. vlava».
Jaune, de couleur jaune, jaunâtre.
Ëty. du lat. flavus, jaune.
FLATETOUN, V. Mugeou-flavetoun.
Ély. Dim. et flavus.
FLAVIA, nom de femme (flavie); Flavia^
iUl.Flavie.
L'Eglise honore Sainte Flavie d' Auxerre, le
5 octobre, et Sainte Flavie Domitille, Ie7 mai.
FLAVIAN, nom d'homme (flaviâp); r&Ar
rïïmm. Flaviano, ital. Flavien.
L'Eglise honore 13 saints de ce nom, le 28,
30 janvier ; 18. 21 . 24, 26 février ; 25 mai ;
10 juin : 4, 18 juillet ; 19. 23 août ; 26 sep-
tembre: 25 novembre et 22 décembre.
FLAVIO , et
FLAVIOL, S. m. vl. rLAvjoi.. Flûte, fla-
geolet. V. Flageoulet et Fistul, R.
FLAVOR, s. f. vl. Couleur jaunâtre ,
glauque, jaune-verdâtre.
Éty. du lat. flavus.
FLAZEL . dg. V. Flagel
rLAYHAR^\iy. Flairar:Flayra suau,
répandre une odeur suave.
Las cerijos à miey bayra ,
Laspoumetos à miey flayra.
U*Astros.
FLATROR, s. f. vl. Odeur. Voy. Flay-
raur.
FLATROUR ,8. f. (flaîurou), dl. Odeur,
senteur. V. Oaudour et Sentaur.
FLATUTA, s. f. (flaïûte). Flûte, Avril.
\. Fluta ei Fistul, R.
FLATUTAIRE , 8. m. ( flaïlàïré) ; rw^
TA»B. Flûteur. Avril. V. Fistul, R.
FLAïTUTAR , v. n. ( flaïutà ) ; r&siTAA.
Flûter, jouer de la flûte. Avril. V. Fistul, R.
FLATUTET, S. m. (flaîuté), Avril. Voy.
FlHtet, Galoubet et Fistul, R.
FLE
FLEEE8, adj. vl. Faible. V. FebU et
Flech, R.
FLBBETIRet
FLEBEUR, V. a. et n. vl. Aflbiblir, s'af-
faiblir, débiliter.
FLEGA, s. f. (flëque). dl. Paquet de chan-
vre en cordon, la partie la plus fine du
chanvre , les lonf^s brins qui restent dans la
main de celui qui sérance. V. Couer.
En vl. flèche. V. Flécha.
FLEGBOTHOBIAR, vl. Voy. Fleubo-
tomar.
FLECH, nMx, nma., wibl, radical pris
du lat. flectere, flecto,fiexum, plier, cour-
ber , fléchir , dérivé du grec itXéxw (plékô) ,
nouer, enlasser, tresser, plier; d'où : flespi'
bUis, inflexio , re flectere, reflexio.
32^
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ogle
254
FLE
De flexibilU , flexible , ou de fleœum , par ^
apoc flex; d'où : FUx-ibU^ l'nrfltxibU^FUx-
ibilUaL
De inftexioniif gén. de inflexio, inOexioD :
In-flex-Um, In-flex-ible , A-flict^ion,
De flex y par le changement de xeneh,
flech; d'où : FUehrir^ Fleeh-it, Re- fléchir,
Re-flex-ion, Flech-exir, Re-flech-U, Fieg-
ir, Re-fleX'iu, A-flebe-iar, A-fleb-ir, A-
fleg-ezir , A-flich-izir,
DeflexibiliSf par apoc. flexibil^ et par
suppress. du premier (, de xi et de Lfebl;
d'où : Fleb-es , Febl-e , Febl-a , Febla-
mentt FebUeesa^ Af-febl-ir^ Af-febl-ina-
mentj Af-ftbUii, FebUzir.Febl-it, Frebl-
e, Af-fali-oucal, Frech-ezir, A-febl-ezir ,
A'febl-ir , A-frevotrits , Fibl-ar , FibUe ,
Flet-ir^ Fleoun-i^ Re-flec^ir, Re-flei^ Frev-
ol, Frevol-exa, Frevol-ir, A-freuli-ment ,
A'frevolir.
FLECHA , 8. f. (flètche) ; matsas , sagsta,
vAMADoim» QocMBLA. FUlxa ^ cat. FUcka ,
esp. bas lat. Frecha, port. Freceio, ital.
Flèche , trait qui se décoche avec un arc ou
une arbalète.
Éty. du celt. flécha , ou de Tall. /Tilt, m. s.
M. Nodier fait venir ce mot du bruit que
fait une flèche lancée , et le range par consé-
quent parmi les onomatopées , et comme tout
est spirituel chez lui , il dit que pti est une
onomatopée du bruit de la flèche que les
Grecs ont bien figuré par la lettre qui porte
ce nom 4^ et qui représente une flèche posée
sur son arc.
Flecha^Be dit aussi de la flèche ou longue
pièce de bois qui joint le train de derrière
d'une voiture à celui de devant.
L'usage de l'arc et de la flèche remonte 4
l'antiquité la plus reculée. On attribue l'in-
vention de cette arme à Perses, fils de Per-
sée , 1320 ans avant J.-G.
806 ans avant J.-C. , il est parlé des ma-
chines propres à lancer des flèches.
Dérivés : FUchier , ouvrier qui fabriquait
les flèches.
FLECHA , s. f. d. bas lim. Pour narine ,
V. Narra; pour morve , V. Mourvel,
FLBCHADA,s. f. (fletchàde). Un coup
de flèche , vieux mot. Gare.
Éty. de flécha et de ada.
FLECHEZIR, V. a. vl. nsoiuHi. Fléchir,
5 lier , affliger , s'écarter , se détourner. Voy.
FLECHIR , V. a. et n. (fletchir) , pr. mod.
Fléchir , courber, ployer ; émouvoir, atten-
drir , perdre de sa vigueur.
Éty. du lat. flectere. V. Fleeh^R.
FLECHIT , IDA, lA, adj. et p. (fletchi ,
ide, ie). Fléchi, ie, attendri , ie. V. FUch,
Rad.
FLEGBIA . vl. V. Flegma et Phiegma.
FLECBIATIC, ICA, adj. vl. V. Phleg-
matique.
FLECHE , s. m. vl. F/eme,esp. Flamme ,
lancette. V. Flamm^ R. et PMebotomiar,
FLEOEZIR,vl. V. Flechezir,
FLEGIR , V. n. (fledgir). Se faner, se flé-
trir , perdre la fraîcheur , en pariant des
feuilles. Avril.
C'est une altér. de fléchir. Y. Fleeh^ R.
FLEGBIA, s. f.?l
FLE
MA. Fleutna, cat. Flema^ esp. FUgma^ port.
Flemma, ital. Flegme. V. PMegme.
FLEGME , et composés. V. Phlegtne.
FLEI , s. m. Gast. V. Fleou.
FLEILAIRE, V. Ff«iratreet Flagel R.
FLEILAR, Gare. V. Fleirar et Flagel,
Rad.
FLEIRAIRE, 8. m. (fleiràîré); njuLAu».
Batteur en grange, batteur de grain.
Éty. de fleirar et de aire. V. Flagel, R.
FLEIRAR, V. a. (fleirà) ; ruuAm. Baltre
les gerbes avec le fléau; battre, rosser quel-
qu'un.
Êty. de fleou et de etrar. V. Flagel ^ R.
FLEIRAR, d. bas lim. Flairer. V. Sentir.
FLEIROUN , V. Fourouncle.
FLEIROUR, s. f. d. bas lim. Odeur. Y.
Ooudour.
FLEI8, s. m. vl. Soumission. Y. Fleeh,
Rad.
FLEISAR , vl. Y. Fleistar.
FLEISSAR, V. a. vl. Ari.sittAa. Relâchcr,
dessangler. V. Dessenglar et Flech , R.
FLEITA, Y. Fluta et Fistul, R. C'est
aussi une espèce de juron.
Qu*eê aqueoujean fleita
Qu'es aquU que guetta.
Cant.
FLEITAIRE , 8. m. (fleitàîré). Pour flû-
teur. Y. Flulaire et Fistul, R.
FLEITAR, rtAioTAB. Pour flûter, Yoy.
Flutar , boire avec excès, flûter, flacanner,
Boiste.
Fleitar coumo una tasca, boire à l'excès.
Ély. Y. Fi#<t4Ï,R.
FLEITET , Y. Flutet et Fistul , R.
FLEMMA, vl. Y. Flegma et Phlegme.
FLEMOURAR, dg. Flâner.
Puch après ets an lou plase
De flemoura maytin é se,
D'Astros.
FLEOU, s. m. Fléau, châtiment que le
ciel inflige aux hommes sur la terre ; per-
sonne incommode, nuisible; paresseux, in-
dolent.
Flêùu d^una balança, fléau d'une balance.
Y. Balança.
FLEOUCHE, Avril. Y. Feouve.
FLEOUCmERA, Avril. Y. Feouviera.
FLEOUBIA, s. f. (flèoume); nAOMATic.
F/«mma , ital. Flema, esp. Flegma^ port.
Flegme, lenteur, indolence; homme que rien
ne saurait émouvoir.
Êty. de neoumasy flegme, parce qu'on
croit que l'abondance de cette humeur est la
cause de ce tempérament , qu'on nomme à
cause de cela flegmatique.
FLEOUMA, Pour flamme, Y. Flammas.
FLEOUMA8, S. f. pi. (flèoumes) ; r^AMAt.
Flaumas et Flemma , ital. Flema , esp.
Flegma y port. Fle^e, flegmes; pituite,
humeur qu'on qualifie de froide et de vis-
queuse et 4 laquelle on a fait jouer un grand
rôle dans l'économie animale. Elle est pro-
duite par les membranes muqueuses.
Éty. du lat. phelgma, dérivé du grec
<pXéY|Jia (phlegma), pituite.
FLEOIIMAS8A8, 8. f. pi. (fleoumasses);
«ugm.dépréc. de Fleoumas, ?• c. m.
FLE
FLBÔUMB , 8. m. (flèoumé). Flamme.
Y. Flammas.
FLEOUMOU8, OUSA, adj. (fleouméus,
ôuse) ; Flemmatieo^ ital. Flematieo, esp.
Flegmatico, port. Flegmatique, qui est sujet
à la pituite, abondant en flegme.
Ëly. de fleouma et de ous.
FLEOUNI, EOUGNA, adj. (fleônnî,
eoiigne), d. bas lim. Mince, délié, qui n*a
pas assez de corps, parlant d'une étoffe. Y.
Mince. On ledit aussi pour lâche, Y. Lâche;
pouréliroé. Y. Frenilei Flech, R.
FLEOUPAR, Y. Effeoupar et Fil, R.
FLEOUPA8,s. f. pi. (fle6upcs);rM>«vAs,
rnurflA, bislbas, aAMBOAUuis , sambomas.
Felpas , port. Filaments ou duvet du linge
qui s'attache aux étoffes.
Éty. Y. Ft(,R.
FLEOUPAT, ADA, a4j. et p. (fleoupè,
âde). Avril. V. £$feoupate{ Fil, R.
FLE8C, FLISC, S. m. dl. Mots inventés
pour imiter et désigner en même temps k
bruit que fait un fouet.
FLE88ADA . s. f. dl. (flessàde). Couver-
ture de lit. Y. Flassada et Fil, R.
FLESTAU, s. m. (flestâoii), d. bas lim.
Faîtière , tuile fallière, grande tuile creusa
qu'on place sur le falle d'un toit.
Ë(y.de/7ftou/7e«f, faite d'une maison,
en bas lim. et de au.
FLE8TBLLAR , V. n. vl. Jouer du fles-
tel, instrument de musique. Y. Fistul, R.
FLET , 8. m. (fle) , d. bas lim. Le faite
d'un édifice. Y. Cresten ; pour faite , Y.
Charaman.
FLETlR,v. a. etn. vl. Fléchir, plier,
courber , détourner.
Ëly. du lat. flectere, m. s. Y. Flech, R.
FLETOHNIAR, v. a. (fletounià). Tapo-
ter, donner de petits coups è plusieurs repri-
ses Avril
FLETRI88URA, 8. f. (flétrissure). Flé-
trissure.
FLEUROTOHADOR, 8. m. vl. ruvso-
TOMAuw. Flebotomarius , basse lat. Phlébo-
tombte.
FLEUBOTOHAR, V.a. vl. iucbotm-
MAB. Flebotomar, esp. Flebotomisar , port.
Flebotomare , iul. basse lat. Phlébotomiser,
saigner.
FLEUBOTOMI.s. m.vl. FUb<4omum,
basse lai. Lancette, flamme.
Ëty. du lat. phlebotomum, m. s.
FLEUBOTOUHA, S. f. vl. rLsoTAvoMA,
rLAtiBOTOMiA. Flchotomia, esp. port. ital.
basse lat. Phlébotomie, saignée.
Ëty. du lat. phlebotomia, m. s. dérivé du
grectpXe^t; (phlébos),gén.dc<pX^ (phleps),
veine , et de toixt^ (tome) , incision , formé dit
Téi&vcD (temnô) , couper.
FLEUBlATIC,adj. vl. Fleumatie» cat.
Y. Phlegmatique.
FLEIITA,d. béam. Y. Fluta, Fistul tt
Fleut, R.
FLEDVATOMIA, vl. Alt. de Fleii6of#-
mia , V. c. m.
FLEXIRIUTAT, s. f. (flexibilitâ): Fln-
sibilità, iUl. Flexibilidad, esp. Flexibi'
lidade, port. FlexibUUat , Cêi. Flexibilité,
qualité de ce qui est flexible , souplesse.
Éty. du lat. flexibilUatis , gén. de flesiki-
litas,m.ê.y.Flech,K.
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FLE
nXOBLE ; IBLA, adj. (deiiblé . ibie),
prof. mod. FlessibiU, ital. Flexible, esp.
cat Flesivel , port. Flexible , qui se plie faci-
lement. V. Pliant.
Éty. du lat. fleasibiliêf m. s. V. Flech, R.
FliETCHIR, fl. V. FUchir.
fUASCA , 8. r.jffliâsqne). Fourniment de
chasse, Avril , V. Fiasca; gourde, calebas-
se, y . Gaurda ti Floic, K.
FUBOT, s. m. d. béarn. Flibot, sorte
de navire marchand ou de flibustier, au-
dessous de cent tonneaux.
Éty. de Tangl. fly , léger , et de boat , ba-
teau, barque qui vole.
FLIG-FLAG , ruc-noc. V. Flese, Flise,
On le dit aussi pour désigner le bruit que
font les vagues en se brisant sur le rivage.
V. Flin-flan.
FUCIO. s. f. ?1. Flèche. V. Flécha.
FLIGTION , êé f. vl. Acte de contrition.
V. Flig.H.
Aqui s'agenoïhec e fis sa fliclion.
Là s'agenouilla et fit son acte de contrition
Hist.Crob.Alb.
FLIG , rucT , radical dérivé du latin fli-
gere^fligo^ flictum, choquer, heurter, don-
ner contre, d'où: affUgere^alfiiclio^conflictus^
qu'on fait venir du grec cpXi^ éol. (phlibô) ,
presser , comprimer • abattre, infliger.
Deafjligere, donner des coups à... frapper
fortement , affliger , par apoc. afflig ; d'où :
Àfflige-ar , Afflige-at , Afflige-ant.
De afflictionis , gën. de afflictio, affliction,
par apoc. Alflicfion, AflUct-if, iva, FUetian.
De eonflictus , choc , combat, conflit , par
apoc. Counfiit , A-flech-ir.
De infliger e, formé de in, sur, et de
fligere, battre, frapper, par apoc. inflig;
d'où : In-flig-idoT , in-flig-ir , In-flig-ii,
PlalN-ffXAN , rucrLAc , rutcA , ruBtcA ,
ruc-r&oc. Flic-flac , mots inventés pour ren-
dre le son que produit nn fouet ou des souf-
flets donnés sur les joues.
Ëty. C'est une onomatopée.
FLINGAR f V. a. d. béarn. Décocher on
coup de fouet. V. Fouitar,
FLI8C , s. m. (flisc), dg. La pointe ou mè-
che d'un fouet.
Ety. Onomatopée du bruit que fait cette
partie du fouet.
FUSGA, s. f. (flisque), dl. Pièce, lambeau,
loque. V. Peça.
FLISGAR, V. n. (flisrâ) , dl. Claquer, en
parlant d'un fouet. V. Claear, donner des
•oups de fouets.
FLISQUET, s. m. (flisqué), dl. Une
fronde qu'on fait claquer comme un fouet.
8auv.
FU8SA , s. f. vl. Pluche de la laine. V.
Fi/,R.
FU8T , (flist). Bernique, express, prov.
dont on se sert pour dire qu'en croyant tenir
quelque chose, on ne tient rien; on le dit
encore en bas lim. dans le même sens que
lest ; pour manquer de courage, saigner du
Bex; pour faire faillite, pour manquer de
parole, far^ flist.
FLÎ
FLI8T-FLA9T, FlUt-flast, cat Mots
inventés pourdésigner les coupsqu'on donne
à quelqu'un.
ffXO
FLOC, noQo, moc, radical pris du la-
tin floccus , i , flocon , petite toufie de laine
ou d'autre matière qui voltige au gré du
vent ; dérivé de /7o, flare , souffler, parce
que le vent l'emporte ; ou du grec TcAdxoc
(plokos) , touffe ou toupet de cheveux , ou
peut être de l'ail, flock , flocon.
De floccus , par apoc. fioe; d'où : Floc,
Floc-a , Floc-alha , Des-floear , Floc-ar ,
Ploc-al, Des'flocaiy Floc-oun , Flocoun^
egear, Floc-aria, Des-flocar , Des-fiocat,
Floqu-egear, Floqu-^l, Floguet-ouny F Urne-
ar , Fl(mc-at , Flouc-oun , Floucaun-egear ,
Flouqu-el , Froc.
FLOG , s. m. (flô) ; no , flot , ■oormA.
FioceOy ital. Froco , port. F/ocft, ail. Flake,
angl. Floc . cat. Flueco , esp. Houppe , flo-
con, bouflette, etc. , touffe de lame, de
soie , etc. , liée en forme de bouquet : bou-
quet brillant. Houppe ou mouchet , l'extré-
mité défilée de la mèche d'un fouet.
Éty. du lat. floccus, V. Floc, R.
11. Dumège le tire de<pX6S(phlox), flamme,
Floceus, parva massa lanœ vel nivis,
quod leviter flatu impeUatus hue et iUue.
Ducang.
Floc d'un bounei carrai , houppe.
Floc de negea, flocon de neige.
Floc d*un bridoun , etc. Houppe.
FLOC , s. m. MO» , Bovci , vaos , tmoubi.
Morceau , lopin , pièce.
S'en vai en flocs^ cette étofife s'en va en
loques.
Un floc de bose , de pan, etc. , an mor-
ceau ou tronçon de bois , un quignon de
pain.
Fatre soun /toc, dl. faire son profit.
Faire soun floc sus quauquun , briller
plus qu'un autre. V. Floc, R.
Éty. Probablement du grec «pXduo (phlaô) ,
briser , mettre en pièces.
FLOG A, rottlrd-/Ioe , exp. adv. Embe-
sogné , affairé , agité par quelque grande
affaire. Avril.
FLOCA , s. f. (fléque), d. bas lim. Orne-
ment fait avec un ruban noué en deux feuil-
les de chaque côté, nœud à quatre, fiéron.
Éty. de Floc, v. ce R.
FLOGALHA, s. f. (floucàille) : njovcMMMA,
wtJOCAmM , dl. BBTomnnuiAS, Mnooaoïu , ame-
coMUBAs. Les loquettes, crotins ou flocons
de rebut qu'on détache d'une toison.
Ëly. de floc et de alha. V. Floc , R.
FLOCAR, V. a. (floucà), et impr. wmjovcam,
nooTAs. Garnir de houppes : on le dit
particulièrement, en parlant des harnais des
mulets; laisser des houppes de laine à un
mouton en le tondant.
M. Garcin donne une singulière définition
de ce mot, floucar, dit -il : Garnir une
chose d'une quantité de choses autres,
Ety. de floc et de ar, mettre des houp-
pes. V. Floc, R.
Flocar lou palhier^ Gare, expression iro-
nique, pour dire battre quelqu'un.
FLO
255
FLOGAR, y. a. •■ nocAs. T. r. Orner,
parer, ou se parer de fleurs.
M< floqui éA boaqott , car toon bow|aet om plaj,
FLOGAR 2 y. n. ruKommoBAK. Floccare,
basse lat. Neiger : Coumo floca , comme il
neige.
FLOGARIA , s. f. (floQcarie). V. FU-
calha et Floc , R.
FLOCAT, ADA, adj. et p. (floucà, àde):
rLoocAT. Qui porte des houppes; on le dit
particulièrement des moutons : Moutoun
flocat, mouton paré de houppes; fig. orné,
paré de fleurs , fleuri , ie.
Et floucat d'un noum tan bel.
Jasmin.
Êty. de Floc. R. etdear.
FLOCOUN, s. m. (floucéun), e( impr. ri.o«-
comi , rLOQvsT. Flocon , petite toufie de
laine • de neige ; gland . en terme de passe-
mentier; loquette de laine.
Éty. de floc et du dim. oun. V. Floc , R.
FLOGOUNBOEAR , ri.ovcoiniiAB, vb&oo-
WBAM, rMQOBOKAB. Oo dit particulièremcnt
floucounegear , pour dire qu'il tombe des
flocons de neige. V. Flocar,
Éty. V. Floc, R.
FLON , s. m. (flon). Élaaue, cordage qui
sert à hi8.ser les vergues au bout des mâts.
FLONGAT, s. m. vl. Gou , furoncle.
V. Fùurouncle.
FLOOU , s. m. (floôu), dl. Une tarte à la
crème. Sauv.
Ëty. C'est une altér. de Flan , v. c. m.
FLOOU-FLOOU, s. Terme de mépris,
dont on se sert pour désigner une personne
très -grasse , avachie. Avril, un négfigent,
un paresseux.
Éty. du grec fxuXcoç (pbaolôs) , négli-
gemment.
FLOOURA , s. f. (flôoure). Macreuse.
Gare. V. Macrusa.
FLOQUEOEAR , V . a. (flouquedjà) ; noo-
goBOBAm. dl. Déchirer, couper, mettre en
pièces ; morceler , diviser en plusieurs par-
ties, en flocons.
Éty. de floc et de egear, réduire en flo-
cons. V. Floc, R.
FLOQUEGEAR , v. n. ixocovmoBAB.
Tomber en flocons, comme la neige.
FLOQUET, s. m. (flouqué). Dim. de
floc. V. Flocoun.
On le dit aussi de la touffe de branches
qu'on laisse au haut d'un arbre qu'on élague,
et d'un bouquet d'arbres. V. Bouquet.
Éty. V. Fine, R.
FLOQUETOUN, S. m. (flouquetéun).
Dim. de floquet, petite houppe, petit bou-
quet.
Éty. V. Floc, R.
FLOQUIBR,s. m. vl. Marchand de laine.
Éty. de floc et de ier,
FLOR, riAoa , n.ra, radical pris du latîn
flos, floris. fleur, que Vossius fait venir
du grec x^^^ (chloos), verdeur des plantes.
De floris , par apoc. flor ; d'où : Ftor ,
Fhr-a, Flore-al, Flor-es, Fhr-ir, Ftor-
itf Flor-at. Flor-edura.
De flor, par le changement de o en eut
/tour; d'où: Flour^ Flour-at^ Flaur-d'aHs»
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FLO
San-flawr-ar , Flourd^alU-ar, FUmr-egtar^
Fhur-et^ Flour-tla, Flouni-^s, Flourid"
ura^ Flou-rid'Un, Flourid-a, Flùur-ir ,
Flour-isêent , Flour-isto, Flour-U, Dei-
en-flourar, Re-flour-ir, Deê-flourir, Re-
/toiiril, Dei-flourit, Es-flourar^ Afflour^
aVy Af'fiour-att Af'flimr'imnear, DemUauV"
aiion^ En-flour-at, Des-flour-ar , Dei^
fiouT-aly Deê-Hour-ir, Flour-ar.
De flor . par le changement de o en u ,
fur: d'où: Flur-d'alis^ Flur-i, Flur-ia,
Flur-otin. Flur-et, Ei-flur-ad-uras^ Et-
fiur-ar, Ei-flura-ela , Flur-iste.
FLOR , 8. f. vl. Flor, cat. esp. Fleur.
V. Flour.
WUOWUL, 8. f. (flore) ; Flora, port. Flore»
ta déesse des fleurs, épouse de Zépbire.
Éty. du lai. flora. V. Flor, R.
FLORA, s. f. Flore, ouvrage qui traite
des plantes d'un pays déterminé.
Ëty. deflorU, gén. de flos, fleur. V. Flor,
Rad.
FLORA, Etire flora, être victime, être le
dindon de l'afTaire. Gare.
FLORA, nom de femme (flore) ;f/ora,
ital. esp. Flore.
L'Eglise honore 7 saintes de ce nom, le 11
juin, 29 juillet, 18 août, 26 octobre et 24
novembre.
FLORAT, adj. et p. vl. Fhralui, basse
lat. Fleuri. V. Flor, R.
FLOREAL, s. m. (floreàl). Floréal, nom
donné au YU1»« mois de Tannée républi-
caine. Il commençait le 20 avril et unissait le
19 mai.
Éty. Ainsi nommé parce que ;
Alors Zéphir, plein de douceurs,
Vient éveiUer l aimable flore ;
La rose qu'elle fait éclore
Annonce la saison des fleurs.
V. Flor. R.
FLORBD0RA , 8. f. vl. Moisissure ,
chancissure.
Ëty. du lat. floritura, m. 8. Y. Flor, R.
FLORES, 8. f. pi. (florès); ru>M. Faire
flores, faire florès, être en vogue, en crédit,
faire merveil)e.
Éty. du lat. flores,in fleuris. V. Flor, R.
FLORETA, vl. Floreta, cal. V. Flou-
retaeiFlor,R.
FLORI, adj. rflôri). Elégant, fier : Es btn
flori, il est bien oer ; opulent. Avril.
Éty. de Flor, R. beau comme une fleur.
Caulet' florin chou-fleur.
FLORI . s. m. vl. f tort, cat. V. Flourin,
FLORIcaO, 8. f. vl. Floraison. V. Flor,
Rad.
FLORIDURA, 8. f. vl. Floridura, cat.
Floritura, ital. Epanouissement, éclat. V.
Flor et Flouridura.
FLORIN , vl. V. Flourin et Flor, R.
FLORIR, V. n. vl. Florir, cat. Fleurir.
V. FtourîretF[or,R.
FLORIT, IDA , adj. et p. vl. Y. FUmrit
etF(or,R.
FLORONG , 8. m. vl. Floronco, cal. Fu-
roncle. V. Furùuncle.
FLORONGOS , adj. vl. rLoaonot. Sujet
aux furoncles , couvert de clous ou furon-
cles.
FLO
FL0R0N08 , t1. Y. Floromos.
FLOROS , nom d'bomme (flônis); Floro ,
ital. esp. Florus.
On honore trois saints de ce nom, le 22
et 31 décembre.
FL088ADA, 8. f. (floossàde) ; nooMASA,
WhMMêABM , tOVWmmïïMMA , ▼ACA-MABUIA. Nom
nicéen de la raie balys, Raia batys. Lin.
poisson de Tordre des Trématopnés et de la
famille des Plagiostomes, (abouche trans^
versale).
Éty. le mot floussada, n'est probablement
Îu'une altération de Flaneada, v. c. m. et
'«,R.
La chair de cette espèce est blanche et de
bon goât.
C'est aussi le nom que M. Rîsso, donne
dans son Hist. Nat. de Nice , à la raie flos-
sade, Haîa flossada, Risso, qu'on trouve
dans la mer de Nice, à une grande profon-
deur.
FLOT, 8. m. (flô); Flusse, ital. Flot, onde,
vague, eau agilee parle vent
Ety. du lat. fluctus, formé du grec «pXueiv
(phluéin), bouillonner, regorger. \.Flu, R.
A flot, à flot, être à Qot, se dit d'un vais-
seau ou d'une piètre de bois qui a asseï d'eau
pour surnager.
Estre à flot , èlre en honneur , être sorti de
la misère. Etre en grande quantité , confusé-
ment.
FLOT, Pour houppe. Y. Floc.
FLOTA , s. f. (flotte); Flota, esp. Flotta,
ital. Froto, port. cat. esp. Flota, bas. lat.
Flotte, nombre considérable de vaisseaux qui
vont ensemble pour la guerre ou pour le
commerce.
Éty. de flotar ou floutar, formé du lat.
flucluare, être porté sur l'eau , ou de flotta ,
mol saxon , d'où l'anglais flect.
Les flottes Phéniciennes sont les premières
dont il soit fait mention dans l'histoire
FLOTA, 8. f. Ce mot s'applique, par ana-
logie, à plusieurs choses de même nature qui
sont réunies ou extrêmement raprochées,
touflb, écheveau.
Flota de chevus , toufle de cheveux, ceux
que le peigne enlève portent le nom de pet-
gnures. On nomme faces les mèches qui
tombent entre Torcille et le front.
Flota de /lou, écheveau de fil, et non flotte
de fil.
Flota de Maoumet, toufle de cheveux que
les turcs laissent au haut de leur tète.
Flota de canebe, poignée de chanvre.
FLOTAELE, AELA, adj. (floutablé,
àble) ; novrékuim. Flottable , rivière sur la-
quelle le bois peut flotter, qui peut porter
des radeaux.
FLOTAOI , s. m. (floutàdgi); noorrAm.
Flottage, conduite, transport du bois sur
l'eau.
FLOTANT, ANTA,adj. (flootén, ànte);
rLooTAiTT. Flottant, ante, qui flotte, qui sur-
nage ; fig. incertain, irrésolu.
FLOTAR , Y. n. (floulà) ; ri.ofrrAB. Fio^
tare, ital. Fluctuar, esp. port. Flotter, sur-
nager sur un liquide, aller à flot. Y. Floear,
Êty. du lat. flucluare ou fluciuari,m.ê. Y.
Flu,R.
FLOTAT, AD A , adj. et p. (floQlà, âde) ;
FLO
AT. Flotté, ée, se dit du bois à brAler
qui est venu à flot sur une rivière.
Éty. de flos, flout , et de ai. Y. Plu, R.
FLOTETA, s. f. (floutéte), et impr. nM^-
TSTA. Floteta, cat. FlotiUa , esp. Dim. de
flota, toupillon de cheveux; petit écheveau
de soie.
Éty. de flota et du dim. eta.
FLOTILHA, S. f. (floutille): i
Flotilta , esp. Flottille, petite flotte.
FLOU, s. m. Flou, flou, mots inventés
pour exprimer le bruit de la flanune oa
l'explosion de la poudre en plein air.
^ty. C'est une onomatopée ; on pourrait
aussi faire dériver ce mot du grec fXoS
(phlox) , flamme.
FLOoc... . Yoyex à Floc..., les mots qui
manquent à Floue...
FLOUGAR, En terme de mar. battre,
frapper : FUmear lou palhier, rosser, battre
quelqu'un.
FLOUGAT , Y. Flocai.
FLOUCHA, s. f. anc béam. wvnmm.
Fer cargue de sede flouehe ou torte.
Êty. du lat. flaccida, molle, plate. Yoy.
Flasque.
FLOUGOUN . Y. Floeoun.
FLOUGOUNBCUBAR, Y. Flocfmnegear
et Floc.
FL0UDALI8, Altér. de Flour-de-lys ,
V. c. m.
FLOUGNARD. Y Flaugnard.
FLOUGNARDEGEAR, Y. Flaugnar-
degear.
FLOUIS, vl. Renommée, réputation , cé-
lébrité.
Ëty. de florantium , parterre , et fig. gloi*
re, état duce qui florit. V. jpïor, R.
FLOUISSA , s. f. vl. Flasque.
Borsa fluissa, plena de ven.
Berguedan.
Éty. du lat. flaccida, molle, flasque. Y.
Flac,R.
FLOUNDA, s. f. (fléunde), dL Yoy.
Frounda.
FLOUNDEGEAIRE, S. m. (flounded-
jàîré), dl. Fromboliere, ital. Fundeiro, pari.
Frondeur , qui jette des pierres avec la fron-
de.^
Ét^. du lat. funditor , ou de flounda et de
egeatre.
FLOUNDEGEAR, v. n. (floundedjà),
dl. Gambiller. Y. Gambilhar et ffarpate-
gear.
Ëty. de flounda , fronde, et de egear, faire
des mouvements comme si l'on se servait de
la fronde.
FLOUQUET, s. m. (flouquè). Petitehoop-
pe, petit fleuron. Y. FloqueteiFloc, R.
FLOUR, s. f. (flour) ; impr. nom, noo,
stLom. Fiore, ital. Flor , esp. port. cat.
Fleur, production temporaire des végétaux,
d'une couleur plus ou moins brilkinte , rare-
ment verte , composée des organes de la gé-
nération et reniermant les rudiments du
fruit.
Éty. du lat. flos, floris. Y. Flor, E.
Dam iftif fleur complète on nomme :
PÉDONCULE , 1« «apport «pi la port* , Im Qmm.
Calice , renveloppc eit<ric«n« , ordlnairtmcat v«rt«.
COROLLE , la pani* i|ai «t an 4adai
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FLO
a'oM eonirar brillmtc , «omtitaant proprmwnt U flmir
dnu 1« hngaga Tulgalr*. On U dit moaopëtaie quand
»ll« ctt compoafc d'âne amis picoe , «l polypduil«, qnud
cH« i'«*t de pluiirart.
ÉTAMINES , les «rganea mimU miles , ee Mut de pcUti
ftete temin^ par nn bouton preaqne toejonre jaune, <{ni
porte le nooi d'anthère , rt qni renferme la puuuière U-
condante on pouMier ; qaand l'antbère n'a pas de filet ,
elle se nomme t§uiU
PISTIL , l'organe seanel femelle , oecnpant to«ijoors le
centre de la flevr ; U est termina par an petit entonnoir
qa'on nomaM stipaat».
OVAIRE , la partie infërieore da pistil , contenant les ru-
diments du fruit. Il j en a souvent plusieurs dsns la
n^nie fleur
RÉCEPTACLE , la partie sur laipidie est assis Tovaire.
Par rapport au sexe , on dit qu'une fleur
ut:
MALE, ipiend elle ne porte que des Staminés; ciemple, ee
qa'on app^e ioiprupre— nt lemelle , dans la chanvre.
FEMELLE , quand die ne contient que des pistils.
HERMAPHRODITE , quand elle ressemble les deux seiee,
la rose.
NEUTRE , lorsqu'elle n*a point de paities seioelles.
Relativement à ta campontion , une fleur
pemi être :
SIMPLE , lorsqu'elle ne contient qu'une eotolle.
COMPOSÉE , lorsqu'elle en a plusieurs sur le
ceptaeie.
COMPLÈTE , quand elle est oomposfa d'an calice , d'une
corolle m\ des psrties sesuelles.
m COBIPLETE , quand eUe manque de quelques-unes
de ces parties,
APÉTALE , quand elle n'a peint de eoroUe , comme le
chanvre.
FLO0R, 8. t, Cbancissure, moisissure ,
mousse légère , diversement colorée, selon
les espèces, qui se développe sur certains
corps qui restent eiposés long-temps à
rbumidité. V. Flor,H.
FIsOUR, s. f. TrèiOe , celle des quatre cou-
leurs des caries qui ressemblent à la feuille
du trèfle. V. Ftor, R.
FLOUR, nom d'bomme., Flour,
Ély. du lat. florus.
L'Église honore Saint Flour , évèque de
Lodève , le 1*' et le 3 novembre.
FLOOR , s. f. Fleur, se dit aussi, parana-
logîe, de toutes les plantes que Ton ne cultive
qu'à cause de la beauté de leurs fleurs ; de la
poussière que l'on voit sur plusieurs fruits ,
sar les prunes par exemple; du côté des cuirs
ou des peaux tannées qui portaient le poil ;
du lustre et de l'état de certaines choses ; de
l'élite, de ce qu'il y a de meilleur, etc.
Êly. V. le mot précédent eiFlor , R.
n.ou»-DB-r ABIMA, Flor de farinha, port.
Fleur de farine.
A FLomi ou KM TM.ovm. A flor , port. A ffeur,
à niveau.
FLOUR DM l'anoom, S. f. vis» d'a&ovcta,
cAvovcBiM , ooii.aBovMs. Picd d'alouelte, Del'
phinium ajaciê . Lin. plante de la fam. des
Kenonculacées qu'on croit originaire de la
Suisse , et qu'on cultive dans tous les jardins
conme fleur d'ornement.
Éty.?
FLOUR px l'amoum rs«A, S. f. capoiicbim-
rsM. Nom qu'on donne au pied d'alouette
des champs ou sauvage , Delphinium conso-
lida , Lin. plante du même genre que la pré-
cédente , commune dans les moissons.
FLOUR-Dooo-BooBM-Dioo , S. f. Nom que
TOM. •!!
FLO
porte , à Cuges , selon M. le docteur Reimo-
nen. l'immortelle jaune. V. Saureta,
Ëty. Le nom de fleur du Bon-Dieu lui a
sans doute été donné , parce qu'on en fait
ordinairement des couronnes aux Christs
dans les églises.
FLOUR PB CAWM, s. f. On donne ce nom
h l'endroit où viennent aboutir plusieurs
chemins , parce qu'il ressemble un peu à une
fleur épanouie. A la flour de qwUre chamim.
FLOUR-DB-cAOB , s. f. Chaux fusée.
FLOUR-DB*Li« , s. f. ru>VB d'alu , ru>i«
d'abu, rLiiBOAUf. Fleur-de-lis , armes de
France.
Éty. On l'a nommée fleur de lis , parce
qu'on a cru que c'était celle du lis blanc ou lis
proprement dit ; mais M. Sauvages , Dict.
Lang. pense avec raison, qu'on a voulu re-
présenter la flambe ou iris des marais , /rti-
pteudo-acorut, Lin. dont les pétales jaunes,
alternativement réfléchis et droits, se rappro-
chent beaucoup plus de la forme du lis de
nos armes , que ceux du lis blanc qui sont
tous relevés.
On dit à cet égard que les Francs, entrant
en France, trouvèrent le long de la rivière La
Lys, l'iris flambe en fleur, et en grande quan-
tité ; qu'ils en ornèrent leurs casques, et que
pour perpétuer ce souvenir, on les fit figurer
sur les armes de France, dans un champ bleu
qui représente l'eau dans laquelle elle croit.
On la nomma d'abord fleur de La Lys,ensuite
flour d'alii et fleur-de-lis; nous avons nous-
même cueilli, avec quelque plaisir, cette fleur
dans la même rivière.
Louis VII , dit le Jeune , est le premier de
nos rois qui ait fait entrer les fleurs de lis
dans les ornements du trône de France et
des bannières. On les employait alors en
nombre indéterminé sur recii, mais Charles
VI, en 1580, les fixa à trois, ce qui a
toujours été observé depuis, Dict. des Orig.
L'auteur des fastes de la monarchie fran-
çaise , dit que ce fut Clovis qui changea
les armes de France en fleurs de lis , et il en
plaça, en eflet , comme ornement , sur le
manteau de Childebert son fils.
U est donc constant que la fleur de lis a
été pendant long-temps un ornement arbi-
traire. On s'accorde généralement h recon-
naître que ce symbole a été définitivement
adopté par Louis-le-Jeune , et que depuis , il
n'a pas cessé de figurer sur les sceaux des
rois de France.
ElémenU de Paléogr. t. 2 , p. 82.
FLOUR-DBMAi, s. f. Un des noms lan-
guedociens du sureau. V. Sambequier.
FLOUR-DB-tiAi, s. f Nom qu'on donne,
à Marcoux , près de Digne , au narcisse des
poètes. V. Dona,
FLOUR-DB-MAic^A , s. f. ou de MAIMA.
Nom que porte, à AIIos, la fleur du coqueli-
cot. V. Hoourela.
Éty. F[our de maissa, fleur de sorcière,
parce que l'infusion de ses fleurs, provoque
quelquefois une abondante transpiration,
que l'on a comparée à celle occasionnée par
lecochemar, qu'on attribue aux sorcières.
FLOUR-pooc-MAfCLiiM^ s. f. Aux environs
deSeyne, on nomme ainsi les difll&rcntes espè-
ces d'adonis qui y croissent. V. Roubisea.
I Éty. Flour doou maeclun^ fleur des ya-
FLO
257
Peurs historiques chex l'homoie , parce qu'no
a crue propre à les calmer.
FLOUR-d'o«m«uta , s. f. Un des noms de
la fleur du tussilage ordinaire. V. Tussilagi.
FLOUR-DB-PABit , s. m. On donne ce
nom, 4 Valensole, au Seringat, v. c. m.
probablement parce que le premier pied qui
fut cultivé dans ce pays venait de Paris.
FLOUR-DB- vAMAf , s. f. Nom que porte ,
à Simiane, près de Forcalquier, le narcisse
des poêles. V. Dona.
Éty. de l'époque de sa floraison.
FLOUR-DS-LA-PAsnoH, 8. f. uMmmA'nmrtJir
PAMIOM, nOO-DB-LA-VAStlV, OBAMADUBA. FlOUr
de la passion, grenadille ou granadille à fleurs
bleues, Pastiflora cœrulea , Lin. plante de
la fam. des Passiflorées , originaire du Bré-
siL et cultivée comme plante d'ornement.
Ëty. On a donné anciennement le nom de
fleur de la passion à ce genre de plantes, par-
ce qu'on crut reconnaître dans la Patêiflora
tncamato, la première qui fut cultivée en
Europe, tous les instruments qui avaient ser-
vi à la passion de J,-C. Les feuilles terminées
par trois pointes représentaient la lance, les
vrilles, le fouet, les trois styles , les clous ;
et les filaments du calice, disposés circu-
lairement, étaient l'emblème de lacouronne«
le pistil, le calice, les étamines le marteau ,
etc.
FLOUR-DB-viPA, s. f. Nom que porte,
dans plusieurs pays, la fleur du tussilage
ordinaire. V. Tuseilagi,
Éty. le nom de fleur de pipe , lui vient de
ce qu'on l'emploie .souvent, au lieu de tabac
pour fumer.
FLOUR-DB-BAMT-JBAM, 8. f. V. Eerla-
de-sant'Jean,
FLOUR-DB-BAMT-JBAM , S. f. Est sussl lo
nom du mille perluis, suivant M. Avril. V.
Herba-de-Voli-rouge.
FLOUR-DB-ftBMBM(A , S. f. Nom qu'on don-
ne , k Courbons , pr& de Digne , è la fleur du
colchique d'automne, parce qu'elle parait à
peu près à l'époque ou il faut semer. Voy.
Brama-vacea.
FLOUR-PB-fooPMB, Fleurs de soufre ou
soufre sublimé.
FLOURS-ARTIFIGIELA8 , s. f. pi.
(flôus-artificielles) : Flore de ma, cal. Fiori
artijkialiy ital. Flores de mono, esp. Fleurs
artificielles, fleurs imitées avec la toile, le
papier, etc.
L'art de construire ces fleurs est très-an-
cien. Pline parle d'une bouquetière nommée
Glycera, grecoiie, qui ne pouvant pas orner
ses chapeaux de fleurs fraîches en hiver en
composa avec des raclures de corne teintes
en diverses couleurs. Les Chinois connais-
sent cet art de temps immémorial.
L'Italie a connu ce secret longtemps avant
la France , qui n'a pu rivaliser avec elle que
depuis 1738, époque à laquelle M. Seguin,
natif de Mende , en composa d'aussi belles
que toutes celles qu'on avait vues jusqu'alors.
On nomme :
PELUCHE, la toufle de petlu brhu, repràentant Im cU>
ndnati qu'on plaee au eentre de ces fleurs.
FLOURS-BLAlfCHMI, s.f. pi. Flore
blaneas, cat. Flores hlaneas, esp. Fior
hianco , ital. Fleurs blanches ou flueurt blan.
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258
FLO
ches, leucorrhée, écoalement d'âne matière
muqueuse^ plus ou moins limpide, qui a lieu
par le vagin.
Ély. de /lour, fleurs, parce que les mens-
trues ont été comparées aux fleurs , qui prè-
cèdenl toujours les fruits; ce n'est proba-
blement qu'une altération de fleurs blanches.
De flore muHeris est ut arboriez quoniam
frvtctum non portât, niti priui florescat.
FLOURS-DE-ZING , s. f. Fleurs de zinc
ou laine philosophi(]ue , nom qu'on donne
il l'oxyde blanc cle zinc, quand il est sublimé,
en flocons blancs et extrêmement légers.
FLOURAR, V. a. (flourà), d. bas lim. Per-
cer , forer, V. Fourar; toucher légèrement ,
superficiellement, effleurer , V. Esflourar et
Flor, R.
FLOURAR , V. a. et n. (flourà). Procurer
un teint fleuri ; mettre de niveau , V. Aflou-
rar , fuser, en parlant de la chaux qui s'ef-
fleurit.
Ëty. de /lour et de ar, pousser la fleur. V.
Fïor,R.
TXOURAT, ADA, adj. et p. (flourà,
âde), dl. Fleuri, vermeil: Es flourat coutno
unprunot, il a un teint de rose; fusée, en
parlant de la chaux qui s'est réduite en poudre.
Ély. de flour et de at. V. Flor , R.
fXOURDAIâlS, Aller, de Flour-deAis,
V. c. m.
FLOURDALISAR, ?. a. (flourdarisà).
Fleurdeliser , mar(|uer d'une fleur-de- lis avec
-un fer chaud, flétrir un malfaiteur.
Ély. de flourdalis et de ar, V. Flor^ R.
TXOURDALISAT , ADA, part. Fleur-
delisé, ée.
FLOUREGEAR , v. n. (flouredjà) ; ru>ii-
BKTAs , d. béarn. Ftorejar, cat. Volliger de
fleur en fleur.
Ély. de flour et de egear. V. Flor , R.
FLOUREOEAR, v. a. (flouredjà) , dg.
Florejary cal. Effleurer, V. Esflourar et
Flor , R.
FLOUREGEAT, ADA, adj. et p. (flou-
redjà, àde), dl. Floreleado, port. Orné de
fleurs, et parext. paré, ajusté.
Ély. de flour et de egeat. V. Flor, R.
FLOURENÇA, s. f. (flourcince). Voy.
Flourentina.
FLOURENÇA, nom de femme (floorein-
ce); Ftorenia, ital. Florencia, esp. Flo-
rence.
L'£glise honore quatre saintes de ce nom ,
Ie20 juin,10 novembre et !•' décembre.
FLORENS, nom d'homme (flourein).
Florent. '
Pair. L'Eglise honore 19 saints de ce nom.
FLOORENTIN , nom d'homme (flouran-
lïn) ; Fiorentino, ital. Florenlin.
L'Eglise honore six saints de ce nom, les
12 avnl , 10 juin, 27 septembre, 24 octobre
et l»* décembre.
FLOURENTINA, s. f. ( floureinUne );
vMUBBHÇA. Florentine, étoflê de soie, d'abord
fabriquée à Florence , d'où son nom et
imitée ensuite parlout.
On donne aussi ce nom, k une espèce de
fromage de porc, qu'on trouve tout préparé
chez les charcutiers.
VliOURESOUN, 8. f. (flonreséun); r&ov-
■B*. Fèeuraison.
FIiOURBT^ 8. m. (flOOré); rMTiwr. F<d-
FLO
retto, ital. Florete, port. Florei, cat. Fleu-
ret , espkce d'épée à lame élastique , quadran-
gulaire, terminée par un l>outon, propre à
apprendre à tirer des armes. V. au mot Es-
pasa , pour les détail ; les parties étant à peu
près les mêmes.
Ély. du bouton qui termine cette arme ,
qu'on a comparé à celui d'une fleur. V. Flor,
Rad.
FLOURET, 8. m. V. Padoua, ruban de
fil; c'est aussi le nom d'une étoffe de filoscl-
le , mince et noire, qu'on emploie pour les
grands deuils.
FLOURETA, s. f. (flourète); Florxinha,
port. Floreta, cat. Floreeilla , esp. Fiorelto ,
liai; Fleurette , petite fleur.
Ély. de flour et du dim. eia. V. Flor, R.
FLOURETA , s. f. rLovmioviaA. Moisis-
sure qui se forme sur les liqueurs, quand le
vase qui les contient n'est pas exactement
bouché ; fleurie , écume légère qui se forme
à la surface de la cuve du bleu , lorsqu'elle
est tranquille. \,Flor, R.
FLOURETA , s. f. Aux environs d'Annot,
on donne ce nom à la farine dont on a ôlé la
fleur. V. Fartneto; recoupe ou farine que
l'on relire du son repassé au moulin. Avril.
FLOURETA8,s.f. pi. (flouréles); ri.v-
■BTAf . Fleurette , cajoleries que les hommes
galants disent aux femmes : Contar flour etasy
conter fleurette.
Ély. V. Flor, R.
FLOURIDA, s. f. (flouride). Fleuraison :
Vna beïla flourida, une belle fleuraison.
Gare. V. Fiourisoun, Flouridura et Flor,
Rad.
FLOURIDUN, s. m. (flouridùm), dl.
Moisissure, chancissure.
Ëty. de/Iouridetde un. V. F2or,R.
FLOURIDURA, s. f. (flouridùre); non-
MDA, njoBiocniB. Broderie, enjolivement,
fleuraison , éclat , moisissure. \.Floureta.
Ëty. de Flor, R. ou de flourid et de ura,
FLOURIER, s. m. (flourié); cabru», cai-
mxtsM, CArwaxm, cbaomsb, oocnc. Charrier,
drap de toile grossière qu'on place au haut
du cuvier, sur le linge, pour empêcher que la
cendre ne le salisse et ne soit pas entraînée
par la lessive.
F/fttHr, n'est pas français.
Ëty. de flour et de ir, parce que ce drap
relient la fleur , la cendre.
FLOURIMONT, 8. m. (flourîméun); njoo-
BiMoims. Élégant, freluquel, pelit maître,
Aub.
FLOURIN, s. m. (flourîn) : Ftortno , ital.
Florin, esp. Florim, port. Flori,c»\, Flo-
rin, petite monnaie ancienne qui avait une
valeur difiërentc selon les pays. En France ,
selon Monet, il valait 20 ou 12 sous, selon
qu'il était en or ou argent.
Éty.du lat. florenus, formé de flos, fllo-
ris, fleur, parce qu'ils portaient l'empreinte
d'une fleur; ou selon d'autres , parce que les
premiers avaient été frappés à Florence , en
1260,1252. V,F/or,R.
Le florin d'or de 1359, valait 16 fr.86c.
FLOURIR , V. n. (flourir); Fiorire , ital.
Florecer , esp. port. Flortr , cat. Fleurir ,
être en fleur , pousser sa fleur ; être en vo-
gue; briller; se couvrir de moisissure.
FLO
Ëty. du lat. florere , ou de flour et de ir ,
venir en fleur. V. Flor, R.
FLOURIR, ?. a. Orner de fleurs , embel-
lir , broder.
FLOURIS8ENT , ENTA , adj. ( flouris-
sein, einte); Florente, port. Fleurissant,
anle, qui fleurit ; au fig. on dit, dans le même
sens , florissant , qui brille , qui est en gran-
de réputation.
Ëty. du lat. florescentis , gén. de flores-
cens , m s. V. Flor , R.
FLOURISTO , s. m. (flouriste) ; Ftortfto,
ital. Florista , esp. port. cat. Fleuriste , qui
cultive les fleurs en amateur ; selon M. Avril,
vase à fleurs , lévite qui répand des fleurs
devant le Saint Sacrement dans les pro-
cessions.
Ély. de flour et de isto. V. Flor , R.
FLOURIT . IDA , adj. et p. (flouri , ide);
Florido , esp. port. Fiorito, ital. Florid, cat.
Fleuri , ie , qui a donné sa fleur , qui est en
fleur , qui est orné de fleurs ; chanci , moisi,
couvert de moisissure. On dit chanci pour les
liquides et les corps mous ; de la confiture
chancie, et moisi pour ceux qui sont durs ou
solides , du pain moisi.
Éty. du lat. floridus, m. 8. ou de flour et
de U. V. Flor , R.
FLOUROUN , et
FLOUROUNG , 8. m. Furoncle. V. Fo^
rouncle.
FLOUS , vunm. C'est aussi un des noms
du trèfle. V. Treoule,
FLOUT , Voy. à Flot, les mots qui man-
quent à F tout.
FLOTRON, S. m. vl. Pustule. Y. Fou-
rouncle.
FLOTRONG , vl. V. Fourouncle.
FLU
FLUi wLox, nvM, radical dérivé du latin
fluere,fluo,fluxum, couler, fluer, dérivé du
grec pXuto (blud), sourdre, jaillir, découler,
répandre, par le changement de h en f; d'où :
Fluctue, Fluidus, Fluvius.
De fluere , par apoc. flu ; d'où : Super-
flu, Superfluir, Fluror, In-ftuar, Re-fluar,
Af-fluar, In-flu-ença, Af-flu-enpa, in-
fluanç-arJnflwmÇ'Oi, Coun-fluhatU, Sobrt'
flU'itat, Sobre- flU'Os, Super-fluitat*
De ftuœum, par apoc. flux, /lui; d'où :
Re-flus, Flux, Flux'ion, Fluss-ion, Flux-
ar, De'fluss-iou,J)e'ftussion.
De fluctus , flot , par apoc. fluet; d'où :
Fluetu-ation,
De fluci, par syoc. du cet changement de
u en ou, flotU; d'où: Floutrar, Floul-at,
Floutrant, Af-flouc-ar,
De fluidus, flaide, par apoc. fluid; d'où :
Fluid-e, Fluidra.
De fluvius, fleuve, par apoc. fluv, et d«
flumen, flum; d'où : Flum, Fluv-e, Fluv-i,
Fuvi-aU Outra- flum, et par changement du
venb, fluh; d'où : F«i6-t , Pre-fudi.
FLUAR , V. n. (fluà); F/uire, ital. Futr,
esp. Fluer, couler, on le dit plus particulière-
ment d'une plaie ou d'un ulcère qui sup-
pure.
Éty. du lat. fluere, m. s. V. Flu, R.
FLURI, s. m. dg. Fleuve. Y. Flu^e^ Ri-
biera et Flu, K.
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FLU
Quan per un tarribU delubi 1
D€ tout lou moun non hec qu*un flubi. I
D'AsIrojf.
FUICT, 6. m. vl. Flutto, ital. V. Flot
et Flu, R.
FliUGTDATION, 8. f. ( fluctua(ie-n ) ;
•&ATIBOMA, «LATnuirr, AoiTATtoiv. Flucfunctô,
cat. Flucluacion, esp. Flu$$ione, ital. Fluc-
tuaçâo, port. Fluctuation , mouvement que
produit un liquide épanché dans une ca?ilé
quand on Tagite de côté et d'autre.
Ëty. du lat. fluetuationiê ^ gén. de fluc»
liMKio.m. 8. y.Flu, R.
FLUET, ETA, adj. (Oué, été). Fluet»
ette, délicat, mince.
FLUIDE , 8. m. (flùïdé) ; Fluido, cat. eap.
ital. Fluide, corps dont les parties se meuvent
facilement les unes sur les autres.
É(y. du lat. fiuidus, m. s.
FLUIDE, UIDA, adj. (fluîdé,Tde),pr. m.
Fluido, ital. esp. port. cat. Fluide. V. Clar^
LiquideeiFlu, R.
FLDIDITAT, S. f. (fluîdila). Fluidité.
FLUIR, V. n. vl. Fluir^ cat. esp. Fluire,
ÎUI. Fluer, couler. V. Flu, R.
Ëty. du lat. fluere, m. s.
FLUI8, UI8SA, adj. vl. Flux, cat. Flojo,
esp. FloxOf port. Flasque, mou. V. Flae et
Flacc, R.
FLUITA , V. Fluta et Fistul, R.
FLUITAIRE, V. Flutaire.
FLUITAR, V.FlMtor.
FLUrrET, V. FUiletei Fû(tfI,R.
FLUM , s. m. (flùn) ; nm, vl. Flum^ anc.
cat. Fleuve.
Êty. du lat. flumen. Y. J7«. R.
FLUNI, s. f. ((lùni). Taie d'oreiller on
housse, enveloppe de toile ordinaire qu'on
met sur un oreiller pour le conserver , pour
lui servir de fourreau. V. Couistiniera.
FLURDALIS, V. Flour-de-liê,
FLURDALISTO , s. m. (flurdaliste) , dl.
Florenciado , port. Un féodiste. Sauv,
FLURET, V. Flouret.
FLURI , lA, adj. vl. Fleuri, ie, à fleu-
rons. V. Flourit et Flor , R.
FLURIA, adj. vl. Fleurie, où sont peintes
des fleurs.
Éty.V.F/or,R.
FLURIER, S. m. (flurié). Vase à fleurs,
qu'on met sur les cheminées. Aub. V. Bou-
guetier,
FLUROUN, s. m. (flurôon): Florù, cat.
Fiorone, ital. Floron, esp. Florâo, port.
Fleuron , ornement qui imite les fleurs.
Éty. de flur, pour floury et de oun. Voy.
F/or,R.
FLU8, U8SA, adj. (flùs, ûsse), dl. Flux,
«ixa, cat. Flojo y esp. Lâche, fil qui n'est
point tors.
Seda fluisa, de la soie plate. Sauv.
FLU88ION ,ct impr. ruiura. V. Fluxion
eiFlu,R.
FLUTA, 6. f. (flûte); ri.ATirrA, ri.oiTA,
nAOTA, nsoTA. Frauta , port. cat. Flauta,
esp. Flauto, ital. FlAte, instrument de mu-
sique à vent, en forme de tuyau.
Éty. da lat. fistula. V. FûtttI,R.
Dam une flûle on nomme :
PIED , fcttrimlt^ of>poi^ i la trte.
TÊTE , mIU i|«I «t bwoch^ , à cAti 3» ImjmIU «st Ytm-
FLU
EMBOUCnURE , le troa par oà l'oa
CORPS , Iw diOérmws pkrtiea dont m oompoM !• tnbt.
PERCE , U canal qui rcgna toal U long d« eoqia.
Fluta douça , flâte traversière ou alleman-
de; tuyau de bois ou d'ivoire composé de
quatre percées ou pièces qui s'assemblent au
moyen de noix. Le trou de la première, porte
le nom d'emôour/itfre, et l'ouverture supé-
rieure, celui de lumièti.
On la nomme traversière parce qu'on la
place en travers pour en jouer , et allemande
f)arceque les Allemands 8'en servaient depuis
onglemps pour accompagner les tambours.
Les anciens ont attribué l'invention de la
flâte , à Apollon , à Fallas , à Mercure , à
Pan, h Minerve , etc. Ce qui démontre qu'elle
est connue depuis les premiers âges du
monde. Thucydide dit que cet instrument
servait à régler le pas des troupes.
Fluta à 6ec , flûte à k)ec.
1770 ans avant J.-G. Pan inventa la flûte à
sept tuyaux dite flûte de pan.
1506 ans avant J.-G. Hiagnis de Phrygie ,
suivant les marbres d' Arundel , inventa a Ge-
lènes, la flûte, et il fut le premier auteur
de l'harmonie phrygienne aussi bien que des
autres accords de musique de la sérénade
des dieux.
1375 ans avant J.-G. Marsyas inventa une
nouvelle flûte.
FLUTA, s. f. Flûte , bâtiment de charge,
appareillé en vaisseau.
Éty. de sa forme allongée. V. Fistul, R.
FLUTA, s. f. Un des noms qu'on donne ,
à Toulon , au Petromyion marinut. Voy.
Lampre.
FLUTAIRE , s. m. (fliitàTre) ; rLAii*AiiiB,
rMITAIBB , rLATOTAlU. FlautistU , CSp. îtsl.
Frautista , port. cat. Flûteur , qui joue de la
flûte.
Éty. de fluta et de aire. V. Fistul , R.
FLUTAR, V. a. (flutà) ; nutmrAS, nutTV-
TAB , rLBiTAB. Frttutar , port. Flûter , jouer
de la flûte ; et ironiq. boire à l'excès.
Éty. de fluta et de ar. V. FUtul , R.
FLUTAS, s. f. pi. (flûtes). On le dit en
parlant des jambes longues et minces : Afoun-
tat sur de flutas , monté sur des flûtes.
Éty. V. Fw«w^ R.
FLUTAT, ADA, adj. (flutà, àde). Flûté,
ée , en parlant de la voix , du son ; flg. fin ,
rusé: Aqu'ei un merle planflulat, d. bas
lim. c'est un homme bien fin, bien adroit.
Ëty. de fluta et de al. V. Fistul, R.
FLUTET, s. m. (flûté) : ruinr, riAonr ,
rLATOTBT. Espèce de flûte ou de flageolet qui
n'a que trois trous : deux du côté de la lu-
mière , et un du côté opposé. V. Galoubet.
Ëty. Dim. de fluta ou /lutta. V. Fistul , R.
On s'en sert pour accompagner le tam-
bourin.
FLUVE , 8. m. (flûvé) ; runn. Fluvi , anc.
cat. Fluvio . ital. Fleuve , grande rivière , et
dans la précision géographique, rivière qui a
son embouchure dans la mer.
Ëty. de /ïu«re, couler. V. FUi, R.
FLUn , vl. V. Fluve et Flots,
iXUVIAL , ALA, adj. vl. Fluvial, porL
esp. Fluviale , ital. Fluviatile , de fleuve ,
de rivière.
Ëty. du lat. fluvialii, m. s. Y. Flu ,. E.
FLD
259
. FLUX,8.m.(flus);r&incetavMz.FTiUfO»
Ital. F/iixo.esp. porU Flux^ cal. Flux et
reflux, mouvement de la mer vers le rivage,
qui a lieu deux fois par jour ; c'est-lnlire ,
en 24 heures 48 minutes , et qui est sentie
jusqu'au 65* degré de latitude.
Ety. du lat. fluxus, écoulement, formé
de fluere, couler. V. Flu , R.
La connaissance des lois du flux et du re-
flux de la mer, remonte à Possidonius qui
attribua ce phénomène aux mouvements du
soleil et de la lune, 60 ans avant J.-G. Keppler
est le premier qui ait démontré que ce phé-
nomène était dû à l'attraction solaire et lu-
naire (17«« siècle) , 1600.
Boquillon , Dict. des înv.
FLUX , s. m. Flux , au jeu du brelan , est
une suite de trois cartes de la même couleur
sans l'as ; le Roi, la Dame et le Valet , for-
ment un flux.
Ëty. de fluere, couler, parce que les cartes
passent de l'une à l'autre sans interruption.
V.F/u.R.
nos Ds soucA • flux de bouche » grande
abondance de paroles.
FLUX-DB f Alla , s. m. Fl%ixo de sangue ,
port. Flux de sang, cat. Flujo de sangre »
esp. Flusso di sangue , ital. Flux de sang.
V. Dyssenteria.
FLUX-oB-TBimui , s. m (flux-dé-veinlré) ;
Fluxo do ventre, pori Flux de venire, cat«
Flux de ventre. V. Diarrhea.
A flux de ventre aigua noun intrt,
FLUXAR , V. n. vl. Flotter, balancer, hé-
siter.
Ëty. du lat. fluctuare . m. s. V. Fin , R.
FLUXIBILITAT , 8. f. vl. Fluxibilidad,
esp. Fluxibtlidade , port. FlussibilUà, ital.
Fluidité. V. Flu, R.
FLUXIBLE,IBLA, adj. vl. Fluxible^
anc. esp. Flussibile , ital. Fluide. V. Flu ,
Rad.
FLUXION. 8. f. (fluxie-n) ; nvxMam,
DBr&Bf flOH , DBruiMioir , DBTumoiv , rUBSUOII.
Flussione, ital. Fluxion, esp. Fluxào, port.
Fluxià . cat. Fluxion , amas d'humeurs sur
une partie du corps , attirées par une irrita-*
tion quelconque.
Ëty. du lat. fluxionis, gén. de fluœio. V.
Flu, R.
Sujet eis fluxions, fluxionoaire.
FLUTR,vl. V. F(utr.
FO
FO , vl. Il ou elle fut, il ou elle fuit
FOA
FOARIA , 8. f. vl. Foyer, fourneau, four*
Baise. V. Foe, R.
FOA88A,8.f.vl.FoS8e.
FOB
FOBIA,8. f. vl. Retraite, tanière.
Éty. dulat. /bvea,m.8.
FOC
FOC, noc,nmc, ma, voua, radical dé-
rivé du lat. focus, i, foveur , fougon, feu, et
pris de fovere, faveo, écbau£for.
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260 FOC
Atfoeus à fiamis, et quodfavtt ùmnia dictuê.
0?id.VI.Fa8t.
On pourrait le faire dériver aussi du grec
çc5yu) (phdgô), brûler, rôtir, allumer, dont le
radical est (pàb> (phaô), luire; d'où : suffocare,
étouffer, au moyen d'un feu qui est par-
dessous.
De foeui. parapoc. foe; d'où : Foe, Foc-
ar, Foarta, FeL
De /ôe, par le changement du e en g, fog,
WïÙQgftcphogo: d'où : Fog, Fog-a, Fog-
airo, Fog-al, Foghi-ent, Fog-ier^Fogu-aL
Fogurtiani, Dei-fog-ar, Esfoug^alh-at,
Es-fougalh-ar i* E$-fougass-ar , Es- fou-
^ûM-ol, Fog^anha ,A^fog-wr , A-fog^ador.
De fog, par le changement de o en ou,
foug; d'où : A-fougaa-at, Foug-a, Foug^
age-agi, Foug-airoou, Foug-ar, Foug-
asta, Fougass-at, Fougass-et^Fougass-eta,
Af'fougaêsat, Fougass^iera, Fougass-oun]
Fouge-aaa^ Foug-iera^ Foug^oun, Foug'
ou$, ousa, Fougu-egear, Fougu-iroun
De foug par la suppr. du g, fou; d'où :
Fow-agtf Fou-ana, Fou-aêê^iera.
De foc, par le changement 4e o en w, fuc :
d où : FuCi Hue.
De fuc, par le changement de u en ne
fuee: d'où: Fuec, Ca-f^c, Fuech. '
De fog ou de fûe, par le changement de o
en u, ou du c en g, fug; d'où ; Fug-a, Fua-
atroun, Fug^u, Fug^l, Fugu-eiroun.
Fug-oui^Fug'Oun^Fugu-mMT, Fug^r^a,
Affug-ar, Af-fug^, Deê-fug-ar, Effug-
ol, Af-fouagea-ment, Af-foug-ar.
De fo^g , par le changement de f en h:
d où : A-houeg-ar, Fouee, FouJ^g, Hauec.
De foc, par l'interp. d'un t,^oc ; d'où :
Ftoc, Ca-fioc, En-fiouc-ar, Fiouc-ada,
Ftouc-ai, Figweiroun, FHr-oun.
De êuffocare, sufibquer, formé de sut,
dessous, et de focus, par apoc. su/foc; d'où :
Sutfoc-acio, Suffouc^ar, Suffouc-at, Suf-
fouc'Otion. '
FOC , s. m. (fée) ; roz. Focut , basse lat.
Fog, càtFuego, esp. Fuoco, i(al. Feu. V.
Fuec et Ftoc, comme plus usités, et Foc,
Kad.
Le feu : Foc d'ifems, vl. le feu de l'enfer;
Bo nostre Deoue es fox degaetane, notre
Dieu est un feu dévorant.
Voitre foc egirop belper le couvri de cendre.
Bergoing.
Ped del foc, dl. foyer. V. Fu^iietroun.
Éty, Denina dit que le mot foc vient de
focug, vase dans lequel on mettait du feu. ou
du cell. fo, feu.
Foc alquUran, feu grégeois.
FOC , s. m. vl. voue. Troupeau de mou-
tons ou d'autres animaux , composé de 25
bétes.
Éty. de la basse lat. flota, troupe, dérivé
de/ruc(u#.V. FIu, R.
FOCACIO, s. f. vl. Suffocation. V. Foc,
nad. '
FOCAR, n. pr. vl. vovcab. De la basse
lat. focariug ou focariela. On appelait foca-
ria, une servante occupée des soins du foyer
ou de la cuisine; et les focarg,foucargou
focaruteg étaient des clercs d'une réputation
FOC
équivoque , qui avaient chei eux de jeunes
filles de cette espèce. Sauv. foyer.
Ély. de foc et de ar. V. Foc, R.
FOCCA, s. f. vl. Foca, esp. ilal. Foca et
Phoca, port. Phoque. V. Buott-martn.
Êty. du lat. pftoca.
FOCH , Manque.
Tout reynar qu'èe pae matinoue
N*ajamai lou mourre ploutMue ,
Que tard se leva , tout ben U foch.
FOCII«,s. m. vl. Fociles, port.pl. Foci-
le^ ital. Focile, os de l'avanl-bras ou de la
jambe.
FOD
FODENS , adj. vl. Fondant, se liquéâant-
V. Found, R.
FOE
FOEI.HA , S. f. anc. béarn. Y. Fuelha et
Fulk , R.
FOET, s. f. dg. Pour foi. V. Fe et Ftd.
Rad.
FOG
FOO , vl. Fo^, cat. Feu. V. Fuec et Foc ,
Rad.
FOGA, s. t (fôgue) ; vbbmvqur dk rooA.
Fougue , mât de perroquet de fougue et perro-
quet de fougue ; c'est le mât de hune d'arti-
mon.
FOGA, s. f. Fogoeidad, esp. Fougue,
foule , presse , attroupement , cherté , empres-
sement que l'on met à faire une chose : Mar-
chand qu*a la foga, marchand quia la vogue.
Ëty. du lat. faga, fuite, parce qu'elle a or-
dinairement lieu d'une manière précipitée,
ou de/octi«. V. Foc, R.
Dttu la foga doou mau , an Tort de la ma-
ladie.
FOGADGE , vl. V. Fouagi et Foc, R.
FOGAGANT,part.pr. vl. Flamboyant.
V. Foe, R.
FOGAIRO, s. f. vl. Foyer, les cendres du
feu. V. Foc, R.
FOGAL, s. m. vl. vocvai.. Fogal, port.
Foyer, qui est de feu; logement, maison,
hnposition. V. Fugueiroun et Foc, R.
FOGANHA, s. f. fl. rooAniA. Atre, four-
neau , cuisine. V. Foc , R.
F0GA80I., s. m. vl. Petite fouace. V.
Fougatsoun.
FOGA8SA, s. f. vl. roooAssA, vocatsa.
Fo^a««a, cat. V. Fougassa et Foc, R.
FOGAS8ET, vl. V. Fougatgela et Foc,
Rad.
FOGA880L, s. m. vl. Petite fouace, gâ-
teau. V. Foc, R.
FOGATGB, vl. Fogatge, cat. V. Foua-
gi et Foc , R.
FOGATZA, vl. V. Fougassa et Foc, R.
FOGATNHA, s. f. vl. Foufneau. V. Foc,
Rad.
FOGEA, dl. y.FougeUmn.
FOGHIENS, adj. vl. Enflammé; puriGé
par le feu.
Éty. du lat. fodUaiug. Roquef. V. Foc, R.
FOGIER, s. f. vl. Foyer.
Éty. de fog et de ier. V. Foc^ E.
FOG
FOGIR . vl. Fuir. V. Fugir et Fw^, R.
FOGJHER, V. a. vl. rovmoiAm, wo^am.
Fouir, fouiller, bêcher. V. Fouire et Foir,
Rad.
Ëty. du bas bret. furghein, m. s.
FOGUAIRO , s. m. %1. V. Fv^uflroimet
Foc.R.
FOGUAL , s. m. vl. Foyer. V. Fuguei-
roun et Foc , R.
FOGUAS8A. vl. V. Fougassa et Foe , R.
FOGUAS8ET, vl. V. Fougaggeta et Fœ^
Rad.
FOGUATGE , s. m. vl. vgoatu, tooA»-
SB. y. Fouagi et Foc , R.
FOGUEIANT , adj. d. vaud. Flamboyant
Car la parola de la femna ee glai (o-
gueiant. d. vaud. car la parole de la femme
est un glaive flamboyant.
Ély. de fog . feu. V. Foc, R.
FOGUENC, adj. vl. Ardent, brillant
comme le feu. V. Foc, R.
FOGUIEN8, part. pr. Enflammé, puri-
flé par le feu. V. Foc, R.
FOGUIER,s. m. vl. rocnra. Foguero,
anc. esp. Focolare, ital. Foyer. V. Fuguei-
roun et Foe, R.
FOGUINENC, adj. vl. Fulminant, ar-
dent comme le feu. V. Foc^ R.
FOI
FOI, dg. Jasm. Pour foi. V. Fe.
FOI, vl. Pour foy, y fo, y fut.
FOILH, s. m. vl. Fusil, briquet.
FOIUA, s. f. vl. Folie. V. Foulia et
Foi.R.
FOnXA, vl. y. Fuelha.
FOIUjAR , V. n. vl. Pousser des feuilles.
y. Fuelhar et Fulh, R. y. aussi Foulhar.
FOILLETA, s. f. vl. FttUc(a,cat. Hqjita,
esp. Foglietla, ital. PeUle feuille, y. Fulh,
Rad.
FOUXOS, adj. vl. Feuillu, y. Fulh,
R. et Folhos.
FOnxUT, vl. y. Fulhat et Fulh, R.
FOINA , s. f. dg. y. Fouina.
FOIR , rovËM, voM) vovui, rovMy radical
pris du latin fodere , fodio , /b^fum, fouir,
creuser , que yossius fait venir du grec
^a>Xào< ou ^toXeà (phôleos ou phôlea), antre
caverne, d'où: fovea et fodere, ou encore de
^(DXéo) (phôleô) , se cacher dans une caverne.
De fodere, par sync. du d, fmre^ et par
le changement de e en i, foire; d'où : Entre»
foire, Foire, For-ejar , Refoire; et par
changement de o en ou : Fouire , Foui-
eire, Fouig-ar, Fous-eire, Fous-esoun^
Entre-fou-es , Entre- fouire , Re- fouire.
De fossum , par apoc. fots; d'où : Fossa^
Foss-al, Foss-at, Foss-or,
De foss, par le changement de o en ou ,
fouss; d'où : Foti^^-al, Fouss-egat, Fouss-
igar, Fouss-oun, Foues, Fouess-a, Fouc-
at, Foug-al, Foug-aire, Fouge-ar, Foui-
ut, Fourr-egiar, Éntre-fouge-ar, Fos, Foty-
ador, As-fox-ene, Foulha-moda, Fowh-ar,
Furg, Houss-at, Ho-der, Hour-mar.
FOIRE, dl. V. Fotitrc.
Éty. du lat. fodere. \. Foir, R.
FOISON, s. f. vl. A foison, à foison.
Êly. du persan fouxoun , qui a la m. a.
Dérivés: Fouigeoun-ar,
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FOL.
FOL
FOI.
rouL, rAi., wovm.
, , — , -^ — , radical qu'on fait
venir du celt. foU, fou, dont on fait le latin
barbare foUui , qui a la même signification,
d'où folUs, soufflet, ballon h vent, parce
que la tète d'un fou est aussi mobile, ou peut
être du latin foUere: Fol^ Foi-a, Fala^
ment, Poi^Ur-aria, Falattr-egear , Folas-
tr-iar , Fol-ia , Folla-ment . Foll-Har ,
FolUeier, FolUa, FoU-it, Fold-at, Fol-
eza, Fol'Bcar, Fol-ejar, Fol-es, Fol-eti,
FolUoTy Af'fouUat^ AMoulatr-U, Cati-
fouler, CaU-foul-et, Folh, FoXh-atge ,
Folh-eiar , folk-or , En-foUsir , En-
folh' el'ir , En -foU-esir , Entre- foui- il ,
Ra-foUir^ Re-fol-eiar , Tre-foul-ir , Tre-
foul-U, Entre- fouHt, A-foulU. Foul-ia ,
Fouli-gas, Fouli-gaud, FouH-gaud-as ^
Fouligaud' arias , Fouligaud-egear , Fou-
Ugaud-et, Et-foul-ùsada, Ee-foul-istar,
£s-foul-iuat, Foul-adù y Foul-at, Foui-
astr-ada, Foulastr-egear , Foulattr-iar,
Foud-at Foul-at-ada , Foul-egeaire ,
Foul-eiras, Foul-et, Foulet-in , Foulel-
oun. Fouet y Fouel-a, Fouela-ment, Foui-
etro, Fouel-egear, Fouel-egeaire , Foui-
eaear, Foul-inel , A-fol-ezir, A-fol-ir,
A-fol-it, Foou, Foui y For-farin, Fulh*
ia, ffoly Houl-eyar, Boulet, Houl-i.
De fol, par le changement de o en a, fal;
d'où : Fat-igaud-as , Fari-gaud-at, Fol-
or.
rois, FOJJL, adj. (fouel, éle) ; wovml,
wovmiJk. , roxmu, , woov, rouAt , tav , bo , mê-
rssiTAT. Foll, anc. cat. Folle, ital. Follisy
basse lat. Fol, fou» folle, insensé, qui a
perdu la raison, qui fait des folies, qui a
un excès de gaité ; enragé, atteint de la
rage.
Éty, du celt. foll. V. Fol , R.
En fol, ?1. follement, vainement, inuti-
lement.
On dit et on écrit en français, fol , au
masculin, quand ce mot précède immédiate-
ment un substantif qui commence par une
voyelle , comme dans un fol amour , un
fol eepoir,
TOL, OI.A, S. Fou, folle, celui ou celle
<|ui a perdu le sens; bouffon, bouffonne; au
leu des échecs, pièce qui marche d'un angle
à l'autre. Dans ce sens, ce mot dérive de
l'arabe fil, formé du persan pil, mots qui
désignent l'éléphant.
FOI. , vl. Pour Fo el , fut le.
FOI*, s. m. vl. Foulon.
FOIâAMENT , adv. vl. roL&AMn. Folla-
meni, anc. cat. FollemenU, ital. Follement,
imprudemment, inconsidérément. V. Fol,
R. et Fouelament,
FOLAB, V. a. vl. rouAs. Folar, cat.
anc. Hollar,eBp. Fouler. V. Foular.
Êty. de fol , foulon , et de ar.
FOLASTRARIA , s. f. vl. rouASi , ro-
tovm, ro&ou. Action folle , sottise , étour-
derie, entreprise extravagante. V. Foulia
eiFol,K.
FOLASmEOEAR . v. n. Folâtrer , faire
00 dire des folies pour faire rire , pour amu-
serpa É'amoser. V. FouUgear.
Ety. de folaitre et de egear, faire le foa.
i*
Ety. <j
V.Fol,
K.
FOLASTRtAR, d. m. Y . Foulaetregear
et Fol, R.
FOLATGB, s. m. vl. ro&AToaA. Folie;
chose vaine. V. Fol, R.
FOLATIR, V. n. vl. Folâtrer. V. Fole-
gear et Fol , R.
FOLATURA, s. f. vl. Chose folle, folie.
V. FoUia , Foulia et Fol , R.
FOI«C, s. m. vl.rsc. Troupeau.
La$ ovelhas del foie, les brebis du trou-
peau.
Ëty. de la basse latinité flota , m. s. dé-
rivé du lat. fluetus. V. Flu.
FOLCA, s. f. vl. Foulque, poule d'eau.
V. Diable-demar,
Ëly. du lat. fuliea, m. s.
FOLDAT , s. f. vl. Folie. V. Foulia ,
FoUiaelPol,R.
FOLDRE , s. m. vl. Foudre. V. Folxer.
FOLEET , vl. Il ou elle fit folie. V. Fo-
lâtra.
FOLEOEAR, v. n. (fouledjâ) ; foulas-
TKlAa , romCLBOBAB , rOULAJTBSGBAB , roOU-
MCGSAB , rOUUOAUDSOBAm , ëtMQAM. , CATirOVLAB,
■oouTAa. Folejar et Follejar , anc. cat.
Folleggiare, ital. mod. Folâtrer, faire des
folies, badiner.
Éty. de fout et de egear, faire le fou.
V. Fol, R.
FOI.EIAR, V. n. vl. Folleiar, cat. V.
Foulegear ei Fol , R.
FOLEJAR, V. n. vl. rowAm. Errer , ex-
travaguer, apostasier, agir et parler folle-
ment : Vie e femnas fan foleiar los sabie.
V. Fo/.R. ' ' J
FOLES , vl. V. Folega, FoL R, et Fol-
lia,
FOI.B8G, adj. vl. muksc. Fou, extra-
vagant, insensé. V. Fol, R. Il ou elle raf-
fole ou raffola.
F0LE8TAN8A,vl. s. f. Folie, extrava-
gance. V. Fol , R. et Follia.
FOLETI et
FOLETIN, adj. vl. Follet, folâtre. V.
Fol , R.
FOLBZA, 8. f. vl. Folie, extravagance,
sottise, impertinence. V. Fol, R.
FOLGERA, s. f. vl. Foulque, poule
d'eau.
FOLGUIEIRA, d. roaerg. Pour fougère.
V. Feouve.
FOLH , OLHA , 8. et adj. vl. Fou , folle.
V. Fol et Fol, R. *
FOLH , vl. moiu. , roua, nmiui. Feuil-
lage, feuille, feuillet. \.Fulh , R. et Fuelha.
FOLHA , s. f. vl. rouLA , monxA , rvBuiA,
rvuiA. Feuille. V. Fuelha et Fulh , R.
FOLHAR, V. n. vl. roiLijui, fumas. Pous-
ser des feuilles. V. Fulh, R. et Fuelhar.
FOLHATGE , s. m. vl. foixatsb. Folie.
y. Foulia ti FolyK.
Folhatges e$, qui son afar bistensa.
Peyrols.
Qui retarde son affaire c'est folie.
FOLHEIAB, V. n. vl. FolUiar, cat.
Folâtrer. V. FoulaitreaeaT et Fol, R.
FOLHBR, V. n. vl. Foltare, bisse lat.
pouser des feuilles.
Éty. delà basse lat. /b2<are,faitde/b2<tim,
feuille, et de er. V. Fulh, R.
FOLHIA , vl. Follia^ cat. Y.FoIta.
FOL
261
rOLAOR, 8. f. vl. FOMB. Folhr, cal.
Folie. V. Follia et Fol, R.
leu conose berne efolhor.
Comte de Poitiers.
Je connais bien sens et folie,
FOLHOS, adj. vl. Foiuos, fuouxoi, fw«-
LHos. Hojoso, esp. Folhoto, port. Foalioso^
ital. Feuillu. V. Fuelhat.
Ély. du lat. foliosue, m. s. V. FtdhyVi.
^FOLAUT, adj. vL Feuille. V. Fulhat et
Fulh, R.
FOLIA , 8. f. vl. Folie, injure, débauche,
dérèglement. V. Fol, R.
FOLIO, s. m. (folié). Folio . numéro
d'une page; première page d'un feuillet ou
recto ; la seconde s'appelle verso,
FOLLAMENT, adv. vl. FouAmi, fosia-
Msiis. Témérairement, follement. V. Fol, R.
FOLLAR, vl. V. Foular.
FOLLATGE, vl. V. FoUia , Foulia et
Fol, R.
FOLLATORA, vl. V. Folatura.
FOLLEDAR, vl. V. FoUia et Fol, R.
FOLLEGAR, vl. V. Foulegearei Fol, R.
FOLLEIAR, V. n. vl. folbiab. Folâtrer ,
faire des folies. V. Fol, R. et Foulegear.
FOLLEIL, Vl.
FOLLEJAR, vl. y. Folleiar.
FOLLENSA, s. f. vl. Folie. V. Fol, R.
et Follia.
FOLLE8G , vl. V. Folesc et Fol, R.
FOLLET , s. m. vl. Follet, cat. Foletto ,
ital. Esprit follet, lutin. V. Fol,R.
FOLLETIR, V. n. vl. Rendre, devenir
fou; affoler. V. Fol, R.
FOLLETAR , vl. V. Foleiar,
FOLLIA , 6. f. vl. FOUA , FOLHIA , FOLBIA ,
FOfcOB , FOULOB , FOUK>B , FOLBS , FOIXBMlA , rot-
UDAT , FOLDAT , FOODAT , FOLSITANSA , FOLA-
TOBA, rOLLATOB, FOLLIATOB , FOOLIA. FolUa,
anc. cat. ital. Folia, anc. esp. Folie, étour-
derie ; excès, dérèglement , débauche , déver-
gondage. V. Fol , R.
FOLLlT.adj. vl. volutx. Fou, rendu
fou , devenu fou.
Éty. de/bietdei<. V.PoI,R.
FOLLOR , vl. Folie. V. Foulia.
FOLOR, s. f. vl. Follor et Folor, anc*
cat. Fo(2ore, anc. ital. Folie, sottise, erreur.
V. Follia.
Ély. du lat. fallere. V. Fol , R.
FOLQOIBTRA, 8. f. d. rouerg. V. Fau-
quiera.
FOLRADURA,8. f. vl. Foumire. Voy.
Fourrura.
FOLRAR , V. a. vl. Fourrer, garnir. Y.
Fourrar.
FOLRAT , ADA , adj. et part. vl. Fourré,
ée. V. Fourrât.
FOLRIBR, 8. m. vl. Forragero,esp.
Forrayeiro, port. Forraggiere, ital. Four-
rier , pillard , fourragèur. V. Far.
FOL8BT, s. m. (folaèt), dl. FAunrr«Le
gousset. V. Pouehoun.
FOLZER , 8. m. vl. FoviBB. Folgort , ital.
Fondre.
Éty. du lat. /u/^ur , m. s.
FOM
FDM, vl. Nous fiknes.
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262 FOM
FOBIENT, S. f. ?1. FomefUy cal. Fomento,
esp. ital. Chaleur, abri.
Êty. du lat. fomentum.
FOBIENTAGIO, 8. f. vl. V. Foumen-
FOBIENTAR, V. a. vl. Fomenlar^ cat.
Fomenter. V. Foumenlar.
FOMERAS , ». m. \1. roMniBB. Tas de
fumier, fosse à fumier. V. Fum, R. 2.
FOMORIB , s. m. ?l. V. Fumier,
TON
il fut.
FON, Employé pour /buflrue*
Fach en favour d*un siou poulin
Que (on puis noumat travalin,
Brueys.
FON. Pour fontaine, V. Fon/; je fonds, vl.
FONDA, s. f. vl. V. Founda et Fonde,
anc. gaul.
FONDAIS, f. vl. Fonda, ital. Poche,
fonte.
FONDADAMENS , adv. vl. Fundada-
ment, cat. Fundadamente , esp. Fondata-
mento, ital. A fond. V. Found, R.
FONDADOR, vl. Voj. Foundatour et
Found, R.
FONDAIRE,vl. V. Fondador.
FONDAL, adj. vl. Profond. V. Found,
Rad.
FONDAHENT, S. m. vl. rowDAMxii, nm-
DAM». Fonament , cal. V. Foundament et
Found, R.
FONDAHIENTA,s. f. vl. V. Founda-
ment ei Found,¥i,
FONDAR, vl. Voy. Foundar et Found,
Rad. ^ ^
FONDAT, part. vl. V. Foundal.
FONDATION, s. f. vl. V. Foundation et
Found, R.
FONDEIAR, V. n. vl. Fronder, lancer
des pierres avec la fronde.
FONDEMEN, s.m. vl. Renversement,
mine. V. Found, R. 2.
FONDQ, s.m. vl. roiisoi. Tranchée. V.
Found, R.
FONDRE , V. n. vl. Fonder , cat. Fondre,
dépérir; abattre, démolir, renverser. Voy.
Foundre et Found, R. 2.
FONDOT, adj. vl. Effondré, fracassé,
démoli.
FONFONIAIRE , s. m. vl. Joueur de
cornemuse. V. Founfoniei Symphon, R.
FONGE . s. m. vl. Hungo , esp. Fungo ,
port. ital. Fongus, eicroissance, tumeur,
loupe.
Ëty. du lat. fungus , m. s.
FONGOI«> vl. V. le mot précédent
FONIIi, s. m. vl. Vulve.
FON8 , s. m. vl. Fons, cat. V. Foun$ et
Found, R.
FONT , FOOTT , rovns , nwf , radical pris
do latin fone, fontie, fontaine, dérivé de [un-
dere, fundo, verser , répandre : Quia aquam
vivam fundat, Varron.
De foniit , par apoc. font ; d*où : Font ,
Font-aina. Fonl-ana, Fontan-ier , Fon-
tan-iUia, Fontreta.
De font, par le changement de o en oue ,
fouent; d'où : Fouent.
De font , par le changement de o en ou,
FON
fount : d'où : Fount-ana , Fountan-ela ,
Fountan-ier, Fountan-iou.ilha, Fount-eta»
Dtfons, par le changement de o en ou ,et
sync. (ien,fous; d'où: Foui.
Et les noms de lieu et les noms propres :
Fontaniuaulx , Fontainelle , Fontanieu ,
Fontaniee, Fonteine , Fontenieux, Fontenil,
Fontenille.
FONT, a. f. (fouéin); rovsiiT, room,
■OHM, rouAM, roc , rowi. Fuente, esp. Fonte,
port. ital. auc. esp. Font , cat. Source ,
fontaine, eau vive qui sort naturellement de
la terre ou d'un rocher ; corps d'architecture
qui sert pour l'écoulement, pour l'ornement
ou pour les jeux d'une fontaine; vaisseau de
cuivre, de marbre, etc. où l'on garde de l'eau
dans les maisons, etc.
Ély.du lat. fons,fontis. V. Font, R.
Dans une fontaine on nomme :
DEGXJELUEUX, \m grocnuitqiMS de picrra ou de plomb,
dont on orne Im tmtmàtt et qui «omiMent (déguwleot)
l'eau daiu un baesin.
MASCARON , tête OH meaqne froteM]ue. que l'oa place à
l'orifioe du tuyau qui doaoc l'eau.
Composés :
Fon freda, fontaine froide.
Fon galharda , fontaine abondante, dont
Teau sort avec impéluosilé.
Fon viva, fontaine ou source d'eau vive.
Fon magna, grande fontaine.
Fon foulhousa , fontaine ou source ftail-
lée, ombragée.
Fon tarecha, fontaine élevée.
Fon /evan^, fontaine intermiltante, telle est
celle qu'on voit à Colmars.
On a disputé sur l'origine des fontaines
naturelles jusqu'à ce que Mariotte a prouvé
qu'elles étaient alimentées par les vapeurs
que le soleil élève dans l'atmosphère , et qui
se résolvent en pluie ou se condensent sur le
sommet des hautes montagnes.
Selon la forme qu*on a donnée au corps
d^architecture qui sert de fontaine, on la
nomme :
FONTAINE A BASSIN « qumd die a'a qu'un «impie
bassin au milieu duquel eet un jet , une ftatot ou un
groupe.
FONTAINE A COUPE, quand , outre aoo baMio, die •
encore une eoupe d'une aeule pierre poit^ aur un* tige
ou un piéJctuI , qui reçoit l'eau pour la dëvcner en
nappe.
FONTAINE COUVERTE , quand elle ttt faite en paril-
lon« rond on carrtf. qui renrerme nrtréeervdr» d'où l'oau
tort par un ou plnaieurs robinets.
FONTAIPTE DÉCOUVERTE . quand die eat jaaiiMMte,
avec bataiu, eoupe, eto. le tout k d^uvort.
FONTAINE EN ARCADE, quand le baMinttlejet
«ont à plomh, août un arcade à jour.
FONTAINE EN BUFFET , lorMiu'elle k hfortM d'une
crëdenee, renferma dans une haluktrmde.
FONTAINE EN GROTTE , quand die ert cnfoacëe .
en forme de «aveme.
FONTAINE EN PYRAMIDE, quand die est formée
de plusieurs basftins ou eoupes, par otages, en diminuant
du Ims en haut.
FONTAINE EN PORTIQUE , quand tUe • k Carme
d'un arc de triomphe i plusieurs arcades.
FONTAINE EN SOURCE , quand die a la forme d'un
gwttOre d'eau qui sort avee Impétuosité de rouvarture
d'un mur on d'une pierre saaa décoration.
FONTAINE JAILUSSANT^, quand die jattUt «a jet
d'eau.
FONTAINE MARINE, quand eDe est composée de
figures aquatiques , oomnif ndadM , tritons , «te. ;
eoqnttlea , polunM»
FON
FONTAINE NAVALE, qoMid «Ha • U fiorm* d'u»
béiiment.
FONTAINE RUSTIQUE , quand dU «et «oMpoeée de
rocaillrs, de ooquiliiigea «l de pétrifications.
FONTAINE STATUAIRE , quand elle est oi née d'une
ou de plusieurs »tatue«.
Par rapport à sa situation on nomme :
FONTAINE ADOSSÉE . celle qui «st fixée k un mur.
FONTAINE DENCOIGNURE , celle qtd est fi«ée «ur
le pan coupé d'un angle de mur ou d'île.
FONTAINE ISOLÉE, celle qui Hi uwt à (dt a^agéc.
FONTAINA, vl. Fontaine. V. Font, R.
FONTAIs, s. m. vl. Meurtrière.
FONTAL, adj. vl. De source. V. Font,
Rad.
FONTANA, s.f. vl. vovrATiiA. Foniana,
basse lat. anc. cal. esp. ital. Fontaine. Voy.
Font, H.
FONTANELA, 8. f. (fbuntanèle) ; tow-
TAHSLLA. Fonlanella, anc. cat. ital. Fonta-
nelle, fonlicule, cautère, émonctoirc ou
écoulement artiûciel établi sur quelque par-
tie du corps, au moyen d'un cautère ou au-
trement; en terme d'analomie, le mot fonta^
nelle désigne les espaces non ossifiés qui
eiistent pendant l'enfance, vers la rencontre
des angles des os du crâne.
Êty. du lat. fontanella, le même. V, JFouf,
Rad.
FONTANIER, 8. m. (fountanié); row
TMMzu. Fontenarius, basse lat. Fontainier,
celui qui est chargé de conduire , de faire
aller les fontaines et de les entretenir-
Ély. de fontana et de ter, V. Font , R.
En terme de fontainier, on nomme :
BOITES, les eolfies de fer on de cuivre, p«reés de trous,
q<ic \'oa met à Tenlrée des conduit» pour empAcher qu'il»
ne s'cngoi gent, ou à la snperfieie des pldees.
TUYAUX, V. Tufcou.
CHEMISE, le mortier ou dmcM dont «• «ntow* i««
tujaus.
REGARD, le lieu oi la eondniu d'une foMalna e«to«i-
verte , ou odui ou l'oa souda un tujau d'embrancbe.
ment.
CONDUITE D'EAU, la route qu'on fdt pareowfr k Vtm
pour arriver k la fooUine.
CORROIE, de la terra glaise bien pétrie.
DÉPENSE DES EAUX , leur éeoulemcnt m Itnr déUt
dans un temps donné.
JAUGE, un tujau on un vase percé de plusienr* «row
depuis un pcHice jusqu'à deux lignes cireuldras, acrvanC
à estimer la quantité d'eau que £Mimlt une i
FONTANIL, 8. m. vl. Fontanilha, ital.
Fontanella, anc. cat. Fuentedlla, esp.
Fontmn/itt, port. Petite fontaine. V. Font,
Rad.
FONTANILHA, 8. f. vl. FontaneUa,
ital. Dim. defim<atia, petite fontaine, petit
ruisseau. V. Fontanil
Éty. du lat. fontieulus. V. Font, R.
FONTATNA , vl. V. Fontana et Font ,
Rad.
FONTEBBAU8, nom de lieu, vl. Foote-
vraux. ^ . ^
FONTETA, 8. f.(founté(e); Fontennha
et Fontinha, port. FonUta, cat. Dim. de
font , fontaine, petite fontaine; on le dit aus-
si du creux de 1 estomac en d. m.
Éty. de font et de eia, V. Font, R.
FONTS-BAPTI8MAUS , 8. m. pi.
i (foueins-batismàous); sAmrAt-rovonrt. Ftms ,
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FON
basse lat. Fonti-haptistnaU , cat. FanU
baUeiimaUt ital. Fonts-baptismaux ou fonts
de baptême, grand vaisseau de pierre ou de
marbre où Ton conserve Teau dont on se
sert pour baptiser.
Ëty. Fauents baptismaus^ fontaine où Ton
baptise.
PONTZ,vI.V. Fon«.
FONZAMEN , S. m. vl. rosAmi, wouza-
Mois. Fondement, fondation, établissement,
principe, assurance.
Éty. du lat. fundameny ta. s. Y. Founâ,
Rad.
FONZAR, vl. Fonder. V. Foundar et
Found, R.
FOO
FOOU .... cherchez par Fau, les mots
qae vous ne trouverez pas en Foou
POOU, d. arl. V. Fouel et Fol, R.
FOOU , s. m. (fôou). V. Tourteau.
FOOUBER, s. m. (fooubèr). Balai en
chanvre effilé, en forme de houppe, t. de mar.
Gare. V. Faubert.
FOOUGIODN , et
FOOUCIS, Avril. Serpe. V. FaucUhoun.
Poudeta et Falc , R.
FOOUGOUN, s. m. (fooucéun). V. Fau-
couneiFalco, R.
FOOUDIOU , V. Fooudau.
FOOnMARGUE , V. Faumargue.
FOOUQDIER , V. Fauehier,
FOOUQUIERA, V. Fauquiera.
FOOURE , s. m. (fooure) : atab, dl.
Hardes , bagage ; provisions de bourbe pour
un iournalier , qu'il emporte avec ses outils.
Ety. de foiragium , basse lat. bagages de
foire.
FOOUTERLA, Avril. V. Foulerla,
FOOUTRIERA, V. Feoulriera.
FOOUTUI, AU. de Fautuelh, v. cm.
FOOUVI , Alt. de Fauvi^ v. c. m.
FOR
FOR, vovm, radical pris du latin foras,
hors y dehors, d'où : foret , porte qui donne
issue au dehors, qu'on fait venir du grec
^P«(e (thurazé), dehors, hors de la maison.
De foras: Foras, Fors, Fora-vi-ar ,
Fora-vi-at, De- for, De-for-a, De-fouer-a,
For-es , Fores-gue , For-esta , Forest^ria,
Forest-ier, For-fa-chura, For-faire, For-
fait, For^fats , For-gitar , A-hour-est ,
De-har-a , For-gitat , Forjutgar , For-
sen-ans, Por-sen-ar, For sen aria. Fors-
jugar. Fors-mariage, For-traire , For-
venir, Fouer-a, Four-ana, Fouran-aire,
Foura-vi-ar , four-ban, four-bia-la, Four-
bi-ar, Four-dusion , Four-est, Fourest-
ier , Fourest-oun, Four- faire. Four- fant,
Fowr-fant-aria^ Four-fear, Hor-bandit,
Hore-bandit, ffor^mis, Hourm-i.
FOR , vl. A roB. A la manière ; essence ;
nature.
FOR, ?1. Pour four. V. Foum.
FOR» s. m. vl. For, cat. Fuero, esp.
Foro, port. ital. For, loi, statut, coutume,
ordonnance particulière de quelque province
ou de quelque royaume; juridiction, mode,
maniè^, façon, cours, prix, taux.
FOR
Êty. de fart, parler, selon Barbazan, ou
de forum , lieu où Ton rend la justice.
FOR, s. m. vl. Prix, façon, marché ,
labeur.
Ëty. du lat. forum, marché.
Al for de XI blancs la livra , au prix
de onze blancs la livre.
FORA, adv. dl. (fore); rooraA, DsromA,
Dcroim«A. Fora , port. cat. ital. Fuero et
Fueras, esp. Dehors, au-dehors, loin dici.
Kty. du lat. foras, m. s.
Fora , imp. dehors.
Vesi aquot d*aicit en fora , je vois cela
d'ici.
Vanarem d'aquit en fora , nous y irons
de cet endroit là.
D*aicit en fora , de ce pas ci.
Uhui en fora , dorénavant.
Fora gabia, command. de marine.
Fora vista , hors de vue.
FORA , rouBMA , prép. Hors , hormis ,
excepté.
Fora ou fouera aquot , excepté cela.
FORA , vl. Il ou elle serait.
FORA, s. f. (fore) , d. bas lim. Scie plus
large du côté de la main, et qui n'a d'autre
monture que le manche ou la main qui la
tient pour s'en servir. V. Couteou-serra.
FORABANDIR , v. a. (forebandir) , dl.
Forisbannire , basse lat. Bannir, exiler.
V. Bandir.
Éty. de fora, hors, et de bandir, envoyer
dehors, ou de la basse lat. forbannire, for-
bannein , en bas bret.
FORA-BANDIT , adj. et s. anc. béam.
■OBB AUDIT. Banni , ie.
Éty. de fora, hors, dehors, et de bandit,
envoyé , renvoyé.
FORABIAR , V. Fourbiar, Foraviar ,
Estraviarei Via, R.
FORAGIER, s. m. vl. Grange, grenier
k fourrage.
Éty. de foragi et de ter. V. Far , R.
FORAJET , s, m. (fouradjé) ; roasAon ,
rouMBT, roBjBT, dl. Avant-toit , la partie
inférieure de la couverture d'une maison ,
celle qui est en saillie sur la rue pour jeter
les ^eaux pluviales hors du mur.
Éty. du lat. foras et dejaetare , jeter.
FORAJIET , s. m. Avancement. V. Fo-
rajet.
FORAJITAR, V. a. vl. Forajitar, cat.
Jeter , lancer hors , rejeter.
Éty. de fora et de jitar, jeter dehors.
FORAilTAT , ADA , adj. et p. vl.
Rejeté , ée , jeté hors.
FORAL , adj. vl. Eiclu.
FORAI.HAT, s. m. vl. Barre, gond ,
ferrure.
FORANI8AR , v. a. et n. (forenisé) , dl.
Dénicher , décamper , s'évader. V. Es four-
niar, Descampar , Desnichar, iVtt, R. et
Fer.
FORANIBOHN, 8. m. (forenis6un) , dl.
Oiseau dru , qui commence à sortir du nid.
Êty. de fora, hors , et de nisoun , nid.
V. JVm,R.
FORAR , V. a. vl. V. Fourar.
FORAR , s. m. vl. Trou , ouverture.
FORAS, adv. vl. voba, ross, rem. Foroê,
basse lat. Dehors, V. Fora et Defora; pour
fors, hormis. V. For^ R.
FOR
263
P0RA8TATGE , s. m. vl. Foreslage ,
droit de prendre du bois de construction
et de chauffage dans une forêt , et d'y faire
paître toute sorte de bétail. V. For, R.
Ducange , t. 3 , fol. 603,
FORA8TETR, vl, Foraster, cal. Voy.
Forestier et For, R.
FORA8TIER, vl. Foraster, cat. Voy.
Forestier ei For, R.
FORATES, s. m. (foratèx). Séveronde
ou subgronde, prolongement d'un toit hors
du mur.
Éty. de fora, hors, et de lex, toit.
FORAT, ADA, adj. et p. anc. béam.
Percé, ée : Carrera forada , rue percée , V.
Fourat; et subsL trou , creux, vl.
FORATA, adj. vl. Forain, externe.
FORATZ , vl. Vous seriez.
FORAVERTAT, s. f. vl. Outre ▼érité.
FORAVIAR , V. a. (fouraviâ) ; vwmAnMm.
Foraviar, cat. Egarer. V. Estraviar, Via
et For, R.
Éty. de /bras, hors, de via, chemin, et
de la term. act. ar, aller hors du chemin ,
ôter du chemin.
FORAVIAT . ADA . ( fouraviâ , àde ) ;
rouKATiAT. V. Estraviai et Via, R.
Éty. de foras, de via et de la term. pass.
at, ada , mis hors de la route.
FORBIR, V. a. vl. Forbir, anc. cat.
Forbire, ital. Fourbir, aiguiser, polir,
orner.
Éty. de l'ital. furbire, m. s.
FORBIT, IA,adj. yX.FarbUs, cat. Poli,
fourbi.
FORC. womr, romir, radical pris du lat.
forceps, forcipis, for feœ ei for ficis , forces ,
forceps, tenailles, ciseaux; ces mots sont
composés de ferrum , fer, et de capio,
cep, je prends, ou de ferrum et fado, je
fais , je coupe avec le fer.
De forceps . Forceps, et par apoc. fore;
d'où : Forç-as, Es-fore-es, Forf-et.
De foffex, par apoc. fort, et par le chan-
gement de 0 en ou, fourf; d'où : Fourf-is,
Fouerfis, Fouer<his,Fouesê'aê, Fouro^icu,
Foure-is.
FORG, s. m. vl. Fore, cat. Horco, esp.
Raie, assemblage d'oignons ou d'aulx, en
plusieurs rangées réunies par le haut. Voy.
Foure, R.
FORÇA, s. f. vl. Força, cat. Fourche.
V. Fourca et Fourc, R.
FORÇA, s. f. (férce); rovcnçA, wnvmnA,
rouAMSA. Forza, ital. Força, port. Fuerta,
esp. For«a,cat. Force, vigueur, énergie,
solidité, puissance, impétuosité, violence,
pénétration.
Éty. de la basse lat. foreia, fortia, employé
avec ce sens dans les Capituiaires de Charte»
magne, formé du lat. forlis. V. Fort , R.
Vous sera ben força, force vous sera.
Af'er ben força, force m'est, j'y suis forcé.
Per força, forcément, per fortiam, basse
latinité.
A força, A força, port. A force.
FORÇA , adv. (force) ; foubma, roimifA,
VOVAMÇA, rOBT , «AMDBB , BBOVCOT. DeSUCOUp,
une grande quantité, eitrémement.
Le substantif qui suit l'adverbe beaucoup^
en français, ne prend point d'article ou ou
moins il n'admet que l'article indéfini : d9
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264
FOR
força gtMf beaucoup de gens et non dti
gens, beaucoup de vin et non au vin.
Beaucoup ne peut pas se placer devant les
adjectifs , on ne peut pas on ne doit pas dire
beaucoup ehaud^ beaucoup froide beaucoup
atmaMf, mais bien ou tr&-chaud, aimable,
etc*
FORGADURA , s. f. vl. Enfourchure.
V. Foureadura et Fourc , R.
FOBGAMENT, adv. (forsaméin) ; row
9Aii«iT. forcément , par force.
FORCAP et
FORGAPI, S. m. vl. roiwAMt. Lods ,
droit du seigneur sur les choses trouvées et
sur les mutations.
Éty. de la basse lat. ForUcapium^ m. s.
V. Cap , R. 2.
FORÇAR, V. a. (fourçà) ; roroçAs. For-
xare , ital. Forcer , porl. Fonar , cat. For-
xar , esp. Forcer, surmonter une résistance
par un emploi violent des forces du corps ;
obliger quelqu'un à faire quelque chose con-
tre son gré, contraindre.
Éty. de força et de ar. V. Fort, R.
FORÇAS, m. s. que Four fis, v. c. m. et
Fore, R.
FORÇAT, adj. et p. vl. romcAn. Forcat,
cat. Horcado, esp. Foreato, ital. Fourchu,
méchant, fourché, dévié. V. Fourc, R.
FORÇAT, s. m. (fourçà) ; oaumi», rovs-
•AT. ForçadOy port. Forçat, criminel qui sert
aux galères , galérien.
Éty. de fourçat, forcé, parce que le galé-
rien est forcé de travailler. V. Forl,R.
On nomme chaîne, la quantité de forçats
que l'on mène k la fois aux galères.
F<mçAT , ADA , adj. et p. (fourçà, àde);
tovm^r! Forçado, port. Forcé , ée, fait avec
force ou par force.
Ëty. de força eiàe at. V. Fort, R.
LeU caoutous que se fan fourçadous
ITanjanuii qu'un marri succès.
Coye.
FORGE, s. m. vl. V. Forceps et Fore, R.
FORGBI8,prop. vl. Hormis, excepté.
FORGEIjA, roBcou., vomêmMJk. Forsela ,
cat. Foreelle , brèche , creux de l'estomac ,
le haut fourché du sternum. V. Fourc, R.
FORGBNAR, vl. V. Forsenar.
FORGENARIA , vl. V. Forsenaria.
FORGBNAT , ADA , adj. et p. vl. roaca-
MAT. Forcené, ée.
PORGEP8, s. m. vl. Ciseaux.
Éty. du lat. forceps, m. s. V. Fore, R.
FORGEP8 , s. m. (forceps). Forceps ,
l>inces ou tenettes, au moyen desquelles on
tire un enfant du sein de sa mère.
Éty. du lat. forceps, le même , fait deca-
pto-/bra« , Je prends ou tire dehors, selon
quelques élym. V. Fore, R.
Dans un forceps on nomme :
BRANCHES , 1m ieun partÎM dont il m eompoM. Oa
•ppella irancA* mâle, celle qui portt 1< phrot, et hram-
che femêUt, cell« qui « onc ouvwtore pour le reeevotr.
CUILLER ou SERRE , U partie en forme de cailler qui
terenine !«• knmehrs.
CROCHtT •• MANCHE, k pvtle de la bnmlM oppo-
%i* k la eoiller.
E?iTABLURE , U partie ^ebancrée où Ice branches se
<:r«Mscnt ; l'âne des eotablum porte le pivftt et l'antre U
frnte
For
COXXISSE, on moreaan de 1er nobilt qol «np^ckt la
pivot de sortir.
En 1819 Je docteur Pauza , de Naples,
inventa un nouveau forceps.
On attribue Tinvenlion duforeeps àPalfin»
en 1650.
FORGHA8,s. f. pi. vl. Les fourches pa*
tibulaires.
FORGIBABIENT, adv. anc.béam. For-
cémenl. V. Fort, R.
FORGIVA, adj. et p. vl. Forcée. V. Fort,
Rad.
FORGOIL, s. m. vl. y. For cela et Fourc,
Rad.
FORPA, adj.vl. Extérieur, apparent.
Éty. Forda, est dit pourTiorda, hors, par
le changement de h en/*.
FORDABIENT, adv. vl. Forcément, par
contrainte.
Éty. de /brto, par le changement du I en d,
et de ment, V. Fort, R.
FORDUGH, UGHA, adj. et p. vl. Mal-
mené, éconduit, uile.
Ëty. de for, hors , et de duch , conduit. V.
Z>ttc,R.
FORDURE, V. a. vl. Êconduire. V. Duc,
Rad.
FOREIAR, V. a. vl. Fouiller. V. Foir,
Rad.
FORES, s. f. vl. Forêt, y. For<f«(a et
For, R.
FORE8CKJE , vl. Etranger, sauvage. Y.
Forestier ei For, R.
FORE8T , vl. V. Fourest et For, R.
FORE8TA, S. f. vl. roastrABiA, roau.
Forêt. V. Fourest ei For, R.
FORB8TAR, v. n. vl. Forester, avoir,
exercer le droit de forestage. Ducange, I. 3,
fol. 602.
FORESTARIA , s. f. vl. Forestaria ,
basse lat. Forêt. V. Forestaria et For, R.
FORESTEIe, s. m. vl. roBBSToi» Pupitre^
lutrin.
FORESTIER, lERA, s. et adj. vl. ro-
■AtTOB» , romAsrsTB , rovBBiTUB. For aster ,
cat. Forastero, esp. Forasteiro, port. Fo-
restière, ital. Foresterius, basse lat. Etran-
ger, ère, qui n'est pas du même lieu, qui
habite un pays différent ; garde forestier.
Ëty. du lat. foras, ou de forest et de ter,
qui est dehors , sous-entendu , de la ville , ou
de foris stare-
FORESTOIe, vl. y.Forestel
FOREZ, IjOU, nom de lieu (fourès): Forez,
esp. Fore;c, Le, ancienne province de France,
dont Montbrison était la capitale , elle forme
aujourd'hui le département de la Loire.
Ëty. du l^i.foresium,
FORFAGH,s. m. vl. V. Forfet.
FORFAGHURA, s. f. vl. wowu-AnvmA,
Forfatura, cat. Forfaiture, crime. V. For et
Fae, R.
FORFAO, s. m. vl. Forfait, malfaiteur,
criminel. V. Forfait,
FORFAIRE, v. n. (fourfàîre); romurAna.
For far, cat. Forfaire, faire quelque chose
contre la règle, contre la loi, contre le
devoir.
Éty. du lat. foris facere , faire hors de la
règle. V. For et Fae, R.
FORFAIT, s. m. vl. rQsrAn, roarAo.
FOR
Forfayt,aX. Grime , forfait. V. For et Fae
Rad.
FORFAITURA, s f. vl. Forfaiture. Y.
Forfachura, For et Fae, R.
FORFAR, vl. V. Fors far.
FORFARIN, s. m. (forfarQ, d. bas lim.
Folle farine. V. Farina fola.
Se boutar en forfarin, se briser, se ré-
duire en poudre.
Éty. de for, pris pour fol, ou pour flor, et
de farin, farine, fleur de farine, ou folle
farine. V. Fol, R.
FORFATZ , s. m. vl. Malfaiteur. Y. For
et Fae, R.
FORFATRE, vl. Y. Forsfar.
FORFET, s. f. vl. Fer à tondre les draps.
Y. Fore, R.
FORFID,vL Jeforfis.
FORGEA, s. f. (fùrdje) ; rAUA. Forgia,
basse lat. Forja, port. esp. Farga, cat. Fog^
gia et Fuccina , ital. Forge, lieu où l'on fond
le fer quand il est tiré de la mine et où on le
met en barres; lieu où les forgerons, cou-
teliers, etc., forgent le fer.
Éty. de la basse lat. forgia, le même, dé-
rivé de fabrica. Y. Fabr, R.
Les outils communs à toutes les forges sont :
L'ENCLUME. V. Endumi.
LE FERRCTIER, gro« marteaq oa naaw prapra 4 battra
le fer qiMiul il sort de la Ibrga.
L'ÉCOliVETTE, balai qui eert i lanaMer la cLaibon et à
aiToaer le feo
LE "nSONNIER, outil propre k remaar le feu.
LA TRANCHE, eiwaa destiné k eonper le fer.
Les Grecs ont attribué Tinvenlion des for-
ges k Prométhée, leur législateur, vers Fan
1750 avant J.-C. d'autres à Yulcain , grec ,
l'an 1858 avant J.-C. en 1749, Prométhée,
établit des forges.
FORGEAIRE , 8. m. (fourdjiïré) ; wa^m-
oBAiBs. Forjador , port. Forgeur , celui qui
forge, et fig, celui qui invente. Y. Fabr, R.
FORGEAIROUN, s. m. (fourdgcirôuo) ;
rooMsuBomi. Forgeron, ouvrier qui travaille
à la forge. Y.Fûbr, R.
A força de forgear Von deven forgeai-
roun, Prov.
FORGEAR, V. a. (fourdjà) : racmumAm,
wAMOAMy BouBOAB. Forjar, esp. port. cat. For-
ger, battre , travailler un métal chaud au
moyen d'un marteau, Gg. supposer, inven-
ter,
Êty. du lat. fabricare, ou de forgea et de
ar, travailler à la forge. V. Fabr, R.
FORGEAT, ADA, adj. et p. (four^jâ,
âde), et impr. rovacsAT. Foriado, port. For-
gé, ée. V. Fabr, R.
FORGEIROUN , Y. Faire et Fabr , R.
FORGITAR, V. a. vl. Vomir, rejeter. V.
Vooumir.
Éty. de /or, hors, dehors, et de ixtar. Y.
Ject,\.
FORGITAT, ADA. adj. et p. vl.Exdus,
ue, chassé, ée. Y. Ject, R.
FORINGE, ÇA, adj. vl. Forinsecus, bas-
se lat. Extérieur.
Éty. du lat. forinsecus, m. s. V. /ni, R.
FORJET , dl. Y. Forajet.
FORJDJAR, Y. Forsjujar.
FORIUJAT, Y. Forsjujat.
FORJURAHENT, s. m. vl. Abjuration.
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FOR
FOUJUTOAR , V. vl. Mal-juger, condam-
ner. V. For, R. et For»jujar.
rORLAR 8E, T. r. (se forlà), dl. S*eD-
foncer, pénétrer bien avant.
rORLEAL , S. m. anc. lim. Nom par le-
quel on désignait anciennement, dans le Li-
mousin , le prix légal des denrées , ainsi que
le titre, le poids et la valeur des monnaies.
Êty. M. i.ey marie . dans son Limousin his-
torique , dit : Xe mol foréal rCesi pas fran^
çai$ , il nous parait d'une origine toute It-
mousine. Ce mot se trouve dans les anciens
titres , écrits en deux parties : fort leal , leal
fortt , et ce n'est guère qu'au XV>« siècle ,
qu'il est réuni ; il est composé de leal , loyal ,
vrai , et de fort ou for, que les uns font déri-
ver de forum , qui , selon Ducange. signiOe ,
dans la langue des coutumes , place publi-
3ue, marché, et par extension, le prix des
enrées ; d'autres le font venir de forum ,
prix , et de légale , légal , ce qui donne le
même sens à ce mot.
FORLINHAR , V. D. vl. Foriigner, dégé-
nérer.
Éty. de /or, de linha et de or, se uiettre
hors de la ligne.
rORLINHAT, ADA , adj. et part. vl.
Forligné, ée , dégénéré.
PORM, romm, rBoon. radical pris du
latin /brifia,», forme, dérivé du grec [i^o^r\
(morpbé), m. s. d'où par métalhèse/brme,
et le lat. formalis^ formi^alnlis , confor-
mitas.
De forma : Forma , Form-ar , Trans^
formar , Formation , Tr ans- formation ,
De&'formar, Ile formar , In- formar, /n-
form-alion, Trans-format-iu^ Reforma^
Re-form-atour, Form-ier, Form-ula , For-
mula ar, Formul-ari, Coun-for-mar , Coun-
forma-ment, He-form-ation, Con- formar,
Coun- formation , Di- forme, A-Jorm-ar ^
Conform-itatf Coun-form-e, De-forma^
ment, Des-coun- forme.
De form , par le changement de o en on ,
fourm ; d'où les mêmes mots qu'en form :
Fourm*eta,
De cofiformitatis , gén. de conformitas ,
par apoc. conformitat; doù : Di-formit-at ,
Uni-forme^ Uni-form-itat,
De formalis , qui est selon les formes, par
par apoc. formai ; d'où ; Formalisar , For-
mal-itat.
De formai , par le changement de a en e ,
formel ; d'où : Formel , eta , Formela-
ment.
De formidabiUs , formidable, par apoc.
formidabil , et par sync. de i , formidabl ;
d'où : Formidabl' e, a, par le changement
de o en ou : Fourm , d'où les mêmes mots
que par form : Formag-eira , Foum-ag ,
Fourmage-ar f Fourmag-e , Roumat-ye,
Froutmach-e , Froumage-ar , Froumag-
eira , Froumage-as, Froumage-oun, Frou-
mag-i , Froumagi-aire , Froumag-iera ,
Froumai ,
WOBMA, 8. f. (fourme) ; toiikma. For-
ma, ital. esp. port. cat. Forme, configura-
tion des corps ; manière dont une chose se
présente aux yeux , dont elle est consti-
tuée, réglée, caractère extérieur des cho-
ses ; règles établies : modèle sur lequel on
façonne , on moule diverses choses.
TOM. II.
FOR
Ëly. du lat. forma , formé par métatbèse
du grec ixop©Ti (moiphé) , m. s. V. Form,
Rad.
FORMA nnu toouBM, Forma, basse
lat. Forme des souliers, morceau de lK)is
façonné de manière k représenter le pied,
sur lequel on établit le soulier.
On nomme :
FORME A LA MARiraÈRE ou A TALON DE CUIR .
cefle dont le bout ctt «o pointa et qui Mt droit* «or M
Iffagneiir.
FORME EN PIED PENDU , «Ile a.mt 1c bout Mt en
pf»inir K<iste, rt qui Mt renflée wir le co«i*ile*piefl .
FOnBIE F^ DEMIPIED.PENDU , mr«« IbniM qne
U prcc«.l«nie mai* muin* pmaonera.
POINTV RE , U luogneur de U furme.
EMBOLCUOIR , V. EmboucAoir.
FORMA , s. f. (fourme) ; rouBMA. Stalle ,
siège de bois placé dans le chœur d'une
église , dont le siège se lève ou se baisse h
volonté. V. Estalla.
FORMAGIO, vl. V. Formation.
FORBIAGO , et
FORMAGOT, Alt. de Pharmacot, v. c. m.
FORMAGEIRA , 6. f . vl. Formatgère ,
cat. Fromagère. V. Form,R.
FORMAGOE , vl. Yoy. Froumagi et
Form,R.
FORMAI*, adj. vl. Formai, cat. esp.
port. Formate, ital. Formel.
Éty. du lat. formalis, V. Form, R.
FORMALISAR 8B , V. r. (fourmalisà ,
se), et impr. •■ roomMAutAs. Formalizzarsi,
ital. Formalizarse , esp. port. cat. Se for-
maliser , s'offenser , trouver mauvais , croire
qu'on a manqué aux formes.
Éty. du lat. formalis et de ar. V. Form ,
Rad.
FORMAUTAT, s. f. (fourmalilà) ; rova-
MAixTAT, FormalUat , cat. Formalità, itaL
Formalidad , esp. Formalidade , port. For-
malité, manière expresse de procéder en jus-
tice , clause, condition indispensable à la va-
lidité d'un acte.
Èty. du lat. formalitaHs, gén.de/brmalt-
taf.V. Form,R.
FORMAR, V. a. (fourmâ) : romuiAB. For-
mare, ital. Formar , esp. port. cat. Former,
donner une forme, façonner , produire ; con-
cevoir dans son esprit ; faire prendre les
habitudes ; composer.
Êty. du lat. formare , fait de forma et de
are, donner la forme. V. Form , R.
FORMAR SE , V. r. Se former , prendre
une forme, acquérir des forces , les qualités
propres à son état.
FORMAT, ADA» adj. et p. (fourmà, àde):
rooBMAT. Formado, port. Formé, ée.
FORMAT , s. f. (fourmà) ; rooB«AT. For-
mata , ital. Forma f esp. port. Format, forme
d'un livre.
On dit qu'un format est ;
IX.F0L10, qomid U fenille. .'«t plié* qn'ime lob , ta
d«ni TmillM on 4 p^gM.
IN-QUARTO , quand elle rornw 4 reuillelt et 8 pagM.
IN-OCTAVO , qMnd elle en Corme S on 16 pgM.
INDOUZE , qwrail «II* en forme 12 on 24 page*.
INDIXHtlT , qnMd «Ue e« forma 18 on 36 pagM.
FORMATGE, vl. Formatge , cat. V.
Froumagi et Form, R.
FOR
265
FORMATIO , vl. Farmaeià , cat. V.
Formation,
FCmUATION, s. f. (fourmalieni}, et
impr. rooBMATBOfi et roamAmii. Forma"
zione , ital. Formacion, esp. Formaçâo ,
port. Formaçià , cat. Formation , action par
laquelle une chose est formée ou produite.
Éty. du lat. formationis, gén. déforma»
tio , dérivé de forma , et de atio , action de
former. V. Form, R.
FORMATIU, IVA, adj. vl. Formativo,
esp. ital. Formatiu, iva, cat. Formalif, or"
ganisatif, qui a la faculté de former, d'orga-
niser. V. Form, R.
FORMEL, ELA, adj. (fourmél, èle), et
impr. roouiBi.. Formate, ital. Formai, esp.
port. Formel , elle , revêtu de toutes les for-
mes nécessaires, eiprès.
Éty. du lat. formalis , qui est suivant la
forme. V. Form, R.
FORMELAMENT , adv. ( fourmela-
méln); Forma(iiieiifo,esp. port. Formelle-
ment, en termes formels, eipressément.
Éty. de formela et de ment, d'une ma-
nière formelle. V. Form, R.
FORMEN, vl. Forment, cat. Froment.
V. Froument.
FORMENAIRE, s. m. vl. Fomicateur.
V. Fournicatour.
FORMENT, adv. vl. roaimi. Fortameni,
cat. Fortemente, ital. Violemment, forte-
ment.
Êty. Alt. defortament. V. Foi-r, R.
FORMICA-LEO, 8. m. Nom latin , con-
servé pour désigner le fourmi-léon. V.
Mangea fourmigas et Fourmig, R.
FORMlGALEONjS. m. vl. V. Formica-
leo.
FORMIGAR, vl. V. Fourmilhar.
FORMIDABLE, ABLA,adj. (fourmidé-
ble, àbla): rovmivAau. Forinttfadt/e, ital.
Formidable, cat. esp. Formidavel, port.
Formidable , qui est a redouter , qui inspire
une grande terreur,
Éty. du lat. formidabiUs , fait de formi-
dare, craindre, dérivé de formido , crainte ^
fait de forma, spectre. V. Form, R.
Pena formidabla.
FORMIER, s. m. (fouirmié), et impr.
rooBMiBB. Formeiro, port. Formier, ouvner,
qui fait ou vend des formes pour les souliers.
On donne aussi le même nom aux ouvriers et
aux marchands déformes pour les chapeaux.
Éty. de forma et de ier, qui fait les for-
mes. V. Form, R.
V. Forma, pour les détails.
FORMIGA, s. f. vl. voiMiiT, wmomn. For-
miga, cat. V. Fourmiga.
FORMIGAMENT, S. m. vl. Formgo^
cat. V. Fourmilhameni,
FORMIGUEIAMENT, 8. m. vl. Y.
Fourmilhament.
FORMIGUEIAR, V. n. fl. V. Four-
milhar.
F0R1IIOUIE9, vl. Formiguier, cat. V.
Fourmiguier et Fourmilhier.
FORBOMEN , 8. m. vl. ExpositioD^oom*
mencement. V. Formir.
FORMIR, V. a. vl. roaim, i«oma. Sou-
tenir, achever, fournir, remplir, accomplir,
exécuter; déduire, satisfaire.
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266
FOR
Ely. C'eêl probablement une altér. de
fomir,
FORMIT, IDA, adj. et p. yI. nminr.
Loné, ée, payé, coDteDt, satisfait.
FORMIT ,8. f. V]. V. Fourmiga.
F0RM08,0ZA, adj. vl. Fermât ^ anc.
cat. Ferwwso, anc. esp. Formoso, port,
ital. Beaa , bienfait.
Éty. du lat. formoius, m. s. V. Form, R.
FORMULA , s. f. ( fourmûle ) , et iropr.
vovmmiLA. Formula, ital. esp. port. cat. For-
mule, certaine forme prescrite, modèle des
actes; exposé des sulistances qui doivent
composer un médicament, en terme de mé-
decine ; résultat général tiré d'un calcul algé-
brique.
Ély. du lat. formula , dim. de forma , for-
me, modèle. V. Form, R.
FORMUL4R, ▼. n. (formula): vomum-
tjuu Formular, port. Formuler, rédiger une
formule.
Ély. de formula et de la term. act. ar. V.
Form, R.
FORMULARI, s. m. (foiirmulàri) : roim-
wnhArni, Formulari, cat. Formulario,efip.
Formolario, ital. Formulaire, livre ou écrit
qui contient les formules.
Éty. du lat. formularum codex, md.
FORN, s. m.vl. Fom, cat. Four. Yoy.
Foum^R.
E sa maire calfava'l fom.
Pierre d'Auvergne.
FORNADA,vl. Fornada, cat. V. Four-
nada et Foum^ R.
FORNAGIA, basse lat. Y. Foumagea
et Fom, R.
FORNAGUE , vl. V. Fournagi et Foum,
Rad.
FORNAI8, s. m. d. vaud. Fournaise. V.
Foum . R.
FORNARIA, s. f. vl. Homeria, esp.
Foumerie, lieu où sont les fours, l'industrie
du foomier. V. Foum, R.
FORNA8 , vl. Fomas, cat. V. Foumesa
et Foum, K.
Et y. de fom et de l'augm. dépréc. as,
grand four.
FORN AT, s. f. vl. roBRATx. Fournaise,
fourneau , creuset. V. Fourn et Foumesa.
FORNATOB, vl. V. Fourno^tet Foum,
Rad.
FORNATZ, 8. f. vl. Fournaise. Voy.
Foumesa.
FORNBI., vl. Fomell, cat. V. Four-
neou eiFoum, R.
FORNELH, V. Foumeou.
FORNBS, s. m. vl. roonra*. Tailler,
briquelier V. Foum , R.
FORNIGAGION, vl. Fomieaiià , cat
V. Fournication,
FORNIGADOR, s. m. vl. roamcAms.
Fomtcador, cat. esp. port. Fomicalore, ital.
Forniearius, basse lat. Fornicateur.
Éty. du1at./bmtca(or, m. s. V. FoMm,R.
FORNICADRE, s. m. vl. Fornicateur.
V. Foumicalour.
FORNIGAIRE , vl. V. Fomicador.
FORNIGAIRm , s. m. vl. Fomicalriee,
ital. Fomicatrice. V. Fourn, R.
FORNIGAR, ?. n. vl. ronuoAa. FomU
€ary cat. V. Foumicar.
FOR
FORNIGATIO , s. f. vl. Y. Foumtca-
lt<metFoiim,R,
FORNIEIRA , s. f. vl. Foomière. Yoy.
Four nier,
FORNIER, vl. Fomer, cat V. Four-
nier ti Foum, R.
FORNIERA, vl. Fomera, cal. Y. Four-
niera.
FORNIGAGION, vl. Y. Fo«mtca(/oft
FORNIGAR, vl. Forniquer. Voy. Four-
nicar.
FORNILHA, s. f. vl. Chauffée de four ,
ce qu'on met de bois à la fois pour le
cbaufièr. Y. Foumilha et Foum , R.
FORNIQDAR, vl. Y. Foumicar.
FORNIR . vl. Fomir, cal. Y. Foumir.
FOROSTADA, adj. et p. f. vl. Chassée ,
rejelée. V. For,K.
FOROSTAR, vl. Chasser , bannir. Yoy.
For, R.
FORQUEL . s. m. vl. Fourcbon. Y. Four-
choun ei Foure , R.
FORQUELA, s. f. vl. Forqueta, cat. esp.
port. ForcheUa , ital. Fourchette , dim. de
força , petite fourche.
FORRE, s. m. vl. Fourrage, paille. Y,
Far. R.
FORR-BIAL, adj. vl. Très-cruel.
FORS, s. m. pi. Fores, basse lat. Fors et
costumas , ce sont les statuts des anciennes
provinces.
Éty. du grec tpopo; (phoros), tribut.
FORS, adv. v|. rosn, ivobb. Fore, ital.
Fors, cat. Hors, dehors, excepté. Y. For,
Rad.
FORSA. s. f. vl. Forces, ciseaux, ci-
sailles. Y. Four fis et Fore, R.
FORSA, s. f. vl. roBSA , roMSA. Forsa ,
cat Force. Y.Forpa elFort,R.
FORSA , s. f. vl. Forsa , cat. Forteresse ,
ays garni de forteresses: besoin , défaut.
' Fort,ï^.
FORSADABIENT , adv. roasADAMsir.
Forsadament , cat. Forzadamente , esp.
ital. Forçadamente, port. Violemment, for-
tement, par force, forcément. Y. ForI, R.
FORSADOR , vl. Y. Forsaire.
FORSAIG . adj. vl. Fort, vigoureux,
véhément impertinent. Y. Fort, R.
Ély. de hors et de fors. Rayn.
FORSAIGAMEN, adv. vl. Fortement,
violemment, impétueusement. Y. Fort, R.
FORSAIRE , s. m. vl. roMADOB. Forza-
dor, esp. Forçador , port. Forzatore, ital.
Violateur, qui commet un viol , corrupteur.
Y. Fort. R.
FORSANARIA, vl. Y. ForsenaHa.
FORSAR, V. a. et p. vl. Insister, se ren-
forcer. Y. For car.
Éty. du lat. forUtcere. Y. Fort, R.
FORSEA , adj. f. et r. vl. Pour forsada,
forcée. V. Fort, R.
FORSELA^ vl. Y. Forcela et Fourc, R.
FORSENANS, part. pr. vl. S'emportant
de fureur. V. Foret Sent, R.
FORSENAR, v. n. vl. roncciiiui. Force-
ner, faire le forcené, extravaguer , s'empor-
ter , rugir.
Ëty. de for , hors , de sen , sens , et de ar,
mettre ou se mettre hors du sens, du bon sens.
Y.Sent, R.
FORSENARIA, s. f. vl. rofursMABiA,
^'
FOR
roMAiiABiA. Forsenaria, anc. cat. Forsen^
naria, anc. ital. Forcénerie, fureur, folie,
démence . cruauté. Y. Sent, R.
FORSFAR , V. n. vl. roBTAB , tomrAtmm.
For far, anc. cat Forfare, anc. îtat For-
faire, outrager, ofiènser, déshonorer.
Ety. du lat. foris facere,
FORSFATT , ATTA , adj. et p. f I. For-
fait aile.
FORSlESSlR,v. B. vl. Sortir. Y. De-
seissir et /r.
FORSIU, IVA, adj. vl. Fort, ferme. V.
Fort. R.
FORSJUJAR, V. a. vl. womivtA, rouor-
OAB. Forjudicare et Forisjudicare , basse
lat. Condamner, juger par contumace.
Ély. du lat. foras-Jurare. Y. For et Jud,
Rad.
FOR&IUTJAT , ADA, adj. et p. vl. Con-
damné, ée ; confisqué, jugé par contumace.
Y. Foret/ud,R.
FORSMARIAGE , s. m. vl. roMiiABiAOSy
rooRMAmiAM. Alliance d'un cerf avec une
femme libre, sans la permission et hors de la
terre de son seigneur: mariage contracté
sans le consentement de ses parents; maria**»
geentre deux personnes d'inégale condition.
Ëty. delà basse lat. /orûmaritoj^um , for-
mé de foras et dé matrtmoittum. Y. For et
MarU, R.
FORSOR, adj. comp. de/orf, fl. Plus
fort. Y. Fort, R.
FORSSA, vl. Y. Forsa.
FOR8VIAR, vl. Y. Forviar.
FORT, vooBBT, vomc, roocBc, radical pris
du latin fortis . û, e, fort, forte , qu'Isidore
fait dériver àcferrum, fer, à cause de f ana-
logie qu'il y a entre la dureté du fer et ce qui
est fort Vossius préfère le tirer de fera,
porter , car la principale qualité de la force
e«t de porter I de supporter; d'où : fortifi-
care, fortifi<T.
De fortificare, par apoc.for(t^; d'où:
Fortific-ation , Des-eounfortar, âks-eoun"
fartai.
De confort, parlasuppr. de/î, conort; d'où:
Des'conort , Des-conortar , Des-conort-at.
De fortifie, parla suppr. du e,foriifi;
d'où : Fortifi-ar , Fortifi-aire, Fortifi-ani,
Fortiprat, Forc-iva.
De fort, par le changement de o en o«,
fourt; d'où : les mêmes mots qn'en fort,
Fourt-ar-eisa , Fourtrcgear , Fourt-ol ,
Fouf(-owr.
De fort, par le changement du t en c. fore:
d'où : Forç-a, Fouerç a, Fouarç-a, Forç-
ar. Es- forcer, Ran-forçar, Per-forçar,
Forç-at, Fer- forçat, Esperforçat, Fore-
iba-ment, Ran- forçat. Sobre -forci-us, So-
hres'forçar, Tre-fortai.
De forç, par le changement du e en «, fors;
d'où : Fors-a, Fors-ar, Es-for s-ar. Es-fors,
Es-fors-et, Es-fors-iu. Per-fors-at,Fors-or,
Fors^adu-meni, Refors-ar, Treforsar.
De fors ou fore , par le changement de o
en 011, fours: d'où : Fourç-ar, Fourçat,
Fouerç-a, Fouert, Horte-menl, A-fors-ida-
ment, Sobre-for-men,
De fortis, par apoc. /br(; d'où : Fort, Es-
fort, Sobr-enort, Coun-fort, Ran-fort, Coun^
fort^ar, Af-fort-it, Per-fori, Fort-men,
Fort-our^Forl-urous, Fortorf Sobrcfort,
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FOR
Af'forti'ment^ Forlt-a, Cmhfort^-if^ Fortr
a, Forta-menl^ Forênil-istat ForU-piano ,
Forter-eisa, Coun-fort-at ^ Confori-acio ,
(km fort'ar,A'fortrarf A-fortrat, Af-forl-ir,
Be-fort'ir.
FORT, 8. m. (for); rooxwr, moww. Forte,
ital. port. FuerU , esp. Fort, cat. Fort , lieu
ou terrain de peu d'étendue, fortifié par Tart
00 par la nature, on par Tud et l'autre en
même temps.
Le fort diffère de la citadelle , en ce qu'il
est entièrement indépendant de la ville, tan-
dis que la citadelle en fait pour ainsi dire
partie.
Éty. du lai. /or£w, fort. V. Fort, R.
FORT , s. m. d. mars. Se dit aussi d'une
levée de pierres, faite le long d'une rivière ,
pour en empêcher le débordement ; d'une
turcîe.
FORT, ORTA, adj. (fôr, 6rte); hom,
roB, rovAXtf rovcirr, qamjêamv, vioouboos.
Forte , ital. port. Fuerte , esp. Fort , cat.
Fort, orte, qui a la force du corps, robuste ;
qui a de la solidité , de la consistance , d'un
bon u/ter ; rude, pénible, tenace : grand, vio-
lent; acre, piquant au goût; fig. eitréme,
habile, très-instruit, etc.
Éty. dulat. fortU. V. Fort,R.
Se faire fort, se faire fort, s'engager à...
dans cette façon de parler, fort est invariable.
5e fat fort, qu'ee couiin d^un tau, il se
prévaut de la parenté d'un tel.
Fort et mort, dl. opiniâtrement, obstiné-
ment.
Fer fort, vl. par force.
La erota es forta, la cave est remplie
d^exbalaisons, d'acide carbonique.
FORT, s. m. (for); rasar , wovmmr. Forte,
liai, port Fufrte,esp. Le fort, la partie
principale, ce en quoi on excelle , à quoi on
se complaît . le plus haut degré , le fort de
l'été . de l'hiver , du combat, de la maladie,
ctc.V.Forl,R.
FORT, adv. vl. Fortement. Y. Forta-
menteiFort,R,
FORT, adv. vl. d. béarn. For(, caL Beau-
coop , fort, forte, en vl. V. Força et Fort,
Rad.
FORT , s. m. (for). Nom que porte la
S rande absinthe, aux environs du Mont- Vén-
aux, d'après M. Requiem. V. Encens,
Ëty. A cause de l'odeur forte que cette
plante répand. V. Fort, R.
FORTALEÇA. s. f. d. vaud. Fortalesa,
cal. Fortalexa* esp. Forteresse. V. Fort et
For#,R.
FORTALE8SA . s. f. vl. ronAi-BCA, roa-
Fortaleta, cat. Forta^
Usa, esp. port. Forteresse; force, vigueur,
V.For(,R.
F0RTALI88A , vL rovriA. Forteresse.
y.ForU
Éty. de la basse lat. fortalitium , forte-
resse. V. ForC,R.
FORTABIENT , adv. (foortaméin) ;
rovnvAwnrr , mowmtwwmt, Fortament , cat.
Fortemenle , ital. port. Fuertemente , esp.
Fortement, avec force, avec vigueur.
Éty. de Vbrlaetde fiMiit, d'une manière
forte. V.Forl.R.
FORTARESSA , vl. V. Fortalessa.
FORTE-PIANO, 8. m. ( forté-piàno ) ;
FOR
ou simplement nAHo. Fortepiano , cat. Piano
ou forte-piano , espèce de clavecin où les
saulercaux armes de plumes sont remplaces
par des marteaux qui , mis en mouvement par
les touches du clavier . frappent sur les cor-
des, a%ec plus ou moins de force, suivant que
l'appui du doigt sur la touche est plus fort
ou plus faible.
Ëly. de l'ital. forte-piano, fort et douce-
ment ou faible, parce qu'on peut retirer de
cet instrument ces deux sortes de tons. V.
Fort, R.
V. poarles détails au mot Clavecin.
C'est en 1760, environ , que cet instrument
fut inventé à Freybcrg en Saxe, par M. Sil-
bermann. j'ignore la circonstance qui a porté
M. Boquilion, à dire . dans son Dict. des Inv.
qu'on devait le forte-piano, à Balhalre, cé-
lèbre organiste de Sl.-Rocb, à Paris.
Le 15 juillet. 1802, T. Schmidt.de Paris,
fit connaître l'invenlion de son piano har-
monica.
FORTERE88A , s. f. (fourtcrêssa) ; room-
TBwusA , roBTALusA. Forterîtia . bas. lat.
Forlexia, ital. Fortarezaei Fortaleza, esp.
port. Forteresse, toute place fortifiée Y.
Fort et Ciladela.
Éiy. de For( , R.
FORTET , adj. dim. vl. Déjà assez fort.
V.Forl,R.
FORTEZA,8. f. vl. ForUtta, ital. For-
teresse, fortification. V. ForI, R.
FORTIA. vl. Forteresse. V. Fort, R.
FORTIFIAIRE, 8. m. ( fourtifiàîré ) ;
Fortificador , port. Forlificatcur , ingénieur
qui fortifie les places ou qui écrit sur les for-
tifications. Gare.
Ëty. de fourtifieatûm et de la term. Aire ,
V. c. m. etForf,R.
FORTIFIANT, ANTA, adj. (fortifiàn,
ânte). Fortifiant , ante ; remède , aliment qui
fortifie.
Ëty. du lat. fortificare. V. Fort, R.
FORTIFIAR, V. a. (fourtifià) . syncope
de Fortificar , inusité; Fortificare, ital.
Fora'/icar. esp. port. cat. Fortifier, rendre
plus forte une ville par des mors , le corps
par des toniques, l'esprit par des discours.
Ëty. du lat. fortificare , formé de fortis et
de latermact. agere,ar, V. For(,R.
FORTIFIAT , ADA , adj. et p. (fortifia ,
àde) ; roosTiriAT. Fortijicado, port. Forti-
fié, ée ; qui est rendu fort
IHj.Forti/iat, est dit pour fortifieat, de
fortiei de ficat, fait fort. V. Fort, R.
FORTIFICATION, s. f. (fourtificatie-n);
Fortificacià , cat. Fwrtifieatione , iul. For^
tificacion , esp. Fortificaçâo , port. Fortifi-
cation . action ou art de fortifier , ouvrage
qui rend une place plus forte.
Ëty. du lat. fortis et de fication , action de
foire. V.For(,R.
La Palestine a offert le premier exemple des
Ç laces fortifiées. Amphion. qui régnait k
hèbes. versl'an 1390, avant J.-C fut, dit-
on, le premier des Grecs qui imagina d'en-
vironner sa capitale de murs et de la flanquer
de tours.
FORTIFICAR, vl. Y. Fortifiar ti Fort,
Rad.
FORTIFIGUAR, vl. V. Fortificar.
FORTIR , V. a. vl. Fortifier.
FOR
267
FORTM EN, adv. anc. béarn. Fortement.
y. Fort, R. Qi Fortament.
FORTOR, 8. f. vl. Fortor, cat. V. For-
tour ei Fort, R.
FORTODR, s. m. (fourtôur) ; rovnooB.
Fortor , cat. Goût piquant, fort, rancidité de
l'huile , acidité du vinaigre.
Éty. de fort et de our, V. Fort , R.
FORTRAIRE, v.a. vl. Soustraire, dé-
rober.
Ëty. de /or, hors, et de traire, tirer. V.
For.R.
FORTUIT , UITA , adj. (fourluit . uita) ;
vovnmttT. d'bazab». Fortuito, ital.esp^ port.
Fortuit , cat. Fortuit, uite ; casuel , inopiné,
qui arrive par hasard.
Per cas fortuit: Porcaso fortuite^ port,
par cas fortuit.
Éty. dulat./brlMtTiis, m. s. V. Forfmn
Rad.
FORTUITABIENT , adv. ( fodrtuita*
mein ) ; Fortuitamente , ital. esp. port. For-
tuitement, par hasard.
Éty. du hi.fortuita, et demenf. V. Forttm,
Rad
FOBTUIf, roon. roomTVM, radical dérivé
dn lat. fortuitus , fortuit , imprévu • inopiné ;
formé de /br«, fortis, sort, hasard, destin;
d'où : fortuna.
De fortuUus , par apoc. fortuit et fort ;
d'où : Fortuit, FortuU-a, Fortuita-menL
De fortuna, fortune, hasard, sort, par
apoc. fortun; d'où : Fortunat, etc.
De fortun , par le changement de o en om,
fourtun: d'où: Fourtun-a, Bes-fourtuna ,
In-fourtuna, Fourtun-at, Des^fmtrtmuU,
In-fourtunat,
FORTUNA, s. f. vl. Fortune. V. Four-
tuna.
Fortuna de vent, coup de vent, tempête.
V.For(iiii,R.
FORTUNA , s. f. vl. FoHuna, cat Voy.
FourtunaeiFourt, R.
FORTUNAR, v. a. vl. Forimnetr, anc.
esp. Foriiinare, ital. Fortoner , rendre heu-
reux, fovoriser , combler de biens. V. Fourt^
Rad.
FORTUROU8, DUS A, adj.(fourturéo,
ôuse), d. bas lim. rommBoo*. Bien portant,
fort.
A quel home n'est pas forêurous^ cet
honraie n'est pas encore forL
Ëty. V. Fort, R.
FORUM, de ce nom latin, joint à des
noms d'hommes ou de lieux , sont formés par
contraction : Forcalquier . Forum-eaka-
rium ; Fréjus , Forum-julii , etc.
FORTENIR, V. a. vl. Chasser, expul-
ser.
Éty. de/or, hors , et de venir . conduire
hors. V. For.
FORVIAR, V. a. vl. roM^iAx. Fourvoyer.
Ëty. de fors, de via et de ar, mettre hors
de la voie.
FORZA, vl. For sa, cat. V. Força et
For(,R.
FORZAR, vl. y. Forsar.
F08
FOS, 088A, adj. et p. vl. Bêché, ée;
labouré, ée. V. Foir, R.
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268
FOS
FOS, tI. Il ou elle fut , il oa elle fouit.
T08BA 9 0. f. (fosse) ; caonu, ciioi, cu>t,
Tiutuc. Fosêa, ital. port. Posa, esp. cat.
Fosse , toute profondeur , qui sert h divers
usages; lieu creusé dans la terre où Ton
enfouit un corps mort.
Êty. du lat. fossa, m. s. V. Fotr , R.
Fosta detanur, V. Empauvadour,
Foêta eii lUms, Fosse à lions ou fosse
aux lions ; terme de marine, lieu où l'on met
les petits cordages, petit appartement à
l'avant d'un vaisseau.
Fosêo-dHi-malt f fosse aux mâts, lieu
rempli d'eau salée où l'on conserve les mâts
qui ne sont pas encore mis en œuvre.
Foêsa deis gumas , caus ou cables , fosse
aux cables , retranchement à fond de cale où
l'on roule les cables d'un vaisseau.
Batsa-fossa, basse-fosse, cachot.
FOSSA-BATELIER, 8. m. (fossàl-bate-
lié) ,dl. Canal de navigation.
Ély. du hl.fosia. V. Foir, R.
F088AR , V. a. vl. Fouir, V. Foutre , fos-
soyer, bêcher.
FOSSAT,ADA,adj.elp.vl. Bêché, ée;
pioché.
F08SAT, s. m. (foussà) ; vooftAr, aons-
•AT. Fottato et Foao , ital. Fouado , esp.
port. Fossé , fosse prolongée , destinée h en-
fermer quelque espace ou à la conduite des
eaux, à protéger une place forte , etc.
Éty. de /b#<a et de a(;ou du lat. foaa-
tum : Faussât de faïencier, V. Pesquier et
Fotr.R.
FOaSEZ, vl. Que vous fussiez.
FOfl8IO,8.f.fl. Fouille.
Ely. du lat. fossio, V. Fotr, R.
F0880N , vl. Qu'ils ou qu'elles fussent.
F0880R, s. m. vl. Foster, cat. Hoyau,
bêche, celui qui bêche, terrassier, fossoyeur»
qui,cherche en fouillant.
Éty. de fossum, part, de fodere. V. Fotr,
Rad.
FOflSORI, s. m. vl. Fossoir, instrument
de chirurgie. V. Fotr , R»
FOT.
FOTADOR, V.
FOT AIRE, S. m. vl. GoTlenr.
FOTBUR, d. lim. y. Fauluelh,
FOTJADOR . vl. ffonAooB. Qui fouît ;
piocheur, bêcheur , terrassier. V. Foir, R.
FOTRB , V. n. vl. FoUere, iUl. Coller.
Êty. du lat. fiUuere.
FOU
FOU , pour faugueL
Après força my fou d'aitur au dourmilory,
Labellaudière.
FOU, ait. defonsoufouetU, Fontaine. V.
Font et Foiw , R.
Les noms propres de Foucau, Foucald, en
français, Foucauld, fontaine chaude.
FOU,impr. d. béarn. Foin : Fou dou
hup , foin du loup. V. Feit et Fen , R.
FOUAGH , ACHA, adj. et part, (fouatch,
âtche). V. Foues.
FOUAOI , s. m. (fouàdgi) ; rooAcs. Fo-
gatge, c^t. Fogage, esp. Focagium, bas lat.
Fouage , taille royale qu'on accordait ancien-
FOU
nement , k titre de don gratuit. V. Fougagi
et Fuec.
Étj. On l'appela fouage,par rapport à son
origme : À verbo foco , assumptum est no-
men focagiorum, dit Antibolus, en son Traité
de Muneribus. V. Foc et Fou ^ R.
FOUAIRBjV. Foutre.
FOU AL, V. Fol.
FOUANT,V. Fon(.
FOUARA , V. Fora.
FOUARFE8 , Y. Four fis.
FOUARSA, y. Força.
Dans le dialecte du Var, on fait sonner
fortement un a , dans tous ces mots où il ne
doit point y en avoir. C'est un vice de pro-
nonciation. V. Fort, R.
FOUART , ARTA , adj. d. du Var. Voy.
Fort.
FOUAS8A, y. Fougassa.
FOUASSIERAy V. Fougassiera et Foc ,
Rad.
FOUA8TA,s. f. d. béarn. Fouet. Voy.
Fouit.
FOUCA , s. f. (féuqueV Nom qu'on donne ,
aux environs de Montpellier, au FuHca atra.
Lin. Ce n'est pas la macreuse , comme on le
croit communément ; celle-ci est un canard.
La chasse dite aux macreuses devrait être
appelée chasse aux foulques, selon la remar-
que judicieuse de M. Moquin Tandon.
FOUCA, s. f. fféuque). Nom arlésien et
languedocien de la foulque. V. Diable de
mar.
Êty. du lat. fulica.
FOUCA, adj. f. (foùque). Niaise, sotte,
comme l'oiseau qui porte ce nom.
FOUCAR , vl. V . Focar et Foc , R.
FOUCARAND, ANDA, nom d'homme
et de femme. Fulcran.
Éty. de Saint Fulcran , évéqoe de Lodcve,
mort le 13 février 1006.
FOUCAROUNyCfoocarôn); dg. Frelon.
V. Chabriant.
FOUCAT, dl. Pioché. V. Foues et Foir,
Rad.
FOUCHA , interj. ( fôntche ) ; toikhoii ,
roocHu, roocn. Pesle , diantre , foul , mal
peste!
FOUCHAIRE , s. m. (foutchàîré) ; roor-
cHAm. Piocheur.
FOUCHAR, V. a. (foutchà) , dg. Couper,
Ëty. Alt. de fauchar, couper avec la faux.
V. Fale, R.
QnlfoutcÂo l'aourtalpè (ày Bomri laeabdllo.
Jatoiio.
FOUCHAROUN, OUNA , adj. ( foutcha-
rôun , 6une) , dl. Revéche, bourru , bizarre ,
capricieux, acariâtre; vilain, avaricieux.
FOUCHI8, interj. V. Fouchon.
FOUCHOIJ18, s. f. pi. (fouxôles), dg.
Bouteilles ou bulles que la pluie fait en
tombant sur de l'eau tranquille.
FOUCHOU , V. Foueha.
FOUGHOUIRAR, V. n. (foutchouirà^,
dl. Ravauder ou faire quelque chose de
néant et à contre temps : De que fouchouireû
qu'est-ce que tu ravaudes par là. Sauv.
FOUGHOUN , S. m. (foutchôun) , dl. Pe-
tite femme.
Éty. de/bucftoun, ancien mot qui signiOait 1
un couteau de chasse. V. Fale^ R. ■
FOO
FOUGILHOUN, Alt. de FaucUhôun.iu
cm. eiPalc, R.
FOUCOUN , V. Faucoun.
FOUCOUNARIA, V. Faucounaria.
FOUCOUNIER, V. Faucounier.
FOUDAT, s. f. vl. rovDATs. Folie. Voy.
FoHlia et Fol, R.
FOZIDRA, s. f. (foudre). Foudre.
FOUDRADA, S. f. vl. Fourrée. V. Four,
Rad.
FOUDRE, s. m. (foudre). Tempête, coup
de vent violent, ouragan. Aub.
FOUDREGEAR . v. a. (foudredjâ). Fou-
droyer, ravager. CasI.
FOUDROUTANT, ANTA, adj. (fou-
drouyan, ànte). Foudroyant, ante, qui
foudroie.
FOUEC , dg. V. Fuec; pour feu, V. Foc,
Rad.
FOUEILHA , s. f. vL béarn. Feuille. V,.
Fuelha et Fulh , R.
FOUEL , V. Fol.
FOUELEGEAIRS , V. FouUgeaire et
Fol, R.
FOUELEGEAR, V. FouUgear.
FOUEN, et
FOUENT , V. Font et FoiU , R.
FOUERA, d. m. V. Fora et For, R.
FOUERÇA, V. Força et Fwrt, R.
FOUERCIS , m. 8. que Four fis, ^^ c. m.
et Fore,|{.
FOUERFE8, d. de Thorame^et
FOUERFIS, AU. de Four fis , ▼. c. m.
et Ff>rc,R.
FOUERSA , V. Força et Fort, R.
FOUERT, OUERTA , V. Fort et Fort,
Rad.
FOUES, OUE88A, adj. et part, de
/autre ; (feues , ôuesse) ; rovcAT , rovoAr ,
ros , rootfsoAT , rovnvr , wovtov , rooAca.
Pioché , ée ; fouillé , labouré à la mare ou
h la pioche. V. Foir, R.
FOUE88A , adv. V. Força et Fort, R.
FOUE88A8, V. Fourfis et Fore, R.
FOUET, s. m. ( foué ) , dl. Fouet. Voy.
Foutf.
FOUFA , s. f. (fôufe). Bêtise , cacade .
entreprise manquée : Fatre la fovfa , fairt
une bévue. Avril.
FOUFRAT, s. m. (foufrâ). Fèves fraisées,
fèves dérobées et partagées en deux lobes que
l'on fait sécher et que l'on mange ensuite en
soupe. Avril.
Ëty. C'est une aller, àe fàm frach^ fatm
fracta.
FOUOA , s. f. (fougue). Fougue , mou-
vement de l'âme, impétueux, court et prompt^
ardeur, impétuosité, emportement naturel
à la jeunesse.
Éty. du lat. fuga, ou de focus, feu. V.
Foc, R.
FOUGAGE , dl. et
FOUGAGI, s. m. (fougàdgî) : iovam.
Fouage, imposition par feu. V. Foua^tet
Futc.
C'était anciennement le droit de couper ,
dans une forêt, le bois nécessaire à sa con-
sommation , et le tribut que le seigneur
exigeait pour accorder ce droit.
Éty. de la basse lat. focagium , fait de
focus et agium , agi. V. Foc, R.
FOUGAIROUN, S. m. (fougaîréu), dl.
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♦t împr. tovùàxmùv, V. FugueiraUn ei Poe.
tlad.
Ce mot est pris dans un sens figuré par
Goodelin :
Elê y que dins un cor amourouê
Alueon milo fougairous.
En dl. ce mot désigne le feu de saint Jean.
V. Fuec de eant Jean.
rouGAR, Y. a. jfougà); Pogar, cat. Ful-
miner, faire feu et flammes ^ s'emporter.
Ëly. de fouga et de ar. V. Fûc , R.
FOUGA8SA , s. f. (fougasse); roi;MA«iA ,
rocMr A, njUMAo* , rLÀVMoimA , coco , coocoo.
Fo^afa^ port. Foeaça et Focaeia, t>asse laL
Fogasea t ^foc. cat. Hogata^ esp. Foeaeeta^
ital. Gâteau ) fouace, espèce de pain très-
aplati , cuit au four.
Ety. de foug, feu, et de a$sa, dérivé du
lat. assue^ assa, cuit, rôti. V. Foc y R.
Voue rendrai pan perfougaeea^je vous
rendrai la pareille.
^ Faire de fouganae^ effleurer la terre au
lieu de la labourer à la profondeur requise.
On dit aussi faire la fougassa , quand la
pluie surprend une airée étalée dans l'aire,
et qu'on n'a pas le temps de nettoyer le blé ;
Fougassa deis Rets , gâteau des Rois.
FOUGAS8AT, ADA, adj. et part, (fou-
gassa, âde). Aplati, avachi, mou; on ledit
du çain qui n'est pas asseï levé ; d'un nez
Êty. de /bti^AMa et de al, aplati comme
on gâteau. V. Foc , R.
FOUGA8SET , S. m. (fougasse) , et
FOUGAS8ETA , s. f. (fougasséte) ; roo-
«Affoim. Dim. de fougeuea, petit gâteau ,
petite fouace. V. Foe^ii,
FOUGASSIERA, s. f. ( fougassiére ) ;
MAstmAiMotm. Petite planche , munie d'un
rebord , dont on se sert pour porter le pain
au four et le rapporter ensuite.
Ety. de fougassa et de la term. iere, Voy.
Foc,B.
F0UGA880IIN, s. m. (fongassoun) , dim.
de fougassa 9 petit gâteau. V. Fougasseta et
Foc,R.
FOUGAT , dl. Pioché. V. Fouesei Foir,
Rad.
FOUGEAIRE , dl. Y. FotOeire et Fotr,
Rad.
FOUGEAR, dl. V. FouireeX Foir, R.
FOIJGEA8SA, dl. V. Fougassa et Foc,
Rad.
FOUGIERA , s. f. (foudgière) ; rALamniA,
wAtmmmA, ■booubiia. Faiguera , cat. Fou-
perta, basse lat. Fougère, nom d'une famille
de plantes Monocotyl^ones. très-nombreuse
en espèces . mais dont on borne cependant
la signification , en provençal , aux grandes
espèces des genres Polypodium et PUris,
Êty. du lat. filiearia , ou de feuchière ,
vieux mot qui les désignait anciennement, et
qui signifie plante de feu ou destinée au feu ,
parce qu'on fait bnâler les fougères pour en
obtenir de la potasse. V. Foc et Fou g , R.
FODGNA , s. f. (fôugne) : vovmwa. Bou-
derie. V. Fougnaria,
Faire la fongna , faire la mine.
Dérivés : Fomgna-dissa , Fougna-dour ,
Fougn-ar, Fougn^aria , Fougn-aire.
FOU
PÙÛÛNAyâ], Sorte de juron qui répond
au français peste !
FOUGNADI8SA. s. f. (fougnadisse) , dl.
f>oinoMADMftA. Bouderie. \,Fougnaria.
Ety. de fougnar et de issa,
FOUGNADOUR , S. m. (fougnadôo);
rooioiiAoooB. Boudoir , petit cabinet où une
personne se retire seule , pour s'habiller , se
Carer^ etc. recoin où l'on met les enfants qui
oudent , pour les punir.
Êty. de fougna et de dour,
FOUGNAIRE , AREIXA, adj. (fou-
gnàîré , arèle) ; rouionAiBs. Boudeur , euse ,
qui est souvent de mauvaise humeur.
Ety. de fougna et de aire.
FOUGNAR, V. n. (fougna); rooioRAa,
■scovrioiiAB , BoonoHAs. Bouder , être de
mauvaise humeur, faire la mine à quelqu'un.
Éty.dc fougna et de ar; du celt. selon M.
Astrue.
Fougnar conlra soun venlre , se dépiter
contre son ventre.
FOUGNAR, T. a. dl. Pousser, «ogner.
V. Poussar et Picar,
FOUÛNARIA, s. f. (fougoarie]! ; roowA-
DiMA , roooiiA , roooiLMus. Bouderie , fâche-
rie j humeur ; l'action de bouder.
Ety.?
Fougnaria d'amourous , encagnawunt
d* amour ^ Pr.
FOUGNETA,s.f. (fougnae), dl. Rap-
porteur; flagorneur, qui excite des querelles
par de faux rapports, ou en en répétant de
vrais.
Éty. de fougnar, pousser, exciter.
FOUGOUN, Foco , basse lat. Fogon esp.
Fourneau. V. Fugounet Foc, R.
FOUGOUNAR, y.Fourgounar.
FOUGOUNIER, s. m. (fbugounié). Bou-
langer qui pétrit et cuit le pain pour les par-
ticuliers. V . Foc , R.
FOUGOUS . OUSA , adj. (foogéus , 6use) :
rooovs, AffToooAT. Focoso , ital. Fogoso , esp.
porLFogos, cat. Fougueux , ease, qui est
en fougue , emporté.
Èty. de fouga et de ous. V. Foc , R.
FOUGUEGEAR, v. n. (fouguedjâ), dl.
Cuire ou ressentir une cuisson : La gorgea
mi fouguegea , j'ai le feu au gosier. Voy.
Couireei Foc, R.
FOUGUEIRON, 8. m. vl. Foyer. Voy.
Fugueiroun,
FOUGUER, V. aux. (fouguer). Être, ce
verbe se conjugue avec estre et «fr, auquel il
fournit le prétérit défini : fougueri . fougue-
res, fouguet, fougueriam , fougueriat, fou-
gueroun; l'invparfait du subjonctif: que fou-
guessi , que fougues tes , que fuuguesse, que
fouguessian, que fouguessias, que fou-
guessoun,
Éty, de fuo.faere, être, il se prend aussi
quelquefois pour falloir. Cast. V. Falher.
FOUGUET , s. m. dg. Foyer. V. Pu-
gueiroun ei Foe, R.
FOUGOIROUN, 8. m. (fouguirôun).
Nom qu'on donne, à Arles, au pied de veau.
V. Fugueiroun eifoc, R.
FOUI, interj. qiu marque le mépris, (féni),
Fi,fidonc. V. Fi.
Éty. du grec «peu (pheu). hélas. Pour fou,
V. Fol, U. pour fouet, V. FouU.
FOU
269
FOumiOU, s. m. V. Faudau.
FOUIEIRE , s. m. (fouièïré) ; rooocAtM,
roosBWB, TBAVAiuiAooom. Piochcur, joums*
lier qui laboure la terre avec la mare ou la
pioche.
Éty. de foui et de être, qui pioche. Voy.
Foir, R.
FOUIGAR, V. a. (fouigâ). Fooger et
fougner. action do pourceau ou du sanglier,
quand ils fouillent la terre avec le grom oa
le boutoir. V. Bouigar, Fumar et Foir,
Rad.
FOUIGEOUN , s. f . (^fouidjôun); rooiooa.
Foison • grande quantité de productions ,
abondance.
Éty. du lat. fiMus, production, abondance,
ou du persan fouxoun, qui a la même signi-
fication que foison.
À fouigeoun , à foison. V. Àrefsouire,A
gogo, A bon hooudre, A bretU.
FOUIGEOUN AR, v. n. (fouidjounà) ;
mmrovMmjkm, rooroiniAB , aboowui, rocuotnuui.
Foisonner , abonder, multiplier ,èlre écono-
mique.
Ety. de fouigeoun et de ar.
FOUINA, s. f. (fouine); rsoiA, rAoïA,
#AmiA , rolaA , HAvrA , vmmvmA , rAOvaiA.
Faina , ital. Foinha , port. Faaina , cat.
Fuina, esp. Fouine, Mustela foina. Lin.
mammifère onguiculé de la famille des Digi-
tigrades ou Carnivores , qui habite près des
habitations et qui fait beaucoup de ravages
dans les basses- cours et dans les colombiers
quand il peut s'y introduire.
Êty. du lat ^oina , dérivé du grec <potvèc
(phoinos), avide de sang.
Le blanc éclatant, qni règne sous la mâ-
choire inférieure , sous le cou et devant la
poitrine de cet animal, le font distinguer des
espèces voisines. V. Maria.
FOUINAR, V. Fouanar.
FOUINAR, V. a. (fouina), d. bas lim.
Au propre, fouiller comme la fouine, pour
trouver quelque chose ; au fig. chercher ,
ne négliger rien pour découvrir ce qu'on
cherche.
Éty. de fouina et de ar.
FOUINAR, V. n. S'enfuir, gagner du
pied. V Descampar et Gralar-pineda.
FOUIR, radical pris du latm foria, es-
pèce de diarrhée, probablement dérivé de
foris, dehors.
De foria , par le changement de o en ou ,
et la transpos. de i , fouir ; d'où : fouir ^
par apoc. Fouir-aire, Fouir -a. Fouir»
ar, En-fouirar , Es-fouirar , En-fouir-ai,
Es'fouir-aire , Es-fouir-an , És-fouir-
alhada , Es-fouir-alhau , Es-fouir-at ,
Fouir-alhada , Fauir-alhau, En-foueyr»
ic-ous, En-fouiric-at, Fouir-egear, Fouir-
ic-ar. Fouir -ous.
FOUIRA , s. f. (fouTre) ; cAomoiiA, m-
covwmmm^A, caoabsut. Foria, basse lat. Foire,
diarrhée, cours de ventre, selles fréquentes
et liquides.
Êty. du lat. /brta, m. s. V. Fouir, R.
Aver la fouira , avoir la diarrhée.
A toujour pel ou fouire , il est toujours
malingre ; il a toujours un fer qui loche.
On dit prov. A la fouira, pour il a peur,
on dit aussi qu'une marchandise a la fouira^
quand elle se débite promptement. j
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270
FOU
Dérivés : Fouir-alhada , Fauir-alhau ,
Fouir-ar, Ei-fouir-ar, Es-fouir'aUiau,
Ei'pmir-dlhaT y Foittr-ott#.
FOUIRACHEOU, 8. m. (fouiratchèou].
Plant d'arbre assez élevé pour être cultivé.
Gare.
FOUIBAIBE 9 8. m. Espèce de raisin.
V. Raiin.
Êty. Parce qu'il est mon et s'écrase fa-
oîlemeot. V. Fouir , R.
rOUIBAfiHAPA ^ s. r. (fouiraillàde) ;
yff^jnm»— Atf , BtrovniAUiAO y stroviKAUiASA.
Décharge du ventre considérable et liquide.
Ëty. de fouira, de alh et de ada , foire
rendue toute h la fois. Y. Fouir , R.
FOUmA^JOAU y V. Fouiralhada et
Fouir, R.
FOUmAR, V. n. (fouira); Btronouoi ,
romiiBOKAB. Foirer, se décharger le ventre
des excréments liquides qu'il contient quand
on ja la diarrhée.
Éty. de fouira cl de ar. V. Fouir, R.
FOUIRB , V. a. (foulrè); toibs, roosioAs,
roooBiui, BODBB, BOOKOVCAB, rollZAl^ ricov-
■mosAB, rovAiBB. Fouir, piocher, tourner,
remuer la terre avec une pioche, une m^ne,
etc.
Êty. du lat. fodere , bêcher la terre. Y.
Foir, R.
Afnariou mai anar fouire , f aimerais
mieux tirer la charrue ou gratter la terre
avec les dents.
FOUIRE, LOU, s. m. Piochage f travail
4|ne l'on fait avec la pioche , partie de ter-
rain pioché.
FOUIRE , s. m. Espèce de juron oui
n'est qu'un diminutif de fout .... gue les
gens bien élevés ne prononcent jamais.
Dire de fouires, jurer, blasphémer. Y.
Fouiregear.
FOUIREOEAR , v. n. (fouiredjâ). Dire
de fouir es, jurer, pester.
Éty. de fouire et de egear , foirer , en
d. bas lim. Y. Fouir ar et Fouir, R.
FOUIRIGAR, V. n. (fouîricà), d. bas lim.
Itératif, dim. de fouiregear , éprouver sou-
Yent le besoin d'aller à la selle , avoir des
épreintes. Y. Etquichamentsei Fouir, R.
FOUIROU8, OUSA, OUA , adj. (fouï-
rôns, éuse, ôue). Foireux, euse, qui a la
foire, la diarrhée.
Éty. du lat. foriolus, m. s. ou de fouira
et de oui, Y. Fouir, R.
Raiin fouirous , raisin qui a la peau mince
et qui s'écrase facilement.
Bêla feda agneou fouirous, bel arbre,
mauvais fruit.
F01II88A, s. f. (fouisse) , dl. Una grossa
fouissa , une grosse ventrue.
FOniSSADA, s. f. (fouissade), dl. Un
coup d'aiguillon.
Éty. Y. Fich,
FOUI88AR, V. a. (fouisse), dl. Piquer,
aiguillonner. Y. Pougner,
Éty. de fouis , pour fissoun , aiguillon,
eldear. Y.Ftcfc,R.
FOUISSET , S. m. (fouisse) , dU Une
fourche. Y. Fourch,
Éty. Y. Fieh, R.
FOUI88INA, S. f. (fouissine), dl. Fouine,
instrument de ièir à deux ou trois fourchons
FOC
qu'on fixe an bout d'une perche et qui sert
particulièrement à élever les gerbes sur la
meule.
Ély. Y. Fieh, R.
FOUIT, s. m. (foui); roasr, roim ,
rooAtTA, rAOBi.. Fuet, cat. Frusta, ital.
Fouet , instrument propre 2i fouetter.
Éty. du lat. fusHs, bâton. Y. Fuet, R.
Faire petar soun fouit, faire claquer son
fouet.
Dans un fouet on nomme :
MARCHE, le Mtoa. dan« lequel on àitûogm le manch*
proprvntent dit, b verge et la poignée.
VERGE , la partie Mastique qai terotin* le iMiicbe ium
les foaeu de carroMe.
MONTIJRE M PORTE CHARGE, la sasM on l'amMan
qni termine la verge et oà ac £u la diarge oa longe ,
caekmelau, en dg.
CHARGE ou LO?(GR , la lanière de ctiir diverMinent
eoafignrce , qui plus grosae vert le mUica s'amincit In-
aensittlcment ver* aa pointe , coida^ en dg.
MÈCHE ou POINTE b ficelle ou fouet que l'on ajoute à
reitr^d^ non treaaëe de b longe; fliK, en dg l'ealrë*
mité défilée da cette mèche s'appelle hoi^pe ou moueàet.
Homère en donne un à Jupiter, ce qui
démontre l'ancienneté de son usage.
FOUIT , s. m. Fouet , corps de verges
dont on châtie les enfants , en les frappant
sur les fesses : Dounar lou fouit, donner le
fouet.Y. ftt«<,R.
FOUITADA, s. f. (fouitàde). Coups de
fouets donnés; fessée, action de fouetter.
Éty. de fouit et de la term. pass. ada. Y.
Fust, R.
Selon lou larroun la fouitada. Prov.
Aurai lou fouit et vous las fouitadas,
J'aurai le fouet et vous la fessée.
FOUITA-DIEOa, s. m. (fôuite-dièou).
On donne ce nom, à Arles , à la carline en
corymbe, Carlina eorymbosa. Lin. plante
de la famille des Composées Corymbifères.
Y. Fusl, R.
FOUirA-FODLSBTA, 8. f. (foulte-
fouilléte) , dl. Un fesse-pinte , homme qui
fesse bien son vin, qui boit beaucoup sans en
être incommodé. Y. Pust, R.
FOUITAIRE , s. m. (fouitèlré). Fesseur,
fouetteur , celui qui fouette souvent , qui
aime à fouetter.
Ëty. de fouit et de aire, litt. celui qui
fouette. Y. Fust, R.
FOUITA-PA8TRE, S. m. (fôuite-pastré).
Nom qu'on donne , aux environs du Moût-
Yentoux , au grand houx. Y. Agarrus et
Fuji, r.
FQUITAR , V. a. ( fouilà ) ; rumoAm.
Fouetter, donner des coups de fouet, donner
le fouet aux enfants ; agiter : Fouitar lou
sang, agiter, puriGer le^sang ; on le dit impr.
en d. bas lim. pour lancer; Fouitar una
petr A, lancer une pierre. V. Fust, R.
FOUITAT, ADA, adj. et p. (fouità, àde).
Fouetté, ée, qui a reçu le fouet.
Ély. de fouit et de U| term. pass. at, ^4^.
\.Fust,K,
FOUITAT, ADA, adj. et p. dl.
Un habit fouitat, un habit ginguet, trop
court et trop étroit.
Un couiilhoun fouitat, une jupe affamée.
FOUITEOEAR , v. a. (fouitedzà) , d. bas
Hm.FréquenUtif de /buOar, fustiger, fouetter
rudement et à plusieurs reprises.
FOU
Éty. de fouH et de egear ^ frapper avec U
fouet. Y. Fust, R.
FOIIITllSA,s. f. (fouitûse).? Fouetteuse,
celle qui fouette, qui aime 11 fouetter. Y. Ftu(,
ttad.
FOUIUT, adj. d. m. Y. Foues el Foir,
Rad.
FOUJEZ , d. lim. Foyer. Y. Fuguitroun
et Foc, R.
FOUL, radical pris du latin /iilfo, foulon,
machine dans laquelle on foule, on presse
les draps; d'où 6g. foula, grand nombre de
personnes qui se pressent , qu'on feit venir
ûefovere, échauffer.
l)e fuUo, par apoc. fui , et cfaaogemenl de
M eu ou, font; d'où : FouUig, Foui^
ar , Foul-ar-as, Foul-at, Foul-esoun ,
Foulh^t, Foul'iera, Foul-oun, Re-fouh-
eris, Refoul^ir, Trefoul-ar.
FOVI«A, s. f. (foule) : rooA. Folla, Hal.
Folo, cat. Foule, multitude de personnes
qui se pressent les unes contre les autres ;
grande quantité, multitude de choses pres-
sées comme le drap dans un foulon.
En foula, en foule, en grande quantité.
Êty. du lat. Mïo, foulon, où l'on presss
les étoffes. Y. Foui, R.
FOULA, s. f. AwrAcuADQv. Fouloire,
chaudière et étau sur lequel les ehapellert
foulent les chapeaux ; atelier où sont dres-
sées les^ou^otftff, fouUrie.
Ëty. du lat. ^uKo, foulon. Y. Fout, R.
FOULADA.s. f. (foulàde). Un des noms
delà pholade. Y. Dati de mar.
FOUIaADIS, adj. dl. Y. Foulet et Fol, R.
FOULAGI, s. m. (foulàdgi); roouMB^
Foulage, action de fouler, de presser; les
effets qui en résultent.
FOUIâANA, s. f. (foulàne). Matière féca-
le rendue en une seule fois. Gare.
FOULAR, s. m. (foula). Foular, moii-
choh- de soie.
FOUULR, V. a. (fouli): FoUare, ilal.
Hollar, esp. Folar, anc. cat. Follar, ans.
esp. Folare , basse lat. Fouler, ce mot tm
rend de difiérentes manières en provençal :
Foular leis capeous , îouler les chapeaox,
fouler les draps, Y. Pararei Pressar; fou-
ler les gerbes , les raisins , Y. Caucar ; fou-
ler aux pieds, Y. Trepiar; se fouler uim
articulation. Y. Estorser e\
Foular lous rasins; fouXar, basse lal.
fouler la vendange.
Ety. du lat fullo, foulon, et de ar , passer
au foulon. Y. Foui, R.
FOUIaARAS, s. m. ( foularàs) ; rovun-
■AS. Augm. de foula , grande foule, grande
cuhue. Avril. V. Fouî,R.
FOULAS , A88A , S. ( foulàs, àsse ) ; voo*
U«AOD , rOOUttAf , r AOOBLA , rOUlUiSVAIBaA ^
rovLBOBAUw, rouBLBGKAutB, rooiiASTas. Fol4--
tre,qui s'amuse à folâtrer, lourdaud, gros-
sier, maussade; Que sies foulas Iqnt tu es
sol! badin.
Éty. de /but, fou, et de l'augm. as, Yoy.
Fol,K.
FOULA8TRADA , S. f. (foulastràde) , dl.
Balourdise, bêtise, ânerie, folie.
Ëty. de foulastrar et de ada. Y. Fol, R.
Eatan enbé pleci (bMjehm) leii c
Et n'aie pM leb fotdmêtrada».
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FOU
romULSTRAS, ASSA. 8. (foulastrâs,
àflsç) ; roouttAs. Augm. de Foulas, v. c. m.
FOULASTHEGEAR, Voy. Fo^ear et
Fol H.
FOUI«AiftTBIAR, d. m. V. Folegear et
Fol, K.
FOUIâAT, ADA, adj. et p. (foula, âde).
Foulé, ée. V. Boulât ei Foui, R.
romUATADA , s. f. (foulatàde) , dL In-
cartade, saillie , brusquerie.
Êty. defoulelde alada, action de fou.
V. Fol. R.
FOUI«EOE , Alt. lang. de Ferouge, v. c.
m. et Fer, R.
FOinLEOBAIRE, S. m. (fouledjàîré). V.
Foulas et FoL R.
FOnusiRAS, Avril. Voy. Foularas ei
Fol, R.
FOUIjESOUN, 8. f. (foulesouD) ; roocA.
Action de fouler les gerbes, le temps où Ton
foule. V. Caucada et Foui, R.
FODLBT,ETA, adj. (foulé, été). Extra-
vagant, ante; bizarre, fantasque.
FOUI«ET, s. m. (foulé); roo&sTm, rooLA-
0M^ ■oouT. Feou foulet , poil follet , duvet
qui recouvre les oiseaux avant que les plu-
mes ne se développent; barbe qui commen-
ce à poindre. V. Fol, R.
FOULET, 8. m. Nom qu'on donne, à
Nîsmes, aux trombes aériennes produites
par les tourbillons du vent N.-E. que le peu-
ple attribue à des maléûces, d*où le nom de
foulet.
FOULETIN raov, V. Foulet et Fol, R.
FOULETOUN , S. m. (fouletéun) ; lotm,
BtrcaiToim , rAiirASTi , rAMTAtri , BsciutiiiAT ,
rAHTAmC , rABrADKT , ■•rMT^revLBT , rooLA-
Toim. Follello , ital. Farfadet , lutin , esprit
follet , être imaginaire , génie qui suivant
l'idée du peuple est plutôt lutin que méchant.
Ces sortes d'esprits, dans la croyance com-
mune, habitent tes vieux châteaux , ils vien-
nent dans les maisons habitées faire des ni-
ches, ils détachent les chevaux de la créi^he
ou ils les lient par la queu, etc., etc. On don-
ne aussi ce nom h un tourbillon de vent im-
pétueux, selon M. Avril.
Éty. de fouleloun, sous-entendu, esprit,
esprit follet. V.Fol,R.
Lou fantastie ou leis fouletouns trevoun
en aquel houslau,
FOULETRO, ETRA , adj. et s. (foulc-
tre). Extravagant, ante; fou, bizarre, fantas-
que. Avril. V. Fol, R.
FODI.HA-MERDA, 6. m. ftoûille-m^r-
de). Non languedocien du scarabée sterco-
raire, pillulaire ou grand pillulaire , Geotru-
pes stereorarius, fab. Scarabœus stercora--
rius. Lin. insecte de l'ordre des Coléoptères
et de la fam. des lamellicornes, qu'on trouve
dans les bouses de vache et les crotins des
chevaux, d'où son nom; il est noir en dessus
fi d'un beau bleu ou verd en dessous. Voy.
Foir, R.
FOOIjHAR, V. a. (fouilla); womtuMAm,
rooiAM, rooiuAB. Fouiller , rechercher, visi-
ter les poches de quelqu'un pour s'«issurer
s'il n'y a point quelque chose de caché. Voy.
Fmrnar,
Éty. de l'ail, tculen, m. s. ou du lat. fode-
re. V. Foir, R.
FOULHAT , adj. et p. (fouilla), dl. Foa-
FOlî
lé, écrasé, patrouillé, se dit de toute sorte de
fruits fondants : Pessegues foulhats , pèches
meurtries. V. Foui, R.
FOULHAU, s. m. ( fouillàou). FoHot,
partie du ressort d'une serrure qui pousse le
demi-tour.
FODLHETA, S. f. (fouilléte) , dl. La
quatrième partie d'une pinte : en titre , 0,48 :
elle répond au demi-setier. Pour feuillette ,
V. Ftt//u?(aetFum,R.
FOULHETEGEAIRE, s. m. (fouillcted-
jaîré) ; tboqobgbauib. Homme de crapule qui
n'aime qu'à gobelolter, à fréquenter les ta-
vernes, etc.
Éty. de foulheia et de egeaire. Y. Fulh,
Rad.
FOULHETEGEAR , V. n. (fouilletedjà) ;
dl. Chopiner , buvotler , siroter.
Ëty. defoulheta et de egear. Y. Fulh, R.
FODLHIERA , S. f. (fouillière) , d. du
Yar. rooiLUBiuk. Fusil. Y. Alilh,
FOUUA , s. f. (foulie) ; rooua. Follia ,
ital. Houli, cal. Folie, démence, aliénation
d'esprit, extravagance, passion excessive.
Ëty. du lat. barbare foUicia , fait de foUis.
V. Fouet et Fol, R.
Faire de foulias, faire des folies, des
extravagances.
Dire des foulias, dire des folies, c'est
dire des choses pour amuser, pour faire rire.
Estre en foulia , en parlant des animaux ,
être en rut.
Es ben foulia , c'est inutile ou peine per«
due.
FOUUE, 6. f. (foulié), dl. Folie. Yoy.
Foulia.
FOULIEIRA, S. f. (foulieire), dl. et
rouerg. Cuve à fouler la vendange. Y. Tina
et Foui, R.
FOULIGAS, Y. Foulas , Fouligaud et
FoL K.
FOULIGAUD, AUDA, s. et adj. (foui i-
gaou , àoude) ; AiimivK& , BnAomsi.AT , roouis ,
AtSA , rOOUGAS , BHTBBrOVUT , CATirOOUBT ,
rovusTBGBAmB. Folâtre , volage , enjoué ,
folleL
Ëty. du lat. volatieus, léger, inconstant,
folâtre, par le changement du v en f. Voy.
Fol,i\.
FOUUGAUDARIAS , s. f. pi. (fouli-
gaoïidarie). Jeux folâtres. Y. Fol, R.
FOULIGAUDAS , A88A , (fouligaoudas.
àSSe) ; rAlUCACOAS , rABlCOOOOAt , TATORBOO ,
■sDB«A«, rAi.ioAODA«. Augmcolatif dc Fou-
ligat^ , v. c m. et Fol , R.
FOt3UGAUDEGEAR , V. n. dl. Y. Foti-
lastriar , Foulegear et Fol , R.
FOULIGAUDET , ETA , s. (fouligaoudé,
été) , dim. de Fouligaud, v. c. m. et Fol ,
Rad. , ,
FOUUNEL, ELA, s. (foulinèl , èle) ,
dim. de fouel ou fol. Rrueys. Y. Fol , R.
FOULIT, s. m. (fouli) , d. bas lim. Feuil-
let, Y. FuUiel et Fulh, R. Virar foulil ,
perdre la raison , devenir fou ; A virât fou-
lit , il a perdu la tète.
FOULITAR, V. a. (foulîlà), d. bas Um.
Feuilleter. V. Fulhelar et Fulh , R.
FOULITAT , ADA , adj. et p. md. Feuil-
leté , ée. V . Fulhetat et Fulh , R .
FOULUAR, V. n. (fouIià), d. bas lim.
Pousser des feuilles. Y. Fuelhar et Fulh, R.
FOU
271
FOUIXIARADA , S. f. (foulliaràde) ,
md. Feuillée, toit formé avec des branches
d'arbre garnies de leurs feuilles. Y. Fulh ,
Rad.
FOUIXIAT, s. m. (foullià), md. Feuil*
lage que les aubergistes mettent pour en-
seigne. Y. Ramas et Fulh , R.
Boun vin n'a pas besoun de fouUiat.
Ron vin n'a pas besoin d'enseigne.
FOULOUN , s. m. (foulôun) ; rovLA.
FoUone, Fouloire, table sur laquelle les
chapeliers foulent les chapeaux; grand cuvier
accompagné d'un râtelier garni de dents de
bœuf, dans lequel les bonnetiers foulent les
bas.
Éty. du lat fullo, foulon. Y. Foui, R.
FOULRE. s. m. (féulré), dl. Chaume
fourrage. Y. Fourragi et Far, R.
FOULUR, s. m. (foulùr). Fouleàr, ou-
vrier qui foule les étoffes, les chapeaux, le
raisin.
FOULUT, UDA, adj. (foulù, ûde),d. bas
lim. Feuille, ce. Y. Fulhat; ramat, touffu,
ue, Y. Samit; bosc foulut, bois touffu, Y.
Fulh. R.
FOULZE , S. m. (foùizé) , dl. La foudre.
Y. rro».
FOUMAG , d. lim. Y. Froumagi et
Fortn,R.
FOUMENTAR, v. a. (foumenlâ) ; Fo-
menlare, ital. Fomen^ar, esp. port. cat. Fo-
menter, former, entretenir une sédition.
Ëty. du lat. fotnentare, fait de fovere,
tenir chaud : Faire de foumentations , fo-
menter.
FOUBIENTATION, S. f. (foumeinta-
tie-n) ; rooMsirrAssiBii , rooMBinrArioM. Fo-
mentazione, ital. Fomentacion, esp. Fomew-
taçào, port. Fomentation , application d'un
médicament, liquide et chaud, sur une partie
malade. On fait aussi des fomentations sè-
ches au moyen du sable chaud, etc.
Éty. du lat. fementatio, dérivé de fovere,
étuver, réchauffer.
FOUMERIA , s. f. (foomerie) ; roramn,
d. rouerg. rororamca. Tas de fumier.
FOUMERIER, s. m. dg. V. Foumeria.
FOOMOURAS, dl. Y. Ftimourae.
FOUN , dl. Pour fontaine , Y. Foueni et
Font, R.
FOUNÇAR , Y . Founsar.
FOUNGAT , Y. Founsat.
FOUNGET , s. m. (founcé). Poncet, pièce
de fer sur laquelle se monte le eanon de la
serrure et au travers de laquelle est percée
l'entrée pour la clef. Y. Fond, R.
FOUNGIER, lERA, adj. (founciér, iére).
Foncier, ière, qui concerne le fonds d'une
terre.
Éty. de founs et de ter. Y. Found, R.
FOUNCIER, lERA, adj. (founcié, iére),
dl. On dit chez nous qu'une femme est fon^
cière, lorsque ses biens sont en fonds de terre
ou en autres immeubles. Sauv. Y. Found^
Rad.
FOONGIERAMENT , adj. (founeiéra-
mein) ; rovnciBLAMurr. Foncièrement, à fond,
dans le fond. V. Found, R.
FOUNCT, radical pris du lat fungor ,
functus, faire, exercer, s'acquitter ; d'où :
functio, fonction, defunetus , défunt, qui
s'est acquitté de la vie on qui ne fait plus rien.
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272
FOC
De funetionii, gén. de funetio , par apoc.
founcUon , founciioun ; d'où : Founction^
Founciioun-arL
De defuncluê, par apo€« et sync. do c:
Défunt.
FOUNGTION, s. f. ( fountie-n); Voop-
sfoini, roimTiBltt rovpcnni. FtCfiStone, ital.
Fuiif ton , esp. Funçâo , port. Funciô , cat.
Fonction, pratique des choses attachées à un
emploi. En médecine, c'est l'action propre à
chaque organe ou à chaque système d'or-
ganes.
Ety. du lat. /uncftonù , gén. de funclio.
\.Founcl,ï{.
Faire btn seit founctiom , faire bien ses
fonctions, c'est manger, boire , dormir, etc.
comme dans l'état naturel.
Ce mot est employé dans le sens de profit ,
en lang. Aquot fai mai de founction , cel^
fait plus de proqt, et daps celui de foison-
ner.
FOUNGTIONAH , ▼. n. ( foonctiounà ) ;
romicTiopiiAB. Se mouvoir, travailler , être
en mouvement , en parlant d'une machine.
FOUNÇTIOUNARI, s. m. (founliouoàri).
Fonctionnaire ou fonctionnaire public, mot
nouveau qui désigne ceux qui exercent des
fonctions du gouvernement.
Ëty. de founction et de la term. art. V.
Founet, R.
FOUND, romis, radical pris du lat. /un-
due , f , fond , fonds , dérivé du grec ^Oè^
(buthos) , le fond.
De foundus, par apoc. fouft(f ;d'où : Foun-
damenta, Found, Found-ar, Found-at, ada,
Founda-ment , Foundament-al , Foundt^-
menl-au, Found-ation^Found-atour, Found»
r -allas, Proufound-at, Ap-prou-found^r ,
Jp'prou'found'itf Es-foundr-ar , Prou-
found-ar^ Pro-found-xtat y Prou- found,
Prou-founda-ment
De fundus, par sync. du dernier u, et
changement de l'autre en ou , fi)uns ; d'où :
En-founilh-ar, A-founs-at, Founs,Founs-
a, Founs-alhas, Founs-ar, FounS'Ot, A-
founs-ar, En-founsar , Dee-foumar, En-
founsat , DeS'fyunsat, En-fouma-ment ,
Bn-fou-nUh,
De foun* , par le changement de s en z ,
founz; d'où: Founz-a , Founz-er-alhat ,
FounZ'ilhas, Pounz-iU , Founz-ut, Fonza-
men,Fonz-o, Fonz-ar,
De found, par la suppr. de nd, fou , ou
par le changemf^nt du d en ^, foug; d'où :
Af'fouge-ar, Af-fouge-at, et les irréguliers
Et-frond-ar , Es-fondr-at, Ee-fondr-ar ,
En-froundada , En-fround-ar , Fund-ar ,
Em-pri-gound'ir , Em-pre-goundit ^ Et'
foun-gel-ar , Foune-ier , Founciera-ment,
FounÇ'Ura, Foza-ment,
FOUND 2 . nit, radical pris du lat. fun-
dere^fundo, futum, fondre, verser, répan-
dre , liquéfier , qu'on fait venir du grec x^"*^
ou^uu>(chunô ou chuô ), fondre , verser,
répandre.
De fundere, par sync. de e du milieu , et
changement de u en ou : Foundre , Foundr-
iera , Re-foundre , Mour-foundre,
De foundre , par apoc. found ; d'où :
Fotma-arta , Found-edie , Found-ent ,
Found-uda , Fot«nd-tir , Fotind-til , He-
foundut, Coun-foundut , Mour-foundut ,
FOU
Coun-foundre , Mour-founda-mentt Con-
fonda-ment.
De found, par le changement du li en <,
fount ; d'où : Fount-a.
De fusum , par apoc. fus ; d'où : Fus-ar,
FuS'ada,FuS'ible, In-fusible, Fus-ion,
FuS'io, FuZ'io, Coun-fus, Coun- fusion.
In fus, Confas-io, Coun- fusxoun- ar , Coun-
fusioun-ai, Dif-fus , In-juzio, En-fuzio,
Jn- fusion Jn-fus-ar, In-fus-at, Prorfusion,
En- fus , TranS'fuêion , Coun-fus-a , Coun-
fusa-ment, Dif-fuzio , Dif-fus-io, Dif-fus-
iu , Ef-fus-io , Ef'fuS'ion , Subre-fus-a ,
En-fund-re , Mor-fund-ir, Fond-re , Fon-
de-men, Con-fondie, Co- fondre, Con- fonde-
ment, Re-fondre, Re- fond-ut, Coun- foun-
dre , Mour-foundre , Fod-ens , Foys-on ,
Re-found-ier, Uouns, Profond- eza, Per-
fond, Per-foundar , A- fonder , Pre-found-
ar , Pre-fbund-at, Pre-found-it, Priound-
za, Pre-ond, Preonda-ment, Preond-essa,
Preous-ar , Prenon , Pre-gon , Pre-gon-
essa, Pre-gound, Pre-gund-eza, A-priond-
ar, Sound-a, Sound-ar, Sound-at.
FOUND , V. Founs et Found , R.
FODNDABIENT , s. m. (foundaméîn) ;
rouiroAHsiiTo. Fondamento , ital. Funda-
mento, esp. port. Fpnament et Fundament,
cat. Fondement , fossé que l'on fait pour
commencer à bâlir, V. Appeans; fig. prin-
cipe , base , cause , motif , sujet.
Ëly. du lat. fundamen ou fundamentum.
V. Found, R.
FOUNDAMENT , 8. m. TArAMAu. Fon-
dement , apus, ouverture par laquelle les
excréments sortent du ventre. V. Fouitd ,
Rad.
FOUNDABIENTA, S. f. V. Foundament
et Found, R.
FOUmDA|MENTAI< , ALA , et
FOUNDAMENTAU , adj. (foundamein-
lâl, aie, àou) ; FondameiUa^e, ital. Ftin-
damental , esp. port. cat. Fondamental ,
aie , qui sert de fondement.
Ély. de foundament et de al, au fon-
dement. V. Found , R.
FODNDAR, V. a. (founda); Fondare ,
ital. Fundar, esp. port, cat Fonder, jeter
les fondements , élabhr.
Él^. du laL fundare, m, s. oi| de Found,
R. et de ar.
Foundar fine rauha , donner de l'ampleur
à une robe.
Li pode pas foundar , dl. je ne puis en
être la maîtresse , dit; une mère, en parlant
d'une enfant dissipé . libertin et indocile.
FOUNDAR SE , ▼. r. Se fonder, s'ap-
puyer sur quelque chose.
JHe/t podt pas foundar, je oc puis pas
compter sur lui.
FOUNDARIA , S. f. (foundarie) ; rom-
DBWA, rovHDAMs. Fondcrio, ital. Fundfrta,
esp. Fundtpâo, port. Fonderie, bâtiment
dans lequel se font tontes les opérations
f>our fondre et purifier les métaux ; lieu qù
on fond les canons, les caractères 4'im-
primerie, etc.
Ëty. de foundre , dérivé du lat. fundere ,
et de arta , tout ce qui est relatif à l'art
de fondre. V. Found, R. 2.
FOUNDAT , ADA, (foundâ , àde) ; Ftin-
(Mdo , port. Fondé , ée , dont ou a jeté les
FOU
fondements ; on dit qu'un champ es hen foun*
4at, quand il a beaucoup de terre végétale.
Ëty. du lat. fundatus. V. Found , R.
FOUNDATION, 8. f. (foundalie-n) ;
roovDATiBM. F^nJactô, cat. Fondazione, itaf.
Fundacion , esp. Fundaçào , port. Fonda-
tion , action de fonder , de jeter les fonde-
ments ; conslmction enterrée pour conso-
lider un édifice , V. Apeons; commence-
ment, établissement.
Éty. du lat. fundationis. gén. de fundatio.
V. Fotind, R.
FOUNDATOUR, 6. m. (foundatôu);
Fondatore, ital. fundador, esp. port. cat.
Fondateur, celui qui a fondé quelque grand
établissejnent, qui a jeté les fondements d«
quelque grande institution morale.
Ëty. du lat. fundator, m. s. V. Fotinil, R.
FOUNDEDI8 , s. m. (foundedis), dl. Les
gouttes de cire qui se grumèlent sur une
bougie , ou sur un cierge qui coule. Sauv.
Éty. de foundre. V. Found, R. 2.
FOUNDENT , ENTA , adj. (foundefn,
einte). Fondant, ante, qui se rond dans
la bouche, et en médecine, qui a la pro-
priété de fondre ou d'aider la fusion des
corps avec lesquels on mêle les substances
de ce nom.
Éty. de fnundre, fondre. \. found, R.Q,
FOUNDIGOU , s. m. f foundigou). Sortt
d'hospice, fondé dans le levant, pour y rè*-
cevoir les chrétiens.
Éty. V. Found, R. de fundatus,
FOUNDRAUBAS, 8. f. p. (foundrâilles),
d. bas lim. EfTondrilles , V. EscourriUi^s ,
baissière. V. Baistiera et Found, R.
FOUNDRE, V. a. (foundre); dsscauiaii.
Pondère, ital. Fundir, esp. port. Fondir,
anc. cat. Fondrer, cat. mod. Fondre, mettre
en fusion, ou faire liquéfier; abattre, ruiner»
démolir, détruire; résoudre, amollir, dis-
siper les l^umeurs qui formaient un engor-
gement.
Ély. du lat. fundere. V. Fourni, R. 2.
Foundre un houstau, démolir une maison*
Foundre una camisa , dépecer une cht^
mise.
Foundre las ouHvas, détriter les olives.
FOUNDRE , 8E , V. r- Se fondre , ,sf
liquéfier, se dissiper.
FOUNDRIERA, s. f. (foundrlere). Foiv>
drière , lieu où la terre s'enfoncent sous les
pieds , on peut s'engloutir. V. Ènsias,
Éty. de foundre et de tera, lieu où la
terre semble s'être fondue. V. Found, R.
f OUNDUDA , s. f. (foundûde). Eboulis.
y. Esboulament et Found , R. 2.
FOUNDUR , s. m. (foundùr). FondUore,
jtal. Fundidor , esp. port. Fondeur , artisis
qui fond les métaux , qui les jette en fonte.
Ëly. de foundre et de ur. V. Found , R. 2.
FOUNDUR D'EflTABI , s. m. (fouodùr
d'estàn). Potier d'étain, ouvrier qui fabriqua
des vases et des ustensiles en étain.
On ne i^lt pas fondeur d'étain en français.
D'aprèslesexpériencesfaitesparMM Four-
croy , Vauquelin , d'Ârcet , Le fJèvre, Gil-
let-Lanmont, etc. le gouvernement fixa par
un arrêté que le plomb ne pourrait être allié
à rétain que dans la proporUon de 18 poor
0/0 pour la confecUon des vases et pour les
mesures.
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FOU
. ' Ut moalet det potiers d'étain sont ordi- 1
naireoient en cuivre jaune oo en bronze: ils |
sont de deux pièces pour la vaisselle plate ,
la ehapêf ou le dessous de la pièce, et le
noyau , qui forme le dedans ; et de quatre
pour la poterie : deux chapes pour le dehors
et deux noyaux pour le dedans.
Les noyaux ont un cran qu'on nomme
portée , qui tient les chapes en plai:e , et le
jet tient aux chapes.
FOONDUT, UDA, adj. etp. (foundû,
tde); DiMoos. FundidOf port. Fondu, ue ;
démoli ; défait.
Ety. de foundre et de ut. V. Found , R. 2.
FOONFONIy s. f. (founfoni); symmov.
SOA , rAPfom , rMirovuiA , iApro««A. Sinfo*
nia f esp. port. ilal. Symphonie , concert
d'instruments de musique; on le dît aussi
pour cornemuse. Y. Carlamusa; et pour
mandoline. V. Symphon , R.
Ély. du lat. symphonia.
FODNFOra, s. m. Nigaud, sot, igno-
rant. Gare.
FOUNFONUIRB , s. m. (founfonniàire);
rAOTovmAun. Joueur de cornemuse. Voy.
Symphon. R.
FOUNFOUNIAR , v. n. ( founfounia ) ;
rANvommoBA», wamwovwu^. Gratter la mando-
line ; s'amuser k des riens ; jouer de la cor-
nemuse, faire tinter , résonner des choses
bruyantes.
Êty. de founfoni , cornemuse , et de ar.
V. Symphon, R.
Piih mnmrWm famfotau'ar i la pooerto
El li farioM «atmiilr* loa UNimMnt
As «Ml pItuM 4* noa bom'intlniiBCfit.
On le dit aussi pour farfouiller , selon
M. Avril , dans ce dernier sens. V* Far-
foulhar,
FOUNFOUNIAIRE . 8. m. (founfou-
nbïré) ; wMmwovmiAMmm. Joueur de cornemuse.
Éty. de founfoni et de aire. V. Symphon^
Rad.
FOtJNOEL, s. m. (foundgèl), d. m.
m. s. que Eshoulament , v. c. m.
FOUNS , s. m. (fduns) ; raiootm , rmroim» ,
vnovH , raBromit , raouromif , ■ovm , ras-
•oini, roono , rom. Fofido, ilal. ^undo et
Fiindo,esp. Ftindo, port. Font , cal. Fond,
la partie la plus basse d'une chose creuse , et
par analogie , la partie la plus reculée d'une
lorèt ; le fond de l'âme , du cœur ; le point
principal d'une affaire , d'une question ; am-
pleur.
Lou founs d^una rauba, Trad. l'ampleur
d'une robe ; fonds , n'est pas français dans
Ety. du lat. fundus , par la suppression de
la syllabe dM. Y. Fotmd. R.
Founs d'una chamineya , contre-cœur.
Fotrnt d'un touneou, d*un armari^ en-
fonçore , planches ou douves qui en forment
le fond.
FofÊns de damajana , etc. Effondrilles.
FOUNS , s. m. Fond , propriété de terre :
Aquot es un bon founs , c est une bonne
ttrrre ; somme d'argent ; Fau que recampi
meis founds; il faut que je fasse rentrer mes
fonds , mon argent ; A founs perdui , à fond
perdu , à rente viagère; A founds ^ adv. k
fond f en allant jusqu'au fond.
TOM U.
FOU
fity. Fundus dieitur ab eo quod sit re-
rum omnium fundamentum. Servius, Voy.
Fotind , R.
Fundus didus , quod eofundtlur vel sta-
bilialur patrimonium. Isidore.
FOUNS, OUNSA, adj. (founs , ounse) ;
roowsinr. Profond , onde , qui a de la profon-
deur : Aqueou pous es ben founs , ce puits
est Irès-profond. V. Founs»
Éty. Y. Found y R.
FOUNSA, s. f. (foùnzeh rouraA. Fonsu-
ra, cal. Un fond, un lieu bas, un vallon, un
bas-fond. C'est à tort que M. de Sauvages et
RoUant, disent que bas-fond n'est pas français
en ce sens et qu'il ne s'applique qu'à un lieu
de la mer où il y a peu d'eau.
Éty. de founs ei du caractéristique (em. a.
Y. Found, R.
FOUNSALHAS, s. f. pi. (founzàilles), d.
bas lim. Effondrilles, le sédiment que les
liqueurs déposent en se reposant. Y. Bais-
siéra.
Ëly. de founs et de alha, tout ce qui est
au fond. V. Found, R.
FODN8AR , V. a. (founsà) ; tooiiçab ,
mmsAmhAM. Foncer, mettre un fond ; on le dit
plus particulièrement en parlant des futailles,
enjabler un tonneau ; mettre le fond à un
pâté.
Ëly. de founs et de ar , mettre un fond.
Y. Found, K.
FOUNSAR, V. n. Mettre des fonds, con-
tribuer en argent, débourser.
FOONSAT, adj. et p. (founsâ) ; Foncé,
pécunieux, qui a beaucoup d'argent.
Ély. de founs çlde at. V. Found, R.
FOUNSAT. ADA . adj. et p. Foncé, ée,
en parlant d'une couleur chargée , forte. Y.
Found, R.
FOUNSIL, s. m. (founsil), d. du Rouerg.
Eufi. dins UmêfommtéU Un bull de «rowtOM
Que MM per l'hotululadouo bouei rcgowioM.
Pejnrt,
FOUNSIOUN , s. f. Y. Founclioun.
FODNSUIIA , s. f. (founçure) ; rounçvmA.
Enfonçure d'une futaille; c'est la réunion de
toutes les pièces du fond. Y. Four^, R.
FOUNT.... V.Fonf...
FODNTA , s. f. (founte). Fonte ou fer
crud ; c'est une combinaison de fer malléa-
ble avec du carbone, jouissant de la propriété
de pouvoir s'obtenir liquide.
Ëly. du lat. fandere, fondre, et de la term.
fém. a. V. Foufid, R. 2.
FOUNTA» s. f. Fritte, cuisson ou fusion
de la matière du verre; celle matière même.
Y. Found , R. 2.
FOUNTANIBR, Y. Fontanier et Font,
Rad.
FOITNTANIOU, DLHA, s. f. v1. Petite
fontaine; d'où le nom propre /bn(«ne(le.
Éty. Y. Fofil, R.
FOUNTETA, S. f. (foonléte) ; FonMa,
cal. Fuentecila, esp. Fontieina, ilal. Dim. de
fouenl, petite fontain^ , petite source. C'est
aussi un nom de lieu.
Ëly. du lat. fontieulus, m. s. Y. Font^ R.
FOUNTETA , s. f. ( fountéle ) ; cmoubs
9u l'utoomac. Le creux de Teslomac, l'épi-
gastre , partie supérieure de l'abdomen qui
commence imméoiatement ao-dessous de
FOU
273
l'appendice xipboîde, et se termine un peu
au-dessus de l'ombilic.
Éty. Dim. de fouent, fons , fontis , en lat.
Y. Font, R.
FOUNZA , Y. Founsa et Fond, R.
FOUNZERALHAS , et
FOUNZILHAS, 8. f. pi. (founztlles) , dl.
Effondrilles. V. Escoumthasei Found, R.
FOUNZUiS, s. m. pi. dl. Caillebottes. V.
Brott^^a.
Ëty. de Foung, R. parce que les parties
caillées tombent au fond. Y. Found, 1^
FOUNZUT , adj. dl. Y. Founs.
Ëly. de founi et de ut, qui a du fonds. Y.
Found, K.
FOUOI-, et comp. Y. Fol.
FOUOR..., Y. à For..., les mots qui ne
figurent pas à Fouor...
FODQDET, s. m. (fouqué). Aversion,
haine. Ach.
FODQUIERA, Y. Fauquiera et Fal<;,
Rad.
FOUR , rooaB, radical pris du latin fora*
re, foro, forer, trouer, percer, que Vossius
dérive du grec Tcèpo;, conduit , tuyau, pore^
formé de izti^ (péirô), percer , transpercer >
passer.
De forare , par apoc. et changement de o
en ou, four; d'où : Four-ar, Fo«r-ol, Four-
et, Fourad-ura, Fourr-eou, Fourr-el, Des-
fourrel-ar , Des-fourrel-at , Fourrel-iar ^
Fourr-els, Four^el , Fourel-iar, Fourr-ar^
Fourr-at, Fourr-ada, Fouir-ada , Fourr-
ura, Fuere , Tra-furar , Hour^at , Tra-fo-
rar, Tras-forar, Tra- forai, Trans-forar.
FOUR, espèce de préposition ({u'on n'em-
ploie jamais seule , mais qui , mise au com-
mencement de certains mots , y ajoute la si-
gnification de hors, d'étranger, de déplacé.
Ély. du lat. foras, m. s. Y. For, R.
FOUR, Y. For.
FOUR, Y. Fowrn.
FOURADURA, S. f. (fouradûre) ; roo-
■A«B. Forure , trou pratiqué avec un foret ,
mais plus particulièrement celui qui est fait
à l'extrémité de la tige d'une clef, du côté du
panneton et qui reçoit la broche de la serrure.
Ëty. de fourada et de ura , chose percée.
Y.Fotir,R.
FOURAOB , Gare. Y. Fouradura.
FOURAOET, dl. Y. Forajet.
FOURAGNAR. v. n. dg. Sortir du nid.
Y. Esfoumiar et Nis, R.
FOURAN , ANA , adj. (fouràp , âne). Bi«
gle, louche. Cast. Y. Lusc.
FOURANA.s. f. (fouràne); vati. latri-
nes, extérieures. Y. Coumouditats.
Ély. du lat. foras, dehors. V. For, R.
FOURANA, s. f. Douane. Y. Douana.
Ëty. du lat. foras, dehors, parce que c'est
en général sur les objets qui viennent du
dehors que l'on perçoit le droit des douanes,
ou du grec «popoc (pîîoros), tribut. V. For, R.
FOURANAIRE,s. m (fouranàîré). Doua-
nier. Y. Douanier et For, R.
FOURAR, V. a. (fourà); rvBAp. Furar,
port. Foradar, cat. anc. esp. Forare f ilal.
Forer, percer un trou avec un foret.
Ély. du lat. forars ou de fouret et do ra.
Y. Four, R.
FOURASTREOBAR, Aub. Y. Foulas-
tregear.
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274
FOO
FOURAT) ADA, adj. et p. (fourâ » àde) ;
ruBAT. Furado, port. Forad , cat. Foré , ée ;
percé avec qd foret, et par ext. percé, creux.
Ély. do lat. foratu$. V. Four, R.
FOURATGE, ▼!. Pillage. V. Fourragi
et Fary R.
FOURAVIAR, V. Foraviar.
FOURAVIAT , V. Foraviat et For, R.
FOURBAN, 8. m. (fourban). Forban,
corsaire qui exerce la piraterie sans commis-
sion d'aucun gouvernement , et qui attaque
indistinctement les vaisseaux de toutes les
nations.
Éty. de forbannir, fait de forag et de banr
nire, parce que ces écumeurs de mer , sont
bannis de tous les Etats. V. For, R.
rOUBBIAJUA, s. f. (fourbiàle), d. bas
lim. Petite boule de marbre dont les enfants
s'amusent, V. GoubiUia» Toucar per four-
hiala^ attraper. V. For^ R.
FODRBIAR, ▼. a. (fourbiâ); romAsiAB,
di. Détourner, éviter, esquiver.
FourMar quaucun^ éviter quelqu'un , ou
sa rencontre.
Ëty. de four , pour fora, hors, et de bia,
pour via, voie, chemin. V. For, R.
Fourbia toun àte, détourne ton âne.
Ai Fourbia lou coou, j'ai esquivé le coup.
FOURIAR 8E, T. r. dl. S'éviter, se ran-
ger de côté pour ne pas s'opposer à la mar-
che d'un autre. V. For, R.
FOIIRBI88UR, 8. m. Fourbisseur. Yoy.
Espaiier.
£ly. d'un vieux mot franc qui signifie
nettoyer, polir.
FOURBURA, 8.t. (fourbùre). Fourbure,
maladie des chevaux.
Éty. Ménage pense que ce mot vient du
lat. forimbulus, dit pour malé imbtUus, mal
abreuvé, parce qu'on attribue cette maladie
à ce que le cheval a bu ayant chaud.
FOURBUT, in>A, UA, adj. et p. (fourbu,
ùde, ùe). Fourbu, ue, qui a perdu l'usage de
ses jambes, en parlant des chevaux.
Ety. V. le mot précédent.
FOURC, rooBCH, roBc, rouBo, radical pris
du latin furca, œ, fourche, qu'on fait venir
de /«ro, porter.
De furca , par le changement de u en ou,
fourca, fourc; d'où : Fourca , Fourc-at,
ada, Fourc-ada, Fourcad-ura, Fourc-as,
Fourqu-eia , Foure-ora , Fourc-oureta ,
Fourqu'tla, Fourcad-ela, Fourc-assa,
Affourc-ar , Fourcour-eta , Af-fourch-ar ,
En-fourcar, Fourc-d'aubre.
De fourc , par le changement de c en ch,
fourch : d'on : Fourch-a , Fourch-eta ,
Fourch-ul , Fourch'Oda , Fourch-adis ,
Fourch-eiroun, Fourch-eta, Fourchet-ada,
Fourch'ina , Fourchoun-ar , Fourch-ut ,
En-fourch-ar , Enfourch-at, Af-fourch-ar,
Dei-a-fourch-ar, Ei-fourch-adura, Four-
Îa-egcar , Fourqu-eiroun , Fourqu-ela ,
'orc-a, Forc-adura, Forc-at, Fourg-ougn-
ar, Fourgougn-at, Fourgouin-ar , Four g-
oun, Fourgoun ar, Fourgoun-egear, Four-
goun-iairti. Fur g-a, Four g-aire, Furg^ar,
Furg-oun, Furgoun-ar.
FOURC... V. à Fore, les mots qui man-
quent à Fourc...
FOURG-d'aobsb, s. m. (foùr-d'âoubré).
FOU
La fourchare d'un arbre, la première et la
principale bifurcation.
Ély, Fourc est dit pour/burca.V. Fourc,
Rad.
FOURCA, s. f. (fourque); toocka, romt-
•ST. Força, cat. anc. esp. ital.Forcado,port.
Horea, esp. Fourche , instrument de fer ou
de bois, composé d'un manche, et terminé par
deux ou trois pointes, qu'on nomme four-
chons. On appelle fourchure l'endroit où les
fourchons se séparent du corps de la fourche.
\. Fourc.
Éty. du lat. furca, m. s. V. Fourc, R.
Fatrc la fourca , fourcher , se diviser en
forme de fourche.
Aquot es fach à la fourca, c'est fait à la
serpe, grossièrement.
FOURGADA , S. f . (fourcàde) ; roumcuABA.
Ce que peut contenir une fourche, un coup
de fourche.
Éty. de fourca et de ada, V. Fourc, R.
FOURGADA, 8. f. (fourcàde]; sous-en-
tendu vAusTAT. Nom d'une variété du marier
blanc , à Anduze , selon M. Régis , dont la
feuille est presque ronde et très-abondante.
FOURGADELA, s. f. (fourcadèle) . dl.
Fabre a employé ce mot pour désigner le
trident de Neptune , dans les vers suivants :
Neptuna vous yé manda un eop
De sa fourcadela rouiala,
E daou roc en bas lou davala,
Ëty. de fourca, fourche. V. Fourc, R,
FOURGADURA, 8. f. (fourcadùre); roim-
cmawuk, rooBCA, rooacuADis. Forcadura, porL
Horcadura, esp. Forcaiura , ital. Furca-
lura, basse lat. Fourchure, l'endroit où une
chose commence à se fourcher ; il se dit
aussi pour fourchon. V. Bec.
Éty. dtfouread et de ura^ la chose four-
chue. V. Fourc, R.
FOURGAR, V. Forçar.
FOURCA8, 8. m. rouacABBi.. Bâton four-
chu ; fourchure d'un arbre; appui, support.
Éty. de fourca et de as, V. Fourc, R.
FOURGA8, 8. m. dl. rovBCAT. Age four-
ché , charrue à brancard , tirée par un seul
cheval ; brancard de charrue ; laboureur au
brancard. V. Fourc, R.
FOURGAS, ASSA, s. (fourcàs , âsse).
Grosse et laide fourche.
Éty. de fourca, et de la term. dépréc. as,
assa, V. Fourc, R.
FOURÇAT, adj. Pour forcé. V. Forçat,
FOURGATS, s. m. pi. (fourcàs). Four-
cals, pièces de bois fourchues et triangulai-
res, posées à l'extrémité de la quille d'un
vaisseau, Yers l'arrière et vers l'avant, qui
Joignent les varangues acculées et aboutis-
sent, par leurs extrémités supéiieures, aux
genoux de revers.
Éty. de fourca, fourche , et de al, fait en
forme de fourche. V. Fourc, R.
FOURCHA, s. f. (fôurlche). Fourche.
V. Fourca et Fourc, R.
FOURCHA, s. f. covA-BSMA. Nom qu'on
donne, dans la H.-Prov. aux forficules
ou perce-oreilles , Forficula , Lin. insectes
de l'ordre des Orthoptères et de la fam. des
Perce-oreilles ou l^bidoures.
Ély. du lat. furca, fourche, parce que leur
queue est toujours fourchue. V. Fourc, R.
FOU
L'espèce la plus commune est la forficole
oreillère , Forficula aurieularia. Lin. qu'on
trouve fréquemment sous les pierres.
FOURCHA »B FBB , s. f. (foùrtsa de fer),
d. bas lim. Fourche de fer, à deux fourchons,
servant à remuer le fumier, espèce de trident.
V. THdent et Fourc, R.
FOURCHA moA , 8. f. md. Fourche de
fer emmanchée d'une longue perche servant
k charger le foin sur les charrettes.
FOURGHADA, V. Fourcada et Fourch,
Rad.
FOURCHADIS, S. m. (fourtsodi), d. bas
lim. Fourchure. V. Fourcadura et Fourc,
Rad.
FOURGHEIROUN , V. Fourchotttt et
Fourc, R.
FOURCHETA, 8. f. (foortcbéte) ; roo»-
QOCTA. ForquUla, cat. ForcheUa, ital. Four-
chette, ustensile de table, en forme de petite
fourche , servant à prendre les viandes, etc.
Éty. Dim. de Fourcha, v. c. m. ou du lat.
furcula. V. Fourc, R.
Dans une fourchette on nomme :
FEUILLE , la pwrtie plau qu'on tÎMrt «Uns b hmûii.
FOtRCUONS, 1m bffMiebM m a«nU qui la ttncàmrM.
HANCHE , la parti* q« /étend d» b fiwiat «as Som-
ehona.
« L'usage des cuillères , et surtout des
fourchettes , ne s'introduisit au'assez tard en
Europe. £n 1610, on regardait, en Angle-
terre , comme une des manies du voyageur
Thomas Coryate , d'avoir apporté d'Italie ,
l'usage d'un meuble aussi inutile qu'une
fourchette. Ces instruments étaient encore
peu connus, dans cette partie du monde, à la
fin du X-« siècle, car saint Pierre d'Amiens
raconte,avec horreur, que la sœur de Romain
Argyle, empereur d'Orient, épouse d'un des
fils de Pierre Orseolo , doge de Venise, en
991 , au lieu de manger avec les doigts, emr
ployait de petites fourches et des cuillères
dorées pour porter les aliments à sa bouche,
ce qu'il regarde comme rcfiTet d'un luxe in-
sensé , qui appela le courroux céleste sur 8a
tète et sur celle de son mari, tous deux étant
morts de la peste en 1005. »
Noël. Dict. des Orig.
On a trouvé des cuillers dans les fouilles
d'Herculanum , mais point de fourchettes.
FO0RCHETA , S. f. Fourchette , est
aussi le nom de la partie d'une manchette
qui suit l'ouverture du poignet ; de la pièce
d'un gant qu'on met entre le doigts , etc.
V. Fourc, R.
FOURCHETA , 8. f. Est aussi le nom
d'une petite fourche de bois dont on se sert
pour nettoyer le grain, à l'aire. Aub.
FOURCHETA mova , On le dit d'oa
cheval dont la fourchette se dessole.
FOURCHETADA , s. f. (fourtchetâdc).
Ce que l'on peut prendre à la fois d'aliments
avec la fourchette.
Éty. de fourcheia et de ada, pris avec la
fourchette. V. Fourc, R.
FOURCHETAR, v. a. (fourtchetà). Net-
toyer le blé avec la petite fourche , appelée
fourcheia,
FOURCHINA, V. Fichoutra et Fourc,
Rad.
FOURCHOUN , S. m. (fourtebùnn) ; i
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FOU
Fourchon, l'une des
branches d'une fourche ou d'une fourcbeile.
Ëly. Dim de fourcha. V. Foute, R.
FOUaCHOUN, s. m. (fourtsôu), d. bas
lim. Dim. àt fourcha, petite fourche , four-
chette de bois ; petit râteau à deux ou trois
dents, servant à écarter les feuilles pour dé^
couvrir les châtaignes. V. Fourc, R. On don-
ne aussi ce nom à la spatule dont on se sert
pour remuer la bouillie.
FOURGHOUNAR, v. a. (fourtsounà) ,
d. bas lim. Remuer les feuilles sous les châ-
taigniers, avec le râteau nommé fourehoun,
pour découvrir les châtaignes, qu'elles pour-
raient cacher.
Ëty. de fourehoun et l'act. ar. V. Foute,
Rad.
FOURGHUT, UA , a4j. et part, (four-
chu, ùe) ; romcAT. Forçat, cat. Forcato, ital.
Horcaaojtêp. Fourchu, ue, bifurqué, qui
fait la fourche.
Ëty. de /btirc^ et de ut, ua pour uda^
fait en fourche. V. Fourc , R.
Pêd-fourchut, pied-fourché, droit d'entrée
levé autrefois, dans certaines villes, sur les
bétes qui ont le pied fendu.
FOURCIOII , et
FODRGIS» S. m. Forces. Avril. V. Four-
fistiFote.H.
FOURGLUSION, S. f. (fourcluste-n ).
Forclusion, fln de non recevoir, exclusion de
Uïrt une production en justice , faute de l'a-
voir faite dans le temps prescrit.
Éty. détour, hors.
FOURGOL , s. m. Gare. Y. Fourcora.
FOURGORA,s. f. (fourcôre); roongosi.-
%Af wtmcomA, rovBcoii, rooBcoaniA. Ëlançon
fourchu qu'on emploie pour soutenir les
branches d'un arbre que le fruit fait incliner.
Ëty. de fourca ou du lat. fultuta. élan-
Sm, dérive de fulcite , appuyer. V. Fourc ,
ad.
FOURGOUIRA, Avril. Y. Fourcora ei
Fourc, R.
FOURGOUIRA, (fourcôuïrej, et
FOURGOURETA. s. f. ( fourcouréte ).
Gaffe , perche munie a'un croc h deux bran-
ches, dont l'une est droite et l'autre courbe,
servant à suspendre ou k détacher ce qui est
suspendu. Y. Fourc , R.
FOURGOURETA , S. f. (foufcouréte). Y.
Fourcora et Aubre-drech»
Éty. de fourcora et du dim. eta, Y. Fourc,
Rad.
FOUR-D'AII. , S. m. ( four-d'àil ) , d. bas
lim. Glane d'aulx, où sont Oxées, en trois
branches, quatorxe télés d'ail. Y. Rett d'alhet,
Éty. de/o^c,dit pour /Toi, et de flota, pa-
quet. Y. Floc , R.
FOUR-DB-GEBAS, dl. Y. Rest.
FOUR-D'IONOUN , S. m. md. Glane,
composée ordinairement de quatorxe oignons.
y.Rest'de-cibas.
FOURBG , anc. d. bas lim. Pour fouguet,
il on elle fut.
FOURBOE, adj. dl. Y. Ferouge et Fer,
R.2.
FOUREN , ElfA , adj. ( fourem , ène) ,
ForafantM, basse lat. Forain , aine , du de-
hors, qui n'est pas du lieu. Gare.
f s. m. (foarenâlre).
FDD
L'un diê , aiço non géra reê
Ç^un* invention das fourenaires.
Michel.
FOU
275
FODRE8T,s. f. (fourè);
Flore^la , cat. esp. port. Foresta, basse lat.
Forêt, grande étendue de pays, couverte de
bois. Y. Dote.
Éty. du germ. foret, Y. For , R,
FOUREST, s. m. (fourès); cAmAi, cap-
mas. Yillage , hameau éloigné de la ville.
Ety. du lat. foras est, qui est hors. Y.
For, R.
FO0RE8TIER, lERA, S. Hameau ; on
le dit quelquefois pour étranger. Yoy. Fo-
restier,
Ëty. de fourest et de i«r ; litt. habitant du
hameau. Y. For, R.
Forestier, se dit aussi de quelqu'un qui
a quelque emploi relatif aux forêts,
FOURESTOUN , s. m. (foureslôuo), dim.
de fourest, petit hameau, petit village. Voy.
For, R.
FOURET, s. m. (fouré). Foret, outil
d'acier dont on se sert pour percer des trous
dans des substances dures.
Éty. du lat. forare. Y. Four, R.
FOURET, s. m. (fourét), d. bas lim.
Furet, Encycl. Pêches, espèce de fllet, attaché
à deux bâtons, que le pécheur pousse devant
lui. Y. Capeiroun,
FOUREZ , nom de lieu : Marchandisa
de fourez , marchandise de forex , c'est-à-
dire, de Saint- Etienne en Forex, pour dire
mauvaise , de balle ou de pacotille , faisant
allusion aux ouvrages qu'on fabriquait avec
peu de soin dans cette ville.
FOURFAIRE, Y. For faire et For, R.
Foras faeere.
FOllRFANT,s. m. (fourfan); Forfante,
hâbleur, charlatan, fanfaron.
Ëly. de l'ilal. /br/anf#. Y. For, R.
FOURFANTARIA, S. f. ( fourfanlarie ) ;
rouarARTAmn. Forfanterie , bravoure en pa-
roles. Y. For, R.
FOURFEAR , V. a. (fourfea), d. de Bar-
celonnette. Imaginer , inventer.
Éty. de for et de fear pour far^ faire en
dehors.
FOURFI8, s. f. pi. (fôurfls); tooAiw,
TOvsoomAt , TssoonAs, rororiAs, TOOiAOïMAf ,
roimacis, roaçAt , atiroBcss, ronAuras, roo«B-
wu, rotmcioo, rovBcis , fovsffAs. Forces,
grands ciseaux dont les branches sont unies
par une portion de cercle qui fait ressort et
en facilite le jeu , servant à tondre les brebis
et les draps.
Éty. du lat. forfeœ, icis, ciseaux, dans le
sens de tenailles. V. Fore, R.
FODRFOmm, s. m. (fourfôuill) ; roim^
wom* Grand trouble , grand embarras , dans
les affaires d'une famille. Gare.
FOURFOULHAR, Y. Farfoulhar.
FOURO.... Y, à Forg, les mots qui man-
quent à Fourg,
FOURGBAIRB,
FOUROEAIROUN ,
FO0ROBAR, etc. V. e. m. par Forg.,,,
FOURONAI., s. m. (fburgnal). Fournil,
bâtiment où est le four.
FOUROOUONAT, ADA, adj. et part,
(fourgougnà, àde ). Fourgonné, piqué.
pressé. On le dit de l'animal que l'on four-
gonne dans un trou. Avril. V. fourc.
FODRGOUONAR, et
FOURGOUINAR , Y. Fourgounegear
ei Fourc, R, ^ ^
FOURGOUN, s. m. (foorgôun); ruMoiw,
naaoïm , cbochov. Atisonnoir, fourgon, ins-<
trument de boulanger pour remuer la braise
dans le four.
Ëty. de la basse lat. fureo , furconis, dé-
rivés de furca, fourche. Y. Fourc,
Fourgoun , se dit encore pour ofûonnoîr,
outil crochu dont se servent les fondeurs
pour attiser le feu.
FOURGOUN , s. m. Fourgon , sorte de
charrette dont les deux timons réunis au li-
mon représentent une fourche.
Ëly. de furca et de oun augm. grosse
fourche. Y. Fourc , R.
FOURGOUNAR , Y. Fourgounegear et
Fourc, R.
FOURGOUNEGEAR, V. a. (fourgou-
nedjà)
GAB, tOVBBAflAB,
rvnoooMAa , ronBoomiAB , ronamnAB, rcmcoo-
njkM, romuroomAA. Fourgonner, remuer le
feu avec le fourgon, tisonner : fouiller dans
un trou avec un fer ou un bâton.
Éty. de fourgoun et de egear, agir avec le
fourgon. V. Four,K,
Si fourgounegear loti nas , se fouiller le
nez.
FOURGOUNIAIRE , s. m. (fourgou-
niàîré) ; roimooviiBOBAmB, rovBoooinBB, loiim
sovntMM, Tisonneur, qui s'amuse à remuer le
feu.
Éty. de fourgouniar et de otre , celin qui
tisonne. Y. Fourc, R.
FOURGOUNIAIRBS, S. m. pi. (four-
gouniiîrés). Boulleurs, hommes oui battent
l'eau et fourgonnent dans les herniers , les
crônes et les sourives, pour forcer le poisson
i donner dans les 61els.
Éty. de fourgouM , fourgon , perche , et de
la lerm. aires, qui agit avec le fourgon. Y.
Fourc, R.
FOURGOUNIAR , Y. Fourgounegear.
FOURGOUNIBR, s. m. (fourgounié).
Tisonneur, celui qui est chargé d'attiser le feu
du four.
Ety.de/0ur5f0wwel de ter, l'ouvrier du
fourgon.
FOURJBT, dl. Y. Forojet.
FOURIfBOU, s. m. (fourleôu) , dl. mni-
cvniAu, rooMAv. Registre qm contient le
Srix auquel ont été flxées les denrées sujettes
la taxe, comme le blé, etc.
FOURM... , Y. à Form.,. , les mots qui
manquent à Fourni...
FOURMAGE, Y. Froomagi et Form,
Rad.
FOURMAGEAR, Y. Froumagear.
FOURMELA, S. f. (fourmèle). Eneaste-
lure, resserrement de la partie de la moraille
du sabot du cheval, du ooté des talons.
FOURMEBIT, S. m. (fourméin]. Nom
qu'on donne , en Languedoc , av froment
barbu. Y. Frouinsnt.
FOURMBNTAI. et ^ ^
FOUBlEBNTAIJBT , i. m. Noms da fro-
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Î76
FOU
mental , en languedocien. V« FrotÊmeniala
et Fruet, R.
FOURMBTA, 8. f. rfourméte), dl. Dim.
de fùurma. C'est aussi le nom d'une sorte
de fromage. Y. Farm, R.
FOUR1IIDABI.B, V. FormiiahU.
FOURMIG , rssH , ro«BB , rABM , radical
prb du latin formica^ œ, fourmi , qu'on fait
dériver de fera, porter, et micas, des miettes.
Formica dicta ett ab eo, quod ferai micas
farriêf Servius. Mais ce mot vient probable-
fnent du grecpt>p(Aa(, oococ (burmax, akos),
éolien, pour iJitSp(jiT)| (murmex) , fourmi.
De formica, par le changement de o en ou
et du e en g,fourmiga, fourmig, fourm;
d*où:fotirmt^a, Fourmigu-ier^Fourmigu-
egear, Fourmigu-era, Formica-Uo, Four-
nigu-egea-mint , Foumigu-ier.
De fourmig, par le changement de g en
lh,fourmHh;(ïoii : Fourmilha-ment, Four^
milh^ar , Fourmilh-'ier , Fourmilh-iera ;
Farm-in , Ferm-i , Ferm-igera , Fer-
mister, Âr^roumic, Arroumic-ada , Ar*
roumit, Fourmii^ , FromÂt, Firm^i, Fir-
migê-ar , Firmig-ier , Firmigea-^nent ,
H^rm-ie.
rOURMIOA» s.f. (fourmique);
rooBMiii , rovmmoA , rjuwni , aoobhic , Aaaoo-
■n-, AaaooMic. Formica,\iài. Hormiga, esp.
Formiga^ porL cat. Fourmi, Formica, Lin.
genre d'insectes de l'ordre des Hyménop-
tères et de la famille des Formicaires ou
Myrmèges, dont on connaît beaucoup d'es-
pèces.
Ély. du lat. formica, V. Fourmig^R,
Dans les fourmis, comme chez les abeilles,
on distingue trois sortes d'individus, les
mâles, les femelles et les neutres. Les mâles
et les femelles sont pres()ue toujours ailés.
On retire de la fourmi rouge un acide par-
ticulier connu sous le nom d'acide formique.
Les petits corps oblongs qu'on trouve
dans les fourmilières sont les oeufs de ses
insectes , leurs larves ou leurs nymphes.
FOURBnOUEOEAR, dl. V. Fourmi-
Ihar et Fourmig, R.
FOtJBaaOUBRA, dg. Formiguer, cat.
V. Fourmiguicra cl Fourmig^ R.
FOURMIOIIIER , s. m. (fourmiguié) ;
rovmiuoBB , TimA-umooA « Taoott a-coobi. ,
&OVOABT, nc-D»-CO&'-OB-fBB». TOrCOl fOUr-
millier, YunœtorquiUa, Lin. oiseau de l'ordre
des Grimpeurs et de la famille des Guneiros-
ires ou Sphénoramphes (à bec en coin), qui
passe l'été dans nos pays.
£ty. Ainsi nommé parce qu'il se nourrit
habituellement de fourmis. V. Fourmig^R,
La femelle de cet oiseau pond ses œufs au
nombre de huit à dix , sur la poussière de
bois pourri, qui se trouve dans les trous des
\ieux arbres. Ges œufs sont d'un beau blanc.
FOURMIOIIIER , s. m. (fourmiguié). V.
Fourmilhier.
FOURWIIiHâBffENT , s. m. (fourmilla-
mein) ; roaunoASBirr, roimn««AMSirr. rooa*
MMvsoBAMBVT , dl. FormicoUo , lat. For-
micolamento , ital. Hormigamiênîo , esp.
Fourmillement , picottement qui produit un
sentiment semblable à celui qu'occasionne-
raient des fourmis en courant sur la peau.
FOU
Éty. de fourmilhar et de meni. Y. Four- 1
mig , R. 1
FOIJRllILHAR,¥.n.(fourmilhà); rovs-
monsoBAB , munosAm , wovwanmjm. Hor-
mt^uear , esp. Formiguar^ port. For mi-
carcy ital. Fourmiller, abonder, être en grand
nombre; picoter entre cuir et chair, dé-
manger.
Éty. de fourmilha pour fourmig, et de ar^
faire comme les fourmis ou nombreux
comme elles. V. Fourmig , R.
FOURMILHA8 , Alt. de Fournilhas ,
V. c. m. elFourn, R.
FOURMILHIER, S. m. ( fourmilbié) ;
, AMIOOIUCABA , ruUU-
iMiuncMA, rAKHBTBa et
I. FormicajOy ital. Hor-
miguero, esp. Formigueiro^ port. Formi*
^uer, cat. Formtrartum , basse lat. Four-
milière, retraite des fourmis; fig. multitude,
réunion d'un grand nombre de personnes.
Éty. de fourmilh et de tfrf, habitation des
fourmis. V. Fourmig ^ R.
FOURMILHIER , Oiseau. Y. Fourmi-
guicrti Fourmig, R.
FOURMILHIERA, Y. Fourmilhier et
Fourmig, R.
FOURMOIR, Y. Fermoir.
FOURMULA, Y. Formula et Form, R.
FOURN,rovwmt, rom, radical pris du
latin fumus, i , four, que les uns ont fait ve-
nir de fw^ui, noir, oDscur; d'autres de far,
/arrû , grain , farine qui en provient , parce
que c'est dans le four qu'on la fait cuire ;
enÔn, Vossius pense qu'il pourrait être dé-
rivé du grec ^ op^^ (phorbè) , aliment , nour-
riture , quia xn eo panis coquitur.
De fumus, par apoc. et changement de u
enou,foum: d'où: Fourn; Foum-ada,
Fum-ar, Hourn-era, Foum-ier, Foumeir-
oou , Foumeir 'Oun, Foum-el, Fournel-ar,
FoumeUet, Fourn-eou , Foum-ilha , En-
foum-ar , Foumel-at , Fourn- esa , En-
foum-ai , Fourn a , Foum-agea , Fourn-
agi , Fourn^ch'iu, Fourn-egear , Fourn-
ée, Foumi-al, Foumigar fEn-fourn-ar ,
En-fourn-at , D-is-en-fournar , Af-foum-
el'ar,Fom, Fom-agia^Fom-ais, Forn-
at, Forn-elyForn-elh, Forn-ee, Fom-ier,
Furn-aire.
FOURN, 2 , radical pris de l'ilal. fomire ,
fournir, pourvoir au nécessaire, donner,
garnir , contribuer , que Ferrari fait dériver
du lat. omare , qui avait la même signiûca-
tion chex les anciens. On le fait dériver aussi
de four , fourn , pourvoir le four.
De fomire, par apoc. forn, el parle chan-
gement de o en ou, fourn ; d'où : Foum-i-
meni, Fourn-ir , Fourn-ity Fottrn-i##ur,
Fourn-ilura, Fer- fournir.
FOURN , s. m. (four) , et impr. roomr et
rooR. Forno , ital. port. Homo , esp. Forn,
cat. Four , lieu voûté en rond et ouvert par-
devant , où l'on fait cuire la pâte.
Èly. du lat. furnue, m. s. V. Fourn , R.
Les fours étaient déjà connus du temps
d'Abraham , d'après le t. 17 du G. 15 de la
Genèse. Ils furent inventés en Egypte par un
nommé Annus , selon Suidas , et les Phœni-
ciens en introduisirent l'usage en Europe ,
Tan 583, de la fondation de Rome.
Fourn hanares, four banal.
FOC
Dam un four tm nomme :
ATRE. AIRE o» SOLE. U puil* hmhomJiê «k V^à
pUw U fin,
CEINTURE, k iMrloUriMr «r I^^mI W «e4i« m»
CHAPELLE, DOME M CUL, Uvo«i«« m ttraM 4«
AUTEL , U Atiwmt da Ibar , ca tabUiM pUcM dvmt la
booeb*.
BOUCHE . U gncala.
BOLCHOIR ON FERMOIR . U plaqaa Mii41« . «a es
pierre , Mrvaat i fcnntr la boadw { tm ptrtm ).
AISSELLE , pwila a'aa Umt qal forme «m rém , ^«m-
•••lira , depaâ U aaiwiacw da U Toâia jatqa'a tatàùi à»
■a hanlMir.
DURAS , coadaha prall(|né« à tAii da foar poar Ulcr la
cooibasliofi.
Omnomamf&urmU , la IIm oè la Coar aM plae4.
ALLUBIE oa FLAMBART. lat noreaaai de Ma aUMi^
qn'oQ met à l'entrée da four poar réclaiiar.
CHARGER LE FOUR , e'aet y meitia le bule odaeaMirc
pour le duafTcr.
PORTE ALLBBCE , la réobaad ear leqad oa met 1 V/iaii«
tmfimmbmrt.
Parties acceeeoireê :
LE FOURNIL , V. Fpmrgnmt.
LE FOURGON , V. /Wa/fwm.
LE RABLE , V RiMe.
L'ÉCOUVILLON , V. EêemAitton.
BOUÉE , k vapear da pela qui ▼leat d'Iira
qni e'aTanee à la gneale da bar.
LORIOT, k baqaet rampU d'eaa
l'ëooaviUoo.
fft>iniN-A-BaicA}ro«MiDB TBOOiJsa. Four
à brique , dans lequel on fait cuire la brique ,
la tuile , etc.
Dans ce four on nomme :
CHAUFFERIE , l'eadrolt qai ptde^e k booiUnk.
BOMBARDE , k grande gHcale da fbar. toâtde en «ifiea .
qui préeèda ka arebce et dane laqaalk oa awt k kâ.
ARCHES , le* fika d'areadae qni eont k boM da kar.
ailfboraé , el
FOORN-oB-cAi» , S. m. (four-dé-caous) ;
roiia-D*ACAvs. Four à cJiaux , constructioD
en forme de four, composée avec de la pier-
re calcaire ou chaux carbonatée , destinée è
priver cette pierre de l'acide carbonique et de
l'eau de crystallisation qu'elle contient, ptr
l'action du feu , pour la convertir en chaux.
FOURNA, s. f. (fôume).Nombaslim. de
la pelle du four. V. Pala et Fourn , R.
FODRNACHIN, S. m. ( foumatchlD ).
four k recuire les creusets , terme de ver-
rier. Gar.
Éty. V. Fourn, R.
FOURN ACHOU, S m. ( fonmàtchoo ) ;
Foumier , à Nice. Le crenilabre ou lutian
mélops , Crenilabrui melope , Dict Se. Nat.
Lutjanut melope , Risso , Labrue melope ,
i^in. poisson de l'ordre des Holobrancbes et
de la fam. des Acanthopomes ( à opercules
épineuses), qui aquiert la longueur d'un dé-
cimètre.
FOURNAOA, s.f. (foumàde); cmba.
Furnata et Fomeria, basse lat. Fornata ,
ital. Homada, e^p. Fomada, port. cat.
Fournée , la quantité de pain , de chaux oa
de gypse qu'on peut faire cuire à U fois dans
un four.
Éty. de fourn et de ada , four rempli. V.
Fourn, R.
FOURNAOEA, V. Fournagi et Fotim,
Rad.
FOURNAOEAR , Gare. V. Enfoumar.
FOURNAGI, s. m. (fournàdgi);
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FOC
oBiUfeiA, allé. titr. Puma^
gium » basse lat. Homago, esp. Foornage ,
ëroil que les seigneurs staieDl sur les fours
banaux; le pris de la cuisson du pain ; pain
que Ton donne au boulanger en payement.
Éty. de Foum, R. el de agi^ œ qu'on
fait au four ou k cause du four , fumagium ,
en basse lat.
FOOBNAS. V. Foumal.
FOURNBGEAR, ▼. n. (foumedjà);
covm. Fornear, port. Cuire le pain au four,
l'enfourner : Qu*imra foumegea* ? quand
cuisez-vous?
Éty. dtfimm, four, et deêgear, mettre ou
passer au four. V. Foum, R.
FOURNBGiSlB , ▼. n. dl. Terme de tua-
smanme; passer au four, étouffer au four,
on le dit des cocons qu'on y met pour faire
périr les chrysalides. V. Foum, R.
FOURNBOUIER, AU. de Farmiguier,
v.c m.
FOURNBmOOU, s. m..V. fotimet-
roun et Fcmm, R.
FOURNEmOUN, s. m. (foumeirôun).
Terme de mépris pour désigner un mauvais
gar(on boulanger.
Éty. Dim. de foumier. V. Foum, R.
FOURliBIROIIN , S. m. ■«
Blatte des cuisines , bét$ noire du cuiHnes,
grugeur ou bète des boulangers, BlaUa
ùrientalis, Lin. insecte de l'ordre des Orthop-
tères et de la fiim. des filattes , originaire du
Levant.
Èty. de four, parce que aimant la chaleur
ces animaui se tiennent ordinairement près
des fours. V.Fotcm, R.
FOIIRNBIROIIN , S. m. (foumeirôun).
Nom qu'on donne, dans le déparlement des
Bouches-du-Khône , au rossignol de murail-
le, V. Coua-roussa: et dans d'autres en-
droits, selon M. d'Anselme» au PiUhou,
V. ç. m.
Éty. Parce qu'il se tient toujours dans des
trous, comme dans un four. V. Fourn, R.
FOURNEI., s. m. (fournèl) ; ro«raa»T. V.
FoumeoUj comme plus usité.
Éty. du lat. /Wmti#, d'où fumeUui dim.
tifourneL V. Foum, R.
FOURNEL, s. m. dl. Grillade de châtai-
gnes qu'on fait, par régal, à la châtaigneraie
même : tuyau de cheminée. Sauv.
FOURNEIi DB tmuAj dl. Foomeau de
gazon ^o6ic^. Sauv. V. Foicm, R.
FOURNEL , s. m. d. bas lim. Cheminée
d une maison : BotUarlou fet eifoumel, met-
tre le feu à la cheminée. V. Chamineya.
Éty. ûefourn et du dim. el. V. Foum^
Rad.
FOURNELAGI, s. m. (foumelàdgi).
Éeobuage , l'action de brûler les terres , les
mottes, dans les champs.
FOURNEUkR, V. n. (foomelâ): Aroom-
muMjkm. Faire brûler la terre dans les champs
en fentassant en forme de pyramide. Vdy.
Foumeou; Ecolmtr , faire brûler les broua-
sailles.
Éty. de foumelf foomeaa , et de la lerm.
aet. ar^ faire des foumeaui. V. Foum, R.
FOURNELAR, dl. m. S. que tubar seya.
V. Seya.
FOURNBLBT, S. m. (ffursolé); oumm».
FOU
Paire tou foumeUt, on le dit des femmes
qui pour mietix se chauffer relèvent un peu
leurs robes près du feu, comme si elles vou-
laient l'envelopper.
teijk de fournel et de la term. dim. et,
petit fourneau. V. Fourn, R.
FOURNEOU, s. m. (foumèou) ; Fomelo,
anc. esp. Fomelly cat. Homillo, esp. mod.
Fomilio, port. Fomello, ital. Fourneau,
vaisseau propre à contenir du feu ou à opérer
la combustion ou la fusion de quelque ma-
tière.
Dans un fourneau on nomme :
FOTER , la eapMili MipMeurc du» UqMU« oo met le
eooibtwtible.
CENDRIER , U evpMiU inférieure âêm Iwpiellc tombe la
FOU
277
GRILLE , lee barrwoz d« fer qui •^tarent cm âna
eapaeit^.
Êty. du lat. furnus, ou de la basse lat.
farnellui. V. Foum^ R.
FOURNEOU , s. m. Tas de mottes que
l'on fait brûler dans les champs , avec des
broussailles. Vôy. Faire de fourneouê ,
écobuer.
FOURNEOU, s. m. On donne encore ce
nom au couvet, ou pot de terre ou de métal
dans lequel on met de la braise et que les
femmes placent sous elles pour se réchauffer.
V. Preeatori el Eteauffeta.
FOURNES, s. m. (fournès), dl. Un
tuilier. V. Teoulier.
Éty. de la basse lat. fornesium ou de foum,
et de es. V. Foum, R.
FOURNE8A , s. f. (foumèse) ; BominmA.
Furnesium, basse lat. Fomace, ital. Hor-
naza , esp. Fornalha , port. Fomal , cat.
Fournaise, t. de prétiicateur dont on ne se
sert qu'en parlant de l'enfer.
Ëty. du lat. fornaeis , gén. de fomax ,
probablement dérivé du grecotl»^ (phôs),
lumière, feu, ou de furnus, V. Foum.
FOURNIiUL, s. m. (foumiàl) , d. bas lim.
Fomtftum , basse lat. Fournil, lieu couvert,
construit devant beaucoup de fours, pour
mettre k l'abri le pain et les personnes qui
s'en occupent.
Éty. de foum et de al, qui tient au four.
V. Fourn, R.
FOURNIAR , V. Esfoumiar et Nie, R.
FOURNIAU , V. Foumiou et Nis, R.
FOURNIGAR, v. n. (fournicâ); Fomicar,
cat. esp. port. Fomicare, ital. Forniquer,
commettre le péché de la fornication.
Éty. du lat. fornix,icii, nom qu'on don-
nait, a Rouen, à des chambres basses, qu'ha-
bitaient les courtisannes , et de ar , aller dans
les fornix, V. Fourn, R.
FOURNIGATTON.s. f. (foumicatkM)) ;
rotnmicATiBi. Fomicaiione , ital. Fomiea-
eion, esp. Fomicaçào, port. Fomicaeià,
cat. Fornication , commerce charnel des
personnes libres.
Éty. dtfomiœ et de «ito. Y. le mot pré-
cédent et Foum, R.
FOURNICIATOUR , S. m. (foumicatéur);
Fomieatore, ital. Fomieador, esp. port.
Fornicateur, celui qui commet le péché de
fornication; on dit aussi fomicatrice, en
français.
Éty. de fowmiear ei de cmr»
POURNIER, s. m. (fournie): Fumertue,
basse lat. Fomeiro, port. Forner, cat. Hor-
nero, esp. Fornaie, ital. Fournier, celui qui
tient un four à ferme ou autrement.
Ëty. du lat. /arnartue, m. s. ou de foum
el de ter, ouvrier du four. V. Foum, R.
FOURNIER , s. m. (fournie). Nom qu'on
donne, à Nice, selon M. Risso, au lutjan nié-
lops, V. Foumachou, h (nageoire dorsale), à
seize rayons aiguillonnés et ailés ; l'anale va-
riée; une lunule brune derrière les yeux.
Au crénilabre ou lutjan cendré, CrenHabrus
cinereus , Dicl. Se. Nal. Lutjanuê cinereui ,
Risso. Labruê griseuê , Gen. poisson de
l'ordre des Holobranches et de la famille des
Acanlhopomes {k opercules épineuses) , gris
avec des points obscurs ; une tache noire ^
la base de la queue ; longueur, un décimètr»
et demi.
FOURNIERA, S. f. (fourniére); Bornera^
esp. Fomiera , port. Fourniére , celle qui
tient ou dirige un four. V. Foum, R.
FOURNIOA, Ait. (\eFourmiga, v. e. m.
FOURNIGAR, V. FarfouUliar et Four-
milhar.
FOURNIGAR, d. du Var. V. Foiir^ou-
negear et Fourn, R.
FOURNIGOUN, S. m. (foumigoun). Pe-
tite fourmi. Gare.
FOURNIGUEGEAR, Y. Fourmilhar.
FOURNIOUEGEAMENT, dl. V. Four-
milhamentei Fourmig, R.
FOURNIGUIER, S. m. V. FourmtlAier;
pour la fourmilière, V. Fourmt^iiter ; et
pour l'oiseau, V. Fourmig, R.
FOURNILHA, s. f. (fournille) : romunL ,
roomiA. Bourrée, menus, branchages que
l'on emploie pour chauffer le four. Voy.
Broundilha.
Ëty. de fournel de la term. Uha, litt. tout
ce qu'on met dans le four, sous-enlendu pour
le chauffer. V. Foum, R.
FOURNILHAR , V. n. ( fournillà ).
Chercher de la bourrée, de la broussaiUe.
Gare.
FOURNILHAS, s. f. pi. (foumilles) , et
impr. wovumujkM. BroussaiUe pour chauffer
les fours.
Éty. de foum et de itha, tout ce qui sert
à chauffer les fours. V. Fourn, R.
FOURNIMENT , S. m. ( foumiméin ).
Fourniment , étui dans lequel les chasseurs
portent la poudre. V. Fiasca.
Éty. de fournir. V. Foum, R. 2.
FOURNIMENT , S. m. Fomectmeiito ,
port. Fournissement , fonds que chaoue as-
socié doit mettre dans une société. V. F'ourfi,
Rad. 2.
FOURNIOU,S. m. (fourniâou) ; ronmov,
BM'ooKmov. Branchier, oiseau oui est seule-
ment sorti de son nid, qui peut a peine voler
de branche en branche.
Ëty. de four, ponr f ornera, dehors, et de
fiiaii, nid, hors du nid, qui vient <fen sortir.
V. Nié, R.
FOURNIR , V. a. (fournir) ; vom»« ,
tfovBMBB. Foumire, bas lat. Fondre, ital.
Fomir , esp. cat. port. Fomecêr , port.
Fournir, pourvoir, subvenir, contribuer;
vendre habituellement à quelqu'un.
Ëty. de fourn et de <r, remplir le four.
V. Foiini,R. 2.
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278
FOU
FOOBNI8BT , 8. m. Un des noms lang.
et rouerg. de la fourmi. V. Fourmiga et
Faurmig , R.
FOURNUUIAMEBfT, S. m. (fournissa-
mein). Fournissement, mise de chaque asso-
cié. Gare.
POURNI88IIR , s. m. (fournissùr) ; rov»-
■OMTO*. Fournisseur, celui qui entreprend de
faire la fourniture de quelque marchandise,
de quelque denrée , etc.
Éty. de fournir ei de ur, celui qui fournit.
V. Faurn, R. 2.
FOURNIT, IDA, lA, adj. et p. (fourni,
ide, ie) ; Fomeeido tiFomido, porL Fourni,
ie, plein.
Éty. de Fottrn, R. 2. et de it,
FOORNITUIIA, 8. f. (fourniture); roim-
ramiT, rBommmrr. Fomiwwdo, îtal. For^
neeimento, port. Fourniture, quantité néces-
saire d'une chose fournie ; ce que les tailleurs
et autres ouvriers ont l'habitude de fournir.
En t. de facteur d*orgues, jeu qui, a?ec la
cymbale , sert à donner le ton au chœur.
Éty. de fournit et de ura , tout ce qui est
fourni. V. Foum^ R. 2.
FOUROU, s. m. (féuron), dl. romnwo.
Sergent, huissier, valet de ville. Y. Ser géant,
Êly. du lat. /Ur, pris dans le sens de valet«
FOUROUCH, d. toul. V. Farouch.
FOUROUNGLB, d. m. V. Furounele.
FOURQUBGEAR, V. a. (fourquedjà), dl.
Remuer à la fourche , faner Therbe d'un pré
en ja retournant pour la faire sécher.
Éty. de fourca et de egear, agir avec la
fourche. Y. Foure^ R.
FOURQUEIROUN, S. m. (fourqueirôun).
V, Fourchoun et Foure , R.
FOURQUBI«A , s. f. (fourquèle), dim. de
fourca. Y. Foureora et Foure, R.
FOURQUETA , s. f. (fourouète) ; Four-
quiVka^ port. Petite fourche. Y. Fourcheta,
Éty. de fourca et de e(a, dim. Y. Foure,
Rad.
FOURQUETA , 8. f. (fourquète). Foii r-
Î guette, espèce de croix de fer ou de cuivre ï
aquelle on Gxedes lignes, et qu'on plonge
ensuite au fond de l'eau, d'où on la retire, an
moyen d'une corde, pour prendre du poisson.
Ètf, Four quêta, dim. de fourca, petite
fourche, Y. Foure , R. pour fourchette Y.
Foureheta.
FOURRADA, s. f. (fourréde), dl. Paillas-
son. Y. Palhasêoun; pour cabane, Y. Bresta
et Four, R.
FOURRAOEAR. V. a. et n. (fourradjà),
Forragear, esp. port. Forre/ar , port. Fo-
raggiare, ital. Fourrager, ravager, couper
et amasser du fourrage.
Éty. de fourragi et de ar. Y. For , R.
FOURRAOI, s. m. (fourràdgi); rom-
BA«s , rsu , 9AMetvmA , ramutoBA. Foraggio ,
ital. Forrage, esp. Forragium, basse lai.
Forragem, port. Fourrage, nom collectif
des herbes sèches qu'on donne à manger
am^ bestiaux.
Éty. du Ut. farrago , suivant Nicot , parce
qu'on trouve ce nM>t dans Yirgile, ayant
à peu près le même sens , formé de /ar, qui
désignait autrefois toute sorte de grain , et
par conséqsent , les aliments , la pâture ;
du celt. fiurragium, selon d'autres. Voy.
Far,R. ^^ ^
FOU
FOURRAR, V. a. (fourra); Foderarêf
ital. Aforrar , esp. Forrar et Folrar, cat.
port. Fourrer , garnir , doubler de fourrure ;
mettre une chose dans un réduit caché,
comme dans un fourreau ; placer mal à pro-
pos; donner des coups, battre; dans ce
dernier sens, fourrer n'est pas français.
Éty. de la basse lat. foierare , ou de l'ail.
futteren , m. s. Y. Four , R.
Fourrar un gouê , en dl. signifie piller
un chien, l'exciter à mordre. Y. Abhourrar.
FOURRAT, ADA, adj. et p. (fourra,
àde) ; Furratus et Forratus , basse lat.
Fourré, ée. Y. Four,K.
Lenga fourrada , langue fourrée , langue
de boeuf, de cochon , de mouton , recouver-
tes d'une autre peau que la leur , et avec la-
quelle on les fait cuire.
FOURRAT-BOURRAT , ( fourrà-bour-
rà), expr. prov. Pour dire pèle-méle. Y.
Four, R.
Tout fourrat-^bourrat , tout bien consi-
déré, tout bien accepté.
FOURRE , s. m. anc. b^arn.
Ei êeran loduaix per fourre, lo melhor
aui sera possible. Fors et Gost. de Béam.
Rubr. Deus estats.
Ëty. Forro en cat. et en esp. signifie
doublure , ou de four • impôt.
FOURREOEAR, V. a. (fourredjà) , dg.
Disperser.
Ëty. du lat. foras-agert,
FOURREOIAR, v. a. vl. wovmumum.
Fouiller, fossoyer. Y. Fourragear.
Éty. de la basse lat. foderare , dérivé du
lat fodere. V. Fotr, R.
FOURREIAR , vl. Y. Fourragear et
Far,R.
FOURRELIAR, v. a. (fourrelià), dl.
rovnuAv. Faire le cocon, en parlant des vers
à soie.
Éty. de fourrel, cocon, et de iar.V. Four,
Rad.
FOURRELS, S. m. pi. (fourrèls), dl.
Cocons ou coques de vers à soie. Y. Cou-
eoun et Four, R.
FOURREOU , s. m. (fourrèou) ; romiBBi.,
ovstiiA . mnvn. Fodero, ital. Forellus, basse
lat. Fourreau , long étui sans couvercle qui
sert à contenir , à envelopper et ^ préserver
quelque chose; robe d'enfant.
Éty. de la basse lat. forellus eiforulus, ou
du bas bret. feure , fourreau. Y. Four, R.
Fourreou d*una cadiera , d'un foutuelh ,
housse.
Fourreou d*un ehivau , fourreau, peau qui
couvre le membre viril du cheval.
Fourreou de irei , fourreau.
Dans un fourreau de sabre ou â^épét
on nomme :
CUAPPE , raniiMa d* méud qui ganUi U ha«t da four-
r«ia.
FOURRIALA8 , s. f. {fonrriiles) ; rov»-
mukicékê , dg. Billes et gobiUes , petites boules
de marbre , que les enfants lancent avec le
pouce.
FOURRIER, s. m. (fourrié); Foriers,
ital. Furrier , esp. Forriel , port. Fourrier ,
dans l'infanterie, sous-ofBcier chargé de dis-
tribuer aux soldats les billets de logement
lorsqu'ils arrivent dans une ▼itte;le même
FOU
emploi dans la cavalerie porte le nom de
maréchal-des-logis.
Éty. de l'ail, /^ren, conduire, ou du grec
(poupoc (phouros), gardien, conducteur.
FOURRIER, s. m. vl. rosmu. Foom-
geur, marchand de foin.
Éty. ûtfouarre , foin, et de ier. Y. Far,
Rad.
FOURRIERA, s. f. (fourrière); voMmeiwi.
Pâturage pour les bestiaux , mot conservé
seulement dans cette phrase. Mettre en /btir-
riera , mettre un cheval , une vache, etc. en
fourrière, les saisir pour cause de dégât, pour
contravention, ou pour dette • et les mettre
dans une écurie , où ils sont nourris, à tant
par jour, au dépends de celui à qui ils appar-
tiennent, jusqu à la réparation du dommage
ou jusqu'à ce qu'on les vende. Y. Far, R.
FOURROU , s. m. (féurrou). En dl. va-
let de ville , Y. Varlet de vUla , et en d.
rouerg. porteur de contraintes. Y. Sergeant.
FOURROULH , s. m. ( fourrouil ) , d. m.
Ferrolho , port. V. Barroulh.
FOURROULHAR, v. a. (foorrouKlâ) ,
d. m. Remuer longtemps une clef dans la
serrure pour l'ouvrir. Y. Enfourroulkar
et Barroulhar,
FOURROUS, 8. m. pi. (foùrroos). On
nommait ainsi les sergents ou gardes des
capitouls, à Toulouse. Y. Fourou.
FOURRUP, s. m. (fourrùp), dl. Une gor-
gée. Y. Gourgeada,
FOURRUPADIS, 8. m. ( fourrupadls ) ^
dl. Sucement, action de sucer.
FOURRUP AR, V. a. (fourrupà), md.
Sucer, boire, humer; pour l'étymologie. Y.
Hurupar.
FOURRUR , 8. m. (fourrùr). Fourreur ,
pelletier qui apprête et vend des fourrures.
Gare.
FOURRURA, s. f. (fourrure) ; Furrura ,
Fourralura et Fourura, basse laU Forra^
dura, anc. cat. Forro, cat. mod. esp. Dou-
blure, fourrure, peau qui sert à fourrer.
Èty. de la basse lat. foderare^ dérivé pro-
bablement de l'ail, futteren , qui a la même
signification. Y. Four , R.
Les peaux des animaux doivent avoir été
les premiers habillements de l'homme ; mats
on attribue l'invention des peaux préparées
à Huschenkc , roi des Perses, qui régnait,
dit-on, vers l'an 3600 avant J.-C
FOURT, radical pris du latin fors, forlis,
sort, hasard, d'où : fortuitus, fortuit , fortm^
na, fortune.
De fortuitus, par apoc. et changement de
0 en ou : Fourfutl.
De fortuna par le changement de o en eti :
Fourtuna , Fourlun-able , Fourtun-at, /«-
fourtunat , Fourtun-egear, Af-fourtun-at,
À'fourtun-ar , De-fourtuna.
FOURT... , Y. à Fort... , les moU qui
manquent à Fourt...
FOURT , AIL de faum.
FOURTARE8SA, dl. Y. Forlsfsssa et
Fort, R.
FOURTEOEAR , V. n. ( fourte^jà ) , dl.
Sentir l'aigre ; sentir mauvais.
Éty. de fourt , fort , et de egear , sentir le
fort Y.For<,R.
FOURTIFIAIRE ,
FOORTIFlAirr,
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FOU
FOOaTiriAB,
FOURTIFIAT, et
POOBTTFICATION y V. tOUS Ces moU
parForli/elForl,R.
FOURTOT, 6. m. (foorté), dl. Petit fort.
dim.de/brl. \. Fort y R.
FOURTIJIT y UITA , adj. Y. ForiuU.
FOURTUNA , 8. f . (fourtùne) ; Farluna ,
esp. ital. port. cat. Fortune, déesse à qui les
payens donnaient la disposition de tontes les
choses du monde, biens, richesse, hasard ,
bonheur, état , condition où Ton est.
Éty. du lat. foriuna. V. FourI, R.
$€ faire dounar la hona fourtuna , Tr. se
faire dire la bonne fortune , la bonne aren-
ture, et non donner la...
Per fourtuna, par bonheur, par hasard.
Dérivés : Fourtun-at , in-fourtun-at ,
In-fourtuna.
Se lou trouvaviaz per fourtuna ,
Eêtacaz lou mi 6en, n*aguez ge$ depietat.
Gros, Portrait de Tamour.
FOURTUNARLE, ARLA, adj. (fourto-
nible, àbla), dl. Puissant, robuste, fort.
Dooj.
FCNTRTUNAT , ADA , adj. ( fourtuna ,
âde) ; Fortunata, ital. Fortunado et Affor-
tunado, esp. Fortuné, ée, heureux, riche.
Éty. du lat. fortunatus. V. Fourt , R.
Fortuné n' M pas français dans le sens de
riche.
FOURTUNAT , nom d'homme ( four-
tuna) : Fortunaio , ital. Fortunat.
L'ftglise honore 25 saints de ce nom.
FOURTUNEOEAR, ▼. n. (fourtunedjà) ,
dl. Chercher à gagner quelque chose, à faire
quelque profit; chercher aventure, s'indus-
trier; s'aventurer, hasarder ; diflerer , gagner
du temps. Sauv.
Éty. de fourtuna et de egear , faire fortu-
ne. V. Four*. R.
FOURTUROUS, d. bas lim. Y. Fortu-
roui.
FOURUP, s. m. (fourûp), dl. Une gorgée
d*eau , de vin , etc. Sauf.
FOURUP AR, ▼. a. (fourupà) , dl. Sucer ,
boire, humer. Y. Fourupar et Suçar.
FOURURA, s. f. (fourûre). Forure , trou
percé avec le foret.
FOUS, s. f. (fous). Fontaine; d'où:
fous y foux , Lafoux, nom de lieu; fous, adj.
V. FotMc.
Éty. du lat. fons. Y. Font, R.
F0U8G , CA , adj. (fous, éusque) ; row ,
roosgvvr, roiwcABni. Pose , cat. Fosco , ital.
Pâle , sombre , obscur ; couvert , nébuleux ,
en parlant du temps.
Ety. du lat. fuscus.
De vin ftmsc, du vin couvert.
A la vista foutca , il a la vue trouble.
FOUSCA , 8. f. (foùsque). firouillards des
hauteurs , qui annoncent ordinairement la
pluie. Gare.
FOUSCARELETA, Gare. Y. Tambou-
releta.
FOU8CARIN , INA, adj. (fouscarTn , ine).
dim. de Fouse, v. c. m. Pâle, blafard.
SouUou fousearin , soleil couvert de va-
peurs qui ternissent son éclat.
Vista fousearina , vue un peu trouble.
FOU
IrOOBlteRE , dl. Y. Foultire et Fotr , R.
FOUSER , s. m. vl. Foudre.
FOUSESOUN , S. f. (fouzezéun) , dl. #00-
sBsooir , rovfBMof . Le labour à la maille , à
la houe ou à la mare ; façons qu'on donne
à la terre ; saison de ce labour : Per fou-
sesouns, au temps du labour. Sauv.
Ëty. de fou, pour fouire, et de sesoun,
sesoun de fouire. Y. Fotr , R.
FOU88ALOUN, s. m. (foussalôun) , dl.
roocABooii, rovcAMOO, romicALOvii. Frelon,
bourdon. Y. Chabriant et Ftc/i, R«
Un broMDkliMÛre bol dm frooc* foussatouns,
L'oe bruyant* Tolëe d* gros (ralona.
S«uv.
FOUS8AT, Y. Fossat et Fotr, R.
FOU8SEOAT, dl. Pioché. Y. Fouet et
Fotr, K.
FOUSSIGAR , dl. Y. Fotitrf et Fotr, R.
FOU8SII«HAR, dl. Y. Bourgear.
FOU8SILHOUN , S. m. (foussillôun).
Engoulevent. Gare. Y. Tardarassa et Falc,
Rad.
FOUSSINA , s. f. (foussine) , d. bas lim.
Fichure. Y. Fichouira,
Éty. du lat. fuscina, trident. Y. Fieh, R.
FOUSSOUN , s. m. (fousséun), dl. Une
boue. V. Magau et Fotr, R.
FOUSTERLA , Alt. de Fouterla, v. c. m.
FOOTENTEOA-MAR8ENCA , S. f.
(fouleintégue-marséinque). Nom nicéen du
traquet tarier. V. Cuott-roii##ei-^arfial.
On a donné l'cpithète de marsenca, h cette
espèce, parce qu'elle commence à paraître au
mois de mars.
FOUTENTEOA-NOUSTRALA , 8. f.
(fouteintégue-nouslràle). Nom nicéen du
traquet commun. Y. Blavet.
FOUTERLA, 8. f. (foutèrle); rootrBUA,
rAOTBB&A , r AVTBBIf A , rAOTSMlA , rOOf TmULA ,
fAmBAmiA, COOttOVBBLA, VAMTBBIIA, rAVBBMJà,
cvoBAiiB&A , cootcAtf A. Aristoloche clématite,
Aristolochia clematitis , Lin. plante de la
fam. des Aristoloches , qui croit dans les
vignes et dans les champs, de toute la Pro-
vence Méridionale.
A Arles, on donne aussi le même nom,
à l'Aristoloche ronde. Y. Sarrasina,
Êty. du lat. fel terra 9 fiel de la terre, à
cause de son amertume , d'où : feou-terra
et fouterla, par le changement d'une r en (.
Cette plante a une odeur forte et une saveur
acre.
Dérivés: En-fouterUar, Bn-fouterl-at.
FOUTEBA , s. f. (foutèse). Minutie, cho-
se de peu d'importance.
FOUTIMASSIAR, Y. Fiehamassiar.
FOUTIN, nom d'homme (foutîo). Photin.
Éty. de saint Photin , évêque de Lyon, mis
è mort avec quarante-sept autres martyrs de
cette ville, en 177 , dont l'Ëglise honore la
mémoire le 2 juin. On le dit aussi pour niais,
sot, imbécile.
FOUTINPEIRE, 8. m . (foutînpelré) , d.
bas lim. moustauiol. Ragoût de campagne
copieux, mais non délicat, comme si l'on di-
sait : Donne4*en Pierre, Béron. hoche-pot ,
viande de bœuf hachée et cuite dans un pot,
souvent avec des marrons ^ des navets ^ etc.
Poumarède. 1
FOU
279
FOUTI88OUN, OUNA, 8. (foutissôun ,
ôune); ncsAMom. Petit morveux, bianc4>ec,
petite impertinente, qui veut faire des choses
qui ne sont point encore de son âge ; homme
de peu d'importance.
FOUTRIERA , Y. Feoutriera.
FOUTRIQUET, S. m. (foutriqué). Ce
mot a à peu près la même signification que
foutissôun.
FOUTUEUa , d. m. Y. Fautuelh.
FOUVI, V. Fauvi,
FOUX, nom de lieu, d. béarn. vl. Foix ,
nom d'une petite ville du département de
l'Ariège, et autrefois d'un comté.
Matheu comte de Foux, Mathieu comte de
Foix.
FOUXAR, dg. Y. Fouire.
FOUTOUNAR, Avril. Y. Font^fotifiar.
FOUTUT, UDA, Avril. Yoy. Foues et
Fotr . R.
FOUYUT, Y. Foii«#.
FOUZEL , Y. Fourrels et Four, R.
FOUZELIAR, Y. Fourreliar et Four,
Rad.
FOUZELS, dl. Cocons ou coques de vers
à soie. V. CoiicoiinelFotfr,R.
FOUZER, 8. m. vl. Foudre , éclair. Yoy.
Folzer,
FOUZEZOUN , Y. Fousesoun.
FOUZIGAR, Y. Fouire et Fotr, R.
POUZII.HAR , dl. Y. Bourgear.
FOUZlLHAR,dl. Fouiller. Y. Fomlhar.
FOX
FOX, S. m. vl. Feu. Y. Fuee et Foc, R.
FOXA , s. f. anc. béarn. Fouine.
Qui prenera saumâo becart ab foxa.
Fors, et Costum. de Béarn. Rubr. de
Casses et Pesquécs.
FOY
FOTSON,S.f. vl. <
dance. V.Foufid, R.2.
FOTSO,vl. Y. Foi#on.
FOZ
Foison, abon-
FOZAMEN, vl. Fondement. Y. Found ,
Rad.
FOZEDOR.s. m. vl. Bêcheur, terrassier.
Y. Fotr, R.
FOZER, s. m. vl. rosBu. Ëclair, foudre.
Ëty. du lat. fulgur.
FOZER, V. a. vl. Y. Fouire.
TOzn», s. m. vl. Fusil, pierre à aiguiser ,
briquet. Y. Fusil.
FOZILHAR, V. a. vl. Fouiller, creuser.
Y. Fotr, R.
FOZILL , vl. Y. Ftlttl.
FOZIR, Y. Fuir et Fu^tr.
FRA
FRA,8. m. d. vaud. Fra, caL Frère. Y.
Fraire et Frat, R.
Éty. Contract de Fraire, v . c. m.
FRAC, 8. Dl. (frac]. Frac, espèce d'habit.
FRACAS , s. m. (fracas) ; Fracasso , ital.
port. Fracaso, esp. Froeas, cat. Fracas,
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260
FRA
grand bruit, ordinairement causé par une
chose qui se rompouqui s'écroule.
Êty. de l'ital. /raca«#o, grand bruit, ou du
lai. quasiare, et de fra, Uré de fraeium. V.
Frag, R.
FRAGASSAR, v. a. (fracassa) ; Fracaê-
tare, basse lat. ilal. Fracasar, esp. Fra-
eattar, port. Fracasser, briser avec bruit et
Tiolence.
Ély. de rital. /Vocanare. V.Frag, R.
FRACASSAT, ADA , adj. et p. (fra-
cassa, àde) ; FracauadOy port. Fracassé, ée,
brisé avec fracas.
Éty. de fracanar et de at. V. Frag, R.
FRACASSIER, lERA, adj. (fracassié,
iére). Celui, celle qui fait beaucoup de bruit,
de fracas. Gare.
Ély. de fracas et de ter.
FRAGCIO, vl. Fracctù, cat V. Fraction
et Frag, R.
FRAGH , AGHA , adj. et p. vl. brisé , ée,
rompu , cassé.
Éty. V. le mol suivant et Frag , R. lâche,
mou, molle.
FRAGHA,s. f. (fraîche). Brèche, défaut
dans une pièce de menuiserie ou de charpente;
écornure, trou, cavité dans une pierre de
taille : Fraçia-muri^ crevasse de muraille en
basse lal. G'esl aussi un nom de lieu ; ébou-
lis, écroulement. Casl.
Èty. du lat. fractus, acta^ rompu, ue. V.
Frag, R.
FRAGHA, s. f. vl. Fracture, cassure, bri-
•ure. V. Frag, R.
FRAGHAN , S. m. (fralchân). Éloupe la
plus grossière. V. Cochis; crevasses, trous,
inégalités qui se trouvent dans un champ :
dégradation d'un mur, débris de construc-
tion.
Ély. de fracha et de an. V. Frag , R.
FRACHANIAR, v. n. (fralchaniâ). Tra-
vailler le chanvre grossier appelé frachan,
Aub.
FRAGHIBA,S. f. (frolchibe); nocmm^.
d. rouerg. Terre en friche.
FRAGHIS,s. m. (fraîchis). Sorte d'araire
brisé et divisé en deux parties , unies par une
espèce d'anneau , appelé chainau. Gare.
FRAGHIS , adj. vl. Cassant, fragile. V.
Frag,K.
PRAGHISSA,8. f.vl. Jointure, articula-
tions . endroit où un membre est comme
rpmpg. ^jFrag, R.
FRAGHIVA, s. f. (fraîchi ve),dl. Une ja-
chère. Y.Hettoublf,
fity. defrach, brisé, coupé. V. Frag , R.
FRAGHURA, s. f. vl. raAiTvaA. Frflura,
cat. Disette , indigepce ; mal , disgrâce , mé-
chanceté. V. Fractura et Frag , R.
FRAGHURAR, v. n, vl. rmAwtvmoiu.
Frelurar, anc. cat. Elre indigent , manquer.
FRAGHOROS, adj. vî. Freturot, anc.
cat. Indigent, souffreteux.
FRAGTIO, s. f. vl. Fraceià, cat. Frac*
fûm,esp. Frazione, ilal. Cassure. V. Frac-
tion ei Frag , R.
FRACTION, s. f. (fraclie-n) ; w^Amum ,
rsACMs*, mAcnooM. Frazione, ilal. Frac-
don, eêp. Fracçâo , port. Fraction, une ou
plusicMrs parties de l'unité, divisées en por-
tions égales. V,, »/,, 74» V«"S #ont
des fraptioi^ d un entier.
FRA
Éty. du lat. /rac(tofit#, gén. de/racfto,
fait de /ran^ere, rompre. V. Frag, R.
FRACTION , 8. f. (fraclie-n) ; Fraceion ,
esp. Fracçao, port. Fraccià, cat Frazione,
ital. Effraction, fracture , rupture que fait un
voleur pour venir à bout de ses desseins ;
fraction , n'est pas français dans ce sens.
Éty. du lat. fractionis, gén. de fracHo,
m. s. y, Frag, R.
FRACnOUNARI, adj. (fractiounàri).
Fractionnaire , qui contient des fractions.
Êly. V. Fra^,R.
FRACTURA, S. f. (fracture) : nuàm»,
KOQMnoiniA. Frattura , ital. Fractura ,
esp. port. cat. Fracture , solution de conti-
nuité dans les os ; brisure, cassure.
Ély. du lat. fractura , formé de frangere ,
rompre, briser. V. Frag, R.
FRADASSA, (frodàsse) et
FRADASSINA, S. f. (frodossine) , d. bas
lim. Landes , broussailles.
Ély. de fraitii, friche.
FRADASSOUN, S. m. (fradassôu), md.
Pays qui ne produit que de petits arbustes,
iron. cheveux.
FRADEL, adj. vl. ntAOBui, rmAiDsi..
Impie, scélérat, infâme, ignoble.
FRADELH, vl. V. FradeL
FRADRITZ , vl. V. Frairie,
FRAET, dg. Alt. de Fraire, v. c. m. et
Frat, R.
FRAG, ruAc, rsACT, nutop, niACB, radical
pris du lat. frangere, frango , fractum, fra-
casser, briser, casser, ruiner, dont le primitif
est frago, auquel on a ajouté une n, pour en
(aire frango, comme depa^o, on a fait pango;
ûntago, tango, elc. Vossius fait dériver ce
mot de l'hébreu fraq , qui a la même signi-
fication, mais il parait être une onomatopée
ou imitation du bruit que font les choses en
se fracassant ; de ce primitif sont dérivés :
fragmentum, fragilis, f radio.
De fragmentum, fragment, par apoc.
A'fragner, Fragment, Fragment-a, Fragn*
er, Fragne-ment, Fragne-menta, Fraign-
er, Frial'fra, Fial-fregear.
De fragilis, fragile, frêle , par apoc. /Va-
git; d'où : Fragit, Fragil-e-a, Fragit-itat,
Franh-edura, Franhe-ment, Franlie-menta,
Franh-er, E-fra-ii , E-frang-tr, Freoul-e,
En-fraim, Fraie-il, Frait, Frans, Frane-
ar.
^ De frag, par le changement de g en e, frac;
d'où :Frac-at, Fracass-ar , Fracate-at,
Frech-ilhat.
De fractum , fractionis, fraction, rupture,
par apoc. fract; d'où : Fraction , Froc-
(toun-art , Pract-ura , In-fraction , Re-
fraction, Fractio, E- fraction, Re-fract-ari,
Fratz, Frau, Fron-to.
De fract, par le changement de et en éh,
frach; d'où : Fraich , Froc^ , Frach-a ,
Frach-an, Frach-iva, Fau- frach, Frach-
is, Frach-ura, Fres, Fruch-aya, Fruch-
an,
FRAOA, s. f. (fràgue) ; nukoiA, ivama,
CBICOIVA , CWCOHA , wmwuâA-9*-cmQ-rvmuMAM ,
rmAOOvm , rastism-ncR , rwMnui-sAWACB.
Quinte- feuille , polenlille rampante , Poten-
tillareptans, Lin. plante de la famille des
Rosacées qu'on trouve partout , Voj. Gar.
Quinque folium maju^, Repens, p. 392. On
FRA
donne aussi le même nom, dans le départe-
ment des Bouches-du-Rhône, à la potentille
du printemps, PaUniUta vema. Lin.
Ely. de la ressemblance qu'ont ses feoillet
avec celles du fraisier, fragaria , dont on a
fait par apoc. fraga,
FRAOAT, ADA , part, du Terbe fragmr,
musilé(fragâ, éide).Un corps fragai,uneorpê
miné. Peitrina fragada, poiUrine intéressée,
affectée, malade.
Ély. du lat. /raclif#, formé de /V^an^erf.
frango, rompre, abattre, affaiblir.
FRAGATA, s. f. (fragàte); Fragata,
cat. esp. V. Fregata,
FRAOEA, s. f. (frâdge). V. Fraga.
FRAOEAU, 8. m. (fradgeàou). V. Frs"
geau.
FRAGEL, vl. V. Fragile et Frag, R.
FRAOELLAR, v. n. vl. Babiller.
FRAGl, rmA«s, raAosAB, rsAcsAv» dési-
nence dérivée du lat. frango, frangere, rom-
pre, briser.
Saxi-fragea, qui brise les pierres, plante.
Naufragi, brise vaisseau, naufrage.
Nau'fragear, faire naufrage, briser son
vaisseau.
FRAOIL, vl. Fra^7, cat. esp. V. Fra-
gile et Frag, R.
FRAGIL s. m. (fradii), d. bas lim.
Fraisil , cendre du charbon de terre dans une
forge ; poussière noire qui pénètre dans les
appartements qui sont situés près d'untt
forge.
Que va que saoute dei tsorhou ma dei
fradti, c'est-^-dire, que voou que saute doou
carboun se noun de fragit , d'un sac dt
charbon il ne peut sortir que du noir.
Éty. du laL fraai/û, fragile, qui réduit en
petits morceauj(. V. frag, R.
FRAGILE, I.A, adj. (fradgile); mmm-
vABu. Fragile , ilal. Fragit, esp. port. cat.
Fragile , sujet à se casser , aisé à rompre .
frcle; fig. qui peut aisément être détruit,
sujet à tombier en faute.
Éty. du lat. fragilis. V. Frag, R.
FRAGILEZA, vl. Fragilezza, iUL Voy,
Fragilitat.
FRAGILITAT, s. f . (fyadgililâ) ; FfO-
gilità, ital. Fragilidad , tsp. Fragilidade^
port. Fragilitat, cat. Fragilité, dispositioa
a être brisé ; et fig. facilité à tomber en faute,
instabilité, faiblesse.
Éty. du lal. fragilitas, atis. V. Frag, R.
FRAGIR, V. a. (fradgir). V. Fre^r.
FRAGBIENT, s. m. vl. Fra^mf ni. cat.
Fragmenta, esp. porL Frammenia, ital.
Fragment, partie détachée d'un tout.
Ély. du lat. fragmentum, m. s. V. Frag,
Rad.
FRAGNEBIENT, s. m. ( fragnemeîn ) j
rMAmnan , vl. L'actiou de rompre.
Ély. du lat. frangere. V. Frag, R.
FRAGNEMENTA,s. f. (fragnemeink);
niAmRin«TA, vl. Fragment, morceau.
Éty. du lat. fragmentum. V. Frag, R,
FRAGNER , v. a. (fragné) ; »Aam , vl.
Rompre; violer.
Éty. du lat. frangere. V. Frag, R.
FRAGOUN , s. m. (fragôun). Potentitlt .
ou aigremone sauvage , rampante. Avril.
C'est probablement de la Fraja que l'au-
teur veut parler , v. c. m.
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FRÀ
fHAGOCWTAyS. f. (fragéoske). Nom
langued. du framboisier. Y. FramboUier.
Êty. du Uki, fragrant , odorant.
FRAIREOEAR, f. D. (freiredià) , d. bas
Um. moiBasAs. Fraterniser y fÎTreen bons
frères.
Èly. de fraire el de egear, V. Frat^ R.
FBAIRBNAL, adj. y1. Fraternel , eUe.
V. Frol, K.
FBdklBBSCA , S. f. tI. Frartica , anc.
cat. Part, portion de frère. V. Frai, R.
mAim , ▼!. V. Frairm.
rRAlMA , S. f. ( freirie}: raAnunrATy
mnrvA. Fraieria^ basse laL Fraternité;
partie de bonne cbm avec ses amis.
Êty. de fraire et de «a, ou du lat. frater'
niUu, ou du grec <pp«Tp{a ( pbratria ) , m. s.
V. Frat, R.
FRAIRIN, KNA, adj. vl. nA». Vil, mi-
sérable, odieai, méprisable, madvais.
FRAIRIS, et
FRAIRIT , IDA, adj. ?1. Vil, ile; gueux,
chétif, lâche, faible, mou; malheureux.
FRAIROUNS , s. m. pi. (fràïrénns) ; r^i-
mmmê. Nom qu'on donne , i Allos , aux sup-
ports de répinglier. V. Enerena et Damais
Ély. de fraires. V. Frai, R.
FRAIROUS, OUSA, OUA , acQ. (frai-
r6us t ôuse , ôue ) ; vABmmovAt. Par frai-
touas, en commun, indivis. Aub.
mAia, (frais). Un des noms du frêne.
V. Fraie te et Fraise, R.
FRAIS, adj. v|. Rompu, il ou elle rom-
pît. V. Frag, R.
FRAISHB, y. Fraisée ei Fraie.
FRAISIER, vl. V. Frener.
rilAlSlL,8. m. (freisit): rmAuir. Frai-
sil, cendre du charbon de pierre. V. Frag ,
Rad.
FRAOUIER , s. m. Un des noms anciens
du fraisier. V. Freeier,
Éty. du lat. fragaria.
FRAI, s. m. dg. (frép; fbau, pi. Fro, et
FraU^ ital. Frère, moine, religieux. Voy.
Fraire et Frat, R.
FRAI , pour frêne , V. Fraisse et Fraiee,
Rad.
FRAI , s. m. vl. i«ATn, rsA». Fra , cal.
Fray, esp. mod. Fret, port Fra^ ital.
Frère. V. Fraire et Frat , R.
FRAIGH , s. m. (fràich). Nom du frêne,
dans la Haute-Provence. Voy. Fraisse et
Fraiee, R.
FRAICH, adj. d. lim. Frais. V.Freee.
FRAICH, AIGHA, adj. vl. Rompu, ue;
brisé. V. Frag . R.
FRAICHE , s. m. vl. Un dès noms du
frêne. V. Fraisse et Fraies, R.
FRAIDEL, vl. V. Fradel.
FRAIDIT, adj. vl. InOme, fil, misé-
rable.
FRAIONBR, T. a. vl. Rompre.
Cty. du lat. frangere, m. s. V. Frag, R.
FRAIONOBIT , vl. Brisent, rompent , dé-
troisent.
FRAINBR , vK V. Franger et Frag, R.
PRAINONER, vl. V. Franger et Frag^
Rad.
FRAIRHER, vl. Y. Franger et Frag,
Rad.
FRAIRAMA , s. f. (fraironie) ;
d. bas lim. On donne ce nom à u
une famille
FRA
composée de plusieurs frères ou sœurs; on
Tentend même des autres parents.
Counvidar touta la frairania , inviter tous
les proches parents.
Ëty. de fraire et de ania. tous les frères.
V. Fral,R.
FRAIRAS , s. m. (freiràs) : augm. dépréc.
de fraire , méchant , gros ou vilain frère.
Éty. de fraire et de ae. V. Fra<, R.
FRAIRASTRE, S. m. (freiràstri) ; nuu-
mASTM. Demi-frère ; frère utérin ou consan-
guin : frère naturel ou l>âtard ; frère de lait.
fity. ée fraire et de, la term. astre. Voy.
Frat, R.
FRAIRE , s. m. (fràîre) ; rsAcr , wwmmo ,
wmmmm. Frotello, et Frate, ital. Fraire , anc.
cat. Fraile, esp. mod. Frère, qui est né de la
même mère et du même père , ou de 1 un des
deux seulement ; pareil , semblable.
Éty. du lat. frater. V. Frat, R.
Fraire de paire et de temire , frère ger-
main.
Fraire de paire , frère consanguin.
Fraire de maire , frère utérin.
Fratff de brancha, d. bas lim. frère con-
sanguin ou utérin.
Fraire doau constat gaueh, frère naturel.
Fraire de nourriça ou de lach, frère de
lait.
Frairee beesoune, frères jumeaux.
num, est encore le titre que les rois de
la chrétienté et les religieux, qui ne sont pas
{>rêlres, se donnent entre eux. On donne aussi
e même nom aux personnes qui doivent par-
tager un prix pour lequel ils ont obtenu les
mêmes avantages, et particulièrement parmi
les jouteurs sur l'eau^
rmAin 1.A1 , frère lai, laî(]ue ou convers ,
religieux subalterne qui fait des voeux mo-
nastiques, mais qui ne peut parvenir ni à la
cléricature ni aux ordres.
Éty. £at , n'est qu'une contraction de
laïque.
Saint Jean Gualk>erl institua les frères lais
en i(M, dans son monastère de Vallom-
breuse.
wtukmm MnoTO, comipt. du laL firoUr m-
nor, frère mineur.
nuuiiBt mcBinu , frères prêcheurs , ordre
religieux fondé par saint Dominique, en
1215.
mAïaSf 9U lA. DOUCTMIIA OMUmAMA , UhreB
de la doctrine chrétienne.
L'institut des frères de la Doctrine chré-
tienne , dit de Saint-Yon, fut fondé k Rheims
8 darne), en 1680, par le vénérable Jean-
aptistedeLaSalIe.
FRAIREÇA, S. f. d. vaud. Fraterm'té.
V.FramaetFrot,R.
FRAISNE , s. m. vl. Un des noms an-
ciens du frêne. V. Fraiese et Fraies , R.
FRAISS, riuucH, FBAi, radical pris du laL
fraxinus, i, frêne, parce que, dit Isidore,
Magis fit asperif locte , nwntanisque fragis
naseatur; Vossius pense que ce mot pour-
rait venir du (^c cpp^^tc (phraxis), parce
qu'il sert à faire des cloisons ; Theis ajou-
te: à cause de la facilité avec lajquelle son
bois se divise ; si j'avais une opinion à don-
ner, je le ferais venir de freasgere , fraeimm ,
briser, casser. Le bois de cet arbre étant très-
FRA
281
TOlf. II.
cassant, d'autant que, fraich^ fraicka, signi*
fie, en vl. cassé, ée.
De fraxinus, , par la suppression de o; et
de nti, frais, ou par apoc. de iiiii# , fraœ , et
par le changement de x en ss et de a en ai,
fraiss; d'où : Fraiss-e , Fraiss-er , Fraie-
sin-e, Fraies'inea, Fraies-in-eta , Fraie,
Fraien-e.
De frax, par le changement de x en ch
et de a en ai, fraieh; d'où : Fraieh , Fra<-
ehe. Frai, Frau,
FRAISSE , s. m. (fràîssé) ; nuM. vmAweem,
nuicH, rsAi, nuv, CAirrBAMonni. Fratcimif ,
basse lat. Frassino, ital. Freeno et Frexo,
esp. Freixo, port Freojf, cat. Frêne, Fraxi-
nue exeelsior. Lin arbre de la fam. des Jas-
minées, commun dans la Haute- Provence.
V. Gar. Fraxinus exeelsior, p. 191.
Ëty. du lat. fraxinus. V. Fraiee, R.
On nomme : frênaie, en français, un lieu
planté de frênes. V. Fraissinea.
M. Béronie, dans son Dictionnaire Bas^
Limousin, traduit fraisse, par hêtre, quoique
ce soit bien du frêne dont il veuille parler ,
puisqu'il dit que c'est sur cet arbre que les
canlharides se posent, d'où le nom âcan-
lartdter qu'on lui a donné.
FRAISSER, s. m. d. vaud. Frêne. Voy.
Fraisse.
M. Rajrnouard, au mot Asclar de son Dict.
traduit fraisser , par chêne , mais ailleurs,
citant le même vers, il le rend par frêne. Voy.
Fraiss, Vi.
FRAISSES, vl. Qu'il ou qu'elle rompit.
FRAISSBT, S. m. (fraisse); rannr. Ker-
mès. Avril. V. Granela et Vermeou.
FRAISSHER, vl. V. Fraùse et FraUe.
Rad.
FRAISSINE, (fraîssiné), et
FRAISSINEA , S. f . (fràïssinée) ; rsAicK-
■BA. Une frênaie ou lieu planté de frênes.
Éty. du lat. fraxinetum. V. Fraies, R.
FRAISSINETA, S. f. (fraissincte). Nom
languedocien de la pimprenelle. V. Armen-
tela,
Êty. Fraûsînefa , est un dim. de frais et
/rat##e, frêne, petit frêne, è cause de la res-
semblance des feuilles qui sont pinnées dans
la plante comme dans l'arbre. V. Fra{<# , R.
FRAIS8IS , vl. J'enfreignis.
FRAIT, ATTA, adj. et p. vl. Brisé, an-
nulé, rompu. V. Fraieh.
Ély. du lat. fraelus. V. Frag , R.
FRAITURA • S. f. ( fraitûre ) ; wwmrtomA ,
vl. Misère, manque, disette, besoin, nécessité;
fatigue. V. Frachura.
FRAITORAR, V. n. vl. V. Frachwrar.
FRAITURIAN, adj. vl. nAirvuAat. Fau-
vre, indigent, qui a besoin.
FRAITURIR, V. n. yI. Avoir besoin ,
être dans la pauvreté*
FRAiniROS^adj. vl. Nécessiteux, qui
qui est dans l'indigenoe.
FRAIS, s. m. pi. d. lim. FrÂx. V. Frat.
FRAIUTZ, adj. vl. Pauvre, dénué.
Éty. de/hilfiire, pauvreté, besoin.
s. f. (frambdise); mAH*
MOVA, VMMMMCimTA, CMASMOtA ,
FramUmeea, esp. Framboise,
fruit du framlioisier.
fity. du lat. firuwibouia.
s. m. (framboisié) ;
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282
PRA
Fram-
hueso , C8p. Framboisier , Rubus idcBUê ,
Lin. ArbiMle de la fam. des Rosacées» très-
abondant dans la H.-Pro?.
Éty. du lat. frambœsia , formé de fra-
grave , sentir bon.
FRAMELAy s. f.(framèle),d. ^eTborame.
y. Armela^ m. s.
FRAMI, s. m. (frami), d. rouerg. Tas,
grande quantité.
Un frami d*ausselets, une volée de petits
oiseaux, une foule de personnes.
Frami de papiers ^ tas de papiers. Sau?.
FRANC y rsAiicH, ntAnQo, radical dérivé
de l'allemand frank , franc , libre , d*où :
franke , franconie, franko^ franco, qui ne
paye rien , port payé . Francs , peuple ,
France, royaume, Frank-fortf ville, Frank-
Un, nom d'bomme.
De frank , par le changement de k en c,
franc ; d'où : Franc , Franc-a , Franç-a,
Franc-es, Franc-aleu, Franc- ei^ A- franc-
«r, Francha-ment, Franchi-man, Fran-
cMmand-egear , Af-franch-ir, Af-franch-
isêo-meniy Af-franch-U^ Franchir, rranch-
isa , Franck-iscou , Franc-ilhot , A^fran-
^u-ezir. Franctlkot-artAf-franqu-ir, Franr
eilhot-egear , Franci-ot , Franci-man ,
Franeiman-d-egear , Frands-ar Af-fran-
qu-ir^ FranC'Oun-ia^Franqu-esa, Franqu-
esas, Franqu-essay Franqu-eta, Franqu-
etatyFranqu-ir, Frongu'or, Franx, Af-
franqui-ment,
FRANC , s. m. (fràn); Franco, esp. îtal.
port. Franc, unité des monnaies, dans la
nouvelle division, valant un peu plus que
la livre, et subdivisé en vingt sous ou cent
centimes.
Éty. de la basse lat. francus, franc, nom
des anciens Français, parce que, dans Kori-
gine, cette monnaie portait d'un côté un
uan^ à cheval ou à pied. V. Franc, R.
On ne dit point, un franc, deux francs,
ni cinq francs , mais vingt sous , quarante
sous et cent sous, partout ailleurs on se
sert du mot franc pour compter.
Les nouvelles monnaies d*or et d'argent ont
été calculées de manière qu'elles peuvent être
appréciées au poids et à la mesure. C'est ainsi
que 27 pièces de 5 fr. ont la longueur d'un
mètre, et 100 pièces d'un franc ou vingt de
cinq francs pàent un demi-kilogramme.
Le titre de nos monnaies est de neuf parties
d'argent pur et dTune d'alliage.
C'est à Charlemagne qu'est due la manière
de compter par francs sous et deniers ;
Henri 111 , en 1575, employa le franc mon-
naie.
Le franc à cheval d'or, de 1359, vallait de
notre monnaie 13 fr. 38 c.
— celui de — 1574 .... 2 fr. 63 c.
FRANC, ANCA, ANCHA, adj. (fràn,
inque, àntcbe); Franco y ca, ital. esp. port.
Franc, cat. Franc, anche, exempt d'impo-
sition, de taxe, de charges, etc.| loyal,
sincère , droit , ouvert.
Éty. de la basse lat. francusy m. s. V.
Franc, R.
Vous dirai tout franc y je vous dirai fran-
chement.
FRA
Franc gus , franc coquin.
Franc de couliery trad. franc du collier,
et non de collier , adv. Tout franc, franche-
ment.
FRANC , ANCHA , S. vl. Français, aise.
V. Franc, R.
FRANCA , s. f. (frànque). Langue fran-
que, jargon qu'on parle dans le Levant, et
qui est un composé de français , d'^italien ,
d'espagnol et des langues en général que
parlent ceux qui fréquentent le plus ce pays.
FRANCA-GALHARDA , S. f. «ovbbao.
Nom (][u'on donne , en Languedoc , à la
figue violette grise. V. Figa et Pourrait.
FRANGAI., adj. vl. Franc, affranchi.
V. Francy R.
FRANC ALRIRI, s. m. vl. Libre arbitre.
FRANC-ALEU, s. m. (frankaleû). Franc-
aleu, nom qu'on donnait à une terre libre,
indépendante de tous seigueurs , qui ne
devait ni charge ni redevance , ni cens, ni
service personnel.
Éty. de franc et de allodium. V. Franc,
Rad.
Lorsque les Romains eurent vaincu les
Barbares, ils en distribuèrent les terres à
leurs soldats, sous les noms de lots ou sortSy
parce que la distribution s'en fît effective-
ment par le sort. £lles ne furent cependant
données qu'à condition que ceux qui les pos-
séderaient continueraient à servir, et qu'ils
n'en jouiraient que pendant leur vie ; on
donne à celles qui étaient exemptes de ces
charges le nom d'allodum ou d* allodium ,
pour les distinguer des autres.
FRANCAMEN, et
FRANCAMENT , vl. Francamenty cat.
V. Franchament et Franc, R.
FRANC-ARCHIERS , S. m. pi. vl.
Francnarchers , ce fut le premier corps réglé
d'infanterie française, mais qui n'était pas
soldé par le roi. Ce corps composé de 16
mille hommes, auquel Charles Vil, avait ac-
cordé plusieurs exemptions, finit par tomber
dans l'avilissement, ce qui obligea Louis XI,
de le supprimer.
Éty. Ainsi nommés parce qu'ils tiraient
de l'arc.
FRANCEI , s. et adj. d. lim. Français.
V. Frances et Franc , R.
FRANGES, E9A, s. et adj. ( francés ,
ése) ; Francese, ital. Froncez , port. Fran-
ces,esa, cal. Français, aise, qui est, ap-
partient ou est né en France.
Ëty. de frança es , il est de France , ou
du lat. francus, V. França et Franc , R.
D'abord nommés Francs , mot allemand ,
qui désignait les peuoles de la Germanie qui
s'établirent dans la Gaule ; les Français ne
prirent le nom qu'ils portent aujourd'hui que
vers la fin du X"»« siècle. V. França.
Lous frances soun crème faueilade ,
Lauyés , pleis de bén corn halouns.
Fab. de la Font, en Béam.
Le rat et l'éléphant.
Les Français sont crème fouétée.
Légers , pleins de vent comme balons.
FRANGES, nom d'bomme. V. Fran*
çois.
FbÀ
FRANGES, LOU,s. m. (francés) ; Fran-
cese , cat. Frances , esp. Franeex , port.
Francese, ital. La langue française , le fraO'
çais. V. Franc , R.
Avant l'arrivée des Phocéens à Marseille ,
et des Romains dans les Gaules , on n'y par«
lait que le celte ; le grec et te latin s'y répan-
dirent plus ou moins à ces époque», mais le
latin flomina. l)e l'altération de cette langue
ou de l'applicalien qu'on lui fît des articles ,
il en résulta la langue romane, romanumy
rMtftcum, qui se composa de mots celtes, grecs
et latins. IjCs peuples avec lesquels les francs
eurent des relations y introduisirent d'autre»
termes encore. Voy. Origine de la langue
provençale et française dans notre gram-
maire.
Le français, proprement dit, ne se dessin»
que vers la lin du X">' siècle, et ne devint
langue distincte et définitive (^ue sous Fran-
çois 1«% qui ordonna de plaider, juger el
contracter en français.
Montaigne, fut le premier auteur qui corn"
roeiiça à la fixer : Malherbe vint ensuite , et
les auteurs du siècle de Louis XIV la portè-
rent eniin k ce haut degré de perfection oh
nous la voyons aujourd'hui.
En 1360, Edouard III, interdit l'usage d»
la langue française dans lous les actes public»
en Angleterre, où l'on s'en était servi jus-
qu'alors, et y substitua la langue anglaise.
En 1526, les écrits de Saint-Gelais et de
Clément Marot , donnent un air poli à la
langue.
Le premier monument des archives de
Sisteron, écrit en français, est relatif à un don
gracieux, fait à l'occasion du mariage du roi
René, daté du 24 novembre 1455.
FRANGHAMEN , adv. vl. rmMmokmmm ,
raAircAMBMT. Librement. V. FranCy R.
FRANCHAMENT, adv. (frantchaméin) ;
Francamente , esp. port. Franchement, avec
franchise, librement, sincèrement. V. Franc,
Rad.
FRANGHIMAN, S. m. (frantchimân) ;
rsAMciMAii , rBAMcujioT. Ou douua d'abord ce
nom aux Français de delà de la Loire, qui
parlaient naturellement français , et ensuite
aux provinciaux qui affectent de parler cette
langue , et qui cherchent à imiter l'accent
parisien.
Éty. de l'ail, franch-many homme de
France. V. Franc, R.
FRANCHIBIANDEGEAR, v. n. (fraot-
chimandedjà),dl. faire le /ranrfttman, parier
le beau langage, prendre la prononciation du
Nord, et par ext. écorcher le français.
Ëty. de franchiman et de egear. Voj.
Franc, R.
FRANCHIPANA. S. f. (fraotchipàne) T
wMAMcmMPAMA. Françipana .ital. port. Fram-
chipan, esp. Franchipane, extrait sucré qu'on
obtient en faisant évaporer le lait au bais-
marie.
Ëty. de frangipane, espèce de parfuo,
inventé par le petit-GIs de JHulio Frangipemit
qui en apporta la mode en France , sou» 1»
règne de Catherine de Médicis.
FRANCHIR, V. a. (frantchir). Franchir,
sauter par-dessus , passer k travers, au-deli.
V. Saular, Trepassarei Franc, R.
FRANCHISA, S. f. (fraotchise); nu»-
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FRÀ
r. Pranehigîa et Fraii'
^ua • lui. Franguicia , esp. Franquia et
Franquesa^ port. Franquesa^ cat. Fran-
càwta, basse lat. Franchise, exemption , im-
munité; habitude ou action de dire sa pensée
MDS dé^isement. V. Frane^ R.
FRANGHISGOU , Nom d'homme , Voy.
Françoig; pour Français. Voy. Franees et
Franc f R.
FRANGHISPANA, Gare. V. Franchi-
pana,
FRANGILHOT, 8. m. (francillô) : raAN-
dOT. En style badin , le français, la langue
française, et iron. un français.
Élv. âefrança ou france$ • et de la term.
dépreciative ithot V. Franc, R.
FRANGII^HOT , OTTA , adj. ((jrancillô ,
ôte) , et impr. rmAncior. Epitbèle dont on
qualîGe les Français qui feignant ne pas en-
tendre le proven^l, ne parlent que français,
elle se prend ordmairement eu mauvaise part.
V. Franchiman et Franc, R.
FRANGILHOTAR. (francîlloutà) , et
FRANGILHOTEGEAR, V. n. (francil-
lOUtedjà ) ; rRA«CllJM>VTS«SAm , r»AIICIOOTA«.
Affecter de parler français lors même qu'on
ignore les premiers principes de cette langue.
Ety. de francUhot et de la term. egear , de
agere, faire le Francilhol, v. c. m. et Franc,
Rad.
FRANGIMAN, dl. V. Franchiman.
FRANGIIHANOBOEAR, Voy. Franchi-
mandegearel Franc, R.
FRANGIOT,s. et adj. (francié). Pronon-
ciation vicieuse de Francilhot , v. c. m. et
Franc, R.
FRANGISAR, V. a. (francisé); rmAmcm-
SAM. Francisare, basse lat. Franciser , don-
ner une terminaison ou une inflexion fran-
çaise k un mot d'une autre langue.
Ëty. de franctsel de t#ar, rendre français.
V. Franc, R.
FRANGISGA, s. f. vl. Francisque , arme
faite en façon de longue hache , dont se ser-
Taient les anciens Français. Clovis fendit, avec
sa francisque, la tête du soldat qui avait gar-
dé le vase deSoissons. Roquef. V. Franc,
Rad. ^
FRANG-iMAÇOUN, S. m. (fràn-maçéun),
et par corrup. wtjkmmA^vn, nioiAçomv. Franc-
macon, membre de la franc-maçonnerie.
FRÂnG-MAÇOUNARIA, s. f. (frân-ma-
founarie). Franc* maçonnerie , société qui ,
•riginairement avait quelques rapports avec
l'initiation des anciens, et qui, dans quelques
pays, s'occupe encore, dit-on , de la recher-
che du grand-œuvre : mais dont le but est
surtout d'établir entre ses membres des rela-
tions agréables.
Il parait que c'est aux Anglais que cette
institution est due.
£n franc-maçonnerie on nomme ùu on dit :
LOGE, l« lieu OM les francs •roacont ■'•wemblmit.
FRERE, «dnl q«ii «at macoo par rapport à a» a«tr« macoa*
MYSTÈRE on CÉLÉBRER LES MYSTÈRES , Vrnn^le»
è»é a^réwqwlta qn'IU obarrrtat.
LUMIÈRE. AVOIH VU LA, «'•Mafair MUffimama
»a^.
PROFANE, qnieoiMjiit n*aat pas mairoa.
FRÈRE VISITEUR, U om^ A'm^ lof e ip! tn visita ne
aatra.
VÉRÉRAIU, la présMMU ^ U kfa.
FRA
ORATEUR, ctlnt q«i inainUt las momfnm (rirm.
GRATID.MAITRE, la cher toamum à» timm laa log«.
IL PLEIJT, <{tMna il y a qiialqi*a probaa iam U la|«.
APPRENTI. e«loI q«l vient d'ètn hûûi,
COMPAGNON.
MAITRE, ealnl qni an a rccn les insifaas.
BARIL, la boatdlU.
POLDRE, la «io.
FRANÇOIS, nom d*homme (françôis);
rmjkmcn* , rmAacitcoii , cbois . cnouvr , mAM-
çovAfl. Francisco, ital. Francisco, esp. Fran-
çois.
Patr. Saint François, l'Eglise célèbre la
mémoire de 15 saints de ce nom.
Le 29 janvier, on chôme la fête de saint
François de Sales, évèque de Genève , mort à
Lyon, le 28 décembre 1622.
Le 2 ou 3 décembre, celle de saint Fran-
çois-Xavier, apôtre des Indes , mort le 2 dé-
cembre 1552.
FRANÇOI8A, nom de femme (françéise);
FKAMÇOOM, CBOitA, rSAHÇOIlASA. FranCdCa ,
ital. Françoise.
On honore sainte Françoise, dame ro-
maine , le 9 mars ; sainte Françoise d'Am-
boise. le 2S septembre , et sainte Françoise
Pollalion,le4août.
FRANGODLA, 8. f. (francôule) ; nuui-
cooLM, rsAMcouMo. Ffanco/tiii , port. Fran'
coli , cat. Francolin , esp. FraneoUno , îlal.
Francolin , francolin à collier roux , Perdiœ
francolinus, Lath. Tetrao franeolinus. Lin.
oiseau de l'ordre des Gallinacés et de la fa-
mille des Domestiques ou Aleclrides (ressem-
blant aux poules).
Ely. du lat. francolinus.
Cet oiseau habite la Crau d'Arles. La
femelle pond de huit à 12 oaufs. qu'elle
dépose dans un nid à terre ; sa chair est
des plus délicates.
FRANGOULIN, S. m. V. Francoula.
FRANÇOUN , nom de femme (françoun);
niAMtooir. Franceschina , ital. Fanchon, le
même que Françoise. V. Françoisa,
FRANGOONETA, nom de femme (fran-
çounéte) , 'dg. Dim. de Françoun, v. c. m.
Petite Françoise. Françouneta est le litre du
plus beau poëme de Jasmin.
FRANG-PARLAR , s. m. Franc-parler,
liberté de dire tout ce qu'on pense , A toun
franc-parlar.
FRANDOI.A, s. m. et f. (frondôle), d.
bas lim. Homme grand et mal bâti, femme
grande et malfaite. On le dit aussi de celui
qui conduit un mariage. V. Flougnard.
FRANEN. vl. En se brisant , e( rorp# li
vai franen. V. Frag, R.
FRANGEA, s. f. (fràndge); Frangia,
ital. Franja, esp. port. cat. Frange, tissu de
quelque fil que ce soit, d*où pendent des
filets, servant d'ornement.
Éty. du lat. fimbria, fait de frangere ^
brider, ou de l'ail, franzen, qui a la m. s.
Faire frangea , ÛAiier quelqu'un, le ca-
resser.
FRANGEAT, ADA, adj. et p. (frandjà,
àde). Frangé, ée, orné de franges.
Winckelmann fait observer qu'on ne voit
jamais de franges aux habits des femmes
grecques qui sont représentés dans les mo-
numents.
FRANGER, ▼. a. vl. wwuaimmm, rsAnnBR,
Fraàer, anc. esp. Fran-
FRA
283
gere,\i»\. Briser ^rompre, casser, séparer;
enfreindre, adoucir, fléchir.
Èty. du lat. f rangera V. Frag, R.
FRANGIBILITAT , s. f. vl. Frangibi-
lità, ital. Frangibilité, propriété des corps
frangibles ; fragilité. V. Prag, R.
FRANGIRIaB. IBLA, adj. vl. Frangi-
hle, esp. Frangivel, port. Frangibile^ ital.
Frangible, fragile. V. Frag, R.
FRANGnJOAR SE , V. r. (se frandgillà).
S'effiler comme de la frange. Gare.
FRANHADURA, s. f. vl. V. Franhêdura.
FRANHEOURA , S. f. vl. rsAimAmmA.
Fracture, rupture, viol. V. Frag, R.
FRANHEBIENT , S. m. et
FRANHEMENTA , .s. f. vl. Fraction,
fragment , morceau. V. Frag , R.
FRANHER, V. a. vl. Briser, violer.
V. Franger et Frag , R.
FRANQUE8A. s. f. vl. Franquesa , cat.
V. Franchisa et Franc , R.
FRANQUE8AS , S. f. pi. vl. FranquUas,
bas. lat. Les franchises dont une ville jouis-
sait. V. Franc , R.
FRANQUE88A , S. f. anc. béam. Fran-
chise. V. Franchisa et Franc, R.
FRANQDBTA, s. f. ( franquète ). Fran-
chise , liberté ; A la franqueta , a la bona
franqueta, è la fVanquelle . h la bonne fran-
quette : bonnement , franchement.
Éty. de franc, V. Franc , R.
FRANQUETAT, S. f. vl. V. Franchisa
et Franc, R. en d. vaud. faculté, liberté.
De poer farbeno mal H doné franquetai,
d. vaud. 1000.
FRANQOEZA.vl. Y. Franchisa, Fran-
quelat et franc , R.
FRANQUIR , V. a. vl. Affranchir. Voy.
Franc. R.
FRANQUOR , adj. comp. v! Plus franc »
meilleur. V. Franc , R.
FRAN8, s. m. vl. Brisement , l'actiofi de
briser . effort. V. Frag , R.
FRAN8AR, v. a. Vl. Briser. Y. Frag, R.
FRANSOUN, V. FrafifOMn.
FRANX. adj. vl. Libre. V. Franc, R.
FRAPAMENT, Y.Fra^ation.
FRAPAR SE, V. r. (frapà, se). Faire sur
son imagination une impression pénible,
causée ordinairement, par la crainte d'une
issue Cicheuse de la maladie dont on est
atteint.
Se frapa, il s'étonne, il s'effraye.
FRAPAR, T. a. vl. frappar^ anc. cat.
Frappare, ital. Frapper.
FRAPAT, ADA, adj. et p. (frapà, àde).
Etonné, effrayé.
FRAPATION , 8. f. (frapa(ié-n) ; r«AVAt-
•isir , raAvvAimrr , i«apatibii. EtOUnemeut ,
inquiétude qui résulte de la position fâcheuse
dans laquelle un malade se trouve; pusilla-
nimité.
Éty. de frapar, se, et de Um.
FRAPILBAR, v. a. (frapilhà). Friper,
efliler, gâter, froisser un habit.
FRAPILBAT. ADA, adj. et p. (frapilhà,
àde). Fripé, ée, gâté, effilé, chiffonné.
FRAPPAS , 8. f. pi. (fràpes) , d. bas lim.
On donne ce nom aux vieux arbres déchiiés,
dit Béron, qu'on trouve dans les bois.
FRAR. s. m. vl. nun. Frère. V. Fraifê
et Frai, R.
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284
FRA
FRAR, vl. V. Praire el Frai, R.
FRASA, dl. V. Fresa et Pi^ra«a.
FBASCAB , ▼. t. rmnêoum. Déchirer,
briser , fracasser , rompre. V. Franger et
Frag, R.
FRASCAT , ADA, adj. et p. tI. Déchiré,
brisé.
FRASGOU, Alt. de Flaecou, ▼. c. m.
Fraseo, port. V. Flaee, R.
FRASGOURET.AIt. de FlascoulH.w.
c. m. wmAMcown, Frasquinha , port. Voy.
Flcue, R.
FRASEI , s. m. vl. VBASBM. Fraise, orne-
méat, partie de l'armure.
FRA9IA, Dom de femme (frasie). Altér.
d'Euphrasie.
FRA8IR, vl. V. Farsir.
FRANT, adj. vl. iwAMn. Farcir.
F RAT, rsA», radical pris du hiiof rater,
fratrie, fralre , dérivé du grec <ppax^p
(phriter) , éol. pour tppixwp (phratôr) , de la
même tribu , camarade; d'où : fraiernitae,
fraternité ; fralridda, fratricide; fratemue,
fraternel.
De fraUrnue, parapoc. fratem; d'où :
Fratem-al, Fratern-el, ela , FraUmela-
ment, Fratem-itat, Caunrfratemitat, Fra-
tem4S'ar.
De fratrieida, par apoc. incompl. fratri^
eide: d'où : Fra, Frax, Frar,Fray.
De fratre^M, de frater, par la suppr. du
I et changement de a en at, fraire, frair;
d'où : Fraire , Frair-ae , Frair-aelre ,
Frai-egear^ Frair-ia, Af-frair-ar, Beau-
fraire , Coun-fraire , Coun-frairia , Af-
frair 'ii , Coun^frair-esea , Con-frayre ,
Cdttn-/ra<r-ta , Frair- enrol , Frair-oune.
^ FRATER, s. m. (fratèr). Mot burlesque,
tiré du lat. pour désigner un t>arbier. Voy.
Barbier, "
FRATERNAI., adj. vl. Fratemal, cat.
Voy.
FRATERNEL. ELA, adj. (fraternel,
«e) ; Fratemate, ital. Fraternal , esp. port,
cat. Fraternel , elle ; qui est propre à des frè-
res, tel qu'il convient entre des frères.
Éty. du lat./ralemui. V. Frai, R.
FRATERNELAMENT , adv. (^frater-
nèlamein) ; FraUUevolmente , ital. FraUr-
nalmente , esp. port. Fratemalment , cat.
Fraternellement, d'une manière , fraternelle.
fity. de /roIffiMfa et de ment. V. Frat .
Rad. '
FRATERNI8AR, f. n. (fraternisa);
FratemUar, port. Fraterniser, vivre d'une
manière fraternelle , vivre en frères. V. Frat,
Rad.
FRATERNTTAT , s. f . (fraternilâ) ; Fra-
temilà, ital. Fratemidad, esp. FraUmi-
dade, port. Fratemitat, cat. Fraternité. V.
Frairta,
Éty. du htfraUmitalie, gén. de frater-
nUoê. V. Frat, R.
FRATRB, vl. V. Fraire et Frat, R.
FRA11UGIDE, s. m. (fratricide); «a-
TBÎciBo. Fratricido, ital. esp. Fratrieidio,
port. Fratrieida, cat. Fratricide, crime de
celui qui tue son frère ou sa sœur; celui qui
eommet ce crime.
Ëty. du lat. fratrieida, fait de frater et de
ce^dii, meurtre du frère. V. Frat, R.
FRA
FRATOBL, s. m. vl. Nevea du côté du
frère, flis de frère.
Éty. du lat. fratuelis, m. s. V. Fraî, R.
FRATZ, AT8A, adj. et p. vl. Rompu, ue,
cassé, ée.
Éty. du lat. fraetue, aeta. V. Frag, R.
FRAU, adj. vl. Frau, cat. Caché, obscur,
adresse, fraude. V. Frauda et Fraud, R.
Éty. du lai. fraus, m. s.
FRAU . (fràou). Un des noms du frêne.
Gare. V. Fraieh et Frase , R.
FRAU, s. m. d. bas lim. et vl. wbav, non.
Terres abandonnées , terres vagues et en fri-
che. V. Garriga.
Éty. de la basse lat. froecue , friecum ; du
lat. frangere. V. Frag , R.
^^àO'qum^BmMt, d. lim. Eipr. prov.
pour dire ao hasard, à l'aveugle , sans ré-
flexion.
FRAUC, adj. vl. wmAvcM. Faible, lAche.
V. FlaCfK,
FRAUGA,s. f. (frâouque). V. Maeruea.
FRAUD , riBAii , radical pris du latin ,
fraue, /raicdt#, fraude, dérivé, suivant quel-
ques étymologistes, du grec fpx^co (phrazô) ,
parler , sous-entendu , insidieusement, d'où :
frodulentue, trompeur, fourbe.
De fraudie, par apoc. fraud, frau; d'où :
Frau,Fraud'a, Fraud-aire , Fraud-ar ,
Fraud-at. '
De frodulentus, par apoc. frodulent; d'où :
Fraudulent,enta, Fraudulenta-ment, Frau-
dut-^me,auea, Fraudulousa-ment, Fred-
ena.
FRAUDA , s. f. (fràoude) ; TMWAmiA.
Fraude, ital. esp. port. Frau, cat. Fraude,
tromperie cachée; action par laquelle on
soustrait à la connaissance des préposés ,
à la levée des droits , les choses qui y sont
sujettes.
Éty. du lat. fraudie, gén. de fraue, m. s.
V. Fraud, R.
FRAUDAIRE, ARELA. 8. (fraoudàtré,
arèle) ; Fraudatare, ital. Defraudador, esp.
Fraudador, port Fraudeur, euse, celui,
celle qui fraude.
Ëty. du lat. fraudator. V. Fraud, R.
FRAUDAMENT , S. m. vl. Frodamento,
ital. Fraude. '
FRAUDAR , V. a. (fraoudâ) ; noom ab ,
mmBAMATAM, «ABAM , wmwovgmM^Am, Fraudar,
cat. porU esp. anc. Fraudare, ital. Defrau*
dar, esp. Frauder, employer des moyens
obliques, pour frustrer quelqu'un de ce qui
lui ^appartient.
Ety. du lat. fraudare, de frauda et de
ar, faire de la fraude. V. Fraud, R.
Fraudar lou vin, frelater.
Fraudar leie drogae, sofistiquer.
Fraudar eoun naum, se donner un faux
nom.
FRAUDAT , ADA , adj. et p. (fraoudà,
âde) ; Fraudado , port. Fraudé, ée, frelaté,
sofisliqué.
Ëty. du lat fraudatue. V. Fraud, R.
FRAUDULENMEN, vl. V. Fraudulen-
tament.
FRAUDULENT, ENTA, a<y, vl. Frau-^
dulento, esp. port. Fraudulent, cat. Frau*
dolente, ital. Frauduleux , euse. V. Fraudu-
loue.
FRA
Ëty. du lat. framdul€nlm$,m. s. V. Fraud,
Rad.
FRAUDULENTAMENT, adv. vl. nukio-
cat Fraudulentamente, esp. port. J^Vaudi»*!
lentemente, ital. Frauduleniment , cat Frau-
duleusement V. Fraud, R.
FRAUDULOU8, OUiA, a^J. (fraoodu-
lous , ôuse); Fraudutoe, cat Fraudotente,
ital. Fraudulento, esp. port. Frauduleux,
euse, enclin à la fraude, fait avec fraude.
Éty. du lat. frauduloeue. V. Fraud, R.
FRAUDULOUSAMENT, âdv. (fraoodu-
lousaméin). Frauduleusement , avec fraude.
FRAUDUR, USA, s. (fraoudûr , use) ;
rsAOBAiM. Fraudeur, euse, celui , celle qui
fraude.
FRAUONOU8 , OU8A, adj. (fraougnôus,
éuse) , dl. Plein de crasse à la figure, Jasm.
V. Frougnae.
FRAULA , s. f. (fràoule). V. Fraga.
FRAUMA, s. f. (fràoume). Nom qu'on
donne , dans la Camargue, à Tarrocbe pour-
pier , Atriplew portulaandee , Lin. plante
de la fam. des Cbénopodées , qu'on trouve ,
sur toutes nos côtes maritimes, jusqu'à plu-
sieurs lieux dans les terres.
Ëty. M. Requien , qui a bien voulu nous
donner ce nom , ne nous en a pas fiii(
connaître Torigine.
FRAUMINAT , ADA , adj. et p. (fraou-
minà, àde), dl. Havi, brûlé, desséché; broui
par le brouillard , en parlant des feuilles des
arbres ; vermoulu , quand il s'agit da bois,
du fromage , etc. Sauv.
FRAUSIL, s.m. (firaousU), dl. Fretm,
rebut. Sauv.
FRAUT, vl. Pour fraude. V. Frauda.
FRAZINELA , S. f. (fraxinèle). V. Die-
tame-blanc.
FRAT, s. m. (fràl) , dg. Pour frère , Voy.
Fratre et Frat, R. pour frêne. V. Fraieee.
FRAT-fK , s. m. ( frà!-séc). Nom qu'on
donne, dans le département de la Drôme, au
kermès ou graine du kermès, qu'on nomma
aussi poueeet.
FRATET, s. m. (fraie), dg. Dim. éefiray,
petit frère.
FRATRAL, adj. vl. Fraternel. V. Frat,
Rad.
FRATRE8CHE , s. m. vl. Division des
biens entre frères, Freyreetriam eeu dm-
sionem, en basse lat.
FRATOUR, s. f. (freyéur). Frayeur,
crainte vive, épouvante.
FRAT8HE, vl. V. Fraiêêê et FraUe ,
Rad.
FRAT88E, dl. Frêne. V. Fraieee.
FRE
FRE, s. m. et mieux rmmm , vl. Fre , cat.
Frein, ligament bride, mors.
Éty. du lat. frenum.
FRE, s. f. et m. Pour froid. V. Fret et
Fred, R.
FREBE , d. béam. V. Febre.
FREBLE, EBLA, adj. vl. Faible, fragile.
V. Fleeh. R.
FREBOU8 , dg. Alt de Fehroue , v. c. m.
FREGANTAR, V. Frequentar.
FREGANTATION, V. FreçumUation.
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FRE
WWOBCU.y.Frtâ.
Labellaudière fait ce mot. ftm.
Za frecb, la fan, la #el
Per la gorgeo Varrapon^
FBECBAN, t. m. vl. Fressore. V. Tmm-
bada tiUvadeta. 8uppl. à Pellas.
niBCHAN, Gare. V. Gipas.
FRBCHELUT, adj. (frexelùt), dg. fri-
leux. V. Frigourauê.
FREGHEZIR, ▼. n. vl. Fléchir. Voy.
Fkch, R.
FREGHlERAi Gare. Y. Livadeta.
FRECHILHA ,8. f. ▼!. Friture.
Ély. du \ai,frigere, frire. V. Freg, R.
FRECHILHA8 , 8. f . ( fretcbilles ) , dl.
Une fressure d'agneau. V. Levadeta.
Éty. Dira, defraehan. V. Frag, R.
FRECHISA, ê,î. (fretchise). Baquet,
petite charrette sans ridelles, qui fait la bascu-
le à volonté et sur le devant de laquelle est
UD moulinet qui sert , par le moyen d'un ca-
ble , à charger et décharger les fardeaux; il
y a de petits baquets que des hommes trai-
uent, auxquels on donne particulièrement le
nom de freehisa,
FREGHiT, 8. m. (fretchi). Fer qui est
auprès de la charrue. Ach. ?
FRED 2 raio , niBio , nmi, rasi^ii , rasj ,
ran, radical pris du lat. frigusy froid,
dérivé du grec. ^tY^c( rhigos),ro. s. par
l'addition d'une/.
hefrigus^ par apoc. frig:d'oh: Frig-
tn$, Frigaur-oui, Frigour-un , Re-friger-
acio, Re-frigir-ar , Ri-frig-eri, Re-friger-
atiu.
De frig, par le changement de « en f , et de
g en d, frea; d'où : Fred^Frid-a, Refred-
iita-ment , En-frtdamtni , Freda-menl ,
Fred-ag , Fred-eluc, Fred-our, Fred-ura ,
En-fredrar , En-fred-at, Re-fred-ar.
Defredf par addition d'un i , ^retd; d'oà :
Fréta , Freid-or , Freid-ura , FreUs-ir ,
Fretw-ouf, Freiêsour-assa f Fr e#t-menl ,
Fref-tV.
De fred ou freg , par le changement de d
ou de g en eh, firech; d'où : Fnch, Freschre,
Fresch-eza, Fresch-our, Frese-un, Freêch-
ura , Frevol'Ue , Fresea-ment , FretC"
ada, Fresqu^egear^ Fresqu-eira, Freic-ar,
Fresqu-et , Fresqueir-out , Fres-^-exa ,
Frttquriira, Ra-fiête-ar , Ra-freêqu-ir ,
Fnsc-orf Frete-onry Freêc-ura^ Fiese-un^
Rê-frese-ada , Re-fretead-aur , Re-fres-
eadrMra , Rt-freic-agi , Re-fresc'-at , R$-
freBca-mtni, Re-frttc-ar , Re-fresch-ar, Re-
freêqu-eri, Re-fresqu-ir , Re-freek-issent .
De frig, par le changement de t en e, freg ;
d'où : Freg , Frege-ag , Frege-au , Re-freg-
or, Re-frege-ar , Re^rege-ament ^ Frege^
our, En^fregeouUU, Freige-ura, Es-fregù
ment y Freg-et-ims^ Fregewd-^n^ Fregeoul-
ni, A'fregeoul-U, Freg-it, Re-frege-at, Re-
freg^eri^ Frfjel'Uif Frej-wr, Re-freg^ir,
Frei'Or^ Freige-our.
FRED, 8. m. (fret) ; «m, ran, ha, bsb,
VMM , naiT, raa, vmca, wmmr. Freddo, itil.
Frto, esp. port. Fred, cat. Froid , la qualité
opposée à la chaleur, ce terme est relatif,
car toute température mfkieure k une aotre,
est le froid par rapport à cette autre. Yoy.
Glafû.
FRE
Éty. du lat. fHgns, m. s. V. Frtâ, R.
FRED, EDA, adj. (fret, éde); m
nmcmAj nm, ns0A. Freddo, iUl. FHo,
port. Fredj cat. Froid, oîde, qui a perdu sa
chaleur ou qui est à une température moins
élevée que nous ; fig. insensible , indolent.
Éty. du lat. frigiduiy da. V. Fred , R.
FRED, adv. Battre fred à quauqu*un,
battre froid à quelqu'un, le recevoir froide-
ment. V. Fr«tf,R.
FREDAMENT, adv. (fredamein); niB-
«BAMirr. Fredameni, cat. Freddamente,
ital. Friamente , esp. port. Froidement , de
manière qu'on est exposé au froid; d'une
manière froide, sèche, rude.
Éty. defreda et de ment. V. Fred, R.
FREDA8, s. m. (frèdàs); wwmamM. Augm.
de fred, grand froid ; 6g. d'une grande indif*
férence. V. Fred, R.
FREDELUG,dl. Fredolto,cat. Y. Enr
fregoulit, Frigouraus et Fred, R.
FREDENA, S. f. (fredéne). Fredaine,
folie de jeunesse, action qui y ressemble.
Ély. de la basse lat. fraudana, fait , selon
Ménage, de frauiJaudU, fraude. W.Fraud,
Rad.
FREDERIC, nom d'homme (frederic);
Frederieo, ital. esp. Frédéric.
L'Eglise honore six saints de ce nom , le 6
janvier, 3 mars, 27 avril, 8 mai, 18 juillet et
13 septembre.
FREDEZIR, V. n. vl. Refroidir, devenir
froid. V. Fred, R.
FREDOUN, s. m. (fredôun); vmdov.
Fredon . passage rapide et presque toujours
diatonique de plusieurs notes sur la même
syllabe.
Éty. Ce mot est une espèce d'onomatopée.
La paetouro lirù es ta janlio é poulido ,
Que s*enpo$eo tronba Joute la eapo det cet.
As fredous qu'elo fa sur un ayre noubel ,
La sereno de mar se troubario rahido,
Goudelin.
FREDOUNAMENT, 8. m. (fredonna-
Aein). Fredonnement, action de fredonner.
FREDOUNAR , v. a. (fredounâ) ; rnsov-
«MBAs. Fredonner, faire des fredons.
Ét^. du lat. fringulUre, chanter comme
les pinçons , ou de fredoun et de ar,
FREDOUNAR, dl. V. Estrucar.
FREDOUR , 8. f. (fredôu) ; mocoi» ,
mouBA , rasioBovB. Fredor, cat. anc. esp.
Freddore, ital. Froideur, qualité d'une
chose froide ; fig. sang-froid , air sérieux
et composé ; accueil froid, indiflerence; naï-
veté ; douleurs rhumatismales occasionnées
par le froid.
Ély. de frigoris.frigor, fredor, gén. de
frigus, froid. V. Fred , R.
FREDURA , V. Fredour et Fred , R.
FREG, rair, me, rai, radical pris du
latin frigere, frigo, frietum , frire, fncasser,
dérivé du grec «pp^Tti^ (phrugô), frire, griller,
rôtir.
De frigere, par àpoc. frig, et parle chan-
gement de i en e, freg ; d'où: Freg-ir, Fre-
gin-^ar, Fregin-ai, Freg-it,ida, Fregu-
ir, Fregid-ura, Fregn^r, Af-frege-oul-
ir,Af'fregeoul-it.
De frietum, par apoc. et sync da e, /rtl ;
FRE
285
4'oà : Frit'iera, FrU-ura, Af-freyd-ar ,
Af'freyd-aî.
De frietum , par apoc. de tum , frie ;
d'où: Frica-massea, Fri'and-eou,Frie'
assa , Fricass-ada , Fricass-ar , Frieass-
ai , Fricass-eya , Frieass-oun , Frieass-
un , Frie-ot , Fricotriar , Frtcot-ter , Frt-
eotcl-ar, Frteoue-ter, Frich-ura, Frire,
De frie , par suppr. du e, fri ; d'où :
Fri-and, Friand-isa, Af-fri-and-ar, Af-
friandiS'ir, Af-friandis-it , Fres-ign-at,
Frug-ir.
FREG, s. m. vl. Froid. V. Fred, R.
FREOADA, s. f. (firegàde), dl. Fregada,
cat. Fregamento, ital. Frôlement, léger
frottement.
Éty. de fregada, part, de fregar, frôler ;
de frieare. V. Fret, R.
FREOAIf , adj. vl. Peirafregal, meule,
pierre meulaire. V. Frétai.
FREGAMBNT, vl. Fregament , cat
V. Fretamentei Fret,K.
FREGAR , V. a. vl. raMUiia. Fregar, cat.
esp. Esfregar, port. Fregare, iUl. Frotter,
frotter légèrement , friser.
Éty. du lat. frieare, m. s. V. Fret, R.
FREOATA, s. f. (frégate); nuàSAVA.
Fregata • ital. Fragata , esp. port. cat.
Frégate, vaisseau de guerre léger, au-des-
sous de 60 canons.
Éty. de l'ital. fregata, ou du turc fargata,
m. 8.
FREGBA8, 8. m. (fredjàs), dl. Froid ,
sérieux, modéré, réservé, indmérent. Avril.
V. FredaseiFred, R.
FREOBAU , S. m. (fredjàoo) ; msiAv ,
nttJAo, ruvAv. Pierre froide , pierre dure»
caillou.
Éty. de freg, froid. V. Fred, R.
Les mineurs des B.-du-Rh. donnent le
nom de fregeau ou fregialau , au calcaire
marneux compacte, et celui de petra fregeau
au calcaire marneux molarite.
FREOELI7T, UDA, adj. (fredgelû, ùde),
dl. Froid, frileux. V. Frigourous et Fred,
Rad.
Per musas, volé peu quévaoutras.
Sou trop fregeludas las aoutras .
Et eounouisson pas prou Camour.
Rigaud.
FREGEODI.OUS , Fredulos , cat. V.
Frigourous et Fred , R.
FREOEODIiDN , 8. m. (fre<iyottiAo), d.
arl. nuaovmm. Le froid du frisson , le fris-
son de la fièvre.
Éty. de freg , froid , et du dim. oulun*
V. Fred,R.
Arou ay de fregeoulun amè d^estiramen.
Coye.
FREOEOULUT, s. m. (fredjoulû), m. s.
que Enfregoulit, Frigourous et Fred, R.
Et mau despieeh lou fregeoulut.
Favre.
FREOEOUR , V. Fredour et Fred , R.
FREOIDURA , vl. V. Frtttira et Freg,
Rad.
FREOIDURA, 8. f. vl. rncBUA. Fri-
ture.
Éty. du lat. frigere. Y. Freg, R.
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ogle
286
FRE
FRB€»NAR, v. a. (fredgiiiâ). Frire. Y.
Fregirei Freg, R.
Granda sartan per fregînar ,
Prin tamit per lamisar ,
Em'una mouHher degalhiera,
Boutoun Vhoustau à lalichiera. Prov.
FRBGINAT, ADA, adj. et p. (fredgîoà,
àde) ; iiQOfTiT A LA «AUTAii. Ffil , île; fricassé,
Éty. du lat. frietuê. V. Fr»g, R.
FREOm, V. a. (fredgir); nmom, nuMv»,
wamuaiAu. Friggere, ilal. Freir, esp. Frigir,
port. cat. Fricare, basse lat. Frire , faire
cuire daos la poêle avec de l'huile seule-
ment. V. Freg, R.
Ety. du lat. frigere, m. s.
FREOIR, V. n. d. bas lim. Refroidir»
froidir, on le dit des cadaTres qui se froidis-
sent. V. Refredar,
FREGIR, V. n. niBoniAa. Frémir, on le
dit du bruit pétillant de la graisse ou de
rhuile qui bout dans la pocle et qui imite
assezcelui de la pluie ; frétiller. Y. Freg, R.
Éty. C'est une onomatopée.
FREGIT, IDA, lA, adj. et p. (fredgi,
ide, ie). Frit, ite, cuit dans une poêle ,ou un
poêlon avec de l'huile.
Éty. du lat. frictus, Y. Freg, R.
Fregiiêe eme d'aigua , pour dire que
quelqu'un est dans la misère , qu'il n'a pas
de quoi frire.
FREGIT, IDA, adj. et p. d. bas lim.
Froidi. ie. V. Refredatei Fred, R.
FREGNAR , v. a. vl. rain. V. Fregir et
Freg, R.
FREGOORASSA , S. f. ( fregouràsse ).
Faguenas. Aub. V. Freisêourassa,
FREGAR, vl. Y. Fregar et Fret, R.
FREGUINAT, ADA, adj. et p. (fre-
guiné,àde). Mou, passé ; on le dit d'un foie
de mouton cuit quand il est molasse et pâteux.
Ach.
FREGUIR, d. béam. V. Fregir ei Freg,
Bad.
FREIAI«, adj. vl. nwAL, Friable, de
gr^.
Ëty. du lat. friahilis, m. s.
FREIGH. EICHA, adj. Aub. V. Fred.
rREIGHAMENT , Aub. V. Fredament.
FREIGHOUR, Aub. Y. Fredour.
FREICOT et
FRBICOnAR, Gare. Y. Fricot, Frico-
tiar et Freg, R.
FREIGOUTUR , Y. Fricotur et Freg ,
Rad.
FREID, EIDA, adj. vl. Froîd, oide. Y.
Fred, R.
FREIDOR. S. f. vl. nicjoa, vummvmA,
rmBjQBA. V. Fredour, Fredura et Fred,
Rad.
FREIDURA , S. f. vl. riuuimA. Fredura,
anc. caU Freidura, esp. Fredtftira , ital .
Froidure, froid. V. Fifrfoiiret Fred, R.
FREIGEOUR , Y. Fredour et Fred, R.
FREIGEURA, d. bns lim. ( freldzùrc ).
Froidure. V.Fr«^uiVraet Fred, R.
FREIOR, vl. Y. Freiour.
FRBIOR,s. f. vl. Froidure, fraîcheur.
Y. Fred et Fredour.
FREIS , adj. vl. Frais , gaillard.
FREISAR , vl. V. Frexar.
FREI9AR , Gare. V. Frisar et Prie, R.
FRE
FREISOUN , 8. m. (freisoun). Copeau.
Gare. Y. Hibans, Friioun et Frt#, R.
FREI88ET , Y. Tourtauriera.
FREI88ET , Quand il a pris tout son
accroissement. Y. VermUhoun.
FREI8SIR , V. n. vl. vMucai. Se refroidir,
se morfondre, languir. V. Fred^ R.
FREISSOUN y Y. Fri$$oun.
FREISSOUR et
FREISSOURA89A , 8. f. (fnssour et
freissouràsse) . dm. Y. Freecunei Fred, R.
FREIT , vl. Y. Freg et Fred.
FRETTOR, s. m. vl. Réfectoire.
FREJAL , vl. Y. Fregal.
FREJELUT, Jasm. Alt. de fregelut.
Y. Frigourous et Fredp R.
FREJOR, s. f. vl. Fraîcheur, froideur,
Y. Fred, R. et Fredour.
FREJOUIiUT, d. rouerg. Y. Frigou^
roufet Fred^ R.
FREJURA, vl. Y. Freidura.
FRELATAR, V. a. (frelata). Frelater,
falsifier.
FRELUQUET , Y. Farluauet.
FRE M, rKcir,riuM. radical pris du latin ,
fremere y fremo , frémir, dérivé du grec
^Éfxto (brémô), frémir, mugir, gronder,
par le cban fixement du 6 en ^ : ou de cppfddco
(phrissô) , frémir , frissonner.
De fremere, par apoc. frem , d'où : Frem-
ar, Frem-ir, Frem-isea-tnent.
De frem , par le changement de m en n ,
fren ; d'où : Fren-ision , Re-freni-ment ,
Re-fren-ir , Fren-isoun$.
De frem , par le changement de e en t :
Frtm.
De phrissô, par apoc. phriss . et par le
changement de ph en f,frus, d'où : Friei-
oun, Frun, F-fret, Éfredrat, Es-fray ,
Es'fray-ar , Et-fray-at , Es^fray-ous ,
Es-fred-ar, Farniss'ion.
FRESf , vl. Ferme, solide. Y. Ferme.
Éty. du lat. firmus, ou de ferm, par la
transposition de r. Y. Ftrm, R.
FREMA, s. f. (fréme) , d. prov. Femme.
Y. Femna , comme plus conforme à l'étymo-
logie.
Ëty. de femina. Y. Femn, R.
FREMA-GROS8A , S. f. Coupe- télé, jeu.
Avril. V. CMvaleta.
FREMAR, v.n. vl. Frémir, murmurer.
Y. Frémir.
Éty. du lat. /réméré. Y. Frem, R.
FREMAS , s. m. (fremâs) ,et
FREBIAS8A, s. f. (fremàsse): nioMttA,
nioHAff A. niKHATAfl. Augm. dc frcma, grosse
et l.iide femme.
Éty. de frema et de assa. Y. Femn, R.
FREMATAS, Augm. de Fremassa^ v.
cm.
FREBIETA , S. f. ( freméte). Dim. de
frema, petite femme, femmelette.
Éty. de frema et de eta. Y. Femn, R.
FREMETAT, dg. Pour fermeté, Yoy.
Fermetat et Ferm, R.
FREMI, s. f. Nom de la fourmi, dans la
Rourgogne. V. Fourmiga et Fourmig , R.
FREMILO • s. m. vl. Cotte de mailles.
FREMIN , s. m. (fremTn) , dg. Frémisse-
ment . Y . Fremissament.
FREMINAR, V. a. (fremioà). Chiffonner,
froisser. Y.FrW»R-
FRE
FRBMINAT , ADA, adj. et p. (flreniDâ,
àde). Froissé, l>ouchonné: vermoulu, maiigt
par les cirons, en pariant du fromage.
Ëty. de frion et de a(, ou du lat. flriaro^
réduire en poudre. Y. Frion, R.
FREBim, T. n. (frémir); ruMAs. Prtmir^
port. Fremire, ital. Fetemeeer, esp. Frémir,
être ému avec quelque espèce de tremble*
ment, par l'effet de la crainte , de l'horreur,
de la colère ou de quelqu'autre passion.
Éty. du lat. fremere, m. s. Y. Frem, R.
FREMISSAMENT. ruwwAnn, n»^
■n Fremtio, port. Y. i?e/'remmenlelJFrfM»
Rad.
FREMISÇIMEN, 8. m. ?1. Frémissement,
rugissement. Y. Frem, R.
FREMNA, s. f. Vl. Frange. Y. Frangea^
FREMOUNA, 8. f. (freméuoe), d. m.
nmfoiw. Petite femme. V. Femnousut et
Femn, R.
FREN, riBAGii, nuum , radical dérivé du
latin frenum , frein, mors, ce qui bride ; qui
retient; d'où : frenare, brider, mettre un
mors.
De frenum , par apoc. fren ; d'où : Jte-
fren-ar , A-frenar , Re-frennidor , Rt-
fren-<ilh, Re-frena-men.
De fren, par le changement de e en a, el
le mouillement de n, fragn et franh; d'où :
Re-franh-er, Re-fraigne-men, Re-franha-
men , Re-franh-er , Re^franc-ar , Ht*
frandr-es.
FREN, s. m. vl. rra. Fre , cat. Frenç ,
esp. ital. Freeo, port. Frein, bride, mors ; en
terme de grammaire, /res esapelatx cantuna
dictius freneia amb autraper ujustamen 4$
dosrr,eantuna dicUos fenit en r et Vautra
comensa per r. Leys d'Amor.
FRENADOR, S. m. vl. rsaïAuni. Qui
bride, qui met le frein, dompteur.
Éty. du lat. frenalor.
FRENAIRE, vl. Y. Frenador,
FRENAR, v. a. y\.Frenar, esp. Frt-r
nare, ital. Rrider, garnir, border.
Ëty. du lat. frenare, m. s.
FRENAT,adj. vl. rmiAn. Bordé, brodè^
galonné.
FRENDA, s. fém. (fréinde), dl. Fiente,
crotlin de brebis. Y. Feinta et Ftim« R.2.
FRENDIR, v. n. vl. Grincer, rugir.
Êty. 4u lat. fremire.
FRENEIAR, v. r. vl. wwmmmnAm. S'en-
chaîner, s'unir.
FRENEJAR , vl. Y. Frenetar.
FRENER, vl. y.Frenier.
FRENESIA. Frenesi, cat. Y. Phrenema.
FRENESOUN , s. f. (frenesôun). Fré-
missement, léger frisson.
FRENETEGA, s. f. (frenetègue) , dl.
Frénésie, rage, Y. PhreneHa; 6g. impa-
tience, démangeaison, envie démesurée:
Avia la frenetega, il brûlait d'impatience.
SauT.
FRENETIG, vl. Frenetic, cat. Y. Phrt-
netique.
FRENEZI, vl. Freneti, cat. esp. port et
FRENEZIA, vl. V. PhreneHa.
FRENIER, 8. m. vl. MBim. Freimtr ^
cat. Frenero, esp. FreiHro, port. FrsiMm,
ital. Fabricant de freins.
FRBNIR SB, V. r. d. bas 11m. S'élimer.
Y.BleHrte.
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Google
FRE
l*RBNtilON, niBmtiBir. V. RêfrenimefU
et Frein, R.
FRENISOUN8,8. f. pi. (frenisôiiDs) , d.
m. rAiMUHoii. Frémissemeots învoloDtaires,
firîfsons.
Ély. V. Frem, R.
FRENIT , IDA, tdj. ( frenl. ide) , d. bas
iim. Ëlimé, usé» à force d'être porté. Voy.
BUtU.
FREOL, v1. y. FrevoUi Fleeh, R.
FREOLTAT, ▼!. V. FrevoUat et Flech ,
Rad.
FREOmLE , EOUI.A, adj. (freéulé,
éoule), dl. Fréle, fragile, faible, peu assuré.
V. Teoune, Sauv. elFrag , R.
FREQUEMMENT, adv. (frequemmein);
wwmqvAmmamT. FreguenUtnenU, ilal. esp.port.
FrecuifUmentf cat. Fréquemment, très-sou-
vent.
Éty. Dïipourfrefueniament.Y. Fréquent^
Rad.
PREQUENÇA, S. f. ( frequeince ) ; rmi-
«oAMf A. Frequenxa , ilal. Frequeneia , esp.
port. cat. Fréquence, réitération, répétition
qui se fait souvent.
Ély. du lat. frequentia^ m. s. V. FrequeiU,
Rad.
FREQUENT, radical pris du lat. fre-
guentU, gén. ûefrequem, fréquent, qui arri-
ve souvent , Vossius fait dériver ce mot de
fraxalor, qui fait le guet, la patrouille ;d*où:
fraœare, garder, faire souvent des tournées.
De frequentis , par apoc. fréquent ;(ïoii :
Fréquent, Frequenl-a , Frequenta-ment , et
par sync. Fréquemment, Fréquent ar, Fre-
quent-at, Frequent-alion, Frequenç-a, Fre-
quent'Oiif,
FREQUENT, ENTA , adj. (frequan,
ânte); rBBQVAMT. Fraquente, ital. esp. port.
Freeuènt, cal. Fréquent , ente ; qui arrive
souvent, qui bal plus souvent que dans l'état
naturel, en parlant du pouls.
Éty. du lat. frequentis, gén. de frequene,
V. Fréquent, R.
FREQUENTAGIO , vl. Frecuentacià ,
cat. V. Fréquentation.
FREQUENTAR, V. a. (frequantà) ; ram-
^AVTAB, niBCAiiTAB. Frequentore, ital. Fre^
quentat , esp. port. cat. Fréquenter , visiter
souvent une personne, aller souvent dans un
lieu, courtiser.
Éty. du lat. frequentare , m, b. V. Frs-
quent, R.
FREQUENTAR SE , v. r. Se fréquen-
ter, se voir souvent, se faire la cour.
FREQUENTAT, ADA, adj. et p. (fre-
quanlà,àde); r^sgoARTAT. Fréquenté, ée;
visité souvent, en pariant des lieux, des foires.
Ély. V. Fréquent, R.
FREQUENTATIF, IVA,adj. (fréquen-
tatif, ive); Fréquentative, ital. esp. port.
Frequentatiu, cat. Fréquentatif, ive, verbe,
prép. qui marque la répétition de l'action.
Ety. du lat. frequentaiivus, m. s. V. Fré-
quent, R.
FREQUENTATIO , vl. V.
FREQUENTATION, s. f. (frequanta-
lie-n) ; movAUTATmi. Prequentazione , ital.
Frequentaeion , esp. Frequentaçao , port.
Frequentaeià , cat. Fréquentation, commu-
nication fréquente avec quelqu'un, usage fré-
quent des sacrements; kaison amoureuse.
FRE
Éty. du lat. frequentationis, gén. de /Vf -
quentalio. V. Fréquent, R.
FREQUENTATIU, IVA, adj. vl. FVe-
cuentaliu, iva, cat. V. Fréquentatif.
FRERE, V.Fraire.
FRERIBCA , S. f. vL Y. Ferrenea.
FRERIBNG, ENGA, adj. vl. rasuM ,
BCA. Defer, qui est de fer : Porto /meiica
ouferieca , porte de fer.
Éty. du ial.ferreus. V. Ferr, R.
FRERO,s. m. (frère). Frère, religieux
qui n'est pas prêtre. V. Frat, R.
Far f rêva, se taire, laisser parler un autre.
FRES, s. m. pi. (frès) ; rsssct. Frais, dé-
pends d'un procès , dépense en général , ce
qu'il en coi^e pour une avarie , pour un dé-
gât, etc.
Éty. du lat. fraclui, dans le sens de dé-
pense forcée, de ruiné. V. Frag, R.
Fractœ ree, affaires ruinées.
FauS'frei, faux-frais, les dépenses qui
n'entrent point en taxe et qui ne sont pas
remboursées.
FRES, s. m. vl. Frein, frange, bordure.
FRESA, s. f. (frèse) , dl. oalha. Embon-
point, bonne mine; en slyl. populaire, trogne,
frimouee. Sauv.
Éty. de rital. fregio, ornement.
FRESA , s. f. (frèse) : MoorA , ammwa ,
MAJoorA, HOJorA. Fraise, fruit du fraisier.
Éty. du lat. fraga, de fragare, à cause de
la bonne odeur que ce fruit répand ; d'où :
frage, en vieux français.
En 1661, l'auteur du Jardinier Français,
faisait mention de quatre espèces de fraises,
les rouges, les blanches, les petites rouges
des bois et les caprones ; 4 ans après, Merlet
en comptait six ; en 1766, on en connaissait
dix.
FRESA, s. f. niBZA. Par ce mot on dési-
gne, dans plusieurs contrées de la Provence,
l'augmentation d'appétit qu'on remarque
chez les vers à sole , à l'approche de la mue,
la briffe. On nomme petite /reze, pichotafre-
sa, celle qui précède les quatre premiers
âges, et grande freze , celle qui se manifeste
avant le cinquième.
Éty. du languedocien fressa , zèle, ardeur,
grand empressement.
FRESA , s. f. Fraise , ornement du cou ,
plissé et empesé ; vl. galon.
Cet ornement fut imaginé pour cacher une
cicatrice qu'Henri il avait au cou.
Éty. du grec <ppajjeiv (phrasséin), défen-
dre, ou du celt. /ra#, ou de l'ital./reyto, orne-
ment.
FRESA-DB-TBDBoo , s. f. nmiB-Mc. FraS'
#(i, basse lat. Ris de veau.
Ély. A cause de sa ressemblance avec
l'ornement de ce nom.
FRESA-Ba-HAtnii, dl. Collier de malin.
FRESAGA, s. f. (frezàque). Selon M . d'An-
selme , c'est un des noms de l'effraie. Voy.
BtùU'VolL
Éty. A cause de l'espèce de fraise que cet
oiseau porte autour de ses yeux.
FRESADURA, vl. V. Frezadura.
FRESAR , d. bas Iim. Fresar , cat. Pour
friser, V. Frisar ; pour battre, V. Battre.
FRESAS, s. f. pl.(frè8es),dl.
Fèves écossées. Douj.
FRE
287
FRBSAUD , nom d'homme (fresàou) ;
Frodoatd.
Éty. de Saint Frodoald , évéque de Mende ,
où il fut martyrisé . et dont on honore la mé-
moire le 13 septembre.
FRESG, s. m. (fresq). Frais, froid agréa-
ble , fraîcheur.
Éty. V. le mol précédent et Fred , R.
FRESG , SGA , adj. En term. de marine ,
frais , che , adj. dont on se sert pour expri-
mer les divers degrés de force des vents.
Cest ainsi qu'un dit :
Un vent frais , pour un vent médiocre.
Bon frais , bouen frese , le meilleur vent ,
vent pour voyager.
Petit frais , pour vent qui tient le milieu
entre le calme et le vent frais.
Grand frais , pour vent qui commence à
forcer et qui oblige de serrer les voiles hau-
tes.
FRESG , ESCA , adj. (frés , ésq[ue) ; Près-
c^«, basse lat. Prescn.eap. port. ital. Frais,
fraîche , qui tempère l'excès de la chaleur par
un froid modéré ; récent , qui n'est pas sale ;
sain, i-obuste, bien portant, neuf.
Ëty. de frescum, formé de frigeo,^o\ï
les Italiens ont fait fresco , les Provençaux
frese, et les Allemands frisq. V. Fretf , R.
Siou frese , sto fresco, iia\. expr. iig. pour
dire je suis dans l'embarras.
FRESGA , s. f. (fresque). Fresque , sorte
de peinture qui se fait avec des couleurs dé-
trempées dans l'eau , qu'on applique sur un
enduit de mortier assez frais pour être péné-
tré.^
Éty. de l'ilal. freseo. V. Fred , R.
En 1020 , les Italiens commencent à con*
naître la fresque.
En 1813, Invention d'un procédé pour
enlever les fresques de dessus les murs , par
le moyen de l'aspiration.
En 1821 , Slephano Barezzi , de Milan ,
découvre un nouveau moyen d'enlever les
fresques, sans les endommager.
FRESGADA , s. f. (frescàde) , d. bas Iim.
Vialle dit que la différence qu'il y a entre
fresehura et freseada , c'est que le matin oa
se promène à la fresehura , et que le soir
on prend ta freseada. V. Fred , R.
FRESGAIRE, S. m. (frescâïré). Hdileiir.
V. Hâtant.
FRESGABffiNT , adv. ( f rescamein ) ,
Frescamente, ital. Frescament, esp. port.
Fraîchement . au frais , récemment.
Ëly. de fresca et de ment. V. Fred , R.
FRESGAR,dg. V. Refresear ei Fred ,
Rad.
FRESGHE , ESCRA , d. bas Itm. Voy.
Fresquetei Fred,R.
FRESGHEZA , S. f. vl. Fraîcheur. Voy.
Frescour, Fresquiera, Frese et Fred, R.
FRESGHOUR, S. f. d. bas Iim. Près-
cor, cat. Fraîcheur. V. Fredour et Fred,
Rad.
FRESGHUN , d. bas Iim. V. Freseun et
Fred,R.
FRESGHURA, 8. f. d. bas Iim. V. Fre-
dour et Fred , R.
FRESGOR, vl. Freseor, cat. Fraîcheur.
V. Frescour et Fred , R.
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288
FRE
FRE8GO0B,8. f. (rrescôiir) ;
Frescura , iul. esp. port. Fresear , cal.
Fraîcheur, frais agréable; froiidear, froid,
V. Fretquiira et Fred , R. humidité de
l'aîr ou de la terre.
FRE8GUM, s. m. ?1. Fraîcheur, froidure.
T. Fffd.R.
FRESGIIMAT, S. m. (frescumâ) , dl.
\. FrescuneiFrid,n.
FRE8GUN , 8. f. (frescOo) ; wmÊMcvmAr ,
rBBistovm, nttisMNmAttA, mscaoïi. Odeur
ou goât de viande fraîche ou de boucherie;
odeur de graisse.
Éty. de freiCj frais , et de un. V. Fred,
Rad.
Sente lou freeeun ou la freiaourassa ,
il sent la viande fraîche.
Aima pas lou freeeun , il n'aime pas la
viande fraîche.
FRESCURA, dl. Freeeura, cat. Fraî-
cheur. V. Fresquiera.
Éty. de rilal. freeeura, m. s. V. Fred, R,
FRBSE , s. m. ?I. Frêne. V. Fraisée et
FraUs, U.
PRE8I, adj. vl. Frais. V. Frese et Fred,
Rad.
FRESIGOnUER, Gare. V. Falabre^
Sfuier.
FRESIGOULOUN , Gare. Y. Fabri-
goeCCa.
FRE8IER , s. m. (frésié) : niAffom , ma-
joomui. Fragaria , port. Fraisier ou frai-
sier commun , Fragaria vetca. Lin. plante
de la fam. des Rosacées, connue dans presque
tous les bolMe la H.-Prov. V. Gar. Fra-
garia, p. 1^9.
Éty. du lai. fragaria, formé de fragrare,
k cause de l'odeur agréable que les fraises
répandent.
FRESIER-FBR, s. m. Quinte-feuille,
Avril. V. Fraga.
FRE8IER-SAUVACH5 , 9. m. rutim-
wwm. Nom languedocien de la quinte-feuille.
V. Fraga,
FRE8IONAT, s. m. (fresîgnâ) . d. bas
lim. Ragoût qu'on fait, dans les campagnes,
avec des foies, des poumons de mouton, de
brebb et du pain de froment coupés menu.
Ety. fresignat, a la m. s. que fregii, et
signifle friture. V. Freg, R.
FRRgnifRNT , s. m. (fresiméin) , dl.
Frissonnement. V. Fred, R.
FREMNOU8, OUSA, OUA, adj. (fre-
sinous, éuse, 6ue). Friable. Gast.
FRE8IR, V. n. (fresir), d|. Frissonner.
V. Fred, R.
FRE»Q,vl.V.Frw.
FRE8QUEGEAR, v. n. (fresquedjâ). dl.
Reverdir, être verdoyant, prendre de la fraî-
cheur.
Ety. de frese et de egear, se faire frais ,
devenir frais. V. Fred, R.
FRESQUEIRA , s. f. vl. Lieu frais ,
herbe, gazon. V. Fred, R.
FRE8QUEIROUS, OUSA, OUA, adj.
(fresqueirôus , ôuse, eue). Frais, où l'on
respire la fraîcheur.
Ely. de freseour , fraîcheur , et de la
term. ou#, de la nature de. V. Fred, R.
El (Um bord ftnqutirout doua Rom tt do Dw«i^«
IMoul.
FRE
rRESQUBT . ETA , a^j. (fresque, ète);
rasMMs, M««on. Freequel, cat. Dim. oe
frese, freeta, un peu frais , on le dit du
temps , de l*eau, etc., d'une frakbeur agiéa-
ble. V. Fred, R.
FRE8QUBT, ETA, adj. (fresque, ète).
Fig. vi4 éveillé : Ee fresquei, il n'a pas grand
chose.
Ély. de frese, et du dim. el, eta. Y. Fred,
Rad.
FRE8QUETA, S. f. (fresquéte). Fris-
quette, châssis plat, de fer, garni de carton,
qu'on découpe pour conserver les blancs en
imprimant.
FRESQUETA , S. f. (fresqnéle). Frai-
cheur. V. Fresquiera et Fred , R.
FRESQUETA , s. f.
FRBSQUETIN , et
FRBSQUETOUN, 8. m. nus^oiro. Fre-
luquet, léger, évaporé.
FRBSQUEZA, S. f. vl. Fraîcheur. V.
Fred, R.
FRESQUIERA, 8. f. (fresquière) ; ran-
GMxmA, rasMOVR, rwmBqïiwTA, rmmDovm, mt-
cvuA. Frescura , ilal esp. port. Fraîcheur,
froid, froid tempéré et non incommode,
froidure , humidité de la terre.
Ély. de frese et de iera, V. Fred , R.
FRESQUIEROUS , Garc. adj. Froid,
frais, humide.
FRESQUIN , s. m. (fresquîn) ; entrai ,
wuMMQvmm, fAiims^oDi. Frusquin , bien vail-
lant d'une personne: tout ce qu'elle possède:
A mangeât tout eoun san fresquin, il a
perdu ou mangé tout son frusqnin.
FRESSA, s. f. vl. Fre##a, cat. Frexa,
esp. Trace.
Las fressas de las beslias,
Ëluc. de las prop.
FRESSA . s. f. (frèsse), dl. Zèle , ardeur,
grand empressement. Sauv.
Éty. Ce mot parait être une altér. de
pressa,
FRESSA, s. f. (frèsse). M. Avril, qui
donne ce mot comme particulier aux B.-Alpes,
le définit ainsi : « Clayonnage , assemblage
fait avec des pieux et des branches d'arbres
en forme de claies , pour soutenir des terres
et les empêcher de s'ébouler ; palée pour
former une digue. »
FRESSOS , adj. vl. Continuel , perpétuel ;
persévérant , soigneux.
FREST, s. m. vl. Comble , sommet,
faite , extrémité supérieure d'un bâtiment.
V. Cresta et Cresten.
FRESTEL , s. m. vl. Flûte à sept tuyaux
collés ensemble et coupés en forme d'orgue.
Il parait que c'est la syrinx des latins.
FRESTELAR , v. n. vl. Jouer de la flûte,
flûter , sonner du fifre.
Ély. de frestel et de ar , jouer du Frestel,
V. c. m.
FRESTINAR, V. a. ( frestiné ) , d. bas
lim. Fouiller , chercher dans les poches.
V. Fouillar.
FRESIA, 8. f. vl. Fraise , fressure. Voy.
Fresa de vedeou.
FRET , raicT , radical pris du latin fri-
eare, frieo, frictum, frotter, que Nume-
sius fait dériver du grec «l'c^x^* (psôchô),
broyer , briser , frotter, d'où ; fricUo , fric-
tion.
FRE
De/rtears , on plutôt de frieêum^ par
apoc./We( ; d'où : Frie-aud ; parsoppr. du e
et changement de i eu e , fret ; d'on : Fret-
ar , Fretrat , Fréta- fanga , FreUada , Frei^
adie, Fret-adour , Fret-agi , Fret-aire ,
Freta-ment, Fret-ùul^ts. Fret-oun.
De frietUmis , gén. de frictio , par apoc.
friction, d'où : Friction.
De fret , par le changement du t en or ,
freg; d'où: Freg^ar ^ Freg-ada^Fri-ar.
rBET,\. Fred.
FRET , s. m. (fré) ; MwwmmwAm*mv. Fre^
tamento et Frète , port. Freetagium, basse
lat. Fret , louage d'un vaisseau pour aller
sur mer, droil par tonneau sur chaque vais-
seau.
Éty. du lat. fretum , détroit, bras de mer,
la mer même , selon Nicot.
Dérivés : AJfretament, Affretar, Affrétât »
Affretur,
FRETA , s. f. (frète) ; Frette , lien de fer»
pour empêcher les moyeux de roue d'écar-
ter.
Éty. du lat. frétas, appuyé , soutenu.
FRETA , s. f. d. bas lim. Hàle , promp-
titude : Es vengui en fréta, il est venu en
hâte : Loue ai boulats en fréta, je les ai mis
en train.
Êty. du lat. fretum , fretus, feu de la jeu-
nesse, promptitude.
FRETA, s. f. Pesé de la Fréta, petits
pois qu'on dégosse (écale) , pour les man-
ger verts. Garc.
Éty. Parce qu'on les apporte de Laffrei ,
près de La Mure , Isère.
FRETA , s. f. dl. Chiquenaude. Y. Chiea.
FRETA-r AIWA , S. m. ( fréte-fàngue ) ;
nuBTA-rAiiGBA. Décrotlolre , brosse pour dé-
crotter les souliers.
Éty. de fretar et de fange. V. Fret, R.
FRETADA, S. f. (freUde). Volée do
coups : Van dounat una bona fretada , on
lui a donné une bonne volée ; action de
frotter le linge, frottage, le travail de celiû
qui frotte.
Éty. de fretar et de ada. Y. Fret, R.
FRETADIfl , s. m. (freUdis). Froltemcol
et non pas froitement.
Éty. de fret , R. et de adie.
FRETADOUR, s. m (fretadéu) ; nwronu
Frottoir , linge qui sert à frotter , i essuyer
les rasoirs, etc. pour lavette. V. Tourehoun.
Êty. de fret et de la term. Adour, v. c. m.
qui frotte ou qui sert à frotter. Y. Fres, R.
FRETADOUR , S. m. coot t avbooii. Nom
qu'on donne aux prèles, parce qu'on s'en sert
pour frotter la vaisselle. V. Coussauda et
Frel,R.
FRETAOI, s. m. (fretàdgi); m*A»A,
nsTAf». Frottage , travail de celui qui frotte.
Ely. de Fret, R. de fretar et de agi. Yoy.
Frel,R.
FRETAIRE, USA, s. (fretàlré^ ûse);
rasTOR. Frotteur, euse ; celui , celle qui frotle
les^planchers, qui en fait métier.
Ely. de fretar et de aire. Y. Fret, R.
FRETABIBNT, S. m. (frettameia): Fre^
gamento, ilal. cat. Fregamiento, esp. Frot-
tement, résistance qu'un corps éprouve à
glisser sur un autre , oe qui dépend de l'iné-
galité des surfaces et de It force de pressUm.
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FRE
tlj. de frtlar et île la term. wfiif . Y. FrH,
Rad.
Per8onDe,afaDtAmontOD8(XVnB« siècle),
ne s'était occupé d'une manière particulière
des lois du frottement.
FBETAR, V. a. (fréta); Frolar et Flo-
tar, esp. Fretare, basse lat. Frotter, passer
la main, ou un linge, à plusieurs reprises, sur
un corps quelconque, soit pour le polir, pour
ressuyer ou pour en enle?er la poussière;
oindre , enduire ; fig. battre quelqu'un, lui
gagner son argent au jeu.
l5ty. du lat. fricare. V. Frel,R.
Fretar una roda, embattre une roue.
Frelar leis souliers ^ décrotter.
Fretar Um de»sus Sun veisseou^ gereler»
Fretar quauqu'un^ peloter, battre quel-
qu'un.
FRETAa SE , V. r. (frété se). Se faire des
frictions avec un médicament; avoir ï faire,
fréquenter : Si freto eme la fiour-de-lys ,
Gros, il fréquente la noblesse. V. Fret,
Rad.
FRETAS, S. f. pi. (frètes). Faire seis
frétas, expr. prov. faire ses orges, mettre du
foin dans ses bottes.
FRETAT, ADA, adj. et p. maiuiat,
AOBMBAT. Bien battu, ue; rosse; frotté.
FRETAT, ADA, adj. et p. (fréta, àde).
Frotté, ée; fig. matois, fin, rusé.
Éty. def*rf<,R. etdeal.
Et per vous dire la vertai,
Feri lou tour d'un fin frétât.
Trad. de Virg.
FRETIGNOUS, OUSA, a4j. M. Avril
qui donne ce mot , renvoie à fetignous , qui
manque. V. Fretinous.
FRETII«HOUS,dl. et d. bas Km. Y.
Firoulet.
FRETINOUS, OUSA, OUA, adj.(fre-
tinéus, éuse, ôue), dg. Misérable, mesquin.
Dm UDchat, d dlgocc 7 «p'hb hctoan J«uMjr 1«mo.
fcatin U (ratimiuê ?
firrgeyret.
fRETISSA, s. f. (fretlsse) , d. lim. Pain
bis/rotté avec de rail.
Ély. de fretar et de issa, chose frottée;
c'est une altér de fretadissa. Y. Fret, R.
FRETOUIiETS, S. m. pi. (fretoulês);
rmcTovASTf. Y. Brisetas,
Ëty. Parce qu'on les fait en frottant la pâte
sur une table. V. Fret, R.
FRETOUN , s. m. (fretéun) , d. bas lim.
En général, outil , lin^^edont on se sert pour
nettoyer, polir; frottoir ; maison entend plus
particulièrement par fretoun, une petite bros-
se dont on se sert pour se brosser la tête ou
pour nettoyer les peignes. Béron.
Êty. de Fret, R. de/rdar et du dim. oun,
FRETOUNIAR, V. a. et n. (fretounià).
Frotter légèrement.
FRETRESCA, 8. et adj. f. (fretrésque).
Capucine, espèce de figue. Gare.
FREUL, vl. Y. Frevol et Flech, R.
FREULEZA, vl. Y. FrevoUxa et Flech,
Rad.
FREUU[R,vl. Y. FrevoHr et F/wfc. R.
FREUS, s. m. (freiis). Un des noms de
l'eiTraie. Y. Beou^VolU
FREVOI<,OI«A, adj. vl. niBOL,niBv&.
• Frevol, anc. cal. Frivolo, esp. port. ital.
TOlf . \U
FFŒ
Faible^ frivole, fragile, firèie, infirme, pan-
vre, misérable.
Éty. du lat. frivolus. Y. Fleek, R.
FREVOIiAR, vl. Y. Frevotir et FUch,
Rad.
FREVOLEZA.s. f. vl. niBVLBSA. Frivù-
lesxa, ital. Faiblesse, fragilité , frivolité , in-
firmité. Y. F/ec/i,R.
FREVOLHIR, vl. Y. Frevolir et Flech,
Rad.
FREVOLIR, T. a. et n. vl. rmouna,
racvoLBiA, nuBuum, rmwwoMjkm* Faiblir, affai-
blir. Y. FZ«c/i, R.
FREVOLMEN . et
FREVOLlfENT,adv. vl. Frivolamente,
ital. Frivolement, faiblement. Y. Flech, R.
FREVOLTAT , 8. f. vl. rnoLTAT. Fri-
volité , fragilité , faiblesse. Y. Flech , R,
et Frivolitas,
FREVOIâUG, adj. vl. Frileux. Y. Fred,
Bad.
FREVOUaR , vl. Y. Frevolir et Flech,
Rad.
FRET , Gare. Froid. Y. Fred.
FRETAMENT, Garc. Y. Fredawunt.
FRETAU, Garc. Y. Fregeau.
FRETD , ETDA, adj. d. vaud. Y. Fred,
Rad.
FRETDOR , vl. Y. Freidor.
FRETDORA, vl. Y. Freidura.
FRETODR , Garc. Y. Fredour.
FRETRIA, dg. Alt. de Frairia, v. c. m.
FRETSS, ETSSA, adj. vl. Frais, fraîche,
non salé.
FRETURA , Garc. Y. Frediera.
FREZADOR, s. m. vl. Frezad^ir, anc.
esp. Qui suit la trace, fressa, agile, leste.
FREZADURA, s. f. vl. nmAstomA. Fre-
giatura, ital. Broderie, fraise.
Êty. de l'ital. fregio , ornement.
FREZAR, V. a. vl. muAs. Broder, ga-
lonner, fraiser.
Éty. de l'ital. fregiare, embellir, orner.
FREZEL , s. m. vl. Gorgerin.
FREZnjaUkR , V. n. vl. Frétiller.
Ëty. du lat. fretum, grains, et fig. choses
menues , petit mouvement.
FREZIR, V. n. vl. Fregir, cat. Fretr.
esp. Frigir , port. Friggere, ital. Refroidir,
frissonner.
Éty. du lat. frigere,m. s. Y. Fred, R.
FRI
FRI, vl. Je frissonne.
FRIAR , V. n. d. bas lim. Frayer , Y.
Orougnar et Fret , R. pour fréquenter.
Y. Trevar.
FRIC, adj. vl. Jeune.
FRICAGIO , vl. Y. Friction et FrH, R.
FRICAMASSEA , S. f. (fricamassée) , d.
bas lim. Kagoût composé de plusieurs es-
pèces de mets.
Êty. du lat. frictura , inusité, fait de
frictus, frit. Y. Freg , R.
FRIGANDEOU , S. m. (fricandèou) ; rni-
cAnso. Frieandé, port. Fricandeau, on nom-
me ainsi des tranches de veau lardées, parce
qu'on les fricassait originairement dans la
poêle.
On assure que nous devons ce mets aux
FRI
289
Orientaux, croyance queM. Bercbœx à con
sacrée dans ces vers de la gastronomie.
Et Uê Oikntanz , ploa Mvanto otOâtâtt ,
En milMgMnt Icun mMs 4'n* façoa hohtcIU ,
Dm frmaim fnemnJtmiuc aounâNM lt a
Éty. de frietus, frit. Y. Freg, R.
FRIGANDEOUS, s. m. dl. DescailletUs,
espèce de godiveau fait avec la fressure de
porc hachée menu, etc. Sauv. Y. Caijiefa.
FRIGASSA , s. f. (fricasse) ; rncAMAOA ,
nncASf AIMA , rwcAMBTA. Frieassea , ital.
Fricasea, esp. Fricassè , port. Frieasse,
cat. Fricassée, viande ou mets cuits promp-
tement dans une poêle, une easserolle ou
un chaudron, et assaisonnés avec de l'huile,
du beurre ou de la graisse.
Éty. Frisatura , inus. de frisus , frit ,
fricassè. Y. Freg, R.
FRIGASSADA, Y. Frieassa.
FRIGASSAIRE , s. m. (fricassàiré) ; rm-
cAstu». Gourmand, gros mangeur, mauvais
cuisinier.
Fricasseur, en français, ne désigne qu'un
faiseur de fricassées, et un mauvais cuismier.
FRIGASSALHA , Garc. Y. Frieassa.
FRIGASSAR, v. a. (fricassà); »a»bia>,
vADBSBOBAs. Fricssser, faire cuire dans une
poêle, une easserolle, etc., de la viande coupée
par morceaux ; frire , accommoder les mets ;
manger son bien en folles dépenses.
Éty. de frieassa et de ar, Y. Freg, R.
FRIGASSAT, ADA, adj. et p. (fricassà,
àde) ; vadbhat. Fricassè, ée, mis en uîcassée;
fig. confit, mort: La doulour nous frieassa.
Êty. de frieassa et de at. Y. Freg, R.
FRIGA8SETA, d. m. Fressure de co-
chon , on comprend sous ce nom , le foie , le
mou et la rate. Y. Frieassa et Freg, R.
FRIGASSOUN, OUNA, S. d. bas Nm.
m. s. que Fichassoun, v. c. m.
FRIGASSDN, s. m. (fricassiïn), dl. Fri-
cassée, mets ft-icassés ou en ragoût.
Éty. ûefricassar, ou de frieassa et deifii.
Y. Freg, R.
FRIGASSUR, Y. Frieassaire.
FRIGAUD, ADA, adj. (fricàou, âoudeX
dl. micAvsBT • nucoofl. Gentil , éveillé : iJn
frieaud musét, un minois friand; en parlant
des mets, délicat, friand, ragoûtant.
Éty. du laL fritatus, poli , nettoyé. Yoy.
Fret, R.
FRIGflOU, nom d'boDune (fritohou), dl.
Fréculf.
Éty. de saint Fréeolf.
FRIGHORA , s. f. vl. mwDimA. Friture.
Y.FnluraetFre^, R.
FRIGOT, s. m. (fric6); ivbmot. Rag«ét,
fricot, festin, régal.
Faire fricot, se régaler. Y. FricoUar,
Faire fricot de quieon,d\. vanter un mets,
s'en faire fête.
Éty. Y. Frf^f, R.
FRIGOTAIRE , S. m. (fricoutàlre). Yoy.
Fficotier.
FRIGOTIAR,v. n. (fricouUà) , elkspr.
rmcovTiAB. Fricoter, manger avec plaisir des
viandes apprêtées en ragoût; se régaler; faire
des ragoûts.
Éty. de fricoi et de iar. Y. Freg, R.
FRtGOTIBR, s. m. (fricoutiè) ; vhcov*
TisR , racovAmB. Gargotier , quA apprête
grossièrement les mets.
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290
FRI
Bty . de frieotéL de ier. V. Freg, R.
ffWGOUTUR, USA, 8. (fricoulûr, use) ;
mcooimi. Celui, celle qui aime les bons
morceaux, les ragoûts, qui a bonne cuisine.
nuCOUTAR, V. Frieotar.
FRIGOUTIER, V. Fricotier et Freg,
Rad.
FRICTION, 8. f. (friclîe-n); nussm,
rucmii. Frieaeion, es|). Esfregaçào, port.
Fregagione , ilàl Friction, frottement que
Ton fait , comme remède, sur quelque partie
du corps.
Ëty. du lat frielio, le même, defricaret
roller. V. Fret, R.
Asclepiade, qui était venu exercer la mé-
decine à Rome, du temps de Pompée , pros-
crivit la plupart des remèdes, et ne conserva,
selon Pline , qte les cinq suiraBts : Tabsti-
nence du vin ei des viandes , la promenade ,
la gestation ^les frictions.
L'emploie des frictions mercurielles, dans
le traitement des maladies êyphilUiques, est
du à Déranger de Garpi et à iean de Vigo,
qui vivaient au commencement du XV1»«
siècle.
FRIcnOIfAR, V. a. (frictiounà) ; mc-
«looiTAB. Frictionner, faire des frictions.
FRlEyS. m. (frié). Freux, espèce de cor-
neille. Gare. V.
FRIER . s. m. (frié) ; wmtm. Freux. Avril.
V. Gralha, 2.
FRIOEN8 , part. pr. t1. Frissonnant, qui
a froid.
Ély, du lat. frigeus, m. s. V. Fred, R.
FRIGIDITAT, s. f. vhFrigiUdà, ital.
Frigidité, froid, froideur. Y. Fred^ R.
FRIOOUA8, s. f. pi. (frigôues). Yoy.
Frigouls,
FRIOOUI.A, s. f. (frigôule). Nom lan-
guedocien du thym vulgaire. V. Farigoula.
FRIOOULET, s. m. (frigoulé). Un des
noms languedociens du thym. V. Farigoula.
FRIGODLpER, S. m. (frigoulié). Champ
couvert de thym ; ug. petit esprit.
Éty. de frigoula , pour farigoula, et de
wr.
FRIGOUUI, S. m. pi. (frigous). Nom
cpi'on donne, dans la Haute-Provence, à la
laTande. V. Lavanda,
Éty. du celt. selon M. Astruc.
ffWGOURINA, s. f. (frigourine). Froi-
dure, frisson, froid qu'on ressent intérieure-
ment Aub. V. Fred, R.
FRIGOUROUS, OU8A, OUA , adj.
(irigouréus, éuse, éoe);
FreddoloiOf ital.
Friolênto, esp. Friorento, port. Frileux,
•ose, §ori sensible au froid.
Étf. du laU frigorii , gén. de frigue et de
oui. V. Fred, R.
FRICKHIRUN, d. m. V. Fregeoulun et
Freg, R.
FBIM, s. m. vl. Frémissement , bruit,
bniissement.
Éty. do lat. frewîere. V. Frem, R.
PRUHAR, v.n. vl. Fronder, critiquer.
rRIMARI , s. m. (frimàri). Frimaire, root
qui dési^it le troisième mois de l'année
âpublicaioe, le^l commençait, le 21 no-
vembre et finissait le 20 déceoibre.
Ety. de/Vtiiias> frimât.
FRI
L âpre frimaire appelle la froidure.
Le gel s'attache aux branches desbuissont.
Dans les beaux jours un reste de verdure
S'échappe encore aux gorges des vallons.
FRIHIOUSSA , s. f. (frimousse) ; rmuM>o-
SA. Mine, air du visage, trogne.
FRIN , Gare. V. Mors.
FRINOA, s. f. (frîneue), dl. Bande d'étof-
fe ou de toile, détachée d'une plus grande
pièce ; caresse, dg. Jasm.
Éty. Probablement de finibria , frange ,
formé de /I6er, inus. extrême.
Fringa de terra, une lisière ou une lan-
gue de terre.
FRINOAIRE, s. m. (fringaîre): rsai-
oAirr, imnoATi» , asbsit. Fringant , Orgueil-
leux , folâtre, éveillé, amant; dans quelques
pays, galant, soupirant, danseur. Avril.
Êty. du grec (rppiYavâc (sphriganôs), ou de
(r^pi^àu) (sphrigaô) , s'enfler , s'enorgueillir ,
folâtrer, ou du lat. fringuUio , fringuUire ,
frétiller de joie.
FRINOAItA , s. f. (frïnçàle) ; nunoABA.
Faim-vale, espèce de faim qui anéantK, grand
besoin de prendre de la nourriture.
FRINOALA, s. f. (fringale). V. Fam-
gala.
FRINGANT, ANTA, adj. (frïngàn,
ànte). Frigant, ante.
FRINOAR , V. a. ( fringà ) , dl. Cajoler ,
faire l'amour ; danser, sauter comme un chien
saute sur son maître. Gare.
Êty. du bas bret. fringar, divertir, réjouir,
00 du lat fringuUiOi frétiller de joie.
Una fia quand es jouineta.
Dis quejamai noun fringara.
Rigaud.
FRINOA8 , s. f. pi. (fringues), dl. Cares-
ses , celles des chiens , quand in font fête à
leur maître.
Far fringas, caresser, amadouer.
FRINGOULAR 8E , v. r. (fringoulâ se).
Grouiller, remuer, s'agiter avec un sen-
timent de joie. Ach.
Éty. du lat. fringuUire, frétiller de joie,
se trémousser, bredouiller.
FRIOLAN, s. et adj. vl. Do Frioul.
FRION, nuoim, novoL, nisM, radical pris
du lat. friare , frio , friatum , émier, mettre
en pièces, et dérivé du grec np^co (priô), scier,
d'où le lat. /Hvo2tt#, frivole.
De frio, par analogie on a fait frUmis, et
par apoc. frion; d'où : Frion, Frion-ar.
De frion, par le changement de o en ou,
frioun; d'où: Frtoiin-ar , Es-friounar,
Frivol-e, Frivol-itat, Fremin-ar , Frfmtn-
at.
FRION , s. m. (frie-n) ; rwamn , MmMotn ,
coQovn, wuimMMA, mra. La mite ou siron du
fromage, Acarus siro. Lin. insecte de l'or-
dre des Aptères et de la fam. des Parasites.
Ëty. du lat. frio , friare , réduire en miet-
tes. V. Frion, R.
Cet insecte, qui est l'un des plus petits que
l'œil simple puisse apercevoir, vit dans le
fromage , qu'il dévore en peu de temps , si
l'on n'emploie pas des moyens pour le dé-
truire.
FRION, s. m. (frie-n); ram, raonir.
Vermoulure , poossière que les cirons déta-
FRI
chent do fromage, led cirons eux-mêmes. V.
Arnas.
Éty. du lat friare, émier, mettre en pièces.
V. Friou, R.
FRION AR, ▼. a. (frioonà): momjkm.
Réduire en poudre quelque chose entre ses
doigts. Gar.
Ëty. du lat. friare, m. s. V. Frian, R.
FRIOOUI.AS, s. f. (fridoules), d. bas
lim. Mol qui parait être corrompu de frelon :
A las f^iooulas ei chioul , on dirait qo'il a
les frelons au derrière, parlant d'une person-
ne qui est toujours en mouvement
FRIOR, vl. V. Freiour.
FRIOUNAR, V. a. (friounà). Eouetter.
V. Frionar et Frion, R.
F BIP, rad. dont l'origine est fort incer-
taine, soit (]u'on la fasse venir de fripa, fri-
pe, qm désigne toute sorte d*aliments, d'où :
friper, manger gloutonnement, dépenser ,
gâter,/irappare, enital. hacher, se vanter,
cajoler ; ou de la basse lat. frepatus, frepata^
troué, percé , usé; ou enfin du lat.frtvola-
rius, quincaillier, vendeur de babioles; ou
encore de Tall. werten , jeter ; d'où : Frip-
ar , Frip-aria , Frip-ier , Frip-oun, Frt-
pottii-ar , Fripoun-aria, Fripoun-eis, Fri'
poun-at, Fripoun^.
FRIPAR, V. a. f fripa). Friper, cbiflbn-
ner, bouchonner, gâter , user, ng. gaspiller,
consumer. V. Frip,R.
FRIPARIA, s. f. (friparie); vbpams.
Friperie, vieox habits» vieux meubles, (|ui
sont fripés, usés ; commerce des vieoxhabits,
lieux ou on les vend.
Éty. de fripar, user, gâter. V. Frip, R.
FRIPIER, lERA, adj. et part, (fripier,
iére) ; coviMSTm. Fripier, ière ; celui , celle
qui fait le métier d'acheter et de vendre de
vieox habits oo de vieox meobles ; oelol qoi
use ses habits en peu de temps, d. bas lim.
Éty. V. Frip, R.
FRIPOUN, OUNA, S. (fripéun, éone).
Fripon, onne ; trompeur, euse ; qui tôle avee
adresse.
Éty. de fripier^ selon Leduchat, parce
que c'est à des fripiers, que ces escrocs, ven-
dent les bardes qu^ils dérobent V. Fnp.R.
FRIPOUNAR , ▼. a. (fripoonâ) ; basbam,
■WAMOVTAM , nurovaBOBAB. Friponner , oser
de finesse nour voler , pour attraper ce qui
appartient à d'autres ; et neutre, faire des
tours de fripon.
Éty. defripoun et de ar, faire le fripon.
V. FHp, R.
FRIPOUNARIA, S. f. ( fripoonarie ) ;
rairomiAUB. Friponnerie , action oo tour de
fripon.
Ëty. defripoun et de aria, ce qui concer^
ne le fripon. V. Frip, R.
FRIPOUNA8, AflSA, s. (fripounàs, às-
se). Gros fripon, grosse friponne, femme de
mauvaise vie.
Éty. de fripoun et de Taugm. dépr. as,
eusa. V. Frip, R.
FRIPOUNAT, ADA, adj. et p. (fripoQ-
nâ,àde). Friponne, ée ; trompé. V. Fnp^R.
FRIPOUNEOEAR, V. Frifounar.
FRIPOUNET, ETA, 8. (fnpouné, été).
Priponneau, dim. de fripon, petit fripon,
petite friponne.
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FRI
Êty. de fripoun et du dim. el, eta. V07.
FHp, R.
ni^OBT , 8. m. (friqué). Friqoet. Voy.
Pa9$eroun fer.
fflURE, ?. D. vJ. FrÎMODoer, avoir le
frisson.
Ély. du lat. firigere, m. s. V. Freg, R.
FRIRE, vl. Frire. V. Fregir, Freg, R.
et Priêêounar.
FRIS, Huet pense qnefrUer, dont Fris
«stie radical, vient du ht ferro-erispare,
d'où Ton a fait ferUer et friser, il dit, pour
appuyer son opinion, que fri$er signifiait
autrefois marquer avec le fer. M. Roquefort,
regarde le mol friser , comme une onomato-
pée du petit bruit que font les cheveux en re-
tournant sur eux-mêmes. Ce mot pourrait
être aussi une altération du lat. crispare,
qui a la même signifieation.
De ferro-erispare , on aurait fait ferris-
Pl^r^ t M'I^r Jrisar , et par apoc. fris;
d'où: Fris-a, Fris-ar^ Des-frisar^Fris-at^
Des'fris-at, Fris-ada, FrU-adaur , FHs-
lira, Fris-adura, Frisad-et, Fris-oun,
Freis^ar, Freis-oun, Frisoulh-ar.
FRISA, s. f. (frise) ; Fregio, itel. Friso,
csp. port. Fris, cal. Frise, Tune des trois
parties de rentablemenl qui est entre Tarchi-
trave et la corniche.
Ély. de ritaï. fregio, ornement; de Fesp.
frtSŒj ou du lat. phrygio, brodeur.
FRI8A, s. f. Frwa,efip. port. Frise, sor-
te de raline qui n'est pas croisée, dont on se
sert en hiver; frisure, éut de ce qui est frisé.
V. Fris, R.
raiSA, s. f. Dim. de fHngala, faim mo-
iieree»
FR18A, S. f. Pâte fraisée. Avril.
FRISA PBMHAOMAiia.V. Fresaet Braffa.
FRlSADA,s f. (frisàde). Femme galén-
te , amante , qui se pare pour plaire , qui se
fnae. V. Fris, R.
Plutoun souio lou bras H ménetsa frisado.
Germ. Bourr. deis Dioos.
FRISADET, ETA. adj. (frisadé, été) ,
dg. Orné, ée ; paré, joli, agréable.
Ely. défrisât, frisé, V. FrU, R.
Bese lou frisadet arriou
Dab lou cristail de sas oundetos
He mil essos perlas pradetos,
D'Aslros.
FRI8ADOUR. s. m. (frisadoù), dl. Mou-
linet du chocolat; petit balai pour remuer et
fouetter la gelée dont on fait le blanc-manger:
bâton fourchu pour agiter la bouiUie. Sauv.
Ély.de^rt«ar, diviser, et deour. V. Fris,
Rad.
FRI8ADURA, 8. f. (frisadùre). V. Frt-
suratiFris, R.
FRI8AR, V. a. (frisâ); msAm. Frisar,
port. Zûar,esp. Pour émier , émieller , V.
Embrigar, réduire en poudre : Frisar una
fuelha, , réduire une feuille sèche en pou-
dre, en la froissant entre les doigts; Frisar
Um ris, dl. brouiller ou délayer le riz dans le
pot; Fai un vent que frisa , il fait un vent
qui gèle) boucler les cheveux, les friser, les
crêper^
fity . Dans ce dernier sens on fait dériver ce
FRÏ
mot de PhrygH, les Phrygiens, qui portaient
les cheveux bouclés. V. Fri«, R.
FRISAR, V. a. MASPALiiAm, mssPAUMm,
asflPAïAM. Frisar, cal. Friser , loucher légè-
rement, passer très- près, faillir : Frûar fa
eorde, faillir à être pendu , friser la corde; en
parlant du vent, frôler.
FRISAR SE , v. r. Se friser les cheveux ;
se coffiner , en parlant des œillets dont les
feuilles se frisent au lieu de demeurer éten-
dues.
FRISAT, ADA, adj. et p. (frisa, àde) ;
Frisado, port. Zixado, esp. Frisé, ée ; qui
a les cheveux frisés, boucles; recroquevillé:
La gelada a frisât las fuelhas , la gelée a
broui et fait recroqueviller les feuilles ; Cau-
let frisât, chou frisé, V. Fris, R.
Vihet frUat, œillet cofBné.
FRISOOLHAR, (frlsouillà). V. Frisou-
tar,
FRISOUN, s. m. Boucle de cheveux fri-
sés : Faire Uis frisouns , boucler les che-
veux; copeaux de menuisier. V. Fris, R.
FRISOUN, s. m. (frisôun); bava, tuba,
cmcA, coATAa. Frison, araigne, bourre ; filas-
se de la soie mêlée et brouillée , dont les ti-
reurs de soie déchargent les cocons dans la
bassine, pour trouver le brin de la belle soie.
V. Fris, R.
FRISODTAR, v. a. (frîsoulâ). Frisotter,
friser souvent et par menues boucles. Voy.
Fm,R.
FRISQUEN SEN, d, bas lim. Y. Frus-
quin.
FRISQDETA, 8. f. ( frisquéte ) ; Fro#-
queta, porl. Frisquette, châssis d'imprimeur.
FRISSODN, s. m. (frissôun); nuiuouN,
nuicnooN. Frissou , tremblemenl irrégulier
causé par le froid qui précède la fièvre.
Ély. du grec ^piaisiv (phrisséin) , frémir,
V.Frem, R.
FRISSOUNAMENT, s. m. (frissouna-
mein); mutooMAMcvr. Frissonnement.
FRISSOCNAR, v. n. (frissounà); rBsn-
•ovuAM. Frissonner.
FRISURA, s. f. (frisure); pusadoba,
rBisBiBA. Frizadura, port. Frisure, façon de
friser, état de ce qui est frisé; dans quelques
pays, jat>ot d'une chemise.
Ély. de frisa et de ura, chose frisée. Voy.
Fris,n.
FRITIERA, s. f. (fritiére) , d. du Var.
vuiA-PKi. Friquet, écumoire propre h tirer la
friture de la poêle ; ustensile dans lequel on
tient l'huile, le beurre ou la graisse, qui a
servi à frire.
Ély. de fritura et de iera , par sync. Voy.
Freg, R.
FRITURA, 8. f. (friture); Prixura et
Frtosatttra , basse lat. port. FriUura . ital.
Fritura, esp. Friture, chose fritle, action de
frire ; beurre ou huile qui ont servi à frire.
Ély. du lat. frietus, frit , et de ura , ce qui
est frit. V.Fre^,R.
FRIVOLE, OLA, adj. (frivole. Ole);
Frivolo, ilal. esp. port. Frivol, cal. Frivole,
sans solidité de raisonnement, de goût; vain,
léger.
Élj. dulat. fHvolus, dérivé de friare,
réduire en poudre , émier, broyer , réduire à
rien. V. Frion, R.
FRIVOLITAT, 8. f. (frivoulilà); nuvou-
FRI
291
LiTAT. FrivoXitat, cal. FrivoUdad, esp. Frt-
volidade. port. Frivolité, caractère de ce qui
est frivole, chose frivole. V. Frion, R.
Ély. du lat. frivolitatis, gkn.defrivoliUu.
FRO
FROC , s. m. f frôc). Froc . la partie de
l'habit monacal qui couvre la lele , les épau-
les et l'estomac , on le dit aussi pour Thabit
lout entier.
Ely. de floccus , flocon de laine , parce
qu'au haut du froc était attachée une houppe
de laine ; de floccus, on a fait froceus, par le
changement ordinaire de i en r, et froc^ par
la suppression de la désinence. V. Floc, R.
Quilar lou froc, quitter le froc, sortir du
couvent, abandonner la profession. V. Des*
froear,
FROGAR , vl. V. Froissar et Fret, R.
FROlIfE, s. m. vl. wvwn. Fodero, ital*
Fourreau. V. Fourreou,
FROIS , s. m. vl. Froissement. V. Freî,
Rad.
FROISSAR, v.a. et n. vl. rmocAm. Frois-
ser; briser; être mis hors de combat. Voy.
Fré«,R.
FROMAGE , vl. V. Froumagi et Form^
Rad.
FROMAGGOS , adj. vl. rMMAocos. Fro-
mageux. V. Form, R.
FROBIANT, vl. V. Fraument et Fruct,
Rad.
FROMEN, vl. V.Froum«ntelFfiicl, R.
FROMENT, V. FroumenL
FROMENTAL , 8. m, vl. Froment. V.
Froument,
FROMENTOS, OZA , adj. vl. Fromen-
toso , port. ilal. Fromenleux , produisait
du froment. V. Fruc<, R.
FROMBNTOZ, vl. V. FromentOi.
FROMIOER, s. m. vl. V. Fourmiguier
et FourmUhier,
FROMIR, vl. V. Formir.
FROMIT, 8. m. vl. nwmrs. Fourmi.
V. Formiga et Fourmig, R.
FRON , ff« TOTA, vl. Hautement, téta
levée. V. Front.
FRONGIR , V. Frounsir.
FRONGIT, adj. et p. vl. raovcirs. Fron-
cé, plissé, ridé. V. Frouneit et Front, R.
FRONDA, vl. V. Frounda.
FRONDEIADOR, S. m. ?U hk^miaiiib.
raoBDBJAooR , rBOBBBJAiBB. Froudcur | ar-
cher. V. Fround, R.
FRONDEIAIRE ,
FRONDEJADOR , et
FRONDEJAIRE , vl. V. Frondeiador,
FRONDEJAR, vl. V. Frondeiar.
FRONDILHA , S. f. vl. Feuillage, me-
nues branches. V. Broundilha,
FRONIA, adj. vl. Brisée, rompue. V.
Frag, R.
FRONT, rnovm, moimiiT, raonc, tbovo,
radical pris du latin frontis, gén. de frons ,
front , qui pourrait bien venir du grec
cppovxU Cphrontis), pensée, réflexion, parce
qu'on a regardé cette partie comme leur
principal siège : être inquiet , parce que
celui qui est dans cet état tient la main an
front.
De frontis, par apoc- front; d'où: Fronts
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ogle
292
FRO
Frtmi-al^ Fronial-ier, Frant^ngea, Front-
an, Front-iera, Fronti-spiço , Af - front ^
Af^front-ar , Af-front-aî , Coun-front .
Coun-front-ary Coun-front-ation, A-front'
azMy De-frouni-at.
De front, par le changement de o en ou,
frotml ; (Ton les mêmes mots qu'en front.
IHAONT , s. m. (frôn ou fréue-n) ; wmovKin,
rmotm. FronU, ital. Frente^esp. port. Front,
cat. anc. esp. Front, partie du visage qui
s'étend d'une tempe à l'autre et depuis le cuir
cherelu jusqu'au sourcils ; fig. audace, im-
pudence.
Êy. du lat. froniis, gén. de frons. Voy.
Front, R.
FRONT, DMwmowr, adr. De front, par
devant, côté à côté.
FRONTAL, vl. Frontal, cal. Frental,
esp. Façade. V. Frontau et Front, R.
FRONTALER, vl. V. Frontalier et
Front, ïi.
FRONTALIER , s. m. pi. rvonrAum.
Ennemi , Adversaire , celui que l'on a en
faee de soi k la guerre, qui est en présence,
qui fait front.
Portai frontalier , porte de face.
Ély. de frontal et de ier, V. Front, R.
FRONTANGEA, s. f. (frounlàndge) , et
impr. wmomntdoimmA, Fontange, nœud de ru-
bans que les femmes portaient autrefois sur
la tête.
Ély. de Front , R. v. c. m.
FRONTAU, s. m. (frountàou); rmomivAi^
rmomnAv. Frontal , port. esp. anc. cat.
Frontale, ital. Fronteau on frontal, partie
de la têtière d'une bride qui passe au-dessus
des yeux du cheval ; bandeau qu'on met sur
le front des enfants. V. Bourrelet,
Éty. du lat. frontale ou frontàlia. m. s.
V. Front, K.
FRONTEIRA a OU m, expr. adv. vl.
En face , de front , tout près. V. Front , R.
FRONTEIRA, s. f. vl. V. Front.
FRONTIER, adj. vl. rmownmm». Effronté.
V. Front, R.
FRONTIERA, s. f. (fronntière), et impr.
mooirraaiA. Frontiera, ital. Frontera. cat.
esp. Fronteira , port. Frontaria et Fron-
Uria , basse lat. Frontière , les limites, les
confins , les extrémités d'un empire , d'un
loyaame, d'un État quelconque.
Êty. de la basse lat. frontaria , fait de
froniis, gén. de frone et de aria, ce qui
bit front. V. Front, R.
FRONTIGNAN , s. m. (frountignàn).
Frontignan, vin muscat que l'on fait à Fron-
tîgnan.
FRONTISPICE , s. m. (frountispicé) ,
^ impr. raoonTMPiço. Frontxspici, cat. Fron-
tispiiio, ital. Frontispicio, esp. port. Fron-
tispice, la première page d'un livre où est
annoncé le titre de l'ouvrage, le nom de
Fauteur, etc., estampe que l'on met avant ce
titre.
Éij. du lat. frontispieium , formé de
ftontit, gén. de frone, front, et detit^m-
eere, voir, regarder. V. Front, R. InecrtP'
Uo frontalit.
FRONTOUN , s. m. (frountôun) ; noim-
vom. Dim. de froni^ petit ffont. V. Front^
Rad.
FRONTOUN , S. m. Fronton , ornement
FRO
de forme triangulaire on en segment de cer-
cle qui forme le couronnement d'un avant-
corps de bâtiment , d'une porte ou d'une
fenêtre. Il se compose ordinairement d'une
base, de deux corniches inclinées et d'un
tympan , qui est le champ ou panneau du
milieu.
Êty. Dim. de frons , frontale. V. Front,
Rad.
Les Grecs en sont les inventeurs, ainsi que
des proportions; la hauteur de ce triangle
doit être è la base comme un est à cinq.
FRONOR, V. a. vl. Fausser, bosseler,
froncer , comme le front. V. Front , R.
Frounsir et Frouncir,
FRONZIT , adj. vl. Plissé, froncé conune
le front. V. Front, R.
FROOU .... y. à Frau .... les mots
qui manquent à Froou ....
FROOUGA , s. f. (fréouque). Nom ou'on
donne, à Berre, à la foulque. V. Diable de
mar.
Éty. Aller, de fulica.
FROOUFRAT , V. Foufrat.
FROOUGEAR, v. n. (frooudzà), d. bas
lim. Fructifier, rapporter du fruit, réussir,
avoir un heureux succès, prospérer; croître,
profiler, se fortifier. V. rruct, R.
FROOULHAR, d. bas lim. Froisser,
chiffonner. V. Chiffounar.
FR08INA , nom de femme (fronsine).
Aller, de Euphrosina , v. c. m.
FROUENT , V. Front, R.
FROU-FROU, S. m. (frou-frou). Mots
inventés pour imiter le bruit d'une étoffe de
soie qu'on froisse ; fig. étourdi. Aub.
FROUGNA, s. f. (frôugne), d. m. Fronha,
port. Enveloppe, couverture d'un oreiller,
d'un coussin.
FROUGNA8 , s. m. (frougnàs) , d. m.
Réunion de croûtes ou de boutons qui affec-
tent la peau.
FROUMAGE, Y. Froumagiei Form, R.
FROUMAGE nm wAvmm , S. m. (frOU-
màdgé dé pàouré), dl. romwA. Le gros
fromage d'Auvergne : il a le goût du fromage
de Hollande. Y. Form,K.
FROUMAGEAR, Yoy. Fourmagear et
Forrn.ï^.
FROUMAGEARIA, Y. Froumagiera.
FROUMAGEAS, s. m. (frouma4jàs) ,
d. m. Gros et laid fromage.
Êty. de froumage et de as. Y. J^orm , R.
FROUMAGEIRA, s. f. (froumadgèïre) ,
dl. V. Frounuigiera et Form, R.
FROUMAGEOUN, S. m.(froumadjônn).
Dim. de froumagi, petit fromage. Y. Form,
Rad.
FROUMAGI, S. m. (froumàdgî) ; fmo-
MAum, rousMAoi, wmovmjkif isomiAa, BomiATOB,
rmooMAn,cAMB. Fomia^j^o, ital. Formatge,
cat. Formaticum, basse lat. Fromage, lait
caillé, égoutté et salé.
La grande variété qui existe dans les qua-
lités du fromage, tient à deux principales
causes, à la manière de le faire et a la nature
des pâturages.
Éty. On croit que ce mot vient du celt.
fourmaich, ou de formalicum, formago^fro-
mago, en basse lat. dérivés de forma et de
agi, bit dans une forme. Y. Form, R.
FRO
Essorer le fromage , le faire sécher don*
cément dans les caves des laiteries.
M. Roux, St. des Boucbes^n-Rhône ,
croit que les petits insectes qui dévorent le
fromage appartiennent au genre des Mites ,
Acarus ; leis eirouns.
Les vers qui l'attaquent auflsi sont le»
larve« d'une espèce de mouche.
Us Grecs font honneur de l'invention da
fromage à Arislée, roi d'Arcadie.
Dérivés : Fronmag-iera^Froumage^ùnsif
Froumage -as,
La moisissure qui se forme sur le lait
qu'on garde longtemps et sur le fromage
frais , est le Pénicillium glaucum , de M.
Turpin, plante microscopique qui résulte du
développement de petites globules qu'oo
observe dans le lait.
FROUiiAGl-«Ac^T,s. m.FrooMgeafiné.
Avril. Y. Cachiti et Broussin.
mOUMAGI-cooTKBVOUcovtfnioiiSy 8. DK
Y. Broussin,
FROUMAGIAIRE , S. m. Fromager ,
celui qui fait ou vend desft-omages.
Kty. de froumagi et de aire. Y. Form,
Rad.
FROUMAGIER, lERA, 8. m. (fron-
madgié, iére). Fromager, ère, celui, celle
qui fait ou vend des fromages. Cest aussi
le vase dans lequel on les fait égoutler. Y.
Faissela.
FROUMAGIERA, S. f. (froumadgiére) ^
raonMAOBiKA , rmomiAOBABiA , wmofsmMXMmÊA.
Laiterie , fromagerie , lieu où l'on (ait et oà
l'on conserve le fromage.
Éty. de froumagi et de iera. Y. Form,
Rad.
FROUMAI , Y. Froumagi.
FROUMAI, d. m. y. Froumagi et Form,
Rad.
FROUMENT, 8. m. (froumein); ma» »
Froment, cat. Frumento, port. esp.
ital. Fronuntum, basse lat Le froment oq
blé, rrilicicm sativum, Dec. plante de la fa-
mille des Graminées. Y. Blaa.
Ije mot froumeni désigne toutes les espè-
ces de froment, et se dit particulièrement par
opposition à seigle et meteil.
Ëty. du celt. ffurment , dérivé de ffeur ,
gerbe,Theis,oudu lat./himeiilttm.Y.Fni€f,
R. On le croit originaire d'Asie.
FROUBIENT . et impr. romwBnr. En
Languedoc; d'après M. Belleval, on nomme;
Fourment oa froument blanc, le pétanielle
blanc, blé d'abondance, dont l'épi est barbu,
blanc et soyeux, 2Vtttc«iii (ur^anm, Sertnge.
Fourment ou froument roux, le pétaniâle
roux , froment renflé , dont l'épi est gonflé ,
barbu, rouge, soyeux.
Fourment ou froument rouge, gros blé
dont l'épi est gonflé, barbu, rouge, glabre.
Fourment ou froument nègre, gros. blé
noir, froment gris de souris, dont l'épi est
gonflé, barbu, noir, soyeux et lèche.
FROUMENT* BLAMc , s. m. rouM—i"
mtuMc. Nom qu'on donne , k Montpellier , au
blé d'abondance ou pétanielle blanc, Triti-
cum turgidum.
FROinMiENT-iis«aa , S. m. Nom que
porte , k Montpellier, le gros blé noir o«
froment gris de souris.
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FRO
MOM, f. m. Nom (ttt'on
doBne, à Montpellier , ao gros blé à épi rooi
et glabve.
nHKIlOBNT-fMMf , s. m. Nom <tae porta,
k Montpellier, le froment renflé ou pétanielle
rout.
FROUMENTALA, s. f. (froumelntâle);
mooMnnrAii, rvonniiTAi.|MirA«soiiA, rATao&A»
wwmmnAmA , #«bmiiaiia, rsHAtSA, romutsli-
TA&, voinM»irrA&«¥, rmovHslnrAiiA. Fromental,
avoine élevée, i^vena^ eUdior^ Lin. plante de
la famille des Gramméea dont on fait des
prairies artifieielles.
Ély. de frùumifU tidt ala, fém. de aî,mi
ressemble an (Voment, do moins par sa taille,
ou de frtmment et de al, élevé. V. Fruet, R.
rROUMENTANA, Avril. Y. Proumen-
lala et Fruct, R.
FROOmMTAO , 8. m. (fronmeinlàou).
Un des noms de l'avoine élevée. V. Frau^
wuntala et Fruei, R.
FROUIIENTAII TERRA, dl. Terre à
froment» terre forte et limoneuse.
Éty. de/roMtiMnf et de an, propre au fro-
ment.
FROUMENTAO ficw>t, S. m. Nom qu'on
jdonne, à Arles, aux plantes du genre Aira,
de la famille des Graminées.
FROUBIBlfTBIROLA, s. f. (froumein-
teiréle), d. bas lim. Petite vérole, plus léffère,
plus superficielle que la vraie , petite vérole
volante. Béron.
FROOMENTOUS, adj. m.(frounieinton8);
Fromentoio, port. ital. En parlant du seigle,
c'est quand il y a beaucoup de froment mêlé.
Éiy. de/rouawfU et de ous. V. Fruct, R.
FROOMIOAMENT , Aub. V. Four-
mUhawîerU.
FROOMIGBA,
FROUMIGIAR et
FROOMIGIBR , Aub. V. Faurmiga ,
Ftmrmigiar et Faurmigier.
FROumNAR , V. a. (frouminà). Emiet-
ter , rendre la terre meuble , Aub.
FROUN • s. m. dg. Jasm. Pour Front »
V. c. m. et Front , R.
FROUNGIAR , v. n. (frounciâ). S'éloi-
gner rapidement. Aub.
FROUNCIDURA , s. f. ( frooncidùre ).
V. Fronntidura.
FROUNGIR et composés. V. Frounsir
ti Fronts R.
FROUND, radical pris du latin /unda,
«, fronde , que les uns font dériver àefu-
nuê r corde • et les autres du grec <tpcv$^vT)
(spbendooé), m. s. par la suppression du 9
el l'addition d'un r.
De funda , par l'addition d'nn r et le
changement de u en ou^frunda . firounâ ,
d'où : Frouni-af Frondei-ador. Frount-a,
FROUNDA, 8. f. (frôunde); wtammA,
vaomKA. Fwnda, iial. Himda , esp. mod.
Funda , port. Fona , cat. Fonda , anc. esp.
Fronde , instrument de cordes propre à lan-
cer des pierres.
Ety. du lat. fitmda, m. a. V. Fround, R.
Dam une frond€onnomw%ê :
PARIER , k epUI« Ml U rhmu oè r<M pUct k
M^ANCHES, Uêêmu
FRO
ïirar emé la frounda, fronder.
Tirairê de frounda , frondeur.
Job est le plus ancien écrivain qui ait
parié de la fronde. On en attribuait l'inven-
tion aux Phéniciens.
FROimDADA, s. f. V. Enfroundada.
PROUNDAR , V. a. ( frounda }. Effondrer
la terre , et non effronder, V. Enfroundar^
Eitruear et Foir , R.
FROUNSIOURA, 8. f. (frouncidàre) ;
mooraisoBA, moimcuramA , raomiciBimA.
Fronntura , basse lat. Ride , les rides de la
peau , du front en particulier ; le froncis ou
les plis que l'on fait è une robe ou k une
chemiflie en la fronçant , et non les fronces,
Éty. de frounâda et de ura , chose fron-
cée. V. Front , R.
FROUNSIR , V. a. (frouncir) ; rmomnrm ,
rMvncui. Fruncir , esp. Frontir , port.
Frunsir, cat. Rider, froncer, plisser , faire
un froncis.
Éty. On fait dériver ce mot de frons,
front, à cause des rides qui s'y forment.
V. Front, R.
FROON8IT,roA,adj. et p.(frounsi, ide);
rw>oiiciT , BATIT. Franxido , port. Fronei-
tuêi basse lat. Froncé • ridé; vieux qui a
beaucoup de rides : F1eÛa/rotin«ida, vieille
ridée , vieille ratatinée. V. Front , R.
FROUNT V. Front,...
FROONTAL , Y. Frontau et Front , R.
FROUNTIERA, V. Frontiera et Front,
Rad.
FROUNTIGNAN , S. m. Nom d'un vin
estimé qu'on fait dans les environs de Fron-
tignan , d'où le nom qu'il porte.
FROmvzA , dl. V. Frounda et Fround,
Rad.
FROUNZIAR, V. n. (froonziÀ); nraraia,
rmisni. Murmurer ; sifner , parlant d'un
corps lancé avec force. V. Bounbounegear.
FROUNZIR , dl. V. Fromir.
FROUNZIT,md. V. FronHt et Front,
Rad.
FROU9TIR, V. a. (froustir) , dl. et bas
lim. Fouler aux pieds. V. Trepiar ; pour
écraser, V. Espautir.
Éty. de froustiSf s. m. qui sigm'fiait, terre
inculte.
FROUTMAGHE , s. m. dg. Alt. de Frow-
magi , v. c. m. et Form , R.
FROUZIR , V. a. (frouzir). Jeter , lancer,
pousser loin de soi avec impétuosité. Ach.
FRU
FRUBIR , dg. SourHl ê luojou fubrici.
FROG, s. m. (frû). FruiU
Éty. du lat. fruetut, fruit. V. Fruet, R.
Jamai gran n'a faek fruc t'en terra
noun pourrie. Prov.
Faire frue^ prospérer.
La ley velha maudi la ventre que fruc
non a porto, vL
FRUGB, 8. m. (frutcb). Fruit, profit,
otUité. V. FruH, R.
FBOGHA, s. f. (frùtcbe): tmncA, iotva.
Fruta et Fructa, port. Fruta, esp. Frutta ,
itai. Fruehiera^ basae lat. Le fruit en général,
tous les fruits pris collectivementile fruUage.
Boiste.
FRU
293
Êty. du lat. fruges , 00 do fruetue. Voy.
Fruct, R. I f -j
FRUGHALHA. S. f. (fnitchâille) : wmm-
oMiA. Fressure, les viscères de la poitrine.
Cast.
FRUCBAN, 8. m. (frutchan), dl. mcuAii,
rmicHATA. La fressure d'un mouton qui com-
prend le foie, le poumon, le cmur et la rate.
Sau v . V . FracKan et Frag^ R . •
FRDCHAR, V. n. (rrutchà),dl. Fructifier,
porter du fruit, ou absolument porter : Lae
perierae an fruchat aquest an , les poiriers
ont porté cette année ; Frucha una atmada
et (Vautra noun, les arbres fruitiers ne por-
tent ordinairement que de deux années l'une.
Éty. de/rne^etdear. V. Fruçt, R.
FRUCHAR, V. a. (frutchà). Gâter, oser,
disperser. Aub.
Ety. C'est probablement une ait. de Frue-
tar^ V. c. m.
FRUGHARIA , S. f. (fnitcharie) ; Fru^
charia^ basse lat Fruiterie, le lieu où Ton
vend les fruits ; marché, place aux fruits.
Éty. de frucha et de aria. V. Fruet, R.
FRUGHAU, adj. (fnitchâou). Cast. Voy.
Fruchier,
FRDGHATA. s. f. (frutchàle). Béatilles.
choses menues et délicates, bonnes à manger ,
telles que les riz de veau , les crêtes de coq,
les foies gras, etc. ironiquement, les intestins
de l'homme. Avril. V. Fruchan,
Éty. Alt. de frachan, V. Frag, R.
FRUGHIER, lERA, adj. (frutchié, iére);
rmcMAO , raooviBB , rmorram • raoTBaA, rao-
cHicTB. Fruyter, cat. Fructero, esp. Fru-
teiro , port. Fruitier, qui porte beaucoup da
fruit, qui en mange une grande quantité:
Terra fruehiera , terre fertile , terre plantét
d'arbres fruitiers.
Éty. de firueh , fruit, et de ier. V. Fruet,
Rad.
FRUGHIER, lERA, s. rminni, tmuk,
Fruteiro , eira , port. Fruitier , ière . celui,
celle qui fait profession de vendre du fruit.
V. Fruet, R.
FRUGHIER, s. m. momu. Frultaiuolo,
ital. Frutero, esp. Futeiro, port. Fruitier,
lieu où l'on serre ie fruit. V. Fruet, R.
FRUGHIETR, IETRA,adj.d. du Rooer-
gue. Fructifère. V. Fruckier ti Fruet, R.
u MNiloinMi (i raubre) (|aal<|aM bronooi /rtMiityrej,
Peytot.
FRUCT,
, radical
pris du latin /rn^tut , fruit , ou defruor,
frui , jouir de ; fruitus , .qui a joui ; d'où :
fiuget, fruits de la terre , frugalis, frugal ,
frumerdum, froment.
De fruetue, i, par apoc. fruet; d'où:
Fructi'dor, Frueti-fiar, Fructi-fiat, Fucti-
fiear, Fructi-fU-ation , Fruetuos , ota,
FrU'Ct, Sobre-fruetuoê, Fruc, Viu-fruclu-
ari.
De fruet, par le changement de etench,
frueh; d'où : Frueh, Fruch-ar, A-fruchar,
Frueh-a , Fruclniria , Fruch-ier, Frueh-
ar, Fru^ùgr, De-fruch-at , En-fruch-
ada.
De fruet , par sync. do e, frui: d'où :
Frui, Fruâ^a, Pruê-egear, Frutta.
De frugee , par apoc. frug; d'où : Frug,
Fruh»
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294
FRU
De frugalU, par apoc. frugal: d'où :
Frugal^ FrugaUay Frugala-ment , Frugal-
De fruUui, par apoc. fruit; d'où : Fruit-
a, Fttil-wr, Usu'fruit^ Usufruit-ier.
De fruwuntum, par apoc. frumeiU; d'où :
FruMitU-ana.
De fruwunt , par le changement de u en
•«, froument; d'où : Froumeni, Froumenl-
afa, FrouwufU-aUj Frouvnent-ous ^ Four-
Mfnl-al, FoMrmaiitol-ef , Frument^ Frut'^ay
Frut-êgear, Frument-ana.
FBUGTIDOB , 6. m. (fractîdôr). Fructi-
dor, nom du Xll"« mois de l'année répu-
blicaine ; il commençait le 18 août et finis-
sait le 16 septembre *. les jours complémen-
Uires remplissaient l'intenralle qui séparait
le 16 du 22 septembre.
Éty. du lat fruetuê, fruit V. Fruet, R.
Dam Iti vergers y Pomone avec see dons,
De fructidor à couronné la tête ,
Et par cinq jours de triomphe et de fête
Ferme avec lui le cercle des saisons.
FRDGTIFIARy v. n. (fructifia); wmwcn-
ncMMy mmmDmMy wwmxAM, FruttifiCare^ îtal.
FructijUar , esp. port, cat. Fructifier, rap-
porter du fruit ; produire un efièt avanta-
geui.
Étj. du lat. fructificare , m. s. d'où
fructifiar, par sync. dérivé de fructus^ et
de ficare , faire du fruit , ou de fructum
edere. V. Fruct . R.
FRUCTIFIAT . ADA^ adj. et p. (fructi-
fia • àde). Fructifie, ée.
Êly. de frucli et de fiât. V. Fruct, R.
FRUGTIFIGAR, Fructificar, cat. esp.
V. Frucli/lar. plus usité.
FRUCTIFICATION , 6. f. (fructifica-
tie-n) ; nmcnncATm. Fruttificatione, ital.
Fructificacion , esp. Fructificaçâo , port.
Frufilificaciô , cat. Fructification, œuvre de
la fécondation du germe , et de la matura-
tion du fruit,; temps de cette opération, l'ac-
tion de fructifier.
Ëty. du lat. fruetifieationis, gén. de fruc-
tificacio, m. s. formé de /ructt/icare et de
aetio, V. Frwcl, R.
FRUCTUARI , 8. m. vl. Fructuario, esp.
Usufruitier.
Ëty. du lat- fructuarius. V. Fruct, R.
FRUCTUOS, OSA, adj. vl. Fructuos,
cat. Fructuoso, port. esp. Fruttuoso, ital.
Fnictueux , euse , productif, fécond.
No fructuos , stérile.
Éty. de fructut , fruetuosus , et de os.
V. Ffttce, H.
FRUCTUOns, OC8A, adj. (^fructuôus,
ôuse). Fructueux, euse, profitaole. Voy.
Fructuos.
FRUET , s. m. (fruè) ; wmm. Toutes les
qualités de laitage. Gare.
Èly. du lal. fruor, jouir. V. Frttcl, R.
FRUG, s. m. vl. Fruit, y, c m. et
Fruct . R.
FRUGAI«, AUk, adj. (frugal, aie);
Frugale, ilal. Frugal, esp. port. cat. Fru-
gal, aie, qui évite Texcès dans la qualité et
la quantité des aliments et se contente de ce
que la nature lui ofire.
Éty. du lat. frugalis, qui se contente de
FRU
fruit, comme on a dit frugifer, qui porte
du fruit. V. Fruct, R.
FRUOAI.âifKNT , adv. (frugalameîn) ;
Frugalmente, ital. esp. port. Frugalement,
avec frugalité.
Éty. de frugala et de ment. V. Fruct, R.
FRDGALITAT. 8. f. (frugalité); Fru-
galHà, ital. Frugalidad, esp. Frugalidade,
port. Frugalitat, caL Frugalité, simplicité
de mœurs et de vie, tempérance dans le
boire et le manger.
Éty. du lat. frugalitatis , gén. de fru^
galitas, m. s. V. Fruct, R«
FRUGIR, V. Frf^ftr et Freg, R,
FRUH , 8. m. vl. Fruit, ?. c. m. et Fruct,
Rad.
FRUICIO, s. f. vl. Fruicio, cat. Frui-
cton, esp. Fraiçâo, port. Fruizione, ital.
Jouissance. V. Fruct.
FRDIR , V. n. vl. Fruir, anc. cat. anc.
esp. port. Fruire, ital. Jouir. V. Fruct, R.
FRUIT, s. m. (frui) ; mur, raocBA.
Fruclo , port. Frutto , ital. Fruto , esp.
Fruit, cat. Fruit, production des végétaux
qui, sert à la reproduction de leur espèce.
Éty. du lat. fructus ou fruitus. V. Fruct,
Rad, '
On nomme les fruits :
PRÉCOCES , qii«nd iU loat mùn de bonn* hmra.
TARDIFS . quand iU ne le Mot qiw dan» IVriràv-Mlaoa.
UÈTIS , CM» qui provitoMiit d'an oiéUiige d« deMf —•
pceet.
SAC V AGES, qaand IU apparUcnnent • un «rbr* qoi n'a
été ni planté ni grc£&.
On nomme :
ROBE , Trardoppa de plitateofs.
KOMRRIL , l*«nlon«enient qui aat opposé à U qnene.
EXCROISSANCE , «ne tnmenr qid se forme i leur mt-
bce.
CARRIERE , l'endroit où se rtseemblent plnfieufv nonds
dors et pScrrcu».
La diversité de formes , de consistance et
de nature des fruits, leur a fait donner des
noms différents : on jugera qu'il serait trop
long de les rapporter ici en sacbantqueM. de
Candolle en a décrit 25 espèces; M. Mirbel,
29 et M. Desvaux, 45.
FRUIT A. s. f. vl. Fruita, cat. Fruit.
V. Fruit , Frucha et Fruct , R.
FRUITARIA , s. f. (fruitarie) Fruiterie ,
lien où Ton conserve le fruit , Gare.
FRUITIER, lang. mod. V. Fruchier et
Fruct, R.
FRUMENT , 8. m. vl. nvmm. Frumcn-
tus, basse lat. Froment. V. Froument et
Fruct, R.
FRUMENTANA, Garc. V. Froumen-^
talaei Fruct, R.
FRUN, s. m. vl. Frémissement, frôle-
ment , battement.
FRUNIR , ▼. a. vl. Froisser , écraser.
V. Fret,R.
FRUQUIER , 8. m. vl. Fruitier. V. Fru-
chier et Fruct , R.
FRUSCSAR, vl. V. frasear ei Frag ,
Rad.
FRU8TA , s. f. (fruste). Nom qu'on
donne , à Caussols et dans les environs , à
des cavernes ou grottes naturelles dans les-
quelles on abrite les troupeaux en temps
de pluie : Se mettre en frusta, se mettre en
dépense , faire de grands apprêts. Garc,
FRU
FRDSTAR, V. a. rfn»tA):nfmrA»»
wmMmnAM. Frustrare , ital. Fnutrar , cal*
esp. port. Frapper, heurter ; frotter, toor
cher en passant, en vl. briser, mettre eo
pièces, couper en morceaux, user.
Ëty. du Iat./ru#(are, mettre en pièces, ta
morceaux.
FRUSTAR SE , y. r. S'user, en parliia
des personnes et des cboses.
FRU9TAT . ADA.aiQ . et p. (frusta, âde).
Vsé, ée, selon le verbe ; vl. Coupé en mor*
ceaux.
Ëty. de frustare , Y. le mot précédent
FRU9TIGAGB , f . m. (frustiffàdge), Ac-
cessoire minutieux trop long a détailler.
Garc. V. Fastigagi.
FRUSTqv, s. m. (fruâttn),dg. Alt^de
Festin, v. cm.
On qn'nn eeeUbo (km pnpU) téf pcr pap de mm bns,
it'escot del grand fnuHh 09m boue «SBadoMias,
Jamin.
FRUSTOU9,OOSA ,adj. (fmstéos, oûse).
Dispendieux , euse , trop cher, ruineos.
Garc.
FRU8TRAR,v. a. (frustra) ; Fruêt/rar^,
ital. Frustrar, esp. port. cal. Frustrer»
priver quelqu'un de son dû, ou de ce à quoi
il s'attend.
Ety. du lat. frustrare ou fr%utrari , m. s.
FRUSTRAT , AD A, adj. et p. (fmstrâ,
àde): Frustrado, port. Frustré, ée.
Éiy. du lat. frustratus , m. s.
FRUSTRATOU , adj. vl. Fruflfolorûi,
esp. port. ital. Frustratoire.
Ély. du lat. frustratorius , m. 8,
FRUT , s. m. dl. pour fruit, Y. FrmU ei
Fruct, Vi.
Des ramcls de la prinM , tl del frut de TmIomio.
HiUet.
Les stlsona pour ptésenl leur font one eonrou^
Des raowMU dn printemps «1 da (hiit de l'aniMMe.
FRUTA, dl. Fruit. Y. frucha et Fmd,
Rad.
FRUTAR,d. mars. Alt. deFretor , v. c. m.
FRUTEGEAR wam OU wwnrtuMM, dl.
Faire fructifier. V. Fnicit/iar et Fmet , R.
FRUTERA, adj. f. dg. Fruitière. V.
Fruchier, iera et Fruct, Vi.
FRUUT , s. m. anc. béam. Fruit, ?. c. m.
et Fruct, R.
FRUZIR , yl. Y. Fnmuiir et FroiU, R.
IU
FU , UB , adj. (ai , Ùe) ; rAimm. Peo ,
feue , défunt , unte , feu un tel , la feue une
telle , pour dire que celui dont on parie esl
mort.
Ëty. Gonlr. dn lat funetus, mort.
En provençal, on dit rarement fa, mm
paure, Lou paure mort, moun paure paire,
ma paure maire.
L'adj. feu reste invariable lorsqu'il n'est
précédé ni de l'article ni du pronom pos*
sessif ; feu ma mère , feu la reine ; mais
lorsque l'article ou le pronom le précède ,
il prend le genre et le nombre , la feue
rdne , ma feue mère.
FU , dl. et lim. Il on die fut, 8. m. V.
Fus, fuseau, et Fus, R.
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FUA
ruA
1P0JJ>A) DaD« le Var, selon M. GarcÎD,
on donne aussi ce nom k l'épi du mais*
V. Pusada et Fut, R.
FUAO, d. m. V. Fusada et Fus, R.
rOATA, d. de BarceL V. Fuada eiFus,
Rad.
roB
TUBLB , S. m. ffùblé). Assemblée nom-
breuse : Un fublt au mttunde.
FDG
FOC, S. m. ▼!. Fueo, ital. Bourdon »
Éty. du lat. fueui , m. s.
POC , s. m. dg. Feu. V. Fiiec, Fioe cl
FoCjR.
En vl. il ou elle fuit.
FDCH , dl. et g. pour fuge^ fuit.
L'aaroro paoe â paae acMcno la elartat ,
L'wmJbrofucM «t le c«l m Mt eoaibo nno glaoo.
Bcrgoing.
Mak vow rupMa la giMrro
CoMBo Um pds /acA la tarro.
La Sage.
TUE
FIIB€ , S. m. (fué) ; n«« rvscHi roosc ,
MHfsc , ave f noc , no • roc , rwx, ra. Fuego ,
•sp. Fnoco, ilal. Fo^o, porl. Fog, cat. Feu.
matière subtile , dont les principales pro-
priétés aont d'échauffer , d'embraser et d'é-
clairer.
Éty. du grec ^p, par le changement de
« en f: ou du lat, focui. V. Foc, R.
Un fuêc de$paraulat , un feu de reculée.
Les anciens regardaient le feu comme un
élément, mais il est biendémontré aujourd'hui
qu'il est au moins composé de calorique et de
lumière,
Delille, dans son poëme des Trois Règnes,
a parfiiitement décrit les diflérentes propriétés
du feu :
Le Im anale Talr ; 4ea laea« dea Mcre fnAmim,
En grolNilea roulattit. il divise les ondes.
Df» knt qu'il dlMoet , lee «m sont inm(ormé»,
E» légères vapcara , en glohes ealaaaMés ,
D'aMrea riimlu ea ehaat. d'atilras téMt» m ceadra.
lei, Mfare e« toat sws« a atae k se Hpairfre ;
Là» 6xd dam lee eoc^ en m profiMid somomU,
D'aae eanac imprénM II attend son rtfvell;
Il JeheaUe, il «ubraM. U dissunt lee soImIss,
D'ime lerei^ mordante fl arme les eeldas .
San» peina oomprim^, sans peine dëteade,
Sbn fcasorl qndijaelois denisare swpendn ;
il dMOge avee Im eorps, el snivant lenr martf
En fait se« allflieat on devient lenr pâiwe)
Par la deatniotlon aime k m prepoger.
Enfin, likre on captif, durable en pnssagrr,
Lft plaa alo^ des corps rst le pins Indomptable ;
LeI sent allÀe tont, est reste Inaltérable.
Les premiers habitants do monde n'ont
poioi coonu l'usage du feo, et ceux des Ues
Mariaiies, découvertes en 1521, n'en avaient
eoooreanottne idée. Pline parle de certains
peuples chei qui le feo était encore înconnu
de son temps.
FITE
Selon les traditions des prêtres Egyptiens,
recueillies par Diodore de Sicile . l'usage du
feu est dû à l'embrasement d'un arbre frappé
de la foudre.
Delille, dans son poëme des Trois Règnes^ a
si parfaitement décrit les différentes proprié-
tés du feu, que nous ne résistons point à la
démangeaison de donner ici, en provençal
moderne, une traduction littérale de sa des-
cription :
Loo foee dilata Ter ; dels laes « d«U mars proolbandas,
En aloroos ranlants csparpilba 1^ oondas.
Deis ^tros qu'a fuondats , Ids uns sown transfoonDate
En de nivools leoogters en globos enflaramats.
D'anires redalu en eana, d'autres reduiu en cendre,
Atdt, libre en UNit sens, prend plcUr à s'esundre ;
Aqoit dedins an souen qui parei éternel
D'ans causa Imprerista espéra soun réveil
Eon eeeanfla, con embrase, eon foonde Idt sonUdee,
D'an aereut monrdcnte eon arma leis acides \
Sens pena eoumprimat. aens peina distendnl
Soon reesort qnsuqna fes demora sospendnt.
Eou changea ame leis corps, et solvant lour natnra
N'en (si soon aliment uu devant sa pattura.
Vers la destrnetloo marcha d'un pas leoagler,
Enfin libre ou oaptif , dnrable ou pessagier,
Lott pn simple deis eorpe et Ion pus iodonaplabl*
Sontet allerea tont et raete inakerriile.
Faire fuee, tr. faire du feu , faire feu, en
français, signifie tirer, se servir d'une arme
à feu.
Mettre fuee , tr. mettre le feu , allumer.
Aeclapar, enterrar lou /èmec, tr. couvrir
le feu , et non enterrer.
FUEC, s. m. Feu, vivacité d'esprit, ima-
gination vive, inflammation, éclat de certaines
choses, brillant de quelques autres; chaleur
de la Oèvre, ardeur de la colère, etc.
Fuee central, feu central ; feu qu'on sup-
pose exister au centre de la terre.
Cette croyance remonte aux premiers
temps de la civilisation, elle fut partagée par
Descartes , Halley, Leibnitz, Mairan et Bunon,
qui en fit la base d'un système du monde ;
enfin, M. G>rdier, membre de l'Académie
royale des sciences, a peu laissé à désirer
pour avoir la preuve complète de ce feu cen-
tral, dans un mémoire lu à l'Académie, dont
il est membre, le 4 juin, 9 et 23 juillet 1823.
En 1749, avant J.-C. Promethée, légis-
lateur grec, tire le feu des cailloux et éti3)lit
des forges.
FOEG , s. m. Feu , en économie politiaue
et domestique , ne désigne plus aujourd'hui
qu'un ménage, une maison, un îoy er ffoeuêj;
mais autrefois, il indiquait une certaine éten-
due de terrain qu'on estimait 50,500 livres :
27,500 faisaient la moitié d'un feu, et 1,375,
le quart, division qui portait le nom d'affoua-
gement.
Dans le dernier affouagemenl, le feu a été
réduit à la valeur de 50,000 livres.
Nous entendons, dit un statut de Provence,
Sue celui 1^ a feu , qui a son domicile propre
ans une ville ou un lieu. Le mot^oci««,
avait la même signification chez les Romains^
comme on le voit par ces vers d'Horace, qui
commencent l'éptlre 14 do livre !•'.
Villiee eylvarum et ndhi me reddenii agelli
Quem tu faHidie, kabikitum quinque focis.
Ce fut sous Charles VII, qu'on substitua
les cadastres au payement des subsides par
feo.
rmC'w'àmnna , S. m. Fog orUfieial,
FUE
295
cat. Fuegot artifieiales , esp. Feu d'artifice,
feu d'agrément, produit par une composition,
dont la poudre à c^non fait la base principale,
et auquel on donne des formes et des cou-
leurs différentes, par les diverses substances
qu'on y ajoute.
L'art de la pyrotechnie , ou l'art de faire
des feux d'artifice, était connu des anciens.
Le poëte Claudien , sur la fin du IVa« siède,
en décrit un avec des détails qui prouvent
qu'on en connaissait déjà tout le mécanisme^
quoique la poudre à canon leur fut inconnue.
Les Chinois paraissent être les inventeurs
de ces sortes de feux qu'ils savent varier k
l'infini. Tels qu'on les fabrique aujourd'hui,
ils sont, selon Vanochio, italien , de l'in-
vention des Florentins et des Siennois.
WVBC'wovtMw, Fog foUei , cat. Ftcs^o
faiuo , esp. Feu follet , ce phénomène sur
lequel on a débité mille et un contes ridicules,
est dû à du gaz hydrogène phosphore, ou à
des exhalaisons phosphoreuses qui se dé-
gagent des marais, des cimetières , etc., et
qui ont la propriété de s'enflammer à l'air
libre.
FUEG-oiwt , s. m. wwem-^MMM, Fuego
griego, esp. Feu grégeois, feu très-ardent,
qui jouit de la singoli&e propriété de pou-
voir brûler sous l'eau ; et fig. feu ardent, in-
flammation, tumulte extraordinaire.
Ëty. Feue grès, feu grec.
Il fut inventé par Callinicos, ingénieur
d'Héliopolis, en Syrie, vers la fin du VII">«
siècle (670-672), lequel s'en servit avec avan-
tage, pour incendier la flotte de l'empereur
Constantin Pogonat , composée de trente
mille hommes.
Ce feu, d'après M. Ruggieri, est le résultat
de la combustion d'un mélange de Quatre
parties de salpêtre, de deux de «outre et
d'une de naphte.
Scalige, fait remonter la découverte du feo
grégeois avant la naissance de J.-C. retrouvé
el divulgué en 1249. Voyez Riographie uni-
verselle de Michaud. t. 26, p. 623. Marcus
Grœcus, pour de plus longs détails.
FDEG-DB-SART-JSAH. roooATmoim , »aba-
HSL, jBAMADA. Fcu dc Ssint-Jcao , feu qu'on
allume la veille de la fêle de saint Jean-Rap-
tiste, en signe de réjouissance.
Cet usage, déjà observé par les Sarrasins,
est presque aussi ancien que notre ère.Court-
de-Gébelin. dit que ces feux ont succédé aux
feux sacrés que les Orientaux allumaient à
minuit au moment du isolstice, figurant par
cette flamme le renouvellement de l'année,
ou plutôt parce que saint Jean précéda le
Sauveur et annonça la vraie lumière.
FUEC-Dc-JOTA , s. m. Feu de joie , feu
que l'on allume en signe de réjouissance.
L'usage de ces feux remonte k la plus
haute antiquité : c'est k leur lueur que k^
patriarches ofiraient des sacrifices à la divi-
nité. Les Grecs et les Romains en allumaient
aussi en l'honneur de leurs dieux ; mais le
plus célèbre, dont l'hbtoire nous ait conservé
la mémoire, est celui que Paul Emile, après
avoir vaincu Persée, roi de Macédoine, allu-
ma lui-même dans la ville d'Amphipolis. Oo
avait travaillé pendant un an à sa construc«
tion.
FOECH , Avril, y. Fuee et Foct R'
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296
FDE
FOECHi . 8. m. pi. (fbétchs). Echaobou-
lares. V. Arelat. Avril. .
FOEIA, y.Fuêlha.
FOEIAGI , 8. m. Avril. V. Fulhagi et
Fu^k,l^.
FcnULH.vl. V. Folh, Fuelha et Fulh,
Rad.
FUEILHAR, vl. Y. Folkar,
FDELH, V. à Fulh.,, lesmotaqui man-
quenihFuelh...
FI7EI«H, 8.in.(fuéni). Visite domiciliaire,
fouille, recherche : Fatre lou fueilh^ faire
une visite, une perquisition.
Ëtj. de Fiàlhar, v. c. m.
FOELH , 8. m. vl. Feuille. Y. Fuelha et
Fulh,K,
En autre fuilh^ d'un autre côté.
FUELHA, 8. f. (fuéille) ; r»uiA, rauiA ,
muMAf uovmuiAy roiA. Foglia , ital. Hoja et
Folio, esp. Folha , port. Fulla , cat.Feuille,
partie latérale, large, mince et ordinaire-
ment verle qui naît de l'écorce des végétaux,
certaine étendue de papier, d'argent , d'or,
d'étain, ou de cuivre étendue en lame mince ;
bois débité en plaques très-minces, etc.
Ëiy. du lat folium. Y. Fuelh, R.
Dane la feuille d'un végétal on nomme :
PAGE SUPÉRIEURE , la partk qui regarde U cM.
PAGE INFÉRIEURE , celle qui cm tuarnée T«ra la terra.
DISQUE , tonte ta «npcrficle, riaeplé le pétiole.
NERVURES , Ica âévatioM filamenteaaea qu'on obaarre
parttotiUèreniant à la page infëricara.
PETIOLE . la petite q«e«a qni lea lise i la tige ; qMiMl
elle n'a pa*, oo la nomoM set*ile,
STIPULE , appendice foliaeë qui accompagne qaelqnefula
lo base des pétioles.
On nomme ;
CLOQUE oa BOUISSURE, me maladie dea fewllee qai
«tt eaOM qu'elles se coffinciit, c'est-à^^iro , qu'après le
froid oa la bcoalllard , elles se replient et fonncnt des
bosses qui se rvmpllsscnt Intërtourcmet de poccrons ;
le p^bcr y est partienlièrement sujet.
GAINE, la partie de U feuille d$$ grainioées qui em*
brasse le chaume.
LAME , le disque des feuilles des gramln^.
LIGULE , la membrane mlnee qui est entre la lame et b
gaine des m^mrs feuilles.
BRACTEES ou FEUILLES FLORALES, les petites
feuilles ordinairement colorées qui accompagnent les
fleurs
COTVLÉDONS oo FEUILLES SÉMINALES, les
premières bulllefl ordinairement an nombre de deui,
«}ui sortent les premières de la graine , très^remarquablcs
dans les courges, les barloeu, «te.
FUELHA, S. f. Feuille, en terme d'impri-
merie, s'entend d'une feuille de papier in-fo-
lio, impriuiée, qni pliée diCR^remment, consti-
tue les diflérents formats connus, in-/bh'o,
in-quarto, in-octavo , in-douze , in-dix-huit,
in-trente-deux, V Fulh, R.
FUEIsHA, s. f. Se dit encore d'une infi-
nité d'autres objets minces et plais.
Fuelha ou fielha de resea , dl. l'alumelle
d'une scie qu'on monte sur un affût.
Fuelha d'auboi , l'anche d'un bautl>ois.
Fuelha ou fielha , tout court , dit , M. de
SauT. s'entend en languedocien pour la feuil-
le du mûrier ; c'est ainsi qu'on dit : La fielha
a près mau, les mûriers ont souffert.
La fielha ee déjà bella^ la feuille est dé-
veloppée.
Achetar a fielha morta, acheter la feuille
à l'estimation , qu'on fait ^es arbres avant
qu'ils poussent.
FDE
Faire mangear ea fielha ^ faire une édu-
cation de vers à soie avec la feuille de ses
mûriers.
Anar à la fielha , aller cueillir on ramas-
ser de la feuille , selon qu'on la prend sur
l'arbre ou qu'on la balaye k terre.
FUEIsHA-ra-PM«t, S. f. ( fuéille-dé-
péous). Nom de l'aconit tue loup, au Marti-
net, près de Sejne. Y. Thouer a-jaune»
Ëty. Parce qu'on se sert de la décoction
de la racine de cette plante pour tuer les pous.
FUEIsHA-s'oinittLA, S. f. Unha de aeno ,
esp. Nom qu'on donne , à Allos, aux feuilles
du tussilage ordinaire. Y. Tuêsilagi.
FUEIsHA-MoaTA , s. et adj. (fueille-mor-
te) ; TAHAc-o'uPAGiiA. Fcuille morte , sorte de
couleur qui tire sur celle des feuilles sèches.
FUELHA- DB-sAovi, 8. f. ffueille-dè-sàou-
vi). Feuille de sauge, espèce de pioche qu'on
emploie dans les terrains pierreux.
FUELHADA,8.f. (fueillàde);
■ounuADA. Feuillée , ramée.
Éty. de fuelha et de ada. Y . Fulh, R.
FUELHAGI, V. Fulhagi.
FUELHAR, Y. Fulhar.
FUELHAR , V. n. (fueillà) ; m
ujkM. Fogliare, ital. Pousser des feuilles , se
garnir, se charger de feuilles, en parlant des
arbres.
Ëty. de fuelha et de ar, Y. Fuelh, R.
FUELHARAGA, 8. f. ( fueilleràque ) ;
ncHooauT. Nom qu'on donne, à Greoux , au
liondent d'automne, Leontodon autumnale.
Lin. plante de la fam. des composées Chico-
racées, commune dans les prés artificiels.
Éty. De l'abondance de ses feuilles , lui
vient le nom de fueilharacca. Y. Fulh, R.
FuUaraea, en catalan, et Hajaraeea, en
espagnol, désignent une grande abondance
de feuilles : Redundantia arborum folia.
FUELHAflAIGRAS, S. f. pi. (fueilles
âîgres) ; huba m mjl rAnsufA. Nom que por-
te, dans la Haute-Provence, la patience cul-
tivée, dont on mange les feuilles en guise
d'oseille. Y. Patiença.
FUELHAT , ADA . adj. ( fueillà, àde) ;
wuiAT, fBAtAOT y rooAOT. FcuiUé » ée \ Gaml
de feuilles.
Èiy. de fuelha et de ai. Y. Fulh, R.
FUELH08,adj.vl. Y. Fo^«, Fuelhat
et Fulh, R.
FUELHURA, 8. f. (fueillùre). Feuillure,
enlaillure en long sur l'épaisseur pour em-
boîter. Gare
FUEN , V. Fen.
FUBRE , s. m. vl. Fourreau. Y. Four-
reou,
FUERE , s. m. vl. Fourreau d'épée.
Y. Fourr . R.
FUERMI , Aub. Y. Fourmiga.
FUERP , adj. (fuérp) , d. de Barcel. Four-
be , dissimulé.
FUET, s. m. vl. Fuel, cat. Fouet. Y. Fouit
etFtt«i,R.
FUET AT , ADA , adj. et p. anc. béam.
Fouété , ée. Y. Fouitat et Fust , R.
FUO
FUO, BVT , n», rad|ca| pris du latin,
fagere , fugio , fugilum , fuir, s'enfuir,
étiter ; du grée «psO^^ , (pheo^ô), m. a. ou
FUG
de fuga^ fuite , dérivé du grec<puY^(phugè),
m. s.
De fuga ou fugere^pàr apoc. fug ; d'où :
En-fugir, Fug-a , Fug-ir , Fug-U^ida,
A-fugir , Fug-ida , Fugid-ura , Fug-idie,
Fug-Uriou, De-fugir , Fugi-n^ Fu-idiu.
. Re-fugi, Re-fmgi-ar , Re-fugi^t, Fébrifuge
Fug-idor, Re-fug, Re^fug-ery,
De fug, par le changement du g en<,
fui; d'où : FuAre , Fu-ita .Fuj-a , Pêr^
fui , En-fog^ir , Fogui^ns , Fog-ir , Fot-èit^
Fuy-ard, Fui-er , Re-fuy , Tram-fugi^
HoueU-a, HoueyU-ous, Re-fiU^ Ro-fma-
men . Re-fut,
« Épouvantés à l'aspect du premier feo ,
tous ceux , dit Yitruve , qui l'aperçurent pri-
rent la fuite : Flamma veheminti perterriti
qui cirea eum locum fuerunt, snnt fàgeUi.
Vilruv , Liv. 2, Chap, L d'où : fugue, fuga^
qui vient du celtibère fuego , qui e^%n\fim
encore , en langue castillanne , l'élément do
feu , ainsi notre mot , fuite ou fugue , ne ai*
gnifie autre chose que l'effet de l'aspect da
feu sur les premiers hommes. Origme des
premières sociétés, etc. , p. 19.
FUGA, s. f. (fugue). Fugue, chant répété
successivement et alternativement par plu-
sieurs parties , selon certaines règles parti-
culières qui distinguent la fugue de l'imi-
tation.
Éty. Y. le mot suivant.
FOGA, s. f. Fuga, port. esp. ital. cal.
Fuite , évasion. Y. Eêcapada.
Éty. du lat. fuga , m. s. dérivé do grec
(puyt^ (phugé) , le même. Y. Fug,^.
FUGA , s. f. Nom qu'on donne à la qot*
Irième mue des vers à soie. Aub.
FUGAONA, s. f. (fugace). Pierre doot
on couvre l'âtre de la cbemmée.
FUGAIROUN . s. m. ( fiigiietr6iiB ).
Y. Fuatuiroun et Foc , R.
FUGAL , s. m. vl. nMAiiaA. Atfe , foyer.
Y.Foc,R.
FUOANHA, 8. t vl. Atre. Y. JFii^ tt
Foc, R.
FUOATIU , IVA , adj, vl. Propre à metUt
en fuite , répulsif. Y. Fug, R.
FUGATOUN, V. Choutrou.
FUOAU , s. m. (fugàou). Feu fait avec Ut
mauvaises herbes et les ronces dont on veut
se débarrasser ; et par ext feu de joie , fea
de peu de durée.
Ety. de fug, feu» et de aV, au, au fea.
Y. Foc , R.
FUGDIU , vl. Y. FugUiou et Fug , R.
FUGETB , 8. m. (fudgété). Fusil , briquet
Y. Briquet.
FUGl, ro«B , désinence , dérivée du laL
fugere , fuir, ou de ffugere , mettre en fuite.
Fébrifuge, de fugo , je chasse, et de
febriê , la fièvre.
Centri'fuge , de fugio, je fuis le centre.
FUGI , Alt. de Fege , t. c. m.
FUOIDA, s. f. (fudgide); somma, nt
nu uomjm . dl. La fuite OU le déchar§[eoir d'un
moulin k farine. On appelle aussi ce canal
par 01^ l'eau s'échappe, au-dessous d'un dkhh
lin , le radier oo le coursier d'aval , on dit
de même , le eoureier du côté d'awmd , oo
le canal par où l'eau va sur la rooe, et dont
la baie, oo l'ouvertuie est bouchée par «oe
vanne, si l'ooverture est considérable, «t
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FUG
Str QB lançoîr oo pakstre , si roBvertore est
Uoite , comme l'esl celle des moulins à
UmrilU. Sauv.
Ély. V. Fug, R.
FUGIDI8, dl. V. FugUiou et Fug, R.
FUGIDIU, IDIVA. adj. vl. rswnr* m-
«D». Ftf^tif.cat Fugitif, ive. W.Fugi-
titmelFug, R.
FOGIDOB i s. m. vl. Fuyard ; à fuir.
V. Ftt^,R.
FUGIDDRA, s. f. (fudgidûre); Fuga ,
ital. Huida^ esp. Fugida, port. cat. Fuite,
action de fuir ; évasion , échappée ; action
imprudente d'un jeune homme ; en vl. écar-
tement , déviation.
Ély. du lat. fuga , m. s. V. Fug^ R.
FUGIGAN , s. m. (fudgigàn) , d. de Carp.
Faire petar fugigan, e^pr. prov. S'enfuir.
Suppl. à Pellas.
. FUGIMENT » s. m. vl. Fuimiento , anc.
esp. FugginufUOfïiaA. Fuite. V. Fug, R.
. FUGIR, V. a. et n. (fudgir) ;
DBM DOVf , MSTTBS LUS CAVBAt fUS
Fuggire , iUl. Huir , esp. Fugir , cat. esp.
port. Fuir, courir pour se sauver, éviter la
rencontre de... prendre la fuite ; passer avec
rapidité.
Ëty. du lat. fugere^m. s. V. Fug ^R.
Fugir à, d. vaud. Recourir à...
FUGIR SE, V. r. Se fuir» éviter de se
rencontrer.
FDGIT , part, (fudgi). Fui.
. £ty. du lat. fugUum. Y. Fug, R.
FUGITIOU , OUVA , S. et adj. (fugitiéu,
Ôuve) ; momr , rvvm» , wwnow , WNnnr-
nom. Fuggilivo, ital. Fuyi(ivo,esp. port.
Fugitiu , cat. Fugitif, ive , qui fuit ou qui
a fui hors dé son pays , de sa patrie.
Éty. du lat. fugitivus. V. Fug , R.
FUGITIU, IVA, adj. vl. wtnmv^ w«mo.
Fugiiiu^caU Fugitif, ive. W, FugUiou et
Fug, R.
FUGOUN, s. m. (fugôun), d. m, vov-
movw , rovLA, Foumeau de cardeur de laine.
V. Foumeou,
Ëty. Fugoun , est un dim. de fugas , gros
feu, petit feu. V. Foc, R.
FUGOU8 , V. Fougouê et Fog^ R.
FUGUA , s. f. vl. V. Fuga et Fug , R.
FUGUEINIEB , s. m. (fugueinié). Tor-
chon de cuisine servant à frotter le gril, la
poêle , etc. Gare.
FUGUEIROUN , S. m. ( fugûeSroun ) ;
roiMumomi , rovouns , riNiAnuNi , vo«««st ,
roujEB, rswooii , rooooii. Fogar ^ cal. HO'
far , esp. Fogào , port. Focolare , ital.
byer , âtre » endroit d'une cheminée où
Ton fait le feu ; petit (eu. V. Chamineya
et Fog , R.
FUGUEIROUN ^ s. m. ( fugneirôun);
mficpAMSA-poiiBac ,
Pied de veau, gouet commun. Arum ma-
eulaium , Lin. plante de la faipille des Aroî-
des^ commune en Provence. V, Gar. Arum
vulgare, p. 41.
On donne le même nom , dans les envi-
rons d'Ail, à Y Arum italicum^ suivant M. De
Fons-Colomt>e« V. Figuieiroun.
TOH. 11.
FUG
FUGUENIBR, s. m. (fognenié). Tor-
chon de cuisine. V. Fuguemur.
Éty. de/ii^.V. Foc, R.
FUGUIER , vK V. Fognier et Foe , R.
FUI
FUI , S. m. V. Pimparrin , Gare
FUI, vl. Je fus; il ou elle fuit.
FUIATIER , vl. V. Feudatari et Fid ,
Rad.
FUICH , vl. Je fuis.
FUIOIU, s. et adj. vl. nmnit. Fugitif,
coureur , vagabond. V. FugUiou et Fug^ R.
FUIOU. Alt. de Fuelha, ▼. c. m. et
Fulh, R.
FUIRB , ?. a. d. vaud. Fuir. V. Fugir
HFug,fi.
E ester mol avisa a faire VAnte-Xriit.
FUITA , s. f. (fuite) ; moiikita. Fuga , ital.
Huida , esp. Fugida , port. Fuite , action
de fuir.
Éty. du lat. Fuga , y. c. m. et Fug , R.
FUJ.
FUJA , 8. f. vl. Fuite ; qu'il ou qu'elle
fîiie. V. Fuiia et Fug , R.
FUL
FULACHIER , 8. m. f fulalchié). Fascine,
fiigol de feuillage ou de branches ,pourvues
de leurs feuilles , qu'on' fait sécher, et dont
on nourrit les bestiaux en hiver.
FUisAT, ADA, adj. (fulà, àde) , d. lim.
Fin , rusé.
FUIX , s. m. vl. Troupeau. V. Fok.
FULCbOR » s. f. vl. Fulgor , esp. port.
Fulgore^ liai Eclat, splendeur, éclair.
Éty. du lat fulgor , m. s.
FULH^ roBUi, wuMM, roi., radical pris
du latin folium , t, feuille, ou plutôt du grec
(piîXXov (phullon), m. s.
De phullon, par apoc. phuU, et par le
changement de pft en /*, et de U en i^ ,
fulh : d'où : Fulh-a , FuLh-agi , Fulh-ar,
Fulh-aiy Fulh-er-et, Fulh-H, Fulhel-agi,
Fulhii-ar, Fulhet-at , Fulh-ia, Fulh-oe,'
Fulh'ura, FuHut-oun, Des-fulhar, E$»
fulhar, Eê-fulhal, De$-fulhat, En-fiâk-ir.
De fulh , par add. de e , fuelh ; d'où :
Fuelh , Fuelh-a , Fuelh-ada , Fuelka-
raeca, Fuelh-ar, Fuelh-at^ Mar -fuelh ,
FuH-agi, E^-faU-ai, FHlha, FHlUage,
Fnllrat, Fel, Felh-a , Felhet-ar . Fiel,
Fiel-a, Fielh-age , Fielh-ar, Foelh-a ,
FoilUa, FoueiJh-a, Foulh-eta, Foulhei^
egeaire y Foulhet-egear , Houeilh-ada ,
Houeilh-alge , Houelh-a,
FULBA, s. f. (fûille) ; Fulla, cat. Feuille.
y. Fuelha, plus usité et Fulh, R.
FULHAGI, s. m. (fuillàdgi); rocuAw,
n^Mpiy , 9ovmi#Am , roAci. Fogliame ,
ital. foUaae, esp. FuHalgo, cal. Folhagem,
port. Feuillage, term. coll. qui désigne toutes
les feuilles dont un arbre est pourvu, et même
toutes les feuilles en général.
Ély. de fulha et de agi. V. Fulh, R.
FUIâHANS, s. m. pi. (fuillàns). Feuillans,
ordre de religieui, vêtus de blanc,qui vivent
FOL
297
sons l'étroite observance de la règle de Saint-
Bernard.
Ëty. D'une réforme de Tordra de Qteaoz,
qui fut premièrement foite sous Henri 111',
dans l'Abbaye de Feuillans, à cinq lieues
de Toulouse, par le B. Jean de la Barrière^
qui en était abbé commendataire.
Cet ordre, avant la révolution, avait vingt-
quatre maisons en France.
FULHAR , V. n. (fuillà) : raïAB , w^ummb.
Foliare , basse lat. Femller , pousser des
feuilles , se couvrir de feuilles. Y. Fuelhar,
Ëty. V. Fulh,R.
FULHAT, S. et adj. vl. rvuiAn. Folhado,
port. Feuillu, feuillage. V. Fulh, R.
FULHERET, 8. m. (fuilléré). Feuilleret,
petit rabot qui sert à faire des feuillures.
Ély. V. Fulh, R.
FUIAET , 8. m. (fuillé) ; vu, rw^ vovmt,
moBT, rvBunT. FoglieUo, ital. Folio, esp.
Folha, port. Feuillet, une partie d'une fénille
de papier qui contient deux pages.
Ëty. de fulha et du dim. el. V. Fulh, R.
Virar fulhet, tourner le feuillet, fig. chan-
ger de conversation.
FULHETA, s. f. (fuilléte); FolieUa et
Fulhela, basse lat. FoglieUa, ital. Feuil-
lette, ancienne mesure pour le vin, qui équi-
valait ï un demi-muid ou 144 pmtes de
Paris.
Dans le Languedoc, ce mol désigne ane
mesure qui n'est que la quatrième partie de
la pinte ; elle répond à peu près au demi-
setier, et qui, d'aorès M. Avril, vaut les V,
du litre, et pèse 12 onces, poids de table,
Éty. A fiala vel phiala, voce deduela,
FUI.HBTA , s. f. Nom que les mineurs
des B.-du-Bh. donnent au calcaire marneux
fissile, ou pierre feuilletée.
FUI.HETAGI, s. m. (fuilletàdgi) : mm-
TAoi, roBLonAOB. Feuilletage, manière et
action de feuilleter (a pâtisserie.
Éty. de fulhd et de a^, action de frire
des feuillets. W.Fulh,K.
FULHETAR , v. a. (fuillelâ) ; rBumAs,
rovuTAB, roiBTAB, vvBijnTAm. FuUejar,CBK
Hojear , esp. Folhear , port. Feuilleter ,
tourner les feuillets d'un livre pour chercher
le passage que l'on désire ; visiter des papiers ;
parcourir une brochure , un livre superfi-
ciellement; en t. de pâtissier, feuilleter la
pâte , la réduire en feuilles ou feuillets.
Éty. de fulhet et de ar, faire des feuillets.
\.Fulh,ïi.
FULHETAT, ADA, adj. et p. (fbellelà,
àde) ; nwuTAT, ruunrAT. Foiheado, port.
Feuilleté, ée.
Éty. de /klAel et de aï. V. FuXh, R.
FUItHETOUN , s. m. (fuilletôun) ; nm*
unroira. Dim. de fulhet, petit feuillet, petite
feuille. V. FuJth, R.
Partie de certains journaux, imprimée en
plus petit caractère au bas des pages , et
contenant des articles de littérature i de
critiqm théâtrale, etc., etc*
FULHIA, vl. V. Fuelha et Fulh, R.
FUI.HIA, s. f. vl. Folie. V. Foulia et
Fol , R.
FULH08 , adj. vl. Feuille : Lo iem$
fulhoe » le temps des feuilles. Y. Folho$ et
FueUwt.
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Qbogle
Î98
FCL
Ëty. du Ut. foHoiUi, oo de fuXha, feuille,
tideoê,y.Fuih,K.
FULHUIIA, 8. f. (foillùie). Feuillure,
entaille à angle droit qui est entre le tableau
et l'embrasure d'une porte ou d'une fenê-
tre , pour y enchâsser la menuiserie.
Éty. de fidha et de tira. V. Fulh, R.
FUUIEN , s. m. vl. Fondre.
Êty. du lat. fulmen, m. s.
FUUMINANT, ANTA, adj. (fulminàn,
ânte); Fulminante, port. Fulminant, ante,
qui fulmine, qui est dans une grande colère;
qui fait un grand bruit en éclatant.
FDLiaNAR, y. a. (fuhninà) ; Fulminare^
îlal. Fuiimnar, esp. port. cat. Fulminer,
publier une bulle , prononcer une excom-
munication.
Ëly. du lat. fulminare , m. s. foit de
fiêbninis , gén. de fulmen , foudre , et de
ar , lancer la foudre.
FOUaNAR , V. n. mmAii , rov«Am.
Fulminate, ital. Fulminât , esp. port.
Flibniner , s'emporter , invectiver contre
quelqu'un.
FULMINATIO , S. f. vl. Fulminaeià ,
cat. Fulminaciant esp. Fulminaçào, port.
Fulminatione , ital. rulmination , l'action
de fulminer ou l'effet de cette action.
Éty. du lat. /klminaUonii, gén. de /Wl-
minatio, m. s.
FDLVI, adj. tI. FtUvo, ital. Fauve.
Éty. du lat. fulvui^m.s.
FVM, rad. pris du lat. fumus, i, fumée;
d'où : fumigate^ fumiger , exposer à la fu-
mée; dérivé du grec <pu(jL<{c (phumos) , éol.
pour Ou{&d< (thumos), vapeur. V. Tub.
De/iiimw, par apoc. fum; d'où : Par-fum,
Patfim-ar, Parfuuhot^ Parfum-our^ Fum,
Fum-ada^ Fum^ar, Fum-at, A- fumât,
Fum-aite^ Ftunair-oim , En-futnat, En-
fumât, Futmad'iuay Fumat-^l, Fumar-
tUOf Fiim-ef, Fum-eta, Fum-oiia, F««io<-
ttol, ANumat, En-fumatâ-ar.
De fumigate, par apoc fuwdg; d'où :
Suihfumif^te, Pumig^utio, Fum-tiroim,
Fum-êta^Sub-fumig-aciù, Suf-fun^gat,
Suf-fumig-oeU , Am-ola, Fuma-^êtta,
/WMar, Fiim-o, Suf-fiàm-igi, Hmm.
FUM, % mi, nd. pris «ta laCin fimu$,
fUMfwm, (umier . qot Vossiua fait dériver
du grec ^ppuSç (pnurmos), actioo de mêler,
de souiNer , île salir, de (pup(ia ( phufina ),
ordure, saleté; d'où : /toiefiim, làinier,ou de
?vt;(ic (pbuêma), fumier.
Defimuê, par apoc. /iiii,ctMrméUgr. de
f en tf, fum; d'où ; Ftim-or, Fmn^fWm-
ter, FiÊmet^as.
De fim, par le changement de i en a, fem;
d'où : Femour^as, Femout-geat, Femout-
ter, Fama, Faw, Fem-ar, Fem-iet, Fmiot*
a(, Fem-or^oM,
De fimMlum , par apoc. fmei, par sync. de
e, /inU, et par le changement de ieo e, fena ;
d'où:Ffml*o, Fmt-at, FaU-m, Fiên»^,
Bemêt-ai. Fens, Feiu-a, Fene-at, Fenê-es,
Be^mêf Hem-egêat,
Fm, s. m. (fttm); r«ti, t««A»A*««aAt,
■m. Ftimo, ital. port. Humo, esp. Fum, cat.
Fmi
Fumée , tapeur plus ou moins dense , qui
s'élève des corps qui brûlent ou des liquides
qui sont en ébullition ; vapeur qui s'exhale
des viandes et autres corps chauds.
Éty. du lat. /timtia, fumée. V. Fum, R.
Fum-fum hatbatel vai aquH ouni'es pu
bel, Prov. la fumée cherche les belles gens.
lyaunUdeou eouttit lou lum, eottelou
fum, Prov. ceux qui devraient donner le bon
exemple, sont ceux-là même qui scandalisent.
Menât fotia fum , faire claquer son fouet,
Karler haut : Un fum demounde, dL une fou-
i de gens, t>eaucoup de monde,
A fum, aigua et fuee
Si céda lou luee.
Prendte lou fum, se mettre en colère.
Ai un fum que me va.
Avet lou fum de quauquaten , avoir le
vent de quelque chose; fig. nuée, foule.
Un fum de gouyate, Jasm. une nuée de
jeunes garçons.
FUMA, s. f. (fume), d. arl. Pour Femna,
y. c. m. etFfmn,R.
FDBIADA, s. f. (fumàde), m. s. que Ftfm,
y. c. m.
Ëly. de Fum , R. et de ada , toute sorte
d'engrais. V. Fumada. Avril.
FUMADIBRA , S. f. Bouflée de fumée.
y. Fum.
Éty. de fumada et de ieta,
FPMAPIIWA , S. f. ( fumadisse ) ; mvA*
■MTA, dl. Humetada, esp. Grande fumée.
Ëty. de fumada et de issa. V. Fum, R.
FUBlAd, s. m. (fumàdgi) ; riwAM. Fu-
mage? action de fumer les terres, d'y mettre
de l'engrais.
FOMAIRE, s. m. (fumâîré). Fumeur, qui
est accoutumé à fumer du tabac.
Éty. de Aim, fumée, et de aite. V. Fum ,
Rad.
On le dit aussi de quelqu'un qui s'emporte
aisément, qui enrage pour la moindre cause ;
on le dit encore de celui qui met beaucoup
de fumier à ses terres.
FUMAIBOON , S. m. ( fumeiréun ) ; ro-
Mnaooii, rvmAÊMi, , «■oocha* FumifetO , port.
Fumeron, morceau de charl)on de l>ois , qui
n'est pas assez brûlé et qui jette encore de la
flamme et beaucoup de fumée; flambart, mor-
ceau de charbon allumé ou de bois, que les
boulangers mettent à l'entrée du four pour
l'éclairer.
Ëty. defmMr, fumer. V. Fum, R.
FUMAL , adj. y|. De fumée. V. Fum , R.
rtmââsA, s. f. vl. FumeCerre. V. Fumor
tetra.
Ëty. du lat. fumatia, m. s. V. Fum, R.
FDIIABISO, s. m. vl. Colonne dé fumée.
V. Fum, R.
FUMAR, y. Fumaire.
FUllAR, y. a. n»AB. Fttmar, cat. esp.
FiiiNifiara,ital. Fumer, prendre la fumée du
tabac.
Éty. de fum, fumée, et de at, Y. Fum , R.
FUMAR, y. n. tvsab. Fiimor , cat. esp.
port. Fummate et Sfumate, ital. Fumegat,
port. Fumer, jeter de la fumée; fig. s'impa-
tienter.
Ety. du lat fumate, m. s. Y. Fum, R.
FOMAR, y. a. (fumé); raiAB. Fumer,
engraisser les terres avec do fumier.
FUM
Ety . de Fttm, R. de fumier et dé or, mt«
tre du fumier. Y. Fum, R. 2.
Onda:
FIJBIER A CHAMP. <|aaiia m couvre <U fonier la wfw
fiAi« de la terre.
FUMER A VIVE JA13GE ov A RIGOLE, iioand m m»i
U facniar dans la ral«<M MUoor d'an ariir»«
Picumnus, surnommé Stêteulius, Stercu-
lue, roi des Rulules, est regardé comme l'in-
venteur de l'art de fumer m terres, 1350 ans
avant J.-C.
FUMARAL , s. m. vl. Fumerai, cat Che*
minée, étuve, cbaufibir. Y. Fum, R.
FUMAREL , s. m. (furaarèl) , d. t>as lîm.
Fumeron. Y. Ftimatroim.
Ëty. de fumât et de el. Y. Fum, R.
FUMARESTA. dl. Fumeta, cat. JTic-
mateda, esp. Y. tumadUea et Fum, R.
FUMAT, s. m. (fuma) ; cAmvtovm. Gr^
oreillard , Podieepe autitue, Lath. oiseau de
Tordre des Palmipèdes et de la famille deà
Brévipennes ou Uropodes (ii pattes près de
la queue), qu'on trouve le long des côtei-
maritimes.
Dans quelques lieux, on donne aussi le nom
de fumât, au colymbe à crête ou grèlMe
huppé. Y. Plauea.
FUMAT, ADA, adj. et p. (fuma, âde).
Fumé, ée, engraissé avec du fumier. Yof.
J?f0imaletFiim, R.
FUMAT, s. m. Nom qu'on donne, I Niée,
selon M. Risso, et àToulon, selon M. Banon,
k la raie museau pointu, Raia toeêroia, Lae.
poisson de l'ordre des Trématopnés et de la
famille des Plagiostomes f ii bouche trans-
versale), qui atteint le poids de trots kio-
grammes.
Ëty. De sa couleur enfumée. Y. FtuN, R.
FUMAT-imou , S. m. C'est ainsi qif on
nomme , dans le département des Bouches-
du-Rhône, la raie petit museau, Raia to^l-
kUa, Risso, qu'on appelle Mirailhet, v. c. m.
aux environs de Nice. La chair de ce noisson,
3ui est du même genre que le précédent, est
'un bon goût.
FUMATERRA, 8. f. (fbmatèrre); «vho-
TmsBO , rsoo »b «ibb* , hao pb tssta , vonu-
OBBtAOA, mtomjmmmA, wéoi d Avcmom»
Fumatia, cat. c^. port.On comprend| sous
celle dénomination , la fumeterre offianale*
Fumatia offleinalie , Lin. la fumeterre à pe-
tite fleur.Fiimarûipafvt/lofa, Dec et quel-
ques espèces voisines ; plantes de la famille
des Papavéracées , communes dans les
cbamps. Y. Gar. Fumatia, p. 1^.
Éty. dn lat. fkmatia , dérivé de /Wmi^-
tettœ, ftimée de terre.
Soit, commele ditPIme, liv. 15, chap.iSa
parce que le suc de cette plante, appliqué sur
les yeux, lestait larmoyer comme le ferait la
fumée : Clatitatem facH «niiticftf omlif
delaetymaHonenujue, ceu fumus, unde no-
ffien; le nom de capnoe, qu'il lui donne et
que lui donnaient aussi les Grecs, xairv^
(kapnos), et qui signifie fumée, annonce qife
c'est bien de fumus, que fumatia dérive;
les yeux, qu'il le faut attribuer. On Ta nqm-
mée aussi fel-tettœ, fiel de terre, à cause 4e
son amertume. Y. Fum, EL
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FUM
FOmaCBA, 8. f. (fumèlche). Grosse
fumée. Aub. V.Fifm,R.
FiniBIROUNi V é Fumairoun ti Fum ,
Rad.
FOBIEL, ELA, d. m. et rooerg. Voy.
Femel.
FOMELA , s. f. (fumèle). Femelle. Voy.
Femela et Femn^ R.
FemBLA, s. f. Douille , qui sert à tenir
la bascule d'une arme à feu, en t. de serrurier,
morceau de fer qui tient à une barre de ce
métal scellée dans un mur; écrou, trou qui
reçoit une vis. V. Eserou.
FUMELAN , y. Femelan et Femn, R.
FUMEIJSTA^s. f. (fumeléte). Femmelet-
te. Aub.
F01IEIJAR, T. n. (fumelià). On le dit des
fleurs du chanvre, quand elles commencent
à paraître. Aub.
FUMER, s. m. tl. rauBt. Trombe,
siphon.
FUMERA, s. f. vl. rvMBTiuà. Humera^
esp. Fumera, cal. Vapeur, fumée. V, Fu-
wuida et Fum, R.
FUMERAS, s. m. (fumeras): fcnoomas,
rsMoouBB. Tas de fumier qu'on place ordi-
nairement hors de Técurie.
Êty. de fumer, pour fumier, et de l'augm.
a$, V. Fum, R.
FUMET, 8. m. (fumé) ; rmmn. Nom qu'on
donne, dans le département du Gard, a plu-
sieurs oiseaux du genre Mouette , Larus, de
Tordre des Palmipèdes et de la famille des
Longipennes \hi longues ailes), et particuliè-
rement aux suivants :
1« A la mouette blanche, Larus ehumeuê.
Lin. qu'on reconnaît aisément à sa couleur
blanche, k ses yeux rouges, à son bec et à
àes pieds de couleur plombée.
2» A la mouette à pieds bleus, Larus
canui. Lin. elle a le bec jaune et les pieds
bleuâtres ou d'un vert blanchâtre.
3» A la mouette rieuse ou mouette à capu-
chon plombé , Larus alrieiUa , Lin. elle est
blanchâtre, à tète noirâtre ou plombée, à bec
rouge et pieds noirs.
4« A la mouette rieuse à pattes rouges,
Larus ridibundus , Lin. qu'on nomme
ga fêla, en Languedoc; elle a le corps blanchâ-
tre, la tète noirâtre,le bec et les pieds rouges.
V. Gabianola.
5° A la êterna minuta^ aux environs de
Montpellier. V. Tregede.
FUMET-NBoas, s. m. Nom que porte
l!épouventail, aux environs de Montpellier.
V. Tesla-fiegra.
FUMET, s. m. (fumé). Fumet, vapeur
particulière qui s'exhale de certains animaux
vivants ou de leur chair quand elle cuit ; va-
Keur agréable qui s'élève de certains vins de
onpe qualité.
Êty. de fum, Uiméù , et du dim. el, fumée
légère. V. Fum,
FUBIET, s. m. oArsTA, oabiaii. Nom arlé-
sien de l'hirondelle de mer k tête noire ou
gachet, ^(ema nigra, Lin. oiseau de l'ordre
des Palmipèdes et de la famille des Longi-
pennes ou Macroures (à longues ailes).
Ëty. Ainsi nommée à cause de sa couleur
enfumée,
FUMET,s. m. On donne ce nom, en Lai^
FDM
guedoc, selon M. d'Anselme, au pierre
garin. V. Roundouleta.
FUMETA, s. f. (fuméte), dl. Camouflet.
y.Bêtuba elfum,R.
FUMIER, s. m. (fumié) ; nsiu, mis. ro-
WÊKMA», rannê, wmm, rcMism, iiBiiit. Fumicr,
excréments des animaux, et en général tout
ce qui sert d'engrais aux terres.
Ëty. du lat. fimus, m. s. V. Fum, R. 2.
Fumier dei$ androunae , gadoue ; on
nomme gadouard ou videngeur, celui qui
vide les fosses d'aisance.
Fumier dei$ magnans, litière ou crotte
des vers à soie.
Anar au fumier ^ ou an fem$, aller cher-
cher, ramasser du fumier , et nom aUer au
fumier.
Eêtendre lou fumier, épandre le fumier.
On ne connaît pas l'époque k laquelle on a
commencé il se servir du fumier comme en-
grais. L'Italie en attribuait l'invention à Sa-
turne et la Grèceà Augias.
FUMIER, s. m. vl. rmosHt. Fosse à fu-
mier; cheminée. V. Fum R. et Fum, R. 2.
FUMIERA, Alt, de Feniera , v. c. m. et
Grangea,
FUMIETRA, vL V. Fumera et Fum, R.
FUMIGATION, S. f. ( fnmigatie-n ) ;
roMMAMiBir, roMMATiBii. Fumigaciù , cat.
Fmmigaeion, esp. Fumigasione, ital. Fumi-
gation, action de faire réduire en vapeur
quelque aromate, ou de faire dégager quelque
gaz, dans l'intention de parfumer ou de dé-
sinfecter.
Êty. duhi. fumigatio, formé de fumigare
aciio, action de parfumer. V. Fum, R.
FUMISTO,8. m. (fumiste). Fumiste, celui
3ui fait profession d'empêcher les cheminées
e fumer.
FUMO , 8. m. vl. Famée. V. Fumada et
Fum, R.
FUM06, OZA, adj. vl. Fumas, cat. Fu-
moso , esp. port. ital. Fumeux , qui jette ou
qui sent la fumée ; enfumé.
Êty. du lat. fumosus, m. s. V. Fum, R.
FUM08ETAT, vl. V. Fumosilat et Fum,
Rad.
FUM06ITAT , 8. f. vl. muotRAT. Fumo-
Hdad, esp. FummosUà, îtaL Fumositas,
basse laLFttinottt/.
Éty. de/iimtu, fumée. V. Fum, R.
FUMOU , d. arl. Alt. de Femna, v. c. m.
FUMOUf, OUSA. adj. (furoous, 6use);
Fumoso, iui. esp. port. Fumeu:i,eu»e, qui
envoie des vapeurs à la tète.
Éty. du lat. fumosus, m. s. ou de Fum,
fumée, et de ous, qui est de la nature de.. . V.
Fum, R.
FUMOZ, Vf. Y.Fumous.
FUIIMI, vl. Vapeur. V. Fum
FUMT^RRA,s. f. vl. V. FmmUirra.
FUN
F UN, wiiBB, mvnum , radical pris du latin
funus, funeris, mort, trépas i enterrement,
funérailles , que Vossius fait venir du grec
«pcJvoc (phonos), meurtre, homicide, mort
violente: d'où : funerarius, funéraire, fu-
nebris, funèbre, funeslus, funeste.
De funus , funeris, par apoc. /un, /iiner;
doù : Fun-ejar, Funer-alhas, Funer-au. '
FUN
299
De funebris , par apoc. funébr; d'où :
Funebr^e.
De funestus , par apoc. fanest ; d'où :
Funeste, Funesi-a, Funesta-meni.
FUN, s. m. d. arl. Foin. V. Fen.
FUN, s. m. (fùn). Ce mot est employé, par
Jasmin, dans YAbuglo, comme synonyme de
foule, de nuée : Fun de maynados , nuée de
jeunes Glles.
FUN, vl. Il ou elle fut
FUNDAGIO, S. f. vl. Fundacio, cat. Voy.
Foundation et Found, R.
FUNDAMENT, S. m. vl. nmPAwni. Fonds
de terre. V. Fondament,
FUNDAR, v. a. vl. Fundar , cal. esp.
Fonder, appuyer. V. Found, R.
Tota la nau si funda sobre la earina.
Elue de las Propr.
FUNDA8 , adj. vl. Foncier : Senhor
fundas, seigneur foncier.
FUNDATOR,s. m. vl. Fundador , cat.
V. Foundatour et Found, R.
FUNERRB , A , adj. (funèbre, èbre) : n-
mttAo. Funèbre, ital. esp. port. cat. Funèbre,
qui concerne les funérailles; triste, lugubre.
Éty. du lat. funebris. V. Fun, R.
FUNEIAR, vl. V. Felneiar.
FUNEJAR, V. a. vl. Exciter des troubles,
des choses tristes, funèbres. V. Fun, R.
FUNERAfLHAS, s. f. pi. (funérailles);
mmixAiAc. Funerale, ital. Funeraes, port.
Funérailles, obsèques et cérémonies des en-
terrements.
Éty. du lat. funus, V. Fun, R.
Les Egyptiens ont été les premiers de tous
les peuples qui aient eu du respect pour les
morts, et qui se soient couverts d'habits lu-
gubres, quand ils avaient perdu quelque
membre de leur famille. V. les Dict. aes
Origines.
FUNERAI.HAS, S. f. pi. (funérailles);
F\ineraria, cat. Funerarias, anc. esp. Funé-
railles, cérémonies funèbres.
Éty. du lat. funerarius,
FUNERARIAS , S. f. pi. vl. Funeraria ,
cat. Funerarias, anc. esp. Funérailles, céré-
monies funèbres.
Éty. du lat. funerarius, m. s.
FUNERAU , V. Funèbre.
FUNE8TAMENT, adv. (funestamein) ;
Funestamente , port. Funestemcnt, d'une
manière funeste.
Éty. de funesta et de ment. V. Fun, R.
FUNESTE, ESTA, adj. (funèslé, este);
Funesto, ital. esp. port. Funest, cat. Funes-
te, malheureux, sinistre, qui porte, qui annon-
ce le malheur, qui menace d'un événement
fâcheux.
Éty. du lat. funestus, m. s. V. Fun, R.
FUNETAR,vl. X.FulnHar.
FUNOUAL, adj. vl. Fongueux, spon-
gieux, poreux.
Ëty. du lat. fungosus, m. s.
FUO
FUOG, vl. V. Ftieeet Foe. R.
FUOILHA , s. f. vl. AIL de FuelKa , y. e.
m. etFu2^,R.
FUOIIX, vL V. Folh , Fuelha et Fulh,
Rad.
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300
FOO
mOILLA, vl. V. Folha.
PDOILLOS , ?1. y. Folhot.
FUR
FC/A, romi, radical pris da latin furerty
furo, être en fureur, ou defuria, furie, que
Vossius fait dériver du grec (p^p«>> (phurô),
mêler, confondre: Quia furenUs omnia
turbaiy dit-il, ou de «pépevOsi (pberestai) , être
transporté.
De/iiria, /îiria. et par apoc. /un; d'où:
Furi-auê.ousa, Furiousa-ment, Fur -or,
Fur-our, Funbound, Af-fur-ar, Af-fur-at,
Fur-êge , En-faroun-ar , En-furaun-ir ,
Enfuroun-ai, En-furounU, FuHoui,
FUR, s. m. vl. Vol, larcin.
Éty. du latin fur, voleur. V. Furt, R.
FUR . s. m. vl. Lou fur «Tiitia pension, le
denier vingt, vingt-cinq, quarante, cin-
quante, par exemple. Suppl. à Pellas.
FUR, s. m. Usité dans cette locution : A
fur et mesura , trad. au fur tet à mesure.
L'Académie approuve aussi à fur et mesure.
Les mots fuer , fueur , for , foeur , feur
feurre, signifiaient dans le vl. rôle , compte,
taux, proportion, fixation de prix, valeur
qu'on donnait aux denrées.
Éty. du lat. forum , marché, on du bas
bret. feur, prix, taux, cours, taxe.
FURA , s. f. vl. Fura, cat. Lardn, trom-
perie, fourberie, curiosité.
Éty. du lat. furtum.
FURA , s. f. Fura , cat. basse lat. Nom
artésien du Furef,v. c. m.
FURA , s. f. dl. (fûre). Souris. V. Rata.
FURAIRE, s. m. (furàïré); nmmtMmm.
Fureteur, celui qui fure, qui cherche partout
comme un furet. Gare.
FURAR, V. a. ( furâ ). Pour fureter,
fouiller , V. Furetar ; pour forer , Voy.
Fourar.
FURAR, V. n. dl. Fuser, faire fuser la
chaux.
FURAR, V. a. vl. Furare, iul. Voler,
dérober, ravir, enlever.
Éty. du lat. furari. V. Furt, R.
FURAT, ADA, adj. et p. (furà, éde).
Fusé, ée : Caus furada, chaux fusée , chaux
amortie sans eau, (|ui s'est d'elle-même réduite
en poudre, ce qui diii^ de la chaux éteinte.
Peira furada, pierre gercée, calcinée;
rongé en dedans; vide, creux, rongé parles
▼ers.
FURBIR, V. a. ▼!. Fourbir.
FURBIT, lA, adj. et p. vl. Fourbi, ie.
FURCULA, s. f. vl. Fureula, port, basse
lat. Fourcelle, clavicule.
Éty. du lat. fureula. V. Foûrc, R.
FUREOE, EGEA, adj. (furédgé, édge),
dg. Furieux, euse.
Éty. du lat. furiosus, m. s. V. Fiir,R.
FUREIROUN , V. Filheiroun.
FURENEGEAR, v. a. (furenedjà). Chas-
ser?
Hélasl que far ai yeou se tout me fureneja.
Michel.
ffURET» S. m. (furé); roaoïw. Forâo,
{K>rt. Fura et Furetus , basse lat. Furetto ,
ital. Fura, cat. Furet , Jlfuitela furo. Lin.
mammiftre onguiculé de la famille des Digi-
FDR
tigrades oa Carnivores, qo'oa Aève pour la
chasse des lapins.
Éty. du lat. furo.
Selon Strabon, le furet est originaire
d'Afrique, d'où il aurait été apporté en Es-
pagne et delà dans le reste de l'Europe.
Ce petit animal fait des petits deux fois par
an, au nombre de 5 ii 9 chaque fois, aprèi les
avoir portés pendant six semaines. On le
nourrit de farine et de pain trempé dans du
lait.
FURET, s. m. Firoulet; fig. furet, hom-
me oui met le nez partout , qui furète conti-
nuellement , qui trouve ce qu'il cherche, qui
s'introduit partout, faisant allusion à l'ani-
mal qui porte le même nom.
FURET , dl. Pour souris, V. Raia.
FURETA, S. f. (furète). Un des noms
languedociens de la souris. V. Ralouna.
Ety. Dira, dtfura,
FURETAR , V. n. (Airetà) ; nm*« , nmm-
TiAB, mmrrBttBA», raMAS, rmuiAB. HuronêOr,
esp. Fouiller, chercher dans tous les recoins,
dans les trous comme un furet, fureter.
Éty. de furet et de la term. act. ar, faire
le furet.
FURETAR,?. a. (foretà); vtnu». rvwmMm,
■âwiifâw , wtmxnAM , vtmovmMM. Fureter ,
cherchera découvrir, scrutiner, courir pour
savoir des nouvelles, s'introduire partout pour
en obtenir.
Éty. de furet et de ar, faire comme un
furet.
FURETEGEAR, m. 8. que Furetar^ y.
c. m.
FURETIAR , V. Furetar.
FURG , s. m. (fûrg) , dl. Fouille, recher-
che qu'on fait dans une maison, pour décou-
vrir un vol. Sauv. add.
Éty. V. Furgar, Foir, R. et Foure.
FURGA, s. m. (fûrgue) , dl. Homme
extraordinairement haut et grêle. V. Perti.
Éty. de/Wrca, fourche, fourgon. V. Foure,
Rad.
FURGA-BOURGNOUN , s. m. (fûrgue-
bourgnoun), dl. rooROA-BooMnov. Êhâtreur
de ruches a miel.
FURGAIRE, dl. m. S. que Fumaire,
V. c m. et Fourc , R.
FURGAR , dl. (furgâ) ; Hurgar , esp.
Furgar, cat. m. s. que Furetar ,1. c. m.
et Fourc, R.
FURGAR, V. a. (forgé), dl. Furgar ,
cat. Hurgar , esp. Fouiller , fourgonner.
V. Fourgounegear , Foulhar et Foure, R.
Éty. du bas breton furguein, m. s. Astruc.
FURGOUN , dl. V. Fourgoun et Foure ,
Rad.
FURGOUNAR, dl. V. Fourgounar et
Foure, Vi.
FURGUOU, s. m. vl. V. Fourgoun.
FURIA , S. f. (furie) ; wvmovm, umasA.
Furia , ital. esp. port. cat. Furie, eflet d'un
violent accès de colère; chez les payens, di-
vinité infernale qui tourmentait les méchants,
les criminels • etc. , femme méchante et ex-
trêmement violente.
Éty. du lat. furia. V. Fur, R;
FURIBOUBID, OUBIDA , adj. (furibéun,
ôunde); Furibondo^ ital. Furibundo, esp.
port, cat. Furibond I onde, qui est sujet
FOR
à de grands emportements ds fanait ^ dt
colère.
Éty. du lat. fkribundui. V, Fur, R»
FURIBOU9, V. Furious.
FURIOOS , adj. anc. béam. Foriemi , fon.
Éty. du lat. furiosus. V. Fur, R.
FURIOS, vl. Furios, cat. V. Furious.
FURIOUS, OUSA, adj. (furiéus, ôuse);
rsKOvs , ruoovt , bamst. JriirtOf , cat. Fll-
rioso, esp. port. ital. Furieux, euse, qui
est en furie, qui est transporté de fureur.
Ety. du lat. furiosus, m. s. V. Fur, R»
FURIOUSAMENT, adv. (furiousamein) ;
Furiosawienle , ital. esp. port. FuriosawMUt,
cat Furieusement, extraordinairement, ex-
trêmement.
Éty. de furiousa et de mmU , d'une ma-
nière furieuse. V. Fur, R.
FURIiA , s. f. dg. V. Ferula.
FURLUPARAN, 8. m. (furluparàn), dg.
Jasm. 7
FURMIR , vl. V. Formir.
FURBUR, vl. Entreprendre, former.
Éty. Alt. de Fumir, v. c. m.
FURIOT , vl. V. Formit.
FURNAIRE , s. m. (fumiîré); fvmaAita»,
rvmAun. Fureteur, furet, qui va toujours
furetant, regardant, examinant et fouillant
partout , soit par curiosité , soit par goiUr-
mandise. Gros. V. Foum, R.
FURNAR , V. Furetar et Foum, R.
FURNETA, s. f. (fuméte). Nom commun
à plusieurs hirondelles, dans le didectede
Berre.
Ëty. de fumar, chercher partout, parti-
culièrement dans les trous.
FURNIR, V. a. vl. gvmwam, Foumir, rem-
plir, s'acquitter. V. Fournir.
FUROFf , s. m. vl. Fiirô, cat. Furet. V.
Fura et Furet.
FUROR. vl. Fmror, cat. V. Ftirovr.
FUROUGB, Gare. V. Ferouge et Fer,
Rad.
FUROUN, V. Furel.
FUROUNCLE, S. m. (fur^unclé); nw-
«omi, rooROViiciB, rLOomoim, nonaoïnH:, ts-
mmmc. Furuncolo, ital. Fruneulo, port. Ffo-
roneo , cat. Furoncle ou clou, quand il est
petit ; tumeur d'un rouge foncé, circonscrite,
dore* très-douloureuse, élevée en pointe et
se terminant presque toujours par suppura-^
tion et par la sortie d'une substance filan^
dreuse qu'on nomme bourbillon.
Éty. du lat. furunculus, m. s, dérivé dt
fervere, bouillonner.
FUROUR, s. f. (furôur) ; rmora. Furore,
ital. Furor, esp. port. cat. Fureur, empor-
tement violent causé par l'égarement de l'es-
prit et du cœur, passion démesurée, violente
agitation.
Éty. du lat furor. V. rttr,R.
FURT , s. m. vl. nm. Fifrt, cat Hurto,
esp. Furto, port ital. Vol, larcin.
Éty. du lat. furtum, m. s.
FURTAR, V. Frustar.
FURTIER, adj. vl. Furtador, cat Fri-
pon, fureteur, furtif. V. Furt, R.
FURTILMEN», adv. vl. FuHivement,è
la dérobée, en cachette. V. Furt, R.
FURUN, y.Ferun.
rURUNASSA, V. Ferumêsa et Fsf:.
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FOR
l,y» D. (fiiroiiedlièV Cran-
te, avoir peur, appréhender d'être découvert»
•lier eo cachette comme les bêtes fauves.
Éty . de furun et de 0g€ar^ faire comme les
béteafauves. V.Fer, R.
FORT , Verdier. Pour faugueri, je fus.
FUS
FUSf radical pris du Utmfusut^i, fuseau»
dérivé de fundo^futum, fundere, fondre, par-
ce que lefo8eao,endéchargeant laauenouille,
semble fondre la filasse dont eUe étail char<-
gée.
De /utus, par apoc fiu; d'où : Fui, Fti«-
ado. Fil, Fh-ou, Fu-aya^ DU fui , Dif-flu-
iOfFu-ada, En-fuad-ar^ En-fu-arf Uu^
«Ta, Hui-et^ Fui'ian, Frou-fkivm.
FUS , s. m. rossi., mfST, wvtwt. FuiO^ Ital .
port frtuo,esp. Fui^ cat. Fuseau, instru-
ment qui sert à filer à la quenouille et à faire
de la dentelle.
Êty. du lat. fuiui^ m. s. Y. Fui^ R.
On distingue dans un fuseau : le ventre, le
90mimei et le|>e«oii, qui est le bouton qui le
termine par en bas (bertel). Il est garni en
haut d'un crocM ou d'une eoche. Y. Houi-
cla et Coea.
Pline attribue l'invention des fuseaux, pour
filer la laine, à Closter, fils d'Arachné.
Le fuseau sert, aux femmes, d'épée et de bour
dier, pour se défendre contre l'oisiveté et les
▼ices qui l'accompagnent.
Cest de là que l'ancien écusson (ou bou-
clier), des armoiries des femmes était en lo-
sange, par où l'on voulait représenter le fu-
seau. Sauv.
FUSADA, s. f. Fusée , outil pour faire
les bagues en verre. Gare.
FUSADA, s. f. (fusÉde); roADA, wooo,
voATA. Huiada t esp. Fuiada , port. cat.
Fiua, basse Ut. Fusée, la quantité de fil dont
peut être chargé un foseau; épi de mats.
Éty. de /W# et de la term« ada. Y. Fut.
FUSADA, s. f. Fusée, pièce d'artifice, faite
avec du papier ou du carton , remplie d'une
composition dont la poudre à canon fait la
base; fig. bévue.
Éty. de fuior , (bser , et de la term. pass.
mda: ou du §[rec <p^<7a f phusa) ; flatuosité ,
pet, vessie pleine d'air. Y. pour l'orig. Futc
d'artifiei.
Fuiodoi à la Cawigreva^ fàsées à la Gon-
gTére, artifice qui a pour but d'incendier les
▼illes assiégées et de jeter le désordre dans
les rangs ennemis; ainsi nommé parce qu'il
fut inventé par William Gonsrève.
Ruggiéri, aîné, artificier du roi, a inventé
des fusées incendiaires , qui vont à une dis-
tance de 700 toiaesy portée presque double de
celles à la coogréve.
Les soldais do Bas-Empire, portaient sous
leurs boucliers des tubes légers ou siphons
renmiis dTartiflce, qui une fois enflammés
fesdaiest l'air a?ee une extrême vélocité.
L'empereur Léon . s'appliqua à perfectionner
•etsiphoosydansle lip» mède.
En 123S, les Chinois se défendirent con-
tre les Tartares. avec dea bombes et d'autres
projectiles lancés par le feu, ainsi qu'avec des
fusées volantes.
Daosla X1V*« siècle, les Padouaos em-
FUS
ployèrent eaa dernières^ pour inaendier la
ville de Mestre.
En 1449 , Dunois lança des fusées dansla
place de Pont-Audemer.
Dans le XVI»* siècle , Louis Gollado , in-
génieur en chef de Gharlea-Quint , enseigna
la manière de les composer, dans son Ma-
nuel d'artillerie.
Enfin , sir William Gongrève , en 1801 ou
1805, les remit eo vigueur et les fit adopter
par le gouvernement anglais*
FUSADA , s. f . reABA , roAii « stfAlMUDA.
Faire una fueada , faire une équipée , une
perte considérable au jeu*
Étv. Par analogie à la rapidité avec laquelle
une fusée se consume. Y. Fue, R.
FOSADIBB, S. m. (fusadié). Emuple.
FDSANHyS.m. vl. Fusain. Y. Baunet*
de-eapelan,
FUSAR, t. n. Fuser,se répandre, cou-
ler è travers, brûler lentement, en parlant
d'une amorce.
Éty. du lat fundêre , fueum, verser. Yoy.
Fotii|de.tFtf#,R.
FDSG, FUSGA, adj. FuiCOf esp. port,
ital. Fuicanui, basse lat. Brun, noirâtre.
Éty. du lat. fuecui^ m. s.
FUSET, s.m. (fusé),dg. Fuseau. Yoy.
Fui.
FUSIBILITAT, s. f. rfusibilità). Fusibi-
lité) qualité de ce qui est fusible.
FUSIBLB , IBLA , adj. (fusible, ibie) ;
Ftift&le, esp.FtftitMfe, ital. Fusible, qui peut
se fondre.
Éty. du lat. fuiHU , m. s. Y. Fotmd,
R. 2.
FUSILH, S. m.(ftasill). Fusil. Y. Fk-
f<OU.
FUSILHADA , S. f. (fusillade) ; FuiOada,
r>rt. Fusillade, plusieurs coups de fusil tirés
la fois, dans une bataille, un combat.
Éty. de fuiilh et de ada , fait avec le fu-
sil.
FDSILHAR , y. a. ( fusilla ) ; rvnuA*.
Fuiellar , cat. Fuiilar , esp. Fusiller , tuer è
coups de fusil un homme condamné à ce
supplice.
Ety. de fuiilh et de ar, tuer avec le fusil.
FOSILHAT, ADA, adj. et p. (fusillà,
4de); Fusillé, ée.
FU8ILH1ER, S. m. (fusithié) ; FuiUero ,
esp. FuxiMro, port. Futeller, cat. Fusilier,
soldat qui a pour arme un fusil.
Éty. de fuiilh et de ter.
FUSION , s. f. (fusie-n); Ficsume, ital.
FueiaUf esp. Fuiào^ port. Fusion, change-
ment qui se fait, lorsque par l'action de la
chaleur, un corps devient liquide de solide
qu'il était.
Èty. du lat. fuiionii, gén. de fueio. Y.
Found , R. 2.
FUSiOUy s. m. rfusiou); mfu, nsnoo.
Fu#t(, port. esp. PucUif ital. Foctl, anc.
cat. FuiiU, cat. mod. Fusil , arme à feu
qui a succédé à Tarquebuse et au mousquet,
et qui est essentiellement composée d'un
canon allongé , d'une platine , d'un fût et
d'une baguette.
Êty. du lat. fodUare , de la basse lat.
fugillui, du celt fueilh ou de fœUe , formé
de /ocNS, feo.
FUS
301
DaniUH^mlûrdinaireoudeéhe^H
on diiUngue:
LE CANON. V.
LA PLATINE. V,
LE FUT.
LA BAGUETTE. V.
LA GARNITURE.
PUtàw.
Bmgmtm,
La baguette est une tiçe mince d'acier, de
bois ou de baleine, terminée par un bouton
d'un côté et taraudé ou muni d un tire -bourra
de l'autre.
La gamiiure ee efmpoie:
DU PORTE. VIS <M CONTRE.PLATINE , pi^ a'on».
■Mut, plM<« Au eàU ^mim <Ia AmU, i Tuppoté <U k
platiiH, «t p«rc<* <l« dnu tnm par o4 fmama Im vk «|«i
—Bjétimm l« pUtint.
DE LA SOLS-GARDE^ mmtnn a* far Uaf« fbr«wajm
«Icail-eereU m milSm, qv'oa ■■■iii mre ou pontet, Mr>
vani • fWMMir U dÀraf*.
DELA PIÈCE DE DÉTENTE , phqM a* far faodii* 4«m
■on mlliM po«r Joimw ptMig» â la dëlmtt.
DE LA DÉTENTE. V. Guigmeka.
DE LA PLAQUE DE COUCHE , pUqw à» mitd ^^
guviK W la* dt k OTOMe.
DELAflÈCEDEPOUCE. pMit* plii^ 4« «^ «|.
MMIO^ m^iImiim ai la polfiMia, i rtnarate <m m plaa*
I« pwK» qaand an mt tv jona.
DES PORTES BAGUETTE , pétries Ttralei fii^ mIi wr
U eaooa , Mil mr I* TAl » aaoa faaqadb* k bagnttia 4St
DBS GOUPILLES «
0% UOfMM»
GOUPILLES A TIROIRS, ctUaaqni muhmimtMt
platM , ^«'on paat raiirar «t rt^aear à ntlonU a^rcc Ik
Dam lei fuiUi de mtmifton, on diedugue
en autre:
LA BATONNETTE. V. Baytmmetm.
L'EMSOUCUOIR , qni «oibnM Vwttrhditi mpMmm au
bofe par 4ea> virok» ^'«w mmm imfê éê l'eoibon.
LA CAPUCINE , laiga an
gnMia a« pani daat la ho
LES GRENADIÊRES , ou
U eanon aa bois et qal aoni
Vi ' ' ■
toas qri — MCiowinta fiiar
On nomme:
MCUL.lamMvata
qnaiMioa la tirs.
l r4tfOgiad« qat (ah wma^m k fa«
, Fusil ï vent, espèce d'arque-
buse où l'on emploie, au Heu de poudre, l'air
comprimé au moyen d'un piston.
On regarde Ctesibius (IIb« siècle, avant
J.-C), comme l'inventeur de cette Inacfainej
Pbilon dé Bizance en a donné une descrip»
tion très-exacte, ce qui démontre que ce fusil
n'est point une invention moderne, et que
Guter de Nuremberg, en 1560, n'a fait qu'en
renouveler l'usage; de même que le nommé
Marin, bourgeois de Lysieux,qoi en présenta
un à Henri IV.
Fusil à percussion inventé par Guillemaia
de Paris • en 1817.
En 1517, invention des Aisits à ressort.
Le fusil fut inventé par les Français, en
1680, soua Louis Xlil, mais il n'a été géoé^
ralement adopté, dans les troupes, que vert
Tan 17CA.
En ISIO, II. Le Page a perfecUonoé, an
France, les platines à piston, inventées en
Angleterre par H. Manaon.
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302
FOS
Bb 1812, M. Paoli • a mfeotê un ftMÎl qui
porte dcm fols plus loin qoe les fusils ordi-
naires , et qui tire douze coups par minute.
En 1818^ M. Henri a fait connaître on fusil
m peot tirer quatorze coups de suite sans
aie rechargé.
Eo 1819, IL Le Page présenU on fusû
â qoatre coops.
Dans Ufâiau hai$ du/kiU, an nomme :
CaOKE , la f«lk larfe qd h Unaim M <}« m app^ i
répaJ* MOT rfrar.
COCCH£« !• partk anoiidi* qd 9U «ocr» la mlitn àm
FOIGHÉE, k fwik ^ l« eottcba qa'o« «npoifM «vm
CAHAL DU FUT , la pbMoà rtpoM 1« euKNi.
GAHAL DE LA BAGUETTE , edla où (Umc k ba^MCta.
rVMQUET , dg. Jasm. Pour fouguet ,
tut
FUST, wmn, roviT. radical pris du cel-
tique fusUij bois, matière do bois, poutre,
«rbre entier ; eo 1446, ce mot était encore
pris dans la mène acception ; on lit dans une
confention consenrée dans les archives de la
fille de Digne, sous cette date, que les en-
trepreneurs cbarffés de conduire les eaux
d'une fontaine, demandent le passage franc
et libre pour aller au bo$e oun anaran eoupar
lafitila per faire loui ehanouns, c'est-à-
dire , pour se rendre à la forêt où ils iront
couper le bois , les arbres , pour faire les
tuyaux ; il en était encore de même du temps
du poëte Goudelin, qui a dit ;
Auié lou menuiiier que tuslo
Per me faire un jhipou de fusto.
' J'entends le menuisier qui frappe pour me
faire un jupon de bois.
De fuêta, les Latins ont fait fuetie^ bâton.
De fuetUy par apoc. fuit; d'où : Fust^
FustUi Futi-agey Fuit-alha, Ftul-ah'a,
En-fuit, Fuft-arta, FusHta, Fuet^geaire,
Fuit-egear^ Fust-egeat, Fust-et^ Fueti-ar^
Fuit'ier, Fuet-iaire, Fuet-ilha, En-fush
ar, En-futi-at, Af-futi-agi , Af-fusl-ar,
Af'fuî, Affut-ar, Affut-at^ Af-fus-iaux ,
Fuis.
. De fasta . par apoc. de t et suppr, de # ,
fut : d'où : Fui-aiha.
De fuiiii, bâton, on a fait futtigatus, d'où
5ar apoc. Fustig, Fustig-ar , Fustig-ai ,
'Ottrt, FouU-ar , FouU-al , FouU-ada ,
Fouit-aire^ Fouit-a-dieou, Fouita-fulheta,
Fouita-paêtre , Fouit-egear , Fouit-u$a.
FUST, s. m. vl. rofTA. FuU, cal. Fuste,
esp. port. Fusto, ilal. Le bois, bois brut,
arbre , tronc d'arbre , morceau de bois ,
manche de lance , perche , bûche , bâton ,
piège , panneau ; fig. lance. V. Fusta,
Ety. du lat. fuslis , fustum , du celt. /tut,
ra. s. V. Fuêt, R.
La$ traui d*aquel palkaye son d'un f^$t
que es apellat sedre , vl. I.«s poutres de ce
palais sont d'un bois qui est appelé cèdre.
Fuit de cetim, soes tandel, bois de santal.
roST, s. m. vl. Tonneau, barrique ; vais-
seau, navire.
Êly. de Fu#(, V. c. R.
FUSTA , s. f. vl. Fusta, basse lat. Fusta,
cat. Pour bois. V. Fusl, R. futaille, barque.
FII0TA, s. f. (fùalc); iww«iu
FDS
SMMMA , «mAo, raA«M. FuHa , cat esp. port,
ital. Fuetum, basse lat. Poutre , grosse pièce
de bois , qui sert à soutenir les solives ou les
planches d'un plancher, le tablier d'un pont,
ete. , on le dit aussi d'une grosse bâche ,
d'une futaille , de la taille, du torse ou de la
stature du corps.
Éty. V. FuH, R.
FU8TAGB , s. m. (fiistàdgé). dl. Maga-
sin de bois de charpente et de menuiserie;
chantier de bois.
Éty. de/'u#l, bois , et de âge. Y. Fu$t. R.
FU8TAI.HA, s. f. ffustàille) , dl. Boise-
rie, V.Boi#a^; pour cbarpenterie. V. Ftu-
taria.
Ëty . de /kf I, bois • et de alha , tout le bois,
toute sorte de bois. V. Fust, R.
FOBTAUA. s. f. vl. Ustensiles de bois ,
boiserie. V. Fust, R.
FD8TAN , s. m. vl. Bois de charpente.
V. Fust. R.
FD8TANI , S. f. (fustâni) ; Fuetëo , port.
Fustanif cat. Fustan , esp. Fustagno, ital.
Futaine, étoffe de fil et de coton , qui parait
comme piquée d'un côté.
Êty.du celtique fustain.
Dérivé : Fustaf^er.
V. Ducange, t. 3. fol. 766.
FU8TANIER, S. m. (fusUnié), dl. Tis-
seur de couvertures de laine, de futaine.
Éty. de fustani et de ter. Y. Fwlani , R.
FDSTAB, V. a, vl. Raccommoder, radou-
ber. Y. Fu#(, R.
FOSTARIA, S. f. (fusUrie); «vstaua,
fosTABn. Fusterie, anc. cat. Fuetaria, basse
lat. Charpenterie, l'art du charpentier, le
corps des charpentiers.
Ety. de fust. bois, et de aria , tout ce qui
concerne le bois. Y. Fust, R.
Un faubourg de Beziers, porte ce nom.
F08TAT, AD4, adj. et p. vl. Raccom-
modé, radoubé. Y. Fust, R.
FU8TEE, s. m. anc béam. Menuisier.
Y. Fustier et Fu$t, R.
FUSTEGAR, vl. Y. Fustigar ti Fust ,
Rad.
FU8TEOEAIRE, S. m. (fustedjâiré);
rofTiAws. Celui qui travaille ((u bois pour
s'amuser , qui fait le menuisier pour un mo-
ment.
Ëty. de fusta , bois , et de la term. act.
agere, qui travaille sur le bois. Y. Fust, R.
FOSTEGBAR , V. a. ( fustedjà ) ; roiriAK ,
cHAPvaBAB. Couper ou travailler du bois pour
s'amuser, faire le menuisier pour se distraire.
Éty. V. Fustegeaire eiFust, R.
FU9TET , s. m* (fusté), di. Une cuiller de
bois. Sauv.
Éty. de fusUt, petit bois. Y. Fust, R.
FII8TET , s. m. (fusté): baiua ma boa.
Fustete, port. esp. Fustet, Rhus cotinus, Lin.
arbrisseau de la fam. des Térébinlhacées,
très-commun sur les coteaux de la Haute-
Prov. V. Car. Cotinus coriaria. p. 132.
Éty. FusUt, dira, de fusta, petit bois, petjt
arbre. V. Fu«£, R.
Le bois du fustet contient une matière
colorante dont on se sert avec avantage, pour
donner aux étoffes déjà teintes , une nuance
de jaune orangé, et son écorce est employée
par les tanneurs, au lieu du sumac. Cet arbris-
seau se fait remarquer en automne , par la
FUS
rongeur de ses feuilles qui coforanl qiMlqQe-
fois agréablement les coteaux.
Ses feuilles desséchées pour Tosage des
tanneurs, se nomment roue.
FOSTETA , s. f. (fustéte). Dim. de fiula,
petite poutre, Y. Fust, R.
FU8TIAIRE, s. m. (fustiâlre), Contr. de
Fustegeaire, v.c. m. et Fust, R.
FUSTIAR , V. a. (fàstià). Contr. de Fui-
tegear, v. c. m. et Fuet. R.
FOSTIBIILAR, v. a. (fustibulà) ; *mi->
Bo&As. Affecter , chagriner , donner de la
tablature.
FU8TIBII, s. m. (fustié); Fueter, cat.
fii«t«Ho, esp. Fttslmu#, basse lat. Menoi-
sier , charpentier, artisan qui travaille le gros
bois ; tonnelier.
Éty. de fusta et de la term. moft. imr. V.
Fust, R.
FU8TIGAR, V. a. (fàsligâ); rotnuMu
Fustigar, cat. esp. port. FrusUire^ ital.
Fustiger, battre, frappera coups defonet.
Éty. de fustis, bâtoq, et de or. Y. Fust,
Rad.
FU8TIGAT, ADA.adj. wwwÈomtkr. Fu9*
Ugado, port. Fustigé, ée.
Éty. du lat. fustigatus. Y. Fusi, R.
ruSTILHA, s.f. (fusUlle). Cheville?
iVoun lia res que tengo fustillo
Yeu me courbe coumouno billo.
Le Sage.
FU8TIM, s. m. vl. Bois odoriférant. Y.
Fute.R.
FU8TOUN , Y. Festoun.
FDSTOUNAR, Y. Festounar.
FU8Tirr,s. m. vl. Bûche , morceau dt
bois. V. Fust, R.
POT
FUT, rof, sous-radical pris du latin fk-
tum, vase avec lequel on versait de l'eaa
froide dans la marmite, pour en arrêter les
bouillons, ou pour les diminuer, dont le
radical peut venir de fundo; d'où : future,
verser de l'eau froide dans la marmite , pour
ep arrêter les bouillons : refutare , réfuter ,
réprimer. Bondil. Future, a signifié aussi
reprendre, réfuter: Re-fut, Refut-ar^ Ae-
fut-at, Re-fut-ation: Re-fud-ar, Re-fuda^
men, Re-fuid-ar, Refud-at, Re-fuus^Re-
fus-ar , Re-fus-aire, Re-fus-at.
FUT , M. Bergeyret , emploie ce temps du
verbe être, qui est français, au lieu de fouguet.
FUTA, s. f. (fùte), dg. Fuite, fin.
Et noum benèn qu'à la futo deljour.
Jasmin.
FOTADA, s. f. (futàde). FuUie, forèl
composée de grands arbres. Gare.
FUTHALA, s. f. (fuUille); iamA.wwnj^
rvTAïA. FttftoiUta, basse lat. Futaille, noaa
générique des tonneaux , pipes , barriques,
tierçons et autres vaisseaux en bois, destinés
k contenir du vin ou d'autres liqueurs.
Êty. de fut, bois, et de la term. alha, tous
les vaaes de bois. Y . FuH et Fut, R.
Les ouvriers nomment :
FUTAILLE MONTÉE, «.Ile q«1 «i rrfl«#.
FUTAILLE EN BOTTE. edU t^ »'wt pM «Mor«
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FUT
Diegène-Laërce,di( gae rinventeiir des
futailles s'appelait Pseosippe.
On trouve des figures de tonneaux sur des
iionuments tris-andens.
PDTAS A, expr. adv. (à fùlas), dg. Par
foisf
Qui Vennemih futos
Zouspren per de gtam l
Jasmin.
rOTOR,8.ni. (futur); Fiiluro, esp.ilal.
port. Ftilur. cat. Futur, en t. de grammaire,
temps à Tenir, l'opposé du passé.
Éty. du lat. futurui^ m. s.
nmiR, ORA, ad), (futur, ûre); FicliirOj
esp. port. îtal. Ftilur, cat. FuUir , ure, qui
est à venir: les futurs époux, les deux per-
sonnes qui contractent ensemble pour se
marier ensuile.
FUTE , s. vl. Poutre. V. FiMfa et Fiwf ,
Rad^
FUTE , vl. pour f^ngt , il fuît.
FOV
FDVELA , S. f. (fuvèle). V. i4frenadoiir.
FUVEXiA , s. f . Petit anneau en fer , fixé
\ un mur pour y attacher les bêtes de somme.
On le dit aussi de la porte d'une agrafe,
y.ifal^eto.
Ëty. du lat. /Idulo.
FDVIBliA , s. f. vl. rovBLLA. Agrafe.
Ëty du lat. Pmla.
FUT
FUTAIID, S. et adj. (fuyàr); Fugiào^
port. Fuyard , qui fuit ; soldat qui quitte son
corps après un combat désavantageux.
Ety. du grec <puY<ikc (pfaugas) , fugitif, dé-
serteur , ou du lat. fkgere. V. Fug , R.
FDTET , S. m. vl. Fusil, y. FuHw.
Suppl. k Pellas.
FUZ 303
FOZ
rra , vl. n ou elle fuit.
FDZAN y s. m. vl. mf amb. Fusaiu.
J^tm albre e'om fuzan aptUa , o eohyûui.
Deudes de Prades.
D'un arbre qu'on appelle fusain ou gut-
wmiUêt , bonnet de prêtre.
FUZER, V. n. rmeni. Fuser, fuir éviter.
y.Fug.R.
FOZEL , Jasm. dg. Fuseau. V. Fus
FUZIO,vl. V. Fu#îonetFotmil,R. 2.
FT
FT , s. m. Fi , ladrerie apparente des ani-
maux. Gare.
F¥L
FTLL , S. m. Fils. V. FtOM et FUh.
La Lettre F •ontSent 5,130 Mott o« Artîolet.
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G
Ix, 8. m. (dgé). Le G, est la septième lettre
de l'alphabet et la cinquième des consoDnes ,
V. la Grammaire, pour sa pronoociation pi
son orthographe,
Od dislingue dans un G , trois parties , la
tète, le corps et la queue.
Les Romains n'avaient point cette lettuB
avant la première guerre punique, 264 ans,
avant ].•€. C'est Carviliiis , qui distingua le
6 du G» d'après Terentius Scaurus.
OA
aA,s. m. d. basiim. Gaffe, V. Gaf; pour
Guet, V. c. m.
GA , S. m. vl. Gué derivij^. V. G<i^fa*
GA , s. f. vl. Cavale.
GA , Pour chat. V. Calf
aA4
GAAIlf,
OAAINO, et
OAANB,vl. V. Gaxanh.
GAANlADOIi,s.m. vl. Cultivateur.
fitj. de la basse lat. gaagnaginm , mé^i-
rie» terre labourable.
Fms puirii no val ren à gaaniador.
Beda.
aAÂNïÂRp vl. V. GazarihartiOagnar.
OAB
ÔAB , radical pris de la basse latinité gah-
halinat plaisanterie, raillerie, moquerie; d'où
Iltal, gabha et gabbare, se moquer, trom(>er,
mots dérivés du latip caviUa , plaisanterie ,
raillerie, moquerie, chicane.
De gabbatina, par apoc. ^a&;d'où : Gah,
Gab-adoTt Gab-aire^ Gaba-moundi , Gab-
ar, Gab-at^Gab-ar-ey, Gab-egeaire , Gab-
epear, Gab-ei, Gab-gia^ Gab-ier, Gab-itat,
Gab4et, Gap, Guab-àire, Guàb-ar.
GAB , s. m. vl. Bruit, trouble , sédition,
raillerie.
Éty. delà basse lat. gabhatina. Y. Gab,
Rad.
GAB, s. m. vl. oAr,ooAB. Gab, SUC. cal.
Gabo, port. Gabbo, iui. Plaisanterie, raille-
rie, moquerie , hâblerie , jactance, tromperie.
Éty. du lat. eavilla. V. Gab, R.
Oa6o, en portugais, signifie louange, éloge.
GABACH, AGHA, adj. (gabach , àche) ,
d1. «AVAca. Grossier, rustre, montagnard. V.
Gavot.
Éty. du lat.^a6alift, du gevaudan mon-
tagnard.
GABACHOUN ,s. m. (gabatchôu) ; oama-
caoo. Nom qu'on donne, au mauvis, à Mont-
pellier. V. Tourde-tiblaire.
GABADORi S. m. vl. QAMMMmm, WAMMamm,
GAB
Gabador^ anc. cat. port. Gabbator^ îtal.
Railleur, farceur, moqueur, hâbleur, pré-
somptueux ; adj. faux, trompeur. V. Gab, R.
GABAIRE, S. vl. Railleur. V. Gabador
tt Gab, R.
GABAVOUNDI, s. m. ( gabaméoBtS ).
AUrape , tromperie. Ach. V. Gab, R.
GABAR, V. a. et n. vl. oAnYAs. Gabar ,
anc. cat. port. Gabbare, ital. Railler, plai-
santer , hâbler , se moquer; faire du bruit;
d'oi!l Bagapra, v, c, m. vanter, célébrer;
tromper, frauder, en faire accroire, V. Gab,
Rad. rabattre le gibier. Cast.
GABARET, S. m. (gabarèl), dg. Galant.
V. Gabf R.
Dii doun, ton gabarey fa vas mey houlut,
^^ fiyfi^ demi-lotir, Va bouiadi oou rebut.
Verdierp
GABARIA , 8. f. ovASAniA» vl. Hâblerie»
moquerie, raillerie. V. Gab, R.
GABARIT, s. m. ( gabari ) ; motobu.
Gabari ou gabarit» modèle des pièces de
charpente qui doivent entrer dans la cons-
truction d'un vaisseau. V. Gabarra.
GABARRA , S. f. (gabàrre) ; (kibarra ,
esp. cat. Gabare, ital. Gabare, petit bâtiment,
large et plat, particulièrement destiné à
charger et à décharger les vaisseaux.
Éty. du lat. cabarus. bateau, ou de eara-
&ii«,par transposition de lettres.
Dérivés : uabarr-ot,
GABARRIER,s. m.(gabarriè). Gabafier,
conducteur de gabare.
GABARROT, S. m. (gabarrô), dg. Ba-
teau. V. BaUou,
Éty. Dim. de Gabarra, v. c. m.
GABART, s. m. (gabàrt). Nom des aphtes,
à Toulouse. V.
GABAT, ADA, adj. et p. (gabà , àde).
Trompé, ée.
Noun H Asti, non serai gabat. Prov.
V. Gab, R.
GABB, s. m. anc. béam. Gué.
À gabe petit très ardUz : à gabe gros , si
ha besonh dus naulas ^ quoate ardits. Fors
et Cost. de Béam. Rubnca de péages, Art. 13.
GABBDAR, v. a. (gabedà), d. béam.
Donner des soins, soigner.
GABEGEAIRE, s. m. (gabedjâîre). Per-
sonne qui menace quelqu'un. Gare. V. Gab,
Rad.
GABEGBAR, v. a. (gabedgeâ). Menacer
quelqu'un , projeter d'abattre ou de détruire
quelque chose. Gar. Y. Gab, R.
GABBI,s. m.vl. Plaisanterie, moquerie,
action ou propos pour faire rire; gaxouille-
ment. V. Gab, R.
GABEL, s. m. (gabèl), dl. Gobelet, verre.
V. GoubeUttiCup,ïi.
0 dUm ! qu'as per trône una bouta ,
Per septre un gabel à la man.
A Rigaud.
GAB
GABEL, ELA, 8. (gabil, èle), dl. Uù*
javelle de blé. V. Gavel, R.
Gabel dHsserments , Douj. javelle dt sar-
ments.
GABELA, S. f. vl. «ASBUA. GàbeUa, iUU
port. cat. Gabela, esp. Gabelle, impét. Y.
GabeU.
GABELA, s. f. (gabèle); «asbla. fia*
bella , cat. port. ital. Uabela , ^p. Gabelle «
impôt que le gouvernement levait sur le sel.,
grenier où on l'enfermait.
Êty. du saxon gabel et gapel, tribut , ou
de l'hébreu gab ou gabbala, présent, tribut
L'impôt sur le sel existait déjà chex let
Romains ; on prétend qu'il ne commença ,
en France, que sous Philippe- le-Bel , en
1286, d'autres disent en 1342, et même sous
Philippe-de-Vallois, d'après le passage suivant
tiré d'un ancien manuscrit , et rapporté dans
l'Essai Historique sur les États de la Province
de Languedoc :
« Ed ce même an , 1342 , mit le roi une
exaction au sel , laquelle est appelée gabeUe,
dont le roi acquit l'indignation et malgrace
des grands comme des petits , et de tout le
peuple. »
Il est rependant parlé de la gabelle dans
les privilèges que donna saint Louis ï la
ville d'Aiguës- Mortes, en 1246.
GABELADOR , S. m. vl. •^auxAin.
Gàbelot, cat. Gabelliere , ital. Gabeleur,
employé de la gabelle.
GABELAGI, s. m. (gabeladji) ; oassums.
Gabelage, séjour du sel dans le grenier;
impôt sur le sel. Gare.
GABELAIRE, vl. Y. Gabellador.
GABEIâAR, V. a. (gabela). Gabeler, faire
sécher du sel dans le grenier. Gare.
GABELAT , 8. m. (gabela), dg. Javelle,
gerbe de blé non encore liée. Y. Garba.
GABELUR, s. m. (gabelùr). Gabelenr,
employé dans la gabelle. Gare.
GABEN , s. m. (gabén), dg. Le soc de la
charme. Y. Relha,
GABER , v. a. et n. vl. Contenir et être
contenu. Y. Chaber,
GABETAR , vl. Y. Gabar et Gab, R.
GABGIA , S. f. (gabgle) ; Gabegie, es-
croquerie.
Éty. de rital. gabbo, rase, et de hugia ,
mensonge. Nodier. Y. Gab , R.
GABI , s. f. (gabi) ; «bbia, oabia , cassa,
jABiA, JOKOT9T. Gobla, cat. Gabbia, ital.
Cage , logette à jour pour y tenir de petits
animaux et particulièrement des oiseaux.
Éty. de l'ital. cabota, le même. Y. Cav, R.
On nomme ^a6ûr, celui qui fait ou vend
des cages.
Dans une cage on nomme *
RABAT , 1« immm on 1« «oit.
PERCHOIRS <m JVCHOIRS , Im I
dMMU M jucktat. V. ^jmtmJhmr
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GâB
MAKGCOIRE , AUGET. V.
BARREAU, y. BammM,
ABREUVOIR. V. Bt^mdour.
Mutgea^our,
On
ËGRENOIRC « «M ptihe oag* qtU n'a A'mtn porM qm
qNelqooi bâloot qu'on lave.
MUE , oM cage ilaiu laqaaUa os tknt àm poalcu pour
les engraiMer.
JtilCHOIR ou CABANE , une groua eig« pour j tairt
niclwr la* oiseaux.
Oahi de eauaire au filet , égrenoire.
Gabi per faire nkhar , oichoir.
Gabi deiê poulets f bourriche, mue.
Gabi d*enfafU , roulelte d'enfaot.
Gabi de manechau , travail.
Gabi d*un mât, hune.
GABI, 6. m. Bourriche, espèce de panier
long, dont on se sert pour transporter du gi-
bier, de la volaille, du poisson, etc. V. Cav,
Rad.
GABI, 8. m. Gavia^esp. Gavea, port.
Hune , guérite on cage de bois qui est an
haut des mâts, dans laquelle se tiennent un
ou plusieurs matelots.
Ély. de -^àSiç (gabis), qui en grec, comme
en hébreu, signifie élévation, hauteur, lieu
élevé, ou du lat. eavea, cage. V. Cav, R.
GABI , s. f. Nom qu'on donne , à Berre,
^ différentes espèces de goëlands , et parti -
cniièrement au cendré et au noir. V. Gabian,
GABI-PB-MAiiscnàii, s. f. (gâbi-dé-manet-
chàou) ; PBiTBUH. Travail , espèce de cage
en charpente où Ton enferme un cheval vi-
cieui pour le ferrer.
Dans le travail on nomme :
CHARPENTE, la cadre Corme par des grawee pléocs de
bui*.
MAINS , les t»rre« de ier eerrant à lever lee pied* da<
bcetianz.
SOUS.PENTE8 , l'eeeemblega dee eoerroies dont on le
•art pour Sxer Taolnial.
COUSSINET , la oouMin qu'on plaoe pour ampdchci que
le cheval ne m blesw.
GABI-M-TiHA, 8. f. (gàbî-de-tîne) ; «iabia-
on-TMA, dl. Fouloire d'une cuve à fouler la
vendange; grillage de bois placé au-dessus
de cette espèce de cuve. Sauv.
GABIA, dl. et m. Gage. V. (i^ofti et 67av,
Rad.
GABIADA, S. f. (gabiàde). Cagée , tous
les oiseaux qui sont dans une cage ; plein
une cage, et iron. plein une prison.
Ëtj. de gabi et de ada, cage pleine. V.
Cav , R.
GABIAN , s. m. (gabiân) ; gabi. Gavia,
esp. Gaivâo, port. Gabbiano , ital. Nom
Su'on donne , à plusieurs espèces d'oiseaux
u genre Larus, de Lin. qui comprend les
goëlands et les mouettes, de Tordre des Pal-
mipèdes et de la fam. des Loogipennes ou
Maçroptères (à longues ailes).
£ty. du lat. captant , de eapere, prendre.
V. Cap,R. 2.
GABIAN, s. m. (gabiân); oapiau , vansit
lA. Gabelou , terme de dénigrement par le-
quel on désigne les employés des fermes ,
les gendarmes et les commis des contributions
indirectes; on le dit aussi pour voleur.
Ély. Probablement du lat. eapiam , je
prendrai , de eapere, V. Cap, R. 2.
GABIAN , s. m. En terme de maçon,
mortier dont la chaux n'a pas été bien délayée
TOM. !!•
GAB
et qui en laisse voir encore des morceaux
entiers.
GABIAN, s. m. Espèce de pétrole liquide
qui découle d'une roche près deBéziers.
GABIAN , s. m. oabi. Goéland à mantean
gris ou goëland cendré, Larus glaucus, G m.
blanc, dos et ailes grises, plumes des ailes
blanches au bout, bec jaune, safrané à sa
base.
Goëland à manteau bleu , Larus argenta-
tusy Brunn. blanc, le cou et la télo avec des
stries cendrées; bec jaune avec une tâche
fauve.
Bourgmestre ou goëland à manteau gris-
brun, Lurus fuseus, Brun, blanc, dos brun,
pieds jaunes.
Goëland noir, Larus marinas. Lin. blanc,
dos noir, pieds d'un incarnat pâle.
GABIAN , Est le nom qu'on donne, à
Avignon , aux mêmes oiseaux, qu'on nomme
ailleurs Gafeta, v. c. m. La Stema minuta,
Gm. y porte aussi le nom de gabian. Voy.
Tregede,
GABIAN-GR08, s. m. Nom que porte,
dans le déparlement des Bouches-du- Rhône,
le pétrel cendré ou puffin , Procellaria puf-
finus. Lin. oiseau de Tordre des Palmipèdes
et de la famille des Longipennes.
GABIAN MUGIUERA , 8. m. Nom
nicéen de la mouette d'hiver, Larus hyber-
nus. Lin. Gm. p. 5%, de la même famille que
les précédents.
GABIAN OI«A, s. f. (gabianôle); gabiota,
miKT, oArsTA. Nom qu'on donne, aux envi-
rons de Montpellier, à (|uelque8 grandes
mouettes , et plus particulièrement à la
mouette rieuse , Larus ridibundus. Voy.
Fumet, 4.
GABIER, s. m. vl. Imposition, tribut.
GABIER, s. m. (gabié) ; Gabbiercy ilal.
Gaviero, esp. Gabier, cal. Gabier, matelot
qui est sur la hune et qui fait le guet pendant
son quart.
Ëty. de gabi, hune, et de la term. ier, qui
est occupé à la hune. V. Cav, R.
GABIER, adj. vl. Faox, moqueur, trom-
peur ; vantard, fanfaron. V. Gab, R.
GABIETA. s. f. (gabiéte). Nom artésien
de la grande hirondelle de mer. V. Roun-
douleta et Cap . R. 2.
GABIETA, 8. f. oAB'OoiiA. Gabieta, cal.
Gabietla, ital. Petite cage.
Ëty. de gabi et du diin. eta.
GABILAT, s. m. (gabilà), d. béarn. Un
bon vivant, un réjoui. V. Gab, R.
GABIN, s. n^. (gabïn). Flaque, petite mare
d'eau croupissante. V. Negadis, Lona, Bâ-
cha et Çav, R. Dans le d. de Berce, ce mot.
indique seulement l'humidité constante du
terrain.
GABINET , s. m. ( gabiné ) ; cabubt.
Cabinet, cal. Gabinetto , ital. Gabinelp, esp.
port. Cabinet, pièce d'un appartement, desti-
née h l'élude, à la retraite, ou dans laquelle
on traite d'affaires particulières; on le dit
aussi des petites pièces où Ton serre diffé-
rentes choses précieuses, comme meubles,
livres, tableaux, médailles, collections d'his-
toire naturelle ou d'anli^uités. En parlant
des princes, ce mot signifie la même chose
que conseil particulier.
Ëty. de la basse Ut. cavin^tum, dim. de
GAB
305
eavinum, dim. de eavum, cavité, enfonce-
ment. Mén. V. Cav, R.
GABINOIA , 8. f. (gabinôïe),
GABINORA, s. f. (gabinôre) ,
GABINORI , (gabinôri) et
GABINORUM , 8. m. ( gabinorùm ).
Petit cabinet, petite prison : iffUre en gabi-
norum, mettre en prison. Y. Cav, R.
GABINOU8,OUSA, ODA, a^j. (gabi-
nous , 6use , eue) , d. de Berre. Uumide ,
terrain sujet à l'humidité.
Ety. de gabin et de ous.
GABIOLA, s. f. (gabiéle); Gaiola, port.
Dim. de |^a5ta,cage, petite cage» petite
prison.
Ëty. de gabi et de ola, ou du lat. eaveola.
V. Cav, R.
GABION, 8. m. (gable-n), et impr.
oABiEB. Gabbione,\ia\. Gavton, esp. Gabion,
grand panier conique , que l'on remplit de
pierres, pour servir de digue, ou pour se
mettre à l'abri du feu de l'ennemi. V. Ba-
nasta et Cav, R.
GABIOTA , 8. f. (gabiôte). Nom qu'on
donne , ii Berre , aux petites ou jeunes
mouettes. V. Gabian et Gabianola.
GABIOUIeA , s. f. (gabiéule). Nom qu'on
donne, dans le Languedoc, selon M. d'An-
selme , à la brunette de Buffon, qui est selon
les uns, le Scolopax pusiUa , Lin. et selon
d'autres, la Tringa alpina, Lin. Tringa va-
riabilis, Meyer, oiseau de l'ordre des Ëchas-
siers et de la famille des Ténuirostres^
Ëty. Dim. de gabian. V. Cap, R.2.
GABLET, adj. et p. vl. Moqué. V. Gab ,
Rad.
GABOR, 8. m. vl. «ABoo. Vapeur, cha-
leur, tourbillon.
Ëly. du lat. vapor , par le changement du
V en g, V. Vapour, R.
GABOT , s. m. vl. «ABovz. Chabot ,
poisson. V. Cap, R.
GABOU , s. m. ( gàbou ) , dl. Vapeur
chaude. V. Gabor ei Ta four»
GABODTOUN , s. m. ( gaboutôun ).
Bouge, boudoir. Cast.
GABRAR, V. a. (gabrà). Cocher, couvrir
la dinde. Cast.
Ëly. de gabre eide ar.
GABRB, s. m. (gàbré) ; bib9ab , boomui.
Coq-d'Inde, le dindon ou mâle delà dinde;
dans le Languedoc et pays circonvoisins ; on
donne aussi le nom de ^a&re, aux vieux
mâles des perdrix; 6g. ûlle effrontée, gar-
çonnière.
Ëly. du syriaque gober ^ virUis, selon
Sauvage.
GABUEL , nom d'homme ( gabrièl ) ;
BABBiBoo. Gabriello , ital. Gabriel , esp.
Gabriel.
Ély. du lat. Gabriel, nom d'un archange,
dont l'Ëglise célèbre la fêle le 26 mars et le 13
juillet.
GABRIEIXA, nom de femme (gabrièle];
Gabriella, ital. Gabrielle.
Ëly. de Gabriel.
GAG
GAGH, 8. m. (gàtch). Nom que porte,
dans le Rouergue, le geai. Y. Gay»
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306
GAC
OAGB, yI. SeDlinelle. V. Guet, Gaita et
GaU, R.
GACHA» 8. f. (gàtche). Gâche, espèce
d'anse de fer dans laquelle eotre le pêne d'une
serrure. Dans un sens moins restreint, pièce
de fer qui sert à en flxer un autre.
Êty. du celt. gaeoa, clef.
Les gâches ont deux branches dont les
extrémités portent le nom de scellement.
OAGHA-mc , V. Cacha- fuec.
Éty. de gaehar, regarder.etde /Uee Je
feu. V.Gat^R.
GACHAIS, f. ▼!. Le guet. Y. Guet; pour
sentinelle et vedette. V. Gaita
Ély. de Gaehar, v. c. m. et Gait, R.
Que fana gâcha ni haHio, T. de 1238,
qu'il fasse vedette ni bastion.
GACHA, s. f. ?L ovAciiA. Gasxa, ital. V.
Aga$$a,
GA€»AIRE , s. m. (gatchàïré). Gâcheur,
celui qui gâche le plâtre; fig. mauvais ou-
vrier. Gare.
GACHAR, V. a. (gatchà). Gâcher, dé-
tremper le plâtre dans l'eau; travailler la
terre trop humide : Gâcher serré, c'est mettre
du plâtre dans l'eau jusqu'à ce qu'elle soit
entièrement absorbée ; ng. gâter, vendre à
vil prix, être dans l'embarras : Gâcher lâche,
mettre peu de plâtre dans beaucoup d'eau.
Ety. de l'ail. u;a##er, eau.
On nomme :
GACHEUR , l'oimiM- qrf gicb*.
GACHAR, V. a. ACAcuAM, iwoachaa. Re-
garder avec attention, fixer quelqu'un ou
quelque chose, faire le guet.
Êty. de l'ail, waeht, guet, regarder. Voy.
Gait, R.
GACHETA, s. f. (gatebète). Gâchette,
pièce de fer qui se place sous le pêne d'une
serrure, d'un tour et demi , d'une arme k feu.
V. Guinocha.
GACHI, adj. et p. (g^hi), d. de Barcel.
Fatigué, ée.
GAOHIA, s. f. (gàlchie); «aita, vl.
Garde, sentinelle.
Éty . de gaeh et gaehar, V. Gait, R .
GACHIDA, s. f. vl. Guérite. V. Garita et
GaU, R.
GACHH. , s. m. ( gatchil ) ; «asiba , vl.
Une guérite.
Ëly. De gaehar. regarder , faire le guet.
V. Ga«,R.
GACHIS , s. m. rgatchis). Gâchis , boue ,
bourbe , bourbier , ng. embrouillement.
GACHOUNS , s. m. pi. dl. (gatchoùns).
V. Agachouns et Gait , R.
GACHOUS , OUSA,adj. (gatchoûs, ôuse).
Boueux , euse ; humide. Aub.
GAD
GADAFFA, dg. Tirtoir. V. Gaffa.
GADAINGNAR, v. a. vl. Gagner, pro-
fiter. V. Gagnar,
Éty. de l'iUl. guadagnare. V. Gagn , R.
GADAL , ALA , adj. (gadàl , aie) . d. bas
lim. Gai, jovial , qui fait plaisir. V. Gai.
Êty. du lat. gaudere. V. Gaud , R.
GADAMA , S. f. (gadâsse); «oDAttA,
d. du Rouergue. Brouhaha, brait confus que
GAD
font plusieurs personnesqui parlent k la fois.
Êty. de gad pour ga%^d, et de l'augm.
a$$a , grande joie , joie tumultueuse. Voy.
Gaud , R.
GADAU , s. dg. ?
Puch que eoumenci per nadau ,
De Van la hetto mes gadau.
D'Astros.
GADI, s. m. vl. «A». Testament ; trépas;
volonté dernière : Si non aguee dtmat ton
gadi, $0 Ci, si el fos mortt ab intestato. Cod.
\.Gag,ï\.
GADOULHAR, V. n. (çadouillà), dm.
oADooiAB. Ce que fait un liquide dans un vase
qui n'est pas bien rempli, lorsqu'on l'agite.
uadoulhar dine Vaigua troubla , patrouiller.
GADOUI«HAT,.ADA, adj. et p. (ga-
douillà , àde); gadoviat. Agité , ée.
GADOULHIER , S. m. ( gadouillié ) ;
OAOVLBnm , «ADOOnm , OATOOUiA , OATOVIA.
lavoir , évier , lieu d'une cuisine où l'on
lave la vaisselle. V. Aiguier.
Éty. de gadoulhar et de ter.
GADODI«HOUN , s. m. (çadouilléun) ;
ToosA, CHABA. Souillou , destiué à lavcr Ics
ustensiles de cuisine.
GADOUN . s. m. (gadéun). Pot , vase de
terre vernisse, pourvu d'une anse dans le-
quel les gens du peuple portent le vin. Avril.
V. Pechier.
GADOUNEGEAR , V. n. (godonedjà).
Pinter, chopiner. Avril.
GADOT , s. m. (gadot). Nom qu'on donne,
aux environs de Toulouse, au Xanthium
spinosum.
GADRE , LO SAUT DE , vl. Le détroit
de Gibraltar.
GAE
GAER,T. a. (gaér). dg. Prendre. Voy.
Prendre.
Gaery une eheyre, Verdier , je pris une
chaise.
Êty. de gaffar , saisir. V. Gaff, R.
GAETAN , nom d'homme , Gaetano , ital.
Gayetano , esp. Gaëtan.
L'Eglise honore ce saint le 7 août.
GAETRE, dg. Alt. de Gaire, v. c. m.
GAEZA , vl. Gaesa , caL anc. V. Gage-
tat et Gaud , R.
GAF
GAF , Pour gué , V. Gaffa et Gaff, R.
GAF , dl. Pour gain , V. Gaxan et Gagn ,
Rad.
GAFAR , vl. Accrocher , saisir , mordre.
V. Gaffar.
GAFED , s. m. vl. Gafes, anc. esp. Lé-
preux.
GAFEI, d. lim. (gofêî), part. Bouffet ,
V. c. m.
G AFP, radical qui parait être dérivé de
gaff gaffe , croc , bâton ou perche armée
d'un croc , servant à saisir , à prendre.
Ce mot est formé, par onomatopée, du bruit
que font les gens de rivière en saisissant
quelque chose ou en marchant dans Peau.
Denma le fait venir de l'Allem. Wasser , eau.
Gaf, Gaff-a , Gaff-ar, Gaffar- el, Gaffar-ot,
Gaff'Odu , Gaff-tou , Gaff-et, Gapt-a,
GAF
A-gaff-ada , A-gaff-ar, Gaff-es , Deê^^
gaffar , Des-en^gaffeUar , Des-gaffar , Ew-
gaff-et-ar ; Gaff-oulh-ar , Gaffoulh-oun ,
Gaff'Ur , GoA-ar , (roA-of , Gaaoum^ar.
GAFFA , s. f. OA , «o , «Ar , «ai, aasu^ *
oAïA. Guado , ital. Vado , ital. esp. Vâo ,
port. Guau, anc. cat Gué, l'endroit où
l'on peut passer une rivière k pied oa A
cheval , sans nager ni s'embarquer , gaffe ,
n'est pas français. V. Gaff, R.
Éty. de l'ail. ira#er , eau.
Tentar ou eoundar la gaffa , expresaioB
fig. sonder le gué.
Onnomwu:
PASSEtR , riiomiM qri
Im riviàrM qu'on pMt pMMr k gmi.
En vl. ce mot signifie encore défilé , dé-
troit.
GAFFA , s. f. (gaffe) ; •amoêov , «a, «a»»,
OAT. Graffo , ital. Gaffe , perche armée d'an
croc de fer k deux branches, dont une courbe
et l'autre droite, servant k tirer les gros pois-
sons de l'eau ; on se sert de cet instrument,
dans la marine, pour pousser les bateaux ao
large.
Ety. de gaf, croc. V. Gaff, R.
GAFFA , s. f. OATA , cABATTA. Lc ivriotr
d'un tonnelier , outil de fer emmanché avec
lequel il tire les plus hauts cerceaux d'une
futaille , pour les taire entrer sur les peignes
dujable. V.(?ajr,R.
GAFFA • S. m. «abia* , oatsta. Mot in-
jurieux dont on se sert pour désigner un rat
de cave , un employé des droits réunis ; un
recors.
Êty. de gaf, croc , qui prend , qui saiait
V. Gaff, R.
GAFFA i.'Ani , S. m. babu . Nom que
porte , k Toulouse , l' Onopordum aeanthimÊ.
GAFFA-l'ami, expr. adv. rgàfe-l'àsé],
d. bas lim. On le dit d'un lieu désert , isole,
dans lequel un âne risauerait d'être dévoré
{»ar les loups. Si une nlle se marie dans on
ieu éloigne de la maison paternelle , on dit
qu'elle est allée à gaffa-Vase, V. Gaff, E.
GAFFADA , S. f. ( gaftde ), d. bas Km.
Morsure , V. Mordidura ; pour bouchée, te
que Ton peut prendre k la fois avec les dents,
V. Moueeou et Boueada.
Éty. de gaffar, dans le sens d'accrocher ,
de prendre. V. Gaff, R
GAFFAR, V. a. (ffafâ) ,
Passer une rivière k gue , rest-à-diré, à pied
ou k cheval.
Éty. de gaffa et de or. V. Gaff, R.
On dit passer k gué et non guéer, qui
signifie baigner , laver dans l'eau ; et encore
moins gager, qui est un l>arbarisme.
Ribiera que se gaffa , rivière guéable.
GAFFAR, V. a. dl. AOArr ab , bamb.
Gafar , cat. esp. port. Prendre, saisir, mor-
dre, en dg. agrafer, accrocher.
Êty. du port, gafar, happer, prendre.
V. Gaff, R.
GAFFAREL , nom de lieu (gafarèl) ; ba»
rABBL. Lieu où il fallait probablement passer
une rivière il gué, Gaffar, v. c. m. et Gaff^
Rad.
GAFFAROT, s. m. (gafard); oArABor.
Un des noms languedociens du gréteron» V.
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GAF
Arrapaman et Gaff^ R. pour passeur de ri-
vière. V. Gafoulhimn»
OAFFASLOUN, 8. m. (gafiarôu), dg. «at-
rAiioo. Nom delà renoncule des champs. V.
Jaunoun,
Ély. Parce que ses graines sont surmon-
tées de pointes , qui s'accrochent aux vête-
ments des passants.
OAFFARUT, UDA, adj. (gaflkrù , ùde).
Joufflu, ue. Aub. V. Gautarut.
CkAFPAS, s* f. pi. (gàfiès). Grosses joues.
Aub.
OAFFBOU. s. m. fgafèou) ; oAnoo. Gaf-
feau, petite gaffe. V. Gafff R.
GAFFES , 8. m. pi. d. bas lim. Pincet-
tes. V. Pineetai et Gaff. R.
OAFFBT, S. m. (gàfé], dl. oAm. Gafet,
cat. Petit crochet.
Éty. de gafei du dim. e(, petit croc. Voy.
Gaff, R.
GAFFETA, s. f. (ffaféle); «AraTA.Nom
qu'on donne, dans le département du Gard
et de l'Hérault, à plusieurs hirondelles de
mer, du ^enre Stema, aui mouettes , qu'on
nomme ailleurs gabiam , et particulièrement
aux suivantes :
A l'hirondelle de mer tschegrava , Stema
easpia, Pall.
Au pierre garin. Y. Roundouleta,
A l'hansel , Stema anglica , Mont, qu'on
nomme Gabiatif à Avignon.
Au moustac, Stemaleucopareia, Gabian,
à Avignon.
A l'hirondelle de mer leucoptère , Stema
leucoptera, Grespon. Gabian, à Avignon.
Au gachet ou épouvantail. V. Fumet.
A la petite hirondelle de mer. Y. Tregede.
Dous variété venion après el
Que servigueroun unparel
Depoulas Saigua et très gafetas.
Favre.
A la mouette rieuse, en Languedoc, d'après
M. d'Anselme. Y. Fumet, 4.
OAFFETA , OATETA, «aitaaot. Pour pas-
seur, homme qui montre le gué d'une rivière.
Y. Gofouthoun.
GAFFETOUN , S. m. (gaffetôun). Nom
qu'on donne, aux environs de Montpellier , à
la Stema navia,
GAFFIGNAIRE, Gare. Y. Trichur.
GAFFIGNAR, Gare. Y. TrUhar.
GAFFIGNARIA , Gare. Y. Tricharie.
GAFFOULHOUN , S. m. (gafouilloûn) ;
OATAIIOT, OATBTA, «ASAOUI , QMMQVUi^OVfl f «A-
roooooii. Homme qui montre le gué d'une
rivière, qui passe les voyageurs sur ses épau-
les, passeur ; Patau^etir, n'est pas français.
Ëty. degaffoulhar et de oun, V. Gaff, R.
GAFFUR , adj. et p. vl. oérvm. Gour-
mand, glouton,
Éty. du portugais pa/ar, se jetter avide-
ment sur une chose pour la prendre. Y. Gaff,
Rad. ^
GAFIGNOUN, S. m. (gafignéun) , d. bas
lim. Puanteur des pieds ou des autres par-
ties du corps. Y. Èicafignoun,
GAFOU, s. m. (gàfou), dl. Y. Gûufoun.
GAFOUIaHAR, V. n. (gaffouillà); «atoo-
MMmm, «ArrOOYAll, OAMOOlJtAII , TBAViMAM. Pa-
tauger , gargouiller , barboter, agiter l'eau ,
brasser un liquide avec les mains ou les pieds,
égayer. V. Eiaagar,
GAF
Éty. de gafoulh, inus. et de ar, Y. Gaffa
et Ca/T, R.
Et iou misérable avourUmn,
Mens escalant que la massuga,
Gafouye {pour gafoulhi) eoumo una tartuga
Dins leispaluns de Vhelicoun,
Coye.
GAG
GAG, radical pris de la basse latinité
vadium, gage , dérivé de l'allemand wagen ,
aventurer, donner ; les Grecs modernes , se
servent aussi du mol pa^tov (badion), dans le
sens de pt^nuf, gage . selon Ménage ; Ledu-
chat fait dériver ces mots de l'anglo-saxon
^^d, gage, arrhes.
De vadium, par apoc. vad, et par change-
ment de t? et de d en g, gag; d'où : De-ga-
ge-ad- et.
De wagen, par le changement de ir en g,
et l'apoc. gag ; d'où : Gag-e, Gag-i^Gage-
ary DesgagearyEn-gagear, Des-engagear,
En-gageat , Des-gagea-ment , Des-gage-at,
Gage-ura, Des-engageat , Gag-es, En-ga-
gea-ment, En-gage-ant, Gag-eria, Gag-is,
Gag-i, Gag-isto,
GAG, vl. V. Gaiia et Gaii, R.
GAGARELA, S. f. Nom languedocien
de la mendole. Y. Moundola.
Éty. Altér. de Cagarela, v. c. m. et Cae,
Rad.
GAGA8, s. m. (gagàs). Nom qu'on don-
ne, au jayet, dans la Basse-Provence. Voy.
Jayet,
Ëty. du latin gagates, dérivé du grec
YotY«^<: (gagalès), fait de ti^-ric (gagés), fleu-
ve de Lycie , près duquel on trouvait cette
substance.
GAGATHE8 , S. f. vl. Gagates^ anc. esp.
Gagata, port. Gagates, jais, jaiet.
Ëty. du lat. gagates.
GAGE , s. m. (gàdzé), d. bas lim. Gages,
port. Pour salaire, V. Gagis; pour gage. Y.
Gagiei Gag, R.
GAGE , s. m. md. Toute espèce d'outil,
Y. Ooutis; vase à contenir des liquides;
vaisseaux en bois, futailles où l'on met le vin,
arme , couteau, etc.
GAGEAR, V. a. (gadjà). Gager , faire une
gageure, Y. /'artar; gager, salarier, donner
des gages ; et neutr. prendre un meuble , un
effet en nantissement.
Ëty. de gagi et de ar. Y. Gag^ R.
GAGEAT , ADA , adj. ( gadjà , àde ) , d.
bas lim. Estropié d'un membre. V. Estrou-
piat.
GAGERIA, s. f. vl. Gagerie, saisie et
exécution de meubles qui deviennent le gage
du créancier.
Ëty. de la basse lat. gagerxa. Y. Gag , R.
Que âmes, buous et aulras bestias d'à-
rayre non sian pressas en gagerxa.
Stat. de Prov.
GAGES , Y. Gagis et Gag , R.
GAGET, s. m. (gagé), d. lim. Panier,
sac, propre à contenir du grain.
Éty. du mot gaulois gage^ qui signifie
butin.
GAGET, s. m. (gadgé). Un des noms du
geai. Y. Gay.
GAG
307
Cet oiseau pousse un cri très-aigu guand
il croit qu'on veut lui enlever ses petits, ce
qui a donné lieu au dicton , quiela eoumo un
gaget, en parlant d'une personne qui se plaint
avant que d'avoir été battue.
Éty. Onomatopée de son cri.
GAGETA, s. f. (gadgéte). La femelle du
geai.
Ëty. degaget et de la term. fém. a.
GAGEURA, s. f. (gadjùre). Gageure. Y.
Esepumessa.
Éty. de gagis el de eura. Y. Gag, R.
GAGI , s. m. (gàdgi) ; «acb , cmpsoha.
Gaggio, ital. Gage, esp. Gaf^re , anc. cat.
Gage, ce que l'on met entre les mains de
quelqu'un pour sûreté d'une dette; chose
qu'on laisse comme assurance de la promesse
Su'on a faite; objet qu'un joueur est obligé
e déposer, en punition de la faute qu'il a
commise, dans un jeu de société.
Ëty. de la basse lat. vadium, fait de vas ,
vadiSj caution. Y. Gag, R.
Bon pagadour eregne pas de dounar
gagis. Prov.
GAGIS, s. m. pi. (gàdgis); cagu, gaob,
•ALAu. Gages, esp. port. Gages, salaire que
l'on donne par an, aux domestiques. Y. Gag,
Rad.
Prendre à gagis, prendre à gages.
Aqueou varlet gagna de bons gagis, ce
domestique gagne un bon loyer.
Jugar eis gagis, jouer au gage touché.
GAGISTO, s. m. (gadgiste). Gagiste,
celui qui sans être le domestique de quel-
qu'un, en reçoit des gages en paiement de
quelques services.
Éty. de gagis et de isto. Y. Gag, R.
GAGN, oAtAoïi, oAXAw, radical que les uns
font dériver deto»nn,irinn«n, gagner; to ti^in,
en anglais ; dont les Espagnols ont fait
gaUar, et les Italiens ^tta(iajrnarf,gu'on fait
venir aussi du grec xepSaivu) (kerdainô) , qui
a la même signification , et qui est probable-
mentdérivé de ^axa, Y«ta (gaza), mot persan,
qui signifie trésor, richesse, bien.
De l'esp. ^aîlar , par apoc. g^n, le même
ue gagn ; d'où : Gagn-able , Gagn-adour,
^agn-ant , Gagn-ar , Re-gagnar , Re-
gagnât.
De l'ital. guadagnare, par apoc. guada-
gnar; d'où: Gadaingnar, Goadanh-ar ,
Goadanh-at, Gaign-ar, Gangn, Gasagh,
Gasaign-ar, Gasain, Gatagn-ar, Gazaign-
ar , Gataingn-ar , Gâtai , Gaz-alha ,
Gaxan, Gax-arda, Gatard-o, Gatard-on^
Re^gaiardonar , Guierd-on, Guierd-oun,
Guix-ard-on , Re-guiardon-ança , Re-gui-
xardon-ansa, Re-guixardon-ar.
GAGNA, s. f. gagne). Nom bas lim. de
la truie. Y. Truta.
GAGNA, s. f. d. bas lim. Os qu'on
pousse avec un bâton dans un trou creusé en
terre, qu'on nomme Vegleisa, dans le jeu qui
porte aussi le nom de gagna.
GAGNABLE, ABLA, adj. (gagnàblé,
àble). Gagnable, qu'on peu gagner.
Éty. de^a^naf et de able. Y. Gagn, R.
GAGNADOUR, 8. m. (gagnadôuO, dl.
Pour gagne-pain , Y. Gagna-pan et Gagn,
Rad.
GAGNA-GAGNIBRA, 8. f. (gâgne-ga-
gniére) ; rAms, etc. V. Gagn, R.
Cj(
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ogle
308
GAG
if ai non lou re$c<nUra jamais 9
Parce qu'à fach gaigno-gaigniere.
Michel.
OAONAGE , s. iD. v1. Ferme , métairie ,
maison de laboureur, terre labourée et ense-
mencée où vont paître les bestiaux, terre
labourable, bien à la campagne; gain,proGt,
utilité, avoir.
Éty. de la basse lat. ganagium, m. s.
GAGNANT, ANTA, 8. (gagnàn, ânte).
Gagnant, qui gagne au jeu, à la loterie. Y.
Gagn, R.
GAGNA-PAN, s. m. (gagne-pân); «a-
ciiAooirB. Gagne-pain, ce avec quoi on gagne
sa vie. V. Gagn, R.
GAGNA-PETIT, 8. m. (gâgne-petl).
Nom qu'on donne aux remouleurs, parce
qu'ils ne gagnent à la fois que de très-petites
sommes. X.Àmoulet. On rapplique particu-
lièrement à ceux (|ui portent sur leurs épaules
«ne pierre à aiguiser, enchâssée dans un ca-
dre qu'ils font tourner avec un pied. Voy.
Gagn, R.
GAGNAR , V. a. (gagna) ; gamma», caxa-
GBAB. Guadagnare,\ia\, Ganor,esp. Gaza-
gnar, cal. Ganhar, port. Gagner, faire quel-
que gain, obtenir, remporter.
Ély. de l'ilal. guadagnare, ou de gaxa-
gnar, vl. formé de gazagn et de ar. ^
Gagnar lou gre$, gagner au pied, s'enfuir,
et non gagner du pied,
Gagnar Vhoustau, regagner la maison.
Gagnar detemps,Tr, gagner temps, quand
on veut avancer , et gagner du temps, quand
on veut dif1(&rer.
Gagnar lou vent , en terme de marine ,
gagner le vent, ou le dessus du vent.
Gagnar lou port, gagner le port, 7 arriver.
Gagnar à qu*auqu*un , Tr. gagner quel-
qu'un.
Li ai gagnât , je l'ai gagné, et non je (ut
ai gagné.
Gagnar lou courre , perdre son temps et
ses peines.
GAGNOLA, s. f. (gagnôle). Un des noms
du cheval marin. V. Cavau-marin.
Ëty. de eagnol, petite chienne, petit ani-
mal. V. Can, R. 2.
GAGNOUN ^. m. (gagnoun) , d. bas lim.
Cochon, V. Porc, au positif comme au
figuré.
Éty. Dim. de canis, petit chien, et oar ex-
tension, un petit animal. V. Can, R. 2.
GAGNOUN ARIA, S. f. (gognounorie) ,
d. bas lim. Cochonnerie. V. Porcaria et
Càfi, R. 2.
GAGNOUNAR , v. n. (gagnoonâ), d. bas
lim. Cochonner, mettre bas, en parlant de la
truîe. y. Testounar,
Éty. de gagnoun et de ar, Y. Can, R. 2.
GAGNOUNAR , ▼. a. md. Cochonner,
faire malproprement. Y. Porcaiiar et Can,
R.2.
GAGNOUNEGEAR , T. a. (gognoo-
nedzâ) , md. Faire des cochonneries. Voy.
(7a»i,R.2.
GAG0URNA8 , dl. Y. Boumal.
GAGUI.s.f. (gagui). Unagrona gagui,
grosse gagui, fille ou femme qui a beaucoup
d'embonpoint.
GAH
GAH
GAH , vl. Gué. Y. Gafa.
GAHAR, V. a. dg. AU. de gaffar^ accro-
cher, prendre, saisir. Y. Gaff, R.
Quan gahec (UiouJ au eeou las esUlos
Per y luzi eoumo candeloi
Quan y gahec luo é sourcil.
D'Âstros.
GAHAT, ADA, adj. et p. (gahà,àde).
Pris, ise. accroché. Y. Gaff, R.
GAHIDA , adj. f. dg. «ai , oaia. Gaie. Y.
God, R.
GAHUS, S. m. Nom béarnais du hibou.
Y. Machola.
GAI
GAI, Oiseau. Y. QayeiGaud, R.
GAI, vl. Malheur: Gai a vo$, malheur
à vous.
Éty. du lat. vœ.
GAI , GAIA , adj. (gàî , gâte) ; «adal ,
ALA , <kAY, MOI, BKvoi. Gato, îtal. Gay , anc.
cat. Gai , gaie , joyeux, en parlant des hom-
mes ; qui réjouit , quand il se rapporte aux
choses ; agile , dispos.
Éty. du lat. gaudio$u$, m. s. Y. Gaud,
Rad.
Qu'aguez toujoun Vair fresc et gat.
Coumo la rosa au me$ de mai.
Gros.
oAi , signifie encore qu'une chose se trouve
à Taise dans une autre , qu'elle y agit avec
facilité ; et en parlant d'une pâle, qu'elle est
trop molle; mais aucune de ces significations
ne peut être rendue par l'adj. fr. gai.
cAi , pour bercail , Y. Gai , pour gaie.
Y. aussi , Gay.
GAIA cherchez à Galha, les mots
que vous ne trouverez pas en Gaia
GAIADA , s. f. vl. Plaisanterie , gaieté ,
divertissement. Y. Gaud, R.
GAIABIENT , adv. (gaiaméin) ; Gaia-
mente, ital. Gayament, anc. cat. Gaiement,
avec gaieté, de bon cœur.
Êty. de gaia et de ment , litt. d'une ma-
nière gaie. Y. Gaud, R.
GAIAS , s. f. pi. (gà!es). Avives. Avril.
Y. Vivas et Galhac.
GAIGHA , Y. Gaiisa.
GAICHAR , Y. Gaittar.
GAIGHO , s. m. vl. Guetteur, sentinelle,
vedette. V. Gail,R,
GAICOUAT , 6. m. (gaicouà) , dl. Un
ODillelon d'artichaut.
GAIGT , vl. Y. Guetei Gait, R.
GAIDA , S. f. vl. Plaisanterie , moquerie.
Y. Gaud, R.
GAIDAN , Y. Guaidan.
GAIET , ETA , adj. (gaîé, éle). Dim. de
gai, un peu gai, un peu en train, de bonne
humeur, dans un état de demi-ivresse. Y.
Gaud. Rad.
GAIETAS , s. f. pi. (gaïétes). Ris de veau,
Avril. Y. Calhetai.
GAIETAT ; s. f. (galeti); oatbtat. Ga-
iezza, ital. Gateza, cat. Gaieté» joie, belle-
GAI
humeur , facilité dont jouit une chose, pour
tourner, s'ouvrir, entrer, etc. Y. Gayetat,
Éty. de gai et de état, litt. état de joie.
Y. Gaud, H.
GAIGNAR, dg. Y. Gagnar et Gagn, R,
GAIGRE , vl. Guères , ait. de Gaire ,
▼. c. m.
GAIIXART , adj. vl.
Gaillard, hardi, vigoureux, généreux. Yoy.
Galhard.
GAIMAN , adj. (galmàn)^ d. touL Doux,
flatteur.
Éty. M. Dumège dêrire ce mot do grec
Yflt|A&u) (gameô), se marier.
GAIMEN , vl. V. Gaymcnt.
GAUIENTAMEN , S. m. vl. Gémisse-
ment, lamentation.
Êty. de gaimentar, se tourmenter.
GAIMENTAR, f . D. vl. Gémir, déplorer,
lamenter.
Ety. de gai, malheur.
GAIN, oAUT, radical dérivé du laUn va-
gina , étui , fourreau, comme si l'on disait
vaeina , de vaeo, être vide.
De vagina , par apoc. vagin, par change-
ment du o en y, et suppression de g, gain ;
d'où.' Gain-a, Dei-çain-ar ^ Gain-ia ,
Des-gain-al , Det-gaina , Guein-a , En-
guein-ar.
Y. aussi Gant, que plusieurs font dénver
aussi de vagina, parce (|ue les gants sont
comme les gaines des doigts et des mains.
GAINA , s. f. (guèine) ; «woia , vatm.
Guaina, ital. Vayruz, esp. Bainha , port.
Gahie , étui de plusieurs instruments en
acier ou autre métal ; on le disait autrefois
du fourreau des épées , d'où l'expression
dcepainar , dégainer.
Ety. du lat. vagina , m. s. Y. Gain, R.
GAINA, s. f. Poutre. Avril. Y. Fusta.
GAINE, s. m. d. béarn. Aine, le haut de
de la cuisse. Y. Lengue.
GAINIER, s. ra. (gueinié); cvmanmm.
Vaynero. esp. Bainhero, port. Galnier, ou-
vrier qui fait des gaines.
Êty. de gaina et de ter , Y. Gain, R.
Oubragit d^oou gainier, gaînerie.
GAI0J09 , adj. vl. Joyeux. Y. Gand^ R.
GAIRAUDAS, 8. f. pi. dl. Espèce de guê-
tres. Y. Balouarts.
GAIRBE , s. m. (gairbé) , dl. Y. Vecea.
GAIRE* adv. (gàïré) ; Guari, ital. Guère
ou guères, peu. pas beaucoup, presque point.
Êty. Lesélymologistes ne sont point d'ac-
cord sur l'origine de ce mot. Il vient proba-
blement de gar , qui dans les langues du
Nord , signifie beaucoup . très , par anti-
phrase, ou peut être vient-il du latv avare,
de garar, diminuer, retrancher.
Ce que n'avezpae vougut faire.
Pendent la vida quand avez pouicut,
A la mouerl noun lou pourrez gaire.
Et mourrez coumo avez viscul.
Napat gaire, Tr. il n'y en a guère et non
pas guère.
A Wingaire^td. bas lim. y en a-l-il-beau-
coup î
I Se n*ei fagut de gaire , Tr. il ne s'en est
guerre fallu . et non fallu de guère.
GAIREBE, (gàlrebé), dl. Presque. Y.
Quasi.
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GAI
ÙàSOBÙBAU, dl. V. Etqueingiar.
OAIR088A, vl. V. Garoueta.
GAIROULETA , S, f. dl. Petite-? érole
volanlc. V. VHrola folla el VaH , R.
Éty. ait. de VairouUta , petite-Térole.
GAmOUTA . (galrôute). Nom nismoîs de
le gesse cultivée. V. Garoueta.
GkAIS, s. m. vl. OBA». adj. Gai.
OAI-SABER, S. m. (gâï-sabé); oAi-tAcnni.
La gaie-science oo la poésie. « Cette
science, dit M. de Saorages , dans son Dict.
fut celle d*uoe société établie à Toulouse, et
composée d'abord de sept troubadours q^ui
proposèrcot uo prix pour une pièce de poésie,
en langue romane ou langue vulgaire , la
seule des langues modernes qui existait alors,
depuis que le latin était devenu une langue
savante : c'est ce qui donna l'origine des jeux-
floraux; Clémence Isaure , y fonda trois au-
tres prix long-temps après. » V. Gaud^ R.
GAIS8A , s. f. (gàïsse). Gesse. V. JaU$a.
GAI88AR, V. n. (gueissà); oaiciuui, va*
■fNIUA% CAaOOUIABiCLOOfltAM, CAMJOVêêMMj ATA-
■ouiAAB. Drageonner, taller, pousser plu-
sieurs rejetons de la racine, s'élargir.
Ce mot n'est guère employé, en français,
qu'en parlant des arbres , tandis qu'en pro-
vençal, il ne se dit que des plantes,et particu-
lièrement du blé: Aqaeouhlada den gainai^
ce blé a bien tallé.
Ëly. de gaiisa , gesse , et de la term. act,
aty pousser des rejetons comme les gesses,
doni la tige se ramifie beaucoup.
GAISSOUN . en dg. TalIe , jets que le blé
pousse autour de la tige principale. Voy.
Gaina.
G AIT, A«AiT , cvsiT , OACB, oABi» , Tadical
dérivé de la basse latinité , aguayt, subtilité,
surprise, piège, embûche, guet, aguei, qu'on
fait dériver du latin acuere , rendre péné-
trant, aiguiser: mais qui vient plutôt du
grec àYotu) (agaô), admirer, considérer atten-
tivement , du moins dans le dernier sens.
Barbazan le fait venir de vtdere ou de cavere.
De aguayty par le changement de y en t,et
suppression de u, agait;d*oh:ÀgaU, Agair"
ar^Agaiiar, Gait^ GaU-a , A-gait-ador^
Aguel'Sy Gouaitrar.
De a g ait y par la suppression de a, gait;
d'où : Gail-ar , Ga^fi-a , Gayt-ar , Gaz-
ida, En-guait-ar , GtiHr-o, Guetr-ar,
Gueit-a, Gueit-ar, Guet-ida, Guety Gach^
A-gach, Gacha-fuee^ Gaeh-a, Re-gaehar,
Gach-aryGach'ia, Guaeh, A-goeh-oun. V.
Agach,
GAIT, adj. Alt. de Gai^ gai, v. cm. et
GaudyH.
OAITA, s. f. vl. OATTA, «AIT, CACa, «ACBA,
•AicT, «VAIS. luniTA, «ATT. (ruoy/a, snc. caL
Sentinelle; tour, guérite on l'on plaçait la
sentinelle; corps de garde; aclion de guetter,
il ou elle guette
Êty.V. Gail,R.
GAITAR,v. a. (gueitâ); «attab, ««srrAa,
•ACHAB , BMOACHAK , VMOBITAB , &OtmillAa.
Guaytar, anc. cat. Agguatare et Gua-
iare,ital. Guetter, épier pour surprendre,
examiner les démarches de qoelqu un sans
cire vu ; en dg. regarder, voir.
Êiy. Agaitar eiaguaitar, esp. tendre des
embûches, épier, formé de agaxt, embûches,
et de Tact ar , parce que cehii qui guette on
GAI
épie, cberdie à smrpendre, et tend, par consé-
quent, des embûches, ou de gait, gaita, sen-
tinelle, et de ar, faire sentinelle ; de catere,
selon Barbaxan. V. Gaii, R.
GAlTAR.vl. PrécauUonner. V. Guetter.
GAITIAR, V. n. (gaitiâ); «achab., vl.
Faire le guet.
Ëty. de gaU et de iar. Y. Gait,Vi.
OAJ
GAJAR, v.a. vl. Regarder. Y. Gait, R.
GAJARIA, vl. Y. Gatgieyra et Gag, R.
GAJE, vl. Y. Gatge.
OAL
GAL,2, «AUA, radical dérivé du latin
galla, galle, noix de galle , qu'on fait dériver
du grec ^aXavoc (balanos), par apoc. bala, et
par changement du 6 en g, gala.
Dérivés : GaUa, Gal-a, Gallin-etai, En-
gal-agi, En^gal^ar, Gal-en-ies.
GAIi , s. m. (giou) ; «saiuu , ja&as , «bav,
«BAI., «AV, «AI, rOVL, JAI., TOViUkê, rOOT, BAfAB,
COQ, «A&Ao. Gallo, ital. esp. porL Gall , cat.
Le C09 ou mâle de la poule, Phasianus gai-
lus. Lin. oiseau de l'ordre des Gallinacà et
de la fam. des Domestiques ou Alectrides.
Éty. du laL gallui, Y. GaU, R.
Le coq et la poule ont subi des variations
assez remarquables par la différence d^ cli-
mats et la manière de les nourrir, pour qu'on
les ait subdivisés en races , l'Eocy. au mot
Coq, en décrit treize. Y. GalUna.
Privé des principaux organes de la géné-
ration, le coq s'appelle chapon , Y. Capoun;
les membranes rouges qu'il porte an-d^ous
du gosier, se nomment barbes ou fraise.
Le coq chante et coquelique.
Pichot gau, cochet.
Xott gai doou quartier, une cailtette, fem-
me frivole et babillarde.
Lou gai eantet et feuguetjùur , le coq
chanta , oti je jetai mon chapeau par dessus
les moulins; pour dire j'ignore ce qui s'en
suivit.
Gai de trenea, la panne tranchante d'une
pioche.
GAL, nom d'homme, Gallo, ital. GaK
L'Ëtflise honore quatre saints de ce nom,
le 22 février, i^ juillet, 5 et 16 octobre.
GAL , s. m. Nom languedocien du pois-
son saint-pierre. Y. Pei^ant-peire,
GAIt-vBfQoiBB, s. m. (gal-pesqoié). Nom
qu'on donne, k Nismes, au Balbuzard. Yoy.
Aigla-bouseatiera.
GALA, s. m. (gala) ; Gala, Ital. esp. cat.
port Gala , fête , réjouissance , repas splen-
dide.
Éty. du vieux moi gale ^ gai, qo\ signi-
fiait réjouissance, ou de l'esp. gala, m. s.
V. Gai, R.
Grand gala, grande fête de table.
Gala , en port, signifie ornement, pamre.
GALA , s. f. d. vaud. Charogne.
GALA, s. f. (gale); «aala. Gale. Yoy.
Rougna,
Éty. de la basse lat. galla , qui a été em-
ployé dans le même sena , et par analogie aux
gales du chêne, nommées gaUm, en lat. Yoy.
Gal,R.2.
GAL
309
GALA, Gala, cat Pour galle, excroissan-
ce. Y. GaUa et Go/ , R. 2.
GALABART , dl. Y. Galavard et Goul,
Rad.
GALA-BOUNTAN , dl. AU. de regala-
bon-temps, Y. Gai, R.
GALA-BOUNTAN, d. bas llm. Y. Jte-
gala-bon-temps et Gai, R.
GALABRE, Avril. Y. Gabre.
GALABRUN . S. m. vl. Galebrun , tire-
laine, en vieux français, sorte d'étoffe.
GALACET, s. m. (galacé), d. de Berre.
Jeune coq. Y. Gallet.
GALAGTITES , s. f. v1. GalaeUte , esp.
Galactite, sorte de pierre.
Éty. du lat galactiles, m. s.
GALAFAT , Y. Calafat et Cal fat.
GALAFATAR, dl. Y. Calfatar.
GALAFOG0 , s. m. ( galafôtch), dl. Une
tête de bardane. Sauv.
GALA-LONA, (gàle-lûne) , et
GALABIBEJAR , v. n. vl. «alambuab.
Briller, déployer de la magnificence.
Tan n't vei dos eslrais
Del bel galambejar.
Tantj'y en vois deux
Séparés du beau briller.
Giraud de Bomeit
GALA-MERLUS, S. m. (gàle meriù),
dr l>as lim. Gobe-mouche. Y. Badaud,
GALAMINAR 8E, V. r^galaminà sé),
dl. S'égayer, se délecter. Y. Èegalar se.
Éty. de gala, réjouissance, bon repas*
Y. Gai, R.
GALAHMENT , adv. (galammein) ; «a-
LABTAMBNT. G ûlantment , Cèi. Galantemente ,
ital. Galamment, avec galanterie.
GALAMOU, s. m. ( g[alamou ) , d. béant,
dit pour «A&AMovB. Besoin de se plaindre.
GALAMOUN, dl. Goitre. Y. GouUre,
Galamoun dsîs buous, fanon. V. Sansih-
gna.
GALANOER , Y. Agoureneier et Goul,
Rad.
GALANGA , s. m. (galangà), dt Yoy.
Baudruelh.
GALANT, s. m. oAiAB. Nom qu'on donne,
aux environs de Toulouse, aux adonis. Yoy.
Moubissa.
GALANT , ANTA , adj. (galàn, ànte) ;
iMiBBtA, vooLiT. Galants , iia\. esp. port.
Galant: Un galant home, un galant homme,
est un homme plein de probité et de valeur.
Un homme jfalant , un homme galant ,
est un homme qui cherche à plaire, qui
se met élégamment , un homme de lionne
compagnie.
Ëty. Selon les uns, du celt. gai , joie .
et selon d'autres, de gaUus, gai, coq, qui
a la courtoisie du coq, et selon L.educfaat, de
valente , abl. ée valens, participe de valere,
valoir. Y. Gall, R.
GALANT, 8. m. QaUm, port Galant,
amant Y. Calegnaire.
Faire lou galant^ Galaniear^ port. Ga-
lantiser.
GALANTARIA, s. f. (galanlarie) ; Ga-
lanteria, ital. esp. cat. Galantaria , port
Galanterie , chez les hommes , manières et
propos agréables envers les femmes , intri-
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aïo
GAL
gue amoureuse ; petits présents entre per-
sonnes amoureuses ; iron. blennorhée.
Ètj. de galant et de ariaj actions et ma-
nières du galanU V. Gall et Gai, R.
GALANTIN, INA , adj. (galanlln, ine);
Galanet, cat. Galantin, homme ridiculement
galant , ou qui se pique de galanterie.
Faire lou galantm, galantiser. V. pour
Y èiy. Galant eiGaU, R.
OALANTINA , s. f. (galantine) ; Aciuà»-
TMA , BHOLAimiiA. Ancolic, aucolie vulgaire,
ayglantioe , Aquilegia vulgarit, Lin. plante
de la fam. des Renonculacées , commune
dans les lieux pierreux de la Haute.-Prov.
V. Gar. Aquilegia, p. 38.
Éty. A cause de l'élégance de sa fleur, qui
Ta fait placer dans les parterres comme
plante d'ornement. V. Gai, R.
GALANTINA, S. f. Galantine , mets de
viandes désossées et assaisonnées qu'on
mange froides. Gare.
GALAPACHOUN A OU DE , expr. adv.
(galapatchéunà); gabapacbovii. En tapinois.
Anar à galapachoun, ou de galapachoun,
aller en cachette , sans être vu , en tapinois.
GAUkPANTIN , s. m. (galapantïn) ; «a-
RAPARTm, ijumuMfif GooMiiif. Grand flandrin,
coureur de rues , vaurien, flâneur ; batteur
de pavé.
Éty. de gai, coq, et de pantin. V. GaU,
Rad.
GALAPAUTRB , s. m, (gàle-pâslré) ;
moAiiAPAtTVB , BATicoo^* Nom iangucdoclen
de la bergeronnelle jaune, V. Bargeirela,
et de la bergeronnette grise. V. Guigna-
coua,
E(y. de galar , réjouir , amuser , et de
paitre . berger. V. 6al, R.
GALAPIAN , s. m. (galapiàn). Grande
personne , mais mal bâtie , V. Oarimel ;
gour batteur de pavé, V, Galaupin et Gall,
GAI.AR , v. n. d. béam. Boire à longs-
traits. V. Regalada et Gai, R.
OALAR, V. a. (gala) ; oamah. Gallear,
esp. GaUer , port. Cocher, on le dit de
l'action du coq quand il couvre une poule.
Èty. de gai et de ar. V. Gall, R.
QâUM se , V. r. Se baudir , se réjouir,
être en gala. V. Regalar.
Ëty. de gai et de ar , faire comme le coq.
V. (?ttï,R. ^
GAIiABIA , V. Oaleria, comme plus
conforme à l'étymologie.
OAIâASSOUN, s. m. (galassôun); gba-
LAttooH. Cochet, jeune coq. V. GalleL
GALAT , adJ. et p. m. (gala) , et impr.
«sAiiAT. Fécondé.
Un uou galatf un œuf fécondé.
Ëty. de gai et de at, qui a subi l'action
du coq. V. Gall, R.
GALAT, ADA, adj. (golà, àde), d. bas
lim. , Toile étofle qui n'a pas de corps, qui
n'est pas assez serrée.
OALATAS , s. m. (galatâs) : «aiatwas ,
«AiATAv , oASATiuii , oAUTAs. Galctas. étage
pris dans un comble, et éclairé par des lu-
carnes; par ext. logement délabré et mal*
propre.
En provençal, le mot ^a2a(af, désigne plus
particoUèremêut le grenier, ou l'espace qui
se trouve immédiateoMnt sous le tois.
GAL
Ety. On le dérive , les ans de lliébrea
aalisaih , ou de Tarabe ealata , chambre
haute.
GALATAU , d. lim. (golataéu). Galetas.
V. Galatai.
GAUATRAS, y. Galaiaê.
GAIAU, s. m. (galàou), d. deBerre. Coq.
V. Gai.
GALAUBAN9, S. m. pi. Galaubani.Y.'^
Petarras.
GAI.AUBET , s. m. vl. Étalage, pompe.
GAI.AUBIA , s. f. vl. soA&AvpiA. Gaillar-
dise, fanfaronnade, ostentation, élégance,
gracieuseté. V. GaU, R.
GAI«AIIBIER, s. m. vl. fiVAiAmiBii. Tout
seigneur , tout personnage se piquant de
courtoisie et d'actions nobles et chevaleres-
ques, Faurier; adj. drille, grivois, égril*
lard, bon vivant, élégant, magnifique.
E «i mcteUb a«reaar« • lorov gmlmmbien. V. 8350.
Et loi m^me dUCmdra et dUvcoir ehavaHM*.
Éty. de gai , coq , de auba et de ier , qui
fait le galant de bon nutin , c'est-à-dire ,
toujours. V. Gall , R.
GAI.AUPAR, V. n. vl. y. Galopar.
GAI.AVARD , ARDA , 8. (galavàr, àrde);
OAlUiTAMT , BBAT AUB , HAVOSAIBS , OCHLU , OO-
UBAUT. OOtmiAO , OOO&ATAS» , OAI«mB , OOV*
lOAB. Gaiavardo , esp. Goulu , goinfre , qui
mange avec excès; glouton, qui mange de
tout et sans choix.
Ëty. Galavard, est dit pour gulavard,
formé de gula, gueule, et de ard. V. Gaul ,
Rad.
Ce mot est adj. dans pe$ei galavards,
pois goulus.
GALAVARD, S. m. (galabàr) ; oaia^mit ,
dg. Boudin, y. Boudin,
GALAVARDA8, A8SA, s. dl. et m.
Augm. dépr. éegalavard, gros goinfre,
gros goulu, y. Goul, R.
GAI«AVABDEGEAR , v. n. oaiu^tawaii.
Goinfrer , manger beaucoup et avidement.
Éty. de galavard et de egeard, faire le ga-
lavard. y. Goul, R.
GAI.AVARDI8A, s. f. ( galafardise ).
Goinfrerie , gourmandise sans goût.
Ëty. de galavard et de if a. y. Goul , R.
GAI.AVE88AR SE, V. r. (sé galavessà),
dl. Se vautrer, prendre ses ébats ; on le dit
des chats et des jeunes chiens qui , par gail-
lardise, se vautrent ou se roulent à terre.
Sauv.
Ëty. de galar , se réjouir , et de vauar
pour reveuar, se vautrer, y. Gai, R.
GALBA, et
GALBANI. vl. y. (;al6afitiiii.
GALBANUBI, s. m. (galbanéun); Gai-
6ano,ital.esp. port. cat. Galbanum, gomme,
résine.
Ëtv- du lat. galbanum, formé du grec
^aX&xvT) (chalbané), m. s. ou de galb, galban,
gras.
On dit iron. dounar de ^alftanum, donner
ou vendre du galbanum , pour amuser quel-
qu'un par de vaines promesses.
Onctueux, en celt. ce dont on fait des on-
guents, des parfums.
GALBAU, adj . et s. (galbàou), dl. Étourdi,
volage, sans conduite. Sauv.
Ëty. de gai, coq, et de 6au, étourdi, yoy.
Call, R.
GAL
OAIaBE, s. m. (galbé), dl. Les basques
d'un justaucorps, d'un corps de jupe.
GALBE, Pour maintien, y. Countenença.
GALBIAT, adj. et p. (galbià), dl. Fait,
bâti, agencé : Aquot e$ mal gabiat , cela est
mal agencé. Sauv.
GALCANT , s. m, vl. Le chant du coq,
pour dire le point du jour.
Éty. de ^olet decaïU. y. GaU, R.
GAUORI , nom d'homme (gàidri), dl.
Ëty, de santus Gauderieuê, saint Gaidry»
natif de Mirepoiz.
GALE , vl. V. Galera.
GALEA, s. f. vl. oAuiA. Galea, ital.
anc. cat. anc. esp. Galéace, galère.
GALEA, s. f. (galée). Galée, planche
carrée, avec un rebord, où le compositeur
dépose les lignes à mesure qu'il les compose.
y.Galer,R. *^
GALEFRE , s. m. (galèfre), dl. oAuorM,
«AuovTABo. Goinfre, gouliafre. y, Galavard
et Goul, R.
GALEGEAIRB , 8. m. ( galedjàïré ) ;
oAïAïAUB. Plaisant, galant, badin, gogue-
nard.
Ëty. de galegearei de atr«, celui qui ba-
dine, y. Gall, R.
GALEGBAR, V. a. (galedjà); oau^as.
Gallejar, cat. Gallear, esp. Rire, plaisanter,
badiner, tourner en ridicule, se moquer.
Ëty. du grec ^eXata (gelaô) , brouiller,
rire, se moquer; mais plutôt de gai, gau,
coq, et de la term. act. egear, faire le coq,
lever la crête, l'imiter dans sa galanterie. V.
Gall, R.
Eméella m'amusi, galegi,
Risi,mi chali, fantoumegi,
Lou jour pana eoumo unin$ta$U.
Gros.
GALEGEAR, v. a. (goledxà) , d. bas Ifm.
Agiter dans un crible les châtaignes vertes,
qui, après avoir été pelées, ont été mises dans
l'eau chaude et dont on a ôté la seconde
peau, le ton.
On le dit aussi pour monder, cribler le blé.
y. Moundar et Vriblar,
GALEIA, vl. y. Galea.
GALEJOUN , s. m. (galedjôun); oabjoaw,
OVIBAO-PBtCAIlUI, AMVTA, OA&BOBOOII. Nom dU
bihorreau. dans son jeune âge, (ju'on donne
aussi au héron commun. ^Irdea ctnerea, Lin.
nonuné, dans le Gard, Bemard-peseaire.
Ëty. Probablement ainsi nommés, parce
3u*on voit souvent ces oiseaux dans l'étang
e Galejon,qui se dégorge dans la mer de
Fol
GALEJOUN , s. m. et impr. •Automi. Un
des noms du héron pourpré , selon M. d'An-
selme. y.Serpalier.
GALENA, s. f. (galène). Galène, plomb
sulfuré natif.
GALEN8IE8, S. f. pi. (galeinsies). Nom
Su'on donne, à Cujes , selon M. le doeteur
eimonen, k une forte inflammation des
amygdales : on y nomme galets, la même
maladie quand elle est légère.
Éty. de galets, glandes, et de ensio, douleur*
y. Gai, R. a.
GALER, radical pris du grec du Bas-»
Empire 'ifl^% (galea), nom qui désignait le
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GAL
poisson espadon auquel on a comparé les
galères , et d'où il parait qu'est venu le nom
de ces Taisseaux , appelés anciennement
galées; d'autres le dérivent do latin ^alea,
casque . parce qu'on en représentait ordinai-
rement un sur la proue, il vient peut-être
aussi de l'arabe ghwrdbdi , qui désigne la
mène espèce de vaisseaux.
Dérives : Galera , GaUr-ien , Galiron ,
GaWMa , Gali-assa , GaUi'<i , Gal-ea ,
GaU-ot.
OALBRA, s. f. (galère); Galera, cat.
esp. ital. Galèf port. Galère, bâtiment de
mer, long et de bas-bord , qui va à rames et
quelquefois à voiles; c'est le premier des
bâtiments latins d'où dérivent les autres.
Éty. du grec du Bas-Empire -^ sX£a (galea),
qui désigne le poisson espadon . auquel on a
comparé les galères. V. Galer, R.
Les anciens en distinguaient, h deux, à trois
et h quatre rangs de rames, sous les noms de
biremUf triremis et quadriremii.
Suivant RuflS, historien de Marseille, il y
avait déjà des galères dans cette ville, sous
Charles IV, dit Le Bel.
786 ans avant J.-G. les Corinthiens inven-
tent les trirèmes ou galères à trois rangs de
rames.
OAI.EIIA, s. f. Nom qu'on donne, dans
plusieurs contrées de la Provence , aux
scolopendres, genre d'insectes Aptères, de la
famille des Mille-pieds ou Myriapodes, com-
mvna dans les lieux humides et sous les
pierresV V. Sedopendra; on le donne aussi
a presque toqs 1^ insectes de la même fa-
mille, et plus particulièrement aux jules ,
JuUUf Un. dont le corps arrondi le fait
aisément distinguer des scolopendres, qui
l'ont aplati.
Éty. Ce nom a probablement été donnée
ces insectes à cause de la longueur de leurs
corps, muni de chaque côté, d'un nombre in-
fini de pattes, qui les font ainsi ressemblera
une gafere pourvue de ses rames.
GAI iRMA , s. f. (raiera, cat. esp. port,
ital. Galères , peine que doivent subir ceux
qui sont condamnés à servir comme forçats
sur les galères du roi ; le lieu où Ion enferme
les galériens.
Ëty. Du nom des vaisseaux sur lesquels on
loge ordinairement les forçats.
Coundamnat en galera ^ Tr. condamné
aux galères et non en galère.
Souriir de galera, sortir des galères, etc.
Eicapatai de galera^ échappé des galères;
fig. mauvais sujet.
La peine des galères n'est pas ancienne en
France , elle n'a commencé d'être en usage
que vers le milieu du XVI«« siècle ; l'ordon-
nance de Charles IX . donnée k Marseille, en
novembre 1564, est la plus ancienne qui en
parle.
Il ne parait pas que les Romains aient
condamné aux galères , quoique Cujas et
autres l'aient prétendu d'après un passage
mal mterprété de Valère Maxime.
GAUSBA, s. f. (galère). On donne aussi
ce nom , sur les rivages de la mer , aux
squille mante, SquîUa maïUii, Lin. et squille
Desmarets,5flfiit({a Desmaretii, Risso, crus-
tacés, de l'ordre des Âstacoîdes et de la famille
dea Capités.
GAL
Ëty. A cause de leur forme allongée qu! les
fait ressembler au vaisseau du même nom. ^
V. Galer, R.
GALERIA, s. f. (galerie) ; «Aima. Gai-
leria^ ilal. Galeria^ cat. esp. Galaria, port.
Galerie, ce mot indique deux choses distmc-
tes, d'abord une pièce beaucoup plus longue
que large, fermée par des croisées, où l'on
peut se promener à couvert; ensuite un cor-
ridor ou allée qui sert à communiquer d'un
appartement k un autre; c'est aussi un essui,
une terrasse attenant aune maison, et en
terme de marine , une pièce découverte qui
fait le tour de la poupe ; c'est une espèce de
balcon.
Ëty. de l'ail, wallen, marcher, se prome-
ner, il est dit pour walleria ; d'où : galeria ,
par le changement de w en g,
GALERIEN , s. m. (galérien); «ammabi.
Galiotf cat. Galeote, esp. GaleoUo, ital.
Galérien, celui qui est condamné aux galères.
V. ^al«ra, Fourçat et (rater, R.
GALERNA, s. f. (galèrne) , d. béam.
Galerno, port. Galeme, Ouragan, v. c. m.
bise, vent du Nord.
Etv. de galema^ vent froid du Nord-Ouest,
qui fait geler les vignes , galema , en bas
breton , du lat. gelare.
On croit que c'est le emeiae de Pline.
GALES , s. et adj. Gallois , du pays de
Galles.
GALET , s. m. dl. Petit caillou, arrondi
et lisse, qu'on trouve le long des rivières et
dans les anciens dépôts.
Éty. du bas breton calet^ dur. Y. Galets et
Cà{,R. 3.
Pour cochet , petit coq. Y. GalleL
GALET, BEOURE A , expr. prov. dl.
■nom», pnrrAB a oaut. Beourer à galet, cat.
Boire d*Kaleine, DooJ. Boire à la régalade.
Y. Regalada,
Éty. de galeola^ tasses ovales dont les
Gaulois se servaient pour boire, ou de galet,
qui désigne, en catalan, un goulot ou petit
tuyau qu'on ajoute à une outre pour boire.
GALET , s. m. (gale). La nuque ou partie
postérieure du cou ; le garrot des chevaux ;
quelquefois le gosier.
Éty. de l'hébreu gharon^ gosier.
Sapauro maire treeouleî
Ifune quichaduro au galeL
J. M. Pr.
GALET , s. m. dl. Y. GaUet.
GALET , s. m. (gale). Garrot, et parex-
tension , cou.
GALET, s. m. Nom qu'on donne , k
Nismes, k un raisin blanc , peu hâlif , à gros
grains allongés et séparés.
GALET , s. m. Renoncule des champs ,
selon M. Garcin.
GALETA, s. f. (galéte); Golletfa , ital.
Galeta , cat. GaUeta , esp. Galette , biscuit
rond et plat qui est le pain ordinaire des ma-
telots : on donne aussi ce nom à des bis-
cuits au sucre, auxquels on donne la même
forme.
Éty. de galet, pierre plate et arrondie,
dont la galette a la forme. Y. Cal. R. 3.
Grignoun de galeta^ grignon de galette ,
ou débris du biscuit.
GAL 311
GALETAS , Gare. Y. GaUas.
GALETS, S. m. pi. (gales) ; «auju. On
donne ce nom aux glandM du cou lorsqu'el-
les sont enflammées ou engorgées.
Éty. du ceU. kaled, dur, ou de Carabe,
galad, s'endurcir. Y. Cai, R, 3.
GALETA, vl. Y. Galea.
GALGA , s. f. (gélgue) , dl. V. Plumas-
uau.
GALH, radical de galhard, fort , robuste,
gai , joyeux , qu'on dérive du latin gallus ,
coq ; amoureux , hardi comme un coq. Sca-
liger et Pontanus , le font venir de la k>asse
latinité , galliardus , a gallica audaeia
ou gaUieo ardore. Ferrari le tire de l'ita-
lien ya^liardo, fait de vaNdua. Enfin , Du-
cange lefait dériver de la basse latinité go*
liardus , plaisant , boufibn , vif, joyeux.
De galliardus , par apoc. galli et galh;
d'où : Ga\h<Lr , Galharda-ment , Ra-
galhard'ir,
GALH,vl.Coq. Y. 6raL
GALHA, s. f. fgàille), dl. La caillette.
Y. Pr«otiret(7al,R.2.
GALHA , s. f. et impr. oaua , dl. Trogne ,
embonpoint : Galha fresea , visage frais ,
menton à double étage. Y. Cèi, R. â.
GALHA, s. f. (gàille). Glande ; on ne le
dit que de celles qui sont engorgées , Yoy.
Galets , et de celles des animaux de bouche-
rie ; des avives. V. (^1 , R. 2.
GALHA-DE-VEDEOU , s. f. Ris de
veau. Y. Galhetas et Cal , R. S.
GALHARD, ARDA, adj. «aiau. Gai-
lardo ,da , esp. Gallard , est, Galhardo ^
port, ùagliardo , ital. Gaillard , arde , fort ,
robuste , sain , dispos , joyeux ; il signifie
aussi libre.
Éty. du lat. gallus. gaulois , k cause de
leur hardiesse, et de la term. ard , esprit ,
ou de ^al , coq , ou du lat. validus ; d'où :
galidus et galh,
GALHARD , S. m. Gaillard , élévation
qui est au-dessus du dernier pont d'un vais-
seau, k la poupe et k la proue , qu'on nom-
me gaillard d'arrière et gaillard d'avant.
GALHARD , S. m. (gaillàr); dg. GoH-
lord, perche de bois pomtue pardn bout^
et garnie, à hauteur d'homme , d'un four-
chon gros et court , qui sert à porter de la
ramée.
GALHARDA , S. f. (gaillarde). Gaillarde,
caractère d'imprimerie qui est entre le petit-
romain et le petit-texte.
GALHARDAMENT , adv. (gaillarda-
méin); «AiABOAmiT. Galhardamente , esp.
port. Ga/(ardaifMiil, cat. Gagliardamenie ,
Ital. Vigoureusement, gaillardement, dans
la joie , dans les plaisirs ; hardiment , témé-
rairement.
Éty. de gàlharda et de ment, d'une ma*
nière gaillarde.
GALHARDET, ETA , adj. (gaillarde,
été). Un peu gaillard , bien portant : Es
galhardet, il se porte bien.
GALHARDIA, S. f. (goillordie) , d. du
Rouergue. Galhardia, port. QaUarâia ,
cat. esp. Force , vigueur. Y. Galkardisa.
En vl. valeur , vaillance , élégance.
CmUm oo loa poii3«t hnw tiop de gei/tordhi
Ftjrot.
QÀÛn. •«•• I* wrpttM Mtt trop cU Tïgacw.
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312
GAL
CkALHARMOA, 8. f. ( gaîUardise ) ; «a*
oMmsiA 9 oAiABswA. GogUardia , ital. Ga^
Ihardia^poTi, Gallardia , cat; esp. Force ,
▼igoeur , embonpoint.
Éty. de galhard et de iêa.
OALOART, adj. vl. Valeoreox. Voy.
Galhard.
GALBAS, 6. f. pi. (gàilles). Poor glan-
des, V. GaleU; pour ouïes, V. Gaugnas;
pour avives. V. Vivoiei C^l, R.2.
OALOER . ERA, adj. ( gaillèr , ère ) , d.
lim. Libre , gaillard. V. Galhard.
OAI»HET. s. m. (gaillé), dl. Gros goin-
fre, vaurien, grospendard. Douj.
OAI«HBTA8, s. f. pi. cAuvrA«,aABM»LAf,
BAtuorniA» , oALWTAs.BarbesoQ fraises de coq,
deux petites membranes rouges qui leur pen-
dent sous la léte ; pour ris de veau. V. Ca-
Ihetas.
Ëty. Dim. de galhat, pelites glandes. V.
Cal R. 2.
OAUaiNAyS. f. vl. Poule. Y. GaUina
et GaUy R.
GALHINO , s. m. vl. Poulet. V. Gall, R.
GAUaOFO f s. m. (gaillôfe), dl. oAUK>m,
cuK>rtB. Un gros réjoui ; vaurien, bélître.
Ëty. de l'esp. gallofa, vie de mandiant,
dans le dernier sens, et du port. gaUiafa,
joie, réjouissance, dans le premier, V. Gai,
Kad.
GAUaOFOU, V. Gayofou.
OALHOFRE, s. m. (gaillôfré),dl. Augm.
degalhgt, grand pendara. V. GaihofoeiGal,
Rad.
OALHOUN , S. m. (gaillôu) ; oailloo, d.
toul. Corculum ou germe de la graine de
jusquiame , qui se détajcbe quand on la fait
bouillir, et qu'on regarde comme des vers
tombés des dents gâtées.
GAI'IADOR , s. et adj. vl. oai^aihv, oua-
uABT, oiiA&ABT, GOLiABT. Trompeur, faus-
saire, moqueur, séducteur. V. GaL R.
OALIADOD^, s. m . (galiadéur). Médisant
dans notre ancienne langue.
Ëty, de s^al/er, se réjouir, s'amuser. V.
Gai, R.
Le troubadour Cadenet, a laissé un traité
contre les galiadours, vers le milieu du
XUI»« siècle.
GAUAIRE, s. m. vl. Moqueur. V. Ga-
lifidor et Gai , R.
GALIAMENT, s. m. vl. oauambii, «a-
MAMIA, aVAUAHlA, OOALIAMSR. TfOmpCrie ,
fraude, perfidie, trahison. V. Gai, R.
GAUANSA, s. f. vl. GAUAMA. Perfidie,
tromperie. V. GaliametU et Ga/, R.
GAUAR, V. a. \l. ooAUAa. Séduire,
tromper. V. Gai, R.
GALIART, s. m. vl. Trompeur. V. Gai,
Rad.
GALIA8, nom d'homme, vl. Galien.
GALIASSA, S. f. (galiàsse): Galeazxa,
liai. Galeaza , esp. Galeaça, port. Galia$$a,
cat. Galéasse ou galéace , grand bâtiment
vénitien, qui va à rames et à voiles , et qui a
trois mâts.
Êly. Augm. de galea , grosse galère. V.
Galer, R.
GAIJA8TRE,s. m. (galiastré). Grande
poule d'eau, oiseau aquatique. Gare.
OAÛAT, ADA, adj. et p. vl. Trompé,
ée. vTÇoi, R.
GAL
OAIJATRE, vl. V. Galiador.
OAUBR, s. m. (galîé). CbèDaud, petit
cbène rabougri. Gare.
OAIâlBR , s. m. (galié), dl. Gros et vilain
goinfre; vaurien, pendard. Sauv. V. Gai,
Rad.
GALIER, lERA, lEIRA, adj. ( galié,
iéra, ièira), d. bas lim. Qui a trop de jeu, en
parlant d'une chose qui tourne dans une
autre.
Aquêla clau es troou galiera , cette clef
joue trop librement, elle a trop de jeu.
Aqueoussoui goun trop galiers , ces sa*
bots sont trop larges.
GALIFOD, s. m. (galifou). Mot burles-
que, dont on se sert pour désigner une pipe
à fumer.
Ëly. Il vient de Tarabe.
GALIGNER, dg. V. Gallinier.
GALILE , s. m. vl. Caille.
GALIlHAFRETA , s. f. (galimafrèïe), dl.
Galimafrée, espèce de fricassée, composée de
restes de viandes. V. Goul , R.
GALIMATIAS , S. m. (galimatias). Gali-
matias, mélange confus de mots qui semble
dire quelque chose et ne dit rien.
Ong. On raconte qu'un avocat, plaidant en
latin, pour un nommé Mathias,à qui la par-
tie adverse disputait la propriété d'un coq,
se brouilla tellement, qu'à force de répéter
les noms de gallus et de Malhias, au lieu de
dire gallut Mathiœ, le coq de Mathias, il dit
gain Malhias, le Mathias du coq, ce qui fit
beaucoup rire et nommer ainsi dans la suite,
les discours embrouillés. Mén. V. Gall, R.
GALINA, V. Gallina.
GAUNADjS. m. vl. Coq, poulard. Voy.
Gall, R.
GALINAR, y. Gallinar.
GALINEUA, s. f. vl. Balustrade, galerie.
GALlN-GAIâAU, S. m. (galîn-galàou).
Nom du coquelicot, selon M. Castor. Voy.
Rouala.
GALINHA, vl. y. Gallina et Gall, R.
GALlNHERA, dl. y. Gallinier et Gall,
Rad.
GALINIER , y. Gallinier et Gall , R.
OAUNORA, s. f. (galinére). Nom qu'on
donne, à Nismes , à la clavaiie corallolde.
V. Barba.
GALION , 8. m. (galie-n) ; et impr. galibii.
Galié , cat. Galione , ital. Oaleon , esp.
angl. Galào, port. Galion, espèce de grand
vaisseau qu'on emploie à faire les voyages
d'Espagne en Amérique.
Éty. Dit pour galeon ou galeron , de ga-
lera, et de raugm. on, grande galère. Voy.
Galer,^.
GALIOT, 8. m. vl. «AuoTz. Galeote,
port. esp. GaleoUo , ital. Galiot , cat. Ga-
lérien . forçat; pirate, voleur. V. Gâter, R.
GALI0TA,8. f. (galiôteh Galeçta, esp.
Galiota, port. Galiote, espèce de petite ga-
lère.
Éty. Dim. de galera. Y. Galer , R.
Galiote à bombe , bâtiment pour porter
des mortiers et lancer des bombes. V. Boum-
barda.
Il fut inventé, en 1682, par Bernard Re-
naud , françai^.
GALIOUFARD , ARDA , adj. dl. Voy.
CoûlifardeiGoul,R,
GAL
GALIPIAN , 8. m. (galipiàn) , dt. Un
grand galipiàn, un grand escogriflfe. V.
Garimel.
GALIPOT , 8. m. (galipé) ; Galipoi, cêL
Galipot, nom de la résine liquide qa'oD
retire des pins et des sapins , mais parti-
culièrement de celle qu'on obtient du pio
maritime , et qui se ramasse dans de peUtes
fossettes creusées k la base des entailles
qu'on fait aux pins ; on la récolte quatre
fois par an.
Ety. du celt. galb, galban, gras, ODCioeux.
GALI88ADA , S. f. (galissàde), dg. Gor^
gée?
GUati
Touto blousso uno galissado
Vaquera licou ta presado.
D'Aslros.
GALI8TROU8 , adj. (galistréos) , dg.
Galant, amant.
Ety. de gai , coq. Y. Gall, R.
GALITRAND, 6. m. (galitràn), dl. Grand
garçon sans adresse et mal façonné; béiltr^
pendard. Douj.
Éty. de gai , coq. Y. Gall, R. pour ya/i-
truand,
GALITRANDAS , s. m. (gaUlrandâs).
AugnL dépr. de Galitrand, v. c m.
GALIU , vl. Qu'il ou qu'elle trompe.
GALL , «AI. , cAv, radical pris du latin
gallus , coq , et probablement dérivé par
antiphrase, du grec ^é-Wo^ (gallos), eunoqae,
à cause de sa grande lubricité , ou peut être
parce qu'on le châtre souvent, qu'on le rend
eunuque, xaXXatov (kallaion), dans la même
langue , désigne les barbes que cet oiseau
porte sous la gorge.
De gallus , par apoc. gall, gai; d'où :
Gai, Gal-ar, Gal-at, Gal-aub-ier , Gai-
bau, Gal'Cant, Gal-egeaire, Gal^egear^
Gal'apian,Gal-et, Gal-aub-ier, Gal-cum
Gal'uehou, Gal-cmt, anta, Golanl-arta ,
Galant-in, Galant-ina , Gala-panlin, Gali-
matias, GaUina, Galinh-era, Gal-istraus,
Gali-trand, Galitrand-as , Galli-gastre ,
Gallina, Gallin-ar, Galim-aïaa, Goiltii-
astra, Gallin-ella, Gallin-et, GaUin-eta,
Gallin-ier, Gall-ois, Galt-ur-ene, GcM-
urus, Gealat, Geal^s, Gealass-oun, Gart-
es , Gealassoun-s , Gealin-eta , Gau , Gau-
galin, Gualh.
De gall, par le changement des deux U
en Ih, galh; d'où: Galh-ina; et par le
changement de g en j ; Jal, Jal-ar, Jal-at,
Jalet'Oun.
GALLA , s. f. (galle) ; cab%aua, bo«a.
Galla \ ital. Galha , port. Agalla , esp.
Galle, excroissance arrondie, presque li-
gueuse, que la piqûre de quelques insectes,
du genre Cynips , fait venir sur les chênes.
Éty. du lat. (/a/Ia, m. s. y. Cral et Go/fo,
Rad.
La noix de galle du commerce est four-
nie par Iç chêne des teinturiers, Quercus in-
fectoria , Oliv. arbrisseau de la fam. des
Amentacées, commun dans toute l'Asie-Bli-
neure ; finsecte qui produit sa galle a été
nommé par le même M. Olivier: Diplolepis
gallœ tinctoriœ.
La galle du chêne contient un acide qu'on
a nommé, à cause de son origine, gallique.
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GiU.A«tOim, «A-
6AL
OAUaABT , ad|j. t1. Fort, conrigeox. %,
V. Galhart.
GAIXAS , 0. f. pi. (gales). Touffes et
rejeloDs que poussent les souches et les
racines des arbres coupés dans les bois et
les forêts. Avril.
GAIXERA, vl. Punition. V. Galtra,
GAIXET,s. DO. (gale);
umn y oALOCBOim. obalamooi
VKt , rooi. , roouQOBT • JAurrova , basaobst •
«A&ACBT. GalUt, cat. Gallito, esp. Galletto ,
ital. Un Cochet ou Jeune coq qui commence
k chanter.
Éty. de gall et du dim. et. V. Gallj R.
GAIiLlA , s. f. vl. Galéace , espèce de
navire. V. Go/er, R.
GAIXIARDIA, s. f. vl. V. Galharâisa.
GALLICAN, ANA, adj. (gallican, àne).
Gallican, ane : qui concerne les libertés de
l'Eglise française.
GALUCHOUN. s. m. Nom qu'on donne,
à Niâmes, au cabrier gentil, oiseau.
GALLICISME , S. m. (gallicisme) ; Gai-
lieitme, cat. Galicismo, esp. Gallicisme, ex-
pression, construction propre k la langue
française , consacrée par I usage, quoique
contraire aux règles de la grammaire géné-
rale, qu'on transporte dans une autre langue.
GALLIG9, adj. et s. pi. vl. Galieieni,
GALLIGA8TRE , V. Gallinaslre,
Êly. ôegillus, coq, et de la lerm. dépréc.
attre. V. Gall. R.
GALLIMAN, S. m. (galimàn), dl. Un
polisson, un bélître. Sauv.
Éty. de gallus.gallif et de man, homme,
gaulois.
GALLUIEL . V. GarimeL
GALLIN, adj. (gatin). Qui tient de la
poule, la gaÛina , aau-gallin.
GALUNA, s. f. (galine^ : «oaiuia, oau ,
rooi.A, BBiooTA. GalHna, ital. esp. cat. Gai-
linha, port. La poule ou femelle du coq , V.
Gau. Livrée à elle-même , la poule fait 12 ou
13 œufs qu'elle couve pendant une vingtai-
ne de jours , après lesquels les petits rom-
pent d'eux-mêmes leur coquille. On les
nomme poussins tant qu'ils sont conduits
par la mère, et ensuite poulets , jusqu'à l'âge
adulte, époque à laquelle ils prennent le nom
de coq ou de poule selon leur sexe.
La poule qui a été privée des organes de
la £[énération, porte le nom de poularde.
Éty. du lat. gallina. V. Gall, R.
La gallina eaïUa a fach Vuau , la poule
caquette.
Qu vai ame las gallinas aprend à gra-
îar, on apprend k hurler avec les loups.
Se c<mchar ame la$ gallinat; Acostane
con las gallinas , esp. se coucher de bonne
heure, quand les poules.
Aquot si farà quand las gallinas pissa*
ran, eso sera quando meen las gallinas, esp.
cela se fera ^uand les poules pisseront, c'est-
Mire , jamais ; Cuand las gallinas pixen,
cat.
GALLINA, s. f. Orgue, à Nice. Le milan
de mer, Trigla lucerna, Lin. poisson de l'or-
dre des Holobranches et de la fam. des Dac-
tyles (à doigts), qui jouit de la faculté de luire
dans les ténèbres , d'où le nom lat. lueema ,
lanterne, qu'il porte.
Éty. V. Gallinsta.
TOM. U.
GAL
Ce poisson atteint la longueur de deux
décimètres.
GALLINA, s. f. Un des noms languedo-
ciens de la torpille. V. Dourmilhùusa,
GALLINA , s. f. Nom nicéen du poisson
volanL V. Roundola.
C'est aussi, dans le même pays, le nom de
la lyre. V. Gallineta.
Du trigle à petites écailles, Trigla micro-
lepidota, Risso.
Et du pirapède, Daetylopterus pirapeda ,
Salv. Risso.
GALUNAGI, adj. vl. Gallinaceio, esp.
De poule, semblable à la poule. V. Gall, R.
GALLINAGA, s. f. (gallinàgue). Petite
poule d'eau. Gare.
GALUNAR, ▼. n. (galinÂ), dL Faire
chair de poule, se dit de la peau, lorsque par
une impression subite de froid ou une grande
frayeur, elle devient rude et grenue comme
celle d'une poule : Aquella femna a las cans
gallinadas.
Éty. de gallina et de ar. V. Gall, R.
Toutas tas cans se galineroun,
El toutes sous peous se dresteroun.
Favre.
GALLINAS , ASSA , S. (gallinâs , àsse).
Grande personne qui fait Tenant. Gare.
GALLINASSA , 8. f. ( galtinàsse ) ; Gai-
linaccia , ital. Grosse poule.
Êty. de gallina et de la terminaison aug-
mentative assa. V. Gall, R.
GALLINASSA , s. f. Gallinata , esp.
Gallinassa, cal. Fiente de poule. V. Gall,
Rad.
GALLINASTRA , 8. f. ( gallinàstre ] ;
GAUjoAm» , cAixowTA. Nom qu'ou donne ,
dans le département des Bouches- du-Rhône,
aux Fulica fusca et Chloropus, V. Diable
demar,
Éty. de gallina , poule , et de la termi-
naison dépreciative astra, V. Gall , R.
GALLINELLA, s. f. ( gallinèlle ). Nom
qu'on donne , à Nismes, à la poulette d'eau ,
et dans les environs de Montpellier , au
Rallus porxana, V. Maroueta,
Éty. de gallina et do dim. ella. Y. Gall ,
Rad.
GALLINET , s. m. (galiné) , dl. Un co-
quet : Fatrs lou galinet, coqueter auprès
des femmes.
Ëly. de gain , gén. de gaUus , coq , et du
dim.eLV. Ga{<,R.
GALLINETA , s. f. (gallinéte) ; pocunta.
Poulette , petite ou jeune poule.
Êty. de gallina et de la terminaison dimi-
nutive eta , ou du lat. gaUinula , le même.
V. GalL R.
GALLINETA , 6. f. oalihotta , «buhota.
Gelinotte , Tetrao bonasiœ , Lin. oiseau de
Tordre des Gallinacés et de la fam. des Do-
mestiques ou Alectrides. V. Gall , R.
La gelinotte habite les bois des montagnes;
elle pond , à terre, de dou^e à quinze œufs ,
un peu plus gros que ceux du pigeon, et la
durée de son incubation est de trois semai-
nes.
La chair de cet oiseau est très-estimée.
GALLINETA , S. f. Est aussi le nom par
lequel on désigne , aux environs de Mont-
pellier , la Fulica fusca. Y. Diable de mar.
GAL
313
GALLINETA , 8. f. Nom qu'on donne .
dans le département du Yar, à la punaise
ornée , Cimex omatus , Fab. que l'on voit
fréquemment sur les choux.
GALLINETA, a. f. (gallinéte); Gallima,
à Nice. Le gronau ou la lyre, Trigla lyra.
Lin. poisson de l'ordre des Holobranches et
de la famille des Dactyles (à doigts) , dont la
chair est blanche, filamenteuse et peu déli-
cate.
Êty. Gallineta, petite poule, parce que
ses nageoires pectorales ressemblent on peu
aux pieds des poules. Y. Gall^ R.
GALLINETA, S. f. Est aussi le nom
nicéen du trigle hirondelle, Y. Béluga ; Du
trigle corbeau, Trigla corvus , Risso ; du
trigle geai, Trigla garrulus, Risso.
GALLINETA, 8. f. osAumRTA, «aiai-
MSTAs , McoouoviiBUi. Podospermc découpé,
Scorxonera laciniala , Lin. Podospermum
laciniatum, Dec. plante de la famille des
Composées Chicoracées , qu'on trouve dans
les champs. V. Gar. Scorxonera laciniatis
foliis, p. 434.
Éty?
On donne le nom de eressineh , à ses
jeunes pousses , qui sont très-bonnefl en sa-
lade , à l'époque du premier printemps.
GALLINETA, 8 f. Est le nom qu'on
donne, à La Giotat , à la globulaire turbith.
Y. Bec depasseroun.
GALLINETA. s. f. Nom du chèvrefeuille,
à Yaiensoles. V. Sabatoun.
GALLINETA, s. f. Y. BesU doou bouen-
diou.
GALLINETAS, s. f. pi. (gallinétes).
Nom collectif par lequel on désigne, dans la
Basse-Provence, les galUnsectes et plus par-
ticulièrement ceux qui composent le genre
Coccus, insectes de l'ordre des Hémiptères et
de la famille des Planlisuges ou Phytadelges
(qui sucent les plantes).
Éty. de galla , galle , et de la term. dim.
eta, petite galle. D'après le génie de la lan-
gue, on devrait dire gaUelas, car gallineta ,
signifie petite poule.
Ce genre offre une particularité curieuse
qui la distingue de tous les autres insectes.
Immédiatement après leur fécondation, les
femelles se fixent sur des végétaux différents,
selon les espèces : bientôt leur corps se gon-
fle, puis se dessèche en prenant l'aspect d'une
petite galle; placés sous cet abri, les œufs ne
tardent pas à éclore.
GALUNIER, s. m,(galinié) ; oAumnemA,
OAUGNBB, GAunisR, oBAuiiiBR. GalUnajo , Ital.
Gallinero, esp. Gallinheiro, port. Gallinèr,
cat. Poulailler , lieu où se juchent les pou-
les.
Èly. du lat. gallinariwn , ou de gaUina
et de ter. Y. Gall, R.
Barra doou ^alltniff, juchoir.
GALLINOLA, dl. Un des noms lang.
de la clavaire coralloïde. Y. Barba.
GALLITRIGI, 8. m. vL CulantriUo ,
esp; Capillaire.
Éty. du lat. callitricum.
GALLOIS, ALLOIA, adj. (galôl, ô!e) ;
•A&oof , oAJbOTt , oAuou. Réjoul , plaisaut,
aimable, divertissant, gallois , en vieux
français.
Éiy. du grec t^tlha (guélaô) , rire , se ré-
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314
GAL
3ouir, oudulat. gaUu$, coq, galant. V. GaU^
Rad.
OALUJBBSC , (ffallaréin).
GAIXUREOU » (gallurèou) , et
OALLURUS, 8. m. Tgallurùs), dl. Jeune
godelureau, damerel, damoiseau. Saur. V.
Gall, R.
GAIiOCHA, 6. f. (galétcbe); gamxa,
luuiBotiA. Gaheha, esp. Galotxa, cat. Ca-
loiHa, ital. Galoche, espèce de sandale dans
laquelle on met le soulier pour se préserver
de rhumidité.
Êty. du latin galliea^ chaussufe gauloise»
gaUicœ cal<me$.
Chez les Gaulois , c'était une chaussure à
semelle de bois, que nous nommons mainte-
nant chauuouns.
GJJLOCHA, s. f. En terme de marine,
galoche , espèce de poulie à dents ; antoit^
instrument courbe, qui sert à rapprocher les
bordages des vaisseaux.
GALOCHA , Pour cabillauds , V. Cavi-
Ihouns,
GALOGS, V. Gallois.
GALOI.OIA, adj. (galôï, ôîe). Joyeui,
euse ; content, de belle humeur.
GALOIS, OI8A, adj. (galéis, éise);
•ALOTt. Gaulois, Oise, habitant de la Gaule,
nom que portait la France avant d'avoir
été conquise par les Francs; on dit encore
d'un mot français suranné, e$ galoU, Il est
gaulois.
Éty. du grec gala^ lait, selon Saint Isidore,
h cause de leur blancheur. Calepin le dérive
de walen , voyageur. On sait qut le u? se
change en g, gall, en bas bret.
GALOP , s. m. (galô) ; Galop, cat. Ga-
Io|>po, ital. Galope, esp. port. Galop, allure
du cheval dans laquelle il envoie les deux
jambes de devant ensemble et ensuite celles
de derrière.
Ély. du grec xàXTcr) (kalpé), trot du che-
val. C'est peut être une onomatopée du bruit
que fait le cheval en galopant.
Anar au grand galop , aller le grand
galop.
S'en anar au grand galop , s'en aller le
grand galop, marcher rapidement vers sa
fin.
Dérivés : Galopa-pitama , Galop-ada ,
Galop-ar.
GALOPA-nTAiitA , s. m. (golôpe-pitànse).
Parasite, homme qui court des dîners, qui a
bon appétit.
Ëty. de galopar, galoper, courir, chercher
de la pitance.
Santa galopa, fuite précipitée, courir pour
se sauver.
GAJLOPADA.s. f. (galoupàde), d. bas
lim. Course. V. Èetirada et Galop.
GALOPAR , V. n. (galoupà) , et Impr.
fuuovwAm. Galopar , cat. Galoppare^ ital.
Galopear, esp. port. Galoper, aller de galop,
et non au galop: courir çà et là.
Ëty. de galop et de ar, ou du grec AiXità^ta
(kalpazô), aller le trop.
GALAPASTRE, S. m. (galopàslré).
Nom qu'on donne , dans le département du
Gard, a la lavandière. V. Guigna-coua,
Ély. de^^ala eidepastre, la joie du berger.
GALOPIN, s. m. (galoupïn) ; oa&apia*,
oALArAMmi , QAijovnm. Galopin, petit garçon
GAL
que Ton envoie çà et là pour différentes com-
missions ; petit polisson, batteur de pavé.
Ëty. de galop , galoupar, qui court, qui
galope , ou du rom. waUopin , marmiton ,
goujat, bas-valet.
GALOPIN AR, V. n. «A&ovrniiAii, oa&ov-
pm«BAB, ^AMJovwmAM, Faînéauler , être fai-
néant, ne vouloir faire autre chose que courir
les rues. V. Galoupin et Galop.
GALOUBANS, V. Pelarrai.
GALOUBET , 8. m. (galoubé) ; rLAnrrar.
Espèce de flageolet qui diffère du flutet ou
fleUet des Provençaux, en ce qu'il a plusieurs
trous, tandis que ce dernier n'en a que trois.
V. FUitel.
Éty. du greCYoXep^c (galeros), gai, jo-
Îeux , serein , selon l'auteur de la St. des
touches^u-Rhône, et de la term. ou6e<, qui
rappellerait le moi aubeta, petite aube, point
du jour, parce que cet instrument est parti-
culièrement destiné à jouer des aubades. Le
même auteur dit qu'il est d'origine grecque,
ou de gai y joyeux , et de oubet, pour aubet,
dim. de auboi , haut-bois ; d'où : galauboi ,
galoubet. V. Gai, R.
GALOUBETIAIRE, s. m. (galoube-
tiàïré). Joueur de galoubet. Gare.
GALOUIAR , V. a. (galoulà) ; oalovuab,
OALOOLHAB. Animer , exciter , encourager
quelqu'un.
GALOUN, s. m. (galôun) ; GaUone, ital.
GoU), esp. Galào, port. Gala, cat. Galon,
tissu étroit, fait avec du fil d'or, d'argent , de
soie ou de laine, etc.
Éty. du lat. caUuf, d'où eallo, ail. eallone,
innsité, parce que ce ruban est plus dur, plus
calleux que les autres V. Cal, R.
Fabricant de galouns, galonnier.
GALOUN , s. m. Cochet. Avril. V. Gallet
et Gall, R.
GALOUN AR, v. a. (galounà); Gallonare,
ital. Galonear , esp. Agahar, port. Galon-
ner, orner ou border de galons; fig. orner,
broder un récit.
Êty. de galôun et dear, mettre du galon.
V. Gai, R. 2.
GALOUNAT, ADA, adj. et p. (galounà,
âde) ; Agaloada , port. Galonné, ée, orné de
galons.
Éty. de galoun et de at.
GALOUNET, s. m. (galouné). Dim.de
galoun, petit galon. V. Cal, R. 2.
GALOUNIER, S. m. (galounié). Galon-
nier , ouvrier qui fait des galons. Gare.
GALOUPAR, V. Galopar.
GALOUPINEGBAR , V. Galoupinar.
GALOUS , OUSA , OUA , S. et adj.
(galous, 6use, éua); golovi. Galeux, euse.
Éty. de gala et de ous.
GALOTAR, V. a. (galoyà). Animer,
terme des B.-du-Rh. Gare.
GALOTS, V. Gallois.
GALU, oABo. Fort , puissant , en celt.
Garuarî.
GALUCHAT, s. m. (galutcbà). Galuchat,
nom qu'on donne à une peau verte ou grise,
dure et résistante , susceptible d'un beau
poli , granulée, ayant l'apparence d'un corps
minéral , dont on distingue deux variétés ,
une à gros et l'autre à petits grains. La
première provient, selon M. de Lacépède ,
d'une raie de la Mer- Rouge, connue sous le
GAL
nom de sephen , Raja sephen, forskal, pois-
son de l'ordre des Trématopnés et de la fam.
des Plagiostômes; et l'autre, de la roussette ,
Squalus canieula. Lin. V. Gatauguier.
Le galuchat sert à couvrir les étuis des-
tinés à renfermer des choses précieuses.
GALUCHOU , s. m. (galùtchou). Le coq,
le mâle de la poule. Gare. V. Gall, R.
GALUCHOUN , s. m. (galutchéun). Co-
chet. V. GalUtetGall,R.
GALVAING , «ALVAMB. vl. Gauvain,
héros de roman.
GALVANISME, s. m. (galvanisme);
Galbanisme , cat. Galbanismo , esp. Gal-
vanismo, ital. Galvanisme, électricité gal-
vanique, ou animale, espèce d'électricité
qu'on développe par la simple superposition
de certains corps, sans le secours du frot-
tement.
Éty. de Galvani , professeur d'anatomie,
à Bologne , qui a fait connaître la décou*
verte des principaux phénomènes de cette
électricité.
Les premières traces du galvanisme se
trouvent dans une expérience publiée par
Suizer , en 1767, de laquelle il résulte qu^eo
mettant deux métaux, de nature différente,
l'un dessus et l'autre dessons la langue ,
on éprouve , au moment de leur contact,
une saveur stiptîque.
Colugno, en 1786, éprouva une forte
commotion en touchant avec le scalpel le
nerf diaphragmatique d'une souris vivante.
Enfin, Galvani , de 1789 , jusçiu'en 1792»
fit un si grand nombre d'expériences, à cet
égard , qu'il fixa l'attention de tous les phy-
siciens sur les phénomènes que produit le
galvanisme.
Après Galvani, VoUa, reprit tonte la série
des expériences faites , inventa la pile qui
porte son nom (1801^, et prouva sans répli-
que l'identité des fluides galvanique et élec-
trique.
GALVAN0DE8M0 , S. m. (galvanodès-
me). Galvanodèsme, instrument pour sauver
les noyés et les asphyxiés.
Cet instrument rut inventé en 1819 , par
le doct. Struve, de Goeriitz.
GAM
GAM, radical pris du latin camélia, vase
de bois, de forme courbe, et dérivé du grec
xafjLicY^ (hampe) , courbure.
De eameUa , par apoc. camel et cam ,
et par le changement du c en ^ , gam , ga-
mei;d'où: Gam-acha, Gamach-ada, Gam^
ata, Gamat-<Lda, Gamat-oun, Gam-ela.
GAM , 2 , radical de gamoun , goitre ,
qui vient probablement du laL camelus ,
chameau, dérivé du grec xà|AT)Xo<; (kamélos),
m. s. à cause des bosses qu'il porte sur son
dos.
De camelus , par apoc. cam , et par le
changement du c en g, gam ; d'où : Gam*
ad'ura , Gam-ah , Gam^ar , Gam^at ,
Gam-el, Gam-ige, Gam-oun, Gawumni*
aire, Gamoun-iar , Goum-e.
GAMA, s. f. (gàme). Gamme, table des
notes de musique, disposée suivant l'ordre
naturel , ut, re, mi, fa, sol, la, si.
Ely. Guido Aretin, ayant ajouté, vers l'an
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GAM
1225, ane note ou septième ton , au chant
de réglise, l'indiqua par le gamma des Grecs
tf nom qui est resté à toute l'échelle.
I.es six premières syllabes qu'on emploie
pour solGer aujourd'hui , sont de rinvention
de Gui Arelin, qui les trouva dans la pre-
mière strophe de l'hymne de saint Jean-Bap-
tiste.
Ut ^tieaiif Iaxis Reionare fibris
Mira gestorum îêmuU tuorum ,
Solve poUulii hfnit reatum,
Sancte Joannes.
1996 ans , avant J.-G. les Egyptiens
avaient déjà trois tons de la gamme de leur
musique.
Gama , se dit aussi pour savoir , ruse :
Àver la gama, connaître la rubrique , avoir
la clef d'une chose.
GAMACHA, s. f. (gamàtche)» dl. Voy.
Gamata et Gam , R.
OABIACHADA , S. f. (gamatchàde) , dl.
V. Gamatada et Gam, R.
GAMAGHAR , v. 0. (gamatcbà) , d. m.
oAMAcuAm. Essayer de faire quelque chose,
maladroitement, d'ouvrir une porte, etc.,
être dans l'embarras , essayer longtemps
pour faire.
GAMAGHIS, s. m. ^gamatchis). Con-
fusion, mélange confus. Gare. V. if arme-
lada.
GAMAIHJRA , 8. f. (gamadûre) ; ima&A-
ovBA, pooBmTOBA, «Aioas. PourHlure , m»'
ladie des brebis et des moutons, occasionnée
par la présence des douves, dans leur foie ;
on en reconnaît l'existence à la chute de la
laine, à la pâleur de la conjonctive, et à
l'affaiblissement des bètes qui en sont at-
teintes. V. Arapeda.
Ély. Probablement du lat. camelui. Voy.
Cam,R. 2.
On croit généralement que l'habitation,
longtemps prolongée , dans des lieux ma-
récageux est la cause de cette maladie.
GABIADDHA, S. f. dl. GoUre, V. Goui-
ire; pour langueur. V. Gam, R.
GAUAH , vl. V. Gamat.
GAMAH, adj. vl. Goitreux, terme inju-
rieux. V. Gam, R. 2.
GAMALEON, S. m. vl. Caméléon , v. c.
m. Pour chardonnelte , carline. V. Char-
donna.
Ély. du lat. chammUon,
GABIAR, v.a. (gomàs), d. lim. Escamo*
ter finement, tromper ; Gober.
GABIAR SE , V. r. dl. Avoir quelque lan-
gueur: Tegamaràpa, tu n'en lateras pas,
tu n'en tateras que d'une dent; on dit ailleurs :
Tefaràpasmau. V. Gam,K. 2.
En parlant des plantes et particulièrement
des choux , se bouler, c'est lorsqu'il se for-
me des nœuds à leur racine.
GAMAS , s. m. (gamàs) ; «ahats. Chute
lourde; coup qu'on se donne en tombant;
disgrâce, atteinte, langueur, vl.
GAMAT, s. m. vl. «AMA«. Coup, percus-
sion, contusion, blessure.
GAMAT , ADA , adj. et p. (gamà , àde) ,
dl. Atteint ou atteinte du goitre, en parlant
des brebis. V. Pourrit.
Ély. de Gam, R. de gamigc et de at. V.
t7ain,R. 2.
GÂM
GABIATA, 8. f. (gamète) ; oamacha, ros-
TA-MooKTwa. Auge de maçon, espèce de cais-
se , non couverte , dans laquelle on met le
mortier gâché ou le plâtre , dont le maçon se
sert.
Ety. du lat. gabala et camélia, écuelte,
jatte, formé de cavuf, creux. V. Gam, R.
GAMATADA, 0. f. ( gamalàde ) ; oama-
cBAiMi. Augée, plein une auge de maçon, ou
ce que l'auge peut contenir de mortier ou de
plâtre.
Ély. de gamata et de ada. V. Gam , R.
GABIATOON, s. m. (gamalôun]); roosa-
TA-MooBTiBB. Oiscau, VdlssBau de bois ou es-
pèce d'auge, dont on se sert pour porter le
morliersur le dos; c'est aussi la planchette
que le maçon tient d'une main, et sur laquel-
le il met le mortier qui lui sert à faire de pe-
tits ouvrages.
Èty. de gamata et du dim. oun, V. Gam,
R. fîg. et iron gros plat.
GAMB..., V. à Camb... , lea mots qui
manquent à (7am6...
GAMBA, Gamba, cat. V. Camba.
GAMBADA, Gambada, cat. V. Camba-
da.
GAMBADIAR , V. Caitidadtar eiCamb,
Rad.
GABIBAGI, s. m. (gambàdgi); «AmAOB.
Jambage, pilier entre deux arcades, difierent
du trumeau. V. Trumeau.
Ëty. de gamba et de agi, qui sert de jaoh
be. V. Camb, R.
Cambagi de chamineva, jambage de che-
minée, petits murs latéraux qui portent le
manteau.
GAMBAIRO, vl. V. Gambais.
GAMBAI8, S. m. vl. «kAMBAIBO, OAMBAISO,
oAMBAMoii. Gambas, esp. Gamberuolo, ital.
Gambenon^jambard, pièce de l'armure dé-
fensive, destinée à couvrir la jambe; pour-
point, camisole piquée qu'on mettait sous le
haubert.
Ety. de gamba et de it. V. Camb, R.
GAMBAIRO , et
GAMBAI80N , vl. V. Gambaiê.
GAMBAJOUN , 8. m. ( gambadjôun ) ;
oAMBBjooM. Reste, os ou manche d'un jam-
bon, auquel tiennent encore les ligaments et
la couronne.
Ëty. Dim. de gambagi. V. Camb, R.
GABIBALION , 8. m. ( gambalie-n ) ;
«AMBAUBB. Al ter de CamaUon, v. cm.
GAMBAUT, s. m. tI. Enjambée. Voy.
Gambada et Camb, R.
GAMBATZON, s. m.vl. V. Ganibaii.
GAMBEGEAR , V. n. (gambedjà) ; Gamr
bejar , cat. Gambiller, remuer les jambes de
côté et d'autre, lorsqu'on est assis ou couché;
marcher comme une personne qui a une
jambe de bois, aller clopin-clopant. V. Cam-
begear et Camb. R.
GAMBEL , EMsA, dl. Boiteux, ease, et
GAMBEUBT , dl. et
GABIBET, dl. V. Goyet Camb, R.
GAMBETA , s. f. (gambcte) ; cabioovblb,
cBooaiuiBTA. Petit chevalier aux pieds verts,
Scolopax totanus , Lin. oiseau de l'ordre
des Echassiers et de la famille des Ténui-
rostres ou Rampholites (à bec grêle) , qui ne
fait que passer dans nos pays.
ILty. de gamba, jambes, et de ela, dim. V.
Camb, R.
GAM
315
GAMBI,a(y. (gâmbi): «ambi-tobt. Pou^
cagneux, V. C^m6ar(, boiteux; pour boi-
teux. V. Goi.
Ély. du grec (jxatA6(Sc(skambos), cagneux,
courbé. V. Camb, R.
On le dit aussi pour tortn, déjeté , de tra-
vers, de biais. Avril.
GAMBULHAR, d. m. V. Cambtgear et
Camb, R.
GAMBIS, 8. m. (gambis). Encolure. Avril,
y. CambiseiCamb,R.
GAMBITOR, V. Goy et Camb, R.
GAMBOUS8EGEAR, (gamboussedjà). et
GAMB0U88IAR, V. n. (gamboussià).
Gambiller, se balancer en marchant ou en
courant.
GAMEGNA, 8. f. (gamégne). Nom lang.
de la grive rouge-aile. V. Tourdre-iiblaire.
GAMEL, 8. m. vl. Chameau. V. Gam,
R.2.
GAMELA, 8. f. (gamèle); Gamella ,
port. Gaveta , ital. Gabata , esp. Ga-
melle, grande écuelle, ordinairement de bois,
dans laquelle les matelots et les soldats man-
gent la soupe.
Ëly. du lat. camélia, vase de bois en usage
dans les sacrifices, ou de gabata.W. Gam, R.
Mangear à la gamela, manger à la ga-
melle, être à l'ordinaire des soldats.
GAMET.AS, S. f. pi. (gamèles). Piles ou
morceaux de sel qu'on entasse pour les faire
égoutter.
GAMBNO, nom d'homme. Aeamemnon.
GAMIGE , s. m. (gamidgi). Nom qu'on
donne, à Nismes, au goitre, maladie qui sur-
vient aux brebis qui ont séjourné longtemps
dans des endroits marécageux. V. Gama-
dura et Gam, R. 2.
GAMIMOUN, s. m. (gamîmôun). Gue-
non, femelle du singe. Gare.
GAMOUN, s. m. (gaméun), d. m. Pour
goitre, V. Gouilre et Gam , R. 2 ; pour
gésier, V. Gavai.
Gamoun dei$ buou$, fanon. V. Samogna.
GAMOUNIAIRE, RELLA,8. Grognard,
qui est dans l'habitude de grogner, qui parie
comme un goitreux. V. Gam,R. 2.
GAMOUNIAR , v. n. (gamouniâ). Gron-
der, grogner. V. Grougnar.
Ëty. de gamoun, pour gosier , et de ar,
parler du gosier. V. Gam,i\, 2.
GAMPA , s. f. (gàmpe). Terme injurieux
dont on se sert pour désigner une femme
malpropre, particulièrement une cuisini^
qui ace défaut; prostituée.
GAMPAT, ADA , adj. et p. (gampà, àde).
Grippé, ée, douilleux, euse, drap qui fait des
plis et qui n'est pas d'une égale largeur, à
cause de l'inégalité de la trame que l'on a
employée.
Ëty. du grec xaiinr^ (kampê), pli, courbure.
V. Camb, R.
GAMUS,adj. vl. Sot. V. Camus.
GABIUSIA , s. f. vl. Niaiserie,
Éty. de camus , niais , sot.
GAN
GAN «adj, vl. Grand, v. c. m.
GAN, s. m. vl. Pour Gant, y. c. m.
GANA , s. f. (gàne) , d. bas lim. On donne
1 ce nom aux petits ruisseaux, et plus particu-
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516
GAN
Itèrement aux amas d'eau qu'ils forment,
quand on oppose quelque obstacle k leur
cours : La$€ vaiîoujour piuar à la gana,
l'âne va loojours pisser an ruisseau , l'eau va
toujours à la mer.
GANACHA, s. f. (ganàtche) ; Ganaseia ,
îtal. Ganache, mâchoire inférieure du cheval,
et par ironie, mâchoire de l'homme; fig. sot,
homme lourd et pesant dans ses discours.
Ëty. du grec y^^o? (gnatos) , mâchoire ;
ou de gêna , joue, selon Borel. et de acha ,
dépr. V. Gant, Rad.
GANAGHA,S. f. dl. «ASAon, «abuachb.
Gamaixa , cal. Cramacfca, esp. port. Guar-
nacca, ital. Chemisette ou longue tunique
de laine. V. Gounela,
Kty. delà basse lat. gaunaewn, m. s.
OANAGHEGEAR, v. a. (ganatcbegeà).
Débagouler, dire indiscrètement tout ce qui
vient à la bouche. Gast.
GANACHGUN, S. m. (ganatchéun) , dl.
Petite ou courte tunique de femme.
Éty. de ganacha et du dim. tmn.
GANARRA, s. f. (ganàre) , d. arl. «aha-
■oo , oAMAMUL. Ivrcsse , délire qu'elle cause ;
emportement.
Tuot defaw dooa eualu W r«frcM(MB loa bee.
Soun à pcnoa arriva qu'aa de]* la ganaroa.
GANASSA, & f. (ganàsse) , dl. Perruque
mal peignée. V. Tignana.
GANAVEOU , s. m. (ganàveou). Guêtre
d'étoffe. Gare. V. Baluart.
GANBAIS, vl. V. Gambaii.
GANÇAR,v. a. (gançà), dl. «ausab.
Enlever de force.
Èty. de l'esp. gantuar, crocheter une
porte. V. Ganchou,
GANGEIRAU , S. m. (ganceiràou). Per-
sonne sur la parole de qui on ne peut pas
ajouter foi. Gare.
GANGHE, S. m. (génlché). V. Gaffa et
Ganchou,
GANGHIA, s. f. vl. Détour. V. Ganehou.
GANGHIAR, v. n. (gantchià). Boiter.
Aub.
GANGHIDA, t. f. vl. Fausseté. V. Gan-
chou.
GANGHOU, s. m. (gântchou); aupic.
GanchOt port. esp. Garrocha^ esp. Ganœo,
cat. Croc,arpin, instrument de fer recourbé
servant à divers usages, et particulièrement
aux bateliers , V. Gafa , croc pour curer les
alambics. Gare.
Éty. du grec Y«t^4'oc (gampsos) , crochu ,
recourbé, ou du lat. unciif , croc.
Dérivés : Ganç-ar^ Ganeh-e, Ganeh-ia^
Ganch-ida,
GANGHOU, s. m. cBAMcu. Un os, un
gros os. Gare.
GANGHOU, s. m. Un des noms du
grand harle, selon M. d'Anselme. V. Bievre.
GANCILLAR, V. n. vl. Vaciller , chan-
celer, se pencher.
G AND . ce radical pris du vieux mot gan-
dilUr, gandir, aller, venir, tourner, éga-
rer, prendre à gauche, secourir; serait-il dé-
rivé de^andfta, espèce de vaisseau, com-
mun chez les Africains, d'après les anciens in-
terprétres ? d où ; gmdola et gandora.
De gandeia, par apoc. gand ; d'où : Gand-
GAN
a, Gand-aia, Gand-al, Gand-atha , Gand-
alhat, Gand-alher, Gandalh-egear, Gand-
aula , Gand-aura , Gand^ur-iar , Gand-
el , Gandel-as , Gand-ida , Gandi-ment ,
Gand'ier , Gand-it , Gand-oitat , Gand-
ol-a, Gandol-aya, Gondol-egear , Gand-
ouia. Gand'ouiar, Gandol-egear ^ Gand-
oul'iar , Gound-ola.
GAND A , s. f. vl. oDAiniA , ouamba. Trom-
perie ; délai , feintes , détour , évasion. V.
Gand,R.
Ses ganda , sans tromperie.
GANDAIA. dl. Alt. de gandalha. Déver-
gondée. V. Gandalha et Gand , R.
Toun pera , où souprà , gandaîa. Rigaud.
GANDAL, s. m. (gandàl), dl. Batteur de
pavé, fainéant. V. Gand, R.
GANDALHA, s. f. (gandaille) , dl. «ah-
oAiA, fém. de «AniAi.. Fille qui aime è courir,
dévergondée. V. Gand, R.
GANDALHAR , V. n. (gandaillà) , dl.
Aller et venir çà et là, sans dessein ni néces-
sité. V. Gand , R.
GANDALHAS , s. f. pl. (gondâîlles) , d.
bas lim. Partie de la chevelure qui couvre
les oreilles. V. Frisoum et Garni, R.
GANDAIiHEGEAR, v. n. (gandaiilegeà),
dl. Tenir des propos gaillards et trop libres.
Sauv.V. Gand, R.
GANDAUIiA , s. f. (gandàoule) ; «am-
DAvmA. Loquet. V. Cadaula,
Leis musas eoumo de gandaulos.
Toumberoun que Valhet dounavo de vapoun.
Germ.
Éty. de ^andalhar, aller et venir. V. Gand,
Rad.
GANDAULIAR, V. Gandolegear.
GANDAURA, S. f. (gandàoure). Pour lo-
quet , V. Cadaula ; on le dit aussi d'une
chose qui ne fait que remuer ou qui est su-
jette à se détraquer. Gare. V. Gand, R.
GANDAURIAR, V. Gandolegear et
Gand, R.
GANDBL, s. m. vl. Secours. Y. Gand,
Rad.
GANDEL, s. m. (gandèl), d. m. Terme
injurieux, dont on se sert pour désigner une
femme déguenillée, sale, malpropre, une
marie-chiffon. V. Gand, R.
GANDEIâAS, s. m. (gandelàs), d. m.
Augm. dépr. de Gandel , v. c. m. et Gand ,
Rad.
GANDELH, vl. V. GaiidO^ et Gand,
Rad.
GANDIDA,8. f. vl. «Amuttii, wamio.
Sûreté, refuge , salut , garantie. V. Gand,
Rad.
GANDIua , s. m. vl. cAMMUi. Refuge ,
asile, protection; détour, fuite. V. Gand, R.
GANDILHA, S. f. (gaudîlle). Sabot. V.
Ganjourilhas, Gare.
GANDU«HOUN, s. m. (gandillôun). Pe-
tit morceau; petit morceau de terre, de
champ. Gare.
GANDIMENT, s. m. oAiretMrai, vl. Refu-
ge, sûreté. V. Gandida et Gand, R.
GANDIR , V. a. (gandir) , dl. et bas lim.
AMOAiiDui. Gandir , anc. cat. Cacher , sous-
traire, sauver , conserver , garantir, perdre
une balle , au jeu de paume, une bille, au jeu
GAN
de billard, la jeter dans un endroit d'où il est
difficile de la retirer. V. Gand, R.
Per nos gandir, pour nous sauver: soula-
ger, vl. etneutr. vl. échapper, se sauver, se
défendre.
GANDIR , V. a. d. bas lim. Mettre de côté
pour laisser le passage libre, arranger : Gcm-
dié vostre tsoval quemoisoretopossa, Bér.
c'est-à-dire, Gandtifex vostre eaval que ma
eharreta posque passar, V. Gand, R.
GANDIR SE. V. r. (se gandir). Se re-
muer, se lever : Me podi pas gandir, je ne
puis pas me traîner ; se sauver, s'esquiver, se
défendre, Douj. se mettre de côté pour lais-
ser passer. Béron. V. Gand, R.
GANDIRE , s. m. vl. Préservateur , qui
se préserve. V. Gand, R.
GANDIT,1DA,IA, adj. et p. (gandi,
ide, ie) , dl. Rendu , arrivé : Siam gandis ,
nous voilà arrivés , nous y louchons. Voy.
Gand, R.
GANDOISA , s. f. (gandoise). Nom qu'on
donne, à la vandoise, à Nismes.
GANDOISAS, s. f. pl. (gandéîses) ; oa«-
»ovA«A«, OAiiixnmA«,foimnTA«, coirrBS m va
cBAMD-aAtBs. Somcttes , fariboles , discours
frivoles. V. Gand, R.
GANDOIiA, s.f. (gandôle); oaudoiia.
Gondole, tasse longue et étroite . ordinaire-
ment de bois, qui n'a ni pied , ni anses, ser-
vant à boire ; godeL
Ëty. Parce que ce petit vase a la forme
d'une gondole. V. le mot suivant et Gand ,
Rad.
GANDOLA, s. f. Gondola, esp. ital. port.
Gondole, petit (yiteau plat et fort long, dont
on se sert, surtout à Venise, et qui va à ra-
mes.
Éty. de rital. gondola. V. Gand, R.
GANDOIiA , s. f. d. bas lim. On dit : £7fia
gondola de chapel, una gandola de soulier,
pour un mauvais chapeau, un mauvais sou-
lier, un soulier déformé; on le dit aussi
d*un paresseux, d'un homme qui par pares-
se s'habille mal. V. Gand, R.
GANDOLATA, s. f. (gandoulâïa), d. de
Barcel. oaudoolaya. Ce que peut contenir
de foin ou de paille, le buissau, V. Buissa^
lhadatiGand,R.
GANDOLEGEAR, V. n. (gandouledjé) ;
OAUDOOLBOBAm, «AIIDOCBIAK, OAMDACUAK, OAII-
DAOmAB, «AHDAOBlAa, CAMOAOIXOSAK. SyU. dC
Flasquegear, v.c. m. et Gand, R.
En term. de couturière, gandolegear ou
faire lou mourre de peehier , se dit pour
grimacer.
Éty. de gandola et de egear.
GANDOLOON, S. m. ( gandouloùn ) :
QAmoovmovw. Dim. de gandola, un doigt de
vin, un demi-verre. Gare.
' GANDOOIA.s. f.(gand6uîe).) Coureuse,
femme de mauvaise vie et de la liedupeuple#
Avril. V. Gand, R.
GANDOUIAR, Gare. V. Eissagar,Ga'
doulhar et Gand, R.
GANDOULEGEAR, V. Gandolegear^
Flasquegear et Gand, R.
GANDODI«HAR,Garc. V. Gadoulhar.
GANDOUUAR, Pour boire, Y. Flas-
quegear: poar agiier le loquet. V. Cadau-
liarei Gand,R.
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GAN
GANDRE, dl. adv. (gàndré). Beaucoup.
V. Força,
OABIDRES, adj. v|. Muscat.
GANEL , adj. (ganèl) ; oombl, dl. Railleur,
moqueur, goguenard. Sauv.
GANELET, 8 m. (ganelé); •Ammuon, ga-
MBLooM. Traître, parjure, perfide.
Ëty. C'est le nom d'un traître , qui livra
l'armée française, à Marsille, roi des
Sarrasins, et fut cause de la défaite de Ron-
ceveaux ; Charlemagne le fit écarleler à Aix-
La- Chapelle.
GANELO , s. vl. GAMBUM. Alt. de gane-
Ion, ganeion. V. Ganelet.
GANELS , s. m. pi. (ganèls) , dl. Trochet.
V. Brout.
GASG , radical de gangassar , remuer ,
agiter, ébranler, il parait être formé par ono-
matopée du bruit que produisent les choses
qu'on agile, d'où le lat. eonquattare , m. s.
De gangassar, p9r apoc. gang,gangass:
d'où : Gang^alha depels, Gang-alkar^ Gan-
galh'Oun, Gangassa, Gangass-ar, Gan-
gass-oun.
GANGAGEAR, Gare. V. Gangassar.
GANOAUHA DE PELS,s. f. (gangaiU
le dé pèls),dl. Tresse de cheveux. V. Gang^
Rad.
GANGALHAR, v. a. (gangaillà). Bran-
ler, agiter, secouer. Avril. V. Gangassar et
Gang, R.
GANGALHOUN, 8. m. (gangailléun) ,
d. de Barcel. Noyau d'un peloton de fil.
Ëty. Probablement de gangauroun , dim.
de gangaura , coquille d'escargot , qui sert
ordinairement à cet usage, ou de gangassar.
V.Ca?i5r,R.
GANGA8SA, 8. f. (gangàsse). Gare. Y.
Branlada, Gangassada et Gaii^,R.
GANGAS8AOA , S. f. (gangassàde) ;
GAHOASIA, BBAIILADA , tSOVBTAllA, GARGAStOOII,
•BANDAiftA, «ATiDA. ConquasstttiOy lat. Ebran-
lement, secous&e ; mauvais traitement.
Ëiy. de (7an^a«f, radical de^an^a^^ar, et
de ada, secousse donnée. V. Gang, R.
GANGASSAR, v. a. (gangassa); ganga-
GSAU, GAIIGAl.aAB, mnAMOAU, •BCGOBB, IBCOVOUB,
•SQGBTAU , IBCOCTUI , nCOVri» , MAtAIITAB.
Secouer, ébranler, agiter fortement.
I^ty. du lat. conquassarty par le change-
ment du c et du g en ^ , V. Gang , ou de
l'hébreu cashah , secouer , d'où le latin
quassus. Latouche.
GANGASSAR, V. n. «hamoiuiaii. Re-
muer, n'être pas ferme, avoir du jeu dans la
chose ou un autre est contenue.
GANGASSOUN, s. m. (gangassôun). Se-
cousse, «gilation, Garc. V. Gangassada et
Gang, R.
GANGAUI«A, s.f. (gangàoule); gamgaora.
Nom commun , dans la Haute- Provence , à
toutes les coquilles des hélices, mais plus
particulièrement à celle de l'hélice des ver-
gers. V. Limaça.
Ély. du grec fOYï^^^^^ (goggulios) , de
forme ronde.
GANGEORA , Gare. Flamme passagère.
Voy. Patora et Ganguora.
GANGEOURILHA, s. f. (gandjourille).
Collation à l'occasion d'un baptême; sucreries
que l'on sert à pareille colalion. Gare.
GANGLOS , adv. vl. Y. Janglos.
GAN
GANGN , dg. Alt. de gagn on de gazan,
Gain. V. Gagn, R.
GANGOUL, 8. m. (gangôul), dl. Eclat de
rire. Y. Esclat.
Apres que fouguerou sadouls
On ausispertout degangouls.
Trad. de Virgile.
GANGOURILHA, s. f. (gangourille);
GARGouBiA. ColUtion. AvrlI. V. Cour our agi.
GANGREI.A, \. Gangrena.
GANGRELAR SE , V . Gangrenar.
GANGRENA, s. f. jgangrène); oargiisla,
GKAMGBBLA, CABOBB&A. Gangrena , ital. Gan-
grena , esp. port. cat. Gangrène , extinction
de la vie, dans une partie, et réaction de la
puissance conservatrice ,dans les parties con-
tiguës et les fonctions générales ; fig. désor-
dre contagieux.
Ëty. du lat. gangrœna, formé du grec
Ï^YP«i^« (gaggraina) , le même , dérivé de
Yp Ju) (graô). je mange, je consume.
GANGRENAR SE , v. r. (se gangrena);
GABGBBLAB SB. Concrenare , ital. Gangre-
nare , esp. port. cat. Se gangrener , se cor-
rompre.
Éty de gangrena , et de la term. act. ar.
GANGRENAT , ADA , adj. et p. (gran-
grenà, àde); Gangrenado, port. Gangrené,
éc, qui est atteint de la gangrène.
Éty. de gangrena , et de la term. pass. at.
GANGRENOCS, OUSA, adj. (gangre-
nons, ôuse) : Cancrenoso. ital. Gangrenoso,
esp. port. Gangreneux, euse, qui est de la
nature de la gangrène.
Êly. de gangrena et de oia.
GANGOEI.AR, v. a. (ganguelà). Avaler,
parler, articuler la parole*
Canteroun tant d*alleluya
(fue poudion pas pus ganguelà.
Favre.
GAN
317
GANGUI, 8. m. (gàngui)
Ganguy, Ëncy. méth. espèce de filet qu'on
traîne avec un bateau , seine; il ressemble à
Vaissaugne , mais il est plus chargé de
plomb, et sa poche est garnie d'un cercle de
fer qui racle le fond de la mer.
Ély. du grec fa-^ï*!^' (g^^^awi)» ^^^^
l'auteur de la Stat. des Bouches-du-Rhône.
GABGoi BB inifci.B# , uom qu'ou donne, à
Berre, Bouches-du-Rhône, h un filet dont on
se sert pour prendre les moules.
l^s femmes, dans le même pays , donnent
le même nom à un morceau de molleton ou
d'étoffe de laine, qu'elles promènent sur leur
chemise pour prendre les puces.
GANGUIER, s. et adj. m. (ganguié), dl.
Sale, Wlain ; charcutier. Douj.
GANGUIL, s. m. vl. Ganghero, ital.
Gond.
GANHAR, v. a. vl. Railler, se moquer.
i^t vol ganhardeltf autrusfaylx e rire,
Sos falhimens enans pessar deuria.
FI. delG. Sab.
GANHART , adj. et 8. vl. Pillard , avide
de butin, avide de gagner. Y. Gagn, R.
GANI , Y. Ganif.
GANIRA, Alt. lang. de Ganiva,^. cm.
GANIG , s. m. (ganic) , dl. Chêne en gé-
néral. Y. (?arrtc.
GANIDAR, V. n. (ganidâ), dl. Criailler,
se plaindre comme un chien qui vient d'être
battu. Douj. y.Janglar.
GANIF, s. m. (ganif); cAmr, gahivbt.
Canivete, port. Canif, instrument tranchant, à
lame étroite, qui sert à tailleries plumes.
Éty. de l'angl. knife, couteau, pen knife,
canif.
On nomme :
CAMIF DROrr , otiut dont la Uni* «M fbë« Mr le
GAIS IF FERMANT, celui Ami b lune m ferme.
CANIF A POMPE, celoi dont la bue rantra dam le
ONGLETTE , le petit creux qu'on (ait daiu la lame, uà
l'on place l'ongle quand on veut l'ouvrir.
GANIPA, s. f. (ganipe) ; gobbiva, wa-
BOOCBA, PATABAISA , GBOOIA , BOOUiACA. GUO-
nipe, femme malpropre, maussade , de la lie
du peuple; femme de mauvaise vie, femme
dont les habits sont en lamt)eaux. Y. Gounel,
Rad.
GANlTAR,dg. Avril?
Tout après jou bado e ganito
Fer petriqua sa prauba bito.
D'Astros.
GANITEL, 8. m. (ganitél), dl. Y. GousUr
et Gargamela.
GANIVA, s. f. (ganive), dl. gabiba. Ga-
nivetet, cat. Petit couteau, à lame arrondie
par le bout, que les femmes portaient autre-
fois pondu à la ceinture. Sauv. Y. Ganif.
Ély. Y. Ganif,
GANIVET, s. m. (ganivé). Ganivet, ins-
trument de chirurgie, en forme de canif.
Ganivets, était le nom d'une faction qui se
forma, en Provence, sous la minorité de Louis
XI Y, contre celle des sabreurs. Elle fut ainsi
nommée parce qu'elle était composée d'hom-
mes habitués à manier le canif.
GANJORA, gaugbola. Avril. Flamme de
peu de durée. Y. Patora.
GANJOURILHA8, s. f. pi. (gandjon-
rilles) ; GABJOVBIAI , GABDU.BAr GAGCBOBGBA.
Collation à l'occasion d'un baptême ; sucre-
ries , pâtisseries et fruits qu'on y sert, Avr.
Gare. Y. Courouragi,
GANLORS , s. m. d. bas lim. Y. Causait
et Pélican.
GANNAGHA, vl. Garnache. Y. Gana-
eha. •
GANNAGHA, s. f. (gannàtche), dl. Espèce
de tunique de laine qu'on met sur la chemise.
Y. Gounela,
Ëty. du gallois ^toit, m. s.
Les Gaulois se servaient d'une espèce d'ha-
billemeut de laine qu'ils nommaient gau-
nachum, selon Yarron, Astruc. Y. Gounel,
Rad.
GANRE , vl. et
GANREN , adv. Beaucoup.
Éty de gan , pour gran , grand, et de
re, chose.
GANSA, s. f. (ganse). Ganse, petit cor«
donnet en forme d'anneau ; boucle d'une corde
qui sert à recevoir un noeud ; nœud de ruban ;
arrêt que les couturières font au bas de l'ou-
verture des chemises d'homme, arrêt.
Éty. du lat. ansa, anse, poignée, à cause
de la ressemblance qu'a une anse avec une
ganse.
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318
GAN
Gansa de corda , annlU, bout de corde
qui forme un œil.
dansa de fUousa. V. FUousier.
Game, pour nœud de rubans, n'est pas
français.
Dérivés: Gam-ar^ Gans-eta , Gans-etas.
OANSAR, Y. a. (gansé). Arrêter une chose
en faisant passer le nœud dans la ganse ou
dans la boucle ; former une ou plusieurs
boucles à an ruban , à -une corde , etc.
QÂMBBMMOOV , s. m. (ganseirôou). Per-
sonne sur laquelle on ne peut pas compter.
Gare.
OANSETA , s. f. (ganséte). Petit nœud
bouelé, dim. de gansa,
OANSETA8, s. f. pi. (gansétes). Com-
mandes, eitrémités bouclées descordases,
dont on se sert sur les vaisseaux et que Fon
tient dans la main.
OANMDLAR d'iklops, dl. Vêtir des
sabots. Douj.
OANMOLHAR 8B, v. r. (se gansouillà),
d. d'Arles. Se remuer, se dandiner.
GANT, radical dérivé , selon les uns, de
vagina, psrce que les gants sont comme
les gaines des doigts , suivant Barbazan ;
Ménage le dérive du teuton wand, formé
de l'allemand hand , la main ; on itait que
le double tp, se change souvent en g: A^
gant-ar, A^ant-at, Des-gantar , Gant,
Gant-el-et, Oant-ier, A-ganeh^r, A-gand-
a^A-gans-art Gan, Guant, Para-gant-ou.
GANT, s. m. (gàn); Guant, cal. Guanle^
esp. port. GuantOf ilal. Gant, habillement
ou espèce de fourreau qui couvre la main et
chaque doigt en particulier.
Ëty. de l'ancien ail. icante, le même, ou
du lat. vagina, gaine. V. Gant, R.
Dans un gant on nomme:
f,TA\ ILLOPId , Im Amtt grandit pl«eM d'un gant eonp^
f OLRCHKllES , Ira luoroMUK do paau rair4a, qu'oo
plaM «nlra laa doigta
BKURA8, Iff* parliaa d« b paau du gant (|ul a'^twMlent
••ir la braa.
POtCF. , I« tmirrraii qui doit couvrir et doi|{t:
DOMfTI , «aui daa antrta doigU.
On appelle :
loi nNF.C.ANTS m» nrrOl RMOIR , loUtona. en
(««f MM d« fuMau, qui t«i%tut i ittii«a»«r et à letouroar U»
On nomme :
«.AMI Hrn POIL, oaui qui ont le poil en dedans.
I*AM'H Hl r chair , e«u« qui l'uni en drhura.
(;aMH KOIRNIB, cmiB dont rintérieur est garni d«
laln* MU de pull
4;AM'K KOtl^RlîS , eani qui aont gamia de quelque
Untftuf,
«'fAMm nOURRÉB , ceu« qui aont rrinbourréa ooaunt
I «ut d»l inNtirea oft Call d'anoea.
On a cru trouver leur usage établi dès le
lumps de Jacob , qui se servit d'une espèce
dit gant pour extorquer la bénédiction d'Isaac.
Il c*»t d'ailleurs dit dans Homère, que Laërle,
norr d'Ulisse. portait des gants pour arracher
l4)S plantei épineuses de son verger.
Mettre de gants , ganter.
2 \à* a de gants , ganté.
estier et tourner ca deis gants, ganterie.
« On portait dos gants, en France, dès le
temps do Charlemagne, 7C8-ttl4. Un canon
du concilo d'Aix-La-Chapellc, 817 , enjoint
aux abbés do fournir à leurs religieux des
GAN
manches de peau de mouton en hiver , et
seulement des gants en été. Les prêtres alors
ne célébraient jamais la messe sans être
gantés , et par une disposition contraire ,
il était défendu aux juges de rendre la jus-
tice avec des gants. »
Dict. des Dates.
GANTA , s. f. (gante). Cigogne noire et
brune de BufiTon, Àrdea nigra. Lin. Ciconia
nigra, Bell, oiseau de Tordre des Êchassiers
et de la fam. des Gullrirostres ouRamphoco-
pes (à bec tranchant).
En Languedoc, d'après M. de Sauvages,
on donne aussi ce nom à l*oie sauvage.
Ëty. de Fesp. gansa, qui désigne Toie ,
dérivés de anser, ou plutôt de l'ail, gang ,
oie. Pline dit que les Germains appelaient
les oies, gantœ et hantœ.
M. Garcin , dit ganto , onocrotale , péli-
can, grand gosier (oiseau de marais).
M. Avril donne le nom de ganto au pé-
lican?
OANTAR SE, v. r. (se ganta). Se ganter?
se mettre des gants. Gare.
GANTARIA , s. f. (gantarie); oartabis.
Ganterie, fabrication et commerce des gants.
Gare.
GANTELET, s. m. Nom de la gantelée
ou gants de Notre-Dame , selon M. Avril.
V. Gant,\\.
GANTELET , S. m. (gantelé). Gantelet ,
gant revêtu de fer, et en général, tout ce
qui est destiné à garantir la main.
GANTIER, lERA, (gantié, iére) ; Guan-
tajo , ital. Guantero, esp. Ganter, cat. Gan-
tier , ière , celui , celle qui fait ou vend des
gants.
Ëty. de gant et de ter, iera. V. Gant , R.
GANTO, s. m. vl. Aller, de ganton,
oison. V. Ganta et Pélican.
GANTOU, s. m. (gàntou). Un des
noms du Pélican , v. c. m.
GANTS-DE- NOSTRA-DABIA , Nom
3u'on donne , en Languedoc , selon le neveu
e M. de Sauvages , à la digitale pourprée.
V. Digitala,
GANURLA , s. f. (ganùrle), d. béarn.
Gosier. V. Gargamela,
GAG
GAOU.... v. c. m. en Gau.,,
GAOUERE , dg.
De gaoueres daurt las plaignas,
D'Astros.
GAP
GAP , s. m. vl. GAPf. Badinage , plaisan-
terie, raillerie, moquerie, tumulte, sédition.
V. Gab, K.
Noi es gap , ce n*est pas badinage.
GAPAN , 8. m. ( gapàn ) ; rovporaAMA.
Nom qu'on donne , à Nismes, aux différents
mélanges d'un peu de terre végétale avec
beaucoup d'argile ou de sable.
OAPENSES. s. m. vl. District de Gap.
GAPLàN , d. bas lim. V. Gabion et Cab ,
Rad. 2.
GAPILHOUN , s. m. (gapilloun). Nom
qu'on donne , dans la Camargue , d'après
GAP
l'auteur de la SUL des Bouch.-du-Rhône ,
au jonc articulé, V. Herba àpapilhovm,
dont Gapilhoun , parait être une altèra-
lion.
GAPIR, V. n. (gapir), syn. de Croupir,
V. c. m.
GAPIR, m. s. que Groupir, t. c. m.
GAR
GAR , 6A«D , radical dérivé de l'alleniand ,
wamen , avertir , donner avis de prendre
ffarde , et de warten , garder , soigner :
Gar-er, Gar-entia , Garent-ir , Gar-tfa,
Gara-gara , Gar-ant , Garant-ia , Ga-
rant'ir.
De wart, par le changement du to en d et
de f en d , ^fard; d'où : Gard-a , Mes-gar-
da, A-garda, Garda-^orps , Gard-ador ,
Gard-aire, Garda-men, Gard-ar , Gad^i^
ia, Gardi-an, Gard-oun , Gardotm-ar,
Gar-en-a . Garen-ada.
De ti7arfen. par apocope et changement du
u> en 5r . et du < en d , gard : d'où : Re-gisrd,
Re-gardrar, Gard-ar ^ En-gardar , Es-
gard , Garfi-iar,
De gard , par la suppression du g , gar ;
d'où; Gar-a^ Gar^ar, Es-garar, Gar-aC,
Es-garat, Es-gara-menl , £f.^Mûr, Es-
guar-ar . Es-guard-^r,
GAR 2, ooBB, sous-radical pris de la basse
latinité ^artVf, guérir, préserver, garantir,
et dérivé du latin curare. V. Cwr, R.
De garire, par apoc. ^ar; d'où : Gar-ir,
Guer-ir, Guer-isoun, A-guerir.
GARA, s. f. (gare), dl. Grosse et large
mâchoire, grosse joue enflée , ffroin de co-
chon, on le dit aussi des amygdales enflées.
Sauv.
GARA,s.f.dLV. Carra.
GARA,dl. Pour gué. V. Gafa.
GARA-oABA, imp. du verbe Garar; a«a-
MAB. Prenez garde, laissex passer. V. Gar,
Rad.
GARA-oABA, s. m. «AWA-rABA. Algarade,
msulle, ouu-age, alarme, alerte, forte répri-
mande.
Gara-gara dos infers, et le reste, dicton
lang. en forme de chant rimé, dont le sens
est, qu'un service reproché, est à demi payé.
V. Gar, R. "^
GARA, s. f. (gare), d. bas lim. Liqueur,
formée du sel fondu et du suc de la chair sa-
lée, saumure.
Ëty. du lat. garum, qui désignait une sau-
ce faite avec la saumure du poisson , nom-
mé garus,
GARABELHER,s. m. (garabeillé).Nom
de l'églantier, dans quelques contrées de la
Gascogne. V. Agourencier.
GARABIER , s. m. (garabié). Nom qu'on
donne, en Languedoc, à l'églantier. V. Agou-
rencier.
Les rosa sepium et rubiginosa, y portent
le même nom.
. ®^f?f]?^^» 8- ™- («arabo), dl. Un ba-
teau. V. ^o(foii.
GARABOUNTEMPS, Alt de Régala-
hontemps, v. c. m.
Aub^*^^^**^' s- m- (garâbré).Coq d'Inde.
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GAR
GARABROUN, 8. m. ( garabrôuQ }.
Nom du frelon , selon M. Castor, Aller, de
crabroun. V. Chahriant.
OARABU8TA, 8. f. (garabùste), dl.
Coffret ou panier d'osier.
GARABUSTA. S. f. (garabùste), dl.
«oiBA , ovwBosTA. Fretiu , menu poisson. V.
Ravan,
GARAG , 8. m. tI. gavait. Guéret, sillon.
V. Garach.
GARAGH , 8 m. (garàtcb); owukcm, «amb,
•AWBT, BABosyOBAT, OAMAT. Guéret.terre
labourée non encore ensemencée; terre en
jachère.
Ély. dulat.vervac^um, terre qu'on a laissée
reposer un an, formé de vere actum, ou peut-
être de Talleroand hraeh , première façon que
Ton donne h une terre , ou du grec ^apa^au)
(charassô), sillonner, ou de l'hébreu garash^
couper, fendre. Lalouche.
Un garach quand noun a cinq regas
N'a pas ce que li fa beeoun. Prov .
Labourar em'una sautna
Si poou pas faire bon garach. Prof.
Dérivés : Garach-ar, Garach-at.
GARAGH , 8. m. dl. Espace d'un sillon à
l'autre. Sauv.
GARAGH, 8. m. dl. Garajau, orgelet.
V. purgeoulet.
Ély. de l'arabe ;9ara6,ou avec l'art, alga-
rab, bouton à l'œil. Astruc.
GARACHAR, V. a. (garatchà); qwulcham,
SOOIATAB, MOOVBB, ACMACBAB. JdChérer, Id-
bourer des jachères, c'est-à-dire, des terres
qu'on a laissé reposer pendant un an ; mais
quand le champ, auquel on donne le premier
labour vient de porter du blé, au lieu de
jaehérer, on dit recasser. V. Trév. et Galtel.
Ély. de garach, et de la term. act. ar,
GARAGHAT, ADA, adj. et p. (garatchà,
àde) ; oabcbat, aoa. Jachéré, ée, ou recassé,
ée, selon le verbe.
GARAGHOOO, 8. m. (garatchôou), dl.
Un orgelet V. Àrjoou.
GARAFA.V. Garaffa.
GARAFAT, 8. m. (garafô), dl. Voy.
Sar géant.
GARAFATAR, V. Calfatar,
GARAFFA, s.f. (garàfle) ; cabatta. Ca-
raffa, ital. Garaffa, esp. port. Carafe, et non
garafe, bouteille de verre blanc, k large
gouleau, destinée k contenir de l'eau.
É(y. de l'ilal. caraffa, dérivé de l'arabe
garaba, vase.
GARAFFETA, V. Garaffùun.
GARAFFOUN, 8. m. (garaflbun); cAMAr-
rovM , oABArrcTA. Dim. de garaffa , petite
carafe dans laquelle on tient de la liqueur,
de l'huile et du vinaigre ; c'est quelquefois
aussi l'augm. et il se dit alors d'une grande
bouteille.
GARAG, vl.V.(?arac^.
GARAGAI, s. m. (garagal); oabaoay.
Gouffre, abîme.
GARA-GARA, s. m. (gàre-gàre), Alerte,
trouble inopiné.
GARAGNOUN, 8. m. (garagôun). Es-
piègle.qui agace, qui provoque tout le monde.
GARAGNOUN, 8. m. dl. Garanhâo^
port. Un étalon, un cheval entier de haras.
GAR
Éty. M. de Sauvages fait dériver ce mol de
la basse lai. guaranio, m. s.
GARAH, vl. V. Garach, R.
GARAIT , s. m. vl. V. Garac et Garach.
GARAJAU, s. m. dl. Orgelet. V. Ga-
rach.
GARAMAN , S. m. Nom nicéen de la tri-
gle pin. V. Garamauda.
GARAMAUDA s. f. ( garamàoude ) ;
Garaman, à Nice. Trigle pin, Trigla-pini,
Bloch. poisson de l'ordre des Uolobranches,
et de la famille des Dactyles (à doigts), (]ui ac-
quiert la longueur de quatre à cinq décimè-
tres.
Êty?
GARAMAUDA, S. f. La bète noire. V.
Barban.
Éty. On faitvenircemot de Caramandus,
ou ÈaramanduSf qui vint assiéger Mar-
seille peu de temps après sa fondation.
titiê dloM trataroon tcMu Juimhio tl« garamauda-
G«nn.
GARAMBI, DE, exp. adv. AU. de ga-
rambi. Déjeté.
GARAMRROUN, S. m. (garambrônn).
Taudis, chambrette , petit réduit obscur.
Ëty. Alt. de cambroun , formé de cambra ,
chambre ,et du dim. otin. V. Camb,^.
GARAN , vl. Per garan, exp. adv. cer-
tainement , à l'envie ; à garan , avec jus-
tesse, proportion.
GARANA, 8. f. d. mars. V. Garranier.
GARANÇA , 8. f. (garance). Garance.
y,Hubi.
Ëty. de la basse lat. varantia, corruption,
de verantia , fait de verus , vrai , selon Mé-
nage , parce que cette couleur est vraie et
de bon teint.
Teigner en garança , garancer.
Teinch en garança , garance.
Teinchura de garança , garançage.
Champ de garança , garancière.
« La culture de la garance n'est pas ré-
cente en France , comme on l'a prétendu.
Nous voyons dansD. Poirier , la copie d'une
transaction de 1275, entre le prieur de Saint-
Denis et le religieux inCrmier , au sujet de
la dlme de la garance. Pendant tout le
Wlnio siècle, la Hollande rivalisa avec le
Levant pour la culture de cette plante.
En 1770 , M. de Caumont l'introduisit à
Avignon , et depuis , la garance est la pro-
duction la plus considérable du département
de Vaucluse. v
Mizault , découvrit en 1756 , que cette
plante avait la singulière propriété de colo-
rer en rouge les os de l'homme et des ani-
maux qui en font usage. Dict. des Dates.
GARANÇAR , v. a. (garance). Garan^
cer , teindre avec la garance. Gare.
GARANCIERA, 8. f. (garandére). Ga-
rancière , champ semé de garance.
GARANDA , 8. f. vl. ««ababda. Garan-
tie , promesse ; discrétion , mesure , conve-
nance. V. Gar , R.
GARANDA , vl. H ou elle embrasse,
comprend , enserre.
GARANDAR, v. a. Embrasser, conte-
nir, renfermer, protéger, garantir; aflSr-
mer , assurer.
GAR
319
Ëty. de la basse lat. garandiare. V. Gar,
Rad.
Tan cum ten ni garanda, autant comme
il tient et renferme.
GARANIER , 6. m. (garanié). V. (Gar-
ranier.
GARANT, ANTA, S. (garàn, ânte) ; cao-
TioM. Garante, port. Garant, ante; celui ou
celle qui se rend responsable d'une chose.
V. Caution.
Ély. de Tall. waren, voir, garder. V. Gar,
Rad.
GARANTIA , s. f. (garantie) ; «AMAanBA.
Garantia, esp. port. Guareniia, anc. cat.
ital. Garantie, protection, engagement par
lequel on garantit; sûreté, ce qui garantit.
Éty. de la basse lat. garandia. V. Gar,
Rad.
GARANTIRA, V. Garantia.
GARANTIR, v. a. (garantir); Gtiaren-
(tre,ital. Garantir, cat. port. esp. Garantir,
assurer, se rendre garant ; préserver.
Ëty. de garant et de ir , devenir garant.
V. Gar, R.
GARANTIT, IDA. lA, adj. et p. (ga-
ranti, ide, ie); Garardida, port. Garanti, ie.
V. Gar,R.
GARAPAGHOUN DE , exp. adv. (dé ga-
ra patchôun) ; CALAPATCBOOa OB , OK CLlIIOim.
En tapinois, sans être vu.
Êty. Ce mot est ligurien, selon M* Diou-
loufet.
GARAPANTIN, V. Galapantin.
GARAR, v. a. vl. ooAiuui. Regarder,
observer, considérer; prendre garde , garan-
tir, garder. V. Regardar et Gar, R.
GARAR, V. a. (gara). Lever, tirer, ôler:
Gara-te d*aquU, ôle toi de là, V. Levar; en
vl. chasser, expulser. V. Gar, R.
GARAR SE, V. r. i'abbabobab. Se garer,
se détourner, se mettre à l'écart pour laisser
passer: Garas-vous, garez- vous, écarter-
vous.
GARAT, part, explétfve (gara), dl. A ga-
rât. Sauv.
GARAT, ADA, adj. vl. Regardé, ée. Y.
Gar, R.
GARAULA , s. f. (garàoule). Nom lan-
guedocien de plusieurs espèces d'orobes. V.
Garoueta.
GARAUS, vl. Pour garait vos, gardex-
vous.
GARAVARD , d. m. V. Galavard.
GARAVES8A , S. f. (garavèsse) ; ga&a-
vBttA. dl. Pats de garavessa , pays sec ,
aride, triste, misérable.
Éty. de Gallovesse , canton de la Cham-
pagne-Pouilleuse , dont le terrain de craie
est peu fertile , et les habitants la plupart
misérables. Sauf.
GARB , «BABB , QBBB , sAv , radîcal dérivé
de l'allemand garb, gerbe, garba, en basse
laL d'où : Car6-a, Garb-ada, Garb-ar ,
Garb-egeaire , En-garb-ar , En-garb-eirar,
En-garbeiroun-ar , Garb-egear , Garb-
eirar. Garb-eiroun, Garbeiroun-ar, Garb'
eta, Garb-ier, Garbier-a, Garb-ela, Gerb-
a , Jav-ela , Jerb-a, etc.
GARBA , s. f. (gàrbe) ; obabba , jbbba ,
GBBBA. Garba, esp. cat. Gerbe, petit faisceau
de blé coupé et lié, ce |>etit tas, composé or-
dinairement de six poignées, porte, avant
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320
GAR
cTêtre lié le nom de javelle , qu'on donne
aussi aux poignées que le moissonneur dé-
pose chaque fois.
J^ty. de la basse lat. garba, ou de Tall.
garbet m. s. V. Garb, R.
Liar leii garbas , enjaveler.
Garba de canabe, de Un, botle de chanvre,
de lin.
Garba d'amarinasy une boUe d'osier.
Garba batluda qu'a encara de gran,
gerbéc.
GARBA, s. r. dl. Pour anse. Y. Manelha,
GARBADA , S. T. (garbàde). Pour ger-
bier. V. Garbeiroun.
Ëty. de garba et de ada , fait de gerbes.
V. Garb, R.
GARBAN, s. m. (garbàn). Grosse gerbe.
Aub. V. Garb, R.
GARBAR, V. Garbegearei Garb, R.
GARBAU , adj. vl. «amibb. Beau , de
bonne mine.
Éty. du portugais et de l'ilal. garbo, belle
façon , bonne mine , gentillesse.
GARBE, s. m. dg. Garbato, ilal. Bonne
grâce, fierté, orgueil. V. Gaubi.
Que perlout dresn lou garbe.
D'Aslros.
É(y. du celt. garbac , ou de Tital. garbo,
GARBEGBAIRE , s. m. (garbedjairé).
Celui qui est occupé à charrier les gerbes.
Gerboyeur , n'est pas français. V. Garh ,
Rad.
GARBEGEAR, V. n. (gdrbedjâ); oam-
BBtiuui, oKABBBiiiAB, oKBaAii. Garbejar, cat.
Gerber , mettre en gerbes , faire des gerbes,
les ramasser, les mettre en gerbier, les ap-
porter du champ.
Ëty. de garba et de egear.
Gerboyer n'est pas français. V. Garb, R.
GARBEIRAR, V. Garbegear ei Garb ,
Rad.
GARBEIROUN, s. f. (garbeiroun) ; gbaii-
■BIBOOII, «AmaiSBA, OABBAOA, 6ABBIB1I, ThAm-
tmovn. Gerbier, tas de gerbes fait en forme
de cône.
Éty. de garbiera et du dim. oun, V. Garb,
Rad.
GARBEIROUNAR , V. Engarbeirounar
et Garb . R.
GARBEI.A, s. f. (garbèle] , dl. Le ver-
veux . filet. V. Verloulenc,
GARBELA , S. f. dl. Coi£fo en réseau.
V. Crespina.
GARBELA, 8. f. dl. Poche ou réseau
dans lequel on fait bouillir les châtaignes,
dans un chaudron, sans qu'elles s'y mêlent
avec ce qu'on y fait cuire en même temps.
Sauv.
GARBELA, s. f. dl. Nasse pour apprendre
à nager, grosse corbeille.
GARBELET,ETA, S. (garbclé , été).
Petite corbeille. Gare.
GARBETA, S. f. (garbéte) ; «ebbbta,
BBBTooL. Petite gerbe. V. Garb, R.
GARBI, s. m. (gàrbi). Modèle de navire.
Gare.
GARBIER , adj. vl. Fanfaron , hâbleur ,
faiseur d*embarras.
GARBIER, V. Garbeiroun ei Garb, R.
GARBIERA , 8. f. (garbiére) ; «babbibba,
cABBiBB. Geibier , meule ou grand tas de
gâr
gerbes qu'on fait sur les aires, pour les met-
tre à l'abri de la pluie.
Èly. de garba et de iera. V. Garb, R.
On nomme calvanier, l'homme de peine
qui engrange ou entasse les gerbes.
GARBIL , dl. V. Garbugi,
GARBIN , s. m. (garbïn) ; labbcb. Gar-
bino , esp. ital. Garbi , cat. Garbin ,
vent du Sud-Ouest, périodique et parti-
culier aux côtes de la Méditerranée, oui
ne souflle qu'en été , pendant le temps des
grandes chaleurs , depuis juin jusqu'en sep-
tembre. Il se dirige de la mer vers les terres,
et il arrive jusqu'à la distance de sept h huit
lieues ; il est frais et agréable.
Èly. du lat. carbas , vent de Sud-Est.
GARBINADA, s. f. (garbinàde), dl.
Bouffée ou coup de vent du garbin.
Ëty. de garbin et de ada, produit, fait
par le garbin.
GARBISSA , s. f. (garbisse), dg. ?
Que pey pedasso las garbissos.
D'Astros.
GARBOUL , s. m. (garbôul), dl. Tumulte,
trouble , sédition. V. Garbugi,
GARBUGI, s. m. (garbùdgi) ; cabbii.,
GABBOOI. , OABBOCLBA , QAMOmiM , OBABOGl ,
GBABocui. Garbuglio, ital. Gtabuge, noise,
querelle, et non garbuge,
£(y. Ménage dérive ce mot de iurba, lat.
GARÇ, GABi, radical de ^arfroun, garçon;
rien n'est plus incertain que la véritable éty-
mologie de ce mot ; car on l'a tirée , tour
à tour, du celt. garcio; de l'allcm. karl,
grand, fort, vigoureux, de l'espagnol varo,
bomme, formé du lat. vtro, abl. de vir, Pon-
tanus et Borel ; on écrivait autrefois warçon,
au lieu de garçon ; de garêonoêtasium , lieu
destiné , à Constantinople , pour élever les
jeunes enfants mâles, Juste-Lipse; de ^ar,
gari, arabe, jeune homme vaillant, audacieux,
Gébelin ; garan, signifie , en persan , fille
et femme.
De garcio, par apoc. gare; d'où : Garç-a,
Garc-ela, Garç-oun , Garçoun-ae, Gars-o,
Gars-onjrargonruilîa, Garson-ia, Garsson-
ta, Gart, Garut, A-garis^on-ar, A-garie-
son-att A-garson-at,
GARÇA, s. f. Tgârce] ; oabça. Dans l'ori-
gine, ce mot a été et est encore, dans quel-
ques contrées du Languedoc, le féminin de
garçoun : Una pichola garça, una jpoulida
garsa, y désignent encore une petite fille.
Ce mo', comme beaucoup d'autres, a changé
de signification, avec le temps, et il signifie
aujourd'hui, dans la plupart des lieux, tout
autre chose, Voy. le mot suivant, (larpoun
et Gare,
GARÇA, 8. f. rcTAH, tibamaoa , pbou,
BAQAftfA, GABiPA. Garcc, fcmmc prostituée.
Éty. du grec xà^js (kassa), le même que
xaaaupoc (kasaura), femme publique. Voy.
Gare, R.
GARÇAR, V. a. (garça). Donner, appli-
quer, lancer, jeter, faire tomber, expr. basse.
GARCETA, s. f. (garcéte); «ab^ota,
OABCHOTA. Jeune fille , petite fille , dim. de
Garça, v. c. m. et Gare, R.
GARGHA,8. f. (gàrtche), dl. et rouerg.
Vieille brebis qui n'a point porté. Voy.
Tuergea.
^'!i
GAR
GARÇOUN, 8. m. (garçoud) : va
rABT, oooYAT. Garxon , esp. Garsà , cal.
Garzone . ilal. Garçon, enfant mâle. Les
Provençaux se servent de préférence du mol
enfant, qu'ils n'appliquent qu'auk mâles.
Ëty. du celt. gareio. V. Garç, et du dimin.
oun.
Brave garçoun , bon garçoun, brave et
bon garçon , galant homme. Garçon , n'est
jamais synonyme de fils.
GARÇOUN, s. m. Garçon, célibataire,
bomme qui n'est pas marié : Vioure en gar-
çoun, faire vie de garçon , mener une vie de
garçon: vivre en homme libre et indé-
pendant.
Jusqu'au XVII»* siècle^ dit Roquefort , ce
mot a presque toujours été pris en mauvaise
part, il signifiait débauché , mauvais sujet ,
vaurien, libertin, valet. V. Carc,R.
GARÇOUN ,8 m. Car zone, ilal. Garçon,
serviteur dans un bureau , dans un lieu pu-
blic ; apprenti chez un artisan. V. Garc,R,
Garçoun de bouliga , garçon de boaliqne.
Garçoun de café, garçon, domestique qui
sert dans un café.
GARÇOUNAS, 8. m. (garçounàs). Augm.
'. de garçoun, gros garçon, mais mal bâti.
Gare, R.
GARD , 8. m. ( gar ). Gard , départ,
du... dont le chef-lieu est Nismes.
Éty. D'une rivière du Languedoc qui tra-
verse ce département et qui porte ce nom.
GARDA , radical pris de gardar, garder,
dérivé de l'allemand warten, garder , proté-
ger, conserver, garantir. Il entre dans la for-
mation de plusieurs mots composés, auxquels
il communique sa signification.
De gardar, par apoc. gardai d'où : Gar-
da-rauba , Garda -corps , Garda^costa ,
Garda-mubies,
GARDA, 8. f. OABDOim, pao, PAuttotm,
PAlXlfSOOB, PAUBBT, PAUOA , PAVI., PAIftSBI, ,
PSMSB&, PABIBI., PABBIMOOB, APABBIfttOIW, FAT-
cHBL, PACBOT. Ramc , branche d'arbre que
l'on plante dans la terre pour soutenir, ramer
les pois, les haricots, etc.
Echalas, au moyen desquels on soutient le$
sarmenls des vignes.
Plantar de gardas, ficher des échalas.
Garnir de gardas, échalasser.
Éty. de gardar. protéger. V. Gar, R.
GARDA, s. Garde, garde malade, femme
qui sert, qui garde les malades , qui veille
auprès d'eux. V. Gar, R.
GARDA, vl.ll ou elle regarde.
GARDA, S. f. (garde): /ruardta, ilaL
Guarda , cat. esp. port. Garde , action ou
commission de garder , de conserver , de dé-
fendre , de soigner , de surveiller quelqu'un
ou quelque chose ; protection ; guet ; gar-
dien ; sentinelle ; la partie d'un sabre . d'une
épce qui protège la main ; garantie , défense ;
empêchement.
Ety. de l'ail, warten, garder. V. Gar , R.
Prendre garde à et prendre garde de ,
Prendre garda , cat. ne se disent pas in-
distinctement. Prendre garde à... c'est être
attentif à faire , prends garde à cela , et
prendre carde de C'est faire attention de
ne pas faire ; prenez garde de tomber.
GARDA-GAMA , s. m. Garde-chasse.
GARDA-cBAMPESTBB. V. Garda terra.
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GAR
GARDA-coivfl , 8. m. Gvardia de corps,
€at esp. Guardia del eorpo, ital. Garde-du*
corps, ofiBcier qui veille à la sûreté de la per-
sonne du roi.
OARDA-cotTA, s. m. Garda eouêtta ei
Guarda-costat , esp. cal (iarde-côle, mili-
taire faisant partie d'un corps chargé de gar-
der les côtes.
GARDA- DB-TiixA , 8. m. Un des noms
de l'effraie , selon M. Roui. V. Beou-VoH.
GARDA- rot , S. m. «aboa-vouai. OU
rovu. Garde-foo , balustrade ou mur établi
sur un pont, sur un quai , etc. pour empê-
cher que les passants ne se précipitent ; pa-
rapé, rampe.
GARDA-nNndnmii , Garde-forestier ,
préposé à la garde des forêts.
I..es Grecs et les Romains , jaloux de con-
server leurs forêts et leurs bois, avaient, dès
les temps les plus reeulés , établi des person-
nes pour leur garde. Ariste désire que dans
toute république bien ordonnée, il y ait des
gardes des forêts , qu'il nomme uXt&poc (by-
lôros) , a-t-on rempli le but des anciens , qui
était la conservation des bois , par dos gar-
des modernes , c'est ce dont beaucoup de
personnes doutent avec raison.
GARDA-«oMA,s. f. (gàrde-gôrse). Nom
qu'on donne, dans le Bas- Limousin, à la
fauvette, parce qu'elle niche, dans les dé-
combres couverts de buissons , qu'on nom-
me Gorsa , v. c. m. et Bousearla.
GARDA-MAfiAMM , s. m. Garde-magasin ,
celui qui est commis à la garde d'un maga-
sin.
GARDA-MAOB , s. m. (gàrde-màdgé).
Garde-manger. Cast.
GARDA- MALAOTS , s. f. OAaOB-MALAirrA.
Celui, celle qui prend soin des malades , qui
eofait son occupation, son métier.
GARDA-HAMCBA, s. m. Garde-manche,
fausse-manche qu'on met sur la véritable
pour la garantir.
GARDA -MAiiosAB , s. m. Garde-manger ,
lieu où l'on serre les aliments. V. Despensa,
GARDA-'MAaaiA, S. m. Guardia-marina ,
esp. ital.cat. Garde-marine, garde de l'ami-
ral : on appelait, autrefois, gardes -marinei,
déjeunes gentils- hommes, que l'on entrete-
nait dans les ports pour apprendre le service
de la marine et en faire ensuite des officiers.
Gaie.
GARDA-MATIOBAO , 8. m. SABOA-fllATIOII-
■Av. Garde-national, citoyen qui fait partie
de la garde-nationale.
GARDA-HATioiiA&A , s. f. (gàrde-natiou-
nâle); oaboa-hatiookalb. Garde-nationale,
corpis des citoyens armés pour la défense du
territoire, en cas de nécessité.
n Une ordonnance de Philippe 1«, 106*2. et
plusieurs autres de Louis-le-Gros, 1 109-1 113,
prtscrivireDt les mesures à prendre relative-
ment à la milice des communes Ce fut le
rétablissement de cette institution , tombée
depuis longtemps en désuétude, dont on de-
manda le rétablissement à Louis XVI; son
Institotion telle qu'elle est aujourd'hui, fut
presque improvisée le 12 juillet 1789. d
V. Dict. des Dates.
GARDA-MiBu, s. m. (gàrde-nie6u), d, bas
Ihn. Nichet. V. Aiiaii.
GARDA-BAOBA, •• f. ( garde- réoube);
TOM. II.
GAR
GuardC'Toupa y port. Guardaroba^ cat.
ital. Guardarapa, esp. Grande armoire en
menuiserie où l'on tient du linge et des ha-
billements.
Éty. de^arda, garde, etderat»6a, robe,
hbillements.
Le mot garde-robe, en français,dé8tgne bien
aussi un lieu où l'on dépose les habits , mais
ce n'est point une armoire, c'est une espèce
de cabinet ou de petit appartement destiné à
cet usage.
GARDA-RAVBA-D'BHrAinr , S. m. dl. Four-
reau de robe d'enfant ou surtout de toile
qu'on lui met sur les robes.
GARDA-tcBi., s. m. (gàrde-scèl) ; oabda-
gcsAox. Garde-des-sceaux.
Celte commission ou charge n'est pas fort
ancienne en France. C'est Henri II , qui par
un édit de 1551, érigea, en titre d'office, un
garde-des-sceaux.
L'anneau ou scel royal a toujours été re-
gardé comme un attribut essentiel de la royau-
té. Les Perses et les Hébreux en faisaient
usage.
GARDA-miBA , S. f. (gàrde-tèrre) ; oabda-
cBAMFBtTBB. Gardc-champêtre, agent pré-
posé à la garde des récoltes et des propriétés
rurales de toute espèce.
Les gardes- champêtres ont été institués
par les lois du ^ septembre et 6 octobre
1791. La loi du 20 messidor an II! , porte
qu'il y en aura un dans chaque commune.
GARDA-vioHA, s. m. ( gàrde-vigne ) , dl.
Guardia de viny as, cat. Messier. Y. Bagnier
et Vignau.
GARDAREOU, S. m. (gardabèou). Porte-
feuille, petit livret dans lequel les gens du
peuple faisaient inscrire, avant la révolution,
les reçus et quittances du percepteur , ainsi
que ceux des pensions qu'ils avaient à payer.
Avril. V. Gar.R.
On donne le même nom à un porte-feuille,
à un livret servant d'agenda. Gare.
GARDACORS , s. m. vl. Guardaeor ,
anc. cat. Justaucorps , habillement de guerre,
haubergeon, corseL
Éty. de garda et de cors, V. Gar , R.
GARDADOR, s. m. vl. Guardador, cat.
esp Guardiano, ital. Gardien. V. Gardaire
et Gar, R.
GARDADURA, S. f. vl. Guardatura,
ital. Aspect, regard. V. Gar, R.
GARDAIRE , vl. V. Gardayre.
GARDAIRE, S. m. (gardàïré); Guar-
diano, ital. Guardador, esp. port. cat. Gar-
deur et gardeuse au fém. celui, celle qui gar-
de. V. Paslre,
Éty. de garda et de airs, celui qui garde.
V. Gar. R.
Gardaire de pores, porcher , gardeur de
cochons.
Gardaire de vaeeas , gardenr de vaches,
etc. V. Braveirier.
GARDAVEN , 8. m. vl. Action de gar-
der. Gar, R.
GARDAN8A| s. f. ?1. Régie, observan-
ce. V. Oar, R.
GARDAR , V. a. (garda) ; comitBmvAB ,
ABAMB» «ovAiTAM. Guardors, ital. Guardar,
esp. port. cat. Garder , tenir sous sa garde ;
veillera la conserration de..., retenir pour
soi, ne pas domer, ne pas communiquer, re-
321
GAR
8enrer, observer, rester dans sa
préserver, garantir.
Éty. de l'ail, warden, m. s. oo de garda
et dear, faire la garde, ou de la basse lat.
wardare, m. s. V. Gar, R.
GARDAR SE , v. r. Se garder, se conser-
ver, se donner de garde; s'abstenir.
GARDAR , V. a. vl. ««abbas, oababiab.
Gardar, anc. cat. anc. esp. Guardare, ital.
Regarder, prendre garde, observer, accom-
plir. V. Gar, R.
GARDARIA, 8. f. vl. Droit de garde ,
gardage.
GARDAT, ADA, adj. et p. (garda, àde);
guardado, port. Gardé, ée. V. Gar, R.
GARDATRB, S. m. vl. eAPOAsoB. Gar-
dien, gardeur. protecteur, V. Gardian; adj.
qui doit être gardé, qui doit être conservé.
V. Gar. R.
GARDBGEAR, V. n. (gardedjà), dl.
Avoir l'œil au guet.
Ëtv. de garda et de egear, faire le guet.
V. Gar, R.
GARDBIAR, vl. oabbbjas. Regarder |
contempler. V. Gardât vl. et Gar, R.
GARDEJAR, vl. V. Gardeiar.
GARDELA, S. f. (gardèle), dl. GardêUo,
ital. Un des noms du chardonneret. V. Car-
dalina et Card, R.
GARDEMEN , S. m. vl. ooabbambb. Guar-
damiento, anc. esp. Guardamento, ital.
Garde ; observance, observation. V. Gar, R.
GARDET , vl. Il ou elle regarda.
GARDI,(gârdi),et
GARDIA, s. f. (gàrdie). Garde: Nostra-
Dama-de-La-Garda, Notre-Dame*de-La-
Garde. V. Gar, R,
GARDIA , s. f. d. m. La garde do trou*
peau , ce qu'il en coûte pour le faire garder
pendant l'été.
Êty. de gardi, garde. V. Gar, R.
Faire gardia, d. m. prendre des brebis k
garder.
Fem gardia , nous tenons un troupeau à
garder.
GARDIA, s. f. dl. C'est aussi un nom de
lieu ; dérivé de la basse lat. Gardio, le nom
d'un poisson et d'une rivière, appelés d'abord
l'un et l'autre Gard, et ensuite Gardon.Sauv»
GARDIAGE, S. m. (gardiâdgé), dl. La
banlieue ou le gardiage d'une ville ; on
donnait autrefois ce noni au territoire de
Toulouse. Sauv.
Éty. de ^ardt et de âge, ce qui était sous
la garde des capi louis. V. Gar, R.
GARDIAN, s. m. (gardian); «awiibb.
Guardiano, ital. Guardian, esp. Gardia,
cat. Guardiào, port. Gardien, commis pour
garder ; celui, qui mène aux pâturages com-
muns, les mulets elles chevaux d'un village;
supérieur d'un couvent.
Ély. de garda et de ien. V. Gar, R.
Plaça de gardian , gardiennage.
GARDIAR , V. a. (gardia), d. m. Regar-
der, V. Regardar ; pour garder, selon.
M. Avril. V. Gardar et Gar, R.
GARDIEN, V. Gardtoji et Gar, R.
GARDIENAT, s. m. (gardienâ), d. bas
lim. Fonction de celui qui est établi gardien
à des objets saisis. Vialle. V. Gar, R.
GARDIN , Nom de peuple , vl.
GARDOPN , s. m. (gardéun). Gai4e ,
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322
GÂR
étai que l'on met pour souleDÎr une pitnte.
V. Garda et Gar, R.
GARDOUN, 8. m. (gardéuo). Gardon et
Gard, nom d'une rivière considérable qui a
donné son nom au département^ dontNismes
est le chef-lieu.
Les Gevennois , comme le fait observer
M. de Sauvages, emploient souvent le mol
gardoun, pour rivière; il cite à ce propos la
réponse que lui fit un domestique qu'il avait
mené à Rome, et auquel il demandait pour-
quoi il avait tant tardé de rentrer : Aviei
toumbal moun capeldin lou Gardoun, (dans
le Tibre).
GARDOUNADA, s. f. (gardounàde), dl.
Débordement du gardon ; on cile comme les
plus considérables, celles de i741, d'octo-
bre, 1795 ; du 20 septembre, 1811; et du
29 septembre, 1815.
OARDOUNAR, Y. a. (gardounà);
BAS, mtfS&AM, ArAMUttOOliAS, KHPAMUStOO-
■AS, mpAHtBiuui, BMFBMtBLAs. Ëchalasscr ,
garnir une vigne d'échalas. \,Embranear.
Ëty. de gardoun, échalas, et de ar, Voy.
Gar, R.
OARDOUNENGA, S. f. (gardounéinque),
dl. Vallée du Gardon, et particulièrement de
Saint-Jean du Gard.
Éty. de gardoun et de enea, qui habite.
OAREL , ElaA , s. et adj. (gorèl , èle) ,
d. bas lim. Boiteux « euse. V. fiouUous
et Goi. De garel , de travers : Sem en paue
de garel. nous sommes un peu brouillés.
V. Far,R.2.
GAREL , adj. et p. ( garèl ) , dl. momxL.
Bigarré : Porc garel , pourceau bigarré.
V. Bigarrât et CalheL
Éty. de virgatuê, selon Roquefort. Voy.
Vari, R.
GARBIi , adj. dl. tobvtpbd , pso-ToonT.
Garen , vl. Pied-bot. On le dit aussi pour
boiteux.
Éty. du lat. varuê. V. Far , R. 2.
GARELEGEAR, v. n (gareledjà) , dl.
Clopiner , marcher avec difficulté.
Éty. de garel , pîed-bot , et de egear ,
faire comme ceux qui ont les pieds de cette
sorte. V. Far,R. 2.
GAREN, s. m. vl. oAsn, ovamch. Ga-
rante^ esp. port. Guarenio, ital. Témoin,
garant, protecteur. V. Gar , R.
GAREN , adj. vl. Boiteux.
Êty. du lat. varui, V. Var , R. 2.
GARENA , s. f. (garéne) ; Garenne , cla-
pier , enclos où l'on nourrit des lapins.
Éty. de l'ail, irarende , lieu gardé ou clos,
où l'on enferme des animaux. V. Gar , R.
On nomme garenne , en français , un bois
taillis où les lapins vivent en liberté.
GARENA, Pour multitude. V. Gare-
nada,
GARENADA , S. f. ( garenàde ) ;
Assemblée nombreuse , multitude
nombre de personnes assemblées dans un
petit appartement.
Êty. de garena et de ada, rempli comme
an clapier. V. Gar,R.
GARENAA,s. f. vl. Garentie. V. Gar,R.
GARENTIA , s. f. vl. mauhtia , «es-
■«rriA, «oAnomsiA. Garantie, protection,
promesse, témoignage. V. Gar , R.
grand
GAR
GARENTIR, tl. GarenUr. V. Garantir
et Car, R.
GARETA , s. f. (garèle). Evaporée , par-
lant d'une femme ou d'une fille qui a l'esprit
fort léger. Avril. V. Divagada,
GAREZIR , vl. Guarecer , anc. esp.
V, Garir.
GARDI , s. m. vl. Jardin, Pelouse. Voy.
Jardin,
GARG, «ASGAu», cAMAVf, fadical pris
du grec ^ap^ap^ùv (gargareôn), la gorge, le
gavion. d'où y^PY^'P^^^ (gargarizô) , garga-
riser, et le latin gargarizare.
De gargareôn , par apoc. gar g; d'où :
Garg-açoun, Garg-alhar^ Dee-yargalhar,
Des-gargalh-at, Gargalh-aire , Gargalh-
adour, Garg-at-iera^ Garg-ota, Gar-oulh-
ar, GargoUer^ Gargoul-ier, Gargol-ar^
Des-garg-alhar , Garg-am-ela, Garg-al,
Gargal-ety Gar-gath-eta^ Gargalh-ol, Gar-
gamel-ar, Ee-gargamelar , Des-gargamel-
ar, Gargam-eou^ Garg-anta, Garg-ala,
Gargatrar, Garg-out-ar, Garg-au^Gar-
gau-l-ar, Garg-oulh, Gar-goulha-ment ,
Gargoulh-ary GargotU-ier, Garg-at-iera,
Gargout'iar, Des-gaul-ar.
De gargarizô, par apoc. gargariex d'où:
Gargaris-ar , Gargar-ieme , Gargal-iême,
Gargalis-ar , En-gargalh-ar , En- gar-
gaie ar^ En-garg-at-ar, Garganta, Gar-
gass-oun.
GARGAÇOUN, s. m. (gargaçôun) ; gab-
sAttoim, «ABOATST, cABOAiiBoi.. Dim. dc </ar-
gatiero, petit gosier, gosier, dans plusieurs
pays; le gobet , partie supérieure de I'obso-
phage.
Toula hevanda qu'et vieeouia,
Noun vau ren per lou gargaçôun.
J. M. Pr.
Ëty. dc Garg, v. c. m. et de la term. ouït.
GARGAL, (gargàl). et
GARGALET , (gargalé). V. Regalada et
Car^,R.
GARGAUOADA, s. f. (gargaillàde) , dl.
Du fretin, du blé fort chargé.
GARGALHADDUR, S. m. (gargailha-
déu); oAmoAiuiAuuB, «Aiukoiinsa, boda. Gara-
ner, cel lo- breton. /a6lotre , outil dont les
tonneliers se servent pour faire le jable des
tonneaux.
Éiy. de Garg, R. et de la term. adour. V.
Gargau.
GARGALHAR, v. a. r^argaillâ); oab-
GAïAB, «ARGAOLAB, GAOftAB. Garanar , cello-
breton. Jabler, faire le jable à une futaille.
Éty. de gargau et de ar, V. Garg, R.
GARGALHAR, v. n. Remuer, branler,
parlant d'une chose qui se détraque. Gare.
GARGALHAR SE . v. r. (gargaillà se) ,
dl. V. Gargarisar eiGarg, R.
GARGALHARIA, S. f. ( gargaillarie ) ;
GArATAuiA. Fanfreluches, babioles, fretin.
V. Rafatalha.
GARGALHETA, 8. f. (gargalhéte) , dl.
V. Regalada cl Garg, R.
GARGALHOL , S. m. (gargaillôl), dl. Le
gosier. V. Gousier, Gavai el Gargamela.
Éty. V. Garg, R.
Tant qm le* aualcta par ial«d« l'aoïoar,
GMd.
GAR
M. Béronie bit observer que gargalhoi se
rapporte plutôt au larynx, et gargamela^ au
pharynx.
GARGALISAR , et
GARGAU8BIE, V. Gargarisar, Gar-
garisme et Garg, R.
GARGAMEL , s. m. (gargamèl) , dl.
V. Gargamela et Garg, R.
GARGAMEL, s. m. dl. Crieur public.
V. Tfoumpeta et Garg^ R.
GARGAMELA, s. f. (gargamèle);
i&, GOOlUUJMini, COBBBWGBOI • , GBI*
GMOLA, GOBGBA, GovMBB, QAiiiTBii. GargamsUaf
cat. Garganto, esp. Gosier, cesophage, con-
duit par lequel les aliments et les boissons
passent de la bouche dans l'estomac. On le
dit aussi, mais improprement, de la trachée*
artère, V. Gargatiera, fig. goulu, grand
mangeur; butor , grosse bète.
Éty. V. Garg,K,
GARGAMOiAR 8E , dl. S'égœuler h
force de crier. V. Desgargamelar se et Garg ,
Rad.
GARGAMELLA, vl. V. Gargamela.
GARGAMEOU , S. m. (gargamèou). V.
Gargamela et Garg, R.
GARGANTA, S. f. (gargànte), dl. Gar-
ganta, poTi. Gorge. V. Gargamela et Garg,
Rad.
GARGANTUAN, 8. m. (gargantuàn).
Gargantua , personnage inventé par Rabe-
lais ; on donne le même nom à un homme
de haute et grosse taille , qui est cruel et
vorace.
Éty. de gar ganta , gosier , grand gosier.
GARGARISAR 8E , v. r. (se gargariiâ) ;
GABGAuiAB «B , GABGAVLAB. Gargorisar ,tdX,
Gargariizare , ilal. Gargarizarse , esp.
Gargarezar se , port. Se garj^ariser , se
laver la bouche avec un gargarisme.
Ëty. du lat. gargarisare, formé da grec
YfltpYapiÇw (gargarizô] , le même. V. Garg ^
Rad.
GARGARISME, 8. m. (gargarisme);
Gargariimo, ital. esp. Gargarejo , port.
Gargarisms^ , cat. Gargarisme, remède li-
quide que l'on emploie dans les maladies de
la bouche et du gosier.
Ety. du lat. gargarisma, formé da grec
YotpYxp^CEiv (gargarizein),se laver la gorge
avec une liqueur. V. Garg, R.
GARGARIZAR , vl. V. Gargarisar et
Garg , R.
GARGAS , 8. m. ( gargâs ). Vaurien , fai-
néant , vagabond. Avril.
GARGASSA, s. f. vl. Calandre , charan-
çon.
GARGASSOUN , V. Gargaçôun et Garg,
Rad.
GARGASTIERA8 , corr. lang. de cor-
gastieras. V. Begnas.
GARGATA, S. f. (gargate), dl. V. Rs-
galada et Garg , R. pour gorge , gosier f
vl. V. Gargassoun.
GARGATAR , dl. V. Gargouêar et
Garg, R.
GARGATET , s. m. (gargaté) , dl. Voy.
Gargaçôun et Garg , R.
GARGATIERA , S. f. (gargatiére) ; gab*
.9011a I «ABGAinn. Çargnden ^
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IV^
GAR
«o cello-breton. Le gosier, mais particoUè-
rement la Irachée artère , dont la partie ai>-
périeure qui forme ud nœud proémiDent,
porte le nom de Larynx , et la partie infé-
rieure qui se ramiGe dans les poumons , ce-
lui de bronches. On nomme aussi quelque-
fois gargatiera, la gorge. V. Gargamela
et Gorgea.
Ély. de Garg , ?. c. m. ou du grec ^ap
(gar) , son du gosier , et de la terminaison
multiplicatiTe ter , iera ; ce mot signifierait
alors littéralement, lieu où te forment, où
«e multiplient les ions , et c'est ce qui a lieu
en effet. V. Garg^R.
OARGAU , 8. m. (gargâou) ; ooobma.
Gargouille , canal rond et étroit, de métal ou
de pierre , par où Teau passe , en sortant
de la gootiere d'un toit, pour descendre
dans la rue où être lancée en dehors.
Ély. du grec YopYupa (gorgura), m. s.
Aigua que toutnha doou gargau , gar-
gouillée.
OJlRGAU, s. m. (gergàou); «aolst,
«BAVUBT , JABUB , SAVtM , «AOLA , JAMJAV.
Jable, rainure que Ton fait aux douves d'un
tonneau pour enchâsser les pièces du fond ;
iron. gosier.
Ëty. ducelt. garg, le même. V. Garg , R.
gorge , parce que le jable forme en quelque
sorte la gorge des tonneaux.
Faire lou gargau à un touneou, jabler
un tonneau.
Si levar de yar^aii , sortir de son assiette
ordinaire.
OiLBOADI^AR, V. Gargalhar, Garg a-
risar et Garg, K.
OARGAVAUH, 8. m. (gargavalll), et
GAROAVAUaAS.s. f. pi. (gargavàilles),
dl. Balayures. V. Eicouhilhas.
GARGATATA, s. f. (gargâvale) , d. arl.
Balayures. V. Eicoubilhaiei Gargavalhas.
N'ariis pas, . . . mesela,. . .
La gargavaya emèUmbla,
Coye.
GARGATAR , Jabler. V. Gargalhar.
GARGATETA , 8. f. (gargaiéle) . dl.
Gosier. V. Gargaisoun, Gousier et Garg,
Uad.
GARGOLHADA, s. f. (gorgoniàde) , d.
rouerg. oobgouxada. Fretin; blé fort chargé
de mauvaises graines.
GARGOLHOL, s. m. (gorgoillôl) ; «os-
«ouAOL, GOBaoiix&. d. du Roucrguc. Gosier.
V. Gargamela,
GARGOTA, s. f. (gargote). Gargote,
mauvais ou petit cabaret où Ton donne à
boire et à manger.
Ëty. du lat. gurgustium , que Gicéron a
employé dans le même sens.
Repat de gargota , gargotage , lieu où
Ion boit. V. Garg . R.
GARGOTIAR , V. n. (gargoutà). Gar-
goter, hanter les gargotes; boire et manger
malproprement.
Èty. de gargota et de iar. V. Garg, R.
GARGOTIER , s. m. (gargoulié) . oaii-
•ooTiBB. Gargolier, celui qui tient une gar-
gote ; méchant cabaretier, mauvais cuisinier.
Éty. de gargota et de ier, V. Garg, R.
GARGOULH, s. m. (gargouill). d. bas
Hm. Ce mot a la signification de néle, V.
GAR
RaUti Granou\kai\ pour gargouillement,
V. Gargoulhament , et borborygme, quand
le bruit se fait entendre dans le ventre.
Ély. Par onomatopée. V. Garg, R.
GARGOULHAMENT , s. m. (gargouil-
laméin) ; oABoooiAVBirr , oAsaouui , «ooB-
oovui. Gargouillement, bruit que fait quel-
quefois l'eau dans la gorge, dans l'estomac
et dans les entrailles.
Éty. de gargouHhar et de ment. V. Garg,
Rad.
GARGOULBAR, V. n. (gargouilla); sa-
«OOUIAB , «AB«OVlAB , iMIIBGOVIJiAB , OAB-
COOTAB, OABOOOUAB, CHAMSOVTAB y BABBATAB.
Grouiller , en parlant du bruit que les vents
ou flatuosités causent dans le ventre; faire
du gargouillis , imiter le bruit que fait l'eau
en tombant d'une gargouille.
Ëly. de gargoulha et de ar, faire comme
la gargouille, ou du grec -{ap (gar), bruit
du gosier. V. Garg , R.
Gargouiller, en français, n*a pas la même
signification, on ne l'emploie que dans le
sens de trarboler. V. Gafoulhar.
Lou ventre H gargoulha , le ventre lui
grouille.
Un eoou doou Jour lai tripaê gar^
goulhoun, Prov.
Pour dire qu'il n'est point de naturel si
paisible , qui ne se fâche quelquefois.
GARGOULIER , S. m. (gargoulié). Qui
fait glou-glou , on le dit d'un flacon, d'un
vase qui n'étant pas plein, fait glou-glou,
en le vidant.
Éty. de garg , ou du grec ^ap (gar), 8on
du gosier, et de la term. mnlt. ier, parce que
c'est au gosier du flacon que le son est
produit. V. Garg, R.
GARGOUSSA, 8. f. (gargôusse). Gar-
gousse , charge de poudre pour un canon,
enveloppée de papier fort ou de serge.
Ëty. Alt. de cartouche, selon Gat. Voy.
Car toucha.
On nomme:
LANTERrrc , fétni de boU dans lequel od la met.
GARCrOtSSIEB , eelui qui le» porte.
GARGOUSSIÈRE , la glUroe danc laqadle ea pUoe Ict
petites gargoMues.
GARGOUS8IER , S, m. (gargoussié).
Gargoutsier, porte ^rgousse.
GARG0D88IERA , 8. f (gargouasiére).
Gargoussière, gibecière pour les petites
gar gousses.
GARGOUTAGI , 8. m. (gargoutadgi) ;
oABoooTAGB. Gargotago? repas, mets mal
apprêtés, malpropres. Gare.
GARGOUnAR, V. n. (gargoutià) ; oab-
•OTAB, JOBJOVTAB, ^ABBOOTAB. BOUillonUer ,
on le dit des liquides qui sont en ébullilion.
Éty. Ce mot est une espèce d'onomatopée
du bruit que fait le liquide en bouillant.
V. Garg,R.
GARGOUTIER , V. Gargolier.
GARGUARI8BIE , vl. V. Gnrgarisme.
GARGUILH , s. m. (garguill), dl. Bar-
guignage : Sans tant de garguith, sans tant
barguigner : grabuge. V. Garbugi.
GARGUILHO, s. m. (garguille). Homme
dont on fait peu de cas ; grand benêt.
Éty. de grandguilheoume , dit pour sot.
Dans le d. de Barcel. querefleur, chica-
neur.
GAR
323
CkARi , nom d'homme, vl. Guérin. Voy.
Gar in,
GARI , s. f. Nom de la poule, en béarnais.
V. Gallina.
GARI , s. m. (garri), d. bas lim. Chêne.
V. GarHg. ^
GARIA , s. f. dg. Poule. V. Gallina.
Que hare ses jou la gario?
Et tout a\Uo maynatariot
L , s. f . (gàrie) , dg.
Pendent las autos ires sasous
Tout lou moun sort de sas maysous,
Per ano courre la garia.
IXAstros.
En vl. il ou elle guérissait.
GARIADOR, vl. V. Gaziaire et Gag,
Rad.
GARIAT , 8. m. (gariâ), dg. Poussin.
Sensé jou que hare la clouque
Per sous gariats è per sa Souque.
GARIG,dl. V. Garric.
GARIDA, s. f. vl. Asile, refuge; défen-
se, garanlie, sûreté. V. Gar, R.
GARIEST, vl. Tu vis, tu regardes.
GARIETRA, 8. f. \1. Garanlie. Voy.
Garantia.
GARIGA, Chênaie. V. Garriga.
GARIGE9, 8. m. pi. (garidgés) ; nBoom,
dl. Douleur, enflure aux amygdales.
GARIGNOU8, OUAA, adj. (garignous,
6use), d. toul. Sale, dégoûUnt.
Ély. M. Dumège, dérive ce mot du grec
xapx(voç (karkiuos), chancre.
GARII«HA8, s. m. (garillàs); rAB«At,
LAOA* , BLBtTA, GABOOUIAS , OABIA*. BOUr-
bier , mare bourbeuse , gâchis d'eau et de
boue pétris ensemble.
GARIMRET, 8. m. (gaitmbé), d. béarn.
Gambade. V. Var, R. 2.
GARIMBOI, 8. m. (garimboï); «mm-
■OT. Qui marche en se guindant. V. Var ,
Rad. 2.
GARCHEL, ELA . 8. (garimel , èle), dl.
SALIMBL, OAUPIAB, OAlAPtAM. HommC d'UDC
taille élancée, mince et efflanquée : Es un
grand garimel , il est grand comme une
perche ; Chranda garimela, grande personne
malfaite.
GARIBIEN, s. m. vl. soabuibii , bobbi-
mw, Guariment, cat. Guarimienlo, anc.esp.
Guarimento, ital. Guérison, remède.
GARIMEN , 8. m. vl. Garanlie. V. Gar
rantia.
GARIOPHILI, s. m. vl. V. Girofle.
Éty. du lat. caryophyllus.
GARIPOU, 8. m. (garipou), dl. Baloire,
talonnière, morceaux du vieux chapeaux dont
ceux qui travaillent la terre, couvrent le cou-
de-pied. V. Daluarls,
GARIR, V. a. ( garir ) ; «ahab, oooabib ,
eoBBiB. Cuartre, ilal. Carir, anc. cat. Gué-
rir, rendre la santé, guérir un malade, une
majadie: en vl. sauver, garantir.
Éty. du lat. curare, ou de la basse latinité
garire, m. s.
GARIR, V. n. Guérir, recouvrer la sanlé.
GARIR 8B,v.r. Se guérir, se délivrer
d'une maladie, d'une infirmité.
GABISOON, s. f. (garisôun]; Guari-
gione, ital. Guérison, passage de l'état de
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324
GAR
maladie à l'état de santé ; affiranchiasement
du pouvoir des passions.
Granda houUa de garisonn ,
Ei lou temps , Vamour et la msoun. Pr.
OARISSABLE, ABLA, adj. (garissàblé,
àble); oAmcnAaLs. Guérissable, qui peut-
être guéri.
OARISSAL, s. f. (gorissà), d. bas lion.
Bois taillis planté de chênes.
Ety. de ^ari, chêne.
OARISSUR, USA, S. ( garissûr use) •
•AusnuBB. Guérisseur, euse ; celui, celle qui
guérit.
GABIT,IDA,1A, adj. etp. (gan,ide,
ie). Guéri, ie.
GARITA, s. f. (garite); otskta. Garita,
esp. Guarita^ port. Guérite, petite loge où
une sentinelle se met à couvert. ,
Ëty. deTall. warte, lieu élevé pour veiller
examiner, formé de toarten , veiller, consi-
dérer; garita^ en basse lat. V. Car, H.
GARUO , s. f. vl. Altér. de garizon.
Vivres, munitions, approvisionnement.
GARIZO , vl. Altér. de Garniio, v. c. m.
GARJUAN, s. m. (gardjuàn), d. de Berre.
Nom des hérons cendré, pourpré et aigrette.
V. Galejaufij Serpatier et Àigreta.
GARIJkDA,8. f.(garlàde)y dl. Couronne;
guirlande. V. Guirlanda.
GARLAMBABTIT, s. m. (garlambasli\
dl. Le jeu de la mouche, Douj. espèce de
jeu de cartes, qui se joue à plusieurs per-
sodnes, depuis trois jusqu'à six.
GAIII«A1IBET , 8. m. vl. oASuuiBKi.
Tournoi, joute , pièce de vers dans laquelle
les troubadours rappelaient les joutes cheva-
leresques.
GARI«ANDA, 8. f. (garlànde), d. bas lim.
Égout , la partie du toit qui déboide le mur;
M. Béronie dit que par extension on a appelé
garlanda, les ailes d'un chapeau, solécisme
fréquent dans le Midi ; on dit les bords et
non les ailes d*un chapeau.
GARLANDA, dl. Garlanda, cat. Pour
Guirlanda, v. c. m.
GAIII«B8, s. m. (garlés), dl. Le chant
d'une poule qui veut imiter celui do coq.
Éty. Ce mot est dit pour galles de gal^
coq. V. Gall, R.
GARLESGA, S. f. (garlésque). Nom
qu'on donne, dans les départements do Tarn
et du Tarn-et-Garonne, à la bouvière , pois-
son plus petit et plus allongé que le goujon ;
il est transparent, et son dos est d'un jaune
mêlé de vert. Poumarède.
GARLESCHA, S. f. (gorlésche). Nom
qu'on donne, dans le Bas-Limousin, au
veron, petit poisson de rivière. V. Veiroun
elMaucha.
GARIXET, s. m. vl. Carrelet, poisson.
Ëty. Aller. de Carrelet, v. c. m. et Quadr,
Rad.
GARLOPA, S. f. Garlopa^ cat. esp.
Varlope. V. Varlopa.
Aqueles versy per n'apounchar la eima
Vous berquoun tout, la garlopa et la lima.
Favre.
Éty. de l'esp. et do port, garlopa , m. s.
GARLOPA, s. m. et f. (gorlépe) , d. bas
lim. Maladroit, gauche , qui ne fait rien avec
grâce.
GAR
GARLOPAR, d. bas lim. V. Varlopar.
GARNy radical pris de la basse lat. war-
nire, se pourvoir , s'équiper des choses né-
cessaires, et dérivé de Tall. wamen, munir,
fournir des choses nécessaires; quelques
étymologistes ont fait venir ce mot de gra-
num , grain , d'où : granire , pourvoir de
grain, garnir.
De wamen , par apoc. team , et par le
changement de to en ^ , gam ; d*où : Garn-
ir, Des-garnir, Garn-it , Des- garnit, Gar-
ni-ment, Garn-is-ari, Garn-iso, Gam-is-
oun, Gamiss'Ur, Gamiss-usa, Garnit-urap
(ramiS'O.
GARNA, s. f. (gàme). Nom qu'on don-
ne, à Allos , aux branches du sapin que Ton
emploie pour faire des balais. V. Sap , R.
GARNACHA, s. f. (gamàtche); Gar-
natxa, cat. Gamacha , esp. Houppelande ;
cotte de mailles ; nom qu'on donnait au prin-
cipal habillement des nommes et des fem-
mes, à Arles, du temps de la république ,
dans le XIII»* siècle.
GARNAMENT, s. m. (garneméin). V.
GamimetU.
GARNAS,s. f. pi. (gàrnes), dl. Poires
ou pommes tapées ; tranches de ces fruits
sécbées au four pour les conserver.
Ëty. Alt. de Damas, v. c. m.
GARNEN , adj. vl. Bien armé, bien vêtu.
GARNIDOR, s. m. vl. Garnisseur. Voy.
Gamissur et Gam, R.
GARNIIHIRA, s. f. vl. V. Gamitura et
Gam,R.
GARNDIENT, s. m. vl. V. Garniment.
GARNDMENT, S. m. (gamiméin) ; Guar-
niment,cBL Guamimiento, esp. Guami-
mento, ital. Guarnecimento , port. Garni-
ment, ce qui garnit quelque chose. V. Gar-
nitura.
Éty. de gamir et de ment, V. Gam , R.
Garniment de lieeh, tenture de lit.
Garniment d*un bridoun, franges et bos-
selles.
Garniment d*oou fuec , chenet , pèle et
pinces.
Garniment d^unragoust, assaisonnement.
Garniment de hres, layette.
GARNIMENT, S. m. oamiams»t. Gar-
nement : Marrit garniment, mauvais ou
méchant garnement, un libertin, un mauvais
sujet.
GARNIMENT, 8. m. vl. Armure, armes
défensives , équipement , ce qu'il faut pour
garnir ; harnais, rempart , forteresse , fortifi-
cations, provisions, munitions. V. le mot.
précédent et Gam, R.
GARNIR, V. a. (gamir) ; Guarnire, ital.
Guamecer, esp. port. mod. Guamir , cat.
esp. anc. Garnir, munir, fournir des choses
nécessaires, assortir , meubler , ajuster ; pré-
parer, confectionner; armer, en \l.
Ély. de l'ail, toahren, m. s. V. Gam, R.
Gamir la eoulougna , charger ou coiffer
la quenouille.
Gamir lou dinar, préparer le dîner.
Garnir de eadieras, empailler des chai-
ses.
Garnir unremedi, préparer un remède.
Gamir la salada, assaisonner la salade.
Gamir lou gousset , garnir le gousset , y
mettre beaucoup d'argent.
GAR
Garnir la lampa, mettre de ThniledaDt
la lampe.
GARNIR, V. n. (gomi), d. bas Km. Fer-
menter, lever, en parlant delapéte. Voy.
Levar.
GARNIR, V. n. vl. S'armer, se munir
d'armes offensives ou défensives. V. Gam ,
Rad.
GARNI8ARI, s. m. (garniséri) ; «A«m-
•Aw. Garnisaire, homme mis en garnison
chez les contribuables en retard , pour le»
obliger à payer.
Cette profession n'est pas nouvelle, comme
le mot ; on appelait ces gens là comistores.
dans la t>asse lat. et mangeurs, dans le plus
ancien usage de notre langue.
Éty. de Garnis, rad. de ^amûottiiet de
art, qui lient garnison. V. Gam, R.
L'envoi de ces agents a été autorisé par
l'art. 3 de la loi du 17 brumaire, an 5.
GARNI80, s. f. vl. «oAKmso, «akiso.
V. Gamisoun. Garniture, harnais, armure,
provision, munition, ornement, ajustement ;
garnison, troupe. V. Gam, R.
GARNISON , vl. Gamison, cat. V. Gar-
nisoun et Gam, R.
GARNI80UN , s. f. (gamisôon) ; Gtiar-
nigione, ital. Gamieion, esp. Gamiçào ,
port. Gamison, cat. anc. Garnison, nombre
de soldats que Ton met dans une place pour
la défendre contre les ennemis, pour tenir
les peuples dans l'obéissance ou pour s'y
loger seulement; sergents ou recors qu'on
établit chez un particulier, et à ses dépends,
pour le contraindre à s'acquitter envers le
trésor.
Éty. du verbe gamir. V. Gam, R. On
dit iron. d'un enfant qui a beaucoup de pous,
qu*à una bona gamisoun.
GARNISSUR, USA, s. (garnissûr. use) ;
Guamecedor, port. Garnisseur, celui qui
garnit, ajuste, agence, approprie une chose
à l'usage qu'on veut en faire. Avril. V. Gam,
Rad.
Gamissusa de cadieras , couvreuse de
chaises.
GARNIT, IDA, adj. et p. (garni , ide) ;
Guamecido, port. Garni, ie, muni, préparé,
selon le verbe ; levé , en d. bas lim. et en vl.
armé, pourvu de son armure, de ses armes
défensives. V. Gam, R.
Gamit en so, j'y consens, je le veux bien,
vl.
GARNITDRA, 8. f. (garniture); «a»&-
mvT. Gamitura, ital. Guarniçao , port.
Garniture^ ce qui est mis pour garnir ; assor-
timents nécessaires à plusieurs mets ; ce qui
sert à monter quelque instrument, quel-
que outil ; ameublement, d. bas lim.
Éty. de gamit, de garnir et de tira, ce
qui garnit. V. Gam, R.
GARNIZO, S. f. vl. Vivres, provisions.
V. Gam, R.
GARNOUNSjS m.(gam6uns). L'amande
de la noix , privée de sa coquille et cassée.
Aub. V. Dama,
GAROFLE, s. m. (garôflé). OCillet ,
fleur. V. Girouflada.
GAROI, Voy. Garo^. Membre garoi,
membre paralysé. Gare.
GARONA, s. f. (garéne) ; Garona, esp.
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GAR
GaroMie) déparlemeDt de U... doDt le chef-
lieu esl Toulouse.
Ety. Du nom de la grande rivière qui passe
dans ce département» dérivé du lat. ga-
rumna.
GARONAR , V. n. vl. Drageonner, ger-
mer , pousser des rejetons.
GARONDA, s. f. vl. La Garonne.
OAR08SA, vl. V. Garouela.
GAROT, s. m. (garé), dl. mAUAmiva.
Pétard fait avec de la poudre à canon, serrée
et pliée entre les plis d'un papier fort. Sauv.
. GAROU , s. m. (gàrou), dl. oomioo. Jarret
de porc, de mouton; mâchoire de porc salé;
ergot de coq. Sauv.
Èly. du bas bret. yarre » jarret. V. Garr,
Rad.
GAROU, S. m. (garéu) ; rwatnéMmLA, CMMXA
»BnBM , BovmmmA'iUkJLtmA , ■oi-doviui.boii »
nsmARBi. , ■smaA-ttomuttiiA. Garou , saint-
bois : Daphne gnidium, Lin. arbrisseau de
la fam. des Thymélées. commun dans la
Prov.-Mérid. au Tbolonet» h Monteigues,
elc. V. Gar. Tliymelœa foliis Uni. p. 460.
Éty. Garou j signifie sorcier, en vl. Cet
arbuste aurait-il été employé par les devins.
Son écorce, macérée dans le vinaigre, est
employée comme vésicatoire ; elle fournit
aussi aux teinturiers une couleur jaune.
Gar. p. 461 , dit que les plus savants des
anciens botanistes conviennent que le ^raitum
gnidium des anciens, est le fruit du garou,
dont Hippocrate se servait pour purger ses
malades.
Cette plante contient un principe alcalin
partici^lier, qu'on a nommé daphnine, parce
qu'il est commun aux autres arbustes de ce
genre.
L'usage de son écorce n'est devenu com-
mun que depuis 1767 , époque à laquelle le
docteur Leroy, la mit en vogue par une dis-
sertation intéressante.
GAROUÇA , s. f. f garôuce). Nom qu'on
donne, à Avignon, a la vesce commune.
V. Pesota.
GAROUETA , s. f. (garouéte) ; osntsTA,
«XAaOVSSA , OAIBOVTA , «ABAOLA , OABOVrr A ,
«AMoiiTA. Garroba , anc. cat. esp. Gessette ,
Jarossey petit- pois -chiche , gesse-chiche ,
Laihyruê cicera , Lin. plante de la fam.
des Légumineuses, qu'on cultive dans beau-
coup d'endroits pour en faire du fourrage.
Éiy.î
GAROUETTA , s. f. caboota , «iama ,
«AYBOTA. Est le nom qu'on donne aussi, et
plus généralement à la gesse cultivée, gesse
domestique, pois carré, pois breton, lentille
d'Espagne , etc. Lathyrus salivui , Lin.
plante da même genre que la précédente ,
cultivée^ soit comme fourrage, soit pour en
recueilhr les graines. V. Gar. Lathyrus sa^
tivus, p. 271.
GAROUITA, s. f. (garoufie). Un des
noms qu'on donne, en bas limousin, à la
gesse cultivée. V. Garoueta.
C'est aussi le nom qu'on donne à la gesse
tubéreuse, V. Favarola.
GAROUUDE-SAUSAA, s. m. Suppl. h
Pellas. Lavage d'une sauce.
GARODIiHA, s. f. (garouille). Un des
noms lang. du chêne au kermès. Y. Avaut.
GAROULHAS, V. GanUiai.
GAR
GARODPA , s. f. (garéupe). Nom qu'on
donne , à Montpellier, selon Magnol, botan.
au Cneorum tricoceon. Lin. arbrisseau de la
famille des Térébinlhacées qui croit dans les
lieux pierreux de la Provence-Méridionale.
GAROUTA, V. Garouela.
GAROUTOUN , s. m. (garoutôun). Dim.
de Garouela , v. c. m. et Erres.
GAROT, s. m. (garoï); oami. Biais,
adresse. V. Galoi , Biais et Gaubi.
GAROT , OTA, adj. (garoï , oie); oa-
■oi. Paralytique , on le dit plus particulière-
ment des membres : Camba garoya , jambe
paraivsée , Es tout garoy , il est tout estro-
pié; Avril.
Éty. du lat. mrus. V. Var , R. 2.
GARR, 6AB, JABB , jAK, ou du latin Àr-
rectum, supin arrigo^ dresser, hausser,
relever , parce que le jarret sert à se lever ,
selon de Valois, et plutôt du bas breton
garr , jambe , ou de l'hébreu garech ou Ja-
rech, m. s. En-garr-oun-ar , En-garr-
oun-at , En-garr^ane-it , Engarr-ar , En-
garr-at , Gar-ou , Garr-ou , Garr-oun ,
Jar-a, Jar-at^Jar-oun , Jaroun-ier^Jarr-
at-ier , Jarratier-a , Jarr-et.
GARRA , s. f. (gârre) ; oaba , dl. Jambe ,
jarret : Alongar la garra , marcher vite.
Doiij. vl. Greffe , serre-cuisse.
Éty. du bas breton garre ou gar, jambe.
V. Far, R.2.
E lilt dats a Im garrmt niU firtu ioendi«rs
Et ci I«ar cUmnes «ni jambes «t \n frappes MHivent.
Ukt. Croit. Alb. V. S&â3.
GARRA , vl. Garantira , sauvera , échap-
pera.
GARRARIGNER, S. m. ( garrabigné ).
Nom toulousain du rosier de chien. Voy.
Agoureneier.
GARRABOT , S. m. (garrabé) , dl. Ba-
teau , barquette. V. BaUl et BaUlet.
Éty. du lat. caraJbus , canot , tissu d'osier
couvert de peaux.
Dérivés : Garr abat- aire, Garrab-usta.
GARRABOT AIRE , S. m. et impr. «ab-
BABooTATBA. Batelicr. V. Batelier et Gar-
rabot.
GARRABU8TA , 8. f. (garrabùste). Pa-
nier. V. Panier et Ùarrabot.
GARRAFA, s. f. (garràfe); Garrafa ,
port. cat. V. Carrafa.
GARRAMACHA, 8. f. ( garramâtche ) ;
OAMACBA, dl. et g. cAOMiBB. Gamachc , Tri-
quehouse, guêtre. Douj. V. Baluart.
GARRANÇOUS, OU8A, adj. (garran-
çéus, éuse), d. béarn. Bance, Y. Ranci; in-
quiet, grondeur. *V. Grougnown.
GARRANIER, 6. m. (garranîé) ;
GAR
325
Noms communs à plu-
sieurs espèces de giroflées , mais plus parti-
culièrement à la giroflée blanchâtre , Voy.
Yiouiitr ourdinari ; et à la giroflée jaune ,
plantes de la fam. des Crucifères siliqueuses.
Garranier jaune, giroflée jaune on violier
jaune, connu aussi sous le nom de rameau
d'or ; c'est une variété produite par la cultu-
re de la suivante :
Garranier jaune fer, giroflée de muraille,
ravenelle, violier jaune sauvage, CkHran-
ih%ts chftri, Lin. commune sur les vieux
murs, dans la Prov-tlérid. V. Gar. leucottcin
luieum, p. 280 : en la cultivant, ses fleurs se
doublent et produisent plusieurs belles va-
riétés.
GARRANIER QUARANTIIf , s. m.
Giroflier quarantain. V. QuaranHn et Ftou-
lier q%sarantin.
GARRAPAR, T. n. ( garrapà ) , d. toul.
Monter en s'aidant des mains.
Ëty. M. Dumège dérive ce mot dd grec
xapàâoç (karabos), crabe.
GARRA88A, s. m. vl. Sorte de légume.
GARRE. ARRA, adj. (gàrré, àrre). Gris,
gris fauve, roux, rousse, grisâtre: entrée de
la nuit. Gare.
GARREIADOR, S. m. vl. Guerroyeur.
V. Guerr, R.
GARREIADOR, adj. vl. Estât garreia-
dor, état de guerre. V. Guerr, R.
GÂRREIAR,vl. V. GuerregearelGuerr,
Rad.
GARREL, s. m. (garrèl), dl. Qui tourne
les souliers, qui les écule. Douj. V. Var,
Rad. 2.
GARRET, s. m. (garré), d. béarn. Mutin.
V. Carr^tt*.
GARRHUS , 8. m. d. béarn. gabbbt.
Mutin, querelleur. V. Garrus.
GARRI, s. m. (gârri); obabbi, bat-cha-
■BoomBB, jABBi. Lc rat OU ratcommuo. Mus •
raltus. Lin. mammifère onguiculé de la fam.
des Rongeurs, qui n'est que trop connu par
les ravages qu'il fait dans les maisons et sur-
tout dans les greniers.
Éty.?
Dérivés : Garrolh-ous.
Il parait que ce rat n'a pas été connu
des anciens. Linnée et Pallas croient qu'il
est originaire d'Amérique.
La femelle de cette espèce est peu féconde ,
elle ne porte qu'une fois par an, et ne fait que
cinq ou six petits à la fois.
GARRI,s.m.Noronicéen du rat surmulot,
Mus decumanus, Lin. Gm. et du rat noir. V.
Garri.
GARRI, 8. m. (gàrri); rata, dl. Une
lampée ; un grand verre de vin ; flg. mau-
vaise humeur.
GARRI-GABBI , PAMA PBB AQOIT , dl. Gcla
s'en ira à la première lessive. C'est ce qu'on
dit aux enfants pour les consoler d'une lé-
gère blessure qu'ils se sont faite.
GARRI-d'aiova , s. m. (garri-d'àîgue);
SABBI-OBBOVIA , OABBl-OBBOO. LO rdt d'CaU,
Mus amphibius. Lin. mammifère onguiculé
de la famille des Rongeurs, qui habite le
long des eaux douces, et qui, comme la loutre»
ne se nourrit presque que de poisson.
Sa chair n'est pas mauvaise, et les habi-
tants de la campagne la mangent les jours
maigres comme celle de la loutre.
GARRI-b'aobbb , s. m. Nom nicéen do
loir vulgaire. V. Greoule.
Ainsi nommé parce qu'il habite presque
toujours sur les arbres.
GARRI-BABOOV , 8. m. MA&OVMBBniA.
Reflet, répercution, jeu d'enfant qui consiste
à faire réfléchir les rayons du soleil, au mo-
yen d'un miroir, sur les yeux des passants.
Avril.
GARRI-DB-BAOMA , 8. m. ( gàrri-dé-
bàoume). Nom nicéen du lemmig de Nor-
w^e, Ltmmus Norwegieus^ espèce de rai
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326
6AR
301 habite les cavernes des montagnes pen*
ant l'été, d'où le nom de garri-d€'4>auma ,
rat de grotte.
GARRI-DBii-»oti, Lirri.ï Nice. Nom
qu'on donne, dans le département des Boo-
dies-du-Rhône, au muscardin, Myoxus
aveUanarius^ Gm. mammifère onguiculé de
la famille des Rongeurs, qui habite la lisière
des bois, d'où le nom qu'il porte.
Ces! aussi un des noms du loir. Vov.
Greoule,
GARRI-DB-cAMPAoïTA, 8. m. Nom uicécn
de la musaraigne. \. Muêaragna, et de la
musaraigne carrelet, Sorex Uiragonuruê ^
Risso, mammifères onguiculés de la famille
des Plantigrades ; on donne encore ce nom
au lerol, V. Garri-de jardin; au rat mulot,
V. Rata-courta ; et au rat champêtre , Mus
eampestrit.
GARRl-Dmu-cHAHTs. Un des noms du
campagnol. V. Darboun.
OABRi-Qumov, S. m. Un des noms do
rat-d'eau. V. Garri-d'aigua.
OARRI-oMoou, dl. Le loir. V. Greoule.
GARRI-DB-jAKDm , 8. m. Garri-de-eam"
pagna , à Nice. Nom que porte , dans le dé-
parlement des Bouches-du-Rhône , le lerot ,
Myoxus nilela , Gm. mammifère onguiculé
de la fam. des Rongeurs , qui habite , de
préférence, les lieus habités , les jardins,
d ou son nom.
GARRi-DB-TioiA , Nom nicéen du cam*
pagnol vulgaire , Arvieola vulgarie. Riss.
V. Darhoun.
GARRIC , s. m. (garric) ; oo.uc. Un des
noms du chêne. V. Roure et Garrig,
GARRIER, lERA, s. (garrié , îére).
V. Cuerrt«r et Gu^rr, R. '
Éty. de guerra et de ier.
GARRIG, s. m. Vl. «AnN, caim. ca«-
§BT, eABu«A, phamoc, co«At, M m. Garrig.
cat. Chêne-yeuse , V. Roure , particulière-
ment le chêne à kermès. V. Avam.
Dérivés : Garrig-a, Garrig-ag.
Vm viel garric plaaut sol n'aat d'ana montuilo.
BargoiBg.
GARRIGA , s. f. (garrigue) ; »ow«:a,
BKMAt, OAtTAlAA, rSAO , AlUUU, CAMPAS. HBm-
MM^ cHAMPAt. Garriga, cal. Chênaie, lande,
friche, terre inculle, terre vacanle,oùîl ne
croit que des arbustes sauvages; vl. ronces
petits chênes. '
Éty. de ^arrt^', chêne, petit chêne, brous-
saille, ronce.
GARRIGA, s. f. Est aussi le nom que
I on donne, à Arles, au chêne-kermès. Vov
Avaui. '
OARRILHOU8,OU8A,adj.(garrill6us.
ouse); oABmiovt. Capncieux, euse, fantasque
ralier, ière, personne pleine de bizarreries'
V. Ratier,
Éty. de ^arrtf et de ous, quia des garris.
GARRIOUS, V. Garrilhous.
GARR^,s. m. pi (gàrris); w>««a»aw.
Mauvaise humeur, lubies, Aver de garrU
en testa, '
GARRI80N, s. f. vl. Guérison. Vov.
Garuoun, '
GARROT, s. et acy. (garré). Grossier,
agreste, paysan. Avril. '
GARROTA, s. f. Rap. V. Carrota.
GAR
GARROTAR , y. a. (garrootâ) ; «.«^-
TAS. Garrotar, cat. Agarrotar, esp. Garrot-
ter, attacher fortement.
Ety. de garrotaelde ar, lier comme une
carotte de tabac.
OARROTAT, ADA. adj. et p. (garroulâ.
ade); oAMovTAT. Garrotté, ée; fortement
attaché, lié comme une carotte.
GARROU, s. m. (gârrou), dl. Jarret de
cochon.
Ety. du bas breton garre ou gar, jambe.
V, Garr, R.
GARRODFA, s. f. (garrôufe). Nom qu'on
donne, aux environs de Toulouse, à la vesse
deNarbonne, Vicia Narbonensis^ plante de
la fam. des Légumineuses.
x®^.^^^®^^^^i«- ^- <*»• (garrougnè-
re). Sablière d'un loil. V. Durment.
GARROULHA, g. f. (garrôuille) ; ca«-
■OBTA , TBUBiBiitTADA. Disputc , qucrelIc.
V. Garbugi,
Cercar garroulha, chercher noise.
GARRO0LHA, 8. f. (garrôuille) ; ca.-
moouiADA, dg. Cépée, touffe derejeU, pro-
duits par la mère-souche; on la nomme tro-
chée quand les rejetons ont acquis une cer-
taine force. V. Brouas.
GARRODLHAOA, s. f. (garrooillâde) ,
dg. V. Caroul^a. ^
GARROUN, s. m. (garrôun). Garbon,
vieux mâle de la perdrix ; ironiq. vieux «ar-
çon. °
Éty. de garre, gris, eldeTaugm-oun.
GARROUN, s. m. GooBBooii et impr.
f AMv, dl. Un jarret de porc , un jarret de
mouton; une mâchoire de porc salé: erirot
de coq. **
Éty. du bas brel. ^arre, jarret. V. Garr,
Rad. '
Pioy presenteroun très mUeouSj
Un sanguet et quatre garroos.
Favre.
GARROUNIER, s. m. (garrounié). Cou-
reur de ruelles. Gare.
GARROUTAR, V.Garrotar.
GARRUEIL, s. m. vl. Garrulo, port,
namage, gazouillement.
Èly. du lat. garruHtas, m. s.
GARRU8 , s. m. (garnis) ; «a^lai, ataw-
•Bt, jAi^. Cépée, touffe de surgeons, assem-
blage de rejetons d'arbres ou d'arbustes
qu on rencontre dans les bois et dans les
terres incultes. Avril. V. ^^^arru*.
QABBVS. s. m. (garrùs). Un des noms
ou chêne au kermès. V. Avaux , et du houx
commun. V. Agarrus.
Éty. Garrus ou garrh%is, en d. béam
Signifie mutin, querelleur, qui cherche noise'
comme un buisson épineux. '
GARRU8»DE.I.A-SANTA-RAinilA ,
S. m. Nom qu'on donne, aux environs d'Aix,
au grand houx. V. Agarrus.
GARSI , vl. V. Garçoun et Gare, R.
CfrARSO,s. m. vl. et
GARSON, Garsô, cat. Garson , esp.
Garzone, ilal. Vagabond, valet, garçon. V.
Garçoun et Gare, R.
• u^^^^^ ' »• f- ^î- Canaille, vale-
taille. V.(7are, R.
GAR80NIA, s. f. vl. Étourderie, bouf-
GAR
fonnerie, action de jeune homme. V. Gare,
Rad.
GART , 8. m. vl «Asn, ooabt. Gas , cat.
Garçon, gars; dans un mauvais sens, Vaurien,
bandit, goujat, malotru, polisson, drôle. V.
Gare, R.
GART, s. m. (gârt). dl. Duvet, la plume
la plus douillette des oies. Sauv.
GART, DE, adf. vl. Gratuitement.
GART, vl. Je regarde, de gardar, parle
changement du den (, il ou elle regarde, il
ou elle se garde, prend garde, garde, protège.
y.Gar, R.
GARUART, s. m. (garoâ). Mendiant ,
mauvais sujet, paresseux.
GARNBILH, 8. m. vl. GamiZo, port.
Garrito, ilal. Babil, gazouillement, mur-
mure.
GARUUAR. V. n. vl, Garrullar, anc.
cat. Babiller, répéter, gazouiller, murmurer.
Éty. du lat. garrulus, m. s.
GARDM, s. ra.(garéun).Garom,le8ancien8
Romains donnaient ce nom à une saumure
très-précieuse sur la composition de laquelle
les auteurs ne sont pas d'accord.
Éty. du latin garum, dérivé du grec Yopov
(garon), m. s.
GARUNA, s. f. vl. Garenne.
GARUT, UDA, adj. (garù. ùde), dl.
reux.Sauv. V. Gare,R.
Fort, nerveux, vigoureux.
GAS
GAS , s. m. Nom du geai, dans le départe-
ment du Gard. V. Gay,
GAS, s. m. vl. Forêt. V. Gaut.
GAS, s. m. et
GASA, s. f.(gâse), dl. Le gué d'une ri-
vière, V. Gafa; railleries, vl.
GASAGQ, vl. Gain. V, Gaxan et Gagn.
Rad. ^
GASAIGNAR, vl. V. Gagnar.
Éty. de gasaign, gain, et de ar.V. Gang,
Rad.
OASAIN, 8. m.vl. Gain, profit, intérêt.
V. Gasan et Gagn, R.
GASAING, vl. V. Caxafifc.
GASAINGNAR , vl. V. Gaxanhar.
GASAL , adj. vl. Bavard.
GASALHA , anc. béam. V. Gasalha.
GASALIER , s. m. (gasalié), dl. Le
même que Bouriaire, v. c. m.
GASAR,dl.V. Ga/ar.
GA8ARILHA , V. Ganjourithas , Gare.
GASARILHAS , S. f. pi. (gazarilles). Co-
peaux. V. Ribans.
GASARMA, s. f. vl. Guisarme.
GASG, ASGA , s. et adj. vl. Gascon,
gasconne. V. Gascoun.
GASGO, adj. et s. vl. quasco , oak ,
o»A»c. Gascà , cat. V. Gascoun.
GASGOINGNA, 8. f. anc. béam. Gas-
cogne.
GASGOU, V. Casque.
GASGOUGNA , nom de lien (gascôugne) ;
Gtto#co^na,ilal. Ga#cii^a , esp. Gascunha,
port. Gascogne , ancienne province de Fran-
ce, entre la Garonne, l'Océan et les Pyré-
nées , elle forme aujourd'hui ou concourt à
former les départements des Landes , du
Gero , des Hautes- Pyrénées et de l'Ariège.
Ety. du lat. vasconia.
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GAS
Dérivés : Gaseoign-a, Gase 9 Gascaun,
Gascoun-aire , Gascoun'ada , Gaseoun-ar,
Gateounriime. Gascoun-arie , Gaseuenh^a,
Gtt<MC, Guaico.
GA8COUN , 8. m. Nom languedocien da
scombre gascon. V. Gaicougna,
GASGOUN, adj. et s. (gascéun); Gas-
câOf porl. Gascon, esp. Gascà ,CAi. Guas*
cône j ital. Gascon , qui est de la Gascogne ;
prov. fanfaron , hâbleur. V. Ga$eounaire,
Ély. du lat. vasconit , gén. de vasco , m.
8. V. Gascaugna.
GA8G0DNADA, s. f. (gascounàde). Gas-
connade , fanfaronnade , vanterie outrée.
Ety. de gascaun et de ada , fait à la ma-
nière des Gascons.
GASCOUNAIRB , 8. m. (gascounaTre) ;
TAu>miAim. Plaisant, badin, gascon, hâbleur.
Ëty. de gascoun et de aire, qui fait le gas-
con.
GÂBCOUNàK, V. n. (gascounà) ; «aoi-
mjm • TAiomiAB. Gasconn^r , dire des gascon-
nades, faire le gascon, mentir hardiment ;
plaisanter y badiner , parler avec Taccent
gascon.
Ély. de gascaun et de ar,
GASGOUNARIA , s. f. ( gascounarie ) ;
TAUHniASA. «AKomiAws. Gasconnsdc , plai-
santerie. V. Gascougna.
GASCOUNISME , s. m. (gascounismé) ;
Gasconismo, port. Gasconisme , construc-
tion vicieuse , dans la langue française , qui
est tirée de la manière de parler des Gascons.
V. Prouvençalisme.
GASCUENHA, s. f. ?1. Gascogne. Voy.
Gascaugna.
GASPA, S. f. (gàspe) ; Avmcmr , lacbao ,
mmmmXf «oiiimuiA , ëjuta , ovupa , iacbada ,
likCHATA, LAMSM, MAGBB ^ MniGVB , «OVIRA.
Petit lait , sérosité qui se sépare de la partie
easéeuse du lail par l'action de la présure ou
d'un acide.
On appelle broco(/e« , les parties caséeuses
et butyreuses qui restent dans le pelit lait.
Ëty. du bas breton guipad , ou do grec
f&XoL (gala), lait, gaspa^ en portugais, si-
gnifie crasse, ordure.
GASPA , s. f. Dans le Bas-Limousin ,
on donne ce nom au fromage que Ton fait
avec le lait écrémé.
GASPA , 8. f. dl. La rafle du raisin. Voy.
Raca.
GASPARD, nom d'homme; Gasparo,
ital. Gaspar, esp. Gaspard.
GASPASIAIRE , ARBLA , s. et adj.
( gaspasiàiré , arèle ). Murmurateur , euse.
Gare.
GASPASIAR. V. n. (gaspasià). Murmu-
rer, trouver â redire , imiter le bourdonne-
ment de la guêpe. Gare.
GASPEGEAR, V. n. (gaspedjà). Four-
nir beaucoup de petit lait.
Ëiy. de gaspa, petit lait, et de la term.
egear, foire.
GASPII«H , 8. m. (gaspill) , dl. Bruine
ou petite pluie.
GASPILHAGI , s. m. (gaspillàdgi) ; «At-
ruMi , «ovanuiASB , oaimuiavs» Gaspillage ,
action de gaspiller, dilapidation.
Ëty. de gaspUhar et de agi. Voy. PiU^
Rad. 3.
GAflPILHAIRE, 8. m. ( gaspillàïré ) ;
GAS
ACASAima , «Af piAimB. Dissipa-
teur, gaspilleur, qui laisse dissiper son bien.
Ëty. de gaspiUiar et de aire, V. PU,
Rad. 3.
GASPILHAR, ?. a. (gaspilla); rovsn-
UMR , «ASPiAm. Gaspiller , perdre son bien
par négligence, le dissiper , gâter , mettre en
désordre.
Éty. de l'ail, verspielen , perdre au jeu.
Gallel. V. Pill, R. 3.
GASPII«HAR, T. n. dg. Jasm. Grappil-
ler. V. Rapugar.
GASPILHEGEAR, V. n. (gaspilledjà) ,
dl. Bruiner.
Éty. de gaspilh et dear. V. Pil, R. 3.
GASQUET , s. m. ( gasqué ) , dl. Dim. de
Gas ou Gasc, v.c. m.
GASQUETA, Aub. Alt. de Casqueta,
▼. c. m.
GASSA, s. f. (gàsse). Nom qu'on donne,
à Nice et â Grasse, à la pie. V. Agassa.
Ëty. de l'ital. gaxza.
GASSA-HAiiiiiA,Nom nîcéen, da rollier
d'Europe, Coraeias garrula, Lin. oiseau de
l'ordre des Passereaux et de la fam. des Plé-
nirostres (k bec plein).
GASSAINGNAR, vl. V. Gagnar.
GASSALHAR, Guéer. V. Lagoussar.
GASSAR« vl. V. Gazalharel Lagoussar,
GASSATAR, (gassaïâ). Branler, remuer.
Oh!poués4i gassayar, H veirai plugar Vah,
Bellol, lou Cura et lou Paysan.
GASSENDI , nom propre, vl. Gassendi.
Ély. de la basse lat. Gassindus^ premier
oflScier de la maison d'un prince.
GASSIGNAIRE,USA, 8. (gassignâïré,
use). Celui, celle, qui se trémousse en mar-
chant, qui agite beaucoup le bas de son corps.
Gare.
GASSIGNAR, v. a. ( gassignà ] ; oami-
uiAB, oAtMAB. Ëbrauler , secouer, remuer
fortement.
GASSIPOUI*, s. m. (gassipon]),dl. Gâ-
chis, celui surtout qui est occasionné par la
fonte des neiges. Sauv.
GASSO, vl. Valet, garçon. V. FaWet,
Garçoun et Gare, R.
GASSOI/IJOAR, Y.a. et n. (gassouillà).
Pour égayer le linge , V. Aissagar ; pour
laver, rincer. V. Refrescar, Gare, et uaff,
Rad.
GAST, ASTA, adj. vl. Guasl, anc. cat.
Gua«lo, ital. Désert, dévasté, abandonné,
solitaire, inculte : Terra gasta, friche.
Éty. du lat. vaslalus, m. s. Y. Vast, R.
GAST, ASTA. adj. (ffast,àste). Enragé,
ée ; atteint de la ra^e: Uougasl ou batoul,
œuf couvé ou gâte ; fig. furieux , enragé ,
emporté.
GAST, s. m. vl. GastOy cat. esp. mod.
GuaslOy anc. esp. ital. Ruine , dévastation ,
ravage, dégât; et en vl. désert, solitude.
Éty. du lat. vastatiOy û*oiivasl eigasL V.
Vast. R.
Dérivés : Gast-ar, Ga^t-atre , Gast-alha^
Gasta-mestier.
GASTA, s. f. (gàste) ; Terra gasla , lan-
de. V. Garriga et Vast, R.
GASTA-BSMomA, 8. m. (gàsle-besdo-
gne). Mauvais ouvrier ; personne qui gâte
tout ce dont elle 8e mêle.
GÂS
327
GASTA-BooT , 8. m. (gaste-béo). 0un
eandelier, binet. V. Gastaire.
GASTA-BOTAMt, 8. m. (gaste-einfàns) .
Gâte-enfant, père ou mère trop indulgent
pour ses enfants.
GASTA-uiitooiit, 8. m.(gà8te-lln8ÔOU8).
Dormeur, paresseux.
GASTA-MxtTnm , 8. m. (gàste-mestié).
Gâte- métier, marchand qui vend, ou ouvrier
qui travaille à trop bas prix.
GASTADELA , s. f. (gastadèle) ; «mii, d.
des B.-du-Rh. Nom nicéen du scombrésoce
campérien , Scombresox Camperii , Lac.
f>oisson de l'ordre des Holobranches et de
a fam. des Siagonotes (à mâchoires remar-
auables) , dont la longueur atteint quatre
décimètres , et le poids trois hectogrammes.
GASTADOR, vl. Gastador, cat. Voy.
Gastaire et Gast, R.
GASTADUN , s. m. (gastadûn). L'action
de gâter les enfants , de les complaire en
tout. V. Enveadun.
Ély. de gastad et de un. V. Vast, R.
GASTAIRE, 8. m. vl. eAfTADo*. Gos-
lador , cat. esp. porL Guaslatore, ital.
Dévastateur, prodigue, dissipateur, dépen-
sier.
GASTAIRE, s. m. (gastaire); Guasla-
tore, ital. Gastador , cat. esp. port. Qui
gâte tout ce qu'il fait, mauvais ouvrier, et
en vl. destructeur, dissipateur prodigue. V.
Vast, R.
GASTAIRE DE NIS, 8. m. (gastàîréde
nis). Dénicheur. V. Ga«(,R.
GASTAL, s. m. vl. Gâteau.
GASTALHA , s. f. (gaslàille) , d. m.
Lande , friche , terre inculte et incultivable.
V. Garriga et Ermas.
Éty. de gasta et de alh, ce qui n'est plus
bon, qui est gâté. V. Vast, R.
GASTAIJ>,et
GASTALDI, nom propre. V. Gastaud.
GASTABIENT,s. m. vl. (;a«toiii«fil,cat.
Gastamiento, esp. GastamentOfUa\. Altéra-
tion, corruption, avortement. V. Vast, R.
GASTAR, V. a. (gastà); mw. Guastare,
ital. Gaslar, esp. cat. port. Gâter, endom-
mager , détériorer , donner une mauvaise
forme ; user , friper , détruire , ravager ,
corrompre , donner une mauvaise éducation,
de mauvaises habitudes.
Ëty. du lat. vastare, ou de gast, dégât,
et de ar. V. Vast , R.
GASTAR , V. a. d. bas lim. Signifie en-
core blesser quelqu'un.
GASTAR SE , ?. r. Gastar-se , port,
cat. Se gâter, se corrompre, se pourrir, se
détériorer.
GASTAT, ADA, tdj. et p. (gastà, àde);
Gastado, port. Gâté, ée, pourri, altère,
selon le verbe. V. Vast, R.
Chin gastat, chien enragé.
Femna gastada , femme infectée.
Enfant gastat, engraignat, enfant gâté,
mignolé.
GASTATRITZ , 8. f. vl. Dépensière. V^
Fait.R.
GASTINES, 8. m. vl. Le Gatinois, pro-
vince de France.
GASTI-PASTI, expr. prov.(gàsti-pà8ti),
d. bas lim. Endroit éloigne où l'on souflre.
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328
GAS
Êty. Ce mol parait ?eiiir, d'après M. Vialle.
du lat. gaster, estomac, et de pa(t, souffrir.
OA8TON, nom d'homme (gastéun) ;
GaêUme, ital. Gaston.
L'Ëglise honore la mémoire de Gaston de
Renty, le 24 avril.
GASTOU , V. Gouaslou.
OA9TOn8,s.m. pI.(gàslou8), dl. Gattos,
cal. esp. Dégâts, dépenses. V. V<isty R.
GASTRONOmA , s. (. (gastrounou-
mie). Gastronomie, mot devenu à la mode
depuis que M. Berchoux a publié, sous ce
nom f un très-joli poëme sur Tart démanger
et de faire la cuisine.
Éty. du grec Y^^^'^np (gastèr), et devdfio;
(nomos). loi, règle.
GA9TRONOMO, 6. m. (gastronome).
Gastronome.
GAT
GAT,.... y. à Cat„„ lesmots qui man-
quent à Gat...
GAT , s. m. vl. Crochet. V. Gaf.
GAT , V. Cat. Galpudretf putois.
BaUar le gai, dl. se moquer de quelqu'un.
Dorme lou gat, velha lou rat, Prov.
GAT, GATA, s. m. et f. vl. Chat, chatte,
machine de guerre employée dans l'attaque
des places.
GAT, s. m. vl. Gat, cat. Chat; gué. V.
Gaffa.
GAT , s. m. Un des noms de la roussette.
V. Cata-rouquiera,
GAT , s. m. Gat, cat. Est aussi nn des
noms de la chimère arctique. V. Cat et Cal,
Rad.
GAT, ATA , adj. d. lim. Las, lasse, fati-
gué. V. Las.
GAT-MAmir. s. m. Nom qu'on donne, à
Toulon, au Squalus calulue, mâle. Voy.
Cata-rouquiera,
GAT- mou, s. m. (gât-pudis). Nom gas-
con du putois. V.
GAT-aoQuna , 8. m. ■oo^oism. Nom
qu'on donne, à Toulon , au squale rouchier.
V. Gâta.
Éty. L'épithète de roquier , lui vient des
lieux qu'il habile, car il se lient toujours
sous les rochers.
GAT-tAon, s. m. ( gat-saouzé ). Nom
toulousain du saule marceau. V. Amarinas,
GAT-Ausinni , S. m. (gat-âouguié) ; car-
TAHomBs. La roussette ou grande roussette ,
Squalus eanieula , Lin. Scyllum eanicuta,
Dict. Se. Nat. poisson de l'ordre des Tréuia-
tonnés et de la famille des Plagiostomcs
(à Douche transversale).
Éty.?
La peau de ce poisson vorace, desséchée
et teinte de diflerentes manières, est connue,
dans le commerce,60us les noms de galuchat ,
de peau de roussette , de peau de chien de
mer , de peau de chagrin, etc., elle sert à
polir le bois. Sa chair est mauvaise et son
foie est très-malfaisant.
GATA , s. f. Gala de fayoous, de favas,
etc, gousse de haricots, de fèves. V. Gova,
GATA, s. f. (gâte): Gata.oii. V. Cala.
GATA, nom propre de femme qui n'est
qu'une syncope de Agatha, v. c. m.
GATA, s. f. (gâte). Galle, pWe ou agathe,
retranchement de bordages, vers l'avant du
GAT
vaisseau, pour recevoir l'eau qui entre par
les écubiers.
GATA , s. f. oata-d'aiooa , «atta , oat-
Boo^ouB. Nom que porte, à Nice, selon M.
Risso, le squale rouchier , Squalus sleUaris,
Lin. que l'on connaît aussi, en Provence,
sous la dénomination de catorrouquiera, ckin
de ntar, gat-rouquier , gala, poisson de
l'ordre des Trématopnés et de la famille des
Plagiostomcs (à bouche transversale), qui
habile les rochers sous-marins où il chasse
aux poissons, et aux crustacés, d'où le nom
de ^ato, chatte. V. Cal, R.
GATA-cAvsmiBBA, S. f. Nom'nicécn de la
liche ou squale de Nice, Squal%u americanus,
Rrouss. Scimnus nicœensis, Risso, poisson
de la même famille que le précédent, qu'on
trouve, pendant toute l'année, dans la mer de
Nice, à une grande profondeur.
GATA-DB-rOQ^t , S. f. «ATA-OB-rOBBf ,
selon Risso. Nom qu'on donne, aux environs
de Nice, au squale mcèetï,Squalusnicœensis,
Risso, poisson de l'ordre des Trématopnés
et de la fam. des Plagiostomcs (à bouche
transversale), qui vit à de grandes profon-
deurs dans la Méditerranée.
Ëty. Gala defouns, chatte de fonds, à cause
des lieux qu'il habite.
Le foie de ce poisson se résout facilement
en huile, et sa peau fournit un excellent ga-
luchat.
Comme les autres poissons de ce genre, le
squale nicéen n'habite que les grandes pro-
fondeurs, les déserts de la mer, où il exerce
ses ravages et sa cruauté. Les squales parais-
sent êlre dans la mer ce que les tigres , les
lions et les panthères sont sur la terre, la
terreur des lieux solitaires.
GATA-MiAoïuk, V. CatOrtniaula.
GATA-BOQuiBBA , s. f. V. Rousseta.
GATADA , S. f. (gatàde). Une échappée ,
les ouvriers qui quittent leur atelier pour
aller travailler pendant quelque temps ailleurs,
donnent ce nom au travail qu'ils y vont faire ;
moments perdus que les hommes qui louent
leurs journées, emploient à cultiver leur bien.
A gatadas , e\pr. adv. A plusieurs repri-
ses , par échappées.
GATADA , s. f. Fourrage coupé partiel-
lement dans un pré , par des passants ou des
ravageurs de campagnes. Gare.
GATAR, V. a. vl. Voir. V. Gait, R.
GATAS , s. m. Galas , cat. V. Calas.
GATE , ATA, adj. (gâte, àte) , d. bas
lim. Fatigué, ée ; faible. V. Las eiFeible.
GATEI , part. Fatigué. V. Las,
GATET , dl. Dim. de Gat. V. Catoun.
GATGAR, vl. OATJAB. Gager , prendre
des gages ; engager. V. Gag, R.
GATGE , s. m. vl. OATCBB , OAJB. Gatge ,
cai. Testament. V. Gagi et Gag , R.
GATGHE , vl. V. Gatge.
GATGIER, 8. m. vl. éagero , anc. esp.
Garant, caution. V. Gag, R.
GATGIETRA, s. f. vl. oajava. Prêt
sur gages, nantissement. V. Gag , R.
OATHA,vl. V. Cala.
GATIAR, et
GATIGAR , V. Trigourar. Gare.
GATIGNA, s. f. (gatigne). Inquiétude,
mauvaise humeur. Avril.
GATIGNAR, V. n. (gatignà). Se fâcher,
GAT
être inquiet, chercher grabuge à tout pro-
pos. Gare.
GATIGNARIA , 8. f. ( gatignarie) ; bati-
BMABiB. Fâcherie , mécontentement sur tout.
Gare.
GATIGNOUS , adj. (galignéus) ; c«ab-
raoot , oATiovt. Inquiet , grognard , d'un
caractère insupportable. Gare.
Éty. de gat , chat.
GATIUa, s. m. (gatill) ; «atiooii , cnàrt-
OOC, OBATIBOOI., CAVlUi, CATMOO , CATIOO ,
■AVMBLB«oB , cAttioo. ChatouilIcment , action
de chatouiller et sentiment qui naît de cette
action.
£ly. de la première parb'e du mot grec
Ï«PÏ*^1 ( gargalê ) , jointe au mot latin
tUillatio , qui signiGent la même chose.
Cregne lou gatilh , il est chatouilleux.
GATILHAR, v. a. (gadllâ) ; cobtioa. ,
^^"nxm, GATISAB, CAtUOOOLAB, CACALICAB ,
CATlUiAB , TBIBOOBAB , BOOTIAB , «BATIAB.
Chatouiller, causer par de légers aUoucbe-
ments un trémoussement qui provoque ordi-
nairement le rire.
Éty. de gattlh et de la term. act. ar,oq
du lat. catullire, qui désigne le prurit des
animaux qui sont en rut, selon Caseneuve.
GATILHAS. s. m. (gaUllà8),d.bcarn.
Les mâchoires. V. Maisselas.
OATlLHOUN,8.m.(gaUll6un);BATiowi.
Grumeau ; fig. morceau. V. Moutouloun et
Bngadeou.
GATIMEI^AS, s. f. pi. (gaUmèles) . dl.
Caresses.
GATJAMENT, s. m. vl. GatjameiU d$
oettias, saisie de bestiaux.
GATJAR,vl. V.Gagear.
GATJAR . vL V. Galgar et Gag, R.
GATO,s. m. vl. Galù, cat. V. Catoun et
Cal, R.
GATONIARDA, 8. f. (galoniârde). Nom
de la double macreuse, à Serre. V. Rei-dei»-
saueres.
GATOUFLAT,dg.?
Saber tout d*aquetarrouffayre,
D'aquetgran gatoudat de l'ayn.
D'AsIros.
GATOUIGA. s. f. (galùuice). Un des
noms de la roussette. V. Cata^rouquiera et
Gai, R.
CbàTOULHA. s. f. (gatôuille); gatouia.
Lavoir. Cast. V. Gadoulhier.
GATOUN, s. m. (golùu), d. lim. Poche.
V. Pochoun et Pocha.
QuéU que se fréU-à-d*un leyron
Né ramplisjamai soun gatoun.
C'est-à-dire :
Aqueou que se fréta anCunleiroun
Noun ramplisjamai soun gatoun.
GATOUN , s. m. d. mars. Petit chat.
y. Catoun; pour chaton, V. Chatoun.
GATTA , et composés. V. Gâta.
GAU
G AU, Ail. canton, village; Thurgau,
Thurgovie , canton de la Thwr; Argau ou
Argovie, canton de VAar.
GAU, s. m. vl. Rapidité, élan, prompti*
tude.
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GAU
éty. de la lang. frandsique , gàkm , qui
gnifiait $ê hâter.
QAJO, 8. m. tI. Forêt. V. Gaut.
Bagaudœ dieti quati iylvieola ; gau enxm
Lingua gallica sylvam ionat. Altaserra.
GAU, 8. m. (gàou). Coq, V. Gal^ plus
conforme à rétvmologie. V. Gall^ R.
GAU, 8. f. Pour joie. V. Gautei Gaud,
Rad.
GAU» 8. m. (gàou); rooLAt. Nom qu'on
donne , dans le département des B.-du-Rh.
au calappe migrane ou coq de mer, Galappa
granuïata , Fab. crustacé de Tordre des
Astacoïdes et de la fam. des Cancériformes.
Ëty. de gaUf coq, ainsi nommé à cause de
la forme de ses pinces. V. Gall, R.
CkAU, s. m. vl. Une oublie. V. Gaud^ R.
GAUBEGEAR, T. a. (gaoubedjà) ; «oov-
■■WAM, «ooasosA«,coiiBBAm. Ménager, éco-
nomiser avec adresse « épargner; soigner un
malade; end. m. on l'emploie aussi avec le
pronom personnel $$ gaubegear.
Êly . de gaubi et de egear, faire avec adres-
fe, tirer tout le parti possible.
GAUBI, s. m. (gàoubi):MAi, abmma,
•AMB , oAon, wAViui, AMAVAii. Biats, adrcssc,
facilité naturelle pour exécuter des travaux
de main , force ; courage.
Êty. du ligurien , selon l'auteur de la St.
des B.-du-Rb.
Aver de gaubi , être «droit.
A un gaubi triât , il a une adresse parti-
culière.
Ai poi Um gaubi dtf, je n'en ai pas la
force
Dérivés : Gaub-egear, Em-gaubi-at, Des-
gaubi-at.
GAUBI, s. m. dl. Pour maintien. Yoy.
Countenença,
GAUBI, lA, adj. dl. Tortu. V. Gauch.
GAUBI, Des-gaubi-at, En-gau^iat, De-
ganubi-at, En-gaoubi-at.
GAUBI , s. m. Un des noms de la fougère,
pteris, d'après M. Avril. V. Feouve.
GAUBIA, s. f. rffàoubie). A bona gau-
Ma, expr. prov. du dl. dont on se sert pour
désigner qu'une personne est grasse.
Éty. de galba , nom que les Gaulois don-
naient aux personnes grasses, selon Suétone,
cité par M. Astruc.
GAUBIAR SE, v. r. (gaoubià se) , dl. Se
déjeler. V. Jitar se,
GAUBIA8SA, s. f. (gaoubiàsse), dl. Bai-
lar la gaubiaaa , conter des balivernes.
Douj.
GAUCH, Ménage, par une suite de trans-
formations peu naturelles fait venir le mot
gaucht du grec «ntatoc (skaios) , gaucher ;
M. De Roquefort n'admet point cette éty-
mologie, et dérive le même mot de ^au^èv
(ganson) , oblique , tortu.
Do gauson, par apoc. gaus, et par chan-
gement de « en eh, gauch ; d'où : Gauch ,
Dei-gaueh-ir, Des-gauch-it, En-gauch-ir,
En-gauch-it, Gauch- et , Gaucha-ment ,
Gaueh'ier, Es-galauch-it.
De gauch , par le changement de eh en
t , gaut ; d'où : De-gaut-ir , Gaug-et ;
et par altér. Guech-e, Guech-ou, Gueuch-
tV, Guerl-e, Guerl-ier , Guerl-i , Guère,
Gués.
TOM. II.
GAU
GAUCH, 8. m. vl. «Aiw, oàm , gvavo.
Plaisir, joie. V. Gaut.
Éty. du lat. ^atidttim* V. Gaud, R.
GAUCH, s. m. Un des noms langue-
docien du souci. V. Gauehet et Gauch, R.
GAUCH, AUCHA, adj. (gàoutcb, àout-
Cbe); «AOCBB, tniBC, tBHBSniB, HAHCA. GaU-
che, qui est opposé à droit; gêné, con-
traint , sans grâce, qui est maladroit.
Éty. du grec vauaèc (gausos) , oblique.
\. Gauch, Vi.
GAUCH-BT-»o«iAif , expr. prov. (gaoutch
et bôuan). Heureux d'obtenir, d'accepter,
malgré les inconvéments qu'il peut y avoir.
V. Grandgaut.
GAUCHAMENT, adv. (gaoutchaméin).
Gauchement, d'une r^anière gauche, gèuée,
maladroit.
Éty. de ga%uha et de ment, V. Gauch , R.
GAUCHER, zi^j. (jaouxé), dg. Voy.
Gauchier.
GAUGHET , s. m. (gaoutché] ; oaiigbt.
Souci , souci des jardins , Calenaula offiei'
nali8,Lm, plante de la fam. des Composées
Corymbifères • originaire des parties Méri-
dionales de la France, et cultivée dans les
jardins comme fleur d'ornement.
Éty. de gauch, qui n'est pas droit, parce
que les semences du centre de sa fleur sont
courbées en arc , V. Gauch , R. ou peut-
être de gachar, regarder, parce que la fleur
de cette plante suit le soleil, ce qui lui a
fait donner le nom de souci, dérivé du latin
solsequium, je suis le soleil , ou de callha,
ancien nom du souci , par altération.
GAUGHET- m, S. m. tooci-tALBATOB.
Souci sauvage, souci des champs, Calen-
dula arveneis, Lin. plante du même genre
que la précédente , qu'on trouve communé-
ment dans les champs cultivés. V. Gar.
Caltha arveneis , p. 74.
GAUGHET , s. m. (gaonché). Nom que
portent, dans la Basse-Provence, les colibris,
TrohUus, Lin. oiseaux de l'ordre des Pas-
sereaux, et de la fam. des TénuirosUres ou
Leptoramphes (à bec grêle), originaires des
pays chauds.
GAUCHIER , lERA , adj. (gaoutchié ,
iére); «avchb», tBmQOUBa, sfCABisa, tsm-
qvimm, Gaocher, ère, qui se sert habituelle-
ment et plus facilement de la main gauche.
Ély. de gauch et de ter. V. Gauch, R.
GAUCHIR, V. n. (gaoutchir). Détourner
le corps pour éviter un coup ; perdre sa
forme , son niveau ; flg. ne pas agir fran-
cheme!it , biaiser. Gare.
GAUCHOS, et
GAUGHOU8, OUZA,adj. vl. «aujovs,
«Aojot. Gai, joyeux, agréable, enjoué. V.
Gai et Jouyous.
fily. de la basse lat. gaudiosus, dérivé de
gaudes. V. Gaud, R.
GAUCHUEGNA, s. f. (gaoulchuégne).
Gare. V. Gaujouriîhas,
GAUDj OAOt, GAI», OAOCB , JOO , JOOl,
radical pris du latin gaudere , gaudeo ,
gavisus'sum, ioulr t se réjouir, se gausser;
dérivé du grec ^^^éw (gathéô), se réjouir,
pour '^rfiiîii (géthéô), m. s. d'où gaudium,
joie, plaisir , réjouissance. V. Baud, R.
De gaudere, par apoc. gaud ; d'où ^Gaud-
eamus, Gaud-in-ar, Gaudin-eta, Gaud^
GAU
329
ion , Gaui-ir, Gaud-e, Gaug, Gau, Gran^
gau, Gayr-esc, Gog-alha.
De gaus, gauz, par le changement de %
en ch, gauch; d'où : En-gauch-ilh^da ,
Gauehf Gaueh-ous, Gdt, Gai-etat, Gaia-
ment, Es-gai-ar, Gai-saber, Es-jaug^ir,
Gait-et, Gai-ada, Gai-ojos, Gait, Gaut,
Gauv-ent, Gauvi-ment, Gauv-ir, Ga^eta,
Gah-ida, GauJ-os, Gauj-aus^ Gauyous,
Gay , Gay-etat , Gayment , Gayh-asent ,
De gavisus, par suppr. de vis, gausi
d'où: Gaus, Gaus-ard, Gaus-ir , Arre-
gausir, Con-gausir, E-gaut-ir, Bn-gaus-
ent, En-gaus-ir , En-gaus^ilh-ar, Gaus-
it , Gaus'ida , Gausi-ment , Gauxi-ous ,
Gaus'id'Ura, Gaussent, Gauz-ens.
De gaus , par le changement du g en j ,
jaus : d'où : Jaus-ion , Jaux-ida , Jamt-
men, Jausi-ous, Jauz-ir, Jauz-ire, Jausi-u.
De gavisus sum, par apoc gaviss, et par
le changement de av en ou, et du p en j ,
jouiss ; d'où : Jouiss-ença , Re-jouissença ,
Re-jouissa-ment, Re-jouiss-ent, Joui-ousa-
ment , Joui' ous , Jouisa-ment, Jois, Joi.
De gaudere, par apoc. gauder, par suppr.
du d, gauer; par le changement du g en j,
de au en ou, et de e en i, jouir; d'où:
Jouir, Re- jouir, Galh-ofo, ualh-ofre.
De gaud, par le changement du d en ch:
A-gauch-ar , A-gaieh-at, Guai, Guaus ,
Re-chou^houn , Rejauch-oun, Re-chauch-
oun, Jai, Jau, Jaud-ire, Jei , Joue, Re-
joouvir , Re-joouvissament , Joouv-ent ,
Joouv-ir, Joouv'issença , Jouv-ir, Joug-at,
Joy, Jouy-ous, Re-joouvit.
GAUD, s. m. vl. Bois. Y. Gaut, R. 2.
GAUDA , s. f. (gàoude) , dl. Pour terrine,
V. rfrrtna; jatte de bois; plateau ou sébile
des empailleurs.
Éty. Probablement de gaud , bois. Voy.
Gaut, R. 2. ou du lat. gabatio, vase de bois,
ou du grec f aufièd (gaudos) , terrine à traire
le lait.
GAUDA , vl. Pour forêt , Voy. Gaut et
Bosc.
GAUDA, Gare. Gaude. V. Herba-deis-
judious.
Ély. du celt. god , jaune , de la basse lat.
glasium, gaida, gaisda, guasdium, guas-
tum,
GAUDADA, S. f. (gaoudàde) , dl. Une
terrinée ou plein une terrine. V. Terrina.
Ély. de gauda, terrine, et de ada. Vor.
Gaut, R. 2. ^
GAUDAR,v. a. (gaoudà). Gauder, tein-
dre avec la gaude.
Éty. de gauda et de ar.
GAUDEAMUS, s. m. (gaudeâmus); oao-
DBMOt, CAODlAMOg, OAODINBTA, RXPBISSUOA, RK-
PAMSODA, RBvoBit. Goudcamus ^ cat. csp.
Gogaille, festin , réjouissance : Faire gau-
deâmus, 8e réjouir en bien mangeant , faire
gogaille.
Ëly. du lat. gaudeâmus, réjouissons-nous,
de^audfre. V. Gaud,[{,
GAUDEMUS, V. Gaudeâmus.
GAUDELA, s. f. (gooudèlc), d. bas lim.
Niais, personne qui ni de tout. V. Niais.
Ëty. du lat. gaudeo , se réjouir, V. Gaud,
R. en dg. lèchefrite. V. Lichafroya.
GAUDEN8A« s. f. vl. Jouissance, posses-
sion. V. Gaud, R.
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330
GAU
GAUM , 8. m. ?1. Joie. V. Gaut et Gaud^
Rad.
GA17DIA1IU8, dl. V. Gaudeamus et
Gaud, R.
GAUDIDA, 8. f. vl. oAosiDA , omixia ,
JAVS10A. Jouissance, possession. V. Gaud, R.
GAUDINA, 8. f. vl. fiois, bocage» forêt ;
bosquet.
Ély. V. Gaut, R. 2.
GAUDINAR SE, y. r. (se gaoudinà);
•I oAnoui. Se régaler, se réjouir à table , se
donner du bon temps.
Éty. du lai. gaudere. V. Gaud, R.
GAUDINETA , S. f. (gaoudinéte) , m. s.
que Gaudeamui, v. c. m. Faire gaudineUt,
se réjouir. V. Gaudy R.
GAUDION, ONDA, adj. vl. Joyeux,
euse. y. Gauzion et Gaud, R.
GAUDIR , V. n. et r. vl. «Aman , jAram.
Gaudir , Gauiir et Jousir , cat. Gaudire ,
anc. ilal. Jouir, se réjouir, obtenir, posséder.
V. Jouir,
Éty. du lat. gaudere, Y. Gaud, R.
GAUDIR SE, v. r. (segaoudi), d. béam.
Se réjouir. V. R^ouir,
Ëty. du lat. gaudere. V. Gaud, R.
GAUDIRE, adj. jAvsim. Jouissant , jo-
yeux, heureux. V. Gaud, R.
GAUDRE , V. n. (gàoudré). Jouir. Yoy.
Gaud, R.
GAUDRES , 8. m. pi. (gâoudrés). Nom
qu'on donne aux torrents qui sillonnent la
pente méridionale des Alpines , dans les ter-
ritoires, d'AureilIe , d'Eyguières , etc. Ceux
de la pente Septentrionale sont appelés jLau-
rouns, V. c. m.
Éty. du grec xapoc^pa (karadra), torrent,
ravin , escarpement . selon l'auteur de la St.
des Bouches-du- Rhône.
GAUDUFA, dg. AU. de Baudufa, ▼.
cm.
GAUFRE , nom propre. GeofTroi.
GAUG , vl. OAOH. Pour joie , délice ,
bonheur, plaisir, V. Gaut,
£ty. du lat. gaudium, V. Gaud, R.
Qui gaug semena plaxen eoill,
Brunet.
GAUGA, s. f. (gâougue), dl. Le même
^ue Cauca^ v. c. m.
GAUGAUSAS, s. f. pi. (gaougàilles), dl.
Le gazouillement ou les premiers sons arti-
culés des enfants qui commencent à i)égayer
des mots. Sauv.
Ëty. du lai. garrulHas, babil.
GAUGAUN, s. m. Gast. Coquelicot. V.
Rouala,
GAU-GAUN, s. m. rgâou-galTn]; GXAo-
•BAUH, d. m. Coq et poule ; poule qui imite
le chant du coq; coq qui glousse comme une
poule ; hermaphrodite.
GAUGALIN , s. m. Nom qu'on donne , à
Simianc, arrondissement de Forcalquier, au
coquelicot. V. Roourela, Roualaei Gall, R.
GAUGET, s. m. (gaoudgé), dl. V. Gau-
eheteiGauch, R.
GAUGN, GAOH, radical pris du latin ^ena,
joue, dérivé du grec y^^^< (génus) , menton ,
mâchoire, ou plutôt de ^vàGoç (gnathos),
mâchoire , joue , bouche.
De gêna, par apoc. gen, par le change-
GAU
ment de e en au, gaun, et par celai de «i en
gn , gaugn; d'où : Gaugn-a , Gaugn-as,
Gaugn-ada^Gaugn-ard, Gaugn-aes-oun,
Gaugn- oun, Des-gaugnaire, Des-gaugnar,
De-gaugnat, De-gaugn-ar, Dee-gaugn'^t,
De-gaugn-asser , De-gaurign-ar , Des-
gaugn-ada, En-gaugn-aire, En-gaugn-ar,
En-geaugn-iaire, Re-gaugn-ada, Es-gaun-
ttrr-ar, Re-gaugn-ar^En-goougn-ar, Es-
giouni'aire , Es-giouni-ar , Guaugn-ar,
Guanha, Soi^gagn-ar, Re-gagn-ada-ment,
Re-gagn-ar, Re-gagn-as, Re-gagnh-ar ,
Re-gauss-ar.
GAUGNA, s. f. dg. Crône. V.
GAUGNA, 8. f. (gàougne); Gamgfue, ilal.
Les parties latérales des joues, les parotides;
la joue.
Ëty. Ce mol est ligurien, selon l'auteur de
la St. des Bouches-du-Rhône, celticpie, selon
Astruc. V. Gaugn, R.
Aver la gaugna blanca , être pâle de
crainte, avoir grand-peur.
Gaugna torta, d. l>as lim. bouche de
travers
GaÛgnada. 8. f. (gaongnàde). Un
soufflet, y. Souflet et Gaugn, R.
GAUGNARD, 8. m. (goougnà), d. bas
lim. Parotides. V. Cornudae et Gaugn, R.
GAUGN AS , 8. f. pi. Les ouïes des pois-
sons et les branchies ; ce sont les organes
de la respiration de ces animaux qui n'ont
pas d'autre poumon.
On juge que le poisson est encore frais,
quand les branchies sont bien rougts ; on
dit au contraire qu'il est passé, quand elles
sont pâles ou blanches.
Ëty. du grec x»^^^^ (chaunos), m. s. selon
l'auteur de la St. des Bouches-du-Rhône.
V. Gaugn, R.
GAUGNAS,8. f. (gaougnâs); oAvaiiAt-
•ooH, dl. Une laideron. Oouj. V. Gaugn, R.
GAUGNASSOUN, 8. f. (gaougnassôun) ,
dl. Une petite laideron. Y. Gaugn, R.
GAUGNOUN , 8. m. (gaougnôun) ; oooo-
vmovn. Jabot d'une poule d'Inde ; menton
d'une personne grasse. Avril. Y. Gavai et
Gaugn, R.
OAVH,\l y. Gaug.
GAUJOS , vl. et
GAUJOUS, OU8A, tdj. Joyeux. Voy.
Gauchous,
Ëly. de la basse lat. gaudiosus , dérivi du
lat. gavisus. V. Gaud, R.
GAUI.A , (gôle) ; Galia^ esp. Gallia, port.
Gaule, la.
Éty. du lat. gallia.
GAUI.A, s. f. (gàoule), d. rouerg. Jable.
Y. Gargau,
GAULA, s. f. Nom qu'on donne, à Nis-
mes, à la gaude ou herbe à jaunir. Y. Herba-
deis'judious,
GAULA , s. f. (gàoule). Gaule, Houssine.
Y. Amarina,
Ély. du lat. eauHs, tige.
GAULAN, s. m. (gooulàn), d. bas lim.
Fainéant, paresseux.
GAULANDEGEAR, V. n. (gooulonded-
zà), d. bas lim. Far lou gaulan , mener une
viedefainéanL
Ély. de gaulan et de egear.
GAULAR, v. a. (gaoulâ)» dl. Jabler. Y.
Gargalhar.
GAU
GAULBll, t. m. (gaoiilém),dl. Gloalon,
goulu. Y. Goul, R.
GAULHA, 8. f. (gàouille), d. bas lira.
Floche, enfoncement ou manque d'un pavé
dans une rue; creux où l'eau séjourne.
GAULHA, s. f. (gàouille), et
GAULHAS, s. f. pi. ( gàonilles) , d. ba«
lim. Petit amas d'eau dans les rues, dans le»
chemins.
Peschar la gaulhae, patauger.
GAULHAS80UN, S. m. (gooaillassôa),
d. bas lim. Ivrogne qui marche indistincte-
ment sur le pave uni ou dans les fiaehesy
dans les ruisseaux, etc.
Éty. de gauUia, flache.
GAUBIA8,s. m. Tgaoumàs), d. béera.
Chaleur pesante. Y. Calimai et Cal, R.
GAUBiES, nom d'bomme, vl. Jacques.
GAUNIZA , 8. f. vl. Ouïe de poisson ;
amygdale. V. Gaugna,
GAUPA, s. f. (gàoope), dl. Gaape , leîdt
femme, laideron.
Éty. de gautapa , vêlement d'étoffe groe-
sière des Gaulois.
a Je ne veux omettre id, dit Léon Trip-
pault, que les anciens Gaulois appelaient les
paillardes gaupes, lequel mot je rechercha
de gausape, étoffe grossière.
GAUPAS, s. m. (gaoupàs), dl. Aogm. da
gaupa, vilaine laideron. Sauv.
GAURANA, s. f. (gaourane). Nom da
violier jaune, à Grasse.
GAURANIBR, 8. m. (gaooranlé). Yoy.
Garranier,
Éty. Probablement du ceIt.^od. V.Jafme.
GAUROUGNADA, Alt. de Caurignada^
v.c.ro. etCarit, R.
GAUS , s. m. pi. vl. Moqueries, fanfaron-
nades. Y. G^aud, R.
GAUS, adj. vl. oAviot. GaiOê , cat. Goso-
80, esp. port. Gaudioio, ital. Gai, joyeux. Y.
Gaud, R.
GAUS, 8. m. dl. eAmw. Gaui, cat. Un dta
noms du hibou. Y. Machota et Dugou,
GAUSAR, Alt. lang. de Ausar^ oser,
?. c. m.
GAUSARD, adj. (gaousâ), dl. Hardi. Y.
HarditeiGaud,^^
GAUSIDA, vl. Y. Gaudida et Gaud , R.
GAU8IDURA , S. f. (gaousidûre) ; oa«-
▼iMBiiT , «AOTiMOKA. Actiott d'uscr , élimura
du linge.
Ëty. de gauHr et de ura, Y. Gaud , R.
GAUMR , V. a. (gausir) ; oAomi, ëAvmm,
coomtm. User, friper, gâter; élimer, gâter
les meubles ; jouir , posséder.
Ëly. du lat. gaudere, Y. Gaud, R.
GAUSIT , IDA , adj. et p. (gaousi, ide] ;
oAovtT , jA«nriT. Usé , ée.
GAU8SAR,dl. Pour doucher. Y. Dom-
char,
GAUSSENT , adj. vl. Content , joyeux.
Ëly. du lat. gaudens , gaudentie. Yoy.
Gaud,)\.
GAUT, oAMACH, radical dérivé du gret
YvàOoc (gnathos); mâchoire, bouche, et selon
quelques étymologisles, du lalin gêna , joua
De gnatos , par apoc. gnat , et par suppr.
de n , gat, et par changement de a en au ,
gaut; d'où : Gaul-a , Gaul-ada , Gaut-ae ,
Gaut-arut , Gaul-ana , Gaut-at , Gaut-
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6A13
fêar, À-gamt'ar, Âr-rt^autar, En-gaut-
«r, En-gaul-egear,
De gnaty par TaddHion d'oo a , ganat ,
et par le cbangemenl du t tu ch, ganaeh ,
d*où : Ganach-a , Gum-oun.
GAUTj 2. OAVD , eAviTy «Avz, radîcal
pris du Mxongaud, toald, en allem. et woodj
en anglais , bois , forêt ; d'où : gaudus et
gaudina, en basse lat. qu'on fait dériver
aussi de cauli* tige.
De gaud , gaud et ^atil ; d'où : Gaud,
Gaut • Gaultier , Gaud-a , Gand-ada ,
Gaud'ina, Gaut-a , Gatr-eto.
GAUT , 8. m. ( gàou ) ; o^od , «ao , jai ,
jAocM. JOTA , «AT. Gotg , cat. Gaiidto, anc.
•sp. Gozo, esp. mod. port. Gaudto , ilal.
Joie , plaisir , bonheur , gaieté.
Éty. du lat. gaudium, m. s. M. Ray-
nooard fait observer qu'on trouvait dans
Ennius le mot gau , employé pour gaudium,
V. Gaud, K.
On dit d'une personne qui est ordinaire-
ment gaie chez les autres et inquiète chez
elle : Gaut de villa , doulour d'houitau.
Si li fa gaut, ti fara pas mau, tu en vou-
drais , mais tu n'en auras pas.
Faire gaut , faire plaisir à voir , r^uir
la vue.
GAUT , adj. Heureux, content , fort abe^
gai , gaillard , réjoui.
Mangeam de pan brut, eQcara gant de
n'en aver.
Àguem grand gaui de se n'eetre tirats ,
ioyons contents de nous en être tirés.
Êty. de gaudenlii , gén. de gaudem, V.
Gaud . R.
GAUT, 8. m. (gâou) ; oaod, «aolt, «aux,
•AODA , oAt , vl. Bois , forêt , bocage , bos-
quet, parc, jardin de plaisance. Y, Gaut,
Bad. 2.
GAUTA , 6. f. Cgàoute) ; «baiita , mao-
Galla, cat. Gota, iUl.
Joue, partie latérale de la figure, dont la
pommette est le sommet , bajoue des ani-
maux.
Éty. V. Gaut.R.
11. Astruc , met ce mot au nombre des
telliques.
Gauta d^un leou , lobe d'un mou.
Gauta doou cuou , fesse.
En vl. bouche , milchoire.
GAUTA , s. f. Enseigne en bois qui em-
brasse le pied droit de la porte d'un maga-
sin. Gare. V. Gaut, H, 2,
GAOTA , s. f. vl. Mâchoire : Gaula d^ axe,
mâchoire d'âne. V. Gaut, R.
GAUTADA , s. f. (gaoutàde) ; oautai.
Galtada , anc. cat. Gautata, anc. ital. Souf-
flet, coup sur la joue. V. Gaut, R.
GAUTARUT , UDA , adj. ( gaoutarù ,
Hde) ; «BAOTAKirr , ■oorrARBOO , iioom.iiT ,
•AVTBUJT , GAOTUT , OOVtWLVT , OACTOrLAT ,
MOOTirLAS , TOOUAO , Oim.OT , PATOIin.Kr ,
oArrABOT, BooDOiiiarr. Galtad, cal. Jouf-
flu , mouflard , qui a de grosses joues.
Êty. de gauta et de arut, remarquable
par ses joues. V. Gaut , R.
GAUTA8 , 8. m. ( gaoutâs Y Coup sur la
joue, soufllet. V. Soufflet ei Gaut, R.
GAUTA88A , s. f. (gaoutasse) ; «avti-
«At , MATAMA. Gro86e 00 vilaine jou««
GAU
Éty. de gauta, et du péjor. a$ia. V. Gaut.
Rad.
GAUTAT, s. m. (gtonlà), dl. Soufflet. V.
Soufflet ei Gaut, R.
GAUTEGEAR, v. a. (gaoutedjâ), dl.
oAVTMAs. Pour souffleter, V . Souffletar ti
Gaut,Vi.
fity. de gauia et de egear, frapper sur la
joue.
GAUTEIAR, vl. V. GauUgear eiGaut,^.
GAUTEJAR, vl. V. Gauleiar,
GAUTELUT, adj. (gaoutelù), dl. Voy»
Moutiflau, Gautarut et Gaut, R.
GAUTEX«A, s. f. (gaouléle) ; oAonsMmi.
Dim. de gauta, petite joue. V. Gaut, R.
GAUTIER , nom d'homme (gaoutié) ;
Gualterio, esp. Gaultier et Gauthier.
L'Eglise honore 8 saints de ce nom, le 8
avril ; 5, 11 et 30 mai ; 4 juin ; 22 juillet et
15 octobre.
GAUTIER, nom propre (gaoutié); «avi.-
TtBB. Gautier ; bûcheron.
Êty. de la basse lat. gualterius , (^i de
gaut, bois, forêt. V. Gaut, R. 2.
Bon gautier, bon compagnon.
GAUTUIA8, 8. m. (gaoutimàs), dl.
Grosse joue, V. Gautassa et Gaut, R. un
gros soufflet, coup de poing sur la joue.
De la redou de las dos mas,
Li secoutet un gautimas.
Êty. de gauta . joue.
GAUTIS80UN , s. m. (gaoutisséon) , dl
Petite joue. V. Gautela; pour petit soufflet,
V. Souffletoun et Gaut, R.
GAUTISSOUNS, s. m. pi. (gaoutissôus),
dg. Oreillons. V. Coumudas.
Éty. de gauta, joue. V. Gaut, R.
GAUTUIXAT , dl. Joufflu. V. Gautarut
et Gaut, R.
GAUVADA, s. m. vl. Gevaudan.
GAUVENT, ENTA, adj. (gaouvéin,
èinte). Enjolivé, paré, beau à voir.
Éty. de gau ou gaud , joie, plaisir, et de
vent, dedevent, qui fait plaisir à voir. Voy.
Gaud^R^
GAUVmENT, 8. m. (gaouviméin). V.
Gausidura et Gaud, R.
GAUVIR, V. Gausir et Gaud, R.
GAUTOU9, OUSA,adj. d. béarn. Joyeux,
ense. V. Jouyous; pour gai, V. Gai,
Êty. du lat. gavisus. V. Gaud, R.
GAUTOU8, s. f. d. béarn. (gaouTous).
Joies : Las gaiiyous, les joies de ce monde.
V. Gaud, R.
GAUZANNA,8. f. vl. Gain, profit. Voy.
Gagn, R.
GAUZAR , dg. Pour 08er, V. Ausar,
GAUZEN8, adj. vl. Joyeux, jouissant.
Éty. du lat. gaudens.W. Gaud, R.
GAUZIDA , s. f. et
GAUZIMENT , s. m. vl. javsihsii. Gau-
diment, anc. cat. Goziamento , anc. esp.
Godimento, ital. Jouissance , usufruit, bon-
heur. V. Gaud, R.
GAUZION, adj. vl. jAvuoa. Gai, joyeux,
heureux. V. Gaud, R.
GAUZni, vl. V. Gaudir, R.
GAT
G A F, 8on»^dicaI de gavai , goêier , gor-
g«, gésier, dérivé du lat. cavus , creux > pro-
GAV
331
fond : Gav-apui, Gav-agi, Gavagn^ada^
Gavagn-ar, Gavagn-au, Gavagn-ut, Gav-^
ai, En-gavai-ssar, Des-engavaiehar , En-
gav-ach-ar , En^gavaich-ar , En-gau-
agear, En-gav-ar, Gavanh^ar, Gav-ar,
Gav-at.
GATA , s. f. (gave) , dl. et béarn. oavb.
Torrent, V. Gaudre et Riou ; grève, table,
enyl.
Éty. du lat. glarea.
GATAGHfdl. V.Gavot.
GAVAGHOU , s. m. (gtvàtchou). Goull,
vorace. Gare.
Êty. de gabali, montagnard du Gevaudaa.
GAVAGHOUN. S. m. (gavatchôun). Nom
qu'on donne, à Nismes, à la petite bécassint.
V. BeeassouneiSourda,
GATAGI, s. m. (gavàdgi) ; «avau. T.
Gavai et Gav, R.
GAVAGNA. 8. f. (gavâgne). Grand*
corbeille. V. Gav,K,
GATAGNADA . 8. f. (gavagnàde) ; oata-
oMAo. Grande quantité de soupe ou de ragoût,
con,lenue dans un seul vase.
£ty. de gavagna et de ada, V. Gav, R.
GATAGNAR, v. a. (gavagnà). d. baf
lim. Bousiller, maçonner, V. Bousilhar;
meurtrir, blesser, défigurer. V. Desfigurar
etGov.R.
GAVAGNAU, d. m. V. Gavagnada %t
Gavagn, R.
GAVAGNOOU, 8. m. (gavagnéou).
Gros dandin. Aub.
GAVAGNUT. UDA, adj. et p. (gavagnâ,
ûde). Engoué, plein, qui a mangé avec excès,
V. Èngavaissat et Gavagn, ïi, qui a un go-
sier vaste. Avril.
GAVAI, s. m. (gavàdgi ou gavàï) ; t«ai-
ea, rtniB, rAriAT, papax, pipach, cooookow,
«AVAGI , PAPACH , PAPAT , PAPAM». Jabot deS
oiseaux granivores; espèce d'estomac mem-
braneux , qu'ils ont sous la gorge où les grains
se ramolissent avant que d'entrer dans la
gésier, V. Perier; on le dit aussi iron. pour
gosier.
Si n'aviou paour de mi hlessar.
Tout ara mi veiriaz poussar
Aquestcouteou dins lou gavagi.
Jard. deis Mus. Prov.
Êty. du lat. cavus, cregx , profond. Voy.
Gav, R.
GAVAINGNAR, vl. V. Gavanhar.
GAVANH, s. m. vl. Goéland. V. Gabian
et Cap, R. 2.
GAVANHAR,?.a. vl. «avahioiiaii. Gâ-
ter, estropier, miner, ronger, affaiblir, nuire.
V. Gavagnar.
GATAR, ?. a. (gava). V. le mot suivant
pour les synonymes. Gorger , empiffrer , faire
manger à Texcès, remplir d'alimenls.
Êty. de Gav, R. de gavai, gésier, et de ar,
remplir le gésier. V. Gav, R.
GAVAR SB , V. r. •'snttAVAM, «s cappoi,
SB PABCIB, ta BOVaBAB, a'i
PIB, • BIfTIPOOHAB, t BMPBTOOIBIB , ■ BMBOVIBI-
CAB, t'BMSOOrtBAB, t' BBBAIIOBBAB, SB POOIOBAB,
•a ooBBBAB. Se gorger d'aliments, s'empif-
frer. V. (?a»,R.
GAVAR , 8. m, vl. Buisson , taillis. Y.
Gavarer.
GAVARBR , s. m. vl. oatab. Gavarrera^
cat. Gavaneo, esp. Églantier, buisson, taillis,
ronce.
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332
GAV
GATAROUN, 8. m. (ga?ar6oD). Nom
nicéeo du spare smaria, quand il est jeune.
V. Gerre.
OATARBI, 8. m. (gavàrri); jatabt.
OavarrOy port. Javart, tumeur dure qui
vient à la couronne, près du sabol du cheval.
Êty. du lat. elavus, elavardus, d'où l'ital.
giarda eigiardone, javart.
GATAT, ADA, adj. et p. (gavé, âde) ;
moATAT, BanvooHAT, cAmr, WMmcn, moA-
iMmiAT. Gorgé, empiffré, rempli d'alimens.
V. Oavar ie et Gav,R.
GAVAUDA, nom de lieu, vl. Gévaudan.
GAVE , s. m. (gavé) , d. béam. Courant
d'eau, ruisseau.
Le gave de Pau. V. Gava,
GAVEDA , S. f. (gavède). Auge en bois
pour la cuisine. Gare. V. Gavia et Gav, R.
En vl. excavation, fosse.
GATEDA , s. f. (gavéde). Baquet. Voy.
Coumut, Avril, et Cav , R.
Gâ VEL . jAVBi. f oAMBi. , radical sur l'ori-
gine duquel les étymologistes ne sont pas
d'accord. Gaseneuve regarde ce mot comme
nn dim. de garba , gerbe , qu'il fait venir
du teuton garivcn; Barbaxan le dérive du
lat. earpere, prendre, cueillir, pris du grec
icoûiToc Hcarpos), poignet et fruit à cueillir;
Ménage le tire deeaveïlue, dit pour capellui,
dim. de capus, poignée, formé de eapio, je
prends.
De eavettus, par apoc. eavel, et par le
changement du c en^, gavel; d'où: Gav-
el, En-gavel-ar, En-geavel-ar^ Gab-el ,
Gavel-ada, Gaveirairis, Gavel-ar, Gavel-a^
Gavel^aire, Gav-eûu, Guav-ella,
GAVEL , dl. «oBBi.. V. GaveoUf comme
plus usité, et Gavel, R.
GAVELA, s. f. Gavela , porl. V. m^avela
et Jave(,R.
GAVEI«ADA , S. f. (gavelâde). Fagot de
javelles ou trousse de javelles, ou de sar-
ments.
Ety. de j^avel et de ada , formé de sar-
ment. V. Gavel, R.
GAVELAIRA, (gavelàire), et
GAVELAIRI8 , s. f. (gaveleiris) ; «atb-
uAisA, oATBuuBM. GavUladova y esp. Jave*
leuse ou fagoteuse de sarments.
Éty. de gavelei de airis. V. Gavel, R.
GAVELAR , V. a. (gavelâ) ; «avbuab.
Javeler, fagoter des sarmensL V. Enga-
velar,
Éty. de gavel et de ar. V. Gavel^ R.
GAVELET9 , s. m. pi. (gavelés) ; «ha-
▼MjCTg. Bonds des agneaux. Cast.
GAVEUAIRE, s. m. (goveliàïré) ; jatb-
uAnw. Celui qui lie les sarments.
Éty. de gavel et de iaire»
GATEIilAR , V. n. (gavelià) ; javbuak.
Lier les sarments.
GAFELINA , S. f. (gaveline). Sarment ,
bois que pousse la vigne. Gare.
GAVEOU , s. m. (gavèou) ; jatu., usn-
MUi, oaAVBOv, «ATM., eAMi. , siaMBirr, ha-
■ou, vmv, MMmmmmmmr. Fagot de brancha-
ges : plusieurs sarments, 10 à 15 attachés
ensemble , javelle.
Éty. du celt. gavella, ou du ligurien, se-
lon l'auteur de la St. du B.-du-Rh. Voy.
Gavei.ti.
Gaveim de rama, fagot de ramée.
GÀV
Gavetm de vigna, javelle.
OH de gaveou , vin. V. OU,
A um eoou de gaveou^ il est ivre.
On nomme:
HART , U 1I« d'ori^M a* Ub pliMt aoot «o «mmIw
Im bgota.
Faire (on gaveou, danser, pirouetter sur
la jambe gauche, on fait aussi le gaveou
pour exprimer sa joie :
Àrribi H sauti davant
Li fau lou gaveou eatacan,
Lou eapeou bas iou Um saludL
Gros.
GAVEOU DE TINA, 8. f. (gavèou dé
tine). Filtre, fagot à filtrer, petit fagot d'as-
fierges sauvages que l'on place au dedans de
a cuve pour filtrer le vin et arrêter le marc à
l'ouverture de la cannelle. Avril.
GAVETA, s. f. (gavète). Jatte, gamelle de
bois dans laquelle on sert la soupe.
Ëty. de gaut, bois. V. Gaut, R. d. oa du
laU gabata, vase de bois.
GATI, V. Gaina.
GAVIA, S. f. (gàvie) ; «a^wa, «avi. Auge
de bois; à Barcelonnette, on donne le même
nom à unertana, v. c m.
Ëty. du lat. navia, m. ê. ou de Qe^v , R. 2.
V. c. m.
GAVIGHOUN , S. m. (gavitséu) , d. bas
lim. Petit couteau dont on se sert pour faire
les cerneaux; pour tirer quelque chose qui
s'est enfoncée dans une autre.
GAVIGHOUNAR, V. a. ( gavitsounà ) ,
md. Se servir du couteau nommé ^aoir/ioim,
et fig. employer de petits moyens pour par-
venir à ses fins.
GAVINA, s. f. (gavine); Gavina, cat.
Gaviota^esp. Gaivota, port. Nom nicéen
de la mouette cendrée tachetée , Buff. soê-
land à trois doigts, Larue tridaetylue , Lin.
oiseau de l'ordre des Palmipèdes et de la fam.
des Longipennes; en vl. mouette, poule d'eau.
Ëty. du lat. gavia, m. s.
GAVINA-GR08SA, s. f. Nom nicéen du
goéland à pieds rouges , £arM« ridibundus,
Risso.
GAVI08 , adj. vl. V. Gaus et Gaud, R.
GAVITEOU, S. m. (gavilèou); abouat.
Bouée, signal qui fait reconnaître où est
l'ancre. C'est ordmairement un gros morceau
ou plusieurs morceaux de liège réunis , qui
flottent sur l'eau ; c'est aussi le nom de la
balise ou tonneau placé à fleur d'eau , à l'en-
trée des ports, pour indiquer les endroits
périlleux; tonneau flottant, placé pour in-
diquer un banc de sable, un écueil.
GAVOT , OTA, S. (gavé, ôte) ; catoobt,
OABACH, «AVACH, SATOOA, G AVOUAT. GaVOt ,
est le nom que les habitants de la Basse-
Provence, donnent, avec un air de mépris, k
ceux de la montagne , qui n'ont cependant ,
selon le proverbe, que l'habit de grossier ,
Lou gavol n'a de groussier que la rauba.
Ëty. du lat. gabalue, gabalUanut, habi-
tant du Gevaudan , que les Espagnols nom-
ment gavachos, quand ils vont travailler
chez eux.
GAVOTA, s. f. (gavôte). Gavotte, nom
d'une espèce de danse, dont l'air a deux repri- 1
seSf chacune de quatre, de huit ou de plu- |
GAV
sieiirs fois, quatre mesures è deux temps ; air
de cette danse.
Ëty. On croit qu'elle a été inventée par
les montagnards gavoU.
GAVOTALHA, 8. f. (gavotàlbe); «a^o-
TAuiA. Les Gavots en général ; les geos de la
montagne.
GAVOUET.y. GaiH>f.
GAZ
GAZA-NBOO, dg. Y. Caga-nie.
GAT
GAT , 8. m. «Al , «BAT , «ASKT , «AJBf ,
JATBT, OAl, «ACa, «A»,Mi, MST. GayO tJL
Gajo^esp. Gaio, port. Geai, geai commun,
Corvuegarrulue, Lin. Garrulus glandarius,
Vieill. oiseau de Tordre des Passereaux et de
la fam. des Plénirostres ou Pléréorampbet
(à bec plein) , qui n'abandonne jamais nos
climats, où il se nourrit pendant l'été, d«
groseilles, de sorbes, de serises et d'insectes»
et en hiver de glands et de noix.
Éty. de la basse lat. gaime, gaia, gay,
qu'on regarde comme des onomatopées d«
son cri.
Les geais font leur nid sor les arbres; la
femelle y pond quatre à cingœufs, d'un gris
olivâtre , tacheté de brun , de la grosseur de
ceux de pigeon ; l'incubation ne dure que 13
ou 14 jours.
GAT, s. m. (gài); «ai. Bercail où 'no
enferme les brebis dans l'intérieur des ésa-
ries ; loge à cochon. Y. Pargue,
Ëty.î
Tout ce que naine éîmi lou gay m dson
pattre. Prov.
GAT , ATA , adj. Gay, cat. V. Oai.
GAT, 8. m. dg. Joie j plaisir. Y. €emd ,
Rad.
La eigalo hé met de gay
Que nai awtei deou mes de may*
D'Astros.
GATA, S. r. (gâte). Alt. de Gailha,
V. c. m.
GATAG, 8. m. (gaTàc); (iriiayac , cat.
Guayaeo^ esp. Guajaco , ital. Gayac, nom
qu'on donne, dans nos pays, au bois de
gayac officinal , Guajaeum oljjicinale , Lin.
arbre de la fam. des Rutacées , qui croit à
Saint-Domingue, à la Jamaïque, etc., et dont
le bois, doué d'une vertu sudorifique asset
prononcée, est très-employé en médecine.
Ëty. du lat. guajaeum , dérivé de guaiae,
nom que les naturels d'Amérique, donnaient
à cet arbre.
A rapport de L'écluse, un naturel de Saint-
Domingue, qui exerçait la médecine . fit con-
naître à un espagnol, atteint du syphilis, les
propiiétés de ce bois. Cette découverte , se-
lon le même auteur, serait presque aussi
ancienne que celle du Nouveau-Monde.
GATABIEN,vl. Y. Guayament.
GATETA , dim. de gaU^a. Y. Galheta et
GaZ, R.2.
GATETAN, nom d'homme (galetan).
Gaétan.
Ëty. du lat. Cajelanus, Saint Gaétan de
Thienne, un des instituteurs.des Théatîns,en
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GAY
i&24, mort le 7 aoiH 1547 : béatifié>D 1639,
)i la demande de Lonis XIV. La bole de ca-
nonisation ne fut publiée qu'en 1691.
GATETA8, d. mars. V. Calhetaê.
GATBTAT . 8. f. ( jrayetâ ) ; jota.
Gaieszaf ital. Gaiewa et Gaeza^ anc. caL
Gaieté, joie, allégresse, belle humeur.
Éty. du grec ^yfio<: (gélhos) , m. s. Voy.
Gaud,l^.
GATEZA , vl. y. GayeUU et Gaud, K.
GATHASENT,BNTA, fdj, (galaièin,
èlnte). d. béarn. Riant, ante. V. Gaud^ R.
OATMBNT, s. m. ?l. Gémissement,
lamentation, deuil.
GATMENT, 8. m. vl Joie.
Éty. àegaud et de wuni , par le change-
ment du d en y. V. Gaud, R.
OATBIENTAIIENT 9 t. m. GéflMSSe-
ment, lamentation.
GATMENTAR, ▼. n. et r. ▼!. «oAimi-
TMM , «ASMaTAs. GaymentOT • anc. cat. Se
lamenter, se tourmenter, gémir.
GATNA, s. f. vl. Gaine. V. Guiine.
GATNE , s. m. vl. Ganelon.
GATNE , a<y. (giyné) , dg. Louche. V.
Guechou.
GATOFOU, s. m. (gayôfou). On domie
ce nom à une touffe de barbe, qu'on laisse
venir au bout du menton, dans quelques pays;
butor, nigaud, niais. \.Nia%ê.
GATRE8G, B8CA, adj. dg. Gai, gaie.
V. Gai et Gaud, R.
GAYROTA , d. toul. V. Garoueta, 2.
GATROUTAS , V. Garoueia.
GAT88AR , V. a. vl. Molester.
GAT88AR, vl. Pour drageonner. Voy.
Gaiisar,
GATT, vi. V. Cach.
GATTA, 6. f. vl. Sentinelle. V. Gaila
et Gatf, R.
GATTADOR , s. m. vl. «attaub. Ve-
dette, sentinelle. V. Gait, R.
GATTAIRE , vl. V. Gaitador.
GATTAR, dg. Jasm. V. Guiitar et Gait,
Rad.
GAS
GAZ, S. m. (gas); Gag, cat anc. esp.
Cas, ital. Gax, fluide aériforme, compres-
sible, élastique, plus ou moins transparent,
invisible et mcondensable par le froid.
Ëty. Van-Helmont, qui a inventé ce mot,
sans en faire connaître l'origine , l'appliqua
d'abord au fluide élastique qui se dégage de
la fermentation du vin, a l'acide carbonique,
et ensuite à tout esprit incapable de coagu-
lation.
« La première observation, relative aux
f;ai, vient de Jean Rey, médecin à Rergerac
Périgord), et date de l'année 1630; sur la fin
du même siècle, d'autres expériences furent
faites par Ravie , et conduisirent le chimiste
Dalsemius, 1^S6, dans ses recherches sur
l'éclairage par le gaz hydrogène carboné;
d'autres expériences, sur cet objet, furent
faites en 1739 , par le docteur anglais Clay-
ton ; et enfin Driller, 1787, lut à l'Académie
des Sciences , un mémoire dans lequel il
indique les moyens d'employer ce gaz pour
l'éclairage. Dans le cours de Tannée 1799 ,
l'ingénieur français Lebon , employa à PariS|
GAZ
comme lumière , pour la première fois , le
gaz hydrogène carboné. »
Dict. des Dates.
Van-Helmont, Jean Rey, Ray le, Mayou^
Haies, ont préparé la découverte des gaz qui
a produit une révolution dans la chimie et la
physique; Venel, RIack, Saluées , Rrown-
Ri^g, Macbride, Jacquin, Smith, Cavcndish,
Pnestley, Rouelle le cadet, Pringle, Rerg-
man , Rewly , Chaulnes , Rayen , Scheet,
Rerlholet , Lavoisier et Guiton, la provo-
quent par leurs expériences et leurs décou-
vertes.
GAZA , s. f. (gaze). Gaze, tissu délicat ,
fin, transparent, fabriqué à petits jours avec
de la soie, ou avec de la soie et du fil.
Éty. du laL gaxetum, formé de gaza, ville
de la Palestine, d'où ce tissu fut d'abord ap-
porté , selon Ducange.
La gaze de Gos, célèbre chez les anciens,
fut inventée, selon Pline, par une femme
nommée PampJ^ila. Cette gaze extrêmement
fine, dont plusieurs femmes dépravées s'habil-
laient, laissait voir le corps à nud , donnait
un aiguillon aux désirs, un voile à la pudeur
et un attrait à la nudité. Varron appelait
cet sortes de robes vUreas togas.
Oubrier que fax la gaxa, gazier.
11 s'établit plusieurs fabriques de gaze à
Aix, de 1773 , jusqu'en 1777.
GAZAGNAR, V. a. vl. oasambam, «va-
SAMMAA , «ASAOMMAS , OflAmA«. GaSOgnaT ,
cat. anc. V. Gagnarei Gagn, R.
GAZAGNOUN , s. m. (gazagnôun) , dl.
Un éUlon. V. Elaloun.
GAZAI • s. m. vl. Métayer chargé de
nourrir et d'entretenir le bétail des particu-
liers pour la moitié du profil. Sauv.
Ëty. de gazai ^ rom. métayer. V. Gagn^
Rad.
GAZAIGNAR, V. a. vl. Gagner. Voy.
Gazagnar^ Gagnar et Gagn^ R.
GAZAING, vl. V. Gawanh.
GAZAINGNAR, ▼. a. vl. Gagner. Voy.
Gazagnar^ Gagnar et Gagn^ R.
GAZAINH, vl. V. Gazanh.
GAZAIRK , S. m. (gazàiré) , dl. Passeur.
V. Gafoulhoun et Gaff, R.
GAZAI«,adj. vl. Ravard.
GAZALHA, S. f. (gazàille) : «amua ,
«ABAUA, vl. «AaâCTA. Amodiatiou , bail à
ferme à moitié des fruits, bail de bestiaux;
gain, profit, bénéfice.
Êty. de la basse lat. gazalia, dérivé du
lat. gaza^ biens, trésors. V. Gagn, R.
La bettiametada en gasalha.
Fors et Gost. deRéarn.
RukMrica de interditi.
ItRB par charu de gasalha, •ieya ilin^ morloM
là. Ruhr. 6» la* tant
GAZALHAR, ?. n. vl. oamab. Ravarder,
hébler.
GAZAN. s.m. (gazàn); oomii, oat. Gasagn,
anc. cat. Guadagno. ital. GanoeiGananeia,
esp. Ganno, port. Gain, profit, bénéfice.
Éty. de Y^Cflt(gaza), qui en grec comme en
persan, signifie richesse j biens ; en lat. gaza,
V. Gagn, R.
Mangea gazan, dissipateur, prodigue.
Es triiU lùu gazan qu'adus lapetta, Prov.
GAZANA, Gare. V* Gaxamt.
GAZ
333
GAZANET, S. m. (gasané); cavav,
gazama. Le tuyeau de mer, Syngnatus pela-
gicus. Lin. poisson de l'ordre des Téléobran-
ches et de la famille des Ostéodermes (à peau
osseuse), dont M. Risso a fait plusieurs es-
pèces. V. Cavau,
Èty.?
GAZANH , S. m. vl. ouAZAra , GASAnm ,
coAZAno, OAAHB, «AAUfo. Intérêt. Y. Gazan
et Gagn, R.
GAZANHA, vl. V. Gaxan et Gagn, R.
GAZANHABLE, adj. vl. GuaynabiU ,
ital. Profitable, productif, de bonne venue.
GAZANHAIRE , S. m. vl. Laboureur,
pillard, brigand.
Éty. de gazai^ métayer.
GAZANHATENT, 8. m. vl. Profit. V.
Gazan et Gagn, R.
GAZANHAR, V. a. vL V. Gagnar et
Gagn, R.
GAZANBAT , adj. etp. vl. Gagné. Voy.
Gagnât et Gagn, R.
GAZANATGB,s.m.vLGain.V. Gagn^
Rad.
GAZAR, V. a. (gazé). Gazer , mettre une
gaze sur quelque chose ; fig. voiler, déguiser
ce qu'un discours, un récit aurait de révoltant
ou de contraire à la pudeur.
Ëty. de gaza et de ar, mettre une gaxe, ne
laisser voir qu'à travers un voile.
GAZARDA, s. f. vl. V. Gozardom tt
Gagn, R.
GAZARDO et
GAZARDON, S. m. vl. oasava. Gain,
récompense ; mérite. V. Gagn, R.
GAZARDONADOR, s. m. OASAmovAms.
Galardonador , esp. Galardoador, port.
Rémunérateur, qui récompense.
GAZARDONAR, V. a. %1. «UAZAmooaAB,
otBABDowAM. (razafdonar, cat. anc. Galar-
donar, esp. Galardoar, port. Guidardo-
nare, ital. Guerdonner, récompenser. Voy.
Gagn, R.
GAZAROONAT , ADA, adj. et p. vl.
Récompensé, ée. V. (ra^ti.R.
GAZARMA, s. f. vL Hallebarde.
GAZATNHAR, vl. V. Gazanhar.
GAZEI.,dl. V. Ca&ril.
GAZELA , s. f. (gazèle) ; GazzelXa, ital.
Gazela, esp. Gazella, port. Gazelle.
GAZERDON , vl. V. Gazardmel Gagn^
Rad.
GAZETTA,s. f. (gazéte); GazzeUa^iiah
GazeiGy esp. port. Gazette, feuille périodique
destinée à annoncer les nouvelles.
Éty. de l'ital. gazetfa , nom d'une petite
monnaie qui avait cours k Venise et qui était
ordinairement le prix d'une feuille volante
ou journal, Denina , prétend que ce nom
vient de la figure d'un oiseau nommé gaza^
que l'on imprimait en tête des journaux ,
auxquels on donna, dit-il, le nom de l'oiseau.
L'usage de publier les nouvelles au moyen
d'une feuille périodique, fut inventé à Venise,
au commencement du XVll»* siècle, et le
médecin Tbéophraste Renaudot. l'introduisit
en France , au mois d'avril 1631 , sous le
règne de Louis XllI; mais, en Chine, cet
usage est de temps immémorial.
GAZETTA, s. f. En t. d'impr. Lardon,
feuillet qui sert de supplément.
GAZBTTA, 8. f. Gatette, en t. de fàlan-
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334
GAZ
cier, indique uo cylindre dans lequel on fait
cuire la faïence.
GAZETTIER. 8. m. (gazetié): Gazxet^
tiere, iUl, GazeUro, esp. Gazeteiro, porl.
Gazelier. journaliste, celui qui compose ou
qui colporte la gazette.
£ty . de gazeita et de la term. mult. ter.
GAZIAIRE , s. m. vl. gaziadok , cazibii.
Exécuteur testamentaire , tuteur nommé par
testament.
Ëty. de gaxi, testament, et deatre, ou
de gaxophylax, trésorier, garde du trésor.
OAZIDA, s. r. vl. Guénte. V. Gait,H.
GAZIER , s. m. ( gazié ). Fabricant de
gaze. Gare.
GAZIER , 8. m. ?1. V. Gaxiaire et Gag^
Rad.
GAZILHAN, 8. m. (gazillân), dl. Un
puisard, trou ou puits où l'on ne laisse
qu'une petite ouverture , couverte d'une
grille , pour recevoir l'égout des eaux plu-
viales d'une cour, d'une maison , d'une rue,
d'un champ , etc. Sauv V. Gazoulh , R.
GAZIN , BMmc-QAMxm , 8. m. ( banc-gozî ) ,
d. bas lim. «au. Espèce de banc, de Craco-
vie , où les femmes du commun s'assaient, ou
lieu où elles se rassemblent pour s'occuper
des affaires d'aulrui , pour critiquer tout le
monde , ce qui a fait donner aussi à ce lieu
le nom de eonUrôle»
fity. du lat. garrirê, gazouiller. Voy.
GazotUh, R.
GAZINAR, ?. n. (gozinà), d. basiim.
Caqueter, contrôler les passants.
Ëty. de gaxin et de ar. V. Gazoulh ^ R.
Gazoulh , cabbilb, aooo», radical pris
du latin garrire , garrio , gazouiller , babil-
ler, dérivé du grec , ^apiSeiv (garuein) , dor.
Sour^Tfip'ic») (gêruô), parler, chanter, ba-
iller, ou par onomatopée.
De garuein^ par le changement de r en y ,
et de etfi en Ih , gazulh; d'où : Gazoulh ,
Cazoulha-ment , Gazoulh- ar, Gazoulh-U,
Gaxin f Gazin-ar, Gazilh-au, Gazoulh-is.
De garrire , par apoc. garrir , et par
changement de a en e , earrir ; et de r en
Ih , earrilh ; d où : Carrilh-oun , Car-
riÙ^oun-ar , Carrilhoun-ur.
De augur^ formé de avium, garritui :
Augur-o, Au-gur-ar.
GAZOULHAMENT , 8. m. (gazoutlla-
néin) ; mAMACl , «asovlbis , gazooiambut.
Barrito , ilal. Gazouillement , chant confps
des jeunes oiseaux qui ne font qu'essayer le
ramage propre à leur espèce ; bruit confus
des eaux courantes.
Éty. de gazoulhar et de meni. V. Gazoulh,
Rad.
GAZOULHAR, v. n. (gazouilla): ia-
uvAs, GAsoviAB. Garrite , ital. Gazouiller,
il se dit des jeunes oiseaux qui commencent
ï chanter , et en général do chant des petits
•iseaux , ainsi que du jargon des petits en-
fants et du murmure que font les ruisseaux.
Éty. du lat. garrire , selon M. mais c'est
plutôt par onomatopée que ce mol a été for-
mé. V. Gaioii//i , K.
GAZOULHIS , d. béam. Y. Gazoulha-
mentei Gazoulh, \\,
GAZOUN , s. m. ( gazûun ). Qazon , her-
be courte et serrée. V. Germe,
$ty. de l'ail, wasen^ m. 8.
GAZ
GAZOmWHOo&AmA, 8. m. «Asovii o'aoïr
LAWDB. Nom qu'on donne, à Arles , au gazon
d olympe, Statiee armeria. Lin. plante de la
fam. des Plumbaginées, et à Toulouse, k la
giroflée maritime, Cheiranthui maritimus^
plante de la fam. des Crucifères siliqueuses.
GAZOUN-ra-PABu, 8. m. Nom de la ju-
lienne prinlanière, Hesperiê vema^ Lin.
plante de la fam. des Crucifères siliqueuses ,
cultivée comme plante d'ornement.
Ëty. du français gazon de Paris.
GAZOïnVAMENT, S. m. (gazounamein).
Gazonnemenl, action de gazonner.
GAZOUNAR, v. a. (gazounà); «MSAm,
AOBmvB. Gazonner; garnir, revêtir de gazon.
GAZOUNAT , ADA , adj. et p. (gazounâ,
âde). Gazonné, ée; couvert de gazon.
GB
GE, nom d'homme (dgé),corrap. ctcontr.
de Joouse, v. c. m. •
GEA
GEACENT, 8. m. (djacèin). V. Jaeeni.
GEAI8SA, etcomp. Cast. V. Jaiaa.
GEALABRA, s.f. (djalàbre) ; «mia.ua ,
JAI.AKBA, PBiiDut BLAiicA. Lagopèdc OU pcr-
drix blanche. Telrao lagopus. Lin. oiseau de
Tordre des Gallinacés et de la fam. des Do-
mestiques ou Alectrides.
Ëty. de gealar, geler, parce que cet oiseau
n'habite que les sommilâi des montagnes les
plus froides. V. Gel, R,
1^ femelle pond depuis six jusqu'à dix
œufs, d'un gris roussâtre, tachetés de noir,
qu'elle couve pendant trois semaines.
Le nom de perdrix-blanche , ne convient
bien à cet oiseau , qu'en hiver, car il est pres-
que tout gris en été ; on le trouve sur les
montagnes de Barles, d'Allos, de Colmars,
de la Colle-Saint-Michel, etc. Basses-Alpes.
Quand il n'a pas encore piqué les bour-
geons du pin, sa chair est presque aussi bonne
que celle des autres perdrix.
GEAI.ABROT, 8. m. (djalabrô). Jeune
lagopède.
Ëty. de gealahra et de la term. dim. o(.
V. Gel, R.
GEALAR , V. Gelar et Gel, R.
GEALAT, d. m. V. Gelât.
IJou gealal, œuf fécondé.
£(y. iitgeal, coq, et de al. V. Gall , R.
GEALAS, s. m. (djalàs). Un des noms du
coq. V.Gau et (;aH, R.
GEALAS , Est aussi on des noms du co-
quelicot, qu'on lui donne à cause de la res-
semblance qu'a sa fleur avec la crête de cet
oiseau. V. Roourela,
GEALASSODN , 8. m. ( djalassôun) ; ja-
iLASMon. Dim de gealae, petit ou jeune coq»
V.Ga«e( et GaW,R.
GEALASSOUNS, 8. m.pL Nom qu'on
donne, au Vernet , près de Seyne , à la vulné-
raire, ArUhyllis vulneraria , Lin. plante de la
fam. des Légumineuses , commune dans les
champs et dans les pâturages.
Ëty. de la ressemblance qu'on a cru trou-
ver entre sa fleur et la crête d'un coq. Voy.
GEA
L'expérieiioe n'a pas démontré « dans «tto
plante, les propriétés dont elle porte le nom
en français.
GEALAS80UNS , mmmw^rmtk. Est aUBSi l«
nom qu'on donne, au Vernet, près de Seyne,
au lotier à cornes, petite plante que ses fleurs
libres et ses feuilles en trèfle font aisément
distinguer de la précédente, qui porte un bou-
quet serré et ses feuilles beaucoup plus gran-
des, V. Embriaga.
GEAlâASSOUNS , Est encore le nom
qu'on donne, à Estoublon, Basses-Alpes, an
cytise à feuilles sessiles. V. Citiso,
GEALAT, ADA, part.(djalâ, âde). Voy.
Gelât, adeei Gel, Vi. ^* ' ^ '
GEAUBRAR, v. n. (djaliforâ), dl. e»BA%
JAUMAB. Verglacer, faire du verglas, d'atjfna
fieotft. V. Breinar.
Bote geaiibrar, du bois roulé, ou dont les
couches circulaires sont peu adhérentes
entre eUes, et se séparent aisément l'une ds
i'auUre, défaut qu'on attribue à la gelée.
Ëty. de gelihre et de ar. V. Gel, R.
GEALIBRE , S. m. (djalibré) ; jaubbb.
oiBBB , vBBOLAi. Vcrglas , glace unie qui
s'étend sur le pavé gelé et qui se forme de la
pluie à mesure qu'elle tombe ; le givre couvrs
de même les branches des arbres.
£ty. de gelu, gelidus, glace, et ds hrê,
bruine. V. Breina et Gel, K.
GEAUNETA , s. f. (djalînéte). Voy.
GallinetaeiGall, R.
GEALINIER, d. m. y. Galliner tt GaU,
Rad.
GEAMERBIGE, S. m. (djamersidgé), dl.
Quintes boutades, caprices.
GEAMOUNA, S. f. (djaoumôune) , d. ds
Barcel. Femme ou 011e mal fagotée , qui
s'habille mal.
GEANSAR , V. n. (djansâ) ; jabmlb. Ha-
leter, soufller comme quand on est hors
d'haleine.
Ëty. du lat. halitare , m. s. c'est uns
onomatopée.
GEANT, s. m. (dgeân); jababt. Gegard,
cal. Gigante, esp. ital.jporL Géant, éante,'
celui ou celle qui excède de l>eaucoup la
taille ordinaire des hommes ; hommes mons-
trueux par leur grosseur, et enfants' de la
terre , selon la fable.
Éty. du lat. gigai, formé du grec Y^ifac
(gigas) , m. s. dérivé de y^ (gê) , terre ^
et de "^éua (gaô), je nais, né de la terre.
GEAR, s. m. (djar). V. Geou et Gel, R.
GEARABRA , S. f. V. Gealabra et Gel,
Rad.
GEARAIROUN , s. m. ( djareirôun ) ;
sBA&AiBoiiM, BBiiBiBOPw. Glsçou, morccau ds
glace.
Éty. de gear, glace, et de la term. dim.
oun, petit morceau de glace, ou un débris
de la glace. V.Gel,R.
GEARABRE, s. m. (djarâbre). Nom
qu'on donne, dans la H.-Prov. à l'érable ,
à cause que son bois chaufle peu et qu'il
laisse geler , gearar, V. Agai et Gel , R.
GEARAR, V. n. (djarà). V. Gelar ei Gel,
Rad.
GEARAREIA, s. f. d. m. V. Celareia
et Gel, R.
GEAREBRI4R , d. m. V. Qefêbriar st
Gel, R.
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6EA
Ly 8. t (djariére).Liea cira?ert
en glace où l'on glisse faeilemenl; lieu exlrè-
mement froid. V. Glaciera.
Éty. de gear et de la lerm. moll. iera ,
lieu où il y a beaucoup de glace. V. Gel,
Rad.
OEA8 , y. las.
OEBERIIT, 17DA , a^. et p. ?I. BO80U,
ae. V. Gibouê.
Éty. Alt. de gibbosut, m. s.
OEBICIEIRA, dl. AU de Cibaciera ,
T. c. m.
OEBIER , V. Gibier.
GEBRE8, vl. Gebrê, cat. V. Givré.
GEC
OBCTAR , ?. a. ▼!. Jeter. T. Jftar.
G2G
GEGERIDA, 8. f. (dgédgéride); osm-
BMA. Nom qu'on donne, a Vaison» Vaucluse,
& la pastèque des cochons , variété ou espèce
distincte du melon d*eau, qui est une variété
de la courge pastèque. Cucurbila anguria,
Lam. plante d« la famille des Gucurbitacées.
GEGERINA, Cast. V. Gegerida.
GEI
GEl , Aub. Geai. V. Gay.
GEIANT . . . T
AUre h va geiant.
Cod.
GBICHA,8. f. vl. V.JoÛM.
GEING,8. m. vl. Fraude.
GEINH, V. Genh et Gen, R.
GEI8, 8. m. vl. Gypse, plâtre. V. Gyp.
GEI8GLAR, v. imp. vi. Pleuvoir et
venter. V. Gisclar.
GEI8H, vl. V. Gyp.
GBI8HIB, ?. D. vl. «nMm. Sortir.
GEISHO , vl. Ils ou elles sortent.
GEI88ELA8 , s. m. (dgeisselàs) : <»ii-
CB&ATA, «VBUMIJàS, «BOMA DBUT, «OIMB&AOS,
CAIMAO, CAIMAl^ CAVMAL, «OSISSBIAV, CACBAO.
Dent molaire ou meulière. V. Dent.
Ely.T
GEI88E8, 6. m. pi. Nom qu'on donne,
& Montpellier, à la vesse cultivée. V. Jaissa,
GEI8SIER, 8. m. vl. Plâtrier. V. Gipier
GEL
GEL , «SAB, «niL, n&y radical pris du latin
^{ii ) gelée , glace , que Vossius dérive du
^c ifiXa (gela), éclat.
De geluj par apoc. gel : d*où : Dee-gel^JeU
ada , Dei-gelary Gel. Gel-ada , Gelad-et ,
Gela^r, Gelar-eia, Gel-attada, Gel-ehritm,
Coun-gelaty De-gel-adour, GeCeiroun, Gel^
our, Coun-gelar^ntre-gelat, Con-gelacio,
Coun-g^t'ion, Gel-ea, Gel-eiraun^EiUre-
gelar.
GEL
De gel, par le changement de I en ou :
Geou.
Dégel, par le changement de e enea,
geali d'où : Geal-abra, Gealabr-ot , Geai-
ar , Geal-at, Geal-ibr-ar, Geal-ibre, Geal-
abr-ot.
De geai , par le changement de I en r ,
gear; d*où : Des-gearar. Gear , Gear-ar,
Gear-airoun , Gear-abra , Gear-abre ,
Gear 'iera , Gear-al , Det-gearat , Gear-
ebriar , Jal-at, Jal-ibrar, Jal-ibre, Jel,
Jelad-ety JeUar, Jel-at, Jer-areya.
De geai, par aller, dial; d'où : De-dial,
agi, De-dial-ar, De-dial-at , Ger-ebri-ar,
De-gel-aire^ Dee-gel-aire, De-gel-ar, Des-
gel-ar , Des-gel-adour , De-geou , Des-
geou, Giel-ar, Gielar-eia, Gier-our.
De geai, par le changement du g en d, et
de e en t, dial; d'où : Dial, Dial-ar.
GEL, Gel, cat. £rte/o,e8p. Glace, Voy.
Geou, plus usité.
GEL , 8. m. (djèl) ; obov , «bas , «laça,
DIAL, TOOBBOIILa. TOBBADA. Gel, Q^i. G Ao ,
anc. esp. ital. Felo, esp. port. mod. Glace,
eau devenue solide par le refroidissement;
l'action du Troid qui gèle.
Éty. du lat. gelu, m. s. V. Gel, R.
GELADA, s. r. (dgelàde); obabav, «ba-
lada, TooBAD A, TOBBADA. Gelada, cat. Gelata,
ital. Hetada, esp. Geada , port. Gelée, acte
par lequel les liquides passent à Télat solide
par la perte d'une partie de leur calorique ;
froid qui en est cause.
Éty. du lat. gelu ou de Gel, R. glace, et de
la term. pass. at, ada.
GELADET, acy. et p. (dgeladé), et impr.
. Dim. de gelât, gelé, froid.
GEL
335
Couris aou fio tou jeladë.
Aubanel.
Ëty. du lat. gelidui. V. Gel, R.
GELADDRA , 8. f. (dgeladùre). Gelée ;
gelivure, dommage que les fortes gelées
causent aui arbres. Gare.
GELAR , V. a. (dgélà) ; dialab, «iblab ,
«BABAB, n«BAB, «lOOBAB , «BALAB, TOVBAB ,
TOBBAB. Gelare, ital. Helar , esp. Gelar ,
port. cat. Geler, glacer, endurcir, faire périr
par le froid.
Éty. du lat. gelare, ou de Gel, R. etde ar.
GELAR, V. n. Gelar, cal. Helar, eap. Se
durcir par le froid, avoir extrêmement froid.
\.Gel,R.
GELAR SE, V. r. Gelar-se port. cat.
Helarte , esp. Gelarsi, ital. Se convertir en
glace, se laisser saisir par le froid; se geler,
se dit des choses et non des personnes.
GELARDINA , s. f. (dgelardine). Nom
nicéen du râle marouette. V. Maroueta.
GELARELi, 8. f. (djelarèye); «bbabbta,
CIBLABBTA, CBLABBVA, JALABBTA. Gélatine OU
gelée animale: c'est la substance la plus nu-
tritive qui se trouve dans la chair des ani-
maux et qui la constitue en grande partie.
Éty. de gearar, geler, et de la lerm. eia,
parce que liquéfiée par la chaleur, la gélatine
se durcit par le froid, comme fait Teau. V.
Gel,JSi.
I^ gélatine, proprement dite , telle que la
nomment les chimistes, n'a été bien décrite et
bien connue que depuis les travaux de M.
Darcet, en 1814.
GELARETA, 8. f.(dgelar&); «AiunTA.
JBBABBTA, «BLATIBA. V. (tel, R.
GELAT , ADA , adj. (dgelà,àde) ; «babat,
C»ALAT , TOOBBADU , JALAT, JABAT , MMBIBAT,
DiALAT, voRBAT. Geludo , poTÏ. GeUid, ctl.
Helado, esp. Gelé, ée, glacé, figé.
Ety. du lat. gdatue. Y. Gel, R.
GELATINA. 8. f. (dgelatine); Gelntina,
cat. esp. ital. GelaUne. V. Gelareia.
GELBOZETAT, vl. V. Gilbosital et Gib,
Rad.
GELDA,8. f.vl.V. CeWo.
GELDO, 8. m. vl. «BUDO*, «VBDOB, «BL-
pOS , OBRDO , «BLDA, «BUDA , 8. f. GcldrQ ,
Ital. Multitude, troupe, bande de piétons!,
piéton; domestique, valet.
Éty. de la basse lat. gesum , gesalus, m. a.
ou du saxon gild, troupe, foule, peuple.
GELEA , 8. f. (dgelée) ; Jalea , esp. Gê^
f 0a, port. Gelée, pulpe de certains fmits.
V. Gel, R.
GELEBRINA, 8. f. (dgelebrine). Voy.
Breina.
Éty. Comme si l'on disait gel et brina oi
breina. V. Gel , R.
GELEIROUN, 8. m. d. de Thoramt.
Glaçon. V. Gealatroun et Gel, R.
GELHAR,vl. V. Gelar.
GELI, nom d'homme, vl. Gilles, tanê
Geh.
OBLIBRAT, ADA,adj. et p. (dgelibrà,
ade) ; cBBiBBAT. Gercé , ée , on le dit du bois,
et particulièrement des planches quand elles
offrent des gerçures nombreuses.
GELIBREIRA, 8. f. (dgelibrèïre) ; «.-
BiBBsiBA , OBUBBDBA. Gcrçure du bois.
GELINA , dm. V. Gallina,
GELINOTA, 8. f. (dgelinôte). Nom
qu on donne , à Ni8mes,au ganga. V, Gran-
dou(oct Ca«,R.
GELINOTA, s. f. (dgelinéte). V. Gatti-
netaeiGall, R. '
GELINOTA PIGOUNA, Nom nicéen
du Ganga-eata. V. Grandoula.
GELI8 , nom d'homme, vl. Gilles.
GELOS, adj. vl. Gelos , cat. Zeloso , esp.
Geloso , ital. V. Jalouê et Jal , R.
GELOSIA, s. f. vl. Gelosia, cat. ital.
Jalousie. V. Jaloueia et Jal, R.
GELOUNIAR, v. imp. (dgelouniâ); «b-
BovBiAB. Geler un peu. Aub.
GELOUR, s. f. (dgelôur). Gelivure, ge-
lée , froid , maladies des végétaux qui en
résultent. Gare. V. Geladura, Geou, Gela-
daeiGel,Vi,
GEU.
GEM, radical pris du latin, gemere,
gemo , gémir , se plaindre en soupirant ,
qu'on dérive du grec ^t\>.iù (gémô) , être
plein , rempli , chargé , parce que celui qui
gémit semble être surchargé de chagrin ou
de douleur.
De gemere, par apoc. gem, d'où : Gem,
Gem-e , Gem-a-ment , Gem-ir , Gem iesa-
ment, Gemiit-ent , Pre-gemir , Geme-meni.
GEM , 2 . joH , radical pris du latin , ge-
minus ; double, deux , probablement dérivé
de geno , pour ^t^tio , produire.
hegeminus , par apoc. gem ; d'où : Gem-a ,
Geum^ou.
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336
GEM
De gem , par le châDgement de g enj et
de e en u,jum; d'où : Junheau , Jum-ela ^
Juind-ar , Jim^etUaf Jumel-at , Jumel-as,
OEM, vL Gémissement, il ou elle gémit;
perle, V. Geme.
Éty. du lat. gemma,
OEBIA , s. I. vl. Poix , résine.
OEBIA , V. Gtmenoi.
OEBIA, s. f. ( djème ). C'est , selon Tau-
teor de la Statistique des fiouches-du-Rhône,
le féminin de geumtou ; jumelle, sœur d'un
jumeau. V. Beêifnkn^ a.
Ëty. du lat. gemina. V. Gem , R. 2.
OBWAMBNT , 8. m. ?1. Gémissement.
V. Geme et Gem , R.
GEMAR y ?. n. ^dgemâ) , dg. Gémir. Voy.
Gem , R.
OEMAR , ▼. a. t1. Gemmare , ital. Or-
ner . garnir de pierreries , brillanter.
OEBIE , s. m. ( djemé) ; Gemeg , cat. Ge*
mtdo, esp. port. Gemiio^ ital. Synonyme de
geminameni^ gémissement.
Ëty. du lat. gemilue. V. Gem , R.
Faire de gemes, pousser des gémisse-
ments.
GEMEL , s. m. vl. cBiM&. Gemelo^ esp.
Gemeo , port. Gemello , ital. Jumeau.
OEBIEI.A , S. f. ( dgemèle ). Gemelle ,
pièce qui fortifie un mât.
OEMEMENet
GEMEMENT , s. m. ?1. «miani , y\. Gé-
missement. V. GemUsameni.
* OEMEN08, nom de lieu (dgemenés).
Gemenos.
Ety. du grec tn (gè) , terre • et de
(tevoiex^c (menoiekés), agréable, qui ré-
jouit l'âme.
GEMIMENS, s. m. pi. vl. Gémissements.
V. Gemeei (r«fii,R.
OEMIMENT , vl. V. Gemissament.
OEMINAR, V. n. et a. vl. Gemt'nar,
anc. esp. Geminare , ital. Géminer, doubler.
Ëty. du lat. geminare , m. s.
GEMINI, s. m. pi. vl. Geminis , cat. et p.
port. Gemini^ ital. Gémeaux, signe du zo-
diaque.
Ëty. du lat. gemini , m. s.
Dérivés : Gem-ol , Gem-el , Gemin-ar,
GEMIR , V. n. ( dgemir ) ; jauooouui.
Gémir, esp. cat. anc. Gemere , ital. Gemer ,
Rort. Gémir , exprimer sa peine ou sa dou-
iur par des cris plaintifs , par des gémisffe-
ments.
Éty. du lat. gemere. V. Gem , R.
GEMISSAMENT . 8. m. (dgemissaméin) ;
•BHs, oBncBAuirr. Gemito , liai. Gemido ,
esp. port. Gémissement, cri plaintif causé
par la tristesse , l'abattement , les peines , la
douleur. C'est le cri naturel de la tourterelle.
Éty. du lat. gemilus , ou de gémir , ge-
mien et de men$. V. Gem , R.
GEBIISSEIRE , s. m. (dgemissèïré) ; «s-
■iciiraiB. Qui a l'habitude de gémir. Aub.
GEMISSENT, ENTA, adj. (dgemis-
séin , éinte). Gémissant , ante , qui gémit ,
qui pousse des gémissements.
Éty. V. Gem , R.
GEMMA , s. f. vl. Gemma , ital. Gemme ,
toute espèce de pierres précieuses.
Éty. du lat. gemma , m. s.
Déri?é : Gem-ar.
GEM
, 8. m. pi. (dgèimmes). Dra-
geons. V. Sagata.
Ëty. du lat. gemma , bourgeon , dérivé de
geno , j'engendre , je produis. V. Gen , R.
OEMOL , 8. m. vl. y. Gemel.
GEN
GEN, mot radical, qui dans notre langue,
comme dis la langue latine, signifie race ,
origine, et par extension, produire,engendrer.
Selon la première de ces acceptions ce mot
dérive du lat. genus^generie, qui vient du grec
Y^voc (génos) , race . famille , il sert de base
aux suivants: geneatougia, genealougisto ,
gendre, générique, generau, generala ^
generalUat, gênerons, generoueitat, gène-
rousament, genesa.
Suivant la seconde, il vient du lat. geniue^
formé de l'ancien verbe geno pour gigno ,
dérivé du grec y"^'^, -^zI^oiloli (géinô, géi-
nomai), engendrer, produire, il a poiu com-
posés: genio, engeniour, engenious,engin^
engeniar, génital^ genitorie, génitifs geni"
tura, generationj generatour^ regeneratour,
prougenitura , gens , gendarma , gentil,
gentiihome, desgenerar, regenerar.
De genius, génie, talent , par apoc. Geni,
GeOj ïn-gen-u, In-genu-itat , uenio. In-
génions, En-^eniousa-ment, Genh, In-geni-
our, In-geniousa-ment , En-gin , En-geni-
ar^ En-gin-ary En-ginh^ador^ En-ginknir,
En-gin-ous,
De gens, entis , gent , famille, nation, race,
par apoc. gen, gent; d'où : Gen, Gens, Gent,
Genaarm-aria, Gen-ealougia , Genealoug-
ûftie, Genealoug-isto, Gent-il, GentHh-ome,
Gens-er, Gens-or, Gent-assa, Gentil-essa.
Gent-et, Gent-io,
De genns,eris, genre, nature, origine, par
apoc. gen, gêner ; d'où : Gener-al, Generala-
ment, General-at, General-is-ar, General-
itat, Gener-au, Gener-ous, ousa, Generousa-
ment, Generous^tat, Gen-ic, Genr-e, À-
gensa-men, A-gens-ar,
De genitor, créateur, père, qui donne l'être,
par apoc. genit; d'où : Genit, Genit-if, Ge-
nit-oris,Genit-al, Genit^ra, Prou-genitura,
Jens-ar,Jens-er,Jens-or, Jeni, En-gean-
ça , Des-geanç-ar , En-gea , En-ge-ar.
De prœgnans , enceinte , plaine , formé de
prm et de génère, engendrer, par apoc.
prœgn ; d'où : Em-pregn-ar, Em-pregnrot,
Em-pregn-ans.
GEN , négat. (dgéin); mt, om. Gens, cat.
Rien, personne. V. Ren et Gen, R.
Les anciens disaient gens, dans le même
sens : Ni gens de lui ne volg tener s^onor,
ni point de lui ne voulut tenir sa dignité.
GEN, vl. Beau, agréable. V. Gent.
Fora gen, ce serait beau. V. Gen, R.
Pris adverbialement, généreusement, gen-
timent, bien.
GENA, s. f. vl. Gêna, ital. Joue.
Ëty. du lat. gêna, m. s.
GENA, s. f. (dgène), et impr. «bma. Gène,
contrainte, peine d'esprit; pour torture qu'on
fait souffrir à un criminel. V. Question.
Ëty. du lat. gehenna, gène, enfer, tout ce
qui incommode.
GENANT , ANTA, adj. (dgenàn , ànte).
Gênant, ante, qui gène.
GEN
GENAR, ▼• a. (dgenà). Géoer, mettre
obstacle au mouvement, au développement, au
progrès, au succès; presser, comprimer,
serrer.
Ëty. de gêna et de ar.
OENAR SE, V. r. Se gêner, se mettre à
la fféne.
GENAT, ADA , adj. et p. (dgena , àde).
Gêné, ée, contraint, embarrassé.
GENG,vl. Faute?
Ni del ferir no feiro faXka ni genc ?
G.deR.
GENGIVA, V. Gengiva.
GENCHIDA , 8. f. W. Subtilité, trom-
perie, ruse. V. Gaueh , R.
GENGIANA, vl. Gen^aiia, tat. V. Gen-
Uana.
GENDARMA , 8. m. (djandàrme). Gen-
darme, soldat du corps de la gendarmerie.
Ëty. Ce nom appartenait autrefois \ un
cavalier armé de toutes pièces, c'est-âi-dire.
du casque, de la cuirasse et de toutes les
autres parties défensives , d'où le nom de
gendarma, formé de gensdarmas. V. Gen,
Rad.
GENDARMARIA, 8. f. (djandaimarie).
Gendarmerie , troupe instituée pou? faire
exécuter les ordonnances des magistrats et
affectée au service de la police.
Toutes les dispositions des loix^ ordon-
nances et institutions sur le service de la
gendarmerie ont été réunie dant l'ordep-
nance royale du 29 novembre 1820.
GENDO , s. m. vl. Valet. V. Geldo.
GENDRE, 8. m. (dgèindré); bboo-vmv,
nuAT, tbudbb. Genero, ital. Yemo, eep.
Gendro, cat. Genro, port. Gendre, celui qui
se marie devient le gendre du père et de la
mère de la femme qu'U prend.
Éty. du lat. ^ener, generis, dérivéde ^iiNi#,
race, ou du grec y'H^^c (gambros), gendre.
V. Cen,R.
GENDRE, 8. m. vl. Genre, t. de gram.
masculin ou féminin.
GENEALOGIA , s. f. (dgenealoudgie) ;
Genealogïa, ital. esp. p^rt. cat. Généalogie,
suite et dénombrement des ancêtres de
quelqu'un.
Ëty. du grec veveaXoYia (gênéalogia ) .
formé de y^vov (génos), race, famille, et de
Xc^Yoç (logos), discours. V. Gen, R.
Cette science est moderne en France : elle
doit son origine à Pierre d'Hozier , natif dé
Marseille, qui le premier a débrouillé les
généalogies du royaume , vers le milieu du
XVII»« siècle.
GENEALOGIQUE I adj. (dgénéaloodgt -
que); Genealogico , ital. esp. port. Genea*
logtc, cat. Généalogique, qui appartient à la
généalogie. V. Gen, R.
GENEALOUGISTO; s. m. (dgenealoud-
gisle) ; Genealogista , ital. esp. port. cat.
Généalogiste, qui dresse des généalogies.
Ëty. du lat. genealogus, dérivé du grec,
y. GenealogiaeiGen, R.
GENEBRB,s. m. (dgénêbrê); «mus,
Gsmaaiam , oii»sbisb , «Binams , chai , ouii-
BBBTA , «ntBSmST, CBAm-IIOCOimiT , CBinBSBS,
CAOB. Ginebre,cèi. Enebro,e8p.Zimbro,^ti.
Ginepro, ital. Genévrier ou genévrier com-
mun, Juniperus communis, Un. arbrisseau
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GEN
d« la famille des Conifères, abondant dans la
Haole-Provence. Voy. Gar. Juniperui vul-
garisa p. 258.
Éty. du \aLjuniperus , formé dejenebrus,
rude, âpre.
Granas de genebre, baies de genièvre.
Exlret de genebre , exlrait ou rob de ge-
nièvre.
Ses baies servent non seulement h faire le
M>b de genièvre, mais encore une liqueur
connue sous le nom de genevrette , qu'on
obtient par leur fermentation.
Dérivés : Genebre , Genebr-et , Geneltr-
ier , Genebr-ousa , Genibr-e, Genibr-eta,
Oemibr-et.
OENEMIE9, s. m. vl. Genévrier , ge-
nièvre. V. Genebre
OENEBRET, 8. m. (dgénébré). Nom
qu'on donne, à Grasse, au genévrier com-
mun. V. Genebre.
Éty. Genebret, dim. de genebre , petit ge-
névrier, par opposition au grand genévrier
ou oxycèdre.
GENEBRIEB, s. Di. (dgéncbrié). Un
des noms du genévrier commun. V. Gene-
bre,
OENEBROUZA, S. f. ( dgenebrôuze ) ;
•miBBocxA, vl. Ce mot désigne probable-
ment un champ couvert de genévriers.
Éty. de genebre et de ousa. V. Genebre.
GENEG , EGA , adj. (dgenèc , èque) , dg.
Générateur, trice, qui engendre.
Éty. de génère , geno, engendrer. V. Gen^
Rftd.
Ou qu*au es Varmo ta mermequo
Qui non sab que la man genequo.
Que leutos causas congreec
Après lous anjaus me creec ?
C'est la terre qui parle.
D'Astros.
GENEIROTA9, s. f. pi. (dgeneirétes).
Avances , complaisances. Aub.
GENEPI , s. m. (dgénépi) ; gciwi. Ge-
nepi, nom qu'on donne indistinctement, dans
la H.-Prov. à l'armoise des glaciers, armoise
glomérulée ou genepi des savoyards . Arte-
misia glacialis , Lin. et à l'armoise des ro-
chers , Artemisia rupestris , Lam. Ar terni-
sia genepi^ Stechman, plantes de la fam.
àeê Composées Corymbifères , qu'on trouve
sur les sommités des Alpes ^ à AUos , Bar-
«elonnetlc , Scyne , etc.
Éty. 7
GENEPI sLANc , on désigne sous ce nom ,
nais d'une manière confuse , Tarmoise des
rochers et l'armoise ombelliforme ou genepi
blanc, Artemisia umbelliformis, Lam. Arie-
misia mutellina , Vill. parce qu'elles sont
recouvertes d'un duvet blanc, comme coton-
neux, et par opposition à la suivante.
GENEPI hbobb , genepi noir , armoise en
épi , Artemisia epicata , Lin. plante du
nôéme genre que les précédentes , qu'on
trouve dans les mêmes lieux.
Toutes ces espèces sont toniques, sudo-
rifiques , stomachiques et fébrifuges.
GENEPI-JA01IS , s. m. Genepi janne ,
Senecio incanus. Lin. plante de la même
famille, qu'on trouve sur les hautes monta-
gnes d'Ailes , de Colmars , de Barcelonnette,
etc.
TOM. IL
GEN
Elle n'a, avec les vraies genepis, qu'une
ressemblance éloignée, et ne jouit d'aucu-
ne de leurs propriétés.
GENEPI, s. m. V. Genipi.
GENERABLE , ABLA , adj. vl. Gène-
rable , esp. Gêner abile, ilal. Susceptible de
génération , de procréation.
Éty. du lat. generabilis , m. s. Y. Gen ,
Rad.
GENERAGIO, vl. Generadà, cat. Voy.
Génération et Gen^ K.
GENERAL , s. m. (dgeneràl) ; General ,
cat. esp. Générale, ital. Général.
Ce litre militaire remplaça, en 1791, celui
de maître des camps, autrefois en usage pour
désigner les officiers chargés en sous-ordre du
commandement supérieur d'une armée.
GENERAL, ALA, adj. (dgeneràl, aie);
«BMMAo. General^ cat. esp. Gérai, port.
Générale, ital. Général, aie, universel, com-
mun à un grand nombre.
Éty. du lat. generalis , m. s. V. Gen , R.
Adv. En gênerai , en général.
GENERALA,s. f. (dgénéràle); Generala,
cat. esp. Générale, batterie de tambour pour
avertir les troupes de se préparer à la marche
ou au combat. C'est encore le nom de la
femme d'un général.
Éty. de generalis, générale, parce que
cet appel n'excepte personne. V. Gen, U.
GENERALAMENT , adv. (dgénérala-
méin) ; Generalment , cat. Generalmente ,
ital. esp. Gerahnente, port. Généralement,
en général, universellement.
Éty. de generala et de la lerm. ment ,
esprit , manière ^ d'une manière générale.
V. Cen.R.
GENERALAT, 8. m. (dgeneralà); Gène-
ratât, cat. Generalato, ilal. esp. port. Gé-
néralat, grade de général, temps que dure
le commandement de général ; emploi d'un
supérieur d'un ordre religieux.
Éty. de gênerai et de at V. Gen, R.
GENERAU8AR , v. a. (dgeneralisà) ;
Generaliiar , cat. Generaleggiare , ilal.
Generalisar, esp. port. Généraliser, rendre
général , plus général.
Éty. du lat. generalis eiôe ar.V. Gen, R.
GENERAUTAT , s. f. (dgeneralità) ;
Generalitat, cat. Generalità, ital. Generalis
dad, esp. Generalidade , port. Généralité ,
qualité de ce qui est général; l'ensemble,
anciennement étendue de la juridiction d'un
bureau des trésoriers généraux.
Éty. du lai. gêner alitas, itatis, V. Gen, R.
Les généralités ou les fonctions des géné-
raux des finances, ne commencèrent ^ue sous
le roi Jean, et Jie prirent de la stabilité que
sous Charles VIL
GENERAUIEN, Gêner aiment, cai. Y.
Generalament,
OENERAR , ▼. a. vl. Generar, anc. esp.
Gerar, port. Generare, ital. Engendrer,
procréer. V. Engendrar.
Éty. du lat. generare, m. 8. V. Gen, R.
GENERATIO , vl. et
GENERATION , 8. f. ( dgénératie-n ) ;
osussAMiKii, QmrnmmATïïmm. Generaciô, cat. Ge-
neratione, ital. Génération, esp. Geraçâo,
port Génération , fonction par laquelle les
êtres vivants reproduisent des êtres sembla-
^ blés b eux; postérité d'une personne » per-
GEN
337
sonnes qui vivent dans le même temps ,
extraction, race.
Éty. dû lat. generationis , formé de gene-
rare et de action. V. Gen, R.
GENERATIO, I VA, adj. vlGeneratiu,
cal. Generativo , esp. port. ital. Génératif.
V.Gen,{{.
GENERAU, ALA, adj. (dgénéràou,
aie). V.GeneraUiGm, R.
GENERAU EN, adv. V, General en.
GENERAU, s. m. oBiiMAi.. Générale,
ital. General, esp. port. Général, celui qui
commande une armée en chef ; le supérieur
général d'un ordre religieux ; le plus grand
nombre, la généralité.
Ety. du lat. generalis , sous-entendu im-
perator.
On donne aussi improprement, le nom de
générale, à la femme d'un général, en Pro-
vence, et celui de médecine, à l'épouse d'un
médecin.
GENERIQUE, ICA, adj. (dgeneriqué,
ique) ; Generic, cat. Generico, esp. ital. Qui
regarde le genre.
GENEROS , vl. V. Generous.
GENEROUS, OUSA,OUA, adj. (dge-
nerôus, ôuse, éuse) ; i.Aac». Generoso , ital.
esç. port. Generos , cat. Généreux, euse;
qui a de la générosité, libéral ; de bonne qua-
lité, qui a de la force, en parlant du vin.
Éty. du lat. generosus, m. s. fait de genus,
generis , naissance , qui est de bonne ract.
V. Gen, R.
GENEROU8AMENT , adv. (dgeneroii-
samein); Generosament , cat. Generosa-
mente, ital. esp. port. Généreusement , avec
générosité.
Éty. de generousa et de ment, d'une ma-
nière généreuse. V. Gen, R.
GENEROUSITAT , s. f. (dgenerousilà) ;
Generosità, ital. Gêner osidad, esp. Genero*
sidade, port. Generositat , cat. Générosité,
dévouement aux intérêts des autres qui por-
te à leur sacrifier ses avantages personnels.
Éty. du lat. generositatis , gén. de^ene-
rositas, m. s. V. Gen, R.
GENES, s. m. vl. Génois.
GENESA, s. f. (dgénèse); «shub. Gene-
sis, cai. port. esp. âettm.ital. Genèse, nom
du premier livre de l'ancien Testament.
Éty. du latin genesis, formé du greo
Yévs9i<; (génésis), origine , génération, nais-
sance, dérivé de y£^vo(asci (géinomai) , naître ,
parce que ce livre contient l'histoire de la
création du monde. V. Gen, R.
11 est défendu aux Juifs d'en lire les pre-
miers chapitres, avant d'avoir atteint l'âge d«
trente ans.
GENE8I , nom d'honmie ( dgenèsi ).
Genex.
Éty. de saint Genex , comédien , qai fut
martyrisé à Rome, l'an 303, et dont l'Ëglisa
honore la mémoire le 26 août.
OENE8I, s. f. vl. V. Genesa et Gen, R.
GENE8TA , 8. f. Genesta, cat. V. Ginesta
et Ginest, R.
GEBIE8TEL, 8. m. vl. Genêt. Voy.
Ginesta et Ginest, R.
OENESTIERA , V. Ginestiera.
OENESTOUN, 8. m. V. GiuestCHn et
Qinest, R.
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G<î3ogIe
338
GEN
HENETAIJAS, s. f. pi. vl. Génitoîres.
V. Gen. R.
GENEVIEVA, nom de femme (dgene-
fiéve); vibva. Genevieva, ital. Geneviève.
ËCy. du lat. Genovefa.
L'Eglise honore la mémoire de Sainte
Geneviève, patrone de Paris, le 3 janvier, et
celle de Sainte Geneviève desArdens, le 26
novembre.
GENEZI , v1. V. Genesi et Genesa.
OENGIBRE , V. Gingimbre.
GENGIR.v.n. (dgeindgir). Prononcer
une parole : A pas gengit d^enqu'hui , il n'a
pas dit un mot de toute la journée, il n'a pas
ouvert la bouche. V. Agengir i\
Éty. du celt. gen, bouche. Ach.
GENCaT , IDA, lA, adj. Aub. V« Agm-
CŒNGIVAS, y. Gingivas.
OENGIVIER, V. Gtîi^tvier. Avril.
CŒNGOULS. nom d'homme, vl. cisovr.
Gengoul, Gengoux et Gengon.
£ty. du lat. Ûangulfus, Gengulfui et WoU
gûvgus.
Saint Gengoul fut assassiné par l'adultère
de sa femme, dans son château d'Avaux, en
Bassigni, l'an 760; on célèbre sa fêle le 11
mai.
GENH , s. m. vl. cMstm , eiEM , sisiib , oira.
Geni , cat. Genio , esp. port. ital. Esprit ,
adre^ , génie, art , ruse, façon, manière;
lien, jet, engin, machine de guerre.
Ety. du lat. genius, génie. V. Gm, R. et
Genio.
GENIBRE,y. Genibreta.
GENIBRET, s. m. (dgenibré). Geniè-
vre, baies de genière. Aviil. V. Genebre,
GENIBRETA, V. Genebre.
GENIG , ICA, adj. (dgenic , ique), d. m.
Pur , véritable : PouUoun genica , vrai
poison.
Éty. du lat. genuinut, naturel, ou du grec
vgvvixbç (gennikos), fort, de bonne race. V.
Gen, R.
GENIEBBE, 8. m. (dgenièbré). Un des
noms du genévrier. V. Genebre.
GENIER , s. m. vl. Gmsss. Janvier.
OENIER, adj. comp. vl. Plus adroit. V.
Gen,¥i.
GEBîIER, s. m. vl. Crtnyer, anc. cat. En-
jôleur, fourbe. V. Gen, R.
GENIES , nom d'homme ( dgenies ).
Gêniez.
Éty. do lat. GeneHus.
Saint Gêniez, notaire d'Arles, fut martyrisé
an troisième siècle ou au commencement du
quatrième. L'Eglise célèbre sa principale
fêle le 25 août, et une autre le 16 décembre.
GENIO, s. m. (dgénie) ; «sm . esnts , mm-
«BMo. Genio, ital. esp. port. Geni, cat. Gé-
nie, talent» esprit d'invention, penchant, in-
clination naturelle; l'art d'attaquer et de
défendre les places; corps militaire qui
l'exerce ; esprit bon ou mauvais chez les
anciens.
Ëty. du lat. genius, formé de gignere in,
engendrer ou produire dans nous. V. Gen,
Rad.
La France doit au maréchal de Yauban,
l'établissement du corps de génie.
GBNI8TET, 8. m. (dgenisté). Dim. de
GEN
ginesl, nom du genèl des teinturiers i
Nismes. V. Ginestoun et Ginest, R.
GENIT, adj. et p. anc. béam. Engendré.
^,o prumé genii, le premier engendré.
Ety. du lat. genitus, m. s. V. Gen, R.
GENITAL, AL A, adj. (dgenilàl, aie) ;
Génitale, ital. Génital, esp. port. caL Gé-
nital, aie, qui sert à la génération.
Èly. du lat. genilalis, m. s. V. Gen, R.
GENITALIA8 , S. f. pi. vl. Génitoires.
Éiy. du lat. genitalis, m. s. V. Gen, R.
GENITENSA,s. f. vl. Partie sexuelle,
géniloire. V. Gen, R.
GENITIF, s. m. (dgenilif); Genitivo,
ital. esp. port. Genitiu, cal. Génitif, le second
cas de la déclinaison des noms, dans les lan-
gues où les noms se déclinent.
Ëty. du lat. genitivus, en sous-en tendant
casus, fait de gignere, engendrer, produire,
parce qu'il marque non seulement la pro-
priété, mais parce qu'il sert ^ la formation de
presque tous les mois composés. V. Gen,
Rad.
GENITIU , s. m. vl. Geniliu, cat. Géni-
toire. V. Génitif et Gen, R.
GENITORI8 , s. m. pi. (dgenitôris) ; lsu
PAKTiDAs. Génitoires , organes qtri servent à
la génération dans les miles.
Ely. du lat. genitoris, gén. de genHar ,
qui engendre. V. Gen, R.
GENITRIOUS, s. m. (dgenitriôus) , dl.
Rognons de coq ; testicules des volailles en
forme de rein , qu'on leur enlève quand on
les chaponne.
Ety. de çenitalis , qui tient aux patties de
la génération. V. Gen, R.
GENITURA, s. f. vl. Centrera cat.
esp. port. ital. Géniture , procréation.
Éty. du lat. genitura. V. Gen, R.
GENIZ, s. m. vl. Adresse , génie. Voy.
Gen, R.
GENLIAZO , s. f. vl. Gentillesse. Voy.
Gen, R.
GENOA, vl. Gènes, en Italie.
GENOES, vl. Génois.
GENOI , S. m. vl. Petite monnaie de
Gènes.
GENOIER, s. m. vl. Janvier.
GENOIL8 , s. m. pi. 6BIIOZ , vl. onioM.
Genoux. V. Ginoulh.
Ély. de genua. V. Ginoulh.
GENOLHO , s. m. vl. omouwi. Genou.
V. Ginoulh.
A genolhôs , adv. comp. A genoUoses,
cat. Ginoechione , ital. A genoux. Voy.
Ginoulhoun et Ginoulh , R.
GENOLOGIA et
GENOLOSIA , vl. V. Genealogia et
Gen,R.
GENOULH , V. OînottIA , plus usité et
Ginoulh , R.
GENOULHADA, 8. f. (dgenouillâde):
jmovuABA. Nom qu'on donne, en Langue-
doc, à plusieurs espèces de renouées, Poly»
gonum. V. Tirassa et Bislorta.
Éty. de genoulh , genou , à cause des ar-
ticulations renflées , semblables à des ge-
noux , que l'on remarque sur la tige de la-
plupart de ces plantes. V. Ginoulh , R.
GENOOLHET , Y. Ginoulhel et Gir
noulh, R. I
GENOYEFINS , 8. m. pi. ( dgenove- 1
GEN
fins), Génovéfains, chanoines régafiers de
Sainte-Geneviève , qu'on nommait aussi
chanoines réguliers de la congrégation de
France. Cette fondation parait remonter au
commencement du Vl"« siècle.
GENOVIER et
GENOTER, S. m. vl. Janvier, y. g. m.
GENRE , 8. m. (djànre) ; ma(a , «bam».
Génère, ital. Genero , cat. esp. porL Genre,
ce qui est commun à diverses espèees , sorte,
manière, habitude particulière, bonne oa
mauvaise ; espèce, t. de gram.
Ëty. du lat. generis, gén. de gmus, m. s.
V. Gen, R. pour gendre. V. Gendre.
GENS , s. f. pi. (dgèins) ; Génie, ital. tg^.
port Gent, cat. Les gens, les hommes en gé-
néral, nation ; vl. gentils.
Ëty. C'est le pluriel de Geni, f . c. m. et
Oen, R.
Selon leis gens,Vtncms, selon le poisson^
la sauce.
Belleis gens, on désigne par cette expres-
sion, dans le Var , le beau-père et la belle-
mère.
Les Provençaux se servent quelquefois
mal à propos du mot gens, au lieu de on, ea
traduisant : Leis gens lou ereignoun, par les.
gens le craignent, au lieu de on le craint, etc.
Lorsque gens, en français, est précédé d'un
adjectif des deux genres on metloiiiau mas-
culin, et l'on dit : Tous les honnêtes gens,
tous les habiles gens , mais quand cet adjec-
tif est fém. on met toutes ; Toutes les vieil-
les gens, toutes les bonnes gens.
On met aussi tous au masculin , lorsque
gens est suivi d'une épithète ou de quelque
autre mot déterminatif : Tous les gens sensés,
raisonnables,pieux, tous gensd'espriî et de
mérite. Acad.
GENS , vl. Gens, cat. V. Ges.
Éty. du lat. gens, dans le sans de person-
ne. Y. Gen, R.
GENSA , S. f. (dgeinse et dzénse), d. bas
lim. Genêts réunis par des liens d'osier ou
autrement, dont on se sert pour balayer. V.
Eseouba.
GENSANA, 8. f. (djansàne). V. Gentiana
et Jansona.
Gensana... no sera asmalic qui d^ela «m.
Elue, de las Propr.
GENSAR, V. a. (dgéinsà on dieinsàl, d.
bas lim. Genxar , anc. cat. Balayer. Voy.
Eseoubar,
Envi, orner, embellir, surpasser, étrs
beau, briller, geindre, gémir. Cast.
GENSAT, ADA, adj. et p. (dgéinsà, éds
ou dzeinsâ, àde), d. bas lim. Balayé, ée. V.
Eêcoubai.
Lou ciel es bien gensat , le ciel est bien
serein, bien balayé , vl. orné, paré.
GENSEBUL, 8.m.(dgein8emil). Un des
nomsiang. du jasmin. V. Jooussemin.
GEN8ER, vl. Mieux, plus beau, plus
belle, plus gente et la plus gente , plus con-
venable. y.Gensorei Gen, R.
GENSEZA , s. f. vl. Gentilesse. V. Gen,
Rad.
CffiNSOlA, s. f. vl. Beauté, gentil-
lesse. V. Gen, R.
GENSONA, 8. f. Nom par lequel on dé-
signe la gentiane jaune, à l'Esperou. Voy.
Gentiana, dont Gensona est une altération.
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GEN
GBNBORyComp. deo«i, o«»t. Gracieux,
noble, plus genl. plus gente, plus agréable,
mieux, il devient superl. en plaçant larl.
devant. La gensor , la plus agréable.
Éiy. C'est le compar. de gent. V. Gen ,
GENSOUN , 8. m. (dgeinsôun ou dzein-
âou), d. bas lim. dira. de genêa , peut balai.
\ , kseoubeta.
OEN80ZIA, 8. f. vl. «missA, «bpsoia.
Gentillesse. V. Gen, R.
OENT, ENTA, ad> (dgeint . éinte) ,
«0, Tc». Gent. anc. cat. anc esp. Gentil.
V. feeniU et Gen,R. ^ u. , ,
Le Dictionnaire de la Crusca, dit, parlant
de cet adjectif :
Voce anticha venuta dal provemale.
Adv. Agréablement , gracieusement.
GENT, s. f. (dgèin); taiita. Génie, liai.
esp. port. Cent. cat. Gent, race, lignée,
nation, personne, famille.
Êly. du lat. yeniw, gén. de p«n«. V. Gen,
Rarl
/>î# ^enU, les gens^ les hommes et les
femmes en général.
Una gent, une personne.
Marrida geni, mauvaises gens. V. Gen-
tassa, ., . ^ .. .
GENTAMENT , adv. vl. Gentiment ,
agréablement. V. Gen , R.
GENTASSA , S. f. (dgeinlâsse) : «iij«t-
DA «wT. Mauvaises gens, mauvaise nauon,
gens rustres et grossiers. V. «en, R.
Gens, au singulier, est du genr. fém. au
pluriel, quand il signiûe P^rfionnw, il est
fém. si Tadj. le précède, et m. M I adj. le suit .
Tai vu des gens bien faiU, de vteUes gens,
de bonnet gent, exception, tous les gens qui
pensent bien, V. Gens.
GENTET , adv. vl. Gentiment, douce-
ment . sans bruit. V. Gentoun et Gen. R.
GENTIANA, S. f.(dgéinciâne); omtowA,
««,MAHA. Genttona, lat. esp. arab. ^««««~«;
ital. Gendana, port. cal. Gentiane, gent ane
jaune ou grande gentiane, Gtntiana tutea,
Lin. plante de la fam. des Gentianees, qu on
trouve abondamment dans la Prov.-iKîpt.
lorsqu'on s'élève à deux mille mètres au-
dessus du niveau de la mer.
Éty. du lat. gentiana , de Gentius , vi
d'illyric, qui découvrit les vertus de cette
niante , selon Pline, environ 150 ans, avant
J -G.
On confond, sons la même dénomination
les gentiana punctata , biloba et purpiirca,
qu'on trouve aussi à peu près daos les mèmeS
lieux.
La racine de gentiane, connue par ses pro-
priélés toniques et fébrifuges , contient un
alkali parliculier . nommé Gentianin , que
découvrirent en même temps MM. Henri et
Caventou.
Celte racine, coupée par pelils morceaux
et macérée dans l'eau, ne larde pas à fer-
menter , et donne par la distillation une li-
queur alcoolique forte et très-pénétranle.
^ GENTIL, n^, adj. (dgénlil , île) ;
MBTiui , JAUTU. , CK.T. Gfiitiie , lUl. Gentil,
esp. port. cat. Genlil . ille , joli, mignon,
gracieux , agréable,
Ély. du lat. gentilis, fait de gens, gentts,
parce que , dit Ménage , d'après Charles
GEN
Loiseau , ce qui est à la mode chez on peu-
ple , y es^ trouvé joli , aimable et genul.
vl. Elle s'embellit , elle est
GKO
339
V. Cen,R
GENTILA,
gentille.
GENTILAR. v. n. vl. Se montrer gra-
cieux , plaire. V. Gen, R.
GENTILESSA , s. f. anc. béarn. o»wti-
tMA. GenUlesa, cat. GentUeza, esp. port.
Gentilezza, iul. GenUllesse, noblesse. V.
r*êfk R
GENTILEZA , vl. V. Gentilhessa.
GENTILHESSA , S. f. (dgeinlillesse) ;
. Genlileua, ilal. Genlileza , esp.
non. Gentiletay cat. Gentillesse , manières
agréables ; traits, ornements délicats, etc.
Ély. de genlilh et de essa. V. Gen, R.
GENTIL HOM , vl. V. Geniilhome.
GENTILHOME . S. m. (dgeinlillome) ;
Gentiluomo, ilal. GentiUiombre, esp. Genltl-
home, cat. Gentil-homens, port. Genlilhome,
noble de race; noble attaché à un prmce.
Ély. du lat. gentis-homines, gens dévoués
au service de l'Etat ; ou de genlths homo,
vel qui gentem habet, titre que les Romains
donnaient à ceux qui descendaient dune
race noble dont les ancêtres n'avaient pas elè
esclaves
On prononce, en français, genii-Vome et
genti-iomes. . ^ ,., . ,
GENTILHEN. adv. vl. Genttlment, cal.
GentHmente, esp. port. ital. Genliment. V.
GENTILS, s. m. pi. (dgentlle) ; «bmtiovi.
GtntiU, cat. Genfilt, ilal. Gentiles , esp.
Gentios, port. Les genUls , les payens, les
idolâtres.
Ély. du lai. gentxUs, payen, gentil
Les Hébreux donnaient ce nom a tous
ceux qui n'éUient pas de leur nation propre.
GENTIOU , adj. (dgénliou). V. Gentif.
GENTIOUMENT, adv. (dgénlioumein) ;
ocHTiiuuiniT, •.»TiuiA«»T. Gentimcnt, joli -
ment, d'une manière agréable.
Ély. de gvnlil et de mens, eniis , esprit,
manière. V. Gen, R.
GENTIOU8 , V . GenltU.
GENTIU , s. m. anc. béarn. Baron ,
noble. V. Gen, R. ^. . • .a .«
GENTOUN, OUNA, adj. (geintôun.
ôune) ; o.iiTit.o«imofi. Dim. de flfent et de
geniil, genlil, ille, pariant d'un enfant.
Ély. de gent , et du dim. otin, ouna, V.
GENUFLEZIO , vl. Genu/ïextô , cat.
V. Génuflexion. n .t^ «^ .
GENUFLEXION, 8. f. (dgenuflexle-n) ;
u«ori.>x»ii. Genuflexià, cat. Genuflesstone.
ilal. Génuflexion, esp. Genuflexao, port
Génuflexion, acUon de fléchir le geoou jus-
qu'à terre. . r •*
Ély. du lat. genu. genou, et de flexio, fait
de flecUre, fléchir. V. Ginoulh, R.
GENULHOS DE , vl. V. Genolhos.
GEO
GBO,d. arl. V. Juec.
GEO,vl. Je,mol.
GEOC , ««o. Alt. de Joc.y. c. m. ,
GEOGRAPHIA; s. f. dgéougraphier.
a.o«o.u^-.A. Gioyra/la, ital. esp. port, cat,
Géographie, science qui enseigne la position»
respective de toutes les parties de la terre.
Ély. du grec fewf p«:pia (géôgraphia), de
•yn (gé) > ^^^^^9 ®^ **® f pa«pu) (graphô) , je
décris. _ . ,. . , .
Les Égyptiens attribuent l invention de la
géographie à Hermès ou Mercure , dix-
neuf siècles avant J.-C. ,
Le» Grecs à Atlas , dix-huit siècles avant
la même époque. . .
Les Chinois lui donnent une origine beau-
coup plus ancienne. Ils prétendent posséder
neuf urnes, fabriquées par ordre d'Yu, fon-
dateur de la première race impériale, sur
lesquelles il fit graver la carte de chaque
province de son empire, 2200 ans avantJ.-C.
Chez les autres peuples , le monument le
plus ancien de géographie qui existe , est
Ta carte que fit faire Sésostris, roi d Egypte,
pour faire connaître à son peuple les nations
qu'il avait soumises, dix-sept siècles avant
J -C.
* 3020 ans, avant J.-C les ï)ruïdes s'appli-
quent ë la géographie. . w i
3040 ans . avant J.-C. Poraponms-Mela ,
donne une géographie en latin.
167 ans, après J.-C les géographes Claver,
Riccioli et autres dissipent les préjugés de
Ptolémée. , , . . u-
Varenius devient le père de la géographie
scientifique. ^, , . .
GEOGRAPHO , s. m. (dgeougraphe) ;
«Boi)o«APiio. Geografo , ital. esp. port. cal.
Géographe , celui qui sait ou enseigne la
géographie et plus particulièrement celui qui
fait des cartes géographiques.
Ély. du grec fe^Ypa^poç (géôgraphos) ,
formé de -^^ (gè), terre, etde ^pacpu) (graphô).
je décris.
GEOLA , s. f. (djôle). Géole, petite prison.
Éty. degabiola, dim. de Gabia , v. c. m.
ou àecaveola, dim. de cavea. V. Cav, R.
GEOI^GE , s. m. (djeoulâdge) ; ^uagk.
Géolage, droit qu'on paye au geôlier, à 1 en-
trée et à la sortie de chaque prisonnier. V.
Cav,l\. ,., .. ,
GEOLIER, BBBA, 8. (dgeoulié . lere);
jouuu, cioura, joooui», G«ofïu««. beolier,
ière; concierge d'une géole. V. Cav, R.
GEOLOOIA, s. f. ( dgeouloudgie ) ;
GKonLODon. Geologia, cal. esp. ilal. Géolo-
gie, science qui a pour objet la connaissance
de la terre, des matières dont elle se compo-
se, de leur position respective et de leur for-
mation. ^
GEOMANGIA, 8. f. vl. ««o«wc«a. f^iO-
manzia, ilal. Geomancia, esp. port. cal.
Géomancie, art de deviner par la terre.
Ély. du lat. geomantia, formé du grec Tn
(gè), terre, et de i^tv-ceCa (mantéia ) , divina-
tion. ^^ ,^
GEOMETRE, V. Gwttm^ro.
GEOMETRIA . S. f. ( dgeoumetrîe ) ;
«wi,«««A. Geometria , lat. ilal. esp. porL
cal. Géométrie, science qui a pour objet I ô-
tendue , sa mesure et ses rapports.
Éty. du lai. geometria , formé du grec ifn
fffè), terre, et de litkpov (mélron), mesure.
^^U géométrie a été. comme beaucoup
d'autres sciences, inventée en EgyPle. ou es
inondation» du Nil, en effaçant les Umite»
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S40
GEO
4ei hértlagcs, forcèrent les habitants âi mesu-
rer leurs terres, pour les reconnaître ensuite.
Henocb ou Edris , suivant les Orientaui,
Tinventa vers Tannée 3,400 avant J.-€.
OEOMETRO, s. m. (dgeounpètre) ; «boo-
Msras, jAVMsnuAimB. Geomelra^ ital. esp. cat.
port. Géomètres , lat. Géomètre , celui qui
sait la géométrie.
Ély. V. Geoumetria,
1749 ans, avant J.-G. Atlas l'enseigna.
, 1625 ans, avant J.-G. on la cultiva en
Egypte.
1200 ans, avant J.-C. Euphorbe, phrygien,
trouva la description du triangle et la proprié-
té de mielques tigures géométriques.
1410 ans, après J.-C. on recommença k
cultiver la géométrie en France.
GEORGET, nom d'honune(dgeonrdgé).
Dim. de Georgi, v. c. m.
OEORGI , nom d'homme (djôrdji) ; joboi,
JOn, JOtmOBT, JVBBB, JOBmt, GBOVaOKT. GiOT"
gio. ital. Jorge^ esp. George.
Ety. du lat. Georgius,
Montât eoumo un sant Georgi , monté
comme un saint George, faisant allusion à ce
saint, qu'on représente toujours sur un beau
eheval et bien armé.
L'Eglise honore 17 saints de ce nom, et
télèbre la fête de saint Georges de Lycie,
martyr du 1II"« ou IV"« siècle, le 23 avril.
GEORGI-BANET, S. m. dl. Nigaud,
imbédle.
GEORGiGAS, s. f. pi. ( dgeordgiques ) ;
Georgicas, port. esp. Georgiehe, ital. Géor-
giques, on le dit des ouvrages qui ont rap-
port à l'agriculture, et particulièrement des
poème» sur cette matière ; celui de Virgile
subsistera toujours comme le modèle inimi-
table de ce genre.
Ëty. du lat. georgiea , formé du grec y^
(gê), terre, et de fp^ov (ergon), travail.
GBOU, s. m. (dgèou); gbi., osAm. Yelo,
tsp. Glace, eau devenue solide par le refroi-
dissement.
Ëty. du lat. geîu^ le même. Y. Gel, R.
GBOUFRED, nom d'homme (dgeoufré) ;
«aoraoï. Geoffroï, c'est un dim. de Godefroi,
Godefndus.
Patr. ^int Geofllroy, évèque du Mans, dont
on fait la fêle le 3 août.
GEOUUSTS, s. m. pi. (dgeoulés). tJn
des noms que l'hièble porte en Languedoc.
V. Saupuden,
GBOUR, Alt. âeJour, y. c. m.
GEOUUER, V. Geôlier.
OEP
GEPA , S. f. vL Qèp, cat. Jiba , esp.
Bosse.
Ëty. du lat. gibba. V. Gib. R.
GEPERIOT » adj. Gèperud^ cat. Bossu.
V. GiiÀms et Gib , R.
GEQ
GEQUIR, ▼. a. vt. ««iiim. Geqnir, anc.
cal. Cesser, aliandonner, laisser, rejeter.
Jequiica , qu'il quitte , qu'il se retire.
Éty. du lat. tacnare.
GBQUIT , a4j. et p. f I. Abandonné.
GER
GIÇR
GER , OBST , radical pris du latin gérer e,
gero, gesti, geetum, porter, être chargé
de.., exercer , faire ; qu'on fait venir du grec
X^ip (cheir) , main , parce que c'est avec la
mam qu'on fait , qu'on agit. Les Allemands
disent handeln , formé de hand, main, dans
la signification de faire , agir , procéder ;
nous disons également maniar, manegear,
manier . pour toucher avec la main. M. De
Roquefort, n'admet point celle étymologie,
et il dérive gérer du grec ifÊpaç (géras) ,
charge . honneur , vieillesse.
De gerere . se sont formés les sous-radi-
caux latins : geslue , gestio , gesticulari ,
ingerere, digérer e, digestio, germen, ger*
minare , germanue, V. Germ.
De gerere^ par apoc. ger; d'où: Ger-ar,
Sug-gerar, Ger-ir.
De gestus , geste, action, par apoc. gest;
d'où : Gest , Gest-a , Gest-asses.
De gestionis , gén. de gestio , gestion ,
administration , par apoc. gestion.
De gesticulari, gesticuler, faire des gestes
répéta , par apoc. Gesticular , Gesticul-
ation, Gesticul-atour. *
De digérer e , porter ^ et là , digérer ,
parce que, par la digestion, la nourriture se
transporte dans tout le corps , par apoc.
dt^er;d'où : Dey«r-tr, Diger-ar, Digér-
ât, Di-ger-ir.
De digestionis, gén. de digestio, diges-
tion , distribution , par apoc : Digestion ,
In-digestion, Degestion, Digest-ihle, Digest-
if, Digest, Gter-a, in-digest , In- digest-
ion , Digest-iu , Digest-ible , Digest-io ,
In-degestio.
GER, s. m. dg. Pour Janvier, v. c. m.
Très dits de bin blous tout de jun ,
Auia plan en ger coum en Jun ,
Haran la moUo à touto pesto,
A tout beren i tout le resto.
D'Astros.
GERANION, s. m. (dgeranién); «nui-
momi. Geranio y ital. port. Géranion ou
bec de grue , Géranium , lat. genre de
plantes très-nombreux en espèces , de la
fam. des Géraniées , dont on cultive un
grand nombre d'exotiques , comme fleurs
d'ornement.
Ëty. du grec '{ipoL^oç (geranos) , grue ,
parce que le fruit de la plupart de ces plan-
tes est allongé comme le bec d'une grue.
GERANT, ANTA , s. (dgeràn , ànte) ;
Gérant , ante , qui administre , qui gère.
GERAR, V. a. vl. Porter.
Ëty. du lat. gerere , porter. V. Ger , R.
Mas Grecs et Latis geratx a eamalatge.
G. Figueiras.
Mais vous portez à carnage les Grecs et les
Latins.
GERAR, V. a. (dgeri) ; AOHimtrBAB, oou-
rnmAu. Gérer, gouverner, conduire, admi-
nistrer, on le dit particulièrement de faction
de gérer le bien des autres.
Ëty. du lat. gerere, m. s. V. Ger, R.
GERAR, Geler et comp. Y. Gelar.
GERARGHIA , s. f. vl. Gerarfuia, esp.
OER
cat. Jerarquia , port. Geraréhia , ital. Hié-
rarchie. V. Hierarchia,
GERARD , nom d'homme (dgerir) ;
Geraldoy ital. Gérard.
£t;|r. du lat. Gerardus.
L'Eglise honore 16 saints de ce nom.
GERE, 6BII. Gare. V. Germe.
GBRBA , d. bas lim. V. Garba et Garb,
Rad.
GERBA-BAUDA, S. f. (dzèrfoe, bàoude),
d. bas lim. Lillér. Gerbe Joyeuse , lorsque
toutes les gerbes vont être retirées, dit
M. Béronic, un des ouvriers en fait une
beaucoup plus grosse pour la dernière. Cette
gerbe est ordinairement arrosée par quelques
bouteilles de vin et donne lieu à un repas ,
c'est ce qu'on appelle en bas limousin, Fa la
gerba bauda , et comme sur la fin de ce
repas , il arrive quelquefois un peu de dé-
sordre , on dit prov. A la gerba baud^ ,
sans ordre , confusément.
GERBADA, S. f. (dgerbàde). GasoDoe-
ment , action de gazonner. Gare.
Ély. de gerb , gazon , et de ada.
GERBAR , V. a. (dgerbà). Gazonner. T.
Gazounar.
GERBA9 , S. m. (dgerbâs). Gros gaiott
d'un vieux talus, ou des berges d'une rivière.
Gare.
GERBOU , s. m. (dgèrbou). Gazon. Avril.
V. Germe.
GERDA, S. f. (dgèrd#),dl. Alarme. Voy.
Alarma.
Donnar la gerda , jeter l'alarme.
GERERRIAR, ▼. n. (dgerebriâ): ■■■■>
BlUAi^ onouMAs. Grelotter, soufinr du froid.
V. Gel, R.
GERFAI.G , vl. y. Gerfaut.
GERFAUT , S. m. (dfferfaout) ; omrMm,
•oMurAm. Girfalc, cat. Gerifaleo, esp. Ge-
rifalte , port. GirfaUo , ital. Gerfiiut. Voy.^
Faucoun, gros.
Éty. du lat. gyrofaleo, gyrofaleus , âm
gyrare et de falco, nucon qui vole en tour-
nant V. Vir et Fale, R.
GERGA , vl. Grecque.
GERGAU, s. m. (dgergàou), dl. Habit
ou justaucorps de paysan ; habit de gross»
toile. Sauv.
^GERGON, s. m. vl. onooTO. Gerigonça,
port. Gergon, cat. anc. Jargon, argot.
Éty. de Jar , poule , ou de Jars , malt
de l'oie, onomatopée du chant des oiseaux
qu'on a appliquée a un langage inintelligible.
L'esp. gerigonza, langage des bohémiens.
GERGONGI, s. m. vl. mmoms. Grenat,
sorte d'étoffe.
GERGON8E , 8. m. vl. Grenat. Y. G^r-
goneis.
GERI, nom d'homme (dgèri), dl. Didier,
vulgairement Gérif.
Ëty. de saint Didier , évèque de Cahors ,
en 629 , mort le 15 novembre , 654.
GERILHA , s. f. (dgerille), et impr. jbv
UA. Un des noms languedociens de la mé-
rule chanterelle. V. Girboulela.
GERINDOLA , ait. de Girandola, v. c. m.
GERIR , anc. béarn. V. Gerarei Ger , R.
GERIR , V. a. vl. Porter , comporter,
Éty. du lat. gerere. V. Ger, R.
GERI8, M. Faurier dit ignorer le sens
de ce mot, qui joint comme épithète à cer*
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GER
Teikstdaiis le 7,148>« vers de l'HiMoirc de
la CroÛMde contre les Albigeois , semble si-
gniOer froncé , plissé.
Jfas lo blanc ^ vermelh qui grana e /loris.
Mais le blanc et le vermeil qui graine et
fleurit.
Et eam e sang e glatis e cervelas geris.
Est chair et sang et par le glaive et cer-
velles plissées,
OiEWaJL , S. f. (Jgèrle). Dans le langue-
doc , sceau k queue. V. Selha. A 1^ Motle>
du-Caire , cuve en bois , V. Tina ; à Arles,
ce mot est synonyme de Jarra^ v. c. m.
Coye a dit :
DifM ans virlha gertm avion toatri M viomm ,
Oei nnrta qn'af iaa pas^t la liarea de Caruan.
OEIUUA , Poisson. Y. Gerle.
GERLE , s. m. (dgèrlé) ; «bma, jaubt.
Gerle y piscarel , spare mendole, poisson.
Gare.
GERLE , 8. m. (dgèrlé). Nom nkéefi du
spare smaris. V. Gerre.
GERIaE-BLAVIER, 8. m. Nom nicéen
du spare alcyon. V. Blavier.
GERIaESSA, s. f. (dgerlésse). Nom
nicéen du spare bilobé, Sparushilohatus,
Lac. poisson de Tordre des Holobranches et
de la famille des Léiopomes (à opercules
lisses), qui parvient à deux décimètres de
longueur.
Éty.?
GERM, sous-radical dérivé du lai. ger-
men, inis, formé de gero^ porter , ce qui est
porté, ou de geno, engendrer; d'où : Germ-
e,Germ-(tfi, Germ-ar^ Gertn-aSy Germ-en-
ar, Germ-in-al, A-germ^ir, A-germ-it,
Gerp^ Gerp-ada, Gerp-ar.
GERM, vl. V. Germe ci Germ, R.
GERMA, vl. V. German.
GERMADA, S. f. (dgermàde) ; jabmaaa.
Talus de gazon. Aub.
£ty. de^erme et deada, fait de gazon.
GERMAN, ANA, adj. (dgermàn, âne) ;
Germano, ital. Germk, cai. Germano^ auc.
csp port. liai. Germain, aine, Cousins ger-
mans^ cousins germains . ceux qui sont en-
fants de frères ou de sœurs.
Ëly. du lat. germanus , fait de germen,
souche ; issus de la^éme souche. V . Germ ,
Bad.
Mtoun ancien apetU cousin german dooii Uou
Laissai de me servir ven de me dire adiou,
Coye.
GERMAN, nom d'homme (dgermein);
•raMBii. Germano, ital. Germain.
1/Eglise honore 20 saints de ce nom.
GERMANAjS. f. (dgermane). Nom qu'on
donne, à Cruis, au narcisse des poètes. Voy.
Dona.
GERMANDREA, S. f. vl. Camedris, esp.
Calamandrea , ital. Germandrce. V. Cala-
mendrier.
GERMAR, V. n. (dgermà) ; «bkmni. Ger-
minare et Germogliare, ital. Germinar, esp.
Germer, il se dit des graines dont la radicule
commence à pousser. V. Grelhar et Grelar.
Ëty. du lat. germinare, m. s. ou démentie
et de ar^ pousser le germe. V. Germ, tt.
GERMAS, nom propre (dgermàs), dl.
Germain. V. German ei Germ, R.
GERMAT, ADA, adj. ( dgermà, àde);
GER
eoinr. Germé, ée ; dont la plomule et la ra-
dicule commencent à se montrer.
CORME, s. m. (dgèrmé); osAmits, amBA,
€ASO«ll , «BB, OBBBOO , rSLBMC , OBBB. GdZOn ,
pelouse, herbe courte et serrée qui tapisse
la terre.
Éty. du lat. germinare, germer. V. Germ^
Rad.
GERBIE, S. m. Germe, ital. Germen, esp.
Germe, l'embrion d*nne graine ; l'œuf animal
fécondé, dans son premier âge ; Og. cause
première, principe de quelque chose.
Éty. du lat. germen, V. Germ, R.
GERME, s. m. Le brin de la laine, les
poils qui la composent.
GERMEN, nom d'homme (dgermein);
cBBMAN. Germain.
Patr. L'Eglise honore 20 saints de ce nom.
GERBIENAR,vl. V. Germar et Germ,
Rad.
CffiRMINACIO , S. f. vl. Germinaeion,
esp. f7«rmtnaztone, ital. Germination.
Éty. du lat germinationis, gén. démentit-
natio, m. s. V. Germ, R.
GERMINAL , s. m. (dgerminél). Germi-
nal, le septième mois de l'année républicaine.
11 commençait le 21 mars et finissait le 21
avril.
Éty. Ainsi nommé parce que c'est la sai-
son où les semences germent. V. Germ , R.
De l'hhrcr la eoorroas expira.
L'aquilon fuit devant i/pliire,
Tf aUaca, b«aas junn, void 1« riant gerwtihul.
Il calma \#* alra qn*il ^i«,
El lia ravcii da la n«ura.
Son aonffla caraaMnt, a éonai la àîgnal.
Gradua Fraa^a.
GERMINATION , s. f. (dgerminalie-n) ;
GBBMiBATiBB. GerminamcfU , cat. Germina^
cion, esp. Germinazione, ital. Germination,
premier développement du germe des plan-
tes.^
Éty. du lat. germinalUmiSt gén. de germi-
naXio, m. s.
GERMINATIU, IVA, vl. Germinatif,
qui peut se propager. V. Germ,ï\,
GERMIN08 , OZA , adj. vl. «bi«»o«.
Fécond, productif. V. Germ, R.
GEROFLE, vl. Gero(le, cat. V. Girofle.
GERONAR , V. a. vl. Gironar , esp. Gi-
ronner, terme de blason. V. Ftr. R.
GERONAT , ADA , adj. cl p. vl. Giron-
né, éc. V. Ftr . R.
GEROUNDIF, s. m. (dgéroundif) ; Ge-
rundio, ital. esp. port, (^ertfftdiu , cat. Gé-
rondif.
Éty. du lat. gerundium, m. s.
GERP, s. m. (dgèr); «bb. Gazon. Avril.
V. Germe cl Germ, R.
GERPADA,s. f. (dgerpàde). Gazonne-
meni, action de gazonner , ou remploi qu'on
fait des gazons pour quelque ouvrage.
Êty. de gerp et de ada. V. Germ, R.
GERPAR , V. a. (dgerpà). Gazonner, re-
vêtir de gazon.
Éty. de gerp et de ar. V. Germ, R.
GERRA.vl. V. Guerra.
GERRE, s. m. (dgèrré). «bb&b, patacut,
dans quelques endroits ; Gavaroun , à
Nice , quand il est jeune , le picarel , Sparus
smaris. Un. Smaris vulgarts^ Dict. Se. Nat.
poisson de l'ordre des Holobranches et de
GER
341
la famille des Léiopomes (à opercule lisse) ,
qui habite la Méditerranée , et dont la chair
est excellente; il atteint deux décimètres dt
longueur.
Éty.?
GERS, S. m. (dgèrs) ; Gers, esp. <xers,
déparlement du... dont IccheMieo est Audi.
Ëty. d'une rivière de Gascogne qui porte
le même nom, dérivé du lat. jEgireus.
GERT, s. m. vl. oBBTs. Allarme, frayeur.
GERTRDDA, nom de femme (dgertrûde),
Gertruda, ital. Gertrudis, esp. Gertrude«
L'Eglise honore 7 saintes de ce nom, le 6
janvier, 17 mars, 13 août, 12 et 15 no-
vembre.
GERUNDIU, s. m. vl. Gerundia, caL V.
Geroundif.
GERVAI , nom d'homme. V. Gervasi.
GERVA8I, nom d'homme ([dgervàsi);
CBBTAlt, OBTABT, OBBTAI. GcrVaSiO, Ufll. CSp.
Gervais.
Êty. du lat. gervasius.
L'Eglise honore la mémoire de Saint
Gervais , martyrisé avec Saint Protais , au
premier siècle, à Milan, le 11) juin.
Quand ploou per sanl Gervais
Ploou quaranta Jours après.
Prov. des GeveoDCt.
GERZI, s. m. vl. V. Jardin.
GE8
GE8 , nég explet. et adv. (dgés) ; «bm ,
ou , «SB , BBB , jiB , BAD. Gcs , cst. auc. Ges ,
fut d'abord dil pour gens, gens, ensuite , k
l'imitation du minime gentium des latins , on
l'employa dans le sens de point, en le joi-
gnant a une particule privative ; nullement ,
aucunement : N'en voli ges , je n'en veux,
point ; N*ai ges, je n'en ai point.
Ges, affirme la non eiistance de la chose ,
tandis que Res ou Ren, v. c. m. nie indéfini-
ment.
Gespaura, exp. prov. dl. Doujat, traduit
par vrai dieu, que vous êtes délicat.
GES et GEZ , vl. Souvent employé pour
je les
GE9PINAR , dg. Grommeler. Y. Renar,
GEST, s. m. (dKcst); Gesto, ital. esp. port.
Geste, mouvement du corps, et principale-
ment des bras , dans la déclamation.
Éty. du lat. gestus, le même. V. Ger, R.
GEST, s. m. (dgést). dl. Rut, chaleur. V.
Chassiera.
GESTA,s. r yl.Gesta, anc. cat. ital.
Gestas,e8n. Action, geste, fait; histoire,
récit, manière, chronique.
Éty. de gesta, lat. faits mémorables. Voy.
Ger. R.
La gesta dis qu'el temps anite,vl. l'his-
toire dit qu'au temps antique.
Si la gesla no ment, si l'histoire ne ment
pas.
Gesta letreda, histoire écrite.
GESTASSES,8. m. pi. (dgestàssés), d.
m. Mauvaises manières, mauvais gestes,
gestes ridicules, indécents ou désagréat>les.
Éty. de gesl et de asses. V. Ger et Gesl^
Rad.
GE8TI 9 S. m. vl. Pince, tenaille.
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ogle
342
GES
GBSnCOLAIRE, 8. m. (dgesticolàîré).
GesUculateur. Y. Gesticulatour.
OB8TIG1II«AR , T. n. (dgesliculà) ; Gei-
tire, îtal. Gestear, esp. Gesticular, port.
Gesticuler, faire trop de gestes, eu faire
mal k propos.
Éty. du lat. gatieulari. V. Ger et Gesl,
Rad.
GESTICULATION, 8. f. (dgesticula-
tie-n) ; «KmcvLAMnni , oBtTicvLATiBii. GesU'
cttlaxione , îtal. Ge$tieulacion ^ esp. Gesti-
eulaçàOf port. Gesticulation , action de ges-
ticuler ; ce mot se prend toujours en mau-
Taise part.
Ëlj. du lat. gesticulatio , ou de gesticular
et de actio. V. Ger et Gett , R.
GESTIGULATOUR , S. m. ( dgesticula-
16ur) ; oBtncvLAïas. Geitieulador , port.
GesUeulatore , iUl. Geslero, esp. Gesticula-
teur , qui gesticule beaucoup , qui fait trop
de gestes.
Èty. de gesticular et de la terni, actor ,
celui qui fait les gestes. Y. Ger et Gesi, R.
GE8TIO » vl. et
GESTION, s. f. (dgeslie-n); AomntTMA-
•non , cuTisii. Gestion, administration parti-
culière , terme de palais.
Ély. du lat. gettianU , gén. de gestio ,
m. s. V. Ger , R.
GET
GET , 8. m. vl. Gei , anc. cat. Getto ,
ital. Jet, courroie, lien.
GET , s. m. dg. vl. Jet, jette.
D*oun iirare get êa flrescuro ?
D'Astros.
GETAMENT , s. m. vl. (rifamenl , anc.
cat Gitamento , ilal. Jet, vomissement , dé-
jection. V. Jeet,
GEU
GEUDA , vl. Y. Gelda et Geldo.
GEUMEOU , AU. de Jumeou, V, Bet-
soun et Getn , R.
GEUS , s. m. (dgèus) , d. toul. Hibou.
Éty. M. Dumège fait venir ce mot du
grec xeû6u) (keuthô) , cacher, enfermer, être
caché.
GEV
GEVITRA, 8. f. (dgevitre). Espace vide ,
entre la chemise et le ventre. Y. Boula,
GET
GET, dg. Hier, ait. A* Hier , v. c. m.
GETAN , vl. Jaen , ville d'Espagne.
GETNA, d. arl. Alt. de Gêna, v. c. m
GETS , s. m. (dgèîs) , dl Plâtre. Y. Ggp.
GETSH, vl. V. Geye.
GETSHA , s. f. vl. «BicBA. Gesse. Yoy.
Jaitsa.
GETSHDIEN et
GETSHIMENT, 8. m. vl. oBTnnMntT.
Sortie.
GETSHIR, vl. Y. Geiihir.
GETSSA, s. f. (dgèysse), d.toul. Yoy.
Jais sa.
GEY
GETSSA DE PRAT, 8. f. (d^ètsse dé
Çrâ). Nom qu'on donne , aux environs de
oulouse, à la gesse anguleuse, i/ithyrus
angulatus , plante de la fam. des Légumi-
neuses qu'on trouve parmi les moissons et
dans les champs incultes.
GETSSA-SALVAGEA , 8. f. ( dgèîsse-
salbâtge). Nom qu*on donne , aux environs
de Toulouse, aux Lathyrus pratensis, Lathy-
rus latifoliusy Lathyrus sylvestris et Lathy-
rus aphaea.
GETSSHIR, vl. Y. Geishir,
GETTAB , d. arl. Y. Gitar,
GHI
GHI..., Y. ce mot par Gui»»,, etc.
GI
GI , pr. pers. vl. Je, employé pour «en.
GIA
GIA , (djâ); ja^ jba, gba, impér. du verbe
gire, aller, inusité. Dia , expression dont se
servent les muletiers et les charretiers pour
faire marcher leurs chevaux et surtout pour
leur faire prendre h gauche.
GIA. s. f. vl. Guise , Y. Guisa ; guide ,
Y. Guido; il ou elle conduit.
GIAMBIN, Y. Jambin.
GlANEU, s. m. (dgianèli). Nom nicéen
de la baudroie budegasse . Lophius bude-
gassa , Spin. poisson de Tordre des Chis-
mopnés et de la fam. du même nom (respi-
rant par une fente).
GIARDINA, s. f. vl. Jardin. Y. Jardin.
GIATAR , V. a. vl. Tailler , inciser , cise-
ler.
GIB
GIBy radical pris du latin gibhus, gibba,
bosse, dérivé selon les uns du grec ù^c
(hubos), courbé , voAté , bossu , ou de xû<po<
(kuphos). bosse, gibbosité, et selon les autres
de l'arabe djebdl ou guebdl, mont, montagne.
De gibbus , par apoc. gib ; d'où : Gib a ,
Gib-el'Ot, Gib-erna, Gib-et, Gib-eta, Gib-
ous , Agib ass-ir , Gibouss-oun , Gep^i ,
Gep-eri'Ut.
GIBA, s. f. (dgibe); boma. Gibba^hL
Gobba, ital. Giba, port. esp. Bosse, éléva-
tion de la colonne vertébrale en forme de
voûte; protubérance, tubérosilé.
Ély. du R. Gib, et de la term. fém. a.
GIBA, d. lira. Yolant.
GIBAGIER , s. m. (dgibacié) ; cisamibb.
Gâteau à jour; croquelin. Cast.
GIBAGIERA, s. f. (dgibaciére) ; oin-
cmmA, tAinoo 9 JosutiKiBA. Gibecière, espèce
de bissac ou bourse de cuir où les chasseurs
enferment la poudre et le plomb.
Éty. du grec xi^i(ri<;(kibisis) , sac, besace ,
ou de cibarium , selon Mén. fait de cibus ,
aliment.
GIBAR, y. n. (dgibà), dl. Souffrir, s'in-
quiéter : lou gibe de veire gibar, je souffre
de voir souffrir. Sauv.
GIBBA.vl. y.Gibo.
GIBELy nom d'homme. Gilbert.
GIB
GIBELOT, 8. m. (dgibelô). Gibdol ou
giblet, pièce de bois courbe qui lie TaiguiUe
de l'éperon à l'étrave du vaisseau.
Éty. Y. Gib, R.
GIBELOTA, S. f. (dgibeléte). Gibdolte,
espèce de fricassée de poulet , de lapin, etc.
Gare
GIBERNA,s. f. (dgibèrne). Giberne,
botte dans laquelle le soldat met ses cartou-
ches. Elle est composée d'un carré long de
bois , enveloppé de cuir et soutenu par un
baudrier.
Ëty. Probablement de^t55a. Y. Gib, E.
GIBERT, s. m. vl. Sauvages se demande
si ce mot ne désignerait pas leyin? ou plutôt
le gingembre. V. Zingiber.
GIBET, s. m. (dgibé), syn, de Poiifefid,
f . c. m.
Ëty. du rad. Gib , élévation , montagne ,
parce qu'on n'exécutait autrefois que sur des
lieux élevés. Y. Gib.
GIBETA, s. f. (dgtbéte). Petite bosse, et
iron. un bossu, Mestre gibeta,
Éty. de <7t&a, et de la term. dim. eta, Y.
Gib, R.
GIBIER , S. m. (dffibié) ; ubebm, «sanm.
Gibier, animaux bons a manger qu'on prend
à la chasse.
Ëty. du lat. eibaria^ selon Ménage, ou du
rad. Gib, montagne, et de la term. ter, sous-
entcndu animau , animaux qui habitent les
montagnes, gîte ordinaire du gibier.
On prétend qu'en vidant le gibier, et en
le remplissant de blé ou d'avoine, on peut le
conserver très longtemps si l'on a la précau-
tion de le préserver du contact de l'air, en le
plaçant au centre d'un tas de l'un de ces
grains.
GIBOS , vl. Y. Gibùus et Gib, R.
GIBOSITAT , s. f. vl. «BLaossTAT. En-
flure , tumeur, gonflement. V. Gib, R.
GIBOULADA , s. f. (dziboulàde) , d. bas
lim. Giboulée. Y. Ramada,
GlBOURNA, s. f. (dgibôurne), dl. Grésil,
Y. Gresilh»
GIBODRNAR, v. n. (dgiboumà) , dl.
Grésiller. V. Gresilhar.
GIBOUS, ODSA, OUA, 8. et adj. (gfbéus,
6use, 6ur) ; osmnrr , soffor. GibosOy port,
esp. Gibboso, ital. Bossu, ue, qui porte une
ou plusieurs bosses ; on le dit des personnes
et des choses.
Éty. du lat. gibbosus, m. s. ou de l'hébreu
giben , m. s. formé de gab , éminence ,
hauteur, Latouche. Y. Gib, R.
GIBOUSSOUN , OUNA , S. (dgibous-
sôun, oune). Dim. de gibous, ousa, petit
bossu ou petite bossue. Y. Gib^ R.
GIBOUTODS, ODSA, adj. (dgiboulôus,
ôuse). Giboyeux , euse , abondant en gibier.
Ëty. de gibier, gib, et de ottyout.
GIBRAR, V. n. dl. Gebrar, cat. Tomber
du givre, se couvrir de givre. Y. Gealibrar,
Ëty. On le fait venir de pruina , gelée
blanche , formé de perurina , à perurendo,
brûler.
GIBRE, dl. Gebre, cài. Bruine, brouil-
lard, Douj. givre. Y. Gealibre.
GIG
GIG, vl. Il ou elle laisse, quitte, part,
abandonne.
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GlE
GIB
6IELAR , V. Gelar.
«ELAREIA, V. GdarHa el Gel, R.
OIEN , vl. V. Genh.
GIENG , 8. m. vl. cnra. ÂrlîGce. Voy.
Gen . H.
GIENH, 8. m. vl. «mic. ArtiGce, adresse;
Mal gienhftmhûresse, V. ^Vn.R. el Genh.
GIENH , s. m. ?1. on, cira. Eogin. V.
Engin et Gen, 11.
GIENT8, s. f. pi. vl. Gens , ▼. c. m.
el ^ffi , R.
^ GIERf 1ER A , au, mma, désiDeDce dé-
rivée du lai. gerere gero , porter.
Messa-gier, qni mitsa gerit, qui porte
les missives.
Vergier , qui porte de la verdure.
GIERA, s. f. (dgiére), d. m. C'est dans
la Haute-Provence , la quantité de légumes
qo*on met à la fois dans la marmitte. On
le dit aussi de la quantité de lait qu'on trait
chaque fois, qu'on nomme ailleurs mouêta,
traite.
Ély. du lat. gerere, porter, formé du grec
y wpoc (chéiros), gén. de x«''P (cheir), main.
V. Ger , R.
GIERA, 8. f. V«Iée de coups , donné à
la fois. V Oer» R.
GIERE8, adv. vl. Donc, alors, ainsi
Karlant. Ce mot, selon l'observation de il. de
oquefort,estsouvent employé dans les dialo-
gues de Saint Grégoire, écnts dans le XII"«
siècle.
Éty. du lat. igitur.
GIEROUR» s. f. (dgierén). Froidure,
gelée. V. Geou, Gealaéaci Gel, R.
As plus a rsdoutar la gieou ni lou eaou,
Ni ioufusiou, ni la léquo perfido.
Reymonenq.
GUBT , vl. n on elle chassa.
GIET , 8. m. vl. «uBTs. Jet, menue cour-
roie ; guide, précepteur.
Êty. du \dX.jaetus.
GIET , 8. m. V. Jiet, comme plus confor
me à Tétymologie ; vl. sarment.
GIETAR . V. a. vl. Tirer. V. Jeci^ R.
Giiiar lenga, tirer la langue.
Gietarpor, pour porgietar, jeter en avant,
lancer, repousser.
Cet exemple d'une préposition, séparée
d'un verbe qu'elle modifie, n'est pas rare, en
provençal, comme l'ont observé MM. Ray-
nouard et Faurier.
GIF
eXFÂNO , 8. m. vl. «irAMt. Gerfaut.
GIFFA, dl. Poltron, lâche, faibte. Voy.
Giffla.
GIFFLA, s. f. (dgiffle); «irr a. Grosse
joue ; soufflet. V. Soufflet.
GIFFLDT, adj. (dgifflù), d. m. V. Gau-
iarut,
GIG
GIGA, s. f. (dgigtie). Gigot. V. Gigoi.
Gigue, n'est pas français, dans ce sens,
c'est gigot qu'il faut dire.
GIG
Êty. du lat. coâ;a, cuisse, selon MénagCi
ou de isckium, selon Borel.
Giga de moutoun, gigot de mouton.
Giga d*un buou, cimier d'un bœuf.
Giga de porc, jambon.
GIGANDA , s. f. (dgigànde) ; gioamta.
Nom du topinambour, selon M. Avril. Voy.
Toupinambour,
Éty. Le mot de gîganda, géante, a proba-
blement été donné à cette plante à cause de
la haute taille de sa tige.
GIGANT. Gegant, cal. V. Géant.
GIGANTA8 , s f. pi. (dgigàntes). Nom
du topinambour et des pommes déterre dans
quelques pays.
Ély. (lu lat. gignenlia, les racines.
GIGANTESQUE , ESCA, adj. (dgigan-
tèsqué , èsque) ; Gegantesc , cal. Gigantesco,
esp. ilal. Gigantesque , d'une taille démesu-
rée , d'une stature de géant.
GIGE:ar, Gare. V. Gilhar.
GIOEOD et
GIGET, V. Jigeou et /t^e(,plu8 con-
formes à rélymologie.
GIGIER . s. m. (dgigié). Gésier. V. Ga-
rai.
Ëty. du lat. gigeria , m. s.
G1GN08 . vl. V. Ginhoê.
GIGNOSET, adj. vl. Fin, délié, effilé.
y.Gen.K.
GIGOT, s. m. (dgîgô); oiga. Gigote,
port. GIroI, cuisse de mouton» coupée pour
élre mangée.
Ély. de Giga , y. c. m. ou du grectçx^ov
(ischion) , cuisse.
GIGOT AR , V. n. (dgigoulà) ; oiqovta«.
Gigotter , secouer les jarrets en mourant ,
en parlant des animaux ; agiter les jambes
et les cuisses , quand il est question des en-
fants qui s'agitent sur leur berceau.
Ëty. de gigot et de ar , remuer les gigots.
GIGOTAT, ADA , adj. (dgigoulà, àde) ,
et impr. oiooutat. Gigollé , ée , qui a de
grosses cuisses ou des cuisses proportion-
nées à son corps.
CUIGOTET, s. m. (dgigouté), dim. de
gigot, petit gigot, petite cuisse bien rebon-
die.
GIGOUIGNAR , v. n. d. lim. Travailler
inutilement.
GIGOUT , nom d'homme. V. Gengouls,
GIGUA • s. f. vl. ovioA. Giga, esp. ilal.
Gigue , instrument de musique; air . chant.
GIL
GIL , vl. Glace. V. Gel
GIIâA , rAiKs . expr. prov. S'enfuir préci-
pitamment. V. Gilhar,
Ëty. du vl. ^t^e, mensonge , tromperie.
Aytal quand sapieron à la vilo ,
Que Venemie avio fach gilo.
Trad. de Virg.
GILADA , vl. V. Gelada et Gel , R.
GILAR, y.GUhar,
GILRATHAR , vl. ait. de Gibraltar ,
nom de lieu.
GILBERT , nom d'homme , ( dgilbèr) ;
«lUMw. Gilberto , ital. esp. Gilbert.
L'Eglise honore 7 saints de ce nomi le
GIL
343
4 et 13 février , 1"^ avril , 27 août et 3 octo-
bre.
GILEGOU, s. f. (dgilècou) ; coubibt.
Gilet, veste courte , avec ou sans manches ,
qu'on porte sous l'habit et qui couvre toute
la poitrine. V. Courset.
Ëty. degillele niais, bateleur > qui était
ordinairement velu d'une veste courte et
ronde comme un gilet.
GILH , 8ANT , nom de lien , vl. emu ,
Kom. Saint-Gilles, ville du Gard, avec un
port sur le Rhône.
GILHAG . s. m. vl. Carlin d'argent , an-
cienne monnaie de Provence , ainsi nommée
de l'italien ^t^Itafo , pourvue d'un giglio,
d'un lis , parce qu'elle portait cette fleur au
revers, elle valait 16 deniers.
GILHAR, V. n. (dgillàr); «ab, baipam,
DRCUAH , DBSCAMPAB , GIGBAK , GILAB, BBILHAS,
Bs^oiLBAR Cisear, port. S'enfuir avec préci-
pitation sans se faire apercevoir; glisser;
faire une glissade.
Faire gilla , faire gîlle, Tre?. se dérober
adroitement.
Orig. On fait remonter cette façon de
parler à saint Gilles, prince languedocien,
qui s'enfuit secrètement pour éviter d'être
couronné.
GILLA, vl. V. GuilaeiGuilhar.
GILLA, s. f. vl. Tromperie, supercherie^
mensonge, fourberie.
GILLI, nom d'homme. owcBat, «maiiBf,
OlUGOBt, OIU, CHXU. GHICS.
É(y. du lat. Agilius et (Mgidius,
L'Eglise honore 4 saints de ce nom, saint
Gilles, abbé, en Languedoc, qui mourut vers
le milieu du Vl»» siècle, le !«' septembre, et
les autres le 22, 23, avril et 14 mai.
GILOS. vl.V. Jaloux.
GILOSE9GA, S. f. Gilosesque, sorte de
poésie.
GIL08IA, vl. V. Jalousia.
GILOUS , OUSA, dl. Jalons, ouse. Voy.
Jalous et Jal, R.
€XLOZ,\\.\, Gelas.
GlLOZIA,s. f. vl. Jalousie. V. Jalousia
et Jal, R.
Gm
GIMBELET, 6. m. (dgîmbclé), dl. Gf-
belet, petit foret dont on se sert pour percer
un muid de vin dont on veut faire l'essai.
Ëty. du bas brcl. guimneled ou guibelet^
formé probablement de guin, vin, et de
meled, outil en forme de limaçon. Astruc.
GIBIBELETA, s. f. (dgimbeléte) ; jam-
BBLBTA. G imblette, petite pâtisserie dure et
sèche, faite en forme d'anneau.
Ëty.?
GmBELETAIRE , s. m. (dglmbele-
tâîré] ; gu»b&btavbb. Vendeur ou faiseur de
gimbletlcs.
GHHBELOTA, s. f. (dgimbelàte) , dL
Gibelote, espèce de ragoût. V. Btanqueta.
Ély. de gimbel, pour gibier, et de ota, fri-
cassée de gibier.
GILBERT, dl. Persil. V. Juvert.
Ëty. M. Astruc regarde ce mot comme
arabe. Roquef. le dérive de gingidium,qfû,
en grec coouDe en latin, désigne la même
plante.
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344
GIM
t, ▼. a. (dgimblâ) , d1. Tordre ,
plier. V. Torser et Plegar,
GIMBLAR 8E, t. r. Renverser le corps
en arrière, le plier en arc, en relombanl sur
les mains.
GIBIBLA8 • s. m. (dgïmblas) , dl. Gaule,
boussine. V. Amarina.
GIBIBL4T, ADA, adj. et p. (dgimblà,
àde), dl. Tortu, crochu, plié.
Clavel gimhlat, clou tortu ou crochu.
Clau gimbladay clef forcée.
Autre tout gimblaî, arbre tout tortu.
Camba gimUada, i^mbe crochue.
GIMBI«E,dl.(dgiinblé). Gaule, boussine.
y. Amarina,
GIMELO , s. f. (dgimèle) , d). Homme de
taille gigantesque.
GUIERIIE,8. m. (dgmèrré). V./umerrt.
GIMERRIi s. m. (dgimèrri) , dl. Esprit
de rebours, hargneux, capricieux. Sauv. V.
Jumerri,
GIMPLA, 8. f. vl. Guimpe.
GIN
GIN, 8. m. vl. cura. Moyen, engin, ma-
chine. V. £fi^ifi et Gen^ R.
GINGA-GAL , s. f. (dgïnque-gal) , dl.
Fronde à une seule maille.
GINGHES, nom propre, vl. Y. GillL
CUNEBRE , et
GINEBRIER, Ginebre, cat. V. Genebre.
GINEST, GnsOT , radical dérivé du latin
§enista, genêt, probablement formé de ^jfeno
ou gigno: Quia sponlé genatur , hoc est gi-
gnatur , ou de gen , qui signifie arbuste, en
celtique.
De genûta^ par transposition de e et de t ,
ginest;â*oii : Ginest, Ginest-oun, Ginest^a,
(Ërinest'iera , Ginest-r-ola,
Du lat. genettra, qu'on a dit pour genistaf
genest;d*oii: Geneêt-a, Genett-oun, Genist-
et, Genett-el^Jines,
GINE8T» 8. m. (dginèst). Nom qu'on
donne , en Languedoc et à AUos , au genêt.
Y. Ginesta ei Ginest, R.
GINESTA , s. f. (dginèste^ ; ««bst , aba ,
•BIIB9TA, rsHAs. Gincstra , ital. Giesta, port.
Ginesla, esp. cat. Nom commun à plusieurs
espèces de genêt , mais qu'on applique plus
particulièrement au genêt cendré , Genista
einerea, Dec. dans la Haute-Prov. au genêt
d'Espagne , Genista juncea , La m. au ge-
nêt, commun ou à balais, Genista scoparia,
Lam. et au genêt des teinturiers , Genista
tinctoria. Lin. dans la Provence-Méridionale,
arbustes de la fam. des l^égumincuses , com-
muns , le premier , sur les coteaux de la
Haute-Prov. et les deux autres, sur ceux de
la partie Basse. Y. Gar. Cytiso genista,
Ëty. Ginesta n'est que l'anagramme du
mot lat. genista^ qu'ont fait dériver, les uns du
lat. genu, genou, et les autres du celt. gen,
arbuste. Y. Ginest, E.
GINE9TA CASA , s. f . ( dginèsle càbe ) ;
•MiuTA. Nom qu'on donne , à Toulouse , au
genêt d'Espagne, Genista juncea, Lnm. ar-
buste de la famille des Légumineuses. Yoj.
Ginesta d'Espagna.
GINESTA-romiciivDA, S. f. Nom touloo-
saiu du genêt scorpius, Y. Argielas.
GIN
GINE9TA D'uvAttHA, 8. f . OU simplement
GMBSTA. Genêt d'Es|>agne . ou genêt jonci-
forme, Genista juncea, Lam. Spartumjun-
ceum. Lin. arbrisseau de la même fam. que
les précédents.
Éty. Cette espèce de genêt est très-com-
mune en Espagne, d'où son nom.
GINESTA rsBA, 8. f. Nom qu'on donne,
dans le département des B.-du-Rb. selon
l'auteur de sa Stat. à la coronille Jonciforme,
Coronilla juncea , Lin. plante de la même
fam. que les précédentes, qu'on trouve aux
environs d'Aix, et ailleurs, dans la B.-Prov.
Y. Gar,
GINESTA rwuA. Est encore le nom que
porte, à Seyne , le cytise \ feuilles sessiles.
V. Sont Jeanet,
GINEST-GRUAS, S. m. (dginès gruâs) ;
SABA60L. Nom qu'on donne, en Languedoc,
au genêt à balais , Genista scoparia , Lin.
Spartium scoparium , Lin. arbrisseau de la
fam. des Légumineuses qu'on trouve dans
les bois secs et les lieux sablonneux.
GINESTIERA, 8. f. (dginestiére) ; f»nt-
TISRA, rsniBIBA, BOinStOHAL. (rt'llf f/Of , Cat.
Ginestreto , iià\, Genetière , nom de lieu,
quartier où les genêts sont abondants.
Êty. de ginesta et de la term. multipl.
iera. V. Ginest^ R.
GINESTOUN , 8. m. (dginestôun) ; cb-
BBSTBA, GBmSTBT, OIHBSTBOLA, GBABBTIBB. GC-
nestrolle , genêt des teinturiers , Genista
tinctoria , Lin. arbrisseau de la fam. des
Légumineuses qu'on trouve dans presque
toute la Provence , et qui sert à teindre en
jaune , d'où le nom d'herbe à jaunir qu'il
porte en français. Y. Gar. Genista tinctoria,
p. 204.
Éty. Ginestroun, dim. de ginesta, Yoy.
Ginest, R.
CUNESTOUN, Est aussi le nom qu'on
donne, à Cuges, au jasmin jaune, selon
M. le doct. Reimonenq. V . Escavithas,
GINESTOUN , 8. m. (dginestôun). Nom
qu'on donne , aux environs de Toulouse , à
fosyris. Y. BrusC'fer,
GINEST-REBOUT , 8. m. Nom qu'on
donne, en Languedoc, au cytise h feuilles
pliées , Cytisus complicatus , Dec. Spartium
complicatum , Lin arbrisseau de la fam. des
Légumineuses , qu'on trouve dans divers
lieux du Languedoc.
GINESTROLA , S. f . (dginestrôle). Un
des noms du genêt des teinturiers. \,Gines-
toun et Ginest, R.
GINGEARRA, 8. f. (dgîndjarre). Espèce
de mandoline à long manclie, en usage dans
le Levant. Gare.
GINGEARRAR , v. a. et n. (dgîndjarre).
Gratter , ou jouer de la gingearra ; rosser,
frapper à coups redoublés.
Ety. de gingearra et de ar.
GINGEBRE , vl. Gingèbre , eat. Yoy.
Gingimbre.
GINGIA, s. f. vl. Gencive. Y. Gingivas.
GINGIBRAT, 8. m. vl. Zenioverata,
ital. Gingembre, sorte de ^composition mé-
dicinale.
GINOIBRE, s. m. (dgïndgibré). Nom
que porte, à Cuges, le genévrier ordinaire,
Y. Ginebre, et le gingembre , en vl. Yoy.
Gingimbre,
GIN
GINGIMBRE , a. m. (dgindgimbré) r
Gengibre et Gingèbre , cat. Gengibre , e^p.
port. Zenxero, ital. Gingembre, nom qu'on
donne, dans le commerce , à la racine de
\ Amomum zingiber. Lin. plante de la fam.
des Drymyrrhisées, de Juss. indigène aux
Indes Orientales.
Éty. de l'arab. xenjehil ou Mendjeb^l ,
d'où le grec Çin^^^pi (giggiberi) , le lat.
gingiber, l'anglais ginger, etc. Gomme cette
plante croit spontanément dans les monta*
gnes du pays de Gingi, à l'Ouest de Pondi-
chéri, on a suppose oue c'est de \k que
s'est formé le nom arabe, llieis.
GINGIBRIAR , v. n. Souffrir du froid.
GINGIEBRE , vl. Y. Gingèbre.
GINGIN. s. m. (dgïndgîn). Mots inventés
pour exprimer le tremblement produit par la
froid : Faire ^iii^iii,grelotter, tintement d'un
corps sonore. Gare.
GINGINAR, V. n. (dgindginà). Trem-
bler de froid, grelotter. Y. Trewumlar at
Dtndtnar.
GINGIR, V. n. (dgindgir), d. mari.
Geindre. Y. Souinar,
GINCHVAS , s. f. pi. (dgindgives); «m-
GivAs. Gengiva, ital. port. Bncias, eap. Gin-
givas , anc. cat. Gencives , chair rouge et
ferme, quoique spongieuse, qui recouvre les
alvéoles et le collet des dents.
Ëty. du lat. gingivœ, m. s.
Dérivés : Gingi-a, Gengiv-as, Gingiv4er
GINGIVIER, 8. m. (dgîndgivié);*»-
GiviBB. Râtelier , les gencives pourvues des
dents ; la mâchoire.
Ëty. de gingiva, gencive, et deier.
Moustravo on ginginer souliiUnient (arrat (loa dun).
GINGUkR, Y. a. (dgToglâ) , dl.
«ncLAifAM. Sangler des coups de baguette.
Éty. de ginguela et de ar.
Ginglar tas cambas . donner dea jarre-
tières, des coups aux jambes.
GINGOIILADA , a. f. ( dgingoulàdt ).
Yolce de coups, bourrade, bastonnade.
GINGOULAR, v. a. (dgingoulà). Battre,
donner des coups , Avril, Y. Rossar; v« n.
gindre, piauler. Avril.
GINGODLEGEAR, ▼. n. (ilgingouled-
jà) ; cmoovMGBAB. Crier d'un ton plaintif, em
parlant des chiens.
Éty. de gin, probablement pour chin ,
chien, de goula, gueule, et de la term. egtar,
parler de la gueule comme on chien, ou en
imitant un chien.
Et pondent pas troou s'expliear,
Lou paure chin gingouregeava.
Dioul.
GINGOUIilN, dl. Y. JangouUna,
GINGUELA , s. f. ( dginguèle ) ; jom ,
rLAooc , dl. Rejeton d'untieau jet ; baguetia
k battre les habits.
GINGUES , nom propre. Y. Gilti.
GINH, 8. m. vl. Ruse. Y. Gsn , R. et.
Genh,
GINH,vl.Y. Genft.
GINHOS, adj. vl. ««mm. Ingénieux;
trompeur, rusé, artificieux, adroit V. Gen,
Rad.
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GIN
CONHOSAllElf • adv. ▼!. Adroitement.
V. Ginhoêamens et Gen, R.
GINH08AMEN8, adv. vl. iDgénteuse-
ment.
OINHOZAfllENS , 1^1. Y. Ginhotamens.
GINHOZIA , 8. f. vl. Tromperie, adresse,
ruse, artifice. V. Gen, R.
GINJARRA. 8. r. (dg^Tndjârre). Mando-
line à long manche, en usage dans le Levant,
et par analogie , mandoline , gailare.
Gare.
GINJARRAR, v. n. (dgTnjarrâ). Jouer
de la mandoline , en gratter ; pincer de la
guitare: fraperàcoup redoubles : Que 2'a«e
te ginjarre, que la peste t'étouffe. Gare.
GINJOUUN • a* m. (dgïnjonlïn). Zinzo-
lin, espèce de coolenr. V. ZinzouUn.
CaNJOURIJi, s. f. (dgïnjôurle) ; Gin-
golèr, cat. Gtn/olero , csp. Ginggiulo, ital.
Jujube. V. Chichourla.
GINJOURLIER , s. m. (dgTndJourlîé).
Nom du jujubier à Arles. Y. Cfhiehourlier,
Ëly. du lat. xisiphum.
GINOLH, s. m. vl. Y. Ginoulh, R.
GINOI«HO»vI. et
GIN0LH08, Y. Ginauîh.
GlNOIâ, s. m. pi. vl. GenouK. Y. Oi-
noulh, R.
GINOUFLADA, d. m. Y. Girouflada.
CUNOUfXIER» d.m. Y. Girouflier.
GINOULB , GSRooLii, QBMou., radlcal pris
du lalin genu, genou . dérivé du grec y<^vu
(gonu), m. s. par le changement de o en e,
comme on a fait dentés, les dents, de ôSc^vreç
(odontes).
De genuy par le changement de e en t, de u
en 01», et l'addition de Ih^ginoulh: d*oii :
Ginoulh , A-ginoulh-ar , A-ginoulh-at ,
Ginoulh-ar^ Ginoulh-ei, Ginoulh - oun ,
Ginoulh'Ouer, A-ginoulh-air.
Degenu, par le changement simple de u
en o ou en ou, et addition de il ou Ih:
Genoil, Genolh^ Genoulh, Genoulh-ada,
Genoulh-et, A-genoulh-ar ^ A-genoulh^ir^
En-genoilh-arf GenoUl-oê, Genu-flexion,
De ginoulh, junilh : A-junilh-ar , A-
junUh-cU, A-juntlh'OiTf Jenol, JeVéOulh-
ada, A joulin-ar, A-joulin-oir.
De genolh, par le changement de g end:
DenoU, Denoulk.
GINOUIiR, s. m. (dginôuill); «Hoot,
omovif , moiofiui , cbcoulb , mmou > kbiiol.
Genoll, cat. Genojo, anc. esp. GinocchiOf ital.
Genou , Tensemble de l'articulation qui unit
la jambe à la cuisse.
Ély. du lat. genu, Y. Gimoulh,^,
Cette articulation est formée supértcnre-
ment par Textrémilé inférieure du fémur ,
inférieurement par l'extrémité supérieure du
tibia et antérieurement par la rotule.
A ginoulhount ou à ginoulht, à genoux.
1^8 Moscovites regardent comme détes-
table la manière d'adorer Dieu à genoux ,
parce que c'est , disent -ils, une imitation des
soldats de Pilate , qui se mirent dans cette
posture, pour se moquer de Notre Seigneur.
GINOULHAR , v. a. (dginouillà) ; aoi-
■ovuiAB, dl. Couder et coucher un sarment
au fond d'une tranchée.
Ëty. de ginoulh et de ar. Y. GinoM, R.
TOM. fl.
GIN
GINOULHET, s. m. (dginouillé). Yoy.
Genoulhet,
GINOULHOUER. s. m. (dginouilloùer),
dl. En terme de boucherie, le gîte ou le bas
de la cuisse du bœuf.
Ély. Y. Gin(m//»,R.
GINOULHOUN , s. m. (dginouilloun).
Petit genou.
Ëty. de Ginoulh , R. et du dim. et.
A ginoulhouns , de genolloue , cat. <7ent-
eulatus, lat. à genoux, prosterné.
Faire lou ginoulhet, faire des courbettes.
GINOUN , Alt. de Ginoulh, v. c. m.
GINOUNFLIER, Alt. de Girouflier,
V. c. m.
GINOU8,nom d'homme (dginôus). Ge-
nou.
Ëly. de saint Genou , Genulfu» , premier
évêque de Cahors, vers le milieu du Illm*
siècle ; on célébrait autrefois sa fête le 8
février.
GINOnsCLA , s. f. (dginéuscle). Un des
noms languedociens des Ihytimales. Yuy.
Chouscla,
GINOOSELE, s. f. (dginousclé). Un des
noms languedociens de l'épurge. Y. Cala-
puça,
G1NOUVE8, E8A, s. et adj. (dginou-
vés, ése) ; Genovese, ital. Genoves, cat. esp.
Génois, oise, natif de Gènes.
Ély. du lat. genuarius, m. s.
GINODVE8A, s. f. (dginouvése). Baltel-
lement, double rang de tuiles qui termine un
toit par en bas , on le nomme autrement
égout ou avantnloU ; entablement d'un mur.
GINTET, s. m. (dginté) , dl. mqvn,
rAiRB-riTAiicBTA. Par mcsure , pctit > à petit:
Faire gintet, ménager. V. Faire mainagù
Yeu fare ta ginlet quiduraran tree hourot,
Goud.
GIO
GIOANENGA , s. f. Nom qu'on donne,
à Nice, à une souche et au raisin qu'elle
porte, qui est blanc, précoce; raisin de saint
Jean. Gioanenga-negra, variété noire de la
précédente.
GIOL , s. m. (dgiél). Nom qu'on donne, à
Nismes, h l'ivraie annuelle. V. Jueil.
GIORGAN, s. m. (dgiorgân). Nom par
lequel on désigne , dans le département des
Bouches- du-R h. selon M. Roux , le goujon
ordinaire. Y. Gobi,
GIOURAR, v. n. dg. Y. Gelar et Gel,
Rad.
GIOURE, 8. m. dg. La gelée, le froid, la
saison froide. Y. GeljR,
E denquio qu*an amassât bioures
per passa la sason deous gioures.
D'Astros.
GIP
GIF , et dérivés. Y. Gyp.
GIPA,8. f. (dg^pe),dl. Y. Gipoun et
Jupoun.
GIPOUN, s. m. (dgîpôun); oipa, oiroo,
joroim, oirrov. Guipona, ital. Un pourpoint,
fig. Fairfi un gipoun en quauqu'un , draper
quelqu'un. Y./upoun. Groudouli a plaisam-
GIP
345
ment employé ce mot pour bîère ou caisse de
mort.
Auxele menuisie que tusto,
Per mefair'un gipou de fusto.
On le dit fig. pour estomac, en dl.
Ely. de l'arabe guihha, en basse lat. gipo^
guipo.
GIPOUN , Est aussi un nom d'homme,
qu'on dit pour Joseph. Y. Joousep.
GIQ
GIQUENS, part. prés. vl. Quittant, dé-
laissant, renonçant.
OIQUIA, s. f. vl. Cessation, abandon,
délaissement. Y. Gequir,
GIQUIG, vl. Il ou elle laissa.
GIQUIR, v. a. vl. Laisser, atiandonner,
quitter, renoncer, se contenir.
GIQUITZ , adj. pi. vl. Lâches, qui aban-
donnenL
GIR
GIR, S. m. vl. Gir , anc. cat. Giro , esp.
port. ital. Tournoiement, contour.
Éty. du lat. gyrus. Y. Vir, R.
GIRAOA, s. f. vl. Gâteau , fouace. Yoy.
Fougaça.
fflRAOA, s. f. vl. Girada , cat. esp. Gi-
rata, ital. Retour , évolution. Y. Ftr, R.
GIRAOOUIRA , s. f. (dgiradôuïre) ; «•-
CMAISADOOIBB , BSCBAttADOBA. FriC^UCt , éCU-
moire plus longue que large, qui sert h re-
tirer la friture de la poêle.
Ëly. de l'italien ^trare , tourner , parce
que cet ustensile sert aussi à retourner ce
que l'on fait frire. Y. Vir , R.
GIRAFA, s. f. ( dgirâfe ) ; Giraffa , ital.
Girafa , esp. port. Girafie.
Éty. M. Charapollion , dans une disserta-
tion sur l'élymologie, que M. de Roquefort
a insérée dans la préface de son Dictionnaire
étymologique , s'exprime ainsi : « Il est
arrivé tout fait (ce mot) dans le français;
c'est le mot xora/ëA, et l'on peut s'en te-
nir à la seule énonciation de cette origine.
Si l'on veut cependant remonter plus haut ,
on peut considérer que les syllabes de ce
mol n'ont , en arabe , aucun sens analogue
\ ce quadrupède , et l'explication qu'en don-
nent les lexiques est tout à fait arbitraire.
On en conclut tout naturellement que la lan-
gue arabe aussi a reçu ce mot tout fait d'un
autre idiome. Si l'on s'avance, dans cette
recherche , on trouve que le mot égyptien ,
sor-aphé, est composé de deux racines qui'
signifient rigoureusement long col ou tétê
aSmgée , el tel est le caractère éminent de
la girafie. Ce mot est donc d'origine égyp-
tienne , et la girafie , en efiet , venue des
contrées du Midi de l'Egypte , et qui n'a pu
être connue des Arabes que par les Egyp-
tiens , est plusieurs fois figurée sur leurs an-
ciens monuments , non seulement de sculp-
ture , mais encore dans les peintures de ma-
nuscrits ; et ce fait n'est pas indifiërent pour
justifier l'élymologie du nom français de ce
singulier quadrupède, »
GIRAFLOR , s. f. vl. Girasol , eat. esp.
port. Tournesol. Y. Tournasol el Vir , R.
GIRAMBN, s. m. vL (riromenli anc.
44
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ogle
346
GIR
cat. Giramiêntef, me. csp. Gtrammto , iiaU.
Rotation , parcours , passage. V. Vir , R.
OIRANDOLA, 8. f. (dgirandélè) ; «simi-
Bo&A. Girandola , ital. port. Girandula ,
csp. Girandole , chandelier à plusieurs bran-
ches; roue couverte d*nrlifice.
tity. de l'ital. girandola, de girare, tour-
ner. V. Vir , R.
GIBAR , V. a. et n. v1. Girar, port. eat.
Tourner. V, Vit, R.
CailAR,T. n. vl. (rîrar, cat. esp. port.
Girare , ital. Tourner. V. Virnr.
Éty. du lat gyrare. V. Fir, R.
GIRA19D , nom d'homuo^ ^ oibaoi. Gé-
rard.
Étjr. du lai. geraldus»
Saint Gérard ou Gérand , moine de saint
Denis , mourut en 959 , le 3 octobre , jot^
de sa fête.
Saint Gérard , évèqne de Tonlouse , mou-
rut l'an 994 , le 23 avrfl, qui est le jour au-
quel l'Eglise l'honore.
GIRBA , s. f . ( jirbe ) , dî. Le gaxon ,
motte de gazon. V. Germe,
GIRBAU, 8. m. tI. «svmsAVT. Goujat,
▼aurien.
Périvés : Guirhaut , Girbaudo , Ouir-
baudOf Girhaud'inar , CHrhau4'neyar.
GIRBAUDINAR , ▼. a. f I. Tromper ,
avilir , outrager.
GIRBAUDO ,, s. m. vl. ooitoAiieo. Pe-
tit goujat , petit vaurien.
GmBAUDONETAn , y. n. vl. Liber-
tj'ner.
GUIBOIII.ETA , s. r. (dgirbouléte) ; m»-
guedociens de la mérule chanterelle , Meru-
ïius canthareUus , Pcrs. Espèce de champi-
gnon qu'on trouve dans les bois et qui est
bon à manger.
GIRBODN, s. m. (dgirbéun), dl. Dim.
dé girba, petite motte de gazon.
GIRE, nom d'homme, vl. Gilles.
GIRELLA, 8. f. (dgirellc) ; wnmumu^^
vomyuLA , DAmitsiA , dovb&a. Donxella ,
ital. La girdle de la Méditerranée , Labrus
Julis,Un, Julis mlgaris , Dict. Se. Nat-
poisson de l'ordre des Holobranches et de la
tam. des Lélopomes (à opercule lisse) , qui
vit par troupes, au milieu des rochers, dans la
Méditerranée, lise fait remarquer par l'élé-
gance de ses formes et la vivacité de ses cou-
leurs, aa chair est ferme et délicate.
Éty. Le nom de girella , lui vient de la
bande en zig zag, que ce poisson a de chaque
côté du corps. Longueur trois décimètres*
V. Vtr, R.
GIRELLA, 8. f. Nom nicéen du labre
Giofredi , Lahrui Giofredi, Risso, poisson
du même genre que le précédent; rouge, les
côtés dorés, les mâchoires égales, les dents
antérieures plus grandes: longueur trois
déamèlres ; et delà girolle élégante, Jti/i#
êpecioêo, Risso.
GIRELLA-TURCA, s. f. ( dgirèle-lor-
2 oc)- Nom nicéen de la girelle hébraïque.
abrus hebraïcus, Lac. Julis hêbra'ica, Dict.
»c. Nat. qui atteint la longueur de deux dé-
cimètres et demi et dont la chair est srasse
et délicate.
GIRFALC,s. m.
vl.
UTMC,
Girfak, \
GIR
cat. Gerfault. V. Gerfaut, Faueoun gros,
GireiFalc.n.
C»RFALGX,lemèmc.
GIRGO , s. m. vl. Gerga et Gergot/^, cat.
V. Jargoun.
GIRGOULETA , dl J Y^.Girbouleta.
GIRiVA.s. f.(dgirivc).?
Atper logea untraouquel, unonegro girivo.
Reimonenq.
GIRMA, V. German,
GIRMAN, vl. V. German.
GIRO, s. m. vl. Giron, esp. Gherone, ital.
Ceinture, frange, côté, pan de robe; cerceaii;
aine, hanche. V. Gir, R.
GJROFLf wmovrt., omoorL, radical pHs
du latin caryophyllus, giroflier , que Linnée
fait venir du grec xopuov (karyon), noix, et
de tpuXXov (phullon), feuille. Paul d'OEgine
avait déjà observé qu'il n'y avait aucune res-
semblance entre les feuilles du giroflier et
celles du noyer, et M. Theis dit, avec raison,
que c'est une erreur de chercher dans la
langue des Grecs, l'origine du nom des
choses qui leur ont été transmises par les
Orientaux , et que les Arabes qui connais-
saien , de toute antiquité, le girofle et les au-
tres épiceries, le nomment en leur langue
qarunfel , selon Golius. Les Grecs , pour
donnera ce nom une désinence de leur lan-
gue, en firent earyophyllon.
De earyophyllon, par apoc. caryophyl;
par syncope de a et du dernier y, corynpkl;
par la transposition de y, changé en i, et-
rophl; enfin, par le changement du e en^ et
du ph en f, girofi; d'où : Girofl-ar, Girofl-
al,Girofl, Giroufl-ada , Giroufl-ier, ài-
rou/l'éia , Guiroufl-eya , Jounifl-adà ,
Junifl-ada.
GIROFLAR, y. a. et n. vl. Embaumer,
parfumer avec du girofle ; ranimer.
Ëty. de girofle ei de ar, donner l'odeur du
girofle. V. Girofi, R.
CUROFLAT , adj. vl. «Mr&ATs. Jau-
nâtre , couleur de giroflée , épilhèt^ appi i-
quée aux vins. V. Girofi, R.
GIROFLE , s. m. (dgirùflc) ; clavcooi db
eiaoTLB. Garioftlio , esp. Garofano , ital.
Girofle, anc. cat. esp. mod. Girofle ou ge-
rofle, clous de, calice et fleur non épanouie
du giroflier, Caryophyllus aromaticus. Lin.
arbre de la famille des Myrtoïdes^, originaire
des Moluques, et abondant aujourd'hui dans
les lies de France, de Bourbon et à Cayenne.
Éty. Girofle, est une altération du mot lat.
caryophyllus. V. Gifofl,K.
Paul OEgine ou OEginette, est le premier
des anciens qui ait parlé du clou de girofle.
11 fut apporté en Europe par Serano , por-
tugais , qui le trouva, en 1511, aux lies Mo-
luques.
Dérivés : Girofl-ar.
GIROFLE, dl. Vaurien. V. Gaîhofo.
GIROME, nom d'hooune, (dgirémé).
V. Jirome.
GIRORMB , Jérôme , Avril. Y. Jirome,
GIRON, s. m. vl. Pli, bourse, pan de
manteau, garantie, sauvegarde. V. Oir,
Rad.
GIRONDA, 8. f. (dgirônde); Gironda,
esp. Gironde , département de M • • . • dont
k chef-liea e8t Bordeam.
Ety. du grec ifûpoc (gyros), toofi drcoit.
GIR
' Éty. Da nom de la rivière qui (raterse
son territoire , dérivé du lat. CrertMdov
GIRONE8, vl. Distric de Gironne.
GIR08, s. m. vl. Cercle, cerceau.
Éty. dl
V. Vir, R.
GIROUETA , S. f. (dgirooéte); <
Girouette. V. Fir, R.
GIROUETA, s. f. (dgirouéte), et mieux-
GTMKisTA. Girouette, banderoUe de fer blanc
ou d'autre matière, fixée sur un pivot, en
un lieu élevé , servant à indiquer la direction
des vents ; fig. homme inconstant dans ses
opinions ! !
Éty. du grec y«P«^w (gyw«ô) , j^ tour-
noie, ou du lat. girare. V. Vir, R.
Andronic de Cyrrhe, fil élever, à Athènes,
une tour octogone, et fit graver, sur chacun
des côtés, des figures qui représentaient 4e9
huit vents principaux; un Triton d'airain
tournait sur un pivot, au haut de la tour,
il tenait une baguette à la main et la posait
exactement sur le vent qui soufilait. C'est
d'après cette ingénieuse idée qu'on a établi
nos girouettes. Dict. des Orig.
GIROUFLADA, S. f. (djirouflàde) ; «i-
Bowruu>A , oAmorui. Nom commun à presque
tous les œillets , mais qui désigne plus par-
ticulièrement l'œillet giroflée, œillet des fleu-
ristes, Dianthus caryophyllus. Lin. plantes
de la fam. des Caryopbf lices , cultivées com-
me fleurs d'ornemenL
Èty. du celt. giroflen, on de gérofle,
parce que ces fleurs en exhalent l'odeur.
V. Girofi, R.
Girouflada à cinq fuelhas , œillet des
chartreux , bouauet parfait . Dianthus car-
thusianorum , Lin. il croit naturellement
dans les lieux secs , mais la culture en fait
varier les couleurs, et on en obtient ainsi
plusieurs variétés. Y. Gar. Caryophyllus ,
5** de la page 88.
Dans le département des B.-du-Rh. selon
M. Negrel , on donne le même nom à l'œil-
let barbu ou œillet des poëtes , Dianthus
barbalus, Lin. qui croit naturellement dans
plusieurs contrées de la Provence.
Girouflada fera, œillet sauvage, on dé-
signe par ce nom la plupart ou même tous
les œillets qui croissent naturellement et sans
culture, mais plus particulièrement à l'œillet
mignardise, Dianthus plumarius , Lin. V.
Gar. Caryophyllus, n» 3. p. 88. et au Dioii-
thur prolifer et CaryophylUu, Lin.
Ajuster ou carter un œdiet, c'est en éten-
dre les pétales sur une carte, qu'on place
derrière, afin de remplacer le calice qui s'est
fendu.
GIROUFLADA D'ESPAGNA, s. f. Nom
toulousain de l'œiUet d'Inde. Voy. Pacea
velours.
GIROUFLBTA, $• f. (dgiroufléle) ; eot-
movruBTA. Nom qu'on donne i à Nismes, an
giroflier velar.
Éty. de girofle, h cause de son edeor.
V. Girofi, R.
GIROUFLIER, S. m. (dgiroufllé); «■'-
Nom spécialement aflRscté h la plante qui
porte les œillets et au vase dans lequel on
la cultive, pris collectivement. Y. Gvnmfiaia
et(rtro/l,R«
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GIR
GIROULHA,8. f. (dgiréoille)îcnM>oYA9
«novmA. Nom qo'on donne , aux environs
d' Aix • k plusieurs planles difîëreules, de la
famille des Ombellifères,à la caroUe sauvage,
Daueus caroUai Lîn.V. Gar. Daucui sylves-
irii, p. 148, à la caucalide anlhrisque , Cau-
eaUs amhrUeui^Dec. TordyliumaïUhrUeus,
Lin. V. GïïT, Daueus, 4" de la p. 143, à
la caucalide k petite fleur . Cauealiê par-
viflora , Dec. Caucalis leptophytta , Lin.
dont on mange la racine comme celle de la
carotte sauvage. V. Gar. Cauealiê, 3"« delà
p.91, aiipanaiscuUivé, Pastinaea saliva Xîf^*
plante de la même famille i que les précé-
dentes.
Employé fig. ce mot signifie Biaise, décon-
tenance. Avril.
OIRO0NDA, V. Giraulha.
GiaOUNDA, (girôunde) iGiranda, Ual.
esp. Gironde, nom que prend la tiaronne,
depuis son confluent avec la Dordogne, au
bec d'Ambès, jusqu'à TOcéan.
GIROUTA, V. Giroulha.
OIROVAGAN, s. m. vl. Coureur, vaga-
bond, rôdeur. V. Ftr, R.
GIRVAI., adj. vl. Epervier . de la ftftture
du gerfaut, brave, vaillant. \, Ftr, R.
GIS
GIS.adv.nég.V. (hs.
GISA, s. f. vl. Guise, façon , manière. V.
Guisa.
GISGIiADA, s. f. (dgi$dàde);nroutcAiiA,
•ucu , wukUAv. Ondée, pluie subite et de peu
de durée ; éclaboussure. Avril. V. JecI, R.
GI8GLAIRE. V. Espouseaire.
GISGLAMENT, B.m. vl. Eclat, retentis-
sement.
GISCIâAR, V. n. (dgiselà); strooMAm,
vovtTiAm. J^lir , r^aillir , on ne le dit que
des liquides ; éclabousser , en parlant de la
boue ; jeter, lancer.
Ëty. de giiele et de '4a term« act. ar. Voy.
Ao dliMt d* MW Jardin ,
Fâlr* gisehr m T« ralfoa <looo grand bâufa.
Dionl.
GISCX^AR , V. n. dl. Glapir, pousser des
«ris aigus. C'est l'aboiement particulier aux
jeunes chiens. V. Quiounar,
Es fol mu gisela , il est feïâtre comme
on jeune chien.
GI8CLAR, V. a. ouc&aua>. V. Ginglar,
Ëty. de gisglas et de ar^ donner des coups
de gaule. V. /ec(, R.
GI8CXARD, S. m. (dgisclè). Nom qu'on
donne indistinctement , dans plusieurs pays,
aux gros serpents qui sifflent quand on les
approche. V. Sibl, R.
GISOLAS, s. m. (dgisclàs), d1. ouc.
Gaule, boussine ; Jet de houx. V. Gaula et
Jeet, R.
C»8CLA88AR, V. a. (dgisclassâ}, dl. V.
G%sclar,Ginglar et Jeet, R.
GI8GLB, s. m. vl. Pousse, jet, verge,
gaule, branche. \,Jeet, R.
GISCXE, s. m. (dgtsclé);Btro«ic. Action
de jaillir, jaillissement, ondée de pluie
pou8sé« par le vent. y.Miselada.
GÏS
Ety. du grec làXXw (hîall6), et par le chan-
gement de l'edprit rude en g^ giallô, jaillir,
lancer.
GI8CLE, s. m. Cri aigu, on ne le dit
qu'en-parlant des petits enfants. Avril.
GI8CLET, s. m. (dgisclé). Syn. de Es-
pouseaire, v. cm. et JeeU R.
GISCUST, dl. Le loquet d'une porte.
V. Cadaula,
GI8CLET, 8. m. Nom qu'on donne, à
Avignon, à la bergeronnette du pfilitemps.
V. Bargeirela,ei à la bergeronnèlle jaune.
V. Pasloureleta,
Ély. de giselar, se lancer. V. Jecl, R.
GlSCLETiÙI, dl. Fermer au< loquet. V.
Cadaular.
GISGLET-DE-CANA, Cast. Voy. Es-
pouseaire.
GISGOU8 , OUSA, adj. (dgiscôus, éuse),
dl. Inconstant, capricieux.
GISPIUiAR, V. Guespillar.
GISSAMENT , 8. m. (dgissaméin), lang.
mod. Gissement. situation des couches de la
terre et des filons des mines.
GI8T, Situé, disposé, placé; du verbe
gésir, gisirjaire.
Éty. du lat. jacere, d'où celle phrase com-
mune dans les épitaphes, ci git, hiejaeet. V.
/ac, R.
GIT
GIT, 8. m. vl. Gity pellicule qui recouvre
l'amande.
GITADA, V. Jitada tiJect, R.
GITADURA,s. f. vl. Vomissement. V.
Vecf.R.
GITAR, osTAB, onTAB. Gitar, cat. Gtt-
tore, ilal. En vl. ôter, exclure, rejelcr, jeter,
précipiter, pousser, conduire, répandre,
mettre hors, délivrer, tirer, semer, produire,
extraire, chasser, vomir.
GITELA, s. f. (dgitèle). Jet, pousse,
rejeton. V. JieL
GITOUN , V. Jitoun et Jeet, R.
GITTAR, V. a. vl. Chasser. V. Jeet, R.
mo
GlUBlClI,8.m.d. vaud. Jugement.' Y.
Jus, R.
GIfJIiiER, dl. Geôlier. V. Geoulier et
Cav, R.
GIUS , vl. Pour gi us, je vous.
GIV
GIVAUDAN IjOU, ( Idu dgivaoudàn);
Gevaudan, esp. Gévaudan le, ancienne con-
trée de France, entre les Cevennes , au S. et
l'Auvergne, au N. eHe forme aujourd'hui la
partie Septentrionale du départenient de la
Lozère.
Êty. du lat. Gahalieus pagus ou pagus
gabalilanus , ainsi nommé parce qu'il fut
autrefois occupé par les peuples nommés
Gabali.
GIViEDDANA, 8. f. (dgivâondâne) ; ci-
voomiAifA. Nom qu'on donne , aux environs
d'Arles, à la perdrix bartavelle. V. Barta-
vêla,
GIVBLA , s. f. (dgivèle) ; dovuxa. Noms
t51V
347
qu'on donnait, atfcîennement, à Marseille, au
Labrus vilis?
GXVRE,vl\,Gibre.
GIVRE , s. m. vl. Vipèrs.
GIX
GCK, vl. Sors.
GLA
G Lac, sous-ràdical prisdulatrnplacif*,
f t , ^lace , dérivé de gela , comme si l'on
disait gelaeies, V. Gd.
De glacies, par apoc. glae: d'oii: Glaç-a,
Glaç-ar, Glaç-ai, Glaceî; Glae-iefa^Glae-
is, GlaÇ'Oun,'De-glaçar, Deiglaçar, Glaci-
al, Des-glaçar,Glas, Glatz, Sobre-glatx^
Ver-glas.
GLAÇA , s: f. (gl«çe) X ©lai , acoc. Ghiac-
cio , ital. Glaça , anc. cat. Glace , Buide
devenu concret et solide par le refroidisse-
ment, vu le dit parlicuHcremcDt de l'eau
glacée.
Éty. du lat. glacies. V, Glae, R.
Fred couma la glaça , tr. froid comme
fflace.
Vers Î667, Huyghens découvrit que la
force expensive dç la glace , était égale à
celle de la poudre è canbn.
Dans le aV1U«« siècle, Réaumur, trouva
le moyen de produire de la glace è volonté
au moyen de ta neige ou delà glace pilét
mêlée avec du sel marin.
Roerhaave , ût connaître le moyen de
produire des congélaliôns artificielles par le
moyen des sels.
En 1811. le docteur LesKed'Edirobotirg,
découvrit les propriétés frigorifiques de l'aci-
de sulfurique.
On obtient facilement de la glace.en toute
saison, par le procédé suivant, indiqué par
M. Decourdemanche.
Prenez cinq livres "36 sel comtnun bien
pulvérisé, mettez le dans un vase de terre
à large gonleau , ou dans un grand bocal
de verre; versez dessus quatre livres d'acide
sulfurique à 36 degrés, et plongez de suite,
dans ce mélange , le cylindre de fer blanc ou
le bocal qui contient Teau qu*on veut faire
geler. 11 faut agiter le mélange b mesure, et
employer de l'eau qui ait bouilli.
GLAÇA, Glace, espèce de gelée, ou de
limonade sucrée que l'on fait glacer bnété,
et que l'on 0rend comme mets d'agrément,
sous prétexte de se rafraîchir.
L'usage en fut introduit à Paris en 17(î0,
par le florentin Procope. ^
GLAÇA, 8. f. dl. Du taffetas glacé. Sauv.
GLAÇA , s. f. Glace , espèce de verre
dont ôU fait les miroirs: iliest composé de
silice, de soude et de chaux , et ne contient
pas d'oxyde de plomb, ce qui le distingue du
verre nommé cristal. Tous les grands mi-
roirs portent le nom de glaces ;* on appelle
encore glace, une liqueur, une crème ou un
Truit glacé au sncre.
Èty. De la ressemblance qu'a le verlrc avec
l'eau glacée. V.G/ac,R.
I Venise a longtemps fait un .«tecret an reste
de l'Europe, de l'art de faire les glaces, mais
vie grand Colbcrt sut attirer en France quel-
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^/
/
yriers auxquels il fil ac«
yge exclusif, en 1665, et dès
^a avec Venise qu'on ne larda
>éer. On ne connaissait alors que
. soufflées inventées en 1325.
>lhode de les couler ne fut imaginée
y 1688, parThevarl.
.^^usage de mettre des glaces an-dessus
d(^ cheminées doit son origine à Robert de
Cotte, né en 1657, et mort en 1735, premier
architecte du roi.
C'est en 1346 , qu'on trouva le moyen
d'étamer les glaces.
En 1605, Henri IV, fait faire, en France,
des petites glaces dans le goût de celles de
Venise.
Dam ies glaeet on nammi :
CADRE , Im qnatra bagocttM qvi les
eilM «oa simple*.
PARQLET , l« luéme exir», qoMid II Mt grand on fa-
çonna.
TAIN , la lune il'ëuln fort mince qni y Mt appltqnét par
TETE , la bomralct fonnë i ane ratrënrité tnêo l'instn»
ment que l'on numnic proenreor.
GOL LOTTE, U ralnore dn ehiaala.
On donne le nom de :
PSYCHÉ , k one glace mobile dana an cadre an inojan de
deox phrou qui loi penaettant de tonner.
OiULÇANT , ANTA, adj. (glaçàn, &nte\
Glaçant, ante, qui glace, qui gèle.
GLAÇAR, V. a. et n. (glaça) ; Ghitueiare,
ital. Gla«ar,cal. Congeler, glacer, durcir
les liqueurs par le froid , devenir dur. Voy.
Gelar,
Ëty. du lat. glaeiare , ou de glaça et de
ar. V. C(ac,R.
GLAÇAT , ADA , adj. et p. (glaça, àde).
Glacé, îe.V.Cetal. ^ *' ^^ ^' '
Ély. du lat. glaciatus, V. Glae, R.
GLAGET, s. m. (glacé); ouimct. Sorbet,
fruits glacés. Gare.
Ëty. Glaeet est un dim. de glaçai, glacé.
X.GlacR.
GLAGHA , S. f. vl. Glace. V. Glaça.
GLAGHAR, vl. V. Glaçar.
GLAGIAL . ALA , adj. (glacial , aie) ;
Glaciale , ital . Glacial , esp. port. cal.
Glacial, aie, froid comme la glace.
Éty. du lat. glaeialii. V. Glac, R.
GLAGIALA, 8. f. (glaciale). Glaciale.
Mesembrianûumutn crietallinum,
GLAGUBR, s. m. (glacié). Glacier, limo-
nadier qui prépare et vend des glaces ; amas
de glaces perpétuelles sur les montagnes
froides.
GLAGIERA,8. f. (glacière); Ghiaeeiaia,
ital. Glacière, lieu profond où l'on conserve
de la glace en été ; fig. lieu très-froid.
Ély. de glaça et de iera. V. Glac, R.
Il pardt que l'usage de conserver la glace
dans les glacières n'est pas très-ancien en
Provence , car il fut délibéré dans l'assem-
blée générale des communautés du pays, tenue
à Lambesc, le 5 décembre 1695 , qu'on de-
manderait l'autorisation de construire des
glacières et de faire le débit de la glace aux
particuliers, comme très-avantageux à la
santé du public. La même demande fut re-
nouvelée en 1696.
GLAGI8 , s. m. (glacis). Glacis, pente
GLA
douce et unie ; esplanade , qui aboutit k une
place forte.
Ély. de glaça, uni comme la glace. Voy.
Glach.
GLAGIS, s. m. Glacis , en t. de tailleur,
rang de points qui tiennent la doublure d'un
babil.
GLAÇOUN, 8. m. (glaçôun). Glaçon,
morceau de glace. V. Geaùiroun et Can-
delà.
Éty. de glaça et du dim. oun. V. 6flac, R.
GLAÇOUN , V. Gealeiroun.
G LAD y eiuu , oukT , «LAG, radical pris du
latin gladius, épée, sabre, coutelas, dérivé,
selon Varron, de cladet, massacre, dont on a
fait cladiut et gladius , ou du grec xXo^oc
(klados) , rameau , parce qu'une branche
d'arbre pointue tint lieu d'épee avant que les
métaux fussent connus.
De gladius, par apoc. glad, gladi; d'oè :
Gladi-atour.
De glad , par le changement du tf en ^ ;
Glag-e.
De glad , par le changement du d en t
ou y: Gla-i, Glai^e-joous , Glay, 0/ay-
jol, Glai-a, Glau-jau , Glau-Jol, Glau-
joou.
De glad , par le changement du ë en v :
GlaV'i, Glau.
De glad , par le changement dn d en i ;
Glax'i , Glati-ae , Glasi-oe , Olac-^r ,
Gli'JooUt Glooujoou.
GlâADIATOUR , 8. m. ( gladiateur) ;
Gladiador , cat. Gladialore, ital. Gladea-
tore , esp. Gladialor , port Gladiateur ,
nom que les Romains donnaient à un homme
armé qui combattait dans l'arène, contre un
autre ou contre une bêle féroce, pour le plaisir
du peuple.
Ety. du lat. gladiator , formé de gladi%u,
épée, et de actor, acteur, qui combat avec
l'épée ; eum gladio. V. Glad, R.
Brutus fut un des premiers qui fit com-
baUre des gladiateurs , et Constantin en
Orient , en 325, Honorius à Rome en 4(^,
et Theodoric dans le reste de l'Italie , sont
les hommes sensibles qui ont aboli cet usage
barbare.
263 ans , avant J.-C. on voit à Rome le
premier combat de gladiateurs.
« Le premier spectacle de ces malheureux
oui parut à Rome , fut l'an de sa fondation
490 , sous le consulat d'Appius Claudius, et
de M. Fui vins, Ency.
GLAGE, s. f. (glàdze). Nom bas lim. du
glayeul. V. CouUlei.
Ety. du lat. gladiolus, dérivé de gladius,
ée , h cause de la forme de ses feuilles.
Glad , R.
CttâAI , S. m. «UUOLAl, OLAM , «t^US, CUi-
JOUUS, CUiO, 6IAT, CUiVA, CUiVIOL. NomS
anciens de l'iris, ileur très-estimée de nos
aïeux. V. Coutelas et Flamba.
Êty. du lat. gladius et gladiolus, son dira,
glaive, h .cause de la forme de ses feuilles.
V. Glad , R.
GLAI, 8. m. vl. OLAM. Glapissement,
peur, crainte, douleur, affliction; glaive. V.
Glad, R. dans le dernier sens.
GLAIA, s. f. vl. Glayeul. V. Glad, R.
GLAIBIOOD, 8. m. <glaiedj6on), dl.
GUyeol. V. CouteUt.
GLA
Éty. du lat gladiolus. V. Olad, R.
GLAIRA, 8. f. (glaire). Gros gravier.
Gare.
Éty. du lat. glarea, caillou, gravier, dé-
rivé du grec x^«pov (chiaron), caillou, gra-
vier. Noël.
GLAIRAS , 8. t pi. (glaires ou glaires) i
oLCMAi. Glaires, matières assex semblables au
blanc d'œuf non coagulé, qui sont sécrétées
Par les membranes muqueuses qui tapissent
intérieur de nos organes; on donne souvent
et improprement le nom de bUas, en pro-
vençal, à cesmatières«
Éty. du lat. elarum owi , le dair dt Tceuf ^
la Clara d'uou,
G LAN , AOfcAii, ot.Ain», radical dérivé
probablement du grec âxuXoc ( akulos ) ,
gland de l'yeuse, par la suppression de vel
le changement de sb en g^ ou pris du latin
glans, andis, gland, qui est dérivé du grec
YâAaivo> (galanos) , dor. pour ^avoc (mIs-
nos), m. 8. d'où : ylandiiNM et glandula,
glande.
De glans, par apoc et addition d'un a :
Aglan, Aglan-ier, Àglan'agi,En'glani'ar,
A-glan-ar, A-glian, Gland-itr, Es-gland^
ar, A-gland, En-gland-ar.
De glandium, glandula, par apoc. gland;
d'où : Gland-a , Gland-oula , Gland-ur ,
Glandol-a, Re-glan-ar,
De glan , par le changement de a en t ,
glen; d'où : Glen-a, Glen^ge, Glen-agi,
Glen-aire, Glen-ar.
GI«AN, s. m. vl. Glan, anc. cat. V. Aglan.
GLANAGE, Gare. V. Glenagi.
Gl.ANAR,etcomp. Gare. V. Glenar.
GLAND, V. i4^Iafi.
GLANDA, S. f. (glande), el
GLANDA , 8. m. ( glande ) ; «akm ,
ci.AiiDOfiLA. Ghiandola, ital. anc. Glandula,
ital. esp. port. cat. Glande, organes molasses,
globuleux, grenus composés de vaisseaux ,
de nerfs et d'un tissu particulier. Dans la
langue provençale on n'entend guère par
ce nom que celles du cou et des aines.
Ély. du lat. glans , glandula ou glandU,
gland de chêne , à cause de la ressemblance
que l'on a cru trouver entre la forme de»
glandes et celle de ce fruit. V. Glan, R.
Pichota glanda, ganglion.
GLANDAGE, 8. m. (dglandàdge). Glan-
dage , droit de mener paître les porcs dans
les forêts de chêne. Gare.
GLANDAGl,s.m. (glandàdgi). Glandée.
V. Aglanagi.
GLANDIER,8. m. vl. Chêne il gland,
qui porte du gland. V. Aglanier.
Ély. de gland et de ier. V. Glan, R.
GLANDOLA, vl. Glandula, cdii. Voy.
Glanda et Glan, R.
GLANDOULA.dl. V. Glanda et Cour-
nudas.
Ëty. du laL glandula. V. Glan et Glan,
Rad.
GLANDULOS. OZA, adj. vl. «ij^iibiaob.
Glandulos , cat. Glanduloso,esp. port. ital.
Glanduleux.
Ëty. du lat. glandulosus. V. Glan, R.
GLANDUR, s. m. vl. Gland de chêne. V.
Aglan el Glan, R.
GLANT,vl. V. i4s^(ati.
CULAPI, Li, adj. (glapi, àpie), d. baa
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GLÂ
lim. Gluant^ tenace, visqueux. V. Pêg<m$ et
VUcoui.
GLAPIR, ▼. n. (glapir); Clapir, cal.
Glapir , esp. Olapir , se dit proprement de
Taboi aigre des petits chiens et (les renards ,
et fig. du son aigre de la voix humaine,
k, vl. Blanc d'osof. V. Clara.
L,dl.et
GLARAdbd, d. baslim. Voy. Clara-
OLARfiA , s. f. vl. Glaire, jus, moût.
OLARI, s. m. (gjâri). Spectre, fantôme,
chagrin, peine. V. Esglarù
Estou mounde n*et que doulaun
Que chagrin et que glaris.
David.
GLARIA,S.f.dg.?
CounCun m^jo degueme sa glaria.
D'Astros.
GI«ARinou,s. m. (glarivion). Spectre
ou monstre vivant; Gare, ûg, espiègle.
Ety. de glari, spectre, et de viouy vivant.
QULa,8, m.vl. G(a#,cat. Glace. Voy.
Geou, Glaça et Glae, R.
GLAS, s. m. vl. OLAU, OLABS, OLAlt, OLjCt.
•1^*. V. Clat et Clars. ^^ '
Ëty. du bas breton glas^ en basse lat.
glaeut, glasius.
GLA8I08, OSA, adj. vl. Meurtrier,
ière. V. Glazioe et Glady R.
GLASSA, vl. cMjk», «LATs, 6i,ftcaA. Par
extens. caillé. V. Glaça,
GLASSAR, vl. V. Glaçar.
GLASSET, V. Glaeet.
GLASTA,s.f.vl. Caillot.
GLAT, s. m. vl. Gi^r , ci^ , olat». Gla-
pissement , aboiement d'un diien ; l>ruit ,
renom ; cri : gazouillement.
Éty. V. Glatir.
11 ou elle glapit; glace.
GLATIDURA, s. f. (glatidùrc). Mouve-
ment du pus dans un abcès , Gare, fluctua-
tion.
GLATIG, vl. Il ou elle glapit.
GLATIMENT, s. m. vl. Cri , glapisse-
ment , grincement.
GLATIR , V. n. (glatir) ; oMrm, ciatib.
Glapir , faire entendre un son aigre comme
les renards ou comme les petits chiens
aboyer.
Ély. de rail, hlappem , ou du lat. catil-
lare ou glocitare, selon Roquefort.
Envi, gémir, crever, éclater en gémis-
sant.
Dérives : GlaU
GLATIR, V. n. dl. Grelotter de froid,
claquer des dents. V. Tremoular.
GLATISSAMENT , s. m. (glatissaméin) ;
«uuàTomiT. Glapissement , cri d'un animal ,
qui glapit; le bruit que fait entendre le pus
contenu dans un abcès, quand on l'agite.
GLATIR , v.n. (glatir). Clotir, on le dit
du chien qui redouble sa voix en poursui-
vant le gibier.
GLATTA,s. f.(glâte).
Un rat que n'« qa'un ir>u« À feoo pm i la ^tmtto,
X«bclIaiMli&«.
GLATZ , s. f. vl. Glace.
Glac.H.
V. Glaça et
GLA
GLAU , s. m. (glàou). Un des noms lan-
guedociens de l'éclair. V. Esliaut,
GLAD , s. m. Un des noms anciens de
l'iris. V. Glai et Coutelas.
Éty. Alt. de ^fladtua. V. Glad , R.
GLAUBANEL, S. m. (glaoubanèl). Nom
de la renoncule ficaire , aux environs de
Toulouse. V. Aurelhetas.
GLAUG,AUGA, adj. vl. Glaueo, ital
Glauque.
Ély. du lat. glaueus , m. s.
GLAUGHOLA, S. f. (glaoutchôle). Nom
<|^ue porte l'engoulevent aux environs de
Gignac. V. Tardarassa.
GLAUDI . Bouche-du-Rbône , Avril , et
GLAUDOU , nom d'homme (glàoudou) ;
Claudio , iUl. Claude.
L'Eglise honore 23 saints de ce nom.
Fig. Benêt, Bonifaci , ignorant. Imbé-
cile.
GLAUJAU , s. m. (glaoudjàou). Nom des
iris à Grasse. Y. Glooujoou , Flamba et
Coutelas.
Ély. dey/au;oZ.V.Giad,R.
GLAUJAU , s. m. ( glaoudjàou ) ; o&au-
jooo , «i^osBoo. Nom qu'on donne , à Niâ-
mes , à la sèche moyenne , Sepia loligo,
GLAUJOL, s. m. vl. Glaïeul. V. Glad.
GLAUJOOU, V. Glooujoou.
Ëty. du lat. gladiolus , petit glaive , à
cause de l'os intérieur que porte cette sèche,
lequel ressemble un peu à un glaive.
GLAUS , adj. vl. Glouton.
GLAUSAT, ADA, adj. et p. (glaonsà,
àde) , dl. Fendu , écarté , séparé , on le dit
d'une branche principale que le poids du
fruit a fait écarter de l'arbre.
GLAUSSAR, dl. V. Eslioussar.
GLAUVI , s. m. vl. Glaive. V. Glati et
Glad,R.
GLAVIOL , vl. V. Glai.
GLAT, s. m. vl. Glaive, puissance, au-
torité, avantage. V. Glati.
Ëty. du lat. gladius. V. Glad, R.
Ilh foron mort de glay , ils furent tués
par le glaive.
GLAT, V. n. vl. Glay, cat. Cri, chant,
ramage , gazouillement des oiseaux , cla-
meur , douleur , plainte . bruit , joie , félicité,
bonheur, gloire, frayeur.
Ety. du lat. elassicum^ son de la trom-
pette.
GLATA , vl. V. Glai.
GLATJOL , s. m. Un des noms lan-
guedociens du glaïeul. Y. CouteleL
Ëty. Y. Glad , R.
GLAZI , s. m. vl. OUUEU, O&ATI, OUU, OLAT.
Glavio, port. Gladio, iUl. Epée, glaive;
fig. bataille, frayeur.
Éty. Alt. de gladius. Y. Glad.
ca.AZIER, adj. vl. Meurtrier. Y. Glad,
Rad.
GLAZIOS, OSA, adj. vl. Terrible, re-
doutable, causé par le glaive, appartenant
au glève, piquant comme un glève ; meur-
trier, ière.
Ëty. de gladius. Y. Glad, R.
GLE
GLBBA, s. f. (glèbe) , dl. ««.a, c«va.
GUba, cat. esp. iUl. Motte degaxon; glèbe.
GLE 349
Éty. du lat. gleha, motte de terre.
GLEIA, Y. Eglisa et Eceles, R.
Gleia de gaUinà, dl. la carcasse osseuse
d une volaille.
GLEIRA , vl. et
GLEISA, S. f. d. vaud. Y. Eglisa et
Ecoles, R.
GLISARGUE , adj. vl. Ecclésiastique,
qui est du ressort de l'Eglise.
GLEISATGES, s. m. vl. «u
Du ressort de l'Eglise. Y. Eccles, R.
GLEISETA, s. f. (gléïséle);
dg. GI.K1BTA. Petite église.
Éty. Dim. de gleisa. Y. Eglisa et Eecles.
Rad.
GLEIZA, vl. «ussA, ousiA. Y. Gleia et
Eglisa.
GLENA, s. f. (gléne) ; «AiiuA. Glane,
petite gerbe d'épis ramassés apr^ la
moisson.
^ Ëty. de la basse lat. gelina , m. s. ou plu-
tôt du lat. glans, glandis, parce que ^2«na et
glenar , s'est d'abord dit des glands qui
avaient été oubliés à la récolte ; on généra-
lisa ensuite ce mot, et on l'appliqua aux
restes des épis. V. Glan, R.
GLENAGE, s. f. (glenâdgé); mmas,
c&Aiisos. Glanure, ce que l'on glane après la
moisson.
Éty. de gUna et âge. Y. Glan, R.
GLENAGI, s. m. (glenàdgi) ; GLA1IA4W.
Glanage, l'action de glaner.
Ély. de glena et de agi. Y. Glan, R.
GLENAIRE , AIRA , USA , EIRIS , s.
(glenàïré, àïre , use, eïris) ; uvicaibb, ama,
tuMtiAmm. Spigolatore , ilal. Espigador, esp.
Respigador, port. Glaneur, ease, qui glane,
qui ramasse les épis que les moissonneurs
ont laissé tomber dans les champs.
Éty. de glena et de aire. Y. Glan, R.
GLENAR , V. a. (glenâ) ; muahaii, ua-
fiiiA«. Glaner, ramasser les épis qui sont
restés sur la terre après la moisson ; cueillir
après les autres.
Ély. dt glena et de ar. Y. Glan, R.
Une loi du peuple de Dieu ordonnait de
laisser glaner après les moissons, et grapiller
après la cueillette des fruits.
Rhuth, veuve, pauvre étrangère, glanait
des épis d'orge dans le champ de fioox,
Booz l'aperçoit, et il ordonne à ses moisson-
neurs de laisser tomber, à dessein, des épis
pour secourir celte veuve, pour qu'elle n'eut
Sas à rougir de ses bienfaits. En récompense,
lieu lui donna une femme vertueuse qui le
fit bisaïeul du prophète roi.
GLENARELA, S. f. Glaneuse. Y. GU-
naire.
GLENOUS, adj. (glenôus). Difficiles à
cuire, pariant des haricots. Gare.
GLEOU, s. m. (glèou), dg. Motte de terre.
\. Moula.
GLERAR , V. a. (glerà). Glairer, terme de
relieur, frotter sur la couverture d'un livre
du blanc d'ceuf.
GLERAS, Y. Glairas.
GLEROS, adj. vl. Glorieux.Y. Glowriaus
et Glori, R.
GLEROUS, OU8A , adj. (fflerôus, ôuse).
Glaireux, euse,qui ressemble à des glaires.
GLESpS.m. vl. Loir.
Ety.dulat.^lis.
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350
GLE
GLESIA, é. r. vl. Clergé.
GLETj ETA, adj. (glé, été); acoopat,
wMMQijÊft, PaÎD qui n'élantpas assez levé,
reçte serré comme de la cire , pain avachi ,
nassif, grascQil.
OLEVA , s. f. (glève). d. bas Km. Moiie
de gazon. V. Mouta et Glaba.
£ty. AU. du lat. ghba, motle.
GliEVO, 8. m. (glève)4 Glève, nom poéti-
que de i'épée, et fig. de la puissance.
Èlj' au ht gladiuê.
GLETA , V. EglUa et EceUt, R.
GLETZA, 8. f. vi. Eglise. V. Bglisa et
Eecles. R.
GLEZA, 8. f. vl. Grève, rivage.
Éty. du lat. gUrea^ gravier.
GLEZA, vl. Glèbe. V. Gleba.
GU
tt.IEIA, vl. y. EglUa, Gleha^ilEccles,
Rad.
GUEZA, 6. r. vl. Église. V. Eceles, R.
GLUOOU, 8. m. (glidjoôu)y di. m. 8. que
Clui, V. c. m.
Derrahar de glijoout, cbaumer un champ.
y. Eêtoublionê.
GLUOOU, s. m. (glidjôou). Nom que
porte le narcisse des poctès , à Valensoles.
V. Dona, Glooujoou, pour l'éty. et Glad, R.
GlâlRE, s. m. vl. Ztron, esp. Ghiro, ital.
Loir.
Éty. du lat. gliritf
GLI8IA, s. f. anc béam. Église, yoy.
Gleisa et EecleSy R.
GUSSADA. s. f. (glissade). Glissade,
glissemeot involontaire du pied ; pas de danse
qu'on fait en glissant, flg. faux-pas, faiblesse.
y. Resquilhada,
GLISSANT, ANTA , adj. (glissàn,
ànte). Glissant, ante.
GLISSAR, V. n. (glissa). Glisser . Voy.
Resquilhar; fig. iusinuer adroitement, insé-
rer avec adresse.
GLO
GliOBEL, s. m. vl. Globulo , esp. Glo-
be, boule, y. Globo.
Ëty. du lat. globulus,
GLOBO , s. m. (globe) ; Globo , ital esp.
port. cat. Globe, corps rond et solide.
£ty. du lat. globus; d*oà : En-glob-ar.
On donne le nom de globe terrestre, k une
sphère de carton, de bois, d'airain, etc., sur
laquelle on a tracé les diflerentes régions de
la terre.
Cratès, qui vivait 130 ans, avant J.-C. avait
fait un globe dont Slrabon parle avec éloge.
On nomme : globe céleste ou sphère, celui
sur lequel sont tracées les étoiles et les cons-
tellations.
GLOBS , 8. m. vl. Une gorgée.
GLOGH,dl. y. Clui,
GLODA, s. f. (glédc). Blaude. Àub. y.
Bloda,
GLOMIGEL,vl. Paquet, y. Gramicd.
GLOIRO , Nom d'homme, y. Magloiro.
GLOOUJOL , s. m. (glooudjôl) ; uAfijoL.
Nom par lequel on désigne, dans les environs
de Toulouse, le pied de veau ou arum. Voy.
Fugueifoun,
GLO
GLOOUJOOU • -8. m. (glôonjéoa).
En Provence, ce nom est commun à presque^
tous les iris, \ • CouUlai . ti au glaveul.
y.CouleUL
Êty. Cemot signffieraîtà la rigueur, gla^
dius jovit , épée de Jupiter; mais comme
Jupiter n'estjamais représenté avec une épée,
cette étymologie ne saurait être admise; c'est
plutôt une altération de glaujol , formé de
glau, gladius, et de jol, toi, dim. petit glai-
ve, gladioUis, en lat. y. Glad, R.
GLOOUJOOU, 8.m. Est aussi le nom
qu'on donne, à Avignon, selon M. Requien,
à la grandejoubarbe. y. Joubarha.
GLOOinrOD,Garc. y.ïriooti;ooii.
GLOREIAB, V. n. vl. Chercher, aimer la
gloire.
fety. du lat. gloriari, m. 8. y. GloH, R.
GLORif radical pris du latin <7<oria, gloi-»
re , aue l'on fait dériver du grec xXéoc
(kleos), gloire, célébrité , d'après Nunnesius
et Festus, etde ^IShiol (glôssa), langue, sui-
vant Scaliger^ d'où glosia et gloria.
De gloria, par apoc. glori; d'où : Glori ,
Gloria, Glon-ar-se , Glori-eta, Olori-ola,
Glori'fiar, Glori^us^ Gloriousa-ment ,
Glouri'OUi.
GLORI. 8. f. et
GLORIA, s. f. (glôri,glorie);«ftoi»A,
c&ovABA. Gloria, ital. esp. port. cat. Gloire ,
l'honneur, l'estime , les louanges , la réputa-
tion que les vertus , le mérite, les grandes
qualités, les grandes actions ou les bons ou-
vrages attirent à quelqu'un ; honneurs, hom-
mages qu'on rend à Dieu; éclat , splendeur;
béatitude dont oujouiten paradis, vanité.
Éty. du lat. gïôria. y. Glori, R.
Se faire gloria, Se faire honneur, Caire
gloire ou tirer vanité.
GLORIA, s. f. Nom qu'on donne , dans
les environs de Toulouse , à VHypericum
androscnnum.
GLORIA'PATRI, s. m. (gîorià-pâtri).
Mots latins qui signiGent gloire au père , et
qu'on chante k la tin de chaque psaume ,
depuis l'an 368, époque à laquelle le pape
Damas, l'ordonna à toute la chrétienté.
On dit d'une personne que Ton rencontre
partout : A coumo toit gloria-patri, si trou-
vaunpauperlout,
GLORIAR, V. a. vl. ^jlortar , eat. esp.
port. Gloriare, ital. Gloriûer.
Éty. du lat. ^fortarî.
GLORIAR SB , v. r. vl. «ftomsiAB, glo-
KiuA«. Gloriane , port. esp. cat. Se glori-
ûer.
Éty. du lat. gloriari. y. Glori, R.
GLORIASION, 6. f. vl. Gloriaxione,
ital. Fierté, vanité.
Ëty. du lat. gloriatûmiê.
GLORIEIARSE, v. r. vl. Gloriejarge,
cat. 8e gloriûer. y. Gloriar $e,
Éty. du lat. gloriari, m. s. y. C/oH, R.
QLORIEJAR, V. a. vl. Gloriejar, cat
yanler, gloriûer. y. ^/ortar êeti Glori, R.
GLORIETA, 8.f. (glouriète); GlorUta,
cat. esp. GlotieUe, kiosque, pavillon , espèce
de belvédère ou |de petit bâtiment carré,
ayant de grandes fenêtres et un toit en dôme;
on donne ausai le même nom aux pavillons
de verdure.
Ety.de l'esp. glarieta, dim. de^lorta^
GLO
gloire, qui, en terme de peinture, êignifie It
représentation du ciel ouvert, avecdes anges,
etc. Les glorietteê se trouvant le plus- sou-
vent au haut des maisons ou dans des endroits
élevés^ ont été comparées à une gloire.. y.
Glori, R.
GLORIFIAN8A, 8. f. ?L GloriOestios,
jactance.
GLORIFtAR , v. a. (glorifia) ; «uNnmAa.
Glorificare , ital. Glorijicar , esp. port. cat.
Glorifier, rendre gloire et honneur à... on m
le dit que de Dieu.
Éty. du lat. glorifieare. Y. Glori, R.
GLORIFIAR SE, V. r. Gloriarêê, esp.
port. Se glorifier, tirer vanité.
GLORIFIAT , ADA , adj. et p. (gloorifii,
àde) : oiAoïuriAT. Glorificado, port. Glorifié,
ée. y. Glori, R.
GLORIFIGAGIO, vl. Glarificaeià, eat.
y. Glorificatio,
GLORIFICAR , vl. GlorifUar, caL tsp.
y.Glorifiar.
GLORIFIGATIO , S. f. vl. ojLonncAuo.
Glorijicacià, cat. (r/ort/lcacton , esp. Glori^
ficaçao, port. Glorificasione , ital. Glorifica-
tion.
Èty. do Ui. glorificatio.
GLORIOL, 6. m. vl. Glayeul. y. iU«i»-
joou et Glad, R.
GLORIOLA, s. f. (gloriole). Gloriole,
vanité qui a pour objet de petites choses.
Êty. Dim. de gloria, gloire, gloriola* \.
Glori. R.
<H.ORlOS , V. vl. Glorioi , cat y^y.
Glorioui,
GLOiUOSAVENT, vl. y. Gi^risiM-
menl,
GLORIOUS, OUSA, adg. (gloarioos,
ôuse); c&ooBnrora , «Looiuom. Glorioso, ital.
esp. port. Glorios, cat. Glorieux, euse, qui
jouit de la béatitude; dignexle l'adrairalMn
des hommes : Vain, «uperbe, vaniteux.
Èty. du lat. gloriosus, ou de ghrid de
ottf. y. Glori, R.
GLORIOUSA, s. f. (glouriôose). Un des
noms de Taigle-poisson , à Toulon, yçj.
Lanceta.
GLORIODSAMENT, adv.;^looriOQ8A-
méin) ^.oLomuovsAwnrr. Glofioeameni , est.
Glorio$amenle , ital. esp. port. Glorieuse-
ment, d'une manière glorieuse.
Ëty. de gloriousa etde ment. X^Glori, R.
GLOSA, 8. f. (glose); «.osa. Gloaaj
port. Glosa, cat. esp. ital. Glose, explica*
tion de quelques mots obscurs d'une langue
par d'autres mots plus intelligitiles de 4a
même langue ; commentaire.
Ëty. du lat. glosta , m. s. dérivé du me
7X0)799 (giôssa), langue, parce que la gloss
explique un texte,«ommeta langue, la pensée.
GLOSAR, V. a. et n. (glousà); 01.01»*».
Glosar, cat. esp. Glosiar , port. Gloiarê ,
ital. Gloser, faire une glose, expliquer par
une glose ; donner un mauvais sens a quel-
que action, à quelque discours.
GLOSSlMA,nomde femme (gloasine).
Glossinde.
Ëty. du lat. glodetsinêii.
Samte Glossinde , Glossinne, tfbbesse du
monasti^e de son nom , à Meti, mourut vers
l'année 610, âgée de 30 ans. L'Eglise honore
sa mémoire^àMetx, le 25 juilleU
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GLO
" MéOT^ S. 0. v1. Un mbéraUe, an pleutre,
un coquin. V. Glout, l\.
VAy. da lat. glulo.
OIX>T, 8. m. \1. d. vand. oëjov, oLoroé
Glouton, avide, gourmand r pillard ; trou^
creox; gorgée. V. Glout.
GliOTA-GLOTA , 8. v1. Glouton.
Ëty. da lat. gluto, m. 8. V. Glouty R.
GLOTAMEN8, adv. vl. Glotonamente ,
port. (r/iioUamenl0, ital. Gloutonnement. V.
GUmt,^.
GLOTEZA , 8. f> v1. T* <7{oic(9ttnui et
Glôut, R.
GI«OTO , adj. V. GlouUmn,
GI«OTONE8 , E8SA , adj. vl. Glolà, cat
(?Iolon et Glatonaio , eap. Glouton , glou-
tonne.
Êty. du lat. gluto, onU. V. Glout, R.
GI.OTONETAR, ▼. n. y\. Glolonejar,
cat. Glolonear. esp. Etiré glouton, être
gourmand. V. GUmt, R.
GLOTONIA, V. Gloutounia et Glout,
Rad.
OI.0T8,dl.'V. aui. ^
GLOUA,8. f. (gloùe). Egmgeoir, outil
propre à égrener le chanvre. V. Canehe.
Ety. du rom. gloe, gloe , bûche , pièce de
bois.
GLOUA, 8. f. Trettoire, esphce de te-
naille en bois. Gare, terme de Tanier.
GI«OU-GI«OU, 8. m. Nom de Talltékenge,
Phyiûliê alkekengi , Lin. plante de la fa-
mille des Solanées.
GU>U-GI.OU , 8. m. (gl6a-gl6o). Glou-
glou , bruit que fait une liqueur en sortant
d'une bouteille ou d'un autre Tase dont le
goulot est étroit.
Ety. Glouglou est une onomatopée ou
imitation du son.
OLOUGLOUTAR, ▼. n. (glougloutà).
Bouillonner ; gouglouter on gouglotter^;
crier, en parlant des dindons.
fdrM bm glougtoutar toopInM et tonpIiM,
GI.OUGNOITN , 8. m. (glougndun).
Gare. V. Eteudeloun.
GI.OUIOU , Avril. Y. Glooujoou.
GLOUP, s. m. (glôup), dl. Gorgée de
quelque liqueur.
Êty. du lat. glutu$, gosier. Y» Glout, R.
OLOUPEGEAR , T. n. ( gloupedjâ) , dl.
Boire goutte-à-goutle , boire en gourmeL
Ély. de gloup et de egear. Y. Gloùt , R.
GLOUPEL, s. m. (gloopèl), dl. Petite
gorgée y une larme de liqueur.
Ëty. de gloup et de al , dim. Y. Glotil, R.
GLOURETA, Y. GlouHeta.
GLOURETOUN »vm rooma , 8. m. «M»-
■BVToii. Fournil.
GLOURIETA, 8. f. (glouriètc) ; vaita-
90€m. Le fournil , la boulangerie , étuve où
l'on pétrit et où la pâle lève ; dessus du
foar.
Éty. Y. Glorieta et CloH, R.
GU>URIFIAR. Y. Glorifiar,
OU>URIOU8 , Y. Gloriouê et Glori , R.
GI.01lRnr0U8 9 alu de Glorioui , y.
c.n.clfilori^R.
GLO
GLOUT, radical dérivé du latin, glutui,
gluttui, gosier, d'où: ^iu(o , onif , glou-
ton , gourmand, avaleur, et dérivé du grec
Y^oixxa , ait. pour y^<*>'<i«> langue.
De gluto ,, onU\ parapoc. gUd , et par le
changement de u en ou, ou eno, glouX,
g\Quloun\ d'où : Glot, Gloton-ia. Gloion-
essa, Glout, Gloul-a^Glout-oun; Ghutoun-
ia , A-gloutoun-ir , A-gloutoun-U , En-
glolon-ir , En-gloul-ir , En-glout-idour.
De glout , par le changement du ( en|> ,
gloup ; d'où : Gloup, Gloup -egear, Gloup-el.
GLOUT, s. m. (glout), dg. Goutte.
Y: Goutta eiGoutt,K.
Parlajaren lou glout de la rouzado.
Jasmin.
GLODT, OUTA,adj. (glout, 6ule).Goor-:
mand, avide. V. Gloufoun,
Êly . du lat. gluto , g'.oulon , gloust , glout,
gluêh , bas breton. Y. Glout , H.
Dijoous glout, \é jeudi qui précède , le
jeudi gras. Gras.
Fera glouta ou eremesina,
GU>IITA , S. f. ( gloùte ) , dl. La pépie.
Y. Pepida.
Ély. du grec ^Xû^m ( glôssa ) , langue ,
selon les uns, mais ce mot vient plutôt du
latin glutus , gosier, ou de gluto , glouton.
V. Glout, W.
GLOUTA , 8. f. (glôule). Petit poêlon de
terre ou de grès. Avril.
GLOUTOUN , OUNA, 8. f. (gloutéun, ou-
ne); «ooiuko, goolsh, cooubaot, cloot. Ghiol»
to, ital. Gloton, esp. Glotâo, port. Glot, anc.
cal. Glouton, goulu, gourmand, Avril, qui
désire ardemment ; afi^mé.
Ély. V. Glout, R.
GLOUTOUNARIA , Glotonerie , cal, V .
GLOUTOUNIA, s. f. (gloutounie) ; otoo-
ToonAiiiA , «LovrooNife. Ghioltornia , ital.
Glotoneria , esp. mod. Glotonaria, port.
Glotonia, anc. esp. Gloutonnerie, >ice du
glouton , gourmandise.
Ély. de gluto, onis, glouton, et de ta.
V. Glout, R. , _
GLOT , S. m. vl. On lit dans les Slaluls
de Limoges: M deu hom crubir mayzo de
palha e de gloy$ , qu'on a traduit : nous
croyons mal k propos , par , on doit cou-
vrir ma maison de paille et de glayeul.
Le mol gloy , est le même que gluy , Yoy.
Clui , ou chaume enlier , non foulé , dont on
se sert partout pour couvrir les chaumières^
GLOZA , vl. V. Gloia.
GLOZAR, vl. Y. Glosar.
GLOZETA, s. f. vl. Petite glosée, glosetU.
fxj* de gloeaou gloxa et du dim. eta,
) GliO
GLIKSINA, 8. f.(glocine). Glueini,\i<m
qu'on a donné à une base salifîable qu'on
eroit être l'oxyde d'un méUl appelé giucir
Éty. du français glucine, formé du grec
Y^u^oç (gluchns) , doux , parce ^06 ses sels
ont une saveur sucrée. . ^,„ ^ ^
tette base fut découverte dans l'Emérande,
par M. Vauquelin, en 1798.
GLUEG , S. m. vL Glui, paille de seigle,
thaame. Y. C(uL
GLU
351
GLUT , 8. f. vl. oLOTs. Gluitn, esp. Glu-
ftnç,ilal. Glu, colle.
Ely. du lat. gluten, glutinis, m. s.
Dérivés : Glutin-oz-ital, Glutinos, Glu-
tin-atiu, En-glut, Englut-ir , En^glud-at ,
En-glutin-ar, Con-glutin-atio , Conglutin-
ar,
GLUTIN , s. m. (glulTn). Gluten.
GLUTINATIU, IVA, adj. vl. Gluant.
Y. Glut.
GLUTINOS, ÙZà, adj. vl. Glotinos ,
cat , Glutinoso , esp. port. ilal. Glulibcux,
cuse; gluant, visqueux.
ArgiUa es terra glulinozsi'
Elue, de las Propr.
Ély. du lat. glutinosus, m. s.
GUrriNOZlTAT, 8. f. vl. GluHnosidad,
esp. Glutinosité, viscosité. Y. Glut.
GLUY , vl. Chaume. V. Cîùi,
OLT
GLTEIA, s. f. Vl. Église. Y. GUisa,Egli-
sa et Ecoles.
GNA
GNAG , 6. m. (gnâc) ; rbac , dl. Un coup
dedenl. Douj.
GNAL, s. m. (gnàl), dg. Nichet. Yoy.
Niau.
GNARRA,8. f. (gnàrré), dl. m. S. que
Trougna, v. c. m.
GNASPA, W.Nespou.
GNASPIER, s. m. vl. Nom du néflier, à
Grasse. Y. Nespier,
GNASPOU , s. m. Gare. Y. Nespou.
GNAU, 8. m. (gnàou). Onomatopée re-
présenlant le cri du chat qui demande ses
besoins.
Coumpaire gnau gnau, compère ou par-
rain d'emprunt.
Gnau, tefarapas mau, zest, tu n'en auras
pas.
GNAUGNAR , V. n. (gnaougnà). Pigno-
cher , manger avec dégoût , négligemment ,
sans appétit, remuer à peine la mâchoire. Y.
Mastegougnar.
Êly. du grec Y>'^Oo^(gnalos],mâchoire,etde
avoD (anô),en haut. V. Gaugn, R.
Tamben era aquit que gnaugnava ,
Fasia lou délicat et longtemps mastegava.
Dioul.
GNAUT, AUTA, adj. (gnàout , âoute) ,
d. béam. wAun. Un autre, une autre. Voy.
Aller, f{.
Quù eret de gnaute limoun, qui se croit
d'un autre limon.
GNAVIA » d. m. et Hm. Pour n'tn avia,
il y en avait.
GNB
ONÈ8PIER, Y. Nespier.
GNESPOU , V. i^tpott.
GNI
GNiA , dl. Contr. des mol8 ne y a, n'y^a,
il } en a.
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352
GNl
Gnia de tr<mwipay gnia dejaîout*
Coye.
GNIAU , d. lim. Pour neuf , nom de
nombre, V. Adou, pour neuf. V. aussi iVooti
et Nav, R.
ONIG ET GNAG , expr. proY. Pour
dire , démêlé , diflerent : £$tre en gnic et
gnac , êlre en caslille ; n'être jamais d'ac-
cord.
ONIEUCH» AU. de Nueeh, R. v. c. m.
ONIGNI , 8. m. (çni-gni). Très-petit
oiseau ; Gg. homme très- fluet. Gare.
GNIU, d. arl. Pour Nuech, R. y. c. m.
GNIUG , 6. f. d. arl. Pour nuit. Voy.
GNO
GNOCH , Tandon , ait. de Nueeh , Rad. ▼.
c. m.
GNOMON , s. m. (gnomon) ; Gnomon ,
port. Gnomon y cat. esp. Gnomone, ital.
Gnomon, espèce de grand style dont les
astronomes se servent pour connaître la
hauteur du soleil et prindpalement du sol-
stice ; style d'un cadran solaire.
Ély. du lat. gnomon, pris du grec Yivii^xw
(ginôskô), connaître.
Un mathématicien Chinois, 1109 ans, avant
J.-G. se servit d'un gnomon pour mesurer
les hauteurs du soleil aux solstices et aux
èquinoxes.
GNU
GNUEGH, dl. V. Nueeh, R.
GNUECHAOAy dl. V. Nuichada et
Nuech, R.
GO
GO , S. m. dg. Gué. V. Gaffa.
GO, s. m. d). Gobelet V. Goubelet et
Cup, R.
GOA
GOA , s. m. anc. béarn. Gué.
Paêsar a god , passer à gué, V. Gaffa
et Gaff, R.
GOADAGNAT , ADA , adj. et p. md.
V. Gagnât ei Gagn, R.
GOADANHAR, v. a. anc. béarn. Gagner.
V. Gagnât et Gagn , R.
GOARE , vl. béarn. Guère. V. Gaire.
GOB
GOBEL , d. rouerg. Alt. de Gavel ,
V. c. m.
GOBELET , s. m. vl. Cnbilete , esp.
Gobelet. V. Goubelet.
Ély. Dim. de cupa, coupe. V. Cup, R.
GOBEUN8, s. m pi. (goubelïns). Go-
belins , nom d'une célèbre manufacture de
tapisseries de haute lisse et de teinture de
Paris.
Èty. De Gilles Gobelin , habile teinturier
en laine , sous François \**, qui forma cet
établissement , sur les bords de la petite
rivière de Bièvre, laquelle a pris aujourd'hui
le nom de rivière des Gobelius.
GOB
GOBI, lA, adj. (gébi, ôbie); evBf,
ousttA , BuesBTBtrr , ornsv , «vx«r , cwaMw ,
BHBBSOOUT, MAMn, VSC , VBI.-rSMT , HALTIB •
MnriB, GVBCMoo. Gourd, ourde, engoordi par
le froid, en parlant des mains.
Ai leit mans gobias ou gobiê, j'ai Tonglée,
j'ai les mains gourdes.
Aber greimp, dg. avoir l'onglée.
Éty. du lat. ^urduj, sot, étourdi. Voy.
Gourd, R.
GOBI, s. m. (gébi); «opoo. GoM et
Gobiô, cat. esp. Gobite, ital. Nom commun
à presque toutes les espèces du genre Gou-
jon, (fo6tu«, V. Gobou, et h une partie de
ceux du genre Cyprinus, poissons de l'ordre
dcsHolobranches et de la famille des Gym-
nopomes (à opercule lisse).
Êty. du lat. goUuM^ dérivé du grec xca^èç
(kôbios), goujon.
GOBI, s. m. «OM covMim, «pojoim, «pri,
TBBOAII, mWCikMD, BOOIBOT, mOVËJkMA», MOUÊMMOT,
aBAvoMAo. Le goujon ordinaire, 6o6to vu/-
^artf,Dict. Se. Nat. Cyprxnuê gobio. Lin.
est celui que l'on connaît le plus générale-
ment sous le nom de gobi ou de goujoun. U
habite les lacs et les rivières. Sa chair est
estimée et de facile digestion.
GOBIOUN, s. m. (gobiéun). Komnicéen
de l'aphie, Gobou.
Èty. du grec xw^iSiov (côbidion) , petit
goujon.
GOBIOUN RATAT , s. m. Nom nicéen
du gobie zèbre, Gobiui xebrus, Risso , pois-
son de l'ordre des Uolobranches et de la
famille des Plécopodes (à pieds ou nageoires
inférieures jointes).
GOBOU, s. m. (gôbou). Nom commun à
la plupart des espèces du genre Gobie,
Gobiuê, Artedi, poissons de l'ordre des Ho-
lobranches et de la famille des Plécopodes
(à pieds ou nageoires inférieures jointes) , et
particulièrement :
A l'aphie , Gobius aphia , Lin. dont la
chair est estimée.
Au paganel, Gobiuê paganellui. Lin. qui
atteint deux décimètres de longueur.
A l'ensanglanté, Gobius cruenialus. Lin.
qui parvienlàla longueur de deux décimètres,
et dont la chair est fort délicate.
Au noir brun , Gobius bicolor , Lin. qui
n'atteint qu'un décimètre ; très-commun.
Au menu, Gobius minutus. Lin. qui n'a
qu'uu demi-décimètre.
Au nébuleux, Gobius nebulosus. Lin. dont
la longueur parvient à un décimètre et demi.
Ëly. Altération du lat. gobius. V. Gobi.
GOBOU ^ s. m. Est encore le nom qae
l'on donne, a Nice :
Au gobie colonien, Gobius eolonianus,
Risso.
Au gobie à Clament, Gobius filameniosus,
Risso.
Au gobie h longs rayons, Gobius longira-
diatus, Risso.
GOBOU-BLANG , s. m. Nom qu'on
donne, à Nice, selon M. Risso, an gobie
jozo, Gobius jozo. Lin. poisson du même
genre que les précédents, qui a un décimètre
et demi de longueur, et dont la chair est fade.
On donne encore le même nom, dans le
même pays, au gobie leSueur, Gobius Suerii,
GOB
Risao, qm n'atteint que neuf centîmètret de
longueur.
GOBOU-JAUNE , 8. m. Nom nicéen du
gobie doré, Gobius aurat%u, Risso, poisson
du même genre que les précédents, qui par-
vient à peine à la longueur d'un décimètre, et
dont la chair est très-bonne à manger.
GOBOU-NEGRB , 8. m. Nom nicéen du
boulerot ou goujon noir, Gotius niger^ Lin.
poisson dn même genre que les précédenti,
qui atteint la longueur de deux décimètres, et
dont la chair est très-bonne.
GOBOU-RATAT , 8. f. (goboQ-reyà).
Nom nicéen du gobie le sueor. Yoj. (ro6oM
blanc.
GOBOU-ROUOB , 8. m. Nom nicéen da
gobie ensanglanté, Gobius crusntatus, Lin.
V. Gobou, 3.
GOBOU-VARIAT, s. m. Noffl nicéen dn
gobie nébuleux. V. Gobou, 6.
OOG
GOG, s. m. fl. Xeo. V. Joe.
QW
GODA, S. f. (gode), dl. co«i»»a. Vieille
brebis qui n'est plus bonne qu'à engraisser;
fig. fainéante, paresseuse; feoune de mau-
vaise vie.
Faire la goda, dg. se pavaner.
GODASSA, s. f. (godàsMî), dl. Le brou-
haha d'une assemblée. V. Gadassa.
GODEABIU8, s. m. (godeàmoi). Hot
emprunté du latin , réjouissons-nous , pour
désigner un bon repas, un repas joyeux, un
festin. V. Gaudeamuê et Gaud, R.
GODBFROI, nom d'homme (godefrôi) ;
•oDcraouA. Godefroy.
Patr. L'Eglise honore cinq saints de ce
nom, les 13 janvier, 9 juillet, 8 octobre et 9
novembre,
GODOLOUS, OUSA, adj. (goudoulous,
éuse),dl. Bien portant, en bonne santé.
GODOU , s. m. (gôdou) ; «oo. Pour go-
belet, V. Goubelet.
Ëty. du vieux français godaU, bière, dé-
rivé de l'angl. goodale , bonne bière, d'où le
français godailler, boire à plusieurs reprises,
dans' la même journée , et avec excès ; en t.
de mar. le piston d'une pompe.
GOE
GOERNAR, ▼. a. vl. Gouverner. Voy.
Gouvemar.
GOERRA , s. f. anc. béarn. aomAv. V.
Guerra et Guerr, R
Gor
GOF, AFA, adj. (gof, ôfe), dl. Tout
mouillé, tout trempé.
Ëty. Ce mot est celtique, selon M. Astruc.
GOFAINO et
GOFAlNON,8. m. vl. Gonfanonet gon-
falon; bannière de l'Eglise, à fanons. Voy.
Gonfalon.
GOFE, OFA, adj. (gôfe, ôfe) ; comc.
Rempli, ie : enflé , qui parait contenir beau-
coup de choses , parlant d'un sac, d'une
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GOF
poche; malCiit, mal-bâU, maladroit; rode
au toucher; élofife qui se soutient de soi-
même.
GOFE, OFA» adj. (gàfèyàîe); oom.
Bouffant, ante, gonfle» boursoufflé, bouflfé ,
il se dit des étoffes qui se soutiennent d'elles-
mêmes, et qui y au lieu de s'aplatir, se cour-
bent en rond. Avril. V. FI, R.
GOFFA, s. f. (gôfe); ootta. Pour coiffe
du chapeau, V. Cofa; pour copeau, Voy.
Rihan,
Gofa d'un agi de rasin, peau d'un grain
de raisin.
Gofa doau lioume, écale des légumes. V.
Gova,
Gofa que fax la varlopa^ copeau.
GOFI, s. m. (gôÛ\ Nom avignonnals du
goujon. V. Gobi y aoni gofi ne parait être
qu'une altération.
GOFO et
GOFON , y\. V. Gaufoun.
GOFREDI , nom d'homme (goufrèdi) ;
Goffredo, ilal. Godofredo , esp. Godefroy.
L'Eglise honore cinq saints de ce nom, le
13 Janvier , 9 juillet , 6 octobre et 8 novem-
bre.
GOG
GOGA f s. f. (gôgoe), dl. Perruque mal
peignée , vieille pîerruque. V. Tignaua.
GOGA , s. r. (gôgue ) , d. bas lim. Bou-
din. V. Boudin.
Goga mola , personne mole, lâche , sans
force et sans vigueur.
OOGALHA , V. Gogueta et Gaud , R.
GOGAT, s. m. (googé) ; «ohoat , d. bas
lim. Bouillon dans lequel on a fait cuire du
boudin.
£ty. de goga , boudin , et de ai , fait avec
le boudin.
GOGIS, s. m. (gôdgis), d. m. •AOTA-rimc,
vLAVTA-MA-TiofiA. Le jcu do coupe-télc. V.
Chivaleta.
GOGO , (gôgô), exp. adv. A gogo, à
gogo , mot qui n'est d'usage que dans celte
&çon de parler, vioure , mangear à gogo,
vivre à gogo, vivre dans l'abondance.
Éty. de l'anglais gog et agog , faire naître
le désir , l'envie.
Vioure à gogo, vivre à bouche que veux
tu , selon ses désirs.
GOGOT, s. m. et adj. vl. Cocu.
GOGUETA , s. f . (gouguéte) ; oooaum.
Mot conservé dans les phrases suivantes :
Estre en gogueta, faire gogueta, Tr. être en
goguettes, être en ses goguettes.
Êty. du rom. ^o^a, raillerie, plaisanterie.
GOI
GOI , V. Goy.
GOINA, s. f. (gélne); «pvoia. Femme
publique, prostituée.
Éty. du grec xoiv^c (koinos), gén. xoivij
(koiné), commun, impur, immonde.
GOINAS8A, s. f. (goinàsse) ; oonniAStA.
Augm. dépr. de Goina, v. c. m.
GOIRA, s. f. (gôïre) , dl. Le milan. Voy.
Uiian et Buta.
TOM. II.
GOJ
GOJ
GOJOU, S. m. (godjou); conBoo. Butor,
lourdot, sot, stupide. V. Soi gojou.
GOL
GOLA, s. f. vl. aooi^ «pvixa. Gola^ cat.
esp. ital. Gueule, gorge, poitrine, bouche ,
gosier. V. Goula et Goul, H.
GOLADA, s. f. vl. Golada, cat. Goulée.
V. Goulade ti Goul, R.
G0I«A10, vl. s. m. Gosier. V. Gousier,
GOIâAIROS, s. m. vl. ooLAjot. Gosier. V.
Gousier et Goul, R.
G0ULI08, s. m. vl. Gosier. V. Goul,
Rad.
GOLAR, S. m. vl. Gopgerin. V. Goul,
Rad.
GOLATRO, vl. Golaro, anc. cat. Go-
sier, gorge. V. 6(ml,l\.
GOLESBJAR , v. n. vl. Chercher avec
ardeur.
GOLET, s. m. vl. Goulet, gorge, dé-
filé. V. Goul, R.
GOLETA, s. m. vl. Goulette, goulet,
chenal. V. GoiiI,R.
GOLFAINO , vl. V. Gonfalon.
GOLFATNO, S. m. vl. Drapeau. Voy.
Gonfainon»
GOLFE, adj. (goifé), dl. Maladroit,
gonflé, bouffant, qui bouffe, se dit de la
roideur de certaines étoffes. V. Gofe et FI,
Rad.
GOLFE , 8. m. (gôlfé) ; bâta, covt.
Golfo, ital. esp. port. Golfe, étendue de mer
qui s'avance dans lés terres, où elle est
renfermée tout à l'entour , excepté du côté
de son embouchure.
Éty. du grec x6Xico< (kolpos), golfe, re-
pli sinueux.
GOLFO , S. m. vl. Golf, cat. Golfo ,
cat. esp. port. ital. Golfe.
GOLIART, vl. Goliart, cat. V. Goliaior
et Gol, R.
GOLIART, adj. vl. Fripon, mauvais
sujet ; goinfre, glouton. V. Goul, R.
GOLIAfl , dg. Bergeyr. V. Goulut et
Goul , R. en vl. nom d'homme, Goliath.
GOLIBAOT, dl. Goinfre. V. Galavarl
et Goul, R.
GOLIR, V. a. vl. Avaler, engloutir.
V. Goul, IX.
GOLIS, s. m. (gôlis) , dl. GooMAii. Bâ-
freur, goinfre. V. Galavart et Goul, R.
GOLLA, s. f. (gôlle), dg. Poire excessi-
vement mure. Jasm.
GOLLET, s. m. (golIé), dl. Châtaigne
retraite ou avortée. Sauv.
GOLNA , s. f. (gôlne). Nom toulousain
de l'agaric clou. V. Veraela,
GOLOI8 , Avril. V. Gauloiê.
G0L08, OZA, adj. vl. ooms. Goloi ,
cat. Goloso, esp. port itaL Goulu, gour-
mand.
Éty. du lat. guloius. V. Goul, R.
GOLOSITAT , S. f. vl. «o&ositat. Golo-
$ità, iul. Avidité, gourmandise. V. Goul,
Rad.
GOLOZ , vl. V. Goloe.
GOL
353
GOLOZAHEN , adv. vl. Golosamente ,
esp. port. ital. Goulûment. V. Goul, R.
GOLOZITAT, vl. V. Golositat.
G0L8A, s. f. (g61se), dl. Gousse d'ail.
V. Vena d*alhet.
GOLUDAMEN, adv. vl. GoulAment. V.
Goul, R.
GOLUT, adj. vl. Goulu, gourmand. V.
Goul, R.
GOM
GOMA, 8. f. vl. Goma, cal. esp. Gomme.
V. Gouma et Goum, R.
GOMFANO, vl. V. Gonfalon,
GOMFANONIER, vl. V. GonfanonUr
et Gounfalounier,
GOMFANORER,*. m. vl. V. Gonfa-
lonier,
G0M08, OZA, a<Q. fL Cromoso, port,
ital. Gommeux, euse.
Éty. du lat. guumio$u$. V. Goum, R.
GOMOZITAT,s. f. vl. Gomoêidad, esp.
Gommosité, qualité de ce qui est gommeux.
V. Goum, R.
GON
GONA, s. f. vl. Oona, cat. V. Gounella.
GONDOLA, 8. f. (goundôle); oouhdola,
oAnKiBA. Grondola, cat. esp. Gondola, ilal.
Gondole, petite barque.
GONEL, adj. et s. (gonèl), dl. Gogue-
nard ; en vl. robe. V. Gonela et Gounel ,
Rad.
GONELA, s. f. vl. Gonela, cat. Robe,
tunique, cotte, jupe. V. Gounela et Gounel ,
Rad.
GONELLA, S. f. vl. Gonela, cat. Voy.
Gounela.
GONFAINO.vl.et
GONFAINON, V. Gonfano et Gonfalon.
GONFALON , S. m. vl. oohtaiio , ooii-
wAMMO , ooHrmoii , ooarrA&OH , «orAftoii , oon-
rAHO, sorAino, oorAi]ioii,«orATifo- Con fanon,
anc. caL Confalon, esp. GonfaUme, itaL
Gonfalon, bannière d'église à trois ou quatre
fanons. V. Gounfalon,
Celait anciennement une écharpe ou ban-
delette terminée en pointe dont les chevaliers
ornaient leurs lances.
Êty. de fanon, drapeau, dérivé de la basse
lat. fano, onis, étendard, pris de l'allem. fane,
m. s.
Gun, dans la langue des Goths , dit M.
Raynouard, signifia combat, et guntfano,
étendard du combat.
GONFALONIER, s. m. vl. Gonfalonier,
celui qui porte le gonfalon ; porte ensei-
gne.
Ety. de gonfaUmei de ier.
GONFANO, vl. V. Gonfalon.
GONFARONIBR, 8. m. vl. «OHrAiroinni,
oonFAiioima. Ganfanoner, cat. Confalonier,
anc. esp. Gonfalôniere, ital. Gonfanonier.
GONIO, s. m. vl. oono*. Gonion, pièce
de l'armure défensive, cotte de mailles, casa-
que, tunique. V. Gounel, R*
G0NI08, 8. m. pi. Mangoneaux.
GONOIL, s. m. d. vaud. Genou. Voy.
Ginoulh,R,
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0©ogIe
35i
GOO
ooo
OOOO..., Cberchef en Gau oa Gou,.,^ les
«ou que vous ne trouverez pas en Goou,.,
OOOUBEGEAR, V. Gaubegear.
GOOUGHET, s. m. V. GaMchet.
CKKHJGHIER, V. Gauchier.
GOOUCHUEGNA, 8. f. V. Ganjou-
rilhas. Gare.
OOODGNOUN, Gare. V. Gavai.
GOOURANIER, V. Gauraniêr.
GOOURIONADA, V. Carougnoêa et
Cam^ R.
G00U8IR, V. Oau#tr.
GOOOTARUT, Gare. V. Gmutarui.
GOP
GOPA, s. (gôpe). Porte-faix.
Ely. du grec xottoc (kopos). peine , travail.
GOPII., s. m. vl. «ovra.. Renard. Voy.
Meinard,
Ety. du lat. vulpes, voulpeê, goulptSi
goupU.
GOR
GOR, s. m. et oomnu, dl. Apostème,
Êty. du bas breton gorr, m. s. gor en
gallois, signiGe pus.
GORA , s. f. (gère). Nom nicéen du pica-
rd gore, Smariê gara, Risso, poisson de
Tordre des Holobrancbes et de la fam. des
Léïopomes (à opercule lisse).
GORA, s. f. (gôre); m-sLAiic. Nom ni-
céen du spare Osbeck , Sparus Osbeck, Lac.
poisson de l'ordre des Ilolobranches et de
la même fam. long de trois décimètres.
Éty.?
GORREL. s. m. vl. Corbeille. V. Gour-
hilha et Corbeily R.
GORG, s. m. vl. Gorg , cat. Cor^ro, ilal.
Gouflire, creux; torrent, profondeur.
Éty. du lat. gurges, gouffre. V. Gorg, R.
GORD , vl. ooKT, «oosT. V. Gourei Gorg,
Rad.
GORD,adj.vl. Gortf, cat. Garda, esp.
port. Succulent, gras.
GORDIEN 9 nom d'bomme (goordièin).
Gordien.
Pair. L'Église honore deux saints de ce
nom, les 10 mai et 17 septembre.
GORDON, ONA, adj. vL Gordon, esp.
Ample.
GORDONE8 , E8A , s. ( gordonés , ése) ,
dg. Habitant, ante, de Gordon.
GORG , oouBo , «oosMi , «ona , ooos ,
radical pris du hi\n gurges, tlû, gouffre,
abîme, gor§[e, formé par onomatopée, c'est-
^-dire, par imitation du bruit que fait un
liquide en se précipitant dans un conduit
étroit , ou du grec ^opY^pa (gorgiu*a), canal,
conduit.
De gurgei, par apocope et changement de
ti en 0, gorg; d*où : Re-garg^ar, Gorg-a,
Gorge-a, Gorge-ada, Gorg-eira, Garg^
eireta, Garg-ias, Gorge^aUs, En-gorge-ar,
En-gorge^aty Des-engorgear , Rengorge'
ar, En-gorgea-menl , Det-gargê-ar, Dt"
GOR
gorge-ar , Ei-gorge-adour , Des-gorge-ai ,
En-gor-el-at, En-gorgar, De-garge-ai,
Eê-gorge-ar, Ei-garge-aL
De gurges, par apocope et changement de
u en au, gourg, gour; d'où : Gour, Gourg,
Gourg-a, Gourg-ar, Gourg-as , Gourge-
ada^Gourge-ar-el, Gourg-eirela, Gourg-
ias , Gourg-era , Gourg-ouir-ai, Gourg-
ouly, Gourgailh-ar , En-gourg-ar , En-
gourge-ar , En-gourgea-ment , En-gour-
ge-at , En-gourg-ei , En-gourg-oul-ar ,
Gourg-era, Ran-gaur-gear, Gous-ier, De-
gois-ar, Es-gous-ilh-ar. En-gourt, Gourg-
at, Gourge-adayGouerg-a, GouUr-t,Gour-
goul-ina, Engouffr-ar , En-gouffr-ai ,
Gourgout-ar, Gourgu-igear, Gaurgu-iera,
Gorc, Gard, Goury-ada, Gourn-ier, Gorge-
areou, Gorg-eira, Gourj-areou, Gorj-e.
GORGA, s. f. (gérgue), dl. Garga, cat.
V. Gorgta, Gourça et Gorg, R. en vl. gor-
ge, gouttière ; plaisir, allégresse.
GORGEA, s. f. (gouérdge); ooboa,
OOABaA , OOOBOOIKBA , OOOMISA , OOVABiUk, ,
aovmmcmA. , chamao. Gorga , anc. cal. esp.
Gorja, esp. port. Gorga et Gorgia , ital.
Gorge, passage étroit entre deux montagnes.
V. Gorgea.
Chenal ou cheneau, canal de pierre, de
plomb , de fer blanc ou de bois , placé à la
{>artie inférieure d'un toit, pour en recevoir
es eaux. La gouttière est le petit canal qui
du chenal , conduit ou lance les eaux dans la
rue ; chenal ou cheneau , est aussi le nom du
conduit incliné qui mène l'eau sur la roue
d'un moulin ou d'une forge.
Gorgea de moulin, canal de moulin,
noue, tuile en forme de canal.
Ély. du grec^op^upa(gorgura), canal,
conduit. V. Gorg, R.
GORGEA, s. f. (gôrdje); oosja. Gosier,
gorge, partie antérieure du cou correspon-
dant au larynx et à l'arrière bouche ; le sein
d'une femme; détroit , passage entre deux
montagnes, etc., pour gosier. V. Garga-
msla,
Ély. du lat. gurges, gouffre. V. Gorg,ïi,
La gorgea mi dégoûta , la bouche m'en
sèche.
Preeharper sa gorgea , être sur sa bon-
cbe.
La gorgea li fuma, la gueule lui pèle.
A la gorgea clavelada , il a la gutule
pavée.
Plein jusqu'à la ^or^ea, rempli jusqu'au
menton.
GORGEA-DB*u>ov, S. f. Lucarne, fenêtre
pratiquée au toit.
GORGEA- vi«Aa, T. a. (gôrdge- viril). Dé-
figurer, tourner la gorge sens devant-derriè-
re. V. Gorg, R.
GORGEA-miAK n, V. r. Se contrefaire ,
se défigurer.
GORGEA- TniAT, s. m. (gordje-virà}. dl.
Difforme, qui a la bouche de travers. Voy.
Embefiat.
GORGE ADA, s. f. (gordjàde); ooviiqsa-
DA, OLOOV, SOOJADA, BOOCADA, rOUBSIIV. Gor-
gée, bouchée , la quantité de liquide qu'on
peut avaler en une fois.
Ety. de gorgea et de ada. Y. Gorg, R.
On dit, en français, ime gorgée d'eau et une
bouchée de pain.
GOR
GORGEAR , V. a. (gooijà), et nnpr. <
Gorger , donner k manger ou k boire
avec excès, et fig. combler , remplir , gorger
de biens, de richesses. V. Gavar.
Êty. de gorgea et de la term. act. mr,
remplir la gorge.
GORGE AREOU, S. m. (gourdjarèon) ;
oooBJAttBoo. Abée, tuyau en bois par où cou-
le l'eau qui fait tourner un moulm ; ouver-
ture par où se vide un bassin. AvriL Voy.
^oundaet Gorg, R.
GORGEIRA, s. f. vl. Goraèrs , orne-
ment dont les femmes paraient leur gorge.
Éty. V. Gorg, R.
GORGEIRETA, S. f. ( gourgeiréte ) ;
OOUKCBSBETA, «lOKOIAm, aOBOIAltA, Vl. GorgC-
rette, collerette cousue è la chemise.
GORGEOLI8,dl. Goinfre. V. Gaulavarî
et Gorg, R.
GORGEOUN, s. m. (gourdjôun); «ovu-
cmovm. Petite gorge, petit ravin. Aub.
GORGERET , S. m. (gourdgéré). Gorge-
ret, instrument de chirurgie, servant i intro-
duire les tenettes dans la vessie, et è diriger
le bistouri , dans l'opération de la fistule à
l'anus.
Êty. Dim. de gorgea, petite gorge , pcifil
canal, à cause de sa forme.
Pierre de Marchettis, célèbre professeur
de Padoue, mort en 1673, est le premier qui
ait fait mention de cet instrument.
GORGERETTA, vL V. Gorgereia.
GORGETRETA, s. f. ?l. GorgiereUet,
ital. Dim. de gorgiera, gorgerette. V. Gorg,
Rad.
GORGIA8, s. m. (gourdgîÂs); nnraMii.
vl. Collerette, mouchoir de eou.
Éty. de gorgea et de i'augm. as, V.
Rad.
CK>RGIERA, 0. f. vL Gorgiera^ ital.
et
GORGIEU • s. m. vl. Gorgerin, «rmopt
du cou. V. Gorgiera et Gorg,Ei.
GORGO, s. m. (gérgue), d. bas lim«
Homme à l'aise et bien repu, qui regante
avec indiflerence ceux qui souffrenL
GORGOLH, s. m. vl. Gouflre, gonr.
V. Gorg, R.
GORI, 8. m. (gôri), dl. Le même ^m
Buvaehoun, v. c. m.
GORIAU , DB BoiiA , d. lim. De boa
appétit. V. Gourau, Debouena et Goul, R.
GORJA, etcomp. Gorja, cat. V. Gorgsa
et Gorg, R.
GOROD. désinence, employée dans des
noms de ville. Il signifie ville, en russe; et
modifié par un adjectif, il produit les noms
de Novogord , ville nouvelle , Bielgorod ,
ville blanche, etc.
GORP, s. m. dl. Pour corbeau. Voy.
Courpaias et Corp , R. Pour botte. Voy.
^errta.
GORRA, s. f. (gôrre) , dl. Livrée d'unt
noce. V. Livreya,
GORRA , s. f. dl. Poor truie. V. IVtita.
Éty. V. Gorri.
GORRA8, dg. AffiqueU.
Éty. Du celt. selon Astruc*
GORRETIER , s. m. vl. Courtier. Voy.
Omrr, R.
GORRI 9 8. m. (g6rri) ; mman. Nom qu'on
Gorg^
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oo§
i^
GOR
donne anx cochons dans une partie de la
H.-ProT. gorel, petit cochon. Avril»
Êty. da grec xotpo< (koîros) , cochon ,
porc.
GORRIOULAR , T. n. dg. Grogner^ en
parlant da cochon.
Ëty. de gorri , cochon , et de ioular.
OORSA, s. f. (gôrse) , d. bas lim. Lien
rempli de décombres ou de pierres ou de
mauvaises herbes , qu'on ne peut utiliser
qu'en le déblayant. Béron.
GORTZ, adj. vl. Gourd, perclus de
froid. V. Gobi et Gowrd, R. glouton. Voy.
G<ml,R.
G08
G08SA, S. f. vl. Goêsay cat. Chienne;
machine de guerre. V. Gox,
O088ET , s. m. vl. GoêêH ^ cat. Gos-
queeiUo , esp. Dim. de got^ petit chien.
G0880 , et
GOS80U . S. m. vl. Roquet. V. Goi et
GosêH.
G08T , S. m. tI. V. Gtmit.
008TAR, vl. V. Goustar et Gouêî, R.
GOT
GOT , S. m. (gét) , dg. Gol , cat. Gobelet
de bois.
GOTA , s. f. vl. Gùta , cat. esp. Gouette,
V. GouUa; crampe, V. Crampa; joue. V.
GaïUa.
GOTA , nom de femme. V. Margarida.
GOTAMEN, s. m. vl. «omAanar. Fil-
tration, dégouttemenU V. Goût. R.
GOTAR, v. n. vl. GouOer, couler goutte
k goutte, tacheter. V. Goût, R.
GOTA8SA,s. f. vl. Gotassaf cat. Augm.
dépréc. de gola, grosse goutte. V. Goût, R.
GOTAT, ADA, adj. et p. vl. Teint, ta-
cheté, moucheté. V. Gout,R.
GOTGHERA, s. f. (gotchére), d. béam.
Bombance, grande chère. V. Boumbança.
GOTEIAMENTy vl. V. Gotamm et
i;ota,R.
GOTEIAR , T. n. vl. Gotefar , cat. port.
Gotear , esp. port. Couler goutte-à-goutte,
distiller. V. GotU, R.
GOTERA, s. f. anc. béam. Gotèra, cat.
esp. Gouttière. V. Gouttera et Goutt^ R.
GOTETA, s. f. vl. Petite goutte. Voy.
GouUtaeiGouU, R.
GOTHIQUE, GA , adj. (gouthicpé, ique);
covTiQim. GoUeo , ital. esp. Gothico ^ port.
Golic, cat. Gothique , au propre , qui vient
des Goths, et au figuré, anden,hors d'usage,
qui est à la manière des Goths.
Ety. de GHots , nom d'un peuple sorti du
Nord, et de la term. propre aux adj. ique,
ica.
Eêcritura gouthiea. V. Eseritura,
Arehitectura gouthiea. V. Ordrei d^ar-
chiUetura.
Ce fut vers l'an 400, (|ue les Visigolhs in-
troduisirent, dans l'Occident, cet ordre d'ar-
chitecture.
Cinquante ans après elle fut adoptée dans
le Midi.
GOTHS, s. m. pi. Godot, port. Goths,
peuples qui primitivement babitaleDt le Nord
GOT
de l'Europe, et qui firent des incursions dans
le Midi de la France , y conquirent beaucoup
d'Etats ety fondèrent plusieurs royaumes.
Êty. du lal. gothi.
Ceux qui occupèrent les Espagnes prirent
le nom de Visigolhs ou Goths Occidentaux,
et ceux qui entrèrent en Italie, celui d'Ostro-
goths ou Goths Orientaux.
G0Tl8,s. m.(gôlis), dl. Fossette. Voy.
Paraniout,
GOTJO, s. f. dg. Gauche ?
Faj dtos pttMM al roua, diot pauM k U gotjo,
Jum.
G0T08,adj. vl. Gotof,cal. V. Goutoui
etOoul.R.
Gon
GOUACHA, s. f. (gouâtche). Gouache ,
peinture dont les couleurs ne sont détrem-
pées qu'avec de l'eau gommée.
Ély. del'ital.i/ttaxxo, m. s.dérivéde l'ail.
wasser, eau, peinture à l'eau.
La peinture à la gouache est à la fois la plus
ancienne, la plus prompte et la plus expé-
dilive.
GOUAITAR, V. a. (gona!tà), d. béam.
Pour garder. V. Gardar; pour attendre , V.
Esperar et Gat(, R.
GOUAI.HA , s. f. ( gouaille^ ; gooata.
Moquerie, plaisanterie, badinene ; querelle,
différent.
Ély.î
GOUAI^HAmS; AmA, s. (gouaillaYré,
éîre). d. bas lim. Plaisant, badin^ talounaire,
ck>UALHAR, V. a. (gouaillà).Se moquer,
plaisanter, railler quelqu'un, badiner.
Éty. de goualha etdear.
GOUAPOU, s. m. (gouàpou); dohiiib-
voM. Riche , opulent, chef, le commandant
d'un corps ; celui qui a de l'influence sur les
autres; homme grave, qui en impose.
Éty. del'esp. ^(mopo, vaillant, magnifique,
galant.
GOUARRA, d.da Var.V. Gouerba et
Corbelh, R. et Voy. aussi en oiier et en or,
les mots que vous ne trouverex pas en otiar.
GOUARDAR, vl. béam. V. Gardar et
Gard,Vi.
GOUARGA, Gare. V. Gorgea.
GOUARIGH , d. béarn. V. Garit.
GOUARIR, d. béarn. Guarir , cat V.
Garir.
GOUARP , s. m. fgouérp). Nom qu'on
donne, à La Motte, B.-Alp.à une espèce
de serpette. V. Pouvouyoun,
GOUASAING, dg. Pour gain. V. Gaian
et Gagn, R.
GOUASTOU, adj. m. (goùastou) ; «astou.
Guasto , ital. Tourné , gâté , corrompu.
Ëty. de l'ilal. guasto, m. s. dérivé de
guastare, gâter. V. Vast, R.
Amonr ém frema a coumo loa vin dooa Smmb,
La «cra «• bon, loa matin m goumstom,
Piw.
GOUATA, V. Goualha.
GOUATRE , dg. V. Gaire.
GOUBAIRE , USA, S. et adj. (goubàîré,
use). Crédule , facile k tromper ; gros man-
geur. Gare.
GOD
355
GOURAR , V. Gobar.
GOURELAS , Gare. V. GoubeUtas.
GOURELET , s. m. (goubelé) ;
auBBi.BT , OA. Cubilete, esp. Ckfpo^ port. Go-
belet, petit vase pour boire, ^u'on nomme
plus souvent verre, en français , quand ces
vases sont en effet de cette matieipe.
Éty. du lat. eupella, dim. de ciipo, eoope,
dérivé du grec xùtreXXov (kopellon), le méaie,
gob , goblet, bas breton. V. Cup , R.
Les gobelets , et surtout ceux d'argent ,
commencèrent k être un objet de luxe vers
l'an 1300. Noël. Dict. des Orig.
Jugaire de goubekts , jouer de gobelets,
escamoteur.
Lavar un goubelet, rincer nn gobelet.
Refrescarun goubeleten U jUant d*aigua
denui, fringuer un verre , un gok)elet.
On nomme :
RI5ÇUKE , l'can qnl a aerr! a rinoer 1m varrat.
On nomme :
GOBELET MAZARIN , ednl «pU «rt patit at da <|m1M
GOBELET EN CTUNDRE on BOTTE . oalul qn! aM lU
Ibmie rylindriqua.
GOBELET UNI , OVALE. CONIQUE , CANNELÉ.
GOBELET-FOND. D'EAU , «etol qol a U fanuc d'an
cona tronqua , rapoaant aor on polit earela at dooi l«
fond aat tràf-épali.
Dans un gobelet on nomme :
BOBD , les bords du varre.
COUPE . la partia du verra k patU, dans lacpNlIa on varsa
la Hipiida.
GABiBE , ta partia d'nn vatra & plod qni t'étand d« piad
i la eoopa.
PATTE , PIED on JAMBE , U païUe qnl aart de basa;
FOND , le fond on oui.
On nomme:
GOBELÉTERIE , la partia da la vorrarla qnl a'
la bfatlealloo das gobalats.
GOBELÉTIER , l'onviiar qui las Csbriqna.
GOUREUiTADA, S. f. (goubeletàde).
Plein un gobelet. Gare.
GOUBELETARIA^ S. f. ('goubeletarie).
Gobeléterie, fabrication de gobelets de verre.
Gare.
GOUBEI.ETAS, s. m. ( goubeletâs ) ;
oooBUAs. Gros ou vilain gobelet.
Éty. de goubelet et de la term. aagm. as.
V. Cup, R.
GOURELETIER, s. m ( goubeletié ).
Gobeletier, celui qui fabrique des gobelets.
GOUBEUBTOUN, s. m. (goubeletéun).
Petit got>elet.
Ëty. de goubelet et de la term. dim. oun.
V. Cup, R.
GOURER, Alt. lang. de Gouver, v. cm.
pour gouvernail. V. Gouvern, R.
GOUBERN, et impr. ooii«m, s. m. dg.
Gouvernail. V, Timoun.
Êty. du lat. gubernare, V. Gouvem^ R.
GOUBIA. dl. V. Gougea.
GOUBOâHA, s. f. fgoubiUe) ; nDienui,
ffooBBiAijk, cwQKm. Gobille, boulette de pier-
re, de marbre ou d'argille , dont on se sert
4>our jouer à la fossette. V. PU, R. 2.
€K)IIDERIsA| s. f. (goudèrle). Nom qu'on
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356
GOU
donne, à Valensoles , à t'arislolocbe pîslolo-
cfae, AHstoloehia piitoloehia^ Lin. plante de
la fam. des Aristoloches , qui croit dans les
champs arides de la Basse-Prov.
Ëty. (huderla , ne parait être qu'une ait.
de FouUrlaf v. c. m. nom de l'aristoloche
clématite.
OOUDET, s. m. (goudé). Godet, sorte
de Tase àboire sans pied et sans anses; vase
attaché à une roue pour élever de l'eau ; pe-
tite capsule servant à délayer des couleurs.
GOUDIFIaAR , V. a. (goudiflà) ; ooodui.
Bâfrer , manger goulûment , avec avidité ,
boire avec excès.
Êty. de goud pour Goub , R. de goUbeUi
ou de goudei, V. Cup, R.
OOIIDII.HAR, V. a. (goudillii),dl. Traî-
ner, tirailler. V. Tirauar.
GOUDINA, s. f. (goudine), dl. Femme
libertine.
Êty. du gaulois ^audey^oudiiM, femme de
mauvaise vie, maltresse. V. Gaud, R.
OOUDINETA,8. f. (goudinéte), dl. Fem-
me de moyenne vertu.
Ëty. Dim. de goudina. V. Cup^ R.
OOUDIR, Gare. V. Goudiflar.
OOUDIVEOU, s. m. (goondivèou) ; oooo-
nïïvmov. GodiveaUf espèce de hachis de veau ,
mis en andouillettes avec divers ingrédients.
OOUDOUFI , s. m. (goudoufi), dl. Faire
lou jyottdott/l, piaflFer, faire le brave.
CK>IIDODFLE, S. m. (goudéuflé). Fla-
con ou bouteille garnie de paille, dans lequel
on apporte ordinairement l'eau de fleur
d'oranger d'Italie. V. Cup, R.
GOUDOUMAR , (goudoumà) , et
GOUDOU-BIAROU , S. m. ( géudou-
roàrou), dl. Malotru.
Éty. M. de Sauvages dérive ce mot de
l'anglais good-morow , bonjour , qu'on pro-
nonce gotid-marau.
Vers le milieu du XIV>« siècle, des com-
pagnies de soldats de cette nation se répan-
dirent dans le Languedoc , où elles portèrent
la terreur; devenus odieux , on les désigna
par les mots goud-marou^ qu'on leur enten-
dait souvent prononcer, et par extension on
a donné le même nom à un malotru.
GOUDOD-MAROU, S. m.dl. Gros ventre.
GOUDOUNFLAR, Avril. Enfler comme
un godet V. Boudenflar, FI et Cup, R.
GOnDOUNFLE , FLA , adj. (goudôun-
flé , ôunfle). Qui a le ventre gonflé par les
aliments ; qui a le cœur plein. Gare.
GOUDOUNFLE , 8. m. (goudéunfle).
On donne ce nom, dans la Haute-Provence,
au reflux que la glace fait faire à l'eau dans
les rivières. Y. Cup et FI, R.
GOUDROUN , s. m. et comp. Goudron.
V. KUran, et comp.
GOUDUFLAT, ADA, adj. et p. (gou-
duflà, àde). Enflé, bouffi, boursoufflé.
Éty. de g(mdaufle , flacon , et de ai, Yoy.
Cupy R. et FL
GOUERBA, s. f. (gouérbe); «ouama.
Grande corbeille, Gimerha Umga^ manne,
mannequin.
Éty. du lat. earbis, m. s. Y. Corlelh, R.
GOUERBETA , S. f. (gouerbéte); cooab-
•STA. Gorbillon, mannequin. Avril. V. Cdr-
bêlh^fi.
OOUBRGA , Y. Gorgea et Gorg, R.
GOU
GO0ERRA, vl. béam. Y. Guetta.
GOUET , s. m. ( gouèl ) , d. béam.
Malheur.
GOUET, s. m. (gou^, d. béarn. Chagrin.
Y. Chagtin.
GOUFAR, T. a. fgOUfô), dl. oovrrAB.
Mitonner, boufler; on le dit des étofles qui se
soutiennent d'elles-mêmes et se courbent en
rond. Avril.
Éty. Y. FI, R. Alt. degounftar.
GOUFEOU, s. m. (goufeou). LototUf
cupule. Cast.
GOUFFET , Y. Gouffoun,
GOUFFOUN, s. m. (couféun) ; «oiirm ,
•Avoo, cooiiriB**, oonroomi. Gnine^ esp*
Gond, morceau de fer coudé qui sert à
supporter la porte ; nne penture de porte.
Ety. du grec xu<pèv (kuphôn) , courbé ,
voûté, ou de *f<^(^?o< (gomphos), clou, gros
clou; gomphus, en lat.
Dam un gtmd en nwnmê:
TIGE oa QUËTJE , U parti* qtd cnir* dant !• bob m
dans le morllcr.
MAMELON , etlle qvl Mt reçu* dans l'oril da la pantara.
REPOS , l'^ulenwnt qva forma la baa da aaaaloB, wmt
Icqud la pantora porta.
Il y a des gonds \ pointe , des gonds à
scellement et des gonds è patte.
GOUFFRE, s. m. (gouffre). Gouffre,
trou large et profond, précipice ; abyme.
GOI7FRAR,v. a. (goufrà). Gaufrer, im-
primer des figures en relief sur les étofles , le
linge, etc. avec des fers chauds.
On nommiy en ftançaU :
GAUFREUR , l'onvrlar ipl eaafra.
GALFRLRE , l'etoprdata faita aa.gaatrant.
Éty. du flam. wafel , en angl. wafet, ou-
blie, gaufre.
GOUFRAT, ADA, adj. et p. (goufrà,
àde). Gaufré, ée.
GOUGALHAR 8E, V. r. (gougaillà se);
ooDCATA» •B,dl. Se divertir, faire goguette.
Ëty. de gougalha et dear. Y. Cup, R.
GOUGALHA8, s. f. pi. (gougàilles), dl.
Goguettes, chanter goguettes à quelqu'un ,
lui dire des choses fâcheuses. Sauv. Y. Cup,
Rad.
GOUGAT,Y.^^a(.
GOUGATAR 8E , dl. AU. de Gougalhar
ee, V. c. m.
GOUGEA, s. f. (gôudge); oovbia. Gouge,
ciseau de menuisier, de charpentier , etc. ,
dont la lame est plus ou moins courbée sur
le plat, formant une portion de cercle.
Éty. du gaulois guvia^ ou gugia.
Pichota gougea , gougeUe , dim. de
gougea.
GOUGEA , s. f. dl. Gouja , servante. Y.
Setventa,
Gougea franea, dl. Y. Mateta.
Aprei ett eaaueton vo pau»o
So gu'augi fa gouge non gauio^
Mes s'entoutne dret a/ bourdiou
Pet eoutêitaêo qu'été Diou.
D'Astros.
Ce mot signifiait autrefois, la même chose
que gimine, femme de mauvaise vîe, dômes-
GOU
tique , servante , il dérive du grec xotv^c
(koinos), commun.
GOUGEAR , Y. Goujat.
GOUGEARD, Y. Goujatd,
GOUGETA . S. f. (goudgéle). Dim. de
gougea, petite gouge.
GOUGNOUN , s. m. d. ari. Rognon.
Que Dieou vou$ doune longou vidou
Et nous mantengue leii gougnouns.
Coyc.
GOUGOURNA8 , dl. Y. Bùutnal.
GOUHIR, V. a. d. béam. Mitonner. Yoy.
Mitounat,
GOUIEGEAR, v. n. (gouie^jà); «oouab,
aooiBTiAB. Boiter. Aub.
GOUiBTAMENT,8.m. (ffouietaméin).
Claudication, action de boiter. Aub.
GOUIGHIAR, V. n. (gouichià); A'}goi'
eiate^ ital. Avoir des engoisses, se pUiuidra
continuellement. Y. AngoisSyR.
GOUIGNOUN, s. m. Nom Kmoiisin âm
cochon. Y. Pote et Gagnoun,
GOUINA, s. f. (gouîne), d. m. Femme
de fnauvaise vie.
Ety. du rom. goyne, m. s. dérivé de goyr,
jouir , pris du lat. gaudere • par le ohange-
ment de au en o, et du d en y , ou du gret
xoivàc (koinos), commun.
GOUITRE, s. m. (gôuitré); «Avom,
«omn, «AiAMOim, «pou, coL-saos, «oiuMHni.
Goitre, tumeur qui se manifeste sur les par-
ties antérieures et latérales du cou, provenant
de l'engorgement du corps thyroïde. «
Ély. du lat. guUut, gorge. Y. Gotg, R.
Un préjugé très-répandu, attribue les causes
du goitre aux eaux qui servent de boisson ,
mais des^expériences multipliées démontrent
le contraire. Il parait que cette affection, là
où elle est endémique, est due è la chaleur et
à l'humidité.
CK>UITR0U8 , OU8A^ adj. (gonitrôot ,
éuse). Goitreux.
Éty. du lat. guUutoius.
GOUJA , dg. Pour domestique. Yoy.
Gougea et Setvenia.
GOUJAR , V. n. (goudzà) , d. bas Ihn.
Branler, remuer. Y. Boulegar et Btandar.
GOUJARD , ARDA , S. (goudjàr, àrde) ;
ooojA» , GoooBABo , viftOT. Goujat , homo»
sale et grossier ; garçon ou aide berger ;
vaurien.
Êty. de gougea et de ar , qui fréquente
les femmes de mauvaise vie.
GOUIARDARIA, S. f. (goudjardarie).
Malpropreté, saleté, manière de vivre d'un
goujat.
Ety. de goujatd et de aria.
GOUJAT, ATA, S. (goudjà, âte) , dl.
Jeune garçon , jeune ûlle , servante.
GOUJOUN , s. m. (goudjôun). Y. Go^.
GOUJOUN, s. m. (goudjôun). Goujon ,
grosse cheville de fer sans tète ; chevilles
que l'on colle, au Heu de clef , pour joindre
des^ pièces de bois ensemble.
Éty. Parla ressemblance qu'on a cm troo-
ver entre cette cheville et un goujon, poisson.
Mettre de goujonne , goujonner.
GOUJOUN, s. m. (goudxéu), d. baslîmu
Petit couteau dont on se sert en guise 4i
poignard.
GOUJOONAR , V. i. (goadioonà), mri.
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GOD
Porter des coups de couteau à quelqu'un ,
V. EseouUlar: lier les parties d'un ouvrage
avec des goujons.
GOUL y soim , OAL , Got, f ùoh , radical
pris du latin gula, gueule, gosier» qu'on
dérive du grec y^aov (gualon)» creux,
cavité, vallon.
De gula , par apoc. et changement de u
en ou.goul; d'où: GuUa, Goul-a, Goul-
ada. GouUar, En-goular . En-goul-ai^
Goui-eou, Goul'itt Goule-ment, Goul-ut,
Beri-goula , Bouli-goula , Berigwd-tta.
De gula , par apoc. gui ; d'où : De-gui^
ar, De-gul-att B-gul-ar^ En-gul-ar,
De goul , par le changement de ou en a ,
gai ; d'où : Gala-vard , Gaula-vard , A-
galavard'ir, Gala^bart, A-galavard-it ,
Ual-ane-ier y Galavard-as, Galavard^ita,
Galavard'êgear , Gal-efre^ Gal-imofreya,
Oàliùuf-ard . De-gueiUa,
De goul • par le changement de I en r ,
gour; d'où: Gour-au, Gour-haut^ Gour-a^
Boura-v-ard, En-gour^ar^ Gour-iar.
QOUisA , S. f. (géule) ; «ooba, ««a» booga.
Oola, ital. port. esp. cat. Gueule, en par-
lant des animaux, et bouche , quand il est
question de l'homme; ouverture dans la-
quelle on introduit les aliments, et qui con-
tient, dans les animaux qui en ont, la langue
et les dents ; par extension ouverture exté-
rieure d'une chose qui a de la profondeur.
Étv. du lat. gula , m. s. V. Goul, R.
OOULADA , s. f. (goulàde) ; «oosaoa ,
coniAu, oooaosAOA. Gouîée, f rosse bouchée.
Ëty. de goula et de ada. V. Goul, R.
GOULAOA , s. f. (goulàde) ; boocada ,
COiniADA , OOmiAO , OOSKATA. GoUtda , aUC.
cat. Goulée , bouchée , pour les solides ;
gorgée, pour les liquides , co que peut con-
tenir la bouche.
Éty. de goula et de ada.
OOUIâAIiHOUN , s. m. (goulailloun) ,
d. bas lim. Le gosier. V. Gorgea, GouHer
et Gou^R.
GOPliAMAS , A88A , S. (goulamàs, àsse),
dl. Paresseux, fainéant, vaurien; fainéante,
malpropre , en parlant d'une femme.
Goulamàs p est déjà un augm. découla,
gros mangeur, gourmand. V. Goul, R.
Ce mot parait être composé de gula , et
de gumai , gourmand.
OOULAMASSAfl , s. m. (goulamassàs) ,
augm. de l'augm. goulamàs, V. Goul, R.
GOUI«AR, V. n. (goulâ), d. bas lim.
Bâfrer, avaler, manger avec avidité.
Lou loup a leou goulat un agnel , le loup
a bientôt avalé un agneau.
Goular las paraulas , parler avec beau-
coup de précipitation.
Goular lou chamin , lirùler le chemin ,
marcher très-vite.
Goular doou els , manger des yeux.
Éty. de goula et de ar. V. Goul, R.
GOUIiARD , ARDA, s. m. vl. «oolaud.
Goulu, Tros de goular, gourmand fieflé.
Ëty. de goula et de ard , ou de la basse
lat. ^oKardttf. V. Goul, R.
GOUI.A8SA, s. f. (goulâsse); «ousAstn.
Augm. déprécialif de goula; grosse et laide
bouche; ng. gourmandise.
GOUIfAUD, AUDA , s. (goulàou, àoude),
dl. Goulu, ue, glouton, onne.
GOD
éty. de goula et de aud. V. Goul , R,
GOULAVARD , ARDA, adj. et s. (gOU-
lavàr, àrdc). Grand mangeur. V. Goul, R.
GOULEM , s. m. ( goulém) , dl. Glouton.
V. Gloutoun et Goul, R.
GOULEOU , s. m. (goulèou). Goulot, le
cou d'une bouteille , d'une cruche ou de tout
autre vase , dont l'entrée est étroite.
Ety. Dim. de goula , petite gueule. Voy.
Gou(. R.
GOULET , 8. m. (goulé) , d. lim. Trou ,
passage étroit, gorge, goulot.
Ety. de goula et du dim. et, petite gueule.
V. Goii/,R. *^
GOUItETA , Dim. de goula, V. Gouloun.
GOUIéHOFA, s. f. (gouilléffe) , d. tout.
La balle du maïs. V. Palhoca.
GOUIilBAUT, s. m. (goulibéou),d].
Glouton, goulu. V. Glouiounti Goul, R.
GOULIFARD, ARDA, adj. (goulifar,
àrde) ; «AuomrAmD, ai»a, oouurAirr. Goinfre,
gros mangeur: La febre gotUifarda, la fiè-
vre goulue, maladie feinte ou légère qui n'ôte
rien de l'appétit.
A la febre goulifarda poon pas mangear
plan, Prov.
Ëty. de gouli, gueule, avale, et de /arda ,
victuaille. V. Goul, R.
GOULIFAUT, s. et adj. d. béarn. Goin-
fre. V. Gouli fard et Goul, R.
GOULLA, vl. V. Golaei Goula.
GOULOUFIR, V. a. (gouloufir) , dl. Dé-
forer, avaler, friper. Sauv.
Ëty. de ^oii2a et de oufir, V. Goul, R.
GOULOUNA, s. f. (gouloûne); ooou»ini,
•OOLBTA, OOUBOOII, OOCBOOIIA. Dim. dC ^OU/A ,
gueule, bouche, petite bouche , bouche mi-
gnonne.
GOULSAT, ADA, adj. et p. (goulsâ,
âde),dg.?
Blaojw lo« p« gouismtf U WMta et U aardiao.
jMmla.
GOULUDAR SE , V. r. (se gouludà) j dl.
Se vautrer. V. Vioutar se.
GOUI^UDAR, dl. V. Aludar s\
GOULUMENT , adv. (gouhimein); Go-
losamente, ital. esp. port. Goulûment, avi-
dement.
ÉtT. de gouluda, goulu, et de ment, d'nne
manière goulue. V. Goul, R.
GOULUT , UA, adj. (goulu, ùe) ; «puas.
Goloso, ital. port. Goulu, ue; qui mange avi-
dement, glouton.
Éty. du lat. gulosus, ou de^otila et de ut,
V. Goul, R.
Pesés goulutSy pob verts, qu'on ne mange
qu'égrenés.
GOUM, radical pris du latin pummt, gom-
me, dérivé du grec xd[X(Ai (kommi), m. s.
De gummi, par apoc. et changement de u
en ou, youm; d'où: Goum-a^ Goum-ar,
Goum-at, Gom-a, Des-gnumar,
GOUMA, s. f. (goùme); Gomma, ital.
port. Goma , esp. cat. Gomme , substance
collante, insipide, soluble dans l'eau, formant
l'un des principes immédiats des végétaux.
Éty. du lat. gummi, V. Goum, R.
On confond souvent dans le langage ordi-
naire, les résines avec les gommes : les pre-
mières ne sont solubles que dans TespHt de
vin et les secondes dans reau. I
GOU
357
On nomme :
GOMME-RÉSINES , «lUt «pi m «UMoIrem m p«rât
dMM l'no t en parti* dam l'caprit dm vin.
GOUMA, S. f. dl. Sève. V. Sabla,
GOUMA-ADRAGANT . s. f. Gomme
adraganthe ou adragant , substance fournie
par plusieurs espèces d'astragales épineux, et
particulièrement par les Astragalus traga-
cantha, Lin. Astragalus gummifer, Labillar-
dière, et V Astragalus verus, Olivier, arbustes
originaires d'Orient et prmcipalement de Tile
de Crète.
Vastragalus massiliensis , pourrait pro-
duire aussi cette gomme dans un climat plus
chaud.
Outre l'usage journalier que Ton fait en
médecine de la gomme adraganthe, elle est
encore fréquemment employée dans les arts
surtout pour l'apprêt des étoffes.
GOUMA- ARABICA, s. f. (géume-ara-
bique). Gomme-arabique, suc fourni par le
Minosa nilotica , Lin. et Y Acacia gummi-
fera, Delile , arbres de la fam. des Légumi-
neuses, qu'on trouve en Afrique.
Chacun connaît les nombreux usages que
Ton fait de la gomme-arat>ique , tant en mé-
decine que dans les arts.
GOUMA-GUTTA,S. f. (gôumo-gùte).
Ëty. Parce que, selon Rumphius , on l'ob-
tient par gouttes.
GOUBIAR, v.a. (goumâ); Ingommare,
Ital. ^fi^omar, esp. port. Gommer, enduire
de gomme, coller avec de la gomme.
Ety. de gouma et de ar. V. Goum,U,
GOUMAR,v. n. (goumà),dl. Regorger,
abonder, avoir à foison; on le dit en agricul*
turedelasève qui bouillonne et qui reflue an-
dessus de la virole d'une greffe en flâte, lors-
qu'on l'enfonce sur le sujet : Aquel issart
gouma, la sève bouillonne bien sur cette
greffe. Sauv.
GOUMAT, ADA, adj. et p. (goumâ, âde);
EngomadOf port. Gommé, ée.
Ëty. de gouma et de at, V. Goum, R.
GOUMBET, Pour corset de femme.Yoy.
^Ottm6e(.
GOUBIIi ou «BMaoi , s. m. ( gonmbtn el
dgéimbîn) ; jambin. Gombin ou gembin, nas-
se cylindnque, qui a deux entrées, garnies de
goulets.
GOUME, s. m. (gôumé). Ulcère qui vient
au gosier des animaux. Avril. V. Gouitre ,
Goitre eiGam, IX.
GOUMOUN, Anb. V. Gouitre.
GOUNDA, nom de femme (gôunde).
AU. de Radegounda.
GOUNDOLA, s. f. (goundôle) ; Gondola,
ital. esp. port. Gondole, barque plate et lon-
gue qui ne va qu'à rames, en usage à Venise.
Ëty. de l'ital. gondola, m. s. V. Gand, R.
Batelier de goundola, gondolier.
OOUNEL, eosm&e, eAmr, radical pris
du saxon gown, robe , d'où les Italiens ont
fait gonna et gonnella, les Provençaux ^oii-
néla, la basse latinité ffaunaeum^ habille-
ment des anciens Gaulois, mots qui parais-
sent dérivés du grec y^vt^ (gnnè) , femme.
On donna aussi le nom de guenela ,
à une banderolle , à Fécbarpe d'un goep-
rier, d'où gueniXha, guenille : Gann^
acha I Ganip-a , Goti-el, Gomnla , Gonm-
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358
GOD
el , Gowk-ela , GouneUavn , Gtmn-et.
GOUNBL , ELA , 8. (goanèl , èle). Nom
qu'on donne aui habitants des campagnes,
entre Nismes et Âlais. Sauv.
OOUNEL , s. m. (gounèl) , d. bas lîm.
Jupe , habillement de femme.
Gounelde deaout , jupon. V. Coutilhoun
et Gounel, R.
GOUNELA, s. f. (gounèle): oonajk, oa-
NACHA. Gonella , basse lat. ùowne , angl.
Gona et Gonella , anc. cat. Gonna et
Gonnellay ital. Longue chemise de laine
ou tunique que les femmes portent sur la
chemise.
Éty. Ce mot Tiendrait-il de guanaeum ,
habillement des anciens Gaulois, ou du grec
-pv^ (gimè), femme, et de la désinence ela,
habillement de femme , ou du celt. gwn ,
gonelle, robe. V. Gounel^ R.
OOUNEI«A , s. f. A on sens plus étendu
dans le dialecte bas limousin , car ce mot y
désigne toute espèce d'habillement pour hom-
me on pour femme qui descend jusqu'aux
talons. V. <?ottfiel,R.
GOUNELA, s. m. d. baslim. Se dit aussi
pour homme lâche , qui mériterait qu'on lui
mit le jupon ; efféminé. V. Gouml, R.
OOUNELOUN, s. m. (gouneléun). Robe
des enfants. V. Raubeta,
Ëty. de ffounela et du dim. oun. Yoy.
G<mnêlf^.
GOUNET , 8. m. (gouné), dg. Dim. de
§ounela , robe de femme. Y . Gounèl^ R.
que jau pari. . . .
Coum'a ou nobio $oun gounet.
D'Astros.
GOUNFAI«OUN » covwrAiioini 00 coviiva-
Mjotm. Gonfalon ou gonfanon, pénitent du....
confrérie de séculiers, dits pénitents, établie
£ir quelques citoyens Romains, à qui saint
ooaventure prescrivit une forme particulière
de prières, vers Tan 1^; le pape Grégoire
XIII , confirma cette société l'an 1576.
Êty. de la basse lat. eopfalo , grande ban-
nière d'étofiTe de couleur, découpée par le bas
en plusieurs pièces , dont chacune uortait le
nom de fanon, que l'on arborait lorsqu'on
▼oulait lever des troupes ou convoquer les
Tasseaux pour la défense des Églises et de
leurs biens.
Ce mot vient du goth guna, combat, guntr
fanOf étendard de combat.
GOUNFLA-Buovs , 8. m. •ovmstTo. Bu-
preste. V. F/ , R.
GO0NFLA>GOUQOIN8 , 8. m. pi. On
donne ce nom aux mets nourrissants, quoi-
que grossiers , tels que les pommes de terre.
les coâtaignes, les pois chiches, mais plus
particulièrement aux haricots , parce qu'ils
gonflent effectivement ceux qui en mangent.
V.F(.R.
Ëty. On les a nommés ainsi, parce que les
gens des hautes classes n'en mangent pas.
GO0NFLAGE , s. m. (gounflàdgë) , et
imp. coorLAOB , dl. i4 mangeât soun coun^
flage , il a mangé tant qu'il a pu ; une cre-
vaille.
Éty. de^oun/feetdea^e, action de gonfler.
V. Pif R.
GOUNFLAMENT , 8. m. (gounflaméio).
GonOemenl. V. Gounflugi.
GOC
GOONFLAR, T. n. •« cutlam. Gonfler
et renfler , augmenter de volume : Leii
fayoout gounfloun en $$ eouyent , les hari-
cots renflent bien en cuisant ; Aquella pasta
es hen gounflada , cette pâte est bien ren-
flée ; Aquella pluia far a goun/tar leii ra-
sine , cette pluie fera gonfler le raisin ; Soun
estoumae $e gounfla , l'estomac lui gonfle.
GOUNFLAR , v. a. ( gounflà ) ; bocjou-
LA« , CI.OOr AB , COOrLAR , COUHVLAII , ■OOBO-
rvMM , BooDoorLAR. Gonfiave , ital. Gonfler ,
causer un gonflement , enfler , remplir de
vent , faire prendre un plus grand volume
sans ajuster de la matière ; battre quelqu'un.
Éty. de rital. gonfiare. V. FT , R.
Gounflar un moutoun , un buou ptr Vei-
pelhar , bouffer un mouton , etc.
Gounflar quaqu*un , lui donner des coups ;
lui remplir les oreilles.
GO0NFLAT, ADA, adj. et p. (goun-
flà , àde). Gonflé, déjeté, parlant d'un ou-
vrage en boiserie. V. F/ , R.
GOUNTLE, OUNFLA, adj. (gôunflé,
Ôunfle) ; BMrooMvrr, coorLB , BooDoru , boo-
DoorLB. Gonflé, ée, enflé , plein, dodu:
Es gounfle coumo un peoulh , il a le ventre
tendu comme un ballon ; Siou gounfle , fig.
j'ai le cœur gros ; Aver les ueUis gounfles ,
avoir les yeux gros. V. Fi, R.
GO0NF1JDGI , s. m. (gounflùdji) ; roo-
CBT , VrLASOra , COOrLABB , TIBAOB , SOOBrLA*
MBBT. Gonflement , enflure.
Éty. V. Gounflar.
GOUNFLUGI , s. m. Météorisation , en-
flure ou éeouflure , maladie ou accident au-
quel sont sujets les animaux ruminants qui
ont mangé du trèfle , de la luxerne , du sei-
gle ou de l'orge en trop grande quantité,
ou lorsque ces herbes étaient encore mouil-
lées par la rosée.
On reconnaît aisément cette maladie que
les vétérinaires nomment météorisation mé-
phitique simple , au gonflement considéra-
ble du ventre qui résonne comme un tam-
bour lorsqu'on le percute ; à la difficulté de
la respiration et aux signes de douleur que
l'animal manifeste par des gestes non équi-
voques. Elle reconnaît pour cause une abon-
dante quantité de gaz hydrogène sulfuré ou
carbonisé , qui s'est dégagé presque instan-
tanément dans la panse de l'animal , et qui
ne pouvant se dégager par l'œsophage ,
finit par le faire périr en peu d'instants si
Ton n'y apporte un prompt remède.
Lorsque le danger n'est pas imminent , on
peut avec succès administrer à l'animal
méléorisé , l'alkali volatil ou l'cther sulfuri-
que , à la dose d'un gros ou 60 à 80 gout-
tes pour les vaches et les bœufs , et à celle
de 20 à 25 gouttes pour les brebis , dans
une chopine d'eau pour les premiers , et
dans demi verre pour les autres ; mais quand
ce moyen est insuffisant , on doit avoir re-
cours a la ponction qui se pratique en plon-
geant un trois quart du côté gauche et à
égale distance de la dernière côte, des han-
ches et des apophyses trans verses des ver-
tèbres lombaires, c'est-à-dire, au centre du
flanc. Par cette opération , le gaz s'écoule
et l'animal est proroptement soulagé.
GOUNGOUNIAR , v. a. (goungouniâ).
Choyer , délicater . V. Poupouniar.
GOTJ
Êty. do grec ifuvaixiÇuj (gona1kîfô),8*eft-
miner , formé de y^^^ is^^ ^) » femme.
GOUORP, 8. m. d. du Rouergoe. Y. Cor-
patas.
GOUPIL , 8. m. vl. 'coru., «oont, oovb-
TCi.. Renard. V. Reinard.
Êty. de vulpes, d'où: ITamptl «t Com-
pil.
GOUPILHA , 8. f. (goupille) ; cookma,
«ooviA , AtvBBMOB. Copiglta , ital. Goupille,
petite cheville de métal servant à fixer les
diflcrentes parties d'un instrument , d'une
machine , etc.
Éty. du lat. euspidula, dim. dt cmspis ,
pointe , broche.
GOUPILHAR , V. a. (goupilla). Goupil
1er , mettre des goupilles. Gare.
GOUPILHOUN, 8. m. ( goupilléoD ) ;
ASVBBtOm , AtFBBOBS , BtrOWtOON , BSBABMKIP,
oonspiuMiiB , Huoro. Aspergolo , ital. Gou-
pillon , aspersoir pour l'eau bénite.
Ëty. du vieux mot français foupU , re«
oard , fait du lat. vulpecula , dim. de vulpss.
renard , à cause de la ressemblance qu'a un
goupillon avec la queo de cet animal.
GOUPILHOONAR, v. a. (goopiUouDÀ).
Nettoyer avec un goupUlon.
CK>llli..., V. k (ror..., les mots qui man-
quent^ Gour...
GOUR, V. Gourg.
GOURA, dl. Pour bâtonnet. V. Bisee.
GOURA, 4. m. Pour gueule , bouche , Y.
Goula^ ainsi qoe pour le» composés, et Gout^
Rad.
GOURA-m-uMir , 8. f. Lucaroe. Yoy.
Gorgea de loup.
GOURADA, Y. Goulada.
GOURAR , V. a. (gourà) , d. bas lim.
Tromper, duper dans les aflaires. Y. Tirouw^
par.
Éty. de gour, drogue falsifiée, «t de or.
GOURA88A, d. m. Âugm. dt yonra.
Y. Goulassa.
GOURAU, d. m. Y. Goulada.
De bona gourau, d. m. de bon ap-
pétit, on le dit des animaux qui mangent
bien, c'est l'opposé de |>c, v. o. m. et Goul,
Rad.
GOURAU , adj. (gouràou). Nom qu'on
donne, à Montpellier, à une espèce de figœ.
GOURBADA , s. f. (^ourbàde). Altér de
courhada, marcotte de vigne. Gare.
GOURBAR, etcomp. Gare. Y. Caurhar.
GOURBAUDA, S. f. (gourbàoude) , dl.
Femme qui ensevelit les morts.
Éty. Ce mot est le fém. de gourbas ,
gouerpi coiMrp, corbeau, d'où par analogie
gourbauda.
GOURBAUT, s. m. (goorbàoo), dl. oovb-
BAo. Bâfreur, goinfre. Y. GalavardeiGoulf
Rad.
GOURBELHA , 8. f. (gourbéille) ; bbcca-
MABIBA, CBABIAT-BOOt , CBABUir-D'BtrAOMA ,
«ooBBBiA. Nom arlésien de l'ibis vert, courlis
vert et courlis d'Italie, Tantalus falcinellus,
Gm. oiseau de l'ordre des Echassiers et de
la fam. des Ténuirostres ou rampholites (à bec
grêle).
GOURBELHA , 8. f. ooubbba • coo»-
Bsuui , BBoottA. Corbeille. Y. Courhelha et
Corbelh.
GOURBELHBTA, Y. Cowrbdhita.
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GOB
GODRBELIN , 6. m. (goorbeRn) ;
BsunTA * OOOIMKI.BT. Dliii. ôt gouirbo f cor-
billoD, petite corbeille dans laquelle les fem-
ines du peuple serraient leurs coëfTes. Voy.
Corbelh, R.
GOURBEOO , Âub. V. Corpatat.
GOURBIBT , s. m. (gourbié) ; uaqvwt ,
d^. Demi panier qu'on suspend au mur d'un
pigeonnier, où les pigeons font leur nid.
OOORBII.HOUN, 8. m. (gourbillôun) ;
«ooBBiotm. Corbillon.
GOURBIN , s. m. (goorbln) : ooobma.
Corbeille élroite et profonde ; grande manne
d'osier dans laquelle on transporte du fruit;
on en place une de chaque côté du bât.
V. Corhelh, R.
GOURBINA, f. f. (gourbine). Grand
paillon^ corbeille en paille. V. Palhouera,
GOURBINIER, S. m. m. s. que Banas^
tx>unier, v. c. m. et Cm-belh, R.
GOURBION, 8. m. (gourbie-n). Nom
que les cordiers de Castellannei donnent à
rémérillon. V. CordUr.
GOURD ^ SOS, radical dérifé de l'espa-
gnol ^ordo, gros, gras, épais, et fig. lourd,
dur, bouché, d'où le latin gurdut^ qui a
)a même signification.
De Qordo , par apoc. et changement de
o en ou, gourd; d'où: Gourd-ourday Gourd-
ifi, Gourd'OUf En-gourd-ir , En-gourd-ity
En-gourd'issa-menif Des-gourd-ir , Des-
gourd'it, Dei'gourdiaafMtU, En-gourg-
cm/lit, Gob-i, Gortx.
CK>URD, OURDA, adj. (gôur,6urde),
d1. GordOy esp. port. Gurduê^ lat. Gros,
bien nourri ; engourdi par le froid , Gare.
V. Gobi,
Éty. de Tesp. gordo^ m. s. V. Gourd, R.
GOURDA, V. Cougourda et Calabaaa,
GOURDBBILHAR , v. a. (gourdebillà) ,
dl. Entortiller. V. Envertoulhar ei Cord, R.
GOURDILHAR , T. a. (gourdillâ) ; cou-
DiLHA», sooDiMAB, dl. Tirailler , V. Tt-
ralhar ; traîner avec une corde. V. Cord ,
Rad.
GOURDIN , 6. m. (gourdin). Gourdin ,
bâton gros et court ; corde noueuse , avec
laquelle on frappe les forçats aux galères ,
dague à prévôt.
Dounar de eoousdi gourdin, gourdiner,
Éty. do lat. gurdus , sot , étourdi , pris
fig. pour lourd, on a fait ^ourd, pesant, et
gourdin, V. Gourd , R.
GOURDOU , s. m. (gôurdou). Osselet.
V. Barlingau.
Éty. de l'esp. gordOj épais. V. Gourd, R.
GOURET, s. m. (gouré). Chef ouvrier
cordonnier. V. Ploc.
GOURETA, s. f. (gonréte); m>vi»ta, dl.
Terme de boulanger : Faire goureta , noyer
le meunier; on le noie lorsqu'on met dans le
pétrin plus d'eau qu'il n'en faut pour détrem-
per la farine. Sauv.
GOURG, s. m. (gôur); toomvlb , coimr,
•oimsAt , so«ni, sovat , soimaA, oo«, oom,
cour, COMA. Flaque, lieu profond d'une riviè-
re où l'eau, cessant d'être rapide, offre l'appa-
rence d'on petit lac, ce que l'on peut rendre
en français, par lagune, crône , gord ou abî-
ma ; quand le gour est très-profond , on dit
aussi fosse d'eau, gouffre.
Êty. da lat. gurges , gonffire , mer; selon
GOU
l'auteur de la St des B.-du-Rh. ce mot est
ligurien et a été conservé sans altération dans
noire langue. V. Gorg , R.
Dins lei groi goun se prend lei$ gros
peistouns, Prov.
GOURG, s. m. oooiMA, concA, oo«im,TA»-
PA, BtTAMPA. Cuvette de jardin où l'on amè-
ne l'eau pour la répandre de là sur les plan-
ches.
Ëty. du lat. gurges, ou de l'hébreu
goub, creuser, ou de gebe , puits. V. Gorg ,
Rad.
GOURGA , s. f. r géurgue ) , dl. tamta ,
UTAMVA. Bassin ou réservoir d'eau de pluie,
de fontaine , qu'on lâche , et où l'on puise
pour arroser un jardin ; fossé où les eaui
croupissent; amas d'eau. V. Gour g,
Èly. du grec ifopYÙpa (gorgura ) , canal ,
conduit, ou du lat. gurges, V. Gorg, R.
GOURGA, s. f. dl. cAiroimADA. La Con-
duite d'une fontaine.
Ëty. V. le mot précédent
GOURGANDINA, s. f. (gourgandine).
Gourgandine, femme de mauvaise vie, cou-
reuse.
GOURGAR, T. a. (gourgà),dI. Tremper,
faire tremper entièrement; abreuver ou faire
regorger d'eau : L'aigua U gourga , l'eau y
nage partout.
Ely. de gour g et de ar, mettre , plonger
dans un gour. V. Gourg, R.
GOURGAREOU, s. m. ( gourgarèou ).
Augct d'un moulin.
GOURGAS, s. m. (gourgàs) , d. rouerg.
Dépréc. de Gour g, t. c. m.
GOURGAS, s. m. (gourgâs) , dl. Un pâté
d'encre. V. Pore.
Éty. de gourg et de as. V. Gorg , R.
GOURGAT, Rap. ucom. V. Gorg , R.
GOURGBADA, V. Gorgeada et Gorg^
Rad.
GOURGEAREL, S. m. (gourdjarèl) , dg.
Gosier. V. Gousier, Gargamela et Gorg, R.
Del prigoun del gouijarel.
Du fond du gosier.
Bergeyret.
GOURGEAREOUy s.m. (gourdjarèou).
Aqueduc. Aub.
GOURGEIRETA, V. Gorgeireta.
GOURGERA, dl. Gosier. Y. Gouiier et
Gorg, K.
GOURGIA8 , V. Gorgias.
GOURGODIRAS , s. m. ( goiirgouïrâs ) ,
dl. Excellent, exquis, par contre vérité. Voy.
Gorg, R.
GOURGOUL , s. m. (gourgéul). La calan-
dre du blé. V. Cavaroun doou blad et Cour-
coussoun.
Éty. du lat. cureulio , d'où eoureoul et
gourgouL V. Courcou, R.
GOURGOULH, s. m. (gourgônil), d.
béarn. Bruissement , murmure des eaux. V.
Gargoulhament,
Éty. de gurges, lat. V. Gorg, R.
GOURGOULHAR, ▼. a. ( gourgonillà ) ,
dl. Ronger, en parlant des charançons qui
rongent le blé.
Ély. de gourgoul et de ar. V. Coureou^
Rad.
GOURGOULHAR, dl. Grouiller. Voy.
Gargoulhar et Gorg, R.
GOU
359
GOURGOULHAT, ADA, ad|. et part,
(gourgouilla, àde). Piqué, rongé par la ca-
landre. V. Courcoussounat et Courcou, R.
GOURGOUU, s. m. (gourgoull), dl.
Nom de l'hippobosqoe du mouton. V. Bar^
bin et Coureou, R.
Ce n'est ni une tique, ni un acams, comme
le dit jy. de Sauvages.
GOURGOULINA, S. f. (gourgoullne),
dl. Un cruchon. V. Dourgueta.
Èly. du lat. gurges.Y, Gorg, R.
Ay la poulida gourgoulina,
Ei d*una terralha ben /Sna.
Favre.
GOURGOURET, s. m. (gourgooré).
Dim. de Gour, v. c. m. Gare.
GOURGOURIAL, adj. (gourgouriâl), dl.
Excellent , gentil , exquis ; on prend le plus
souvent ce mot en sens contraire.
GOURGOUSSOUN , s. m. ( gourgous-
sôun). Achard, dans son Vocabulaire, défi-
nit ce mot : viande de pâté séchée dont on fait
des potages.
GOURGOUTAR, dl. V. Gargoutar et
Gorg , R.
GOURGOUTOUN, 8. m. (gourgoutôon).
Sein d'une femme. Gare.
GOURGUEGEAR , v. n. (gourguedjâ) ,
d. béarn- Gazouiller. V. Gorg , R.
GOURGUIERA , V. Gouerça et Gorg ,
Rad.
GOURIARD , Gare. Y. Galavard el
Goul, R.
GOURIEU , S. m. (gouriou). Nom nicéen
de l'alouette commune. V. Calandra,
GOURJAREOU , s. m. d. lim. Gosier.
V. Gousier , Gargamela et Gorg , R.
GOURMA, s. f. (gourme) ; ■mvma , cmoo-
cBoiJk , coucaoLA. Mormo , port. Gourme ,
espèce de supuration qui découle des na-
seaux des jeunes chevaux.
Ëty. du gaulois , gor ou gormes , pus.
GOURMADAS , 8. f. pi. (gourmades) ,
d. béarn. Coups.
GOURMANGIBN , s. m. (gourmancien),
dl. Nécromancien ou négromancien , celui
qui se mêle de nécromancie.
GOURMAND , radical sur l'origine du-
quel on a beaucoup varié, car on l'a tiré
tantôt du latin gumas , gourmand , tantôt de
gord, gordo, et de mand, qui signifie, en
ceUique,àce qu'on présume, grand mangeur;
d'où : gord-mand , gourd-mand , gour-
mand , el l'italien ingordo , gourmand ; et
de man , homme. Saumaise , dans une let-
tre adressée à Peyresc, dit que ce mot est de
pur persan ; car gour ou chour , signifie
mangeaille , et mand , qui est une teiminai-
son attributive.
L'éditeur de Ménage dit : n Un homme
« d'esprit qui a voyagé en Orient , confirme
c( l'élymologie de Saumaise , et croit que
a gourmand vient du persien kourmand ,
n qui signifie mangeur. » Quant à nous qui
sommes convaincus que l'on va souvent cher-
cher bien loin ce que l'on a bien près ; noua
croirions volontiers que le mot gourmand
est composé de goura , gueule , bouche , et
de man ou mand , homme , comme si l'on
disait homme de bouche , homme qui se
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gk
360
GOC
prend par la gueule , qui ae laisse entraîner
par la gaeule.
Dérivés : Gourmand , anda , Gourmanâ-af
Gourmd-aria , Gourmand-igear , Gour<^
mand'ûa , Gourmand-ina , A-gourmand'
ir , En-gourmand-ir , A-gourmand-U ,
Ên-gourmand-iL
De gourmand , par métalhèse de r , grou-
mandi d'où les mêmes mots, selon quel-
ques dialectes : A-groumand-ir , Groti-
mand-a , Groumand , Croumand-e^ear »
Crroumand-ûa , Groumand-oun.
GOURMAND , ANDA , adj. et s. (gour-
màn, ànde); gboomaiio. Gourmand , ande ,
qui aime h manger beaucoup et fait bonne
cbère; friand, glouton, qui recherche les
bons morceaux.
Ély. V. Gourmand , R,
GOURMANDA, s. f. ( gourmande ) , dl.
On le dit figurément de la poêle , parce qu'elle
sert à préparer les gourmandises. V. Sar-
ton et Gourmand , R.
GOURMANDARIA , S. f. d. vaud. Gour-
mandise.
Ëty. de Gourmand , R. et de aria.
GOURMANDAS, ASSA, S. (gourman-
dàs , àsse) ; «wopMAimAs. Augm. de gour-
mand. V.
GOURMANDEGEAR, V. n. (gourman-
dedjà) : uMvuAmpmQKAm. Faire le gourmand;
écornifler.
Éty. de Gourmand, R. et de egear, faire.
GQDRMANDINA, dg. Pour Gourman-
disa, V. c. m. et Gourmand, R.
OOURMANDISA, s. f. (gourmandise);
oBooMAivDUA, opvaMAWDOfA. Gourmaudisc y
vice de celui qui est gourmand ; friandise.
Ély. de Gourmand, R. et de i$a,
GOURBIANDOUN* OUNA, s. et adj.
(gourroandùun , 6une). Gourmand, ande,
friand, dim. de gourmand.
C'est aussi le nom qu'on donne à une es-
pèce de haricots plus délicats que les autres.
GOURMARSE, V. r. dl. Se disputer,
combattre.
Quand le oel en plen jour •'•mantoolo d'otimbratgf ,
E 1« Mrt i l'auu M gourmoun touiU doua.
Goudtlin.
GOURMET, S. m. (gourmé). Gourmet.
GOURMETA, s. m. (gourméte). Gour-
mette, chaînette de fer qui tient au mors de la
bride. V. ^rtda.
GOURBUNAR, V. a. (gourminâ) , dl.
Griveler. V. Grapilhar.
GOURMOUIRAR et
GOURMOULHAR , Y. a. (gourmoiiillâ) ,
dl. Tremper le visage dans Teau d'un bassin
poiir s'y laver.
Éty. de gour et de moulhar.
GOURNAU, s.m.(gournàou); «waiiaii, ■iav,
«omAo, MooaoDA. Gumed , angl. 1^ gurnau ,
gronau ou bellicant, Trigla gurnardus, Lia.
poisson de l'ordre des Uolobranches et de la
famille des Daclylé.<i (à doigts), qui parvient
à la taille d'un mètre; mais dans la Médi-
terranée , il ne passe guère celle de trois à
quatre décimètres.
Éty. Gournau, grogneur, à cause du
bruit qu'il fait entendre quand on le prend.
GOURNAU, s. m. Stupide, impoli, idiot.
GOU
tty . de goumau, poisson qui a nne grosse |
tète et point de cervelle , selon la croyance
commune, qui est une erreur.
GOURNIER, adj. m. (goumié), dl.
Moulin goumier^ c'est proprement le mou-
lin aux fosses d'eau, et ou l'eau est profonde.
Éty. de gour, fosse d'eau, et de ier, Voy.
Gorg, R.
GOUROU , dl. V. Gurou.
GOUROUN,OUNA, V. Goulouna.
GOUROUTOUN, S. m. (gouroutôon).
Nom qu'on donne, è Grasse, au lupin , selon
M. Aubin. V. Vena- de-loup,
Êty. Dim. de garota ou garoueta.
GOURP, s. m. d. rouerg. V. Gourg.
GOURPAS, s. m. (gourpàs), d. rouerg.
V. Corpalas.
GOUR«iPETA ou rmcA, 8. f. (gour-péte
ou péque), dl. L'école buissonnière. Sauv.
GOURPETAIRE, dl. Uotteur. V. Brin-
doire et Corbelh, R.
Ëty. de courpeta, courbelha et de aire,
GOURRA , s. f. (gôurre). On donne ce
nom, à Barcelonnette , à une espèce de saule
que nous croyons être le saule marteau. V.
Gourret.
GOURjRAfS. f. dg. Mail, espèce de jeu.
V.Malh,
GOURRAR , V. a. (gourrà), dl. Tromper
quelqu'un.
GOURRAR, Y. n. (gourrà), dl. Errer,
vaquer çà et là ; battre le pavé. Sauv.
GQURRAR, dl. V. Crourrtnar.
GOURRATIER, S. m. (gourratié), dl.
Courtier. V. Courratier et Courr, R.
Ély. degourrar^ errer, et de ter.
GOURRAU, s. f. (gourràou); rmARCA-
PALHARDA, dl. rBAMCA-OAUlARDA. LS Viololte
grise ou grosse violette, espèce de figue.
GOURRET, s. m. (gourré), dl. oobkbt,
cooBBT. Goret. V. Gourrin , dont gourret
est un dim.
Éty. M. de la Monnoie pense que ce mot
vient de verreê,d*oix gourret et firour«<. Voy.
Gourrin, R.
GOURRET, 8. m. (gourré); cooamA.
Nom du saule marceau à Valensoles.
GOURRIER, lEHA, adj. (gourrié, iére).
Gorrier, ierre, recherché dans sa toilette,
glorieux, bien paré.
Éty. de gorrier n se louer, fait du lat.
gloriari, m. s. V. Glori, R.
\ Fazet que la chambriero
Sié de quinze ans, beÛo, mieto, gourriero.
GOURRIN. radical dérivé du grec
)^oipivo< (choirinos), de porc, formé de X^^poc
(choiros), porc, cochon.
De choirinos, par apoc. choirin , et par le
changement de ch en g, et de ot en ou, gou-
rtn, gourrin; d'où : Gourrin, Gourrin- a,
A-gourrin-ar, Gourrin-as, A-gourrin-ir,
A-gourrin-U , Gourr-et , Gourrin-ar ,
Gourrin-alha, Gourrin aria,
GOURRIN, s. m. (gourrïn); oorarar,
oooMi. Goret, petit cochon de lait ; fig.
homme sale, libertin, débauché.
Pel gourrin, expr. adv. dl. à l'abandon.
Éty. du grec x^^P^ (choiros), porc, pour-
ceau. V. Gourrin, R.
GOURRINA, 8. f. (gourrine) ;
GOU
dl. Cooreose , gourgandine, et propreiMBt
une gouine.
Éty. de gourrin et de a, V. Gourrin, R.
GOURRINAIiHA, 8. f. (gourrinàile) ;
coonuiioTA. Les vauriens , les vagabonds en
général.
Ety. de gourrin et de alha. V. Gourrin ,
Rad.
GOURRINAR, V. n. (gourrinà); «pmA%
dl. cooMumoBA». Fainéanter, errer, K>attre le
pavé ; courir après les femmes débauchées ;
^ourrinai; couler, découler; roder.
Éty, de gourrin tX de ar. V. Gourrin,
Rad,
I«'aygo may de bingt p^ da booa i jo« gamnium,
Bcrgajrat.
Ua loB laiMt de gourrin*.
DciBayiat.
GOURRINARIA, 8. t ( gourrinarie ).
Gagnardise , vagabondage , paresse , mal-
propreté. Avril. V. Gourrin, R.
GOURRINA8 , S. m. fgourrinâs). Gros
libertin ; homme qui a perdu toute pudeur.
Ëty. de ^ottrrtn et de l'augm. dépr. as,
V. Gourrin, R,
Dins argos aquel gonrrinas^
S'era tengut coumo unpouylas,
Favre.
GOURRINEGEAR, V. Gourrinar.
GOURTADA, d. béam. Gonr profond,
V. Gourgeada et Gorg, R.
GOU8, s. m. (gous) ; moomst, <fl. Chien,
petit chien. V. Chin,
GOU8A, s. f. vl. Chienne I espèce de ma*
chine de guerre.
OOUSIER,8. m. (gousié). Gosier. Voy.
Gargamela ^ Gorg, R.
GOU8PILHAGI, V. Gaspilhagi.
GOUSPIUOAIRE, V. GaspUhairê.
GOUSPII.HAR, V. a. (çouspillà). Pour
gaspiller, V. Gaspilhar, dérober secrète-
ment, griveler, friponner. Sauv. V. Gra-
pilhar.
GOU8PII.HAR, T. a. d, béam. Tour-
menter, persécuter.
GOU8SAR , dl. Pour doucher , Voy.
Douchar.
GOU88AS, s, m. (goussàs), dl. Augm.
de gous, gros chien. V. Chinas.
GOUS8ET , S. m. (gousse), dl. Dim. de
gous, petit chien. V, Chinoun,
GOU8SETADA8, S. f. pi. (goufisèiàdes),
d. béarn. Secousses.
GOUST, radical pris du latin gustus,
goût, gustare, goûter, dérivé du grec
•f eoo[xai (geuomai) , goûter, déguster, tâter,
expérimenter, onde ^sOaiç (geusis), goût,
dégustation.
De gustus, par apoc. et changement de u
en ou, goust; d'où : Ra-gousi, Goust, Des-
gousl, Gousl-ar, Ra-goust-ant , Des^
goustar , Gousta-soulet , Goustar-oun ,
Goust-eta,Goust-ous,ousa, Coun-goustar,
Des-goust-ant , Des-gousi-at , Ra-gousi-at ,
Ra-goustous, Re-goust, Gust-at , Ra-gous-
tar.
OOU8T, s. m. (gôus); Gusto, ital. esp.
Gosto, port. Gust, cal. Goût, celui des cinq
sens par lequel on discerne les saveurs, et
dont la langue est le principal organe; senti-
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GOU
menl des beautés, des défauts, etc. ; qualité
des corps qui se font seolir au goût ; indioa-
tion, peocbaDt, aptitude.
Ély. du lat. guslu$, m. s. V. Goust, R.
Marri' goust doou vin, délM>ire.
OOU8TADA, s. f. (goustàde). AfrîL V.
Gousteta.
GOU8TAR» ▼. a. (gousté); Gu$tart,iia\,
Guslar^ esp. cat. (rojlar , port Goûter, es-
sayer une chose par le goûL Les Proven-
çaux emploient de préférence, dans ce sens,
le ferbe Tastar, v. c. m.
Êty. du lat. ifuslarê ou de gmui et de ar.
V. Goust, R.
CK>U8TAR,T. n. DnvAmMAB, MaanoAB,
mwmÊ9AMMAM , DstvAsvui. Goûtcr , mangcF en-
tre le dîner et le souper, prendre le repas
qu'on nomme aussi goustar, goûter.
Éty. du lat. guitare. V. Gontl, R.
O008TAR0UN , S. m. (goustarôun) ;
«pvmTA. Dim. de goustar, petit goûler. V.
Gousî, R. petit repas que les moissonneurs
prennent vers cinq heures du soir.
G01I8TA-80IIIXT, s. m ■ (géuste soulé);
«ovtTA êovmart. Ëgoîste , avare , qui aime à
manger seul, qui n'invite personnel sa table.
Éty. de goHita, qui goûte, et de sotil€l,
seul. V. GotMl, R.
GOUSTETA, s. f. (goustéte) ; «pootapa.
Petit goûter que font les enfants en y contri-
buant chacun pour quelque chose. Y. (rotit-
farotm et GituH, R.
Goûtée f n'est pas français.
GOU8TOU8, OU8A, OUA, ad), (goos-
téus, éuse, due) ; Gostoto, port. Savoureux ,
qui a bon goût, qui est appétissant, qui flatte
le ^oût.
Ety. de gaust et de oim , qui a beaucoup
de goût, qui convient au goût. V. Goust, R.
GOUTA, et dérivés. V. Goutta,
GOUTAIi, s. m. (goutàl), d. de Barcel.
Gouttière. V. Esgout et GouU, R.
GOUTBGBAR, dl. etg.V. Degouttar et
Coutt, R.
Tout $e rebeiHo et la freeeo routado
En grue d'argeneisso de goutegea.
Jasmin.
GOUTENT, ENTA, adj. (ffoutéin, éinte),
dl. Trempé, ée, mouillé. V. iVcmp.
Tout goûtent, tout trempé, tout dégout-
tant. V. GouU, R.
GOUTET, & m. (goûté)» dl. Plein un
gobelet.
GOUTIAR , Cast. V. GalUhar.
GOUTIGNAUET, s. m. dg. Petite goutte.
y. Goutt, U.
GOUTIQUE , V. Gothique.
GOUTOUN , nom de femme (goutùun).
Dim. de Margarida, v. c. m.
G0UT80UPAT, adj et p. (goutsoupi),
dl. Mouillé, trempé. V. Goutt, R.
GOUTT, fMWT. ooT, radical pris du latin
gutta, goutte d'une liqueur, petite quantité
d'un liquide, dérivé du grec yy^^ (chutos),
fondu , répandu , ou de x^<» (cfauô) , fondre,
rendre liquide, répandre.
De gutta, par apoc. et changement de u
en ou , GouU : d'où : Goutt-a , Goutta-
serena, Goutt-ar , GouU-eta ^ GouU-iera,
Goutt-ouna, De-gouUar, A-gout, A-gout-
tar, A-goutt-ada, De-got, De-gout, Es-
TOU. n.
GOU
goût. Eê-gout-ar. Es-gout-at, E-goua-
al. Gout-egear. Gout-al, Gout-ent. Goût-
ioupat. Ei-got-ar, Got-at, Got-era^ Got-
eta. A-got. Agot^ar, Glout.
GOUTTA, s. f. Gotta, iUl. Goul, angl.
Gota , esp. port. Goutte , maladie qui se ma-
nifeste particulièrement sur les articulations
par une douleur vive et un gonflement assez
considérable.
Ëly. de guUa. goutte, parce qu'on a at-
tribué cette maladie à une espèce de fluxion
Î|ui tombait goutte à goutte sur la partie af-
éctée. V. GouU. R.
Ce mot se trouve pour la première fois
dans les écrits d'un certain Radulfe , qui
vivait en 1270 , les anciens ne connaissaient
cette maladie que sous le nom û'arthritis.
Goutta deis ped$ , podagre.
GouUa deis Matit, chiragre.
GouUa doou ginouHh , gonagre.
Goutta de Vetpala. omagre.
GouUa doou coude, pechyagre.
La goutte a toujours été , et est encore,
une des maladies qui offrent le moins d'es-
poir de guérison , ce qui a donné lieu aux
proverbes suivants :
Au mau de goutta
Lou médecin li ves goutta ,
GouUa eitaeada eis os^
Dura jusqu'au eros.
GOUTTA , s. f. (géntte) ; cloot , tm» ,
BBeooT. (roceta, ilal. Gota, esp. port. cat.
Goutte , petit globule d'un liquide.
Èty. du lat. guUa, m. s. V. Goutt. R.
GouUa doou bout doou fia«, roupie.
GouUa à gouUa, peu k peu , avec le temps.
GouUa à goutta
Se vuegea la bouta.
Goutta à goutta, se trauea lou roucae.
Un gros d'éther sulfurique contient 195 goût
— d'huile d'olives ou d'amandes 130
— d'eau distillée 103
— d'acide sulfurique ... 60
— de sirop de sucre bien cuit. 48
GOUTTA, S'emploie adverbialement dans
ces phrases familières: Li vesi goutta, je
n*y vois goutte: Li entendi goutta, je n'y
entends goutte, pour dire je n'y vois pas,
je n'entends pas.
Ëty. du lat. gutta . pris dans le sens de
petite quantité. V. GouU, R.
OOUTTA-ciiAWA . s. f. (gôute-crampe),
d. bas lim. Crampe des jambes et des cuisses.
V. Crampa et GouU, It.
GOUTTA-MSBiiA, s. f. (gôutte-séréneV
Goutte sereine , amaurose , maladie de la
vue qui consiste dans une diminution con-
sidérable ou dans la privation complète de
la faculté d'apercevoir les objets, provenant
ordinairement de la paralysie du nerf optique.
Ëty. du lat. gutta eerena. V. GouU. R.
Avant Vésale on croyait que le nerf opti-
que était creux intérieurement et qu'une li-
queur tenue le traversait , laquelle venant ï
s'épaissir causait la cécité : l'épithète de se-
reine parait dériver de ce que cette goutte ,
ainsi épaissie, troublait la sérénité de l'œil.
GOUTTAL , s. m. (goutâl) ; «oomn ,
dg. «ooTAi., mo/vnam, GouUière, égouttoir.
GOU
361
raies qu'on trace dans les champs pour ra-
masser les eaux, pour les égoutter.
GOUTTAR , V. n. ( goûté ) , d. bas lim.
Gotear. port. Couler goutte-a-goutte, dé-
goutter^ DegouUar et GouU. H.
GOUTTAS , s. f. (géutes) ; Gotas, port.
Gouttes , clochettes , ornements ronds ,
comme des gouttes d'eau , qu'on place soi|s
le plafond de la corniche dorique,
Ëty. V. Goutt, fi.
GOUTTETA , s. f. (gouléte) ; «oanoraA,
«ovmMoviijCoimoTA. Gotinka. port. Gout-
telette, dim. de goutta, une petite goutte ,
une larme.
Êty. du lat. guUula. V. GouU. R.
GOUTTETA , s. f. Nom que les nour*
rices donnent k plusieurs maladies des en-
fants à la mamelle. Sont-ils atteints de Iran*
chées, d'une diarrhée avec coliques, pro-
duite par des excréments verdltres et glai-
reux , ils ont la goutteta ; ont-ils des convul-
sions , c'est encore la goutteta; ces convul-
sions simulent-elles l'épileptie . ont-ils des
attaques d'éclampsie , c'est toujours la ^ott(-
teta ; ainsi , dans leur langue , les (rofic^et ,
les eonvulHons et Yédampsie, portent le
même nom de goutteta»
Éty. Dim. de GouUa , ▼. c. m. et GouU ,
Rad.
GOUTTIER, s. m. ( goutié ) , dg. Voy.
GoutaL
GOUTTIERA , S. f. (goutiére) ; uwqovt ,
eowTA. Goteira , port. Gotera , cat. esp.
Voie, égout, goutte ou ûlet d'eau oui
tombe d'un toit, par la fente d'une planche,
d'une tuile ou d'une ardoise , ou par toute
autre voie.
Gouttière , en français , se dit d'un petit
conduit qui du chéneau portt l'eau dans la
rue.
Éty. de goutta et de la terminaison multi-
plicative iera. V. GouU, R.
OOUTTIERA, s. f. Gouttière» coupe
cjlindrique creuse donnée k la marge exté-
rieure d'un livre rogné.
Ety. A cause de sa ressemblance avec une
gouttière ou canal qui reçoit l'eau des toits.
V. GouU , R.
GOUTTI880UN , S. m. (goiitissôun) ,
d. bas lim. Dim. de goutta, V. Goutteta et
GouU. R.
GOUTTOTA, s. f. (goutôte). d. bas lim.
Dim. de gouUa. V. GouUtta et GouU, U.
GOUTTOUNA, V. GouUeta et GouU,
Rad.
GOUTTOUS , OU8A , adj. (goutôus ,
ôuse) ; Gottoio . ital. Gototo . esp. port.
Gotos , cat. Goutteux , euse , qui est atteint
de la goutte, ou qui dépend de la goutte.
Éty. de goutta et de oue, V. Goutt, R.
GOUTZ, s. m. vl. Terme injurieux dont
M. Faurier ignore la signification précise ,
il pense que ce pourrait être une réminis-
cence de la domination des Golhs, discour-
tois.
GOUTER, V. Gouvem,
GOUVERN, radical pris du latin guber-
nare, gouverner, régir, conduire; dérivé du
grec xuSepvdtb) (kul>ernaô), m. s.
De gubemare, par apoc. et changement de
u en ou et du 6 en V , gouvem ; d'où : Gou-
vem, Gouvem-ar , Gou-vem-aU^ , Cou-
46
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ogle
362
GOD
vem-a , Gouvema-ment , Gouvem-anta ,
Gouvem-our , Gouvem-adour , Govema-
men, Govem-ar, Goubern, Guvem-ador.
GOUVERN, 8. m. (gouvèr); coosBvr.
Gobem, cat. Governo, ital. porl. Gobiemo,
esp. Le gouvernement, le maniement des
^•iffaires; la direction d'on ménage; l'écono-
mie domestique.
J^rema de ban gouvem, femme d'ordre.
Ety. du lat. gubernaHOy de gubemare,
gouverner. V. Gouv$rn^ K.
CapUani malgouber, dl. le jeu de l'abbé.
GOUVERN, 8. m. dl. La reine ou mère-
abeille. V. Aetna.
GOUTERN, s. m. dl. Alaltresse-branche,
celle qui s'élève dans la direction de la tige.
GOUVERN , 8. m. d. bas lim. Gouver-
nail d'un bateau.
GOUVERNA, s. f. (gouverne). Goume,
en style de commerce, régie de conduite,
guide. V. Gouvem, R.
GOUVERNADOUR, Governador, port.
V. Oouvemour et Gouvem^ R.
Éty. du lat. gubernaeulum. V. Gouvern ,
Rad.
GOUVERNAIRE , s. m. ( gouvemâîré ).
Timonier, celui qui dirige le gouvernail.
GOUVERNALH, s. m. (gouvernail);
Gàvernalho, port. Gobemalle, esp. Gouver-
nail, pièce de bois, plus ou moins composée,
fixée par des gonds, à l'arrière d'un vaisseau,
d'un bateau , etc. , servant à le diriger ; on
donne le même nom à la queue d'un moulin
k vent.
Ety. du lat. guhemaculum , m. s. Voy.
Gouvern, R.
Le gouvernail est principalemeni composé :
DELA IfÊCHE, forta pi^ d« bob qui Mrt da liMeà
tout l'aMcmbliige.
DU SAFRAN, wi pmrtie Milknle, chevillëe tar U m^chc.
DES GONDS, qui le i>a»pnMleiit à l'éumbot.
DU LEVIER on BARRE, qui «ert ■ mouvoir tonte !■
BMchine et qui est fitée Jmm la t^te de la mâcha par tu
Loot.
GOUVERNEMENT , s. m. (gouverna-
méin) : Govemament , cat. Gobernamiento ,
esp. Govemamento , port. ital. Gouverne-
ment, constitution d'un État ; ceux qui gou-
vernent , manière de gouverner , province
soumise au pouvoir d'un gouverneur; la
maison de celui qui gouverne.
Êly. du lat. gubemaliOy ou de gouvernât
et de la term. ment, façon, esprit , manière.
V. Gouvem, R.
Les pères , monarques politiques de leur
famille, dit l'auteur du Dict. des Origines de
1777, en 6 vol. in-12, vivant longtemps et
laissant, pour l'ordinaire , des héritiers capa-
bles et dignes de leur succéder , ont jeté les
fondements des royaumes héréditaires et
électifs, qui depuis ont été réglés par diver-
ses constitutions et par diverses lois, suivant
les pays, les lieux, les conjonctures et les
occasions.
On nomme:
Anarehiquef le gouvernement qui n'a
point de chef et dans lequel chacun com-
mande.
Éty. du grec « priv. et de àp^Tj (arche),
gouvernement, chef, sans chef.
ArietoertUique , celui dans lequel les
GOD
grands on les personnes les plus distinguées
commandent.
Êty. du grec fipKrroc (aristos) , très-bon ,
et de xpàxoç (kratos), force, puissance , gou-
vernement des meilleurs.
Démocratique, celui où le peuple a toute
l'autorité.
Ëty. du grec S^ixoc (démos), peuple, et de
xpàxoc (kratos), force, puissance.
Monarchique, celui qui est gouverné par
un seul.
Éty. du grec ixovoç ( monos ) , seul , et da
àpyri (arche), puissance.
Ùchlocralique , celui qui est gonvarné par
le bas peuple, par la populace.
Éty. du grec ox^o< (ochlos), populace , et
de xoàioç (kratos), pouvoir.
Oligarchique, le gouvernement où an pe-
tit nombre commandent.
Éty. du grec àXi^foç ( oligos ) , peu , et de
^?Xfi (arche), autorité.
Républicain, celui qui étant libre est fou-
verné par plusieurs, v. c. m.
Théocratique , celui que Dieu gouverne
immédiatement, par lui-même ou par se»
prophètes,
Ëty. du grec Oebc(théos), Dîea, et de
xpàxoc (kratos), pouvoir, puissance.
GOUVERNANT A, s. f. fgouvemànte);
rsMRA DB CHAMBRA, BoiiA. Govcmadora ,
port. Gouvernante, femme qui dtns une
maison à soin des enfants , d'un ménage; la
femme d'un gouverneur.
Ëty. de gouvemar et de anta. V. Gou^
vern, R.
GOUVERNAR, v. a. (gouverna); Go-
vemare, ital. Gobemar, cat. esp. Govemar,
port. Gouverner, régir avec pleine autorité,
administrer, conduire; élever, prendre soin;
régir, en t. de gram.
Éty. du lat. gubernare , m. s. Voy. Gov-
vern, R.
GOUVERNAR SE, Y. r. w coompooutai^
tB cooRDoiBB. Sc gouYcmer, se conduire bien
ou mal.
GOUVERNAT, AD A, adj. et p. (gou-
verna, àde). Gouverné, ée.
GOUVERNOUR, s. m. (gouvemôur);
cMovBBHADoim. Gotematorc , ital. Go6ema-
dor , esp. Governador , port. Gouverneur ,
celui qui est chargé de l'administration , de
la garde d'une province , d'une place ; celui
qui est commis à l'éducation d'un enémt de
distinction, mentor.
Ëty. du lat. gubemator, V. Gouoern, R.
GOUTA , s. f. (gôuïe), d. béarn. Servante.
V. Servenla.
GOUTAT, ADA, adj. dg. Jasm. Boiteux.
V. Coy.
GOUTAT, ATA, 8. (gouyâ , âte) , dl. et
béarn. Garçon , fille , domestique , servante.
V. Garçoun et Filheta,
GOUTATET, 8. m. (gouyaté), dg. Petit
garçon.
GOV
OOVA , 8. m. (géve) ; coita, «orrA, na&oo,
. Gousse ou cosse des
légumes en général ; on nomme jHififieaii«
GOV
les deux parties qui la composent; on donne
aussi le nom de gova, k la peau du grain des
raisins, et à Thorame, k fècorce des arbres.
Dérives : Esgov^r,
GOVERN , s. m. vl. ttov^ws. Gouver-
nail : commandant, général. V. Gouvem, R.
GOVERNADOR, S. m. vl. govbwia«.
Gobemador , cal. esp. Governador , port.
Govemalore, ital. Gouverneur; pilote, pa-
tron, timonier. V. Gouvem, R.
GOVERNAIRE, vl. Garant. V. Cùver-
nador,
GOVERNAMENT , 8. m. i\. V. Gou-
vemament et Gouvem, R.
GOVERNAR, Y. a. vl. Gouverner , con-
duire, ménager. V. Gouvemar et €ov€m,
Rad.
GOVERItATRITZ,s.f.vU OùVêmaUri-
et, ital. Gouvernante, directrice.
Éty. du lat. gubematrix, m. a. V. Gov-
vem, R.
GOVITRE-«oot, 8. m. Nom nicéen du
héron pourpré. V. Serpalier.
GOVITRE, 8. m. (govitré). Nom qu'on
donne , k Nice , selon M. Risso , au butor
roux, Ardea ioliniensis, Lin. G m. p. 637,
et au butor ordinaire. V. Bruiier,
GOVITRE-BLA«c,8. m. Nom nicéen dt
l'aigrette ou garxette, Ardea garutta, tin.
Gm. p. 628 , oiseau de passage , venant
d'Afrique.
GOVITRE-GBM, s. m. Nom nicéen, V.
Heroun, c'est V Ardea eirenea, Lin.
GOVTTROUN, s. m. (gouvitroun). Nom
nicéen du héron blongios. V. Bselapaire,
Ëty. àegovUre et dudim. oun, petit govi-
tré, petit héron.
GOVITROUN-ROUS , S. m. Nom ni-
céen du crabier de Mahon . Ardea eomata .
Lin. Gm. p. 632, oiseau de l'ordre des
Ëchassiers et de la famille des Gultrirostres
{k bec coupant).
GOVOUS, OU8A, OUA, adj. (gouvôos,
éuse, due) ; oostoos. Fruit couvert de son
écorce. Aub.
Éty. de govà et de oue.
GOZ
GOXA, 8. f. (gôxe), dg. V. Sipê<nda.
GOT
GOT , 8. f. vl. Joie : Deeira li goy de
paradis, d. vaud. de 1,100
Éty. du lat. gaudium,gaudei ^oy, par U
changement de ou en o et du d en y.
GOT , OTA, s. et adj. (géï, 6ie) ; «ambi..
Boorrouj , ammov , oouvat, eABSfc. BoiteuX,
euse, qui boite ou qui cloche en marchant.
Éty. du grec ifutbc ( guios ) , boiteux ,
estropié.
Anar goy, boiter.
Dérivés : Gouy-at,
GOTAR, V. n. (gouyâ), et impr. «oiiTAa,
BooiTAB, Bs«AMBiAB. Boltcr , uc {MM uiarcher
droit.
Éty. de goy et de ar»
GOTTRON, 8. m. vl. Goitre. Voy.
(rouîlrt.
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GOZ
GOZ
OOZ, OZA, OSflA. i. fi. Goto, port.
Ços, cal, Gozque, esp. Chien, chienoc.
Dérivé* : Ôon-et, Goês-on, Gou-a.
GRA
GRA^ terminaison commune i plusieurs
f erliies romans en er ou en te , qui caracté-
rise le second- conditionnel qu'ont ces verbes,
à la première personne du smgulier.
Avria ou agra^ f aurais.
Beuria ou hegra, je boirais*
Conùiria ou conogra, je connaîtrais*
DevHa ou degra, je devrais.
Jfoceria ou noyra, je nuirais.
Poiria ou poyra, je pourrais.
Tenria ou lenora, je tiendrais.
Valria ou rafi^rra. je vaudrais.
Volria ou volgra, je voudrais.
ORA, Pour gré, V. Grat, R. pour def ré,
V. Gradei Degré.
ORA, Alt. g. etiang. de Gran, R. v. c. m.
Gra , cal. On le dit aussi pour race : Es
del gra, il est de la race. V. Raça.
GRAA, s. m. anc. béam. Grain, poids.
V. Gran, R.
GRAB , s^ vl. MAu. Main croche.
GRABAT , s. m. (grabà). Grabat , mau-
vais lit.
Êly. du laL gràbatui, m. s. dérivé du grec
xpdt^TQc (krabatos), lit suspendu, hamac.
Eslre sus lou grabat , être sur le grabat ,
être couché dans son lit pour cause de ma-
ladie.
GRABEULA, dg. Alt. de Graviîa, v. c.
m. et Grav, R. 2.
GRABIBL, nom d'homme et
GRABIELA , nom de femme » Altér. de
Gabriel et de Gabriela, v. c. m.
GRABI8, s. m. (grabis), dg. La grève ,
le sable. V. Sabla.
GRABOUI«H,s. m. V. Garbvgi.
GRABUGI, V. Garbugi.
GRAÇA, V. Graci et Grai, R.
GRAGH , contr. de Garaehf v, c. m.
GRAGHA, d. lim. V. Oraaet Grat, R.
GRAGHAR, d. m. V. Garachar.
GRAGI , (grâci). V. Gracia.
GRACIA, s. f. (gracie); ciutci, c»acaa,
esAÇA. Graxia y ital. Gracia , esp. cet.
Graça, port. Grâce, faveur, crédit, secours
que Dieu accorde aux hommes pour faire
leur salut; agrément; pardon, etc. envi,
don, reconnaissance.
Êly. du lat. graiia, V. Grat, R.
Lagraeio esuno enigmo à nostra intélligenço
Etpasso depla len ço que n*aben de scienço.
Hillet.
De gracia, de grâce , adv. par grâce, par
pure bonté.
Venir de gracia , venir par la grâce de
Dieu, par hasard.
Per la gracia de Diou , par la grâce de
Dieu ; cette formule que l'on trouve dans la
plupart des inscriptions des puissances,
comme : Louis par la grâce de Dteu, roi de
France, etc., fut d'abord une expression
purement religieuse, mais qui a été employée
ensuite comme un signe d'indépendance.
GRÀ
Pépia, est le premier de nos rois qai s'en
soit servi.
GMACIABLE , ABLA , adj. (graciàble ,
àble). Graciàble, on le dit d'un cas ou d'un
délit pour lequel on peut obtenir des lettres
de grâce.
Êty. de graci et de able, digne, de grâce.
V. G rat, H.
GRAGIAN , nom d'homme (graciân);
eBAciBn. Gracien.
L'Eglise n'honore aucun saint de ce nom,
à moins que Gracien ne soit une altération
de Gracilien, martyr, fêlé le 12 août.
GRAGIAR, V. a. (gracia). Gracier, faire
grâce à un criminel, lui remettre la peine
qu'il avait encourue. V. Grat, R.
ORAGIAS, s. f. pi. (gracias). Grâces,
remerciment que l'on fait à Dieu après le
repas.
Dire gracias, rendre grâces.
GRAGIAT, ADA, adi. et p. (gracia,
ide). Gracié, ée , qui a obtenu sa grâce.
GRACIER , s. m. vl. oMcisma. Celui qui
fait profession de demander grâce ou de la
faire, suppliant.
Ély. du lat. gratia. V. Grat, R.
GRACIEU8 , d. bas lim. V. Gracious et
Grat, R.
GRACIEU9ETAT, md. V. Graeiousetat
tiGrat, R.
GRAGI08, OSA, adj. vl. Gracias, cat.
Gracioso, esp. V. Gractou^et Grat, R.
GRACIOSAHIEN , vl. Graciosament, cat.
V. Graciousamenl et Grat, R.
GRACIOSET, y|. Gradoset, cat. Voy.
Gradouset.
GRACIOUS , OUSA , adj. (gracions ,
ôuse) ; anAcisoa. Graxioso , ital. Gracioso ,
esp. port. Gracios , cat. Gracieux, euse ,
doux, civil, poli, qui a des manières agréables,
une physionomie qui plait; obligeant.
Êty. de graci et de ous. V. Grat,K»
GRACIOUSAMENT , adv. (graciousa-
méin) ; G raxiosamente yiiaX, Graciosamente,
esp. port. Graciosament , cat. Gracieuse-
ment, d'une manière gracieuse.
Ëty. degraciousa et de ment. Y. Grat, R.
GRACIOUSAR, v. a. (graciousà); «ba-
cnootA». Gracieuser, recevoir, parler obli-
geamment ; gratiûer , favoriser.
Éty. de gracious et de ar , faire le gra-
cieux. V. Grat, R.
GRACIOUSET, ETA, adj. (graciouzé,
éte),d. béarn. Gracioset, cat. Gracinsito,
esp. Gracieuset , gerUillet, bien gracieux.
V. Grat, R.
GRAGIOUSITAT , 8. f (graciousitâ) ;
Graciositat, cat. Graciosidade , port. Gra-
ciosidad, esp. Graxiosità, il«il. Gracieuseté,
politesse, honnêteté, gratification, libéralité.
Ély. de gracious et de ital , ou du lat,
gratiositatis. V. Grat, R.
ORACIOZAMENS, vl. V. Graciosamen.
GRAGIOZITAT, S. f. vl. V. Graeiou-
sitateiGrat, R.
GRAD, OBASO, ai»M, AAKBM, OIWD , ra-
dical dérivé du latin gradior , % , gressus
sum , marcher , aller , s'avancer , gravir ,
qui, avecTaddit. des prépos. a ou ad, con ,
in, pro, re, rétro, a donné lieu aux sous-
radicaux suivants : aggresm , congressus ,
GRA
363
ingredi, progressus^, progressio, rslro-
gradi.
De gradus, pas, marche, degré, se sont
formés, parapoc. Grad, Gra, Grad-aeio,
Graduation, Gradu-ation, Grad-in, Grad-
0, Grads, Gradu-ar, Gradu-el, Relro-
gradar.
De gressus , par apoc. et de la prép. a4»
dont le d s'est changé en ^ , par attraction
aggress; d'où: A-gress-ar , Agress-ùm .
AggresS'Our, Di-gression, Trans-gressar,
Trans-gresS'ion, Trans-gress-our, Jras-
gressio.
De gressus, et de con, congressus; d'où
par apoc et changement de o en ou : Coun*
grès: par addil. de la prép. pro: Prougr§s,
Prougress-ion.
De grad, par le changement de a en «,
gred; avec la prép. in, ingred; d'où : Gred-
in, In-gred'ien.
De grad , avec la prép. Retrograd-ar ,
Des-grad-ar , Des-grad-at , Dès-grad-
ation, De-gre, Gra-yer, Grax-a, Graxes.
GRAD , s. m. vl. ciuk , oiukT. Grau, cat.
Grado, esp. port. ital. Degré. V. Degré.
Éty. du latin gradus. V. Grad,R.
GRAD, vl. Gré. V. Grat, R.
GRADAGIO, s. f. vl. V. Gradation et
Grad, R.
GRADALHAR, v. a. (gradaillà), dl.
Frotter avec de l'ail.
Éty. de grad pour Grat, R. de gratar , d«
alh et de ar, frotter avec de l'ail.
GRADAR, V. a. (^radà). Grader, confé-
rer un grade, une dignité. Gare. V. Grad,
Rad.
GRAD AT , ADA , adj. et p. (grade , àde).
Gradé, ée ; qui a un grade.
GRADATIO, vl. et
GRADATION, s. f. (gradatie-n) ; wa-
DAtanii, aBAOATiBn. Gradaxione, ital. Gra-
dacion, anc. esp. Gradaçâo, port. Gradua-
cià, cal. Gradation, disposition où les choses
sont considérées comme s'élevant les unes au-
dessus des autres par degrés.
Éty. du lat. gradationis, gén. de grada-
tio, formé de gradus degré. V. Grad, R.
GRADATIU. IVA, adj. vl. Gradatif, qui
•st propre à graduer. V. Grad, R.
GRADEOU, s. m. (gradèou). Partialité :
Faire de gradeous , être partial , ne point
rendre justice. Gare.
GRADIN, s. m. (gradïn), et impr. o«c-
DiM. Ora do , ital. Grada, esp. Gradin, les^
marches d'un autel et non gredins,
Ély. du lat. gradus, V. Grad, R.
GRADIU,IVA, vl. Agréable, gracieux,
euse. V. Grat, R.
GRADO, s. m. et omapa, s. f. (grade) ;
Grado, ital. esp. Grao, port. Grade, dignité,
degré d'honneur , différents degrés que l'on
acquiert dans les universités.
Ety. du lat. gradus, degré. V. Grad, R.
GRADOU, s. m. (gràdou). Gvadou, une
des chambres de la madrague. V. Madraga.
GRADS, s. m. (gras). Nom qu'on don-
nait encore dans le XV Une siècle gu^ embou-
chures du Rhône, qu'on nomme aujourd'hui
Grau, v. c. m.
Ëty. Grad , est bien évidemment la con-
traction du mot gradus , dont fait mention
l'Itinéraire d'Anlonin, en parlant de l'entrée
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364
GRA
«la RhOoe dans la mer, où les anciens Mar«
seillais avaient fondé on établissement , sous
le nom de Oradus nuistiUtanùrum. Voj.
Grady^.
Il parait que le mot grau, qu'on lui a substi-
tué depuis, a été formé par le changement
ordinaire du d en ou. V. Ja table des muta-
tions.
ORADUAGIO , t1. Graduadà, cat. Voy.
Gradation,
GRADUiJi, t1. Graduai, cat. V. Gra-
duel et Grad, U.
ORADUAR, y. a. (gradua^; Graduare^
ital. Gradiiar.esp. port. cat. Graduer, divi-
ser en degrés ; conférer des degrés dans une
université.
Éty. de gradué, gradu et de ar. V. Grad,
Rad.
ORADUAT^ADA, adj. et p. (gradué,
éde) : Graduado^ port. esp. Graduad , cat.
Gradué, ée.
Êty. de gradu et de ai, V. Grad, R.
CURADUATION, S. f. ( graduatie-n);
oKABOATmi. Graduaxione, ital. Graduacion,
esp. Graduaçâo, port. Graduaeià, cat. Gra-
duation, division en degrés. V. Grad, R.
GRADUEL , BLA , adj. ( graduel , èle ) ;
GraduaU, ital. Graduai ^ esp. port, cat
Graduel, elle ; qui va par degrés.
Êty. du lat gradilit, m. s. V. Grad, R.
ORAOUEI* . s. m. ( graduel ) ; Graduai ,
port. cat. esp. Graduale, ital. Graduel, ver-
sets oui se récitent ou se chantent à la messe,
immédiatement après Tépltre ; livre ^ui com-
prend tout ce qui se chante au lutrin pen-
dant la messe.
Ëty. du lat. graduale , formé de gradus ,
degré, parce que le chantre se plaçait sur les
degrés pour le chanter, ou selon Roquef. de
yradtor,^radt, marcher, parce qu'on les
chantait en marchant. V. Grady R.
GRADUELAMENT , adv. (gradoela-
mein) ; GradualmenU , iul. Gradualmmi ,
cat. Graduellement, par degrés.
ORAE, s. m. dg. Pour grenier, V. Gra-
nkr et Gran^ R.
GRAE8, s. m. pi. dg. Grains. V. Gran^
Rad.
GRAF, uwukwu, CMUkior, «sArr, eAO», «bav,
radical pris du grec ^pcitcpciv ( graphéin ) ,
graver, écrirei d'où le latin graphium, poin-
çon, burin.
De graj^mn , par apoc. graph : Epi-
graph-a, Sleno^graph-ia,
De graph, par le changement deph en f,
graf: d'où : Graf-ignar^ Es-grafignrar ,
Graf-et, Graf-ign-ada ^ En-grauf-ign-
ar , Graf-au.
De graf ou graff, par le changement de
g cnc, craff; d'où ; Es-eraff-ar, Ei-craff-
a dur a.
De graff par le changement âe f cnv,
grav ; d'où : Grav-ar^ Grav-ioUy tirav-ur^
GraV'Ura, Greff-ar, Greff-e, Greff-ier,
Graup^ir, Ei-gaur^gnar, Ei-gaur-ignat,
Grafign- agi, Grafign-aire^ Graflgn-adura,
Eê^rafignar, Cfrafign-at, Grafign-tira ,
Orafin-ar, Grafioun-ier , Graufign-ada ,
Graupign-ar, Grou/ign-ar.
GRAFAGNAUDA,s. f. (grafagnàoode) ,
41. L'ogre, la bète noire. V. Barhan.
ORAFAU^adj, vl. Butor, grossier, féroce.
GRA
rechigné, rude comme un burin, graphium.
y.Graf,R.
GRAFEL, Un des noms bas lira, du
houx, à cause de ses épines. V. Agarrus et
Graf, R.
GRAFFA, s. f. (gràflfe), dl. Pillage. V.
Pilhagi.
Éty. de graff, croc , pointe , crochet qui
sert à saisir.
GRAFFADA , S. f. (grafade) ; joumchat,
cmmcHADA , j Aur ADA, smArr AU , «iait at, ««a-
VADA , eSArAPA . jonchaoa 2 joour A»A , JOOII-
CAOA. Une jointée, la quantité de choses me-
nues qu'on peut prendre à la fois avec les
deux mains réunies ; on le dit aussi d'une
poignée.*
Ëty. En ital. a^^ra/}^are, signifie happer,
gripper.
GRAFFAT , dl. et
GRAFFAU, d.m. V. Graffada.
GRAFFION , s. m. (graffie-n) ; aaArrnii,
ACKorioN. Bigarreau, espèce de cerise char-
nue, ferme , grosse , cassante et l)ariolée de
blanc et de rouge.
Ëty. du grec vpaoeiv (graphéin), graver.
V. Graf R.
Graffion blaneau, guigne blanche.
Grajfion crueeni ou duran, bigarreau
croquant. Cast.
GRAFFION , s. m. dl. Pour greffe , V.
tnU; pour jet d'arbre, V. /tel.
GRAFFIOUNIER , S. m. (graffiounié).
Bigarreautier , cerisier, Gare, l'espèce de cet
arbre qui porte les bigarreaux. V. Graf, R.
GRAFI,s. m. vl. (rra/lo,esp. Agrafe;
poinçon, burin, aiguilles de toilette ; style.
Éty. du lat. graphium. V. Graf, R.
GRAFI , s. m. (gràfi). Greffe. V. Grefa
et Etat.
GRAFIGNADA, Y. Grafignadura et
Graf, R.
GRAFIGNADURA , S. f. (grafignadûre) ;
OBAnomimA, ■•«■AnsaADVKA , osaotishada.
Graffia'
tura, ital. E^ratignure, légère blessure qu'on
fait en égratignanl, la cicatrice qui en reste.
Êty. de grafignada et de ura , chose
égralignée. V. Graf, R.
On dit une griffade de chat, d'oiseau de
proie I éraflure d'épingle.
GRAFIGNAGI, V. GHfounagiei Graf,
Rad.
GRAFIGNAIRE , Voy. Gnfounur et
GrafH.
GRAFIGNAR, v. a. (grafignâ);
riailAB, GKOOnCNA»
OUA», BfCAmAOWlAB, SIK
BKAMIIIOIIAM , BtCABOO-
CWarWÂM, BtABVAII, StCaOTBOBA», BSAVTlUiAm,
Graffiare et Sgraffiare , ital. Egratigner,
déchirer légèrement la peau avec les ongles,
avec une épingle ou toute autre pointe lé-
gère ; fig. griffonner , mal peindre. Voy.
Grifounar.
Ëty. du lat. graphium , stile de fer dont
les anciens se servaient pour écrire ; formé
du grec fpéftù (grapbô) , dans le sens de
GRA
graver , déchirer , ou du gallois grafiê ,
racler. V. Graf R.
GRAFIGNAT, ADA, a^j. et p. (gvafi-
gnà , àde) ; MOBArMUAT , BKMAOVMSAT , ■■-
OBAOTAT, wAiinaiAT. Ëgratlgué, éc. V. Fraf,
Rad.
CnAFIGNEiRA, d. m. V. Grmf^gma-
dura et Graf R.
GRAFINAR, v. a. vl. Egratigner. T.
Grafignar et Graf, R.
GRAFIO, s. m. vl. Graffio, ital. Grif^
fon , griffe , crochet. V. Graf^R.
GRAFIOUNIER , S. m. ( grafiounié].
Nom du cerisier, à Grasse ^ Var. V. Graf,
Rad.
GRAFIU , dl. Douj. Greffe. V. Bêkk.
GRAFUS, s. m. (grafus). Un puant, «i
vilain.
GRAGEI., S. m. vl. «BAMst. Coup,
blessure.
Éty. du verbe gragelar, fourmiller, gtr*
mer, pousser, selon M. Faurier.
GRAGEI.AN, part. prés. Raillant
GRAGELAR, vl. esAosujui. Badiner,
se moquer , railler , plaisanter ;
E gragila
E sewAela, G. Riquier.
Et caresse et combat.
fourmiller, germer, pousser , selon M. Fai-
rier, remuer, agiter, émouvoir , tracasser,
dire le contraire. Rayn.
GRAGEIXAR, vl. V. Gragélar.
GRAGEUS , vl. V. Gragel.
GRAGNA, d. béarn. V. Grana.
GRAGNAR, dg. Glaner. V. Glenar.
GRAGNOTA, s. f. dl. V. Granoutkm,
GRAHU8, s. m. dg. Saleté, vilenie.
Ëty. Altér. de €rmt$us. V. Cran, R.
GRAHUSA, s. f. vl. Grabuge, débtt,
querelle , dispute. V. Grauê,
CAAI, s. m. (gràî), d. bas lim. mumsa.
Graisse qui se fige sur le bouillon des tri-
pes, petit suif. V. Crau, R.
GRAIA, V. GralKa.
GRAIAS , s. m. (gralâs). Cast. po«r
gralhaê, un des noms du corbeau. Voy.
Corpalai,
GRAIEI«, s. m. vl. «SAIBU, MUWOT.
Bruit , son d'instruments aigus.
Ëty. de gralha, corneille , bruit semblabU
ï celui de la corneille. Y. Gralh, R.
GRAIED , s. m. vl. qmmmkq: Vacarme ,
bruit des instruments. V. Graiel et Gralk,
Rad.
GilAI-FOnNDUT,s. m. (graî-foundù),
dl. V. Grai$$a-blanea et Cra$i,B.
GRAILE , s. m. vl. WAHAB. Clairon ,
fifre, hautbois.
GRAILE , AIIaA , adj. vl. «iuuumi.
Gracil, anc. esp. Gracile, ital. Grêle,
mince, menu, délicat, délié, svelte, faible,
chétif.
Éty. du lat graeUie.
GRAILEN, adj. vl. Délicat, svelte. V.
Graile,
Ëty. de ^roctlif.
GRAnXA, s. f. vLGril, grille, claie,
treillis.
Éty. du lat crofictifa, m. s. V. Grilh,
Rad.
s. f. vl. V. Gralha.
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GRA
CAAILLB, vl. V. OraiU.
GRAI8, t. m. (^râls), dl. Haile, baame,
misse, sain-doax, lout ce qui est gras ou
huileux.
Êty. V. Graisia et Cras, R.
Graiê d'arf iiel, colophaue.
Di eauletê, rai, met cal de graiê.
ProT.
Ce n'est pas lout que d*aToir des choux ,
il faut encore de la graisse.
GRAIS-nmzu , S. m. (graïs-bertsis), dg.
Sain-doux fondu sans sel. V. Graissa^
hlanca,
ORAI8 ôs oouiABA , s. m. (grâîs de guil-
Ude) , d. rouerg. Coups de bâton.
Étj. de grais, huile, graisse, el de gulha-
da • aiguillon de bouvier.
OBAI8 BB CAF , s. m. dl. Caprice.
GRAI8ANT, s. m. vl. umjoêAm, Crapaud.
GRAISHA, vl. V. Graissa.
GBAIMA , S. f. (gràïsse) ; onrca, ma-
CMA , MAicMA. Grasso , ilal. Grasa , esp.
Graisse, substance huileuse, molle, blanche,
inflammable , contenue dans les aréoles du
tissu cellulaire des animaux.
En fl. la grêle.
Ëty. du lat. erasiuê. V. Crase^ R.
Ren dej^u beau que la graissa sus la peou,
La graisse , d'après les ex|)ériences de
11. Chefreuil, faites en 1814, est essentiel-
lement composée de deux principes immé-
diats , la stéarine et Télaine. La première
n'est fusible qu'à 50 degrés , et la seconde
est encore liquide à xéro ; c'est de la pro-
portion de chacune de ces substances que
résultent les didercnts degrés de fusibilité
des différentes graisses.
Se plagne de troou dégraissa^ il se plaint
que la mariée est trop belle.
GIIAISSA-Bi.AiicA,s. f.(gràTsse-blânque) ;
aBAi-rooNDinr , lboadis , «alboa , ao va , osais-
■BBxif. Saindoux, qu'on retire, par le moyen
du feu , de la panne du porc. Graisse hian-
ehe , dans ce sens, n'est pas français.
GRAISSA-DB-avoA , s. f. Nom qu'on
donne, dans le département de Vaucluse , au
cytinehypociste, Cylinus hypoeistis , plante
de la famille des Aristoloches , qu'on trouve
sur les racines des cistes, dans la Basse-
Provence.
Êty. Parce que cette plante croit sur les
racines des cistes qu'on appelle mu^a.
GRAI88A-VOOLA , S. f. (gràïsse- poule).
Nom qu'on donne , aux environs de Tou-
louse , au Sedum cœpea , et ailleurs à toutes
les petites espèces de sedum,
GIIAI88AGI , s. m. (graissàdgi) ; bbam-
•AOB. Graissage , faction de graisser.
GIIAI98AN , s. m. yl . oBAizABT. Crapaud.
V. Grapaud.
GRAISSAR, y.Engraissar,
GRAIftSAR, V. a. (graissa) ; BBeBAutAB ,
BBBicHAB , BBBBBicHAB. Graisstr , cuduirc de
graisse.
GRAI88ELOUN , s. m. ( graisseléu ).
Nom du cresson de fontaine dans les dépar-
tements du Lot et du Lot-et-Garonne. V.
Creissoun,
GBAI88ET, 8. m. dl. V. GrassH et
Crass , R.
GBAIMUBTA > S. f. ( greisséte ). Nom
GRA
qvTon donne , à Nismes • à plosieurs espè-
ces de Valérianelles , et particulièrement a la
potagère, V. Dauceta; à la couronnée. V.
Passerouns, et à la dentée. V. Ampouleta.
GIIAI88IER, lERA , 8. (greissié, ière) ;
«nuisiB*;. Gras, asse, qui a beaucoup de
graisse , beaucoup d'emt>onpoint.
Éty. de graissa et de ter. V. Grass , R.
GBAISSIBB , s. f. (greissié) ; «bbusibb.
Assemblage de claies sur lesquelles on fait
sécher les prunes. Gare. V. Greissa,
GRAIflCOIiHOUS , adj. dl. V. Oraiê-
sous ei Crass, R.
GRAI88II.OUNDE PUAT, S. m. (grais-
silôu de prâ) ; obatci&oc 9m vbat. Nom par
lequel on désigne , aux environs de Tou-
louse, la Cardamine parviflara et la Ciar-
damine pratensis,
GRAI88II.O0N SALVAGE, S. m. (grais-
silôun salbatge). Nom qu'on donne, aux en-
virons de Toulouse , au sisymbre sylvestre ,
Sisun^>rium sylvestre et au Sisymhrium am*
phiUum , plantes de la famille des Crucifè-
res siliqueuses.
GRAI880U8 . OU8A, OUA, adj. (grais-
sons , 6use • 6ue) ; «baishumi». Grexos ,
cat. Graisseux , euse ; crasseux , graissé.
Éty. de graissa et de out , qui est de la
nature de la graisse. V. Crass ^ R.
Graisseux , en français , signifie qui est de
la nature de la graisse, pour salon dit cras-
seux.
GIIAI880UN8 , et
GRAI880U8, dl. CressoD. V. Creis-
soun.
GRAIT , s. m. ( gra!t ). Guéret. V. Ga-
raeh.
Ara tamfmmt grmit . tantoc tnrcrM m narg*
E Muto «le Cmukk da taUt paaa éa lar^e.
BargoiBf.
GRAIZANT , vl. V. Graissan.
GRALEAR, v. n. (graleà) , d. de Barcel.
Sommeiller. V. Peneear,
GRALH, radical pris du latin graeulus ,
Geai ; choucas , espèce de corneille.
De graeulus f par apoc. ^racui, par sync.
de eu , gral et gralh ; d'où : Gralh-a ,
(rrat^Hdrd, Grai-et, Grai-eu, Gray-ard,
GRAfiHA , S. f. (graille) ; obata, abbaia,
ABBAULA V ABBAIHA , ABBOOBLA • OBâl-HâBB ,
CHATA , CABCAIJi , ABBATA , CBAOTIA , CACAU1.A,
cAOBAUiA» caAOA. GragUa, ^ Nice, Graeehiaf
ital. Gralha^ |)ort. Gralla , cat. Graja , esp.
Graille, en vieux français; corneille noire
ou corbine , Corvus eorone , Lin. oiseau de
l'ordre des Passereaux et de la famille des
Plénirostres (à bec plein).
Ély. du lat. graeula , m. s. V. Gralh , R.
A gralha vielha nounfau os, Prov.
CMALHA , s. f . A Barcelonnette , on
donne ce nom au pic. V. Aissoun.
GRALHA , s. f. et impr. abbauia ,
ABBAiA , BBAULA. Frcux OU Frayonuc , Cor-
vus frugilegus , Lin. oiseau du même genre
que le précédent , dont il se distingue facile-
ment par sa couleur noire et non bleuâtre ,
cl par son front cendré. V. Grelh , R.
GRALHA , s. f. Est aussi le nom qu'on
donne, k Nice, à la corneille mantelée. Voy.
CoypataS'hlane ei Gralh, R.
GEALHA-A-BEC-JAUNE , Sigralha ,
port. Choquard ou choucas des Alpes, (7or-
GRA
365
tm« pyrrhocorax . Lin. oiseau du même
genre que le précédent.
Comme celte espèce est granivore , on
mange sa chair plus volontiers que celle de
la corneille , quoiqu'elle ne soit pas très-sa-
voureuse.
Les pieds du choucas sont tantôt noirs ,
tantôt jaunes et quelquefois ronges.
GRALHA A PED8 ET BEC ROUGES ,
s. f. ABBAutA-BBc-BooBB. Gsrd. GragHa-pal'
ta^rougea , Nice. Grave ou coracias , s. m.
Corvus graeulus. Lin. oiseau du même gen-
re que les précédents, qu'on distingue faci-
lement à la longueur de son bec , qui , ainsi
que ses jambes, est d'un t>eau rouge de corail.
GRALHA -PATA- ROUGE A , Nom
nicéen du crave. Y. Gralha à peds et hee
rouges,
GRALHARD , S. m. ( graîllàr ) , et impr.
BBATABo. Nom au'on donne , dans le dépar-*
tement du Gard , à la corneille noire. Voy.
Gralha: on donne aussi ce nom, selon M.
d'Anselme, à la corneille mantelée. V. Cor-
patas'hlane et Gralh, R.
GRALHET, V. Grilhet,
GRALHET, S. m. graillé), dl. Hautbois.
V. Hautbois,
GRAMj radical pris du lat. gramen , gra-
minis , gazon, verdure , herbe , qui pousse
rntanément, chiendent ; ce mot est dérive
germen, selon Isidore ; de gradior, selon
Perotlo; noais Vossius dit que l'analogie veut
qu'on le tire du grec yP^<^ (graô) , manger ,
parce que le gramen, les graminées sont l'ali-
ment ordinaire des bestiaux.
De gramen, graminis, par apoc. gram et
^raififii; d'où : Gram-e, Gramen-as, Gra-
min-ely A-gram,
GRAM, adj. m. vl. bium. Grams , anc.
cat. Gramo, ilal. mod. Triste, morne, cha-
grin.
Lty. de l'ail, gram , chagrin , souci , tris-
tesse.
Dérivés : Gram-or, En-gran-s,
GRAM, s. m. vl. Gramen. V. Grame,
GRAM A, adj. f. vl. Grondeuse, fâcheuse,
de mauvaise humeur.
Ëty. V. le mot précédent.
GRAMA, s. f. (gràme) , d. toul. Écume,
y. Escuma,
Êty. M. Dumège, de qui nous empruntons
ce mot, le fait venir du grec xpa^xa ( krama ) ,
mélange, mixture.
GRAMACHA, 6. f. (gramàtse), d. bas
lim. Bas lout déchiré , tout rapetassé , vieux
soulier grimassant.
GRAMAGIS, adv. (gramacis) ; bbambcm,
BBAMABCBi, cBAMAci. Graudmerci, bien obligé,
je vous remercie.
Éty. Gramacis n'est qu'une contraction
du lat. grandis-merces.
Gramacis à iou, grâces à mes soins.
Gramacis que vous ai avertit, c'est parce
que je vous ai averti.
Aquot es lou gramacis, voilà la récom-
pense.
Me diguet pas soulament gramacis, les-
tia, il ne me dit pas seulement grand-merci,
chien !
GRAMADI8, S. m. vl. bbamasu. AV0Cat|
greffier, écrivain. V. Gramm, R.
CHELABIAIRA, vl. Y. Grammera.
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ogle
366
6RÂ
GBAMAf BA , vl. Voy. Grammêra et
Gramm, R.
GBAMAIBFi, vl. Latioisle, savant, en
général, écrivain, greffier. Voy. Gramasi et
Gramavis,
Êty. du lat. grammaticut ^ m. s. Voy.
Gramm, R.
GRAMAIBIA, vl. V. Grammerien.
ORAMAJB , adj. vl. Qui est à la gram-
maire. V. Graifim, R.
GBABIAJE, vl. et oiUiMAT». V. Gram-
merien,
GBAMABGEI, ( gromarcë) , d. lim. V.
Gramacis,
GBAMATIGA, vl. Gramatiea, cat. V.
Grammêra,
GBABIATICAL, vl. Gramatical, cat.
V. Grammatical.
GBABIATJE , vl. V. Gramaje.
GBABtAVI, s. m. vl. Grammairien, écri-
vain , greflQer. V. Gramaire , Grammerien
et Gramm, R.
Ane elergavii
Ni gramavis.
Onques clerc ni écrivain,
G. de Berguedan.
GRA]IIATBIA,et
GRAMATBIAN , vl. V. Grammerien.
GRAMAZI, s. m. vl. latiniste, gram-
mairien. V. Gramaire, Gramavis et Gramm,
Rad.
Qiianc Dieux no f*ts groMoxi^ si clergiM ta«t I«tnt.
C»r Diea m fit jaiuaU Ulinwte, ui elcre m lellri.
UiM. Croû. Alb.
GRAMB, 8. m. (gràmé). Ficelle ou petite
corde composée de trois cordons , ce qui la
distingue de la ficela proprement dite, qui
n'en a que deux.
Éty. Probablement du lat. gramen « grar
minée, h cause de la ressemblance qu'a cette
corde déliée avec la tige de ces plantes ou
avec la racine du chiendent. V. Gram , R.
GRAME , s. m. TiiAiroos. raoniB. cmamouh,
«KAM, GBAMniAt. Graifit^/via, ital. Grama^
csp. port. Gram, cat. Nom qu'on donne asseE
indisliqctement aux racines de deux plantes
difTérentcs, de la fam. des Graminées; celle
qui le mérite plus particulièrement est le
chiendent, Trilicumrepem, Lin. commune
dans les lieux gras et humides, dont la racine
sucrée est employée souvent en tisanne. V.
Gar. premier gramen delà p. 211.
L'autre est celle du paspale dactyle ou pied
de poule , qu'on nomme aussi chiendent et
O ramenai, en prov. v. c. m. c'est le Paipa*
lum daclylon, Lam. Panicum dactylon. Lin.
Y. Gar. avant dernier gramen de la p. 213.
Les pharmaciens préfèrent la racine de celte
dernière plante, parce qu'elle est plus grosse
et plus belle, quoiqu'elle soit moins sucrée.
Selon M. Negrçl, St. des B.-du-Uh. on
donne aussi le nom de grame , dans ce dépar-
tement, au Triticum phœnicoides, plante de
la même fam. que les précédentes. Voy.
Grausiier,
Éty. du lat. gramen, m. s. V. Gram , R.
GRAME o«ot, S. m. tAUBom, Asisas,
ma TtsBoi, oaip'noMB. Salsepareille d'Europe,
liseron épineux, liset piquant , 5mtlax a$pe-
f a, Lin. plante de la fam. des Asparagées,
6RA
commune dans les baies de la B.-Pr. V; Gar.
Smilax aspera, etc. p. 444.
GRAME, s. m. (gràmé). Merlin, mena
cordage formé de trois fils commis ensem-
ble. V. Gram, R.
GRAMENA , s. f. (gramèoe), d. bas Um.
Larme. V. Lagrima et Lagrim, R.
GRAMENAR , v. n. (gramenà) , 4- bas
lim. Larmoyer. V. Lagrimar et Lagrim,
Rad.
GRAMENA8 , S. m. (granenâs) ; u-
MAOCA, MBUAÇCA, IMUAVCA. AUgm. dépr. dC
grame: Groe grame, gros cbienden^. Voy.
Grame.
Éty. de gramen et de <u. V. Gram, R.
GRAMENIER, S. m. (gramenié). Terre
infectée par du chiendent. Aub.
fily. de gramen et de ter.
GRAMICEL, radical dérivé do latin
glomus et glomieellut, pelote, peloton.
De glomicellus, par apoc. glomicel, et par
le changement ordinaire de 2 en r et de o en
a, gramieel; d'où : Gramtcefet Gramiceou,
par le changement de I en ou : Gramicheou,
Gramicel-ar, Gramicel-et, Gramicel-oun ,
En-gramieelar , Gramic-eou, Gramin-eau,
Grami$âel-ar.
De glomui, par le changement de I en r
et de 0 en a et suppr. de s, gramu; d'où :
Gramu-el, En-gramuel-ar.
De glomicellus, par apoc et changement
de 2 en r et de o en u : Grumicel, Grumicel-
et, Grum-el, GrumeUar, GroumieheL
GRAMICEL , V. Gramiceou plus usité
et Gramieel, R.
GRAMIGELAR, ▼. a. (gramicelà); «pa-
aUttSLAll , «BAMIMSKAB , BVGSAHICBIUUI. PclO-
tonner, mettre en peloton.
Éty. de Gramieel, R. ▼. c. m. et de ar ,
faire un peloton.
GRAMIGELA8 , s. m. ( gramicelâs ) ;
«lAMicHBiJu. Augm. de Gramieel, v. c. m.
GRAMICEIiET , s. m. ( gramicelé ) ;
•«AMUtSLBT, CSAMICBLOIIH. PcUt pclOtOU.
Êty. du lat. glomicellui, dim. de glomui,
V. Gram et Gramieel, R.
GRAMIGELOUN , s. m. (gramiceléun^ ;
oPAHiMBu>ini , oBAiucBBu>ini. V. Gramicçlet
et Gramieel, R.
GRAMICEOU. s. m. (gramiceou); cba-
MlttBOU , 6BAMICHBOII , CABIIDBOII. PclOtOn dC
fil. V. Gramieel.
GRAMIGHELet
GRAMICHEOU, d. m. V. Gramiceou
ei Gramieel, R.
GRAMINET, S. m. (graminé). Nom
qu'on donne, aux environs de Brignoles,
aux agrostis, selon M. Amie, plantes de la
famille des Graminées , qui ne désigne pas
les espèces auxquelles on donne ce nom.
Éty. Dim. àe grame, petit chiendent, parce
que ces plantes sont beaucoup plus déliées
que le vrai chiendent. V. Gram, R.
GRAMIN08, OSA, OZA, adj. vl. Gra-
mineux, abondant en herbages.
Ëty. du lat. graminoius.
GRAMISSEIJUft et
GRABIIS^EOU , V. Gramiceou^ Grami-
celar, etc. et Gramieel, R.
G RAM M , oBAii , radical pris du grec
•)fpà(X(xa (gramma) , lettre , dérivé de Ypafc»
(graphô), j'écris.
GRÀ
Le mot gramma, dés^oait chei les Gvecs,
an poids valant la vingtième partie de l'oDce.
Il sert aujourd'hui de base au système dss
nouveaux poids.
De gramma, lettre, par apoc. ^oiinii ou
gram; d'où : Epi-gram-a , Epi-gram-ai»
ique, Gramm-era, Grammer^ien, Gram-
adii, Gram-aire, Gram-ajet , Gram^avie ,
Pro-grammo.
De gramma, poids ; Deea^ramma,Hi€to-
gramma, Kilo-gramma, Myria-gramma ,
Deci -gramma , Centi-jframma ^ JftUî-
gramma.
GRAMBIATICAIi , AI«A, adj. (grama-
ticàl. aie); «BAttHATicAii. Gramatieal, caL
esp. Grammatical • port. GrammaHeaU,
ital. Grammatical, aie. V. Gramm, R.
GRAMBIATICALAMENT , adv. (gram-
maticalaméin). Grammaticalement , suivant
la grammaire.
GRAMMATICAU, V. Grammatical
GRAMMATIU, IVA, adj. vL Grami-
neux , touflu , herbu.
GRAMMECI8 , Fabre. V. Gramaeiê.
GRAMMERA, S. f. (gramère); Gram-
matica, ital. pprl. Gramaticq, esp. cat.
Grammaire , science qui enseigne Vart de
parler et d'écrire correctement une langue ;
livre qui en renferme les préceptes.
Ëty. du lat. grammatiea , formé du grec
ypa(jL(jLsxixT^ (grammalilcé) , dérivé de YP^p^
(gramma), lettre. V. Qramm , R.
On assure que les premiers vestiges de
l'art grammatical se trouvent chez Platon.
On pourrait les rencontrer dans les ouvra-
ges d'Aristote , au XX"« livre de sa Poéti-
que. Ptoléipée et surtout Arbtarque , firent
oublier leurs prédécesseurs à cet égard
parmi les Grecs. Suétone fait mention de
vingt grammairiens célèbres chex les Latins.
Les modernes sont connus de tout le monde.
La première grammaire de la langue ite-
lienne , ou les premiers ouvrages dans les-
quels on a donné quelques principes de syn-
taae, sont ceux de François Forlunip, lit-
térateur du Frioul , et le livre de Bambo ,
intitulé Prose.
Les deux plus anciennes qui existent sur
les langues néolatines , sont celle intitulée.
Donalus provincialis et celle de Reymona
Vidal.
GRAMMERIEN , S. m. ( grammerien ) ;
Grammatico, ital. port. Gramatico^ esp.
Grammairien , qui sait la grammaire.
Ëty. du lat. grammaUcuâ, m. s. Voy.
Gramm, R.
GRAMMO , s. m. (grame). Gramme ,
poids d'un centimètre cube (feau distillée •
à la température de quatre degrés du ther-
momètre centigrade (terme où l'eau acquiert
le maximum de densité) , qu'on a pris pour
terme d'unité dans le nouveau système des
poids et mesures, il vaut un peu moins de
19 grains.
Ety. du grec YP^H^H^ (gramma) , qui était,
chez les Grecs, la vingt-quatrième partie de
l'once. V. Gramm , It.
GRAMOR • s. f. vl. Haine , rancune»
aniraosité; tristesse, chagrin. V. Gram.
GRAMOU , s. m. (gràmou). Ondonpe
ce nom , à Jausiers , prSi de Barcelonnelte ,
à la maque. V. Bregeaire,
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GRA
, 8. m. Nom du chiendent dans
les départements de Tarn et Tam-etrGaronne.
V. Orame.
CURAMPA , V. Crampa.
ORAMPIN . s. m. (grampïn). V. Grapin.
GRAMPOON , s. m. (grampoun). Pour
crampon , V. Crampoun et Cramp , R.
GRAMlPOnNAR , V. Crampounar et
Cramp y R.
CUIAMUEL , S. m. (gramnèl) ; cavaut ,
COCBOOI , HOUBCBA , MOMT-IIB-OASSAS , OUBMA ,
nuL t coPA&A , DizBAu. Nojfau d'uu gefbïer ,
on un petit nombre de gerbes dressées les
unes contre lea autres « formant un cône ,
dont la base appuie à terre , et dont le som-
met est tourné vers le eiel.
Éty. du latin ^loniMt , globe , peloton.
V. Gramicel , R.
GRAN , «Biuia, ndical dérivé du latin
granum^ pris peut être db i^sro et genndo ,
porter , produire.
De granum par apoc. gran ; d'où : Vin-
grana , Vin-gran-ter , Gran , Çran-a ,
Gran-at , Gran-ada , GratHir , Gran-
alha • Granati-aire , Granat-ilha • En-
granar, Grange-a , Grang-ia , Granol-
ina, Graneg-oun.Grang-eta, Grangê-oun,
Grang-ier , Granh-a , Grani-air$ , Gran-
ter, ùran-Uha.
GRAN , s. m. (gràn) ; «mmiAL , oma • «bu.
Grano , ital. esp. 6'râo , port. Gra , cat.
Grain , nom générique qui comprend toutes
les graines des céréales , le blé , l'orge , l'a-
voine , etc. ; par similitude , chacun des
fruits qui composent une grappe ; petit corps
de figure différente , petit morceau d'un
corps très-dur; grain de petite vérole, en fl.
genre, race.
Ëty. du lat. granum^ m. s. V. Granm,
pour la diflerence et Gran , R.
GRAN, s. m. Gra,CBi. Grano, esp. ital.
Grain , morceau de métal dont on bouche la
lumière trop grande d'une arme h feu et
dans lequel on en perce une plus petite. V.
Gran , R.
GRAN, s. m. Grain ou amorce qu'on
jette pour attirer les oiseaut , lis pigeons.
V. Gran,R.
GRAN , s. m. Grain , la soiiante douziè-
me partie du gros.
Éty. Le nom de grain a été donné it ce
poids, parce qu'on n'a employé pendant long-
temps, pour le représenter , qu'un grain de
blé • qui a à- peu-près la même valeur. Voy.
Gran , R
GRAN, GRANA, Enfouies k une certaine
profondeur , et à l'abri de l'humidité • les
graines peuvent conserver pendant très-long-
temps leur faculté germinalive.
En ouvrant un ancien tombeau (brilish
tumulus), près de Maiden-Castle , en 1834 .
on trouva une certaine quantité de graines
déposées dans la cavité ventrale d'un sque-
lette humain. Ces graines, semées par le pro-
fesseur Lindiey , ont poussé plusieurs plan-
tes de framboisier, portant maintenant
(1836) de beaux fruits; ce qui prouve , dit
l'Hermès, 21 septembre 1836 , que cette
plante a été connue en Angleterre déjà à une
époque fort reculée.
GRAN , vl. adj. des deux genres , Gran ,
C9L Grand , grande. V. Grand.
GRA
GRAN, vl. Alt. de grand, souvent em-
ployé pour quant, beaucoup.
Paue ni gran, peu ni beaucoup.
GRANA , AU. du dg. Pour granda.
GRANA , s. f. (grane) ; rbacha. Grana,
cat. esp. ital. Graine, semence qui doit pro-
duire des fruits , des herbes ou des fleurs ;
tandis que le grain est particulièrement des-
tiné à reproduire un grain semblable, telles
sont les céréales.
Éty. du lat. granum. V. Gran , R.
On distingue dans une graine l'amande
et ses enveloppes.
Les graines de certains arbres et arbris-
seaux, et celles de certaines plantes portent
des noms particuliers.
Grana de cade , de laurier , baie.
Grana de eanebe , cbènevis.
Grana de magnam, œufs.
Grana de nose , cuisse.
Grana de pera , de pouma , pépin.
Grana de nespou, os.
Grana de chapeleU, larme de job.
GRANA , s. f. vl. Écarlate , garance.
V. Graneta.
GRANA , s. f. vl. E^t employé pour dé-
signer la graine d'écarlate.
Tenher en grana, teindre en écarlate.
GRANA-DB-BoiiD«, s. f. dl. Coriandre.
V. Couriandra.
GRANA-DB-BBBs , s. f. (gràne-dé-brès) ,
et impr. «baba-db-bbbbt. Les petits enfants
en général.
GRANA-BABBooTiBA , (gràiie^barboutine).
Seroen-contra. Avril.
CMANA DB cAitBAi., s. f. (gràne de queis-
sàl). Nom qu'on donne , aux environs de
Toulouse, à la jusquiame noire, parce qu'on
croit que ses graines sont propres pour cal-
mer les douleurs de dents. V. Jusquiama,
GRANA-DB-cALHA , s. f. Nom qu'on donne,
à Nismes, au plantain des chiens et au plan-
tain des sables. V. Badasea.
GRANA -DB- CAR ABI , s. f. GBAMA-LOBâA.
Nom qu'on donne par corruption à la graine
de canarie , qui est produite par le phalaris
des Canaries , Phalarit eanariensis , Lin.
plante de la fam. des Graminées, qui croit
dans les lieux maritimes de la Provence et
du I^anguedoc.
GRANA-DB-CABSBB , s. f. «BAMA-DB-CABBB,
cHANABoim. Chènevis4)u graine de chanvre.
GRANA-DB-cAPoocBiM , s. f. Nom qu'on
donne , aux environs de Brijçnoles , selon
M. Amie , à la cevadille. V. Civadilha.
GRANA-DB-ciiAPB&BT, s. f. (gràne-dé-tcha-
pelé). Nom au'on donne aux graines de la
larmille des Indes ou larme de Job : Coix
laeryma , Lin. plante de la famille des Gra-
minées, qui croit dans les Indes, et qui réussît
très-bien aussi dans nos climats.
Ses graines luisantes servent à faire des
chapelets , d'où le nom qu'elle porte chez
nous.
Dumont Courset, dans son Bolaniste^ul-
tivateur, pensant que les chapelets ont été
bannis à perpétuité dit : « On en faisait ci-
devant des chapelets, d
Tom. l,p.398.
GRANA MBBA, 8. f. mcMMLA. y. âleilh
et Grana-longa.
GRA
367
GRANA DB MABBABs , S. f. Graine ou œufe
de vers à soie.
On donne le nom de morfondue à celte
dont le germe a péri.
GRANA-DB-wiBBA , s. f. (grâne-dé- niera).
Nom languedocien du plantain des sables.
V. Badasea.
Grana DB PABADM,S. f. MABlBVBTA.Graine
de Paradis , du nom de Grana paradisi ,
donné à une espère d'amome,qui est VÀmo^
mum grana paradisi, Lin. plante de la fam.
des Amomées , originaire de l'Inde.
kty. L'odeur suave et la saveur ajB^réable
de ces graines les ont fait appeler grames de
Paradis.
GRANA DB rBBBOOQOBT , s. f. CAPBLAB ,
tArBAROUN , SArBAB-BArrABD. GrsiUC de pCf-
roquet , on donne ce nom aux semences du
carthame ou safran bâtard , Carlhamus line-
torius, Lin. plante de la fam. des Composées
Cynarocéphales, qu'on trouve aux environil
de Nice et à la Crau, près d'Arles ; parce qu'on
en nourrit les perroquets.
GRANA-PBMouBA,s. f. (gràne-pesouline).
Nom qu'on donne , à Arles , au fruit du fu-
sain.
GRANA-oB-LA-«BLA , s. f. Chènevis ou
graine du chanvre dont on fait ensuite de la
toile. Peyrol.
GRANADA, s. f. Nom que les mineurs
de houille donnent au poudingue, à pâle do
grès , dans le département des Bouches-du-
Rhône, selon sa StaL
Ëty. de gran et de ada , fait en grains ,
grenu. V. Gran, R.
GRANADA, vl. V. Grenat.
GRANADA, s. f. (granàde). V. JUtou-
grana,
GRANADIER, s. m. (granadié). Gre-
nadier. V. Miougranier.
Ëty. du lat. granatum. Y. Gran, R.
GRANADIER , s. m. Granadèr , cat.
Granatiere, ital. Granadero, esp. Grana^
deiro, port. Grenadier, soldat qui fait partie
de la première compagnie d'un bataillon ;
Gg. homme intrépide.
Éty. de grenada et de la term. mull. ter,
parce qu'ils étaient particulièrement chargés
autrefois, de jeter les grenades. V. Gran, R.
L'institution des grenadiers ne date que de
1667, le régiment du roi , infanterie , fut le
premier qui en eut,
GRANADIER, s. m. Nom qu'on donne,
à Nice, au lépido lèpre Irachyrinque, Lepido*
leprui trachyrhincus , Risso, pois.<ion de
l'ordre des Holobranches, voisin de la fam.
des Jugulaires ou Auchènoplères (à nageoi-
res au cou), et au lépidolèpre cœlorhinque ,
Lepidoleprui cœlorhincus, Risso, poisson
du même genre que le précédent.
GRANADILHA , s. f. (granadîlle). Gre-
nadille. Gare. V. Flour de la passion,
GRAhiAGE, s. m. anc. béarn. obabadob.
Les grains en général.
Ety. du lat. granum ou de gran et de
âge. V. Gran, W.
GRANALHA, S. f. (granaille). Grenaille,
métal réduit en petits grains arrondis ; mau-
vais grains. Gar. V. Granatilha.
Ëty. de gran et de alha, tous les petits
grains, un grand nombre de grains. Vo? .
Gran, R. ^
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368
GRA
Mettre en grcmalhai, grenailler.
GRANAR, V. n. (granà); Granare, ital.
Granar , esp. cal. port. Produire de la
graine, grener , monter en graine, se charger
de beaucoup de grain ; pondre, en parlant des
papillons des vers à soie.
Ëty. de grana et de ar, faire de la graine.
V. Gran, R.
Ben de eampana $e flaurU naun grana. Pr.
Ce qu'on a rendu en français par:
Avoir de prêtre et fromage fondu
Profite peu $i tôt n'eet dépendu^
GIIANA9, s. f. pi. (granes); «wahai db
womc. Les bouchers nomment ainsi les petites
hydatides qu'ils trouvent sous la langue ,
dans le lard et dans les viscères des cochons
ladres. V. Ladraria et Granat^ ci-après.
ORANAS DB BAGoiBB , S. f. pl. Baîcs de
laurier.
Granas de ginehre, baies de genièvre.
Marrideii granae , toutes les graines qui
sont étrangères et nuisibles aux récoltes et
aux grains , portent le nom de mauvaises
graines.
GRANAS BB cBAPsitBT, s. f. pl. V. Grana
de chapelet,
<HIANA8 Ds MAoïAB, Œub ou graine de
vers à soie.
GRANAS , s. f. pl. (granes). Nom qu'on
donne aux petites vésicules ou tubercules
blancs qu'on observe dans le lard et dans les
viscères des cochons atteints de la ladrerie,
vésicules qui sont un véritable animal connu
sous le nom d'hydalide globuleuse, Hydatie
globoea, Bosc. zoophyte de la famille des
Intestinaux. V. Ladre,
Éty. A cause de la ressemblance qu'ont
ces vésicules avec certaines graines. Voy.
Gran, R.
GRANAT, ADA, adj. et p. (granà, àde).
Qui a beaucoup de grain : Leis espigas eoun
ben granadaty les épis sont bien grenés, ont
beaucoup de grain: Lous parpalhoum an
ben granat , la ponte des papillons a été
bonne ; Louepeltousies an granat , les châ-
taigneSi encore en germe ou en bave , ont
grené ou noué ; Lou blad a ben granat , le
blé a bien grené.
Ety. de ^rana et de ae. V. Gran, R.
GRANAT, ADA, adj. et p. Grené, ée,
réduit en petits grains : De marrouquin hen
granat, du marroquin bien grené ou grenut.
GRANAT, s. m. Granat f cat. Grenat.
V. Grenat.
GRANATIAIRE , S. m. (granatiàlre) ;
«BAMiAiBB. Grenetier, celui qui vend des
grains ou des graines en détail.
Kty.de^ranafi7/ia, toute sorte de graines,
cl de aire. V. Gran^ R.
GRANATILHA . S. f. (granalitle) ; cba-
iiiLMA, BBABATiA. Nom collectlf quI désigne
toutes les mauvaises graines qui se trouvent
dans les champs; toutes les graines en
général.
Éty. î\^ grana et de ilha, V. Crati, R.
GRANATINA . S. f. (granaline). Amadis,
poignet, bord de la manche d'une chemise.
Avril.
Éty. de grana. V. (7 raii, R.
GRA
GRANAU, 8. f. (granâou) ; bbuwa? Nom
nicéen du grondin, rouget ou coucou de
mer, Trigla cucutta^ Lin. poisson de l'ordre
des Holobranches et de la famille des Dac-
tyles (à doigts), dont la longueur atteint deux
décinièlres, et qui est bon a manger^
Éty. Granau est une altération de gumau^
grogneur. V. Grougn, R.
GRANAU, s. m. Est aussi le nom qu'on
donne, en Languedoc, au gumau ou gro-
nau. V. Gournau et Grougn, R.
GRANÇA , vl. V. Garança,
CMANGADOR, S. m. vl. Varlope, rabot.
GRAND , radical dérivé du lat. grandis,
grand, de haute stature, avancé en âge,
ample, étendu, noble, sublime, qu'on fait
venir aussi de granum , nam grandia , dit
Vossius , pr«fii4 eud tignificattone dicuntur
ea, quœ habenl grana.
De grandis, par apoc grand; d'où:
Grand, Grandig-ment , Grand-essa, Grand-
et, Grand^exa , Grandi-oso , Grand-ir ,
Grand'issime , Grand-our, Re-grandir ,
A -grandir, A-grand-issa-ment^ A-grand-it,
Re-grandit.
GRAND, s. m. et plus communément
un oBABDt. Grandes, port. Les grands,
les principaux personnages d'un État.
Amitié de grand , enatier de veire.
Prov.
Éty. du lat. grandis, noble, magnifique.
V. Grand, R.
GRAND , S. m. et f. Se dit aussi pour
grand-père , grand'mère, moun grand, ma
grand.
Contes de ma grand la borgna, des contes
de ma mère l'oie.
Éty. du lat. grandis, avancé en âge. Voy.
Grand, R.
GRAND , ANDA, adj. (gràn, ànde) ;
Grande, ital. esp. port. Gran, cat. Grand,
ande, fort étendu dans ses dimensions, surtout
dans le sens de la longueur ; qui commence
à croître ; important, remarquable, considé-
rable, illustre, etc.
Éty. du lat. grandis. V. Grand, ^.
Grand, est un titre, qui depuis Charle-
magne, Carolus magnus, qui l'a porté le
premier en France , a été donné à plusieurs
souverains. Henri IV et Louis XIV , l'ont
reçu , et Napoléon se le donna ou se le fît
donner.
L'adjectif grande, en français, perd sone,
devant plusieurs noms féminins, et l'on dit :
grand'mère , grand* messe , grand* peur ,
grand^pitié, etc., au lieu de grande messe,
grande mère, etc.
GRAND*cAoiBBA , s. f. Fauteuil , chaise
à bras. Gare.
GRAND-cABBixBA , s. f. Grande rue.
GRAND-cHABTBB , s. m. Grand -chantre ,
celui qui est revêtu de la dignité de premier
chantre dans une église.
GRAND*cAUTA , s. f. Grand'chose : Pas
grand eauva, ou simplement grand cauva,
peu de chose.
GRANDAMEN , adv. vl. obahuh. Voy.
Grandament et Grand , R.
GRANDAMENT , adv. (grandameîn) ;
Grandemente , ital. esp. port. Grandement,
avec grandeur, beaucoup, extrêmement.
GRA
Éty. de gronda et de mmU. V. Gramê, R.
GRANDARA8 , adj. (ffraodaràs). Auga.
de grand, très-grand. Aub.
GRANDE8A , 8. f. vl. «babdbba, «uur-
BBtsA. Grandesa, cat. Grandesa, etp. port.
Grandezxa,\{a\. Grandeur, étendue, bat-
teur, puissance. V. Crrand, R.
GRANDESSA, S. f. (grandésse); Grath
desa, caL Grandeza, esp. port. GranéêMtù,
ital; Grandésse, dignité du grand d'Espagne.
Éty. du lat. orandtf , noble , sublime.
V. Grand, R.
GRANDET , ETA , adj. (grande , été) ;
•BABDiRBoii. Grandet, cat. Grandecito, etp.
Grandetlo, ital. Grandelet, ette, dim. de
grand, qui a déjà une taille avantageuse, un
peu grand.
Èly. de grand et da dim. el. V. Grand,
Rad.
ORANDETAT, 8. f. (grandetà), dff.
Grandeur, majesté. V, Grandaur€i Grand,
Rad.
GR ANDEZA , vl. V. Grandesa ol OraMi,
Rad.
GRAND-FILET , 8. m. Nom que la*
pécheurs de la Durance , donnent aux gran-
des seines.
GRAND-GAUD , 8. m. «mbdcab. Grand
contentement, bienheureux d'avoir, d'ob-
tenir ce qu'on a eu ou obtenu.
GRAND-GORGEA , s. m Nom arlésies
du crapaud- volant. V. Tardarassa,
Éty. Ainsi nommé à cause de la largeur
extraordinaire de son gosier.
GRAND-GODSIER, S. m. V. PeUean.
GRANDINAR , v. imp. vl. Crandinare,
iUl. Grêler. V. Grelar.
Éty. du lat. grandinare.
GRANDINEOU , V. Grandet.
GRANDI080 , S. et adj. (grandiose) ;
Grandios, cat Grandioso, esp. Grandiose,
grand , sublime , pompeux , qui en impose
par sa magnificence , par la noblesse de §••
pensées , etc.
En dl. propos extravagant.
Éty. du lat. grandis. V. Grand, R.
GRANDIR , V. n. (grandir) ; Grandirez
ital. Grander, anc. esp. Grandir, devenir
grand par croissance.
Èty. du lat. grandescere, m. s. ou dt
Grand , R. et de ir, devenir grand.
GRANDISSIME , IMA , adj. au snp.
( grandissime , ime) ; Grandissim , cat.
Grandissimo, esp. ital. Grandissime, très-
grand.
Éty. de Grand, R. et du sup. issime.
GRANDIT, IDA. lA, adj. et p. (grandi,
ide , ic). Grandi , ie.
GRANDITAT , S. f. vl. Grandeur, éten-
due, y. Grand, R.
GRAND-JUGI , s. m. Grand juge , nom
du ministre de la justice, sous le gouverne-
ment impérial . en France.
GRANDlMERA. S. f. Grand'mère, la
mère de la mère ou du père.
GRAND-BIESTRB , 8. m. Grand-mat-
tre , chef d'un ordre militaire.
GRANDOLA , s. f. vl. Glande. V. Glanr
da et Glan , R.
GRANDOUIâA , S. f. (grandéule) ; vbab-
cooLA. Gelinota-picouna , à Nice. Cet oi-
seau qui a été successivement désigné , sous
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GRA
ies non» de perdrix de la Grao , de grdn-
doule , de perdrix grise blanche , de geli-
Dotie des Pyrénées, etc., ei sur le genre
duquel on a é(é longtemps incertain , a été
définilivemenl reconnu pour \eVan§a cata ,
DîeL Se. Nat Tétrao aehata , Lin.| de l'or-
dre des Gallinacés et de la fam. des Domes-
tiques ou Aleclrides.
Il vit en troupe dans la plaine de la €rau ;
s'accouple en mars , et pond en juin deux
ou trois œufs, sur la terre, sans j avoir
préalablement construit aucune sorte de nid.
Sa cbair est peu estimée , mais celle dos
petits est délicate. V. Darluc Hist. Nat.
tl,p.354.
GRAND-OnifCIiE , s. m. Grand^nclc ,
le frère du^and-père, ou de la grand ro^e.
GRAIIDOUR , s. f. (grandeur) ; oiuumK-
TAT. Grandtssa , ital. Grandor , esp. errait-
dega , port. Grandeur , quaKlé de ce qui est
grand; importance^ earactère de magnifi-
cence , qui étonne et frappe rimagination ;
élévation, supériorité ; gnndeur d'âme, fer-
meté. Grandeur est aussi no titre qu'on
donne aux évéques,
Ëty. du lat. grandit. V. ^and , R.
GRAND-PAIRE . 8. m. MAin» rsm.
Grrand-père, aïeul, le père du père ou de
la mère.
GRAND'TAMTA^ «. T. 6rand*tante , la
soMir du grand-père ou de la grand' mère.
GRAND-TURC^ 6. m. Grand-Turc, le
Sultan. l'Ëmpereor'des Turcs.
GRANEGEAR , ▼. n. (granedjà). Pon.
dre leurs œufs « parlant des papHlons , Cast.
GRAMBGOUN , s. m. ( granegôun ).
Cahute , cabane couverte toute en pierre
sèche. Gare
Éty. Dîn. de yrangm. V. Dran , H.
GRANELAR, ▼. a. (granelà) ; «bahbt as.
Greneler , faire paraître >de8 grains sur quel-
que chose, principalement sur le cuir.
Êty. de granel , dim. de gran et ^e ar ,
(aire de petits grains. V. Cran^ R.
GRANBLAT , .ADA , adj. et p. (graaelà,
&de). Grenelé, ée. V. Gran , R.
GRANEIXA, «. f. ^1. iGramUay esp.
Petite graine. V. Gran , R.
CUEIANBR , s. m. vl. ^rantr , cat. Gre-
nier. V. brouter et Gran , U«
CHIANBftOUN , s. m. tgranesèun) ; «m-
■mm. Granor^ cat. Gramaion, esp. Temps
où les piaules mArîssent leurs graines. Gare.
GRANET , s. m. vl. Grand , cat. W«-
nillo , es^^ranellê , îtal. Petit gram. Voy,
Orim,R.
GRANET , s. m. 1— . <àreiiier. V«y.
Cranter ei^nm, R.
GRANBTA.««dj. Plaça Gronda , place
de la Grenèterie. Y. €ron , R.
GRANETA ,s. f. (granéte). Petite graine,
•e jmnd souvent pour Mauvaise graine.
Ety.ée grana^ graîae, et de k lerm.
diro. €fa. V. 6ran^ ft.
CAANBTA , s. f. (jgnmèle); «muta
•'AVMMoim. Gr^, port Grènettes, graine
d'Avignon , graine jaune ; ce sont les baies
do Rhawmui infeUorkUy Lin , arbrisseau de
k km. des Frangulacées , asses abondant
aux environs d* Aix et d'Avignon.
Êty. Granêia, dinu de grama, Mtite
^gtaioe. V. Gran,1k.
TOM. U.
6RA
Ce sont les graines de cet aiiirisseaa qui
sont particulièrement connues sous le nom de
graneta. Elles servent à teindre les soies
en jaune ^t à faire le ^til de grahi. V. Gar.
Rhamnut catharticus minor , p. 400.
M. Nodier , dans son Dictionnaire , au
mot Grènettes , dit : « petites graines qu'on
fabrique à Avignon. »
GRANETA, S. f. Tgranéle); «vnoBfeoo,
▼Bwuuiouii, riukiMBT. Nom qu*on donne à la
foœcHe du 4erm^ ou lermès de l'ilex , Ker-
vtes tfid«, Biot. Se. Nat. Co€cut Uicii, Fab.
insecte de l'ordre des Hémiptères et de la
fam. des Phytadelgcs ou Plantisuges.
Ëty. de grana, graine, et de la lerm. ^àm,
'éta, petite graine. V.'Gran, R.
Le mâle de cet insecte a des aHes , mais la
femelle (|ui en manque, ressemble à une peti-
te excroissance de couleur rouge, on la trou-
ve fixée sur le cbéne^kermès. V. Avaui,
det insecte sert pour teindre en rouge; il
donne au département des B.-du-Rh. selon
l'auteur de sa Stat. un produit annuel de
30,000 francs.
CeSt d'après l'observation de M. Dissole ,
suivant Sauvages, «que M. de Réaumur^^ipprit
au monde savant, que le Icermès ou graine
•d'^arlate, n'était point une excroissance,
mais bien un véritable insecte.
GRANETAS bb bowmom , dl. Senelles.
V. Acinas et Gran, R.
GRANETAS, S. f. pi. (granétes). Peirtcs
graines en général ; pépins des raisins, grai-
nes des fruits charnus. V. Gran, R.
GRANETIER, s. m. (granetic). Nom du
genêt des teinturiers , «elon M, Cs^or. Voy^
^inestoun,
GRANETIN, 8.im. (granefîn). la plus
petite espècede barioots. Gare.
GRANEHNA, s. f. (graneltne). Poiffnet
d'une ehemise, brodéà^ros grains. V. Gra»
natina et Gran, II.
GRANETS M vMKs, s. m. pi. ( granés ) ,
dl. Petits pois écossés ; on le dit des boutons
•u petites élevores qui viennent sur k peau.
V, Gran, R.
GRANEr. &g. Grenier, grange, «tt de
granier, V. Gran, R.
GRANGA, s. f. (grangue). Champarh-
resse? ferme où l'on recevait les droits du
seigneur. Gare, pour grange. V. Grangea et
Gran, R.
GRANGALAR , T. D. (grangalà). dl. Pro-
duire du malaise.
Gran gale de fred,}e meurs de froid.
Grangale de le, j'étrangle de soif.
^ Podepas grangalar, je ne puis mettre un
pied devant Tautre.
GRANGAU , Gare. Ce mot est composé
de grand et de gaut. V. Ga^a et Oaud, R.
GRANGEA, s. f. (gràndje) ; jouca, jooc,
«AtALittA, oiuoiGA. Gronja, esp. port. Gron-
Ja, cat. Grange, lieu où l'on serre le blé en
gerbes ; ferme, bâtiment rustique de la cam-
pagne. V. Feniera.
Ety. de la basse lat. grangia , fermé de
gran, grain. V. Gran, R.
GRANGEADA, s. f. (grandjàde). Gran-
gh, ce que contient une grange. V. Gran,\k.
GRANGEOUN, S» «. (grandjôun), et
GRANGETA, ft. f. (grandgéte);
«o«R. PetilegraBge,petite cabane.
GRA
36^
Kty. de ^ran^aetdu dim. ou». V. Gran,
Rad.
GRANGIER, tERA, S. Grang€r,QiX.
Grangtro, esp. Métayer, ère, maître- valet ,
qui fait valoir'un domaine pour le comptera
propriétaire moyennant "des ga^es» Avril;
granger , habitant -ou propriétaire d'une
grange. V. 'Bastidan ei^ran, R.
GIIANGIER) «. m. (grandgié). Un des
'noms du moineau franc. V. Paseerart.
Éty. de grangea et de la term. ier, qui
habite les granges. V. Gran, H.
GRANGREI«A, V. Gangrena.
GRANGRODN, s. m. (grangréun). Mot
inventé pour -représenter le grognement du
cochon.
Éty. du^rec -^p^i^hç (grusmos). Grogne-
ment. V. Grougn, ï\.
6RANHA,s. f. i4. Grêle, la manvaisa
saison. V.^r(fn,R*
GRANHOet
GRANHON , S. m. vl. 'esAimot. Noyau^
pépin. V.Gron,R.
GRANX , s. m. vl. Grenier. V. Granier el
firaii,R.
GRANIAIRB, Garc. V. Granaiiaire et
CramR.
GRANIER , -8. m. (ifranic) , et impr. «sa^
«imi,«mAatfr, wtammm. Granaio , ital. Gra-
nerOf esp. Granel , port. -Graner, cat. Gre-
nier, lieu où l'on serre les grains.
Éty. du lat. gramarium , ou de gran et de
ter. V. Gran, R.
Avivai eoumo un rai àe granier, Pror.
Eveillé comme une potée de souris.
GRANIER) Gast. V. rioulûr et t^err^
ranier.
GRANILHA, «. T. (granille) ; ««ma.
Pour toutes sortes de graines, V. Granati^
Iha : menues graines, petite grêle, grésil^ V.
Gresilk; en v4. taîNis. V. €ran, R.
GRANlOI«A, s. f. dl. Pour grenouille^
V. Granoulha et ilan, R.
D*autrot dint V(ugo, dim de grotae ,
Demerou coumo las graniolos.
Trad. de Virg.
CUIANIOO, s. m. (graniou) , dl. et mieux
iQUAioocB. Terra graniou , terre à blé) ou
propre à en produire , où le blé réussit.
Éty. de gran et de iou, propre au grain,
ris pour blé, le grain par excellence. Voy.
^raih R-
GnANIMA,s. f. (granisse), dl. Granit ^
tîat. Graniso, port. Granizo, esp. Grêle. V.
Grêla: en d. bas lim. pour grésil, S^oy.
Gresilh et Gran, R.
GRANI88ADA, s. f. (granissâde), d. bas
lim. Petit orage passager, chargé de menue
grêle. Vialle. V. Greêilhada ci Gran, R.
GRANI8SAR, V. n. (granissà), dl. Voy.
GreiUhar , Greiar et Gt^an, R.
GRANIS9A8, s. f. i»l. (granisses)» dl.
Grêlons, grésil. V. GretukiiiGran,i\.
GRANIT y S. m. (granil); ««Anioiiu
Granit , roche composée de feld-spath . de
qoartc et de nioa, confusément crystalwés
et è peu près également répartis.
Ëty. de rita4. yranilo, parce que cette
roche est fonnée par de petits grains
réunis. V. Gran, R.
Fourmat dt granii, granitiqne.
K
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vri^Ogle
370
6RA
Quireuembla au granit, granUéïde.
GRANITIQUE, IGA,adj. (graoUiqaé,
ique). Granitique, qui est formé de granit,
GRANIVORO, adj. (grani?6re}. Grani-
Tore, qui se nourrit de grain.
GRANJA , s. f . vl. V. Grangea.
CAANIIEN, adv. fl. Grandement. Voy.
Grande U.
GRANNE8SA, s. f. vl. Grandeur, mul-
titude. V. Grand. R.
GRANNE8SA, vl. Voy. Grandeta et
Grand, R.
GRANOILLAet
GRANOLHA, 8. f. t1. V. Granoulha.
<HlANOR , adj. comp. vl. Plus grand.
. Ëty. du lat. ^randeor, m. s.
GRANOT, adj. m. anc. béarn. BeHiar^
Grunot,Boeut, Baques^ Roussis. V. Grand.
Rad.
GRANOTA , s. f. vl. GrenooiUe. Voy.
i2aii,R.
GRANOUGIJA» V. Granoulha et Ran^
Rad.
GRANOULHA, 8. f. (granôuille) ; ma-
•NOTA, OBAOmJIA , mmAVBMA, WUkMA, •WUkMOVlA.
Ranoeehia , ital. Rana , esp. Granota ,
cat. Grenouille , Rana , Lin. nom d'un
genre de reptiles , de l'ordre des Batraciens
et de la famille des Anoures (sans queue) »
doriton connaît plusieurs espèces.
Éty. Le mot granouilha, est une onoma*
topée ou imitation du coassement de cet ani-
nul, en provençal, comme rana l'est en latin,
ct^xpa^oc (batracbos), en grec. V. Ran^
Rad.
GRANOULHA , s. f. MAseonuamiuk. Cra-
paudine, pièce de fer en forme de dé que l'on
met sous les pivoU des portes cocbères, etc.
GRANOULHA, s. f. Nom par lequel on
désijjne ironiquement le trésor de quelqu'un.
GRANOULHA, s. f. Nom qu'on donne,
à Nice, selon M. Risso , à la grenouille des
arbres. V. Raineta, à la grenouille maritime,
Rana marilima , Risso , qu'on trouve dans
les marais des environs de la mer, à la gre-
nouille des Alpes , Rana Àlpina , Risso, qui
habite les lacs des montagnes, elle est très-
bonne à manger , à la grenouille rousse ,
Rana iempof aria f Lin.
GRANOULHAR. v. a. etn. (granouiUâ),
d.lim. Troubler, barboter.
Ety. de granoulha et de ar. V. Jtaii.
E q«^ per coomÀpiài né foii , nMMmrfgamu- ,
CnnouiÂmr aoua «bouMrftdoor.
FuMModl.
GRANOULHAR , ▼. n. UAvniMmrnMm ,
«sAiioouAs , «uuiooiAB. Avoîr le râle , faire
un bruit semblable à celui des grenouilles en
respirant. V. Ran, R.
GRANOULHA8, s. f. pi.
BAMCVUM , BOOrLB ,
, , UAVrmL, tAMiOBi. Le
râle ou râlemenl, brait qui se fait entendre
dans la gorge des moribonds, imitant un peu
le coassement des grenouilles, d'où le nom
qu'on lui donne. V. Ran^ R.
Aver las granouilhas, avoir le râle.
GRANOULHETA, s. f. (granouiUéte);
(rranofela, cat. RaniUa, esp. Petite gre-
6RA
nouille; on des noms de la rainette on gre-
nouille verte.
Ëty. de granoulha et dudim. eto.
GRANOULHIER, S. m. (granouillié);
uaukMovrrtm , ■ootau». Crabier de Mahon et
crabier caiot , BufT. Ardea eamata, Pallas.
Ardea ralloides y Scop. Ardea sauaiota et
eastanea, Gm. oiseau de l'ordre des Echas-
siers et de la dm. des Cultrirostres, qui chan-
geant de couleur, selon l'âge, a été (>ris pour
autant d'oiseaux différents qu'il subissait de
variations, de là les noms de Ardea erythro-
pus , Marsigli , Pumila et Leniiginosa ,
qu'on lui a donné ; cet oiseaa ne fait que
passer dans nos contrées.
Ety. Probablement parce qu'il mange des
grenouilles. V. Ran, R.
GRANOULHIERA, S. f. (granoulhiére).
Grenouilles, lieu marécageux.
Éty. de ^anoulha et de iera , habitation
des grenouilles. Heu où elle abondent
GRANOUN • S. m. (granéun),d.baslim.
Nom collectif par lequel on désigne toutes
les mauvaises graines qui se trouvent mêlées
avec le blé . mauvaises herbes. V. Gran, R.
C»ANOUR, Gare. Grafior,caL V. Gra^
nesoun.
GRANOUTA, S. f. Alt. lang. de Gra^^
noulha, v. c. m. et Aan, R.
GRANRE.et
GRANREN , adv. vl. Beaucoup.
Éty. de gran et de rm pour rem, chose,
grande chose.
GRAN8A, adj. f. vl. Grande.
GRANT , S. m. vl. Octroi , concession ; il
ou elle accorde. V. Gran et Gramd,
GRAN-TE1IP8 A, expr. adv. vL 0 y a
longtemps.
GRANULOS, OZA, êdlj. vl. Grant^o,
esp. GranellosOf ital. Granuleux, grenu. V.
Gran, R.
GRANZI8SA, S. f. W. V. Granissa, Grs-
la et Gran^ R.
GRAOUA, dg. V. Grava.
GRAOULHA , S. f . — aoww , d. béam.
Grenouille. V. Granoulha.
GRAP, radical que Ménage croit être déri-
vé du latin racemuf, d'abord par l'addition
de g, comme on a fait granoulha de ranun-
cttia, et ensuite par le changement de m en h,
comme dans flambe , flamSeou Eût de flam^
ma; marbre demamior,et de 6 en g, chan-
gement très-fréquent. M. de Roauefort le
fait venir mal à propos de griffe, v. Griffa
R. on dit rapuga aussi bien que grapa.
De raeemus, gracemusy par Taddition de
g; gramus, par la suppression de ee; gram ,
par apoc. et grap, par le changement de m en
heip; d'où: Grajha^ Grap-ilh-ar^ Gra-
pUh-aire, Grapilh-agi, Grap-isses,
De grap 9 par le changement de «^ en c,
erap; d'où : iks-crapar^ Crap-a, Crap^r^
Crap-at, Crap-ier^ De^rapar, Es-erapar.
De grap, par U suppression de ^, rap;
d'où : Rap'Uga.
GRAPA,S. f. (glipe); BACBA, BAWOA,
OA&ASVA. Grappolo , ital. RaHmo , esp. Ca-
efco, port. Gramie, on le dit ppticulièrement
d'une grappe de raisins; mais on applique
également ce mot à une grappe de fleurs; ce
mot signifie rafle, en lang. V. Rata ; on dis*
6RA
tinguedans la grappe les ^roiM on to/lsiir s
et la rafle qui les porte.
Ëty. de riUl. grappoh, dérivé du eett.
rap, m. s. par addition de g, comme on a liit
granoulha de ranula. V. Grap, R.
GRAPA, s. f. wAiwB. La partie la pins
grossière du plâtre, telle qui reste sur le cri-
ble quand on l'a passé.
GRAPA , S. f. vl. Grapa, cat esp. Croc ,
fourche, trident, griffe. V. Grif, R.
GRAPA0A,dl. Grapaéa, cëi. V. Graf*
fada ei Griir,Vi.
GRAPAL, s. m. (gropil). Nom bas lim.
du crapaud. V. Grapaudf R.
GRAPALOUN, S. m. (gropoléo) , d. bas
lim. Petit crapaud. V. Orapaudoun et Gru-^
paud,K.
GRAPAR, ▼. a. dl. tI. Grappare . fal.
Gratter ou fouiller légèrement la terre, rader,
déchirer.
Éty. Altér. de Gralar, v. c. m. et Griff, R.
GRAPA8,6. f. pi. (gràpes), dg. Peignes
ou grappes, gratelle* furieuses qui viennent
aux paturons du cheval et y font hérisser !•
poilsur la couronne.
GRAPA8, S. f. pi. (grâpes),dl. Camimar
à grapas ou a grata pautas, marcher à qua-
tre pattes.
GRAPA88BS, dl. V. Grapier.
GRAPAUD, S. m. (grapàou); csa^av»,
■ABi, omAVAL, oMAFAon. Grupaul ct Grapali^
ënc. cat. Crapaud, Bufo, nom d'un genre de
reptiles de rordre des Batraciens et de It
famille des Anoures (sans queue), dont on
connaît beaucoup d'espèces.
Éty. du lat. erepare^ crever. V. Crapaud^
Rad.
Les petits portent, en français , k nom de
erapeiets.
Ces animaux diffèrent des grenouilles pro-
prement dites, en ce que leurs pattes de der-
rière ne sont pas plus longues que lecorps,
et surtout par les deux grosses glandes qu'ils
ont à côté du cou. L'espèce la plus corn*
mune est le crapaud commun, Bufo vnlfa*
ris, Ency. Rana bufo. Lin.
Cest à tort que l'on regarde le cnpnnd
comme un animal venimeux , la T
qu'il lance par l'anus quand on firriU, est
un peu corrosive et peut produire l'inflam-
mation des membranes minces fiu'clle ton-
che, comme celles des yeux, des lèvres, ele.
Cette liqueur n'est point l'urine comme on !•
croit communément, mais un liquide par-
ticulier.
GRAPAUD , S. m. dl. Terme de vigneron»
drageon de cep de vigne. ,
GRAPAUD , s. m. On le dit aussi a on
petit chenet ; chevrette qui n'a point de
branche devant; et fig. d'un homme trapu,
gros et malfait.
Crapaud de erota^ nom qu'on donne am
tisserands par dérision • parce que leur ate-
lier est souvent placé dans un lieu bas.
GRAPAUDALHA , S. f. (grapaoodàillt).
Marmaille, grand nombre de petits entants;
ancienne coifie déliée.
Ëty. de grapaud et de alha.
GRAPAUDA8, S. m. (grapaoodas). Gros
crapaud.
GRAPAUDBGEAR» Aub. Voy. Gra-
paudiar.
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6RA
CHUPAUMAR, ▼. D. (grapaoqdià);
MA»Ao»B«BAB. RavaudeT , ae traîner pour
•hefcher quelque cboee.
GRAPAUDIERA, 8. f. (grapaoudiére).
Appartement humide, lieu marécageux.
GRAPAUDINA» 6. f. ( grapaoudine ).
Crapaudinet fer creux qui reçoit un pivot;
•apèce de crible aue l'on met à l'entrée des
tuyaux pour empêcher que les ordures, les
arapauds n'y entrent; soupape d'un tuyau
de décharge d'un étang, d'un réservoir, etc. ;
pîffeon à la crapaudine , pigeon ouvert ,
aplati et rôti sur le gril. Gare.
GRAPAUDINA, S. f. vl. Crapaudine.
. Crapaudina es peyra preeioêa , engen^
drada el eap del erapaut. Elue, de las Pr.
GRAPAUDOUN , S. m. (grapaoudéun) ;
emATAMJow» Petit crapaud ; fig. petit homme,
mal^ bâti.
Éty. de grapaud et de la term. dim. oun.
Y. Crapaud, R.
Les enfants donnent le nom de grapau*
daun à un jeu d'exercice dans lequel ils
marchent k quatre pieds.
GRAPAUT, s. m. vl. Crapaud; harpon,
crampon. V. Crapaud ^ Ganehou et Croc,
GRAPAZI, nom d'homme (grapàxl), dl.
Gaprais.
Éty. de Saint Caprais, qui fut martyrisé k
Affen, le 20 octobre 287, jour auquel l'Eglise
célèbre sa mémoire.
GRAPEI^OUS, ATril. Altér. de Grate-
tous. V. c. m. et Griff, R.
GRAPHO f oiAvaA, «BAMnQim , mot ordi-
nairement employé comme désinence, et qui
signifie qui écrit ou décrit, description,
peinture, il est dérivé du grec Ypwpu) ( gra-
phô) , j'écris , il est quelquefois prépositif
comme dans graphomètre, graphique.
C'est ainsi que sont formés : Biblio-gra-
j>Wa, BibUa-grapho, CaUi-graphia, CaUi-
grapho.
GRAPHOBIETRO,s. m. (grafomètre) ;
Grafometro, cat. esp. ital. Graphomètre.
GRAPIER, s. m. (grapié); «BAPAsnM,
•■ATCMI , MêCOmnnUk , OSAVUtU , MOOPDIUlAt ,
Muvptn. Criblures du blé et des autres
grains; ce sont en général des grains mal
nourris qui ne se sont pas séparés de la balle
et que le mouvement du crible ramène à la
surface, comme plus légers. Le cribicur les
enlève k poignées , k grapadas , d'où les
mole grapassei, grapier et g rapines.
Ou semene tout de grapiers
Sa recolto n*esjamai bella.
J.M.Pr.
Éty. de grapa, pour erapa , et de ier,
Grapier doou gyp, gravois.
GRAPILHAGI, s. m. (prapillâdgî) ;
«•AFBUiAM. Grivellerie. grappillage, action
de grappiller. V. Grapilhar.
Éty. de grapilhar et de agi. V. Grap,
li^d.
GRAPII.HAIRE , S. m. (grapîllâïré) ;
«■AFiuTOB, cBAPum, «BAPiAtiif. Grivelcur ,
grappilleur, qui grappiHe, qui fait de petits
profits illicites.
Éty. de grapilhar ei de aire. V. Grap, R.
GRAPI1.BAR, ▼. a. (grapillâ);
6RÀ
_, 1. Griveler, grappiller, fiiirede
petits profils illicites, dans un emploi.
Ety. de grapHha , petite grappe, et de
arj cueillir ce qui reste des raisms après la
vendange. V. Rapugar et Grap, R.
GRAPlLHOUN,s. m. (grapilloun). Grap-
pillon, petite grappe.
GRAPILHOR, osAPira. V. Grapilhaire.
GRAPIN , s. m. (grapfn) ; ampih, omAMPui.
Grappinoy ital. Grappin, petite ancre k
quatre pattes sans jas.
Ety. de \'9\\.greifen, prendre, sabir. V.
Griff, R.
Grapin de man, grappin qu'on peut jeter
avec le main, grappin à main.
Grajpin d'abourdagi^ grappin d'abordage,
grappin qu'on lance dans un vaisseau qu'on
aborde.
C. Duilius, en fît dit-on usage le premier,
chez les Romains, pour arrêter les vaisseaux
Carthaginois qui étaient plus lestes que les
leurs.
GRAPI88B8, dl. V. Grapier et Grap ,
Rad.
GRAPONANT, S. m. vl. Reptile. Voy.
Ramp, R. i- J
GRAPONAR, v. n. vl. Ramper. Voy.
Ramp, R. *^ '
GRAPPAR, ▼. a. (grappâ). Réduire la
grappe en poudre. Gare.
GRAPPOUNS , s. m. pi. fgrapôuns).
Grateron, V. Arrapaman et Gramp, R.
Ety. de l'ail, hrapp^ garance, et du dim.
outi, à cause de la ressemblance qu'ont ces
plantes entre elles.
GRAPPOUNS ou onp^oimt. Est Un nom
coinmun à toutes les plantes qui portent des
fruits k épines crochues, et principalement
aux caucalides , Cauealis , Lin. genre
de la famille des Ombellifères. Voyez Gar.
Cauealis, pag. 90.
Éty. de erampoun^ crampon, crochet
V. Cramp, R.
GRAPPOUNS, Est encore le nom que
l'on donne, àGreoux, à la petite bardane,
V. Lampourda; et à Valensoles, k la bar-
dane ordinaire. V. Lampourdier et Cramp^
Rad.
GRAPPOUN8-GROS, Caucalideà larges
feuilles, Cauealis lalifolia , Lin. V. Gar.
Cauealis arvensis, pag. 90, labl. ^.
On donne aussi le même nom k la cau-
calide maritime, Cauealis maritima. Dec.
Voy. Gar. dernier cauealis de la p. 91.
GRAPPOUNS-PIGHOT9 , S. m. pi.
Nom qu'on donne, k Valensoles, aux es»
pèces de caucalides dont le fruit est moins
épineuiç , telles que les Cauealis dauandes
anlhriseus et leplophyUa^ plantes commu-
nes dans les champs cultivés.
CWAS , AS8A, adj. (gras , âsse) ; Gras ,
cat. Grasso^ ital. Graso, esp. Gordo^ port.
Gras, asse, qui a de la graisse, beaucoup
de graisse; en parlant d'un champ, fertile,
fécond.
Éty. du lat erassus, épais. V. Crass^ R.
Gras à lard, gras k lard et non au lard,
Parlar gras , grassayer. V. Grasseaear.
Mourlier gras, mortier qui contient beau-
coup de chaux.
GRAS , s. m. Le gras , par opposition
k maigre, en pariant des viandes.
GRA
371
GRAS, V. Grau.
GRAS , s. m. pi. vl. Pour grans, grains.
V. Gran.
GRASA, vL Degré. V. GradeiGrad,
Rad.
GRASAI., V. Graxal.
GRAS-DOURLE, S. m. (gras-dôublé).
Gras -double , V.
GRASETAR, d. arl. Alt. de GresUhar,
V. c. m.
Qm gnutjroun Um n
De ewboMi •Unw ,
ikûc
G)jr*.
GRASILHA , V. GHUia.
GRASII.HAR, V. Gnlharti Gresilhar,
GRASirAT, dl. Alt. de GreHlhal^
V. c. m.
GRAS8AMENT , adv. (grassaméin) ;
Grassamenl, anc. cat. Grassamenle , ital.
Grassement , commodément , à l'aise.
Se pourlar grassamenl, avoir beaucoup
d'embonpoint.
Êty. de grassa et de ment. V. Crass, R.
GRASSARIA,s. f. (grassarie). Grasserie,
en t. de magnanerie, maladie, graisse dont
les vers à soie sont quelquefois atteints après
la seconde mue.
Êty. de grassa, grasse, et de aria. \of,
Cra«,R.
GRASSATAR, V. Grassegear et Crass,
Rad.
GRASSEGEAR , ▼. n. (grasseya) ; «sAf
•ATAm , BIAtKaSAm , PAmiUUI OMAM , PJkMMJkm
utM9. Grasseyer ou parler gras , ce qui arri-
ve particulièrement aux Provençaux, surtout
aux habitants de Marseille, dans la pronon-
ciation de l'r , qu'on entend roucouler dans
le gosier.
Ety. de gras et de egear. V. Crass, R.
On donne le nom de grasseyeur k celui
qui grasseyé et de grasseyement à l'action
de grasseyer.
GRASSET , ETA , adj. (grasse , été) :
GBAMomi, oMAtton. Grossetto, ital. Gras-
seie, esp. Grasset, elte, un peu gras, qui
commence k être gras.
Êty. de gras et de et, dim. V. Crass ^ R.
GRASSET, s. m. (grasse) ; MAnfcr. Ce
nom est commun, en Provence , k plusieurs
espèce de bruants, et particulièrement au
bruant des près et au bruant fou. V. Chic
eendrous.
Dans le département du Gard et k Avi-
gnon, on l'applique à l'alouette fariouse.
V. Bedouvida et Crass, R.
GRASSET o'bitbb, s. m. Nom qu'on
donne, à Avignon, k YAlauda trivialis, V.
Criou.
GRASSBTA, 8. f. (grasséteV. Un des
noms delà mâche, aux environs de Toulouse.
V. Doueeta.
GRASSETOR, USA, adj. (grasseîur,
use). Grasseyeur, euM, qui grasseyé. Voy.
Crass, R.
GRASSEZA, s. f. vl. Grassesa . anc. cat.
Graseta, esp. Grassezta, ital. Embonpoînt,
graisse. V. Crass, R.
GRASSIA , vl. V. Gracia et Gral, R.
GRASSOTI, Aub. Un peu gras. Voy.
Grassel.
GRASSÔUN, QUDIA, adj, (grassow,
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S72
GRA
^une). Grasset, ette, un pea gras.V. Grantt
d Croit, R.
OIIA8UI.A , 8. f. y1. Fruit de la jou-
iNirbe.
Éty. du lat. eranula.
G RAT, «RAci, «iiATt» radical pWs du latin
graiia ,, grice , bienfait . fareur, plaisir , bon
office^ service, amitié, affection; dérifé, selon
Vossius, de gratut, comme jttffilta l'est de
juêtuâ; amicUia de amicus; [œlitia de IcBiu»;
il peut venir aussi du grec xipic, txoç (karis,
itos), grâce, élégance, faveur, bonoflSce,
service, bienfait ; d'où : graluUui,
De gratta, par apoc. graii; d'où : Grat^
A^grai, Grali-fiar, Grati-Âat, Grati-ficar,
GraUfie'aU(m,Grali-t, In-grat ^ In-gral-
\iuda.
De graUiUui, par apoc :.Gra(iiil, «ito,
Graiuiia-mtnt.
De grat, par le changement du I en d,
grad; d'où: Des-agradar., A-grad-able ,
A-grad-OTi A-grad-at, Grad, A-grad-iu.
Do ^roita , par le changement du ( en c ,
gracia ou graci ; d!où : Graç-a, Maloir
gracii. Gracia, Graci -allé , Graci'Cr$,
Graci'Out, outa, Graciousa-merU , Desf
graci-ar, Dii-graci-at, pei-gtaciout.
De grat^ par la suppr. du ( , gra; d'où^:
A-gra-menty A-grat, Agr-es , Grament ,
Grad-iu, A-grad-abla-ment, A-gradablelal,
Gra, Graz-ida, Graziào-meiit, Graz-ir,
Grazir-e, Graz-U, A-grad-ier,
De gra, par le changemçnt^d^ a en e, gré;
d*où : Def-agreabie , A-gre^abU,, A^grcr
ahla , A-greabla-mtjiU , A-gre-ar , tkt^
agreablamin/U
GRAT. 3', sous-radical pris^ de rallen*.
kratzen , gratter , et dérive du grec ^puTcbc
(jpipos), recourbé, crochu. V. Grif[, R.,
Grat a , Grala^ouissa , Grata-bauièsar ,
Grata^cuoit , Gratadriisa t Grat-adour ,
Grat-aire^ Grata-mura , Grata-papier ,^
Grat-ar , Grat-ela , Graliboul , Grat-oir ,
Graloun-ar, Gralu-a^ Gratu aire, Gratu-
ar, Grat-usa, Gratut-aire , Gratut^r, Re-
grat, R^-grat-aire , R!ç-graii$r. Rt^grctr
ier, Grai-iih, Grat-Uhar, Gra^gfu , Gra*
îtlh-OUê,
GRAT , s. m. (gra) ; cba. G^ado , esp.
pori« Grat^ cat. Gralo, ilal. Gré, bonne
volonté de faire une chose sans y être n«iU^
ment contraipt; reconnaissance.
fily. du lat. gratum. V. Grat, R.
Ran gfat , mau grat, bon gré, mal gré ;
êaupr$ grai, savoir gré • èM;e reconnaissant.
Se eaber grat , se féliciter de quelque
chose.
Eita b9un grat, d^ has^ lim. j'en sais le
même gré.
Per mm grat, vl. h mon avis»
PrendreM grat, prendre en gré.
Mal mou grat^ vl. contre mon gré, mal*
g^moi.
De grat, vl. gratis, gratuitement.
ORAT, DE , vl. Gratuitement : Eudarei
^e grat al eedéjant de la font de Vaigua de
vidât je donnerai gratuitement, à^lui qui a
soif/ k boire à la fontaine de l'eau-de-vie.
ORAT, s. m. Guéret. Cast. V. Garach.
QRATA, s. f. (gràte). Nom qu'on donne,
en Languedoc, aux charagncs. Y. Herba de
reafametGrol^R. 2.
GRA
ORATA-MvtfSA , ». f. (grftte-béiiTsseV
Gratie^boëeee, espèce de brosse de fil oe
laiton dont se servent plusteors ouvriers, et
particulièrement les graveurs en creux et en
relief, pour nettoyer leurs ouvrages*. Voy.
Grat. R. 2.
GRATA-BooittAfi, V. a. (gràte-bouîssi).
Cratte-boeser , frotter un ouvrage avec la
ûratte-bisêe pouc le nettoyer ou le polir. V.
Gtiat, R. 2.
GRATA-cvM, s. m. (gràte-cûDu) ; •■*«*-
^«loo. Grala-cui, en piémont. Gratte-cu ou .
grattc-cul, nom qu'on donne aux fruits de
plusieurs espèces-de rosiers sauvages, et par-
ticulièrement au rosier de chien, ^la eamna,.
Lin. arbrisseau de la famille des Rosacées,
commun partout. V. Gar. avant dernière
Rosa, de la p. 40(1 V.aussi au mot il jfou-
rentier de ce Dict.
Ëly. Le nom.de gratte-cul , lui vient de la
démangeaison que l'usage intérieur de ses
graines excite au fondement, et qui fait par
conséquent gratter. V. Grat, R. 2.
QRATA-MumA^ s. f. (grâte-mûre). Léiard
gris. V. Lagr amusa.
Ëty. Grala-mura, gratte-murailles. Voy.
Gr/i/,R.2,
GRATAvAMM , S. m. ( gràte-papié ).
Gratte-papier , celui qui gagne savie dans la.
basse gralique; barbouilleur, mauvai» écri-
vain.
QRATA-Qoioo, V. Grala-cuoun,
GRATA-poçA, dl. V. Cata-puça.
QRATADISSA, S. f. (gratadisse) , dh
Démangeaison et l'action^de se gratter sou-
venL V. Gral,R.
GRATADORA, S. f. vl. GrîUt.
Éty. du lat. craticula»
Gi|ATADOUR« S* m. (gratadôu) ; mat
Toim, «BATooAB. Rascador, esp. Raspador,
port. Grattoir, instrument propre à gratter.
Ély> de Gtat , rad. de gratar, et de oiir ,
qui sert h grallcr* V. Grat, R. 2i
GRATAIRE^ ARELLA, 8. (gratàîre,
arèle). Celui , celle qui a l'habitude de se
gratter. V. Grat, H. 2.
GBL4lT4rPA!PTA9 «dl. (gràte-pàoutes).
A^quatre pattes, m. s. que Grapae, v. c. m.
f Tfnli^ marebo de boat. taalM iê grato^utuw
Jfgupln. ,
GRATA-QinOUL , S. m. ( grata-quiôul).
Nom toulousain du fruit des rosiers, dea
gratte-cnl. V. ^^ourend et Grata-cuou.
GRATAR SB, v« r. Gratarse., CêU
(7ratt<ir#t,ilal. Se gratter, frotter avea les
ongles . la partie ou^ l'on éprouve de la dé*
mangeaison^
GRATAR, T. a. (^atâ); «lAiiaiNki^
«hatscbam. Grattare, ilal. Raeear , esp.
Gratar, cat. esp. Gratter, racler: frotter avec
les ongles une partie dacocps qui démange ;
ratisser.
Éty, V. Grat, R.
Grdtar loujardîna^rl, seribuîr,. donner
un léger labour.
Grafar-ptneda. V. Heeeampar.
Gratar una peira, una muralha, riper.
GRATAT , ADA , adj. et p. (gratà , àde).
Gralté,ée. V. (?ral,R.2.
GRATELA, S. f. (gratèle); cii^tbua.
Gratelta, cat. Gratelle, petite galle, dcman*
geaison opiniâtre.
GRA
tij. Dim. de gnUa, imillé.T. Ont,.
R 2
GRATELOUS , OfHA , adj. (grtidàiw ,
éuse). Raboteux , eusc , qui gra Ile.
GRATIA, vl. V. Graàa et GnU, R.
GRATIAR , Cast V. Gatilhar.
GRATIROOL , 8. m. (gratibéu). dL
Chatouillement. V. Gratilk et //roi, R. 2.
GRATiriAR, ▼. a. (gratiflà) ; GroHfi-
eare, ital. Gratifiear, esp. port Gratifert
accorder à quelqu'un un don, en rfirompintn
surérogatoire de quelque service tomIiu.
Éty. du lat; gratif!eari> , m. s. fait dt
gratum , chose dont on a de l'oUignlîoav
et de fieare^ faire. V. 6ra(î, R.
GRATIFIAT . ADB^, adj. et p. (gntifii,
âde) ; Gralificada^ pott Gratifié , ée. V .,
Grat , R. ^
GRATiriCAR^ iDos. ëtatifear^ cat^
Gtatificare^iiRl. V. Gratifimr.
GRATIFICATION , S. f. (gratiOcatle-ii)^
«HATinçAtviBs, opATificATmi. érToft^ccixioiie,
ilal. Oratt/ieactofi , esp. Ùrati^açao^ port.
Gratificacié, cat. Gratification, don aooordè*
ou récompense su^rogatoitt de qfidqne aer-
%ic« rendut
Ëty. du lat. gratifkaiicmie, gén. de irroH-
ficatio. \,Grat,^.
ORATIGOU, S. V. G^ati}ht\Grat,Vi,^.
GRATILH , rAB, expr. prov. rap. «ATi&a.
Anéantir, mettre en pièces; faire rire, cha-
touiller, V. GatiUhar, plaisanter, tourner en
ridicolû^
Ëty. Gratilhar, gratter légèrement Yoj.
Grat, R. 2.
GRATILHODN, dl. m. S. que Gra%iUmm ,
V. c m.
GRATII,BOU8« dl. (gratinôos). Cha-
touilleux. V. Grat, R. 2.
QRATILHOUS^ S. m. pi. (gralîll^oa).
AU. g. p.dccBATiMiocwp, mot auquel M. Jaa-
min,^dansson poëme intitulé VAbuglo,àoDMÈt
pour équivalent français, tes chatamUee, qoî
n'appartient à aucune langue. C'est par cna-
touillement qu'il faut le traduire. Y. Grat^
R.a.
GRATIN , S. m. (gralTn). Gratin, la partie
de certains mets qui reste attachée au fond
des poêtoos : Lou rimât , manière d'en
apprêter certains autres avec de la chape-
lure de pain.
GRATINOUS, S. m. (gratinons). Nom
qu'on donne, aux environs d'Aix, à Thydne
imbriqué , Bydnum imbrieatum , niante de
la famille dess champignons, d'après li de
F/onscolombe^
GRATIOU,^. m. (gratiou). V. IhUmga.
GRATI9 , adv. (gratis) ; Gratta, esp. ilal.
pont. cat.Gratis, molempmnté^u latin, pour
dire par pure grâce, gratuitement, aaoa
qv'fl en coûte rien. ^
Éty. V. Orat,R..
GRATITODA, 8. î* (gra(iMide) ; GMih
fui, cat (irafttud • esp. Grotaudtfia, ilak
Gratitude, reconnaissance d'un bienfait.
, Ély^ du lat. grat^tuda, m. s. V. QfoigVi. .
i GRATOREI44 dg. V. Gratnwi.
GRATOm. s. nw. V. Oroiodoiirel Grof»
R.2:
GRATOUN, 8. m», (grolôon) : «lAimi,
cBATOBBi., dg.Creton,friton, grignon, résida
de la graisse qu'on a lait fondre.
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6RÀ
Ir'f ▼• a« (gnlooDà) ; oia*
iiMi. Gratter délicateineDl la partie qui
donne de la dénangeaison. Gare. V. Grat^
R. 2.
GRATUA, 8. U (gratùe)» di m. Sjpe, de
SirtUum, ▼. c. m* et Grat, R. 2.
OBATOJJBB^ d. m. V. Grmtuêairs et
«roi, B.
GRATDAll» ai m. V. (rr4i<iiMr.ei (7fal,
R. â: en vL graUer, frotter.
gratuit; DTA, adj. (gratiitfl, me);
QraMIo.^iiaL^ep. port. (TraltiH , cat. Gra-
loit. uîtei qu'ô» donne ou qu'on faltgralîa^,
sans 7 Mie tenu. V. Orûtiê*
Ëty, du lat p'otuUw. ^ Oral, R*.
GKATIlITABIENnÇjadv. (ffTataiUnieiii);
Graki&ammti, ital* esp. port Gfolutfaiiieiil,
cat. GratutonenU Vaf% QtaHs^ Pmrtn^
Grat, R.
Ety. de yo<Mtfti^et>de ment.
GRâTOLlAR^ T.iu (gratniiâ), dL RMiet^
earesaer, ehatouiller..
Éty. du lat . §ratulari^ féliciter
GRATUaA,.8..f. (gralùse)! owatva^
«9ATVB, oBATom«A« (Itattugia^ ital. Bâpe de
fer-blanc ou de tôle dont on se sert dans les
cuisines pour râper la. croûte du pain^ le
sucre, etc. et non égrugeoir qpi^Unne es-
pèce de mortier.
Éty. de Gratar, ▼. c. nb et Gtat, R» 2;
GRATDSJJRIt^s.m. (gratusàîré) ; omt
TUA. Tranchoir, tailloir, ustensile de cuisine
sur lequel on traneha ou coupe la viande*,
hache les herbes, etc. C'est une planche mu-
nie d'un rebord, aa centre de laquelle on
place souvent une^âpe ,. d*où le notarié gfo^
Uumire, V. Grat, R. 2.
GRATDSAR^ V. n. (gratusâ) ; «mtvak.
Chapeler. liper du^ sucre, la croûte du pain,
etc., sur rusteosile nonuaé^a(Mja.
Êty. de gratUêaci de ar. V. Grat,lX. 2.
GRATUZAR , ▼• a. vl. Gratter , arracher,
détacher. V.6ral,R. 2.
OBAU», s* m. ( gràou ) , anciennement
MiAtetMiAo*. Nom qu'on donne aux em-
bouchures par lesoiielifs le Rhôaa se dé-
gorge dans la ner. V. Rote.
Êly. L'auteur de la Stai. des Booche8*du-
Rhône, dit > t. 2. p. 1^, que le mot grau,
n'^st qu'une modiûcation aecrou, et qu'il
signifie gravit, g^ave, et quec-'eslde ce mot
que les f^tins ont formé celui de gradué ^
qullê^ont donné aux mêmes issues. Voyw
Grod«^tMai7,-R.2^
On donne le même nom • dans le mène
département, aux conpoies qui permettent è
l'eao des étangs-de s'écouler danft<la mtr^
réciproquement.
CMAU, s. m.! opAoïA. Baquet, vaisseau
de bois servant à laver la vaisselle; sébile.
OBA0, s. m. (gràou); mava». osavas».
vl Gravier, sable. V. OroVf R. 2.
GBAO, cBAQui^m. s. que/dia, y* c«m4.
et Baquet.
OBAUBIA, 8. f. (gYàoobic),dl.! Voy<
Atauêêti.
GRAUGA, S. f.!vl. Lande, terre stérile^
GRAmPIGNADA, V. GtafignoAura.
GRAUilGNA», V; Gtiafignar.
GIIA0FIGNAT, V. Gtafignat e! Gt4fé
GRA
GRAIQGMAR , ▼. a. (graoognâ), dl. Grat-
ter. V. Groltoret Graf^n.
GHAJUGNAU, s. m» ( graoognàou ) , dl.
Le goujon. V. Gobi.
GRAUUtHA, s. f.dg. Grenouille. Voy.
Granoulha et Ran, R.
GllAUI.A,s.f. (gràoide). Sébile. Voy.
Reeebedouira.
GRAULA, dl. y. Gralhai
GRAUIaA, s. f. Nom que la grue porte à
Bordeaux. V. Grua*
GRAULA^ s. f. d. bas lim. Corbeau. V..
Corpataê*
Comme oel oiseau croasse quand il a trouvé
-sa nourriture, on dit, lorsqu'une affaire comi*
mence à s'éventer , L'y a ben quag^aren^
quand las grauloê ehantoun,
^ cmAUIâAR, V. n. ( graoulâ ) , div Rouler
la voix, sorte de miaulement du chat^uaad^l
estennit.
GRAinLATIBII, adj. m. (grooolotié), d.
bas lim. Epilhète par laquelle on désigne une
espèce de noiv^iont la coquille est blanche
et se easse^acUemea^ noix Jendre» jioix mé^
sange, Béron.
, Ély. de graula^ eorbean> parce que cet
oiseau- préfère cette espèce aux^utres. Vialle.
GRAIII.B , Gare Baquet. V. Grau,
GRAUUST,.8. m. (graoulé). Nom laa-
'goedooien^in fîreloR. V. Cbabrillant.
GRAUIîIT , s*. m«. (graouli) « d bas lim*
Gr&Uy groueUe% terre argileuse, métangée-
de pierres ; gros sable mêlé -de cailloux.
Éty. de graUi gravier. V. 6r(iv,R. 2.
cmAUIXNIN^ s< mw fgroouléu). Nonkdu
frelon, en bas lim. V. Chabrian.
GRAOMIAR SB, V. r. (graoumià, se),
dl.nu 8v que G raumii/ior «r, v. c. m. et
Griff, B.
Un home se graoumîava^.
Se graiel ellrouvet léou
La gneyra que lôu fUsava^
Tandon.
GRAUmLHâR 8S,.v. r< (se graoomîl-
là), dl. Se grouiller: Pode pat me^ grau*
miihar, je ne saurais me grouiller, ou bouger
de la place. Sauv*
GRADMILHAR 8B , V. r. •« palomab^
««AOMiAs. Se frotter les épaules à la manière
des gueux , ce qu'on^ nomma aussi iiranle
des gueux, Sauv. V. Griffa B.
ORAUPA , Sr f. (gràoupe) , d. bas lira.
Motte de terre durcie, par. le soleil ou par
la gelée; inégalités qui se feament dans les
diMnins par la boue soulevée et durcie;
GRADPIGNADA, dh V. (Tfa/i^odiira
eiOrafi R.
GRAUPIONAR , Y. Gtafigi^r^
' Êty. du odt. seloo M. Aslruc V. Gfaf^
RîkI^
GRAUPIR , V. a.*dg. (graoupir). Accro^
cher. V. Grafji B.
; GRAI»^ s. m. vl. UMI0A. Plainte, peme,
toorment.
> Dérivés : Ofame^, Gràkui^ay G^auê^r,
GRAUSA^ S.' f. vl. V. Glrauf.
CMAD8AR, V. n.. vk Murmurer» se
I plaindre. V.IStiaiif^B.
I CMADSELA . s.^ f. (gtaoDS^. Un des
i noms langueé.' do coquelicot Y. Rtmala.
GRA
873
Éty. AU. dé rauieia ou rtmurela,
GRAUSBLET, s. mi (graouselé). Nom
3u'on donne au eomielicot, à Montpellier,
'après M. Gouan» V. Uoourdk.
Ety. Ce mot paratl être une aRér de rau-
eelet^ rooutelet.
GRAU8ELIBR,8imi (graouselié). Yoy.
Agrouvelier.
GRAUSILHOUN^ di. m* S» que Grau-
(oim, v. c m.
GRAUTA, S. f. (grào«ite}. En t. de Bou-
langer. V. Greoutas^dc CrHal.
On le dit aussi pour gravois, pierraille.
GRAUTOUN , s. m« (graoulôun) , dl.
•nAUtiuiocH^, «BATiuiovnr, obootovu. Cretons,
morceaux racornis et rissolés- de panne de
gorc , d'où 1 on a exprimé ,. en la faisant
ouillir , la graisse appelée sain^doux.
Êlyi Dim. de yraulaetde oum«
GRAUZI8SA , S. f. vl. Grêle.
GRAY^ MATi, Gncii^ radical xprîs^ latin
gravie , tir e, pesant, lourd , chargé, grave,
Imposant, respectable, dangereux, fâcheux,
triste, sévère, rigide: Forie, dit Vossius:
quasi geravit h gerendo, de pfro, porter ,
d^où aggravare^f appesantir, aggraver.
Degraviif par apoo. grav;-ô'oh: Grav-
e,,o, Grava-menlt Grav-ar , GraV'itaL
De aggravare, par apoc. aggrau; d'où :
A-grav-ar, Ag^grav-anU
De agrav , par le changement de a en e,
agrcv^; d*oiii Agrev-ia-men , Agrev-iar ,
Agreug-er, Agteug-ei, Agreug-e , De-
greou , Greo-mcn , Greou , . Greoug-at ,
Greouge^ Greu, Greugre, Greuj-ar, Greu-
ment, Grev-ansa, Grev-ar, Grief, Grieou.
GRAV, 2,jradi€al pris do la basse lati-
nité-^frararium , graveira, graveUa, gra*
veriay gravia, dits pour glarca, gravier,
sable , l'étymologie de tloqucfort, qui fait
vem> le mot gravier , de griffe , ongle
crochu, parce que -le gravier c^t un gros
sable, mêlé de petits cailloux qui se déinchc
sous les ongles d'un homme qui gravit, nous
parait bien hasarda. .
De ^jrarariuin , par apoc. grav ; d'où :
^ov-o , Grav-at, Grav-ier , Grav-ela ,
Grav-el-ovs, Grav*air'OUi,Grav^fl, En-
gxav^ar, En-gtots^at^ GraveUiera, Gra-
bella, Grau, Graut-it, Graven-asy 0)rav-
ena, Graven-eg$ar , Graren-out , GraV'
eou^ Gtav-'iera , Grav^oui , Girev*a*
GRAVA, S. f. (grave); Giîav ^ cat.
Gravier, gro» sable mètc do cailiouxet de
pçtits^aleis que les rivières charriant.
Éty# du lat. ^farma ou olaree. Y. G¥av^
Bad. i.
GRAUA^ St f. Claie pour y faite sécher
les Ggues ; terme de Grasse. Gave. Yoy.
G^exiêu.
GRAVA , S.- f. (grave) : osavikm*, mavk^>
«AS , «iMmBA. Gcève , étendue de terrain
inculte et souvent couvert de sabte et de
pierres qu'on trouve le long des rivières et
de la mer , dane ce dernier cas on dHfdotél
p)age4|ue grève«
Ëtyi» Y. le mot précédent ^VG¥a», B. 3.
Jamai grava a fqch bon -pradJ
GRATAt s. f.'d. mars, ^forgelle , pierre
percée-qifi horde l'ouverture d'un^puils.
V.Cwio««Jb«4
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374
6RA
ORAViJilOUN , 8. m. (grafeirôon) ;
€MAvmm€vm. Baoc de gravier. Aub.
OBAViJilOllS, adj. (graveiréos) , dl.
Graveleux. V. GraveUmt.
Ëty. de ^aiNi et de airous, V. Grav^R. 2.
GRAVAMENT, adv. (gravaméÎD); Gra-
««mente, îlal. esp. port. Gravement, d'one
manière sérieuse , grave.
Ély. de grava et de menL V. Orav, R.
GRAVANSA, S. f. vl. Gravité, pesan-
teur. V. Grar,R.
GRAVAR , V. n. Gravât, cat. esp. Gra-
vare , ilal. Repentir, Ti gravarà, lu t'en
repentiras ; en vl. grever.
Yom n'en powrw gmmr Mgv Am Um vonjagt.
Éty. du lat. gravare. V. Grav, R.
GRAVAR, vl. V. Grevar et Grav.R.
GRAVAR , V. a. (grava); mmnum. Gra-
var , esp. port. Grahatt cat. esp. Graver,
tracer une flgure sur un corps dur au moyen
du burin, pour la reproduire ensuite sur le
papier, la toile, etc., par l'impression;
mettre dans son esprit.
Éty. du grec yP^si^» (graphéin), écrire.
V. Grat, R.
GRAVAR 8É , v. r. Se graver, s'impri-
mer dans la mémoire.
GRAVAS, s. m. (gravas), Augm. dépr.
de grava , grande grève où il n'y a que
des pierres ; ravin. Avril. V. Grav , R. 2.
GRAVA80I«, vl. V. Senlrogal.
GRAVAT, ADA, adj. et p. (grava,
àde); Gravado, port. Gravé, ée, tracé,
creusé avec le burin , etc., fig. imprimé ,
fixé dans la mémoire. V. Graf, R.
GRAVATA. d. ip. V. Cravata.
GRAVATIEHA» S. f. (gravaliére). Fanon
des bœufs, vaches, etc. V.
GRAVATOUN, S. m. (gravaîôun). Nom
que porte, au Vernçt, près de Seyne, le terre
noix. V. Biioe.
GRAVE , AVA , a^j. (gravé, àvâ) ; Grave,
ital. esp. port. cat. Grave, d'un sérieux im-
posant; en parlant d'une maladie, dangereuse;
d'un accent, celui qui va de gauche à droite
et qu'on place sur une voyelle.
Ety. du lat. gravie, V. Grav, R.
GRAVBCHAR , d. m. ( grovechà ).
Gratter. V. Gratar.
GRAVEL , 8. m. (grabèl) , dg. «mmi..
Terre grouetU ; terre argileuse, mélangée de
petites pierres non roulées. Elle est d'une
excellente qualité. Poumarèdc.
GRAVES, s. m. d. vand. Gravier. Voy.
Grav, R. 2.
GRAVEI* , S. m. vl. Gravier, sable. Voy.
Grav, R.
GRAVEI«A, S. f. (gravèle); cmAvmtLA.
Gravelle , petits calculs , ressemblant à du
sable ou à du gravier, qui s'engendrent dans
les reins et sortent avec les urines.
Éty . de grava, sable, et du dim. ela. Voy.
Qra», R. 2.
Gravtla , se dit aussi , en d. bas lim. pour
le tartre des tonneaux.
GRAVBLAT, ADA, adj. et p. (gravdà,
àde). Graveléfée ; cendre gravelée.
QRAV^UBRA » 8. f* «BAVMBA. Terrain
GRA
pierrem et aride. Avril. V. Grava et Gra^ ,
GÎtAVELOUS, OII8A, adj. (graveléos,
onse) ; naA^Aiaoot, «BAVBmoot, «mac. Gra*
veleux, euse,en parlant d'un champ ou d'une
terre abondante en gravier.
Éty. de gravel, pour gravier, et de oi«#.
V.Grav,R.2.
GRAVENA,s. f. vl. Gravier. V.firava
et Grav, R. 2.
GRAVENA9 , dl. V. Grava et Grav, R.
GRAVENBGEAR, v. n. (gravenedjà) ,
dl. Craquer sous la dent, comme si l'on mâ-
chait du gravier.
Ëty. de grava i gravena et de egear. V.
Grav, R. 2.
GRAVENOI», adj. m. (gravenôos), dl.
Pan gravenouê, pain terreux. V. Grav,
R.2.
GRAVEOn, s. f. (gravèou). Gravure que
les cordonniers font à la semeilo des souliers
pour en cacher la couture. V. Graf, R.
GRAVEOU, s. m. mmMMA,cvwam. Gravois,
décombres des bâtiments.
Ëty. de grava ei de eou. Y.. Grav , R. 2.
GRAVIAR, v.a. (gravie), dl. Appesantir
par nn fardeau; fig. grever, percer , écraser,
aux environs d'Annot; gratter, écroAter une
cicatrice avec les ongles. Cast.
Ëty. de gravis, pesant , et de ar , ou du
lat. gravare. V. Grav, R.
GRAVICHBLLI, s. m. ( gravitcbélli ).
Une des chambres de la madrague. Voy.
Madraga.
GRAVIER, s. m. vl. Gravier , sable. V.
Sabla.
GRAVIER , Pour sable, V. Grava ; Gra-
vier, sable que rendent ceux qui sont atteints
de la gravelle. V. Grav, R. 2.
GRAVIERA, dl. V. Grava et Grav, R. 2 ;
pour gruyère. V. Gruyera,
GRAVITAT , s. f. ( gravita ) ; Gravita ,
ital. Gravedad, esp. Gravidade, port. Gra-
vedat, cat. Gravité, ton sérieux que l'homme
répand sur ses actions, sur ses discours et
sur son maintien ; pesanteur des corps.
Ëty. du lat. gravUatii, gén. de gravUae,
pesanteur. V. Grav, R.
GRAVITATION, S. f. ( gravitacie-n ) ;
Gravitacià, cat. Gravitaeion, esp. Gravi-
tation e, ital. Gravitation.
GRAVOUGE, OUGEA. adj. (gravôudgé,
àudge).Craintif, timide, qui va avec appréhen-
sion, qui n'ose avancer ni se présenter;
V. Crentous; quinteux, rétif, en parlant des
chevaux ; lourd, peu agile. Avril.
GRAVOUGEAMENT , adv. (gravoudja-
méin^. Craintivement, difficilement, avec
appréhension. Avril. V. Grav, R.
GRA VOUS, ODSA , adj. ( gravons , ôu-
se). Graveleux, euse; qui est mêlé de gra-
vier. Terra gravouêa; quand on parle des
fruits, on dit pierreux; Pera gravousa, poire
pierreuse. V. 6rav,R.2.
GRAVUR, s. m. (gravùr); Grahadàr,
cat. esp. Graveur . celui dont la profession
est de graver. V. Uraf, R.
GRAVURA, s. f. (gravure); Gravadura^
port. Grabadura, cat. Gravure , art degra-
ver^et ouvrage du graveur.
Éty. du grec Yptvp*^^' (graphéin), écrire,
GRA
dont la rielne graph a Cdt frot, «1 lit la
term. ura. V. Graf, R.
La plus ancienne eslaapo que noot ayons
représente saint Chrbtopne, et porte la data
de 1423.
La gravure en relief ei en ereua , des piei^
res et descrisCaux , est la plus aneieniie. Les
Egyptiens, qui passent pour l'avoir inventée,
la transmirent aux Phéniciens; ceux-ci avx
Hébreux , d'où elle passa chez les Grecs qoi
lui donnèrent une perfection étonnante.
La gravure en boie, très-ancienne dans
la Chine, n'a été bien connue en Europe qu'es
1420, époque è laquelle Laurent Goster im-
prima l'écriture avec des planches de bois.
Au commencement du XVI«« siède, oo ap-
pliqua cette gravare à l'impressioB des car-
tes à jouer, et sous Louis XUI, on s'en seiv
vit pour la peinture des toiles.
ta gravure en cuivre , ne fut inventée
qu'en 1450, par Maso Finiguerra.
La gravure à Veau farte, fut imaginée au
commencement du XVl»* siècle par Fran-
çois Mazzuoli, dit le Parmesan.
La gravure en couleurs, imitant la pein-
ture, doit son invention è Jacques Christophe
le Blond, de Francfort, élève de Carlo Mara-
te, qui l'imagina entre 1720 et i7da
La gravure au crayon, fut inventée en
1769, par Jean-Charles-François, graveur
Lorrain,
La gravure en manière noire, mets o-fm-
ta , des Italiens , date du XVII"* siècle, sans
que l'on connaisse bien son inventeur.
£a ^rature au poelel fut découverte par
Bonnet, en 17G9.
La gravure au pinceau fut ÎQiaginée an
XVII!«« siècle, par Stapart
La gravure au pointillé, date du XVHU»*
siècle aussi, et Ton cite, comme l'ayant beau-
coup perfectionnée, Lutma et Demarteau.
La gravure sur acier ou sidérographie
n'est connue que depuis 1816, et elle est due,
en grande partie, à M. Pain, de Châlons-«ur-
Marne.
La gravure surfferre, n'a pas de date cer-
taine, ni d'auteur connu.
Gravure sur diamant, on en attrtbne
l'invention à Clément Biragues , en 1564, li
Jacques Treuo, moK en 1587, et à Ambroise
Charadossa,en 1500.
Ottley, William Young, dans an ouvrage
intitulé : An enquiry isOo the origin and
early history of engraving , etc. London,
1816, pense que l'aK de çraver sur le
bois était connu en Chine depuis long-tempt,
lorsqu'il fut introduit en Europe, sans
doute par les Vénitiens. Selon lui les plut
anciennes gravures en bois , dont la date est
bien connue, sont celles qui représentent \fê
principales actions d' Alexanare-le-Grand •
exécutées à Ravennes, vers l'an 1285, par
Alexandre Alberic Cunio et Isabelle sa sœur,
âgés de 16 à 17 ans.
On trouve ailleurs que les premiers monu-
ments bien authentiques de la gravure en
bois, ne remontent qu'en 1423, ce sont le
saint Chrysostome et le sujet de l'Annon-
ciation.
En G6 , la gravure est portée à sa perfec-
tion en Italie, par Zenodore, et dédine en-
suite.
En 1410 , Jean-Delle-Gamiole , florentin ,
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GR4
infecte la gravore en cieQi, qd s'Umi per-
due, après a? oir été célèbre chef les aodens.
En 1458, Maso dit Finiguerra^ orfèvre
Qorentio, troirre Tart de graver sur le cuivre
au burin et à Teau forte.
En 1477, Lucas de Lejde et Albert Durer,
eunchissent les arts de leurs gravures.
£o 1769, inveutioD de la gravure dans
le goût du Crayon , par Jean-Charles-Fran-
çois, de Paris.
Ottley, suppose que la gravure en taille
douce est due à Maso dit Finiguerrap orfè-
Trtde Florence, qui en 1445, la découvrit
Par hasard: et k cet ég^ard^ il démontre que
estampe de l'Ascension de la Vierge, delà
collection du roi de France, est l'épreuve
d'une patène d'arcent, qui se conserve dans
l'église de Saint-Jean , à Florence , et qui fut
gravée par Finiguerra , vers 1452.
En 1846 , M. de Laplane de Sisteron, an-
cien juge, a trouvé un procédé pour graver
sur le tiois en relief et en creux , au moyen
duquel , chacun peut, dans moins de deux
heures, graver l'écriture et un dessein quel-
conque, d'une manière très-nette.
OiRAYA.y.Gralha.
GRAY4BD, S. m. (gràlàr). Un des noms
de la corneille mantelée. V. Corpataê*
blanc ei Gralh, R.
GRATBR A , expr. adv. d. m. (a ^ïé).
On le dit des chemins, des sentiers qui vont
d'un lieu dans un autre par une pente douce
et égale ou presque horizontalement.
Ety. de gradui, dont le d a été changé en
y etdeier, grayety qui va par degrés, sous-
entendu, insensibles. V. Grad, R.
GRATIS, s. m. vl. Cor : lÀ grayle an
êonat, les cors ont sonné ; clairon.
GRATS, s. m. vl. Graisse. V. Oraissa
et Cran, R.
GRAT8HA, vl. Y. GraUêaei Crasi, R.
GRATSHOS, vl. V. Graiêsouê.
GBAr8SHA,s.f. d. vaud. V. Graiêta
et Cross, R.
GIIAZA,s.f. (grâze), dl. Margelle, pierre
qui borde le parapet d'un puits; en vl. degré,
marche d'un escalier. V. Grad, R.
GRAZA, s. f. vl. Degré d'un escalier,
d'un perron : Paul estants en las graxas
eenec ab la man, Paul se tenant de bout sur
les degrés, fit signe de la main. Sauv. Voy.
(7rod,R.
GRAZAL , s. m. (grazàl), dl. wAfAi.. Ba-
quet de bois, terrine.
Ëty. du celL selon Astroc, ou du latin cro-
ter, coupe, bassin.
GRAZAI., s. m. (grazàl), dl. Un baquet.
V. Pouaire et Boutin,
GRAZAL, s. m. vl. siiASAii, «sASAOt,
«utiu.. Gresal , anc. cat. Grial , anc. esp.
Graal , vase , vaisseau propre à boire et à
servir des viandes, cratère, jatte.
Éty. du lat. eraler, crateraf coupe, vase.
Le saint graal , vase dans lequel J.-C.
mangea l'agneau Pascal , lorsau'il rit la cène
avec ses apôlrcs ; ustensile en forme de calice,
qui servit à recueillir le sang et l'eau qui dé-
coulèrent de 9CS plaies, et dans la suite, il fut
nommé saint à cause de son prioûtif usage
et des miracles qu'il opéra.
GRAZALA, S. f. dl. Jatte, y. Jata et
GroioltH.
GRA
IT, 8. m. (grazalé), dl. Dim. de
graxau, auget, petit baquet. V. Bachassoun
et Grazàl.
GRAZALBT, s. m. vl. omAXALm. Dim.
de i^razaf, petit vase de terre. V. GrasaL
GRAZAR, vl. Y. Graduarei Grad, R.
GRAZAU . s. m. (graxâou) ; omzai.. Une
auge de bois. V. Bâchas et Grasal,
GRAZE , adj. vl. Gradué, par degrés.
ÇRAZELET, s. m. vl. V. Grazel.
Ely. Dim. de graxel.
CMAZELET , s. m. (grazelé), dl. L'épine
du dos. V. Cadena,
GRAZERAS, 8. f. pi. vl. Grâces , remer-
clments. \,Grat,K,
GRAZE8, s. m. pi. vl. Degrés, marches
d'escalier. V. Grad, R.
GRAZET, adj. vl. Grasset. V. C7ra#f , R.
GRAZIA , vl. Il ou elle remerciait.
CUIAZIDA, a4j. f. vl. Agréable. V. Grai,
Rad.
GRAZIDAMENT, adv. okampa— w.
Gracieusement , de bon gré, gratuitement.
V. Cra«,R.
GRAZIDAMENZ, adv. vl. De bon gré,
gracieusement. V. Grat^ R.
GRAZIL,et
GRAZILH , 8. m. vl. Gazouillement,
grésillement, cri du grillon, de la raine.
GRAznxAR, V. n. vl. Grésiller, pétil-
ler, craquer.
GRAZIR , V. a. vl. «BssAiu Gratin el
Gradirey ital. Plaire , être agréable , agréer,
remercier, rendre grâce, savoir gré , recon-
naître. V. Grat, R.
GRAZIRE , s. m. vl. Reconnaissant, ap-
probateur. V. Grat, R.
CHLàZIT, IDA, adj. vl. obasivs. Agréé,
gracieux, euse; remercié, agréable* V. Grat,
GRE
GREA, S. f. d. m. (grée); orbia, «mu,
UMPA, r AVTKA, PAVVBAOA , rOO , MAMêA , UBCH ,
UBCII* DB- BOUTA , UA-DB-BOOTA , BOOUA , UOA,
UA, romw , Bsrot , maibb , footboba , tabtas,
TABTffBB, TABTAB. LIc, Duatièrc épaisse et bour-
beuse qui se dépose au fonds des tonneaux
2ui contiennent du vin ; par extension, dépôt
'une liqueur quelconque. V. Grtsa,
Êty. V. Cret, R.
GRECy radical pris du latin Grœeia, Grè-
ce, formé de grœcusy roi de Thessalie.
De grœeus, par apoc.^rae, et par le chan-
gement de œ en e, grec; d'où : Grec, Gree-a,
Greç-a.
De grec, par le changement de c cn^, greg;
d'où : Greg-aliy Greg-ou.
Do greCf par le changement de e en «,
gres:(\*oh: Grès, Gres-esc, Grex-es^ Grei-»
ese, Grif'Os, Grig^ou, Grin.
GREC , EGA, s. et adj. ( grec , èque ) ;
cBBaoo. Griego, esp. Grego, port. Greg, cat.
Grec, grecque, qui est de Grèce; qui est
écrit en grec.
Ety. du lat. grœeus, m. s. V. Grée, R.
Ce mot est pris en mauvaise part par les
femmes de la halle, à Marseille, où, Stes una
greca , est svnonyme de tu est une voleuse ,
une femme de mauvaise foi.
Vent grec. V. Gregali.
GREC, s. m. Grec 9 la langue grecque ,
GRB
375
celle dans laquelle ont écrit Platon, Aristote,
Démostènes, Hésiode , Homère , etc. Voy.
Grec, R.
Une des plus anciennes et la plus célè-
bre, la langue p^recque s'est longtemps con-
servée sans alleralion, malgré les fréquentes
révolutions qui ont eu lieu dans le pays où
elle était en usage. Sa ruine date du IV»*
siècle, époque à laquelle on transféra le siè-
ge de I empire Romain à Constantînople.
Des innombrables altérations que cette lan-
gue a subies depuis, est née une autre langue
nommée Grec moderne, et l'idiome Turc.
Voyez dans la Gram. art. origine de la
langue provençale , pour connaître l'influen-
ce que le Grec à exercée sur elle.
Ce fut en 1499 , que Aide Mannce, italien,
imprima le premier le Grec à Venise.
GREG VBMT, Espèce de vent, Gregali,
v. c. m. et Grec, R.
GREG , s. m. dl. Gadouard , celui qui tire
la gadoue et la transporte.
CAECA, s. f. (grèque). I^ partie la plus
élevée de la coiffure d'une femme , \ la ma-
nière des grecques. V. Grec, R.
GREÇA, (grèce) ; Greda, ital. esp. port.
Grèce, la, contrée d'Europe qui comprend la
Morée,la Béotie, la Phocide, l'Ile de Mégre-
pont , la Thessalie, l'Epire et la partie méri-
dionale de la Macédoine, ainsi que les lies de
la Méditerranée, formant l'Archipel.
Éty. du lat. Grmeia. V. Grée, R.
CAEGHA, d. béarn. Voy. Graissa et
Crass, R.
GREGZ, s. m. vl. «BBct. Grege, anc. esp.
port. Gregge, ital. Troupeau, troupe.
Éty. du lat. grex\ egis, m. s. V. Greg, R.
GREDA,s.f. (gréde), dl. Greda, port,
esp. cat. Creta , ital. Craie , espèce de terre
calcaire, très-commune, d'un blanc opaque,
très-tendre. Le blanc d'Espagne n'est autre
chose que celte terre dépouillée des corps
étrangers qu'elle peut contenir.
Éty. du lat. erefa, m. s. V. Cret, R.
GREDAR, V. a. (nedâ), dl. Marquer
avec la craie, marquer a la craie.
Êty. de gteda et de ar. V. CrH, R.
GREDIN , Pour gradin, V. Gradin et
Grady R.
CAEFA, 8. f. (grèfe). Nom qu'on donne,
è Nismcs, au mâle delà canepetière. V. Ca-
napetiera,
GREFE, s. m. (gréfe). Nom artésien de
l'outarde canepetière. V. Canapetiera.
GREFET , s. m. (grefé). Un des noms
de la Canapetiera, v. c. m.
GREFFAIRE,s. m. (grcflaïré). Greffeur,
Gare, celui qui fait profession de greffer les
arbres.
GREFFAR,v. a. (greffe). Greffer. Voy.
EntareiGraf,ï^. '
GREFFE, 8. m. (grèfé). Greffe, dépôt
public où l'on garde les registres et les actes
de justice.
Elv. du grec yp^?w (graphe ), écrire. V.
Graf, R.
U concile général de Latran, tenu sous
Innocent 111, l'an 1215 , statua que les juges
conserveraient et feraient conserver par leurs
greffiers, les actes originaux des procès et en
délivreraient, dans le besoin , des copies aux
parties; voila l'époque la plus ancienne de la
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376
GRE
foniiedenos greflbs. De Vaines DkL DipL
GREFFE , 8. m. Greffe, en terme de jar-
dinier. V. EnU.
Ély. da grec YP«?siov (graphéien) , poin-
çon à écrire , auquel ressemble lun peu la
greffe qu'on insère dans le si]jet. V. Grqf,
GREFFBT • 8. m. ( grefll^ ). ^èce d'oi-
seau qui ressemble à une outarde, Gare. Vov.
Grefet.
GREFFIER, s. m. (grefié). Greffier,
secrétaire chargé d'un greffe.
Êty. du grec Ypocp £u< (graphéus), écrivain,
d'où graphiarius et greffier , formé. de
Yps^etv (grapbéln), écrire, ou de greffe ei de
la term. ter, qui désigne l'ouvrier. Voj.
Graf, R.
On trouve, en France, des greffiers en
litre, dès le XIV"« siècle.
GREFFION , Le même que Agruffien^ v.
c. m. elf?ra/;R.
GREFUELHA . S. f. ( grefuétlle ). Le
grand-hpuic,enlang.V. Ag^^rrut.
Ély. du lat. agrifoHum,
GRBFUIiHAT, dl. (gréfuillâ). V. Fre*
hùuisêet,
GREGf radical pris du lat. greXf gregit,
troupeau, compagnie, société, bande, dérivé
du grec i-^tp^ju; (agersis), rassemblement,
réunion , formé de à'^stpco (agéiré), rassem-
bler, réunir, d'où aggregatê^ ttmgrje^Uo^
gregate.
De aggregare , agréger , par apoc. Ag-
grege-ar, Aggreg-alion^Con-f réglât, Agreg-
ado.
De eongregatianis, gén, de eongregatiô ,
par apoc. et changement de « en ou : Coun-
gregation, Coungrega-n-islo,
GREGA, (gréguc); «mmoq. Expres5ïîon
qui équivaut à je t'en défie, lu n'as qu'à faire
un j^este : Diga grega, espèce de déll.
Ety. du grec YP^iY^pso) (grégorcô), je
veille, je prends garde, je te déûe de me svr-
prendre.
GREGAU, fi. m. (Rregàli); «iiaoAii,«BR,
•ALBBn , TsnT-aKBc. Gregol , cat. csp. Ga-
lerne, vent du Nord-Est, vent de galère,
vent grec.
C'est, d'âpre la Stat. des Bouches-du-
RhOnc , le cœcioê des Grecs ; Vaqu^o des
Latins. V. Grec, R.
GREGORI, nom d'homme (grcgori) ;
f7rei7orto,ilal. esp. Grégoire.
L'Eglise célèbre la mémoire de 34 saints
de ce nom.
Saint Grégoire le Grand, pape, premier de
ce nom , docteur de l'Eglise , mourut le ML
mars 604, jour où l'on célèbre sa fêle, ainsi
que le 3 seplombre.
GREGORIEN, ENA, adj. ^grégorien,
ène). Grégorien, enue, ordonné, mstilué par
le pape saint Grégoire.
GRBGOU. V. Grec et Grec, R.
GRE-GRE, CHARET , s. m. (gré-gré.
charé). Nom qu'on donne , à Nismes , à la
rousseroile.
GREGUBOEAR, v. a. (greguedjà) , dl.
Salir. V. Grrquegear.
GREI , vl. Qu'il plaise, agrée.
GREIAMENT, S. m. vl. eBBJAmtrr,
sujAMw. Aigreur, l'action d'irriter. Voy.
Grav,ïi.
Rad.
GRE
T. n. vL V. Grawh et<rria/,.
, Alt. de grèlhar,
GREIAT • Alt. de grelhat. V. tirelh, R. .
GREIGHAR,Aub. V.^ahiar.
GRESL, 8. m. dl. V. Grelhf Grefm et
Grelh, R.
GREILHA, Grille, et comp. Gare. Voy.
GREILL, vl. V. GHlhH et Grilh,^ 2.
GREUX, 8. m. vl. Grillon.
GREILLO, S. m. vl. Grille de fer. Voy.
Crtift, R.
GREI8SA, et comp. Gare. V. Graina^
xîlC.
GREI8SA, s.f. (grèïsse); «mya, «bsu-
koêm. Claie sur laquelle «n fait sécher les fi-
gues , Gare. ; claie sur laquelle on tient le
pain dans les ménages. V-oy. Canissa et
Grilh, R«
GREIME8 , fi. n. pi. vl. Gréions.
GREI88IER , Y. Graitsitr et Cran, R.
GREI880UN , 8. m. (greissôun). Espace
<]u'on laisse entre une claie et une autre , «
lorsqu'elles sont exposées au sédioir. Gare.
GREISSODS, V« Graiiious et Cra$$,
Rad.
GREJAMENT , fi. n. vl. «asMm. Ai-
greur. V. Greiamen.
GREL , s. m. d. m. Grtlù^ port. Voy.
Grjeou et Grelh , R.
GREI« , s. m. dff . Grillon. V. GriUut.
GRELA , 8. f. (grêle) ; «luunMA. Gram-
dine, ilal. Graniza ^ esp. port. Granit,
cat. Grêle, pluie congelée qui tombe en
grains plus ou moins arrondis; fîg. grande
quantité de choses qui tombent à la fois ,
personne méchante.
Éty. Onomatopée do bnk qu>1le f>roduit
en frappant sur les toits et roulant ensuite ,
ou du lat. grando , inis , de gran.
La formation de la grêle est un des phé-
nomènes que les physiciens ne peuvent pas
encore expliquer, lis ont bien prouvé qu'elle
ne pouvait point «e former par laeongétatien
spontanée d'une goûte d'eau, parce que le
centre des gréions contient souvent un noyau
de «eige ou de grésil, ils ont bien expliqué
comment elle ne se faisait pas, mais il n'ont
pas dit aussi clairement comment elle se
formait. V. Saussure , Voyage dans les Alp.
S. 2075.
Toumbar de créa , grMer.
Fai ou taumba de grêla , il grêle.
Grot grun de grêla , grêlon.
Ei una grêla , expr. fig. pour désigner
quelqu'un de bien méchant.
GRELA, dg. Crible. V. Crible et Van.
GRELAR , V. n. d. a. V. Grtikar et
Crelh, R.
GRELAR, ▼. hnp. (grelà^; Grandinartf
ital. Grêler, se dit quand il tombe de la
grêle.
il est aussi actif et signifie alors gltcr par
la grêle.
GRELAT, ADA, adj. et p. (grelÂ, àde).
Frappé de la grêle, grêlé, ée; marqué par
la petite vérole : A lou visagi tout grelat,
il a la figure grêlée ; mesquin , pauvre ,
grêlé ; pour genoé. V« Grelhat et Cfrelh^ R.
Ety. de grêla et de «4, marqué ou frappé
par la grêle.
aaMgnka^kMifêpL .
GRBLETA , S. f. (greléte}. Petite «rèle?
grésil. Avril.
GKBLE, mn, Tadiad dérivé de ffrél .
bourgeon, jeune pousse , mot que M. Astruc
regarde comme celtique, et l'auteur de la St.
des Boocbes-du-Rbône , comme lignneB.
M. de Roquefort le fait venir , avec plus
de raison peet-^ètre, du latio graeilii, grêle,
menu, mince, délicat; ce qui confimie celte
opinion, c'est que le «M>t fsndroiifi eSI peur
plusieurs étantes synenyoM de fre Ifc.
De grel, grelk; d'où: Gr4k, Oreflb-or,
Grelh-at, Srel . «rsi-nr, BM-freikar ,
GRELH, s. m. (grél), dl. Poète atn
châtaignes. V. Saitian<aêtagnHra.
Êty. Gtet est dit pour GrUth. V.«Ht%,R.
GREUi, 8. m. Le iMurgeoD, etc.
V. Greou^ comme plus usité.
Éty. du eelt. g^. V. GreTh, R.
GRELHA , s. f. (gréille) , dl. Poor gHI,
V. Grilha et GHUk , R. poor le jet if ub
arbre. V. JtéC
Grelha , désigne nlns parâcéfièremenl te
rejet ou les secooaes pousses d'un etfcto
<qu*on avait dépouillé, comme eeb arrive
aux mûriers.
ORELHADA, S. f. (greiHède). Nom qu'on
donne, en Languedoc , à la portion de oiiDe
de fer bocardée qu'on ajoute dans te foor-
neao à mesure q«e tematière entre en fiision.
V. Grith, R.
GRELHADOOR, dl. V, Fouet Drsy.
GRELHAGI , V. Grilhagi et GrUh. R.
GRELHAR, V. a.dl. Pour cribler. Voy*
Vanar, Criblar, DrayardCrilh, R.
GRELHAR , T. n. (greillâ) ; i
sM. ftp. (grcfllà,
)n le dit des (
Grelar . port. Germer , on te dit
des graines quand elles commencent à pnos-
ser la radicule et la plomnlp ; des oignons ,
quand ils commencent ï germer; été pom-
mes de terre quand elles poussent; des arbres
quand ils bourgeonnent.
Éty. de grelk et de or, poneser des iels.
V. GreWi.R.
GRELHAT, ARA,
âde) ; «■bur , mb&bat. On j
ces qui ont levé ou germé , et des i
potagères qui ont ()oossê des jets qiû les
privent de leurs qualités alimentaires*
Ceèa gt^lhadOt «ignon gemé. V. Grelh,
Rad.
GRELHBT , dl. V. GrilheL
GRELLA, s. f. (glèlte), <%. amtt..
Crible à grande perce.
GRELLADOUR, adj. (grelladôo), dl.
Un crubel greUadêwr^ un van. V. Van,
Drai et Cri^l, R.
GRELLAR, T. a. (grdlà), dl. Vanner.
V« Jfoundar, CribUr, Draiar et Cribl^U.
ORELLO , vl. V. Gnlho et Grilh, R.
GRELOU, 8. m. Mesure pour te Uk^
dans le Limousin, f oucaud«
GRBLOOTAR, V. n. (grdootà). Gto-
teter, tremt)teler de froid.
cmBMOi, 8. m. (grénil). V. Berbm Ufê
perlai,
Éty. du ceM. fronn, grain, et de iml,
pierre , gratmml , semence dure et liilsinle^
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GRE
con^M de petits cailloin, d'où le latliAo«*
pcrmiiffi, semeoce pierre.
GRBMP , 8. m. (grèhnp) , dff. Onglée :
Aber {^emp, avoir Tonglée. V. Gobi.
j t. m. vl. «wnt. Moustache , poil,
barbe. V. Grtno,
ORBNADA , s. f. (grenade) ; maimoa.
Gramuda, esp. Fruit. V. MUmgrana et Gran,
Rad.
GRENADA , s. f. et mieux mumiaoa.
Grenade, tmulet de fer creux qu'on remplit
de poudre et qu'on lance avec la main. .
Ety. de la ressemblance qu'on a cm
trouver avec le fruit du grenadier. Voy.
Mtiougrama et Gran, R.
Selon M. de Thou , on commença ï user
des grenades en 1588, au siège de Wacbten>
donck, près de Gueldres.
GRENAT, s. m. (grenà): (Traitai, cat.
GrantUif esp. Granato^ ital. Grenat.
Éty. du lat. granatuis
GRENOjS. m. vl. MiMO, «sioo, owv,
«uw, MiMoii. Moustache.
Éty. Alt. de eren ,00 de la basse lat
granuê, greno, poil de la barbe , moustache.
GRBNON, vl. V. Gremo.
GREO. vl. Grief. V. Grc<m et OrelA, R.
GREOBIEN , vl. V. Greuwmi et Grav ,
Rad.
GREOn, S. m. Un des noms du grand-
boux. Cast. V. Agarrui.
GREOU , s.m. (gréou) ; <
nui. Gr
cAwçoini, «mji. Cifslo, port. Le germe des
plantes, le tendron • le brout, le bourgeon
des arbres, le corps des laitues.
Quand mangeartu de ialada attaeoAe eU
grtimap. Prov.
Éiy. de grelh , par le changement de I en
0U,y,Grelh,R.
Greou de ceba, germe d'oignon.
Greou de eaulet^ cœur de chou.
Greou de roumegea^ tendron de ronce.
Grecu de laehuga, cœur de laitue.
Fig. levar lou greou ^ se redresser, sTe-
Borgueillir de quelque avantage, comme une
plante qui se redresse après avoir souffert.
GREOU, adj. (grèou). Rude, fâcheux,
dur, insupportable: boiteux.V. Goy; pesant,
regret. V. Grav, R.
Mai ce que trohi de pu greou
Es unoétemita terriblo
Que pareitte ineomprehentiblo ,
Aqueou Jamais aqueou toujour,
Sensofin soufrir nuech et jour
Ma festo n'et pae hagalello.
Gros.
GRB01IGAT,V. Greougeat.
GRBOUGE* s. m. vl. Tort, grief. Voy.
Agreouges et GraVy R.
GREOUGEAT, adj. m. vl. FAcheux ,
désagréable, lourd, pesant.
Éty. du lat. gravis , gravatus» Y. Grav^
Rad.
GRBOULB , s. m. (gréoulé) ; BAT-sosm-
•WOHI,», BtQOIWKMI-OBU, UBOVII, mAT-BUrOV.
Le loir, Myoxus glis, Lin. mammifère on-
guiculé de la famille des Rongeurs, qui s'en-
gourdit pendant l'hiver, comme les mar-
mottes.
É\j. daUi. glu.
TOM. n.
GRE
Le loir dépose ses petits dans le creux des
arbres,etsa portée ordinaire est de neuf à
douze.
Les Romains estimaient tellement la chair
de ce petit animal , qu'ils le faisaient nourrir
dans des espèces de garennes noounées
glirarii.
GREOUR , s. m. V. Oreouet Grelh, R.
GREOURE , s. m. (gréouré). V. Greoule.
GREOUSELA, et comp. Aub. V. Gro%^
ffla, etc.
GREOUTA8 , s. f. pi. ( gréoutes ) ;
«BAOTAs, cBAPAs. Grsvols du plâtrc ; gru-
meaux de pâle durcis.
Êty. du lat. ereta, V. Crel, R.
GREP. EPA , adj. dl. Engourdi par le
froid. V. Gobi; en vl. orgueilleux.
Ëty. Ce mot est celt. selon M. Astruc.
GREP^ s. m. (grép), dl. Le tuf, le ferme;
le fond qui est au-dessous de la bonne terre.
GREPA, s. f. (grépe). Nom qu'on donne,
à Barcelonnette, à un traîneau destiné au
charriage des grosses pierres.
GREPELLAT , adj. et p. vl
Eraillé.
GREPI,8. m. (^èpi), dl
L'onglée , engourdissement douloureux des
doigts causé par le froid, qui ne leur permet
plus de se rapprocher et de se serrer par le
bout. V. Gobi.
GREPIA, s. f. y.Herha-grepia.
GREPIA, s. f. (grèpie),dl. V.Grupiei
Chip,R.
GREPlERA,s. f. vl. Crèche, mangeoire.
V. Crup, R.
GREPI8» vl. Il ou elle laisse, abandonne.
GREPOIIXAR , V. a. vl. brailler.
^ GREPOIIXAT, ADA, adj. et p. vL
Eraillé, ée.
GREPPOUNS, S. m. pl.V. Grappouns.
GREPS,adj. vl. Petit.
GREQUEGEAR, v. a. (grequedjà) , dl.
«raaoMBAm. Salir, patrouiller, charcuter,
Douj. manier malproprement.
GRES, radical qu'on fait dériver du celt.
erat^, pierre, qui a la même signification en
breton, d'autres le dérivent de ereia, craie,
et d'autres enfin, de grès, marche d'escalier,
formé de gressus, pierre, dont on faisait les
degrés ; d'où : Grès, Grese, Grese-ous,
Gres'ier, Gréa,
GRE8 , s. m. et a^j. Espèce de raisin, dif-
férent du barbaroux, V. Rasin,
GRES, Grégeois. V. Fuec-gres et Grée,
Rad.
GRE8, S.m. pl.vl. Griefs. Y. Grav,l{.
GRES, s.m. (grés). Grès, pierre com-
posée de très-petits grains de quartx. aggluti-
nés par un ciment, le plus souvent invisible,
faisant feu avec le briquet et ayant une cas-
sure grenue.
Ëty. de craig, mot celtique ou breton qui
signifie pierre. V. Grès, R.
Le grès blanc est le plus commun , celui
dont on fait des meules pour aiguiser.
GRE3,s. m. Dans le langage ordinaire, ce
mot désigne un terrain graveleux , pierreux,
ce qui n'a aucun rapport avec le mot précé-
dent. V. (fret, R.
GRE8A , s. f. (grése). Tartre, inscrusta-
tion qui se formes l'intérieur des tonneaux,
qui contiennent du vin ; c'est le tartre cru ,
GRE
377
il est ronge 00 blanc, seloD Tespèce de fin.
Y.CreteiGrea.
On purifie le tartre en lui enlevant la partie
extractive qu'il contient. V. Tarire,
ORESAT. ADA, adj. etp. (gresà.àde);
■AWAT. Aviné ; qui a beaucoup de tartre. V.
Cret, R.
CownfUura gresada, confiture candie.
Pissadour gresat, bassin enduit détartre.
GRE8G, E8CA , adj. «Mucout, qota. Gra-
veleux. V. Gravelous et Grès, R.
Terra gresea, terre graveleuse.
GRE8GOUS , OUSA , adj. Graveleux ,
Avril. V. Gresc et Grès, R.
GRE8E8G, adj. vl. oosmc, «bhm ,
•BBXBt. Greguesc , anc. cat Grégeois. Voy.
Grec, R.
CAESIER, s. m. (gresié), dl. Gésier des
oiseaux V. Perier,
Ëty. A cause du sable grésil qu'il renferme
souvent; ou altér. de gésier. V. Gres,K.
GRECTIiff, S. m. (gresill); owoomia,
MAmttA, coomAMTCn. Grésil, neige dense, en
crystallisation informe et difiuse, qui est pro-
duite par le refroidissement instantané de
l'air, menue grêle.
Ëty. du bas breton grisil, m. s.
GRE8ILHA, dl. Gril. Voy. Griïha et
Grilh, R.
GRESILHADA, s. f. ( ^esillàde ) ; «ib-
■iMADA, cnABuiAOA. Du grésll, chutc de gré-
sil : Aquot es pas qu'una gresilhada , ce
n'est que du grésil.
GRE8ILHAR, V. impers, (gresilhâ) ; oi-
■OVBIIAB, «BAlllf f AB, BA^AtTIflAB, BAUMIB» BB-
BiAB, CBBUAB. GrésilIcr, on le dit du grésil
qui tombe.
Ëty. de gresilh et de ar.
GRESaURAR, v.a. Grésiller, (aire que
quelque chose se fronce , se racornisse , se
rétrécisse par l'effet d*une grande chaleur ou
d'un grand froid; griller , brûler. V. Grilhar
et Grilh. R.
GRE8ILHAT, ADA, adj. et p. (grésil-
la, àde) ; BASAtnBAT. Grésillé, ée. V. Grûh,
Rad.
CMIESINADA , S. f. ( gresinade ) , dl. V.
Gresilhada.
GRE8SA, s. f. vl. CBB9A. V. Granissa et
Grêla.
GRB88IER,s. m. (gressié), dg. Gésier.
V. Peirier.
Ëty. de grès et de ier.
GRE88I1IE, S. m. vl. Greeisme, cat.
Greeiimo, esp. ital. Grécisme, figure de rhé-
torique.
GRET , s. m. vl. Gré. V. Grat, R. De
gratx , adv. de plein gré.
miEU, adj.vl. Greu, caL Accengreu,
Accent grave.
Et es apelatx greus , quar en ayssi co
naiuralment una eauta greus e pexuga
s'enclina es baissa , ayssi meteyssi fay
aquestaeeens. FI. del gay saber.
GREU, EUVA, adj. vl. «bbo , obbos,
oBiBo. Greu, anc. cat. Grave, esp. port,
ital. cat. mod. Grief , griève ; pénible ;
pesant, difiicile, grave, dur. V. Greou et
Grat?, R. A greu, vl. à peine, difficile-
ment , violemment.
Ce mot se prend souvent adverbialement
et signifie alors difficilement , péniblement.
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378
GRE
ORBUG, 8. m* yI. Gfiuge. anc cat.
Grief, veialion, dommage, préjudice. V.
Grav , R.
GRBUGA, 8. f. vl. Greggia, ilal. Troape*
V. Grecs el Greg , R.
CUtEUOANSA , 8. f. ?1. RémiioD , assem-
blée. V. Greg , R.
OUBUGAT , adj. tI. «umat. Grevé ,
lésé, vexé. V. Grav.R.
ORBUGE, 8. m. vl. Greuge, cat. anc. esp.
Vexation, tort, grief , perte, dommage,
plainte.
Éty. da lat. gravitas. Voy. Grugear et
Grav y K.
GREUGETAT , 8. f. vl. Gravité. Voy.
Grav , R.
GREUJAR , ▼. a. et D. vl. Greujar , cat.
Aggraver, empirer, vexer, être à charge.
V. Grav , R.
GREUJAT, part. vl. Lésé OQ grevé. V.
Greugat et Grao , R.
GREDLE , s. m. (gréoulé). Nom qu'on
donne, aux environs de Toulouse, aux fruits
du grand'boux.
GREUMENT, adv. vl. aiwiiMsa , muo-
mÊM , Mixomi. Greumentf anc. cat. Gra^
vamenie, esp. port. ital. Grièvement, difll-
cilement , péniblement. V. Grav , R.
GREVA, s. f. vl. Grève, gravier. Voy.
Grav , R. 2.
GREVABLE , ABLA , adj. vl. Onéreux ,
ense.
CkREVAMENT , 8. m. vl. uKmnjuntMT.
Grevement , cat. esp. Gravamenlo, ital.
Peine , dommage. V. Grav , R.
CUlEVAN8A,s. f. (grévance) ; Grevanea,
anc. cat. Gravenza , ital. Difficulté , fâche-
rie, peine, inquiétude. V. (?rav,R.
GREVAR , V. a. (grevé) ; Gravar , esp.
cat. Gravare , ital. Agravar , port. Grever,
ftire tort et dommage , charger de contri-
butions , vl. presser.
Ëty. du lat. gravare , charger , rendre pe-
sant, V. GraVf R. Pour avoir du regret,
V. Gravar.
GREVAR , ▼. a. vl. CBAVAM , «nviAS.
Gravar , cat. esp. port. Gravare ^ ital. Ac-
cabler, tourmenter, peiner, grever, ag-
graver.
Ëty. du lat. gravare. V. Grav , R.
GREVAT , ADA , adj. et p. (greva, &de).
Grevé, ée. V. Grav,R.
GREVEZA , s. f. vl. «MYBMA. Gravexa^
anc. esp. port. Gravessa , ital. Pesanteur ,
gravité, difficulté. V. Grav, R.
GREVIAMENT, vl. V. Grevameni et
Grav, R.
GREVIAR, vl. V. Greviar et Grav,
Rad.
GREVIAT , ADA , adj. et p. vl. Acca-
blé, ée, endommagé • ée. V. Grav^ R.
GREVIATin , IVA, adj. vl. Oppressif,
ive. V. GraVfK.
GREVOR, s. f. vl. Peine, dommage.
V. Grav, R.
GREVOZABIEN , adv. vl. Péniblement ,
rudement , fortement. V. Grav , R.
GREV, s. m. anc. béarn. Grey, esp.
Grei , port. Troupeau. V. Grecz.
Ëty. du laL gregU, gén. de area, d'où
greg,pw apoc. et grey, parmetagr. Voy.
Greg , R.
GRE
, V. n. vl. AU. de grilkar^
sécher. V. Grilh , R.
GRETGH , s. m. dg. Pour graisse. Voy.
GraUea et Cran, R.
GRETCHA, dg. AU. de Graiisa, v. c. m.
eiCrass^R.
GREZ , s. m. d. vaud. Troupeau.
Ëty. dulat. s^rexp,e^f.
Enaima cabri devant lo grez , d. vaud.
de 1100, comme le bouc devant le troupeau.
GREZA , s. f. vl. Grêle.
GREZBet
GREZBI, V. Greteic.
GREZEI8 , vl. V. Greeete,
GREZES, adj. «urnot, mmBMaae. GreCS ,
GRI
refrc^pWf
grégeois. V. Grec , R.
GREZES, vl. V. Gretese.
GREZE8G , adj. vl. «on ,
Grec. V. Gregou el Grec , R.
«H
GRIA , 8. f. (grie) ; «ns. Crasse, ordure
qui s'amasse sur le corps des personnes
malpropres; dans le poil des animaux et sur
les meubles. Avril. V. Cret, R.
GRIAL, s. m. (griàl), d. bas lim. Sébille.
V. Bamigau, Gousset ei Gresal.
GRIAIéA, s. f. (griàle), md. Terrine. Voy.
Terrina.
GRIAVAT , ADA, adj. et p. vl. Grevé,
vexé. V. Grav, R.
GRIBOULHO , S. m. (gribouille). An-
ciennement , marchand de petits objets ;
actuellement on se sert de ce mot pour dé-
signer un sot , un imbécile , un homme
qui bredouille , qui ne sait ce qu'il dit.
GRICA , nom de femme (grique) , dl.
Agricole.
Éty. De Saint Agricol , martyrisé à Bolo-
gne, en Italie, vers Tannée 304, dont l'Église
fête la mémoire le 4 novembre.
GRIC-GRIG , s. m. (gric-gric), dl. Mots
inventés pour imiter et désigner en même
temps le cri du grillon. V. Grilh, R, 2.
GRICH , (grich). Nom béarnais de la sau-
terelle. V. Langousla et Grilh, R. 2.
GRIDELOUN, S. m. (grideloûn). contr.
de GMfl-»B-i4ii. Gris de lin, espèce de cou-
leur.
GRIEF , EVA , adj. (griéf , éve). Grief,
ève, très-fâcheux, douloureux.
Ëty. du lat. gravis, m. s. V. Grav, R.
GRIEF, S. m. Qwmov, •bbooob, aokbooob.
Grief, tort, préjudice, plainte. V. Grav, R.
GRIEOU, Alt. de Greou , v. c. m. et
Grav , R.
GRIE8, s. m. (griés). Râle d'un agoni-
sant. Aub.
GRIBU, adj. vl. Griego, esp. V. Grec et
Greu.
cmiEUfllEN, vl. V. Greufnent,
GRIEVAMBNT, adv. (grievaméin) ;
Gravemente, ital. esp. port. Grièvement,
d'une manière griève.
Ëty. de grieva et de ment, V. Grav, R.
GRIEVAT, ADA, adj. vl. Fâcheux, in-
commode , inquiétant. V. Greu et Grav, R.
Éty. de gravis , gravatus , griez, en bas
breton.
GRIFAIGN, AIGNA, adj. vl
Grifagno, ital. Hargneux,
ée. V. Griff, R.
CUUFAIGNB, vl. V. Qnfaigne.
GRIFF, OMP, omAnr, radical dérivé da
grec YP'^'^^ (gnipoe) , recourbé , crochu ,
d'où l'allemand greifen , prendre , saisir ,
gripper, dans ce dernier sens, le mot gripar^
grip , pourrait venir plus directement de
Ypiic^Cctf (gripixé), avoir de l'avidité poof
le gain; ou de l'ail, kratzen, gratter.
De grupos , par apoc. grup , et par chan-
gement de u en i, et de p en ph, et ff ,
griff; d'oii: Griff-a, Griff-oun , Griffoun-
agi, Griffoun-ar.
De gripizo, par apoc. grip; d'où : Grimp-
ar, A-grip-ar, Grap-in, Grip-a, Grip-
ar, Grios, Graff-ada.
GRIFFA, s. f. (grifle); mjmA,mAmnmi,
oumvLA» , wuMwt, Grtffis , on§[le fort et crocfaa
de certains animaux, particulièrement des
carnassiers ; Textrémité de leur patte toute
entière ; on le dît aussi iro». ea parlant de la
main toujours disposée è prendre, des gens
de chicane ; instrument avec lequel on met
l'empreinte d' un nom, cette empreinte même ;
pièce de fer qui sert à fixer.
Ëty. de l'ail, greifen, prendre, en bae
bret.5fn7f. V. Grt/f.R.
Griffa de r«tumcti<«, Calen eo ptle ée
renoncule.
GRIFFADA, 8. f. (grifiade). GrifiMe ,
coup de grifle, d'ongle, égratignure. Gare.
GRIFFAR, V. a. (grifia). Grifitr, pren-
dre avec la griflb; donner an coup de gvîfier
égraligner. V. Esgraffignar. Gare.
GRIFFAT, ADA, adj. et p. (^rii^ éde).
Pris , saisi , ie ; tombé sous la mam des gen^
darmes, des huissiers. Gare
cniFFO, s. m. vL Grifo, cal. V. Grif-
foun et Griff, R.
GRIFFOT , s. m. (griffé). GHffihfaitU ,
poltron, sot, k>éte. Gare.
GRIFFOU , s. m. (grifibu). Un des noms
du grand-houx. V. Agarrus.
Ëty. De son ancien nom agrifoliuÊi, aigre-
feuille, à cause des piquants dont les siennss
son garnies.
GRIFFOUN, 8. m. (griffôun); ohm».
Grifone, ital. Grifo, esp. port. cat. GriHbn,
animal fabuleux, moitié aigle et moitié lion;
espèce de vautour; cannelle ordinairement
de laiton c^ui sert à tirer le vin d'un tCHH
neau , robmet ; fontaine jaillissant per-
pendiculairement ou horixontalement.
Ety. du lat. gryphus, dérivé do grée
Ypu«b< (gruphos), qui a le bec recourbé; les
robmets ont pris le nom de griffôun des tètes
de cet animal que Ton sculptait ordinaire-
ment sur les fontaines, et auxquelles ils ser-
vaient comme de bec. V. Griff, R.
GRIFFOUN, dl. Pour bigarreau» Voy.
Graffion cl Gref, R.
GRIFFOUN , s. m. (griifôtt), d. bas lim.
Se dit pour harpie, mégère, femme mé-
chante , acariâtre, qui ressemble à une forie.
V. Graf, R.
GRIFFOUNAGI, S. m. (griflbnàdgi) ;
«BirroiniiMM, «uinaiiAOi, vovcmoi apvma , «■■•
rooMA. Griflbnage , écriture mal formée el
diflicile à lire.
Ëty. de grifounar et de agi. V. Oriff, R.
GRIFFOUNAIRB , V. Griffowwr.
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GRI
CmiFrOUNAR , ▼. t. (griffonna) : ma-
rtotiAii, oBiroDHcosAB , voDcnHAii. Griflbnner,
écrire mal et d'an caractère difficile à Kre.
Éty. de grifa, comme si Ton avait écrit
avec la griffe d'an oiseau , ou dn grec
YPt<pâ(70flti (griphastbai) , écrire , griffonner.
V. Griff. R.
ORIFFOUNBGEAR, V. Grifaunar et
Cn/f , R.
cmiFFOUNUR, USA» 8. (griffonnûr,
use) ; «MAnaiiAnui , «lurroiniAimB. Griffon-
neur , griffannier, celui qui griffonne. Voy.
lUUFO , adj. VI. Crrec , v. c. m.
CkRiros , adj. et s. m. pi. ?l. Grecs.
V. Grec, R.
ORIFOUONA, s. f. (griféugne), d béam.
Griffonnage. V. Griffounagi et Griff, R.
ORIFODL, s. m. dl. Un des noms du
grand-houx , V. Agarrus: on a je crois ap-
pli<|ué improprement le nom de grifoul , au
petit-boux. V. VerbouitsH.
GUIGNA, 8. f. (grigne), d. béarn.
Querelle.
GRIGNO, vl. Moustache. V. Gnno.
COIIGIVOLA , V. Garganula,
GRIGNOUN, s. m. (grignôun); mw-
MJÊÊom, Grignon, marc de l'olive, delà noix et
du raisin ; débris de biscuits.
Ëty. du grec '^ptvoa (grinos), pean.
GRIGNOUN, 8. m. Étalon dans quel-
ques pays. V. Etalùun.
GRIGNOUTAIRB , USA, 8. (grignou-
4àfré, use). Qui lambine en mangeant. Gare.
GRIGNOUTAR, v. a. (grignoutà) ; mi-
«MonAm. Grignoter , ronger doucement
quelque chose de dur, une croûte de pain.
Ëty. de grignou , morceau de pain sec et
dur, mot formé par onomatopée.
GRIGOU, s. m. (grigou). Grigou , hom-
me ({ui fuit la société . qui vil seul et d'une
manière sordide ; gredin ; avare.
Êty. de gregau , grec, nom que les Fran-
çais, revenus des Croisades, donnaient aux
plus mauvais sujets, d'après le mépris qu'ils
avaient conçu pour ce nom V. Grec, R.
GRIHOI«, s. m. vl. V. Gnffaun et Gnff,
Rad.
GRIL, s. m. Grill, càL Nom du grillon,
en Languedoc. V. Grilhet eiGrilh^ R. 2.
GRIL, Pour grU, ustensile de cuisine. V.
Grilha et Grilh, R.
GRILAR, V. vl. Cribler. V. Crihl, R.
GRILH, s. m. vl. «au., omsuo.. Grillon.
V. GrilheleiGrilh, R. 2.
GRILH f radical pris du latin eralicula ,
dim. de cratet, gril, grille, petite claie, qu'on
fait venir du grec xpdcTec» (kratéô), contenir.
De craticula , par apoc. eralieul , par
sync. de eu, eralil, par suppr. de al^ cril, et
par changement du een g, grill ou grilh ;
d'où; Grilh-a, En-grilh-ar, Gril, Grilh-
agi, Grt/^-ttr, Grelh.
GRILH 2, radical pris du lat. gryllus,
grillon, insecte , et dérivé du grec yp^^^oc
(grullos) , m. s. qui ne sont probablement
l'un et l'autre qu'une onomatopée du cri de
cet insecte, gri, gri, gri.
De çryUut, par apoc. gryl, par change-
ment de y en t et de I en <ii, grilh; d'où :
Grtlh^ Grilh-et, Gril, Gnch, Grelh-el,
Gralh-et, Cri-eri, Grie^grie, GriouUar,
GRI
GRILH , S. m. vl. OUI. , osntx. GriU, cat.
Gnlh, esp. port. iUl. Grillon. V. Grilhet.
GRILHA, S. f. QWOMM, «BUlUiA , ««BUiA.
Graèllas, cat. Gril et non grille, ustensile de
cuisine propre à faire rôtir de la viande.
V. pour l'éty. et les détails, le mot suivant
et Grilh, R.
GRILHA, s. f. (grille); omA, «mua.
Grélhas , port. Gratella , ital. Grille . bar-
reaux de fer ou de bois, plus ou moins rap-
prochés, servant à clore une porte, une
fenêtre , un passage , etc. ; parloir des reli-
gieuses.
Éty. du lat. craticula. V. GrUh, R.
Les belles grilles qui sont en ce moment
l'ornement des grands édifices et des jardins,
furent inventées en 1815, par Pierre Denis.
Dane une grille on nomme :
BAMIEAV'X , 1m tigci ou moatants.
On appelle d^ailleun ;
GRILLE A MI -MUR , odle qoi Mt oell<« aan* le ta-
blean de* fencirct
GRILLE EN SAILLIE , ccIIm qui •'•vanecnt en Athon.
GRILLE HERSÉE , celU cjni est garnie de polntet extc>
rieiirement.
DÉCHARGE , la Imim de 1er poe^ oblIqaeaMOt ov aar-
réinent dana l'aeeemblage, poar l'entretenir.
CHASSIS , l'aeaeadUaia du pourtoar.
On appelle :
GRILLETIER , le labric«nt •« le narehand de grillée.
GRILHADA, S. f. (grillade) : oviada.
Grillade, viande cuite sur legril.v.(rrt/A. R.
GRILHAGI, s. m. (grillàdgi) ; an-
LOAGs, ouLHAOB, «BiAu, wsG^. Grillage, gar-
niture de fil de fer qu'on met aux fenêtres ,
etc.; treillis. V.Crn/^, R.
GRILHAR, V. a. (grilla); «mAtiuuui,
OSBtlUiAII, OBIAB, QMffA», mCGBAB. Grclhar,
port. Griller, rôtir sur le gril ; brûler subite-
ment par une chaleur trop vive ; pour ger-
mer, V. Grelhar; mettre des grilles.
Èty. de grilha et de ar, grilhar, dl. pour
guetter, V. Gueitar et Grilh, R.
GRILHAR 8E, v. r. tp «BBstuiAm. Se
griller, se brûler par une chaleur trop vive.
GRILHAT, ADA,adj et p. (grilla, àde);
cBiAT, «BBuiAT. Grillé, éc. V. Grilh,R.
GRILHAT, s. m. V. Cledal. Una porta
grilhada , Tr. une porte à claire- voie. Voy.
GHlh,H.
CmiLHET, S. f. (grillé); «bci., «b» ,
CBI-CBI, BIQOBT, «BBUfST, CBIÇVBT , OBAURT,
oBii,. GrilL, cat. GrUlo , esp. port. ital.
Grillon , Gryllus . genre d'insecles de
l'ordre des Orthoptères et de la fam. des
Grilloîdes , peu nombreux en espèces dans
nos pays.
Éty. du lat. gryllue. V. Grill, R. 2.
Le grillon des champs , Gryllus Sylvee^
tris, Dict. Se. Nat. Acheta , Fab. est celui
qu'on désigne plus particulièrement par le
nom de Gryllet.
Le mâle produit un bruit assez considéra-
ble , en imprimant une vibration rapide à ses
élytres, qui frappent deux membranes ten-
dres en forme die timbales. 11 grésillonne ou
grillote.
GRILHO , 8. m. vl. «Bluo , SBBUO.
Grillé, cat. Grilleto , esp. anc. Grillos , esp.
mod. Grilhos , port. Grille , menottes ,
prison. V. Grilh, R.
GRI
379
GRILLO, vl. V. Orilho et Orith , R.
GRILLON , 6. m. vl. Grille.
GRIM , adj. vl. Grimo , iUl. Triste ,jno-
rose.
Dérivés : Grim-a, Grim-ar, Grim-Oê,
Grin-eza^ Grin^ar.
mHMA , 8. f. vl. Grima , cal. esp. Tria-
sse , souci. V. Grim.
GRIMAÇA, s. f. (grimace); Grimasse,
allem. Grimace , contorsion du visage ou de
quelqu'une de ses parties ; feinte, dissîorala*
tion.
Éty. de Tall. Grimm , colère , fureur , ou
de gram , tristesse , chagrin , ou selon
M. Nodier, de rima , ride , par l'addition du
g , paragogique , comme de ranuneula on
a fait granouiha.
GRIMAÇA , 8. f. Grimace , boite dont le
couvercle est muni d'une espèce de coussin
où l'on pique des épingles.
GRIMAÇAR , V. Grimaciar.
GRIMAÇARIA. 8. f. (grimaçarie). Ac-
tion de faire des grimaces.
GRIMAGIAIRE , V. Grimacier.
GRIMACIAR, V. n. (grimacià) ; oboati-
■AB, DBMABisiBAB , «BiHAÇAB. Grinuicer, fairo
des grimaces.
Ëty. de^rtma^ et de ar.
GRIMACIER , lERA, adj. et S. (grima*
cié, iére): oBrAnMAT, «BOMciAnB. Grima-
cier, îère, qui fait ordinairement des grimaces;
hypocrite.
GRIMAR , V, n. vl. Gémir , soupirer.
V. Grim.
GRIMAUD, 8. m. (grimàou). Un des
noms de la hulotte. V. Cabrareou.
GRIMOINA , s. r. ( grimoine ). Un des
noms de l'aigremoine, qui n'est qu'une alté-
ration du lat. agrimonia , V. Sourheireta:
stratagème, moyen funeste à employer. Gare.
GRIMOmO, s. m. (grimoire); «u-
MooABo. Grimoire , livre plein de figures, de
caractères et de conjurations, c|u'on s'ima-
gine être propres à faire obéir les esprits.
C'est le bréviaire de8 sorciers et des enchan-
teurs.
Éty. de l'italien rimaria , livre de rimes ,
en y préposant un g, selon Leduchat.
GRIMOUENA, ait. lang. Aigremoine.
V. Sourbcireta.
Éty. du lat. agrimonia. V. Grimonia.
GRIMPANT , ANTA . adj. (grimpàn ,
ânte). Grimpant , ante , qui grimpe.
GRIMPAR , V. n. (grimpa) ; bma&ab.
Grimper , gravir k l'aide des pieds et def
mains ; fig. monter avec peine sur un lieu
élevé ,iron. prendre, attraper.
Éty. du grec xp^l*«'c«tv (chrimptein) , s'ap-
puyer. V. Griff, R.
Grimpar una muralha , Tr. grimper à
une muraille.
COUMPBT, 8. m. (grïmpé). Roidillon,
montée courte et rapide, où il faut pour
ainsi dire grimper. V. Griff, R.
GRIN , s. m. (grTn) . d. bas lim. Champ ,
le côté le moins large d'une pierre: Pausar
de grin , poser de champ ; Tangle extérieur
d'une pierre , d'une table , carne.
GRINAR, V. n. vl. Gémir. V. Grim.
GRINÇAMENT, 8. m. (grinçaméin);
cBsmuiAMBirr. Grincement des dents , l'op-
tion de les grincer.
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380
GRl
Ety. de grinçar %i de metU.
GRINÇAB. ▼. a. (grïnçà);
OMfMii,all. Grincer des dents. V. CruMsir.
Éty. du grec Pp^xeiv (brucheîn) , m. s.
GRINEZA , s. f. vl. Attention , soin ,
pitié , compassion , tristesse , sensibilité »
souci. V. Grim.
GRINOAIiBT, S. m. (grTmgalé); ab-
oooLBT. Cheval maigre et alerte , fig. homme
de petite corpulence et de chétive mine,
mince , fluet ; petit pain dont quatre font la
livre.
GEINOOT , s. m. (gringé ), dl. Le dia-
ble. V. Diable.
GMNGOUNAT, ADA, adj. et p. (gr!n-
gouna, àde), dg. fialayé?
AeroodMby pertoat 1m tdlai d^gnadet,
Qn»<UDpa«]r mtj d*«i an n'arcn pu gringommdt.
VardiM-.
GRINGOURATy ADA, adj. (gringourà,
âde). Tacheté, ée. Aub.
GRINGOUTAR , v. n. ( gfïngoutâ ) , dl.
Pinocher, manger négligemment; parler en-
tre les dents, fredonner.
Ëty. du lat. fringuUire, dégoiser, frétiHer.
GRINIT , V. GriniU.
caiNO,et
GRINON, S. m. tI. Moustache. Voy.
Greno,
GRIN08 , adj. vl. Affligé, sensible, plein
de compassion, triste, saisi. V. Grim.
GRIN8A1IENT, S. m. ( grinsaméin ).
Grincement.
GRINSARy T. n. (grïnsà). Grincer. Voy.
Cnuêir.
GRINUT, adj. y\. Chevelu.
GRIOOU, s. m. (griéou), dl. Recoupes.
V. Reeoupadura.
GRIOOUS, s. m. pi. (griôous) , dl. De la
basse-monnaie : Uniau a de grioous, c'est*
à^re, il est riche.
GRI08, adj. vl. Griflbn, animal fabuleux.
V. Grifr, R.
GRIOTA, s. f. (griôte). V. Àgrueta.
GRIOU , s. m. (gnou). Le loriot. Gare.
V. Aurwm.
GRIOIII«AR, V. n. (grioula), dl. Faire le
gri-gri, comme le grillon : Es enrhoaumaesat
que poou pas grioular^ il est tellement en-
rhumé qu'il ne peut pas se faire entendre. V.
GrUh, R. 2.
GRIODLET, S. m. (grioulé), dl. Ancien-
ne fausse-monnaie de six blancs , qui portait
le nom de celui qui l'avait fabriquée. Sauv.
GRIOU8ELA, V. Agrouvela.
GRIOUSEUER, s. m. V. Agrouvelier,
GRIODSBI.IER-BX.ANG, s. m. Nom
qu'on donne, à Valensoles, au groselier sau-
vage. V. Agrouvelier,
GRIPA, s.f. (gripe). Grippe, prévention,
aversion ; la main de celui qui saisit.
Éty. du grec yP^^< (gripos) , filet de pé-
cheur, dans le sens de prendre , prendre en
aversion. V. Griff, R.
Prendre quauqu'un à gripa , prendre
quelqu'un en grippe.
GRIPA, s. f. (giipe). Grippe , on désire
en général par ce mot un catarrhe épidé^
mique, avec toux convulsive, ressemblant ;
sous quelques rapports, à la coqueluche.
GRIPAR , Y. a. (grinà). Agnpper , grip-
péfj prendre ou ravir subtilement, avidemenL
GRI
Êty, Parcontr. do lat. compère, prendre,
saisir, empoigner ; ou du grec YpiTr^tc» (gri-
pizô), pécher, avoir de l'avidité pour le gain.
V. Gnff, R.
GRIPAT, ADA , adj. et p. (gripà , àde).
Qui est atteint de la grippe.
GRIPET, s. m. (gripé), dl. Le lutin. V.
Barban et Griff, R.
GRIPET, s. m. (gripé). Roidillon. Avr.
V. GrimpeU
GRiP'HOBiE, S. m. (grip'hômé). Nom
qu'on donne, à Arles, à la salsepareille , par-
ce qu'elle s'attache aux habillements quand
on la touche. V. Grame-gros et Griff, R.
GRIPIA, s.f. (gripie), dl. V. Grupiei
Crvp, R.
GRIS, radical pris de la basse latinité
griseus, gris, d'une couleur formée de blanc
et de noir, que l'on fait dériver du latin ctne-
reus, cendre, ou de l'ital. grigio, gris; quel-
ques élymologistes ont voulu le tirer de l'al-
lemand greis, griis, mais les élymologistes
de cette langue faisant venir eux-mêmes ces
mois de l'italien , on ne peut pas prendre
l'allemand pour radical.
De griseus, par apoc. gris; d'où : Gris,
Gris-alha , Gris-ar , Gris-astre, Gris-at,
Gris-eta, Gris-oUij Gris-oun^ Grisaunar,
OMIS, ISA, adj. (gris, ise); Grigio, ital.
Gris^ cat. esp. Gris, ise; qui est de couleur
grise ; pour ivre. V. Ubri.
Éty. V. GHs, R.
Gris de ferre, Grigio fera, ital. gris de fer.
N'ai vistde grisas, j'en ai vu de cruelles.
GRIS, s. m. Gris, couleur tirant sur celle
de la cendre, ou mêlée de blanc et de noir.
Éty.V. Grif,R.
GRIS, IZA, adj. vl. Gris, ise ; fig. irrité,
vieux, à cheveux gris.
GRISA-RI«UA, s. f. (grise-blûe). Nom
nicéen du gorge-bleue. Y. Cuou-rouêset»
blu.
GRISALHA, s. f. (^grisaille); ousaia.
Grisaille, façon de peindre avec deux cou-
leurs, l'une claire, l'autre brune, dont le mé-
lange exprime la lumière et les ombres;
tableau peint de cette manière ; mélange de
cheveux bruns ou noirs et de cheveux blancs.
Ëty. de gris et de alha. V. Gris, R.
Pintar en grisalha, grisailler. V. Grisar.
Pintat en grisalha, grisaille. V. Grisai,
GRISAR, V. a. (grisa). Grisailler, pein-
dre un mur, un plafon en gris; l'enduire
d'une couche de celte couleur.
Éty. de gris et de ar^ rendre gris. V. Crû,
Rad.
GRISAR, ▼. a. Griser, faire boire quel-
qu'un jusqu'à le rendre ivre, V. £iiti6rtar;
jusqu'à ce qu'il ne distingue plus bien les
couleurs. V. Gris, R.
GRISASTRB, ASllIA, adj. (gnsàstré,
astre). Grisâtre, qui tire sur le gris.
Ély. de gris et de astre. V. Gris, R.
GRISAT, ADA. adj. et p. (grisa, àde\
Pour ivre. y.Enubrial et Gris, R. grisail-
le, ée , peint en gris. .,..„.
GRISEI«AS, s:f. pi. (grisèlles); eusttA.
Enfléchures, sorte d'èchelettes de corde qui
traversent les haubans et servent d'échelons
pour monter aux hunes et au haut des mâts.
GRISETA, s. f. (griséte); sarAmiA m
GH«fia,cat.esp.
GRI
Grisetle, bablt d'étoffe grise et de peu de
valeur que portent les femmes du commun.
Ëty. de gris et du dim. dépr. eta, V. Grist
Rad.
GRISETA , 8. f . MMïïWÊsmA , iuba bb tmrv
WÊOvwuM, cBAivAacAin, wuMÊOtA. Grisette , jeu-
ne fille de médiocre condition et d'une vertu
suspecte. V. Gris, R.
GRISETA, s. f. Un des noms languedo-
ciens de l'agaric en gaine. V. Coucouw^ela-
grisa.
GRISOI«A, s. f. (griséle). Un des nom»
languedociens du lézard-gris. V. lagrawwh-
sa et Gris, R.
GRISOUN, OUNA,adi. (griséun, éune).
Qui e«t gris. V. Gris et Cfris, R.
GRISOUN , s. m. Grisou , celui dont le»
cheveux blanchissent : Vielh grisoun , fieu%
grisou. On donne aussi iron. le nom de gri^
sounk un âne. V. Gris, R.
GRISOUNAR, V. D. (grisounà); «mo«-
UAB. Grisonner, devenir grison.
Ëty. de^rùotinet de ar. V. Gris, R.
GRIO, s. m. vl. V. Griffoun Ot Gnff, R.
GRIO , s. m. vl. onm. Grée, grief, sorte
d'oiseau. V. Greeei Grav, R.
GRIUBZA, s. f. vl. V. Grinexa.
GRIVA, s. f. (grive) ; Gnva, eat Griver
nom commun à plusieurs espèces d'oiseai»
du geareTurdus, Lin. de l'ordre des Passe-
reaux et de la fam. des Crénirostres ou Gly-
phoramphes (à bec à eDUille)^ V. Tourdr€^
Sera, CoulareteiChatM.
Dans le département du Gard, le mot ^rtr
va, désigne plus particulièremeBt la litoroe.
V. Sera montagnarda.
Ëty. du lat. gUvus, gris, cendré, par apœ.
gilv, et changement de I en r et tvanspoH-
tion de cette lettre, griv,
GRIVOIS, OISA. adj. (grivois, ôtse);
QBivoiiAs. Grivois, éveillé, alerte ; il se prend
presque toujours en mauvaise pvt.
GRIVOUTIER, s. m. (grivoutlé). Toy.
Agrivoutier.
C'est aussi le nom qu'on donne, dans le
département des B.-du-Rh. au cerisier capro-
nlen, Cerasus eapronianus, Lin. Pnmu»
eerasus. Lin. arbre de la fam. des Rosaeèe»^
GRU, vl. y.GrU. ^ , ^
GRIZETA» vl. V. Griseta ei Gru^ R.
GRO
GRO. d. rouerg. AH. de gra. V. Gran.
cmo, dl. et bas lim. Particule ajoutée à la
négation pour lui donner plus de force , elle
a alors la signification de certes : Noun §r&,
non certes, elle signifie quelquefois non, tout
simplement.
GRORS, s. m. vl. Nœud, lien.
GROG, OGA. adj. vl. «««c*, <wvm,
«auBc. Grog, cat. Croeeo, ital. Jaune: subst.
croc ; gouflfre.
f Éty. du lat. eroceus, jaune.
Dérivés: Gruoe, Gruee, Croe-i, Grog-
exir.
GROENI«ANDr Groenlandia, tial. esp.
Groenland, le, vaste péninsule d'Europe»
dont les bornes au Nord sont inconnues.
Éty» du lat. Groenlandia.
Découvert par les Islandais, en l'an 1000,
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GRO
il fut oublié pendant 200 ans et décoofert de
nouveau en 1577.
GROGEZIR, V. n. vl. Groguefar, cat.
Jaunir. V . Groc.
GROING, 8. m. vl. CMCM, MonoiiA,
MHMio. Grugno, ilal. Groin, museau. Voy.
Grougn, R.
GROINGNA, s. f.vl V. Groing.
GROISSA, s. r. (grôlsse) , d. bas lim.
Pour grossesse , Voy. Groueua. Levât
jrrotKa, donner les premiers signes de gros-
sesse. \,Gro»$, R.
GROIS80R» s. f. vl. V. Grotoour et
Gros, R.
GROLH, adj. vL Grouillant, bouillon-
nant.
GROBIAFfGIA,8.f.vl. Magie.
GRON , vl. 11 ou elle gronde, murmure.
GRONDDLH , Voy. Grougnam^nt et
Grougn, R.
GRONDILHAR , V. n. vl. ««ovam ,
moiiwm, omomoïïuJLm, Faire de faux-rapports ,
grommeler, grogner, marmotter, criailler,
itérât, de grfmdar, V. Grougn, R.
GRONDn.T.AMFiNS, S. m. pi. vl. Faux-
rapports. V. Grott^n, R.
GRONDILIâAR , vl. V. Grondilhar.
cmONDIR, V. n. vl. Murmurer, fréair.
V. Groundilharei Grôugn, R.
GRONH . s. m. vl. Groin , museau. V.
Mourre et Grougn, R.
GRONHIR, V. Grondilhar, Grougnar
et Grougn, R.
GRONG, vl. V. Groing et Grougn, R.
GRONGDLL, s. m. vl. Gronderie, répri-
mande. V . Grougn, R.
GRONHIR, vl. «Mon. Grogner. Voy.
Grougnar.
GRONIR, vl. V. Grougnar et Grougn,
Rad.
GROOUFIGNAR, V. Gra/Ugnar.
GROPATAS, s. m. (gropatàs). Nom du
corbeau, à Avignon. V. Corpatai et Corp,
Rad.
GROPIR. y. n. vl. S'accroupir. Voy.
Àgroupir et Croup, R.
GROP8, vl. V. Grobt,
GROS , s. m. Gros , esp. Nom d'une an-
cienne monnaie.
Ëly. du lai. grosius, gros, parce que
c'était la plus grosse monnaie d'argent
qu'il y eut alors en France. L'épitbète de
tournois lui fut donnée parce qu^elle avait
été fabriquée à Tours. V. Gross, R.
Saint Louis fit faire le gros tournois
d'argent.
Wachter pense que le nom de gros lui
vient de ce qu'elle était marquée d'une croix,
qui en teuton se dit cro##, d'où l'on aurait
fait gros.
Le gros en monnaie de billon fnt frappé,
en 1549, à l'hôtel de Nesie h Paris.
Le gros d'argent de 1478, et celui de
1481 , valaient 75 c.
GROS, s. m. Gros, la partie la plus
grosse d'une chose , la plus forte , le plus
grand nombre.
Au gros de Vesliou, au cœur de l'été.
Au gros de Vhiver, au cœur de l'hiver, ou
au plus fort de l'hiver.
Avem paneara vist lou pu gros, nous
n'avons pas encore vu le plus rude.
GRO
Au gros de taigua, au fort de l'eau.
Ety. du lat. grossus. V. Gros, R.
GROS, adv. m obos. AWingrosso , ital.
En grueso , esp. En gros , par opposition
à en détail.
Gagnargros, gagner beaucoup.
De gros en gros^ le plus saillant, en gros.
V. (rro««,R.
GROS, OSSA , adj. (grés, 6sse) ; Grosso,
ital. port. Grueso, esp. Gros, cat. Gros,
osse, qui a beaucoup de volume, et l'opposé
de petit ; épais, grossier.
Ety. du lat. grossus. V. Gros, R.
Frema grossa, enceinta, embarrassada,
pregna, femme enceinte.
Grossa femna, grosse femme.
Gros malauty Tr. un malade en danger ou
dangereusement malade. Gros malade et
malade dangereux ne sont pas français.
Grossa mar, mer agitée.
De gros en gros, adv. De gros engtot,
cat.
En gros, en gros, cat. sans examiner, sans
peser.
GROS, OSSA, adj. Il faut chercher les
mots qui commencent par cet adjectif au
substantif auquel ils est joint , ainsi gros
grame , doit être cherché à grame gros ;
gros daradel, à daradel gros, etc.
GROS, s. m. Grosso fiiel. Grueso ^ esp.
Gros ou drachme, la huitième partie de l'once
ou 72 grains.
GROSAMEN, vl. V. Grossament.
GROS-BEC , s. m. (gros-bè). V. Pessa-
ouliva.
GROS-GANOUN , 8. m. Gros-canon ,
caractère d*imprimerie.
GROS-DE-TOURS, s. m. Grodetur, cat.
esp. Gros de Tours, étoffe de soie semblable
au tafetas.
GROS-BUEIL, s. m. Nom qu'on donne,
dans le département des B.-du-Rh. selon
M. Roux, au spare gros œil. V. ^oticca
rougea,
G ROSS , radical dérivé du latin ^ro«tii«,
a,um, çros, fort épais, ou de l'ail, gross,
qui signifie gros et grand.
De grossus y par apoc. gros; d'où: Gros^
ossa , Gross-a , ùross-ar , Gross-an ,
Gross-essa, Gross-ier , iera, Grossieir-
as, Grossiera-meni, Gross-ir , Des-gross-
ir , Gross-il , Gross-essa , Gross-ier ,
Gro sS'Our,
GROSSA, s. f. (grosse); Grossa, cat.
ital. Gruesa , esp. Grosse , en t. de com.
douze douzaines de quelque marchandise qui
se compte. V. Gross, R.
GROSSA, s. f. Grosse, expédition d'un
acte en forme exécutoire.
Éty. On la nomme ainsi parce que, mise
au net , les lettres en sont mieux formées
et plus grosses , par opposition à Minuta,
V. c. m. et Gros y R.
GROSSAGNA , S. f. (groussàgne) ; «aom-
•Aoiis. Nom qu'on donne , aux environs de
Toulouse • au froment d'hiver , Triticum
hybemum. V. Bladeta, Grossan et Gross ,
Rad.
GR08SAIRE , s. m. vl. Secrétaire , écri-
vain qui mettait en grosse les actes.
Èty. de grossa et de aire. V. Gros , R.
GROSSAMEN » adv. vl. GruesamenU ,
GRO
381
esp. Grossamente,j^TU ital. Grossièrement.
V. Gros, R.
GROSSAMENT, adv. vl. «MMnamr.
Gruesamente, esp. Grossamenle, port. ital.
Grossièrement.
GROSSAN , s. m. (groussàn) ; oMocttAii,
«BooffAoïiA. Nom générique ou collectif qui
comprend tous les grains grossiers autres
que le blé, l'avoine, l'orge, etc.
Éty. de gros et de an. V. Gros , R.
GROSSAN , s. m. (groussàn) ; omuma».
Espèce de gramen peu propre à la nourri*
ture des bestiaux, qui n'est bon que pour
leur litière. Avril. V. Gross, R.
GROSSAR, V. a. (groussâ); muHwiAB.
Hourder. V. Rebouehar.
Éty. de gros et de ar, V. Gros, R.
GROSSAR, V. a. anc. béam. Grossoyer,
mettre en grosse 7 faire , écrire un acte
nommé grosse, l'expédier.
Éty. de grossa et de or. V. Gros, R.
CUIOSSARIA, s. f. (grossarie); omus*
lAiixA. Grosserie , gros ouvrages des taillan-
diers ; commerce en gros. Gare.
GROSSAS-DE-FOUNTA , S. f. pi.
Grosses de fonte ; gros caractère d'impri-
merie.
GROSSAT, ATA, adj. et p. md. Blis
en grosse, expédié.
Lm proeas tfd «on «Mats «m ▼•gada gnumta.
Fort tt oott. de B^wn.
GROSSA-TÊSTA , S. f. Nom qu'on
donne, à Arles, au dactyle pelotonné, V.
Ped'de-lehre, à cause de son épi ramassé'
en tète.
GROSSES, s. m. pi. (grosses). Les no-
tables, les ricnes d'un pays; les bourgeois
en général, les premiers d'une ville.
Ety. de Gros, R. v. c m.
GROSSESSA , S. f. (groussésse) ; «row-
•BMA, «aoiMA, romrraïAA, roMTSiBj. GrOS'
sessa, anc. cat. Grosesa, esp. Groetezxa,
ital. Grossesse, état d'une femme enceinte ,
temps que dure la gestation.
Éty. de^ro#, grossa. V. Gros, R.
GROSSBT , ETA , adj. (groussé , éte^ :
GaooMBT. Grossetto, ilal. Grosset, ette, déjà
un peu gros, assez gros.
Ety. de gros et du dim. et. V. Gros, R.
GROSSETAR, v. a. (grousseïà) ; wova*
•BTAR. Grossoyer, faire la grosse d'un acte{
par anal, écrire gros et large. Gare.
GROSSEZAy vl. Voy. GrosHssa el
Grossour,
GROSSIER, IERA, adj. (groussié,
iére) ; wocsum , m»n: Grossière et Gros-
solano , ital. Grosero , esp. Grosseiro el
Grogeiro, port. Grosser, cat. Grossier, qui
est fait sans art, sans goût, épais, l'opposé de
fin, de délié; en parlant des nations et des
hommes, sans culture, sans instruction ; qui
a des manières rudes, des airs communs.
Éty. de gros et de ier. V, Gros, R.
GROSSIEIRAS, ASSA, adj. (grous-
sieiràs , hsse) ; «aocMcniAs. Augm. p^'. de
yromer, tr^grossier; rustre, en parlant
des hommes. V. Gross, R.
GROSSIERAMENT, adv. (groussiera-
méin); oiiooM»BAM>irr. Grossolanamente ,
lital. Groseramente i esp. Groseeiramente ,
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382
GRO
port. Groiierament y cat Grossitrement ,
aune maDÎère grossière, lourdement.
Èij. de groi$iera et de metU. V. Gros,
Rad.
GB088IERETAT,8. f. (groussieretà) ;
«mouMisuTAT. Oroseria^ esp. Grosteria,
port. Grossièreté, impolitesse, défaut de
civilité dans ce qu'on dit ou dans ce qu'on
fait. V. Grot, R.
GROSSIR, V. a. et n. (groossir); Mouti».
Engrossar, port. Grossir , rendre gros , ou
devenir gros ; flg. exagérer.
Èly. de GfOi, R. etde tr, devenir ou faire
devenir gros.
GROSSIT , part. ( groùssl) ; ow>ci«it.
EngrottadOy port. Grossi. V. urois, R.
GROSSO , adj. M. Bergeyret emploie
grosse pour grog, au masculin, grosso-
moussurU V. Grots^ R.
GROSSOUR , s. f. (grossour) ; mouticoB.
Grosesxa , ital. Grosor , esp. Grosesa et
Grossura , port. Grossaria , cat. Grosseur,
le volume de ce qui est gros.
Éty. de gros et de our. V. Gros, R.
GROTA, s. f. (gréte). Grotte. V. Ca-
verna et Crota.
GROU, s. m. (grôu). Pour group, rou-
leau de pièces d'argent, V. Group.
GROU, s. m. dl. Mouvii. omm. Le frai ou
les œufs des poissons , aes grenouilles ;
lentes y le couvain des abeilles. V. Lende.
Éty. de grus, grue, d'où eongruere, s'ac-
corder, s'assortir, s'accoupler comme font
les grues, d'où ensuite grou , produit de l'ac-
couplement dp la réunion. V. Gru, R.
<mOU, s. m. (grou), dg. Réduit, gîte.
GROUAGNA , s. f. M. Gare, dans son dic-
tionnaire renvoie à Agrouagna oui manque.
GROUAIRE , s. m. (grouàïre). Frayere^
Keu où les truites frayent ; creux qu'elles
laissent dans le sable après avoir frayé.
Êty. de ^rouet de aire, V. Gru, R.
GROUAR, V. n. (grouà) : nuA». Engen-
drer, couver, frayer, en parlant des poissons,
lorsque le mâle féconde avec sa laite le frai
de la femelle; muser, s'amuser, tarder,
en.dl.
Ëty. de grou , frai , et de ar. Ce mot est
celt. selon M. Astruc. V. Gru, R.
Grouar la febre, couver la Gèvre.
On dit aussi qu'una frema groua, lors-
qu'elle éprouve les premiers symptômes de
la grossesse.
GROUFIGNADA, Voy. Grafignada.
Gare.
GROUFIGNAR , V. Grafignar et Graf,
Rad.
GROUGN, oBooHD , aomr , boviid , radical
pris du latin grundire ou grunnire^ gronder,
grogner, que Denina dérive du grec YP'^C<»
(gruzô), grogner, et Vossius de fpuXXiÇw
(grullizô) , m. a. formé de Yp^XXoç (grullos),
pourceau. Ce mot peut n'être aussi qu'une
onomatopée.
De grunnirs, par apoc. et changement de
nien^ et de u en ou, grougn; d'où :
Grougn-ar ^ Grougn-aire , Gaougn-oun,
En-grougnar.
De ^rundtre, par apoc. et changement de
Il en ou, ground ; d'où : Ground ar, Grou-
au^ Grondilh-ar, Grond-ir, Gronh, Gronh-
ir.
GRO
De grunnire , par apoc. grun , groun , et
Sar la suppr. du g, rouns d'où : Roun-aire,
loun-ar.
De ^rundtre, par apoc. grund , ^rounil ,
et par apbèr. du g , round; d'où : Round-
ina, Roundin-ar, Roundin-ous, Round-ir.
GROUGNAIRE, ELA , S. (grougnàîré,
arèle). Grogneur, euse, celui , celle qui gro-
gne, qui est souvent de mauvaise humeur.
Ëty. de Grou^it, rad. de Grougnar, v. c.
m. et de aire , celui qui grogne. V. Grafi-
gnaire et Grougn, R.
GROUGNAMBNT. 8. m. (grougnaméin);
Grunhido , port. Grugnito , ital. Grunutdo
et Grunitniento , esp. Grognement, le cri
naturel des pourceaux. V. Grougn, R.
GROUGNAR, T. n. (grougnà. ; bootiçab.
■oAs, nvmnMM. Grungir, cat. Grugnire , ital.
Grunir, esp. Grunhir, port. Grogner,
crier comme les pourceaux , gronder, mur-
murer, être de mauvaise humeur. V. Boum-
bouniar.
Éty. du lat. grunnire, m. s. V. Grougn,
Rad.
GROUGNARD , V. Grou^outi.
GROUGNAUT , 8. m. (grougnàou) , dl.
Goujon, poisson. V. Goujoun.
GROUGNOUN , adj. s. m. (grougnônn);
OAIWAIiÇOUf • BOIiaAStOOS , MMMWIIABD. GrO-
gnon, sujet à grogner, à gronder.
Éty. de Grougn, rad de Grougnar, v. c.
m. et de la term. dim. oun , petit grogneur.
\. Grougn, H.
On dit au fém. une vieille grognon et non
grognone,
GROUL, OULA , adj. (gréul, éule). Sale
dans ses vêtements. Gare. V. Groula,
GROUI.A, s. f. (groûle); moulba ,
umomnjk. Savate, vieux soulier, et fig. femme
déguenillée, souillon, gaupe, femme de mau-
vaise vie ; personne usée ; reste de pâté, d.
bas lim.
Éty. du grec YpuTT) (gruté), vieux soulier,
formé de ^pù (gru) , rognure d'ongles, un
rien, un fétu. M. Astruc croit que ce mot est
celtique.
Dérivés : Groularia , Groulegear , Grou-
lier.
Aquellat miserablas groulas ,
Quand toumeroun Vai à Vhoustau
Mi digueroun holà coumpaire,
lyaquelous ais s'en iroba gaire,
J. M. Pr.
Jugar à passât la groula , jouer à la
savate.
GROUIiARIA. s. f. (groularie). Vieux
souliers, choses sales et de vil prix.
Éty. de groula et de Aria, v. c. m. ou du
grec Ypu-cdtpiatgrutaria), vieux souliers, vieux
habits.
GR0ULAS90UN, s. f. (groulassôu) , dl.
oiK»vfii.4Moc«. Tralneur de savate. Douj.
GROULEGEA|RE,8. m. (grouledjàïré);
rovBQOBr.KA»B. Bousilleur, qui travaille gros-
sièrement et salement.
GROULEGEAR, v. n. ( grouledjà ) ;
roini9VBosAK. Sabrenauder, saveter, gâter un
ouvrage en le faisant ou en le raccommodant
malproprement, faire le savetier.
GRO
fity. de irroula et de egear, faire.
Faire de groulas ou lou groulier,
GROUI.HANT, ANTA , part. préf.
(grouillàn, ànte),dg. Frétillant, pétillant.
Grouilhans de santal é de bido.
Bergeyret.
C'est-à-dire :
Groulhant de sanUU et de vida,
GROULIER, s. m. (grouHé); mmomxjmm,
•ABABMAO , TACOVUAUUI , TAC4Ml|nB«. SaVetlcr 9
mauvais cordonnier ou cordonnier qui ne lait
que rapetasser.
Ëty. de groula et de ter.
GROUMA, Alt. de Gourma, ▼. c. m.
GROUMAND, V. Gourmand,
GROUBIANDA, s. f. Nom qu'on donna
aux araignées faucheurs, à Tborame. Voy.
Aragna^cambaruda.
GROUMANDEGEAR , V. Gourmandê-
gear.
GROUMANDISA, V. Gourmandisa et
Gourmand, R.
GROUBiANDOUN, OUNA, adj. (groo-
mandôun, ôune) ; «omniAiraioca. Petit ^ur-
mand , up peu gourmand et même fin gour-
mand.
Êty. Dim. de Qroumand , t. c. n. et
Gourmand, R.
Es deis enfants de Barjemoun^
Délicat et groumandoun^ Pr.
GROUMAR SE , V. r. dl. 9e fâcher . m
disputer. V. Gourmar^e.
GROUBf EL , dl. Morve. Y. MourveL
GROUHEOU, V. Grumeau et Grum,K.
GROUMET , V. Gourmet,
GROUMETA, 8. f. (grouméle); comunA.
Gourmette, chaînette de fer attachée aux
branches de la bride, et qui serre quand elIt
est placée, la ganache du cheval bridé.
Mettre la groumeta, gourmer un cheval.
Qu*a la groumeta, gourmé.
GROUMIGHELi, V. Cabudeou et Gra-
micel, R.
GROUMOUROUN, 8.m.(groumourôun).
Nom qu'on donne, à Riez, aux groseilles k
maquereau. V. Agrouvelier blanc.
GROUN , 8. m. (grôun). Congre. Gare.
V. Filas.
GROUNC9, 8. m. (grountch); mAv.
Nom nicéen du congre-commun. V. Filas,
GROUNGH-NEGRE , s. m. Nom nicéen
du congre-noir, Conger-niger , Risso, pois-
son de l'ordre des Holobranchesetdelafam.
des Pantoptères.
GROUNDAIRE, ARELA, 8. (groon-
dàlré, arèle); «mooiidum. Grondeur, eose;
qui gronde, qui est dans l'habitude de gron-
der.
GROUNDABIENT, 8. m. (grouodaméôi):
Grondement, bruit sourd. Gare.
GROUNDAR, ▼. a. et n. (groundà).
Gronder, murmurer, réprimander avec bo-
meur, avec colère, criailler. V. Grougnar.
Éty. du lat. ^rundtre, m. s. Denina le fait
venir du grec yP"Ϋ*> ( grux ô ), gronder , gro-
gner, murmurer. V. Grougn, R.
GROUNDARIA , 8. f. ( groundarie ).
Gronderie, criaillerie, réprimande.
GROUNE . V. Grounck,
GROUNGETA, 8. f. d. arl. V. Grouselha,
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GRO
CMOUNLA , d. bts lim. V. Gnmla.
OROUNLASSOUN, 8. m. (grouolafl-
séa), d. bMlirn. V. Groulanfmn.
GRÔUNLIEB, v.a. V. Groulier.
OROUNSEIâA, 8. r. (grouDzèle). Alt. de
Grouielha, v. c. m. et Groui , R.
GROUN8ELHIER , 6. m, ( grouDielié).
Nom qu'on donne, h Arles, au groseiller
ordinaire. V. GrauselhUr et Grous, R.
GROUP, 8. m. (group): moc. «ma-
•ovuiA. Grupo , port. cat. Groupes, rou-
leau de pièces d*or ou d'argent ; le magot de
quelqu'un • plusieurs choses réunies ensem-
ble.
GROUP > s. m. (group) ; Grop , cat. C'est
dans la Haute- Provence un synonyme de
Nous . V. c m.
GROUPA, s. f. (croupe) ; caoorA. Grop-
jNi, ital. Gropa . cat. Grupa^ esp. Garup^
Krt. Croupe • hanche et haut des fesses des
tes de somme, et particulièrement du cbe-
ffih
Êty. V. Group . R.
Pourîar en groupa , Tr. mettre , prendre
ou mener en croupe, selon qu'on parle d'un
porte-manteau ou d'une personne, c-t non
porter en croupe , parce que c'est le cheval
qui porte ainsi.
GROUPADA , s. f. ( group^de ). Groin ,
toorbillon qui se forme tout à coopi ou
pluie de peu de durée.
GROUPADA , s. f. (^oupade) , dl. ^ou-
pada de aigua, cat. Ondée de pSuie. Voy.
Ramada»
GROUPAR, ▼. a. (groupa) ; Àggrupare,
ital. Nouer , V. Nousar ; pour grouper ,
rapprocher; ▼. n. former un groupe, se
grouper, se couvrir , s'envelopper. V. Agou-
ïoupar,
GROUPATA8 , 8. m. V. CorpaUii et
Carp^K. •
GROUPEIROUN , 8. m. (groupeirôun).
Ragot y crochet qui est au timon d'une char-
rette.
Éty. Dim. de ^rotip et Crœ , R.
GROUPIERA, 8. f. (groupière); cm>u-
nsBA , cBovMBiAA. Gropera , cat. Grupera ,
esp. Groppiera , ital. Croupière, cylindre
de cuir rerobouré qui passe sous la queue
du cheval pour empêcher que la selle ne se
porte trop en avant.
Éty. de groupa , croupe , et de iera, Y.
Croup, R.
GROUPIOUN , Gare. V. Croupion.
GROUPIR, V. n. (groupir); cBovm,
•vnM, BocfliiAm. Croupir, on le dit d'un liqui-
de, et particulièrement de l'eau qui se corromp
par le repos ; rester longtemps dans un en-
droit; Groupir dine Um vici , croupir dans
le vice.
GROUPISSAMBNT , 8. m. (groupissa-
méin) ; mootccimmwt. Groupissement.
GROUS , Momr, sous-radical dérivé du
latin grosiularius , groseiller, dim. de^roâ-
#«#• gros, relativement à de plus petites
espèces.
De grotiulariue , par apoc. grose , et
par le changement de o en ou et suppres-
sion d'un 9 , grouê ; d'où : Groue-ela ,
Grouê-elha , droueelh-ier.
GROU8ELHA , s. f. (grouseille) ;
GRO
GRO
383
(rro#e//a, ésp. Groseille, fruit du'groseillier.
Êty. du lat. groiêularia , nom du gro-
seillier, dérivé de groeeui, figue qui n'est
g as mûre , dont les fruits ressemblent à une
gue naissante. V. Grouê , R.
Groueelha de bouiseoun , groseille à ma-
quereau sauvage.
Groueelha ou agrouvela roulana , nom
qu'on donne , dans la Haute-Provence , aui
groseilles rouges ordinaires.
L'Abrégé des bons fruits faisait mention
de huit espèces de groseilles , en 1665.
GROUSELHIER , s. m. (grouseillié) ;
AOBAttOUSa ,
«■OOVtBUinEM
Nom
générique dès groseilliers , qui désigne ,
dans la Haute- Provence , quand il est em-
ployé sans épithète , le groseillier épineux
ou groseillier à maquereau sauvage , Rihes
uva crispa , Lin. arbuste épineux de la
fam. des Groseilliers , qui croit dans les
lieux arides et au bord des champs , dans la
Haute-Provence.
Ëty. du lat. groaularia ou de groueeilha
et de ter. V. Grous , R.
GROUSEI.HIER RI.ANG , AMomrm-
uoBK-BijuM , AoaiMoounBB. Groscillier à
maquereau , variété cultivée du précédent ,
dont les fruits sont plus gros , mais moins
doux que ceux de l'espèce sauvage; Un-
neus en avait fait une espèce sous le nom
de Ribet groseularia.
GROU8ELHIER ROULAN , amou-
vEuusa BooLAM , GWMWBUBBm. Grosciliier à
fruits rouges cultivé , Ribee rubrum , Lin.
arbrisseau du même genre que les précé-
dents, qui produit les groseilles rouges
dont chacun connaît l'usage.
Cette espèce croit spontanément dans
quelques-uns des bois de la Haute-Provence,
et particulièrement à FaillewFeu, près de
Prads, Basses- Alpes.
GROU08.... V. à Groee,... Les mots qui
manquent à Grouse,»,.
GROUSSAN, V. Grossan.
GROUfiSAR, V. Grossar.
GROUS8EE , adj. anc. béam. Grossier.
V. Groussier et Gross , R.
GROU8SES8A, Y. Grosseesa.
GROUSSIER, s. m. dg.
Loucandelié f lou eounfissou,
Lou groussié que haren ses Jour («m i« (-)
D'Astros.
GROUSSIER , 8. m. (groussié) ; osam.
Nom qu'on donne, à Montpellier, au Triti-
eum phanicfndes , plante de la fam. des
Graminées qii'on trouve sur le rivage de
la mer. V. Gross , R.
GROUSSIER , et comp. V. Grossier,
GROUSSOUR, V. GroMOuret Gross,
Rad.
GROUTESCAMENT , adv. (groutesca-
méin). Grotesquement, d'une manière gro-
tesque.
Ëiy. de groutesea et de nkeni,
GROUTESQUE, ESGA, adj. (groutès-
que, èsque); Gruteseo, esp. Oroteeeo, port.
urotese, cat. Grotesque, bixarre, extrava-
gant, ridicule.
GROUTOUlf , dl. V. OraulûUH et Cret,
Rad.
<mOUUN, 8. m. (grouûn), dl. et ronerg.
Germe, frai. V. Grou.
Juqa'ol (bimd O» MSoogt s'ooiiiio kra gtomumi
Pajroc
GROUVELHAR, d. de Barcel. V. £#-
grouvelhar et Grulh, R.
GROUVEOU, Gare. V. Crouveou,
GROUTER, dl. Alt. de Groulier^ ? . c. m.
GRU
GRU, «MU, radical pris du lat. grue et
grua , grue , qu'on trouve écrit ainsi dans
la loi salique VII, 6, dérivé du grec yîpoevo<
(géranos) , qui a la même signification , et
qui n'est probablement qu'une onomatopée
du cri de cet oiseau , gr, gr, grou^ grou,
ce qui semble le prouver jusqu'à l'évidence,
c'est que le nom donné dans la plupart dea
langues à cet oiseau rend à peu prk le même
son. C'est ainsi que, géranos, grec; grue^
grua 9 latin; ^rtto, prov. ; grue, franc.;
garan^ gallois; cran, anglo-saxon; crâne,
anglais; Arane, ail.; kran, flamand; imitent
tous plus ou moins le cri que la grue fail
entendre dans les airs ; d'où : congruere.
De grue , par apoc. gru ou grou ; d'où :
Grou, Grou-ar, Grou-aire.
De grue^ grua , grue : Grtia, Gru-er,
Gru'ia^ Grux , Gruy-a.
De congruere f s'accorder, se rapporter,
s'assortir, comme font les grues: Coungru,
In-coungrU'Hatf Congruent, Coun-grtta»
GRU, dl. V. Grum et Gran.
GRU , s. m. dl. Corroi de mortier.
V. Batut.
GRU, 8. m. d. Vm. Chenil.
GRU, s. m. dg. Pour grun , le grain
du raisin.
Partajaren lou glout de la rouxado ,
Lou gru d*hiber et lou frut de Vestiou»
Jasmin.
GRUA, s. f. (grue) ; amia, «mcya, mau&a,
A«M)A. Grouy port. 6rui/a,esp. nx>d. Grua,
cat. anc. esp. ital. La grue, Ardea, Lin.
genre d'oiseaux de l'ordre des Echassiers et
de la fam. des Cultrirostres ou Rampbocopes.
(à bec tranchant).
Éty. du lat. grue. V. Gru, R.
L'espèce la plus commune est la grue cen-
drée . Ardea grus. Lin. originaire du Nord
où cite passe Tété. Vers le mois d'octobre,
les grues se rendent en Asie ou en Afrique
où elles restent jusqu'au printemps.
Les petits de la grue s'appellent gruone.
GRUA , s. f. Grua , cat. esp. ital. Grue ,
machine propre à élever des pierres et autres
matériaux de construction.
Èly. Ainsi nommée parce que sa partie
supérieure s'avance comme le cou de l'oiseau
de ce nom. V. Gru, R.
M. Padmore, est le premier qui ait cons-
truit une grue.
La grue tournante, dont on se 8ert pour
décharger les bateaux, fut inventée par Jean
Tremel , mécanicien allemand , pensionné
par la France, mort en 1803. Boquillon ,
Dict. de Invent.
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3S4
CRU
GR0AIBBy y. Guurdaiamr et Grum,
nad.
GRUAR , T. a. (gnià). Groer , briaer »
aaopder l'orge, le réduire eo gruau.
Éty. de gru • gruau , et de ar. Y, Grum,
Rad.
GRUAU , s. m. (gmàou). Gare. V. Grunt,
GRUCH,s. (giiitch), dl. Recoupes. Voy.
Reeoupadura,
Ëty. de dhrum, R. v. o. m.
GRUDADOUR, adj. et a. (grudadéu)»
.dl. COTOAisa , «MiAims, DsomiDAoovm. Jfou-
Itn ^rudadour, moulin à monder, moulin à
gruau, Sauv. en dg. égrappoir,
Éty. de gnidf gruau, et de adour, Voy.
Grum, R.
GRUDAIRE, s. m. (grudATré), dl. ntAu-
MABAm. Chargeur de vendange ou égrap-
peur. SauT.
Éty. degrudeideaire. Y. Grum, R.
GRUDAR, ▼. a. ( gnidà), dl. DscmoDAm.
Pour égrapper, V. Detgrapar; pour mon-
der. V. Moundar.
£iy. de grud, grain, et de ar. V. Onim ,R.
GRUDAT DE , 8. m. dl. Du gruau de
froment ou d'épeautre. V. GnifMelJ&#peou(a.
Êty. de ^nidet de at V. Gtmm, R.
GRUEG , adj. vl. «nmcfl. Jaune.
GRUBG , adj. vl. V. Groe,
GRUELA, s. f. (f^ruèle), d. bas lim. Qô-
ture faite a? ec des pierres dans une rivière ,
pour y retenir le poisson ; M. Béronie donne
pour équivalant français à ce mot eongrier,
Ety. de gruMy grue, d'où tongrueTe^ s'as-
sortir ensemble comme les grues , gruela ,
lieu qui rassemble, réunion. V. Gru, R.
GRUEUk, s. f. vl. Ecorce. V. Gruelha.
GRUELHA , S. f . (gruéille) ; bmai, vsboi,
COVUêA» , MâJLOWA , CAftOrS , CAlAVrA ,
«ut. Enveloppe eilérieure et herbacée de cer-
tains fruits. V. Grulh, R.
Gruelha de noM, brou de noix. V. Tane-
de-note.
Gruelha de peeee, cosse des pois.
Gruelha d*agland^ avelanède.
Gruelha de miUmn, écorce de melon.
Ety. Ce mot viendrait-il de Tall. groen^
vert?
GRUBOU , y. Grume et Grum, R.
GRUER, adj. vl. De grue. V. Gru, R.
GRÛE8, s. m. (grue), dg. Enfalteau ou
tuile faîtière , tuile creuse qu'on place sur le
faite des toits.
GRUGA, s, f.(grùgue). Cerf- volant, V.
Cerf'Volanî,
GRUGEAR , V. a. (grudjà). Gruger, rui-
ner quelqu'un petit à petit et à son proQU
Éty. du grec yP<^ (graô), manger.
GRUGEAT, ADA, adj. et p. (grudjà,
âde). Grugé, ée.
GRUGNAU, V. Goumau.
GRUGNOBIENT, dl. y. Grougnament
eiGrougn^R.
GRUIA, V. Gruelha et Grulh, R.
GRUIA, Alt. de Grua, v. c. m. et Gru,
Rad.
GRUIER, adj. vl. ow». Grullero , esp.
Gruyer, à grues, y. Gru, R.
GRUIERA, nom de lieu (gruière). Frou^
tnagi de Gruiera, fromage de Gruyère.
GRD
GRUILHA, y. Gruelha et Qruih, R*
GRUIOUN, S. m. (gruiôun) , dl. Cif otte ,
cupulle, alvéole du gland, y. Grulh, R.
GRUiSSA, s. f.vl. Grosseur, y. Groes,
Rad.
GRULH, «BVBUi , radical dont l'origine
est assez incertaine et qui forme la base des
mots qui désignent l'enveloppe verte des
fruits et particulièrement des légumes, il peut
venir du teuton ^nin , vert , d'où l'allemand
griin, gruen; l'anglais ^reen, qui ont la mè«
me signiâcation, d'où encore gruariue, syn.
de viridariue , en basse lat verdier . gruerie,
forestier, parce que les enveloppes de ces fruits
ou légumes sont ordinairement vertes.
De grun, gruen, par le changement de u
en Ih, grulh , gruelh; d'où : Gruelh-a , Es-
gruUnir, Es^grouv-elh-ar, Grui-a, GruUh-
a, Gruûoun, Grouvelh-ar ^ J&i-^mi-ttr,
Eûgrui'Oi.
GRULM , vl. y. Groing et Grougn, R.
^ GRUM , omiv, ««vMBi., cmvD , radical dé-
rivé du latin grumus, grumeau, masse,
monceau , tas , formé de gero , porter ,
comme si l'on disait geremue.
De grumus et du dim. inusité, gru-
mellut , par apoc. grum^ grumel; cPoù:
Grum , Grum-ada , Grume , Grum-a ,
Grum-eou, Es-grun-ar, Gnin-ado, Grun-
al, Ei-grun-ar, De-grun-ar,
De grumus , par apoc. et changement de
m en d, grud et gru^ par suppr. du d; d'où :
Gru, Grud-aire, Grud-ar, Gru^eou, Grue^
Graum-eou,
GRUM , s. m. (grùn) ; «aor, okotia, «m,
osiiM A , oBim , Hoiim. Gram , cat. Grain de
sel , et en général , grain de quelque chose
de dur, grumeau. On dit cependant et im-
proprement grum de rasin , pour grain de
raisin.
Éty. Du celt. selon M. Astruc, ou de
gremue, lat. y. Grum, R.
Doott bùn grum^ de la bonne espèce, de
la bonne souche.
Doou gros ^rum , de la grosse espèce ;
Gg. d'une famille distinguée.
<muif , Pour frai. y. Grou.
GRUM -d'aï. , S. m. (grù-d'al), d. bas
lim. Gousses ou tubercules qui forment la
tète de l'ail.
GRUMA , s. f. (grume) , dl. Pour grain
de raisin, y. Agi,
Aquit de poulida gruwui, voilà de belle
vendange.
Éty, de grumus. \. Grum , R.
GRUMA, s. f. dl. Pour larme, y. La-
grima , dont gruma n'est qu'une altér.
y. Lagrim, R.
GRUMA , s. f. dl. Pour écume, yoy.
Eseuma.
GRUMADA, 8. f. (grumàde), dl. Les
grains de raisins séparés de la raine.
Éty. de grun, grain, et de ada. yoy.
Grum, R.
GRUMAR , et
GRUMEGEAR, dl. y. Eseumar.
GRUMEL, s. m. (grumèl), dl. Peloton,
y. CahudeoutiGramel, R.
GRUMELAR, dl. y. Debanar,
Éty. de grumel et de ar. \, Gram, R.
GRUMELAR SB, v.r. (ségrumelà). Se
grumele i, se mettre en grumeaui. Gare.
6RU
GRUMBIiOUS, OU8A, a^. (gromelôuf»
ôuse). Grumeleui , euse. Gare.
GRUMEOU, s. m. (gremèou); wmovmmom.
Trumeau de kiœuf , le trumeau de devant
est placé au->dessus des genoui de devant ,
et l'autre, le plus recherché est, la pièee du
devant de la poitrine, entre les deui jambes,
âaiiv.
Lou gros irumeou , est le trumeau dm
devant.
XoM pichoun irumeou^ le tromeaa dm
derrière. Avril.
GRUMEOU , 8. m. Grumo , port. Gru-
meau , peloton de farine mal délayée, yoy.
Moutouioun et Brigadeou,
Éty. du lat. grumue ^ grusnelus, m. 0.
y. Grum , R.
GRUMlGEL, dl. y. GrawHemm, Ca-
hudeou et Gramicel, R.
GRUMIGELET, dl. y. Gramicêloum et
Gramicel, R.
GRUMILHA8 , s. f. pi. (grumiOes) , df.
et lim. Petites larmes.
Éty. y. Lagrim, R.
GRun IR , V. n. (grumir), dg. Trembler,
frissonner.
Grumir de paour , Trembler de peur.
GRUM8,s. m. pi. (grùns); omovynsAv,
AVBPAT, oaoDAT. GrudU d'avoÎM , avoine
qu'on a dépouillée de sa balle et de son
écorce.
Ëty. du lat. grumus, grumeau , 00 de
grut, orge ou blé, en anglo-saxon, yoy.
Grum, R.
GRUNAL , dg. Bergeyret. Grain. Yoy.
Gran et Grum, R.
GRUNBGEAR, v. n. (grunedjâ), dl.
Avoir le hoquet; -avoir peine , mourir. Sauv.
GRUNEL , s. m. (grunèl) , dl. Lit, gtt«,
retraite ; coquille, y. Jas,
GRUNIMENT, S. m. vl. GrunimUniQ ^
esp. V. Grougnament tiGrougn, R.
GRUNS, s. m. pL (grùns). Nom au'oii
donne , au gruau d'avoine, à Allos.
Avenat,
k^oy.
GRUOG, adj. vl. y. Groe.
GRUP, s. m. vl. Grain ; il ou elle quille;
déguerpit ; qu'il ou qu'elle déguerpisse.
GRUP, s. m. (f^rûp), dl. Onglée, engour-
dissement des doigts causé par le firoid. Y.
Grepi.
GRUPBUUii dl. Égrener du raisin. V.
Desgrunar.
Ëty. de grup et de ar.
CiRUPELOUS, dl. Chassieux, y. Laga-
gnous,
GRUPI , s. f. (grùpi) ; vmonA , «wia ,
MBMA , cBon, cMTMA. Grsppia, îtal. Crèche,
mangeoire des bétesde somme.espèce d'auge
de bois placée au-dessous du râtelier.
Éty. Ce mot est ligurien , d'après fautear
de la Stat. des Bouches-du-Rndne. yoy.
Crup, R.
Roquefort qui lait dériver le mot français
crèche, de la basse lat. greppia^ dit que
celui-ci n'est qu'une altération de ptmsepe^
qui signitie crèche, mangeoire, eiprœsepe,
selon Noël , vient de prœ-eepss , devant Ja
haie, et sepes , du grec oi^xb^ (sékos) , ber*
gerie.
D'autres pensent que crtipi , peot venir
du lat. croies, râtelier, dérivé de xpairciw
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GRD
fkrapleè) , contenir ; viendrait-Il de Ypativu)
(grainô), maDger?
Dans une erèehe on nomme :
FOIVD DE MANGEOIRE , h r»ml de l'ang*.
DEVAirr DE LA MANGEOIRE, la pUoeU qnl foriM
UAtnwMt.
BAaNAL.I«pU«a«J«lMitoiM»««i. m«IMm m terra,
4aM UaqMilla» «al £i^ la «IcvaiM de la waM^ioIra.
ORUPIR, ▼!. V. Gui^pW.
ORUPIR, V. a. (grupir). Couvrir, re-
couvrir pour orner ou conserver; mettre,
répandre. Gare.
omis, V. Gruns.
GRUSIIiHOUNS , a. m. pi. (grtizitléus),
d. lim. Petits grains , dim. de grus. Voy.
Grum, R.
OROSOB , a. m. (gniaôir). Grésoir ou
ffuffoir , matruinenl de fer qni sert aux
vilriera Dour égruger les extrémités mal
coupées des carreaua de verre.
CttOTyS. m. (grù) , dl. mman. Grain de
raisin. V. A^: vl. farce, hachis.
ORUT , s. m. vl. Bitume.
CMUITAR, v. a. (grutà) , dl. Picoter une
graope: flg. dépouiller quelqu'an* Sauv.
éty. de g fut et de ar,
CIIIIIT8, s. m pi. (grûls), dl. Gruan de
mais ou blé de Turquie. Sauv. V. Grum, R.
ORUTELIBRA, a. f. (groveliére). Ter-
rdn peu cultivé, champ de peu de valeur.
Éty. Alt. de graveliera. V. Grav^ R. 2.
ORUX , s. f. vl. Grue. V. Gru , R.
omxnrA , s. r. (grùfe). Coquille. Y. Cou-
quilha.
Diou ren 4et gruyos de Hmasso ,
Que dei lampiens tenien la plaço.
Vouel de la cavalo.
ORDT A , a. f. Est aussi un des noms
languedociens de la grue. V. Grua et Grn,
Rad.
ORUTA, S. f. (gmie), dg. Cerf-volant.
V. Cerf-vonlant.
Éty. Alt. de grua , oiseau. Y. Gru , R.
OUA
OUA, s. f. vl. Gué; jument. Y. Ga.
Éty. Alt. de ega , du lat. equa,
OUABADOB. vl. V. Gabaire.
OUARAIRB , s. et adj. m. vl. Trompeur.
y.Gab.H.
OUARAIRIA, vl. Y. Gabana et Gab ,
Rad.
OOABAR,v. a. vl. Tromper, plaisanter.
\.Gah,R.
OUABAR0T,s. m. ?1. Gabarole, bâte-
let • canot.
OUABIA , vl. Y. Gahia et Cav , R.
GOACH , a. m. vl. Guet , sentinelle ,
garde , faction. Y. GaU , R.
OUAGHA, vl. Y. Agatta.
OUAFUR , s. m. vl. Glouton , gour*
mand.
OOAG, s. m. vl. MAtts. Gage , caution.
Y. Gag, R.
G0AI , adj. vL Y, Gai et Gaud , R.
OUAl, AIA, adj. vl. Gai. Y. Gai et
Gaud . R.
OUAIDAN» s. m. (goeidàn); ««w^aii,
vl. Guide. C'est aussi un nom propre et un
nom de lieu.
TOM. n.
GUA
Éty. de la basse lat. guidar , guider, Y.
Curd.R.
OnAlBT,s. m. vl. Geai.
GUAIEZA . vl. Y, Gayetai et Gaud, R.
GOAIGNAR, s. m. vl. Pillard, avide de
gain. V. Gagn , R.
GUADIENTAR) vl. Y. Gaymentar.
GUAIRB , vl. Guère; beaucoup. Y.
Gaire.
GUAITA, s. f. vl. SeoUnelle. Y. GaU ,
Rad.
GUAITAR. vl. Y. Gaitar.
GUJJLART, vl. Y. Galiador et Gai,
Rad.
GUALAUBIA,v]. Y. Galaubia,
GUAI.ACBIER,vl Y. Galaubier.
GUALE , vl. Y. Galera.
GUAUa, s. m. vl. Coq. Y. Gau et GaU,
Rad.
G0ALIADOR , s. m. d. vaud. oAUAimB .
Trompeur. Y. Galiare.
GUALIAIRE , vl. Y. Gaiiaire,
GUâT.IAUfBN , vl. Y. Galiament.
GUALIAR , V. a. vl. Bafouer.
GUALIAR. vl. Y. Galiarti Gai, R.
GUAUART, adj. vl. Trompeur.
GUAIXAR, V. a. vl. Troinper.
GUAI«LINlBR,adj. vl. Gallinero ,tnp,
Gelinier, mangeur de volaille, terme de fau-
connerie. Y. Uall, R.
GUAN, vl. Y. Gant
GUANDA , vl. Y. Ganda et Gand , R.
GUANDIA, vl. Y. (Valida et Gand, R.
OUAVIDIDA , vl. Y. GanUda.
GUANDm, ▼!. Y. Gandir.
GUANBA, S. f. vl. Branchies. Y. Gau*
gna et Gaugn, R.
CKlAlfT, s. m. ?1. «AV. Guani. cat. Pro-
messe, garantie. Y. Gani et Gani, R.
11 00 elle détourne.
GUANTA, vl. Y. Ganta,
GUANTA, s. f. vl. Oie , Y. Aueaf c'était
anciennement un des noms de la cigogne*
Un auxil apelat cigonia o guanta.
Trad. d'Albuceisis.
GITAP, vl. Raillerie. Y. Gab.
GUARALHA , S. f. vl. Dispute; accoin-
tance, liaison ; foi, croyance.
Éty. àeGaralh^ v. c. m.
CKIARAIOBL, s. m. vl. «oASAmsu.
Tournoi, combat, attaque, poursuite.
GOARAMBBUyS.m. vl. Combat Yoy.
Gtiaraifi6e<.
GUARAN Af expr. adv. vl. À proportion.
GUARANDA » a. f. y\. Garantie. Y. Gar,
Rad.
GUARANOA. vl. Y. Garanda ei Gar, R.
GUARAB, v|. Regarder. Y. Garar et
Gar.ïi.
GUARDA, vl. Guarda, cat. esp. Yoy.
Gard et Gar, R.
GUAROADOR, vl. Guardador, caU Y.
Guardaire et Gardayre.
GUARDADORA, s. f. vl. Guardatura,
ital. Regard.
GUARDAIRE , s. m. vl. «cakvapob,
o^MBATKs. Gardien. Y. Gar, R.
GUARDAMEN, S. m. vl. Observance.
Y. Gar, R. et Gardamen,
GUAROAR, V. a. vl. Guardar, cat Re-
garder, observer, considérer. Y. Gardar.
Ély. de la basse lat. wardarê. Y. Gar^ R.
GUA
385
GUAREN, vl. Y. Garait.
GUARENGAL i s. m. vl Galanga. C'est
peut-élre à tort que M. Raynouard a traduit
ce mot par galéga, sorte de plante, au lieu
de galanga,
GOARENT, vl. Garen.
GOARENTIA . vl. Guarentia , cat. Y.
CarentiatiGar, R.
GUARENTIEIA, a. f. vl. W.Garantia
et Gar, R.
GUARiaiBIi , vl. Y. GarviNsn.
GUARIR, vl. «Amm, «osm. GiMirir ,
cat. Préserver, garantir. Y. Oarir.
GUARIR, Y. Gartr.
GUARIT, adj. et p. vl. Délivré.
GUARUO, s. f. vl. Gnartfé, cat. Dé-
fense , ressource, expédient, remède ; gué^
rison.
GUARIaANDA, s. m. vl. Y. Giilrlaiida.
GUARNIR, vl. Giianitr,cat. Y. Gartitr
elGam.R.
GUARNISO.et
GUAMIBO , vl. Guamieion , esp. A'oy.
Gamiêo et Gani,R.
GUARONA, s. t vl. Garonne , fleuve ,
du lat. Garumna,
GOARRA, s. f. vl. Jarre. Y. Jarra.
GUARIUG, vl. Y Garrig.
GUARRIC , a. m. vl. Forêt.
Êty. de guarrie ou garrie, chéne-vert.
OUARRIGA . vl. Y. Garriga.
GUART, vl. Y. Garl.
GUARSON , vl. Y. Gar$o.
GUA8AIVDOR , 8. m. vl. Cultivateur ,
exploiteur. Y. Gagn, R.
GUASAH » ▼• a. vl. Passer k gué. Yop
Gaff. R.
GUASe • vl. Y. Goreonfi.
GUASe, vl. Y. Ga#e.
GUASeO , vl. Y. Ga#coiiN.
GUA8GO,vl. Y. Ga«co.
GUA8T, vl. Désert, inculte. Y. Ga#f.
GUA8TAR , vl. Gtta«far, caL Y. Gat-
laretFa#<,R.
GUA8TAR. vl. Y. Gaetar,
GUAUG, vl. Joie. Y. Gani.
GUAUG, vl. Y. Guauek.
GUAUS. a4j. vt. Gai, bea«. Y. Gaud,
Rad.
GUATELLA , a. f, vl. Javelle. Y. Gavel ,
Rad.
GUATHEIV, adv. vl. Gayment, anc.
cat. Guaimente, ital. Galroent.
GUATEIA, vl. Y. Gayeta,
GUAZAING, vl. Y. Gatan et Ga^,R.
GUAZALHA, vl. Y. Gazalha,
GUAZAN, a. m. vl. Yassal. Y. Gagn,
Rad.
GUAZANH , vl. Y. Gaxan et Gagn , R.
GUA£ANBABI«B , adj. vl. Gouagna-
bile , ital. ProOtable , productif, de bonne
\anue.
GUAZANHADOR . s. m. vl. «vASAimi-
ra. Guanyador, cat. Ganador, eftp. Ga-
nhador, port. Guadaaiiafore. ital. PiUard,
marawlciir. Y Ga^n, R. elGaïaiiAotre.
GUAZANHAIRE , 8. m. vl. Y. GuaMa-
nhador,
GUAZANHAR, vl. Y. Gagnar.
GUAZANHAT , ADA, adj. et p. vl. F€^
tilisé . ée ; exploité , ée.
GUATARDING , vl. Y. Guasardofi.
Digitized by vritJVJ^lC
386
GCA
OUAZARDO.el
OUAEARDON , 8. m. fl
mmzwMoom f wmwpow , «OASAsmas. GazaV"
dan f anc. cat. Galaréon , esp. Galardâo ,
port. Cruiderdotie » ital. Guerdon , récom-
pense, profit, préseat, rétribution. Yoy.
Gagn • R.
GUAZARDONADORy fl. V. Guiardo-
nairê.
GUAZAROONAR, v. a. vl. Gaerdomier,
récompenser. V. Gagn, R. et GaMordimar.
W3àZABD0NAT . ADA , ad), et p. vl.
Récompensé, ée. V. Gasardanat.
GUB
CKIBAtS. f. fl. Jupe.
GOBELET , V. GouAeletet Cup, R.
CKIBERT , 8. m. vL Toit, maîioii. Voy.
Omveri et Cobr, R.
GUBERNACIOyS. f. vl. GobematUm,
esp. Govemaçào , port. GovfmaiioiMy ital.
Conduite, direction. V. (r«mirem»R.
«uo
OUDAS, 8. f. pi. (gûdes), dl. Piwix
fourches pour soutenir et arc-booter les
claies d'un pare k brebis. San?.
OUDI , s. f. ?l. Gaude, pastel. V. Gauda.
OUDISII, s. m. (gudieu). Nom nioéen du
ranneau. V. Vaneou.
GUE
GOEGHE, adj. dl. V. Gueeh^ et Gaueh,
Rad.
CUIECHOU, OOA, EGBA, a4î. (guét-
chou, oue, ètchoue ) ; MnmiAvmAi,
!• «AYis. GuereiOj ital. Guerwo,
cat. Guercho, anc. esp* Louche, qui regarde
de travers, dont les yeux semblent tourner
du côté opposé où ils veulent regarda.
Êty. du grecf«u(ràv (gauson), oblique,
toHu. y. Gaueh, R.
On a attribué cette indisposition h plu-
sieurs causes qui lui sont probablement
étrangères : il parait qu'elle est due à la
difierence de refrangîbilité des yeux, qui
n'ayant pas la même portée, ne peuvent pas
regarder ensemble le même objet, sans pro-
duire la confusion. Le sCrabista oo le loochc,
en tourne un de côté, pour ne regarder
qu'avec l'autre. La preuve de cette assertion
^ trouve dans l'expérience suivante, en fiii-
sant fermer un œil à un louche il peut re-
garder directement avec Tautre.
GUEGHOURLOf , Y. GUêdw,
GXFED, S. m. vl. Gué. V. Gaffa et
Fad.R.
QUEDON , s. m. vl. Valet. V. Geldoi.
GUBI, vl. Gué. V. Ga, Gaffaei Vad, R.
GiœiCHAS, s. f. pi. dg. De gesses. Voy.
Jainat.
GUEIN, Ren-guHn-ar.
GUEINA , Pour gaine. Voy. Gaina et
Gain, R.
GUEllf A , 8. f (guèTne), d. bas Km. Fari-
bole, sornette, propos de gueinard, Voy.
FariMa.
GUE
tfoui eonta mai délai gueinas, il ne nous
conte que des sornettes.
GUEINARD , ARDA , s. et adj. (goeinàr,
àrde), d. bas lim. Cagnard , arde; mais , m-
dolent. V. NiaUtiCan, R. 2.
GUEINARDEGEAR, v. n. ( gttéinar-
dediâ), d. bas lim. Gagnarder. V. Gwegear
cl Can, R. 2.
GUEINE, S. m. (guèîné), dl. Renard. V.
Reinard.
GUEIRA, impératif du verbe Gueirar
(guèire). Avue, en que font lescbasseura pour
avertir leurs compagnons que le gibier est
levé et qu'on peut traduire par, garde ! rega^
de! observe!
Êty. Probablement du grec i^^tl^ (éguéi-
rô) , éveiller , exciter , par la suppression du
premier i, ou de guira , qui dans la langue
brésilienne signifie oiseau, comme si l'on di-
sait, prenez garde, l'oiseau est levé ! V. Gaii^
Rad.
GUEIRAR,. V. a. (gueirâ). Avuer ou
aveuer, observer le gibier levé pour voir où il
se repose ; avuer la perdrix. Acad.
Ëty. V. le mot précédent joint à la term.
act. ar et GaUj R.
GUEIREGEAR, dl. V. Eiqueiregtar et
0uetr,R.
GUEIROUN, s. m. (goeirôun); mmsoo,
tcMocr , wAMMwft • iOBi ■■■■■■■. Goussct d'uuc
chemise, petit carré de toile qui unit la n^n-
cheau corps delà chemise, sous l'aisselle.
Ety. Gueiraun est dit ici pour qun\
petit carré: c'est la moyenne employée pour
la forte, comme cela a fcéquammeni lieu. V.
Quadr, R.
GUETTA, 8. f.vL Sentinelle, guet, ob-
servation.
Ély. de Gueiiar, v, c. m. et GaU, R.
GUETTAR, V. GaitartiGait, R.
GUEI.A, s. f. (guèle). dl. V. Agniila.
CNIEI£, adj. vl. Guik , ce mot servait à
désigner une certaine qualité de soie. Rayo.
GUEUP, s. m. (guèlp), dl. V. Grepi.
GUEN,s. m.(guin).Gain. V. Gazan.
GUENC, s. m. Gare. V. Flourier,
GUENOHIR, V. n. vl. Empêcher, détoor-
ner, éviter, gaodiir, se détourner. V. Ganch,
Rad.
CHIBNILHA8,S. f. pi. (guenilles); viumu.
Guenilles, baillons, chinons, vieilles bardes.
Éty. de guenella , banderole ou écharpe
de guerrier, formé de la basse lat. gaunacum,
guenille; guenille est un vêtement en lam-
beaux, en écharpe. V. Gotmel, R.
GUENIPA, V. Ganipa.
GUfiNOUlf. s. f. (guénoun); ciumioini.
Guenon, nom que dans le langage vulgaire,
on donne généralement et indistinctement
aux singes femeHes qu'on élève dans les
maisons. Les naturalistes réservent aujour-
d'hui la dénomination de guenons , aux
espèces qui ont les membres postérieurs
très-longs et ime queue remarquable.
Éty. Ce mol , dont on ignore la véritable
origine, parait être dérivé de guenipe ou gue-
nille, à cause de la saleté des espèces de sin-
ges ,auquel on rapplique , selon les uns , ou
déjoue, selon les antres. V. Gautf R.
G0ER, adj. vl. V. Gtuehou.
GUERARCHIA, vl. V. Hierarehia.
GUBREIAR, vl. V. Guérriiar.
GUE
OUERBltnA, vl. V. GutenUa et Gor,
Rad.
GUERETAIRE, vl. V. Guerrêiaire.
GUERGA, s. f. (guérgue). V. Gouergea.
GUERI- ooBM, (gueri-goeri).Mot9 inven-
tés pour appeler les petits cochons.
Faire gueri-gueri^ chatouiller..
GUERIRA y s. f. vl. Gitariia, anc. cat#
Guarida, esp. port. Refuge, retraite, défis-
se, toute esi^ede fortifiàtion. V. Gail^ R.
A la guerida, sauve qui peut.
GUERIRA, nom ût femme. Aller, de
Margaridat v. c. m.
GUERIDOUN,8.ni. (gueridoùn). Voy.
Gtimitdoiiti.
GUEROKEN, vl. AiertiiMiil , eat Voy.
Gattwun*
GUERPI*«w— »-• ■ nmê , V. Gwm-gmm^
galha.
GUERINDOUN , S. m. (gœitndémi) , dl.
MPUttnow. Guéridon, espèce «leAabie ronde,
à un seul ou trois pieds, servant à porter oo
flambeau, etc.
GUBRIliGUIIiGAU, 8. ». <pifriilgtfi»-
gàou). Coquelicot. Avril* V. ÊlmuUa et
JRootirela.
GramR, T. a. vL Délivfer, anner. V*
GaHr et Gar, R. ^
GUBRISOUli, 8. f. (gaetkémk); «m»-
flomi. (FiMri8o»,anc. cat. ^riiort^tona,ital.
Guérison, recouvrement de la santé, cwe
d'une maladie.
Éty. de la basse lat gwarir§ , ou de l'ail.
waren, sauver, conserver, selon Ménago. V*
Gar. R.
GUERIT , s. m. (guérit). Goret , petit co-
chon. Avril. V. Parquet,
GUERIT-ccbmt, Goret-goret, cri d'apr
pel que foit le porcher, pour (aire rentrer les
petits cochons. Avril.
GUERTTA, s. f. (goerile). Guérite^ petite
loge pour une sentinelle.
CUIERIZO, s.f. vL Sauveté, sauvegarde.
V. Gueriêoun.
GUERIaE, On le dit plus particulièrement
des bigles ou louches dont les yeux se tour-
nent vers le nez. V. Gueehou,
Éty. du eelt. «elon M. Âsiruc. V. Guich,
Rad.
GUEULE , adj. vL Louche. V. Gnethom.
GUBRLEMAS, s. f. pi. (goerlémes), dL
Larmes, gouttes. V. Lagrimaél Lagrim,
Rad.
GUERI«HE , dl. m. 8. V. Guechou,
GUBRU, lA, s. (guèrii.ie), d. bas Irm.
Rigle, qui a les yeux tournés en dedans ; pour
louche. V. Iauc^ Gueehou et Gaueh, R.
GUERUER, adj. (gueriié) , dl. De tra-
vers, qui n'est pas droit. V. (ratieà, R.
GUBRP , d. rouerg. V. Gebi.
GUERPIR, v.a. etn. vl. «mai , «i«Mi«
Déguerpir , abandonner , délaisser , quitter ,
séparer.
GUERPI8C, vl. J'abandonne.
GUERR, radical dérivé du celt. ww, guer-
re, d'où l'allemand vjerre , m. s. On lit dans
les Capitulairesde Charles-le-Chauve, tit.'23
cap. 15 : ^Rixoê eldiênnsionêê, teuseditiO"
nés çuas , tulguê werrat voeai , » oo de l'hé-
breu gara, combattre : Garr-^dar , Garr^
eiar, 6<irr-tr, <rtierr-o, Gmerr-egeaire ^
Guirr-egear , Guerr-eion , (Tuerr-ffor ,
Digitized by V^f'LiVJV t^
GUE
Gtierr -eta4or , A-ifH$rr-ir . Aguerr-U ,
Guerr-er, Guerreyador, Guerr-ien, Guerv
Ur, Goerr-a, Guir-iar,
GUERBA, 8. f. (guerre); Guirra , iUl.
jsp. porl. cal. Guerre , querelle, entre deui
Etats souverains, qui se poursuit par la ?oie
des armes, et par extension, inimitié, dispute^
lutte.
Éty. du celt. wer, guerre. V. Guerr, R.
Deguerra laisa^ de guerre lasse, ne pou-
vant plus résister , céder par importunité,
parce qu'on est fatigué par les supplications.
Noum de guerra , nom de guerre , sobri-
quet.
Anar ou eêtte à la guerra, aller ou être k
l'armée.
Quelques auteurs attribuent à Bétus , la
première guerre qui eut lieu sur la terre,
quatorze siècles avant J.-C. Ils prétendent
aussi que Nembrod , père de Bélus, fut le
premier qui tourna , contre les hommes , les
armes seulement destinées, jusques là,à com-
battre les bêtes féroces.
Boquillon, Dicl. des Inv.
GUERREOEAIRE , s. m. (guerredJâT-
ré); Guerr^ador, cat. Guerreador ^ esp.
port. cal. (luerreotatore , ital. Guerroyeur.
celui qui se plaît à faire la guerre.
Êty. âeguerrtgear et de aire, celui qui
guerroyé. V. Guerr, R.
GUERREGEAR, ?. n. (guerredjâ);
«osMovrAM. Guerrefar, cat Guerrear, esp.
port. Guerr9ggiar$, ital. Guerroyer, [aire
la guerre.
Êty, de guerra et de egear. V. Ouerr,
Rad.
GHERREUIRB , 0. m. vt. mbuisyamni.
GuerrefadùT , eat. Guerreadw, esp. port.
Guerreggiatore, ital. Guerrier, guerroyeur.
combattant. V. Gtterr,R.
GUBRRBIAN , vl. Guerroyant. V. Guerr,
Rad.
GUBRREIAR, T. n. vL V. Guertegear
et Guerr, R.
GUERREIDOR, S. m. vl. V. Guerre-
geaire et Guerr , R.
GUERREiRA^s. f. yl Guerrera, cat.
esp. Guerreira, port. Ennemie. V. Guerr,
Rad.
GUERREJAR, vl. V. Guerrtiar.
C^ERRER , s. m. Vl. Guerres , cat.
V. Guerrier ei Guerr, H.
GUERRESTAJE, 8. m. vl. Guerroyage,
action de guerre, de guerroyer. V. Guerr,
Rad.
GUERRBTADOR , vl. V. 4hierreiaire
et Guerr, R.
GOERRETADOR» 8. m. anc. béam.
Combattant. V. Guerr, R.
GUERRIBN , d. béarn. V. Guerrier et
Guerr, K.
GUERRIER j lERA, adj. (giierrié, iére);
•Araisa. Guernero , ital. Guerrero , esp.
Guerreiro, port. Guerr er , cat. Guerrier,
qui appartient à la guerre, qui aime la guerre,
qui connaît l'art de la guerre. .
Ëty. de guerra et de ier. V. Guerr ,
Rad.
GUERRIER, U5RA, 8. «Amnii. Guer-
riero, ital. Guerreador, esp.. Gnerreiro ,
port Guerrier , ière , cel«i ou celte, qui
fait ou qui a fait la guerre, V. Guerr, R.
GOE
En vl. il signiGe aussi ennemi, adversaire,
combattant, soldat.
GUER8, adj. vl. Louche. V. Gaueh, R.
GUES , EMA , adj. (gués, èsse) , d. m.
Engourdi, qui a l'onglée. V. GM et Gauch^
Rad.
Mam gueeseê, mains gourdes.
GUES , adv. vl. Pas, pdnt. V. Geê.
GUESP, VMP, radical dérivé du latm
vespa , gnèpe.
De vespa : Veepa , Feip-ter,
De vespa , par le changement dir v en
gu , et l'apoc. guesp; d'où: Guesp^ ,
Guesp'ier, Guesp^t^ier.
GUE8PA , s. f. (guèspe); wk»a , ranvA.
Vespa et Bespa, port. Guêpe, nom tfun
genre d'insecte de l'ordre des Hyménop-
tères et de la (am. des Ptérodiples ou Duplé-
cipennes, dont on connaît un asses grvnd
nombre il'espèces.
Ély. du lat. vespa, m. s. V. Guesp, R.
La guêpe commune^ Ffspa vulgaris. Lin.
est celle que Ton désigne plus particuli^e-
ment par le mot guespa, sans adjectif. On
distingue dans son espèce, comme dans celle
de l'abeille , trois sortes d'individus , les
mâles, les femelles et les neutres. Voy.
Abeilha et ChabrilhanL
En parlant d'une personne méchante, on
dit Gg. Es una guespa, c'est une guêpe,
GUE8PATIER , s. m. (guespatié), d. de
Barcel. Guêpier. V. Guespier et Guesp, R.
Wma9ÏÏBML, s. m. (guespié) ; ohupavu»,,
TMTicfi. Guêpier , gileau ou nid que cons*
truisent les guêpes.
Éty. du celt. ^sped, ou de guespa,ei
de la term. multiplie, ter. Y. Guesp, R.
Moùure lùu guespier, émouvoir une que-
relle, éveiller le chat qui dort
GUET , s. m. (goè) ; «ach , gait , oacba,
«ACUA , OAICT , OAITA, 6|IB|TA , W. Goet ,
fonction d'un soldat mis en sentinelle; cet-
tain nombre de soldats qui font la ronde
pendant la nuit dans nne ville.
Éty. y. Gait, fi,
GUfiT-ArAiifl , 8. m. (guèt-apâns). Guet-
i-pens, embûche dressée à quelqu'un pour
Fassassiner ou pour foutrager.
GUETA, s. f. (guéte), plus souvent em-
ployé au pluriel, «ostas, «cbtka. Guêtre,
habillement qui couvre le bas , ou toute la
jambe et une partie du soulier; il est parti-
culièrement destiné à empêcher que rien ne
puisse entrer dans le soulier.
Ëty. du bas breton gueUron , m. s.
On nomme :
A VANT.PIEO , la pmk qid enivre !• d«Mt da pkd.
SOLSPIED , 1» lirids i|«rf pMH MM ]• €**fariw ^n
•OHlicr.
GUETAR , V. a. (guetâ). Guêtrer, mettre
des guêtres à quelqu'up; pour guetter, épier.
Y. Gueilar,
Éty. de gueta et de ar,
GUETAR 9E, V. r. Quêtm, mettre des
guêtres ou se guêtrer.
GUETOUNA, s. f. (guetôune). Diâî.^e
gueta, petite guêtre,, guêtre qui ne couvre
que le bas de la jaipbe,qu'oo. nomme aussi |
demi-guêtre, |
GUE
387
GUETTAR» Épier. Arril, V. Gmitar
et Gait, R.
GUEUIL , 8. m. (gneuil), d. béam. Genou.
V. GinoMlh et Giwoulh, R.
GUET, 8. m. (guèyj. Geai, oiseau. Voy.
Gay.
GUG
GUGAREA, S. f. (gugarée); m«sa«, d. des
B.-du-Rh. Nom nicéen ducentropomeiayé,
Centropomus lineatus. Lac. poisson deloT;
dre des Holobranches et de la fomille des
Àcanthopomes (à opercules épineuses) » dont
la longueur attemt trois décimètres.
GUI
GUI . S. m. (gui). Un des noms du gui do
chêne. V. Vise et Vise, R.
Dérivés : Gui-hald, Guido,
Dans le d. bas lim. le mot gui, désigne
aussi les feuilles du centre des laitues et des
choux qui se pomment; la branche principale
d'un arbre , celle du centre qui doit former
le tronc.
GUIA,8. f. vl. Guia, port cat €hef,
caçilaine, giiide. V. Guida et Guisa f pour
guise, manière. V, Gmid, R.
GUIADOR, vl. Guiaéàr, cat V. IM*
daire et Guid, R. i
GUIAGR, s. n. ?1. MitiMs. Owdugftou
droit de guide qu'on seigneur avait sur Mt
fasseaux. Y.Guidaige,
fity. de l'esp. guiar, guider, et de.laJbasie
lat guidagium. V. Guid, R.
GUIAN-QUEIRE DE , expf, adv.
(dé guian-quéïré). Par côté, de oMé. Aub.
CKIIAR, vt Guiar, cat \.Guidaréi
Guid,f{. ^
GUlARDÔ , t1. V. Guaxardou et ^n^ii,
Rad.
GU1ARDONAIRB , 8. m. «XkaIiooiiaoo^.
Galardonador , esp. 6tt(ardoador, port.
Rémunérateur, qui récompense.
GUIARDONA9, vl. Y. Gazardonar et
Gagu, R .
GUIATGB, s. m. vl. V, Guidàtge et
Guid, R.
GUIAUME, dl. Alt de Guilhaume ou
GuHheoume.
GUIGHA-PED, Avril. Y. Quicha-pedet
Quich, R.
GUIGHARP, adj. vt ^c«a*t. Fin,
rusé.
Dérivés : Guiehard, nom propre.
GUICHET, s. m. (guitdié). Pour tar-
gette , verrou , Y. Quiehei: piour guichet,
petite porte, Y. Pourtisioou.
Ëty. dehuissel,dim. de huis^ porte.
GUICHET AR, ▼. a. (guitchetà). Fermer
avec un guichet mettre le guichet. Aub.
GUICHETIER , s. m. ( goîtcbetié ) ;
qmcmwntt^' Guichetier, portier de prison,
valet de geôlier.
GfJlD, «VIT, «m* , radical pris de l'italien
^ictdare,gajd^, conduire , et dérivé du latin
vadare, passer à gué , ou de vadere , aUer,
marcher, dérivé du j|;rep ^^ (badê), m. s.
quelques étymolpgistes le fond venir de
l'allemand ti^adeii, passera gué.
. De guidare , p^r apoc. ^td; d'oik ;
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388
GBt
G^d-o. Guid-ar, Gtiaii-an^ Gui-a . (hti-
ador, Gui-age^ Gaiaatg ^Guid-aire, Guid-
ar, Guid-as, Guid-atge, Guid-o, Guid-on-
atge, Guid-oun , Gui-on, Gui-oi , A-gui-ar^
A-gui-et, Guioun-oi. Guit, Guis, Guit-
adan , Guis-ador , Guix-age , Guis-ar ,
Guis-ard, Guis-at,
GUIDA, 8. f. tI. mua. Guise, façoD,
manière : Daital guia , de cette manière,
dans cette intention y en cet état.
GUIDA, s. f. vl. OTiA, acioAmm, suisAtmm,
«mADoa, ooMABOB. Guidc, guidon. V. Guidoy
GuidouneiGuidyl\.
GUIDAIRE , s. m. ooiABoa, tI. Guiador,
caLesp. port. Guidatorcy ital. Guide. Voy.
Guido et Guid, R.
GUroAMEN, s. m. vl. Guiamenlo, anc,
esp. GuidafhetUo, ital. Diceclion, conduite.
V. Guid, R.
GUIDANO, S. m. (guidàne). Guide-âne,
outil qui sert à conduire un forêt ; ^ ordo
pour le bréviaire ; tout ce qui sert aux igno-
rants pour diriger leur conduite.
Éty. du français guîde-âne.
GUIDAR, T. a. (guida); Guidare, ital.
Guîor, esp. port. cat. Guider, conduire,
mener, servir de guide.
Ëty. de^MKlo et de ar^ ou de Tall. weissen,
fiiîre voir. V. Guid, R.
GUIDAR, V. a.vl Aider. V. Guid, R.
GUIDAS, s. f. pi. (guides). Guides,
bandes ou longes de cuir que l'on attache
an bas des branches du mors de la bride des
chevaux d'équipage , qui servent à les con-
duire et à les guider, d'où le nom de guides.
V. Guid, R.
GUIDAS. 8. f. pi. (guides). Rênes. Avril.
V. ireiia«etOiitd,R.
GUIDATGE , S. m. vl. ooixATttB, ooiATca,
oTODovATM. Guiatge, anc. cat. Guiagt, anc.
esp. Guidaggio , ital. Conduite , direction ,
sauf conduit, sauve-garde; droit de guide.
V. Guid, R.
GUIDO , S. (guide). Nom qu'on donne ,
aux environs de Toulouse, à une variété du
chêne, au quereusexceUa.
GUIDO , s. m. (guide) ; Guida , ital.
Guia, esp. port. cat. Guide, ce qui, ou celui
qui sert a nous conduire dans une route ^ui
nous est inconnue ; fig. celui qui en dirige
un autre dans sa conduite. V. Guid, R.
David emploie ce mot au féminin dans les
vers suivants :
Puiiqueper sa bountai
Ôkangi de vido ,
- Sa êarUo voulouniat
Sera ma guido.
GUIDONATGE, 8 m. vl. Impôt sur
les chemins , sur le transport des marchan-
dises; droit de guide. V. Guidatge et Guid,
Rad.
GUIDOUN , 8. m. (guidéun) ; Guiâo,
port. Guidon, enseigne de cavalerie; l'offi-
cier oui le porte ; cette charge ; banderole
que 1 on porte aux processions et dont on
orne les pains bénits ; girouette , Voy. Gi-
Tometa: témoin d'une borne, V. Agaehoun.
Éiy. de guido ei du dim. oun, V. Guid,
Rad.
' GUIDOUN , S. m. Jalon d'arpenteor , long
bâton fiché en terre qui porte au sommet un
GCI
carré de papier, on en pose de distance en
distance pour prendre les alignements. V.
Guid, R.
GUIDOUN, En terme de meunier, Voy.
Viroulet et Moulinet.
GUIELA , s. f . (guièle) ; mbla , ahotibla,
dl. Filet de la queue des petits chats, partie
de la moelle allongée qui se prolonge dans
la queue des animaux, et qu'on tire en arra-
chant aux petits chats le t)oul de la queue,
pour les faire croître , à ce qu'on prétend .
La gmiela VettremgU , la peste réCoufTe.
Sauv.
GUIEN , 8. m. (guîèn). Grand chardon.
Castor.
GUIBRDON, vl. et
CKJIEmoOUN , 8. m. (guierdéan) ; •««»-
Dov. Loyer, salaire, récompense.
Rendre lôu guerdoun , rendre une jour-
née en nature, payer de retour, rendire la
pareille.
Éty. de l'iul. guiderdùne. V. Gagn, R.
GUIGA , vl. V. Gigna.
GUIGBRI , Gare V. C;iitl^m'.
GUiGN, Moica, sous-radical pris du
latin videre , voir , regarder ; d'où l'espa-
gnol guifUir , regarder du coin de l'oeil.
De guiiiar , par apoc. guifi , et par chan-
gement de fl en ^n, guign; d'où: Guign-
a-eoua, Guign-ada, Guign^aire, Guign^
ar, Guign-augeai , Guign^ocha, Guign-
ochou , Guign-oun , Re^guign-ada , Re-
guiyn-aire, Re-guign-ar^ Guinek^^ Gtnn-
eh-agal , Guincha-menî , Guinch-aire ,
Guinch-ar, Guinch-<irel, Chtineh^, Guink-
ary Guineh'Oul-ar, Guinehoul-in, Guineh-
ar, Re-guing-ar.
GUIGNA-COUA , s. f . (guigne-coùe) ;
oALOPAtraB, wnemA'covA"» ABAMmM. La lavan-
dière, Motacilla alba. Lin. oiseau de l'ordre
des Passereaux et de la fam. des Subuliros-
tres ou Raphioramphes (à bec en alêne), qui
se dislingue des autres bergeronnettes par
sa poitrine blanche , avec un plastron noir
en forme de croissant.
On voit souvent cet oiseau, le long des
ruisseaux , s'approchant des lessiveuses sans
crainte , d'où son nom de lavandière. 11 fait
son nid près des eaux, dans un trou de mu-
raille ou sous quelque pierre ; la femelle y
dépose quatre ou cinq œufs blancs , légère-
ment rayés et tachés de brun.
Le nom de g^na-coua, lui vient jàe ce
Îu'il agile continuellement cette partie. Voy.
rttt^, R.
GUlGNA«GOUA, Est aussi le nom qu'on
donné à la t>ergeronnette du printemps. V.
Bergeireta.
CHDIGNA^OUA-o'AaAiw. Nom qu'on
donne , à Avignon , à la lavandière , parce
qu'elle suit souvent la charrue. V. Guigna-
eoua.
GUIGNA-COUA-D'smoo. Nom qu'on
donne, dans le département de Vaucluse,
selon M. d'Anselme , à la bergeronnette
jaune. V. PaêUmreleta.
GUIGNA-COUA, S. f. Fourmi de la
grosse espèce , à tête rouge. Avril.
GUIGN ADA, s. f. (guignâde); Guiêada,
esp. Largnadt, signe qu'on fait avec le doigt
ou avec l'œil , coup d'œil. V. Dlhana.
GUI
Éty. de gnignan et de ada. Voy. Guign,
Rad.
Balhar la guignada, faire signe des. jeux.
GUIGNAIRE. s. m. (guignâTré). L'index,
le doigt qui est près du pouce.
fity. de guignar . faire signe, et de aire ,
celui qui montre. V. Guign, R.
GUIGNAR, V. a. (guigna); ■•»«■*«.
Guiiiar, esp. GwÎRner , regarder du coin
defcBil, V. Guinchar; montrer an doigl,
désigner: donner à entendre: faire mine
de frapper, d'où le proverbe: Qn te guignm
guigna lou , menace pour menace.
Êty. de l'esp. guiiiar ^ m. s. \. Guign,
Rad.
A guigna det, facilement, avec aisance.
Drivés: Guign-ada, Guign-aireyGuign*
eott. Guign-oun, Guign-ocha, Guign-ochou.
GUIGNARD , 8. m. (guigna). U pluvier
guignard , Charadriui morineUui , Lîn.
oiseau de Tordre des Echassiers et de Is
fam. desTénoirostresou Rampbolites (à bec
grêle ou flexible), dont la chair est plus dé-
licate que celle du pluvier ordinaire; il ne (àiî
que passer dans nos pays.
Jean Guignard, bourgeois de Chartres ^
fut le premier qui, en 1542, fit connaître la
délicatesse de cet oiseau , en mémoire de ce
service, dit M. de Roquefort « les gastrono-
mes de l'époque lui donnèrent son nom «
avant il s'appelait eirot.
GUIGNAUGBAI, 8. (guignooodxàf) ,
d. bas lim. On le dit pour louche, V. Gue-
chou, et proprement de celui qui a Thabi-
tode de cligner souvent les paupières , de
clignoter. V. Guign , R.
GUICWBOU , 8. m. (goigoèon) : •mno.
dl. DéA, Far la guigneou, chômer, ne
rien faire.
GUIGNER , 8. m. (guigné). Nom gascon
du galnier ou arbre de Judée. V. AtdaHer.
Éty. Guigner, est une altér. de gainier.
GUIGNOCHA , s. f. ( gm'gnétche ) :
VAunTA-DS-rmu., clavblbt, nmmvTA , mtMm-
•micA . wMMartmtA. Détente d'une arme a (en,
petit morceau de fer, en forme de languette,
dont le talon appuyé sur le bras de la gâ-
chette et qui fait partir le chien quand on la
presse.
Ëty. de guignar, remuer, parce qn*on le
fait un peu remuer pour faire partir le coup.
V. Guign, R.
CHUGNOCROU, 8. m. (gnignocbon).
Levecu , fourmi à tête rouge. Gare. Voy.
Guign, R.
GUIGNOUN , 8. m. (guîgnôun). Gui-
gnon , malheur qui dépend du hasard.
Pourtar guignoun, porter malheur, por-
ter guignon , avoir du guignon.
Éty. On a donné cette signiflcation an mol
guignon à cause des fascinations qni se font
au jeu avec les yeux. V. Guign, R.
GUIGNOUN , s. m. dl. (guignén). Mont-
tache. V. MouHacha, boucle de cheveux.
GUIGNOUNAR, V. a. (guignounâ).
Vexer, inquiéter, fâcher, importuner quel-
qu'un. Gare. . \« .
GUIGO, nom d'homme, vl. Gui, Guiol.
GUIL, 8. m. vl. Tromperie, moquerie.
V. Guithar.
GUILA , 8. f. vl. «UA. Tromperie , ncD-
songe, moquerie. V. GuUhar.
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ogie
OUI
QVILAR. vl. V. GuUhar.
GUILHABBIIT , Dom d'homme. AU. de
GuUiberi, v. c. m.
Gun-HADOR, 8. m. vl Trompeur»
mensonger, moqueur. V. Guilkar*
amiMàlMA , tL nom de femme.
Guillelroine.
CKULHAII, ▼. a. (gmllÉ);nMa,««uui,
mnLAM, Tromper, duper, surprendre.
Ély. de U basse lat. guiliaîor, trompeur,
ou de la basse lat. vUiligalor , chicanettr ,
trompeur.
Td enj guiila Gnillol, <|m pttt Galllol le gnUlo.
Dérivés : Gmila, GuU, GilUa, GiU-ador,
GuU-ar.
GOILHAimB , nom propre. V. Gui-
QUILHAUMES . dg. V. Guilheimme.
GIIII.filAIIll£T , nom propre. Dim. de
(rMt^eoiivie, V. c. m.
GUILHBM, nom d'homme (guilleim);
•vnnomn. Guillaume.
Èty. du laL GuilUlmui.
GUII^BEII . s. m. Fretin , mauvais pois»
8on ou poisson gâté, et en général, chose de
peu de valeur.
GUILHEMET, S. m. (guiUemé); «m-
ftiMMCT. Guillemet, signe composé d'une
double virgule (i>) qu'on place avant et après
un passage cité, ou au commencement de
chaque ligne de la citation.
Êty. du nom de aon inventeur qui s'appe*
lait liuillemet.
GUnjaBMBTAR , V. a. (goillemelé) ;
TAM Guillemeter 9 mettre des guil^
GUILHEMIN, nom propre. Dim. de
Guilhioume^ v. c. m.
GUILHEOUMB . nom propre (guillèou-
mé) ; oouxm, euiuRui*, «otLAvas , emuism-
■B , «oium , et les dim . wmMAvmmt f nmun-
■n , amuntMmoT , mnuKrr , svtot. WiUam ,
angl. GueUelmo^ esp. Gnglielmo, ital.
Guillaume
Étv. du lat. Guillelmvt, ou du teuton
guldhtlm, oui signifie casque doré.
L'Eglise honore 23 saints de ce nom , le
10 janvier. 2 sq)tembre, 8 et 25 jum.
Faire guilheoume , s'échelonner, faire la
chaîne, en terme de maçon.
GUIUBEOUME , s. m. Nom que porte,
dans quelques contrées du Var, le pied
d'alouette. V. Flour de l^amour.
GUUaHEOUBIE . s. m. nimaiw— ■ Guil-
laume, outil de menuisier qui difiêre des
rabots en ce que la lumière occupe toute son
épaisseur , et que le fer eicède un peu le fut
sur les côtes.
H est composé du fut, du /èr, de la lumière
et du coin.
On dislingue les guillaumcs en : court,
debout, cintrée, ànavette et à plate-bandee.
Faire guilheoume , terme de maçon ;
s'échelonner, faire l'échelle; se placera dis-
tance sur une échelle depuis le bas jusqu'au
haut, pour se faire passer de l'un à l'autre,
ce qu'on vent monter. Avril.
GUILHERET , ETA , adj. (guilleré ,
été), dg. Joyeux,. réjoui, riant.
GUi
OCUABHI • s. m. (guîlleri) ;
•m. Faire guHhtri. V. Eicoiieioun.
GDILHRBME, nom propre, et
GUlliHEllMBS. nom d'homme, vl. Guil-
leaume. V. Guilheomwu.
GlinLHOT,nom propre, «mrov. Dim. de
Guilheoume, v. c. m. on Pemploiequelquefbis
comme synonyme d'idiot.
G1III.BOUN , BS DB , expr. prov. (es dé
guilloun), dl. Penaud, camus, on le dit d'un
homme qui ne pouvant venir à bout de son
entreprise est obligé d'y renoncer ; dupe.
GUILHOIINBT, s. m. (guHlouDé). Voy.
Guiaunei.
GUILHOUTINA, S. f. ( guilloutine ) ;
GuiUotina , cat. esp. GhiggOotima . ital.
Guillotine, instrument de supplice pour tran-
cher la télé.
Éty. de Guillotin, méderin distingué de
Paris , qui proposa de substituer la décapita-
tion aux autres supplices, se fondant sur ce
que ce genre de mort n'était point infamant
pour la famille du condamné, dans l'opinion
des Français. Il proposa^ en conséquence, la
machine qu'on connaissait déjà en Italie sous
le nom de mannaia; elle fut adoptée, et quel-
ques plaisants lui donnèrent le nom de l'in-
venteur qui lui est resté.
Le décret qui supprime les autres genres
de supplices et les remplace par la guillotine
est du 21 janvier 1790.
GUnLHOUTINAR, V. a. ( guîlloutinà^).
Guillotiner , trancher la tète au moyen de la
guillotine.
Êty. de guilhoutinaei de la term. act. ar.
Les Itomains décapitaient déjà certains
condamnés à mort; supplice qu'ils regar-
daient comme moins déshonorant que les
autres.
GUILHODTINAT , ADA , adj. et p.
Guillotiné, ée, à qui l'on a tranché la tète.
GUIUBERT, nom d'homme (guilibèr);
•luiASBnr. Gilbert.
Coupaire GuUibert
Qui tout oou voou^ tout oou perd. Prov.
Eiy.T
Pair. Saint Gilbert, premier évéque de
NefTontaines. de l'ordre des Prémonlrés, mort
le 6 juin 1152, dont l'Eglise célèbre la fêle le
3 octobre , ou de saint Gilbert , fondateur de
Tordre de Simptingham, en Angleterre;
mort le 4 février 1190, à l'âge de 106 ans.
GUEULA, s. f. (guille) . d. lias lim. 1^
brid«>, la courroie qui sert à tenir le pied fer-
me dans le sabot.
Guillar doou tout, mettre une bride à des
sabots.
GUnXADOR , adj. vl. emujiuw. Trom-
peur, mensonger, moqueur.
GUILLAIRE, vl. V. Guillador.
GUILLAR, V. a. (guillà), d. bas lim. Bri-
der, mettre une bride à quelque chose, à des
sabols.
GUILLELME , nom propre , vl. Voy.
Guilheoume,
GUILLETTA, S. f. vl. Aiguillette.
GUIMA, S. f. vl. Gambade.
GUIMAR , V. n. vl. Bondir.
GUmAUVA, s. f. (guimàouve). Guimau-
ve. V. Althea.
Éty. de mauve-gui, c'est-è-dirOi mauve
GUI
as9
visoaeuae; on la nommait anciennement,
Malva vitca. V. Fûc. Théis.
GumBAR, v.n. (guimbà), dL Sauter,
gambader. V. Camheiiiar et Camb, R.
Mentre que leemouiturt EsterUs
Guimboun e fuilon coumo merlet.
GumPA, s. f. (guimpe). Guimpe, mor*
ceau de toile dont les femmes se couvrent le
cou et la gorge ; c'est aussi une pièce de toile
qui couvre le menton et la poitnùe des reli-
gieuses.
Éty. de la basse lat. auimpa^ nom que tes
habitants de Catane, selon M. Ducange, don-
nent encore au voile de sainte Agathe ; pro-
bablement dérivé du lat. vinculum.
GUINA , s. f. (guine), d. bas lim. Pour
guigne, espèce de cerise.
Éty. de l'espagnol guinda,qat Ton croit
dérivé du iurcvischna, en grec mod. viêUiB,
cerise; pour gouine, femme de Hiouvaise vie.
V. Gouina.
OUINA-JOURNA, V. Ourta. t. de met.
CNmfCHA, s. f. (guintche). Borne d'un
champ semé. Gare. V. Guign. R.
GumCBA, s. r Vieille et méchante lame,
mauvais outil en général. Avril.
GUINCHADA, s f. ( guintchàde ). Qi-
gnolement, mouvement fréquent et involon-
taire des paupières. Gare.
GUINCHAGAL, s. m. (guîntchagil).
Clin-d'œil, coup-d'œil.
Êty. de Guinchar, v. c. m. et Guign , R.
Et d^un cop dé guinchagal ,
La véchén rougea. afàirada,
Rigaud.
OUINCHAIRB, s. m. ( guintchâïré ) ;
cuMHAims , «cmcaoïiuB. Qui lorgne , qui re*
garde de côté.
Ély. V. Guign, R.
GUINGHAMENT, S. m. (guTntchaméin);
Guià4idura , esp. CNgnement , froncement
des deux paupières ou'on tient volontaire*
ment à demi-capprochées l'une de l'autre.
Êty. V. Guigny R.
GUINCHAR , v. n. (guîntchâ) ; atustab ,
CUaCMAIi. AMKBQOIfllIAB, AVUtCMOCLAM. GoignCT,
clignoter, viser, bornoycr, regarder d'un
seul ceil, lorgner; tâcher: Liguinchavi, dL
j*y tâchais, j'y visais. V. Guign, R.
GUINGBUkRBL , dl. m. S. que Guechou ,
V. c. m. et Guign, R.
GUINGHBT, dl. V. Guechou et ^«î^n.R.
GUINGHOULAR, V. a. (gnîntchouli).
Clignoter, remuer fréquemment les pau*
pières. V. Guign. R.
GUmCHOULIN, V. Guintehaire.
GUINCHOULIN, 8. m. (gulnIchoulTn).
Clignotement, mouvement fréquent et invo-
lontaire des paupières; pour louche. Voy.
Gechou et Guign . R.
GUmOA , s. f. (guTnde). Corde qui sert
à pressurer les cires , les olives , les raisins ,
etc. Gare.
GUINDA , s. f. (guînde). Alt. lang. de
Dinda . v. c. m.
GOINDAIRB , s. m. (giiindèïré). On le
dit de celui qui gauchit , qui biaise, qui mé*
nage la chèvre et le chou.
Êty. de guindar et de la term. aire,
GUnVDAL, s. m. (gulndàl). Guindal,
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390
eoi
machioe poor éle?er de loords fardeaux.
Gare.
CHTINDAR, 8. m. dl. V. Dindar et
Gahre.
GDINDAR, T. a. (gutndà) ; Guindar^ esp.
port. Gkini^re, îtal. Guinder, hisser, élever
quelque chose; diriger, gauchir. Avril.
Ély. de Tall. winden, le même.
Dérivés : Guindasia , Guindat , et le
root français guindage , action de guinder.
OUINDAR 81 , V. r. Se guinder, marcher
avec peine, se balancer en marchant.
OOINDARRA , s. f. (guîndàrre). Sottise.
Un amourous désespérai
Es prest à faire uno guindarro.
J. M. Pr.
OOINDAS, a. f. pi. (guindés). Voy.
Virawiu»
Éty. de Gwindar, v. c. m.
GUINDASSA, s. f. (guïndâsse); Gmn-
daUza, esp. Guinderesse, cordage qui sert à
guinder, à élever et à amener les mâts de
hune.
Éty. de GvUndar, v. c. m.
GUINDE , s. m. (guindé) , d. bas lim.
Goq-d'lnde. V. Dindas.
GUINDEI^ , s. f. (ffuïndèle). BennauL
ovale pour transporter la vendange sur des
charrettes. Gare.
GUINDOLIER, vl. V. Guinier.
GUINDODL, s. m. (guindôul), dl. et g.
V. Guindoula.
GUINDOmLA, 8. f. (guindôule) ; mnp-
Dovf. , cmiunsA. Nom qu'on donne , aux en-
virons de Toulouse, aux cerises aigres. Y.
Aprueta,
C'est aussi un des noms languedociens de
la jujube. V. Chichaurla.
GUINDOUIâHER , s. m. (guindouillé) :
aMot-avw, dg. Guindèr , cat Le cerisier à
cerises aigres-douces.
GUINDODUBR, 8. m. (guindottlié) ;
Guindèr, cat. Nom toulousain du cerisier à
fruits aigres. V. AgruHêr.
GUINDOUUER, S. m. (guindonlié). Un
des noms languedociens du jujubier. Voy.
Chichourlier.
GUINDRE , s. m. (goïndré). Guindi*e ou
tournette , instrument pour dévider la soie
dont on fait les rubans. On tire la soie de
l'écbeveau dont la tournette est chargée
pour en faire des bobines ou des époulins.
Sauv.
GUINDREI , 8. m. d. lim. Dévidoir. V.
Vindoul.
GUINEOU, dl. DéO. V. Guigneou.
GDINER , 8. m. vl. et
GUINÉU, s. m. vl. wnmmm. Çuinsu^ cat.
Renard.
GOfNGA-JOIANA, s. f. (guingue-
djôurne). Hource, corde qui tient à bord et à
tribord, la vergue d'artimon.
GDINGAMBOI DE , V. Guingoy.
GUINGAN, s. m. (guîngàn). Guingan,
sorte de toile de coton.
GUINGARROUN » S. m. (guingarréun)t
lA, narAMUH ,
■un, TBtTA-BumAy ■■■■MT. Mésaugc blcuc y
Parus eœlureus » Lin. oiseau de l'ordre des
Passereaux et de la Cimille des Subulirostres
ou Raphioramphes.
GUI
La femelle fait son nid dans ira trou d'ar«
bre ou de muraille ; die le compose en
grande partie de plumes, et elle y pond, au
mois d'avril , de dix à douze œufs , quelque-
fois d'avantage. Ces asoi» sont moiichetés de
taches rouges sur un fond blanc.
OmNGASMDNS , 8. m. pi. (guingas-
sôuns), dl. et impr. ««iiMAttow. De la pe-
tite broquette ou les plus petits clous.
Un mini mm «adf* «I riiBioiM.
FlaqMt i k pwvt ^ambé m» gmimgofmms.
GUINGOT , adv. (gurog;<^ ; sm sonRiAM-
soi, DmaoawoY. De guingois,de Unvers, de
côté
Ëty. du grec '(wbç (golos) , boiteux , es-
tropié.
KUrcba tout d« gtiinfojr •t ttMm m vldli aralr*.
Dlod.
GUIN-GROS, (guin-gros), dg. V. Guin-
doulher,
GUINGDETA , s. f. fguinguéte). Guin-
guette , petit cabaret hors de la ville.
GUINGUICELA , s. f. (guinguicèle).
Culbute que l'on fait volontairement. Gare,
GUINH, s. m. vl. Guino, esp. Guigne-
ment, action de guigner. V. (Suign, R.
GDINHAR, d. vaud. Y. Guignar et
Guign, R.
GUINHAR, V. n. vl. «onnAB. Guinyar ,
cat. GuiHar^ esp. Ghignare . iUl. Faire si-
gne, guigner, lorgner. V. Guign, R.
GDINIAR, vl. V. Guinhar.
GUINIER, s. m. vl. aoïKvousm. Guin-
der • cat. Guignier , guindolier , espèce de
cerisier.
GDINSAL, dl. (guinsâl). Hart, corde,
lien. V. Carda.
GUIN8ERlN,s. m. (gulnserln). Moril-
lon, espèce de raisin violet foncé. Gare. V.
ffourvede. Avril.
GUINSESTRB; nom de lien, vl . Leicester .
GDINSOUNEOU , s. m. (guînsounèou).
Cabitlots, petites chevilles qui servent! tenir
la balancine de la vergue de hune , quand les
perroquets sont serrés.
GDION, s. m. MioT, vl. Un guide; gui.
V. Guid, R.
GUION , nom propre, vl. Guy.
GUION, s. m. Percerette. V. Guiaunet,
Taraveloun et Ouid, R.
N*y a pron que tenon que lou guion
Es V enfant de ta taravela.
GniON, s. m. vl. «iiioT. /rtité, cat. Con-
ducteur, guide.
Ëty. de guiar, guider. V. Guid, R.
GUIORTZ. nom de lieu, vl. Gisors.
GUIOT, vl. MU». V. Guion et Guid, R.
GOIOUNBT, s. m. (guiouné); taauca-
DOUMA, VAaAAIM>OP, ttOII,BOVliBT, TABAVIIIOUM ,
▼taon , vmoim , BiBOim , bikôviia , BBaocm.
Vrille. V. Taraveloun et Gioun,
Ëly. Dim. de ^uton, qui dans l'ancien lan-
guedocien signiûait guide, conducteur, la
vrille ou percerette est en effet le guide du
clou auquel il fraye le chemin; ou du bas
breton guihelet, foret, vrille. V. Guid^ R.
Celle dont on se sert pour percer un ton--
ncau, s'appelle gibelet ou perçoir,
GUIRAI^, nom d'homme (guiràl), dl. Gé-
raud.
GDI A
Patr. Saint Géraud, (lerâliiiit, oorote et
barron d'Orillac, né en 895, fondateur de
l'abbaye de Saint-Pierre d'Orillac, de l'ordre de
saint Benoit. Tan 834: mort. le vendredi 3
octobre, en 991, jour de sa fête.
OUIRANSA, 8. t vL V. OuSrin$a et
(jar, R.
GUIRAR y V. a. vl. Aider , seeonrir.
GOIRAD, s. m. (guirâou), dl. Faui^
poids : Faire guirau, faire faux-poids. Sanv.
GOIRAU , s. m. Un des noms de l'aigrette,
selon M. d'Anselme. V. Aigreta.
GUIRAU-riMCAsn, Nom languedocien du
héron ordinaire. V. Gal^oun.
GUIRAUDET, 8. m. (guiraoudé), dl.
L« petit héron cendré ou corbeau de nuit.
Sauv. V. Aigreta.
GUIRAORBT , 8. m. dl. Panx-poids des
bouchers ; le gain qu'ils font par celte vo*-
lerie.
GUIRRA,dl. V. AatMin.
GOIRBAODO, vl. V. Girhaudo.
GUIRBAUT, vl. V. Girban,
GDIRBIA > S. f. vl. Châsse, cassette.
GUIRBUSTA, V. Ravan.
GUIRDOUN rAïu. Gare. V. Escontre.
GOIREN , s. m. vl. oooiBii, oviBBi». Té-
moin assermenté ; garant , sauvegarde. V.
Gar, R.
A recebemen de guirens, à réception de té-
moins.
GOIRElf , s. m. vl. Garent , protecteur;
témoin. V. Gar, R.
GDIRENSA , s. f. vl. «mAmA. Secours ,
refuge ; témoignage. V, Gar , R.
GUIRENT, s. m. vl. Garant. V. 6ar, R.
GDIBENTIA, s. t vl. Tèmoigikage ,dé-
position de témoins. V. Gar , R.
GUIRENTIR, V. a. vl. V. Garantir ei
60r,R.
GUIRBR, V. a. vl. Aider, secourir , sau*
ver, garantir. V. Gar, R.
GUIRIAR, V. a. et n. vL Guerroyer,
disputer. V. Guerr, R.
GUIRINDOUN , s. m. ( guirindéun ) , d.
bas lim. Guéridon , ouvrage de tourneur ,
composé d'une tige, d'une patte et d'une
tablette sur laquelle on place un flambeau.
Réron.
GUaUbANDA, s. f. (guiriànde) ; «amlaba.
Guirlanda , cat. Guimalda , esp. Ghirtan-
da , ital. Guirlande, ornement pour la tète ,
fait en forme de couronne , ordinairement
composé de fleurs.
Ëty. de l'ital. ^M'rfanda, on de la basse
latinité garlanda , que M. Roquefort tait
venir de gyrus; gartantes, en bas breton.
GUIROUFLETA , d. béarn. V. Crtrou-
fieya et Girofl , R.
GUiS , radical pris de Fancien allemand
weite , manière , mode, etc.
De iveis , par suppr. de e , wis , et par le
changement du io en ^u , guis , d'où : Guisa,
Des-guis ar , Des-guisat , Des-guis-ada ,
Dts-guisa-ment , Des-guis-able , A-guis-
ar, Des-guixa-men, Des-guix-ar.
GOIS, s. m. Gui ou guis, pièce de bois
ronde et de moyenne grosseur, à laquelle on
amarre le bas de la voile des chaloupes et des
petits bâtiments. C'est aussi un des noms du
gui de chêne. V. Vise,
GUIS, vl. Il ou elle quitte, délaisse, aban-
donne.
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GUI
eiOiÛA,B.t (guise); i^tfA. fiiiîia , «sp;
tUI. port. caU Gpise , foçon d'agir , mauèire
ée faire; genre, espèce.
Ély. de l'ail, trme, m. s. vl. avis.
CKHSJl, Pour gueuse, fer. V. Guêo.
OUISADOR, vl. V. Guida eiGuidt R.
OUISANSA, s. f. tI. Action de guider,
directiDn, sauvegarde.
OUISCOS, adj. m. ▼!. Rusé, arlifideui,
adroit, intelligeni, iDgéuieui, prudent,
capricieux.
OUISGOSIA, t. f. vl. Artiflce; ruse, fi-
nesse, adresse.
«mSTA , s. f. (guispe), d. m. V. ^atpa.
CKII8POUS,a(^ iQ- (guispôus). Abon-
dant en sérosité, en petit lait, en parlant du
lait.
' GmSOIIET , 8. m. f 1. «mgvnt. Goicfaet,
petite porte.
Éty. Dim. de kuiêêet^ de hm$y porte*
CKflsSAL. 8. m. (guiasàl), dl. Corde de
bourreau ou de pendu.
OUiaSBRA, vl. Il ou elle quitterait
abandonnerait.
ouït • s. m. vl. GuUx, anc. caL II on elle
guide, conduit. Y. Guiàç, Guida ei Guid^
Rad.
OOIT, Nom béarnais da canard. Yoy.
Canard.
OUITA, s. f. (guite), dl. Cane, femelle
du canard. V. Cana,
OOITARA, vl. V. GuUarra.
OOITARBA, S. f. (guitàrre) : ^onsamA.
Guitarra, esp. port cat. Ghitarra , ital.
Guitare, instrument de musique à cordes que
Ton fait sonner avec les doigts.
Êty. du lat. eithara^ formé du grec
xtOd(pa(kilbara), harpe, ou du chald. gilaroM,
guitare. Elle est venue d'Arabie oh elle est
connue depuis un temps immémorial. Les
Français la tiennent des Espagnols, chez qui
les Maures l'avaient vraissemblablement
apportée.
GnHareriiy action, Jen delà guitare.
Guitariser. jover, pincer de la guitare, il
est burlesque.
Dam ans guitare an noaiaie :
TABLES, Im deas taMw MipM«u« «t lafériMra.
ÉCLI8SES, 1« eAi^ àm U hch:
B08E, l« troa pratique i la tabla sapÀtaara.
MANCHE , la partla »lloosëa qui porta laa ebavAlca.
SILLET, patlte barra aa ivulra car laqoilla portaot las
eonlaa aa bat da roanelia.
CHEVILLES, lat cbevillat mr Im^miU* lat eonlM ta
poida Mir la tabla m
ûxém.
d'ivoira, qal i
CHEVALET, Urra
ileore pour tenir I
TOUCHES, pciltM
GUITARRA. 8. f. caAwonnA. Instru-
ment de musique nommé guimbarde, trompe.
Cet instrument a la forme du manche ou
anneau d'un tire bouchon à ressort , et a
une languette entre les deux branches , ter-
minée par un bouton recourbé. On en joue
en tenant les branches entre les dents et en
faisant vibrer la languette avec le doigt , tan-
dis que la respiration donne les intonnations.
GUITRANet
OmTRANAR, V. Quitran et Quitra-
Mer.
GUI
CHUS , s. m. vl. Goide , condadeor.
V. Gttfrf.R.
OCIlKA,Vl.V. GuUa.
Temer $e de guita , se bien conduire,
être en mesure.
OUnADON DB CBS , 8. m. vl. Guide d'a-
veugles. V. Guid, R.
GUIZADOR , S. m. vl. Conducteur. Y.
Guid,R.
GHUAGE , s« m. vl. Dar ^ûa^e, ser-
vir de guide, conduire , introduire, faire en-
trer. Sauv. V. Guid , R.
OmzAGB , s. m. vl. ciasAja. Permis-
sion de passer et d'entrer dans un pays; pas-
seport. V. Guid , R.
OUIZAIRE , vl. Y. Gutda et Guid , R.
GUUAR • V. n. vl. Guider , escorter.
Y. Guidar et Guid , R.
GUUAR , V. a. vl. Mener , conduire ,
mettre en ordre. Y. (rtttd,R.
GUIZARD , s. m. vl. Nom qu'on prétend
être gaulois et avoir signiûé guide. Sauv.
Y. Guid , R.
GUUARDO el
GUIZARDON , vl. Guiiardan^ caL Yoy.
Guazardon et Gagn , R.
GUIZARDON , s. m. t1. «mua»o.
Ciitxardon, cat. Rétribution, présent, ré-
compense. Y. Gagn. R.
GUIlâRMA ,8. f. vl. aoPAnuk, «OMAMiA.
Pertuisane, hache à deux tranchants dont
en se servait , comme arme , à défaut d'épée.
Éty. de acuta arma^ ou selon SIdnner
de hie^arma,
GUUAT, ADA, adj. et p. vl. Guidé,
conduit. Y. Guid, R.
GUIZATGE , vl. Y. Guidatge et Guid ,
Rad.
CKnKERlM>,et
GUIZERDON, fl. V. (riuizardon.
GUUIER , 8. m. f 1. Gésier.
GUI.
GUUL , 8. f. dg. Y. Goula et Goul , R.
GUUkDA , Y. Goulada , Gorgeada et
Gmd, R.
GUIJk-DE-1.0UP, 8. f. ( gùle-dé-léu) ;
■ABAWM. Nom qu'on donne , a Avignon et à
Toulouse , au muflier à grande fleur, ou mu-
fle de veau, ilultrrMnum majus, Lin. plante
de la fam. des Personnées qu'on trouve sur
les vieux murs et qu'on cultive comme fleur
d'ornement. Y. Tetarelas.
Éty. L'ouverture de sa fleur ressemble à la
gueule d'un animal.
GUIaAR, V. a. (gulà). Avaler; et neutr.
gueuler, crier beaucoup. Avril. Y. Goul, R.
GULAR, s. m. (gulà). Espèce de carnas-
sière où les chasseurs portent de quoi man-
ger et où ils mettent le gibier.
Ëty. du grec Y<>^to< (gulios), havre-sac.
GULARD, ARDA, adj. (gulâr, érde).
Gueulard , qui parle beaucoup et fort haut.
Y. Galavard,
Éty. de gula, gueule, et de ard. Y. Goul^
Rad.
GULETOUN, 8. m. rguletôun) ; ««1.011-
voim. Ripaille, grande chm. AvriL Y. Gu-
UmUmneiGaul^R.
GCL 391
GllI.BA,vKY.i4fii«b«;
GULHADA, dl. Y. Ag^hodo.
GUIXIMENS , 8. m. pi. Tromperies ,
baies, bourdes.
GUIiOUTOUN . S. m- (guloutéon) ; 00-
uvovM.Crevaille. repas où l'on mange avec
excès. Gare. Y. Goul, R.
GULOZITAT, vl. Y. GoloiiUU.
GULPIR, VI. Y. Gurpir.
GUL8 , s. m. vl. Cul, anus.
GUM
GUaiA,8.f.Y. Cable.
GUMER, 8. f. vl. Guenon.
GUO
GUOARDAR, v.a. anc. béam. Garder.
Y. Carder et Car.
GUOLA, 8. f. vl. Y. Gola, Goula et Goul,
Rad.
GUORI , dl. Bouvillon. Y. BouvUhotm.
GUOS, s. m. vl. Chien, dogue.
GUOTBR, vl. Y.^s^oal^t Goui, R.
GUR
GURPIA, vl. J'abandonnais.
GURPIR, V. a. vl. Y. Guerpir.
GURPIT, adj. et p. vL Déguerpi.
GUS, sous-radicaldéHvédeft^iV, coquui,
cuisiner, parce que les gueux sont réduits à
mendier et à demander les restes des cuisines,
selon Rorel.
De coquusy par aphèr. quut , par suppres-
sion d'un u, que, et par changement de jr en
g , gut: d'où: Gue, Gue-a, Gus-alha , Gus-
aria, Gus-aty Gue-egear, Gue-oi, A-gus-
ard-tr, A-gutard-ii^En-gue-aire, En-gut-
ar, A-guS'iL
GUS,USA,8. (gùs^ése). Gueux, ense,
pauvre, indigent, mendiant, vaurien, coquin.
Éty. du lat. coquus. Y. Gus, R.
GU8A, s. f. Gueuse, fer fondu et non puri-
fié.^
Éty. de l'ail, gueeen, fondre.
Der gusteisen, la gueuse.
GUSALHA, s. f. (gusàille). Gueusaille,
canaille, multitude de gueux.
Éty. de gut et delà term. alha, tout, tous
les gueux , les gueux pris collectivement. Y.
Gtt#,R.
GUSAI.HAR, Y. Gueegear.
GU8ARDEGEAR, V. n. (gusardedjà).
Y. Gutegear,
GUSARIA, 8. f. (gusarie); MBtQoniABiA,
vAvmBTAT, msBSA, «otAaim. Gueuserie , indi-
gence, misère, mesquinerie.
Éty. de gui et de aria, où est la misère.
Y. Gut. R.
GUSA8 , A88A , adj. et s. (gusàs , ksse) ;
Bou, nmûMM. Gros gueux, grand fripon, gre-
din.
Ëty. de gue et de la term. aogm. as, atta.
y.Cfut.R.
GU8EGEAR, v. n. (gusedjà) ; oosabdiab.
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392
GUS
•ailler, geuser, mendier, fifre à It manière
dés gueux , ne rien faire.
Èty. de gui et de egear. Y. Gu$^ R.
OU80T, OTA , 8. et adj. (gusé, été).
Dim. de au$. petit gueoz, petit f aurien, petit
vagabond. V. Gui , R.
OUSTABLB, ABLA, adj. fi. GuttabU,
esp. Appréciable au goût, susceptible d'être
goûté. V. Cotise, R.
OOSTAMENT, S. m. vl. Gutîament,
aoc. cat. GuêlawMnU, ital. Goût V. (rotisf,
Rad.
OUSTAT , ADA , adj. et p. f I. Goûté,
ée. V. Gouti, R.
GUSTATION . s. r. (gusUUe-n). Gusta-
tion, perception dessafeurs, sensation du
goût. Gare.
OU8TATI0 , VTA , adj. f 1. Gustatif, if e.
y.Gouit, R.
CMfSTAVO, nom d'bomme (gustàfe).
Gustave.
Il n'y a point de saint de ce nom dans le
martyrologe.
OUSTIN , nom d'homme. Alt. ^Àuguê-
fîn, V. cm.
ODSTINA , nom de femme. Alt. û'Au-
guitina.
OII8TO , nom d'homme. AU. d'.4ti^ii#lo,
f • c. m.
OUSTOm , Gare. V. Gouttauê.
ODTBINOS , OSA, adj. fl. V. Goui-
trous.
GOV
OCTBRNAlHm» 8. m, fJ. Pilote. Voy.
(fOttvsm, R,
«nr
OUT, nom d'homme, Guiio, ital. esp.
Guy.
GUY
L'Église honore six saints de ce nom, le
6 janv. 20 mai , là et 15 juin.
OUTANA, Ce fut en l499,qn'Alfonse
Ojeda et Jean de la Cosa, afec Americ
Vespuci , découvrirent ce pays.
CKITOT , nom pr. Alt, de Gmlkot, f . c m.
GUZ
OUZA» S. f. fl Obscurité, brouillard.
OTIKNASO , S. m. (dffymnàse). Gymnase,
lieu d'exercice , académie , école publique.
OTP
(r FP, radical pris du latin gypnm^ gypse»
dérivé du grec iftS^oc (gupsos), m. s. formé
d« tn (gé), terre, et de t^^w (epsô),' cuire,
terre cuite.
De gypêum, par apoc gyp: d'où : Gip ,
Gyp-ar, Gyp-at, Gyp-arta, Gypass-oun^
Gyp'iêTf Gyp'iêra, Gyp-oui, En-gip-ar,
Gyp'Ot.
OTP, s. m. (dgip); «ip, wLAnwm, GttiO,
ital port Gyp , bas breton. Gepsin et Giep-
sen, arab. Gypt, ail. Feso, esp. Gept^ anc.
cat. Gypse , chaux sulfatée des minéralogistes
ou sulbite de chaux des chimistes , qu'on
nomme plâtre, lorsqu'il a été privé de son
eau de cristallisation et d'un peu d'acide car-
bonique qu'il contîeiit, par le moyen de la
cajcinalion,
Èty. du lat gyp$um, m. s. V. Gyp, R.
On dit Que le plâtres de l'amour, lors-
qu'il prend et se durcit facilement.
GoheUr , c]est jeter du plâtre gâché clair ,
afec un balai, surnn (alt#oii, sur un mur,
etc.
GTPAR , y. a. (dgipâ) ; «itam, wmmrMm.
Plâtrer . on dit épigeonner^ quand on pause
le plâtre doucement af ce la truelle ou afec
la main par pigwm ou poignées ^ et gO"
GYP
Mer, quand on le lance afec la troHle
dans les fentes ou dans les espaces f ides
que laissent les pierres , boucher afec du
plâtre.
Ëty. du lai. jryp^arf , ou de gyp et de ér»
y.Gyp.K.
Et de pau qu'an d^eetre eurprn
Tapoun et gipoun tous endrees»
J. de Cabanes.
OTPABIA , s. f. (dgiparie) ; «rM^. Plâ-
trage, ouvrage en plâtre.
OTPARIA , s. f. (dgypirie) : wuamMmA^
«iTABi» , QÊMMMMA. Lc plâtrage^ les ouvrages
en plâtre.
Ëty. de Gyp , R. et de aria,
GTPAS, 8. m. (dgipàs); «trAtm, pi.
•iPAi, cvBiw, uAmmjkm. Plâtras, gros mor-
ceau de plâtre qui se détache d'un plafond ,
d'une corniche, etc., en général, débrisd'an
ouf rage de plâtre.
Ëtf . Augm. déprédatif de Gyp, R. et de
as, V. Gyp, R.
GTPASSOUN, s. m. (dgipassénn); m-
PAftooii. Dim. de^iNis, morceau de plâtras.
V. Cyp.R.
GTPAT , adj. m. (dgipâ) : wat. Plltré,
on le dit du cocon dans lequel le ver à soie,
qui y est mort parla touffe, est devenu blanc
comme du plâtre. Avril. V. Gyp, R.
OTPIBR, s. m. (dgipié); «mni Plâtrier,
ouvrier qui travaille aux carrières de gypse,
marchand de plâtre.
Ëty. de gyps et de <er, gyperius, dans la
iMsse lat.
GTPIEEA, s. f. (dgypiére): «vismA, •■-
WMMMBA , citinmA. Plâtrière» carrière d'où l'on
tire le gypse pour le convertir en plâtre.
Éty. de Gyp , R. et de iera.
GTP008, adj. m. (dgipéus): mpow.
Gessoso, ital. port. Plâtreux, oui est mêlé de
plâtre, qui en a le goût, qui lui ressemble.
Ëty. de Gyp , R. et de mis.
La Lettre G eealieat 4|79t IleSt on Artitlet.
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H
H
U, (hàtcbe). H, hnitième Tettre de l'alpha-
bet, D'est , à proprement parler, qu'un signe
d'aspiration.
On ledit H non aspirée, quand elle n'ajoute
rien à la prononciation, commedans, rbomme,
Fbonneur . et aspirée, lorsqueHe exige, dans
sa prononciation, une espèce d'eflbrt qu'on
nomme at^pkation, comme dans le héros, la
hiérarchie, etc.
L'H majuscule est composée de deux
bastes et d'une traverse.
HA
BA, vl. Il ou elle a, du verbe haver.
HA! inteij. Ha, ital. esp. port. Ra! elle
marque la surprise, l'étonnement et la salis-
faction.
Ëly. du lat. ah.
BA, HA , HA, Exclamation d'une person-
ne qui rit.
Éty. Ces syllabes sont des onomatopées
des sons qu'elles reproduisent.
HA Ira! interj. de surpnse. JJa, cat. esp.
Ha ! ha ! que me dites- tous li ]
HAB, Aw, BAsiui, AOT. radical pris du lat.
haberey habeo, avoir, posséder, tenir, avoir
certaine disposition, être dans certain état,
occuper un lieu, dérivé du grec^ocD (abô),
j'ai, selon Vossius, ou de àtpii (hapbé), Uct,
ce qu'on touche, d'où sont dériva les mots
latins ^a6ere, avoir; habilii, habile, disposé
à avoir ; hahitus, habitude, disposition que
Ion a souvent; habùare, occuper ordinaire-
ment, habiter; eâp^tôcre, exhiber, avoir de-
hors ; inhibere, inhiber, etc.
De habere, par apoc. et suppression mal-
entendue de h, aver; d'où : Re-aver , Aver,
V. Aver #', Aver-agi, a, Agu-da, Ag-ui.
De aguer, par aphèr. Agueriaz. clc , etc.
De habitare, par apoc. habit; d'où : Ha-
bU-able, alla. Habit- acU, Habit-ant^ Ha-
Ml-ar, Habit-at , Abit-uda , Des-habitar
Habitu-ar, Dtê-habita-ar, Habit-ation.
De exhiUre, par apoc. exhib; d'où : Ex-
hib-ar, EX'hilhUion.
De inhiber e, par apoc. inhib; d'où : In-
hib-ir, Jn-hib'it.
De prohiber e, par apoc. prohib: d'où:
Pro-hib-ar, Pro-hib-at, Pro-hibiHon.
De aver, par le changement de 6 en v et
de r en l abel; d'où : Abel-ier , Ab^ , Ab-
êti, Abit-ador, AbU-ee,
De habit, par la suppression de h, abil;
d'où : A-bil-esia, Abirl-e.
De habitue, habit, par apoc. Habit.
De habit , par le changement de I en I^,
habHh; d'oh : Habilh-agi , Habilha-ment,
Habilh-ar, R-ahilhagi, Dee-habilhar, Ha-
bilh-at, Deê'habilhat.
De habiiiê, par apoc. hdbil; d'où : Ha-
TOM. II.
HÂB
Ulre, Habaa-menty Habil-etat , Habil-ilat,
Re-hatfUU-ar. '
HABA, s. f. d. béam. Fève.
Éty. du lat. faba, par le changement de /
en h. V. Fav, K.
HABB, V. aux. anc. béam. Haber, cat.
esp. Avoir. V. Aver et Hab, R,
HABEBAN, anc. béam. Us ou elles au-
ront.
HABBTAB, V. Embettiarei Beeti.
HABETAT, V. Embeetiat et Besti,
HABIAGE, dl. Alt. dc abUhagi, Voy.
Habilhament et Hab, R.
HABn.,adj. vl. ABiui. Hahil, cat. esp.
Abile, iial Habile , apte , propre. V. Habile
et Hab, K.
Êty. du lat. habilii, m. s.
HABILAMBNT, adv. (habilamcin) ; Ha-
btlmente, esp. port. Habilmeni, cal. Habile-
ment, d'une manière habile.
Ëty. de habila et de meni. V. Hab, R.
HABILE , n.A, adj. (habile, ile); tAwiT,
UTBUT, BAMsu. AbUe, ital. Habil, esp. port,
cat. Habile , doué de capacité , d'adresse ;
savant, expérimenté.
Ëty. du lat. habitU , propre ou disposé à
avoir. V. Hab, R.
HABH^ETAT, V. Habilitai.
HABnJOAGI, s. m. (habillàdgi) ; babia-
«*t BABiuiAOB. Habillage, préparation que
les tanneurs donnent aux peaux pour les
rendre propres à recevoir les autres façons ;
les habits en général.
Éty. de habilhar et de agi, litt. faire un
habit. V. Hab, R.
HABH^HAGI, 8. m. (habillàdgi); ^a-
nuMos. Habillage, préparation du gibier,
des volailles pour les meltre à la broche.
HABAHAIBE, s. m. (habillàîré) ; >a-
BicHVB. Habilleur, ouvrier qui habille les
peaux.
On donne je nom û'habilhaire et d*habi-
Ihuea, à celui ou celle qui fajt profession
d'habiller les morts.
HABILHAMENT, 8. m. (habillemein) ;
vntTi , MABiAMBBiT. HahUlamietito , esp.
Habillement, vêtement, habit.
Èly. de habilh et de ment, chose qui ha-
bille. V. -ffafe, R.
Les nombreuses variations que la bi^r-
rerie des modes a introduites dans la forme
des vêtements nous empêchent de les faire
connaître ici. Ceux qui voudront en prendre
une idée pourront lire rarticle Habillement
du Dict. des Orig.
Pelasgus, premier roi d'Arcadie, enseigna
à ses peuples, 1890 ans avant J.-G. à se vêtir
de peaux de sanglier.
HABILHAR, v. a. (habilla); vstr»,
mAMtjkM. Habiller, mettre, faire ou donner des
habits è quelau*un; fig. orner, critiquer ; en
t. de bouch. écorcher et vider; en t. de cui-
sine , mettre en état d'être accommodé; en
t. de pelletier, mettre une peau en état d'être
employée.
Habilhar un mor(, ensevelir.
HAB
Ély. dehûbilh, pouriia6tletde ar, mettre
l'habit. V. Hab, R.
HABILHAR, V.
ce drap habille bien
HABILHAR 8'
n. Habiller; cette étofle,
V. r.
S'ha-
biller, mettre ses habits ; se parer, mettre les
habits de cérémonie.
HABILHAT, ADA, adj. et p. (habilhà,
àde); ▼••m. AbilladOyCsp. Habillé, ée, vêtu.
Ety. de habilh et de at, V. Hab, R.
HABILHUR, V. Habilhaire.
HABILITAR, V. a. vl. abuitam. Habili-
tar, cat. esp. port. Abititare, ital. Habiliter,
rendre quelqu'un capable de faire, de rece-
voir quelque chose, rendre apte.
Ëty. du lat. habilitaref dont la rac. est
habUitA\Hah,R.
HABILITAT , ADA , adj. et p. vL Ren-
du, ue, apte.
HABILITAT , s. f. (habilita) : ■AatuvAr,
■ABiutsA. Abilita , ital. HabiliM , cat.
Habilidad, esp. Habiiidade, port. Habileté,
aptitude , facilité , qualité de celui qui est
habile.
Ëty. du lat. habilUafiê, gén.de habûUûê.
V. Hab, R.
HABILLAMEN , vl. Y. HabOhomenl.
HABIQUET , 8. m. (habiqué) , d. dt
Mars. Petit habit , et iron. l'habit : Pouarta
l'habiqueî, il porte l'habit; c'est un petit
monsieur.
Ëty. Dim. de habit. Y. Hab, R.
HABIT, s. m. (habi) ; Habit, ail. cat.
Abito , ital. Abit , esp. Habita , port.
Habit, vêtement en général, mais particuliè-
rement celui qui couvre les bras , le dos et
descend par derrière jusqu'aux mollets.
Éty. du lat. habitue , qui a été dit pour
vêtement. V. Hab, R.
Habit se dit aussi de l'habillement des re-
ligieuses, d'où la faconde parler, â pree
V habit, pour dire qu'elle a formé des vœux ,
qu'elle est entrée dans l'ordre, en parlant
d'une personne qui s'est faite religieuse.
Aifi« un habit on nomme :
LEVÉE , ee qu'on lère i une atonie ponr un liabit.
PAREBIEINT , !• retrooMi* qui mt an boni àe» nMnrli*t.
PASSEMENT , tÎMn plat «t on pM Urge , «U 61 d'or ,
da Mia, aie.« qu'on y met pour ornnnant.
PASSE POIL , li«ar^ da aoia , da drap , cte , qni borda
certaines partiaa d'un habit, on qui rpgoe l« long d'una
eontnra.
PATTE, la pattla band^ d'Aoflequi est fix^, parnn da
■aa bontJi, i nna paitia da rhakh mi-daaioi daa puaWa ;
e'aat aoeota la patita banda d'itolTa da aoabmr tran-
ahanta, qui fait partia du paramant d'un b^l luililaira,
POCHE , faui-plb q«w font las hMu wâ uillâs. V.
PocÂa.
On distingue encore :
L'AMADIS, V. Panment.
hECOLUBT ,\.CmtdH.
LES BOliTONS ET LES BOUTONMÈRES , Toj.
Boutoun et Boukmmhru.
L'ÉLARGISSLRE , la larfcnr qna l'on ajouta à nn kabit
tn^ ^Ini't.
L'ESfHAKCHURE , fouvarturs drstinda i rfeavoir 'ja^
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Gfôogle
394
HAB
LE FALBALA . pil« d'ëiodit i|N'oa voyait an Wt 3m
I»«Ihu à k Tninralae.
LE RETROUSSA , le davant il'tin hmUt mnilairr , d«
ro«ili«r iltnérvntp, qwi m replie Mtr la pollriae.
LES TAILLAMES , coiip«raa qw l'uo lait an hant de*
manches à l'etpagnole.
HABIT , 8. m. tI. Asrr , mAMtn , i^wn.
Habit, V. Habit, port, contenance, cpoi-
pleiion.
Êty. du latin habis, m. s. Y. Ha6,R.
HABITABLE , ABI.A , adj. (babiti-
ble , àbic) ; looobabls. AbitabiU , ital. Har
hUable, esp. cat. Habitavel , port. Habita^
ble . qui peut être habité.
Ëty. du lat. habUabilis. V. Hab, R.
HABITACIO.Ct
HABITACION, 8. f. vl. Habitaliô , cat.
HahUaeion , esp. i46i(aiûmf , ital. Habita-
tion. V. Habitation et £ra6,R.
Ëty . du lat habitationii, gén. de habitatio,
m. 8.
HABITACLE, 8. m. (habitacle); amta-
cL«. Habitaeulo , e8p. Méchante demeure »
taudi8, en t. de mar. armoire, devant le poste
du timonier, où l'on renferme la boussole,
la lumière et l'horloge.
Ëty. du lat. habitaeulum, dim. de habita-
tio. Y. Hab, R.
HABITACOL, 8. m. vl. asitacol Hia^t-
lacu(o, esp. i46t(aco/o, ital. Habitacle, de-
meure. Y. Habitacle et Hab, R.
HABITADOB , 8. m. vl. nAsiTAmm, abi-
TAm, AMTADOB. Abitatof 6 , ilà\ , Habitador,
port. cat. esp. Habitant. Y. Habitant,
Ély. Y. Jfa6,R.
HABITADOUR, %I. Y. Habitaniti Hah,
Rad.
HABITAIRE , 8. m. fl. AMTAm. Yoy.
Habitador.
HABITAIRITZ, 8. f. ▼!. basitatsu. JJa-
5tladora , esp. port. i46itolrte0, ital. Habi-
tante.
Éty. du lat. habitatrix, m. 8. Y. Hah, R.
HABITANT, ANTA, 8.(habitàn, ànte);
■ABiTAooim. Abitante, ital. Habitante, esp.
port. Habitant , cat. Habitant, ante , qui
habite dans un endroit.
Éty. du lat. habitantit, gén. de hûbitane.
Y.Hàb,ïi.
HABITAR , V. a. et n. (habita) ; abitab.
Abitare, ital. Hàbitar, esp. port. cat. Habi-
ter, faire sa demeure, son séjour, résider en
un lieu.
Éty. du lat. habitare, m. s. Y. Hab, R.
HABITAT, ADA, adj. et p. (habita,
àd^ ; Hahilado , esp. port. Habité, ée.
Ety. du lat. habitatui.
HABITATGE, s. m. vl. Abitatsio, ital.
Habitation. Y. Habitation et Hab, R.
HABITATION, 8. f. (habitalie-n) ; habi-
TATtBB , BABiTAttiBB. Hobitacià , CBt. Abila*
xione, ital. Habitaeion, esp. Habitaçâo,
port. Habitation , lieu où l'on demeure, mé-
tairie , héritage qu'on cultive dans les Colo-
nies.
étv. du lat. habitalioniê, gén. de habita-
Ho, l'action d'habiter, et par extension, le
lieu où l'on habite. Y. Hab,R.
HABITATRIS, vl. Y. HabitaiHts.
HABITI , 8. m. ABin. Habit, vêtement.
Y. àmeiHab,K.
HAB
HABITUAL , ailj.; vl. Habituel. Yoy.
Habituel et Hab , R.
HABITUAR , v. a. (habitua) : Acomn-
■AB, ABiTVAB. ^6tfttare, ital. Habituât, esp.
port. cat. Habituer, accoutumer , faire pren-
dre l'habitude.
Êty. du lat. habiiuare. Y. Hab, R.
HABITOAR S* , V. r. t'AcontroMAa , sb
rAiBB. Habiluar^ie , port. S'habituer, s'ac-
coutumer, prendre l'habitude.
HABITUAT , ADA , adj. et p. (habitua,
âde): AcouirmAT , rACB. Abiluato , ital.
Habituado, port. Habitué, ée» accoutumé.
Ëty. de habitu et de at. Y. Hab, R.
HABITUAT, s. m. Habitué, prêtre qui
s'est attaché volontairement au service d'une
paroisse.
HABITUDA, 8. f. (habitude); Abito, ital.
Habitud, esp. Habitude, port. Habitude,
disposition de l'âme et du corps , qui s'ac-
quiert par la répétition souvent réitérée du
même acte; coutume, familiarité.
Ëty. du lat. hahitudo, formé de habitue:
Habitudo corporir, état, manière d'être du
corps. V. Hab^R,
HABITUEL , UELA , adj. (habituel, èle) ;
Abituale, ital. Habituai, esp. port. cat.
Habituel , elle , qui est tourné en habitude.
Éty. du lat. habUualii. Y. Hab, R.
HABITUELAMENT , adv. (habituela-
méin) ; Abitualmente , ital. Habitualmente,
esp; port. Habituellement, par habitude.
Ély. de habituela et de mail, d'une ma-
nière habituelle. Y. Hab, R.
HABITUT, 8. m. vl. Article gram.
une des parties du discours.
Cas et variamen de dictioe eatuaU per
habituti 0 per vdi.
Le^s d'Àmor.
Le cas est variation de dictions acciden-
telles par articles ou par désinences , etc.
HABLAR , V. n. (bablà) ; cbacab, auuitaii.
Hâbler , parler beaucoup, avec vanterie et
exagération.
Ëty. de l'espagnol hahlar, parler, parler
beaucoup, et dérivé du lat. parabota, d'où
parabolar, abolar, ablar, Y. Paraul, R.
HABLARIA , Y. Meteongea, Fanaus et
Paraul, R.
HABLUR , USA , 8. m. (hablûr, use) ;
ablub, bmblcb, ahbuib, cbacob, alamt, ab&bb,
■BstoBoiBB, batabd. Uâblcur , qui a l'habi-
tude de hâbler. Y. Paraul, R.
HABONDOZAMENT , adv. vl. aoboo-
Y. Aboundamment.
HABUNDANCIA, vl. Y. Abondantia.
HABUNDAR , vl. Y. Aboundar.
HABUNDOS , adj. vl. AvoBBOfl, aobdos,
AiBioofl. Abundoso , anc. cat. esp. porl.
Abbondoso, ital. Y. Aboundant.
HA-ÇA ! Tout de bon, est-ce bien vrai !
BACH, HAv, radical formé par onoma-
topée de l'aspiration forte et profonde qui
marque les enbrls d'un homme qui fend du
bois , ou de l'allemand hacehtn; aeeia , en
latin : Haeh-adour, Hach^aire, Hach-ar,
Hach'is, Haeh'imn, Huch-ouar, Hapi-a,
Hapi-eta, Hapi-on,
HACHA, 8. f. (hàtche). Terra que f ai
HAC
hacha , Supp. à Pellas. Terme d'arpenlcor
pour désigner des terre enclavées les unes
dans les autres.
HAGHADOUR, (atchadùu), et
HACHAIRE , 8. m. (atchâïré) ; acsams,
■ACMPAB. Hachoir, couperet de cuisiDe.
Y. Talhaire.
Ëty. de haehar et dt aire ou de our, qui
sert à hacher. Y. Uach,n,
HAGHAR, V. a. (ha(châ) ; achab. Hacher,
couper menu, Y. Chaplar, couper avec la
hache. Y. Facfc,R.
BAGHIS , 8. m. (hatchis); ABonror, *a-
cnrooBT. Hachis, mets fait avec de la viande
ou du poisson • haché mena et assaisonné.
Y. Hach. R.
BAGHOUAR, 8. m. Y. HachaireeiHach,
Rad.
HAGHOUN , 8. m. (hatcfaéun) ; acmt.
Hachereau. Y.Hiapta, Pit&uêeim, Deitraloun
et Haehffi.
HAD
HADA , t. r. d. béam. Fée. Y. Fada et
Fad, R.
HAO
HAGNOU8 , OUSA , adj. d. béam.
Fangeux , cuse. Y. Fangoue et Fang, R.
HAGOT, 8. m. d, béaro. Pour Fagot ^
V. t. m. ei Fais, R.
HAI
HAI, Al, radical qu'on peut tirer, avec
Ménage et autres, du latin odium, hmoe^
aversion , ressentiment ; ou de ira, colère.
De odium, par apoc. odi, par suppr. da
d, oi, par changement de o en o, oi; d'où :
Air, Âb-air, Aiee-e.
De 01, par l'add. de l'aspir. h, hai; d'où :
Hai-r, Hat-ir, Hatir-ar.
HAI , interj. (haï) ; «oci. Hai, port. Ba!
inteij. qui marque la surprise, l'éloiuit-
ment , la douleur.
Éty. du grec £i , £t (ai , ai), m. 8.
HAILA8, interj. vl. Hélas ! Y. HaUu.
HAI-LAS8A , inteij. (bàï làsse) ; auama.
Hélas.
Éty. de rital. ai taeto.
HAINOUS , OUSA , adj. (hainons, éose).
Haineux , euse , naturellement porté à la
haine : rancunier.
haïr, v. a. ( haïr) ; ▼omuna-B^ui , MABi-
BAB. Hair, anc cat. Odiare, ital. Odiar,
esp. port. Haïr, avoir contre quelqu'un ou
contre quelque chose un sentiment de haine :
souffrir du malaise , du mécontentement à la
présence d'un objet ; avoir en horreur,
Éty. de odtre , ancien mot latin. Y. Hai,
Rad.
On dit, en français, je hais, tu hais, il hait,
et non je haie , tu haie . il haït , mais on dit
nous hauione , vous, etc.
HAIR SB, V. r. Se haïr , se porter da la
haine.
ABLA, adj. (haïssable,
Haïssable , digne d'être
âb!e) ;
haï.
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HÂI
HAIT. IDA. lA, adj. etp.(haï.ide,
ie)t. Uiï • ïe , celui qui a inspire de la haioe.
L , s. f. (haie) ; haua. Halle . place
publique , ordinairemeDi couverte , qui sert
à tenir le marché ou la foire.
Éty. du grec âXo; (halos) , aire , ou du
celt. hala ; hall^ en bas breton.
Louis-le-Gros, ût bâtir les halles de Pa-
ris au commencement du Xll">« siècle.
HAI.ABAitDA,V. Hallebarda.
HAIâAGHA, V.Alauia.
HAIaANGA, corr. ^'Haranga^ v. c. m.
HAIâANGAIRE, V. Haranyaire.
HAI.ANT, V. Alant.
HAULRl j nom d'homme (halàri) ; vlavi,
■AMAM. Hilaire.
Patr. Saint Hilaire, HUarut et Hila-
Il eiiste plusieurs saints de ce nom dont
TEglise honore la mémoire le 14 janvier,
5 mai , 27 septembre et 25 octobre.
' HAIiAB , inteij. de plainte et de surprise,
HBLM, ALAS. HcldS !
Éty. du roman lai • fatigué, malheureux ,
et de l'exclamation ai , qui vient du grec oà
(ai) • m. s.
HALE , 8. m. tI. Haleine. V. Halen et
ffalen, R.
HALEN t MMM , radical pris du latin ha-
lare « halo , pousser un sou£De , exhaler une
odeur, dérivé du grec ^w (aô). sou£Der,
respirer, d'où les mots latins halUuty ha-
leine « ezhalare , pousser dehors , exhaler ;
exhalatio • exhalaison , anhelare , haleter ,
respirer avec peine.
De halitus , par apoc. hali , hal ; d*oh :
Subr-aUn , Hal-e , Hal-en , Halen-a,
Halen ada , Bes-halenar.
De hal , par le changement de { en r ,
har ; d'où les mêmes mots : iïarsii , Ha-
renar , etc.
De halen , par la suppression àtha^len,
d'où : Eê'len-egar, És-len-egai.
De anhelare^ par apoc. anhel, et par la
transposit. de el en le , alen ; d'où : Alen ,
Alena , Alen-ada , Alen-ar.
HALEN, HAt,ny AtMMy ••M«, radical dé-
rivé du lat. anhelare , respirer , haleter , être
hors d'haleine, respirer avec peine ; exhaler.
HALEN , s. m. (halein) : aubh , ^buada ,
■AWni • Ltm , ASCII A , SARBIIA , BAIXHA , A1.CII ,
POOLS. Lena^ ital. Aient et Aient, cat. Alento
el Halilo, port Haleine, soufile, respiration,
air qui sort des poumons pendant respira-
tion : lîg. liberté, courage, hardiesse.
Èly. du lat. halilue, le même. V. Jfal , R.
Buonre l'halena, suffoquer quelqu'un en
lui parlant de trop près.
Prendre d*halen, s'enhardir, prendre
avantage, se donner Tcssor.
Dounar dlialen, ùonner trop de liberté.
7'eiitr V halen, retenir l'haleine, ne pas
respirer.
HALENA, s. f. (haléne). V. Halen et
Halen, R.
HALENADA , s f. (halenàde): «abckada,
AtsKADA, ALBTDA. Alenoda , cat. Ilalenée , la
quantité d'air qui sort à la fois d'une expira-
tion : respiration accompagnée d'une odeur
désagréable ; bouflee.
HAL
Ëty. du lat. anhditus ou de halen et de
ada, respiration faite, soufDe sorti. V. Hal,
Rad.
HALENADOUR, S. m. (halenadou);
unsAL, dl. Soupirai de cave; trou du plus
haut fausset d'un muid, qu'on débouche
lorsque le vin ne peut pas sortir par la cannelle
et pour donner révent au m uid. Sauv.
£iy. de halen el de dour^ qui sert à don-»
lier de Tair. V. Hal, R.
HALENAR, v. n. (balenà); bahbraii ,
poouAR. Alenar et Halenar, cat. Respirer,
introduire de l'air dans les poumons el l'en
chasser tour à tour , V. Respirar; se repo-
ser, prendre haleine ; suinter, en parlant d'un
tonneau : Aquella boula halena^ ce tonneau
suinte.
Ély. deW^na et de Tact, ar, prendre
baleine ; ou du lat. anhelare, V. Hal, R.
HALENAR, V. a. dl. Donner l'évent ou
de l'air à un muid de vin, en tkant le fausset.
Sauv.
HALENAR L% s. m. La respiration. V.
Respiration.
HALHE, s. m. (bâillé) , d. toul. Feu de
saint Jean.
Êty* M. Dumège tire ce mot du grec akia
(aléa), la chaleur du soleil, le chaud, la cha^
leur en général.
e(ALI,s. m.d. béam. Autour» oiseau.
V. Autour.
QALlARGAi 8, f. anc. béam. wahawba».
Réalgar.
LABAwpA , âf»â»nA , ALBBAïuiA. Alubarda,
ital. esp. Halabarda^ port. Hallebarde, pi-
que garnie, par le haut bout, d'un fer large et
pointu, traversé d'un autre en forme de
croissant.
Ëty. de l'ail, hallebard, hache des gardes
du palais, formé de hall, vestibule du palais,
et de bard, hache, selon Ménage.
Le manche de Thallebarde porte le nom de
ham^e.
Pline attribue l'invention de cette arme à
Penthésiiée , reine des Amazones du Dane-
marck, où elle était connue sous le nom de
hache danoise, elle passa en Ecosse , ensuite
en Angleterre et enfin en France.
HALLEBARDIER, S. m. (hallebardic) ;
■AUABAmDism. ^{ci6ardif re, ital. AlaUarde-
ro^tsp. Ifalabardeiro, port. Hallebardier ,
soldat armé d'une hallebarde.
Ëty. de hallebarda et de ter.
HALTA.s.f. (halte); hauta. Alto, ilal.
esp. port. Halte , pause que fait un corps de
troupes dans sa marche ; lieu fixé pour la
halle, repos qu'on y prend ; repas que Ton
porte après soi à la chasse, etc.
Ëty. de l'ail, hall^ fait de Aa/(en , s'arrêter.
HALU8, s. m. dg.
A jou tout qu*em'netfjaray
paquet halus é harpaisaillo-
(C'est l'air qui parle). D'Astros.
HAM
HA3I. S. m. v1. Hameau. V. Hameou.
HAM, s. m. vl. Hameçon. V. Miousclau.
HAMAC, s. m. Hamàea, caL esp. Ama-
ca, ilal. Hamac, lit suspendu. V. Branda.
HAM
395
HAMADRTADA8, s-if. pi. (hamadryâ-
des) ; i/amadrtadeâ, esp. cat. Hamadrya-
das, port. Amadriade, ilal. Haroadryades,
nymphes dont le destin dépendait de certains
arbres avec lesquels eUes naissaient et mou-
raient.
Ely. du grec àfjiaSpuicEc (hamadruades),
formé de a^itz (hama), ensemble , et de opOç
(drus) , chêne , parce que c'était principale-
ment avec les chênes qu'elles étaient unies ;
ou du lat. hamadryades.
HAMEÇON, s. m. (hameçon). Mot pris
du français. Y. Alousclau»
Ëty. du lat. hamus, m. s.
HAMEOU , s. m. (hanièou) ; oam , hambl.
Hameau, village peu considérable, ressortant
d'un autre et n'ayant pas de desservant.
Éty. de l'arabe hhan, hhanih^ en bas bre-
ton hamell^ ham^ hamellum^ en basse lat.
Roquef.
HABH, s. m. d. béara. Faim. V. Fam et
Fam, R.
RAN
HANAP,s. m. ^LEnap,
HANCA, S. f. (banque); bahcba, ancha.
Anca, esp. ital. Hanche , parties latérales du
bassin ou s'articule le haut de la cuisse, par-
tie du flanc d'un navire, depuis le grand ca-
bestan jusqu'à l'arcasse.
Éty. du lat. barb. anea, m. s. formé du grec
à^^i (agkê), pli.
HANGHA, V. Hanca.
HANDOOEJAT, ADA, adj.Parfumé,ée.
Zephir que dab tas aleydados
De las flouretas handouejados.
D'Astros.
HANDOURETA, Gare. V. Hiroundela.
HANELIT, s. m. vl. Respiration.
Ëty. du lai. anhelitus, respiration. Voy.
Halen, R.
HANGAR, S. m. Hangar. Gare. Voy.
Remita.
HANGOnS, OUSA, adj. dg. V. Fan-
gous el Fang, R.
HANIGROCHA, S. f. (anicrôlche). Ani-
croche, obstacle.
HANn«HAR,Bcrgojng l'a employé pour
hennir. V. Hendilhar.
HANRIQUET, dg. Dim. de Ilenrie ,
V. c. m.
HANTA , La margelle d'un puits.
Trova un pous et la met sur Thanta.
Michel,
HANTAN, d. lim. Pour Tannée demièrf,
ait. de Antan, v. c. m.
HANTE, s. m. (hanté); Aver forsa han-
te, avoir beaucoup de large, de la marge: Si
faire d*hanU, se donner du large. Gare.
BlAO
HAOU..., V. ces mots par ffau...^ le o
étant inutile,
HAOUE, s. f. D'Astros. Fèvo* V. Fava.
HAP
HAPA , 8. f. (hâpe) ; hat^a. Happe, demi^
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396
HAP
cercle de fer dont on garnit un essiea pour
le coDser? er.
HAPA-U>DPIN,V. Tirameleta.
HAPIel
HAPIA,8. f. (bâpi el hàpie) ; mstiv^ovh,
«BfTmALOoii » ricooMUi , ^ riGAitoim , ricoçA.
Achereau ou hache à main.
Êty. du lat. ateia , m. 6. haeh et haich^
en bas breton. V. Hach, R.
HAPIETA, 6. f. (bapiéte) ; rioouTA,
■ATCovH , DBVTBAKovivBT. Accetta , ital. auc.
Pelile hache. V. Deitraloun et Hach, R.
HAPION, s. ra. (hapioun). V. Destra-
rottn, Hapieta et Haeh, R.
HAPPA, 6. f. (hâpe). Nom qu'on donne,
à Nice , à une espèce de houe dont la lame
ett un peu échancrée à rextrèmité.
HAQ
HAQUENETA,s. f. (haquenèye);cAinnrA,
FACA. Chinea, ital. Haeanea, esp. port
Haquenée, petit cheval qui vaTamble; autre-
fois cheval de parade que les dames mon-
taient.
Ety. de l'esp. haeanea.
HAR. dg. T. a. Faire, t. c. m.etFoe, R.
HARANGA.s. f. (harangue); hahuica,
ALAMCA. Aringa » ilal. Arenga , esp. port,
cat. Harangue, discours fait à une assemblée,
à une personne distinguée.
Ëty. du lat. ara, aulel, parce que ancien-
nement les harangues se prononçaient de
devant l'autel.
L'usage des harangues militaires date de la
plus haute antiquité. Il est rare qu'un géné-
ral, au moment de livrer bataille, ne cherche
pas à exciter le courage de ses soldats en ré-
Yeillant en eux l'amour de la patrie et de la
Î;loire. Celle que prononça le grand Henri à
vry, sera toujours un modèle en ce genre.
« Compagnons, voilà l'ennemi , vous êtes
Français, si vous perdez vos guidons raliez-
vous autour de mon panache blanc, vous le
trouverez toujours au chemin de l'honneur
et de la victoire. »
On en trouve beaucoup dans Homère qui
méritent d'être connues.
HARANGAIRE, s. m. (harangaîré) ;
■ALAUttAwa , BAMAHaiiii. Ar ifi g ùtor € , ital.
Harangueur, celui qui harangue; qui parle
beaucoup avec emphase.
Ëty. de haranga et de aire, qui harangue.
HARANGAR, v. a. (haran^à) ; baiatoai^
■ABspoAM, AunoA». ArîHgare, ital. i4ren^ar,
esp. port. cat. Haranguer , prononcer une
harangue, parler beaucoup avec emphase.
Éty. de haranga et de ar, faire une ha-
rangue.
HâBARI , nom d'homme. Gorr. de Ha-
lart, V. c. m.
HARAS , s. m. (harà). Haras.
Ëty. du lat. hara, étahle.
HARATIAR, f . n. (haratià). Haleter.
HARRETA, 8. f. (harbéte). V. BUa et
Herbe ta , dont harbeta est une altération.
\.Herb,ïi.
HARRETA-FRRA, 8. f. V. Herbeta-
era.
HAR
HARBOURIAIRE, S. m. (harbonriàîré);
HABBooRiHi. Maraudcur, celui qui va à la
maraude ou voler des fruits à la campagne.
Gare. V. Herb, R.
HARROURIAR, f. n. (harbouriâ). Ma-
rauder, aller voler des fruits ou des hertiages.
Gar.
Ëty. éeharbour , Alt. de herba et de iar,
aller aux herbes. V. Herb, R.
HARROURIBR, Garc. V. Harhouriaire
eiHerb,h.
HARCARUTA , 8. f. anc. béam. Arque-
buse.
HARGELAIRB ,8. m. ( harcelàlré ) ;
■AMBu». Celui qui harcèle , qui vexe , qui
tourmente, provoque, fatigue. Garc.
HARGEI.AR,v. a. (harcela). Harceler,
provoquer, importuner, tourmenter, fatiguer
par des attaques ou des demandes réitérées.
Ëty. du lat. areerey persécuter.
HARC£LUR,IiaA, Garc. Voy. Ifares-
laire.
HARGUUBS, 8. m. (harculès). Fort-en-
gueule , personne hautaine et babillarde qui
veut tout emporter à force de parler et de
crier. Avril.
Éty. C'est une altération do lat. Hercules j
Hercule.
HARD, ABo, radical dérivé du grec xap^ia
(kardia), cœur, pris figurément pour courage,
hardiesse , et selon Uenina , de l'allemand
hart , qui entre autres significations a aussi
celle qui répond à audax.
De kardia y par apoc. kard; et par chan-
gement duk en h y hard; d'où : Hard'it ,
En-hard'ir, Hardi-eeea, Hardi-^enL
De hard f par la suppr. de h, ard; d'où :
Ard'ida, Ardida^men, Ardid^eeea, Ardi^
men, Ard-ir, Sobr^ardimenl , Sobr-ardit,
Sobr^enardir.
HARDA , S. f. dg. Alt. de Farda , v. c
m. et Fard, tt.
HARDADA, 8. f. (hardàde). Quantité,
troupe nombreuse. Avril. V. Fard, R.
HARD AS, s. f. pi. (bardes); baoba, faboa,
■ABDATTB. Usrdes , tout ce qui est destiné à
être porté sur soi , tout ce que possède une
personne, de choses nécessaires à l'habille-
ment.
Ëty. de farda, fardeau, par le changement
ordinaire de f en h et de h en f. V . Fard , R.
HARDATTE , S. m. (hardâtié) , d. béarn.
Pour hardage , les bardes en général, Voy.
Hardae el Fard, R.
HAROIES8A, s. f. (hardiesse). Hardiesse,
résolution courageuse par laquelle l'homme
méprise les dangers et entreprend des choses
extraordinaires ; courage ; assurance.
Éty. du grec xap8ia (kardia) , cœur , et de
eaaa.V.Hard, R.
HARMMENT, adv. (hardtmeiD). Hardi-
ment, avec hardiesse.
Éty. de hardi et de ment, V. Hard, R.
HAROIT, IDA, lA, adj. (hardi, ide, ie) ;
DBBAaCAT, PBOOODULMAIBB , CtAOtABD. ArdîtO ,
ital. Hardi , ie , agile, qui a du courage, qui
est intrépide ; téméraire; effronté.
Éty. de Tall. hart, audacieux. V Hard^
Rad.
A Vhamme hardU fourtuna ajuda, Prov.
Ce proverbe est la traduction du latin
audaces fortuna juvat.
HAR
HARDIT, 8. m. vl. Hardi , peflle mon-
naie de cuivre qui valait trois deniers , un
liard,
Ëty. Elle fut ainsi nommée du surnom de
Philippe-le-Hardi, qui la fit battre; depuis, par
corruption , nous l'avons appelée liard , li-
ardit. V. JLtard et Hard, R.
HARENA, V.Halen.
HARENADA, V. Halenoda.
HARENC,Mm*mc, radical : Arene^ Arene-^
ada, Arenead-at, Arene^r.
HARENG, s. m. (aréin) ; abbbc Arène ^
cat. Aringq, ital. Arenque, port. esp. Le
hareng, Clupea arengus. Lin. poisson de
l'ordre des Holobranches et de la famille des
Gymnopomes (ï opercule nue), oui ne passe
dans nos mers qu'à certaines époques de
l'année.
Éty. du lat. harengus.
Les pécheurs ncmmeeU :
HAKEHG A LA BOliRSE , eelnl qol • tn/fi.
HARENG GAI oa VIDE , estai qol a'* «noon ri klu ;
DiOMll.
HARENG MARCHAIS , edui q«i fim UMtm npcii
M chair «t m gnist».
HARENG PLEIN . edai <|Ni a <1m iMb M d« U liriM.
HARENG NOLVEAU «m VERD. oelai qal protiaat àm
U ftrh» da l'étë.
HARENGS SECS, cmi prit an aaUNBM mm khara»
nunvelImMnl aal^.
HARENG BRAK , ealol qni art à oviiii^ mU.
HARENG DE DRAGUE , harang de rabat.
HARENG BLANC, oclul qai ^tait apprête, aaM at anca^,
hmU mm itn aéclid à 1* fumea.
HARENG FRAIS , «alai qu'on manga um avoir M al
•aie ai mté.
HARENG SORS oa SOBETS. aiaai MManOi. pana q»m
If fait féabar «m aarar k U fonida.
On appelle:
SAURISœURS , eeas ipi laa prëparam.
F^ pèche du hareng est depuis longtemps
un grand objet de commerce dans les pays da
Nord. 1^ ville de Prague retirait déjà un pro-
duit considérable des harengs des Tannée
1181.
C'est Beuckels ou Buckalz Guillaume,
pécheur hollandais , qui trouva , .dans le
XV-« siècle, 1465, l'art de saler et
d'encaquer les harengs. Sa patrie lui éleva
une statue en reconnaissance, et Charles-
Quint alla voir son tombeau en 1536.
Les habitants de la ville d'Amsterdam se
livrèrent à cette pêche en 1570, et cette indu»-
triedevintune source de prospérité pour eox.
HAREiVC, s. m. Est aussi le nom qu'on
donne, à Nice, selon M. Risso,auclupanodon
Pilchard, Clupanodon Pilchardus, Risso,
esp^e de hareng qui a les plus grands rap-
ports avec celui de l'Océan, si ce n'est pas le
même, à l'anchois de Desmarets , Encrasi-
cotus Desmaresti , Uisso , poisson de Tordre
des Holobranches et de la famille des Gym-
nopomes (à opercule nue), ayant beaucoup
d'analogie avec l'ancbois. V. Enchoya.
HARENCADA, s. f. (hareincàde) : //a-
rencada et Arencada, esp. Le hareng blanc
salé. Sauv. V. Harengada.
HARENGA, V. Haranga,
HARENGADA, s. f. (harengàde) ; mam»*
cADB. Nom qu'on donne , à Marseille , aux
grosses sardines. V. Sardina.
Ëty. de leur ressemblance avec les harenge.
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HAR
HARENGARy V. Harangar.
HARGNOUS, OUSA, adj. (bargnéus,
éuse). Hargneux . euse , muiiD , mécoDtcDt,
d'humeur chagrine.
HARI . V. Arri; pour farine, Y. Farina
et Far, R.
HARIA, s. r. dg. Pour farine, V. Farina
et Far. R.
HARIDELLA, 8. f. (haridèle). Haridelle,
mauvais cheval, maigre et sans force.
ËlT. du lat. aridella , dim. de arida ,
aéche, brûlé, aride, en sout-cntendanl equa,
M. de Roquefort fait venir ce mot de hari,
harri , mauvaise bêle à laquelle il faut tou-
jours crier harri,
H ARMA», V. Hermas.
IIARBIENTAI.A, V. Armintela.
HARMITA, V. Ermita,
HARMITAGI, V.Ermilagi.
HARMOOU et
HARMOUES. V. Armoou,
HARMOUNIA, 8. f. (hannounie); BAm-
■omiiB. Armonia , ital. esp. cat. Haunonia .
port. cat. Harmonie, accord de divers sons ;
éon agréable; union parfaite de plusieurs
personnes ou de plusieurs choses qui con-
courent à une même un.
Êty. du lat. harmonia , formé du grec
&p(iovta (harmonia). liaison, accord.
Hiagnis de Phrygie, 1506 ans avant J.-G.
est, selon les marbres de Paros« Fauteur de la
première harmonie phrygienne.
HARMODBilCA, s. m. ( harmouuicà ).
Harmonica, instrument de musique, composé
de verres de différents timbres.
Éty. de Harmaunia, v. c. m.
Cet instrumentest de l'invention du célèbre
Franklin. On l'a entendu à Paris, pour la
première fois, en 1765.
HARMODBilOUS, SA, adj. (harmou-
niôus, iéuse) : Harmonios^ cat. Armonioio,
ital. esp. Harmonioêo, port. Harmonieux,
euse, qui a de l'harmonie,
Éty. du lat. harmonia et de la term. Oius,
T. c. m.
HARMO0NIOU8AMENT, adv.(armou-
niousamein); Harmanioêament, cat. Arm(h
nioiamente^ ital. esp. Harmoniotamente ,
port Harmonieusement.
HARMOUNIQUE. ICA, adj. (harmou-
Diqué, ique); Armonieo, ital. esp. Harmo-
nica, port, Armonie, cat. Harmonique.
HARNACHAR, V. Jlameêcar.
HARNE8C , s. m. ( harnés ) ; BAimct.
iiamiich, ail. Arnese, ital. Harnais, équipage
de selle ou de trait ; ustensiles de pêche ou de
chasse: l'armure complète d'un homme; les
outils d'un ouvrier.
Éty. de l'ital. amf#e,ou deTall. hamiich,
m. s.
Oubrier que fai Uiê amees, harnacheur.
HARNE8CAIRE, s. m. (harnescâïré) ;
■ABiMona. HarnachêUTt ouvrier qui foit les
harnais. Gare.
HARNBSCAMENT , s. m. (hamesca-
mein); ■A—âCMAMirr. Hamachememl, action
d'harnacher.
HARNE8CAR, v. a. (barnescâ); basha-
cwkB. Harnacher, mettre le harnais à une
bête de somme, s'harnacher, 8« munir de ce
qui est nécessaire, s'habiller.
Éty. deAariMfc etde ar.
HAR
HARNESGAT, ADA, adj. et p. (har-
nescà, àde). Harnaché, ée, et iron. ajusté,
paré , pourvu de tout ce qui lui est néces-
saire.
HARNILHAR , dg. Jasm. Hennir. V.
Endilhar,
HARP ^ BAurAo, HA«ri, radical pris du
latin harpago , onis , croc , main de fer ,
harpon , grappin , voleur , escroc , dérivé
du grec à^iza^n (harpagê) , enlèvement ,
pillage , rapine , harpon , croc , dont la
racine est àpicxCu) (harpazô), enlever, ravir,
saisir, piller.
De harpago , par apoc. harp ; d'où :
Harp-a , Harp-ai , Harp-ada , Harpag-
on, Harp-alhan, Harp-at-egear, Harp-i,
Harp-ia, Harp-oun, Harpoun-ar.
De harp , par la suppr. de h , arp ; d'où
les mêmes mots , et Arp-ar , Ârpi^an ,
Arp-il, Arp'Oun,
HARPA , s. f. (harpe); Arpa^ ital. esp.
cat. Harpa^ port. Harpe, instrument de
musique à cordes.
Ety. du lat. harpa , formé du grec Sf tt)
(hartê) , faux, à cause de sa ressemblance
avec cet instrument.
L'opinion, dit M. ilaynouard, des éty-
mologistes qui ont avancé que harpa était
un instrument des nations Septentrionales
appelé harpe t harfe^ hearpe p est corro-
t)orée par celle du poëte Fortunat , qui ,
au VI**« siècle , disait à un prince :
Plaudil tibi barbarui harpa.
Aldrète dérive le mol harpe du gothique
harpfen,
EUe est composée de quatre parties :
1« Du corps qui réfléchit le son, et qu'on
nomme, à cause décela, corps sonore , il
est percé de six ouïes.
^ Du corps supérieur ou console, percé
d'autant de trous, destinés à recevoir des che-
villes, qu'il y a de cordes.
3» Du bras , qui sert d'arc- boutant aux
autres parties.
4» Des pédales.
Déjà très-connu du temps de David , cet
instrument n'a été perfectionné que dans le
dernier siècle par le sieur Cousineau.
On dit pincer la harpe et non de la harpe.
HARPA , s. f. BAiipi. Grifle , serre , et
ûg. main disposée à prendre : A boneis har-
pas . dit-on de quelqu'un qui a les ongles
crochus ; A bona harpa, il a la serre bonne ;
L*y a boutât Vharpa sus , il s'eu est saisi,
il s'en est emparé.
Éty. du grec apna^ (barpax) , harpon ,
croc, rapine. \,Harp, R.
HARPADA, s. f. (harpàdel ; dl . sawiada.
Arpada^ cat. Griffade, coup de grille, coup
d'ongle.
Êty. de harpa et de ada. V. Harp, R.
Se dounar una harpada^ se barpailler,
se disputer, se battre.
HARPAGOUN , s. m. (harpagoon) ;
wukMWMMMAM. Uarpagott , honame excessive-
ment avare et avide ; qui prend de toutes
mains.
Ëty. De Harpagon , nom que Molière a
donné à son avare , dans la comédie de ce
nom ; mot dérivé du lat. harpagonis, gén.
de harpago , croc, harpon, grappin. Yoy.
Harp, ft.
HAR
397
HARPALHAN, s. m. (harpallhàn);
AaraïAAii. Le même que Harpagoun, v. c. m.
et Harp , R.
HARPAR, V. n. vl. Arpar, cat. esp.
port. Jouer de la harpe.
HARPA8, s. f. pi. (hérpes), dl. Pierrei
d'attente qu'on laisse à un mur pour le lier
avec un autre.
Ëty. du lat. harpago, harpon , parce que
ces pierres servent à en retenir d'autres.
V. Harp,JX.
HARPA8SAI.HA, 8. f. dg.
A jou tout qu'em'netejara
D'aquet hafus é harpassaillo.
(c'est l'air qui parle) D'Astros.
HARPASSAR , V. a. (harpassâ) ; ABvAfAa,
d. tout. S'emparer avec avidité.
Éty. du grec àpitàÇui (harpaxô), enlever
de force. V. Harp^ R.
HARPA8TAT , ADA, adj. et p. (har-
paslà, àde), d. toul. awastat. Rassasié, ée.
Éty. V.Harp, R.
HARPATECœAR, v. n. (harpatedjà) ;
■AarsMAB , ■A.mFATiiui. Etendre les grifles
ou les mains çà et là • pour se défendre ou
pour prendre quelque chose ; se démener .
se débattre des pieds et des mains.
Êty. de Harpa, v. c. m. et de egear^
açir des grifles ; le ( est euphooique ; le
véritable mot serait harpegear , qui est
moins usité. V. Harp , R.
HARPATIAR, V. n. (harpalià). Le
même que Harpategear , v. c. m. et Harp,
Rad.
SARPEGEAIRE , s. m. (harpedjairé).
Celui qui envoie les grides , les ongles ,
qui agite ses bras. Gare.
HARPEGEAR , V. n. (harpedjà) ; mMmr
wiAM. Envoyer les grifles, agiter les bras ;
escroquer , ravir. Gare.
HARPETA, 8. f. (barpéte), dl. Croc de
batelier.
Ëty. de harpa et du dim. eta. V. Harp,
Rad.
HARPI , V. Harpa.
HARPIA , S. f. (harpie) ; mAmm. Arpia,
ital. esp. cat. Harpia, port. Harpie, monstre
fameux dans la fable et que les poètes repré-
sentent avec un visage de fille, des oreilles
d'ours, un corps de vautour, des ailes aux
côtés des pieds, et des mains armées de
griffes longues et crochues, on disait qu'elle
causait la famine partout où elle passait
en enlevant les viandes même de dessus
les tables ; fig. méchante femme , criarde
et acariâtre.
Éty. du lat. harpia. V. Harp, R.
HARPIADA, V. Harpada,
HARPIAIRE, s. m. (harpiairé) ; j
Voleur, marodeur. Aub.
HARPIAN, s. m. (barpiàn) ;
AssAriAii. Un escogriffe , un escroc ; et fig.'
un recors . un huissier.
Êty. de harpi et de an, probablement qui
a des griffes. V. Harp, R.
HARPIAN , s. m. (harpiàn) ; amiam.
Le griffon , Vultur fulvus , Gm. oiseau de
l'ordre des Rapaces et de la fam. des Nu-
dicolles.
Éty. de harpi, grille. Y. Harp, R..
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398
HARPIAN
HAR
HAS
t. m. (barpîàD) ;
iiarpalhanei llarp , H.
Lu« pM*dî« , et la cmnra n •rgnn ,
N'm pM facb p«r IM pruNcmiMT •
L«t tmrpianSt UU voMlitrs, l'cmigila Tms
N'Iatrana pa» mi •••I Mjoiir.
DkMU.
HARPIAN8, 8. m. pi. HarpUms, en terni,
de magnanerie, od donne ce nom aux vers
^ soie de la classe des btilléi ou paaits ,
qui ont traîné leur existence au-delà de la
deuxième mue.
£ty. De l'habitude qu'ils ont de se cram-
ponner partout ; d'où le nom de Ilarpians,
V. i/arp,R.
HARPIAR , y. Uarpegear.
HARPIG , s. m. (harpi). V. Ganch(m et
^arp,R.
HARPIN . Gare. V. Harpoun.
HARPION, S. m. (harpie-n) ; ■ampiouii,
AftriL , AwiAL. Ongle d'oisfau ; grifle de
chat . serre des grands volatiles de l'ordre
des Rapaces.
Ëly. de harpi et do dim. on. Y. Harp ,
Rad.
HARPIR , V. a. (harpir) , dl. Le même
que Uarpegear , t. c. m.
Éty. V. Ilarp , R,
HARPIR, dl. Le même que Grafianar,
Se toun harpie y ils se sont harpes ou
har pillée,
Éty. du lat. arripere, prendre par la
bart>e , saisir. Y. Harp , R.
HARPIS, s. m. pi. (hàrpis); mmoumov.
I-es griffes : Faire Jugar leie harpie, voler.
V. Harp , R.
HARPISTO , 8. m. (harpiste). Harpiste ,
celui qui joue de la harpe.
HARPOUN , s. m. (harpôun) ; sAiiriii.
Bampone, ital. Ârpon, esp. Harpeo, port.
Harpon, dard ou gros javelot, attachée une
corde, dont on se sert dans la pèche des
gros poissons et de la baleine.
Éty. de harpon, croc. V. Harp, R.
HARPOUNAR, v. a. (harpounâ) ; Arpar
et Arpoar, port. Harponner, saisir ^vec le
harpon.
Èty. de harpoun et de ar. Y. Harp , R.
HARRA88AR , Y. Àblaeigar.
HARRI , (hàrrf). Harri, hari , espèce
d'impératif, ou cri par lequel les conduc-
teurs de bêles de somme ou de Irait , les
excitent à marcher : Harri moun ai,harri
que te poueei.
Ëty. du teuton harin, ancien verbe, fort
en usage chez les Francs , et qui signifiait
appeler, crier. Roq.
HART . ARTA, adj. d. béarn. Rassasié,
ècX.SadouL
Ëty. du lat. fartue, fempli , bourré,
par le changement de feu h,
HARTA , Y. Halta.
HARTAR SE , T. r. (se hartâ), dg. Se
gorger , s'enfler.
Ety. du lat. farcio, fartum, farcir, rem-
plir, gorger.
E (Wjà din rmiftUl, Im luarniMlloU tl'aimwrs
Qif'à baiMl«* j Miuu rtulraU. se hurttH U'ctpcraoca.
HASAGNET , 8. m. (asagné) , d. béarn.
■A^Aorar. Petit coq, cochet. V. ùealaeeoun.
Ety. Haeagnet , est dit pour faeagnet ,
par le changement ordinaire de f en h aspirée.
HA8AN, s. m. (hasAn], d. béarn. mam,
rASAM, HAflAA. Coq. V . Gttf .
Ëty. M. Dumège fait venir ce mot du grec
j[(Ta(asa), dor. pourrira (èsa), aor. 1. deàsiSui
(aeidô), je chante. Mais n'est-ce pas plutôt
un aller. de/a«an, faiean,
HASARD , et comp. Y. Azard,
HA8PIRAGIO, s. f. vl. Aspiration.
HASTIA0, ALA, adj. (hastiàou , aie) ,
d. béarn. Dégoûtant, incommode. Y. Dee-
gouetanl.
Éty. du lat. faetidiosue, dégo(llé, parle
changement de /'en h.
HAT
HAT, s. m. d. béarn. Dit pour /a(, sort,
destin.
Éty. du lat. fatum, destinée, dessin , par le
changement de /en h,
HATO! inteij d'impatience. Allons donc,
hatO'heleou, peut-être !
HA0
HA0 , S. m. (baou). Un des noms de la
chouette , dans le département des Bouches-
du- Rhône. Y. Mochota,
HAD , s. m. (hâou) , d. béarn. Pour fau,
en changent fen h, forgeron. Y.h'abre.
HAUBAN, s. m. (haoubàn). Cordage
fixe, en t. de maçon. Gare.
HAUBANS, s. m. pi. (aoubàns) : sAiiTit.
Obenquee^ esp. Haubans, gros cordages, à
trois tourons, qui servent à soutenir les mâts
à bâbord et à tribord, et qui, traversés par des
enfléchures, servent d'échelles pour monter
au haut des mâts.
Éty. Haqbaner , attacher un hauban à un
angin.
HAUNETl^,d. lim. Alt. de Houneete,
V. c. m.
HAUNOUR , dg. Bergeyr. Y. Hounour,
HAUPAL^LA, HAUPALAUBTA8, dl.
(haoupalalâ, haoupalalélas ). Espèce d'int.
qu'on peut rendre par ho! voilà qui va bien;
courage. Doujat.
HAURA, adv. (hâoure), d. lim. Tout à
l'heure. Y. Ara, Tout ara et Hour, R.
HAURAN, vl. Ils auront.
HAORE , s. m. d. béarn. Forgefon , dit
pour faure, Y. Faire et Fabr, R.
HAURIOUNS, s. m. pi. (haouriùuns) ,
d. béarn. Coups de poing.
HAUSENSA, s. f. vl. Hauteur. Y. Autour
el.4fi, R.
HAUS8AR, Y. Aueear et Alt, R.
HAUSSAB, et comp. Y. Auetar. e(c.
HAUSTZ, s. m. vl. Aoèt. Y. AoueL
HAUT, cl composés. Haut. Y. j4iil,sans
h, lettre contraire à rctym#du moialtue.
Il parait que les Romains prononçaient l'a
d'altue, avec afipiralion , et que c'est pour
représenter cette prononciation qu'on a fait
précéder cet a d'une h.
hau
HAUT 0OOO rmtmqvmw, Commandement de
marine.
HAUTA,s. f. (hàoute), d. béarn. Giron.
Y. Fatida,/' changé en h.
HAV
HAVALAT, ADA, âdj. et p. (havalâ,
âdeV Hâve, pâle, maigre, défiguré par le
décharnement* la fin ou la soif.
Éty. de aval, en bas, abattu.
HAVRA. s. m. rhàvre). Hârre, on le
disait anciennement d'un port de mer quel-
conque ; on ne le dit maintenant que de ceux
qui demeurent à sec pendant les basset
marées.
Ëty. du lat. apertura , havra , en batte
lat. aber et haur, en bat breton.
HAT
HAT.fl. Y.i4t.
WlAYlsAS , vl. Y. AUas,
HAZ
HAZAGNBT,d. béaro. Y. Haeagnet.
HASARD , et comp. Y. Agard.
HAZm , 8. f. (hanr), dl. Haine. Y. Hai,
Rad.
HâURAR , T. t. (bazirâ). Hair, ? . c. m.
et//ttt,R.
HE, Endg. et béarn. ett employé pour
fa, fai, fait, il fait.
ijou 6tfihépaWaii ftiecfm flaeeou,
E he eouën eaecailla toueaeeou,
Vayguo nouy hé nat mot peea
Nijamée non hé trabuea.
D'Astros.
HE, int. (hè); nr, booo. He, îtal. «tp.
Ai, port. Hé ! holà , on s'en sert pour appe-
ler ou pour marquer la surprise.
BEB
HEBAI, dg. Pouri^e ben,
HEBDOUMADARI, ARIA, adj. (heb-
douroadâri, ârie) ; mBDoo«ADBso. Ebdoma-
darto, ital. Hebdomadario, esp. |K>rt. Heb-
domadari, cat. Hetnlomadaire, qui se renou-
velle chaque semaine ; on le dit particulière-
ment des journaux qui paraissent une Ibit
par semaine.
Éty. du lat. hebdomadarius, m. s. dérivé
du grec ^^[là; (hebdomas), semaine, déri-
vé lui-même de iicxà (hepta), sept, et de art.
HEBB , (bébé) ; ^be , ital. Hébè , déiste
de la jeunesse.
HE BEN , int. (hèbèn) : ■« «ai. Hé bien!
HEBERGEAR, v. a. (heberdjâ). Héber-
ger, accueillir, donper le couvert, loger, re-
cevoir. Gare.
HEBETAR, Y. Embetar.
Ëty. du lat. heltetare,
HEBETAT , Hébété , ttupide. Y. £ti-
beetiat.
Éty. du lat. hebetatue. m. t. Y. Beeti, R.
HEBRAÏQUE, AICA, adj. (hébraïque,
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HEB
Iqne) : Hebraieo , port. c«p. Ilébraic , cal.
Bbraieo, Ual. Hébraïque.
HBBRIOS, 8. m. pi. d. faud. Les Hé-
breux.
Éty. du lat. ^6r<eii#.
HEBRU , 8. m. ( hebrù ) ; llébrto , port,
csp. ^f6rfu, cal. Ebreo, iUl. Hébreu , lan-
gue hébraïque.
Aquoi e$ d'hebru per twi, cesl de l hé-
breu pour moi, je n'y enlendsrien.
Ély. de ibri, hébreu, voyageur. Lalouche.
1^ langue hébraïque , dans laqualle «onl
écrils les livres saints que nous ont Iransmis
les Hébreux, est regardée comme la plus an-
cienne. Elle esl pauvre de roots et riche de
sens, a dit un philosophe : C'est la langue de
la poésie, de la prophétie» de la révélation ;
un feu céleste l'anime cl la transporte;
qu'elle ardeur dans ses cantiques ! quelles
sublimes images dans les visions d'Isale ! que
de pathétique et de touchant dans les larmes
de Jérémie! on y trouve des beautés et des
modèles en tout genre. ,
Dicl. desOrig. de 1777, en 6 vol. m-12.
On n'a commencé à imprimer rhébreu, à
Paris, qu'en 1523.
BBC
BBC, v1. Voici, Tollà.
HECATOUMBA, s. f. ( hecaloùmbe ) ;
Eeatombep ilal. Hécatombe^ cal. esp. Heea-
lomfra, port Hécatombe, sacrifice de cent
bœnfo, et par extension, de cent rictimes.
Ëty. du lai. hécatombe ^ dériré du grec
ixaTO|i^ (hékalombé) , de ixaxbv (hékaton) ,
cent, et de &û< (bous), bœuf.
Slrabon dit que l'hécatombe doit son ori-
gine aux I.4icédémonien8 , (|ni ayant cent
filles à gouverner , sacrifiaient tous les ans
cent bcDufs à leurs dieux protecteurs.
HECH , s. m. d. béarn. Fardeau. Voy.
Faii.
Èly. Ce mol esl dit pour feeh. V. Fais, R.
HBCTARO, 8. m. (heclâreV Hectare,
mesure ou étendue de cenl ares, dans le sys-
tème métrique.
Èly. du français hectare , formé du grec
ixxxbv (hékalon), cent, et de «po (aro), mesu-
re d'arpentage.
HECTOGRABlllO,8. m. (heclogràme).
Hectogramme , poids de cent grammes,
équivalant à environ trois onces, deux gros,
douxe grains, ou 4 dix-huit cents quatre-vingl-
qutlre grains.
Êty. pris du français hectogramme , et
formé du grec ixx(îv (heklon) , contracté de
Ixaxbv r hékalon), cent, cl de YP^I*Ï**
(gramma), gramme.
HECTOLITRO, S. m. (hectolitre); mc-
TMUTnB. Hectolitre, nouvelle mesure de ca-
pacité contenant cent litres.
Ëly. pris du français hectolitre , cl formé
du grec ixtclv (heklon), contracté de àKsxov
(hékaton), cent, et de LUro, v. c. m.
HBD
REDA, S. f. d. béarn. Dit pour feda^ nou-
velle accouchée. Y. Aecouchada.
£ly. du lat. felùi accouchée. V. Fe, R
HED
HEDIFIGAMENT, 8. m. vl. Édifice.
Ëty. du lat. œdificare et de ment,
HEDIFICAR, vl. V. Edificar,
HBOIFIGATIO , V. Edificatio.
HEG
HEGA , V. Ega.
REGIRA, s. f. (hégire); Egira, ilal.
Ilegira. esp. port. cal. Hégire, ère des
Mahométans, commençant en l'année 622
de l'ère vulgaire.
Ely. du lat. fiegira , m. s. dérivé de l'a-
rabe hegireh, fuite, à cause de la persécution.
Mohammed ou Mahomet , chassé de la
Mecque , se relira à Yatrib , depuis appelée
Médinet-al-nabi , la ville du prophète.
Le kalife Omar ordonna que les Musulmans
compteraient par l'hégire , et ce fui dix-
sept ou dix-huit ans après cet événement
qu'il publia Tordonnance. Pour le commen-
cement de cette époque , on remonta tu
moharram; premier mois de l'année arabe ,
d'où l'on commença à compter , quoique ce
ne fut (|u'au second mois de l'année que
celte fuite arriva. Roquefort.
HEI
■El, 8. m. de béarn. Foin. V. Fen.
HEICH, 8. m. dg. Pour fagot. V. Faich,
Faii et Fais , R.
Arrounson miey beich deyeharvunt,
D'Aslros.
HEIMS , 8. m. ( hélms ) , d. béarn. Pour
feims, fumier. V. Fem$ et Fum , R. 2.
HEIRETAOI, 8. m. (heriladgij:
» ^ X. — ■■■"
, . BcimiTAoi , BBTA«B. Eredîtog-
gio et Betaggio, ital. ileredad , esp. Hère-
dage , anc. esp. Herdade , port. Héritage ,
tout ce qui revient à quelqu'un par succes-
sion ; champ, domaine, patrimoine.
Ëty. de la basse lat. hœritagium, formé
de hcBreditaSy fond de terre qu'on tient de
ses parents. V. Hered , R.
HEIRETAR, V. n. (heiretà) ; mnuTAm,
■BWTA», BMBTAm. Heretav , cal. Heredar^
esp. Heredar, port. Eredare, Ital. Hériter,
èlre appelé à recueillir une succession.
Ëty. du lat. hœrei, edis, héritier, et de la
term. acl. ar , faire ou devenir héritier.
\,IIered, R.
HEIRETIER , S. (heirctié) ; mmTiBm ,
HEL
HEI.
399
liereter, anc. cal. Ueredero^esp, flerdeiro,
port. Erede, ital. Héritier, celui ou celle
qui hérite.
Ëty. du lat. hœres^ edi$,m. s. V. ffered,
Rad.
Une coutume qui dérive naturellement de
la vie pastorale et souvent nomade des Tar-
lares , fait que c'est toujours le dernier né
des mâles qui est l'héritier ; les aînés étant
supposés être déjà pourvus d'un troupeau ,
et sortis de la maison paternelle.
Prendre ta aualital d'heiritUr^ Tr. Pren-
Idre qualité d'héritier.
HEIRETIBRA. 8. f. (heiriUere) ; m»-
nsBA , BBinrasA. Hereva , cat. Heredera ,
' esp. Héritière , celle qui hérite. V. Hered.
HELAS, inleij. de plainte , Hélas ! Voy.
Halae.
HELENA SANTA , ( sainle-héléne ).
Sainte-Hélène , lie de l'Océan AUanliqoe ,
en Afrique , située k environ 500 lieues dcf
côtes ; Napoléon y mourut le 5 mai 1821 ,
d'où ses restes onl été transportés en France
en 1840.
HELENA , nom de femme ( helène ) ;
LBiiA, BUEMA, Hclena ^ ail. Elena , ilal. He-
lena , esp. Hélène.
Pair. Sainte Hélène , femme de l'empe-
reur Constance-Chlore , et mère de Constan-
tin , morte en août 327.
L'Eglise honore sa mémoire le 18 du
même mois.
HELENISBIE , S. m. ( helenismé ) ; ife-
leniiwu , cal. HetenUmo , esp. Ettenismù ,
ital. Hellénisme, expression Urée du grec.
Ély. du lat. heUenitmuê , m. s.
HELET, s. m. d. béarn. asu. Malin
vouloir.
HELIGON , 8. m. (helicon) ; Elieone ,
ital. Helicon , porl. Hélicon , nom d'une
montagne de Béolie , consacrée à Apallon
el aux muscs.
Ely. du latin Helicon, dérivé du grec
iXtxcDv (hélicôn) , m. s. que Bocharl fait ve-
nir de l'arabe kalik oukalika, haute monta-
gne.
HELIOBIETRO , 8. m. (heliomètre) ;
AtTKOMBTKo. EUomctro , ital. Heliometro,
cal. port. Héliomètre el aslromètre , instru-
ment qui sert à mesurer le diamètre des as-
tres , el particulièrement ceux de la lune et
du soleil.
Ëty. du lat. heliometrum , dérivé du grec
^Xioc (hélios) , soleil , cl de fxÉxpov (mèlron) ,
mesure.
Cet instrumenl fut inventé en 1747 , par
Bouguer.
HELIOTROPO, S. m. (héliotrope);
uoTBovo. Eliotropia , ital. Heliotropio^esp.
porl. Héliotrope ou héliotrope du Pérou ,
Heliotropium Peruvianum , Lin. plante de
la £im. des Borraginées, envoyée au Pérou
par Joseph de Jussieu , en 1740, el cultivée
dans tous les jardins , à cause de l'odeur
suave de ses fleurs , qui sentent la vanille.
Éty. du lat. heliotropium , dérivé du grec
nhoç (héliés) , soleil , el de xpiitw ( irepô ) ,
tourner.
HELLENISTO, 8. m. (helléniste^ Hel-
léniste , nom qui , chez les anciens , dési-
gnait en même temps les Juifs d'Alexandrie ,
les Juifs qui parlaient la langue dis Septante,
les Juifs qui s'accommodaient aux usages des
Grecs , el les Grecs qui embrassaient le ju-
daïsme.
11 signifie , parmi nous , un érudil versé
dans la langue grecque; un savant hellé»
niête,
Ëly. de HeUen , fils de Deucalion.
On lit sur les marbres d'Arundel : ce De-
puis que Hellèn , fils de Deucalion , régna
en Phliotide, el donna le nom d'Hellènes
aux habitants , qui auparavant, s'appelaient
Grecs, elc . 15âl ans avant J.-C.
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HEM
HEM
HEMAOENA , v1. V. Ymagena,
HEMEGEAR , T. a. dg. Fumer. V. Ftt-
mar tlFum^li. 2.
HE1IERERA8 , 8. m. dg. Augm. dépr.
de hemere , fumier , gros tas de fumier? V.
FuM,R.2.
Otie bous aoueU milhou la mina
D'un bemereras que camino
Ou de eauquepatoc de hen
Que d'voprestouno de houn $en,
D'Astros.
HEM! y MMi. Ml» initialîf pris du grec
r^lkiiMç (hêmisus), moitié, d'où le latio semi,
par le changement de l'esprit rude * en s.
Hemi'iphera. de hemi et de tphairaf
moitié de la spbere.
Mi-grana, de mi. pour Aemî, etde grana^
pour erania , moitié du crâne , parce que la
maladie désignée par ce nom, n'affecte ordi-
nairement qu'un côté de la tête.
Hemi'iticho, de hemi^ moitié, et de |U-
choi, un sers^ moitié d'un vers.
HEBaNA, V. Hesmina.
HEBUSPHERA . 8. f. (hémisphère) ;
Emiifero , ital. flemisferio , esp. port.
Hemisferi, cat. ^émisphere, la moitié de la
tphère.
Ëty. du lat. hemiiphœriumy m. s. dérivé
du grec f.iiiatpaipiov (hémispbairion), de
Tjpiivvc (hèmisus), poitié, et de ocpalpa
(sphaira), globe, sphère.
HEMISPHERiqUE, ICA,adj. (bemisr
pheriqué, ique). Hémisphérique.
Ëty. de Hemisphera , v. c m. et de ique.
HEMISTICHO . S. m. (hemislilche) ;
Hemisliqui , cat. Emistichio , ital. Hemisli-
quio, esp. Hemiitichio , esp. port. Hémis-
tiche, moitié d'un vers, ou repos au milieu du
vers , dont Boileau a donné, d'une manière
admirable, l'exemple et le précepte dans les
deux vers suivants :
Qo* toujoura dans vo« vtn le «em roupanl W mota ,
Saspcade rbémltUclM en marciu» le repu*.
Ëty. du grec ^(Jitauc (hémisus) , moitié ou
demi, et de «tCxoc (stichos) , un vers , d'où
f^(Ai(rc^.^iov (hémistichion), moilié d'un vers.
HEMNA, s. f. d. béam. Femme. Yoy.
Femna.
Éty. F, changée en h. V. Femn , R.
HEMNA8SA, 8. f. d. béam. Grosse et
vilaine femme. V. Femnasta et Femn , R.
HSMNBTA, s. f. d. t)éarn. bsmsiota,
■Mowvii.Dim. de ^emtia, petite femme. Voy.
Femneta et Femn^ R.
HBMNINA, s. f. d. béam. Petite femme
que l'on aime. V. Femn, R.
HEMNOTA , s. f. d. béarn. Petite fenmie.
V. Femnota^ Fremeta et Femn , R.
HEMNOUN , s. f. d. béarn. V. Hemneta
et Femn, R.
HEMORRHAGIA , s. f. (hemourrhad*
gie) ; ■movanBAoïA, wttmwA va sams. Hosmor^
rhagiap lat. Emorragia, ital. ffemorragia^
cat. esp. Hemorrhagia, port. Hémorrhagie,
perte de sang un peu considérable.
Ët^. du lat. hœmorrhagia, dérivé du grec
àifjLop^aYta (haimorrbagia) , formé de ixiia
HEM
(haima), sang, et de ^ij^vu^jn (rhègnumi),
rompre ; parce que Ton croyait que toutes
les hémorrhagies provenaient de la rupture
des vaisseaux sanguins ; on sait aujourd'hui
que presque toutes celles Qui ne sont pas la
suite d'une plaie, sont le résultat de l'exha-
lation.
HEMORROIDAL, ALA, adj. (hemour-
rhouîdàl, aie); Hemorroydalj esp. port.
Emorroidale. ital. Hémorrboidal, aie.
HEMOURRHOOIDAS, 8. f. pi. (he-
mourrhouides) ; umousboiiidas • moiiwuia«,
mmmovmmmAt. EmofToide, ital. Hemorroy-
das^ esp. Hemorroida , port. Hémorroïdes
et mieux hémorrhoîdes , petites tumeurs
douloureuses, rougeâtres, livides, placées
en grouppe , pour l'ordinaire, ï l'extrémité
du rectum, en dedans ou en dehors.
Ëtv. du lat. h<Bmorrhoidet y du grec
at(jLop^i<; (haimorrhois), flux de sang, dérivé
de atfj.a (haima), sang, et de pÉio (ibéô),
couler.
HEHOURRIDAS, Y. Memourrlhouidai.
HEN
HENA, 8. f. (hène). Haine, passion qui
fait haïr; dégoût, répugnance, antipathie,
aversion, horreur, brouj|lerie.
HENDILHAR, V. n. (heindillà) ; wurn-
uiAa, BiiDiijiAB. Hennir, il se dit du cheval
quand il fait son cri ordinaire.
Ély. du lat. hinnire, m. s. onomatopée du
cri naturel des chevaux.
HENDILHAR L' , 8. m. Le hennisse-
ment OU cri ordinaire du cheval.
Kty. du lat. hinnitue.
BENEGLA , 8. f. (hénégle) , d. béarn.
Pour fenegla, fente, V. Fetito et Fend, K.
iIENOIIS,OU8A,Garc. V.Hainous.
HENRIC, nom d'homme (heinri); uonu,
ARmi. Enrico, ital. Enrique, esp. Henri.
Ëty. de ehr^richf riche en honneur.
Pair. Saint Henri, empereur, mort dans
la nuit du 13 au 14 juillet 1024. L'Eglise
célèbre sa fête, à Rome, le 14 juillet, à
Paris , le 2 mars.
HENRIC-D'OR, 8. m. Henri d'or, mon-
naie ancienne.
Le double henri d'or, de 1554, vaudrait
actuellement , 24 fr. 11 c.
HENRIETA,(henriéle), nom de femme.
Enrichetia , ital. Henriette.
Ëty. V. Henrie.
HENS , prép. (héins) , d. béarn. Dans.
V. Dim.
HENTRAR, d. béarn. V. Entrât.
HEO
HEOURER , 8. m. (heouré) , d. béarn.
Février. V. Febrieu,
HEP
HEP, HEP, (hèp, hèp). Interjection
qui signiGe allons, courage, à l'ouvrage,
marche ; on f emploie plus particulièrement
pour exciter les chevaux à la course.
Ëty. du tTMcoç (hippo$), cheval.
HER
HER
HER^ radical pris du latin hœrere^ hœree,
hœsum , être attaché, joint, tenir, s'attacher,
dérivé du grec oApita (haîreô) , prendre »
d'où les mots latins adhœrere , adhérer,
adhœêio , adhésion ; cohœrere , être joint
en.semble ; hœsilare , hésiter ; hmsitatio ,
hésitation.
Deadhœrere, par apoc. adhérer; d'où:
Ad'herary Ad-hir-ança.
De hœsitatio , par apoc. hesU ; d'où :
Ilesit-ar, fletit-atitm , Heya^U-aeio.
HER, adv. vl. ■!>», BB,iHi. Hier. V.
Hier.
HER , s. m. d. béarn. Hé , ftr. Voj.
Ferre et Ferr , R.
HER, 8. m. vl. Hoir, héritier.
Ëty. du lat. hœres^ m. 8. V. Hered^ R.
HERA, 8. t d. béarn. Foire. V. Fitra.
HERA, V. Ctltd.
HERACIiT, s. m. (heré); Hérault, tp,
Hérault , département de !'...•• dont Jo
chef- lieu est Montpellier.
Ély. D'une rivière de ce nom, dérivé du
lat. Araura.
HERAULT, s. m. (herô). Hérault ou hé-
raut.oflicierd'un État qui faisait autrefois les
défis publics et les dénonciations de guerre,
et qui fait aujourd'hui les publications d«
paix, etc.
Ély. de la basse lat. heraldue^ m. s. dérivé
de l'allemand herald, vieux gendarme, parte
que ces emplois n'étaient donnés, dans l'ori-
gine, qu'à de vieux militaires ; d^vé d«
Her-ali , noble crieur.
La plupart des peuples policés, dit l'au-
teur du Dict. des Orig. 1799, in 8* ont eu
de tels officiers sous des noms diflcrents.
On en trouve d'indiqués dans le Deutéro-
nome, et Homère en fait souvent mention
dans l'Iliade et l'Odyssée. Les Romains en
avaient pour déclarer la guerre.
HERADS, Gros. AU. de Héros ^ v. c. m.
HERBf radical pris du latin herba^ herbe,
probablement dérivé du grec <ptp^7) (pherbé),
paître, ou de «psp^T) (pherbé) , pâture.
De herba^ par apoc. herb; d'où: Herb^
atge , En-herbar , Herh-agi , Herb-ar ,
Uerb^eia , Herb-ier , Herbi-voro^ Herh-
ouris-ar, Herb-our-isto ^ Herb-ut, Herb-
as, Herb-assa, Herb-ouna.
De herb , par la suppr. de ^ , les mêmes
mots en erb , que par herb : Erb-os.
De herb , par le changement de e en a ,
harb; d'où: Harb-eta, Uarb-ouri-aire ,
Harbouri-ar , Harbvur-ier; et par la sup-
pression de h : Arbour-iar ^ Arbouris-ar,
Arbour-isto , Arbour-ier , Àrbùur'itha ,
etc. , etc.
HERRA , 8. f. (herbe), et impr. bua.
Erba , ital. Fer6a , esp. Herva , port.
Herha , cat. Herbe , dans le langage ordi-
naire, ce mot désigné tous les végétaux
encore verts, qui ne sont pas ligneux. En
botanique, le nom d'herbe n'est donné qu'aux
plantes dont la tige périt après quelques
mois de végétation.
Éty. du lat. herba , ou du grec <p^p^v)
(pherbé), pâture. V. -^er6, R.
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HER
Gagnar leii herhas, obtenir les droits
de paccage. Gare.
Malets herbai, nom collectif par lequel
on désigne toutes les plantes nuisibles à
ragriculture et à l'homme.
Lou champ doou perevous es plen de
maleii herbas. Prov.
HERBA*A-ClllQ-CO«TAl , ■SBBA'OSIS-Cllig*
coaTAfl. On donne le nom d'herbe à cinq
côtes • aux plantains, grand et moyen, dans
plusieurs pays , parce que leurs feuilles ont
cinq nervures. V. Plantin.
HERBA-A-rAarAUMVK OU a TAWuMovn,
wmovn-nm-wAt.vH. Nom que les bergers d'Arles
donnent à plusieurs espèces de joncs, et par-
ticulièrement au jonc articulé, Juncue artû
eulatiu , Lin. plante de la fam. des Joncées,
commune dans les lieux marécageux.
Ely. Ainsi nommée parce qu'on croit
qu'elle occasionne, aux brebis qui en man-
dent, la maladie appellée parpalhoun,
HERBA-ATBOAiiTA , s. f. Un des noms
gu^on donne» en Languedoc, à la pariétaire.
V. Esparga,
HERBA-BATTODA, s. f. (hèrbe-battûde);
flAoviA-BOMCAMA. Hcrbe au vent ou herbe du
vent, Phlomis herba venti. Lin. plante de la
fam. des Labiées, qu'on trouve dans les lieux
stériles et sur le bord des chemins , dans la
Provence-Méridionale. Voy. Gar. Phlomis
narbonensis, p. 360.
Êty. L'épitbèic de 5a£^u(2a , comme celle
d'herbe au vent, lui a été donnée parce
qu'elle croit ordinairement dans les lieux dé-
couverts et battus par les vents.
HERBA-BiAMCA, s. f. Nom de la clypéole
maritime , Clypeola marilima , Lin. Alys-
sum marilimum, Dec. plante de la fam. des
Crucifères siliculeuses qu'on nomme aussi
Pan blanc et Herba-deserin; elle est com-
mune aux environs de la mer.
El y. A cause de la couleur blanchâtre de
ses feuilles.
HfiRBA-DB-BOfn»-aoara, Un des noms de
a sauge des près. V. Bauens-homes,
HERBA-cATAuiiA, s. f. Nom qu'on donne
au tussilage commun , à Valensoles. Voy.
Tusiilagi.
HERBA-o' AGARIC, s. m. (hèrbe-d'agaric).
Nom toulousain de l'éliolrope d'Europe. V.
Uerba-deiS'loueras,
HERBA d'aui, S. f. (hèrbe-d'al). Nom
q u'on donne , aux environs de Toulouse, à
Talliaire, Erysimum alliaria i Lin, plante
de la fam. des Crucifères.
Êty. Ainsi nommée à cause de l'odeur
d'ail qu'elle répand.
On donne le même nom, dans le même
pays, à la germandrée scordium , Teucrium
scordium. Lin. plante de la fam. des Labiées.
HERBA-d'amoto, s. f. Nom q^ue porte,
aux environs de Toulouse, la brize moyenne
•u amourettes. V. Pan-de-passeraun.
HERBA-DB BOUC, s. f. (hèrbe-dé*bouc).
Nom toulousain de Tansérine botrîde. Voy.
Uerba-dooti-cor,
Éty. Probablement ainsi appelée à caiiS9
dt la mauvaise odeur qu'elle répand.
HBRBA-DB-BBBOAav , S. f. (bèrbe-dé-brc-
fàn), dg. Jusquiame noire. V. Jusquianut.
Éty. Ainsi nommée parce que les voleurs
TOM. n.
HER
se servaient de sa graine pour endormir ceux
qu'ils voulaient dépouiller.
HERBA-DB-cAuiA, s. f. Nom qu'on don-
ne, à Nismes. au plantain des chiens ou sous-
ligneux. V. Badassa,
HERBA-DB-CAMBA-DB-VOOL , S. f. Nom
toulousain du pourpier. V. Bourtoulaigua,
HERBA-DB-cABBomi, S. f. (hèrbe-de-car-
bôu). Nom qu'on donne , aux environs de
Toulouse, à la bugle pyramidale, parce qu'on
lui attribue la vertu de guérir les charbons
ou anthrax. V. Bugla.
HERBA-DB-ciBBOB,s. f. (hèrbe-dé-ciérxé),
dg. Salicaire , Lythrum salkaria , Lin.
plante de la fam. des Salicaires , qui croit
dans les fossés.
£ty. Sa tige se couvre de fleurs et repré-
sente, en quelque sorte, un cierge , d'où son
nom.
HERBA-DB-LA-CIBA, s. f . CIBBOUA, HBBBA-
DOOU-HBOU, ■BBBA-DB-L ABELHA, BKBBA-DK-
&A-C1BBA, HAIMBTA-JAOBA. CalUe-Ialt , gall"
let jaune, Galium verum. Lin. plante de la
fam. des Rubiacées, commune dans les
champs. V. Gar. Gallium luteum, p. 202.
Éty. Le nom d'herbe de la cire a été don-
né à celte plante parce qu'on a cru qu'elle
fournissait abondamment cette matière aux
abeilles, et aussi parce qu'elle en a un peu
l'odeur.
La fleur du caille-lait bouillie avec de l'a-
lun, sert à teindre les laines en jaune.
HERBA- cooriBBA, S. f. BcnBA-cBOvriBBA.
Buplèvre perce-feuille, Buplevrum rolundi-
folium, Lm. plante de la fam. des Ombelli-
fères , commune dans les champs. V. Gar.
troisième Buplevrum, de la p. 70.
Ety. L'épithète de coupière, lui a été don^
née à cause de la vertu vulnéraire qu'on lui
attribuait , Bona pet leis coupaduras.
HERBA-DBifl-cooQoiBs , s. f. Nom qu'on
donne, à Riez, à la dentelaire. V. Mal-herba,
HERBA-cBooriBBA, Avril. Aller, de Her-
ba-coupiera^ v. c. m.
HERBA-cBootADA , Un des noms de la
verveine. V. Vervena.
Éty. Ainsi nommée à cause de la disposi-
tion de ses rameaux gui semblent former les
croisillons d'une croix.
HERB A-DAOBAPA , s. f. DAUBAOA , DAfJBA-
OBTA. Cétérach,cétérachdes boutiques, Cete-
rach offlcinarum, C.B. Asplenium ceterach^
Lin. petite plante de la fam. des Fougères,
qu'on trouve sur les murs humides et ombra-
gés, dans presque toute la Provence. V. Gar.
Asplenium sive caler ach, p. 46.
Ce n'est pas la scolopendre^ comme le dit
M. Avril.
HERBA-DB-ru>«fl, S. f. Un des noms de
la grande consoude , aux environs de Tou-
louse. V. Herba-deis-sumis.
HERBA-DBM-AOAcuit, Un des noms delà
grande joubarbe, qu'on lui donne, en Lan-
guedoc, parce qu'on en emploie le suc, pour
détruire les cors, agacins. V. Joubarba.
HBKBA'mu'AantMAB^y. Agulhas.
pERBA-DKis- AMOBTAfl , S. f. Nom qu'ou
donne, en Languedoc , à la filipendule . Spi-
reafilipendulaflÀn, plante delà fam. des
Rosacées, commune dans les prairies.
BERBA-PBu-BAMOMf, Nom qu'on don-
HER
401
ne^ l'héliotrope d'Europe. V. fferba-deis-
loueras,
Éty. Cette plante a été nommée: Herbe
aux verrues, verrucaria, en lat. parce qoe
le suc de ses feuilles mêlé avec du sel fait tom-
ber les verrues, selon Pline, Liv. 22 chap. 21.
HERBA-BBis-BOBt-MoiNM. V. Bons-homes.
HERBA-DBu-cABABit.Nom qu'on donne,
en Languedoc , au mouron. V. Maurroun.
HERBA- DBW-CABDAUB Al OU DBIt-CABDOV-
BiLHAf. Nom languedocien du séneçon. V.
Sanissoun et Senessoun.
HERBA- DB M- c ATS y 8. f. ou ■SBBA-BBU-
BATt. Cataire, herbe aux chats, Nepeta ca*
laria. Lin. plante de la fam. des Labiées,
commune sur les coteaux arides de la
H.-Pr. V. Gar. Calaria major ^ p. 90.
Ëty. Les chats aiment à se vautrer sur
cette plante , d'où le nom qu'elle porta.
HERBA DBu-cai9-coiTAs. V. J/sr6a-à-
cinq-coslas.
HERBA- DB-cmQ-rmuiAfl OU de cwq-
rauiAfl. Un des noms de la quintefeuille.
V. Fraga.
HERRA-DBiB-BtcoTs , s. f. Herbe aux
écus , herbe à cent maux , lysimaque num-
mulaire , Lysimachia nummularia , Un.
plante de la fam. des Primulacées qu'on
trouve dans les lieux humides.
Éty. La forme arrondie de ses feuilles .
les a fait comparer à des écus d'où le nom
qu'elle porte.
HERBA-DB» BraouBmAut. Avril. V. Herbe
deis eslemutê.
HERBA- DBM-BSVBBiniT», SBBPA BS LBH-
BBUMOBBA, BBBBA DBU BBTOBBBOTt. PtamiqUO
OU herbe à éternuer, Achillea ptarnica. Lin.
plante de la fdm. des composées Corymbi-
fères, qu'on trouve dans les prairies élevées
de la Haute-Provence, k Allos» Barcelon-
nette, Seyne, Lure, etc.
Par l'eflet de la culture, les fleurs de cette
plante deviennent pleines et portent alors
le nom de boulon d'argent. V. Boutoun
d'argent
Ëty. Ses feuilles introduites dans le nez,
font éternuer , d'où le nom qu'elle porte.
Il ne faut pas confondre, cette plante avec
l'arnica, qu'on nomme Esloumiga^ v. c. m.
HERBA- DiMs-rBBBB9, s. f. Un des noms
de la petite centaurée, tiré de sa propriété
fébrifuge. V. Cenlauri,
HBRBA-DBifl-«AT0, S. f. V. Herba deis
cats.
HERBA-BBM-BM. Clématite à fleurs pur*
purines , Avril. Clématite. Cast.
HERBA- DBw-jooiovB OU 9bib jimovs ,
«AUDA, BAOLA. S. f. Gsude, herbe à jaunir,
herk>e jaune , Reseda luteola • Lin. plante de
la fam. des Capparidées commune dans la
Basse-Provence. V. Gar. luteola herba ,
p. 296.
Éty. Le nom d'herbe des juife lui à été
donné parce qu'elle sert à teindre en jaune,
et que autrefois les juifs étaient obligés de
porter un chapeau jaune pour qu'on put
aisément les reconnaître.
Selon M. Negrel, Slat. des B.-du-Rh.
la douce amère, porte aussi ce nom aux en-
virons de Marseille. V. Douça-amara.
HERBA-osifl- MABBoom Nom qu'on don-
Kl
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402
HER
ne dans le bas Lûdousîd , à la tanaisie.
y. Tanarida,
HERBA*DBU-MA1CAS y 8. f. BBABA-I»»-
MMA», HAICA, BMBmATCA. lOUlC VisqUeUSC ,
ErigêTùn viscosum , Lin. /nu/a vt#co«a ,
Dec- plante de la fam. des composées Co-
rymbifères , commune aux environs d'Aix.
V. Gar. Virga aurea major ^ p. 489.
D'après M. Garcio , ce nom serait donné
aussi a la germandrée, mais il faut se défier
des noms que cet auteur donne aux plantes
qu'il ne parait pas connaître. M. Avril dit
que c'est le nom de la grande german-
drée , qu'est-ce que la grande germandrée ?
HERBA-DBtt-mBBAs . S. f. ^om qu'on
donne dans la B.-Pr. a l'inule visqueuse.
V. Herha deis moicai , et à la verge d'or.
V. Beniipounetas,
HERBA-DBu-nmu, 8. f. mAMst* coumoi^-
iiAjoB , comooDA. Grande consoude , con-
soude officinale , Symphytum consolida ,
Lin. plante de la fam. des Borraginées .
commune dans ses prairies humides et le
Tong des fossés. V. Gar. Symphytum con-
iolida major f p. 451.
Éty. Le nom d'herba-deiê-iumis , herbe
afuxpunaises, lui a été donné parce que ces
insectes restent embarrassés dans les aspé-
rités dont les feuilles sont hérissées, quand
on les place autour des lits.
■MiBA-DBit-fliMM, Est sussl Ic uom qu'on
donne, dans le département des B.-<]u-Rh.
selon l'auteur de sa Stat. à l'herbe aux mou-
ches, ou conyse vulgaire, Conyta iquar^
roêQy Lin. plante de la fam. des composées
corymbifères, et probablement pour les mê-
mes raisons, les feuilles étant aussi âpres
que celles de la consoude.
HBRBA-iwu-TAiniAOAt, Nom de la COtOD-
nière, selon M. Castor.
HERBA-DBU-THoosBA*, s. f. KEmSA-p'A-
RUWB-DBIfl-
MAOBBIA-BAtTABDA. HerbC SUX
verrues, héliotrope d'Europe , Helioiropium
Europœum, Lin. plante de la fam. des Bor-
raginées . qu'on trouve dans les champs. V.
Gar. Heliotropium majus, p. 225.
ÈtT. Sa fleur roulée, ressemble un peu à
une chenille , louera , d'où le nom qu'elle
porte.
HBIlBA-M-i.'ABBUiA,dl. V. Herba-de-
la-eira,
HBRBA-n la-bawibb , Un des Doms de
la verveine. Gast. V. Vervena,
HERBA-BB-LA-BonaBA-BBiiiMA, CasI. y.
Bouena-brouiua,
HERBA-ra-iA-BOOBBA-ionA , S. f. DOQ*
ce-amère. Avril. W , Douça-awuira.
HERBA-DB-LA-corA, Nom bas lim. de la
grande joubarbe, y. Joubarba.
HERBA-DB-LA-cKAv, s. f. Nom qu'on don-
ne, dans les B.-do-Rh. selon l'auteur de sa
Stat. à la chirone maritime , Chhromia mari*
lima , Wild. Geniiana mariUma , Lin. et à
la Chironia puleheUa , Dec. plantes de la
Cun. des Gentianées qu'on trouve dans les
lieux maritimes.
Le nom d'herbe de la Cran hii a étédonné
parce qu'elle croit abondamment sor cette
plage.
HERBA-caovsADA, S. f. Un des DOOM de
HER
la verveine, qn'on lui a donné parce que ses
rameaux se croisent. V. Varvena.
HEBBA-BB-LA-ooDA, s. f. (hèrbe-dé-la-
gôde). Nom par lequel on désigne , dans les
environs de Toulouse, les aristoloches lon-
gue, Ariitolochia longa , Lin. et Clématite,
V. Foulerla , plantes de la fam. des Aristilo-
ches.
HERBA-DB-LA-OBAVBLA, nOUiA-OOOirBUM-
CMM, BBBBA-DB-MBBA Eu Lauguedoc et dans
les pays voisins, on donne ce nom à la her-
niolc turquette, parce qu'on lui attribuait,
dans un temps, quelques vertus contre la
gravèle. y. Btanqueta , 2.
HERBA-DB-LA-sBAVBLA, s. f. Nom qu'ou
donne, en Languedoc, à l'herniaire glabre et
velue, Hemiaria glabra et hiriula, Un.
plantes de la fam. des Chénopodées. yoy.
Blanqueta.
L'herniaire était on des remèdes dont
usait habituellement, sous le nom d'herbe du
turc, le célèbre Montaigne, attaqué de la
gravèle, de Belleval.
HERBA-DB-iji-auBnBA, S. f. Epervîère
des murs, Hieracium murorum. Lin. plante
de la fam. des composées Chicoracées, com-
mune sur les murs et sur les rochers. Yoy.
Gar. Hieracium murorum; p. 231.
Il parait d'après l'auteur de la Stat. du
Dépt. des B.-du-Rh. que Yhieracium palu-
dosum, porte aussi le nom de herba-de-la-
guerra, dans ce pays.
HERBA-DB-LA-MBBA , S. f. ( hèrbe*dé-la-
mère), dg. Matricaire. Y. Matricari,
Éty. Parce qu'on la croit propre aux ma-
ladies histériques, qu'on appelle Mera.
HERBA-DB-LAT AS , S. f. et impr. «BBA-
DB-LA-rAi. Nom que porte dans le Départe-
ment des B.-du-Rh. la patience aquatique ,
Éumex aqualicuM, Lin. et la patience à
feuilles aiguës, Rumex acutus, Lin. plantes
de la fam. des Polygonées qu'on touve dans
les lieux marécageux.
Éty. de lapas f à cause de la ressemblance
qu'on les feuilles de cette plante avec celles de
la bardane. Y. Lapas,
HERBA-DB-LA-MAUiA , S. f. (hèrbc-dé-la-
màille). dg. Corne de cerf, cranson, Corono-
pus vulgaris, plante de la fam. des Ducifè-
res siliculeuses.
HERBA-oB-LA-vAsnoH , S. f. Nom qu'on
donne • dans le Yar, à la grenadille , selon
M. Amie. Y. Flour-de-la-passion,
HBBBA-DB-i.A->ATA, s. f. et impr. bbbba-
DB-LA-roTA. Nom qu'on donne, aux environs
d'Aix, au tussilage ordinaire. Y. Tussilagi.
HERBA-DB-LA-rATiBMÇA • Nom bas lim.
de la patience. Y. Fuelhas-aigras.
HERBA-DB-iJk-BATA , Nom languedocien
de la scolopendre. Y. Escolopendra,
HERBA-Dr-LA-BouinPBDOBA f S« f. sbcb-
MABBir , tBSBMAM , «ACBMABI. NttBS qu'OU
donne, en Languedoc, au sceau drSaloroon,
Convaltaria polygonatum. Lin. plante de la
fam. des AsparagéeSi qu'on trouve dans les
boiA
fity. Gdtle plante est appelée herbe des
fractuies. farce qu'on emploie $% racine
comme résolutive^ à la suite des coups et des
contusiont.
•• f. Grande lu»
HER
naire, bulbonac, satinée , satin blanc, passe
satin, médaille, fAinaria anima. Lin. plante
de la fam. des Crucifères siliculeuses , qu'on
trouve dans les champs.
On donne le même nom , dans le départe-
ment des B -du-Kh. selon M. Nègrel, à la
langue de serpent. Y. Lengua-deserp.
HERBA-BB-LA-SABTA-BAPMA , S. f. Nom
Su'on donne à l'if, aux environs delà Saiote-
Eeaume, parce que cet arbre croit aboodam*
meni sur cette montagne.
HERBA-DB-LA4-DBBT», Uu dcs noos IsD*
guedociens de la jusquiame. Y. Jusquiawm.
HERBA-DB-LAs-TAorAfl, s. f. Nom qu'on
donne, dans quelques contrées de la Haute-
Provence et à Montpellier , à la pomme épi-
neuse, y. />ar6ott«mra.
Éty. Ainsi nommée parce qu'on se sert de
ses semences pour empoisonner les taupes.
BERBA-DB-LA9-TBTDIAS, s. f. Nom ISQ-
guedocien de la lampsane commune ou berbe
aux mamelles , Lampsana comwnmis, Lam.
plante de la- fam. des composées Chicoracéee
commune dans les lieux cultivés.
HEBBA-BB-I.A-VBBBOOA , S. f. NoTO qu'oD
donne, à Montpellier, à l'éliolrope d'Europe.
Y. Herba-deis-thoueras,
HERBA-oB-LA-vBtrA , S. f. (hèrbe-dé-U-
vèspe), dl. Ophris abeille. Y. Abelha.
HERBA-oB-LBBBBUMDmiA, Nom qn'on
donne, en l^nguedoc,à l'heibe à étemuer,
selon M. Sauvages. V . Herba-deis estemmts.
Éty. Enrelhar, signifie piquer un bœuf,
un mulet avec le soc de la charrue , reVka;
et c'est parce qu'on a cru que cette plante
était propre à guérir cette sorte de plaie
qu'on lui a donné le nom qu'elle porte.
Il parait que c'est de l'aehillée mille-
feuille que Sauvages a voulu parler.
HERBA-DB-LBBBBUIABI, S. f. Nom isn-
guedocien de la mille-feuille , à cause de see
propriétés vulnéraires. Yoy. Herba^de^
milla-fuelhas.
HEBBA-DB-LBs^imiABciA, S. f. (hèrbe-dé-
l'esquinancie). Nom qu'on donne,àNismefl et
aux environs , à l'herbe à l'esquinancie ou
aspérule , Âtperula cynanchica^ Lin. plante
de la famille des Rubiacées , commune dans
les lieux arides et dans les champs secs.
Éty. Le nom qu'elle porte lui été donné à
cause des vertus qu'on lui attribuait pour la
guérison des esquinancies.
HERBA-Bs-LBrrAM , ■bbba-b'bbtab ,
•BATA. Nom qu'on donne , dans le Langue-
doc , aux diverses espèces de charagnes , et
particulièrement à la charagne vulgaire,
Chara vulgaris. Lin. plante de la famille
des Nayades, qu'on trouve dans les mis-
seaux et dans les eaux stagnantes.
Éty. Les aspérités dont ses feuilles sont
hérissées la rendent propre à écorer l'étain ,
estam; d'où les noms français d'herbe è
écurer et de lustre d'eau.
HERBA-DB&-6ABA»r , S. f. Nom qne
porle, aux environs de Toulouse, l'épervière
piloselle. Y. Peludeîa, et à l'épervière an-
ricule , Bieraeium pUosella et awrieulm ,
Lin. plantes de la famille des composée*
Cliicoracée% parce qu'on les croit pro|»eè
à la guérison des aphtes, gabart.
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HER
HCRBA-oB-uMoviiA , 8. f. (hèrbe-dé-li-
môune), dg. V. MelUta.
HERBA-BBi.'ii.A , s. f. Nom qu'on donne
à la lauréole, dans le département des Bou-
che»<lu-Rhone, d'après M. Négrel. Voy.
Herba-d'huba.
HERBA-Ds-ufi , s. r. (bèrbe-dé-li);
oBMA-DBu. Nom toulousain de la cuscute.
V. Cueuita.
HERBA-Ds-M>cA . 8. f. Nom languedo-
cien de la douce-amère. V. Douça-^nuira,
HERBA-DB LOU-BOUOB, CMAttA-OIABLBt,
M. Mille-pertuis, Hyperieumperfo*
raliim, Lia. plante de la famille des Hyperi*
cées, commune dans la Haute-Provence. V.
Gar. Hyperieum vulgare, p. 238.
Éty. Ses sommités infusées dans Thuile
la colorent en rouge, d'où le nom d'herbe-
de-l'huilo-rouge. On attribue k l'buile ainsi
préparée, des vertus éminemment vulné-
raires.
HERBA-oB-umw. S. f. (hèrbe-dé-1usèrp),
dg. Pied de veau maculé. V. Fugueiroun.
HERBA-DB-MBBA . 8. f. Nom qu'on donne,
aui environs de Toulouse, aux herniaires
glabre et velue. V. Blanqueta et Herba-dê^
la-gravela.
HERBA-DB-MIIXA-rtlBUiAt , 8. f. muxa*
WVUiMA , ■BRBA-DB*I.'bI>BB1JMOI , MIlXA-TOVUt,
tmBouuiBTA, «BVM-BLABc. Hcrlie dc milIc-
feuilles ou achillée , Achillea'mUU'foUum ,
Lin. plante de la famille des Composées
Corymbiféres , commune partout. V. Gar.
Miile^folium vulgare, p. 317.
Éty. du lat. miUe folium , mille feuilles ,
à cause de la finesse des découpures de ses
feuilles.
HERBA-os-HovBBT , S. f. Nom qu'on
donne ^ la jusquiamc, à Allos, parce qu'elle
croit dans le cimelière , parmi les morts. V«
Jusquiama,
HERBA-oB-Homni. , S. f. Nom toolousain
du cotylédon ombilic. V. Escudel.
HERBA-DB-HOBET , 8. f. Plantain des
Alpes • Plantago Alpinaj Lin. petite plante
de la famille des Plantagioées qu'on trouve
sur les hautes montagnes à Allos , Bacelon-
nette, Colmars» Seyne , etc.
Éty. Uerba-de-muret, herbe de marmotte,
nom qui lui a été donné parce qu'on croit
que ces animaux la préfèrent à toutes les
autres.
HERBA-DB-MorniA-DAMA , f . f. Un des
noms languedociens de la pariétaire. Voy.
Espar ga; et du sedum thelephium^ aux en-
virons de Toulouse. V. BenedU,
HERBA-DB-MOtTBA-DAMAy S. f. IBBOA-DV
•ont, ■BB8A-DOOO*TAUS , LCBOA-CABA , IMMaj^"
cABBa. Nom qu'on donne à la cynoglosse
officinale, Cynoglotsum ofieinalef Lin. et à
la cynoglosse à fleur rayée , Cynogloisum
pictum, Dec. plantes de la famille des Bor-
raginées qu'on trouve le long des chemins.
V. Gar. Cynogloiium, l,p. U2.
HERBA-DBROOBtTBA-BAMB, Est SUSSi IC
nom qu'on donne , dans le département des
Bouche»^u-Rhône , selon M. Négrel , k
l'ancolic, V. GalanHna; et à la douce-amère^
selon M. Avril , V. Douça-amara,
HER
A Diffne, on donne le même nom à la rer-
veine. V. Vervena.
HERBA-DB-HOSTBA-DAMA , 8. f. Nom
qu'on donne, dans les environs de Toulouse,
au sedum anacampseros , plante de la fam.
des Crassulacées.
HERBA-DB-HOflTA-DAMA , Nom qu'ou
donne, à Grasse, selon M. Aubin, à la tane-
sie. V. Baume.
HERBA-DB-BOSTBA-DAHA, 8. f. IIBBBA*DB-
•ABT-BooBooBAT. Nom qu'ou dounc , à
Moustiers, à la cinéraire maritime, Cinera-
ria maritima , Lin. niante de la famille des
composées Corymbiféres, qui se distingue
facilement à ses feuilles découpées et argen-
tées, et à ses fleurs d'un jaune d'or.
Ety. Parce qu'elle croit sur le rocher où se
trouve l'église de Notre- Dame-de-Beauvoir.
HERBA-DB-rALMovB , S. f. ( hèrbe-dé-
palmôu). Nom de la pulmonaire officinale,
aux environs de Toulouse. V. Pulmonera.
HERBA-DB-rABBT, S. f. Nom que la pa-
riétaire porte à Grasse, selon M. Aubin. V.
Esj^arga,
£ty. Herba-de-paret, herbe de muraille,
parce que c'est sur les murailles que celte
plante croit ordinairement, c'est la traduc-
tion du mot latin parietaria,
HERBA-DB-VBiaiBB A , S. f. UBAUt-fASPA.
Nom qu'on donne, aux environs d'Avignon,
à la chélidoine cornue , Chelidonium eami-
culatum , Lin. plante de la famille des Papa-
veracées , qu'on trouve dans les lieux pier-
rieux de la Basse-Provence.
Ëty. iferba-de-feirierayherbe des lieux
pierreux.
BERBA*DB-ric , S. f. Un des noms lou*
lousains de Tachillée mille-feuille. y.Herba-
de-milla-fuelha.
HERBA-DB-ruflBiBA , 8. f. Nom qu'on
donne, à Allos, au grémil, à cause des vertus
diurétiques qu'on lui attribue. V. Uerba-
deis'-perlas.
HERBA-DB-MNiiaBoai, 8. f. Nom qu'on
donne, aux environs de Digne, à la douce-
amère, parce que l'on croit qu'elle peut em-
poisonner. V. Douça-amara,
HERBA-DBu-TAUBBfl , s. f. Nom du pied
de veau ordinaire , aux environs de Brigno-
les. V. Fugueiroun,
HERBA-oBif-TBoufl • s. f. Nom que le
colchique d'automne porte, à Valensoles ,
parce qu'on y emploie sa racine pour tuer
les pous. V. Brama-vacea.
^ERBA-DBU-VBBUa , HBBBA-OB-LA- rBBLA »
PBBBA-DB-riMBIBA , GBBMU. , MlUOIt-«OU* , rU-
•0T4. Grémil ou herbe aux perles, Lithos-
permum olfieinalf. Lin. plante de la fam.
des Borragmées , commune dans les champs.
Éty. Ainsi nommée parce que ses graines
sont luisantes comme de^ perles.
HERBA-opw-BAMA» , (hèrbedéis rascâs) ;
IpBBBA-BBBABIADA . BBaASSAPA , BAAOVfi , IIA-
mBBBA , HAUIBIIBA , RSBBA-BBM-CO«gilIB» ; CA-
TostBL. Dentelaire , malherbe ou dentelaire
d'Europe , Plumbago Europcsa^ Lin. plante
de la famille des Plombaginées qu'on trouve
abondamment dans les haies, à Gréoux et
dans presque toute la Provence-Méridionale.
Éty. Herba deis rascas, signifie en Fran-
çais, herbe aux teigneux ou herbe des tei-
BER
403
gneux , parce tpfon lui attribue la propriété
de guénr la teigne {rasea) , comme la fale ,
étant bouillie dans l'huile. V. Gar. Pftim-
6a^o,p. 308.
HERBA-DB-vmAT , 8. f. ( hèrba-dé-prà ).
Nom qu'on donne, aux environs de Too«
louse, à la flouve, Anthoxafdhum odoraium^
Lin. plante de la famille des Graminées ,
commune dans les prés.
HERBA-DB-BBB0111.A , s. f. (hèrbe-dé-ré-
boule) . dg. Grateron. Y. Arrapaman,
HERBA-DB-flABovBBTA} S* ff (hèrbe-dé-
sabounéte). Nom qu'on donne à la saponaire,
aux environs de Toulouse. V. Sapounera.
HERBA-BB-tAGHA , s. f. aiiAMA». On donne
en général ce nom ï toutes les plantes oui
croissent dans les marais , mais principale-
ment aux genres Thypha et Carex. Y. 5(r-
gna et Sagneta.
HERBA-DB-flABT-ABTom , s. f. Nom que
portent, dans le département des Bouches-
du-Rhône, l'épilobe hérissé, Evilobium
hirsulum, Wild. et l'épilobe télragone,
Epilobiumtetragonumf Lin. plantes de la
famille des Onagres qu'on trouve au bord
des fossés.
HERBA-PB-BAMT-BBAIICAm y 8. f- NOffi
qu'on donne , à Digne , au polypode de
chêne, parce qu'il croit en abondance au
près de l'église de Saint-Pancrace et que
ceux qui y vont en dévotion en apportent
pour la conserver.
HERBA-DB-tABT-cAint, 8. f. Nom donné,
par M. Amie, à la lauréole. V. Lauriola.
HERBA-BB-flABT-MMTOO« , 8. f. PcrSÎ-
caire pilingre , Poligonum persicaria^ Lin.
plante de la famille des Polygonées . com^
mune le long des ruisseaux. Y. Gar. !• PiT"
sicaria, p. 355.
M. Avril dit que si l'on bassine les che-
vaux avec une décoction de cette plante , les
mouches n'en approcheront pas , même dans
les grandes chaleurs.
HERBA-BB-flABr-cLAii , S. f. Nom que
porte, dans les environs de Brignoles, selon
M. Amie, l'eophraise, c'est probablenacnt do
l'euphraise officinale, Euphrasia offieiMlin
Lin. plante de la fomllle des Rhinantacées ,
qu'il veut parier.
Ëty. Le suc un peu astringent de cette
plante a été employé comme ophtalmique,
pour édaircir la yue, d'où le nom d'herbe*
de-SainMair.
HERBA DB-flAMT-BâTiBBi , S. f. Nom qu'on
donne, en Languedoc, à la circée de Paris
ouberbende-sainl-Etienne, Circœa luteda-
na , Lin. plante de la famille des Onagraires»
qu'on trouve dans les bois.
HERBA -DB-tABT-l|OVJVO|}BATf 8. f. Nom
de la cinéraire maritime , selon Id. Amie Y.
Herba-de-Noslra^Damas
Ëty. Ainsi appelée parce qu'elle est codh
mune dans l'Ile de Saint Honorât.
HERBA-pB-flAiiT-MBAfo , Nom qu'on
donne, à Grasse, à la jusquiame poire, selon
M. Aubin. Y. Jusquiama.
HERBA-DB-iAprr-jAQVBt. S. f. Jacobée ,'
berbe-de-saint- Jacques , Seneeio Jacobœa ,
Lin. plante de la famille des composées Co-»
rymbifères, commune partout.
HERBA-DB-tABTjBAB, S. f. Nom qu'oi|
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404
HER
donne» an mille-pertaisi dans quelones pays,
parce qu'on loi atlribue la propriété de pré-
server du lonnerre , de T influence des sor-
ciers • etc. , étant récoltée le jour de la fête
de Saint- Jean , avant le lever du soleil. V.
Hirba-de4'holirrouge.
A Allos , on donne le même nom ^ la ca-
taire. V. Herba-deiê-eals,
A Alx, à la sauge sclarée. V. Bouens
honuM blancs f et à l'armoise. V. Artemita.
A Valensoles, on l'applique à la cyno-
gloste officinale.
On donne le nom â^herba-de-Sant-Jean,
h toutes les plantes aromatiques que l'on
ramasse vers la saint- Jean , et -qu'on vend
mêlées sous le nom d'berbes-de-saint Jean.
HERBA-DB-fljjrr-ROc , 8. f. rAPOBOOciiA.
Nom qu'on donne, en Languedoc, I l'berbe-
de-saint-Roch, ou inule dysentérique, /nula
dysenUrica , Lin. et à l'inule piilicaire ,
Inula puliearia , Lin. plantes de la famille
des composées Gorymbifères , qu'on trouve
dans les fossés humides.
HERBA-PB-tAUTA^BABBA , 8. f. MSKaA-
Dooo-cBAmrsimBm. Barbarée , herbe- de-
sainte-Barbe , vélar rondolte, Eritymun
harharea , Lin. plante de la famille des Cru-
cifères siliqueuses. V. Gar. avant dernier
Sisymbrium, de la page 441.
HEBBA-ra-MWTA-cLBBA , s. f. Nom
au'on donne , dans le département des
looches-du-Rbône, à la chélidoine. Voy.
Dindoouliera,
HERBA-OB-MjrrA-mooincA , S. f. Vel-
vote, linaire bâtarde, Antirrhinum spurium.
Lin. Linaria spuria , Dec. plante de la fa-
mille des Personnées, qu'on trouve dans les
champs cultivés.
HERBA-DstMB, 9. f. (bèrbenlé-sétché),
d. tool. V. Herba-de-iiegi.
HERBA-ratsmi , s. f. Un des noms de
la dypéole maritime. V. Pan blanc.
HBBBA-Ds-tisit-wNiBAs, s. f. Nom qu'on
donne, k Valensoles, à la biscutelle bispide,
BiteuUUa hispida, Dec. plante de la famille
des Crucifères siliculeuses . qu'on trouve
dans les moissons, à Valensoles, à Gréouz,
à Riei, à Digne, etc.
H KBB A -p«-TAirr A-copwA , S. f. Nom que
portent, à Montpellier , les chèvres-feuilles
sauvages. V. Pandecouitat , dont tanta-
eo%uta n'est qu'une altération.
HERBA-DB-TAmni. , s. f. ( hèrbe-dé-
taourèl). Nom qu'on donne, aux environs de
Toulouse, ii l'orobanche rameuse , Oroban*
chê ramom, et à l'orobanche majeure,
Orobanche major. Lin. plantes de la famille
des Rhinanthacées.
HERBA-DB-TaoonA,8. f. V. Thoueraei
E étrangla loup.
HERBA-DB«-TiaaiootBt, s. f. (bèrbe-dés-
tignéuses). Nom qu'on donne, aux environs
de Toulouse, au tussilage pétasite, TusHlago
pOoêUei.
HERBA-ranincALAKt, d. de Toul. V.
Herba^dc-VoH rouge.
HERBA-PKfiBBg-BAiATt , S. f. (hèrbo-
dés-trés-galàn8),dg. Mille-pertuis. V.^erôa-
d$4"oli-rouge et Tresealan,
HERBAVuBA, s. f. (bèrba-d'ûbe). Voy.
Lauriola.
HEIIBA-»B&-vBimB , S. f. ( hèrbe-del-
Miré), dl. Aigremoine. V. SourMnla.
HEU
HERBA-Ds-TBiis-MB-QUBBn, s. f. (hèrbe-
dé-bèné-mé-quèrré ). Nom de la sauge ver-
veine, aux environs de Toulouse. V. Pru-
d^homa,
HERBA-DB-vBiiT.s. f. (bèrbe-dé-bènt).
Nom que porte , aux environs de Toulouse ,
la pariétaire. V. Esparga.
HERBA-DB-TBB , s. f. ( hèrbe-dé-bèr ).
Nom toulousain de la tanaisie. V. Tanarida.
HERBA-DB-TBM , s. f. (hèrbe-dé-bésc).
Nom toulousin du gui. V. Vise.
HERBA-o'mTBm, S. f. Un herbage , ache-
ter, faire clore un herbage.
HERBA-Doon-cBAiirBimBa , Nom qu'on
donne, à Nismes, au velar ou barbarée. Voy.
Herba-de-santa-barba.
HEUBA-Dooii-coB, S» f. ssntcuBT-oov-
Doimout, araBBA-DB-Booc. Nom Unguedocleo
deTansérine botride, Chenopodium bolrys,
Lin. d'après M. de Belleval, plante de la fam.
des Chénopodées, qu'on trouve dans les
lieux sablonneux de la Basse- Provence et du
Languedoc.
HARBA-Dooo-oiASLB, Nom de la cléma-
tite, selon M. Castor. V. Enlrevadis.
HEilBA-DOO||*rB«B, S. f. VIOOLSTA-BAfl-
TABDA. Hépatique^ herbe de la Trinité, Ane-
mone hepatica. Lin. Hepatica irilobaf Dec.
plante de la fam. de Renonculacées , commu-
ne dans les bois ombragés de la Provence-
Moyenne. V. Gar. Ranuneulus Iridentalus.
p. 394.
Cette plante ferait de très-jolies bordures
dans les jardins à cause de la variété de la
couleur de ses fleurs qui sont tantôt blan-
ches, tantôt rouges et tantôt bleues.
II parait qu'on donne le même nom , en
Languedoc, aux marchanties et particulière-
ment à la marchantie protée, Marchantia
polymorpha^ Lin. plante de la fam. des Hé-
patiques, qu'on trouve dans les lieux humi-
des et ombragés.
£ty. Le nom de herbe du foie^ a été donné
k la première parce que ses feuilles en ont un
peu la forme , et en dessous la couleur.
HERBA-Dooo-noc, S. f. Nom du pied de
griflbn, dans le département de Vaucluse. V.
Pissa-chins.
Éty. Parce qu'on l'employé poar établir
des exutoires aux bestiaux.
HERBA-oooo-JAViiiiBi OU noov^Avnvwmf
S. f.Nom cm' on donne, dans le département
des B.-du-Kb. à la bardane à petites tètes ,
Lappa minor, Dec. plante de la fam. des
composées Cynarocéphales.
Êty. Probablement ainsi nommée, parce
qu'on emploie sa racine en décoction, contre
les pâles couleurs. V. Jaunugi deis filhas.
HEIIBA-DOOV-I.AOUI , 8. f. Nom qu'on
donne, en Languedoc, au myrte, parce qu'on
en couronne le chapeau des nouvelles mar-
riées, et que herba-doon-lagui, signifie her-
be du chagrin , faisant par là, allusion aux
peines du mariage. V. Nerta.
HERBA-Boon-MABcum, S. f. (hèrbe-dôoo-
mascIQn) ; ■bbba-pb-masc&ou. On donne ce
nom, à saint-Hourens, près de Toulouse, h
l'arroche glauque, AiripUx glattca, Lin.
plante de la (am. des Chénopodées, qu'on
trouve en Languedoc, dans les lieux mariti-
mes, et aux hemières glabre et velue. Voy.
Blanqueta et i/er5a-d«-Ia-ifravs<a.
man-
HER
Éiy. Herba-doon-masclun, signifie herbe
des mâles, parce qu'on croit que ses feuilles
infusées dans du vin, sont propres k calmer
les coliques histériques chez les hommes.
HERBA-Dooo-HAV-BB-oBwn, s. f. Nom
que porte la jusquiame, à Valensoles, à cause
de l'usage qu'on fait de ses graines pour
calmer les maux de dents. V. Jusquiama.
HEBBA-ooofi-MBoo, (hèrbe-du-miel). Nom
qu'on donne au caille-lait jaune, parce qu'on
croit qu'il fournit du miel aux abeilles. Voy.
Herba-de-la-eira,
HARBA-DB-MiivBiuiA , ( hèrfoe-dé-mer-
vèille). Nom que porte dans quelques villa-
ges aes environs de Digne , la verveine , à
cause des grandes vertus dont on la croit
douée. V. Varvena,
HERBA-Dooo-rABBoim, Lnseme
time, Medieago maritimo, Lin.
BffiRBA-Boov-rAVBB-aoMB , S. f. a
▼AccA. Herbe au pauvre homme, gratiole
ou gratiole officinale , Graliola officinaliê.
Lin. plante de la fam. des Personnées qu'on
nomme aussi quelque fois , Brama vaeea ,
et qu'on trouve dans les lieux humides de
la. Pr.-Mérid. V. Gar. Digitalis minima ,
p. 152.
Ety. Cette plante est souvent employée
par les indigents comme émétique et pur-
gative, d'où le nom d'herbe au pauvre
omme • son nom latin gratiola , vient de
graiiay Matthiolela nomme méme^rolta dei.
HBRBA-Booo-tABomi , 8. f. Nom que
porte la seponaire, à Valensoles. V. Sapou-
nera.
HBRBA-DOOO-tiBoi, S. f. boov boobbmpi*
ASfltBOBB , aBaBA BS «MB , HBBBA DBIp MJLB*
Scrophulaire aquatique, bétoine d'eau, herbe
du siège , Scrophularia aquatica , Lin.
plante de la fam. des Personnées qu'on
trouve sur le bord des fossés. V. Gar. Sera-
phularia aquatica, p. 435.
Éty. On croit que ce nom a été donné à
cette plante, à cause de la propriété qu'on
lui atlribue de soulager les hémorrhoîdes ,
ou parce qu'elle fut employée avec succès
par les assiégeants, lors du siège de la Ro-
chelle par Louis XllI.
HERBA-Doov-TAi., s. f. Nom Languedo-
cien de la cynoglosse. V. Uerba de nostra-
dama.
HBRBA-DOoo-noBG , 8. f. dl. V. /OM-
harda.
HERBA-Dooo-mooBc , S. f. Nom qoe
porte, au Vernet, près de Seyne, la mo-
novère, Thlaej^i arvense. Lin. plante de
la fam. des crucifères siliculeuses, commune
dans les champs.
HERBA-Boop-vBBMB, Nom de la franké-
nie, selon M. Castor.
HERBA-BBBABiABA, Hcrbc cnrsgéc on
mieux herbe des enragés. Nom qu'on a donné,
à la dentelaire , parce qu'étant mâchée elle
calme quelquefois la douleur des dents qu'on
regarde comme un mal d'enragé. C'est cette
propriété qui porta Rondelet à lui donner le
nom de denielaire, V. Herba-deiê-rascae.
HBIIBA-nBA-tAi.TAaBA,s. L (herbe une
salbàtge). Nom qii'on donne aux environs
de Toulouse, au thymuê aeinos, Lin. plante
de lafiuB. des Labiées.
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HER
ttERBA-oouMuiA. Nom du garou, selon
M. Castor. V. Garou.
HERBADA , ê. f. (bërbàdc) : abbada.
HBRBAGI , 8. m. (bèrbàdgi) ; imiaAAB.
Erhaggio , iUl. Herbaje , esp. HerUatge ,
€at. Hervagem, port. Herbage, toutes sortes
de plantes basses qui croissent dans les prés,
sor les montagnes pastorales ou dans les
jardins ; pré qu'on ne faucbe jamais , et où
Ton fait manger l'herbe par les bestiaux. V.
Pasquier,
Êty. de herba et de agi. V. Herb, R.
HERBA-GREPA , s. f. Un des noms
languedociens de la picride vulgaire. Voy.
Couesta eounilhiera,
HERBA-LAURINA , 8. f. et impr. loou-
■niA. Un des noms du Tarton-raira , Voy.
Trintanela , qu'on lui a donné à cause de la
ressemblance qu'on a cru trouver entre ses
feuilles et celles du laurier.
HERBA-MOIXE , S. f. Nom qu'on
donne, dans la Camargue, au bromus des
toits , Bromui lectarum , Lin. plante de la
fam. des Graminées.
HERBA-MOUSGA , 6. f. Nom qu'on
donne, aux environs de Toulouse, à Tophrys
abeille. V. Abelha.
HERBAR, V. a. (hèrbâ); nnniiBAii. Her-
ber , exposer sur l'herbe ; mettre le bétail au
vent.
Éty. de herha et de or, mettre à Fherbe.
V. Herb , K.
HERBA-ROUGNERA, S. f. (hèrba rou-
gnère). Nom toulousain de i'Jnula campana,
V. c. m.
HERBA-ROUSSA , siioBAiMA-roBc. An-
dryale de Nismes, Andryala nemoientii .
Dec. plante de la fam. des composées Chi-
coracées, qu'on trouve dans presque tous
les champs cultivés de la Provence- Méri-
dionale.
Êty. L'épithète de rousse est donnée k
celle plante à cause de la couleur de ses
fleurs qui sont d'un jaune un pefu roux.
HERBA-RUGA, 8. f. (herbe rûque).
Nom toulousain du pied d'oiseau scorpion.
V. Amaroun.
HERBA8, s. f. pi. dl. (hèrbâs). Herbiers,
amas, touffes d'herbes plus ou moins serrées
qui croissent dans les eaux, et où le poisson
se cache.
On appelle:
BOUILLE oa RABOT , riiwtninMnt dooi ont* Mit po«r
le dira torUr.
HERBAS , e. f. pi. (herbes) ; cotobuat.
Berbes , nom générique qu'on donne aux
plantes potagères, d'où : Soupa eis herbas,
eùupa a'herbai , tourta eis herbas , etc.
V Herh R
HERBAS, 8. m. (hèrbàs). Toufie d'herbe
paraske. Gare.
Ëty. de herba , et du dépréc. as.
HERBA-SANSi-GOSTAS, S. f. (herbe
San céstes). Herbe sans cottes, nom qu'on
donne aux environs de Toulouse, à VOphio-
glosium vulgatum , Lin. plante de la fam.
des Fougères quit croH dans les pâturages
humides.
HERB AS-ITOAS , s. f. pi. (hèrbes-
iines), et
HERBAS-MENUDAS, s. f. pi. (herbes*
HER
menùdes) ; BCBBA»>rafAf. Nom toulousain
du thym ordinaire V. Farigoula.
HERBASSA, s. f. (hèrbàsse). Depréciatif
d*herba, mauvaise herbe, herbe que les
bestiaux ne veulent pas manger.
Ëty. de herba et de assa. V. Herh, R.
HERBASSA , s. f. Nom qu'on donne au
bouillon blanc, selon M. Avril. V. Boulhoun-
blaneelUerb,H,
HERBAT, ADA, adj. et p. (hèrbà, àde);
Hervado, port. V. Herbut et Herb, R.
HERBA-TAI.HENCA, s.f. (herbe Uil-
lèinque) ; wbbba-tauxbmca. Nom qu'on donne,
aux environs de Toulouse, au Careai mûri-
cata , Lin. plante de la fam. des Cypéracées,
dont les feuilles sont tranchantes, Talhentas.
HERBATGE, s. m. vl. Herbage, ver-
dure, printemps, pâturage. W.Herbagiel
Herb , R.
HERBA-UVERNINA , s. f. Nom qu'on
donne, à Valensoles, k la germendréecbamœ-
pitis. V. Cahpita.
HERBEGEAR, ▼. a. (hèrbedjà) , dl.
bbbbobab. Pour Sarcler, V. Ceouclar, pour
herboriser , V. Herhourisar , mettre au
fourrage , au vert.
Éty. de herba et de egear, V. Herb, R.
HERBETA , s. f. (hèrbéle) ; hsbbiuioob ,
■BBBomiA. Herbeta, cat. Erbetta, ital. Yer^
becita , esp. Herbette , herbe courte et
menue, en style poétique et pastoral , herbe
en général.
Éty. de herba , et du dim. êia. V. Herb ,
Rad.
HERBETA , S. f. Un des noms de la
poirée. V. BUda , Blea et Herb, R.
HERBETA-FERA, S. f. BSBaBrA, et
impr. HABBBTA. Poirée sauvage, ^eto mari-
ttma. Lin. plante de la fam. des Chénopodées,
qu'on trouve dans les lieux voisins de la
mer. V. Gar. Bêla sylvestrii. p. 58.
HERBIER, s. m. (hèrbié). Herbier, col-
lection de plantes desséchées, au moment de
leur fructification avec assez de soin pour
qu'elles conservent une grande partie de leurs
caractères.
Éty. du laL herbarium. V. Herb , R.
HERBIERA , S. f. (hèrbiére). Herbière ,
vendeuse d'herbes , Gare. V. Herb, R.
HERBHtHA , S. f. (herbille) ; abbima ,
ABBIA , RSBBOUBlUiA, ABBOOBIUIA. HcrbagCS,
et ironiquement, argent, monnaie.
HERBHJBOUN . 8. m. (hèi billôun) , dg.
Herbette, petite herbe. V. Herbeta et Herb,
Rad.
HERBIVORE, adj. (herbivore). Herbi-
vore , épithète que l'on donne aux animaux
qui ne se nourrissent que de végétaux.
Éty. du lat. herbivorut, formé de herba,
herbe, etde vorare, manger. V. Herb, R.
HERBOS, adj. vl. Herboso, esp. Her-
voio, port. Erboeo, ital. Herbeux.
Éty. du lat. herboeue, m. s. V. ifer&,R.
Subst. gazon, pelouse.
HERBOUNA, S. f. (hèrbéune); Her-
vinha, porL Herbette, herbe naissante.
V. Herbeta et Herb, R.
HERBOURALHA, 8. m. (hèrbouràille);
■SBBOOBAIjHBBBOOBAlly BBBBOOBlUiA* TOUtés
portes d'herbes mMiyaîses. Gare.
H£R
405
HERBOURAN, s. m. Garc. V. Herbou-
ralha.
HERBOURIAIRE, Gare. V. Herbou-
risto et Herb , R.
HERBOURIAR, Y. HerbourUar et
Herb, R.
HERBODRILHA , V. Herbilha.
HERBOURILHA , V. Herbouralha.
HERBOURISAR, V. n. (hèrbourîsà) ;
■BBBooBiAB , BABBovaiAB. Erborore , ital.
Herboriser, receuillir des plantes pour les
étudier ou pour les conserver.
Éty. de herborii, gén. inus. de herba et
dear. V.^er6,R.
HERBOURISATION , 8. f. (hèrboriss-
tie-n) ; bbbboiibi«atub. Herborisation, action
d'herboriser. V. Herb, R.
HERBOURISTO , S. m. (hèrbouriste) ;
BABBOOBirrO , BBBBOUBIAIBB. JEVdattfOlO, ital.
Herbolario , esp. Hervolario, port. Herba-
lari , cat. Herboriste, celui qui ramasse les
plantes médicinales ou qui les vend.
Éty. de herba , ou de l'inusité herbor , e
àeiito.V.Herb, R.
Ceux qui font des collections de plantes
sèches dans l'intention de les connaître ou
de les décrire, s'appellent hotanistee, qu'il
ne faut pas confondre avec les herboristee ,
comme on le fait souvent.
HERBOUS , V. Herbat.
HERBUT,UDA, adj. et p. (hèrbù, ùde);
■BBBovt, iBBBAT, Erboso , îtàl. H erboeo,
esp. Hervado , port. Herbu , ue, herbeux ,
euse, où il croît de l'herbe, abondant en
herbe.
Èty. du lat. ^r&tdtts, ou de ^&aet de ut.
V. Herb, Rad.
A boou troussât herbuda riba.
Prov.
HERGULANUM , Ancienne ville d'Italie,
dans la Campanie, sur la côte de la mer, vis-^-vit
du Vésuve. Elle fut construite en 1B43 (1300),
ans avant J.-C. par Hercule, et engloutie Tan
79 de notre ère, par une éruption du Vésuve.
En 1706, 1713, selon d'autres on en découvrit
les ruines, et les fouilles non interrompues que
l'on à faites depuis, ont procuré au roi de Na-
ples une si grande quantité d'antiquités de
toute espèce , qu'il arrive souvent, que des
choses que nous regardons comme d'une in-
vention moderne, s'y trouvent déjà dans la
même perfection où nous les connaissons
aujourd'hui. C'est pourquoi nous citons celte
ville et ses ruines, comme une époque de
l'histoire.
HERGULO, (hercule); Ercde, iUl. Her-
eules, cat. esp. port. Hercule, fils de Jupiter
et d'Alcmène, femme d'Amphytrion, devint
d'une taille extraordinaire et acquit une force
prodigieuse , ce qui le fait prendre souvent
pour l'emblème de la force.
HERE , s. m. (hère) , d. béarn. Maître ,
seigneur. V. Mestre,
Éty. du lat. herus, matire.
HEREBRE, vl. V. Erebre.
HEREGIARGA, 8. m. vl. Hérésiarque.
V. Hérésiarque.
HE RED, nmMMxt, WÊÊmn, radical pris du
latin hmres, hmredis, héritier, dérivé de la
même laugue herus, maUre, parce que Thé-
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406
HER
rilier dévient le maître, de ce dont il hérite»
on peut être du grec, àipsxbc (hairetos) »
choisi» élu.
De hœredii , gén. de hœres , par apoc.
hered; d'où: HeredU-arit ffered-iiatj
Heriê.
De hêred , par le changement du d en I ,
heret; d'où: Des-heretar^ Heret-a^ Heret-
ar^ iieret-at, Heret-alge, Herel-e^ Heret-
«r, Heret-ieTy Co^heriUer, Her-es^ Hers^
HeTy Heretabla-ment, HeretabUmetU, He-
reditable-menif Heri-iatge.
De heret, par le changement de e en i,
herit: d'où : Herit-ador^ Herit-ier, Des-
herit-ar , Des-herital-at , fferital-men ,
Herit-alge,
De heret f par le changement de e en ei,
heiret; d'où : Heiret-agi^ Ueiret-ar, Hei-
ret'iir:,ieray Ad-eret-ar, Dez-ereta-ment,
Dex-eret-ar , Des-eretx , Dez-erit, Ere,
Eres, Eret-ar, Eret-at, Eril-ày Erit-ier,
Ertr-age, Ert-e^ Ereta-men , Hereta-men,
Dex-eretaire y Dex-ereîador , Des-eret, Dez-
eretomen, Det-heretar, Des-eretar , Dex-
eretar , RerU-al-med,
HEREDITABLBMENT, adv. yl. Héré-
ditairement. V. Heritalmen el Hered ^ R.
HEREDITARI, ARIA, adj. (bèrédilàri,
aric); EredUario, ital. Hereditario , esp.
porl. Hereditari , cat. Héréditaire , qui
vient par droit de succession ; qui nous est
transmis par nos parents, en parlant des ma-
ladies.
Éty. du lat. hœreditariu$. V. Heret, R.
HEREOITAT , s. f. (hèrédità) : Heretat ,
eat. Eredità , ital. J/ereaod, esp. Heredade,
port. Hérédité, droit de succession: biens
que laisse un homme en mourant. Héritage.
Ëty. du lat. HœreditatU , gén. de hctre-
ditas.y. Hered, K.
HERBGE , 8. m. d. vaud. Herege , port.
Hérétique. V. Hérétique et Heresia,
HEREGIA, s. f. vl. snTOA. Hérésie.
V. Heresia.
HERES . vl. y. HHretier et Hered, R.
HERESIA , s. f. (hérésie) ; uiutoia ,
■■uiA. Eresia , ital. Heregia, esp, Heretia ,
port. Heretgia, cat. Hérésie , doctrine con-
traire à la foi de l'Eglise , erreur condam-
née par elle, en matière de religion.
Éty. do grec , Stpeaic (hairesis) , choix ,
ieete, opinion séparée ; du verbe , otipÉc»
(haréô) , choisir, rattacher à une chose , se
séparer.
Autrefois ce mot ne désignait qu'un sim-
Sle choix, une secte bonne ou mauvaise.
In disait hérésie péripatéticienne , hérésie
stofclenne, etc. , mais aujourd'hui il ne dé-
iigne plus q<yune opinion erronée et opiniâ-
tre contre quelque dogme de la foi.
HERESIARQUE , 8. m. (hérésiarque) ;
Hereiiarca, cat. esp. port. Er.siarea, ital.
Hérésiarque, auteur d'une hernie.
Éty. du lat. hœresiarcha , dérivé du grec
^ipevK (hairesis) , hérésie et de à^y(hç (archos),
chef.
HERETA , s. f. vl. V. Hereiitat et
Hered, IX.
HERETABLABiraiT et
HERET ARLEMENT, adv. vl. Hérédi-
Uircment. V. Heritalmen et Hered , R.
HER
HÉRBTAUHEN, vl. Voy. Heritalmen.
HERETAMEN, S. m. vl. mmmmmm.
Herelament, anc. cat. Heredamento, anc.
esp. Héritage , hérédité. V. Heretatge et
Hered, R.
HERETAR, v. vl. Heretar, CdX.Here-
dar, esp. Herdar , port. .Eredare, ital.
Hériter, V. Heiretar; pour héritier ; doter,
investir, V. Hered, R.
HERETAT et
HERETATGE , 8. m. vl. maiTATOB,
mmmETAÊÊxm , Kmmrjkmmm. Héritage , 6ef , patri-
moine. V. Heiretagi et Hered, R.
HERETE, s. m. anc. béarn. Hereter,
cat. V. Heiretierti Hered, R.
HERETER , dg. Hereter , cat. Pour hé-
ritier, V. Heiritier et Hered, R.
HERETERA, vl. V. Heiretiera.
HERETGAIf, adj. vl. Hérétique. Voy.
Hérétique.
HERETGE, adj. vl. ansuB, ubma,
■swraAi.. Hereige, cat. Herege, esp. port.
Hérétique. V. Hérétique.
HERETGIA, 8. {. vl. V. Heretia.
HERETIG, dl. HereUe, cat. Voy.
Hérétique.
HERITIER» 6. m. vl. mBsnm. Hereter,
«at. Heredero, esp. Erede, ital. Héritier. V.
Heiritier ei Hered, R.
HERETIERA,8. f. vl. V. HHrUiera.
HERETIQUE, ICA, adj. et S. (hérètl-
gué) : iBBas , BMBCB. Hœretieus, lat. Éretieo,
ital. Heretico, esp. port. Heretge, cat. Héré-
tique, qui appartient 11 l'hérésie ou qui la sou-
tient, quand ce mot est pris substantivement.
Ëty. du hLhœreticue. V. Heretia.
On nomme hérétiologue , celui qui écrit
sur les hérisiers, eihéréticité, la qualité d'une
proposition hérétique. Ce dernier mot est de
la création de Fénélon, selon M. Gattel.
HERETJE, vl. V. Heretge.
HERIR , V. a. d. bcarn. Blesser. Voy.
Fertr et Fer, R. 3.
HERISSAR, V. a. (hérissa); Erittar,
cat. £rMor,esp. Erriçar, port. Àrrieiare,
ital. Hérisser, dresser les poils, les plumes ;
garnir de pointes, d'épines.
HERISSO, vl. V. ErUto.
0ERISSOUN, rmvommm. V. ErittOUn
de castagnes.
HERITADOR , 8. m. vl. MSifTAnw Voy.
Heiritier.
HERITAIRE , vl. V. HHHtier.
HERITAUIIEN, adv. vl. BBravAai.AMiirr.
■>aiTAai.BHBirr , imiBDiTASftKaKirr. Héréditai-
rement. V. Hejed, R.
HERITATGE , 6. m. vl. V. Heretage et
Hered,H.
HERITIER, V. HeirUier et Hered R.
HERIZIPILA, 8. f. vl. V. Erysepela.
HERIZIPO^, vl. V. ErisipUa.
HERMAFRODITA , s. m. vl. ^erma-
frodita . cal. Hermaphrodite. Voy. Herma-
phroudito.
HERMAFRODIZIA, S. f. vl. Perma-
phrpdisme.
HERMAPHROUDTTO • S. m. (herma-
{>hroudite ) ; oAii-eAi.iii. Hermaphroditus ,
at. Ermafrodito, ital. Hermafrodita , esp.
cal. Hermaphrodite , port. Hermaphrodite,
personne que l'on croit avoir les deux sexes,
ce qui n'existe jamais.
HER
Éty. du grec Ipfiaçp^txoç (hermaphrodi*
tos), fait de êpjii?;^ (hermés) , Mercure , et de
««ppooiTTfi (aphrodilé) , Vénus , parce que la
fable donnait ce nom ^ un ûls de Mercure et
de Vénus, qu'on supposait avoir li^deux
sexes.
Les Provençeaux se servent plutôt du ter-
me ^au-i^a(tti, quand ils veulent désigner uo
hermaphrodite.
• s. m. (hèrmàs); niBAt, as-
TRSaCAa, CAMVAS, «A«i|AS, B|Ul,
Lande, friche, terre vacante ou
déserte qu'on appelle aussi, en terme de cou-
tume, terres vagues ou vaines; on nomme
ainsi celles où il ne croit que des arbrisseaux
sauvages, des bruyères, des genêts, etc.
Éty. du grec ip[xàc (hermas), rocher , haie,
buisj^on, ou du lat. eremus, désert
HERMENTEI^, Gar. Pour pimpre^
nelle. V. Armentela.
HERMETICAMENT, adv. (hermetîca-
mein). Hermétiquement, scellé avec ta pro-
pre matière en fusion, en parlant d'im vase
et par exl. bien bouché, exactement fermé.
HERMETIQUE, ICA, adj. (herméti-
que, ique). Hermétique, qui a rapporta her-
més.
HERna, et
HERMIN, vl. V. Ermifia.
HERBHNA, V. Ermina.
HERMITA|E,vL Hermitatge , CMt Y.
Ermitagi.
HERBOTAN, 8. m. vl. Hermita, cat. V.
Ermita.
HERBaTANATGB, 8. m. vl. ErmiUge.
V. Ermitagi.
0ERMITORI, 8 m. V. ErmUagi.
HERMOFRODITA, 8. m. vl. V. Her-
mafrodita.
HERNiA , radical pris du lat. hemia ,
hernie , descente , qu'on fait venir du grec
f pvo< (emos) , rameau , parce que la partie
contenue dans le sac herniaire semble for-
mer une branche en s'allongeant.
De hemia : Hemia, Hemi-ari.
De hemia, par apoc. hem , par suppres-
sion àeh,em, el par changement de n eo
gn, ergn ; d'où : Ergn-a, Ergn-ous.
HERNIA , 8. f. ( hernie ) ; ■«tuu»Annr ,
aBLACHADUBB, DStCCnA, ■mBRIB. Emia , liai.
Hemia, esp. port. cat. Hernie, tumeur con-
tre nature produite par le déplacement de
quelque partie molle, et particulièrement des
viscères contenus dans le bas-ventre.
Éty. du lat. hemia, m. s. V. Hemia, R.
HERNIARI, ARIA, adj. (hèrniàri ,
àrie) ; cubât, BS|AS«AT, «UACHAT, BBtmAT,
BBcovMouDAT, BSBaioiit. Hemleux , cusc , qui
est incommodé d'une hernie.
Ély. de Hemia, R. et de ari.
HERNIARI, adj. m. Herniaire, chirur-
gien qui s'attache particulièrement au traitt-
menldes hernies; bandage herniaire. Voy.
Hemia, R.
HERNIOUS, Gare. V. Hemiari.
HERO , nom d'homme, vl. Hérode.
HERODI, s. m. vL Héron.
Éty.dulat.//erod<ti#.
HEROIGAMENT,'adv. (hèrolcamein) ;
Heroieament , Cil. Eroicamente, ital. jlfe-
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HER
toyeamenle, esp. HeroicamenU , port. Hé-
roïquement, d'une manière héi*oîque.
Èly. de her<nea et de nunt,
HEROIDA, s. f. (herouîde). Héroîde,
cpitre en vers , composée sous le nom de
quelque héros ou personnage fameui.
Ety. du grec ripa>c (héros), héros.
HEROINA, 8. f. (hèrouïne) . et impr.
■BBoii»A. Heroina, lat. cat. esp. port. Eroi-
na, itai. Héroïne, femme courageuse et qui a
de l'élévation et de la noblesse dans ses sen-
timents, dans sa conduite.
Êly. du lat. heroina , m. s. fait du grec
^ipu)îvT) (hérôiné), m. s. fait de {po>c (héros),
héros.
HEROÏQUE, OICA. adj. (hèrouîqné»
ique); et impr. mBooigm. Heroicus^ lat.
ËTùico , ital. Heroyeo , esp. Heroieo , port.
Heroisch , ail. Heroic , cat. Héroïque , qui
appartient au héros ou à l'héroïsme.
Éty. du grecftpo>ï)c6c (hérôikos), m. s.
HEROISBIE, s. m. (bèrouîsmé) : ■mouu-
m. Ueroisme, cat. Eroismo, ital. Heropâ^
dad, esp. HeroUma^pofi . Héroïsme, lise
dit des qualités qui font le caractère du héros.
Ëty. de heroiei de Urne,
HEROS, s. m. (hère) ; Héros, lat. Eroe,
ital. Heroe, esp. port. Héros, titre que l'anti-
quité païenne donnait à ceux qui étaient
nés d'un Dieu ou d'une déesse et d'une per-
sonne mortelle; guerrierd'une valeur extraor-
dinaire; homme qui montre l)eaucoup de
grandeur d'âme , principal personnage d'nn
poème, d'un événement.
£ly* du grec ^pcos (héros), m. s.
On nomme i
héroïne, «m
liEKOlQUE, M qtU
HÉROÏSME,
ib^M.
Ce sont les dogmes de la philosophie de
Platon qui firent naître l'idée d'élever les
héros au rang des Dieux.
HEROUN, s. m. (hérôun); rBMA-ani-
WABD , SmilABD-rBaCAmB , BBaMAT-VBtCAnn ,
■BKovii j LBBotw. Airone , ital. Héron , nom
commun à plusieurs oiseaux du genre Ar^
dea^ Lin. de l'ordre des Echassiers et de la
fam. des Gultrirostres ou Ramphocopes ( à
bec tranchant), remarquables parla longueur
de leurs jambes, de leur cou et de leur bec ;
ce que Lafontaine a vivement exprimé par
ces deux vers :
Ua At'iom «■ long bac, aniinMidi^ ^nn long aov,
Ua jour flor wa long* pi«dk allait j« a« aab o&.
Éty. du grec ipu>8u{c (érôdios) , mot qui
désigne les mêmes oiseaux.
L'espèce la plus commune est le héron or-
dinaire Ardea majora Lin. qui a environ un
mètre d'envergure ; on le nomme Bemard-
peicairet à Nismes, selon l'auteur de saStsL
HEROUR,s.f. d. béarn. Em herour,
avec peur.
HEROU8 , V. Buroui.
HERPEAR, V. a. (herpéar) , i. de Bar-
telonnette , famab LHiBn , uMAm. Herser»
paswr la herse dans un champs; kêtêiur ,
celui qui herse.
£ty. de ^1^ et de ear.
HER
HERPI , s. m. (hèrpi) ; cuba , sot sa ,
miAssA. sari, aplakaimb. Erpiee, ital. Herse,
s. f. instrument d'agriculture garni de dents
qu'on traîne sur la terre , pour briser les
mottes, ou pour recouvrir les grains nouvel-
lement semés.
Ety. du grec îpiztù (herpô) , ramper , traî-
ner, d'où le latin herpex, herse.
Pasiar T/ierpi, herser, passer la herse.
On nomme :
HERSEUB , eelui qui &)t Mttc opërMioo.
La herse était déjà connue du temns de
Job. V.C.39,M0. *^
HERPIAR, V. V. (herpià). Herser, passer
la herse.
Ëty. de herpi et de la term. act. agere.
HERRAR, V. a. d. béarn. Ferrer. Voy.
Ferrar ei Ferr, K.
HERRAT , ADA , adj. et p. md. Ferré ,
ée. V. f errai el Ferr, K.
HER8, s. m. pi. vl. Héritiers. V. Hered,
Rad. '
HER8CHEL, s. m. (herscbèl). Herschel,
planète qu'on a successivement nommée
Georgium sidui, Cybele^ Neptuna, et main-
tenant Uranui,
Ëty. i\eHeriehell, astronome hanovrien
qui la découvrit, en Angleterre, pendant le
mois de mars, 1781.
HERUM, s. m. d. béarn. Béte fauve. V.
FerumeiFer, R. 2.
HE8
HESER, V. a. dg. Faire. Y. Faire ei
Fac, R.
HE8ITAR, V. n. (hesità); sAïAirçAm.
Eiitare, ital. HesUar^ esp. port. Hésiter,
rester en suspens sur le parti , sur la résolu-
tion qu'on doit prendre; ne pas trouver
facilement ce qu'on veut dire, soit par crainte,
soit par ignorance ou par défaut de mémoire.
Ëty. du lat. hœiilare, fait de hmrere,
rester immobile, hésiter, il régit à et non de,
dites je n'hésite point à, et non dédire»
HESITATION ,8. f. ( hesitatie-n ) ;
mtiTAvuni. Hesilaeio , cat. Hésitation , ac-
tion d'hésiter, incertitude dans l'action.
Ëty. Hœtitationis, gén. de hmeitatio.
HE8PERIDA8, s. L pi. (hesperides) ;
Esperidi , ital. Hesperides , petites filles
d'Uespérus; elles étaient trois sœurs qui
possédaient an jardin dont les pommes
étaient d'or , sous la garde d'un dîragon à
cent tètes.
HE8PITA0, y. HouspUau.
HE8PITA0 , S. m. (hespitàoo). Bataille,
espèce de jeu decartes.
HE8TENB , nom d'hoomie , tL Etienne.
V. Bstieni et EeUve.
HBT I Verdier, emploie ce mot aoUeo de
elf il, InL
HBT| 0. m. tL Lapin. V. Xapm.
HET
407
HBTO, inL (hète). Sans dôote; hélu !
HET8 , dg. Vous êtes.
Or <
K Aeti counechat p«r ua boAn dcblMjcfai
Venlier.
HE0
HEU, s. m. d. béarn. Pour Feou, fiel ,
V. c. m. '
HEU, int. vl. Heu, eh. Lat.
HEUGOERA,s. f. d. béaro. Fougère.
V. Fougiera.
HEV
HEVRA , s. f. t1. Ricin.
HEI, initiatif pris du grec gj (hex) , sîl.
Hexametro , de hexa et de mélron , me -
sure , composé de six pieds ou de bol me-
sures.
Uexagono , de hexa et de goma , angle ,
qui a six angles.
HEXAOONO, ONA, s. et adj. (hexa-
gone); Esagono, Ital. Hexagone, cat. esp.
port. Hexagone.
Ëty. du lat. hexagonui, dérivé du grec t$
(hex), six, et de yci)vix (génia), angle.
HET
HETS8ITACIO , 8. f. vl. sktacio. Hesi-
lacté, cat. Hetitaeiony esp. Hesitaçâo, port.
Ftitaiione, ital. Hésitation, irrésolution.
Ëty. du lat. hantatio.m, s. et ifer,R.
HETT.part. dg. Verdier l'emploi pour
fHi, fait. V. Fach et Fae, R.
Hl,fl. V. y et/.
HI, V./.
m, vl. m a, il y a, à lui, k e\\e.
HIA
HIATUS, 8. m. (hiatus); Hiato , esp.
port. ital. Hiatus, mot lat. conservé pour
exprimer le bâillement qui r^ulte dans la
prononciation , de la rencontre de deux
voyelles surtout, quand celle qui termine le
premier mot ne S'élide pas , comme dans
aimé avec passion. V.Hyat.
HIBBR , dg. y. Hiver et Hivem, R.
HIBLADA, S. f. (hiblàde). Vergadèle,
poisson. Gare.
HIBOU, y. Dugou.
HIBRE, adj. (hibré). Pour ivre. Voy.
£;6ncl£6rt,R.
Un débaucha enearepire.
Car quand es hibre, coiims un par
Boutariéea feme à la mort,
Proncez de Carmentran.
me
HIC,f.iD.(hk);irie,cat.£< apOlUm
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408
HIC
Me, Toitt le hic, pour dire ToiUi rambarras,
la principale difficulté.
Dans les premiers temps de rimprimerie
•n avait cootame de mettre, au commence-
ment des endroits remarquables, le monosyl-
lak>e hie, ellipse , de hie adverlendum , hie
sistêndum, ici il faut s'arrêter, faire attention.
Cette locution peut dériver aussi de ce
vers de l'Enéide :
Hoe opus, hic lahor est.
HIGAR, V. a. (hicà), d. béarn. Ponr fiear,
mettre, fourrer. V. Ftchar et Fieh, R.
HID
HIDAR8E, v.r. d. béarn. Se fier, dit
pour fidar se. V. Fisar et Fid, R.
iV*e( hidis à mine hipoucrite.
Ne te fies pas à une mine hypocrite.
Fabl. Lafont. d. Béarn.
HIDOULAR, V. Idùular.
HIDROOPIC, V. Hydnmpipke.
HIEL, adj. dg.Viel, vieux. V. Vielh.
HIEU, V. Yeli.
HICU ROUGE, V. Martagoun.
HIENA, s. f. (hiène); Hiena, cat. esp.
lena, ital. Uiéne. V. Hyena.
HIEO0, s. m. d. béarn. Fil, dit pour
fieou. V . Fiau, FU et FU, R.
HIER y adv. de temps (hier) ; ahu», atk»,
wutm. Yr, anc. cat leri, ital. Ayer, esp. Mon-
tem, port. Hier, le jour qui précède immé-
diatement celui oh l'on est.
Éty. du lat. heri.
Hier-sera , hier au sera, hiessera , hier
au soir.
Hi^-matin, hier au matin.
HIERA . Aire. Y. Jera.
HIERARCHIA, S. f. (hiérartchie) ; ■»-
wuMcwBfm. Hierarehia , lat. Gerarchia , ital.
Gerarquia , esp. Jerarquia , |)ort. Hiérar-
chie, subordination entre les divers chœurs
d'anges qui servent le Très-Haut dans les
cieux ; les différents osdres des fidèles , de-
puis le pape jusqu'au simple laie; on dit
aussi hiérarchie des pouvoirs.
Éty. du grec '«pdç (hiéros) , sacré , et de
^PïA (arche), empire, gouvernement.
HIERARGHIG,IGA, adj. Gerarquieo,
esp. Jerarquico, port. GerarchicOf ital.
Hiérarchique.
Éty. du lat. hierarchicus. V. Hierarehia.
HIEROGLTPHO, 8. m. (hiéroglyphe);
Geroglifico, ilal. esp. Hieroglypho, port.
Hiéroglyphe, caractère symbolique qui con-
tient quelque chose de mystérieux.
Ety. du grec lepoç (hiéros) , sacré . et de
YXuipw (glyphô), graver, gravure sacrée, par-
ce que les anciens prêtres Egyptiens s'en
servaient pour écrire dans les temples et sur
les monuments consacrés à la religion.
L'invention de l'écriture hiéroglyphique ,
est attribué assex improprement k Menés ou
second Mercure égyptien , 2965 ans avant
HIE
J.-C. puisqu'on en a retrouvé des traces chez
tous les peuples. Indéchiffrables jusqu'à nos
jours , les hiéroglyphes ont été dévoilés
par M. Champolion le jeune , qui en à
fait connaître l'alphabet, de sorte qu'on peut
dire que c'est maintenant une langue connue.
HIEUGH,(hiéu),d. d'Arles. V. Huech.
HIEUI, d. d'Arles. Pour J^ut, v. c. m.
HIL
HILARI, nom d'homme. Ilario, ital.
Hilario, esp. Hilaire.
Ëty. du lat. HUarius.
L'Eglise honore quatorze saints de ce nom
les 13 Janvier , 16 mars , 9 avril 5 et 20 mai,
3 juin , 22 juillet , 25 septembre , 25 octobre
et 3 novembre.
HILARION, nom d'homme (hilarién);
Uarione^ ital. Hilarion.
Éty.?
L'Église honore quatre saints de ce nom,
les 28 mars, 6 juin, 12 juillet, 21 octobre et
23 décembre.
Hn.HA , mixs. Verdier. dg. AU. de
Filha, V. c. m. etFt7, R. 2.
HlLHOT,s. m. d. béarn. wuot. Petit
enfant.
Ëty. de hill, pour filh, et du dim. et, V.
Ft<,R. 2.
HILHOTA. s. f. d. b^arn. Fillette.
V. FtlAetoetF«,R.2.
Hnx, s. m. d. béarn. Pour fils. Voy.
Flou , Enfant et FtZ , R. 2, Ârre-hiU ,
petit fils.
HILLOT, UDA, adj (hillùt , ùde) , d.
béarn. Gersé, ée. V. Escrebassat.
HILOUSA, s. f. d. béarn. Quenouille.
V. Filousa, Coutogna ei Fil , R.
HIM
HIMNA , Himne , cat. V. Hymna.
HmOU, et
HIMOUIiOUS , V. Himourous.
HmOUR , V. Humour et Hum, R.
HIMOURETAT, s. f. (himouretà); iim»v-
«BTAT, dl. Moiteur. V. Hum, R.
HIMOUROUS, OUSA, adj. (himourous,
ôuse) ; iMov, iMoiii.oo«, AMooBoiit. Humide,
moite.
Ëiy. M. Ach. dérive ce mot du celt im,
beurre, mais il vient bien évidemment du
lat. humor , qui signifie aussi humidité ,
moiteur , par le changement commun de u
en t. V. Hum, R.
Douga himourousa , douve qui suinte.
HIMOUROUS , OUSA , adj. Souple, doux
au toucher, moelleux, en parlant des li-
queurs; qui attire, qui excite à boire.
Éty. Dans ce sens ce mot est dérivé du
grec tfxefpu) (himeirô) , désirer, d'où it^epoç
(hemeros), qui excite le désir, aimable, at-
trayant , doux ; je dois cette étymologie à
M. Maxer.
Aque vin es himourous^ ce vin excite k
boire.
HIMOUROUSIR, V. a. (himourousir) ;
niouu>fiuii, jkmovmovBm , ATALoomm, amoo-
rua. Assouplir une étoffe, donner de la
HIM
souplesse, rendre pliant, flexible. V. Hum,
" id.
Ra(
HIN
HINGLAR, V. n. (Unglà), d. béarn.
Enfler. V. Enflar.
HINGLAT , ADA , adj. et p. (hïnglà ,
àde), d. béarn. Enflé, ée. V. Enflât
HIO
HIOU , d. béarn. Pour Fiou, v. e. m.
HIP
HIPOTECAR, V. v1. nomcA». Hipth
tecar, cat. Hypothéquer. V. Hypouiheear.
HIPOUCRAS, Hipoeras, cat. V. Hypo^
cras.
HIPOUCRITO , V. Hypmitrito.
HIPOULITO , nom d'homme (hiponlite) ;
VOOUTO, CBAVOU. IppoUtO^ HàL HipolitO ^
esp. Hippolite.
Éty. du lat. HippolUus,
Patr. Saint Hippolyle, évéqoe et martyr,
du I1|B« siècle , dont TEiclise honore la mé-
moire le 22 août, ou de saint GUppoIvte,
martyrisé l'an 259, et dont la fête se célèbre
le 13 août.
L' Église honore 12 saints de ce nom.
HIPPOPOTAMO . s. m. (hipopotàme) ;
Hippopotamut , lat. Hipapàîamo, cat. Ip-
popotamo, ilal. Hipopotamo^ esp. Hippo*
potamo , port. Hippopotame , mammifôre
onguiculé de la fam. des Pachydermes,
qn'on ne trouve qu'en Afrique.
Éty. du grec linc(K (hippos), cheval , et de
Tto-caiJLo^ (polamos). fleuve, cheval de rivière,
parce qu'il habite le long des fleuves et qne
sa voix se rapproche du hennissement du
cheval.
C'est nn des plus lourds animaux et
des plus informes que l'on connaisse; il est
herbivore, ce qui est cause que sa chair
est bonne à manger ; ses dents sont très-
recherchées , comme fournissant un ivoire
plus beau que les défenses de l'éléphant.
HIR
HIRISSAR, vl. V. Erissar.
HIRI8SO, vl. V. Erisso.
HIROOU , V. Eiroùu.
HIROUNDEUL, S. f. (hiroundèle). V.
Dindoouleia.
Una hiroundela en wmtagen
Avia beaucoup après,
Tandon.
HIROUNDELA , s. f. (htroondèle). Nom
qu'on donne, dans le Gard, k l'hirondelle
de cheminée. V. Dindouleta de ehamineya,
HIROUNDELA-DE-MAR, S. f. (hi-
roundèle-dé-mar). Nom qu'on donne, dans
le Gard , au martinet à ventre blanc. Voy.
5ar6etrooti-pte«-6/afie et Rmmdola,
HIROUNDOUN , S. m. (hiroundôun), dl.
Arondelat, petit de l'hirondelle.
Éty. de hàroundela et du dim. oun.
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HIS
HI8
' IBISOPO-DE-GARRIGA , 6. m. (hî-
•6pe-dé-garrigue ). Nom qu'on donne , à
Nisnies et k Monipellier , à l'béliantbème
comnuin, Helianihemum vulgare ^ Desf.
CUlui hêlianthemum , Lin. plante de la
fainille des Cislcs, commune sur les collines
ot dans les lieux secs.
Éiy. Ses feuilles ressemblani un peu h
celles de l'hyssope» et comme elle croU dans
les Keux incultes , on lui a donné le nom
qu'elle porte.
HISOSTILHA8, 8. f. pi. fl. N<m enflât
laê eartt ni melre hisMliUias aU rogn<mê.
V. SoiUlhas.
HISSA, y.ina.
HISSAR, y.hsar.
HISSO, interj. V. Itso.
HISSOUN9 s. m. (hissoun), d. béarn.
Pour Fiisaun, ?. c. m. insecte veoimeui.
HISTOmA. W.Iliitoria.
HISTORI, S. f. (bislori). V. Hittoria.
HISTORIA, s. f. (bislôrie); msTOM,
«nomo, wamvAMA. ffUtorie . ail. litoria^
ital. Historiat esp. port. cat. Histoire, nar-
ration des faits dignes de mémoire ; récit des
actions d'un homme et des particularités de
sa vie ; tissu d'aventures supposées ; détail
de la naissance et des pro|(rès d'un art, d'une
science ; laçons, cérémonies.
Ély. du lat. hUtoria , pris du grec loxopix
(bistoria) , fait de Ivropéu) (historeô) , s'ins-
truire.
On divise Tbistoire en générale et parti-
eulière ; en eaint» , kacrée et profane ; en
antienne et moderne: en eteUHaelique^ re-
matfie, grecque ^ etc., selon le peuple et la
cbose dont elle s'occupe.
Faire d'hietoriae , lambiner , Dure des
contes.
2G95 ans avant J.-€. Isangkié, établit i la
Chine un tribunal pour Thistoire.
HISTORIAR, V. a. (historiâ); hstooiiiaii.
Hitloriar , port. Historier , enjoliver de di-
vers petits ornements.
Ély. de hiitoria et de ar.
HISTORIAT, ADA, adj. et p. (histou-
rià, àde); butoumat. Historiado, port.
Historié, ée.
HISTORIEN, s. m. (bistonrién) ; qit-
TomuBpi. Jstorico , ital. HUlorxador , esp.
port. Historien, celui qui écrit l'histoire.
Éty. du lat. hisiorieus.
HISTORIOGRAPEIO, 8. m. (historio-
graphe) ; Historiografo, esp. port, htorio'
grafo, ital. Historiographe, celui qui écrit
l'histoire d'un souverain ou d'un pays.
Êly* du grecl<nopM( (hisloria) , histoire, et
de Ypa<p(D (graphô), j'écris.
HISTORIQUE, ICA, adj. (bistourîqué,
ique); Hittorie, cat. Istorico, ital. Histo-
riée, esp. port. Historiaiie, qui appartient à
l'histoire, qui est opposé ^ fabuleux.
Éty. du lat. hi$toricv$,
HISTORIQUE, s. m. Historique, détail
des faits dans leur ordre et dans leurs cir-
constances : Faire Vhiitoriqne d'un evena-
meniy Cure le récit historique d'un évéue-
ment
TOM. Ut
HIV
HIV
HIVERN, nm , ovBv , radical dérivé du
latin hibemus, d'hiver, dont la racine est
hieme, d'où les inusités hiememus, hieber-
nuê et hibemus.
De hibemus f par apoc. et changement de
h en r, hivem,hiver;d*oii : //icem, Hiver,
Hivern-agi, Hivern-alha^ Hivem-aires y
Hivem-ar , Hivem-at , Hivem-ouge ^ Ab-
ivemar , Hib^er , Inver , Invem , Huvem-
alha, Hybem-ar, Hybem-ai, Hyouer ,
Iver, ivern-alha^ Ivem, Ivem-al, Ive%n-
ar, Uvear^ Uver, Uvem-alha^ Uvem-aires,
Uvern-ar , Uvem-^lt Uvem-ouge.
lUVJcRN, s. m. (hiver); mrsAs, nm,
nooBK, BiaBii, wavMM, ovsAVT, ovcm. Inverno,
ital. port. Inviemo , esp. Ivern, cat. Hiver,
la saison la olus froide de l'année , clic com-
mence au Su décembre et finit au 22 mars.
Éty. du lat. hibemus, m. s. V. Hivem, R.
HIVERNAGI , 8. m. ( bivernâdgi ) ;
uvbbuagi, HnrKiiifAOB, ivumAi.. Hivemai^e,
paisson hivernale; pacage d'hiver, l'action
de nourrhr des bestiaux pendant l'hiver ; ce
qu'ils mangent.
Ëly. de Hivem, R. et de agi.
HIVERNAIRES,s. m. pi. (hivernàïrcs);
omiiAnst, dl. Cochons d'un an qu'on
achète pour les engraisser pendant l'hiver.
Êty. de H item, R. et de aires.
mVERNAIâHA , s. f. ( hiveinàille) ;
■UTBBIIAIJIA, IVBBMAIAA» UVSMI A1.BA . La qUaU-
tité d'animaux qu'on nourrit pendant l'hiver.
Éty. de Hivern, R. et de alha, tout.
Ounte avez passât vostr'hivernalha? où
avez vous passé l'hiver.
Dans le Bas- Limousin, on donne aussi le
nom de hivemalha , à tous les grains qui
passent l'hiver en terre , par opposition à
àtarsalhas, v. c. m.
HIVERNAR , T. a. et n. (hiverna) : i^sb-
HAm, oTsaiiA». Jnvemarêy ital. Invemar,
esp. port. cat. Hiverner , nourrir des bes-
tiaux pendant l'hiver; passer l'hiver en un
Meu.
Ëty. du lat. hibemare ou de Hivem , R.
et de ar.
QIVERNAT, ADA, adj. et p. (hiverna,
àde) : ibbamat, btbbbrat. Hiverné, ée, qui a
passé l'hiver , qu'on a nourri pendant cette
saison.
Éty. de//îvem, R. et de al.
iVbttfi te tengues per hivernât
Qu'oun la luna d'abriou ague trescaîat.
Prov. des Cevennes.
HIVERNOUGE, OUGEA, adj. (hiver-
nôudgé, Ôudgée); ovumonoB, |vspiiAL,mvBB-
HAL. Qui passe ou peut passer l'hiver en
terre ; bis annuel et vivace , en parlant des
plantes.
Ély. de Hivem , R. et de ouge^ pourceau
qui a passe son premier hiver. Avril.
HIVERNUGE , UGEA, adj. (hivernùdgé,
ùdge). Exposé aux rigueurs de l'hiver, au
froid ; exposé au Nord : privé des rayons du
soleil. Gare.
HO
BO
409
HO! interj. qui marque la surprise, ho !
Ho be! ho ben l marquent l'indifiérenoe et
rinsouciance.
Tan pas espérât? hohen quewu fai? on
ne t'a pas attendu? que m'importe?
HO, O, //o , caL Cela ; \1. ce.
HO, d. vaud. .^o,cat. jLo,e8p.ilaL Le,
ce, cela : Creyre ho devem, croire nous le
devons.
HO , s. m. d. béam. Pour hol ou fol, fou,
V.Fol,R.
Cheeun qu*es dits amie m es ho guis' y repause
Chacun se dit ami mais fou qui s'y repose.
Fabl. deLafont.Béam.
HO ! int. qui mar<)ue Tétonnement , l'ad-
miration. 0, 0/1, ot, Ital. 0, aho, a/iao, esp.
0, oi, port. Ho.
HO, HO, so, (A, int. de même nature.
HOR
HOREDIENSA , vl. Voy. Obedienea et
Oubeissença.
HORERAT, s. m. (hoberé); AuiAimft.
Hobreau ou hobereau. V. Hobert.
Éty. de hobereau, simple gentilhomme qui
n'était pas encore chevalier ; petit noble de
campagne, parasite ; petit oiseau de proie.
Cet oiseau fait son nid sur des arbres
très-élevés et la femelle y pond trois ou qua-
tre œufs blanchâtres, inégalement mouchetés
de points olivâtres et de tâches noires.
HOREROT, s. m. (hoberô); hovimbt,
MOOlMBT-rOIITA-MOlItTACIlA. HobrCSU OU hO-
berediU, Falco subbuieo, Lin. oiseau de l'or-
dre des Rapaces et de la famille des Plu-
micoUes, plus petit que l'épervier.
Hoq
HOC . Oui. V. Oc.
HOC , part, alfirm. vl. Hoc, cat. anc. Oui.
y.Oe.
HOÇA, (hôce). Comment, interj. qui
marque la surprise et l'étonnenaent,
HOD
HODER, V. a. (hodé) , d. bcam. Pour
foder, bêcher. V. Fouir e et Lichetar.
Èty. du lat. fodere^ fouir, labourer. V^
Fotr , R.
HODI, vl. V. Odt.
HODI, S. m. vl. Greffe.
HOE
HOET, adv. anc. béaro. Aojoufd'hui.
V. Huy.
HOETT, nom de nombre, anc. béam.
Huit. V. Huech.
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Gloogle
HOI
HOI
410
HOI , adf . ▼!
Aujourd'hui. V. Hui,
HOI , BAI9 inleij. qui exprime la douleur.
HOlBIAISy tdv. vl. Désormais. Voy.
Uuiimaù
HOIR, 8. m. (hoir). Hoir, terme de
pal. par lequel on désigne un héritier; les
hoirs de Leis hoin de.
Éty. du lat. ortrî, naître.
HOL
HOUk! Boo«. interj. Hola , cat. esp.
Olà, ilal. port. Holà , ho! on s'en sert pour
faire arrêter : Hola ht ! holà , prenez garde.
Holà, ce mot est aussi adv. et il signi-
fie alors tout heau , c'est assez ; il est
encore subs. dans mettre le holà.
HOI«ANDE8, ESA, S. et adj. (holandés,
ése); Uolandes, cat. esp Hollandais, qui est
on qui appartient à la Hollande.
HOI.ANDE8, s. m. Holandes, cat. Hol-
landais, la langue hollandaise.
HOU , V. OU , comme plus conforme
à l'étymologie.
HOLOCAU8T, S. m. vl. omcaost. Holo-
eaustOf cat. esp. Olocausto , ital. Holo-
causte. V. Holoeausle.
HOLOGAD8TO , 8. m. (holoeéste); Ho-
loeauilum, lat. Otocauilo^ ital. Holocausto,
esp. port. cat. Holocauste, sacrifice dans
lequel la victime était entièrement consumée
par le feu ; la victime elle-même , ainsi
sacrifiée.
Éty. du ffrec '>X<Sxau9xov (holokanston^ ,
dérivé de oXoc (holos) , tout , et de xoud
(kaiô), brûler.
HOM
HOMy ■OM, radical pris du latin home ,
hominii, homme, dérivé, d'âpre hi plupart
des étymologistes de humui, terre, parce
qu'il en a été formé : Corpui hominxs ex
hwno faelutn: unde hotno nomen aceepU,
Lactance, lib. de Ira Dei , cap. X, d'oà le
latin humanus , humain , qui concerne
l'homme.
De homo , par apoc. hom ; d'où : Proi-
homy Pros'home , Hom , Hom-e, Hom-
aeho, Hom^atge^ Home-eidif Home-eid-
ter, Home-cida, Homi-eide, Homi-eidi^
Hom-ligti, Hom-agi , Hom-i, Prod-hom,
Prod'homej Prod-hom-ie.
De hominiê, gén. de homo, par apoc. et
changement de i en e, homen ; d où : Homen-
at^Homen-ety Homen-oun, Homen-aige^
Homen-ene, eiiea, Homen-agê.
Do hom • homen, par le changement de 0
tn ou, les mêmes mots qu'en hom^ homen:
Houm-agi , Houmen-age , Houmen^as ,
Houmen-H, Houm-i, Hoonm-agi.
De humanus, par apoc. human; d'où:
i7iiiitati, Human-iê-ar, Human-isto, Hu^
man-iUU, In-humanitat, HumanitaU, In-
human, i^iummif-al, Human-aL Huma-
tia<-men, Human-at, Omn-e, Omn-eee ,
Omen-aige, Omi-cide, Uman, Uman-al^
Uman-iUU, Un.
HOM
HOM, S. m. vl. aou, on. Hom, cat. Pour
homme, V. Home, pron. indél. pour on, te.
y. Om et On.
Ély. V. £fom,R.
HOMACHA , 6. m. (houmâche) , d. de
Thorame. Homme de peu de valeur , qui
n'est bon à rien.
Ëly. de home et de acha, pour aeea ,
déprcc. V. Hom, R.
HOMAGI , s. m. (houmàdgi) : booiiagi .
AVHAGl , HOOmiAttl , MOMMATOB. HomCnolge ,
t^U H aménage, esp. Homenagem , port.
Omaggio, ital. Hommage, devoir du vassal
envers son seigneur de fief, et fig. soumis-
sion, vénération, respect.
Éty. de la basse lat. hommagium, le même,
fait de homo, homme, et de la tenu. Agi^
V. c. m. je me rends homme , sous-entendu
votre, je suis votre serviteur. V. Hom, R.
Le coutume de rendre hommage était déjà
connue en 734.
H(MU[ATGE,vl. V. Houmagi ti Hom ,
Rad.
HOME, 8. m . (hômé) : om, boiwi. Home,
cat. mod. Uomo, ital. H ombre, esp. Homem,
port. Homme. Homo sapiens. Un. mamoû-
fère onguiculé de la fam. des Bimanes.
Homo nosce te ipsum.
Sous la qualification d'homme, on com-
prend toute la race humaine sans acception
d'âge ni de sexe.
Èty. du lat. homo, dérivé de humus, terre,
parce que le premier homme en fut formé.
y.Hom, R.
En provençal, le mot home est synonyme
de mari , d'époux , Es moun home , c'est
mon époux. Dans ce sens, home est un lati-
nisme ; on voit dans Térence qu'une femme
appelle son mari mi homo.
Home grand , homme grand , d'une taille
avantageuse.
Grand home, grand homme, qui s*est fait
distinguer par ses talents ou piar ses vertus.
/f orne /ioune^te, homme honnête, qui est
poli , courtois.
Houneste home, honnête homme , dont la
probité est reconnue.
Home jouine • jeune homme , qui n'est
pas avancé en âge.
Jouine home, garçon , qui n'est pas marié.
Estre home , se montrer homme.
Es un home, c'est un homme fait, ce n'est
plus un enfant.
Aquotes mounhome, c'est là mon homme.
Tanlper home, tant par tête.
Home à talent, Trad. homme de talent.
Quand on fait précéder home, d'un article,
Aquot es un homme, per jugear aquot fau
d'homes , cela signifie que l'homme ou les
hommes dont on veut parler sont experts ,
justes, fermes, instruits, des hommes par
excellence, bien que sortis d'une souche com-
mune. L'homme a éprouvé dans sa couleur,
dans ses cheveux, même dans sa forme, par
des influences qu'il est difficile de déterminer,
des changements assez notables pour qu'on
ait pu établir» dans son espèce, six races prin-
cipales , qui sont :
1*La Caucasiaue ou Arabe européenne,
dont la peau est olanche , les cheveux longs
HOM
et plats, le visage ovale, presque droit, et
le nez allongé.
Cette race habite principalement l'Europe
et quelques parties de l'Afrique et de
l'Asie.
2» L'Hyperboréenne, à peau rembmnie, à
cheveux plats , noirs et courts , à visage et
nez applatis : elle se trouve principalement
vers le Nord des deux continents, dans le
voisinage des cercles polaires , et paraît êtrâ
un mélange de la race Mongole avec la Caa-
çasique.
3» La Mongole, dont la peau est d'un brim
rougeâtre ou jaunâtre , la chevelure noire .
le visage arrondi, à pommettes très-saillan-
tes, à rides rayonnantes autour des yeux, à
nez court et écrasé , à crâne prolongé en
cône . cette race parait habiter l'Australasie,
la Chme , la TarUrie.
4<» L'Américaine , à peao rouge, comme
cuivrée, à cheveux gros et longs, de couleur
brune foncée, à visage large, allongé, sans
barbe, à nez un peu épaté, qui habite
principalement dans l'Amérique Méridio*
nale.
5« La Mallale, à peau basanée , à chereas
noirs , touffus , légèrement frisés et mous :
à visage oblique , étroit , à menton saillant,
front bombé, nez lar^e et saillant, bouche
large et lèvres peu saillantes. Cette race qui
paraît tenir de l'Ethiopienne et de la Caucs-
sique habite les lies de la mer Pacifique ,
les Philippines , les Moluques, la péninsule
de Malaea.
6« L'Ethiopienne ou nègre , à peaa et
cheveux noirs, courts, crépus, très-frisés,
à visage rond, à lèvres et bouche très-sail-
lantes, à nex court, très-élargr, à front plat
et crâne petit, forme la race la plus distincte
et presque une espèce dans le genre.
HOME • Se prend aussi pour ami , com-
pagnon , camarade , pour l'homme qn'il faut
pour remplir un dessein : Atfuoî es moun
home, celui-ci fait mon afiàire ; Vendrai
ame moun home, je viendrai avec mon ca*
marade. V. Hom , R.
HOMECIDA, s. m. vl. oMKioA, movb.
cm, MOMicioi, omcn». Homicida, caL esp-
port. Ômiddfa, ital. Homicide, meurtrier,
meurtre.
Êty. du lat. homicida, homkide. V. Hom,
Rad.
HOBIECTOK, fl. V. J7omtcideet^o«i,
Rad.
HOMECU>lER, 8. m. d. vaud. Homicide,
meurtrier.
Éty. V. Homicide et Hom, R.
HOMENAGE , 8. m. vl. (houmenàdgé) ;
■OMSIIB», AOVMBHAOS . ■OHBPStC , •«■*«• , MO-
■BMATOB, omsuaos. Homcnatge , cat. Hom§^
nage , esp. Homenagem , port. Omaggio «
ilal. Hommage, c'était proprement l'entier
dévouement ou la servitude d'un vassal à
son seigneur , il devenait son homme par
l'hommage et lui appartcnaiL Voy. Ho-
magi.
Ety. de home et de âge , taire l'honuiie
de V. Hom, R.
HOMBNA8, s. m. (hoomcnàs) ; ■oummu,
i7omeiia#,cat. Homenixarrâo, port Hom>.
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HOM
hracho^ rsp. Grand et vflain homme: hom-
masse , femme dont les traits , la voix et les
gestes imitent ceux de l'homme.
Éty. du lai. hominis , par apoc. et de la
lerm. dépréc. as, V. Uonij R.
HOMENATGE, vl. Homenatge ^ cat.
Homenaje, esp. V. H aménage,
HOMENATGB, s. m. vl. HomenatgCf
rat. Homenaje, esp. Hommage.
Éty. du lat. hominis , gén. de homo ,
homme, et de atge, V. Hom , R.
HOMENENG, ENGA, adj. (houmenêin.
éinque), di. A lou parlât homenenc, elle
a la voix d'un homme , c'est-à-dire, forte et
rude.
On appelle homenenca, une fille qui re-
cherche la compagnie des hommes , qui les
agace ; une fille garçonnière. Sauv.
Ety. de hominis, gén. de homo, et de
enc. qui habite avec les hommes. V. Hom,
Rad.
HOMENES, 8. m. vl. Hommage. Voy.
Homenage et Hom, R.
H0MENE9G , s. m. vl. Hommage. Voy.
Homenage el Hom , R.
H0lllENET,8. m. (houmené); Homenet,
cat. et
HOMENOUN , s. m. ( houmenôun ) ;
■ooMsmT, BooMsiiooii. Homenîxinho , port.
Petit homme.
Éty. du lat. homulus et homunculus, ou
de home , et des term. dim. el el oun. Voy.
Hom, R.
HOMI, 8. m. d. béarn. V. Home et Hom,
Rad.
HOMICIDE , 8. m. (houmicl(Ié) ; Omt-
ctda, ital. Homicidio, esp. port. Homicida,
cat. Homicide, meurtre commis volontaire-
ment ; le meurtrier, ce mot se prend aussi
adject. et il signifie alors, qui tue, qui donne
la mort.
Ëty. du lat. homicidium, le même, fait de
homo, homme, et de cœdere, tuer. V. Hom,
Rad.
1^ premier homicide connu est celui dont
Caîn se rendit coupable envers son frère
Abcl.
HOMIGIDI , s. m. vl. oiuciDi. Homieidi,
cat. Homicidio, esp. port. Omicidio, ital.
Homicide. V. Homicide,
Éty. V. /fom,R.
• HOBacIDiER , adj. vl. Homicidiare ,
anc. cat. Omicidiario, ital. Meurtrier. Voy.
Homicide et Hom, R.
HOBILIGES , \l. Homme lige. V. Hom.
Rad.
HOMŒOPATHIA , s. f. (boméopathia).
V. Medecina homœopathica.
HOMOGENE, et
HOMOGENEOS, adj. Homogeneo, cat.
esp. port. Omogeneo , ital. Homogène.
Éty. du grec ôîaoy6vtj< (homogènes), m. s.
HOMOLOOAR, v. a. (houmoulongâ) ,
et împr. HooiioiiMnwAR , moulouaah. Homo-
Ugatf port. Homologuer, en t. de jur. ap-
prouver, autoriser, confirmer par autorité
de justice, par autorité publique.
Êty. du grec ijwXoYeTv (homologéin) ,
iipprouver, consentir, déri vé de ifxoc (homos),
pareil, semblable, et de Xé^cd (légô), dire.
HOHOliOGAT, ADA, ^. etp.(bou-
HOM
mouIoDgâ , àde); Homolagada, port. Homo-
logué , ée.
HOMOLOGATION, s. f. (houmoulou-
galie-n); moulocoatioh. Homologation, ap-
probation, ralilication d'un acte par autorité
de justice.
^ Éty. de homologar et de lion , action
d'homologuer.
HON
HON, Axm, radical dérivé de l'allemand
honen , fait de /ion, opprobre, honte, d'après
Walcher et Le Duchat.
De hon , par le changement de ho en au,
aun; d'où: Aun-ir, Auni-ment, Aun-U,
Aun-ida, Aunida-men, Ax-aunir.
HON , vl. Hon, cal. anc. V. Ont.
HONDA, vl. V. Ounda.
HONDRAR, vl. Honorer. \,Honrar,
Hounourar et Houn, R.
HONBST,adj. vl. Honest, cat. Honesto
cat. Onesto.îial Honnête, vertucux.V. Hou-
nesU et Houn, R.
HONESTAMEN, adv. vl. Honestamènl,
cal. Honestamente, esp. Onesta^nenU, ital.
Honnêtement, convenablement. V. Hounes-
tament et Houn, R.
H0NE8TAT,s. f. vl. Honestat, anc. cat.
Honnêteté. V. Hounestetat et Houn, R.
H0NE8TETAT, 8. f. vl. ■omT4T. Ho-
nestedat, cat. Honeslidat, esp. Onestà, ital.
Honnêteté, V. Hounestetat; pour vertu. V.
Houn, R.
HONGEMEN, vl. V. Ongemen.
BIONOR, s. m. vl. Honor, cat. esp. port.
Onore, liai. Honneur, avantage, dignité,
béneflce , flef , terre , bien, seigneurie. Vov.
Houn, R. > o .
En aid boula ab la honor de Peirola,
Til.de 1206.
Ainsi limite avecle fief de Peirole.
Rayn.
HONORABLE, adj.vl. aocmA.LE, oho.a-
Bu. Honorable , cat. esp. Onorevole , ital.
Honorable. V. Hounourable et Houn, R.
Ély. du lat. honorahilis, m. s.
HONORADAMEN , adv. vl. aoimADAïuii.
Honorablement. Voy. Hounourablament et
Houn, R.
HONORAR, v. vl. Hoynuui, oubap, bob-
DBAR, oyioMAR. Honnrar, anc. cat. Honorer.
V. Hounourar el Houn, R.
lîO.'VORAT, niim d'hoDune (hounou-
rài) ; Omraiùj iiaL Ut/riorat,
Éty. (lu hl. Hmoratus,
l/l^sTise honore nrnf saints de ce nom, le
IG L't iiOjfin%itT, 8 eliZi février, 15 mai, 28
aoûi, 28 m hibre. 16, ^2, 25 et ?9 décembre.
HONORATION, s. f. d. vaud. L'iion-
neur, l'aclion fl'honorer. V. Houn,
HONORET , nom d'homme (hounourè) ;
wpvBifT. Onorato, ital. Honor^.
Ëty. du lat. Honoratus.
I/Èglise honore Saint Honoré , év^ue
d'Amiens» le 16 mai, el Saint Honoré, con-
nu dans l'Eglise de Paris, le 15 septembre.
HONORIFICAB, V. vl. Hmvri^tar ,
HON
411
anc. cat. esp. Onorificare^ ital. Honorer,
rendre honneur.
Ëty. du lat. honorifUare, m. s. V. Houn,
Rad.
HONORin, adj. vl. Remarquable, dis-
tingué. V. Houn, R.
HONORIVOL, adj. d. vaud. V. Hou-
nourable et Houn, R.
H0N0R08, adj. vl. Honros, cat. Hono-
roso , anc. esp. Honroso , esp. mod. port.
Honorable.
Éty. du lat. honorificus. V. Houn, R.
HONRABLE , vl. Voy. Honorable et
Houn, R.
HONRADAMEN , adv. vl. Honrada-
ment, cal. Honrablemente, esp. port. Hono-
rablement. V. Houn, R.
HONRADOR, S. m. vl. iMim^iBs. Hon-
rador, esp. port. Qui honore, adorateur. V.
Houn,\{.
HONRAIRE, vl. V. Honrador.
HONRABIENT, s. m. obambh. Honra-
miento, esp. Considération, politesse, égard ,
respect, honneur, gloire, avantage, profit,
domaine, terre. V. Houn, R.
HONRANSA , S. f. vl. ohbjoisa. Hon-
neur , accueil , éloge , hommage. V . Houn ,
Rad.
HONRAR, ▼. a. vl. Honrar , cat. esp.
Honorer. V. Hounourar et Houn, R.
HONRAT, adj. vl. Honrad, cat Voy.
Hounourat et Houn, R.
HONT, àdv. vl. /font, anc. cat. Où.
HONZEN , vl. V. Onzen.
HOO
HOOU! interj. Hé! holà hé! il signifie
quelquefois oui , écoute : Hoou ves , marque
l'étonnement.
HOODBLOUN . Gare. V. Houbloun.
HOOUMAGI , V. Houmagi el Hom, R.
HOOUPILAR, V. Oupilar.
HOOUQUETOUN , Avril. V. Auque-
toun.
HOOURINDELLA. 8. f. (bqourîndcle) ,
d. arl. V. Dindooulcla.
H00U9SAR, Alt.de Aussar, v. c. m.
eiAll,i\.
HOOUTIN, Gare. V. Autin,
HOR
HORA, s. f. vl. opA. Hora, cat. esp.
Heure. V. Houra et Hour, R.
HORAS, s. f. pi. vl. Heures, prières. V,
Hoùras.
HORBANDIT. IDA, adj. (horbanJi,
Ide), d. béarn. Banqi, ie. V. Fora^andit.
Ëty. de hor, dehors, et de bandit, bannit,
V. For, R.
HORDE, vl. V. Orde,
HORDEAT , 8. m. (hourdeà) : iioinif»94T ,
OOB91A1, oii»p«Ac, OBVDAT. Groau d'orgc ; or-
geat ou orge mondé ; on le dit aqssi pour
paumelle. V. Paumoula.
Ëty. de hordi et de aï, litt. foit avec à%
l'orge.
HORDI, 8. m. (hordi); bobmi, o«m,
ooAmi. Ordt, caL Orio, ital. Orge, Hor^
deiim, LiQ. OQip d'un genre de plantes cW la ^
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412
HOR
fam. des Graminées, qui àtffkrt da froment
eldu seigle, par une espèce d'involucre k six
dÎTÎsbns.
Ély. du lat. Aonteum, formé de ftodr^o, par-
ce que ses épis sonl hérissés d'aréles. Dodée,
commentateur de Théophrasle, fait venir ce
mot de horduê, lourd, parce que le pain que
l'on en fait est pesant.
Orge en français est du genre fém. quand
on prie de la plante et du grain en général,
mais il est masculin quand il s'agit du grain
en particulier; orge mondé, orge perlé.
HORDI-BoiAw. Nom qu'on donne à Té-
peautre, dans le bas-Limousin. V. Espeoula.
HORDI ou BORoi cooHuii. Orge commu-
ne ou grosse orçc , Hordcum vulgare , Lin.
plante dont on ignore la véritable patrie, et
Su'on a trouvée , croissant spontanément
ans l'Inde, en Perse, en Géorgie et en
Afrique.
HORDI qvAwmAT OU ■obdi a «ici tib«a« ,
omnicAi. • HOBDicAi. , rsiiAGB. Orge carrée ,
orge d'hiver , orge anguleuse, Hordeum
hexattichon, Lin.
Ëty. Le nom de hordi quarrat^ lui vient
de la forme de son épi.
HORDI psi^T, rsAMAT, wmtmAT, Orge nue,
orge du Pérou, orge d'Espagne, orge^ café,
orge à deux rangs, Hordeum dUlimonfLm.
Var. dont les balles s'écartent à la maturité et
laissent le grain à nud, d'où le nom qu'elle
porte ; c'est le Hordeum nudum de Wild.
HORDI rsB ou sAOTAni , Orge queue de
souris, //ordeum murinum , Lin. commune
le long des chemins.
Il parait que l'orge est la première espèce
de plante céréale que les Grecs aient cultivée.
Celle que nous nommons orge pelé et qu'ils
connaissaient sous celui de tcxijxvt^ (ptisané),
était en grande vénération employé en décoc-
tion dans presque toutes les maladies , d'où
le nom de tisane,
M. Proust a fait connaître, il y a quelques
années , une nouvelle substance, qui forme
les o5 centièmes de la farine d'orge, a laquelle
on a donné pour cette raison, le nom de
hordéine , elle s'y trouve en poudre jaune,
sèche , grenue et insoluble dans l'eau. C'est
à sa pr&euce, et au manque presque absolu
de gluten, que le pain d'orge doit son infé-
riorité.
HORDI-BOIARD, s. m. (hôrdi-boîàr).
Nom qu'on donne, dans le Bas-Limousin, à
l'épeaulre. V . Espeoula*
HORDIGAL , dl. V. Hordi quarraU
HOREB, (horèb); Uoreb , esp. port.
Horeb, mont de l'Arabie-Pétrée , à TO. et
près du mont Sinaî.
Ëty. du lat. ^ore5.
HOREBANDIT, adj. et p. d. béaro.
Banni. V. Forahandii et For^ R.
HORFE, vl. V. Or/«.
HORI,d. m. V. OU,
HOIULOOI, y. Relogi.
HORMBOll, s. m. (hormèoii). Nom de
l^ormeau, dans le Limousin. V. Ourmt.
HOR1II8, prép. (hennis); ucbvtat.
Homiia, hors, excepté, si ce n'est.
Êty. du lat. forismissus , mis dehors, en
dehors. 1
HORNAR,et
BORff AT , vl. V. Omar et Omat. \
HOR
HOROSGOPO, s. m. (horoscope);
rovmmA. Oroscopo, ital. Horoscopio , esp.
Horoseopo, port. Horàscopo, cat. Horosco-
pe, prédiction de ce qui doit arriver k quel-
qu'un pendant sa vie, en observant l'état du
ciel lors de sa naissance.
Ëty. du grec cjjpa (hôra), heure , et de
oxoTTÉcD ^skopéô ) , je considère , comme si
l'on disait je considère l'heure de la naissance.
HORR, om, o«, radical pris du latin
sordidus , sale , crasseux . malpropre ;
honteux , infime ; on le fait venir aussi de
horridus , parce que ce qui est sale fait
horreur.
De sordidus, par apoc. sord, et par les
changements de a en r et de « en fc , horr ;
d'où : Orrei-ansa , Orr-ain^ Orr-e, Orra-
ment, Orr-es, Orret-ar^ Orr-etat^ Orr-ex*
ansa, Orr-ezar^ Orrexressa, Orrex^ttoL
De or: Or-esat^ OreE-essa, Our-dura^
Our-exia, Ourr-esar, Ourres-ier.
HORRAMENT , adv. vl. ouuunm. Hor-
riblement, vilainement.
Ëty. de horra et de mewl. V. Hourr, R.
HORRB , adj. (hérr^ ; omow. Horrible ,
impur, immonde, laid, affreux, épouvantable :
Aquot fax horre , cela fait horreur.
Ëty. du lat. horreseere^ faire horreur. V.
Hourr, R.
JVbti, mes chers enfants, dans la via
Y a pas de pus horre pecai ,
Apres lou de l'impuretat ,
Que celui de Vivrognerie.
Favre.
Sul poumié satan enfoueai ,
Nous aterrec en Iroumpan Ebo,
Mes beei Diu que nous relèbo
En esfalsan Thorre necat,
boudetin.
HORREJAR, V. a. vl.
XAB. Souiller, salir, pervertir. V. Hourr^
Rad.
HORREJAT , EJADA , adj. et p. vl.
Souillé, ée.V.i/(mrr,R.
HORREZAR , vl. V. Horrejar.
HORRI, s. m. vl. Nom qu'on donne en-
core, au grenier à blé, aux environs de Cujes.
Ët^. du lat. horreiy gén. de horreum ,
grenier.
HORRI , s. m. (horri) ; ovumi. Sorte
d'auge ou de réservoir où l'on dépose les
olives avant que de les mettre sous la meule*
Ëty. du lat. horreum, grenier, magasin.
HORRIBUUHEN , adv. vl. oMBsa^umnr.
Horriblement , cat. Horriblemente , esp.
Orribilmente, ital. Horriblement, épouvan-
tablemenl. V. Hourriblameniei Hourr, R.
HORRIRIaE, adj. vl. BoornuBu. Horri"
lie, cat. esp. Horrible, affreux. V. Hour*
rible et Hourr, R.
HORRIPOiAGIO, 8. f. HorrifUaeiùn,
esp. Horripilaçao , port. Hornpilation ^
frisson.
Éty. du lat. horripUatio, m. s. V. Hourr,
Rad.
aORROR, s. f. vl. o«M«. Horràr , cat.
esp. Horrear, effroi. V. Hourrour et Hourr,
Rad.
HORS, prép* (har8).Hora, eoMiovi, à
HOR
couvert, i l'abri : Hors 4$ dangier, hors da
danger.
HOR8A,Garc. Y. Oria.
HORT, mumr , BoosaT, Boatooi. , radical
pris du latin hortus, t, jardin, dérivé du grec
j^ciptèc (cbortos), herbe, d'où hortulus, petit
jardin.
De hortus , par apoc. hort ; d'où : Hort ,
Hort-a, Hort-aleciatHort-aliis-iaf Hori^
asy Hori-et, Hort-eta, Hort-riear.
De hortulus, par apoc. hortul, et par
changement de u en oti , hortoul; d'où :
HoriouUigey Hortoul-agi, Horloul-alha,
Hortoul-an.
De hort, par le changement de o en ou€ ou
enoiM, houert et houart, ainsi que leurs
dérivés. Voy. ces mots par hort : Houeri ,
Fart-alha, Fartalh-ar. Ori ,Orta, Ort-
al, Orl'as,Ort-et. Ort-enc. Ort-il, Ort-
olan, Ortol-exa, Ortoul-^n, Ortx.
HORT, s. m. (hôrt); noomT, jabboi,
BpOikBT , «ASA& , COVBBB , OBT , COBBBBC.
Huerlo , esp. Horto, port. J7orl , cat. Orfo .
ital. Jardin, lieu artistement planté et cultivé
soit pour les besoins, soit pour l'agrément.
Éty. do lat hortus, m. s. V. Hort, R*
On
JARIHIf BOTAinQVE , ««ImI o« Ton mIOm po«r
rhuè» <Im planlM. tlmmim ««ce mMtoàt.
JARDIN FLEtRISTE , calai «è ro« m mMf <|aa im
JARDIN FRUITIER , ealol oà Tmi aalUv* l« «iW«i i
lirait.
JARDIN POTAGER , edal àmOaà mx MgaoMa «t «as
JARDIN ANGLAIS « ailai i|ai Mprfaali U aataia
Homère est le plus ancien antear qui ak
parlé des jardins. Goguet , Orig. dea lois , t.
3, p. 173.
HORT , dg. Alt. de Hors, v. c. m.
HORT , adj. d. béam. Pour Fort , v. c
m. et Fort, R.
HORTA,PBB, V. Orta.
HORTA, S. f. (hôrteh di. Horta,eêi.
Grand jardin ; petit jardin entouré d'une
baie. Gare.
Ëty. du tet. horHus. Y. Hort, R.
HORTAla, s. m. vl. Hortolage. ¥oy.
Hortoulalha.
HORTAI«A, S. f. vl. BOOTAuoA. L^Oflie,
produit du jardin.
HORTAI.EGIA , dl (hourtalècie) ; Hor -
talissa, cat. V. Hortoulalha et Hort, R.
HORTAUCIA , V. Ortalessa.
HORTAI«IGIA, S. f. vl. HoriaHsêa,
cat. Hortalixa , esp. Ortaggio , iul. Lè^
gume, herbe potagère, jauxlinage. Voy.
Hortoulalha.
HORTA8, s. f. pi. (hortcs), dl. et impr.
oBTA«. Jardinage , phisieors Jardins places
dans un même lieu.
Ëty. V. Hort , R. ou du lat. ftorlî, onm.
HORTEBIENT, adr. d. béam. Porta-
ment. V. Forlament et Fort, R.
HORTENSA, nom de femme (liour-
tànse); Ortensia, ital. Bortensa.
L'Église honore la mémoire de aant
Horiense, évéqoe, le il janvier. ^
HORTENilA, a. m. (hoctaoBiâ). Hor-
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HOR
Unsia ou rose da Japon . Hùrtentia opu/oï-
des, Lam. arbrisseau de la famille des Saxî*
frages, originaire de la Chine et du Japon, et
cnltivé comme plante d'ornement.
II fut d'abord apporté à Londres en 1790 ,
et de lè à Paris, d'où il s'est répandu dans
toute la France.
Ély. Commerson après avoir découvert
cette plante en fît hommage à Hortense
Lépaute, femme d^un célèbre horloger. Ceux
qui font dériver ce nom de la reine Hortense
ou du lat. hortensiêt sont dans l'erreur.
HORTET, s. m. (hourté) : oranv, bob-
Totm , jAuntcT. JlorUt , cat. HorUulo , esp.
Oriieino, ital. Petit jardin.
Éty. de Hort, R. et du dim. sf , ou du lat.
hortulus, dim. de horhu.
HORTETA, s. f. (hourtéte)» et impr.
ovBnTA« dl. Potage aui herbes.
Ëty. de Hort, U. et de eta.
HORTOOLAGEA, S. f. (hourtoulàdge) ;
■ovmiooLACBA. Horlolage, partie d'un jar-
din potager où sont les couches et les
plantes basses. Gare.
Êly. de hortut , jardin » ou plutôt de hor*
tului. V. Hort, U.
HORTOULAGI. S. m. (hourtoulàdgi).
V. Hortoulalha et Hort, R.
HORTOUIâALHA , S. f. (hourtoulàille) ;
HoirrooukGi
rAHTALBA , OOB-
OOKTOOLAIA, OOVBOOBltA , OVTATA ,
Hortaliça , port. Jardinage ,
plantes potagères qu'on cultive dans les
jardins, pour manger ou pour vendre.
Sauvages se trompe en disant que jardinage
n'est pas français dans ce sens.
Éty. de horluluê, petit jardin , et de alha^
tout ce qui vient dans les jardins, ou du lat*
hortualiaf m. s. V. Hort, R.
HORTOUI*AN , s. m. ( hourtoulàn ) ;
•BU ABIT, CÊUMcwunmiJk, cmcoiBvr. OrtoUtna,
kal. Uorlelano, esp. Ortolan, Emberixa
hartulawutj Lin. oiseau dfi l'ordre des Pas-
seresux et de la famille des Conirostres ou
Conoramphes(à bec conique) , dont la chair
passe pour un des mets les plus délicats ,
surtout en automne.
Éty. de hoWuIanuf , jardinier. Y. Hort,
Rad.
La femelle pond deux fois par an, quatre
ou cinq œufs grisâtres.
HORTOULAN, 8. m. VIeux root qui
signifiait jardinier.
Ëty. du lat. hortulanus , m. s. Y. Hort ,
Rad.
HORTOULAN-SARAUaiER , S. m.
ri&A-Bi.AB. Nom qu'on donne, dans la Rasse-
Proveoee , k l'ortolan de neige. Voy. Nivei"
roou.
HORUGAR, V. a. (horucà) ; hobvcab, d.
tout. Fouiller.
Éty. du grec <5pv«j5ti) (orussôV parf. a*pux«
(ôrucha), fouir, déterrer. Dumege.
HOS
HOSA, vL Y. Os$a.
H08ANNA, laol hébreu. Hoêomui ^
port Hoêanma^ sauvez-nous roaintenanC
H08PITAL y S. HL vl. otPiTAi. « Btffff Al..
HotpUal, cai. esp. Hôpital ; maison de l'or-
dre de Malte. Y. Hou^, R.
HOS
HOSPITALEIR, s. m. vl. atmAum.
Hospilalèr, cat. Hospitalier. Y. HouspUo'
lierelHousp,R,
HOSPITALITAT, vl.//ofpitoli(a(, cat.
Y. Houspitalitat.
HOSSA, Alt. de fcopa/
HOS8EN, s. m. vl. Pectoral du jugement.
HOST, BooflT, radical dérivé du latin
hostia^ victime que l'on immolait avant que
d'en venir aux mains avec l'ennemi ou après
l'avoir vaincu ; d'où hottis, ennemi; hostiliSf
hostile; hostiliUUf hostilité; hoUagium,
basse lat. otage.
De hostis, par apoc. hast; é*oh: Host,
Hotl'i, HostU'Uat, Oit, Ostroge, Ost-atge,
Ottreiar, Ott^ejador , ÔH-ejar , OsUa-da-
mada, Houiti-^, HauêtiUe.
HOST, s. m. vl. OIT. //o#(e, porL anc.
esp. Hott^ anc. cat. Oste , ital. Hoti, armée
ennemie.
Ëty. du lat. hogtig, ennemi. Y. Host^U.
H08TA, s. f. vl. o*TA. Hôtesse. Y. Hoi-
testa et Housp, R.
H08TAGE,s. m. vL Demeure, habita-
tion. Y. Housp^ R.
H08TAL, s. m. vl. oiTAi., ofTAo. Hoi^
la(, cal. esp. Hôtel, maison, famille. Yoy.
HcuMtau et Housp, R.
H08TAI.ERIA, S. f. anc. béarn. Hoê'
taleria, cat. Hôtellerie. V. Housp, R.
HOSTALET, vl. V. HoustaleteiHoutp,
Rad.
H08TAIaIER,S. m. vl. oitaubb. Hos-
taler, cat. Hostalero, anc. esp. Hôte • hôte-
lier, aubergiste. V. Hoste et Housp, R.
H08TE, s. m. (hôsté); cababbiibb, ao-
BBBBiMo. Oste , ital. Huesped , esp. Hoste ,
cat. Hospede, port. Hôte, celui qui tient au«
berge ou cabaret, celui qui loge , qui reçoit
les étrangers, on donne aussi le nom d'hôte
à celui qui est reçu dans une maison.
Éty. du lat. /iofpe#, /lOfptf il. Y. Housp,
Rad.
HOT
413
H0STE88A , S. f. (honstésse) ; w
HosUssa, cat. Huespeda, esp. Hospeda,
port. Ostessa, ital. Hôtesse, la femme de
l'hôte ou celle qui régit un hôtel ou un caba*
ret. Y. Housp, R.
Ëty. du lat. hospita,
HOSTI , Y. Houstia et Host , R.
HOSTIA, s. f. vl. Hottia , cat. Hostie,
victime. V. Houstia,
HOSTIAIRE , s. m. (houstiâTré) ; oitiai-
BB, vl. Hôtelier, aubergiste.
Ëty. du \aLhospUalis. Y. Housp,U.
HOSTIUTAT, s. f. (housiilità) ; Hostù
lUai, Cet. OsiUUà. ital. HosHUdad , esp*
HostiUdade, port. Hostilité.
Éty. du lat. hoMUaiis, gén. de héstHUas.
y.ifosi,R.
HOT
HOTA.^hôte). Oh! interj. qui indique
l'importunite, la surprise.
Hota beleou, ho peut-être.
HOTEL , s. m. (hotèl). Hôtel , habitaliMi
somptueuse d'un personnage distingué;
ffrande maison destinée, dans les villes, a des
établissements publics; Hôtel-Dieu, principal
hôpital d'une ville; hôtel garni, grande au-
berge où l'on loge les étrangers.
Ëty. du lat. hospUale, les Romains appe-
laient hospUalia, tiim, les appartements oes-
tinés à recevoir les étrangers. Y. Housp , R.
HOTRICAR, v.a. (hotricà), et impr.
OTB1CAB. Parer : Hotricar Fhort , préparer ,
défoncer un jardin.
Éty. Alt. deftor(tcar ou harticular. Yoy.
Hort. '
HOU
HOU, HOU, S. m. Huée du peuple ou des
enfants.
HOU , d. béarn. Il ou elle fut.
HOUART , AU. du d. du Var. Y. Hort et
Hort, K.
H0UA8GA, s. f. (houàsque). Alt. du d.
du Var. V. Houesca.
HOURELOUN, Alt. de Houbloun, v. c. m.
HOURLOUN, s. m. (houbloun); boou-
BfcOOII , BABBOVTA , HOVBBfcOI» , OimOLOim , TAV"
TABAvu. , avbbhoob. Houblon , Humulus lu-
pulus,Un. plante de la fam. des Urticées,
qn'on trouve presque partout le long des
baies. V. Gar. Lupulus, p. 294.
Éty. du celt. houbUon, ou du lat. Atimu-
lus,m. s.
Le houblon, est particulièrement employé
pour la fabrication de la bière.
HOURU>UNAR, ▼. a. (houblonnà).
Houblonner, mettre du houblon, en t. de
brasseur. Gare.
HOURLOUNIERA, s. f. (houblonniére).
Houblonnière, champ planté de houblon.
Gare.
HOUROURAR, AIL de Ahaurar, formé
de ab, de aura et de ar , tourner au vent.
Y. Aar, R. 2.
Hourbouravous la teste en Vair.
Peyrol.
HOUDOURIAR , ▼. n. rhoudouriâ). Hur-
ler, on eniploie particnUèrenent ce verbe
pour désigner le cri prolongé du chien qui
ressemblé aux pleurs d'un enfant.
Éty. du lat. ululare, hurler.
HOUEG , s. m. d. béarn. et g. Pour feu.
Y. Fuee et Foe, R.
HOUEILHADA, S. f. d. béam. et g. Y.
Fuelhada et Fueth, R.
HOUEILHATGE, s. m. d. béam. Feuil-
lage. V. Fulhagi et Fulh, R.
HOUEIT, nom de nombre, d. béam.
Huit. V. Huech.
HOUETTA, s. f. (houèîte), d. béam.
Pour FuUa, v. cm. Pour fuite, Y. Fug , R.
HOUELHA. s. f. d. béara. movmoMM.
Feuille. V. Fuelha et Fulh, R.
HOUERT , d. m. Y. Hort et Hort,R.
H0UE8CA , s. f. (ouésque) ; mnMA. Hos-
ea, cat. Hoche, coche, entaille que l'on fait^
un instrument tranchant ou à un morceau de
bois qu'on nomme Ta%lha,y. c. m. poiv te-
nir compte de quelque chose.
Ëty. du celt. hosq,
HOUETTI0U8 , OUBA , s. et adj. d.
béara. Fugitif. Y. Fugitious et FugjlBi.
HOUOmBlENT, d. du Yar. Y. Oim-
chiura.
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414
HOU
HOUCHTÊ, 8. m. (hôagué). Nom qu'on
donne, aux environs de Sisteron, à Thièble.
V. Saupuden.
HOUHOa , 8. m. (iiouhéo) , d. béaiti.
Terme injurieux, qui correspond à vieille
sorcière.
BOUI, V. Oî.
HOUIRA» 8. f. (oulre). Iron. parlant,
venlre» bedaine, panse. Gare.
HOUIRE , s. m. (bouîré). Pierrée, con-
duit fait en terre et à pierre sèche pour faire
écouler les eaux d'un jardin, d'un champ.
HOUL, Comme composé de holû V. QL
HOULANDES , ESA , adj. et S. (houlan-
dés, èse) ; HoUandex, port. Holanaei , cal.
esp. Hollandais, qi:i est natif de Ifollande.
HOULET, ETA, adj. d. béarn. Follet,
ette, dit pour foulet. V. Fol, R.
HODLETA, s. f. (houlétc). Houlette,
bâton de berger garni d'une petite pelle à
l'une de ses extrémités.
HOUIiETAB, d. béarn. V. Folegear et
Fol,R.
H0UIJ9A, V. Carhoun de peira.
HOUU, s. f. d. bèarn. Folie. V. Foulia
cl Fol, B.
HOULIAR, V. Ouliarei OU, R.
HOULIERA , s. f. (houliére). V. Oliera
et OU, R.
HOULOP , 8. m. dg. Bouche.
Terra que tant héla superbo,
N*aure pa$ un $oul houlop d'erbo,
D'Astros.
HOUMAGI , V. Homagi et Hom, R.
HODMARD, V. Lingoumbaud.
HOUBIBRO, 8. m. (hôumbre). Hombre,
sorte de jeu de cartes; celui qui fait jouer.
Ëly. de l'esp. hombre , homme ; comme si
l'on disait feu digne de Vhompue, à caus^ de
sa tranquillité et de sa gravilé qui convien-
nent parfaitement au caractère des Espagnols,
gui l'inventèrent dans le XIV"* siècle.
HOUMELIA , s. f. (honmelie) ; Omelia ,
ital. ^omiUa,e8p. port. Homélie, instruc-
tion familière pour expliquer au peuple les
matières de la religion.
Ëty. du grec 6{iiXix (homilia) , entretien ,
conférence , dérivé de 6(&iXé(o (homiléô) ,
parler, haranguer le peuple.
On nomme komUioite, celui qui compose
des homélies.
Toutes les homélies des pères grecs et
latins, dit l'auteur du Dict. des Orig. de
1777, in-12, sont faites par des évèques,
parce que, dans les premiers siècles , les évè-
ques avaient seuls la permission de prêcher»
Les prêtres ne l'obtinrent que vers l'ap 500.
HOUMENAGE, V. Jlomenage et Jlom,
Rad.
HOUMENAS , V. Homenae.
HOUMENET , V. Ilomenet et Hom, R.
^Oimil, d. béarn. Pour homme, Voy.
Home ti Hom, R.
HOOS, ■oo^01nl, HomniiT, boomta, hoikmi,
radical dérivé du latin hono$, honor, oris,
honneur; honestuSf honnête; irUwnestas,
malhonnête, honteux.
De honos , par apoc. et changement de o
en ou, houn; d'où : Houn-ette , Jlouneita-
ment, Hounett-elat, Dee-houneste,
HOU
De honor f par le changement de o en ou,
hounour; d'où : Hounour^ Hounour-able ,
Hounourabla^ment , Hounour-ar , HoU'
nour-ari, etc. Des-ounor-ea , Des^ourr^ae.
De inkonestas, par apoc. et aphérèse de
honest, et par suppr. de es, hqnt, hount ;
d'où : Honest-etat , ^onesta-men , Honor ,
Honor-ivol , Honor -os , Honr^ada-men ,
Honr-ar, Hounl-a, Hount-oue, Hountou^
«a-meiU, Honor^abU^ Hondr-ar, Honora-
damen^ Honor-ar, Onor, Onr-ama^ Onr-
ar , Det'Onor , Des-honor , Honr-ador ,
Honr-aUe , Ondr-ar , Des-onàrar, Ho-
nest.
HOUN, 8. f. d. béarn. Fontaine, dit pour
Font, Fouent, v. c. m. et Font, R.
HOUNESTA]l|ENT , adv. ( hounesta-
mein); Onestamente, ital. Honestamente ,
esp. port. Honettament, cat. Honnêtement,
avec honneur , convenablement ; avec poli-
tesse, avec civilité.
Ëty. de hounetta et de meni , d'une ma-
nière honnête. V. Houn^ R.
H0UNE8TE, ESTA, adj. (hounèsté,
este); HAOKETB, OOVMBKBB. Ofl^WO , itsl.
Honeato, esp. port. Honest, cat Honnête, il
se dit des sentiments , des actions , des dis-
cours qui prouvent le respect de l'ordre gé-
néral ; bienséant, convenable ; civil, poli.
Ëty. de honestus, V. Houn, R.
H0UNE8TETAT, 8. f. (hounestetà) ;
rOULlTBMA, ■OVIIMTICI , HOOnBTTMA. OflfflÀ,
ital. Honestidad , esp. Honestidade , port.
Honesletat , cat. Honnêteté , septiment d'une
àme sincèrement attachée à l'honneur , à la
vertu; bienséance, civilité, politesse; présent
que Ton fait à quelqu'un ; chasteté, pudeur,
modestie.
Ëty. du lat. honestatis. gén. de honeflas,
V.Arottn. R.
HOUNE8TIGI, vl. V. Hounestetat et
Houn, R.
HOUNEflTISA, Avril. V. HounesUtat
et Houn, R.
HOUNOUR , 8. m. (hounôur) ; baiwou ,
■AOKoim. Onore , ital. Honor , esp. cat.
Honra , port. Honneur , témoignage , dé-
monstration de respect ; vertu , probité ;
pudicité, chasteté; rang, dignité; réputation;
gloire, estime publique qui suit la vertu» etc.
Ëty. du lat. honor^ m. s. V. Houn, R.
Dounar leis hounours , attribuer à.
Se tenir à hounour, s'honorer de.
Llionneur dont tout le monde parle et que
peu de gens savent apprécier, est inséparable
de la vertu. Marcus Ctaudius Marcellus fit
bien sentir que cette alliance était indispen-
sable , en élevant deux temples près l'un de
l'autre, qu'il dédia à la vertu et ^ l'honneur.
Us étaient construits de manière qu'il fallait
passer par le premier, celui dédié k la vertu,
pour se rendre dans le second.
HOUNOURABLAMENT , adv. ( hoo-
nourablamein) ; Onorevolmente, ital. //otio-
rablemente, esp. Honradamente, port. Ho-
norablement, d'une manière honorable.
Ëty. de hounQurabla et de ment, Voy.
Houn, R.
HOtTNOURABLÊ , ABLA, adj. (hou-
nouràblé, âble); Onorevole, ital. Honorable,
esp. cat. Honroso, port. Honorable, qui fait
HOU
honneur ; q|ui attire de l'honneur , de la con-
sidération, beau, noble, sublime.
Ëty. du lat. honorabUis. V. Houn, R.
HOUNOURAR, v. a. (hounourâ); Ono-
rare , ital. Honrar , esp. port. Honorer ,
donner des marques de soumission, de res-
pect, de vénéralion ; faire honneur.
Ëty. du lat. honorare , m. s. formé de
honor et de are, faire. V. Houn, R.
HOUNOURAR 8' , v. r. S'honorer, tenir
à honneur, se faire honneur.
HOUNOORARI , adj. (hoonourâri) ;
Honorario, esp. port. Honoraire, titre qu'on
donne à ceux qui ayant exercé longtemps
un emploi public, le cèdent à un autre, enen
retenant le titre. V. Houn^ R.
HOONOURAT , ADA , adj. et p. (boo-
nourà , àde) ; Honrado , port. Honoré , ée ,
à qui l'on rend des honneurs.
Ëty. dq latin honoratus. V. Houn, R.
POUNOURAT, nom d'homme, wkibkt ,
■oomAT. Honnorat.
Patr. Saint Honnorat, évêque .d'Arles ,
fondateur du monastère de Lerins, en 391 ,
mort, à ce que l'on croit, le 16 janvier 429 ou
430 , et îdout l'Église honore la mémoire le
15 mai.
HOUNOURIFIQUE , ICA, adj. (hou-
nourifique, ique] ; OnorificOy ital. Honori-
/Ico , esp. port. Honorifique , qui tient aux
honneurs que l'on doit rendre.
Ëty. du lat. honorifieus. V. Houn, R.
HOUNS, OUNSA^ adj. d. béarn. Voy.
FottfKetFotind, R.
HOUNT. AH. du dg. de Font, fontaine,
V. c. m. et Font, R.
HOUNTA , s. f. (hôunte) ; ^mma^tmiA ,
•auiTA, ««TA. Onta, ital. Honta, cat. Honte,
sentiment pénible et humiliant que l'AnM
éprouve par la conscience d'un crime qui
l'avilit ; deshonneur ; on le dit souvent en
{»rovençal dans un sens déshonorant ci on
e confond avec timidité V. Vergougna.
Ëty. de l'ital. onta. V. Houn, R.
HOUNTAS, s. f. pi. (hôuntes). Les par-
ties honteuses.
HOUNTOU8 , OUSA , adj. (hountous ,
ôusc). Honteux, euse, qui éprouve de la
honte ; timide , embarrassé , qui manque de
hardiesse : Un paure hountous , un pauvre
honteux, est celui qui , ayaut besoin , n'ose
cependant pas demander l'aumône. V. Ver^
gougnous.
Éty. de hounta et de ous. V. Houn, R.
HOUNTOU8AMENT, adv. (hountousa-
méin). Honteusement, avec honte.
Éty. de hountousa et de menf , d'une ma-
nière honteuse. V. Houn, R.
H0UPA,8. f. (hôupe). Houppe, assem-
blage de bouts de laine ou de soie , flottants
et arrangés sphériqueroent sur une pelotte , k
laquelle ils sont attachés par un bout, et qu'ils
couvrent de tous côtés ; flocons de phiaes
que certains oiseaux ont sur la lète. Voy.
Hupa.
Ety. du lat. upupa, hoppe, oiseau.
HOUPIAR, V. a. (houpià). Boire ivec
excès, boire à rasade. Gare.
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ogle
HOU
tiOUR , AB, m, mm, radical pris da latin
kora , heure, el dérivé du grec a>pa (bora),
m. 8. d'où : horologium, horloge.
De horat par apoc. et changemeol de o en
ou , hour ; d'où : 5tt5r-A(mra , H<mr-a ,
Monr-eta, Al-hour-a.
De hour, par la auppr. de h : At-oura, Al-
ors, A-oura, Coura,
De hora . par la suppr. de ^ , et le chan-
gement de 0 en a : Ara , Al-eras , En-car-
ela, Ar^ A-ura, Ene-ar, Ene-ara ^
Mal-aur-art Ha-ura, Ol-aro , A hur-ar y
Haur, Hur'OUS,Hurousa'menlfMala-hur'
ar, Mal'hur, Mal-hurouM , MaUiurousa-
metit.
De horologium , par apoc. et aphérèse
rologi : Relogi , Reloge , Rehge-ur, Relogi-
aire, Relouge-eur,
HOURA , 8. f. (heure) ; Hora , lat. esp.
piort. cat. Ora , ital. Heure, Tune des di par-
ties du jour qu'on divise en 60 minutes.
Éty. du lat. hora , dérivé du grec u>px
(h6ra),m. s. V. Hour, R.
L'usage de compter les heures ï dater de
minuit , suivi par la plus grande partie «les
nations de l'Europe, était celui des Egyptiens
et des Romains. Les Babyloniens les comp-
taient à partir du lever du soleil , manière qui
s'est conservée , dit-on , à Majorque et à Nu-
remberg ; les Athéniens , depuis le coucher,
et les Italiens de demi-heure après la dispari-
tion de cet astre au-delà de l'horizon.
1^8 anciens Hébreui n'ont point connu U
division du jour par heures. Ils le parta-
geaient en quatre parties seulement, le matin»
le midi , la première vépre et la seconde ou
dernière vépre. Dans les Septante , comme
dans Homère et dans Hésiode , les heures
n'indiquent que les quatre saisons.
La division du jour, en 24 heures , telle
qu'elle est adoptée mamtenant parmi nous,
ne date, à ce que l'on assure, que de 293 ans
avant J.-C.
Qu*houra es , Tr. qu'elle heure est-il, et
non qu'elle heure est-ce.
Es mtffour, es una houra, Tr. il est midi,
il est une heure, et non if est midi , e*est une
heure.
Es houra de dinar , Tr. il est heure de
dîner et non c'est V heure de diner.
Doues hour as an sounat, Tr. deui heures
sont sonnées, et non deux heures ont sonné.
Es una houra et quart, Tr. il est une
heure et un quart, et non une heure et quart,
Coumo sieis howras sounavoun parteri ,
Tr. je partis au coup de six heures, ou à six
heures précises, et non à six heures son-
nantes,
Arribareg à houena houra, vous arrive-
rez de bonne heure, et non à bonne heure.
Mi farà mourir avant houra^ Tr. il abré-
gera mes jours.
Miech houra, una houra et demi, Tr.
demi-heure, une heure et demie.
Es houra de venir • Tr. il e^t temps de
venir, de se rendre, et non U est heure de,..
A la hona houra, & la bonne heure,
soit, heureusement.
Cette façon de parler Tient de ce qoe les
anciens divisaient les heures en bonnes et en
mauvaises.
An-f u'i^ra^i qo'dit heure, qnaad.
HOU
IXaqueUahoura-en-lai, dès ce moment
ia«
Vesia pas Vhoura , il lui tardait inûni-
ment.
HOURA, Pour marmite, V. Oula,
HODRA QU', adv. (coure) ; coba, coba«.
Quand? Qu* houra vendrez? quand viendrez-
vous? qu* houra que siegue? kqu*e\le heure
que ce soit.
Qu* houra ris qu*houra ploura , tantôt il
rit, tantôt il pleure.
Êty. Qu'houra , est formé de que houra
ou quai houra,
HOURAS ,8. f. pi. Horas, cat. esp. port.
Ore, ital Prières. V. Ouras.
HOURAT,s. m. (hourà), d. béarn. et
loul.Trou.V.rrauc.
Ëty. Ce mot est dit pour fourat. V. Four,
Rad.
M. Dumège le dérive du grec o5pa (oura),
limite.
HODRDEAT, V. Ordeat,
HOURBTA, s. f. (houréte). Dim. de
houra, une petite heure, un peu moins
d'une heure.
Ëty. de houra et du dim. eta. V. Hour ,
Rad.
HODRGAR , y. a. d. béarn. Forger , dit
pour fourgar, V. Forgear et Fabr, R.
HOURlZOUN,s. m. (hourizéun) ; Hori-
sont, cat. Horixont, ail. ilorizon, lat. Ortx-
fonlf , ital. Horizonte, esp. port. Horizon ,
grand cercle de la s{)hère , qui la divise en
deux parties ou hémisphères , dont l'un est
supérieur et visible, et l'autre inférieur et in-
visible ; point du ciel qui borne la vue en
paraissant poser sur la terre.
Ety. du grec ^pt^ov (horizon), qui termine,
dérivé de &piCo (d'horizd), borner , terminer.
HOURIZOUNTAI« , ALA , adj. (hou-
rizountàl , aie); movmMxomnAn, Horizontal ,
ail. esp port. Orizzontale, ital. Horizontal,
aie, auîest de niveau ou parallèle à l'horizon,
qui n est point incliné.
Éty. âehourisoun et de ol, le t est eupho-
nique.
HOURIZOUNTALAMENT, adv. Çhou-
rizounlalamein) ; Horisonlalment, cat. Ortx-
xontalmente , ital. Horizontalmente , esp.
port. Horizontalement.
HOURLOUCkEURyS. m. (hourloudjùr).
Horloger.
HOURMI , Coye. V. Hormis et Hour ,
Rad.
HOURmC , 8. f. (hourmic), dg. Fourmi.
D'Aslros. V. FourmigaeiFourmig, R.
HOURNERA, 8. f. d. béaro. Fournaise.
V. Fournesa et Foum, R.
HOURR, radical pris du latin horror,
horrere, horreo, horreur, être saisi d'hor-
reur, trembler; dérivé du grec <r^^u)$e(i>
(orrhôdeô), avoir peur, ou formé par onoma-
topée; horrere, dit Vossius, est verbumàre
quam exprimit desunUum.
De horror , par changement de o en on et
par apoc. hourr; d'où : Hourr-our, Hourr-
ïble, ihla, Hourribks-ment,
Dehourr, par le changement de hou en au
ou 0, aurr ; d'où : Aurri-ar , Horra-vuni ,
Horre, Horre-jar, Horr^ai, HorriUm»
HOU
415
men, Horr-ible, Horri-pUaeio, Horr^or,
Orra-ment, Orr-ible, Orror.
HOORRIBLABIENT , adv. (hourribla-
mein) ; ArmooiAMsirr , TSBBSBUMBirr, rvnoo*-
•AiraiT. Orribilmente , ital. Horrihlemente ,
esp. Horrivelmente , port. Horriblement,
cat. Horriblement, extrêmement, excessive-
ment.
Éty. de hourribla et de ment. V. Hourr,
Rad.
HOURRIBIjE, IBIjA, adj. (hourriblo,
ible) : Arrmm. Orribite , ital. Horrible, esp.
cat. Horrivel , port. Horrible, qui fait hor-
reur ; extrême, excessif.
Ély. du lat. horribilis. V, Hourr, R.
HOURROOR, s. f. (hourrour); Orrore,
ital. Horror, esp. port. cat. Horreur, mou-
vement de l'âme, avec frémissement , causé
par (quelque chose de terrible et d'afiEreux ;
aversion extrême ; noirceur , atrocité.
Ély. du lat. horror, m. s. V. ^ottrr,R.
Les gens du peuple disent hourrour
pour Errour, v. c. m.
HOURRUPAR, y. a. d. béarn. Avaler
avec plaisir.
HOUR8A , V. Houssa.
HOURT, radical pris du latin fcorlari,
hortor , hortatue sum , exciter , exhorter ,
animer, encourager, pousser, dérivé du grec
Sptù ou 6pTuv(i) (orù ou hortunù) ; exciter ,
soulever.
De hortari , par apoc. hori . et par chan-
gement de 0 en ou , hourt ; d'où : Ex-houri-
ar, Ex-hourt-ation,
HOURTOUI^GE , V. Hortoulage.
HOURTOULALHA, V. Hortoulalha.
HOURTOOLAN , V. Horloulan elHort,
Rad.
HOURTOinLAN , s. m. Nom nicéen du
bruant crocote , Emberixa melanocephala ,
Scop. Gm. et de l'ortolan ordinaire. Y. Hort,
Rad.
HOURUGAR, v. a. (hourucà) , d. béarn.
Pour fourucar , fouiller , creuser en terre.
V. Fouire et Foir, R.
HOUSCA , s. r. (hôusqoe); bovbsca, mmca,
MAmcA, McnitA. Hosco, cat. Hoche, coche, en-
taille, marque qu'on fait sur une taille pour
tenir compte des choses fournies ou des
choses comptées.
HOUSP, BooiPiT , noix, radical dérivé du
latin hospes , iiis, étranger , hôte , pris de
hostie, par le changement du ( en p.
De hospitis, par apoc. hospit, et par chan-
gement de o ( n ou, houspU; d'où : Housp-ici,
HouspU-al, Houspital'ier, Houspital-itai.
De hospit, par la suppr. de pi,host ; d'où :
Host-al, Hotl-e, Host-essa, Hostal-ier,
Hoslal-et,
De host, par la suppr. des, hot: d'où :
Hot-el , Espit-al, Espital-et, Espital-ier,
Espit-em, Ùsdal, Osdat-er, (hd-e, Ost-al ,
Ostal-aria^ Ostal-et, Ost-au, Ost-e,
HOU8PICI, s. m. (houspici); J7o^^,
cat. Ospizio , ital. Hospicio, esp. port.
Hospice, petite maison établie pour donner
l'hospitalité aux voyageurs pauvres ou mt*
lades; aujourd'hui toute maison où l'on
donne la retraite aux pauvres.
Et j. du lat kospiUum , m. 8. formé de
hospeSf hospitis, bote. V« Housp, B*
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416
HOU
HOC
H0U8PILBAR, v. a. (boosptilâ). Hous-
piller, tirailler, inaltraiter. Gare.
HOOtPlTAL» V. HauspUau, plus usité,
ei IIousp* R.
HOnSPITAUER , lERA , adj. et s.
(bouspîtalié , iëre) ; HospUaleiro ^ port.
MotptiaUro, esp. Ojpttofe, Ital. Hospi-
talir^ cat. Hospitalier, ière, celui ou celle
qui reçoit et loge les pauvres et les passants ;
religieux , religieuse appartenant à Tun des
ordres de ce nom.
Ëty. du lat. ho$pitaU$ , hôte, ou de hous-
pital, et de la term. /ero, v. c. m. et Housp^
Rad.
HOnSPITALIERS , S. m. pi. (houspi-
taliés) ; HospUalarioê , port. Hospitaliers ,
religieux.
Éty. du lat. hospitalarii , m. s. Voy.
Haupt, R.
HOU8PITAUTAT , 8. f. (houspitalità) ;
HospitalUat, cat. OspUalità, ital. Hospi-
dalidad, esp. Hospidalidade, port. Hospi-
talité, Tertu qui consiste à retirer et à rece
voir cbes soi les étrangers et les passants.
Ety. du lat. hospUalUai^ oHs. Y. Housp^
Rad.
HOU8PITAU, 8. m. (houspitàou); stn-
TAI., BSPffTAII , ■BtfPITAV. Oêpiddle Ct Ospû
îale , ital. ifospitcU , esp. port. ail. cat.
Espital , «ne. cat. Hôpital , maison fondée
pour les pauvres, et plus particulièrement
pour ceux qui sont malades.
Ëty. du lat. hospitium , hotpitaliê , lieu
destiné à recevoir les étrangers , ou de hoê-
pUalilaê. W.Uousp, R.
L'invention des hôpitaux est due aux Chi-
nois, qui, 2278 ans avant J.-C. établirent
des lieux de retraite en faveur des vieillards
ioGrmes ; Roquillon , Dict. des Invent.
L'auteur du Dict. des Origines, de 1777,
in-8«, que M. Noël copie toujours textuelle-
ment sans le citer, dit que le plus ancien
hôpital, en France, dont on ait connaissance,
est l'Hôtel-Dicu de Paris, dont la tradition
commune attribue la fondation à saint Landri,
cvéque de Paris , vers l'an 608.
nouspUau deis raêcaif teignerie,
H0088A , s. f. (housse) : booma. Housse,
peau de mouton garnie de sa bine , que
l'on met sur la selle du cheval , et sur les
colliers des chevaux de harnais ; pour housse
d§ fauteuil , de chaise. V. Fourteou,
Êty. du lat. urta , ourse , parce (|u'on
employa d'abord 1c peau de l'ours a cet
usage.
HOUS8AT, s. m. dg. AU. éeFouêsat,
V. c. m. elFoêty R.
HOU8TAL, Hoital, cat. V. Houêtau,
plus usité, et Est, R.
HOUSTALADA, 8. f. (houslalâde). Une
maisonnée, une maison pleine.
Ëty. de houitau et do la tcrm. pass.
ada. V. £il, R.
HOU8TALADOUN , s. m. d. du Rouer-
gue. Petite maison. V. Houstalet et Esi, R.
HOII8TAIâA8 , s. m. (houstalàs). Grosse
et laide maison.
HOU8TAIaET, 8. m. (houstalé); ■ovi-
TAiAoomi. Maisonnette, petite maison.
Ëty. de houêtalf pour ^omlaw, et de la
term. dim. et, V. EH^ R.
m. (hoQSlàou) ; otrAi, ,
I, MAIOBOOH,
OêteUo, ital.
HO08TAU , 8
BOOtTAl., OOtTAl.,
ovtTu. Hoêtal , anc. cat. esp
Maison, demeure, habitation.
Éty. du lat. stare , demeurer : In stare
eomUi$ Bermundi, dit un ancien titre
cité par Sauvages, ou du grec eox^a (estia),
maison , ou de hospUalis , hottalaria , en
bas. lat. V. Est, R.
Aquel haustau a jugat ou m abaiaat ,
cette maison est arénée. V. lloutp.
Avem un plen houslau de mounde , nous
avons la maison pleine, ou la maison est
pleine de monde.
Faire houstau de nouveou, faire maison
neuve.
Lou fuee est pas à Vhaustau , rien ne
presse, la foire n'est pas sur le pont.
HOU8TAU-PAIROinLAU, S. m (hous-
tàou pairoulàou) , dl. Maison paternelle ,
celle où l'on est né , et qu'ont habitée nos
ancêtres.
HOUSTIA, s.f.(bouslie); mm. ffostia,
ail. Ostia, ital. /fos(ta, esp. port. cal. Hos-
tie, pain très-mince et sans levain que le
prêtre offre et consacre. Chez les anciens ,
sorte de victime qu'on immolait aux Dieux.
Ëty. du lat. hosHs , ennemi , soit parce
qu'on immolait l'hostie après avoir repoussé
l'ennemi , soit parce qu'on sacrîGait un ou
plusieurs des ennemis que Ton avait pris :
Hoslibus à domilis hoslia nomen habeL V.
ffost, R.
On donne aussi le nom à'housiias , aux
pains à cacheter.
HOnSTIUB, ILA, adj. (houstilé, ilc);
Oslile, ital. Jloslil, esp. port. cat. Hostile,
ennemi.
Ety. du lat. hostilis, m. s. V. flost, R.
H0U8TILITAT, s. f. (houstililâ) ; IIos-
HlUat, cat. HosUlidad, esp. OsUlità, ital.
Hostilité, procédé ennemi , action d'ennemi;
agression.
HOUTA , Alt. de Voûta , v. c. m.
HOUZARD, Husar, cat. V. Hussard,
H0, V. /.
RU
HUA
|IUA , s. f. Mvs, miac, 8. m. hvai, hoa*.
Expression qui marque le dégoût , la répu-
gnance.
Faire hue, vomir, roter, avoir des ren-
vois, des rapports.
Éty. Ce mot est une véritable onomatopée.
HUADA , s. f. (hoàde). Huée, bruit pour
faire sortir le gibier ; cris nombreux de blâme,
de dérision.
HUAR , ▼. a. (hua). Huer , (aire des
huées.
HUB
HUBERT, ERTA, adj. d. vaud. Ouvert,
crie. V. Aper, R.
HUBERT , nom d'homme (hnbèr) ; vnn.
Vberto , ital. Hnberto , esp. Hubert.
Pair. L'Église honore deux saints de ce
nom , le 30 mai , 3 et 5 novcmbra.
HOB
HUBERT , 8ENT , s. m. C'est le nom
qu'on donne , dans le Bas- Limousin , aux
charlatans qui vendent des chapelets et des
bagues qu'ils supposent avoir été bénites ,
et avoir la propriété de préserver de la rage.
Béron.
HUBRIR , Labellodifc'e emploie ce mot
pour ouvrir. V. Durbir et Apir, R.
HUC
Alt, de Fuee,
HUC , s. m. dg.
v. c. m. et Foc, R.
HUGHAQOR , 8. m. vl. Crieur public.
HUGHAR, vL V. Uear et Uehar.
HUGHAR, V. a. (huchâ), dl. Hocher,
hâler , tirer à soi ; appeler , faire venir.
HUGHAU, s. m. (hutchàou); ocsao, dl.
Le huitième d'une livre et d'un pegat ; une
demi-chopine.
Éty. de hueh pour hmech, et de Kart. au.
V. Oc(o,R.
HUGHBR, S. ra. (hutché); vc«u, dl.
V. Huissier.
HUCHET , 8. m. dg. Alt. de Huissier,,
v. c. m.
HUGIBR , 8. m. f 1. Vaisseau de charge
ou de transport.
HUE, Espèce d'înterj. qui marque le
déRoût.
HUEGH , a4j num. (huétch) ;
ovmn • toem , maca. AdU ,
ail. OUo, ital. OchOy esp. Oito. port. Huit,
le huitième terme des nombres naturels,
le quatrième dea pairs tt le second des
cubes. Ce mot est subst. quand on dit: le
huit du mois , d'aujourd'hui en huit , uu
huit de chiffre , S-
Ëty. du laL octo, m. s. V. Oefo, R.
HUEGH-DB-cnrrsA , 8. m. Espèce de
piège que l'on tend pour prendre des rats
et des oiseaux.
C'est aussi une espèce de compas d'hor*
loger, de tourneur, etc., qui sert ^ mesurer
le diamètre des cylindres et des sphères . il
est fait comme un 8 de chiffre, ouvert d'en
haut et d'en bas , d'où le nom qu'il porte.
HUEGHA , s. f. (huélche) ; vscoa , dl.
La pupille. V. Vtzou et Petila.
HUEGHIEMAMENT . adv. (huetchie-
maméin); ■oitismambiit. Huitièmement , en
huitième lieu.
HUEGHIEME , EMA, adî. n. (huetchiè-
me, éme); ^otTUM^. Huitième» nombre
d'ordre.
Éty. du lat. ocfaims, m. s. V. Oeta, R.
H0EG8 , s. m. vl. Creux , vide.
HUEI , Suppl. à Pcllas. y. Hui et Au-
Jourd'hui ; en vl. V. Hoi.
mVEXL , vl. V. Olh.
HUEa« , s. m. aoBUi. Rudiment du bour-
geon. V. Boutoun.
Éty. Ainsi nonuné à cause de sa position
cen^aleetde sa forme arrondie. Y. Ocul,
Rad.
UUB1MAI8, adv. vL bowam, aiiBaïAi,
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HUE
oniAs , oiMAu. Désormais, à présent , doré-
navant.
Ëty. de huH poar hui , et de maU
HDEIT , nom de nombre , f I. HuiL
V. HiucheiOclo.H.
HUEMs , vl. V. Olh.
[ , s. m. (huéill) ; ou. , «aca , oui.
j TO& • TU , ▼!!. , 11IS& , lOL f B& ,
I, BTt,pl. Ojo^esp. Oechio, ital. (Mho^
port. Œil , yeux , l'organe de la vision ,
ouverture ^ travers de laquelle on passe le
manche de plusieurs Instruments.
M.Féraud,dan6son Dict. Prov. manuscrit,
fait judicieusement ot)server que /i, danshuelh,
n'est d'aucune langue, et qu'elle ne devrait
pas être conservée, ce qui devrait avoir lieu
si l'on ne considérait que l'orthographe ,
mais elle nous parait utile à la prononciation,
pour marquer l'aspiration qui se fait sentir
sur l'if.
Ély. du lat. ocmluê. V. Oeul, R.
A l'hueilfa matant la clartat es countrart
Dafiê Vailon iistitigue le globe de r«tl,
ffroprement dit , et $e$ dépendances qui
sont:
LES SOL^RCILS , V. Cetihmj.
LES PALPIERES , V. PatftUi.
LES CILS, V. VMIuu,
LA COIS JON cri VE . raembnRM minée q«i uplM* l'In.
t^rWor des (wiipIèrM «t le devant An fhiU de 1*0^1.
Dans le globe de Fœil on nowme:
ORBITE , la ety'n4 d«n« laquelle II rat net».
SCLÉROTIQUE on COR2«iÉE OPAQLE , e%
ment le blaw; de VœU.
CORNÉE on CORNÉE TRANSPARANTE . la
anlÀicure «fni m% iam l'étal Mterel, d'nM I
parlalto.
IRIS . la partie eoloiée aa milka de laquelle on
la pnpille.
PUPILLE on PRUNELLE, l'onrerture qu'on r
•n centre de l'irk, et au travera de laquelle
njom Imninens.
Les autres parties de l'œil ne peuvent être
distinguées que par l'anatomiste.
Le petit vase dans lequel on se lave les
yeux, s'appelle gondole.
On donne le nom de
VAlROI(S. aux ytnx qui ont l'irb d'un c^ië d'âne eoa-
lenr diHérente de eelul do c^ opposd.
Mangear deis hueUu, oculis KawrirSy lat.
manger des yeux.
Faire tin pan d^huelh , donner quel-
que espérance de guérison.
Passer ptr huelh, disparaître.
A Vhuelh couquin, il ou elle a l'œil
fripon.
Vexon la busca en Vautrui huclh.
V. et Vert.
HDELH, S. m. en term. de marine.
Huelh d'un vaisseou. V. Aeubier ; Huelh
de Vargui , œil du cabestan ; Huelh d*a^
gassa, œil de pie, œillets que l'on pratique
dans une voile.
HUELH DB •ooG , s. m. Boudiné , verre
de certaines lanternes.
Huelh de bouc d^un veisseou , écubîer.
Gare.
Hiiel^ de boue de Vargui , amulettes. Gar.
TOM. IK
partie
HUE
HUELH -DB-aooo, 8. m. OEil-^de-bcBuf »
lucarne ; lanterne à une seule glace en de-
vant, ronde comme un œil de bœuf.
HUELH ra-Boov , 8. m. terme de vitrier.
Une boudiné ou ncoud d'un plat de verre
qui en occupe le centre.
11 parait , d'après un ancien vitrage des
galeries de Florence, que les anciennes vitres
avaient cette forme.
HUELH-Drwoo, s. ro.L'œiI-de-bœuf,nom
commun à quelques espèces de £upfuhal-
mum, plante de la fam. des composées
Corymbifères dont les fleurs radiées ont été
comparées à un œil de bœur. Les Buphthal-
mum salieifoUum et spinotum. Lin. sont
ceux qu'on nomme plus particulièremeni ,
Huelh de buou.
HUELH -DB-oiofi, 8. m. Nom qu'on don-
ne, aux environs de Brignoles, selon M.
Amie, à l'œil-du-chnst, Asler amellus, Lin.
plante de la fam. des composées Corymbi-
fères , que l'on trouve sur les collines des
parties chaudes de la Provence, et que l'on
cultive comme fleur d'ornement.
HUELHS-MvoBs , s. m. pi. (huéill-
réudges) ; caraho-a-mmbsc, Gard, cababd-
■OPAT. Nom que porte, dans le département
des B.-du-Kh. le harle huppé, Mergus ser-
rator. Lin. oiseau de l'ordre des Palmipèdes
et de la fam. des Lamellirostres ou Dermor-
rynque8(à mandibules revêtues d'une peau
molle).
Ëty. Ainsi nommé k cause de la couleur
rouge de ses yeux.
HUELH-DE VEIRE, S. m. Nom arté-
sien du canard morillon. V. IfoiirtJAotiii.
HUELL,vl. V. 0/A.
HUERGI, d. m. V. Hordi.
HUERRE , et
HUERRI , s. m. (huérri). Grenier pour
contenir les grains. V. Granier,
Éty. du lat. horreum, m. s.
Aqoett cwrrgea à l'Aiiem
etrairtre à la
Dlool.
Les anciens Kemployent dans le même
sens ; on lit dans la Vie de Saint Honorât :
E la donna H mostret pueys
Gan ren vayeels e huerris vueys.
Et la dame leurmontra ensuite grand nom-
bre de tonneaux et de greniers vides.
HUETADA8 , 8. f. pi. (huetàdes), d. tout.
Coups répétés.
Ëty. M. Dumège tire ce mot du grec
^s'c&c (huétos), pluie, coups qui tombent com-
me la pluie.
HUETANTA, nom de nombre (huetân-
te) ; rnivABrA , oitabta , QPAtwi-vâBBTt. Qua-
tre-vingts ou huilante, qui n'est reçu que
dans le calcul.
Ëty. du lat. octoginta, m. s. V. Oclo, R.
HUEU, S. m. vl. Œuf. V. Uou.
HUET , Aujourd'hui. Y. Hui.
HUET1IA8, adv. vL Maintenant
HUF
HUfTRm, vl. Offrir. V. Offrir.
HUFIGIAL, vl. Y. OgUial.
HUG
HUO
417
HUOANAUD, DA, s. ( uganàou , de ) ;
lOOOBAVT, VOOBAVD, BOttOBBAVD, HTGOVliAOO.
Hugonotus, lat. UgonoUo , ital. Hugonau ,
cat. HugonotSy esp. Huguenot, oie, sobriquet
qu'on donne, en France, aux Protestants
Calvinistes ou Luthériens ; en Provençal, ce
mot signifie aussi irreligieux et même athée.
On n'est point d'accord sur l'étymologie
de ce mot dont on a commencé à se servir cii
1560 ; Gui Coquille le fait dériver de hugues
parce c|ue les Protestants défendaient contre
les Guise la lignée de Hugues Capet ; d'au-
tres le font venir du mol suisse hensquenaux,
qui signifie gens séditieux, ou de l'allemand
eidgnossen, alliés en la foi ou par serment.
Celte dernière étymologie a été adoptée par
Mézerai, Maimbourg et dans l'Encyclopédie.
Cesta d'huganaud, tronçon de bois, billot
malfait. Avril.
HUGANAUDARIA, S. f. (huganaotidarie),
dg. La secte des Huguenots , les Huguenots
pris collectivement.
Ëty. de huganaudei de aria.
HUGUES , nom d'homme (hùgués) ; Ugo^
ital. Hugo, esp. Hugues.
Ely.î
L'ERlise honore seize saints de ce nom ,
le 1,9,11, 20, 28 et 29 avril; 5, 6 et 11
juillet ; 10 et 27 août ; 8 septembre ; 10
octobre et 17 rovembre.
HUOUETA, V. Agata.
HUI
HUI , idv. (hùî) ;
BBQCnnH, VBI, BBI, ABBl
AV-JOOBd'hVI , OBI , Ol, BBI ,
icoi, d'abcvi
ABBT,
AOOBt, I
DBI, BOl,
▼Al.
■ . VOI,
porL Hoy . esp. Huy , cat. Oggi, ital. Au-
jourd'hui, le jour où fou est
Ëty. du lat. hodiè, m. s.
Hui fui hueeh jours, il y a aujourd'hui
huit jours.
Passat'hui, aujourd'hui passé.
Uhui en fora, dorénavant.
Long eoumo tout hui, long comme up
jour sans pain»
HUIE . Aujourd'hui. V. Hui,
HUILHAGE, s. m. Suppl. à Pellas.
Huilhage d'una boula, remplage ou rem-
plissage d'un tonneau
HUILIER, 8. m. V. Oliera et 0/t, R.
HUIPOU, 8. m. [(hùipou); cboimabt.
Croissant , instrument de fer , en forme de
croissant, dont on se sert pour tondre les
HUIS, miM*, ott, radical dérivé du latin
ostium, buis, porte, embouchure d'un fleu-
ve; selon Vitruve et Ser\ ius , oWtum , serait
formé de obttare, être situé devant , être un
obstacle, de ob et de slare , parce que, dans
l'origine, ostium désignait une porte fermée,
d*où ostiarius , portier , huissier , celui qui
ferme les portes ; huis, par extension signi-
fie aussi trou, cavité, brèche.
De osftum , par apoc osti, par suppres-
sion de I, osi, par transposition de i, ois, et
par changement de o en u. uis, huis; d'où :
Huis, Huis-el, Huissa, Huiss-ier, HuisS'
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vj'i^ogle
418
HUI
et. Hu$, Uis'iera, Us, Ui-ear^ ViC-et, Vu,
Ui$t, Usi-eU Ust-ol, Uz.
HUI8,8. m.(hùi8); Uicio ^ Haï. Vieux
mot qui signifiait porte , et par extension,
trou, cavité, brèche, etc.
Éty. du lat. Oftitcm, porte. Y. Huis, R.
Les mot français correspondants en dérî-
irent aussi , ainsi que huisserie , et l'exprès-
•ion àhuis-elos.
HOISEL , s. m. \l. Porte , guichet. Voy.
Huis, R.
HUISSA, 8. f. (huisse). Hoche ou coche.
V. Hausca,
Êty. de huis, brèche. V. Huis, R.
HUISSET , s. m. (huissè) ; vcbt , ucbt.
Huisset, petite porte qu'on ouvre au bas d'un
tonneau pour donner passage aux enfants
qui^doivenl le nettoyer.
Éty. Dim. de Huis, v. c. m. et Huis, R.
HUISSIER, s. m. (huissié) ; •mmmmAuv,
■vcasK. HocBST. Huîssicr, bas officier de jus-
tice qui porte les citations et qui a la police
de rintérieur des salles de justice.
Êty. de huis, porte , et de la term. ter , le
gardien de la porte, le portier. V. Huis, R.
Ce nom ne fut d'abord donné qu'à ceux
qui gardaient les portes, qu'on désignait déjà
sous la dénomination de /io«ltaro,enl388,
et comme on regarda cette fonction plus
honorable que celle de porter des contrain-
tes, les sergents, proprement dits , se firent
aussi appeler huissiers.
HUIT, V. Hueeh...
HUITANTA, V. HuetafUa et Octo, R.
HUITRE , s. m. ( hûitré ) ; LvsTmA , vtm ,
BoiTM». Huttre, s. f. nom d'un genre de mol-
lusques, de l'ordre des Acéphales, dont on
connaît l>eaucoup d'espèces : la plus répan-
due dans nos mers est l'bultre pied de che-
val, Ostrea hippopus, Lam. l'huître comes-
tible, Osireaedulis, Lin. qui parait y avoir
été commune autrefois , ne s'y rencontre
plus aujourd'hui. V. St. B.-du-Rb. t. 1.
p. 783.
Ety. du lat. ostrea , formé du grec Sjxpov
(ostron) , m. s.
La chair des huîtres offre une particularité
remarquable en ce qu'elle est beaucoup
moins indigeste crue que cuite.
Les huîtres pétrifiées ou ostracites , sont
très-communes et très-variées en Provence.
Les Romains connaissaient non seulement
l'art de parquer les huîtres, çue Sergius
Ovata inventa, selon Pline , mais ils possé-
daient encore celui de les conserver fraîches
pendant longtemps; Apicius» oui en fit un
«ecret qu'il garchi pour lui, nt parvenir à
Trajan, au pays des Parthes^ des huîtres en-
core très- fraîches.
HUJ
HUJAN , adv. (hudjàn) , d. Tim. Cette
année. V. Aquesi'an,
HUI*
HULHADA, S. f. (hiullàde); ouaoa,
BOVAOA, 01IULBA»A, COOD-d'hoL. COlip-d'œil ,
regard, (eillade.
Éty. de hulh, œil, et de ada. V. Ocul, R.
HUL
HULHAGI, 8. m. (hoillâdgi); vuaob,
vTAoï. Le remplage ou remplissage d'une
pièce de vin ou d'autre liquide , la liqueur
nécessaire pour remplir.
Éty. de huth et de agi, raetlon de remplir
Jusqu'à l'œil. V. Ocul, R.
HULHAR, ▼. a. vl. Ullar^ cat Ofhar ,
port. Pourvoir, garnir d'yeux.
HULHAR, v. a. (huillà); ucavcab ,
AavoMAn, vuAm , a»iiuab , airr ab. OuiUsry
ouiUer un tonneau , achever de le remplir ,
remplacer, ce qui s'est évaporé ou ce qui a
été absorbé.
Ëty. de hulh pour hueîh, œil , parce que.
dans plusieurs pays, le bondon est appelé
œil, et de ar^ remplir jusqu'à l'œil ou jus-
qu'au bondon. V. Ocul, H.
HUUIAR, dl. Pour garnir d'huile. Vey.
Houliar.
HULHART, S. m. (huillàr); BvuuiBv.
Cydope , personnage fabuleux , qui n'afait
qu'un œil au milieu du front. V. Ceul, R.
HUIjHAS , s. m. (huillfts) ; «nrA». Augm
de hueUh, gros œil ou œil difibrme. V. Ocul,
Rad.
HULBASSOU, 8. m. (huillàssou) ; Nom
nicéen de la murène Cassini, Murama Cassi-
nif Kiss. poisson de l'ordre des Holobran-
ches et de la fam. des Pantoptères (à nageoi-
res continues ) , dont la longueur est de six
décimètres , et du pomatome télescope , Po-
matomus telescopus, Risso, poisson de l'or-
dre desHolobranehes et de la fam. des Lé!6-
pomes (à opercules lisses) , que M. Risso a
trouvé à Nice où il est très-rare, sa chair est
tendre et d'une saveur délicieuse.
Ëty. Ulhassou , de hueilh , œil , et de
l'augm. assa^ osiotc, qui a de gros yeux. V.
Ocul, R.
HULHAT , ADA , adj. et p. (bnillâ , àde) ;
■OYAT. Qui a de gros yeux, oui y voit bien ,
qui a les yeux malades , égarés ; pourvu
d'yeux.
Èty. du lat. oeulatus,m. s. V. Ocul, R.
HULHAU . s. m. (huillàou) ; ouav. Pour
dent canine, dent œillère. V. Dent de Vhuelh.
Éty. de hulh et de l'art, al, au , à l'œil. V.
Ocul, R.
HULHAU , s. m. BUT AV. Nom qu'on don-
ne, dans plusieurs pays , aux éclairs, parce que
l'éclat de lumière qu'ils produisent ne dure
qu'un coup-d'œil ou disparaît dans un clin-
d'œil. V. Eslious et Ocul, R.
HUIjHAUSSAR, V. imp. (huillaoussè);
oTAHMABrËclairer, faire des éclairs. V. Es^
lioussiar.
HULHBT, s. f. (hoillé). Pour OMHet. V.
Ginouflada.
HULHETyS. m. Bimnr, mtvar. Œillet,
petit trou, garni de fil tout au tour, dans le-
quel on passe un lacet.
Êty. de huUh et du dim. et, petit œil. Voy.
Ocul, R.
Hulhet d*estray, œillet d'étai.
HULHETOUN,8.m. (huilletônn). Dim.
de hulhet. œilleton, marcotte d'œillet, rejeton
d'artichaut.
HULHOUN, 8. m. (huillôun); botooii,
vauMvii, mtMovn. Dim. de huelh, petit œil,
œil malin: Faire leis hulhouns, avoir les
yeux appesantis par lesomraeiL V» Ocul,^.
HUM
âun
HUM, ■», radical prisdulaL I^HMor,
eau, vapeur, ou de hunure, humeo, être hu-
mide, moite , mouillé , dérivé du grec X^l^^
(chumos), liqueur, formé de ^ùu> (cbnô) , ré-
pandre ; d'où; Aumtdiif, humide ihumiditaf,
humidité; hunkectare, humecter*
De humar : Humor-os,
De humor, par le changement de o&i <m^
humour ; d'où : Humour , Humours , H»-
marias, Humor, Humor-os,
De humiduSf par apoc. humid; d'où:
Humid, Humide, Hum-ens, HunkAt,
De humiditatis , gén. de AumidtdM , par
apoc. fcumtdtl'rd'où: Humidit-at.
De humectare , par apoc. humect; d'où :^
Humect-ar, Humect-at.
De humour, par le changement de » en t.
himour; d'où: Htmou, Himoul-ous, Ht-
motir, Um-id , Um-ide , Umid-itat, Um^or «
Um-our,
HUM, s. m.d. béam. Four/^un» Huiée.
V. FumadaeiFum, R.
HUBIA, vl. Huma,ca\. V. ffuman.
HUBIAN , ANA, adj. (humàn , àne) ; mmf
Mw. OMAM. Umano, itaL Humano, esp. pott.
Huma , cat. Huoiain , aine ; qui concerne
l'homme, et en parlant des personnes , deux,
secourable, charitable.
Éty. du lat. humanus, le même, dérivé da
lat. homo, on de Tall. mann, homme, homme
qui aime l'homme. V. Hom, R.
HUBIANAI»,adj. vl. vmjkMju^ Humamotr
anc. cat. anc. esp. Humain. V. Human et
Hom,H.
HUMANAUIBNT , adv. ■omabasm».
Humanamenif cat. Humainement. V. Hom,
Rad.
HUMANAT, adj. fl. Humanisé, dereno
homme. V. Hom, R.
HUBIANISAR, V. a. (humanisa) ; Huma-
nar et Humanisar, port. Humaniser, rendra-
doux, traitable.
Éty. de human et de la term. act. ar, ren-
dre humain. V. Hom, R.
Il est aussi réciproque, s*humanisar, t'ha-
maniser.
HUMANISAT, ADA, adj. et p. (huma-
nisa, àde) : Humanisado, port. Humanisé,
ée. V. Hom, R. ^ ^
HUMANISTO, 8. m. (humaniste); Uma^
nisla, ital. Humanista, esp. port, cat Hu-
maniste, celui qui sait bien ses humanités»
celui qui les enseigne.
Êty. du lat. humanista, V. Hom, R.
HUMANITAT,s f. (humanità); onAm-
»AT. Umanità, iUl. Humanidad, esp. Hu^
manidade, port. Humanitat , cai. Humani-
té , la nature humaine , les hommes en géné-
ral; bonté, sensibilité pour les maux d'au-
imh douceur, charité.
Ëty. du lat. humanitas,itatis.V. Hom,
Rad.
HUMANITATS, 8. f. pL (humanitas)^
Humanidades, port. Humanités, les lettr^
humaines ; ce qu'on enseigne dans les col-
lèges , jusqu'à la philosophie exclusivement.
Êty. de humanilas, parce que l'étude des
lettres sert à humaniser les honunes. Voy.
Hom j R.
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HUM
ïnilIBLAMENT, adf. (hamblaméin) ;
Humilment^ cat. HumilmenU ^ anc. esp.
HumildêmenUf port. UmilmenU, ital. Hum-
blement.
HUMBLAMENT , adv. (hamblaméin) :
VmUmenUf îtal. i7ttmt7i2Miieii/«, esp. port.
Humblement, avec humilité , avec modestie,
avec soumission.
Ëty. de humbla et de meni. V. Humil, R.
HUMBLE , BLA , adj. (hùmblé, humble) ;
mm.. C/mt/e, ital. HumUde,eêp, port. Hum-
ble , modeste , soumis , sans Gerté , sans or-
gueil.
Éty. du lat Atum'Iu, fait de humus, terre,
qui s'abaisse jusqu'il terre. Y. Aima, R.
HUME , s. ,m. vi. Hambro , esp. port.
Omero , ital. Epaule.
Éty. du lat. ^timertit, m. s.
HUBIEGTAGIO , S. f. vl. EumeeîoHon,
esp. Humectation, humidité.
Éty. du lat. humectatio, m. s. V.Hum,
Rad.
HUMEGTAR , ▼. a. (humecté) ; ■vottas,
■AoiiAM, Bsanuuui. UmeUare, ital. Humide^
rer, esp. Hunuctar , port. cat. anc. esp.
Humecter, rendre humide, mouiller légè-
rement.
Éty. du lat. humectare , fait de humidui
et de are, rendre humide. Y. JETum , R.
HUMEGTAR 8E , ▼. r. Humeclar-se ,
port. S'humecter , devenir humide.
S*humectar lou beCt boire.
HUMECTAT, AD A, acQ. et p. (humecta,
àde) ; mnorrAT. Humedecido , port. Hu-
mecté, ée.
Éty. du laL humectatus. V. Hum , R.
HUMEGTATIU , adj. vl. Humeeiativo ,
esp. UmeUativo, ital. Jlumeetatif, qui a la
propriété d'humecter. V. Hum , R.
HUMEIjIAN, adj. vl. mmsuot. Humble.
Éty. dn lat. humilis. V. Humil, R.
HUMELI08, adj. vl. Humble. Y. Hume-
lian et Humil, R.
HUMEN, Y. Human,
HEMENABIENT , adv. (humenaméin);
Humainement , suivant le pouvoir de l'hom-
roe; avec humanité.
HUMEN8 , adj. vl. Humide. Y. Humid.
Éty. du lat. humene, m. s. Y. Hum, R.
HUMERET.s. m. (humeré), d. béarn.
Pour fumerei, fumier des rues.
Éty. Dira, de fumier. Y. Fum , R. 2.
BUMES, s. f. vl. Us épaules. Y. Espalat.
Ety. du lat. humérus, t, m. s.
HUMmE, DA, adj. (humide, ide]:i»iT,
MATS, nue. Humid, cat. Umido, ital. fTii-
tnedo, esp. Humido, port. Humide, quia
de l'humidité, qui n'est pas sec.
Éty. du lat. humidus. Y. Hum, R.
Humide , subst. ne se dit que par oppo-
sition^ sec; ainsi traduisez, Yhumidi H fax
mauy par l'humidité lui fait mal , et non
Vhumide»
HUMIDITAT , s. f. (humidilâ) ; Umidità,
liai. Humededad, esp. Humitat, cat. //u-
midade, port. Humidité , qualité de ce qui
est humide.
Ëty. du lat. humiditas, humidilatis, Yoy.
Hum . R.
ifVMlL, nvMiu, mwpi., Bua, radical dé-
rivé du latin humilis^ humble, bas, rampant,
HUM
qui touche la terre ; formé de humus, terre.
De humilis, par apoc. humil; d'où : Humil,
Humili-ani , Humili-ar , Humili-alion ,
Humil'itat , Humin.
De humili, par le changement de i en e,
humeli; d'où: Humeli-ant, Humeli-os ,
De humus , par apoc. hum ; d'où : Ex-
hum-ar, Ex-hum-at, In-hum-alion.
De humil , par la suppression de i et
l'addit. d'un h , humbl; d où : Humhl-e ,
Humbl-a, Humbla-ment, Omeli-ar, Omeli'
u, Omil, Omil'itat, UmeUiar, Umel-Uat,
Umil, Ûmil'iar, Umil-itat,
HUMIL , adj. des deux genr. vl. oiul ,
■vmu. Humil, cat. Umile, ital. Humilde,
esp. port. Humble, indulgent, ente, soumis,
modeste.
Éty. du lat. humilis. Y. Humil, R.
HUMUJAGIO , vl. HumUiaeià , cat.
Y. Humiltatio.
HUMILIANT , ANTA, adj. (humilian ,
ànte). Humiliant, anle, qui humilie, qui
blesse la fierté et l'amour-propre.
Ëty. du lat. humilis. Y. Humil, R.
HUMILIAB, v. a. (humilia); amatab.
Humillar , esp. Humiliar, cat. UmUiare,
ital. Humilhar , port. Humilier, rabaisser
quelqu'un de manière à lui faire éprouver un
sentiment fâcheux ; jeter dans un état de
confusion ; en vl. soumettre.
Éty. du lat. humiliare, fait de humilie
et de are , rendre humble. V. Humil, R.
HUBOLIAR S' , V. r. Humilhar-se, port
S'humilier , s'abaisser.
HUMILIAT, ADA, adj. et p. (humiliai,
àde); /fymtfAado, port. Humilié, ée.
Ety. du lat. humiliatue. Y. Humil, R.
HUMILIATIO , s. f. vl. «nuuAcio. Hw
miliadô, cat. Umiliasione, ital. Humilia-
eion , esp. Humiliation. Y. Humiliation et
Humil , R.
HUMILIATION, 8. f. (humilialie-n) ;
■oMiuATini. Humiliacià, cat. Umiliaxione ,
ital. Humillaeion , esp. anc. Humilhaçào,
port. Humiliation, action d'humilier, par
des reproches , des réprimandes, et en gé-
néral, par tout ce qui tend à avilir, à rabais^
ser . à moKifier l'orgueil.
Ety. du lat. humiliaiionis , gén. de humi-
liaHo,m, s. Y. Humil, R.
HUBHLITAT , s. f. (humilità) ; «mujtat.
Umiltà, iUl. HumiHdad, esp. HumUdade,
pori. Humilitat , cal. Humilité, sorte de
timidité naturelle ou acquise qui nous dé-
termine souvent k accorder aux autres une
prééminence que nous méritons ; en vl.
indulgence.
Ëty. du lat. humilitalis, gén. de humUi-
tas, m. s. Y. HumU, R.
En vl. humilitat, umiHtat et omiHtat,
outre humilité , signifie encore modestie ,
indulgence, bonté, pitié.
HUMILIU, adj. vl. Iqdulgent, modeste.
Y. Humil, H.
nmaiMEfi , adv. vl. et
HUMILMENT , adv. Humilment , cat.
Humildemente , esu. C^tmlmenfe, ital. Hum-
blement. Y. Humblament.
Ëty. de humilie et de ment. Y. ^iimtl.
Rad.
HUMIT . adj. vl. Humide. Y. Htimtd,
JEfuintdeet^iim, R.
HUM
419
HUMIU, a^j. vl. \.\HumU et Humih
Rad.
HUMOR, s. f. vl. «MOB, TaoB, Humor,
cat. esp. Umore, ilal. Humeur, huroidilc,
liqueur, liquide; sève, suc des plantes. Y.
Humour et Hum , R.
HOMOROS , OROZA , adj. vl. t«obo«.
Plein, eine d'humidité, d'humeurs.
Ély. de humor et de oe. Y. Hum , R.
HUMOUR, s. f. (humour) ; BiMora. Dmo^
re, ilal. Humor, esp. port. cat. Humeur,
substance, fluide d'un corps organisé, Y.
Humours: chagrin momentané, ennui pas-
sager : différents états de l'âme qui parais-
sent plus l'effet du tempérament que de la
raison et de la situation.
Ëty. du lat. humor. Y. Hum,R.
Ce mot se prend quelquefois pour mt ,
en parlant des animaux: La vaea es en
humour, la vache est en chas. Y. Chas-
siéra.
HUMOURS, s. f. pi. (humours) , et impr.
■iMoim*. Humeurs , on désigne par ce mot
les différents liquides qui circulent dans le
corps, mais plus spécialement ceux que l'on
croit nuisibles. 11 est une classe d'hommes
qui atlribiient toutes les maladies aux hu-
meurs : Ai leis humours en mouvament, di-
sent ils, et aucun autre avis n'est plus écouté :
il faut agir contre ces humeurs et en arrêter
le nnouvement sans quoi le médecin le plus
habile n'est qu'un ignorant, de ce préjugé
fâcheux est né l'abus qu'on a fait et que
souvent on fait encore des purgatifs. V^Hum,
Rad.
HUM0UR8-FREDAS , s. f. pi. (hu-
mours-frédes). Humeurs froides, nom qu'on
donne , au vice scrophuleux en général ,
dont les écrouelles ne sont qu'une desformes.
V.JSscrolas et Eserçuelas.
Ely. L'épithète de froides est donnée h ces
humeurs, parce que les tumeurs qu'elle*
forment sont lentes à s'enflammer et qu'elle*
n'ont pas, le plus souvent, une chaleur su-
périeure au reste de la peau.
HUN
HUNA , s. f. (hùne). Y. Gabi.
Ëty. de la basse latinité huteia, grand
coffre de bois , pétrin , dérivé de l'anglo-
saxon, hutch, m. s. grande cage.
HUNICORN , S. m. vl Y. Lieorna,
^UNIER , s. m. (hunié). Hunier , le mât
qui porte la hune , voile qui se met au haut
du mât de hune.
Ëty. de huna et de la term. ter.
HUNTETA , s. f. d. béarn. Petite fon-
taine. Y. Founteta et Font, R.
HUO
HUOI , vl. Y. //ot.
quou , Y. Uou.
^P
HUPPA , Y. Petuga.
HUR
HUR , 8. m. Heur , bonne fortune.
Ëty. du lat. hora, heure, parce quG|le
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420
HUR
UUS
anciens adineltaient des heures favoraUes ets^ro, port. Hussard, houssard et honsard.
des heures funestes, d'où sont venues les ex
pressions : A \a 6oniitf ^eurtf , h la mal
heure, ou de ee que les astrologues faisaient
dépendre tous les événements de la fie , de
l'heure de la naissance. V. Hour, R.
La numert $erà moun ben
Moun bur moun avaniagi.
Brueys.
HURA, s. f. (hùre). Hure, tête coupée
du sanglier , du saumon , du brochet , du
Ihon, du lion, etc. , crinière. Gare.
HURAR , V. vl. Habituer, accoutumer.
HDRAT, adj. vl. Habitué.
HURAT, adj. (hurà), et impr. usât.
Heureux , fortuné.
Benhurat, bienheureux. Sauv.
Ély. de hur et de al, pourvu d'une heure,
sous-cntendu bonne. V. ^Tour , R.
HURGUELH,s.m. vl. Orgueil. V. Our-
guelh.
IIURLA]IIENT,s. m (hurlaméin); Urîo,
ital. AuUido^esp, Huivo, port. Hurlement,
c'est proprement le cri du loup, mais on le
dit aussi de celui de l'homme, quand il est
agité de quelque passion violente, ainsi que
de celui du chien.
Éiy. dii lai. uiuloiiit, ou de hurlar et de
meni,
HURlAR , V. n. (hurla) ; mbdouua» ,
moooLAB, HiDovuAB. Utlate , îtal. AuUar,
esp. Huivar , port. Hurler , pousser des
hurlements.
Éty. du lat. ululare , ro. s.
HDRIiElIlA, s. f. (hurléïre), d. béam.
Diarrhée. V. Diarrhea.
HUROU8, USA, OUA, adj. (hurôus,
ôuse. eue); onoo». Heureux, euse, qui jouit
du bonheur, en parlant des personnes; fa-
vorisé par la fortune ; et en parlant des choses,
ce qui contribue au bonheur, au contente-
ment, qui est d'un bon présage»
Ély. de hur et de ousy qui est de la nature
du bonheur. V. Uour , R.
HDROUSABIENT , adv. (hurousaméin).
Heureusement , d'une manièni heureuse.
Éty. de hurouia et de ment. V. Houtt R.
HURRUPAR , V. a. (hurrupa), d. béarn.
V. Hurupar,
HURUGAR , d. toul. V. Horuear.
HURUPAR, V. a. (hurupâ); humo^ab,
d. béam. et tout, vovukipab. Avaler avec
bruit, sucer.
Ëly. M. Dumège fait venir ce mot do grec
eupuôirTjç (euruopès) , ou eupu<Jica (euruopa),
dont la voix retentit au loin , formé de &6pùc
(eurus), large, ample, et de i'+ (ops), voix,
parce que cette manière d'avaler s'opère avec
bruit.
HU8
HU8, vl. Porte. V. Huiê.
HU8 , vl. V. Us,
HU8ERA, S. f. (husère) , d. béam. Pour
fusera , boulon du fuseau. V. Fus, R.
HUSET, s. m. (husél), d. béarn. Pour
fuseî, dim. de fins, fuseau. V. Fus, R.
HUSSARD , s. m. (hussar) ; BontAMi,
AvsAB. Ussaro, ilal. Husar^ esp. cal. Hu-
soldat monté à la légère qu'on envoie à la
découverte.
Ëly. D'un mot hongrois qui signifie ving-
tième, parce que, d'après les lois de ce royau-
me, vingt laboureurs de chaque canton sont
obligés de fournir un cavalier monté et
équipé à leurs frais, pour former la cava-
lerie hongroise . d'autres le dérivent du mot
Aufxar, cavalier.
Le premier régiment de hussards que l'on
ait vu , en France , fut levé en 1692, sous le
commandement du baron de Cornebierg.
HU88ET, V. Uscet.
HUST, s. m. dg. Instrument de labour.
HU8TA, s. f. (hûste), d. toul. Bûche.
V. Fusta.
Ély. M< Dumège fait venir ce mot du grec
ûcrxa (busca), tison pour allumer le feu. V.
Fust.
HUTA , S. f. (hùte) , d. béam. Hutte ,
barraque , ^petite loge, grossièrement cons-
truite.
HUTAR , V. n. fl. Hurler, crier.
HUV
HUVEART, d. m. V.
HUVERNALHAyd.
eiHivern^ R.
HUT
m. y. Hivemalha
HUY , adv. (hùi) ; bvqu'bvt , annii. Huy ,
cat. Aujourd'hui, le jour où l'on est.
Ëty. du lat. hodiè^ m. s.
HUT.... Cherchez en Hulh,,. les m«ta
que vous ne trouverez pas en Huy,..
HUTADA, V. Hulhada.
HUTA8, V. Hulhas et Oeul, R.
HUTOUN, Gare. X.Hulhoun et Oeul,
Rad.
HUTS8IER, S. m. vl. Balancelle, vab-
seau de transport.
BTA
HTAT , 8. m. vl. Hiatus, ▼. c. m.
Per esquivar hyat , deu ham pauiar z o
d*aprop apreposUia, Leys d'Amor.
Pour éviter Vhiatus, on doit placer s ou a
après a préposition,
Diptonges no vol estar denan dtptonge
ses aleun meia , quar trop engendran gran
hyaty si que fan trop la gola badar. Ibid.
HTB
HTBERNAR, V. Hivernar cl Hivem,
Rad.
HYBERNAT,V. //ti?«ma« ct^tr^m,
Rad.
BTC
HTCTBRICIA, vl. V. letericia.
HYD
fiTTD
HYDATIDA, S. f. (idalide) ; ulaw
■oonoA , aovnoLA-v'AiGiiA. Nom d'un genre
de vers , de l'ordre des Intestinaux et de la
classe des Zoophyle8,qui vivent dans l'inté-
rieur des animaux où ils se font remarquer
sous la forme de vésicules remplies d'eau.
V. Granas, Ladraria et Càlugi, maladies
auxquelles ces animaux donnent lieu.
Éty. du lat. hydatida.
M. Hartmann, en 1686, et M. Tyson, en
1691 , ont démontré, les premiers, que les'
hydalides étaient de véritables animaux dont
le corps est terminé par une vessie pleine
d'eau.
HTDRAGAR, ▼. D. (hydracà). Ce mot
est employé dans le sens de sécher, par M.
Truchet, dans les vers suivants :
Doott mayene la beUa endayada,
Auria prounpena à se secar^
Se noun la teniam revirada
Per fin de la faire hydracar.
Éty. du grec 6Spàoi7aS (hydrarpax) , qui
dérobe l'eau , qui dessèche, ou de ^u>p
(hydôr). eau, et de raear, jeter, vomir l'eau.
STDRO, «. m. (hydre). Hydre , serpent
fabuleux à sept tètes renaissantes ; fig. mal
qui s'augmente par les efforts qu'on fait pour
le guérir.
HTDROUGENO, S. m. (hydrougène) ;
Hidrogeno , cat. esp. Idrogeno , iUl.
Hydrogène, gaz ou air inflammable des
anciens; corps simple, gazeux, incolore,
14 7t fois plus léger que l'air atmosphéri-
que, cl 770 fois moins pesant que l'eau.
Éty. du grec S^wp (hydôr) , eau , et de
Ycvvdcu) (gennaô), engendrer. Le générateur
de l'eau, parce que l'hydrogène enUre pour
11 centimètres de son poids, dans la compo-
sition de ce liquide.
Depuis longtemps on avait recueilli quel-
ques observations sur la nature de ce gaz,
mais ce ne fut qu'en 1766-1777, que Caven-
dish en fit connaître les principales pro-
priétés et le distingua de tous les autres.
Priestley , Sennebier et VoiU, en complétè-
rent l'histoire. .
Dès qu'on eut trouvé les moyens d obtenir
le gaz hydrogène en grand , on s'en servit
pour gonfler les ballons. V. Balloun.
En 1779, Philippe-Lebon, obtint un brevet
d'invention pour l'éclairage, au moyen du
gaz hydrogène, et en 1801, il fit voir un
hdlcl tout entier, éclairé par ce moyen. On
avait eu la même idée avant lui , mais on ne
lui avait donné aucune extension utile.
En 1815, M. Windsor , commença à éclai-
rer les rues de Paris au moyen du gaz.
HYDROUUCA, S. f. (hydrouliqoe) ;
Hydraulico, port. Hydraulique, partie de la
mécanique qui traite des mouvemenls de»
fluides ; qui enseigne k conduire et k élever
les eaux.
Ély. du grec OôpauXic (haudry1is\ orgue
que l'on fait jouer, dérivé de S^wp (hydôr),
eau , et de olUoç (aulos) , flùle , parce que,
chez les anciens, celle science ne consistail
qu'à construire des jeux d'orgue , au moyen
d'une chute d'eau.
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HYD
Les auteurs qui se sont le pins fait remar-
quer dans cette science «ont : Galilée , Ma-
riotte, Belidor, etc.
HTDROOPIQOE , ICA , adj. cl s. (hy-
droupiqué , ique) ; ampowic , Btraonnc ,
ADRoonc. ffidropic, cal, Hydropico, port.
Idropieo, îtal. ^idropico, esp. Hydropique,
qui est atteint d'hydropisie.
Éty. du lai. hydropieut. Voy. Hydrou-
pisia,
HTDROUPISIA , s. f. (hydrouptsîe) ;
smoopiHA, AOMomsfA, mtomo9u»tA. IdrO'
pisia , ilal. Hidropeêia , esp. Hydropisie ,
accumulation d'un liquide séreux dans une
ou plusieurs cavités du corps , ou dans le
tissu cellulaire sous-cutané.
Ëty. du lat. hydropiiis , formé du grec
OSwp (bydôr) , eau , et de ^^ (éps) , aspect ,
apparence.
Hydroupiêia doou cerveau^ hydrocéphale.
Hydroupiêia dooH pericarâo , hydropé-
ricarde.
Hydrùupiêia de la peitrinay hydrotborax.
Hydroupiêia doou ventre^ ascite.
Hydroupiêia deiê boursas, bydrocèle.
Hydroupiêia de la pcou, leucophlegmatie,
anasarque et dème quand elle est partielle.
HTB
HTENA , 8. f. (hyène) : Miena^ cat. esp.
Hyena^ port. /efia,ital. Hyène.
Ëty. du lat. hycsnaf dérivé du grec v^atva
(hyaina),ni. s.
HTERA et
HTEROOU , V. 1er a et Eiroou.
HTEU , S. m. d. béam. (bièou). Fil. V.
Fiou.
HTO
HTGIENA,s. f. (hygiène); Hygiena,
port. Hygiène, partie de la médecine qui
traite de Tari de conserver la santé.
Éty. du grec u^ieiv^ (hygiéiné), saine,
dérivé de b'^itia fhygiéia), santé.
Ot art date de la plus haute antiquité, et la
plupart des législateurs s'en sont non seule-
ment occupés, mais ils ont encore fait de
leurs préceptes des dogmes religieux. La
viande de cochon fut interdite aux Juifs ,
parce qu'on croyait que la lèpre en provenait,
etc., etc.
Hippocrate fît on art de l'hygiène, et les
modernes ont peu ajouté k ses savantes ob-
servations.
HTGO0NAIID,s. m. dg. V. Huganaud.
HTGROBICTRO, s. m. (hygroumètre) ;
Hygrometer , ail. Higràmetro , cat. esp.
Igrometro, ital. Hygromètre, instrument qui
sert h mesurer le degré d'humidité de l'at-
mosphère.
Éty. du lat. hygrometrum , m. s. fait du
grec ÔYpèç (hygros) , humide , et de jASTpov
(mélron), mesure.
On croit que cet instrument a été inventé
en Angleterre, à une époque qui n'est pas
déterminée. De Saussure, Deloc , Daniell ,
ont proposé chacun des instruments plus
parfaits pour obtenir les mêmes résultats.
HYG
On nomme :
HYGROBIÉTBIE , U MiMoa qal •œtnf àê rMtlmation
il« l'état d« ratnM»|ibèr« , août 1« rapport «U la Mcha-
re<aa ou «la l'huiajdiltf.
HTM
HTMEN , S. m. ( hymen ) ; wttmmmo.
Hymen, \ai, ail. Imene, ital. Himeneo, esp.
Hymineo, port. Hymen, hy menée, t. poél.
dont on se sert pour désigner le mariage ,
parce que hymen était une divinité qui pré-
sidait aux noces.
Ëty. du grec &{jii^v (hymen), mariage.
HTMNA, s. f. (hymne) ; Hymnuê , lat.
^imnf, cat. Itmo, ital. Himno, esp. Hymno,
port. Hymne y ail. Hymne, sorte de poëme,
fait chez les anciens pour honorer leurs
dieux et leurs héros. En terme d' église, c'est
un cantique en l'honneur de la divinité.
Éty. du lat. hymnuê , m. s. fait du grec
C)S(o (hydô), chanter , d'où ù{ivéa> (b]fmnéô) ,
le même.
Hymne est féminin quand on parle des
cantiques de l'Eglise dans l'office divin, et
masculin quand il est question de ceux en
l'honneur des dieux et des héros.
L'usage de chanter des hymnes, dans les
églises, date des premiers temps du christia-
nisme ; on assure que saint Hilaire a été le
premier à en composer pour cet usage, et
après lui, saint Ambroise et le poëte Pru-
dence. Sauleuil, parmi les modernes, s'est
fait remarquer dans ce genre de composition.
HTMNByS. m. vl. TMiiB. Himne^ cat.
Hymne. V. Hymna.
HTO
HTOUER, dg. D'Astros. T. Hiver et
Hivem, K.
HTP
HYPER, initialif pris du grec 67rèp
fhyper), sur, dessus, par-dessus, au-delà,
d'où le latin êuper, par le changement de
l'esprit rude en s. 11 ajoute aux mots qu'il
concourt à former une idée d'excès, de posi-
tion au-delà. V. Super.
Hyper 'bola, de hyper ti de hallô, lancer,
lancer au-dessus, au-delà de la vérité.
HTPERBOLA, S. f. (hyperbole); Hy-
perbole, lat. Iperbole, ital. Hiperbole, esp.
port. cat. ^yper6el, ail. Hyperbole, figure
de rhétorique par laquelle on augmente ou
on diminue excessivement la vérité des
choses dont on parie ; exagération.
Éty. du lat. hyperbole, m. s. fait du grec
6i7epêoXii (hyperbole), qui signiGe excès,
dérivé de ÛTtEpfôXXw (hyperballd) , excéder,
surpasser de beaucoup.
Sonnet en hyperholeê.
Si l'y a m fiiort asalegeat d*nno bande gatrritra ,
Et qua l'y M levât l'aigo Mibitamcnt ,
Qiia waj touonon, dadfioi Vy rendrai vltameat.
Par looa plvora da mooa hadb mio vivo libiaro.
Si l'y a vataMoa dins mar qu'arra^te «a earrfaro ,
Per aatre abandonnai d'au vanl aniicramant,
Moua aoiUpîra an pooder da gonflar prealamant ,
Ao grat da aon pUoC la valU p««agiaro.
HYP 421
Si qa'aaoon et d'an îrtth dangeironé da paf4r ,
Lou braaiar qu'ay an conor lou pourra aeeourir ,
Et lou fendra plot caut qua n'e* la eaotcuto.
Trea caaaoa m'a l'anlant Mtaat per un preaant *
L'aigo dedios looa huila, dina l'eatunniae Ion vant ,
Eldioa lou oouor, un fuoc, qua jour et nuerh m'y bmia.
, GEovraa poatomea,
HTPERBOLIQUE , IGA, adj. (hypcr-
bouliqué. ique) ; Hiperholic, cat. iperbolico,
ital. Hiperbolico , esp. port. Hyperbolique,
qui appartient à l'hyperbole ou qui lui res-
semble.
Ëty. du lat. hyperbolicuê,
HYPO, initiatjf pris du grec v>7rb (hypo),
sous , dessous , et qui marque en général
soumission, abaissement ou diminution,
d'où êub , lat. par le chaDgeoient de l'esprit
rude en ê et du p en 6. V. Sub,
HypO'Criêia , voir en dessous , déguise-
ment.
Hypo-gée, de hypo et de gé, terre, sous-
terre.
HypO'theea, de hypo et de Hthémi,je
pose.
HTPOGRA8, s. m. (hypoucràs); rov-
ctukê, Bi roocKAS, HTroociiAt. Hipocros, cat.
esp. Jppocraêêo, ilal. Hypocras, breuvage
fait avec du vin, du sucre, de la cannelle et
autres ingrédients.
Éty. du grec ^nzh (ypo) , sous, et de xpa<jiç
(krasis), mélange.
HTPOTHEGA , s. f. (hypouthèque) ;
ta9ovrmqvA, Hypotheca, lat. Ipoteea, ital.
Hipoteca, esp. cat. HipoUieca, cat. Hypo-
thèque , droit acquis à un créancier sur les
biens que le débiteur lui a affectés pour la
sûreté de sa dette; on dit fig. d'une personne
toujours malade, es una hypoutheca.
Ëty. du lat. hypotheca , dérivé du grec
oicoOVjXïi (hypothéké) . gage , dérivé de ui:^
o), sous, el de tnÔTjjxi (liihêmi) , placer,
ypothécaire, hypolhécairement et hypo-
théquer, en sont des dérivés.
On attribue aux Grecs l'invention des
hypothèques. Ils en connaissaient de deux
espèces, celle par tradition actuelle ou gage,
et celle par simple convention ou hypothèque.
HTPOTHEGAR, V. a. (hypouthecà) ;
mpooTscAB. Ipoteeare , ital. Hipotecar, esp.
cat. Hypothecar, port. Hypothéquer, don-
ner pour hypothèque.
Éty. de Hypouthecà , ?. c. m. et de la
term. act. ar.
HTPOTHEGAT, ADA, part, (hypou-
thecà, âde) ; Hypothecado, port. Hypothé-
qué, ée, engagé comme hypothèque; Gg.
informe, alteint d'une affection incurable,
comme si la mort avait assuré ses droits sur
le malade.
HTPOTHESA, s. f. ( hypouthèse ) ;
HTroon»Mk. /ftp6fem,cat. esp. ïpoteêi, ilal.
Hypothèse, siipposilion d'une chose pos-
sible ou impossible , de laquelle on tire une
conséquence.
Ëty. du lat. hypotheêiê, m. s. formé du
grec 67code(ri<; (hypolhèsis), m. s. formé de
ôhotiOtjïxi (hypotithémi), supposer.
HTPOUGOUNDRE , adj. Se dit souvent
et improprement pour Hyponcoundriaco ,
V. cm.
'^X
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422
HYP
HTPOUCOONDRBS. s. m. pi. (bypOQ-
couodrès) ; Hipocandria , cat Hypocon-
dries, port Hipocondrioi , esp. Ipoeondri^
iul. T. (fanât. Hypocoodres , les parties su-
pérîeores et latérales da bas Tentre.
Éty. do lai. hipotkondria • déri? é da grec
Ot:^ (hypo), sous , et de xovSpoc (chondros)»
cartilage , parce que les parties , ainsi nom-
mées, sont situées sous les fausses côtes qui
sont en grande partie cartilagineuses.
HTPOUGOUNDBIAy s. f. (bypoucoun-
drie): Ilipocondriay cat. esp. Ipocondria,
ilal. Hypocondrie, affection nenreuse, ca-
ractérisée par des flaluosités et par une
eialtation remarquable de la sensibilité ,
suivie d'inquiétudes exagérées et de terreurs
paniques.
Ély. du lat. hypoehondria, formé du grec
uro (ypo) , sous, et de yo'tB^ç (cbondros),
cartilage.
HTPOUCOUDRUGO» CA, adj. (hypou-
coundriàqué, à(|ue) : Hypoehondriaeui , lal.
ipocondriaco, ital. Hipocondrie , càL Hipo-
condrieo, esp. Hypochondri^qne , atteint
HYP
d'bypocbondrie I malade
bisarre.
imaginaire; ûg.
HTPOUCRI81A y s. f. f hypoucrisie ) ;
2, ital. if tpocre«<a, esp.
. Ipoerisiat
Hypocritia. port. Hypocrisie, yicé qui
consiste à aœcter une piété, une vertu » un
sentiment qu'on n'a pas.
Ëty. du grec ûic^xpi(jtç (hypokrisis) , dé-
guisement, dérivé de Oicoxpivofiiai (bypokri-
nomai), feindre, jouer son rôle.
HTPOnCRITO , ITA, S. et adj. (hypoo-
crite)
CATABOnV , nOMBA-COL y
, MASOBA-tAUTS » TABTOffO ,
/poerilo, ital. Hipocrita , esp.
port. cat. Hypocrite, personne qui se montre
avep un caractère qui n'est pas le sien ;
homme constamment faux et pervers , sans
vertus et sans religion, qui aflècte l'amour dfï
la piété.
Éty. du lat. hypoerita.
HTB
HTRETOUE , s. m. vl. Hérétique. Voy.
Hérétique.
HYR
HTBIMAR, vl. y.Eriaar.
BTBUNDA , S. f. fi. mmsA , vb«
jkmomnrA, Randola^ ital. GoUmdrina » esp.
Andorinha, port. Hirondelle.
Éty. du lat. hirundo^ m. s.
HTRUNDINEA,s. f. vl. Gotonàrt^^a^
esp. Cbélidoine.
Éty. du lat. hirundinaria.
HT880PO, s. m. (hyssépe); Isop , ail.
Isopo , ital. Hyiopo , port. Hisop , cat
Hiêopo, esp. V. MariarwM.
Éty. du grec u99u>icoç (hyssôpos) , m. s.
ou de l'hébreu «soft, hyssope, selon M. La-
touche.
HT8T0RIA, S. r. vl.
Histoire. V. Historié,
La Lftrm H «oatÎMit l,aS3 MoU on ArtielM.
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I
I
I, $. m. il), h neuf ième lettre die l'alphabet
et la troisième dea voyelles, elle est souveot
employée poar e.
En 1850» elle commença ï être distinguée
du^, comme le ir du v.
L'I , n'est composé que d'une haste, a? ec
ou sans, point.
I,pron. V. FetHI.
I, vl. Pour in, dans, dedans, en.
t, Ou plutôt le chiffre I , est sou? ent em-
ployé par les Troubadours au lieu du mot : Un
tmpero ge$ no es acostumat escriure l per
unUat ab u {un) mays ah I eper do U^eper
fre^lll. FI. delGay Saber. Ijomo dos^ un
jour ou deux, ou Ijom o 11.
I » pr. rel. des deux genres, vl. n, v. Alli,
cat. esp. port. Vi, ei, ivi, ital. Lui , à lui, en
lui ; k elle, en elle; à eux, en eux; à elles, en
elles; leur ; adv. rel. y, là, à cela, en cela.
Éty. du lat ibi.
I,conj. tI. Et.
Alqun diio i pêr e.
I , impératif du ?erbe latin ire; m, mt. Ce
mot qui signifie vas, marche^ a été eonserv6
dans notre langue, pour exciter les bétes de
somme à marcher plus vite.
M. Avril fait, dans son Dict. à l'occasion
de cet impératif, une remarque, que si elle
n'est pas bien exacte, elle est du moins cu-
rieuse. c< Il esta remarquer, dit-il, que tous
les termes employés par nos paysans et nos
rouliers de Provence , dans la direction de
leurs mulets et autres bétes de somme, figu-
rent dans leurpremière lettre, le commande-
ment c|u'il ( quils ) , leur font t ainsi la
lettre % , dont le jambage n'a d'inclination
d'aucun côté, leur prescrit d'aller en avant
sans se détourner à droite ni à gauche. 1^
mot jhay ayant le jambage tourne h gauche,
leur conraiande de prendre cette direction ,
comme riou ou rie, détourner à droite , o,
nui représente un point Ùie^ est pour eux
I ordre de s'arrêter. »
/, désinence c|ui caractérise la première
personne de l'indicatif présent au singulier,
dans plusieurs dialectes: lou ami, penti, vesi,
et dans le dialecte montagnard , la premî^
personne du futur au singulier, amari^ pen-
tari, vetrt, au lieu de amarai, pensarai,
veirai, etc.
lA
lA , expr. adv. (la), d. bas lim. Onomato-
pée du son qoe produisent deux pièces de
bois qui se frottent : Taê rodas soun bien
mal ounzudas fan bienia, tes roues sont
mal graissées, elles crient, elles font ia.
lA, m. s. que Ja. Commandement pour
faire détourner les bétes de trait à gauche.
Ety.lmpér. du verbe ire.
lAG
lAO
lAGl, Pour âge. V.i4^t.
lAM, désinence de la première personne
du pluriel, du conditionnel présent des ver-
bes Amar-i-am, Sautar-iam^ Coupar-iam,
Esludiar-iam , etc. , nous aimerions , saute-
rions, couperions, étudierions, etc. Léger ^
iam , Couneisser-iam, Render-iam.
lAN
lANA , S. f. vl. Hyène. V. Myena.
lANETA, s. f. vl. Petite byène, peau de
petite hyène.
lAS, Bt, désinence de la seconde person-
ne du singulier du conditionnel présent:
Comptar-ias, Jugar-ias, Amar-iaSf Finir-
ias, Legir-ias, Cousnprendr-ias ^ etc., tu
compterais, jouerais, aimerais» finirais, lirais»
comprendrais, etc.
lAU
lAU» pr. pers. (ièou)» d. lim. Je. V. /ou.
lAZ
lAZ, lAfl, désinence de la seconde person-
ne du pluriel du conditionnel présent: Amar-
iax , Èseoular-iat, Legir-iax , Finir-ias ,
Adurr-ias, CoumprendrHax , Courr-taf ,
etc., vous aimeriez» écouleriez, liriez, finiriez»
apporteriez, comprendriez, courriez, etc.
IBB
IBE,1BA, adj. num. d. béarn. Un, une.
Alau ne resoune ibe auyoU.
Ainsi ne raisonne pas une sotte.
Fab. Causid.
IBER , et com. Alt. du dg. V. Hivem.
IBBRIA , (iberie) ; tbaie , esp. ital. port,
cat. Ibérie, ancien nom de l'Espagne.
Éty.dulat.i6er<a.
IBI
,s. f.vl. Hibou.
j£^£E,désmence. V. AbU.
IBB
IBBE et
IBRI, adj. vl. Ivre. V. UbrieiEbri,fi.
IBR
IBRIAC, S. vl. Ivrogne. V. Ebri, R. et
Ibrougna.
lBRlAIG,vI.m. S.
IBRLAT» adj. et p. vl. Enivré. V. Ebri,
Rad.
IBROONO, d. bas lim. Y. Ibrougna et
Ebri, B.
IBROUGNARD. S. m. (ibrougnàrd), d.
bas lim. m. s. que Ibrougnasso , v. c. m. et
£6rt, U.
IBROUGNARIA, S. f. ( ibrougnarie 1 ;
BBBiBZA, BBUABiA, BBBiAflA. Imbriacotura ,
ital, ivrognerie, habitude de s'enivrer.
Éty. de tdroii^fio et de aria. V. Ebri, R.
IBRO0GNA8 » V. Ibrougnasso et £drt»
Rad.
IBROUGNASSO, A88A, 8. (ibrongnàs-
se) ; iBBooBBiMiD , 1BBOV6BAS. Gros Ivrogue,
homme qui est toujours ivre, femme qui a le
même défaut.
Èty. de ibrougno et de asso , péjor. Voy.
Ebri, R.
Quand le mari et la femme ont ce défaut,
on dit proverbialement dans le Bas-Limousin:
Tant tira la vaceo coumo lou bouou,
IBROUGNASSOUN, S. m. (ibrougnas-
sôun) , d. bas lim. et impr. iBBoraiAttou.
Dim. d'ivrogne, petit ivrogne. V. £M, R.
IBROUGNBGBAR, V. n. (ibrougnejà).
Ivrogner, faire l'ivrogne.
IBROUGNO , OUGNA , 8. m. (ibrôu^e);
1BB0«B0,VBB1AC, TOCCA-TO-m. IvrOgOC . IVrO-
gnesse, celui» celle qui est sujet à l'ivro-
gnerie.
Èty. du laL ebrius, m. s. V. Ebri, R.
ICA
IGARO , (icàre) ; Icaro, itaî. esp. Icare,
nis de Dédale, qui s'étant échappé de Crète,
où il était prisonnier, au moyen des ailes fa*
briquées par son père ; voulant, au mépris de
ses conseils, s'approcher trop près du soleil,
qui fondit la cire de ses ailes, tomba dans
la mer et est devenu un emblème de l'im-
prudence hardie.
IGH
ICHAAU, S. m. (ichaàou>. Nom qu'on
donne, à Ihorame, à une espèce de dévidoir;
ce mol est dit pour escau. V. Escagnaire.
IGHAGAR, V. Issagar.
IGHAGAT»V. hsagat.
IGHAIAR, d. deThorame. Pour maiftar.
Y.EissalharciEscaih. R.
IGHALAR, V. a. et n. (ichalà) » d. m.
Monter, grimper. V. Esealari
IGHAMENT , adv. vl. utAmBr. De la
même manière, de même, comme.
IGHAMPAR, d. de Thorame , B-AI|>.
V. Eseampar et Camp. R.
IGHANGAR, V. a. (ichancâ), t. de Thora-
me, Basses-Alpe». Essarter, couper du buis
ou d autres arbustes ras de terre : Enehvi
meichounou pas inchancou^ aujourd'hui j*
ne moissonne pas» j'essarte.
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A2i
ICH
IGHAU, d. m. V. EUiada, et en d. du
Var • Magau.
IGHEN8 , s. m. (itchéins). V. Encens.
IGHEBMEPITZ y s. m. pi. vl. SarmenU ,
jets de la figue.
IGHERNIT , adj. v1. Isseroîl, distÎDgaé,
éminenl entre plusieurs ; habile , illustre.
V. Cem , R.
IGHIDA , s. f. vl. V. liiida.
IGHIUIADOR et
IGHILHAIRE , s. m. vl. Destructeur.
£ty. de essil et de otre, dérivé du lat.
exilU , réduit à rien.
IGHIT, vl. Kuc , KBi. U ou elle sortit.
IGHORBAR, vl. V. EUsorbar.
IGHOUN , d. m. V. Fissoun.
IGHOUOR, s. m. (îtchouôr). Malheur.
Aub.
IGHOURBIR , V. a. (ichourbi), d. béam.
Assourdir. V. Enêourdir et Surd^ R.
IGHOUHBIT , IDA , adj. et p. (ichourbi ,
ide), md. Assourdi, ie. V. Surd^ R.
IGHOURT , adj. ( ichéur ) , d. béam.
Sourd. V. Sourd et Sourd ^ R.
IGHOCkAR, T. a. (ichngà), d. béam.
Essuyer. V. Eitsugar , Panar et ^^e, R. 2.
IGI
IGI , Employé pour aieit,
ICO
IGON , S. m. fl. Kow. IcoD , image , figure
de grammaire.
Ëty. du lat. teon, et dérjvé du grec elxoiv
(eikôn) , image.
Ycon val aytan dire coma emagenp o
iemblança,
IGONOGIJlSTO , 8. m. (iconoclaste);
Iconodaêta ^ cai, esp. ital. Briseur d'images,
celui qui brise y qui détruit les saintes ^ma-
ges.
La secte des Iconoclastes prit naissance
sons le règne de l'empereur Zenon , en 485.
IGT
IGTERIGIA, 8. f. vl. BTcmiciA. Icte-
rtcta, cat. esp. port. lUtrizia, ital. Ictère,
jaunisse.
Ëty. du lat. icterot, jaunisse, et dérivé du
grec ixTspoc (iktéros), qu'on fait venir de
IxTtd (iktis) , espèce de belette qui a les yeux
couleur d'or, parce que les malades atteints
de celte maladie deviennent jaunes.
IDA
IDA , nom de femme , vl. Enide , héroïne
de roman.
IDE
IDE y IDA , désinence prise do latin , tdtit,
ide .qui, selon quelques étymologistes , est
un dérivé du pronom id . cela ; elle démon-
tre la qualité active ou passive , sous le rap-
Fort d'évidence ou de manifestation , de
idée déterminée par le radical auquel elle
s'unit. Comme ûtide , qui désire d'avoir ;
raipide^ qui entraîne ; liquide , fàide, liwi'
IDE
de , qui montre de la crainte. Cette dési-
nence , que M. Lemare propose de nommer
manifestative, peut dériver du grec tdto (îdô),
je montre.
IDE A , radical pris du latin idea , repré-
sentation , idée , et dérivé du grec l^éa (idéa)
m. s. d*où ; Idea , Ide-al , ala , Ideya,
IDBA, s. f. (idée) ; idsta. Idea , ital.
esp. port. cat. Idée, connaissance que l'âme
prend des objets , dont l'image lui est trans-
mise par les sens ; combinaisons dont l'es-
prit forme des raisonnements ou des systè-
mes; objet, détail d'un plan, d'un projet,
d'un dessein; opinion; pensée exprimée
dans un discours.
Ëty. du lat. idea, m. 8. V. Idea , R.
Cadun a eeie ideae t chacun a sa manière
de voir.
Qu*idea voue a près aquiiy Trad. quelle
idée vous est venue là , et non queUe idée
vous a pris.
Ai idea gue, Trad. J'ai l'idée ou j'ai dans
IDEAL, AI«A, adj. (idéal, aie); idbaii.
Idéale , ital. Idéal , esp. port. cat. Idéal ,
Sui n'a point de réalité, qui n'existe que
ans l'imagination ou dans l'opinion.
Ëty. du lat. idealis. V. Idea, R.
IDEAIa • AI«A , s. d. bas lim. Esprit va-
gue , qui n'a rien de fixe , qui ne s'arrête à
rien de déterminé ; qui se repaît de chimè-
res ; qui a des idées extravagantes. V. Vi-
êiounari et Esmaginari.
IDEALAMENT, adv. (idealaméin). Jdéa-
lement, suivant son idée.
Ëty. de ideala et de ment. V. Idea , R.
IDEM, Idem, mot conservé du latin,
et qui signifie le même.
IDE8A , s. f. vl Haie , buisson.
IDETA. V. Idea.
H>I
IDIOMO , 8. m. (idiome) ; nnowi. Idioma,
ital. esp. port. cat. Idiome, langage propre
à une nation , et par extension , particulier
à une partie d'une nation. Les difiësrents pa-
tois sont des idiomes.
Ety. du lat. idioma , m. s. dérivé du grec
I8{(s}(xa (idiôma) , propriété, de tSioç (idios),
propre, particulier , manière particulière ou
propre de parler une langue.
IDIOT, OTA, adj. et s. (idiô, été);
Idiota, lat. ital. esp. port. cat. Idiot, oie,
dépourvu d'intelligence. V. Niais.
Ëty. du grec ISicàxtic (idiotes) , qui mène
une vie privée ou d'ignorant.
IDIOTISME, s.m. (idiontismé); /dto-
lismo , ital. esp. port. Idiotisme , cat. Idio-
tisme , locution ou construction contraire
aux règles générales d^ la grammaire , mais
propre et particulière k une langue.
Ëty. Pris du lat. idiatismus, m. s.
IDO
IDOLA , 8. f. vl. TDOLi^. Idola, cat. Idolo,
esp. ital. Idole. V. Idolo.
IDOLATRAR, v. n. (idoulatrà); moo-
i^TiiAB. Idolatrar , cat. esp. port. Idola^
irare, ital. Idolâtrer, adorer les idoles, et
act. aimer avec trop de passion.
IDO
Éty. de idolaire et de at , faire Tidolitre ,
ou comme les idolâtres.
IDOI^TRE, ATRA, adj. et 8. (idou-
lâtré,âtre); ioohi^twi. Idolâtra ^ ital. esp.
port. cat. Idolâtre , qui adore les idoles ; fig.
qui aime avec passion.
Éty. du grec el$a>XoXdtTpT}) (eid01olatrè8),de
et$u)Xov (eidôlon), idole, et de Xdctptc (lattis),
serviteur, adorateur.
IDOI.ATRIA, s. f. (idoulatrie) ; bdocla-
TMA. Idolatria , ital. esp. port. cat. Idolâ-
trie, culte divin qu'on rend à la créature ou
à une fausse divinité.
Éty. du lat. idolatria . dérivé do grec
el$(i)XoXaTpe(jt (éidôlolatréia),de e^^Xov (éidô-
Ion), idole, et de Xvz^tin (latréia), culte,
adoration, servitude.
On sait que l'idolâtrie était déjk connue,
en Asieet dans l'Egypte, du tempsd' Abraham
et de Jacob , sans qu'on puisse fixer
l'épo(|ue de son origine ni la cause de son
établissement. Tout porte à croire que c'est
en Egypte qu'elle a eu son berceau.
IDOLO, 8. m. (idole); Idolum , lat.
Idolo, ital. esp. port. Idol, cat. Idole, figure,
statue représentant une fausse divinité ex-
posée à l'adoration ; fig. chose ou personne
qu'on aime avec excès, qu'on idolâtre.
Éty. do grec stduiXov (éidolon) , image ,
figure, de cléoç (éidos), forme, figure, dérivé
de eI^q) (éidô). je vois, parce qu'une idole est
une figure sensible , faite pour être exposée
à la vue des adorateurs.
Idole, est féminin en français.
IDOUIfAR, V. n. (hidoulà); mooouui,
oftLAB, vDoiuuui. Hiirlcr , cri du loup en cha-
leur, ou lorsqu'il est pressé par la faim. V.
Hurlar; on le dit par ext pour crier à tue
tète.
Ëty. du 1)88 breU yudal , m. s. on du laU
ululare.
Les anciens , dit Béronie, jetaient des cric
pour se rendre leurs dieux propices ; le mot
idoular, pourrait tirer de là son étymologit
de tdota et de ar.
IDOULIAR, V. Idoular.
IDOUIiO, s. m. (idéule), dl. Fainéant,
vaurien.
Ëty. du bas breton diouale, avec addition
de l'art, i ou id.
IDR
IDRIA. 8. f.vl. Cruche.
Éty. du lat. hydria, m. s.
IDT
IDTLA, 8. f. (idllc) ; Idylle, ail. Idillio,
liai Idilio, esp. Idyllio, port Idili, cal.
Idylle , petit poème qui tient de la nature de
l'églogue dont il difière à peine.
Ëty. du grec eIôuXXiov (eiduIKon) , dimi-
nutif de eT8oc (eidos), image, représenUtion ,
parce que le propre de l'idylle est de peindre
des objets champêtres.
Théocrite a été le premier poëte grec qui
ait écrit en ce genre, ce qui lui en a fait attri*
huer l'invention.
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lE
us
I*B , dl. (i-é). Formule par où commen-
çaient les cris publics, dans les villes mêmes,
avant que le luxe y eut introduit les trompet-
tes; le crie«r disait, par exemple: /-e, a
dons souê lou cartairoun dau bon vin; i-é
aquol de moussur fay,etc.
Éty.Get t-«, 6«tttn reste de l'êncieD oyti,
corrompu. Sauv.
lE , pron. Est souvent employé en langue-
docien pour Hf iê digueri, je lui dis, vl. V.
Eu,
lEI
IEI8, vl. n 00 elle sort ou vient
IBU, V. Teft.
lEL
IBM
lEWE, lEMA, est la désinence propre
aux nombres ordinaux, elle répond an latin
eiimus.
AinH à commencer par :
Trais-ième, troisième.
Ouatr-ième, quatrième.
IHX'ième, dixième.
Vingi-ième, vingtième.
Treni-ième, trentième.
Quaranl4èfM, quarantième, etc.
nsN
lEN, terminaison qui, ajoutée à un subs-
tantif, indique celui qui s'occupe de l'objet,
de la science désignée par le radical, qu'il la
connaît ou qu'il la professe. Elle parait élre
dérivée par contraction, du lat. ment, qui
•ait, qui connaît, qui est habile, instruit.
Aeademi'Cien, de aeademia seûm, savant
d'académie.
Arithmetie-ien, de arilhmetka scienê,
qui sait l'arithmétique.
Cirurg-ien, de chirurgia seiens.
Grammer-im de grammera.
LougicHen, de lougica,
Phyeic ten, de physiea.
Musicien, de muêica ment, etc.
IENOL8, s. m. pi. vl. Genoui^. Yoy.
€rinout et Ginoulh, n.
lEO
lEOU , pr. leu, cat. /o, ital. Pour je, moi.
V.Iou.
lEB
1ER, IERA,{\kT, iére). 1er. ière, termi-
naison que nous avons nommée multiplica-
tive, parce qu'elle communique l'idée de mul-
tiplication, de production, de réunion d'usa-
ge ou d'abondance à la nombreuse série des
mots qu'elle concourt à former.
Elle indique la production dans ; amenda;
d'où : amendier ; pera , perier ; pouma ,
poumier; figa , figuier; ouliva , oulivier;
pruna, prunier: etc., etc. , c'est-à-dire, qui
TOM. II.
1ER
produit les amandes, les poires, les pommes,
les figues, les olives, les prunes, etc., etc.
La multiplication et l'ouvrier, dans: ar-
mura, armurier; eapel, capelier; coutelt
coutelier ; espingla , espingtier ; cuer , de
corium , euralier ; sabata , sahatier , etc.
c'est-à-dire, qui fait des armures , des cha-
peaux , des couteaux , des épingles , du cuir,
des souliers, etc., ou qui les multiplie.
La fonction ou l'usage auquel la chose
sert, parce que, étant toujours la même, celte
répétition devient une espèce de multiplica-
tion, comme dans : areita, aresUer ; beinech,
heinechier ; eandela, candelier ; sabla, sa-
blier; moustarda, moustardier; cafeU cafe-
liera;sal, saliera , etc., c'est-à-dire, ce qui
forme l'arête, ce qui contient l'eau bénite , la
chandelle, le sable, la moutarde, le café, le
sel, etc.
La profession, dans: banca , banquier;
beUel , batelier: bimtiga , botUiguier; eaval ,
cavalier; courrer, courrier ; greffe, greffier;
pouerta, pourtier; ouffiei , ouffieier, etc.
c'est-à-dire, qui tient la banque, le bateau,
la boutique, qui fait usage du cheval, dont le
métier est de courir, (|ui travaille au greffe,
qui garde la porte, qui remplit un office, etc.
La réunion ou l'habitation, dans:ptye(mn,
pigeounier ; poulalha , poulalhier; canebe,
canebiera ; pépin, pepiniera^ fruit, fruitier;
posta, pastiera; pesea, pescaria, etc.
c'est-à-dire , le lieu qu'habitent les pigeons,
les poules; celui où croissent le chanvre et
les pépins, le lieu où est réuni le fruit, celui
où l'on fait la pâte, celui où l'on dépose
le produit de la pêche, etc.
1^ marchand , dans : bijout , bijoutier;
drap, drapier; saboun, sabounier ; vin,
vinatier ; quincalha , quincalhier; espiça,
espicier , etc. c'est-à-dire, celui qui vend
des bijoux, du drap, du savon, du vin , de la
quincaillerie, des épices, etc. tous mots qui
mdiquent la pluralité.
Lorsqu'on veut trouver la signification ou
l'étymoiogie d'un mot composé, terminé en
ier ou iera , comme canebiera, par exemple,
il faut en retrancher la terminaison ; dans le
mot proposé il reste Çaneb, radical de cane-
6e, qui signifie chanvre, ajoutez à ce mot la
lerm. mult. vous aurez le champ ensemencé
de chanvre, ou le lieu où on le vend, où on
le dépose , ce qui prouve que le quartier de
Marseille, connu sous le nom de Canebière,
était jadis, la place, le marché ou le quartier
où l'on vendait le chanvre , rien ne pouvant
faire penser, que ce fut celui où on le cul-
tivait.
IBR, anc. béam. V. Hier,
UBRA , 8. f. (iére) ; to^ ^ikai., aisa, v»la.
£ira, port. Era , cat. esp. Aia , ital. Aire à
battre le grain.
Ély. du lat. aéra, m. s. Y. Air, R.
IEllARGHIA,s. f. vl. V. Hierarchia.
lERl. Pour lys, V.re(i.
lERBlE , V. Esme.
lERRA. s. f. vl. iera, ital. Composition
pharmaceutique, pastille, bol, pommade pu
onguent.
Éty. du lat. hiera,
MES
lESCA, tI. Qu'il ou qu'elle sorte, que je
lES
425
sorte : Que negun blat iesea de Monpesliir*
etc., qu'aucun blé ne sorte de Montpellier.
Cart. de Mont.
IE8CHA, vl. Qu'il on qu'elle sorte.
IBST, vl. Tu es, vous êtes.
lEU
lEVjBu, pron. vl. /«If, cat. Je ou moi.
V. iou.
lEU, dl. OEfl. V. Huelh et Oeul, R.
lEV
lEVRE, adj. vl. Ivre. V. VbH et Mbri,
Rad.
ÏÏF
IF, 8. m. Nom qu'on donne vulgairement,
à Montpellier, à l'if. V. Tuy.
Ëty. du celt. iw, vert, parce que cet arbro
ne se dépouille jamais de ses feuilles entière-
ment et qu'il est toujours vert.
IF, IV A, désinence formée du latin ivus,
iva, par apoc. et le changement de v en /, au
masculin ; Butet a nommé celte désinence
facultative , parce qu'elle ajoute au sens du
radical la faculté de foire une chose^ de pro-
duire une action.
Purgat'if, quia la faculté de purger, de
pur go, purgatum, lat. quod it purgatum.
Aperit'if, iva , de aperto, opertiisi, ou-
vrir.
Incis-if, de tnctilo, tnct^iim, inciser , qui a
la faculté de diviser.
PasS'if, àtpatioTf passum, qui a la fa-
culté de supporter.
Indicat-if, qui marque l'indication.
Optat'if, le souhait.
IFA
IFAMI, vl. V, infam».
IFB
IFE , 8. m. (ifé). Ifé. Cast. V. Tuy.
IFERN, S. m. v|. Enfer. Voy. infer ti
Infer,K,
IFERNAU , adj. vl. Infernal, V. Infer,
Rad.
IFERT , dg. AU. de Infer, ▼. c. m.
nPFERN, s. m. vl. Enfer. V. Infem,
UTROUNTAT, adj. et p. d. béam.
Affronté. V. Afftontat et Front, R.
IGA
lOAU, adj. vl. y. Egau et Equ, R. 2,
IGE
lOEO, 6. f.vL Joie.
IOI4
lOLARI» V. Atari,
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426
IGL
IGI«AU , Un des noms languedociens de
réclair; ait. de huthau. V. Eslious.
IGLAUSSAR, V. EsUouuar.
IGN
WNA, IGNE, INE, INA, désinence, dé-
rivée du lai. genilui , engendré.
Ben-igna, tna, bien engendrée, bien née.
Mal'ipna^ ina, d'un mauvais naturel, mal-
engendree.
IGNAÇA , nom d'homme (ignâce) ; IfpM-
xio, ital. ignacio, esp. Ignace.
Pair. Saint Ignace Théophore, évêque
d'Anlioche, martyrisé en 116, dont l'Eglise
honore la mémoire le 1«' février; saint Igna-
ce, de Loyola, fondateur de la compagnie de
Jésus, mort le 31 juillet 1556; saint Ignace,
patriarche de Gonslantinople , mort le 23
octobre 877, et dont l'Eglise fait mémoire le
23 octobre.
IGNAR, adj. y1. Ignare, ignorant.
Êly. du lat. ignaru$, m. s.
IGNAVIA, s. f. vl. Ignavia, port. ital.
Paresse, lâcheté.
Éty. du lat. ignavia.
IGNE, adj. vl. Igneo, esp. port. iUl.
Igné, de feu.
Ëty. du lat. igntBus, m. s.
IGNICIO, s. f. vl. Ignition.
Éty. dulat.ti/nû, feu.
IGNIR, V. a. vl. Embraser, enflammer ,
allumer.
Ély. du lat. ignire, m. s.
IGNIT, IDA, adj. et p. vl. Igné, ée;
rougi par le feu.
Ëty. du lat. ignitus, m. s.
IGNO, vl. V./flfnon.
IGNOBLAMBNT, adv. (ignoblamein) ;
Jgnobilmente, ital. Ignoblement, d'une ma-
nière ignoble.
Ëty. deignobla et dément, ou du latin
ignobiliUr. V. Nobl, R.
IGNOBLE. OBLA, adj. (ignoble, ôble);
•AS. Ignoble, cat. esp. Ignobile, ital. lynobil,
port. Ignoble , qui sent l'homme de basse
extraction ; on le dit de l'air, des manières,
des sentiments et du style.
Ëty. du lat. ignobilU , formé de ig pour
in priv. et de nobilis, qui n'est pas noble.
V. Nobl, R.
IGNOC , s. m. (ignée) : iohoca. Contusion,
meurtrissure, accroc, déchirure, coupure, es-
tafilade. Gare.
IGNOGENCIA, vl. Ignoe$ncia ^ Cài. V.
Jnnoucença.
IGNOCENT, adj. vl. Ignocent, cat. In-
nocent. V.i^Ttttr, R.
IGNOMIGNIOUS, OU8A, adj. (ignou-
migniôus, éuse): /pnomtmo«o, ital. esp. port.
ignominios, cat. Ignominieux , euse, qui
porte ignominie, qui en cause.
Ëty. du lat. ignominiosus, V. Nom, R.
IGNOmNIA, s. f. (ignouminie); lonov-
MI1I1A , Mrvmotn. Ignominia , ital. esp. port,
cat. Ignominie, opinion d'une profonde hu-
miliation, aUachée aux supplices et aux pei-
nes des crimes bas, et qui souille le nom de
celui qui l'a encourue.
Éty. du lat. ignominia , de \ig pour tu
IGN
priv. et de nomen , nom, réputation : Sine
nomine. V. Nom, R.
IGNOMINIOUSAMENT , ad v . (ignou-
miniousamein) ; Ignominiosamente, ilal. esp.
port. Ignominiosament^ cat. Ignominieuse-
ment, avec ignominie.
Êly. de ignominiousa et de ment, Voy.
Nom, R.
IGNON , s. m. vl. imo, vitmom. Oignon.
V. Çeba.
Ety. du lat. unto, m. s.
IGNORABIBNT , vl. Ignorantment, cat.
V. Ignoranlament,
IGNORANCIA, vl. Ignorenda. Y. Igno-
rença.
IGNORANS , adj. vl. Y. Ignorent,
IGNORANSA,vl. et
IGNORANSIA. s. f. vl. V. Ignorença.
IGNORANTAMENT , adv. (ignouran-
taméin) ; ioiioii«A>TAMBinr , leiioiiBAmniiT ,
rn iGNoaniçA. Ignorantemente , port. esp.
ilal. Ignorantment , cat. Ignoramment , par
ignorance.
Ëty. de ignoranta et de ment,
IGNORAR, V. a. (ignourà); lOMomiAK,
DUfAvm. Ignorare, ital. Ignorât, esp.
port. cat. Ignorer, ne pas savoir quelque
chose , n'en être pas instruit , informé ; et
neut. Ignora de ren , il n'ignore de rien.
Ëty. du lat. ignorare , formé de ignarue ,
qui est composé de ig pour in priv. et de
gnarm, qui sait, avec le priv. qui ne sait
pas.
Ignourar s'emploie souvent pour feindre,
faire semblant d'ignorer ; dissimuler ; un
prov. bas lim. dit :
Val mai ignourar canaïha 5ftt« '* battre.
Il vaut mieux dédaigner U canaille que de
la battre.
IGNORAT, ADA, adj. et part, (ignourà ,
âde) ; mhoiibat. Ignorado , port. Ignoré, ée.
Ély. du lat. ignoratus.
IGNORANTIA, s. f . vl. ioiomvcia , i«io-
■AHfiA. V. Ignorença et Ignoransa.
IGNORENÇA, s. f. ( ignouremce ) ;
icRooKswcA. Ignoranza , ital. Ignoranexa ,
esp. port. cat. Ignorance, défaut de savoir ,
de connaissance; défaut de connaître, d'a-
voir été instruit.
Ély. du lat. ignorantia. V. Ignorant.
IGNORENT . ENTA , adj. (ignouréin,
éinte); rooonA», Ar-cé^mAmum. Ignorante ,
ilal. esp. port. Ignorant , cat. Ignorant ,
ante , qui n'a point de connaissances, point
d'instruction.
Ély. du lat. ignorantis , gkn. de ignorans,
formé de ig pour in priv. et de gnarus ,
qui sait. , . ^ .
IGNORENTIN, s. m. ( ignouranlm ) ;
leMoiniBimii. Ignorentin , nom qu'on donne
aux frères de l'école chrétienne.
IGN08GEN , vl. Y. Innocent.
IGN08GENCIA, vl. et
IGNOS8ENCIA, v.a. vl. V. Innoeença.
IGNOU , ait. de Ignoun.
IGNOUN , s. m. (ignôun). Nom de Toi-
gnon , dans le Bas-Limousin. Y. Ceba.
Ëty. du lat. umo, employé dans le même
sens.
Fauta d'al Von mingea dooui ignoune.
Prov. du même dial.
IGN
A défaut d'ail on mange de l'oignon.
On donne aussi, dans le même pays, le
nom de ignouns aux articulations des gros
orteils avec le pied.
Fa Urne ignouns à quauqu'un, lui serrer
le poignet, rentrer les deux premiers doigts
en tournant de côté et d'autre ; ce qu'on ap-
pelle, en Provence, Dounar ou faire lae
manchetas. ^ . , , ^
IGNOUNAIRE , s. m. ( ignounatré ) ,
d. bas lim. Marchand de cebae, cultivateur
ou marchand d'oignons ; on donne ce nom,
à Tulle, à ceux qui approvisionnent les mar-
chés d'oignons. ^ , .
IGNOUNAT, s. m. (ignouna), d. bas
lim. Graine ou plant d'oignons.
Ély. de ignoun et de at.
IGNOUR. radical pris du latm 5maru#,
gnaruris, qui sait, qui connaît, qui est ins-
truit; formé de l'inusilé gnorut. dérive du
grec Y^««>P^sW (gnôrizô) , connaître , recon-
naître, dont la racine est Yivtijxo) (ginôskô),
connaître ; d'où les sous-rad. ignorare, igno-
rer; ignorans, ignorant; ignorantia, igno-
rance, par l'addition de la préposition in.
De ignorare, par apoc. et changement de
0 en ou : Ignourar, Ignour-at.
De ignorantis, gén. de ignorans, par
apocope et changement de o en ou : Ignou^
rant, et de ignorantia ^ par les mêmes
changements: Ignour-ança.
IGNOURENÇA, W. Ignorença,
IGNOURAR, et composés. Y. Ignorar.
IGO
lOOUNAUT , AODA , 8. ( igmmion ,
àoude), d. bas lim. Huguenot. Y. Hmganaut.
IL,iu, lu. pron. per. f.s. Elle, à elle,
lui.
Ëty.dulat. tUa.
IL, vl. art. fém. sing. nM,ux. La, elle, lui.
Ëty. du lat. illa.
WL , vl. sert aussi d'art, masc. ao pi. Les.
«--, s. f. (Me) : Isola, iUl. Isla, cat. esp.
/Zha, port. Ile, terre entourée de tous cotés
des eaux de la mer, d'un lac ou d'une grande
rivière.
Ëty. du lat. insula. Y. M R.
ILARI, Y. Uilari.
ILARION, Y. Uilarion.
tLD
lUDEGONDA , nom de femme ^ildegéun-
*Palr. S^alntc^Hildegonde. l'Éçlise honore
deux saintes de ce nom, le 6 février et 20 avr.
ILE
ILE. S. m. (lié). Nom avignonnais du lys
blanc. V. Teli. . .,..,, -.lu
ILE, ILA, désinence prise du lat. %lis, elle
indique la qualité désignée par le significatif,
sous le rapport d'absence de tout eropêche-
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ILE
menl ou obslacle qui pourraient s'opposer h
l'action. Buteta donne le nom de dispositifs,
aux mots qui ont celte désinence, parce que
ugilt, signifie qui est disposé à agir, qui peut
agir; reptile , à ramper ; doucile , à la dou-
ceur, etc.
ILH
ILH,vl.art. La, lui. V./(.
nM , pr. dém. vl. Ceux.
ILH À, de la désinence latine «Uu#, a, «m,
s'^sl formé par apoc. t/i, et par lechangement
des U mouillées en th, Hha: elle annonce que
l'objet indiqué par le radical est pris dans un
sens diminutif comme :
Couqu'itha, de coca»
Cav-tlha, du lat. elavus, clou, petit clou.
Flot-ilha, pelile flotte.
Chen-itha, petite chaîne.
Past'ilha, pietite pâle ou morceau de pâle.
UiHA, s. f. vl. Itha, port. V. lia.
Ély. du lat. itia, les flancs.
ILHAR, tcrm. prise du lat. tllare, qui est
un fréquentatif qui peut avoir été tirée du grec
\XoLuy (hilaô),j*apai8e, je tempère, elle annonce,
en même temps, la diminution de force et la
fréquence de l'action.
Saut'ilhar, sauter souvent et à petit sauts.
Tort-ithar^ tordre à plusieurs tours.
Pet'ilhar, faire de petits pets souvent ré-
pétés.
Grap'ithary grîper, prendre peu et sou-
vent.
ILHOT, s. m. (ill6) , dg. Ilot, petite lie.
\.Isl,K,
E toui toun tour rCes qu*un ilhot.
Auprès deou meu un esguilhot.
D'Astros.
ILI
ILI.s m. vl. Lis. V. Yeli.
ULISON , s. m. vl. Hérisson.
ILL
ILL. art. fém. s. vl. î^, lui. V. //.
lIXA, s. f. vl. /Wa,cat. Pour //a, v. c. m.
cl/W, K.
ILLEGAL , ALA , adj. (illégal , aie): il-
LBAAo. Illégale, ilal. lierai, esp. lllegal,cai.
port. Illégal, aie; qui est contre la loi.
Éty. de il pour in priv. et de légat, qui
n'est pas légal. V. Leg, K.3.
ILLEGALAMENT. adv. (illegalaméin> ;
Illegalmente, ital. Ilegalmente, esp. Jllegal-
m^n(, cal. Illégalement, d'une manière illé-
gale.
Éty. du lat. illegala et de ment. V. Leg,
Rad. 3.
ILLEGALITAT,8. f. (illegalità) : Ille-
galitat, cat. Ilegalidad, esp. lilégalilé, ca-
ractère de ce qui est illégal. V. Leg, R. 3.
ILLEGITIMAMBNT , adv. (illedgitima-
mein) ; Illegitimamente, iul. Hegitimamen^
te, esp. port. IllegitUnamènt, cat. Illégitime-
ment, illicitement.
Éty. deittegitima et de ment, d'une ma-
nière illégitime. V. Leg, R. 3.
ILL
ILLEGITIME, IMA, adj. (illedgiUmé,
ime); IlUgitim, cat. lUegittimo , ital. port.
lUegitimo, esp. Illégitime , qui n'a pas les
conditions requises par la loi. V. Bastard,
Éty. de t( pour in priv. et de legitimus^
légitime. V. Leg, R. 3.
ILLETRAT, ADA, adj. et p. (illetrà,
ade) ; iujtbkat. Illettré , sans lettres , sans
instruction, qui ne sait ni lire ni écrire.
ILLI, pron. pers. d. vaud. Ils, eux.
Car illi volrian mûrir ^ ma Uli non poiren.
Ëty. du lat. illi.
ILLICITABIENT, adv. ( illicitamein ) ;
Illicilamènt, cat. lUecitamente, ital. Ilicita-
mente, esp. Illicitamente, port. Illicitement,
d'une manière illicite.
Éty. du lat. iUicitè oo de illicHa et de
ment. Y. Lieenei,ïi.
ILLICITE , ITA, adj. (illicite, île); /l-
leeito, ital. Itidlo, esp. lUicito , port. Illicit,
cat. Illicite, qui n'est pas permis.
Ëty. de il pour in priv. et de lieitus^ per-
mis. V. Licenci, R.
ILUGIBLE, IBLA, adj. ( illidglblé,
ible) ; lUegible , cal. Ilegible , esp. Illisible ,
qu'on ne peut pas lire, très-difficile à lire.
ILLIMITAT, ADA.adj. et p. (iliimità,
àde); Illimitad, cat. Ilimitado, esp. Illimi-
tatà, ital. Illimité, ée, sans limites.
ILLOT, dg. Jasm. V. Iscla.
ILLUMENAR, vl. V. lUuminar.
ILLUMIN AOOB , 8. m. vl. uxommatab,
Biri.oMiHAimB. Enlluminador, anc. cat. Ilumi-
nador, esp. lUuminador, port. Illuminato-
re, ilal. Illuminateur , qui donne la lumière,
qui éclaire.
Ëty. du lat. illuminator, m. s. Y. Luc, R.
ILLUMINAR, ▼. a. (illumina) ; sudmoiab.
Illuminar , cat. port. lituminare , ital. /(u-
minar, esp. Illuminer, éclairer, répandre de
la lumière sur, éclairer l'esprit: en Provençal,
on ne prend guère ce mot que dans le sens
de faire des illuminations.
Ély. du lat. iltuminare, formé de lumen,
luminis, et de la term. act. ar. V. Luc, R.
ILLUMINAT, ADA, adj. (illumina, àde) ;
Illuminado , port. Illuminé , ée ; éclairé par
une illumination; pris substantivement, ce
mol désigne un fanatique, un visionnaire.
Ély. du lat. lumen, luminis , lumière , et
de la term. pass. at, ada. V. Luc, R.
ILLUMINATION , s. f. (illuminalie-n) ;
iLMMiiiATiBif. IHuminaxione , ilal. Ilumina-
eion, esp. lUuminaçào, port. Enlluminacio,
cat. Illumination, action d'illuminer dans les
fêles publiques; feux et lumières employés à
cet effet.
Éty. du lat. illuminatio, formé de t^timt-
nare elde actio, action d'illuminer. V. Luc,
Rad.
L'usage des illuminations était drjh com-
mun chez les Romains , qui suspendaient à
leurs fenêtres un grand nombre de lampes,
dans leurs fêtes religieuses et lors de la nais-
sance des princes.
ILLUMINATIU . IVA, adj. vl. Illumi'
natiu, cat. lUuminativo, esp. port. ital. lllu-
minatif, ive ; qui est propre a illuminer , à
éclairer. V. Luc, R.
ILLUSIO , s. f. vl. 1U.VS10. Hlusio, cat.
Illusion. V. Illusion.^
ILL 427
ILLUSION , 8. f. ( illusie-n) ; luon».
lUusione, ilal Ilusion,esp. Illusûo , port.
Illusià, cat. Illusion, apparence trompeuse
aux yeux, à l'imagination ; au pi. pensées
chimériques.
Ëty. du lat. illtuionis, gén. de illusio,
fait de illudere, se moquer de. V. Lud. R.
ILLUSOIRO, OIRA, adj. (illusoire):
iiAiitooABo. Illusori, cat. ///utorto , ilal.
port. Ilusorio , esp. Illusoire , captieux ,
vain, chimérique, qui trompe par les appa.
rences.
ILLUSTRAR, v. a. nilustrà) ; Illustrare,
ital. Ilustrar , esp. lUustrar , port. cat.
Illustrer , rendre illustre.
Éty. du lat. illustrare, m. s. V. Iue,R.
ILLUSTRAT, ADA, adj. et p. (illustra,
àde) ; Illustrado, port. Illustré, ée.
Éty. du lat. illustratus, m. s. V. Luc, R.
ILLUSTRATION , 8. f. (illustratie-n) ;
lUDSTRATiKii. Illustrationê, ital. Iluitracion,
esp. niustradà , cal. Illustraçâo , port.
Illustration, ce qui fait qu'un homme, qu'une
famille, qu'une ville est illustre.
Éty. du ht. illustrationis , gén. de illus-
tratio, m. s. V. Luc, R.
ILLUSTRE , USTRA , adj. (illustré ,
ûstre) ; Illustre, ital. cat. port, llustre, esp.
Illustre, il se dit de celui qui a une répu-
tation fondée sur un mérite appuyé de di-
gnité et d'éclat , jointe à l'estime publique ;
on le dit aussi des choses.
Éty. du lat. illuitris, m. s. V. Luc, R.
ILLUSTRI, s. m. vl. Illustre, cat. port,
ital. llustre, esp. Illustre, litre de dignité
du Bas-Empire. V. Luc , R.
nXUZIO, vl. V. lUuiion.
ILO
ILOT , s. m. et
ILOTA , s. f. (ilote) : ilouha. Ilhota ,
port. Pelile lie. V. lil, R.
IMA
IMAG , KSMAG , radical dérivé du lalin
imago , imaginis , représentation . image ,
formé, selon Feslus. de Imilor, quasi imi-
tagoquia imitaturac reprœsentat sua modo
in quod exprimit, on du grec eT^jx» (eigma)»
ressemblance , d'où les mots latins, imagi-
nart, s'imaginer; imaginatio, imagination ;
imaginarius , imaginaire. i
De imago: Imagi, Imag-ier.
De imaginari, par apoc. imagina d'où:
Imaginar, Imagin-able, Image-oun, Ima-
gin-aliva, Imag-ena.
De imaginationis , gén. de imaginatio ,
par apoc. Imagination , Imai-es.
De imag, par le changement de t en es ,
les mêmes mots r Esmaginar, Esmagina-
tion , Imaj-aire, Imaty-e , Mag-ena.
IMAGE, s. m. vl. YMAGB, «MAGi:. Imogc,
cat. Statue, idole. V. Imagi et Img, R.
IMAGENA , s. f. vl. TMAOEIIA , SHACCflA,
iiBMAosirA, BfMAJBiiA. Imaginc , ital. Image :
statue, figure.
IMAGEOUN, S. m. (iraadjuun); Ima-
gemzinha , port. Pelile image.
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428
IMA
Étj. do lat. imaguneula, m. s, V. Ifnag^
Rad.
mAGI, 8. m. (imâdgi) ; boiasi, hattb,
uHAoi, nukom. Imagine, ilal. Imagen, esp.
Imagem, port. Image, cat. Image, reprë-
aenlation en sculpture ou en peinture. Il ne
ae dit, dans ce sens, que des images des faux-
dieux et de celles des saints; estampe com-
mune ; ressemblance; idée, tableau de l'ima-
gination; description, etc.
Ëlj. du lat. imago. V. Imag, R.
Image, masculin, en provençal , est fémi-
nin en français.
Le morceau de bois fendu, au moyen do-
quel on arrête les images à une corde, se
nomme fichoir.
Appius Claudius • introduisit le premier
les images et les statues dans les temple,
l'an de Rome 259.
Les Juifs ont dans tous les temps abhorré
les images ; ils n'en souffrent ni dans leurs
maisons, ni dans leurs synagogues. Les Maho-
métans en ont la même horreur.
Les premiers Chrétiens n'admirent pas non
plus les images dans leurs églises, mais dès
le IV">« siècle , ceux d'Orient les y introdui-
sirent, et depuis , malgré la secte des Ico-
noclastes (briseurs d'images), qui s'éleva dans
le VU!"* siècle , elles ont toujours été bono»
rées par les Chrétiens.
niAGIAIIlE , et
IMAGIBR , 8. m. (îma^é) ; niAjATmi.
Imager, ère, celui , celle qui ?end des ima-
ges, des estampes.
Ety. de imagi et de la term. mult ier,
V. Imagj R.
niAOINABLE, ABI.A, adj. (imadginlh
blé , àble) ; ■■■aqiiia»m , mmammasia. hH"
maginabUe, ital. Imaginable, esp. cat. Ima*
finavel, port. Imaginable, qui peut être
imaginé.
Ety. de imagin et de abU. Y. imag, R.
IMAOINAIRB, V. IiMginari et fma-
ginero. ^
UIAGINAR, ▼. a. (imadginâ); BniAct-
m^kMf BiMAwvAii, ■■■•<■■■■. Immaginare ,
ital. Imaginar , esp. c&t. port. Imaginer,
se former dans l'esprit, Tidée de quelque
chose ; inventer , trouver dans son esprit.
Èty. du lat. imaginari^ m. a. V. Imag,
Rad.
UIAGINAB 8' , V. r. • sniAraïAa. Ima-
ginar-se , port. S'imaginer , croire sans
raison ou légèrement à ses pensées, à ses
imaginations, 4 ses rêveries; se persuader
ce qu'on imagine.
Ety. du lat. imaginari. V. Imag , R.
niAGINARI, ARIA, adj. (imadginàri,
àrie) ; umai.. Imaginari, cat. Imaginario ,
esp. port. Imtnaginario, ital. Imaginaire,
qui n'est que dans l'imagination. V. E$ma-
ginari.
Ëty. du lat. imaginarins, m* s. V. Imag,
Rad.
Subst. es un imaginari ou esmaginari ,
c'est un rêveur.
IMAGINAT, ADA, adj. et p. (imadginâ,
àde) ; mëmAuuiAr, Imaginado , port. Ima-
giné, ée.
Ély. V. Imag,R.
UKAGINATIO, S. t v1. wuAsmAnou
Imaginacià, cat, Imagination,4
IMA
V. /ifia^fiafûm; pour Image, figure. Yoy.
Imagi.
IMAGINATION , S. f. (imadginatle-n) ;
IME
Immaginatiane , ital. Ima^nacià , cat.
Imagination, esp. Imaginaçao, port. Ima-
gination , faculté d'imaginer , d'inventer ;
opinion sans fondement; idée folle, extra-
vagance.
Ëty. du lat. ima^iialtoiii# , gén. de ivM'
ginatio. V. Imag, R.
IMAGINATIU, IVA, adj. vl. Imagina-
tivo, esp. Immaginativo, ital. Imaginatif,
ive.
Èty. du lat. imaginàbunâue , m. s.
IMAGINATIVA , adj. (imadginative) ;
Imaginative , port. esp. cat. Imaginativa ,
ital. Imaginatiu, cal. Imaginative, imagi-
nation.
Ëty. du lat. imaginaHvuê , de tina^i-
nandi , vie, V. Imag, R.
IMAIE8 , 8. f. pi. vl. Idoles, y. Jmag,
Rad.
IMAJATRE, dl. Imagimtyre , cdi. Yoy.
Imagier et Imag , R.
mATTB , s. m. d. béani. Image. Yoy.
Imagi et Imag, R.
, adj. (Tmbarbù); naaras»
Imberbe, sans barbe. Y. BUmbec, Gare et
Barh,^.
ïïmB^aUkB, A88A, adj. (imbedlàs,
àsse). Gros imbécile. V. Ntgaudae.
Éty. de imbeeUe et de os , dépr. Yoy.
Bacul, R.
IWBECIIiE , ILA, adj. (imbécile, ils};
ImbeeiUe , ital. Imbeeil , esp. port cat.
Imbécile, qui n'a pas la faculté de discer-
ner. Y. Niais,
Ëty. du lat. imbecillis, formé de im priv.
et de baeiUus, biton, faible de corps, et fig.
faible d'esprit. Y. Bacul , R.
IMBECIUTAT , s. f. (imbecilità) ; /m-
beeiUità, ital. ImbeeUlidaà, esp. Imbeeili'
dade, port. ImbeeiUitat , cat. Imbécilité,
faiblesse d'esprit qui fait que l'on est im-
bécille.
Ëty. du lat imbeeUlitaHs, gén. de iwnhe-
cUlitas, Y. tactil , R.
IMBIBAR, V. a. (imbibé); EwU)eber,
esp. port. Imbiber, pénétrer d'une liqueur.
Y. Embibar.
Éty. du lat. fffiM6ere, formé de im, dans,
et de bibere, boire. Y. Bev , R.
IMBIBAR S', V. r. s'BMaraAa. S'Imbiber,
se pénétrer de quelque liqueur. Y. Embibar
$' et Bev,Vi,
IMBIBAT , ADA . adj. et p. (imbiba ,
àde). Imbibé, ée. Y. Imbibai et Bev, R.
IMBRIAGA, s. f. (ïmbriàgue^, ou mieux
vsBAOA. Nom qu'on donne, sur les côtes de
la Méditerranée , d'après M. Cloquet, à la
trigle ligne , Triglia lineata , Lin. poisson
de Tordre des Holobranehes el de la fam.
des Dactyles (à doigts).
IMBRIGAR , V. a. Timbricà), d. bas lira.
Imbabouiner. V. Imbabouinar,
IMBROLH , 8. m. (ïmbroill) ; nuwv.
Imbroglio, confusion, dédale, chaos.
IME , IMA , iMon, Mh, désinence qui
caractérise le superlatif partout où elle est
placée ; elle est prise du latin imus , ou
ûftimit , qui ont la même signification. Ce
mot est tiré, selon quelques étymologistes,
de imus, signe de profondeur ou d'éléva-
tion , et pr catachr^ , d'augmentation in-
définie, de supériorité absolue de tel ou tel
objet , dans les résultats de sa comparaison
entre tous les autres objets avec lesquels
on le met en rapport, d'où la forme atipsr-
hUive. Butet
IMB, dl. Y. /mis.
, a<y. Cast. Y. Himou,
IMIT, radical dérivé en latin imilari,
tmtlor, imiter, ou du grec |ai|ioû{juu (mi-
moumai), imiter, contrefaire, copier; d'où
les moto latins imUabiUs , imUaHo , fMf-
falor.
De imUari, par apoc. imit; d'où: MmU-
àble, In-imilable, Imil-aire , ImU*ar ,
Imii-al, Imil-ation , Imit-aUmr.
naTABLB, ABUL, adj; Qmitàblé ,
éble) ; Imitabile , ilal. Imitable , esp. /«lî-
taveî, port. Imitable, cat. Imitable, qui
peut être ou qui mérite d'être imité.
Éty. du lat tmitabUis, Y. ImU, R.
naTAIRE, ARELA, s. (imitàM ,
arèle). V. /mtiolotir et/mtl, R.
miTAR, V. a. (imita); Imitare , ital.
Imitar, esp. port cat. Imiter, faire ce qu'on
a vu faire , répéter les actions des autres •
faire des ouvrages à leur imitation, prendra
pour modèle.
Éty. du lat. imilaH. Y. Imit. R.
IMITAT , ADA , adj. et p. (nnilà, àde) ;
Imitado, port Imité, ée, copié.
Ély. du lat. imitahu. Y. ImU, R.
IMITATIP , IVA , adj. (imilatif, ive) ;
noTATioii. Imitativo, ital. esp. port. Imitatif.
ive , qui imite, qui a la faculté et la ÛMÛlite
dlmiter.
IMITATIGN , s. f. (imitatle-n) ; uova-
nmm. Imiiaeià, cat Imitaxione, ital. Imi'
taeion, esp. /mtfapâo, port. Imitation, re-
présentation artificielle d'un objet ; action
d'imiter ; Imitation de J.-C. livre de piété
attribué à Akempis.
Ëly. du lat. imitaîUmis, gén. de imiUUiQ.
\. Imit, fi.
miTATIOU , Gare. Y. Imitaiif,
IMITATODR, s. m. (imitateur) ; mmAmm.
Imitatore, ilal. ImUador, esp. port. Imita*
leur, qui imite, qui a la faculté d'imiter.
Éty. du lat. imikUar, Y. /mtl, R*
IBiBlACm«AT , ADA , a^j. (îmmacolé •
àde) ; Immaeulato, itat Imimoèulado, esp.
port Immaculad, cal. Immaculé, ée, en
pariant de la Conception de la Sainte Vierge,
né sans péché.
Ëty. du lat imwuieulaius, bit de im pri? .
et de maetifaltia, taché, sans tache.
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IMM
mu ANCABLAMBirr , adv. (ïmmati-
cablaméin) ; Immanquablmeni , infaillible-
ment, sans manquer.
Ëty. de immaneabla et de maiC. Y. Mane,
Rad.
IMMANGABLE , ÂBUL , adj. muuv-
«MaLB. Immanquable , ce cjui ne peut man-
quer, ce qui arrivera certainement
Éty. de im priv. et de maneable , qui ne
peut pas manquer. V. Mane, R.
IBmANGEABLE , ABLA , adj. (Imman-
geable, àble). Immangeable , qui ne peut
pas se manger.
Éty. de im priv. et de mangeable. Voy.
Mang , R.
nmATERIAL , vl. V.
IM BIATERIEL , VELA , adj. (Immaté-
riel, ièie); ImmaUriale, ital. JmmaUrial^
esp. Immalerial, port. Immatériel, ^ui est
sacs aucun mélange de matière , qui n'est
qu'esprit.
Éty. de im pri?.etde matériel, Y. Mater,
Rad.
IIIBIATRIGUI.AR , ▼. a. (Immatricula) ;
Matrieolare, ital. Matricular, esp. port.
Immatriculer , enregistrer sur la matricule.
IMMATRIGUUAT , ADA , adj. et p.
(immatricula, éde). Immatriculé, ée.
IMMEDIAT, ATA , adj. (immédiat, âte) ;
Immédiat, cat. Immediato, ital. port, /nt»^
êiatOt esp. Immédiat, aie . qui suit ou pré-
cède un autre ; qui agit sans milieu.
Êty. detm prl?. et de médium, mHieu.
y.Medi.H.
IMMEDIATAMENT , adv. (tmmediaU-
méin) ; Immediatamente , ital. port. Tnme-
diatamenie, esp. port. Immédiatement, d'une
manière immédiate , sans intermédiaire.
Êty. de immediata et de ment. V. Medi,
Rad.
, IMMEMOnRlAL, ALA, adj. (tmmemou-
riâl, aie); naBHooaiAo. Immémoriale , ital.
Inmemorable, esp. Immémorial, port. cat.
Immémorial, qui passe la mémoire des hom-
mes actuellement vivants, et dont on ne con-
naît point le commencement.
Êty. de tni priv. de memoria, méoKNre, et
de al, qui n'est plus dans la mémoire. Voy.
Mem^ R.
IMMEN8AMENT, adv. (ïmmeinsamein);
immAMêéUÊSMw. Immensamente, ital. Inmensa-
mmte^ esp. port. Immensément , d'une ma-
nière immense.
Êty. de immensa et de ment. V. Meeur,
Rad.
IMMENSE, EN8A, adj. (îmmeinsé,
èinse) ; immaiisb. Immens, cat. Immenso, ital.
port. Inmenso, esp. Immense , qui ne peut-
être ni mesuré, ni calculé, qui est sans bor-
nes.
Éty. dn lat. immeneue, fait de im priv, et
de meiinira, mesure, sans mesure. Voy.
Mesur, R. ''
iMMENfliTAT, s. f. (!mmensita):«iiAii-
MTAT. Immentitat, cat. ImmensUà, ital. /n-
mensidad, esp. Immeneidade. port. Immen-
sité, grandeur immense, étendue, durée sans
terme.
Éty. du lat. immeneitatiê, gén. de immen-
sttae, m. s. V. Mesur, R.
IMMINENT, ENTA, adj. (Immilièiii,
IMM
iinte); /mmitMiite , ital. port. Inminente,
esp. Imminent , cat. Imminent , ente ; prêt a
arriver, à tomt>er, etc.
Éty. du lat. imminenti», gén. de immi-
nent, m. s.
miMIByiAR ^, ▼. r. (stmmlssà) ; Mis-
eMartt, ital. Mesclarse , tsp. S'immiscer,
s'entremettre, se mêler de.
Éty du lat. immieeere se. m. s.
IMMI88ION, s. f. vl. Envoi, mise.
Ëty. du lat. immissionis, gén. de immta-
sio, m. s.
IMMOBIIiB , ILA, adj (Iminoubilé, ile) ;
noioroiu. Immobile, ital. Inmovil. esp. Im-
movel, port. Immoble, cat. Immobile, qui ne
se meut point.
Éty. du lat. immobilis, m. s. V. Mouv,
Rad.
IMMOBIUTAT, s. f. ( ïmmonbîlità ) ;
Immobilità, \iè\ Immovilidad, esp. Immo-
bilidade, port. ImmobilUat, cat. Immobilité,
état d'une chose qui ne se meut point.
Èty. du lat. immobilitatis, gén. de tmmo-
bilitas,m. s. V. Mouv, R.
nsMOBLB,adi. vl. V. Immobile et /m-
mobles,
IMMOBIiBS.s.m. pi. Oimmôblés); /m-
mobili , ital. Immoveis, port, louneubles,
biens-fonds, ce qui en lient lieu.
Èty. du lat. immobilis, qui ne peut se re-
muer. V. Mouv, R.
IMMODERAT, ADA , adj. et p. (îm-
mouderà , àde) ; nmoiiscaAT. Immoderato,
ital. Immoderado. port, /nmoderado , esp.
Immoderad, cat. Immodéré, ée.
Êty. du lat. immoderatus, m. s.
IMMORTAt,AI.A,adj. y\. Immortal,
cat. esp. Immortale, ital. Immortel, elle.
Éty. du lat. immortatis, m. s.
IMMORTALISAR, v. a. (ïmmourtalisà);
Immorlalare, ital. Inmortalixar , esp. /m-
mortalixar, port. cat. Immortaliser, rendre
immortel dans la mémoire des hommes.
Éty. du lat. immortalis et de ar, rendre
immortel. V. Mort, R.
IMMORTAU8AR », w. r. 6'immorta-
liser, se rendre immortel.
IMMORTALIAAT, ADA, adj. et pari
(ïmmourtalisà , àde) ; ImmortaUsado , port.
Immortalisé, ée. V. Mort, R.
IMMORTALITAT, s. f. (ïmmourtalità);
omocKTAUTAT. ImmorlaUtà, ital. Immorta^
lidad, esp. Immortalidade, port. Immorta^
litat, cat. Immortalité, qualité de ce qui est
immortel.
Éty. du lat. immortalitatis , gén. de tm-
mortalitas, formé de im priv. et de mortali-
la#, mortalité. V. j|for(,R.
IMMORTEL, ELA, adj. (ïmmourtèl ,
èle) ; umovBYM.. Immortale , ital. Inmortal ,
esp. Immortal, port, cat Immortel, elle, qui
ne mourra point; qui dure très- longtemps.
Ëty. du lat. immortalis fait de im priv. et
de mortalif, mortel, qai n'est pas mortel.
V. Mort, R. "^
IMMORTELA, s. f. immoiimua. Immor-
telle, nom que portent plusieurs fleurs qui
n'ont d'autres rapports entre elles que celui
de conserver une partie de leur éclat après
leur dessication, d'oà leur nom. V. Mort, R.
On donne plusparticulièrenieDtce nom au
IMM
429
gnaphate d'Orient, GnaphaUmm Otientale,
plante de la fam. des Corymbifèrea, cultivée
comme fleur d'ornement.
IMMORUBLA-JAUN A , V. Sawreta.
IMMORTELA^4lOUGEA , S. f. V. Gom^
phrena globosa,
IMMORTEI.A-8AUVAGEA OU ROU-
GE A, Immortelle sauvage, Xeranthemum
annuum, Lin. plante de la fam. des compo-
sées Corymbiferes, commune dans les champs
de la Provence-Méridionale.
IMMOUDERAT, ADA, adj. (ïmmoude-
râ , àde) ; Immoderato, ital. Inmoderado »
esp. /mmoderado, port, /mmodfrad , cat.
Immodéré, ée, qui n'est pas modéré, qui
passe le juste-milieu et tend à l'extrême.
Éty. du Idt. immoderaftt^, fait de im priv.
et de moderatut. V. Mod, R.
IMMOUDE8TAMENT , adv. (îmmou-
destamein) ; Immodestamente, ital. port, /n-
modestamente, esp. port. Immodeslament,
cat. Immodestement, d'une manière immo-
deste.
Éty. du lat. immodeste ou de immoudesta
et de ment. V. Mod, R.
IMMOUDESTE, TA, adj. (îmmoodês-
té, le); /mmode#(o, port. ital. esp. Immo*
dest, cat Immodeste, qui manque de modes-
tie ou de pudeur, en parlant des personnes;
et qui est contraire à ces qualités en parlant
des chose».
Êty. de f m priv. et de Moudestia , v. c. m.
ou dtrtat. immodestus. V. Mod, R.
IMM0UDE8TIA, 8. f. (ImmoudestieJ;
Immodestia, ital. esp. port. cat. Immodestie,
manque de modestie ou de pudeur.
Ëty. V. le mot précédent , ou du lat. /m-
modeslia. V. Mod, R.
IMMOUIiAlt, V. a. (îmmoolà); Immo»
lare, ital. Inmolar, esp. cat. Immolarf port*
Immoler, offrir en sacrifice, sacrifier.
Êty. du lat. immolare , formé de im snr^
et de mola , ^teau sacré qu'on mettait sur
la tête dos victimes avant de les immoler.
IMMODI-AR 8' , V. r. n McnnAa. S'im*
moler. se sacrifier pour....
IMMOULAT , ADA , adj. et p. (ïmmoulà,
àde) ; Immolado, port. Immolé, èe.
Êty. du lat. tmmo2a(ti«.
IMMOOLATION, 8 f. (Ymmou1atie-n) ;
Immolasione, ital. Inmolaeion. esp. Immo^
laçào, port. Immolation, sacrifice sanglant
d'une victime.
Éty. du lat immotationis, gén. de immo*
latio.
IMMOUNDE, OUNDA, adj (îmmôun-
dé , ôunde) ; Immonâo , ital. Inmundo , esp.
cat. Immundo, port. Immonde , sale, impur;
on ne se sert de ce mot qu'en chaire, en pro-
vençal.
Éty. du lat. immundus, fait de im priv. et
de mundus, propre, pur. V. Mounâ, R.
IMM0UNDIÇA8, S. f. pi. (ïmmoundices);
nmoviiBKM. /mmufidtda#,port. cat. /nmuti-
dicta«, esp. Immondisie, Ual. Immondices,
ordures, boue, saleté.
Êty. du lat. immunditiœ, m. s. T. Moundj
Rad.
IMMOURAI.» ALA, adj. (Immouràl,
aie) ; noiovmAii. Immoral, aie ; contraire à la
morale, aux bonnes moeurs.
Ety, de im priv. et dt mowal.
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430
IMM
mMOUBAUTAT, s. f. (ïmmouraliU].
Immoralité , acte contraire aux bonnes
mœurs.
IBIMOTABLE, ABLA, adj. vl. Immo-
vible. cat. ïmmutabUey ital. immutable, esp.
Immudavel, port. V. Immuable.
Êty. du lat. immulabilis, m. s.
IMMUABLE , ABLA , adj. (Tmmuàblè,
àble) ; Immutabile, ital. Inmutable, csp. /m-
mudavel, port. Immuable, qui ne peut chan-
ger.
Ëtj. du lat. immutabilie, m. 8. V. Mouv,
Rad.
Bens immouàbles, biens immeubles.
IMMUND, adj. d. vaud. Immundo, cat.
Immonde. Y. Immoundeei Mound, R.
IMBfONITAT, 8. f. (immunité); /mmu-
nilat , cat. /nmttntdad , esp. Immunidade ,
poft. /ffimufittà, ital. Immunité, exemption
de quelque impôt, de quelque charge.
Ély. du lat. immunilatisy gén. de tmmu-
nitas^ formé de im priv. de munus, charge,
çt de la term. pass. al. V. Mun, R. 2.
Afunuf, signifie présent, récompense, ce
qui ill donner le nom de munera, aux fonc-
tions publiques et aux autres charges hono-
rables parce que les Romains les donnaient h
litre de récompense, d'où munus est devenu
synonyme d'emploi , et comme les emplois
sont des charges , on Ta encore appliqué à
ces dernières, par extension.
IMMUTABIUTAT, s. f. vl. Jmmutabi-
Ulat, cat. Inmutabilidad, esp. Immutabili-
dade, port. Immutabilità, iUl. Immutabilité.
Ëty. du lat. immutabiliUUit, gén. de «m-
mutabilitas, m. s.
IBIMUTACIO, s.f. v1. imiOTAcio. ïmmu-
tacià, cat. Inmutacion , esp. Immutaxione ,
ital. Changement.
Ëty. du lat. immulatio, m. s.
IMN
IMNARI, 8. m. vl. Hymna tff, liyre qui
contient les hymnes.
IMO
IMOU , V. Ilimaul.
IMOinLOVS, V. Himouloui.
IMOULOUSm , Voy. Himourousir et
Hum, R.
IMOUR , y. Humour et Hum, R.
IMOURETAT , V. Himouretat et Hum ,
Rad.
IMP
IMPAGABLE, ABLA . ( ïmpagàblé ,
àble); uirAVABu. Impagabile, ital. Impa-
yavel , port. Impayable , qui ne peut trop se
payer.
Ety. de im priv. et de pagable, payable.
V. Pagar.
IMPALPABLE, ABLA, adj. (impalpa-
ble, àble) ; Impalpable , cat. esp. Impalpa^
bile, ilal. Impalpavel, port. Impalpable ,
qu'on ne peut loucher.
IMPARABLE , adj. vl. V. IrreparahU.
IMPARDOUNABLE, ABLA, adj. (ïm-
pardounàblé , àble} ; Imperdonabile , ilal.
IMP
Imperdoavel, port. Imperdanahle , cat.
Impardonnable , qui ne mérite point de par-
don ; qui ne doit point se pardonner.
Éty. de im priv. et de pardonnable. V.
Doun, R.
IMPARFECT, EGTA. adj. (ïmparfè,
ète) ; Imper feclum , ail. Imperfetto , ilal.
Imper feclo, esp. Imper feito , port. Imper fet,
cat. Imparfait , aile, à qui il manque quelque
chose ; qui a des défauts ; en t. de gram.
prétérit qui marque le commencement, le
cours d'une action sans en désigner la fln.
Ély. du lat. imper fectus, m. s. V. Fac,
Rad.
IMPARFCGTAMENT , adv. (ïmperfe-
tamein); mwAmrmrAmmmw. Imper feitamente ,
ilal. Imper fectamente, esp. ImperftHamente,
port. Imparfaitement , d'une manière im-
parfaite.
Ély. de imparfeta et de ment. V. Fae,
Rad.
IMPARTIAL, ALA , adj. amparliàl. àlc);
mvABTiAv. Impaniale, ital. /mjparctaiyesp.
cat. port. Impartial, aie, qui ne sacrifie point
la vérité à ses préventions , à des considéra-
tions particulières.
Êty. du lat. imparliàlii ^ ou de im priv.
ei de partial, y. Part,\{.
IMPARTIALAMENT , adv. (ïmpartia-
lamein) ; Imparlialmènt , cat. Impar^ial-
mente , esp. port. Impartialement, sans
partialité.
Ëty. de impartiala et de ment, V. Part ,
Rad.
IBIPARTIALITAT, 8. f. (tmpartialita) ;
Impanialità , ital. Imparcialidad , esp.
Impareialidade » port. Imparlialitat , cat.
Impartialité, qualité » caractère de celui qui
est impartial.
Ëty. du lat. impartialitatis ^ gén. de im-
partialitas, m. 8. V. Part, R.
IMPASSE, s. m. (impasse). Impasse, cul-
de-sac ; souterrain servant de cachot dans
un monastère.
IMPATIENÇA, s. f. (impatience) ; Im-
pazienxa , ilal. Impaciencia , esp. port,
cat. Impatience, inquiétude de celui qui
souffre ou qui attend avec agitation l'accom-
plissement de ses vœux.
Ëty. du lat. impatientia , m. s. V. Part ,
Rad.
IMPATIENT. ENTA, adj. rVmpatièin,
èinle); Impatiente, ilal. Impatiente , esp.
port. Impacient, cat. Impatient, ente, qui
manque de patience.
Ëty. du lat. impatientis , gén. de impa-
tiens, fait deim priv. et depatiens. V. Pati,
Rad.
IMPATIENTAR, T. a. (ïmpatieîntâ) ;
Impatientar, esp. port. cat. Impatienter,
faire perdre patience.
Éty. de im priv. de patient et de ar, V.
PaU, R.
IMPATIENTAR 8*, y. r. ImpaKientirsi,
ital. Impacientarse , esp. port. cat. S'impa-
tienter, perdre patience, se fâcher. V. Poit,
Rad.
niPATIENTAT, ADA. adj. et p. (îm-
palieintâ, àde) : Impaeitntado , port. Impa-
tienté, ée. V. Pati, R.
IMPATROUNI8AR 8', y. r. (slmpa-
trounisà) ; f'sMpAOKomiAs. ImpadranirH ,
IMP
ital. S'impatronîser, s'introduire, s'éUbKr
dans une maison qui n'est pas le vôtre pour
y commander.
Ély. de im, de padroun , de t# et de or,
s'établir dans comme maître. V. Pater ^
Rad.
IMPATR0UNI8AT , ADA. adj. et p.
(Ympatrounisà , àde). Impalronisé, ée. V*
Pater, R.
IMPAUSAR, vl.V. Imposar.
IMPAYABLE, ABLA. V. Impagable.
IMPECABIUTAT, s. f. (ïmpecabilité) :
Impeeeabilità , ital. Impecabilidcut , esp.
Impeccabilidade , port. Impecabilitat ^ cat.
Impeccabilité , privilège surnaturel d*èlre
impeccable. V. Pecc, R.
IMPECABLE, ABLA, adj.(impecàblé.
àble) ; Impeccabile , ital. Impecable , «sp.
cat. Impeccavel, port. Impeccable, incapable
de pécher.
Ety. du lat. impeceabUis,m. s. V. Pece^
Rad.
IMPEDIR, y. a. vl. nwcDm. Impedir ,
cat. esp. port. Impedir e, ilal. Empêcher.
Ëty. du lat. impedire, m. s. V. Ped, R.
IMPEDITIU , IVA . adj. vl. Impeditiu,
cat. /mpediiivo , esp. ital. Impédilif, propre
à empêcher, nuisible. V. Ped, R.
UHPEGNER, V. a. vl. Impellir, port
Chasser, pousser.
Ëty. du lat. impingere.
1MPEIS8ER, V. a. vl. Renvoyer, chas-*
ser. expulser.
Ëty. du lat. expulsare, m. s.
IMPELLIR , V. a. vl. BMPBixui. Impellir,
cat. port. Impeler , esp. Impellere , ital.
Pousser, chasser, inciter.
Hty. du lat. impellere, m. s.
IMPELUSGAR, vl. V. Poussât.
IMPELLIT , IDA , adj. et p. vl. Poossé,
chassé, incité, ée.
IMPENETRABILITAT , 8. f. (ïmpene-
trabililà) ; Impénétrabilité, ital. Impenetra^
bilidad , esp. Impenetrabilidade, nort. Im-
penetrabilitat . cat. Impénétrabilité , étal de
ce qui est impénétrable.
Éty. du lat. impenetrabilitatis , gén. de
impenetrabilitas, m. s.
IMPENETRABLE, ABLA, adj. (impé-
nétrable, àble) ; Impenetrabile, ital. Impéné-
trable, cat. esp. Impenetravet , port. Impé-
nétrable, qui ne peut être pénétré ; dont on
ne peut connallre les desseins.
Ëty. du lat. impenetrabilis , formé de Im
priv. et de penetrabilis. V. Penetr, R.
IMPENITENGI . 8. f. (impenitèinci) ;
Impenitenza, ital. Impenitencia , cal. esp.
port. Impénitence . dureté , endurcissement
du cœur qui fait demeurer dans le vice , qui
empêche de se repentir, de faire pénitence.
Ely. de im priv. et de penitenei. V. Pen,
Rad.
IMPENITENT, ENTA, adj. (Impeni-
tèin. èinte); Impénitente, ital. esp. port.
Impénitent , cat. Impénitent . ente , qui est
endurci dans le péché , et n*a aucun regret
d'avoir offensé Dieu.
Ëty. de im priv. et de pénitent. V. Pen ,
Rad.
IMPER , niFMi, radical dérivé du laUn
imper are, imper o, préparer quelqu'un ou
en disposer pour commander, ordonner.
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IMP
formé de im , marquant mouvement vera, et
deporo , préparer, disposer, d'où les mots
latins, imper ativus, imper aior, imperatrix,
imperium, imperiosus, imperare.
De tmjperaCttmi, par apoc. et changement
du V en / ; Impératif,
De imperatrix : Imperatriça, Emperair-
iU.
De imperium, par apoc. imperi; d'où :
Imperi'Ol, Imperi-ala^ Imperi-au.
De imperioius , par aync. de s : Impe-
rious.
De imper , par le changement de t en e :
Bmper-our, Emper , Emper ador^ Emper^
aire, Emper-atour, Emper-atriça, Emper-i,
Emperi^au, Emper-au.
De imperare , commander , par apoc. et
changement de t en e , emperar : d'où :
Emper -ar,
IMPER, 8. m. t1. sai^Bm, Biivsmi. Impe-
rio, ital. Emperi^ cat. esp. porl. Empire,
pouvoir, commandement.
Ëly. du lat. imperium.
IMPER , ERA, adj. (împèr , ère) ; (m-
pari, ital. /mpar, esp. port. Impair, aire,
qui n'est pas pair, i, 3, 5, sont des nombres
impairs.
Éty. du 1a(. impar.
IMPERAR, V. a. v1. nmwiA». ïmperar,
cat. esp. port. Imperare ^ ital. Commander ,
gouverner.
Éty. du lat. imperare.
IMPERATIF , 8. m. (ïmperatif) ; /fm>e-
ratiu, cat. Imperativo , ital. esp. port, im-
peraiiv, ail. Impératif, t. de gram. le mode
mipératif.
Ëty. du lat. imperativut, de imperare,
commander. V. Imper, R.
IMPERAT1U,IVA, adj. vl. Imperatiu,
cat. Imperativo, esp. port. ital. Impératif,
ive.
Éty. du lat. imperalivuê , subst. t. de
graounaire.
Imperatius e$ aquel que om commanda .
Gram. Prov.
IMPERATIVAMBNT, adv. (împerati-
vamein). Impérativement , d'une manière
impérative.
IMPERATOIRA, 8. f. (Imperatôire) ;
uiVBBATOBi. Impératoire, Imperaiaria oetru^
(Atuffi, Lin. plante de la famille des Ombd-
lifères , commune dans les bois élevés.
IMPERATRIÇA . 8. f. (Impératrice) ;
Impératrice, liai. Emperatrig, esp. Impera^
tris , cat. Imperatrix , port. Impératrice »
l'épouse d'un empereur ou la princesse qui
est chef d'un empire.
Ety. du lat. imperatrix. V. Imper ^ R.
IMPERGEPTIBLAMENT . adv. (Tm-
perceptiblàmein) ; Imperceptiblament, cat.
Impercettibilmente, ital. Imperceptiblemente,
esp. Imperceptivelmente j port. Impercepti-
blement, peu à peu, insensiblement.
Étv. de imperceptibla et de ment, d'une
manière imperceptible. V. Cap , R. 2.
IMPERCEPTIBLE, IBLA. adj. (Im-
perceptible, ibie) ; Impercettibile , ital. Im-
f Perceptible, cat. esp. Imperceptivel , port,
mperceptible, qui échappe, par sa petitesse,
à l'organe de la vue ; qui agit sans que nous
«008 en apercevion».
IMP
Êty. do lat. imperceptibfUit , Ciit do im
priv. et de perceptibilie, V. Cap, R. 2.
UIPBRDABLB, ABLA, adj. (ïmper-
dàblé, àble): /mperdt6tle , ital. Imper divel,
port. Imperdable, qu'on ne peut perdre.
Éty. de im priv. et de perdable. V. Perd,
Rad.
IMPERFECTION, 8. f. (ïmperfectie-n);
■nmracmii. Imperfeiione , ital. Imper fee-
cion, esp. Imper feçao, port. Imperfeccià,
cat. Imperfection, ce qui empêche une chose
d'être parfaite.
Ëty. de m priv. et de perfection. V. Fac ,
Rad.
IMPERIAL, ALA , adj. (impérial , aie) ;
BMFBMAi., BaraaAii. Impérial, cat. esp. port.
Impériale, ital. Impérial, aie.
Ëty. du lat. imperialiê, m. ». V. Imp, R.
IMPERI ALA, 8. f. Seringat, arbre et
fleur. Gare, espèce de ûgue , t. des environs
de Fayence. Gar.
mPERIALA, s. f. (ïmperiâleV Impé-
riale, le dessus d'un carrosse, d'une diligence.
Ëty. V. Emper, R.
IMPERIALA, 8. f. Impériale, sorte de
jeu de cartes.
Ëty. de l'empereur Charles- Quint qoi
l'aimait t>eaucoup.
IMPERIAU , adj. vU V. Impérial et
Imp , R*
IMPERIOUS, OUSA.adj. (ïmperious,
ôuse) ; Imperioso, ital. esp. port. Imperiài,
cat. Impérieux, euse, qoi commande, qui a
l'air de commander avec hauteur.
Éty. du lat. imperioeus. V. Imper, R.
IMPERIOU8AMENT , adv. (ïmperioo-
samein) ; Imperiosamente , ital. esp. port.
Imperiosament, cat. Impérieusement.
Ëty. de imperiousa et de ment; imperiote,
en lat.
IMPERISSABLE , ABLA , adj. (Tm-
perissàblé , àble) ; msucHABui. Impérissa-
ble, qui ne peut pas périr.
Éty. de im priv. et de pen««a6ftf .
IMPERMEABLE, ABLA , adj. (imper-
méable , àble). Imperméable , impénétrable
aux fluides, à l'eau particulièrement.
IMPERSONAL, adj. vl. Voy. Imper-
iounel.
IMPER80UNEL , adj. (ïmpersounèl) ;
Imperêonale, ital. Impersonal , cat. esp.
Impersoal, port. Impersonnel, t. de gram.
verbe impersonnel , qui ne se conjugue qu'à
la troisième personne du singulier.
Ëty. du lat. impersonalis, fait de im priv.
et de persona^ personne, parce qu'il
manque de quelques personnes. V. Persan y
Rad.
IMPERTINEMMENT, adv. (ïmperti-
nemmein ) : nvAHTuiAMMBiiT. Impertinent'
ment, cat. /mper (tiieii(em«ii(e, ital. esp. port.
Impertinemment , d'une manière imperti-
nente.
Ëty. de impertinenta et dem«n(. Y. Ten,
Rad.
IMPERTINENÇA , 8. f. (tmpertinéince>,
iMVBBTiiiKMci , uiVARTiiiBMf A. Impcrtincnza ,
ital. Impertinencia , cat. esp. port. Imperti-
nence , discours contre les convenances , la
politesse, les égards dûs, le bon sens ; carac-
tère de l'impertinent. V. Ten, R.
IMPBRTINBNT, BNTA, ady. (imper-
IMP
431
linéin , éîote) ; mpAarmmn. Impertlneniê ,
ital. esp. port. Impertinent, cat. Imperti-
nent, ente, qui a l'habitude de dire et de faire
des impertinences.
Ëty. du lat. impertinentis, gén. de imper *
tinens, fait de im priv. et de pertmere,
concerner, avoir rapport à.... V. Ten , R.
UIPERTURBABLAMENT, adv4(kn-
perturbablamein). Imperturbablement.
IMPERTURBABLE , ABLA , adj. (im-
perturbable , àble) : Imperturbabile , ital.
Imperturbable , esp. Imper turbavel , port.
Imperturbable.
IMPETRANT, s. m. anc. béarn. Impé-
trante, port Impétrant.
Ëty. du lat. impetrantis , gén. de impe*
trans.
IMPETRAR, V. a. (împetrà) ; bmtbtiuui.
Impetrare , ital. Impetrar, esp. port. cat.
Impétrer, obtenir en vertu d'une supplique,
d'une requête ; on ne le dit qu'en parlant
des bénéûces.
Éty. du lat. impetrare, m. s. formé de
pater, père, faire produire, exécuter comme
père.
IMPETRAT , ADA , adj. et p. anc.
béarn. Impetrado , port. Obtenu , ue.
IMPETUOSAMEN, adv. vl. cimToofA-
mam. Impetuosament , cat. Impetuoiamente ,
esp. port. ital. Impétueusement.
Ëty. du lat. impetuoseei de men.
IMPETDOUS , OUSA , adj (Impetuoos,
éuse); Impetuos, cat Impetuoio , esp. ital.
port Impétueux , euse.
Éty. du lat. impetuosus, m. s.
IMPETUOUSITAT, s. f. ( Tmpetuou-
sità) ; Impetuousitat, cat. Impétuosité , ital.
Impetuosidad , esp. Impetuosidade , port.
Impétuosité , qualité de ce qui est impétueux,
rapide.
IMPIBTAT, 8. f. (împtetà) ; Empiéta ,
ital. Impiedad , esp. Impiedade , port, /tu-
pistai , cat. Impiété , mépris pour la religion ;
action ou discours qui marque ce mépris.
Ëty. du lat. impietatis, gén. de impietas,
m. s. fait de im priv. etde nte(a«. V. Pious.
Rad.
IMPIGNORAR, V. a. vl. sMramroaA» ,
BMramioBA». Empenporar , anc. cat. Enga-
ger, hypothéquer , donner en nenlisseroent.
IBIPIGNCmATIO , 8. f. vl. Gage , hy-
pothèque.
IMPIO. IMPIA, 8. (Impie); Bmpio .
ital. Impio ^ esp. port. cat. Impie , qui mé*
prise la religion, qui est contraire à la reli-
gion.
Ety. du lat. impius , formé de im priv.
et de pius. V. Pious, R.
IMPITADOUS, OUSA, adj. d. béarn.
Impitoyable, qui n'a pas de pitié. V. Impi-
tamjfablêf
Ety. de im priv. de pitad et de ous.
V. Pious R.
mPITOTABLAMENT , adv. (Impi-
touyablamein) ; Spietatamente , ital. Desa-
pisdadamente , esp. Despiadosamente , port.
Impitoyablement , sans aucune piiié.
Ël7. de impitoyable et de ment , d'une
manière impitoyable. V. Pious, ïi.
IMPITOYABLE, ABLA, adj. (impî-
touyàblé, àble); mFiroiiVAaiA , uipitadovi.
Spietato, ital. Desapiadado , esp. Despia-
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i32
IMP
do$o , port. Impitoyable , qui est sans pitié,
qui D'est pas susceptible d'éprouyer le sen-
timent de la pitié. Y. PUmt, R.
IMPLACABLE, ABLA, adj. (Implaca-
ble, àble) ; imptacabile, ital. Implacable ,
cat. esp. implaeavêlf port. Implacable.
Êty. du lat. implaeabilit , m. s.
IHPLICAR , ▼. a. (eimplicà) ; fmplieare^
kal. Impliear, esp. port. cal. Impliquer,
envelopper, engager, embarrasser.
Éty. du lat. implieare , formé de tm, dans,
et de plieare, plier. V. Plee , R.
mPLlGAT , ADA , adj.jet p. (eimplicà,
àde) ; ImpHcado , port. Impliqué , é^. Voy.
PleCf R.
mPLIR, A?riL V. Emplir.
IMPLOURAII, ▼. a. (ïmplourâ) : implo-
rare , ital. fmplorar , esp. port. cat. Implo-
rer , demander avec toutes les marques de
de rinstance.
Éty. du lat. implorare , m. s. fait de
tm, en , et de plorare , pleurer, demander
en pleurant. V. Plor , R.
IMPLOURAT , ADA, adj. et p. (îm-
ploiirà, àde) ;/tfip(orado, port. Imploré, ée.
Ety. du lat. implaratus, m. s. V. Plor, R.
IBIPORT4R, V. a. (ïmpourtâ) ; wroim-
TAm. Importare, ital. Importar^ esp- port,
cat. Importer, introduire dans un pays des
productions , une industrie qui n'y étaiei^t
pas auparavant.
mPORTAR , y. n. ïmporlar$ , ital.
ïmportar, esp. port. Importer, être avanta-
geux . important.
mPORTANÇA, s. f. (Tmpourtànce); »-
voiittTAii(A. ïmportanzay ital. Importancia,
esp. port. cat. Importance, ce qui fait qu'une
chose est considérable, soit par elle-même,
soit par les suites qu'elle peut avoir , soit
encore par la valeur que nous y atlacboqs.
V. Port, R.
IMPORTANT , ANTA , adJ. (ïmpour-
tàn, ànle) ; uipoiibtaiit. ImparlanUy ital.
esp. port. Important , cat. Important, ante,
qui importe , qui est de conséquence. Voy.
UiPORTUN , UNA , s. et adj. (împortûn,
une); nvoimmii, rsooos, mr&AtrmB, sbca-
raw, neora, tambvii. importuno, ital. esp.
port. Imporiûf cat. Importun, une, qui
embarrasse, qui incommode, ennuie, cha-
grine par sa présence on par ses discours.
Ety. du lat. importunus, m. s. formé de
f m priv. et de portus , port • arrivée ; mal
arriver . arriver à contre temps. V. Port, R.
IBiPORTUNAR, v. a. (împouirtunà) ;
SBC Am , KMVOOKTOIIAm , TBaABOtTAB , IMTOHIITO-
«As. Importunaré, ital. Importunar, esp.
Sort. cat. Importuner , être importun , em-
arrassant, incommode, ennuyer, chagriner.
IMPORTUNAT , ADA , adj. et p. (ïm-
porlunâ . àde) ; iMFovmToiiAT. Importunado,
port. Importuné, ée. V. Port, R.
mPORTUNITAT, s. f. (împourlunitâ) :
nvommuriTAT. importunitat, cat. Importu-
nUà, ilal. Importunidad, esp. Importuni^
dade , port. Importunité, action d'impor-
tuner. V. Port, R.
IMPOS , s. m. (ïmpôs) ; uirotr. Impo$t],
ail. Imposit, cat. Impoiizione , ital. /m-
putilo , esp. Imposto , port. Impôt , imoo-
IMP
•itîon, taiei tribut, droit perço par nn
souverain.
Éty. du lat. impotitum, m. s. V. Pa$p
Rad.
a Les impôts , dit l'auteur du Diet. des
Origines de 1777, en 6 vol. in-12, sont dans
un Etal, ce que sont les voiles dans un vais-
seau, pour le conduire, l'assurer, Tamener
au port, et non pour le charger, le tenir
toujours en mer, et finalement le submerger. »
Les Grecs et les Romains levaient déjà des
impôts en argent et en denrées, exemple qui
n'avait point été imité par les premiers rois
de notre monarchie , dont les revenus ne
provenaient que de leurs terres , des péages
et des confiscations. On commença ensuite
i exiger des centimes du clergé et une espèce
de taille du peuple , mai^ qui n'était ^ue
temporaire.
Pbilippe-Le-Bel, ftit le premier qui imposa
de fortes taxes que |e roi Jean rendit plus
pesantes encore et plus générales, 11 leva
une imposition de douze deniers par livre
sur toutes les marchandises vendues dans le
royaume, deux cinquièmes sur le prix du
sel ; un treizième sur les vins et autres
boissons.
Ceux qui croient que l'impôt est d'insti-
tution divine se basent sur ce passage de
rÊvangile:
Heddite ergo fuœ siml (kuarit Cm$ari ,
etc.
On distingue aujourd'hui trois sortes d'im-
pôts , savoir :
1« L'impôt direct ou foncier, qui se per-
çoit sur les personnes, sur les terres , sur les
patentes, et sur les portes et fenêtres ;
2° L'impôt indirect , qui porte sur les ob-
jets de consommation ;
3« Les droits de douane et de navigation.
En France , l'impôt ne fut bien assis qu'à
partir de François I«sen 1515; si l'on re-
monte plus haut , op vpit que les Francs
suivirent les lois romaines pour les impôts,
et que les Gaulois payaient en nature aux
préposés par les gouverneurs romains , le
cinquième du fruit des arbres et le dixième
du produit de la terre. Childebert fit, le
premier, dresser un cadastre de toutes les
terres de ses sujets en 561. La gabelle ou
impôt sur le sel , commença sous Philippe
de Valois, en 1342, la taille, levée en France,
pour la première fois, sous saint Louis, en
1548, fut rendue perpétuelle sous le règne
de Henri 111, en 1580.
£n 1514, sous le règne de Lons XII, les
revenus montèrent à 7,750.000 livres.
En 1547, à la mort de François I*', la
recette s'éleva à 15,730,000 livres.
En 1557 , les revenus atteignirent, 12 mil-
lions.
En 1560, le produit net alla à 9 millions.
En 1574, à 14 millions.
En 1847 , les revenusse sont éle? ésà près
de 150,000,000.
IMPOSABLE, ABLA, adj. (împousàblé,
àble) : mroiiiAau, Imposable , susceptible
d'être imposé.
IMPOSANT , ANTA , adj. (împousan ,
ànte). Imposant , ante , qui commande le
respect.
IMPOSAR , r. a, Ompousâ) ;
nfp
Importe, ital. Imponer, esp. Impor, port.
Impoêary cat Imposer, mettre dessus.
Impouêar leU mans , imposer les mains,
pour conférer quelque pouvoir, quelque ca-
ractère sacré.
Ély. du lat. impomere, m.- s. formé te
tm, sur , et de ponere, mettre. V. Fa, R.
IMPOSAR, V. a. Imposer, en tenu»
d'impr. ranger, mettre les pages sur no
marbre, selon la situation où elles doîfest
être sous la presse.
IMPOSAR, y. a. Imposer, charger qoel^
qu'un de faire . lui en foire une obligatioD
expresse ; on dit aussi imposer du respect,
mettre au rôle des impositions.
IMPOSAT , ADA , adj. et p. (IropoasÉ
àde). Imposé, ée. V. Pos, R.
mposmo, vl. Impoiieià, cat Vof.
Imposition.
IMPOSITION , s. f. (Ympousitie^n) ; w-
wovêvnom. Impoiiiione , ital. Impoêieian ,
esp. Impoiiçâo, port. Impoêieià, cat Im-
position , action d'imposer les mains : de
feier des impôts sur les choses ou les per-
sonnes ; en terme d'impr. arrangement des
pages.
Ëty. du lat. impontionis , gén. deîmpo-
sttto, m. s. V. Pos, R:
DHPOSSIBILITAT, s. f. (împoossibi-
lilà) ; iiiroiiMMiuTAT. Impossibilùà , ital.
Impossibilidad, esp Impossibilidade, port.
Impossibilitat, cat Impossibilité, caractère
de ce qui est impossible.
Ély. du lat. impossibilUati^ , gén. de tm-
possiblUas, m. s. formé de m priv. et âe
possibililaê , possibilité. V. Poti#s,R.
IMPOSSIBLE, IBifA, adj. (ïmpousslblé,
ibie) ; mpoctusu. Impossibile, ital /sipo-
sible, esp. Impossivtl, port. Imposswlr^
cat. Impossible , qui ne peut être, qui n«
peut se faire.
Ëty. du lat. impo$sibilis. ou de im priv.
et de poussible. V. Pouss, R.
Aquot m* es impotusibU , Ir. cela m'est
impossible.
IMPOSSIBLE , IBLA , adj. ^ïmpoossi-
ble, ibIe) ; Impossible, ital. ImposibU,
esp. fmpossivel , port. Impossible , qui ne
peut-être, qui ne peut-être fait; ng. très-
diUicile.
Ëty. du lat. impossibilis. m. s. fait de tm
priv. et ôfd possikilis ^ possible.
IMPOSSIBLE, s. m. Impossible, à Tim*
possible nul n'est tenu.
IMPOST , vl. V. Impos.
IMPOSTA, s. f. (imposte) ; Imposlatura,
ital. Emposta, esp. cat Imposta, port. Im-
poste , assise en saillie et portant des moo-
iures, qui couronne le jambage ou pied
droit d'une arcade , et sur laquelle pose le
coussinet ^ traverse dormante , au-dessus
d'une croisée ou d'une porte en menuise-
rie, qui sépare le châssis du bas d'avec
ceux du haut, ou menuiserie qui remplit la
partie cintrée d'une porte.
Ëty. de l'ital. impottatura , m. s. ou de
imposto, surchargé. V. Po#,R.
IMPOSTUR, s. m. (ïmpoustùr) ; mrov
rvm. Impostore, ilal. Impostor, esp. port
cat. Imposteur, qui abuse de la confiance
ou de l'imbécililé des hommes pour les
tromper ; calomniateur.
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IMP
Éiy. du lai. impottôr^ m. s. V. Po$, R.
nipOSTORA, 8. f. (Impouslùre) ; m-
,owTwuu Impoilura . Ilil. e«p. porl. cal.
Imposlure, crime de l'ioiposleur, catomnie;
illusion.
Èly. du îal. imposiura, m. s. V. Pm, R.
IMPOTENT, ENTA, adj. (Impouléîn,
éllUe); nwocTHw, aNVOvravr, avrowncAT,
tamum , «traocriAT , ntcnriTAT. impotênU,
ital. esp. port. ImpoUni, cal. Impoleot ,
eote , qui a perdu Vusage d'un bras, d'une
jambe, de ses deux bras ou de ses deux
jambes.
Ély. du îal. impotenUê , gén de impo-
iens , fail de tin priv. el de foUntia ,
puissance. V. P<ms$ > R- .. ^
mPOOUT, IDA, lA, adj. (Tropouli ,
Ide. le). Impoli, qui esl sans polilesse.
Ély. du Ial. impolituê, fail de m pri?.
eldepomui. V. Pottl,R.
IMPODUTESSA, s. f. (împoulitésse).
ImpoKtesse, ignorance grossière, ou mé-
λrÎ8 déplacé des égards de convenlion dans
a société.
Êly. de tjii priv. el de poulUessa. V.
Pout R.
IMPOUUTIQUE . ICA , adj. (Impouli-
tiqué, ique); ImpolUic , cal. impolUieo ,
ital. /mpo<t(io,e6p. Impolitique» contraire
à la politique.
mpOUSAll , V. Imposât.
niPOUSAT, V. Imposât.
IMPOUSITION , V. ImposUUm.
mPOOTEGA , Casl. Alt. de Hypouiheca,
▼, c. m.
IMPRATICABLE, ABUk, adj. (Impra-
ticable , àble) : Impraticabile, ital. tmpra^
tieobie, esp. ImpraHcavsl^ port. Impraclû
eahU , cal. Impraticable , qu'on ne peut
pratiquer, exécuter, habiter, fréquenter,
par où on ne peut passer , entrer , etc.
Ély. de hn priv. et de praticable. Voy.
Prmiiea.
IMPRECATION, S. f. (Imprecatie-n) ;
HAUMcnov, BsPAiMiMi , vivpacATiap. ImprS'
êmnons, ital. /iiiprf fiieû^ii , esp. fmpreea-
fâo, port. Impreeaciùf cal. Imprécation,
malédiction , souhait qu'on fait contre quel-
qu'un ; c'est aussi une figMre de rhfitorique
par laquelle on souhaite des malheurs.
6ty. du Ial. impreeatUmis , gén de «m-
pricatio, formé de tu, contre, et de preeari,
prier. V. Pree^ R.
IMPREGNAGIO , S. m. vl. mnoMAcio,
mmrmMM^ékCMQ. impregnacio , cal. Imprégna-
eion , esp. Impregnamento^ ital. Grossesse,
imprégnation.
niPREGNADA , adj. f. el p. Enceinte.
Ély. du lat. prœgnaru, m. s.
IMPRENABLE, ABLA . adj. (împrenà-
blé , àbfeli ; mmtwmmAmtm. Imprenable , cat.
Imprenable, qui ne peut être pris, en parlant
d'un lieu fortifié.
Ely. de tfii pri?. et de prenable, qu'op ne
peut prendre. V. Prendr, R.
IMPRESCRIPTIBLE , IBLA , adj.
(imprescriptible, ibie); Impretcriptibilet ital.
cat. Imprescriptible, esp. Imprescriplivel ,
port. Imprescnptible, qui ne peut pas pres-
crire.
Êty. du lat. imprmscriptibilis.
IMPRESSION, s. f. (impressie-n); M*
TOM. II.
IMP
numtAt iMMMtna. ImprcstiwM. ital. /m-
presion , esp. Imprestào . port. Imprestié ,
cal. Impression , marque de l'actton d'un
corps sur un autre; action d'imprimer, édi-
tion, la chose imprimée ; eflet prodoit sur les
sens ou l'esprit.
Ëty. du lat. impressionis , gén. de im-
pressio. V. Pre##, R.
On dit que lmpres$ion,d^un livre est :
DOL'RLÊE, qnaoïl les Utim iiMrqncot àtnx lob par m
datant «1« la presM.
BOUEUSE , qMna Ynetm Ml bonraae M m1«.
GHISE, qnnaa l'encre «t bUndwlre.
KEIGELSE , quaiMl elle prê»eat« de peliu blanrt qui
papilloltrBt.
POilllÉE, lonqtf'elle n'cM pu art», et qae let oarMtères
m MNit empâtés.
MACULÉE M MACULE , lor«<|iM Im îmMltH «tant
kattu» avant tfum l'encre suit accbe , une pa((e s'impiiaie
MM- raiilre.
IMPRESSIOlfABLE , ABLA , adj.
(Tmpressiounàble , éble) ; ntrasMiomiABiJi.
Impressionnable, qui peut être impressionné,
qui en est très-susceptible.
IMPRESSIONAR, ▼. a. (Tmpressiôuné);
laraMMoviiAB. Impressionar, cat. Impre^
sionar, esp. Impressionner, faire impression
sur.... émouvoir.
mPREVOUTENÇA , S. f. ( Impre-
vootènce). Imprévoyance, défaut de pré-
voyance.
IMPREVOUrraiT, ENTA, adj. (Tm-
prevoyïèn, èintc). Imprévoyant, ante.
IMPREVU, UA, adj. (hnprevû, ue);
VÊWMiwpnt, Imprevist, cat. Improvisa, esp.
Imprevisto, port. Improffviso, ital. Imprévu,
ue, qui n'a pas été prévu.
Ety. de im priv. et de prévu, ou du Ial.
improvisusj m. s.
PMPRUIAR, V. a. (Tmpriroà) ; utam^ab,
npvuui, BMFMMAB. ImprimcrCf ital. Impri^
mir, esp. cat. port. lat. Imprimer, faire une
empreinte sur..., 6xer sur le papier, au
moyen de caractères gravés ou fondus; faire
imprimer , publier par Timpression ; agir
fortement sur Tespril et les sens, etc.
Ëty. du laL imprimere , formé de im, sur
et de premere , presser , parce que c'est en
pressant qu'on imprime. V. Press, R.
PUPRIWARIA , s. f. ( cimprimarie ) ;
Imprenta, esp. Imprensa, port. Imprimerie,
l'art d'iipprimer , des lettres , des caractères
mobiles ou fixes jetés en fonte, et qui
servent de moule ; tout ce qui sert h im-
primer, lieu où l'on imprime.
Ëty. de imprin^ar et de aria, tout ce qui
sert a imprimer, V. Press, H.
En examinant les inscriptions que portent
des gravures anciennes, Oltley croit pouvoir
conclure que l'art de graver des caractères ,
avec des planches de bois , n'a été in%:enté
ni par Guttembcrg, ni par Fust , ni par
Coster.
339 ans avantJ.-C. les Chinois inventè-
rent l'imprimerie.
En 1430. Laurentius Coster, de Harlem,
suivant les Hollandais, inventa les caractères
de bois mobiles.
En 1437 , Jean Mentel , de Strasbourg ,
inventa les planches gravées ; il publia une
bible en 1466.
Vers 14o0, Pierre Schoefler, Ican Fust
IMP
433
et Jean Guttemberg, inventent et perfec-
tionnent ensemble l'imprimerie, en lettres
sculptées sur le bois et sur le métal.
En 1453, Schoefler trouve la manière de
jeter les caractères mobiles en moule.
En 1474, première imprimerie établie à
Paris.
En 1474, William Caxton imprime, ta
Angleterre, avec des caractères fondus.
En 1640 , établissement de l'imprimerie
royale du Louvre, d'où sont sortis un
grand nombre d'ouvrages portant au fron-
tispice , È typographid regid.
Un décret du 8 février 1810, contient un
règlement sur l'imprimerie et la librairie.
En 1816 , Henri Didot inventa la fonderie
polyamatype au moyen de laquelle on fond
plusieurs lettres à la fois.
En 1819, nouvelle presse typographique,
en fonte de fer, par M. Wood.
En 1820, M. Gilbert Burks invenU une
presse d'imprimerie, agissant par un mouve-
ment de rotation.
En 18^, invention d'une presse mue par
une machine à vapeur, par M. Selligue.
Nous transcrivons ici ce que le Diction-
naire des Dates dit, relativement à l'origine
de rimprimerie.
a L'art de l'imprimerie, connu de temps
immémorial en 'Tartarie, en Chine et au
Japon, fut inventé, en Europe, vers le milieu
du XV>"« siècle ; si l'on en croit les témoi-
^ges des écrivains : les Chinois avaient des
imprimeries dès le III»« siècle , et ils se ser-
vaient de caractères mobiles en bois, au
X** siècle de notre ère. L'usage des carac-
tères de fonte ne s'est pas même répandu en
Chine où l'on se sert cependant quelquefois
de caractères en cuivre. Les Igous, nation,
tartare, exterminée, en 1227, par Gengis-
Kan, connaissaient l'imprimerie; enfln, en
1734, des voyageurs européens découvri-
rent, dans une caverne, un grand nombre de
livres appartenant à différents idiomes, et des
caractères typographiques inconnus, gravés
sur bois, l/imprimerie xylographique ou
l'art d'imprimer par le moyen de planches de
bois gravées, fut découvert à Strasbourg par
Jean Guttemberg, vers l'an 1424, mais on
n'a pas connaissance qu'il ail fait usage de
son secret avant 1446 ; il fonda une société
avec Fust, orfèvre de llayence, 1449, et
bientôt ils s'adjoignirent à Pierre Schoefler.
originaire de Gervsheim , petite ville du pays
de Darmstad. Ce dernier , en 1452 , inventii
le moyen de fondre les caractères d'impri-
merie. I^ société fut dissoute en 1455 • et il
s'en forma alors une nouvelle entre Fust et
Schoefler. Lm premiers livres, ayant une date
certaine, ont été imprimés à Mayence et por-
tent le millésime de 1457.
IMPRIMAT, ARA, adj. el p. (Imprimii ,
éde) ; BMmawAT, mmou^t. Imprêssn, port.
Imprimé, ée.
Ëty. do lat. impresêus, ou de imprimar
et de c(. V. Press, R.
IMPRmilR, s. m. (Imprimùr) : Impre^
sor, esp. ImpressoT, |>ort. Imprimeur, ou-
vrier travaillant à l'imprimerie; celui qui est
chargé de faire imprimer des ouvrages.
Èty. de Imprim , rad. écimprimur cl de
ur. V. PffW, R. ^Ti-
" w^S^^
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434
IMP
IMP
Les tostraments et oolils qui genrent à
Vimprimear ionl trop nombreai pour en
donner ici une nomenclatore complèle , no-
menclalurc, inutile d'aillcors, parce que les
ouTriersIa connaiaaenl et que les personnes
étrangères k cet art n'ont pas a s'en occuper.
Nous nous bornerons donc a indiquer les
principaux.
En terme d'imprimerie on nomme :
PRESSE, V. PruM.
ROULEAl}, eyliwlr* prnl loat •■loor A'unt eoiD|MMition
molle. Mrvuit k dittribMr l'encre sor \m formet il ■,
aepui* quelque* «nti^ , rempbcé «tee «wuUge Ira
tampons. Y. Romieou.
BROYON . le i-orceeii A» boU derthié è broyer
l'encre.
BALLE , moreceii Ae boia trmtt , eyent la forme d'un
entonnoir, gérai ae Woe et reeoowt d'ene double
peeo de woetôo on de ebien, pour pendre l'enere et en
E?ICRIER , la plenehe en tJiJe carrée sur laqnelle le*
TYMPAN, une gn«ie feniUe de parehemhi lendneaer «n
BLANCUET . le moreean de drap qoe Ton d^ entre le
grand et le petit tympan.
GOMPOSTEUR , V. Commpmutitr,
VISORIUM. V. f^ûôiiitm.
MORDANT . V. Mordant,
REGLET . U petite règle qnl «art 4 dl»iMr.
GALÉE , V. 6'a^a.
CASSE , y. Cmua,
FORME . le nombre de psgca cnfcrméaa dana un e«lre
de Ur.
SIGNATURE . lettre on ebiffre mb an baa d'nne fianUla
CHIFFRE, le nom^ dea page* an bani dei feoillett.
BOURI>ON . omUaion qoe CaU le eompoaltenr d'un on de
pluaieurs oMla de la copie.
FLEURON , oraemmt de flenr on d'an aojet de fantaisie
qu'on nwt an baa dea ehapitres quand 11 reste du blanc ;
c'est 4 pen près la même eboseqoe U onUde-lampe.
JUSTIFICATION , s'entend de U l«ig<Mar dea lignn
dJtermin^ et aontenne dans «ne indoM et juMe égalité ,
par le secoor« du eompostenr»
LARRON . blanc qu'on voit sur une fenUle imprimée
résultant d'im pli déployé après l'hnpression.
IIOINE , l'endroit d'une page dont les lettres sont 4
peine maïquéss ou ne le sont pas du toot.
(MXL , la figure de la lettre.
L'imprimerie fut ioTentée vers Tan 1442 ,
à Mayence , par Jean Mentel , quoiqu'on
l'attribue ordinairement à Guttemkierg et à
Fust.
En 1470, Hoemen, imprimeur deColo^e,
donna un ou? rage intitulé Sermo pradtea-
bilie f qui porte les chiffres , c'est le
premier.
Quelques bibliographes ont pensé que
Jean de Soire était le premier qui avait ainsi
numéroté les pages d'un Tacite, publiée
Venise ; mais le plus grand nombre n'a pas
partagé celte opinion. MaroUes, dans ses
recherches bibliographiques, croit que le
premier livre portant des chiffres aui pages,
est celui de Jean Roccage , De elaris mulie-
f t6M«, In-fol. imprimé à Ulm, en 1473, ou le
Compendium verilatie, d' Albert-Le-Grand ,
de la même année. Dictionnaire Bibliogra-
phique.
G est vers l'an 1440, que Jean Guttemberg
imagina de graver sur bois des lettres et de
les imprimer ensuite.
Scbœffsr, domestique et ensuite associé
de Guttemberg , imagina de tailler des poin-
çons et de frapper des matrices , et fonda
des caractères mobiles vers 1450.
La régence de la ville de Harlem a fait
célébrer U quatrième fête séculaire pour
l'invention de l'imprimerie, le 10 juillet 1823,
et fait l'inauguration, dans le bois de Harlem,
d'un monument dédié à Laurent Koster ,
qui le premier imprima avec des ictlres
mobiles. Gazette universelle de Lyon , 24
juin 1823, d'après le Messager des sciences
de Bruxelles, du 16. .....
IBfPRINCIPIAR , v. a. (împrincipia).
Commencer, entamer une chose difficile.
Ély. de im, dans, deprtnctpt et de ar, met-
tre dans le commencement, commencer. V.
Prim. R. .. /.
mPRINClPIAT, ADA , adj. et p. (îm-
principia, âde). Commencé, mis entrain. V.
IMPROMPTU, s. m. (ïmprômptu). Im-
promptu, mot emprunté du lat. pour dire
fait sur le champ, sans préparation, sans
préméditation.
IMPROPBAMBNT , adv. (ïmpropra-
raein) ; Impropriamenle^ ital. port. esp. /m-
propriament, cat. Improprement, d'une
manière impropre, il ne se dit que du langage.
Éty. du lat. impropriè ou de im priv. et
de proprament. V. Propr^ R.
mPROPRB, OPRA, adj. (ïmprôpré,
ôpre) ; Improprio, ital. port. Impropio, esp.
Impropri, cat. Impropre, qui n'exprime pas
exactement le sens d'un mot.
Éty. du lat. impropriue^ m. s. V. Propr,
Rad
IMPROPRI, vl. Impropri, cal. V. Im-
propre.
IMPROPRIAMEN,adv. vl. Impropre-
ment. V. Improprament et Propr, R.
IMPROPRIETAT, s. f. vl. Impropriè-
ta. ital. Impropiedad, esp. Impropriedade,
porL Improprietat, cat. Impropriété, qua-
lité de ce qui est impropre, en parlant du
langage.
Ety. de l'inusité improprietalu^ fait par
analogie du lat. improprtum. V. Propr,R.
IMPROUBATION, s. f. (ïmproubatie-n);
iMraoraATisii. Improbation, action d'im-
prouver.
Ély. du lat. improhationis, gén. de tnipro-
6al«o, formé de im pwv. et de probatio, ap-
probation. V. Pro6, R. ,
IMPROUVISAR , V. a. (Improiivisa);
Improvisar. port. Improviser. V. Km, R.
IMPROUVISAT, ADA . adj. et p. (ïm-
prouvisa, âde). Improvisé, ée. V. Ft#, R.
IMPROUVISATION , S. f . (ïmprouvisa-
lie-n): impboovmaticii. Improvisation, action
d'improviser, chose improvisée.
mPROUVISATOUR, s. m. (ïmprouvi-
salôur); Improvisador, port. Improvisateur.
IMPROmnSTp A L' , adv. (é I improu-
visle); AlVimproviso . ital. Dtimproviso,
esp. port. A l'improyiste , subitement , lors-
qu'on y pense le moins.
Éty. du lat. improvisé, m. s. V. Fw, R.
IMPROVAR, v.a. (împrouvà); iinp»©!»-
▼Aii. Improbar^ esp. Improuver, ne pas ap-
prouver, désapprouver.
Éty. du lat. improban, m. s.
lyÉDMiPBMMEMT, adv. (ïmprudam-
IMP
mein) ; mnv»MMmamt, Imprudentemente ,
ital. esp. porL £mprudenfiiieii(, cat Impru-
demment, avec imprudence.
Éty. du lat. imprudenUr ou de im priv. de
prudent et de ment, d'une manière impru-
dente. V. Prud, R.
IMPRURENÇA , 8. f. (împrudemce);
Imprudenxa, ital. Imprudencia , esp. porL
cat. Imprudence, manque de précaution, de
réOexion, de délibération, de prévoyance.
£ty. du lat. ttnprudenCta. fait de im priv.
et de prudentia^ sans prudence. V. Prud .
Had.
IMPRDRENT, ENTA, adj. (imprudein,
einte); Imprudent, caL Imprudente, ital. esp.
port. Imprudent, ente; qm manque de pnt-
dence
Éty. du laL imprudentis gén. de imprm-
dene, fait de im priv. et de prudent. Voy.
Prud, R. . ^ ,
IMPUDENÇA, a. f. (împudeince) : Impu-
denta, ital. Impi^tencia,esp. port. caU Im-
pudence, manque de pudeur pour soi-même
et de respect pour les autres ; action, parole*
impudentes. .
Êty. du lat. impudenlia, m. s. V. Pud, R.
IMPUDENT, ENTA, adj. (impudeittr
einte): m^bbcovoiat. Impudente, ital. port
Impudent, cal. Impudent , ente ; qui manque
de pudeur pour soi-même et de respect pour
les autres.
Éty. du lat. impudentis, gén. de <«jm-
dent. V. Ptfd, R. ^ ,. ..X ,
IMPUDICITAT, S. f. (împudicita) ; /»-
pudicizia, iul. Impudicieia, esp. port. Im-
pudicité, vice contraire à la pudicité , à la
pudeur, à la chasteté.
Ély. du lat. impudieiHa. V. Pud, R.
IMPUDIQUE. ICA, adj. Impudieo, eap.
iUl. port. Impudique, qui fait des action»
contraires ^ la pudicité.
Éty. du lat. impudieue. V. Pud, R.
IMPUDOUR,s. f. (Impudeur). Impodcur,
défaut, manque de pudeur.
mPUONAGION.s.f.vt Impugnaei^
cat. /mpiiflffiact<m,esp./mpus'iWftone, ital.
Impugna^o, port Atlaque, oppowtion.
Èty. du lat impugnationie , gén. de •••-
pugnalio, m. s. Y. Pvgn, R.
IMPUGNAR, V. a. vl. «««i«ia«, wwti-
miui. Impugnar, cat. esp. port Impugnare,
Ital. Impugner, combattre.
Ély. dulat tm|W5iiare,m s. V. Pvgn,
IMPUI8SANÇA, S. f. (Impuissance);
Impotenza, ital. Impoteneia, esp. port cal.
Impuissance, manque de moyens pour faire
une chose, défaut naturel ou accidentel qui
rend inhabile à la génération.
Éty. de tmpo(fnria, formé de %m priv. el
de potentia. V. Puiss, R.
IMPUISSANT, ANTA, adj. (ïmpuissan,
ânte) ; Impotente, ital. esp. port. mp«»«f«nj»
ante ; qui ne peulpoiot faire ce qu «».^o"d^».|î»
ce qui lui serait nécessaire, qui n est point
propre à la génération, pariant de l homme.
Ély. du lat. impotentis, gén. de impoUfi*,
m. s. V. Puiss, R.
IMPULGIO,et
IMPULSIO, vl. V. Impulsion.
IMPUUHON , 8. f. (Impulsie-n) ; j
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IMP
■ion. impultwne, ilal. Impulnmi , esp. /m*
puUo, port, /ffipiilftô, cat. Impalsbo, actioD
d'un corps qui en pousse un autre, et qui
tend à lui donner du mouvement.
Ély. du lat impulsioniê, gén. de mpfiUio,
V. Puis, a.
IMPIILSIU , WWA, adj. vI./Mpu/<tift,cat.
Impulêivo, esp. port. Impulsif, ive ; propre
k donner impulsion.
mPON AMSNT , adv. (Impunamein ) ;
Impunément , cat. Impuntmenle , ital. esp.
port. Impunément» avec impunité, sans en-
courir aucune punition, sans éprouver au-
cun inconvénient.
fily. du lat, impunè et de m$ni, V. Piin,
Rad.
mPUNIT, IDA, lA. adj. (Impuni, ide,
ie) ; /mpuntto. ilal. Jmpunido , port. esp.
Impunit, cat. Impuni, ie ; qui demeure sans
punition.
Ély. du lat. impunilus, formé de im pri?.
et depMtitiiif, puni. V. Pun, R.
IMPUNITAT , s. f. (ïmpunilà) ; Impuni-
té, ilàllmpunidady esp. Impunidade, port.
Impunitat, cat. Impunité, exemption injuste
de punition, sécurité de celui qui a mérité une
peine et qui est sur qu'elle ne l'atteindra pas.
Ëty. du Uii.impunitatii, gén. de impuni*
tQ$, m. s V. Pun, R.
IMPUR, URA, adj. (împùr, ùre) ; /mpti-
ro^ ilal. esp. port. Impur , cat. Impur, ure;
qui n'est pas pur, qui est souillé, corrompu
par un mélange, vicié.
Ély. du lat. impuni*, fait de im priv. et de
purut, pur. V. Pur y R.
mPURETAT, s. f. (ïmpurclà); Impuri-
tat, cat. /mpurOà, ital. /mpuridad, esp. Im-
pureté, ce qu'il y a d'impur dans quelque
chose, dérèglement charnel.
Ély. du lat. impuritatis, gén. de impuri-
tas^ fait de im priv. et de puritas , pureté.
V. Piir,R.
IMPURITAT , vl. V. Impurelat.
IMPUTAR, V. a. (ïmputâ); Imputare ,
ilal. Imputar. esp. port. cat. Imputer, met-
tre une chose sur le compte de quelqu'un en
la rejetant sur lui, en lui en rapportant ou
appliquant le mérite ou le blâme.
Éty. du lat. impuiare, m. s. V. Put, R. 2.
IMPUTAT, ADA, adj. et p. (ïmpulâ,
âde); Imputado, port. Impulé,ée.
Ety. du lat. imputatus, m. s. V. Pal.
Rad. 2.
IMPUTATION , s. f. (ïmputalie-n) : m-
mAnmm. Imputaxione, ital. Imputacion,
esp. Imjfutaçâoy port, imputacio, cal. Im-
putation, accusation faite sans preuves.
Ety. du lat. imputationis, gcn. de impu-
tatio.y.Put.ViA. ^
IN
IS, BR, prépositif, pris do lat. tn, dans; il
ajoute aux mots avec lesquels il s'unit, une
idée d'infv.iorité,d'introduclion, ou simple-
ment un rapport de tendance vers ou contre
un objet. Celle préposition subit les mêmes
variations que im , et dans les mêmes cir-
constances, elle se transforme en ii . im, ir,
et souvent en en, par le changement commun
de t latin en e .
In-jectiony action de jeter dedans.
IN
In-corporar, faire entrer dans un corps.
In-êerar, de gero, lier, lier dedans.
In-êtinct, de sligo, imtigo, qui aiguiHon-
ne en dedans.
H'iuminar, mettre de la lumière dedans,
dans ou dessus.
Il lustre , les anciens écrivaient in lustris,
dans l'éclat.
Im-mersion, de mergo^ action de plonger
dedans.
En-flammar^ raellre en flammes.
Em-beoure #', boire en dedans.
IN, iniliatif pris du latin in, et qui ajoute
deux sens bien distincts aux mots qu'il con-
court à former, la négation et la location ou
introduction; dans l'un comme dans l'autre
cas il varie par attraction, en changeant n
en la lettre qui précède le mot auquel il se
joint, et quelquefois par le changement de i
en e, en.
IN, négatif, répondant au non des Latins,
et à a priv. des Grecs. Il subit les variations
suivantes : Ig, II, Im, Ir, En, Es, v. c. m.
Inique, de in et de œquus, non égal, non
équitable.
In-jura, de in et de jus, juris, droit, jus-
tice, sans justice.
In-noucent, non nuisible.
In-counut, qui n'est pas connu.
I g -noble, de ignobilis, non noble.
//-/ictte, non licite.
li-legal, non légal.
Im-mense, de mensura, non mesurable ,
non mesuré.
Im-mançeable, non mangeable.
In-reparable, non réparable,
En-fant, de fari, parler , non parlant ; es.
J'ai néglige un grand nombre de mots
commençant par cette négation, parce qu'elle
est beaucoup moins dans le génie de la lan-
gue que ne l'ont cru plusieurs auteurs qui en
ont donné des listes effrayantes ; M. Garcin
entre autres qui adopte, par exemple : Immi-
sericourdioua , Inaperçut , Inassouit, In-
counsistanço, Incountestat, IncounverLible,
Inculpabli , Inélégant, etc. , etc.; mois que
je n'ai jamais vus daus aucun auteur, parce
que, dans notre langue, la plupart des néga-
tifs se forment avec pas, et l'on dit : Es pas
mitericordious. Pas vist, Pas aperçut, Pas
finit. Pas assoui. Pas counsistant. Pas
counlestat, Paspoussibledecounvertir, Que
Von poou pas inculpar , Pas ehgant,
etc., etc.
IN. prcp.(ïn); m. In, ail. port. Cette pré-
position dérivée du latin in , ou du grec ev
(en) , sigiiinc tantôt en , dans , in , et est le
plus souvent privative, comme dans :
In-capable, non capable.
/n-coum/>do, qui n'est pas commode.
In-coumplet, qui n'est pas complet.
In-crcdule, qui n'est pas crédule.
In-noucent, qui ne nuit pas.
Cette préposition est souvent confondue
avec m, par un vice de prononciation qui
consiste a articuler tn, comme en français
fin au lieu de in , latin. Nous avons em-
ployé de préférence in, quand il est question
de négation , et en, quand le composé dési-
gne introduction , dans.
IN, Kst souvent employé comme contrac-
tion de :
m
435
Lui-en. dmmaxViii on doimas-tii.
Il y en a, n*in m, n'ia on gna.
Yen, si n*tn traubax-, si vous y en trout ez.
INA
INA , nom de nombre, vl. Une. V. Un et
Una,
INAROHDARLE , ÂBLA, adj (inabour-
dàblé , âble ) ; inABoviuiAaLB. Inabordatile ,
qu'on ne peut aborder, de difficile ac<^. *
Êty. de in priv. et de abordable,
INACCESSIBLE, IBL A, (inaccessible,
ibie); Inaccessibile , ital. Inacesible, esp.
Cèi. Inaceessivel, port. Inaccessible, dont on
ne peut approcher.
Ély. du lat. inaceessUHlis , fait de in prir.
et de accessibilis.
IN ACTIF. IVA, adj. (inactif , ive). Inac-
tif, ive , qui n'a point d'activité.
£ly. de in priv. et de actif, V. Act, R. ^
INACTION , s. f . (inaclie-n) ; mAicmm.
Inazione , ital. Inaedon , esp. Inacçâo,
porL /nazione , ilal. Inaeciù, cat. Inaclion,
cessation de toute action.
Ëty. de in priv. et de action, V. Act, l\,
INADVERTANSA • Y. Inadvertensa,
INADVERTENÇA , S. f. (inadvertéince) ;
niABVMTAiifA. Inavvertpiza, ilal. Inadyer-
tendu , cat. esp. port. Inadvertance , défaut
d'attention , d'application à quelque chose ,
action ou faute commise par inadvertance.
V. Vert, R.
INALIENABLE, ABLA, adj. (inalié-
nable . àble) ; Inagenable, cat. Inalienabile ,
ital. Inaliénable , esp. Inalienavel , port.
Inaliénable , qui ne peut être aliéné.
INALTERABLE, ABLA, adj. (inalté-
rable, àble); InaUerabile,ïi%\. Inaltérable,
cat. esp. Inalteravel, port. Inaltérable , qui
ne peut être altéré. V. Aller , R.
INAMOUVIBILITAT , s. (inamoiivibi-
lilà). Inamovibilité , qualité de ce qui est ina-
movible.
Ëty. de in priv. et de amouvibiUlat.
V. il#outj,R.
INAMOUVIBLE , IBLA, adj. (inamour
viblé, ibIe). Inamovible, qui ne doitpqjo^
être déplacé ou changé.
Ély. de in priv. et de movere , mouvoir ;
qui ne peut pas être mu. V. âtouv , R,
INANICIO, s. f. vl. V. Inanition.
Éty. du lat. inani^ , m. s.
INANIMAT , ADA, adj. (inanimâ , âde);
Inanimato , ital. Inanimado , esp. port.
Inanimmd, cat. Inanimé , ée , qui n'est pas
animé , qui est privé de vie.
Ëty. de in priv. et de animât , pu du lat.
inanimatus , m. s. V. Anim , R.
INANITION , s. f. (inanilie-n): wahi-
«nu. Inanicion , esp. Inaniçào , port. Ina-
nition , faiblesse.
Ëty. du lat. inanis, m. s.
INAPPLICAH4B , ABLA , a^j. (inap-
plicable , àble). Inapplicable , qui fie pei|t
être appliqué.
Ély. de in priv. et de applicable.
INAPPRECIABLE , ABLA , adj . (inap-
préciable, àble) ; Imprezsabile, ital. Inapre-
eiabU , esp. cat. Inappréciable , qui ne peut
être apprécié , inestimable,
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436
INA
lîty. 4e tfi priv. et de apfir$dùbU.
INATTAQOABLB» ABIiA, adj. (tnat-
uqûiblé, âble) InatUqoable , qol ne peut
pas être «Uaqué.
Ëty. de in pri?. et de aUaquahU.
INAUGIT . IDE , a<y. et p. dg. Inau-
sii , Inouï. V. InautU et Aud , R.
Ety. du lat. inaudUus^ m, s.
INAUGURAR , t. a. (tnaougurà) ; im>ii-
•vwjkM. Inaugurar , port, cat, csp. Inaugu-
rare, ital. Inaugurer . faire l'inauguration
d'un temple , d'un monnaient , d'une statue »
Ety. du lat. inaugurare, formé de in, de
augur et de ar , au propre , consulter les
augures. V. Aueel, R.
INAUGURAT , ADA , adj. et part,
(inaougurà , àde) ; mowomj^j, Inaugnrado ,
port. Inauguré , ée. V. Auctl, R.
INAUOURATIOIf . s.f. (inaougnratie-n);
Inauguradà , cat. Inauguraziane , îUl.
Jnauguracion , csp, Inauguraçao , porL
inauguration » cérémonie religieuse qui se
pratique au sacre, au couronnement des
souverains ; et par eitension» consécration ,
dédicace.
Éty . du lat. inaugurationii , gén. de ituiM-
guralio. V. Aueel , R.
INAU8IT, IDA, adj. (inâousi, Ide);
MAtiuT , wotisiT , movn. Inaudito , ital. esp.
port. Inouï , qui est tel qu'on n'a jamais
rien entendu dire de semblable ; singulier »
étrange.
Ëty. du lat. inauditus , formé de in nég.
et de audtliif , entendu. V. i4iid , R.
Et coumenço de H vantar
jyuno euro fart inausido ,
Qu*avio guarit de la pepido
I/m gau d'un paure basiidan.
Brueys.
INC
INGALCUIiABLB , ABI«A, adj. (incal-
culable, âblc); InealeulabUf cat. esp. /ti-
ealeolabile, ital. Incalculable, qui dépasse
le» bornes du calcul.
INCANT . V. Eneant,
INCANTAR, V. Eneanlar.
INCAPABLE , ABLA , adj. (Incapable ,
ibie) : Ineapace, ital. Ineapat , esp. port.
Incapable , qui n'a pas les qualités et les dis-
positions nécessaires pour faire on reocToir
quelque chose ; malhabile • en terme de ju-
risp^dence, qui est privé par la loi de cer-
tains avantages.
Éty. du lat. ineapam , m. s. ou de in
prtv. et de capable. Y. Cap, R.
INCAPACITAT , S. f. (incapacité) : /n-
capaeiià , ital. Ineapaddad , esp. Ineafa-
cidade. povi. Incapacitat, cat. Incapaaté,
défaut ae capacité.
Éty. de in priv. et de eapacitoL V. Cap,
Rad.
INCARA, V. Encara.
INCARNAR8' , ▼. r. (s'incarna); /tiear-
fiarn,ital. Eneamarte. esp. /neamarte,
port. S'incarner , on le dit de l.-C quand il
a pris un corps de chair, quand il s est in-
carné.
INC
Éty. de in, en, dee<im,chair,etdear,
se mettre en chair. V. Cam . R.
INCARNAT, ADA , adj. et p. (Tncamà ,
àde^ ; Jncamado , port. Incarné , ée ; le
verbe incamé.
Éty. du lat. incarnatus. V. Cam , R.
Aquoî es un diable ineamat , c'est un
démon incarné , un lutin , un diable.
INCARNAT , s. m. (Incarna). Incarnat,
couleur qui tient le milieu entre le cerise et
le rose.
INCARNATION , S. f. (incamatie-n) ;
tmcAmmATïïÊM, Incamaeià ,t»i. inearnaxione,
ital. ^ncamacion, esp. Ineamaçâo, port.
Incarnation , union du fils de Dieu avec la
nature humaine.
Êty. du lat. ineamalio , le même , formé ,
de in , en , dans ; de earo, earnis , chair .
et de la term. ofio, action d'entrer en chair,
de prendre une chair. V. Cam , R.
Le premier acte public où Ton compte les
années depuis l'incarnation de J.-C. est celui
par lequel Carloman convoqua , le 21 avril
642, un concile dans ses Etats de Germanie.
Noël , Dict. des Orig. Mais cette manière de
compter est attribuée à Denis-Le-Petit, en
526.
INCARTADA , s. f. (incartade) ; sbva»-
«A90BA, rWUkêCAf BSTMAMaOT. lUCartadC , CS-
pèce d'insulte qu'une personne fait inconsi-
dérément h une autre ; extravagance , folie.
V. Car*,R.
iNCAftTEIJkR , V. a. Fortifier une place,
la ravitailler.
Éty. de in, en, de caalel, château, et de
ar, en faire un château fort. V. CoeUl, R.
INCENDIA , s. f. ÇTnceindie) ; Ineendio ,
ital. esp. port. Ineenii, cat. Incendie, feu
violent qui , par ses progrès successifs , em-
brase et consume des édifices, des forêts,
etc. fig. trouble excité dans un Etat par des
iîMtîons.
Ëty. du lat. incentfitim , formé de ineen-
dere, enOammer, qui dérive de in einerti
redigere , réduire en cendre. V. Cendr, R.
Incendie, fém. en provençal, est mascu-
lin en français ; un grand incendie.
La première idée de former des sociétés
d'assurance contre l'incendie parait avoir été
conçue en Allemagne, où depuis longtemps,
un grand nombre de propriétaires se réunis-
sent pour supporter en commun les dom-
mages occasionnés par les incendies. L'An-
gleterre iouissait aussi, longtemps avant la
France, de ces utiles associations.
INCENDIAR , V. a. ( Inceindii ) ; /neen-
tfiore, ilal. Incendiar, port. cat. esp. In-
cendier, brûler, consumer par le feu.
Êty. du lat. ineendere. V. Incendia et
Cendr , R.
INCENDIARI , S. m. (înceindiàri) ; /n-
cendiario , ital. esp. port. cat. Incendiaire ,
celui ou celle qui met i dessein le feu en un
lieu pour le faire consumer par les flammes.
Éty. du lat. incendiariue , le même , ou
de incendia et de la term. Ari, v. c. m.
tt Cendr, R.
INCENS • Ineent , cat. Nom qu'on donne,
à Grasse , ï l'absinthe. V Eneent.
INCERTEN , ENA, adj. (Incertéin,
ène), prov. mod. Incerto, ital. port, /n-
INC
eierfo, esp. /hmH, cat. Incertain, oui n'esl
pas certain, qui est douteux : variable.
Èty. du lat. ineeriue , fait de in pHv. et
de certue. V. Cerl , R.
fNCERTITODA, 8. f. (incertitude);
JncerlUudine , ital. Incertidumbre , esp.
Jneerteta, port. Ineertiiud, cat. Incertitude,
état d'indécision de Tâme , lorsque les sen^
salions , les perceptions font sur elle des in^
pressions égales. V. Cart, R.
INCBSUAMMENT , adv. (Incessamméin);
ïneessantmènt, cat. Ineesêantemente , ItaL
JneesanUment, esp. port. Incessamment, saoa
cesse. V.Od,R.
INCE8TO, s. m. (Tncèste); ÊneettOf
ital. esp. port. Ineeet, cat. Inceste , conjooc
tion illicite entre parents ou alliés, an degré
prohibé par les lois.
Ety. du lat. ineesittiii , le même, dérivé
de in négatif, et de caslus , chaste , qui
n'est pas chaste. Y. CaH , R.
On nomme ineeste tpiriiuel , la conjonc-
tion illicite entre des personnes alliées par
une affinité spirituelle , comme entre le par>
rain et la filleule , entre le confesseur et sa
pénitente.
Avant Moïse, il n'était pas défendu am
hébreux d'épouser leurs sœurs, leurs nièces
et leurs cousines, mais depuis ce législateur^
ces unions ont toujours été condamnées.
INCESmOIl», OUIA , adj. (Inceslodtta,
ôuse): Ineestuoeo, hal. esp. port. Ineee»
tuo$, cat Incestueux, euse, souillé d'in-
ceste , oà il y a hiceste.
Éty. de inceito et de la term. Ont , v. c. m. <-
et Cast, R.
INCB, adv. vl. One, jamais.
INCHAURE, dl. V. Enchaure.
INCHATENÇA , S. f. Ontchaîènce) , dial.
arl. V. Nounchalença et Cal , R. 4.
INCHE , s. m. (Inlché) , dl. V. i4iieki.
INCHOOORE , dial. art. V. Enchaure
eiCal, R. 4.
INdDENÇA , s. f. (Incidèince); inei-
denta , ital. Ineidencia, esp. port. cat. In-
cidence , chute d'une ligne sur une autre ,
et en terme d'optique, angle d'incidence ,
angle que fait un rayon en tombant sur un
plan quelconque.
Êty. du lat. ineideniia , m. s.
INCIDENT . s. m. (ïncidèin) ; IneidenU ,
ital. esp. port. Incident, cat. Incident, évé-
nement, circonstance particulière qui sur-
vient dans le cours d'une affaire, d'une en-
treprise ; épisode ; contestation accessoire.
Ety. du lat. ineidentii, gén. de ineidene ,
dérivé de tncidere, survenir. V. Cad, R.
INCIDIR , V. a. vl. nfAimui , ««f^.
Ineidir, port. cat. esp. Incidere, ital. Tail-
ler , inciser, couper, trancher.
Ëty. du lat. incidere, m. s. V. Cis , R.
INCINERACIO , V. incineraiio.
INCINERAR , vl. V. £neendrar «t
Cendr, R.
INCINERATIO, s. f. vl. ncniMiAcio*
Incinération , action de réduire en cendres.
Ëty. de in, de cinere et de alio, actîoD
de mettre en cendres. \. Cendr, R.
INCIPID , vl . V. Insipide.
iNCmcOUNClS , adj. (înarcooncis) ;
/ncirconcifo, ital. /ncircnnciso^ esp. porl.
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INC
tneircumdêf cat Incirconds, qui a'est point
eîrcoDcU.
Ëly. du lat. ineireuwÊcimê, fait de Iti prîT.
et de etreuineiiUê. V. Cis, H.
INCUAR, V. a. (încisâ) ; Ineidir^ port.
Inciser, faire une tociaion , une fente avec
un instrumenl tranchant.
Éty. du lat. incidere , couper , diviser.
V. Cm, R.
INCISAT, ADA, adj. et p. (Incisa, àde).
Incisé, ée.
Ëly. du lat. incûtia, m. a. V. Cû, R.
INCISIF , IVA , a4i. flncisif , ive) ; IneU
êivo , liai. esp. port. Ineisiu , cat. Qui
incise : Dents ineuivoê^ dents inciaivea.
Ëly. du lat. ineiHvut, m. a.
INCISION , 8. f. (ïncisie-n) : ncmm.
/aetm, cat. Ineinone^ liai, /nctaûm, esp.
ineiêào, port. Incision, action d'inciser,
Touverlure faite en incisant.
Ëly. du lat. indaiontt , gén. de tnetalo.
V. Cw.R.
INCISI0,IVA, a4j. vl. lacnra, nmsn.
/nmtvo. esp. port. ital. /nctaiii» cat. Incisif,
ive, propre a diviser.
INGISOBI , s. m. vl. mmcmmbi. /ac<-
$ario , esp. /nciaoritmi , basse lat Tran-
choir • bistouri.
INCITAR, V. a. (ïncila) ; bscras. /net-
tare, ital. ineUar^ esp. port. cat. Inciter,
solliciter , porter quelqu'un ï faire quelque
chose.
Ëty. du lat. ineUare, m. a. V. CU, R.
INCITAT, ADA, adj. et p. (ïncità, àde);
ineiiadOf port. Indlé , ée , pomé , eicilé.
Éty. du Ut. indlofua. V. CU , R.
INCITATION, s. f. (Incilalie-n); men»r
nm. tneUazUme^ ital. /ncflaintanlo , esp.
Ineitaçào, port. Indtalion, impulsion, ins-
tigation.
Éty. du lat. ineUaUmUê^ gén. de liidto-
tio , m. s.
INCITOOS , OUSA , adi. (lodténs, oose),
dg. ExciUnt, ante, qui est propre à exciter,
qui porte à , qui engage, qoi incite.
Ëty. de incUar et de ona. V. Cil, R.
INCIVIL, ILA, adJ. (Incivil, île); tmrwt-
LIT, MAo-AMmt. InciviUi ital. Incivil, port.
caL Incivil , Ile , qui manque de civilité, qui
est contraire à la bienséance.
Éty. du lat. ineimliê, m. s. V. Civ, R.
INCnriLAlIEliT , adv. (Inctvilaméin) ;
tt^vUmenU, ital. port. Indvilement, d'une
manière incivile.
Éty. de ineivila et de meni, V. Civ , R.
INCIVILITAT , s. f. (încivilità) ; wvoo-
uTuiA. Inciviltàf ital. Incivilidaiê ^ port.
Incivilité , action , discours qui blesse les
lois de la civilité, défaut d'une personne
incivile.
Ëty. du lat. ineifoUitatU , gén. de inci-
vUUaSf m. s. Y. Cio, R.
mcmo, s. f. vl. niMBio. Ente, greffe.
V. /netaion.
INCmu , IVA . vl. V. IneMu.
INCLAUS, vl. V. Enelaus et Clauê, R.
INCIéINACIO, s. f. vl. IneUnaçâo, port.
ïnelinaeiàt cat. Inclination. V. /neltnolûm,
/ne/tnanMfif et Clin^ R.
.UfCUNAilENT , s. m. vl. Penchant.
V. rncHnatUm ti Clin fVi.
INC
INCUNAR , V. a. (indiné);
«Aa, sAMtAm, AcuMAm. Indinart, ital. In-
dinar , esp. port. cat. Incliner , baisser ,
pencher, courber.
Ëly. du lat. tnelt tiare , m. s. V. C(tn, R.
INCLINAR 8' , V. r. m cuiiaii, cumAS.
Jnclinar-it, port. cat. esp. S'incliner, se
pencher , se courber.
INCUNAT , ADA, adj. et p. (inclina,
àde); cumat, cimmat. /itc/inodo , port, /n-
cltiiad, cat. Incliné, ée. V. C(tn, R.
Éty. du lat, tneUnalns.
INCUNATIO , s. f. vl. V. ïnelinaUon
et C{tn,R.
INCLINATION , S. f. (înclinaUe-n) ; »-
cuMATMP • BMcuMATioii , «ovtT. IncHnaçâo ,
port. Inelinaeià , cat. Inclination , action
de pencher la tète , le corps ; penchant ,
disposition, affection; amour.
Ély. do lat. inelinaîianis , gén. de tnelt-
natio , m. s. formé de tnr Itnare , pencher.
V Clin R
INClÎnÎbsOUN , 8. f. (inclineséun); /n-
clifiaxtone, ital. /nednacion, esp. inclina*
çào , port. Inclinaciàf cat. Inclinaison.
Éty. du lat. incUnaiUmii, gén. de incli»
nalio , m. s.
INCLINOCT , s. f. anc. dl. Y. Inclina-
Hon,
INCLURB , V. a. vl. Enclore, enfermer.
INCLUS, USA, adj. (Indus, use): /n-
cluio , ital. esp. port. Inclus, use, enfermé,
enveloppé dans un paquet
Éty. du lat. indutuê^ m, s. Y. Clau$. R.
INCLUSIO, s. f. vl. Induêié, cat. Indu-
iion , esp. Induêicn , état , qualité d*une
chose induse.
Ëty* du lat. indmio^ m. a. ou de in, dana,
de dut, enfermé, et de io , action. Y. Claut,
Rad.
INCLUSIVAMENT, adv. vl. /ncliiatoa-
tnent, cat. IncluHvameiUe ^ esp. port. ital.
Indusivement, en y comprenant, y compris.
Ëly. de tn, de dusa, dusiva et de
meni, Y. Ciana, R.
INCLUZIO , vl. Y. Indusio.
INCOBIH.AR, V. a. vl. Empêcher, ar-
rêter, s'opposer.
INCOGNITO, adv. (Ineognito) ; /neo-
gnilo, ital. port. IncognU, caL Incognito,
sans être connu.
Éty. de lat inco^ihia, inconnu. Y. iVoae,
Rad.
INCOLA, 8. m. Vl. Jncola , port, cat
esp. Habitant.
Éty. du lat tncola, m. s. Y. Col, R. 3.
INCOLUmTAT, s. f. (Incohimità); In-
coiumidade^ port Yieux mot qui signifiait
santé , conaervation en bon état
Ëly. du lat tncoltimtlalw, gén. detnco-
lumiUu. état satisfaisant.
INCOMMODITAT, s. f. omomobrat.
IncomodUat, cat. Incommodité. Y. Ineau»
numditat et Ctmmod , R.
INCONTINENT , Incontinent. Y. Ca-
tacanet 7en. R.
INCONTINENZA, S. f. vl. /ncott(itiafl-
cta, cat Y. IncowUinença.
INCONVENIENT, vl. tmeomwmmm. In-
convénient, cat. V. Incannvenieni.
INCORPORACIO,8. f. vl. IncwporaciOf
cat /ncorpomcion , eap. /iieorporaf3o ,
INC
437
port, /ft^rporoaiona , ital. Incorporation *
action d'incorporer , de s'incorporer , ou
état des choses incorporées.
Éty. du lat. incorporation formé de in,
de eorpor et de acto, pour atUm^ action
d'inconK>rer. Y. Corp, R.
INCORPORAL. adj. vl. Incorporai^
anc. cat anc. esp. Ineorporale, ital. Incor-
porel , qui n'a point de corps.
Ély. de in priv. de eorpor et de ai, qui
est privé de corps. Y. Corp, R.
INCORPORAR, Mcowoiuk», v. a. vl.
Ineorporar, cat Y. Incorpourar et Corp^
Rad.
INCORPORATIU, IVA , adj. vl. Incor-
poratif, qui a la vertu d'incorporer. Yoy.
Corp. R.
INCORPOREITAT, s. f. vllncorporei^
dad, esp. Ineorporddade ^ port. Incorpo*
reilày ital. Incorporeitat, cat. Incorporalité.
Ély. du lat. incorporeitatie , gén. de in-
corporeitas, m. s. V. Corp, R.
INCORPOURAR, v. a. (ïncourpoorà) ;
wcowovmAii. IncorporarCf ital. /neonpo-
rar, esp. port cat. Incorporer, unir un
corpa h un autre.
Ety. du lat. incorporare , formé de in ,
de corporie , gén. de eorpna , et de are ,
mettre un corps dans un autre. Y. Corp^ R^
INCORPOURAT , ADA , adj. et p. (Kn-
courpourà, àde). Incorporé, ée. Y. Corp ,
Rad.
INCORPOURATION , 8. f. (incoorpoo-
ralie-n) ; wcovwooaAmH. Incorporacio ,
cat Incorporacion, esp. IncorporatUme-,
ital. Incorporation.
Éty. de in et de corporalio , m. a.
INCORRUPTIRILITAT, a. f. vl. /n-
eomipli6iitla<. cat. /ficorrtiplt6i<iiad . esp.
Incorruptibilidade , port /ncorrtipli6i<tlÀ ,
ital. Incorruptibililé.
Ély. du lat. incorrupêikilitatis , m. s.
INCOUMBUSTIBLE , IRLA, adj^(ïn-
oourobustiblé , ibie) ; /ncoM^naft^iie , ital.
/neom6iMii6fe , esp. InconUmelivel ^ port
/iico«i6tia(i6/e. cat. Incombustible, qui ne se
consume point au feu.
Étv. de in priv. et de coniiiètMliôia, Y»
Brul. R.
INCOUMODAR , V. a. (Incoomoodâ) ;
nicovMoiiBAa. Incomodar, cat. /ticomadartf,
ital. Ineomodar , esp. port. Incommoder ,
causer quelque aorte d'incommodité ; causer
du dommage, de la douleur, de la gène.
Éty. du lat. incommodare, m. s. formé
de in priv. et cowunodare, accommoder.
Y. Coumod, R.
INCOUMODAT, ADA, adj. et p. (In-
coumoudà, ade) ; ■omm^wat, wmoovmat.
/neomoiidado, port Incommodé, ée, qui a
une légère indisposition , qoi est un peu
malade, impotent Y. Coumod, R.
INCOUMODE; ODA, adj. (Incommodé,
éde); /neomodo, ilal. esp. cat. Incownnodo,
port Incommode, qui gène de qudque ma-
nière que ce soit
Éty. du lat ineommodtia , m. s. lait de
in priv. et de coainiodnj , commode. Yoy.
Coumod , R.
INCOUMODITAT , a. f . (incoomoudità) ;
wcovMovBiTAT. /ffesModiloI » cat. Incowu>*
ditàt ital. Incowwdidad , tig. Ineowmodi-
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À38
INC
éaii , port. locoiDinodité . peine que canse
une chose ÎDCominode ; indùposition ; ma-
ladie légère.
Ély. du lat. incommoditaiiê ^ géo. de
inamwwditas . m. s. V. Coumod , K.
INGOUlfPARABLAMENT , ad?. (Tn-
coamparablaméin) ; Incomparablement, cat.
tnannparabUmenU , Kal. Incomparable-
wunUf esp. Incomparavelmente , port. In-
comparablement , sans comparaison.
El?, de ineoumparabla et de ment, d'une
manière incomparable. V. Par, (i.
HVCOUMPARABLE , ABLA , adj. (Tn-
coomparàble , àble) ; Incomparable , cat.
ineomparabilê , ital. Incomparable, esp.
Ineomparatel , port. Incomparable . ce qui
est supérieur en son genre , qu'on ne trouve
rien qui puisse lui être comparé.
Ély. du lat. incomparabilis, V. Par,R.
INCOUMPATIBILITAT, S. f. (Tncoum-
palibililà) ; Incompatibilità , ital. Imcompa-
tibilidad, esp. Incompatihilidode, pori. In-
ampatibilUal , cat. Incompatibilité.
INGOUMPATIBLE , IBLA , adj. an-
coumpaliblè, ibie); IncompatibiU , ital. In-
compatible, esp. cat. Incompativel , port.
Incompatible.
mcOUHPBTENGA , s. f. (Tncoumpe-
tèince): Incompeienza, ila\. Incompelencia,
esp. port. cat. Incompétence, défaut de pou-
voir et de juridiction en la personne d'un
juge pour connaître d'une affaire.
Éty. de in priv. et de competentia, con-
venance. V. Pet,R.±
INCOUMPETENT , ENTA, adj. (în-
coumpelèin, èïnle) ; Incompétent, cat. Inettm-
petente, ital. esp. port. Incompétent, ente ,
qui n'est pas compétent. V. /M. K. 2.
INGCHIBfPI«ET , ETA, arlj. (Incoumplè,
ète) ; Incomplelo , port. ital. esp. Incomplet,
cat. Incomplet, ète, qui n'est pas complet.
Êly. du lat. incompletu$, fait de in priv.
et de compUtus, complet. V. PU, R.
INGOflll|PRB|IEIV8IBI*E, IBLA, adj.
(ïncoumprehèinsiblé, ibic) ; Ineomprentibile,
ital. Incompréhensible , esp. cal. Incom-
prehensivel , port. Incompréhensible , qui
ne peut être compris.
Ëty. du lat. incomprehemibilie t m. s.
V. Prendr.R.
INGOUNCETABLE , ABLA , adj. (ïn-
counccvâblé , àble) ; Inconcepibile, ilni. In-
concevable , inimaginable , qu'on ne peut ni
imaginer ni concevoir.
Éty. de in priv. et de councevable. ^'oY.
Cap , R. 2.
INGOUNDUITA , s. f. (ïncoundùilc) ;
uAmmn-m^Mi^nam, Inconduite, défaut d'ordre,
de régularilé , de prudence dans la conduite.
fity. de in priv. et de counduita, V. Puc,
Had.
INGOUNSaGUT, UDA, dl. V. Incounut
et Note, R.
INGOUNGBIHTAT, s. f. (încoungruîlâ);
Incongruità , ital. /ficofi^ru^nrta, es|). port.
Incongruilat, cat. Incongruité, action ou
parole qui blesse la bienséance.
INGOUNSBQUBNGA , s. f. (Tncounse-
quànce); dblboaooba. Vncon«(;gttf nsa , ilal.
Inconsequeneia , esp. port. cat. Inconsé-
quence , défaut de conséquence.
Êty. do lat. inc9n$fquentii.
INC
UfGÛIfNSBQUANT, ANTA, adj. (Tn-
counsequàn, ànle) ; Inconséquente, ital. port.
Inconseguiente , esp. Inconsecuent , cat. In-
conséquent , ente , qui parie , agit inconsidé-
rément et sans conséquence.
Êty. du lat. incontequentis , gén. de tn-
consequene , m. s.
INGOUNSIDERAT , ADA , adj. et p.
(încounsiderâ , âde) ; Inconsiderado , esp.
port. Inconsiderad, cat. Sconsiderato, ital.
Inconsidéré, ée. V. Sidtr, R.
INCODNSIDERATION, S. f. (ïncounside-
ralie-n) ; incouMumaAmii. Inconsiderazione,
ilal. Inconsideraeion, esp. Inconsideraçào,
port. Inconsideracià , cat. luconsidération,
discours , action dont on n'a point pesé les
conséquences.
Êty. do lat. inconsiderationis , gén. de
inconsideratio , fait de in priv. et de con-
sideratio. V.5ider,R.
ING0IIN80DLABLB, ABLA , adj. (in-
counsoulàble , àble) ; Incontolaùile , ilal.
Inconsolable, cal. esp. Ineonsolavel , port.
Inconsolable, nui ne se peut consoler, qu'on
ne peut consoler.
Ëty. du lat. inconsolabilis. V. Soûl, R. 2.
ING0UN9TAPIÇA , 6. f. (ïncounslànce) ;
Inconstanza , ilal. Ineonslancia , esp. port,
cal. Inconstance, indifférence, dégoût d'un
objet qui plait ; légèreté , action de changer
souvent d'opinion et d'affections.
Ëly. du lat. «iicon<(an(ta , m. s. fait de in
priv. et de constantia, constance; non stare
cum. V. Est, R.
INCOUNSTANT, ANTA, adj. (ïncouns-
làn, ànle): Inconstant, cat. Inconstante,
esp. porl. Incostante, ilal. Inconstant, ante,
qui change aisément de goût, d'opinion, de
sentiment.
Ëty. du lat. inconstantis , gén. deincons-
tans , m. s. fait de in priv. et de constans,
y.Est,R.
INGOUNSTITUTIOUNEL , ELA , adj.
(încounstilutiounèl , èle). Inconslitulionnel,
elle, qui n'est pas selon la conslilution.
INGOUNTE8TABLAMENT , adv. (ïn-
countestablaméin) ; Incontestabilmente , ital.
Ineontestavelmente, porl. (nconlestablemeni,
d'une manière incontestable.
Ély. de incountestable ei de ment, Voy.
re«(.R.2.
INCOUNTESTABLE , ABLA , adj.
(tncounleslàblé, àble); Inconlestabile , ilal.
Incontestable , esp. cat. Incontestavel, port.
Incontestable , certain, qui ne peut être con-
testé.
Éty. de in priv. et de countestable , non
contestable V. Test, R. 2.
INGOUNTINENGA , s. f. (Tncounlinèin-
ce) ; Ineontinenza , ital. Incontinencia, esp.
port. cat. Incontinence , vice opposé k la
continence, à la pudicité ; écouleipent invo-
lontaire.
Ély. du lat. incontinentia , fait de m priv.
et de continere , retenir. V. Ten , R.
INGOUIVTINENT, ENTA, adj. (încoun-
tlnèin, èînte); Incontinente, ital. esp. port.
Incontinent, cat. Incontinent, ente, qui a le
vice de Tincontinence.
Ëty. du lat. ineontinentis, gén. de ineon-
iinens, V. Ten, R.
INGOUNTRADA , V. ^Mififrada.
INC
INGO0NTBAIRO , ég. Employé par
Bergeyret pour Al-countrari.
INGOONUT, UDA,UA, adj. fïncounû,
ùde, ùe) ; mcoonsfcoT. Desconheetdo , port.
Incognito , ilal. Inconocido , esp. Inconnu ,
ue, qu'on ne connaît point ; obscur , qui n'a
point de renommée, de réputation. '
Éty. du lat. incognitus, m. s. V. Nosc, R.
INGOUNTENENGA , s. f. (Tncounve-
nèince). Défaut, manque de convenance,
incongruité.
Ëly. du lat. ineonvenientia, fait de <n priv.
eldeconvenire, convenir, être séant. V.
Yen, R.
mGOUN VBNiENT . s. m. (Tocounve-:
niein) ; mcoormApr. Inconveniente, ital. e».
port. Inconvénient, cat. Inconvénient , obs-
tacle qui se présente dans la conduite d'une
aflbire , suites désavantageuses qui naissent
de sa conclusion; choses qui, par leur nature^
entraînent des suites fâcheuses.
Ély. du lat. inconvenientis , gén. de tn-
eonveniens. V. Yen, R.
INGOUBDAT, \. Encordât.
INGOURREGT, EGTA. 9dj. (Tncoor-
rèct, ècle); Incorrecte, cal. Incorretto, ifal.
Incorrecto, esp. Incorrect, ecte, qoi manqiié
de correction, qui est inexact, fautif.
Kty. du lat. incorreetus, m. s.
INqOURHIGIBLE, IBLA, adj. (Incoor-
ridgtblé, ible) ; Incorregibile , ital. Ineorte-
gible , esp. cat. Incorrigivel , port. Incor-
rigible, qui ne peut être corrigé,
Éty. de in priv. et de courrigible, Vov.
Reg, R. * j
IfVGOURRUPTIBLE , IBLA, adj. (în-
courruptiblé , ible); IncorruUibih, hal.
/ficorriip«tè/e, cat. esp. Incorruptivet , port.
Incorruptible, qui n'est pas sujet à Comip^
lion.
Êty. du lat. ineorruptibUis , m. s. Voy.
Roump, R.
INGREAT. ADA, adj. nfncreâ, àde) ;
Incread, cat. Inereato, ilal. Inereado, esp:
port. Incrcé, ée, qui n'a point été créé.
Éty. du lat. increatus, fait de in priv. etdt
creatMs. V. Cre, R.
INGREDDLE, ULA, adj. (incrédule):
BncBuoL, BMcassou. Incredul , cat. Inere-^
dulo, ital. esp. port. Incrédule, qui ne croit
que difficilement, qu'on a peine à persuader;
qui. ne croit pa^ à la religion révélée.
Ëty. du lat. incredulus, fait de tu priv. et
de credtt/tt«, crédule. V. Cred, R.
INGREDDUTAT, s. f. (IncredolHé) s
wnêcmMAn^A. Incredulità, iisA.Incredulidad,
et Incredulidade , esp. IncredulHat , cal.
IncrédMlilé, opposition, répugnance à croire
c(S qui est pourtant croyable ; refus de crotr»
ce uui est enseigné par la religion révélée.
Ëly. de incredulilatis , gén, de incred»^
litas, fait de tn priv. cl de credulilas, Vor»
Cred, R. ^
INGREPAR , V. a. vl. mmcmmTAm. /fiCTf-
par, cal. esp. port. Increpare, \U\, Répri-
mander, accuser, apostropher, reprendre.
Ély. du hi. increpare, m. s.
IjNGRBPAT, adj. vl. Accusé.
Ety. du ht. increpatus , grondé , réprî*
mandé, reproché.
INGRIMINAR, V. a. (Tncrimmà). Incri-
miner, accuser d'un crime.
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INC
Élj. de tti, de erime et de ar, mettre, im-
pliquer daD8 le crime.
INCRIMINAT, ADA. adj. et p. (încri-
mÎDâ, àde). Incriminé, ëe.
INGROTABLAMENT, adv. (încrouya-
blamein); InerediOilmenle , ilal. InereibU-
«lenie, esp. IncriveltMnte, port. iDcroyable-
ment, d'une manière incroyat^e.
Éty. de ineroyabla et de meiU, V. Cred,
Rad.
INGROTABLE , ABLA, adj. (Tncrooyà-
blé» àble) ; IneredibUe, ital. /tierei6/e, esp.
cat. Incrivel , port. Incroyable , ce qui ne
nous parait pas digne de foi; excessif , ex-
traordinaire.
Éty. du lat. ineredibilU, faitde in priv. et
de croyable. V. Cred, U.
INCRUSTAR, V. a. (Incrusta) ; sucmit-
VAB. ineroitate, ital. Ineru8tar,esy. Incrus-
ter, couvrir, revêtir de marbre, de jaspe,
ete.
Êty. du lat. incrustare, fait de iii, sur , en,
decriuto, croûte, et de Tact, are, mettre une
croûte sur... V. Crust, R.
INGRUSTAR 8% v. r. S'incruster, se
couvrir d'une croûte pierreuse, ce qui est
différent de se pétrifler. V. Petrifiar,
INCRUSTAT , ADA , adj. et p. (Incrusta,
àde). Incrusté, ée, recouvert d'une croûte
pierreuse. \,Crust,R,
INCRUSTATION. S. f. (ïncnisUlie-n) ;
incBotTATioii. Incrostatura , ital. Incruêta'
eton, esp. Incrustation, croûte ou enveloppe
de pierre qui se forme peu à peu autour des
corps qui ont séjourné pendant quelque
temps dans des eaux calcaires ; ouvrages
inventés par art.
Éty. du lat. incrustationit, gén. de inerut'
taiio, m. s. V. Crust, R.
INCUIXAR, V. a. (înculcâ) ; Jnculcan,
ital. IneuUar , cal. esp. port. Inculquer,
imprimer une chose dans l'esprit de quel-
qu'un à force de la répéter.
Éty. du lat. ineulcare, fait de in, dans,
et de calcare, fouler, enfoncer avec les pieds,
pousser à force. V. Cal, R. 2.
INOULCAT, ADA. adj. et p. (ïnculcâ,
àde); Inculcado, port. Inculqué, ée, im-
primé dans l'esprit. V. CaU R. 2.
INCULTE, ULTA, adj. (inculte, ùlle);
IneuUo, ilal. esp. port. Inculte , qui n'est
pas cultivé.
Êty. du lat. tncif/(if«. fait de in priv. et de
eultus, cultivé. V. OuU, R. 3.
INCURABLE, BLA, adj. (îBcurâblé,
àble) ; incurable , cat. esp. Incuravel , port.
Jneurabile, ital. Incurable, qui ne peut être
guéri, au physique comme au moral.
Éty. 4u lat. in priv. et de eurare, flrnérir.
V. Cur, R.
INCURSION, s. f. (ïncursie-n) ; hkmm».
fncursià, cat. incursion , tsp. incursione,
ital. incursion.
Éty. du IdiLincursiûnis, gén. de ineursio,
m. s.
INCURVACIO, vl. V. ineurvatio.
INCURTATIO, s. f. vl. ineurvasiane,
ital. Courbure. V. Courbura,
Ëiy. do la!, incurvatio, m. s. V. Corh ,
Rad.
IND
IND
INDAMNISAR, v. a. (îndamnisà); an-
sAioiitAB. indennixtare , ital. indemnizar,
esp. idemnisar, cat. Indemniser, dédom-
mager çiuelqu'un d'une perte, en vertu d'une
obligation, d'un titre quelconque par lequel
on était engagé.
Ëty. de in priv. de damnum, dommage,
et de l'act. ar , ôter , réparer le dommage.
V. Dam, R.
INDABINISAT, ADA, adj. et p. (în-
damnisà,àde), et impr. urosmiifAT. indem-
nisado, port. Indemnisé , ée. V. Dam, R.
INDAMNISATION , S. f. (îndamnisa-
tie-n):nrDA«ifuATisH. indemnisacià, cat. in-
demniËacion, esp. Indemnisation, action
d'indemniser , ce qui revient de l'indemnité.
INDAMNITAT, 8. f. (îndamnitâ): »-
DBminAT. indennità , ital. indemnidad ,
esp. indemnidade, port. Indemnité, ce qui
est donné à quelqu'un pour réparer quelque
dommage.
Éty. du lat. indemniUUis , gén. deincfem*
nitas. V. Dam, R.
INDAS , s. f. pi. (îndes); indie, ital. inde,
esp. indias , port. Les Indes Orientales ,
l'Asie; les Indes Occidentales se nomment,
leis ilas, en provençal.
Éty. du lat. indiœ,
INDE , s. m. (ïndé) ; nno. Vase à bec et
à anse qui sert en guise de cruche dans les
cuisines, Ach. tout ^9se en cuivre pour y
tenir de l'eau. Gare. V. Dourga,
Ëty. Ce mot est d'origine ligurienne,
d'après l'auteur de la Stat. des Bouches-du-
Rhône.
INDECENÇA , S. f. (ïndecéince) ; Inde-
cenza, ilal. indeceneia, cat. esp. port. Indé-
cence , discours , action contraire à la
décence.
Êty. du lat. indeeentiû, formé de in prîr.
et de decentia, décence, qui n'est pas décent.
V. Dec, R.
INDECENT, ENTA, adj. (Yndecèin,
èînte) : indécente, ital. esp. port, indécent,
cat. Indécent , qui est contre le devoir , la
décence et l'honnêteté.
Ëty. du lat. indecenlis , gén. de indeeens ,
formé de in priv. et de deeens , décent. V.
Dec, R.
ENDBCENTAMENT, adv. (indecein-
lamein) ; BMOBcnuMRT. indeeentimenl , cat.
indecentemente , esp. ital. Indécemment ,
avec indécence.
INDECIS, ISA, adj. rindccis, ise) ;
indeciso, ilal. esp. port, indécis , cat. Indé-
cis, ise, qui n'est pas décidé, irrésolu, qui ne
sait pas se déterminer.
Ëty. de in priv. et de decisus, décidé. V.
Cis, R.
INDECLINABLE, ABLA, adj. (indé-
clinable, àble) ; indeclinabile . ital. indécli-
nable , cat. esp. indeclinavel , port. Indé-
clinable, qui ne saurait être décliné.
Éty. du lat. indeelinabilis, fait de in priv.
et de declinabilis. V. Clin, R.
INDEFINISSABLE, ABLA, a4j. (In-
définissable, àble) ; inde^nibU , esp. inde*
finivel, port. Indéfinissable, qu'on se saurait
définir.
IND 439
Éty. d6 tfi priv. et de définissable, Voy.
Fin, R.
INDEFINfT, IDA, lA, ac|j. (îndefim.,
ide, ie); indefinito, ital. port, indefinido^
esp. indefinid, cat. Indéfini, ie, dontonB^
peut déterminer les bornes , ou dont on ne
les a pas déterminées ; en t. de gram. indé-
terminé.
Ély. du lat. indefinilus, fait de tn priv. et
de definitusj défini, qui n'est pas défini,
déterminé. V.Fin, R.
INDEGUT , UDA , adj. anc. béam.
indegud, cat. /nde6tdo,esp. /ndeôito, ital.
Indu, ne ; injuste. V. Deb, R.
Ély. du lat. indebitus, m. s.
INDELEBILE. ILA, adi. (îndelebilé,
lie) ; indélébile . ital. indeleble , cat. esp.
indelevel, port. Indélébile, ineffaçable.
Éty. du lat. indelebilis, m. s.
IBfDEPENDEimf ENT , adv. (Indepein-
deméin) ; independenlemente, ital. port.
independientemente^esp. independentment,
cat. Indépendamment , d'une manière indé-
pendante.
Ëty. de independenîer et de ment, Voy.
Pend, R.
INDEPENDENGA, s.f. (îndepeindèince);
independensa, iik\. independencta, esp. port,
cat. Indépendance, état de celui qui est indé-
pendant. V. Pend, R.
INDEPENDENT, ENTA, adj. (ïnde-
peindèin, einle); /ndependento, ital. port, in-
dependiente,esp. indépendant, cat. Indépen-
dant, ante, qui est libre de toute dépendance;
qui n'a point de liaison , de connexité avec
une autre chose.
Éty. de indè, delà et dependentis, gén.
de pendens, fait de pendere , dépendre, et de
tu priv. V. Pend, R.
INDES, s. m. (indés). Trépied sur lequel
on pose le pot au feu. V. Tres-pes,
Êly. du ligurien, selon l'auteur de la Stat.
des Bouches-du- Rhône.
INDESCHIFFRABLE, ABLA , adj. fin-
deschiffràblé , àble ] ; wDBCBirmAstB. Indé-
chiffrable, qui ne peut être lu, déchiffré.
Ëty. de in priv. et de deschiffrable, Voy.
Chilfr,n,
IN*DES«HUECH , s. m. in-DBf-sT-vvBCM.
Unin-dix-huil, un volume dont les feuilles
d'impression onl été pliées en 18 feuillets.
INDESTRUCTIBLE, IBLA, adj. (Tn-
deslrucliblé, ibie); indestructible, cal. esp.
Indestructible, qu'on ne peut détruire, impé-
rissable.
INDBTERMINAT, ADA, adj. et part,
(ïndeterminà, àde) ; indeterminato, ital. /n-
determinado, esp. port, indeterminad , cat.
Indéterminé, ée; indéfini, en parlant des per-
sonnes , qui n'a pas pris une détermination,
uùe résolution.
Éty. de tn priv. et de déterminât, oo da
lat. indeterminatus, m. s. V. Term, R.
INDETOT, OTA, 8. et adj. (ïndeté,
été); indevoteti indet>oto,\\B\. indevoUf,
esp. port, indevot, cat. Indévot, ote ; qui n'a
point de dévotion , qui ne respecte pas les
pratiques religieuses.
Ëty. du lat. indevotus, m. s.oa de «n priv.
et de i)evot, v. c. m.
MfDBTOTlON, s. f. ( îndevoulie-n >;
indevczime /lisH. indevocionf
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440
IND
esp. iniivo^Of poH. Indevociù , eat. Inde-
voUoD, manque de dévotion.
tJj. du Ut indevotUmU, gén. de inêevo-
Uù, m. 8.
INDEX, 8. m. (îodéx); Indice, ilal. cal.
Index, esp. porC. Index, Uble que fonroel ï
la fin des livres lalins ; le doigt situé près du
pouce.
Èly. Ce mot purement latin, signifie qui
wumtre, qui indique.
V Index EApurgatoire, est le catalo^e
des livres défendus à Rome , par les inqnisî-
teors ou par la congrégation de Tindex.
Philippe II , roi d'Espagne , fit le premier
imprimer un Index ou catalogue des livres
dont la lecture était défendue par l'Inquisi-
Udi. Le pape Paul I V , à son exemple, en fit
imprimer un semblable, en 1559, etcette cou-
tume s'est maintenue depuis.
INDt, s. et adj. vl. Bpm. Indi, cat. Indio,
esp. Bleu ou violet, indigol, Inde.
INDIC, radical pris du latin indieiê^ gén.
de index, second doigt de la main qui sert 4
indiquer; formé de in et de dieere , dieo , et
dérivé du grec âvScCïOD (endeikd), montrer,
indiquer.
De {fidtetf , par apoc. indic ; d'où : Indie^
a , Indie-ar , Indie-at , Indie-al-if, Indie-
oHoM, Indie-aliOf Indie-atiu, Indic-atour^
Indie-i, /ndtc-io, Indic-tion,
IlfDIGA, s. f. (eindice); Indice, cat. V.
indiei et Indie, R.
INDIGAR, V. a. (eindicà) ; siimcAii. /ndt-
eare, ilal. Indiear, esp. port. cat. Indiquer,
donner des lumières, des renseignements sur
un objet qu'on ignore ou qu on cherche ;
marquer, fixer le jour, l'heure, l'endroit.
Ëty. du lat. indicare, dérivé detndtctf,
gén. de index f indicateur, qui montre. Voy.
Indie, R.
INDIGAT, A9A. adj. et p. (eindicà,
âde); noicAT. /itdtcado , port. Indiqué, ée.
V. Indie, R.
INDICATIF, S. m. (îndicaliQ ; IndteaU-
vo, ital. esp. port. Indicativus, ail, /ndtea-
tiu, cat. Indicatif, en t . de gram. mode per-
sonnel qui exprime directement et purement
l'existence d'un sujet déterminé sous un
attribut.
Èly. du lat. indicativus, m. s. V. Indic,
Rad.
INDIGATIO, s. f. vl. V. /ndîcaa'on et
Indic. R.
INDICATION , s f. (eindicalie-n) ; moi-
çATioM, msicATiBii. Indicazionc, ilal. /ftdt-
focion, e^p. Indieaçâo, port./ndicaetù. cal.
Indication, action fl'indiquer; ce qui indique,
ce qui donne à connaître.
Êty. du lat. tndicattonM, gén. de tndica-
Uo. Y. Indic, R.
INDIGATIU, s. m. vl. Indieatiu, cat.
Indicatif. V. Indicatif ei Indic, R.
INMCATOUR, s. m. (indicateur) : /ndt-
çador, port. Indicateur, celui qui fait con-
naître, qui dénonce un coupable. V. Denoun-
eiatour; en général celui qui indique. Voy.
/ndîe, R.
INDIGI, S. f. (eindici); uam . nmmism,
«iisiçA, BPMpsi. Indid, cat. Inditio, ital.
Indicio, esp. port. Indice, s. m. signe ap-
parent et probable de l'exiatence d'une chose.
Kty. du lat. îndictum, m. s. V. Indie.
IND
INMCIO, S. f. vl. Y. Indietion et IndU ,
Rad.
INDIÇTIQN» s. f. (indictien) ; Indicçâo,
port. Indiceié, cat. Indiecimi, esp. Inditio-
ne, ital. Indiction, en t. de chronologie, espa-
ce de quin^ années : convocation d'un con-
cile pour un jour déterminé.
Éty. du lat. tndtcltonts^ gén. de indicHo,
pris dans le sens d'imposition, taxe, parce
que l'impôt pour les troupes se renouvelait
chaque année et que Ton en comptait auinxe
de suite. I^s soldats Romains étant obligés
de fournir quinxe campagnes , dans le pre-
mier sens, et de indicere , indiquer , dans le
second. V. Indie, R.
^uivant Scaiiger. Tépoque de la première
indiction est de 48 ans, avant J.-C«
« Les difllhrentes dates assignées à la pre-
mière indiction sont les années 312. à 13,
314, 315; mais l'opinion la plus commune
fait partir la première indiction de l'an 313.
En admettant cette hypothèse, pour vérifier
à quelle année de l'indiction correspond une
année de l'ère Chrétienne, il faut soustraire
312 de l'année de l'ère Chrétienne, et diviser
par 15 le résultat delà apustraclion. Si cette
division ne donne pas de reste, on en con-
clura que l'année de J.-C. sur laquelle on a
opéré, est la quinxième de l'indiction ; si au
contraire il reste un nombre, ce nombre sera
celui même de l'année qu*on cherche.
« Appliquons ce calcul i la date suivante :
Datum LaUrani kal. maii . tndtcf . anno
incam, Dom. 1138. De 1138, je retranche
les 312 années qui ont précédé l'établisse-
ment de la première indiction, il reste 826.
Divisant ceoemier nombre par 15, je trouve
pour quotient 55 avec le nombre pour reste;
c'est-à-dire , que dans ces 826 années sont
comprises, 1« 55 indictîons complètes, for-
mant ensemble 825 ans: 2° une année qui est
la première de la LVI"« indiction ; par con-
séquent la concordance indiquée par la date
citée se trouve être exacte. »
^lém. de Scaliger, 1. 1, p. 78.
On nomme :
IKDICriON DE CO^STAI>m^OPLE. ecUccpicMn.
mrticait au premier sMtnnbr».
IMPÉfilAIfE iM COnmNTINIENNE. rdU qui com.
iitraç«it m S4 wplenJirt.
nOMAlIlE oa PONTIFICALE, ecHe qui eommrnçnii
•a 25 iMeanilirc <m •■ pi «mit jmivmt, «11* n'a puni en
Ftanca qu'an ncuvicoia alàda.
INDIBN , ENA . s. et adj. (ïndièn , ène) ;
Indi, cat. Indio, esp. Indiano, ital. Indien,
enne; qui est des Indes, qui en provient.
Èty. du lat. indus, m. s.
INDIENNA. s. f. (indiène); ehdibiia ,
mmotAfiA. Indiana , cat. esp. ital. Indienne ,
toile de coton sur laquelle on imprime des
figures, des fleurs, etc., et que l'on tirait or-
dipairement des Indes , d'où le nom qu'elle
porte.
On nomme :
n^DIESNEUR, Mitti qui InvaUla aana imm tmiMfactnre
INDIFFEBBNCA, 9. f. (ïndiflereince) ;
wpirg—ci. Indifférera, ital. Indiferen-
eia, esp. cat. Indtfferença, port. Indifleren-
ee, état tranquille dans leqnel l'âme placée
vis-^-vis d'un objet , ne le désire, ni ne s'en
IND
éloigne, et n'est pas plus afTectée parsa Joufs-
sance qu'elle ne le serait par sa privation.
Éty. V.F«r,R.
INDIFFERENT , ENTA , adj. (Indiffi--
rein, einte) : Indifférente . ital. Indiferento.
esp. port. Indiferenl , cat. Indifférent , ente :
qui n'est en soi-même ni bon ni mauvais :
qui n'intéresse point , qui n'est d'aucune
conséquence , qui n'a aucun goât , aucun
penchant pour quelque chose , qui ne s'in-
téresse à rien.
Ëty. du lat. indifferenHU, géo de indiffe^
rens. m. s. V. Fer, R.
INDIFFBRBNTAMmrr, «dv. (fndîflb-
réintamein), et par sync. proin ■■■—■■■■. In-
diferenleménie, osp. port. Indiferenimèni ^
cat. Indifleremment , avec indifférence, sans
préférence, sans choix.
Ëty. du lat. indifférentes , ou de indiffe-»
renta et de meni, V. Fer. R.
INDIGBNÇA, s. f. (ïndidgéince); fam-
TAT. Indigeneta, cat. esp. port. Indigenia,
ital. Indigence, grande pauvreté ; fig. manque
d'une chose.
Éty. du lat. indigentia, m. s.
IPfDIQENCIA, vl. V. Indigença.
INDIoiBNT, ENTA, adj. et S. Indigenr
te, ital. esp. port. Indigent, cat. Indigent,
ente; qui est dans l'indigence.
Ëtv. du Ut. indigenlis , gén. de indigène,
m.s,
INDIGENTIA, S. f. vl. fndigencia, cat.
esp. port. Indigenza, ital. Indigence, besoin.
Ëty. du lat. indigentia.
If«DIGER, V. q. vl. Indigere, îta|. Avoir
besoin, manquer de. . .
Ëty. du lat. indigere,
INDIGE8T, ESTA, adj. (indidgèst.
este) ; Indigesto , ital. e$p. port. Indigeti ,
cat. Indigeste, qui est difficile i digérer.
Éty. du lat. indigestus, formé de tu n^a-
tif. et de dt^erere, digérer. V. Ger, R.
INDIGESTIBILITAT, S. f. vl. Indi-
gestibilità, ital. Indigestibilité.
Éty. du lat. indigestibilis.
INDIGESTION, s. f. (indid gestie-n) , et
impr. 01CMT1911. IndigesUà, cat. IndigesHo-
ne, ilal. Indigestion , esp. Indigestâo . port.
Indigestion, mauvaise digestion , qui donn^
lieu, p des accidents plus ou moins graves.
Éty. du 1.1t. indigestio, m. s. V. Ger , R.
INDIGNACIO, vl. xaswMACM. indigna-
cià, cat. V. Indignation.
INDIGNAUENT , adv. (îndignamein);
!ndegnamente,'iidi. Indignamente, esp. port,
/ndt^nam^, cat. Indignement, d'une ma-
nière indigne.
Êty. du lat. indigné, ou de indigna et dt
ment, V. Dign, R.
INDICHVAR, V. a. (Indigna): «mo»Am.
/ndt^nare, ital. Indignar, esp. port* cal.
Indigner, exciter l'indignation, s'indigner,
concevoir de l'indignation.
Ety. du lat. indignari, m. s. V. Dign,K.
INDIGNAT, ADA, adj. et p. (Indigna,
àde) ; ktomat , kmwi— t , bm»au«iiat , BS-
HAUT. Indignado, port. Indigné , ée. Voy.
Dign,n.
INDIGNATION, S. f. (Indispatie-p) :
nmraATHPi. Indignazione, ii9\. Indignçtcion^
esp. Indignaçao, port, /ndt^nactô , cat. In-
dignation, sentiment mêlé de mépris et <fo
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IND
colère exdté par certaines injastîoesioatteii-
dues, par certaines actions grossières.
Ëty. du lat. indignaiionii^ gén. de tnilt-
99UUio, m. s. V. Dign, R.
INDIGNE , IGNA , adj. (indigné» igné) ;
indigne , cal. indegno • ital. Indigna ^esp.
port. Indigne, qui n'est pas digne, ()ui ne
mérite pas, en parlant des personnes; vil, mé-
prisable, qui ne convient pas . quand il est
question des choses ; condamnable, digne de
blâme , en parlant des actions.
Éty. du lat. indignus, fait de in priv. et de
%ntif,digne, qui n'est pas digne. V. Dign,
Rad.
INDIGNITAT, 8. f. findignità) ; /nife-
gniià, iUl. indignidad, esp. Indignidade,
port. Indigniiaî, cat Indignité, qualité d'une
personne qui est indigne, qualité odieuse et
méprisable, action, procédé qui a cette qua-
lité. .
Êty. du lat. indignilatii, gén. étindignU
taê. V. Dign, R.
INDIGO , s. m. (eindigé) ; Indig , ail.
indaco, ital. /ndtco, esp. /ndtc, cal. In-
digo, substance colorante bleue , composée
d'oxygène , de carbone et d'hydrogène,
provenant de la fécule précipitée de l'mdi-
Sotier franc , Indigofera anil , Lin. arbuste
e la fam. des Légumineuses , qu'on cultive
dans les Antilles et dans 4*autres contrées de
rAmérique Méridionale , pour en obtenir la
substance que nous connaissons sous le
nom d'indigo.
Éty. de l'Inde, dont on le tire, d'où indieq
et indigo.
On donne le nom d'indigQtcrie au lieu où
on le prépare.
L'indigo ne fut apporté de l'Amérique en
Europe qu'en 1610 , mais les Chinois le
connaissaient et s'en servaient de temps im-
mémorial pour préparer les étoffes a rece-
voir une belle couleur noire.
On nommé i
INDIGOTATE, k mI fonné pw l'iiMligo , «tm om
baM Mlifiaklf.
llf DIGOTERIE , oiM pUnutioa dlndl^ et la car* oA
on l« prépara.
Ilf DIGO TIE^ . Mini qui pr«piir« i'imilgo.
INDIGOTIQUE , raeidc tkt d« l'imlig^.
IfiDIGOTlNE , U principe colorant de l'iiktigo.
INDIRECT , EGTA , adj. (Indirect . ècte);
Indiretto, ital. Indirecto , esp. port. Indi-
reeU , cat. Indirect , ecte , qui n'est pas
direct , qui est détourné , oblique ; par la
voie d'un tiers.
Éty. du lat. indireetui, m. s. fait de in
priv. et de direelus , direct.
INDIRBCTAMBNT , adv. (fndireela-
méin) ; IndireUamenle , ital. Indireeta-
mente , esp. port. Indireetament , cat. In-
directement , d'une manière indirecte.
INDIS.adj. vl. Violet.
l^DIsaPLINA, s. f. (Indiscipline). In-
discipline, manque de discipline.
INDISGIPLINABIiE , ABLA , a dj. an-
disciplinàblé , àble) ; IndiicipHnahile , ilal.
Jndisciplinfihle, cat. esp. Indisciplinavel ,
port. Indisciplinable , qu'on ne peut disci-
pliner, indocile.
INDI8GIPLINAT , ADA , adj. et p.
TOM. II.
IND
(Indisctplinà , àde); indiieiflinato ^ ital.
Indiêciplinado ^ esp. port, fndiêoiplinad ^
cat. Indisdpliné, ée; qui n'est pas disci-
pliné.
INDISCRET , ETA , adj. (ïndiscrè , èle] ;
■ATAiM. indiecretOf ital. esp. port. Indis-
cret , cat. Indiscret , ette , qui révèle , qui
fait connaître, qui a l'habitude de révéler »
de faire connaître ce qu'il devrait tenir se-
cret et caché; qui fait par imprudence des
choses qui choquent les autres.
Éty. de in priv. et de discret , qui n'est
pas discret. V. Cern, R.
INDISCRETABIENT, adv. (Indiscrets-
méin) ; Indiseretamente , ilal. esp. port.
Indiscreîament , cat. Indisctètement, arec
indiscrétion.
Ëty. de indiscreîa et de iRfnl, d'une ma-
nière indiscrète. V. Cem , R.
INDI8GRETIO, Indisereeiàf cat. Voy.
Indiscrétion.
INDISCRETION , 8. f. (!ndiscretïe-n) ;
iiiDiacwmni. Indiscriçâo • port. Indiscret
cté, cat. Indiscrétion , vice , défaut de celui
qui est indiscret; action indiscrète.
Éty. de tu priv. et de discrétion ^msmqat
de discrétion. V. Cem , R.
INDISPENSABLAMENT, adv. (Indîs-
peinsablaméin ) ; Indispensablement , cat.
indispensabihnente , ital. ^Indispensable^
mente , esp. Indispensavelmentê , port. In-
dîspensablement, d'une manière indispen-
sable.
ÉtT. de indispensahla et de ment. Voy.
Pendf R.
INDISPENSABLE, ABLA , adj. (indis-
pensable , àble) ; Indispensabile , ital. In-
dispensable • cat. esp. Indispensavel » port.
Indispensable , il se dit des devoirs qu'on
ne peut ni omettre ni oublier , des lois aux-
quelles on ne peut se soustraire et des be-
soins qu'il faut satisfaire.
Éty. de in priv. et de dispensahle , dont
on ne peut se dispenser. V. Pend , R.
INDISPCMIAR, ▼. a. (eindispousà) ; s»-
BitroiwAB. Indisposar, cat. Indispor, esp.
Indisposer , mettre ouelqu'un dans une dis-
position peu favorable à ce que nous dési-
rons de lui.
Êty. de fit priv. et de disposar , le con-
traire de disposer. V. Pas, R.
INDISPOSAT, ADA, adj. et p. (eindis-
pousà , àde] , et imp. im>itrovt*T. Indis-
posta , ital. port. Indispuesto , esp. Indis-
posad , cat. Indisposé , ée , qui ne jouit pas
de la plénitude de sa santé , qui est un peu
malade. V. Pas. R.
INDISPOSITION, s, f. (eindispousi-
tie-n) ; woif rovtmoii , suDurootiTiBii ; uvi-
■AOA. Indisposizione f ital. I ndisposicion ,
esp. Indiipotiçâo^ port. Indisposicià, cat.
Indisposition , malaoie légère , état entre la
sanié et la ipaladie; disposition peu favorable
envers quelqu'un.
Éty. de in nég. et de disposition. Voy.
Po*,R.
INDISSOULUBLB, UBLA, adj. (Yndts-
soulùblé, ùble); Indissolubile, ital. Indi-
soluble, esp. Indis8ol%wel , port. Indissolu-
ble ^ cat. Indissoluble, qui ne peut se dis-
soudre, on le dit particulièrement du mariage.
IND 441
Êty. du lai. tiidtsfo(ti6ti<#, fait de in prir.
et de soluHUs. V. Solv , R.
INDISTINCT, adj. vl. IndietiMeî, cat.
IndislintOf esp. ital. Indisiincto, port. In-
distinct.
Éty. du lat. indistinctus, m. s.
INDISTINCTAMENT , adr. (îndistïnc-
laméin); Indislinclameni, cat. /tufitlMa-
menfe, ital. esp. IndisiinctawtenU , port.
Indistinctement, sans distinction, sans choix.
Éty. de tu priv. et de dt#(tfii^meiif.
INDIVIDU, s. m. (Individu); /ndtvtdtio,
ital. esp. port. cat. Individu, personne; être
particulier de chaque espèce.
Éty. du lat. individuum, m. s.
INDIVIDUEL, ELA, adj. (ïndividuèl ,
èle) ; Individuale , ital. Individual , esp.
port cat. Individuel, elle , qui tient à l'incu-
vidu.
INDIVIS , ISA , adj. fîndivis, ise) : Indi-
visa, ital. esp. port. Indivis , cat. Indivis,
ise, non divisé, non partagé.
Èly. du lat. tiidtrîfuf, m. s. V. Divis. R.
INDIVISIBILITAT , s. f. (fndivisibilitâ) ;
Indivisibilidade , port. Indivisibilité, état
de ce qui ne peut être divisé. V. Divis, R.
INDIVISIBLE , IBLA. adj. (Indivisible,
ible) ; Indivisibile , ital. Indivisible , esp.
cat. Indivisivel , port. Indivisible , qui ne
peut être divisé.
Ély. du lat. indiviHbilis , m. s. V. Divis,
Rad.
INDOUCILB , ILA , adj. (Tndoucilé, île) ;
Indocile, ital. Indacil, esp. port. cat. Indo-
cile , qui se refuse à l'instruction, ou qui suit
la liberté que la nature lui a donnée et ré-
pupe à s'en départir ; 6g. qui qe se soumet
point aux préceptes.
Éty. du lat. indoeilis, fait de in pnV. et
de docilis, docile, qui n'est pas docile. Voy.
Doc, R.
INDOUCILITAT , 8. f. (îndoucilità)i
IndocUUà, ital. Indocilidad, esp. Indoeili'
dade, port. Indocilital , cat. Indocilité,
manque de docilité. V. Doc, R.
IN-DOUOE, adj. et s. In dodtcî, ital.
Indoce, esp. JBfndozp, port. In-douze, for-
mat dans lequel |a feuille d'impression est
pliée en douze feuillets.
Éty. du lat. induodeeima, m. s.
INDOULENÇA, s. f. (ïndouléince) ;
whwvmA, Indolenza, ilal. /ndo/enda , esp.
port. cat. Indolence, état d'un homme qui
se montre insensible aux choses qui frap-
pent vivement les autres hommes; noncha-
lance.
Éty. du lat. indolentia , formé de in né-
gatif. et de dolor, douleur, qui ne sent pas
la douleur, qui est insensible. V. Do(, R.
INDOUUBNT , ENTA, aUj. (îndoulèin,
èinte) ; voiiitcHAi^irr , domms-dhéc^, tvbmfat
l'am, vlah. va&aucba. /ndo(eii/e, ilal. esp.
Sort. Indolent, cat. Indolent, enle. X.Dol,
M.
INDOUMPTABLE , ABLA, adj. C^n-
doumplàblé, àble); Indomàbile, ilal. Indor
mable , esp. Indomavel , port. Indomit ,
cat. Indomptable, qu'on ne peut dompter.
Ëty. du lat. indomahilis, ou de in priv.
et de doumptable.
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U2
IND
INDOmiPTATy ÂBA y «dj. (Yndoomptà,
àde); Indamilo , port Indomplè» ée, qui
n'a pa encore être dompté.
Éty. du lai. tfidMitltu, ou de in priv. et
àtdoumptai.
INDRA , 8. f. (indre) ; /ndre, esp. lodre,
déparlement de F ... . dont le chef-lieu est
Château-Roux.
Ély. du nom d'une rivière qui passe dans
son territoire y inger, en lat.
INDU , VA , adj. (îndû, ûe) ; IndêbUo ,
ital. IndebidOf esp. Indevido, port. Indu ,
ue, qui est contre le devoir, la règle, l'usage,
à contre temps.
INDOBITABLAMETT, adv. (întlubita-
blaméin); IndultUablemètU, cat. IndubUa^
bilmente, ilal. indubUahlement^csp, Indu-
hUavelment€y port. IndubitablemeDt, à n'en
pouvoir douter.
Étv. de indubUahîa et de menlt d'une
manière indubitable. V. Dub, R.
INDUBITABLE , ABLA , adj. (indubi-
table, àble); IndubUahiU, ital. Indubitable,
esp. cat. InduhUavel , port. Indubitable ,
dont on ne peut douter.
Éty. du lat. indubUabilU. V.Dub,K.
INDUGIA8, s. f. vl. Indueiai , port.
Enduciès, anc. cat. /nducta, e$p. /ndu^ia,
ital. Renvois , délai d'une afiaire , sursis ,
trêve.
Éty^ du laU inducim p amm, imducia$t
m. s.
INDUGTia , s. f. vl. indueeià , cat.
JnduccUm, esp. Induc^o, port, indwnone^
itat. Induction, persuasion.
Êty. du lat. induetio, m. s.
INDUCTION , s. f. (Toductie-n) ; moc-
Tin. Induxione, ital. /ndticctofi, esp. /n-
ducçào , port. Indueeiô , cat. Induction ,
conséquence tirée de . • .
Ëty. du lat. inductianii, gén. de inductio,
m. s.
INDUGTIU, IVA, adj. vl. Induetiu , cat.
Induetivoy esp. InduUivo, ital. Qui amiène,
induetif,
INDUmB, V. (Ibdoire)!; nmams, nDom.
Induir, cat. indueir, esp. Induxir, port.
Indurre , ital. Induire, amener, porter k
tirer une conséquence.
Ëty. du lat. indneeriy duetn in, conduire
dans.
INDULOENÇA ,
INDULGBNCI , et
INDUI«GENCIA , 8. f. (Tnduldgèînçà ,
Indulgeinci, ïndulgeincia): Indulgencia^cai.
esp. port. Indulgenxa , ital. Indulgence ,
bonté , facilité à' excuser , à pardonner les
fautes.
Êty. du lat. indulgentia.
INDULGENCI8, s. f. pi. (toduldgéincis] ;
nmot^xiiÇAt. Induigenzê , ital. Indulgences,
rémission des peines que les péchés méri-
tent, accordée par le pape.
Dans les premiers siècles de rËglîse, les
indulgences n'étaient accordées que comme
un adoucissement de la pénitence canonique,
à ceux des pénitents trop foibles pour en
supporter la rigueur. Les abus ne tardèrent
pas a se glisser dans ces sortes de rémissions.
Saint Cyprien s'en plaignait déjà de son
IND
temps , et ils devinrent scandaleux sous les
papes Urbain II , et Léon X » époque à la-
guelle ils servirent de prétexteau schisme de
.uther.
INDULGENT, ENTA, adj. (înduidgéin,
èinte) ; IndtUgenU , ital. esp. port. Indul-
gènt, cat. Indulgent, ente, qui a de l'indul-
gence.
Éty. du lat. indulgentU, gén. de tndul-
gen$, m. s.
INDUI.T, s. m. (Induit); Induit , ail.
InduUo , esp. ital. port. Induit, cat. Induit,
droit accordé par le Pape à un corps ou k
des particuliers, de nommer ï certains béné-
ûces.
Ëty, du lat. indultum, le même, de tndiil-
tui, accordé, part, de indulgere.
On nowum:
INDULTAIKE , cdd ^ • aroit • m bênéfiee m vcrta
d'un ladalt.
On trouve des mandements d'tiid«Zl, dès
le temps du pape Benoit XII • séant à Avi-
gnon, de l'an 1333 ; mais l'usage de ces
droits ne fut véritablement affermi qu'en
1538, parla bulle Pauline, de Paul lU, è
la recommandation de François I«, à la
conférence qu'ils eurent dans la ville de
Nice. Dict. des Orig. 1777 , 3 vol. in-8*.
nWURATXU , I¥A , a^. vl. £iidtird#-
tanf, qui endurcit.
INDUROMENT , 8. m. vl. Indwrhnent,
cat. V. Indureissament,
INDURzm, V. a. vl. V. /ndMmr.
INDUSTRI^ soos-radical dérivé du latin
tndualrtua • a , um, qui construit, arran-
ge, élève au-dedans, c'est-^-dire, qui se
tient retiré dans la maison pour travailler
à quelque chose qui exige de l'ordre ; labo-
rieux, actif, qui travaille avec art , habile,
adroit , formé de indu, dans, dedans, et de
ttruOy construire, etc. Bond.
De tmdiulHttf , par apoc. tndnalri; d'où :
Industri-a , /ndiwiri-oiia» oitaa.
INDUSTBIA , 8. f. (Industrie) ; oavu ,
ADBBMA, SraiTAIIA , «TOfltTSIA. /lldtiSfHa ,
ital. esp. port. cat. Industrie, disposition
qui porte a l'invention; savoir faire.
Éty. du lat indusiria. V. InduHri, R.
INDU8TRIAR 8% V. r. (sindustrià) ;
/ndu4lrtar#e, cat. esp. S'indiiaCmr , faire
valoir son industrie ; s'appliquer à réussir.
INDUSTRIOUS , OUBA , adj. (îndus-
triotis, ôuse); psAncovs. Induslrioso^iUl.
esp. port. Industries, cat. Industrieux, euse,
qui a de l'industrie.
Èty. du laU industrius. V. JiidtiJln, R.
INE
INEDIT, ITA, adj. (inédit, ite) ; Imdit,
cat. Inedito, esp. ital. Inédit, ite, qui n'a
pas été publié, imprimé, gravé, etc.
Éty. du lat. insditus , m. s.
INEFFABLE, ABLA, adj. (inefi&blé,
àble) ; Insffàlnte , ital. Imfabli , esp. cat
Inêjfwosl, port. InefiU>le, qui ^ne peut être
eipirimi par ancunt parok.
INE
Ely. du lat. ineJfaJtÀHs , fait de In pri¥. eC
affariy dire. V. Fa, R.
INEFICAZ, adj. vl. /ne/ieut , cat Inefi-
cas , esp. Inejfeai , port Insfica^s , ital.
Ineflteace.
Ëty. du lat. Inefficaœ , m. s.
INEGAL, ALA, adj. V. /ne^u, plus
usité. V. £çtt,U. 2.
INEGALAMBNT , adv. (înégalaméin) ;
Inegualmenie , ital. esp. port. Inégalement,
d'une manière inégale.
Èty. âeimgala et de ment. V. Equ, R. 2.
INEGAUTAT, s. f. (inegalitâ) ; /ne^iia-
litàt ital. Desigualdad, esp. Desigualdadef
port. Inégalité , défaut d'égalité.
Éty. du lat. inesqualitatis , gén. de inœ--
qualUas^ m. s. V. Equ , R. 2.
INBCkAU, ALA, adj. (inegàoo , aie)?
MBSAi» Ineguale , ital. Disuguale , esp.
Désignait port. Inégal , aie, qui n'est point
de niveau, parallèle, uni . symétrique ; quî
n'a pas la même force; bizarre , en pariant
deshonmies.
Éty. du lat. inespudis, Cût de m priv. et
de eBqualis. V. Equ, R. 2.
INENTELLIGIBLE , IBLA, ad] . (inein-
tellidgiblé) ; Inintelligibile . ital. Initàeligi-'
He, esp. IninteUigivel, pofi. Inintelligible ,
qu'on ne peut comprenare.
Éty. du lat. inintelligibilis , formé de in
priv. et de intelligibilis. V. Leg^ R.
INE^ttANLABLE , ABLA , adj. ([ines-
branlàblé, àble) ; utsmumilam». Inébranlable,
qui ne peut être ébranlé.
Èty. de tn priv. et de «f&rnnfaèla, qn'on
ne saurait ébranler. V. Brandy R.
INB8PUISABLE, ABLA, adj. rinespui-
sablé, àbla) ; anMosMaui. InépuisatNe^qu'on
ne peut épuiser , qu'on ne peut tarir, qu'on
ne pent mettre à sec.
Éty. de tn priv. et de espuisûbU, qui ne
peut être épuisé. V. Pous, R.
INE8CU8ABLE, ABLA, adj. (inexcusik
blé , àble) ; Ineseusabile , ital. InexeusabU,
esp. Inewcusavel , port Inescnsable . cat*
Inexcusable, qui ne peut être excusé.
Éty. du lat inescusabilis , ou de in prir.
et de eseusable. V. Eseut, R.
INE8TIMABLB, ABLA, adj. (inesti-
mable, àble); InestimahiU, ital. Inestima-
ble, esp. cat. /nf sinnavel, port. Inestimable^
qu'on ne peut assex estimer.
Éty. du lat. inesHwMb^t, m. 8.
INEVITABLAMENT , adv. (inevitabla-
méin) ; Inevitahlewèint, cat. InevùabUmenie^
ital. Inevitablemente, esp. Inevitatelmenie ^
port Inévitablement, nécessairement, sans
qu'on puisse l'éviter.
Éty. de inevitahta et de manf. V. EvHar.
INEVITABLE , ABLA . adj. (inévitable,
àble) ; Inevitabile , ilal. Inevitahle . esp.
cat. InevUavely port. Inévitable, qu^on ne
peut éviter.
Éty. du lat inewitabilis.
INEXOURABLB, ABLA, ac^. (inexott-
ràblé , àble) ; InesorabUe , ital. Inexorable ^
esp. cat. Inexoravel, porU Inexorable, qui
n§ peut être fléchi, apaisé.
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INE
Êly. da bt inexorabilis , fait de in prîv.
cl de exorare, prier instamineot. V. Oi*r, R.
INEZPBRIENÇA , s. f. (ïoexperiènce) ;
inesperienxa , ital. inexperiencia , cat. esp.
Inexpérience, défaut, manque d'expérience.
ÉCy. du lat. inexperientia , m. s.
INEXPLICABLE, ABLA, adj. (inex-
plicable, àble); inesplicabile , ital. Inexpli-
cable, esp. cal. inexplicavel, porl. Inexpli-
cable , qui ne peut être expliqué.
Êly. du lat. inexplicabilis. V. Plec , R.
INEXPRIMABLE, ABLA, adj (inex-
primable, àble) ; Inexprimable, que Ton ne
peut exprimer. V. Prea, R.
mEXPUGNABLE , ABLA , adj. (inex-
pugnable, àble) ; Jnespugnabile, ha\. Inex-
pugnable, esp, cal. Inexpugnavel , port.
Inexpugnable , qui ne peut être forcé , pris
d'assaut ; imprenable.
Ely. du lai. inexpugnalnîis , m. s.
INF
INFALHIBILITAT, s. f. (ïnfaillibimâ) ;
infallibilità , ital. Jnfalibilidad , esp. /n-
faîlibilidade, port, infallibilitat, cat Infail-
libilité, certitude entière ; don de ne pouvoir
ni se tromper , ni être trompé.
Èly. du lat. infalliMlitatis , gén. de infaU
KMhlat.m.s. V. Fa/f, R.
INFALHIBLAMENT, adf.nroCiilliWa-
mém); InfaUibilmenle, UM. InfalliblemenU,
esp. InfalHvelmenU, port. InfalHUemènt,
cat Infailliblement, assurément, sans doute.
Éty. de infalhibla et de ment. V. Fais,
Rad. '
INFALHIBLE, IBLA , adj. (infaillible ,
ibie); Infailibile, ital. Infalible, esp. cat.
Infalivel, port. Infaillible, qui est certain
et immanquable ; qui ne peut ni tromper ni
errer.
Êly. du lat. infallibilU, m. s. V. Fais,
Rad.
INFAMANT , ANTA , adj. (ïnfamân ,
ante); Diffamante, ital. Infamativo, esp.
Infamatorio , port. Infamant, ante, qui
porte infamie.
Éty. du lat. infamantis, gén. de infa-
mansy m. s.
INFAMAR, V. a. vl. >»rAipiàii. Infamar,
cal. esp. port. Infamare, iUl. DifliuDer ,
avilir, déshonorer.
Éty. du lai. infamare, m. s. V. Fam.
Rad. 2. '
INFAME, AMA, adj. (iînfnmé, âme);
Infâme , ital. esp. port. cat. Infime , qui
est diffamé , noté , flétri par les lois , par
l'opinion publique ; vil , honteux.
Ëty. du lat. infamie, fait de in priv. cl
de fama, réputation. V. Fam, R. 2.
INFABU , vl. V. Infâme.
INFAMIA, 8. f. (infamie) ; mrAinB. Infa-
mta, ital. esp. port. cat. Infamie, flétrissure
notable à Thonncur , à la réputation , soit
par la loi , soit par l'opinion publique ; ac-
tion inttme ou qui mente de Tinfamie.
Ëty. du lai. infamia , fait de in priv. et
de fuma , réputation , eine fama, V. Fam ,
Rad. 2.
INFANCIA , fl. Enfància, cal. V. En-
funfa.
INF
INFANTAMBNT , 8. m. anc. béarn.
Infantament , cat. Enfantement. V. Infan-
lamenl et Fa, R.
INFANTIL , adj. vl. irAimt. Infantil ,
esp. port. Infantile, ital. Enfantin. V. /fi-
fanltn,
Éty. du lat. infantilit, m. s.
INFATIGABLAMENT , adv. anfatiga-
blamein); Infalicabilmente, ital. Infatiga-
blement, cal. InfatigablemenU, esp. Infati-
gavelmente, port. Infatigablement, sans se
lasser.
Éty. de infatigabla et de ment^ d'une
manière infatigable. V. Fatig, R.
INFATIGABLE, ABLA, adj. (infatiga-
ble, Bb\e)tlnfatigable, cal. Infaticahile,
ital. Infatigable, esp. InfaHgavel, port.
InfaUffable, qui ne peut être lassé par le
travail, par la peine, par la fatigue.
Éty. du lat. infaUgabilis , m. s. V. Fatig,
Rad.
INFATUAR, V. a. (einfatuà); bufatua».
Ivfatuar, esp. porl. cat. Infatuer, préoccu-
per, prévenir tellement quelqu'un en faveur
d'une personne ou d'une chose qui ne le
mérite pas, qu'on ait de la peine à l'en dé-
sabuser.
Éty. du lat. infaluare, fait de in, dans,
dtfatuui, fou, sot, et de ar. V. Fad, R.
INFATDAR S» , V. r. S'infaluer , se pré-
venir en faveur.
INFATOAT , ADA, adj. et p. (einfatuà,
àde) ; bhtatiiat. Infatuado , port. Infatué .
ée. V. Fad, R. ^
INFECCIO,vl./»fecctô, cat. V. Infec-
tion,
INFECT, A. adj. vl. Infecte, cal. Infec-
ta, esp. port. Infetto, ital. Infect, ccte ; puant,
gâté , corrompu , qui est infecté ou qui in*
fecte.
Êly. du lat. infectus, m. s.
INFEGTAR, v. a. (ïnfectàj; InfeUare,
ital. Infectar, esp. port. cal. Intecler, répan-
dre une odeur infecte , et par ext. émettre
des opinions contraires à la religion et aux
mœurs.
Ëty. du lat. inficerci m. s.
INFECTIO, vl. et
INFECTION, s. f. (ïnfeclie-n) ; Infe^io-
ne, ital. Infeccion, esp. Infecçno, port. In-
feccià, cal. Infection, corruption, contagion ;
6g. dépravation.
Êly. du lal. infectionit , gén. de infcetio,
m, s.
INFEGTIU, IVA, adj. vl. fnfectivo et
InfeUivo, ilal. Infectant.
INFEOUDAR, v. a. (ïnfeoudà) ; /w/bo-
dare, ital. Enfeudar , esp. port. Inféoder,
donner une terre pour être tenue en fîef.
Éty. du lat. feudum imponere.
INFEOUDAT , ADA , adj. et p. (înfeou-
dà, âde). Inféodé, ée ; aliéné par inféodation.
INFEOin>ATION,s.f. (ïnfeoudalie-n);
mrsonDATuoi. InfeudasUme , ital. Enfunda-
cton,esp. Enfeudaçà» ^ pwi, hModalûon,
action d'inféoder.
INFER, niraBi, mnwm, sous-radical dérivé
du latin infer, infmu, a, tim, infiH, les en-
INF
M3
fers, le lieu le plus bas , inférieur, formé de
in, dans, el de fera, je porte, lieu bas où l'on
est porté, où Ton descend.
De infer ou de inferuê , par apoc. infer;
d où : Infer, Inferi-our, aura, Inferioura-
ment, Inf€riaur*itat, Infère.
De infemus, par apoc. infem; d'où : /«-
fem, Infem-al, Infern^u^ ala, tnfem^r,
Efem, En-fem, Enfern-ar, Ifem, Ifern-
au, Iffem, Inf-imot, Un-fem.
INFERIOUR, ODRA, adj. Cinlèriéur,
éure); Inferiore, ilal. Inferiwr, esp. porl.
cat. Inférieur, eure, qui est placé plus bas ,
3ui est au-dessous d'un atlre , en rang , en
ignité, en mérite.
Éty. du lat. inferior. V. Infer, R.
INFERIOURAMENT , adv. (Tnferioura-
mein); Inferiormente, port. Inférieuremenl,
d'une manière inférieure.
Éty. de inferioura et de ment. V. Infer,
Rad.
INFERIOURITAT, s. f. (ïnferiourilâ) ;
Inferioritat, cal. Inferiorità , ilal. Inferio-
ridad, esp. Inferioridade , porl. Infériorité,
rang de Vinférieur à l'égard du supérieur,
mérile moins grand, moindre capacité.
Éty. de inferioritatii, par analogie, gén.
de inferiorilas, inusité, v. Infer, R.
INFERMETAT.vl. V. Infirmitat.
INFERN , S. m. (ïnf^r) ; mnn, mmm, ah-
rmm , vrcn , Trsaii , vaBii , Brrun , mmr , m-
rsAmT. Inferno, ital. port. Infiemo, esp. In-
fem, cal. Enfer, lieu où les damnés éprou-
vent un supplice étemel ; Gg. lieu où Ton est
mal à son aise, où l'on est tourmenté de dif-
férentes manières.
Ety. du lal. infemus, tit/m, fomé de in»
el de fera, où l'on est porté, où Ton descend,
parce qu'on place le paradis en haut et l'enfer
en bas. V. Infer, R.
X'infer es un ahime
De misera et d'hourrour^
Chacun a sa dtmlour
Que si mesura à son crime,
Senso soulageament
L'on li souffre etemellament.
David.
INFERN , s. m. TawA*. Dfios lee moulins
à huile on donne ce nom h la fosse du pres-
soir; c'est aussi un ustensile de cuisine dans
lequel on met l'huile qui reste dans la poêle.
Éty. V. Infer, R.
INFERNAL, ALA, adj. (înfemàl , aie) ;
Infernal, cat. et
INFERN AR, v. a. vl. niniiitAïk. Infer-
tiar, ësp. Damner. V. In fer n, h.
INFERNAU. ALA. adj. (ïnfernàou);
TTmimAL , vl. Infernale, iial. Infernal, cal.
esp. port. Infernal, aie, qui appartient à
l'enfer.
Êly. du lal. infemàlis. V. Infer, ïi.
INFERS, s. m. pi. (ïnfèrs). L«s enfers,
au pluriel ; lieu où les Païens croyaient qae
les âmes allaient après la mort.
On assure que les CaCfres admettent 13 en-
fers et t27 paradis, où chacun trouve la peine
ou la récompense qu'il a méritée.
INFER8, s. m. pi. dl. Lieu où Ton serre
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U4
INF
cent dboêes de peo de valeur : Oau irwdHi''
rai àim meit w/èn, je trouverai cela dans
mes baeoliquea.
INFBRTIL, adj. fl. /ii/èrlfle,ital. In-
fertile.
INFBRTILITAT, 8. f. vl. InferUlité,
atèrilité.
INFEODACION, S. f. tI. /ti/èiicloi<Ofi#,
ital. EnfeudaeUm, esp. Enfenéaçào^ port,
fn/èttdodô.cat. Inféodation, acte par lequel
le adgnear aliénait ane terre et la donnait
pour être tenue de lui en fief. V. Enfeouéa*
DIFIDBLAIIENT, adr. (Infiddamein) ;
InfiddmhU , cat. InfedelmifUe , ital. InfiêU
wwUet esp. port. Inndèlenient, d'une maniè-
re infidèle.
Êty. de tfi/iifla et demain. V. Fid, R.
INFIDBIJB, ELA, adj. (infidèle, èle);
infidèle, ital. Jnfiel , esp. port. cat. /ii/idei,
anc. cat. Infidèle, qui manque de foi, de fidé-
lité, inexact.
Ety. du lat. infedeliê, fait de in priv. et de
fideUi. V. Fid. R.
INFIDEI£S,8. m. pi. (Infidèles): infieiê,
r>ft. On donne ce nom dans la Tbéol. cbr.
ceux qui ne sont point baptisés. V. Fid, R.
mriDELITAT , S. f. (Infidelità) ; infide-
Itfà, ital. infideUdad^ esp. infidelâdade.
Sort. InfldeliUUy cat. Infidélité, manque de
déKté.
Éty. du lat. infUUlUaHê, gén. de infideli-
fat, fait de in pnv. et de fidelUas. V, Fid,
Rad.
INFniOS, ad), vl. /fi/lm, cat. infimOf
esp. port. ital. Infime, bas, enfoncé.
fity.du lat infimuif m. s. V. infer.
INFIliIDA]ilBN,adv. vl. /fi/iiitdamitil,
tat. V. Infinimeni et Fin, R.
mFINmBNT, adv. (înfinimein); /ti/i-
nitafÊnenU, esp. ital. port. InfknUawunît cat.
Infiniment, sans borties et sans mesure.
Ëty. detn/Entaetdemefil, d'une manière
infinie. V. Fin, R.
INFINIT, IDA, lA, adj. (Infini, ide, ie);
/n/lntlo, ital. esp. port, infinie, cat. Infini, ie,
qui n'a point de bornes; innombrable, très-
grand, excellent.
Éty. du lat. tn/ititliif, fait de tu priv. et de
finilui, fini. Y. Fin, R.
INFlNITAllEliT, vL /n/lnHamenl, cat.
V. infinimeni.
DfFINITAT, S. f. (Ibfinità); inânità,
ïiàLJnfinidad, esp. infinidade, port/n/int-
ial, cat. Infinité, qualité de ce qôi est infini ;
grande quantité, grand nombre.
Ëly. du lat. infinUalis, gén. de infinUoi.
V. Ftn, R.
INFINITIF, S. m. (Infinitif); /n/iniltn,
Êat. /n/intltvo, ital. esp. port. Infinitif, en t.
de gram. dans les verbes le mode qui signi-
fie sans aflSrmalion ou qui signifie raflSrma-
tion indéfinitivement et sans aucun rapport
exprimé de nombre ni de personnes. V. Fin,
Rad.
INFINinn, IVA, s. m. vl. nranTiu.
infiniHu, cat. /n/imltvo, esp. port. ital. In-
finitif.
Éty. du lat. infinitivut, m. s»
infiniHui et apelatx , qnar pansa terme
ni fia xoque ditx, ii cum ; eu vaill amar.
Gramm. Prov.
INF
INFI|UiARlA,s. f. (infirmarie);
kMA. infermeria, ital. Enfermeria , c^i.
esp. Bnfermaria^ port. Infirmerie , lieu où
l'on rassemble les infirmes, les malades d'une
communauté.
Êty. detti/irmeet delà term. mult. aria,
V. Firm, R.
Il parait qu'on connaissait déjà à Rome,
avant les hôpitaux , ce que nous nommons
aujourd'hui infirmerie, et que les Romains
appelaient vaUl^dinarinm.
INFIRME, IRMA, adj. et s. (Infirmé,
irme) ; nnmMB , r AixTCCAv. Enfermo, port.
infermo, ital. infermito, esp. Infirme, qui a
quelque infirmité, faible, fragile.
Éty. du lat in/lrmicf, fait de tu priv. et de
/Irmui, ferme. V. Ftrm, R.
INFIRMIBR, IBRA , S. (Infirmié, iére);
infermiere, ital. /n/èrmcro , esp. Enftrwm'
ro, port. Enfermer f cat Infirmier, iere, em-
ployé subalterne dans les hôpitaux et dans
les infirmeries préposée la garde des malades.
Éty. delfi/lrm# et de <er. V. Ftrm, R.
INFIRMITAT,s. f. (infirmità); amn-
lUTAT. infirmiîat, cat infermità^ ital. En-
fermedad, esp. Bnferwndade, port. Infirmi-
té, indisposition ou maladie habituelle ; on le
dit ordinairement au pluriel .
Éty. du lat infirmiîat, aiit. V. Firm , R.
INFIX, IZA, adj. vt Fiché, ée, enfon-
cé, ée.
Êty. du lat. t'n/ixuf , m. s.
INFIZI0,IVA, vl. Perçant, Incisif. V.
Ftcor, R.
INFIZEL, vl. V. infidèle.
INFLAGIO, S. f. vl. B«ri,Aao«, bv&aso,
■mr&AimT,B«r&AMBa. /ll/lapâo,port. ifiOcUm,
esp. /ii/ia^one,ital. Enflure.
Éty. du lat infiaUo, m. s. V. Fl, R.
INFLAMABLB, ABiJà, ac|i. (Inflamà-
blé, àble) ; infiammaWe, ital. infiamahU,
cat. esp. /n/lammav«l , port. Inflammable,
qui peut s'enflammer.
Éty. du lat. inflammaWit , m. s. Voy.
Flafiim,R.
INFLAMMACIO , S. f. vl. nriJuiAcio ,
nxAMAcio. /n/lamaeto, cat V. inflamma-
tion,
INFLAMMAR, V. a. (Inflamà); infla-
mar, cat V. Jffii/laiiiiiiar et Flamm, R.
INFLABIMATION, S. f. (Inflamalie-n) ;
mxAMATnui. /n/iammaxiotitf, Ital. infiama-
eion , esp. injlamaçâo , port inflamaeià ,
cat. Inflammation , état d'un corps qui brûle
avec flamme ; action par laquelle une matière
combustible est enflammée ; maladie caracté-
risée par la douleur, la chaleur, la rougeur et
le gonflement de la partie atteinte.
Êty. du lat inflammationit, gén. de in-
fiammatio, m. s. V. Flamm, R.
INFIâAMATIU, IVA, adj. vl. /it/lama-
d6,cat. /n/lomacton, esp. /n/lomma^toiie,
ital. Inflammatoire , qui enflamme. Voy. /n-
flammatoiro et Flamm, R.
Êty. du lat. inflammatio, m. s.
INFLAMMATOmO . RA, adj. (infla-
matéire);iinrLAaATooAao./ii/iafiiiiMUor<o,ital.
inflamaiorio , esp. port. Inflammatoire , qui
INF
enflamme , qui cause l'inflannnation , qui
tient de l'inflammation.
Éty. du lat ifi/lamiiia(ortii« , m. s. Voy.
Flamm, R.
IBIFLATIU , IVA , a^j. vl. inflativo^esp.
Gonfiatif, propre k enfler, gonfler. Voy. i^l,
Rad.
INFLEXULB, IRLA . adj. ( inflexible ,
ibie); /n/l^ff i6i/e, ital. inflexible, esp. cat
inflexivH^ port Inflexible , qui œ se laissi
point fléchir.
Êty. du lat infleaibilitt fait de tu priv. et
de flixibilu. V. FUéh, R.
INFI.B1ION , s. f. (inflede-n) ; mnjÊMtm.
inflettUme, ital. inflexion , esp. inflexâo^
port inflexiô , cat Inflexion, disposition à
plier • courbure ; changement de la voix fita
passant d'un ton k un autre, etc.
Êty. du lat inflexionit, gén. de inflemia,
m. s.
INFLIOBAR, V. «. (inffidjà) ; Enfligêr,
esp. port Infliger, hnposer une peine.
Éty. du lat. infligere, m. s.
INFUOIDOR, ORA, «dj. ane. béarik
A infliger. V. Flig, R.
INFUCHR, V. «. vl. infligir, esp. pork
Infliger. V. Enfiigear.
Éty. du lat. infligera, m. s. V. FUg, R.
INFUGIT, IDA, adj. et p. vt Infligé^
ée. V. FUg, R.
INFIiOAR, V. D. (einMl); wan%VJm^
comrcuvMi, orammuf^. /n/liltrt, iUl. In-
fluir , esp. port. cal. Influer , agir par in-
fluence.
Êty. du lat. in/fiiert, m. s. V. Fin , M.
INFLOBN^, S. f. (Influèince);nrunar-
CA. inflmenia, ital. inflnenda, esp. port. cat.
Influence, action d'une cause qui aide à pro-
duire un eflet
Éty. du lat inflnenUa, m. s. V. Fin, R.
INnLUBNÇAR» V. a. (Influeinçà). In-
fluencer, exercer une influence, avoir dt
l'ascendant sur quelqu'un, sur ses délibé^
rations.
INFIiUENÇAT, ADA, adl). et p. C^
flueinça, ade). Influencé, ée.
INFLUBNGIA, vl. V. influença.
iNFI^IsmOA, vl. influeneia, cal. Voy.
Influença.
INFLUENT, ENTA, adj. (Influèin.
èinte). Influent, ente; qui exerce beaucoup
d'inmienee.
IN-FOUO, s. m. et adj. In-folio, for-
mat dont la feuille d'impression n'est pliée
qu'en deux feuillets. V. Fulh, R.
INFORMAMEN, 8. m. vl. /ft/brmo-
miento, esp. Information, recherche, trace.
V. information et Form, R.
IBIFORMAR, v. a. (Infourmà) ; nivoo»-
MAM, informare, ital. /ii/brmar , esp. port,
cat Informer, instruire, avertir, etneut faire
des informations selon les formes.
Êty. de tu, de forma et de ar , agir selon
les formes , ou du lat informare, m. s. V.
Form^ R.
INFORBiAR 8\ V. r. tmwotmmsm. in^
fotmwti, ital. informarte, esp. E^or-
marte , port S'informer , chercher , demao-
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INF
der dethilttiirM. desédaircifitnienU pov
èaroir ce qui est. ce qui te passe.
INFOBIIAT » ADA , adj. et p. (Infoonnà»
âde) ; iwoomat. Infarmado, port loformé,
ée« V. Form, R. ^ ^ ^
INPORMLATION. 8. f. (Infoomuilie-D) ;
nwoMWATiMr. InformaiUmê^ iUl. Informa-
ctoii,esp. Imfwrmm^o, port. Information
cat InformalKHi, acte judiciaire contenaDt
les dépositions des témoins que l'on fait
entendre sur un crime ou délit ; information
se dît aussi pour les renseignements que l*on
prend sur la vie et les mœurs de quelqu'un.
Ëtj. de inforwkar et de aiion^ ou du lat.
imformaiUnàê^ gén. de ti»A^ffialto» m. s.
y.Fonii,R. .. , t ^
INFOBMATni, IVA, adj. vl. Infor-
maiivo, esp. iUl. /n/ôrmoliti, cat. Pormatif,
organitatif, qui a la (acuité de former, d'or-
ganiser. V. Form, R. . . ., ,
INFORME, ORIIA, adj. (Informé,
orme): smomMs. Informe, ital. esp. port. cat.
Informe, qui n'a pas déforme déterminée,
qui s'écarte des formes naturelles , en mal.
Étj.du lat. inforwdên m. s.
INFOUBMAB, et composés. V. /ti/br-
maretFonR,R.
IBirOIlBTIINA, s. f. (Infourtùne); m«
•AiraB , MAunm, imtrownwA, obtoobtvka.
tnforlmnio, iUl. esp. port InforUni^ cat
Infortune , suite de malheurs auxquels
rhomme n'a point donné occasion et au
milieu desquels il n'a pas de reproches à se
faire; malheurs particuliers qui causent l'in-
fortune.
Éty. du lat. ifi/brluntuiii, ou de in prir.
et de /buflmia. V. Fortuti, R.
mrOURTUNAT, ADA, adj. (Infonr-
tunà , àde) ; MAuniMot. S/brliinalo , ital.
Inforiunaao, esp. Infortunai^ cat. Infortuné,
ée, malheureux, qui a contre lui la fortune.
Éty. de tu priv. et de /burlmial , ou du
lattit/brlutialici, m.s. V. Foriun,K.
INFBAGTIOlf , s. f. (Infractie-n) ; /n-
fraxioM , ital. Infraecion , esp. inl^aeçëo ,
port /ii/>aecié , cat Infraction, fiolation,
en parlant des lois et des traités.
Ety. du lat infradùmiê , gén. de infrac*
iio^ fait de in, dans , et de /ractto , frangerez
rompre. V. Frag^ R.
laiFUOIDAGIO, S. f. fl. Refroidisse-
ment.
UfFBICMDAR , ▼. a. vl. mmrmmUBAm,
Infrigidare, ital. Refroidir, rafraîchir.
INFROGTIIM, ?l. infrncmàêj cat V.
Infruciuoui,
INFBUCTUCnrs, OUSA, adj. (Infruc-
tuùus, ôuse) : InfruUuoiOf ital. Infruetuoto^
esp. port, infruetuos n cat Infructueux,
euse , qui ne produit point ou pas assex ;
inutile, ?ain.
Êty. du lat infmeiuosuê, m. s.
INFD8 , UIA, adj. (Infùs, use) ; JnfuiO,
ital. esp. port, infus, cat Infus, use, qu'on
n'a pomt acquis par ses soins , qui fient
sumaturellement science infuse.
Êty. du lat infuius, m. s.
INFUS, s. m. (Infus). Grand préparatif
pour un repas. Gare
£ly. dulat.in/iMiM, répandu. V. Fourni,
INF
, ▼. a. (Inftasà) ; /ti/Mbra, ital.
Infundir. esp. port. Infuser, mettre une
drogue dans un liquide tiède et l'y laisser
pendant quelque temps pour qu'il en tire le
suc.
Ëty. de infundere ou fundere tu, verser
dans ou sur. V. Found. R. 2.
INFOnON • s. f. (ïnfusie-n): mrvuMm.
Infusion^ ital. InfuHon^ esp. /ti/ÎMâo, port.
infasià , cat Infusion , l'action de faire in-
fuser, et la chose infusée.
Éty. du lat. infusUmit. Voy. infusar et
Found, R.
On donne le nomd'tii/kftiNi,en pharmacie
et en chimie, au produit d'une infusion.
INFimO, vt V. infuêUm.
INO
INOAMBI, V. Engambi.
INGANIOO, S. m. (îngaoion); bsiwa-
mov. Le madrépore astroTte , madrepora
oitroites: il a repiderme rouge, comme le
vrai corail , d'où son nom inganiou , trom-
peur. V. Engan, R.
INOB , saxon. raoB-iMB , TOvr-aran ,
INOENIOCIR, S. m. (îndgeniôur) ; nci*
«ioo, oMwiMOB, uAiiMOB. ingénient^ ail.
ingêgnerOf ital. ingeniero^ esp. Engenheiro,
port. Ingénieur, mathématicien qui sait l'art
de l'architecture militaire ou civile , qui
conduit les grands travaux du gouverne-
ment, etc.
^ Ëty. du lat. ingenium , Invention ingé-
nieuse, ou de In, dans, du rad. Gen . et de la
term. our, celui qui crée, imagine. V. Gen,
Rad.
Ce nom ne fut d'ahord appliqué qu'à
ceux qui s'adonnaient particulièrement è l'ar-
chitecture militaire, aux fortifications. Il y a
aujourd'hui des ingéuieurs militaires, de
marine . des ponts et chaussées , Ûes mines ,
géographes, civils, etc.
C'est en 1751 qu'on établit • en France ,
des ingénieurs des ponts et chaussées.
Les sous-ingénieurs ne furent créés, en
Provence, qu'en 1767.
mOENIOm, lOUSA , adj. (îndgeniôns,
iéuse) ; iii«Baaoot, ovwa, BMsnroot, mm^mnoVf
■Rttiiiovi , mciTAT, BMAAUBiAT. ingegnoÊO ,
ital. Ingenioso, esp. ingenhoso, port, inge-
motet Ingignoi, cat Ingénieux, euse, oui
a du génie, de l'esprit, qui invente, qui a
beaucoup d'adresse.
Éty. du lat. tii^efitotus, formé de in, dans,
du rad. Gen , qui engendre, qui produit , et
de la term. ou$ , ou$a , qui est dans l'art de
l'invention , qui en a les dispositions. Voy.
Gen, R.
INOENIOmAMBNT , adv. (Tndgeniou-
samein); fngegnoêamenU , ital. ingenioêa-
menie, esp. Engenhosamente , port. Jnge-
niosamhUf cat Ingénieusement, avec esprit
Ëty. du lat tn^ento«^, ou de inaeniousaf
et de la term. ment, d'une manière ingé-
nieuse. V. Gen, R.
mOBNU, UB, adj. (Indgenù, ùe);
Ingenuo, ital. esp. port cat Ingénu, ue,
naïf, simple; qui avoue sans déguisement et
sans finesse, ce qu'il sait et ce qu'il sent.
Ëty. du lat, ing$nun$f m. s. V. Gfii , R.
ING
U5
mOBNUITAT, S. f. (IndgenuNi); Jnge^
nuUàt itti- /n^enutdadjCsp. inaennidadêj
port. h^genuiUU, cat Ingénuité, qualité
d'une innocence qui se montre telle qu'elle
est.
Ëty. du lat ingenmUatiê^ gén. de in^e-
ntitfai, m. s. V. uen, R.
mOIFANA, V. Engivana.
mcuVAR 8', V. Engivar $\
INOOURT , ac^. (Ingéur), d. m. Avide ,
glouton.
Éty. de l'ital. ingordo , gourmand. Voy.
Gourm, R.
mOBAT , ATA , adj. (fngrâ , aie) ;
Ingrate n ital. esp. port. Ingrat, cat Ingrat,
ate, qui oublie, qui méconnaît les biemaits
qu'il a reçus.
Éty. du lat. ingratue, fait de in priv. et de
gratee, grâces, remerclments. V. (rral,R.
iNORATrmDA , S. f. (Tnffràtitùde ) ;
IngraiUui, cat. /n^rafttudtne , ital. Ingra-
titud, esp. Ingratidào, port Ingratidude,
oubli ou méconnaissance des bienfaits reçus,
c'est-à-dire, le plus grand des défauts que
l'homme puisse avoir , et qui est malheureu-
sement un des plus communs aujourd'hui ,
où tant d'hommes ne sont sortis de la boue
que pour outrager ceux qui les en avaient
tirés.
Éty. du lat tn^rolOiido, m. s. V. Orai,
Rad.
L'ingratitud-ei un pécha
Qu'fmpayotdtrauAar^màîfûs
Ckar qu'au maràui.
Foocaod.
mOBATlTUT, s. f. fl. /tt^roltliil, cat.
V. IngratUuda.
INGREDIENT, s. m. (îngredièn) ; /n-
grediènt , cat Ingrediente , ital. esp. port.
Ingrédient, matière considérée comme fai-
sant partie d'une composition pharmaceu-
tique ; choses que l'on fait entrer dans la
composition d'une sauce, etc.
Ëty. du lat. ingredieniis ^ gén. de {nyrs-
diem, part de tn^redi, entrer.
INGRES, anc. béarn. Ingrèe, cat. /n-
greso, esp. Ingreuo, ital. L'espace ou le
lieu par ou l'on entre quelque part ; ce qui
entre dans une caisse.
INGRITAR, Altér. de Irritar,^, c. m.
INGR08SACI0, vl. V. EngroêêamenL
INGR088AaiENT,S. m. vt BrawMiA-
HHI , nMMMSACiO , BHOWMtACIO. IngrOHa-
mento, ital. Accroissement, augmentation.
INGR08AATI0 , I¥A , adj. vl. Aug-
mentatif, ive, coagulaUf, grossissant. Voy.
Grost, R.
INGUAL, adj. y1. Égal. Voy. J^^atiet
£^ii,R.2.
INGUENT , V.Engueni.
INH
INHABITABIJB, ÂBLA. adj. (Tubabi-
tâblé, àble): InabUabile , iUl Inhabitable,
esp. cat Inhabitavel, port Imhabitable,
qui ne peut être habité.
Éty. du lat inhabitabUie ^ fait de in prir.
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^le
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INH
et de habilaNlis', qu'on ne pent habiter.
V. ffah , R.
INRABITAT, ADA, adj. (ïnhabllâ, àde);
BBissT. Inabilato , ital. /)t^adt(a<lo , csp.
porl. Inkabitat , cal. Inhabité, ée, qui n'est
pas habité.
Ély. de in pri?. el de l^abilat. V. -^a6 ,
Rad.
INHIBIR, V. (ïnibir); Inhibir, cat.
csp. port. Inibire, iui. Inhiber, prohiber,
faire défense.
Éty. du lat. inhihere, m. s. V. Hab, R.
INHIBITION * s. f. (ïnibiUe-n); /nM-
çtctô. cat, Inhibicion , esp. Jnhibiçào. port.
/nt6tsioii«,iial. Inhibition.
• Éty. du lat. inhtôtliofitf, gén.de inhibitio,
m.8.V.Hab,R.
INHILAR,v. n. vl. mauMAM, sroiuuui.
Hennir.
Éty. du lat. hitmire,
INHUMAN . ANA , adj. (ïnhumân. âne) ;
Inhuma , cal. Inumano , ital. Inhumana,
csp. port. Inhumain , aine , cruel , dur, qui
u a point d'humanité.
Ély. du lat. tnhumanus , ou de in priv. et
de human, litl. non humain. V. Ilom, R.
INHOMAlflTAT, S. m. Inhumanitat,
cat. inhumanidade , port. Inumanità, ital.
Inhumanidad , esp. Inhumanité , cruauté ,
vice contraire à l'humanité.
Ely. du lat. inhumanitai , itatis , ou de
in pri?. et de humanital, sans humanité.
V. Hom, U.
INHOniATION, s. f. (ïnhumalie-n ) ;
inavMATiBR. Inhumation, action d'inhumer,
de mettre les cadavres en terre, Voy. Enter-
rament.
Éty. de <n, dans, de humus , terre , et de la
term. ad'on, action de, de mettre dans la
terre. V. Humil, R.
mi
WIQUB, ICA, adj (tniqué, iqne); M^o,
ftd. esp çorl. inxe , cal. Inique, contraire
à I équité, injuste à l'eicès.
Ety. du lat. iniquut, m. s.
INIQUITAT, s. f. (ïniquilâ); /n^uîta,
Ital. Iniqutdad, esp. Iniqaidade , pori.
Imquttat, cat. Iniquité, méchanceté , injus-
tice ; en t. de rclig. péché grave, vice.
Êty. du lat. iniquitatii, gcn. deiniquUas,
m. s. V. Inique el Equ, R. 2.
INIQUITAT , s. (ïniquilâ) ; Iniquità,
liai. Intqmdad . esp. /niguidade , port.
Ini^uital, cat. Iniquité, injustice excessive.
Ety. du hi. iniquilatii, gén. de iniquitas,
INI
INIC , adj. vl. «HIC. Inie , cat. V. Inique,
INIES, adj. vl. Ennuyé, fâché.
iNIBiICITIA,s. f. vl. /mmictda , anc.
esp. port. Inimicixia, ital. Inimitié. Voy.
Inimitié et Am,R. '
^^™™«TABLB, ABLA, adj. (ïnimitâblé,
able) ; Inimitable , cat. esp. Inimitabile ,
Ital. Inimitavel, port. Inimilablc , qu'on ne
peut imiler.
Ély. du lat. inimitabitie , fait de in priv.
et de tmitabitiê . non imitable. V. Imit, R.
INIMITIE , 8. f. (inimitié); Inimicizia,
ital. /mmtcma, esp. Inimizade , port.
Immité, disposition du cœur, qui fait que
I on cherche à nuire k quelqu'un : toute
sorte d'antipathie.
Éty. du lat. inimicilia, m. s. V. Am R
INIQUAMBNT, adv. (ïnicamein) //ni-
quamente, ital. esp. port. Injustement.
Éty. de tntçua el de ment, d'une manière
inique. V.£gu, R, 2.
INIQUE IQUA, adj. (ïniqué, ique);
fntquo, liai esp. port. Inie, cat. Ih^ue
injuste . on le dit plus particulièrement des
juges el des jugements.
Éty. du lai. iniquus , fait de in priv. et de
œquut, juste. V, Êqm, R. 2. ^
INITIAI. , AI.A , adj. (ïniliâl , aie) ;
intTiAii. Iniziale, Ital. Inicial, esp. port. cat.
Initial, mis, placé au commencement; on le
du parliculièrement en parlant de la pre-
mière lettre d'un mot, lettre initiale.
Ely. du lat. initialis , formé de tfft(tom ,
commencement , et de la term. is , qui est au
commencement. V. /r , R.
INITlAR,v. a. (ïnitià); Iniziare , ital.
/ntctar, esp. port. cat. Initier, admettre à la
participation des cérémonies secrètes de la
religion, chez les anciens, et par extension.
Instruire, enseigner.
Éiy. du lat. twi(îar« , formé de initium,
et de la term. act. ar, introduire, faire péué-
^"'«»" (^ans un mystère, dans une science). V.
I INITIAT . ADA , adj (ïniliâ , âde) ; Ini-
cxado, port. Initié, ée, qui a été initié,
Ély. du lat. initiaiue, formé de tnt(tttm,
el de la term. pass. at, ada. V. /r, R.
INITIATION, 8. f. (ïnitialie-n); «hitia-
«EH. Iniziazione, ital. Iniciaçao , port.
Iniiialion, action d'initier ou d'èlre initié.
Ely. du lat. inUiatio, formé de initium,
et de la term. Atio, v. c. m. et /r, R.
INITIATIVA, s.f. anitiative); inîm-
tiva , cat. esp. Initiative, droit de choisir, de
proposer le premier.
INJ
. INjEGTAR, adj. (indjeclâ). Injecter,
inlroduirc dans le corps, dans une plaie, dans
I oreille, etc. ; un liquide avec une seringue ,
Éty. du lat. in/icere, m s. V. JeeL R.
INJECTION, s. f. (ïndjeclie-n); ««-
TiM. Injezione, ital. Injecçâo , porl. Injee-
CIO . cal. Injection , aciion par laquelle on
injecte l'eau ou autre liqueur destinée à être
injeclce.
, Éty. du lat. injeetio , formé de injicere
tnjectum, jeter dans, el de la term. ion, V.
Jecl, R.
L'art d'injecler ou de remplir les vaisseaux
des animaux pour les rendre plus sensibles
à la vue. fut inventé en 1660 par Christophe
> rcn, améliore ensuite par Swammerdan et
perfectionné par Ruysch, vers le commence-
ment du X Vin«e siècle.
.iNJUNGrr.iDA, adj. anc. béarn. En-
joint, ointe. V. Jougn, R.
INJURA, s. m. (Indjûre); Injurie, ail.
Ingiuna.iiBl Injuria, esp. cal. Injure
lort, outrage de fafi on de parole! ^ '
BVJ
Éty. da lit. injuria, m. $. formé de»
Bad' * * ^^^^' *^*' ^" ^^'
INJURIA.?]. V./nitira.
INJURIAR, V. a. (ïndjurià); ciui^^i.
«A, tmAnAmrovÈMAê. Ingiuriare ^ iul.
injurtar , cat. esp. port. Injurier , ofleeser
quelqu un par des paroles injurieuses.
Ety. du lat. injuria et de ar, dire des
injures, ou du lat. tti/uriart. V. Jue R
ïïî"?»^ 8% V. r. Se dire des'injW
INJURIA88A , s. f. dl. Augm. de injmra,
". c. m.
D« YiHJuHQsso M tniM . pl« niînco , et 1. abtmro.
' BUlM.
INJURIAT, ADA, adj. et p. (ïndjoriâ,
adej ; Injuriado , port. Injurié , ée. WJJus
Rad. '
INJURIOS, vi: InjuHoi, cat. et
INJURIOSA]IIBNT,adv. vl. Injuriota^
ment, cat. Injurias amenle , esp. port, /n-
gwtosamente, ital. Injurieusement.
Éty. deinjunousa et de ment. V. Jus.
, INJimiOUS, OUSA, adj. ffndjunéus,
ouse) ; Ingiurioso, ital. /it/urioio, esp. port.
injurtos, cal. Injurieux, euse, offensant,
oulrageux.
Êty. de injuria el de ous , qui tient de
1 injure, ou du lat. injuriosus. V. Jus . R
INJUST U8TA, adj. vl. Injust, cat. V.
Injuste el Jus, U.
INJUSTAMENT . adv. andjustamein) ;
Ingiustamente, ilal. Injustamente, esp. port.
injustament, cat. Injustement, contre U
justice.
Ély. deinjusta et de ment, V. Jus, R,
INJUSTE , USTA , adj. (indjuslé , ûste) ;
In^iust, cal. Ingiusto, ital. /«/tw/o, esp. porl.
■WV^^^' <!"» agit contre les principes ; les
règles de la justice; qui est contraire à la
justice.
Éty. du lat. injustus , fait de in priv. et de
justus, qui n'est pas juste. V. Jus,R.
INJUSTIGA, '
INJUSTIci.(ïndjuslici),et
INJUSTIGI,s. f. (ïndjiislicî) : Ingiuê^
tma, liai. /ri;u*etcta , cat. esp. Injustiça.
port. Injustice, violation des droils d'autruî.
Ély du lat. tmuj(ida , fait de tn priv. et
dejusticta. V. Jus, l\. *^
âdej. Illetré. ée,qui n'a aucune connaissance
on iiiérature, non lettré, sans études, et non
itlitere.
Ély. de tn priv. de lUera, letlres , et de oC,
prive de la connaissance des lettres. Voy.
Lttter, R, ^
mu
INMOBIUTAT , vl. V. ImmohilUat.
INBIUNDIGIA, vl. V. Immoundiças.
INMUTABILITAT,s. f. vl. /mmttteW-
ixtat, cai. Inmutabilidad, esp. Immutabili^
aade, port. /ifimt4teW/t«d,ital. ImmutabiKié.
Ety. du lat. immutabilitatis , gén. de tm-
mutabilitas, m. s.
INMUTACIO, fl. V. Immutacio.^
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.^le
INM
fiNMOTAR, ▼« a. tl. îmwuUar , cat.
inmutar, esp. Jmmutare , iUl. Changer.
Éty da lai. immutare , m. 8. formé de tm»
danst et de mutare.
INMUTAT , ADA , adj. et p. vl. Changé,
ée.
INBIUTATIU , <VA, adj. vl tninulativo,
eap. ImmuUUiff changeant.
INN
tNNASClBILITAT, 8. f. vl. Non nais-
aance, innaissance.
INNOGENCIA, 8. f. vl. umosemmoA ,
lOMcniiBiA , MioMnciA. /nnocencia , caU
V. innaueença el Nuir^ B.
INNOCENT , adj. ? 1. tmocmm » mmmc».
V. Jnnouceni,
INNOUGEMMENT» Yoj. /mioiicetila-
INNOUGBNGA,8. f. (ïnoacèince) ; Ino-
eeneia , esp. innocenta , ilal. /nitof eiida ,
porl. cat. Innocence, exemption de crime, de
vice, de méchanceté, de mauvaise intention ;
enfance ; grande simplicité.
Ëty. du lat. innocentia, m. 8. V. Nnir ,
Rad.
INNOUCENT, TA, adj. et 8. (fnoucèin ,
ètnte) ; Innocenl , cat. innocente , ital. port.
inocenie , esp. Innocent , ente , exempt de
crime, de malice, d'astuce, de supercherie ;
qui n'est point coupable de ce dont on l'ac-
cuse ; qui ne peut nuire.
Éty. du lat. innocentis, gén. de innocens^
forme de tnnocifuf , qui ne peut nuire. Voy.
Nuir, R.
En dg. fou , imbécile , Maltra Vinnou-
eenta, est le titre d'un joli petit poëme, de
Jasmin.
INNOUCENT, s. m. Enfant très^'eune;
simple, imbécile : Aquotesunbelinnoucent,
c'est un bel ange ; Es un innoueeni^ c'est un
imbécile. V.iVtiir,R.
INNOUCENT , s. m. Un pigeon à la
cuiller , pigeonneau tiré d'un boulin , avant
qu'il ait volé.
INNOUGENTAHENT , adv. (Inoucein-
tamein ) ; nmovcMuiMT. InnoeentemenU ,
ital. esp. port. Innocenimènt , cat. Innocem-
ment , avec innocence , sans dessein de mal
faire ; niaisement, sottement.
Êty. de innotuenta et de ment, d'une ma-
nière innocente, ou du lat. innocenier. Vov.
Nuir, R. '
INNOUCENTAS, A8SA, 8. (Tnoucein-
tàs, àsse). Très-innocent, benêt, imbécile.
INNOUCENTOUN, S. m. (înouceintôun).
Dim. de Jnnoucent, v. c. m. et iViitr, R.
INNOUMHBABLE , ABLA . adj. (ÎD-
noumbràblé, àble) ; InnwîerabiU , Ital.
Innumerable , esp. innumeravel , port.
Innombrable , qui ne se peut nombrer ,
compter.
Éty. du lat. innumerahilis, fait de in priv.
et de numerabilis. V. iVtim, R.
INNOVAIRE, s. m. Otnnouvàlré) ; nmoo-
TAToon, nraomrAnia. innovator , port. cat.
esp. /tmovofore, ital. Innovateur, celui qui
innove, on dit de préférance, novateur.
Éty, de innauwar et de aire. V, Nov,
R.2.
INN
INNOVAR, t. a. (TnnoQvâ); ôoiootas.
Innovare , ital. innovar , esp. porl. cat
Innover, (aire des innovations.
Ëty. du lat. innovare, fait de in , dans, et
de novare, rendre nouveau. V. Nov, R. 2.
INNOVAT, ADA, adj. et p. (ïnnoovà,
àde) ; tnnovado , port. Innové , ée. V^ Nov,
R. 2.
INNOVATION, 8. f. (Tnnouvatie-n) ;
nmovTATmi. Innovaiione , ital. Innovaeion^
esp. fnnovaçâo, port. Innovacià, cat. In-
novation, introduction de quelque nouveauté
dans une coutume , dans un usage ou dans le
gouvernement politique d'un état.
Ëly. du lat. innovationis, gén. de tnno-
valio, V. iVbv, R.2.
INO
IN-OCTAVO, adj. et s. m. ntoncTAvo.
In-octavo . format dont la feuille forme huit
feuillels. V.Odo, R.
INONDATION , V. rnoundation.
mOUBSERVANGA , s. f. (ïnoubser-
vànce) ; Inosservanza , ital. Jnobservancia ,
esp. port. Inobservança , cat. Inobservance,
inobservation, manque d'observation.
INOUCENT , nom d'homme (înoucèin) ;
Innocente , ital. Innocent , cat. innocente] ,
esp. Innocent.
L'Eglise honore neuf saints de ce nom,
le 12 mars: 17 avril ; 7 mai ; 17, 19 et 21
juin ; 4, 28 juillet et 22 septembre.
INOUCUI«AR, V. a. (înouculà); Inoeu-
lar, port cat. /noculare, ital* Inoculer, in-
troduire un virus quelconque, et particulière-
ment celui de la variole ou de la vaccine, par
le moyen d'une incision faite à la peau.
Ëty. du lat. inoeutare, enter, grefler,
formé de in , dans, et de oculus , œil , parce
qu'en greffant en écusson , on introduit le
bourgeon qu'on veut enter, dans une espèce
d'œil qu'on a pratiqué dans l'écorce. Voy.
Ocul, R.
INOUGULAT , ADA , adj. et p. Inoeu-
lado, port. Inoculé, ée, quia subi l'opération
de l'inoculation.
Ëty. du lat. inoculatus^ m. s. V. OcmI,
Rad.
INOUCUI.ATION. s. f. (inouculatie-n) ;
omoocoLAvua. Inoculaçâo, port, inoculacià,
cat. Inoculacion , esp. inoeulasione , ital.
Inoculation , insertion d'un virus faite au
moyen d'une incision à la peau et plus spécia-
lement du virus variolique.
Éty. du lat. inoculatio, formé de inoucular
etdeacito. V. Oeul,^.
« Cette pratique est en nsage de temps
immémorial chez les peuples de l'Asie. Elle
fut apportée ou renouvelée, en 1512, k
Constantinople, par une femme de Thessa-
lonique, qui opéra en présence de deux mé-
decins de Padoue, Timoni et Pilarini. Ceux-
ci l'emportèrent bientôt en Europe , où elle
fut longtemps repoussée comme dangereuse,
bien que presque toutes les familles souve-
raines s'y fussent soumises. Lady Montagne,
TapporU à Londres, en 1717-1720, nais la
première épreuve publique ne fut tentée
2 n'en 1721 , eKe eut lieu sur des criminels.
;'est seulement en 1755, qu'on commença
INO
m
ï la pratiquer en France ; la vaedne l'a ûût
oublier. Dictionnaire des Inventions, par
Boquillon.
En 1712, l'inoenlation, pratiquée de tout
temps en Circassie , est mise en nsage à
Constantinople.
En 1720 , elle est apportée de Constanti-
nople en Angleterre, par l'épouse de Mlord
Monlague.
En 1721 , on en fait à Londres le premier
essai.
En 1755-1763 , l'inoculation est apportée
en France.
INOUNDAR, V. a. (inonndi) ; JnonOare,
ital. Inundar, esp. port. cat. Inonder, cou-
vrir d'une grande quantité d'eau: remplir de
soldats par invasion , répandre, faire circuler
avec profusion.
Ëty. du lat. inundare , fait de in , dans ,
sur, deunda, eau. et de l'act. are, mettre de
l'eau sur. V. Ound, R.
1N0UNDAT, ADA, adj. et p. (inounda,
éde); ïnundado, port. Inondé, ée. Voy.
Ound, R.
INOUNDATION, S. f. ( inoundatie-n ) ;
DBi.i)BmADA, iRocaDATiMi. Inondazionc , ital.
Jnundacion, esp. Inundaçâo . port. Inun-
dactô, cat. Inondation, débordement d'eaux
qui sortent de le leur lit; les eaux débordée8^
ù^, envahissement d'un pays.
Éty. du lat. inundationis , gén. de tnun-
datio, m. s. V. Ound, R.
INP
IN-PACB , s. m. (in-pâcè}. In-pace,
expression latine usitée autrefois dans les
monastères pour désigner la prison où Ton
enfermait pour leur vie, ceux qui avaient com-
mis quelque grande faute ; ce mot se prend
souvent aujourd'hui pour oubliettes. Voy.
Inpasse et Pact, R.
INPACIEN . vl. V. Impatient.
INPAGIENCIA, s. f. vl. KurAcmciA. V.
Impaliença.
INPAGIENT , vl. V. Impatient.
INPEDiBiEN, vl. V. Empedimen,
INPEDIR. vl. V. Impedir.
INPETIOE, S. f. vl. Impetigine, Ital.
Gratelle.
Ëty. du lat. impétigo.
INPIETAT, vl. V. Impietat.
INPLICAR, vl. y.Implicar.
INPORTAR, vl. V. Importar.
INPOSSIBUULTAT, vl. V. Iw^poisiXÂ-
litat.
INP08SIBLB , vl. V. Impostiide,
INPOTEN, vl. V. Impotent.
INPOTENCIA, s. f. vl. Impoteneia^ cat.
esp. port. Impotenxia, ital. Impuissance. V.
Impuissança et Puiss, R.
INPOTENa , vl. V. Impotent.
INPREONATIU,IVA, vl. V. Enpre-
§natiu.
INPROPORCIO, s. f. vl. Improporciàf
cat. Improporcion, esp. Disproportion.
Éty. de tu priv. et de proporeioj propor-
tion.
INPUGMADOR , 8. m. vl. nwwAo».
ImpugnadoT^tsi. esp. port Im^fagnatoref
ital. Attaquant, asfié^eant, qui impugnt.
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us INP
Ëtf . du lat impugmator tfù. •• V. Piifii ,
Rad.
mPDGNAIRE , vl. V. Inpugnadùr.
INPDIiSIO , f 1. /iiipiil«ié, cat. V. Im-
puliiotu
wsq
INQUANT, 8. m. L'inquant était dq
droit dû au prince pour la permisêion don-
née au créancier de faire des criées el <n-
guanlf , dans les villes royales, des biens
qu'il avait fait saitfir ï son débiteur, de l'auto-
rité des juges royaux. Goriolis, 1. 1. p. 181.
Èij.y.Encant.
On lit dans les Privilèges donnés à Aix,
par le roi René» le 15 avril 1477 :
« Item qu'ayant votre ville d'Aix, les an-
nées passées, été grandement travaillée et
surchargée de dépenses, i| serait raisonnable
pourvoir k soulagement et lui donner le
droit des inquanU. »
INQUANTAI|,v.a. vl. Mettre à prix, k
l'enchère. V. Eneantar et Quant, R.
IN-QUARTO, adj. et a. m. in-quarto,
format dont la feuille forme quatre feuillets.
V. Quatr, R.
INQUERIPR , vl. y. gnauerer.
INQUIET, ETA , adj. (einquié, ète); n-
CHAMAMIAT , SIIQVIST , CA^AOfiOO* , CBAOrnif ,
Moot. Inauieto ,\idA. esp. port, /nguiel , cat.
Inquiet, ete, qui a de ripquiétude; tracassier,
remuant.
Éty. du lat. tfi^û(ii«, formé detti priv. et
de quiitus. V. Quiet^K.
INQUIETANT, ANTA, adj. (einquie-
tàn, ànte) ; wmqvmrAmf. Inquiétant , ante , qui
Qausede l'inquiétude. V. (^iet,R
INQUIETAR, V. a. (einquietâ); cmaou-
|iA«, ^eiiA», riCMAiiAtti^a , camcaimumi, fucii-
•A» , cABCAoïiAm , riBMÇAB. Inquietave , ilà\.
Inquietar, cat. esp. port. Inquiéter, causer
de l'inquiétude, troubler quelqu'un dans la
possession de quelque chose ; troubler, faire
de la peine.
Éty. du lat inqnietare, m. s. V. ^iitel,
Rad.
INQUIETAR 8', V. r. t'BiiQiiinA» , ts
LAamAm, •'ArrAMAii, tB vhiab. S'inquiéter , se
donner de l'inquiétude , se livrer au chagrin.
INQUIETAT, ADA, adi. et p. f einquie-
tâ, àde); /ngutetodo, port, inquiète, éo. V.
(?Ui€l,R. '
INQUIETUDA, s. f. (ïnquietùde) ; f ac^ia,
AIT AU , FBonr, stcArri, tataciiovii, «aticha.
inquietudine,iia\. In'quietùd, espJnquieta-
çâo, port. Inquiétai, cat. Inquiétude, agita-
tion du corps; défaut de repos causé par quel-
que indisposition , agitation d'esprit causée
par la crainte ou la perte de quelque chose.
Éty. du lat. inquiétude , m. s. V. Quiet ,
Rad.
INQUIETUT, vl. Inquietut, o^l. V. /n-
quietuda.
INQUI8IGI0,vl. fnquisiciô, cat. V. /n-
quisUion.
INQUI8ITIO , vl. V. Inquisition.
INQUISITION, s. f. (inquisilie-n); iiiQin<
•mai. Inquisition, ail. Inquisiciô, cat. /n-
quisixione , ital. Inquisician , esp. Inquisi-
çâo, port. Inquisition, enquête, perquisition,
tribunal établi en certain pays pour recher*
INQ
cher et punir ceux qui émettent des senti-
ments contraires à la foi.
Éty. du lat. tn^MiKonia, formé de^ftkire-
n, V. c. m. de la term. tton et de la prép. in,
l'action de rechercher dans on en. V. Quer^
Rad.
Quoique le jésuite portugais, François
Macedo, fasse remonter l'origine du tribunal
de l'inquisition au temps du paradis terres-
tre, où Dieu, selon lui , remplit les fonctions
de premier inquisiteur, il parait certain que
cette espèce de juridiction ne date que de
répoque de la guerre des Albigeois , et que
le pape Innocent III et saint Dominique, en
furent les créateurs.
Elle fut adoptée par le comptede Toulouse,
en 1229 et confiée aux Dominicains par le
pape Grégoire 1\, en 1233.
Innocent IV, étendit son empire, en 1251,
dans toute l'Italie, excepté à Naples. Venise
la reçut sur la fin du XIli"« siècle.
L'Espagne y fut entièrement soumise en
1448: le Portugal l'adopta sous Jean 111,
l'an U[>7.Enl2$5, le pape Alexandre III,
l'établit en France, sous le roi Saint Louis,
mais elle ne put ni s'y fixer ni s'y maintenir.
Dict. des Orig.de 17T7. in-S».
INQUIsrrOUa , s. m. (inquisiteur);
Inquisitore, Ital. /nçttmdor, esp. port. cat.
Inc^uisiteur, juge de l'inquisition.
Ety. du lat. inquisiior , m. s. formé des
mêmes éléments que Inquisition , v. c. m.
et de la term. our, celui qui cherche, qui fait
l'inquisition. V. Quer, R.
INQUiaciO, vl. V. InfiisUUm.
INfll
IN8 , prép. vl. Dans. V. Dîna.
Ëty. du lat. tiiltt#.
IN8ABATAT, ADA, adj. et part. vl.
Déchaussé, ée.
Éty. de <fi, de sabata , soulier, et de ol,
sans souliers. V. Sabal, R.
mSAIâUBRE, UBRA, adj. (ïnsahibré,
ûbre);/fua(ii6re, ital. esp. port. Insalubre,
mal sain.
Éty. du lat. tii#a{ii6re, état, et de insalu-
ber. m. s.
IN8ALUBRITAT, s. f. ( ïnsalubrilà ) ;
Insalubrità, ital. Insalubridad, esp. Insa-
lubridade, pori. Insalubrité, vice de ce qui
est insalubre.
Ëty. du lat. inêalubrilatis, gén. de tii«a-
lubritasy m. s.
INSANIA, s. f. vl. Folie. V. Folia.
IN8ARMBNTAT,adi. m. (ïnsarmeinlâ);
mtBMtBHTAT. lusermclé, qui n'a pas prêté un
sarment prescrit. Dp le disait plus particu-
lièrement des ecclésiastiques qui refu^rent
de prêter le serment qu'on voulait exiger
d'eux, à la constitution civile du clergé.
Éty. detfipriv.de sarment élût al, Voy.
Saer. R.
IN8ATIABLE, AELE, adj. (Insatiable,
àble): imKtAAtiASLB. Insaziabili, ilal. Insa*
cialAe , esp. Insaciavel , port. Insaciable ,
cat. Insatiable, qui ne peut être satisfait, as-
souvi, rassasié.
Ëty. du lat. insatiabilis, fait de in nég.
el désatiabilis. \.Sat, R.
INS
nmemmOUf adj. vl. TaiUable, propre
à être coupé, taillé.
IN8GIDIR, vl, V. Ineidir.
IN8CINDIR, vl. V. Ineidir.
|N8CI880iUi. vl. V. Incisori.
IN8CIZIO,vl. V. Incizio.
IN8GRIQUIIE, V. a. (înscriéure); u-
cnoDM, ntcMoiiiiv- Inscriurer, cat. Inseri-
vere, ital. Inseribir, esp. Inscrever, port.
Inscrire, écrire le nom de quelqu'un dans un
registre public.
Êly. du lat. tfum6ere, fait de tu, dans, et
de seribere, écrire. V. Eseriv^ R.
INSGRIOURE S\ V. r. S'inscrire, faire
inscrire son nom dans un registre public;
s'inscrire en faux, soutenir en justice qu'une
pièce est fausse.
INSCRiPnON, s. f. (inscriptie-n) ; Inr
scriptià, cat. Inscritionêy ital. /fUcHpeioit,
esp. Inseripçâo • port. Inscription , action
d'inscrire sur le registre, indication , titre en
peu de mots et gravé sur u|i corps dur pour
être exposé au public.
Ëty. du lat. ttucrtpfio, formé de in, dans,
de scribere, écrire, et de la term. (ton, de
oeNo, action d'écrire dans on sur, l'écrit
même. \.Escriv,K,
La coutume de perpétuer le souvenir des
grands évènen^nts ou des actions d'éclat est
presque aussi ancienne que le monde ; Jacob
et Laoan se reconcilient, et Jacob prend une
pierre qu'il érjge en forme de colonne pour
servir de témoignage ï cette reconciliation.
IN8CilIPTION EN FAUX, InscripUon
ep faux, acte par lequel qn soutient en justice,
qu'une pièce est fausse.
IN8GR9BE,vl. Inscriourf.
IN8EGTI, s. m. d. béarn. Vqy. Inseeto
et Sec, R.
INSEGTO, s. m. (Insecte) ;/ii#ecl, ail.
InsettOf ilal. Inseeto, esp. port. Insecte^ cat.
Insecte, animal sans vertèbres, à tronc articu-
lé en dehors, ayant des membres articulés et
respirant par des trachées.
Éty. du lat. inseetum, seetum in ou t'nl^-
seetum, entrecoupé, qui n'est que la traduc-
tion littérale du greccvxo{jLov (entomon), qui
signifie la même chose. V. See, R.
Dans un insecte on distingue en général la
tête, le coreetet ou f^ora^ et l*a<^omett ou
le ventre.
La tête se compose de la bouche, dont les
parties sont trop compliquées pour être dé-
taillées ici, des mâchoires ou de la trompe ,
des yeux et des antennes.
Le thorax est cette partie qui se trouve
entre la tête et l'abdomen, il supporte les pat-
tes antérieurs et les ailes.
L'abdomen ou le ventre est composé d'an-
neaux el terminé par l'anus.
La science qui traite des insectes s'appelle
entomologie et ceux qui s'en occupent ento«
mologistes.
Les changements que les insectes subissent
pendant leur développement se nomment mé-
tamorphoses ; elles sont ordinairement au
nombre de trois ; la première a lieu lorsquç
rinsecte sort de l'œuf, il porte alors le nom de
larve ou de chenille ; pendant la seconde il se
transforme en chrysalide, nymphe, pupe ou
Qurélie; enfin, dans la dernière il devient
insecte parfait ou image.
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oogle
INS
D'après la méthode de M. Doméril , adop-
tée dans cet ouvrage, la classe des insectes
est sous-divîséedans les huit ordres suîfants:
i^ Coléoptères, insectes ï bouche munie
demichoires, ayant quatre ailes. I«'S deux su-
périeures dures, et les inférieures molles et
plissées en travers. Exempl. les hannetons.
2» Orthoptères, bouche munie de mâchoi-
res, quatre ailes, les inférieures plissées en
long. Ex. les sauterelles.
3» Névroptères, bouche mimie de mâchoi-
res, quatre ailes semblables, à nerrures réti-
culées. Ex. les demoiselles.
A» Hyménoptères, bouche munie de mâ-
choires, quatre ailes semblables , à nervures
veinées. Ex. les abeilles.
5» Démiptères , bouche en un bec non
roulé, sans mâchoires, quatre ailes, les supé-
rieures formant un demi étui. Ex. les punai-
ses des bois.
6» Lépidoptères, quatre ailes, bouche sans
mâchoires, langue roulée. Ex. les papillons.
7o Diptères, deux ailes, point de mâchoires,
Ex. les mouches. «
8» Aptères, point d*ailes. Ex. les araignées.
Les hommes cesseraient de mépriser les
insectes et de les regarder comme des êtres
Inutiles, s'ils connaissaient le rôle important
qu'ils jouent dans l'économie du monde. Sans
parler de l'utilité des produits ipamédiats
qu'ils nous fournissent, tels que la soie , la
cire, le miel, la cochenille, etc., ne sont ce
pas eux qui servent d'aliment à la plupart des
des oiseaux et des poissons qui deviennent
ensuite notre propre nourriture? Mais le ser-
vice le plus signalé qu'ils puissent nous ren-
dre et sans lequel nous ne pourrions pas
exister, c'est de dévorer à l'instant même
cette quantité innombrable d'animaux qui
meurent sur la terre et qui, par leur putré-
faction, infecteraient l'air que nous respirons
et le rendraient impropre au maintien de la
vie. Ho allitudo!
IN-8EGE , s. m. (ïn-sédgé^ ; m-tsys. In-
seize, livre dont chaque feuille est pliée en
16 feuillets.
1N8EN, Pour encens et absinthe. Voy.
Encens,
IN8EN8AT, ADA. adj. (ïnseinsà, àde) ;
Imensato, ital. esp. port. Inêtn$aU cat. In-
sensé, ée, qui a perdu le sens et la raison.
V. Maiou et Fol.
Ëly. du lat. imeniaiut, fait de in priv. et
de itmalui, sensé. V. 5eii(, R.
IN8EN8IBILITAT, s.f. (înseînsibilità);
BvmBTAT. Insemibilità , ital. Insensibilidad ,
esp. Imemibilidade , port. ImeMibUilat ^
cat. Insensibilité, qualité de ce qui est insen-
sible.
Ëty. de in priv. et de iensiUlUatU , gén.
de êensibililai, m. s. V. Sent, R.
INSEN8IBLAMENT , adv. (ïnseinsibla-
mein): Intemiblemènl, cat. InêenHbiimentey
ital. Inteneiblemente , esp. Insensivelmente,
port. Insensiblement, d'une manière peu sen-
sible.
Éty. âeinsensihla et de ment. V. Sent, R.
IN8EN8mE , IBLA, adj. (ïnseinsiblé,
îble); Insensibile, ital. iniemible , esp. cat.
In$en$ivel^ port. Insensible , qui n'éprouve
point l'impression que les objets doivent faire
TOM. 11.
INS
sur les sens et sur l'âme; imperceptible,
qu'on ne peut voir, toucher, sentir qu'avec
peine.
Êly. du lat. t7i«en#i&i7tf , fait de in priv.
de semibilis, qui n'est pas sensible. V. Sent,
Rad.
IN8EPAI|ABIUTAT,8. f. vl. Insépa-
rabilité,
INSEPARABLE , ABLA , adj. (Insépa-
rable, àble) ; Inseparabile, ital. Insépara-
ble, esp. cat. Inteparavel, port. Inséparable,
qui ne peut être séparé d'un autre.
Éty. du lat. inseparabUis, fait de in priv.
et de separabilis, qu'on ne peut séparer. Y.
Part, H.
IN8BRAR, V. a. (ïnserâ) ; suMMAm. /n-
#erir, anc. cat. esp. port. Inscrire, ital. In-
sérer, insinuer, enregistrer.
Éty. du ISiX.inserere. m s. V. /n(et5er,
Rad.
1N8E9AT, ADA, adj. et p. (ïnserà ,
éde) ; Inserido, port. Inséré , ée, V. Ser , R.
IN8ERGIO , s. f. vl. Inserciù , cat. Voy.
Insertion eiSer, R.
1N8ERIR. V. a. vl. Inserir, cat. Insérer.
V. /nftfrar,/ntel5er, K.
IN8ERIT, IDA, adj. et p. anc. béarn.
Inserido, port. Inséré, ée, mentionné. Voy.
Insérât.
Ëty. du lat, in«r(iis, m. s. V. Ser, R.
INSERMENTAT, ADA, adj. (Insermein-
tà, àde). V. Insarmental.
IN8ERT, s. m. (Ynsèr). Greffe. Y. Ente.
Ëty. du lat. inserere, insérer, mettre dans
insertus. V. Ser, R.
IN8ERT10 , et
IN8ERTION, s. f. vl.iii»iicio. /nsffciô,
cat. Insercion, esp. Inserçâo , porL Inser-
zione, ital. Insertion, insinuation, enregistre-
ment, ente, greffe, écusson.
Éty. du lat. insertionis, gén. de ins^tio.
V. Ser; R.
IN-6EZE, adj. et s. m. Y. In-sege.
IN8IADOR, vl. Y. Insidiador.
IN8IDIA, s. f. vl. Insidia, esp. port. ital.
Embûches, piégés, tromperie.
Ëty. du lat. insidias ou de insidiœ, m. s.
IN8IDIADOR , s. m. vl. Insidiador, esp.
port. Intidiatore, ital. Qui tend des embû-
ches, insidiateur, trompeur, malfaiteur.
Ëlv. du lat. inndia/or.
INSIGNA8, s. f. pi. (ïnsignes) ; Insigne,
ital. esp. port. Insignia, cat. Insignes, mar-
ques d'honneur, de distinction, signes hono-
rables.
Ëly. du lat. insignis.
INSIGNIFIANT, ANTA, adj. (Tnsigni-
fiàn). Insignifiant, ante, qui ne signifie rien.
Ëty. de in priv. et de signifiant. V.Sign,
Rad.
INSINUANT, ANTA, adj. ( insinnàn,
ânte); Insinuante, port. Insinuant, ante, qui
sait entrer dans les esprits et leur persuader
ce qu'il propose ; en parlant des choses, ma-
nières insinuantes.
Éty. de insiniiar et de ant. Y. Sin, R.
INSINUAR, V. a. (Insinua) ; krcuidab. In-
sinfAare, ital. Insinuar, esp. port. cat. Insi-
nuer, introduire insensiblement , faire entrer
adroitement dans l'esprit.
INS M 9
Ëty. du lat. insinuare, fait de in, dans, et
de sinus, sein , avec l'act. «r , mettre dans le
sein. V. Sin, R.
INSINUAR 8' , V. r. Insinuation , ail.
S'insinuer, s'introduire, se glisser adroite*
ment dans un endroit.
INSINDAT, ADA, adj. et p. (insinua,
àde). Insinué, ée.
IN8INUATIO,v|. et
INSINUATION, O'ncinuatie-n); msimiA-
TiBii. /nniiuasion«, ital. Insinuation, esp.
Insinuaçâo, port. Insinuaciô . cat. Insinua-
tion, action de faire passer adroitement, arti-
fjcieusement quelque chose dans l'esprit.
Ëty. du lat. insinuationis, gén. de insinua-
tio,m.s. Y. 5in, R.
INSIPID , vl. Insipid, cat. Y. Insipide.
INSIPIDE, IDA , adj. Hnsipidé, ide) ;
Intipido, ital. esp. port. Insipid, cat. Insi-
pide , (]ui n'a point de goût , Y. Fade ;
fig. qui est ennuyeux, dégoûtant en parlant
des ouvrages d'esprit.
Éty. du lat. insipidus , fait de in priv. et
de sapor , saveur , qui n'a pas de saveur.
Y. Sap, R. "^
INSIPIDITAT, s. f. (insipidité); Insi-
pideiza, ital. Insipidez, esp. port. Insipi-
dité , qualité de ce qui est insipide.
INSISTAR , v. n. (ïnsista) ; Insislere ,
ital. Insistir, esp. port. cat. Insister, faire
instance ; demander une chose à plusieurs
reprises; appuyer fortement, sur...
Éty. du lat. insislere, m. s. Y. Sitt, R.
INSISTIR, vl. Insistir, cat. Y. Insistar
et Sist, R.
INSIZIU , IVA, vl. Y. Ineinu.
INSOLAR, y. a. vl. Parqueter, plan-
chéier.
Éty. de in, de sol, et de ar, faire en sol.
Y. -Sol, R. 2.
INSOLVABIf, ABLA, adj. fjfnsoulvâ-
blé , àble) ; mfoi)i.TAauB. Insolvable, qui n'a
pas de quoi payer.
IN^OMPNIETAT , s. f. vl. Insomnie.
Ety. du lat. insomni^tatis ^ gén. de in-
somnietas, m. s.
INSOUGIABLE, ABLA, adj. (ïnsoQcià-
blé . àble) ; Insociabile , ital. Insoeiable ,
cat. esp. Insoeiavel , port. Insociable, qui
ne peut vivre en société avec les autres.
Ëty. du lat. insoeiabilis , m. s.
INSOULAMMENT , adv. (ïnsoulam-
qiéin); ntfoouumcirr. InsolfnlemerUe , ital.
esp. port. Insolentmènt , cat. Insolemment,
d'une manière insolente.
Éty. du lat. insolenter, Y. Sol, R. 3.
IN80ULENÇÂ,s. f C^nsouleince) ; /n«o-
lenza, ital. Insolencia, esp. port. cat. Inso-
lence , effronterie , manque de respect ; pa-
role ou action insolente.
Ëty. du lat. insolentja. Y. Insoulent et
5ol,R.3.
INSOULENT, TA, 8. et adj. (ïnsoulein,
te): Insolente, ital. esp. porL insolent, cat.
Insolent, te, effronté, orgueilleux, qui man^
que de respect.
Ély. du lat. insolens, formé de in priv.
et de soleo, avoir coutume, être d'usage;
qui agit contre les convenances. V. 5o{,R. 3.
INSOULUBLE, U9I^, adj. (Insoulûblé,
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ogle
450
INS
ûble); /lUo/tiMIe, iul. ImclMe, esp. in-
ioluvelf port. Insoluble , qui ne peut pas
se dissoudre ; qu'on ne peut résoudre, ei-
pliquer.
éty. du lai. intolubiliSf fait de in prir. et
de solvere, résoudre, dissoudre. V. Solv ,
Rad.
rnSOULVABLE , ABLA , adj. (Tosoul-
vàble , àble) ; Insol? able, qui n'a pas de quoi
payer.
INSOUBINIA , s. f. (Tnsoumnic) ; Imom-
nia , ital. Intonolenciay esp. InsomnoUncia,
port. Insomnie. V. i$velh.
Éty. du lat insomnia , fait de in priv.
et de fomnvf, sommeil. V. Som, R.
mSOUSTENABLE , ABLA, (Tnsoos-
tenâble, àble); imooTWAaui. InsoiUnibile,
ital. Insoutenable, qu'on ne peut soutenir,
défendre, proufer.
IN8PECTAR, ▼. a. (Inspecta) ; Impector,
cat. esp. Impettore, ital. Inspecteur, exami-
ner en qualité d'inspecteur.
Ëty. du lat. intpector , m. s.
INSPECTION, S. f. (inspectie-n); wt-
vscTiBii. Inspeecià , cat. Inipesione , ital.
/nipecdan, esp. Inspecçâo, port. Inspection,
action par laquelle on regarde, on examine ;
charge d'inspecteur.
Éty. du lat. intpectio, formé de in, dans,
de êpectare^ regarder, et de la term. Ito,
dérivé de aelio , action de regarder dans, de
surveiller. Y. Etpect, R.
INSPEGTOUa , s. m. ( inspecteur ) ;
Inspetlore, ital. Inspeetar, esp. port. cat.
Inspecteur, qui veille sur, qui a inspection,
qui est chargé de surveiller.
Éty. du lat. impeetor , formé de in , de
tpeetarct et de la term. tor, de actoff celui
qui inspecte ou à droit d'inspection sur...
V. Esped, R.
Les Romains donnaient le titre d'inspec-
teur aux personnes qui étaient chaînées
d'examiner la qualité et la valeur des biens.
Ce mot a une signification difiSrente chez
nous: on l'emplova d'abord pour désigner
des officiers (|ui furent chargés, par Louis
XIV , de faire l'inspection des troupes ,
après la paix d'Aix-la-Chapelle , en 1668.
M. Martinet, maréchal de camp et colonel
du régiment du roi , fut le premier chargé
de ce soin, pour l'infanterie, etll. De Fourille
pour la cavalerie.
Les inspecteurs des manufaclares furent
établis par M. Colbert.
IN8PIRAGIO, vL Impiracià, cat. V.
imperalion,
INSPIRAR, V. a. (inspiré); Inspirare,
ital. Impirar, esp. port. cat. Inspirer, faire
naître , suggérer quelque pensée.
fity. du lat. inspirare, m. s. V. Spir, R.
INSPIRAT . ADA , adj. et p. (înspiià ,
éde). Inspiré, ée, éclairé d'en haut.
INSPIRATIO,vl. y.
INSPIRATION , s. f. (inspiraUe-n) ; un-
vmATnw. /n#ptrad6 , cat. Inspiratiinu ,
ital. Inspiracion , esp. impiraçâo, port.
Inspiration, conseil, suggestion; grâce par
laquelle Dieu éclaire notre esprit ; acte par
leouel nous introduisons une certaine quan-
tité d'air dans nos poumons, etc.
Éty. du lat. impiraHanis , gén. de tnnK- 1
raKo.ro.8. V. Spir,U. I
INS
INSTAIXAR, V. a. (InsUllà) ; inHaUare,
ital. Inilalar , esp. cat. Installer , mettre
quelqu'un en possession d'une dignité , en
lui faisant prendre la place qui lui appar-
tient.
Êty. du lat. tn, sur, et de ttallut, stalle,
siège des chanoines au chœur , mettre dans
la stalle.
INSTAURAT , ADA, adj. et p. (InsUllà,
àde); Installé, ée, mis à son poste.
INSTAURATION , s. f. (Installatie-n) ;
iii0TAu.ATm. Imtalaeion, esp. Installation ,
action par laquelle une personne est mise en
possession publique, d'une place qu'elle doit
occuper.
Éty. du lat. installatianii, gén. de t'iiato^
lalio,
INSTABIMENT, adv. (însUmméin) ;
iitantemente, ital. imtaniementey esp. /«-
tantmenlf cat. Instamment, avec instance.
Êty. de instança et de ment, V. Est, R.
INSTANÇA, s. f. (Instance) ; instanx,
ail. Jilanxa, ital. Imlancia, etp. port. cat.
Instance, demande, sollicitation pressante
et réitérée ; en terme de jur. poursuite d'une
action en justice.
Ëty. du lat. instantia , fait de instare ,
insister. V. Est, H.
IN8TANCIA , vl. V. InHança.
IN8TAN8SA, vl. V.Inêlança.
INSTANT ; s. m. (Instàn) ; miunr , wv
mEMT. Instant , cat. Estants , \ia\. Instante ,
esp. port. Instant, partie de la durée dans
laquelle on n'apperçoit aucune succession ;
moment le plus court possible. V. Moument
et£«i, R.
INSTANT AL', cavsca*, catacaii, ahoba,
TooTASA. Al'istani, cat. A l'instant, de suite.
V.Est,R.
INSTAR , A L' , locut. prépositive (ï
rinstà). A l'instar , è la manière, à l'exemple
de • de même que.
Ëty. du lat. instar, m. s. dérivé de tnsfo-
rf , être sur ou proche, formé de in et de
stOt parce que, ditM. Bond, ce oui ressemble
à une chose, en approche. V. Est, R.
INSTIOANT , s. m. anc. t>éam. Instiga-
teur, dénonciateur, plaignant. V. Instiga-
tour.
INSTIOAR, V. a. (ïnstigà); mmwamtmm,
uciTAs. Instigare, ital. /nf(i^ar,esp. port,
cat. Instiguer , exciter , pousser quelqu'un
à faire quelque mauvaise action. V. Ineitar.
Ëty. du lat instigare , dérivé du grec
Tzi^tû (stizô) , piquer.
INSTICkATION , s. f. (InstigaUe-n) ;
mtnoAiiçA. Instigazione , ital. Instigaciony
esp. Instigaçâo , port. Instigacià , cat. Ins-
tigation , action par laquelle on excite , on
pousse quelqu'un à faire quelque chose de
répréhensible.
Éty. du lat instigatianis , gén. de insti-
gatio, m. s.
INSTIOATOUR , S. m. (Instigateur) ;
Instigatore, ital. Insttgador, esp. port, cat
Instigateur , celui qui excite, qui pousse un
autre k un acte irrépréhensible.
Ety. du lat. instigator.
INSTINCT , s. m. (instint) ; Instinct^ cat
Instinht, ail. istinto , ital. /nsltnio, esp.
INS
InsUneto, port Instinct, sentimeot inténeor
qui , dans les animaux et même dans l'boHi-
me • préside à leur propre conservation , eo
le portant comme par force, à faire ce qui
leur est utile et k éviter ce qui pourrait Aear
nuire.
Ëty. du lat. instineirnsy dérivé do grec Iv
(en) , dans, et de orCCttv (stiiéin) , piquer »
provoquer.
INSTITUAS ,▼. a. (Institua) ; /iMttlMrr,
ital. Istituire , esp. port, cat Instituer ,
créer et former une chose; en t. de jnr.
nommer, faire un héritier par testament
Ëty. du lat. instituere, fait de tu, dans, et
de statmere, éUblirdans. V. Est, R.
INSTITUAT, ADA, a^j. «tp. (Insti!né.
ée) ; Instituido , port. Institué , ce. V. EH ,
Rad.
INSTITUIR, vl. V. Instituar.
INSTETUIT, vl. V. InsUtuat.
INSTITUT, s. m. (înstitù); IstHuto, itil.
Instituto , esp. port. Institut , cat Institut ,
manière de vivre sous une règle, cette wèg\û
même..
Ëty. du lat. instituttsm • formé de tiwli-
tuare, établir , composé de in ttde sUUmtrê.
V. Est. B^
INSTITUT, S. m. Institut, étabdate-
ment littéraire et scientifique établi à Parte,
dont les membres s'occupent du perfectioii-
nement des sciences et des arts.
Ëty. V. le mot précédent et Est, R.
L'Institut créé en fan IV delà répobNqney
réunit en un seul corps les six Acadéoiiet
qui existaient avant et qui portaient les Dont
d'Académie française des inscriptions et
belles lettres , des sciences , de pemture , de
sculpture et gravure, d'architecture et de
chirurgie; k sa fondation, l'Institut se compo-
sait de trois classes, mais son organisation a
été définitivement arrêtée par une ordon-
nance royale du 21 mars, 1816 , et ce corps
savant est depuis divisé en quatre sections :
Académie française, Académie des inscrip-
tions et belles lettres. Académie des sciences
et Académie des beaux arts.
INSTITUTAS, s. f. pi. (TnstitAtes):
Instituta , cat. esp. ital. Le recueil des lois
civiles des Romains , composé par ordre de
Justinien , d'où la dénomination de code de
Justinien. Ce fut en 533 que l'emperenr
Justinien W fit exécuter ce travail.
INSTITUTIO,\l. V. Institution.
INSTITUTION, S. f. (Institutien):
imnTimBii. InstituzUme ^ ital. Institmciom^
esp. Instituiçào , port InstituUo. cat. Ins-
titution , action par laquelle on institue , on
établit : la chose instituée ; maison d'éduca-
tion ; nomination d'un héritier.
Éty. du lat institutUmis^ gén. de tnift-
Itttto, m. s. V. Est, R.
INSTITUTOUB, 8. m. ( Institutoàr ) ;
roonATovs. IstUutore, ital. In$titui4or,tsp.
cat port Instituteur, ffù instruit, maître :
Preeeptour, mestre, qui mstitue. Voy.Fouf»-
datour.
Éty. du lat. institutor, m. s. V. Est, R.
INSTRUCTIF , ÏÏWA, adj. (Tnstroctif,
ive); nwnvcnoii. Insirutliffo f ital. Inêtruf^
tivo , esp. port. Instructiu , cat. Instructif,
ive, qui instniit. V. Stru, R,
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INS
IN8TR1IGT10» 8. fl. Jnttrueeià^ cal.
V.
INSTRUCTION , 8. f. (ïnstrucUe-n) ;
joitnivcTm. /nitruztone, ital. Instrucdon^
esp. Imlrucçâo , port, /fifliucctô, cat.
Instruction , tout ce qui est capable de nous
éclairer sur quelque objet que ce soit ; con-
naissance qu'on donne de quelques faits , de
quelques usages qu'on ignore.
Ëty. du lat. inUrucHoniêi gén. de imirue-
tio. V.Srni, R.
IN9TRUGT1U , IVA, adj vl. ImtrucHu,
cat. Instructif, ive. V. Imtruetif et 5fni,
Rad.
mSTRUGTOUR • s. m. (Instructeur) ;
fnitruidory anc. cat. anc. esp. port. Instrut-
tare, ital. Instructeur, qui instruit, on le dit
particulièrement d'un officier ou sous-offi-
cier , chargé d'instruire les recrues : en t. de
jur. juge chargé de l'instruction d'une
9ffiiire.
Éty. du lat. instmeior, m. s. V. Stru, R.
INSTRUIRB , V. a. (Instruire); kh-
•BioHAiiyAmiuiDiic, stmouw. lêtruire y ital.
/fi«trmr, esp. port. cat. Instruire, enseigner
ce qu'il faut faire ou comment il faut faire ;
mettre au fait des choses par des détails;
donner des préceptes, faire l'enseignement;
informer, en t. de pal.
Ëty. du lat. imtruere , dreiser , former.
V. Stru, R.
INSTRUIT, UITA, adj. et p. (Ynstrùi,
uite) ; iiiMvocB , stvmicB , stvmrr. Initruido ,
port. Instruit, uite, qui a de l'instruction,
des connaissances.
Êty. du lat. imtructui.y. Stru,^.
INSTRUMENT , 8. m. ('fhstrumeîn ] :
iBHtTaoïiBifT , BtTsviiBfrr. Instrument , ail.
cal. Istrumento, ilal. Inttrumento, esp. port»
Instrument, tout ce qui sert à faire quelque
chose et qu'on dirige avec la main ou avec le
pied. Les instruments se nomment outils
Suand ils sont employés par des artisans,
n compas est un instrument entre les mains
d'un géomètre, et un outil dans celles d'un
tonnelier ; une gouge est un outil pour un
menuisier, et elle est un instrument pour un
chirurgien.
Éty. du lat. imtrumentum, m. s. V. Stru ,
Rad.
INSTRUMENT, 8. m. vl. mwt^vmm ,
BtTBoimrr, psTaoHB^, bstobmbii. Instrument ,
outil; instrument de musique; acte public.
V. le mot précédent et Stru, R.
INSTRUMENT, 6. m. vl. Acte, pièce
d'un procès. \,Stru, R.
INSTRUMENTAL, adj. vl. mrmvmmi,'
TAU , uTBOHBirrAi.. Instrumentai , cat. esp.
port. Strumêntale , ital. Instrumental , qui
sert d'instrument. V. 5<rii,R.
IN8TRUMENTAR, ▼. n. (Ynstrumeintâ).
Instrumenter, faire des contrats, des actes
publics.
Éty. de instrument et de la term. act. ar.
V. Stru, R.
INSTRUMENTAR, v. a. (ïnstrumcînlâ).
Instrumenter, faire, dresser, rédiger des
actes ; faire des opérations chirurgicales.
INSUBOURDINATION, s. f. (ïnsubour-
dinatie-n). Insubordination , défaut de su-
bordination.
INS
INSUBOURDOUNAT, ARA, adj. et p.
(ïnsubourdounà , àde). Insubordonné, ée.
INSUFFISENÇA, 8. f. (îusuffiseince) ;
insufficienza , ital. Insuficiencia , cat. esp.
insufficiencia, port. Insuffisance, manque.
INSUFFISENCIA, 8. f. vl. V. fnsuffi-
sença.
INSUFFISENT, ENTA, adj. Hnsuffî-
sèin,èinte): Insu/ficiente, ital. No suficiente,
esp. port. Insuficient, cat. Insuffisant, ante,
qui ne suffît pas.
INSULARI, s. et adj. (ïnsulàri); Insular,
esp. /<o(ano, ital. IntulanOy esp. port. Insu-
laire, habitant d'une lie.
Éty. du lat. insularis, ou de insula et de
art. V./W, R.
INSULTA, S. f. (ïnsûlte): iHjoKA. /n-
iulto, ital. esp. port. Insulta , cat. Insulte,
espèce d'injure accompagnée de mépris et
faite avec insolence.
Ëty. du lat. insultatio, m. s. V. Sath, R.
INSULTANT, ANTA, adj. (ïnsultàn,
ànte). Insultant, ante, injurieui, qui insulte.
INSULTAR, V. a. (Insulta), et impr.
mtvMTA». Insultare, ilal. /iuuttor,esp. port.
Insulter, faire une insulte.
Ëty. du lat. insultare, m. s. V. Salh , R.
INSULTAT, AOA, adj. et p. (insulta,
àde); InsuUado, port. Insulté, ée. V. Salhp
Rad.
INSUPBRABLE , adj. vl. Insuperable ,
cat. esp. Insuperavel , port. Insuper abite ,
ital. Insurmontable, invincible.
Ëty. du lat. insuper abilis, m 8.
INSUPORTABLE, ABLA, adj. (Tnsu-
pourtàblé, àble) ; Insuportabile, ital. Insu-
portable, esp. Insupportavel , port. Insup-
portable, qu'on ne peut supporter, ou qu'on
ne supporte qu'avec beaucoup de peine ou
de patience.
Ety. de in prîv. et de suportable. Voy.
Port, R.
INSUROEAR S', v. r. (s'ïnsurdja) ;
Insurgir, cat. S'insurger, se soulever contre,
on le dit d'un peuple qui se soulève contre
un gouvernen^ent regardé comme injuste et
tyrannique.
Êty. du lat. insurgere, fait de in, contre ,
et de sur gère, se lever. V. Sur g, R.
INSURGEAT, ADA , adj. et p, (însnrdjn,
àde). Insurgé, ée. V. Surg,
INSURMONTABLE , ABLA, adj. (In-
surmounlàblé , àble) ; intuimoDirrABUB. /n-
superabile , ital. Insvperable , esp, Insupe-
ravel, port. Insurmontable, qui ne peut être
surmonté.
Ëty. du lat. insuperabilis, ou de in priv.
de fur, de moni et de able, qui n'est pas
susceptible d'être surmonté. V. Mont, R.
INSURRECTION, S. f. (ïnsurreclie-n) ;
iBtoBBBCTiBB. /fifufreccté, cat. Insurjeeeion,
esp. Insurrezione^ ital. Insurrection, soulè-
vement contre l'autorité légale.
INT
INT, m», ciiTB, BUT, bbth, nrraii, nrrui,
sous^radical pris du lat. intus, dans, au-de-
dans, formé de in et de tus, et probable-
ment dérivé du grec èvxo^ (entos) , dans ,
dedans, d'où intimus et inter, ^u milieu,
INT
451
dans, entre, formé de in et de ter, qui est
une désinence, comme dans subter, propter,
fait de sub et de pro.
De intuê , par apoc. int : d'où : fntt ,
D'intz,Ins,De'dins, Int, Sa4ntz,Sa'inSf
La-intz, La-ins, La-ynSfia-inz, D-in,
Ad'ins.
De int , par le chngement de î on e , « ut ;
d'où : Ent-ar, £nf-al,£al-«.
De inter : Inter-iour , Inleriour'-a , Ink-
rioura-ment, Inter-ior.,
De inter, par la transposition de r, intre ,
tfiff, d'où : uintre, La-intre, Intr'ar,Re-
intrar, Intr-us, Intr-ada , Sotz-intrar ,
Intra-men, R-intrada, Intr-age, Inlr-au,
Intr-alia , iSub'intracio , Intr-ant, ItUr-at,
De intr, par le changement de t en e,
entr; d'où ; Entr-e , Entr-aeto , Entr-ada,
Entra-figar , Entra-figat , Entra-fe-gat,
Enlr-agge, Enlr-ant, Entr-at, Entr-atge,
Entr-ar, Inir-ada, Intr-ador, Intr-agi.
De entr, par la suppression de n, etr;
d'où : Pen-etr-ar, Pen-etr-aHUflntr-alia,
De intemus , par apoc. intern ; d'où :
Intem-e, Intern- a.
De intern, par le changement de i en « ,
entern; d'où : Èntern-ar, Entem-at, Enter-
miey, Entem-e. Mes-intel-ligenci.
De intimus , par apoc. intim ; d*où :
Intim-e, Intim-a, /lUtma-menl , Intim-ar,
Intim-at, Intim-ation, Inlim-itat.
INTACT, ACTA, adj. (intact, acte);
Intacto. port. esp. Intacte, cat. Intact, acte,
à quoi l'on n'a point touché.
Ëty. du lat. intactus. fait de in priv. et do
tactus, touché, non touché V. Tact, R.
INTANDANÇA, V. Intendença.
INTANOANT . V. InUndenl.
INTARISSABLE, ABLA, adj. (Intaris-
sable, àble). Intarissable, qui ne se peut tarir.
Éty. de in pm.eidetarissable. V. Ar,ï{.
INTEGR , mwnmm , sous-radical dérivé
du latin inleger . integrum , entier , à quoi
l'on n'a pas touché, formé de tn, négatif, et
de tago , er^ , peur tango , ère , toucher ,
qu'on n'a pas touché , dont on n'a rien
enlevé.
De integrum , par apoc. integr ; d'où :
Integr-al, Integr-e, Integr-itat, Re^integr^
or, Re-integr'at,En-tegra'ment»
De integer , par le changement de t en e ,
de 0 en t et suppression du g, entier; d'où :
Entier, a, Entiera-menl, Enrteir, En-teira-
ment , Enlieira-ment , Enter , Enter-ina ,
En-terina-ment , En-terin-ar, En-terin-at,
INTEGRAL, adj. (intégral); iiitb«bav.
Intégral , cat. esp. port. Intégrale , ital.
Intégral , calcul par lequel on trouve une
quantité finie dont on connaît la partie inQ-
nimept petite ou diSerentielle.
Éty. du lat. integer, intégra , entier. V.
Integr, R,
Le calcul intégral est d^ à Bernouilli ,
quoique auelques auteurs rallribuenl à
Newton et a l^ibnitv.
INTEORALAMBNT , adv. (Tntegrala*
mein) ; Integram^nt , cat. Integramente ,
esp. Integralmeute , ital. Intégralement ,
entièrement.
INTEGRE, ORA. a<y. (Tntégré, ègre);
Integro, ital. esp, cat. Intègre, qui a unç
grande intégrité ; une probité incorruptible*
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452
INT
Ëty. du lat. inleger, intégra , celui dont la
probité n'a pas été touchée. V. le mot précé-
dent et /n(e^r, R.
INTEGRE, EORA, adj. vl. intégra,
cat. esp. ital. Entier, ière.
Éty. du lat. integer, egra. V. integr, R.
INTEGRITAT , 8. f. (integrità) ; Inte-
grUàf ital. Integridad, esp. Integridade^
port. Iniegrxiai, cat. Intégrité, vertu, qualité
d'une personne intègre; état d'un tout, qui a
toute ses parties ; santé, vl. intégralité.
Ety. du lat. inUgritaiUy gén. de inUgritaty
fait de f'nt^^er, entier. V. Integr, R.
INTELLECnU , IVA, a^j. vl. Meîlee-
Ittt, cat. Intelectivo, esp. Intellectivo^ port.
Intellettivo, ital. Intellectif, propre à com-
prendre. V. Leg,
INTEUiEGTUAL, adj. ?!. InUlleetual ,
cat. V. Intellectuel et Leg, R. 2.
INTELLECTUEL, ELA, adj. (ïntellec-
tuèl, èle) ; InteUeciual, cat. port. Intelectual,
esp. ïntelleiuale , ital. Intellectuel , elle ;
spirituel, immatériel.
Ëty. du lat. inUlleetualis , m. s. Voy.
Leg, R. 2.
INTELLIOENÇA, S. f. (ïntellidgèince);
nmixioimci. inielligenxza, itil. Inleligeneiaf
esp. Inteltigenda , port. cat. Intelligence ,
faculté de Tâme par laquelle nous concevons,
nous comprenons les choses, même incor-
porelles; correspondance secrète entre des
personnes pour tromper un tiers.
Ëty. du lat. inteUigentia, fait de inteUU
gère, comprendre. V. Leg, R. 2.
INTELLIOENGI, V. InUlligença.
INTELLIOENCIA , S. f. vl. ntblu-
osaciA. V. Inielligenca,
INTELLIGENT, ENTA, adj. (întellid-
gèln, ente); ovasBr. Intelligente, ital. Inte-
ligente, esp. port. Intelligent, ente, C[uia la
faculté intellective; qui a beaucoup d'mlelli-
gence, d'habileté.
Ëty. du lat. intelligentie, gén. de intelli-
gens, m. s. V. Leg, R. 2.
INTELLIGIBLE, IBLA, adj. (întellîd-
gfblé. ible); InteUigibile, \iê\. InUli^ibU,
esp. InteUigivel , port. Intelligible, qui peut
être oui distinctement ; aisé à comprendre.
Ëty. du lat. intelligxbiliê. V. I>^ , R. 2.
INTEMPERANÇA , S. f. (intempérance);
niTAOTSiuuiçA. Intemperanxa , ital. Intempe-
rancia , esp. cat. Intemperança , port.
Intempérance, tout excès opposé à la modé-
ration dans les appétits sensuels, et spéciale-
ment le vice contraire à la sobriété ; intempé-
rance de langue , Flus de boucea,
Éty. de in priv. et de temperança, Voy.
Tetnp, R.
INTENABLE, ABLA, adj. (tntenâblé,
àble). Intenable, poste, où l'on ne peut tenir.
INTENDEMEN et
INTENDEMENT, vl. V. Enlendement.
INTENDENÇA, S. f. (întandànce) ;
nTAiTOAfrçA. Intedenxa , ilal. Intendeneia ,
cat. esp. port. Intendance, direction, admi-
nistration d'affaires; charge ou commission
d'un intendant de province; district où s'éten-
dait sa juridiction; maison où logeait l'in-
tendant. V. Tend, R.
INTENDENT, S. m. (întandàn); mAii-
9MMr. Intendent, cat Iniendenle, ital. esp.
port. Intendant, celui qui est préposé pour
INT
avoir la conduite, la direction de certaines
afl&ires; celui qui avait l'intendance d'une
province.
Éty. du lat. intendentie, gén. de intendens,
fait de intendere, tendre son esprit à ou vers.
V. Tend, R.
La charge d'intendant de police, justice et
finances , ne fut établie en Provence , qu'au
mois d'avril 1630. M. d'Aubray en fut le pre-
mier titulaire. Cette place, supprimée en
1648, fut rétablie peu de temps après, et
subsista jusqu'en 1789.
INTENDEN8A, s. f. vl. Entente, Inten-
tion. V. Tend, R.
INTENDENTA , 8. f . ( ïntandànte ) ;
nrrASDAimi. Intendante, épouse de l'inten-
dant. V. Tend, R.
INTENDER. V. a. vl. Courtiser, faire
l'amour. V. Tend, R.
INTEMDIOOR, S. m. vl. Amant. Voy.
Tend, R.
INTENER, ERA, adj. (ïntenér, ère],
dg. Jasmin dans son Abuglo, a employé ce
mot dans la signification d'intelligent et
d'imbécile. V. Tend, R.
Mut coumo un intener, muet comme un
idiot.
INTEN8, EN8A, adj. vl. InUns, cat.
Interna , esp. port. ital. Intense , tendu.
Éty. du lat. inlensus , m. s.
INTEN8AR . vl. V. Entenear.
INTEN88, vl. V. Intene.
INTENTAR , V. a. (ïnteinta) ; vmrAa.
Intentare, ital. Intentar, esp. cat. port. In-
tenter, commencer un procès.
Êly. du lat. intentare, m. s. formé de in-
tendere , tendre avec force , appliquer son
esprit à. V. Tend, R.
INTENTION ; 8. f. (Inteintie-n) ; omn-
Tow. Intenziane, ital. Inteneian, esp. Inten-
çâa,pori, Intendà, cat. Intention, nn qu'un
homme se propose en agissant; résolution
prise, dessem formé.
Éty. du lat. intentUmie , gén. de intentia,
fait de intendere, tendre vers ... V. Tend,
Rad.
INTENTIOUNAT, ADA, adj. (întein-
tiounà, àde) ; IntenHanad, cat. Intenzionata,
ital. Intencianada , esp. port. Intentionné,
ée, qui a certaine intention, bonne ou mau-
vaise. V. Tend, R.
INTER , INTRA , lat. Entre, parmi.
Entr-aigues , Entre^eaux,
INTER, initialif, pris du lat inter, entre,
parmi , au milieu. Cette préposition qui pa-
rait être un abrégé de tn-t(er , »fi-t«r,dan8
le chemin, marque l'espace entre deux points,
il se transforme quelquefois en intel, par
euphonie ou par atraction , en intre et
entre,
Inter-ligna , qui est entre deux lignes.
Inter -cedar, ne eedo, aller entre.
Inler-vertir , tourner entre.
Inter^regne , temps qui s'écoule entre an
règne et un autre.
Inter-roumpre , rompre un discours en
mettant quelques paroles , quelques ré-
flexions entre.
InleUligent, qui choisit, qui démêle entre.
INTERCALAR , v. a. (Intercala) ; Infer-
ealare, ital. Interealar, esp. cat. port. Inter-
caler, insérer, on le dit partieulièrement d'un
INT
jour qu'on ajoute de quatre ans en quatre
ans , au mois de février.
Ëty. du lat. intercalare , fait de inter ,
entre, et de ealare, insérer, dérrvé du grec
xaXeTv (kaléin) , appeler , appeler entre.
INTERGALARI, ARIA, adj. (înterca-
làri , à rie) ; Intercalare , ital. Interealar ,
esp. port. Intercalaire, qui est inséré ef
ajouté entre.
Ety. du lat. interealarie.
INTERCALAT , ADA , adj. et p. (ïnler-
cala, kde) ; Intercalada , port. Intercalé, ée,
qui est ajouté entre.
Ety. du lat intercalatue.
INTERCEDAR, V. a. (Intercéda); /tr-
tereedere, ital. Intercéder, esp. port. /ii<«r-
cfdtr, cat. Intercéder, protéger une per-
sonne auprès d'une autre , supplier pour
elle , l'excuser , demander grâce.
Ëty. du lat. intereedere , fait de inter ,
entre, et de cedere, venir, s'approcher.
Intercedar toute loue $ant$ daou para-
dis , Trad. invoquer ; on n'intercède pas
quelqu'un mais pour quelqu'un. V. Ced, R.
INTERCEPTAR, V. a. (intercepté);
Intereettare , ital. Interceptar, esp. port,
cat. Intercepter, surprendre une chose qui
va à sa destination , interrompre la com-
munication.
Éty. du lat. intereipere, fait de inter ,
entre, au milieu , et de capere, prendre ,
saisir arrêter.
INTERCEPTAT , ADA, adj. et p. (In-
tercepta , àde) ; Intereeptado , port. Inter-
cepté, ée.
Éty. du lat. intereeptus,
INTERCEPTIO , 8. f. vl. Intercexione ,
ital. Intercepçâo , pori. Interception, action
d'intercepter , d'interrompre le cours de
quelque chose.
Ëty. du lat. interceplio , surprise, larcin,
fait de inter, de cep , pour capere, prendre,
et de tio , action de prendre pendant, sous-
entendu son cours.
INTERGE88ION , 8. f. (întercessie-n) ;
nmwcutiBii. tniereeeeiane, ital. Inierceeian,
esp. Interceçâa, port. Intercessià , cat. In-
tercession , action , prière par laquelle on
intercède.
Ety. du lat. interceteioniSf gén. de inter-
eeêiia, m. s. V. Ced, R.
INTERGE880IIR, S. m. (Intercesseur);
Intercestare , ilal. Intereeeor , esp. Inter-
ceetor, port. cat. Intercesseur, qui intercède.
V. Ced,R.
INTERCLURE , ▼. a. vl. InUréKiuderef
ital. Entre-clore.
Ëty. de tfiler et de dure, pourelatire.
V. Claue, R.
INTERGUTANEA , adj. f. vl. InUrtu-
ianea , esp. ital. Inlercutané.
Éty. du lat. tntercii , de ^inUr et de
culie, peau.
INTERDICH, ICRA, p. et adj. (InterdI,
itche); toT, caitoit, BnwsrAOi. Interdiet ,
ail. Entredicho, esp. Intredicto, port. In»
lerdit, ite, suspendu de . . . trouble, décon-
certé , confus.
Éty. du lat. inUrdietue. V. Interdire tt
Dire, a.
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INT
INTERDICH, 8. m. /fUredtl, cat. In-
terdetto, ital. IrUredieho, esp. Jnterdicio y
port. Interdit, censure ecclésiastique qui
suspend les prêtres de leurs fonctions et de
la célébration des sacrements dans les lieux
soumis h l'interdit. On donne aussi le nom
de interdit à celui (|u'on a privé de l'admi-
nistration de son kHen » par un acte juri-
dique.
Ëty. V. le mot précédent et Dire, R.
On interdit aussi les Églises ; le premier
exemple que Ton en ait, est celui que Leudo-
valde, évêque de Bayeux, mit, en 586. sur
toutes les églises de Rouen, jusqu'à ce qu'on
eut découvert l'auteur du meurtre de Pré-
textât, évèque de cette ville, que Frédégonde,
veuve de Ghilpéric , avait fait assassiner
dans son église.
INTERDIT , s. m. V. Jnterdich et Dire,
Rad.
INTERE8 , S. m. (Tnferès) ; mrsuBtr.
Intereue , ail. port. ital. Intérêt, esp. cat.
Intérêt, ce çui importe à rhonneur ou à l'u-
tilité, ce qui intéresse, sollicitude.
Ëty. du lat. intéresse , inter esse^ fuit ,
esse, il importe, il est de l'intérêt, formé
de inter , entre , et de esse, être. V. Ser.
INTBRES , s. m. Intérêt, portion qu'on
a dans le commerce , dans une entreprise ;
revenu que donne l'argent prêté.
Ety. V. le mot précédent.
La perception de l'intérêt et sa légitimité
ont été de tout temps un sujet de discorde
et continueront à l'être, tant que les lois ci-
viles et canoniques seront en opposition à
cet égard. 11 semblerait naturel de penser
qu'un gouvernement qui déclare la religion
catholique, religion de l'État, n'eut pas de
lois contraires à celles de cette religion ;
c'est cependant ce qui a lieu non-seulement
pour rintérêt, mais encore pour les degrés
de parenté , relativement aux mariages.
Les anciens connaissaient l'intérêt sous
les noms de fœnus ou de usura, qui n'était
point pris alors en mauvaise part.
Selon la Loi de Moïse, les Juifs ne pou-
vaient pas se prêter de l'argent h usure,
mais il leur été permis et même ordonné
d'en exiger des Amorrbéens et des Amalé-
cites.
Quoique les Romains eussent l'usure en
horreur , ils permettaient le prêt à un pour
cent par mois , parce qu'il était autorise par
la Loi des douze tables.
Constantin-Le-Grand, approuva aussi l'in-
térêt à un pour cent par mois.
Justinien permit aux personnes illustres
de stipuler l'intérêt des terres à quatre pour
cent par an ; aux marchands à huit pour
cent, et aux autres personnes à six; sans
que jamais les intérêts pussent excéder le
principal.
Basile défendit toute spéculation d'intérêt.
L'empereur Léon le permit à quatre pour
cent.
r^es Conciles de Nicée et de Laodicée ,
défendirent aux clercs de prendre aucun
intérêt ; ceux de France n'y sont pas moin g
précis, entre autres celui de Rheims, en 15^
Les pap<» ont aussi condamné les Inté-*
rets, urbain m, déclara que tout intérêt
était défendu de droit divin » et la plupart des
INT
autres ont adopté ce principe, cependant
Innocent III décida que quand le mari
n'était pas solvable, on pouvait mettre la
dot de sa femme entre les mains d'un mar-
chand : Vl de parte honesti lucri dictus
vir onera possit matrimonii suslentare.
C'est de là que la plupart des théologiens
et canonistes ont adopté que l'on pouvait
exiger des intérêts, lorsqu'il y a lucrum ces-
sans , ou damnum emergens. V. Dict. des
Orig. de 1777,in-i2.
Le calcul des intérêts se fait par la règle
de trois ou de proportion.
Ainsi pour avoir l'intérêt de 12,500 fr.
à 5 pour Vo ^^ raisonne comme il suit :
Si lùO fr. rapportent 5 fr. d'intérêt, com-
bien 12,500 fr. rapportent-ils ? 100 : 5 : :
12,500 : X. en multipliant les deux derniers
termes l'un par l'autre et divisant par le
premier , on trouve 625 fr. Une méthode
plus simple pour trouver l'intérêt du 5
pour Vo consiste à prendre le 20"« ou la
moitié en supprimant un chiffre à droite ,
ainsi dans l'exemple proposé , 12,500, sup-
primés un chiffre , reste 1,250, prenez la
moitié vous aurez 625 fr.
La loi du 3 septembre , 1807 , fixe l'inté-
rêt, en matière civile, à cinq pour cent et en
matière de commerce à six sans retenue.
INTE RE SS y Bmmsfs, sous-radical com-
posé du latin inter-esl ou esse , il importe,
il est de l'intérêt.
De inter esse , par apoc. et changement
de i en « , interess ; d'où : Interes , Des^
interessa-ment, De s -interess- ar, Des-inte-
ress-at , Inter-ees-ant , Inler-ess^at, Intér-
esse,
INTERESSANT, ANTA, adj. (Tnte-
ressàn, ànte) ; Intéressant, cat. Intéressan-
te, ital. Intéressant, ante, qui intéresse.
V. Ser, R.
INTERESSAR , T. a. (Intéressa) ; Inte-
res sare , ital. Interesar, esp. Interessar ,
port. cat. Intéresser , importer , attirer par
quelque appât ; blesser , nuire ; réveiller
1 attention, piquer la curiosité; toucher d'ad-
miration ; émouvoir les esprits.
Éty. du lat. interesse, esse, inter. Inter-
venir, se mettre entre. V. Ser, R.
INTERESSAR S* , V. r. S'intéresser ,
prendre intérêt, prendre part à quelque
chose.
INTERESSAT , ADA, adj. et p. (ïnte-
ressà, àde); Interessato, ital. Inter essado.
port. Interessad, cat. Intéressé, ée, engagé ,
blessé, fendu, en parlant d'un vase. Voy;
Ser , R,
INTERIOOU , V. EnUriga,
INTERIM, s. m. (Tnterîm); Intérim,
port. cat. esp. InUrino, ital. Intérim, mot
emprunté du latin , qui signifie en atten-
dant , durant ce temps là ; l'entre temps ou
rmtervalle de temps entre une chose et une
autre : Faire un intérim , remplir une place
vacante en attendant le titulaire.
INTERIMARI, S. m. (ïnterimàri) ; Inté-
rimaire, mot nouveau par lequel on désigne
le temps de rtfUertm,et celui qui fait les
fonctions par irderim,
Êty. de intérim, et de la term. ari , qui
fait yinUrim , comme on dit /bsncltofifiart,
de celui qni lait la fonction.
INT
453
INTERMUR, vl. Interior, cat. V. In-
térieur et Int , R.
INTERIOUR , lOURA , adj. (ïnteriôur,
iôure) ; Interiore, ital. Interior, cal. esp.
port. Intérieur, eure, qui est au-dedans, il
est l'opposé d'extérieur.
Éty. du lat. interior. V. /ni, R.
INTERIOUR, s. m. Intérieur, l'intérieur,
ce qoi est dedans: la partie intérieure.
INTERIOURAMENT, adv. (ïnterioura-
méin) ; Interioramente, ital. InteriormetUe,
esp. port. Interiorment, caL Intérieurement,
au-dedans, à l'intérieur.
Éty. de interioura et de ment. V. Inter,
Rad.
INTERJEGTAR, ▼. a. (rnteijeclà). In-
teijecter, interjecter appel, appeler d'un ju-
gement.
INTERJECTIO , S. f. vl. Interjeccià, cat.
V. Interjection et Ject , R.
INTERJECTION , S. f. Çinterdjectie-n) ;
iirrB«4Bcmii. Interjection, ail. Inter gesione,
ital. Interjeccion , esp. Interjeifâo , port.
Interjeccio, cat. Interjection.
Éty. du lat. interjectionis, gén. de inter-
jectiOy m. s. V. Ject, R.
INTERUONA, s. f. (Interligne): In-
terlinea, ital. Entreliriha , port. Interligne ,
l'espace blanc qui reste entre deux lignes.
Éty. du lat. inter linea , entre la ligne.
V I ifk R
INTERUGNAT, ADA, adj. et p. (în-
terlignâ , àde) : Intrelinhado, port. Interli-
gné, ée, séparé par des interlignes. Voy.
Lin, R.
INTERLINEAR , vl. V. Interlignar.
INTERLINBAR, v. a. vl. InUrlinear ,
esp. cat. port. Interlineare, ital. Interligner,
intercaler. V. Lin, R.
INTERUNEAT , ADA , adj. et p. anc.
béarn. V. Interlignai et Lin , R.
INTERLOGAR, v. a. (înterloucà). In-
terloquer, embarasser, interdire quelqu'un
qui parle par ime objection à laquelle il ne
peut répondre.
INTERLOGUTOIRO , s. m. et adf.
(înterlocutôire) ; ifiTKmu>vcirrovAi^. Inter-
locutoria, port. Interlocutori , cat. esp. ital.
Interlocutoire , qui interloque.
Ety. du lat. intérlocutorius , m. s. Voy.
Zocut, R.
INTERLOCUTORI, adj. vl. mmiMQv-
Tom. Interlocutori, cat. V. Intertocutoiro.
INTERLOGOTOIIR , s. m. (Ynterloucu-
tour): iMTBiiM>ocoTo«ni. lutcrlocutore , ital.
Interloeutor , al. esp. port. Interlocuteur,
acteur d'un dialogue.
Éty. du lat. interloqueus.
INTERLOQirrORI, vl. Voy. Inter-
locutori.
INTERMEDIARI , adj. (Tntermédtàri) ;
/n/ermedto , ital. esp. port. Intermedi, cat.
Intermédiaire, qui est entre deux.
Ëty. du lat. intermedius, formé de inter,
entre, de médius, milieu, et de la term. art,
litt. celui ou ce qui est au milieu, entre deux.
V.lfedî.R.
INTERMEDO, S. m. (Intermède) ; Inter-
medio , ital. esp. port. Intermeai , caL
Intermède, représentation ou divertissement
entre les actes d'une pièce de théâtre.
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454
INT
£ly. du lat. iniermediui, fonnédeMer
et de médius. V. if«dt, R.
INTERMINABLE , ABiJà , adj. Çoter-
minàblé, àble); hUerminabiie, ital. iiOer-
ffiittia6/e, esp. caL/fOe nntnovel, port. Inter-
minable, dont on ne peut pas voir la fin.
Ély. de in priv. de termin , terme , et de
àhli, qui n'est pas susceptible d'avoir un
terme ; quod Urminari non potest, lat.
INTERMISSIO, s. f. vl. InUrmimà ,
cal. /fUermûidn, esp. hUermiss^o, port.
IniermUiUme , ital. Interruption , disconli-
Duatton.
Ëly. du kt. intermiiêiOf m. s. V. MeUr,
Rad.
INTER1II88I0N, 8. f. (întermissie-n) ;
nmwMiMtsii. /iUermtmô,cat. JnlermUsione^
ital. Intermiiion , esp. Intermissâo , port.
Intermission, interruption, disconlinuation
d'un effet, d'une cause; intervalle entre deux
accès de fièvre,
Éty. du lat. iniermissianiê, gén. de inter^
tniiiio,
INTBRBilTTENÇA, s. f. Intermittensa ,
ilal. Intermiteneia ^ esp. port. cal. Intermit-
tence, disconlinuation, interruption ; en L de
de jeu, chance alternative; en t. de méd.
interruption du pouls, de la fièvre.
INTERMITTENT , TA . adj. (Tnler-
mitlein, te) ; InUrmiUnty cat. Intermittente ,
ital. port. /ntermi/fnttf, esp. Intermittent,
ente , qui n'est pas continu , qui cesse et
reprend par intervalles ; on le dit particuliè-
rement en parlant de la fièvre et du pouls.
Ély. du lai. inlermitlenê , formé de tnfn*-
mittere , cesser , discontinuer. V. Uettre ,
Rad.
INTERNE, ERNA, adj. (interné, érne);
niTBwio. Interno, ital. esp. port. Intern, cat.
Interne, qui est au-dedans. V. interiour.
Ëly. du lat. internus, m. s. V. Int, R.
INTEROGON8,s. m. vl. Interrogation.
\\Rog,i\.
INTERPAUZAR, vl. Interposar, cat.
V. Entrepausar,
INTERPAUZAT, ADA, adj. et p. vl.
Interposé, ée.
INTERPELLAR, V. a. (Interpella);
interpellar, cat. Interpellare, ilal. Interpe-
lar^ esp. Interpeller, faire une interpellation.
Êty. du lat. inierpellare, fait de inter et
deappeUare. V. Âppell, R.
Éty. du lat. interpellare, m. s.
INTERPELLATION , S. f. (Interpella-
tie-n) ; urrBmvs&ATini. Interpellazione , ital.
Interpelacùm ^ esp. /nlf rpe/iacté , cat. In*
terpellalion , commandement , sommation de
répondre.
Éty. du lat. inter pellationit, gén. de tii(er-
pellatio, m. s.
INTERPOLAGIO , 8. f. vl. mrsara.-
LAcio. interpolaçâo, port. Interpolaeià, cat.
Interpolacion, port. Interpolation , discon-
linuation, interruption, intermittence.
Êty. du lat. interpolatio , m. s. V. Poul ,
Rad.
INTERPOLAR, v. a. vl. i nier polar ,
cat. esp. port. Interpoler , être inlermittenl.
Éty. du lat. interpolare , m. s. fait de inter
et depo/ire, repolir, rajuster, réparer. V.
Poul, R.
INT
INTERPOLAT, adj. vl. Intermittent
Éty. du lat. interpolatus. m. s.
INTERP08IGI0, vl. V.
INTERPOSrriQN , 8. f. (înterpositîe-n);
iHTsiirovtinni. Interposicià ^ cat. fnterpo-
iijione, ital. Interpoiicion , esp. interpoêi-
çâo, port. Interposition, situation entre deux
corps, deux choses; fig. intervention d'une
autorité supérieure. V. Po$, R.
INTERPRET, sous-radical dérivé du
latin interpretii f gén, de interpres^ inter-
prèle, truchement, formé de inter, entre, de
près, pour, eldejiar«, partie, comme si l'on
disait tnler pars^ placé entre deux parties.
De interprelis, par apoc interpret;d'oiii
Interpret-o , Interpréter , Interprétât ,
Interpret'Otion f Interpret-eble , Interpret-
atiu,
INTERPRETABLE, ABLA, adj. vl.
Interprétable, explicable. V. Interpret, R.
INTERPRETACIO, vl. fnterpretaeiq ,
cat. y . Interprétation,
INTERPRETAR, V. a. (ïnterpreU);
vmwAfTAM. fnterpretare, ital. Interpretar,
cat. esp. port. Interpréter , expliquer une
chose qui parait ambiguë, inintelligible,
prendre en bonne ou en mauvaise part.
Éty. du lat. interpretari. V. Intârpret^
Rad.
INTERPRETAT , ADA , adj. et p.
(Interpréta, àde) ; Interpretado, port. Inter-
prété, ée.
Ëly. du lat. interpretatus. Y. Interprète
Rad.
INTERPRETATIF, IVA, adj. (Inter-
prétatif, ive); Interpretatiu , cal. Interpréta-
tivo , esp. port, ital* Interprétatif, ive , ex-
plicatif.
Éty. du lat. interpretationii, V. Interprète
Rad.
INTERPRETATION, S. f. O'oterpre-
talie-n) ; b^vuc^twii, nmanuTATiipi. Inter^
pretazione, ital. Interpretacion , esp. Inter-
pretaçâo, port. Interpretacià , cat. Interpré-
tation , explication d'une ct^ose qui parait
ambiguë.
Ëly. du lat. interpretationii, gén. de
interpretatio. V. Interprète R.
INTERPRETATIU, vl. InUrpretatiu ,
cat. V. Interprétatif,
INTERPRETO • 8. m. (Interprète);
bhooomap , TBAMc^uiAïf . Interprète, ital. esp.
port. cat. Interprète , celui qui fait entendre
les sentiments, les paroles, les écrits des
autres lorsqu'ils ne sont pas intelligibles
à la personne à qui il sert de truchement.
Éty. dulat.ifUerpre#. V. Interpret, R.
INTERREGNE , s. m. (Interrègne) ;
nmmswo. Interregno , ital. esp. port. In-
terrègne , cal. Interrègne , dans une monar-
chie , temps qui s'écoule depuis la mort du
souverain , jusqu'à l'élévation de son suc-
cesseur.
Éty. du lat. interregnum, fait dA inter,
entre, et de regnum, règne. V. Reg, R.
INTERROOACIO , vl. Interrogaeià ,
cat. V. Interrogation.
INTERROOAR, vl. V. Interrogear,
INTERROGAT , S. m. (Interrougà) :
luterrogal, en t. de jur. de-
INT
mandes ou interpellations faites par le juge
à un accusé. V. Rog, R.
INTERROGATIF, IVA , adj. (Inter-
rougà tif, ive); Mnr^mmovGATir. Interrogativo,
ital. esp. port. Interrogatiu , cat. loierro-
galif , ive , qui sert h interroger.
Ély. du lat. interrogativuê. m. s. Voy.
Rog,H. * '
INTERROGATIO, vl. Y.
INTERROGATION , S. f. (Interrouga-
tie-n) ; i>tbuoo«atiqii. Interrogazione , ital.
Interrogacion , esp. Interrogaçâo , port,
/nierro^acié, cat. Interrogation, question,
demandé qu'on fait à quelqu'un; fig. de
rhétorique par laquelle celui qui parle avance
une chose sous forme de question.
Ëly. du lat. interrogationis , gén. de
interrogatio, m. s. V. Rog, R.
INTERROGATOmO, 8. m. (Interroga-
toire) ; iimBBoooATowB. Interrogatorio ,
ilal. esp. port. Interrogatori , cat. Interro-
gatoire , questions que fait un juge ou un
commissaire délégué, sur des faits civils ou
criminels, et réponses qui sont faites à ces
questions; pro<^8-verbal qui contient les
questions et les réponses.
Ëly. du lat. interrogatorium, m. s. Voy.
Rog, R. ^
INTERROGATORI, vl. Interrogatori ^
cat. V. Interrogatoiro.
INTERROGATOUR, S. m. (ïoterrou-
gatôur ) ; uttuwovvatoiib. Interrogateur ,
celui qui interroge.
Ëly. du lat. intêrrogatoriue , m. s. Voy.
Rog,Vi,
INTERROGEAR, T. a. (Interroudjà) ;
nrRRMOvoBAn , ^OBtnooiiAB , coirm»«Am.
Interrogare, ital. Interrogar, cat. esp. port.
Interroger, faire une question ou des ques-
tions h quelqu'un.
Ëly. du lat. tiOerro^are, fait de inter et de
rog are. V. Rog, R.
INTERROGEAT, APA , adj. et p.
(îuterroudjâ , àde); pramMonosAT. Interro-
gado. port. Interrogé, ée. V. Rog, R.
INTERROUGATION et
INTERROUGEAR , et composés. Voy.
Interrogation, Interrogear et Rog, R.
INTERROUMPRE, v. a.(Inlerrôumpré]:
BBtTOVMAm. Interrompere, ital. Interrum-
ptr,e8p. Interromper, porL /iilerrômprer,
cat. Interrompre , empêcher la continuation
d'une chose; empêcher une personne de
la continuer.
Éty. du lat. interrumpere , fait de inier,
entre, et de rumpere, rompre par intervalles.
X.Roump, R.
INTERROUMPOT . UOA * "dj. et p.
(Inlerroumpù , ûde) ; Interrompido , port.
Interrompu, ue.
Ély. du lat. inlerruptui. V. Roump, R.
INTERRUPTION , S. f. (Interruplie-n);
ntrmwMvmxn. Interrupcià, cat. Interruzione,
ital. Interrupcion , esp. Interrupçâo , port.
Interruption, action d'inttrrompre.
Ety. du lat. interrupUoniê, gén. de inter-
ruptio, m. 8. V. Rump, R.
INTERVA, s. f. vl. Interrogation ,
question.
INTERVALLA , 8. m. ( intervalle ) ;
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INT
tntervaU, ail. JnlrtiMitt, aoc. cat. /iiforvaUo,
cal. mod. ital. port. IiUervalo , esp. Inter-
valle , distance • espace qui est entre deux
eitrémilés de temps ou de lieu ; espace
qu'il y a entre un son et un autre , en t. de
musique.
Éty. do lat. inlervaUum , fait de inUr et
de tNi(itiifi , pieu , séparation , comme par un
pieu mis entre eux, uat. trancbèe, fossé, ou
devaUif, vallée. V. Val, R. 2.
INTERVENIR, v. n. vlntervenir) ; /m-
tervenire, ital. Intervenir, esp. cat Intervir,
port. Intervenir , entrer dans une afiaire par
quelque intérêt que ce soit ; en t. de jur. se
rendre partie dans une contestation qui était
déjà pendante entre deux personnes; sur-
venir, se rendre médiateur.
Ety. du lat. intervmire, (ail de inUry «Dire,
parmi, et de rentre, venir. V. Ven^ R.
INTERVENTION , S. f. (înterveinlie-n) ;
nmnvKimBii. IfUerventià, cat. Intervento^
ital. IrUervencion, esp. Intervencâo^ port.
Intervention • en t. de jur. action d'un tiers
qui se rend partie dans una contestation ;
action d'intervenir.
Ëty. du lat. interventwmtt géa. de tnler*
tentto. m.s. V. Fen^R.
INTERVERTIR , ▼. a. (Intervertir).
Intervertir, changer, déranger. V. 2Vaii#-
virar.
INTESTAT , adj. et adv. (Intestat) ;
inUitûto, ital. Intestado, port. esp. InUêââd^
cat. Intestat, mourir intestat , sans avoir fait
de testament.
Èty. du lat. inUHatuM, formé detn priv. et
de ttêtatuê, qui a testé, non fefftaltit , qui n'a
pas testé. V. re«l. R.3.
Autrefois ceux qui mouraient inUeUkii
étaient tenus pour damnés et pour infimes •
n'ayant pas appliqué une partie de leurs
biens à des oeuvres ; puis , selon les anciens
canons, on leur refusait la sépulture comme
aux suicides. Celle sévérité donna lieu à un
arrêt du 19 mars 1409 , rapporté par Pas-
quier , oui fait défense \ l'éveque d'Amiens ,
d'empêcher comme il faisait, la sépulture
des décédés ab intestat. Hériter ab intestat ,
hériter d'une personne qui n'a pas fait de
testament ; celui qui hérite ainsi est héritier
ab intestat.
INTE8TATIO. 8. f. vl. IntesUtion ,
action de n'avoir pas testé.
INTESTATO, vl. V. InUstai.
INTHIMAR , anc. béarn. Y. Intimât et
/ni, R.
INTHIBIATIO,vl. V. intimation et Int,
Rad.
INTmAMENT , adv. (Tntimameîn) ; /n-
timamenU, ital. port, intimamènt, cat. Inti-
mement, d'une manière très-étroite; intérieu-
rement.
Ëty. de intima et de ment, d'une manière
inlime. V./tit,R.
INTIMAR, V. a. (ii^imà) ; InHmare, iUl.
/ji/tmar, cat. esp. port. Intimer, signifier avec
autorité de justice.
Ély.dulat. intimare, V. /tif, R.
INmiAR,v.a. (Intima); iiUimar , cat.
eip. intimare, ilal. Intimer, signifier avec
raolorité du magistrat; appeler en justice.
Êty.de ifit<iiMir#, dénoncer, dtelarer. V.
/iif<mo(et/n(,R.
INT
INimAT , ADA , 8. (Intima, àde) ; liiH-
mado^ port, /nftmal, cat. Intimadf esp.
Intimé, ée, celui, celle qui se défend en cause
d'appel.
Ëty. du lat intiwmtus , formé de intimare^
et de la term. pass. at^ ada^ qui a été intimé.
V. /fil, R.
Autrefois on ajournait le juge à venir sou-
tenir le bien jugé de la «entence et l'on inti-
mait la partie, c'est-à-dire, <iu'on lui dénon-
çait l'appel, et pour cette raison on l'appelait
intime,
INTIMATION , s. f. (înttmatie-n) ; Inji-
ma xtoîie, ital. intimaeion , esp. intimaçâo,
port. intiwMciày cat. Intimation, action d'in-
timer.
Éty. de intimar et de ation, on de inUma-
tionis, gén. dtintimatio. V. /ni, R.
INTIME , niA , adj. (Intimé, ime) ; /n-
tim, cat. intimo, ital. esp. port. Intime . il se
dit des choses liées, unies d'une manière
étroite et profonde, intérieur.
Ëty. du lat. intimue, fait de intue , au-de-
dans. V. int, R.
INTIMIPAR , V. a. (Intimidé) ; uvA««n,
n»9LAWMMrA*. Intimorire, ital. Intimidar,
esp. port. cat. Intimider, faire naître la crain-
te dans l'âme de quelqu'un.
Ëty. de in , dans , de (tmor , crainte , et de
l'actif, or, mettre la crainte dans. V. Ttin, R.
INTIMIDAT, ADA, acfj. et p. (Intimidé,
àde) ; Intimidado, port. Intimidé, ée. Voy.
Ttm, R.
INTIMITAT, s. f. (intimità) ; /nitmttol,
cat iniimidad, esp. intimità , ilal. Intimité,
liaison intime.
Éty. de intime et de Uat. V. inf, R.
INTTTDLAR , v. a. ^Intitula) ; mnwtmjkm.
Intitolare, ital. Intitutar , esp. port. cat. In-
tituler, donner un titre ; en t de prat. écrire
le titre.
Ëty. du lat intitulare, fait de in^ sur, et de
titutui, litre. V. TUut, R.
INTITinLAT. ADA, adj. et p. (Inlitulà,
àde) ; intUulado, port. Intitulé, èe, le titre et
lesqualités d'un acte, subst. V. Ttliil, R.
INTONATION, 8. f. (Intounatîe- n) , et
impr. twmvhATtmm, Intonasione , ital. Ento*
naeion, esp, EnUmaçâo^ port. Intoonation ,
action d'entonner, donner le ton.
Éty. de i» , en , de Ion et de ation , action
de mettre dans le ton. V. Ton, R.
INTODIXRABLE,ARI«A,adj. Intot-
Iera6t<e,ital. /nioIeroUe, cat. esp. intotera^
vel, port. Intolérable, qu'on ne peut tolérer.
Ëty. du lat intolerabUiê, m. s.
INTOUIiERANÇA, s. f. (Intoalerànce) ;
IntoUere^nsa • ital. inUderancia , cat. port
Intolérance, défaut de tolérance.
Éty. du lat. intolerentia, m. s.
INTOULERANT , ANTA, adj. (Intoo-
leràn, ànte) ; intoHerante , ital. Intolérante,
port. Intolerani , cat. Intolérant , ante , qui
manque de tolérance.
INTRADA , s. f. (Intréde) ; sraA»A,ifmA-
•■. Entrata , ital. Énirada , cat esp. port.
Entrée, lieu par où l'on entre, l'action d'en-
trer, début, commencement. V. Entrada.
Éty. du lat introUne, m. s. V. Int, R.
INTRADOR, s. m. vl. Entrée, retraite.
V./iil,R.
455
EVT
INTRAOI, 8. m. (intradgi);
Entrée. V. Intrada et /nf, R.
INTRAUA, s.f. vl. Entraille. V. £n-
tralhaseiint,^.
INTRAMENT, s. m. vl. unrMMsa. £n-
trament , anc. cat Entramento , anc. esp.
fntramento, \i^\. Entrée, avenue, arrivée,
commencement. V. Entrada et Int, R.
INTRA-4ttim08, expr. adv. (fntra-mù-
ros); /n(ra-muro«, cat. esp. Intra-muros,
mots latins conservés pour indiquer ce <|ui
est dans l'enceinte d'une ville, par opposition
à extra-muros, hors des murs.
INTRANT, ANTA, adj. (ïntràn, ànte);
rmuBMTioiit. Intrigant, ante, hardi, effronté ,
qui s'insinue partout , dans ce sens le mot
français entrant est reçu, qui s'impatronise.
Éty. de intrareel de ant, lilt. qui entre.
V. Int, R.
INTRANT, 8. m. A Vintrant, au com-
mencement ; A Vintrant doou mes, au com-
mencement du mois.
INTRAR , V. n. (Intrà) ; Domuui, simuui.
Entrare, ilal. Entrar, cat. esp. port. Entrer,
passer du dehors au dedans, pénétrer, com-
mencer.
Éty. du lat intrare, formé de intra» de-
dans, et de tre, aller ; A Cintrar, vl. à l'en-
trée. V. /ni , R.
INTRAR, V. a. Entrer est actif dans ces
phrases provençales : Pouedi pas intrar
wuMn pea dins moun soulier , Trad. je ne
fmis pas faire entrer mon pied dans mon sou-
ier et non je ne puis pas entrer, etc. ; intrar
aqueou bouese, rentrer ce bois et non entrer;
Intra mai toun eapeou, enfonce d'avantage
ton chapeau.
Entrer est toujours neutre en français et il
prend aux temps composés l'auxiliaire être
et non aootr , ne traduisex donc pas, ai
intrat de bouena houra, parj'at entré de
bonne heure , mais par je suis rentré, etc. ;
parque ave% pas intrat, pèt pourquoi n* avez
vous pas entré f mais par pourquoi n'êtes
vous pas entré, etc.
INTRAR li*, s. m. vl. Entrée, commen-
cement. V. intj R.
INTRAT , ADA , adj. et p. (ïntrà , àde) ;
nmukv. Entrada, port Entré, ée.
Éty. du lat intratus, m. s. V. int, R.
INTRAT, s. m. vl. Entrée.
INTRATARLE, ABLA, adj.fïntratàblé,
àble) ; IntraUabile, ilal. Intratahte, esp. /n-
tratavel, port Intraitable, avec qui il est im-
possible de traiter, d'avoir des relations.
Ély. du lat intractahilis, m. s.
INTRATOB, vl. V. Intragi, intrada ei
int, R.
INTREaiENAR, v. a. d. vaud. Entre-
mêler. V. Entremesclar,
IN-TRENTA-DOns, adj. et S. m. In-
trente-deux, format dans lequel la feuille est
pliée en 32 feuillets.
INTREPIDE , IDA, adj. (Intrépide,
Ide) ; intrepid, cal. intrepido, ital. esp. port
Intrépide, qui a de l'intrépidité.
Ëty. du lat. tntrepidtia, fait de tn et de
trepidare, s'agiter en désordre. Gat. Voy,
rrep<i<,IL
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456
INT
In
ItUriga^
INTBBPIDITAT, 8. f. (întrepidilà) ;
InlrepidUaly cat. Inlrepidilà , ital. Jntrepi-
dez, esp. port. Intrépidité, force extraordi-
naire de Tâme, qui s'élève au-dessus des trou-
bles, des désordres et des émotions que la
▼ue des grands périls pourrait exciter en elle.
Éty. de intrépide etdei(a(. V. Trepid,
Rad.
INTREVAR S', V. S'entrevar.
INTtaCAfL, vl. V. Entricar.
INTBIOA , s. f. (eintrigue) ;
îrigo, ital. Inlremetimiento , esp
port. cat. Intrigue, conduite détournée de
fens qui cherchent à parvenir, k s'avancer,
obtenir des emplois ou des faveurs ; com-
merce secret de galanterie , incident d'un
drame qui en prépare le dénouement.
Éty. du tat. intricatura, formé de intri^
care. V. Trich, R.
INTRIGANT, ANTA, s. et adj. (ein-
trigàn, ànte) ; butbioart, nmAUT, snrmArKOAT,
»»T«BrOIÏ«Al«« , KimttMSTTBlBB , iutbicauib ,
BKTBUAT. Intrigante, poTi. Intrigant, ante;
qui s'occupe d'intrigues.
Éty. de intriga et de ant, V. Trich, R.
INTRIOAR, y. a. (eintrigà): nmuoA»,
BHBAKBAffAii. Intrigorc , ital. /ntrincar, esp.
intrigar, port. cat. Intriguer, inquiéter, em-
barrasser.
Éty. du lai. intricare, m. s. V. Trich, R.
INTRIOAR, V. n. brtiuoam. Intriguer,
faire des intrigues. V. Trich, R.
INTRIGAR 8', V. r. f'BiiTBicAa . l'siiei-
iiA». S'intriguer , se donner de la peine pour
faire réussir une affaire.
INTRIOAT, ADA, adj. et p. (einlrigâ.
àde) ; bhtmoat, cnmArscAT. Intrigado , port.
Intrigué, ée. V. Trich, R.
INTRINCEC,et
INTRINSEC, EGA, adj. vl. Intrinsee,
cat. Intrintecoy esp. port. ital. Intrinsèque,
intérieur, interne.
Êty. du lat. intrimecu^,
INTRINSEQUABIENT , adv. Intrime-
eament, cat. Intrinsecamenle, esp. port. ital.
Intrinsèquement, intérieurement. \,Inl, R.
INTRO, umotT, urra, préposition dérivée
du latin intro, dans, dedans, qui indique le
passage de dehors en dedans ; d'où : intro-
duire, conduire en dedans, inlro-it, de inlro
et de t(, action d'aller en dedans, d'entrer.
De intro, par la suppression de o devant
un radical qui commence par une voyelle ,
intr; d'où : Intr-ar, aller en dedans.
INTROÏT . s. m. rïntroït) ; Introit, cat.
port. Introito, esp. ital. Introït , le commen-
cement de la messe.
Éty. du lat. introitw, exorde, début, com-
mencement, fait deintroire (ire inlro), aller
ou entrer dans. V. Int, R.
Le pape Célestin a introduit l'usage de
dire des antiennes pour l' introït de la mesçe.
En vl. entrée, commencement.
INTROME8, s. m. vl. V. Entromet,
INTROMI88IO, 8. f. vl. Inlromitiione,
ital. /nlromùfSo, port. Intromission , intro-
duction.
Éty. du lat. iniromitsus, m. s.
INTROUDUCTION , S. f. (ïntrouduc-
tie-n ) ; nrraoovocTmi. Introdutione , ital.
Introduecion, esp. Introducçâo, port. Inlro-
INT
dureté, caL InUrodocUon» action par laquelle
on introduit; petit traité que l'on met à la
tête d'un plus grand pour en donner l'intelli-
gence et pour en expliquer le plan etle motif.
Ëty.du lat. inlroduetUmiSf gén. de intro-
duclio, m. s. V. Duc, R.
INTROUDUCTOUR , s. m. (întrouduc-
tôur); Introduttore , ital. Introductor, esp.
port. cat. Introducteur, celui qui introduit.
Éty. de introudue et de tour , qui introduit
V. Due, R.
INTROUDUCH, V. IntrouduU.
I^TROUDUIRl^ , V. a. (ïntroudùïré) ; /n-
trodurre, ital. Introdueir , esp. Introdu%ir,
port. Introduir, cat. Introduire, faire entrer
avec précaution ; procurer l'admission, faire
connaître, mettre en usage.
Éty. du lat. introducere, fait de dueere,
intro, conduire, mener dedans. V. Duc, R.
INTROUDDIT, DITA, adj. et p. (ïnlrou^
dùi , ûïte ) ; urvBQODuca. IntroduEido , port.
Introduit, ite.
Éty. du lat. introductus, fait de iii^ro et de
ductuf, mené dedans. V. Duc, R.
INTROVARLE. ABI.A, adj. (ïntron-
vâblé, àble) ; nnrsoovAau. Introuvable, qu'on
ne peut trouver.
INTRUS, adj. vl. Intrus , cêi. Intruso ,
esp. port. ital. Intrus, poussé dedans, enfer-
mé, resserré.
Éty. du lat. intrusus, m. s. V. Int, R.
INTZ , prép. vl. oii, m. Dans , dedans,
au-dedans. V. Dtfi#.
Êty. du lat. intus.m. s. V. Int, R.
INU
INULA-GAMPANA, s. f. mmBA-aoociiB-
■A. Inula, port. ital. Nom latin qu'on a con-
servé pour désigner l'aulnée ou inule hélé-
nion , Inula helenium, Lin. plante de la fa m.
des composées Corymbifères, cultivée pour
sa racine qui est tonique, aqaère et stoma-
chique.
M. Rose a trouvé dans cette plante un
principe immédiat particulier , qu'on a nom-
mé inuline.
INUSITAT, ADA, adj. (inusitâ . àde) ;
InuiUad, cat. Inusitato, ital. Inusitado, esp.
port. Inusité, ée; (^ui n'est pas usité, dont on
ne se sert pas.
Éty. du lat. inusiti^tus, m. s. V. Ut, R.
INUTIL, adj. vl. V. /nt4(t]f.
INUTILABIENT, adv. ( inulilamein ) ;
TAMAMmT. Inutilmente , ital. esp. port. Inu-
Itlm^nf, cat. Inutilement, sans utilité, en vain.
Éty. du lat. inutile ou de inutila et de
ment, d'une manière inutile. V, Ut,R.
INUTILE. ILA, adj. (inutile, ile); Inu-
tile, ital. InutU, esp. port. cat. Inutile, qui ne
sert à rien , qui ne produit aucun effet utile,
dont on n'a past)e8oiu.
Ëty. du lat. inutilis, fait de in priv. et de
uîiliê, m. s. V. f/«, R.
mUTILITAT, s. f. (inutilité) ; Inutilità,
ital. Inutitidad, esp. Inutilidade, port, /nu-
tilitat, caL Inutilité, manque d'utilité, défaut
d'emploi ; au pluriel choses inutiles.
Éty. du lat. inutilitaHt, gén. deinulilitai,
m.8.V.f/r,R.
INV
mv
mVALIDB,adj et 8. (Invalide) ;l,„^
Invalide» ail. /nra/ido, ital. esp. port. Inva-
lid, caL Invalide, estropié, infirme ; en par-
lant des soldats, celui qui à cause de ses
blessures ou de son âge ne peut plus servir
dans l'armée active.
Éty. du lat. invalidus fnon validusj , de
in priv. et de validus, valide. V. Val, R.
Au XV«* siècle. les soldats invalides
étaieijt encore obligés à vivre d'aumônes ou
de brigandage. Henri IV fut le premier roi
de France qui essaya de réparer cette injus-
tice; Louis XIIL en 1634, plaça des invali-
des à Bicèlre, qu'il érigea en commanderie
de Saint-Louis ; Louis XIV, enfin, par arrêt
du 12 mars 1670, assigna les fonds nécessai-
res aux frqis de construction et de dotation
pour le magnifique établissement connu sous
le nom d'Hôtel-Royal-des-Invalides, situé
sur la rive gauche de la Seine, en desous de
Paris; quatre ans suffirent à sa construction.
INVANNAR, V. a. (ïnvanà); mêot^Mm, vl.
Couvrir un édifice de charpente.
INVARIABLAMENT, adv. (învariabla-
méiq) ; /iit7arta6{fiiifn(« , esp. Invqriavel^
mente, port. Invariablement, cat. inyaria-
blement, sans varier.
Êty. de invariabla et de ment, d'une ma*
nière invariable. V. Fart, R.
INVARIABLE, ABLA. adj. (ïnvariablé,
àble) ; InvariabUe , ital. Invariable ^ esp.
cat. Invar iavel, port. Invariable, qui n'est
point sujet au changement.
Éty. de in priv. et de variable , qui n'est
pas variable. V. Vari, R.
INVASION , s. f. (ïnvasie-n) ; mvAÊnm,
Invasione, ital. Invasion, esp. Invasâo,
port. Invasià , cat. Invasion, action violente
et subite , par laquelle on s'empare d'une
contrée ennemie ou regardée comme telle.
Ëty. du lat. invasionis, gén. de invasio,
fait de invaderé, envahir, qui est composé
de in, dans, et de vadere, aller. V. Vad, R.
INVEfCTIVAS, s. f. pi. (invectives);
rocLBAf, toonsAS, MAmKiDAf-ufouiis. Invet'
tive . ital. Invectivas , esp. port. cat. Invec-
tives , paroles, expressions injurieuses. V.
Vexar,
INVENDABLE , ABLA , adj. (ïnvein-
dàblé, àble). Invendable, qu'on ne peut pa8
vendre, qui n'est pas en état d'être vendu.
Éty. de in priv. de vendable. V. Vend, R.
INVENT AR , V. a. (Inveintâ) ; tmmnnAm.
Inventare , ital. Inventar , esp. port. cat.
Inventer, trouver quelque chose de nouveau
par la force de son esprit , de son imagina-
tion ; supposer ; controuver.
Éty. du lat. tnvfnirf,ou plutôt de inventum
et de ar, foire, trouver une invention. Voy.
Ven , B.
Cruirc lo«t lAMKlt* c'est mt *m^r proroncU,
C'^ti prendre l'borixon pour Ica bornes du laonde.
INVENTARI , 8. m. (ïnveinlâri); Inven-
tarium, ail. Inventario, ital. esp. port, fn-
ventari, cat. Inventaire, dénombrement par
écrit des effets de quelqu'un.
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INV
Êly* Les Romains donnaient à ces sortes
d'actes le nom de rtperloria , et dès le lli»«
siècle , le vulgaire disait ifwentorium , in-
ventoria ^ de invenirty trouver, découvrir,
parce qu'un inventaire se compose de tous
les effets qu'on trouve dans une succession.
V. Fen,R.
INVENTAT , ADA , adj. et p. (taveiota^
àde) ; Inventado, port. Inventé, ée.
Ety. du lat. invenlus, m. s. V. Ven^ R.
II^VENTIf , lyA , adj. (Tnveintif , ive) ;
Inventivo, esp. port. Inventiu^ cat. Inventif,
îve, qui a le génie de Tinvenlion.
INVENTION , vl. invencion, cat. Voy.
Invention,
INVENTION, s. f. (Inveintie-n); wvsii-
Tuoi. Invenziane , ital. /nvencton , esp. In-
vençâOj port. Invendu, cat. Invention, fa-
culté de Tespril qui rend propre à inventer ;
la diose inventée ; mensonge, calomnie.
Éty. du lat. inventionis, gén. de inventio,
formé de invenire^ trouver , inventer. Voy.
Fen.R,
wfEiinoii DB &A •«iTTA cKovf. luvcnlion de
la Sainte-Croix , fête instituée pour célébrer
la mémoire du jour auquel la croix de ^.-G.
fut trouvée par l'impératrice Sainte (lélène ,
du temps de l'empereur Constantin Le-Grand,
en 326 ; cette fêle se célèbre le 3 mai.
INVENTOUR, s. m. (înveintôur) ; oitsii-
TAU». Inveritore, ital. inventor^ esp. cat.
port. Inventeur , celui qui invente.
£ty. du lat. inventor^ m. s. V. Ven , R.
INVENTOURIAR, v. a. (înveintourià) ;
urTBWTABiA». Inventariar^OiL Inventutiare,
ital. Inventariar, esp. port. Inventorier,
mettre dans un inventaire.
Éty. de inventori, pour inveniari^ el de
ûr, faire l'inventaire. V. Ven, R.
INVENTOURIAT, ADA, adj. et p.
(Inveintourià , àde) ; ïnvenlariado , port.
Inventorié , iée. V. Ven, &.
INVER , et
INVERN , s. m. vl. Hiver. V. Nivem,
Rad.
INVER8 , prép. vl. InverSf cat Envers.
V. Vert . R.
INVERSION , S. f. (înversie-n) : Inver-
iione , ital. /nvernon, esp. Inversâo, port.
Inversià, cat. Inversion, changement, dans
Tordre naturel et ordinaire, des mots d'une
phrase.
Éty. dn lat. invertionit, gén. de inverHo^
m. s.
INVERSO , s. m. (ïnvèrse) ; Invereo, ital.
esp. port. L'inverse, le contraire, à l'inverse,
d'une manière opposée.
Éty. du lat. invenue , m* $*
INVESTIDURA , S. f. vl. Suppl. à Pellfis.
Investidura , cat. Espace de terre inculte ,
qu'on laisse entre deux champs, pu fonds qui
se confinent, ou l'espace qu'un vqbin doit
laisser entre deux arbres ou vigne^ qu'il
plante , et le fonds de son voisifi.
INVESTIOUAR , v. n. vl. tmnmpiÇA^.
Inveitigar, cat. esp. port. Inveetigare, ital.
Scruter , rechercher , examiner avec soin |
reconnaître.
Éty. du lat. inveetigure^ m. s.
INVESTIR , V. a. (Investir) ; oitmtiii.
Investire , ital. Investir , esp. p9rt. cat. In-
vestir, donperayecde pertàinès formalités»
TOM. II.
INV
avec de certaines cérémonies, le titre d'an
fief et la faculté de le posséder ; investir une
place. V. Entourar et Envirooutar.
Éty. du lat. investire, revêtir, couvrir,
fait detn, sur, et de vestis, vêtement. V.
Vest, R.
INVESTISSAMBNT , s. m. (Investissa-
méin). investissement , l'action d'investir une
place. V. Vest, R.
INVESTIT , IDA , lA , adj. et p. (Investi,
ide, ie); Inveslido, port Investi, ie. Voy.
Vest, R. t- » J
INVESTITURA , S. f. (Investitnre) ; /n-
vestilura , ital. Investidura , cat. esp. port.
Investiture , acte par lequel le seigneur do-
minant investit d'un fief son vassal.
Êty. de investit et de ura, chose dont on
investit. V. Vest, R.
INVETERARS', V. r. (slnveterà) ; In^
veterare, ital. Inveterarse, cat. esp. port.
S'invétérer, devenir plus difficile à guérir,
s'aggrayer.
Éty. du lat. inveterare , se fortifier. Voy.
FtflA.R.
INVETEIIAT, ADA, adj. et p. (invete-
rà , àde) ; Inveterado, port, invétéré, ée.
Ëty. du lat. inveUratus, m. s. V. Vielh ,
Rad.
INVHBR,?!. V. ^twr.
INVINGIBLAmENT , adv. (învincibla-
méin); Invineibilmentey'Hd\, Invineiilemèni,
cat. Inveneiblemente , esp. Invencivelment ,
port. Invinciblement , irrésistik>lement.
Êty. de invineibla et de ment, d'ane ma-
nière invincible.
INVINCIBIiE , IB||A , adj. (Invincible,
ibie); Invincibilei ital. Inveneibte, esp. cat.
Inveneivel, port. Invincible, qui ne peut
être vaincu, qui ne peut être surmonté,
Éty. du lat. $fivtnct6tlt&, m. s. ou de in
priv. et de vineible , qu'on ne peut vaincre.
INVIOLABLAMENT , adv. (învioula-
blaméin) ; mvwoLASLiumrr. Inviolabitmente,
ital. Inviolabtemente , esp. Inviolavetmenie,
port. Inviolabl^mefU , cat. Inviolablement ,
d'une mapière inviolable.
Éty. de inviolabta et de ment,
INVIOLABLE, ABLA, adj. (Inviolable,
àble) ; Inviolabile, ital. Inviolable, esp. cat.
Invieiavel , port. Inviolable , qui ne sera
point violé • pu qui ne le doit point être.
Ëty. du lat. inviolabilis.
INVISCAMENT, s. m. vl. Invescaw^nt,
cat. Inviscamento . esp. Viscosité.
INVISCAR , vl. V. Enviscar.
INVISIBILITAT , s. f. (Invisibilité) ;
InvisÙnlUàf ital. Invisibilidad^ esp. /nvt-
sibilidadef port, fnvisibililat , cat. Invisibir
lilé • état de ce qui est invisible.
Éty. du lat. invisibilitaiis, gén. de iitvm-
bUitas , m. s. V. Vis, R.
INVISIBLAMENT , adv. (învkiblaméin) ;
Iwnsivitmente , port. Iwvisiblemeni , cat.
Invisiblemente , esp. Invisibilmente , ital,
Invisîblement , d'une manière invisible.
Ëty. de invisibla et de ment. V. Vis , R.
INVISIBLE, IBLA, adj. anvîsiblé^
ibre) ; ■pvnisi.s. InvisilUe, ital. Invisible,
esp. cat. Invisivel , port. Invisible , qui
écnappe à la vue ; qu'on ne peut pas voir.
Éty. du lat invisibUif , m. s. V. Vis, R.
INV
457
INVIT , mmm , soos-radlcal dérivé du
latin invitare , invito , inviter , convier ,
formé de in et de vita , dans le sens de
nourriture, de repas. Bond.
De invitare, par apoc. invit; d'où: EnvU,
Invit, EnvU-ar, Invil-ar, Invit-at, Envit-
ation , InvU-atUm , Invit-adour , Envit-
adour, Des-invitar,
INVIT , s. m. (Invit) , d. m. m. s. que
Invitation, v. c. m. et Vit, R.
INVITADOUR, s. m. (éinvitedéur); m-
▼lOADOoa, rniriTADoirai, onrirAïas. L'emphi*
tryon , celui chez qui l'on dîne, qui convie.
Ety. de Invitar, v. c. m. et de la term.
ottr. V. Invit, R.
J^ouen envitadour fa manjar malau.
Prov.
INVITAR , V. a. (einvita) : uititab , »-
▼lOAB , comrriDAB , couiiviAm. Invitare , ital.
Conyidar, esp. Invitar, port. Envitar, cat.
Inviter, convier, exciter, porter à . . .
Éty. du lat. invilare, V. Invit, R.
Inviter, veut après à et non de, inviter à.
INVITAT, ADA, adj. et p. (einvttà. àde) ;
cçoNTioAT, commikT. Invité, convié. V. In-
vit, K.
INVITATION, s. f. (einvitatie-n) ; BMn-
TATiow, nnnTATiBii. /nvtlaftone, ital. Con-
vite, esp. Invite, port Invitation, action
d'inviter.
Éty. du lat. invitationis, gén. de invitatio,
V. Invit, R.
INVISIBLE , vl. V. InvUible,
INVOCACIO , S. f. vl. Invocaeiô , c^t.
V. Invocation.
INVOCAR , V. a. (învoucà) ; Invocare ,
ital. Invocar , esp. port. cat. Invoquer , ap-
peler à son secours Dieu ou les saints ; les
poètes invoquent Apollon et les muses.
Êty. do lat. invocare , formé de in, a , et
de vocare, appeler, appeler à son aide, à
son secours. V. Foc , R.
INVOCAT , ADA , p. (învoucà . àde) ;
Invocado , port Invoque , ée , intercédé.
Éty. du lat. invocatus, formé de invocare,
et de la term. pa^s. at, ada. V. Voe, R.
INVOCATION , s. f. (îpvoucatie-n) ; m-
ToocATioH, mvoocATiBii. Invocasionc , ital.
Invocation, esp. Invocaçâo, port. Invoca-
eiô , cat Invocation , action d'invoquer ; en
1>oésie, apostrophe par laquelle on demande
a protection de qudque divinité, ou de quel-
que grand personnage.
Éty. du lat invoeationis, gén. de invoca-
tto.m. s. V. Foc,R.
INVOLUTIO , 8. f. vl. nmiuicio. Enve-
loppe ; tourbillonnement.
Éty. du lat. involutio, m. s.
INVOCLOUNTARI, ARIA, adj. (ïnvou-
lountàri, àrie): Involuntari, cai. Involontor
rio, ital. Involuntario, esp. port. Involon-
taire , ce à quoi la vplopté n'a point de part,
ce qu'on n'a pas voulu.
Ëty. du Ifit. inpoluntarius , fait dç in priv.
et de voluntarius. V. Vol. R.
INVOULOUNTARIfMENT , adv. (in-
voulountariaméin) ; Involontariamente , ital.
Involuntariamente , esp. port. Involunta-
riamint , cat. Involontairement , sans le
vouloir, contre sa volonté.
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458
INV
filT. dt iwoomlQwaaria et de wmU. Yi^.
Ëvfesseiiiiblàblé, àbte); Inverisnmiù, iUL
wmtMO, csp. InvraissembUble* qui n'est
pMTOwaemhUble, qui n'a pas l'appareiice
éivni.
Ély. delupriv. et de miêmèlakU.
mnwmBBÔKBiéàMÇA^ S. f. flnTressem-
blûice) ; Inv€ri$9imiglianxa, ital. ImotriH-
miiilmd^ esp. InveriHtmiUumça. port. In-
▼nissemblanoe, dèfiuit de Traissemblance.
INtui^NEKABUS, ABLA, adj. (invol-
aeffâblé.àble); IntmIneràbiU , îtal. /nota-
«croMe , cal. e^. Immlmrtnel^ porL In-
vulnérable , qd ne peat être blessé; hors
iTatldnCe des passions.
£tj. da kt tiioti<ii«ra6ilM, m. s. formé
de t» priT. de wdmrU , gén. de vuImus ,
plaie, et de able.
■BflilZ, pr.Tl. Dedans: laiiis, làde-
1^. da laL InIm. Y. /fil|R.
10
fOtôfcmeofOt dn dialeele gascon qoi ca-
ncférise b troisièflie personne do singolier
deriamrlait $ûbio, il oo elle savait, ttaêêttio^
UomdUtrâÊÊtjaà; »e^» il oo die Tenait,
de*
m, fttm fen. a. ci t prea. pen. do
sâc Je, aoi V, l0»4
to, mm, ê.tÊ.ft ioof. V. /Mfo, R.
iOC
MC ^ 4f. /«r i#<, par JoL
iU 4lm^4wiêimr0 ^$ d.
^ #* y^^t^^^ «yn» te tonw de Milles la-
4iM f/^mM^M 4^fm h^m %amm ci jjaoi
^^^ 4» '--^H^^ M^, Wi(:4s i^m'M^
ION
ION
/OiV, désinence commone à on grand nom-
bre de mots, qui est dérivée du lat. to, iwiu^
mais plus particulièrement de vm$^ caracté-
ristique du génitif dont on a Dût ton et non
ten, comme l'écrivent les Provençaux moder-
nes, par la suppression de la désmenceit.
Les mots que cette désinence sert \ com-
poser sont des sutistantifis abstraits qui indi-
quent la chose quand elle a été faite, on les
fait dériver des #tijnfi# latins qui leur cor-
respondent.
FleX'iorip de fleaum^ flexion.
Let'ion. de lado, léser, lœium, lésion.
Verê-iany de verto, tourner, veratiat.
/OiV, désinence de la troisième personne
du pluriel du conditionnel présent : amar-
ton, proumenar-ion, casêar'ionf ligerAtm,
finir-ion, counewier-ton, prendr-ton, etc.,
ils ou elles aimeraient, promèneraient, chas-
seraient , liraient , finiraient , connaîtraient ,
prendraient, etc.
ION , s. m. (ion). Est employé dans le sens
de JouTj par Bergoin, dans les vers suivants.
V. m, R.
i? fftie doranavanf iEnco ofli6e Dtdon
Fwcoo en fnartdodr e (a n«tl f If ion.
MO
IOOU, 8. m. (iéoa),dl. V. Uom.
IOOO0, fL ieodi. V. D^eoiis et Dt, R.
MT
péiftioo vicicose deri.
ÉtT. do bt. Mo^inmif , ■. s. de iolo ,
gr«ederi. V./Mos.
té-
lOm , vl. Ieodi. V. Difooms.
lOU, (îoo): mom, ékàoitacit de la prenûè-
re persooœ do siogolier do eonditionael
préscol: OMor^Mi, pÊyar-ûm^ fimir-iim ,
rnUr^éo» , fremér-io; faioMrais, jouerais,
ioiraîs, rcodnis, prendrais, etc.
SOU, pr. p'JkNi) ; «mv, «m, mot, im. /o,
ilaL Fo, esp. £o, porLamc caL Moi, je.
Éij. do lat €^0.
/oo taMtwame^ moi m
/oo lamm, toopereoo,
aossif iMi de méoie.
Oo peut dire, en provençal, sans blesser les
cooveoaoces ioo et ihnis , coome eo latin
r^oeilo, par braisooqœh preiaière per-
seoBecsIla piosnoUe. Le ooolraire a fiai ea
firaorais oà Ton doit dire voos et bmm.
iOP,s.i.vl.0Eof.V. Obo.
fOOHnBN,s.OL Hw^ IonieB,ao des
<9«a(/e ordres d'ardnlectore.
fiaos Tordre looien, inventé par le people
4e *A oooi, les coioanes ont lioit dianiètres
^ kmMvr. Vitrove dit ^*on tâcka d'ioiiter,
<««M Vsor iifoetore, la taille de la feoMoe, tan-
<tm 1^ fMros avait copié celle de rhoinme
iAû ^.^m^mmàomltSm soolaoovcnt ornées,
^mn^^M '^^îMê des robes, les voinleste cha- 1
^•««tii, M Mdeo des dKveox, ella bose, Il "
lOU
disossore. Gogoet Orig. des Lois. 1 4, p. 37.
lOUNIQOB, ICA , adj. (ioonlqoé, iqoe) ;
/ontco, iui. i;Miteo « esp. port looiqne , le
troisième ordre d'aichllcclnie.
Êty. du lat tonieoj, m. s. ainsi nooné
parce qu'on en attriboerinvenlion an peuple
Ionien.
lOOS, vl. iMdL ¥. IHfooos.
IPBGAC0ANHA, s. m. ( ipécacnanà ) ;
ncocofuuiA. Iptcaemama , cat Iftcmewaùia ,
port ipeeaquama , ital. Ipécacuanha , non
3u'on donneàla racine de l'ipécacoanha or-
inaire, Iptateuanka /k#eo , Pison et Mare-
grave, Calltcoea û»eeaetuuUUi, Brolero, Ce'
phaeliê emeUea, Pcrsoon, plante de la £un.
des Rubiacées, qui croit au Brésil et H^nf
quelques auties contrées de T Amérique.
Éty. de tpceocoanto on t^ecoeoonàa,
nom one cette plante porte dans le Brésil, et
qui a été adopté dans toolcs les langues de
FEorope.
OntrouveeBCore,dans les pharouoes^ sons
les noms d'ipécacoanha strié 00 noir, la raet-
ne dn PaydioCrto taieftca* Motis, plante de
lamèmefom.qoelaprécédiente,qoicrélt «a
Pérou, et celle nommée ipécacwidia blanc
oo faux ipécacoanha, provenant de la Ftola
t^ecocMon^, Brotèro, plante de la &ni. des
Violacées , commone ao Brésil : plosieors
autresradnes sont aussi employées comoM
émétiqoes, en Amérique, mais cènes qoenoos
SToos désignées sont à peu près les seoies
coonœsen Eorope.
Les preoûères connaissances qœ noos
avons eœs sor répicacoanha oot été foor-
ines parles ouvrages de Goillaooie Piooo eC
deMarcgraTC, publiés en 1648. En 16»,
Hdvétios, le père, obtint de Loois XIV kt
permissioo de fiMre r essai de cette racine dans
hôpitaux, ce qoi ea rcndkfaieotdl rongo
unon partout
IFaotres disent qoe répicacoanha M ap-
porté do Bréai II LisboM et do Péroo m
Espagne.
La propriété émétiqoe de répicjcoaaha ,
est dœ à une sobslaoce particnbèie Qo'oo a
V.JSi '
VO
'âllMK, 8. m. vt Jfipoiio
fooro, cat csp. iftjipoeaifooro, port ffip-
pocenlaore, centaore.
fily.do ht. hippeccnfooms, m. s.
vocmomBs. s. m. pi. hhuibm.
Hypocondres. V. Jfypoveooodrsa.
, nom propve, vt. tlippiitish..
^ vt V. Tpê€rixm,
, s. m. vl.
cortet BeodUeori.
iPonGAnus,s.i
V. Baolhcort
IPOllCAMI, vt V. ip^hmri H
iQUE, ICA,
très^nndi
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ÏQU
d'adjeciifii, qui a pour amlogoe latine lent,
ica, elle exprime d'une manière plus ou
moins énergique une idée d'adhéaion d'in-
eorporadon, d'appartenance.
Cant'ique, qui tient au ehant ou qui ae
chante.
Dogmafriquê , de dogmoHt , gén. de dog-
ma, qui lient au dogme.
Coul-ica, qui Uent au colon, intestin.
Phys'ique, iea ^ de phyHê, nature qui
lient, qui est relatif à la nature.
Botam-iea, de batane, berbe, qui est rela-
tif aux plantes.
Acaàem-ique , qui tient ou est relatif k
racadéoiie.
Cett'ique, qui est relatif aux Celtes.
Chimer-ique, qui tient des chimères.
HiêUmr-ique , qui est relatif à l'histoire.
Angel'iaue , Ant-tque , Civ-ique , Fanât-
ique , Pud'iea,Rust'ica^Mag-ica, Mod-
ique.
IR
IR, Une des terminaisons actives qui, en
a'unissant à un substantif, compose des ver-
bes qui ont la signification de devenir^ $e
changer en, elle paraît être dérivée des ver-
bes latins abire et tre, par contraction.
Agourmand'ir, devenir ou faire le gour-
mand.
Acampagnard-ir^ devenir campagnard.
Aeou^in-ir, devenir coquin.
Flti-tr, voir la fin, aller a la fin.
IR, n, radical pris du latin tra, eo, itum,
aller, dérivé du grec Su), etco (ed, eiô) , m. s.
d'où : abire, eircuire, aller au tour ; eireui-
tut, circuit ; inire, aller dans, entrer, com-
mencer; tniftimi, entrée, commencement;
eaminïtiare, inus. commencer ; jpertre, pé-
rir ; ieditiOj sédition ; subire, subir ; tranti-
re, traverser, passer; (ranittto, transition;
inusité , commencer ; emre , sortir : /r ,
Reusê'ir , Reust^t , Reuss-ila , Ex-eat ,
Ex-ida.
De eeditionit , gén. de eedUio , formé de
$e et de itio, action d'aller en sens contraire,
par apoc. $ediiion\ A* oh: Sédition, Sédi-
tions, Ise-it, Eys8u-yt, Des-eistir.Fon-
Uêsir, Sobr-iessir, lu-ir , Y$»-%r, Èyseir,
Eist'ir,J$sid, Iss-ida, Geish-ir, Geyssh-ir.
De exitui : Istec, iseeda, lu-it, Eyssu-
yt, lis-id-a, leh-ida, Eyssh-id-ura, Eyth-
id'ura, hs-en, Eyst-iment, Gcyesh-i-ment ,
Heysii-ment , lai-ment^ Ei-guch, hs-ec,
Isêou-ar,
De initium, formé de tn et de Uium ou
ilum, entrée, commencement, par apoc.
initi: d'où : Jniti-al^ /raai-ar,/m(t-a(, /nt-
ii-ation.
De reditio, retour : Red-icio.
De prœUrire : Preterir , Preter-it , Pra-
ter-icitm.
De eircuitio : Cireuitio, Cireuieio.
De tranntoriui : TranHtori. Trantit-iu,
Tramitio^ Transitivamen , IVameumpli-
va-tnen.
De cominUiare, inus. formé de eum et de
initiare, commencer, par apoc. couminitiar ,
couminit, et par changement de i en a, de (
en r, et suppression du dernier t, coumene;
d'où : Coum-enç-ant , Coumença-ment ,
Coumençança, Coumenç-at, Coumen-çoun
m
Coumenc-ar, Re-eoumençar,Re-coumençat,
De itum, par apoc. il; d'où : Eyxx-it, le-
sut, IX'ir.
De subirez Subir, Idiida, Ah-iar,
IR, V. n. défeclif , vl. Ir, port. anc. cal.
esp. Ire, ital. Aller, partir, s'en aller. Voy.
Anar et /r, R.
Oimas es temps de Vir.
Éty. du lai. ire,
IR 2,mmn, ai«, radical dérivé du latin ira.
IRA
i59
ire, colère, d'où irritare , irriter, mettre en
colère.
De tra, par apoc. ir; d'où: Air-at , Ira,
Ir-at, Ir-ada, irada-ment^A-ir-able^Aira-
dor, Ira-issable, /r-anatr, Ir-ar, Ir-ascer,
Ir-aserar, Ir-aseut, En-ir-ar, En-irat, Ir-
ege, Ir-egea, Ir-os, Ir-oxa, Ir-or, Ir-isos,
fr-asser, Ira-cibibit-itat, Irac, /(tu, Iraiss-
ença, Ir-aissar, Ir-aissos, I rainent.
De irrttora, par apoc. trrt(; d'où : Irrit-
abilitat, Irritrable, Irrit-ant, Irrit*ar, Ir-
rit-at, Irrit-atUm, Air, Airorment, Air-ar,
Air-os, Af-ir, Axir-aèle, Azir-ada, AUra-
men, Axir-ar, Axir-at, Axir-e, Axir-os,
Eyrid-ar, £yr-ar , ^yr-er , A-hir-ança ^
A-h-ir-ar.
, s. f. vl. Ira, cal. esp. port. ital.
Colère, fureur; tristesse, chagnn.
Éty. du lat. ira, m. s. V. Ir, R. 2.
IRAGIBnUITAT, s. f. vl. IraseibiUtà,
ital. Irascibilité, irritabilité. V. Ir, R. 2.
nUkCITIU, IVA, adj. vl. Irritatif, pro-
pre à irriter. V. /r, R. 2.
IRADAMEN8, adv. vl. mABAM». Ira-
dament, cat. Iradatmente , esp. Iratamente ,
ital. D'un air chagrin, avec colère, furieuse-
ment, tristement.
Ety. de irada et de mens , pour ment. V.
/r,R.2.
IRAOA, s.f. (îrague). Un des noms lang.
de l'ivraie. y.Juelh.
IRAOMA, lang. V. Aragna et Aragn,
Rad.
IRAGNABA, dl. (iragnàdc) ; Toile d'arai-
gnée. V. Taranina; pour araignée, Voy.
Aragna et^ra^n, R.
IRAGNA8, s. m. (iragnâs), dl. Le trou
où se relire l'araignée. Sauv. Y. Aragn, R.
IRAIS , vl. Il ou elle irrite.
IRAISENSA, vl. V. Iraissensa.
IRAISSABUB , ABLA, adj. vl. niAiftofl.
Irasdbile, ital. Iratcible, lat. esp. IraseiveL
port. Irascible , susceptible de se mettre en
colère, emporté, irritable.
Éty. du lat. tra«ct6t/û. V. Ir, R. 2.
IRAISSENSA, s. f. vl. imAiiBiiiA. Iras-
ceneia, anc. esp. Colère, emportement. V.
/r,R.2.
IRAISSER, v. n. et r. vl. V. Irascer et
/r,R.2.
IRAISSOS, adv. vl. V. Iraissableeilr,
R.2.
IRAMENT, S. m. vl. Iramento, ital.
Colère, fureur. V. Ir, R. 2.
IRANGE, dl. V. Aurangi et Aur, R.
IRANGE-DE-MAR , s. m. Nom qu'on
donnait, à Montpellier, selon Magnol , k l'o-
range de mer, Alcyonium duodecimum,
Bursa marina. Pin. Attyonium lyneurium,
Lin. zoophyte de la famille des Coralligènes
de forme globniense, vide à Thitérieur,
adhérant aux rochers sous-marins; on le
trouve dans la Méditerranée.
IRANGEA , dl. V. Irangeada et Aur, R.
IRANGEADA, S. f. (ïrandjàde). Un des
noms languedociens de l'oronge jaune. V.
Coueoumelajauna et il tir, R.
IRANGIER , s. m. (Irangié). Nom que
porte, à Montpellier, l'oranger. V. Arangier
elilur, R.
IRANSIR 8', V. r. vl. Se mettre en colère,
se fâcher.
Ëly. Ce mol est dit pour irassir^ du lat.
tram, m. s. V. Ir, R. 2.
IRAR, V. a. vl. Irar, anc. esp. port.
Irare, ital. Irriter, fâcher; Haïr. v. c. m. et
/r,R.2.
IRASCER, V. n. vl. nLAiMBK, iiiambb.
Irar-se , port. Iraeir , anc. cat. Irascirce^
cal. mod. i4dtrar«i, ital. Se mettre en colère;
activ. mettre en colère, irriter.
Éty. du lat. ira sci. Y. /r, R. 2.
IRA8GRAR 8*, V. r. vl. S'affliger.
Êty. du lat irasei. V. Ir, R. 2.
IRA8GIIT, ADA, adj. et p. vl. isat.
Irado, esp. Irrité , ée, courroucé, chagrin ,
mécontent, part, de irarascer.
Éty. du lat. iraius. V. Ir, R. 2.
IRASO , s. f. vl. Colère, fureur. V. Ir,
R.2.
IRASSBR, vl. V. Iraseer et Ir, R. 2.
IRAT • adj. vl. ukAtn. Irado , port. Irad,
cat. Airado,e$p. Irrité, piaué , en colère ;
triste, affligé, (Aagrin. part, de irar , effrayé.
Éty. du lat. iratus, iratum. V. Ir, R. 2.
IRB
IRE, (trè). Terminaison qui, étant ajoutée
à des verbes, concourt à composer des noms
dont l'essence indique que celui ou les
choses qui les portent, ont un rapport direct
avec l'action désignée |>ar le verbe, soit en la
pratiquant souvent, soit en la favorisant ou
en en faisant son étal ou son occupation
favorite.
J'ai dit que cette terminaison s'ajoutait
aux verbes, parce que parmi les mots qu'elle
forme il en est plusieurs qui manquent de
nom, tels que derrabaire, barboudhaire ,
manjaire, segaire, groundaire, parlaire,
eseampaire, huveire: tandis qu'ils ont tous
leur verbe, derrabar, barbouiihar.manjar,
segar , groundar, etc.» au contraire, de la
terminaison art qui s'ajoutanl à des noms,
en compose d'autres qui manquent souvent
de verbe , comme founctiounari , missiou-
nari, bouticari, etc.
Éty. Cette terminaison ne serait-elle autre
chose que le verbe lat. ire , employé à peu
près dans la même signification qu'il a dans
ces phrases : in semen ire, granar, monter
en graine ; in lacrymas ire , lagrimar ,
pleurer; in sudorem ire,sudar, susar, suer,
transpirer. Si lacrymas ire, sudorem ire,
signifient pleurer, suer; pourquoi lagrima-
ire , suda-ire , parla-ire , canta-ire , ne
désigneraient-ils pas celui qui pleure , qui
sue, qui parle ou qui chante, ou lou plou-
raire , tusaire , parlaire , cantaire . etc.?
Il paraîtrait dans ce cas que ce serait aii
gérondif en do , lat. ou au part, présent de
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460
IRE
notre langue , qae la term. ir€ s'unirait , en
supprimant les consonnes qui terminent le
premier mot pour le marier au second ; ainsi,
au lieu de dire#u(ian<2o-tre,on dirait sudaire,
aller en suant, suer toujours ou souvent, de
parlant-ire, parlaire^ aller en parlant,
parler continuellement , ce que désigne le
mot parleur.
Quoiqu'il en soit de I*élymologie de la
teruh ire , qu'on rend en lat. en or , tor ou
ator , et en français en eur , et qui carac-
térise dans ces langues l'acteur de l'action :
il n'en est pas moins certain qu'ajoutée à un
infinitif contracté , à un gérondif ou à un
participe présent, elle compose des noms qui
désignent que celui qui les porte fait souvent
l'acte indiqué par le verbe; ainsi : cardaire ,
manjaire, buveire^ dansaire , etc. signifient
littéralement, qui va cardant, mangeant,
buvant, dansant, ou qui carde, mange,
boit ou danse souvent, ou bien qu'il en fait
son occupation , ce qu'on rend en français
par cardeur, buveur, mangeur, danseur, etc.
U faut ne pas oublier que celte terminai-
son fait aire après les verbes en ar et être
après les autres, et que l'a ou l'e appartien*
nent au verbe, cana-ire; ce qui pourrait la
faire confondre avec la tenu. Aire, propre*
ment dite, v. c. m. et avec les mots qui se
terminent en atre, sans être composés,
comme paire , maire , ou avec ceui qui le
sont, mais d'une autre manière, comme
Coumpairey Coumaire, v. c. m.
IBEOE, BOEA , adj. (Trétffé, étge), dl.
et g. nsTM. Cruel, elle^ laid à faire peur,
aflreui; mauvais ; capricieui, difficile , néré-
tique : Figura iregea, figure grotesque.
Éty. de ira , qu'on prend en ire, V. Ir ,
R.2.
Lou bin gouarieh Umt mau iretge,.
Loubin es de UnUemaus lou wutge.
D'Astros«
Quan de malaulioe iretjos
Guarichijou deguons oaretjotf
D'Astros.
IRBOI, s. f. Orèdgi). Sangsue. Gare.
V. Sangsuga.
Et j. iltér. du lat. hirudo, m. s.
mBOULABITAT, vl. \ . Irregularitat.
IBENA, nom de femme (Irène); Irena,
ital. Irène.
L'Eglise honore quatre saintes de ce nom,
le 1,3 et 5 avril; 5 mai; 13 août; 17, 18
septembre et 20 octobre.
IBENEO , nom d'homme (îrenée) ; /r#-
fieo. ital. esp. Irénée.
Ëty. du lat. iroBneus.
L'Eglise honore neuf saints de ce nom, le
10 février, 25 et 26 mars ; 1 et 6 avril ; 5
mai ; 28 juin; 3 juillet ; 22, 23 , 26 août et
15 décembre.
mo
1BOOU9, s. m. (îrgous); vmaom. Nom
qu'on donne, dans le Bas- Limousin, selon
M. Béronie, à la potr^e rouge, amaratUhe
bletU.
IRI
nu;
miA , vl. J'irais; il on elle irait.
IBIDIUIII , s. m. riridion). Iridium , métal
nouveau qui réduit a l'état de pureté, à la
couleur et l'éclat du platine; il est infusible,
inattaquable par l'air, l'eau, l'oxygène et les
acides; découvert dans la mine de Platine,
en 18(Ô, par M. Descotils.
Êty. de iriif arc-en-ciel , dont ce métal
présente quelquefois les couleurs.
mis , nom de femme (Tris) ; Iride , Ital.
Iris, esp. port. cat. Iris.
Iris , d'après la mytologie était fille de
Thaumas et de Electra , et messagère de
Junon, (^ui la plaça au ciel en récompense de
ses services. Elle était belle, cela va sans
dire, d'où Belle-Iris,
IRIS, s. m. vl. Tiui. Iride, ital. /ris,
cat. esp. port. Iris, plante. V. Coutelas,
Éty. du lat. iris, m, s.
Zr'iris ef,psr matura.
Moût bas cotUra ersmaàura.
Brev. d'Am.
,vl.V. fleHesar.
IRL
IRI.AN, 0. el ady. ?1. Irlandais. Voy.
Irlandes,
IRI.ANDES, BSA, adj. et s. (iriandis,
ése); Irlandex, port. Irlandes ^ cat. /riaii-
dsse, ital. Irlandais, aise.
nm
IBNELETAT, S. f. fl. VitestB, promp-
titude, légèreté.
IBNEUS, adj. vl. Léger, prompt, alerte.
IBO
lBOl«,6. m. (irol). Nom qu'on donne,
dans le Bas-Limousin , aux marrons ou châ-
taignes qu'on fait d'abord rôtir sur la braise
et qu'on couvre ensuite avec de la cendre
pour les faire cuire entièrement.
Venet vilhar farem tous iroous, venez
passer la soirée nous ferons rôtir des
marrons.
On donne, dans le même pays, le nom de
iroous doousamourous, à des marrons brûlés
d'un côté et crus de l'autre , faisant allusion
à la distraction des amoureux.
IRONDA, s. f. vl. Hirondelle.
mONDELIJL, vl. V. Hiroundela.
IRONDEIXA, s. f. vl. V. Hyrunda.
IRONIA, s. f. vl. Ironia , cat. esp. ital.
V. Irounia,
IROOU, adv. împér. (îrôou). Mots dont
les charretiers se servent pour faire tirer en
dehors. V. /; pourairée. Y. Eiroou.
IROOU , s. m. (iréou). Airce. V. Airoou,
IROR, s. f. vl. vaom. Dépit, fâcherie,
fureur, frénésie, rancune ; tristesse, chagrin.
V. Ir, K. 2.
Éty. du lat. îra.V./r, R.2.
IROS, OSA, OSA, adj. vl. nos. Iros^
mo
ane. cat. Iroso, port ital. Colère, eo eoUre,
irrité, ée, furieux, fâché, ée ; triste.
Éty. du lat. iraeundus, m. s. V. It , R. ST.
IROUNDA , s. f. firôunde) , dl. Pour
hirondelle, V. Dindoouleta.
mOUNDELA , V. Hiroundela.
IROONDOUN . V. Hiraundoun,
IROUNIA, s. f. (irounie); Ironia, caL
ital. esp. port. Ironie, flg. de rhét. par
laquelle on dit, par plaisanterie, le contraire
de ce qu'on veut faire entendre, raillerie fine.
Éty. du lat. ironia, dérivé du grec
etpu>ve(a (éirônéia), dissimulation, fait de iipwv
(éirôn), dissimulé , moqueur.
mOUNIGAMENT , adv. (irounicomein))
Ironicamente , ital. esp. port. IronicamèfU,
cat. Ironiquement, d'une manière ironique.
Êty. de irounica et de ment,
IRONIQUE . ICA, adj. Iromeo, ital. esp.
Dort Ironie, cat. Ironique , qui tient oe
rironie.
Éty. du lat. Ironia». Y. Irounia.
IRR
IRRjmONAL , adj. vl. Irraûianal,e^i0
esp. port. Irrasionale, ital Irrationel, irrai-
sonnable.
Éty. du lat. irrationalis, m. s.
IRRBCOUNGILIABLB , ABLA , a4i^
(Irrecounciliàblé , àl>le) ; umcovmiuABu.
Irreconeiliabile , lat. irreeoncUiabU , cat.
esp /rrefoticiTtavel, port. Irréconciliable,
qui ne peut se réconciher.
Éty. de ir, pour in priv. et de reemsnei"
liable, V. Council, R.
IRREGUSABIiE, ABLA, adj. (irreeu-
sâblé, àble) ; /rrecii«a6(e, cat. esp. Irrécusa-
ble , qui ne peut être récusé, qui mérite en-
tière confiance.
Ëty. du lat. irreeusabUis.
IRREDUCTIBLE, IBLA, adj. (IrKdnc-
tiblé , ible) ; Irreduible , cat. Irreduttibils ,
Ital. Irreducible , esp. Irréductible , qui nt
peut être réduit.
IRREGULAR, vl. Irregular , cat. Voy.
Irregulier.
IRREOULARITAT , S. f. (trregularilà) ;
Irregularitat, cat. IrregolarUà, ital. Irrs*
golaridad , esp. Irregularidade , port Irré-
gularité , défaut contre les règles; vice per-
sonnel qui empêche d'être promu aux ordres
sacrés.
Éty. du kit. irregularitaUs , gén. de «rrf-
gularitas. V. Reg , R.
IRREGULIER , lERA , adj. (irregulié ,
iére) ; Irregolare , ital. IrreguCair , cat. esp.
Rort. Irrégulier , ière , qui n'est point selon
îs règles , qui ne suit pas les règles ; qui
n'est point conformeà l'ordre ordinaire.
Ëty. de ir pour in priv. et de regulariSp
régulier. V. Reg, R.
IRREOULIERABrBBiT , adv. (irregu-
lieramein) ; Irregolarmente , ital. Irregu-
larmente, port. Irregularmènt, cat. Irrégu-
lièrement d'une manière irrégulière.
Êty. detr pourîit priv. et de reguHsfa,
IRREUGION , S. f. (irrelidgie-n) ; im-
uttoBii. IrreligUme, ital. Irreligion, esp. Ir-
religiâo , port. Irreligià , cat. IrreHgion ,
défaut, manque de religion.
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IRR
Êtj. du lat. irreligioniê , gén. de irrelt-
IRRELIGlOUd. OUdA, adj. (irrehd-
glôos, ôuse); Jrreli^ioso, ital. esp. porl.
ïrreligiài , cal. Irreligieux , euse , qui n'a
pas de religion.
Ély. de ir pour in prW. el de religiifui,
IRREMEDIABIiE , ABLA , adj . (irrémé-
diable); Irremediahile, ital. Irrémédiable ,
cat. esp. Jrremediavely port. Irrémédiable,
qui est sans remède,
Ëty. de irremediabilis , m. s.
IRREMISSIBLE , ïïBLA, M. (irrémis-
sible» ible) ; Irrémissible ^ ital. frremisible,
cat. esp. Irremissivel , port. Irrémissible,
qu'on ne peut pardonner, sans rémission.
IRREPARABLE , ABLA, adj. (irrépa-
rable, àble): nsBrAiiAsu. Irreparàbile, ital.
Irréparable , esp. cat. Irreparavel , port.
Irréparable , qui ne peut se réparer.
Éty. du lat. irreparabilis^ fait de ir pour
in priv. el de reparabilis. V. Par, R« 3.
IRREPREHENSIBLE , IBLA , adj.
(irrépréhensible , ible) ; Irreprensibite^ ital.
Irrépréhensible, esp. cat. Irreprehensivel ,
port. Irrépréhensible , qu'on ne saurait re-
prendre , irréprochable.
Ëty. du lat. irreprehensus , m. s.
IRREPROUGHABLE , ABLA , adj.
(irreproutchàblé , âble) ; Irreprobabile, ital.
Irrépréhensible f esp. Irreprovavel , port.
Irréprochable, à qui ou à quoi on n'a rien à
reprocher. V. Proch, R.
IRRESISTIBLAmENT , adv. (irresisti-
blaméin) ; Irresistivelmenle , port. Irrésisti-
blement , sans qu'on puisse y résister.
Ély. de irresistibla et de menl, d'une ma-
nière irrésistible. V. Sist, R.
IRRESISTIBLE , IBLA , adj. (irrésisti-
ble, ible); Irresistibile , ital. Irrésistible,
esp. cat. Irresistivel , port. Irrésistible , à
quoi on ne peut résister.
Ëty. de ir pour in priv. de resiêtar et de
ible , ne pouvoir résister. Y. Sist, R.
IRRESOULUT, UDA, UA, adj. (irre-
soulù, ùde, ùe); Irresoluto, ital. esp. port.
Irresolutj cat. Irrésolu, ue, qui a de fa peine
à se résoudre, k prendre une détermination.
Éty. de ir pour in priv. et de resoulut.
IRRESOULimON , s. f. (irresoululie-n);
BMwtouLOTini. Irresoluzione f ital. Irrésolu^
cion, esp. Irresoluçào, port. Irresolueià ,
UBi. Irrésolution, étal de celui qui est irré-
solu , qui hésite.
IRREVERENÇA , 8. f. (irreveréince) ;
nuwvKKBiici, Bin»TB«Biici. /itf everetisa , ilal.
Irrevereneia , esp. port. cat. Irrévérence ,
manque de vénération , on ne le dit que des
choses sacrées.
Ëly» du lat. irreverentia, m. s. V, Ver, R.
IRRETERENGIA , vl. Irrevereneia, cat.
esp. V. Irreverença.
IRREVERENBIENS , adv. vl. Irreve-
rentmeni, cal. Irreverentemente ^esp, port,
ital. Irrévéremment, irrespectueusement.
IRREVODCABLAMENT, adv. (irrevou-
cablaméin); Irrevocablemèni, cat. Irrevo-
cabilmente, ital. Irrevocablemente , esp. /r-
revogavelmenU , port. Irrévocablement ,
d'upe manière irrévocable.
Ély. de irrevoueable el de ment. V. Voe,
Rad.
IRR
IRREVOUCABLE , ABLA, adj. (irre-
voucàblé, àble) ; Irrevocabile , ital. Irrévo-
cable, esp. cat. Irrevogavel, port. Irrévoca-
ble , qui ne peut être révoque, qui ne peut
être rappelé.
Ëty. du lat. irrevocabilii f fait de tV pour
in priv. el de recocabiUs. V. Voc, R.
IRRIGAdO , s. f. vl. Irrigation, arrose-
ment.
Éty. du lat. irrigaiio, m. s. V. Biv, R.
IRRISAT, ADA, adj. et p. vl. Hérissé ,
ée.
IRRITABILITAT , S. f. (irritabilità) ;
Irritabilitat , cat. Irritabilidad , esp. Irri-
tabilità, ital. Irritabilité, qualité de ce qui
est irritable, propriété qu'ont les êtres orga-
nisés de réagir contre les agents extérieurs
qui viennent les loucher.
Ëty. du lat. irritabiUtas , itsUit, m. s.
V./r,R.2.
IRRITABLE, ABLA, adj. (irritable,
âble); Irritable, cal. esp. Irritabile ^iUl.
Irritable, qui peut être facilement irrité.
Ëty. du lat. irritabiliê. V. Ir , R, 2.
IRRITANT, ANTA, adj. (irrilin ,
ànle) ; Irritante , port. esp. ital. Irritant,
cat. Irritant , ante, qui produit de l'irritation;
on le dit des aliments el des médicaments
qui. irritent.
Ëty. de Irrit, R. el de ant.
IRRITAR , v. a. (irrita) ; ncAsnAB. Irri-
tare, ital. Irritar, esp. porl. cat. Irriter,
exdter la colère, l'augmenter, la provoquer,
l'exciter ; animer, exalter, émouvoir la sen-
sibilité.
Ëty. du lat. irriiare. V. Ir, R. 2.
IRRITAR, v. a. vl. Irritar, cat. esp.
Annuler, rendre nul, révoquer, infirmer.
Ély. du lat. irritus.
IRRITAR S' , V. r. (s'irrita). S'irriter, se
mettre en colère.
IRRITAT , ADA , adj. et p. (irrita, âde) ;
BMCAoïiAT. Irritado, port. Irrité, ée.
Éty. du lat. irritatus, V. Ir, R. 2.
IRRITAT, ADA, adj. el p. vl. Gassé,
révoqué , annulé , ée.
IRRITATION, s. f. (irritalie-n); mu-
TATnii. Irritatione, ital. Irritacion, esp.
/rritopâo, port. Irritacià, cal. Irritation,
action de ce qui irrite , état des choses irri-
tées, en médecine , exaltation de l'action or-
ganique d'une partie.
Éty. du lat. irritatio. V. /r, R. 2.
IRRUPTION, s. f. (irruptie-n); niavr-
nam, IrruMione , ital. Irrupci<m, esp. Ir-
rupçâo, porl. Irrupeié, cal. Irruption, en-
trée soudaine de l'ennemi ; débordement.
Éty. du lai. irruptionis, gén. de irruptio,
m. s.
IRU
mUNDA , S. f. vl. V. Hyrunda.
IRUNDAT, s. m. vl. ■Anooi.A* Hiron-
deau, petit d'hirondelle.
IRDNDE , s. m. vl. Hirondelle.
IS
IS , d. lim. Pour eUeis , ils.
IS , pi. du pron. pers. u. , d. lim. i. Eul
V. EUms et Eleis.
Chacun de Is via per chieto.
IS 461
G'esl-à-dire.
Chacun d*ellei$ avia per assieta,
Foucaud.
IS, vl. n ou elle sort, il ou elle est.
ISAAG, nom d'homme (isaâc) ; Isaeco,
ital. |saac.
L'Eglise honore 16 saints de ce nom.
ISABELLA , nom de femme (isabèle) ;
Isabella, ital. Isabel, esp. Isabelle.
L'Eglise honore la mémoire de la bien-
heureuse Isabelle , sœur de saint Louis ,. le
22 et 23 février , le 31 août et le 12 sep-
tembre.
ISABELLA , s. el a(|j. (isabèle) ; Isabella,
ital. Isabelle, ail. Isabelle, couleur d'un
jaune clair.
ISABEOD, Elisabeth. Y. Isabeau.
ISAM, s. m. vl. Essaim.
ISAURA, nom de femme (îsàonre).
Isaure.
Pair. Point de saint43 de ce nom dans le
martyrologe; mais l'Eglise honore la mé-
moire de saint Isaure, le 17 juin.
ISG
ISCA , nom ancien de l'X.
ISGATZ , vl. Que vous sortiez.
ISGIABIEN , adv. vl. Sciemment. Vor.
Set, R. '
ISGLA , 8. f. (iscle) ; iuot, i^uara. On
donne ce nom aux lieux couverts de buis-
sons, d'osiers ou de petits arbrisseaux qui
se trouvent le long des rivières formant ou
non des lies.
Islaye et Isloie en roman.
Ëty. Ce mot viendrait-il de ila , kle ,
parce que ces sortes de broussailles sont
souvent entourées d'eau.
ISGLAR , T. n. vl. Crier.
ISGLOUN, s. m. (isclôun).Dim. de iscla,
ilol , ou petite iscla,
ISGO, et
ISGON, vl. Ils OU elles sortent.
ISB
ISERA , s. f. (isère) ; Isara, esp. Isère ,
rivière de France qui prend sa source au
Mont Iserano , sur les confins du Piémont
et se jette dans le Rhône , à une lieue et
demi au-dessous de Valence.
Ëty. Du nom de la montagne o& elle
prend sa source, ou du lat. Isara.
ISERA , s. f. Isara, esp. Isère , départe-
ment de r « . . . dont le chef-lieu est Gre-
noble.
Ëty. De la rivière de ce nom qui le tra-
verse.
ISERNA,s. f. vl. Chêne,
ISEUT , nom de femme, vl. Iseult, hé-
roïne de roman.
ISR
ISHABIPLE , vl. V. Exemple.
ISHIR, y. D. vl. Sortir.
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462
ISI
m
ISIDORE , nom d'homme (bîdôre) ; Jii-
doro , liai. esp. Isidore.
L' Église honore 13 saints de ce nom.
I8L
ISL, MMJL^ MOL» radical déri?é da latin
tft«ti/a , isie • lie . formé de in, dans, et de
salum , Teau salée , la mer.
De insula , par apoc. in$ul , et par sync.
de n et de tt , ilê; &oh : Isl-a,
De insula , par apoc. insul; d'où : Insul-
ari.
De iniulj par sync. de n et changement
de II en ou ^ isnul; d*où : houla-ment ,
Isoul-ar, Jioul'Otf Jlh-a^ Hh-ot^ lU-a,
Il'Ot , Iloi-a , Its-il-ar , Iss-ilh-ar , Its-
ilh-at, Ist-ilh'€a.
ISLA, s. f. vl. lUA, nnA, /<Ia, cat. Ile.
V. fia.
vm
I8MJJIEN , vl. Estimation. V. Atisma-
men.
ISBlANOA,s. f. et
I8ME , S. m. vl. Estimation, compte, cal-
cul , jugement. V. Msiim , R.
ISMB , (Ismé) , terminaison qoi vient du
lat. itmus, dérivé du grec t(r(x^c (ismos), qui
marque imitation, et qui donne aux mots
qu'elle sert k former l'idée de créance ,
d'opinion , d'hérésie • de secte , de manière
eu de façon d'agir, de penser ou de parler ;
t9T{iLoc (istmos), est le symbole de l'imitation.
Anacrounitmtj arianiitne, jacoubiniime,
barbarisme, etc., etc. C'est-à-dire, qoi blesse
l'ordre des temps, qui suit le» principes
d'Arius , des jacobins, qui porle comme les
barbares, d'une mani^ barbare.
I8NEL , adj. vl. umo, fsmtoT. Sfif Ilo, ital.
Vile, prompt, léger.
Ëly. du lat. igneus^ ou de l'ail, schnell,
prompt, léger.
I8NEI«AMENT , adv. vl im^ABw,
Ttff«sLA«KRT. SnelamenU^ ital. Vite , promp-
tement, rapidement, légèrement, vivement.
Éty. de isnela et de ment,
I8NBD, vl. V./#n«{.
I80
I80P • s. m. TsoF. Hisopo , esp. Uysope ,
port. Goupillon; pour hyssope, plante, V.
Hyssopo.
ISOULJlR . V. a. (îsoulÂ) ; fsolare , ital.
ilûiar, esp. Isolar, port, boler, séparer
du reste, rendre seul.
Ëty. de l'ilal. isola et de ar, mettre dans
une lie, ou du lat. iniu/are, m. s. V. /W , R.
ISOULAR 8', ▼. r. S'isoler, se séparer du
reste des hommes.
I80IILAT, ADA • adj. et p. (!soulà, âde);
Itolalo , ital. Aislado^ esp. Isolado , port.
Isolé, ée.V. MR.
I80DIID , nom d'homme. Suppl. h Pellas.
Isidore. V. Isidoro.
ISP
I8P
I8PRE, I8PRA, adj. (ispré, ispre), d.
bas lim. V. Aspre et Asper^ R.
ISPBOD8, OU8A, adj. (ispréos, éuse),
dl. Apre, aigre. V. Aspre et iliper,R.
I8Q
I8QnEllN , vl. V. Eêquem.
I8R
I8RAEL , s. m. (israèl) , et impr. isabu.
Israël , le peuple d'Israël , la personne de
Jacob, le royaume des dix tribus , distingué
du royaume de Juda.
I8RAELITO, s. m. (israelite); uasasuto.
israeliia, cat. esp. ital. Israélite, descendant
d'Israël ; les Israélites furent d'abord appelés
Hébreux, ensuite Israélites , et enûn Juifs,
On dit d'un homme simple et plein de
candeur : Aquot es un bon israelitOy c'est un
bon israelite.
755, AHiti, radical dérivé da grecû^o'ci»
(hypsoô), élever, dresser en haut, porter
aux nues , d'où cvu<|;({u> (anypsoô) , élever.
De hypsoô, par apoc. et suppr. du p et de
h, et redoubl. de t, iss; d'où .* hs-a , iss-
ar, Iss-al, Anrissar, An-issat^ Es-n-issar,
Es-n-issat,
IS9A, excl. Pousse, tire. V. Hissa,
I88A, jmpér. du verbe issar (Tsse).
Courage! pousse! tire! hisse, cri que pous-
sent des ouvriers qui tirent ou qui poussent
aûn d'agir ensemble.
Êty. du bas-breton issar, pousser, ou du
grec à(iat(assi), aiscot (assa), ou axxz (atta).
Voûp quajuniores compellant senes,
I8SAC,dl. y.Eissac.
IsaAOAB, V. a. (ichagà); smoiiAm,*!-
mmrmÊMM. Essanger, laver du Hngc sale avant
de le lessiver; lig. battre, donner des coups
comme on en donne au linge en Teasangeant.
Ëty. du lat. barb. exsaniare , formé de la
part, extract, ex, et de sanies, sanie , pus ,
ordure , ôler les ordures , ou du grec l^wp
(ichôr), humeur acqueuse , sanie, et de Tact.
gar, ôler la sanie, la saleté. V. Sang^ R.
I88AOAT, ADA, adj et p. (ichagà, àde);
«MAOAT , iMAOAT. Essaugé , ée ; inondé ,
abreuvé : Terra ichagada , dl. champ où
l'eau a croupi ; battu, rossé. V. Sang, li.
I8tfAIAIRE, vl. V. Jtsajaire,
ISSAIAIRE, 8. vl. Qui essaie, qm* fait
une épreuve.
ISSAIAR , \1. V. Essaiar.
I89AIDOR, V. Issaiaire.
I88AJADOR, vl. V. Issajaire.
I8SAJAIRE , s. m. vt. issaiaab, is^ajado».
Assajador, cat. Ensayador^ettp. Ensaiador,
port. Assaggiatore , ital. Essayeur, qui fait
une épreuve.
I88AJAR , vl. V. Essaiar.
ISSAIiHAR, vl. V. Eissalhar.
I8SALOT, ^1. V. Eyssiroe.
ISS
I88AL8AMB|f , 8. m. v|. Elévation. V.
EssalsamêneiAU,ti.
nSÂM.y.Eissame.
I8SA1IAR, dl. et
I88ABIENAR, V. Eiuamenar.
I88A1IENT , adv. vl. iMA^sii. De même,
également, comme. V. Ickament.
ISSABiPLAR, V. a. %|. MiAvuAS.
Elargir, augmenter, ouvrir.
Ë(y. de iss , pour ex , de ampl et de ar,
V.^mpl,R.
ISSAMPLIAR, vl. V. Issamplar.
IS8AN. s. m. dl. Essaim. V. Eissame.
I8flANIâAR,dl. V. Eissalhar.
ISSAïaiR, v. a. vl. Exhausser. V. AU,
Rad.
ISSAR, ▼. a. (issâ); Issar, cat. /sor,
esp. Issarsy ital. Hisser, en t de marine,
hausser, lever, porter en haut.
fity. du grec àv^^dai (anypsoô) • élever ,
par la suppr. an, ou de oÀsar. S. AU, R.
ISSAR 8', V. r. Se lever, se tenir debout,
ISSARAT, adj. vl. Embarrasé, chiche»
serré, en détresse.
ISSARRAR , ▼. a. (isaarbà) ; «tMAUAii^
dl. Emonder un arbre. ^
ISSAiUOUN, V. Eissarioun.
IS9ARI0DN • s. m. (issariéun). Tour-i
billon de vent, terme de mar. Gare.
ISSARNIT, vl. V. Eissarnit.
IS8AROP , s. m. vl. Sirop. V. Eissarop.
ISSARRAR , vl. V. Enserrar.
I9SART,s. m. dl. Lieu qu'on a essarté ;
friche, lande ; destruction. V. Eissart.
ISSARTAR, vl. V. Eissartar.
ISSARTAT, adj. et p. vl. Embarrassé,
essarté.
ISSAU , vl. 0 ou elle écoute , il ou elle
exauce.
IS8AUD , adj. m. (issàou). Camin issaud,
chemin sec, qui n'est pas boueux , t. du Var.
V. E%ssucheXSec,fi.
ISSADRAR, V. a. (Issaoorà). Essorer,
exposer à l'air pour foire sécher, pour faire
prendre le frais.
Êly . de is pour in , dans, à, de aura , air ,
et de l'act. ar, mettre à l'air.
ISSAUSAII , vl. V. Esaltar.
ISSAUZIR , V. a. vl. V. Exaucir,
IS8ATAR, vl. V. Essaiar.
ISSEG, s. m. vl. Butin. V. /r, R
ÎSSEOA, s. f. vl. y.lssida et /r, R.
ISSBOAT , adj. et p. vl. Mouillé, hu-
mecté. V. S«c,R.
IS8EN, s.f. vl. Fin, issne; Unissant. V.
/r, R.
ISSER, dl. Pour greffe, V. EnU, Insert
etSer,R.
ISSERE, s. m. (isséro). Nom que les
anciens rendent par le mot Israël.
IS8ERMEN, dl. V. Gaveou.
ISSERNIR, vl. V. Eissemir.
ISSERNÎR, V. a.vl. Discerner^ démêler.
V. Cem, R.
ISSERNIT , adj. vl. Distingué, V. Jcher-
nit ; pour sage, prudent. V. Cem. R.
ISSEROT, s. m. (isserô). Un des noms
du vent d'Est.
ISSERTIR, ▼. a. d. de Grasse. Grcflèr.
V. Entar et Ser, R.
ISSETS, p. vl. Mutvx. Issets les apottols,
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ISS
\ TeiceptioD des apôtres ; eicepté que , k
moins que, aulrement, sans cela.
ISSI, vl. Il ou elle sortit; ici, ainsi.
Et ab aitant us nat 'issu
Et à rinstanl un nain sortit.
IS8ID , vl. V. Itiida et /r, R.
I88IDA , S. f. vl. ICBIDA , WMB f ÈMMMDA , M-
uv, nnm, oBTiNnmnr. Exida, Cat. UscUa
ital. Issue , sortie, fin , déclin : Intradat et
iiêida. St. Pr. Al issid de mag^ vers la tin
de mai. V. /r, R.
I88II.AR. V. a. vl. Exiler. V. /#!, R.
ISSnLHAR , vl. V. Exilar et I$l, R.
I88ILHAT. a<JH. et p. vl. Banni , chassé.
V. W, R.
iflSiLHEA, adj. f. vl. Eiilée. Y. Exilât
et/W, R.
iSSIME, IMA^ IME, désinence prise do
lat ittimus, tmiet, qui ajoutée à on adjectif,
le transforme en superlatif. V. /me.
Excelleni-istime, très-eicdlenl.
Eminen^siime, très-émineat.
Dof l-ûfime, trés-docte.
Eieh-itêimej très-riche.
lUuttr-issime, très-illustre.
GeneraUisHwiêt général en chef.
Min-imey très- petit.
Suprem-e, très-éievé.
Subl-ime, très-sublime.
U8IMENT . s. m. vl. Sortie. V. Sourti-
da et Eyiêiment.
Êtj. de ûnr et de irieiU. Y. Ir, R.
ISSIR, V. n. vl. Sortir, s'en aller, partir.
Y.£û«tret/r,R.
ISSIRAPA , s. f. vl. Bassin , cuvette, ai-
guière.
ISSmOP , vl. Y. Eiitarop et Sirap.
ISSIT , s. m. vl. BTww. Exit^ cat. Eœito^
anc. esp. Sortie, issue.
Éty. du lat. exitus. Y. /r, R.
Il ou elle sortit.
I880FIJkR,v.vl. Souffler sur. Y. Eis-
MOuflareiFl,^.
I880N , dg. Essaim. Y. EUsame.
I880P, y.Hystopo.
ISSORBABIEN, S. m. vl. TitomBAmi,
TCBOBBAMBii. Aveuglemeot, perte de la vue.
I8SORBAR, V. a. (issorbà}. Aveugler,
supplice qu'on infligeait au X»« et Xl"«
siëdes.
Aleun hom al quai la eort d'Alesl aia tout
mem&ff (mutilé) , o Utorbat , d'aUH enarU
non êitia en la viUa d'Aleet. Cost. d'AI,
ISSOUAR, V. n. (issouà). Pour sortir. Y.
Sourtir.
Éty. de isêir, dérivé de exire. Y. /r, R.
Ara tpCtJ diiM la man ao qoa foj (aeh
Pér istouar el«r*in«nt de sa l^ro prefom
Plaa Mgro sillo faa qa'nao on
lasoUN^s. m. (isséun). Isson , cordage
blanc de 50 brasses environs et de quatre
pouces de grosseur, qui sert à hisser les
vergues.
Éty. deM«ar,isser.
Faire issoun, plonger, faifeltf plongeon,
terme de Fayence. Gare.
ISSODPET, s. m. (issoopé), dl. Petit
bossu.
Êty. Dim. deîMop. Y. Siêsop.
ISS
I8S0URDAR, dl. Y. Emourdar et Surd,
Rad.
ISSODT, dl. Y. Mteoutadas,
issue, adj. vl. Essuyé, sec. Y. See, R.
I8SllFI.AR,lv. a. et n. vl. Souffler. Y.
Soufflar.
ISSDGAR, V. a. vl. Sécher, essuyer. Yoy.
Eisiugar.
Éty. du lat. exsieeare, m. s. Y. See, R.
ISSUT, UDA, UA, adj. et p. (issu , ûdé,
ùe) ; Uscito • ital. Issu , ue • descendu , ue ,
d'une personne, d'une race, sorti.
I8T
IST , ISTA, pron. vl. €e, cet, cette.
ISTA , vl. Il ou elle reste, demeure.
ISTA , ISTO, (iste). Terminaison qu'on
traduit en français par iête^ et qui joint à un
substantif forme des noms indiquant, tantôt la
dignité, la science ou la profession , comme :
academistOf algebristo^ antagounitto, artû-
to, chymisto, dentisto, etc., et tantôt la secte,
comme : anabaplisto^ caMnUto , galenisto,
humouriêto, etc.
Éty. du lat. i$ta, qui a la même significa-
tion, formé de tf , dérivé de eue, être . sens
que cette terminaison ajoute aux substantifs
auxquels on l'unit, ainsi: academisto, com-
posé de academia et de isto, signifie littéra-
lement être d'une académie ou lui apparte-
nir ; ealvinitto, de calvin et de isto, être de
la secte de Calvin; bontanisto, de botawiea et
de isto, qui possède la science de la botani-
que, etc., etc.
ISTARLfi, vl. Y. Estable.
ISTACIO, vl. Y. Estation.
ISTAOE, s. m. vl. Demeure , séjour. Y.
Est,R.
ISTAMENT , s. m. vl. Etre , existence ,
assistance, action de rester, de demeurer. Y.
Est,n.
A hen istament del payt, pour le bien être
du pays ou ^ur le bien du pays.
ISTAN , vl. Ils ou elles sont, demeorent.
I8TANT, vl. Debout. Y. Drechei Est,
Rad.
I8TAR, ▼. n. (istà); «tau. £i/ar, cal.
esp. port. Stare, ital. Rester, tarder, demeu-
rer, ne pas quitter la place; lambiner; en d.
vaud. consister.
En que ista la toa salut f en quoi consis-
te ton salut?
Éty. du lat. «tore, m. s. Y. Est, R.
Ista aquit, impér. reste là.
Istar aquot de quauqu'un, demeurer chez
quelqu'un.
As ben istat, tu as bien tardé.
Istar enuna, rester coi, se taire, garder le
silence.
Aquot Vista ben, cela lui sied bien , il a
t)onne grâce en le faisant; Istar mau, signi-
fie le contraire.
Ounte istax? où demeurez-vous?
ISTAR , m. s. que Estar^ ?. c. m. Il si-
gnifie aussi être séant.
Aquot vous ista ben, cela vous sied bien.
Vous ista mau, vous sied mal.
ISTAR, verbe auxiliaire qui fournit an
verbe estre, quelques personnes au prétérit
etauplusqueparfait. Y. ^sf, R.
!ST
463
I ISTAUG, vl. Je suis, je reste, je de-
meure.
ISTENG , vl. J'étends.
ISTENT-QUE, conj. (istèin-qué). Yu qu^,
attendu que, puisque cela est ainsi.
ISTERA, vl. Il ou elle serait.
I8TERIOAGNA,s. f. (isterigégne). Un
des noms languedociens de la toile d arai-
gnée. V. Taranina,
Ëty. du grec tcxoc (istos) , toile de tisse-
rand, et de ap^x^^ (arachoê), araignée, ou de
<mtpt!;(i> (stèrizô) , établir ses fils , sa toile.
Thomas.
ISTERS , MTiBM, vl. Excepté, à la réser-
ve, si ce n'est.
ISTES, vl.Iloaellefut.
ISTHMO, s. m. (isme) ; Islme, cat. Ist-
mo, ital. esp. Isihmo, port. Isthme, langue
de terre entre deux mers ou deux golfes qui
joint une presqu'île au continent.
Éty. du hi. isthmus, dérivé du grec l^OfiLbc
(isthmos), m. s.
ISTIOABIENT, S. m. vl. Instigament^
anc. cat. Instigamento, ital. Excitation, pico-
tement. Y. Sting, R.
IS11GANSA, s. f. dl. (isti^ànce); im-
cAiiÇA. Sollicitation , instance , insinuation ,
persuasion. Y. Estication et Sting, R.
ISTIGUADOR, s. m. vl. Instigateur. Y.
Instigatour.
Êty. du lat. instigator, m. s. Y. Sting,
ISTIOUAIRE . vl. Y. Istiguatio,
IsnoUAR, vl. Y. Instigar^ Istiguaire
ti Sting, R.
ISTIGUATIO , 8. f. vl. Instigation. Y.
Instigation et Sting, R.
ISTITUT, vl. V. Institution.
ISTITDTIO , vl. Y. /fufOttitOft.
ISTO, A, Ro, OTO, désinence prise du lat.
ista, qui porte l'idée de fixation , d'adhésion
à une secte, à un corps savant, religieux ou
politique, d'occupation intellectuelle ou in»
dustrielle; d'où : Arehiv-isto, Art-isto, Coup-
isto, Chim-isto, Botan-isto, CaUrin-isto, Je^
su'isto, Drogu'isto, Eben-isto, Jansen-isto,
Joumal'isto, Royalisto, SeminarAsto.
De isto, par la suppression de s, ito;
d'où : Bamab'ito, Carmel-Ho, IsraH-ito*
De ito, par le changement de t en o : Pa^
tri-oto, Huguen-ota,
ISTO , vl. Ce, soit, soient. Y. Istou.
ISTOGRATO , Aller, de Aristœrato,
v. c. m.
ISTOU, pr. dém. de la trois, pers. (is-
tou) ; BSToo, ISTO. Isto, port. Ce, celui-ci. Y.
Aquestou,
Ëly.dulat.M(<.
ISTRA, vl. Employé pour issira, il sor-
tira, futur de tf#tr ; il ou elle sortira.
ISTROPI , nom d'homme , dl. Eutrope.
V. Estropi.
ISTRUGTIO, vl. Y. Estruceio,
ISTR0IDOR , s. m. vl. Instructeur, maî-
tre, guide. Y. Instructour tiStru, R.
ISTRUMENT , vl. Y. Instrumeni.
ISTRUBIENTAL, Y. Instrumental.
ISTRUMENTAUttENT , adv. vl. /tt«-
trumentalment, cat. InstrumentalmenU, esp.
Strumentalmente, ital. Instrumentalement.
Y. Stru, R.
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464
ISX
isz
IflZAMPU, ?I. V, Exemple.
ITA
ITAOA, 8. f. (ilâgue). Itague. V. Flou.
ITAL , adj. vl. Tel, telle. V. Tal, R.
ITALIEN , IBNA, 8. (ilalièn, ène) ; lia-
liano, esp. ital. port. Italia, cat. Italien, ien-
ne, qui est d'Italie.
ITALIEN, 8. m. (itialièn). L'italien, la
langue italienne.
En 1240, la langue italienne, composée de
la langue romane et du latin, commence à se
former par les soins de Frédéric II, gui fonde,
dans ses royaumes de Naples et de ^icile, des
um'Tersités, el qui y fait fleurir les lettres.
En 1300, la langue commence k prendre
une forme, le Dante, florentin , publie son
poëme.
En 1341, Pétrarque l'épure.
En 1359, Bocace la fixe.
rrAUQUE, ICA, adj, (italique, ique);
Italico, ital. esp. port. Italie, cat. Italique,
caractère d'imprimerie qui difl^re du romain
en ce qu'il est incliné et qui se rapproche
beaucoup plus de l'écriture.
Ety. On a donné le nom d'italique à ce
caractère, parce qu'il nous vient d'Italie.
Les premiers poinçons de ces caractères
ont été gravés k Venise, ce qui leur avait fait
donner le nom de lettres Vénitiennes.
/ri4/î, et après capdim, faetum,ar seul,
désinence dérivée du lalin ilarc, de ito, formé
de ire, eo, Je vais ou je vais fréquemment ;
cette désinence indique la fréquentation et la
répétition de l'action : ainsi : Ft#-t(ar, Ag-
itar, Ut'itar, signifient-ils voir souvent,
agir souvent, user souvent ?
ITAT, «TAT , désinence dérivée do latin
itatie, gén. dettof, qui, jointe i un adjectif
compose des substantifs que Butet a nom-
més abttraetifi objeeHft, parce qu'en eflèt
ils eipriment une qualité abstraite et la re-
présentent comme un objet réel.
Àgil'itat, de agiHs, état de ce qui est agile.
i4cltv*tiaf , de activus, activité.
Autour-itat, de auetor,
Briev-etat, de brems,
lÀber^tat, de tibw, libre.
Paur-etat, de pauper.
facul'tatfûefaeiUs.
ITE
ITEM , s. m. (item). Aquot foi un item,
aquotes un item, c'est une cboscf à considérer.
ITEM, adv./(em, port. cat. esp. Mot con-
servé du lat. item, de même, ensuite, de plus.
Ce mot était dTun grand usage autrefois,
on le trouve en tète de toutes les requêtes
qn'on voit dans les Statuts de Provence.
ITERAR > V. a. vl. Jlerar , cat. esp. Ite»
rare, ital. Répéter, redoubler , réitérer.
Ëty. du lat. iUrare.
ITERATIO , 8. f. f 1. Jteraeio, cat. Itéra-
cûm, esp. Iteraxione, ital. Répétition, redou-
blement.
Êty. du lat. iteratio, m. s.
ITERDIGTION, 8. f. ( înterdictie-n ) ;
nmwKTtBM. Interdisiane, liai. Interdiecion,
esp.2 Interdiction, défense faite à quelqu'un
ITE
de faire quelque chose; suspension des
fonptions d'un prêtre, d'un magistrat.
Ety. du lat. interdicHanis ^ gén. de tfUer-
dicUo, m. s. V. Dire, R.
ITERDIBE, V. a. (interdire): /ulérdtre,
Ital. Interdecir, esp. Intredir, cat. Eniredi-
xer, port. Interdire, défendre quelque chose
à quelqu'un, à un prêtre d'exercer ses fonc-
tions; en t. de jur. interdire un homme, lui
défendre par justice de contracter, de dispo-
serde son bien; déconcerter.
Ety. du lat. interdicere, fait detnlar, pria
dans un sens nég. et de dicere , dire , décla-
rer. V. Dire, R.
ITINERARI, 8. m. (itineràri); Itinera-
rio, ital. esp. port. Itineràri, cat. Itinéraire,
description que fait un voyageur de son
▼oyage, écrit dans lequel on in(£que la route
qije l'on doit suivre.
Éty. du Ut. itinerarium, fait de iter , iti-
nerii, voyage.
ITD
ITUDA , TUDA , UDA , désinences dont
les analogues latins sont itudo, etudo^ qui
Jointes à des adjectifis composent des subs-
untifs abtraiits, que Butet a nommés «octa-
tifs, parce que dit-il, ils se rapportent k des
êtres oui ont des relations sociales ; ils sont
peut-être dérivés de tiare, Ho, aller en. Elles
mdiqueqt le mouvent , le pr(^r^ , la conti-
nuation.
Long-Uuda, longitude, qui s'étend en long,
qui va dans le sens de longueur.
Lat'ituda, latitude.
Beat'Uuda , état prolongé de ce qui ^t
heureux.
Serv-Uuda, état prolongé d'esclavage.
Exact^ituda, qui continue à être exact ou
continuation de 1 action d'être exact.
IDE
lUEI, vl. Aiqourd'hui. V. iftit.
iUELH, dl. Pour cDil. V. Hiie2/^etOcii{,R.
lUETANTA, dl. V. HuUanta.
lUI
lUlAMEN, vl. Jugement*
lUlAR , vl. iu^er.
lUIf
roiiS, s. m. vl. Ivoire. V. /ti2ft.
lUR
lUR, 8. m. vl. Serment.
lURAR, vl. y.Jurar.
IURENT,vl. Témoin. V. Jur, R.
lURIA, vl. Injure, insulte. V. Jue, R.
lus
IU8EU8 , vl. Les Juifs.
ID8I8I , vl, Jugement. V. Jud, R.
lUS^lGIA , vl. Les épices, |es honoraires
des juges. V. Jus, R.
lUZ
lUEIVI BB PBo, vl. Jugement de Dieu qui
8efai8ait ou par l'eau ou parle fer chaud. V.
Jud, R. ^
IVA
IVA
IVAN , nom propre. Iv^n, un des ebeva-«
liera de la table ronae.
IVA8 , 8. f. pi. (ives) , d. bas Km. Avives.
V. VivaM.
IVE
IVER , et comp. y. Hivem^ R.
IVERN , 8. m. tI. V. Hivem.
IVERN, 8. m. t1. Ivtm , cat. Hiver. Y.
Hivem, ft.
IVERNAIIi , vl. V. Ivêmal
iva^tNAL, 8. m. fl. tTwmMMM.. Siver. T.
Hivem, R.
IVEBNAL, a m. ?1. imiiAn.. jlvemal ,
anc esp. port. L'hiver « la saison , le temps
d'hiver.
Éty. du lat. kibtmalit. V. Hivem . R.
Ivemal, adj. V. Uivemouge et Hivem ,
Rad.
lVEllNALHA,/oenia4a, cal. V. fli^er-
nalheiHivem,Ji,
IVERNAR, V. imp. vl. rrmmum,Ivemar^
cat. tnvemar, esp. Etre en biver, faire froid,
geler, passer l'hiver; pour passer l'hiver. V.
Hivemar et Hivem, R.
IVESQÙE, 8. m. fl. Evique. V. Evee-
que,
IVO
IVOIRA , 8. f . (boire) ; vom. Avorio, ital.
Ivoire, s. m. matière dont sont composées les
dents de l'éléphant , du mors et de l'hippo-
potame , quand elle est mise en oeuvre on
travaillée.
Êty. du lat. tdtif, tborw, d'oiifvom, evo-
ri , ivori, ivoira , dérivés de barrus , élé-
phant.
On donne le nom de ivoirier, \ l'ouvrier
qui travaille et au marchand qui vend de
l'ivoire.
Ivoire est masculin en français.
Les anciens Grecs connaissaient déjà l'art
de travailler cette matière. Homère parle d'un
certain Jemalius, comme d'un ouvrier très-
habile en ce genre.
IVRE, a^j. vl. V. Ibreei Vbri.
nniESSA , s. f. (ivresse); Embriagueea^
cat. Ebbrexxa^ ital. Ivresse.
IVREZA , s. f. vl. Ivresse. V. Ivreeea,
IVR08 , adj. vl. Ivrogne. V. Ibrougno et
Ibn, R.
va
IZIB, vl. SorUr. V. loir et /r, R.
ITA
ïïTAV.Y.Ulhau.
IZB
IZEIQI, pr. vL Celui qui.
La L«tlr« I eontîenl 1,769 Mole oa ArtîelM.
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J
J , 8. m. (dgi ou i long);Dxs, tsc, d.bas lim.
Ji la duième lettre de l'alphabet et la septiè-
me des consonnes. Les imprimeurs la nom-
ment souvent J d'Hollande, parce que les
llollandais l'introduisirent les premiers dans
rimprimcrie.
Cette lettre n'a été dfltinguée de l't voyel-
le, que vers le milieu du XYl»* siècle. Ce fut
Pierre Ramus ou La Ramée qui proposa cette
utile distinction , d'où le nom de consonne
ramiste, qu'on lui a donné ainsi qu'au v.
Ce grammairien se servit de ces deux nou-
velles consonnes dans sa Grammaire Latine,
publiée en 1557, et le libraire Gilles Beys,
est le premier qui en ait fait usage à Paris,
d^ns l'édition des Commentaires de Claude
Mignaultsur lesEpllres d'Horace, imprimées
en 1584, chez DenysDuval.
DicL des Orig. de 1T77, in- 12.
Il paraîtrait que les anciens grammairiens
romains, avaient déjà fait cette distinction.
JA
JA, Pour gîte. V.Jas.
JA, adv. (djà et dzà), d, bas lim. Assez; on
le dit particulièrement quand on a assez de
vîD dans son vene . ce qu'on rend aillears
par là, là:Ja que lou beouriou, assez, car je
le boirais également.
Éty. du lat. jam, plus.
JA, adv. vl. Jamais. Y. Jamai,
JA, adv. (djâ) : bsja,0ata , nAassA, ads-
ML, ADBiA, DCTA. Jû, cdt. port. Va , esp. Già,
ital. Déjà, sitôt, de si bonne heure.
Ëty. du lat. jom, m. s.
En vl. désormais* incessamment, jamais.
Comme conj. jà, soit que, bien que^ quoi-
que, Già iia eoia che, ilal.
JA, Exclamation que font les bouviers pour
arrêter leurs bestiaux.
Hue,dia, des charretiers, espèce d'iropérat.
pour faire avancer les chevaux ou pour les
faire diriger à gauche.
JA, En vl. ce mot remplit quelquefois la
fonction de conjonction, et alors il signifle,
quoique, l>ien que, Ja Ha.
JA , vl. Est souvent employé pour indiquer
un temps futur.
Eja non er, ni ancno fo
Bona dona senesmerce.
Et jamais ne sera, ni oncques ne fut
Bonne dame sans merci.
Giraud LeRoit.
JAA
JAANT , vl. V. Gigant.
JAB
JAB , vl. Pour Jap, r. c. m.
JABA ou JABOV, (djaba oodjaboû);
Mot arabe qui signifie grand marehé.
TOM« H.
JAB
AJaha ou àjabou, adv. pour rien, gratui-
tement; ce que les Italiens appellent : Per
pexzi dipane; à foison, en abondance.
L'auteur de la Stat. des B.-du R. prétend
que celte façon de parler nous est restée des
Liguriens.
JABLE,s.m. (djàblé); Xabîe, esp. V.
Gargau,
JABO, expr. prov. Avril. Soit, cela suffit,
j'y consens, patience.
JABOODDAR, V. Jabotar.
JABOT, s. m. (djabo). Jabot, ornement
de dentelle on de mousseline, que l'on met à
l'ouverture d'une chemise au-devant de Tcs-
tomac; jabot des oiseaux. V. Gavai,
Ëty. Ce nom lui a été donné par similitude;
on l'a comparé au jabot , V. Gavai; qui est
au-devant du cou des oiseaux granivores ,
qui dérive, selon Roquefort, de eappu-
tus, dim. de capus^ musilé: d'où; eapu-
lum, ab eo quàd corpus capial, \, Cap ,
Rad. 2.
A jabot, à foison, en abondance, gratuite-
ment, pour rien. Gare.
Faire jabot, prendre plaisir à la louange,
s'enorgueillir.
JABOTAR . v. n. (djaboutâ) ; jaboota» ,
jAQiiBTAB, cAQvsTAii. Jabolcr, jascT, caqueter
comme les volailles qui ont rempli le Jabot,
parler beaucoup pour ne rien dire,
Éty. ûe jabot et de la term. acl. ar, faire
aller ou remuer le jabot.
JABRA,(dzâbre),et
JABRE , (dzâbré), d. bas lim. On le dit des
femelles stériles. V. Turgea,
En parlant d'un poisson qui n'a ni at^s
ni laitance, Aqutsl i unjabre.
JAG
JAC, SA» , radical dérivé du latin jaeere,
jaceo, être couché, être étendu tout de son
long.
hejaeere, par apoc. ^ac ; d'où : Sub-ja-
cent, Jac-as , Jae-ent , Jae-ilhas , Jae-ina,
Jae-uda, Jai, Ad-jac-ent, A-jac-ilhar, A-
jac-encta, Jac-er, A-jac-encia.
Dejac, par le changement de c en «, jas;
d'où : Jai, Jasenta, Jas-Uha, Jass-a, Jass-
es, JasS'Uhas, Jass-eni , A-jass-ar, A-jass*
ai , Des-jass-ar , Ad-jacent-as, A-geass-ar,
A'jaç-ar, A-jaç-ada , A-jag-ut, A-jaire,
Jas-ier,JasS'ina,Jay're^ Jaz-edor, Jair-e,
A -jayre , Jaiss-a , Jaiss- oun , Deyjeiv-ar ,
ASjuch-ar, Gist, Jaze-men, Jas-enas, Jaz-
ent, Jax-er, Jai-ilha, Jeiss-a, A-jazer, Jatz,
Sos-jazer, Sots-jazer.
JAC, vl. II ou elle coucha,
Ëty. du lat. jacuit.
JAGA, dl. V. Jaqueta.
JACABEYA, s. f. (djacarèïe) : jacamslma,
•cahabic. Nom qu'on donne , à Avignon . au
panais sauvage, Paslinaca sylveslris , Mill.
V. Pastenarga.
JAGA8, nom d'homme (djaeâs); jaqvas.
JAC
Péjoratif de Jacques, qu'on donne à un grand
et vilain homme qui porte ce nom.
JAGA8 rAiM, dl. Faire le chien couchant,
flatter, mollir, biaiser. Sauv.
Ëty. du lat. jocere. V. Jae, R.
JAGE, adv. vl. jAMc. Toujours.
JAGBNT, s. f. (djaccin); jacihima, jaco-
DA, rAUMUSMA, ACCOOCVAOA, JAtfBKT. ACCOU-
chce, femme en couche.
Ëty. du lai. jaeens, entis , dejacere , cou*
cher, être couché. V. Jae, R.
J AGENT, et
JAGENTI , S. m. vl. jAcmr. Hyacinthe ,
pierre précieuse , et hyacinthe , plante. Vo) .
Jacintha,
JAGER, vl. V. Jaur et Jac, R.
JACIA ou jAciA-Auto , vl. Encore que ,
quoique: j'apot^ et ja soit, envieux franrait^»
JACIATSO , conj. vl. Quoique.
JAGILHA , vl. Il ou elle tombe, est à bas.
JACILHAS, s. f. pi. (djacillcs) , dl. Es en
jacilhas, elle est en gcsînc. V. Jacina et Jac,
Kad.
JAGILLAS, s. f. pi. vl. V. JasWtas,
JAGINA , s. f. (djacine) ; jaulhab , jami*
LBAf , lang. COUCHAI , jAMiNA. Gésioc : En
jacina, en couche, temps pendant lequel une
femme reste au lit après être accouchée;
5our(tr dejacina, relever de couche.
Ëty. du \ai.jacens, couché , malade. Voy.
Jae, R.
Qu'houra s'accouchet de moun ai
Demouretdous me« en jacina.
J. M. Pr.
On dit plus particulièrement coucha et^
couchas, en parlant des femmes, eijactna ,
quand il s'agit des animaux.
Jacina, signiûe en lang. manière de se
coucher : Es de michantajacina, il est mau-
vais coucheur.
JAGINT, vl./actn(. cat. V. Jacintha.
JAGINTHA, s. f. (djacinlhe); jaciut.
Jacinto, cat. esp. Giaetnto, ital. Jacinthe
Orientale ou jacinthe des jardins, Hyacinthus
Orientatis, Lin. plante de la fam des Lilia-
cées, originaire d'Orient, et naturalisée dans
les environs de Toulon, de Grasse et de Nice.
On la cultive partout comme fleur d'orne-
ment.
Ëty. du jeune Hyacinthe dont parle la fa-
ble, qu'Apollon tua d'un coup de palet , et"
dont il changea le sang en une fleur qui de*
puis a porté son nom.
JAGINTHA, s. f. jAcmT. Jacinto , cat.
esp. port. Giacinlo, ital. Hyacinthe, nom
commun à plusieurs pierres précieuses, telles
que le zircon orangé , la grenat , la topase ,
etc.
JAGINTHO , nom d'homme (djncïnte) ;
jAcurrouii, cihtovii. Giacintho, ital. Hya«
cinthe.
Éty. du lat. Hiacynthus, *
L'Eglise honore huit saints de ce nom, la
10 fév. 3, 17 et 26 juilL 9 et 11 sept, ot 29
octobre.
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466
JAC
JACMES, nom d'homme, anc. béarn« Y.
Jacquet.
JACOB, nom d*homme (djacôb) ; Jacobo.
esp. Jacob, ail. Jacob.
Èty. du lat. Jacohus.
L'Eglise honore deux saints de ce nom le
23 juin.
JACOBINISME , s. m. (djacoubinismè).
Jacobinisme, association, doctrine des Jaco-
bins.
Ély. étjacoubin et de la lerm. isme , sys-
tème des Jacobins.
JACOBINS, s. m. pi. Jacobins, nom don-
né d'abord aux membres de la première so-
ciété populaire établie en 1789, à Paris , et
étendu ensuite à tous les révolutionnaires,
qui sans être ni avoir été de cette société, en
ont professé les principes; leur club fut fer-
mé le 11 novembre 1794 .
JACOBINS, s. m. pi. (djacoubîns) ; ^aco«>
mm; Jacobius, religieux de l'ordre de Saint-
Dominique. V. Douminicans,
Ëty. de l'Église de Saint -Jacques, qu'on
teur donna k Parts et où ils s'établirent
en 1218.
JACONAS,s. m. (djacounàs). Jaconas,
espèce de mousseline.
JACOT , s. m. (djacé) ; jaco. Nom qu'on
donne ordinairement aux perroquets.
JACpu , nom d'homme (djàcou), dl. Jac-
ques, V. Jaque ; imbécile.
JACOULINA , s. f. (djacouline) , dl. Res-
tes d'un repas, V. Renoues ; pour mauvais
vin. y.JangauHna.
JACOUMART, s. m. ( djacoumar ) ; ja-
coiiMA«. Jaquemart, figure qui représente un
homme armé et qui frappe avec un marteau
6ur la cloche d'une horloge pour sonner les
heures.
Ëty. de Jacques-Marc, nom de l'ouvrier
qui inventa cet automate.
JAGOOPBT, nom d'homme (djacoupé) ,
dl. Dim. dejacau, imbécile. V. Jaquet.
JACOUn, dl. /aco, cat. esp. Y. Jaqueta.
JACTACIO, vl. y. Jactança.
JACTACIOyS. t vl. Jactance, parade,
présomption.
Éty. du lat.jactocto, m. s. Y. Ject, R.
JACTANÇA, s. f. (jactance) ; GialtaH'
:iia , ital. Jaclaneia , cat. esp. port. Jactan-
ce, langage d'une personne qui, par vanité,
dit d'elle le bien qu'elle pense.
Ëty. du lat. jactonfta, (ail de Jacfar«, jeter,
se prôner. Y. Ject, H.
JACTANCIA, S. f. vl. JACTAMUA, JACTAH-
>A, JACTACIO. Jactanse. Y. Jacianta et Jeet^
Itad.
JACTANSA , vl. laUanza , ital. Y. Jac-
tancia,
JACTAN8iA»vh Y. Jaclaneia ei Ject,
Rad.
JACTAR SB , v. r. vl. Jaetar se, cat. esp.
port. Sejacter^ se vanter.
Ëty. do hl/jacUre, Y. Ject, R.
JAÇUDAyS. f. (djaçûde} ; jacvm. Brèche,
chute 'd'une muraille. '
Ély. Y. Jac, R.
Ji^UDA,. s. f. Pour accouchée. Y. Jeicent
et Juc, K.
JAD
JAD
JADILHADA , S. f. ( djadillude ) , d. lim.
Grande quantité.
JADIS, adv. vl. Jadis, autrefois.
Éty. du lat. jam diu ou dies, déjà, depuis
longtemps.
JAP
JAFAR, V. n. vl. Plaisanter.
JAFRE,et
JAFRBI, nom d'homme, vl. Thèofred.
JAG
JAGAN, vl Qu'ifs ou qu'elles couchent.
JAOANT, dg. Pour Géant, v. c. ra.
JAGME, nom d'homme, vl. Y. Jaque.
JAGON . vl. Ils ou elles couchent.
JAGOOSSAR, V. D. (djogoiissà), d. bas
lim. Prendre beaucoup de peine, travailler
beaucoup. Y. Trimar.
A bien jogoussat per se tirar d'à far , il a
bien pris de la peine pour se tirer d'affaire.
JAGRAN, vl. Ils ou elles reposeront,
giront.
Ëty. dejazer.
JAGUESSON , vl. Qu'ils ou qu'elles cou-
chassent.
JAI
JAI , troisième pers. du sing. de Tind. du
verbe j'atre. GU : Aidtjai, ci-gW, Htc-Jacet.
Éty. Y. Jflc.R.
JAI, adj. vl. Joyeux. Y. Joyos.
JAI , s. m. (<1jâï) ; »AM. Joie: Aquotfaijai,
cela fait plaisir à voir, réjouissance, Y. Joya
et Gau; pour geai , oiseau. Y. Gai et Gaid,
Rad
JAIA, vl. Que je couche , qu'il oa qu'elle
couche.
JAIAN, ANA. Cast. Y. Géant.
JAICHA, dl. (djakhe). Y. Jaissa.
JAIET, s. ra. (dj lié) ; jatbt. Jayet, jaioo
jais; sous-variété du lignite piciforœe, d'un
noir luisant, pur, 1res- foncé, d'une texture
dense et susceptible d'un beau poli.
Kty. de Jagos, nom d'une ville ou d'une
rivière de l'Asie- Mineure.
On trouve du jiiyet danA le vallon d'Aiglun,
près de Digne, entre des bancs de grès, près
de Yoloone, et dans la R.-Pr. aux environs
de Roqucvaire, de Marseille» dePeynieret de
Toolon.
Le jajfet a une origine végétale , c'est du
bots qui par la suite des temps et des ihGItra-
lions particulières, s'est changé en une espè-
ce de charbon.
JADIB , nom propre, vî. Jacques.
JAINA, s. f. (djÂIne). Poutre. Y. Fusta.
Ëty. Ce mot est ligurien, d'après l'auteur
de la St. des B.-du-Uh. ou de jatre , être
couché.
JAINA, s. f. dl. Pour gène. Y. Gêna.
JAINBTA, s. f. (djainéte). Poutrelle, pe-
tite poutre. Gare.
Éty. de jatna» poutre, et du dim. ete.
JAIRE , V. n. (djâïré) ; jatsb. Se coucher,
être couché, géèir.
JAI
Ëty du laté jaeere , m. s. Yoy. Jac, R.
Autant nau jaire sus la paya
Que dedins tou ye doou baroun.
Morel.
JAIS , vl. Y. Jai.
JAISSA, s. f. (djàîssé ou djàïche) ; «aibsa^
CAltftOf», BECAS, BmiXA-DBIIT, BSStAS , CBMtBS,
JBIMA . JAICttA , DlBUfA, OBVtâA. Nom dC U
gesse cultivée on domestique, Lathyrus sa-
tivut^ Lin. Y. Garouela.
Ëty. Probablement du tat. jacere, être cou-
ché, parce que celte plante ne peut pas se
soutenir dans une position verticale. Y. Jac,
Rad.
Faire dejaissat ou jaistar, lancer, en par-
lant, des gouttelettes de salive, crachoter;
écarter la dragée.
Soun de jaissa , que noun las voou las
laissa, qui refuse, muse.
JAISSOON,s. m. (djaissoûn); «Aistovn.
Un des noms de la gesse chiche. Voy.
Garoueta.
Ely. Dim. dcjaûsa, petite gesse. Y. Jac,
Rad.
JAI»
JAL, sBi., «81, BU., radical pris du latin
zelus, zèle, ardeur, émulation , d'où zelotes ,
zélateur, jaloux, et dérivé du grec C^^o^
(zèlôs), émulation, rivalité, envie, jalousie,
d'oii(Y;XEuxnc (zèleulés), jaloux, envieux.
De zelus f par apoc. zel; d'où: Zèle,
lelat.
De sel, par le changement de s en j, et 4%
e en a, jai; d'où : Jetons, Mousia,
De zel» par le changement de zen g, gelr
d'où : Gel'OSyGelos-ia, A-gelos-ir , A^gelos-
il, Jet-os, Gii-os, Gil-ous, GHoyia, Jal-ons,
Jalousar, Jalous-at, Jalausi-a.
JAI«, dkPour coq. Y. Gal^ Gau et Gall^
Rad.
Unhonjal n'esjamaiestûi gras,
Pr. Bas-Lin^
JALA, S. f. (d|âle). Nom qu'on donne»
dans la Provence-Moyenne, aux petits tailUs.
aux balivaux, auxjeunes tiges dès arbrcs„auiL
arb.res rabougris.
Éty. Probablement du latin joculu», dard!.
Javelot.
JALA, Noix de galle. Y. Galla. Gare.
JAI.ABBA, s, f. Y. Gealabra et Gel, R.
JALADA , s. f. Gelée. Y. Gelada et Gek,
Rad.
JAI«AP, 8. m. (djalàp); XalojMi,e8p. Ja-
lap, nom qu'on donne à la racine du liseron
jalap, Convolvulusjalapa, Lin. plante de la
fam. des Convolvulacées, qui croU naturel-
lement au Mexiaue, dans les Florides et dans
les provinces Méridionales des Ëtats-Unîs»
Ëty. de Xalappa, ville du Mexique aux en-
virons de laquelle cette planteest abondante.
C'est vers l'an 1610 , que le jalap a été
apporté en Europe et qu'on a commence à
l'employer en médecine commepurgatif.
JALAR, V. a. (djalà et diolâ) , d. bas
lim. Cocher , se dit de l'action du coq qui
féconde les œufs de la poule : Un ban jal
jala treize pouàas^ prov. bas lim. un bon
coq suffit à treiae pontes; fig. ««îMiscr
quelqu'un en force, en taknt| en rîcbesse.
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JAL
£( j. de /al. coq, et de l'iict. ar.V. Gaîl, R.
JAI^R , tieler. V. Gelar.
JAI.ARETA, V. Gelareya.
JAUkS, V. Geahi.
JALASSOUN. V. Gcalasseun,
JALAT, V. Cflal.
JALAT. ADA. (4jalà, àde). Pour gelé,
ce. y. Gelât ei Gel, R.
JAIaAT, adj. Fécondé, en parlant des
œnfs : Un uoujalat, un oeuf fécondé.
Kly. de Jal, coq, et de a(, qui a subi l'ac-
tion du coq. V. Gall, R.
JAI.ET, s. m. vl. Petit caillou rondqu*on
lançait «vec TarlMlète.
JALETOUN, s. m. (djaletoun et diole-
tou) , d. (mis lim. Petit coq , cochet ; 6g.
jeune garçon qui commence à faire la cour
aux Ailes.
Éty. Sous-dim. de jaL jalet, jaletùun.
V. GaU, R.
JALIBRAB, dl. V. Gealibrar.
JAI^IBRE » dl. V. Gealibre.
JALIERA, s. f.(djoliére).Roi8 taillis. Aub.
£ty. de Jala, ▼. c. m. et de iera,
JAUNIER , V. Galinier.
JALIVAT. ADA, adj. (djalivà , àde).
RalK>ugri, on le dit des arbres dont l'accrois-
sèment a été arrêté par quelque accident. V.
Rabougril,
JALOUN , s. m. (djatôun) : oiBoim. Jalon,
bâton planté, dressé pour aligner.
Éty. du lat. baeulum, bâton, ou de Jaeu-
tum, javelot, mais plutôt dejala, jeune tige
d'un arbre.
JM^OUNAR, T. a. (djalounà). Jalonner,
planter des jalons.
JAU>US, OU8A, adj. (djaléus, ôuse);
vBu»uf I oiKovw. Gelôio, jtal. Zeloso, esp.
Cioto, port. Geloê y CàL Jaloux , oose, qui a
de la jalousie , qui est envieux ; empressé ;
désireux.
Éty. V. Jalousia et Jal R.
JALODIAR, V. a. (djalousâ). Jalouser,
avojr de la jalousie contre....
Éty. de;aIoMt et de la term. act. ar, litt.
ûltre le jaloux. V. Jal, R.
JALOUSAT , ADA , adj. et p. (djalousâ ,
âde). Jalousé, ée, envié, qui excite lu jalousie.
Êty. de jalouê et de at , ada , qu'on ja-
kKise. V. Jal. R.
JALOUSIA, s. f. (djalousie); Gelosta,
itat. Cehiûi . esp. Geloxia , port. cat. Ja-
lousie, chagrin que l'on éprouve de voir
posséder par un autre^ ce qu'on désirait avoir
pour soi-même.
liiy. de riUl. geloHa. V. Jal, R.
JAI«OUSlA, 8. f. et impr. asavjooii.
Jalousie, espèce de fermeture de fenêtre qui
se place en dehors de la croisée , et ne sert
qn'à modifier et diminuer l'intensité de la
elàrtc.
Éty. Ainsi nommée, parce que cette fer-
mttora semble ne laisser entrer le jour qu'à
regret.
Dans unejalouiie on nomme :
SOaailER. U ir»««rM <pl mi i>ë» i I« pvik «ytf
rlnn 4» U fewjtr» ^ purte UMt«i Im MtrM piMc*.
PLAMCnCTTES , Im pMÎM ptMclM> pU«ëcs uanartr.
mUmmh Im niMs 4 •àli An auirva. .
BI?IA5S . !»• atiMKM ipU n«nt !m p^ncUttM.
PAVILLON . U plMckt <pl «««Hc H%9m Uê fUm^htnn
mnamA H iwUmtit est vr\
JAL
JM«OnsiA , s. f. Nom toulousain de
rœillet plume. V. Mignountla,
JALOUSIA, s. f. Est aussi le nom qu'on
donuc . à Toulouse, k l'amaranthe tricolore ,
Amaranlhtts tricolor , plante de la famille
desAmaranthacées,
JALUN, s. m. (djalùn). Bois provenant
d'arbres rabougris. Aub.
Éty. de Jala, v. c. m. et de un.
JAM
JAMAI , adv. (djamâï) : jamm , joham ,
jBBiAu, TAHB, JAMAIS. Giommaî, ital. Jama$,
esp. Jamais, port. Jamay et James, cat.
Jamais, dans aucun temps.
Éty. du lat. jam magis.
Dans les vieux écrits et particulièrement
chez les Troubadours, ja et mat , sont sépa-
rés dans la même phrase :
E ja non volria mais essa residatz.
Arnaud de Harueil.
Et jh ne voudrais mais être réveillé.
, adv. vl. V. Jamai.
JABIBAGI, s. m. (djambàdgi) ; cambaci.
Jambage.
JABIBAR,dl. V. Chamhari et Camb, R.
JABIBETA, s. f. (djambéte). Jambette,
petit couteau à lame obtuse, se repliant dans
le manche.
JAMBIERAS , s. f. pi. (djambiéres) ;
BarnuuA*. V. Camb, R.
JAMBIN , S. m. ( djambîn ) ; ciambim.
Filet en osier ou espèce de nasse ; Gg. em-
barras, Esiredin louJamOin.
C«pen<Iant tetm eapolr imnin etmrr «»ra M matin
Per ToiM a'esiigiM et ■« rf^ourU
Mai ce qne pfiurtJinf mi r«MinM>ii^U ,
£• qnc àkm p«« «oiiUi il*Mtrc dm Iom j'amùia.
Gros.
Éty?
JAMBIN, S. m. (djambîn}. V. Goumbin.
JAMBINETA . 8. f. (djambinéte). Fn-
cassée, ragoât, sorte d'étuvée faite avec de
jeunes oiseaux.
Ëty. ôejambineta, dit pour petite jambe,
ragoût de petits pieds. V. Camb^ R.
JAMBOUONA, s. f. ( djambéugne }.
Cornemuse, selon Ach. instrument grec,
espèce de lyre, d'après Gros.
Êty. Alt. de sampogna. V. Symphon , R.
JAMBOUN, s. m. (djambùun); camba-
JOOW , CAMBICOBII , CBAMBO , CAMBAXOO. Jam-
bon, cuisse ou épaule salée d'un cochon ou
d'un sanglier.
Ety. de jam&a et de oun, augm. Voy.
Camb. R.
Pichot jamboun , jambonneau.
JABiBOUNA,s. f. Avril. Vieille, instru-
ment de musique. V. VieUia ou Ftola et
Symplum, R.
JAMBBE , 8. m. djambré). Tn des noms
lang. de l'écrevisse. V. Escretici et Camb ,
Rad.
JAMES , James, cat. V. Jamai,
JAM^n; , nom d'homme. Jacques.
JAN
JAN
467
JAN , V. Jean,
JANDARMA, et dérivés. Aub. Voy.
(rfndarma, etc.
JANBT, V. Jeanet.
JANETA, WJeaneta,
JANGAB, s. m. vl. Marécage , lieu où
croit le jonc.
Ély. Alt. dejongar, V. Joune, R.
JANGLA , s. f. vl. Fac/ftie, babil, caquet,
médisance ; il ou elle babille.
Éty. du lat. joculacto. V. Joe, R.
JANGI.AOISSA , s. f. (djangladissc), dl.
Glapissement d'un chien. V. Joe, R.
JANGLADOR, s. m. vl. jahclaimb. Rail-
leur, moqueur, médisant, bavard, babil-
lard.
Étv. de jangla et de ador , ou du lat.
joculator, Y. Joe, R.
JANGIJLIRE, vl. V. Janglador.
JANGLAR, V. n. vl. jabbobuiar, jab-
6L01IXAB , JAMOOI.AII. Plaisautcr , se moqiter .
railler, tourner en ridicule; babiller, médirry
mentir.
Èly. du lat. Jœulari, m. s. V. Joe, R.
JANGLAR , v. n. (djançlà), dl. oabidah.
Glapir, crier comme un chien que l'on bat.
V. Out>/ar et Joe , R.
Janglardefred, grelotter. V. Tremoular.
JANGI.ARIA, s.f. vl. jABOLOfiA. Caquet,
médisance, moquerie, bavardage, caquette-
rie. V. Joe, R.
JANGLOnx, s. m. \1. jABBWM&i.. Mcn-
terie, tromperie. V. /oc, R.
JANOI.OILLAR, vl. V.Janglar eiJoe,
Rad.
JANGLOS, adj. vl. QARofcoi. Moqueur,
railleur, bavard. V. Joe, R.
JANGIX>SIA, s. f. %1. Moquerie. Voy.
Janglaria ei Joe , R.
JANGLOUS , s. m. vl. Jongleur, trom-
peur.
Yen anCaquel qu*es mon amyc corals.
Fin e fidel vertadier e non fais ,
Ni tropparlier, m jaugions ni gabayre.
Bernard. Marche.
JANGLUELH, s. m. vl. «aucobi., ja!<-
eoou., jABoooiui. Médisance, moquerie, ca-
quetage, bavardage. V. Joe, R.
JANGOLAR , vl. V. Janylar et Joe, R.
JANGOULAIRE, AREIXA. adj. (djan-
goulàïré, arèle). Pleureur. V. Plouraire et
JocR.
JANGOUI«AR. V. n. (djangoulâ). dl.
•iQBovtjui. Pour gémir, V. Gémir; pour se
lamenter , V. Cridar et Jdoular: geindre ,
se plaindre sans sujet. V. Grougnar,
Éiy. du lat. ululare. V. Joe , R.
JANGOULIN , INA , s. (djangoulin .
Ine) ; jacovtiba. Du ripopé, on de fort mati-
vais >in. du \în gumguet, Sauv. V. Vin
de ehapitre.
JANGUEL , \I. Il on elle cause , inédit.
V. Jangluelh et Joe, R.
JAMCKJELHAR, v. n. vl. Médire, raltler.
V. Janylar ei Joe , R.
JANGUOIL, vl. et.
; JANGUOU^H, vl. V. Jangluelh.
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iHh. T
FOgle
468
JAN
JANICOT, 8. m. (djanico), dl. Faim,
misère, pauvreté. Sauv.
Janicot le pica , la faim 1c presse.
JANIS9ARI , s. m. (djanissâri) : Jani-
zaro , port. Janissaire , soldat de rinfantcrie
turque qui sert à la garde du grand-seigneur.
Ëly. du turc Uki-tehéri » qui se prononce
icni-tchéri . nouveau soldat , nouvelle milice,
formé de ieki , qu'on prononce ieny , nou-
veau , et teheri , milice , soldat , parce que
Otthman b* , qui forma cette milice , dans le
\IV"»« siècle, la composa d*en£»nts de Chré-
tiens élevés dans la foi musulmane.
lANITORT, s. m. (djanitôr). Nom tou-
lousain de la roquette. V. Nattoun,
4ANIT0IIT , s. Rk (djamtér). Nom tou-
lousain du Lepidium graminifoHum^
JANSEMIN , dg. Jasmin. V. Jaussemin,
JANSENI9BIE , 8. m. (djansenismé) ;
Jansénisme, cat. JansenUmo, esp. Gianse-
nismo , ilal. Jansénisme , système erroné
touchant la grâce et le libre arbitre, ex-
trait du livre de Jansénius, évéque d'Ypres.
Ce livre inlilulé Augustinus, fut imprimé à
touvain, en 1640, après la mort de Tauteur,
par Eromond et Galénus, les eiécute^irs de
son testament.
Ëly. De Jansenîus et de la tcrm. hme,
r. c. m. Jansenii doclrina , lat.
Le livre de Jansénius fut proscrit par
Urbain VUI , et en 1653, le pape Innocent
X , censura particulièrement cinq proposi-
tions dont voici la première : « Quelques
commandement» de Dieu sont impossibles à
des hommes justes qui veulent les accom-
plir, et qui font à cet effet des efforts selon
les forces présente» qu'ils ont. La gcâce
même qui les leur readrait possibles leur
manque. »
JAMUENIflTO , s. m. (djanseniste) ; Jan-
senist, ail. JantenUta, cat. esp. GansenUta^
ital. Janséotste, qui adopte les proposkions.
de Janscnius.
JAJN80NA, 8. f. (djansôoe). Nom langue-
docien de la gentiane jaune. V. Gensana^
JANT, vL AIL de ^/ni> gent, nation.
V. Gen , R.
JANTA , S. f. (djânte). Jante , chaque
pièce de ter courbée qui fait partie du
cercle d'une roue.
Éty. Probablement du lat. cantut^ m. s.
JANTIJL, V. Gentilh.
JANTIfl^ \l V. GtntUh.
lANTOT, dg. Bergeyret,poi]r/«aiilor,
V. JeaneL
JANTOO ,.d. lin. Paysan. V. Paisan.
JANUER, 8. m, vl. tabous, cchq^u»»
SB1IOVSII, juioviKii. Janvier. V. «fonvttr.
JlkNTOER, vl. V. Janviers
. JANVIER , nom d'homme (dj^iovié) ;
Gtnnaro, ital. Janvier.
Éty. du lat. Jaiitiariiif,
L'Église honore ^ saints de ce nom.
JANVIER , s. m. (djanvié); Mu. Jmnner,
ail. Gtfnnato,.i(al. Bnera, esp. Jatte tro, port.
Janer, cat. Janvier» le premier hmms de l'an-
née ioivant l'usage actuel , il est composé
de 31 jours.
Ëly. du lat. jannariii*, fbrmédeiomif^^
divinité des romains, 2i laquelle ce mois fut
dédié.
Numa Pompllîus, second roi de Rome ,
J.4N
ajouta ce mois à l'année, celle de Romulus
commençait au mois de mars.
Janvier de piégea chiche,
Fai lou paisan riche.
Prov des Cevennes.
Avant Charles IX, l'année commençait à
Pique, mais ce prince par l'art. 39 de l'or-
donnance donnée en Roussillon, au mois de
janvier 1563, la fit commencer au premier
janvier ; cette ordonnance ne fut enregistrée
que le 19 décembre I56i, et au !•' janvier
suivant^ on compta 156£L
JAP
JAP , s. m. (djàp) ; jArASU , javpadi».
Jappement, l'abui ou l'aboiement, le cri
naturel du chien ; et par extens. caquet ,
babil. Gare.
Ëty. Par onomatopée.
Dérivés : Japaire , Japar , Japaria ,
Japadissa, Jaupar, Jauparia, Jap-adit.
lAPADiai , \ . Japs
JAPIDISSA , (djapadisse). V. JaparU
eiJapj R.
JAPAIRE., JAPAREUJL, S. (djapàlré,
diaparèle) ; jActrAms , jAvrAui.. Aboyeur, le
fem. n'est pas usité, chien qui aboie souvent
et sans approcher, et fig^ homme qui crie
loujours , qui fait beaucoup de bruit et peu
d^açtions.
Éty. de japar on ippant et de la term.
Are, V. c m. qui va en aboyant, qui aboie
souvenu V. Jap,
JAPAR, u. h. (djapà) ; «AcrAa. Aboyer,
pousser des cris d'avertissement, en parlant
des chiens; japper quand il est question des
petits chiens et du renard , crier beaucoup.
Éty. de jap et de ar. V. Jap , R.
Vielh chin jappa jamai en «oa,
Souven-le d'aquol paysan.
Prov.
JAPAR LOU, s. nu Jappement» aboi,
et aboiement. V. Jap,
JAPARIA, s. t (dja parie); jArAouiA,
«AorADiMA. Aboiement, le cri du chien qui
aboie, et fig. criaUlerie, dispute bruyante et
tumultueuse.
Éty. de jap , aboi . et de la term. aria,
qui indique la généralité, la multitude: tous
les aboiements ou les cris, qui ont lieu en
même temps. V. Jap, R.
JAPIR, v. a. (djapi). d. Wnu Saisir, at-
traper. V. Arrapar et Agflntar^
Éty. AU. de caj^re. V. Cap^ R. 2;
JAPQNEa, s. et adj. (djapounés); Ja-
panes f cat. esp. Glapone^^ ital. Japonais ,.
qui est du Japon.
Éty. àe japon et de.es,
MAQ
JAf][llARlA, nom d*homme (djacarie).
Zachan'e.
JAQUA8, V. /dcat.
JAQUE , nom d'homme (djâqaé) ; jacoo ,
4AfUUI, *ACAM, JAQ«ST, JACOOPBT , JAQVlUiA.
GiacomOj ital. Jaime, esp. Jacques.
Êty. du lat. Jacobus,
L'i^gKse honore 37 saiM de ce nom et
3AQ
partiieolièrement le 15 et 25 juillet; i«r mai,
19 et 27 novembre.
J AQUEUNA , nom de femme (djaqne-
line); Giacobba, ital. Jacqueline.
Êly. de Jacqtieline, la vénérable sœur d'un
comte de la Po4iillc.
JAQUES, s. m. anc. béam. Monnaie qui
avait anciennement cours dans le Béarn.
et qui valait la moitié d'un ardit ; elle appar-
tenait aux rois d'Aragon.
flomt a chibalpague nn ardit de pan-
tadge, et homi à peé un j^qties. Rubrka de
Péages. Art. 22.
JAQUETA , s. f. (djaqoé(e) ; mcati ,
«Acsi, cAmutflpua. Xaquiia, esp. port. eat.
Jaqiiette, habillement de paysan qui desee»!
jusqu'au! genoux ; robe qu'on met aux peëls
garçons avant qiie de leur donner la culotte»
Ëty. Dim. dejarftte,ea8aqtte.
JAQUET. nom d'honune (djaqiiè): ja-
«•vrsT, jAoampv Dim. de Jaque, petit Jacques.
JAQOETAR^ V. n. (djaqtietâ). Babiller,
dégoiser. V. Jabolcur et Caqaetar.
JAQUECA, s. f. vl. Monnaie du roi
Jacques d'Aragoik
JAQOlIiHA. non^ dliomme (djaquille).
Dnn^ de Jague. \,Jaquet.
JAQUOUMAR, W.Jacaumar.
JAR tt vANift^ (djyir, si fâîré). Se faire
gloire, honneur : s'enorgueillir.
JARA, s. f. fdjâre ou dzàre), d. bas lim.
et impr. osAmo. Béronie. Jambe, et quelque-
fois cuisse. V. Gamba et Cuissa; ce mot
signiûe auss»^ quartier : Jara de eocal^ un
des quartiers de la noix.
Lou fraix mingen las catréjdres.
Foucand.
Iles frais mangent les^quatre quartiers.
Êty. du bas-breton gmrr, jambe. V. Garr,
Rad.
JARABRIAk, y. Gtahibra el Gêl, R«
JARADOOR, V. Gêladaur.
JARAR,V. Gi(ar.
JARAREIA, V. GelareUi et Garare^f^
JARAT, s. uk (dj^ott dsàra). On nom^
me ainsi, dans le Bas-Lim. nnhomme qot n'a«
pas l'usage de ses jambes. V. Garr,. R«
JARAT, ADA,âdj. ¥. QêlateiGel, IL
JARBEIROON et
JARBIERA^, V. GarbUra.
JARRELA, s. f. (dj^rbèle). NoA q|o'o».
donne, dans la Basse-Provence, aux. femmes
et aux fiUes de la. monUgne qni vont pour,
la première fois dans la partie Méridionale.
Ety. dejarba, gerbe , perce qu'elles foot^
ordinairement le métier de lienses, à la suit*
des moissonneurs. V. Garb, R.
JAROt^ vl. Gardi, cat. V. Jardin..
JARDIN* 8. m. (djardfo); bmw, mvmr.
Jardi , caL Jùrdin^ esp. Jardim , porL
értardtno, ital. Yarl , angl. Jardin , enclos
destiné à la. culture des fleurs , des fruits et ;
des plantes potagères; en vl. pelouse, gaxon.
Éty. de rail, garten , m. s. gard , en
gallois.
Dérivés: Jardinar, Jardinagi, Jardinas,
Jardinet t Jardinir^ Jardiniera^ Jardin*
eey.
Digitized by '
y — „ ,
Google
JAR
On distingue It^jàrdim, eniardin
POTAGER . «M l'en enllhrt l« lêpnNM.
A FRLIT , PÉPINIÈRE pu VERGEH, doot h prioei-
pal* cnliNr* rM ecUc dt* arlirw.
A FLEURS , OM jardin d'onwnMni.
BOTANIQUE , où l'un culUvc 1m pUnus ram et anirct
punr l'étude.
ANGLAIS , ou à .pa/t0g9, el en jardin orné ou fmmrmt.
Dam wn jardin on nomme :
ADOS, nn« élévalion de terre en fom** de dos lU babiit.
ALLÉES BLANCHES, eellea qu'on Mbl« ; mlr« ,
oellet qu'on fknrhe.
BACHE , cal»e nm Tond , ennverte d «n cMssia vUr^ ,
(fi'«ui place Mr «ne eowelM pour élever d«« plante*
BOaOl.RES^, ee qui liani* U» ailcw . la» plaiiehe» M le*
carnée.
BOlLI!VGRIN, le* pèaes de |iuon déeenpéae, m%-
qtrlles on donne dinérente* forotea ; de l'anglau 6o»{ .
houle, et de green^ {aeon.
GOTlflRE . handft m ^aoek« è: lerr* qni Ta en pente
et qui »%t etppace a« Midi.
COUCHE, aniM d* rofDÎir qu'on eniaM* par lits et qn'on
PLANCHE , espace d* terre pina long que Iacg9 oùi'on
plante. , eoit des (Unrs , soit des lifguincs.
CARREFOUR , l'éndsuU ouf InUeurs allcea se réunissent
AMPHITHÉÂTRE, tercafo élertf . (onùé pard<>gréset
tfrtliMiIrenent erm^tH d* gacon.
BATARDIÈRE.V. Ptfiniin.
BELVÉDER, endroit élevé d'oè Ton p«at j^nir d'une
belle vn«.
BERCEAU , eakioct on galerie en treillage.
CHASSIS, assemblage de pnîers de bois avec dés- pan-
' neaus «itrés , destinés à bcilitcr la végétadon de cer.
taines plantes*
CABINET , petit* salla de wr^r».
MARAIS , terrain bas dans lequel on enlUve lo«l*.sorte
de légumes.
PARTERRE , U partie où l'on cnltJce les (Uur*.
PÉPINIÈRE, Vv Ptpimem.
■ PORTIQUE , dérarailM laite ave* dte atWca «a àm
treillages diaposi^ en arcadas.
Tapis , grande pioo* de g^aon pleine el sans déeanpnr*.
TERASSE . lieu dooâaant.
BACHE , 0 pcœ d« serc* ekanda en . foraM da caisse
Titré».
Bd 1687^ k Noslre, porte 4'art d^^mlMUir
ks jardins au phis haut degré de perfeetioa.
L'art de !escuUivereftl» suivant les Grecs,
dû à Ucspems , vers l'an 1750 avant
J.-C.
: Les patriarche» le eoanaiasaiettt dé^ , et
récritnre nous parle, en plusieurs endroiu,
des magniûques j^rdij^s de SaloBMNi , qui
étaient remplis d'arbres Cruitiers, de plantes
ei de Oeurs.
Les jardins ornés^e CMnpée, deSaliiste,
de LucuIJus-, ont étédesj>lus>oélèbres.
ncA. Jardin, de botanique ou jçrdin des
plantes , espace destiné à*- la coltore d'un
grand nooibre da végétaux différents ,
rassemblés poar. favoriser. l'itadb de la
botanique^
Les plus anciens étabUsseoent^ en ce
feare q«e Ton connaisse sont : celui de
fiadoue, fondé en 1540; celui de Pise, en
1544, cl celui, de Bologne » en 1547. Le
prenaier qoe la France ait posséda est celui
que Richarde Belleval créa à Montpellier,
en 1596, d'après un<édit du Grand Henti, a
la date de 1593. Ce jardin prospéra si hien^
que deux ans après seulement, c'est-à-dire ,
en 1598 » aoa lélé directeur publia le cata-
JAR
Ibgue des plantes qu'il y cnilivait , et qui
s'élevaient déjà au nombre de deux mille.
En 1597, la faculté de médecine en fit établir
un dans la capitale qui ne fut pas de longue
durée ; mais Guy de la Brosse, un des mé-
decins ordinaires de Louis XIII, obtint de oc
monarque, en 1633, la somme de 67.000
livres pour l'achat du terrain qui forme le
Jardin des plantes actuel. Ces sortes d'éta-
blissements se sont tellement multipliés
depuis> qu'il n'y a pas une ville un peu im?
portante qui n'ait le sien.
JARDINAOI , s. m* (djerdinadgr) ^
jAMBiMAAs , momwovhAUMA. Jurdînatge , cat.
Les. herbes potagères qu'on récolte dans lea
jardins ; jardinage.
Ëty. de jardin et de a^ , oe qu'on retire
du jardin.
JARDINAR, T. n. (djardin*"!) ; jummmukm,
ii»ifiiiip , *AmmmKo*4iM, Jardiner , trai>
vailler au jardin, le cultiver.
Éty. de jardin et de ar,
4 ARDINAB S£, v. r. Se plaeen se loger^
s'établir.
JARIMNA3, s. m; (<yardinàs). Augm«
dépr. dejardtn, grand et laid jardin.
JARDINEOEAR , V. Jardtnar.
: JARDINET, s. m* (djardiné) ; Jardinet,
cat. GiardineUo , ital. Jbrdtctii/a', esp»
Jardinet, petit jardin*
, Ëly^ de jardin et dudrm. eii
JARDINET^ S. m. dg. Ait. de Jàrdimety
V. c. m.
' JARDINIER , lERA , s. (djardtnié. iére)}
«ABomsT. TABfliirsB. Jardiner, cat. Giardi^
niere, ital. Jar dîner Oi esp. Jurdineiro, port.
.Jardinier, ière, celui, celle qui cultive uik
jardio.
, Éty. de jdirdin et de iêr^ iera^ qui iravoiUe
au jardin, ou de l'ail, gœrtner, m. s.
Les principaux instruments du jardinier
sont :. les pioches , les pèles, les râteaux^ les-
bêches, tes ratissoires., les serpes • les scr-
'pcltcs , les scies-à-main , les grelldirs , les
marteaux. Les échelles, les bars, les civières,,
les brouettes, les-arrosoirs. Les châssis ou
vitrages dont on couvre les [i^m les qu'on <
veut préserver da froid. Les cloches , de
.verre.
L'écobiie, instrument de ier,jrccourbé-ûveC'
nnJong manche, de l'invention de Turbilly.
JARDINIERA8, Sr f. pi. (ilj.irdiniéres).
Nom qu'on donne, à. Marseille , aux femmes
qui vendent les herbes au marché.
; JAREBl. vl. Nous-coycheroQS*
JARGA8SINA , s. f. (dzorgassine) , d.'
bas lim. Espace de terrain couvert d'arbris-
seaux épineux.
\ Ëty. ôejàrgtit, buisson^
JAROASSOUN ,1 s. m. (dxorgassou) , ù*
bas lim. Petit arbrisseau épineux. Voy,.
Bouitsowneii
! JARGAT, s. m. («lxorgâ)..Un.des noms
qu'on donne, dans4e Bas41im. à l'aubépine.
'Y. ilctmer;pour ï)runelier,V.i4^eitter.
Ce mot est aussi syn. de buisson , Voy.
Bonitton , et de ballier , V. BotUtsQunadm
et Clauiure.
JARGAU^ s. m. (djargàon), d. arl. Habit ,
justaucorps de paysan, habit de grosse toile.
Éty?
JARGOUN, s. m. (djargôun); Gériffon^at
JAR
i69
port. Gergo , ital. Gerigonta , esp. Gergon ,
cat. anc. Jargon, cat. mod. Jargon, langage
dérivé d'un autre et corrompu ; langue factice
dont quelques personnes conviennent pour
n'être pas entcnduea-des autres^
Êty. de l'èsp, ^eri^^mi a, qui signifie pro-
prement jargon des Bohémiens, selon le»
uns, du lat. garrio , gazouiller , selon d'au-
tres , de jar , oiseau , suivant Diouloufct.
M. Nodier le fait dériver, avecplus^de raison,
du grec àpY^c (argos) , oisif, et Denina de
Tall. ja,;a, oui, oui^
JARGOUNAIRE, S. m. (djargounâïré) ;.
«AMomniM. Jargonneur , qui parle le jargon ,
qui ne parle pas distinctement.
Êty. de i^rgpun et de atre., celui qui;
jargonne;
JARGOUNEGCAR, r. a. et n. (djar-
goonedjà); jmioooiiiab. Jargonncr, parler
un langage barbare, corrompu, inintelligible:
on ledit aussi dea> enfants quand ils com-
mencent à jaboter ; gasouiller^
Eiy. da jar^eunel de egear , parler un^
jargon^
JARGODNIAR, Altér. de Jargçmkeg^ar^.
V. c m.
JARGOPBJDR, y. Jar^euntaîre.
JARGOUSSAR, v. n. (dzovgoussâ) , à\
bas lincu Au propre, entrelaeer des- boissons;
au fi^ré, embrouiHerlesaflairea»
JARJARIEia, 8. m. pl« (d^rdjàrièis) t
«uuABwvM* VtMie fausse, esparcette. Vicia
onoèrychioïdes, Lin. plante de l».(ani. des
Légumineufes-qu'ofr4rouve dans les mois-
sons^ là H.- Br^ à AUos» Colmars, Barce-
lonnette, etei.
Ëty. du roflo; gtrgerie, nmivaise hierbie ,
en général, et l'ivraie, en p,articidier« .
JARJAD, Aub. Jàble. V. Gargau,
JARLA, Cast. V. Jati^ra.
JARIeET , S. m. vl. «ùii4tfT« Jarlely pois-
son.
. jÂrmAN^ v. Germant
JARM ARIAS, 8* f. pL (djfrmaries) ,. dl.
Images, taille douce. Seuv.
JARNACiGOOir DE; Coup de jarnac,
coup inattendu, donné en traître. > "
Ëty. Gui de Chabot , seigneur de Jamoc,
gentilhomme de la chambM du roi, obtint de
Henri il, en 1647, la permission ile se battre
contre un autre courtisaD- nommé la Châtai-
gneraie, qu'il frappa d'un coup inattendu,
d'où la locution ev^defémae,
JARNla-GOUTOON , espèce de jurement-
( djàrni-coutôun ) ; sAsm-cooromu Jami co**
ton.
Ëty. Henri IV avait coBiracté la mauvaise
habitude de dire à tout moment , je renie
Dimf le P. Coton, son confesseur, lui At
sentir l' indécence de celte expression dans
la bouche d'un grand printe ; le roi lui ré-
pondit qu'il n^âvait pas de nom qui lui fut
plus familier que celui de DicUréxeepté fArut
être, eekii du P. Colon. Ehbien^.sire'v repar-
tit le P. Coton ,ëites4oAC : je renie Càton^
d'o&<est venu /smt-eo(efi.
Dict des Orlg- de 1777 , in-fi».
JARGDFFA » s. fé (dxordufife) ; jiunvtt a.
Notai. qu'on donne, dans It Bas-Lin.', àf la
veace cultivée. V. iVaafu.
lAROIlN, B. m. (dsoroq)^ eiisq^r. mo-
Digitized by vrii^VJsFlC
470
JAR
aov, Béron. d. baslîoi. La partie la plos baa^
se de la cuisse du veau, du mouton.
Éty. Jaroun, est un dim. de jarreL Voy .
Garr^ R.
JAROUMER , lEIRA , d. bas lim. (dzo-
rounié, iètre). Cagneux. Voy. Jarratier et
Cf'orr,R.
JARR, radical pris de Tespagnol jarra ou
de l'italien giarra^ pot, et dérivé de l'arabe
djarrah ou garrah : d'où : Jarr-a , Jarr^
arta, Jarr-tla, Jarr-ier, Jarr-oun.
JARRA, 8. f. (djânre) ; rAM, bkuoba , »mii-
BiBB, jAioA. Gerras cat. Jarra , esp. Giara^
ital. Jarro, port. Jarre, grande cruche qui
sert à mettre de l'eau douce ; grand vase en
grès ou en terre cuite dans lequel on conser-
ve de rhuile, du vin ou du vinaigre,
Éty. de resp.jarra. Y.Jarr^ R.
JARRA , s. f. Regard, ouverture qui don-
ne du jour dans un souterrain, selon Garcin.
JARRAPA , S. f. (djarràfle). La quantité
d'huile, de vin, que contient une jarre.
JARRARIA , s. f. (djarrarie). Les jarres
en général, le lieu où on les tient. V. Jar-
rîer el./flrr, R.
JARRATIBR, IBRA, adj. (djarratié,
iére) ; jABomnm. Cagneux , qui a les jaml)es
ou les pieds tournés en dedans ; jarreté , en
parlant des chevaux.
Éty. de jarret et de ier. V. Garr, R,
JARRATIERA, s. f. La jarretière, an-
cienne danse provençale que les danseurs,
placés sur deux rangs, exécutent en tenant de
chaque main le^i bouts d'une jarretière en en
formant une espèce de guirlande, dans la-
quelle ils s'enlacent et se dégagent tour 2i
tour. V. Garry R.
JARRATIERA, s. r. (djarratiére) ; cmm-
■Auxa • UACHAVMA. GtarreUieva , ital. Jar^
r«leira,port. Jarretière, attache qui sert à
lier les bas autour de la jambe.
Éty. de jarrel et de la term. iera , destiné
à être placé autour du jarret. V. Garr, R.
Lesfemnes galantes d'Athènes et de Ro-
me , portaient des jarretières extrêmement
riches, qui ne servaient alors que d'ornement
pour relerer la beauté de leurs jambes. Les
filles les plus honnêtes ne dédaignaient pas
cette parure.
Ordre de Ut Jarratiera , ordre de la Jar-
retière; il fut institué, en Angleterre, en
(1350) , par Edouard IIL L'opinion la plus
commune est ^ue a'étant trouvé dans un bal
•I releva une jarretière que la comtesse de
Salisbury , qu'il aimait, avait laissé tomber,
en disant : Honni saUqui mal y pente, pour
faire cesser les risées que cet accident avait
occasionnées, paroles qui devinrent la devise
de l'ordre, ajoutant que tel qui s'était moqué
de cette jarretière serait peut-être fort heu-
reux d'en porter une semblable.
Cet ordre devint en eflet très-célèbre et
très-recherché.
JARRET, 8. m. (djarré); GareUo y ital.
JarreUe^ esp. Jarreie, port. Jarret, dans le
corps humain, c'est la partie postérieure du
genon, l'endroit où se plie la jambe de der-
rière des animaux à quatre pieds. V. Garr,
Uad.
Éty. du eeit oodobas breton ^arr, jambe.
Jarret de bwmy tromeaa ou jarret de bcBof.
JARRET, s. m. Crevette I sorte d'écre-
JAR
visse de mer que l'on confond assez souvent
avec le chambarot, dont elle ne diflerc que
par la tète et sa forme qui est plus arrondie.
V. Caramboou. Avril.
JARRET, s. m. jAiuui. Nom qu'on don-
ne, i Toulon , à une variété de la mandole,
V. Mendola: et dans le département des
B.-du-R. au picarel. V. Gerre.
Kty. du grec Ups!; (iaraz) , selon l'auteur
de la St. des B.*du-R. qui ne justifie pas plus
cette étymologie , que la légitimité du mot
grec.
JARRETA , s. f . ( djarréte ) : jAsmim ,
jAmiooRA. Dim. de jarro, petite jarre: on le
dit aussi pour huilier , selon M. Garcin. V.
Jarr, R.
JARRETIERA,s. f. (djarretiére). Voy.
Corrugian,
JARRI , V. Garri.
JARRIER , s. m, (djarrié) : jabbama. Ce-
lier^ lieu où l'on tient les jarres V, Celwr.
Ety. t\e jarra et de îer. V. Jarr, R.
JARRIER , s. m. ( djarrié ). Souricière.
Aub.
JARROUN, s. m. (djarréun). Dim. de
jarra , petite jarre : cruche en terre à trois
anses et un tuyau. Gare. V. Jarreta,
Éty. ÔB jarra et du dim. oun. Voy. Jarr,
Rad.
JARROUNA, S. f. (djarroune). Voy.
/arre(a.
JARROOAfl , s. m. (djarrugàs), dl. aoas-
mvê. Buisson hérissé de chicots ; arbre rabou-
gri, avorté, de mauvaise venue, tout noueux.
Sauv.
JAfl
JA8, S. m. (djàs) ; osa, d. bas lim. Dérivé
du lat. Jacere, cire couche, ce mot a été em-
ployé pour désigner plusieurs choses qui ont
de l'analogie avec leur primitif.
Éty. V. Jac, R.
JA8,s. m. JAMA. Ja$, cat. Bergerie, ber-
cail, cabane où l'on enferme les brebis pen-
dant la nuit, et par extension, lieu où l'on de-
meure, lieu où l'on couche, enfoncement que
l'on fait dans le lit en s'y couchant , lieu où
quelqu'un s'est couché.
Ces ja«, par le défrichement des terres en-
vironnantes devinrent des maisons de campa-
gne qui augmentèrent peu-à-peu en nombre
et formèrent, avec le temps, des hameaux et
des villages qui ont conservé leur premier
nom.
C'est ainsi que la belle ville de la Haie, en
Hollande, a dû son origine à une petite mai-
son de chasse : que beaucoup de villes mari-
times ont commencé par des cabanes de pê-
cheur et que la plupart de celles qui ont con-
servé le nom de ville , n'étaient autre chose,
dans le prindpe, qu*nne maison de campagne
nommée Villa par les Latins.
Jas de lehrey gîte de lièvre.
Jasdemeloun, couche de melon.
Jai de mouliny le g!te, la meule gissante.
Ja$ d*un prad, la fane duHbin d'un pré.
Ja$ deii magnant, litière des vers à soie.
JAS. S. m. Limon, bourbe, dépôt qui se
forme au fond d'un vase ou d'un tonneau qui
contient une liqueur qui dépose, parce que ce
dépôt reste comme couché au fond. V. Jac,
Rad.
JAS
^ JAS , S. m. oiivaiBi., SIIOIIS&. Gltc, lieu où le
lièvre a passé le jour: Ai îuat aqvella lebre
aujai,j'ai tué ce lièvre au gîte. X.Jac, R.
JAS , s. m. t. de marine. Jas, longue pi<k:e
de bois fixée sous l'organeau de l'ancre , en
sens inverse des pattes, de manière qu'étant
couché, une des pattes mord dans ta terre et
l'autre est en l'air. V. Jac, R.
JAS, s. m. On donne ce nom, dans la mon-
tagne, à l'arrière-faixtdélivre ou placenta des
vaches. V. Jac y R.
JAS, s. m. Litière, paille que Ton met
sous les bestiaux dans les écuries; lieu où
ils se couchent ; le côté qui touche la terre
ou inférieur d'une chose couchée. V. Jac , R.
JASA, vl. jAstA. Que je couche , qu'il o
qu'elle couche.
JASENA , s. f. (djaséne), dl. jasbwa, aïo*-
TA. Pièce de charpente qui porte immédiate-
ment la tuile et est portée par les poutres.
V. Quartoun.
Éty. V./af,R.
JASENTA, adj. f. anc. béara Femna
jatenta, femme en couche.
Ëty. du lat. JaceiM. V. Jac, R.
JASERAN , S. m. vl. Jaeerino , esp.
GhiaMxerino, ital. /«aeran, cotte de mailles,
sorte de cuirasse.
Éty. Jaeerino, en esp. signifie dur com-
me l'acier.
JASiAoujAttiA, expr. adv. anc. béarn.
OusoiL
Éty. de ia tia.
JASIER, s. m. vl. Couche, Ut. V. Jac,
Rad.
JASILHA , S. f. anc. béam. Litière^
Ëty. dtjateideilha. Y. Jae,R.
JASIOOU, dl. Juif. V. Judiou.
JA8PAR, V. a. (djaspa); Jatpear, tsp.
port. Jatpejar, cat. Jasper, bigarrer, de di-
verses couleurs pour imiter le jaspe.
Éty. de jatpo et de la term. ar.
On nomme jatpure eijatpa^e, l'actiondt
jasper et le résultat de cette action.
JASPAT, ADA, adj. et p. (djaspâ,âdt) ;
Jatpejadf cat. Jatf^eado, esp. Jaspé, ée, bi-
garré en forme de jaspe.
JASPI, s. m. vl. Jojpt, cat. Jaspe. Voy.
Gatpo,
JASPELHAR, V. n. (diaspilU), d. bas
lim. Dire une grande quantiiè de paroles
inutiles. V. Babilhar.
Ëty. JoaptlAar est un dim. dt jappar.
V. Jap, R.
JASPILHOUN, 8. m. (dxospilléu),d. bat
lim. Bavard, contrariant et minutieux.
Éty. JafptlAoïm, signifierait litl. petit
aboyeor. V. Jap.
JASPm , s. m. (djas|iln). Pêcherie, mau-
vaise humeur. V. Charpin, Avril.
JASPtNAR, V. D. (djaspinà). Rechigner,
rter, faire paraître son mécontentement.
Bitcar et Charpinar.
JASPINOUS, OUSA, Gare. T. Char^
pinaut,
JASPO, s. m. (djàspe); Ja«pi, cat. Jqt-
pide, ital. Ja#pe, esp. port. Jaspe, espèce de
Pierre siliceuse dont la cassure est terne et
opacité parfaite. Elle éteincelle sous le bri-
Iqoet , elle est infusible et susceptible d'un
astex beau poli.
Le jaspe est tonposé, selon Kirvran, de 75
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JAS
parties de milice, de 20 d'alumine et de 5 de
fer, sur 100.
£ty. du lat. iaspU ou ja#pû, fait du grec
taTTtic (jaspis), dérivé de l'hébreu iaschpeh,
iaspeh, qui signiGent la même chose.
JAS8A , s. f. (djàsse), dl. Bergerie , éla-
ble à brebis, litière. V. Jas et Jœ, K.
JASSA , s. f. (djàsse et dzasse). Non qu'on
donne à la pie, dans le Bas Limousin. Voy.
Agassa.
En vl. qu'il on qu'elle couche.
JASSA-BATALHIEIRA, S. f (djâsse-ba-
tailtièire), et impr. osAsto- bovousuio. Bero-
nie. Nom delà pio-grièche, dans le Bas-Ltm.
V. Darnagoê.
Éty. Jassa-hatalhiera , sîgaiûe pie com-
battante. ^
On dit d'un bavard, dans le même pays:
Esunajatsa hatalina, c'est unepie-griè-
cbe
JA8SADA, s. f. (djassàde). Tout le fu-
mier qui forme la couche dans une écurie,
une étable, un clapier, un toit à cochon , etc.
Kty. de jas et de ada, V. Jae , Ré
JASSAlI,vl. Que nous couchions.
JAS8AR 8E, V. r. (se djassà). Se giter,
se mettre au gîte, et dg. se coucher , se met-
tre au lit.
Éty. deja# et de ar. V. Jae, B.
JA8SAT,V. Jja«ial.
JAS8E, adv. vl. jacb. Toujours.
Arma et fâcha dé lai for
Que iOi euers eera jasse.
L'âme est faite de telle nature.
Que son èlre sera toujours.
JASàEISSO, conj. vl. Quoique.
JASSENT , s. m. (djacéin). L'accouchôe.
V. Aeeauehada, JacenteiJae, R.
JA89B9, s. m. pi. (djassés), dl. La li-
tière des vers à soie, composée du crotin de
ces insectes et du débris des feuilles rongées.
lîly. de/a«.pl.V.Jac,R.
' JASSILHA, V. Jassina.
JASSILRAS, s. f.pl. (djassiires). dl. m-
cuAAt, vl. Couches des femmes. V. Coucha,
Jacina et Jac, R.
JA88INA» s.C vl. «AsuuftA. Gésiike. V.
Jac, B.
JAT
JAT, s. m. vl. jATx. Gîte, il ou eUe glt, je
couche, il on elle couche, il est couché.
JATA , s. f. (djàte) ; chata. jatsta , o«ao,
siuAo, «MAXALA. Jatte, cspècc de vase de bois,
«Te faïence , de porcelaioe , rond ou oblong,
plat et sans rebords.
Ëly. du lat. gabala , employé par Martial
dans le sens de grande écuelle de bois , fait
du grec Y^^'^ov (gabaton), que Ilesichîus
eiplique par xpvS^iov (trublio»>, plat, écuelle.
JATADA, s. f. (jatàde); jatas, «avata.
Jattée, plein une jatte.
JATS, s. m. vl. Gîte. V. Jas.
JAO
JA0, s. m. (djâou), dl. et Km. Pom* coq,
\\ Gan ; el pour joie. Y. Jpya cl Gau, B.
JAD
JAU , S. vK Souci, couche; il ou elle jouit,
je jouis, il ou elle se soucie.
JADBARDBLLA , s. f. vl. Branle, sorte
de danse.
JAUBERT, s. m. (djaoubèr). Un des
noms languedociens du persil, V. Juverl,
dont jaiUferl est une altération.
JAUBERTASSA, s. f. (djaoubertàsse).
Un des noms languedociens de la ciguë. V.
Cigua.
Lty. Ait. de Juverlaua, v. c. m.
JAUBERT-DOUS, Alt. de Jouver^oue.
\. Juverl et Agulhas,
JAUBERTINA, dl. V. Juverlinei Cher-
fuelh.
JAUDIRE , vl. Jouissance. Y. Gaud , R.
JAUFADA , s. f. (djaoufade), d. lim. Join-
tée. Y. Graffada.
JAUFRE , jAormBt , Dom propre , vl.
GeofTroi.
JAUGEA , s. f. (djàoudje). Jauge, mesure
de la capacité des futailles, juste mesure d'un
vaisseau pour contenir; futaille servant d'éta-
lon aux autres, botte pour jauger, verge divi-
sée en décimètres, centimètres, etc. , avec la-
quelle on mesure la longueur et la largeur
des futailles.
Marrida jaugea, mauvaise engeance,
Gare, mauvaise tournure.
Éty. Incertaine. On fak dériver ce mot de
jacttlum, mesure servant aux liquides , aux
terres et aux grains; de^a(6a,gros, gras, et
Barbazan, de œquali, œquaUtas , mquare ,
rendre pareil, semblable.
La jauge hgarilhmiquc , est due à M.
Galtc^y (1806).
La jauge mélrique , eei de l'invention de
M. Gaston de Toulouse (18t3).
JAUGEAS, s. f. pi. (djâoudge6):BSAo«iD<
SAS, d. b. lim. Nom qu'on donne, dans le Bas-
Lli». aux écrouelles. Y. Eseroras,
Volepasaqueltafilhaa la$ jaugeas, dit-
on dans ce pays, je neveux pas celle fille
elle a les écrouelles.
JAUGEAGI, s. m. (djaoudjàgî) ; ja»o-
OBAGB Jaugeage, action, aride jauger, droit
que prélève le jaugenr.
JAUGBAIRE , s. m. (djaoudjàïré) ; mta-
BIAIHK, JOOOJAIBB, JAO«BOB. JaUgCUr, CCluî
dont l'emploi est de jauger.
Ëly. de jaugea et de la term. aire, celui
qui jauge.
JAUGEAR, v.a. (dîaoudjà); »«iAir
BSTABiAm. Jauger, mesurer a\ec la jauge<
Ëly. de jaugea et de la term. act. ar.
JAUGEAR LOU , s. m. Jaugeage , action
de jauger, droit du jaugeur.
JAUl , vl. J'ai joui.
JAULE , s. m. (dzaoulé) , d. bas lim.
Jable. Y. Gargau.
JAUMA88A, s. f. (djaoumàsse) , d. de
Barcel. On donne ce nom à une grosse
branche pourvue de son feuillage, sur la*
quelle on met du foin , quand on râtelle ,
pour le tratner.
JAU1IIA88ATA, S. f. (djaoumassâïe) ,
d. de Barcel. la quantité de foin qu'on trame
sur la branche uomuïèejaumasêa,
JAUME, nom d'homme (djàoumé); James,
angl. Jacques. Y. Ja^ue.
Jaume, est souvent dit pour GuUhc9ume,
Guilleaume.
JAU
47!
JAUMET, nom d*homme (djàoumé). Dim.
de janme. petit Jacques. V. Jaquel.
JAUMETA , nom de femme (djaouméte).
Jaqueline : fig. niaise. Y. Fadala.
JAUMETRIAIRE , s. m. vl. Géomètre.
Y. Geomelro.
JAUN, radical qu'on fait venir, les uns
du latin galbinus , vert pâle, d'où proba-
blement galbula, loriot, oiseau d'un jaune
verdâtre ; d'où encore l'ilal. giallo, jaune,
d'autres le tirent de l'allemand gelb , qui
désigne la même couleur.
De galbinus , par apoc. galbin , par la
suppress. de la syll. bi , gain , et par le
changement de t en «, gaun,jaun: d'où:
Jaun-e, Jaun-as, Jaun-astre, Jaun-egear,
Jaun-ela, Jaun-ela , Jaun-ir , Jaun-issa^
Jaun-oun, /aun-uyt.
JAUNA8, A8SA, adj. (djaounâs, âsse).
Dépréciatif de jaune, jaune sale, ou désa-
gréable à la vue. Y. Jaun, B.
JAUNA8TRE, TRA, adj. (djaounàstré,
astre). Jaunâtre, qui lire sur le jaune.
Ély. de jaune et de astre. Y. Jaun^ B.
JAUNE, NA, adj. (djàouné, ne). Jaune,
qui est de la couleur du safran , du citron ,
du soufre, etc. Y. Jaun, R.
Es jaune comme un coudoun , dit-on en
parlant de Quelqu'un qui a la jaunisse ou qui
a la teint très-jaune.
JAUNE LOU , s. m. (djàouné) ; YeUoto ,
angl. Giallo, ital. Le jaune, la couleur jaune.
Éty. du lat. galbinus. Y. Jaun. R.
JAUNE«D'IUAU , 8. m. Nom qu'on
donne, en Languedoc, à la jeune oronge.
Y. Itoumanel.
JAUNE-D'OR, S. m. Nom qu'on donne,
à Avignon et à Tarascon , au narcisse doré ,
Narcissus aureus , plante de la fam. des
Liliaeées , division des narcisses.
JAUNE-D*UO0, s. m. (djàouné d^uùu) ;
WAIOOO , atAJOOIlAO , BOMOBOI. , MO JOL , MOJOO.
Jaune-d'oeuf, cette substance, destinée à la
nourriture du petit oiseau, tant qu'il est dans
sa coquille, est composée d'albumine, d'une
huile formée de stéarine, d'élaine, et d'un
principe cotorant jaune.
JAUNEOEAR, v. n. (djaounédjâ) ; jau-
MAS. Jaunir, commencer a devenir jaune.
Ety. de jaune el de egear. Y. Jaun, B.
JAUNEIâA , s. f. Nom qu'on donne, aux
environs de Toulouse, à VErysimum chei-
ranlho'ides, plante de la fam. des Crucifères
siliqueuses , qu'on trouve dans les champs.
Ëly. de jaune , à cause de ses ffeurs d'un
beau jaune.
JAUNEUk , s. f. (d|aounèle). Nom q»'on
donne , à Nismes , à la fawette des roseaux.
Y. Bouscarla de canier et Jaun . R.
JAUNBSSA , d. lim. AU. de Jouinessa,
V. c. m.
JAimETA, s. f. (djaunéte). Nom touloi»-
sain de la chlore perfoiiée. Y. Tora,
Éty. A cause de ses Oeurs jaunes.
JAUNETA, s. f. (djaounéte). Nom que
porte, en l^ngucdoc ^ selon M. de Belleval,
la trigondle corniculée, Trigonella comicu^
lata. Lin. plante de la fam. des Légumineuses»
qu'on trouve dans les champs. Y. Jaun, R.
JAUNIAR, Y. Jaunegear,
JAUNIR, V. n. (djaounir). Jaunir, devenir
jaune ; pâlir.
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472
JAU
Ëty. de jaune et de ir. V. Jaun , R.
JAUNIS8A , 8. f. (djaoUDisse) ; jaoviim ,
uvAvmiMBs , KtToimuBBt. JauDUsc , ictère ,
maladie dont les symptômes les plus sail-
bots sont la couleur jaune de la peau, du
blanc des yeux, des urines, el la blancheur
des excréments.
Éty. de jaune et de t##a. Y. Jaun , R.
JAUNOUN , s. m. (djaounoun). l^ris pour
louis d'or , à cause de la couleur. V. Jaun,
Kad.
Koui avci de jmannnms m gran «Iro paladat?
Bergoing,
JAUNOUN , S. m. rdjaounôun) ; LiMAioiiA.
Nom qu'on donne, au V émet, près de Seyne,
à la renoncule des champs , Ranunculuê
erientii^ Lin. plante de la fam. des Renon-
culacées. V. Gar. Ranvmcului arvensit echi-
natus, p. 39i.
Élj. A cause de sa fleur jaune. V. Jaun,
Rad.
JAUNUGI, s. m. (djaounùdgi]. Nom de
la petite bardane, aux environs de Brignoles.
Y. Grappouns et Jaun, R.
JAUNUGI , Est aussi l'un des noms de
la jaunisse. V. Jauniêsa et Jaun, R.
JAUP , v1. V. Jap.
JAUPADI8 , dl. V. Jap.
JAUPAIRE , dl. Y. Japaire.
JAUFAR , dl. V. Japar.
JAUPAREI. , ai. Y. Japairê.
JAUPARIA, dl. Y. Japana et /aji, R.
JAU8, AU. de Jous, v. c. m.
.JAU8, vl. Pour Ja vo#.
JAU8E , Alt. de Joousep , ▼. c. m.
JAU8EPiaNA , Y. Joousephina.
JAUSIC, vl. Je jouis; je goûtai; il ou
elle goûta.
JAU8ION , adj. vl. Joyeux , heureux;
jouissant. V. Gaud, R.
JAU88EB1IN , s. m. (djaoussemin) ; tam-
•CMIS , JAOMUUII, JAMtBMUf, OSHSBMKl. JaStnin,
ail. Geisomino , \[a\. Jazmin, esp. Jatmim ,
la fleur, Jasmineiro, l'arbrisseau , port. Jas-
min officinal ou jasmin commun , /aiminum
officinale , Lin. arbrisseau de la fam. des
Jasminées, originaire du Malabar, et cultivé
depuis plusieurs siècles dans toute l'Europe,
à cause de l'odeur suave de ses Oeurs et de
la flexibilité de ses rameaux qui les rend
propres à garnir les berceaux et à orner les
espaliers.
Éty. du lat. geUiminum , du grec ia9(AiS
(jasmé] , ou du turc jasminum , mots qui
désignent la même plante de ta (ia), violette,
et de oaiiTj (osmé), odeur.
jAotMMui »'mva«pa , 6. m. Jasmin d'Es-
pagne ou jasmin grandiflore, Jasminum
grandiflorum , Un. arbrisseau du même
genre que le précédent : originaire des mê-
mes pays qu'on cultive depuis environ deux
cents ans en Europe, et particulièrement en
Provence , où il peut venir en pleine terre.
Les fleurs du jasmin d*£spagne sont beau-
coup plus grandes que celles du jasmin or-
dinaire; on en retire l'essence de jasmin, à
Grasse, au moyen de l'huile de ben. Ses
tiges servent à faire ces long tuyaux de
pipe , dont les Orientaux font usage.
jAOMsns rsa, Y. EscavUhas.
JAU88EIIIN , L'auteur de la SUtistiqut
JAU
de Msmes , donne ce nom ë la clématite
droite.
JAU88ElfIN-D'A8E, nmsTAins. Nom
qu'on donne, dans les environs d'Agde et de
âontpellier. ë la clématite odorante, Cle-
matis flammula , Un, plante de la famille
des Renonculacées.
JAU88BMIN-JAUNE , 8. m. Yoy.
Escaviihas,
JAU88ERAN, vl.Réjouissant«
JAU88EBAND , s. m. (djaousseràn). On
se sert de ce mot pour désigner un homme
lourd, qui ne marche qu^avec peine , qui fait
les choses de mauvaise grâce.
JAUTA, Y. Gauta.
JAUTAT , s. m. (djaoutà), d. lim. Coup
appliqué sur la joue, soufllet. Y. Soufflet.
Éty. de yaWa, joue. Y. Gaut, R.
JADTET, s. m. (djàoute); joovtb.
Arbre qui n'a des branches que d'un côté.
Aub.
JAUVA8 , s. m. (djaouvâs). Homme sage,
vertueux, prudent. Ach.
JAUVER, Y. Juvert, dont jauver n'est
qu'une ait.
JAUVERT-DOU8, 6. m. jAOBXxr-noof.
Nom lang. du peigne de Vénus. Voy.
Agulhas,
JAUVB11TA88A, s. f. Nom que porte,
à Montpellier, la ciguë, d'après Gouan. Y.
Juvertaua , dont jauvertas$a n'est qu'une
altération.
JAUVIR , V. n. vl. Jouir , v. c. m.
JAUZENZ , vl. jAozBii. Jouissant, joyeux,
heureux.
JAUZIDA, vl. Y. Jausimenel Gaud,
Rad.
JAUZIBIEN , S. m. vl. jaosioa. Ëgard,
jouissance, joie, bonheur. Y. Gauztmenel
Gaud, R.
JAUZION, Y. Gausion et Gaud,R.
JAUZIOU8, adj. d. vaud. Joyeux, jouis-
sant. Y. Jouyousti Gaud,K.
JAUZm, V. n. vl. Se réjouir, proHlcr,
réussir , tirer avantage , jouir. Y. Jouir et
Gaud, R.
JAUZIRE, vl. jAoxiv. Souvent employé
dans le sens de jouissant , d'heureux, Voy.
Gaud.R.
JAUZIU, vl. Jouissant. Y. Jauzire et
Gaud, R.
JAUZUT, vl. Qui a joui.
JAT
JATANEOU, 8. m. (djavanèou). Nom du
duc, oiseau, selon H. Castor.
JATART, Y. Gavarri,
JATELA , s. f. (dzovèle), d. bas lim.
Gavela, port. Gerbe de blé non liée, fagot
de sarments. Y. Garha, Gavela et Garb,
Rad.
JAVELOT, S. m. (djavelo): GiavoUotto,
ital. Javelot , arme de trait , espèce de dard.
Gare.
JAX
JAXER,vl. Y. Jafcr.
JAXIA, vl. Il OH elle gissait. Y. Jazer.
JAY
JAT
JAT, s. m. (djâï). Nom qu'on donne,
dans le département de Vaucluse . au geai«
V.-Gay. '
JAT, vl. Il ou elle glt. Y. Gai et Jai.
JATANT , AN A, V. Géant.
JATET, Y. /atel.
JATRE , V. n. (djàiré). Y. Jatre et Jac,
Rad.
JAZ
JAZEOOR. 8. m. vl. Coucheur, qui a le
même Ijt; sodomiste. Y. Jac, R.
JAZBMEN, vl. Action de coucher. Y.
Jac, R. ,
JAZENA8, s. f. dl. (djaiénas). Barre»
pour les tonneaux. Y. Jae, R.
JAZENT, s. f. (dzozcin), d. bas lim. V.
JacenteiJae, R.
JAZER, V. n. vl. jAcsm. Jaurer , cat.
lacer, esp. Jazer, port. Giaeere, iUl. Cou-
cher, être couché, reposer, gésir.
Éty. do lat. iaeere, m. s. Y. Jae, R.
JAZERAN, Y. /aieran.
JAZII.HA,s. f. vl. Gésine, couche. Y.^
Jac, R.
JAZIRAN, s. m. (djaziràn), dl. Collier de
femme , large et pesant, bracelet d'or.
JE
JE, 8. m. (dsé) , d. de Bordeaux, ^eu. Y.
Juec.
JEA
JEAN , nom d'homme (djàn) ; jsas, «ovah/
JOAM, JBMAII, JOHAM, JmAITBT, JBAMAt . JBAtWT ,
TAU. Giovanni, ital. Juan, esp. Joàoy port.
Jean.
Êty. du lat. joatine# ou johann«#, dérivé
de l'hébreu iehohhanan , grâce de Dieu ,
composé de ieovah et de hJidnan, faire
grâce , accorder gracieusement , être bon ,
miséricordieux , compatissant. Roq.
Dérivés : Jeana , Jeaneta , Jeanetoun.
L'Eglise honore 172 saints de ce nom , et
particulièrement saint Jean-Baptiste, le 18 et'
24 février; 10 avril; 21 juin; 1" juillet el
29 août.
Un bon Jean^ an bon enfant.
JEAN h'autbaota, 8. m. Nom que porte,
dans le Bas-Limousin, le vent du Nord.
JEAN-M-LAf-BABAMOMA. (dzéu-de-Ias- .
babaràoumas). On nomme ainsi, dans le Bas- *
Limousin , un homme qui a des Idées
extravagantes, des visions ridicules. Y. Ba-
baraunai,
JBAN-BAvmTA, nom d'homme. Gtovannt
BaUiita, ital. Jean-Baptiste.
Ëty. de Joannee-Baptizia, nom cpii fut
donné ^ saint Jean, parce qu'il avait bap-
tisé J.-C.
JEAN-rKBMA , 8. m. (djan-fréme) ; «cah-
rSMMA , OBAII-rSMBUJi , OBAS-rAmOIA , JKAM-
COVSOOI.IIADA, JBAM-COVCOVnBm, JBAS-rSBMBTA,
•ALA-Tonmi , coocovmsB. Jocrisse , benêt ,
idiot , un tâle poule, homme qui se mêle des
pluf menus soins du siénage, des occupa-
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JEA
tions des femmes , d'où le nom de Jean*
frewHi»
MAN-M-axtBii, (djàn-dé-lexé). On donne
cette épithète , dans le Bas-Limousin , aux
personnes désœuvrées qui ne s'occupent qu'à
médire ou è des inutilités.
Ëty. de le#er« loisir.
«IEAN-iiB-inv«i.A , Fai ttmmo lom tKin
ûe Jean de nivela , s'en vai quand Von
Vappella.
Ce proverbe vient de Jean de Montmorenu,
seigneur de Nivelle , qui , ayant donné un
soufflet à son père, fut cité au parlement,
proclamé et sommé à son de trompe , pour
comparoir en justice, mais plus on t'appelait,
plus il se hâtait de courir et de fuir du côté
de la Flandre. On le traitait de chien, à cause
de l'horreur qu'inspirait son crirae, d'où le
proverbe. Dict. des Orig. de 1777, in -8».
4EAN, nom propre d'homme (djan) ;
JOVAM , JOAfl , JBBAII Ct JOOAS ^ Ctt aUC. prOV.
Joham, ail. Jean.
Éty. du lat. Joannes ou Johanne , fait de
l'hébreu Jehohhanan , grâce de Dieu , don
de Dieu , accordé par Dieu ; composé de
jêhovah et de hhânan , faire grâce, accorder
gracieusement , être bon , miséricordieux ,
compatissant. Roquefort.
JBAN d'oooiiio&. et impr. Aimso&. Nom
qa'on donne, dans le Bas-Limousin, à un
homme qui a la télé légère , ou qui est sot
comme l'oiseau qui porte le nom de oottrtio,
oottnoi.
JE AN-nsvAssA , s. m (djan-trepâsse). Le
superlatif, le nec plus ullrà.
Mal TOMstra cUrnicr «ers aqoo éê p^j Jtmn trtptusm,
Dioul.
JBAN-noimA,s. m.d. m. Jocrisse, mari
complaisant.
Aquot -«s im Wacn Jraii*tnNina
iQae «M ^«e àt face dint ot tp» fal m feaMW.
Pro*.
aEANA, nom de femme (djàne); jooaha,
jfAMA. Giovanna^ ital. Jeanne.
Éty. du lat. Johanna, V. Jean.
Dérivés: Jean-eta^ Jean-etùun^ dim.
Patr. Jeanne de France, la bienheureuse,
première femme de Louis XII , institutrice
des Annonciades. en 1500, morte dans la
nuit du 4 au 5 février, en 1505; on fait
sa fête le 4 février. L'Eglise honore six sain les
de ce nom.
JEANA-s'ABotAGOBT , (dzàne"de-buzoguc).
On donne ce nom, dans te Bas-Limousin,
aux vieilles femmes qui font des comptes
dans les veillées. V. Abusa guet.
JEANADA, S. f. (djanâdc), dl. Feu de
saint Jean. V. Fuee de sant Jean,
JEANENC,ENCA, adj. (djanéin, éinque),
dg. Fruit qui mûrit à l'époque de la saint
Jean, Pouma jeanenca.
Êty. de Jean et de ene.
Aux environs d'Ilières , on désigne par
cette épithète la prune de Damds de Pro-
vence.
JEANET, nom propre d'homme (djané);
jBAiioT , JAPTOT. Nom qu'ou donne aux en-
fants qui s'appellent Jean ; jeaunot; imbécile ;
mari commode.
Éty. de Jean, et de la term. dim. et.
JEANETA , nom propre de femme (dja-
néte) ; êUMxm. Giavannina, ital. Jeannette.
TOM. U.
JEA
Ëty. Dim. de Jeana. V. Jean.
JEANETOUN , Nom de femme (djané-
téun), sous-dim. de /eana, V. c. m. Jeanneton.
JEANOT, nom d'homme (djané); GiO'
vannino , ital. Jeannot.
Ëty. Dim. de Jean.
JEAUMEy nom d'homme (djâoumé).
Jeaume.
Ëty. De Jaume, patron d'un village de ce
nom, près de Barreme , Basses- Alpes.
JEG
JECT^ jiT , nr , jwr , cibt , cucl , SOUS-
radical dérivé du latin Jaeere.jacto,jac(tim,
jeter, lancer, dont la racine est ieere^ ico,
iclum , jeter, frapper, d'où les mots JacluSt
}et,jactare, jeter souvent, agiter, ahjeetuSy
abject, adjtcere, jeter, pousser vers , ajou-
ter; adjectivus, adjectif; tti/icere, injecter,
it^ecUo, injection; rejicere , rejeter, jeter
en arrière , suhjeetus , jeté dessous , sujet ,
irajectusj trajet, trajicere, traverser, faire
passer, transporter, conjectura, conjecture :
De-jet-ar, Jact^ansa , Jaetansi-a , Jact-
ar, Jacl^acio^Trans-jectio.
De adjections, par apocope adjeetiv, et
par le changement de v en ^, adjectif:
Ab'ject'ion.
De injectionis , gén. de itijectio, par
apoc. injestion.
De subjectus, par apoc. etsuppr. du c,
sujet: AS'Sujet'ir, As-sujetit, As-sujet-
issa-ment , As-sujet-issent , Sos-geit , Sos-
get, Su'jet'ion, E-gest-ia.
De trajectusy par apoc. et suppr. du c ,
trajet.
De trojieere, formé de tra, pourfrafi#,
et de jacere.jacto, jeter, lancer, par apoc.
traji, traj, et par le changement de a en e,
treji, trejf/d'où: Trej-ir-ier, Trej-it.
De trej, par le changement, du j en ^ ,
treg: d'où: Treg-ede, Treg-i; Treg-in ,
Tregin-iaire , Tregin-ier.
De conjectura, par le changement de o
en ou : Counjectura, Counjeclur-al , Coun-
jeetur-ar , Trans-ject-io , Inler-jeet-ar ,
Inter-ject-iOy Sub-ject, Sub-ject-io, Ab-
ject'io, Ob-ject-io.
De ohjectum, par apoc. object et oubjet;
d'où : Oubject , Oubject-ar , Oubject-at ,
OubjecU-ion.
De projectus, exposé, avancé , par apoc.
Project et proujet ; d'où : Proujet, Prou-
jet-ar.
De giet, par la suppr. de t , get; d'où :
Re-get, Re-get-ar, Geta-ment, Su- get ,
Sos-get, So-get, Giscl-e, Re-giscle , Giscl-
et, Giscl-ada , Giscl- ar , Giscl-ass-ar ,
Re-siscl-ada.
Dejil ou jiet, par le changement de j,
en g, gii et giei; d'où : Tras-gUament, Iras-
gitaire , Tr agit-aire, Tragila-ment, Git-
ada, Oilad-ura, Tragit-ador, Tras-git-
tador, Git-ar . De-gitar, Des-gitar , Es-
gitar , For-gilar, Fora-gitar, Tras-gitar,
Tra-gitar, Tre-gitar, Gil-oun, Re-gil-oun,
Porre-gitar. En-tras gitar , Git-at, For-
gitat, Re-gitat, Trans-gitat , Giet, Giet-
ar, De-gietar, Des-gietar, Re-giet, Tras-
giet, Tra-gieti, Fora- giet.
De subjectus, par apoc. subject; d'où :
JRC
473
Subjed, Suhjeet-ion, Sutjei, Subjec-io ,
Sur- jet, Surjet-ar.
Dejact, par suppr. du c,jal, et par le
changement de a en if fit: d'où : Jii-ar^
En-jitar, Pre-jiiar, Be-jitar , De-jitar ,
Jit-ai, De-jitat, Re-jitat, Jit^ada, Re-
jitada , Jit-adour , Jit-oun , Re-jitoun.
De jit , par l'add. d'un e , jiet; d'où :
Jietf Re-jiêê, De-jetar.
JEH
JEHAN , vl. V. Jean.
JEHOTA, JBTOTA. Jéhovah, non ineffa-
ble et mystérieux de Dieu , du Seigneur.
Éty. du lat. jehova.
JEI
JEI , S. f. (dzel). Joie , en d. bas Ipm.
V. Gau , Joya et Gaud , R.
On dit, dans ce pays, d'une personne peu
regretée : Faguet una bella jei quand
naisset, sa naissance causa beaucoup de
joie.
JEILHA, s. f. (djcïlle ou dzèille), et impr.
DZBiLuo , Béron. d. bas lim. Jante. V. Jenta.
JEILHA j s. f. Nom que porte, dans le
Bas-Limousm , le haricot rognon de Caux,
espèce rampante qui produit des gousses
longues et grosses , bonnes à manger en
vert.
JEILHAT , s. m. (djcïUà) , et impr. dscu.-
UA, Béron. On donne ce nom, dans le Bas-
Limousin ; à la quantité de rouleaux de bois
de hêtre qui , distribués peuvent faire deux
roues.
JEISSA , s. f. (djéisse). Nom lang. du
lupin blanc. V. Vesse-de-loup et Jac, B.
JEJ
JEJUNAR, V. n. vi. Jegnar , port.
Jeûner. V. Jun , B.
JEJUNI, s. m. vl. Jejum, port. Jeûne.
Ëty. du lat.jVjttntum. V. Jun, R.
JE JUS , vl. A jeun. Y. Jtin, B.
JEL
JEL, S. m. vl. Gelée; il gèle. V. Gel,
Bad.
JELADET,
JELAR, et
JELAT, etc. V. Geladet, Gelar, etc.,
par g. V. Gel,^.
JELI , nom d'homme , dl. V. Geli et
GiUi.
JEL08, adj. vl. Jaloux. V. Jal, B.
JEM
JEMERRI , V. Jumerri,
JEJIfMAS, V. Gemmas.
JEN
JEN, vl. Gentiment, jotiment, gentil,
joli. V. Gentament.
JEN , vl. Pour Gent , v. c. m.
JENCESOL , s. m. (djcncemil). Nom
toulousain du jasmin jaune. V. Escavilhas.
JENCEUI5 JAUNE , 8. m. Nom qu'on
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474
JEN
donne , à Toolouse» an jasmin , Jasminum
9doratimmum.
KNEBLAL, Y. General
JENIER , vl. V. Janvier.
JENOI«, ?1. V. Ginoulh, R.
JENOUIâHADA, Et autres noms qui ne
se trouveront pas en Je. V. par Ge et C<-
noulh, R.
JENOVIER , ?1. y. Janvier.
JENS, V. Gens.
JENSA , et comp. d. bas lîm. V. Gensa,
JENSAR, V. a. ?I. Parer, embellir.
V. Gen, R.
JBNSER , et.
XEN80R, adj. comp. vl. Plus beau,
plus belle. V. Gen.R.
JENT , V. Gent et Gen, R.
JENTA, s. f. (dgèin(e) ; jeiuia , ta«la »
TAVI.BT. Camba, esp. Catmôa, port. Jante,
pièce de bois de charronnage courbée, qui fait
une partie du cercle de la roue d'un chariot,
d'une diarrette, etc.
Ëly. du lai. canthus,ôèr\\è du greexavdoç
(kanlhos), la bande de fer d'une roue.
On nomme jantiere, la machine qui sert à
assembler les jantes.
JEO
JEONA, adj. vl. Jeune. V. /oiio,R.
JEONAR, vl. V. Junar et Jun, R.
JEOOLET8, V. GeouUUeiUiebti.
JER
JERARETA, V. Gelareya et Gel R.
JERBA , y. Gerha^ Garba et Garb, R.
JEREMIA,et
JBREMIADA, S. f. (dfjérémie et djéré-
miàde). Jérémiade, plainte fréquente et im-
portune.
Êty. Par allusion an prophète Jérémie qui
fît des lamentations dans lesquelles iJ déplo-
rait prophétiquement la dissolution et la ruine
de Jérusalem par les Chaldéens.
JEREMIO, nom d'homme (dgérémie);
Geremia, ital. Jeremia, esp. Jérémie.
L'Eglise honore six saints de ce nom , le
14 janvier, 16 février , 1" mai , 7 et 17 juin,
15 septembre et 28 décembre.
JERMAN, V. Gearman.
JERUSAI.Em[,(djerusalèin); Gerusalem-
me, ital. Jérusalem , esp. port cat. Jérusa-
lem, ville de Palestine, célèbre dans l'Hisloire-
Sainte.
Ély. du lat. Hierosetyma,
On croit que cette ville fut fondée par
Melchisedech, qui liiidonna le nom de Salem,
où les Jébuséens bâtirent une forteresse dite
Jébus de leur nom»
JE8
JES. vl. Point. V. Gis, Ges eiRen.
JESDISTO , s. m. (djesûite); Jesuit, ail.
Jesuita, cat. esp. GesuUa , ital. Jésuite , qui
appartient à la compagnie de Jésus.
Ëty. dejesusei de la term. wto, ou du lat.
iesuito, m. s.
L'ordre religieux des Jésm'tes (ht Institué
par Ignace de Loyola , et approuvé parle
PH» Paul ill, en ISiÛ.
JES
Cette compagnie savante, d'où sont sortis
tant de grands hommes, a éprouvé à cause de
son influence dans le monde, les plus grandes
vicissitudes ; tour à tour recherchée, tolérée,
bannie, louée, blâmée, incriminée et justifiée;
il n'en est pas moins demeuré pour certain
qu'elle peut présenter à sa louange, de nom-
breux services rendus, une obéissance extrê-
me et des talents supérieurs, et s'il était pos-
sible de mettre en balance les hommes qui
l'ont accusée et ceux qui l'ont soutenue, l'a-
vantage serait encore pour elle.
En 1550, les Jésuites établirent leur pre-
mier collège à Paris , rue de la Harpe.
En 1560, Ils furent autorisés en France.
En 1618. ils ouvrirent le collège deCler-
mont, et commencèrent à y enseigner : ils
obtinrent la permission d'enseigner dans
toute la France.
En 1762. leur société futsopprîmée en
France et dans plusieurs Etats de l'Europe.
En 1773, le pape Clément Xiy , les sup-
prima.
JESUS, s. m. (djèsûs); Jésus, ail. cat. Jé-
sus, nom du Sauveur du monde.
Ët^. du lat. Jésus, dérivé d'un mot hébreu
qui siçniile Sauveur : Faire Jésus , en t. de
nournce. joindre les mains.
JESUS , interj. Jésus, ho ^elle chose!
JET
JET, dg. yerdier s'en sert an lien de
Hier^ v. c. m.
JHB
JHESUS , vl. y. Jésus,
JIE
JIET , S. m. (djié) ; onr , «bsum , i«a«Kiff-
Tioo. Giif anc. cat. GiU», ital. Jet. rejeton,
pousse de Tannée d'un arbre , branche gour-
mande .drageon , surjeon, ceilleton. y. Sor-
gâta et Filhola,
Éty. du lat. jac«ti#, jet. y. Ject, R.
Jiel àlamary action de jeter les marchan*
dises à la mer.
/let, désigne aussi, seîon M. Gardn, fe
lieu où l'on jette les ordures parla croisée.
JIET-D'AIGUA , s. f. et impr. mmc d'a&-
cvA. Jet d'eau, filet d'eau qui jaillit avec vio-
lence d'un tuyau placé au milieu dtin bassin.
Dans un jet d'eau on nomme i
SOUCHE, U tujM perpendieuliilr*. êoadi m toyta d«
eontluild.
A JVSTAGE, pièce qni ootirr* U touebe «t ^ est pcroM
d'un ou d* |>liu!«nra iroua pour laiaMr échapper i'«au.
Pline, dit, Hv. 31, ch. 6, eue les eaux,
suheunt altUudinem exortus sut.
Les jets d'eau étaient connus des anciens,
ce qui est prouvé par ce passage du poète
Manible, liv. 4, v. 162, rapporté parHuet, où
il dit que ceux qui naissent sous le signe du
▼erseau s'adonneront ^ la conduite des eaux
et de tourner leur cours, pour faire aller vers
le ciel et arroser les astres.
Ifsaqo* convenu upergcrc Onetikia ailm.
JIET D*AIOUA, 8. m. (dgié d'àTgoe). et
impr. jobgd'aisoa. Larenier et larmier, pièce
JIE
de bois en forme de corniche , qui avance au
bas d'un châssis de croisée ou d'une porte,
en dehors, pour empêcher l'eau pluviak d'en-
trer dans les appartements.
JIG
JIGBOU , EUL. adj. Niais, aise. y. Gigeî.
JIGEOUN • Alt. de Joowep, v. c. m.
JIOET , y. Joousep.
JIGET, adj. et s. (dgidgé) ; jim»o,«MBT.
Bon enfant, nigaud. ¥• iVtaw,Garc.
JDI
JIMBBR, AU. de Juver, ▼. c. m.
JIMBUS , dl. y.Jor.
JIMENTA , s. f. (dgimèinte). Joment. y.
Cavala, Avril.
JIMENTA, 8. f. Jumelle. Anil. y. Be^
souna e{(rem, R.
JIMERRE^ S. m. (dgimèrre). lumart T.
Jumerri,
JIN
JIN,M. Aubanel a employé cette néga-
tion au lieu de Res, Ges, ▼. e. m.
JINBimE , y. Ginebre.
JINES..., Cherchez par Gi..., les mots qui
manquent en Gi,..
JINES , y. Ginest et GineH, R.
JINGAR , V. n. d. lim. Folâtre, y. Fou-
lastriar.
JINJARRA, s. r. (dfmdjàrre). Cimeterre»
gros coulelas ou espèce d'épée «o de sabre à
lame large et courte.
JINOUIAER, s. m. (dginoulié);<aio«iiMi»
enoiB, en vl. lanviêr, v. e. m.
JINOUSCLA. S. f. (djinôuscle). Un de»
noms languedociens des tithymales. yoy.
Chouscla, Laehousclaei Gimmsda.
jia
JIOUS, s. m. (djiàlé). Uades noms lan^.
de l'ivraie, y. JueA.
JIR
JIROME , nom d'homme (dgtnkné) ; «wo^
■B. Jérôme.
Éty. de saint Jérôme . docteur de TÈgltse,
né l'an 331, mort le 30 septembre 420 , jour
oà l'on célèbre sa fête.
JIS
JISCLAR.y.Otf^r.
JISCLE , y. Gisde.
JISCLET , S. m. (djisclé). Nom que porte
dans le déparlement de yaueluse, selon M.
d'Anselme, la bergeronnette jaune, y. Pas-
toureUla et Giseiet.
JIT
JITADA, 8. f. (dgilàde); «raba. Gettst^
ta, ital. Jetée . digue ou muraille qu'on fait
dans la mer a force d'y jeter des blocs
de pierre, pour servir d'entrée , de môle,
d'abci 9 etc., amas de caiUous ou de sable
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ogie
JIT
éottt on cottrre un tbêom pour la randfe
pralkable.
Élj. de Jifadi? t part fera, de/ltor, jeter.
V. JeH, R.
JITADA , S. f . NoaTelle pooMe des arbres.
V./€el,R. ^v
JlTADOUR, d. bas lim. V. EiUndiiaur
eiJect,K.
JITAR » ▼. a. (djità) : AMWAm , movucab ,
LAii{Aii,jiAa»AB, «iTAm. Gcttare , ilal. Deitar^
port, (riiar, cat. /ttor et /dar, e»p. Jeter ,
lancer avec la main ou avec un instrument ;
faire peser sur quelqu'un; répandre ; pous-
ser, en parlant des plantes.
Êly. du hljactare, m. s. V. Jeety R.
Jitar iau manche après la destrau, jeter
le manche après la cognée.
GUar au ioau, renverser, jeter par terre.
JITAR, V. n. (djilà); ctTAm. Jeter, pousser,
faire déjeunes pousses, en parlant des végé-
taux, bourgeonner. V. Ject, R.
JITAR, Y. (dzità), d. bas lim. Étaler, éten-
dre le linge. V. EiUmdn.
JITAR, Pour vomir. V. Regitar^ Boom-
mireiJect, R.
JITAR 8E, Y. r. Se jeter, se précipiter,
se lancer, se voiler, se déjeter. V. Énvelan'.
Sejitariaper et aufioe, dl. il se mettrait
ponr lui en quatre.
JITAT,ADA, adj. (djità, àde). Déjeté,
ée, tourmenté, ée, voilé, ée, en parlant des
planches qui se courbent quand elles sont
exposées au soleil ou à l'humide , plus d'un
côté que de l'autre, lancé, jeté.
Êty. du ]ai.jactus. V. /ec(, R.
Jeté, jetée^ n'est pas français dans ce sens.
JITO0N, s. m. (djitôun); orromi, cm,
osT, jBTOMBa. jisTOM, cn prov. snc. GettoiUt
ital. Jeton, pièce de métal dont on se servait
autrefois pour calculer, et aujourd'hui pour
marquer ou pour payer au jeu.
Ëty. de jtlar, jeter, soit parce qu'on se sert
des jetons en les jetant sur la table, soit parce
que anciennement le moijeler était synonyme
de compter: On disait sous I^uis XII , 0tft
bienJeUera, ion compte trouvera. V. Ject^ B.
Les Egyptiens se servaient déjà âen jetons
pour compter ; les Grecs les employèrent au
même usage, mais leur introduction en Fran-
ce ne remonte pas au-delà do XIVb« siècle.
On n'oserait cn fixer l'époque au règne de
Charles VII, quoique ce soit le nom de ce
prince et les armes de France qui se trouvent
sur les plus anciens jetons d'argent du cabinet
du roi. Dict des Orig. de 1777, in- 8».
JIU
JIUREN, S. m. vl. TémoÎD. V. Jur, R.
JIV
JIVAUDANA, S. f. dl. Bartavelle. Yoy.
Givaudana et Bartavela»
JO
JO , dl. Pour jeu. V. Juee.
JO, vl. Jo, cat. Pour je. V. lou.
JO,S. m. vK Joue.
JOA
JOA
JOA , Joie. y. Joyaei Gaud, R.
JOAN , nom d'homme, vl. Jean, v. c. m.
JOB
JOB, nom d'homme (djob) ; Giohbe, ital.
Job.
Du saint prophète Job, honoré dans la terre
d'Hus, le 10 mai ; il est devenu l'emblème
de la patience et l'on dit proverl^alement
d'un homme qui souffre tout sans se plalndrCi
ې lou sani home Job.
JOBI. s. m. (djobi). Nigaud, niais, benèL
V. Nigaud,
Battre loujobi^ battre la campagne.
Éty. du celt. jofrar, nigaud. Ach.
JOBISSIEIRA, d. lim. Y. Gibaciera.
JOC
JOC,dl. et g. Jeu. V. Juec et Joe, R.
JOC rABTtr, s. m. vl. Syn. de Partimen et
de Tenson, v. cm.
JOCSBT, s. m. (jocVéi). Jockey, mot
nouveau tiré de l'anglais, où il signifie maquù
gnon; c'est chez nous , un jeune homme fai-
sant l'ofiice de postillon ou même de valet de
pied.
C'est au duc d'Orléans , père de Philippe,
que l'on attribue l'introduction, en France, de
cette espèce de palefreniers qu'il faisait venir
d'Angleterre.
J0CRU8, s. (djôcrus). Benêt, nigaud, jo-
crisse.
Faire jocrus, garder le silence. Avril.
Ëty. de l'ilal.xii^oltno, petit sot.
JOCUNDITAT , s. f. vl. Jocundital, c&i.
Jocundidad, esp. Jocundidade , port. Gio-
condità, ital. Plaisir, joie, agrément.
Éty. du lat. jocunditatis , gén. dejocun--
ditas , formé de juvare et de la désinence
cunda, indiquant l'abondance.
JOE
JOELL, vl. Joël, cat. V. Joyeou.
jor
jOFRE,s. m. (dj6fré),dl. Sot, badaud.
\. Nigaud.
JOO
JOGA , 8. f. (djôgue). Synagogue et école
des Juifs. V. Jutaria.
JOOADO , s. m. anc. béam. V. Jugaire
et Joe, R.
JOOADOR, s. m. vl. jorAin. JogodoT,
port. Joueur. V. Jugaire et Joe, R.
JOGAIRE , vl. V. Jugaire.
JOGAR , V. n. vl. Jogar , port. Jouer. V.
Jagar eiJoc, R.
JOGA8 , s.f. pi. (djégues) , dl. m. s. que
Farineta, v. c. m.
JOGLAR, s. m. vl. tvcLAM. Joglar, cat.
Mine, bouffon, jongleur. V. Jounglaire.
Quai meslien e$ plue aontot
D'euer joglar o taire?
J06
475
Qnd métier est pins honteux
D'être jongleur ou larron ?
T. d'Augier et de Bertrand.
Éty. du \dX.joculariê,joeulator. V. Joe,
Rad.
On lil^ dans un Lexique manuscrit, qouté
à l'histoire de Provence de Nostra-Damus ,
dans la bibliothèque de Carpentras, à l'artide
Juglar.
a Presque tous les poètes provensaok,
ainsi qu'on liclen leur vers se son faiels jo-
glars, qu'estait Testât d'ung comique; exepté
l'empereur Frédéric, le roy Richard d'Angle-
terre, le comte Raymond de Thoulouse , la
comtesse de Die, les sieurs de Baulx, de Cade-
net, de Blacas, de Lamanon et quelques au-
tres qui estant gens de mayson avaient de
quoi s'entretenir. Mais les autres gagnaient
leur vie de leurs poésies. On lict que la plus
grande faveur qu'une princesse pouvoit mon-
trer à ung poëte provençal, c'estait quand
elle lui disait mon j'u^Iar. »
JOGLAREJAR , v. n. vl. Bouffonner»
faire le métier de jongleur. V. Joe, R.
JOGIaARESG, adj. nlJoglaresch , anc.
cat. adj. qui distinguait une espèce de sir-
vente, que les jongleurs chantaient; de jon-
gleur comique, joglaresque, bouffon.
Éty. de joglar et deese, V. Joe, R.
JOGLARB8SA, S. f. vl. Juglareêa, esp.
Jongieresse. V. Joe, R.
JOGLARET, s. m. vl. Dim. de Joglar ,
V. c. m. petit jongleur, jongleret. V. Joe, R.
JOGLARIA , s. f. vl. joGijkiuA. Giunte-
ria, ital. Jugleria, esp. Joglaria , anc. cat.
Jonglerie , action de jongleur , escamotage ,
tours de gil)ecière.
Éty. de joglar et de aria. V. Joe, R.
JOGUADOR, vl. V. Jugaire et Joe, R.
JOGUAIRE , s. m. vl. jocoAsoB. Joueur.
V. Ju^atre et Joe, R
JOGUAIRE, vl. V. Jagar.
JOGUET,s. m. vl. yo](^iie/f , port. Jeu,
jouet, petit jeu, minauderie. \,Joe, R.
JOH
JOHAN , nom propre, vl. Jean. V. Jean,
JOHANA, nom propre vl. Jeanne.
JOI
JOI, s. f. vl. joT. Joie, bonheur , plaisir •
applaudissement. V. Joya, Faire joiei Gaud,
Rad.
Fols hom faî joi de sas mas.
Beda.
Homo sluUus plaudet manibus.
JOIA, Joie. V. Joyo et Gaud, R.
JOIEL , s. m. vl. foia, port. Joyau. Voy.
Joe, R.
JOIGNEDOR,et
JOINCHEDOR, 8. m. vl. Jouteur, com-
battant, qui se Joint avec un autre pour com«
batlre. W.Jougn, R.
JOINGNER , vl. Y.Janher.
JOINH, vl. Joint. V. Jounch.
JOINHER , vl. V. Junher , Jougner et
Jougn, R.
JOI9, s. m. vl. Lojois, la joie. Y. Gaud,,
Rad.
JOIS , vl. Il ou elle joignit, unit, assembla*
V. Jott^n,R.
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47G
JOI
JOISSENÇA , dff. Voj. Jonitêtnpa et
Gaud.K.
JOL
JOL , 8. m. Mjol) ; Joio, port. Nom lan-
_ * de l'ii
Râd.
giiedocien
l'ivraie. V. Jutlh et Ju«Iii ,
/0£/, joou, joovu, soos-radieal dérî?é
du latin gautHotU, réjoabstnt , qui excite à
la joie, formé de $audere, réjouir, d'où, j'oft,
qui 8igni6a d'abord , dit M. de Roquefort ,
gai, enjoué, content, satisfait, puis geutit,
agréable, qui plaît à I'omI, plus par la grâce et
la gentillesse , que par la beauté ; d'où :
ML
De joli, par )e changement de o en oou ,
joouli ; d'où: En-Joauli-v-aire , En-JoauH-
v-or.
De joli, par le changement de o en oujou-
li; d*où : En-jouH-V'-airt, En-jouliva-ment,
En-jouli-v-ar,
JOLI. adj.Tl. Joli.
Estre en joli, être en chemise, légèrement
▼èttt.
JOLI.adî. (djoli) ; Joltti, anc cat. Pour
joli. V. Poulit.
Éty. Aucim mol ne s^enlend plus souvent
que joli, dit Denina, t. 3. p. 137, et d'aucun
autre de ceux qui sont fort usités, l'origine
est plus contestée. C'est le même mot certai-
nement que l'italien giolivo ; mais il est déri-
vé de jovialû, latin el italien, à peu près, ou
joie, gioia, dérivés de gaudium,
Estre enjoH, être en chemise.
Faire lou joli cœur, faire le dameret , le
Cinfaron : joli cœur, n'est pas français.
Joli comme un cœur , n'est pas non plus
une tournure française.
JOlilA,v. n. Alt. de Jolian, nom pro-
pre. V. Julien.
JOLIAMENT, adv. vK JottHment, pr.
mod. Joliment, agréablement, coquette-
ment.
JOLICUR, s. m. (djolicùr]. Fanfaron,
homme qui fait le bel esprit, l'aimable, le
galani.
JOLIS, adj. vl. Gai. V. JoU,
JOLIVETAT, s. f. vl. Joliveté, agré-
ment, coquettement.
JOUVETAT, 6. f. vl. Gaieté.
JOLOIA, 8. f. (dzolôïe) . d. bas lim.
Prison, géole. V. Piisounei Cav, R.
JOLOTET,d. lim. Pour cage, V. Gahi
et Cav, R.
JOM:
J09IAN , V. Jamau
JOfil
JONC , vl. Je joins. V. Junc,
JONC , s. m. vL Jonc, cat. V. Joirwc.
JONGADA, s. f. vl. êvmqvtA^ Ju/ncoX ,
port. Jonchée couverte de joncs.
Éty. de jonc el deada. V. Jottfic,R.
JONCAR , vl. V. Junear.
JONCAS , s. m. (djoncas). Suppl. à
Pellas. Champ qui ne produit que des joncs.
Ëty. de jonc et du dépréc. aL
, XBH-
JON
JONCH, ONCHA, adj. et p. vl. Joiik!,
jointe. V. Jougn, R.
JONCHA, 8. f. vl. Jonchée, tas. Voy<
Jougn, R.
JONGER, vl. Joindre. V. Jougner et
Jougn, R.
JONGIRAT , adj. et p. (djongirà). Gelé,
glacé. V. Gelai Bi Gel, K.
JONGLARIA,8. f. y/lGiunleria, ital.
Jugleria, esp. Jonglerie, l'art du jongleur,
du musicien ambulant , du joueur de go-
t>elets.
Ély.de/ons^aretdearta. V. Joe, R.
JONGLAS, 8. f. pi. vl. Facéties.
Éty. de joti^flar, jongleur. V. Joe, R.
JONGLOUR, s. m. vl. JAHC
•LBOIIB , 4BBIGLXII , JOnOLBOUa , JORC&OB , 40-
usom , jooLBoiia. Juglor , esp. Conteur ,
chanteur, musicien, joueur d'instruments,
farceur, t>aladin. joueur de gol>elets; ce nom
iiit donné aussi aux trouvères, chantères et
conteors; ûg. menteur^ railleur , moqueur,
causeur.
Éty. du lat. joculator, d'où la basse lat.
juglator,ei le prov. Jounglaire, v. c. m. et
Joe, R.
JONH, adj. vl. Joint. V. Jougn, R.
JONHEIRB , s. m. vl. joaniK». JoQ-
teur, champion.
JONHER, vl. y. Junher^ Jougner et
Jougn, R.
JONHEDOR, 8. m. vl. Adversaire,
agresseur. V. Jou^,R.
JONHER , vl. Y. Junher.
JONJER, V. a. vl. Joindre , unir. Vc^.
Junher,
Éty. du lat. jun^fere.V. Jougn, R.
JONTA, s. f. vl. AtUque ; jointure. V.
Junta el Jougn, R.
JOO
JOOU , V. Joous,
JOOU8, s. m. (djéou et djoous) ; jou»
4AI». Un des noms du cinquième jour de la
semaine. V. Dijoous^
Éty. Au mot cell. ju , jou , qui désignait le
souveraia des dieux de l'antiquité payenae.
les Gaulois et les Romains ajoutèrent le
surnom de pater ou piler, d'où Jupiter.
Dérivés : Per-jou , par Jupiter , Per-
jovem, Di'joouè, Fan-joou , Mon-jpou ,
Moun-joia, Caslel-joou, Barba- joou,
JOOUEER, s. m. (Ojooubèr). Un des
noms lang. du persil. V.Juvert.
JOODFADA, s. f. (dzooufàde), d. bas
lim. Ce que les deux mains jointes peuvent
contenir, jointée. V. Graffada,
JOOUUER, V. GeouUer et 6W, R.
JOOULOU , s. m. (dzooulou) , d. bas
lim. Botte de paille courte et roulée, trousse
de chaume. Béron.
JOODNE , OOUNA , adj. ( dzôouné ,
éoune), d. bas lim. Voy. Jouine et Jouv,
Rad.
JOOUNE88A, 8. f. (dzoounésse), d. bas
lim. Jeunesse. Voy. Jouinessa eiJouv,
Rad.
JOO08ELET, nom d'homme (djooo-
selé). Dim. de Jocti^ep, petit Joseph.
JOOUSEP, nom d'homme, ms
JOO
f «vAmc , jonr, dont tes didu-
nutifs sont : «ooxbt, «ooowut, «trom , sm,
jioBv , OMR. Giuseppe , ital. José , esp.
Joseph.
Éty. du lat. Jo$epku$, de saint Joseph ,
époux de la Saiute- Vierge, dont la fête 8e
célèbre le 1 & mars et âO avril.
L'Eglise honore 2t saints de ce nom.
J00U9EPHINA , nom de femme (djoou-
sephine) ; rivA. Joséphine.
JOOUSEPOON, nom d'homme (djoou-
sepôun). Dim. de Joous'p,
JOOUSSEMIN , 6. m. Jasmin. Voy.
Jaussemin,
JOOUVENT, ENTA. adj. (dzoouvèin ,
èinte). d. bas lim. Qui donne ou qui vend
de bon cœur , gaiement , sans humeur :
Aquel marchand es pas joouvent, ce mar-
chand n'est pas de bonne humeur , qui port*
lionheur, qui est loyal.
fely. de joourtr. Jouir. V. Gaui, R.
JOOUVIR, T. a. et n. (dzoouvir) , d. bas
lim. Jouir. V. Jouir et 6attd,R.
JOOUVI8SENÇA,8. f. (dzovissèince) , d.
bas lim. Jouissance. V. Jouistença et Gauà >
Rad.
JOP
JOP , s. m. vl. Pioppo, ital. Aulne , peu-
plier.
Éty. du lat. populuê,
JOR
JOR, 8. m. (djôr) ; jiwmMtx, dl. Gaule à fai-
re des claies, gaule à abattre des noix , à bat-
tre la laine sur la claie.
JOR, \l. V.Jom.
JOR • s. m. (djor) ; jimu, dl. Gaule à fai-
re des claies , gaule à abattre des noix , Voy.
Acanadouira ; gaule à battre la laine sur un»
claie. V. Bleta.
Ëty . Ce mot est ua de ceux que M. Aslruc
croit d'origine celtique.
J0RAIS8E,8. f. (daàïssé), d. bas^lim. V.
Broussier et Jorgoesina.
JORDAN, s. m. vl. êowDjkMê. Jordào, pott.
Jourdain, fleuve.
JORDI, nom propre, vl. George.
JORDIER, s. m. (dzordié), d. bas lim.
Gésier. V. Perier,
JORGl, V. Georgi,
JORI, nom d'homme. Georges. Voy.
Georgi,
JORJO-BOUNTEMPa , 8. m. (dzorze-
bounlèin), d. bas lim. Bon temps. V. Rega^
la-bonlemps. Roger.
JORJOUTAR , V. n. (dzordxoutà), d. bas
lim. Bouillir à gros bouillons. V. Gargoutar
tlGarg, R.
JORN, vl. Jom, anc. cat. Le jpur. Voy.
Joum et Di, R.
JORNADA , vl. Jornada , cat. V. Jour-
naàa et Di, R.
JORNAL, adj. vl. joBBAu. Jornaty cat.
Giornale, ital. Du jour, du matin. V. Di, R.
JORNAI», s. m. y[. jobuav. /ornai, port,
eat. esp. Giornale, ital. Journée. V. Jour-
nada etDt, R.
A jornal, expc. adv. ea plain air , sous. !•
lecieL
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JOR
JOBlUAiâlIElirr, adf . anc. béani. job*
«Aum, ?l. Jouraellemenl, en un jour. Voy.
Di, R.
J0RNAI.1IIEN, vl. V. Jomalamen.
JORNAU, y.Jwmal.
JORTAT y adj. et p. vl. Réuni.
JORTZ , nom d'homme , vl. George. V.
Gtarffi.
J08
JOS, pr. v). «ont. Jus anc. cat. anc. esp.
Giù, ital. En bas, à bas, sous . bas , dessous :
Àrar enjoi, aras en sus, tanlôt en bas, tan-
tôt en haut» de mal en pis , sans dessus des-
sous ; joug.
Ety. de la basse 1at./o«iifii,m. s.
J05APHAT, Nom d'un lieu de la Terrer
Sainte; on emploie souvent ce mot pour dési-
gner l'autre monde.
Ëty. Ce mot est hébreu et signifie juge-
ment de Dieu, parce que c'est dans la vallée
de ce nom que Dieu jugera les virants et les
morts.
JOSEPHINA, nom de femme (jousephi-
ne) ; jotsmiA. Joséphine.
Pair. Point de sainte de ce nom. Voy.
Joousep,
J09T, et
J08TA, prép. vl. svtfWAf DBjotTA. Glusta,
ital. De josta, auprès , proche de , comme ,
suivant, contre.
Ély. du lat. juxto, m. s. V. Just, R.
JOSTA, s. r. vl. jvsTA. Jusla , cat. esp.
port. Giostra. ital. Joute, assaut. V. Targa
et/uz(. R.
JOSTADOR , S. m. vl. joffTAims , jostai-
n. Juitador, cat. esp. port. Giostraiore ,
ital. Pointeur , adversau'e. Voy. Targaire et
Just, R.
JOSTAIRE , y. Joitador.
JOSTAR , V. a. vl. jotTAm. Ajuster , as-
sembler, accoupler , amasser. V. Ajostar et
Just, R.
JOSTAR, v.n.vl. «osTAs. Justar^ cat.
esp. port. Giostrare. ital. Jouter, combattre.
V. Just, R.
JOT
JOT, dg.Jasm. Pour jeu. V. Juee.
JOTGLAR, s. m. vl. Jongleur. Y. Joe,
Rad.
JOU
JOU , Jeudi, y. Joous.
JOU, (djôu). Joue, commandement pour
faire mettre le fusil en joue et prêt à tirer,
y. Gatt«,R.
jou,y./ottL
JOUACHIN , nom d'homme, jovAsaw.
Gioachino^ ital. Joachin.
L'Eglise honore cinq saints de ce nom, les
18, 20 et 30 mars , 6 et 16 avrU et 26
juillet.
JOUAUER.IERA, s. (djoualié, iére);
GioieUiere^iidl. Joyero et Joyali^eiro, port.
Joaillier , lère, celui , celle qui travaille en
joyaux, en pierreries, ou dont la profession
est d'en vendre.
son
éty. de jouyeau et de jer. Voy. Jœ ^ R.
JO0AN, y. Jean.
JOUANA. dg. V. Jeana.
JOUANENG8 , S. m. pi. Espèce de rai-
sin. V. Rasin.
JOUATA, S. f. (djouàte). Frein ou cer-
ceau qui est autour du rouet d'un moulin à
vent et qui l'arrête par le moyen d'une bascule.
Ëty. du eelt. joeiUa. Ach.
JOURA, s.f. (djôube). Nom d'une sorte
de vêtement piqué.
Éty. de l'arabe ja6&e.
JOORARRA , s. f. ( djoubàrbe ) ;
JOU
477
JOOO, CAmCBOrOLA, BBABA BOOO TWMIC, BaSBA
DBMAOACUIt, AanCHAU-rBB, ■ABSA-40TU, BAM-
■AJOOV, HBMBA DB l^A CATA , CASCHOrS , COVt-
•oimA, cAfMiTA. Jubarba^ cat. Joubarbe des
toits, grande joubarbe, Sempervivum ietio^
ruvi^ Lin. plante de la fam. des Grassulacées,
conunune sur les rochers humides et sur les
toits couverts de chaume ou de planches,
dans la Haute-Provence.
Êly. Jouharba, n'est qu'une altération de
dejovis barba» barbe de Jupiter, nom ancien
de cette plante.
JOURERTINA, S.f. (djoubertine). Un
des noms languedociens delà ciguë. Voy.
Cigua.
JOUG, s. m. (djônc) ; jovbg, jooo, jov,
«ooui, Gov&ABiTA. Jock» ail. Jou^ cat. Giogo,
ital. Yugo , esp,Jugo, port. Joug, longue
pièce de bois, pourvue à chaaue extrémité de
deux attelles, quand il doit être placé sur le
cou, et de courroies quand on le 6xe sur la
tète des bœufs, servant à atteler , pour le
trait ou pour le labourage; ûg. servitude.
Ély. du lat. jugum, dérivé du grec Wfi^
(zugos), m. s. Y. Jougn, R.
JOUC , s. m. (djôuc). Juchoir. y. Ajou-
cadour et Jougn, R.
JOUC, s. ra. (dzou), d. bas lim. joo,
jooGA. Lieu où l'on serre les gerbes avant
que de les battre, où Ton entasse la paille et
le foin. V. Sousta et Grangea,
JOUCA , s. f. (dzûuque) , d. bas Km.
m. s que Joue , ci-dessus, v. c m.
JOUCADA,s. f. (iljoucàde). Accouchée.
Gare. V. Acouckada etJac,R.
JOUCADOUR, s. m. (djoucadôu), dl.
Juchoir. y. Ajoucadour eiJougn, R.
JOUC AS, s. m. d. de Bordeaux.
Tous sey joucas toundas de la pu fine lane.
Garrau.
JOUR, dg. Pour joie, y. Gaud^ R.
JOUENC, dl. Jeune. Douj. V. Jomne et
Jouv, R.
JOUFFLUT, UDA, UA, ad^ et s«
Aloufllard , homme ou feoune qui a de
grosses joues. V. Gaut, R.
JOua , V. Joue.
J0UGALHA8, S. f. pi. (dyougàilles) , dl.
Des joujoux, y. JugueL
JOUGAR, dl. y. Jugar et Joe, R.
JOUOATRE , Alt. de Jugaire , v. c. m.
et Joe, R.
JOUGUf JOocA , jonrr , jovo , jovc, j«i« ,
radical pris du latin Jufiy«re,^ttn^o, iuctumt
joindre, unir, lier, qti'on dérive du grec
|uY(Sci> (zugoô), atteler au joug, joindre,
ajuster, delà les mots latins servant de
sous-radicaux, Jiindio, jonction.; iykncUra,
jointure; Jtt^um, joug; ewnjugaUs, conjugal;
sut^ugare, subjuguer.
De junefum, par apoc. et changement du
ei en ch , jouncn; d'où : Jonch , Joneh-a ,
Jounch'is, Jouneh-ura, Jouneh, Jouneh-a^
A-jounehy Re-jouneh, Desjouneh, Jouneh-
ada, Joune-at.
Dejungere, par apoc. jttfi<7, parmétatbèsc
de u , Jugn , et par changement de u en om ,
jougn ; d'où : Jougn-er , Des-jougner , Re-
jougner, Ajougner, Re-Jfmgnut, JougnAU,
Jougn-ent , Des-jougnut , Joign-edor ,
Jounch-^dor, Jong-er, Re-jougn-igut,
Dejunctum , par apoc. et changement de
tt en ot ou ottî , joint , jouinl ; d'où : Ad*
junet, Conjunel'iva , Joinh, Jouin^ Jouinl,
Counjouint , Jouini-ar , Des-jouintar ,
Jouint-at, Des-jouintat* Jouint-ura, Joinh-
er, Ad'jouint, Coun-jointa-ment , Jois ^ En»
jonh-ir,
DejunetioniSt gén. de junctio , par apoc.
et changement de u en ou : Jounetion, Dii"
jounetion, Coun-jounciion » Coun-jounct-if,
Cottfi -jounct-ura, Dis-junet-iu.
hejungere , par sync. de g , Junre, par
addition de d, jundre, et par changement de
u en oui , jouindre ; d'où : Jouindre , Ad-
jouindre, Re-jouindre,Jouiny Jonh^ Jonh-
eire, Jorùi-er, Jonh-edor, Des-jonh-er, De-
jonh-er, Junk-er^Jonj-er, Jont-a, Jugn-er^
Jun , Junch-ada , Junch-ar , Janh^Junct-
ura, Junei-a, Junh-er , Junt-ar, Coun-
jungl-a, Coun-Joungl-ary Junt-a, Con-junta-
nun, In-jung-it, Jounet, Jounct-ion, Joung-
er, Just-aire , Just-a, Jusl-ador ^ Justrov,
Just-as,
De jugum , joug , servant à atteler des
bœufs, des chevaux » etc. ; esclavage ; cylin-
dre, rouleau servant à divers usages , som-
met d'une montagne où les deux têtes se
joignent, etc., par apoc. ju^; d'où : Suh-
jug-ar , Sub-jug<it , Coun-pig-al, Conjug-
atiOy Con-jug-are, Sub-jug-acion.
Dejug, par le changement du g en e,juc:
d'où: A'juc-ar, Ajuc-adour, A-jue-jucar,
Joue- a- joue , A-joue-ar, A-joue-at, Des-
joucar, A'joue-adour , A'joue-aire, Joue-
ada, Jouc-adour, Jouquidour, Jouqu-iou,
Jo, Jong-er, En-jonger, Sub-jug-ar, Suh-
jugat, Sub'jug-aeion, Sub-junct-iu, Junct-
ura y Adjunct, Ad-funel-io , Conjuncl-iu,
Con-junet-io , Con-june-eio, Dis-janct-iu ,
In-junet-ion , Jont-a^Jun, Ad-jonc-lion ,
Sub-jonet-if , Con-jung-er, Con-jougn-er,
JOUONENT, s. m. ^djougnein). Co«
lombc, grande varlope renversée, soutenue
par trois pieds, dont se servent les tonneliers,
pour corroyer les douves.
JOUGNER, V. a. (djôugné) ; ajavtab,.
jimoni, JOU», ivcmmm, uab, joiin»Bs, Atteler
des chevaux , des bœufs à la charrue ,. cl par
analogie, joindre.» unir ,, lie^ deux chpsesk
ensemble.
Ély. du Uljtmger^, \. Jdugn, R..
JOUGNUT , UDA , adj. et p. (djougnù ».
ùde). V. Jàugn, R.
40UIEOU, y. Joyfou et Joe,JR.
JOUIN, Gar. Pour joue, V.Joue et.
Jougn, R^
JOUINA8, ASSA, adj. (djouinâs, àsse).
On le dit d'un animal qui , quoique jeune ,
est déjà fort gros, on qui.a encore tous le».
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478
JOO
gestes des plos jeunes, Es jommaêf e$ «M
eadilai,
Èiy. d»J<mine et de TaiigiD. «s. V. Jtmv,
Rad.
JOUINA8, s. f. pi. (djôuTnes), dl. jou-
GoaiM. Carresses , lemoignsges d*affiN:tioD ;
les jeux, les ris, les amours.
JO0INB, OUINA, adj. (djôuîne, ôuTne);
JOVTB, jovcn, joomra. êvnm, jotiik. Giovanif
kal. Joven , esp. Juvenil , port. Jeune , qui
n'est pas avancé en ilgc ; qui a encore quel-
que ctiose de la vigueur de la jeunesse ;
étourdi, évaporé; cadet, par rapport à Talné.
Êtj. du M juveniê, m. s. V. Jouv, R.
JOUINE-HOMB , s. m.(djoulné-hômé);
joovB. Jeune homme, qui n'est guère avancé
en ége ; qui n'est pas marié : Es eneara
jouine home , il est encore célibataire , en-
core garçon» sous le rapport de l'âge ; on dit
jeune homme au singulier, et jeunes gens ao
pluriel.
Jouine-hofM pareêsaui ,
Vtelhard neceisitaut. Prof.
JOUINE8SA, s. f. (djouinésse) ; jao-
«MtA , jooTWT. Gioventu , îtal. Juvtntud .
esp. Jeunesse , l'âge qui suit immédiatement
Tadolescence ; les jeunes gens en général ;
étourderie de jeune homme.
Êty. du lat. juvenis. V. Jauv^ R.
Jouinessa dereglada ^
Vielhessa tourmentada, Prov.
La fouinestou anjourd'hui p^ lou vica
VdoH pus vieottre qu'en likarta ,
El da Gmmix préjugeât m ecrvelloa ranplUioa
N'araou qu'emè coamwoillla
JOUINET. ETA, adj. (djouTné, ète);
. joTWBT , STA. Jeunet , etle , qui est extrême-
ment jeune.
Êty. A^itmine et du dim. tt. Y. Jouv^ R.
JOUINT , s. m. (djouînl). Joint , articu-
lation, endroit où deux choses se joignent.
Éty. du lat. juncluf. V. Jougn, R.
JOUINTAR , V. a. (djouintà) ; jovmatm,
Giugnere , ital. Juniar^ esp. port. Joindre,
assembler, faire un tout de plusieurs choses
séparées en les unissant par assemblage;
ajuster ; approcher deux choses et les dresser
de manière qu'elles s'appliquent exactement
Tune contre l'autre.
Ety. du lat. Janclura , jointure, et de ar.
V. Jougn, R.
Cn t. de maçon , jointoyer , joindre des
pierres avec du mortier.
JointeVf n'est pas français.
JOUINTAT, ADA , adj. et p. (djouïnta ,
àde); jouhcb. JunlOf port. Joint, ointe,
ajusté.
Éty. du hi.Junclut, V. Jounch, R.
JODINTURA , s. f. (djouïntûre^ ; astico-
ukTioii, joiicBovA. Giunturd, ilal. Junctura ,
esp. port. Jointure , endroit où deux corps
rapprochés se louchent et se lient , articula-
tion ; lieu ou deux os sont liés l'un à l'autre
au moyen de ligaments.
Éty. du lat. junctura , m. s. V. Jouneh,
Rad.
JOUIO08 , V. Joyous et Gaud, R.
JOUIR, V. n. (djouîr) ; joootib, jovrm.
Godere, ital. 6'oxar, esp. port. Jouir, avoir
Tusage, la jouissance actuelle d'une chose et
JOO
en retirer les ))rofit» , des avmtages , da
plaisir, des agréments, etc.
Éty. du lat. gundere, gaudire, V. Gand,
Rad.
Podi pas jouir de moun enfani, je ne puis
pas retenir, je ne pois pas être maîtresse de
mon enfant.
Jouir d'una marrida santal , Tr. avoir
une mauvaise santé, et non Jouir, parce
qu'on ne jouit pas d'une mauvaise chose.
J0UI88ENÇA , S. f . ( djouissénce ) ;
«oiMmçA , jooTMtBiiçA. Jouîssauce , usage et
possession de quelque chose ; plaisir qu'on
éprouve, action de jouir.
Éty. de jouir , ou du bas lat gaudentia.
y.6aMd,R.
JOUlâ, prép. d. du Rooerg. Sous. Voy.
Jous,
JOULIA, nom de fomme. V. Julia.
JODlâlAN , nom d'homme. V. Jourian,
plus usité.
JOULIANA , s. f . ( djouliéne ). Voy.
Juliena,
JO0UER, V. Geoulierei Cav. R.
JOULIETA , S. f. (djouliéle). Nom que
porte la julienne • dans le département du
Var, selon M. Amie. V. Juliena,
JOULIEUR, S. m. (djouliéur). Coquet,
maijolet, qui a de la coquetterie. Gare
JOULIT , V. Joli et Poulil.
JOUN, dg. Alt. de Jour, v. c. m. etDt,
Rad.
Ca^ joun awuno son pan.
Bergeyret.
JOUNG , s. m. (djôunc) ; êvme , rare ,
TouBc. Giuneo, ital. Junco, esp. port. Joue,
cat. Jonc, Juneui, Lin. nom d'un genre de
Î tantes qui ont servi de type à la famille des
oncées , et qui comprend un assez grand
nombre d'espèces , croissant presque toutes
dans les lieux marécageux. V. Gar. Juncus,
p. 258.
Éty. du lat. junctti. Y. Jounc, R.
JOONC, Pour joug, Y. Joue.
JOUNC , s. m. Joune que serve de bas*
loun, jonc des Indes , nom qu'on donne aux
cannes faites de rotang ou rotin.
JOUSC, joRG , sous-radical dérivé du
latin juneus, jonc, formé éejungere Jungo ,
joindre , unir , parce que les joncs servent à
lier.
Dejuneust par apoc. et changement de u
en ou , joune ; d'où : Joune , Joune^as ,
Joune-adOp Joune-alha,
De joune , par le changement du e en git ,
jounpi : d'où : Jounqu-et , Jounqu-iera ,
Jounqu-eirola^ Jounqu-ilha, Jounqu-ina,
Jounquin-eou.
De juneus , par apoc. et changement de
tt en 0, jone ; d'où : Jone , Jone-ar^ Jonc--
ada , E'jone-at , Jong-ar , Jonqu-eia ,
Jonqu'ia , Jonqthiera.
JOUNC, s. m. (djôunc). En t. de joaillier,
bague unie qui n'a point de chaton , et dont
le cercle est partout égal.
Éty. Ainsi nommée parce qu'elle est unie
comme un jonc. V. Joune, R.
JOUNC- A-TuiA-poiiiT , s. m. Nom toulou-
sain du Cyperus longus. Y. Sagneta.
JOUNC-noowT , s. m. Un des noms du
bntome. Y. Espar ganeou.
JOUNG -HAm», s. m. voujASA. Ajonc
JOC
marin, tfUsf Buropeus, Un. arbrisMao très-
épineux à fleurs jaunes , de la fusille de»
Légumineuses.
JOUNG-rovHciioT , S. m. Nom toulousain
du jonc pointu, Juneus aeutus. Lin.
JOUNCADA, s. f. (djouncàde); fvih-
CBADA. Juneado, port. Jonchée, herbes,
fleurs ou branchages qu'on répand dans les
rues, les jours de grande cérémonie.
Êty. de Joune, R. et de ada, fait de jonc.
JOUNCADA, s. f. dl. Jointée. Voy.
Graffada. A beUas jouneadas , à jointées.
Y. Joune, R.
JOUNGALHA, S. f. (djouncàille) ( Jne-
eal, port. Jonchaie, lieu rempli de joncs.
Éty. de Joum^ R. et de atha, tout de
jonc.
JOUNGAS, s. m. (4iuncà8^ ; vougac.
Augm. dépr. de joune , gros jonc , lieu
où il ne vient que des joncs.
JOUNCH, OUNCHA, adj. et p. (djéuntch,
ôuniche) ; JunUo, |)ort. Tunlo, esp. Joint,
jointe , atteint , uni , assemblé , réuni.
Êty. du lat. jttfic(u«. Y. Jougn, R.
JOUNCH, OUNCHA, adj. et p. (dJoont-
ch , ôuniche) ; «oocmdt , jimca , svmn. Attelé,
et, en parlant des ImbuIs et des chevaux, mis
Il la charrue, joint, ointe, en parlant des
mains rapprochées en entrelaçant tes doigts ;
pour atteint Y. Ajouneh.
Éty, du hi.junctus, junelum. Y. Jougn ,
Rad.
JOUNCHA ,' s. f. (djôuntcfae) ; smtmA ,
BAUiAOA. AmuMB, A¥TB&u. Sauv. Séauce de
labourage , ce que deux bestiaux labourent
sans se reposer ; on quart de journée, terme
des paysans de Marseille, Gare, par exten-
sion, travail qu'on fait de suite sans s'ar-
rêter. Y. Jougn ^ R.
JOUNCHADA , S. f . (djountchàde). Pour
jonchée. Y. Jouneada ei Jougn, R.
JOUNCHADA , s. f. (djuntchàde) ; jo*-
cHAo, omArrAo. Jointéc, ce que l'on peut
porter dans les mains jointes, et par exten-
sion dans les bras. Y. Jougn, R. et Bras-
sada.
JOUNCHAT, dl. Y. Graffada et Joung,
Rad.
JOUNCHI8, adj. (djountchis),d1. Join-
tif, ce qui est bien joint, Sauv. Y. Jougn,
Rad.
JOUNCHURA, S. f. (djonntchùre). Y.
Jouintura et Jougn ^ R.
JOUNCT, (djôunct). Ajouter, noter que.
Y. Jougn , R.
Xa frayour fouguei senso égala
Jounct que sahian que sur la mat
Uno grosso armado navaUo
Roudavo per nous abimar.
Jean de Cabanes.
JOUNCTION, s. f. (djouncUe-n); swmm-
TiBN. Junla, esp. port. Jonction , union de
plusieurs choses qui étaient éloignées et que
l'on a rapprochée ou qui se sont rappro-
chées.
Êty. du lat. junelionis , gén. de junelio,
m. s. Y. Jougn , R.
JOUNCTION, s. f. (djounctie-n) ; /un-
ctô , cat. Junta, esp. port. Jonction, union,
action de joindre , réunion.
Ety. du lat. junelionis ^ gén. de juncfio.
Y. Jongn,K,
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JOU
JOUNG , Pour joug. Y. Joug et Jaugn,
Rad.
JOUNGER, d. bas lim. Jougner et
Jougn, R.
JOUNGiRARy dl. Geler, glacer. Voy.
Gtlar,
JOUNGIâAIRE , t. m. (djouDgIàîré) ;
Juglûr , cat. esp. Joglar » anc. eat. Gioco-
latê^ îtal. Jongleur, d'abord ce mol n'a dé-
signé qu'un joueur de cornemuse ou de
cornet , mais à présent il signifie, charlalaUi
joueur de gobelets. V. JongUmr, vL
Étj. du bt. joeulator. V. Joe, R.
Dérivés probablement: Jangoulairiy Jan-
goftlar.
JOUNGI.AR, T. D. (djounglà). Joungler^
faire des jongleries. Gare.
JOONGUàRIA , s. f . (djounglarie) ; Giun^
teria^ ital. Juglieria , tsp. Jonglerie, char-
latanerie, tour de passe-passe.
JOUNGLUR, s. m. (djounglûr); Jughr,
«sp. Jongleur, charlatan , bâtdeur.
JOUNDPLADA , S. f. Nom qu'on donne,
à Grasse, aux œillets. V. Ginauflada et
Giroff.
JOUNQUET,s. m. (djouiiqué).Noro qu'ion
donne, à Riez, an narcisse des poètes. Voy.
Dona,
Ëty. àe jaune ^ jonc, et du dim. el» petit
jonc , parce oue les fcuil)es du narcisse res-
semblent k cehes d*Un jonc. V. /oiinc, R.
JOUQUIAL , s. m. (djonquiàl) , dl. Ju-
choir. V. ^jottcadour et Jàugn, R.
JOUQUIDOUR , s. m. dl. Juchûir. Y.
AioueadourtiJougn, R.
JOUQUIER y le même. Y. Jougn , R.
JOUNQflIERA, s. r. (djounquiére] ; touv-
CAS. Juncai, port. Jonchère, lieu couvert de
jonc, ou qui Ta été , car il existe des lieux
qui portent encore le nom de joNii^Vra, où
ron ne trouverait plus un jonc.
fity. de Joune, R. et de iera.
JOUNQUIEROLA, S. f. (djounquîerôle}.
Dîm. de Jounquxera. Y. Joune , R.
JOUNQUIUIA , s. r. (djounquilIe\: cai^
CAVB&, joouqvia. JoM^iUe^dW. Giunchigliaf
kal. Jonquiilo • cat. Junguitio , esp. Jun-
ouUhOy port. Jonqm'lle sauvage et cultivée,
Karcitsuê JonquUla y Lin. phinte de la fam.
des Liliacèes. division des Narcisses, ori-
ginaire de rOrient , de la Provence et de
l'Espagne Méridionale ^ cultivées comme
fleurs d'ornement. V. Gar. Narcissui jun-
eifoliu$,p. 327.
Ëty. du lat jonquiUa ou Junguilla, dérivé
de juneus, parce que les feuilles de cette
plante ressemblent à celles du jonc. \. Joune,
Rad. '
. lOONQUILHA , 8. r. L'auteur de la Statis-
Nque de Nismes, rapporte ce nom au pilet,
tanard.
Ély. du lat. jocii#. Y. Joe, R.
JGUNQUILHA , s. f. On donne ce nom,
dans les environs de Riez, au narcisse des
poëtes. Y. Dona.
JODNQUILHA-8ALVAGBA , S. f.
(djounquille salbàtge). Nom toulousain du
narcisse tazette. Y. Pissaulieeh.
JOUNQUINA , s. f. (djounquioe). Nom
languedocien du spart. Y. Auffa.
Ety. ûe joune. Y. Joune ^ R.
JOUNQUINEOU , ELLA, adj. (djoun-
JOU
quinèou, èle). De la nature ou de la cou-
leur du jonc. Gare. Y. Joune.
JOUQUIOU , s. m. (djoukiou) , dl. Ju-
choir. V. Ajoucadour et Jouan , R.
JOURBEG , s. m. (djourbec). Alt. lang.
de Durbee , v. c. m. pris pour nigaud.
JOUR-BRAN , d. lim. AU. de Jour our
bran, v. c. m.
JOURDAIN , (djourdin) ; Giordano, ital.
Jordan , esp. Jordoà , port. Jourdain , ri-
vière de la Palestine. Elle prend sa source
dans l'Anli-Liban, et se jette dans la Mer-
Morte, après un cours de moins de 50 lieues.
JOUR-FALIT, s. m. (djour fali}, dg.
Jour tombant, fin du jour.
JOURGAR, V. a. (djourgà), dl. Donner
des coups de gaule, sangler un coup de
gaule. Sauv.
JOURGET, Y. Georgi , et comme saint
Gréteur. Y. Vaeheirouns.
JOURGUIERA, s. r. (djourguiére), dL
GsoocuBiiA. Un taillis à cerceaux ; taillis de
châtaigniers sauvages dont les gaules servent
k faire des cerceaux, des claies à sécher les
châtaignes, des perches pour les espaliers,
et des lattes pour relier la t)asse futaille.
Sauv.
JOURIAN, nom d'homme (djouriân);
joouAif, jouBii. Julien.
Pair. Saint Julien^ évéque de Tolède, mort
le 6 mars 690, dont l'Eglise fait mémoire le S
mars ; de saint Julien , martyrisé k Brioude,
en Auvergne, au llI««ou IV ■• siècle, dont
l*Egiise chôme la fêle le 28 août ; ou enfin,
de saint Julien , premier évéque du Mans,
dans le IIIb^ ou IV^e siècle, cl dont le mar-
tyrologe fait mention, le 27 janvier.
JOURIFLADA, S. f. Alt. de Ginouflada,
V. cm.
JOURN , s. m. (djôur) ; mhb. Giorno,
ital. Jorn, anc. cal. Jour, ce mot k plusieurs
significations; il désigne la clarté, par oppo-
sition aux ténèbres, le temps pendant lequel
le £oleil est sur l'horizon : celui que la terre
met pour faire une révolution sur elle-même,
et enfin, l'espace de 24 heures; fig. vie, lu-
mière; en peinture, ouverture par laquelle la
clarté pénètre dans un édifice ; vide qui reste
entre deux choses mal unies, etc.
Éty. du lat. dtumiim, d'où diourn, par la
suppression de la désinence, et/our, parcelfe
dutf.Y. /W, R.
Jour aslrounoumiqut, jour astronomique
temps pendant lequel le soleil nous parait
faire une révolution entière d'Orient en Occi-
dent
Jour artificiel, jour artificiel, temps pen-
dant lequel cet astre demeure sur l'horizon.
Jour civil, jour civil, durée de 24 heures.
Jour subran , jourbran ou joii6re jour,
jour ouvrable.
Jour de erota^ soupiraiL
En arehilecture on nomme:
Jour dreeh, jour droit , celui que donne
une fenêtre à hauteur d^appui.
Jour à ploumbi celui qui vient directement
par en haut.
Jour d'^en ftaiil, jonr d'en haut , eelnt qui
est communiqué par un abat-jour, par un
soupirail ou une lucarne.
Fdux^jour^ faux -jour, celui qui éclaire
quelque petit llca , une garde robe , un petk
escaher, etc.
JOU
A79
Jour d'escalier, jour d'escalier, le vide ou
l'espace qui rentre entre les limons sur les-
quels est portée la rampe de fer, etc.
Un jour Vautre noun, de deux jours l'un,
alternativement.
Vioureunjour d^avani Vautre, vivre au
jour la journée , dépenser chaque jour ce
qu'on gagne.
Ajourfalhil, sur te déclin du jour.
Jour de ma vida f excl. de surprise, de ma
vie ou jamais.
Jours ereissentê
Jours eouyents, Prov.
Jours croissants
Froids cuisants.
« Les diverses nations commencent diflé-
remment leur jour. Les anciens Babyloniens,
les Perses, les Syriens et plusieurs autres
Ksuples de l'Orient, ceux qui habitent les lies
aléares, les Grecs modernes, etc., commen-
cent leur jour au lever du soleil.
» Les anciens Athéniens, les Juifs, les Au-
trichiens, les Bohémiens, les Marcommans,
les Silésiens , les Chinois , etc. , le commen-
cent au coucher de cet astre.
» Les Umbriens et les anciens Arabes aussi
bien que les astronomes modernes , le com-
mencent àmidt.
» Les Egyptiens , Fes Romains, les Fran-
çais , les' Anglais , les Hollandais , les Alle-
mands, les Espagnols, les Portugais, etc., à
minuit. C'est aussi à minuit que le commen-
çaient les anciens Egyptiens. »
Dict. des Orig. de 17T7. in-12.
Le préjugé qui » fait diviser les jours en
heureux et enmalheureux, appuyé par quel-
ques faits historiques, que le hasard seul à
rapprochés, a été partagé par les peuples
même les plus célèbres.
l..es recherches des Juifs sur ce point devin-
rent si ridicules, que Moïse les mit au nom-
bre des divinations que Dieu leur interdi-
sait.
A Athènes , lés assemblées n'avaient pas
lieu le jeudi , qui passait pour un jour infor-
tuné.
Gliarles-Quint remarqua que le jour de
saint Martin était celui de toutes ses prospé-
rités.
Le jour de la Pentecôte , Henri III , vint
an monde , fut élu roi de Pologne , et eut
ensuite hi couronne de France.
Sixte Y,.aimait mieux le mercredi que les
autres jours , parce que c'était celui de sa
naissance, de sa promotion au cardinalat, de
son élection k la papauté et de son couronne-
ment.
Louis XIII, prétendait que tout lui réussis-
sait le vendredi, tandis qu'on assure que
Bonaparte n'a jamais rien voulu entreprendre
ee jour là, pas même signer un décret un peu
important.
Le mot /oum, sert de radical aux suivants:
jmrnada,journau,jfturn(Uier,joumalisto,
joumelament, ajournât, ajoumament , se*
jour, sejoumar, bouenlour, diorama.
Vioure doou jour à la joumada, Trad.
vivre an jour la journée , au jour le jour ,
n'avoir pour subsister que ce qu'on gagne
chaque jour.
lioa roM dadMordtt iSm m eoara» ra^Ml»,
CwiU p« iMtaawnl fm Wk/Mrrt à» la vida.
Cvjreii
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i80 JOU
JOmiNADA , 8. f. (djotirnâfle] ; jovb«au|
josMADA, joomiAVA, jovuAT. JoTHada , cst.
e0p. port. Giomata,ïia\, Journée, espace de
temps qui s'écoule depuis fbeure où Ton se
lève jusqu'à celle où l'on se couche ; le tra>
▼ail ou le chemin que l'on fait dans un jour,
jour de bataille ou la bataille elle-même, etc.
Ëty. de^'our et de la term. pass. ada, jour-
née faite, jour accompli. V. Di, R.
JOVRNâJm , 8. m. (djournàl). V. Jotir-
iiatietI>t,R.
JOURNAUJHENT . adv. (djoumala-
méin}; jomniBLAiiBikT. Giomalmenie^ ital.
Jomalwuntj cal. Journellement, tous les
jours. V. Di, R.
JOURNALERA , Y. Joumaliera et Z>i,
Rad.
JOURNALIER, lERA, 8. JornaUro,
esp. Jomaleiro, port. Jornaler, cat. Journa-
lier, ière, celui, celle qui travaille à la journée.
Èty. de jour et de ter. V. Di, R.
JOmEINAIilER, lERA, adj. ^ooBPA&saA.
Giomaliero/iiaLJomaler, cat. Jornalero,
esp. Journalier, ière, qui est de chaque jour,
qui se fait tous les jours; inégal, sujet k chan-
ger, inconstant.
Êly. V. le mot précédent et IH, R.
JOURNALI8TO, s. m. (djoumaliste) ;
•ASBTix». Giornaliita, ital. Journaliste, celui
qui fait un journal, qui tient les livres-jour-
naux.
Êty. deiour etdc la term. hto , v. c. m. et
Z)i,R.
JOURNAU, (djoumâou) ; GiomaUf ital.
Journal, mémoire ou relation de ce qui se fait,
de ce qui se passe chaque jour, écrit périodi-
que qui s'imprime tous les mois , toutes les
•emames ou tous les jours. V. Gaxetta,
Éty. de Jour et de la term. al, au , ou du
lat. diuma, nom que les Romains donnaient
aux livres sur lesquels ils écrivaient les déli-
bérations du peuple. V. Oi, R.
On assure qu'en Chine , les journaux y
existent de temps immémorial, mais en Fran-
ce, on n'a commencé à en publier un qu'en
1^, sous le titre de Journal des Savants.
On en doit l'idée à M de Sallo, conseiller au
Parlement de Paris. Les Transactions Philo-
sophicfues parurent à Londres la même année.
L'Italie en eutunen 1668; Venise en 1671 ;
Leipsic en 1()65, sou8 le titre d*Acta erudi-
torum; Amsterdam en 168$ , sous celui de
Mercure savant; enûn, en 1701, les Jésuites
entreprirent le journal de Trévoux , depuis
cette époque ces sortes d'ouvrages se sont
multipliés d'une manière effrayante pour les
lecteurs , pour la vérité et pour la tranquilité
publique.
Le nombre des journaux qui se publiaient
en 1835 a été calculé de la manière suivante :
fin Espagne 62
Portugal 17
Suisse 36
Belgique 62
Danemarck. ...... 80
Autriche 82
Russie et Pologne 84
Hollande 150
Angleterre , . 274
Prusse 288
Confédération germ 305
France 308
Europe 2,148
JOU
Océanie. 9
Afrique 27
Asie 12
Amérique 1,138
Totaux 3,334
En 1837. ...... .5,000
1631 , commencement de la Gaiette-de-
France.
1665, Denys Salo, conseiller au Parlement
de Paris, donne nabsanceau Journal des Sa-
vants, modèle de tous les journaux littéraires
qui ont paru depuis.
1697, commencement du Mercure-Fran-
çais, publié par Jean Donneau de Visé.
Taute dit que Junius rusticus , rédigeait,
sous le régne de Néron, des Aeîa diuma ,
actes journaliers.
Le premier journal, chez les modernes, pa-
rut en Angleterre, par cahiers périodiques, en
1588; il portait le titre de Mercure Anglais
(English Mercury), qui donna probablement
l'idée du Mercure Français ou suite de l'His-
toire de la paix , commençant Tan 1605 , et
faisant suite au Septénaire du docteur Cayer,
etc., et formant 25 volumes in-8o,qui s'éten-
dent jusqu'en 1644.
Le Mercure Galant commença au mois de
février 1672.
Le Publie InteUigencer , parut en Angle-
terre, le 31 août 1661.
Le plus ancien des journaux politiques
véritablement périodique est la GaiettcKie-
France.
JOURNAU , s. m. jouKRAL. Jomal, port.
Journal, livre où un marchand, un comptable,
inscrit jour par jour ses recettes et ses dé-
penses.
Ety. V. le mot précédent et Di , R.
Les anciens connaissaient et se servaient
des livres-journaux qu'ils nommaient diaria,
parce qu'ils y inscnvaient jour par jour la
recette et la dépense. Les Romains appelaient
diuma ou acta diuma , les livres sur les-
quels ils consignaient les délibérations du
peuple.
JOURNAU , Pour journée. X.Joumada.
JOURNAU , s. m. Diumalii , basse lat.
Journal , mesure de terre estimée un demi-
arpent.
Éty. de j'our, parce que c'est l'étendue de
terre qu'un laboureur peut travailler dans
un jour, avec la marre ou un bouvier en la-
bourant.
JOURNELAMENT , adv. (djonrnela-
méin). V. JoumalametU et Di, R.
JOURNOILLE8 , Pour journalhet , d.
lim. V. Journalier et Di, R.
J0U8 , dl. Jus , cat. Pour Dessous ,
V. c. m.
JOU9, s. m. vl. Jeudi. V. Dijoous.
JOUSCLA, Euphorbe, Cast. V.Lachous-
cla.
JOUSCLAS , 8. f. pi. (djôuscles^. Jets de
salive que lancent les personnes a qui les
dents incisives manquent.
JOUSDIS , s. m. vl. Jeudi. V. Dijoous,
JOUSIOU , dl. Juif. V. Judiou.
JOUST, dg. Dessous f v. c. m.
JOUT,adv.(dj6ut),dl. joots. Dessous.
Y. Dessous,
JOU
Ben amagaî jout un mantel
Doubla bounela et grand eapel.
Favre.
JODVf joovm , jooTurr , jo
radical dérivé du lat jtiteni^, jeune, qui a
pour racine Jiioare, Jmvo, aider, secourir,
parce que c'est dans la jeunesse que l'on peut
servir son pays et aider aux autres , de \k
viennent les sous-radicaux, Juvetila , jeone8-
se ; juveneulus, jouvenceau.
Dejuvenis, parapoc. et cbangement de ti
en ou , jouven; d'où : Jouven , Jouven-as ,
/ouren-el, Jovene-eou, Jov-e, Jov^en, Jo^
venc-el^ ella^ Joven-et, Jouv^e, Jovent-ut ^
Joyn-et, Jouv-a, Jovent.
De juveneulus^p^T apoc. et changeraeni
de u en ott , jouvenet d'où : Jouvene-el »
JeoH-a , Jun-e , Junge-a , Junge-aun,
Dejuventa, par apoc. et changement de u
en ou : Jouvent^ui, Jouvent, Jouvent-ura,
Dejuvenis, par apoc. juoent, par la sup-
pression de ve, joutii, et par la transposition
det, jottifi; d'où iJouin-efJouin-essa^ouin-
et, Re-jouin-ir, Ra-jouin-ir, Jouin-as, Rê-
Jouin-issa-ment.
Dejtivenû, par apoc. jtioen, par sync. d«
e, jtton. et par le changement de tio en oo,
jooun; d'où : Jooun-e, Joaun-essa.
De jttven, par le changement de uv en ou^
jouen; d'où: Jouen.
De jfottven, par le changement de ou en o,
Joven; d'où ; Joven-t , Joven-il , Jwet^ir ,
Re-jovenir, Joven-s-ar.
JOUVE, adj. Pour jeune. Y. Jouine.
JOUVE , OUVA, s. (djùuvé, éuve) ; Jovsn,
port. esp. Jove, va , cat. Giovane , ital. Lsis
joutes , les nouveaux mariés.
Mounjouve, mon mari.
Majouva, ma femme, mon épouse.
Éty. du lat. juvenis, Y. Jouv, R.
JOUVEN , Y. Jouvent,
J0UVENA8, A88A, s. (djouvenâs, às-
se). Grand jeune homme , grande et grosse
fille, qui font encore les enfants.
Ëty. de jouve et de la term. augm. as ,
assa. Y. Jouv, R.
JOUVENCEL, EIXA, 8. (djouvencèl,
èle) ; jooYBiiGBoii. Gicvincello , îià\. Jouven-
ceau, jouvencelle, qui est encore dans l'ado-
lescence.
Ëty. du lat. jift)enc«iltt#,m. s. Y. Jouv, R.
JOUVENGEQUyY. Jouvencelei Jouv,
Rad.
JOUVENET, ETA, adj. (djouvené,éte):
Jovenet, cat. Giovinelto, ital. Juvenelo et Jo-
reni;(e,esp. Dim. de jouve, très-jeune , dans
la première enfance, jeunet.
Ely. de jottoe et du dim. et, eta.V. Jomv.R.
JOUyENT I«OU, s. m. (djouvèin); jou-
vBirroBA. Giovenlià, ital. Juventud, esp. Jn-
ventude , port. Jovent , cat. La jeunesse ou
les jeunes gens en général : Cap de jouvent,
le çherde la jeunesse ; Princeps juventutis ,
des romains. Y. Jouinessa.
Ély. du lat. jttvenf, jeunesse. Y. /otn?,R.
JOUVENTURA , Avril. Y. Jouvent et
Jouv, R.
JOUVERT, s. m. Y. Juvert,
JOUVERT'DOUS, 8. m. Nom langued*
du peigne de Yénus. Y. Agulhas,
JOUVIR , ait. de Jouir, v. c. m.
JOUVIR , Y. Jouir et Gaud , R.
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gk
JOB
JOOmSBNÇA , ÂlL de Jouitimça >
t. c. m.
JOUX . ad?. Pour tous , V. Sou$ et
Dessous.
E BMUrt ioms « Isjr taat m qii*n ioux le éd.
JOUTAI., AIJL,trdj. (djouial , aie), dg.
i/otnai, port. Joyeux , jovial. Y. Joyous el
€aud,ïi.
JOUTEL, dl. Joyaa. V. Joyeou.
JOUZET , nom d'homiae » dg. Jaam.
V. Jooussp.
JOV
JOVE , adj. ?1. /ove . cat. /oven , eap.
Gtovtne , îtaJ. Jeuoe. V. Jouine.
La grâce, ramabililé, la force elle cou-
rage des personnes jeunes fit appliquer ce
mot à leurs heureuses qualités , et il signi-
fia figurément : aimable , gracieux , méritant,
vaillant, courageux.
Êty. du lat. jttv«nû , m. s. V. Jouv^ R.
JOVEN , vl. V. JovfiU, Jouverd et Jouv,
Rad.
JOVENCEL, 8. m. vl. jovBMtBUi. Jo-
veiic«I,anc. cat. Giotincsilo^ ital. JouTen-
ceau, jeune homme. V. Jouv , R.
JOVENCELL , vl. V. Jwsncel
JOVENGELLA , 6. f. vl. Joveneela ,
anc. cat. Jouvencelle , jeone fille. V. Jouv ,
Rad.
JOVENGEU , 6. m. vl. V. Joveneel et
Jouv , R.
JOTENET, ETA, adj. vl. Jeune. Voy.
Jouventt et Joun , R.
JOVENIIi ,adj. vl. jwnnt.. Juvsnil , anc.
cat. Juvenil , esp. port. GioveniU , ital. Ju-
vénii , de jeunesse.
Éty. du lat. juventlû, m. s. V. Jouv , R.
JOVEFfiR , v. n. sortMêAM , vl. Rajeunir,
renouveler. V. Joiit? . R.
JOVEN8AR, V. Jovenir et Jouv , R.
JOTENSELH , vl. V. JovenciL
JOVENT , S. m. vl. joTsa , jotsutot.
Jovent , anc. cat. Jeunesse. V. Jouvent ; et
fig. vaillance, honneur, bravoure , grâce ,
amabilité , parce que ces qualités se rencon-
trent plus particulièrement chez les jeunes-
gens ; plaisir.
Éty. du lat. juvenlus. V. Jouv, R.
JOVENTA , s. f. vl. Jeunesse.
Éty. du lat. juventa , m. s. V. Jouv , R.
JOVENTOT • s. f. vl. Juventut , cat.
Juventud , esp. Juventude , port. Gioveniii ,
ital. Jeunesse.
Éty. du htjuventuUs, gén. Aejuventus ,
m. s. V. Jouv , R.
JOVIAL , ALA , adj. (djovial , aie) ; /o-
viai, cat. esp. Giqjoso, ital. Jovial ^ aie.
Êty. du UujucunduSf m. s.
JOT
JOT, s. m vl. Joie, bonheur. V. Joya
et Gaud ; pour joug. V. Jougn . R.
Tôt lo joy dêl mon , tout le bonhear du
monde.
JOTA , vl. V. Jota.
JOTA, s. f. (djôie); jai , joia, «ao,
jAv, jsi, JOV 9 JOV. Joya, anc. cat. esp.
TOM. IL
JOY
port« Gioia , ital. Joie , satisfaction qu'on
ressent en soi et qu'on témoigne souvent
au dehors.
Ëly. du lat. jocus , jeu, mot pour rire ,
ou selou Alénage de gaudia , pluriel de
gaudium , joie , réjouissance. Y. Gaud , R.
Joya el Iristessa soun maridats ensems,
Prov.
Fuec de joya, Y. F%ue.
Ai vougut coum*elei eridar.
Mai la joia m'a fa plourar.
Gros.
JOTA , s. f. vl. Yicloire : Eseridan la
joya y ils crient victoire.
JOTAS , s. f. pi. (djoïes) ; Joya , cat.
esp. Prix que Ton donne dans les fêtes pa-
tronales appelées roumavagis : Courrer leis
joyas y counr les prix; en vl. Joyaux , jeux
publics. Y. Joyeou et Joe, R.
JOTEL , s. m. vl. joBix. Y.
JOTEOU, s. m. (djoutèou); jobtas ,
J0S01I , JOHIBOO , JUTKOU , JVOO , JOOTKI..
Gioiello, ital. Joyel , esp. Joia , port. Joya
et Joyell , cat. Joyau , ornement précieux
d'or, d'argent, de pierreries, etc., dont se
parent ordinairement les femmes.
Éty. de joya, joie. Y. Joe , R.
JOTNET , ETA , dg. Y. Jouinet et
Jouv , R.
JOTOS , vl. Joyos , cat. Goxoso , esp.
Y. Joyous,
J0T08A , s. f. vl. Joyosa , esp. Joyeuse ,
nom de l'épée de Gharlemagne , et par ex-
tension, épee.
JOTOSAMEN , adv. vl. Y. Jouyousa-
ment.
JOTOUS , OUSA, adj. (djouïous, éuse] ;
JOOVOOt , JOVlOOt , CAT , OALOI , A&SCBB ,
coomrBnT , jovtai.. Gioioso , ital. Jovial ,
port. Joyos , cat. Joyeux , euse , qui a de la
joie, qui est rempli de joie.
Éty. de joya et de ous, Y. Gaud, R.
JOTODSABIENT, adv. (djouyousaméin);
jooToiitAliBBiT. Joyeusement , avec joie.
Êty. de joyousa et de ment , d'une ma-
nière joyeuse. Y. Gaud, R.
Dans le Bas- Limousin, ce mot a en outre
la signification de loyalement , les mar-
chands disent : Jou vous vende joyousa-
ment , fasex n^en otortant , je vous vend
loyalement , faites comme moi.
JOTOOS-ATENAMENT , DREGH DE ,
S. m. Droit de joyeux avènement; on don-
nait ce nom à certains droits dont les rois
jouissaient à leur avènement à la couronne.
On voit qu'en 1381 , les habitants de
Cambray offrirent à Charles YL 6,000 livres,
lors de son joyeux avènement dans cette
ville. Coriolis t. 2. p. 409.
JOTOZAMENT, vl. Y. Jouyousameni,
JOB
JUBE, s. m. (djùbé) ; vBmm a jvbi. Jubé ,
proverbe , se taire , obéir , faire la courbette ;
ramper auprès de quelqu'un.
Ëty. Jubé est l'imp. du verbe hLjubere,
ordonner, c'est par conséquent comme si
l'on disait ordonnez, j'obéirai.
JUB
481
JUBI . 8. m. (djùbi). Nom qu'on donne, à
Nismes, a un raisin blanc, hatif, à grains trèi-
gros, ronds et séparés.
JUBI, /aire. Y. /lifte.
JUBICAT, ADA, adj. et p. (djubicà, àde).
Sec, desséché sur la plante. On le dit parti-
culièrement en parlant des raisins.
JUBIIJITION, s. f. (djubilàtie-n) ; jvn-
LATiBM. Giubilatione, ital. Jubilaeion, esp.
Jubilo, port. Juhilaeio, cat. Jubilation, ré-
jouissance , bonne chère.
Éty. du \9X.juhilationis, gén. deJu6iIa(to,
exclamation, cri de gloire.
JUBILE, s. m. (djubilè); /ti&tlf tf , cat.
Giubileo , ital. Jubileo, esp. porL Jubilé ,
indulgence plénière accordée par le Pape
dans un certain temps et à certaines condi-
tions.
Ëty. du lat. jubilœum ^ annus jubilœus »
fait de l'hébreu iâbel , qui signifie, selon les
uns, bélier, parce que c'était au son de trom-
pettes, faites avec une corne de bélier, que
s'annonçait chez les Juifs le jubilé, suivant
d'autres, ce mot signifie cinquante, parce que
le grand jubilé arrivait tous les cinquante
ans. label, selon Requeforl, vient de hobil ,
amener, conduire.
Chez les Juifs,on célébrait chaque cinquanr
tième année, un jubilé qui remettait les choses
et les biens en leur premier état.
Chez nous, le jubilé fut introduit par 'le
pape BonifaceYIlI, Tan 1300, mais il n'a
porté ce nom qu'en 1478, sous le pontificat
de Sixte IV. D'abord les jubilés ne s'accor-
daient que tous les cent ant ; Clément VI en
limita le retour à cinquante ; Grégoire XI à
trente-trois et Paul II à vingt-cinq ans seu-
lement.
Indépendamment des jubilés de l'Année
Saillie , les nouveaux papes en accordent un
à leur exaltation.
Le pape Boniface YIII, s'était contenté
d'ordonner aux fidèles qui voulaient gagner
l'indulgence du jubilé, de visiter les deux
basiliques de Saint- Pierre et de Saint-Paul:
Clément VI et Urbain YI y joignirent cha-
cun une église, Saint-Jean-de-Latran et Sainte-
Aiarie-Majeure ; on en visita dans la suite
jusqu'à sept.
Gagnar lou Jubile, Guanyar lo jubileu,
cat. Ganar el jubileo, esp. Guadagnar il
Giubbileo, ital. Gagner le jubilé.
JUBILEU,s. m. vl. Jubileu^ cat. Y. Ju-
bile.
JUC
JUC, dl. Y. Stic.
JUCAR, dl.Y.5urar.
JUCAR8E, V. r. (dzucà). Dans le d. bas
limousin, ce root a la même signification que
jucher, percher. V. Ajougar. On le dit au
figuré pour haut perché. Y. Joue, R.
Lou coussel de la veouva Ma,
Que din la luna n'es jucâ ,
N'es tanl fachat de i dire.
Moun Diou que nous à fa rire.
JUGIAT, adj. et p. vl. Jugé. Y. Jud,
Rad.
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*82
JCD
nù:
JUD , jva , joDic » soofl-radtcal dérivé dn
latin index y judieis , juge, qui déclare le
droif^ qui rend la justice, rormé de jftu. droit,
ju|$ice, et de dico; dire, d'où ijudieare. ju-
ger. ju(2idum, jugerocnl, judiciarius^ judi-
ciaire» dt judieis, génitif de jttdfx,par apoc.
ju/itç, par suppression de i,ja(fc, et par
chang. du c en g,judg; d'où ijudg-e,
Dejttd^, par la suppr. du a , }ug; d'où :
Jug-e , Jugea-ment , Juge-ar , Pre-jugeat^
dugearia, Jug-essa , Jug-i , i^d-ju^ear ,
Pre-jugear^ Jutj-aria , Julg-ade , Jutg^
ador, Jutg-aire, Jutxa-men, Julg-ar, Jutg-
€, Jutg-er , Juij^ador , Jutj^airey Juij-
airilx , Jutja-ment.
De jttdirarc, par apoc. ju dte ; d'où : /u-
dic-al , /tt(h>at-ttra, Adjudication , i4i^
judicat-art . /iidtct-al, Judi-eial-men.
De judieium , par apoc. jttdtH ; d'où :
Judiei, Judiei-al, Judici-aus, Judici-ousa,
^diciousa-metU , Pre-judioi, Pre-judici-
able.
Dcju(ltctarttir,parapoc. /tultirùirt; d'où :
Judieiari , Judiciari-a , Judiciaria-ment ,
Juj-ar, Fort'Jugar, Juj-ador , Juja-men^
Ju4-iH,/uX'ivi, Juci-at, Juez-i,
JUD, 2, jot, radical pris du IsXmjudœuâ,
juif, et dérivé âeJudœa, la Judée, ou terre
de Cbanoan , dont les Hébreux firent la^ con-
quête. Comme la tribu de Juda • dit M. de
Koquefort . était la plus nombreuse et la
plus belliqueuse, les nations subjuguées se
itont accoutumées h appeler les vainqueurs
Juifs , et leur pays la Judée»
Dejudetui, par apoc. jud; d'où: Jud-
ais^ar y Juda-isme, Judaig-ar, Jud-at ,
Judayz-ar , Jud-ea, Jud-eu, Judi-eou ,
Judiou , Jui , Juif, Jus-iou , Jui^-ieu ,
Jussieux , Juxi'OU, Jus-aria.
JUDAIOAR^ vl. V. Judaisar et Jud,
Rad. 2.
JUDAISAR, ▼. n. (djudaîsà); Judaixar,
csp, Giudaixzare , ital. Judiar, port. Ju-
daisar , cat. Judaïser , avoir de raitacbe-
mcnt aux cérémonies judaïques.
Éty. du lat. judaicu^et de or. V. Jud.
Rad. 2.
JUDAISBIE , s. m. (djudaïsmé) : Judais-
mtj cat. Gudaismo , ilal. Judaismo , esp.
port. J'udjiLsmc,^ la religion des Juifs. V.
Jud.n,2.
JUDAS, nom d'homme (dfudâs); Judùs^
itil. cat esp. Giuda , ital. Judas ou Juda ,
disciple de J.-C. qui le trahit et le vendit
ponr trente deniers.
Traitre eoumo Judas. ^ traître comme
^ idas. V. Jud , R. 2.
Boisar de Judas, baiser de Judas^, foi-
rant allusion aii baiser que ce disciple in-
fidèle donna à J.-C. lorsqu'il le trahit.
Et un Judat, c'est un traître.
JUDATZAR , vl. Judaizar , esp. Ju^
iaytsnr, cat Judaisar, esp. V. Jud, R. 2.
JUDEA , s. f. (djiidée) ; Giudèa , ital.
Judea, esp. port. Judée, province d'Asie.
Éty. du lat. judeœ, V. Jud, R.2.
JUDEU , «m , s. m. vl. Juif. V. JUdiou
cl yMd,R.
JUDGE , 8. m. anc. béam. Juge. V. Jugi
et Jud , R,
JUD
JUDICAT, s. m. vl. Jusgaio,(Hip.Judi'
lat, cat. Giudieato , ital. Ju|^ment , chose
jugée.
Éty. du lat. judiealus , jugé. V. Juét. R.
JUOIGATURA, s. f. (djudicatûre); Citt-
dicatura, ital. Judicalura, cat. esp. port.
Judicafure, état de ceux qtiisont empUyés
h l'administration de la justice.
Ëty. du lat. Judicatus, jugé, et de tira.
V. Jud , R.
JUDICI, S. m. (djudici) ; mmuct. Judiei,
cat. Juicio, esp. Giudizio, ital. Pour juge-
ment, bon sens. V. JugeamenL
Éty. du lat. /Mdtaiim. V. Jud, R.
JUDICI, s. m. vl. Instance. V. Jud, R.
Car lajudici sy deu finir la on es corn-
mensat , St. Pr. car l'instance doit finir
où elle est commencée.
JUDIGIAL, adj, vl. Judicial, cat. esp.
port. Giudiziale, ital. Judiciaire.
Éty. du lat. judicialis, m. s. V. Jud, R.
JTUDIGIALBIEN , adv. vl. Judieialmenl,
cat. Judicialmente , esp. port. Giudixtal-
mente, ital. Judiciairement. V. /ud,. R.
JUDIGIARI, ARIA, adj. (djudiciâri ,
àrie) : joDinAw. Judieiari, cat. Giudicict-
rio, ital. Judixiario, esp. port. Judiciaire,
ce qui se fait en jugement ou par autorité
de justice , ou qui appartient à la justice.
Ety. du la(. Jud{ctariu#. V. Jud, R.
JUOICIARIABiENT , adv. (djudiciarie-
méin) ; Giudizialmente , iUii. Judicialmente,
esg. port. Judiciairement ». en forme judi-
ciaire.
Èty. de judieietria et de men^, d'une ma-
nière judiciaire. V. Jud, R.
JUDICIAU, adj. m. (djudlciàou), Judi-
daire, qui concerne les jugements.
Jour judiciau , jbur du jugement.
£ty. du lat. judiciaUs^ V. Jud^ R.
ûr «ndn , oonmo rnefn , (an qti'iMO peiro doro*,
Jusqu'as j'iart Jatiiciau mj tragtte acupal.
I«WUMMliér«.
JUDIGI0U9, OUSA, ad|. (djudicious,
ouse); Judicios, cat. Giudixioso, ital. Jiu-
cioso, esp. Judicioso, port. Judicieux, euse,
qui marque du jugement^ de Texpérience et
du bon sens.
Ëty. de judici et de ous. V. Jud, R.
JUDICIOUSABIENT , adv. (djudiciou-
saméin): Jadiciosamènt, cat. Giudiciosa^
mente, ital. Juiciosamente , esp.. Judicieu-
sement , avec jugement.
Éty. de j[udtctou#a et de ment^ V. Jud,
Rad.
JUDIEOU^ d. m. AU. de Judiou, ▼. c. m.
eiJud, R.2.
JUDIOU , lOUVA, adj. et s. (djudion ,
ÔUVe) ; Jttnoou, jvfiov • JODiBou, jvir, ja.-
Moov , joMiBU , jonnoii. Gtifd^o, ital. Judio,
esp. Judea , port. Jueu, cal. JtiiP, nive,
celui qui est né juif ou qui professe- le
judaïsme ; fig. homme qui prèle h usure ou
qui vent extraordinaireroent cher.
Éty. du lat. Judœus, V. Jud, R. 2.
Par une ordonnance de saint Louis, de
1227, il fut enjoint aux Juifs de porter une
roue sur la poilrine.
Vérifier si cette croix ne devait pas être
jaune, d'où viendrait alors que le nom de
judiouva a été donné à la couleur jaune.
JOD
JUDIOU , t. m. (djndioo). Nom qu'on
donne ^ dans quelques contrées de la Basse-
Provence, à l'ivraie. V. Juelh.
JUDIOUVA , s. m. VLATUAA, ï TooIoD ,
COOTABO, CAMâftâlHiA , BAVAmOT , CâftfAlWA.
Nom qu'on donne, à Marseille, à l'hélice
algérienne , Hélix algira , Lin. mollusque
de l'ordre des Gastéropodes , et de Is uni.
des Adélobranchies (à branchies non sppa-
rentes], très commune dans la Basse-Pro-
vence.
C'est une des pîns grandes espèces de ee
genre et la moins bonne à manger.
JUDIOUTA, s. m* Nom que porte, dans
la Basse-Provence» les narcisse oes Poêles.
y.Dona.
JUDITH, nom d^ femme (djudi); 6im-
ditta, ital. Judith, esp. Judith.
L'église honore la mémoire de Judith d*
Béthulie , le 27 septembre, et celle de Jnditll
de Milan , le 6 mai;
JUDITIARI, vl. y. Judieiari et Jud, R.
JUDO , nom d'homme (diùde). Jude.
Pair. Saint Jude , que l'bglise honore I»
28 octobre.
JUB
JUEG , S. m. (djuéc) ; jot • n , j«b • jo ,
JOG , oBoc. Giuoco , ital. Juego , esp. Jogo ,
port. Jog, cat. Jeu, en général» divertis-
sement , récréation ; la chose qu'on joœ ,
le lieu où l'on tient le jeu; les instrumeoU
(fui servent k jouer ; manière de toucher les
instruments , manière dont un eomédioB dé-
bile son râle; façon de manier les armes^ etc.,
ets.
£ty. du lat. joeus, V. Joe, R.
Juee de resto , tr. jea de hasard , /et» de
reste est un gasconisme.
Juee de eartas^ de boulas, etc. V. Caria^
Bouta, etc.
Boutar lou jouée di luenc, éloigner le
lieu d'où l'on joue, du but, au propre, mais
au figuré^cette expression signifie donner de
l'embarras, faire naître des diflicollés, enle-
ver les facilités que quelqu'un avait: L'y a
boutât loujuêc de luenc.
Le jeu, pris dans le sensd'amosement,
[Niratt avoir été connu dès la plus hante an-
tiquité. Les Grecs en connaissaient déjà plo-
sieurs au siège de Troye< Les Romains s'exer-
gient particulièrement au jMitr on hor , à
mourre, au troehus, au jeu dês larrmu.
S ni approchait beaucoup de celui des échecs,
s jouaient aussi à ceux de hasard, teisqne
celui det dései du oi#eIelt , quoiqu'ils fus-
sent sévèrement défendus.
Les Germains portaient la passion dn jen
k tel point, selon Tacite, qu'après avoir toni
perdu, ils se jouaient eux-mêmes et se lais-
saienl vendre comme esclaves. Saint Am-
broise rapporte que les Huns, après avoir
mis au jeu leurs armes et tout ce qu'ils
avaient de plus cher , ils exposaient leur Tît
et se donnaient la mort pour s'acquitter en-
versle gagnant
Chez nous eette funeste passion canse
toutes les années la ruine d'un grand nom-
bre de familles et un nombre plus grand
encore de suicides.
Le Concile de Mayanoe tenu en 813. ex-
communie les ecclésiastiques et les lapines
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JUE
iqm jooertffit aax jeax de hasardi Charles V
les proscrivit en 1370.
JUECND'AIOUA , Alt. de JiH-d'aigua^
T. c. m.
JUEG-DB-TBUkS , s. m. ( djaé-de-
▼éles) , t. de mar. iea de voiles.
JUEGS-F&OmiAUS, s. m. pi. Les Jeux-
floraux.
Dès ran 1323-1^, la société des jeux
floraux existait à Touloiise^ te qui est mis
bors de doute mr la titulaire que les sept
tnaUOeneurSp Pierre Mejanaserra, Como,
Lobra , Oth » Gantaud . Panassac et Saiut
Plancat, adressèrent à tous les amis des let-
tres pour les inviter k la fête poétique des 2
et 3 mai de l'année suivanle:
« Nous vous requérons et supplions de
venir au jour assigné, disaient-ils, si bien
fournis de vers harmonieux que le siècle en
devienne plus gai, que nous soyons plus dis-
posés à nous réjouir, et que le mérite soit
plus honoré . . • . Nous donnerons une vio-
lette d'or fia ^ celui qui lira le meilleur ou-
vrage. »
Cest vers Fan 1323, que cette société fut
înstîUiée à Toulouse.
Exi 1694, elle fut érigée en académie.
Le 22 juin 1806, cette académie, qui avait
suspendu depuis longtemps seg travaux, fut
rétablie à Toulouse.
JUEOA , s. f. (djoégue) , d. bas lim.
Finesse, ruse, tour qu'on joue à quelqu'un.
Êly. deiuee. V. /oc,R.
JUEI, Ivraie. Cast. V. JueJh.
JUEILL, s. vl. y.Juelh,l\.
JITBL , s. m. vl. Ivraie. V. Juelh, R.
JUELH , jot,, LOI. , radical pris du celti-
que loZoa, ivraie, d'où l'ailemand lolch, m. s.
lyuuly^ en esclavon, ou delà même langue
celtique yell, qui désigne la même plante, et
qui la désigne encore dans la Basse-Bretagne.
De yell, on a (ait Juelh, qui imite la pro-
nonciation de yell; d'où: Juelh, Jueill ,
Juel, Jui,Jujous, Julh'OUi, Juls, Jol,
Jiohj Jol, Jal,Judiou, Yraga, Jragu ,
JUEIA, s. m. (djuèill); «iol, jvdioo,
MAMOmAiM, WUknnAV, MABOSI., AVIHAGB, TniACK,
■IBAOA, MASGCL, IBiMIA , TmAGA , BAT-fiBAS ,
JOL, JAL, JOBL, TBACA, lOL, JIOLS JUKI. LogUo,
ital. Jogo, esp. port. Jull, anc. cat. Zeven,
arab. On confond sous ces dénominations
ri vraie vivace , Lolium perenne , Lin. et
l'ivraie enivrante. Lolium Umulenlum , Lin.
plantes de la fam. des Graminées, qu'on
trouve dans les champs cultivés, et dont les
graines, mêlées au blé, donnent an pain une
propriété enivrante. V. Gar. p. 212. Gra-
men loliaceum.
Éty. du celt. yell. V. Juelh, R.
JUELHOUS, OUSA, OUA, adj. (djoeil-
loùs, oûse) ; jQToos. Qui contient deVivraie
du Juelch.
JUEOU, V. Joueou et Joe, R.
JDERI , nom d'homme , dl. Georges.
V. Georgi.
JUERS, nom d'homme (djuérs). George.
V. Georgi.
JDETA8. s. f. pi. (djuèïes), d. de Barcel.
Joyaux. V. /oc, R.
JUETLL , s. m. vl. V. Juelh.
im
J0G
JUGAdOR , 8. m. vl. Jugador , cat.
Joueur. V. Jugaire et Joe, R.
JfTGADOUR , Pour joueur. V« Jugaire
et Joe , R.
JUGABOUR, s. m. (djuga<î6u). Jointure,
articulation, et particulièrement celles du
genre des diarthroses , qui permettent des
mouvements presque en tout sens, comme
celles du fémur et de V humérus, de la cuisse
et du bras.
Ely. de jugar, jouer, se mouvoir. Voy.
/oc,R.
JUGAIRB, ARELLA, (djugâîré, arèle) ;
JOQAOOOB, JOGATOOM, TOOGOBOOVB. GiuCOtore,
iUl. Jugador , esp. cat. Jogador , port.
Joueur, euse, celui, celle qui joue à quel-
que jeu ; qui a l'habitude de jouer ou la pas-
sion du jeu ; joueur d'instruments.
Ëty. du lat. joculator , ou de juec et de
aire. Y. Joe, R.
JUGAIROT, s. m. (dj ugàïro) ; jvwobibot ,
joGosiBBT. Joucreau, qui joue mal et à petit
frais.
Éty. de jugaire ti du dim. ot. V. Joe, R.
JUGAR, V. a. (djugà;; jovgab. Giuocare,
\U\.Jugar, esp. cat. anc. Jogar, esp. mod.
Jouer, s'amuser avec des jouets : se divertir,
se récréer, folâtrer, s'occuper au jeu, où
l'on risque ordinairement son argent ; trom-
per, amuser ; représenter ; faire résonner
un instrument musicalement; parier, faire un
pari.
Éty. du lat. jocartf. V.Joe, R.
Jugar doou eorpe, donner du corps.
Jugar doou tambour, battre la caisse.
Jugar de la trompeta , sonner de la trom-
pette.
Jugar doou eoude, boire avec excès.
Jugar dee harpis, voler.
Jufiar deispeds et dei$pouons, se battre.
Jugar de soun resto, jouer de son reste.
Jugar doou drapeau , jouer du drapeau,
le faire voltiger.
Aquella muralha juga, ce mur arène.
Jugar à ntc^o(juec,grimeliner.
Jugar à la burla vista.
Jugar à ta perduda.
Juguem , parions.
Juguem qu'es veraî, parions que cela est
vrai.
Jugar de la guitarro, pincer de la guitarre.
Jugar de Vorgue , toucher de l'orgue.
Jugar de la guimbardo, sonner la guim-
barde.
Jugar à la louche , lutter.
JUGAR, V. a. vl. Jouer, juger, réputer.
JUGAROLA . s. f. (dzugorole) , d. bas
Hm. Machine faite pour amuser, pour di-
vertir.
Éty. de jugar et du dim. ola. V. /oc , R.
JUGAS9IAR , V. n. (djagassiâ). Itér. et
déprécialif de jugar, jouer souvent et à petit
jeu, jouailler.
JUGE. di. V. Jugi et Jud, R.
JUGE-MAJB, s. m. vl. Juge-mage, graud-
juge.
JUGEAMENT, s. m. (djudjamein) ; Jut-
jament , cat. Juxgamiento , esp. Guidiea^
mento , liai. JulgawwfUo , port. Jugement ,
JUG 483
faculté de l'âme qui juge des choses ; avis i
opinion ; décision prononcée en justice.
Ety.du lat. judicium,dejugeareidemefU,
manière déjuger. V. Jud, R.
Jugeament de Dieu , jugement de Dieu.
Les épreuves par l'eau bouillante, par le feu
et autres semblables , furent ainsi nommées,
parce qu'alors on était persuadé que le bon
ou le mauvais succès qu'on y avait, était un
jugement de Dieu, qui ne permettait pas
que le coupable triomphât de l'innocenL
Louis-le- Débonnaire, borna le jugement
de Dieu aux affaires ecclésiastiques et son
ûls Lotbaire l'abolii dans tous les cas.
Oit dit qu'un jugement eet:
ARBITRAL , quand il est rendu par des arbitres.
CIVIL, quand il est rendu en matière civile.
CRIMINEL, quanJ il l'a ^lé en aiaii«re criminelle.
INTERLOCUTOIRE, quand il ue dieldh pas b ques-
tion, mai» qu'il ae borna à prescrire un naojeo poor y
PRÉPARATGIEE, quand il est rendu pour l'instrucUun
de la oauM.
PROVISOIRE , quand sur «ne raison apparenta U ad-
juge provisoirement quelque chose.
DEFIMTIF, quand il termine une conicstaiion.
COKTRADICTOIRE, quand il e>t raodn en présage
des parties, après les avoir entrudues,
A CHARGE D'APPEL, quand on peut en appeler.
EN DEKMER RESSORT, quand iU m sans appel.
PASSÉ EN FORCE DE CHOSE JUGÉE . quand les
parties, en l'cxécuunt, y ont acquiesce.
PAR DEFALT , quand il est ivndu en rabacoce des
parties.
JUOEAR. V. a. (djudjà) ; Giudicare, ital.
Juxgar, esp. Julgar, port. Jutjar, cat. Ju-
g:er, rendre la justice ; prononcer sur le mé-
rite ou le démérite de (]uelqu'un, sur l'objet
d'un difierend ; apprécier ; conjecturer.
Éty. du lat. judicare. V. Jud, R.
JUOEARIA, s. f. vl. Juridiction, tout ce
qui tient aux fonctions de juge.
Éty. déjuge et de aria. V. Jud, R.
JUGEAT. ADA, adj. et p. (djugeà, àde) ;
Julgado, port. Jugé, ée ; interdit, décon-
certé, stupéfait : Sembla jugeât , il semble
pétriOé.
Ety. du lat.;ttdtcaltt#. V. Jud, R.
JUGE99A , s. r. (djudgésse), dg. Celle
qui est chargée de juger.
De qui la dreturo boux
Sir a /a jutgesso de touls,
D'Astros.
Éty. déjuge et de essa. V. Jud, R.
JUGI, s. m. (djùdgi) ; tutke, jogb. Giu-
dice, ital. Juez, esp. Jais , port. Jutge, cat.
Juge, magistrat préposé pour rendre la jus-
tice ; arbitre ; celui qui juge de quelque
chose.
Ély. du lat. judex, fait de jus etde la terra.
agi, contractée , rendre ou faire justice. V.
Jud,l\.
Les Hébreux et quelques autres peuples
anciens, donnaient le nom de juge à leurs
souverains.
Anciennement nul ne pouvait être juge
dans son pays , pour n'être point détourné
de son devoir par des motifs de considéra-
tion particulière.
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484
JUG
Dans le X>* siècle, il fallait ^treàjeun
pour juger » suivant la disposition d'un
capilulaire de Charleniitgne , de l'an 801 ,
et d'un concile tenu è Rheims , en 813.
JUOI DB MX , Juge de paix.
JUCU-BATLE ou mAGI, S. m. (judgt-
l>à!le ou niadgi). Juge- mage, on donnait an-
ciennement ce nom au lieutenant du Séné-
chal.
Êty. du lat. Judex-major,
JOGLAR, s. m. ?l. Troubadour qui al-
lait chantant ses vers pour vivre : Jaglar^
est devenu un nom propre. V. Juglar et
/oc, R.
JUOLARIA, s. f. vl. Juglaria , cat. V.
V. loglaria et /oc, R.
JUGNER. dl. V. Jimgnerei Jougn, R.
JUGOS , OSA, adj. vl. Joueur, enjoué.
JUOUEIRET, Gare. V. Jugairot.
JUGUEfROT , s. m. (djugueirè) ; V.
Jugairot el Joe, 1\.
JUGUET, s. m. (djugué) ; matb, jooa-
UiAS, GOOMAimcS ( AMItAOOSr , DBMOOBBT. JU'
gueU, csp. /o^ue/e, port. Bimbelot, hochet,
jouet des enfants qui sont encore à la ma-
melle ; il est composé d'un petit bâton d'i-
voire, de cristal ou d'argent, au bout du quel
sont attachés plusieurs grelots ; être la dupe
de quelqu'un, estre loujuguet,
Éij. Dim. àejuec, petit jeu. V. Joe, R.
Estrê loujuguet de quauqu*un , servir de
jouet à quelqu'un.
Les hochets furent dit-on inventés par
Archytas, pour amuser ses enfants.
Ceux que l'on fait avec un petit cylindre
de mœle de sureau, plombé d'un côté, se
nomment bimbelot, en français.
JUGmLAR. V. a. (djugulà); «ouuui. /u-
guiar, port. Juguler, égorger, étrangler. V.
Estranglar.
Éty. du lat. juguXare , fait de jugidum ,
gorge , gosier , et de Tact, are , couper la
gorge.
JOGUN, s. m. (djugùn). Esprit tranquille
qui permet de jouir ; grande gatté. Gare.
JUI
JUI, V. Juif, Judiou et Jud, R. 2.
JUI, V. Juelh et Juelh, R.
JOIF, s. m, (djùif). V. Judiou et Jud,
R 2. ....
jotrBiimA]rr,le Juif-Errant, être inuigmaire
qu'on dit avoir vu courant le monde sans se
reposer , en punition du refus qu'il fit de
laisser reposer J.-C. devant sa porte lors-
qu'on le conduisait au Calvaire chJargé de sa
croix.
Ce conte n'est qu'une allégorie qui repré-
sente la vie errante des juifo depuis la prise
de Jérusalem par Têtus, ce qui a fak donner
aussi le nom de Juif errant à un homme qui
est toujours par voies et par chemins.
JUIIXAS, dl. V. Julhas.
JUIR . anc. béarn. V. Jouir et Gaud, R.
JOITl, vl. Il ou elle juge, condamne.
JUISI, s. m. vl. V. Jugeament,
lUJ
JOJADOR, s. m. anc. béarn. Juge. V.
Jutjaire et Jud, R.
JUJ
injAMEN , S. m. vl. Jugement. V. Jud,
Rad.
JUJAR , vl. Juger, condamner. V. Jugeât
et Jud, U.
JUIf
jmu s. m. vl. jvui. JOLI, JOUOI..V. Julhet,
JULEP, s. m. (djulèp) ; jossboo, joiubt.
/u(epti« et Julapttim, lat. (7tu/e66o,ital. Ju-
lepe, esp. port. Juleo, cat. Julep, remède li-
quide composé de quelque eau distillée, qu'on
édulcore avec du sirop ou du sucre.
Êty. de Juleb et Julep, noms que les Ara-
bes, qui en sont les inventeurs, donnent à ce
médicament; d'où le lat. julaptum, m. s.
JDLH, s. m. vl. béarn. Julho, port. Juil-
let. V. Juthet.
JUIiHAR, v. a. (dzuillà) , et împr. mou.-
UA, d. bas lim. Lier quelqu^un dans une
affaire de manière qu'il ne puisse plus se dé-
dire ni revenir sur ce quil a fait.
Ëty. de Julha, courroie avec laquelle on
attache le joug à la tête des bœufs.
JULHAR, T.a. (djuillà). Alt. de Jugular,
y.c. m.
JUI^HAS, s. f. pi. (djùlbes); jooumb,
jotcLAs, JOIU.AB, dl. Longes de joug ou lon-
gues lanières de cuir ou courroies avec laquelle
on attache le joug sur la tête des bœufs. Sauv.
Éty. du lat. jugalia , M. Aslruc croit qpe
ce mot est d'origine celtique.
JOLHET, s. m. (juillé); ooost, joum,
JOUI. Julius, ail. Luglio, ital. Julio, esp.
Julho, port. Juliol, cat. Juillet, le VII*« mois
de Tannée actuelle; il se compose de 31
jours.
Ëty. Depuis la fondation de Rome et jiis-
ques à la fin de la république, le mois de juil-
let portait le nom de quinlilis, parce quil
était alors le cinquième, l'année commençant
en mars ; à cette époque, Jules-César ayant
corrigé le Calendrier ; Marc- Antoine , en sa
qualité de consul, ordonna que pour perpé-
tuer la mémoire de ce bienfait et celle en mê^
me temps de la naissance du réformateur qui
était né le 12 de quirUilii, ce mois ne s'appel-
lerait plus défiormais que julius, d'où juillet.
JULHI, Nom du mois de juillet , en bas
limousin. V. Julhet.
JUI«HOU9,adj. (djuiilous); joj*ot. Pau
julhoue, pain dans lequel il y a de l'ivraie.
Ëty. de juelh et de ou$. V. Juelh, R.
JllLI,8.m.vLV.JttI^t.
JDLIA , nom de femme (djulie) ; jooua ,
UA. Gttt/ta,ital. Julie.
Éty. du lat. Julia.
Patr. Sainte Julie , vierge , martyrisée en
Corse, le 22 mai 439, jour où l'on célèbre sa
fête, ou de sainte Julie, vierge, martyrisée en
Syrie, vers 300, dont l'Eglise honore la mé-
moire le 7 octobre.
L'Église honore 11 saintes de ce nom.
JUULAGE , dl. V. Geolage et Cav , R.
JUUEN , nom d'homme ( djulièn } ; joo-
luAo. Guliano, ital. JuUan , esp. Julien.
L'Ëglise honore 48 saints de ce nom.
JULIENA, nom de femme ( djuliène ) ;
jooBiAiiA. Gtiiltana, Ital. Jultana 4 esp. Ju-
lienne.
L'Église honore 20 saintes de ce nom.
IUL
JUUENA, 8. f. (djuliène) ; joiîuiMiA,j
uxTA, CAMOLBTA. Julienue , cassolette ou ju-
lienne des dames, Hesperis matronalit. Lin.
plante de la fam. des Crucifères siliqueuses,
qu'on cultive comme fleur d'ornement, elle
croît d'ailleurs naturellement dans plusieurs
bois de la Provence.
JUUER, dl. V. Geôlier et Cav, R.
JULIOL, S. m. vl. Julid, cài. Juillet.
V. Julhet,
JULO, nom d'homme (djùle); (^iiilio»
ital. Jttito, esp. Jules.
L'Eglise honore 14 saints de ce nom, les
19 et 31 janvier, 12 et 26 avril, 27 m», 2 et
15 juin. 19 el21 août, 9 septembre, 22 oct.
3, 5 et 20 décembre.
JUlaS , s. m. vl. Ivraie, y. Juelh et Juelh,
Rad.
JUMART , m. s. que JuiiMiTt, v. e. m.
JOMELAR, V. a. (djumelà). Jumeller oa
aeeampler, fortifier un mât ou une vergue en-
y attachant des jumelles.
Éty. de futnela et de la term. act. ar. V.
(;em, R.2.
jPMETiAB, e. f. ( djnmèles) ; m»mnkA»*
Jlimelaj, esp. Jumelles, les deux principales^
Riècea qui forment l'étabU du toumeur,le8deinL
>ngues pièces de p!usieurfi espèces de pres*-
ses, e» term. de mar. longues pièces dont on
fortiûe les mâts et \ec vergues trop faibles ou
qui ont souffert.
Éty. du lat. geminuê on gemeUuê , gemel-
là, qui est par couple. V. Gem, R. 2.
JUBIBLAT, ADA, adj. et part, (djnmel-
lâ, âde). Jumelle, éc, aecamplé, ^, renforce-
par des jumelles.
Éty. de jumella et de la term. pass. at »
ada. V. Gem, R. 2.
JUMEN, et
JUMENT, S. f. vl. Jument, cat. Jumen^
to, anc. esp. Jumantoet JumetUa, port. Giu^
mento et Giumenla , Ital. Bêle de somme ».
bête de charge, bête du troupeau.
Éty. du lat. jumetUum, m. s.
JUMENTA , Giumenta , ItaL Bêle de
somme en général. V. Cavala.
Éty. du lat jumanfu»!^
JUMENTIN , INA , adj. vl. Bête de char-
ge, de somme.
Bettias jumetUinoê , bêtes de somme.
JUMEOU, ELA. s. m. (djumèoo, ela) ;
Gemeoei (^emo, port. Gfmello, ital. Gemelo,
esp. Jumeau. V. Beuoun.
Éty. du laU gemeUu*, m. s. V. (»em,R.2.
JUMERRA , s. f. vl. Chimère, monstre.
JOMERRI, s. m. (djumèrri); onnm»
^T^.^— , jBMBBBi. Jumarre , alL Jumart •
espèce de mulet qu'on dit provenir de l'ac-
couplement du taureau et de la jument, et
qui se distingue par la grosseur de sa tête.
Éty. de jumart , formé de jument et de la
term. art, ou de jiumerra, monstre.
Quoique beaucoup d'auteurs aient donné
cette origine au jumart, la plupart des natu-
ralistes la rejettent; un accouplement aussi
disproportionné eut-il lieu, Il serait nécessai-
rement infécond. ^ . «, a j
M. Toulouian,SUt. des B.-du-Rh. t. f,
p. 832, dit qu'il croit pouvoir assurer^ d'après
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JTJM
dés redierèbes qoî loi sont propres , qne cet
animal est dû ï raccouplement du eheval
Corse avec Tânesse d'Italie.
JUlft
JUN, s. m. f 1. Joug. V. Joug.
Éty. dolat. jUficl««. V.Jôugn^ R.
JUN, s. m.(djùn):iumu«, all./uny.cat.
Giugnay Haï. Junio, esp. Junho , port. Juin,
le sixième mois de notre année, composé de
90 jours.
Ëty. dulat.jumW.
L'opinion la plus commune est qne le mois
de juin tira son nom de Junon la déesse, en
llionneur de qui les Romains célébraient
une fête le premier jour de ce mois. C'est ee
qui est cause qu'Ovide lui a faii dire dans le
>■• livre des Fastes:
Junius ànostronomine KûfiMn habet.
C'est de notre nom que juin a pris le sien.
D'autres font dériver es nom de juniores,
jeunes ^ens, par opposition h majores, vieil-
lards qui désignait le mois de mai; d'autres
enfin, le font venir de Junius BrtUus^qai
expulsa les Tarquins à cette époque.
JUN, radieal pris du latin j^utiju^, a, ttin,
!|ui est è jeun, qu'on fait dériver du grec Ivéco
meô), vider, faire évacuer , parce que ceux
qui jeûnent ont le ventre vide.
Dejejunus , par apoc. jejun , et par sup-
pression dej> , jun; d'oïl : Jun , Jun-aite^
Jun-arela, Jun-ar, Jun-i, De-junar, Dts-
dejunar/je-junar, De-ju, De- Jun, De- jun-
ar, De-Jun-i, Des-de-Jun, Jt-juni, De-iun-
ar, De-iunSt Des-par-Junar, Je-Jus^ Jeon-
ar,
JUN A , adv. (à djûn) ; A digiuno , îtal.
En ayunas, eap. Em Jejum , pori. A jeun,
sans avoir mangé de la journée.
Êty. du }ai. Jejunus. V. Jun,K.
JUNAIRJ^ AREIiA y. S (djunéîré, arèle);
Jejuador, port Jeûneur, euse, qui jeûne sou-
vent.
Éty. de Jun, R. et de aire.
JDNAR, V. n. (djunà) : nmwmAm, Digiu^
fiare, ital. Ayunar, esp. Jejuar^ port. Jeûner,
ne point prendre d'aliments pendant quelque
temps, observer les jeûnes ordonnés par
l'Eglise; fig. se passer forcément de...
Ety. du lat. jé-^unaré. V. Jun, R.
JUNG, s. m. vl. joac. Jonc. V. Joune, R.
JUNCAR, V. a. vl. JOnCBAB , SnjOBCAS.
Juncar, port. Giuncare, ilal. Joncher, ré-
pandre, semer.
Êty. de fune et de ar, jeter des joncs , et
par extension, des herbes et des fleurs. Voy.
Joiifie, R.
JUNGHADA, S. f. (djuntchâde) ; jracHAo,
jovcHATA. Joinlée, ce que l'on peut prendre
avec les deux mains rapprochées. V. Graffa-
datiJougn.Vi.
JUNGHAR,v. a. vl. Joindre, enjoindre.
V. Jougn, R.
JUNCTA, s* f. vK Joute. V. Jougn, R.
JUNCTURA, s. f. vl. xtnwHWA,»mttA,
JOUTA. Juniura, cat. esp. port. Giuntura ,
ilal. Jointure. V. Jouintura.
Éty. dulat. Junetura, m. s. V. Jougn^
Rad.
JUNE.UNA, a(]|j. dg.Jenne. Y. Jouine^
et/ouv, R.
JDN
JUNEOA,s.f. Génisse.
Êty. du ULJunix, m. s. V. Jouv, R.
JUNEGOUN, s. m. (djunegoun). Bœuf
d'un an.
JUNGEA , s. f. (djùndge) ; tavwl* , ma-
ta • MAMSA , TAStTA , ■■■TA. GîOVtnCa , lUlL
Génisse, taure, jeune vache, qui n'a pas en-
core porté.
Éty. de raH./im^, jeune, d'où. Junge, jeu-
ne animal, ou du lat. juvenca, le français gé-
nisse, vient du lat. Jiintar, icis. V. Jouv , R.
JUNOEOUN, s. m. (djundjôun). Jeune
vache ou jeune kxBuf d'un an.
Ëty. àejungea , génisse , et dn dim. outi.
V. Jouv, R.
JUNOm , V. a. (dxondzi) , d. bas lim.
Joindre. V. Jougner,
JUNH , UNHA , adj. et p. vl. Junto, port
Joint, ointe. V. Jounch.
Éty. du lat. junctum, m. s. je joins. Voy.
Jougn, R.
JUNS, s. m. vl. Juin. V. Jun.
JUNHER, V. a. et r. vl. êtnmmm, JOMasm ,
JOBUM, joimu^, lomvmmm, Junyer, cat. GiU'
gnere^ ital. Joindre, unir, lier, V. Jougner;
se rencontrer , s'aborder , s'assaillir. Voy.
Jougn, R.
JUNHTURA, vl. V. Junctura.
JUNI,. s. m. (djûni) ; jons, oBimis , nmswm ,
■sjo. Digiuno, ital. Ayu7W,eap,JeJum,porL
Jeûne, abstinence religieuse qui consiste à ne
faire qu'un repas par jour ou un repas et une
légère collation.
Ëty. Contraction du kl.jejwnium, W.Jun,
Rad.
La pratique du jeûne est aussi ancienne que
le monde ; les Phéniciens, les Assyriens, les
Egyptiens et les autres habitants des pays
chauds jeûnaient pendant les grandes cha-
leurs de l'année et s'abstenaient de la nour-
riture animale. Les Grecs et les Romains
pratiquèrent le jeûne avec plus d'austérité en-
core, surtout pour se préparer aux sacrifices.
Les Egyptiens mêmes n'étaient pas étrangers
à celte coutume puisque, selon Hérodote, ils
sacrifiaient une vache ili Isis après s'y être
préparés par le jeûne.
JUNI, s. m. Nom qu'on donne, dans fe
département des B.-du-Rh. selon M. Roux,
auscombrésoce campérim. V. Gatladf^. -
JUNIER, s. m. vl. Genévrier.
Ëty. du \ai{.Juniperus.
JUNIFLADA, 8. f. Voy. Ginouflada et
Girofl.
JUNIPERI, vl. Genièvre. V. Ginebre.
JUNIR, dg. Jasm. Joindre. V. Jougner
et Jougn, R.
JUNIT, IDA, dg« Joint. V. Jounch et
Jougn, R.
JUNON, s. f. (djunôun) ; Giunone, ilal.
Juno, cat, esp. Junon, en mythologie, dées-
se, fille de Saturne et de Rhée , sœur et fem-
me de Jupiter; en astronomie, planète située,
par rapport à la terre, entre Vesta et Cérès ,
dont la révolution autour du soleil, est d'en-
viron 4 ans, 4 mois et 11 jours.
Ety. du lat. Juno, dérivé de Juvans , qui
aide, qui vient au secours; parce qu'en autres
attributions, la déesse Junon présidait aux
accouchements , la planète doit le sien à la
déesse à laqueHte on Ta dédiée.
JUN
485
Cette planète fut découverte le premier
septembre 1804, àLilienthal, parHarding.
JUNONIUM, s. m. (djunoniùm). Le SS
septembre 1817, on découvrit dans les mines
de Styrie ce nouveau métal.
JUNQUEIA, vl. V. Juneada eiJoune,
Rad.
JUNQUIA,^ s. f. vl. V. Joncada.
JDNQUIERA , s. f. vl. Juncar, cat. Jon-
chée. V. Jounquiera et Jounc, R.
JUNTA, s. f. Junta , cat. esp. port.
Giunla , ital. Junte, en Espagne, assemblée
d'un certain nombre de personnes , que le
roi choisit pour les consulter sur des affaires
importantes ; conseil établi après la mort do
roi , pour veiller aux affaires du gouverne-
ment ; en Portugal , conseil chargé de quel-
que partie d'administration publique.
Éty. del'esp. junto, m. s. Y, Jougn, R.
JUNTA, s. f. vl. jowTA. Junta, cai. esp^
port. Giunta, ital Jointure, jonction; ren-
contre, choc. V. Jougn, R.
JUNTA, s. f. (djùnte et dzunte) , d. bas
lim. Junta, port. Jointure, l'endroit oi^deux
corps rapprochés se touchent et se lient :
Aqûel ouhrier es tou milhour per ta Junta p
c'est l'ouvrier qui jointoie le mieux; poignée,
jointée. Jasm.
Éty. du ht Junctura. V. Jougn, R.
JUNTAR, V. a. (dzuntà) , d. bas lim.
Juntar, cat. V. Jouiniar et Jougn, R.
JUNTH, UBTTA, adj. vl. Junt , caL
Joint, ointe : Mas Junthas , mains jointes.
V. Jougn, R.
JUO
JUOC . vl. V. Joe, R.
JUOL. S. m. (djuôl). Nom qu'on donne,
k Nismes, h l'athérine joel.
JUOU8, s. m. pi. (djuéus). Gare. Voy.
Jouyeous.
JUP
JUPA, S. f. (dfjûpe) ; Jupa , eat. Jupe, la
partie de la robe des femmes qui descend de
la ceinture jusqu'aux pieds ; cotte , pour-
point.
Éty. de Tall. giupp.
JUPELH , s. m. vl. Jupon.
JUPIER,6. m. vl. Jupier, qui fait des
jupes.
JUPIO, vL V. Jupon.
JUPITER , s. m. (djupitèi") ; Giove , ital.
Jupiter , port. esp. cat. Jupiter , fils de Sa-
turne et de Rtiée ; le plus puissant des dieux
de la fable , celui qui tient la foudre dans ses
mains.
Éty. du lat. Jupiter , fôit de Juvans pater
oujovis pater, souvent contracté en Joou^
dans les composés provençaux.
JUPITER, s. m. Jupiter, cat. esp. port
Jupiter, planète située entre Pallaset Saturne.
En 1610 , Galilée découvrit trois de ses
satellites et peu après un quatrième.
JUPON , s. m. vl. jovio. Jupon, tunique.
V. Jupoun.
JUPOUN, S. m. (djupéun) ; otpoow, m va,
JUTA, cooTaiuMim. Jru&ofi, esp. Gibâo, port.
Giubbone , ital. Jupon , aujourd'hui , courte
jupe que les femmes mettent sous les autres
jupes. V. CouHthoun^
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486
JDP
Depuis le XLl^ siècle jusqu'ao XVni«%
il y avait des hommes qui , dans certains
Etals, portaient encore un jupon qui des-
cendait de la ceinture aui genoux.
JUR
JUR , radical dérivé du him jurare,jurOy
jurer, faire serment, formé de juf, parce que
celui qui jure fait de sa promesse une loi, et
donne sur lui-même un droit (ju'il ne lui est
pas permis de violer. V. Vossius et Bondil.
DeJurare, parapoc jur; d'où : Pre-jur^
Jur, Jur-ada , Jurad-ia , Jur-aire , Jura-
ment, Jur-anda, Jur-ar, Per-jurar , Par*
jurât, Coun-urar, Ei-coun-jurar , Coun-
jur'Olion , Es-eaun-juration , Ah-jurar ,
Âb'jurat'itm , Es-par-jur , Ei-par-jur-
ar , Jur-ent , Jurat-ori , Per-jur , Per-
jura-meni, Per-jur-ta, Ab-jura-ment , Ad"
jur-ar, Ad-jur-ation.
JUR , s. m. vl. joM. Jura , port. esp.
anc. cat. Serment.
Èty. du lat. juramenlum , m. s. V* Jur ,
Rad.
JURA • S. m. (djnrà) ; Jura , esp. Jura •
déparlement du dont le chef- lieu est
Lons-le-Saulnier.
Éty. de la grande chaîne de montagnes
qui s'élend du Uhin jusqu'au Rhône et
qui sépare la Suisse de la Franche-Comté.
JURADA, s. f. (djuràde). Unajurada,
une sage femme jurée » c'est-à-dire , légale-
ment reçue.
Éty. V. Jur, R.
JURADA. s. f. vl. Jurade , assemblée ,
réunion de jurais. V. Jur, R.
JURADIA , s. f. anc. béarn. Juridiction.
JURADOR , s. m. vl. Jurador, cat. esp.
y. Juraire et Jtcr, R.
JURAIRE , adj. (djurâïré) ; Jurador ,
port. cat. esp. Giuratore , ital. Jureur , qui a
l'habitude de jurer, qui jure beaucoup.
Ëty.dejuraretde aire, qui jure. V. Jur,
Rad.
Hom juraire es pies de felonia.
Beda.
Fir muUum jurans repletur iniquUaie.
JURAIRE, s. m. (djurâïré). Jureur,
blasphémateur, qui a l'habitude de jurer.
JURAMENT , s. m. (djuramein) ; Giura-
mento, ital. Juramento,e8p. port. Jurement,
blasphème, imprécation.
Éty. du lat. juramenlum, m. s. V. Jurar
et Jur\ R.
Les anciens , les Grecs et les Romains ,
juraient non seulement par un , par deux ,
mais par tous les dieux ensemble, par les
demi-dieux , les génies, et même les princi-
pales parties du corps.
Per caput hoc jure, per qood pater antà «oleUt.
J'en jure par ma tète, dit le jeune Escagne,
par laquelle mon père avait coutume de
jurer. Les amants juraient par les charmes
de leur maltresse , et les Romains, avilis par
leur génie , leur fortune , leur salut , leur
gloire, leur éternité, etc. Caligula exigea
d'eux qu'ils jurassent par son cheval, incita-
;tt#, et ils le firent.
JUR
Plusieurs de nos anciens rois de France
ont eu des jurons tellement familiers que
Phisloire en a conservé le souvenir ; Louis
XI disaii par la paque Dieu: Charles VIII,
jour de Dieu; Louis XII, le diable m'em-
porU; François !•', foi de gentilhome ;
Charles W^foi d*homme de bien; Henri IV,
ventre saint cris, je renie Dieu, qu'il aban-
donna ensiute pour lui substituer Jami
Coton, V. c. m. Charles IX, dit Brantôme ,
jurait de toutes les manières et tel qu'un
sergent qui mène pendre un homme.
Dans le XIIl»* siècle et longtemps encore
après, on jurait par Dieu, par la mort de
Dieu,parlecorpi,la tête Je sang, le foie, la
main, le ventre, la langue , la dent, la
chair, la figure, la poitrine, la forceUe
de Dieu, etc.
Tous ces jurons qualifiés de vilains ser-
ments, furent condamnés parle pape Inno-
cent UI, et sévèrement prohibés par saint
Louis. La cour royale de >fismes, de son côté,
défendit dans le XV»« siècle de jurer, per
lou ventre, lou cap, lou fege, lou cor et las
plagas de Diou, de Maria et das Sants,
sous peine , pour la récidive , d'avoir la lan-
gue percée. Menard, Histoire de Nismes.
Soit par la crainte des peines infligées,
soit par les progrès de la civilisation, la
[»lus part de ces jurements furent oubliés, et
'on masqua les autres de manière à les
rendre méconnaissables. C'est ainsi qu'on
substitua au mot Dieu, les syllabes di,die,
dieme bleu, guieux , etc., et qu'au lieu de
par Dieu , mort Dieu, ventre Dieu , tête
Dieu , sang Dieu, etc., etc. ; on dit: Pardt ,
Pardte, Pardienne , Mordieu , Jlfardiourt,
Pardiouri , Mordienne , Ventre bleu , Télé
bleu, Cadebiou, Cadedis, Sang bleu,Sandis,
V. c. m. en leur lieu.
« Renegadôos et Blasphemadôos , ço es
gui blatpkema, disent per lo cap, ventre,
^°g 9 piagas, mort de Diu , et autres blas-
phémas, etc.... serant punitzper lapru-
mera vegada de una lAf major.... per la
segonda vegada , de hàbi la lengua trau-
cada ; per la terça suus pena deu fuet , et
per la quarta, suus pena de mort. Fors et
Cost. de Béarn. Rubrica de Penas... Art. 14.
JURAMENT, s. m. vL Giuramento ,
ital. JurameiUo , esp. porL Jur am^nl, cat.
Serment.
Êty. du lat. juramendim. V. Jur, R,
Prestar jurament de fidelUaL
Fors et Cost de Béarn.
JURANDA, s. f. (djurànde). Jurande,
charge ou fonction de juré d'une commu-
nauté de marchands ou artisans, et le
temps durant lequel on l'exerçait.
Èty. du lat. jttrare. V. Jur, R.
JURAR , V. n. (djurà) ; Giurare , ital.
Jurar, esp. port. caL Jurer, aflfirmer par
serment ; blasphémer , jurer Dieu ; qui ne
va pas selon l'usage ordinaire , qui choque :
Aquotjura, V. Jurament; fiancer, en vL
conjurer, se liguer.
Éty. du lat. jurarc. V. Jur, R.
Jttre( dious et diables , il jura ses grands
dieux ; en vl. fiancer.
JURAT, s. m. vl. /tcra(, cat. Jurado,
esp. port. Giurato , ital. Jurât , administra-
teur municipal.
JUR
Êty. du lat. j^rodit, m. s. V. Jur^ R.
JURAT, ADA, adj. et p (djuré, àde);
Giurato, ital. Jurado^ esp. port. Juré, ée ,
promis par serment; a qui on a ùût prêter
serment.
Ëty. Parti de Jurar, /urafvs.V. Jur, R.
JURAT, s. m. Juron, laçon de jurer. V.
Jurament et Jur, R.
JURAT, s. m. (djurà) ; Giurato , ital.
Jurado , esp. port. Juré , membre d'une
commission nommée jury, chargé avec plu-
sieurs autres, 12 dans notre jurisprudence
actuelle, de constater l'existence d'un crime
dénoncé , et si l'accusé en est ou non cou-
pable.
Éty. du lat. juraftcs. Y. Jur, R.
JURATIU, adj. vl. Qui sert è jurer,
afiBrmalif.
Êty .du lat. jurolûms. V. Jur, R.
JURATORT , acy. vl. Juratoire.
Éty. du lat. juratorius. V. Jur, R.
JURATRE , vl. V. Jur, R.
JUREUT , 6. m. vl. Témoin. Y. Jur, R.
JURIDIC, ICA» adj. vl. Juridic , cat.
port. Giuridico , ital. Juridico , esp.
Jom juridic, jour d'audience. V. Juridique
et/tif, R.
JURIDICAMENT, adv. vl. /uridteameiii;
cat. Juridicamente , esp. porL Giuridicon
mente, ital. Juridiquement. V. Jus, R.
JURIDICTION, s. f. (djuridictie-n) ;
jOTODicnsH. Juridixione, ital. Juridiccion,
esp. Jurisdicç/ÔLO , port Jurisdicci^ , cat.
Juridiction , tribunal où se rend la justice ;
officiers qui le composent ; ressort , étendue
du lieu ou le juge a le pouvoir.
Éty. du lat. juridictionis , gén. de jurv^
dictio. V. Jus, R.
JURIDIQUE, ICA, adj. (djuridiqué,
ique) ; Juridic , cat. Giuridico , ital. Jurt-
dico, esp. port. Juridique, qui est régulier et
conforme au droiL
Éty. du lat. juridicuf. Y. /tt#, R.
JURISGOUNSULTO , 8. m. (djuriscooD-
sûlte); JurisconsuU, cat. GiurisconsuUo ,
ital. Jurisconsulto, esp. port. Jurisconsulte»
celui qui fait profession du droit et qui donno
des conseils, selon les lois et la justice.
Éty. du lat. JurisconsuUus, formé dejus,
juris, droit, et de consulere, délibérer, dis-
cuter, examiner. V. Jus, R.
Les anciens leur donnaient le nom de sages
ou de philosophes. Moïse est le premier des
jurisconsultes ayant été choisi par Dieu, pour
transmettre et expliquer au peuple les lois
qu'il leur avait données.
JURI8DICCION, vl. V. Jurisdidio.
JURI8PRUDENÇA, S. f. (djurisprudéin-
ce) ; Giurisprudensa, ital. Jurisprudencia^
esp. port. Jurisprudence, la science du droit.
Éty. du lat. JiirtfprudefUta , formé de
juris, gén. de Jfuf, droit, et de prudentia,
connaissance , science. V. Jus, R.
JURJA , s. f. vl. Injure , querelle.
Éty. du lat. jurgia, m. s.
JUROUN , s. m. (djuréun). Y. Jura-
ment.
JURT , s. m. (djuri) ; jom. Jury, com-
mission de jurés ou de citoyens appelés
pour constater l'existence d'un délit.
Éty. du lat. jus, juris. V. Jurar et Jur^
Rad.
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JUR
Lejofj fot iiMtîtuépar l'assemblée nation-
nale en 1790-1791, sa formalion et Téligi-
bilité des membres qui doivent le composer
a subi quelques Tariations, mais le fond de
rinslilulion qui donne aux citoyens le droit
d'élre jugés par leurs semblables, en matière
criminelle, est resté le même.
Alfred-Le-Grand, réublilen Angleterre,
en 887, e ,
jua
JUS , jva , jotT , radical dérivé du latin
juê,jurit^ droit, justice , autorité , d'où
les sous-radicaux justus , juste ; justilia ,
justice; tn^'urta» injure, prœsludicium .
préjudice.
De justus y par apocitiW; d*où : fn-fust,
Just , Just-a , Juita-ment , Just-e , /n-
iuste, In-jusla f in-Juita-menî, Just-essa.
DejtLtUeia, par apoc. juêtie ou justici ;
par le changement de » en e.-^ Justif-a,
Juitici, JuHici-a, Juâtici-able, In-just^ici,
In-jusliça , Juttici-ar , JuHie-ier.
De jusii , gén. de fusius : Justi-fiar ,
JMiti'fial, Juêti'fieation ^ Jus-Uxùar.
Dejurit, gén. de jtMr Jurit-eansullo ,
JurU-prudença , Jurii-dietio.
De jurii , gén. de jus , par apoc. jur ,
juri : d'où : Juri-diction , Juri-dique ,
Juri'die, Jur-f^, Juridiea-ment.
De injuria , par apoc. injur; éSbh: In-
juria , Injuri-ar, Injuria^ Injuri-assa ,
it^Ti'Ot , /n/ttrt-of-ou# , Injuriousa-
wunt.
JUS, s. m. (djûs); aoc. Su^o, îial. Ztimo,
M>. (7umo, port. Suc, jus qu'on tire d'une
chose par expression, par ébullition ou par
infusion.
Éty. du lat. Ju« , m. s.
lut de lima, jus de citron.
En parlant du vin, on dit Qg.jus de ut-
tembre ^jus de la vigna.
JUS, adv. vl. ijk joa. Là-bas, en-bas,
dessous.
JUS, prép. vl. Sous.
JtraâRMA, s, L vl. Guisarme, iavelot.
demi-pique.
JU8CAS, prép. tL Jusque.
Ety. du lat. ueque . m. s.
Juacxf, s. f. (djûscle). Un des noms
languedociens des euphorbes. V. Chauscla
et Laehouiela,
JUSCLAR, Gast. V. Gieelar.
JU9ER, nom d'homme, d. béam. Joseph.
V. Joousep.
JUSIEU, S. vl. Juif. V. JudiinteiJud,
Rad.2.
J08I0U, V.Judiotkei Jud, R.
JUSIODVA, s. f. josisTA, jvsvsTA. C*est
un des noms languedociens du narcisse des
poëtes. V. Dona, et du Nardesus taxetta.
V. Pisiauliech.
JUSQUANTO , d. liiDi Jusqu'à.
JUSQITARA^prép. mmuama. Jusqu'Spré-
senl.
JUSQUIAM, s. m. vl. Jusquiamy cat.
y. Juêqutama.
JU9QUIAHA , s. f. (djusquiame) ; hoba
DB aaSSAIIT, ■AOnHCMACCA,Bma«A0CMOOBaT9
■SBSA BB &AS DBWn , lAIIFiaiACA , SAimMyM*
VBA, CMMMMMAaA, OBABA DB ÇVBIStAI.. /iM^IItll- '
JUS
mot anc. ilal. Jusquiam^ cat. Jusquiame
ou hannebane , Jfyosyamus niger , Lin.
plante de la fem. des Solanées, commune
dans les lieux gras.
Éty. du lat. hyoseyamuê , formé dn grec
^«, ûo< (hus , huos) y porc , et de xuajxoç
(kyamos), fève, fève de cochon, d'où
ûoaxuafxoç (huoskyamos).
La jusquiame. comme la ciguë, peut être
un excellent remède ou un violent poison,
selon comme elle est administrée.
Les xuscjuiames blanche et noire sont quel-
quefois designées par le même nom. V. Uar.
Hyotcyamui . p. 235.
JUSQUO, prép. (djûsque); rmovs, sim-A,
TBAïQim , OBiinioçoB , Dsirrao , dsuçvia , do«-
90IA, TRAtQoo, TaotQOB. Hasto, csp. Jusquc,
préposition qui marque certains termes de
lieu et de temps , au-delà desquels on ne
passe point. On écrit quelquefois, jtt#gu«« ,
en français , quand le mot suivant com-
mence par une voyelle.
Ëty. du lat. %uque, m. s.
JU88EOU , S. m. (djussèou). Julep. Voy.
Julep,
Éty. du lat. juscellwn , petit bouillon.
JU88IEUZ , s. m. pi. vl. Les Juifs. V.
Jud . R.
JUST, radical dérivé dn latin Jii^to,
auprès, près, proche, joignant, tout contre,
dont la racine est ^go , juxi , prim. de
jungo.
De juxta , par apoc. et changement de
X en s, just ; d'où : Just, Just-a , Just^
ou, Just-ar, Just-aire, Â-justa-ment ,
A-just-ansa. ila-justar , A-justada-mens,
A'jusî, A-just-ar, Des^ajustar, A-just^
aire, A-just, A-just-at, Des-ajustat, Ra-
justat, Ad'iusy A—just-at, A-jonat-ar ,
A-justa-ment, A-just-ea, A-justier, A-
just'orium, A-just-oun, A-just-ansa, Justr
au-corps^ A-just-aire.
De just, par le changement de u en o,
josl; d'où : Josi-a, A jostar, A-jost-atx,
Jost-ador, A-jost. Re-joslar, A-jost, Jost-
ar, Re-jostar, Juxt-a, A-just-ada-mens,
A-just-adour,
JOST, USTA, adj. (djùst, ûsle); Jusî,
cat. Justo , esp. Giusto , ital. Juste , qui
est exact , qui s'ajuste bien , qui convient
bien , qui est tel qu'il doit être;
Éty. du, lat. juslus , qui ne pèche par
aucune mauvaise qualité, qui est ce qu'il
doit être. V./u*, R.
JUST, adv. /tt«(, cat. Justo, esp. Giusto,
ilal. Juste, dans la juste proportion, exacte-
ment, comme il faut.
Ly vai just , il y va- juste.
Just-et-just, qui arrive à peine*
Tout beoujust, à peine, seulement, qui
ne fait que joindre.
Istar jusi , rester tranquille , demeurer
ei^ repos.
En vl. près, proche, à cété.
Éty. du lat. ju:tta^m. s. V. Just, R.
JUSTA., s. f. (djuste), dl. Pinte, pot
de vin. V. Pinta. ^
JTUSTA, vl. Proche, auprès. V. Josta.
Ety. du lat. juxta ,. m. s. V. Just , R.
JUSTA, s. f. vl. usta, cat. Joâle. V.
Târga, Josta et Jougn, R»
JUS
487
JDSTADOR , 8. m. vl. Justador, car.
esp. Joûleor. V. Targaire , Jostador et
Jougn, R.
JUSTAIRE, dl. Justador, port. esp.
V. Targaire.
Eé vl. jouteur et adversaire. V. Jougn ,
Rad.
JUSTAMENT , adv. (djustaméin) ; Gius-
tamente, ital. Justamente , esp. port. Justa-
ment, cat. Justement, avec justice; dans
de juste proportions, ni plus ni moins qu'il
ne faut, précisément.
Éty. âejusta et de ment, d'une manière
juste, y. Jus, R.
JUSTAR, V. a. vl. Justar, cat. m. s.
que o/uftor, réunir, mettre ensemble, v. c. m.
et Joung , R.
JUSTAR, dl. Jouter, V. Targar ; en bas
lim. frapper à la porte. V. Piccar et Jougn,
Rad.
JUSTA8 , s. f. pi. vl. Justas , port.
Joutes, assemblées, cours plénières. Voy.
Jougn . R.
JUSTAUGORP». S. m. (djustocor):
Giustaeuore , ital. Justaucorps , espèce de
vêtement à manches , qui descend jusqu'aux
genoux, et qui serre le corps. V. Just, R.
JUSTE, USTA, adj. (djûslé, ûste) ;
Giusto^ ital. Juslo, esp. port. Just, cat.
Juste, équitable, qui est conforme au
droit, à la justice,à la raison ; il est quelque-
fois subst. et il désigne alors un bienheureux,
un homme qui a exactement observé la loi
divjnei
Éty. du ht justus , m. s. V. Jus , R.
/n jure stans , qui observe le droit.
Coumo de juste , trad. comme de raison,
et non comme de juste.
JUSTE, nom d'homme, jotTomi, dîm.
Just , ail. Juste.
Éty. du lat. justus.
Patr. Saint Juste , évéque de Lyon, sur la
fin du IV»« siècle., dont l'Église honore la
mémoire le 2 septembre.
JUSTEGIA. , Alt. du dg. Justiçia , v.
c. m. ci Jus, R.
JUSTESIADOR , s. m. vl. Justiciador ,
esp. Justicier. V. Jus , R.
JUSTESIAIRE, vl. V. Justesiador.
JU3TE88A,s. t. (d justesse): Giustexza,
ital. Justesse, exactitude, régularité, pré*
cision.
Ély. de j%tste et de essa. V. Jus, R.
JUSTET, s. m. (juste), dg. Jasm. mm.
Corset de femme.
JUSTIÇA , s. f. (djustîce) ; jvatici, jvm-
CIA. Giustizia, ilal. Justieia , cai, esp. Jus-
tiça , port. Justice , en général, vertu qui
nous fait rendre à Dieu, à nous-mêmes
et aux autres hommes , ce qui est dû à
chacun : sentiment d'équité qui nous (ait
agir avec droiture ; bon droit, raison; offi-
ciers et magistrats qui sont préposés pour
rendre la xnstice ; juridiction ; ordre judi-
ciaire.
Ëty. du ht. justieia, formé dejtnur^ eons-
taneia , constance dans le droit. V. Jus^
Rad.
jusnci , et
JUSTICIA, y. Justieia.
fin vL épiées, honoraires des juges.
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488
JDS
JUSTICIABLE , A»LA , acQ. JusUcia-
ble, qui doit répondre devant certains juges.
Ëty. de juiliei et de allé. V. Ju# , R.
JUSTICIAR, V. a* (djusticià) ; ■ovvi.icia*.
Justiciar , cat. esp. Justiçar , port. Giutti'
itare, ilal. Justicier , punir quelqu'un d'une
peine corporelle, en exécution d'un jugement.
Ëty. de juitiei et de ar , faire justice.
V. /ti*,R.
JU8TIGIA8, S. f. pi. (djusticies) ; salasa,
rooacAs. Fourches patibulaires, gibet, piliers
de pierre, traversés par une barre de bois, à
laquelle on suspendait autrefois le corps des
criminels après l'eiécution, pour les eiposer
à la vue des passants.
Ëty. de juitici, V. Jus, R.
JUSTICIER, s. m. (djusticie) ; Juêlieier,
cat. Justiciero, esp. /ti^ttcieiro, port. Jius-
tistere, ital. Justicier , autrefois , celui qui
avait droit de justice en quelque lieu ; tout
homme qui aie droit déjuger. Gar.
Éty. éejuêlici et de ter. V. Juê, R.
JU8TIFIAR, V. a. (djustiGâ) ; jostuicas,
svafnwwqvAM. Giuitificare , ilal. JutUfiear,
esp. port. cat. Justifier, montrer, prouver,
déclarer que quelqu'un qui était accusé, est
innocent ; prouver la bonté, la vérité d une
chose ; prouver qu'un fait est tel qu'on l'a
annoncé ; en t. d'impr. tenir les pages éga-
lement hautes et les lignes également lon-
gues entre elles.
Ëty. du lat. juftt/lcart, par sync. fait de
j%uiicia et de /icare, faire. V. Ju$, R.
JU8TIFIAR SE, V. r. Se justifier, se
disculper, prouver son innocence.
JUSTIFIAT, ADA, adj. (djustifià, àde);
Juitificado, port. Justifié, ée.
Éty. du \Bi.ju$tificatu$. V. /u«, R.
JUSTIFICATIF, IVA, adj. (djustifi-
catif, ive). Giustiliealivo, ilal. Juêtifiealivo,
esp. port. Justificatiu , cat. Justificatif, ive,
propre à justifier.
Ëty. du UUiuitificaHvuiim. s.
JUSTIFICATIO, vl. et
JUSTIFICATION, S. f. (djustificatie-n ;
josTiricATmi. Giustificaxione , ital. Jutlifi'
cadon^^p. Jutiificaçào^ port. Juttificatio,
cat. Justification, action , procédé par lequel
on justifie.
Ety. du \at juêtificaHonis, gén. dejttfti-
/lea(to.V./iif, R.
JUSTIFIGUAR, vl. V. Juêtifiar.
JUSTIN . nom d'homme. Justinus , ail.
Giuêtino, ital. Justin.
Ëty. du lat. jtt#(tfitt«, de Saint Justin en
Parisis, dont l'Eglise honore la mémoire le ^
8 août, ou de Saint Justin le philoiophe ,
docteur de l'Eglise, martyrisé en 167,dont la
mémoire est honorée chez les Latins, le 13
avril .^
L'Église honore 17 saints de ce nom.
JUSTINA, nom de femme (djustine).
(rt«f(tna, ital. Juslina, esp. Justine.
Éty. L'Église honore 6 saintes de ce nom,
les 12mars,14mai,16 juin, 13 juillet, 26
septembre, 2 et 7 oct. et 30 nov.
JUSTINIEN,nom d'homme (djustinien).
Juslinien.
Patr. Saint-Justinien, l'Église honore trois
saints de ce nom, les 7 mai , 16 juillet et 17
décembre.
JUS
JUSTIZET , adj. et p. vl. JusHfodo ,
port. Justicié, puni. V. /ut, R.
JUSTIZIA,vl. V. Justicia.
JU8TIZIAR, V. a. vl. Jutltctar, anc. cat.
anc. esp. /u«%ar, port. Gtti«£tnare, ital.
Justicier, punir , faire justice , supplicier. V.
Jus, R.
JUSTIZIAT, ADA, adj. et p. vl. Justi-
cié, ée. V. Jus, R.
JUSTOU , s. m. Justilho , port. Juste ,
casaquin, sorte d'habillement de femme qui
n'est plus en usage et qui a été remplacé par
la casaque ronde ; c'était une espèce de man-
telet sans plis à la taille. V. mantelet. M.
Avril donne ce mot comme des B.-Alp., nous
ne l'avons jamais vu écrit, ni entendu pro-
noncer. y.Just, R.
JUSUEVA. s. f. (djusuève). Narcisse des
poëtes. Gast. V. Dona.
JUT
JUT, vl. V. Jouneh,
JUTARIA, 8. f. (djutarte) ; jotabib, jooa.
/udtaria, port. Juiverie, quartier d'une ville
habité par les Juifs ; fig. lieu où l'on Fait
beaucoup de bruit en parlant , par allusion
aux synagogues où chacun prie à haute voix.
Èiyjutaria , est dit pour judaria, formé
de Jud , R. àejudœus, juif, et de aria. V.
Jud, R. 2.
JUTOADE , s. m. vl. Juge. V. Jud, R.
JUTOADOR, s. m. vl. joTjAns. Juge;
à juger, qui doit élrejngé. V. Juijaire et
/ud,R.
JUTOAIRE , joTOAnuTs, S. vl. Justicier,
justicière. V. Jutjaire.
JUTGAR, V. a. vl. Juger. V. Jugeât et
Jud,K.
Coila en jutgar es blasmosa.
Trad. de Bède.
Précipitation à juger est blâmable.
JUTOE, s. m. vl. Jutge, cat. V. Jugi et
Jud. R.
JUTGER , V. a. vl. Juger, décider. Voy.
Jugeât et Jud, R.
JUTI, s. m. vl. Juge. Y. Jud, R.
JUTIAR, V. n. vl. Parler.
JUT JADOR, s.m.vl. V Juijaire et /u<{,R.
JUTJAIRE, S.m. vl. JOTJAnuB, jotjaoos,
JUTOADOR, «ojABoa. /ui(|ador, csp. Juljadw,
port. Juge, justicier. V. Juji et/ud, R.
JUTJAmm, s. f. vl. Femme juge, jus-
ticière.
Ëty. du lat.ittdtcafrtx. Y. Jud , R.
JUT JABIENT, Jutjament, cat. ait. de Ju-
geament , v. c. m. et Jud, R.
JUTJAR, vl. jvTMB. V. Jugear.
Juijar per càbaL Gondanmer à mort. Y.
Jud.R.
JUTJARIE,s. f .vl. Juridiction. V. /tfd,R.
JUTZAMEN , s. m. vl. Jugement. Voy.
/ttd, R.
JUU
JUU8,prép. anc. béam. Sous, selon.
JUV
JUVAMENT , S. m. vl. Y. Jujameni.
JtV
JUVAR, V. a. vl. (;i<nMur«,ital. Aider, se-
courir.
Ëty. du lat. jvvare.
JUYATIU, a(Q. vl. Juvatif, propre à
aider.
JUYBVO., vl. Juvenil, cat esp. Y. /o-
veniltiJouv, R.
JUVENTUT,6.f. vl. Juventude, porL
Juventut, cat. Jeunesse. Voy. /otcttifffa cl
Jouv,R.
JUVERT, s. m. ( djuvèr ) ; «oowu , jow-
VBBT, JAVTBB, JAOBBB, SOVmmM, JOLVU, «OiaBB.
jumo, «iMBBK. Juliver , esp. Julivert , cat.
Persil, persil commun, Apium petroselinutn,
Lin« plante delà fam. des Ombelliferes, cul-
tivée pour les usages de la cuisine , et qu'on
croit originaire de l'Ue deSardaigne, fig. sot,
niais.
Ëty. dejus'veri.
Les feuilles de persil éUit autrefois regar-
dées comme vulnéraires, et on leur attribuait
aussi une vertu particulière, comme lacti-
fuges; ce qui les faisait appliquer fraîches et
contuses sur les meurtrissures et sur le sein
des nouvelles accouchées qui voulaient se
dispenser de nourrir. Aujourd'hui elles sont
à peu près abandonnées sous ces rapports ,
si ce n'est par le peuple. Loiseleur des Longs
Champs.
On en cultive maintenant six variétés.
JUVERT*aA«TAM»,s.m. (djuvèr-bastâr).
Nom qu'on donne, à la ciguë, aux environs
du Mont-Yentoux, selon M. Requien. Voy.
Cigua.
Ëty. Juvert-haslart, à caose de la ressem-
blance que cette plante a avec le persil, nom-
mé juverl.
JUVERT-rsi^ S. m. Autre nom de la ci-
guë, qu'on lui donne parce qu'il croit spon-
tanément sans culture. Y. Cigua.
JUVERTASSA, S. f. (djuvertàsse). Nom
qu'on donne, dans les pays du Languedoc,
à la ciguë. V.Cigua.
Ëty. de jttverf, persil, et delà term. dépr.
assa, mauvais persil.
JUVIZI,vL Y.JuiMi.
JUX
JUXTA , prép. vl. Suivant, selon.
Éty. du lat. jicarta. V. Just, R.
Juxta la facuUai dels bens. St. Prov. Se-
lon les facultés, selon les biensque l'on pos-
sède.
JUY
JUTET, Y. JuiUeî.
JUZ
JUZAR, v.a. vl. Condamner. Y. Juây R.
JUZE , s. m. vl. Juge. V. Jud^ R.
juzi, s. m. vl. Jujement. Y. Jugeemesd
et/ud. R.
JUZIEU , S. m. anc. béam. Juif. Y. /«i-
dtotf et Jud, R. 2.
JUZIYI, Y. Jusin.
JUZUI, s. m. (djuzizi); jo, vL Juge-
ment. V. Ju4, R*
ha Lettre J coatient I9II9 Mots oa Articltt*
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K
K
Jv, s. m.(ka). K, oniième lettre dePalpha-
bet et la huitième des consonnes.
Cette lettre est étrangère au provençal com-
me au français.
Les Latins l'avaient prise des Grecs, et elle
ne fut adoptée par eux que depuis Saluste,
par le grammairien Salvius.
Le Kest formé d'une baste et de deux bran-
ches qui aboutissent au milieu de la haste.
Cherchez par Q ou par C, les mots qui
manquent à K,
K , vl. Cette lettre employée seule ou suivie
de quelques points, désigne le nom de Char-
les, dans les anciens écrits de la lang. romane.
KAR
KAIR , d. bas lim. Pour chœur. Y. Chuer.
KAI.EIDOSCOPO, s. m. (kaléidoscope).
Caléidoscope^ instrument ou plutôt espèce de
joujou d'optique, qui, par le moyen de miroirs
de réflexion, placés à l'intérieur, forme des
figures extrêmement variées et très-réguliè-
res, avec le fétus qu'on y introduit.
Êty. du grecxaX(^ç (kalos) , beau , de eîâoc
(éidos), forme, image, et de oxoTcéo) (scopéô),
je regarde, j'examine.
Il fut inventéen i818,par le docteur anglais,
Brewster, fils, et Alphonse Giroux, de Paris.
KALEN,s. m. (kaléin). Ableret, espèce
de filet. ^
KAI.ENA8, s. f. pi. (kalénas). Y. Calt-
na$, Chalendaê eiCalend, R.
KALENDA, 8. f.vl. Premier du mois. Y.
Calend, R.
KALENDA MAiA, 8. f. vl. Chanson qo'on
chantait au mois de mai. V. Calmd, R.
KAIâENDAR, adj. vl. Qui est des calen-
des. V. Calend, R.
KALENDAS, s. f. pi. vl. Calendes. Yoy.
Calend, R. '
KALENDAU, \.Kalendier.
KAI.ENDEL , V. CaUndel.
KALENDIEH , vl. V. Calendier.
KALIGNAU , V. Cacha fuech et Calend,
Rad.
KAP
KAP, S. m. vl. Chef, tète. Y. Cap.
KARAMI, nom d'une rivière (karâmi).
Karami, rivière.
Ety. du lartareftara, noir, d'où karama-
me, pays des hommes noirs.
KARAT.V. Cara^
KAREIMÂL, vl. V. Caremal
KARESMA, vl. V. Caresma.
KARESMAL, vl. V. Caretmal.
RARISSIME, adj. sup. vl. Très-cher,
Ety. du lat. carissime.
KARITAT, s. f. vl. Charité. Y. CaritaL
KARITATIU, vl. V.Caritatiu.
KARLEMAINE , vl. Charlemagne.
TOM. IL
KARLE8BIAINS8
nom propre, vl.
Charlemagne.
KARLLES, nom propre, vl. Charles.
RAT
KATERINA, nom de femme, vl. Y. Ca-
tharina.
KEI
KEIRBLETS,s. m. pi. (keirélés); qw.-
RBUBTs. Stacchas ou lavande stœchas, Lavan-
dula stœchas, Lin. plante de la fam. des La-
biées, commune sur les côtes maritimes, et
aux Iles d'Hières, Stœchades, V. Gar. p. 448
Slœchades purpurea et Queireleli.
KEIROUN, s. m. (keirôun). Nom nicéen
du tephrisle de l'olivier, Tephriiis oîeœ, in-
secte de Tordre des Diptères et de la fam. des
Chéloloxes ou Lalérisètes (à soie latérale),
dont la larve ronge la pulpe des olives.
RER
KER, d. bas lim. Pour cœur, Voy. Cor;
pourcuir, V. Cuer; pour chœur. V. Chuer.
KERMES, s. m. (kermès). Kermès ou
kermès minéral, préparation que l'on consi-
dère généralement comme un composé d'aci-
de hydrosulfurique et d'une quanlilé d'oxyde
d'antimoine, contenant plus d'oxygène qu'il
n'en faut pour transformer en eau l'hydro-
gène de l'acide.
Le kermès pur est d'un rouge pourpre fon-
cé, d'où lui vient son nom, il est léger, velouté
et il paraît formé de très-pelils cristaux.
Cette préparation est souvent employée en
médecine comme expectorante etsudorifique.
Ély. du lat. chirmet, dérivé de l'arabe,
kermer, écarlale.
Il parait qu'on doit à Glaubert , la décou-
verte de celle préparation , que l'un de ses
élèves fit connaître au chirurgien La Ligière,
celui-ci la communiqua à Simon, apothicaire
des Chartreux, qui la rendit publique en 1720.
Le gouvernement français acheta le secret de
sa préparation.
KERMES, s. m. Carmes, cat. A>rmo#,
esp. ChermisU ital. Est aussi le nom d'un in-
secte que l'on recueille sur le petit chêne ,
nommé avaus. V. Graneta.
Ëty. Malgré les nombreuses autorités en fa-
veur de l'élymologie arabe de ce mot, M. As-
truc pense qu'il vient du celtique quer, chêne-
vert, et de mes, glands, les glands du chêne, ex-
press, fig. pour dire une production du chêne.
Kl
Kl, vl. Employé pour Qui, Qu, v. cm.
Kl, vl. Pour Qui, V. c. m.
m.
KILOGRAMMO, s. m. (kilogràme). Ri-
lograrame, poids de mille grammes, dans le
I nouveau système, équivalant à deux livres, six
gros, poids de marc.
I«a lettre K eontient 49 Mots oa Arttclei*
KIL
Éty. du grec x^^ioi (chilioi), par conlracl,
X^^pi (chiloi), mille, et de Ypatifxa (gramma),
ancien poids grec, d'où le nom de gramme.
V. Grammo.
KI]L0LITRE,8. m. (kilolitré). Kilolître,
capacité égale à uu mètre cube, ou valeur de
mille litres, dans le nouveau système des me-
sures. C'est à peu près ce qu'on appelle on
tonneau, en terme de marine.
Éty. du grec x^^^°Kch>l«oi), parconlrac-
lion chiloi, mille, et de Aîxpa (litra), ancienne
mesure grecque, d'où le mot LUre^ v. c. m.
KILOMETRO, s. m. ( kilomètre). Kilo-
mètre, longueur de mille mètres ou d'environ
513 toises , 5 pouces, 8 lignes. 11 faut cinq
kilomètres pour faire une lieue commune.
Éty. du grecx^^ioi (chilioi), et par contrac-
tion chiloi, mille, et de H^éTpov (métron), me-
sure, d'où mètre, V. MUro.
KIN
KINA, Y. Quinquina.
KINARODON,Y. Chynorhodon.
KIR
KIRI,8.m.vl.Y.JrirûZa.
KXRI, s. m. vl. Kiries, cat. esp. Kyrielle,
litanie.
Éty. du lat. kyrie.
KIRIE ELEISON, s. m. (kiriè eleison) ;
Kiries, cat. Quirieleison, esp. Kyrie eleison,
la partie de la messe où l'on implore la miséri-
corde de Dieu. Le commencement des litanies.
Éty. du grec xùpis (kyrie), vocaUf, de
xiSpioc (kurios), seigneur, et de eXeeiv (élééin),
avoir pitié, à l'impératif eleison^ ayei pitié,
aypz pitié seigneur.
KIRIEI^, s. f. (kirièle). Kyrielle, liste ou
dénombrement de choses fâcheuses ou en-
nuyeuses, doléances, plaintes.
Ély. de kirie, premier mot des litanies.
KIRIS. vl. Prières, oraisons.
KIRSCH, s. m. (kirch); umch-waimii.
Ce mot qui n'est que la contraction de l'ail,
kirschwasser, est employé pour désigner l'al-
cool obtenu par distillation d'une liqueur
fermentée, préparée avec des cerises.
Ëty. de l'ail, kirsch, cerise, et de wasser,
eau.
KIS
KISCAREL, 5. m. (kiscabèl). Nom gas-
con de la crête de coq. V. Ardena.
Ëty. Parce que ses calices remplis ressem-
blent à un grelot. V. Cascavel,
KISSOU,et
KISSOON, (kissôun) , dl. Ar tison , ver
du bois, et par extension, importun.
Ély. du grec xic (kis), ver qui ronge le
blé, le bois. Thom.
KIT
KITRAN,Y. QuUran,
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G(!fogIe
L
JL, MMjk, f. OU BiA, m. (èle on hle). L . la
douuème kltre de l'alphabet et la neuvième
des consonnes.
Employée comme chiffre romain, l'L vaut
liO, ou 40 seulement si elle est précédée d' une
X,XL.
On a donné la valeur de cinquante à cette
lettre parce qu'elle forme la moitié du C
carré, qui vaut cent.
Dnch eoumo una], droit comme un jonc,
comme un t ou comme un pin.
L'L est formée d'une basle et d'une barre
inférieure, pourvue d'un crochet.
I., Dans la langue des Troubadours, est
souvent employée au lieu du mot cinquante,
L naut ben gamidas, cinquante navires bien
garnis.
Le vice de prononciation qui consiste a
faire entendre H là où il n'y en a qu'une s'ap-
pelle taî/oltonou lambdaeisme.
Elle est souvent placée à la fin, dans les
roots de la langue romane, comme pronom
afise.
Dans les manuscrits H, représentant les
articles et et h, les articles et les pronoms
féminins il et (a, se trouve toujours jointe
ani mots commençant ou finissant par une
voyelle, ainsi on U-ouve lama pour Cama,
Usprit pour Vapril.
LA
laA.art.f. s. £a, cat.esp.ita1.il, port. La.
Ëty. du lat. tU«» par la suppr. de il.
Uk, devant un nom de saint, suppose l'el-
lipse des mots : F esta de, et forme une locu-
tion.
Per la êarU Jean, c'est-à-dire, à la fête de
saint Jean.
I«A^pron. pers. f. troisième pers. sing.
La.
LA, vl. V. Lai.
LA, Pour lait. V. Laeh,
LA, s. m. La, port. La, note de musique,
V la sixième de la gamme, qui vient après le sol,
en montant.
LA, i.At. Sont souvent employés comme
pronoms, au lieu de Aquel , aquella , celui,
celle, surtout dans les dial. lang. la, elle.
Caumpara easbeoutai à lasqueVaidaunat,
Tandon.
LA, signifie aussi tenez, hé bien.
La dotts Um diray de franchiee.
Teoei je vous le dirai franchement
Bergeyr.
LA
LA-uà, adv. Suffisamment, ni bien ni ntal:
Sepourlar la-la ^ se porter tellement, quel-
lement.
LAB
LABAN8A, S. f. vl. Décadence, ruine.
Ëty. du lat. labans, m. s.
LABAIIAR,v. a. (labarà). Couvrir une
poutre de plâtre, en le pressant avec la main
pour le faire attacher au bois après y avoir fait
des entailles.
LABARIDA, S. f. (labaride). Bruine.
Aub. V. Breina,
LABARUM, s. m. (labarôum); Labaro,
port. cat. esp. ital. Labarum, étendard impé-
rial de Constantin- Le-Grand, portant le mo-
nogramme de Jésus-Christ, J.-C. avec les
lettres a et ta.
Êty. du lat. labarum, que l'on dérive du
grec XàSotpov (labaron), formé de Xa«pv;pa, wv
(laphura , laphurôn) , dépouille , parce que
selon Fullerus c'était une dépouille de l'enne-
mi ou du moins un usage qu'on avait pris
des peuples vaincus.
Les empereurs romains faisaient porter
devant eux un labarum, quand ils allaient à
la guerre. Cet usage avait été pris des peu-
ples barbares que Kome avait subjugués.
11 portail pour devise ces quatre lettres,
S. P. Q. B. Senatus , Pepulusque Rama-
nui. Le grand Constantin, allant combattre
contre Maxence, vil dans l'air une croix avec
ces mots év Touttû vixa (en toulô nika), c'est-
à-dire, vainquez par ceci , n'en ayant pas
compris le sens, J.-C. lui apparut la nuit sui-
vante, et lui commanda de faire faire un éten-
dard militaire, de la même forme que celui
qu'il avait vu dans les airs et de le porter dé-
sormais dans ses armées au jour du combat,
s'il voulait être victorieux. Constantin se ser-
vit en effet de ce labarum comme d'un rem-
part qui le défendait contre toute sorte d'en-
nemis.
LABAS8I, s. m. (labàssi), dl. Giboulée,
guilée, pluie soudaine et de peu de durée. V.
Ramada.
Mal b« Mnn tro«-.|«M.
Car UMM dTan eof dbaMNi on labmtif Je pttjob
B«rgoiag.
Ëty. Ce mot est dit pour Lavaesi, v. c. m.
et Lav, R.
LABATBA,s. f. (labafre), dl. Lavandière.
V. Bugadiera et Lav, R.
LABECH, s. m. (labélch); &abbsc, laskt,
oaabui. Vent du Sud-Ouest. Voy. Vent et
Garbin,
LAB
Éty. du grec Xt^voxoc (libonotos) , ven
de Libye, selon l'auteur de la St. des Bou-
ches-du -Rhône, ou de Xi^c (libos) , gén. de
Xi4/ (lips), vent du Sud-Ouest. V. Abeeh.
LABECHADA, s. f. (bbelcbàde). Pluie
soudaine, amenée par le vent du Sud-Ouesl.
Gare.
LABEMENT, dg. Alt. de Lavament ,
V. c. m. et Lav, R.
LABENGHA, s.f. (lobéintse),d. bas lim^
Dalle. V. Lausa.
LABEBINTHO,s. m. (labcrïntbe). Alt.
de Labyrintko, v. c. m.
LABESC, Avril. V. Labeeh.
LABET, Avril. V. Labech.
LABETa, adv. (labés), dl. Alors, Voy.
Alhoura,
Labels yeu lebarélenae
Coum! un pour quel de tepttauUaê,
Goudelin.
LABIA, s. r. vl. Lèpre.
Éty. du lat. labes, peste, souillure.
l-AlttA» , 8. f. pi. vl. tJkWlAB • LAVU*^
Llabie, cat. Labioi, esp. Lèvres, et par ext.
bords d'une plaie.
Èty. du lat. labiae, m. s.
LABOR, LABoom, radical dérivé du him
labor, oriSf travail, peine , labeur, aue que^
ques auteurs font venir de labor, laM , tom-
ber, s'abattre, parce que le travail abat.
De hbor : Labor, Ijaber-adge, LabwF-i ,
Labor -aire, Labor -ar.
De labor , par le changement de o en ow ,
labour ; d'où : Labour , ijibour-able , La-
bour-agi, Labotir-aire, Labour-adour, La'
bour-aiêoun , Labour-ar , Labour-at , La-
bour-atoiro , Labour-edour , Labouri-eus ,
Labouri-ouea, Labour-iva, Labour-ur.
De labour, par la suppression de 6, laoMr,
laur; d'où: Laour, Laour-ado, Laour^
âge , Laour-agi , J!iaoiir-atr« , Laour-^ar ,
Laour-at, Laour-oun, Laor , Laor-aire,
Laor-ador, Laor-ar,
De fa6or , par le changement de 6en«:
Lavor, Laur, Laur-ar, Lavour-ar , Loour-
ar, Loour-oun,
LABOR , s. m. vl. laos. Labor, anc. cat .
esp. Lavoro , ital. Labeur , labour , culture,
travail en général, métier, champ labourable.
Éty. du lat. labor. V. Labor, R.
LABOBADOE, s. m. vl. lammatm. La-
bourage, labour.
Èty. de labor et de adge. V. Labor, R.
LABORADOR , vl. V. Laboraire.
LABORAIRE , S. m. vl. lamraiw, tJkr
m. lÀaurador , cat. Labta--
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ogie
LAB
dor, esp. Latrador, port. Lavotatore, itai.
Travailleur, laboureur, ouvrier.
Éty. V. £o6or. R,
IjABORAR, V. a. vl. LAomAB, tJkvmkm.
Laorar f port. Laborar, anc. cal. Labrar,
esp. Lavorare , ital. Travailler , labourer ,
cultiver. V. Laourar,
Ëly. du lat. lahorart , m. s. V. Za&or ,
Rad.
liABORATGB, s. m. vl. labourage.
I<ABORI. 6. m. (labéri). Labeur, travail.
Avril. V. Travalh eiLabor, R.
liABOBIOS • vl. Lahorioê , cat. Voy.
Labouriouê,
I<ABOUIBB,s. m. (labouïré). Sédiment
d'une liqueur, marc du café, gâchis, mar-
gouillis. Gare. \.EêeourrHha$,
LABOUR, 8. m. (labour) ; laom , uiboo-
■Auoim. Labranza, esp. Lavoura, port. La-
bour, façon qu'où donne aux terres en les la-
bourant ; lat>eur, travail.
Ély. du lat. làbor , travail , le travail par
excellence, comme on dit: bible de bibloi, li-
vre ; orgue de organon. instrumenl ; aver de
habere , avoir. Voy. chacun de ces mots et
Labor, R.
LABOURABLE, BI.A, adj. (labourable.
Me); LAvaLAmtM. JLabranlio et Laboravel^
esp. Labourable , qui est propre à être la-
bouré.
Ëty.de Labour, v. c. m. et de la term.
abl9, de habiUs , propre , convenable à... V.
£a6or, R.
ArahUii, en lat.
LABOURADOUR, adj.m. (labooradéu),
dl. lABonsADov. labourable, pendant lequel
on peut labourer, me$ , jour^ ten^$, labou-
raiour,
Éty. de labour et de adour, Y. Labor ,
De sani BHeheou à Martrou^ v. c. m.
X'a un me$ labouradou.
Prov. des Cevennes.
LABOURAOI . s. m. (labouradgi) ; lav-
BAOB , uàoBAoï. Lobranzo , esp. Lavoura,
port Labourage , art de labourer la terre ,
l'ouvrage du laboureur.
Éty. de labour et de la term. agi , qui fait,
qui est relatif au labour. V. Labor, R.
« Le labourage, dit Furgault , était hono-
rable en Grèce dès les temps héroïques, puis-
que Ulysse et son père Laërte , maniaient la
charrue. Chez les anciens Romains , les dic-
tateurs et les consuls étaient la plupart des
laboureurs, etc. Les bœufs employa au la-
bourage étaient si respectés, que c'était un
crime de les tuer.
2000 ans , avant J.-G. Spboas , enseigna
aux Egyptiens l'art de labourer les terres , et
en 1420, avant J.-C. Janus le fit connaître
aux peuples d'Italie.
LABOURAlRE,s.m.(labourâïré). Voy.
Bouyer et Laboraire.
Éty. de labour et de la term. Aire, v, c. m.
qui laboure. V. Za6or, R.
LABOURAIRE, s. m. (labouràïré). Un
des noms languedociens du Panaris, y. c.
m. ei Labor, h.
UB
LABOURAISOUN , s. f. (labonrelsonn) ,
dl. Labour. V. Labour et Labor, R,
Vau mai sesoun
ifue iabouraiioun.
Prov. des Cevennes.
LABOURAR, T. a. (laboura); LAovmAR,
■.AvouMAB , cBAïuiiiJiR. Avart , ilal. Labrac ,
esp. Lavrar , port. Labourer , remii<*r la
terre avec la charrue; en français, îe mot
labourer s'applique aussi aux autres ma-
nières de retourner la tene, mais non dans
la langue d'Oc.
Éty. du lat. labornre, travailler, dérivé du
grec àpw (arô) , în. s. ou de labour et de
i'acl. ar. V. I.a6or, R.
LABOUHAR ou uàOBAm , au jeu de
quilles, ruoMMM, Mailler, on maille quand la
boule traverse les quilles sans en renverser
aucu'ûe.
LABOURAT, ADA, adj. et p. (laboura,
ade) ; laumat , u^vocbat. Labouré , ée ;
champ ou terre remué avec la charrue.
Éty. de labour et de at. V. Labor, R.
LABOURATOIRO,s. m. (labouratôire);
LABooBATooABo. Loboralorio, ital. esp. port.
Laboratori , cat. Laboratoire , lieu où tra-
vaillent les chimistes , les pharmaciens , et
par ext. atelier.
Éty. du lat labour et de atoiro. Vov.
Labor, R. ^
LABOUREDOUR , s. m. d. béam.
Laboureur. V. Labourur, Bouyer ei Labor,
Rad.
LABOURIER , S. m. (labourié). La buse,
oiseau , Gare. V. Busa ; la bondrée , selon
M. d'Anselme. V. Boundrea,
LABOURIOUS, OUSA, adj (labourioùs,
ÔUSe ) ; rSlIABLB , TBATALBAïaS , rSlIlBU.
Laborioso , ital. esp. port. Laborios , cat.
Laborieux, ieuse, qui aime et qui soutient le
travail ; qui se fait avec peine.
Èty. du lat. laboriosus, V. Labor, R.
LABOURIVA, adj. vl. Terra labouriva,
terre labourable ou prête à être labourée ;
champ en culture. V. Labourable et Labor ,
Rad.
LABOURUR , Labrador, esp. Lavrador,
port. V. Bouyer et Labor, R.
LABR, radical dérivé du latin labrum,
lèvre, bord.
De labrum, parapoc. Za6r;d'où : Labr-a,
Labri-ar, Labr-ut, En-labr-ar, Es-labr-
ar.
De labr , par le changement du 5 en v :
Lavras , Lavias , Levr-a , et par celui du v
enu, Laura y E'iaur-ar , E-laur-at, E-
laur-U.
LABRA, s. f. (labre) ; tsnut, sodcba,
■ABIHA , BABOBA , BBBAA , &AOBA. LobiO, pOTi.
esp. Labbro, ilal. Llabi, cat. Lèvre, organe
mobile double, placé, dans l'homme, au
devant des os maxillaires, et divisé en lèvre
supérieure et lèvre inférieure par l'ouverture
de la bouche ; moue, trogne, grimace.
Éty. du lat. labrum, m. s. V. Labr, R,
Faire la labra, faire la moue, bouder.
LABRIAIRE , USA, s. f. (labriàîré, use);
&ABBIIB. Boudeur , euse , qui a l'habitude de
faire la moue. Gare.
Éty. de labra et de taire.
LÀB
491
LABRIAR , V. n. (labrià). Faire la moiie:
Faire U labria. Gare.
Ely. dri lal.IaW,géii. de Mnmietde
«r, V. tabr, R.
LjkBRUSCA. s. f. vl. Labrusea, port.
r'Uagreêta e$ diia labrueea , vigne sauvage
est appelée lambnisque. V. Lambrueea.
Éty. du lat. labruêca , dérivé delabrum ,
bord, parce que cette vigne croît au bord des
champs et dans les haies.
LABRUT, UDA, adj. (labrù , ûàe) ;
MOOBBOT , aBBCABVT , BOOCABOV. LUtbigrOS ,
cat. Lippu, ne, qui a la lèvre inférieure très-
grosse et avancée.
Éty. de labra et de uL remarquable par la
lèvre. V. Ubr, R. ^ r
LABRUT, s. m. (labrû). Nom nicéen da
muge à grosses lèvres , Mugil labroiue ,
Risso , poisson de l'ordre des Uolobranches
et de la famille des Lépidopômes (à opercule
écailleuse).
Éty. V. le mot précédent et Labr, R.
LABTRINTHO, S. m. (labyrinthe);
uBBBorrA, et impr. i^Buuirrao. Labyrinthe,
ail. Labyrinlhue, lat. L<i6trtfi(o, ital. Labe-
rifito, esp. cat. Labyrintho, port. Laby-
rinthe, lieu plein de détours, dont il est
difficile de trouver l'issue ; fig. affaire em-
brouillée.
Êly. du grec XaSupivOoc (labyrynthos), le
même.
Les anciens ont fait mention de quatre
labyrinthes fameux. Le premier fut, dit-on»
l'ouvrage de douze rois d'Egypte, qui le
consacrèrent au soleil ; on en fait remonter
la construction au XXl»» siècle, avant J.-C.
Celui de Crète fut construit par Dédale . pour
y renfermer le Minataure , 1301 ans avant
J.-C. celui de Lemnos, par Smilius et Rhobus,
718 ans avant J.-C. enfin celui d'Italie, bâti
au-dessous de la ville de Clusium , par
Porsenna , roi d'Ëtrurie , qui voulut en faire
son. tombeau.
LAC
LAC, lAt, radical dérivé du latin lagueue*
lacet, filet , piège , formé de lacère , prendre
par artifice.
De laqueue, par apoc. et changement da
q en c,(ac; d'où : Lac-et, Laç-ar, Laç^at,
Det'laçal , Dei'laçar , Enlre-laçar, Entre-
laçât,
De {ac, par le changement du e en e , la$;
d'où : Las, Lan , Lass-ada , Lass-ar, En»
lauar , En-lasi-at , Las$-et , Las-ar,
De lac , par le changement du c en tz :
Latz.
De laqueuê , par apoc. laqu , et par le
changement de a en e, lequ; d'où : Lequ-a,
Lequ-et , Lequ-ier.
LAC, 2, radical pris du latin Iaeti#, lac,
mare , lieu profond , dérivé du grec Xàicxoç
(Iakkos), lac, fosse.
De lacue, par apoc. lac ; d'où : Lac, La^
ar , Lac-as , Lac-al , Lae-una , A4acar ,
Lac'outet, Laque-rot, Laqu-et , Lag-ar ,
Lag-ot, Laus.
LAC, s. m. (lac); Lago , Ital. esp. port
Llach , anc. cat. Lac , grand amas d'eaa
dormante, et par ext. grande flaque d'eau.
Ëty. du laL lacus, m. s. V. Lac, R,
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492
LAC
Les lacs les plos remarquables de la Pro-
vence sont celui d'Allos , situé à 2,500
mètres environ d'élévation, au-dessus du
nifcau de la mer , et ayant une lieue de tour,
celui du Lausanier, au-dessus de Larche , un
peu plus petit et à la même hauteur, celui du
Lauxet et celui de Legny , dans la commune
de Ck>lmars, sont beaucoup plus petits et
méritent à peine le nom qu'ils portent.
LAC , s. m. v!. Fosse , cuve, enfer.
Daniel fà pautà al lac de H lean,
D. vaud.de 1100.
Ély. du lat. laeuê , pris dans le sens de
grand vase, de fosse. V. Lae, R.
I4AG, Pour lait. V. Lach.
LAC , S. m. v|. LAS , liATz , uiMOL. Lac ,
anc. cat. Lazo , port. Laço , esp. Laccio ,
itat. Lacs, lacet, lien, filet. V. Las,
Êty. du lat. laqueut, m. s.
liAG, s. m. vl. Pressoir ou maie de
pressoir.
Èiy. du lal. lacui, V. Lac, R.
IjAGA, %I. Gomme. V. Lacca,
IsACAIm , pr. vl. Laquelle.
liAGAB , v. n. (lacà). Qui est dans la
stagnation , en parlant des eaux qui ne
s'écoulent point, qui forment des lagunes.
Ëty. de lac et de la lerm. act. ar, qui forme
un lac. V. Lac, R.
LAGAR, v.a. d. béarn. Pour laper, V.
Lapar.
LAGAR, V. n. (lacà); lamab, laiuam.
Alagare, ital. anc. Submerger: Vaigua
laça partout , l'eau surnage , l'eau séjourne ;
il est quelquefois réciproque et signifie se
mouiller, essuyer une averse.
Ëty. de lac et de ar , former un lac. Y.
Lac, R.
I4AÇAR , V. a. (laça) ; coomblab. Allac-
eiare. ital. £n/azar , esp. Enlaçavy port.
Lacer, serrer avec un lacet ; il est aussi réci-
proque : 5e laçar, se lacer.
Éty. de lac et de ar, V. Lae, R.
IjAGAR si. v. r. (si laça). Se vautrer
dans un bourbier , se plonger dans l'eau
boueuse.
Êly. de lae , de la term. act. ar et de n,
mettre soi dans le lac.
I«ACAS, s. m. (lacâs). Augm. de lac,
gros lac. lac bourbeux. V. Lac, R.
LAGAT, ADA , adj. et p. (lacà , âde] . d.
bas lira. Trempé, lavé, plongé dans l'eau:
Aquella plujada nous a plat lacats , cette
pluie nous a percés jusqu'aux os.
Ety. de lac et deat. V. Lac, R.
LAGAT, ADA, adj. et p. (laça, àde).
Lacé, ée.
Ély. V. Lac, R.
IiAGGA, s. f. (laque) ou oooma lacca.
Laça» ital. Laça, esp. port. Lack, ail. La-
que ou résine laque, substance résineuse
dont on dislingue trois sortes dans le com-
merce : la laque en bâton, la laque en grains
cl la laque en écailles.
Elles proviennent toutes par exsudation
de plusieurs arbres de l'Inde- Orientale, et
particulièrement des Ficus religiosa et in-
dica et du Croton laeciferum, par suile de
la piqûre faiie'à leurs branches, par la femelle
do la cochenille à laque, cocctu laqua.
LAC
Ëly. de l'arab. lakk ; laque ; suc d'une
plante qui sert à teindre le cuir en rouge, ou
de lacre , cire d'Espagne , mot Indien, ap-
porté par les Espagnols; selon Ménage,
Lacca, en lat.
UkGGA, s. f. (laque). Nom nicéen de l'a-
lose. V. Alausa,
LAGCAI, s. m. (lacaT) ; laquai , Lacchè,
ital. Lacayo, esp. Lacaio , port. Laquais,
valet destiné à suivre son maître ou sa mal-
tresse.
Ety. de l'ancien mot naquet, valet de pied,
dérivé de l'ail, knecht, valet.
LAGGAI, s. m. (local). Dans le 6as-Lim.
on donne aussi ce nom aux jets qui poussent
aulour des plantes principales du blé. A troou
fa secharessa lou laccai n*an pas pougut
segre,
LACGIA, s. f. (làtchie). Nom nicéen de
l'alose. V. Alausa,
Éty. de l'ilal. laccia.
LAGERT.s. m. vl. Lacerto, ital. anc. esp.
Muscle, organe du mouvement.
Ély. du lat. lacertus, m. s.
LAGET, s. m. sBDooii , sBPAOKi,. Laccio,
ital. Lazo, esp. Laco, port. Collet ou lacs ,
fil composé de plusieurs crins , formant un
nœud coulant que l'on tend pour prendre
des oiseaux.
On donne le même nom à ceux faits de
corde ou de fil de laiton qu'on emploie pour
attraper des lièvres et des lapins.
Ëly. Dim. de lacs, dérivé du lat. laqueus,
petit lacs. V. Lac, R.
LAGET, adj. vl. Malheureux. V. Lasset,
LACH, radical pris du lat. lac , laclis ,
lait, dérivé du grec -^oLkaT^xoç (galaklos), m.
s. d'où lactuca, laitue.
De lactis, génitif de lac, par apoc. lad ,
et par changement du et ench, lach ; d*où :
Lach, et ses composés , Lach-ada , Lach-
au, Lach-airoun, Lach-asS'Oun,Lach-aya;
Lacheira, Lachen , Lach-enca, Lach^eta,
Lach-ttet , Lach-eyroun, Lach-ier, Lach-
iera, Lach-ious, Lach-ouscla , Lach-uga ,
Lachug-assa , Lachug-ouna , Lachugu-eta,
Lach-ouira, Laxugueta,
De lach, par l'ad. de n , lanch; d'où :
Laneh-ouscla.
De lactis, par apoc. et suppr. du c , lat;
d'où : Lat-agi, AAach-ar, A-laich-ar, Lait-
iec, Layt, Layt-age, A-Layt-ar, A-layt-at ,
Chousct-a , En-chouscl-ar, En-chouscl-at ,
Lag, Largc'O , Lax , Leid , Leit , Leil-uga,
Ley. Leyt,
LACH 2, LAta, LAut, radical dérivé du
latin, laxus, a, um, lâche, ample, qui n'est
pas tendu ; qu'on fait aussi venir du grec
^ôAau) (chalaô), lâcher, relâcher, détendre.
De laxus, par apoc. lax, et par change-
ment de X en ch, lach; d'où: Re-lache,
Ite-lax-ar, Lach-e , Lach-ar, Re-lachar,
Lâchât, Re-lachat, Re-lacha-ment , Re-
lachad'Ura, Re-lach-ant.
De lax, laxare, qu'on trouve, dans Gré-
goire de Tours, avec la signification de laisser.
De lax, parle chang. de x en ss, lass;
d'où: Re-lass-ar, Re-lass-at, Lasc.
De lass, par le chang. de a en ai, laiss;
d'où : Re-iaissada, De-laiss-ar. De-laiss-
at , Lais , Re-laissat , Entre-laissa-men,
Lais-adura, Laisa-men, Laisan, Relais ,
LAC
Lais-ar, Laissa, Lais s -ai , Layeh-ar
Laych-etat , Layssh-ar , Laiss-ar , Reles ,
Relars , Laich-a , Laich-ar , Laich^at ,
He-lai, Re-lamb-i , A-lasch^ar, Lax-ar,
Lax-e, Lex-ar, Re-lar.
LAGH, s. m. (là) ; lut, uvt, la, ium*. unr,
I.&TT. ukx, LBio, LAo- Lcbcn, nTêb. Lèche f
esp. Latte ,ital. Leite, port. Llet, cat. Lait,
matière animale blanche, liquide et sucrée,
qui se forme dans les mamelles des mam-
mifères femelles pour servir de nourriture k
leurs petits.
Ëty. du lat. lac. V. Lach, R.
Abandonné à lui-même, le lait se sépare
en trois substances principales qui sont : le
heure, le fromage et le sérum. V. Burri ,
Froumagi et Lachau.
Le lait est un liquide composé de beau-
coup d'eau, de sucre , de mucilage , de mu-
riate et de sulfate de potasse, d'acide acéti-
que, de phosphate de fer , de chaux et de
magnésie, etc. « Cette complication infinie
« du premier aliment préparé au jeune ani-
« mal , par la nature, nous offre, dit M. Cu-
« vierdansun rapport à l'Institut, de nou-
« veaux motifs d'admirer la prévoyance de
« cette mère-commune. Elle y a déposé lous
c( les matériaux d'un prompt accroissement.
« La substance caséeuse est presque la même
ce que celle des muscles ; le phosphate de
ce fer est un des éléments du sang , et celui
a de chaux £iit la base terreuse et la cause
a du durcissement des os. »
Lach jouine ; lait d'une nourrice qui n'est
accouchée que depuis peu de temps.
Le premier bit qui sort des mamelles
après l'accouchement, porte le nom de colot-
trum, chez les femmes. V. Bel.
Lach broussat ; lait caillebotté.
M. Cadet de Vaux, a inventé, dans ces der-
nier temps, un galaclomèlre ou instrument
pour reconnaître la pureté du lait.
L'an 18i0 avant J.-C. Aristée apprend aux
Grecs h faire cailler le lait.
LACH DB Bimmi, S. m. Lait de beurre ou
babeurre ; liquide qui se sépare de la crème
en faisant le beurre, il a beaucoup d'analogie
avec le lait écrémé.
LACH DB cAos. s. m. Lait de chaux: chaux
délayée dans de l'eau en quantité suffisante
pour lui donner l'apparence du lait. La pel-
licule qui se forme sur ce liquide quand on
le laisse en repos, porte le nom de crème de
chaux, c'est un sous- carbonate calcaire.
IjACH. s. m. Laite des poissons , liqueur
blanche comme du lait que le mâle répand
sur les œufs ou frai de la femelle pour les
féconder.
Éty. de la ressemblance avec le lait ordi-
naire. V. Lach, R.
Carpa de lach, carpe lailée.
I.AGH et LAica, vl. Lait et laid. Y. Lach
et Laid.
liAGH-DB-rovLA . s. m. ( la-dé-péule ).
Laii de poule , espèce de bouillon que l'on
prépare en mêlant ensemble un jaune d'œuf .
demi-once de sucre en poudre, un gros d'eau
de fleur d'orange et une once et demie d'eau
chaude.
LAGH-oK-FOTA, s. f. (latch'dé-pùta). Un
des noms languedociens des euphorbes. V.
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LAC
Chouscla, et particuKèremeDt de l'épurge.
V. Catapuça,
IiAGH-M-iA»MA, s. m. Laitd^ânesse.cba-
cuo cononlt les bonnes qaaUtés du lait d'A-
nesse que les médecios ordonnent souvent
dans les maladies de langueur ; cela est cause
qu'on dit, en parlant d'une personne qu'on
regarde comme perdue, €t au lach de tauma.
Ce lait est encore, à ce qu'on assure, un
excellent cosmétique pour entretenir la fraî-
cheur et la souplesse de la peau ; aussi Jons-
ton, rapporte (|ue Poppée, femme de Néron,
avait toujours a sa suite cinq cents ènesses
pour se baigner dans leur lait.
I^CHADA.dl. V. Ateuada , Alaehada
et Lach, li.
LAGHADA. V. Gaspa et Lach, B-
LACHA-LEBRE , s. m. ( làlcbe-lèbré).
Nom que portent, dans la Var, les espèces de
laiirons qui ne sont pas épineuses. V . La-
chairoun.
Éty. Ce root signifie ittéralement, lait de
lièvre.
LAGHAMENT, adv. (latcbaméin). Lâ-
chement, d'une manière lâche, mollement.
LAGHAR. V. a. (latchâ) ; moo&ab. dbmbs-
«AK, ijkXAm. Laxar, cat. csp. port. Lasciare,
ital. Lâcher, abandonner à elle-même une
chose retenue par un obstacle: détendre,
laisser aller, relâcher; et neut;se lâcher, se
détendre.
Ëly. du lai. laxare, m. s. V. Lach^ R.
En vl. lier, lacer.
LAGRAT, AD A, adj. et p. (lalcbà, àde).
Lâché, éei
Éty. V.lacft,R.
lâACHASSOUN, V. Lachaitoun. Le nom
de lachastouns est commun, à TEsperou ,
selon M. Amoreux, aux sonchuê ou lailronf,
et aux crépis.
Éty. V.Aacfc.R.
LAGHAU , d. m. Pour petit lait. Vof .
Gaspa et Lach, R.
liACHATA. s. f. (latchàïe). d. de Barcel.
petit lait. V. Gaspa.
Ëty. de 2ac^et deaya, pour ada, fait avec
le lait ou produit du lait. V. Lach y R.
LAGHE, ÀCHA,adj. (lâtché, àtche) ;
&AZS, rLsovm. Flaico, esp. Frouxo y port.
Lâche, qui n'est pas tendu ; qui n'est pas
ferme, qui est mou : qui n'est pas actif; amol-
li, sans vigueur; vil, honteux.
Êty.du lat. laxui, m. s. V. Lach , R. 2.
I^CHEIRAjdl. V. Lachiera et Lach,
Rad.
LAGHEIROUN , s. m. ( latcheirèun ) ;
I.ACBBTIIO0II , LACBAStOOn, LACBBTA , LACRIOCS,
■.ACBERCA , IJM:I1ALBBBB , CAMOSLA , CARDVBLA ,
&ABOBA, UABOA, CBARDBLA, riCBOORLIT, LAITO-
oovN. Leitugas, anc. esp. Noms pa^lc^lquels
on désigne, en difTérenls endroits, les diiïc-
rentes espèces de laitrons, sonchi, Lin.
plantes de la fam. des Chicoracées , et plus
particulièrement les laitrons des lieux cul-
tivés, très-tendre, et des champs, Sonchus
oleraceusy tenerrimus et arventis, Lin. V.
Gar, Sonchuê, p. 446.
Êty. Le plus grand nombre des noms
donnés à ces plantes ont pour radical le mot
LaeK V. c. m. lait, parce qu'en les coupant
elles répandent une liqueur qui en a la cou-
leur et la consistance.
LAC
Ces plantes ne sont point , comme le dit
M. Avril , des laitues sauvages.
LAGHEN , 8. m. (lalchéin), dl. Leitào ,
port. Cochon de lait.
Ety. du lat. lactaneus ou de lach, lait, et
de en, en, au, qui est encore au lait. V. Lach,
Rad.
LAGHEN , s. m. (latchèin) , dl. Cochon
de lait ou jeune pourceau. V. Pourquet,
Ëly. du lat. lactaneus. Ce mot est devenu
aussi un nom de lieu. V. Lach, R.
LAGHENGA, 6. f. (latchèinque). Nom
langued. des laitrons. V. Lachairoun et
Lach, R.
LAGHETA, s. f. ( latchéle). Un des
noms langued. des laitrons. V. Lachairoun
et Lach, R.
LAGHETA , 8. f. dl. Espèce de valé-
riane à feuille , de Lin. Sauv.
LACHETAT , s. f. (latchetà) ; baisbma.
Lâcheté, manque de courage, action vile et
basse. V. Lach, R. 2.
LAGHETET, s. m. (latcbété). Nom lan-
guedocien du séneçon commun. V. Sene-
çoun et Lach , R.
I.AGHETROUN , Alt. de Lachairoun ,
V. c. m. et Lach, R.
LAGHIER, lEIlA, adj. (latchié, iére) ,
d. m. Qui aime le lait, qui s'en nourrit de
préférence à tout autre aliment.
Éty. de lach et de ier, V. Lach, R.
LAGHIERA , adj. (latcbiére) ; lacbbiba ,
CALHADIBRA , LBITBiaA. LdUira , pOft. LC"
chera , esp. Laitière , femme qui vend du
lait ; femme qui a beaucoup de lait , vache
qui en donne en grande quantité.
Vacca lachiera , vache à lait.
Ëty. de lach et de iera , qui produit
beaucoup de lait. V. Lach , R.
I.ACHIERA, s. f. (latchiére); LAciioonA.
Est aussi le nom qu'on donne en quelques
endroits , ë un vase dont on se sert pour
traire les vaches , les brebis , etc. , selon
M. Avril. V. Lach. R.
LACHIOUS, S. m. (latcbiôus). Un des
noms languedociens des laitrons. Y. La-
chairoun.
Éty. de Lach, R. et de ou# , qui est de la
nature do lait.
LACH» , adj. vl. Allaité , qui est à la
mamelle. V. Lach, R.
LAGHOUIRA , Avril. V. Lachiera et
Lach , R.
LAGHOUS , OUSA, adj. (latchùus, ôuse).
Laiteux, euse, dont le suc est blanc comme
du lait. Gare. \. Lach, IX.
Uk GHOUSGLA, s. f. (tchôusdc); la-
CHOOBCLA, LAIICBOOtCLA, LBHCHOOtCLA , GlNOOS*
CLA, JlMOVtCLA, JCtCLA, LACH-DB-rOTA, LAÇA*
gha, LAOAiGiiA. Lachouscla, nom par lequel
on désigne presaue toutes les euphorbes ou
tithymales qui répandent du lait en les cou-
pant, mais plus particulièrement l'euphorbe
a feuilles en scie, Euphorhia serrata, Lin.
l'euphorbe à iknrs pourprées, Euphorhia
characias, Lin. et l'euphorbe aux verrues,
Euphorhia verrueosa, Lin. plantes de la fam.
des Euphorbiacées , toutes plus ou moins
acres et caustiques. V. Gar. Tithymalus ,
p. 465.
LAC 493
Ëty. Chouscla, contr. delachouscla, dérivé
de lach , lait , ou du celt. lachasquia , et de
chouscla, altér. dejiscla, jaillit, piaule qui
fait jaillir du lait; de lachouscla, pour ré-
duire le root on a ôlé lach, c'est-à-dire, la
partie principale du mot , comme de avun-
culus, on a fait ouncle. V. Lach, R.
On les emploie pour enivrer le poisson ,
ce qu'on appelle Ènchousclar, v. c. m,
LAGHUGA, s. f. (latchùgue); salaoa ,
LBiTooA. Latluga , ital. Lechuga , esp.
Lacluck , ail. Llaluga , cat. Laitue , nom
d'un genre de plantes de la fam. des com-
posées Chicoracées , dont on connaît plu-
sieurs espèces , et un grand nombre de va-
riétés.
Ëty. du !at. lactuca , fait de lac , lait ,
à cause que plusieurs répandent un suc blanc
quand on les coupe. V. Lach. R.
Liebaut, qui écrivait en 1574 , dit qu'on
ne cultivait alors en France que quatre sortes
de laitues, la i^eftfe, la commune, \^ frisée
et la romaine , on en connaît maintenant
pkis de cinquante variétés.
LAGHDGA-BLANQUETA, Laitue pom-
mée blanche.
I^GHUGA-COUM UNA , Laitue cultivée,
laitue commune , Lacluca saligna , Lin.
On ignore de quel pays elle est originaire,
et l'on croit même que ce n'est qu'une va-
riété des Lactuga querdna ou virosa , Lin.
produite par la culture. M. Girault-Duvivier,
dit qu'elle est originaire de Cos.
Cette espèce a donné beaucoup de varié-
tés qu'on a divisées en trois races :
1» La redouna ou poumada , la laitue
pommée, Lactuca saliva capitnta ;
2o La frisada, la laitue frisée, Lactuca
saliva crispa;
3» La longa ou roumana, chicoun, la laitue
romaine, Lactuca saliva longifolia.
LAGHUGA-FERA , s. f. Laitue sauvage,
Lactuca scariola. Lin. Lactuca sylvestris ,
Laro. qu'on trouve dans les champs cultivés
et dans tes vignes. Y. Gar. Lactuca syl-
vestris, p. 263.
LAGHUGA-GROSSA, s. f. Laitue chou.
I.ACHUGA-I.ONGA , S. f. Laitue cbi-
con ou laitue longue.
LAGHUGA-REDOUNA , 8. f. Laitue
pommée.
LAGHUGA-ROUMANA , 8. f. Laitue
romaine.
I.AGHOGASSA, s. f. (lalchugàsse). Augm.
dépr. de lachuga, grosse et mauvaise laitue.
V. Lach, R.
LAGEnJGOUNA , S. f. (latchugoùne).
Éty. de lachuga et du dim. ouna. S'oy.
Lachugueta et Lach, R.
liAGHUGUETA , 8. f. (latchiiguéle) ;
LACBoooim , i,ACBoao<iiiA. Lechuguita. esp.
Dim. de lachuga , petite laitue , ou plant
de laitue. V. Lach. R.
Dans le Languedoc, on donne le nom de
lachugueta, à la mâche. Y. Doucetaei Lach,
Rad.
I.AGOUNIQOE , IGA , adj. (lacouniqué,
ique) ; Laconico, ital. esp. port. Laconic ,
cat. Laconique , concis , précis.
Éty. do lat. laconicus, fait du grec Xàxwv
(Iakôn), laconien , concis à la manière des
Laconiens ou Lacédémoniens.
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AU
LAC
LACOUNISME, 8. m. (Iflcoanismé) ; La-
eonismo, ital. esp. port. Laconisme, cat.
Laconisme , façon de s'exprimer, concise et
énergique.
Éty. du lat. laconitmus, m. s.
IaACOUTET, s. m. dg. Petit lac. Yoy.
taquet elLae, R. 2.
LACREMA, y\. V. Lagrima.
liACREMOS, ?I. V. Lacrimoi,
LACRIMA, vl. V. Lagrima.
LAGRIMABUB , \1. V. Laerimàl,
IjAGRUIIACIO , s. f. ▼!. Laerimazione,
ital. Larmoiement, action de pleurer.
Êty. du lat. laerymatio, m. s.
LAGRIMAI* , s. m. vl. LACBiMAsuE. Lia-
grimai, cat. Lagrimal, esp. port. Laeri-
maU. ital. Lacrymal, sac lacrymal.
UkCRIMOS • OSA , adj. vl. lacumos.
Llagrimoi, cat. Lagrimoto, esp. port. ital.
Larmoyant, baigné de larmes.
Éty. du iat. Xacrimosus, m. s.
I.ACRTHIA-GHRI8TI , 8. m. (làcrymâ
christi). Lacryma-Christi, nom qu'on donne»
en Italie , à un vin muscat très-agréable ,
qu'on récolte dans le royaume de Naples,
au milieu des cendres volcaniques.
Éty. LacT%ima-Chritti, larmes du Christ,
à cause de l'excellence de ce vin. V. Lagrim,
Rad.
On rapporte qu'un polonais , l'ayant
trouvé fort à son goût, s'écria : 0 Domine
eur etiam in terris nostris non laerymatus
es? Seigneur, pourquoi n'avez- vous pas
aussi pleuré sur nos terres?
LAGRTBIATOIRO , S. (lacr^matéire) ;
LAcmiMATOOAmo. Lacrymatoire, petit vase dans
lequel les anciens conservaient les larmes
Tersées dans les funérailles.
I.AGTICINI , s. m. vl. Lactidni , cat.
LaetidniOy esp. Laetidnios, port. AoUtci-
nio, ital. Laitage. V. Latagi,
Ëty. du lat. laeticinium, m. s.
UkCTOAN, s. m. vl. Elixir, électuaire.
UACTOARI, vl. V. Lectuari.
LACTUGA-SALVAOEA, s. f. Oaclûgue
aalbàlge). Nom toulousain de la laitue saule,
Laetuca saligna.
LAGUAL, adj. vl. De lac.
I.AC0NA , s. f. (lacune) ; Laeuna , ital.
port. Laguda, esp. Lacune, vide, interrup-
tion dans le texte d'un auteur, dans le corps
#un ouvrage.
Éty. du lat. laeuna, m. s. dim. de (actif,
creux, vide. V. Lac^ R.
laAD
LADANUM, S. m. (ladanéun); Ladano,
eat. esp. Ladano, ital. Ladanum.
Éty. du lat. ladannm, m. s.
UADEZA, s. f. vl. Largeur. V. Z.a(,R.2.
UADEZA, s. f. vl. Latetza, ital. Largeur.
V. Lat, R.
LADISLAS, nom d'homme (ladislâs).
Ladislas.
Pair. Saint Ladislas. l'Église honore deux
•aints de ce nom, le 4 mai, le 27 juin et le
30 juillet.
UADRAR , V. n. vl. Ladrat , port esp.
Llajirar, caL Aboyer.
£ty. du lat. lairare.
LAD
LADRARIA, 8. f. Madrarie);
MBSBixABiA. Ladrcrlc , lèpre , maladie de la
peau caractérisée par des tubercules durs et
msensibles, et par l'accroissement prodigieux
de l'épiderme, fîg. avarice sordide. V. La-
dre tiCrassaria,
Éty. de ladre et de la term. aria , qui est
atteint de la maladie des ladres.
Cette cruelle maladie, dont le législa-
teur des Juifs a fait un portrait si Gdèle et si
hideux, parait avoir pris naissance sous le
ciel ardent de l'Egypte et de l'Arabie. Elle
inonda la Grèce et l'Asie , à cause du com-
merce continuel de ces deux nations; mais à
l'époque où les Romains soumirent tout
l'Orient, ce fléau se répandit en Italie et dans
toute l'Europe, la France même ne fut pas
épargnée et la Provence en particulier.
On distingue maintenant la lèpre propre-
ment dite de l'éléphantiasis.
I.ADRARIA, s. f. (ladrarle). Ladrerie oo
léproserie , hôpital destiné à recevoir les la-
dres ou lépreux.
Ëty. de ladre et de la term. aria , lieu où
il y a beaucoup de ladres, où ils se rassem-
blent.
« Après les premières croisades, la lèpre se
multiplia tellement en Europe, qu'on fut obli-
gé d'établir partout des maisons pour séques-
trer les individus affectés de celte horrible
maladie, et leur faire subir un traitement con-
venable, chaque ville eut sa léproserie, mala-
drerie, ladrerie ou mezellerie, comme on les
nommait en certaines provinces. En 1225, du
temps de Louis Vlll, il y avait deux mille
léproseries dans la France d'alors. »
La séquestration des individus affectés, les
soins qu'on leur donna, firent peu à peu dis-
paraître de notre sol ce fléau, dont la propa-
gation n'était d'ailleurs pas secondée par une
température assez élevée.
LADRARIA. S. f. Ladrerie, maladie des
cochons, qu'on a nommée ainsi, à cause de
l'analogie qu'on a cru y trouver avec la lè-
pre de l'homme, connue sous la même déno-
mination.
11 est reconnu aujourd'hui, que cette mala-
die est causée par la présence d'un nombre
plus ou moins grand, d'hydatides du cochon
ou cyslircerque ladrique, dont on peut voir
la Ggure, la synonymie et l'histoire , dans le
XXI !»• volume du Dict. des Se. Médicales,
p. 165 et 180. V. aussi le mot Hydatida de
notre Dictionnaire.
Cette espèce de ver se loge dans le lard,
dans les viscères et dans la langue des co-
chons où l'on peut aisément en reconnaître
l'existence. Ceux qui sont chargés de faire
cette inspection portent, en français, ^le nom
de languayeurs,
La chair des cochons ladres est malsaine,
sans que cependant on puisse lui attribuer
la lèpre, comme le législateur des Juifs parais-
sait le croire, lorsqu'il en défendit l'usage ï
son peuple.
LADRE , AORA, adj. (lâdré , àdre) ; n-
tu. Ladre, atteint de ladrerie , lépreux : on
donne plus particulièrement aujourd'hui
l'épithète de ladre aux animaux , et celle de
lépreux aux hommes; ûg. vilain, avare, sor-
dide, insensible.
LAD
Étj. Nos pères, à l'exemple des Païens *
avaient placé chaque maladie sous l'égide
d'un protecteur, pour y avoir recours et en
obtenir la guérison. C'est ainsi que sakil
Lazare dont ils avaient fait saint Lasre, et
ensuite saint Ladre, fut invoqué pour la
lèpre qu'on nomma Ladrerie, v. c. m.
La parabole du mauvais riche où le lazart
est dépeint comme couvert d'ulcères, fut
cause qu'on l'invoqua dans la ladrerie et qu'on
nomma ladres, ceux qu'on croyait atteints
du même mal que saint Ladre.
I.ADRE, s. m. vl. Ladrâo , port. Ladre ,
cat. Ladro, ital. Ladron, esp. Voleur.
Ëty. du lat. latro, m. s. V. Larroun, R.
I«ADRE , nom d'homme. Le même que
Lazare, v. c m.
LADRIER, s. m. vl. LAMMMtm. Côté, flanc,
quartier. V.ZaI, R.2.
liâDRiKR, s. m. pi. vl. Quartiers, côtés
de père et de mère.
Ëty. du port. lado , côté, dérivé du lat
lalus,m,8. y.Lat,ïi.
I«ADRlOB,s.m.(ladridgé), dl. V. La-
draria,
LADRDRA, s. f. (ladrûre). Lèpre. CasL
LAB
I«AEN8 , vl. Dit pour lai ens, la dedans.
I.AF
liAFEOD , 8. f. (laf èou] ; LAm. Cassade,
poisson d'avril, tromperie.
Far laf cou , abuser, tromper quelqu'un.
Douj.
I.AO
UkO , adv. vl. Vilement. tristement,]laîde-
ment.
Êty. Alt. de laid, V. Les, R.
LAG, s. m. vl. Uit. V. Lach et Lach, R.
I.AO, adj. vL Laid, souillé. V. Laid el
Les, R.
Si tos huélhs es lag tit cassidos,
V.elVert.
Si ton œil est souillé et chassieux.
Rayn.
LAOA, 8. f. (lâgue). Les ailes du soc dt
la charrue.
Êty. AU. de lata. V. Lat, R. 2.
LAGàGN, mjmam, radical pris du bas bre-
ton (a^^uen, bourbier, cloaque, mare, d'où la
portugais lagoâ^ marais, marécage; tous ces
mots peuvent avoir pour radical primitif,
lac ou agua, agua; d'où : Lagagn-a , Za-
gagn-ar, Lagagn-ola, Lagagn-oou, Laga-
gn-ora, ï^agagn-ous , Lagaign-a ^ Lagain^
os, Lagan, Lagan-egear, Lag-as.
I<AGAGNA,s. f. Un des noms toulou-
sains du pissenlit. V. Pourdn,
LAGAGNA, 8. f. Un des noms languedo-
ciens de l'euphorbe. V. Chousda,
As tu de fa coumparasoun
D*uno bello roso esplandido
D^ambuno lagaigno, lAaddof
Goudelin.
Êty. V. Lagagn, R.
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LAG
Parce que cette plante répand nnc eao lai-
teiise*
LAGAGNA, 8. f. (lagàgne);
vovTioiiA , ijmmnA. ,cnA, faotmiia , i.AOAi«irA,
«■OHM A, UEUTA, USSrA, FABPBOO, rASPCft,
cHAMiDA. Reimela^ port. Lagagna, esp.
Haganya, cat. chassie, liumeur li peu près
semblable à de la cire, qui coule des yeux et
colle souvent les paupières Tuneavec l'autre;
opibalmie ou inflammation delà conjonctive.
Éty. du celt. laig, ou du bas breton lagad,
œil, ou de la même langue lagen, bourbier.
V. Lagagn^ R.
I4AGAGNAR , V. imp. (lagagnà) ; o aga-
emAM. BLcsiiiAB. Bruiner, on le dit de la brui-
ne qui tombe on d'une petite pluie qui res-
semble à de la bruine.
Ély. de lagagna et de ar, V. Lagagn ,
Rad.
I.AOAGNOI.A,8. r. (lagagnôle); ij^ga-
«noBA. Giboulée, guilée, pluie douce , pluie
qui ressemble à de la rosée, pluie soudaine
et de peu de durée.
Êty. de lagagna et de oUiy dim. Y. La-
9agn,R.
I.AGAGNOI4A, s. f. iJUkAotrouA. On le
dit ironiquement pour gonorhée ou bleono-
rbée. V. Lagagn^ R.
UkGAGNOOO, m. s. que Lagan , v» c.
m.et Laj^a^n. R.
LAGAGNORA, V. Lagagnola et La-
gagn.K.
LAGAGNOUA, s. f. ( lagagnéue); ru-
FBTIT, I.AaACIl01>BT, VICBOO, ■BfIBRIT, Fin. MI-
Bsa-AvcBooa, ratalbt. Le roitelet ordinaire,
MolacxUa regulus. Lin. oiseau de l'ordre des
Passereaux et de la fam. des Subulirostres ou
Rapbioramphes, (à bec fin>.
Il est d'une couleur d'olive verdâtreet il a
sur la tète une huppe de couleur d'or, ce qui
lui a valu le nom de roitelet, comparant cette
huppe à une couronne. Cest le plus petit oi-
seau de nos pays.
On donne le même nom, dans le départe-
ment des B.-du-Rh. selon l'auleur de sa St.,
à la fauvette des Alpes. V. Roueha$sier,
I.AGAGNOUA, s. f. (I^igagndue). Nom
qu'on donne , dans les B.-dii-lth. selen M.
Roux, au luljanMa$sa. V. Langanea,
IJkGAGNOUS. OUSA,adj. (lagagnéns,
éOSe) ; OaOFB&OVt • FABFUAM , CIBOOt , BtFA-
aOOUlAT, FAVTIOIMO*, FOVTIOIlOOt , CBAMIDOOS,
■■ooMooi. LlaganyoSy cat. Laganoso, esp.
Chassieux, qui a les yeux couverts de chas-
sie, larmoyant.
Éty. de lagagna et de ou9. V. Lagagn ,
Rad. ^ .^
Jfmpfla^a^nouf, temps humide, temps
pluvieux.
I^GAIGNA., V. Lagagna et Lagagn,
Rad.
UkGAIGNA, 8. t (lagàgne). Nom loulou-
sain de la renoncule des champs, V. fau-
nouni de la renoncule à chevelure dorée,
Ranuneutus auricomuê et de la renoncule
bulbeuse, V. Peta-tauma, eic, car presque
toutes les renonciifes sauvages portent dans
ces pays le nom de lagaigna.
LAGAINOS , adj. vl. Chassieux. V. La-
gagnons et Lagagn, R.
^ LAGAMENT, adv. vl. VilainemenL V.
Xe«, R.
LAG
I<AGAN , 8. m. (lagàn) ; i,AaAQiioov, tAOAt,
LACABOT. Larmes qui s'écoulent des yeux la-
gagnons, chassieux ; bourbier, neige détrem-
pée, gâchis d'eau bourbeuse.
Ély. du bas breton la^uen. V. Lagagn.
LAGANEGEAR, v. n. (laganedjà);
DBOARBOBAB, LACABIAR, AlQUARCOKAa. BrulUCr,
on le dit d'une petite pluie qui ressemble à
de la rosée, et dans la montagne d'une pluie
mêlée de neige.
Êty. àelaganei de egear, faire du Lagan,
V. c. m. eu de taga , pour eau, et de negea,
neige, eau et neige. V. Lagagn, R.
I«AGANHA . vf. Chassie. V. Lagagna.
I«AGANH08 , vl. V. Lagagnous,
LAGANIAR, V. Laganegear.
LAGAR, V. a. (lagà). Inonder. Voy.
Alagar et Lae, R.
I.AGAROT, Gare. V. Lagas et Lagan,
I«AGAS, s. m. (lagàs). Nom du morpion,
en d. béarn. V. PeotUh' court,
Ëty. Altér. de langasta.
I«AGA8, s. nk (iagàs) ; lasah, sAvttM ,
■OOUIACA , AlOOLA , LARABOT. GâchlS , bOUr-
hier. V. Lagan et Lagagn, R. on le dit Gg.
d'une sausse trop longue et mauvaise , et au
posit. d'^un gâchis, d'un bourbier , de beau-
coup d'eau répandue.
liAGAST, dl. Pour tique. V. Langasta.
LAGATNA, s. f. (lagàlne). Nom langue-
docien du pissenlit, V. Pottrctn,et delà
renoncule acre, V. Mes de mai.
LAGER, adj. comp. vl. Phis laid , plus
vilain. V. Las, K.
LAGE8SA , s. f. vl. &AOBSA. Tache , eor«
ruption, impureté , laideur , souiUure » nu-
dilé ; vilenie^ turpitude. V. Las, R.
LAGEZA, s. f. vl. V. Lagessa et Las,
Rad.
I«AGNA, s. t (lâgne): i.a«vi. Lagna ,
anc. ital. Chagrin, tristesse, fâcherie, peine
d'espril, mal, douleur.
Èly. Ce mot est ligurien, d'appè» plusieurs
auteurs. V. Lang, R.
Faire venir la lagna , moottre la lagna ,
chagriner, inquiéter.
LAGNA, s. f. (lègne). Nom des arai-
gnéesjdansie d. bas lim. V. i^rayna ; fig.
personne qui a les bras d'une longueur
disproportionnée.
Ély. Lagna est une Ait. de aragna. V.
Aragn, H.
liAGNAR, vl. V. Lanhar.
LAGNAR SE, v. r. et quelquefois a.
Lagnarsi, ital. S'inquiéter, se chagriner, se
désoler.
LAGNOU8, OUSA, adj. (lagnôun. ônse).
Chagrinant , ante , qui procure du chagrin ,
qui est triste, inquiet.
Ély. de lagna , chagrin , et de ous , de la^
nature du... V. Lang, R.
Ély. de tagna et de la term. acl. ar, don-
ner ou se donner du chagrin.
tiAGOT , s. m. (tagôt) , d. béarn. Mare ,
flaque d'eau. V. Laguet et Lac , R.
LAGOT,s. m. vl. Caprice, feinte, dissi-
mulation, cajolerie, flatterie.
LAGOTEIR,vh V. Lagolier.
UkGOTEIRA, s. f. vl. Flatterie, paroTes
douces.
UkGOTIER , S. m. vl. LA6OTB1B. Lagth
LAG
495
tisrù, esp. Lagoter, anc. cat. Flatteor , men-
songer, cajoleur.
Éty. de lagot et de ier.
LAGOUS , s. m. pi. (lagôus). Mot em-
ployé dans le sens de chagrin, d'inquiétude,
par M. Truchet, dans les vers suivants :
Moun cor es pus hurous
Uesirepas amour ous :
Siou tout a ma meslressa ,.
Car la tendressa
Douna força lagous.
Éty. de Lagui, v. c. m. et delà term. otcr,
de la nature du chagrin. V. Lang, R.
LAGOUSSA, s. f. (lagéusse), dl. Cour«
bature; lassitude douloureuse. V. Lang , R.
LAGOU88AR, v. a. (lagoussâ); oaisab»
oAMAuuui. Guéer , remuer , agiter du lingp
dans l'eau ; secouer.
I.AGRAMA , Gare. Y. Lagrima.
LAGRAHEGEAR, Voy. Lagrimar et
Lagrim, R.
UkGRAMDA, s. f. (lagramùe). Nom
qu'on donne, à Nice, au gecko des murailles.
Gecko mauritanieus , ei au gecko méridio-
nal, Gecko inertdtona2i#, Risso, reptiles de
l'ordre des Sauriens, et de la famille des
Téréticaudes.
LAGRAMUSA , S. f. ( îagramùse ) ;
■OA,
ORATA-HOIIA. , lARGAMOA , U>OMBBlCOBTA ,
LOIBBF , OneiABA , RKS«LO«A , BIIO&ORA ,
FBTniCLORA, LBliOU>«A, BIIGIIASOOLA , OBltOLA,
MIOOLOO , BtTBAFlOIW , RIOOLOVIII , lABinUIA ,
aASMAUlA, CLAD-DS-aART-FBUn, CBAU-D» - • AHT-
FciMB. Hagart, cat. Lagarlo, esp. port
Lucerta, ital. Lézard gris des murailles,
Lacerta agilis , Lin. reptile de l'ordre des
Sauriens et de la famille des Téréticaudes , à
queue arrondie , qui est le plus commun de
tous ceux que Ton trouve en France.
Éty. Le nom de grata-mura , qu'on
donne au lézard, dans quelques parties du
Var, indique que musa est, dans lagramusa^
une aller, de lagramura.
Lagart mura, lézard de muraille.
Ce lézard habite dans les trous des mu-
railles et il se nourrit d'insectes. Il est sus-
ceptible de s'apprivoiser, ce qui l'a fait re-
ga(xler comme l'ami de l'homme. IL s'en-
gourdit pendant l'hiver et il s'accouple au
premier printemps.
UkGRAMUSA , s. f. Est aussi le nom
que porte, dans le département des Bouches-
du-tthône , le cicigna ou cecella , Seps
tridaelylus, Daudin, reptile de l'ordre des
Sauriens urobènes, qu'oa trouve dans la
Basse- Provence.
LAGRAMDSA-» AisoA. S. t Nom qu'oo
donne ,. dans le département des B.-du-Rh.
au triton crèié, TH^on eristatus^ Dict. Se.
Nat. Satamanira cristatm^ Lahr. reptile de
l'ordre des Batraciens et de la famille des
Urodèles ( à queue remarquable ) , qu'on
trouve dans les lieux marécageux.
LAOREMA, S. f. vl. Larme. Voy. La-
grima.
LACHtEMA et , ^
UkCauSMAR, V. Lagrima, Lagrimar
et Lagrim, R.
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496
LAG
LAGREMEOEAR, v. n. Larmoyer. Y.
Lagrimar et Lagrim, R.
UkGREMEJAR, vl. V. Lagrimar.
LAGREMUSA, dl. V. Lagramusa.
LAG RI M, LAOMM, cRTMiLH, fadJcal pris
du lalin lacryma , larme , qu'on trouve écrit
aussi chez les anciens par un i siropte , et
même par un u , lacruma , ce qui confirme
j'étymologie grecque de ce mot qui vient de
$'axpu[x2 (d'acruma), qui a la même signiG-
cation.
De lacrima , par apoc. et changement du
e eng , lagrim; d'où : Lagrim-Lagrim-a ,
ar, Lagrim-ous, Lagrim egear.
De lagrim, par le changement de t en « ,
lagrem ; d'où : Lagrem-as , Lagrem-ar ,
etc. Lagrema, Lagrem-egear , Gramen-ay
Gramen-ar, Grun^a, Grum-ilhas,
LAGRIMA , s. f. (lagriroe) ; LAoamA ,
•ami A , OOBMLSMA , ORAHSIIA , LAOROMA . LA"
MAiiis. Lagrima, port. esp. ilal. Llagrima ,
cat. Larme, goutte d'eau qui sort de l'œil et
que la douleur ou la joie ont provoquée ;
petite portion d'un liquide.
Êty. du lat. Lacryma, V. Lagrim, R.
LAGRIMAR, v. n. (lagi^mà); laorbmar,
LAORtMSCBAR , ORAMBHAR , I.AORIM1RR. LAagrX'
mejar , cat. Lagrimar , esp. Lagrimejar ,
p«rt. Lagrimare. ital. Larmoyer» pleurer,
Terser des larmes.
Êly. du lat. lacrymare, formé de lacryma
et de la term. act. ar. V. Lagrim, R.
LAGRIMEGEAR , v. n. (lagrimedjà) ;
LAORBMBCBAR. Logrimcjar, port. cat. Lagri-
mar, esp. Larmoyer , laisser couler souvent
des larmes de douleur. V. Lagrim, R.
LAGRI]IIOUS,OUSA. adj. (lagrimôus,
ôuse) ; Lagrimoto, port. esp. ital. Llagrimos,
cat. Larmoyant , ante , qui a les larmes aux
yeui.
LAGRIMOUSE, adj. vl. Larmoyant, pieu-
rcux. V. Lagrimout,
Ety. de lagrima et de eus on du lat. La-
crymotus, m. s. V. Lagrin, R.
LAGRUMA. dl. V. Lagrima,
LAGUI, s. m. (lâgui), dl. Lagui, anc. cat.
Chagrin, inquiétude. V. Layna et Lang, R.
Aquot dura a lagui ; cela dure par trop
longtemps.
N*a gins de lagui, de misera
Poou pas jouir d*un pus beau sort,
Truchet.
laAGUIAR, V. n. vl. Faire languir. V.
Lang, R . pour étendre, allonger. V ,Languiar,
^ LAGUIAT, ADA, adj. et p. (laguia, àde).
Chagrin, abymé, harassé, fatigué. V. Lang,
Kad.
C*rl<M mmU pU laguial. baron oo ^oAn. ertira ,
Me pode |>M uni uni Un m* MnU flae.
LtMf*.
IJkGUIAT, adj. et p. t1. Laguiati, Indo-
lent, paresseux, sans gloire. V. Lang^ K.
LAGUIUUERA , s. f. (laguillière). La-
guillière, Ency. poisson. Filet de deux cents
brasses de longueur sur six de largeur, en
usage h Marseille.
LAGUIOS, adj. vl. Lent, paresseuxi né-
gligent. V.Lan^, H.
LAGUIT, 8. m. vi. Délai. Y, Lang, R.
LAG
UkGOTT, 8. m vl, I.AOTRS. Honle, op-
probre, mollesse. V. Lang , R.
I4AH, LAm, adj. vl. Laid, vilain. V. Les ,
Rad.
LA-HORA , adv. (lâ-hùre), d. béarn. lÀ
bas, parlant d'un lieu éloigné.
LAHORAIRE, vl. V. Laboraire,
LAHORAS, adv. vl. Alors. V. Alhoura.
LAHOUS, 8. m. (lahôus), dg. Eclair.
V. Eslious.
LAHOT.^vl. V. Luth.
LAI
LAl,adv.d. Um.Làbas.
Quéi^ eounl'éi vrai
Coumo sa'i lat,
Foucaud.
LAI, interj. vl. Las, hélas !
LAI, adv. d. bas lim. Pour là. V. Alai. De
vos en lai, ^\, excepté vous.
Ëty. du lat. illa ibi.
LAI) déplaît, ennuie.
Toun pèra oii saoupràf gandata.
Tout atço d'a'iço mi lai,
Uigaud.
LAI, adv. dém. vl. lat, &a. Lay, anc. cat.
La, port. Là, ital. U, il est corrélatif de sa\,
LAI , AIDA, adj. vl. Laid, aide. V. Laid,
aida , honteuse , impure. Laia causa, dl.
chose impure et subst. plainte. V. Lesy R.
LAI, s. m. vl. Lai, petit poème.
LAIAMEN, adv. vl. Laidamente , iUl.
Vilainement, laidement, outrageusement. V.
Les, R.
LAIANSA, 8. f. vl. Injure, insulte, offense,
outrage. V. Les, R.
LAlAT, ADA . adj. et p. (laià, éde), dl.
Lassé, ennuyé. V. Las.
laïc, vl. Xatc,cat. V. Laique,
LAICHA, d. m. V. Laissa et Laeh, R. 2.
LAICHAR, V. a. vl. et d. m. Laisser. V.
Laissar et Lach, R. 2.
LAICHAT, ADA. adj. et p. (laichà àde).
Laissé, ée. V. Lach , R. 2.
LAICHIROON. 8. m. (laitchirùo). Nom
qu'on donne, aux environs de Toulouse, aux
lai irons en général et plus particulièrement
au lailron âpre, sonchus atper, plante de la
fam. des Composées.
Ëty. Alt. de Lacheiroun. v. c. m. et Lach,
Rad.
LAID, AIDA. adj. (lâïd, àïde) ; i.bt. i.b» ,
luuT Laido, ital . Laid, laide, on le ditdes hom-
mes, des fenmies et des animaux qui man-
quent des agréments ordinaires de leur es-
pèce. Laid coumo lou pecat , extrêmement
laid.
Êty. du lat. lœtus , part, de lœdere, bles-
ser, gâter, selon plusieurs étymologistes, ou
de 1 ail. (eidi^atd, abominable, selon Denina.
V. Les, R.
LAIDAS, AS8A, adj. (leidàs, àsse) ; 1.B1-
sAs. Augm. dépr. de laid, très-laid ou extrè-
LAI
mènent laid, laidaase , (cnnoie grosse et
laide. V. Les, R.
LAIDE8A, vl. V. Laidour,
LAIDET , ETA , adj. (leidé . élc) ; luu-
DooR, ouiA. Dim. delaid, un peu laid, lai-
deron. Y. Lf«,R.
LAIDEZA, s. f. vl. V. Laidour.
LAIDEZIR, V. a. vl. Enlaidir, altérer.
V. Enlaidir ei Les, h,
LAIDIR, Gare. V. Enlaidir ei Les, R.
LAIDOR, adj. comp. vl. Plus laid. V.
Laid,
LAIDOUN, OUNA, V. Laidel et Les,K.
LAIDOUR • S. f. (leïdôur); Laideua, itaL
Laideur, qualité de ce qui est laid.
Éty. de laid et de our, ce qui rend laid, ce
qui est laid. W . Las, R.
LAIDURA, s. f. vl. Laidura , ital. Oa-
trage, honte, injure. V. Les, R.
LAIENS, adv. vl. Là dedans, là bas, de*
dans.
Éty. dit pour la iens,
LAIET, 8. m. (laïé), dl. Chagrin.
Emhlidem aquel laiet
Oublions ce chagrin. Sauv.
LAIET, s. m. vl. laïque. V. Laiquê.
LAIG, vl. V. Laid,
LAIG , AIGA , s. vl. Laïque. V. Lai.
LAIGNA, vl. V. Lanha.
LAIGNA. 8. f. vl. Peine.
LAIGNAR. vl. V. Lanhar.
LAILHA,s.f. vl.L'lsIe.
LAIBIA , vl. Lame. V. Lama.
I.AIHIRERT, Avril. Lézard. V.Limberi,
LAIN, adv. conlr. de (à dedtn. V. Alin
et Lains.
LAlNAT^adj. etp. vl. i^hiats. Vanté,
cité. loué.
LAINIER, 6. m. vl. Lanier.
LAINS , adv. vl. &Aurrs, i^TiiSy uun, uus-
v»B. Ici, céans, là dedans.
Ëty. de lai et de ins, céans, là dedans.
LAINTRB, adv. vl. Là dedans. V. Lains.
LAINTS . adv. vl. uupa, lavus, luum.
Éty. formé de lat et de tn(x, là dedans.
LAINZ , vl. Là dedans. Voy. Dedins et
Lains.
Éty. da lat. illa, intus.
LAIOR, adj. comp.vl. Plus laide.
laïque , ICA , s. et adj. (laïque, ique) ;
lAK, uàTc. Laieus, lat. Laico, ital. anc. esp.
Leigo , port. Llayéh , anc. cat. Layc , cat.
mod. Laïque, qui n'est ni ecclésiastique , ni
religieux.
Éty. du grec Xaixdç (laïcos) , laïque , déri-
vé de Xabc (laos), peuple.
fVatre laid 00 îatc, frère lai, qui est affi-
lié à un ordre religieux par des voeux sans
avoir encore reçu d'ordre,
LAIRA, s. f. vl. Tristesse, chagrin, peine.
LAIRAMENT, S. m. vl. Lladramod ,
cat. Latramenio, ital. Aboiement. V. Lairar.
LAIRAN, s. m. (laïràn), dl. Cornue» ban-
ne, cuvette. V. Cournuda,
LAIRAR. V. n. vl. LAiBB. LXadrar, cat
Ladrar, esp. port. Latrare, ital. Aboyer,
en parlant du chien qui jappe ; fig. crier, cla-
bauder.
Éty. du lat. latrare, d*où lafrar, par apoc.
larar, par sync. et lairar par métagr.
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LAI
liAIRE , T. II. vl. Aboier. V. Lairar.
Èly. du îat. latrare,
UktRE, s. m. (lâiré); m.ai*oo. Vieux mot
•ynonyme de Larroun, v. c. m. el Larroun,
Kad.
M. Feraod, dans son Glossaire manuscrit,
donne à ce mot la signincnlion d'homme rai-
né : Ei un laire^ un escabissat.
Quand Coin aqueou traître taire.
Anet massacrar soun bouen frairCy
Se servet, v*a nCandUh ansin,
De la hrega d*un siou cousin, (de moun ai)
J. M. P.
Lou laire fai lou praire , roccasion fait le
larron.
Qu'il on qu'elle aboie.
I.AIIIEMENT , s. m. vl. Aboi, aboie-
ment, cri du chien.
I«A1IIIAN, vl. Ils ou elles laisseraient.
LAIRIER, vl. V. Ladrier,
XAIRIS, s. m. vl. Champ en friche.
LAIRO , vl. V. Lairoun el Larroun.
LAIRO A, cxpr. adv. vl.
A (atrofi, en secret, à la dérobée.
Ély. de latro. V. Larroun, R.
LAIRON.vI. V. Laire.
LAIRONAR, V. a. vl. Voler, dérober. V.
Larroun, R.
I^AIRONIGI, 8. m. vl. Vol, larcin. Voy.
Larroun, R.
LAIRONIL, adj. vl. Dérobé. V. Lar-
roun.ïi.
I.AIRONISSA, vl. V. Laironici.
I-AIROO,s. m. anc. béarn. Larron. V.
Larroun, R.
LAIROUN, 8. m. d béarn. Larron. V.
Larroun, R.
LAIROUNALRA, s. f. ( leîrounâille ) , et
impr. I.S1HO01IAI.I1A. L'engeance des larrons ,
les voleurs pris collectivement.
Ély. de lairoun el de alha, tous les vo-
leurs. V. Larroun, R.
E minoi d^assemblar
TouUo sa leyrounalha,
Ou'à dreeh ou ben à tort
Ly debanon sa mouort,
Labellaudière.
i, s. m. vl. LAvi. Lai. sorte de poésie»
son, cri, résonnemcnl, chant des oiseaux.
Ëty.dulal. Ussus.
liAIS, s. m. vl. Plainte, gémissement , la-
menlalion: il eu elle laisse, quille, cesse. V.
Lach, R. 2.
LAISADURA, s. f. vl. Tache. V. Lach,
Rad. 2.
LAISAMEN , LAUAMBH. 8. m. vl. Souillu-
re, V. lach, R. 2.
l.AISAN,vI. Laissant.
Ety. de laissar. V. Laeh, R. 2.
LAISAR, vl. Pour laiss. V. Laissar.
LAISAR.v. a. vl. la«a«. Gâter, souil-
ler, tacher, insuller, V. Les, R. pour laisser
Y. Laissar et Laeh, R. 2.
^ LAI8AT, adj. vl. LAMtAT. Souillé. V. Les,
Rad.
LAI8ER NON, vl. II ne faut pas, il ne
convient pas.
TOM. 11.
LAI
LAISSA. 8. f. (làîsse); laicba. Leixa ,
anc. cal. DHxa, port. Un legs , une donna-
tion. ce qui est laissé par testament pour un
objet particulier; pour les pauvres, par exem-
ple . abandon volontaire d'un capital. Vov
Lach, H. 2. r j
LAISSA, s. f. (lâïsse), dl. Tablette ou plan-
che pour y déposer quelque chose.
LAISSA. s. f. vl. \. Lissa.
LAISSA «'..TAH, S. m. (lâïsse m'éstâ). Un
air d'abandon, un laisser aller qui plaît.
Per Coula douça pastourela
Ifavia gis de laissa m'estar.
Morel.
LAISSAMENT, s. m. vl. Fatigue. Voy.
Las, R.
LAISSAR , V. a. (leissà) : laicba., dacha>.
DATcuAB, >BCHA«. Losciare. ilal./)é?arar,esp.
Deixar , port. Lassen , ail. Laisser , cal.
Laisser, quitter, abandonner, céder, permet-
tre, souflrir , avoir de reste , donner , mettre
en dépôl, perdre, etc., en vl. renvoyer, con-
gédier, cesser, consentir.
Ely. du Iat. laxare , qu'on trouve dans
Grégoire de Tours, avec la même siffniûca-
lion. V. I.ocft,R.2.
Sous-dérivés: délaissât,
El les mots français : Laisser , Délaisser
Dé-laisse-meni.
Laissar estât ^ Lasciare star, ital. Dexar
estatt cal. laisser, abandonner une entr^rise.
Vnules eerear querella
Où TOUS MMUHNiiui |M«, aioM tûfstami eitar.
LAISSAR SI, v. r. (si leissaj. Se laisser
conduire, aller, diriger, tromper, elc.
LAISSAR S'EN, v. r. Si v*a voou pas
faire que s'en laisse, s'il ne veulpas le faire
qu'il le laisse, ou peu importe: Voues pas ve-
titr laissa-l-en^iu ne veux pas venir he bien
demeure , et non , Laisse ten ; fau pas s* en
laissar per aquot, il ne faut pas 6*en priver
pour cela: Laissem aquot, brisons la-dessus.
Me siou laissât dire, Trad. on ma dit, j'ai
souffert qu'on me dise el non Je me suis lais-
sé dire,
LAISSAS, s. f. pi. (laisses) , d. bas lim.
Les glas , les coups de cloche qu'on donne
quand quelqu'un vient de Irepasser, agonie :
Li an sounat leis laissas , on a sonné son
agonie, ou ses glas, s'il est mort.
LAISSAS, s. f. pi. vl. Lices, barrières,
palissades.
LAISSAT, ADA, adj. et p. (laTssâ, âde) ;
Deixado, porL Laissé, abandonné; en vl.
renvoyé , séparé, délivré , languissant. Voy.
I.ac^,R.2.
LAISSETA, excl. (leisséle), dl.Helas!
LAISSOS,adv. vl.Làbaut.
LAIT, y. Laid ci Les, K'
LAIT, 8. m. vl. Lait. V. Lach.
LAITIER, s. m. vl. tjkimma. Vivant de
lait, qui est encore à la mamelle. V. Lach,
Rad.
Efant laitier, enfant à la mamelle.
LAITIROON, s. m. (laïtirôu). Nom tou-
lousain du laiiron lisse, Sonchus lœvis, Lin.
plante de la fam. des composées Chicora-
cées.
Éty.de/a«,laitV,Xac*,R.
LAI
497
LAimoOUN, 8. m.(la!lag6u). Nota du
laiiron des lieux cultivés, à Toulouse. Voy.
Laehairounei Lach, R.
LAIZADA,s.f. vl. Souillée : iVo €fi(ra*
ra en lei alcuna causa laizada, il n'y en-
trera rien de souillé. V.Le<,R.
LAIZAMENS, 8. m, vl. Souillure, impu-
reté. V. Les, R. ^
LAIZANA. 8. f. Vl. Souillure. V. Les, R.
LAIZAR, V. a. vl. Laidare, ital. Enlai-
dir, souiller, infecter. V. Les, R.
Aouials e entendets, aco^ue intra per la
boca no laixa Corne, mais aeo que eis de la
boca laiza Corne , écoulez el entendez , co^
qui entre par la bouche ne souille pas l'hom-
me, mais bien ce qui en sort.
LA-JOITS, adv.dl. La bas.
LAL, adv. vl. Mal, désagréablement.
LALEGEAR, v. n. (Iale(|jn); uAtxvAm.
Gazouiller, produire un son agréable el doux^
commtt le chant des oiseaux : on le dit des
enfants qui commencent à balbutier , parce
qu'ils répètent souvent là-1^.
LA-LES, adv. dl. Là où vous êtes.
LALH , vl. ukMMM. Pour l'a , il ou elle l'a ,
la lui.
LALI , nom de femme (lali). Aller, de
Eulalia, v. c. m.
LALLERA, s. f. (Ullèrc], dl. Joie, diver-
tissement : Faire Vallera , se divertir. V.
Lanlera.
LAM, w,MMxm, radical pris du latin lamina
ou /amna, lame, feuille mince de métal y
dérivé du grec ëXocvfjLst (elasma) , lame d'or
ou de cuivre.
De lamina, par apoc. lamin, fam; d'où :
Lam-a, Lamin-ar, Lamin-at, Lamin-oit;
Lamin-agi, Lam-ieia, Lam-ela.
LAM, vl. Pour la me, lampe, pour éclair.
V. Lamp,
LAM , dg. Pour flamme , y.Flamma.
LAM , adj. vl. Glissanl.
LAMA, s. f. (lame) ; tamina , esp. port.
cal. Lama , ital. Lame , table de métal fort
mince ; dans les instruments tranchants , la
partie qui coupe ; Fina lama , fig. grand
diseur, homme fin et rusé.
Éty. du Iat. lamina, V. Lam, R.
Dans une lame de couteau, de canif, etc.
an nomme :
ONGLET , HropreMloo <A Von pUc« l'onjl* ijnànl •■
veut l'uQTrir.
LAMA. S. f. On donne ce nom, à Tho-
rame. Basses-Alpes, à un vase de fer-blanc
dans lequel on poirle le lait au marché.
LAMA , s. f. Lame, en t. de tisserand,
c'est la partie du métier qui est faite de plu-
sieurs petites ûcelles nommées lisses,^!
attachées par les deux bouts, à des tringles
de bois.
LAMA, 8. f. Lame, endroit d'une nviére
où la surface de l'eau est unie et comme es
repos.
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v^pogle
498 LAM
Ékj. du UL toMuit Heo où FeM croupît.
Eo lenoede marine, lame, houle , vague
•t flot, sont à peu près synonymes.
On nommé :
LAMES LONGUES , mIIm qvl TÎnment de loio «t q«l
M tMeiamt i d«* dklMMM éptUêt auu M briMr.
LABIES COURTES, erilea qai m MMcàdMl «b prc» 4
prà tt qal M brlMiU aouv«nt les «nM w h» MtrM.
LAMAR, Submerger. Y. Laear.
VàMàMàDA, S. f. (lamaràde) 1 dg. V.
Flammada et Plamm^ R.
Diguoi ayre quand de hégados
Aê Itc o6 de mai lamarados.
D'Aslros.
LAMBARDA, 8. f. (lambàrde). Nom
qu'on donne, à Nice» selon M. Risso, à la
femelle de la roussette , V. Coia-rouquiera ,
et k la roussette d'Ârtédi, Seyllium ArUdi,
RIsso , poisson de Tordre des Trématopnés ,
et de la fam. des Plagiostomes.
ULMSm , s. m. (làmbé). Sorte de longue
Gare
LAMBERT , S. m. Nom Qu'on donne,
aux environs de Nice, selon M. Risso, au
callionyme lyre, V. Mauletta, au callionyme
belène, Callionymui belenus, Risso, au
callionyme admirable, CaUymymusadmirar
bUis. Risso,au callionyme petit, Cbllionymut
SniUuêy Laroche, Risso, au collionyme de
orisson Callyon. Uorisionn^ Risso, oois-
0ons de Tordre oes Holobranches et ae la
famille des Jugulaires (à nageoires au cou).
LAMBERT, S. m. Nom nicéen de l'os-
mère, lézard ou saure ordinaire, Ausmerus
saurut. Art. Saurus vulgaris , Dict. Se.
Nat. Salmo êaurus , Lin. poisson de l'ordre
des Holobranches et de la famille des Des-
moptères (à nageoires delà consistance, de la
1»eau ) , qui atteint quatre décimètres de
ongueur, et de l'osmère à bandes , Osmerut
faseiatui , Art. Satina faseiaUu , Cuf .
poisson du même genre que le précédent ,
dont la taille varie de deux à quatre décimè-
tres. On le nomme aguUha^ à Alarseille,
selon M. Roux.
LAMBERT, Léxard. Y.Limberi.
LAMBERT, nom d'homme (lambir) ;
LamberiOp kal. esp. Lambert.
L'figlise honore six saints de ce nom, les
14 et 16 aTril ; 19 juin et 17 septembre.
I«AMBIN , INA , a4j. (lambin, ine); fatbt,
rATBmo. Lambin, ine, qui traîne en longueur
tout ce qu'il fait. Y.Lambinar.
LAMBINAR, T. n. (lambiniOs &amim-
•BAS, uuiBimaBAB. Lambiner, agir avec
lenteur.
Orig. Denis Lambin, écrifain du XV^*
siècle, était si di£fus et si lent quand il pro-
fessait, que ses innemis inTcnterent le mot
lambiner, pour désigner sa manière de
parler et d'écrire, et l'appliquèrent ensuite à
tout ce qui se fait avec lenteur.
LAMBfNEQEAR, Y. Lambmar.
LAMBISGANT,a4j.
Jàmayêurveou nonfan en «erfa
if y areê que mm tie lambisquant,
Brueys.
LAM
LAMBOURDA, S. f. (lambourde) ;
Movii. Lambourde, pièce de bois (pi'on cou
che sur un plancher pour t attacher du par-
quet ou y clouer des planches; pièces de bois
qui soutiennent les solives quand elles ne
portent pas dans les murs.
LAMBOURDA, s. L Un des noms lang.
des typha, V. Sagna et Ftloua, et de la
bardane, V. JLampourda.
LAMBOORDAR , T. a. ( lambourdà ).
Placer les lambourdes d'un plancber.
Ëty. de lam6ottrda et de ar.
lâAMBRE , Gros morceau. V. Lampre.
LAMBREC, S. m. (lambréc), dl. aa»-
MUKT. Eclair. V. Eelious.
Ély. du grec Xajjiijpbç (lampros) . brillant.
1.AMBREC, s. m. (lambréc), dl. Eclair.
V. EeliouM.
Un lambréc amonrotu qu*eêeapo de soun eh
Sur tout autro deuiol la tenen aceoumplido.
Goudeiin.
Ëty. Ce mot est celtique , selon M. Astrac.
LAMBREOEAR, V. n. Oambredjâ) , dl.
Ëdairer, scintiller. \ . EttUmiieiar.
UàMBRBSQUIERA , S. f. (lambres-
quiére). Avril. V. Lambrueca.
1.AMBRXCAR BE , V. r. (se lambrlcà) , d.
bas lim. 6e tourmenter, s'inquiéter, se
mettre en peine, se travailler.
Ê^. Ce mot ne parait être qu'une altér. de
ê'alawtbiear.
ULMBBMB , S. m. (lambris). Lambris ,
revêtement de menuiserie, de marbre, de
stuc, etc., sur les murailles d'une salle, d'une
chambre, etc.
Éty. du grec Xaiiicp^ (lampros) , brilhint ,
lumineux, éclatant, parce que dans les mai-
sons des grands les lambns sont ordinaire-
ment décorés d'une manière brillante, selon
Caseneuve.
Les lambris sont composés d'un bdH,
formé par des montants et des travenee^
dans lesquels on adaote les nanneaum; ils
peuvent être ornés dun iocU ou piinihê^
d'une comice, de pilaf tr«« , etc.
On wmme :
LAlfBRIS D'APPUI. mW <iai n'« <|m dm m trait
pieds da haut.
LAMBRIS DE HAimEUR , «riai (|>1 ê'Aif y^w
hMt d« U nMnIlU.
LAMBRIS PEIirr , cdal qn'oa Imil* ta ptintar*.
LAMBRI88AGI, S. m. Qambrlssàdgi).
Lambrissage, action de lambrisser, le lam-
bris même.
LAMBRISSAR, T. a. (lambrissé) , d. bas
lim. Il faut voir, nos maisons, dit M. Bé-
ronte , pour connaître la difierence qu'il y a
dans le sens du mot français et celui du mot
patois. Une tringle de bois clouée sur la
jointe de denx planches fait chex nous un
lambris.
LAMBRISSAT. ADA, SiQ. et p. (lam-
brissa, âde), md. Lambrissé, ée.
LAMBROGHA. 8. t (lambrûlsc). Nom
Bas-Limousin de la vigne sauvage • Voy.
Z.am6rtiaca, flg. femme longue, maigre, à
hanches relevées.
I.AMBRUSCA , 8. f . (lambrùsque) ; mm-
•ASA,
UM
LAMBMMM. LoiN&rtucsha» ItaL mod« Lam"
hr%uea^ ilal. anc. Llambrueca, cat. Labru»
rca, esp port. Lambrùsque, vigne sauvage,
lambruche, lambrot, VilUvinifera^ Lin. Var.
Syheitris, plante de la fam. des Sarmen->
tacées. V. Car. VUû eylvestris^ p. 492.
Éty. du lat. labrutea, dérivé de l'hébreii
husea, m. s.
Doujat, lui donne aussi la signiGcatfon de
grappe de raisin, V. (rrapa ; et à Toulouse
on désigne par ce mol, un raisin arriéré et
petit , comme celui de la vigne sauvage ,
un grapillon.
I.AMBR1ISGADA, S. f. (lambruscâde) ,
d. toul. Grand édat de lumière. Y. Lam-
6rse.
UUSBRUSGAmE , S. m. (lambruscélré),
dl. GrapiUeor. V. Rafugaire.
LAMBRVSCAR, v. n. (lambmsdO, ^*
V. Rapugar.
LAMBRUSQVnaiA, S. f. (lambrusquié*
re), dl. Ueu planté de vignes saurages: lieu
où l'on trouve beaucoup de souches d«
lambruche.
Éty. de law^rueea et de itra,
I.AMEA, s. f. (lamée). Nom nicéen da
requin. V. Lamx.
LAMELA, s. f. vl. Dim. de lama, épée,
petUo épée. V. Lam , R.
LAMENT, radical dérivé du btîn laiimi-
tor, lameniari, se lamenter, gémir, déplo-
rer; d'où: Lament-able, Lamint-ar, la-
ment-ation, lament-ous.
XjAMENT, s. m. vl. Llamento, anc. cat.
Lamento^ cat. mod. esp. porU itaL Lamen-
tation. V. Lamentation,
Ëty. du lat. lamefUtcm, m. s.
LAMENTABLE , ABLA, OiQ. (lamèin-
tàblé, àble); aamotom. LamentwoU, iUl.
Lamentable, esp. cat. Lameniavel, port.
Lamentable, qui mérite, qui excite des lamen-
tations, douloureux, qm excite la pitié.
Ëty. du lat. lamentabUU. V. Lameni, R.
LAMENTAR SB , T. r. (sé Umèlntà);
lameiifar , cat. LamentarH , Ital. Lamen^
tarse, esp. port. Se lamenter, pousser des
cris immodérés et lugubres. V. Lagnar «a.
Ëty. du lat. lamtiilart. Y. Lamml^ R.
LAMENTATION, S. m. (lamèintatie^n) ;
«nmADA, ■■■■■■■iw /'amenlattoiia, ital.
Lamentaeion, esp. Lamenta fio, port. Lia*
matOadé, cat. Lamentation, douleur expn-
mée par d^ cris immodérés et lugubres.
Ëty. du lat. lamenlalton^a, gén. de Umên-
folio, m. s. Y. Lamtni, R.
Leiê lamenUUitmsde Geremiia, les lamen-
tations de Gérémie, sorte de poëme que et
prophète a fait sur la ruine de Jérusalem.
UlMENTOS, osa, adj. vl. LamenU>iOf
esp. ilal. V. Lamentable,
LAMENTO0S , Y. Lameniable et X0-
ment , R. . -»
LAMESI, s. m. (lamèsi), d. bas lim. Bat-
beurre et petit lait. Y. Xroc^-dt-^iiri et
Gaspa. ^ ;
LAMI, s. f. (lâmi) ; asgoii, aama. Xoiiite,
cat. esp. ital. Le requin ou lamîe, Sfumm
eartharias , Lin. Careharias venu , Wç.
Se. Nat. poisson de l'ordre des Trématopnéi
et de la fiim. dai FlagiostooM (à boucha
transTarsale).
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LAM
tty. do lat. lomia , et dériré du grec
Xafiis (lamia), nom par lequel Aristolept-
ralt avoir désigné le même poisson.
Ce terrible animal a jusi|o'à six rangées
de dents aiguës à ses mâchoires; quand il est
Tieox ; il parvient à la longueur de 9 à 10
mètres, et son gosier est assez grand pour
qu'un homme puisse aisément y passer.
UkMl-nemovn , 8. m. Un des UOfflS du
milandre, à Toulon. V. Pal.
LAMIA , s. f. (lamie) ; Lamia, cat. esp.
Lamma, itaU Nom nicéen du squale féroce,
Squalut ferox , Risso , poisson de l'ordre
des Trematopnés et de la fam. des Plagios-
tomes (à bouche transversale) , dangereux
et vorace , qui parvient au poids de trente
myrbgrammes.
£t?. V. Lamù
I«AMIA8, s. r. pi. vl. Lamies, êtres fa-
buleux qui passaient, chez les anciens, pour
dévorer les enfants , et qu'on représentait
ordinairement avec une tête de femme et
on corps de serpent
I.A1IIEIIA, s. f. vl. Lamera^ ital.
Cotte de mailles; cuirasse faite avec de petites
l^mes. V. Lam^ R.
I^AMICHraER , s. f. (iMniS^îé) ; d. de
Barcel. Cordeau. V. Cùuréetm,
I.AMINA , vK Lamina , cat Lame. Y.
Lama,
laAMIN AGI , s. m. (laminâdgi) ; luuuiiAaB.
Laminage, action de laminer.
Éty. de lamina et de agi, action défaire
de petites lames. V. X.am, R.
UkMINAR , V. a. (lamina). Laminer, don-
ner è une lame de métal une épaisseur nui-
forme, par une compression toujours égale.
Ëty. du lat. lamina, lame, et de ar, faire
des lames ou réduire en lames. Y. Lam, R.
LAMINAT, ADA, adj. et p. (lamina,
âde). Laminé, ée.
Éty. V. Lam, R.
laABQNOIR, s. m. (laminoir); uiMmoDAB.
Laminoir, machine composée de deux cylin-
dres (|ui tournent en sens contraire , servant
à laminer.
Éty. du français laminoir , formé du lat.
lamina f lame, et de la term. otr, qui sert
k faire des lames. Y. Lam, R.
Cette machine a été inventée en Allemagne,
on ignore à quelle époque, mais ce n'a été
Que longtemps après , en 1638, qu'elle a
été introduite en France.
M. Colon, inventa, en 1806, un laminoir
qui a la propriété de couper et de mouler les
métaux sous diverses formes.
I.A1IIOI-A , s. f. (lamiéle). Mom qu'on
donne, à Toulon, au milandre. Y. Pal
Êty . Lamiola est un dim. de Lami, v. c. m.
puisqu'on le nomme aussi piehoun lami.
UkMP , s. m. (tan); mmk, uui. Lampo,
ital. esp. Relampago, port. Llamp , cat
Eclair, par exlens. fondre. Y. Hulhau et
Eiliout,
Éty. du ceft. lamp , le même, ou du grec
Xà(jL4;t< (lampsis), lueur, splendeur, formé de
Xa{A3i()D (Iamp6), luire, ou du lat lampas.
IsàMPA , S. f. (lampe); cauuia, &i.
Lampa et Lampada, ital. port. Lamparà,
esp. Lampe, ail. Lampe, vase où l'on met
de l'huile avec une mèche pour éclairer. On
LAM
nomme lume on calen, en provençal, celle
qui, au lieu d'être supportée par un pied eo
chandelier , est suspendue par une queue.
Éty. du lat. lampai , dérivé du grec
Xà{Aitac (lampas) , formé de X«(aicu> (lampô),
luire , briller.
La partie de la lampe qui soutient la mèche,
se nomme lamperon.
On attribue l'invention des lampes aux
Egyptiens , et on en fait remonter l'origine
bien avant Moïse. Y. Goguet, Orig. des Lois,
t l,p.243.
I«es différents usages auxquels on a em-
ployé les lampes en ont fait varier les formes
à l'infini , voici les principales ;
Lampe aérienne, inventée par H. Brissiel,
en 18^.
Lampe aglaphe , elle est due à M. Ga-
gneau , XIX^« siècle.
Lampe à air infiammahle , on doit ses
principaux perfectionnements , à M* Gay-
Lussac , en 1817.
f^ampe d'argani. Y. QuinjuH.
Lampe de cardan , C'est à Cassiodore ,
qu'on en doit la première idée, Vl«* siècle,
il l'inventa pour que ses moines pussent
veiller plus longtemps.
Lampe docimaetique, M. Berlin la fit con-
naître et l'inventa en 1799*
Lampe économique , M. Paul Nicolas, de
Genève , en a construit une en 1801 , qui
brûle toutes sortes d'huile, sans fumée.
Lampe sidérale Rapplique, de l'invention
de M* Bordier Marcel (1613).
JLompf de sûreté, inventée par M. Dav^,
dans ces derniers temps.
Lampe à triple courani d*air et à pompe
foulante , elle est due à M. Brochant (1804).
Y. Boquillon, Dict des Inventions.
Les anciens ont parlé d'une espèce de
lampe perpétuelle, dont nous ignorons au-
jourd'hui la construction. Un nommé Licetos
a laissé un traité de lucemis anîiquorum
reconduis, Cassiodore assure qu'il en faisait
lui-même. Yigneul, Marvill.
Lampe hydrostatique, MM. Girard frères,
de Marseille, l'inventèrent en 18Q4.
Lampe ignifère, elle est de l'invention de
M. Loque, de Paris (1718) , elle s'allume
d'elle-même.
Lampe lycnomena , Y. Lampe à niveau
constant.
Lampe à niveau aUematif, de l'invention
de M. Hadroit (1812).
Lampe à niveau constant , on la doit à
MM. Carcel et Carreau (1800).
Lampe à niveau intermittent, elle est de
l'invention de M. Gotlen (18t2).
Lampe pneumatique • inventée par M.
Andrews-Spooner (1813).
Lampe ou briquet-pyro-pneumatique ,
MM. Haring et Vincent Chevalier, l'ont
ioqtortée en France, en 1824.
La forme des lampes est aujourd'hui variée
à llnfini, de ipanière qu'il est impossible de
donner le détail des parties qui entrent dans
la composition de chaque espèce, nous nous
bornerons à faire connaître celles delà laippe
rustique pu à quep. Y. Calm^
LAM
499
Dane la lampeàpmnfê on n&wmu:
PIED « la pwtle qai b MHrtiMC
CORPS DE LAUPE , mU« «H e«Kîit fkall*.
POBIPE , Im iMTtiM q«i MTTMI i Un mamm rhM».
BOUGIE M CHANDELLE . I> i^ craw*.
LAMPERŒf <m PORTE-MÈCHE , b p«tU layM «{w
porte la néclM.
CHAPEAU , l'espèce d'enionaolr iaat oo la •— roo—
Dans une lampe é^égHee on nomme :
COUBOIflfl, la partie q«i porta le lainploa.
LAMPION , le Taae de vei re qui «wlkM IImIU plac^
eniM le pmiuMk» et la emlt*,
PANACHE . U partie eopMewo «fd porta la adiH au
iDojen ^ trois ckaines.
CULOT , la partie inférieHra.
BELIÈRE. l'amea* <|ul aet la partie hilcrienre au paMeW.
Pans différentes lampes on nomme:
CRÉMAILI^RE. U pi^ <U métal , qni «lèw « par 1«
moyea d'aa pi^noa , la tnbe qai perte la mkkm.
COUPCftiE , le cfaaprMi qa'oo mat aa-daMna de* laoïpai de
billard , ete.
I^AMPADA , Y. Lompiada.
I^ABiPANT , ANTA , adj. (I^mpàn , An-
te). Clair, brillant. Y. Lamp, R.
I^AMPAB, V. a. Lamper, boire des lam-
pées , boire avidement de grands verres de
vin.
Éty. du lal. lambere^ laper , sucer , selon
Borel.
Quint espectaele, meisfreros, lou soukou
esclipsat, la luno obscur stdo, leis estelos sen-
sa lumiero, lou mounde dins Um dueU , Ver
effrouyable, à eauso deis huillaus que lan-
paran , deis townerros que groundaran et
deis foudres qu*eelataran, etc.
J. Alégre. Instr. Morales.
LAMPAR, V. n. (lampà]; lammar, lau-
9waMA, MjamAm. Courir rapidement, évacuer à
la h4te, s'enfuir, disparaître comme un éclair.
Êty. du grec Xà^kitia (lampô), luire, briller,
et de la term. ar , ou de lamp . éclair , et de
ar, s'enfuir, disparaître comme un éclair.
LAMPAR, V. n. lamtcosab. Briller, ré-
pandre une cUrlé vive comme celle de l'é-
clair. Y. Eslioussiar.
L'hulhau lampa , l'éclair brille. Y, Es-
lioussiar,
Ëty, Y. le mot précédent
lâAlOPAR, s. m. (lampà) , d. bas lim. On
dit d'une personne qui a bon appétit, A pas
lou lampar. Y. Lampas.
LAMPAS, s. m. (lanmàs) , et impr. um-
FAR. Lampas, tumeur inflammatoire qui sur-
vient au palais des chevaux, derrière les pin-
ces de la mâchoire supérieure.
Éty. du grec XafAicàç (laippàs), m. s.
LAMPAS f s- m. (lampas). Lampas^ étoffe
de soie de la Chine du genre des persiennés,
grands desseins d'une étoffe.
LAMPAUTA, s. f. (lampàoule). Nom
qu'on donne, dans le département du Tarn, à
la renoncule des vignes.
LAMPEA, vl. V. Lampa.
LABIPEÇ . s. m. vl. Lampegt esX. Eclair»
^at de lumière. Y. Lamp,
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500
LAM
LAMPEGEAR , v. imp. (lampedjà) ; Re-
lampejar, port. Relampegear el Liampe-
gar,caU Éclairer, V. Eslioussiar; pour cou-
rir. V. Lampar,
liAHPETjS. m. (Iatupé),dl. Éclair. V.
Etliouê,
LAMPETA , 8. f. (lampèle). Bougeoir à
huile, muni d'un manche. Gar.
K(y. de lampa cl du dim. eta.
LAMPEZA. s. f. vl. Lampe.
LABfPI , 8. f. (làmpi). Y . Lampa.
LAMPIADA, s. f. (lampiâde); riATA.
LAHrAOA, oooriiuiA, AoriAOA. Lampée , grand
verre de vin, course longue et inutile.
LAMPIAN • s. m. (lampiàn). Flandrin,
homme long et fluet. V. Flandrin et Ga-
lampin,
LAMPIAR, Courir. V. Lampar,
LAmPION, s. m. (lampie-n); lAMruM,
LAMMomi. Lampicto , port. Lam|)ion , petit
godet dans lequel on met de la graisse ou de
i*huile et une mèche pour illuminer.
£tj. de lampa et du dîm. ton.
I.AMPOUETNAR, Y. n. d. béarn. f^m-
biner, être paresseux, se faire prier pour faire
quelque chose.
LABfPOUBDA, 8. f. (lampéurde) : i^^mr,
cHOit, AiuiAPA-rsoc. Lappola , ilal. Tétc ou
fruit de la bardane; la plante même. Voy.
Lampourdier.
LAMPOURDA, 8. f. Est aussi le nom
qu'on donne, dans les B.-du-R. h la petite
bardane ou glouteron , Xanthium ttruma-
rttim, Lin. plante de la fam. des Urticées dont
les fruils sont épineux, elle est commune le
long des chemins. V. Gar. Zanihium ,
p. 52â.
LAMPOURDET , S. m. (lampounlé ).
Nom qu'on donne, ^ Montpellier, à la kizer-
ne maculée , Medicago maculata , plante de
la fam. des Légumineuses, qu'on trouve dans
les champs.
Ety. de lampourda et du dim. et; le fruit
de cette plante est hérissé comme celui de la
bardane.
LAMPOURDIER, 8. m. (lampourdié) ;
LArOUBDlSa, LAMBOOMDA, LArAS, ALArAS, ËJ^W
rOOM>A ( LArOT , LArPBTAS , €MA90Vnê , TIWA-
rsoos, BABOAHA , LAPABAisA. Bardanc , Are-
tium lappay Lin. Lappa tomentosa el major,
Dec. plante de la fam. des composées Cyna-
rocépnales, qu'on trouve partout, et donl les
racines sont apéritives el un peu sudorifiques.
V. Gar. Lappa major, p. 266.
Les têtes de cette plante, munies d'épines
crochues , portent en provençal, les noms de
lampourda de chins , etc. Elles 8'atlachent
aux habits des passants et à la laine des mou-
tons, ce qui les a fait nommer teignes dans
quelques pays.
Éty. du grec Xà&iv (labcin) , prendre , ou
du celt. Uap, main, selon M. Tbéis.
I.AMPRADA, vl. lamproie. V. Lampre.
LAUPRAS , s. m. (lampràs), d. de Barcel.
Àogm. de Lampre, v. c. m. gros morceau.
LAMPRE, s. m. (lampré); umm^A ,
hAMWwnA^ movmmmA , nvtA , LAMrROOA. Ham-
prea , cat. Lamprea , esp. Lampreda , ilal.
Lamprea , port. Lampvele, ail. Lamproie ,
grande lamproie, lamproie marbrée ou lam-
proie de mer , Petromyzon marinus , Lin.
poisson de l'ordre des Trématopnés et de U
LAM
fam. des Cydostomes ( à bouche en cercle) ,
qu'on trouve dans la Méditerranée.
Éty. du lat. lamhere petrae, lécher les
pierres, mots qui ne sont que la traduction
du grec petromyzon , composé de 'Tii^po;
(pètros), pierre, et de [x^ïw (muiô) , je suce ;
nom qu'on a donné à ce poisson, parce qu'il
s'attache aux pierres avec la bouche , comme
le ferait une sangsue; il pourrait dériver
aussi de Xa^iT^pci; (lampros) , brillant, lumi-
neux.
La chair de la lamproie est très-dclicate et
de facile digestion, selon Galien ; on assure
pourlant que Henri i^, roi d'Angleterre, mou-
rut d'une indigestion causée par la chair de
ce poisson.
LAMPRE, 8. m. Est aussi le nom qu'on
donne à la pricka ou lamproie de rivière, Pe-
tromyMon fiuviatiUs, Lin. poisson du même
genre que le précédent, qui ne parvient guè-
re qu'à la taille de 40 à 50 cent. V. Boui-
roun.
On donne vulgairement le nomdec^lotMl-
let, aux petites lanoproies qui servent d'appât.
LAMPRE, 8. m. (iàmpré), d. de Barcel.
LAHaiiB. Quignon , gi-os morceau de pain ,
gros morceau de quoi que se soit; grosse
pièce de terre, de pré, etc.
LABCPREA, \ l Lamprea, cat. Lamproie.
V. Lampre.
LAMPRE8A, s. f. (lamprése). Un des
noms languedociens de la lamproie. Voy.
Lampre,
LAMPRESOUN, s. m. (lamnrczôun).
Nom avignonnais du lamproyon. V. Lam-
prilhoun.
LAMPREZA , \\. f^mprote. Y. Lampre.
LAMPRILHOUM, s. m. (lamprillôun) ;
LAMmctoon , ciTAscov. Nom qu'on donne , à
Toulon, au lamptoyon ou ammocell« lam-
proyon, Ammocœtus branchialie , Duméril,
Petromyzon hranchialis , Lin. poisson de
l'ordre des Trémalopnés et de la fam. des
Cydostomes, qui habite les fleuves el les ruis-
seaux, el dont la chair est bonne à manger ;
il ressemble un peu aux lombrics ou vers
de terre. V. Civareou.
LABIPROUA , Gare. V. Lampre , Lam-
proie.
LABIPRUA, s. f. (lamprûe]. Un des
noms de la lamproie. V. Lampre,
LAMPRUC . s. m. (lamprùc). Taon ma-
rin» sorte de poisson-mouche qui tue le thon,
le dauphin, etc. , selon M. Gare.
LAMPRUE, s. m. Taon , sorte de grosse
mouche marine. Avril.
U est difficile de reconnaître l'animal dont
l'auteur veut parler. V. Lampruc,
LAMPUGA, s.f. (lampùgue). Nom nicéen
de la fiatole. V. Fialola. C'est aussi un des
noms delà liche vulgaire. V. Licha.
LAM8 . s. m. vl. Foudre, éclair, et adj.
boileux, csU'Opié^ manchot, imparfait.
LAN
LAN , radical pris du latin lana , faîne ,
dérivé du grec Xâvoç (lanos), dorique, pour
Xnvb; (lônos), m. s.
De lana^ par apoc. lan : d'où : Lan-a ,
Lan-agi, Lan-ar, /{e-fanar, Lan-ada, Lan-
al, Lan-egear, Lan-eta, Re-lanat, Lanier,
LAN
Lan -oui , Lan-el, Re-lanal , Lan-er-et ^
Lani-lini, Lan âge , Lan-oSy F-lan-ela ,
Lnn^ Lnn-gi, Lan-nut, Re-lan-ê,
LAN, vl. Pourlo an, l'ont.
LAN, Tour éclair. V. Lampti Eslious.
LAN, s. m- Oàn], d. bas lim. Position
favorable ou défavorable où l'on se trouve
pour faire quelque chose : Quand Iroubarai
moun lan iou l'i mancarai pa$, quand je
trouverai une occasion favorable, je n'y man-
querai pas ; N*ai pas de Van, je ne suis pas
bien placé pour cela. V. iîalfln*.
Éty. Ce mot ainsi écrit par M. Béroiuc
dans son Dictionnaire Bas-Lim. ne signiGe
rien par lui-même, mais il est facile de voir par
les sens qu'il lui donne, qu'il signifle élan,ei
qu'au lieu d'écrire motm élan, il a dit moun
lan,
LAN et L'AN. M Béronie,dans sonDict.
du Bas-Lim. emploie ce nwt au lieu de Von*
d'après le vice qu'il a introduit dans son
orthographe en figurant par des o, tous les a
ouverts , aussi écrit-il l'on $e deou ajudar,
par l'an se deou adzuda, on doit l'entraîner.
LAN, dg. Alt. de Lana, v. cm. et Lan,
Rad.
Aquet qu*à hn én*a pas Un.
D'Astros.
LANA, 8. f. (lâne). Lana, itaî. esp. Là ,
port. Llana, cat. Laine, le poil qui couvre
la peau des moulons, des brebis, des agneaux
et de quelques autres animaux , tels que ^•
castor, Tautruche, etc.
Éty. dttlat lana. V. Lan, R.
Lana surgea, Lana succida , itat. Laine
surgc, laine rrue, laine en suint, laine qui n^a
élé ni dégraissée ni lavée : du lat. lana suc^
cida,
Lana que Von ven de toundre , tondailll^.
Gros peousde ta lana , gare , longs poils
qui traversent la laine.
Triar la lana, pluser la laine, Téplucher
pour en séparer les corps étrangers. Plu-
sage en est te substantif.
Escarrassar la lane, drousser la îaînc.
Mesclar leis lanas, ploquer les laines, en
mêler de différentes couleurs.
EcouaHles , laine qu'on coupe sous les
cuisses des moutons.
Marchand de lana, lainier.
Dans fes premiers âges dn nnonde, les trou-
peaux, formant la principale richesse de sea
habitants, on avait le plus grand soin de h
laine et l'on ne négligeait rien pour la per-
fectionner. Numa y attachait la plus grande
importance, cl plus de six cents ans après lut,
les censeurs avaient la direction de tout les
troupeaux de bêtes blanches, lis pronon-
çaieni de fortes amendes contre ceux qui
les négligeaient, el récompensaient ceux qjai
signalaient leur industrie, par l'éUide et la
recherche de tout ce qui pouvait procurer
de meilleures laines. V. Mérinos,
Dans les premiers temps, les Romains ar-
rachaient la laine au lieu de la tondre , d'où
l'on fait dériver le mot latin vellus, qui signi-
Ge toison, de telffre, arracher.
Les machines pour carder cl pour flier
la laine n*ont été introduites dans nos ma-
nufactures qu'en 1803, sous fadministratioB
de M. GhapUl.
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LAN
On dit que la laine est :
ÏK St^îNT, quand elle n*â pas été Uvée.
MORTE, quand elle a été priM sur la peau d'un
Mpîmali
m ME , quand cil* Mt la plas fine.
SECONDE, quand elle vient après la prima.
TROISIÈME, aie
D'AGNELIN, quand e<l« provient dca «fOMax.
CRl!E, quand elle n'est pas apprêl^.
r.UISSE, quand elle provient dea cuittet.
PELADE. q.und lea m^gÏMiert Tont enlevée des peaus
qu'ils travaillent, par le mujcn de la chaux.
£>ans le commerce on nomme :
LAINE DE TOISON, celle qtû provi«,i de la tonu an-
nuflle
PIGNOIf le rette de la laine peignée.
CUEVnON, «ne lalna noire qu'on tire du Levant.
LANA, 8. m. d. béarn. Pour plaine. V.
Plana. ^
LANADA, s. f. (lanâde). Guipon , gros
pinceau de bine qui sert à braycr et 6ui\er
lesçouulrcs el le fond d'uu vaisseau.
Ely. de lana , laine, et de la lerm. ada,
faite, fait de laine. V. Lan, R.
IaANADA,8. f. dl. Kécollc delà laine. V.
Lanagi elLan, R.
LANAGE , dg. V. Lanagi ei Lan, R.
LANAGI, s. m. (lanàilgi) ; t.AHAes. lakaba.
Lainage , marchandise de laine , toison du
mouton el de la brebis ; la laine en général ;
récolte de la laine. Sentir lou lanage, sentir
le suinl. Gare. Façon, manière d'être d'une
étoffe de laine.
Éty. de lana et de agi. V. Lan, R.
LANAR. v.a. (lanâ).Lainer, tirer la laine
•uria superficie d'une étoffe au moyen des
chardons ; on nomme laincur, l'ouvrier qui
fait cette opération.
Éty. de lana el de la lerm. acl. ar, V.
Lan, R.
LANAS, s. m. (lanàs). Bête à laine. Gare.
LANAT, ADA,adj. (lanâ, âde);co»To»HAT,
raLooft, vsLooft. Lanudo, port. Laineux, euse,
qui a beaucoup ou qui est bien fourni de
laine.
Éty. du lat. lanalus, fait de lana cl de la
term.pass. al, ada V. Lan, U.
LANAT, s. m. Lou lanat, la viande de
moulon.de brebis. Sente lou lanat, cela
ient la laine.
Éty. V. le mot précédent et Lan, R.
LANÇ, radical pris du lat, laneea, lance,
dérivé du grec 7 oyx^ (logké) , m. s.
De lancea , par apoc. lanç; d'où : Be-
lançât, Lanç-a, Lanç-ada, Lanç-ar, lie-
Aamçar, Es-lançar, Lancegear , Lancege-
ada, Lancet-ier, Lahc-ela , Lancis, lie-
lançar , Es'lança^ment , E-lançar, Es-
lança-ment, Es-lanç-ar, Eslans.
De lanç , par le changement du c en « ;
^ans-a, Lans-ar , Lans-ada , etc. Es-lais .
Es-latss-ar,
LANÇA ,9. f. (lance) ; Lancia , ilal.
Lanza, esp. Lança, port. Lanze,al\ Llansa,
tat. Lance, arme à long bois et à fer pointu.
Ety. du lat. lancea. V. Lanç R.
La lance se compose du fer, dans lequel on
dritingue le dard et les ades, et du fût ,
manche ou flèche.
LAN
Celte arme remonte à la plus haute anti-
quité, mais on n'a aucune donnée certaine
sur son origine, que Pline attribue aux
tilesiens.
LANGADA s. f. (lanç^dc) ; .^c.o.a»a,
LAwciwAOA. Douleur vive, élanceraeni, balle-
meni qui se fait sentir dans une tumeur qui
s abcède; ruade, coup de pied d'une bcle qui
rue. ^
Éty. de lançar et de ada. V. Lanç, R.
Coup de lance. V. Lansada,
Ai de lançadas, Tr. j'ai, j'éprouve des
élancements, et non des lancées.
LANÇAIRE . V. Reguignaire.
LANGA-PANIER, Alt. de Ansa à
panier, v. cm.
LANÇAR, V. a. (lança); ilai.«g.a«.
M^ancxare, ilal. Lanzar, esp. Lançar, port.
Lansar,ciii Lancer, jeter en avant avec
force : Lançar ou avatar un veisseou,
ancer un vaisseau . le mettre à la mer pour
la première fois ; Lançar una lebre , lancer
un lièvre, le faire sortir de songtte.
Éty de lança et de ar. V. Lanç, R.
LANÇAR, V. n. Produire des éltnce-
ments. V. Lancegear. Ruer, en parlant des
bêtes de somme, lancer les pieds de derrière
avec force; darder, en parlant du soleil qui
darde ses rayons. V. Lanç, R.
LANÇAR SE , v. r. S'élancer, se jeter en
avant a\ec impétuosité.
LANCEGEADA, s. f. (lancediâde) , dl.
LAifciRAOA. V. Lançada el Lanç, R.
LANCEGEAR, v. n. (lancedjà) ; la«-
cKtAu. Lancejar , cal. Alancear , esp. Lan-
çmre . ilal. Elancer : Lou det me lancegea,
le doigt mélance, ou j'y sens des élancements
douloureux; donner des coups de lance.
Ety. de lança et de egear. V. Lanç, R.
LANCETA , s. f. (lancéte) ; «aioieta.
Lancella, ital. Lancela, esp. port. Lanzette,
ail. Llanceta, cat. l-ancelle , instrument de
chirurgie composé d'une petite Uirae à deux
tranchants, d'une chasse formée de deux
petites plaques mobiles, particulièrement
destiné à ouvrir les veines.
Éty. du lat. lanceola , dira, de lancea,
lance, petite lance. V. Lanç, R.
On ignore le nom de l'inventeur des lan-
cettes actuelles . IrcsdilTérentes de celles des
anciens; on sait seulement qu'elles étaient
inconnues avant le Xlll"« siècle.
LANCETA , s. f. (lancéte) ; rbassa . oto-
■lootA, MomiuiA, BATA-raiiADA. Aigle- poissou,
aigle-marin, glorieux, liaza a gui/a. Lin.
poisson de l'ordre des Trématopnés el de la
famille des Piagiostomes ( à bouche trans-
versale), qui habite dans la Méditerranée.
Ety. de la forme aiguë de ses grandes
n'ageoires qui les font ressembler à des lan-
cettes. V. Lanç, R.
La chair de ce poisson est peu estimée ,
mais son foie Ires- volumineux est un ali-
ment agréable. On a vu des animaux de
cette espèce peser jusqu'à 700 livres.
LANCETA, s. f. dl. Le va-et-vient des
tours è filer ou à tirer la soie. V. Marelage,
LANCETA» s. f. Nom qu'on donne, h la
stipe pennée, selon M. Garcin. Y. Bauca-à-
plumet.
LAN
501
LANCETIBR , 8. m. (lancetié). Lancetier,
étui à lancettes.
Éty. de lanceia et de ier. V. Lanç, R .
LANGEXAR, vl. dg. AU. de Lancegear,
V. c. m.
LANCHOUSCLA, Alt. de Lachouscla,
V. c. m. el Lach, R.
LANCIER, s. m. (lancié); Lanceira,
port. Llancer, anc. cat. Lancero, esp. Lan-
ciero, ital. Lancier, cavalier dont Tarrac
principale est une lance ; porte lance.
Ety. de lança et de ier, ou du lat. lancea-
riuf, lancier. V. Lanç . R.
LANCIER , vl. V. Lançar.
LANCIERA, s. f. (lancicre). Bonde
d'une cuve de vendange , lanciére , abée.
Gare.
LANCIS. s. m. (làncis), dl. La foudre
quand il y a de la diablerie parmi : Far le
lancis, faire le diable à quatre. Donj.
Ety. de lança , parce qu'on représente U
foudre comme un fer de lance. V. Lanç, R.
LANCISA, y.Ancisa.
LANÇOT, s. m. d. béarn.
Tnnticui nrriben tr^i on quatr* monf^uito ,
Bajrle*, bcguci, imiU9U, }-ens toutlcm alen^uiu.
Fuundcvillt.
LAND, mol dérivé du saxon lané^, qui
signifie terre, pays, région, contrée, canh-
pagne, champ ; employé dans la composition
d'un grand nombre de mots . placé avant ou
après , il leur communique le sens qui lui
est propre.
Comme prépositif :
Landmanny campagnard, homme de la
campagne, de land el de mann, homme.
Landkenecht, fantassin allemand, de {and#
el de kenecht , valet ; d'où : Lansquenet.
Langgrave , comte de lerre : Land-u ,
Land^as.
Comme désinence :
Enhland (Angleterre) , terre des angles.
Itlanda, paysd'Erin.
Islanda, terre de glace.
Mciland, Milan, au milieu des terres.
Finlanda, fin des terres.
LANDA« s. f. vl. Domaine, possession,
plaine, champ.
Éty. V. Land, R.
Qui no fai so que Dieus manda ,
L'ennemie Va en sa landa.
LANDA, a. f. vl. Landa ,^ ital. Lande,
lisière, désert, plaine. V. Land, R.
Ety. du gothique lant, m. s.
LANDACISMS, s. m.vl, Lambdacisme,
répétition vicieuse de L
Éty. du lat. lamhdacismus,m. s.
LANDAIRE, USA, s. (landàïré , use).
Coureur, euse ; fainéant. Gare.
LANDAR. V. n. (landà). Courir précipi*
tanunent. V.Lampar.
Éty. de l'ital. andare , Vandare , ou^e
ïùW. land, terre, el de ar, aller, parcourir la
terre , courir les champs ; ouvrir, laisser
sortir, en d. bas lim.
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502
LAN
tiàSmàJÊLÊB, Y. t. dl. Fainéanter, être
è rien faire. , _, ^^ ^ v , •
ULimAA, 8. f. fA. (làndea); froiutot, esp.
Lande, Hal. Landes, départemeBi des....
doDtlecheMiea estMont-de-Maraan.
fi^. des landes de Bordeaux, centrée de
tables qui s'étend depuis l'Adour jusqu'à
Bordeaux. V . Land, R.
IjAHùEMAjB. m. vl. Le landemam.
I.ANDIER , S. m. (landié). Landier ,
grand chenet de cuisine» qui sert de jaml>es
aux broches.
Éty. Ce mot est dit pour landier , fait de
andes , jambages , dérité de Tall. handeiren,
en angl. handiron, pied de fer. Roq.
LANDINIBRA, S. f. (landinière). Lin-
teau. V. Dmdau.
LANDORA , s. et adj. (landôre) , dl.
Fainéant. V. Landrin et Feneani.
tXi. de kindter. chenet, qui ne quitte pas
lecoindufeu;leslaBdiers.
LANDRAIRE , 8. et adj. (tandràirè) » dh
Fainéant, batteur de pavé. V. Feneant.
LANORAR, V. n. (landrà) , dl. Battre Iç
pafé. V. Gusegtar.
Ëty. Ce mot ne parait être qu'une altér. de
Landar, v. c. m.
IJU«DfUN, 8. m. (landrîn); lastcah.
«.^.«j, msAiiT. Grand lambin, grand
flandrin ; fainéant, qui n'est bon à rien.
Èiy. Ce mot n'est qu'une ait. par aphérèse
de Flandnn, V. c. m. *. ^ .,
On dit landrina , au fém. selon M. Àvnl »
dans le même sens.
LANDRlNASyS. m. (laqdrinâs). hugm.
dépr. de landrin. V. Flandrinoi.
LANDRINEOEAR. v. n. (landrinedjà) ;
ijumMHAB. Dandiner, fainéanter , perdre son
temps.
Éty. de ïandrfn et de egear, faire le flan-
LANDURA, s. f. (landùre), dl. Souffrance.
Y.Souffrança.
Far landuray soufTnr en voyant les autres
se réjouir. ^..n « • .
LANEOEAR,v. a. (lanedja) , dl. Lainer
ou lauer, tirer la laine sur la sujperûcie d'une
étoffe, faire sortir le poil ; garnir , courrir de
Jaine.
Éty. de lana et de egear. V. Lan, R.
laANEOEAR, ▼. n. Ramasser la laine du
séchoir. Gare. ; dans la Haule- Provence on
le dit des brebis bien nourries qui poussent
une belle toison. V. Lan, R.
UkNERET, s. m. (lanéré). Lanneret,
oiseau de proie , le mâle du Lanier , t. c. m.
et Lan, R.
I«ANET , s. m. vl. béarn.
Carguede chalcéefinj lanets, tfne ltttr<
Cinq sol tournex,
Privil. et règl. du pays de Béarn.
IfANET, ETA, S. (lané, été). Nain,
naine , homme ou femme d'une très-petite
taille.
£ty. des peuplades naines et poilues ou
Tclues, dont parlent certains contes populai-
res. V. Lan, R. C'est peut être une aller, de
Nanet, v. cm.
LAN
umsTA, 8. f. (lanéle). Étoffe de bhie.
V. Burata.
Éty. de lana et du dim. sla, petite laine,
sous entendu étoffe. V. Lan, R.
I«ANrARO0N, s. m. Hanfarôun). Le
charançon vert de la tlgne. V . Ft^o^fou.
lAlfFIA, s. f. Oâûfic)* dl. Tracasserie.
V Traeassaria.
ULNFIA8, s. f. pi. nânfie8),dl. Sima-
grées, mignardises aflectées. V. Simagreas.
LANFIEOEAR, V. a. (lanfiedjà) , dl.
Tracasser. V. Tracaesar.
LANFRA, s. f. (lànfrà), d. w. Mensonge.
y.Mesiongea. ^ ^ .. ,.
LANFRA, V. n. OaDfrà],d. m. Alenur.
V. Mentir. ^ ^ .. „ . .
LANTRI, 8. m. (lânfri), dl. Vagabond.
V. Vagahound.
liANFRUR • s. m. G^l^^i'^O* ^* °^* ^^"'
leur, hâbleur. V. Craeur eiMentur.
LàNG, &AM1I, 14UKW1, luMBi, radical ods du
lat. languere, langueo, languir , où de lan-
atior,lapgueur, et dérivé du grec ^<^twa
(laggeuô) , ou Xa-^Y*?^ (ligga»ô) , langnir ,
être nonchalant .
De languere, par apoc. lanjf, langu; d où .
Lang-ùur, Langaur-ous. Languiros, Lan-
gui-ment, Langui-na, Langu-ir, Langur
%s$eni,Langurit, Languir-egear . Langu-
isoun, LangU'issoun, Langu-itort, Langu-
Uuda, A'iangour-U, À-reAan-guU.
De lang , par la suppression de n , lag;
d'où : Lagu'i, Lagui-ar^La^ui-as, Lagu-
û, Lagu-iU . . • i
DelanflfiP^rla transposition de g,lagn;
d'où: Lagna, Lagn-ar, Lagn-ous, Lag-oue.
LANG, lumoi. Je languis.
LANGANEA, S. f. (langanée). Nom qu on
donne, à Nice, selon M. Risso, au crénilabre
ou lutian Massa, Crenilabrus Massa, Dict.
Se. Nat. Lutianus Massa, Risso, poisson de
l'ordre des Holobranches et de la fam. des
Acanlhopomes (à opercules épineuses) , d un
jaune vert-doré obscur . avec une toche
bleue cerclée de noir, k la base de la nageoi*
re caudale, longueur un décimètre et demi;
au crénilabre ou lutjan vert-tendre, Crenila-
brus chlorosoct^ms, Dict. Se. Nat. Lu^anns
Chlçrosoehrus, Risso. poisson du même gen-
re que le précédent, qui est d'un rouge-?er-
dâtre, avec une tache noire à la base supérieu-
re delà nageoire de la queue , longueur un
décimètre et demi; le crénilabre ou lutjan
Roîssal, Crenilabrus rùissali, Dict. Se Nat.
Lutganus Raissali, Risso, poisson du même
genre que lesprécédenU, bleu varié de jaune
et argenté, avec deux taches noires cer-
clées de rouge sur la nageoire dorsale , lon-
gueur deux décimètres ; au crénilabre ou lut-
jan varié. Crenilabrus varius, Dict. Se. Nat.
Lutjanus varius, Risso , poisson du même
genre que les précédents dont il se distingue
par sa couleur d'un vert-pourpre, varié de
noir et de bleu , longueur un décimètre et
demi; au crénilabre qu lutjan Alberti.C^rent-
labrus i4l6ertt, Dict. Se. Nat. Lutjanus AU
5«rti, Risso» jaune verdâtre, opercules tachés
de noir, longueur un peu plus d'un décimè-
tre; au lutjan marseillais , Lutjauus massi-
liensis. Lac. d'un vert-argenté, écailles rou-
ffes réticulées, lignes longitudinales brunes ;
LAN
au crénilabre à cinq Uches , Cren, 5. maeu^
lotus, Risso.
LANGA8TA, s.t (langéste) ; Ila^fte,
Cêl. V.Lingasta.
LANGASTIER, S. m. (langaslié). Nom
du ricin. Cast. V. PaUna-^risU.
lâANGASTOON , & m. ( langastôun ).
Dim.de [an^a^la, petite tique; on dit fam.
d'un enfantqui tète beaucoup : Tira comm
un langastoun. ÀTril.
I.ANOI , s. m. (làndgi). Lange, petU mor-
ceau de drap sur lequel on place la plancfie
gravée quj sert à imprimer en taille-douce.
Ëty. du lat. lan^wn. lanium , lanjmm, déft-
?é de lana, laine. V. Lan, R.
LANOl , Pour ange. V. Angt.
IJkNGIER, d. ra. Altér. de Hanfkr.
V. c. m.
I^ANGONI , s. f . (langôni). Agonie. CaaI.
V. ^^otmta.
LANGOR, tL y. X^an^iior.
LANGOSTA, s. f. fl. ^»«•<MTJ^ umora-
Langouste et sauterelle. V. LangausUs.
I.ANGOUR, s. f. (langôur); Langmore^
ital. LanguidsE , esp. mod. X^on^uor , anc.
esp. Langor, port. Ungqeur, abattement,
état d'une personne ^i languit, ennui, prâi«
d'esprit.
Éty. du lat. languar, m. s. V. Lang, R.
LA|«GOUROafl.OU8A, a<]|j. (langOQ-
rôus, ôuse) ; Languido , ital. esp. Langou-
reux, euse, qui languit, languissant.
Ëty. de langour et de oas, lilt. qni est de
la nature de la langueur. V. Lang, R.
LANGOUROOSABIENT, adv. (Umoq-
rousaméin) ; X^anffuidainente, ital. eèp.Lan-
goureusement, d une manière tangobreose.
V. Lang, R.
LANGOUST, radical dérivé du laLloow-
to, sorte d'éçrevisse et de sauterelle, que
Isidore dit être composé de longa-heMo^ à
cause de la longueur de leur jambes qui res-
semblent h des lances, ou plutôt parce que
quelques espèces de sauterelles portent on
long dard au bout de l'abdomen ; Perotti,
prétend au contraire que ce mot est composé
de loeus et ustus, lieu brûlé : Quod tadu wmêI-
ta urat, morsu verd omnia'erodat.
De loeusta , par le changement de o en a,
de c en^, et addition de n, langousta , d'où
par apoc. ïan^fOM*!: Lang<mst-a, LangtmUr
%n, Langost-a, LingousPo.
LANGOUSTA, S. f . (langouste) ; umovs-
TA, iAOTA-BOOC , tAirVO-BOtC , tAOTO-BOaS, 1«-
ooii»TA, sooccAfl, cMnMmaMJLA, sncfl. Nom
commun dans la Haute-Provence , à toolea
les sauterelles et à tous les criquets, insectes
de l'ordre des Orthoptères et de la lam. des
Grylliformes.
Ety. du lat. loeusta. V. Zan^fouif, R.
LANGOUSTA. 8. f. (langouste) ; umow-
TA. Lagosta, port. cat. anc, Langosta , esp.
Langouste commune, ou palinure langouste,
Palinurus loeusta, Oliv. PaUnurus vulga^
ris. Latr. crustacé de l'ordre des Astacoldes
et de la fom. des Lon^icaudes ou Macroures,
commun dans la Méditfîrranée.
Éty. du lat. laeustà, Y. Langoust , R. à
cause de la ressemblance qu'on lut a trouvée
avec les Sauterelles, laueusta, Y. le mot pré-
cédent.
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UN
ta chair de la IaBgooe4a fenette eat très-
estimée surtout durant et avant la ponte, mais
après celle donéle lui est préférable.
On nomme langousiière , le likt qui sert à
prendre les langoustes.
LANGOTOTIBJRA, s. f. (langousIiére).
Langouttièrif filet pour prendre les langous-
tes. Gare.
LANOOUSTIN , dl. V. CaramM.
Êty. Dim. de langousla, V. Langouti, R.
LANGRAMNA, V. Lagramnada.
ILANGROmu, Gare. V. Lagramusa.
I.ANGUEGEAR » v. a. (longuedxà) » d.
bas Km. Langueyer. V. Lenguar et Lingit,
Rad.
IiANGUl , s. m. tI. tAovi. Lagui • anc.
est. Peme, chagrin, retard. V. Lang, R.
LANGUIAR, ?. a. et n. vl. hAwnAm.
Languir, souffrir, alaaguîr, chagriner. Voy.
Lang, R.
LANGOmBIIT, a. m. (laoguknéin);
99tmMmumnuk , caoiia , ijui«oiti»a , uiiiMnaA »
KAMcoirom, lAwu— . Languiimenâ , anc . *
cal. Ennui , langveur, abattement, pebe. V.
LttmguiUni,
Étj, de langwhr et de men< , litt. esprit de
langueur. V.I.an^,R.
Lou languimerU m'arrapa , l'ennui me
prend ou me saisit
Lou languiment iaou payt^ maladie du
pays ou nostalgie.
LANOUINA. s. f. (langûine), dl. Mélan-
colie. V. Languiment^ LanguUori ti Lang^
Rad.
Al hmt M nonsqall tjmti broanthM,
Saotloj oMvn co fr«ml d'ono àou^ tangiùno.
LANGOIM • adj. ? h umovit. Lanptiêo,
port. Malade, languissant ; nonchalant, insou-
ciant, négligent.
Éty. do lat. lan^utdici, m. s. Y, Lang, R.
LANGUIR, V. n. (languir); iMmaatir
«UB> ciMBT». Languirtt ilal. Languir, èire
consumé lentement par une maladie , être
faible, souffrir, dépérir par les effets de l'en-
nui, du chagrin ; attendre avec impatience,
avec peine, avec inquiétude.
Éty. dulaL langutrt^ m. s. Y. lamg^K.
l*AliGiiaiBC«AR, T. n. (langoired-
jà), dl. Y. Lamgmif.
fity. de languir et de egear. Y. Lang, R.
LANGUIR SI, v. r. i'atsma*. S'ennuyer,
s^tmpatienler ; ne savoir que faire, que de-
venir.
Languir, ne se dit jamais en français pour
exprimer simplement l'action de s'ennuyer,
d'attendre ou de larder.
Languiêêem deepui tre$ kimrta , Tnid.
nous attendons ou nous nous ennuyons de-
pois trois heures.
Mi languisii, Trad. je m'ennuye, Je lan-
guis etnonje me languis.
Si gardar de languir, se désennnyer, sTt-
Mi languisêiom de wms veire , il me tar«
dait de vous voir.
LANGUISOmi I dl. Y. Languimeiii et
Lang, R.
UN
LANGUISSENT, ENTA, adj. (laUffuis-
sein • èinle) ; asaiaviv » MjkMvmtnmv, Lanr
guido^ ilal. esp. port. Languissant, ante,qui
a peu de santé, qui est faible, indolent
Éty. dulaL Uiii9iiesean<,Iaii^ii4d«i#. Yoy.
Lang, R.
LANGUISSOUN, s. L (languissoû), dg.
Langueur. Y. Languiment et Lang, R.
LANGUIT , adj. m. (langui), d. m. Blad
languit, blé retrait, mal nourri. Y. ^nout.
Ety. dé languir, Y. Lang, R.
LANGUIT, WA, adtj. et p. (langui,
ide). Souhaité, désiré, et non langui.
Êly.Y. La«^,R.
LANGUIT^ IDA, adj. et p. vl. Alangui,
abattu, passé, mfect, puant. Y. Lang, R.
LANGurrORI , s. m. (languitéri). En-
nui, langueur, mélancolie.
Se gardar de languitori,Be désennuyer.
Y. Languiment,
Éty. de Languir, v. c. m. et de forl. Y.
Lang, R.
Au mitan de teuêhen nplagnia, e^u^rawa.
Grandeur, plaisir, tout Venfttiwa,
Lou languilorl lou rouigava,
El se eresia pu maihurous gu'un ^in.
DUmêL
LANGUITUDA, S. L (langattûde). Yoy.
Languiment, LanguUori ^Limg,^ R.
LANGUOR, vl. Y. Langour.
LANHA , s. f. vU i$9tû , ajkmmsk % &av«*«
Xa^na, anc. ital. Peine, travail, afiUctioo,
plainte, gémissement. Y. Xa^na et laii^ ,
LANHAR, V. n. et r. vl. LAoniui, laiabas.
Lagnare, ilal. Gémir, se plaindre, s'affliger,
s'inquiéter.
LANI , adj. (làsi). En laine, fSûtavee de la
laine. Gare.
LANIAIRE , Gare. Y. Lanier.
LANIER,adj.vl. /.antere, itaL Lanier,
et par eiU avide, rustre.
LANIBR , s. m. (lanié) ; iaraim^ Lai-
nier, marchand de laine ou ouvrier en laine.
Éty. de lana et de la term. mult 1er, v. c.
m. et Lan^, R.
LABUER , s. m. Lanière , ital. Le lanier,
Fa(co-lanariii« , Lin. oiseau de l'ordre des
Rapaces et de la fam. dea Plumicolles, qu'on
ne connaît pas bien maintenant, ou du moins,
qu'on ne sait plus distinguer des autres Cui-
COttS.
Éty. du lat. laniarius, dit de loniars, dé-
chirer, mettre en lanières, en lambeaux. Y.
Lan, R.
LANIFIGI, s. m. tI. L«iii/Sds,osp. port,
ital. Préparation des laines, apprêt qu'on leur
fait subir.
Ëty. du lat. lanifidum, m. s. Y. Lan, R.
LANI-LINI, & m. (lèni-Kni); mmm-aa-
KA. Tirelaine, espèce de droguet ou de drap
tissu grossièrement, moitié laine, moitié fil.
Éty. de lana, laine, et de lin, lin. Y. Lan,
Rad.
LANIS, adj. y\. De laine. Y. Lan, R.
LANLBRA , (lanière) ; L'ai mamâai fai-
re lanlera, jç l'ai envoyé paître. Y. LaUera.
Pris subst. ce mot désigne, selos M. Avril|
nne femme éflanquée qui se dandine.
LAN
503
LANLERIAR, v. n. (lanlerià). Dandiner,
fainéanter, rester de bout sans rien faire.
Avril.
LANOS, OSA, adj. vL &Aaos. Laineux,
euse. Y. Lanous et Lan, R.
Àret de beslia lanosa^
Elue, de las Prop.
LANOUS, adj. (lanôus); lakot, Lanoêo,
liai. Lanudo, esp. port. Llanos, cat. LaineuX)
euse, qui porte de la laine, qui en a beaucouo,
qui est couvert d'un duvet ressemblant à ht
la laine; lanifère.
Êty^ de lana et de la term. Ous , v. c m.
qui est de la nature de la laine ou qui en a
abondamment, ou du lat. lanosus, Y. Lan,
Rad.
LANOZ , vK Y. Lanoi tX Lanous.
LANQUAN,vl.Pour quand, lorsque. Y.
Quand.
Ëty. du lat. illo anno,guamdù^
LANQUETA. Avril. Faiblir, céder lâche-
ment. Gare» Y. Anquela faire V.
LANS, s. m. vl. Crise, coup de de, coup
de fortune, péril, épreuve.
LANS, s. m. vl. LAvs. X.2ans , ane. cat.
Lance, esp. ijinço, port. Zancto, ital. Jet,
élan , l'action de s'élancer , de se précipiter
sur l'enqemi, trait. Y. jLafic,R.
Dsfan», d'emblée.
LANSA , s. f. vl. Lance, épieu. Y. Lemfo*
LANSADA, s. f. vl. Llansada , cat.
Lanwada, esp. Lançada, port. Landaia,
ital. Coup de lance, estafilade.
Êty. de lama et de ada,
LANSAMAN , S. m. (lansamàn), dl. Grand
escogriffe, homme grand et mal fait.
Éty. de l'ail, lands-^nan, homme du pa^s.
LANSA^PANIER, Y. Ansa-panisr.
LANSAQUENET, Y. LansquenH.
LANSAR , etc. Y. Lançada et Lanpair,
etc.
LANSETA, Y. Laneeta,
LANSI, imp. juron (lànsi). Jfal lamei,
diable, Douj.
LANSIER, vl. Y. lancier.
LANSOL, s. m. vl. Lançol, port. Laueol,
anc. cat Unceol, drap de lit. y. Linsoau et
X.in,R.
LANSOLADA, S. f. vl. cAsuran* Lanso-
lade, sorte de plante.
M. Raynouardcite à propos de ce mot les
vers suivants, du Brev. d* Amor :
Per sanar la car a nafrada%
Es hona la lanaolada.
QvHom apeW carlepepi.
If aïs il rapporte au même mot , par errew
lanssoUjUa, des phrases suivantes :
SoM pro ytl lanssolatis paUashm
.... De gualiUM lanssolata , //, aJihaê.
Lanssolatis palsonifli, signiOeicI*'
LameioêA ie paOta , plein an drap de
paille, comme on le dit encore aujpurd'htii»
LANSOOU, Y. J^tnaooii.
l.ANSOULAilA, V.Xtnjottladaet
LANSOULBT , Y. LineouUt et Lin, R,
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504
LAN
LANSQUENET, 8. m. (Iansf(Qené) ; uui-
iACAimT. Lansquenete , port. Lansquenet ,
autrefois fantassin Allemand ; jeu de cartes
qui ressemble beaucoup à l'aTanl-d'homme.
Éty. de l'ail, land, terre, et de kneehty gar-
çon, serviteur, dans le premier sens.
Dans le jeu du lansquenet , le banquier
donne à chaque ponte une carte sur laquelle
on met ce qu'on veut ; le banquier s'en donne
aussi une, il tire ensuite des caries du jeu ,
s'il amène la sienne il perd , et s'il amène
avant celle des autres il gagne.
LANSSOL, vl. V. Linsoou,
ItANTA, S. f. vl. «juiTUA. Lampe.
LANTERNA, s. m. (lanterne), lanterna,
Stal. port. Lintema, esp. LaUrn, ail. Llan-
iema, cal. Lanterne , botte transparente où
l'on met une chandelle, une bougie ou une
lampe qu'on allume pour éclairer.
Éty. du lat. latema, dérivé de laiere, ca-
cher, être caché, parce que le feu est caché
•u enfermé dans la lanterne.
Datif une lanterne on nomme t
DOUILLE , l'csprcc d'atmean daat U^acl on plact U
lMM|ie.
Lanterna deis pénitents d*une égliea ,
falot.
Faire courrer la lanterna , cabaler pour
(aire élire quelqu'un de préférence à un autre.
Gare.
L'invention des lanternes remonte à la plus
haute antiquité; Théopompe, qui vivait dans
le XV siècle avant J.-G. est le plus ancien
écrivain qui en fasse mention. Elles sont con-
nues de temps immémorial chez les Chinois
qui célèbrent la fêle des Lanternes, le 15»«
jour de la première lune.
On attribue, à la dévotion de Louise de
Ix>rrain^ épouse de Henri III , l'origine de
rilluminahon des rues de Paris. Cette reine
avait fait placer dans tous les recoins des
madones, des anges et des crucifix, devant
lesquels on allumait des lampes ou des chan-
delles, cette utile lumière donna l'idée d'é-
clairer les rues, qui ne le furent, cependant
à Paris, d'une manière régulière, et par des
lanternes, qu'en 1666. En 1821 on y comp-
laît déjà 4^ réverbères et 12672 becs de
lumières destinés à cet usage. On en attribue
b découverte ep Angleterre au roi Alfred-
le-Grand, qui, ignorant l'usage des clepsy-
dres ou horloges hydroliques, s'avisa de
mesurer le temps avec des chandelles allu-
mées, en 871 ; mais pour empêcher que le
vent ne les agiiâl il Ot débiter de la corne en
lames minces et transparentes pour les ga-
i^ntir^ ce qui idonna lieu à l'usage des lan-
ternes.
LANTERNA, s. f. Lanterne, petite roue
formée de plusieurs fuseaux dans laquelle
engrènent les dents d'un hériss.on ou d'un
rouet.
Ety. xle sa ressemblance avec une lanterne
ou falot.
LANTERNA, 8. f.Nom qu'on donne, aux
environs de Toulouse, au Clathrus concrl-
lalus, plante de la fnmille des Champignons.
Ëty . de sa ressemblance avec la boite d'une
lanterne.
LAN
LANTÉRNA-MAGIGA , s. f. (lanterne,
madgique). Lanterne-magique, machine d'op-
tique qui fait paraître en grand, sur une toile
ou sur une muraille blanche, des figures
peintes en petit sur des morceaux de verre
avec des couleurs transparentes.
Ëty.de lanterna, parce que c'est devant
une lanterne qu'on fait passer les verres : et
de magica , à cause des effets merveilleux
qu'elle produit.
Celte ingénieuse machine fut inventée,
dans le XVlî« siècle, par le père Kirchcr.
LANTERNAR, V. Lanternegear.
LANTERNARIA , s. f. ( lanternarie ).
Lanlernerie, fadaise, lenteur.
LANTERNAS, S. f. pi. (lanternes). Lan-
ternes, fadaises, contes impertinents.
Ëty. de lanterna, dans le sens de chose
creuse, sans fondemenU
LANTERNEGEAR, v. n. (lanternedjà);
lautamiab, wmnmaKMM, LAirrciuiAB. Lanterner,
s'amuser à des vétilles, baguenauder, ajour-
ner.
Éty. de lanterna et de egear,
LANTERNIER, s. m. (lantemié) ; lav-
TAWMan Lanterneiro, port. Llanlerner^ cat.
Lanternaio, ilal. Lanterner e, esp. Lanter-
nier, ferblantier, celui qui fait ou qui vend
des lanternes.
Éty. de lanterna et de ter.
LANTERNIER, lERA, 8. (lanternié ,
iére). Lantamier, Lanternier, ière , homme
irrésohi, indéterminé , avec qui on ne peut
rien conclure.
LANTEZA, s. f. vl. Lampe.
LANTIA, s. f. vl. Llantia , cat. Flam-
beau.
LANTI8GLE , Llantriea , cat. V. Len-
tisele.
LANTOLZ, Nom d'homme.
LANTUAN, s. m. (lantûan). Lourdaud.
V. Landrin,
Aquel ai era un gros lantoan ,
Ella noun lou voulia pas veire
J. M. Pr.
LANUGIN08, OZA , ad. vl. lamooiiiox.
Laineux.
Êty du lat lanuginosus, m. s. V. Lan^K.
LANVGINOZ, vl. V. Lanuginos,
LANUT, UDA,adj. (lanù, ùde), dl. Lia-
Yitid, cat. Lanudo, esp. Lanuto, ital. Lai-
neux. V. Lanouê et Lan, R.
Bestiau /anuf, les bêtes à laine.
Êty. du lat. lanaius,
LANZ, vl. V. Lans,
LAD
LAOR, adv. de temps, vl. Lorsque, alors.
Veto noi vigupr auc mat una vctz laor^ Y. 358.
Malt je ne le «U jimaU qu'une fuis....
LAOR, s. m. vl. Labour, labeur, travail.
V. Labor.
LAORADOR , s. m. vl. CuUivaleuf, vi-
gneron. V. Labor, R.
LAORAIRE f 8. m. vl. M)oureur. V.
Labor j^.
LAO
LAORAR, vl. Labourer. V. Labourar,
Laurar et Labor, R.
LAOUANDRA , 8. f. dg. Un des noms
de ta lavande. V. Lavanda,
LAOURADOO , s. m. anc. beam. £411.
radod. Laboureur. Y. Labauradour et Lu-
bor, R.
LAOUDS, 8. m. vl. Lods. V. Laudê,
LAOUR. (lâour). V. Labour ei Comp, R.
LAODROUN , s. m. ( laouréun). Qu'on
nomme ailleurs reissailhada, sillon que la
pluie a creusé dans une terre fraîchement la-
bourée.
Ety. Dim. de îaour, labour. V. Labor, R.
Dans les pays voisins des Alpines, on donne
le nom de laurouns 0ux torrents qui aiUoo-
nent la partie septentrionale de la montagne.
V. Gaudres.
LAP
LAPAGI, s.m.vl. Zapaxio.ital. Patience»
oseille.
Êty. du lat. lapathium, \. Lapas.
LAPAR, V. a. (lapa) ; ciNnanA», cMtia-
LooMKiJui, ijfcCAii. Llepar, cat. /niméere, lat.
Lambire, ital. Lamber, porL Laper, U te dit
de la manière dont les chiens, les loups, les
renards, etc., boivent l'eau ou mangent les
choses fluides.
Éty. du grec XàicTeiv ( laplcin), boire en
léchant.
LAPARASSAS, s. f. pi. (laparàsfies), dL
Graterons , bardanes. V. Grapoun et Lam-
pourdier.
Ëty. de lapas et de assas, dépréc.
LAPAREOU, s. m. (laparéou) ; tuàraiov.
Laparo, port. Lapereau, jeune lapin de trois
ou quatre mois et au-dessous. V. Lapin.
LAPAS, s. m. (lapas); msaBur, aovMa-
ou. Lapathum, lat. Lapaiio, ital. Hapasea^
cat. Patience sauvage, parelle sauvage, ll«-
mex crispuSf Lin. plante de la fam. des Po-
lygonées commune dans les lieux gras el
humides, dopt on emploie les racines comme
purgatives.
On donne, dans plusieurs pays, le même
nom à la patience aquatique ou parelle des
marais, Aumex aquaticus, Lin. plante du
même genre, qui croit sur le bord des étangs
et dans les fossés.
LAPAS, s. m. Lapa, cat. esp. port.
Lappola, ital. Un des noms de la bardaoe.
V. Lampourda et Lampourdier.
Éty. du hi.Lappa, m. s.
LAPAS, s. m. (lapas) : /.amocuo , port.
Nom languedocien des molènes. V . Boulhoim
blanc,
Éty. de la ressemblance qu'ont ses feuilles
avec la bardane. Lappa.
LÀPID, radical dérivé du latin la]p%diê,
gcp. de lapis, pierre.
De lapidis, par apoc. lapid; d*où : X41-
pid-ar, Lapid-ar, Lapid-at, Di-lapid-^r.
Di'lapidat,
LAPIDAR , V. a. (lapida) ; mmqvmMmMm ,
AQVBiuaBAB. Lapxdare , ilal. Àpedrear ,
esp. Apedregear , port. Lapider, assonuiier,
poursuivre à coups de pierre.
Éty. du lat. lapidare. V. Lapid. R,
LAPIDARI, 8. m. (lapidàri); Lapidan,
cat. Lapidario, esp. porL ilal. Lapidairt.
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ogie
LAP
^tj. da lat. lapidartui^m. g. V.Xopid,
Bad.
I«APIDAT, ADA, a^j. et p. (lapida,
âde) ; Lapidado , anc. esp. Lapidé , ée.
Ëty. du lat. lapidatus, V. Xapt(i,R.
f.APlDAT10, 8. f. vl. Lapidazione, ital.
Lapidation . action de lapider.
Étv. du lat. lapidatio, m. a. V. Lapid^
Rad.
LAPIDE , adj. t1. «uiptoot. Lapideo, esp.
ilal. Pierreax , dur comme la pierre.
Ëty. du lat. lapideus, m. a. V. ±apid^ R.
l«APIDOfl, OZA, adj. v|. mAnoos. La-
pidoso , esp. port. ital. Pierreux , euse.
Éty. du lat. iapidosuê, m. a. V. ^.apttf,
Rad.
I.APIDOR, vl. \.Lap%do$.
XAPIFIGAR, ▼. a. et n. vl. Petrifitar ,
cat esp. port. Pétrifier, devenir pierre.
Ety. de lapU et de^r. V. Lapid, R.
LAPIN , s. m. (lapin) ; co««m.. Lapin
sauvage et domestique , Lepus cwmcumÊ ,
Lin. mammifère onguiculé de la lam. des
Rongeurs, qu'on croit originaire d'fispagne.
V. Lapina,
Ëiy. du lat. Upu$ , 'on de Vadj. grec
Xocmvbc (lapinos), gras, doux , «u du lat.
iepus , lièvre, d'où /^tniit, lapin ; le lapin
glapit.
On nomme :
HABOVILLERE, le troiron terriarp en profoiul dam leqnal
1m lapiiM (uni leun nkU.
GARENrTE , le t«rr#ta qu'on peuple de lapini.
OAREifINE FORCÉE , celle qol eet entoar^ de raora.
Le lapin était autrefois si commun dans
nos pays, que Beaujeu rapporte, qu'en 1551,
un genlilbomme provençal, étant allé à cette
chasse avec quelques uns de ses vassaux
et trois cbiens , il en rapporta le soir six-
cents.
Le mile s'appelle bouquin^ la femelle
haie, le petit Upenaux, les portées sont
d'un mois.
LAPIN d'awooka , s. m. Lapin d'Angora,
et nom à* Angola , comme plusieurs person-
nes disent. C'est une variété du lapin ordi-
naire. Lepus cuniculuê, Var. Y. Angoremi*^
il est remarquable par ses longs poils.
LAPIN DS BAIIBABIA, S. m. VOBCBm, PA&-
MBmiir, 9MMmxmm , vomoi , fomc-mabi», vovb-
«VBT-DS-MAB , VOmmc-D'lllDA . Le COChOU
d'Inde , Cavia cohaya . Lin. Hydrochcsrus
cobaya, Dict. Se. Nat. mammifère onguiculé
de la fam. des Rongeurs . originaire du Bré-
sil et de la Guinée.
Cet petit animal offre une singularité très-
remarquable , il s'accouple et se reproduit
k rége de quatre ou cinq mois. BufTon dit
même , en avoir vu un mettre bas à deux
mois. Ils porte pendant trois semaines.
Leur chair est désagréable.
LAPINA, s. f. (lapine). Hase , lapine, la
femelle du lapin. Elle est susceptible d'en-
gendrer dès l'âge de six mois et elle fait plu-
sieurs portées par an , de 4 ou 5 petits cha-
cune ; la gestation dure de 30 à 31 jours. Le
trou dans lequel elle fait ses lapereaux porte
le nom de raboiiillière.
LAPIN AD A, 8. f. (lapioàde). Portée d'une
lapine.
TOM. IL
lâp
•LAPINAR , V. m. (lapiné), lilettre lias ,
en parlant de la lapine. Cast.
LAPINBT, s. m. (lapiné). V. Lapinoun.
LAPINIERA, s. l (lapiniére). Garenne,
lieu où l'on nourrit des lapins ; on le dit aussi
des^ terrier8X>ù ils se cachent.
^ty. du lat. Lapin et de tera.
LAPINOT , s. m, d. béam. Petit lapin.
V. Lapinoun.
leAPINOON , s. m. (lapinôon) ; LAPimiT ,
•I.APIIIOV. Laparinho , port. Lapin très-petit
ou très^jeune.
LAPIT, s. m. (lapi). Nom toulousain de
l'hache et du céleri. V. Api, dont Aaptt, est
une aller, formée par l'adition de l'article, i' .
LAPORDA, s. f. vl. Bardane. V. Lam-
pawrda,
LAPOUN, s. m. (lapôun). Géomon (plante
marine). Garç.
LAPOUN, OUNA, S. m. (lapéun, oune),
dg. Lapon, onne, qui est de la Laponie.
Eme tris pet meadklw lu eaieer an Impoum.
D'AsirtM.
LAPOUBDIEB, V. Lampourdier.
LAPOORDOUN, Avril. Grateron. y.Gra-
poun$,
LAPPA, s. m. vl. Bardane. V. Lapas.
LAPPETA8, Un des noms lang. de la
bardane. V. Lampourdier.
LAPS , s. m. (laps). Lapso , esp. port.
Laps, espace de temps écoulé.
Ëty. du lat. lapsus , chute ; en vl. sein ,
giron.
LAPUG, s. m. (lapûc), dl. Pelolle de bar-
dane, télé ou fruit de la bardane. V. Chins,
Se cal um *ar l'elgno, • pooa de fa oaufratge
Se tes eoom'iui impue csUeat al ribetge.
Hilet.
LAPDÇOUN, S. m. (lapuçùu). Nom .tou-
lousain du Xanlhium strumarium! V.
Grappoun»
LAPUÇODN, s. m.(lapuçou). Nom qu'on
donne, aux environs de loulouse, à l'oreille
de souris ; Myosotis lapula.
LAPUT, s. m. (lapa). Nom toulousain des
tètes ou fruits de la bardane. V. Lampourda,
LAQ
LAQUAI, V.Iarcai.
LAQUALA, pr. f. (laquàle). Laquelle.
LAQUEROTA . s. f. dg. Petit lac. V.
Laquet et Lac, R. 2.
LAQUET, s. m. (laqué); laqot, laçvb-
«OTA, LACOIII.BT. Logotinho, port Petit lac,
lagune, mare, flaque d'eau.
Éty. de lac et du dim.fL V. Lac, R.2.
LAQUETON, S. f. (laquetéun). Jeune ou
petit laquais. Gare.
LAQS, V. Lac et Lacs.
LÂR
505
, et impr. Larg^ adj. qui n'est usité
que dans les deux cas suivants :
Vent lar, vent d'ouest, vent favorable.
Tempf lar, beau temps.
Éty. du grec Xipoa (laros), doux, agréable,
qui platt.
LAR, s. m. dl. Le foyer.
Ëly. du lar, dieu du foyer , dieu domes-
tique.
LAR, pour lard, V. Lard, R. ; pour large,
V. Larg.
,adT.dL V. Alhoura.
s. f . (làrbe) ; vlama , iola »s«
,, à Nice, CABBSUir , VAMAMT, VAITtAS»,
■». La plie, la plie franche; carrelet
quand elle est jeune : Platessa vulgaris ,
Dict. Se. Nat. Pleuronectes platessa. Lin. ,
poisson de l'ordre dcsHolobranches et de la
fam. des Hétérosomes (à corps dissemblable),
dont la chair est très-estiméc et qui atteint
le poids de trois kilog.
Éty?
LARC, adj.vl. LAiKs. Large, abondant,
prodigue, généreux, libéral, donnant volon-
tiers. V. Larg, R.
LARCm , s. m. (larcin) ; Z.a(roetnto, ital.
port. Ladronicio, esp. Larcin , vol commis
par adresse et non par violence.
Êty. du lat. latroeinium,
LARD, radical pris du laL laridum ou
lardum , lard , et dérivé du grec Xaptvoc
(larinos), gras, dont la racine peut avoir été
prise de lar, qui a la même signification en
celtiqne.
De lardum, par apoc. lard ; d'où : Lard^
Lard-ar, Lard-at, Lard-ada , Lardad-oui,
ra, Lardad-oura , Lard-aire , Lard-oun ,
Lardoun^ar. Des-lardar, Des-lardat, En-
trc'lard^r, Enire-lard-et, Lar.
LARD , s. m. (làr) ; lab,ijuit. Lardo, ital.
esp. Llard, cat. 1«ard, graisse ferme qu'on
trouve entre la couenne et la chair du co-
chon ; partie grasse qui est sous la peau de la
baleine ; en bas lim. porc, auquel on a enlevé
les intestins, les jambons et la viande.
Éty. du lat. lardum. V. Lard, R.
Peça de lard, flèche de lard.
On dit, gras à lard et non au lard.
LAROADA , s. f. (lardàde) , d. bas lîm.
Ecorchure, égratignure, V. Grafignadura ;
brocard. V. Lardounet Lard, R.
LARDADOUIRA, s. f. ( lardadéuïre ) ;
uuu>Aoo«mA, LABDOMiA. Lardatojo , ital. Z.ar-
deadeira, port. Lardoire , morceau de métal
creux et fendu en plusieurs lanières par un
bout, pour contenir des lardons, et aigu par
l'autre bout, pour piquer les viandes et y lais-
ser le lardon.
Éty. de lard et de outra, qui sert à Tar-
der.
LAROADOURA, dl. V. Lardûdouira ei
Lard, R.
LARDAIRE , 8. m. (lardàlré). Celui qui
larde, qui pique une pièce de gibier, etc., avec
des lardons.
Lardeur, n'est pas français dans ce sens;
ce mot désignait autrefois ceux qui levaient,
pour les seigneurs, un droit sur le lard, on
les appelait lardeurs ou lardiers. V. Lard,
Had.
LARDAE, V. a. (larda) ; aa^dootiab. Lar-
dare, ital. Lardear , port. Lardar , esp.
Larder, piquer une viande de lardons ou la
couvrir avec de petits morceaux de lard coo-
pés en long, habiller une volaille.
Éty. de lard et de ar, mettre du lard, V.
Lard, R. v. n. en d. bas lim. se dit de l'épais-
seur du lard d'un cochon : Àqusl gagnoun
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ogle
506
LAR
larda quatre ietx, le lard de ee cochoa à
quatre doigts d'épaisseur.
LABDAR, T. IL Brûler ^ élancer^ cuire
comme le feu.
Lou souleou larda, le soleil darde à
brûler.
lUkmDàT» ADA , adj. et |>. (larda , âde) ;
/.ardeado, port. Lardé, ée; piqué atec du
lard; gras à lard.
Êty, de lard et de at, V. Lard, R.
I«ARDEIRBT , 8. m. (lardeiré) ; lakdu-
KBTA, LAHDuuiA. Uo dcs Doms ôë U mèsaDgc
bleue. V. Guingarroun,
lARDEUIOUN, s. m. (lardeirùun). Nom
nicéen, de la mésange bleue, V. Guingar-
roun; de la mésange moustache , V. Parti*
hiarmicus; de la mésange penduline. Debas-
siaire,
LARDEIBOUNET , 8. m^ (lardeivonné).
Nom nicéen de la mésange à longue queue^
Parus caudatus, Lin^
LARDICR, s. m. (lardié). Un des noms
de la mésange bleue, V. Gutn^/arroun; c'est
aussi le nom de la eharbonnière , seloa M.
d'Anselme. V. SarralhUr,
lâARDIERA,, 8. f. (lardière). Nom de la
mésange de marais ou nonette cendrée, de
Buff. Parus palustrii. Lin. selon àL d'An-
selme, oiseau de l'ordre des Passereaux et de
la fam. des Subulirostres, qui à la plus gran-
de ressemblance avec la petite charbonnière.
LARDICRA , s. f . (lardière). Nom nicéen
de la mésange huppée, V. SarraUiier ; de la
mésange petite charbonnière. V. Testa-
negra,
LARDiraiA , <). f. Nomlang. de la petite
mésange bleue. V. Guingarroun.
LARDIERA-MOUNJBGDETA, 8. L Nom
nicéen de la mésange charbonnière. Voy.
Sarraîhier.
I«ARDOIRA,.s. f. (lardoire); LAmDooABA.
Lardoire. V. Lardadoutra.
L ARDOUN , s. m. ( lardôun ) ; lam^ada,
Llardôf cat. Lardon, esp. Lardon, petit
morceau de lard, que l'on introduit dans de
la viande au moyen d'une lardoire, et fig.
brocart, lardon, mot piquant; piqûre, pinçon
morsure de taon. Gare.
Éty. Dim. de lard et du dim. oun, Toy.
Lard, R.
Fau pas fiiire leis lardouns, avant que
d'aver la lebre. Prov.
LARDODNAR, d. bas lim. (lardounà).
V. Lardar et Lard, R.
LARROUBfS, s. m. pi. d. de Barcelon-
Îiette. Gendarmes, éteincelles qui partent du
eu par éclats.
Ety. Ainsi nommé, parce qu'ils piquent.
LÂRG, radical pris du lat. largue, a, «m,
large, et dérî vé, selon Scaliger, du grec Xaupo;
(lauros), large, grand,, ample, abondant, co-
pieux.
De lar^f, par apoe. lar^; d'où : Re-larg,
Re-larg-agi, Re-ùrgju-i, Larg, Larg-a,
Larga-menty Largar, Re-largu-xer^Larg-
ant, Larg-e, Large-ar, Re largar, Re-lar-
gat, Ue-largear, Large-at, Re-largeat, Larg-
ier, A'iargar, EsAarg-ar, Es-larg-ir, De-
larg-ar, De-larg-at, Esylargrissa-ment,
A'iàrgant, A-larg^a, A-larg-ir^Larg-essa,
Larg-etat, Larg-our , Largea, Largu-e,
Largueirar, Largu-tsea^ LargjtheMa, Lar-
LAR
guex-ar , À4arge-a , À-large-ar , Lart ^
Lar, Larg-eiar, Larj-a, A-larga-ment,
UkRG, adv. Llars^meni, <at. Largement,
abondamment.
Diou paga tard mai paga larg.
I«ARO, ARGA, adj. (làr, irgue): &aii«».
LAMouB , I.AVOAII. Largo , esp. ital. port.
Llarg, cat. Large, qui n'est pas étroit, quk
est ample ; fig. libéral^ généreux» doux, mo-
déré, en parlant du vent.
Ëly. du lat largue, m, s. V. Larg, R.
Estrechau hren et larg à la farina. Prov.
Un ménager de bout de chandelles.
Tenir lou large, prendre le large, gagner
la haute mer, et fig. ne pas se laisser saisir.
lâARG, adj. vl. Les voyelles sont dislin^
guées dans le Donatus Provincialis (gram-
maire de la langue romane) , en estreitas et
largas, eslreil et larg, brèves et longues.
Éty. Le mot larg, pris pour long, est espa-
gnol.
IiARGAUCNT , adv. (largaméin) ; &a«-
ttAMsii, LABGSAMSRT. Largamente ^lidil. porL
Hargament, cat. Largement, abondamment,
généreusement.
Éty. de kir^a et de ment V. Larg, R.
LARGAMUA, Altér. de Lagramua ,
V. c. m.
LARGANT, ANTA,adj. (largÂn, ânte) ;
LABoum. Libéral, généreux. V. Alargant et
Larg, R.
IjARGAR, V. a. (largà) ; lambou, auitak,
&ATAII, DointAii LOU vAif. Largar, port. esp.
Largare, ital. Elargir le bétail, lâcher le trou-
peau, ouvrir la porte de la bergerie, du toit k
cochons, etc., mener paître, flg. donner avec
profusion; lâcher, relâcher.
Èty. de larg, le large et de ar , donner le
large, la clef des champs. V. JLar^, R.
Largar un soufflet, donner, appliquer un
soudlet.
Largar un coumpliment, faire un compli-
ment avec amphase.
Largar leis vêlas, Largar as velas^ port,
déployer les voiles.
LARGE , ARGEA, adj. d. m. V. £ar^.
LARGEA, 8. f. (làrdze); lama. Nom
qu'on donne dans le bas limousin aux lai-
trons. V. Lachairoun.
Éty. Ce mot parait être une altération de
lâcha, V. Lacn, R«
LARGEA , d. bas lim. V. Alàrgea,
LARGEAR, d. m. V. Largar et Larg,
Rad.
LARGEIAR, ▼. n. vl. Faire des larges-
ses. V. Larg, R.
LARGEOUR, 8. f. (lardjôu) ; £ar^hezia,
ilal. Largura et Largueza , port. Largeur,
dimension d'un côté à l'autre d'Une chose.
Èty. de large et de our. V. Larg, R.
LARGE8SA , 8. f. (lardgésse) ; lab6ktat«
Larghezta, ital. Largueza, esp. port. Lar^
gesa, anc. cat. Llarguesa , cat. mod. Lar-
gesse, libéralité, distribution d'àrgentou d'au-
tre chose.
Ëty. du lat. largHio, {}irfe68e,oo de lar-
ge et de essà, V. Larg.^ R.
LARGETAT , 8. f. vl. Y. Larg09êa et
Larg^ R.
LAB
LARGIBR,IERA, adj. (lardgîé, iére).
Libéral, généreux. V. Alargant,
Éty. de larg et de t«r. V. Larg, It.
LARGITIO, IVA, adj. vl. Libéral, favo>>
rable. V. Larg, R.
LARGOR , 8. t, vl. Largor, esp. Largeur,
étendue, dimeasieti, fig. aisance, abondance,
plus libéral.
Éty. dcZar^it^dans le sens d'abondant.
V. Larg. R.
LARGUE , S. m. (largué). Large,, en term.
de mar. l'éloignement du bord.
Prendre lou lars^e, prendre le large,
courir au- large.
£ty. du lat. largue, dans le sens d^eteodu^
d'^éloigné. V. Larg, R.
LARGUEIAR , vl. V. Largu^K.
LARGUEIRAR, V. IL vL Faite iesiin ^
faire bonne chère.
Éty. de Xar^ ,R. et de Hrar^
LARGUEJAR, v. B. vl. mammin», Lar^
gheggiare , itaL Faire des largessee, des li-
béralités. V. Xar^^ R.
LARGDESA , s. f. vI.lamobsa. Largeur»
ampleur, V. Eargeour;. fig. largesse^ géné-
rosité. y.Largessa.
Éty. de Larg, R. et de esea.
LARGUETAT, S. f. (larguetà) ; Larghità^.
ital. Largesse, libéralité, abondance.
Éty. du lat. lagritatie, gén. de lagitas ,
m. 8. V. Larg, R.
LARGDEZA^ S. f. vl. Y. Larguesea et
JLar^f, R.
LARGUEZAR , ▼. a. vl. Prodiguer.
Ëty. do larguexa et de ar, V. Larg, R,
LARGUIER, 6. m. (larguié). Dit par
corruption de l'argiiier, arearîiia» Ureiir de
Tare. Sauv. V. Arc, R.
LARI, 8^ m. vl. Poule d'èaa.
Éty. du lat. larus:, m. ».
LARt, nom d'homme. Aphérèse àeMâla>^
n,v. cm.
LARIGOT, s. niv (langé); ABMiT.f^*
got,.un desjçux de l'orgue, on donnait le
même nom autrefois à une espèce de flûte.
Beoure à tira larigot, boire k tire larigot ,
boire avec excèst ilong traits, comme un
homme qui souffle dans larigot, d'où viesi
aussi le mot flûter, pour boire.
LARIOUN., nom d!bomme. Aphér. de
Bilarioun^v. cm.
LARJA, adj. t Lîbéraiew T. Larg^ K.
LARMA, V. JLa^iifio.
LARMIERS, S. m. pi. (lanmés). Larmiersy
la partie du cheval.
LARBEU8A, V. Bagramuta.
LARRBPROPE , 8. m. dg. Proverbe,
sentence. V. Ikpromtr et Prouverbi*
LARROUN, 8. mt. LAUS, vomam, lai^
■ovii , LAma., LATKoov , LAiMoo. Lladrû , CdU
Ladron, esp. ^adrâe, port £adro,itel.
Larron, qui vole furtivement, adroit fripons
on dit larronesse au fém.
Ety. de laterane», V. Larrount R.
Leis grands larrouns pendoun leis pi^
ehoîs, Prov.
Les grands larrons pendent les petits.
On assure que Diogène est le premier au-
teur de ce proverbe, il dit, voyant un larroD<
mené par les ministres de la justice ::
Magni fùres parvum dueetil;
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LAR
Au pu larrewii Ui ktmrta^ an plus larron
la bourse, par allaskm k l'histoire de Jydas,
à qui Ton avait conié la bourse.
Qui tauba leyron
Mierito cenljouridepardom.
Foucaud.
LARROUN, Mm, radical dérivé du latin
lalro^ latronis et latenmeê, nom donné à
des soldats qui faisaient fonction de Gardes
du Corps, formé du lat. latu$ , laterU, côté,
parce qne ces soldats se tenaient toujours à
côlé du prince, à latere, d'où par ellipse, la-
terones et latrones; la licence s'étant intro-
duite parmi ces troupes, elles se livrèrent au
pillage et détroussèrent les passants, ce qui
rut causeque leur nom devint synonyme de
voleur.
De latronis, gén. de lalro, par apoc. et sup-
pression de ( et redoublement de r, lairoun;
<l'où : Larraun, Larroun-ici.
De latro, par apoc. ^r,par syncope de f,
iavj et par le changement de a en at, lair;
d'où: Lair-e^Layre, Lair^o, Lair-oo^Lei-
nmn, Lair-oun. Lairon-il^ Ladr-e , Lay-
ros, Lairoun-atha, Leiroun-alha, Laircn^
ici, Layroun-ici.
LARRODN, s. m. Larron, petit morceau
de papier ou bouchon attaché à la feuille, qui
à l'impression, se dépose sur la forme et em-
pêche un mot de paraître , pli d'un feuillet
qui n*a pas été rogné.
£lj. de larroun^ voleur, parce que dans la
première acception, il dérobe les lettres et
dans la seconde il se dérobe lui-même.
liARBOUN , s. m. Est encore le nom par
lequel on désigne la pellicule qui recouvre
l'intérieure du tuyau d'une plume, et le bout
de la mèche d'une chandelle qui penche sur
le suif et le fait fondre.
I.ARBOIINEGEAB, V. n. (larrouned-
jà). Voler, faire le larron. Aub.
LARROVNICI , s. m. (larrounici) ; lam-
■ovmsu, LATaoviuGi. Lladronici, cat. Ladro-
niâo, esp. Xatromcto, port. Ladrornsccio et
Lalrocinio, ital. Larcm^ action de celui qui
vole, le vol.
Ëty. de larretin et de ici. Y. Larroun^ R.
Q' en fin Vinfame larrounici
E» digne dau darnie tupplicL
J. de Cabanes.
Gardo-(i dau larrounissi
AbtUn-ten etne gran souin.
David.
1.ART , vl. V. Lard.
LARVA.s.f. (larve); Zarta, cal. esp.
ital. Larve, état d'un insecte sortanlde l'œuf.
Ëty. du lat. larva, m. s.
LASf LAM, radical dérivé du latin la$sus,
a, tim, las, lasse, fatigué, d'où le sous-radi-
cal laêiUudo, lassitude.
De lassuê, par apoc. las, last; d'où : Las,
Lass-^, Lues-ar, Des-lassair^ Lass-at^ Des-
lassaiy LasS'Oia , Lassad*is ^ A4aras§*aiy
A'iass-ar, DtS'loisa-wHni, Lass^ee, Lass-
stat.
LAS
De lassitudo : LassiiMda, Es-lassa-menSy
Laissa- ment,
LAS, art. f. pi. Las , anc. cat. esp. As ,
port. Les.
LAS, art. f. pi. f^s : Las fenmas, les
femmes, on dit aussi Leis, v. c. m.
LAS , s. m. Laccio, ilal. Lazo, esp. Lias,
cat. Laço, port. Lacet, collet ou piège pour
prendre des oiseaux. V. Courdela.
Las couvrent ou sedous, nœud coulant.
Ëty, du lat. laqueus, Y. Lac, R.
En li las del diavol, d. vaud.
Li fagueroun un las eourren, (à l'ai)
Se sa mouert noun eoustavo ren
La farço séria leoufugado
Jamai plus pourtarto hugado,
J. M. Pr.
IJLS,s. m.(làs). Côté, Pourtar la cou-
lougna au las. Y. Coustas.
Éty. du lat. 2a(u#. Y. /:a(,R.
I«AS, A88A , adj. (lés, kssfi) ; «ats, oatu,
«AT, LAtftADis. Lasso , port. Lass , ail. Las ,
anc. cat. Laso, esp. Las,as8e, fatigué , mal-
heureux.
Ëty. du lat. lassus, ou de l'hébren laa, être
las. S. Las, R.
Siou las coumo un Mn, je tomba de fa-
tigue, je suis harassé ou excédé de fsitigue et
non las comme un chien.
Camha lassa, course inutile.
Dérivés : Halas, Ailas.
LAS, s. m. movum , cwa— f«m , OiUitA.
Ganse fixée a l'un des côtés de la poitrine ,
où les ûleuses passent la quenouille. V. Lat,
Rad.
LAS, s. d. béam. Roturier, paysan, sui-
vant, D. Carpentier.
Lous qui heden sas las ta fresques
Cridaben, 6 l*hurouspastou,
Despourrins.
LAS
507
s.f.
pi. (lazâgoes);
«^« , Noms qu'on donne, dans
la H.-Pr. k un met fait avec de la pâle fraî-
che, étendue en feuilles, cuite dans l'eau ou
dans le buillon et assaisonnée ensuite avec du
fromage.
Le mot lasagne, en français, désigné une
espèce de pâle, moulée en forme de rubans.
Ëty. du lat. laganum. Y. Lauv, R.
LASAMI , s. f. (lasàmi). Nom par lequel
on désigne, dans le département des 3ou-
ches-du-Rhône, selon M. Roux, le paon de
mer. Y. Roucau.
LASAR . V. a. vl. Lacer, lier, lisse. Yoy.
Laçar et Lac, R.
LASAT , vl. Y. Laçât et Lac, R.
LASBET , s. m. anc. béarn. Accusé.
LASG , adj. vl. Y. Lax.
LASG , ASGA, adj. (làsc, àsQue); laiq,
Mjka^A. Clair, lâche, en parlant des étoffes.
Ely. du lat. laxui, lâche. Y. Lach, R.2.
LA80A , vl. Qu'il OU qu'elle lâche.
LASGBNA, S.f. (lasséoe): SAUTA, i^Atci*
MA^&AwniA. Nom qu'on donne, aux environs
d'Aix, au caquillier vivace, Cakileperennis,
Dec. Myagrum jpereime» Lin. plaote de la
fam. des Crucifères siliculeuses, commune
dans les champs de la Basse-Provence. Y.
Car. Rapistrum monospermum, p. 399.
On donne le même nom , à Manosque ,
à la moutarde sauvage. Y. Rabanela,
M. Avril donne ce nom à la lampsane.
LASCH , vl. Y. Lax.
LASGHAR, vl. Y. Lachar.
LASGi , s. m* (làsci) ; i.amu. Nom qu'on
donne, h Gréoux, à la moutarde sauvage.
Y. Rabanela.
LASGIF, IVA, (lascif, Ive), adj. Lasciu,
iva, cat. Lascivo, esp. ital. port. Qui est
porté aux plaisirs charnels.
Éty. du lai. lascivus, m. s.
LASEQUILLE , (lasequillé). Espèce de
juron ; foin de . . . peste de.
LASERT, S. m. vl. Y. Lézard.
Éty. du lat. lacerta. Y. Lazeri.
LASS, s. m. (las), vl. Filet, lacs, piège.
Éty. du lat. laqueus, Y. Lac, R.
LASSA , inteij. de compassion (lasse).
Ai lassa , hélas!
LASSADA , S. f. (lassède). Enfilade de
collets , pour prendre les oiseaux. Gare.
Éty. de las, lacet , et de ada. Y. Lac, R.
LASSADIS, adj. (lassadis), dl. Las, fati-
gué. Y. Las et Las, R.
Cepcn^Mt «ro ndt, è let
DMrnkNi Uour plcn M^oar
im trabab.
LASSAMEN, S. m. vL Obligation, enga-
gement.
LASSANT, ANTA , adj. (lassàn, ànle).
Lassant, ante, qui lasse, qui fatigue , qui
ennuie.
LASSAR, V. a. vl. lacbah. Lacer, en-
lacer, fatiguer, renvoyer, tromper.
Ély. de lass, lacet, filet, et de ar, Y. Lac,
R. et Laiss.
IjASSAR, V. a. (lassa); ALAttAm, rAnoAH.
Lasar, anc. esp. Lassare et Allassare, ital.
Hastar, cat. Lasser, causer de la lassitude,
fatiguer , ennuyer.
Ëty. du \di. lassare. Y. Las, R.
LASSAR SE , V. r. (se lassa) ; •vêbaim-
•AB, ft'A&AtfA». Llasarse, cat. Se lasser, se
fatiguer , prendre du dégoiU pour . . .
LASSAT , ADA, adj. et p. (laissa, âde) ;
rATIOAT. BDIDIIT, LAT AT, SllBAUf AT , A&AttAT.
Lassé, fatigué. \. Las, IX.
Éty. du lass et de at. Y. Las, R.
LASSEG, S. m. vl. Fatigue, lassitvde.
Y. Loi,R.
LASSEN, S. f. vl. Dit pour la s«n, k
tempe.
LASSENA , 8. f. (lassène). Navet sau-
vage. Cast. Y. Lascena.
LASSES , s. m. (lassés) , dg. Abri, Jasm.
V. Abric. . . ,, , ^
LASSET, S. m. vl. Dim. de las. Y. Lacet
et lac, R. ^ ,
LASSET, ETA, adj. vl. iacw. Espèce
d'exelamation, infortuné, malheureux, pau-
vret.
Éty. Dira, de las, dans le sens de malheu-
reux. V. Z.a#, R.
LASSETA . dl. pour alasseta, exclam.
Hélas , on le Oit souvent par dérision.
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508
LAS
LASSETAT, 8. f. vi. Lassîtodè. V. Loê-
iiluda et Las, R»
LA88I , 8. m. (làssi) ; rovriHA. Nom ni-
céen , de Tammodyte appal , Ammodytes
tobianui , Lin. poisson de Tordre dea Uolo-
brancbes , et de ta fam. des Pantoplères
(à toute» nageoires) » qui ne dépasse guëres
un décimètre de longueur. Risso.
LAS8IT0DA f s. f. (Jassitùdel ; tastitut,
cal. LasUud, esp. Lassexza, ital. LanidâOy
port. Sentiment qui sait un exercice violent
ou trop prolongé , fatigae. Les lassitudes
peuvent survenir sans qu'aucune fatigue les
ait précédées, mais elles annoncent alors
quelqu'indisposilion.
Èty. du lat. tussituda, m. 8. V. Las , R.
LA880T,et
UA880II, 8. m. vl. Laetiolo, ital. Lacet,
piège. V. Lacy R.
Ëty. du lat. lagtieiK, ou de lass, et du
dim. ou. V. Lac, R.
LASSUSf adv. (là sus), dg. La haut.
LAST, s. m. (làs), vl. Loi^cat. C4lé.
Élj. du iaitti. V.Xût,R.
LAT
LAT, LAS, radical dérivé du latin Iahf#^,
laitTxs , côté, flanc, d'où le sous-radical
laUraUs, latéraL
De laUks^ par sync. de u, Vats^ lots, par
transposition de s , last.
De latSt par la suppress^ dut, las; d'où :
Las,
De la(u#, par apoc. la^'d'où: Lat, Layr*
ier,.
De laUralis, pas apoc. latéral, et par
add. de con, dont n s'est changée en l, par
attraction: CouUaleral p^Cot-laterau, Ladr-
iers.
LAT, 2, radical pris du latin idhir, a, um,.
large , étendu , et dérivé du grec itX«TÙ<;
(platus) . m. 8. par suppr. du ir, d^où les
sous-dérivés laMudo, latitude, dUatart,
dilater, étendre4
De Io(tu , par apoc. lat; d*où : Lat , Lat-
ar, A'iatar, Far-latar, Par-lat-at.
De latitude i par apoc. incompl. Latituda,.
Lad-exa.
hedilàtare, par apoc. dt{à/;d*où: DtlaP-
ar, Dilat-at, Dilat-ation, Lag-a, Letï.
LAT, 3. radical dérivé du latin latum,
«upin de fero, à porter..
De UUum. par apoc. lat; d'où: Tras-
4ai, Trans'lat, Trans-latar, Trans-lat-at,
Lat'a, Lat-ar, Lat-as, Latast-ada, Lot-
issoun, De-lat, D^lat-ar, lU-lat, Legis-
lat'Our, Ouh'lat'ion, Re'-lat'ion,Re -lat-
ar, Ab-UU-if^ Prs'lai, Su^er-lalif, Ab-
lat-ar, Ab-lat-at, Ab-lat-io, Ab-latMu,
Me-latar, Sufer-UUio, Super-latiu, Col-
lat-ion, Cot-lalion-ar , Col-lat-our , De-
latour, Di-lalion, Di-lat-oria, Re-lativa-
ment , De-lai ,. De-lai-ar , Pre-lae^o ,
Prélat, Ptetat-ura, Pre-latio, Pre-lat-ion,
Trans-laiio, Trans lation,
LAT^ 4, radical pris dti latin tatere, Meo,
être «acbé, et dérivé du grec XdtOu) (Uthô),
Doriq. pour XiJOu) (lêlb6) , ^tre caché » in-
connu > cacher^ célier.
LAT
De latere, par apoc. lat; d*où : A-latha,
Laiil-ation, Lat-ar,
LAT, ADA, adj. vl. Lato, esp. ital. Large,
étendu»
Ely.dulat. latus, lata. W.Lat, R. 2.
LAT, Vf. Gôlé. Lat, cat. V. Latz.
Ëly. de lalus. V. Lat, R.
LATA , 8. L (là le) ; kocutba, •ovumêa ,
■OCAtXA, TABCLA, rsllOA , riBOA. LattC , ail.
Llata, cal. Lata , esp. Latle , longue perche
de hois servante diflêrents usages, mais ce
nom est plua particulièrement destiné à dé-
signer celles que l'on cloue sur les chevrons
et qui portent les tuiles ou l'ardoise. Fig. baie,
conte, fable.
Éty. du lat. fato, part, do verbe fero ,
porter , porté ou qui porte , ou du gallob
lath. V. W, R. 3.
On nomme r
LATTES JOINTIVES , oeUes qnl n'ont <{a*un ponce
d'inicnrdie ât l'une & l'antre.
EATTES VOLIGES on VOLICES, eellee qnl serrent •
porter l'ardoiM.
LATA, 8. f. dl. Houssine, bagueUe, gaule.
LATa , 8^ t vl. Airain , laiton ; lame,
plaque.
LATA, 8. f.vl. Latle. V. Lato; limite.
t LATA, s. f. vl. LiMTA. La laite était une
peine introduite en la chambre rigeureuse,
pour punir la demeure et la chicane des- dé-
biteurs obligés par des actes soumissionnés.
Éty. du lat. ferre , tuli , (olum, porter ;
Qui ad prineipem pecunia lata, DiL Ja-
. lien. V. Lat, R. 3.
Ce droit était pay-é à raison de la somme
portée par la- demande , il était de neuf de-
niers pour chaque florin, le florin étant de
douze sols et le sol de douze deniers.
LATACtl, 8. m. (latÂdgi) ; i^wAttiB. Lat-
Itctfii, ital. Lectieinio , esp. port Laitage ,
tout ce qui est fiit avec le lait, la crème, le
beurre, le fromage, etc.
Éty. de Uio^etde agi, fait avec le laiti Y.
Laeh, R.
LATAR , V. n. (lalà). Aller de nuit pour
fiire paUre les troupeaux dans des lieux dé-
fendus. V. Largar,
Ëty. du lat. ad lata deêueere. V. Lat ,.
R. 2, ou plutôt de latitare, later, se cacher..
V. Lat, R. 4.
LATAR, V. a. Latter , garnir de lattes,
poser les lattes sur les chevrons.
Ëty. de loto et' de l'act. ar^ mettre- les*
lattes. V. Lat, R.
LATA9', AMA , 8x (latàs, âsse). Augm.
de lata, une grande ou grosse latte ou gaule.
V. Lat, R. 3.
LATASSADA, Si f. (latassàde), dl. Un
coup de gaule;
Ëty. delatoretdead(r, donné avec une-
gaule. V. Lat, R. 3.
LATERAL, AMJL , adj. (latéral^, aie) ;
Latéral', cat. esp. port. £afera(e, ital» Laté-
ral, aie.
Ëty. du lat. làteralis, m. s. V. Lat, R. 2.
LATERALAMENT, adv. (lateralaméin);
Lateralmente, esp. portw ital. Latéralement.
V. iial,R.2.
LATBRALMENT, tL V. Lat^rolamm.
LAT
LATI, vl. dt. de laltn, ?. c. m. Langage,
ramage.
LATIFICAR, V. a. vl. Élargir. \, Lat,
Rad.
LATIN, S. m« (latin); Latein , aU.
Llati , cat Latin et Latino , esp. ital.
Latins eiLatino y port. Latin ,^ le latin , la
langue latine.
É^ly. de latium, contrée de l'Ilalie où l'on
pariait plus partieulicreinent cette langue.
Bel Jetio, pequcna rcgkm de Italb, donde Aie Tondade
Ronin, tuva en prindpio { nonWe l« ling«a Jatinn.
Bemiudo AIdnie.
Ce mot sert dé radfcat aux suivants : Latin,
ina , Latinisar, Latinisme, Latiniste, La-
tinitas, etc.
Le latih,qui n'est phisaujourd'huî que là
langue de l'Eglise et des savants, s'est formé
du mélange du- grec et du celte. Cinq cents
ans encore après Numa, on ne pariait à Rome
qu'un jargon composé de mots grecs et dé
mots barbares, mais avec leurs conquêtes les
Romains étendirent leur langue dans toute
l'Europe où elle s'est plus ou moins main-
tenue selon les gouvernements; en France^
par exemple, elle a été la seule employée dans
les actes publiés jusqu'en 1539, époque à la
quelle François b% ordonna que dorénavant
ils seraient écrits en fVançais. En Italie elle
cessa d'être langue vulgaiire,^ vers 550 ; en
580, on ne la pariait déjà plus en France.
LATIN , INA, adj. (lalïn, ine) ; Latino,
port. Latin, ine, quiconcerne la langue latine.
LATINAMEN, S. m. vl. Littérature, éru-
dition, bonne expression. V. Latin, R.
LATINAMENT , adv. vl. Latinammte ,
esp. îtah En latin, à la manière des Latins.
V.i^aliîijR.
LAnNAR , V. n. vl. Parler laUn.
LATINER, S. m. vl. LATimcM , LATonra.
Latinier, homme instruit, lisant ou parlant
le latin. V. Latinista,
LATINIER, s. m. vl. interprète, orateur,
savant. V. Latin, R;
LATINISAR (latinisa). Latiniser, donner
une terminaison , une tournure latine à un
mot d'une autre langue ; une grande partie
desraotsde la basse latinité sont des mots ro-
mans latinisés : comme Gyperius de Gypier;
Sahaterius de Sabatier,
LATINI8BIB , s. m. (latinisme) ; Llati^
nisme, cat. Latinisme , esp. ilal. Latinisme ,
tour de phrase propre au latin, locution, ex-
pression propre à là langue latine.
LATINI8TO, s. m: (latiniste). Latiniste,
savant dans la langue latine. .
LATI8. vl. V. Latiner.
LATISSOUN, s. m. (latîssoùn), dl. Dfm.
de lata, petite gaule. y,Lat, R. 3.
LATITATION, s. f. anc. béarn. Action
de se tenir cachéjdene pas^ comparaître, de
faire défaut
Éty. du lat. latitatîonis, gén. de latitatU>t
fait de latitare, se tenir caché. V. Lai, R. k»
Latitation, 6 dilav fraudulent.
Fors et Cost. de Beam.
LATITCDA, s. f. (latitude) ; LaUtude,
port. Latitudine , ital. Latitud, esp. Latitui,
cat. Latitude ,. distance qu'il y a d!un lieu à
réquateur, en allant vers- l'un ou l'autre pôlt.
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LAT
Oir nomme latitude-Nord , septentrionale
ou boréale, celle qui- est dans l'hémisphère-
Nord, et latitude-Sud i méridionale ou aus-
Ifale, celle qui est dan» rbémispbère de ce
nom.
Ély. du lat. latUudo , employé dans le
même sena. V. Lot, R. 2.
L'empereur Auguste, contribua beaucoup
à la découverte des latitudes, en faisant
transporter, d'Egypte à Rome, le» plus hauts
^omons qui servaient à mesurer l'ombre
du soleil. Boquillon.
LATITDDINALMENT, ad V. vt En large.
V. Lat. R.
LATITOT, 8. L vL V. LatUuda, Lar-
geur.
Ëty. du lat ïatitudo, m. s. V. Lat, R.
ItATO, s. m. vT. Laiton. V. Loutowi.
LATO&, /.^rO£^il,.désinence dérivée du
lat. lator, poirteur qui porte: LégU-latour,
^i porte la loi, législateur.
LATODN, dl. V. Loutaun.
IJLTRAII, V. n. vl. Aboyer.
Éty. du lat. tatrare.
IâATRlA,B. C. d. vaud. LatHOy port. eat.
esp. ital. Latrie , cuUe de latrie , culte d'a-
doration que l'on rend à Dieu seul ; par op-
position-à^cuKe de IhiUe^ culte de respecl et
d'honneur que Ton rend aux Saints.
YaVadoro per adoration.
De latria exterior et interior.
Yaud.de 1100.
Êty. du lat. latria, m. s. dérivé du grec
Xàtptc (lalris), serviteur» adorateur.
LATRINA9, 8. f. pi. (Ialrine8) ; nivat,
CAQAUKLAt AHDBOVHA , COOBMCDITATI , WMTÏÏ.
Latrina, ital. esp. Latrinas , port. Latrines.
Ëty. du lat. latrina,. m. 8.
LATRONI88A , 8. f. vl. Larcin, voterie.
V. Layroniei , Larrouniei et Larroun , R.
LATZ, s. m. vl. LAS. Lat, anc. cat. Lado,
têp. port. Lato , ital. Côté. V. Las et Lat ,
Rad. 1.
Ëty. du lat. latue,
Devaê Iraêtotx las latx, de tous les côtés.
Latz e Latx, côte i côte.
LATZ, 8. m. vl. Nœud, V. Nous, Lacet,
V. Lac et lac, R.l.
LatM corredor , noBud ooulanti
Las» laid, auprès.
LATgKRAnO^ADA,adj. vl. Déchiré j ée.
&AO, 8. m. (làott). Employé, par M» Dtoth*
loufet, pour Àusl\yi, e. nu
bAU , Pour lods. V. Lauds.
ImAU , s. f. vl. Loi, décision, louange ; fun,
il ou elle loue, approuve. Y. Laus,
LAD^. d. lim. adv. (làou). £n baa. Yoy.
Bas en.
LAUBETA^ Y. Loubeta^
LAUBETA,.8. f. (looubéle)^ d. bas lim.
LAwsTA. Yantard, qm' est dans l'habitude de
se vanter.
Ëty. de lauvar pour làusar, louer. Yoy.
LatM, R.
LÀUD LAUD, &OV, LAoa^ radical dérivé du
latin laus taudis, louange, que Ton fait aus-
si venir du grec Aqi6ç (laos) , peuple, parce
LAU
que la louange est proprement nn discours
fait par le peuple, sur les vertus de quelqu'un,
ou de Xdiu) (laô), parler, dire.
De laus^ Laus, Laus-ar, Laus-at, Laus^
aire, Laus^r, A-lauzar,
De taudis, gén. de lau», par apoc. Laud-
as,
Belaus, par apoc. lau, et par le change-
ment de au en ou , lou;. d'oà: Lou-able,
Lou-at, Lou-angea.
De laus, par le obangeraeni de s en x, lauz;
d*où : Lauza-men , Lauz , Lauz-a , Lauz-
ahle, Lauz-ar^ Lauz-enga, Lauzengier,
Lauzenf^ador,Lauzenjrar, LauZ'Or,Laui-
our, Lausenga-ment, Lauz-at, Lauz-emne,
Lauzi-man-a , Lauz-isme , Lauz-ul^ador ,
ik'lauv-ar^ De-lauv^at , Loous-ar, Loub-
eta, La-ador, Lo-ar,
I4AUD, s. m. anc. béam. Y. Lauds,
LAUDABLE, ABLA, adj. vl. laosabab,
iiADtAAta. Laudable, cat. esp. Louvavel,
port. Laudabile , itaL Louable , digne d'é-
loge.
Ety. du lat. laudabilîs, m. s. Y. Laus,R,
I^AUDAMENT, 8. m. vl. lavsamkm , iam-
lAMBVT, LAczAMBHT. Loamiento , esp. Louva-
menlo, port. Lodamento, ital. Louange, élo-
ge, approbation. Y. Laus, R.
IiAUDANUM., s. m. vl. Ladano, cat.
esp. port. Ladano et Laudùno, ital; Lada*
num, substance résineuse.
Ëty. du Iftt. ladànum,
lâAUDAS, s. f. pi. (lâoodes); laooda».
Laudes, port, cat* esp. Laudi , ital. Laudes,
la seconde partie de l'office, qui suit immé-
diatement lefrMtitineS'et préoède les heures
canoniales.
Éty. du làt. taudes. Y. Eaut, R^
IiAODElIlB, s. m. vl. LAvzsMNs. Louan-
ge, éloge, invocation. Y. Laus, R.
LADDBTA, ». h vl. Nom aneien^e 1^
louette.
Ëty. du lai. alaudû. Y. Calandro..
IsAVDWBMB , anc. béam.
Landisme de vendition.
Eors et Cost. de Bearn%
Ruhr, de las Taxas, att. 43.
ItAUDS, s. m. pi; (làôus) ; xao , laouds ,
LAovD. Lods et ventes, droit seigneurial dû au
seigneur, par l'acqMéreur d'un héritage dans
la censive.
Éty. de la basse lat. laudes, approbation,
consentement, parce qu'au moyen de la som-
me que lé vassal donnait, le seigneur consen-
tait a l'investiture.
làAUGEIRET , Y. taugier;
LAUOEIRIA , 8. f. vl. Légèreté. Y. he^,
Rad.
LAUGET, ETRA»a4j. ^9- Léger. Y.
Leougier et Lev, R.
UkUGIER, Gare Y. Leoug0iret, Xean-
giereiLev, R..
UUDN, vLL'un:
LADNART , nom d'homme, vl. Léonard.
liA0PART,8.m.vl. Léoparté Y. Léo-
pard*
ULVPl, 8. m. Pile, tas, Soppl. à Pellaa.
LAUPIA, S. f; vl. Toit pour se mettre à
couvert de la pluie.
LAUQOETA^ 8^f. Haouquète) Nom lan-
guedocien de la loche de rivière. Y* Lota.
LAU
509
LAUR, radical pris du latin laurui„ laa-
rier, et dérivé du celtique blawr, vert» qu'il
faut prononcer layfr.
De laurus, par apoc. lotir r d'où : Lamr-
et, Laur-et, Laur-er, Laur-ier, et sea com-
posés, Lauri-ola , Laur-i, Laus-ier, Lauz-
ier, Lor, Loous-ier, Loout-ier^
ËsàXJB^ vl; Y. Laurier.
LAUR, S. m. vl. LAO»!» Laurier.
LAUR , Y. Laurar,
ItAURA, nom de femme (lôre); &oba,
d. m. lAmwTA. /.aura, ital esp. Laure.
L'Église honore deux saintes de ce nomi,
lesl«'*juinet18août.
UkURA , 8. f. (lâoure), d. bas lim. Lèvre.
\, Labraei Bouca.
Étf. du rat. lahrum, m. s. Y. Lahr, R.
En vh couleur de laurier.
LADRADQR» ?I. Laurador, cat. Y. La-
horaire,
LADRAIRE, 8. m. (laouràtré). Labou^
reur. Y. Bouger.
IiAURANSA, s.f. eh Liauransa , 9iùc,
cat. Labranxa , esp. Terre - labourable »
champ.
Éty; Y. Lahor, R:
LADRAR. etc., Llaurar, cat. Y. Laour,
Laourar et Labor, R.
IiAURAS , 8; f; pi. (l^oures), d. bas lim.
Badar las lauras, ouvrir une grande bou-
che, être surpriis, stupéfait.
I.AURA8^FIJBIEI.Aff, 6. f. pi. (làoures-
fumèles). Lignes minces ^uiportent les hame^
çons dti palangre; Gare.
LAUREAT , adj. vl. Làwreadà, esp. port.
LaureatOf itaL Lauréat
Ëty. du lat. laureatus, m. 8. Y. Laur, R.
LAUREL", s. m. vl. LAO». Laurier. Yoy.
Laurier et Laur, R.
LAURENÇA, 8. f. (laouréince) ; &0011-
luniçA. Laurence.
Pair. Sainte Laurence, que l'Eglise honore
les !•' et 8 octobre.
LAURENS , nom d'homme (laourèins) ;
LAoannr, MJkowaaiv. Lorenz, ail. Loreuzo, esp.
ital. Laurent.
Pair. Saint Laurent, diacre, martyrisé à
Rome, Fan 258^ le 10 août, jpur auquel on
célèbre sa fêle.
L' Église honore douze sainte de ce nom.
LAURENS, 8. m. Nom qu'on donne, à
Nismcs, au bihoreaa.
LAURER^ s. m. (laourè). Nomigascondu
laurier. Y. Laurier et Laur, R.
LAURET^ s. m. dg. Laurier, v. c m. et
Laur, R.
LAURETA, s. f: (faouréteVi amstoo^
■BftCAvai, goiufA-HooTAt. Nom qu'on donne,
dans le département des B.-du-Rh. à la peti-
te fauvette rousse, Moiacilla rufà, Gm. oi-
seau de l'ordre des Passereaux et de la fam.^
des Subuln-ostres ou Raphlorampbea (à bec
fin).
LAUREnN,8.m. (làonrelïh); rAvsiAoïu
Laurier-tin, Vibumum'tlnus,Un.
LAimi^s. et adj. vl. Zattrino, esp. itaL
De laurier.
OU de làuri, s. huile delauriér,
Êty. dn lat. laurinus„m' s. Y. Laur , R.
LAURIER ^8. m. (laourié); ukmmm, «ao-
nmm Lauro, ital. Laurel ^es^. louro^ esf^
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gk
510
LAC
cat. Louniro, port. Laurier, laurier franc,
laurier à jambon, laurier commun « I^aum^
iio6t^, Un. arbre de la fam. des Laurioées,
qui croit naturellement dans le Levant, dans
la Grèce et sur les côtes de Barbarie, natu-
ralisé depuis longtemps en Provence. V. Gar.
Laurui vulgarU, p. 2f72.
Éty. du lat. lauruê, formé de Imuty louan-
ge, ou du celt. blawr, vert, portant verdure.
V. Laur, R.
Ce bel arbre a été de tous les temps dédié
il Apollon et aoi muses, et représenté comme
Teinbléme de la victoire.
La coutume d'en couronner les vainqueurs,
chez les anciens, remonte selon Virgile, au
teinpsd'Enée.
Granas de lauritr, baies de laurier.
On donne, plus particulièrement en Pro-
vence, le nom de laurier à l'espèce qui ne
porte ordinairement que des fleurs mâles et
qu'on nomme improprement femelle, et ba-
Sfuier, à celle qui les porte.
LAURIER-im , s. m. luumsa-aofnrAS.
Nom qu'on donne, à Valensoles , au cerisier
lauro-cerise , Ceratus lauro-eerasus , Lin.
arbrisseau de la fam. des Rosacées, originaire
de Trébisonde^ sur les bords de la mer Noire ;
on le nomme ailleurs ^aurter-ôoitard.
Btj. de la ressemblance que ses feuilles
ont avec celles du laurier.
Le laurier^cerise fut d'abord transporté à
Constanlinople. David Ungnad, envojfé d'un
empereur d'Allemagne, en fit passer un pied
vivant, h Clusius, à Vienne, en 1576, et c'est
de cet individu que sont provenus tous ceux
qu'on cultive aujourd'hui en Europe.
Dict. Se. Nat.
Les feuilles de cet arbrisseau, renferment
un principe vénéneux très-prononcé et très-
subtil.
M. Laurens, pharmacien à Marseille, en fai-
sait un sirop sédatif très-eslimé.
I^AURIER-BAtTABo, s. m. (laourié-bas-
târ). Nom qu'on donne, dans le Bas-Limou-
sin, au cerisier lauro-cerise. V. Laurier-fer,
LAURIER-ruMiBiT, s. m. (loourié-flou-
ri). Nom qu'on donne, en Languedoc, selon
M. Requien, au Viburnumtinuê, Lin. arbris-
seau de la fam. des Gaprifoliacées , qu'on
trouve dans le^ lieux pierreux, à l'Esterel et
et i Toulon.
Ëly. de laurier, à cause de la ressemblan-
ce qu'ont ses feuilles avec celles de ce bel
arbre, et de flourit, fleuri, parce qu'il se cou-
vre de fleurs qu'il conserve longtemps.
I<AURIER-aotA , S. m. (laourié-rôse) ;
■ootAoï. Laurier-rose ou laurose commun,
Nerium oleander, Lin. arbrisseau de la fam.
des Apocynées, originaire de l'Orient, natu-
ralisé en Provence, et cultivé comme plante
d'ornement.
Éty. Ses feuilles ressemblent à celles du
laurier , et ses fleurs sont ordinairement de
couleur rose, d'où le nom qu'il porte.
LAURlER-MovHAiii, s. m. On donne ce
nom, à Nismes, au laurier-cerise.
LAURI£R-moinrA.u , S. m. Nom qu'on
donne, au laurier-cerise, aux environs d'Hiè-
res. V. Laurier-fer.
LAURIER-Tiii, s. m. Nom qu'on donne,
à Montpellier , selon M. Gouan, au laurier-
tin. V. Foveloim.
LAU
LASRIOLA , 8. f. (laooriéle) ;' «ua »V
BA, ■BMAA DS x'iLA , BBaSA »S SAIIT QVAMS.
Nom qu'on donne, en Languedoc , k la lau-
réole, Daphne laureola , Un. plante de la
fam. des Thymelées, qu'on trouve dans les
bois un peu élevés. V. Gar. Thynulma lau-
rifolio, p. 461.
Éty. de laurus, laurier, à cause de la res-
semblance des feuilles, et du dim. ola. Voy.
Laur, R.
Son écorce est caustique et peut-^tre em-
ployée comme celle du garou, pour rétablis-
sement et l'entretien des exutoires.
I.ADRIOLA , s. f. (laouriéle). Est aussf
un des noms languedociens du ^arou. Voy.
Garou et Lanr,
LAURIOU , s. m. (laouriou). Un des noms
languedociens du (ortoL V. Oouruou,
Éty. Probablement de luridus, li^de, jau-
nâtre.
LAUROUN, s. m. (laouréon). Torrent,
ravine causée par une forte pluie. Gare.
Éty. de laourar, labourer. Y. X»a6or,R.
LAUROUNIAR, v. a. (laourounià). La-
bourer peu profondément. Aub.
ItAUS, s. m. (làous), dg. ijmi>,iao. Laus,
anc. cat. Laude, anc. esp. ital. Louange. V.
Louangea, plus usité.
Ëty. du lat. laus, m. s. V. Laue, R.
Ctmm pouyra la pouiteritat,
Baun rendre km laus mertM.
D'Astcos.
Envi. avis, approbation, je loue, louange,
et pour la us, Tune et la-voê,
ULVS , S. m. (làous). Ce mot signifiait lac
anciennement; il n'es plus conservé aiyour-
d'hui que comme nom de lieu, et dans quel-
ques composés; il indique toujours l'existen-
ce d'un lac, dans l'endroit qu'il désigne.
Éty. du lat. lacus, par la suppression de c,
faite pour réduire à une, un mot de deux syl-
labes. V. Lae, R. 2.
lâAUSA , s. f. Nom du rannean dans quel-
ques contrées de la Gascogne, selon M. Pou-
marède. V. Vaneom,
ULVSA , s. f. (làouze) ; iaota, uma, mm-
TA, LAotcBA. Lastra , ital. Dalle , tablette de
Ï)ierre dure ; sous les noms de lauva ou de
atif a, on comprend en général toute espèce
de pierre plate et mince, relativement à l'éten-
due de sa surface.
Êly. On fait dériver ce mot du celt lator,
pavé, de la basse lat. lastrum , mais il vient
plus probablement du grec X^oç ( laos ) ou
Aàdoc (lasos), pierre, rocher, contraction de
U(z;(laas),m. s.
LAUSA, S. f. vl. LAvmA.Lloêa, cat Lau-
da, Laude et Losa, esp. Lonea , port. Ro-
che, roc, rocher, pierre sépulcrale.
LAUSABLE, vl. V. Laudoble.
LAUSAIRE, AREIXA, s. (laousàlré ,
ârèle) ; i.aosaiiis. /.odafort, Ital. Louvador^
port. Loueur et louangenr, euse, celui qui
loue indistinctement et sans discernement; le
premier venu.
Éty. de lausar et de aire, litt. celui qui
loue. V. Lau^f R.
LAUSAMENT , vl. V. Laudanmd.
LAOSANS , V. Lasagnas et Lauv, R.
LAU
LAUSAR, v. n. (laoosà):
Lodarey ital /xmvar, port. Lloar, cat. Law-
dar, esp. Louer, donner des louanges, vanter.
Êly. du lat. icNcdarf, formé de Imm, lousa-
ge. et de ar. V. Laue, R.
Lamsa la mar H fen-le en terra.
Lause» jamai îoun vin, ta mùMer^ ni
tcun chivau, de paour qu'eie entbreê fanmun
gau.
En vl . approuver, consentir.
I«AUSAR SE, V. r. Louvar-se^ port. Se
louer, se donner des louanges, se louer de
quelqu'un, témoigner qu'on est contant de
lui.
LAUSAR, T. a. et n. (laousà) . dl. Daller,
carreler, paver avec des dalles ou pierres
plates, ^ti«a«, en faire la couverture d'un
toit. V. Caladar.
LAU8AS,s.m.el
LAUSASSA , s. f . (laousàs, àsse) ; lavvas,
LAvYAtiA, LoouTAs. Grossedalle,grosse pierre
plate.
Éty. de lausa et de a#, a$ea.
LAUSAT, ADA, adj. et p. (laousâ, àde) ;
Louvadû, port. Loué, éie*
Êty. de Lame, R. et de adei.
LAUSENGA , vl. Lausenga, anc. cat. Y.
Lausenga,
LAU8ENGAMENT, S. m. vl. Luiinga'
metilo, ital. Médisance, calomnie. V. Laue^
Rad.
LAUSENOIER , vl. Lausengier^ anc.
cat. V. Lausfii^ier.
LAU8ERA , s. f. (laousére), dg. Dalle. V.
Lauêa,
LAUSETA, Pour alouette. V. Lanxeta.
I«AU8ETA, S. f. (laOUSéte); iavtbta,
AAossTA. Petite dalle , ou dalle mince.
Ëty. de lausa, et du dim. eta, bosquet de
laurier. Gare.
LAUSIER, V. Laurier eiLaur, R.
LADSOR, s. f. vl. Louror, port. Lou-
ange. V. Lauxor.
Êty. de Laue, R. et de or,
LAUSSOLS , s. m. pi. vl. Linges, ait de
Linêooui, v. c. m. et X.tn, R.
LAUT , s. m. vl. LATOT. V. Luth,
LAUTREG , adv. (laoutric), vl. Demio>
rement , ou àcpws peu.
Ety. de Vautre-hiert Tautce jour, avant
hier.
LAUV , lAw. , lAtAon , radical pris do
latin laganum , et dérivé du grec Aa^ovov
(laganon) , l)aignet , gaufre , pâtisserie ; la-
sagnes , d'après l'auteur de la Statistique
des B.-du-Rh. est un mot ligurien.
De laganum , par apoc. lag, et par chan-
gement du sf en V , et de a en au^ lauv ;
d'où : Lauv-anSf Lauvan-ier , Lauvagn-
el, Louvan-et, Louvan-ier, Loouv-ans.
De laganum, par apoc. lagan, par transp.
du y , lagn , et par add. d'une s euphonique,
lasagn ; d'o& : Lasagn-as , Iraxa^n-os ,
Latagn-oou.
De lauv, par le changement dû v en t,
Laus; d'où: Lau-sans*
LAUVA, s. f. (làouve). Nom par lequel
on désigne les alouettes dans les limousin.
V. Calandra.
LAUVA, y.Laus0.
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bogie
LAU
ULWA'WMAy 5. f. Nom que les mineurs
du département des B.-du-Rh. donnent ao
schiste marneux dur siliceux.
^AUVA-TsamiA , 8. f. NoiD qu'on donne^
dans le même département» au schiste mar-
neux tendre, à empreintes de poisson.
IsAWÂ/Om f s. m. (laouvàdgé). Pavage
avec des dalles» de lauvas, action de paver,
dépense qw^elle entraîne. Gare.
Éty. de lauta et de âge.
LAUFAFflER , 8. m. (laouvafiîé), d. m.
et împr. lowaihcb. Rouleau pour applalir et
étendre la pâte. V. BUUmrtier.
Éty. de lauvan» et de ter, V. Lauv , R.
ItAUVANS, 8. m. pi. (laouvâns) ; lootahi,
ftoouviuif^ Soupe que Ton fait, dans la monta-
gne, avec des feuilles de pâte fraîche, on
sèche. V. Tàlharin*,
Éty. V. Lauv , R.
lâAUVAa» V. LauvasêO.
lAUVETA, V. Lauzela.
LAUVETA , s. f. Alouette des bois.
Gare. V. Bedouvida,
En d. lim. petite alouette, dîm. de lauva.
I^UVBTA, d. ba» lim. Pour vanlanL
V. LaMbeta.
Un des noms de Falonelte des champs,
selon M. d'Anselme. V. Calandra,
IiAUVISSA. , s. f. (laouvisse). Mansarde,
nom qu'on donne à une chambre bâtie au-
dessous du toit d'une maison , ou à une
pièce suspendue dans une boutique, que l'on
nomme aussi Suspanta et Miessaulier ,
V. c. m., gorge de loup. Gare.
Éty. du celt. {at<7, élevé, Ach»
LAUTiaSA, s. f. (laouvisse). Gorge de
loup ; toit en pente ; tout ce qui est en
pente. Gare.
LAtnCAMEN, vl. V. Laudament.
LAUXAR , vl. V. Lauzar.
lâAUZ, s. f. vl. Louange, mérite. Voy.
laiM, R.
LAUZA, S. f. (làouze), vl. Louange.
Éty. du lat. Laus, v. c m. et Lau^, R.
VAVZA , Ardoise. V. Lausa,
LAUZABLE, ABLA, adj. vl. (laouzàblé,
âble). Louable. V. Louable et Laus, R.
LAOZADQR, ». m. vl.
ItAPlâlBE, Louangeur, prôneur, Voy .
AauMtre.
Éty. du lai. laudator, m, s. V. Xoy*, R.
Gomme adj. louable, digne de louange.
ItAUZAMEN, 8< m^ vl. Louange. Voy.
Lausament et Lauê, R.
LAUZAR, V. a. (laouzâ), vl. C'était fixer
I* prix du lods ûù à-un seigneur, en établir
le droit, le payer; pour louer, approuver,
y. Lausar et Laue^ R.
No lauiar home devant êa morii
Xrad. de Bède.
I.ADZAR, V. a, vl. LAuxArn. Louer, cé-
lébrer; appiou ver, conseiller. V. Lauior et
Xatt«,R.
>^.*t^ f»A» adj,etr^ ▼I.Approu-
ve, raUûé. V. Lauê^ R.
LAUZE , s. m. (làouzé) , dl. Lods, rente,
eensive. Doui
LAUZB, V.XoMxet
LAU
ULUZEMNE, 8. f. vl. Louange. Voy.
Lau$y R. el Laudeme.
LAUZEMNIE , s. f. vl. Louange, appro-
bation , remerciaient. V. Laue, R.
LAUZENGA , ». f. (laouzéingue) , vl.
LAvmjA, LAvsBMiBMA. Louangc, flattcrle ,
médisance » perûilie » calomm'e.
Éty. V. Louangea et Laue, R.
LAUZENGER, V. Lauzengier.
itAUZENGERlA. , Lauiengaria ^ ane.
cal. V. Lautenga,
LAUZENGIER, 8. et adj. vl. i^nm»,
LAVMXB^ADow^ Lueifighiere, ital. Laueengier,
anc. cat. Lisonjera, esp. Lisonjeiro, port.
Suspect, mauvais conseiller, flatteur, enne-
mi, calomniateur, menteur, médisant.
Éty. éki M. kiudator, ou de lauzenga ,
et de ter. V. Lauê, R.
LADZENGUEIAR, et
LAUZEHGUEJAR , v. a. vl Médire,
calomnier. V. Laus^ R.
LAinSENJA., vl. V. Eauzenga.
LAUZEMJADOR , ». m. vl. u>f arcbovs ,
KOtCllOSO», tOftAflMBB, LMIfSINWOll. LAUIBUCUES.
Lauiendàr^ cat. Médisant , flatteur , trom-
peur, louangeur. V. Lauzengier,
Ëty. du lat. taudator , o^ de lauzema ei
ador. V. Laus^ R.
LAUZENJAR, v. a. vl. LHsongear, cat.
Litonjear, esp. port. Lueingare, ital. Louer,
flatter. V. Lauitxr et iotit, R.
LAinSERDA, s.f. (laouzérde). Nom qu'on
donne, en Languedoc, aux espèces de luzer-
nes non euitivée» et particulièrement à l'or-
biculaire, Medicago orbicularis, AU. et à la
luzerne en faucille. V. Lente. Plante» de la
fam. des Légumineuses qu'on trouve dans
les lieux cultivés.
Éty. du cell. lue , herbe selon Bullet ;
l'herbe par excellence.
LAUZERT, S. m. (laouzèr). Un des noms
lang. du Lézard verl. V. Limberl et Lazert,
LAirZETA, ». f. (laouzéte) ; lavvwxa ,
AtAOTBTA. Nom» languedoctenset gascons des
aloueUes et particulièrement de l'alouelte des
bois. V. Bedouida^ide l'alouette deschaœp».
V. Calandra. *^
La lauzeto per lauza Diou
Dah soun tiro liro piou piou ,
Débet lou ceou dret coum vo bira
En bel tiro liro se tiro^
E quan non pot mes haut tira
En battourno tiro lira.
C'est par ce jargon que le poêle d'Aslros
a cherché à imiter le chant de l'alouelle, ce
qui n'est d'ailleurs qu'une îroilalion de Du-
barta», dans son poème des Sept jours de
la création.
LAUZIDA, s. f. (laouside), vl. On appe-
lait ainsi la directe, ou l'étcnaue du fief d'un
seigneur direct.
Ety. de lauds*
LAUZIER, V. Laurier et Zatir, R.
l>ADZlBfANA, 8. f. vl. kaosumaiia. Lou-
ange, flatterie. V. Laci#, R.
LACznu, 8. m. vL Laudemie y esp.
port. Coesentement , approbation , ratifioi-
tîon , lods. V. Laus^ R.
LAUZlsniB , 8. m. vl. Louange. Voy.
Lauangêei.
LAD
511
LA17ZOR, ». f. ▼!. Lauior, anc. cat.
Loor, anc. esp. Louvor, porL Laudore, îtaL
Louange, renommée, éloge, mérite; médi-
sance, calomnie.
Éty. du laL Laus, v. c. r.
Lauzor engenr*amor.
Amadieu des Esca».
LAinsODR, V. Louangi el Xaii#, R.
LAUZUUkDQR, adj. vl. FJatteor. Voy.
Lauê, EL ^
%AV
LAVy radical pris du latin lavare lavo ,
lautum ou lotum^ laver, qu'on dérive du grec
AcJw (loô) , pour Xouù) (louô) , m. s.
De lamre, par apoc. Iav;d'où: Be-Lav^
ar, Labe-ment, Lav^ar, Lava-dent^ Lavât-
ada^ Lav-adour ^ LaV'Odura, Lav-agi^
Lav-agnas, Lavagn-ar, Lavagn-at, La-
vagn-ous , Lav-aire , Lav-arela , Lava*
mentf Lav-anda, Lavar-eta , Lav-assi^
De-lavar, De-lavat, EAav-assa^ E-tavasê^
i, E'iav-at, De-la^f-ar, Lav-abo, Lav-
ador, Lav-avouiray Labass-i . Lab-ayra,
Lav-esoun, Lav-ina.
LAVARa, ». m. Mraocm, ramci^ •»•
MoiwçA. Reproche, réprimande, mercuriale.
LAVARa, 8. m. (lavabo); Lavabo, cat.
Lavabo , linse dont le prêtre s' essuyé les
doigts, après le lavabo éeh messe. V. Lav.
Rad. '
Éty. du lat. làvab&.
LAVAGI , dl. V. LavasH.
LAVADA, s. f. (lavàde). Lavée, la quan-
tité d'une chose qu'on lave à la fois. V. Lav.
Rad. '
LAVADENT , s. m. (lavedéin). Gros souf-
flet sur la joue.
Ti douni un lavadent, je te sangle un
soufllet. Gare.
Éty. de lavar et de dent, laver les dents,
V. Lav . R.
IxAVADOR, 8. m. vl. Lavoir, piscine.
V. Lavadour el Lav, R,
IJIVADOUR, s. m. SuppK à Pellas. Petit
banc ou planche sur laquelle les lessiveuses
savonnent el battent le linge.
LAVADOUR , s. m. (lavadùu) : uhVAn».
LavatojOj ital. Lavadero. esp. Lavadouro^
f»ort. Lavoir, lieu destine à laver, parlicu-
ièreraent le linge.
Éty. du lat. kivaertM», ou de la o et de
ador. V. Lav, R.
Toujour s* apprend quauqno nouvelh
De las fremosau lavadour.
J. M. Pr.
On donne aussi le nom de lavadour, à la
lavette. V. Tourchoun,
LAVADDRA , 8^ f. (lavadâre) ; Lavadura,
esp. port. Lavatura, ilal. Rincure, l'eau
avec laquelle on a lavé ou rincé un verre,
une bouteille. V. Lavagnae,
Éty. de lavada et de ura, qui provient
de la chose lavée. Y. Zav, R. ou du lat.
lùtura.
I^AVADRUOA, Bi f;vl. Lavoir, lavure,
lessive.
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312
UV
LAVADPilA, 8. f. vl. Lavage. V. Lata-
gnoê.
LAVAGI , 8. m. (laîÀdgi) ; lavaos. £a-
«amenlo , ilal. Lavadura , esp. Lavagem ,
port. Lavage, action de laver, EmHi^ue
«n (ava^, éméliquc en lavage, c'est-à-dirc,
administré dans beaucoup prias d'eau qu'à
l'ordinaire.
Éty. du lat. lavatio , ou de Xat , R. de
lavar et ngi,
LAVAGNA , 8. (^ (lavàgne) , et
LAVAGNAR, v. a. (lavagnà). Larer^ou-
Teol et mal ; fig. flatter, caresser de la main
et de la voix un enfant irrité , un animal fa-
rouche, y. Flategear et Lav, B.
LAVAGNA8 , s. f. pi. (lavâgnes) ; i.ava-
»oB*. Lavtttura, ital. Lavadura , esp, port.
Lslmra^ cat. Lavure et lavures, eau qui a
8er¥i à laver les écuelles et autres ustensiles
de 4able et de cuisine.
Éty. de Lav, R. de lavar et de agnat.
LAVAGNAT, A0A, adj. et p. (lavasnâ,
àde). On le dit de la viande, quand die a
trempé trop longtemps dans l'eau, ou quand
elle est comme fondue et maigre.
Éty. de Lav , R. de agn et de al , qui a
été 4avé souvent.
ULVAGNODS , OUSA , OU A , adj.
(lavagnôus , ôuse , ôue). Baveui , cuse ,
gluant , humide , comme si Ton venait de
le laver.
Éty. de lavagna et de oii#. V. Lav , R.
LAVAIRE, d. m. Pour lavoir. V. Diva-
àourtiLav, R.
LAVAIRE , s. m. (lavàlré) ; Lavador ,
port. Laveur, celui qui lave.
Ély. de Lav , R. de lavar et de aire.
UkVAMEN 8ANT , s. m. vl. Le baptême.
V. XatJ.H.
LAVAMENT , S. m. \i. Lavamenl, cat.
Lavameido^ ital. Lavadura, esp. Ablution,
action de laver. V. Lac, R.
LAVAMENT , s. m. (lavaméin) ; Xat^a-
ment , anc. cat, LavamierUo^ esp. Lava-
mento, ilal. Lavement. V. ClysUri.
Ely. du lat. lavare , laver, et de la lerm.
Ment, V. c. m. etLau, R.
Lavament de gorgea, terme ironique pour
indiqner un gargarisme, médicament liquide
dont on se lave la bouche.
LAVAMENT-DEiS-PEDfl, (lavaméin-
déi-pés); Lavapes , port. Lavement des
pieds, cérémonie religieuse qu'on pratique
le Jeudi Saint, dans laquelle un prince, un
évéque , un curé ou un reclcur de pénitents,
lave les pieds à douce pauvres.
Orig. Après la dernière Cène que J.-C nt
avec ses apôtres, voulant leur donner une
leçon d'humililé , il leur lava les pieds. C'est
en mémoire de celte action, que le lavement
des pieds se pratique encore.
Dans les lemps les plus reculés, le lavement
des pieds était le premier soin que Ton don-
nait a ceux qui entraient dans une maison ,
parce que n'ayant d'autre chaussure que des
espèces de sandales, les pieds étaient tou-
jours couverts de poussière ou de boue ; on
voil, dans l'Écriture Sainte, que la première
chose, dont Abraham s'occupe lorsqu'il reçoit
les trois anges, est de leur faire laver les
pieds . mais cette pratique n'est devenue
religieuse que depuis Jésus-Christ.
LAV
LAVANGA , S. f. vl. Averse , ravine ,
lavanche. V. Lavancha et Lav, R.
LAVANGHA , 8. f. (lavàntche] ; taijmicha,
covLATA , AVA&AïKBA. Volonga , îtal. Ava-
lanche, lavanche ou lavange, coulée déneige,
on donne ce nom ï ces masses de neige qui
se précipitent des montagnes dans les val-
lées ; lorsqu'on gros jet tombe sur de la
neige ancienne gelée, avant qu'elle y adhère,
le moindre mouvement, le moindre choc, la
moindre coupure dans sa continuité, décide
l'avalanche à couler. V. Val, R.2etXai?,
Rad.
LAVANDA , 8. f. (lavande) i nuoov* ,
rauiooAi, Bsric , rnmuuov. LotHinda , Ital.
port. Noms qu'on donne, assez indistincte-
ment, dans différentes contrées de la Pro-
vence, à la lavande vraie, Lavandula vera,
Dec. et à la lavande ^pic, Lavandula spica,
V. a. Lin. plantes de la fam. des Labiées ,
communes sur les coteaux. V. Car. Lavan-
dula angustifoUa , p. 272.
Ély. du celt. lavand, ou du lat. lavan-
dula, îormè de lavare, laver, par«e qu'on
l'employait dans les bains. V. Lav , R.
Dans le département des B.-du-Rh. on
donne le nom de espic, à la lavandula epica,
et celui de lavanda, à la lavandula vera.
C'est de la fleur de ces deux plantes , et
particulièrement de celle appellée Espk ,
V. cm., qu'on relire, par la distillation, l'huile
essentielle de lavande ou huile de spic.
M. le baron de Gingins, Histoire Natu-
relle des Lavandes, prétend que ces plantes
ont ilé inconnues aux anciens botanistes
Grecs, et que Pline , est le plus ancien au-
teur qui en parle sous le nom de peeudo-
narduê,
LAVANDIERA , 8. f. (lavandière) ; Ua-
vandera, anc. cat. Lavandera, esp. Lavan-
deira , port. Xavatidata et Lavandara, ital.
Lavandière. V. Bugadiera ei Lav , R.
LAVANIAIRE , s. m. (lavaniàïre). Flat-
teur. Suppl. à Pellas.
LAVANIAR , V. a. (lavanià). Itératif de
laver , laver souvent et mal.
LATANIAR, V. a. Flatter, Suppl à
Pellas.
IiAVAR , V. a. riavà) ; Lavare , ital.
Lavar, esp. port. liarar, anc. cat. Laver,
nettoyer avec un fluide, mais en général avec
l'eau.
Ély. du lat. lavare , m. s. V. Lav , R.
I/ivar de peissoun , faire dégorger du
poisson.
Lavar la vianda per tirar lou sang ,
faire dégorger la viande.
Lavar una estoffa que venoun de Ugner^
dégorger une étoffe nouvellement teinte,
Lavar un goubelet, rincer un verre.
Fig. Lavar la testa , laver la tête à quel-
qu'un, lui faire une sévère réprimande.
Lava teiê mans êouvent ,
Teis pedi raramenl,
Ta Usta jamai.
Prov.
LATAR SE, V. r. Lavar -se, port. Se
laver, se laver les mains, les pieds, etc., et
dans un sens Gguré, se disculper. V. Xav, R.
LAVARELA , S. (. (lavarèle) ; iavwkm,
utTVfA. Lavandaja, ital. Lavandera, esp.
LAV
Lavandeira, port. Laveuse. lavandik^K »
femme qui fait profession de ktver le linge ,
les lessives, etc.
Èty. de lavar et de efa. V. Lav , R.
liAVAREIXA, s. f. Qavarèle>i Lava^
dora, port. Lavandaja, ilal. Lavandera ^
esp. Laveuse, celle qui lave. V. Lav, R.
I.AFARBTA, «. f. ^lavarèle). f^ lavarel^
Salmo lavareHê, Lin. poisson de l'ordre
des Holobranrhes , et de la fam. des Der-
moptères (à nageoires de la consistance de la
peau), dont la chair est tendre, blanche, et
de bon goût.
Éty. On croit que le mot de Uwareta ,
lui a été donné à cause de son extrême
propreté, comoie s'il se lavait souvetit.
V.iat),R.
LAVA88I , S. m. (lavàssi) , dl. lavaci .
Lavasse , pluie soudaine et qui semble tom-
ter par torrenls ; fig. Lavassi de plaure ,
torrent de larmes.
Éty. de lavar, V. Lav , R.
LAVAB8IAR , V. a. (tavassià). Itér. de
^var, laver souvent et mal.
LAVA8SIER, IERA,adj. (lavassié, lère).
Bavard, arde. Cast. V. Barord.
LAVAT , ADA , adj. et p. (lava, àde); La-
t?a*o, port. Lavé, ée.
Éty. du lat. lavatut. V. Iau,R.
I.AVATIN, IVA , adj. vl. Lavativo, esp.
ilal. Lavait f, ive, propre à laver. V. Lav, R.
LAVAVOOIRA, S. f. (lavavôuïre) , d. m.
■AHCMA, BAncA. Plcrrc olalc, ou dalle sur la-
quelle on lave le linge. V. Lav, R.
LAVEOO^ s. m. (lavèou). Lavm, espèce
de filet que les pécheurs des Martignes con-
duisent avec des tartanes ; on le nomme loii/«
en Languedoc.
ItAVESOUN, V. Brounsin.
Ély. de larar et de esoun, servant à laver.
V. /.at?,R.
liAVEZET, S. m. (lavexé] ; uivs». Chau-
dière ou grande marmite en fonte dans laquel-
le on chauffe Feau pour laver la vaisselle.
Gare.
Èty. de lavar. V. Lav, R.
ULVUkB , S. f. pi. vl. Lèvres. V. Labwê,
LabraseiLahr,^.
LAVINA , s. f. (lavine). Nom par lequel
on désigne, dans les environs de Sisterbn ,
les roches calcaires chisteuses en décompo-
sition. V. Rouhina.
Èty. de lanar, laver, et de la terra, tua,
parce que ces rochers sont toujours lavés par
les pluies. V. Lav, R.
LAVIS , s. m. (lavis). Lavis, manière dt
laver, de colorier un dessin.
LAVIT, adj..(lâv4); la^i. Charmant, déli-
cieux, agréable, joli à voir. Gare.
y .AVOIR, s. m. (lavoir) ; utvooAm. Lavà-
torio, port. Lavoir , pour se laver les mains.
Ély. de lavar. V. Lav, R.
LAVOR, 8. m d. vaui. Travail , ait. de
Labor, v. c. m. et Labor, R.
LAVOURAR, V. Lahourar ei Labor,
Rad. , .. , ..
ULVRAS, 8. f. pi. vl. Lèvres. V. Labtae.
Èty. du lat. labrum, m. s. V. Labr, R.
Orar devem de ror, non pas de lavras.
Trad. de Bède.
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LAX
I.AX
LAX, adj. vl. Lé9c, LaxOt esp. port. Lai-
co, kal. Lâche, large, mou.
Êty. du Ut. laxuij m. s.
I.AX, dg. Lait. V. lach, R.
LAZACIO , 6. f. vl. Laaaeion, esp. Relâ-
chement, élargissement.
Êty. du lat. laxatio, m. s. X.Lach, R.
1» AXAMBNT , S. m. vl. Laxament, cat.
LaxamtentOyCsp. Relâchement.
Êty. du lat. laxaminium, m. s. V. Lach,
Rad.
LAXAR,?I. Xaorar, cat. Y. laehar et
/;acl>, R. 2.
LAXARIA, dl. et g. V. Laeharia.
LAXATIF.IVA, adj. (laxatif^ive) ; Laxa-
tivo^esp. Laêsativo^ï{»\, Laxatif, ive, propre
k lâcher, ii relâcher; auba. léger purgatif,
un laxatif.
Ély. du lat. laxativus, m. s.
I.AXATII7,IVA, vL V. Laxatif.
LAXE, AXA, adj. V. Lâche et Z.aefc,
Rad. 2.
LAXBTAT, s.f. vL Laxidad^ esp. Xo-
#etala, ital. Lâcheté.
Ëty.dulat. loxtialw, gén. de iaâPila<,
m. s. V.ladi, R.
TiATOfWlj s. n. pi. (latflôos), dg. Riz-de-
Taau.
LAXUOA, 8, f. (latsùgue)* dg. Voy. Xa-
cKuQa»
I«AXUOBTA, 8. f. vl. Petite laitue. Voy.
Laehugu€ta et Laeht R*
LAXUOOUM » 6. m. (latBugoun) , dg. V.
Laeheiroun.
LAT
LAT , adT. ?l. Lu. V. la et Aila.
LATA, s. f. (laye). Laye^ boite qui ren-
ferme les soupapes de l'orgue.
LATAT , APA , adj. et p. (loyà, àde). dg.
Fatigué, V. Lasioi; pour ennuyé. Voy.
Ennuyât,
lâATATlER , s. m. (layatié). Nom qu'on
donne, aux environs d' Annot, aux persom^es
qui parlent beaucoup. V. Bavard,
hAYC,\l y. Laique.
LATCHAR, V. a. f I. Uisser, désister. V.
£adb,R.2.
LATCHBTAT, S. f. (laYdietà ), dg. La-
eheté. V. Laehetat et Lach, R. 2.
LATlfA, vl.V.XanM.
LATNfl, vl. V. Laintx,
LATIUR, V. n. (làïrà), dg. Miauler. V.
Miaular.
Epmr Ui^ui layra loitf coê
L'asou bramo. é nou laiMopa$.
IXAstros.
LATRAR, v. a. OaTrâ), dg. iafoiio. Dévo-
rer des yeux, contempler.
Éty. de layre, voleur, et de ar»
laATlIB^ V. Xatrf, Lammn et Larrmm.
Rad.
LATMBR, j. m. û, v»ad. Cfitè. Y. Lat,
Rad.
LAVROMAT, i. m. ^1. L«sria, firlptn-
■erie. V. Jfarromlmr.
TOM. U.
LAT
LATRONBMA, s. f. vl. Larroniesle ,
voleuse. V. Xatreet Larrtmn, pour l'ély.
LATRONIA, s. f. vl. Ladronia, esp.
Larroonerie, volerie, friponnerie. Y.Laire
ei Larroun, pour l'éty.
LATRONIGI,S.m. vl. latmniat, laim-
msti, LATMOHMM. V. LatronUsa et Lamm'
nid.
LATBONIS8I, vl. V. LayroniH.
LATROO, 8. m. anc. béarn. Larron. V.
Larroun, R.
LAYROUNicx, V. Larrouniei et Lar*
roun, R.
LATS, vl. II ou elle laisse.
I<AT8, s. m. vl. Laid. V. Laid.
LATS, vl Laisse.
Ety. de laUsar.
I-ATg8A,vl.V.X.wa.
LAT8SHAR, v. a. vl. Laisser : S'en layt-
«Aor, s'en désister. Voy. Laiêêor et Lad^,
Rad. 2. '
LATT, s. f. dl. LaH. V. LaO^ R.
Poubabon a Uif
La douçau de la layt d'uncêUMéplaxé.
HilIeL
LATTAGE , dg. V. Latagi et Lach, R.
LATTAR, V. a. vl. Lattare, ital. AUaiter.
V. Alachar,
LATTAT, ADA, adj. et p. vL AlUité,
è^.y.Alachat.
LATTEffC, adj. vl. Laiteux, de lait, à
lait, lacté. ^
Ety. du lat. laetanlU, géa. de ladam»
lÂttuqa , vL V. Laekuga.
LAYXAR,vL V./Uiisar.
LAZ
LAX, vl. V. Lac, Lacs et Latx.
LAX, vl. Côté. V.ZaIx.
LAZAGNA9, V. Lasagnaê.
LAZAGNOOU, S. o). (lazagnoi6o) , d. de
Barcel. Rouleau pour étendre la pâte. Voy.
BisUmrtier.
Ély. de Laiagnat et de oou. V. Lawo, R.
LAZARE , nom d'homme (lacàré) ; uizf,
hànmm. LazzarOf ital. Laxaro , esp. i^a^e.
Éty. du lat. laxaru^.
Ppr eani Lazare, à la fête de saint Laxare,
patron de Aiarseille, dont on célèbre la fête !•
31 août.
L'Ëglise honorp la méfpoire de cinq saipts
de ce pom , les 11 et 23 fév rier, 1 4 et 27 mars,
!•' avril, ^ juillet, !«' septembre, 17 novem-
bre et 17 décembre.
LAZARET, s.m.<Uaaré); La^xanUo,
ital. Laxareto, esp. fforl, ^Laxareth, ail. La^
earelo, cat. La^ret, lieu oi^ les hommes et les
choses qui viennent d'un lieu infecté ou soup-
çonné de l'être, font quarantaine avant que de
pouvoir entrer dans la vil|e ^t sur le copli-
nenjU
Ely. du Lazare souffiraqt à la porte du
mauvais riche.
La coutume de séquestrer les hommes at*
teints de maladîei Dontagieuses est très-an-
cienne. On voit dans la Bible, ch. 13, du Lé-
viticiue, 5 des Nombres et 15 do l** livre des
Roi8, les précautions que prenaient les Hé-
LAZ
5id
brtu poor ne point comaoniquir avec les
lépreux.
Lorsque les Croisés eurent pris Jérusalem
sur les Musulmans, ils ét^>itf«nt hors 4e la
ville une maison sous le titre d'HépUal de
Saint Laxare, pour y déposer les lépreux.
Les servante de cet hôpital ont été l'origine
des religieux lazaristes et des chevaliers de
Saint Lazare.
LAZB , nom d'homme (làze). Le même
que Laxare, v. c. m.
LAZER , nom d'homme , vl. Lazare.
LAZERT, s. m. vl. LArasar. Huert, anc.
cat. Llagart, cat. mod. LagarXo, esp. port.
Lucerta, ita|. Lézard. V. Lagramusa.
Ëty. du lat. lacerta, m. s.
LAZIN8,adv. (lailns). Là dedans. DoiM.
LAZDX4, s. m. Lazuli, pierre d'azur, lapis
lazuli.
Êty. du lat. laxulut, m. 8.
limee espeira autrameni diia
Lazuli , de la quai si fa axur.
Elue, de tas Propr.
LE
LE, Pronom démonstratif que les Langue-
dociens emploient presque toujours au lieu
de aqueU
Le (ju'agnl mon haunom.
Bergoing.
HaUhquelebai,aiwM\equêle flato.
HilIeL
LlB , s. ip. (lé) , d. bas lim. Lieu. V. Luec
et Loc, R.
Mici n'espaê lou\tdefala hutao buta.
Ce n'est pas ici Ze lieu de se diputer.
Premier vers du petit poème des Ursulines.
LE, Pour le, largeur d'une étoffe. V. Lest.
LE, art. m. lang. dont la, est le féminin
et les, lasy le pluriel, on s'en servait déjà en
1210, Le. V.^ou; pour laid, d. bord. Voy.
Laid.
LE , adj. vl. Lisse. V. Lis et Laid.
LE,vl. V. Z.jefi et Lo.
LE, s. f. dl. Pour loi. V. f^.
^MB,CMhonei.y.Let.
LEA, vl. y. i>o.
LEAL, AMsA, adj. vl. Leal, port. esp.
£Ieai, port. Leale, ital. Loyal, aie. sincère^
plein d^honneur et de probité. V. Leg, R, 3.
LEALEZA, s. f. vl. f^ealtad, esp. Usai-
M, cat. Loyauté, équité. V. Leyaitat et Leg
Rad. 3.
IXAliDRB, nom d'homme TleMréj;
uBAiTOM. JL«aiidro,ital. esp. Léandre.
L'Eglise honore deux saints de ce nom» les
13 mars et 27 février.
LEAR, vl.V.Xiar, adj.
i^ÀOT^ , 8. f. vl. Fidélité. V. f^g, R. 3.
LERABIfl , dl. Poor levadis. V. Lâv, R.
LBRADOUR, V. X.«va4f<mr, pour lage-
femme, sagea-frema. Y. Lev^K.
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.•^ogIe
5U
LEB
IXBANy dg. Lefaio, V. JAwam et Uv^
Rad.
LBBAT, aosc uwat, 8. m. dl. Bois de
baate fuUie. Dooj.
laEBE, dg. Pour liène. V. Lehre et Lêbr,
Rad.
I«EBEROUN , 8. m. (leberèun) ; lub»oo,
d. bas liiD. Loup-garou, homme sorcier que
Ton croit courir lescbamps sous la forme d' uq
loup-garou, V. Loup-garou^ dont Uberoun
n'est qu'une altération ; fig. homme d'une
humeur farouche, qui vit seul. V. Loup, R.
LEBEROUNA, S. f. (leberoùne), d. bas
Km. Femme changée en loup-garou. Y. X.oup,
Rad.
LEBR^ UF, radical pris du lat. lepus, le-
ports, lièvre, qu'on fait venir de levi-pes^ ani-
mal aux pieds légers, ou bien de labia, parce
que cet animal a la coutume remarquable,
comme le lapin, de remuer continuellement
les lèvres.
^ De leporii, par apoc. Upor, par suppres-
sion de 0, lepr, et par le changement dep en
6 , Ubr; d'où : Lebr-e , Lehr-assa , />6r-
atoun, Lebr-au , Lebraud-el , Lebraud-et ,
Lebr-êiraf Lebr-eta, Lebr-elas, Lebret-oun,
Lebret-ins^ Lebr-ey, Lebr-ier, Leb-e
LEBRA88A,s. f. (lebràsse): Llebrasta,
cat Augmentatif de lehre, gros lièvre. Voy.
Lebr,R.
LBBRATO0N, d. baslim. V. Uhretoun
et Lebr, R.
LEBRAU, S. m. ( lebràou ) ; Lebraeho ,
port. Levraut, jeune lièvre , lièvre de Tannée;
ug. homme agile, éveillé , qu'on ne saurait
attraper , d. bas lim. On donne le nom de
levraut trois-quarts,è celui qui est parvenue
la pprandeur d'un lièvre ; lièvret , petit lièvre
qui tête encore. V.JLaôr, R.
IJ5BRAU-DE-GOUN8II.HIER , s. m.
On donne ce nom, dans le Bas- Limousin , à
un levraut qui est plus que moitié lièvre.
LEBRAUDEL, (lebraoudèl).
USERAUDET, (lebraoudé) , d. bas lim.
Petit levraut, dim. de lebrau. V. Lebr, R.
La sauvagina
Fat nostre régal
Vivem de perdigal.
De beeauina ,
Quauquee lebraudets
Courts ttgrassets,
D. bas lim.
LBBRE , 8. f. (lèbrê) ; uuma , êmmb ,
up. £.(e6ra, càL Liehre, esp. Lebre ^
port. Lèpre, îtal. Lièvre, s. m. lièvre timide,
lepus timidus . Lin. mammifère onguiculé
de la fiim. des Rongeurs qui, comme le lapin,
s'accouple en tout temps et produit plusieurs
fois dans l'année.
Éty . du lat. lepore, M. de lepus, V. Leèr,
Rad.
La portée du lièvre est de 30 à 31 jours ,
et de deux à cinq petits chaque fois , qui ont
acquis tout leur accroissement au bout de
deux ans et ne vivent pas au* delà de 7 à 8.
La femelle se nomme hase ; le mâle 6oti-
quH ou rouquH, et les petits levraux.
La lehre a faeh seispkhois, la hase à le-
vrette.
LEB
Faire devenir lehre, expr. pror. pour
dire, rendre imbécille, faire perdre la mé-
moire, etc.
Aqu'ei sur la eaua de la lebre, d. bas lim.;
cela est sur la queue du livre , nour dire que
c'est une chose impossible d'avoir, d'at-
traper.
LEBRE-BLANCA, V. Blanchoun,
i.RRjBfg OB MAR , s. f. xmMvcA rmmA
BATKCA. Lièvre de mer, blennie lièvre
ou perce pierre , Blennius oixUaris ou
lepus. Lin. poisson de Tordre des llolobran-
chesetde la fam. des Jugulaires ou Auche-
noptères (è ailes au cou, dont la chair est peu
estimée.
Éty. Le nom de lièvre, lui a été donné à
cause que sa grosse tète munie de deux ap-
pendices , ressemble un peu à celle d'un
lièvre.
liEBREIRA, s. f. vl. Lebtela , esp. Le-
vriera, ital. Levrette. V.Iedr, R.
LEBRENA , aller. d'Alabrena, ?. c. m.
UBBRETA, s. f. ( lebrete). Uvrette , la
femelle du lévrier. Petit ou jeune lièvre.
V. Ckin lebrier.
Ëty.de Itf6reetdu dim. eta. V. Lebr, R.
LEBRETAR, V. m. (lebretâ), d. bas lim.
Brûler ; avoir grand désir , être éMis une
grande impatience de faire quelque chose ;
MOU lebretavou de parlar , je brûlais de
parler.
LEBRETA8, s. m. (lebretâs), augm. de
lebre, gros lièvre. V. Lebr, R.
LEBRETIN8, s. m. pi. (lebretins); moo-
TAVOoimA , BSBMVTooimAt. C'cst aittsi Qu'ott
nomme , à Barcelonnelte , l'ononis arbris-
seau, Ononis frulieosa. Lin. de la fam. des
légumineuses qu'on trouve dans tous les
bois de la. H.-Prov.
Éty. de Uhre, lièvre. V. Lc6r, R. Parce
que les lièvres en mangent les sommités en
hiver quand la neige à couvert la terre.
C'est un des plus jolis arbrisseaux que
l'on connaisse et qui pourrait orner les par-
terres, et les bosquets les plus recherchés.
LEBRBTOUN, s. m. (lebrelôun) ; uma-
TOOII , UBmAimSTy LXBBAODSI., LBBBBTA. Dim.
delebre, jeune levraut qui tète encore, levre-
teau.y.Lebr,R.
LABRET, s. m. dg. Lévrier. V. Lehrier
et Lebr, R.
LEBRIER, s. m. (lebrié); urasr. JLe-
tfriere, ital. Lebréo, port. Llehrer, cat. Le-
brel, esp. Lévrier, espèce de chien. V. Chin.
Éty. de 2e6rtf et de la term. ier, Y. Lebr,
Rad.
Pichot lebrier, levron et la femelle letri-
ehe.
Affamât eotntio un lebrier, affamé comme
un chasseur.
On nomme levrèterie, Tart d'élever les lé-
vriers pour la chasse, et le lieu où on les tient.
Levreteur, celui qui les soigne, et levrette la
femelle du lévrier.
LEBRIETRA, adj. (lebrièîre), dff. Cou-
reuse, qui court comme un lévrier, y. Laeh,
Rad.
Payrat.
Un.^t€ Sm Mm a'odtr, ctUct (Im èrancbn) ^ aoni
LEB
LEBROS, adj. vl. Lebros , ane. cat. Le-
pros, cat. mod. Leprosa, esp. port. ital. Lé-
preux.
Èly. du lat. Leprosus, m. s.
LEBR08IA, s. f. vl. ubmbia. IXebrMÎa,
anc. caL Lebbrosia, ital. Lèpre.
LEC
LEG , adj. vl. Laccone . ital. Pécheur r
friand, goinfre, gourmand. V. Lie, R.
LEG, EGA, adj. (lée, éque] ; d. m.etlang,
&mri«BOOt , LVSIQOBIB , rMBOVt , DABDAOBOVt ,
DBTBBBT. Friaud , délicat . qui ne mange
qu'avec répugnance, ce qu'il ne croit pas être
de la plus grande propreté, gourmand ; co-
quette. A les, dg. à lèche doigt, vl. il fur
permis.
LEG , s. m. dl. Sulïïsance ; n*a soun plen
lee, il en a suflfi.Hance ; il en a son soûl.
LEGA, s. f. (léque) ; lbcba , mou, , tba"
PAOBiJi , LB^UA , «BBOmi , BtTBBBMB , CBVADBft.
Selon leur forme trappe, sorte de piège pour
prendre les petits* oiseaux ; elle est cons-
truite avec une pierre plate , que des ba-
guettes , artistement arrangées , soutiennenf
dans une inclinaison d^environ 45 degrés et
que le moindre mouvement fait tomber. Piège
en général, traquenard, traquet,qttatre-de-
chifTre, trébuchet.
Ëty. du celt. laisehe , lech , pierre , parce
que c'était ordinairement avec une pierre
qu'on faisait les pièges, ou du lat. laqueus,
pris figur. Ce mot signifie aussi surprise ,
attrape, contrat rédigé de manière à laisser
matière à des procès.
Se prendre a la Uca, donner dans le piége^
dans le panneau.
Aquest wiounde n*es que laes et que lecas.
Prov.
LEGA, s. f. LBQOA , Gare. Défaut^ ou vice
qui déprécie une personne ou une chose. V.
Tara.
LEGA, Aub. Défaut caché. V. Leea.
LEGA-AttiBTA , s. m. Pour Itca-oamtew
y. Liehouira et Lit, R.
LEGA-cMBOL. S m. (léque tsiéul), d. bat
lim. Plat valet, flatteur débouté. V. Licha-
euou et Lie, R.
LEGA , s. f. riéqoe): ucca. Nom nicéen
duCentronoteGlaicos, Centronotus Glaycos,
Lae, Poisson de l'ordre des Holobranclies
et de la fom. des Atractosomes (à corps eo
fuseau), dont la chair est ferme, tendre elde
bon goût, et qui atteint la longueur de quatre
décimètres. Risso , IchitbyoL
Éty. V. Lie, R.
LEGA^rBaiv«fl«B*AimBB, S. m. Nom nicéen,
du grimpereau d'Europe. V. Eseala-peroum
et£te, K.
LBGA»r—w>B" «*'■■■■■!■• , 8. m. Nom
nicéen, du grimpereau de muraille. V. Es-
e»/a-6arrtf.
Éty. Leeca pertus, lèche-lroos, parce que
ces oiseaux enfoncent souvent leor bec dans
les trous d'arkirc o« de nuraille, pour pren-
dre les insectes qui y sont cachés. V.Lte, H.
LBGA-MATB, d. bas lim. Pinsyte. V.
Liehouira et Lie, R«
LBCAPA, 0. t (lecàde), d. Im Ihn. Ao
propre, cequ'oa peatpreodreà lafoitaTee
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LEC
la langue ; fig. petite portion dé quelque
chose. V. Brigay briguela ; coup, biMSure ;
n'ai aUrapal una bona Itcada, j'en ai attra-
pé un bon coup.
Ëty. de leear et û*ada, ce qu'on prend en
lé]chant. V. Lie. R.
I^ECADEIBA , adj. vl. Gourmande. V.
Lie, U.
I«ECAFRICA, s. f. (lecafrique) , d. bas
lim. V. Lieafroya.
I^riCAIS . a^j. vl. ucAvt. Avide, gour-
mand. V. Lie, R.
lâBCAR, T. a. (Iccà], d. b^ lim. Pour lé-
cher. V. Licarl par cxt. boire. V. Lie, R.
I«B<{Ailll, ARDA, a- (lecâr, àrde). d- bas
lifn. Goinfré, friand, qui aime les boas mor-
ceaux. V. Liehouira et Lie, R.
LBCARIA, vl. WLicharia.
L£CARIAS, s. f. pi. vl. friaiidises. V.
Lie, R.
LEGAT, ADA, adj. et p. (lecà. àde), d.
I^aslim. Pour léc|ié,ée, poli, soigné. V. f^icat
eiLie\ R.
' LEGATS, vl. V. Lieaylx,
LBCGIA , S. f. (lélchie). Nom nicéen : 1«
de la lichie Vadigo, /.echia Vadigo, WUl.
Risso : ^« et k U licbfe Lyzan, liehia Lyxan,
SolviRisso, poissons de l'ordre des Holo-
branches et de la fam. des Airactosomes ( à
corps en fuseau).
LECHA, d. m. Piège. V. Leea.
LBCHADEIR, vl. V. Leehadier,
LBCHADIEB, adj. vl. lbchapsi». Friand,
goinfre, gourmand. V.Lieh, R.
LEGHAR, vl. V. Liear et Lie, R.
LEGttARDBT, vl. V.LiehaHa.
LEGBARIA.s. f. vl. Gourmandise. V.
Lie,K.
LE€HiaU,dg. V. Liitou.
LBCIAT, s. m. (lecià). Nom nicéen de la
liche. V. Lieka,
LEG01fFRI0N,s. m. (leconfrién),d. bas
lim. Morceau friand ; on le dit aussi d'une
personne qui aime les bons morceaux. Voy.
Lie, Rad.
LEGONIA , S. f. vl. Leeeonia, ital. Dé-
bauche. V. Lieharia et Lie, R.
LEGS, vl. Que tu lèches. V. Lee.
LEGTIO, s. f.vK Choix, élection.
Éty. du lat. eleetio, m. s. V. Leg, R. 2.
LEGTOARI, vl. V. LectuaH.
LBGTÔR. vl. ucnis . uobtbs , uccvom,
1.CCIOO». Leetqr, cat. V. Lectoûr,
LBGTOUR rwacA, 8. m. (lectôiir) ; ixTrovm.
LeUore ,ila|. Léctor,eBp. cat. Leitor, port.
Lecteur, lectrice au fém: : celui ou celle qui
lit au réfectoire on ailleurs. L'un des quatre
ordres-mineurs de l'Eglise.
Éty. du lat. leclof, contracté en leet et de
la term. our, celui qui lit. V. Leg, R. 2.
L'usage de faire lire quelqu'un pendant le
repas, qu'on suit encore anjoura'hui dans
diflerentes congrégations , était déjà établi
chez les Romains. L'Histoire rapporte que
rempereur Sévère, lisait souvent loi- même
pendant le repas de sa famille.
LECTURA , s. f . (leetare) ; utwba, ut-
vmA. LtUwra, îtal. Aecfura , esp/cat. Z.cl-
tfua, port. Lectore , acU'on de lire ; élude ,
snvoir, a éê lêeiur^^ M est lettré, il a de l'in»^
tciiction, il sait lire et écrire. V. Leg, R. %
LEGTDARI, S. m. vl. (Slixlr, électuairet
LED
LED
LED , EDA , adj. d. béarn. Laid, aide. Y.
Laid Bi Les A\.
LEDA,LEDDA, Leude. V. Leida,
^ LBDE , EDA, adj. ( léde , éde ) , d. bas
lim. Laid, aide. V. Laid et Les, R.
LEDE^A , 8 f . vl. u»ni«A. Misère, in-
jure, chose laide. V. Les, R.
LEDENHA, V. Ledena.
LEDIR , d. bas lim. Pour lire. V. Legir
et/>sf,R.2.
Ll^OUR, dg. Pour laideur. V. Laidaur
eiles.R.
KçEDRA, s. f. (lèdre). Un des noips lang.
du lierre. V. Eoure,
Éij, altér. du lat. hœderq.
LEP
LEFIGNOUS, OD8A, adj. (lefignôus,
ôuse) , dl. Bsnnoiipot. rfédalgneux , euse ,
dégoâté, délicat.
LEG
LEG. 1, |j , radical dérivé du latin k^are,
lego, léguer, faire un legs ; altribuer ; dépu-
ter, envpyer en embassade, charger, donner
commission, ou du grec X&yco (legô), enjoin-
dre, ordonner, reconunander de faure.
De legare , par apoc. Ug; d'où : Leg-s ,
Leg-ar^ Leg-at, Legal-ari , Leg-aeio, De^
legar, De-legat, De-leg-atian^ Coullega, Re-
leg-ar^ ReAeg-at.
LEG, % UG , LBCT, cotx, cota, radical pris
du latin légers, lego, Isetum, cueillir, recueil-
lir, ramasser; parcourir des yeux, lire; choi-
sir, élire; d'où, par apoc. leg, lee ; ce rad. est
dérivé du grec Xi^w (legô) , dire, réciter,
lire ; cueiller, ramasser, choisir, faire le re-
censement ; d'où les sous- radicaux latins le-
gio, légion, co/lfe(to, collection ;retof%6re,
recueiller ; diligensy diligent ; negligere, né-
gliger ; e^cfto, éleA:liQa ; plegans. élégant;
intelligens, intelligent; intellectus , inler-
lect ; C0{f t^er^, cueillir; allegare, allegatio.
De legionis, gén. de legio, par apoc. i«-
gion; iïoiix Légion, Itegion ari, Legiaun"
ard, Diligere , Pileetio, Eligere , Es4egi ,
Es-leg^, Es'leU.
De légère, par apoc. leg ; d'où : Lid-ir,
Rsrlegir, Lfeg-ir, Leg Hz, Leg-enda . Le-
gend-ier, Leg-ible. Leg-in, Lig-idor, Lig-U;
et par le changement de e eu i Ug ; d'où :
Lig-ir, Lig-eire, Lig-end-ier^ Lig-er, Lig-
eur, Lig-euse, Lig-ible, Uj-ible^ Ligihla-
ment, /m6l-e. '
De leelum , nar apoc. leH et par add. de
ren. dont n est changé en I. par attraction ,
eollerX , et o en ou , cp prov. couUei ; d'où :
Léetrio, CouAeei'ion, Côulect-our, Coulect-a,
Cou'leet'if, iva, Couleetiva-ment,
Deeollegium, par apoc. eoUeg et eouleg ;
d'où: Couleg-i^ Couleg-al, Caulegi-au ^
Couleg-o.
De coUt^e, par apoc. eoH^el par change
ment de o en m, eulh ; d'où : Culh4r, CW&-
Uf Jte-tulAtr, Re-eulhit^ EtUre-eulhir, ^fi-
tre-eulhii, Coill-ir, Ifeeleek-^; de negligere,
fait de ne, négatif, et de légère ^ eueiHIr,
par apoc Nefflig-os, Neglig-enHa, NegUg-
LEG
515
eneia,Neglig-insa, Négligent, NefUgenit,
Negleehos, Negligeam^tsteni ^ Neffiig-enei^
Neglig-ent, Négligent ar, Nealigentia, Ne-
guil-^êthment, Ne4ed^-ôs, Ne-Ug^ Selngz,
Neleitx, Ne-leU de eligere, Re-eUre, Re^l-ut.
De àiligenlis, gén. de diligens, par apoc.
diligent: Diligenci-af Dilig-ença, Dilig^
ent , Diligentet-ment , IMligent-ar,
De di(ec<ioiit«, gén. de dileetiOf dilection,
amour, par apoc. dilection: in-tel-lectuel ,
In-tel-lectue^l,
De leg , par le changement de e en î , lig ,
et add. dene^. pour née: negHg ; d'où : J?«-
lirsy Es'let, Neglige-ar, Neglige-ot^ Néglig-
ent, Negligent-a, Negliglenç-a.
De electionis, gén. de elêefto, par apoc.
élection, elect; d'où: Es4er , Èlect-ton ^
Elect'our, Eleelour-al.
De elegantiSf gén. de élégant , par apoc.
élégant, elegans : Elegança^ Eleg-ant, JSle-
gam-ment.
De lig , avec add. de jnter, dont r s'est
changée en {, par attraction, fntellig : d*où :
Intel-lig-ent, Iniel-ligença , Intelligible,
in-en-telligible y fntel-lectiu , Mai-intelli-
genei, eleetu-ari.
De leetor , par apoc, leet ; d'où : Lect-
oûr, Lectrura^ Lect-rp.
De leet, par suppr. du f et changement de
e en t , lie ; d'où : Liçoun , Leiss-os, Letç-
OMfi, Leyç-oun, Liss-an, Sis-ur,
De eligere , élire, prendre ; E-lig-iUe ,
EMr-e, E legir ^Eleg-it, Eleg-at , Elei-sh ,
Ela, Eyleit,
De leet, par le changement do e en I , par
attraction , leti ; d'où ; JLfM-oiir, LflUwra ,
Lit'Ur^ Lit-ura-
De aUegare, alieg , pat apoc. d'où : Ai^
leg-ar, AUeg-ation, È-let.
LEG , 3. radical dérivé du Mmleajegis,
loi« dont la racine est legere,lego, lue, parce
qu'on la lisait au peuple, ou parce qu'on l'ex-
po.<{alt au peuple pour être lue . d'où le-
galis. legitimuê, legislator.
De legis, gén. de Isse, par apoc. lê§ ; d'où :
De legalis, par apoc. légal ; d'où : Leg ,
Leg-al, Légal- a, Legala-mêni, Legal-isar,
Legalis-at, Legalisai-iony Legau, Leg-ista ,
Il-legaly Il-teg^t-a^ /Mf^oia-sienl, Légal-
itat.
De legis, gén. de lex : Legis4atour, À-lei,
Ley. Ley-al, Leyal-men, A-ley, A ley-al-ar^
Louy-al, Louyala-ment, Ane-lei,
De leg et de in(imuf, on a formé le latin
légitimas : d'où par apoc. Legilim, Légitim-
er Legilimim-a, Legitima-ment, Legitim-ar,
Legititfi-at, Legitim-itat; parait. Leg-isme,
!l- légitime, f^egilim-isto.
De leaa^ par la suppr. du g, leal; d'où :
Des-lecil, Des-leàl-tat. Leal, Leal-eza.
De \egal, par le Rangement de ^r en Jet t':
Des-leial, Des-lial, Oçs-lial-eta , Des-lial-
tat,Lei'Çit. Leiat-ansa. Leialeza, LeiaU
men, Leial-tat. f^eiou, Leiaument, Leamt-
at , leu-tat, Lfnàu-meti , Lei , Liai , LiaU
ment, Lial-tdt, Liaulat.
LEO, vl. Loi'. Y. Ley et Leg, R. 3.
LEOA, 8. f. Legs, legapia , legs pieox.
Suppl. à Pellas.
LBGA, 8. f. (lègue) : Lega^ iUl. LegtÊa,
esp. Legoa,poti. Llega, anc. cat. Lieue,
mesure de distance d'un lieu à un autre dont
la iongueur varie infiniment , quant ao](
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516
LEG
licwcsde pftys. H n'en est pM de mtoe dee
lieoet de poste qui aont fixées à 4 Huile
mètres.
Ëtf. do lai. tmea, m. sign. formé dv grec
XsuxSç (letikos), blanc, parce que les lieues
étaient marqoées avec des pierres blanches :
Eêtre à eeiU Uggat de... are à cent lieues
de... être bien loin de....
LBGA rAOB, V. Liga.
' LEGA^uBA, V. Liga4iga et Lie^ R.
LBGAGIO, S. f.fl. V. LegaîUm.
LBGAIIA,s. m. fl. uooBiA. La durée,
respace d'une lieue.
liEGADIB , 8. m. d1. V. GraUêO'hlaneay
lieu où Ton foit fondre les graisse». Sauv.
LEGAL. AI«A, adj. (légal, aie); uoav.
Légale, ital. Légal, esp. cat.port. Légal, lé-
gitime» permis, qui est selon la loi.
ÉLj. du lat. legalis ou de leg, loi et de al,
à la toi ou selon Ta loi. V. Leg, R. 3.
LBGALAMENT, ad?, (legaleméin) ; Le-
galmenie 9 ïia\. esp. porL Legalment , cai.
Légalement, d'une manière légale.
Ety. de legala, et de ment. V. Leg , R. 3.
LEGALISAR, Y. a. (légalisa) : Legalix-
Mre, ital. Legalixar, esp. port. Legalisar^
cat. Légaliser , certifier rautbenticité d'un
acte, afin que l'on y ajoute foi.
£ty. du lat legalii et de ar, V. Leg, R, 3.
LEGALISAT. ADA, a4j. et p. (légalisa,
àde) ; LegaHeaio, port. Légalisé, ée. V. Leg,
Rid.3.
LEGALISATION , 8. f. (légalisatlft-n) ;
*— âitiaroii , LegûlUà , itaL LeçaUgadon,
CM). Legalitaçao , port. Legaluacio, cat
Légalisation, certification de la vérité de....
par une autorité compétante.
Ety. de legalie et de oelton. V. Leg^ R. 3.
LBGALITAT, s. f . (legatià) ; Legalidade,
port. LegaHdad, esp. LegaliUU, cat. Lega-
iUà, ital. Légalité, authenticité légale. V.
Leg, R. 3.
LEGAM, 8. m. d. vaud. Lien. V. Uam
et Ug, R.
LEOAR, Y. a. Oegà) ; Uegar, cat. Le-
^are, Ital. Legar, esp. port. Léguer, laisser
par testament ou par codidle.
Ëty. do lat. legare. V. Leg, R.
LEGAT, S. m. (legà) ; Legato, ital. £e-
^adtf , esp. port Légat, ail. JUe^ol , cat.
Légat, cardinal préposé par le pape, pour
gouverner quelque protince de 1 État ecclé-
élastique.
Éty. dulat Ugains, député, envoyé. V.
Leg, R.i.
A légère, ûelatie, lateriê, côté, parce
Sue le pape ne nomme à cet emploi . que
es cardmau^ qu'il avait d'aiipr^t oe sa
personne.
On donne le nom de leaat a UUere , h
celui qui est envoyé extraordinairement par
le pape , auprès d'un prince chrétien.
Les Romains nommaient déjà legaiue,
iegati , la personne ou les personnes , que
l'empereur ou les premiers magbtratsen-
Yoyaient dans les provinces pour y exercer
quelque juridiction.
LEGAT 9 s. m. (legâ); um, &aima.
LegtU9, ital. Legado, esp. port. Uegai^ cat
L«gi» ce qui est laissé par testament à une
personne.
LEG
Ëty. du lat. Ugatum , fait de legare. Voy.
Legar ti Leg,^. 1.
L'usage de faire des legs, est probablement
aussi aucien que celui des testaments. La
Genèse fait mention des legs particuliers
Qu'Abraham fit à ses enfants naturels :
Dédit que Abraham eunela quœ poteidebat
leaaCf filii autem eaneubinarum largiiuê
e$t munera. Liv. 1. Gb. 25. Sect. 6.
Ezéchiel parle encore des legs d'une ma-
nière plus positive.
LEGAT, ADA, aiQ. et p. uwaiv. Léché,
lié.
LEGATAEI, s. (legatâri); Lefataria^
ital. esp. port Llegatari, cat. Légataire,
celui ou celle à qui l'on a laissé quelque
chose par testament ou par codicile.
Êty. du lat legatariut , ou de légat et de
art , celui en faveur de qui le legs est fait.
V. Leg, R. 1.
LEGATION , S. f. vl. umcio, mvAnoa.
Llegacia, cat. Legacion, esp. Legaçâo,
port Legasione , ital. Légation, ambassade,
députation.
Êty. du lat. UgalicnU, gén. de legaUo.
V. Leg, R. 1.
LEGATION, S. f. (legatie-n) ; twaAmm.
LegaxUme, iitil. Legaeià, esp. port. Léga-
tion, dignité, charge du légat ; son adminis-
tration, ses agents réunis , rétendue de son
gouvernement ; son hôtel, ses bureaux.
Éty. dulat legatitmie^ gén. de legaiio,
m. 8.
LEGAU , V. Légal et Leg, R. 3.
LEGEDOR, vl. Lecteur. V. Le^fmt.
LEGEN,vL Lisant
LEGENA,s. f. vt Légèreté, inconsé-
quence, frivolité. V. Let>, R.
LEGENDA , 8. f. (ledfféinde) ; lÀegenda,
cat Legenda^ anc. esp. ïenda^ port. Leg^
genda, ital. Légende, livre contenant la vie
des saints ; iron. liste ennuyeuse ; inscrip-
tion gnvée au tour ou dans le milieu d'une
monnaie ou d'une médaille.
Ëty. du lat. legenda^ chose à lire. Voy.
Leg, R. 2.
Ge fut en 1137 , sous le règne de Louis
VI, oue les monnaies françaises commencè-
rent a avoir légende; elle portait Ludotieus
Dei gratia , Francamm reœ.
LEGENDIER, s. m. vl. Recueil de lé-
gendes, ou livre contenant les légendes.
Ëty. de legenda et de ier. V. Leg , R. 2.
LEGENB,s. f. vl. Permission, loisir,
liberté. V. Leeer, R.
LEGEN8A , 8. f. vl. Importance.
Ë(y. de Zey, R. et de enea. Y. Legenda
etlfs^.R. 1.
LEGER, S. m. tI. Temps, loisir. Voy.
Leeer, R.
LEGERAMENT, adt. d. vaud. Fadle-
ment, aisément. V. £eo, R.
LEGETRE , t1. Lecteur. V. Xfcfour.
LEGI, LEGE, LEGEA , désinence
dérivée du lat. légère, lego, cueillir, recueillir,
qui l'a pris du grec XiYo»(légô), m. s.
Saeri^legi , de lego et de Miemm , qui
prend oe qui est sacré, ou action decelui qui
s'en rend coupable.
SourU-legif de êortU, oéii. de sers, le
aor^ et de k^e, gui recueille le sort.
LEG
Privi'legi , de prime , particulier , et de
lego, cueillir, prendre ce qui est privé.
LEGnUB . «LA , adj. (ledgtMé, iMe):
utiu». Leggiinle, ital. Legtble, esp. Letgi^
vel, port. Uigible, cat. Lisible, aisé h tire,
qu'on lit facilement , dont la lecture est sup-
portable.
Êty. du lat. legihilie. V. Leg, R. 2.
LEGIDEIIENT,adv. vl. Légitimement,
licitement.
LEGIDOR , ▼(. Llegidor , cat. Lecteur.
V. Leetour.
LEGIER, USRA, adj. d. Taod. Fadfe,
aisé. ée.
Ély. de Ug et de ier. V. Let, R.
LEGIERABIENT, adv. d. vaud. Facile-
ment
Ë(y. de l«^t«ra et de wuni. V. Let, E.
LEGIN, dg. Pour ligeni, lisant. V. Leg,
Rad.2.
LEGIO , vl. Legià, cat. V. Légion.
LEGION, s. f. (ledgie-n); Leai^e, iUl.
Légion, esp. ail. Legiâo , port, iegié, cat.
Légion, corps de gens de guerre, plus consi-
dérable qu'un régiment , et par extension
grand nombre, multitude.
Ëty. du lat legionie, gén. de kfio, àèfivé
de légère, élire, choisir , parce que, dwx les
Romains, oè cette dénommination a été créée,
on ne choisissait, pour former les légions,^
les citoyens les plus capables du service mdi-
taire, et qui possédaient quelque bien. Voy.
Leg, R. 2.
Le nombre d'hommes, qui composaient les
légions romaines,a variéselon les temps. Sous
Romulus , qui en est le fondateur , il n'était
Sue de trois mille d'infenterie et trois cents
e cavalerie. Sons les Gonsuls, il tel porté à
quatre mille (antassins et à trois cents che*
vaux, et sous Auguste, Jusqu'à 68â6.
LEGION-D'aoeiNK», S. f. LégHNl-drBoD-
neur, ordre institué par Napoléon etedoplé
par le Gorps légisUUf, le 29 germinal aB%
pour récompenser les services nîlilants,
civils, littérales ou scientifiques.
Loois XVIII, réorganise cet ordre snr àe
nouvelles bases , il se compose aolowdrbinî
(1836), d'un nombre indéterminé de dwva-
liers, de 2,000 officiers, de 400 commandeors,
de 160 grands-officiers et de 80 gmd'cnn.
' Toutes les actions d'éclat et 25 ans de ser-
vices civils ou militaires avec la disUnctioa
reauise^ donnent droit h cette taveur.
La loi de création, limita le non^Mre to
membres de la manière suivante:
Grands-Officiers 112
Gommandeurs 300
Officiers 450
Ghevaliers .S^BSO
ToUux 6,112
En 1805, 3ans aprèsll yen avaft d^. TiJii
Au premier janvier, 1814. • • 29,346
Aux derniers mois de 1814. • • 31.761
Au 21 juillet 1830 4S.791
En juiUet 1839, plus dew • . . SlgSOO
LEGIONABI, s. m. (ledgioonàri^; .».
«OTOAM. Legionaei^^ ital. esp. port* ti§m
nari, est. Légionnaire , qni M partie d'MM
légion, qui est membre de la Légieii-d'Heii-
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LEG
éty.dulat. Ugimmriui^ m. «. V.Lfg,
Rad. 2.
LBGIR , V. a. (ledgir) ; uom, tsDm, unn,
Leggere, ital. Leer^ e«p. i>r , port. lÀegir,
cat. Lire, parcourir des yeux ce qui est écrit,
pour prendre connaissance de la signification
des mots, soit qu'on les prononce ou non ;
pénétrer dans la connaissance de quelque
chose obscure.
Éty. du lai. légère, m. s. a de Ugir. Voy.
A de lectura et Leg, R. 2.
Pris subst Aver de Ugtr, avoir de la lec-
ture, savoir lire et écrire.
IXGm, ?. a. vl. un Choisfr, élire.
Éty. du lat. légère, m. b.V. Leg,K.
LEGISLATIF 2 IVA. adj. ( ledgislatif,
ive); Legisiativo, ital. esp.port. LegUlatiu,
cat. Législatif, ive.
fity. du lat. legiMlatoriui, m. s.
LEGISLATION, 8. f. (ledgislalïen-n);
uoitLATi». Legislaxione /lidA. Legitlacion,
etp. Legitlaçào, port. LegUlaciày cat. Légis-
lation, la science oes lois, le droit d'en éta-
blir, leur autorité.
Éty. du lat. legUlaHcHiis , ghn. de legUla-
Ito, m. s.
LBGISLATOmEl, 8. m. (ledgislatéur) ;
Législature, ital. LegUladcTy esp. port. cat.
Législateur, celui qui fait des lois.
Êty. du lat. le^ûiaf or, formé de legis, gèn,
de lex et de latùr, qui porte, qui porte la loi.
V. Leg, R. 3.
Mo!se, aui donna aux Hébreux an gouver-
nement theocralique , est le premier législa-
teur ; après lui, se firent successivement re-
marquer les deux Mercures et Amasis , en
Ej^pte; Minos, en Crète; Lycorgue, à Lacé-
démone ; Zoroastre^dans la Perse; Dracon et
Solon, à Athènes et Numa , à Rome.
LEGISLATURA , 8. f. (ledgislatûre) ; Le-
giêUUura, ital. Legiiladura , esp. port. Lé-
ffislature , corps législatif en activité, durée
de sa mission.
LEGlSMAaiBNT , adv. t1. Légitime-
ment. V. Leg, R. 3.
LEGI8BIE,adj.vl Légitime.
Éty. du lat. legitimui, par ait* Voy. Leg^
Rad. 3.
LEGISQUERI, dg. Parfait déGm*.
Éty. de legir^ je lus. Y. lÀgtri,
LEGI8TA, 8. m. vl. Legiêla , ital. esp.
port. LUgiêta,csii. Légiste, celui qui eoDDut
ou qui étudie les lois.
Éty. de legU, gén. de lem, loi, et de ûto.
V. Leg, R. 3.
LECaT t IDA , adj. et p. tI. Choisi, ie,
élu, ue. V. Leg^ n.
ItBGlTIlt , vi. LegUim, cat. V. LêçiUme
etief, R. 3»
LEGITIMA . 8. f. (ledffitime) ; LegiHma,
port. cat. esp. LegUtUm^ ital. Lègitiaie, por-
tion des biens du pèreetâelamère,attritMiée
par la loi aux enfants.
Éty. du lat. légitima, sons-toCenda 6ofia,
biens légitimes, assignés par la loi. Y. Leg,
Rad. 3.
Aooata tt d'après lui Schnltingins , prélslti-
dent av«c raison, que la légitioM tire 8on an*
gine âa la loi Faladia, Ciile sous le triumvi-
rat d'Au^ste, laquelle permet à l'héritier de
LEG
retenir le quart del'h^édilé, çinelqâe dispo-
sition que le testateur ait pu faire au contraire.
Dict. desOrig. de 1777, in-12.
LEGITIMAMENT , adv. (ledgitima-
méin) ; HegUimamerU, cat. Legittimamente,
ital. LegUimamente,esp. port. Légitimement,
justement, avec raison.
Éty. de legilima et de menl| d'une manière
légitime. Y. Leg. R. 3.
LEGimiAR, V. a. (ledgifimÀ); Legitti-
mare, ital. LegiUmar, cat. esp. port. Légiti-
mer, donner à un enfant naturel les droits d'un
enfiint légitime.
Êty. du lat. legitimare ou de légitime et
de ar, rendre légitime. Y. Leg, R. 3.
LEGrimAm, adj. (ledçitimàri). Légili-
maire, qui appartient à la légitime.
LBOnmiAT, ADA, adj. et p. (ledgili-
mà. ade) ; Legitimado, port. Légitimé, ée.
Ety. du lat. legilima et de ût, Yoy. Leg,
Rad. 3.
LEGITIMATION . 8. f. (ledgitimàtie-n) ;
uBMTiMATisii. LêgiUimazKiofte , ital. Legiti-
macion, esp. Legitimaçâo, port. Légitima-
eiù , cat. Légitimation , action de légitimer ;
ses effets.
LEGITIME, IMA, adj. (ledgitimé, ime);
Legitim, csiL Le giUimo/ita\. Legitimo , es^,
port. Légitime, qui a les conditions, les quali-
tés requises par la loi, qui est permis, juste,
équitable.
Éty. du lat. UgiHmui, fait de legi-intimui.
y. Leg, IX.
LECMTIMISTO, 6. m. (ledgitimiste). Lé-
gitimiste, partisan de la légitimité, et particu-
lièrement de la branche amée des Bourbons.
V. Leg, R. 3.
LEGITIMITAT, 8. f. (ledgitimitâ) : Le-
gitimitat, cat. Legitlimità, ilal. Legitimidad,
esp. Legitimidade, port. Légitimité , ce mot
Êns absolument, se dit, depuis la rentrée des
lourbons, du droit légitime de cette dynastie,
au trône de France.
LEGITIBOTAT , S. f. (ledgitimitâ) ; Le-
gittimità, ital. Legiîimidad, esp. LegiHmi-
dade, port. LegUimitat, cat. Légitimité, état
d'un enfant légitime, équité; droit par lequel
les souverains régnent de père en iils, qu'on
dit par opposition à osorpation.
Ety. de légitime et de «al , état de ce qui
est Intime. Y. Leg , R. 3.
LECHTZ , adj. vl. D'élite, de choix, choisi.
Éty. du lat lecfut, m. s. Y. Leg, R. 2.
LBGNA, s. f. (lègne), d1. umiia. Lefiho,
port LUnya^ cat Lma, esp. Legna , ital.
Bois à brûler.
Éty. de Vital. Ugna^ bols à brûler, formé
du lat. lt^ttfN,bois. Y. Lign, R.
En vl. lieu planté d'arbres.
QupiT eaiendai H êouleiha
Pe$ Paseai hrtdasa legna.
LEGNAM , 8. m. vl. Bois.
Ëty. du lat lignum, par àltér. Y. Xt^»
Rad.
LEQNAS, 8. m. (legDés), dt Grosse
bûche.
fity. de Is^iia ut de l'aogm. o«. Y. H^^,
Rad.
LEGNEBi dl. Y. Lignier , BoêcaHera et
lÂgn, R.
LEG
517
LEGNERAT, 8. m. ( lc«n«rà ), dt Bû-
cher. V. Lignier et Lign, R.
LEGOR, s. t vt uMOOTi. Aise, juie » loi-
sir. Y. Legour.
LEGORIA, 6. f. vl. Y. AUegùUfia.
LEGOUR, s. f. (legéur) , dm. Loisir : Ai
pas leg&ur, je n'ai pas le temps. Y. Ltter.
Estre de legour, être disponible , être éii»
posé.
LEGRAT , 8. f. vl. ucuTAT. AllégreMe.
Y. Alegressa.
LEGS , s. m. (lèg), d. m. Legs. Y. Légat
et Leg, R.
LEGUA, s. f. vl. Lieu. Y. Lega.
LEGUA, V.Lega.
LEGUDAMEN, adv. vl. LegudommU,
anc. cat. Licitement
Êty. de leguda et de men, Y. Liê^ R. S.
LEGUElA, s. f.vl. L'espaoe d'une lieae.
Y. Legaâa,
LEGUENADA, S. f. (leguenàde), dl.
Glissade. Y. RtsquUhada*
LEGUENADOUR, S. m. (l^^tl^I^a^^) »
dl. Glissoire, chemin frayé sur U glaee pour
y gUsser par amusement. Y. JtesgtmAadTour .
LEGuraiAR,v.D.(leguenà), dt Glis-
ser. Y. EsquUhar.
La vida douçament leguena.
La vie coule doucement.
LEGUENT, adj. (legoéin), dl. Glissant
Y. ResquiVums.
LEGUETA, S. f. (legaéte). Dhn. de Uga,
petite lieue. ♦
LEGUETA, Pour faire montre. Y. Liea-
licaeiLie,ïi.
Lieit loHjus delà stmqueto
Eis amatours fasia legueto.
Suou.
LBOrai, s. m. vl. Kioin. Légume. Yoy.
Lioume.
LEGUOR, 8. f. vl. Y. Legar et Lêgwr.
LEGUT,UDA,adj. vl. Is^, anc. eat.
Licite, permis, loisible.
Éty. du lat Itesl, m. s. Y. I4c,R. 2.
LEI
LEI, Ui, port. Loi. Y. LêyétLeg^ R. 3.
LEI, vl. Y. Lieis.
LEI , s. m. vl. Procès. Y. Leg, R. S.
Jutjar las altras leis, juger les autres
procès.
Elle, il est permis.
LEI A , adv. vl. Manière, fiiçon: A Uiât,
h la façon, h la manière de...
LEI A ut M, vL Cause. Y. ley.
LEI et UM, art des deux genres, an plu-
riel. Gli, itat LiUhomes, Ui femMOê^ les
hommes, les ièmmes.
Ce mol est nouveau, dans le vrai proveiH
cal • on doit dire: (eus homes, tas fêmnûê»
LEI ou « T , adv. Employé fy , dauê lei
d. m. et baslim. Ld aies, y est tu» au ieude
Vyeies. .^ ^
ABrive.diC If. Béronie,pour plaisaater
les Tullistes sur leur manière de pairler, OD â
inventé lepetit dialogue suivant :
Maria-JêÊM se Ui? cbeMêHfpnHa
•M iUi francs, Id sdfos ; Mane-Jeasae,!
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518
lEI
es ta? ooi, j'y sois; prèle moi six franes» je
n*j sais pas.
LBIA, s. r. (I«7«)* V. Aléa.
LEIAIa y ?l. iMWA^, toTAi. , A&B. LégHîllie.
V. Lesf, R. 3.
LKAItANSA, et
f.«iAl.KlA , S. r. ?l. V. Leyallat et I^,
Rad.3.
LEIALESA» 8. f. t1. Loyauté. V. £ea.
Rad.S.
LBIALMEN, ad?. v1. Loyalement, de
ternie foi. V. iU^, R.3.
l,KIAMiKN,vl. V. Leyalmen.
LEUJLTAT , 6. f. vl. V. LeyalUit,
IiEIAM,8. m. vl.Uen, chaîne, joag. V.
1^,R.
liBIAU, ad. anc. bearn. Loyal. V. Leyal
et Leg, R. 3.
IXIAOMBNT, ady. anc. béara. V. Leyal-
ment, Loyalameni el Leg, R. 3.
I.EIAm'AT. vl. W.LeyaUat.
LBICH, s. m. ?l. Lit. V. Liuh et LUh,
Rad.
LEICHA, s. f. (lèitche), d. m. V. Lesea.
I.BICH4R, d. m. V. Laitear.
I^GHOUB . OVBA , adj. d. bas lim.
aîitsou . ôuse). Il Y a cette différence , dit
. Réronie, entre lecard el leiehoue, que le
premier signifie un friand et ,un gourmand
tout ensemble, et que le second signifie un
friand délicat, personne qui cherche à tirer le
ver du nez ; égoisle , envieux. V. Liçhouira ,
Egouiêto, Jalauf et Lie, K.
I.BID,Laid. V. /.ae^,R.
IJUDA , S. f. (léide) ; vnmA, «xvda, uoo-
BA, UBA, UBOA, LUDA. Léudc , drQit dc hal-
lage ou de mesurage, qui se percevait ancien-
nement, aux marchés çur |es grains, les fruits
et autres denrées qu'on y exposait. Cétait
aussi un droit qu'on percevait sur les ventes.
Mau avisât paga leida, Prov.
Ëty . Leuâa, à laadandd vendiH9M rsmm
publici venalium. Julien.
Le mot tend, signifiait anciennement sujet,
TMsal , et celui qui payait cet itnpôt ; en y
ajoutant l'a priv. on a fait aleud , exempt
de la leude ou franc aleud , qui est un
pléonasme.
U5IDA, s. f. UBA. Havage ou avée, con-
tribution que le bourreau levait ancienne-
ofent sar les denrées qà'on vendait «o mar-
ché.
ItBIDAB , y. Laidaê,
: I2IDIER, Dom d'homme. Didier.
USIDOUR, V. Laidour et Lee. R.
IJSIOART, ijuaABTs,vl. Qui lèche.
U»GNA,v1. V.Legna.
LBIOS , s. m. vl. Lion, v. c. m.
LBIRA , s. f. Vl. Lettre, caractère.
IflRBR, f. n. (tâfrer). Ce verbe n'est
en osage qoe da^s quelques temps : 2> |^-
ria, tu languirais, et Vy auria legut, il lui
aoraît tardé, eitileirà. V. Léser, R.
liElRQUN , s. m. (leirôon). Pour voleur.
V. Laire ei Larroun, R.
LEEROUIf ALHA , Voy. Lairounolha et
Larraun, R.
lAUy (lél), art. pi. des deux genres.
Les.
I«EI9,vl. Loi, elle.
ifBi8*A,s. f. vl. Lioe, chienne.
' Éiy. du ht, lyeia,m. s.
LEI
, T. a. Laisser , quitter , aban-
donner. V. Laiiiar et Loch, R. 3.
La Mariana para, purara be mat,
Soun gtdan la quitada^
JtaleissadOy
La planta ati
Fer reverdi.
D.basiiiii.
Ilarie-Ànnepteure,elle pleorera bien d'a-
vantage; son amoureux l'a quittée, l'a laissée
et l'a plantée là pour reverdir.
liEissio , s. m. vl. Lessive. V. Li4ii<m.
XfEIMIU , vl. V. LiiiiQU.
I.EX8SO, vl.V.Xipo|«n.
LEIS808, s. f. pi. vl. Leçons, gloses, com-
mentaires, lecture. V. Leg, R.2.
LIIIT , s. m. vl. uica , uses , u«« , ubt.
Lit. V. Lieeh,
Leit , s. f. vl. Caq$e , af&ire. Y. Cfiusa
tiPraucès.
Éty. du lat. liê,liUs, m. s.
I.EIT, s. m. d. béam. Leite, port. Lait.
V.LaehtiLacKïi.
I^EIT DÉ, d. lim. Au lien de. V. Luee et
Au lùec de.
LEXTEIRAi s. f. d. béam. LaîUèic V.
jLaciitsra.
Éty. àeleit, lait, et de eira. V. Ladk, R.
LBITIERA, vl. V. Liekiera.
liEITO , s. m. vl. tMx. Lit. V. Lieh, R.
LEITUGA, s. f. d. béarn. Laitue. Voy.
Laehuga et Laeh, R.
LEIZERADO, 40A, adj. vl. Oisif, ive.
V. Lesfr, R,
LEJAU, a4j. anc. béam. Léger, ère. Voy.
LeVj R.
Plaga lejau es dita, H a una onçfn dç long
d depregon.
Forte! Cost. deBeam.
Ruhr, de Homicidis.
j^t fara malidoeament plaga simple
lejau, 6 alep. ibid.
I^EJON , Alt. de Légion, ?. c. m.
LEMA, s.f. (Icipe), dl. Un peu, pn tant
soit peu.
N'i-a pas Uma, il n'y en a pas du tout.
Éty. d^ lat. Umna, titre, argument mis ï la
tète d'upe pièce de vere, d'un chant, etc., Ûg.
chose abrégée, courte.
liElIBRANSA, s.f. (leimbràpce), dl.
Mémoire, souvenir. V. Enembrança,
LEBIBRAR 8Ë, v. r. (se leiipbrà), dl. Se
ressouvenir. V. Souvenir se.
Éty. du port, lemlnrar-se, m. s. aller, de
membrar se. V. Mem, R.
ItEMOBl , vl. Llemosi, cat. V. Limousin,
LEMQZI, s. m. nom de lieu, vl. Limousin.
LEN
LEN, adv. (lèin). Delen-en-len, Jasm. de
loin à loin ; en vl. lentement.y.X./my, R.
Im aymphOT d« ragrH no« (n pM i|im ploani,
E prttMO» étUmUmù <|«'ari<var«.
Bcrftmia.
LEN
LEN, adv. (léin): au>. Là bas, V. Alin; H
signifie aussi dans. V. Dins.
liEN, ENA, adj. (lén, ène), d. lim. Lene,
anc. esp. ilal. Poli, ie, coulant, uni , lisse,
doux.
Éty. du lat. lenis.
laEl^, s.f. (lèo),d. béam. Haleine. Voy.
liaUn, R.
LEN, ENTA, Lent, lente. V. Lent.
IjEI^A, nqfn de feqime (lène). Syncope de
Helena, v. c. m.
Faire lena, lever hss fpains §u ciel cpnpne
sainte Hélène.
LENC, a4j. (léinc). Qn désigne par ce
mot, à Thorame, une pèle, ichau, une houe,
magau, dont la lame fait un angle trop aigu
avec le manchjs : Es troou lenc , il est trop
fermé.
LENGHODSCLA , V. Chouscla,
LENCI , s. f. (lèinci) ; loça. Lenxet, ital.
La canpe de la |igne pour prendre le poisson,
la ligne montée.
t*ENDAS, s. m. (leindàs), dl. Linteaa.
V. Lintau. '
LENDE, s. m. Qéindé); aH>o. Lendea ,
port. Lendine, ital. Liemàre, ésp. Lente, œuf
du .pou.
Ety. du lat. Uns tendis, tende, abl. m. 8.
d'oji Lend-ims. v. c. m.
Fig. Triar Uis lendpe, disputer comme il
f^ut.
Len4e, est fém. en bas lin^. sclpn cette fa-
çon de parler, qu'on applique à un boipme
misérable.
Es a las lendes.
BNDEGEÀR , V. imp. (leindedjà).
^ruiner. Aub.
Éty. Probablement de lentegear.
I^NDÉMA , s. m. vl. Lei^demain.
ItENDEBÉAN , s. m. (leindemàn) : uon^s-
i|A. Linâomadi', ital. Lendemain, le jour qui
suit celui dont on parle.
Éty. du lat. inde wuine.
LENDOI«A, s. f. (léndéle^; HiwsovToir
^uqlTi mirrovMuun. Mugc volanl ou exocet
sauteur, Exocœtus exiliens , Lin. poisson de
l'ordre des Holobranches et de la fam. des
Lépidopomes (à opercule écailleuse) , qu'on
trouve dans la Méditerranée et dont la chair
grasse est délicate et recherchée.
Èty. "
LENDOU8. OU8A, adj. (Icindôus, éose),
d. bas lim. Dont lès cheveux sont couverts
de lentes.
Êty. de lende et de ous, comme de fariner
on dit farinons.
liENE, ENA, adj. (léné,éne). d. bas lim.
Glissant, anle , V. Liste et Giiswnt; onc-
tueux, gluant. V. Ltmounoiis.
£'eii^ttta(a es lena , l'anguille est gluante
et glisse facilement, lisse , doux ; fig. tout ce
qui s'échappe facilement.
L'argent f| lene, l'argent s'en va vite.
Éty. du lat. lene, n. de Icnù, doux au tou-
cher, formé du grec XeTo< (leios), lisse.
liENEOAR, T. n. vl. Glisser.
fity.'du lat. lenis, glissant.
LENEZA, vl. V. Lenitat.
I.fiNFlON0ll8, OOBA, adj. (leinfignôos,
éose), dl. Délicat, àte. V. Lee.
LENGA, et ses dérivés. V. leii^a.
LENGAJE , vl. V. Lenguagi.
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gk
LEN
LENOANA, 8. f. (leingine). Nom langue-
docien de la patte d'oie maritime , V. Enga^
ma; mol auquel on a joint Tide l'art, la. V.
Engaiif R.
I^NCfrASTA, V. Lingasla,
IJQNCUlTGE, vI. V. Lengagi.
LENGATIER, lERA, adj. (leingotié,
iére), d. bas lim. Y. Lenguarel tilenga, R.
LENGLORA, 8. f. (leÎDglére) , dl. Voy.
Lagramusa.
LENGOS, vl. V. lenguot.
I.ENG08TA, vl. V. Langouita.
LENGOOA, 8.f. (léingoue), dg. Langue.
V. Lengua et Lengu, R.
N*ajos hounto d*augi taunfray
Parla la lengouo de ta may,
D'Aatres.
LENGOADGE , 8. m. anc. béai*n. Langa-
ge. V. Lenguagi et Lengu, R.
liENGOUR , V. Langour,
LENGOUSTA , s. f. dl. V. Langoutta.
LENGRGOLHIERA» 8. f. (leiugrouil-
liére] ; mnw&omuBMA, dl. Retraite de léaar-
deaux, fig. ehamparide; maison de campagne
pauvre et délabrée. Sauv.
Éty. de lengrola, lésard, et de ter a.
LENGU, uirao, uoM , usa , radical dérivé
du latin itn^ua, langue, sur l'origine duquel
les auteurs ne sont point d'accord , on s'ac-
corde cependant , assex généralement è le ti-
rer de lingerey lingoj lâher, mais bien cer-
tainement la langue a reçu un nom avant l'ac-
tion quelle fait en léchant, et lingere, viendrait
bien plus naturellement de lingua^ qui par
apoc. faitUit^, et par l'addition de la termi-
naison active ère , donne lingere^ agir de la
langue.
De lingua, par apoc. lingu; d'où : Lingu-
al et ses composés, Litigu-aMtat Lingu-auî,
auda^ Ling-ot, Lingoiiera, Lingu-a^Linr
gu^ahi, Ling-ur, Sou-langu-H.
De linguoj par apoc. et changement de Vi
en e, lengu ou leng; d'où : Leng-a • Ltng-
agi, Lengag-ier, Leng-at-ier^ Lengo-adge,
Lengou-a, Lti^gu-a^Lengu-ada , Lengua-
d' Oe, Lengu-agiy Lengu-aire, Lingu-ar,
Lenguar-el, Lengu-at, Lengu- egeaire, Len-
gu-egear^ Lengu-eta. Leng-ur, Uia , Leng^
uf, A'iengu-ar, A-leng-ul, Lengu-os, Es-
leng-aVf Langu-egear.
UaNO0A,8. f.(léioglie};ua«OA, meo.
LlengtMf eai. Lingua^ ital. port. Lengua,
esp. Langue, corps charnu, musculeux, mol-
let, capable d'un infinité de mouvements, si-
tué dans la cavité de la bouche, organe prin-
cipal du goût cbei tous les animaux, et de la
parole chez l'homme.
Éty. du lai. lingua. V. Lengu, R.
La langue Mt composée par les moscule»
stylo-glosse, génio-glosse, byo-glosse et lin-
gual, et d'une membrane muqueuse qui les re-
couvre et qui forme ï sa partie inférieure un
repli qu'on nomme frein. V. Filet.
USNGUA-BB-TBnA , Lingua de terra ,
pon«PoiDte de terre qui avance dans la mer.
UBMOUA, 8 f. £iiiyiia,itaLport. Lem-
f iMy e8p. lAengua, cal. La langiiey considé-
rée comme organe de la parole.
Lifoar lengua, parler, répondre.
A pa$ levai lengua, il a a pas dit le mot.
LEN
Faire levar lengua en quauqu*un^ foire
taire quelqu'un.
A pas lengua à hadar^ il n'a pas le met à
dire.
A quelengua, il n'a que du babil.
Faire la lengua en quauqu'un^ faire le bec
ou la leçon à quelqu'un.
Eefort de la lengua, il fait des merveilles
du plat de la langue.
Avez la lengua Umga y vous avez bien de
la langue.
Prendre lengua , prendre langue , s'infor-
mer.
La lengua m' a virât, la langue m'a four-
ché, j'ai dit un mot pour un autre.
LENGOA, 8. f. uMoooA,uMOA. Lingua,
ital. port. Lengua , esp. Llengua , cat. Lan-
gue, l'iditoe d'une nation. V. Lenguagi ei
Lengu, R.
LENGUA, 8. f. vl. Outre les acceptions
précédentes, ce mot signifie encore bout,
eztrémité d'une flamme , d'une banderolle,
d'un guidon.
UBIUGUA a'aoca, S. f. (léingue d'àouque).
Nom qu'on donne, aux environs de Toulou-
se, à la laitue vireuse , Lactuca virosa, Lin.
plante de la fam. desChicoracées.
LENGUA b'aosbi., 8. f. (léingue d'aoozèl).
Nom qu'on donne, aux environs, de Toulou-
se, au fruit du frêne.
LENGOA-oB-aioii, 8. f. Un des noms de
la patience, selon M. Poumarède. V. Lapae.
liENGUA-oB-BiAv, 8. f. Nom toulousain
de Venehusa italiea. V. Bourragi-fer,
LENGUA-BomiiA, 8. f. (léingue-boûîne).
Nom qu'on donne, en Languedoc , à une es-
phce de champignon fistuleux qu'on nomme
en français langue-de-bœuf.
LENGUA-BooBBATjdl. Bègue. V. i^relet
Bretoun,
liENGUA-sB-Bvoo , 8. f. Nom qu'on
donne, aux environs d'Hières, au plantain
lancéolé , Plantago laneeolata , Un. selon
M. Laure.
LENGUA- DB-Boov, 8. f. V. Bugloeea ^
don! ce mot n'est que la traduction.
LENGUA-DB-cAv, s. f. Nom de la cyno-
glosse , dans la Gascogne , selon M. Pou-
marède. V. Herha'de-noetra'Dawia.
LENGUA-OB CAT , 8. f. ou BOOfÇOBTA.
Leuzée conifère , Leutea eonifera , Dec.
Centaurea eonifera , Lin. plante de la fam.
des composées Cynarooéphales , commune
sur les coteaux arides de la Prov.-Mérid.
V. Gar. Ceniaurtum maiue, p. d2.
LENGUA-BB-cm, 8. f. V. Herba-de-
nostra-Dama.
USNGUA-vB-vAMBBoim, 8. f . Nom qu'on
donne, au Vemet, près de Seyne, et ailleors,
à la centinode, à cause de la ressemblance
qu'on a cru trouver entre ses feuilles et la
langue d'un oiseau. V. 2lro#«a.
LENGUA-BB-nw, 6. f. Nom qu'on donne,
dans le département des B.-bu-Rh. selon
Tauteur de sa Stat. à roj^bioglosse vulgaire,
ou langue de serpent, Opkiogloeeum vul-
galum, Lin. plante de la fam. des Fougères,
qu'on nomme aussi quelquefois Herbacée
la^routa, ▼. cm.
On la trou? e à Blienx , dans les prai-
ries d'Encagnane et dans ctUede Li^yBe, Uar.
p. 339.
LEN
519
LENGUA- VB-CAB, 8. f. Xtfi^iia de cao*
poK. Nom de la cynoglosse, dans le Var,
selon M. Amie. V. Herha-de^noetra-
Dama,
LENGA-cABA , 8. f. Nom languedocien
de la cynoglosse, ou langue de chien, ce
qu'exprime le mot Ungua caïuu V. Uerba"
de-noêtra-Dama.
LANGUA-cABBT, 8. f. Nom qu'on donne,
i Montpellier , à la cynoglosse. V. Uerba-
de-nottra-Dama.
LENGUA-BB-MOT, 8. f. Nom tOUloUSMU,
de la cynoglosse peinte ou officinale. Voy.
Herba'de-noeira-Dawm.
LENGUA-uMAT , s. m. v). Flatteur à
gages, langue louée.
LENGUADA , S. f. (leingàde) , dl. Coup
de langue.
Êty. de len^a et de ada, fait avec la
langue. V. Lengu, ïi.
LANGUADOG, 8. m. (leingadé); £tn-
guadoca, ital. Lenguador, esp. Languedoc,
port. I^ Languedoc.
On commença , dit. M. de Sauvages , en
1280, h comprendre principalement sous ce
nom, les sénéchaussées de loulouse, de Car-
cassonne, de Périgord, deQuerci, d'Affénois,
du Rouergues et de Beaucaire. Ce ne fut que
vers la fin du XIII">« siècle, et après le traité
de Brétigny que le pays de la langue d'Oc ,
ayant été resserré dans une moindre étendue,
dievint une province particulière, qui ne
comprit plus oue les trois anciennes séné-
chaussées de Toulouse , Carcassonne , el
Beaucaire , ce qui répond à l'ancienne sep-
timanie ; le QuercI , le Périgord , l'Agénoia
et le Rouergues y ayant étèremis^, par le
même traité à l'Angleterre.
Éty. Ce mot vient de l'habitude oà l'on
était dans ces diflRèrents pays, de dire oc,
pour aflSrmer au lieu d'otl, au'on employait
dans le reste de la France. V. Lengu, R.
Les Romains se rendirent maîtres du Lai»-
guedee , l'an de Rome , 634 ans avant
J.-C. les Gotbs l'envahirent sur lea Romains
au, commencement du \^ siècle ; les Sarr»-
sins s'en emparèrent, du moins en partie ,
en 7^, après avoir subjugué les Goths ;
enfin, les Français en chassèrent les Sarrasins
en 759.
On conçoit facilment que de pareilles ré-
volution ont d6 avoir une grande influence
sur la langue naturelle do pays, on est
même étonné qu'elle ne soit pas hérissée
d'un plus grand nombre de mots étrangers,
LENGUAGE , S. m. (kîogàdgè) : tmmr
•ABB. Uengualge, caL Laogueyage, examen
de la langue dà porcs. V. Lengu, R.
LENGUACn, s. m. (leingàdgi): wBooA-
ona , uasBA , ubbabb. Ling%Mggio , ital.
Lenguage , esp. Linguamem , pîort. Uen-
gualge, caL Langage, idiome, manière de
parler d'une nation , langue en général ,
discours.
Ëty. de lénifia , et de la term. agi ,
l'action de la langue. V. Lengu, R.
Le langage n'a dô être, dans l'origine,
qu'un mélange de sons grossiers et de gestes
expressifo. L'Ecriture Sainte en fournit un
grand nombre de preuve»; on y voit que
le Prophète agite ses cornes de fer, pour
marquer la déroute entière dea Sjriciiai que
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520
LEN
iMmie cache sa ceinUire de Im dan le
trou d'une piem , près de rEophrate, qu'il
briae m vaiaaeau de terre . à la Yue du
peuple , etc. , etc. V. Lengua.
l^WQOAOHIB , Terme des B.-dn-Rb.
V. Umgua§tHLtngUyBi.
LBlfGUAIRB, AUA, adj. (leÎBgâlré,
àïre), dg. inwm. Bavard, arde. Y. />ii«
^tUMrei eiLmfu^ R.
La deetta UmgumUra « la renommée ,
langueyeur. Bergeyret.
LBNCKIAJE , ?L V. Lifkgmagi.
USNGaàM, V. n. (leingà); umva»,
uMAM. Parler , bavarder ; proférer une pa-
role, dire un petit mot : A pas ausat un-
guar, il n'a pas osé lever langue.
Ély. de limgua et de ar. V. Lmgu , R.
IaENOUAR, V. a. MjmmQAM, uimAB, iumi-
•vMBMi, MMmvmwaukM. Langueyer, Taire l'ins-
pection de la langue d'un cochon, pour voir
s'il n'est pas atteint de ladrerie.
On nomme langueyeur , un homn^e char-
gé de l'examen des pourceaux , dans les
marchés. V. LengUt R.
LBNanAREL, ELI.A, adj. (Idogorèl,
arèle) ; t«»cATi— , ummaim. Bavan} , jaseur,
qui répète tout. V. Bavard et Rapourtur.
£ty. de lenguar et de «I , celui qui agit
de la langue. V. Lengu^ R.
LmOUAT, ADA, ady. (leingà, àde) ;
iMMUMT, upaAVT. Qui a la langue bien pen-
due. qui a le talent de la parole , langue
dorée ; babillard , qui parle beaucoup sans
rien dke.
Ëty. de lengua et de ai, remarquable par
la langue. V. Lengn, R.
UBNOOATGB , vl. Elenguoige , cat
V. Lenguagi.
I^SNOUB; s. m. (léingue). V. Engue,
dont on a fait lengue^ en ajoutant l'art, l.
5,s. m. (leinguedjàlré) ;
Langueyeur, qui fait métier
de langueyer les porcs.
Éty. de lengnegeor^Àt aire, V. Lengu, R.
Pour se faire reconnaître dans les foires,
les hommes qui font ce métier, portent, dans
le Bas-Limousin, on bâton derrière le dos
qui, planté dans la ceinture de la culotte, dé-
KBse la tète, ils se servent ensuite de ce
ton pour tenir la gueule du cochon oui-
verte.
Une ordonnance du prévèt de Paris, dans
l'année 1375 , et une autre de 1403 , astrei-
gnent les langueyeors, h rapprobation du
chef des bouchers. Us furent supprimés en
1604, par Henri IV.
ItBWOflKmsA» , ▼. n. ( leinguedljÀ ).
M. Fatre , a employé ce mot dans le sens
d'harangner ; langueyer. V. lengar^ Lengu,
Rad.
I.ENCMIEIMI,el
liBNOOBlAR, vl. Lenguear^ anc. esp.
Lingueliare, ital. Parler, bavarder, criailler.
LBNOUETA, s. f. En terme de menuiae-
rie et de charpenterie, languette, espèce de
tenon continu formé par le rabot sur l'épais-
seur d'one planche et destiné à entrer dans
la rainure d une autre. V. Lengu^ R.
UBMeOBTA, c. f. (leingoéte) ; lAen-
gneîm^ cat. Ungûeita^ ital. LengueUi d'mr^
§tni , d1. lanf^ dorée : A unà lengua
d^argemt , il a une langne d'argent.
LEN
ICIy. de lengua et de sta. V. Lengu, R.
IfNCRIBZAR , dg. V. JLsnytiar.
LBNOOM, OSA, adj. ▼!. i«pm«. Lin-
guoeo, ital. Grand parleur, euse, gros ba-
billard , verbeux.
Éty. du lat. Itn^mofiis, m. s. Y. lengu, R.
Hamh
ienguos ee fois.
Trad.deBède«
I£NGUR , USA , s. (leingûr , use) ;
Mjmwm. Raisonneur, parleur, bavard: qui
ne sait point garder un secret , qui fatigue
par aes discours.
Êty. de lengua el de «r. V. Lengu , R.
I^ENGUT, UBA, adj. (leingù, ùde),dl.
lengudy cat. Limguoso , ital. Parleur, ba-
bilUfd. V. BabUhard et Lengu, R.
LENH, s. m. vl. uaa, um, i.Bmr. Xlffiy,
anc. cat. Lei^ , anc. esp. Lenho , port.
Legno , ital. Barque , chaloupe , vaisseau ,
navire.
Ëty. du lat lignum, bois. V. Lign$ R-
LBNHA , s. f. d. vaud. Bois i brûler.
V. Legna et Lign , R.
Cuma foe emnedenl lenha eecea.
Trad. d'Albucasis.
En vl. bois.
I.ENHIAR,et
LENHIEB, S. U). vl. Llenyer^ cat. Le»
nera, esp. Bûcher, chantier. V. Liginer et
Lign, R.
I£NIA, s. f. vl. Bois à brûler. V. Ling,
Rad.
LENU» vl. V. Legna.
LENIER , d. m. V. Lignier et Lign^ R.
ItfiNIFlGAR, V. a. vl. Lenificar^ esp.
LenifUare^ ital. Lénifier, adoucir.
Ety. du lat. (eiit#.
LENinCATIU, IVA, adj. vl. Leiit/lca-
tivo, esp. ital. Lénitif , ive , adoucissant.
Éty. du lat. lente,
liBNUI, V. a. vl. Lenir, anc esp. X^sntre,
ital. Adoucir, calmer, affaiblir.
Éty. du lat. {entré, m- s.
liBNITAT, s. f. vl. uM«A. Lenidad.ta^.
Lenidade, port, ^entiâ, ital. Douceur, dér
licatesse.
Ëty. du lat. lenilaHe, gén. de lenUae, m. s.
LENITIU,IVA, adj. vl. LeniHu, caL
Lenttteo, ésp. porL ital. Lénitif, adoucis*
sant.
Éty. du lat. lenie,
LBNS, adv. de lieu (léins). Dans, dedans,
terme commun à tout l'arrondissement de
Gastellanne , dine.
LENSI , s. f. (léinsi). Nom ancien de la
ligne h pécher. V. Ligna.
IXNSOL , vl. Llensol , cat. V. Linioou.
IfENSOOO, dl. y. X.tii«ooii et Lin , R.
LEUSOULADA, dl. V. Lineaulada et
Zm,R.
LENT y radical dérivé du latin Itntus, a ,
um, lent, pairesseux, flexible, pibnt, pu peut
être du grec Xtv^ç (l^ptos) , mince , menu ,
grêle, Boet.
De lenlut, par apoc. Utd; d'oà : Leni,
IsNl-a, Lniia-ment, Lenl-e^ Xenf-our,
Xsfrt-ottn, Bê4e9d'it, ITa-toU-^r, Ba-leni-
iêsa-ment , i4-I«ni-i^r, ii-leiil-tr.
LEN
Z^in*, il, désinence prise do latin IMiu*
qui faidique l'abondance et par suite la sur-
charge , ce qui a fait donner le nom d'onze*
tiftj par Butet, aux mots qu elle concourt à
former, parce que ce qui est, abondant, trop
abondant, surcharge.
De lentue , par apoc. lenl; d'où : Corpu"
lent, Oupu'lenl, Succu-lenty Turbu-UM,
VirU'lenL
LENT , Pour loin, Y. Lueneh.
LENT, ENTA , adj. (lèinl, èinte) ; Lenio,
ital. esp. Cat. port. Lent, te, tardif, uni n'est
pas vite dans ses mouvements ou dans ses
actions, paresseux.
Éty. du laL lentue, m. s. V. Leni, R.
rssas UI9A, Febre tenta, port. vl. fièvre-
lente.
LENT, ENTA, adj. (lèint, èinte). Hu-
mide de sueur, un peu mouillé parla pluie.
Éty. Lentura,en portug^s, signifie mouil-
lure, et lento, un peu humide.
LENT, s. f. vl. Navire, altér. de lenh ,
bois. V. ÏÂgn, R.
LENTA, s. f. V. Lente.
LENTA-ra-Booo , S. f. Nom qu'on donne,
à Valensoles, au melilot. W.Melilot eiLent, R
LENTAMENT, adv. (leintameio); kaub,
sovçAimi. Lentatnènt. cat. Lenfamenfe, ital.
port. fé^nUwMnie y esp. Lentement, avec
lenteur.
Éty. de lent et de ment. V. Lent, R.
LENTAR, ▼. a. (leinlâ). Lenter , impri-
mer certains ornements sur les usten^es de
cuivre, au moyen du marteau.
LENTAR,v. a.vl. Jeter.
LENTE , 8. m. (léinte). Nom nicéen du
spare-denté, V. Dente, dont lenfe, n'est
qu'une altération de Dent, R.
LENTE • Est aussi le nom du spare-cetti,
à Nice. V.i>nl< et Dent, R.
LENTE, s. m. (lémtQ ; imita, tMatmm,
LAosnDA. Luieme faucille • Medicage faC-
cola , Lin. plante de la famille des Légunri-
neuses, commune dans les champs et facile-
ment reconnatssable à sa fleur jaune. Voy.
Gar. 4, 5, 6 , 7 et 8>m, espèce de mediea ,
p. 306.
Ëty. La racine profonde et forte de cette
plante arrête quelque fols la charrue, d'où le
nom de Unte, dérivé du lat. lentue, lent, qui
ralentit. V. £eti(,R.
LENTE , s. m. Ce mot est souvent em*
ployé figurèment pour obstacle , difficulté :
Lha un lente , il y a un obstacle , faisant
allusion à la plante du même nom.
LENTERIOOU, S. m. V. Lentilka;
pour agacement des dents. V.BeiiC, R.
LENTI , s. m. (lèinti). Nom du pastel ou
gu^e , dans quelques parties de la Basse*
Provence. V. Jfef-de-fnat.
LENTM^OLAR, a^j. vl. LsnNciiliir, esp.
port. Lenticulaire.
Éty. du lat. lentietdaHe, m. s.
LENTILHA, S. f. (léintille); snmtaA,
IMmA , MASSBUCt , BKTI&BA , VATBLHA. LeUtê ,
ilal. LentieMa, anc. ital. Lentya^ esp.
Lentilka, poK. Lineen, ail. Isnlil, angi«
LUniiUa, anc. cat. Lentille, lentille com-
mone, Emumlens, Lin. piaule de k famîHe
des Légumineuses qu'on cuHive parlosl.
V. Gar. Lene vuJaorts, p. 977. On la croit
iHriîil^ire de la Mèdie.
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LEN
Éty. dn làt. laifîeiiUi , dé lau , UMi, ou
ducell. («nHI.Théis.
L9B habitants de la Hauté-Profence ODt
ceoaervé l'osage, Iransmis par les Grecs , de
■NMiger des lentilles au retour d'un enterre-
mmnt. V, Barihèlemj, jeune Anacharsis.
LENTILBA, s. f. MM», wniMv,
umsMcovyftnmuMoti. AgaeeoKnt des dents
produit par les acides ou par les fruits non
mors. V. PênL
Faire lenlilha, agjacer les dents.
Aver lenlt/^a, avoir les dents agacées.
LBNTIIJB4, s. f. Nom qu'on donne , à
Toulon, au squale éloilé. V. S^tela.
I.ENTILBA, s. f. ]S)eYure lenticulaire
qui survient à la pe^u.
LENTILHA-d'aISOA , 6. f. VBfM>«ll|A9A ^
mjknovm, TiMop. Lentille d'pau pu de marais,
Lemna minor, IJn. plante de la Oimille des
Noyades, qu'on trouve dans les eaux
stagnantes. V. Gar. Let^icula paluêtriê^
p. 277.
)Ët^. l^ntilha, lentille, parce que les
feuilles en ont la forme.
LENTILOUS, OmA, adj. Hentilhôus,
ôuse); Lentiggino$Oy\iB\, LenHlteux, euse,
parsemé de lentilles , de tâches de rousseui-s.
Ety. du lat. leniiculo$u$, m. s^
IXNTILLA, tI. V. Lentilha.
I^jNTÎLLOS , vl. V. lentilhaui.
LENTI8G, vl. Lentiichy cat. Voy.
LenlUque,
LENT19CUS , V.
I«ENn9QUB, S. m. (leintisqué) ; ■■•-
Xdntiêco , esp. port.ital. UtrUisc^ cat. Len-
lisque ou pistacier lentisque , Pittachia
Unliicus, Lm. arbre de la famille des Téré-
binlbacées, qu'on trouve aux environs d'Aix
et de Marseille, mais qui ne croit en abon-r
dance et qui ne donne la résine connue sous
le nom de Matiic , v. c. m. que dans le Le-
vant. V. Garid. LentUcuB^ p. 278.
Éty. du lat. lenHicm^ formé de lenUicere^
être visqueux • gluant , qualité de la résine
que cet arbre fournit, ou de leniui , flexil^le.
LBPrTOU, s. m. (leïntou] , dl. Moisissure.
V. Jfouttdura.
liBNTOUN, Avril. Liiieme ep faocHle.
V. lenfeet/^efU, R.
I«ENTOIîB,s. f. (leintôur); Lentetifa,
îtal. Xfnttlud, esp. I'm(idâo,i)ort. Lenteur,
manqué d'activité et de célérité dans les mou-
vements et dans l'action.
Éty. du lat. lentUndo , m. s. ou de Lent,
R. et de our.
LENTBB, aux environ^ d'Apnot; pour
dedansi Y. Dtnlr^.
LEO
I«EO , ïMA , adi. vl. Joyeux , ense, forme
tronquée deledo, Teda. Faurier.
LEO, $. m. vLXeâo, port. Eleé, cat.
Lion, T. c. m. Rugimen djrf Uo, rugissement
du lion; enseigpe , étendard.
' LEO , iMOê, vl. Léon, province d'Espagne.
1^0W,yl. V.^Mm. *^
LEON, nom dTbomme (léon) ; Leone,
ital. Léon.
Le martyrologe fait meQtiOD de vingt
faipts de ce nom.
TOM.IL
LEO
LEONA,s. f. vl. LUàna, oat. Leona,
esp. V. Liona,
LEONAR, T. D. Yi. Mettre bas despeliU
lionceaux.
LEONARD, nom d'honune (leounà);
Leonardo, ital. esp. Léonard.
Éty. du lat. leonardui.
L* Église honore cinq saints de ce nom,
les 18 août et 6 novembre.
LEONAT, s. m. vl. Lleonet, cat. J-îpn-
ceau. V. LeoneL
LEONEL • s. m. vl. uoMAT, uorbt. Leonr
eillo, esp. JLeoneufo, port. Leoneello, ital.
Lleonet, cat. Lionceau, ^im. delton.
LEONE8, adj. Vl. De lion : Cor Uoneê,
cœur de liop.
LEON^SSA, s. f. vl. Leonesêa , ital.
Lionne. V. Liona,
LEONET , s. m, vl. Lleonet, cat. Lion-
ceau, jeune lion.
LEONIN, adj. vl. Leoninq, esp. Ual.
Lleoni^ oat. Léonip, de lÎQQ*
£ty. du lat. lepninuf^ m. s.
LEONISME, adj. vL Léonin, terme qui
sert à désigner une sorte de vers.
Éty. du lat. leoninue, m. s.
LEONI8METAT, S. f. vL |bpiMB4»r4T.
Léonisme, rimeléopine.
LEONQRA, nom de femme. Voy. PUor
nora,
LEONQRA , nom de femme (léon<ire)i
Leonora, ital. J^eonor , esp. Ëléoupre.
LEQNTINA» nom de femipe (leountine).
Léontine.
Patr. SaipteLéontine, dont l'Eglise hP-
nore la mémoire le 6 décembre; c'e^t le
m^e que Léonce.
LEOPARD , s. m. (léoupâr) ; uowjjw.
Leopardo, ital. esp. port. Léopard, ail. LUo'
pardo, cat. Léopard, Felie teopardus. Lin.
mammifère onguiculé de la fam. des Digiti-
grades pu Carnivores, originaire d'Afrique et
d'4sie.
Ety. du lat. leopardus, de leo, lion, et de
pardus, panthère, à cause de la ressemblance
qu'onacrului trquver ^\^ çe^ deu]^ ^-
maux.
1^ léopard rugit.
Le mot léopard se trouve pour la première
fpis dans la vie de Gèta, par Spartien, plus
de trois siècles après J.-C. C^t animal se
nommait |)ardtif, av^nt; la femelle porte le
nom de lubeme.
LEOPART , s. m. vl. txnAwn, tjknwAwew,
uiAOTAMT, i,cvAav. Léopard. V. Léopard.
LEOPOlD, nom d'homme (léopold);
Leopoldo, ital. esp. Léopold.
L'Église honore la pièoDoire de ce saint ^ le
15 novembre.
LEOU , adv. (lèou) ; uu, mmmov, vnAmmwt.
IrUf j;o, èsp. Vite, promptement, bientôt.
Éty. du lat. ievity léger, de («r, leou, par
l'analogie qu'il y a entre léger, leste et Ttte.
V. Lev, R.
Leou, leouy vite, dépêchons.
Pu leou, plutôt.
Ben leou, bientôt.
Tante leou, dl. dans peu.
LEOO , s. m. MMWAT^, fSOS «&AK, HOUM,
rssDmu. Leu, anc. cat. Le nMm ou poumon
des annnaux,' iron. soufflet, emplâtre.
Étj. du lat. Uvii, léger. Y. Xev, R.
LEO
521
Cerear â^oeieê à^n-un leou où de pe&uê
iurunuou, chercher des taches dans te so«
leil, des fautes le où il n'y en a pas, ce que
les Latins exprimaient par mdmnimêeirpo
pterere.
LEQU , s. m. dg. 14011, ?• c. m.
Loue leous qu'estan au demed
Jkou deeert ou de Vahoureêt.
Les lions qui demeurent an milieu
Dii désert ou de la forêt.
D'AsIios.
LEOUDA, y.Uda.
LEOODIER , s. m. vL Receveur de la
leude ou du péage.
Éty. de leouda et de l«r.
LEOUGE, s. m. (lèoudçé). Allège, en t.
de marine, petit vaisseau qui va i la suite d'un
plus grand pour l'alléger ou porter ce qu'il a
de trop: pour léger, Y. f^eougier; pour lié*
ge. y.SuveeiLev,fi.
LEOUOE, s. m. (le^udgé) ; i^vw. Nom
toulousain du liège. Y. 5ut#.
Êty. de lêvii, léger.
LEOUOEIRET, ETA , adj. (leoudgelré,
été); i^ooiBmT. Dim. de (toàytsr, oa peu
léger, très-léger. Y. Leo, E.
LEOUCUER, lERA, adj. (leoudgié.
iére) ; laowv, MveiM- le^ggiere, itpl. Lige-»
rq, esp. Lêgeiro, port. Lkuger , çat. Léger,
qui ne pèse guère; qui ne charge pas l'esto^
mac, qui se digère £pcilement; penconsidéfa^
ble, superOciel, agile , dispos.
Ety. du Ift. Utiê et de «#r. Y. Xr^ir, R»
LEOOOIER, s. m. (leoodgié);MMMB.
Nom toulousain du ohéne-liége. W.Suvrier.
LEOUCaERAMENT, adv. (leoudgiera-
méin) ; Lfiggiermênte, îtal. Ligerament^, eso.
Ligeiramente, port. Leugerawunt,C9.%. Lé^
rement, avec légèreté.
Ëty. de leou^wra et de meni. Y. Lev, R.
LEOUNA , s, f. dff . Lierre. Y. i^otir^.
LEOUNA, s. f. (leôune), dL m- s. que
Ventr^scfi.
LEpUNAi, S. f. pK (leônnes); ovuut.
Des oublies, lie plaisir de« dames , espèce dé
gauflref
Èly. de leou, léger. Y. Lev, Rf
LEOiJpA, s. f. (léoppe). Dérivés : Ee-'
leoup-ar,
LEQURA , s. f. (leôore). Un des noms lan->
guedociens du lierre. V. Êoure.
lfEpuzE,s.ip.(leôuts^), dg. Tremp^re
dé motilin.
LEP
LBP , S. m* à. béarn. Lièvre : Zrou lep au
Ja$, le lièvre au gUe. Y. Lebre,
Éty. du lat. lepus, par apoç. Y. Lebr, R.
LBPA, s. m. (lèpe) , d. m. Soufflet : Te
douni un Upa, je t^ doqne iin soufflet.
Ëty. du lat. alapa, m. s.
LEPAR. T. a. vl. Llepar, cat. Lécher.
Y. Lipar,'Lapar et Itc,il,
LEPAUDiç^, s. m. vl. Xécheor, flatteur,
cajoleur.
fity. dulat. lambere.
I1BPO0, s. m. vl. Lépoa, fig. dç gr^m*
maire.
Éty.*ilaLlspos>Bi.s.
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522
LEP
Lepoê^ €$ eam per eauza ^mot o de eor-
ieiia^ hmnpaxla ad unaperêona en pluraL
Flors&IGajSab.
UBPKA , 8. f. (lèpre) : lamabia. Lepra^
anc. cat. esp. |>oK. îtal. Lèpre, maladie de la
peaa, avec épaisalsaeineDt et désorganisation
de son tissa. C'est la plos terrible des affec-
tions dont cet organe puisse être atteint.
ËtT. du latin lepra, formé du grec ^e^U
(lepb). écaille, parce que dans cette maladie
le corps se couvre quelquefois d'écaiHes.
La lèpre que nos pères regardaient comme
un signe non équivoque de la vengeance cé-
leste, et qui faisait la désolation des Hébreux,
a presque entièrement disparu depuis que
l'hygiène publique, favorisée par les gouver-
nements, a pu exercer son utile influenee.
V. Ladraria,
liBPROUS, <KI9A, adj. lamm, iabba.
Lepréê, cat. Leprogo , esp. port. Li^broso,
ital. Léprenx, euse, qui est atteint de la lè-
pre. V. Ladre.
Éty. dnlat. Uprome.
IfBQUA , y. Leea et Lac, R.
UBQOET-Ii'OOBtlâ, d. béam. Déce? an-
ceiromque.
fity. Piégea l'œil. V.X^e,R.
lÂQUlBR , s. m. Oequié). Qui tend des
pièges, oiseleur.
Ety. de leea et de ier. V. Lae , R.
Jouine lequie dine hu bautca§if
TmMeeeiê lace per Uis o9u$$eou$.
Foomicr.
IaEQIHSA • s. f. (Iequise)> dl. Goqnetterîe.
y.fioufuetaria,
Éty. de leea, coquette, et de •m, tout ce
qui a rapport à la coquette.
LEB
U5RI, ESIA, adj. On le dit, dans le Bas-
Limousin, des personnes qui ont le (eint uni»
fleuri, vermeil, qui ont de Tembonpoint, et des
animaux qui sont charnus, à poil luisant, po-
telés, gros : Un enfant leH, ae gantai lerxasy
un entant potelé, des joues fleuries.
Ce mot signifie aussi joli, bien nourri.
AfneUa drola et Ima, cette fille est
jolie.
AçuelpimHn e$ leri, ce poulin est bien
noorri,envl. jovial, alerte.
IMBâ , BIUA, ad), et s. (tèri , èrie). Ni-
gaud, qui manque d'intelligence, qui à Pair
aaa ioâbécile ; léger, en laog. Scilerià Vee-
eùurrença, je suis léger ou vite à la conrse,
jovial*
Êty. du gfcc Xnpoç (lèros), qui dit des niai-
series, qui radote.
I«BRI, s. m. Matière fécale que l'homme a
rendue. Gare.
LRBMâB , v.n. vK Larmoyer, gémir.
V. Lagrim, R.
LEBNA, 8. f. (lime) , d. bas lim* Pow
alêne, Y. AUena» ^
On dit prov. d'an homme lent : Ltm ehal
(iMor om d^unalema , U faut le piquer «fec
une alêne.
LER
LBBWIA , 8. f. Qèmie) ; w$cmvn$wmA» Nom
nicéen de la scorpène marseillaise , Searpena
momlMNm, Lac. poisson de l'ordre des
Holobranchesetde la fam. des Céphalotes
81 grosse tète), qui pèse jusqu'à li>0 livres,
isso, Ichthyologie ; soldado gouSu , Holo-
eentruê guto, Risso, Hist. Nat. de Nice.
U&BO »8. m. (1ère), dg. JasoL Lierre. V.
UBBOUN, S. m. (lerôun). AIL de flirroun,
'lÎbbpa,8. f. (lèrpe), dl. Chassie. Voy.
Lagagna.
LESf 9u», BUS, uuD, radical dérivé du lat.
lœdere, lœdo, lœeum^ léser, frapper, blesser,
briser, offenser, d*où les sous-radScaux, lœiio,
lésion; elidere, élider; elisio, élision ; colli-
ito, collision ; ou selon Denina, de Tall. leid,
laid, abominable.
De loMuin , par apoc. Uê; d'où : £e#-a ,
Les-arda, Les-ar, Let-at, Lee-ion.
De elidere, par apoc. elid;d^oh : EHd-ar,
De elisionis, gén. deefino, par apoc : Eli-
êion.
De eoINHs : Cottieio, Lonrd-ige.
De lœdere, par apoc. I«d, et par change-
ment de « en ai, laid; d'où : Lait , Laid ,
Laid-a, En-laid-ir, En-laid-it, Laid-ae,
Laid-et, Lai, Laia^ Laia-men, Lai-ama^
Laid'Oun, Laid'Our,Laid'ir,Lah, Laid-
ura, Laii-ar, Laie-at, Leid-our, Lag, Lag-
er. Laga^men, Lag-eesa, Lag-eza, Laiz*
ada , LaiMa-meni , Laix-ar , Led , Led-e ,
Led-ena, Led-our.
LES, adj. vl. Lee, cat. Pénible, il est
permis.
UBB , vl. y. Loi.
VEB,VouTU.V.LeH.
I«E8A, s. f. (lèze), d. basiim. Plate-bande
de jardmage ou de fleurs. Y. Banquet.
LESA, adj. (lès^- H n'est d'usage que
dans cette phrase , Otime de leea majeetat;
Leta-maeM, ital. Lesa-majestad , esp.
Leza-majestade , port. Lèse-majesté , crime
de celui qui a attenté aux jours du souverain
on au bouleversement de l'Etat.
Éty. du lat. lœsus, qui blesse. Y. Lee, R.
IiE8AB,v. a. (lesÀ) I Xetar, port. Leeiar,
cal. esp. Léser, faire tort, offenser.
Éty. dn lat lœdere, Imeum, offenser, léser,
blesser, y. Le«,R.
I.E8ABDA, s. f. (lesànle) ; rniTA, rimiA-
«AMA, cttBAttA. Lésarde» fente ou crevasse
qui se fait dans un mur, par vétusté ou mal-
façon.
Êty. de letar. Y. Lee, R.
LESAT » ADA, adj. et p. (lesa, âde) ; Le-
iodoj porU Lésé, ée, à qui Ton a fait tort
Ety. du lat lœme. Y. Lee, R.
I.B8G , s. m. (lésc) , d. m. Un appât, une
proie, que l'on place dans la campagne pour
attirer les loups ou tes renards. C est ordinai-
rement un ammal mort et plus particulière-
ment un chien qu'on emploie pour cela, par-
ce que alors les autres chiens ne vont pas la
dévorer et que les chasseurs <|aî son! a l'af-
fût» ne risquent point de tuer un chien pour
nn loup ; fig, pèrsonae déguéniUée; aiumal
dégoûtant
LES
LBM, S. m. Paysan jenae a dispos qû
fait le petit maître, d. des B.-do-Rh.
I.BflCA, ft. f. (lèsque); ukba, msca, &m-
<»A. LUeea , cat. Lèche , tranche WMnce de
Suelque chose à manger, et particulièrenral
e pain, de fromage, etc., tranche de pai»,
trempée dans la soupe. Gare.
Leeea depanetnede huri, beurrée.
Éty. derhébiw kehen, pain, ondeUeher,
qui dans d'autres langues anciennes k Irmè-
me signification. Denina.
LE8CADA, S. f. (lescàde). Décharge par
le bas , de vents puants. Aub.
UB8CAIBE, s. m. (lescàlré). Foireux,
qui lAchedes vents infecU.
LBSGAB, V. n. (lescà). Foirer, lâcher des
vents.
t.F^r-Aft IXIS, s. f. pi. (lésques Icîs).
Nom qu'on donne, ironiquenient, au petit
collet
LESGAT, ADA, adj. et p. Gare. Yoy.
AUeeat. .. ^
LESGHA , s. f. (léstse), d. bas Yim. Pour
Uehe.W. Leeea. , . ^ ^ ,.
I.E8CBOIJN , S. m. (lestsdu) , d. bas mn.
Y. Lesqueta.
LESDA, vl. Y. Leida.
I«E8DEB, Y. Leudier.
LESER, us, radical que les uns font ve-
nir de Itcere, lûref , licitum , il est permis ;
nous trouvons en effet que dans Tancien lan-
gage leter , signifie , permettre « accorder ,
laisser la liberté; d'autres le font venir de
otivm, repos, loisir, d'oùotiart, se reposer.
De ltcer«, par apoc. licer, et par le chan-
cément de t en e, et de c en « , leeer; d'où :
Le$er, Leeér-at, Lee-ou, AAezer-ar, A-
lexer-aty Letxer^ Léser, Leter-oe, Les-ir^
Let'Or, Léger, Leg-ene, Leg-ut, Lctr-<,
Leixer-ado.
US8EB, s. m. (lésé) ; imu, umob, unn.
Loisir, le loisir, temps vide que nos devoirs
nous laissent et dont nous pouvons disposer.
V.Z^#«r,R.
De leeer, à loisir, à son aise.
Estre de léser ou de legour , n'être pas
occupé.
^en ee anatper mmn plaxer et fournora
per iimn leeer, dit-on , dans le Bas-Limon-
sin, d'un» personne qui est partie sans motif
et dont le retour intéresse peu.
IJ58BBA, vl. n serait, il sera permis.
I«EBEBAT , adj. et p. vl. ixsnAora. Libre,
oisif. V. Leeer, R. . . , , .
UBBINA, S. f. (lésine); Lestna,ital. Lésme,
épargne sordide.
Ëty. de riUl. leeina, m. s.
I.E8IO , vl. Y. Lexio.
LESION , s. f. (lesie-n) ; un». Leeià^
cat. Leeiane, ital. Lésion , esp. -Lwao jport.
Lésion, tort, dommage, préjudice; altération
d'un organe.
Éty. du lat kmonie, gén. de Umo, m. s^
LESION, s.f. (lesie-n); Lesime, ital.
LeeUm, esp. Le^o, port. X««ô, cat. Lésion^
domaaage.
Éty. du lat leuianie , gén. de tcMto, m. ••
Y. Lee, R.
LE8IB, y. Leeer.
LBSNA, 8. f. anc. béam.
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LES
thgunnamim pagd UtmiékUmiade
augun blatqui porté guusMeoy.
ForsetCosldefiéarn.
I.BflO0, dg. UBMMB. Loisir. V. Leter et
Leur, R.
LBOQUBTA , 8. r. (lesqoéte) ; ummmA,
MMoi(M».JLe<fti«/ft, cat. llouilletle, tranche
de pain longue et étroile qu'on trempe dans
lesœuCiàlacoque.
Et j. de lesca e( do dim. eto.
LB8SA , s. r. (lèise) ; «M, dl. €«ama. La
crasse de la léle. les petites écailles furfura-
cées qui s^amassent sous les cheveux,
iétva la lena, il emporte la pièce.
l^BMA. vL Qtf'H soit permw .
LBmBO, d. basiim. Pour lesaiîe. Voy.
litnon et dndran,
liESSO . s. f. pi. ?|. Leçons, lectures. V.
JLiçoun ei LeiMéo.-
LEST, radical dérivé de YïMm UMo,
f>rompt, vif, éveillé.
De ktêo, par «poc. têtt ; d'où : LeU, Lut-
a, Leêta-ment, A-lM^ir, A-leit-it.
LEST.% radical dérivé de l'aU. poids,
diarge ; Ménage le fait venir de lapû, pierre
et Guyet de Tital. luttra, pavé.
De iiMt parle cfaangeraenideaen e, U$t;
id'9ù : Lâal , Lestrar , UH-at , De-ktîar ,
Dti'lettar, De-lettat.
IiE0T,TA,My.(lés,èste)( um, uf,
BMVOtT, BttVOVMT, OBMAOBAT, **•■«■, AMUW«,
■MMtr. i^eif ^ caL I««tte, «sp* LeHOs ital.
i>««le/, port Lest, este, qn i delà légèreté,
qui est agile, prêt, habille, préparé, muni de
tant cft^ qui flstnéoeflsairtpovr partir » pour
«gir ott rnwmencer ooe action quelconque ;
qui bIttseiescoBveiuuiees; dispos, en bonne
«anté.
Sty. de rital. fe«fo, prompt, vif, éveillé.
Dérivés : Leêiamint^AkêUr, AUttU.
En vL choisi, élu, e.
|UBiT,«.ai. «AsiuM. Lasfro, port. Lest,
poHM qo^onmet au Ibad des navires pour
les tenir en équilibre.
Éty. de l'an. ImH, chargé, bfdeao.
LBST, s. m. (lès) ; »•. Léoolez, largeor
dV»e loile , dTane ételSi eitre set deo;^ li-
sières,
I^BÉmi , adj. el p. f. vL LêOa^ cêL Choi-
sie.V.£es^,R.
IkBflMGI , s m. (Jestàdgi) ; wm$m^ Les-
tage, action de lesier on navire.
UMrjmNT, adv. (lestaméin) ; LUm-
famsal^cat. Lestement, d'une manière leste.
filf . de iêêta et de ment,
laBSTAR, V. a. (lesté) ; iAvuAs. Laetrar,
port LeÉter, garnir, charger uo vaisfeau de
Êly. de lest et de la term. aet ar^ mettre
le lest.
UliTAT, ÂJOtA, adj. et p. (lesta , ade) ;
LaetradOj [jort. Lesté, éc^ pourvu dé lest. On
Jt li&ataai îroiiiquenenl d'un homme qui a
bien mangé et bien bu^
Èty. de lest et delà lerm. pass. at, aia.
M^mamm.Y.Me^r.
UBSTOUB, s. m. (lestéur). testeur , ba-
teau 9ii porte k lest.
I«ET , adj. vl. Let^ anc. cat. Leiet, poii
lET
esp. Lietoy ital. Content, satMalt , saia, gai,
joyeux; il est permis: kâk]ue; loi ; lu.
Ety. du lat. lœtui^ joyeux.
LBT,s.m. (lé); u, ooui*, mvm^mtm^
«snoMN», •ooMHoom.Xseeo, itaL Le eochoo-
oet, le bot au jeu de boule ou de palet; pour
bâftoanet V.i^Moe.
UT, adj. (lèl), dg. Pour laid. V. Laid.
Cu- d« lliiber tant Ut^ qneU MOêAù m belo !
IMtAm, y. LaiagL
LETANIA8, 8. f. pL tI. LMmda, cat
y.LUanias.
LBTARGIX, adj. vl. Letargieo, esp.
liai Lethargieo,j^otL Léthargique.
fity. du lat. Itttor^ctia,». s.
liBTAROUlA , s. f. vl. Léthargie.
I*BTÇOUN, S. m. d. béam* Pour leoen.
V. Liçoun et Leg, R. 2.
I.BTBRA, s. f. vl. Le laUn* lellréT
. li8nMnGiA,s.f.(let«dgie);£«kir^,
Ital. anc. cat. anc. em. Leiargo^ etp. «od.
Lelhar^a, port. LétharglB; fig.nonttelaiice,
insouciance, incurie, apathie.
Éty. do lat. U^tiatgia^ m. s.
LBTHE8, s. m. (létè) ; X.<ffte, port. Lm,
esp. Lethé, le fleave de l'ooblL
Lefhei,.. vol dire ohlidamen.
Elue. delesPropr.
É(f. dulat. Uihe, dérivé du grec 'Mfir^
(lèthe).
YJSTI, s. m. dl. Latin. V. La^.
LETIOA, 8. f. vl. Letitia/\t9\. Joie, fé-
licité.
Éty. du lat. UUiHa^ m. s.
UTmCAR, V. a. vl. Letiflear, esp.
Letifieare, ital. Réjouir, rendre joyeux.
£ty. du lat. Icgtifieare, m. s.
UETIFIGATIU, IVA , adj. vl. LàifUaUf,
prm>re è réjouir.
Ety. du lat. Imtifieue, m. s.
IiET01f,s. m. vl. béam. Laiton. Voy.
Loutoun,
liBTOim, Pour laiton. V. Loulonn.
LETOimiA, AltdeafiAloittMito. V. iTs-
quelHd.
TLMVBA , LHta, cat. V. LeUra.
USmUMA , 8. f. (hstràsse) ; Uetrana,
cat. Grande lettre.
LBmAT, ABA, adj. vl. LUirai, cat.
Letrad9,tÊp* porl. L«M|treie, élal. Eorit,
copié, lettré, homme de lettres.
Éty. du lat. liiteratui, m. s.
liSniIER , s . m. vl. Lutrin, popjtre, chai-
re, tribune. V. Litter, R.
LÊTftlN . Gare. Y. Lutrin.
LBf ROUVf , s. m. (letréun). Nom lang.
du lézard-vert.^ V. Lunberim
U&TTRA, 8. f. (iéire) ; LetUra, iUl. le-
tra, esp. port. Ztef n'a , cat. Lettre, Chacun
des caractères représentatifs des éléments de
sa voix ; écriture, manière d'écrire ; inscrip-
tion au bas d'une estampe ; caractère d'hn-
primerie ; sens littéral ; teite au pf. lettres,
Uttératuw.
Ély. du làUÏUterû. V. LiUer, R.
Ommmmei
LETTRE L0NG17E, edl« qai • mm ^^mm / A.
iitriatEooi;EVE,.i9di»iivi'jikir*<i>#î«> i
LET 523
MatiwmttU à lew gmimr m iMUtgu»
htUltrutH:
MAJUaCBUB «I CAWTALES. odU .pi o« UU..
Uw ih drai nlnnralM oa 4. ètn Uâ l'oU.
BOBUSCOMi. «h. ip, ..«, ^., ^4. i.^,
MMiJC ^"'
ilelmiMeiMl Aleuff /brm^t on oriMMeiiff
(m Uê nomme:
I.ErrRE8 A DEUX POINTS, «»ll«(iDloer«peml'«n4»
^•«>«w II^Mt sa coauMMcniMt 4a tni*.
i^rmn gmbes. w unrM «pitaiM ijw*!» iMt t»
»0lrta^4 4««M9Mt*«4«lfttfM.
LETTRES ARMOIRIÉES, bttn$ d« «aeiMM own»-
erit. coIotUm oa Umoimi^. «IIm appartienomt i Tt-
•rit«r« iMplMnlkiM àtê «Myième, aizièn*, omUim ,
4awtl(M et tniiUiM itàelrf '
LETTRES BATAKDES. mmiJim 4é^£. 4. «i«iii.
slèoN .aUdi, «|«W vaic 4ms l'Mmf« kHltd4 1 /« Q-
ri/fié
LETTRES BLANCHES ou A JOUR , 4m lettrat UpaiM
Mtileroeat p«r Icon eitrétulti* «t dont iMJamlMfM mm
k IwÊt ; «IIm •ppardcoBtnt m aaptiMM «t buttlàn*
LETTRES BOURGEOISBS^ mBm ^ "-tîhiiI I« irfi.
IIm MitM MM Icunt mmHm «t Im Imitm f-fiT|iiT
«nivM, empkiyte fu }m iifriMMw i U S» 4«
LETTRES EN BRODERIE, friq^um 4.m Im im-
BMoriu BUrorfaisleM; «Um ffêrtbamut n Btxtnht
M MptieuM sIèelM
LETTRÉS SI niElUUi , i MAILLBS mi m CBAI*
NeiTfiS. cUm MM 4m lMitiéM« M omvUm* «ImIm M
LETTRES ENCLAVE, edlM g«l m tr««Mot rMltr-
mém 4aiu 4'MtrM . «ni|iIoy<M oomm* lolthlM 4uM )m
MMMMriU 4m •lalèm* «t MptièoM rfèdM.
LETTRES MS FORMÉ, Mr^t^ qal «Myl.yh mIm
rofiMl* 4Mg UtMipt 4m «MlMqM aM4m.
LETTRES CrOFFBS. Mit» 4« m«jmimIm p»\Af»m «m-
«bMg^M 4'otmmmI* mm f oMt «t MM praportÎMi, 4a
nMNBeiMniMot 4a^dslèn.« ^U.
LETTRES or UARQtETTERlE , Aam Im anelM.
MMUMeHt* è«nM4oBtlM jaMUfM MMit 44eoapA km
foma da MoMiiina.
LETTRES PERLÉES, mUm^M m
LETTRES PONCIIJÉES, ccUm qoi Mot cnviroa»MB 4«
poiats ; «IIm •ont Mqumtm âan» Im uiaiMMoriu An*
glo^SaxoM.
LETTRES SOLIDES . &Um mm éÉÊt» at mm 4m
LfnrTRES TORDUES M BARBUES, ik Trrfrtkn <iili,
Im tinirt'iM itdmm liMftM M Im mcmit» h4iiM4M4i
paloiN.
LETTRES TOl^RNEOSES, An qalnri^mfe «t Misiènia
aiéolM, nwjnMitlr* goiLâjaM 4m nanafcrlis at dn Im*
prlmÀ.
LETTRES rSAVrCllÉES, «alla ilkl^MiaM 4 IbfMan
an «oMiiMt an paik imli bM^MMl, mOm 4a W JoM».
CADEAINC c«Um V*« tt^f^M JMMëaM immh-
«il», à la tci^ 4m 4««aMa aan»? M«
Hslaitvemenf à la prononciation on
' ' nomme t
LETTRE MTJETTE , caMa qnl m m pnMooM pM m
UTTTRE OISIVE, OPHONE oa ORtUOÛRAPHI.
QUE, eellai ^i b'oMI aocta «oa s A da oMt arfAo4!M«.
LETTRE EUPHONIQUE, calk *pà m fuMst poipt pMtia
4'«a MM 7 aM a)a«téa |ioar MtM m t»jMf^> 44m-
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hU
LBT
Epir 9êeriwre eatwênahla;
Lêlrap0r mUs uên ewpoit^ ,
Bê wnmrpwri de voU eompotta.
PlorsdelGaySaber.
La liUrê iit umon non dUMbUf
Et ptmr écrire convenable •
L^repourétrtwHcumdéfimU;
Bêî une pHiU parêU d'un mm comfOié.
D'aprii Hérodolet les leltrct îmmi ap-
portée aox Grecs 9 par Cadmoa» avant ce
teiDDi elles n'étaient point connaeschef eox.
iSSOana avant J.-C. les Sidoniens inventent
les caractères on lettres selon quelques liisto-
riens : mais on croit généralement qu'elles
ont one date plus ancienne.
Ott a (ait honneur aussi de cette invention
à Agenor,roide Sidoni, en 1519 , avant J.-C
qui peut bien en avoir importéla connaissance
dans son pays.
LBTTRA, s. f. LetUra , ital. Letra, esp.
port. cat. Lettre , épttre , missive , entretien
qu'on a par écrit avec les absents.
Êty. V. le mot précédent
L'usage d'écrire des lettres est aussi enden
oue récriture. On ne peut pas douter que
oès que les hommes eurent trouv^ cet art, ils
n'en aient profité pour communiquer leurs
pensées k des personnes éloignées. Nous
voyonsdans l'Iliade, livre 6, v. 69. Belléro-
Kion porter une lettre de Proter a Jobatèi.
cl. des Orig. de 1777, in-â*.
Taxe des leUres. V. Poêla.
iOTVM M «ACMv, lettre de cachet, antre-
fois, lettre écrite par le roi , contresignée par
un aécrétaire d'Etat, et cachetée du cachet du
roi; d*où la dénominatioa de lettre de ca-
chet.
Lu lettres de cachet portant exil (tarent
employées pour la première fois par Thierri
ouparBrunehaut contre St.-Colombanf pour
le nire aortir de son monastère de Luxeuil
et l'exiler dans un autre Keo , jusqu'à nou-
vel ordre. Dict. des Orig. de 1777 en IS.
uwBA M «iuyiw, lettre de change , ordre
de payer è celui qui en sera le norteur, à une
époque précise, une somme qui a été comptée
00 livrée en marchandises dans le lieu d'où
elle part.
L'origine des lettres de change est géné-
ralement attribuée è la retraite des Juiu qui
se réfugièrent en Lombardie, vers 1381» sous
"^ retirer
amis en
àants étrangers et à dM voyageurs , des let-
tres sur ceux qui étaient chargés de leurs
a(laires.et comme ces lettres furentacquittées,
les Italiens et les négociants d'Amsterdam
adoptèrentcette minière qu'ils introduisirent
ensuite en France.
Dam un$ Mrs on nomme :
DATE. n«JlMUw èm\ÊmHêm^9ktXUm émif,
WSClUPnOll, It liii« pMT l«fMl «a ipMlra|ilM e4ri i
^ Vm émit, MoMtow. Mi liai, tl«.
UGinS, l'iMmall* «p'on UtaM mm llkMripilM ti U
■■■■■■■MIIMl 4»h Ittf»
COarS. W mm»mm.
SOCaCUrTIOll, b «rmOt ^ Im|mII« M U MnilM,
LET
P.8L fOSr.JCUPn«.«tq«*«i a^tmt^ U d-
se reiogterent en Lomnaroie, vers laoi» s<
le règne de Pbilîppe>le-Long.pour reti
l'arffent qu'ils avaient laissé è leurs amis
quittant la France, ils donnèrent è des nés
LA StGVATCRE. LE CACHET ET ADRESSE.
La première ordonnance qu'on trouve où
il soit véritablement psrié de ces sortes de
lettres c'est l'édit do roi Louis XI. du mois
de mars 1462, portant confirmation des foires
de Lyon. Dict. des Oriff . de 1777, io-i*.
On assure que les Florentins et les Lom-
barde connaissaient cette manière de négo-
cier, dès Tan 752-754, et qoeles Juib répan-
dus dans la Lombardie y en introdnisirent
rosage en 1181.
I^ lettre de change se nomme traUe par
rapporté celui qui la tire , et r«ei<M , relati-
vement à celui qui l'a reçoit
MjnruA M.voRvBA, lettre de voiture , écrit
qu'on donne a un voiturier pour se faire
payer du prix de la voiture des marchandises
dont il a été chargé.
LETTBA0, s. r. pi. vl. Actes. Lo notari
que paseera tetirae de Ion prowueeaê et
eonveneoê. Ane. limousio.
LBTTRAT, ADA,adj. vl. iLsIfOlIû, esp.
port Lettré ; écrit, ite.
Èty. du lat. lUttratne, oo de lettra et de
ut. V. Lilter, R.
liETTRB, s. m. vl. Lecteur. V. Litter,
R%d.
LBTTRIER , 8. m. (letrié) ; uran. Tri-
bune d'église. Casl.
LETTAUfA, s.f. (lettrine). Lettrine, t
d'imp. lettre qui indique un renvoie ; note au
bas de la page ; lettres majuscules qu'on place
an haut des pages des dictionnaires pour
indiquer les mots qui sont contenus dans
chacune.
Êty, Xfdrifia est un dim. de Letira, V.
Litter, Vi.
léETTROTEBEtf dl. m. laog. Que let-
fnc, tettré.
Phœbui, U Diu letroferit.
Goudelin.
Êty. V. LUtcr, R.
USTTOUR. pris de l'orlh. ML V. Lee-
tourHLeg,¥i.^.
USTTRU ,IIA, adj. (letrù, ùe) ; umo-
rMiT ; Letrado, esp. port. lÀeIrudt est Let-
tré, ée, qui a de l'érudition, du savoir en lit-
térature, homme de lettres.
Êty. de Isttra, et de m «a qw a des let-
tres ; ou du lat MsroHu. V. Xsllsr» R.
Un lettrû de vouestra pourtada
Deou leou penetrar ma peneada.
Et pas cerear tantpri$nawîen ,
V. ietudionpaet canmo ven. ven.
Gros.
LBTTUltA, T. Lictura et Leg, R. 9.
LBI^rURA.s. f. (Iclùre) ; umu. Erudi-
tion, savoir obtenu par la lecture, a de lel-
tura, c'est un homme instruit.
Êty.V.Le^,R.2.
UBTI , adli- vl. Joyeux, content.
Éty. du lat. Imtue, m. s.
IiBTE,adj. vl. Large, vaste. V. Lat, R.9.
liBTt, V. imp. vl. lÂeit, cat Lieito, esp.
port. Lecito, ital. R est licite , permte , loi-
sible.
Ety. dobt Mm^b. s. V. Ait, R. 8.
LET
, V. imp. vL Êtft loisible. Mft
permis. V. Lcser. R.
Êty.dulat itesl,«^.
LEU
I£n • adj. vl. uso, un : lisii , anc. cat.
Levé, cat. esp. port. ital. Léger, feclte,fesfe,
prompt.
Éty. du lat Icvie. V. Leou et 1er, R.
Meêêagesiwumdem bonê e leu$.
Romance Flamenca.
Mandone mestagere bone et letUê,
liEU, s. m. vl. Poumon. V.
I«BU, ad. vt Vite, légèrement, prospte-
ment ; ben-Uu, peut-être , bienlôt V. iêou
et LeVy R.
I.BDDA, Leuda, cat V. XsmU.
I.BllDAlilIA,6. f. vl. Bureau des inpéts«
Éty. de Uuda.
liEOMER.s.m.vf. BMBkii.|£sndéer, re-
ceveur de la leode. V. Leida,
LBUGANSA . urmama. & f. v1. Légèeeté,
imprudence, faute, inconstance, lacilité. V.
Lee, R.
LBUGAMA , V. Leuganea et Xm, R.
liEUGAT, MMAVB, adj. et p. vl. AUégéw
V. Lev, R.
I.EOOB , vl. Qo'H oo qu'eue allège, sou-
lage. V. ter, R.
LEOOrailAlIBlf,vl.y. Leougierawmnt
LEDOER , ERA , ad), vt Baoite. V. Ate,
Rad.
IJBC90ESAMBN , adv. vl. ■■ii — ii—,
t«uonBA«m, i^ÊmamtwuuÊmm , Légèrement, fa-
cilement, aisément V. LeougicrawmnL
Ety. de leugera et demen.V. Aee, R.
LBOOERET, adj. vl. GraeioueeL
LBnOIBR,IERA, «ij. Vt Xlsoffr, cat
At^ffo , esp. Ligeiro , port LeggicrCf Mal.
L^r, qui ne pèse pas beaucoop ; prompt,
volage, frivole; facne, commode, aisé ; gra-
cieux, contant V. Lev, R.
LEU«lBBAmN,adv.vl. V. Lêougiêra-
Msnl.
LBUOIBTBAMBN, ad. vL Y. AsOMftfe*
rament.
IJBOIAEIA, s. f. vl. Légèreté, fccilité.
Éty. V. Aev, R.
laBOfESBAMEW , oo«ab,v1. DOBUr du
bon coDur ; facilement, légèrement
Éty. de lent'era et de men. V. A<«, R.
I.EUJAIRIA, S. f. vl. V. Leujarim.
liEUJAR , V. a. vl. Alléger, souleger. V.
Leviar et Lev, R.
I.BIIJARIA,s.f.vl.
anc. cat. Légèrete, étourderie, frivolili
oonstence, foKe.
Êty. de leuj et de arta. V. Lcv, R.
LE0JAZO,s. f. vl. Saignée , codsidéréa
comme allégeant. Y. Lev , R.
LEOIEIRAXEN , adV. vt LégèNDWBt »
facilement V. Lev, R.
LBDLA , s. f . vt La loOtto.
Êty. ait. du lat. wa et «vola, dias. m. ••
USOIIEN, adv. vl. ftmMftt; Leumem,
anc. cat. Xevenieiile, esp. port iUt FMte-
ment, légèrement incontinent,ordinairenenL
Êty. de su, léger, CM»le,el de msii* Y.
X«t,R.
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LCU
LBOim» i. ip. vL Lierre. V. Larrt.
ItEUON , 8. m. vl. Lion, ?. c. m.
LEOPMiT, 8. m. tI. Léopard. V. Léo-
pard,
I.EII8,8dj. ?L FmIp. V. Lêougier, et
8ub,s. poumoD8. V. Leou.
Eiy. do lat. /imif. V. Liv. R.
LEOTAT, 8. f. VL noTATs. LofâiHé. Y.
z^^, A. a.
ZFFf i««ï BaDv y radical pria du latin i€9iê,
léger, et dérivé du grec XtvXç (lepia), écorce,
léger conmie f écorce, et flçur. ce qu'on lève
facilement, parce que ee qui eat léger se sou-
lève aisément.
De ffvtf , par apoc. lev ; d'où : Lev-a, Lef^
ada , Be-levaitt , Levai- da , Livad-Un ,
Levad-^i, £evad-'OUtra, £«av«d-oiir, Leva*
dOTj Lethan^ Lev-atd^ Levùnt^t, Levand-
fera, Al-lev-at^ Lev^r^ Lev-at, Èn-levar^
Pre-lerar, Re^levar^ Sou-kvar ^ Lw-ni ^
En4evat, PreAêvali R^evat^ Soulevai,
Eê'lewUj AUev-aeiOt Ai-Uvi^aeio, Al^Uv-
tar, Al-levi'Ottn, En^Uva-meni, Stm-Uta-
meniy Levier, Ei^eviormeni , i4-Iev*ar,
Lev-atat, Lev-tnti , Xev^ttol, A-Uv-a. A-
lev-ar^ Al4ev^ar, E-lev-ai, E4ev-ation,
E-lev-ar, Ee^Uvar^ Eê-letho^ Es-levatiên,
De Uv, par le changement du v en u, l«u ;
d'où : Leu, Leu-men^ Bê-ku, Sôbre4eu.
De UvU, par apoc. el changeinemde v en
tt» et de < en ^, leug; d'où: i4Meiii-ar,
Leuff-er, Leuger^, Leugera-menî , AUau-
gei'ir, A-kuganêa, Leug-ifr^ A-lauge-ar,
A4auger'U, A4e^J^.
De leug, par la suppr. de a, (e^^; d'où:
Leg^tra-meiU, Leg-ier, Legier-a , Legiera-
De Uviê^ parapoe. I#9l»etpar changement
de 0 en «, mt ; d'où : Xeiii-arta, Leui-tvror
NMfil, Aeti/-orta.
De fffw, par jync* de i, et changement do
« en « « leuê : Sfml4ewi.
De ifiif^ par le changement de u en on ,
li#M^; d'où : A*U(m^ Leau, Leaug-e, Leoug-
i9r, Leougeir-ei f Lêougier^a, Leôugiêra*
9uni^ ilMtonf-St Eê^leoug-iff Be^leou, Al
liomgê^r^ Al-lmmçê^ai , Al-leoug-ir, Al-
^'Uf De-ltouge-ar t Dee^leouge-ar ^
lAfi^-^mr^ Lùmfeir-ei, Letugetr-ia, Laug^
2f , Loaug^ieTf Loougierei-wunt • Lkev^a ,
Ia6-ar, Mà-leiart Ma-levadat Ma-leb-ar,
Jfa-la6-cl, Jfn-lelhayra, Leug-ama, Leug-
nrin, Leug-^, Leuj-ar, LeuJ-aMO^ Leujeira-
wunl, Leb'Qékêi Leb-adour, Leh-an, Lieg ,
lim^t LHnm^ûi-au^ Loug-gi-e.
XtBTAy S. f. Dit pour Etleva. ▼. c m.
liBTA, s. I* Se ditaooyent pour débit.
Ammi 4 poa Itvn, cela n'a pas de débit
LBVAy S. f. (lève). Danak Bas-Limonain,
on Amneee nom à la charpente d^un toit
Jfotm veiin m*a eouvidat à ta tcvn , mon
voisin m'a invité è la levée de sa charpente,
t*est*l-dire , ao lepns qnTU donne à ceCta
occasion.
Ë^. do lavnr, lever, élever. V. Lev^ R.
LBVA-cAp, Terme injuriens, qu'oi^ em-
ploie, en Langàedoe, eomme synonyme de
^ dea eontribotiono-iftilMctea. Sauf.
UtVA
LEV
a. m. (lèvenquioa);!
LEV
525
dl. Un lève-cul , ou fourmi à tète rouge.
l«BVA-Qoioo , svAMAy Jouera coupe-cul,
c'est-à-dire , sans donner de revencbe ; le
perdant se relire , et il est remplacé par une
autre personne.
LEVADA , s. f. Vf. Levada , anc. esp.
port. Levala^ ital. Élévation, monticule,
levée , chaussée. V. Lev, R.
I«ETADA, s. f. Se dit aussi pour fressure.
V. Levadeta. Brueys a employé ce mol
dans le sens d'entrailles, de cœur, dans les
vers suivants :
Car ai $a figura gravada
Au beou mtan de ma levada.
£t aillenrs :
Au beou mitan de wia levada
Vout siax au naiureau pintada.
Éty. de len , poumon, et de oda. V. Lev,
Rad.
USVABA , «oit M , dl. Gens avides et
prompts à iirendre et à enlever.
De levada, d'emblée.
LEVADA , S. f. (levâde) ; rtmwuknA, vn-
mAosABAs. Leva y Ital. esp. port. Levée ,
action de lever, de recueBlir les fruits; les
impositions; enrôlement, conscription ; an
jeu de cartes, main qu'on a levée; retraite
des^ troupes qui assiégeaient nne plaee» etc.
É(y. de levar et de Ada, v. c. m. et Lev,
Rad.
Levada d\un habit, levée d'un habit , la
quantité d'étoflTe nécessaire pour le faire.
L8VADAR, V. a. (levâdâ), d. bas Km.
Former , creuser , ou reparer les rigoles d'un
pré. V. Valodar.
liEVA-DE-PALAHA», s. f. dl. La
cuiller d'un mail.
LBVADETA, S. f. (levadéte) ; lstaba,
rÎMCBUBAS, CO«ttA»A, COOMABBVA, COOSATCIBA.
Fressure, d'un agneau , d'un chevreau, d'un
veau ; quand il s'agit de ce dernier animal
et d'un pourceau, on dit plutôt levada.
Dans la fressure sont compris le foie, le
poumon et le e<nur.
Ètj. Dim. de levada, parce qu^on enlève
ces parties avant de dépecer f am'mal . et
qu'eues ne comptent pas comme viande.
V. Lev, R.
LBFABIBR, a. m. (levodié), d. bas Km.
On donne ce nom à Keapace de pré qui est
arrosé par nne rigole, et qui s'étend ordinai-
rement tout le long do pré, par une levada.
Ély. de levada et de ier, V. Lev , R.
LBTADIBRS, a. m. pi. (levadiés). Espè-
ces de syndics ou commissaires étabris h
Arles , du temps de la république , pour
anrvailler la réparation dea levées, Uva-
da$, et faire la répartition des sommes que
chaqoa partieuUer détail payer pour cet
objet
£ty. de levada et de fer. V. Lev, R.
LBTADIS, USA, a<Q. QefèàlB, tsse);
ÈMmjkmm. Llevadie, cat. Levadito, esp. Le*
vadieo, port Irevalofo, Ital. Aisé à lever ,
à remuer, ee qu'on lève ftdiément, mobile.
tly. de Lev, R. de levar et de adiê.
Poni levadii, pont levla.
ÛBVAArr, tt V. U^aiii»
LBVADOB, B, m. fL Le le?er, le malin.
V. Lev, R.
LBVADOB, s. m. v1. Levador, anc. esp.
Levatore, ital. Percepteur, receveur, qui
lève les impôts; adj. a lever , è percevoir.
LEVADOUIRA, s. f. (levadôttfre). Ving-
taine, gros cable qui sert è conduire les
E ferres qu'on élève avec des engins, à lever
I meule de dessus le moulin.
Ëty. de levar et de douira , qui sert à
lever. V. Lev , R.
LBTADOUN , s. m. ubvabok. Petite digue,
petite levée, Suppl. à Pcllas.
Ê(y. de lavada, et du dim. aun.
LEVADOUN , s. m. (levadéun).
Dei levadoon avié la gaytm,
El leu rabi dei lapereou.
Hy. Morel.
LEVADOUR BAS «aaam, dl. Une Hève^
ou extrait du papier terrier, qui servait aux
receveurs pour fkire payer les redevances
au seigneur d'une terre.
Ëty. de lev, R. de levar et de adaur, cehii
qui lève.
I.AVADOUR DB WKUJB, Le levier d'une
meule de moulin à farine.
Il est composé de deux pièces, hme ver-
ticale, appellée V^ée , Taotre horisontale, qui
fait roroce de levier et qu'on appelle la tram<-
fure; l'une et l'autre servent à hausser la
braie, et par ce moyen la menle toornaàte.
Sany.
Éty* de Imar, qui sert è lever. V. Lev, R.
liEVADOVR, dl. y. Caniita,
LEVADOUR . s. m. (levadôur) , d. bas
lim. Une pièce de bois fourchue , soutenue
par trob piquets en triangle ; rouvHer qui n
un faix à porter, le charge dessus et n'a plus
besoin que d'an petit eCRwt pour le placer
snr sa tète ou sur ses épaules.
Éty. de levar et de adoiir , qui sert à
lever. V. Lev , R.
LEVADURA, s. S. (levadûre); Levadura,
esp. port. Levure , écume de la bière en
fermentation qui sert de levain ; temps que
le levain met a lever. Gare.
UEVABORA , 8. f. (levadûre) ; sswiu.
€a qu'on enlève an dessus du lard. Anb.
USVAIRm, a. f. t\. aavAVBns. LkveH
dbra , cat illlavolHes , ital. Accoocfaenae.
V. Lev, R.
1.BVAI.HA9, s. f. pi; vt Relevamos,
LevalKas dejaMilhae, relevailles et couche.
UBVAM,s. m.(levân);
■A. COOCBAIBOmi , UtWMM, nBAff. XttfVtlO, Itsl^
Lemêura, esp. port. Levain, morceau de
pâte aigrie qor foit fermenter la pâte du painl
É^. éoceit levawiên on de ùvetr , lever,
gonfler, parce que lelevahi produit cet eflbt.
Le pain sans levain s'appelle atyme.
L'osage du levain était connu atant MoDm,
puisqu'il défend aux Hébreux de manger dn
pdn feraMnté avec l'agneau Pascat
V. Exod. c. 12, V. 15.
Les Gaulois,' ao rapport de PHne, em«
ployaient la levqre dç bière pour faire lefer le
pain^
f V. AfVcnn*
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526 LEV
MMWéËÊÉmfl\ 8. Éi. ▼!. Li^amUtdé, ne.
esp. IrfoaflMilCOyitil. ElèratioD, soulèfement.
liBTAlf , 8. f. ▼!. La leeofi, U femmequi
relève de cooche.
liEVAN, V. L«vam.
tXVàMàE, 8. m. (lèTe-oâa), d. lim.
EflhMité» ée, qai lève le nei.
LEVANDIERA, 6. f. rieTandiére) , dt. et
ioipr* uTAiœiBBA. Sage-femme. V. ^ugea^
frtma.
ftty. de levor, accoacher, et de Ura. Voy.
lAfO, R.
l^^àjn , 8. m. (levân) ; omusn. I^evan-
U , Ual. eap. port. ah. Llevanl , cat. Levant,
Orient , Est , la partie du monde où le soleil
ae lève. Ce mot est adj. dans Soukfm levant,
ioleil levant. L'an des quatre vents cardinaux.
Ety. de l«var, lever , levani , qui se lève.
V. IfVf R.
Lq$ priilcipaU aUH nommam
En noêtralengua r^mana^
LevaOi Qnc e Tram^ntana.
Brey. d'Am.
I«BVANT, 8. m. Se dit aussi des pays qui
8om situés au Levant de la Médilerranèe.
IJSyANTES,E«A.8.et a^j. (levaotés.
èsel : UvrnntimQ, port Levantin, ine, qui est
né dans le Levant.
Éty. de l99ani et de et. V. Lw, R.
I.EVANTE9, s. (levanlés) ; L/evanll, cat
UvanknQ, e§p.ital.L8vaiitiq» natif dans le
Levant.
UVANTINA» 8, r. (levantine). Elo&de
LBITAR, V. a. (Uv4); mp^timu JLft»f8,
lui. I^o^Uor , esp. port Xmir . ano. cat.
inc. esp. Lever, hausser , élever, ftter de la
Irtace, enlever, prendre, fiûrecontribuv, 8o«*
ever. révolter; paraître, «pparakre, en par-
lant des astres ; produire, porter, ra|i^M>rter;
exalier.
É^y. du lat. Iwra, fermé de Uviê, léger,
etdear. V.Xat7, R. ^ '
Levar lou capeeii» ôter le.chaMaa.
l$9ûr la lattto, desservir.
lÊvmr uMfi, ottitler.discontNmr, donner
cwrtie ordre, abandonner ce que Toi aiait
comme«cé, cesser d'agir oo de parler , Gare,
fermer la taverne.
Zatar Ungum. èHe fbroé an aieooe. Gare.
A^mmrf^omia, délier une chose qu'on avait
Uèe avec un ootdage.
^iH^vov pa« loukuor daiiaoMiy celaae
vaut pas le ramassai.
Zsffor «MM /SnmMt aceoQcber une hmmt.
XavoruiMi niêaéa, déveher des oiaeaui.
-Levord^coaaoki, dégoûter queUm'un du
du leu. prendre sa plaee.
Levar dautewunat, relancer quelqu'un.
•^MHir uma wmilha; reprendre une maille.
Podî |)a# InMir ^ eaifièai, je nt puis pas
metUe un pied devant l*autre.
En d. bas liât ^ met signifie auasî Irom-
per.
Jquêlhùm$m*aplatlêimi, cethommem'a
bien trompé.
Levar ae dessam, indemniser.
Levar lou veire 4i " — fr . Éhqnaoflcr
Soppl. à Pellas. ' wmmmfm*
LE?
-- ^<— , V. n. d1. Quêter , metidiér , ftire
con^boer, porter, pousser, produire. Voy.
LeVf R.
Leva gras semlani a cubêbas.
Pousse des grains ressemblant à cubebes*
EHic. de las Propr.
LBTAR 9B, T. r. Levar ee^ cal. Se lever,
en parlantd'uae personne couchée ou cour-
bée, sortir de son lit , se tenir debout Voy.
Lev^ R.
Lim temps ee leva, le temps se hausse.
5e levar de taula,Tr. s'ôlerde Ubie et non
ae lever.
5e levar de devant, Tr. disparaître , s'en
aller, quitter la partie.
LEVAR , tov , s. m. Le lever , l'appari-
non des astres ; l'action de ae lever ; le mo-
ment où l'on se lève. V. Lev^ R.
LEVAT, ADA. adj. et p. (leva, àde):
Levantadù , nort. Levé , ée, relevé ; sorti du
lu, habillé. vT^er.R.
, LBVAT, s. m. vl. Xleeol , cat LUfoUo,
lUl. Levain.. V. /.avant et Z^ , R.
LBVAT , ADA, s. (|evà , àde). Une main,
une levée.
Ëty. de Xav.R, et de al.
LEVAT, AOA.adj. et p. vl. Ileeod,
cat. Ole, excepté, élevé : Boe levai , boia de
haute fuUie.T.Xee.R.
|«BVATA«, dL V. I.eoii et £ee. R.
LBVATIO, acy. vl. Propre è faire lever,
en parlant de la pAte.
LBVATRITf , vl. V. LevairUx..
LBVDBA , V. Levadura,
LEVENT! , s. m. (levèinU). Fanfaron,
freluquet, tat; adroit.
Ety. de leventi ou levanti, soldat turc*
des galères. V.Za^.». ^
LEVET, adj. vl. Léger, £MÙle. V, Zee, R.
IXVBZA, s. f. vl. Levetm . port, te-
ee«a, lUl. Légèreté, ipconatance. V. Lev.
Rad.
LEVIADMA , 8. f. vl. V. Leujaria.
LBVIAR,v. a. vt Aflaiblir, rendre plus
léger, aoulager.
Ety. du lat. alleviare, nt a. V. Lêv, R.
I^EVIASO, 6. f. vl. Allégement, soula-
gement, saignée. V. Lev. R.
LEVIS, adj. (levis). Levia, qm'oa peut
Jevcr, qui ae lève ; pont-levis. .
LEVITA. 8. f. (lévite); mm^mmmk.
r«o«niA. Iieeiia, cat eap. Lévite» redÎMote,
habit long qui croise par devant
LBVITAT, s. f. vL i^etdSo, port
ievedad, esp. LevUà, ital. Lè|èreté » sou-
plesse, agilité.
Ëty. du Utp levUaUâ, gén« de letîlna, m.
81. V. lae, R.
fKVlTigOB.a. m. (Iefilique);le©tlieff,
Ital. esp. port LevUie, cat. Léviûque» te
troiaième livre du Penlateuqae.
%' fr Ut teptlteue,<t6er Iwitki.
LEVrro, s. m. (lévite); Levitq., ilal<
e^p. part. cat Lmt , ail. Lévite, ou aaçrifi-
cateur hébreu; on donne quelque fois ce
nom à de^ enfanta que l'on habille avec des
aubes et qui servent h l'autel.
Éty. du lat lewla, parce que iea lévilea
étaient de la tribu de Lévi.
LEV
LBVRA , 8. f. (lévite). Y. Ldbra, B&uktm
et £e6r, R.
LEVMEniA, dl. V. GawrHna.
LEX , dg. Pour Nt. V. Lteah et Liek, R .
LE1:ar, v. a. uttc. béarn. Leœat^ «ne.
cat Laisser. V. Laistar et Laéh , R. 2.
LBT , 8. r. (lèi) ; ui, u. Leg§ê^ ital. Xev,
eap. Zret , port. L<ey , cat Loi , règte étabbe
par autorité divine, qui obhge à cartaioea
chosea et eu défend d autrea ; règle invaria-
ble de la pâture ; règlement dea autoritép
légielatives, lequel ordonne ou défend, pour
le maintien de la société et la conaervation de
l'Elat ; pulssauca, autorité,
Éty. du lat legii , gén. de <e;r , par apoc*
Ug,Uy.\.Leg,ïi.S. ,
MMt lAuoA, toi aalique, donnée en 378,
publiée par Pharamond, en 4âi, et sa non*
velle rédaction en 511.
Ijcs révolutions sont fkondes en lois ; d^
1790 jusqu'en 1836, 77J61 ont été pro*
mulguées dans l'ordre suivant :
L'assemblée oonstituanta, • . . 4,40^
L'assemblée légialMive. , . . . 2,078 ^
La convenlioo. ..,•,... 14,034
Le directoire. . . , 2.0i9 ,
Le consulat et l'empire. .... 14.100
Le gouvernement dea çeiU jours. 81 8
LerègnedeLouia^VlU. . . . 18.156
Celui de Charka X 15301
Philippe, jusque la 8n de 1836. 6,323
Total. ....... T7,761 .
LET, s. f. (lèi): vn.Ugge, lut Lejf^
esp. Loi , rè^ établie par aotoiité divine ou
humaine, qui oblige à cerlaineachoeea el an
défend d'autres
Éty. du lat. lest , fe^ie , faH de isftrf , lire,
parce que , aelon Varron , on liaait la loi an
peuple pour lui en donner eomaiaaance.
Il a do eiisler 4e» loia aossitèi que 4ee
hommes ont léoni lenra intérèie pour vivae
en aociété, et qonéqoe oeNea de llolBe soieBl
les plus andennea que noua connaiaaiana»
il est certain que Iea Egyptiena étaient déià
poKcés lorsquTeMea leur fkreni appof^m* V»
Legielakmr,
U;t , s. m. vl. KM , uÉ. V. £ay.
Outre les afgniScations rapportées cU
àt&êm , ce mot en a encore d'anirea dana
l'ancienne langue. teHee quefbi, croyanee
religie^ae; habitude, moniète; proeèi^ IHi|^
titre, qualité, alei.
LEV, vl. Bn. À iay Ja, eaprs mu» A la
manière: j4 lei#e«rvy /09lar,àlaaBanlère
de vil jongleur.
LEV , urr-MATOB, vl. anc. béarn . HaMMie.
LBT, s. m. dg. Pour lait, Y. Lmk m
JUicà,R.
ËÊégre , msnnCy n^|a womrtU da ^ann iey «
Tan ^randieetoy couaiô M /Û d'un rey«
LBT, Se dit pour Vu dana Iea locutiona
suisantea ; Maut^k^ nDct y ; T'^umoa-^»
retoumei y.
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tEy
USYAiV. AUa eX ÂUya.
I«ETAL, adj. des deuxgeDr. i«sa&, istao,
M4U.. uAB. Jélealj cat. Le ai, esp. porU Ltale,
iUl. Loyal. V. La^^al.
Éty. du Jat. Ugalis, m. fl. V. Lêg^ E. 3.
LBTALIIEN, adv. %i. uiaubii, iaiao-
mm, uMJMHTy uAPMspT. /.fealmeiii y cat.
Lealmente , esp. port. ital« LoyalemeoU Y.
Ug, R. 3.
"" LETALTAT , 8. f. vK unA&AofA » uia-
&SSA , I.BA&BBA , I.B&AI.1UIV , IPIAIITAT , UALTAT >
uAvrtAT. IJeallat , cat. Lealtaty esp. .^eal-
daifi?, port. X.eal(& et Lealtade, ital. Loyauté.
y.Leg.n.^.
I^ETAD.vI. V. Leyal
LETGOtJN, S. r. (leîçôu), dg. Leçon. Y.
Liçoun et X«^, R.
LETGZON, vl. Y. /^iVoMii.
LBTDA, Y. Uda.
laET-DOUN, ad?. (Irîdôun), d« ttm.
Alors. Y. i^t/ioura.
Ley*doun lau doyen de la bendo, etc.
Foueaud.
LBTIlI9,8.f.vl. Friche.
LETBOUN. Y. Larrotm.
MJSTB,y\.\.LieU.
LETSGHAR, Tl. Laisser. Y. Laiiêor et
liETSSA, 8. f. vL Leg8. Yoy. LaUta et
LocA» R. 2. .
USTT, 8. m. dg. LU. Y. Lieck et Xîcft »
tUd.
LETT, 8. m. d. béara. Lait. Y. Loch,
Rad.
LEZ, (lèz). Près l'un de l'autre , comme
deux lez tirés de la même pièce.
Saint Paul, lez Faïence, annonce deux ter-
ritoires réunis à un seul , comme deux let
ajoutez quinefontqn*une seule pièce.
IXZ,adj. vL Leê^ anc cat. Leso^ esp.
port. ital. Lèse : CrUn de lexa majeetat.
Éty. du lat. lemu, m. s.
IiEZA, vl. Qu'il soit permis : Lex, il est
permis» temps du verbe Leeer; qu'il soit
loisible. Y. Leier^ R.
IXZABDAT, ADA, adj. et p. (lézarda,
âde). Lézardé, ée, crevassé, parlant d*un mur.
Gare.
USZENA , S. f. (lezéne) , dl. Y. AUtna ,
fig. esprit fin, snbst. Doij.
LESER, 6. m. vl. Loisir, permission,
moyen. Y. Lie, R. 2.
UBZERNOO, d. d'Arles. Y. Luxema.
LBXBROS , adj. vl. Qui est de loisir, dé-
sœuvré, désoccupè. Y. Léser et Lie, R. 2.
liEUCvl. Y.X.e8Hm.
I^BZIR, Y. Leeer eiLe$er,R.
UBEOB, vl. Y. Legar et Lie, R. 2.
LHA
UBAC, vL Pour Ihi-ae, Im a.
UBANjVLLulont.
T, t1. V. XeflfariL
•t Lkhf R.
LHE
LHENA , s. f. vl. Bois à brûler.
Ety. Alt. de Lenha, v.c. m.
LHÉR , vl. Pour Ihi er, lui sera.
LHEVA , s. f. vl. béam. Levée des im-
pôts. V. Lev, R.
LHBYT , s. m. d. béara. Ut, Y. LUeh et
Lich, R.
LHI
um , pron. pers. de la troisième penomie,
que Hiilet emploie toiqours dans Le mirai
»iotindt,au lieu de H, lui.
^JWHIA. s. f. vL Ub, marc. Yoy. Lia et
Gréa.
LHIAR.vI.Y.Xtar.
LHIMATZ. 8.m. vL Y. Umaça.
LHIN , Employé par UiUet dans U mirai
mmmdi pour lui-en , n'in.
I-H10U8 , s. m. dg. Y. EsUmu.
UURGUA, s, f. vl. Glaïeul, aanbe. Y.
tMis , s. m. vl. Lin, cotte. Y. X.«i,R.
I.H18SA, s. f. vl. Palissade, planche. Y.
Plancha et Taula.
LHIVRAT, adj. et p. vL Livré. Y. 14-
ber, K.
LHlVRAZO, s. f. vl. Denrées, provisions,
choses qu on délivre, qu'on distribue. Yoy.
Liber, K.
LHO
l.HO-DE.FAG<>T, 8. m. dg. Hart, Ken
pour attacher des fagots.
IJHOR,vl. Y. Xor.
liHU
LHUHDAR, vl. Y. LhUau et Lumtar.
LHUBfBlETRA, vl. Y. LumHra.
UaiJNA,vLV.XtiMi.
liHT
I«HTEURAL , 8. m. vl. Balance. Yoy.
Libra.
U
LI,art.m. pi. vl. Les.
Ety. du lat. Uli, par aphérèse de il.
LI, pronom de la troisième personne
m. s. et f. s. (lî). Lui , c'est le datif de el ou
eou : Donnax'li, donnez lui ; Parla H, parle
lui ; Li dirai, je lui dirai.
LI,vl.'u». Le, lui.
U, adv. rel. Y, en cet endroit là : Aqueou
lireêla, celui là y demeure; Li vau, j'y vais;
Liaipa$eai,fj ai passé; quand lî est devant
un mot qui commence par nne voyelle , on
élide Vi et on le remplace par un apostrophe,
on dit: L'aipaaat, au lieu de li aipaseat,
LI, vl. lang. Pour Xiti, t. c. m.
U,Pourly8.Y. FfH.
LIA
LIA, nom de femme (lie). Par aphérèse de
Julia, ▼. c» m.
UA»8. L lia, esp. port. Lie. T« Grea^
LIA,d. «d. oontr. de Vy «. Y, L'a.
LlA,a.f. CHe); «d , mmma , ^. Lien ,
attache. Y. Liaw^, eetaea al Ug, R.
. Ma dêpergamim, ma tiret
UA-CAiiBA,a.tvL LUgac&mç^^etA.
Jarretière. Y. Xif^R.
m.
527
UKAOHABWA. a. f. d. bas lin. âi»lchÉ-
ousse) , et impr. uowavmo p eooHie l'écrit
M. Béronie. Jarretière. Yoy. JarreHêm et
Lig.Bi.
LIAGHAU8SAR, y. a. (Ué-tchaooseé) «
et ^impr. umnémÊÊSk, Bér. Uer les jacv^Hères :
MapofdomMUkmêempedemeliadmmear,
il ne m'a pas donné le temps de mettre nia
jarretières. Y. Lig, R.
LIAGHAU88AT, ADA, adj. et p. (Ita^
tchaoussà, âde), d. bas. Un. Pourvu da Jar-
retières. Y. lîfif, R. ^
LIADOR, vl.uAndi.X«^al0r8,iud.Lfeor.
quilie.èlier. Y.X4>,R.
^ UADODR, 8. m. (liadév) ; mmam,^ 4g.
Cheville à lier les gertîes.
UADllRA,8.f. vl. Ugalm. Y. Ligam^
raetXi^, R.
LIA FIEUMJA , 8. m. (lie fleloiie) : ow-
ra&ooA. Lien qui sert è attacher la filasse à
la quenouille. Y. Lig, R.
UAQI, 8. m.(liàdgl); tiAtt. Aefbn de
lier, ce qu'il en eoâte.poorftifre lier. ^arc.
LIAGNA, 8.f.(liàgne),d. m. Unaliagna
de traeheous. Y. Liaeea.
éty. de «a et de a^m^, ce qd est lié en-
ensemble. Y. Lig^ R.
LIAIRA,vLY. XidiWf.
LIAIRE,vl.Y./.<aifor.
LIAIRI8,8. f. (IMîris); uamba. Enjave-
leuse femme qui fait les javelles de sarments de
vigne, qui Ile les gerbes de blé. Y. Liandra
etZty, R.
UAL, ALA, adj. vL Loyal, aie. Yoy.
Loyal, Leyal et Leg, R. 3.
LIALEBA, 8. f. vl. Y. LeyaUat.
^ LIALMEN • 8. m. vl. Ligament, ligature,
lien.
UALMENT, adv. vl. Loyalement , de
bonne foi. Y. Leyalmen et Leg, R. 3.
UALTAT, s. f. vl. Loyauté. Y. Leyal-
tai.
LIABI, s. m. (Uân). Y. Liame et Lig, R.
UABIADA , s. f. (Kamâde), dl.
Gros paquet de menu linge.
Ëty. de liame et de ada. Y. Lig, R.
LIAMAR, ▼. a. (liamà) ; bhuamak
pac^ueterle linge, attacher, enchaîner.
Ety. de Itame et de ar , attacher aTec un
lien. Y. Lig, R.
LIAME , 8. m. (liàme) ; ua«. um, uasc,
ftiA , laDosTA , u«soT , uvACA. Legomu , ital.
port. Lligam , cat. Lien, cordon qui sert à
attacher quelque chose, tout oe qui sert k lier.
Ëty. du lat. Ugawmtf Ugame, Uame, m. t.
Y. Lig, R.
Liame faek ameuma ûmawiaa tùremâei ,
hart.
Liamederaêin»,pendiliadaoù pfnela,
paquet formé de ptaneim grappes de ratshit
que roB suspend pour les conserver en na-
ture.
L'usage de suspendre les raisins pour lei
eonserver, est très-aneien,comme le fait remar-
quer M. de Sauvages, puisque Abigall, fem-
nt» de Nabal, appaisa dans fe désert de Pha-
ran, David, par un présent qu'elle lui appo^
ta et è sa troupe animée^ de cent paquets de
raisins secs et de deux cents Catras de figues
sèches» Cmhm Hgalmraê uvmpaste$ H du
ffitrt mat rat cfli^icBriMi.
Emr
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528 UA
UAMBff « ê. m. ▼!. Ligament I Ugalnre.
UAMBR^ vL V. Liamiêf.
UÂMBT ^ ▼!. S. m. Petit lien ; il oa elle
lia» enchaîna. V. Lig, B. ,
UAMIER y 8. m. yL aiAMs. Limier,efaien
A chaaae qui dètoorne le cerf, le cbefreoilt
ele.
Ély. dn lat. Itmitorif , qui concerne les Iw
nitea. V. Lim, R. S.
|JAN, V. Italie.
lilANANSA, a. f. vl. JUiénalion.
£tj. da lat akenatio^ m', s.
I.IANC , V. Liame et Xtdf, R.
I.IANDRA , a. f . (liàndre) ; kiaimi, uBoot,
uAmsiui • uAiBA. Enjafeleuae, femme <][ui aoit
lea rooiasonneoraipour enjaYeler ou lier lee
gerbea; deux moiaaonneura ont ordinaire-
Qientuneenjavetenae, c*eat ce qu'on nomme,
nnaêoea*
i^&u brut que fan sur lou eamin
léOu miiêsounier ame la liandra*
Suou. loéd*
Éty. du lat. It^areylier, onde Xi, R. et de
andra, Y. Lig, R.
LIANDRA . a. f. Nom qu'on donne, aux
environa de Brignolea y aelon M. Amie, au
jonc d'eau; nom générique dea carex et dea
acirpes.
Ely. Parce quecea plantea aerrent à lier.
V. Lig. R.
LiANflA, a. r vl. V. Ligansa.
LIANT, ANTA, adj. adj. (liàn, ânte).
Liant, ante, aouple, et flg. cQmplaisant, af-
fable.
UAR, ▼. a. (lia); BtTACAm. uoovmam. Le-
?arf, ital. Ligar , eap. Hiar , port. Higar ,
at. Lier, aerrer avec une corde, avec un lien
en général; joindre, unir, engager, obliger.
Ëty.du lat. H^are, formé du grec, y» Lig,
Rad.
Liar de garhae, Engerber, ^^javeler.
UAR SE, ▼. r. Liar-iêy port. Se lier,
s'engager, former une iiaiaon d'amitié ; en-
paf lant d'une aauce on dit qu elle ae lie quand
lea ingrédiena, en ae mêlant, prennent de la
conaistapce.
LIAR, adj. ?l. UAB. LeardOy ital. De
cooleurrouaaitre, gria pommelé ou gria brun.
Un cavalUar^ un cheval hard.
Ëty. du lat arana, brûlé, part, de ardere,
br^er.
MARD , a. m. (liâr). Liard , ])etile mon-
naie de cuivré qui valait troia déniera.
Ëty. On n'eat d'accord ni aur l'origine ni
ayr l'étyoMlogie de celte monnaie» les una
|[)rétendent qu'elle fut ainai nommée par cor-
ruption de li'hardi , parée qu'on la fabri-
quait en Guienne, ^u tempa de Philippe le
Hardi, auivant Clérac ; d'autrea tirent ce mot
de Guignea Liard, natif de Cremieu, qui an-
fait inventé cea petitea piicea en 1430; d'au-
trea diaent enfin qu'ellea ont ^té appeléea
li-arda, lea noira, argentum araum, par pp-
poaitiçn h H-blance , argeiUum albwn , ar-
gent noir ou brûlé, monnaie déjè connue et
lancbe; et que leapremiera n'ont été frap-
péa qu'en 1654.
Ces piicea avaient cours aopa Françoia I*^»
^ea avaient d'un c^lé une croix entré deox
LIA
lya et une couronne, et an reTer9 un daopliin
avec la légende, Sit ftoman Damini bene-
dietum. . ,
tiARDA, a. f. (liàrde), dl. Pièce dp deux
liarda. V. Dardena et Liard.
LIARDEOEAR, ▼• n. (Kardedjâ) , d.^ baa
lim. Liarder, bourailler, marchander d'une
manière minutieuae,
Éty. de liard et de egear.
UARGA, a. f. (liàrgoe). Un dea noma
qu'on donne , dana le Baa-Umouain , aux
laitrona. V. Lachairaun.
LIASOUN, a. f. (lieaoun), elimpr. ais-
foim. Ligaxon, eap. Liaiaon, union de plu-
aieura choaea eotre-eUea; attachement , liai-
aon d'amitié, arrangement dea partiea: en t
d'écriture, ligne déliée qui unit lea jamba^ea
lea una aux autrea ; en t. de coiaine , certaine
quantité de fiirioe,de jaunea d'œufa, etc.,
qu'on met dana lea aauces pour lea épaiaair.
Ëty. de Itar, lier. V. Lig, R.
LIAS8A, a. f. (liàase). Liaaae , amaa de
papiers liés enaemble et ordinairement rela-
tifa au même objfet oq d'autrea objets, réqnia
par une attache.
Ëty. Ce mot est dit au lieu de îiamaua,
formé de liame, paquet, et de l'augm. ana,
V. Lig, R. '
Liaeea de linge, paquet de linge.
Liasse de tracheous, torsenau.
Liastade claue, talote, (rousseau de defs,
ou manada.
MASSA, s. f. MMMMA. A Thorame , Baa-
aeà- Alpes, on donne ce nom k la trame , et
dana la Haute-Provence, à la battée ou paquet
de loqueltes de laine cardée , de 5 ou 6
kilog.
Ëty. Probablement parce qu'on met la
laine cardée en liaaa^. V. Lig, R.
LIASSUN , a. m. (liaaaûn). Liaaae de me-
nu linge. Aub.
LIAT, lADA, adi. et p. (lià,âde);M«^iir
uAT.LiadOy port. Lié, ée, alUché, fixé; vl.
prisonnier.
Ëty. du lat. ligatus. V. Lig, 4*
UAU • adj. vl. V. Leyal et Z,oya|.
I4AULMENT, vl. Loyalement. V. Liau-
ment et Leyalment.
UAUUAR, V. n. (liaoumâ), dl. Pipocher
et iion mangeoter. Sauv.
lAAUMENT, vl. V. Leyalmeni.
LIAONKRS, a. m. pi. vl. Pauvreade
Lyon : hérétiqu^.
LIAURA, d. lim. AU. de Lioura, v. c. m.
LIA|rs,8. 91. (liàpua), dl. Eclair. Voy.
Eilioue.
lAAUTAT, a f. vl. Bonne foi , loyauté.
V.LeyaltateiLeg, R. 3.
UAZOS, a. f. pi. vL Li^iaona» liena,
ligaturea. V. Lig, R.
lilR
I.I9AN , a. m. (libân). Liban ou plombée,
corde <fui bordé le pied du filet el à laquelle
on attache le leat C'eat auaai une corde de
la madrague qui tient aux groaaea piècea de
liège. V. Madraga.
URAN, a. m. (Ill>én); fla, toatao,
néOMMÊ, Llihflni , cat. Corde dé apart qu^on
emploie à difiérenta uaagea et particulière-
LIB
ment pour tirer Fean deapuita aa moyen ée»
aeaux. V. fVaUUi.
lARAN (libàn): LOfano, iUl. eflf>. port.
Liban, chaîne de montagnea de Syrie, en
Aaie. dana fe PachaKek de TripolL
éty. du lat. H6afiii#.
URANUS, a. m. vl. Eapèce de boii.
plante qui porte l'encena.
Étv.dulaL likapU.libanqUê^ dérivé 4a
grec Xifovoc (libanoa), encens.
URARTIN, V. Libertin et tiber^ R.
LIRARTlNBaBAII, v. n. Libertiner.
vivre dans le libertinage. Avril. V. Liber, %,
LIBATION, s. f. (libatie-n); mm».
Libagione, ital. Irtbarao, port. LibatioB,
eflluaion de liqueur en rhonneur des cfieox.
Éty. du lat.(t6a(t(mia, gcsi. de libétio,m.s.
LIRE . a. m. anc. béarn. Lirre. Y. Lùn
et Libr, R.
LIBBI..a. m. vl. LMBftB. LibeOp, e^
port. iUl. Lt6elo,eap. Libelle, mémoire*
placet, requête, cé^inle, livre d'iofpnBalippft;
titre, acte ; pQt de chambre.
Éty. du lat. libeUue^ m. a. Y. Libr, R.
UBELH , vl. Y. Libel
LIRELLE , a. m. (libènè); uwua.
LibeUo, cal. ital. port. Libtlo, esp. Ubele.
écrit injurieux, difnmation.
Ély. du lat. ItbeUtf 4, petit livre, mémoire,
affiche. V. Libr, R.
LIBER, mum, uv«, u^wwmm . radical dé-
rivé du latin liber, libéra, Uberum, Hbn,
d'où l'oQ a fait libertas, liberté; UberaHs,
libéral ; deliherare, délibérer.
De Itôer : £i6er-tt, Liber-ar, Libère,
Liber-ataur, Liber-^u.
Deliberalie, par apoc. Ii6eral ; d'oè: U-
heral, Libérai; Liberala-mtntj LiberaUlÊL
De kbertatii, gén. de libertas, par apoc.
Libertat, Libert-in, I^ibertsthogs Likari-isL,
L^artin-egear,
De liber , par la auppr. de < , libr; d'où :
Libr-e, I^ibra-ifient,
' De deltderare, fprmé de de, de lib^ et de
are, par apoc. : Deliber-ar, peliberalrùm.
De lt6«r , par auppr. de e , libr, et par k
cbanffement du b en v, livr; d'où: Livr-ar,
De-livrar, Livreur, Delivr-anpa, ÂlAivrar.
De livr, par le changement de v en aa-
Ito^r; d'où : Liùur-ar, (Umr-ameL, Liem,
ar, Liour-eia, De-liaurar, De»4Umrw,
Dp-lhieurar , De-lhieur-at . J&r-lfctrra-
meni, Liura-ment, Liur-anda, Linr-emm,
Liur-ar, Liur-a^fon, Livr-esùun,
LIBERA, a. m. (libéra); Libéra, prîoc
que l'église catholique fait pour les mocti,
et qui commence par le mot It&cra. Voy.
Liber, K,
URBRACIO, a. f. vl. Liberadwn, c^.
^tberaitone, ital. Libération, délivrance.
Éty. du lat. Uberatio, m. a. V. Liber , I.
LIRBRAL, ALA, a4j. (lîberàl', aie):
uMMMMo. LiberaU f ital. Libéral, esp. part
Lliberal , cat. Libéral , aie , qui anne à da»>
ner, qui donne facilement; larse,mag»
fique.
Ëty. du lat. UberaHi, m. s. Y. LUir , I*
ProHRSIfa foui, Jboiumr, rtekeesm »
Plaatr, repati ,
Jfoîa n'aa aottlamenl gii'eii pTsacmeats,
0ti'aaliberau.
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UB
LtUatiê likiraui, les arts libériQï , par
opposilkm aok arU mécioiquea , ceui où
rcsprit travaille plus qae le corps.
' En v1. libre.
UBERALAIIBNT , adf. vl. LiiberaU
«lefil, cat. LibêralmenU y esp. port. ilat.
Llbéralemeiit, généreuaemeDt
Ê(7. de liberala et de ment V. Liber,
Rad.
UBBfUIâlTAT» 8. f. (liberalltà);
Uhvraiità, ital. Liheraiiûad , esp. Libéra-
lidade, port. ZU6erait(at, cal. Libéralité,
Tertu qui s'exerce eo donnant gratuitement
aux autres ce qui nous appartient ; le doQ
même.
Éty. du lat. liberalitati^, gén. de libéra-
litas. V. Liber, R.
lilBERAUHEN , adv. vl. uvssAuiBMf.
Lliberalmenl, cat. I^ibéralement, librement.
V. Ifeberalàment et Liber y R.
LIBERAR SE, V. r. (libéra sé) : Libe-
rare , liai. Liberlar se, port. Se libérer, se
délivrer, acquitter ses dettes.
Ety. du lat. liberare se, V. Liber t R.
UBBRAT , AOA. adj. et p. (lil)erâ. àde).
Libéré, ée, délivré de quelque cbarge.
Éty. de Liber y R. etde al.
lalBERATOUR , s. m. (liberatQur) ;
Lfèeraiore, ital. Liberiaior , esp. port. cat.
Libérateur, celui qui rend la liberté, qui
délivre une personne, une ville.
. fity. du lat. liberaior, m. s. V. LUber, R.
lilBERAU, s. m. (Ilberàou); u»bpa&.
Libéral , partisan d'une secte politique qui a
commencé à foire da bruit en 16i9. Vojr.
Libéral.
Éty. de liberalif, V. Liber, R.
ULBÉBMNTA , V. Labirinthi^,
ItlBE^T, s. m. vt. nBKnrtn, Llibertf
cat. Liberto, esp. port ital. AfTrancht. libéré.
Ëty. du lat. Hberlus^ pi. s V. fsiber, R.
LIBERTAT, s. f. (liberlâ) ; Libéria, ital.
Liberdad, esp. LUberlat, cal, Liberdade ,
port« Liberté, pouvoir qu'à l'âme de faire ou
de ne pas faire ; libre arbitre ; l'opposé de
la servitude ; état d'une personne libre ;
indépendance, etc.
Éty. du lat. libertatie ^ gén. dç liberlas.
V. Z.t6er, R.
LUBSTATS SB LBOUtA OAÙICAHA , llbcrtéS
de l'église gallicane , observati/otn de certains
points de l'ancien droit commun ejl canoni-
que, concernant la discipline ecclésiastique,
que l'église de France a conservée dans
toute sa pureté, sans admettre aucune des
innovations qui se sont introduites à cet
égard dans plusieurs autres églises.
Ces Kt>erié8 furent réclamées , suivant M.
de Biarca , dés l'an 461 , au premier concile
de Tours, et en 794 au concile de Francfort.
Elles peuvent se rapportera trois maximes:
I^ première, que la puissance que J. -G.
a donnée à son église est uniquement bor-
née au spirituel ;
La seconde, que les papes ne peuvent rien
commender ni ordonner , soit en général ou
en particulier , de ce qui regarde les choses
temporelles dans le pavs et sur les terres de
l'obéissance et souveraineté du rqi très-
chrélicn ;
La troisième , que la plénitude de puis-
TOM, IL
UB
lance qa'i le pape, comme chef de Téglise,
doit être exercée conformément aux canons
re^s de toute l'église , et que lui-même est
sujet anx décisions du concile universel,
dans les cas marqués par le concile de
ConsUnce. Oict. des Orig. de 1777 in-12.
LIBBariN, INA, adj. vl. Libertino,
esp. port. ital. Afifrancbi, ie.
Ëty. du lat. libertinus. V. Liber, R.
LIBERTIN, INA, adj. (liberlïn, Ine);
uBMmnm, LiberUno, port. esp. ital. LUberti,
cat. Lit>ertin, ine, qui se donne trpp de
liberté , qui mène une vie déréglée.
Ëty. de libertas, liberté. V. Liber, R.
LIBERTINA, s. f. vl. AtTrancbifS.
Ëty. du lat. libertina.
UBBRTINAGI, s. m. (libertinàdgi) ;
uBBBTmAOB , uBABToiAGi. LHbertinatge , cat.
Lit>ertmage , désordre dérèglemept de vie ,
vie de libertin.
^ly. de libertin et de la tcrm. Age^ ?. c.
m. et Liber, R.
LIBERTIlilAR , V. Libertinegear.
I.IBERTlNAS,s. m. (libertinàs). Gros
libertin ; libertin fiefé.
Ëty. de libertin et de as, augm.
LIBERTINEGEAR, V. n. (liber Unedjà);
uBmamMAM, Lîtiertiuer , faire le lil)ertin, vivre
à la manière des libertins. Aub.
LIBI, s. m. dg. béarn. Livre. V. Libre
et£i6r, K,
LIBORA, S- f* (libère). Nom qu'on
donne, dans le Bas-Liip. à l'elléborie-blanc.
W.Varaire,
Ety. de libora , ait. de elleh&re,
LIBORI , nom d'homme (libôri). Liboire.
Ëty. du lat. liborius , de saint Liboire,
quatrième évèque du Mans, 9U IV^^ou V»*
siècle. Ses fêtes se célèbrent à Aymeries, en
Uainaut , le 23 juillet -, au Mans , le 9 juin , le
28 mai, et le 12 ou le 13 du même mois.
UBORON , s. m. (libourôun); usocaocm.
Aliboron : Meslre a(i6oron, maître aliboron.
V. Aliboron.
LIBOURET, s. m. (libouré). £t6ourf(,
ligne morte ou dormante qu'on emploie à la
pèche du maquereau ; elle est terminée par
un plomb et passe au travers d'un morceau
de bois qu'on pomme avaleUe.
LIBR, radical dérivé du lat. libri, gén. de
liber, partie intérieure de l'écorce des arbres
pu seconde écorce, selon le langage com-
mun, que les anciens employaient, avant l'in-
vention du papier , pour écrire; on fait dé-
river aussi ce mot du grec 'kttzU (lepis) ,
écorce.
De libri, par apoc. Hbr; d'où : Libr-e,
Libr*aire, Libr-aria, Libr-et, Libr-ot,
Libr^oun, Libr-as, Libr-adoira.
De (i6r,parsoppr. de r,lib; d'où : Lib-i,
Lib-e, Lithel, Lib-elte, Livr-e.
LIERA, s. f. vl. Ltvwuk, uvBA. Lliura,
cat. I.i6ra, esp. port. \Lt66ra et Lira, ital.
Balance; signe du zoaiaque; livre, |M)ids;
monnaie de compte ; livre, vingt sous.
Ëty. du lat It6ra, balance.
LIBRADOIRA , 8. s. vl. Bibliothèque.
y.Libr,i{.
LIBRAIRE, s. m. (librâjré); mbbiaibb,
ubuami. Libràja , itaL Llibrer , anc. cat.
Librero^ esp. Livreiro^ port. Libraire, mar-
chand de livres.
UB 529
Ëty. do lat. It6rariti« ou de libre , Tivre ,
et de la term. aire. V. Libr, R.
Les Grecs connaissaient déjà les mar-
chands de livres. Les Romains nommaient
librarii , ceux qui copiaient les Uvres ; 6t'
bliopolie , ceux qui les vendaient et glutina-
tores, ceux qui les collaient.
LIBRAWiBNT, adv. (Kbramein) ; Lthera-
mente , ital. Librsmente, esp. Livremente,
port. Librement, sans contrainte, sans égard,
sans circonspection.
Ëty. de /t6ra et de ment , d'une manière
libre. V./.t6er,R.
LIBRARI, vl. V. Libraire.
UBRARIA , s. f. (librarie) ; ubbasub.
Llibreria, cai. Libreria , ital. esp. Livra-
ria, port. Librairie, l'art, la profession de
libraire; bibliothèque.
Ëty. du lat. res libraria , ou de Itère et
de arta , tout ce qui concerpe les livres.
V. Libr, R.
LIBRE, IBR4, adj. (libre, ibre) ; LIi6rf ,
cat Liber 0^ iul. Libre, esp. Livre, port.
Libre , exempt de contrainte , de gène ,
d'obstacles, d'embarras, de liens.
Ëty. du \aU Liber, y. c. m.
LIBRE, s. m. (libre); Libro,\la\. esp.
Livro , port. Llibre , cal. Livre , plusieurs
feuilles de papier, de velîn. de parchemin,
écrite^ ou imprimées et reliées ensemble ,
tome.
Éty. du lat. libri, gén. de liber. V, Libr,
Rad.
Op rapporte ^ Attaje , roi de Pergame ,
la forme actuelle des livres. Les anciens
roulaient les feuilles écrites et en formaient
des volumes. V. Voulume.
Les plus anciens livres connus sont ceux
de Moïse, et parmi les profanes ceux d'Ho-
rnère; les Grecs en citent plusieurs qui se-
raient antérieurs à ceux du poëte, mais comme
il n'en reste aucune trace , on peut croire
qu'ils sont supposés.
La grande fsuille de papier ^e Von emploie
dians Vimprimerie, pliée en deum , eh
^atre, en Huit, etc., donne des livres
de différentes dimension ou folio, c*est
ce qu'on nomme format, lequel est dit:
IN-FQUO , <|uai>.l h ÇwilU d'cM pll^ qn'oM Im», fur-
pn»nt dtuz Icuillcti on quatre pagM.
)N- QUARTO , qamnd elle est pltëi ,cn quatre , fornuiiit
quatre feuillet ou S p«g«e.
IN-OCrAVO , luraqu'eJle l'etteo ^ult^ 16 page».
ll<r. DOUZE . donnant 24 pagef.
IN.DIX.HLIT. ireule-»!» page».
ÏNTRENTE-DEUX , •uisanie.qaatrc p«gM.
LIBRE DE DOLS.UARDS , U iîwtp blano on U Croit
da pjir Dieu.
nt-PLAliO , la feuille oa formant qiie deux pages.
Un livre s'appelle :
^ BI^AjfC V» pi FEL'UXE , qnand U »'est mi rcUë ni
broebé.
BROCIIÉ . quand totiias Ica Gnllles apM rwMiiw et reeon-
vei les seulement en papier.
RELIE , qnand qd l'a recouvert eu fcmi, en carton tapiMé
ou purchemlii^
INTERFEUILLE, quand on y a fait ajouter entre ehaqna
Imiillet loiptimë «n (Juillet bbnc.
Dans un livre on nomme :
FEUILLETS , les reniUea qui le eomposent.
EllQCETTE , l'iadicatioa du vuluaie.
67
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530
LIB
FAUXTITRE m FlUSSE-PAGE , la p«9t q«I fétèâ»
U titr* et le icprodalt en ah*t%é.
Dam VifUhUur d'un livre on nommt ;
RECTO , la pge qal m trouve k droite Aaam «o livre oo«
*ert.
VERSO, eeOeqal CftifaMiN, le revan.
ALIHEA « b e—wwimumeut ivm Mnvel aitfeU qol «om-
mepee mie noavelle ligne,
RUBRIQUE , )m («liret roa|;M qui ee trooreot prtienliè-
rement dans le* litres dnEglise, et de droit.
SIGNATURE , les lettres on cblffres que l'on met au bas
de chèque prenairre page d'ane feidlle.
SOBfMAIRE , l'abr^ë que l'on net Mn niiiiusiii.sw»nl
d'un chapitre.
SOULIGNÉ, ÉE^onnoraneaiMlleslettrcaetleeaMU
qu'on veut bire remarquer, et que l'on écrit en italique
dans le romain, et en romain dans l'italique. Dans Xécti'
tore on souBgne les mêmes passages.
BIBLIOGRAPHE, celui qui est savant dans U connais.
sanoe des livres;
RIBUOGRAPHIE, la seienee du biUlogrupbc
BIBLIOMANE , celui qui a la manie des livi ce
BIBLIOPHILE , celui qui aime 1rs livrée et qui les conoait.
ATTONYME , celui qnl est sans nom d'auteur.
COLONNE , b portion d'une page qnl est divisée en deux
ERRATA , rindiaailon des b»les édiappéc* peodwt lia.
preesion.
LACUNE , la p«iie d'une ligne qui est raside en Mené.
LETTRINE . les lettres plus petites que le corps de l'ou*
vrage , qu'on pbee à côté ou au dessus d'uu mot , poor
rmvojrer le lecteur aux notes ; on dôme le même nom aux
trois ou quatre lettrée qu'on met an lile des pugee d'an
dietioonaire, pour faciliter la recherehe des nwls.
PSEUDCn^TBfE, livre qui porte un nom qui n'est pue «lui
de l'auteur, ou dont l'i
Signée parHeulierê :
I ACCOLADE , elle indique que tont ea qu*«
' ce rapporte à ce qui préccle.
L' APOSTROPHE, elle indique lo retranchement d'une
vojrlle.
* ASTÉRISQUE , signe qui Indique un renvoi à un signe
pareil.
[ ] CIIOCHET8 , lia oM le m4me fuêfge que U purMi.
( ) PARENTHESE , cHe
phrase incidente.
•^ CROIX , signe wmvtntfcwMel.
iC ÉTOILE, elle marque lee noies on additions, et dans
Ice liviee d'ÉgUee les panses du chant , on s'en serlaussi
pour marqpirr le nombre de lettres d'un nom dont on ne
nwt que l'initiale R***** racine.
m GUILLEMETS, ds indiquent que le passage «al eopid
mot pour mot d'un autre livre ou écrit.
N. B. C'est-à-dire » nota ben*^ remarquer bien.
$ PARAGRAPHE , division ou subdivision d'un chapitre ,
ou même de tout un ouvrage.
^ PIED DE MOUCHE, signe de eonventkm.
. TIRET ou TRAIT D'UNION , il sert i unir lee moto
composés , comme ^etl-à-dire,
n TIRLE, petite barre qu'on met , en espagnol , paniau.
lièrement , sur l'n, pour loi donner U aan à* gn.
IMPRESSION , T. impression.
TABLE , la récapitulation dea titras on des laatièree , a«M
l'indication des peges.
TEXTE , le dUscours origimJ,
CHAPITRE, V. Chopitrt.
ENTRE LIGNE , l'espèce qui est entre les lignes.
ADDITIONS , les peUtcs lignes placées en marge de* II-
vres.
MARGE , l'espace blane qui se trouva entre le bord des
rcuiJleu et l'impreesion.
JUSTtnCATION , b longueur que doivent avoir les iL
On à trouvé dans les fouilles d'Hereu-
lanum, beaucoup de rouleaux de papyrus,
et point de livres de forme carrée , dit
Winckelmann, mais on y en voit de peinta.
LIE
La reliure peut élre en parthemiin^ en
«eltn, en oeati, en ha»ane^ entière, pleine,
ou à demi relimrer quand la peau ne re-
couvre que le dos et les angles du line,
m dos hriêéf doré sur tranche.
Dans la rtJnir* en
ONGLET , b banda étroiu de parchemin ou de papier que
le relieur coud avec les ieuUbts, pour j attacher ensuite
des gravures , des cartes, etc.
TR ANCHEFILE , pedt rouleau de papier ou de parcheiBln
qu'on HMt à l'iotértaur du haut et du haa du dioe pour b
PLAQUETTE . livre relié qui • pan d'épaisiaw lalailve.
TOURNE-FEUILLin', b touBè de pcdu
par en heut à b trancbcib.
TRAVERS, fibt d'or qui va b long da cèté du doa d'un
livre relié.
ENTRB.NERFS , espaee qui est entre be nervnree du doa.
TRANCHE , b tour des (euiibts quand Us sont coupés.
GOUTTIÈRE , b tranche de devant.
GARDES , les feuilles de pépier blanc ou marbré que b re-
lieur place sous b couverture.
SIGNET ou SINKT, b petit ruban qui tbM au hant da
doa et sert à marqurr.
OREILLE , b pli que l'on bit an haut OB aa bas d'na bnlt-
bt poar marquer quelque chose.
PAGE , on des c6tés d'un buUbt.
PAGIN ATiœi, b série des numéros dm pages d'an Uvre.
POSTFACE , avertissement pboé i b fin d'un livre.
TITRE- COURANT, lignée an peUta eapltabs qui cet misa
au haut des pages d'un livre poar indiqase le aajjM dont
il traite.
QUEUE , l'opposé de b tète, b partb d'npe pefe qui n'est
pes remplie.
TETE , le c
TIRE.PLANCHE , b titre gravé avec des ornements fab-
tories , ajMM rapport a b BMticte de Tonvrage.
Défautê:
CORNE, pli fait i an reoilbt.
LARRON, moreeaa de pépier qui reste attaché i b forme,
dans l'iospreasioa. et bisee aa bbac sar b psgo ; pU A'aa
baillât qui n'a pae été rogaé.
DOUBLAGE, lettres
Omimenti:
VIGNETTE , estampe pKu brge que hante . dont on dé*
eore b titre ou le commeneement d'un chapitre.
CUL.»E.LAMPB , l'omemeni en ferme de edsM rcnvené
qu'on meta la fin dce chepitree.
FLEURON , b gravure servant d'oneaaeat coano le eal
ECUSSON et DEVISE, petit tabbea repréeentant quelques
attributs, et portant soaveat la divise de l'imprimeur que
lee andeas mettaient sur b page du leite; les Âldea asslcnt
FRONTISPICE, b gravwe qu'on net au
o4 l'on inscrit le titre.
COUVERTURE , be dene pbnches de carton oa de bois ,
recouvertes d'une peau ou de papier.
NERVURES , les cordons qui parabsent sar bdos
DOS , l'opposé de b treaehe ; oa le dit AriM, qaaad il as
bH pas corps avec lee faaillela.
TITRE , l'inseriptioB qa'oa met aar be doa, ordinaireaMat
en btires d'or.
ACCOLURE. b Ugsture.
BORDURE , ornement du haut M du bas du dos.
G01N8 , petit ornement an tour des boaqueu qnl sont sur
bdae.
MORS , b rebord da due qae bs ab è tndomar loMbire
aa livra est b OMttaat à la pressa.
C'est de tout temps qu'on a fait la guerre
aux livres, dit Vigneul Marvillc , comme aux
hoounes et aux sciences. Les Romains ont
brûlé les livres des Juife, des Chrétiens et
LIB
des Philosophes ; les Juifs ont brûlé les
livres des Chrétiens et des Payens, et le»
Chrétiens ont brûlé les livres des Payent tt
des Juifs. Cromwel , dans les derniers temps
de son règne, brûla la btbKotÉiéqne d'Oxford,
qui était une des plus curieuses de TEurope*
On ne remarque point de privilège da
prime, ni d'approbation de docteqrsdans
les premières éditions de nos livres /quand
on commença à en prendre en Pranse on
s'adressait au parlement qui les donnait pour
le roi.
Les premiers privilèges ont été obtenus
sur requête présentée au prévôt de Paris.
Le plus anciens que je connaisse est celui
qui est imprimé en tète du roman d'Isaye-
le-triste, édition de Galyot Dupré, et daté do
10 novembre 1522 ; ce privilège a été obtena
pour trois ans. Vigneul Malvilliana.
Anciennement on couchait les Kvres sur
le plat, comme on le fait encore aujourd'hui
en Espagne et en Allemagne, dit Vigneul de
Malville, ce qui explique pourquoi les titres
de plusieurs anciens livres sont écrits tool
le long du dos.
Signature. Middielon en attribue le pre-
mier usage à Jean de Cologne , imprimeur è
Venise, qui s'en servit en 1474. Le P. Laire,
M.M. Laserna Santader, G. Fiscber, ont
prouvé que Jean KoerlhoU' de Lubedi , les
avait déu employées dans le Prmeeftormm
divinm hgis, de Jean Ntder, impriaié è Co-
logne, en 1472, in-(6l. Enfin, 11. Peignot,
dans son Dictionnaire raisonné de blolio-
logie, en fait remonter l'usage jusqu'aux
impressions d'UlrieGerig, en 1470. Dict
bibliographique.
Souscription, La souscription est la for-
mule par laquelle finissent tous les ouvrages
imprimés dans le XV»« siècle; elle étak
ordinairement conçue en ces termes : Ex-
plieit liber qui dicitur , etc.; ensuite se
trouvait le nom de la ville , celui de l'imprl-
meur et la date qui souvent manquait.
Parlar eoumo un libre, dire d'or.
ItiBRE-oB-maBOTAs , S. m. Papier terricT.
Suppl. à Pellas.
UBRE , s. m. ■antsriBi., csMCAmTAt , es»»
MLBAf , MABniBiA. Lc Uvre OU millet , troi-
sième ventricule ou estomac des animaux.
11 reçoit les aliments du bonnet et il les trans-
met a la caUleUe.
Ety. des feuilles qui divisent son intérieor
et qui lui doiinent I apparence d'un livre. V.
Libr, R.
IsIBRE-DE-RASOUN, S. m. Livre, fs-
gislre dans lequel on inscrit jour par jour les
afibires que l'on fait.
JUarefcanf faran Uhrs ds rasim H y èsti-
taren lo que baUion si soque recebom. St.
Prov.
LIBBBT , S. m. (libre) ; uuioai. Libretlo^
ilal. Librete^ esp. Llibrel, cat. Livret, petit
livre , petit cahier délivré par les autorités
aux ouvriers compagnons: en t. d'arith.
table des nombres ; en t. de batteur d'or,
cahier contenant les feuilles préparées;
album.
Éty. du lat. libellus, ou de libre, et du
dim. et. V. Libr, R.
UBMy s. m. vl. Livre, tome. V. Libre,
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LIB
UVROT, 8. ra. (liliré), dg. PeiH livra.
V.X.t6roiiiielXt6nR.
UBROUN,8. m. (libféoD); umn»t, tf
MOT. 11 ne 0e dît tf&t d'un petil litre. V.
tAbrHH lier, Rad,
ue
Ir/Cy ucA , tac » M« 9 radical dérivé da grec
Xe(^u> (leicbô), lécher, d'où le latioUngsre,
lingo, m. s.
De tetcfcd , par apoe. el suppr* de e , ticii
OQ lie; d'où : lic-a, Z^'ca-Itco. Litrada,
lÀca-froya^ Lic-^ir^ lie^t^ Hcach, Lich-
a-froya , tich-ar , Lick-aria , Lieh^t ,
Xrtc^-ottlra , lÀch^ouH'iar , Lte-om^uir ,
Ltc-un^ Lich-ador, Liehoun^Lin, Leca-
asêiêta , Lêca-chiotU , lec-ada , Lee-ad*
fira , Lwa^ffica , Lu-ni , Leca-plais ,
Lee-ar , Lec-ard , Lee-ai* Lee-arias ,
iLec-a, Leea-periui, Licon-friimt Leçon-
ia, Lteh-ar^ Lech-ariaf Leich-ous, Liqu-
ar, Liga-liga, Lep^r, Lip-mda^ Lip-
aire, Ùp-ary Lip-a^si-aire, lÀp-audis,
Lip-et, tip-oui.
LIC^ 2, radical dérivé du latin licere^
lictt , liàlum , il est permis , licite , d'où
licentia.
De UcetUia, permission, licence, par apoc.
et changement du I en c, licencii d'où :
féicencif Lieenci-ay Liceneiafnent, Licenei'
ar^ Licenci-at^ lieenciouf, et par aller.
Licmsia^ lÀsienH-a.
Deitctlnv», permis, par apoc. lÂtii; d'où :
/Mtct(-e, Hlicii-a, /(-(tctCa-menl.
De lictiy par sync. de te, M; d'où : Lêi-x,
De Itcere , par apoc. Iteer , par le change-
ment de i. en e, el du c en f , lezer; d'où :
Leier, Lî^tr-My A-lexer-ar, À-lhexer-ar.
De Uc€l, par le changement de t en e , du c
en ^, et do e en 1» : Legui, Leçuda^men.
Lie A ou axe , (llque on léc) , dl. Lèche-
doigt : Gnavia pas à leca , il n'j en avait
qu'alèche-doigl.
Éty. V. Xic, R.
UCA, s. f. (lique). Nom mcéen dn cen-
tronote lyian . CentrwÊotmi lyian , Lac.
poisson de l'ordre des Holobranchcs et de la
famille des Âtractosomes (à corps en fuseau),
dont le poids s'élèvejusqu'à 120 livres, ayant
slors un nièire el demi de longueur ; sa chair
est délicate, selon M. Risso.
ItICSA-ucA, BSTAHVKL, TMi-Tmtf. Troisièmc
pers. de l'ind. présent sing. du verbe Itcar,
lèche-lèche. V. Liga-liga el Lic^ R.
iilOA, s. f. (lice) ; Cizxa, Mal. Lice, lieu
destiné aux courses, aur tournois; fig.
concurrence, rivalité; entrer en lice, con-
courir.
Ëly. de la basse lat. lieia, m. s. dérivé de
ptLlicium, pieu , parce que pour en lixer les
bornes , les lices étaient entourées de pieus.
leis liçtu , c'esl daM plusieurs villes et
bourgs, le nom des boulevards.
UGA A8SIETA, V. Lichouira.
IiIGACH,adj. vl. MCAif. Gourmand. V.
Lie, R.
LIGADA, s. f. (licàde)» dl. Gna pas-
qu'una Ucada^ il n'y en a qu'une bouche.
Êty. de Lie, R. et de ada. i
Lie
LMAVBOIIA, 6. f. (lîeilk«^); uoia-
raovA t «oMMiA , cAim f oMmsiuk. Lècfae*-
frite ^ ustensile de cuisine qu'on place sous
les vnodes qu'on feH rotir à la broche, pour
recevoir le jus ou la graisse qui en découle.
Éty. du tal. laneea frieknia, ou de Lie,
R. Y. c. m.
Gel iMlemHe est ordinairement monté sur
trois pieds el muni d'une gonlelleou bec.
UCAIIIE,s.el adj. (licàïré); ucoau».
Gourmand , qui va léchsnl , qui aioh; les
friandises; peintre qui met trop de soin dans
ses ouvragés.
U€AI8,vl.V. lic^ayff.
LiC^JABIA. vl. V. Licharia.
LIGAL , pr. vl. Lesquels.
UGAR, V. a. (Kcà); ucbam, u»ab, ib-
cvAiPLAii, LccBAM. JJêpar, cat. Lêeeare, ital.
Ittn^efs , lat. Ledcen, ail. Lécher , passer la
langue sur quelque chose; soigner au dernier
point ce que l'on fait.
Éty. du grec XeC^^to (leichô)» m. s. ou de
l'hébreu lagag, laper, lécher. V. Lie, R,
Laurar à Hcar las fangas, les chiens ont
mangé les crottes.
LIGAT, ADA, adj. et p. (licâ , àdej;
ucvAT, uMAT. Léché, ée ; fait avec le dentier
soin ; vêtu avec une élégance recherchée.
y,AUisc4UtiLie,n.
lilGATTZ , adj. vl. ucAvii ucAsi, ucati.
uMuut. Friand, avide. V. Lie, R.
LIGAZARIA, vl. V. Licharia,
UGEIROUN , s. m. (liceîrôun). IJceron
ou lisseron , petit liteau de bois plat el très-
mince, sur quoi se tendent les licés, en teripe
d'ourdisseur.
UGENGI et
LIGENGIA, s. f. (licèinci el licencie) ;
L|csHÇA. Llieeneia,CBi. Lieenza, i(al.Z.t€en-
cta, esp. Licença , porl. Licence, liberté ex-
cessive ; permission ; cours d'études au bout
duquel on parvient au degré de licencié, le
de^ même de licence.
Ély. du laL licentia, m. s. V. Lie, R. 2,
UGENGI AMENT, s. m. (liceinciamein);
Licentiat , ail. Licenziamento , i(«l. Licen-
ciement, action de licencier, de réformer des
corps de troupe en tout ou en partie, de
congédier et de renvoyer dans leurs foyers
les soldats qui les composent.
Ëty. de licentia et de ment, manière, ac-
tion de licencier. V. Lie, R. 2.
IJGENGIAR, Y. a. (liceincià): Ztcen-
eiar , cat, Licenziare, ilal. Lieenciar, esp.
port. Licencier, congédier.
Ët^. de licencia et de ar, donner licence,
permission de s'en aller. V. Lie, R. 2.
UGENGIAT , ADA , S. et adj (lîceincià,
âde) ; Licenciado , port. Llicentiat , cat.
Licencié , ée , qui a été congédié ; qui a pris
ses degrés de licence.
Ëty. de Lie, R. 2 et de at.
L1GENG10U8, OUSA, adj. (îîceincious,
ôuse) ; Llicenciài , cat. Licenzioso , ital.
Lieentioso, esp. porl. Licencieux, eose,
déréglé, désordonné dans ses mcnirs; qui
est contre la pudoor.
Ëty. du lai. Itcena'oni^ , m. s. ou de i4c ,
R.2eldeotif.
UGENSIA, vl. y. Licencia,
UCBNTU, vl. V. Z^encta.
Lie
531
LJCB, uma. m. radÎGll l^fis te tH ke*
l«f, lie, dérivétde légère^ dit Feilos, parce
qu'on ramassait les feuilles dont on le com-
posait ; mais il vient probablement du grec
Ur^ (Icchos), lit
Do leetuê, par apoc (eci,.el par change*
ment de e en t et de i en eh, Hek; d'où :
Lieh, Lieh-êtiLieh'iera^ Lich^eun, A4ioh-
arf A'iich-at,
De lech , par le changement de # enû :
Liech, Lieich, Aliech^r, A-liech-ai^
De liech , par le changement de eh en g :
Lieg, Leieh, JLeil, Lei^o^ l>ex. Unit, Liât,
Lieg,HU.
UGH , vl. V. Liech et Lieh, R.
UGHA , S. f. (litche) ; tukmrwiA , uciat.
Liche vulgaire, Lichia, vulgaris , Dict. Se.
Nat. 5com6«r amia , Btoch. Cenlronotus
vadigo, Laceu. poisson de l'ordre des Holo-
branchcs el de la fam. des Atractosomes (à
corps en fuseau) , qui parvient an poids de
deux k trois kilograoNiies.
Ëty. Probablement de Fital. lifda^orné,
fardé, paré.
M. Gautier dit avoir vu à Toulon, un pois-
son de cette espèce qui pesait 42 livres, dont
la chair était plus délicoto que ecHe du thon.
lilOHADOR.adj. vl. Débauché, gour-
mand. V. Lie, R.
UGBAFRCnrA , d. m. V. Lieafroya et
Lie, R.
LIGHAR» Pour lécher. V. Licar el Lie,
Rad.
UGBABIA , S. f. vl. lACAStA , ucajabia ,
ucasawa, uicmabbbts, i«coiiia. Lieherie,
friandise, avidKé, libertinage.
Ëty. de lieh et de aria. V. Lie, R.
LECHAT, d. m. V. Itcalet Lie, R.
I«IGHEN,s. m. (liquèin); Liquen, cat.
esp. Lidêsne , ital. IJchen, nom d^ane £un.
de plantes , presque toutes fi^ramtes , de la
classe des CryplogaiBes, exlrémemeal non-
breuse en espèces.
Ety. du lat. Uehen, m. s.
LIC0ET , s. m. (lUché) ; uocMttv aumiat,
che, louchet, instrument d'agriculture propre
à fouir la terre, composé d'une forte lama et
d'un manche qui s'y implante dans la même
direction, c'est-à-dire, sans former avec elle
un angle, comme le pic ou la marre.
La bècbe est toute de fer, el le louchet pro-
prement dit, est de bois garni d'un fer tran-
chant.
On trouve une bêche des anciens, gravée
sur le tombeau d'un chrétien des trois pre-
miers siècles , qui prouve qu'elle ne différait
point de la nôtre.
Ély. On fait venir iichei, Umdut, de ht-
qwt , louche , parce qu'on l'enfonce en le
poussant d'un seul côté. V. Luse, R.
Pans une bêche on nomme :
LAME, It carré-long ^*o« enroao* dMM h terre.
DOUILLE, la partie qui reçoit k maarlie.
UOCHE-PUED <M MARCUE , JapaftI» aur la^dlc loo-
vriar puae le pied.
MANGUE, le manche.
POMMEATJ, tou poumtou^ la partie arrondie qui termine
le manche.
UGHET, S. m. (titcfaé) , dl. Y. Lkhiera
tXLieh,ïi.
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532
Lie
, ê. m. (liUhtlaïré). Cdai
qui bêche la terre, qaî la laboire a? ec le loa«
chef oa bêche ; UnuMeur^ o'eat pas français.
Ëly. de liOuteide aire, V. Iam, R.
UCHBTAR, v.a. (Htchetà); wckab.
Bêcher, remuer la terre avec la bêche, colti-
Yer au louchet.
Êty. àeUiheîtidtur, V. luie, R.
UCHIBRA, a. f. (litchière) ; ucnr, w
cmmm « livdcHA , ascoui , cbwowyA ^ bsoia y
cABAua^ , TA*. tUeira , pori, LUtera , cal«
XOcTA , esp. LetHea , liai. Ghalit, couche,
couchetie, boié de lit; èapke de cage en car-^
ré long, en bois ou en fer, propre a contenir
la paillasse, les malelats, etc.
Éty. de Lieh, R. et de iera.
Damunê eûueheUê on wmmi :
PANS, Im quatre pièen qal fomMot le eadre.
PIEDS, le* quatre pieds qui aapporteat ka pana.
TRATERSES» laa pana Ai ha« et a« Wa
QUENOUILLES , les capieaad* Mioanea ^ m loM
q«e la ooptinnation ika fîads.
DOSSIER «m CHEVET , U partie pleine a« haut ae la
oonehette.
GOBERGE, petite traverae qui porte sur tes deux paM de
FOUCAILLES ou ENFONÇURE, hs flausim m lea
barrca qui aeutlwinut la prillam et portsat a«r la |o>
berge.
PIED DULrr. I* partie «pyoeée à Uito
ROt'LETTES, lea espèee des poulies fiséca sous lea pied*
pour Gbire rouler le Ut« on lea dit « Piqmerrtim i tapo-
/oitnaù«t quand cIIm peuvent tourner dans tous tes aeus.
COURSE ou CANAL DES ROULETTES, eaaal de boie
poaé awlepMédekdMinbru,daBllaqMlaouraM lea
TASSEAU, morecuu de Mafit^s daaa l'Inidrieur des pwa
FOND^ANGLE, U châssis garai de sanglée qui forme le
fond de eertainee couchettes.
IslcmBBA , s. f. (litehiêre). Liliêre, paih
le qu'on Biet sooslea bestiaux. V. Ja$.
Êty. de lieh, lit, et de iera, qui sert an lit^
à la couche. V. Lich,^.
lalGHOU, Aub. V. Liseùm.
UCHOmBA, 8. f. ( litchéuïre); uca as-
tlBTA, UKA AftnTA, UVBT , UQQBT. GOUmMl ,
parasite.
Mina de Uehamira, Mine de gourmand.
iSty. de Lichf R. de lichar et de 9uira.
lalCHOUll, s. m. (lilehéun); uM»mni.
Petillil, lit d'enfant.
Ëty. de lich et de o«fi, on de leelula , lat.
V. Lieh, R.
lalGHOUN. OUNA.adj. Friand, ande,
gourmand^Avril. V. Lie, R.
UCHOUNIAR , Y. a. flitchounià] ; ucbov-
oHAB. Lécher, quêter un dinar. V. Lictmniar
ci Lie, R.
IMXTàMBHT, adY. (Kcitaméin); lict-
iamente, ital. esp. port. Lidtamint , cat. Li-
citement, d'une manière licite, sans aller con-
tre la loi.
Êty. du lat. licitus et de ment.
UCITAR, V. a. (Hdtà). Liciter, fatreren-
dre à l'enchère, par licitation.
LIGITATION , 8. f. (lidtatie-n) ; utrrA-
Tim. Licitation.
UCITE,ITA, adi. (licite, ite); Leeito,
ital. esp. port. Lldle, non défendu, qui n'est
pas intermt par la loi.
Ëty.dulat. Iidliif,m.a.
LIGOIe, V. Licoou.
uc
' I.IG01I0TBRNAB , S. f . pi. (UtMttOlèr-
naa), d. baa lim. Discours fhfole et impor*
tnn, baliverne, sornettes.
M. Béronie trouve que ee mot à beaucoup
de rapport avec Ae^niMmflilemam.
LICOOU, s. m. (Uçoou). Licou.
UCOR . v|. Licor, cat. V. Liquiour.
UGORNA, s. f. (Hcéme) ; aakowa. Lio^
eornoj ital. Licorne, pqrt. UnieomiOt esp4
Licorne.,
Ëty. du lat. îmicomo» dont on a fait par
aller, lieorna. V. Com, R.
UÇOUN . s. f. (liçoun) ; ut^oor. LeeUon,
ail. Zextofie,ila1. Leccùm, eap. /4^, port.
Lliêêà , c^L Leçon , instruction , ce qu'un
maître donne à apprendre par cœur; ensei-
gnement, instruction sur ce qu'on doit dire ou
faire, petits passades de l'Ecriture ou des
Pères, qui font partie du bréviaire et que l'on
récite ou que l'on chante à matines.
Ëty. du lat. leeUonU, gén. de UcUo. Voy.
Leg, R. 2.
UGOUNIAR, w. a. (licouniâ); uatom-
MiAB, ucMMioiAB. Léchcr paT gourmandise.
Gare.
Ety. de Lie, R. de liear et de oimtar.
UGOUR, Lieor, cat. esp. V. Lifuaur.
UCOORI8TO , V . LiauourUto.
lilcUN , 8. m. (licùn). Friandise, ragoût,
mets détestables. Gare.
Éty. de Lie, rad. de liear et de im , diose
qu'on lèche.
UD
LmiR, d. bas lim. Pour lire, V. Legir
et Leg, R. 2.
LIE
LIEBIIE,dg.V.JLe6re.
UEGH, s. m. C'est dans les moulins le
gîte, c'est-à-dire, la meule de dessous, qui
est immobile. V. Lieh^ R.
LIEGH, s. m. dl. Arrière faix. V. iVbtir-
rimenî.
lilBCH , s. m. (Ile) ; usr, un, usT, unrr.
Letto, ital. Leito, port. LIU, cat. Leeho, esp.
Lit, meuble fait pour y coucher, s'y reiH>ser,
y dormir. V. Lieh, R.
Ëty. du lat. Uetus, ou de rhébreu liiheah,
chambre.
On a donné, par analogie, le nom de lieeh
à une infinité de choses différentes :
Lieeh de la ribiera, lit de la rivière.
Liech de bouesc , de ferre. V. Liehiera,
Enfani dooujpremier, doou segound lieeh,
enfant du premier, du second liL
Liech d^unepeira^ Ut d'une pierre, côté
sur lequel elle reposait dans la carrière.
Liech de fumier, de terre, lit ou couche
de fumier, de terre.
Liech de hcuia, lie. V. Gréa,
MarrU lieeh, grabat.
Lieeh eoturtiKa, lit à roulettes.
V<^ei pour les détaib aux mots Liehiera,
Matalae, PaUhaesa, Umwm, Caaverta,
Cauiêiin, Rideou.
Ltmlkdkeêunohauenaeauta,
QunampoouHêarmirUrefam^a.
LIE
n parait que les Qnéê, ilsna lea lamps
héroïques , couchaient d^ dans des lits
compoisés d'une couchette pourvue, de om-
telais, de couvertures et probablement de
quelques trayerains.
Les Romains n'eurent d'autre lit pendant
longtemps que la paille , les feuilles des ar^
bres, ou des peaux ; amolis par leurs conquê-
tes , ils en portèrent le luxe jusqu'à avoir
des couchettes en or massif.
UEO, s. m. vl. Lit. V. £itscàetI.id^;R.
UBOI, s. m. V. 5uve.
Éty. du lat levis, léger. V. Le9, R.
UBOZ,s. m. vl. LH; délice.
UBI,vl. V. Irieû.
LIEICH, s. m. vl. Lit V. Lieth et Lieh,
Rad.
UEOUUI, V. Liandra et Lig, R.
IsIElS, pron. pers. sing. uBTt, un, u»r,
UM, uu,uRt, UB. Leyt, cat Lat, ital. mod.
Elle, la : régime ind. à elle, lui v prod. dém.
celle, rég. ind. à celle.
WBisàai,y.Alielar.
LIEN , V. Liùun et Aiam,
UEHHA,V.Lio¥na.
UBNTERIA, s. f. vl. Lienkria, esp.
port. Lienterie.
Ëty. du lat. lienteria, m. s.
On
LIT A TOMBEAU , un lit qal a la Ibnne d'un tonbeMi.
UT MÉCANIQL'E , celai destine à produire des raouta.
ments calculés.
Lrr D'AUGE , eelut dont le bob u'a paa de quenouOlea.
LIT A LA DUCHESSE , celui qui cet en lome dedaia.
UT A BATEAU , eelut dont le da««rt » h foraae dvuaéa
d'un bateau.
UT A LA FRANÇAISE ou A L'^GE , celui deut le
ciel eet auasi grand que 1» «oucfaetu.
LIT A QUENOUILLE, celui dont les pieds s'dètoH
Tau eiel et le soutiennent.
COUBONNE , celui dont le ckl est rood et m
J!**l"
Lrr A
Lrr A FLÈCHE , ceM qui n'a puim de ciel , et deut ka
rideau» sont supfioriéa par un bâton namaaê/èaAe.
UT A DEUX CHEVETS, celui dont les panneana
s'âceent au pied comme à b i^.
UT A BALDAQUIN , eelut i del deml-cîrculaîre , à
traie rideaux noblles, et un ûti i la létu.
UT A LA BAICELONNETTE . Ut d'vrfant.
UT A JUMEAUX , dan Uta plaeds daaa la meM aluM*
Parties aecessaires,
QEL , l'aspka da dais qui e«mu WIH^
TRINGLES, lea cyMudrea de laraur leqyiel raulaft Wa
anasauB qui auppurlant les rideaus. V. Tnngfm,
RIDEAUX, V.JIm^mu.
PENTE ou TOUR DE LIT , l«e bandes de tUsunrdi.
iionnéea, q«I ornent eilérieOTCiaeM et
l le hant des rideaua»
DESCENTE DE UT , le petU tapb qu'op mal «r In
pIMMWf WKBWWÊOH m aaw
RUELLE , V. Jine/c.
CANTONNIÈRE, les pièce* de la teinture d'un lit à
ALEZE, le drap de pi^cautlen qu'en Met sans Ks
PAVILLON , le tour de fil pllsad par en beat et
à un nnnaan on à une Sècbe.
Daneun lil onnouMUt i
COUCHE ITE, V. Uchhm,
PAILLASSE , V. PalkMm,
MATELAS. V. Mmtaius,
COUETTE ou Lrr DE PLUME , un oMtelas de plMM.
SOMMIER DE CRIN . un mateba de crfu.
RALASSE, nn nntebs on paUkaie de brfhdTatniM.
DRAP DE UT, ¥. JUjimmi.
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LIE
COLVERTUŒS , V. CM»0trtmt
TRAVERSni M CHEVET , V. Cûuimm^^ong.
OREILLER OM CARREAU . V. Cwutsim-qtuunt.
CODKTE-POnfTE , om ooovartur* piquce. Toy,
COUVRE^EDS. V. Qmvra-p0dt.
E0REDON « U brge «MMila lor«4 4ti3nium «fi^Mi nMt
■hr b lit.
Lienteria es cors de ventre ah expulHq
de viandae, Elucid. de las Pr.
UEOUME, légume. V. lioume.
UBOURETA. vl. V. Livreya.
Ëly. de lieaurar, livrer, donner. Y. Liber,
Rad.
LIERPI , S. f. njèrpî),d. bas lim.Nom de
la radie du raisin. Y. Macca et Rach , R. oo
donne le même nom k une femme méchante.
Y. Damagoê.
LIES, \l. Y. Lteû.
UESOUN , Y. Liaeoun et Lig, R.
UESSA, s. f. (liesse). Conservé dans
NoêÊra-Dama-de-Lieêsa , Nolre-Dame-de-
Liesse.
Ëty. du lat. UgtUia, Notre-Dame-de-Joie.
UBT, dg. Pour lit, Y. Lieek et Lieh,
Rad.
Q4 foi mau ioun llet eoujo mau
Foucaud.
UETA, s. f. (liéte). Layette et castole ,
petit coffret fait d'un bois léger et mince ,
dans lequel on serre des bgoux, du linge,
etc.
Éty.du lat. lignum, bois, d'où la basse
lat. laia. Y. Lign, R.
UBU , adj. vL Léger, facile, aisé. Y. JL«o,
Rad.
UEUCRB, s. m. (liéucré). Nom nicéen
du tarin commun. Y. Lucre,
LIEORA , s. f. (lieoure). Imposition, eo
ancien provençal, allivrement, fixation cadas-
trale; part, portion, livraison.
UEURAB, V. a. vl. Livrer, abandonner;
vendre à la livre. Y. Livrar.
Ëty. de Livrar, v. c m. et LiOer^ R.
UEVRAR, vl. Pour délivrer, Y. Deli-
vrar «t Liber, R.
UEY, dg. Pour Mt, Y. Lieek et Ltcfc,
Rad.
I.IBT, pr. vl. Elle. Qu'en iieye régna ,
qu'enellerègne. Y. £tfta.
UETA, s. f. (liéye), d. m. mwa, mAssA,
USA. Traineau dont on se sert dans la mon-
tagne pour charrier les gerbes, le fumier, etc.
Éty. du lat. lignum , bois, laia , en buMe
lat. parce que traîneau est tout construit en
bois. Y. I.fffii, R.
UET8, vl. Y. LiHe.
XIBTT, s. m. vl. y t. Y. LUeh.
LIF
"•P»B, IPBA, adj. (lifré, ifre), dl. et
et béam. Beau, joli, gai, joyeux, potelé,
i|odu, gras, qui a bonne mine.
Lifre commo Tafi^iti^r d'un taie, gras
comme les fesses d'un blaireau. Sauv.
Ma foi , eompai, bcne cousine
Ren le yen lifre ^rfôoiidtl.
Fables de Lafont. en Béarn.
UF
Ma iMcompairt, boane cousine
Rend les gens joyoux et rebondis.
EnpasUgan wumnleslial Ufliré.
Yales.
LIFRIGE, s. m. (lifridge), dl. Amour de
la joie et du plaisir.
Lie
LIG, u, radical pris du latin ligare, ligo,
lier, attacher, dérivé du grec Xu^ciu) ou X-iyai
(jugoô ou luge), m. s. d'où Ugamentum^
lien, ligament; %a/ur«, ligature ; o6it^ar«,
obliger; obligatio, obligation; religare,
relier.
De ligare, par apoc. Ug; d'où : lî^-a,
Lig-am, Lig-ar, Liga-ment^ Ligatura,
De-ligament, Des4ig-aire.
De tig^ avec addition de ah, oblig; d'où :
OMt-ar, OlAig-ansa, Ob-ligar.
De lig, aveclaprép. rc, relig; d'où: Relig-
ion, eic
De (t^, par suppr. du g , It; d'où : Enr
liam-ar , Li-am , Liam^ada , Liam-ar ,
Liam-e, Li-ane, LUandra, Re-liura, Li-
ar, Des'liar, Re-liar, Li-assa , Re-li-ur ,
AU-H-agi^ At-li-ança, Al-li-ar,
De oùigatio , jpar apoc. obligat, oubligal
ou o6li^;d'où : Oubligal-ion , Oublige-ar.
LIGA, s. f. (ligue); Lega, ital. Liga,
esp. port. lÀiga, cat. Ligue, confédération
de plusieurs élats, de plusieurs particuliers;
quand il est question de l'histoire de France
on entend par la ligue , la confédération qui
se fit en France pour exclure Henri IV du
trône.
Ély. du lat. Uga, formé de Ugare , lier. Y.
Xi^,R.
LIOA, S. f. dl. ttmwA. Lie du vin, d'une
rivière, vase, bourbe d'un étang. Y. Gréa.
UOA, s. f. dl. Acabit, on dit en parlant
d'un melon, par ex. e^ de bana Uga, il est
d'un bon acabit; s'il est question d'une
pièce de monnaie on dit qu'elle est de bon
aloi.
UOADURA, s. f. vl. UADVBA. Ligadura,
port. LU^adura, cat. Paquet, chose lice;
ligature, lien. V. Lig, R.
UCkA-LIOA, (ligue-ligue); uca-uca,
IMQBVA, UMVBVA, &BAA-&BAA, U«A-U«OBrA.
Faire montre, faire parade, pour exciter
l'envie, pour foire venir l'eau a la bouche:
LigaAiga, le vois-tu, tu en voudrais, tu
n'en aura pas ; Àquol me fai pas Uga , cela
ne me ris pas.
Ëty. Ce mot pourrait être dérivé du grec
XiXx{o(Aat (lilaiomai), désirer, avoir envie;
mais il nous parait plus naturel de regarder
Uga, comme une altération de iica, liear, et
a\0T8 faire liea, signifierait faire lécher; ven-
geance (|ue la cigogne exerça envers le re-
nard qui l'avait jouée , selon la fable. Y. Lie,
Rad.
LIOA-UGUBTA, Y. Uga^liga.
LIOAM, s. m. d. vaud. Ligime, port.
LXigam, cat. Lien. Y. Liam et Li^ , R.
LIGAIIEN,vLet
LIGAMENT, S. m. (ligameîn); LUga^
meni, anc. caL Zrt^aiiiento,iul. port. Liga^
meni, ail. Ligamàenlo, esp. Ligament, terme
n'anat membranes ou espèce de tendons
ftbr^x qui lient les parties les unes aux au-
UG
533
très, et particnlièieaMnt les os étm ledrs
articulations ; lien, attache.
Éty. du lat. ligaiMÊMuim, fait de Hgare.
Y. Lig, R. ^ *
LIOANSA, 8. f. tI. Hommage, lige.
LI GANSA, s. f. tI. uama. L^anta, anc.'
cat. />^afisa,ital. Alliance: hommage-liffe.
terme de féodalité. Y. lÀg, R. «» » '
UGAR. Ligar, port. Lligar,t9X. Pour
lier, Y. Ltar et £i^, R.
UGAR . V. a. (Uga), dl. Couvrir de limon
comme le font les rivières troubles et do
t>ordées. M. de Sauv. traduit ligar , par
Umoner, qui n'est pas français en ce sens.
Ély. de Uga, limon, et de ar; couvrir de
lie, de bourbier, de limon. '
UGAR SB, V. r. Ligar -se, port. LU-
garse, cat. Se liguer, s*unîr dans une même
ligue. V.Li^,R.
UGAT, Ligado, port X.Liat, plus
usité et Lt^tR.
^ UGATORA, s. f. (ligature); LegaUsra^
Ital. Ligadura, esp. port Utgadura, cat
Ligature, aclionde lier, bande servant à cet
usage.
Ëty. do lat. Ugatura, formé de ligare,
lier. Y.JL^,R. ^ '
. C'est à Ambroise Paré que l'on doit la
première application de la ligature des vais-
seaux , pour arrêter les hémorragies , en
France, car il parait certain que les anciens
en connaissaient déjà l'usage. Celse en pvie
comme d'un moyen connu depuis long-
temps.
UGE, adj. vl. UTOB. ufl, LMs. LUge,
anc. cat. Ligio , ital. Binne4ige , vassal,
soumis, sujet à un autre, engagé, obligé, lié.
Ely. de la basse lât. ligiue , dérivé du
lat (t^adit. Y. Lig, R.
UGEIRE, ARELLA, s. (lidgèîré, arèle);
usm , otA , uwra , vm. Leggitore , ital.
Leedor, esp. Leitar, port Liseur, euse, qui
a rhabitude de lire, qui lit beaucoup.
Ély. de ligir et de être. Y. Leg, R. 2.
UGENDA, vl. Y. Legenda.
UGENDIER, s. m. vl. uaHSBM. Sa-
chant lire, accoutumé à lire.
Éty. de It^ffid , pour ligent et de ier. V.
Leg, R. 2.
UGER, V. a. vl. Lire.
Ëty. du lat. légère. Y. Leg, R. 2.
UGESQUERX , dl. Pour ligeri. je Ins.
UGEUR, USA, Liseur. V. Ligeire et
Leg,ï{.± ^
UGIRLAMENT, adv. (lidgiblamein) ;
Legivêlmente, port Lisiblement , d'une ma-
nifre lisible.
UGIBLAMENT, adj. (lidgiblamein);
uHMAmn. Legivêlmente, port Lisiblement,
d'une manière lisible.
Éty. de ligibla et de ment. Y. Xmt , R. 2.
LIGIRLE, IRLA, adj. (Udgiblé. ibie);
uMu». Leggihile, ital. Legible, esp. Legivek
port Lisible, aisé à lire; qu'on peut lire
sans inconvénient.
Ëty. du lat legibilU. Y. Leg,ïi. 2.
LIGIDER, s. m. vl. Electeur, mU. élu,
choisi. Y. Leg, R. 2.
Y. Ug^ R. 2.
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534
LIG
-S, â. m. (Kdgîeâteé). Gtêbû
liseur, celui qui lil beaucoup.
UOflT , IDA , a4j. et p. vi- Lu • ne. Voy.
Leg, U. 2.
LIGN, iMB, radical pris du latin Uffnwn,
boia, qu'Isidore dérÎYe du grec Xu^voc
(lochnos), lampe, Oambaau, parce que dit -il»
avant rinvenlioD des chandelles on alluroail
des morceaux de bois pour s'éclairer. C'est
ce qu'exprime ce vers de Virgile.
Vrii^dùrùUm nodumûin lumîna eeéfwn.
Dans la montagne on emploie encore la
Tkia, V. c. m. au même usage.
D'autres le dérivent du latin légère, lego,
cueiillir , parce qu'on ramasse le bois pour
le feu; d'autres enfin de h'^are, ^tyo, lier,
attacher, parce que la tissure dn bois est fbrt
éerrée.
De h^num, par apoc, lign; û'ohiLign-
1er, Ligneir-ar, Lign-ada, Li-eiaf Lieya,
De lign, par le changement de t en e^ legn:
d'où : Legn-a, Legneas, tegn^er, Leiifc-a,
Lenh'ier, Len-ier.
LlMIA,s. f. (ligne); BcoA. Linie , ail.
Linea, ital. esp. cat. Linha, port. Ligne,
trait simple considéré comme n'ayant ni
largeur, ni profondeur; suite de mots sur un
nêtne rang ; en t. de guerre . longue rangée ,
drcenvallation; troupe de ligne, infanterie;
Taissoau de ligne ; grand vaisseau de guerre ;
la dooxième partie du pouce; cordeau.
fily. du lat. linea. V. lin, R.
On nomme .:
|«IGNE ÉQClIVOaaALE . /> lignm , TJqMtMr ; dUfot
(Hua^pour la première fiiUpvbsPortii^c.M 1471.
UCKE DE DÉMARCATION , mIU ^ Ufvm uo«
propHcté d'usé aatre:
LIGNE ASCENDAMTE . la sn!u Oes |wrvnU cttoipr*.
Otint le eu, le père, raïeiil, «te.
LIGNE COLLATÉKALE , erfle «pi -coMptena le* pa-
MMs qui M «IcMMMlMt pu le» luif de* antres , nommm
le* frères, nevfvi , «te.
LIGNE DESCENDANTE. Ica pareiiu en Jiscendaat tn
ligne dirrcle, père, 6's, pelil fiU, etc.
LIGNE DIRECTE , les parent» en drutt leigne qnl desccn-
dMk les mm des auiras.
LIGNE DÉFAILLANTE ua ÉTEIIITE . «Hé ipii n*a
pUu de pareqU au 4^*« fia^ paf U l«i pour Itèriicr.
LIGNA, s. f. et anciennement ubmi.
Lenda, ital. Xtnfta, csp. Ltaha de ncscador,
port. Llinya, cat. Canne, perche légère faite
ordinairement avec une trge de roseau ou
canne de Provence , h laquelle on attache un
tu, le plus souvent de crin blanc, qui porte h
son extrémité un ou plusieurs hanterons.
Le mot ligne, en français, ne s'ap(>ltqne
qu'au fil qui tient les hameçons , tandis que
la |>erche, que nous nommons improprement
ligne, s'appelle canne.
Xrt^na durmenta ou mouerta , Kgne de
fbndis ou dormente.
Ély. du lat. Hnea, 01, Ûcelle. V. lin, R.
On nomme :
PALOT , Ip piqotl aaqnel m le» attadic
UONABA, S. f. (lignâde): bacasa. li-
nage, csp. legnaggio, ital. Linha^eiyf, port.
Lignée , géoéalogio , suite d'enfafnis et de
(Klits enfants ; postérité, race, descendance.
Lia
Ëty. da lat. limea , race , et dt «tfa. Voy.
lin, R.
lAOMàJDAf i. f. d. baa to. Train de bois
flotté, ou la quantité de bois qu'un proprié*
taire ou un marchand fait flotter à la fois.
Ety. du lat, It^um, bois, et de ada. V*
lign, R.
lilONAGI, s. m. (lignigi);
legnaggio, ital. Image, esp. linhagem,
port. Lignage, origine, extraction, lignée,
parenté, race.
UQNAB, V. a. (figtté). Terme de scienr
de long ; tringler ou tracer une ligne au cor->
deau avec du noirsor un billot équarn, pour
marquer le trait de la scie.
Ëty. de ligna et de ar, faire des lignes.
V. lin. K.
I.IONA88A, S. f. Oîgnasse). Mot con-
servé dans cette locution proverbiale , faire
lignassa, dédaigner. Aub.
LIONATOE, s. m. yh lipmat«b. Xltn-
hatge, cat. Unage . esp. linhagem , port.
legnaggio,\ld\. Ligne, direction, alignement,
lignage, lignée, race, deKendance. V. lin;
Rad.
UONEIRAR, V. n. (ligneirà). Couper
du bois pour composer le bûcher.
Éty. deli^nieret de «r. V. lign, R.
UGNEIsA, S. f. (lignèlej. Aiaselière,
pièce du fond d'une futaille.
Ëly. de£.t^)et deela, boia, petit bois.
UGNETA , 8. f. (lignéte), dl. De la corde
Il fouet. V. CkM$a.
Éty. de (t^na et du dim. eta. V. lin, R.
lalONBTA, s. f. Ou appelle ainsi, aux
environs de Berre, Booches-du-Rhâne, une
corde que l'on tend pour y étendre du linge
dessus, selon M. t^orle,
UONIER , 6. m. (lignié); uorbu, lsm»,
■ooftCADimA, LBmsm, isqksmat. l€gn9JQ,i^;k\,
lenero, esp. Bûcher, provision de bois pour
brûler.
kty. du lat. Hgnum , bois , et de ter. Voy.
lign, R.
UOBUER . s. m. Dans le Bas-Limoosin
on donne ce nom à un tas de bois, ordinaire-
ment exposé sur le bord des rivières flotta-
bles, à Tulle on dit bon de boi, s. f.
LIONITA. s. f. (lignite). Lignite, bois
fossile et combustible.
LIGNOL, s. m. (lignùt), d. bas lim. Filet
de la langue, V. Filet; pour ligueul. V. li-
^noouetI.tn,R.
IJGNOI«A,dg. llinyol, cat. Pour Li-
gneul. V. Lt^oottct lin, R.
lalGNOIsA , s. f. (lignôle). Ficelle trem-
pée dans une couleur, servant à marquer sur
le bois, la trace que la scie doit suivre.
Éiy. de ligna et de ola. V. £tn, R.
Tenir la lignoîa , écouter ce que l'on dit.
observer ce qui se passe, Gare, par allusion
à l'attention que le scieur-de-long met à tracer
les lignes avec la lignoîa,
UGNOOO, s. m. (lignéou); cmmt , u-
cROL , uctt0vwm , citA*tov«. lenhol , port.
llinyol, cat. Ligneul, ill doublé plusieurs fois
en forme de cordonnet et poi^é , dont les
cordonniers se servent pour les souliers.
Ëty. dn lat. Hnehtm, fbrmé de Itnum, lin.
V. lin, R.
Les cordons cirés dont se servent les sel-
UG
Uers, les bridiers, pour coudre le eoir, por*
tent le nom de ékegroê,
UGNOT, s. m. (Iign<^), d. béam. Ligneol.
V. Hgnoou et lin, R.
MGNOTA, V. Unolaeilin, R.
lalGNOTA, V. linata.
LIGOI.A, 8. f. (ligùla). Tenir la Hgola.
eipr. prov. épier. V. Pamtn et Tenirda-
men.
UGOT,8.m. (Iig4),dg. Four lien. V.
Ltame et lig, R.
UGOUR , s. m. ( ligoûr ). Nom d'un
grouppc de montagnes , situé au Nord de
Sainte- Victoire, B.-du-Rh. aur lesquelles se
réfugièrent, probablement, des Liguriens ou
Ligours, chassés dfs bords de la mer; leur
séjour ordinaire.
UG0U89A, 8.f. (ligi^ussç), d. bas lim.
Vieille épée, rouillarde.
Aquel d'aH sa remudar la ligouesa , Ce-
lui Ih sait manier l'épée.
LIGOD84A, s. f. (ligôusse) , d. m. Pour
épée, sabre. V. Aligouesa.
Aigeo, galegeas! prinêi kou la lîgqnaio.
Bellot, La fiUo Iroumpado.
LIOOU8SAR , Y. a. (ligoussà) , dg. Lier.
X.liartilig, R.
LIGOUSSAT» ADA,adj. et p. (ligoussé ,
àde), dg. Lié, ée. V. liai et lig, U.
UGODSTA , dg. V. langousla*
MGUAR,vl.V. ftar.
UGOBTA, V. liga-liga ci Lt>,R.
UGUR, s. m. (ligùr). Ligueur, partiiant
et membre d'une ngue.
L1GU1I1BN8, s. m. p|. (ligurieins); u-
«ooMAm. Liguriens, anciens peuples qui ha-
bitaient les bords de la Méditerranée, depuis
le détroit de Gibraltar jusqu'è remboucnnre
de TArno, et qui ont réané en Provence pen-
dant 900 ans ; depuis 1500 ans avant J.-C.
jusqu'à 000 de la même époque, d^aprèsTaiH
leur de la SL des B.-du-Rh.
Ély. Les Romains les appelaient ligures et
les Grecs ligut , qui signifie amateur de la
poésie et de la musique.
Lliuteur da cette St. prétend que le Âiot
Ii^our est le véritable nom des Ugurlens,
qn'il fait venir de i> q« exprime dans toutes •
les lapgues l'Mue des trois dimensions de l'é^
tendue, et il cite ; Xivov ( linon ) lin , fil ,
ligne, en grec; laêas, large, lon^a, long,
et Hmif , rivage, en latin ; et ensuite de
gowr, mot ligurien, qui signifie lagune, sur-
face plane, la mer, habitants des bords de la
mer.
LILAG, S. m. (lilà): uLAt, lila, cat. esp.
lilax, port. Lilas ou litas commun, £<{ac
vttl^arû , Lam. Syringa vulgaris , Lin.
arbrisseau de la fam. des Jasminées , origi-
naire d'Orient et cultivé à cause de la beauté
de sa fleur.
Bty. dn persan ayamKIo^, Plokenet, Al-
mag. 359. Agem, est le nom que les Turcs et
les Arabes donnent aux Persans; il signifie
proprement barbare. Théis.
L'Europe doit le lilas à Augier Ghisleo, de
Busbecq, ambassadeur de Ferdinand |<% em-
pereur d'Allemagne , auprès de Soliman 11 ,
qui l'apporta l'an 1562.
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ogie
lAUACM>nsA»LîlM de Ptirtê, lUae
Pmrticat Dubam. Syringa Persica , Un. ar-
brifiseau du méiae genre que le précédent
dont îl diffère par aes feuillea lan^oléea et
non en cœur.
UMàAC-mMJOKf B. m. Nom qu'on donne,
dans la H.-Pr. au seringat. V. Seringat.
ImILAS , nom d'homme. Altér. de Eêta"
niiaSf i^.c. m.
till.1 , 8. m. vl. Giglio, ital. Lys.
Éty. du fat. lilium.
UUUM GONVAULiun , 8. m. Nom
latin conservé dans plusieurs pays pour dési-
gner le lys des vallées ou muguet des bois.
V. Muguet.
LOI
LÎM, 1 • radical pris du latin lima, lime,
et dérivé du grée Xeicfc» (leiod), lisser, polir,
formé de Xeto< (leios), lisse, poli, uni.
De lima , par apoc. lim ; d'où : Liwha ,
Lim^r, Lim-at, Lim-ada, Limaé^ra, Lim»
agi, Lim-atkaf Lim-aire.
£/if, 2, &UIIV, radical dérivé du latio, it-
muSflima^Umum, oblique, de travers, d*où
lim^n , limitit , limite , chemin de traverse :
Lmitei, dit Isidore, liv. XV , eap. XIV. ap*
pellati antiquo verbo Iransverêi, nam trmnt'
ttna omnia aniiqui lima dieebant : à quo
et limina Oitiorum per quœ fori$ et tiUtin*
iHf, d'où encore limen, tiitt, seuil, linteau.
De limitiez eén. de limet, par apoc. ^tiiiîl;
d'où : Limit, LimU*a, LUnU-a^ , Ltmtl-ar,
LimU<it.
De liminii , liminue , limitui , lintuê et
ItfU , par apoc. d'où : Lim-^ra , lAnHmn,
lÀwkomn-ier^ Lint au»
De liminiê , par apoc. limn; d'où : Pre^
limin-ari, EMmin-ar^ Sub-Um-e^ SuthUm-
ar.
^ De Uni, par le changement de I en d, Itti4;
d'où: Lind-aUj Lindan-iera, Lunid-ar,
I4XtA,s. f. (lime); Lima, ital. esp. port.
Itltma, cat. Lime, tige de fer ou d'acier à
raies ou lignes creuses croisées, pour enlever
la superOciedes métaui, les user, les polir.
Éty. dulat.h'fiia. V. Lim, R.
Une lime se compose de la lige ou corpf ,
et de la soie qui entre dans le manche.
Ollll01lllll#£<lfM
BATARDE, cdb imi U ftain mi «tiré.
A BRAS, call* qui m pMi éir«cni|iloyét^'«vM U ttuorn*
d«<i««s bonniM.
CARRELETTE, eeUe Amt la eoMpt fenn* m trimgla.
DOUCE, ecUc doM !• grrin MtpMMfM IwMiUilc.
ADBE88Eft,«dkiloM h «o«p« -t ma p— IMoyaiw—
FEUILLE DE SAUGE, e*ll«d«»lk«oap«Mtibr»^ 4e
dmtx MgBMtiU d« errai* adoMéi.
A Main, c*U* qu'on peut conduira d'une acule laatn.
QVEUE DE RAT, eelk qui Mt cylindriqu* rt qui va m
dteiOBMt TOTS lu aow«MC
RUDE, cdb doM l«a mfititiê anirt phn iminmm «t pl«s
dlolgiiûaa U» ««m dta uutrM.
RAPE, «alU dont les aap^iUa aoal falus aa imojcb de
peillea Coatettea. V. Mmêpm.
On ne connait ni l'inventeur ni forigine des
limes. Les Anglais et les Allemands , ont eu
pendant longtemps le privilège presque exclu-
sif, d'en faire de bonnes; mais en ce moment
la France peut rivaliser avantageusement
atec eu^ car celles qui sortent des atteliers
im
de M. Raoul de Paris, sont sufiérkurei à
toutes cellea qu'os fabrique en Allemagne et
en Angleterre.
Xtinadoiica, expression Ironique pour dé-
signer un bypoerite.une chatemitte.
Lima eourday lime sourde, non qu'on
donne fig. aux petites dépenses souvent ré-
pétées qui finissent par ruiner.
LIMA, s. f. Xï«iào,port. On donne ce
nom, aux espèces de citrons dont la peau est
épaisse et qui ont peu de chair . les potmres.
V . Limoun.
LIMA vLATA , s. f. Nom que porte, aux
environs d'Hières, le bigarradter à gros
fruit.
LIMAÇ^ UMAM , UMACB , radical dérivé du
latin limaciê , gén. de limaœ , limace , lima-
çon, dont la racine est limue , limon, vase ,
parce que ces animaux se tiennent ordinaire-
ment dans les lieux humides et fangeux , ou
parce qu'ils sont couverts d'une bave limo-
neuse.
DeZtmam, par apoc. limae; d'où:/4-
mac , Limaç-a , Limaç-ada , JÛmocfi-out ,
Limac-ier,
De limae, par le changement de e en a ou
is : Limaeet.LimaiS'a , Limau-ada , etc.,
et par ait. Limât, Limauc , Lmiqu'eir ,
eira.
UMAC, 8. m. (lîmac), dg. Llimac, cat.
V. Lxmaça et Itmoc, R.
LIMAÇA, s. f. (limace); umat, umai.,
^^ooou, cACAi.Ai)SA,BtciuiooT. Xe^ma, port.
Llmac, cat. Limaza, esp. Lumaccia, ital.
Nom commun à tous les colimaçons, dans la
H.-Pr. formant le genre hélice , hélix , des
mollusques conchy lifôres. de la fam. des Lima-
cinés, très-nombreux en espèces et dont les
coquilles portent le nom de gangaura.
Éty. du lat. Umax, V. Limae, R.
L'espèce la plus connue dans la U.-Pr.est
1 hélice vigneronne /TWiVepomalÎA, Lin. on en
mange la chair qu'on emploie aussi pour fai-
re des bouillons mucilagineux ; dans la B.-Pr.
c est V Hélix vermieulata, Lin. qui sert aux
mêmes usages.
LIMAÇA »AM99mw, S. f. damcubua. Nom
qu on donne, dans la H.-Pr. à l'hélix nemor-
le. Hélix nemoralis. Lin. à rbélice sylvati-
que. Hélix syhatica. Drap, et à l'hélice des
jardins, Hélix hortensis, Mull, parce qu'el-
les ont leur coquille rayée comme la peau
d'un serpent.
UniAÇA initA cBimoo, 8. f. V. Lima-
çoun»
LlBiAÇA-jimioinrA, S. f. Limax gagate,
Gare. V.Tourtela. ^
.. ^S^^^^> w «e trouve pas dans le Dfct. de
m. Garcin.
IsUÊACk'om-^MMm, Triton. V. Biou.
iJMAÇA-tm-momr, S. f. Nom qu'on donne,
à Grasse, selon M. Duval , à liiéllce très-
blanche. Hélix eanêidiitima, mollusque du
même genre que les précédents.
LmAÇA-TomniDA, GaP. V. /;<ilNt(OIIII.
Ety. Pour limaça Umta nuda.
LlMAAmA, s. f. ( limaçAde) , et Impr.
UMAMADB. Fricassée d'escargots.
Ety. de limaça et de ada, fait avec des K*
mara#, escargots. V. Limae, R.
El cowM avian anal pvUr de /<iR««Mifc,
H'«n ponrl«M»nn aae per lalrt faMieiaaD.
Gens. BoOTldi. Me Dtea
LIM
535
S
.^UMACEGBAB, f.n. (limace^é). Ve-
tillcr, niaiser. Gast
Éty. deitmaraet de e^ar, faire comme
les limaces, aller lentement.
LIMACHODS , OU8A , (Ihnatchôos, 6u-
se); unuNwow, dl. Baveux, gtaanc. V. JTa-
vaus,
Éty. de limaça et de oiia. V. Limae, R.
LIMAGIAIEB, OSA, 8. (ttmaclàM, «Se) ;
UMAMMaa. Gehii, celle qui ramasse des u*'
maçons.
Éty. de limaça ti éeiain.
IaIMAmAR,v.a. etn. (limacii); aMAs-
siAB. Induire de bave comme hs Kmaces:
mâcher lentement; chercher des limaçons.
LIMAGIBR, s. m. (limaeié). Vase dans
lequel on conserve les limaçons.
Éty.de/tmaraetdeter.
UMAOIER. IBRA, s. (limadé , 1ère).
Qui mange lentement, qui est lent dana seê
actions. V. Lee.
Ety. de limaça et de ter , qui ne va pas
plus vite qu'un escargot. V. Limaç, R.
LUIACIBRA, s. f. (limaciére), et impr.
unAtuBSA. Espèce de cage où l'on engraisse
les colimaçons en leur donnant du fenouil ou
de vieilles cartes à jouer. V. St. desfi.-du-Rb.
t. i, p. 788.
Éty. de limaça et de iera. Voy. Limae,
Rad.
LIMA^SOUN, s« m.dl. wtittA. Du lima-
m ou du chanvre en limace, chanvre fin que
les chanvriers tortillent en petites peloles qui
imitent grossièrement la coquille d'un lima-
çon, d'où son nom.
Éty. de limaça et du dim. ou». V. Umae,
Rad.
LIMAÇOUN , s. m. (limaçooo) ; umaoca-
rOL , UHACA IBIIIA CBQTSOO , USASKT , UKAVe ,
UMAOCA, UMAftA-VPmniDA, UMAftOOll. LiOlaCe,
Limax f Lin. nom d'un genre de mollusque,
de la fam. des Adélobranches (à braadûes
non apparentes), très-nombreux en espèces.
Ety. dim. de Limaça , v. c m. et Limae,
Rad.
Les limaces ne diflèrent essentiellement des
escargots que par l'absence de la coquille
dont ces derniers sont pourvus. On rencon-
tre fréquemment ces animaux incommodes
sur les feuilles vertes des plantes et particu-
lièrement des plantes potagères, auxquelles
ils nuisent beaucoup.
L'espèce la plus commune qu'on trouve
sur les laitues est la limace agreste , Xtmaa;
agreitii. Lin.
LIMAÇOIIN , s. m. Dans le département
des B -dn-Rh. on donne ce nom, selon l'au-
teur de sa St. à Y Hélix rhodostoma. Lin.
commune dans les champs et dans les vignes.
UUàMHmiA, Umalka, port. esp. LU-
madmra, eat. m. §. que Limalha, v. c. m. et
Lim, R.
LIMA€frI, 8. m. Alt. de Imagi, v. c. m.
et Lim R
LuÎaiÎib, 8. m. (limàfré);/:tmador,
port. Limemr, celui qui lime, principalement
dans les manufactures d'armes.
Éty. de Lim, R. et de aire.
LIKAIaHA, 8. f. (limaille) ; umas, uha-
mwA. I^tmadtira , cat. Limalha, port Li-
maturr, ital. Ltmadiira, esp. Limaille, parU
cules que la lime détache des corps qu'onlime
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536 UM
Éty. de Uma et de atha^ loo( ce qui est dé-
taché par la lime, ou da lat. limatwra. Voy.
Lim. R.
LIMANCHA : 6. f. vK Limon , terre. V.
XtmoMn.
UKANDA, 8. î. (limande), d. bai lim.
Tablette, planche posée pour mettre quelque
chose d^MUS. V. EMagiera»
UBIANDAR, T. a. (limondà), d. bas lim.
txarnhr aneannoire, une boutique, de tablet-
tes , Ai fa limandar ma bouliea.
liOIAR, V. a. (limà);ltmare , ital. £t-
mat , esp. port. Llimaf , cat. Limer , polir ,
user avec la lime ; 6g. corriger , perfection-
ner, polir.
Éty. du lat. limare, m. s. ou de It'ma, et
de ar^ V. £.tm,R.
En vl. torturer.
UMASET.s. m. (limasé), dl. Limace.
V. Limaçoun et Limae , R.
UMA88A, vl. V. Limaça.
I^IMAT , ADA, adj. et p. ( lima , àde ) ;
Limado, port. esp. £ltiiiad , cat. lÀmato,
ital. Limé,ée, poli avec la lime ; Og. poli ,
retouché , perfectionné.
Ëty. deùnta, et de ar. Y. Lim , R.
LIMAT , s. m. dg. m. s. que Limaça , v.
c. m. eiLimaCf R.
IMUkVC, s- m. (limàou), dl. V. lima-
çoun et Limac, R.
LIMAUCA, s. f. (limàooque). dl. V.
Limaçonn et Limae , R .
UMAUCA, s. f. (limàouque). Un des
noms languedociens , du chien-dent pied de
poule. V. Gramenas.
LIlIAUGA-roujà,dl. V. Limaçoun.
LIBIAUCADA, s. f. (limaoucàde). Nom
toulousain, du psoralier bitumineux. V. Ba-
Ucot'fer.
lilBIBARDA, s. r. (limbàrde). Nom qu'pn
donne en langUedoc à Tinule perce-pierre ,
inula ^rithmoidei, Lin, plante de la fa-
mille des composées Corymbifôrcs, qu'on
. trouve dans les marais fangeux, au bord de
la mer.
U1IBA8, s. f. pi. (lïmbes); Limbo ,
esp. port. Limbes, lieu où étaient les
ital.
émes des justes avant la venue de J.-C. ce-
lui où l'on croît que sont reçues celles des
enfants qui meurent sans baptême.
Ety. du lat. limbt, de Umbus, bord , par-
ce qu'on suppose que ce lieu était voisin de
l'enfer. '
L'Ecriture ne dît rien de précis suf ce
lieu.
LmBE, s. m. vl. Limi , cat. Limbp ,
esp. port. ital. Limbe . bord ; abqrd.
Kty. du lat. limhui, m. s.
UMBERT , s. m. (lîmber) ; basmda, ini-
&AVZST , &BTBOVII , LtSBB , KIHOAOLA , lAMBMIT.
Noms communs au grand lé?»rd-vert ocellé,
Lacerla ocellata, Daud. et au lézard-vert pi-
queté, Ifacerta viridis , Daud. reptiles de
Tordre des Sauriens, qu'on trouve dans les
lieux secs et abrités de ta Prov. liérid. re-
marquables l'un et l'autre par la beauté de
leurs couleurs. Ces animaux i^'ont aucun ve-
nin quoique le vulgaire Leur pn atjxibue
beajicoup.
Éty. ? •
UM
LDIBERT-BATAT , i. m. Nom qu'on
donne, dans le déMrtementdes Bmiches-do-
Rhône , selon M. Roux , au léxard-vert jk
deux raies ;Larerla Mintata^ Daud. rep-
tile du même genre que les précédents.
IéDMBOROU , s. m. (Ifmboréu). Un des
noms languedociens de l'ellébore. V. Fa-
raire,
Ëty. Limborou est probablement une al-
tération de heUebarMê»
LUnOROU , s. m, (limbéroo) , Un ali-
boron , Aquot es un mtslre limborou , c'est
un maître aliboron ; homme adroit qui fait
de ses doigts tout ce qu'il veut. Sauv.
UMEOE^R, V. n. (limedià), d. bas lim.
Se dit de la viande qui , étant gardée pen-
dant un temps humide , deviept visqueuse.
Aquella vianda limegea , cette viande est
visqueuse.
Ety. de limoun et de egtar, devenir li-
moneux. V. Zrtmomi, R.
LI1I1EI.A, s. f. (limèle), dl. Terme de
mépris, Granda-Umela y une grande ga-
melle , ûUe sans grâce , sans adresse , sans
maintien. Sauv.
UBUGHODRT, adj. (limichôurt) , d.
béarn. Un Gn matob, qui ne se donne pas
pour entendu.
LIMIER , V. Limonnier et Limoun , R.
UBUERA, s. f. (limiére). Un des noms
de la mélisse , selon M. Gare. V. Mflissa.
Ëty. A cause de son odeur de citron , limât
Herva ctdretra, port, pour la même raison.
V. Limoun.
LIMIQOIER, EIRA, jidj. (limiquiél-
re), d. béarn. Délicat, ate, précieux, diffi-
cile. V. Délicat, Lee, Limacier^ti Limae y
Rad.
LIMIT, S. f. anp. béarn. Llimit^ cat.
Limite. V. Limita et Lim, R. %
LISUTA, s. f. (limitje). V. Ltmttot.
UltlTAGIO, s. f. \l.^Lm%taci6, cat.
Ltmttacton,esp. Limilaçëo port. Limita-
sione, ital. Lio^itation, fixation, al^orne-
ment.
Éty. du lat. limitqcio,m. s.
UllilTAil, V. a. (limita) ; BoonfiAfi. Lt-
mt(are,ital. Limitar, esp. port. cat. Limi-
ter , donner des limites, borner, déterminer,
fixer.
Ëty. du lat. limitare. V. Lim , ^. i.
lélWOTAB , s. f . pi. (limites) ; motiias ,
cKovtu , BOKHAs , BOLAfl. Limite ^ ct Limiti,
ital. Limites , esp. port. Limiis , cat. Limi-
tes, les bornes d'un champ, d'un héri-
tage, d'un royaume, etc.
Ëty. du lat limitie , gén. de limes, m. s.
V. Lim , R. 2. ,
Us limites sont fixées , ou par la nature ,
comme up ruisseau , une rivière , une suite
de rochers . la c)me d'une colline , etc. ou
bien par une ligne imaginée d'une borne
à une autre , entre deux pqssessions limitro-
phes , ou contigues. Lesflwirs , les faussés,
les haies , sont appelés des séparations.
Dans le langage ordinaire on dit : les li-
mites d'un champ , les confins d'un ^ipcèse,
d'une paroisse; les frontières d'un royaume
et de tout autre état considérable, et les
lisières d'un bois. Sauv. . . . ^ . »
UMITAT , ADA , adj. et p. (limita, âde),
Limitado , porL Liq^lé, ée.
LIM
Éty. de limita et de al. V. Zim, R. â.
MWTROPHO . OPBA , adj. (limitré*
phe), Limittofo, ital. Limitrofe, cat. porL
Limitrophe, dont les limites se touchent.
V. Ltm,R. 2
UMO, s. m. vl. V. Limoun et LimuM.
I4M9N,vl. \. Limoun,
LIMORA, s. f. (limore); d* bas lim,
I^angage particulier d'une sorte ^e geqs ,
jargon , argot. V. Argot,
Le peuple emploie ce mot dans le sens de
manigance , manœuvre secrète, intrigue.
Ëty. du lat. Hmus, obliqua, de travers,
V. ^tmiR.2.
LDHOS, adj. vl. y. Limounous,
LIM09ITAT , s. f. vl. Limosidad, esp.
LimosUà^ ital. Limon , vat»e. V. Limoun .
Éty. du lat. limositatis , gén. de Limosi-:
tas, m. s. V. Ifimoun, R.
LIMOUN, radical pris du lat. Jimtis. (J-
mon , boue , vase , bourl>e , et dérive du
grec >.{(AVT) (limnè) , étangV marais , lac.
De Itmuf , par apoc. limu , et par le chan-
gement de «I , en OM , Itmou . par addition
d'une ti KtMOMfi ; d'où: Limoun, Limoun-
egear, Limounous, Limour-egear, Li-
mour^ous*
De limus , par le simple chaifigement de
1» en on : Limous.
|«|llOUN, s. ro.(lim6un): uma. limaei
JLmon, esp. Llimù, cat. Limâo, port. Làmo-
ne, ital. Limon, fruit du limonier.
Ëty. du lat. limo, m. s. dérivé de l'arabe
lymaHn,leymoun, m. s.
Dérivés : X.tfNoii-ad<i, lÀmoumad^-ier, Li-
moun-ier, Lim-a, Lim-ier , Lim^iera , Li-
moun-a, Limoum-eta.
LIMOUN, s. m. (limoun) ; bodu^ka. nvA.
Limon, esp. Lim, cat. Itmo, port. ital. Li-
mon, dépôt terreux que laissent les rivières.
Éty. du lat. limus. V. Limoun, R.
IflMOUN, s. m. BQvuiA, BAM. Itmon,C8p.
Limon , une des deux branches d un bran-
card ou limonière.
Éty. du lat. limonis, gén. de limo, m. $.
d'où : Limoun-ier.
ÛMOUNA , s. f. (limôune). Nom qu'on
donne a la mélisse , à Avignon , à cause de
l'odeur de limon qu'elle répand. V. MeUssa
ti Limoun,
UMOUNA, s. f. Limon, citron , à Arles.
V. Limoun,
ILIMOUNA , s. f. (limôune). Nom qu'on
donne, dans \ts environs de Grasse, selon
M. Durai, à l'anémone osil de paon, Anemo--
fie pavonta, qui croit dans les environs de
cette ville.
Éty. M. Dutal fait observer qu'on trouve
dans Pline, le mot It^nonta et limonium, dé-
signant une espèce d'anémone ; du grec
XcifAa)v(a (leimônia), anémone.
LIMOUNADA, S. f. (lio^ounâde) ; Limo-
nada.esp. port* Limonea, ital. Limonade,
ail. LUmonada, cat. Limonade, boisson pré-
parée avec le jus de limon ou de citron, de
l'eau et du sucre.
On faitdes limonades ai tificielles avec les
acides nitrique, oxalique, tartarique et sulfu-
Irique.
Ëty. de ItmotiNel de ada. V. Limoun.
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LIMO0NADIER, 8. m. (limoEnad-ié).
Ltmonadier, celui qui faite! Tend de la iimo-
pade. V. Limoun.
UMOUNEOBAR, ▼. D. ( limouiicdjà ) ;
MMOumBtti^Am, uiioinq4«9 umousiiiam. £tre li*
monneux, gluant, ressembler au limon. Gare.
Ety. de Limoun^ R. v. c. m. et de egear.
LIIIOIINETA. s. f. (limonnéCé}. Un des
noms languedociens de la mélisse. V. MelU-
$a et Limoun,
Éty. LinumMela , est un dim. de limoun,
comme cttroimêla, Test de citron.
UMOUNIAII, y. n, (limounià). V. Zt-
fnùunegear,
UMOUNIER, s. m. (limounié) ( umn.
.timon, esp. Atmoetro, port. Llimener ^cài.
Limonierou citronnier limonier, Citruê m«-
diea, var, b. Lin. arbre de la fom. des Hespé-
ridées qu'on cnltite avec ses variétés dans la
partie la plus méridionale de la ProYence.
. , Ëty . de liwutun et de ier. V . Limoun.
Le limonier diffère principalement du ci-
tronnier en ce qu'il est plus épineus et que
sont fruit a l'écorce plus fine. V. Gar. Limon
l^imonier.
vulgaris.ip. 117.
IJMOUNIBR, S. m.
cheval que l'on met aux limons.
Ëty. de limoun ti de ter. V. Lim, R. 3.
. UMOUNIERAjS. f.(limouniére). Limo-
Bière, brancard d'une voiture foripé 4e depx
mons.
UMOUNOns , OU8A, adj. (limounous,
éuse) ; umovi, aAvoof, uroot, inonaoïis Li'
liio«o,ital. esp. port. Limoneux, euse, plein
ou couvert de limon, de viscosités, baveux,
onctueux, huileux.
Ëly. du lat. limosus, ou de limoun et de
pua. V. Limoun, R.
UMOOBEGEAR , 4^^* ^« féimoum-
gear et Limoun,
yjmOUROUS, OUSA, Avr. V. Xtmou-
nous et Limoun, R. savoureux, de haut goût.
V. Gouitouê et Savourouê.
lalMOUS, OUSA, adj. (liméus, ôuse), d.
bas lim. V. Limounouê et Limoun, R.
I.IBI0U8IN , IN A , adj. (limousin, ine).
Limousin, ine. qui est de Limoges, V. ^tmo-
ges; langue limousine.
UMOU8INA, s. f. (limousine). Sorte de
cape dont les routiers se servent ppnr se ga-
rantir de la pluie.
UBIPA. s. f. (ITmpe), dl. Limon, bourbe.
y.Liga,NitatiOrea,
Ëty. du port, limpo, a, net , propre, par
antiphrase, ou peut-être du grec Xeiitcu
(leipô), laisser, ce qui a élé laissé.
UBIPADA, s. f. (limpâde), dg. Rayon de
miel qui se détache. Jasm.
UMPAR, V. u. (limpà), dl. Glisser. V.
Resquilhar,
Éiy. de limpa , bourbe , limon , et de or ,
parce que sur le limon on glisse.
Dérivés : EsearlimpHida , Esear-limpar,
LIMPIDE, IDA, adj. (lïmpidé, ide);
€LMm, Limpido, ital. port. Limpio, esp. Lim-
Kide, clair, net, transparent , en pariant d'un
quide.
Éty. du lat. Umpiduê, m, s.
LDHPIDITAT, S. f. (Kmpidità) ; Limpi-
dezxa, ital. Limpexa, port. LimpiiUté, qualité
decequiestlhnpide.
TOM. IL
LIM
Éty. du lat. Umpidiialiê, gén. de Itmptdî-
tof , m. s.
UN
LIN, uar, une, uns, un, umm, uoi, radi-
cal pris du lat. linum , lin , plante , et dérivé
du grec Xlvov (liuon), formé de Xe-foc (leios).
lisse, uni, à cause du poli de sa graine, d'où
les sous-radicaux lat. linteum, Imge, lima,
ligne, cordeau, ûcellede lin.
De/tnum, par apoc. lin; d'où : Lin, Lin-
âge, Lin-ota, Lin-oi,
De lintium, par apoc. Itfil, et par le chan-
gement de t en c, linç ; d'où : Linc-eou, Linç-
ol.
De Une, par le changement de c en g, ling;
d'où : Ling-t, ea, Lingiera, Linge-aria,
De Itfie, par le changement de c en s, lins:
d'où : LinS'Ol, Lin$'Oou,Linsoul'ada, Lin-
ioul-et, LanS'Ol, Lani-oou, Lamoul-ada,
Lamoul'it,
De linea, par apoc. Um, et changement de
ne en gn, lign; d'où: Lign-a , Lign-ada,
Lign-ar, Sou-lignar , A-lignar^ lÂgn-eîa,
f^ign-ol, Lign-ota,
De lign, par le changement de gn en nh,
linh; d'où : Linh, Linh-a, Linlnida, Ltnfr-aL
UN , s. m. (lin) ; Lino, esp. ital. Linko ,
port. Lein,%ïi, Linum, lat. LH, cat. Lin . lin
commun, usuel ou cultivé , Itnum usUaUêsi-
mum. Lin. plante de lafam. des Ca^ophy liées,
cultivée particulièrement dans la H.-Prov.
Éty. do grec Xlvov (linon) , m. s. Y. Lin,
Rad.
Quoique Boquillon affirme que cette plante
est originaire des bords du Nil, dont lin serait
l'anagramme lin, nil, sa patrie naturelle n'est
pas encore bien déterminée , car Olivier l'a
trouvé sauvage en Perse, et il est certain que
depuis un temps immémorial, on le cultive
en Europe. Le lin de Narbonne, Ltnum Nar-
bonenee, lin , qui ressemble beaucoup à ce-
lui dont nous parlons, croit naturellement
dans les lieux chauds de la Provence-Méri-
dionnale.
L'usage des vêtements de lin était déjk re-
gardé comme très-ancien chez les Egyptiens,
qui attribuèrent la découverte de cette plante
à bis, une de leurs divinités, disant qu'elle
rayait trouvée sur les bords du Nil , d'où l'é-
pithète de Dea linigera, qu'Ovide lui donne.
L'art de la filature a été poussé si loin ,
qu'on peut tirer, d'une seule once de lin, qua-
tre mille mètres de fil.
MM. Munier et John Madon, de Versailles,
ont trouvé en 1807, le moyen de filer lé lin à
la mécanique, moven que les Anglais avaient
connu avant eux.
La graine du lin possède Ji on degré émi-
nent les propriétés mucilagineoses, èniollien-
tes et relâchantes. On en retire une huile
qu'on peut brAler à la lampe et qui est très-
estimé» pour la peinture.
Tetia doou |tn, capsules du lin.
Piear lou Un, dreger le lin.
Voyez pour les détails des différentes pré-
parations qu'on lui fait subir, le mot Candie,
et pour son histoire économique , Gar. Li*'
num eativum, p. 290 et le Dict. des Se. Nat.
au mot Lin.
On nomoie linière, uo champ ensemenoé
de lin.
LIN
537
UN , 0. ffl.Tl. um, ura. Navire, bateau.
Ety. du lat linter, nacelle, chaloupe par
apoc. dérivé de lingere, lécher, parce que ce
vaisseau n'est propre qu'à côtoyer, lécher
pour ainsi dire , le rivage. V. £t€,R.
UN •ALWA9M, s. m. (li salbàtge). Nom tou-
lousain du lin purgatif, Linum eatKarHe%im,
Lin. plante du même genre que la précédente
qu'on trouve dans les champs.
UN AGE, s. m. vl. Race, sorte, lignée, V.
Lignagi et JLiti.R. fruit, produit.
UNCEOU, Gare. V. Limoau.
UNÇOL , V. Lineoou et Lin, R.
UNÇOOO, s. m. vl. béarn. Lincenil. V.
Lineoou ti Lin, K,
LINDA, s. f. (lïnde). Olinde, lame d'épée
triangulaire.
Ety. de Olinde , ville du Brésil, d'où ces
sortes de lames sont d'abord venues.
UNDANIBBA,s. f. (lindaniére), dl. Lin-
teau. V. ZrtiirattetLtfii,R. 2.
UNDAR, s. m. vl. Seuil, poteau etferme-
turede porte; entrée, linteau.
UNDABD, s. m. LUndar , cat. V. Un-
tau.
MNDAU, s. m. (ITndâou), d. m. Llinda,
cat. V. Lintauti Lim, R. S.
UNDE, INDA, adj. (IIndé,ïnde),dl.
Aigua linda, eau limpide, transparente.
Ety. du port. Itndo, a, joli, gentil , agréa-
ble, ou plutôt de Umpo, a, qui signifie net,
pur, propre, dans la même langue.
UNDOON , s. m. (lïndéun), d. béam.
De lard, de roumen, de lindoun.
Fables de la Font, en vers Gas, Béar.
UNETA , s. f. (linéte). Nom qu'on donne,
aux environs de Toulouse, i la sabline à feuil-
les tenues, Arenaria tenuifolia. Lin. petite
plante de la fam. des Caryophyllées qu'on
trouve dans les champs.
LINO, vl. V. Lenh et Linh,
UNOA.etcomp. V.Z.fii^tta,etc.
I.INGATOB,vi. V. Levguagi,
UNOAUT, A1IDA,s.(l!ngàou, âoude).
Babillard, arde. Gare.
UNOE, s. m. (lindgi); Lienzo,e6^. Lin-
;e, toile employée aux besoins du ménage.
'. Camiea,
Éty. du lat. linium pour lineum et linUum,
dont on a fait linfum et linge. V. Lin , R. et
Camiea,
Faire eeecar lou linge à mitât per lou re-
paaar ou per Veetirar, faire essorer le linge
pour le repasser ou le détirer , ce qui tient
lieu de repassage.
On dit que le linge est ramoiti , quand il a
été ramolli par le brouillard, lorsqu'il était
sec.
Ce n'a été, du moins en France, que dans
les XII et Xlll** siècle, que l'usage du linge
s'y est introduit, car ce ne fut qu'à cette épo-
que que l'on commença à y cultiver le chan-
vre.
Les anciens en faisaient peu d'usage et n'en
portaient pas sur la peau, ce qui rendaient
ches eux les bains si nécessaires.
LINGE , UNGBA , adj. (findgé, lïndjDB);
«mus, tncn. Mince, grde, élancé, effilé.
Ety. de lintiai, Un, délié, comme un fil de
lin. V. Lin, R.
l
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538
LIN
UNGEAR SE, T. r. (se Ka^ji). Sepoor-
Toir du linge nécessaire.
LINOEABIA, s. r. (lindjaHe) ; Lingeria,
ttal. Leneeria, esp. Lingerie, lieu où l'on met
le linge.
Éty. de Itfi^€ et de aria. Y. Lin, R.
UNOBAT , ADA» adj. et p. (nndjà, àde).
AUngéy /e? pourvu du linge, qui en a suffi-
samment.
UNOIBRA, s. f. (lïndgiére); mmtoa,
&oini«BUA. Lingère, celle qui dans une com-
munauté a soin du linge, qui travaille en linge.
Ety. de linge et de tera, lit. ouvrière en
linge. V.Z.tn. R.
LHVOOSTA , vl. V. Langausta.
UNGOT, s. m. (lîngô). Lingot, morceau
de métal brut qui n'est ni monnayé ni ouvra-
gé, n'ayant rcNpu d'autre façon que celle que
fui donne la lingotière ; morceau de plomb
cylindrique dont on charge un fusU au lieu
de le charger avec une balle; en L d'impr.
morceau de métal dont on se sert pour lais-
ser des blancs.
Êty. du lat. lingua, langue, selon Mén.
probablement d'après sa forme. V. Lengu^
Rad.
UNOOTIERA , s. f. (nngotiére), etimp.
umaovnmmjL. Lingotière, morceau de fer creux
et long, dans lequel on jette un métal fondu
pour le réduire en lingots.
Éty. de lingot et de tera, qui sert k foire les
lingots. V.JLefi^,R.
UNaOUMBAUD , S. m. (Rngoumbàoud);
tommjum, maootTA. Homard ou écrevisse-
homard, Àttaeus marinust Fab. Cancer
ganmarus. Lin. Crustacé de l'ordre des As-
tacoïdes et de la fam. des Longicaudes ou
Macroures, commun dans la Méditerranée;
sa chair est comme celle de la langouste, es-
timée pendant le temps de la ponte.
Éty.
UNOOTOTA, s. f. (lîngouste). V. Lan-
gouêta,
L1NGOU8TA, s. f. Nom du homard, à
Grasse, selon M. Aubin. V. Lingoumbaud et
LangouH, R.
UNGROLA, s. f. (Kngrôle), dl. Lézar-
dcau. V. 5enia«^a. '
UNOUA, et comp. Y. Lengua, plus usi-
té, et leii^ua, R.
L0IGUA-DB-CAT. Y. Lenga-de-eat.
UNOVA-^m-cma, Y. lênga-de-chin.
UNOUA-vAinuiA,s. f. Nom qu'on don-
ne, dans le département des R.-du-Rh. selon
M. NegreL à la stellère passérine , SteUera
poêserina. Lin. plantede lafam. des Thyme-
lées, qu'on trouve dans les champs de la
Basse- Provence.
UNOUA-M-tn, Y. Lenga^de-êer.
UNGUAOI, Y. Lenguagi, comme plus
usité, et Xfii^ti, R.
IflNOUAR , Y. lengwir.
LINGUA8TA.s.f.(lïngâste); lAi^AtTA,
URSAOTA. Coup de langue, propos malin,
mot satyrique.
Éty. de lingua, langue, et deosfa, espèce
de dépréciatif . V . Lingu, R .
LINGUAtTA , s. f. EA««AtTA, AASAir, mw
•■> «ovBcoou, cAsgvnaomi. Nom commun à
tous les insectes du ffenre tique, de l'ordre
des Aptères et de la fom. des Parasites, qui
vivent en général sur le corps des animaux.
LIN
Y Éty. Comme ces insectes piquent fortement
on leur a donné fig. le nom de lingaHa. Y.
Ltii||fii,R.
Celle qu'on trouve sur les chiens est la ti-
que du chien, Aearus ricinus , Lin. Croto-
nuirieinus, Dict. Se. Nat.
Celle des moutons appartient à une autre
classe d'insectes. Y. Barbin.
LINOUAUT , Y. Lenguanî.
UNGUADT, AUDA, Yoy. Lengaî et
Lenguy R.
UNOUBINA, s.f. (liogoèfne). Bande
étroite de terre, de toile, etc. Aub.
UNODR, Y. Lengur et Lengu, R.
I«INH,s. m. vj. Parenté , tribu, lignée,
race : Tôt mon ItnA, toute ma lignée ; vais-
seau. Y. Lenh.
Ëty. de linea. Y. Lignada et Lin, R.
UNHA , vl. Y. Legna et Ligna.
LINHADA,8. f. vl. Généalogie, Ugnée.
Y. Lignada etLtn, R.
UNHAT,a4j.etp.vl. Aligné. Y. Ali-
^aletXtn, R.
UNHATJS, vl. Y. Lignada Lin, R.
et Lignatge.
LiNm,y.Lini.
UNHORET, S. m. vl. Ligneul,cordonnet.
Y. Linj R.
LlNHOfl. , s. m. vl. Lignage. Y. i^n , R.
UNl,adj.vl.Delin.
Ëty. du lat. linem, m. s. Y. Lin, R.
LINIMENT , s. m. Oînîméin) ; Linimien^
lo, esp. Linimento, port. iial. Linimient, mé-
dicament liquide qu'on applique à la surfoce
de la peau, au moyen de frictions.
Ëty. du lat. linimentum, formé de Hnirt»
oindre, graisser.
UNIR, V. a. vl. usAB. Enduire, oindre,
frotter.
Éty. du lat. linin, m. s.
UN08, s. m. vl. Graine de lin. Y. I^tii,
Rad.
UNOTA, S. f. OÎD^te) ; uotota, bmovtdi,
umcutA, Aiuonrni, cboca, BMouvia-oooii-iiBt-
d'amimmi. Linotte , linotte commune , linotte
rouge, noms communs à la FringUù linota
et cannabina, Gm. oiseaux de Tordre des
Passereaux et de la fam. des Conirostres ou
Conoramphes(à bec conique}.
Éty. du lat. linota, linaria, formé de H-
num, lin, plante dont ces oiseaux mangent la
graine. Y.Xtn, R.
La femelle pond de quatre à six œufo, d'un
blanc sale, tachetés de rouge brun au gros
bout ; elle fait ordinairement deux couvée
Le mile porte le nom de linot.
Les linottes se réunissent en troupe vers
la On du mois d'août et passent ainsi l'hiver
dans nos climats, où elles se nourrissent des
graines restées dans les champs et des jeunes
boutons des arbres. Le mâle seul chante et
fait entendre une voix très-agréable.
UNOTA DBtrAsiiA, s. f. (}iùà{e d'espà-
gne), et impr. umota. Nom par lequel on
désigne à Avignon, le siierin. V. Tarin, 1.
UNOTA-oBMA, s. f. (linéte-grlse). Linot-
te-grise, Montbéliard a le premier démontré
que cet oiseau était le même que le précédent
et que la différence de son plumage n'était
due qu'à l'âge et à la saison d'hiver.
UNOUN, s« m. (linduD). Linon.
LIN
UNIA, s. f. (llBse^,dl. Limon, y. ifila.
ftty. dérivé du grec Actoc (leios), liaw, an.
Y. Lits, R.
UNSAR, V. n. (Ilnsâ), glisser. V. Asmkî-
Ihar.
Éty. de Lima, v. c. m. et de ar. V. Liss,
Rad.
UNSOL , S. m. vl. uvtM, &AOSM&. Lin-
ceul. Y. ZtNJootset Lin, R.
UN800U, s. m. (Ilnsôon);
cat. Lançol, port. Lensuolo, itall
drap de lit.
Ety. du lat. Unieolumwï de UcH-Un
linge du lit. Y. Lin, R.
En français, le mot linceul n'est ph» mM
que pour désigner le linge dans leqnd on en-
veloppe les morts, mais anciennement il sTap»
pliquaft à tous les tissus de lin.
UN80UX.ADA, s. f. (linsoulàde) ; unov-
Plein undrap de lit.
Éty. deiiluoonet de la term. ado. T. Xm,
Raë.
UNSOULET, 8. m. (lînsoulé}. Dlm. 4e
Umoou, petit linceul, petit drap de lit Yoj.
Lin, R.
UNSOULET, S. m. (Unsonlé); iiwop
BBT. Nom que porte le terre noix , aox envi-
rons du Mont- Yentoux, d'après M. Eeqniak
Y. Bisoc. «-r~-
Éty.
LIN80ULET, s. m. ijuramar. Dnn. ds
lintoou, petit drap de lit. V. Lin, R.
UNBOURBT, s. m. (lïnsourétj. Non éi
terre noix, à laMotte-du-Caire, près et Sa-
teroc. Y. Bisoc.
LINTAU , s. m. (nrntâou) ;
BuiisBA, unmAM, sovut,
■AUBT, uATAv tovmÊÊAw». Lumbrol, anc esp'
Lumiar ti Lun^ar, port. Uinâa, cat. Seail
d'une porte, la pierre ou pièce de bois qai
traverse le bas dé l'ouverture ou de la bak
d'une porte et qui est fixée dans le mor da
chaque côté.
Éty. du lat. Hmin, fnt*. m. s. d'oïl Ton a
fait selon Mén. liminus, Limimiims el UsOms.
Y.JLtm,R.3.
qm
Le linteau, en français est la pièce de bois
li traverse le haut des portes.
On
AKMATURE. !«• l>Md« a* l« donc M pnH h ml te
IiINZ,vL Y. Zyfur.
UNS, s. m. vl. Yaissean , banme.navke»
Y. Lin R. ' -■ ^
ilNZoL, s. m. vL Linge. Y. Lim, R.
uo
UO ou UOC , s. m. (lié) , d. arl. avign. cl
lang. Y. Xriiec et Loc, R.
ilfat Ion prineipaubonta fiot
Era Um moitecAal dai» lioc.
Pavre.
UOMi uaHB, uma. Légume. Y. Klonm».
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LIO
UON, 8. m. Qi-én) ; u». Xtone et Lionel
hal. Leim, esp. Ïmo, port. LUà , cat. Lion,
FelU leo, Lio. mammifère ooguiciilé de la
fim. des Digîligrades ou Carnivores, origi-
naire d'Afrique.
Élj. du laL leo , U<mi$ , formé du grec
Utay ileôp], qui désigne le pième animal.
Le lion a de tous les temps été Tembléme
4e la force, du courage et de la générosité^
La voix qu'il fait entendre quand il est en
çplère ou en amour, porte le non) de rugiife-
«fenl; ta femelle celui de lionne^ et ses petits
celui de{iofieeaiM;;le lion rpgit,
UONA , s. f. (liéune) ; uohna. LUmessa^
ital. Jû<ma» esp* Leoà, port. LUma^ cat.
Lionne, la femelle du lion.
Ely. du lat. Ui^na^ Umnessa^ m. s.
LIONET, s. n|. vl. /«leonet , cat. Lion-
ceau. V. lAcnel,
UONO , ad?. y\. Loin. Voy. l'Uinc et
MONNiJCHA, S. f. (liounàille), d. bé^r.
La race des lions.
Êty. delûmetdeal^.
UOtf a. m. pi. vl. Lieux. V. lu0C pi Loc,
Rad.
UO8-OBOVO0, (1i68-oroy6s). Cm des en-
Cunts qui s'offrent. Ji Marseille, pour nettoyer
les tonneaux, pendant le temps de la ven-
dange.
Éij, On assure que ces mots font partie do
refram d'une ode Pindarique, qu'on chantait
à Marseille, en l'honnear de Bachus, durant
le temps des vendanges.
UOTROPOyS. m. (liotrépe). Alt. gasc.
de HelioiropOf v. cm.
UOU, Un des noms par lesouels on dési-
gne récUir,en Languedoc. V. Esliaus.
lilOÇQB, s. m. (liôudxé). Nom du cbéne-
liége, dans le Bas-Limousin, et du iiége
écorce. V. Suve et Lev, R.
UOUMR, Avr. Etalonner. Y. AlUm-
lar.
UOUMB , s. m. (liôomé); uMm, ui-
miu. Légume, ital. port. Legumbre, esp. Lie-
gum, cat. Légume ou graines des légumineu-
ses, leurs fruits ou gousses vertes; par eil.
on nomme aussi légume, les artichauts , les
asperges et les racines des plantes potagères.
Ety. du lat. legumen, m. s.
Dérivés : Alioum-ar,
UOUN , V. Lion.
LIOUR^ radical pris du lat. libra, livre ^
balance, et dérivé du grec XCxpa (lilra), la li-
vre ancienne, composée de douze onces ou 4
hectos , par le changement de t en 6.
De Hbra, par apoe. Hbr^ et par le change-
ment de b en v, Hvr^ et de v en ou , liour ;
d'où : Liour-à , Liour-al , A-Haur-ar ^A-
liaura-menL
De libr , par addition de equi , dériy^ de
mquus, pareil, égal : Eguilibr-e.
LIOUR , Pour leur. V. Lour.
B( <|M Tnâo Tir «ioa ptr ÛMrr adUe
Ctm mmm» paît é mm nmmo vUlo.
LIOURA,uAini^. Lt6ra, epp. Libbra, ital
IÀi^ra, ëat. Livre, elle est dans tonte la P^
vencè divisée en seize onces ou 5 hectos, mais
ces onées ne sont pas d'égale valeur partout.
Éty . du lat. libra. V. Liour, ^.
uo
C'éUit le poids d'usage chez les Romains,
ils ne le subdivisaient qu'en douze onces:
La livre vaut en grammes à
Aix 379 16
Arles 39! 36
Marseille 3^51
Tarascon 388 il
Salpn 379 63
Var 380
Avignon 487 922
CarpenU«s 400
Orange. ..:.... 391 606
Alais; 4i^89
Division de lalivre:
Ifivre, marcs, onces, gros, scrop. grains.
1 2 16 128 384 9,216
UOURAL, 8. m. (liouràl), d. bas Ijm.
Instrument dont on se sert à la place de ba-
lance ; c'est proprement la balance à peson
ou romaine. V. Balanças et Escandau.
Ëly. de lioura et de al, pour peser à la li*
vre. V. Ltour,R.
UOÛRANDA , S. f. vl. y. Liuranda.
LIOURÀNSA. 8. f. vl. Tradition , don,
chose qui se livre de l'un à l'autre.
Éty. de Uo^r et de ansa. V. Libr, R.
UOORAR, V. a. vl. u9mAM, Koom^a.
Délivrer, donner de main en main.
É(y. de liour etdear. Y.IAber, R.
UOURAII, y. a. nîQurà). Vendre k la
livre , livrer une marcnandise k l'acheteur.
Gare. V. Liber, R.
UOURBIA, V. Livreya et Liber, R.
UOURELHA , Gare. Y. Livreya et /^t-
6er, R.
LIOU8AR, dg. Jasm. V. E$liousar.
LIOU8E , s. m. dg. Pour éclair. Voy.
Eslious,
Ii«»lMlo «ornno wm Ifoiu* êX wkmS» la ntj !
UPADA, S. f. (lipàde) ; uttaba. Lippée.
bouchée ; coup de langue d'un animal qui
lèche; franche lippée, repas qui ne coûte
rien.
Ety. de l'ail. Upps, grosse lèvre, et de
ada. y. Lie, R.
?ue sur la couella d'Apoulloun
y a un prad de trente earteiiràdaSf
Ounté ai dounat quauqueis lipadas.
Gros.
LIPAIRE;S. f. (liptfré); uwAniB. Gou^
mand, écornifleur, parasyte. Avril. V. /^tc,
Râd.
LiPAR , V. a. (lipà) ; un^m. Léd^er ;
manger avec avidité. V. Lapar et Lichar.
Éty. de l'ail, lippe, lèvre , par extensiop
langue, et de l'act. ar, V. Lie, R. lécher
avec 1?8 lèvres, bu avec la langue.
Et les mots français , lippe , lippfe ,
lippu.
Qu'antan à santa Margarida
Fasias lipar qUùuqua bourrida.
Gros.
UPAMIAIRB, lERA, S. (lipassiàïré .
éré). Qui aime ï faire des caressée , qm
donne souvent des baisers.
LIP
539
Êty. Parce que les baisers se donnent
avec les lèvres ou lippes. V. Lip, R.
UPAUDBS , s. vl. Cajolerie , flagorne-
rie. V. lis, R.
IéIPEOA, 8. f. (lipégoe). Un des noms
languedociens de la huppe. V. Petuga.
UPBT , ETA , s. m. (lipé) ; uqvbt , u^
cMm, MVAnM. Friand, et non gourmand.
V. Lichouira et Lie, R.
Éty. de lipar.
vu pwci i|i|t •nêmqmiiom wmtm l
IéIPEZA» t1* v. Lipposilai,
LIPOUNIAR, V. a. (lipounia). Itér. de
lipar , lécher è plusieurs reprises. Aub.
LipOUfif, QUa^y A<^j- (lipôus, éuse),
d. bas lim. Gluant, visqueux. V. Ltmou-
nous, pomme quelque chose quia été léchée.
V. licR. ^ ^ ^
UPP08, ady. tI. l^ippo, ital. Chassieux.
Éty. du lat. lippus, m. s.
I^PPOZITAT, 9. f. v|. fj^^A. Lippi-
tude.
Ëly. V. le mot précédent.
lilPflAR, V. a vl. Lisser, polir. V. Liss,
Rad.
IJPTOTE, s. f. yl. Litote, figure de
rhétorique.
Liptote ... loi alquna proprietaf
Accidentai ad aleuna eauia,
Leys (fAmoiir,
LIQ
LIQU, UT, radical dérivé du latin linr
Îure , linqûo , liàtium , laisser , quitter ;
où déiinqutre, faillir, delidum , délit,
reliquia, rdinquere , laisser en arrière.
De lielum, par l'add. de de , delidum »
et par apoc. fklU.
De (tn^ii«re, laisser , et de re, prép. re-
linqutre, laisser en arrière, d'où par apoc.
et suppr. den, reliqu: Reliqu-a, Reliqu-ari,
Reliqu-ai , Reliquat^ari , Re-liqui-as, Re-
linqu^ir , Re-liquirari, Re-lenqu-ir , Hf-
leti^-tl, Re-leus, Re-lheu, Re-lief, Ae-
Ue-a, Ae-itc-art.
LIQU,2.uc, radical dérivé do latin liquor,
oris, eau, liquide, et formé de lix, (ieis,
qui dans l'ancienne langue latine sigm'fiaii
eau. Liquo censeo este à lix , quod veleri
lingufi signiHcabat aquam; ut ostendimus
in elixum. Vpssius. d'où h'gutduf, liquide.
De liquor , pr le changement de o en ou,
li^fuoùr ; d'où : JLiquour , Liquour-isto ,
Ltquour-Qus.
De liquidus , par apoc. liquid , d'où ^
Liquid-e , Liquid-ar , Liquidât, Liquid-
ation, Liquid'itat.
UQUAR, V. a. vl. Lécher. V* Lie, R.
UQUEFACTIO , s. f. vl. Liquefaccion ,
esp. Liquefaeçâo, port. Ligue fasione , ital.
Ûquéfaçtion.
Éty. du lât. liquefaetio, m. 8. V. Liqu, R.
UQDET, ETA, 8. et adj. (liqué). Gour-
mand , ande.
Éty. du grec Xei^a> (leiehô), lécher, on de
Xt^oc (lichos), assaisonnement, délicat.
UQUETA , s. f. (Ilquéte). Personne
adroite, pour gagner en jouant. Gare.
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540
LIQ
UQ
UQUID, IDA 9 adj. ?1. Liqwid, cal.
Y. Lifuidt.
UQUIDAMENS. adY. vl. Liquidawien'
l#, esp. port. itat. LiquidemenU V. Liqu^
Rad.
lilQTODAR, V. a. (liquida); Lifuidarif
ital. Liquider , esp. port. cat. Liquider ,
fixer à une somme liquide et cerlaioe des
prétentions contentieuses.
Êly. de liquidé et de ar^ rendre clair ,
éîident. V. Liqu , K.
LIQUIDAR 8B , V. r. Liquidane , cat.
esp. Payer tout ce que Ton doit, acquiter
ses dettes.
LIQUIDAT, ADA, adj. et p. (liquida,
âde); Liquidado^ port. Liquidé , ee, Ûié|,
Ety. de liquidé et de al , rendu dair.
y. Liqu, H.
UQUœATION, S. f. (liquidaUe-n) ;
uqvmArtam. Liquidaxione , ital. Liquida-
eian, esp. Liquidaçâo^ port. Liquidaeià,
cal. Liquidation , action par laquelle on dé-
brouille , on règle , on fixe ce oui était
embarrassé, incertain, en matière d afi&ires.
Ëty. de liquidar et de fûm, action de
liquider. V. Liqu, R.
LIQUIDE, s. m. (liquide) ; Liquida, iUl.
esp. port. Liquid . cat. Liquide , qui est
fluide et qui a la propriété d'humecter ou
de mouiller les corps avec lesquels on le met
en contact.
Éty. du lat. liquidum. V. Liqu, R.
LIQUIDE , IDA , adj. (liquide • ida) ;
Liquido , esp. port. ital. Ltquid , cat. Li-
quide . fluide , qui coule et humecte, Top-
posé d'épais et de solide.
Ëty. du lat. liquidui, V. Liqu,l^.
UQUIDITAT, s. f. (liquidita); Liqui-
de$a, cat. LiquidUà , iUl. Liquidaçao,
port. Liquidité , qualité des corps liquides,
fluidité, limpidité.
Ëty. du lat. liquiditaiis , gén. de liqui-
dHoi. m. s. V. X.tffti,R.
UQUOR , vl- V. Liqwmr.
LIQUOVil, s. f. (liqueur); ucora. Lieare
et Liquore, ital. lÀeor, esp. cat. Liqu4>r ,
port. Liqueur , liquide en général , el en
particulier, boisson dont l'eau-de-vie ou
l'esprit de vin forment la base.
Ëty. du lat. liquor, V. Liqu, R.
Les Chinois font remonter à l'an 2199,
avant J.-C l'invention de la première li-
queur spirilueuse. Elle était tirée du ris ;
rEmpereur Yu, en fit exiler l'auteur.
Arnaud de Villeneuve, enseigna, le pre-
mier en France , l'art de faire les liqueurs,
en 1292. il avait appris ce secret des
Maures.
M. Patin , disait que les liqueurs étaient
des poisons sucrés qui donnent la vie k
ceux qui les vendent, et la mort à ceux qui
les usent.
LIQUOURISTO, TA, adj. Oîqoooriste,
là). Faiseur ou marchand de liqueurs, liquo-
riste.
Éty. de Hquùur et de la term. tsio. Voy.
Liqu, R.
LIQUOUROUS , 8A , adj. Oiqoouréos ,
éuse). Liifuoreux, euse , qui a une dou-
ceur particulière en parlant du vin.
Ëty» de It^ftiotir . et de la term. osiM, qui
est de la nature de la liqueur. V. Liqu^ R.
, Lira, cat. V. Lvra.
LIBAT, ADA, adj. (lire, âde), d. arl.
Tu que siis franc, , lira, pouti ,
Coum'ungàlani homwù dêou Veitre.
Coye.
LIRE , vl. Elire. V. Legir.
LIRE , s. m. (4iré), dg. Lis. Jasm. Voy.
Teli.
LIROA, s. f . (lirgue). Un des noms laog.
de l'iris de Germanie. V. Coutelas.
LIRCkA-roosnA, S. f. (Ilrgue-pudèinte).
Nom qu'on donne, aux environs de Toulouse,
h l'iris puant, iri$ feHidiêtima, plante de la
famille des indées , qui vient dans les buis-
sons et dans les haies.
LIRI, s. m. d. béam. Xtrio, port. esp.
LUri, cat. Lis. V. LU et Yeli.
LIRI, S. m. (liri). Nom par lequel Gou-
delin, désigne le lys. V. Teli.
Lmi-fALTAOB, s. m. (liri-salbétgé). Nom
toulousain du Pkalangium liUago, plante
de la famille des Liliacto, qu'on trouve dans
les bois.
LIROUN,s. m. vl. Le loir. V. GreouU»
Éty. du lat. glie gliris, m. s.
LiROUN-umA, dl. Fadaises, bagatelles.
LIRRI, s. m. (lirri). Nom nicéen do loir
muscardin. V. Garri-dêii-houese,
us
LIS, Art. pi. pour leii, les. Coye.
LIS, s. m. vl. Lis, esp. Lis. V. Yeli.
LIS, vl. V. li^e.
LIS , ISSA, adj. (lis, isse) ; iMwm , uk ,
use. lÀseio, ital. Lito, esp. Liio , port. Lis,
cat. Lisse, poli, uni ; luisant.
Éty. du grec Xï<, X((r9oc (lis,lissos), m.
s. V. lÀss, R.
Baga lissa, jonc, bague sans pierre ni
diamant.
Couiffa lissa, coifie unie et sans dantelle.
Peça lissa, monnaie usée, médaille fruste.
Soupaiisa, potage liquide, sans garni-
ture.
En vl. il était ou il fut permis.
US, Pour mince, V. Linge. Passar lis,
passer sans saluer, sans s'arrêter.
LIS, s. m. vl. LUe, esp. port. ital. Pfocès,
débat, discussion.
Ëty. du lat. lis, lUis, m. s. dérivé du grec
fXiç (élis), pour ëptç (éris), débat.
USA, nom de femme (lise). Alt. de
Louisa et de Elisabeth^ v. c. m.
LISA, s. f. (Use). Lissoir, instrument de
verre, de marbre, d'ivoire, d'acier , etc., avec
lequel on lisse le linge, le papier.
Éty. deltfor. lisser. V. Liss, R.
USA « s. f. (lise). Lise, on donne ce nom
dans le Tarn , 4 un dépôt de terre fine , lait
par les eaux sur le bora des rivières.
USA , s. f. dg. Traîneau , lit ou échelle de
charrette sans roues , dont les limons posent
et traînent à terre. V. Lieya.
LISADA, s. f. (lisàdc) , d. bas lim. Coup
assexfort pour unir, applatir, le lieu sur
lequel il porte.
LIS
LISADOUR, S. m. (lisadéur) , d. bas lin.
Linge ou drap sur lequel on repasse. Voy.
Lus, R.
SISAR, V. a. (lisâ); umab. Liseiare,
ital. Alisar, esp. Alixar, port. Lisser, ren-
dre lisse , repasser, en bas lim. V. Estirar.
Ëty. de lu, lisse, et de ar, V. Liss, R.
USARI , s. m. (lisàri). Axala ou etart,
garance du Levant.
LISAT, ADA, adj. et p. Alixado, port.
Lissé, ée, poli, glissant. V. Liss, R.
USAT, s. m. On donne ce nom à oo
tissu de coton plus fort que le ealieot ordi^
naire. V. Liss, R.
USGA , dl. m. s. que lesea.
USCAT , ADA , V. AtUcai et Licat.
LISE , ISA, adj. (lise , ise). Lisse , gliâ^
sant, d. bas lira. V. Lis eiLiss, R.
USERA, s. f. vl. V. Lisiera.
LISEROUN , V. Caurregeola.
USET, s. m. (lise). Nom qu'on donne ,
en Gascogne, à l'orvet. V. Agulhaun.
USETA, s. f. (liséte). Nom qu'on donne»
en Languedoc, à l'ers à quatre graines • Er~
vmm tetrasj^rmum, Lin. plante de la famille
des Légumineuses , qui croit dans les mois-
sons et dans les champs.
USETA , nom de femme (liséte): Zûsfe»
ital. Lisette , Louison , on le dit aussi d'une'
personne maigre et fluette.
LISIBLAMBNT, V. Ligil>lameni.
USIELE , V. Ligible et Leg , R. 2.
LISIERA, S. f. (lisière} ; cummma , et-
■omifA. Lisière, le Iwrddune étoflfe; tKird
d'un champ ; au pluriel cordons larges qui
servent à conduire les enfants qui commen-
cent à marcher. V. Estaqustas et Mena-
relas.
Ëty. du lat. lictiim, trame ; mot que Vir*
gile a employé dans le sens de trame, dont le
Kuriel est licia , Ueiera , en basse lat, et
nera.
LISOR, s. m. (lise). Nom qu'on donne,
dans le Eas-Limousm , à l'hysope. Voy»
MariaruÊa.
USOUN, nom de femme (Ksénn). Dim.
de Louisa, v. c. m.
USQUET, ETA , aiQ. (Osqué, été) ,
d. mars.
VoM^M Mit Uot UtqmHt mnum It ni l'i
Ballot, rioalHn»*
LISS, U0, ut, radical dérivé du çrec
Xi99èc (lissos) , lissé , usé , d'où Xi^toc ,
i^oç (lissas , ados) , usée : lisse.
De lissos , par apoc. lût et Us , d'oik :
Lis , Liss-e , Liss^ar , Lis-a , A4is-ar ,
Lis-at , Lins-a , Lins-ar.
USSA , s. f. (lisse) , vl. uuma, &atma.
Lixa , esp. Lixxa . ital. Lice , l)arricade ,
retranchement, palissade, barrière.
Ëty. de la basse latinité licia, fait de
palieium , pieu. V. Liça,
LISSA, s. f. Ficelle non doublée, terme
de tisserand, de cardeur, etc., on l'appeUe
aussi flou de vêla. Gare.
USSANDRE , nom d'homme. Altér. dt
Alexandre, v. c. m.
USSAR, Llissar, cat V. Lisar.
LISSAS, s. f. pi. vl. Lices, barricades,
terrasses, palissades, retranchements.
USSEN8IA, vl. V. Licencia.
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LIS
USSBBOUN, m. 8. qoe Itcdroim,
V. c. m.
liISSiOU, 8. m. 0«8$i6u):
Of CHV*
Lesaive ,
eaa rendue détersive par la soude ou la
potasse.
LUsiou de la semença. Avril, chaulage.
Éty. du lat. îixivia, m. s. foriiié de lix,
Ueiê, qui dans l'ancienne langue latine si-
gnifiait eau. V. Liqu , R.
U8S101I i s. m. dl. Pour essieu. Voy.
Essiou.
I«E88IOU y Pour essieu. V. lÀssiou et
Essiou.
U89in, vl. V. Luftoii.
U8SOIB, S. m. (Iiss6ir); ussovab. Lis-
soir , outil f machine pour lisser ; perche
pour remuer la laine. Gare.
I«18SON, s. f. vl. Lecture; élection. Voy.
UOSOUN, LUssàf cat. V. Liçoun et
leg.ïi ^.
LISTA, S. r. (liste); Lisia, iUl. esp.
port. lÀstSt ail. lAisUif cat. Liste , cata-
logue y dénombrement; en vl. bordure, li-
siâre, bord.
Éty. delà basse latinité Zûto, m. s. fait de
Vall. Uisîe, bordure, bande, bandelette;
parce qu'on écrivait ces petits catalogues
sur des lanières de parchemin, list en angl.
Lista civila , liste civile , somme que
certains gouvernements allouent à leur sou-
verain • pour l'entretien de leur maison.
lilSTA , s. f . uêtuA, Bande de toile fine ,
telle que de la mousseline ou de la batiste,
dont on garnit les coiffes, les chemises, etc.
On dit en français la bande ou le tour d'une
cornette, d'un bonnet, etc., et jamais liste.
fity. V. le root précédent.
LI8TAR, V. a. vl. uatbab. Llistar, anc.
cat. Lislar^ aoc. esp. ListarSy ital. Jasper,
border , tracer , des bandes , veiner. Voy.
Lista.
USTEL, s. m. (listel), dl. et m. Llistel
et Histà , cat. En terme d'architecture listes,
moulure carrée, bande ou règle qui sert
d'ornement ; espace plein, qui est entre les
cannelures des colonnes, et qu'on appelle
aussi filet ou carré. V. Listeou , comme
plus usité.
USTELAR, V. a. (listelé). Placer, poser
des liteaux.
Éty. de listel et de ar.
USTEOU, s. m. (listèou); ustbim Leiste^
ail. Listra, port. Liteau, tringle de bois
servant à divers usages. Alaise.
Éty. de lista, chose étroite et longue.
. C'est à tort, que M. Garcin rend ce mot
par listeau^ et que M. de Sauvages dit, que
dans le sens de tringle de bois, itieafi est
un barbariame. Le mot liteau, se trouve
employé dans ce sens par plusieurs lexico-
logues et particulièrement par MM. Nodier
et Verger. V. leur Dict.
IJSTOUN.s. m. (listôun). Dim. de lista,
petite bande de mousseline , de linon ou de
batiste. Avril.
LISTRA , s. f. (listre) , dl. Pour liste.
V. Listar.
Ety. du lat. lislra . m. s.
USTBA, s. f. dl. Pièce, lambeau, tran-
che ; langue de terre.
LIS
LI8TRAR, T. a. vl. Border, orner de
bandes. V. Listar.
Èty. du portugais listrar , m. s. formé
de listra et de ar.
U8TRAT, ADA, adj. et p. vl. Bordé,
ée.^
Éty. du purtugais listrado , rayé , ée ,
marqué de raies, formé de listra et de at.
lilSTRB , s. m. vl. Listra , ital. port.
Litte. litière. V. Zt(a.
USUR, USA, Liseur. V. LigeireeiLeg,
Rad. 2.
LI8DR, USA, S. (lisûr, use); umo«.
Lisseur , euse , eelui ou celle qui lisse.
y. Lies, R.
UT
MT , LUI, cat. V. Liech.
UTANIAS , s. m. pi. (liUnies); Litanie,
ital. Letania, esp. Ladainha, port. Litanei,
ail. Hetania, cat. Litanies, prières qu'on
fait à Dieu en invoquant la Samte Vierge et
les Saints , les uns après les autres ; iron.
longue et ennuyeuse énumération.
Éty. du lat. litaniœ, litinias, dérivé du
grec X(xofxai (lilomai), prier, supplier, d'où
Xuave{ai (iitaneiai) , litanies.
On croit généralement que saint Grégoire
institua cette prière en 590, à l'occasion
d'une peste qui ravageait Rome ; mais les
auteurs du Dict. des Orig. de 1777, in-8*
assurent que 70 ans, au paravant, le Ooncile
de Vaison, témoignait que cette prière était
reçue par le Saint-Siège.
Les grandes litanies, ou celles des Roga-
tions, ont été fondées par saint Gregoire-le*
Grand.
UTAROIA, s. f. vl. UTTAMOiA. Voy.
Lethargia.
Litargia .... es talmeni nowuida guar
lethes , et au ve aquel nom , vol dire obli'
dament. Elue, de las Pr.
LITARGIC, vl. Léthargique.
UTARONIA, vl. V. Lethargia.
LITS , (lité) , dl. Sem liu et quUe, nous
sommes quittes ou quittes de procès.
Ëty. dulat. Iû,<i(M.
LITBIIAI« , et composés. Literal , caL
V. Littéral.
LITOE, ylV.Lige.
UTHABOBA, S. f. (litàrdja) ; utsma.
Litargirio , ital. esp. Lithargyrio, port.
Litharge, protoxyde de plomb fondu, coloré
ordinairement en rouge , par un peu de
minium.
Éty. du grec XiOdip^upoe (lithargyros),
qui désigne la même substance.
On nomme litharçe d'argent celle qui, ne
contenant pas de minium, est d'un brillant
argenté, et litharge d'or, celle qui est d'un
jaune sensible.
UTHINA, s. f. (litine). Lithine, oxyde
d'un métal nommé lithgium, que M. Arfwed-
son a découvert, en 1818 . dans le Pétalit0y
le Triphane et la Tourmaline verte.
Cet oxyde doit être placé entre la baryte et
la soude.
Éty. du grec XiOo< (lithos), pierre, parce
qu'on l'a d&oavert dans des pierres.
LIT
541
UTHOOttAPHlA, S. f. (HtboQffrapble);
Litografia , cat. esp. ital. Liikogra^^ port«
Lithographie , ce mot ne signifiait ancienne-
ment, que description des pierres, mais on l'a
appliqué aujourd'hui k un art nouveau,
cehii d'imprimer sur la pierre , ou au moyen
d'une pierre sur laquelle on a tracé un dessin
quelconque.
Éty. du grec X(Ooc (lithos) , pierre, et de
Ypàtpeiv (graphéin), écrire, graver.
On doit cette importante décoorerte à
M. Aloys Sennefelder , choriste du théâtre de
Munich, 1796-1802.
MM. Haussmann frères, sont parvenus ,
1818. à appliquer la lithographie à l'impres*
sion des étoffes de soie , de laine et de coton.
M. Ençelmann , dont le nom se rapporte
à l'établissement de la lithographie en
France, et à toutes les améliorations succes-
sives que l'on a apportées à cet art , vient
encore d'en étendre le domaine et l'usage
par une nouvelle invention, le moyen de
iithographier en couleur.
Journal des Débats, octobre 1887.
Cet art ne s'est introduit en France qu'en
1814.
UTHOGRAPHIAR, V. a. (lilboo^a-
l^ià) ; Litografiar, cat. esp. Lithographier ,
tirer des estampes d'un dessin fait sur I»
pierre.
Ëty. V. le mot précédent.
LITHOGRAPHIQUE, ICA, adj. (1i-
Ihougraphiqué , ique) ; Litografie , cat. Li-
tografico , esp. Lithographique, qui tient à la
lithographie.
UTHOORAPHO , 8. m. (lithougrèpbe);
Litografo , cat. esp. ilal. Lithographe i celui
qui lithographie , qui dessine sur la pierre ;
imprimeur qui tire les dessins lithographies.
UTHOTRITIA, s. f. (lithotritie). Li-
tholritie, mot nouvellement inventé pour
désigner une opération au moyen de laquelle
on brise la pierre dans la vessie, en frag-
ments si menus, qu'on peut les extraire par
le canal de l'urètre.
Ëty. du grec XiOoc (lithos) , pierre, et de
Tp(^ (tribô), briser, rompre.
Bien que plusieurs chirurgiens aient re-
vendiqué l'honneur de cette découvertit , il
parait que M. Civiale en est le véritable
auteur, 1822.
UTIERA, s. f. (}\Uit)\ LeUiga, iUl-
LUera , esp. Liteira , port. Hitera , cat.
Litière, voiture à deux brancards , que deux
mujets portent suspendue.
Éty. du lat. leetica^ ou mieux du français
litf et de la term. iera, parce que c'est une
espèce de lit embulant.
Selon Cicéron , l'invention de cette sorte
de voiture est due k un roi de Bitbynie.
UTIGAR, y. a. vl. Litigar , cat. esp.
port. Litigare, ital. Contester.
Éty. du lat. litigare, m. s.
LinOI, s. m. (litidgi); coonstrAnoii ,
uTiMA. Liligio, ital. esp. port. Litigi, cat.
Liiige, contestation en justice, par devant
les juges.
Ëty. du lat. lUigium , formé dtUs.lUis,
dispute procès.
UTIOIOS , OIA et
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542
LIT
LITIOIOUB, OUIA. adj. (IHidgiôos ,
ÔQsé) ; LUigioso , esp. port. Ual. cat. Lili»
fieux, eu8e,qai estoa peut être en litige.
fity. du lai. UUgioiUif m. s.
Degum nq dèu crompa causa litigiosa.
Fors et Cost. de Béaro.
UTOGBB, s. m. (lît<^tcbé). Roulette,
petit lit d'enfant qu'on place ordinairement
tous un grand Ht, et qu'on ne tire qne le aoir.
Soppl. à Pellas.
UTOGHO , Gare. V. Coueheta.
LITORAL, JJLA, adj. (lUourâl, aie);
vTovmAo. Littoral > aie, prèa de la côte » le
long de la mer.
. lilTORAL , 8. m. uvoviuu.. Littoral , les
terres qui sont aux environs de la mer.
LITRE, s. m. (litre); u^ao. Litre, nou-
velle mesure de capacité dont il est l'unité ,
formant la millième partie du mètre cube.
Éty. du grec A('vpa (titra), litre.
On dit d'un homme ivre , A lou litre,
UT8A-CIIABA, s. f. (litse-cràbe). Nom
Sascon du chèvrefeuille. V. Sabatoun et
faire 'Siouva,
Éty. LUsa-eraba^ signifie littéralement
lèche-chèvre ou chèvre-lèche , parce que les
chèvres aiment beaucoup les feuilles de cet
arbrisseau. V. Lie, R.
Loupasiourel fltmeat de litaorcrabo,
Kqn cantoplue V objet de §0$ amoun.
Jasmin.
LITSOII, dl. y. Liçtmn.
LITTER^ um, radical dérivé do latin
Uttera, lettre , caractère de l'alphabet, fbnbé
de Uni , lino^ litum , oindre , enduire , parce
Îie pour former une lettre , il faut enduire
encre la feuille sur laquelle on écrit. Bond.
Napi qui literam pingit atrawMfUum ehartes
indueere, atque illinere solet, Vossius.
De littera^ par apoc. litter; d'où : Lilter-
(d , Littéral^ , Litter atour , Lilter-at^r a.
De littera , par sync. de e et changement
de i tn e , lettra : d'où : Lettra» Lettr-inq,
Letir-u^ ua, Lettr-e, Letr-ier.
UTTERAL, ALA, adi. (litéral , à)e);
. Ltieral , esp. port.
AV. Littérale j îlàl
cat. Littéral , aie , pn> à la lettre, ou dans
l'exactitude rigoureuse de l'expression.
Éty. dulat. liOeratû, selon Içs lettres. V.
Litter, R.
UTTBRALAMENT^ adv. (litéralamein);
l4lera{fiieiil , cat. Littéralmente , ital. esp.
Literalmente, port. Littéralement, 2é la lettre.
Éty. de lUerala et de ment. V. LitUr. R.
UTTBRATOUR, s. m. (littérateur);
Literat, cal. Literatar, port. LiUerato , ital.
Literato, esp. Littérateur, celui qui est versé
dans la littérature.
Éty. du iat. liUerator. V. LitUr, R.
MTTERATORA, s. f. (littérature);
Litieratura , ital. Ltferaf tira, cat. esp. port.
Littérature, terme général qui daigne l'éru-
dition . la connaissance des belles lettres, et
lespro()uctions littéraires.
Ety. du Iat. litterQtura. V. Litter, R.
lilTTIBBA, vl. V. Lichiera.
LHUR, dl. Ait. de Leetaur^ t. c. m. et
Leg,ï{.2. *
ixruRA, y. JLecfiira et Leg, R, 2.
LIT
, umROIA, 8. f. (liturdgie};Xlltir^,
ital. esp. port. cal. Liturgie, ail. Ordre et
cérémonies qui s'observent dans la célébra-
tion du service divin.
Ëty. du Iat. liturgia , dérivé du grec
XeiioudY^a (leitoorgia), service, fait de Xeitèc
(léilos), Prytanée , et de ïpYov (ergon), ou-
vrage.
UTDROIQUE.IOA, adj. (liturdgiqué ,
ique); Liturgico, ital. esp. port. Liturçie,
càt. Liturgique, qui a rapport à la liturgie.
Éty^ du Iat. tilurgieui.
LITUROIBTO , s. m. (lîltirdgisle). Li-
turgiste, auteur d'un recueil de ^turgies.
UU, s. m. tI. Lien; il ou elle attacbCi lie,
joinu
UUBN , dl. y. Luen^ et Long, R.
liium; , vl. y . Lioume.
UflN , adv. d. arl. Pour Luene , v. c. m.
et Long, R.
UURA, vL Lliura, cat. Livre, y. Lioura
et Libra,
UURADA, vl. y. Liwrada.
LIORAMBNT , 8. m. vl. y. Livramen.
I4URANDA, s. f. vl. uookahda. Livrai-
son , ration de vivres , fourniture , largesse ,
gratification, y. Liber, R.
LÊURAnsa, s. f. vl. Don, tradition, y.
Liber, R.
LIURAR , ▼. a. vl. y. Livrar.
LIURAZON, s. f. vl. Uvrawon. yoy.
Liber, R.
Certa UuroMon de derniers ^ certaine ouan
tité de deniers. ^
I«IURAZON, vl. y. Livraton.
UURB, adj vl. Mjnmrn». Libre, délivré.
\ . Libre ei Liber, R.
LIUREZA, s. f. vl. Abondance, fécon-
dité, fertilité, liberté.^ y. Livreia ei Liber,
Rad.
?^
LIVEIi, s. m. vl. uwwiA. Livel, port
Livelt, anc cat. LiveUo, ital. Niveau, y.
Niveou,
Ëty. du Iat. libella , m. s.
LiyEIX, vl. y. Livet.
LIVENG, adj. vl. Livide.
, UVIDE , IDA , adj. (livide, ide) ; Linido,
ital. port. Livide, il se dit d'une couleur
plombée.
Éty. du Iat. Lividus, m. s. ou de Uvere,
être livide.
lilVIDITAT, 8. f. vl. uvmsTAT. Xtt^-
dezxa , ital. Livor , port. Lividité, état de ce
qui est livide.
Êty. du Iat. lividitatis , gén. de lividitas,
m. s.
uyOR, s. f. vl. Livor, esp. port. Lt-
vore , ital. Lividité , couleur livide.
tty. du Iat. livor, m. s.
LIVRA , s. f. vl. Lliura , cat. Livre, y.
Lioura; pour livre, monnaie, V. Lira ,
Franc, et Livra. La livre tournois, était de
vingt sous et la livre partsis , de vingt-cinq.
UVRADA, s. f. vl. uoBADA. Livre, Li-
vrée. V. ^tôro.
LIVRAMEN , vl. y. linroiilfiil.
LIV
UVRAMBN, S. m. vl. uvbakv. LOra-
miento, anc. esp. Liberamento, ital. Déli-
Trance. V. Liber, K.
LIVRAR, V. a. vl. uhkab. IMibroT^ cmU
Librar, esp. Livrar, port. Livrare, itaL
anc. Liberare^ ital. nH>d. Délivrer, sanver,
débarrasser, livrer, accorder, remettre co-
tre les mains, s^adonner.
Ëty. du Iat. liberare , n^. s.
LITR^R» V. a. vl. (lirrà) ; uosab, ubq-t
■AM, Librar , esp. Llibrar , LHurar, cat.
Librare , ita|. Livrer , accorder ; peser à ta
livre ; mettre en la possession de.... légale-
ment ou illégalement; atU|qqer, livrer bt^
tailje. y. lifter, R,
Éty. du Iat. librare.
LIVRAR, SE, V. r. Se livrer, s'applir
quer à.... se mettre au pouvoir de.... s'abaiii
donner)....
LIVRAZON , S. f. vl. uoBA^ofi. FoumiT
ture , livraison ; ration.
Ëty. du Iat. liôerolûmit, gén. de It6era-
fio , in. s.
LIVRE, s. m. y\. Pour livre, y. Libre ,
et Z.i6er , R.
LIVREA, y. JLivreya.
LpVREf OUN, s. f. (Ilvresôon); uvbam»!».
Livraison, en t. de libr. partie d^on ouvrage
qu'on délivre par feuille^ séparée^ ou par
vofun^ef . à inesure qu'ils parraissent.
Éty. de livrar. y. Liber , R.
LIVRETA.s. f. (livréy); uvBA»A,ma-
Sitè. UOOBBTA, USOniATA» «OWUà, JJOOTM-
MMA, ruovwmtov. Livrée, rubans et autres
présents de noces que les nouveaux éponx
donnent i leurs camarades... Habit que por-
tent les pages et les laquais.
Éty. de livrar, livrer, et de la term. eya,
qui est la même que ada , cho^ livrée, par-
ce qu'une ancienne galanterie^ en usage chei
les rois et chez les princes, éUit de faire, dans
certains temps de l'année, à Pâques et à la
Noël surtout, de présents de robes, de man-
teaux et d'habits aux personnes attachées k
leur service et aux seigneurs qui compo-
saient leur cour: de là, |e nom de livrés
donné aux habillements qii*on livrait à cette
époque, y. JLi6er, R.
La livrée des domestiques pourrait venir
de l'usage dans lequel étaient les chevaliers,
de se distinguer dans les tournois par le^
couleurs de leurs dames.
LIVREZA , s. r. vl. uvBBSA. Liberté, in-
dépendance, y. Liber, R.
LU
LIZ, vl. Lisse, y. Lis.
LIZAR, V. a. vl. Lixar, anc. esp. £1-
sciare, ital. Induire, oindre.
Ëty. du Iat. lintre.
UZER, s. m. (lizèr). Nom qu'on donne
au lézard-verd. y. Limbert.
LBET , s. m. (Usé). Coupe-bourgeon,
y. Copa-boutoun,
LLE
LLEBAR , V. a. d. béam. Lever, yoj.
Levar et Lev , R.
LU
LLIT, 8. m. d. béam. Lit. y. LU, Lied^
et Lich, R.
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LLU
LLon , ?I. V. LwM et LumUra.
U>
1*0, art. m. 8. t1. Lo , cat. M. Le.
V. Lou.
LO, vl. troisième pers. da pronom pers.
m. s. de e< , le, lui. Lo , cat. etip. 0 , port.
I^, ital. Il ou elle loue, approuve.
LO, pr. réc. m s. yI. Le, lui.
LO , vl. pronom démonstratif, m. s. Mui-
QHbMM 4» dk GvflliMBM 4* B«rlk.
Qmi aUHt M joor U GatUMo» a* BwUl.
LO, ezclam. qui marque le désir, Ven-
gu€iS€'lo, plut-Si-dieu qu'il vintrati/a^iiea-
«c-(o, il serait à désirer qu'il le fit.
LO, LO, dl. terme de nourrice, le dada ,
ou le cheval.
LO, M. Béronîe, et les auteurs Lim. ont
impr. écrit ainsi l'art, fém. au singulier. V.
LO , Dans les d. m. lim. est souvent
cnmioyé Dour on.
Quand lo lous oou dit, quand on le leur
dit. Quand hoou va, quand on le voit.
LOADOR, s. m. vl. Louangeur , panégy-
fity. do lat. laudator, m. s. Y. Lau$, R.
LOAIRENC, s. et adj. vl. &obupc, loa-
■ne. Lorrain.
LOAR , V. a. vl. Loar, Louer , conseOler ,
gager, soudoyer. V. Laus^ R.
LOABENC, s. m. vl. Lorrain. V. Loaù
renc.
LOB
LOB, vl. £206, cat. V. Loup,
hOBA,i\.\.Louba.
LOBAT , S. m. vl. UorbarrU , cat. Lou-
veteau. V. Loubatoun et JLoii|i, R.
LOBEIRA , s. f. vl. Lohera , esp. Loa-
vière , tanière du loup. V. Loup , R.
LOBERlfA, s. L vl. Peau de loup. V.
Loup . R. ^
MBRBT, m. S.
Mais son qus lobret snamil.
LOG
LOC , uoc , I.OBC , tjove , idOM. Radical pris
du lat locuê, loci, lieu, endroit, sur l'ori-
gine duquel on n'est pas bien d'accord ; Nun*
nesius , le fait venir de x«»p^ (chôros), lieu,
place , région , pays, par le changement du
p en X et sa t^nsposilion, d'où Xwvoa (lô-
chos), Vocius préfère tirer ce mot de Aé^ofjist
(lediomai). coucher, dormir, d'où le mot pro-
vençal, Itiya, ou luega , place qu'un animal
occupe quand il est couché, trace qui reste
d'une chose qui a séjourné dans un ueu.
De loeus , par apoc. loe , d'où : Loe, Loc-
al,Ioea[-ifaf, Loc-4enenty IMhouo^at.
De <oc , par le changement du c en ^, hg,
d'où : Log-a, Log-ar , Log%^ , loyea-meiiL
Loge-ar , Des-logear.
LOC
De % , par le changeaient do g, en êg ,
ou en tj , pour imiter la prononciation : Lotj'
a^Lodg-u, Lody-ai, Loty-a, A-lodJ-à.
De {^, par le changement de a en on ,
loug , d'où: Loug-ar, Lougad-is, Loug-
agi, LougaUari, Lougea-ment , Loug-is ,
Lougisi'Oun , A-lou-ar^
De <oc , par le chanffement de o en « oo en
ue,lue,luec, d'où : Luee, Luie4en$ni, En-
luec, Lueg-a, Luege-a, Lug-a, Des4ug-ar.
De loe, par le changement de o en ou,
loue , d'où : Dii-loue-ar, Coul-loue-ar , Col-
loe-alion.
De loue, par la suppr. du e lou , d'où : A-
lou-ar, A'IoU'Ot.
Delue, parlechangementducen^,{tt^,
d'où:i4-ltf^.atre,i4-1uy-ar, De-maMti^-
ar, De-mal-lug-aU
LOG, s. m. (lô), dl. Llog , cat. Lugar,
esp. £.140^0 , ital. Lieu. V. Lioe, et Luee,
comme plus usités.
Ëty. du Ut. loeut, Y. Loe, R.
Laisiar à loe , laisser en repos , en place.
Aquot nu fa bénir la gang à lœ, cela me
rend l'âme , la vigueur. Douj.
En vl. temps , occasion.
Et les noms du lieu. Bel-loe, beau lieu;
Lœ-Diou, lieu Dieu.
LOGA, s. f. (Idque). Nom languedocien
de la loche. V. Lota.
LOGA, s. f. Nom de la douce-amère , à
Montpellier , d'après M. Gouan. V. Douça-
amara,
LOCADIER , vl. V. Logadier.
LOGAIA , nom de femme (locale) ; uoca-
DiA. Lèocadie.
Patr. sainte Lèocadie, vierge, morte en
prison pour la foi, dans la ville de Tolède,
l'an 30l^ et dont l'Eglise célèbre U fête le 9
décembre.
LOCAL, ALA, adj. (loucàl, éle) ; umou^
&OVCAV. Locale, ital. Local, esp. port. cat.
Local, aie, qui appartient au lieu, qui y a rap-
port.
Éiy. do lat loealii,h\i de loeut, de ol et
de ii, qui est au lieo. V. Loc,R.
LOGAL , s. m. (loucàl); umcAv , ioocai,.
Local, cat. esp. port. Le local, la disposition
des lieux , emplacement , demeure , séjour ,
lieu. V. Loe, K.
LOGALITAT . s. f. (loucaliU) , et imnr.
MocAUTAT. Localité, particularité ou ar-
conslaoce qui appartient au local, au lieu.
Ëty. de local et de itat. V. Loe, R.
LOGATIO, s. f. vl. Place, lieu, siège. Y.
JLoc, R.
LOGHA , s. f. (lôtche). Un des noms de la
loche. Y. Loto.
LOGHA, expr. adv. (1<^tche); MeUre en
loeha,en terme de charretier, mettre, placer,
suspendre à côté d'un chargement, une balle,
une caisse, un tonneau qu'on n'a pas pu pla-
cer dessus. Avril.
LOGHA , s. f. vl. Lutte. Yoy. Loucha et
LtWn, R.
LOGHAR , V. n. vl. lociiAB, louAB. Lut-
ter. Y. Louehar et Lueh, R.
LOGlO,s.f.vl. Xoetôi cat. lodoM, esp.
Lotion, action de laver.
Éty. do lat. Lolio,m*ê.
LOC
543
LOCOU , s. m. Oôcoo) ; Loeo, esp. Loueo,
port. Fou, insensé, qui fait des extravagances,
imbécile, benêt.
LOGQ, s. m. {\oc); Loch, ail. Loch, mor-
^au de bois triangulaire atUché à une longue
ficelle, dont on se sert pour mesurer la vites-
se d'un vaisseau, cette ficelle porte le nom de
Ugne de loch,
Ëtv. de l'angl. loof, m. s. formé de log,
souche, tronc d'arbre, ou de l'hébreu Um,
mesure ; ou peut-être de Lock , nom d'un
anglais qui, en 1660 voulant corriger la ma-
chine de Crescentius , découvrit le nooyei
instrument qui porte son nom.
La li^ne de loch est divisée par intervalles
de 47 oieds et demi , au moyen de nœuds
placés a cesdbtances. Le vaisseau est censé
avoir parcouru autant de quarts de lieue à
l'heure, qu'on a filé de nœuds pendant une
demi minute qoe dure l'expérience.
Us anciens possédaient aussi un moyen
pour connaître la vitesse d'un vaisseau et pour
en mesurer le sillage.
LOGTBNENT . s. m. vl. LoeUnent, cat.
mod. Lieutenant. Y. Luetênent.
Ety. de foc et de leiMnl, tenant Ueo. Y. Loe,
Rad. '
LOCUT, uooQv, radical pris du latin to-
gui, loquor, locutus $um, parier, dire, et dé-
rivé du grec X<Jyoç (logos), parole, discours,
Col'loau'O.
De loeutui, par apoc. loeut; d'où : Locut-
ion, InUr-locutrori.
De loqui, avec la prép. e, de ex, extérieor,
dehors, on a fait eloqui, énoncer , faire con-
naître sa pensée au dehors, d'où par apoc.
eloqu^ et par le changement de o en oti, ecoti-
qu, de là : Elougu-ença, Elougu-eni , JBtow-
quem-ment.
LOGimO , s. f. vl. tJoqvcMO, et
LOGDTION , s. f. (louculié-n) ; umconoa.
Loeuxione , ital. Locueion, esp. Locuçào ,
port. Loeudà , cat. Locution , expression ,
façon de parler spéciale ou particulière.
Éty. du lat. loeuHonU, gén. de loeuHo. Y.
Loeut, R.
LOD
LODOIS, s. m. anc. béam. Logis. Yoy.
Lougis et Loe, R.
LODOIGS, nomd'hoDune. vl. Lools.
Ëty. du lat. Ludovicuê,
LODTAT, ADA, adj. et p. ane. béarn.
Logé,ée. Y. XoCyR.
LOS
LOENH,'adv. anc. béam. Loin. Y. Luene
et Long, R.
LOP
LOF, s. m. (lof) ; OMA. Lof, la moitié do
vaisseau qui est du côté do vent et sur lequel
les voiles sont amarrées.
Éty. de rang, loof, vent, fait de l'ail. luf$,
air.
Aller au lof, aller au plus près du vent.
Lof pour lof , virer vent arrière , en chan-
geant oamures.
LOFFI, s. f. (léflS) ; mvtva, ftovru» &on,
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5U
LOF
VgMA, MJOrWUk, AlOm. MM»*, lowr A, VWWi A.
Vesse, Yent renda par èmbas et sans bruit.
Êty. du grec Xuxpito (lôpheô) , respirer »
être soulagé: ou de l'alU lauf, cours, action
accourir. V.Xo/Jlar.
LOFFI-DB-&OV», s. f. Vessede loup, nom
qu'on donne à presque toutes les espèces du
genre bolet , BoUtui , espèces de champi-
gnons affectant ordinairement une forme
sphérique. et remplis de poussière à leur ma-
turité.
Ety. Quand on les presse ils éclattent avec
un bruit semblable à une vesse, en répandent
un peu de poussière.
liOFFIAIRB , s. m. (louflSâlré). Qui est
sujçt à vesser, 4 faire des vesses.
Ety. de lolji et de aire, qui fait desvesses.
LOFFIAR, ▼. n. (louflSà) ; wuÊ9mMm. Ves-
Ber. faire des cesses. .. ., , ^
Ély. de to/H et de ar , ou de l'ail, laufen^
couler, fluer. « - i -
On dit dans cette langue ; Dai fass hai
gelaufatif le tonneau a coulé.
Em wortlaufen Idf «f n , l<U:her un mot,
laisser courriirun mot.
I4OG
LOC, iovo, radical dérivé do grec Wyo«
! logos) , parole 5 discours , traité , science ,
orme de Xs^w (légO), dire, parler.
De logot , par apoc. log , loug ; d'où :
ChrofUHog-ia , Ana-logia , Aitro-log-ia ,
Elymo4og-ia, Çenea-log-ia, Re-log-i, A-
pou'loug-ia, Apou-loug-i$to^ S4og-i,
LOOA, s. f. (lôgue), dl. Le marché aux
moissonneurs, aux vendangeurs, etc., le jour
et la place où ces journaliers s'attroupent
pour se louer à des particulierf.
La loga es dubertay on commence i louer,
à régler le salaire.
Èly. du lat. locare^ louer, le lieu ou 1 on
loue. V. Loc, R.
ItOOADIBR , s. m. vl. moatis», |uoca»is«,
&00A01T, u>ooADiT, u>jA»iT. Llogatet ^ cat.
Logadero, anc. esp. Mercenaire, salarié, jour-
nalier, locataire. V. Lougatari et Loe, R.
liOGADIT , adj. anc. béarn. pe louage,
à gages. V. Logadier.
£ty. de lo^ad etde U. V.Ioc, R.
I«0€kADOR, vl. Llogador, cat. V. Lo-
gaire.
LOOAFETAT , S. f. (lognefetâ), dl. Ar-
deur, empressement.
liOGAIRE , s. m. vl. LocABoii. Lloga^
dor , cat. Locataire , loueur , qui f prend ou
donne à loyer.
Éty. du lat. loeator^ m. s.
LOGAL, s. m. vl. Lo^er, poste, local,
lieu, place, endroit.
Éty. du lat. loearium. V. lac, R.
LOGAR, V. a. vl. umvab, u>jAa. Llogar,
cat. Louer. V. Lougar et Loc, R. s. m. lîeu,
bourg, village.
I.0GAR1THME, S. m. (lougarilmé);
Logaritmef cat. Logaritmo, esp. ital. Loga-
rithme • nombre pris dans une proportion
arithmétique et répondant à un autre nombre
pris dans une progression géométrique.
Éty. du grec "ké-^oç (logos) , raison , pro-
portion, et deàptd(ji6< (arithmos), nombre,
LOG
raison de nombres, on nombre en proportion
avec un autre.
On attribue généralement cette importante
découverte à Jean Neper , Napîer ou Naper
(1614), quoique StirelioB et Juste Bvrge en
eussent déjà fait quelque usage (1606).
IfOGAT, s. m. vl. Louage.
Ëty. du lat. loeaHo, m. s. V. Loe^ R.
Lengu'a logai^ langue à louange.
I.OGAT. ADA, adj. (lougà, àde), dl.
Cassé, accablé de fatigue.
l«OGATIER, vl. V. Logadier.
LOGATION.S. f. vl. uMiAso, locoai^v
■lA. LoeaeUm, esp. Loeaçâo , port. Loea-
sione, ital. Location, louage.
Ëty. du lat. loeatUmit, gén. de locatio,
m. s. V. Z.oe,R.
IjOGAZO , s. f. vl. Loyer, louage. Y. Lo-
gation et Loe, R.
LOGEA, s. f. (lôdje) ; unvA. Logea, port.
Llotja, cat. Lonja, esp. Loggia , ital. Loge,
petite hutte faite à la hâte, petit parc d'un ani-
mal, logis , logement ; place particulière au
théâtre.
Êty. du lat. loeui. V. Loe, R.
LOGEA , s. f. Est le nom qu'on donne, à
Marseille, à la bourse où se rassemblent les
négociants pour traiter des afiaires commer-
ciales.
Ëty. La bourse qui fut bâtie à Rome, l'an
259 après sa fondation , fut nommée Colle-
giutn mercatorum. On croit au'il en existe
encore des ruines auxquelles les modernes
ont donné le nom de loggia, aujourd'hui la
place deSaint-Géorge; ainsidu lat. collegium;
les Italiens on fait loggia, et les provençaux
logea,
^OGEAMENT, S. f. ( loudjaméin ) : et
impr. MvaBAM^n. Alloggio, i(al. Alojamien'
to, e8p. Alojamento , port. Logement, lieu
d'une maison qui est ou qui peut être habité;
gîte assignée un officier, à un soldat.
Éty. dslogea et de ment. V. Loe, R.
LOGEAR, v.a. (loudjà).et impr. m)|i-
oBAik AUoggiare, ital. Allojar , esp. Alofàr,
port. Loger, donner à loger, fournir le loge-
ment.
Ëty. du lat. Içcf^re, placer. V. Loc, R.
IfOGEAR , V. no. UTAM, DSMOUBAB , MABI^
TAB. Alloggiare, ital. AUqjar , esp. Alqjar ,
port. Loger, habiter, demeurer dans une
maison.
Ély. du lat. locar^. V. Loc, R.
LOGEAT, ADA, adj. et p. (loudjà, àde];
Alogado, esp. port. Logé, ée.
Éty. du lat. loeatus, placé. V. Loc, R.
LOGER, s. m. vl. Récompense.
Avol loger, triste récompense.
Éty. du lat. loearium, V. Loe^ R.
LOQIA, désinence, dérivée du grec X(Syoç
(logos), discours, et par extension , science,
raison. V. Log, R.
ChronO'logia , de ehronoe , temps , con-
naissance ou science des temps.
Ana-logia , de ana, rapport , conformité
entre.
Aitro-logia , de aelrfin , astre , la science
des astres.
Eigm^y^gia, de eiumos, vrai, et de logos,
mot.
Oenea4ogie, de genos, race, famille, scien-
ce des familles.
LOG
Re4ogi, de re , iter. et de léyo, dire, qa
dit les heures, qui left répète
LOCnCA, s. f. vl. MICA. Logiea , cit T.
Lougica,
LOGICAL • adj. vl. LogieaU esp. £^
cale, ital. Zr0^tc,cat. Logique, cpeforme àli
logique.
LOGIGA , et
LOGICIAN, s. m. vl. V. Lougiciem.
LOGIS, vl. y.LougU.
LOGI88IAN, a- ni. vl. towsnA* Logidei.
LOGNAN, adv. d. vaud. Loin, éloigiK.
V. Long, R.
L0GNE8, vl. Il ou elle éloignât
LOOOGRIP90, s. m. (logogriphe) ; U-
goariphOy cat. esp. port. Logogriphe , sorte
d'énigme dont on décompose le mot , pov
en former d'autr^ mots qu'on déûml et
qu'on donne à deviner.
Éty. du lat. logogriphus, dérivé do gnc
X<Jyoç (logos), et de Tpttpoç (griphos), filet m
énigme, énigme de mots.
Les logogriphes sont plus modenies qat
les énigmes. Ce ne fut qu'en 1727 , que Ym
commença à en insérer daqs le Mercmre de
France.
Voici %n logogriphe que nous iraèmêv^
du français.
Iris.ebhiMibdcU
Ben qn* flattow.
•c
MMWBt iburt—i.
•MU ci ta lailU toâm
XJnalcttn Jkmm
Car UNulcb
Ldi tmort de Mun
Le mot du logogriphe esl plaett, donll
reste lacet en retranchant le p.
LOOOB|BAI|T , s. m. vl. Ce nom àtà-
gnedans T histoire de la Croisade contre ks
Albigeois , les envahisseurs germaniques de
l'Italie, généralement connus sous ce non.
LOGRAR, V. a. vl. Lo^rar, port, cat
esp. Lucrare, ital. Gagner, réussir, olilenk,
acquérir.
Ely. du lat. liccrari, m. s. Y.lmcr, R,
LOGRA8 , s. f. pi. vl. Loyaux coûts.
LOGRE, s. m. vl. Llogre, anc. cal. Lo-
gro, cat. mod. esp. Z'iiero,ita\.pod. Lucie,
gain, proGt.
Éty. du lat. luenim, m. s. V. Lucr, L.
LOGÙADURIA , vl. V. Logatimi.
LOGUADIER, s. m. vl. umamms. Hoo-
me de guerre à la solde, mercenaire, jour-
nalier.
Ëty. de logat et de ier, qoi fait métier de
se louer. V. Loc, R.
LOGUADIT , vl. V. Logadier.
LOGUAR , V. a. Vl. V. Lougar.
LOGUER, s. m. Uoquer, cat. T. lo-
guier.
LOGUIER , s. m. a1. uxRmr, M«m , ■•-
oB«, LoooACBA. LogucT , cst. Loguero , esp.
Loyer, salaire, prix, récompense.
Éty. du lat. loearium, prix du loaage. T,
Zof, R.
Dérivés, les noms propres : Logier, Lo*
gère.
LOGUIER, s. m. vl. Loueur ou proprié-
taire d'une maison ou de quelque autre cftt
qu'il loue.
Éty. de loga et de ter, qui loue, 00 de (#-
carius, Y. Loe^ R.
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LOI
I«OI, fl. Pour lo f\ le lui.
LOIAUBIBN , adv. vl. V. LoyalamnU et
teg, R. 3.
liOIC^A, vl. y. Lougiea.
liOlCA y s. f. vl. Logique.
liOION.dg. Loin. V. JLiiene et Long,
Bad.
I.OIGNAR, V. a. vl. Eloigner. V. Long,
Rad.
LOIONOR, adj. comp. vl. Plus long,
plus éloigné. V. Long, R.
LOIN , vl. adv. V. Luenh et Lueneh.
LOINAR, V. a. vK Eloigner. Y. Long ^
Rad.
LOINDAN , vl. V. LonMam.
I.OING,adj. vl. V.Ion^.
LOINGNAR, V. Liueenhar.
LOINHAR, vl. V. Longar.
LQINS, 8. m. pi. vl. Les reins.
LOIRA, s. f. (lôire) ; Loira, ital. Loera ,
esp. Loire, département de la.... dont le
chef- lieu est Montbrison.
Ëly. du nom de la rivière qui traverse son
territoire, dérivé du lat. liger, qui prend sa
sonree dans le département de l'Ardèche et
va se perdre dans TOcéan, entre le Croisie et
Bourg-neuf.
liOIRAR, V. a. vl. Loyrar, anc. cat.
Leurrer, attirer au leurre.
Êty. de loir$ et de ar,
IaOIRB , s. m. vl. Loyra^ anc. cat. Leurre,
appât.
LOIRET, s. m. (loirét); Loirele, esp.
Loiret, département du. . .
Éty. du nom d'une rivière qui passe dans
ion tarriloire.
LOnUA, vl. V. Luri.
LOITA, s. f. vl. Lutte. V. Loucha et
Luch, R.
LOITADOR, S. m. vl. loit^oib , lvcba-
»oB. Lutteur , adversaire. V. Louchairê et
LuehyiX.
Ëty. du lat. luetator, m. s.
LOITAIRE, vl. V. Loiiador.
LOITAMBN , LoiTAvaMt. Lutte, V. X^idi,
Rad.
LOITABIENT, s. m. vl. Lutte, combat.
V. Loucha.
LOITAR, vl. V. Luchar et Lo%»char,
LOJ
LOJADIBR, 8. m. vl. Locataire. Voy.
Logadier.
LOJADIT, vl. V. Logadier.
LOJ AMEN , vl. V. Longamfini et Long,
Rad.
LQJAR^vl.V. lotf^ar.
I^QL
LOLOTA, nom de femme (lolôle). Alt.
de Charlota, v. c. m.
LOM
LOM , S. m. vL M». Uom, cat. Lomo,
esp. Lombo , port. ital. Lotobet; reins ; longe,
Met.
Éty. da lat. hêmbui, m. s.
LOMB^vl. V.Lom.
TOM. U.
LOM
LOMSARIMI, 8. m. pi. Ooombérs);
Lombardoi, port. Lombards, peuples d'Alle-
magne, qui fondèrent le royaume de Lom-
bardie.
Éty. du lat. longohardi, longues-bardes,
selon Grégoire de Tours , ou de long et de
barden, lances ou hallebardes, suivant Paul
Diacre.
LOMBEC, s. m. Lombez, sorte de ver à
soie.
LOMBRIC , s. m. vl. LOMBBics. Nombril ;
ver, insecte. V. Embourigou et Loumbric.
LOMP,vl. V.Xom.
LON
LONA, s. f. (lône) , dl. Lien où l'eau est
profonde et tranquille; lagune, mare, flaque.
V. Gour.
Ëty. de lona, m. S.
LONG , adv. et pr. vl. loho. Le long, au-
près : Lonc la via, le long du chemin.
Éty. V. Long, R.
LONGHAR,v. a. vl. Différer , éloigner ,
prolonger. V. Long,
LONDA,vl. V. Londan.
LONDAN, ANA , adj. vl. «i«»a ,
Lointain, aine, éloigné. V. Long, R
En amor londana
fia dolor probdana,
Anony.
Éty. du lat. longinfuut. Y. Long, R.
LONDANSA, s. f. vl. Ëloignement. V.
Long, m.
LONG, Mirsi), jLonc, uBMc, MUA, radical
dérivé du latin(on^tt#,a, um, long, longue,
que l'on lire aussi du grec \6-^y(o<; (logchos),
ou Xc^YX'i (logchê) , lance , d'où longitudo ,
longinquus, éloigné, distant.
De longus, par apoc. long; d'où : Long,
A-iong-ar, Pro-long , Prolongar, A-long,
Long-arut , Long-ai , Long-our, Prolonge
ation.
De long , par le changement du ^ en c :
Lonc,
De longiludo , par apocope încompl. :
Longituda,
De long , par le changement de o en ou ,
loung: d'où : les mêmes mots que parïon^,
Loun, Loung-agna, Loung-iluda , elc, etc.
De long, par le changement du ^ en A,
Umh ; d'où : Lonh, elc.
De lonc, par le changement de o en ou ou
en ue, et du e, en ch : L^iounch-ar, et par
aller. Eê-per-ling-ar , AAient-ar, Liong ,
Luen,Luenc, Lueneh, f^-lunch-ar.
LONG , ONCkA , adj. (Ion , longue) ;
LooHs. Lungo, ital. Lango, porLLlaneh,
anc. cat. Luêngo, anc. esp. Long, onguc,
qui s'étend en longueur, l'oppose de large;
qui dure longtemps; Urdif, lenL
Ëty. du lat. longus. V. Long.
A la longa, expr. adv. à la longue, avec le
temps.
Détonna, de loin, depuis longtemps.
De Umga toeea, de longue main.
S*estendre de tout ioun long, tomber tont
de son long oo 4 plat ventre.
D€ long ^oya Umgaê noutdat, a beau 1
pientirqui vient de loin, ' 1
LON
545
Aqueou eapOam es ben Umg^ dit on d'ont
messe dite trop lentement.
Long eowno un jour êtnsa pan, long
comme un jour sans pain.
LONG , s. m. Long , longueur : Prendre
lou pu long, prendre le pins long,
N*enia long, il en sait long.
Êty. du lat. longue. V. Long, R.
LONG. adv. vl. V. Luenh d LuêW^.
LONGA , s. f. (longue). Nom qu'on donne
à la couleuvre, en Languedoc;, n'osant pasla
nommer par son nom que la superstition fait
regarder comme de mauvais augure.
LONGA , s. f. vl. Luenga, esp. Longue .
délai. V. Long, R.
LONGUA-UMOA, 8. f. ncATMo. Nom
qu'on donne , dans le département des Rou-
ches-du Rhône, au pic petit-épeiche , on pie
épeichette. Picui mtnor, Lin. oiseau de l'or-
dre des Grimpeurs, et de la famille des
Gunéirostres ( à bec en forme de coin). ,
La femelle pond de quatre à cinq œufs
blancs, teintés de verdâtre.
Éty. à cause de la longueur de sa langue.
LONGA-MAi , adv. Souhait heureux qui
signifie jouissez en longtemps , je souhaite
que cela continue.
Ëty. du lat. ad longos annos , longum
magnum. V. Long, R.
Eh! bouen jour, mou ami, te veti gras m
lard, longa-mai,... Dioul.
LONGA-aniA, Avril. V.Lagramua,
LONGAGNA, s. f. (loungàgne) ; unm-
OAGMA , LOOGAHA , UMmSTOACHA , &OOHOATm.
Longueur, lenteur, retard ; on le dit aussi
d'une personne qui n'agit qu'avec noncha-
lence ; musard, lambin, nonchalant.
Éty. du lat. longum et agendo , agir avec
lenteur. V. Long, R.
Etper lets secourir fan jamai Jeloungagna.
Dioul.
LONOAMEN, adf. vl.
. y.Longament.
LONGAMENT , adv. (lougaméin) ; Lim-
gamente, ital. Longamente , port. Llonga-
ment, anc. cat. Luengamente, anc. esp. Lon*
guement, durant longtemps.
Éty. de lotira et de meni. V. Long, R.
LONGANA, dl. V. Longagna et Long,
Rad.
LONGANUnTAT , s. f. vl. Longani-
mitât, cat. Longanimidad , esp. Longani-
midade , port. Longaniwtità, ital. Longani-
mité, grande patience.
Éty. du lat. Longanimitatis, gén. de Ion-
ganimitas. V. Long, R.
IfONGANSA, s. f. vl. Relard, ajourne-
ment, longue attente. V. Longagna et Long,
Rad.
LONGAR, vl. V. Isuenhar.
LONGARUT, UDA, adj. ( loungarà ,
ùde) ; MnmaABOT. Longarella , port. Très*
lon^. très-longue, long et mince, longuet.
Eiy. de long et de ami. V. Long, R.
LONGAt, adv. vl. lOMOAS , MMAt.
Longtemps.
LONGAS , S. f. pi. (langues). Dounar lei
kmgas, tirer au vin , couper 1^ sarments à
m pied environ au-dessus du ceps, afin
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546
LON
d'avoir ane phif grande quanUtéde raisins.
Ély. V. Long, R.
liONOAS, adv. vl. xohova*. I^ongtemps.
V. Long, R.
LONOBA, 8. f. (lôndge); coumibcba ,
cAoouAiiA. Lonja, esp. Longe, longue lanière
de cuir qui tient au lieou des bêtes de somme.
Éty. du lat. Umga. V. Long, R.
LONGEA ou MMOBA me rmumov, Lombo,
ital. port. esp. Longe, la moitié de Téchine
d'un veau , d nn mouton, depuis le bas des
épaules jusqu'à la queue.
Êty. du lat. lunibus, lombes.
LONOEIBA, s. f. (loodgèire), dl. En-
seigne de bouchon, le bouchoq même où
l'on donne à boire. V. Enseignai , Simbil et
Ramai,
Éty. de long et de tira , parce qne ces
sortes d'enseignes, sont ordinairement écrites
sur une longue bande qui tient tonte la façade
du mur. V. Long, R.
LONOEIBA, dl. AU. de lingiera, v.
cm.
LONOEI8, comp. de long. vl. Plus loin,
plus longtemps. V. Long, h.
LONOEISet
LONGEITS, adv. compar. vl. Plus lon-
guement, plus longtemps.
LONOESA, vl. V. Longuêxa,
LONOE8A, s. f. vl. Longueur, étendue,
distance, éloignement. \,Long, R.
LONGIA, adj. f. vl. Longue. Y. Long ^
Rad.
LONGIERA . S. f. (lœmdgiére); lAvosmA.
Couverture en étoffe pour les planches de
pain, terme à^ê boulangers de Grasse, Gare,
en vl. mante, capote.
Ëty. de TAing, R. et de iera.
LONOING, adj. vl. Longineuo , esp.
Longinquo^ port. ital. Eloigné, distant,
lointain.
Êty. du lat. longinqam^ m. s. Y. Long,
Rad.
LONOIS. vl. Longhr. Y. Long, R.
LONGITAR, V. a. vl. Eloigner , rejeter.
Y. Long, R.
LONGITHD , s. f. vl. LongilMi^ eat. Lon-
gueur. Y. LoungouT.
LONCHTUDA , S. f. (loùndgitûde) , et
impr. MvOTRVDA. LongUudin$ , ital. Lon-
gUmd^ esp. Longitude , port. Longitui, cat.
Longitude , distance qu'il y a d'un point de
la terre au méridien que Ton est convenn de
prendre pour terme de comparaison.
Ety. du lai. longiindo. Y. Long^ R.
Ptolémée plaça le premier méridien aux
lies Canaries. Louis XIII , par une ordon-
nance du 25 avril 1634 , réUblit à Textré-
mité de l'Ile de fer, la plus considérable de
ces lies , qui est à 20 degrés k l'occident de
Paris. Depuis, les astronomes des différentes
puissances ont cboisf celui qui passe par leur
observatoire ; les Français ont adopté celui
de Paris, et les Anglais celui de Greenvicb.
William Harrisson, célèbre horioger an-
glais, a inventé, en l€6i, un instrument
connu sous le nom de montre marine ou
garde temps , an moyen duquel on peut me-
surer les degrés de longitude sur la mer.
On a fondé à Paris, on boreao des loogi-
tttdeS|enl796.
LON
LONGITOT ,s. f. vl. LongUut, cat. Lon-*
gueur, longitude. Y. Longiluda,
LONGOR . acQ. comp. vl. Plus long.
LONGOUR, s. f. (loungéur); u>«Moim.
Longueta , anc. cat. anc. esp. LungheMsa^
ital. Longnra, port. Longueur, étendue
qu'il y a d'une eitrémité à l'autre, dans le
sens du plus grand diamètre; étendue en
long.
Ely. du lat. longiludo. Y. Long, R.
Maladia d$ longour , se dit impr. pour
maladia de langour.
LONGTEBIPS , adv. (lentein) ; X^irn^o-
tempo , ital. Lungo-leimpo , esp. Largo-
tempo , port. Longtemps , pendant un long
espace de temps.
LONGUAMENT, vl. Y. Longameni.
LONGUA8 . adv. vl. Y. Longaê.
LONGUE88A et
LONGDEZA , 8. f. vK miwvmsa, umusa.
Longuêxa, anc. cat. anc. esp. Lunghena^
ital. Longueur. Y. Loungour et Long', R.
LONGUIAGA, s. f. (lounguiéque) ; looh-
vBUkqvA. Lambin, landore, nonchalant. Gare.
LONGUIAGNA, Garc. Y. Longagna et
Long, R.
LONGUIER, s. m.vl. Retanl.
Ély. de Umgu et de ier. Y. Long, R.
LONH, adv. Y. Luenh et Lutnch.
LONH , vl. Y. Long.
LONHAR , vl. Y. Longar.
LONHAT, adj. vl. Eloigné. Y. Eelue-
gnat et Long, R.
LONHDA, Vl. Y. Lonhdan.
LONHDAN, ANA, ad|. vl. t,vmÊùAm ,
totmoAM. LontanOf ital. Lointain, éloigné;
adv. longuement.
LONHET, vl. Il ou elle éloigna.
LONH», s. t pi. vl. Prolonges, Y. Long,
Rad.
LONIA, s.f. vl. MMA. Attente. Yoy.
Long, R.
LONIAT, ADA, adj. et p. vl. Éloigné,
ée. Y. Long, R.
LON JAMENT, vl. Y. Longameni, Lonja-
m^n et Long, R.
LONJAS, adv. vl. Y. Longae.
LONJAT,[adj. vl. Eloigné. Y. Eeluê-
gnat et Long,
LONJOR, vl. Y. Longor.
LONSOR , comp. de long, vl. Plus long.
Y. Long, R.
LONXA McootnuTAt, (I6nie), dl. Ter-
me de boucherie , le haut cdté de mouton.
Sauv.
LOO
LOORBNC, s. m. vl. Lorrain.
LOOU , s. m. (l6ou). Novale, terrain qu'on
défriche dans la terre d'autrui. Gare.
LOOUGIER , Alt de Leougier , v. e. m.
et Lêv R «^ '
LOOUCMBRAMBNT, Alt. de Leougie-
rament, v. c. m. et Lev, R.
LOOORAR, Alt. de Lamrar^ t. c. m.
LOOURENS, nom d'homme. Y. Lau-
rené,
LOÔORIGA , 8w f. (loonrigne) ; âAnnoBA.
Laiteron doui. Cast.
LOODROUN , Y. Lauromn^
LOOOSAR. Alt. de Lauêar, ?. c. m. et
Laui, R.
LOO
L00U8IER , Y. Laurier et Laur , R.
LOODVANS, Alt. de Lauvan,v» c. m*
Laeagnae et Lauv, R.
LOOUVETA , Alt. de Lauveta, v. c. n.
LOOUVIMA , Y. iMuvina,
LOOUZAR, Y. Lauear.
LOOOUER, Y. Laurier et Laur, R^
LOP
LOP , S. m. vl. Llop, cat. Loup , v. c. nt.
LOQ
LOQUAeiO, s. L vl. Langage^ parote,
élocution.
Ëiy. du lat. loeutio:
LOQUALiLAQUALipron.rel. Lequel,,
laquelle.
LOQDELA, s. f. vl. Lo^la, port. itil.
Loquèle, parole, langage.
Kty. du lat. loqueïa, m. s.
LOQUSTA, s. f. vl. Y. Langoueta.
LOQUTIO, vl. Y. Loeutio.
LOR
LOR , pr. pers. m. et f. vl. ukib,ub. £ur,
cat. Loro, ital. Eui, elles, à eui, à elles.
fity.du lat. ^orum, par la suppressioïKle-
um et de ii,
Pr. poss. m. et f. îenr, d'en!) d'elle», h
eui,àelles.
LOR , s. m. vl. Laurier, v. c. m.
LORA, nom de femme. Y. El^onora^
LORA8 , adv. vl. Alors.
LORD, s. m. (lor) ; Lord, cat. esp. itaf.
Lord, titre d'honneur usité en Angleterre, if
signifte, seigneur, milord.
LORMAND , s. m. (lormàn). Nom laog.
du homard. Y. Lingoumbauà.
LORttBN , BNA , adj. et s. (lorrèn, ène).
Lorrain, qui est de la Lorraine.
LOR», pron. poss. pi. anc. béam. Leprs.
LORSQUE, coig. (lérsqué); «oato-,
«h'hoiim. Allorehè , ital. Lorsque, dans le
temps que, au moment où»
LORT , adj. vl. uMm. Sot, bète , hébété^
lourd, pesant. Y. Lourd et Lourd, R.
LOS
LOS • pr. pers. m. troisième pers. pT. vl.
Los, cat. esp. Os, port. Les, eux. Y. Loue.
LOS , pr. rel. m. pi. vl. Les, eux. Y. Lotis
etlm.
LOSANGBO, s. m. (losange) ; KoèAPu.
^oian^, ital. Loeange, esp. Loeanfa, poA.
Losange, figure géclmétrique ayant quatre
côtés ^aux et quatre angles dont deux aigim
et deux obtus.
LOSG . adj. vf. Pour borgne, Y. Bmmi :
pour louche. Y. Luee.
LOSTI, s. f. vl. Fourchette.
LOT
LOT s. m. vl. Lloi, cat. Lodo, esp. port.
Lodo, ital. Boue, argile, fange, limon.
Éty. dn lat. lutum, m. s.
LOT, s. m. Loe, ail. Lot, proportioo
d'une chose divisée en plusieurs parties, poor
la partager et distribuer entre plusîears per-
sonnes ; ce qn'on gagne k la lolorie.
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gk
LOT
Ëty. du flamand M, m. s. oa du ? ieqx lan-
gage lot, dÎTÎsioD, partage.
LOT, adj. vl. I.OTX. Lent , tardif , pares-
seux. V. Louet.
LOTA, s. f. O^te) ; umma, uunmista, iaca,
sMoouovM, mmonujoo» Je crois sans en être
bien assuré, que Ton comprend sous ce nom:
la loche de rivière, cobUU t<Bnia, Lin. qui se
distingue principalement par un aiguillon
fourchu au-dessous de chaque œil ; à la lo-
che franche, Cobitii barbatula. Lin. qui n'a
Ê oints d'aiguillons, poissons de Fordre des
[olobranches et de la fam. des C jlindrosomes
(^ CQrps cylindrique).
LOTAMENSy adv. tI. Lourdement.
Éty. de Iota et de mem,
LOTEGEAR, V. a. (loutedjà). Terme des
bergers qu'ils emploient pour désigner l'action
de diviser les troupeaux par lots.
Éty. de lot et de egtatf faire des lots.
LOTJA , s. f. vl. umA, Loge • baraque ,
quartier, emplacement militaire. V. Logea et
Loc, R.
LOTO , s. m. vl. I^ton. V. Lomicun.
liOTO , s. m. (lolô). Loto, jeu de hasard
qu'on joue sur des cartons numérotés.
' LOTTA, s. f. d.béarn. Loge, V. Logea
piLàc^ïi.
hOV
hOV, pr. Souvent employé dans le dial.
Jang. pour aquel^ celui.
Loa Dioa 4oon jour li^fit rdmjatiir».
Tuiàoa.
Lou quif celui qui*
Car dm tout taim rwatg* « qa*oq««l qM troUillo.
Es «Mmico lo roMNi, ton q«e manjo la paillo*
Ptyrot.
LOO,art.m. 8. ui, u, o. /I etLo,ital.
Loy esp. cat. 0 • port. Le : Lou paire , lou
jour, le père, le jour, etc., (otM, m. pi.
LOU, AU. de Loup, v. c. m.
LOUABLE , ABLA , adj. (louable, àble) ;
Laudabik, ital. jLo(i6le,esp.Loiioave{,port.
Louable qui mérite d'être loué.
Ëty. du lat. laudahiliê. V. LatM,R.
LOUAGA , s. f. (louàqne). Gacade, bévue,
bêtise. Gare.
LOUAT . V. Lamtat et Laut, R.
LOUAPRE.S. m. (louàfré). Que M. Gare,
traduit par le barbarisme, forfe^ forces. V.
Fourbe.
LpUANOEA, s. f. (louàndge): moaiwb,
&Avt. Lausengà, anc. cat. LUonja^ esp. port.
/«iifîti^a,ital. Louante, éloge d'une person-
ne ou d'une chose, discours par lequel on re-
lève le mérite de quelqu'un.
Éty. de la basse lat. laudantia, formé de
Laus, R. v. c. m.
Unou louangeou qu'a outradou
Flattou pà$ Vhome de bon an,
EtVencene n'et qu*unou fumadou
Ouey quand n* et pat hen mainageadoH
Offutcou et nout levou Vhalen*
Coye.
LOUANOEAniE , Gare. V. Louangenr.
LOUANOEAR, V. Lautar.
I.0UANOEUR, s. m. 6USA, f. (louand-
LOU
jùr, use) ; ^ouar^baib*. Louangeur, euse, ce-
lui, celle, qui aime k louer , flatteur, adula-
teur.
LOUARFRE , s. m. Garc. V. Fourfit.
LOUBA, s. f. (loùbe) ; Loba, esp. port,
cat Lupa, ital. Louve , la femelle du loup.
V. Loup.
Elle reçoit le mâle en janvier, porte dix
semaines et fait cinq à neuf petits, qui, com-
me les chiens, naissent avec les yeux fermés ;
à l'âge de trois ans ils ont acquis tout leur
accroissement et ne vivent pas au delà de
quinze à vingt.
Ëty. du lat. lupa. V. Loupt R.
La louve a louveté , elle a fait ses louve-
teaux.
LOUBA, s. f. (loéube); rçmmjkaovmA,
Passe-p^rtout des scieurs de long , longue
scie sans monture, dont les dents ne sont pas
dévoyées, ayant à chaque extrémité un an-
neau qui reçoit une cheville servant de man-
che ; on l'emploie pour couper le bois en
travers.
Éty. de loupy à dents de loup. V. Loup, R.
LOUBAGHOUN , S. m. ( loubatchôun ).
Louveteau. V. Loubatoun,
LOUBAGHOU^, S. f. et ad., (loubat-
chôune). Nom d'une variété de ûgue. Aub.
LOUBAR, V. a.(loubà). Scier en travers
des troncs d'arbre, avec le passe-partout. V.
Louba.
LOUBAS , s. m. Nom nicéen du persèque
loup. y. Loup, R.
LOUBAS» Est aussi le nom qu'on don-
ne, dans le département des B.-du-Rh. selon
M. Roux, au centro|>ome rayé, V. Gugarea;
et au centropome noirâtre. \ , Loubat -nègre
et Loup, Ç.
LOUBAS-MBou , s. m. (loubâs-négré).
Nom nicéen du centropome noirâtre. Centro-
pomutnigretcent, Risso, poisson de l'ordre
desUolobranches et de la tam. des Acantho-
pomes (à opercules épineux) . dont le poids
atteint quelquefois douze kilogrammes. V.
Loup, R.
LOUB^SSOUN, s. n^. (loubassôun). Dim.
de loup, petit loup. Y. Louhatqun et Loup,
Rad.
LOUBA830UN, s. m. Nom nicéen de la
perche ponctuée , Perea punetata , Shaw.
Uisso, poisson de l'ordre des Holobranches
et de la fam. des ^canlhopomes (à opercules
épineux).
]b0UBAT,s.m. d. béam. Petit loup, lou-
veteau. V. lÂmbatoun et Loup, R.
LOUBATADA, S. f. (loubatàde), dl. La
portée d'une louve, tous les louveteaux d'une
ventrée.
^y. de loubat, petit loup, et de ada, le
nombre de petits Ipups que fait une louve.
V.Zoup, R.
LOUBATAS, S. m. (loubalàs). Augm ,
de loup, ^ros et épouvantable loi^p } fig.
homn^e ^vide et sordide.
Èty. de louba et de la term. dépréc. af,
atat, V. Loupy R.
LOUBATOUN , S. m. (loubatoun) ; mo-
pAV, MNWCT, lOVUMCmOVm, UNIBAMOOII. Lupt-
cino, ital. Lobinho, port. Dim. de Ipup, peti|
loup ou jeune loup, louveteau*
Ëty. de Iqub «t du dipi. atOMn. Y. Loup,
Rad.
LOU
547
LOUBATOUN , 8. m. et impr. momtoo,
d. bas lim. Espèce de petit cbarriot, monté
sur des roues très basses, et qui sert à trans-
porter les fardeaux.
LOUBET , s. m. (loubé). Dim. de loup,
louveteau. Y. Loubatoun et Loup, R.
LOUBET , s. m. Espèce de chien à long
poil. Y. Chin-loubet.
LOUBET, s. m. dl. Le diable : Fairelou
2ou6el, faire le diable à quatre.
LOUBET, s. m. Bosse, sorte de maladie
des cochons. Avril.
LOUBET, s. m. Est encore le nom qu'on
donne, à Saint- Yallier et à Grasse, à Vhelix
algira, Y. Eteargot.
LOUBETA, s. f. (loubéte). Dim. de lou-
ba, petite louve. Y. Loup, R.
LOUBETA , s. f. Grapaudine , pièce de
métal en forme de dé , que l'on met sous le
pivot d'une porte-cochère, etc.
LOUBETA, s. f. Poallier, grosse pièce
de cuivre dans laquelle porte le tourillon du
sommier de la cloche, qui la tient suspendue
en l'air.
LOUBEU, s. m. dg. Lucarne. Yoy. Lu-
eama.
LOUBIDOR, dg. Jasm. Y. Louit d^or.
LOUBIERA, s. f. (loubiére) , et impr.
tovmmmA, dl. |ieu planté de peupliers blancs.
Y. Aubiera.
LOUGATARI , V. Lougatari ti Loe, R.
LOUGHA , s. f. (léutche) ; Lutta et LoUa,
ital. Luehv, esp. Luta, port. Luyta, anc. cat.
Lnlte, combat où deux hommes, corps à
corps, éprouvent leurs forces et cherchent à
se terrasser; 6g. combat, altercation.
Éty. du lat. lueta. Y. Lueh, R.
Dire lo^eh<l^ , s'avouer vaincu , demander
quartier.
La lutte était l'un des cinq combats que
Ton exécutait dans les jeux des anciens. Les
Grecs en attribuaient l'invention aux bri-
Sands CercTOD et Ginnis (1660 ans, avant
ésus-Ghrist).
LOUGHAIRR, S. m. (loutchàïré) ; au»«-,
ca^uBB, tjovcmm. Lottatore , ital. Luekodort
esp. Lutador, port. Lutteur, celui qui lutte.
Ëiy. de Umcha et de la term. aire , celui
qui lutte, ou du lat. luctator, m. s. Y. Luth^R.
LOUGHAR, V. n. (lootcb^) : LOcaAm, amo-
CMAB. LoUare, ital. Luchar, esp. Luîar, port.
IXuytar, cat. Lutter, s'exercer à la lutte, ûg.
tenir bon contre la tempête.
Éty. du lat. lueUire o\ï de loucha, et de la
term. act.ar. \,Luch, R.
LOUGHB , adj. (loutsé. ôutse), d. bas lim.
Ge mot n'a point l'acception de louche dans
le Bas-Limousin, où il est employé , mais if y
désigne une personne qui a la vue basse, un
myope : Et talament louche que noun vet
pat à quatre pat, il est si myope qu'il n'y
voit pas à quatre pas.
LOUDA , s. f. Gast. Y. Loudra.
LOUPRA , s. f. (loudre) , dl. lootia. La
bourbe des eaux croupissantes d'un étang,
d'un marais.
LOUDRE, s. m. (léudré). Pour outre. Y.
Ouire.
LOUECHA, S. f. (louètche). Base d'un
gerbier. Y. Luega,
LOUEGEA, s. f. d. de Thorame, Basses-
Alpes. Douve. Y. Douga.
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348
LOO
U>OBGN , êày. d. béara. Voj. I^mmc et
Long, R.
I^OIIEN 9 d. lim. V. luench et Long , R.
lâOUENA, 8. f. d. m. V. Gour.
liOUBT , BTA , adj. (louét, éle) , d. m.
I.OIIAT. Pesant, lourd, maladroit, on le dit par-
ticulièrement en parlant d'une démarche pe-
sante comme celle du bœuf; lent, indolent.
LOUBTNA,8.f. (louèïne), d. lim. En-
gourdiisementf y. c. m.
LOUFFA, 8. f. (loCiffe). Pour vtsse , V.
Lofi ; bêtise, cacade.
liOUFFA-DE-IiOUP , Voy. Veisa-de-
loup.
LOUFFAR. Vesser. V. Lofiar.
LOUFFIAIRE , V. Loffiairi.
LOUFFIAR. V. Lofiar..
LOUFINA, dl. Vesae. V. Lofi.
LOUGADIS . I88A, adj. (lougadis, isse).
Qu'on loue, qui est è louer.
Ëty. de lougad et de û, qui est à louer.
V. Loe, R.
LOUGADOUR, 8. m. (lougadôu) . dl. bai-
M. Maltre-valet , chef des journaliers . celui
qui surreille leur travail.
Ëty. de lou^aretde adour, celui qui loue,
qui est chargé de louer les ouvriers. V. Loe,
Rad.
IXIUOAGE, (lougàdgé), et
LOUGAGI, s. m. (lougàdgi). Louage,
transport de l'usage de quelque chose pour
un certain temps et à un certain prii.
Lougagi d'un boitimentf frétage, loyer, ce
que le locataire donne pour le prix de sa lo-
cation.
Ély. du lat. loearium, m. s. V. Loe, R.
LOIIOAlRE,s. m. (loogàîre). Loueur,
celui qui fait métier de donner quelque chose
à louage.
Éty. de Loug, R. de Umgar et de ain^
qui loue. V. /.oe, R.
liOUOAR , Y. a. (lougà) ; amisiidab , ab*
«BUTA*. Loear$ , anc. ital. AUugar , port.
Llogar, cat. Logar, anc. esp. Louer, pren-
dre ou donner à louage, des terres , des vi-
gnes, des maisons, des bestiaux, des per-
sonnes.
Éty. du lat. locare, m. s. V. Loc, R.
LOUOAR SE. V. r. Se louer, en parlant
des personnes, louer ses œuvres.
U>UOARiniE, V. Logarithme.
LOUOART, s. (lougàr). Un des noms du
torcol. V. Fourmilhier.
LOUOAMBT.adj. (lougazé). De louage,
d. des environs de Marseille.
Ély. de lougar. V. Loe, R.
LOUGAT , ADA , adj. et p. (lougà, àde) ;
I.OVOBAT. Loué, ée, arrenté, placé.
Éty. du lat. loeaiw, m. s. V. Loe, R.
Me v'aquit ben lougat ! me voilà bien
campé.
LOUGATARI , s. m. (lougatàri) ; moca-
TABi, «BimiBa, BBiiTiB«. LlogoUt , Cat. Loga-
dero, anc. esp. Locataire, celui, celle qui tient
quelque chose à loyer,
fity. de lougat et de art. V. Loc, R.
LOUGBABIENT . V. Logeament,
lâOUGEAR, V. Logeât, et
LOUGBAT, V. Logeât et Loe, R.
LOUGIGA, 8. f. (loudgique) ; Logiea, esp.
ital. port. cat. Logique , art de penser et de
LOO
raisonner avec justesse ; la première des deux
classes où l'on enseigne la philosophie ; rai-
sonnement.
Êty. du lat. logiea , formé du grec X6'^oç
(logos), discours, raisonnement , dérivé de
XsYto (légô), parler.
La logique, qui dans son origine n'était que
l'art de chicaner, devint une science sous
Zenon d'Ëlée et surtout sous Aristote ; par-
mi les modernes Descartes; Locke , Wolff et
Condiliac, lui ont fait faire de nouveaux pro-
grès, dont Garât. Tracy, Sicard et de Geran-
do ont simpliGé les méthodes.
LOUGIGIEN,8. m. (loudgicièn) ; Logi-
eo, ital. esp. port. Logicien , celui qui sait
la logique, qui raisonne conséquemment.
LOUGIS,s. m. (loudgis). Logis, habita-
tion, auberge, hôtellerie, lieu où logent les
voyageurs, en payant.
Ëty. Y. Lougear et Loe, R.
Au lougiêdela luna^ à la belle étoile.
LOUGIBSOON, s. m. (lougisséun). Dim.
de lougiê^ petit logis, petite hôtellerie; c'est
aussi un nom de lieu. V. Loe, R.
LOUGUIER, s. m. Loyer. V. Renêa et
Loe, R.
liOUINA, s. f. ( loulne). Marais, terrain
humide. Avril.
I.OIIING , dg. y. Luenehei Long, R.
LOUIRA, s. f. (iottlre). Nom lang. de la
loutre. V. Luri.
Ëty. du lat. lutra.
LOUIRA, s. f. (louîre), dl. et bas lim.
Femme prostituée, entièrement abandonnée.
LOUIRART ,8. m. ( louiràr ). d. bas lim.
Celui qui hante les femmes prostituées.
Éty. de louira et de art, esprit, manière.
LOUIS, nom d'homme (lôuis) ; Luigi, ital.
Luis, esp. Louis.
Éty. du lat. Ludovieus^ formé de l'ancien
franc ou tudesque luit , wieh , compoié de
/ii(. illustre, et de wig, vieh; homme vaillant,
courageux, guerrier. Roquef.
L'Église honore douze saints de ce nom ;
mais celui que les Français prennent plus par-
ticulièrement pour patron , quand ils adop-
tent le nom de Louis, est saint Louis, roi de
France, né le 25 avril 1215 , mort en 1270,
le 25 août, jour où l'on célèbre sa fête.
Dérivés iLouiê-a, Louieet, Louie-eta,
LouiS'Oun.
LOUIS oapBB DB lABT, Odrc de Saint-
Louis, ordre royal et militaire, institué en
1693, par Louis XIV, pour recompenser les
officiers de ses troupes qui avaient donné des
preuves de leur valeur.
Cet ordre a été rétabli en France par Louis
XVlll,à l'époque de la restauration.
LOUIS-d'o«,s. m, (lôui-d'or). Louis d*or,
monnaie d'or qui valait 24 livres , fut rédui-
te par le décret du 12 septembre 1810 , à 23
francs 55 centimes. Le double Louis, qui va-
lait 48 livres, fut réduit par la même loi . à
47 francs 20 centimes ; démonétisés en 1834.
Éty. de louie , parce que ce fut sous l'un
des rois de ce nom. Louis XUI, qu'on fabri-
qua cette monnaie.
Les premiers louis-d'or furent fabriqués
en 1640. sous Louis XIII , on At l'année sui-
vante des louis d'argent de 3 francs, de 1 fr.
50 centimes et de 1 fr. 25 centimes. Ceux
LOU
de 3 francs ont été nommés ensuite petits
écus. Quand on parle d'écu, avant 1641, il
faut toujours entendre l'écu d'or.
La valeur intrinsèque du louis a varié se-
lon les temps , ceux de 1649 ne valaient que
21 francs et 23 centimes.
LOUISA , nom de femme (Ionise) ; m«i-
1 OOH . MVIIBTA , LUA , USBTA. Luigia , itsl.
Luiêa, esp, Louise.
Éty. de Louis.
L'Église honore la mémoire de cette sainte,
le 31 janvier.
LOUISET, nom d'enfant (louisé). Petit
Louis.
Êty. Dim. de Louis, w. c. m.
LOUISETA, nom de jeune fille (looiBé-
te). Dim. de Louisa. V. Louis,
LOUISOUN , nom de femme (looisoùn).:
Petite Louise , dim. de Louisa. V. Louis.
LOUMBARDA , s. f . (loumbÀrde). Nom
qu'on donne, à Seyne et aux environs, à un
vent terrible de N.-E. qui commence à souf-
fler sur les montagnes et ensuite dans la
plaine , où il fait quelquefois des rava^
considérables; on raconte des particularités
sur ce vent, dans le pays, qui paraissent ïi^
croyakUes.
Ëty. Loumharda, ne parait être qu'une
corrupt. du mot bounbard, parce que ce vent
Croduit un sifflement seniblable k celui d'ont
omt>e qui tombe.
LOUBIBARDA, S. f. dl. La grosse gui-
gne , la guigne rouge , espèce de cerise.
LOUMBRIC, s. m. (loumbric); mom-
■Bm . ▼Bun-DB-maïuk. Lomhrii , esp. Lom^
briga, pori. Lombrieo, ital. Lombric, es-
pèce de ver.
Éty. do lat. lumbrieus , m. s.
LOUMBRIGUETA, S. f. (loumbriguéte).
Nom que porte, à Cuges, selon M. le docteur
Reimonenq, le lézard griSi V. Lagramusa.
LOUMBRIN,s. m. V. Loumbrie.
LOUMBRINA, S. f. V. OumMna.
LOUMS. s. m. (lôums), d. béam. Lct
reins. V. Reins.
Éty. de l'angl. lotus ou loyns, m. s. dé-^
rivé du lat. iumbiis, rein. , , ^^
LOUNDIBIRA. S. f. (loundi^re), d. bas
1im. Pièce qu'on ajoute pour allonger, ol-
longe, V. Along et Long , R. ^ , ^
LOUNDRIN , s. m. (loundrïn). Londrt
ou londrin, drap qu'on fabrique en France
et particulièrement en Languedoc et en Dao-
phiné , imiunt ceux de Londres , d'où le nom
de Loundrin.
LOUNO, OUNOEA, adj. (léun, loun-
die). d. bas lim. Long, ongue. V. Long, R.
LOUNGAONA.V. Longagna.
LOUNGARUT, V. Longarut.
LOUNGATNE , dg. u>mgaoma et
LOUNGIERA, S. f. (loundgiére). Couver-
ture qu'on met sur le pain qu'on porte av
four. Gare.
LOUNGIERA, V. Longiera.
LOUNGITUDA, V. lon^tuda et Lotie.R.
LOUNGOUR , V. Longour et Long , R.
LOUP, i.or, radical pris du lat. lupus,
loup , et dérivé du grec Xuxoc (lukos) , m. s.
par le changement du k en p.
De lupusf par apoc. lup , et par le chan-
gement de tt en eu, loup; d*où: Lmtp.
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LOU
De loup, par le changemeiit àa p tnh,
loub; d'où: Lob, Lob-a, Lob-at, JLonô-a,
Louh-at, Loubati'Oun , Loub-atai , Loub'
et, Loub-ar, A-loub-Ut ia, A-loup-ir.
De lupus f par apoc. lup, d'où: À-lup-
ar , A'iup-adiê,
De loub i par le dungement de 6 en v ,
louv; d'où : AAouv-iL
LOUP, 8. m. (léu); Lupo, Ual. Zodo,
eap. port. Llop^ cal. Loup, Cani» lupuê,
Lim. mammifère onguiculé de la famille des
Digitigrades ou Carnivores.
Ëiy. du lai. lupu$. V. Zoup, R.
Voyes pour l'hisloire el les mœurs da
loup réioquenl arlicle de Buffon , qu'on re-
trouve à l'art, loup du Dict. des Se. Nat. V.
aussi le mol Loviba^ de ce diclionnaire.
Le préjugé vulgaire relatif à l'influence que
la vue du loup eierce sur l'homme et celle
de l'homme sur le loup est très-ancien. Platon
avait déjà dit ce que répètent nos bonnes
femmes, que si le loup aperçoit l'homme le
premier il le rend muet el comme imbécille ,
et que si le contraire arrive c'est l'animal qui
perd sa force.
LOUP, s. m. Loup, en lerm. de chirurgie,
est un ulcère de mauvaise nature ou chan-
creux , qui ronge les chairs des jambes,
comme le ferait un loup affamé, d'où son
nom.
LOUP-cBKTisA, s. m. (loo-eerviè), et par
corrup. •wmwiMM. Lobo-eerval , esp. Le loup
cervier ou lynx,Fe(û lynx, Lin , mammifère
onguiculé de la famille des Digitigrades on
Carnivores , qu'on trouve dans les forêts de
la montagne , et particulièrement dans celles
de La Javie , de Champorcin et Prads, près de
Digne.
Ety. de lupuê eervariui , noms que les La-
tins lui donnaient , le premier à cause de la
ressemblance qu'on crut lui trouver avec le
loup ordinaire, el le second parce qu'il chasse
le cerf, eervui.
1^ loup cervier s'accouple en février, la
femelle fait trois ou quatre petits après une
gestation de neuf semaines.
L'avidité que cet animal a pour le sang, le
rend très- redoutable aux troupeaux ; on Ta
m égorger vingt ou trente moutons sans
entamer la chair d'un seul.
LOUP , s. m. d1. Pour lucarne. V. Lu-
eama.
LOUP, dl. Pour le jeu de la qaeue-ku-
leu. V. Tourre-virginela.
LOUP , Nom d'homme. Lope , esp. Loup.
Étjr. du lai. lupus.
L'Église honore la mémoire de 14 saints de
ce nom , les 27 janvier , 22 et 28 mai ; 9 et
16 juin ; 29 juillet ; 1«' et 25 septembre ; 14,
17, 19, et 25, octobre el 2 décembre.
LOUP , s. m. UMW HAaill, IdOOBAS, %mV9A-
ciWOT , aovrAMOVii , nasuonr ; cabooi sa. La
perche de mer , le loup de mer , Perea la-
ïraa^ Lin. Seiœna diacanU^a, Blocb. pois-
son de l'ordre des Holobrancbes el de la fa-
mille des Âcanthopomes (à opercules épi-
neux) , qui atteint jusqu'au poids de seixe
kîlojsrammes.
Ety. Le nom de loup loi a été donné k
cause de sa voracité. V. Loup, R.
LOUP , OUBA , adj. (loub, léabe). ÀTÎde,
d'âne anrice sordide.
LOU
LOUP-OAROU» s. m. (loagarou) ; uis-
BovM , ixnrr'^MMov, Loup-garou , homme que
le peuple suppose être sorcier et courir les
rues et les champs transformé en loup ; fig.
homme d'une humeur farouche; l'ogre, le
moine bourru.
Ëty. du grec Xuxov (lukos) , loup , et de
écYpioc (agrios), sauvage, féroce. Béronie,
prétend que ce mot vient de loup et de garer ,
loup dont il faut se garer. L'idée que des
hommes pouvaientétre changés ou se changer
en loup est très-ancienne. On lit dans Pline,
liv. Vlll, chap. 22 : Homiiies in lupos verli,
rursiimque restituU sibi, falsumexislimare
dêbemus : Nous devons regarder comme faux
que l'homme se change en loup et reprenne
ensuite la forme qui lui est propre.
LOUP-MABUf, s. m. Lob marino, esp.
Loup-marin , anarhique loup , Anarhû
chas lupus , Lin. poisson de l'ordre des
Holobrancbes et de la famille des Pantoptè-
res [k tous nageoires), commun dans les mers
du Nord.
Ëty. Loup , k cause de sa Toracité , Hurin ,
pour le distinguer de celui de terre.
Les anarbiques, dit M. Daudin, Dict des
Se. Nat. unissent à la férocité du requin la
lâcheté du loup. L'espèce dont il est ici ques-
tion atteint jusqu'à cmq mètres de longueur.
LOUPA, s. f. (loupe). Loupe , lentille de
verre à deux faces convexes , qui a la pro-
priété de grossir les objets.
Ety. De sa ressemblance avec une loupe ,
excroiisance charnue , dérivé du lat. lohus.
On a trouvé dans les ruines de Pompeia
et d'Herculannm, dix loupes de verre.
LOUPAUTA, s. f. (loupàoute). Nom
qu'on donne, dans le Bas-Lim. à la renon-
cule des prés ou grenouillette.
La loupauta a leu infieit lou pot , d. bas
lim. la renoncule infecte facilement les
champs.
LOUPIA, s. f. léupie), dl. Loupe. Voy. .
X^upt.
LOUPIN , S. m. (loupin), el impr. lovfi.
Pour lopin , V. Boufin.
On dit aussi loupin , dans le Bas-Limou-
sin, d'un morceau de pré , d'une portion de
champ : AH l'y a un boun loupin de prad ,
il y a là un bon morceau de pré.
Ély. du latin lobus , lobe. \
LOUR, pr. pers. et poss. (lour); lv»,
uov«, loim , lA. Loro, ital. Leur: Aquoî
sera per lour pena ; Aquot es lour affaire.
Mais les Provençaux emploient rarement ce
pronom , ils se' servent plus volontiers de
foiin, sa, même au pluriel, ce qui leur fait
commettre beaucoup de fautes en français.
LOURD, OUROA, adj. (lour, ourde);
Lourd, ourde, pesant, difficile k porter ou
à remuer; lent dans ses mouvements; étourdi,
vertigineux , euse , qui a des vertiges, qui est
. atteint du tournis, en parlant des animaux. Y.
Calugi et Lourdugi ; laid , sale, dl.
Ëty. de la basse lat. lurdw, pesant, dé-
rivé du grec Xop8o< (lordos). V. Lourd, R.
LOURD, ijkvê, radical pris de la basse
latinité lurdus , sot , imbécile ; pesant, în-
6rme, et dérivé du grec Xop$6< (lordos),
courbé, voûté, qui penche le dos et la tèle
en detant, posilioo qui rend la marcbe dif-
ficile el peiMinftc.
LOO
549
De lurius , par apocope etchangeroenl da
tt en ou , lourd ; d'où : Lourd, Lourd- a ,
Lourd-aut , Lourd-ugi, Es-lourdir, En-
lourd^ir, En-Umrd-it, Lourd-egear, Es-
balourd-ir , Es-ba-laus-U , Es-ba-laboouV'
il, Aba-looud'it , Aba-loous-ir , Aba-lourd'
ir, Aba-lourd-U, Ba-lourd , Bahurd^as ,
Balourd'isa , Es-bti-lourdril , Ba-loouV'^
itoun , Es'baloouV'ir , Es-baloouV'it , Es-
bar-ravoui, De-ba-laus-ida, De-ba^laus^'
ir, Lort.
LOURDAMENT , adv. ( lourdaméin ).
Lourdement, d'une manière lourde.
Ély. de lourda el de ment.
LOURDARIA, s. f. (lourdarie). Lourde-
rie , faute grossière contre le bon sens.
Gare.
LOURDAUD , AUDA , s. ( lourdàoo «
àOUde) ; LonuiAO , MAummB , ■■vobmta,
■on, Btru, p<K>ori. Lourdaud, aode, gros-
sier , slupide.
Ély. de lourd , ou du grec , XopS6c (lor-
dos) , courbé , voûté , lourdaud.
LOURDEGEAR , v. n. (lourdcdjâ) ; u>ob-
DiA«, unmDsjAs. Avoir des vertiges, voir
tourner les objets qui nous environnent
Éty. de lourd et de egear , pour salir.
V. Auresar, Auxiar et Lourd, H.
LOURDIOE, s. m. (lourdidgé), dl. Lai-
deur, difformité, saleté.
Ëty. de lourd , dans le sens de sale , et da
ige . ait. de laidige. V. Lai , R.
LOURDUGI, s. m. (lourdùdgi);vMiTMi«
•ODAHSMT, LooBOoii, MAtJOOwtMOfm , rAt4>vm-
DisA , LovBMFOB. Vcrtigo , éblouissement ,
pesanteur de tète ; maladie des moutona.
V. Calugi.
Éty. V. lourd, R;
LOURDUN, V. Lourdugi.
LOURGNAR, v. a. (lourgnâ). Lorgner i
regarder avec la lorgnette.
LOURGNETA , S. f. (loorgnéte). Lor-
gnette, lunette à un seul verre qu'on lient dans
la main , ou petite lunette à tuyau , compo-
sée de plusieurs verres que Ton nomme aussi
lorgnette de spectacle.
Ëty. de lorgner.
Ce mot prit naissance dans le milieu du
XVU>« siècle, dit M. de Roquefort; on fai-
sait alors à Paris des éventails , dans le mi-i
lieu desquels se trouvait une petite ouvertura
garnie de verre , ou d'un petit treillis , par la
moyen duquel les dames voyaient sans être
vues, el ces ouvertures furent appelées lor-
gnettes.
I«OURlOU, s. m. (lonriou) , nom nicéen)
du loriot. V. Oouruou.
LOUROUN , s. m. Ruisseau. Supp. à
Pellas.
LOU8 , art. m. ^pl. va» , loi. Les : Loué
uns et lous autres , les uns et les autres.
LOU8 , art. m. pi. (lous) ; uni, uu. Los^
cal. esp. Os , port. Les.
LOUS, pr. pers. m. troisième personne
pi. Los , cal. esp- Os , port. Les, eux.
LOUTAR, V. a. (lootà). Faire une loteria
ou mettre à la loterie un objet quelconque.
Éty. de fol et de la term. act. Ar , v. c. n.
Loutar une mouestra , faire une loterie
d'une montre.
Faire loutar , faire tirer à la loterie.
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550
LOU
hùOTÂBlA , S. f. (loutarie) t loUo , ilal.
£of«rta, esp. rat. Loterie , sorte 4e banque
où les lots sont tirés ao sort.
Ety\ de Loi • ▼. c. m. et de la term. malt.
aria, où il y a plusieurs lots, où l'on joue
aux lots.
, Les Romains connaissaient ce jeu de ha-
sard et paraissent l'avoir inventé. Les mo-
dernes en doivent m honteuse existence à
don Célestin Galiani , moine napolitain , qui
rintroduisit dans sa patrie (XV Ul*» siècle).
~ La méthode de Galiani a servi de modèle à
rétablissement de la loterie de France
qui date à peu près du milieu du XV11I*«
siècle, quoique l'on connut depuis long-
temps cet indigne trafic. Boquillon, Dict.
des Inv. Sa première origine, en France, date
de 1539 , sous Francis W, et c'est en 1692,
qu'on fit le premier tirage public.
Les Romains en avaient invepté upe pen-
dant les saturnales, pour amuser le peuple ,
dans laquelle chacun gagnait quelque chose.
En 1700 , Louis XIV défendit par un édit
les loteries sous des peines sévères, mais
con^me il s'en établit un grand nombre sur
les frontières oui faisaient exporter des som-
mes considérable^ il fut obligé de les rétablir.
En 1793, la convention la supprima de
nouveau , et pour les mêmes raisons on fut
obligé de la rétablir, cequi eut lieu par une
loi dfu 30 septembre 1797.
Le vendredi , 25 décembre 1835 , on a
fait solemneHement à Paris le dernier tirage
de la loterie, supprimée en France à dater
de cette époque.
IiOIlT-OAROU^ d^. AU, de loup-ga»
rùu , V. c. m.
liOUTOUMIA , s. f. (loutoumie). Mot
altéré de anaUmmia, par lequel le peuple
désigne en général un squelette. V. Èê^e-
leto.
Sembla una louUmmia , dit-on en pariant
de quelqu'un qui est excessivement maigre.
LOUTOUN , s. m. (loutoûn) , et impr.
ivromi , fJLto^m , &ata , Lnovm , utom. La*
tun, ail. Laiaoy port. Haute , cat. Laton^
esp. Laiton , métal d'un jaune pale ,' résul-
tant de l'alliage du cuivre avec le une.
Ëtv. de lœtwm , qui en gallois signifie
la même chose, selon Gattel , ou du flamand
latéon; UUten^ en anglais, qui désignent le
même métal.
C'est à Ebner, fondateur de l'Université
d'Helmstaedt , que l'on doit la découverte de
l'alliage qui constitue le laiton (XVi"* siècle).
Roquillon.
Ce n'est pourtant que vers l'an 1810 que
la fabrication du laiton s'est naturalisée en
Prance.
Le laiton est moins altérable à l'air que le
cuivre; on l'emploie à un grand nombre
d'usages; on en fait des instruments de
toute sorte , des épingles, des cordes sono-
res, etc.
IfOUTRA, s. f. (loutre). Nom de la lou-
tre, pris du franç^i^. V. luri.
LOUVAGNET, V. Lauvans, Thalha-
rin et Lauv , R.
LOUVANET , V. les mjèmes roots.
LODVANIERjS.m. (louvanié) , et mieux
louvanier ,tou\eà\x. V. Bisiourtier et Lauv,
Rad.
LOU
U>inrAMBDIOO. (Ipovaseedlou). Altér.
de Louai Ha Diou , que Dieu soit loué.
LOOVENT, nom d'homme, (louvèin).
Louvent.
Éty. de Saint Louvent , Lupenîiuê , abbé
de Saint Privât, en Gevaudan, martyrisé
vers l'an 584 ou 590 , et dont l'Eglise chôme
la fête, le 22 octobre.
LOUVRE , s. m. (lônvré) ; Louvre . port.
Louvre, maison superbe on magnifique ,
par allusion au palais des rois qui porte ce
nom à Paris.
Éty. du saxon louvear, louer , château,
selon Sainte Poix. Loëvar , Ménage fait ve-
nir ce mot de luparà , parce que le louvre
était anciennement une ménagerie où f on
élevait des loups.
LOUTAL , ALA , adj. (looyâl , éle);
u>inrAo. Leale, ital. Leal, esp. port. Loyal ,
aie , qui a de la loyauté , oui a une frandiise
noble et généreuse.
fity. de fol et de al, qui agit selon la loi.
\.Le9,ïi.Z.
LOUTAIiAMENT , adv. ( louTalamein ) ;
Lealmente , ital. esp. port. Loyalement ,
avec loyauté.
Ëly. de louyala et de n^ , d'une ma-
nière loyale. V. I^^f , R. 3.
LOUTER, s. m. (louyér). Loyer, pfix
du louage d'une maison. Gare.
Loy
U>VAGHIA, dl. et Km. Alt. de Lauva-
iia^ loué soit.
LOTADRUJA, S. f. vl. Lavoir, lavure,
lessive.
i*oi;
LOZA , s. f. (lôjœ), dl. Ardoise. V. Ardoisa
et Lauxa.
|«OZENGER , S. m. vl. Médisant.
IiOZOIG , nom prop. vl. Louis. V. Louie.
Éty. de Ludovieui,
LOZOIB , nom d'homme , vl. Louie ,
V. c. m.
LU , vl. pr. Lpi, l'un, elle.
I4UA
LUA, s. f. (lue), dg. Lune. V. Luna.
Soureil é\uo Jou frubiehi.
D'Astros.
Éty. du port, lua , formé du lat. luna ,
par sync. de n.
LUAC , s. m. V. Luee, lieu, et Loc ,R.
LUS
LDEIN , nom d'homme (lubïn). Lubin.
Patr. Saint Lubin . évéque de Chartres ,
fêté les U mars et 15 septembre.
LUBRIG, ICA, adj. vl. Zti6rK0, esp.
port. ilal. Lubrique, lascif.
Éty. du lat. lubrieus , m. s.
I^DB^IGITAT , s. C vl Lubriddad, esp.
LubricUà, ital. Lubricité.
LOB
I^IBRIOUB, IGA, adj. (lubrique, ique) ;
Lubrieo, c«p. port. ital. Lubrique, qui a ou
qui, exprime, qui inspire de la lubricité.
Ety. du laf. lubrieue , m. s. glissant ,
pns
%■■
qui ne peut se contenir, lasdt
LUC
LUC, S. m. vl. Lieu. V. Luee et Loc, R.
LUC, UICI, LOI, LOIS, UM , LOa, LOGS ,
iMnk , UMBH, radical pris du latin lux, lueis,
lumière , clarté , jour , et dérivé du grec
XuxT) (lukè\ mot que les anciens employaient
nour lux, lumière , selon Denina , ou de
Au^voc(luchnos), lampaê, lueema, Macro-
be ; d'où lucere , luciduê.
De lux, lumen, lumière, Ivx.
De lucii , gén. de lux , par apoc. lue;
d'où: Luei-ar, Luc-ibel, Tre-luc, Luea-
eramba, Lue-ada, Lue-aire^ Tre-luear ^
A'iucaire, Lue-ambre, Luc-ar, Re-luear,
A'iuear , A-lue , Lue-ama , Lue-ema ',
Luei'fer , Tra-luc-ar, Tra-lue-ura ^ A^
hte-ar^ Eê-lue, Ee-luci-ada, Ee-lue^ar,
Ei'lue, Ps-per-luc-at, Ee-perAug^r, JB#-
per-lug-at.
De lueiduê, lucide, par apoc. lucid; d'où :
Lueid'Haiy Luju-et, Luquet-a^ Luquel^
aire.
De luXf par le changement de x en ec^
luée; d'où : Lute^ sous-rad. Luee-ambre^
Lusc-r^amba,
De lux , par le changement de x en ts :
Luts.
De lux , par suppr. de or , lu; d*où :
Lu'Vemà,
De luêc^ par suppress. de e, lue; d'où:
Lue, Tre-lug, Lusem-ar^ Trei4us,Lus-
ent, Lusent-a , Re-lutir , Luê-ida] Lus^
ir, En-lusi-ment, En^lus-ir^ Entre4u$ir,
Lui^or, Tra-lus,
De illuilrare , illustrer , composé de tl,
pour in, dopt n s'est changée en I, par at-
traction , et de l^s^rum , ou de luxtro ,
formé de lux, sont venus: Illus-trar, il-
lueir-al, /|-/ic«(r-atton , Il-lustr-issime ,
H-luslr-ç.
De lux, par le changement de a en x,
luz ; d'où : Lut , Luze-ama , Lut-eni ,
enta, Lut-enta, Lux-er, Lux-ema, lusem-
ar, Lux-eta, Lux-ida, Lux-int, Lnx-ir,
LuX'Our, Lux^er
De lueerè: Dei-luetr-ar , Dee-lustr^ai ,
Luêtr-ar, Luetr-at, Luetr-é, Luitr-ina,
Luilx, Luix-arda, Traluir-e,
De lumen , luminis , lumière , formé par
syncope de l'inusité lueimen , et par apoc.
lum, lumin: d'où: A-lumne-atge, Lum,
Lum-are, Lum-iera, Jn-lumin-aire , In-
lumina-ment, Lumin-ari, Lumin-ier$, A-
lum-ar, Al-umrat, Al-um-eta, AUumairef
Ra-lumar , A-lumna-men , AAuwm-ar ,
A^lhumnar, A4umn-at , A-lumn-er, A-
lumen-atge, A-litmen-ar, /-tumen-ar, /fi-
lumn-ar, /n-{umtfi-al, lUlumin-aiion.
De (mHtfi , par le changement de t en e,
lumen ; d'où : JLmiieii-arta , Lumen-eta ,
Lum-era, InAumenà, Lumni-eyre, Lumena*
ment, Lumen-eira, Lmm-^t.
De (ttintii , par le changement dt n en
gn : Lumign-'Oun.
LUC, nom d'homme (lue, lo). Luc
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LCC
Pair. Sakit Luc, r ÉgUse honore d« «ainU
de ce nom, et célèbre la fêle de rEvangé-
liste . le 18 octobre. .
LUCA, nom de femme (lace). V. Lue%.
A ianta luça UU J^un ereusoun doou
saut d'una puça , à la sainte Luce , les
jours croissent du saut d'une puce.
Ce proverbe était vrai avant la correction
que Grégoire XUl, fit subir au calendrier
en 1582 , parce qu'alors la fête de sainte
Luce se trouvait le 23 décembre, deui jours
après le solstice, époque à laquelle les jours
commençaient à croître ; tandis qu'il est faux
maintenant qu'elle est filée au 13 du même
mois, les jours diminuant jusqu'au 21.
liOCA-CBAMBA, S. f. (lùque-cràmbe) ;
dg. Nom du ver luisant, à Agen. V. Ln-
xema.
Éty. du lat. lutite, luire. V. Lue, R.
SuM la Imeo-ammhoti mltMidt aoMvb.
liUCADA, S. f. (lucàde), dl. Un rayon
du soleil: Pariirem à lapremiera lueada,
nous partirons au premier rayon du soleil.
V. Eilue.
Éty. de lua, luH$, lumière» et de aia,
V. lue, R.
f^^.AinB , 8. m. (lucàlré) ; alocaiu.
Surveillant , lorgneur , celui qui est aux
aguets. Gare.
Éty. de luear , regarder , et de aire
lincÂllBRB , s. m. (lucàmbré). Un des
noms languedociens du ver luisant. V. Lu-
xema et Lue , R.
I4JGANA, s. f. (lucane), dk Pour £«-
cama, v. c. m. et Lue, R.
Clairière dans un bois. Aub.
I«UCAR , ▼. n. (lucâ) ; m^oa». Tofwr ,
consentir k une onire , à une proposiuon.
Gare.
UICAR, T. a. (lucà) ; aucab. Lluear ,
cet. Regarder avec attention, suspendre son
travail pour regarder quelque chose ; d'où
les expressions figurées.
La piuia a lueal, la pluie a cessé.
Lou tempe a tueatt le temps , l'orage ,
le vent ou la pluie sont calmés.
Ëty. du grec Xtu9au> (leussô) , voir, re-
garder, ou de Xuxi( (Inkè),' lumière, cré-
puscule. V.X'iie, R.
LDCARNA, S. f. nocàme) ; UNI», msb»-
SA, &OCABA, ftomnv. Lluema, cat. Lucarne,
•Qverture pratiquée au toit d'une maiion
pour donner du jour au galetas.
Éty. du lat lueema, lampe, ou du grec
Xuxv) (tuké), crépuscule, parce que ces
sortes d'ouvertures ne donnent pas une
grande clarté. V. Lue, R.
On nomme :
LUCAMle PArnÈRE . MHt *Mit U bit* «t
lvcarue flambuude, «tiit «ihi m
L17CARME A LA CAPCCniE , «tU« «{ai «m «oiivwtt
•B croop* «U«oaibk.
LtXAKltE DElf OISEUX , wllc i|ai port» nr Ict chc
r«i an* VmÊin
FEBMETTE,
àêhet.
LUC
LUCAS , nom d'bomme (lucàs) ; Lueo ,
ital. Lucas , esp. Lucas.
Le martyrologe fait mention de 13 saints
de ce nom , et l'Église honore saint Lucas,
moine de l'ordre de Saint-Basile , le 13
septembre.
LUGGA, s. f. (lûque). Nom qu'on donne,
àNismes, à une espèce d'olive: Olea minor
tueentit, fruetu o^ato,
LUGBRNA^ s. f. vl. uissaMA. Lucema,
esp. ital. Lanterne, lampe, flambeau.
Ëty. du lat. tueerna, m. s. fait de lueere,
luire, répandre de la lumière. V. Lue, R.
LUCH, uMc% radical dérivédu lat. Uteta,
œ, lutte.
De lueta, par apoc. luct, et par le change-
ment de et en eh, luch; d'où : Luelns, Lu-
eh-^ir, A'iuchar.
De luek , par le chansement de u en ou,
loueh; d'où : Loueh-a, Loueh^ire, Louek-
ar, AMmehar, A-Umeh^^ Tre-louekar, Lo-
eh-a, Lœh-ar, LoU-a, LoU-ador, Loita-
men, LuU-ar,
I4JCHA, s. C vl. MCBA , MivA. Lutte, ré*
sistance, effort. V. Loueha,
liOCHA, s. f. (lûtse). Pour lutte, V. Lueh,
Rad.
Dintreseoous s'en vai la lueha, Prov.
dans trois fois une affaire finit ; en vl. aube,
point du jour; dispute.
IfUCHADOR, s. m. vl. lAiTABoa, uicbai-
u. Lutteur. V. Louehaire et Luch, R.
liUCHAIRB , vl. Y. Luehador.
I4IGHAR, V. n. (lutsà), d. bas lim. Pour
lutter, V. Louchar; pourcosser, V. ^lasar
et Lueh, R.
Ni, qu'empruntant lou ton de Popo^
Vogue faire luchar Thyiopo
Contra lou cèdre doou Liban»
Goye.
lAlCHET , m. s. que Liehet, y. c. m.
I4JCHETAR, V. Liehetar et Luse, R.
ItUGI , nom de femme (lùci) ; mcia , m^a.
Luce.
Patr. Sainte Luce, vierge, martyrisée l'an
304 ou 305, et dont l'Eglise honore la mé-
moire le 13 décembre.
UDÇMAf nom de femme (lùcie). Luce. Y.
Luei.
lâUClAN, nom d'homme (iucian). Lucien.
Patr. Saint Lucien, ap6t. de Beauvais, mort
vers ran2S9, dont on célèbre la fête le 8 janv.
LUGIAR, V. imp. Eclairer, faire desédairs.
Avril. V. Esliouexar et Lue, R.
I.1IGIBBL , s. m. vl. Lucifer. V. Lue, R.
LUCIDE, IDA, adi. (lucide, Ide) ; Luei-
do, ital. port. esp. Luade , clair, qui frappe
par sa justesse, moment lucide, en parlant
d'un aliéné, moment pendant lequel il a re-
couvré la raison.
I4JGIDITAT, ». f. vl. LueidUàf iUl.
Transparence.
Éty. de lucide et deHal, ou du lat. lueidi-
tafia, gén. de lueiditas, m. s. V. Lue, R.
LUCIEN, nom d'hooime (lodiin); Xii-
eiano, ital. ^ Luden.
L'Eglise honore douie saints de ce nom,
les 7 et 8 Janvier, i« février, âO, 27 et 28
mai, 13 juin, 7 jdfllet, 26 octobre et 24 dé-
cembre.
LDC
551
LUCIFER, S. m. (luciCèr): Lucifer, stM
port. Lueifero, esp. ital. Lucifer, le chef des
démons, et fig. un Iptin, un diable qu'on ne
saurait contenir, en parlant d'un enfant.
Êty. du lat. lueifer, formé de lueis, lumiè-
re, et de ferre , porter , porte lumière, parce
que ce nom était celui de l'étoile de Vénur,
lorsqu'elle paraissait le matin. V. Lue, R.
LUCIFER , s. m. vl. Ludfer, Vénus, pla-
nète. V. Estela et Bella.
Éty. du lat. lueifer, m. s. V. Lue, R.
LUCINA , s. f. (lucine) ; Lueina, port. Lu*
cine, déesse qui préside aux accouchements.
Êty. de hicina.
LUCINA , s. f. nom de femme (lueine). Lu-
cine.
Pair. Sainte Ludne, que l'Église honore le
30 juin.
LUCION-vB-MAs , §. m. (ludôn-dé-mar).
Nom nicéen du corégone marénule, Corego*
nus maromiUa, f^cep. Salmo manmiua.
Lin. poisson de Tordre des Helobranches et
de la (ara. de» Dermoptères (k nageoires en
peau) , dont la longueur est de deux déci-
mètres.
LVCR , radical dérivé du latin luerum , i,
lucre, gain, profit, dont la radne est luere,
luo, payer, délier, parce que le luerum , est
proprement le gain qui provient du paiement
d'une chose qu'on vend, Bond, d'oa luera^
fivtf#,lucratir.
De luerum, par apoc. User; d'où : I.ttcr-e.
De lucrofiviM, par apoc. Luerat-if^ iva,
Logr-ar, Lugr-a.
LUCRATIF , lYA , adj. ( lucraUf , ive ) ;
Lueratiu, cat. Lueroso, ital. LueraHvo, esp.
port. Lucratif, ive, qioi rapporte du locre^da
profit.
Êty. du lat. Iticraltvtis. Y. Luer^ R.
LUCRE, S. m. pûcré) ; oasas , raoonr,
raooriBca. Luero, itd. esp. port cat Lucre,
gain, profit qui se tire de I industrie, d'unné-
goce, d'un travail mercenaire.
Éty. du lat. luerum, m. s. Y. Luer , R.
LUCRE, s. m. (lûcré); mmm, usncn, w-
un, •■«■XIII. Luere, tarin commun, Fringitta
spinus, Lin. oiseau de l'ordre des Passereaoi
et de la fam. des Conirostres ou G>noram^ief
(à bec conique).
^ Êty.? ^'
Cet oiseau» comme Ka observé Buflbn, est
un peu plus grand et d'un plus beau jaune
dans nos pays, ce qui Ta fait distinguer sous
le nom de tarin de Provence ; il vit en hiver
dans la plaine et se retire sur les montagnes
pendant Tété.
Le tarin s'apprivoise plus facilement que le
chardonneret, et quoique son chant ne soit
pas aussi agréable nos poëtes n'ont pas laissé
que de le célébrer: Gros a dit en parlant de
ramour:
5otin ehani surpassa agueou doou lucre.
On croit ane ces oiseaux pKaeent leur nid
au sommet des pins et des sapins , oà la fe-
melle pond ses OBufo qui sont d'un brun teinté
de bleu et ta<;betés de rouge brun.
Ils se nourrissent particulièreaient des fruits
de l'aulne et lorsqu'ils sont captifs, du chêne-
vis, du millet et de la navette.
LUCRE, s. m. Est aussi le nom que l'on
donne, dans le département du Gard, au slie-
rin. Y. Tarin^
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552
LUC
I.UGREÇA, nom de femme (lacrke) ; Lu^
€resia, ital. Lucrtcia , esp. Lucrèce.
Èty. du lat. LêoeriUa,
L'Eglise honore la mémoire de sainte Lu-
crèce, vierge et martyre, le 23 novembre.
I4JCRE8SA, s. f. (lucrèsse). Nom qu'on
donne, dans le département des B.-du-Rh. se-
lon M. Roux, au ballan, Labrut ballan. Pen-
nant. poisson de l'ordre des Holobranches et
de la fam. des Léfopomes (à opercule lisse),
qu'on nomme tenca, k Nice , longueur 5 à 6
pouces.
Éty.?
LUCRIBR, adj. t1. Logrer^ anc. cat. Lo^
grero, esp. Riche, opulent, puissant.
Ëty. du lat lucrum, lucre. V. l^uer, R.
liOGXUBIA, vl. V. Luxura.
UJD
LUDf Mf , radical dérivé du lat. ludere,
ludo, lusum, jouer, liadiner, railler, se mo-
quer, duper; d'où : aUiuto, allusion; élude-
re, éluder ; iÛiino, illusion ; prcsludere^ pré-
luder.
De alluêUmii , gén. de allusio : Allusion.
De ludere, avec la prép. priv. e, eludere^ de
eWf sortir du jeu, $e tirer d'affaire , esquiver ,
d'où par apoc. eludo, de là : £{ttd-ar. Elud-
ai.
Deilluiiimis, gén. de tUtmo, par apoc
JUusitm.
Depraludere, formé de pr<9, avant, et de
ludere^ jouer avant, s'essayer avant que de
jouer, par apocprelud; d'où : Prejud-e,
PreludHir,
liUE
I4IBG, 8. m. (luéc); uoc, uk, m. ^ocoet
Luogo, ital. Lugar, esp. port. Lhe, cat. Lieu
place, endroit: occasion, moment opportun.
Éty. du lat. locuê. V. Loc, R.
Tenir luee, tenir lieu , remplacer • valoir
autant.
Au luec de, prép. au lien de. Au leit de,
En luee, en aucun lieu, nulle part.
En vl. aussitôt, sur le champ.
laUEG-GOOMUN , m. 8. que Privât,
▼. c. m.
I^UBG«TENENT, 8. m. vl. uioAS-Tanai-
Ts. TenenU, port. Lieutenant, celui qui tient
lieu, qui remplace, procureur fondé. V. Loc-
tenenl et Loe, R.
IiUEGA,S. f. (luégue): uibcba, uta, um-
ÇMA. Place, la place qu'une chose a occu-
pée et qui en conserve la trace ; le lieu d'une
charbonnière.
Ëty. du lat locus. V. loe, R. Enluega et
Luee en,
' LUEGEA , s. f . (luédge). V. Luega.
LUEIN, adv. vl. Loin. V. Lueneei Long,
Rad.
LOBN, adv. dl.Loin. V. Lueneh.
I4IENC , V. Lueneh et Long, R.
LUBNCH, BNCBA, adj. (luénch . oén-
ohe). Eloigné, ée. qui est à une grande dis-
UDCe. V. long, R.
liHENCH , adv. vm, u>im«i, un»c, &otiB«,
Lm, MOMM, uw, tniM , MiM , u>onio. Lungi,
ital. Irf;o«, esp. Longe , port. Llmny, cal.
Loin, i une grande distance.
Ëty. du lat. longe. Y.Lvng, R.
LOE
A heou mentir qu ven de lueneh, de lueneh,
Trad. de loin k loin, et non de Unn en loin,
qui est un gasconisme.
liOCNH , adv. vl. Lom, tvmc, lovb, toac,
u»M. Loin. V. Lueneh.
UTENHAR , T. a. vl. umuui • lomhab ,
lomnAM, MBOAB. LuHyor, anc. cat. Eloigner,
renvoyer , écarter , reculer ; et r. s'éloigner,
séparer. V. Long, R.
LUERDRE , esp. d'adv. (luerdré), d. n^.
A contre-cœur, malgré soi, contre son ^é,
avec peine : Oou fau luerdre , je le fais a
contre-corar.
LOBRNA, Gare. Ver luisant. V. Lusemft
et Luc, R.
LUERTjS.m. vL MJOMÉMw. Lézard.
LUETBNENÇA, S. f. (luctenèince) ; u-
TnnniçA , unnmçA. LuogoUnenxa , ital. Te-
neneia, esp. port. Ueuten^nce, charge,oflBce
de lieutenant.
Éty. Y. Liierenenlet Loe, R.
LUETENENT , 8. m. (luetenèin); i.«mc-
TsnvTf LOimmiT, Lvmnvr, usvmwnrr. a«UO-
gotenente, ital. Lugarteniente , esp. Tenente,
port. Lloctinent, cat. Lieutenant qui tient la
place d'un autre, qui est destiné à le rempla-
cer. Dans l'armée, grade qui vient après le
capitaine, et c|ui est suivi du sous-lieutenant,
ce grade a été créé en 1444, et celui de sous-
lieutenant vers 1543.
Éty. du lat. {octt#, lieu, et de tenere, tenir,
d'où locum tenentie et cueteiienl , qui tient
lieu. V. JLoc,R.
LUETENENT-GOIiONEL , 8. m. (lue-
tenein-colonèl). Lieutenant-colonel, grade
militaire créé en 1534, supprimé en 171^3 et
remplacé par celui de chef de bataillon ou de
chef d'escadron ; rétabli sous celui de major
en 1803, et sous sa première dénomination
en 1815.
LUETENENT-GENERAU, 6. m. (lue-
tenèin-généràou). Lieutenant- général , gra-
de militaire créé en 1663 et remplacé de 1790
à 1815 par celui de général de division.
LUG
LUG , LooB , radical dérivé du grec Xùxv)
(luké), crépuscule du matin, lumière.
De luké, par apoc. et changement de k en
9» ^^9: d'où : Lug-ar, Lug-or, Lug-ans.
De lug , pair addition de r , lugr; d'où :
Lugr-ar, Lugr-egear, Lugr-ee, Lugrege-
aire.
lAIGANA, 8. f. vl. Lumière, clarté, dair
de lune. V . Lue, R.
LUGANS', s. m. vl. i.o«Aif. Lucifer, l'étoile
du matin.
Ëty. V. Lugar et Lug, R.
LUGART , s. m. (lugèr) , dl. wmmMm, m>-
•Mi. Vénus ou r étoile du matin. V. EHela-
hella et Bella-eetela.
Éty. Lugar parait être une altération de
jubar, qui en latin a désigné la même étoile.
V. Lug, R.
Lugar , avec l'art, indéfini désigne nne
planète en général, V. Plotiefa ; et même les
étoiles.
La tristo neit per mouetra sous lugars.
Goudoulin,
LOGIR, dg. Ait. de Ligir, t. c. m.
LUG
LUGNAN, ANA,adj. vL Eloigné, ée,
lointain, aine.
Terreu lugmanms, terres lointiines.
Lexique, Carpentrat.
LUGNAff , ▼. a. vl. Éloigner , rejeter. Y.
Z^ofi^. R.
LUGOR , s. f. vi. Lueor, clarté , lomicm
du jour, éclat, vue, faculté de voir.
Ety. V.^ii^,R.
LUGRA , s. f. ?l. Lucre, gain, oiiire, inté-
rêts. V. Luer, R.
LUGRAR, s. f. (lugra). Un des dobw
languedociens de la planète de Vénus. Voy.
Eitela, Bella-estela et Lugar,
Èty. V. Lugar, dont lugrar, n'est qn'imt
altération, et Lug, R.
LUGRE . UGRA, adj. Ougré , ùgre) , dl.
Pour louche. Y. Luse.
LOGREGEAIRE, AIRA, adj. (lugred-
jéiré, àîre), dg. Etincelant, brillanL Voy.
Luêent.
pAj,V.Lug,K.
LUGREGEAR, V. n. (lugredja), dl. Lui-
re, briller. V. Lug, R.
LUGRES, s. m. pi. (lugrés), dl. Les yeux.
V.2riie//iet£ii^,R.
LUGUANA, vl. V. Lugana.
LUGUBRE , UBRA, adj. (lugubre, ùbre);
rvmsB». Lugubre, ital. esp. port. cat. Lugu-
bre, qiïî marque, qui inspire une sombre tris-
tesse.
Ëty. du lat. lugubrie, fait de lugere, piM-
rer, être en deuil.
LUI
lâUI, pr. m. etf. s. vl. lot. Lui , anc cat.
Lui, elle, à lui, ^ elle.
Êty. dulat.tlh'.
LUIEN. adv. dl. V. Lueneh.
UnRIA,vl. V.Lurta.
LUITAR , V. n. vl. Lutter. V. Luch, R.
Lurrz, s. f. vl. Lumière. V. X«ic,R.
UnzABDA, s. f. vl. Clarté , lumière. Y.
Luc, R.
LUL
LUL» tL Nul, aucun.
LOTI
LUM, S. m. vl. m— â, iww , uHHBt*
«A, tiompmrwuk, u^vhbbyba. lÀum , Cet. V«y.
lume, Lumiera et Lue, R.
LUBIBRIN, Avril. V. Xouatôrtn.
Éty. du lat. lumbrieus, m. s.
LUBIBRIG , vl. V. LounU)ric.
LUMDAR, s. m. vl. Le seuil d'une porte.
V. Lintau,
Ëty.ju lat. litnen, m. s. V. Lm, R. 3.
LUMEIRA, vl. Luimera, caL V. Lume £t
lumierm.
LUMENAMENT, s. f. v1. Lumière édi-
tante.
Êty. du lat. lumen, m. s. V. Xriic, R.
LUMENARIA, dl. V. Lumimari et Lue,
Rad.
LUMENARIA, vl. V. Lwednorim.
LUMBNEIRA , s. f. vL umsnui. /.fuma-
nira, cat Lampe. V. Lue, R.
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LUM
LimiENBTA, d.ni. Voj. BrauqMa et
ZiMtf} R.
LUIIEBA, â. f. vK V. LuwUêrat Lume
l^Lue, R.
LUMB-SANT-BOUMB , fl. m. (lûmè-
san-tèoomè). Feu saint Elme.
LUMBT, 8. m. I.IIIW, MpiM^oAii. Aigrette,
lespèjce de duvet qui cooronoe plusieurs grai-
nes, et particulièrement celles des plantes
composées, comme on en voit qp ej^emple
remarquable dans le pisseplit.
Étj. Ce mot que M. Garcin . écrit lume ,
I ^t probablement mal orthographié: c'est
peut-être lumit qu'il a voulu dire, et c'est
alors une altération de plumet^ ou peut-être
parce que Faigrette ressemble up peu au lu-
IDÎgnoD d'une lampe.
< Ces aigrettes sont un ôea moyens admi-
rables que le créateur a employés pour favo-
riser la propagation des espkes. Quand les
Braines sont mères, ce petit panache est par-
faitement développé ; les vents le soulèvent
et l'emportent au loin; l'érigerondu Canada,
dans moins d'un siècle s'est tellement répan-
du en France, parce moyen, que c'est aujour-
^ d'hui une des plantes les plus communes.
lalIMBT, s. m. (lumé), dg. Alumette, mè-
I che. V. Alumêta et Imc^ R.
, PaunieeumoUmpiktrdfueloulïÈmtiahtea.
Jasmin.
k, 8. f. (lumière) ; vn. Lumiei-
ra, port. Lumiera, cat Lumière, darlé,
spieodeur, ce qui nous éclaire.
Éty. du lat. lutÊHHy tms, lum^ et de la term.
nuiUipl. iera. V. Lne, R.
La soleil est la principale source de la lu-
aîère ; celle qui nous vient de la lune et des
planètes, n'est que la réflexion des rayops de
cet astre.
La vitesse avec laquelle ce fluide se propa-
ge » est uo des phénomènes les plus éton-
nants de la nature ; car tandis que le spn ne
parcourt que 530 mètres par seconde, il fran-
chit 77,000 lieues • c'e^t-à-dire , une espace
900,000 fois plus considérable.
En 8 minutes et 13 secondes , la lumière
traverse la dislance moyenne du soleil à la
terre qui est de 38 millions de lieues environ.
La difTérence qui eiiste entre la vitesse de
la lumière et celle du son explique facilemept
pourquoi, à une certaine distance, on voit le
feu d'un canon, longtemps avant que d'en
entendre la détonnation. V. Son,
On nomme reflewian, dans la lumière» cet-
te propriété qu'elle a, lorsqu'elle tombe sur
un corps poli, d'étrer envoyée par un angle
de réflexion égal è celui d'incidence; et r«-
fraction, le cbapgemept de direction qu'elle
éprouve en passant d'un milieu rare dans un
milieu plus dense et vice vena.
La découverte de la vitesse de la lumière
est due à Roemer (1675) et à Bradtey (1725),
qui ont démontré qu'elle vepait du sq|eil ^p
huit minutes.
La théorie de son inflexion a été donnée
par Gripialdi (1600) , qui reconpot qu'elle est
due à l'attraction des corps.
Daps le XV11I«« siècle. Malus Qt popna)-
trela théorie de sa pol^risatiop,
TOH. 1|,
LDM
La preuve quels lumière se réfiéchit par
un angle égal à celui de son incidence, est
due à Newton (1675).
Bernard Wallher, est le premier physicien
qui se soit occupé d'une manière spéciale de
la réfraction de la lumière.
liUMIEBA, S. f. Lumière, intelligence qui
éclaire l'esprit; indice, espoir, etc.
IfUlOBBA, s. f. Lumière, troupar lequel
le feu du bassipet pénètre dans rintérieur du
canon des armes à feu.
I«Uli|ERA, s. f. Lumière , cavité qui re-
çoit le fer et le coin, dans les instruments de
menuiserie à fût. V. lue, R.
LUMIGNOUf^, s. m. (lumignoûn); uw-
irooii. LucignolOy ital. Pour lamperon, Yoy.
Velholoun; pour lumignon ou portion allu-
mée de la mèche. V, Moue.
Éty. Dim. de lume ^ petite lampe, petite
lumière. Y. Luc, R,
LUUINARI, s. m. (luminàri); unmiAmA.
Luminarias^ pori, Luminaria, esp. liai.
Lluminaria^ cat. I^uminaire, cierges qu'on
allume à l'église pendant le service divin et
particulièrement dans les cérémonies funè-
bres.
(Èty. du lat. luminare^ û, lumière, V.X.icc,
Rad.
L'usage des luminaires esttrèsrancien dans
l'Eglise, car saint Athanase se plaignait déjà
que les Ariens avalent pris des cierges dans
les églises pour les brûler devant les idoles.
LUBIINARIA, vl. V. luminàri,
LDHONIERS, S. m. pi. (luminiérs) , d. de
Barcet. Chaînette qui soutient la lampe rusti-
(jue suspendue. V. Caleniera.
Ëty. dulat. Ivmifiû, gén. de lumen et de
ter. V. LuCyK.
I^UMINO^, vl. Llumims^ cat. V. lumi-
nous,
MJMINOUSj OUflA , adj. (luminôus, ôu-
se); féUminoiOfiUl esp. port. ^lumtnof, cat.
Lummeux,euse,qui répand de la lumière.
Éty. du lat. luminoeui, m. s. V. lue^K.
LUM|NOZITAT, S. f. vl. Lumino$ità ,
ital. Luminoêité, quaKté de ce qui est lumi-
neux. V. Imc, r.
LUHNNBA, vl. V. lumê et lumiera.
LUMNIBTRA, s. f. vl. Lumière. V.I.11-
miera, lume et lue^ R.
LIJBITAR, s. m. vl. 9MwmMM , MMMmnjkM ,
i.invTAB,|.raoAi|. Seuil» demeure. V. lintau,
Xl/iV, radical dérivé du latin luna, lune,
formé de Iftcere, luire: j^uati luctna, dit
Varron. Cicéron, lib. 11, de nalura deorum,
donne à ce mot la même origine » puisquil
dit: Xttiia à lucendo nominata; ea eet enim
lucina^Ilaqueutapud grœeos Dianam, eam-
^ue luciferam , eie apud nostros Itteinam
inpariendo îpvocaiU, quœ eadem Diana.
Ilennesius, ^lon Vossius, fait venir ce mot
du grec acX^vv) (sdénê)» lune, par aphérèse,
on retrapcbeipeni de f e , et changement de
f\tnu.
De luna , par apoc. lun; d'où : Lun-a ,
Lun-ada, lun^art , arda , Lun-atie , Lim-
a^ter, Lun^ela, Lun-etat, Lun^ajoet Lun-
at^gue, A-lun-at.
léUfi, Alt. de Luene, v. c. m. et Long, R.
LCN
553
liUN, Pour lumière. V. Lume, £ucet Lu-
miera, R.
LUN , V. Luene et Long, R.
LUN. Pour lundi. V. Dtlufis.
LUNA, s. f. dg. Nom qu'on donne, à la
maladie ou fluxion périodique , qui rend les
chevaux lunatiques.
Éty. Ainsi nommée parce qu'on l'a attri-
buée aux influences de la lune.
LUNA, s. f. (lune); £iina,ital. esp. Lua,
port. Lluna, cat. Lune planète qui est un
satellite de la terre, sensiblement sphérique,
dont le volume est environ cinquante fois
moindre que celui de la terre . autour de la-
quelle elle tourne d'Occident en Orient, dans
I espace de 27 jours, 7 heures et 43 minutes,
en nous présentant toujours la même face.
La lune n'est éclairée que par le soleil , ce
qui est cause de ses phases.
Quoique la hme parcoure son orbite dans
27 jours. 7 heures 43 minutes, on compté
cependant, d'une nouvelle lune à l'autre, 29
jours, 12 heures 44 minutes, cela tient à
des causes bien connues qu'il serait trop long
d'expliquer ici.
La lune est éloignée du centre de la terre
de 90 mille lieues.
On dit que la lune est pleine, Lunorllena ,
esp. Lluna plena , cat. quand l'hémisphère
qu elle nous présente est entièrement éclairé.
Vielle , lorsqu'elle n'a plus qu'une petite
portion d'éclairée.
Nouvelle, quand elle commence k se mon-
trer éclairée après sa révolution.
On appelle:
ARÉOLE, !• Ptrrfe larolneai où coloré qui coloarc la Ion*.
CnOISSAnT , U figura da la noBTell* Inm jiiM|a*Mi pr»-
mlcr quartier.
LIMBE , la boni ^ YmM.
LUNAISON , la tamp* V* l'^co^a Jepda U eouunaoea.
mani da la wMvalla Imm, joaqa'i la fia «lu datnir qoar.
tiar. V. LumêSOUH.
PARASÉLÈNEJ'imaga da la luna tiAhïAt dans an nnap.
PHASES . laa difl&antt èM% knu laKpwk alla sa prtenta.
QUARTIER , una 4aa qoatra partiaa da mo «oara,
La lune par sa pesttitaur ou par aon at-
traction est la cause principale du Oux et
reflux de la mer; les autres influences qu'on
lui attribue , soit sur la santé, soit sur la
végétation, ne sont rien moins que prouvées.
LUNA, s. f, Lune, poisson.
Étj. 4 cause de sa forme à peu près circu-
laire.
LUNAt s. f. Opercule des coquilles , qui a
ordinairement la forme d'une demi-lune. V.
Lum, R.
UINAGIO , vl. lÀunaeià, cat. V. Lunaeo
et Lttfiesoufi.
LUNADA, s. f. (lunâde). Dans le Bas-
Limousin, on donne ce nom , à une maladie
périodique des bestiaux qui les prive de la
vue à un certain quartier de la lune : A quel
ehival a la lunada ; à la privation ou à la
diminution des facultés intellectuelles dont
quelques personnes sont affectées périodique-
ment; è une promenade dans les champs ,
aux environsae Tulle, sur les hauteurs do cô-
té du Levant, nom qu'elle doit probablement
à sa fonne demi-circulaire qui lui donne l'ap*
parence d'une l'une, fieron.
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554
LUN
Éty. de luna et de ada » fail par la lane ,
parce qo'on attribue ces maladies aux inOuen-
ces de cet astre.
LUNAJOS, adj. vl.. LunaUque. V. £,un,
Rad.
liUNABIEN., s. m. vl. Lunament , anc.
cat. Lunamento , liai. Lunaison. V. Lunt-
ioun et Lun^ R.
umAPAMPA^ vl. nom de ville. PaïQ-
pelune.
liUNAR., adj. vl. Y. Lmnari.
LÙNARI , ARIA , adj. (lunàri, àrie); Lu-
nftre^ ital. Lunar, esp. port. cat. Lunaire,
qui a rapport à la lune, almanach. .
Êty. du.lat. lunariê^m. s. V. Lun^ R.
MINART, A|IDA,adj. (IuDàr,>rde). Lu-
natique, capricieux, V. Lunatique,
Ély. de luna et de axt, esprit, manière. V.
£iin, R.
LUNASO > 8. f. vl. LuiiAcio , LoiiArai^ Lu-*
naison. V. Lune$oun et Lun, R.
MINAT, ADA, adj. et p. O^na, àde).
Benou^mau lunal, de boQue.ou de mauvai-
se lun^son,
LUNATÈGE, adj. vl. V. Lunalie.
LUNATIG, ICA. 8. et adj. (Iuna(ic,ique);
LOMATIS*, LPIIABD , LOIIATIQOB. LunaUCO ^ ilaj.
esp. porl. Lunatie, cat. Lunatique , au pro-
pre, sujet aux impressions ou aux influences
deJaJune, et fig. personne d'une humeur
changeante et ran|asque: animaux dont la vue
se trouble k certaines phases de la lune, hom-
me qui accorde be^ucoqp d'influence à l'ac-
tion de la lune.
ÊtT. du lat.Utia(tcii«,.faitdeluyi(i. V. Lun» .
Rad.
LUNi^BR. lERA, 8. et adj. (lunotié,^
iere),d. 098 lim, Lunatique. V. LunaUe et,
Lun, R.
I«UNG , adj. vl. Long. V. Long, R.
LUNCÂIij s. m. vL Draperie.
unmAti, 8. m. d. duRouergue. Lumjar,
port. Linteau. Y. Liniau eXLumiar,
I«UNDAT, 8. m. (lundà), dl. Y. Hntau,
L^UNEQÇNERAT^ adj. vl. i«iibiio».«at.
Fils unique.
Êty. du lat. unigtnilui.
lâUNEIÇHB , s. m. dg, Espèce^ d'oiseau.
JVitm'y a luneiche, nimeilhenguo
CardinOj arrousngno que tmga
Daouant Um $oun que bous augeti,
D!A8tros.
IâUNEI884, 6- f* (lunèisse); lombyma.
Un des noms languedoclens^deifa linotte. Y.
Linola,
LUNBI88AT, s. f. (lunéissà), dl. Djm. de
luneissa, petite linotte.
LUNE80UN, s. r. (lunesôun); LunçLzione,
itai. Lunacion , esp. Lunaçâo, port. Huna-
cià\ cat. Lunaison., temps qui s'écoule d'une
nouvelle lune à l'aulxe. Y. Lun , R.
LUNBTA , 8. r. (lunéte). Pour lunette
d'approche, V. Porta-vitta.
Éty. Dim. de luna «petite lune, à cause de
la forme des lentilles. Y. X,|in, R.
LUNETA-AGROUMATICA^ 8. f. (lu-
néte-acrouma(ique). Lunette acromatique,
celle qyi^e^t. faite avec un verre particulier,
connu sous (e^JioiQ de, flinta-gljiss, lequ^ ne.
donne point d' iris..
LUN
ËCy. de luneta, dim. de Imna, et da grec
a priv. et de /poiiia (chroma), couleur.
C'est en 1747 que le célèbre Ëuler dérou-
vrit la composition des lunettes acromatiques
avec lesquelles on corrige l'aberration des
rayons qui déOgurent les objets.
I^NHf A8, s. f. pi. (lunétes): ««ticuBi,
BcmicLB», AtnocAM, PMWi^. Luneltes ou besi-
cles, verres convexes ou concaves ajustés h
des cercles, disposés de manière à pouvoir se
placer commodément devant les jeux , pour,
rendre la vue plus nette» Y. Fouerta-vitta,
Éfy. Y. Lun, R.
Les anciens connaissaient déjà l'art dé-
grossir les objets au moyen de boules de
verre remplies d'eau, mais les lunettes qu'on
emploie aujourd'hui ne datent que du com-
mencement du \1Yb« siècle ; on en attribue
l'inventiofi à un nommé Sal^vino ou Sal-
vinio degli armaii, 1313, qqi en fit. d'abord
un secret. On est fondé à lui faire honneur
de celte découverte , par l'épitaphe suiyaote
trouvée dans la cathédrale de Florence. Oui
giace Salvino d*ArmatQ degl'Armali, di
Firensa, inventer delltocchiali^ etc., 1317.
Jordanu^ de. Rivallo , dominicain , disait
dans un sermon prêché vers l'an 1305. « Il
n'j a pas vingt ansi qu'on a trouvé l'art de
faire dés lunettes qui aident la vue.
Y. Yigneul Bfarvilliana, p. 145 et suiv.
Les numéros que les marchands mettent
aux lunettes indiquent en général le nombre
de pouces qu'il y a du verre au point ou tes
rayons lumineux sont réunis , point qu'on
nomme foyer en physique. Ainsi, le numéro
24 indique que le foyer est à 24 pouces , etc.
Cflu que $ié qu'âge de maux d'^yoUy
Sien ti lagagnousei ou mois,
Afin qu*oun âge Vkumovr tristo ,
Boute èoumo moussur Chabert,
A sas vitras un veire rerf ,
Et licounfourtara la vislo.
Le Sage, en 1700:
Faire las lunetas , dU faire la lunette au
jeu de dames.
En 1296, Alexandre de Spina, de Pise,
invente les lunettes suivant, quelques-uns, et
découvre la vertu des verres convexes que
d'autres attribuent à Roger Bacon.
Dans lee lunettes ou besicles on nomme:
BRANCHES , les dent iig«g qui rmbruMnt une partie â»
CHASSE f l'iinnMnqiii rcliei^t Im verres..
ARCADE', le (lemi.crrd* qai embrasM le net. .
lâUNETAS- DBM- ■■lootnif , rvvfUkM , cmr as .
Flaquières, plaques de cuir ou de cuivre pla-
cées A côté des yeux des mulets, qui les em-
pêchent do voirie qui.se passe autour d'eux
et préserve en même temps leurs yeux des
coups de fouet. Y. Visieraei Lun, R.
Ces flaquièces ne doivent pas être confon-
dues avec Jes antoques qui sont des calottes
de cuir qu'on met sur les yeux des mulets ou
des chevaux pour leur boucher les yeux dans
le manège ou, quand oa.les fait fouler.
LpNETIBR,.s. m, (lunetié). Lunettier,
celui qui fait ou vend des lunettes. Y. Lun,
LIjN
LUFfG, vl. V.IoM^.
lâ'UNBt^ UNHA, adj. vl. Aucua,»:
aucnne chose : jamais.
LUNH, lâUNHA, adj. vl. Haiiy.Cil
Long, longue, loin. \.Lmg^ R.
LUBIHANAt adj. f. «I. Ëloigaé. V«j
Longi R.
lâ^NHAR , vl. Éloigner. V. Ung, l
, I^PNPPAN^ vl. Y. Lmihàaii.
I4UNOT,» s. m., (lunô). Nom bas-fooi-
sin du linot et delaliooUe. V.Iûotitt
Lin. R.
LUNSi m, s. que Diltiiii, v, c. 0. vl. b^
aucun.
LUNTAR, V. a. (luntâ), dg. Jaw-Os-
dre. Aller, de ouiiter. Y. Ouflfnef .
lâUNTAR , vl. Yoy. LunAar et Znto
I^UNy,adv. vl. Loin. V. lms,l-
lAJOCvl V.Luec. ^ ^ ^ ^
LUOOATBMBNTB. vl.V.Ww*
liQOÇR , S. f. (luôur). Lueur, ipp»»
LUP'
WP i s. m.vl. Loup, V. c. m.
lâUPART , vl. Y. Hopwri^
LIIPEGA,8. f. nupègue).UnjWD»
langr.^dociens de la huppe V. P*^..
LUPI , 8. m. (lûpi); ui»ia,iow^ 'S'
cat. Lujpia, esp. Loupe, tumeur cdW«.
indolente^ ordinairement defon»"*"'
ayant spn siège sous Ja peau.-
Éty. du lat. /uma. fonnédcWe*,»"
du grec Jlo6bc (lobos), lobe.
LUPIN, 8. m. 0"i«»v.;!ssrrb
Lopin , Lupinus albiu* ^^9^^
famille des Légumineuses, qœ»*^
partout. ^ . . «^m'oi
WJPIUS, 8. m. 0"H^^J(pi
trouve dans le dictionnaire dAd»"^ ^^
selon. lui désigne Je mufl^ » ^^
tarela,^
VDQ,
I V.Cû^'
on
LUQPET, s. m. (N"é]îiïïî.'
1 le dit aussi d'un loquet. V.^''«'*
I.lIQOBT,dLet ^. . . 4|.poir
ullumette. Y. Brouqueta, cbio»
, Èly. de 4ilucar , allumer. J.J^^]^
LUQUETAIRB, S. m. (N«J** '
marchand d'allumettes. V. X*^»**: i^iis.
. LUQlJBTAH,v.a.(W"'^]'
Tromper , attraper. V. i^tr^P^V^uVtfi*'
Loqueteau, petit loquet J"® *" «jospo*
feqélres et auquel on attache uu coro^r-
pouvoir les ouvrir de lojn.
LITB.
LUR,pl. LIïBSrpr^P^^^
Loro , ital. Leur. Y. Lo^r jj^. Ovf
. MIRA, 8. f. (lùre),. d. ^^^i0f^
chien qui n'est bou à "*"l^ j tifi"
flg. des personnes; hominj H^^jjijJ
rence bravé et qui ne l'est P» • ,^ ^j be*
hella lura se voulia a$ai
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LUR
ehien sll roulait mordre. Oo le'tUt àtisai
d'uD paresseux.
LURAR, V. a. (lurà), d. bas lim. Pour
•déniaiser. V. Delurar et Deigowrdir.
liURAR , ▼. a. d. bas lim. tromper :
*M*an piat lurat , on m*a bien trompé.
V. Attrapai et Talaunut.
UIRAT. ADA, adj. (-lurà^^de). Fin,
rusé , subtil, éveillé. V. Lurowi. On le dit
^ussi , dans le Ba84^imoii8in ,-pour déniaisé,
V. Desgaurdit, -
liinM , S.'f. ( lûr4 ) ; xoHia ,'LirrA , LOvmA.^
LoHlra, ital. Xiilrta, esp. Lautra, port.
Loutre oo loutre d'Europe, l^utraisulgariê,
Dict. Scient. Nat. Mniteïa lutra . Ltn. Mam- .
^ifèrè onguiculé de la famille des Digitigra-
des ou Carnivores , qui habite le long des
^'fières et autour des lacs, où il se nourrit
•depoisson.
Ely. du lat. Itffra, Tline affirme que cet
'animal est ainsi appelé parce qa'W coupe et
roniB^e les racines des arbres . du grec Aueiv
tlucin] , détruire , ruiner , ou du Tnéme mot ,
dans le sens de laver, 'parce que la ton tre
est presque toujours dans Teau.
La peau de la loutre est estimée pour les
fourrures, mais sa chair qu'on mange en
maigre est d*nn goût désagréable, appro-
chant de celui do poisson.
La femelle met bas quatre ou cinq petits
vers le mois de mars.
LURIA , V. Luri.
LUROUN, OUNA, s. ( loréun ,' ôune ).
Un chevalier, nn intrigant, lin homme en-
4reprenant , rusé , libre , hardi.
Ely.?
Tout mi hl Mjoord'lmi «rtfve aqoroA Yii/mui.
P«l«hon.
1410
1.US, i\. Pour la us, l'une.
LUB , s. f. dl. Lumière. V. Lwne et Lu-
tnUra.
Ely. du lai. lux , lucis. Y. iuc , R.
LUS , a. dl. Pour lundi , ait. de luns. V.
-DHpii ; en \l. lumière. Brochet.
Éty. du lat. luciut.
uaB,\.Lusc.
LUSC, LHk^ii. dérivé du soûs-radical latin
tiifcuf, i, borgne, par éilension louche ,
parce que ceux qui sont louches ne regardent
jamais qu'avec un œil , formé de luci-iecut .
c'est'-k-dirc eut lux j
ttcta Bit y Roq. ou du
grec àX\i(7xco (^aluskô) , éviter , à cause que
ceux iqui sont atteints de cette difformité ,
semblent éviter les objets qu'ils veulent re-
garder. V. lusp, R.
DeUfCttf, parapoc. lusc: d'où : Lusc,
Lun-a, Lune-ar, Luiqu-et^ Lusquet-a ,
Lich^t, LichH^irtf Lichet-iar, Lucktt-ar.
LUSC, U8CA, adj. (lÙSC. IJSque) ; losqo»,
Llutco , cat. Luseo , anc. esp. Vitgo , port.
Louche, qui regarde de travers.
Éty. du lat. luicui, m. s. V. ttirc, R.
LTOCABmRE, s. m. (luscàmbre) ; Bot-
csAMBA, LotcA-cBAMBA. (jo dcs uoms lang.
du ver luisant. V. LusemaeiLuc, R.
LÛSGAR, V. n. (luscÂ). Loucher, regar-
der de travers , et par extension , regarde t
LUS
furtivement, de c^té, comme si l'on ne vou-
lait pas voir.
Èiy. de luie et de la term. act. ar, V.
Lusc, R.
LUMHANBA , dl. V. Luicambre.
•UMBICH, d. bcam. Il ou elle fuit.
LtJSENT, ENTA, adj. (Ittzèin , èinte) ;
tMum .-ccouoBAïas. Luisant , ante, qui luit,
qui jette quelque lumière, qui a quelque
éclat.
«.nSBR . vl. V. £ttWr.
LOSERNA, y. Luzerne, comme plus
usité.
LUSERNAR. V. a. (luzertià), dl. Ëpier,
regarder de près. V. Gueilar ti-Luc, R.
LUSERP , s. m. (lusèr) , dg. Lérard. V.
Lagramuta,
LDSIOA , V. Xuztda ,.plus usité et Lue ,
Rad.
LU8IR , V. Lutter, on le dit de l'action du
bélier qui couvre la brebis. Suppl. à PtfUas.
LUSIR , V. Luxir.
LUSISCRAnBA, s. t. (lusiscràmbe), dg.
Ver luisant. Y. Lutema.
•LUSITANIA (lusitanie) ; LusUania, port.
Lusitaoie.
tly.dùlll. îuHtania.
UI80R , s.f. vl. Lueur. V. Lue. R.
IaUSQUET, ETA, m. s, que Lu$e, v.
c. m.
IjUSSI, s, m. (lùssi). Nom nicéen du
spet. V. Pet escoàe , et de l'ammodyte ar-
"genté, Ammodytei argentatus , Risso, pois-
son de l'ordre des Holobranches et de la
fam. des Pantoptères. Ilist. Nat.. Est-ce le
même poisson qae l'ammod. tobiamis. V.
LaiH,
LUSSION, S. m. (1us!iie-n). Nom que M.
Risso donne dans son Hist. Nat. au paralé-
pts corégonoîde . ParalepU coregonctides ,
Risso, et au paralepis sphyrénoîde, Para-
kpii tphyrenèideê, Kisso.
LUSTRA, s. f. (lustre), dl. anc. Huître.
V. Uuitre.
fity. Alt. dn lat oflrea.
LUSTRA , s. f. (lustre). Nom qu'on donne,
dans le Languedoc, àtioe variété de l'hulUre
commune, selon M. le baron Trouvé, et au
moule de rivière. Poamarède.
LUSTRAR^ V. a. (lustra); Luttrare ,
ital. Luitrar, esp. port. Lustrer , donner du
histreè nne étofle , i une fourrure, à un
chapeau, etc.
Éty. àalutXre et de ar. V. Lue. R.
LUSTRAT , ADA , adj. et p. (lustra, àde);
£ui<rado, port. Lustré, ée. V.Xuc, R.
HUSTRfi , s. m. (lustré). Lustre , chan-
delier de cristal à plusieurs branches que
l'on suspend au planéher.
Éty. V.Xiic, R.
lus
555
On nomme:
LUSTRE a console, celui dont Im tigea reurml.lcnt
■ Jm coiuole*.
LUSTRE A LACS , celui (]iii cit firrtqu» tont' couvert
'd'eiitrtlaes , fait hvcc des {(nrhu de verre-
LUStRE A TIGE DÉCOL'VERTE, odnl Atmx Im
branchée iiS«t p*iat d'MvMMtou ett deattc.
LU6TRE , s. m. (lustré). Lustre, port,
esp. Llustre, cat. £uf(ro, îlal. Lustre, éclat
que l'on donne à une chose.
£ty. du lat. iUuslris.
LUSTRÉ, s. m. Lustro, port. cat. esp.
Lustre, espace de cinq ans, terme de poésie.
Ely. du lat lustrum, on procédait à Rome,
tous les cinq ans au recencement ou cens,
qui se terminait par tiO sacrifice nommé tus-
trum , d'où le nom de lustre fut employé pour
désignterunei'évldlutiôn 'quinquennale, ou de
lustrate, faire la revue, selon Ferri de Saint-
Constant , parce que tous les cinq ans les cen*>
seurs faisaient la revue de l'armée et le dé-
nombrement du peuple.
uastUÉ , s. m. dl Grièpusctile , clarté de
l'aurore. Sauv. V. Ltlc , R.
LUSTRES , 18. m. pi. (lustrés) , dl. Moo^
ches , petits morceaui de taffetas noir dont les
femmes mbuthetaient leur figure autrefoi»,
pour faire ressortir la blancheur de leur teint.
LUSTRINA, s. f. (lustrine). Lustrine,
espèce de droguet de soie. V. Luc, R.
LUT
LUT , S. m. Lut . ciment pour luter.
LUTA, s. f. (lùte); loocbo. lulto, ital.
Lucha,e6p, Luta , port. Lutte , combat corps
à corps ; fig. combat ^'opinion , d'esprit.
fity. du lat luctatio. m. s. V. Luch, R.
LUTAR, V. n. (lulà) ; mocbab. LuUare.
ital. Xular, porL Luehar^ esp. Lutter, s'eter^
cer k la lutte.
Êty. du lat. 7uc(art, m. s.
LtlTÉNENT, V. LueUmetU,
LUTH, s. m. (luth) ; -vnro. Leuto. ital.
Laïui, esp. Laude,.potU Llachut, anc. cal.
Luth, instrument de musique à cordes.
Ëty. de l'esp. laud , emprimté du laud des
Maures, qui désigne le même instrument.
Le tttth «st un des instruments les plus
anciens que nous connaissions ; la fable le
domte pour attribut à ApoHon , à Âmphion
et k -Ëuterpe.
Les Arabes le firent connaître à l'Espagne ,
et c'est d'elle que les Français l'ont tiré.
LUTHERIEN . lENA , S. (luthérien , iè-
ne) , Lutera , cat. Lûterano , esp. ital Luthé-
rien, ienne, celui celle qui professe la doc*
trine de Luther.
Ëty. du lat, luteranus, m. s.
LUTHIER, s. m. (luthié). Luthier, celui
2ui fait des luths, et par extension facteur
'iostrumentii cordes.
LUTIN , s. m. (lutïn) ; mmùnn^bovm, Lotin^
esprit follet ; ^. enfant qui (ail continuelle-
ment du bruit. Mièvre.
Éty. On disait anciennement lniioii corrup-
tion de nuiton, selon Huel, parce que -les
(tt(tfi« , f)araissent ordinairement la nuit, se-
lon la croyance populaire.
LUTtNAR , V. a. (lulinà). Lutiner, tour-
menter comme font les lutins. Gare.
LUTO,(lùte),dg.
ISounpiehount, mais àlutos
Sous fan de pits ta grans.
Jasmin.
LUTOS, OZA, a4j. vl. lÀotas, cat. to-
dosa , esp. port. JLotoso, ital. Boucm , fan-
geux.
Ëty. dulat lulos%is, m. s.
LUTÔUIW , Laiton. V. Loutoun.
LUTOZ, vL V. I.o(o«.
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556
LUT
I.DTBA . 0. r. (lûtre). Nom mctai de la
loutre. V. Lufi.
UITBIN. 8. m. (lutlln); umm. Lulrio,
pupitre d'église.
iuTBOU, e. m. (lùtrou). Forte conta*
jioo^
LUTZ p 8. f. tL um , uoTs. Lus , esp.
port. lAtee , ital. Lainière : Luis a nada, U
lumière est créée ; Lux orta €$1^ luit, reluit ,
brille, éclaire.
Parel alparpaHlol houUUçi
0^ sur la luis hèn sijeta»
Jasmin.
Êty. du lat. lux. Y. Lmme , Lumiera et
Imc, R.
LUV
LimBRNA, 8. f. (luvème). Gare Ver
luisant. V. Luxwna et Lue^ R.
Éty. de lu , pour lus , et de venta , Ter
luisant.
UIZ
LOS , 8. r. (lui) , dg. Lux, port Lumière.
V. LumieraelLue, R.
LUXt 1 y radical dérivé du latin Imxarê^
luxer, disloquer, déboiter, déplacer, fonoé
de luere, délier.
De luxarê^ par apoc. lux; d'où : Lux-
«r, Lv«-al, JLtMNittoii.
JLCfX, S, radical dérivé du latin (wiw.
luxe , profusion » somptuosité, fiute , formé
de licsTf , délier , dissoudre , payer.
De luxuê , par apoc. lux; d'où : Lux-e^
Lux-ura. lÀmuri^auêt Luamna, Luxwri-
o#, o$a^ LuxufioêùHm^.
LUZAB, ▼• a. (luxé). Luxer, (aire sortir
un 08 de son articulation, on dit plutôt en
provençal Dss/'atrs, ▼. c. m.
Êty. du lat. liuxart, m. s. Y. Lux, R.
Luxé,ée.Y./>Mf«e^.
fity. du lat. iMMlut. Y. JLm, R.
I«UXATION( s. f. (luxalie-n) ; bbtamiba,
uixATooi. Luxation, dislocation, sortie d'un
ou de plosieurs os, la cavité au moyen de
laquelle ils s'articulent avec d'autres os.
fity. du lat. luxolto , de (tUMifs et de la
lerm. aHo. Y. Imx, R.
Lmm, s. m. (luxé); urso. I.tisio, Ital.
Luxo, esp. port. est. Luxe, somptuosité
«xcessive dans les habits , dans les meubles,
dans la table, etc.
Éty. du lat. luxui, m. s. Y. Lux^ R. 2.
On s'accorde généralement à regarder le
luxe, que Lucullus introduisit dans Rome,
comme la cause principale de la chute de
l'empire romain , ce qui engagea Auguste à
faire une loi (>our le réprimer, l'an 12 de
notre ère. Craignant le même résultat, nos
rois et nos parlements ont , à diOerenles
époques , tenté de le réprimer par des or-
donnances. Les nlus remarquables sont celles
du 8 février 1713, relative aux domestiques,
laquais et gens à livrée ; du 8 janvier 1719,
portant règlement pour les gens à livrée, et
du 4 février 1720 , fusant défense de porter
des diamants.
LUX
Es. pas de hm$ fu'ai éhangiat iêcapiom^
Trad. ce n'est pas par luxe que j'ai chôigé ,
etc., et non ce n*ssîpasdê luxe qus.
I4IXDRA , s. f. (luxure) ; ursmuA. I^iis-
suria^ ital. Luxuria^ esp. port est. Luxure,
passion inunodérée des nommes pour les
femmes ou des femmes pour les bommes.
Éty. du lat. ItMmrta , m. s. formé de
luxus, Y. Lux, R. 2.
LOXURIA, vl. y.Luxura.
LOZOIUAB, V. n. vl. Lujuriar^ esp.
Lussuriars^ ital. Luxurier, se livrerais
débauche.
Éty. du lat. luseuriars, m. s. Y. Lux , R.
LUXOBIOl. vl. Y. LuxurUms , otua.
XiUXUmiOttAlIBNT, adv. vl. Luxurio*
samsnt, cat. Lnjuriosamente, esp. Luxurio-
samente, port. Xiustirîosaiiieiae, ital. Luxu-
rieusement.
fity. de luxuriosa et de meiif. Y. Lux,
R.2.
I.UXIIRIOII8, OtJSA, adj. (luxûrious,
ôuse) ; Luxurios , cat. Lussurioso , ital.
Luxurioso, esp. port Luxurieux, euse , qui
est adonné k la luxure.
Êty. du lat (tmiHoiiis. Y. Lux, R.2.
LUT
Lirr,vi. Y. i;iii.
léJJYA , dl. Pour place. Y. Lusga.
LUTA, S. f. Oùlej. Nom qu'on donne,
k la loutre , k Arles , salon 11. Duval. Y.
Luri.
Êty. C'est une altér. de luria.
LUTTAR, V. n. vl. Uuytaff cat. Lutter.
Y. JLiOor, Limekar et Luck^ R.
LDZ
LUZ , S. m. vl. I>Itis • cat. Lueio , esp.
port LueeiOf ital. Brochet.
Éty. du lat lueius , m. s.
ItUS , s. f. vl. Lumière. Y. Lmmitra ,
Lume et Lue, R.
LOZBARNA, d. m. m. S. que LuMêma
et Lue , R.
IéDZBNT, enta, adj. vl. Luisant, ante.
Éty. du lat. Inesiilis , géo. de tuuns.
Y. Lue, R.
UIZBNTA, S. f. (kisèinte) ; umra. Nom
nismois d'une espèce d'olive, petite, oblon-
gue , d'un rooge noirâtre . piquetée et très-
luisante , d'où le nom qu'elle porte.
Èty. V. lue, R.
IfUZBB, V. n. vl. Luire. Y. Lusir et
Lue, R.
lâUZER , S. m. (luaèr). Y. Z4iii6srl.
LUZERNA, s. f. (luzerne);
UICA-CBAMSA, LOtCAMMUl , ,
Luzema , port esp. Lueiola , ital. Nom
qu'on donne au lampyre noctiluque, Lam-
pyris noeltctila • et au lampyre luisant ,
Lampyris epUnéiêula, Dum. insectes de
l'ordre des Coléoptères, et de lafam. des
Apalytres on ll^lépennes, dont les femelles
sont aptères (sans ailes), et ont l'abdomen
phosphorescent
LCZ
Êty. do lat Imeenmla, petite lanterne.
V. iTuc^R.
La propriété phosphorescente dont les fe-
melles de ces insectes sont partlcutièremeaC
douées, parait leur avoir été donnée pour
Sue le mile puisse les apereevoir. «c Ce soirt»
it M. DuoMril, les flambeaux de l'amour,
des phares, des télégraphes nocturnes qui
brillent et signslent au loin le besoin de
la reproduction^ dans le silence et l'obseurilé
des nuits. »
UIZBRNA, S. f. MMBêMmA, imsum,
•MMwom. Lueema, ail. Loieme, Luieme
cultivée et impr. sainfoin, Meàieago «oftiMi,
Lin. plante de la fam. àtM Léguminenses,
originaire de la Médie , comme aon nom
latin WMdiea , l'indique, et cultivée partout
à cause de l'excellent foin qu'elle procure.
Êty. Selon Bullet , du celt lusi herbe,
l'herbe par excellenee.
La luieme fut apportée de la Médie en
Grèce, du temps de Darius, fils d'Hystaspes.
Ce que les agriculteurs appellent luxerne
couronnée, est une maladie de cette plante
qui la fait faner , en s'étendant en rond dans
les luzemières. Elle est produite par un petit
champignon parasite, qui couvre toutes les
racines de la plante et les dessèche; cham-
pignon que 11. Decandole a nommé rlûxoc-
tone de la luieme. KkitoeUmia meàUaffiuU.
Champ de fuserna, luxernière.
LUZERlf A, dl. Pour Ivearns. Y. Xueama
tXLue, R.
LUZERlf A, vl. Flambeau, lanterne. Yoy.
Lueema et Lue, R.
LUZERNA , s. f. (luxèrae) , d. bas lim.
Y. Luxida ti Eslue.
NosUra Datsm Lniema, fiMirtiiite jours
hivema. Pr. bas lim.
Quand le soleil parait le jour de Notre*
Dame de fifevrier > il y a encore quarante
jours d'hiver.
Les latins disaient :
Sole lueenU , Marid purifieanU , plus
frigeseU posteà ^m anti»
LinEERNA-«A&TAMA,s. f. (hnème-sal-
bàtge). Nom toulousain de la luieme lor-
binée, Medieago iurbimaia. Lin. plante de
la fam. des Légumineuses, qu'on trouve
dans les champs ; ainsi que de la luseme
polymorphe , medieago polytaorpha.
LUZBRNAR, V. n. d. bas lim. (luiemà).
On le dit deê moments où le soleil parait par
intervalles durant un jour nébuleux.
LUZERNAR, V. a. (luzernà)i dl. Épier,
regarder de près. Sauv.
Éty. Y. Lue, R.
IiUZERNlERA, 8. f. (hneroiére). Luaer-
nière , terre . champ semé en luieme.
Éty. de luxenui et de iera,
LUZBTA , s. f. (luséte). Un des noms
languedociens du ver luisant , Y. Luxema ;
et de la luette. Y. Niouleta et Lue, R.
LUZIDA, s. f. (luiide), dl. usè^. Vu
jet de lumière , Y. Eslue ; en pariant des
maladies , intervalle de mieux être , rémis-
sion.
Éty. Y. Lue, R.
LUZINT. INTA, adj. (ludn, Inle},d.
bas lim. Luisant Y. LuseiU et Lue, R.
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LUZ
LUZm, V. n. (lostr) ; imum,
•■luiAs, ijutraoBAB, BiiuiMB, Riluctre, liai .
Lueir, esp. Luzir, port. Luire, éclairer,
répandre de la lamière, de la clarté ; flg.
bnller, avoir de l'éclat.
Êtj. du lat. lucere, V. Lue , R.
Toul luxe dins aquel houttau. tout brille
dans cette maison , tout y reluit.
Tout ce que luze es pas d*ar , tr. tout
ce qui reluit n'est pas or, et non UnU ce
qui luit n*estpas d'or.
Faire luxir , éclairer la TaUsdle , les
chaudrons.
Tout luxe , tout reluit.
loue kuelhe deis cale luxoun^ les yeox
des chats brillent.
UIZODR , s. f. (hisoor) ; umm». Lueop,
le luisant, le lustre» le Ternis de quelque
chose.
LI32
Mettre en îuxour , Labellaudiére, mettre
au jour, faire paraître.
Ety. V. Luc, R.
LTC
LTGEO 9 S. m. f lycée); Liceo, ital. esp.
port. Lycée, lieu où s'assemblent des gens
de lettres ; aujourd'hui école fondée par le
gouf ernement pour rinsUruction de la jeu-
nesse , espèce de collège.
Ëty. du grec Xdxeiov (^lukeion) , lien près
d'Athènes, orné de portiques et de jardins
où Aristote enseignait la philosophie.
Le lycée de Paris, fut fondé en 1779, par
Pilatre du Rosier, en 1799, on en établit
dans les principales villes de France (1802).
LTNZ, S. m. (lîni). Xincs, ital. esp. cat.
Lynee^ port. Lynx.
LYN 557
Ëty. du lat. lynx, V. Loup^eertier.
LTR
LTRA , s. f. (lyre) ; mmul. Lira , ital. esp*
cat. Lyra , port. Lyre , instrument de
musique à cordes , en usage chez les an-
ciens.
Ëty. du laL lyra , formé du grec X\Spa
(lura) , le même.
La connaissance de cet instrument re-
monte à la plus haute antiquité; on en at-
tribue généralement l'invention k Apollon,
à Orphée ou k Amphion.
Les lyres n'eurent d'abord que trois cor-
des, ensuite quatre, puis cinq, ensuite sept
etdooie, d'où les noms, Irtcords, felra-
corde^ pentoeorde, eptaeorde et tritetra*
eorde.
I««LHlreI.eoaliettl 9,000 Mots •• ArUolet.
M.
u
j., S. f. viiA WA« ■ OU nn. Treizième lettre
de I alphal>et et la dixième des consonnes.
Employée comme chiffre romain , M , vaut
1»000, d'où ce vers :
if «pal «t MMMri, ipêm Mimai ndlt immm.
Les anciens Provençaux l'employaient aussi
au lieu du mot mille, de cette manière, III M,
pour trois mille ; XI M, pour onze mille.
M^ se compose de deux traits verticaux
réunis entre eux par une traverse brisée.
M, Sans voyelle, est employée par les Trou-
badours au lieu du pronom personnel me ou
mi; m'eeper, j'espère.
Si trop grane a fars no m rete.
MA, pron. poss. fém. preroièfe pers. dnê.
mmmm, has et mn, au pi. Ma. cat. Ma, mes,
il fait momi, devant les mots qui commencent,
par nne voyelle, monnetpaf a.
Êty. dn lat. mea, m. s.
MA • s. f. dg. Pour mer. V. Mar.
MA , s. f. vl. dg. et 1. Ma, cat. Pour mam.
V.Man.
MA, s. m. vL MaHn, v.c. m.
lo 6f tM, le bon matin.
Ety. demaiie, parapoc. de ne.
MA , conjoncUon. V. jlfoû
MA, adv. d. bas lim. et vL Voy. Mae et
Mai*
MA, s. f.d. bat lim. La fond d'un pres-
soir, la table sur laquelle on place les choses
«'on veni fouler peur en exprimer le suc :
ma de frai, nMlè de pressoir.
MAn,excl.d. basKm.Hal ha 1 puisque.
MA 00 sMi-rAT, vl. Fait de main d'tNinine.
M
MAA
MAA, S. f. d. béam. Uain. V. ATon.
MABlT,a4i.vL?
E semblava proxoms mabit.
MABODU, s. m. (mabéuli). Foo, in-
sensé.
Éty. de l'arabe moAoàoiit, qui a la même
signification.
MAC
MAC, mjkca, MAcm, radical qu'on fait venir,
les uns, comme barbazan, do lat. mastieare,
mâcher, les autres de maeerare , macérer ;
M. Astruc, le regarde comme celtique , mais
il parait dériver Ogurément du grec (MtvT}
(mâché), combat, bataille, dispute , d'où les
acteurs sortent souvent meurtris, blessés,
maeals, ou du lat. macula, tache.
De mâche, par apoc. mac; d'où : Mac-ar,
Mac^f Mac-adura, Maca-muous, Mae-
ula , Macul-ar, Macul-atura , Mach-ada,
Maeh-at^Mach-ug-adurajMachug-ar, Ma-
ehug^at, Maqu-adura, Maqu-ar, Maqu-
eiroun.
MAÇA, s. f. vl. Massue. Y. Massa.
Nacia,en basse lat. Y. Mass, K.
MACABIBO, vt.Macbabée.
MACAGA, s. f. (macaque). Macsque, 51-
mia cynomulgus. Lin. mammifère onguicu-
lé de la fam. des Quadrumanes on Tétrachi-
ret; c'est one espèce de guenon à hmgoe
queue, d'une laideur hideuse, d'où dérive
MAC
l'expression de laida maeaea, qu'on donne
quelquefois aune laide femme, et impr. mof/tr
caca.
MAOADA, d. béam. Y. Macadura.
MACADODR,s. m. (macadoû), dg. Bat-
toir de lessiveuse. V. Massà-de-tmgadiera.
MACADOBA, S. f. (maccadûre); ma^iibi-
•ooii, MACBAOA, ammoMimA. i4miiiaccaft«ra,
ital. Magulladura, esp. Macadura, cal.
Meurtrissure, ecchymose, quand il n'y a que
du sang extravasé sans solution de continmté,
cotissure, quand il est question des fruits.
Êty. de macar et de la term. ura. Y. Mae.
Rad. ^
Es au deehastar de Vai que si counoui la
tnaeadura. Prov.
MACAMBNT, S. m. vl. mjuMMmmw, Meur-
trissure, altération.
MACA-MDOro , 8. m. (méqoe-mûous) ;
MAOA-MVOtl , CABAWOM, CAM««B. NOm qU'OD
donne , dans la Prov.-Mér. à la cenUurée
noire, Centaurea nigra , Lin. ainsi qu'à la
jacée, Centaurea Jacea, Lin. plantes de la
fam . des composées Cynarocéphales, commu-
nes dans les champs et dans les prairies. Y*
Gar. Jaeea nigra, p. S42.
Ëty. On emploie les fouilles de ces plant«0
pour guérir les contusions et les écorchures
que le bât fait aux mulets, d'où le nom da
ifoea-muoif, de macar, blesser, et celui de
Herba delU feriU, que hii donnent les lU-
liens. Y. Jfae, R.
MACAN, adv. (macàn) , d. bv lim. Rien^
déplus. Y. Jlfos.
N'y a macan doue, il n'y cm a qnedeuf.
MAÇAPAlf , Y. Massapan.
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558
M.4C
mACAR, V. a. (macà) ; Mownam. Maear ,
cat. port. Machar el Maehacar , esp. Ma-
car, port. MaccMa re,ital. Meurtrir, blesser;
cotiruD fruit.
Èiy. V. Mae, R.
M*abuqui au ioau^proehi d'un han^
Et mi màquï Vouesse berlran.
Gros.
MAGAR, T. a. y1. hacbab. lleurlrir, as-
sonmoer, tacheter. V. Macar,
- MACAREL, V.JIfaeartfoti.
IIACAIIEI.AAI, s. m. (macarefàdgi). Ila-
querellage, commerce honteux et' illicite.
Éty. dé moearel et de agi, la manière d'a-
gir du maquereau.
MAGAREOU, ARBIXA, s. (macarèou,
èle) ; «lAuàms, movrruoi.MATsovRA, f. Maque-
reau, elle, terme déshonnêle, celui, celle oui
débauche et. prostitue des femmes et des
filles.
£ty. du Tieux mol maca, maque, qui si-,
goifîflit irente, dérivé probablement de Tbé-
breu mûliar, vendre.
MAGARI, fmacàri): macabbi. Expression
proverbiale c|ui signifie plut à Dieu que cela
fut, ainsi-soit-il.
Cuiêinier maeari , naéchant cuisinier, le
cuisinier du diable ou le cuisinier de Uedin,
qui empoisonna le diable.
Êty. du grec (idc:/etpQc ( mageiros ) , cuisi-
nier : cuisinier matari , signifierait alors.
cuisinier cuisinier; il n'est pas rare de ren-
^îontrer ^aos les langues modernes , deux
mots qui ne sont que la traduction l'un de
l'autre. V. Verglas, Macari pourrait venir
aussi de (Aàxopiocfmakariés), heureux, et il
vient sans doute de là , dans le «premier sens
donné à ce mot; dans le second il peut être
tiré de makarios, qui signifie aussi homme
qui vient de mourir, comme si l'on disait cui-
sim'er des morts, empoisonneur.
; MAGARONI, V. Maearroni.
mACAROUN, V. Maearroun.
BIAGARRONI , s. m. (maearroni); Ma-
ear r 6, èaL Maear r on, esp. Maccheroni, ital.
Macaroni, p2te en forme de tuyau de pipe,
inventé en Italie.
fity. ^e r^lal. maccheroni, V. Macari,
MAC ARROUN , S. m. Coulisse où Ton en-
châsse la fouque, terme de mar. Gare.
MACARRODNADA , s. f. (macarrouna-
dc) . Plat de macaroni. Gare.
MACARROUNS, 6. m. pi. (macarrouns) ;
MACABii<nm. Maccarones, basse la t. Macaron
en français, ce mot désigne une sorte de pâ-
tisserie délicate et friande . composée de su-
cre. d*amandes et de-blancs d'œufs fouettés.
Dans la H.-Pr. on donne le même nom à
des morceaux de pâte fraîche, de la gros-
seur d'un gland, creux en dedans , qu'on
mange en les assaisonnant avec du fromage.
Éty. du grec t&dcxotp (macar), heureux,
comme si T^n disait met des bienheureux.
Iwntavereii *GuiUemum ad prandium,.,,
eique apposuerat maccarenes seu lagana
cumpasHlUs.
Acta, B. GuiHelffli Eremit.
T.I.Aprîlis. p.383, Duc.
MAC
MACASSE, s. m.(macà8sé). Nom qu'on
donneaux Juifs, à Marseille, pour les faire
endever.
MAGAT, ADA, adj. et part, (macà, âde);
■oou>«iT. Meurtri , blessé par un coup qui
n'a produit qu'une contusion, coli , en per-
lant ^es fruits, agacé, ée. en parlant des
den^s, di.
*£ty. de Mac, R. et de al.
Fera maccada, poire colie ou meurtrie.
Huelhs maccais, des yeux battus.
Denis maccadas, dents agacées.
MACEDOINAS, s. f/aAMAnoorA , iuicc-
-DooAKA. Macédoine, fricassée de légumes ou
de viandes aélées. V .Marmelaida,
BIACBOU . aero d'homme. V. Marcel.
MAGERAR. v. a. vU hasbbas. Macerar,
cat. esp. port. Macerare, ital. Macérer, ma-
ter, tourmenter.
Éty. du lat. macerare fm. s. V. Maigr-^,
MAGERAT ,ADA, adj. et part. vl. Ma-
BtACH, dl. Pour maïe à pétrir, V. Mastra,>
c'est aussi la mafe d'un pressoir à vendange.
BIAGHA, dg. Alt. de Maneha , v. c. m.
MAGHAGOIXADURA, s. f. vl. Mâche-
coulis, parapet en saillie, garni d'une devan-
ture de pierres ou de briques , qui régnait au
haut des tours ou des châteaux fortifiés ; ou-
verture pratiquée dans le couronnement des
tours, et d'où anciennement, les assiégés fai-
saient pleuvoir perpendiculairement sur les
assiégeants, parvenus an pied des fortifica-
tions, des pierres, de l'eau bouillante , etc.
Éty. de machine-Toulis, machine à couler
ou pour faire couler, selon Huet, et Le Duchat
de magna gùla, comme torticolis, de'Iorfum
collum,
BtACH ADA, s. r. (motsàde), d. bas lim.
Meurtrissure, quantité de pommes qu'on
presse à la fois. V. Maccadura.
Éty. V. Mac, R.
BIAGHADOUIRA . adj. f. (matéhadéuï-
Tc). Mâchelière, en parlant des dents. Cast.
V. Dent.
MAOBAFERRE , S. m. (matchefèrré) ;
MACBArSliai , CABAL , CACA-rClUIB , ItBMDA-rBW,
cAmAL-DB-rAm. Mâchefer , scories à demi- :
vitrifiées qui se détachent du fer en le chauf-
fant.
Ëty. de VWùl.machia-ferro , fait de mac-
ihiare et de ferro, selon M. de Roquefort, ce
mot serait dit pour maille-fer, c'est-à-dire,
fer maillé, parce que cette substance est tou-
te poreuse, mailtée, V. Matha,
MACHAL , s. m. (matchàl) , MAQVBimoi.
Pmson, meurtrissure occasionnée par un
corps dur qui a agi en pinçant, coup de dent.
Éty. de Mach, R. de machar et de al, V.
Ifac, R.
MAGHAMENT, vl. V. 2facam<fi(.
1MAGHAM00RRE , s. m. (màtchemôur-
r'é). Mâchemoure, les plus petits morceaux
du biscuit que l'on a embarqué sur un vais-
seau.
Ëty. Lia. te mot signifie mâche-museau.
V. Maiss, R.
MAGHAN, et
MACHANT, ANTA, adj. (roatchàn, àn-
te). Méchant, anle, V. Méchant; pour mau-
I vais, \,Marrit et Cad,K.
MAC
Fa daou machan sang^ dg. faire de mau-
vais sang.
MAGHANTAS, ASSA, adj. dl. Augm.
de mâchant, V. Méchant et Cad, R.
mAGHAR , V. a. (motsà), d. bas lim.
Broyer, écraser : Espautir, escrasar^. Ma-
char las èhastagnas^ enlever lé tan ou récor-
ce des châtaignes sèches en les frappant avec
un corps dur; faire une contusion, V. Maccar
et Muftrir; pour hacher. V. IIacharet€ou'
parmenut.
Êty. du lat. mastieareoti 9e mascUla.'V.
-Maies, R.
MAGHAR, V. Sastegar,
MACHARELHAR, v. a. (matdhareillâ)»
fi. m. Chamarrer, bigarrer. V. Chamartar
et Bigarrar.
MACHAT , V. Masttgai.
MAGHEaEAR,v.a. ^-matche^à); ha^
cnoRAB. Mordiller , mordre à plusieurs re^
prises pour diviser , couper avec les dents
d'une manière irrégulière.
Éty. du lat. maxillisagere. V. Afam ,R.
MAGHEl , nég. ([matchèï] , d. Km. Mais,
si , Foucaud ; au lieu de ma chi ei , mais^
est.
MACHERA , s. f. SDC. béam. Mâchoire.
V. Afat#f,R.
MAGHERIA , S. f. vl. Maceria , en
basse lat. BoucJierie. V. Ma%et,
MAGHETA , S. f. (matchéte). Nom que
porte la hulotte , à Avignon. V. Cabrareou,
Êty. Macheta^ (fim.de machùla,
BIACHIER , s. m. (matchié). Nom qu'on
donne , aux environs de Grasse, ao grand-
houx. V. Agarrus.
»Èty. de l'ital. maechta. Buisson.
MAGHIGNAR , Y. a. (matchignà). Mâ-
chonner^ mâcher avec -difficulté ou avec
négligence. V. Mastrignar et Maiss , R.
BiACHn.HAR, V. a. (matchillâ). Mor-
diller , mordre à plusieurs reprises. Gare.
MAGHI-MAGHE , S. m. (matchi-mat-
cfiè). Brouillamini ^ galimalhias , afl*aire tel-
lement embrouillée qu'on n'y comprend
rien.
Êty. V. Maiss , R.
MACH/N, radical pris du latin machina,
machine , et dérivé du grec i^Tï^av^ ( mè-
chanè) , m. s.
De machina , par apoc. machin ; d*où :
Machin-a , 4iaéhin-aire , MacMn-al , Ma-
chinal-a , Machinala-ment , Machin-ar ^
Maehin-ation , Machin-isto, Machin-air.
BIAGHINA, s. f. (matchine). Machine ,
tout instrument oui sert à produire un efièt
par lui-même, a augnoenter les forces, à
mouvoir . soulever, diriger, etc.
Ëty. du lat. machina. Y. Machin, R.
Parmi le nombre incalculable de machines
qu'on a inventées , nous citerons les sui-
vantes :
Machine à fier la soie , par le moyen de
la vapeur de l'eau bouillante , elle est due
au comte de Saluées.
Machine hydraulique ou machine à eau,
V. Poumpa,
. Machine infernale , machine composée de
difiérents artifices qui ont tous pour base ta
poudre à eanon , destinée à ruiner quelque
édifice.
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MAC
La première dont on ail connaissance est
celle qu'imagina F-rédéric Jambelli, ingé-
nieur llalien , pendant le siège qu'Aleiandre
de Parme avait mis devant AnverSr
Machine pneumaHque , nMchine à l'aide
de laquelle on |)eut faire le vide ou enlever
la presque tolalilè^de l'air contenu -dans un
vase. Elle fut inventée en 1653 par Otto 4e
Guericke , censut de Magdebourg ; Boy le la
perfectionna , en 1680.
En^lS^i Mi Fafchamps , inveiHa un nou-
vel appareil ^pneumatique, à l'aide duquel
on opkie le vide , sans le secours de la
pompe.
L'impuissance dans laquelle se sont trou-
vés les hommes dans to<is les temps , pour
faire de grands efforts, a dû leur faire inven-
ter des machines dès les premiers âges do
monde.
544 ans avant J^-G. Gtésiphon en invent«
ime propre à ^transporter aisément les plus
grandes colonnes.
220 ans, même époque, Pappos compta 40
machines inventées par Archimède qui sont
presque toutes restées inconnues.
En 1663 de notre ère, FraminL inventa
la machine de Marly>
En 1637 un nommé Sâlomon de Caus
vint è Paris de Normandie , pour présenter
au roi un mémoire sur les eflTets merveilleux
que Ton pourrait obtenir de ^on invention :
è Tentencire , avec la vapeur , oa ferait tour-
ner des ménages , marcher des voitures ,
que. sais-Je , on opérerait mille autres mer-
veilles; le cardinal renvoya cet homme comme
fou sans l'écouter . et on le fit mettre à
Bicètre , où il devint fou en eflet. Musée des
familles, décembre, 1834.
Machina per crU)lar lou blad , crible à
blé.
BIAGHINAGIO,vl. V. Machination.
MAGHINAIIIE,8. m. (matchinâïré). Ma-
cbiuateur, celui, qui machine quelque com-
plot.
Ety. de machina et de aire, qui machine.
V. Alachin, R.
mACHINAL , ALA , adj . (matchinal, aie) :
mAçmmA9,MaeehinaU , ital. Maquinaly porl.
Machinal , aie , qui tient de la machines
mouvement natOEel auqqel la volonté n'a
pçint de part.
Ëly. de machina et de al. V. Machin^ R.
lIACHINAI«AltENT. adv. (malchina-
laméin) , Maeehinalmente , ital. Maquinal-
mente ^ porl. Machinalement, d!one manière
machinale.
É(y. de machinala. et de tnenl.^ V. Ma-
chin, R.
MACHIifARv V. a. (matchinà) : Machi-
narCf basse lat. Macchinare, ital. Maqninat^
esp. port. cat. Machiner, former, projeter
quelque mauvais <dessein-contce quelqu'un ,
faire des menées sonrdes..
Éty. do lat. mathinari. V. Machin^ R.-
MACHINAT , ADA, a^j. et. p. (matchi-
nà, àde). Machiné, ée.
MAGHINATIO', S. f.'Vl. macuiacio. V.
Machination.
MACHINATION, s. f. (ma(chinatie-n>;
BWTBiGA. Maechinaiione , ital. Maquinacion^
esp. MaqyÀnaçâo , porL Maquinacio, cat.
Machination, action de conceiler et de con-
MAC
duire sourdement des arliûces odieuX' qui
tendent à une mauvaise fln.
Ëly. du lat. machinationiSf gén. de machi-
naliû. \, Machin y R.
MACHINIAB . V. a. (malchinià). MAcber
à demi. Aub. V. Machouniar.
MACHINI8TO, S. m. (roatchini<te): ma-
catmumB Macchiniita, ital. Màquinista, esp.
port. Machiniste, celui qui fait, qui invente
des machines.
Éty. du lat: machinarius ou de machina
et de iHa, V. Machin, R.
MAGHINOIR. s. m. (matchinôir) ; ma-
cbimodah. Machinorr, outil de cordonnier,
qui sert à décrasser et à ranger les points de
derrière du soutier;
Éty. de machina. V. Machin, R.
MÂCHOIRE, s. f. (matchùire); uamma ,
MADAIMA . BUKOA, OAMACBA , MACBIIIB. MaS-
cellà , ilal. Mâchoire, os situés dans la bouche
et dans lesquels sont implantées les dents : On
les distingue en mâchoire supérieure eten mâ-
choire inférieure. Partie du chien d'une platine
qui porte la pierre: flg. stupide, pesant , lourd.
Éty. du lat. maxilla^ m. s. V. Maiss, R.
MACHOT, HACBoi>T. V. A-machout-it.
MACHOTA , s. f. (matchôttc) ; macboob-
TA , MAO , DAWAtSA, DOttAVSLA , lOtTA , «OOft^
oABo». Ce nom est commun à toutes les
grandes chouettes, mais on l'applique plus
particulièrement au Hibou brachiote 4 duc à
courtes oreilles, ou moyen duc à huppes
courtes f Strix brachyotos et StrixMUila,
Gmel. oiseaui de l'ordre, des Rapaces et de
la famille des Nocturnes ou. Nyctérins.
Ély. du grec Sp^x^*^ (brachys) , petit , et
de c^iT^c (ôtos), duc. petit duc, d'ojhj'an-
cien nom de cet oiseau ^s^uioxoc (brachyô-
(os), dont on a ensuite fait* brachiota f ma-
chiota et machota,
Anaràla machota , chasser à la chouette.
MACHOTA, s. f. £crou volant d'uDpres*
soir. Ca&t.
MACHOTA-BARAROBA # s^f. (malchdte-
banarùde). Nom qu'on donne , à Avignon ,
au hibou scops. V. Dugou-pichot.
El y. A cause des espèces de cornes qu'elle
porte à ta tête. V. aussi C/io(-6ayi«t.
MACHOTA-ricBOTA . S. f. (matchôte-pit-
chôte); macbota, vicbovha-macboobta, cnoos-
TA , CABBAM . CAB09CA , CIVBTA. ChCVèche OU
petite chouette , Strix passerina. Lin. oi-
seau du même genre que le précédent*, oui n'a
que vingt-cinq centimètres •de long depuis
l'etlrémité du bec jusqu'À eelfe de la queue.
MACHOTIBR. S. m.-(matchotié> ; ma-
cBojiTiBm. Oiseleurqui chasse avec la chouette.
Éty. de machota et de ter.
' MACHOO , 8. m. (màtchou): If oMo, esp.
port. Pour mulet . V. Muou ; fig. gros lour-
daud : Aquot es un horre machou, c'est un
vilain bourru , en d. bas lim. joufflu , ue.
Éty.- de l'esp. machoUf roulet»
BIACHOUCAS , s. m. (matchoucàs) ; dg.
Tas f monceau?
E de la terra que dire
Sounque que n'es qu'un heméré?
Ou*un machoucas de hilanio
De grahut i de pudemiof
D'Astros»
MAC
559
MACHOUETA, s. f. (machôucte). V.
Machota,
BIACHODNIAR, v« n. vl. csadmab, ma-
caocAB, MACBiBAB. Màchcr uonchslamment
ou par des mouvements légers et souvent ré-
pétés. V. Maiss, R.
MACHOURLAR, V. a. (matchourlà), dl.
BIAOHUCAR, V. a. (machucà), dg. Mâ-
cher avec plaisir ou avec rage. Jasm. V.
Mochouniar e t 3faiss , R .
BIAGHUGADURA , 6. t (mttchugadù-
re) . dl. Violente meurtrissure.
Éty. de machugada et de ura , chose
meurtrie. V. Jlfae,R.
MACHUGAR, V. a. (matchugà) , dl.
MoctfBOAM, MATvuiAB. Cc vcrbc « dit M. Dc
Sauvage , renchérit sur celui de maccar :
Soundet s' es tout machugat, il a eu un doigt
écrasé ou tout écaché : Aquot es tout machu-
^al, c'est tout charcuté; ronger, mâcher.
Éty. lier, de macar. V. Jlfdc , R.
MACHUGAT^ ADA. adj. et p. (matchu-
gà, àde). Meurtri, écrasé. V. Mae, R.
MACHQR, s. m. (matchû). Mâcheur, ce-
lui qui mâche.
BIACHURAR. V. a.* (matchurà). Mâchu-
rer, ne point tirer nette une feuille d'impres-
sion.
MACIP, s. m. vl. Jeune homme. Voy.
Jlfonctp.
BIACI8 j s. m. (macis) ; Macis . cat. esp.
Âtace, ital. Macis, écorce inrérieure de la
noix muscade.
' Éty. Jlfasff. vox indica , Duc.
MACLE, s. m. vl. Mâle. V. Mascle.
MACIiOUNIERA^ S. f. (maclouuiére).
Mmclonnère, filet, espèce de folle dont on
se sert en Languedoc.
MACOTA,, s. f. (macôte). Nom nîcéen
du chevêche tengmalin, Strix tengwuilini,
Liù.'Noctua tengmalini, Risso,- et au scops
ou petit duc. V. Dugou-pichot^, oiseaui de
l'ordre des Rapaces , et de- la famille des
Nocturnes.
MACOURA^s. m. (macoubà). Macouba.
tabac de première qualité qui a nalurellcT
ment l'odeur de la rose.
Éty: de macouba ^ nom indien d'un can-
ton duNord de la Martinique^ où quelques
habitants cultivent ce tabac^
' MACOURA, s. m. (macoubà). Macouba,
nom qu'on donne aussi à une espèce de ta-
bac de la Martinique . préparé avec le sucre
brut dissous dans l'eau, sentant un peu la
violette.
Éty. de rindien macouba, m. s.
MACOUBiEOn ; s. m. ( ibacoumcou ).
C'est en Languedoc, un des noms de Pam-
brette, qu'on donne. aussi aux semences de
l'Hibiscus abel-moschus. V. Ambreta.
BIAÇOUN , s. m. (maçôun) , el impr.
MAÇOV, aO^OO, MAÇO , MACIO j MACOlO , MATTIO,
en basse lat. Maçon , artisan qui fait des
bâtiments . des maisons.-
' Éty. dur lat. machiù , un machiniste ;
selon Isidore, à Cause de l'intelligence qu'un
maçon doit avoir des machines ; ou de tna-
certe, les murailles qui sont l'ouvrage do
maçon, selon Ducange, ou plutôt de mansio
maison, demeure, celui qui fait des mai-
sons; Fairi lou maçoun, maçonner. X.Mas,
Rad.
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560
MAC
Les prineipanx outils do maçon sont:
La truelle , le marteau, la ligne, la règle,
le compas, la loise, le mètre, le nlyeao ,
réquerre, le plomb, la bachelte, le décm?
tmt , la pince • le ciseau , le riflard . la
truelle bretèe, Fauge, le sceau, le balai ,
la pelle, le Umis, le panier, le rabot, I oiseau,
la orooette, la pioche et le pic, comme outils
de main , et les machines nommées: la grue,
le gruau ou engin, le guindal, la chèvre,
le treuil, les mouffles, le levier, le chariot ,
le bar , les madriers et les rouleaui.
lei maçon$ nommeni ;
BALËVRE , raxcédoit d'un» pîm« «or ont aulr» , pc*«
d'un joint.
CUEILLIB , !• plitr* iruU U long d'an* rcgU «pi Mil
d« rtfMire pqor laobriner, «tdalr* d« nivMa et ùif k
plonb 1«» pM* ^vvtt* ^ P^'*** ** ^ ftaitrM.
ORAVOIS , IM djftKÎ. d*oM atalitf .
DÉFENSE, Utt«quip«>dMboold'on«eo«Upoarwertîr
k» puMoU qu'on travaUb mi toit de U luaiMW d'o« «Ut
pend.
RECEPER , coMpw •»«« U td» on l« eoÂgoit, U t^te d'an
piM qni nfoM !• monton, ponr U nMttra d« nivcu.
Dans le Bas-Limousin , pays qui fournit
beaucoup de maçons, on dit anar mtf (otm,
anar à la peira, pour dire, sortir du pays
pour aller tr^v^iHer comme maçon.
MAÇOUN , 8. m. Ed terme de cordier ,
sabot, outil qui sert à caller les cordes.
MAÇOON, Pour Frane-maçoun, v. cm.
MAÇOUNAR , Y. a. (maçoûnà). Maçon-
ner, bâtir en pierre, brique, ou moellon;
flg.^ travailler grossièrement.
Éty. de wMÇOun et de ar. V. Mas, R.
MAÇOUNARIA, S. f. (maçoonarie] ; ma-
CooKAan. Maehoneria, en basse lat. Maçon-
nerie, l'ouvrage du maçon, l'art de bâtir en
£ty. de mafoiin et de aria, tout ce qui
est relatif an maçon. V.Mas, R.
Vitruve nous apprend que les anciens con-
naissaient six espèces de maçonnerie, qui dé-
pendaient de la manière d'arranger les pier-
res.
Aujouréthui on nomme:
MAÇONNERIE DE BLOCAGE . edle bit* d« mennM
pitiTM jatëca à bain dt mortier.
MAÇONNERIE DE BRIQUE , ceUc (|>i «t fkite avec de
la briqna an lien de pierres.
MAÇONNERIE DE LlMOSlNAGE, cefle qui eet faite
de moeHom poa^ »r Imr lit en liaison, eam <tredrc«&
en leur* parements.
MAÇONNERIE DE MOELLON , celle fkite a«w des
rooelloos d'appareil on de même haateur, ^«piarris,
bien ginanu, poiÀ de niveav en Kainn et
paremetiu.
MAÇONNERIE EN UAISQN , «Ile fa:t« de
boutissea de pierre , pos^ en recoiivuiuent
snr lat antree.
les I
On regarde les Egyptiens comme les in-
venteurs de la maçonnerie proprement dite ,
et les pyramides d'Egypte , les murs de Ba-
bylone, le temple de Salomon, etc., qu'ils
construisirent , sont les plus anciens monu-
ments dont l'histoire ait conservé le sou-
venir.
BIACBOLOOIA, s. f. vl. Redondance.
Maerologia pauxa paraula$ qui no son
neefstariai, enpero del toi no ion vueiai
ni de êobre finilat, Leis d'Amor.
MAC
Ëty. du lat. maerologia , m. s. et dérivé
du grec lAfltxpèd (malçros), long, et de X<Jyoç
(logos) , discours.
1IAGRU9À, a. f. fmacrûse); mumca, ca-
u»mm mmmmm , iiB«mi. Nom commun k la ma-
creuse commune, i4iia« nigra, Lin. et k la
double macreuse, Anas fiiêca. Lin. V. Rei
deis saucres; oiseaux dé l'ordre des Palmi-
pèdes, et de la faip. des Serrirostres ou Prip-
noramphes (à bec crénelé).
Éty. du holl. mercool, mareol, dont nous
^vons fait maerouse , puis macreu$e. Roq.
La double macreuse diffère de la macreu-
se commune, en ce qu'elle est le double Plus
grosse, et que le tubercule charnu qui est
à la base du bec , est noir aii lieu d'être
rouge.
Sang de maerusa , exprès, prov. dont on
se sert pour désigner une personne froide,
dure, insensible; elle est fondée sur l'erreur
dans laquelle on a été pendant longtemps ,
croyant que les macreuses avaient effective-
ment le sang froid. C'est cette même croyance
qui les a fait excepter de l'abstinence du gras.
Autrefois , dit le grand d'Âussy , tous |es
oiseaux étaient regardés comme maigres,
d'après ce passage de la Genèse, Dieu dit:
Que lié eaux produisent les animaux ^ui
nagent , et les oiseaux jui volent sur la
terre; considérant ces animaux comme pro-
duits par le même élément,' on les rangea
dans la même classe. Saint Thomas d'Aquin,
partageait cette opinion.
La macreuse avait cependant été défepdue
en maigre, par un Concile dé Latran, tenu
au Xlll*« siècle , par Innocent IlL
MACRmiA, Est aussi le nom qu'on
dpnne , k Avignon et k Nice , k la foulque
d'Europe. V. Diable de mar.
MACUIéA, s. f. (macule) , Macula, esp.
port. cat. ital. Macule et maculature , Uche
qu'une feuille, fralchemenl imprimée, fait sur
i|ne autre feuille qu'on presse contre elle.
Éty. du lat. macula, tache. V. Mac, R.
MAGUIsAR, y. a. vl. jtf^ettlar, cat. esp.
port, àlacùlare, ital. Bfaeuler, souiller, pol-
luer.
Ëty. du lat. maçulare, m. s.
rilAGUIaAR, V. a. (macula); Macular,
anc. cat. port. Maculer, se dit particuliè-
rement des feuilles fraîchement imprimjèes
dont les caractères s'impriment encore contre
le papier qu'on y presse contre.
Ety. du lat. macula et de la term. act.
ar, faire une tache. V. Jfœ, R.
MACULAT, ADA, adj. et p. (maculà,
àde). Taché, ée, souillé, ée.
Ëty. du lat. maculatus, m. s.
1IACIII«ATURA , s. f. (maculature) ; Afa-
ctiIaiMra, esp. p<N>t. Maculature, feuilles qui
se trouvent mal imprimées , pochées ; dans
l'impression en taille«douce , feuilles de papier
qu'on met entre le cuivre et le lange.
Éty. du lat. macula, tache. V. jlfac, R.
MAD
MAD, HAim, radical pris de Fesp. mad^ra^
bois de construction.
De wmdera , par apoc. mad; d'où : Ma»
dera , Mad-ier, Mad-re, Madr-ier,
MADACHA , s. f. (madéche) , dg. Ecbe-
yeau. V. Bscagna et JUadaissa.
MAD
MADAUIA, tL V. Madaissa.
MAOAISSA , s. f. (madàlase), dl. et bas
lim. MABAisA, vl. ifadafcfa, bagâe lat. ifa-
deica, cat. Mad^a, esp. Madeixa^ port.
Pour écheveau, Y. Eissatpou et Eseagna;
Qg. bande, troupe, cercle de plusieurs person-
nes : Xoii cap de la madai^sa^ le phef de I4
bande.
Èty^ Du vieiu^ mot lat. malaxa, échevei^n.
Sauv.
Madaissa d^awMrinas, paquet d'osier.
JUadauf a emboulegada, écheveau brooilr
lé, dont les Gis sont mêlés*
MADAISSA, s. f. dl. Pour mâchoire.
V. Maissa , Mackoira el Ifaîss , R.
BiADAlSSOUN Dn mmMM^ S. m. (madsif-
aéu dèl k^ras) ; madaimoh, dg. Le poignet,
l'endroit ou le bras se joint k la main.
MADAffBTfA , nom de femme (madaléne) ;
nADUBiiA, URA, dout Ics dlm. sont: masow,
MA0BIAOM, MABAïAim. MaddoUna^ îtal. Ma^
dalena, esp. Magdeleine.
Êty. du lat. Magdatena,
Patr. Sainte Magdeleine, disciple de J.-G,
UÉgli^e célèbre sa fête le 22 juUlet.
A la Magdalena
La nose es plena,
Ia)u rasinveirat,
La figa madura ,
f^ou 5(ad ensacat.
Prov. des Cevennes.
BIADAUBNBNG, ENGA, adj. (mada-
lenéin, éinqué). De la Magdeleine, qui est
mûr k la Magdeleine; on en fait un syno-
nyme de précoce.
MADAIJBNETA,s. f. (madalenète). Petit
chapelet enfermé dans un petit étui d'os,
qu'on vent dans la chapelle de Sainte Magde-
leine. à Saint-Maximin.
MADAIfOOff , Alt. de madeloun. Voy.
ftadaléna,
M AD4MA , S. f. (madame) ; Madama ,
ital. esp. cat. port. Madame , titre qu'on
donne aux dames en leur pariant ou en
leur écrivant, soit même en en parlant. V.
Dama et Domîn, R.
MADAlIEIfELA, S.
MadtmoiseUa, port Madameta,
damigella , ital. Afadàinîtela , esp. Made-
moiselle, titre qu'ion donne aux demoiselles.
V. DamÊisela et Domin, R.
MAOEIBA. s. f. vl. Matière, matériaux.
V. Matiera , Materiaus et Mater, R.
BIADEIIIE9A, S. f. (màdeirése), dl. Le
calville blanc, bariolé de cramoisi, espèce
de pomme.
Ety. de l'esp. mader^.
MADEIeENA , Nom propre de femme ,
tiré du français. V. Madalena.
MADELOUN , nom propre de femme
(madeléun). Madelon, dim. de MadeUna.
IKADERA, 8. f. vl. Madera , basse lat.
Rois propre à lai construction.
Éty. de l'espagnol iiiaii«ra,bois.y.ifad,
Rad.
MADBTRA, vl. V. MateH.
MADIER , S. m. (madié). Les madiera
sont des pièces de bois clouées de distance
en distance sur la quille des vaisseaux.
Éty. de l'esp. madera , bois de constrac-
tion. V. Mad, R.
. f. (madamelsèle) ;
^adameta , cat. Ma-
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ilADONA, «. f. (madone). Badotie,
Image ou baste représentant la Sainte- Vierge;
antrefois c'était le titre des dames de la pre-
mière qualité ; on le dit aussi pour revenant
4bon , par allusion au profit que les Italiens
savent quelquefois retirer de leurs saints en
les montrant : Si faire mna fnadtma , ^e
procurer un revenant bon.
Éty. de Tital. madmma, formé de ma
^dcnna, madame. V. Domlit, R.
niADONA, s. f. (madone). Un des noms
du narcisse des poètes. V. Dana,
MADONBTA, S. f . (madounéte), et impr.
MABomnETA , dl. Dim. de madona , dame de
basse condition. Douj. V. ^ikmin, R.
niADONETA, s. f. Nom qu'on donne à
l'alkékenge, à Toulouse. V. Won-glou.
mADOUN , nom de femme (madéun). Ma-
delon, dim. àeMadalena, v.c. m.
MADOURBT^ ^adooré).et
MADOUROU^s. m. (madôurou), dl. Un
sot, un lourdaud, un grossier, un rustre.
HADRAGA ,s. f. (madrague). Madrague,
grand filet, en forme de parc, fait avec des ca-
bles, des cordes et des filets proprement dits,
dont on se sert pour prendre les Ifaons. Ony
prend également une infinité d'autres pois-
sons.
Ëty. du grec |idv$pa (mandra), paît, et
de dc^b) (ago), amener.
Danriiiie tnadrayue on-nomme:
-COUPON , U«liKiaUm dunbra, plae<« i k 1^ d* U
f ARAÎl , k franda ««rét m «spéet é» TMiIbnlt d* k
CRADON , mM dM 'èh«mkr«t.
LIBAN , k cord* qui afUcbe U» gn»MM ptéees 1k IWge i
kniadngo*.
<;AIU)T , kirMiUuM émnibr:
PICHON , k qMtiKiM
BAUDES, Us {«errc»-<{«i k tlcniMot m lond
MâOHAIf . S. m. (modrân) , d. bas lîm.
Décombres. V. (ripas et Ommn.
M ADBAfl , s. m. (madras). Madras, e^[>èce
de fichu desde.
Éty. deilfadriM, ville des Indes, sur la
côte de Goromandel , dont on a tiré les pre-
miers fichus de soie.
HADRE , a. m. vl. Mors de la 1)ride.
V. Mon.
MADBE, S. m. vl. Grosse pièce de bois,
madrier; agathe.
Éty. du lat. maUriat oadeTesp. maàera.
V.irad,R.
niADRlAN , S. m. (madriàn) , dl. et api.
Mince, grêle, grésil.
Et Von véiii sti temn ^ahan^
Belugueja ki madrian.
Hy. Morel.
MADRIER, s. m. (madrié), d.bas Ihn.
Madrier, y. KaleoM.
Éty. dtt français, et dérivé de l'espagnol,
madera. V. ilfad, R.
MADRIOAli, s. m. (madrigal); MAmt-
oAov. Madrigal f cat. esp. port. Madrigale.
itat. Madrigal , petite pièce de poésie i]ui
renferme, en pen de vers, une pensée ingé^
nieuse et délicate, pièce die musique.
TOM. II.
MAD
Éty. Selon Hoet, madrigaux ^ viendrait
de marUgaux, habitants des montagnes de
Provence, très-habiles dans la science gaie,
comme onudiigavote, des Gavots; suivant
Roquefort, ce mot serait ilérivé de l'italien
madrigale, que le cardinal Bembo dit être
une contraction de mandra, mandria, ber-
gerie , et mandriak, berger; Ferrari le fait
venir de Tesp. madrugar , se lever matin ;
ainsi madrigal, serait en quelque sorte syno-
nyme d'aubade^ mais cette étvmologie ne
serait appliquable ^u'è H musique et nom
au poëme.
JlADRlOueRA,iB. f. vl. lUadriguèra,
-cat. Matrice. V. Mairiça et Mater, R.
MADRIN , s. iD. (madrïn). et
MADRINA, s. m. vl. Agathe, espèce de
pterre précieuse dont on ignore la qualité,
on en faisait des hanapst>u vases li boire;
Ducange pense que c^Uit Tagathe onis.
MADVR, radical pris du lat. maturue,
d'où par apocope maiur et madur, par le
changement de I en d: A-madur-ar^ A-
metr , i4-iffetr-ar.
MADUR, inklA, a^. (madûr,ùre) ; amhb,
iMw , MAnm. Madur , cat. Maiuro , iul.
Maduro , esp. port. MAr, ure; on le dit
partîculièremeDt des fruits de la terre quand
ils ont acquis tout leur accroissement et
ioutes leurs qualités; fig. en parlant d'un
abcès, qui est prêt k percer ou qu'on peut
percer; «n parlant d'une affaire, qui est
assez éclairae; d'one fille qui est 'bonne à'
marier.
Éty. du lat. maturus. Y.Matur, B. d'où
madur, maur et ii«lr, fr.
Fruit trop madur, fruit confit sur l'arbre.
MADURAIRE , S. m. (madurâfré). Qui
mûrit : Lou eouleou e$ un bon maduraire.
MADDRAMENT, s. m. vl. Madura-
mefie,^t. Afaduromî^iito , esp. Matura-
mento, ital. Maturité. V. Maturitàt ei Mu-
tur, R.
MADORAR, ▼. a. (madurà) ; AMcnum ,
■raua, AMADosAm. Maturare, ital. Madurmr,
i^ài. esp. port. Mûrir, rendre mûr.
Êty. du lat. maturare. V. Matur,Vi.
MADCRAR, V. n. Mûrir, devenir mûr ;
en pariant d'un ébcès , aboutir.
MADDRAT, ADA, a^j. et p. (maduri,
àde); amhbav, muma*, aubmiit. Mûri, le.
Éty. deMatur, R. et de at.
MADURE8A, S. f. vl. maoomza. Madu-
reêa, cat. Madurtta, anc. esp. port. Ma-
turexxa , ital. Mâtunté. V. Maturitat et
Maiur, R.
MADURET, ETA, adj. (maduré,éh4.
Dim de madur, un peu mûr, qui commence
à être mur. V. Matur, R.
HADURBTAT, V. Maturiua ti Motur ,
Rad.
MADURBIA, a. f. Tl. V. Madureêa et
Matur, R.
MAE
MtiQËmËS.B. m. anc. béam. Maître. Yoy.
Maettre et Mag , ti.
MAE8TRAI., vl. V. Majeitral.
MAESTRAR , v. a. vl. Maîtriser, gou-
verner. V. MajeHrar.
Éty. du lat. magiêter. V. Mag , R,
MAE
561
AAteftTRAl*, ADA, adj. et p. vl. Ar-
rangé, soigné; recherché, coordonné ; passé
maître : exquis , supérieur.
Êly. de magiitri. V. Mag, R.
MAESVRATOE , s. m. vl. Maîtrise, en-
seignement. y.Majeêtratge.
Ety. du lat. magistratio, m. «. V. Mag ,
Rad.
MAESTRB, s. m vl. Maestre, cal. anc.
Maestro, ital. Maestr, bas breton. Maître,
magistrat, supérieur, principal. V. Majeêtre
et Meetre.
Éty. du lit. mogistri , gèù. de magiêter.
y. Mag, R.
MAE8TREIAR, vl. V. MMestrar.
MAE8TREJAR, vl. V. Majeêtrar.
MAESTRIA, s. f. vl. MAnsTMA. Mettria,
cat. port. Maestria, esp. ital. Mestrie,
science , savoir , art , lumières , maîtrise-,
habileté , supériorité , artifice, rose.
Éty. du lat. magiêterium , d'où la basse
lat. mesura. V. Mag,R.
'^Granx affars es loeonquerers.
Mais lo gardar es maestria.
Grande affaire est leeonquérir.
Mais le garder est science.
MAESTRIAR , vl. V. Majestrar.
MAESTRBi , adj. ? 1. vAsnrMui. Supé-
rieur, excellent; de maître, savant, diffi-
cile.
Êty. du lat. ma^istraHs ,in. s. V. Hag ,
Rad.
MAE8TRIUIEN , adv. vl . w^LsmgwwÊimam .
Savamment, habilement. V. MaJ, R.
MAET, dg. Alt. deHatre, mère, t. c. m.
et Mater , R.
■AETIiAS, dg. Y.âieiar et Mesclar.
MAO
MAG , sous-radical pris du latm magis ,
plus , davantage , et dénvé de magnus , d'où
magiêter, magistratus.
De magie ^ par la suppression des et du ^:
Mcfi, il -mat.
De magister ^magtstri : Mageetril-men ,
Magiêter , Magistr-al , Magistra-men ,
Magistr-at, Magistr-au, MagisiratrMra ,
Magistr-e.
De magiêtri, par le changement du ^ en/,
ou i: Majestrilmen , Mietr-at, Miêtr-ada,
Mtêtral'Oda, Mietrat-a, Miêtral-^ear ,
MiêtraUet, Mistr-au.
De magiêter, parapoc. magist, par soppr.
du g , maiêt , et par changement de i en e ,
maeêt; d'où : Maeetre, A^^naeêtr-ar , Miêtr^
ofua.
De maaiêtri, gén. de inagiêter, par les
mènes changements : Maeêtr^e , Maeêtr*-
at, ada, Idaestr-ia, Maeêtr-ar, Maestratge,
Maeêtr-Hh, Maiêtr-e, Maistr-a, En-maiêtr-
itfMaiêtr-ador, Maiêtr-amen, Maiêtr-ala-
ment, Maiêtr-at , Maiêtr^-au , Maiê, Mais^
na-ment, Main-ee, Maiêtr-^ar, Maêtreiê-
egear, Meet-e, Meêtr^a, meêtr-e, Meêlr»
egear, Meêtr-esêa , Meêtr^isa , Meêtriê-ar ,
Metr^.
MAG, 2, MAtti, radical pris du latin magia,
magie, et dérivé du grec ^v{i% (magia)-^
formé de {a^yoc (magos), mage, savant.
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562 MAG
De magia. pw apoc mag .»^9iii'^ '•
Magi-a^Magi-eitn, Uag-t^u , Uagt-t ,
Mtt9^.Ma9-t,A-magia.
MAO, ». f. vl. Maie, pétnn. V. Mattra.
MAO «. f. »1. Maison. V. JKat»«.n.
MAOÂ . 8. f. (mâgoe) : Maga , ilal.
Magicienne , sorcière. V. Mau$a et Sour-
titra» n Q
Ély. du lai. maga. V. Mag, R.^.
ital. Défccluosilé, TÎce caché, tache, mal-
façon; fig. fourberie, ruse, finesse; debal,
querelle. , _^^
ÉIT. de rilal. magagna.m. s. ou du grec
^^/«v« (maggana), pluriel de {iin«vov
(magganon) , tromperie , magie , arunce. v .
Meure en magagna, dl. désunir, brouiller,
"maoÂona , s. f. Incommodilé , telle
que le malaise de la grossesse : A força ma-
Qagnaê, dl. il a bien des infirmités; A tour
jour quaqua magagna, il a toujours quel-
que fer qui loche ; fatigue, tracas.
HAOAONA , S. f. Pour clavelée, Voy.
Picota et Mangoun^ R.
MAGAONAR,V. »• ^L ■^"*^"'^ '^"îl'
•AiMAm. Magagnare , ital. Blesser, condam-
ner, infecter. .. ^ j xr
HAOAONAS, ASSA, adj. d. du Var,
selon M. Avril. V. MagagnouetiMangoun,
lÎAOAONAT, ADA, a^J-ft p. {maga-
gnà, àde) ; Magagnato , îtoî. Gâté , vicieux ;
atteint de la clavelée ; malade , incommodé,
estropié. .. . . j ,
Éty. de magagna et de a«, atteint de la
magagna. V. Mangoun, R.
Siou tout magagnal.ie me sens tout ac-
cablé, ie suis tout mal fait. ^ , , .,
Et ben magagnai , il est bien malade , il a
bien des infirmités.
Lou magagnexpai, dl. neVinquiétei pas.
HAOAGNIER , Gare. V. Manganier.
MAGAGNOUS. OUSA, adj. (maga-
ffnôu8,ôuse);iiA«AoiiA.. Malade, valétudi-
naire; intrigant, artificieux, fourbe , dont la
conscience n'est pas nette.
Èty. de magagna ti deous. V. Mangoun,
Rad.
MAGAONUN, 8. m. (magagnùn) , dl.
m. s. que Vetiadoura, v. c. m.
Êty. de magagn et de un. V. Mangoun,
MAG AL . mAUAMM , uAUékv , radical prw du
ligurien, selon l'auteur de la Slat. des Bou-
cbes-du-Rhône , mais plus vraissemwable-
ment du grec ixaxeXXa (makella), houe,
pioche, boyau. , u ^
De mahtlla, par apoc. makel, par le chan-
gement du fc en a , magel «1 «»«?^* > P*'^
celui de e en a : Magal-att Magalhy ma-
aalh'Oun. . . ,
De magal, par le changement de * en tt :
Magau»
llAOALA8,AS8A, 8. (magalàs , àsse).
Grand nigaud, terme de Manosque.
Éty. Augm. de maaal, magau, qui si-
gnifie aussi nigaud, v. Magai, R.
BIAOALH , Magall, cat. Y. Magan , plos
usité,etenvl. ma(Ae
MAG
MAOALBAR, v. a. (magaillâ), etimpr.
,.A«ATAa. Remuer la terre avec la marre on
la houe , la labourer légèrement.
Ély. de magalh et de ar. V. ifa^fal, R.
M AOAl«HET , 8. m. (magaïUé) ; «asat^t.
Magallet, cat. Petite marre, serfouette,
sarcloir. Gare.
Èty. Dim.de ma^au.
MAOALHOIIN, S. m. (magaillôun) ;
JuA^omi. Magallo et MagaÙel, caU Petite
houe, petite marre.
Éty. de magalh et du dim. oun. Voy.
^S22oix, s. m. vl. MagaU , cal. Mail ,
"ïSbA:£oif,-2l. Altérai, de ilTacea-
muoUf V . c. m.
MAOANHAR.vl.V.ifaflraflrfiar.
MAOANIER, IBBA, 8. (magamé , lére).
\. Manganier eiMangoun^^.
MAGASIN , radical dérivé de l arabe
ma^fcaiiti, trésor; fait du P^^^^'f^-
De maghann, par la suppr. de fe et le
changement du i en / , •^X'ÎJÎin-îSi'
Magatin, Em-magaetn^r , Em^gaM"
at , Deemagann-ar , Det-magatinrat , Ma-
^^wÛkOÉMH , s. m. (magasin) ; Magauino,
ital. Magauem , cal. Almaeen^ esp. Ar-
maiem, port- Magasin, lieu <>û roneerre
des marchandises; grand amas que 1 on fai
de diverses choses; grand panier qm est
derrière les coches et les voitures de
Comme il n'y a plus aujourd hui de mé-
tier , les grouliers disant notre e at . il n y a
plus, par le même motif d'orgueil, de bouU-
que, un marchand d'alumettes vous mvite à
passer dans son magasin.
Éty. de l'arabe maghatin, trésor • lieu où
on le conserve, ou de moehtan. V. Magasin,
Rad. , .. .
Magasin de vela$ , voilene. .
MAGASINAOI, S. m. (magasinâdgl) ,
«AOAtuiAOB. AcUonde mettre en magasin,
ce qu'il en coûte pour cela; séjour qu y
font les marchandises. _ .
MAOA8INAH. Garc. V. EmmagaHnar.
MAGASINIER, S. m. (magasinié). Ma-
gasinier, celui qui est charge de la garde
des objets serrés dans un magasin ; en prov.
ce mot désigne aussi celm qui vend des co-
mestibles en magasin. .
Éty. de magatin et deier. V. Magasin. R.
MAGAU, s. m. (magâou) ; «wcha,
MUMODII . MMADA , »WAi»A , Ali«Al»0«W FIAT ,
~^r-~« ou ««. Houe . pioche ser-
vant à remuer la terre dont la lame plate est
un peu courbée , large du côte du manche et
pointue au sommet.
Éty. V. Jlfayal, R. , ^ « .
Magau, est souvent employé au figure
pour nigaud, sot, imbécile, magot.
Cet instrument était connu des Latins sous
le nom de upupot , (unira), d'où celui de houe,
^^iuGM'wovncAf, s. m. (magâou;fourcà);
Lesjoues. Aub. V. Gaulât.
MAG
MAGAYNAB,vl. V.ifa^çar.
MAGDALBON , S. m. Magoaléo , cal.
Magdniton , esp. Magdaleon, cylindre dune
substance emplastique que Ion conswve
dans les pharmacies pour l'usage journalier.
Éty. Magdaleo et magdahum. en basse
lai. dérivé de l'hébreu migdal ou mtgool,
tour, à cause de leur forme. Duc.
MâGB, 8. m. (mâdgé), adj. dg. Plu«
grand. V.ifa^i et ifoj.R. ^ ^, ^
MAGENA, s. f. (madgéne), dl. Image oa
médaille de pèlerin; poupée : PouUda eom-
mo una magena, jolie comme une poupée.
y.Imagena. , .
Éty. du laL imago , tmagtnu , m. s. Y.
^"mA«B, dl. Peut lait. V. Gaepa.
MAGBR, adj. comp. vl. Plus grand, plus
grande. V. Major.
Ma'gBRMO , 's. m. (madgérmé). Nom
qu'on donne, à Grasse, àl'hyssope. Voy.
Mariarma, , ,£*_.» «^«
MAGBRMBNT. adv. vl. Surtout, pnn-
cipalement. V. Majormtni et Maj, R.
MAGBWAT, s. f. (madgesU). V. Ma-
''^ MAGBSTOUS , dg. V. Majeituoui.
MAGESTRILMBN, adv. vl. Savamment,
en maître. , .^ . .
Éty. de mageitrU, ail. de magieUr et de
men. V. Mag, R. ^
MAGI, s. m. (mâdgi); iw^o». Mage, sage ,
ou philosophe de la Perse ; «« «5* «| JlJi;"^:
ployé, en provençal . que pour désignertes
sages qui vinrent adorer le Messie à Belhiéem.
Éty? du lai. magui ou du grec ^xà^oc
(maK0s\ le même, ou de l'hébreu may,rtage,
p?êt?e , grlnd , él'evé , d'où le UUn magnui.
V.ifaflr. B.2.
Sottti tre$\ome$ fort sagiê
Que van en Bethléem,
Leiê appeloun de magis »
Parce que toun taven , (pour savemsj.
Saboly.
MAGI, BA, s. et adj. (mâdgî. àdgc) ;
«Ao.. Aîné, ée, le premier né.
Ély. du lai. major. V . Mag, R.
lou ret la chausido et Va preao
Per nourri la magi princejso.
Gros.
MAGIA , s. f. (madgie) ; Magia, caU esp.
iurport. Magie! art qui P^é|end Prodmre
des prodiges contre l'ordre de la nature.
Éty. du lai. magia. V. Mag, R. 2.
C'est chei les Babyloniens q«« P^,^ "»i^
sance celte science absurde , XVll*« siècle
"""uJ^mi, ICA, vl. Magic, cat V.Ma-
^MAGICIBN, BNNA, S. (madgicién.
ènSTMagicien, enne, celui ou celle qui^pjré.
tend posSwer l'art de la magie. V. Sourcter,
** Éty. de iiittflria et de la lerm. Cïe», f . c. m.
qui sait la magie. V . Mag, »•*•... ^,,.
MAGIMBNT , adv. (madgiméin). bur-
lout, principalement, parUculièremenl.
Éty. du lai. maœime. V. Maj, R.
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MÂG
MAGIQUE , ICA . adj. (midgiqiié, iqoe);
Magieo/nal.eap. porl. Jfa^ic, cal. Magique,
qui appartient à la magie ; qui produit des
eflfets surprenants,
Êty.du lat. magieui. V. Mag, R. 9.
MAOIS , s. m. pi. (màdgis). Nom qu'on
donne aux saints personnages qui vinrent
adorer l'enfant Jésus. V. Rei$.
Éty.V.iVa^, R. 2.
MAOISTBR, S. m. (madgistèr).Mot em-
prunté du latin pour indiquer, d'une manière
ironique, un maître d'école de village. V.
Mettre et Mestre d'etcola.
Éty. V. Mag, R.
MAOISTERI, s. m. v1. MagiiteH.c^U
MagiiteriOf esp. port. ital. Màllrise, magis-
trature.
Ëty. du lat. magisîerium^ m. s. V. Mag,
Rad.
MAGISTRAL, ALA, adj. (madgistràl,
aie); MAsitTSAo. Magiitrale, iia\. Magiitral,
esp. port. cat. Magistral, aie, qui lient du
Inaltre, qui convient à un maître.
Éty. du lat. magUtraliê. V. Mag, R.
MAOI8TRABIEN, adv. vl. Magbtrale-
ment.
Éty. de magiitri ^ gén, de magieUrei de
men, en maître. V. Mag, R.
MAGISTRAT, s. m. (madgistrà): Ma-
giiiral, cat. Magiilrado, esp. port. Magie-
trato , ital. Magistrat ^ officier qui rend la
justice ou qui est préposé pour maintenir la
police.
Ëty. du lat. magistraitu, fait de ffuigister,
maître. V. Mag, R.
Les plus anciens magistrats établis chez
les Hébreux, furent les tribuns^ les cenleniers,
Jes cinquanleniers et les diiainiers , que
Moïse créa par le conseil de Jéthro, son
beau-père, pour l'aider à soutenir le poids
des affaires d'Israël , et les soixante- dix
officiers dont il forma , peu de temps après ,
son conseil , et qui furent nommés seniores
et magiitri popuU , d'où le mol magiilrat,
Dict. des Orig. de 1777, in-12.
MAGISTRATURA, S. f. (madgislralùre);
Magultalura y ital. cat. MagielralOy esp.
port. Magistrature , la dignité , la charge du
magistral ; il se dit encore du corps entier
des juges , et du temps pendant lequel ils
exercent leurs fonctions.
Ëty. de magistrat et de ura, Y. Mag^ R.
MAQISTRAU, m. s. que Mietrau et
3fag, R,
MAGISTRE, s. m. vl. Maître, chirur-
gien. V. Mestre.
Ë(y. du lat. magister, V. Mag, R.
MAGLOIRO , nom d'homme (magléire) ;
MAotovASA* ou>imo. Magloire.
Saint Magloire, évcque, honoré le 24
octobre.
MAGIf, MAo»^, radical pris du lat. tnagnue,
i, a. tftm, grand, et dérivé du grec (xé^otc
(megas), m. s. par addition de n et change-
ment de e en a, d'où major , magie et maxi-
mue, sous-radicaux. V. Majei Mag.
De magnus, par apoc.ilf a^n, Magni, Ma-
gni'fi^e, Magni'fica,MagniÂea-metU,Ma'
gn-e, Magn-ayMagni-fieat, Magni-fieença,
Magni'fi'Cation. Magnranime, Magn-anim'
itat,Mag'Ue, Mange, Manh.
MAG
MAGN.A.adj. vl. MAM. Magno, ital.
esp. Grand, ande.
Éty. du lat. magnue, m. s.
MAGNA, terminaison dérivée du lat. ma«/-
na, grande.
CharletMgna , Gharlemagne ou Charles-
le- Grand.
MAGNA, adj. f. vl. Grande : Tour ma-
gna, la grande tour.
Mara ma^na, grand mal.
Éty. du lat. magna, m. s. V. Magn, R.
MAGNA, nom de femme (magne) , dg.
Jasm. V. Maria.
MAGNAG , AGA, adj. (magnà, âoue), dl.
MAcwAYAc. Douillet, délicat , mou , eroéminé,
sucré.
MAGNAGARIA, 8. f. (magnagarie) ; ma-
«KASABiB. Magnanerie, art d'élever les vers
à soie.
MAGNAN , s. m. (magnàn); MAmAu, ma-
mAo, BuiA, I.APOWIKO. MignoUo , ital. Ver
à soie ou bombix du mûrier , Bombix
mori , Fab. insecte de l'ordre des Lépi-
doptères et de la fam. des Filicornes, ori-
ginaire de la Chine et des parties les plus
méridionales de l'Asie. On le dit aussi quel-
quefois ironiquement pour les pous , a de
maanans.
Ëty. du lat. magnue nene, grand fileur,
selon Ach. et de mignalto , qui désignent
en ital. le même insecte , selon M. Du-
méril ; mais la véritable étymologie de ce
mot me parait venir du mut maniar ou ma-
gnar, qui dans notre ancien langage signi-
fiait manger, comme le prouve le passage
suivant : Aicel que no mania noijuje lo ma-
niant^ que celui qui ne mange pas ne juge pas
celui qui man^e, d'après ce passage manian
ou magnan, signifie mangeur , qualification
qui convient parfaitement au ver à soie ; d'au-
tres ont cru, non sans quelque apparence de
raison , que ce mol pouvait provenir du nom
de celui qui le premier avait apporté le ver à
soie, en Provence, où les noms propres de
magnan sont trèscooimuns. Voy. Magn,
Rad.
Faire de magnane , Tr. élever des vers à
soie.
Chacun sait que c'est à la chenille de cet
insecte que nous devons la soie. Les premiers
fils qu'elle file pour faire son cocon portent
le nom de bourre, bourrelte ou araignée, elle
met ordinairement trois jours pour l'accom-
plir; le fil qui le compose, selon Malpighi et
Lionnet, a 900 pieds de longueur. Après ce
travail, la chenille se transforme en nymphe
et demeure pendant 20 jours dans cet élat,
après lesquels le papillon perce le cocon et
sort sous la forme d'insecte parfait. Les mâ-
les sortent ordinairement les premiers.
On attribue aux Chinois l'art d'élever les
vers à soie, et l'on dit qu'une certaine Pam-
phile, habitante de Cos, fille de Lalous, fut la
première qui sut filer les cocons.
323 ans, avant J.-C. la soie fut importée
pour la première fois de la Perse dans la
Grèce; elle le fut de l'Inde à Rome, 374 ans
après et en 555 de notre ère , deux religieux
apportèrent des Indes k Constantinople des
œufs de vers à soie.
En 1130, Roger, roi de Cidle, fit venir des
ouvriers de Constantinople k Palerme, des-
MAG
563
quels le reste de l'Italie apprit l'art d'élevorles
versa soie et défiler les cocons.
Ce ne fut que sous le régne de Charles VIII,
que cet art s'introduisit en France ; et sont
celui de Chartes IX et d'Henri IV , qu'on
commença k y cultiver le mûrier; mais ce no
fut qu'en 1665, que Louis XIV, donna à cet-
te branche de commerce toute l'extension pos-
sible. Voy. Seda , Amourier et Diouloufet,
Pouemo deie magnane,
Magnan engipat ou canelat , ver k soie
plâtré.
Magnan mouret, ver moricaud.
On donne le nom de eignaue, signaux, aux
rameaux d'essai.
Les deux plus anciens ouvrages sur l'art
d'élever les vers à soie, sont : Le ponëme De
Bombycum cura el usu , Lugduni, 1537,
in-8o, par Vida; et II VermiceUo delta Seta,
Rimini, 1581, in-i» , par Corsuccio , qui le
dédia aux Dames de Rimini.
UAGNANIER , s. m. (magnanié) ; maoia-
«iiiBB, MACMAMiBB. Mognanier, le chef des
ateliers, dans Içs lieux où l'on élève des vers
à soie.
Êty. de magnan et de ter. V. Mang, R.
MAONANIERA, S. f. (magnaniére); ma-
«■A«UI1B«A, COOCOOiraVIA» MAGIIAOAUA. AlClier
et lieu où l'on élève les vers k soie.
Ëty. de matait et de la term. iera , lieu
qu'habitent les ma^natu, les vers à soie. V.
Mang, R.
BfAONANIMB,IMA,adj. (magnanime,
ime) ; Magnanim, cat. Magnanimo, ital. esp.
port. Magnanime, qui a l'âme grande , qui a
des sentiments élevés, généreux.
Êty. du lat. magnanimue , formé de ma-
gnue animue. V. Magn, R.
BIAONANnaTAT,8. f. (magnanimità) ;
Magnanimité, ital. Magnanimidad , esp.
Magnanimidade, port. Magnanimitat, cat.
Magnanimité, vertu de celui qui est magnani-
me, grandeur d'âme.
Éty. du lat. magnanimilatie, gén. de ma-
gnanimitae, m. s. V. Jlfa^n, R.
MAONAR, V. a. ( magnà ) ; Magagnare ,
ital. Gâter, vicier, corrompre.
Éty. de magagna el de ar, on du bas bre-
ton mahagnar, estropier, mutiler. V. Man-
gouuj R.
MAONATG, ATCA, adj. (magnàTc, àl-
que), dl. V. Magnae.
MAONEIRA, s f. (magnèîre). dl. Brebis
dont l'agneau est mort el à laquelle on en a
substitué un autre pour la téter.
Ëty. de la basse latinité magnœva , qu'on
a dit pour grandœva, vieille?
MAGNERA, dl. V. Maniera eiMan, R.
MAONERETAS, S. f. pi. (magneréles) ,
dl. Dim. de magniera, qui n'est qu'une ait.
de Maniera, v. c. m. el Man, R.
M AONE8IA, s. f. (magnésie) ; Magne-
eia, cal. esp. ital. port. Magnésie ou terre
absorbante.
Ëty. du lat. magneeia, m. s.
MAONETA, s. f. vl. MagneU,pori. ital.
Majfnète, pierre magnétique.
Eiy. dulat. magnetie, gén. deifi<isrite«,m. t.
MAONETISAR . v. a. (magnétisé) ; Ma*
gnetiear, cat. port. Magnetixar, esp. magne-
ti%%ar, ital. Magnétiser, communiquer, déve-
lopper le magnétisme animal.
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564
MAG
llAOBiETISAT, ADA, adj. et p. Magné-
tisé, ée.
BIAONETISBIE, 8. lu, ( magnelismé ) ;
MfagneH*me,aLU Magnetiiww,t8p, îtal. port,
liagoélisme, les propriétés de l'aimaot con-
sidérées collectivement. V. Amanl,
Êtj. de fnagmeHs,gén.&e magnes, aimant,
etdelaterm. <«me.
MAGNETISME ANIMAL, S. m. Ma-
gnétisme animal, propriété , action et effets
du fluide magnétique, introduit et mis en mou-
vement dans le corps.de l'honmie, au moven
de certains procéda, tels que des attouche-
ments, des frottements et même des regards,
des paroles ou de simples gestes.
On a généralement attribué la découverte
du magnétisme anjmal< à Mesmer, médecin
Allemand, né en 1734, è Mersbourg, en
Souabe, quoique le P. Hell , jésuite , profes-
seur d'astronomie, lui eut commumqué^les
premières idées de l'emploi qu'on pourrait en
faire dans le traitement des maladies; c'est
en 1783 que son système fut rendu public.
Malgré les effets merveilleux qu'on a attri-
bués au magnétisme animal , son action la
pins certaine, parait se borner à agir plus ou
moins fortement sur l'imagination et à pro-
duire un somnambulisme artificiel, qui diflè-
re peu du sonmambulisme naturel.
MAONIAR, V. a. (magniâ) , d. lim. Ma-
nier. V. Manegear et Man , R.
MAONIEN, s. m. V. Manin.
MAGB||EBA,dl. V. Maniera ti Man,
Rad.
BlAONIFIGiadj. vl. Magnifiç, cat. Vojl
Magnifique.
MAONinCAMENT, adv. (magnifica-
méin) ; Magnificamènt, cat. Magnifiçamen-
le, ital. e^p. port. Magnifiquement, avec ma-
gnificence.
Étj. de magnifiai et de menl, d'une ma-
nière magnifique. y.Magn, R.
MAGNIFIGAR, v. a. vl. Magnificar, cat.
esp. port. Magnifieare^ ital. Célébrer, glori-
fier, honorer, exalter, développer, agrandir,
gonfler.
Ëty.dulat. magnifieare, ols^V. Mag,.
Rad.
BlAONIflGAT , ADA , adj. et p, vl. Glo-
rifié, ée, honoré, exalté, gonfÛ.
MAGNIFICAT, S. m. (magnificat). Ma-
gnificat , cantique prononcé par la sainte
Vierge lorsqu'elle visiU sa cousine Elisabeth.
On croit qu'on ne le récite dans l'Église
latine que depuis l'an 506.
Ëly. Ainsi nommé du premier moi de ce
cantique. V. Magn, R.
HAONIfflCATIOBf , 8. f. d. vaucL Exal-
tation.
Éty. V. Jlffl^n,R.
MAONIFIÇENÇA,9'f. (magnificèince);
MAiiiricsiiçA Magni'fieenza, ital. Magnifieen-
cta, esp. port. cat. Magnificence, dépense dans
la grand et le l)eau; qualité des choses qui
sonL magnifiques.
Ëly. du lat. magnifieeniia^ fait demapniia
magni^ de^eareetde enlta, litt. choses iai-
tes en grand". V. Jfayfi, R.
MAONIFIC^CIA , vl. Magnificenckif
cal. V. Magnipcença,
MAONIFIQUAR,, vU. V. Magnificat.
MAG
MACMOFIQIIE, ICA, adj. (magnifique,
ique); uAtanq/vm. Magnifieo, ital. esp. port
Magnifie, cat. Magnifique* spleodide, somp-
tueux, qqi a de l'éclat
Éty. du lat. magnifieue. V. Jfa^,.R.
MACmiONUR, v.n. (nuignignià),d.m.
Bredouiller, parler peu distinctement^
Éty. Ce mot est formé par onomatopée.
MAONIN, V.Jfantn.
MAONIN, S. m. (manIn) ; M4ioa« MAMmsa,
■muiAii , uuCTsnHBs. Magnano , ital. Chau-
dronnier ambulant, chaudronnier, ea géné-
ral. V, Peiroulier.
Ety. Ce mot est ligurien, selon l'auteor de
laSt des £u-dtt-Rh. Ménage le dériveduJat.
œramen.
BIAONOL, s. m. vl. Paquet, gerbe, ja-
velle.
Ëty. Ce mot est une ait de Manonl^ v. c
m. et Man, R.
MAGOBNt adj.vl. Pjîvé. des pieds; pied-
bot.
MAGOT, s. m. (magô). Magot, es|>èce
de singe ; Stmtaifiicti#r mammifère onguicu-
lé delà fam. des Quadrumanes, originaire
d'Afrique; c'est celui de tous les singes qui,
selon Uuflbn» s'accomode le mieux idc la temr
péralure de notre climat On donne lo^méoe
nom par4roQΫ à «a homme laid et mal bâti ;
pour amas d'argent. V. Maguet.
Êty. du lat. mimus , grimacier , selon Mé-
nage* dérivé du grec {A*i(x<Sc (mimos), mime,
bouflbn, ou de p.t|jLw (mimô), singe-; suivant
Huet , de (xopfioj ^mormé) , masque hideux ,
figure hideùsei
MAOOVIaENT , ENTA^, (mtgouléiat,
èinte), dg. ?.
BIAOl», A0BA,vl.>etd.baslim.Jira.
S^r^cat Pour maigre. V. Maigtîe et Maigt,
Rad.
MACyWEIOU, imp« dl. V. Maug^abiau.
BIAORE8TIN , INA , adj. et s. (mogres-<
tin, ine), d. bas lim. Maigrelet V. Maigri^
neou et Haigr, R.
MAOBET^ adj.vl. V. Maigrelets
-. MAGREZA, s. f. vl. mai^w**. MagtexOf
anc. cat. esp. port. MagreMxa, ital. Maigreur^
V. Maigreur et Maigr,J{.
MAOREZIR, f. n. vl. Magrexir, anc.
'cat. ifayrefcer, anc esp^ Maigrit V. Mai-
grir.
. Éty. du lat. maereecere. V. Maigr, R.
MAOROBRA, dl. V. MaigroureiMaigr,
Rad.
/ MAGRIR, vl. V. Muigrir.
MAOIIIT , IDA, adj. dg. Maigri. V.Bn^
maigrit et Maigr, R.
, MAORONAOE, V. 3fau^ra6toy.
^ MAGROÇR, ifa^ror, cat V. Maigrour
et Maigr, R.
MAGaomriT . IDA., adj. (magtonsU,
ide), dl. Maigrelet. V. Maigrineau»
: Éty. de Nia^i^otir. V. Maigr, R.
; MAQOELA , V. Muguiela.
HAOUl^^ adj. (magués). Epithète qu'on
donne aux gêna de pçiu .de. considécatioo.
Gare.
, MAGUET, §.rav (BMfué); MAMiiuiA.,
^«oT. Magot, amas d'argent^aché..
Ëty. de l'hébreu meotk, argent.
Faire Um ma^ite^ entassée de l'argent;
MAG
MAGUIELA, S. f, vl, CoUine 00 monta-
gne rapide et escarpée^
^11 maguela et en terra penienti.
Noun houieê toun argent. Pr.
MAGU8, adj. comp« vl. Pins grand.
Éty. Alt de.magnu$, V. Magn, R.
MAHNivLV.Afaïa.
MABODM, dg. D'Astros. Altde^aJkoi»-
met,
MAHOUMETAN,ANA, adj. (mahoo-
metan, âne) ; tow , tvwuul, Mahometà , cal.
Mohometemo, esp. MaomeUano, ital. Mabo-
métan, ane, qui professe la religion de Maho-
met
Éty. du lat mahometanue^ m. s.
MABOUMETI8ME , s. m. (méhonmetis-
mt). Mahométisme , la religion de Mahomet.
^ Ety. de wuUununet et de la term. leme ,
V. c. m.
Pour se faire une idée do. mahométisme ,
qui^ a donné une nouvelle forme à tant d'em-
pires, dit l'historien philosophe de nosjours,
il faut d'abord se rappeler que ce fut vers le
fin du VI*« siècle, en 570, aue naquit Maho-
met à la Mecque, dans l'Arabie pétrée .^
après avoir connu le caractère de ses conci*
toyens^ leur ignorance, leur crédulité et leur
^disposition à l'enthousiasme ; il vit qu'il pou-
vait s'ériger en prophète ; âgé de 40 ans ,
doué d'une éloquence vive et forte, il feignil
des révélations, il parla, il se fitcroired*aDord
dans-sa maison, En trois ans il eut 42 disci-
ples persuadés ; Omar son persécuteur dcTint
son apôtre, et au kK>utde 5 ans il en eut 114.
Dict-desXhîg. de 1777, in-12.
Cette religion ne reconnaît qu'un Diea, re«
garde Mahomet comme le. dernier pro^îèle ,
Aéknà l'nsagfi duvin« permet la pluralité des
femmes et promet une vie étemelle où Time
sera enivrée de tous les plaisirs spirituels et
où le corps jouira de toutes les voluptés. V.
Alcoran4
MAHVTRB, DTRA, adj. (mabùtré,
ùtre), d. béam. Grvs lQiirdaud«.V. Lout'
daud^
MAI; radical pris du latin maiue^ ii , mai,
mois, et dérivé damajoree, nom qu'on don- -
nait aux sénateurs, auxquds Romulus dédia .
ce mois, comme on nomma le suivantitmtiia,
dejunioraa, V. /tm/oa selon d'autres de
Maia, mère de Mercure.
De wunner par apoc mot; d'où: if et,
Mai^,MttUari Men-at^Mai-ene, Mai-gi^
Mai'le.
, De tuât, par le changement de t en J,^ maj;
d'otiMaJ-ene, Majt^erag^^ Maimc-ar^
Maj-ene^.
MAI, coi^. ■*, HA», M»« MM. Më, ital.
jlfaa, esp. port May, cat Mais, celte con-
jonctioDjnarque contrariété, exception, dif-
férence, angmentation^Mi diminutioni
Éty. dn lat mogiey davanUge, V, Mêg,
Rad.
^ iVimai^mmûiiionp^us^
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ogle
MAI
N'en pùuidi pas dt mai J^ n'^ihpuià nuu ,
oe n'est pas ma faule.
Femuntouretpas mai, faisoBS un tour
seulement , sans plus.
Lipourriaz dire mai €i mai, vous auriez
beau lui dire. .
Au mai jura au mené lou eresi, plus il
jl^re moins je le crois.
Ce qu'ami lou mai, ce que J'aime le plus.
MAIrQfB, coDJ^ (màî-qué). Pourvu que,
en cas que» à condition que.
MAI , DATAMTASI, AaBOO% MS^mt, MAY, MA,.
MA*, adverbe de quantité, qu'on rend ordi-
nairement par davantage j à la Gn d'une
phrase, et par plue, au milieu: Dounax-m'en
mat, donnez-m'en davantage.
Proumette mai de froumagi que de pan,
il promet plus de fromage ou de beurre que
de pain.
Aguex mai de eeneque leie autres , soyez
plus sage que les autres, etc., précédé d'une
négation, mat se rend indifféremment à la Gn
d'une phrase par plut ou par davantage:
N*en voU pas mai, je n^en vem plus ou je
n'en veux pas davantage.
Éty. du lat. magie, V. Mag, R.
Mai que mai, le plus souvent.
Voue amamaiquemai, il vousaîmebeaur.
coup.
if at au mené, plus ou moins:
Et mai mai, et encore plus.
De mai en mai, de plus en plus, de. plus
fort en plus fort.
Tant et mai, autant que possible.
Ami mai, j'aime mieux.
Vau mai tard quejamai, mieux vaul tard
que jamais.
MAI, s. m. (mal); may. Mai, anc. cal.
Mayo, csp. Maio, port. Maggio, ital. Mai,
le anquième mois de l'année.
Éty. du kt. maius. V. Mai, R.
L^ anciens Bas-Umonsins , chantaient
ainsi sa venue, selon M. Béconie :
Te reveirai
Janetoun, ma mia,
Te reveirai
Queete mes de mai :
Lau printempê vendra ,
FUmrirà
Las rosae; l<m 4oueu chantarà C-
Quoi le réjouira.
MAI » s. m. Un des noms qu'on donne, à
Toulouse, à l'aubépine, V. Acinier, parce
qu'elle Oeurit ordinairement au mois de mai.
MAI 4 s. m. Mai, arbre que Ton plante le
premier jour de mat, devant la.pprte dequel-
qu'un qu'on veut honorer.
Au point du jour, le premier de mai, la
jeunesse romaine sortait des villes pour aller
dan» les bois et en apportait des branches et
des rameaux dont elle ornait les maisons des
gens^n place, de leurs parents et de leurs
amis. Cette cérémonie était suivi&.d'une fête
bruyante qui devint dans la suite tellement
licencieuse que Tibère se vit forcé de l'abolir
Notre arbre n'en est-qo^'unsouvenin.
MAI , Pour mail. V. Math,
MAI, s. m. vl. Le plus grande le premier,
le chef d'un corps de métier, le maire d'une
ville ou le magistrat qui en tenait lieu.
Éty. du lat. major. V. Maj, R.
mai:
, *1. Mai, port. Mère. V. Maire,
Le mot mat, pour mère, était encore en
usage dans le XI V"« siècle, M. de Sauvages,
cite un acte dans lequel la mère de l'épouse
de Cominge. est désignée par : La mai
delà molher deM^deComenge.
MAI, AIA, adj. vl. Demai.quiappartieBl
au mois de mai. V. Maiene.
MAI..., On trouvera à Malh,.., les mots
qui manquent à ilf ai...
. MAIA,s.f. vLLemai,aEbve.V.iKra4.
^ BIAIA , S' f. (mâle). Maie ou mée, on don-
nftce nom à de jeunes GUes bien parées qu'on
place dans une espèce de niche ou qu'on as^
seoit sur une table, le pi^mier jour de mai,
dans, une rue des plus K'équenlèes pour de-
mander une légère rétribution aux passants.
Ëty. du grec H^alot (nMiia>, sage femme,
grand'mèrcfmère de Mercure.
Bouche , hist. de. Prov. lit. 2, sect 3,
p. 565, pense avec plusieurs auteurs, qu'on
doit rapporter celte espèce deféte, aux emper
reursArcadiuset Honorlus, et que c'est la
mémequexellfi qu'on nommait anciennement
majuma, V. aussi la notice de l'Académie,
du Gard, pour 1810.
BIAIA, adj. f. vl. De mai. V. Mayenea et
Jlfat. R. ^
MAIArCEBA,s.f. (mâï-cébe). Chèvre-
feuille, CasU ait. de Maire^siouve^i. cm.
BIAIAR, V. a. (moïé), d. bas lim. Donner
un bouquet à quelqu'un.
Ëty. de mai, mai. et de ar, fleurir comme
le mois de mai. V. Mai, R.
MAIAT , AOA, ad>. et p. (molà , âde) , d.
bas lim. Fleuri, pourvu d!un bouquet: Qu
vous a matai? qui vous a donné ce bouquet?
La novia era bien maiada, la nouvelle ma-
riée avaitun beau bouquet.
Éty. de mat et de al. V. Mai , R.
MAIÇANT, dg. V. Méchant.
MAIGELA, s. f. vl. Mâchoire. V. Maie-
selaeiMaiss, R.
MAlGHA,d. m.V. Maisea, Soureiera
et Machoira.
MAIGHELA^. f. vl. Mâchoire. V. Maie-
sela et Maise, R.
MAI DI, expr adv, dont on se seri pour
assurer et pour nier.
Êty, du grec [ùl §(« (ma dia), non oa oui,
par Jupiter.
Je dois à MM. Mazer et Dax, médecins k
Sommières, ce motet son étymologie..
MAI-DIOU, s. m. (maï-diôul, dl. Nom de
lieu qu'on croit communément oit pour if a#-
Diou^ maison^ Dieu ou consacrée è Dieu.
MAIENC, ENCA,adj. (malén, éinque);
MAjBiio. MAYBiic^ Qui arrlvo ou qui appartient
au mois de mai.
Èty . de mai et de ene, habitant de.mal. V.
ilfat, R.
Per segurjamaye lou reviours
Non poou valer de fen mayenc.
J. M. Pr.
: MAIENCAOI,J.m.(maIeincadgi);MAiM^
cAos. Culture du mois de mai, binage de la
vigne. Gare.
Êty . de maienc et de agk V . Mai, R .
MAIENGAlilE,:s. m. (maieincafrè)^ Ou*4
vrier qui bine la vigne. Gare. V. ifat, R.
MAI
565
MAIBNCAR, ▼. a. (maleneâ). Fan« ks
cultures du mois de mai, biner la vigne. Gare.
V. ilfat. R.
MAlERyadj.comp.vL Plus grand. Voy.
Major,
Pris subst. les grands*
Li maier et menar, les grands et les petits.
Éty. du lat. major. V. MaJ, R.
MAIERA, s. f. (maïére). Bois propre ou
destiné aux instruments aratoires. Aub.
MAIBSTAT,vL \ .MajeHat.
MAIBSTRE, vl. V. Maj^etre ei Meetre.
MAIOBOUN , V. MaUoun et Mas , R.
MAICU, s^ m^ vl. Maiagium , basse lat.
Espèce de redevance que l'on devait payer le
premier mai de chaque année, d'où son nom.
V. Jlfat, R.
MAIONIER, s. m. (ma!gnié). Nom des
chaudoonniers, en Bourgogne. V. Magnin.
MAIGR, HAOB, radiîcal pris du lat. maeer,
macra, macrum, maigre, et dérivé du grec
H^p^c (makros), long : Quod maeri longi
nml. dttJ. Scaligen
; De macrtim, jpat apoc. et changement dé ^
en.g^ magr; d'où : Magr-e, Magr-a, Magr*
eea , Magr-eelin , Magr-ir , Magr-iera ,
Magr^it, Magr-owr, Magr-oustU, Ee-magt'
e%ir, Magr-exiry, A^magf-etiti
De magr, par le changement dé a tnaÎ4
maigr ; d'où^: Maigt^ei, Maigr^a, Maigr-
in-el, Maigr-in-eom , Maigr^et; Maigr^ir,.
Maigr-oun , Maigr-it , Maigr-our , Maigr^
ugi , Em-maigrir, Em-maigrit; il-mat-
grir, A-maigrit, Em-maigresir, Em-mai-
grreeU, A-mHgr-ir , Mèigr-in-eou, Meigr^
our,
MAIORAMENT; ad;v; ( maigraméin ).
Maigrement, petitement, d'tlhe manière mai-
gre. V. ^at^r,R.
MAIORA8 , ASSA, adj. (meîgràs, âssfr) :
MuoBAt. Très- maigre, cette épithète entraîne
avec elle une idée de compassion.'
MAIGRE, AIORA, ad}; (malgré, àîgre);;
MAVGmS , MIHCOO , MASSB , BfrAtOVUT. MagrO,
ital. esp. port Magre, cat. Maigre, qui n'a
point ou quepeu.de graisse; arioe, sec.
Ety /du lat. macer, maera. V. Maigr , R^
Repas maigre, repas maigre.
Faire maigre^ne pas manger de viande.
Jours mat^rea, jours maigres.
" 5tf /atre mature, maigrir^ devenir maigre.
maigre; s. m. ma«m. Lou maigre, \e
maigre, la partie de la chair où il n'y ^ points:
de graisse.
Faire mature, s'abstenir des viandes, du
gras.
MAIGRELET, ETA> Avril. V. Jfat^rt-
iieott.
MAIGRET, ETA, adj. (meigré, été);
Magrilo,t8p. m. 8,q^fiMaigrineou, v. c. m.
et Jfat^r. R.
MAIGREZA, vl. Magreea, cat. V.^at-
grour.
MAIORINEI., ELA, adj. (meignnèl,
èle),et
MAIGRINEOn, filJL, adj. ( meigri-
nèoU, èle) ; MAIOBB&AT, M4IBW«TA, MAMBVT,
MAiavodi,- MAoaoïwnT, HAmramii.' MagrettO,
ital. Magrecito, esp. Magrinho, port. Maigre-
let, ette, dim. de maigre, qu'on n'applique
qu'aux jeunes sujets.
Ëty. tiomat^rtn et de eau. V. Maigr , R.
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^le
566
BIAI
MâlGim. T.n. (meigrir);
MMaamm, m rAOtt PAcaSi nmwwmm MAisaB, ahat*
«■la, BmAHWBsm, mmbiomb. Smagrare, ital.
Snmagreeer, esp. Emmagreeer^ port, ifa-
yreiir, anc. cat Maigrir» devenir maigre ;oki
dit aussi amaigrir.
Êty. du lat. fmoetare. m. s. de en, de mai-
gre et de tr, Tenir en maigreur. V. Maigr,
Rad.
MAIOIIIR S'EN, v.r. Devenir maigre.
Me êiou emmaigrit, Tr. j'ai maigri.
MAIGRIT , lA, IDA, part, (meigri , ie ,
Ide); — MâlOTT 9 BiniAl«BBnV , AMAIOWT, UM"
wtmaamt, maiomt. Amaigri, ie, maigri, ie, qui
a perdu de son embonpoint. V. Maigre et
ivai^r, R.
MAIOROUN, OONA, adj. (meigrônn,
ôone). Un peu maigre. V , Maigrineou.
Éty. de mature et du dim. oun. V. Maigr^
Rad.
MAIOROUR, s. f. (melgréu); MAiuraw,
MAouBBA, MAnmovu M^groT et MagreiQ ,
cat. esp. ^ofi, Magreiia, ital. Maigreur, état
d'un être qui a perdu une partie de la graisse
qu'il avait dans son état naturel.
Êty. du lat. macror , m. s. Voy. Maigr,
Rad.
MAIORUGI, s. m. d. m. V. Maigraur
et Maigr, R.
MAUO, vl. V. Mayxo et Maiioun.
MAUÔUN , (meidjoun) et
MAII^AT, ADA , adj. et p. dl. Mêlé , ée.
V.MesdattiMescl.îi.
MAILH , 8. m. vl. Mail , maillet, masse,
massue.
£ty. du lat. maUeut , m. s.
MAn.HA , vl. V. Malha.
BIAIÛj, vl. V. Malk,
MAILLA, 8. f. vl. Maille, Uche, mala-
die de l'œil. V. Taca.
MAILLAT , adj. et p. vl. Maillé , Ucheté.
Y.Malkat.
MAILLOL , vl. V. jlfal^ol.
MAILS , adj. vl. De mai.
Ély. du lat. majalû, m. s. V. Mai , R.
M^UME, nomd'bomn9e(ma|mé}; haimu.
Maxime.
Êty. de Saint Maxime , abbé et confesseur,
mort le 13 août 662 . ou le 21 janvier 663.
L'Eglise célèbre sa fête le 13 août : ou de
Saint Maxime , évêque de Turin , mort l'an
466, et dont l'Ëglise honore la mémoire
le 25 juin, ou plus probablement de Saint
Maxime , évéque de Riez , mort vers l'an
460, le 27 novembre, jour ou Ton célèbre
sa fête.
MAIN , s. m. vl. Malin. V. 3Iatin.
Ély. du lat. titane , ou de malutinum ,
d'où matutin , malin , main , par des sync.
successives.
MAINADA , s. r. vl. Mainada, cat. En-
fant , gens , domestiques. V. Meinada ,
Maiêounada , Maynada et Mai , R.
MAINADA, S. f. ABBAPA-rCBlUB, ABAAPA"
MAH. Manique , linge dont les repasseuses
entourent l'anse du fer chaud pour ne pas
se brûler.
Éty. de Man , R.
MAINADA, s. f. vl. Troupe de guerre
aux ordres d'un seul chef; pour famille.
y. Meinada et Mas, R.
MAI
MAINADEE, f I. V. MainaiiereiMae, R.
MAINADIBR, t. m. (meinadié), dl.
■AniADBa, itAiMiAmBB* jlfanodefo , esp. Chef,
père de famille, chef de troupe, meneur,
conducteur de troupeau , chef de bande, ar-
mée , soldat, pillard , brigand.
Ëty. Ce mot est dit pour manadier , for-
mé de manada et de ter. V. Mas , R.
MAINADOR , s. m. et adj. vl. Ménager ,
économe. V. Afa«,R.
MAINAOE , 8. m. dl. Pour enfant Voy.
Meinada et jlfa#, R.
MAINAOE, dl. Pour aisé, qui vit en
cultivant son bien. V. Mainagter; pour
fermier. V. Rentier et Mae , R.
MAINAGI , s. m. (meinàdgi) ; MmAci ,
■AniAu , sBCAn. Ménage , gouvernement
domestique, meubles et ustensiles d'une
maison ; économie , épargne ; enfant en bas
âge , métairie, ferme, grande ferme.
Éty, de la basse latinité mainagium , pour
mansio , demeure , dérivé dt manere , de-
meurer. V. Mae, R.
Faire mainagi, épargner, vivre économi-
quement.
Bouen nuiinagi vau mai que bouen re-
vengut, Prov.
Lavar lou mainage^ dl. laver la vaisselle.
MAINAOIAMENT , S. m. (meinadja-
méin) ; MmA«iA«nnr. Ménagement , égard
qu'on a pour quelqu'un , circonspection.
Ély. de mainagiar et de la term. wuni,
y.Jftas^R.
MAINAGIAR, V. a. (meinadjià);
aiAB , BSVBAOlAm , OAOBSOBAB, AIIAS-A-I.'|pt-
pBAsiiA , MAipiATTsiAA. Méudgcr, uscr d'éco-
nomie , épargner , traiter avec égard , pren-
dra soin.
Ély. de mainagi et de la term. ar. Voy.
Mas , R.
MAINAGIAR SE , v. r. ■« laniAsiAfi ,
t'ptcppTAs. S'épargner , séconomiser. Voy.
Eepragnar #', soigner sa santé , se soigner.
MAINAGIARI4, S. f. ( meinadgiarie ) ;
moiAaiAmA. Ménagerie , lieu où l'on nour-
rit upe collection d'animaux rares ; eette
collection même.
Ély. de mainagi et de la term. aria ,
lieu où est le ménage. V. Mae, R.
On doit l'établissement des ménageries à
la passion que les Romains avaient pour |a
chasse, lis nourrissaient dans des parcs tou-
tes sortes d'animaux pour avoir le plaisir de
les chasser ensuite.
MAINAGIARIA , s. f. ( meinadgierie ) ;
MMiiAMAïuA , d. bas lim. Lésinerie, écono-
mie excessive.
MAINAGIER, lERA , adj. (meinadgié ,
ière) ; mmAoïsm. Ménager , ère, qui entend
le ménage , qui sait régler les dépenses de
manière qu'elles n'excèdent pas les recettes,
fermier métayer.
Ëly. de mainag , rad. de mainagiar et de
ier. V. ifa*,R.
MAINAGIER^ 8. m. bi>iiia««i. Un aisé,
un homme qui fait valoir son bien et qui ne
loue pas ses œuvres : E$ un h<m maina^
gier , c'est un bon propriétaire.
Ménager , dans ce sens, n'est pas français*
MAINAGIOU, lOUVA, (meinadgiou,
iéuve) ; HsnAMoo. Econome , qui est de du-
rée 9 qui est économique.
MAI
MADfAOISA.s. f. (meisadgice), dl.
Enfantillage. V. Enfaniilhagi et Mae , R.
MAINAR SE , V. n. (meinà ) , dl. Se min-
ier de. V. Meselar et Meêcl , R.
MAINAS,s. f. pi. vl. Mines, grimaces.
X.Mina.
MAINATGB , 8. m. ( meioatdge ) ; Pour
enfant , V. Enfant , Meinada et ifos, R.
Là ! qiM dcTCiidral jM , p«r I* omm •! pcr ^i|«.
P'avan d« l'm ana «l'avio» lait nu nMlastfa.
Ëty. du celt. selon M. Astruc.
MAINATTE, s. m. (meinatie) , d. béarn.
Jeune garçon. V. Enfantaun et Mas, R.
BPAINATTEIAR, v. a. ( meinatiéli ) »
d. béarn. Mépagjsr , économiser. V. Mainor
gear et Mas , R.
MAINATTOON , 8. m. md. Dim. de
mainatye. V. Mas , R.
MAINATA, d. de Barcel. V. Mainada
eiMas, R.
BULINEI4> tf f. vl. Troupe , armée.
V. Mas . R.
MAINBT, ETA , adj. (meîné, été) ;
■nmiBT. Petit , petite , qui a peu d'étendue ,
peu de volume : Souhar mainet, petit sou-
per. Avr. V. Mas , ïf.
MAING, adj. vl. Grand. V. MaJ, R.
MAINIADERA, s. f. vl. Famille. Voy.
JI#a#.R.
MAINIEIRA . dl. et vl. V. Maniera.
MAINIER, vl. V. Manier.
MAINIER, adj. vl. Privé , familier. V.
Mas , R.
MAINT,vl. V. ifanl.
MAINZ, adv. vl. MAnT. Plusieurs , beau-
coup , grand nombre. V. For sa.
Éty. du lat. muUum, m. s. V. MuU, R.
MAIO , vl. Maison. V. Maistmn, Maio
de Dieu , hOteUdieu , hôpital et Mas, R.
MAIONIL , s. m. vl. Ménil , habitation
entourée de champs. V. Mas , R.
MAIOOU, s. m. (malôou), dl. Jaune
d'œuf. V./aune-d'tioii.
BIAIOR , vl. Plus grand, plus coi^idéra-
ble. V. Major,
Êty. du lat. major, V. Maj, R.
MAIORAL , vl. V. Majorai
MAIORAN8A , vl. V. Majoransa.
MAIORDOME , vl. V. Majordome.
MAIGRET , vl. V. Majoret.
MAIORIA , V MajoHa.
MAIGRIT AT, vl. V. Majoriiai.
MAIORMENT, adv. vl. V. Majormeni
eiMaj.iX.
MAIOUN , Gare. V. Maisoun.
MAIGUSTRIAR , v. a. ( malQUStrié ) ,
dm. Manier maladroitemeqt , chififonner.
V. Masiroulhar.
Êty. Alt. de manoustriar. V. Man , R.
MAIRAIj , adj. (mairàl), dl. MAnuu» Ma-
ternel : Lengage mairal, langue mater-
nelle.
Ély. de maire et de al. V. Mater , R.
On dit langue maternelle , parce que la
mère donne les premières leçons du langage,
et maison paternelle, parce que le père est
sensé fournir la maison.
AymtBÊ plai d*«aaltn^ «n n» maitate lange.
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MAI
k, adj. (maîrâl ,ilc). Prin-
cipal, aie: Ree matral, ruisseau prindpaU
Lm aips M ta Cort ertscat 1« rM iMiir«/ ,
Qm 1«s pawfM nmmh o'm JMqot* ■! plini.
[,s. m. vl. Merraîn.
MAIRAN, s. m. ?l. ramAs. Do mer-
rain. V. Dougan.
Ëlj. de tnatertamen, qui désigne, dans la
basse latinité, toute sorte de bois employé à
la construction.
MâlRASTRA y s. f. ( meiràstre ) ; bu^y-
mjknmA. Matrigna , ilal. Madrastra , esp.
cat. Madraitra , port. Belle-mère . et par
dénigrement marâtre, quand elle maltraite
les enfants que son mari a eus d'un premier
lit
Êty. de maire et de astra, mauvaise
mère. y. Mater, K.
MAIRE , s. f. (maire) ; mai, may , mavu ,
HAMA, UMMA. Madré, ilal. esp. port. Maire,
anc. cat. Mare, cat. mod. Mère , celle qui a
donné naissance à un enfant : on le dit éga-
lement en parlant des animaux; femme qui
soulage, alimente, protège; cause princi-
pale ; source d'une fontaine; lit d'un fleuve,
en vl. V. Marne.
Ëly. du lat. mater ^matre. V. Mater , R.
Il en est de maire , wiama et mera ,
comme de paire, papa et pero. La plus
basse classe dit pâtre , la moyenne papa ,
et la plus élevée , pero ou papa. V. Paire.
Vaiplan coumo s'anavo prendre la maire
au nie, il va tout doux comme un preneur
de taupes.
. Maire nourriça , mère nourrice.
Maire-vieUta , grande fille qui s'amuse
avec les enfants.
Faire la maire, au jeu de la main chaude,
c'est tenir sur son giron la tête de celui qui
donne la main.
MAIRE , Se prend souvent pour Mairiça,
V. c. m.
Faire la maire, chute ou renversement
de matrice.
Mau de maire, v. c. m.
MAIRE , adj. comp. vl. V. Major.
MAIRE . s. m. MAVU. dl. La lie du vin.
V. Pautrada.
MAIRE , s. f. En terme de marchand de
vinaigre et d'huile, restant; c'est ce qui
reste au fond des cuves ou des jarres.
Ëty. Le nom de maire loi est donné , do
moins parles marchands de vinaigre, parce
que ce reste fait aigrir ce qo'on y ajoote et
sert poor ainsi dire de mère.
Culhir la maire , tirer l'huile basse.
MAIRE- AMPLOVA, S. f. (maïrè^m-
plové) ; maibb-bsu-d'ampiaya*. Nom qu'on
donne, à Nice, selon M. Risso :
i« A la serpe petite bouche, Goeterope-
leeui mierosloma , Risso , poisson de 1 or-
dre des Holobranchesetde la fam. des Gym-
nopomes ( à opercules nus ) , qui atteint la
longueur de dieux décimètres et demi ; il a
le corps presque rond, la bouche petite et
les dents aiguës.
2o A la serpe crocodile , Gasteropeleetu
erocodiluê, Risso, poisson du même genre
qoe le précédent , dont le corps est com-
primé, la bouche grande et les dents beau-
MAI
coopplos petites. Longueur, deux décimètres.
3« A la serpe humblot , Gatteropelecue
humboUi , Risso , poisson du même genre,
qu'on distingue è son corps comprimé , k
sa bouche moyenne et à ses dents aiguës.
Longueur d'un décimètre à un décimètre et
demi.
40 A la scopèle balbo , Seopelut halbp ,
Risso, cet auteur, dans son Histoire Natu-
relle, a classé, dans le genre Scopelue, les
trois espèces précédentes.
MAIREOEAR , V. n. (méirejà) , dl. Voy.
Pairegear et Mater , R.
MAIRE- GRAND, S. f. ( ma!ré-gran ) ;
■AMSTA , TABiA , TAviA. Graud'mère , aïeule.
y. Mater, ¥i.
MAIRE-SIOUYA , s. f. (màîré-siouve) ;
HAIA-CBBA , UT«A-CBABA , CASmi , SABATOVIi ,
•AMBTA. Madré sylva , esp. port. Nom qu'on
donne, en général, à toutes les espèces de
chèvre-feuille sauvages , mais plus particu-
lièrement au chèvre-feuille d'Allemagne ou
chèvre-feuille des bois , Lonicera perieUf-
menum , Lin. arbrisseau de la famille des
Caprifoliacées, commun dans les bois.
Ety. du lat. muitrieylva ou mater-eyl-
varum, Y. Garid. caprifblium , p. 80
MAIRETA , s. f. ( meïréte ) ; hbiutb.
Mère , bonne petite mère , en langage en-
fantin. Avril. V. Mater, Rf
MAIRI , s. f. (maîri) ; hbou. C'est le nom
qu'on donne, dans le Bas- Limousin , aux
brebis qui ont déjà porté : Avem vingt mat-
rie et quatre agnelat.
Éty. de maire. Y. Mater , R. .
MAIRIUER , s. m. (meirilié) ; bbiuubb,
d. bas lim. Sonneur. Y. Sounaire.
Ëty. Ce mot n'est qu'une ait. de Jfar-
guilhier, qui fait quelquefois l'office de
sonneur. Y. Mater , R.
MAIRIN, s. m. vl. Doovain. Y. Dougan,
Ëty. do lat. materia , materiamen. Yoy.
Mater, R.
MAIRINA , s. f. ( meirine ) ; maybiiia ,
. Mairina , anc. cat. Matrina , ital.
MAI
567
Madrina ^ esp. Madrinha , port. Marraine ,
celle qui tient on enfant sor les fonts de bap-
tême , qoi fait baptiser une cloche. On donne
aussi ce nom , dans quelques pays , à la
femme la plus âgée de la maison.
Ëty. du lat. matrina, formé de mater,
mère. Y. Mater , R.
MAIRINA , s. f. MsnmiA. Dans le dial.
bas lim. on donne aussi ce nom à ime da-
me-jeanne. Y. Dama-jeana.
MAIRIR , V. n. vl. S'attrister , s'affliger.
Ëty. de la basse latin, marrire , dérivé du
lat. moerere , m. s.
MAIRITAT , vl. Y. Majoriiat.
MAIRO , 8. m. (mère) ; huo. Maire , le
premier officier municipal d'une commune.
Ëty. Quoique dérivé de l'ancien mot mai ,
formé du latin major , ce mot est français
sans que le provençal puisse se l'approprier,
car si on l'écrit mairo , il doit se prononcer
matre , et mère l'éloigné toul-à-iait de son
étymologie. Y. Maj , R.
Ce fut vers le règne de Louis YII qoe
les villes achetèrent des seigneurs le droit de
s'élire des maires et des èchevins , mais ce
n'est qo'à dater de 1789 qoe chaqoe com-
mone a en on Biaire avec m adjoints.
MAIROLHZ • s. m. vl. Ancien nom du
marrube. Y. Bouen-rMet.
Ëly. C'est one altér. do lat. fiiami6t«m.
MAIS , adv. et prép. vl. ma» , lut. Désor*
mais, dorénavant , jamais , plos, davantage,
mal^ , plutôt , quoique , pourvu , dès qoe,
aussitôt, hors , hormis , depuis , sinon. Y.
Mai.
Ëly. du lat. miagis , par la suppression du
g. Y. Mag . R.
Al mais del pohle , à la majorité du peuple.
MAIS , adv. vl. Pour plus, Y. ATat.
MAIS, s. m. (mais). Y. Blad-de-Tur-
quia.
Ëty. Ce mot est tiré de la langue d'Haïti.
MAI8NAMEN , S. m. vl. Accueil , bonne
réception. Y. Mae , R.
MAI8NAMENT , adv. vl. Beaucoup plus«
y.Mag,K.
MAI90, vl. Y. Maisoun.
MAI80NAMENT, s. m. vl. Logement,
bâtisse, édifice. Y. Mas^ R.
MAISOUN , s. f. (melsônn) ; hauooii ,
■UOSOOM , MAISA , CASA , aOlItTAII , MAJOOa ,
watuovm. wuaovm. May ton, anc. esp. Maison,
bâtiment destiné à l'habitation des hommes
et qui consiste en un ou plusieurs corps de
logis.
Éty. de mai, d'oi^l mamio. Y. Mae, R.
Maieoun, se dit souvent pour chez nous.
Venet à maitoun, Tr. venez chez nous.
Vau à maiioun , je vais chez moi ou à la
maison.
Lee différentee mauons te compotent de :
L'anti-cabinet, l'antichambre, l'anli-coor
00 avant-coor, Fanti-salle, l'arrière-booli-
que, l'arrière-cour, l'attique, l'avant-cour ,
le boudoir, le bouge, la buanderie, le bûcher,
le buffet, les cabinets, la cage de l'escalier,
la cave, le cellier, les chambres, la cheminée,
le chenil , les cloisons , le corridor , la cour ,
la cuisine, les dégagements, la dépense, Ie0
encoignures, les étages, l'entresol, l'évier,
la façade^ le fénil, le fronton , le frontispice,
la fruiterie , le galeUs , le ffarde -manger , le
garde-meuble , la garde-robe , le grenier , la
laiterie, les lambris, la lanterne , la lingerie,
loge du portier, l'office, l'oratoire, les latri-
nes , le passage , les placards , le plain-pied ,
les planchers, la remise, le rez-de-chaussée,
la ruelle , la salle , le salon , la sellerie , la
sommeillerie , la terrasse , le vestibule , les
volets , etc. Yoyez ces mots dans le Yocabu-
laire français provençal.
3600 ans avant J.-C. Gain bâtit des villes.
3050 ans même époque, les Chinois com-
mencent à se faire des maisons.
MAISOUN ADA, S. f. (meisounide) ;
MamOOHAO, HAMOmiAYA, aOOtTALADA. Mai-
sonnée , tous les gens d'une famille qui de-
meurent dans la même maison.
Éty. de maitoun et deada, maison faite,
maison remplie. Y. Mae, R.
MAISOUNAOB , s. m. (maisounàdge).
Y. Mattada et Mat, R.
MAI80UNA8SA , s. f. (meisounâsse) :
HBNBOVIlAfltA , MOOTTA&AS , CAtA&AS, CMABAf.
Grande, grosse et laide maison.
Ëty. de maieoun et du dépréc. atta. Y.
Mat, R.
MAI80UNATA , S. f. d. de Barc. V.
Maiiounada ti Mat ^ R.
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568
MAI
MâiaOUNETA, 8. r. ( meisoanéte ) ;
BiBioaoomTA , motnMMxt , BoottALova. .Mai-
sonnette, petite maison.
Éty. de maisoun et do dim.^to. V. Ma$ ,
Rad.
MAISS, MAC* , radical démé do latin
maxiUa^ mâchoire.
De maxilla, parapoc. max, et par chan-
gement de a en ai et de x en ts^ mai$s;
d'où; Maiês-a, Maist-ela ^ Maiis-eloê,
Mauê-eia, Maisi-ut , Dei-main-ar , Des-
maiii'aij 3fatc-ela, Maieh^ela.
De maxilla , par apoc. et changement de
xench, mach; d'où : Math-tgear^ Mâch-
era , Mach'ignar , Mâchera , Mâcha-
mouTTtt Maeh-ar, Maeh-at, Maehug-arj
Macheg-adura^ Mach-ugat^ Maehi-mache,
Maeh-owniar t Mach-uear ^ Madaiaa ,
Maych-ereta,
MAI88A, s. r. (màlsse). Mot qui , dans
Tancien provençal, signiBait mâchoire, ga-
nache , et qu'on emploie encore aujourd'hui
dans le même sens dans quelques parties
du Languedoc.
Éty. du lat. maxiUafin, s. V. ilfam, R.
MAISSA , s. f. et uAMcaA , sont employés
dans la Haute-Provence, dans le même sens
Sue maica, sorcière, magicienne. y^Masca,
oureiera eiMase, R.
haïssant , ANTA , vl. V. MethafiL
MAISSELA, 8. f. (malsèle); MAittuA,
MATtBLBA , fMrti^'F , -vl. MasotUa y ital.
Mâchoire, joue.
Éty. du lat. maxiUa, m. s. V. Maiti , R.
Que H fera aia maiuela dona H VaUra.
M AISSEIXAS , 8. f. pi. (meissèles ) ;
MAicnuM, oATiuiAs. Lcs mâchoires, et parti-
culièrement celles du bœuf , en t. de bou-
cherie.
MAISSBS , AISAS , adj. de quantité
(màîssés, àïsses], dl. pi. de mai, plus, davan-
tage. V. Mag^ U.
MAIS8ETA, s. f. (massétte). Nom qu'on
donne, à Valensoles, à la linaire vulgaire.
Linaria tulgarie , Lin. plante de la famille
des Personnées , commune dans les champs
et les lieux incultes.
Éty. demats^a, mâchoire, dont maiaeta
est un dim. petite mâchoire , k cause de la
ressemblance qu*a la fleur de cette plante
avec un mufle de veau. V. Main , R.
MAISSBTA-BLANGA, S. f. Nom qu'on
donne , dans le même pays , au caillelait
blanc , Gaiium mollugo , Lin. plante de la
famille des Rubiacées, commune partant.
MAISSBTA-J AUNE , 8. f. Nom que
porte, dans les mtaes contrées, lecaiUe-
lait jaune. V. Herba-de-la'-cirii,
MAISSIBON, nom d'hooune(meissimln);
■Mwnmi, HBMii. iKfammùto, ital. Blaximin.
Patr. Saint Maximin, évèque de Trêves,
mort vers l'an 349, dont on drame la princi-
pale fête le S9 mai.
L'Eglise honore B'Sainto detse nom.
MAISSUDAS, ASSA, S. (meissodâs, àsse),
dl. Augm. de Mainoi^ v. c. m. et JlfoiM, R.
MAISSUT, UDA, adj. et s. (meissû, ûde),
dl. Qui a de grosses mâchoires , une lourde
ganache; ig. gourmand.
Éty. de maiita et de u^. V. Maiu, R.
MAI
1IIAI5TRA , 6. f. vl. T. Majeelra et
Meitreisa,
MAISTRADOR,^. m, ^1. Maître, qui en-
seigne.
Ety. de magieUr et de -ador. \,Mag , R.
BIAISTRAL, vl. V. Mqjistrat.
MAISTIIAI.A1IENT , adv. (malslrala-
mein). Absolument, selon M. Garctn.
Éty. de mgjistrala , maître, et de la term.
mentf d'une manière absolue. V. Mag, R.
MAISTRALHEN , adv. vl. Maestra-
mente, esp. Maeitretolmente, ital. Habile-,
ment, ingénieusement. Y. MqJ , R.
MAISTRAM EN , ^dv. vl. Modérément,
sagement. V.Jtfaiftralmen et Jfo^, R.
HAISTRAR, vl. W.Majeetrar.
MAISTRAT , adj. vl. Habile, fln, adroit ;
accompli, parfait, de main de maître.
Ety. du lat. magiitralue. V. Mag, R.
MAISTRAU, s. m. d. arl. V. MUtrau et
Mag, R.
MAISTRE , dl. Jfa«(re, cal. V. Meetre et
Mag, R.
MAISTREJAR, V. n. vl. vAmBsiAB.
Travailler en maître. \.Maje$trar.
Éty. de maiitre et de ejar, faire le maître.
V. Mag, R.
MAISVALENSA, 8. f. vl. ^lus valve,
grand prix. #
HAIT, 8. f. (mail), d. de Barcel. Pétrain.
V. Maelra.
MAIT, adv. Vl. Maint, plus.
Éty. du bas breton matiU, m. 6. qu'on hii
venir du lat. muUum. Y. MuU , R.
BIAITST, s. f. vl. Moitié. Y. if ttol et
Medi, R,
MAITINADA, 8. f. vl. Matinée. V.Ma-
Hnada et Matin,
MAms,dl. Y. AToltii.
MAIZO , vl. Maison. Y. Maieovn et Mae,
Rad.
BIAIZONETA, vl. V. Maiiouneta,
BIAIZONIER, 8. m. vl. Habitant , sé-
journant, locataire. Y. Ma$, R.
MAJ, MAJOB, MAJooa , sous-radioal pris
du latin major , plus grand , comparatif de
magnui, d'où il est dérivé. De magnus on a
pu faire magnior, d'où parle retranchement
de n, magiorymajior eimajor, Y. Magn^ R.
De major , par apoc. maj; d'où : Mqja-
menl.Maj-ey Maj-t, Maj-ere , Mqj-estai^
Majeit-uous, MajestuoH$-a , Majestuouia-
ffteti(, Mai -or f Major -ment ^ Maj-oun^
Major-al, majora-ment, Major-alê, Major-
ia. Majore,
De major y par le changement de o en tm ,
majowr; d'où : MajouryMajour-afMajour-
at, Majour-au, Majour-itat^ Majourau-
menij Majou.
De maj^ par le changeBient daj ent;
Mai^ Maire, Mai-ria, Mai-er, Mai-or^
Maior-mên, Mai-gn, Maior-dame,
De major, ^r le changement de o enn ,
on a fait le diminutif m^^M^cukia, un peu plus
grand; d'où : Maiueeul-a, par le change-
ment du j en ^, Jvaxer, Mag-e, Mag-er,
Mager-ment^Mag, Magi-ment*
MAJAMENT, adv. vl. HAioBan, ma
nm. Particnlièrçment, principalement.
fity. demnjor. Y. Maj, R.
MA JE elMAOi, s. m. (màifjé, màdgi).
L'alné, le plus âgé de la famille.
Êty. du lat. majuf ou major, le.plos^rand,
le plus ancien. \,Maj, R.
MAJE nwTA. (màdjé-fèsle) , dl. Fête pa^
4ronale. Y. Roumatoagi
MAJE-rAOT, LA, dl. La plupart. Y.
Part.
MAJENG , ENCA , 8. (modgéin. éinque),
et impr. mom», momwco. Bât»n. Pampre,
brandie de la vigne avec ses feuilles.
Êty. de maj , mai, et de eue , qui vient en
mai. Y. Mai, R.
MAJBNC, a4j. (madgeiiO.V.JIfè{€iieet
Mai, K.
MA9EN0AOB, 8. m. (madjencàdgS^, dl.
Majeneadura, cal. Léger labour qu'on
donne à la vigne au OMiis de mai, k Nisnes et
aux environs, «près la-poosse des herbes.
Êty. Uajeneage, est dit pour «lalefieasfi,
fait en mai. Y. mai , R.
MAJENGAR , V. a. (madgéincà) ; «vwst,
mwAMAB, «SKA*. Mojencot . t^aL Biner,
donner à la vigne un second laboor, une se-
conde façon aux terres qu'on fait ordinaire-
ment en mai , d'où le mot m^jefieor , qui est
dit pour maiemcar , formé de maiene . de
mai, en mai, et de l'act. ar, faire en mal. Y.
Binât et Mai, R. Ebonrgeonner, en d. bas
lim. -ôter les nouveaux bourgeons de la
vigne.
JEAJENOOULA , 8. f. (ma<^incéale),
dl. Nom de lien, qnKest dit pour maimeoiik,
do lat. mam-ineola , ce qui désignerait les
habitants d'un lieu consacré à Maia , mère
de Mercure. \,Mai, R.
MAJER , adj. de comp. H. Plos grand,
le plus grand. Y. Major,
Éty. de major. V. Me^, R.
MAJESTAT, s. f. (madgesté); Jfiifes-
toi, cat Mageetad, esp. Mageetaàe, port.
Maeetà, ital. Majesté, grandeur auguste et
souveraine; titre qu'on donne aux empereuis
«t aux rois.
lÊty. du lat. «lajeefafit, gén. de «Mr/eefoe,
formé de major statue^ état, rang supérieur.
\,Maj, R. D'autreslefont venir du greciU-^ac
(mégas), dans le sens de régir, qiu jooit
d'tme grande puissance.
Ce titre donné aux rois était déjà usité par
les Romains; Horace le donne à Auguste
dans ces vers :
Sed neque parvwm
Carmen msjastas rectpîf fua.
2!ais votre m^esté ae reçoit point det vers
blés.)
T>>mme en France on ne parle point à la
troisième personne , à la manière des Italiens ,
le titre de majesté ne s'j est établi goe plus
lard; on croit aue c'est sous François l*'.
Dans le traité de Cambrai , il n'ost donné
qu'à Tempereur; dans cehn de Crépy,
Charies-Quint y est désigné par sa wwfuté
impériale, et François H par sa mqjeeU
royale , et dans celm de Château Cambrésis,
Henri 11, roi de France, est qualifié de sa
majesté trèe-chrétienne, et Philippe U , roi
d'Espaçne, de sa majteti catholique^
Le titre de majesté est donné aujour-
d'hui aux princes suivants, avec des èpitbètes
dktinctives.
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Mkl
Sa majulé impériale, l'emperear «fÂo-
lricbe,etMMr^«ui>«if^, quand on lui parle.
Sa wîajeité Irèê-chrélienne , le roi de
France.
Sa majeiU ealholique , le roi d'Espagne.
Sa maiiêUiriê'/Mlê , le roi de Portugal.
Sa wMjtêli hfHa%niqa9, le roi d'Angle-
terre.
Sa majeêté nMoiêe, le roi de Snède.
Sa majeité danoiêt , le roi de Danemarck.
MAJESTRA, 8. f. tI. matsitoa. wumtwla,
MATtraA. Meitra^ cai. port JHaeHra , eap.
ital. Matlreaae , savante , experte dans un
art. V. Miitrena.
MAIESTRAI* , âdj. yI. MaMUMi , hau-
TmAft. Maestral , esp. Maeêtrevole , ital.
Excellent, sapérienr, suprême.
Ety. do lat. magi$iraliê^ m. s. Y. Mai ,
Rad.
MAJBSTIUR, V. a. Vl. wuLmrnmjkm, «am-
'ïïmAMf MAYtnAm, HAMniBVAa, MAUVmA»,
MAstniAs. Maeslrar, anc. esp. Maulrare,
liai. Faire, arranger avec art, façonner, tra-
vailler en maître, élaborer; maîtriser, domi-
ner, exceller.
MAJE8TRATOB, 6. m. vl. «lAUTSATas.
MaeHrage, anc. esp. Supériorité, hauteur.
Ety. du lat. ma$iêtraiio. V. Mag , R.
MAJBSTIIE , s. m. vl. HAntTW , «agbs-
vra, HABOTMi, wukmmmj MMras. Maître, sa-
vant^ expert dans^nn art; celui qui enseigne ;
l'artiste lui-même ; titre. V. MetUre.
Ëty. du lat. magiilrum. m. s.
HAJE8TRIA, 8. f. vl. «A>miA, lu^Tmt-
niA. Meêlriay cat. anc. esp. Mauiria , ital.
esp. mod. Maîtrise, habileté , science, indus-
trie, capacité ; dignité, gravité, sévérité. V.
MeitHêa.
nAJBSlUlLMBlf, vl.adv. Savamment,
en maître. V. Maêêtrilmen.
Êty. de magiêtri, gén. de magiiter et de
men. V.Mag. R.
MAmëTVOVBAMENT, adv. (madjes-
tuôusamein) ; Mage$iuo$amèni , cat. Mae$^
togamente, liai. MageHuoâaminte, esp Ma-
gestosaMenU, port. Majestueusement, avec
majesté.
Êty. d»maie$twmta et de ment, d'une
namèreoM^tueuse. V. jlfaf, R.
MAJESTUOUS, OD8A, adj. (madjes-
tuéus, éuse) ; nAamont. Maeitoêo, ital. Ma-
geMuoêo, esp. Ma§êsto$o, port. Mage$tuà$ ,
cat. Majestueux , euse, qui a de la majesté.
Éty. de maJêêtaiH de ima. V. Maj , R.
BIAJnfCAaB, V. MaJeneagteiMai, R.
MAJOrA , s. f. (madjéfe) . dl. Bigne , V.
Baioeea: pour fraise, V. Freêa.
liAJOOU, s. m. (madjoon), dl. m. s.
que PoÉi-roHtsef, v. c. m.
Ëty. de major , plus grand. V. Maj , R.
MAJOR, adj. comp. vl. MA#Mi, MAan,
»Af*m,uMMom , MAu. Jfojor , cat. Mayor ,
esp. Jfai#r, port Maggiatê , iUl. Plus
grand , plus considérable , prkdpal.
Ély. da lat. major, m. s. Maire , chef,
idné, s. pi. Alénz , aneétres , grands.
MAJOR, s. m^{maflér)| |fcfy<ort,
i^h Jlfowr, esp. ilfo/or , cat. port. Major ,
officier de goerre , M a ordinairement le
grade de chef de bataillon et qui est chargé
du détail d'un régiment.
TOM. Ik
MAJ
On désigné aussi par ce mol le sergent^
■unor, en soos-entendant sergent.
Ety. du lat. major. V. Maj, R.
MAJORAI. , s. m. vl. WÊAunuLM,. Majorai,
Cii.Mayoral, esp. ifot'oral, port. Supé-
rieur, principal. V. M<4, R.
MOJORALS , s. m. pi. vl. HAJOM. Les
princes, les anciens, les grands.
Éty. du lat. majore». V. Maj, R.
MAIORANA . s. f. vl. V. Majurana.
.MAJORAN8A, s. f. vl. iwio«aiwa. Jlfa^
gtorania, ital. Majorité, plus grande par-
tie. V. iroj,R. *^ . ^
MAJORDOME , s. m. vl. HAioBDOin.
ilfa/oraom , cat. Moyorêomo, esp. Maior»
domo, port. Maggiordamo , ital. Major-
dome.
Éty. V.iffl/or,R.
MAJORET , adj. comp. vl. MAiomn.
Plus grandelet.
Ély. Dim. de major. V. Maj, R.
MAJORIA, s. f. vl. Majorta , cat. Mayo-
ria, esp. Maggioria et Maggioritk . ital.
ilfaiorta , port. Le plus grand nombre, la
majonté, la plus grande portion ; avantage ,
superHMTité. V.Maj.K.
ir"!^^^"'^'' ' ^*- Maggiariik , iUl.
V, Majtmriiaî.
MAJORMBNT, adv. comp. vl. HAMm-
"«"• "A"""*»! «AJAiMBiT. MajorwMnt ,
cat. Mayormenté, esp. if atormento, port.
Maggiomente , ital. Principalement, plus
grandement.
Êty. de meifor et de msnl. V. ifo/ , R.
MAJORAI., adj. vl. mammiaa. Majorai,
cat. Moyaral , esp. Moioral , port. Supé-
rieur , principal ; gmnd. V. Me^oraU.
Ety. de major. V. Maj , R.
. MAJORAMENT , adv. anc. béam. Par-
ticuliérement , principalement.
Ety. de majora et de men$. V. Maj , R.
MAJORS , s. m. vl. Ancêtres, aïeux.
y.MajoraU.
Ély. du bt, wmjores. V. Mnj, R.
MAJOO, Avril; aîné. V. Magi et Maj. R.
MAJODFA, s. f. (madjoufe) , dl. et bas
lim. HAjorA, tmuowA. Fraise, fruit du fraisier,
y. Freea. Fig. et iron. gros bouton sur la
ngure.
Éty. du celt. mefu» ou mefouê , m. s. se*
Ion M. Astruc, nom que ce fruit porte en-
core dans le pays de Galles.
MAJOUFIER, s. m. (macMoufié). Nom
languedocien dn fraisier. V. Fresier.
MAJOUN , ait. de Maisoun , v. c. m. et
Ma», H.
MAJOUR, RA , adj. (madjéor , re). Ma-
jeur , eure , qui a atteint l'âge porté par les
lois du pays pour jouir de ses droits et pou-
voir contracter valablemenL
Éty. du Ut. major , plus grand. V. Maj,
Rad.
MâJMRAI., S. m. (a^jMffél), dl. lei^
ger. V. Pastre et Maj , r7^
MAJOURARA , dl. V. Maf^trema.
MAJOIJRAT, s. m. (madjonràj. Majo-
rât, fideicommis graduel , successif; perpé-
loel, indivisible, en vertu duquel certains
titres, certains biens sont affectés li Falné
d'une (amille.
Éty. du lat. iMUn ma/éf. V. Jftrf, R.
MAJ
569
Cette institution tire son origine des lois
publiées à ce sujet, du temps de la^telne
Jeanne , dans une assemblée des Etats, qui
se tint en 1505 à Toro, ville située dans If
royaume de Léon.
£n France , les dispositions législatives
relatives aux majorais actuels, datent de
1808 et de 1817.
MAJOURAU, s. m. {madjonràon ); wuk*
tovMML, ■AJovBAVT, oonAToiT. Lo oremler •
le plus apparent d'un nays ; le chef, le maî-
tre ; l'alné d'une famille ; le coq d'une pa-
roisse.
Éty. du lat. major. V. Maj, R.
MAJODRAU,dl. Jaune-d'œuf. V. Jaum-
éTuou.
MAJOURAUMENT , adv. vl. béam.
Principalement.
Éty. de majourau, principal, et de hmuI.
V. Maj ♦ R.
MAJOURIER, s. m. (madjourié), dl.
Une grosse poutre.
MAJODRIT AT • S. f. ( mM^jonrità ) ;
Mayoridad , esp. Maioridade , port. Mino-
rité , état de cehii qui est majeur et qui peut
jouir en entier de sea droits.
Éty. de major. V.JIfoi,R.
L'êge où la majorité est acquise a varié et
varie encore , selon les pays. Chez les na-
tions guerrières, comme les Germains « la
majorité commençait dès qu'un homme pou-
vait porter les armes. I.es Francs et les
Rourguignons l'avaient flxée à 15 ans ;
du temps de Charlemagne , les armes étant
devenues plus pesantes , on ne devint ma-
jeur qu'à 21 ans. Les Romains fixèrent cette
époque à 25 ans» et notre code civil à 21 ans.
La majorité fut établie è 14 ans, en 1730.
MAJOUR8 , s. m. pi. (madjôurs*). Nom
Sue les pêcheurs donnent aux mailles des
lets , qui ont à peu près six lignes en carré ;
ils les qualifient de grand* majoure, quand
elles en ont sept.
MAJU8CIILA , s. f. (madjuscùle) ; oimmsa
WTT«A. Majuicula , cat. ital. Mayuicula ,
esp. Maiuêculo, port. Majuscule , lettre ca-
pitale , grande lettre , par opposition k
minuscule.
Ëty. de major. V. Maj , R.
BIAJUT» vl. Pour meajude, m*aide.
Ma^ra,
, s. f. vl. Pour mà!e à pétrir. ?oy.
MAL , MAAAyHAUi MAu» «lA», MMy sadicaL
dérivé du latin wudum , midi, mal, mauvais,
aflOictioo , infirmité, |>cé!iudice» vice, imper-
fection, douleur; d'où les sous^radicaux lat
maledteere. maudire; malitia^ malke; ma*
lignui, malin.
De malum , par apoc. laal ; d'oè : Mal ,
Mal-a, Mata-beMi, Mainate, Mala-getU,
Mala-'fia, Mal-andra, Malandr-omê^Mal-
a$, Mal'hur, Mathur-oas,^ Mathuroma*
menf ; etc., et avec les prép. o, tu , sa ; J*
loal-ar, En-mal-eiir, És-tkaUiçar^ etc.
De mal^ par le changement de I en r ,
mari d'où: Mar^a^, i^or-as » et la plu^
part det moCren «Mi. Z\r>
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570
MAL
De mal, par le changement de < on « ,
mau, d'où : Jfau, Mau-dich^ Mau^dêi-
pUehf etc.
De malitia , par apoc. et chanf^ement du
I en c, maliei; d'où: Maliei ^ Maliei-ouê,
ou#a, Malidouêa'mentp Maliâ-ada, etc.
De malignus, par apoc. inalign ; d'où :
Malign-a , Maligna^ment , Malign-Uai ,
En-malign-at^ etc.
De ma(t^ , par la auppr. de g , maltn ;
d'où : Malin , Afolîn-a, Jfaiiii-tki(.
De maledicere, par la auppr. de ce et chan-
gement de I en u: Jvatidtre,et de nuiledictui,
nuiudich : if et, t. g. m.
MAIi, 8. m. (mal); mau. ifale, ital.
ifai, esp. port. cat. Mal, le contraire du
bien. V. ilrati, comme pUia usité.
Éty. du lat. malum, m. s. V. Jfal, R.
De dot aiaU I* mal mci
D* dMi maux U motna
oa doit toajoora
Riat. CraU. Alb,
C^t mal fiêt noH fU. Pro?. ? I.
A qui mal tu fis ne ti fie pas.
Hiat. Crois. Alb.
Qui mal fai , malpren. Prov. tI.
MAL , ALA, adj. vl. Mal, cat. esp. Mâo,
port. Malo, ital. Mauvais , méchant , terri-
ble, redoutable, intrépide.
Per mal , vl. méchamment.
MAL , adv. MAO. Mal , cat. esp. port.
Malt^ ital. Mal: Mau menât , malmené,
Mau faeh, malfait; Mal houneête, mal-
honnête.
MAL, vl. Pour mail, maillet. Y. Màlh.
MAL, s. m. d. de Bord. Mail, sorte de jeu.
V. Malh.
MAL , ALA , adj. dl. Aigre , âpre : Vinai-
gre mal ,du Tinaigre fort ; méchant, mau-
vais.
Êty. du lat. malum, mauvais. V. M ah R.
MAL, s. m. dl. et bas lim. Pour maillo-
che. V. Ma$$a , du lat. malleuê.
aiAL, s. m. dl. Pour martinet. V. Mar-
tinH.
Éty. du lat. maUeue^ marteau.
MAL-Moos, s. m. (mal-rôuxé) , Sang-de-
rate, maladie des brebis caractérisée par une
agitation extraordinaire des flancs, par la
chaleur de la bouche , par la bave écumeuse
qui découle de la bouche et des naseaux , et
qui est souvent sanguinolante , ainsi que les
excréments , d'où le nom de mal rouge.
MALA, s. f. Pour malle, coflre. V. Malla.
MALA , s. f. vl. Mâchoire , dont maie-
sela , serait un dhn.
MALA,s.f. vl.V.Jfatto.
MALA, excl. (mâle), mmba. Ho ! Y. Ma-
la-peeta, Mala-re$tada , etc. et ifa(,R.
MALABBRA, A. adv. (malabére), dl.
Avec peine, en s'incommodant. Sauv.
Ëty. de mala e! de hera, pour opéra, obra,
mauvais travail; Y. Mal, R.
MALABESn, s. m. (màlebesti). ||fafe-
het, sorte de hache à marteau , instrument
de calfat qui sert à pousser l'éloupe dans les
joints.
Éty.?
MALABE8TI , S. f. UMJkmamA. Maie-
MAL
béte , mauvaise ou méchante béte ; être mé-
chant, dont il faut se défier ; le moine bourm.
Y. Barban.
Ëty. de mala, mauvaise, et de betU, Yoy.
Mal,K.
BIALAB088A , S. f. (malabosse ) , dl.
MALABooMtA. Tumcur pestilentielle , bubon ;
peste : La malaboêsa H vengue , la peste le
crève. Y. Malapesla,
Êty. de mala et de houa , tumeur, mau-
vaise tumeur , bubon pestilentiel : Malui
6u6o. Y.JIfa2,R.
MALABOUESSA, d. m. ait. de Mala-
boi$a , V. c. m.
MALA-CARA, S. f. (màle^re), dl. ma«-
■iBA-MnA. Laide mine , vilaine grimace ,
mauvais accueil.
Êty. de mala, mauvaise, et de tara , mine.
X.MaUiCara, R.
MALACAVALI8GA , espèce d'exelama-
tion (malacavalisque). Expression qui sert à
marquer la répugnance de voir certaines
choses hideuses et dégoûtantes; tenu. d'Avi-
gnon. Gare.
Éty. Y. Mal, R.
MALACORDANZA, S. f. vl. Brouillerie.
Ëty. de mal et acordanza. Y. Mal, R.
MALADEOEAR , V. n. ( maladejà ) , dl.
Être toujours malade. Y. Malandregear.
Éty. V. Mal, R.
MALADESGLAPATICm , interj. ( male-
desclapatie-n). Malédiction!
MALADIA, s. f. (maladie); malavtia,
MALATOiA. Jlfafottta,ital. MalaUa, cat. Ma-
ladie, altération notable d'une ou de plu-
sieurs fonctions de l'économie animale on
végétale : l'opposé de la santé.
Éty. du grec (asXocxoc (malakos), mou,
faible, languissant, ou de mal et de adia.
\,MalauteiMal,R.
AUrapar una maladia , Tr. gagner une
maladie.
Faire una maladie, avoir, essuyer une
maladie, et non faire une maladie , comme
beaucoup de ^ens , même du bon ton , ont
coutume de dire.
Dam une maladie on diiUngue :
LE DÉBUT ou LTNVASIOIf , l'inManl oà l« maladia
L'ACCROlSBEHEIfF, k tampt paadMit leqoal In srmp*
tdmtê prannaat piM d*liilamitë.
L'ÉTAT, la pkM haat dagré •& alla paat panremr.
DÉCLIN , la icnnteaiMa om U rctow- à U mmié.
On diitingue les maladies, selon leur
êiége , en :
EXTERNES , q«t afraainii laa parlln esi^taaivf.
INTERNES , qoi attaqnant la» organaa iaiMaura.
LOCALES . rdlM qui sont borWra à une partia.
GÉNÉRALES . ttllca <pi2 t'a
Selon la wumière dont elleê régnent , en :
SPORADIQDCS, qiMod allaa adbatMt laaUntnl een qui
an tool aUcinta.
ÉPlDÉMlQtES. lot«|«'allaa r^gnaM & U foiamm
grand nombra d'individu*.
ENDÉMIQUES , loniqu'vlles aont parti«ili^r«« à nn
pay..
CONTAGIEUSES , lompi'allca panvant «a c^amrnnlqttcr
d'«i indifida à Tasir*.
MAL
SeU/nUur durée, an:
ÉPHÉMÈRES • qal m dorant qn'nn joM on fM J*
ATGUES , qui pareonrevt lanra pModaa rapUcaani.
CHRONIQUES , i|ni i— rabat iMrtaoao» al dw—t %m^'
•a«pa
MéUHvemeini A Uut granité, en :
BÉNIGNES , qMnd allas m manaeant ni la via , ni r«ils-
tanea d'amms organa.
MALIGNES , loraqn'allas inatiant l« jowt da
danger.
P ERNICIEU8ES, lortqa'arce m caraeUra li
5sIoiiIeiirf|i!p«,fii;
CONTINUES , qMod allaa nifnmwmtt ■ ■■ Intamip-
tioa dans laor aoara.
RÉMITTENTES , eallaa qnl , tana cMaar d'jtra a
INTEBMiriUHES, aallca qnl
inani , p«n- rifaniM à daa dpoqMS pha M
gnliàrca, qu'on nomna CM«<.
PÉRIODIQUES, eaUca qni na aa
longs Intwvallaa.
m'k da
SeUm leur natwre , en :
SIMPLES , qnaad aBaa idgMt Ma
COMPLIQUÉES . InnqM dans m fflmhm
martihantà Inlula.
CRniQUES on SALUTAIRES ,
MORTELLES , quand allas résistant à tons Itt najMs da
gn^riton , at qn'allca iwtnlnent par k nort.
. INCURABLES . qnand laa rasaonraaa da Tart m pMV««
SeUm la manière demi em lee gagné, en :
ACQUISES . laraqna das eansM itmgrrm 4 noir* orgn-
niiaflon Ict prodniaaoft
INNÉES , qnand allaa aont mm% aaaa Moa,
HÉRÉDrTAUES , lonqn'allaa aamn ti> i n pw ka
SIMULÉES , aallaa qnl na sont qn'indite.
DISSIMULÉES , oeUaa an costnlra qn*on Odio da cmImt.
MAIsADIASDAS-MAONANS, malao-
«At, etc. dl. Les mues des vers à soie. Ils en
subissent six, en comprenant le^deoi qu'ils
ont dans le cocon. .
MAIsAOIcmm, s. f. (maladtctie^n) ;
HARAiimm, MALAornoii. Maldieeio, anc. cat.
MaledizUme, ital Maldieion , esp. MalM'
çào,poTt Maldieià , anc. cat. Malédiction ,
sclion de maudire, de souhaiter do mal, de
prononcer qu'il arrivera du mal } c'est aussi
une imprécation.
Éty. du lat. maledictionie , gén. de maU-
dietio , fait de maie dieere , dieere malum ,
maudire. Y. Mal, R. ..... .^ ,
KAIsADIBRA , s. f. (maUdieie). if ai#-
dière.
fily. de fiialads et de tara , réunion de
malades. Y. ilfii(,R. ^ . v . ..
On lit dans le règlement donné k la vUle
d'Aix, le 15 avril 1477 : « Que tous les pour-
ceaux qui se trouveront ladres seront con-
6squés è la maladière Saint-Lazare, art. 86.
MAIaADIODS, OUBAsadj. (maladiéus,
oiise); Malalicdo, iià\. Maladif, malsain,
ralétudinaire. Gare.
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MAL
HAliâmiMIBTA • ûlterj» ( maladissète ).
ÀUéralion de malédiction. V. Juraun.
MAIiADIT, ITA, adj. (maladi, ite). Voy.
Maudit et Mal, K.
lIAI«-ADilECH , ECHA,8. et adj. (mal-
adrétcb , étcbe) ; mau-simaosiat , dcmaobiat ,
■A&ADUT* Maladroit , olle , qui manque d'a-
dresse. V. Desgauhiat , Mal et Reg , R.
1IAI«-ADREGHAMBNT , adv. ( mal-
adretchaméÎD ) ; iiAi.-AB«TAinniT. Maladroi-
tement, sans adresse.
Élj. de maladreeha et de ment , d'une ma-
nière maladroite. V. Mal et ilef , R.
MALADRBSSA , S. f. (maladresse). Ma-
ladresse , défaut d'adresse , gaucherie , bévue.
Gare.
MALAimEG. V. Maladrech.
MALAET8, adj. vl. maummt. Maudit, dé-
testable, malin. V. MaudUeiMal, R.
BIALAFAGHA, S. f. (malafôtcbe). Mau*
faise mine, figure désagréable.
Èty. de mala et àe fâcha, figure. V. Mal^
Rad.
MAI-AFACHA . S. f. dl. et vl. imuirAMrA,
MMMjinnA. Malafeia, cat. MalafaUa,iUk\.
Délit, contravention, et proprement, mauvais
se action.
Anar in mala fâcha, aller à la picorée ou
en maraude, aller en mauvais lieu.
Tribal en maiafacha, lrou\éou pris en
flagrant délit.
Inveniuê in mala facha^ basse lat. Sauv.
Éty. de mala et de faeha, faite, fait, mé-
fait. V. ilf a/, R.
BIALAFAITA, S. f. vl. Tort, dommage.
V. Mal, Malafachaei Fac, R.
MALA-FAM , S. f. (màle-fan), dl. Morir
dimala-fam, mourir de misère, mourir mi-
sérablement, par famine. Sauv.
Éty. de mala et de fam , faim. V. Mal ,
Rad. ^ .
MAULFANANT, S. m. (malafanàn). Fair
néant, paresseux. Y . Marril-fenat eiPenat.
Éty. de ma( et de o/aiiar, s'empresser au
travail, qui ne s'empresse pas, fainéant. V.
Malf K.
]||AI«AFEITA , vl. V . Mala fâcha et ilf a2,
Rad.
mALA-FIN , impr. (mâle-fin). Sous-en-
tendu, ti vtnga, ce qui répond à puisse tu
faire mauvaise fin. V. Malaptiia eiMal, R.
MALA^-aEl^, S, f. (màlerdgèin). Mau-
vaises gens, mauvaise engeance, mauvaise
nation.
Éty. du lat. mala gens. V. Mal, B.
MALAGGE, s. m. >l. ^ala^^ÎQ, ital. Ma-
ladie. V. Maladia.
Ëly. de mal et de a^jfe.V. if al, R.
MALAGCET; 9. m. (qaalagué). I*{om flu
cerisier sauvage, en Languedoc.
. MALAHUR, s. m. ^1. V. Malhur.
Éty. demala-hora, V. Mal et Uour , R.
. BIAI^AHURAR, V. a.>l.«A&Av■^B.4^aI-
helfter, rendre malheureqx. V. itf ai et Ifour,
Rad.
MALABORAT , ADA , adj. il. Malahui-
rat . cat. Malheureux, euse.
Éty. de mal et de ahurat, Voy. Mal et
MALAHUROS, OSA, adj. vl. mai^okos.
Malheureux. \. Malhur ou9, MalfiiH9%r,
Rad.
MAL
MAL-AIA, împr.fl.ManâUsoit.
Éty. de mal et de ata« qu'il ait mal, que mal
lui vienne. V.Jira<,R.
MALAIGNA, S. f. vl. uAhAmuA. Maligni-
té, malice, mal, vice, tare, défaut. V. Miilan-
dra et Mal, H.
BlALAlNHA, vl. \,Malaigna.
BiAl.âlRK, a4j. vl. Méchant, de mauvai-
se mine.
fity. de mal , mauvais 9 et de aire , air ,
mine. \.Mal.
MALAIRpSAS , S. f. pi. ( malaïrôses ).
Nom qu'on donne, en Languedoc , aux roses
de provins, variété du roêa gallica.
Éty. Ainsi nommées (de provins), dit le
neveu de M. de Sauv. dans ses Additions,
parce qu'un comte de Brie les apporta dans
ce pays à son retour des Croisades, et ensui-
te, malairoêai, est dit pour mâles roses, par-
ce qu'elles sont d'une Couleur forte et vigou-
reuse.
Cette étymologie est contre l'analogie du
mot qui signifie liUéralemenl mauvaiiee ro-
sée. V. Ro$,li. 2.
MALAISAT , ADA, adj. (maleîsà , àde) ;
MAfBitAT, MABBitAT. MalagcvoU, ital. Malai*
se, ée, qui n'est pas aisé, qui est difficile k
faire.
Éty. de mal et de atia(. V. Mal et Aie,
Rad.
HALAISE , s. m. (malàïsé) ; mao-atmiiça,
■AMVAMA. Malaise, état incommode , déplai-
sant.
Ëty. de mal^i de aise. V. fiai et Aise, R.
MAL-AI8E,conj. halatb. A peine, avec
peine, l'opposé d'aisé. V, Ais, R.
MALAMAR, S. m. (malamâ). Sorte de
poisson. Gare.
Éty. C'est probablement une ait. de Ma-
larmat, v. c. m.
MAIiAMEN, adv. vL malamutt. ilfala-
ment, cat. Malamente, esp. ilal. Malemeni,
méchamment, grièvement, durement.
Éty. de wMla et de men. V. Mal, R.
MAf.AMF.NT, adv. (mala wcin). Parmal-
hepr, fort, beaucoup, étrangement, cruelle-
ment, toujours dans un sens péjoratif.
Êty. de mala et de ment , d'une ipauvaise
manière. V. ilfa(,R.
M. Mazer, avec plusdç raison, dépive ma-
lament, dans le sens de beaucoup , ((u grec
[jiaXa (mala), fort, beaucoup.
MALAMORT 9 S. f. imalamér); «ai.a-
ifovvKT. La Mqrt, mort violente , mort tragi-
que ; tète de mort sculptée, que l'on suspend
aux chapelets.
Êty. du lat. mala mqrs. V. Mal et ilfori,
Rad.
Mourir de malamort, mourir tragiquement
ou de la main du bourreau, d'où l'impréca-
tion la matamort ti vengue.
lÉtAIfAMOUEflT , Alt. de Malamort ,
▼. c. m.
MAI^Afl, s. m* (malàn) ; ipakaii. Mauvaise
année, et par extension, disgrâce, malheur,
trouble, coQtre-temps, événement fâcheux.
Êty. du lat. malus ànnue. V. Mal et An,
Rad.
Au bout de cent ansee revelha malan.
Prov.
MAL
571
MALAN, 8. m. MIRAIT, VITA-DS-liAL. CrOÛ*
te qui survient à la tète des enfants et sur les
blessures qui tendent à leur guérison.
MALANAN , 8. m. vl. iiALAiiAiit. Molan-
dante, anc esp. Malade, malheureux.
Éty. de mal et de anan^ pour anant, qui
va mal. V. ilfai et An, R. 2.
MAIJkNANSA, s. f. vl. MA&AmA. Jlfalatt-
danza, anc. esp. Malandansa et Malenan-'
«a, ital. Malaise , maladie, chagrin , malheur,
tourment.
Éty. V. le mot précédent, ilfai et An, R. 2.
MAI4ANANT , ANTA , adj. (malanàn,
ànte), dg. Malade , qui ne se porte pas bien.
Êty. de mat et (le anant, allant mal. V.ifol
et An, R. %
Ou per alegre te nouyri
Ou malanaht per te gouari.
Ou alègre pour te nourrir
Ou malade pqur te guérir.
D'Astros.
MAI.ANCOLIG, ^lY.Melancoulique.
BIAIâANGOUl^A , V. Melancoulia.
MA^NDf^k, s. f. (malàpdre). V. Ma-
randra,
Éty. du grec {xapa(v(«> (m^raipô) , dessé-
cher, flétrir, consumer peu à peu.
MAI«ANDREOE4R, V. Marandregear.
MAUkNDRIAR, V. Malàndregear.
]|IAI«ANDR|N^ S. m. (malandrin). Bat-'
tçur de pavé, vaurien, lâc|ie, mou. V. F(an-
drin.
Éty. du grec [iLxXaxix(ma]akia), molesse etde
àvSpoç (andros), gén. de àvT^p (anêr). homme.
MAI«ANDR|N, s. m- Était aussi le nom
qu'on donnuit à des brigands qui parurent
sous Charles- Quint.
MALANDRIN , S. m. Espèce de poisson
noir et sale, qui vit dans nos mers. Ach.
MAI«ANDROU8(, adj. V. Marandrous,
MALANDROU8, OU8A, OUA, adj. \ ,
Marandrous,
IMAliANSA, S. f. vl. V. Malanansa,
MALA PEINA, V. Peina.
MAIiA-PERCA, dl. V. Mala-perga.
MAIa-PERGANTA , dl. Voy. Mala-
perga.
MAIJk-PEROA, excl. ( màle-pergue ) :
■A^A-VBBCA, «AfA-rSSCA^TA, MALA- BAC A, MA-
LA-ps«9«B*Mo« Diantre, peste, vertu bleu,
vertu non pas de ma vie, etc.
Ëty. Cette excl. n'est qu'une ait. de Mala*
peito, V. c. n^. ainsi queATai a Pest,
MALA-PÉRQDE88I0U, dl. V. 3/a2a-
Perga.
MALAPERT, EI^TA, adj. vl. Ifalailroit,
oile, mal-appris.
Éty. de mal et de apertus. V. Aper, R.
BIALA-PE8TA , impr. (màle-pèste) ; ma-
BA-VBSTA, MALA-VBMA, MA&A-flO , ■AtA-rOWI"
■BCAirrA. Male-
pesle, imprécation qui emporte une sorte
d'étonnemeoi.
Mala-pesla qu*es cautl
• Que la mala-pesta te nenguê, que la peste
te crève.
£ty. lie mala, mauvaise, etdepci/a, pes-
te. V. 3/a( et Pei(,K.
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572
MAL
MâLA-POUISOON • impric. nunfa,
souB-eDlendo, piiisse-tu être esipoliooné. V.
MaltiPol,R.
MALAPRES, B88A , adî. (malaprés,
ëase). Mal-appm» grossier, malhonnête.
MAL-APTE, adj. vl. ma^mit. Ilal-aple,
malade. V. Malaut^Malate et Mal d'apL
Rad.
HALAPTIA , 8. f. yI. halaotia. Malais
fta. cat. Malaita, anc. esp. MalaUia, iul.
llaladie. V. Maladia.
Éty. de mal, de apê et de <a. V. Mal et
ilpl,K.
MALA-RACA, dl. Y. MalaPerga.
MALA-RESTADA, sorte d'impr. (màle-
restâde); wukmA-maatABA. Tarder longtemps
d'arrirer, faire le voyage du corbeau : Li fa
la wuila rutada , il ne revient plus. C'est
aofsi un souhait que Ton fait pour qu'une
personne ne revienne pas, Que (a mata re#-
tada li fane,
Éty. de mala et de reêtada. V. Mal et
Jle«l,R.
MAIiARMAT , s. m. (malarmà) ; maiuui-
iutT, rooePAao. PH-fourcat , à Nice. Malar-
mat, Periitidian malarmal, Lacép. Trigla
cataphraeta , Lin. poisson de l'ordre des
Holobrancfaes et de la fam. des Dactyles
(à doigts), qu'on trouve communément dans
fa Méditerranée.
Ëty. demo/armoi, mal armé, parce qu'il
brise souvent quelqu'une de ses pointes
contre les rochers, ou de maie armatus, mal
armé, par antiphrase , à cause qu'il a deux
pointes comme deux cornes. V. MaltiArm,
Rad.
Sa chair coriace ne le faitpohit rechercher,
mais l'art des cuisiniers sait réparer les torts
de la nature, et ils font un l)on ragoAt en le
rôtissant sur le gril.
MALA8 , s. m. (malâs); MAmAs. On' don-
ne ce nom aux affections hystériques ou hypo*
chondriaques, Siou aUacada dan mcrla#.
Éty. de mal et de l'aug. dépr. a$. V. Mal,
Rad.
MALAS A, expr. adv. (à miles) , dl. À
d^mâla^, malicieusement, tout de bon. Voy.
Eiprei.
A malas in deheraê, à Fétourdie , comme
que ce soit, bien on mal. DouJ.
MAL-A-8ABER. v. n. et r. (mal-à-sabé).
S'irriter, cire «ohé. V. Saupre-mau.
MALAS-GRAGIS, s. f. pi. (màles-grà-
cis] ; MALBit-sBAcu. Mauvaiscs grâces , dis-
grâce, perte de la faveur. V. Mal et Cral,
Rad.
MALA8IR. V. a. dg. Maudire. V. Jlfau-
dtreet^ai,R.
De ea hfmqno la malasic.
D'Astros.
MALA8lTAS,s. f. pi. dg. MalédicUons.
VJI/a/.K.
MALA8TRE , s. m. \1. infortune ^ mal-
heur, malaise.
Ëty. de mal et de atire, V. Mal el Àêlr,
Rad.
MALASTauc , adj. vl. Mala^meh, ane.
rat. Misérable, malheureux, malotru.
Ëty. de mal et de aëitue , mi^oreux , né
sous un mauvais astre. Y. Mal et AHr.
MAL
MALAMWMUMBN, adr.yl. IMhea*
fetv. de mal, de aitrugati de hmiiI, d'one
manière maUieureiise. V. Mal et ^«fr, R.
MALASTRI/CkBZA , S. f . vl. Malheur.
Êty. de mal et de aiimgeia. \. Mal et
Aêir^ R.
MALAT.dKV. ilmalol.
BIAIJkTA, V. Malate.
MALATAVERliA, t. f. (naletaviroe).
dl.Nomde lieu, formé de imila, mauvaise,
tià»tavema.\.Mal,R.
MALATE, Malali, cat. V. Malaul.
MALAUD, AUDA, a^j. d. bas lim. VoT.
Malant,MaUiApl,H.
MALADDARIA, S. f. vl. Maladrerie. V.
Maladraria^
Ëly. de malt de aud pour api et de aria,
y.MaleiApl,K.
MALAUDElAR,v. n. vl. Etre malade,
infirme. V. Malaulegear , Malandregear,
Malet Apl,E.
MALAUOIA, s. r. d. lim. y. Maiadia,
MaleiApt,Vi.
MALAUIUR, vl. V. Malàhurar, Malti
Four, R.
MALAURAT, adj. vl. Malheureux, qui a
une mauvaise étoile.
Ëly. de mal et de aurai. V. Jlfolet Hour^ R.
MALAURAT. adj. vl. Malheureux, ayant
pour lui de mauvais augures.
Éty. V.ifai et £r(mr,R.
MALAORATGE, S. m. vl. Malhenr.
Ëty. demaiet de auratge. Voy. Mal et
Hour, R.
MALAURC, ARGA, adj. vl.Malheunuz,
tuse.
Ëty. V. Mal et Hour, R.
MALADRE, adj. vl. Malade , malsain.
Y.MaUiHour.R.
MALADREA, adj. f. vl. Mauvaise , mé-
chante.
Éty. V, ^alet Hour, R.
MALAUR08, aà^, vl. mihi— o», ha&a-
■nwt. Malheureux. V. Mal, Malhurouê et
Hour, R.
MALAUS. adj. vl. Pour malade, V. Ma-
(aul ; on l'a dit aussi pour mala vo«. V. Mal
et Apt, R.
MALAU88A, S. f. (malàousse) ; ■alau-
•uiA. Poudingue, assemblage de petits cail-
loux roulés et réunis par un ciment commun.
Gare.
MALAUSfllNA, V.Malauita.
MALAUT, AUTA, adj. et s. (malâou,
âOUte) ; UALAVOA, MASAOT, AOTA ,IIAI.ATB, ATA,
MAïAim. Ammalato, ilal. Malalt et Malaut,
cat. Malade, qui ne jouit pas d'une bonne
santé, qui n'est pas sain, dont les facultés
sont altérées.
Éty. du lat. malalus^ qui se trouve en cet-
te signification dans les gloses anciennes, et
delalerm.auf, a< et aifa, lia. frappé par le
mal ; Henri - Etienne el Nicod. le dérivent du
grec uaXaxôc (malakos) , mou , languissant.
V.lfa2et.4pi.R.
MALAOTAS, A8SA,s. (malaoutàs, as-
se) ; MAocH-rKui , MABAOTA*. Cachectiquc ,
malingre, qui ne peut recouvrer la santé.
Ëly. demalaui, malade, et de la term.
dépréciatif e as, ana. V. Mal et i^jpf , R .
MAL
MALAIITB,^. PMrMilide.V,Jif«fcnl,
Jifa2et^|il,R. '
MALADTBaEAR. v. B. (aalaeuMSÉ) ;
MalaUagar, cat. V. Malaudregear.
Ety. de malaui et de egear, liM. Mw le
malade. V.ifal et ^flK.R.
MALAUTIA, V. Maladia, Mal d Api,
Rad.
MALAUTIERAS,». f. pi. (maloutiéKs).
dl. Maladrerîe, léproserie, maison ou hôpital
destiné autrefois aux malades atteints de la
lèpre.
Ëty. Vifol et Jpf,R.
MALADTIS, IMA, adi. (malaoïitis, is-
8e),dl. Maladif, valétudinaire, qui est s^jel
a être malade. V. Malandroui,
Éty. de malaui et de is. Voy. Mai et
Api,n.
MALAllTOro,a^ (maléoatôus). V. Mm-
randrouê. Mal et Api, R.
MALATALI8CA , expr. de dédain (m^a-
val&sque). Fi fidonc.
Ety. de mal et de a«a/t«ea, temps, de oi»-
lir, disparaître. V. Mal, R.
MALAVAS. nom propre do lien (miiaVM),
dl. Dit par oorraption de malavol , qui est
l'inverse de val ma/a, mauvaise vallée.
Êty. V. Mal, R.
MALAVEC, s. m. vl. Être malade.
Tempe de wuilavee, temps où Yon est ma-
lade.
Malaver iro à la «lorl.mahMie à meorir.
Éty. demalaveg, maladie. V. JfaI, R.
MALAVECHAR, vl. V. Malaveiar.
MALAVEa, s. m. (malavèg); HA&ATttn,
vl. Infirmité, maladie, incommodité.
Sanarloe malaveiU, guérir les maladies.
Ëty. de mai et de ateg , dit probablement
pour a ver. V. Mal, R.
MALAVEaBAR,v.n. (malate^iâ): »a-
lAVBjAB. m. S. que Malautegear et Jfaloii-
dreaear, v. c. m. languir, traîner.
Éty. de malaveg et de egear, V. Mal, R.
MALAVEI, V. Malaveig.
MALATEIAR , vl. V. Malaveiar,
MALAVEIG. s. f. vl. Mal. infinm'té.
MALAVEJAR, v. n. MALArwMjkM, MAïukvs-
cBAs. Malaveiar, anc. cat. Etre malade ,
languissant. V. Malaydegear,
MALAVELHAR, v. n. (malavelUà). Gare.
V. Marandregear.
BlALAVElfTURA, S. f. d. vaod. Mala-
Ventura, cat. Malheur.
Éty. de mal, mauvais, et de av^ndira. V.
JlfaletFen, R.
MALAVET, s. m. vl. halatbts. Infir-
mité, maladie.
Éty. V. Mal, R.
MALAVIAT , ADA , s. (malavià, àde).
Vaurien, débauché, un bandit.
Ety. du lat. in mala via, qui est dans la
mauvaise voie. V. ifalet Via, R.
MALA-VI8TA, s. f. (màle-visie) : ma&a-
•ovruTA, dl. Sort, maléfice, mauvaise œilla-
de, mauvais coup d'œil qui nuit au succès
des vers à soie, selon un préjugé répanda
che^ les magnaniere,
mj.\.Maleirie,R.
MALATA, inteij. (malâye), d. béam«
Plot a Dieu.
MALATE, conj. d. béam. Pourvu, poor^
vu que.
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MAL
^ R» »• M. vl. anums. Ifelaise.
\. MalaUe, MaUi AU,R.
MAIiAZADT, adj. vl. Déplaisant» maus-
sade.
ÉlT. do Mal, R. et de onial, qni ose faire
des choses mauvaises. V. MmL
MàlsÂXMT, IDA, adj. vl. Maudit, détes-
table, malin.
MAUlsnTA , s. f. vl. Malédiction, impré-
cation, mandisson.
Ély. dulat. maUdietio. V. Mal R.
MLàl^AZliROS. adv. fl. V. Malauroi,
MalhurauifMalei Hour. R.
IIAUBA , V. Mauva.
BIALBOUUENSA, s. f. Alt. lang. de
mawùulen$a. V. Mal et Vol, R.
MALA-BOUSENA, s. f. (mâle-bouiè-
ne), dl. Malheur, malencontre.
Pourtar mala-houienay porter malheur.
£ly. de mala» mauvaise, et de bauitna.
rencontre.
MALA-BOUVISTA, Alt. lang. de Mala-^
vtita, V. c. m.
MAL-BOUSQUET, 8. m. (mal-bousquet);
HAo-aovtQOR. Mal bosquet, nom de lieu.
^ Ely. de mau, mauvais, et de èotMfnef, pe-
tit bois, malui hoscus , lai. mau-boic , en
ancien pr. boisdangereui, bois où Ton court
des dangers. V. MaUi Bo$e, R.
MALCALHAMENT , s. m. ( malcolia-
mem), d. bas lim. et impr. MAtcouAM», Bér.
Point de côté, pleurésie. V. Pinnidecouiiai
et Pluretia.
Éty. de malcathar et de meiil. V. Mal et
Calh, R.
BiAIXALHAR 8B, v. r. (se malcoliâ), d.
baslim. et impr. mau»iaia> fier. Gagner une
pleurésie, un point de côté , un refroidisse-
ment qui le provoque.
ÉCy. de mal, mauvais, et de cQ^thar, figer,
parce qu'on suppose que le refroidissement,
qui donne lien à la pleurésie , caille ou fait
cailler, figer, le sang dans la partie malade.
\.MaltiCalh,\X. ^
MAL-G01IPAlIBLE,s. m. vl. Mal qu'on
ne peut arrêter.
1IAI.-GOR, s. f. vl. Haine, rancnne, mal-
veillance. V. ifalet Cor, R.
MAL-DESPIEGH, V. Jlfau-de#pfsei^.
, "f^H^CW , vl. MaldieHà, cat. V. Ma-
laëiciton*
MAL-DIO . vl. rAHAOLAt db mauis. BlaS-
ph^es. mauvais propos, médisance.
Éty. V. Mal et Dire,
MAL-DlR«v. n.vl. MaUir, cai. Blas-
phémer, médire. V. Maudire.
Ety. du lat. maUdicere. V. MaUl Dîf#, R.
BIALDIRE, vl. HA&om, mavduic. Voy.
Maudire, Mal et Dire, R.
MALOIflORS, V. Maldixori.
MALDIT, s. m. vl. hauicts. Médisance,
malédiction.
Èly. dulat. maledidum, m. s. V. Mal ti
Dire, R.
MAIJ>IVAS, (maldivés); Maldive, iul
Maldives, esp. Maldives, «es de la Mer-
d'Onan, dans les Indes OrienUles, distri*
buées en 13grouppes, et dont le nombre s'é-
iéve à 1,200 environ.
Éty. du lat* maldive^ imulm.
MAL
adj. vl.
MaldeeidoT , esp. Maldieiiore , ital. Mal-
dfffil, cat. Médisant , blasphémateur.
Éty. du lat. maledieîor, m. s. V. Mal et
Dire, R.
MALDIZEBIBN , S. m. vl. JUaMiffienl,
anc. cat. ifa/dectmîen(o, esp. Malédiction.
\. Mal ti Dire, ¥i.
MALDIZENSSA, S. f. v1. V. MedUença,
Mal ei Dire, R.
MALDUENZA, s. f. vT. V. Medisença.
MALDIZORS, s. m. pi. vl. MAUBuou.
Médisants, qui maudissent.
Ëty. du lat maie dicene, m. s. V. Mal et
Dire, R.
MALE, dl. V. Mau et Mal, R.
MALE , d. bas lim. Pour mâle. V. Masele.
MALBBAR, V. a. fmalebà), dl. Emprun-
ter. V. £«ipniiilar, MaUvar, Mon et Lev,
Rad.
MALEBAT, ABA, adj. et p. (malebà,
àde), dg. Emprunté, ée. V. Man et Lev, R.
MALEBATRB, ATRA, ac^ (malebâiré,
àlre). Emprunteur , euse. V. Ew^^rmUaire ,
Hanet Lev, R.
Éty. de Màlebar, v. e. m.
MALEGH AVER, eipr. prov. vl. Haïr,
en vouloir à quelqu'un. V. mal,
MALECIA, s. f. (malède), dg. Malice.
y.MaliçaeiMal,R.
MALEDIGTIO, vl. V. Maladidim.
MALEFIGI, s. m. vl. Malefei, cat. Maie*
(Mo, esp. port. ital. Maléfice, méfait.
Éty. dulat. malefUium, m. s. V. ifalet
Fae, R.
MALEISAT, Gare. V. MalaiêoL
MALEIS-OBAGI8 , V. Malas-grociê.
MALEMPARABA, S. f. dl. (maleimpa-
rade). Mésaventure. V. Jfesavonturaetilfai,
Rad.
MALENAN8A, S. f. vl. Malaise.
MALENCAT8, S. m.vl. Haine.
Ëty. de melaneoulia.
MALENGOLIA, vl. V. Melancolia.
MALENGOUA, vl. V. Melaneoulia.
BIALENGOLIG, vl. Y. Melaneoulique.
MALENG0IiI08,adj.vl. V. ilfetancoti-
Hque.
MALENCONI , S. m. vl. Méchanceté,
haine.
Êly. de melaneoulia,
MALENGONI, adj. vl. MAumomot. Mé-
lancolique, triste, chagrin. V. MelancouU-
fue,
MALENGONIA, vl. V. Melaneoulia.
MALENG0NI08 , vl. V . Melaneoulique.
MALENGONTRE. V . Malineonire.
MALENGEIN, S. vl. Malice, méchanceté.
V. Mal.
MALENOONIAR, V. a. vl. Chagriner,
attrister.
MALENVEJAR, V. n. vl. Languir, être
faible. V. Mal.
MAI.ER0U8, y. Maihuroui.
MALE8QUI8 DE, expr. adv. (maies-
quis), dl. De mauvaise grâce, par dépit.
Êty. V. if a/, R.
MALE8TA, vl. Il n'est pas sitftt, il est
messéant, il ne convient pas.
Ëty.de«iaietde£sfiR.
MAL
573
MALBBTAlf . ad|. vl. MaUetaMe, Itoh
Malséant, inconvenant, fâcheux. V. Mal et
Eet, R.
MALB8TAN, s. m. vl. Inconvénient.
Seê wMdettan, sans inconvénient
Ety. V.ifaî et iF*f,R.
BIALE8TAN8A, s. f. vl. Malaise, incon-
vemince. mal-étre, contre temps, déplaisir.
Éty, V. if al et JPâ(,R.
MALE8TAB, s. m. vl. Mal-étre, faute,
mauvaise, manière. V. JfaI et Bel.
„ M^-MTRE, s. m. (malèstré) ; mav Mnoi*
Mal-étre, état de langueur, indisposition va*
gue, état incommode.
Èty. de mal et de eHre; maie eue , lat. V.
Mal et Eel, R.
MAL-BSTBUC , ÛOA , s. et adj. (males-
Ini, Ûgue) ; HAU>imiiiT, roomn», DUBsravc.
Malotru , mal-appris , mal-instruit , incivil ,
gauche, maladroit.
Éty. du lat. maie inHrueiui, mal instruit;
le français malotru , vient des mêmes mots.
V. Mal et Stru, R.
BIALET, s. m. (malé). Nadèle , poisson.
Gare.
MALETA , vl. Maleta, cat esp. V. MaU
lela.
MàJLEV,yfiy.Manleu.
MALEFABA, adj. (molevide), d. baslink
Qm a la main toujours levée pour frapper.
Ëty. Alt. de manleveuia , main levée. V.
ifanetZreo, R.
BUULEVAB,v. a.(molevâ), d. bas lim.
MAMBAs. Emprunter , Voy. Empruntar et
Malevar, dont malebar, n'est qu'une altér.
y.ifanetZev, R.
MALEZA , s. f. vl. Maleea, cat. port. Ma-
lexa, esp. Mauvaieeté, malignité, méchance-
té, malice, rudesse , rigueur , maladie , souf-
france.
Ëty. de if al. R. etdesia.
MALEZEIR, V. a. vl. «ausou Maudire,
y.ifandtreelifal, R.
MALEZIR, V. Malexeir.
MALFAGHOR, vl. Y.MalfoUor, Malti
Fae, R.
MALFAGTOR, s. m. anc. béam. Malfai-
teur. V. Maufalan, Malei Fae, R.
MALFAIT , s. m. vl. Malfa, cat Maife-
eho, anc esp. Malfeilo , port. MalfaUo , ital.
Méfait, méchanceté.
Éty. du lat. malefaetum, m. s. V. JfaI et
Fae, R.
MALFAITOR, S. m.vl. ma»acmb,mai.»
wMxnm*, MAivAcwo». Malfaytàr , cat. mod.
Malfeytor, anc. cat ifa^eeàor , ane. esp.
MalfeUor, port. Malfattare, ital. Malfaiteur.
V. Maufalan,
Éty. du lat. malefacîor , m. s. V. ifai et
Fae, R.
MAL-FAR, V. a. dl. et vl. Malfteer,Bnc.
esp. Maltraiter, porter préjudice . malfaire.
Êty. du lat. malefaetre. V. Mal et Fae^
Rad.
MAL-FARAS, s. m. (mal-farâs), dl. et g.
MAUTAniBs. Malideux , qui ne se niait qu'à
fiiireda mal, qui ne fait que du mal, malfai-
teur.V. ifai et Fae, R.
MALFAAEBOR, vl. V. MalfoUor, Mût
et Fae, R.
MALFA8EIRE , S. B. ( Mal-Ùisttre) ;
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^le
574
MAL
I dl. Malicieui » désobligeanl , im-
portun, qui se plaît à contrarier. V. Mal et
Fae,îi.
MALFATTOB, vl. V. Mavfatan.
UALFAZBPOH, ?1. V. Maifateir;
MALFÀZEIRE , S. 03. vl. V. MalfaUor ,
Mal et Faoy R.
BULnB, s. (moIflé],dg. Qui a lesmaina
tngourdies par le froid. V. Gobi et Mal,
MàlsTiBàB, SE, dg. V. Mei^sar te.
HALFOUI^IR, dl. V. Mourfoundre.
llALOEIffOt s. v|. Fraude y tromperie.
V. MaL
BULGUfHOS , adj. ▼). Maladroit
iI4LGOIRE8,et
MALGÔRES, s. m. vl. Monnaie de l'anr
eien comté de Melgueil.
MALORAT, vl. Malgrat, cat. V. Man-
SiraL
MALGRE, d.bas lim. Pour pialgri* V.
Maugrat.
Êty. Ce mot est français.
MALH, radical dérivé du latin macula,
ti^çhe, maille.
Dtmàeula, par apoc. et suppression de«.
maelf et par le changemept dee en l, mail et
malh; d'où : Malh-a , Malh-ar , Malh-at ,
MaUhOi , Mallhtta , Malh-otm , Malh-ot ,
Malhol'a.Mqlhotar, Malhot-ai, Mali-a,
MaUiol, Mal oul-iar, Moloul-iat, Maloul-
iera,Mealha, Mtalh^t, Mialh-a, Trà-malh,
IVa-mol, Enlra-wialh^ TrawMlk-ada, Tra-
mau, A-maUloUar,
MALH,i, radical dérivé du latip malleuêf
marteau.
De malleuif par apoc. mail et 9ia/fc; d'où:
MQlh^Malh-a^MaUhar, Malh-àn\ Malh^
ol, Malhol-a^ Malh-oou^ Malhucar, Mal*
h^e-at,Maliug'ar.
MALH, s. m. (màill) ; mai , mauia . mau.,
«Aiu, MAL. Mail ^ cat. Mato^ esp. Malha,
port. Maglio, ital. Mail, masse de bois gar-
nie de fer parles deux l)outs, munie d'un long,
manche, servant à pousser une lH>ule de boii
au jeu de mail.
Ety. du lat. malleui, marteau, maillet. V.
Malh, R. 2.
Malh de ealafat , maillet , à Tusage du
calfat. ' •
MALH, 8. m* «omiBA mai.. Mail, espèce
de jeu. V. le mot précédent.
Ce jeu était connu des anciens, le poète
Ennius, en parle.
MALHA, S. f. (maille) ; Maglia, ital. Mal
la, esp. cat. Malha, port. MaHIe, petit an-
neau dont plusieurs réunis forment un tissu;
taches qui ne paraissent sur les plumes du per-
dreau que lorsqu'il est âgé de plusieurs mois;
bulles ou yeux de graisse ou d'huile qu'on
voit sur le l^ouilloi).
Ëty. du lat. macu/a, tache, maille. Voy.
Malh, fi. '
Cuilhir una mailha, reprendre une maille.
ÂMgmfnlaUoiH 4emalha$, accrues, mail-
les fausses ou surnuméraires que l'on fait en
passant deux fois dans la même, pour en aug-
menter le nombre.
Malha toumbada ou êseourreguda, maille
échappée ; en term. de mar. chableau, espèce
de cordage.
Malha virada. maille retournée.
Dérivés : Machaferre,
MAL
, s. f. (maille); «auia. Maille ,
petite monnaie de Billoo, qui avait cours sous
les rois de la troisième race ; devenue mon-
naie de compte, elle vallait la moitié du denier
tournois et se divisait en deux piles.
Êty. d*un raiseau h mailles aue cette mon-
naie av^it pour empreinte. V. Malh , R. ^
A ni soou ni mailha, il n'a ni sou ni maille,
ou il n'a de monnaie ni ronde ni carrée,
parce que les mailles étaient carrées.
Faira malha bona, arrêter un compte, en
allouer les articles ; rembourser , dédpmma-
ger quelqu'un des dépenses (^u'il a faites.
N'ai pas maifta, je n'en ai point, pas du
tout, pas le moins du monde.
MALHA, s. f. vl. MAUJiA. ilfa^2ta,îUl.
Massue, masse d'armes , maillet , gros mar-
teau. V. J#al/i et JTa/ib, R. 2.
Malha-nirva, ride.
MALHA-CEEA, S. f. haia-cbba. Un des
noms du chèvrt-feuille , selon M. Avril, V.
Màirt'iiouva t dpnt malha ceba , n'est
qu'une altération.
MALHA-NIRVA, S. f. vl. Pli, ride.
Éty. du lat. malus mrvus,
MALHAR, V. n. (mailla), dl. Mailler, au
jeu de quilles. V. Labaurar et Malh, R.
MALHAR, ▼. a. (mailla ou malhà),d.
bas lim. et impr. wauas. Fquler, en parlant
des draps. V. Parar; fendre, en parlant du
bois. V. E$peçar et Chapar,
Éty. de wuUh, mailloche, maiHet, et de «r.
V.JVaI^R.2.
MALHAR, V. a. d. bas lim. Commettre
des tQuronspour faire des cprdes. V. ^n-
courdar et Malh, R.
MALHAR* vl. Battre avec le marteau. V.
Mallear»
MALHAR, V. a. (mailla). Mailler, couvrir
d'un tissu de mailles*
Ëly. de mal^ et de ar, mettre des mailles.
V. Malh, R.
MALHAR SB , v. r. Se mailler , on le dit
des perdreaux qui se maillent , c'est,-à-dire,
dont les ailes et l'estomac se mouphèlent.
MâLH4f, S. f. pi. (mailles). Mailles, ou-
vertures que laissent entre eux les filets qui
composent le réseau d'un filet. y.Malh,h.
On nomme jambe de la maille, le fil qui
forme l'un des côtés.
MALHAT, ADÀ. adj. el p. (mailla , âde).
Maillé, ée, couvert d'une côte de piaille, en
ferlant des perdreaux, ceux chex qui les n^ail-
es soht marquées. V. Malh. R.
MALHAT , S. m. (mailla), et impr. ma&ia,
d. bas lim. Tas de gerbes dans la grange.
miALHAn, s. m. (maillaôu), dl. m. s. que
malhoou eiplantier. V. Malh, R. 2.
mAL HERBA , s. f. (mal-hèrbe). Nom
qu'on donne à deux plantes diflerentes , k la
d^ntelaire ou mal-herbe, V. Iferba-deiê-
rascas; etaudaphné tarton raire. V. Jrtn-
lanpla,
fity. Mal'herba, signifie mauvaise herbe.
V.j|fa2eti7er6, R.
A Nismes, on donne aussi le nom de mal-
herbe au tM>uillon blanc. V , Boulhoun blanc.
MALHEROUSAMENT, adv. vl. V.MaU
hurousamenl. Mal et Ilour, R.
MALHET , S. m. vl. Maillet, dim. de
malha, massue. V. Malh, R. 2.
MALHETA, S. f. (mailléte); «ai^ta ,
MAL
TA, MAHABTA, HAUBTA, MMMOSVA.
Porte, anneau dans lequel le crochet dt l'a-
grafle passe, don. de tnalha.
Ëly. Dim. de nuilha, anneau. V. Malh, R^
Craui^et $i malhila, Trad. agrafle et por-
te, et non crochet et maiiXUUê, comme la plu?
part disent.
MALHBTA8 , 8. f. pi. (maillélcs) ; wuawm-
T4C. Petites k^ulles pu perles de graisse qui
se forment à la surface du bouillon, bouiUoii
perlé. Gare.
MALHQG, vl. V. MaUùK.
MÀLHÔL , et
MALHOLA, Pour crosiptte, V. MMwm;
pour maillot. V. Malhoi.
MALHOOU, Pour bande d'un enfant aq
maillot. V. MalhoteiMalh, R.
MÀLHOOU , S. m. (maillôou) ; bu^yocv ,
MAUWOVB , MAUfOI. • UfkL^tJ^ , MAiMAV , WLAM"
rmm'j wAmtjatMmfr, Crossetle, svantiu, sarment
de %lgne qu'on plante dans les tranchées ou
eflbndirées.
On donneaussi ce nom à un cep entier
quand il est jeune.
^m9»» thmfu mmjfvom hi 4« ▼!■ • pU» bra*.
Êty. du lat malleoluê, marteau, parce que
le vieux bois qu'qn a laissé au bout de la sou-
che, ressemble un peu à un marteau. Voy.
Malh, R. 2
MALHÔOU EMBARBAT, S. m. ^abbat.
Crossette, sautellé, sarment que l'on trans-
plante, ayant déjk des racines.
Éty. de em6ar5a<, qui a de la barbe, de la
racine.
MAL^0RO4l9, nom de lieu, vl. HAumi-
«A. Majorque.
MALHOT, s. m. (raailleâu); hauoi., haï-
■ooo , MALaoïni • mauioost , MAuromni . en
provençal, la bande dont on enveloppe l'en-
fant, en' français, le maillot, couches , langes
et bande qui servent aux enfants à la mamelle.
V. FamaetPfdat.
Êty. du grec |ii<&XXoc (mallqs), tre^e de
laine, ou de ma/Aa, parce que les (ours du
maillot', en se croisant, forment conmie des
mailles. V.JIfalA,R.
MALHOTA, s. r. (mailléte). Maillote,
contribution onéreuse , surtaxe , exaction ,
concussion. Gard
MALHOTAT , ADA , adj. et p. (mailloo-
ta, àde); bmmaboiitat, maloouat. EnunaHlot-
lé, ée. V. Malh, R.
MALHOUN, Gare. V. Malhot.
MALHOUNESTAMBNT. adv. (malhou-
nestaméio). Malhonnêtement, d'une manière
malhonnête.
MALHOUN^STE, ESTA, adj. (malhou-
è^té, este). Malhonnête.
MALHOUNESTETAT, S. f. (malhones-
tctà). Malhonnêteté, manque de bienséance,
d'égard, de politesse.
MALHUGAR, v. a. (maillucà),dl. mauv-
OAB, novAM. Rouer un criipinel. V. iloum-
preetil(i(^,R.2.
MALHUCAT, ADA, adj. etp.vl. Meur-
tri. ie.V. ^a/A, R. 2.
MALHOR, S. m. (malùr) ; «vi««o«, mao-
■■•coirrait , oblabbb , hauiwt , MAunimAMA.
Malheur, infortune, désastre, accident fâ-
cheux, mauvaise fortune qui poursuit quel-
qu'un.
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MAL
Êty.dnUt.«Mlakora.V. Jifal ^H<mr,
BIALHURA1W4, 8. f. (maluràiMe). Voy.
Malhur. ^ ^^ ^
BIALHOROUS, OUAA, adj. (malburéus,
ôose); MAUHOTO. Malheureux, euae , qui est
dans une aitoatioDficheiiae, affligeante, qui
cause, qui produit , qui amène le malheur;
qui a des tuîlea lâeheuaea, ainiatre de mau-
fais augure.
Êty. de malhur et de oui, qui est de la
nature du malheur. V. Jfa(et ifotir, R.
MALHUROU», OIISA, •• Malheureux,
euae, indigent, méchant, fourbe, homme aana
mcDura et sans pudeur; on le dit également
des femmes.
MALHOROIIAJJIIBNT, adT. (mattiurou-
saméin). Malheureusement, par malheur.
£ty. de malhurouta et de meiU, d'une ma-
nière malheureuse. V. Mal et Hùur, R.
MALHURT , dg. Alt. ûe Malhur, ?. c. m.
MaleiHour,R.
MALHOT , s. m. (maillû), dg. Jasm. Alail-
let, marteau.
MALIA , s. f. f 1. Monnaie. V. Malha et
Malh.R,
HALIBOUUSNÇA, dl. V. Mauvaulifi"
fa,Maleirol,K.
MâliIÇA , S. f. (malîce ); mauci, mabi-
auk^ MAUM , MAuciA. MuHiia , ital. Mali-
eia , esp. port. cat. Malice , inclination à
nuire aoroitement et finiment ; colère.
Et?, du lat. malitia. V. Mal , R.
Ml faguei pas venir la maliça , ne me
faites pas mettre en colère.
Ai una malica , j'ai une colère.
MAUGANA , (malicène). V. Maliça
. MAUGI , Y. Maliça.
MALICI , y. Maliça.
WAUGIA , yI. V. Maliça,
BfAUGIADA , s. f. (Aaliciàde) ; mauça-
DB-mwt. Temps froid et pluvieux, con-
traire à la saison. Gare.
MAUdADA, s. f. (maliciàde) , dl. Ma-
lice , mutinerie , quinte ; fig. Giboulée de
mars : Maliça de îempê.
Ély. V. Mal, R.
MAUGIAR 8B, ?. r. (se malicià). Se
rendre , devenir malicieux. Gare.
MALIGI08 , Tl. MaHeioê , cat. V. MaH-
eioui.
BIAI.IGIOSAIIBN, ▼!. Malieiosamenl ,
cat V. MaliciousamenL
MALICIOUS, OU8A, adj. (maliciétts,
ÔUSe); MAUM, ■âMCBOci , ^mmmon: Mali-
dot, cat. MalitioêO, ital. Malicioeo , esp,
port. Malicieux , euse , qui est enclin à Ciliée
des malices, qui est méchant, plein de nfa-
lice ; colérique.
Ety. du lat. malitio$u$y m. s. ou de ma-
liei et de OUI , qui est de la nature de la ma-
Hce.V.iiral,R.
BIALIGIOUSABIENT , adv. (malicîou-
saméin ) ; MAMcaoosAimiT. Maliziotamente ,
ital. Malieiosamente , esp. port. Malidoea^
ment^ cat. Malicieusement, avec malice.
Êty. de malieiousa et de ment, d'une ma-
nière malicieuse. V. Mal, R.
MAUGONA, adj. f. (malîcéne); ama,
dl. wAMCAiiA» Pouma malieona , pomme
sauvage , pomme des bois , d'un goût âpre
et acerbe.
MAL
Ëty. du lat. medum , malt. V. Mel , R.
MAUDAT , ADA , adj. et p. vl. Irrité ,
ée. V. ilfa^R.
MALIOANGA . V. Manigança.
MALIOB . s. f. vl. Malaise, incommo-
dité, infirmité.
Éty. de la basse lat. maUgnare , être in-
firme. V. Mal, R.
MALIONA , s. f. anc. béarn. S^en fos-
$an fugits per malignâ et etntd punition.
Fors et Cost. de Béarn. V. Mal , R.
MAUGNAMENT , adv. (malignaméin) ;
■AuoiiAMsii. Malignament , cat. Maligna-
mente, ital. esp. port. Malignement, avec
malignité, ame malici.
Ëty. de maligna et de ment , d'une ma-
nière maligne. V. Mal, R.
MALIGNE , adj. vl. MAum. Maligne ,
cat. Maligno , esp. port. ital. Pervers , ma-
lin , méchant , hardi , téméraire , malfaisant.
Éty. du lat. malignue. V. Malin et Mal ,
Rad.
MALIGNITAT, 8. f. (malignita) ; ma-
uwiTAT. Malignitat, cat. Malignidaa, esp.
Malignidade , port. MaHgnità ^ ital. Mali-
gnité , inclination à faire , à dire , à penser
du mal dans les choses de qualité nuisible.
Éty. du lat. wuilignitatis , gén. de mali'
gnitas. Y. Mal, R.
MAUN , INA , adj. (malin , ine) ; Mali-
gno , ital esp. port. Maligne , na , cat. Ma-
lin , igné , qui prend plaisir à faire ou à dire
du mal ; nuisible , en parlant des choses
inanimées.
Éty. du lat. malignui, formé de maie
genitui. V. Mal, R.
MALINA, s. f. (maline). Maline , espèce
de dentelle fine , qu'on fabrique à Malines ,
en Belgique.
MAUNANT, s. m. d. faud. Méchant.
To ac en odi la gleiea de H malignant,
J'ai en haine Téglise des méchants.
Catéchisme.
Ëty. V. AfaI,R.
MAUNAS, s. f. (molines), d. lîm.
Culotte. V. Brayae.
MALINGONI , s. f. rmal!nc6ni) et
MALINGONTRE, V. Maureeeontre.
BIAUNGOUUA , S. f. ( malîncouUe ).
Altérations de Melancoulia, v. c. m.
BIAL-INGERT, adj. (maHndgèr), dl.
Mal-mis , malpropre , mal-bâti , en désor-
dre. V. Mal.
MALINGOUGNA, 8. f. dl. V. Melan-
coulia.
MALINGRE , INGRA , a4j. (malîngré ,
Tngre) ; MsumMs. Mingherlino , ital. Malin-
gre , faible de constitution , chétif.
Éty. V.JIfaf,R.
MALINNITAT, dl. V . Malignitat.
MALIOL , s. m. (moliéi) . d. bas lim.
Couches , langes , bandes d'un enfant au
maillot. V. Malhot et Malh, R.
Les noms des difierentes pièces qui com-
posent un maillot , sont en K>as limousin :
lou balaesoun, la balingea , lou [chamin-'
xoun, lou bourrassoun et la$ meUmUeras.
MALI88A, vl. V. Maliça,
MALIUGAR
ou rompre un criminel
V. a. (maliugà), dl. Rouer,
oinel. y. MM, R. 2.
MAL 575
MALLA , vl. Pour maille, V. Malha.
BfALLA, 8. f. (mAle) ; Mala , port, esp*
Malle, espèce de cofl*re dont le couvercle eal
arrondi , et qu'on recouvre d'une peau de
sanglier ou autre , servant particuliereÎDeiiC
aux voyageura.
Éty. du grec (toXXoc (malles), toison,
parce qu'on les en recouvrait , ou aekm
Huet, du bas breton mal, m. a.
Dans une màUe on nomma :
CANTONNIÈRES. lesnoracMi d* r«r Ummm noir «vm
l«M|ntla on fiartifi* l'as Monblag*.
ÉQUERRES . Im monwMi «le méoM nutUra , «jwu U
foniM ^«M é)MiT« Mrrant aa mène Ma|B.
FUT.D'l3NE.]ifilLtX , la «aroaiM.
PORTAirr , la Iw an fbraM i^tmmSUÊn tàth 4aa
ntallct, aarraot i la* porter.
ROSETTES, kapaiiu cloMÎuiMa m blanc* dont «••mo
Im mallai.
On donne le nom de maUetier , hahuHer
et eoffretier, aux ouvriers qui (ont les malles
et les coflres.
Dérivés : MaUeta, MaU-ier.
MALLAR, vl. y.Mallear.
MALI.BARI.E , ABLA , adj. MaUeàbik ,
ital. Malleavel , port. Malléable , qui peut
s'étendre sous le marteau. Y. Malh, R. 3.
Art de far veyre malléable , vl.
M ALLE A R , T. a. vl. — ^«ffli^ • hauab.
Marteler, battre.
Éty. du lat. malleare , m. a. V. Malh ,
R. 2.
MÂLLEAT , ADA , adj. et p. ▼!. Battu ,
ne.
MALLEO, nom propre, vl. Manléon.
MALLBTA, s. f. (maléte) ; Maleta , cat.
esp. Mallette, petite malle.
Éty. de maUa et ela, dim.
MALLEVAR, v. a. vl. Confier, caution-
ner. V.MantiLeVfH.
MALLIER, s. m. MalKer, cheval de poste
destiné à porter la malle des lettres, ou celui
du postillon oui court la poste ; celui qu'on
met entre les brancards. V. Limounier.
Ëty. de malla et de ter, qui porte la malle.
MALLIER, s. m. (malié). Mallier, bahu-
lier et cofTretier , artisan qui fait des malles
et des cofires.
Éty. de malla et de ter.
MALLIOG , s. m. vl. iiAi.aoc. Mauvaise
place , mauvais lieu.
Èly. de mal et de lioc. V. Lioe, R.
MALLON, s. m. vl. Brique.
MALL-PUBLIG , S. m. vl. Audience.
MAL-M'AGACHA, dl. Y. Maum'a-
gaeha.
MALME, vl. Il ou elle malmène, mal-
traite.
MALMEIRE , s. m. vl. Déméritant, blâ-
mable , qui mérite l'imiprobation , qui paye ,
qui récompense mal. Y. MerU,K.
MALMENAR, V. a. et r. vl. Malmenar,
anc. cat. Malmenare , ital. Maltraiteir : Se
malmenar vas aleum , se mal conduire , se
mal comporter envers quelqu'un ; répriman-
der, tourmenter, mal conduh'e.
Ëty. de mal et de menar. Y. Men, R.
MALMENET, adj. et p. vK Mal condm't,
révolté. Y. Jfeii^R.
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576
MAL
mumm. Déodéritaiit, coupable. V. Mal ti
MerUf R.
MALMERIR . ▼. D. ▼!. Démériter , ne pas
mériter, mal mériter. V. Mal et Merit, R.
MALME8, E8SA, adj. et p. tl. MaN
mené , maltraité. V. MawÊunai » Mal et
Merit.R,
1IAUIB8GLAR,?. a. tl. Compromet-
tre, reprocher, brouiller, confondre, calom-
nier. V. Jfal et JfMci, R.
1IAUIE8CLIU, adj. vl. iiAi.«Bfcunt ,
MAUBKuso. Calomniateur, brouillon, agi-
Uteur. V. Jfetcl, R.
MAIJHETRB, ▼. a. vL wu^mmnmm, MaU
wutrer, cat. Mabnêttr, anc. eip. Malmettere^
Hal. Imposer, déplacer, déranger, maltraiter,
malmener ; assigner.
Éty. \. Mal ei Mettre, n.
BfAUUER, tl. Il OU elle ne mérite pas.
HAUIIRENS . vl. V. Malmerens.
MAUIIRENT, adj. t|. Déméritant. V.
Malmerenif Mal eiMeriL
MAUIDDAT, adj. tl. De mauTaise es-
pèce. V. jlf al et Jftil,R.
MALMUT, 8. m. ▼!. Mameluk.
MALOO , s. m. (maléu) , di. Malipe ,
malignité. V. Maliça et Jfal, R.
lIAIiOn, s. m. dl. L'âpreté de certains
fruits. Vv Mal, R.
HALOOILHADA, S. f. (malouillàde), dl.7
STaorié tl bon natin qaaoqM vidilo Ji—iiii .
Ou q«— yi> eovgwoalM <lo«|at la mtmhmiUmd» ?
Bergolog.
MAIiOUUAR, t. a. (maloaliÀ), d. bas
lim. EmmailloUer. V. Maihùuîar et JfalJ^,
Rad.
«ALOUUAT, ADA, (moloulié, â4e),
d. bas lim. £pmiaiUotté,ée. V. ifoliboiilal et
Malh, R.
MALOirUBRA, 8. f. p|. (molouliéfe,
ieres] ; MAMousiuis. Maillot, bandes. Voy.
Faiêêa , MaOiot et Malh, R. ^
MALOiniBRINA . s. f. (maloumbrine).
Réflexion des rayons du soleil par un miroir
ou un corps métallique poli, sur les yeux ,
qui est insupportable. Garp.
HALOUN , s. m. (maléun) ; tpAsoip. Dim.
de mal, petit mal. V. Mal , R.
MALOUN, s. m. (maléun); haoitii ,
Carreau de terre cuite servant à paver ou
à carreler.
Éty. du cell. maUm , m. s. ou de la basse
lat. maUmuê^ par apoc. malon^maUm, par
le changement du I en t , qu peut-être du
grec Tp^xi**^®^ (trochmalon) , petite pierre,
caillou, galet, en supprimant xpoy.
Dérivés : MaUmm-a^ , Mcdo^HUre ,
MaUmn-ar , àfalQun-at , Des-malounar ,
DeMnaUmnai.
Le mot ma/ofi, n'est pas français, quoique
beaucoup de gens l'emploient comme tel :
c'est carreau qui eu est le véritable équi-
valant, car moellon ne désigne qu'un frag-
ment de pierre plus ou moins gros.
1IAI.ODNAOI, s. m. (malounédgi):
MAiomAflB, MAoovAm. CarMiage lait avec ae$
mahme oo carreaux de terre cuite; prix du
carrelage. '^
Éty. de maloun et de agi.
Màlùimagêf n'est pas plus français que
malon , c'est carrelage qu'il (aut dire.
atAIfOUNAïas. s. m. (nuloonalré).
Carreleur , celui qui carrelé le sol d'un ap-
partement , d'un corridor , etc. avec des car-
reaux de terre cuite.
Éty. de maUnm et de aire.
atAIfOUNAR , T. a. (malouné) ; maoo-
MAM , MMmovmMM , TjkMwmwmïïMM , cAMom^jm. Car-
reler , paver avec des carreaux de terre cuite,
et non fÊtalonner.
Êty. de maloun et de ar.
MALODNAT , ADA, adj. et p. (ma-
loupà • àde) ; rAsnovrAr i r^Miar. Car-
relé, ée.
Lee ouUle du earrek^fr tOfU :
LRS CRIBLB8 . V. Cmmem.
LES RÈGLES , V. Jl«|&.
LA TRUELLE , V. TMa,
LE mVEAl; , V. Niweou.
LA UGNE , V. Cm/^k.
L'AUQB , Y. Gmuu^.
LA PELLE , V. Pmim.
LE DÉCEIHTROIR , mpèf ém «artaMi p^hiM ^wm
tM «t tnuMhant da l'aotra dont la earralaar aa aart
pour prtfparar raira où n doit poaar la
Ondtt:
DÉCROTTER , diar avae k trwOa la pliii« m la OMrtiar
da dwioiM , çfn à cdU daa TiasB aarraaas vnma qwa da
laapoaer.
GOBINEAU , pattta partta d*an oarraaa qoa l'on rappor-
ta dana laa anglaa vidaa tfm \m earraaiu aattara laîs*
laat la Ion; daa mars.
HALOUNIERA, S. f. (malouniére). Bri-
quettene , (abrique de carreaux , de briques ,
etc.
Ëty. de maloun et de tera.
BiAliOUR, s. f. (molQur) , d. bas lim.
Intensité , force , violence du mal.
Ëty . de moi et de our , mal : fiolue dolor ,
mauvaise douleur.
MAIJ»AIILIBli, s. m. vl. Malparlant.
Ety. de mal et de pari.
MAIiRAZONAT , adj. et p. vl. ma^basp-
■TAw. Blâmé , brocardé.
Ëty. de mal et de Raeon^ R.
1IAL9ABBN9A , s. f. vl. Mauvais gré.
IIAL-8AL80, s. m. (mal-sàiso). Nom
qu'on donne , à Nice , à une maladie énip-
tive qui a la plus grande analogie avec les
dartres.
Êty. On croit que celte éruption est pro-
duite par des sels qui sortent par toute rha-
bitude du corps.
MALTA , ordre de (malte). Ordre de
Malte , or4re religieux et miliuire dont le
dernier siège était à Malte, d'où son nom.
Des marchands d'AmaIsi, au royaume de
Naples, environ l'ao W8. bâtirent à Jéru-
salem, une église du rit latin , qui fut appe-
lée Sainte-Marie-la-l.atipe ; ils y fondèrent
aussi un monastère de religieux de l'ordre
de Sainl-BenoH, pour recevoir les Pèlerins,
et ensuite un hôpital tout près de ce monas-
tère pour V avoir soin des malades, sous la
direction d'un maître ou recteur. On y fonda
également une chapelle en f honneur de
saint Jean-Baptiste; Gérard, du Martigues,
en ftit le premier directeur en 1099. Les
hospitaliers se séparèrent de fabbé et
UAL
des religieiDX de Sainte-Marie-la-Latihe et'fu-
rent appelés Hospitalière ou frèree de nM«
pHol de eaimiJean de JérueaUwn.
Raymond Dqpoi, successeur de Gérard,
prit le premier la qualité de mÉitre.
Après la peste de Jérusalem, les bospi*
taliers se retirèrent è Margat, ensoiteli Acre»
et en 1391 en CInrpreoù ils demeurèrent en*
viron 18 ans; en 1306 iU prirent l'Ile de
Rhodes , sur les Sarrasins, et ils s'y établi*
rent, et efest alors qu'on leur donna le litre
de Chevaliers de Rhodes. Ils possédèrent
cette Ue pendant 213 ans*
En 1530 ils s'établirent dans l'Ue de
Malte, et c'est depuis cette époque qu'As eo
portèrent le titre. Bonaparte s'en étant eoi^
paré en 1799 l'ordre cessa d'exister.
HALTAO, part, (mal-tâg), dl, Mal«
traité ; outragé.
Ëty. V. ^olet 2Vicr,R.
MAL^TALBNT, V. Mmu-4aklU.
MALTAT , s. f. vl. nALTAn. MsUce, mi^
chancelé. V.lfal,R.
MALTOTA, S. f. (maltéte); mAmnmm.
Maltôle, exaction, fourberie, peneptioD
d'un droit qui n'est pas dû.
Ety. du lat. malatoUa, de malè tellsre.
Lever injustement , ce mot de maltole hâ,
employé pour la première fois sous Philippe-
le-Bel , vers 1293 , au sujet d'un in^lqu'oa
leva à Rouen . sur les denrées.
MALTOTIBR, S. m. (maltoutié) , et
impr. MA&TovnMi. Mallôlier, celui qui exige
des droits qui ne sont point dàs.
Éty. de uMUo$a et de ier, qui fait la mal*
tête.
MALTRA, nom de femme. V. Marira.
Maltra l'innoeenio, est le titre d'un joli
petit poème de M. Jasmin.
MAIiTRACT , vl. V. Malirag.
]M[AI.TRAGTAR . vl. MalinUar, esp.
MaUraetar, cat Maltraiter. V. Mautratar ,
Jlaletrra, R.
HALTRAO, S. m. vl. wua.'nuuT,mAÊmmA/eT ^
MAftVBAacT. Maltrade, cat. MaUralo, esp.
Maltratto , ital. Mauvais traitement , peine ,
souflfrance. V. Mal et 2Va, R.
HALTRAICT, vl. V. Jfalfrajr.
MALTRAIRE , s. m, vl. Mauvais traite-r
ment. V. Jfal et Tra, R.
MALTRAIRB, V. a. et n. vl. Maltraiter ;
souQrir , peiner ; avoir du mtà » fatiguer.
Ëty. de wial et de fratrs , se mal, traîner^
aller avec peine. V. Mal et Tra , R.
BIAI.TSA1T , Malheur , mauvais traite-
ment, mauvaise réception. V. Jfol et Dra ,
R94.
Ni fier maltraît eohria'$»
AimerideBelQK>nt.
BIALTRAT , S. m. vl. MalheQr. V. ifoZ,
et Tra, R.
MALTIlAZBNjpçrt. prés. vl. Souffrant.
Voy. ilfttl et Tra\ 8. ^
MALTRBITO, s. m. vl. Mauvais traite,
ment. V. Mallrait , Mal et Tra, R.
MAI^TRETA, nom de femme (maltrèteV
dg. Jeune ou pethe Marthe. V. Marta.
BlAIiUi; , s. m. (malû) ; maboc , ualc. On
donne particulièrement ce nom à féminenoe
que forment les os des Iles dans les hèles de
somme et les bœufs ; et quelquefois aussi à
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MàL
miXkq^pféÊ&ÊteYvmofkUm o» de Vé»
p)Mle:Buaadl«d«.ebevar:4^lMiieliÀ. Gare.
DérMfl : Ai»nir^ AnmkK^ Ainalugar,
Bimuuusfak
HALURODZ , V. Malhurtmi.
M41iViÉ,a. f. Tl. MMiMéi. Mtdvm, oat.
eip. kal. Miuve. V. MawMk
La malvapoftamrffMdtcr»;
Brev. dTanor.
,^ Mâp»VA>M.É#il!a, tv d ég; Goi Aaate.
V. Giitmotiva.
MBftLVJBA. adj. f. TLJtfa<V(ui»,4)at. esp.
iMva^ua» ital. Mliuvawe. V. ifokMua.
fi^. de l'espagnole makado, da, mauvais,
fliécfaaot
HALVADAMENT, adr. mALVMiEAmm ,
mMV9»Mrtmm , wm.wAnmmwii^ MolvùdamerU ,
cal. ÈMvaêmnetHe , cap. port. Malmoia-
mente, ilal. Méchamment. V. Mal , R.
^ MALFABMA , a. f. t!. mAMjnnws.. Ma-
lice y méchanceté. V. Mal, R.
MALVAIft, adj. ▼!. ttA&vnf, ittMMs,
MA1.VAOT. ifaieai^, cat. McAwtdo^wp» port.
MaUMgsfio, kal. Mauvaîa, injuste, méchant,
seéUkat. lâche, poltron.
Ety. de mal et de vazer , aller mal: ou do
kt.iiiafe^ti#. y. j|lai,R.
MALPAIKAMBN , v|. V. Malméamefit.
MàXJFÉÊiENSM,s. f. W. Malveillance.
Ety. V.JIfa( et Fa/, R.
BUdLTAfl.vl.V.ifalvat».
MAl.VAfliA.C4yo8A , s. f. ( malfaale-
eaouae). Procèa injuste. V. Mai , R.
Î^VAW, ad». Wi Méchant V. Makal
tiMal,H.
MAâsrJkmAT , 8* f. vl. V. JVoimM;
BIALVAT, vl. V. Mak>atz.
màSLVAn.y.Maimis.
BIALYATS. vl. V. Malvatg.
,r ^^-^^TOIRA , 8. f. vL Mésaventure.
y. Malet Fm,R.
BIAIiVBBSAR, v. n. (malversà) ; «mu-
ynmAm. Malverser, se conduire mal , se com-
porter mal dans un emploi* en faisant d^
profits illicites* V. Malti Vert, R.
MàSJVEBBATtOH , s. f . (m^f ersalie-n).
Malversation, faute grave oommtse dai»
lexerace d'une commission et dans un ma-
niement de deniers. V Mal et Ferl, R.
MàMi.rUHJL, s. f. (mah-esie) ; m^mwA.
Malvana, cal. esp. port. Maivagia, ital.
Malvoisie, vin doux de l'Ile de Scio, que l'on
imite très^bien à Auhagne.
Ëty. de Malvoisie, Ile et ville de la Grèce, où
w raisin qui donne ce vin est abondant.
MlAErTB9TAT, s. f. vl. mAtwA»rMr,ma,^
iTAWA. MalveHat , anc cat. Mahagita, ital.
Malioe, méchanceté: Pa#stofu de ma/t«flal.
Pâmons honteuses, lâcheté, ignomiue.
Lty.dulat.mole/lduw, maUfaeium. V.
Maiy K.
mLVMTUTA, r. (; vl. Méchanceté.
V.MaUmêêsa et ifa/,R.
^■^^^ï>f«N, adv. vK MéehMiH
ment. Y. Mal, R^
MàliVBXUB, Y, a. vl. Mat conseiller;
1IAI.^TBZIAT, ADA , adj. vi: MMvsuAn.
Maladroit, oite. V. 3ial,%^ "^'*'^^-
TOM.U.
MAI
aMLUFI ,.& i i4. IMH cat; JMmlseo,
^p.itaLNomaBckadela guimauve. Vof.
UttimoiMui.
fity. du lat moloi.
MALVIO , s. m. (malbic). Un des- noms
de kl ^lîmauve, ï Toulouse. V. Amea et
Guimauva.
MAETIZf , s. f. vl. €omip(ion, iniquité.
V. Mal^ R.
iiAl.¥lilAB, ¥. av vk Corrompre, in-
duire à mal. V. Mal, R,
BlALFOISia,^ 8. m. (malvoisie) ; »um>-
MA , iiATBUA. Malvaiia , cat. Nom nismois
d'un raisin blanc hâtif, 4 grains médiocres ,
ronds et très^errés ; fiin muscat cm*t.
MALVOUBDOR, s. m. vl. MalveiNaut,
ennemi. V. Vol, R.
BIALV0LEN8A, S. f. Malvolenea , cat
V. Mauvoulema, Mal et FW, R.
BIALYOLENT, adj. vl. ..alvo». MaU
wleni, anc. eat. Mdveillaat , ennemi.
Ëty. de mal et Vol, R. ou du lat. male^
vdenti*, gén. de tiioiaeo/0iia,^m. s.
IIAUrai.G9T, ODA, adj. et p. v{.
mALvoMJÊvtm. Malvonhi , ue. V. ^oueoiMvtt ,
MaUiVol,R. ^^
MÀM, itiunL, radical pris du latin ma-
milla, diminutif de mamma , petite mamelle,
et dérivé du grec [AdjA^ia (mamma), mamelle,
mère.
De mamma , mère , mamelle , par apoc.
mam; d'où : Mam^, Des-mam-ar , Des-
mam-at, Mam-eta^ Dei-mam-aire , Des-
mamad'Urae,
Dfe mamilla , par apoc. et changement de
r en e, mamel; d'où : Mamel-a , Mamel-
ierae, MameUoun, Mameou.
MABIA, s. f. (mâme). Terme enfentin qui
équivaut à mire et à maman.
Ëty. Les mots mama et papa , sont les
premiers sons articulés que les enfonts pro-
noncent, aussi ont- ils été adoptés dans pres-
que toutes les langues pour désigner le père
et la mère. V. Mam, R.
Mère se dit :
Em^ea hébreu; Bmma , en cbaldécn ;
Ema , en syriaque ; Mamma , en grec ;
Mamma, en ital. et en lat. Jf^ma , en es-
pagnol et en catalan; Mam, en gaulois.
MAMA, s* f. (même); ATaifia, cat. esp.
Mamma, ital. Terme enfantin, mère; dans
la montagne, les paysans disent maire , les
artisans mama et les booi|peois mère ou
marna»^
Eiy.dogrec fxdifXîJLa (mamma), grand'mère,
mère. V. Jlfom, R.
MAMA Ds,dl. Terme de nourrice, du lait.
mûOBàXJ, s. m. (mamâou). En terme de
nourrice, bobo , peUtmal , petite blessure :
lianfaeh maman, on |ui a fait bobo.
Ety. Alt. de imm-mau. V. Ma$, R.
BIAMH, V. Mme. Pourtaraumame,d!.
porter à chèvre-morte.
Ety. dé mauis ou même , agneau , mouton.
MAMB, Gare. V. Même.
MtBMBJLA , 8. f. (mamèle) ; vsta , nr» ,
rooiiA. Mammella, ital. Mama elMamela,
esp. Mamma, prt. MameUa . oat. Ma^
meHe, oi^ne d^ U sécrétion du lait dans
mm 577
kÉ nammifèreB. Les Proveaçauv etttwiant
plus partieutièremenl par lemoleiMials, les
. mamelons, et désignent par cehilidePotiasdi,
V. c. m. la mamelle même.
Ëty. du lat. mamdUr, petite mamelle. V.
Mam, R.
On nomme:
MAMELON , U hmumktn^w leqMtl blaU |M».
AREOLE , l« eerol« coloré qtri raloar* 1« mnôalM».
TaAYOM , k mmtâam im wmAm «t 4» dMvm.
MAIWTSLA , S. f. (mamèle) , d. bas llm.
Lame : Mamela de coutel, lame de couteau.
V. Lama.
Éty. du lat. lamella, petite lame. V. Lam,
Rad.
BIAMELIEIlAS,s. f. pi. (mameîiéres) ;
mAWÊMMJomïïmmjk». Bouts de sein que Ton
applique sur le mamelon pour rallonger
lorsqu'il est trop court, pour que les enfants
nouveaux-nés puissent le prendre.
Ëty. de mamela et de tsra. V. ifam , R.
MAMBLOPCK, 8. m. (mameléu). Mamr
meluk, mamiouk, mamiuk et mammelus,
en Egypte, soldat attaché à un bey , auquel il
appartient à titre d'esclave.
fity. du verbe arabe malak ou malaka ,
poaséder , parce que le mammeluo est la
propriété d'un autre. Mamiouk, est un perl.
pass. qui signifie poeeédé , Utténilement
regnaiue, sur qui on règne.
MAMBLOON, s« m. (mameléun); ha-
Mamelon, le bout de ia mamelle qu'on nom-
me trayon dans les vaches, les chèvres, etc.;
fer rond qui sert d'axe à un gond.
Éty. Dim. de mawUla. V. Jfom, R.
MAMEIaOUNIEIlAS, Aub. V. Mame-
lierae.
MAMEOU , V. ifameloiin et Mamel, R.
MAMCTA, s. f. (maméte), dl. Aïeule,
grand'mère, bonne maman.
Ety. de mama , mère, et de eta. Y. Mam ,
Rad.
MAMIAtr, S. m. (mamiâou). Terme en-
fantin pour désigner toutes les bètes qui
peuvent effrayer les enfants ; les pous , les
rats, la béte noire, etc. Gare.
MAMILI«A, s. f.vl. V. Mamela.
BIAUOT , OTA, adj. (marné, été) » dg.
Mou , dodu.
Aro$ ou n'y a mes de plase
JTaugi ou$ autete, ou deoue be$e
Groê ^momots coumo lapaeto?
MAMOTAR , (mamootà), dg.
Graeietto eoum un cougoumet ,
Mamoto coum un coueoumet.
MAMOUR, s. f. (mamôur]. tfamour,
mon amour, ma chère amie, terme de caresse.
Les Bas-Limousins donnent aussi le nom
de mamoure , aux caresses que se font deux
amoureux.
Éty. Ce mot est dit pour ma amour. V.
Am,wi*
MAMOURASSAS, S. f. pi. (mamourâs-
ses), d. bas lim. Augm. de mamaurg, grosses
caresses. Y. Ain, R* ^T ^
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578
MAM
MAllOT, S. m. ïmaméï). Nom qu'on
donne » aux environs de Touloune , à la vio-
lette odorante, à Qeur.blainche. V. fimUia.
MAN, v|. Jf^» cat. If^no, esp. Ordre,
autorité.
MAN j vl . Pour m?inl, V . ManL
MàN; vl. Je , il ou elle commande , de*
mande.
MAN, vl. HA. Ponr matin , V. Matvn.
M4^f vl. Ma en^ mas en , m^is Qon ;
Mais don » mais Pop Joris,
MAN , vL Pour m'en ane^ que je m'en
aille,
MAN , 8. f; (màn); M4, m. mas, ba» bret.
Ma . cal. Mano, csp. ila[. Mâo, port. Main,
partie du corps huipain . qui termme l'avapt-
bVas ei qui sert à l'appréhension et au taçf.
foy. du lat. mafiti«,oudeamanefido,parce
que leà mains dérivent du corps, et les doigts
de la m^in. V. Man^ R.
Vingt-sept os entrent dans la composition
de la main. Hsy sont distribués et articulés
d'une manière si admirab)e,qu;elle est suscep-
tible d'exécuter tous les mouvemçnU possi-
bles. C'^t même k sa perfection que rhomme
doit une grande partie de cette prééminence
qu'il a sur les autres êtres. C'est l'instrument
desinstrumentSj selon l'expression de G^^ien
etd'Aristote.
Ce dernier, voulant faire comprendre que
l'homme a de grands avantages sur les bêtes,
dit que Dieu lui a donné la raison aurdedans
et les mains au^bors..
Dxvu la main on nomm : .
CARPE , U pMlle qoi a'articttl* «ree \mmém brt».
l^TACARPE , c«ll« qui Mt eaua U ewpa «i 1« «Mgti.
DOIGTS , les diviftions de U main. V. Det.
PAUME oa FACE PALMAIRE, U parti* intérinyvoo,
concave. Lou eroues •u clôt </# /a man.
DOS on FACE DORSAIiE , la part» oonveie 0a •M.xi-
ricarfl.
Dovoiar la man ou faire la man «aider,
secourir , s'emplayer pour.. . Les. L^tins.d^
saient, dans le même sens, donner le pied,
Pfdem date.
Baisar lei$ mane, baiser les mains ou la
main, en $igne de vénération, de supplica-
tion 00 de reconnaissance , est une coutume
qpi date delà plus haute antiquité, et qu'on
retrouve chez tous les peuples. Marins reve-
nant d'Afrique, po^rôter et çbplir la coutume
de baiser la Ëouche, ordonna que ce serait
sur la main droite..
Boutar ou mettre nian^ mettre la main à
l'oesuvre, commencer un jravaiL
ÀviT bona man en quauquaren , avoir la
main rompue à .quelque chose, être expé-
ditif : ay.oir la main heureuse.
Levar la man, lever la main , jurer par
serment.
Faire leif mam , jouer seul contre deqx
personnes, porter les deux au jeu de bpules.
Etcritura d^,man , ' pléonasme , écriture.
Tenir ou aver una terra à ea man , jouir
d'une terre par ses. mains, la faire cultiver
soi-même.
Boutar man a unt^lbouta^ mettre un ton-
neau en perce.
Man de pan, ration de4)ai(i4.
Proundi manefan proun <Po5ra, beâiH-
coup de bras , font beaucoup d'ouvrage.
Bouta pas laman à la testa per un peoulh^
il ne prend P9» de la peine pour peu. de
(^se.
fjaire, la.manj favqriaer quelqu'un, dans,
un mauvais dessein.
Averleismanspegouas, avoir les maips.
crochues , toujours disposées à4>rendre.
Sioupas de man ou me ven pas à man 9^
je ne suis pas en main.
Porta soun cor sus la man ^ il a. le coeur
sur les lèvres,
^ottlar la man àftout, se mettre à iout.
Estre de wnan , d, bas lim. être en maiiL,
à. portée de...*
Ftfi^^man#, jtt^ar eu, joutr au pied de
bowf.
A man drechay à^man gaueha , à droite^,
à.gauche.
De man.on à. man revessa ( un eoau ) , un
coup dei'aKrièrê-mAin.
MAN , s..f..Main , se dît encore d'une in-
finité de.choj^s qui ont des rapports plus- ou
moins oirects avec la main, comme :
Man de pan , ration de pain qu'on don-
nait aux forçats.
ilfan de papier, Ma, cat. Af^ino, esp.
Main dç papier , 25 feuilles de papier blanc
plFées ensemble.
jlfan de eartae, certsiin nombre de cartes
"qu'un joueur donne, à l'autre.
"Aver la tn^n, avoir la main , être le pre-
mier à jouer.
MAN, liAiicB , MARI , MAin)., MdfiAo.t radic^l
pris du latin manus , main , qu'on fait venir
du grec (xavo< (manos), ouvert , Roq. d'où :
Mqnicfire , ilf anuàitt , Manica , Manibula ,
Manuscriptus^Emancipure, Mancipium^
Minari.
De manus, m^ip »par apoc man; d'où ;
Man^ Mafkada, Manad-et, Man-aira,
Man-al , Man-at , Man-drou , Mandroun^
a , Mandroun-egear, Man-oblar , Mç^n'ige^
Manege-ar , Man-eqr. Man-egueyAtanegeat-
ton, manegi, Man-eï, Manei-aria^ Man-
elha. Des-manelk-ar , Man-eou , Man-ibl-
ar , Man-eta , Man-etas , Mani-able , Man-
tar, Man-ier^ Man^iera, Manieir-otu,
Manigança , Maniganç-ar , Man-eier,
Man-ear , Man-ilha , Mani-pola , Manipul-
a , Mani-torta , Mani-velta , Man-uvra^
Mcinuvrar, Arman-at, A-man-adar ,^-
manrat^ A-man-ei, A-manel^r, Des*
man-egtar , Eman-cipar, E^-man^pat,
JK-man-ctp (Uton.
Ve manus f les Latins ont fait manica,
n^nche ; d'où par apoa et suppr. de t, man,
et manch, par le changement du c.euch^
et de là : Manck.y. ce 8.-R.
t)e manica , par le^changement de ieaei
et du c en ^ : Manège , Maneg-at.
De mancipium, servitude, sujétion, es-
clave , formé de man^ captjnm » par appc.
fnançtp ; d'où :, Mancip, Mancip-a, Massip,
Massip-a, Massip-eta, Mancip-acion, Er
maneipation, E-mancipaeio, B-mandp-
ar, par une seconde apocope » Manc,
De manf^ , mang et marg; d'où : Marg*
o, Marg-ar, Marg-oun, Murgu-e,Mas-ant,
Mas-ant-ar, Masrcagnar, Mander, > Man-
eyra, Man - fat , Mani-pol, Man-siada,,
MAN
Man-siar, MawUnenta, Mam4mHre, Mem'
tener, Manj-eta , Man^-ou, Man-lm. Miain-
tengut, Mandtenk, Man-iemr, Man-inl ,
Manoun, Man^tmre, Mamne , Mam-&uMa^
A-man-oir, A-m^nroit, Maner , man^
eiador,
De.mamci*2a« petite manche, outS fait par
apoc. et suppr. deu, manie/ ; d'où: itfawtciJ-
ayMagn-era, Magnef-etae^, Mf^g^^r ,
Magn-iera, Magn-oli
De manicl, par suppress^^de i et cbange-
ment du c en jf , inanp(; d'où : DemangUr, .
MtangU , ManglrarrMtmgi^iUi MangUar, ,
MangUie.
De manus f paMpoG. iii<witt^;d'où'.ilf«i«-
d-tera-m«nl, Jlfanu-ei, Memu-faetura, Ma-
nU' facturier, Manu-seriî, Manu^miiisio , ,
Man-lebar, Ma-lebayre, Morlevar, Ma^
tottilr-iar, Amar^sa-
De emancipare^ émanciper, ôler les^en*
traves des mains, par apoc. emaneip; d'oè :
Des-man-eip^ar,
De maniar , par changement du dernier a .
en e , manier ; d'où i Manier-a , Maniei^a^
DermasUeirMar, De^manieit-ai , Men-oia^
Em-menot-ar, Emrmenol-aL
DemaniiNi, par apoc. et soppc. de I ,
manca, et par la pron. itai. duc, inoncfcr
d'où.: Manch r£>
De manica , par apoc. manie, par suppPw
de i , mane , et par le changement de ti en r,
et du c en ^ , marg ; d'où : Margu-a, Deè-
marg-adura, Des-mar^rOt, Em-marg-ar.
De minari , menacer, faire des menaces ,
indiqueravec la main qu'on veut maltraiter :
par apoc. min , et par le changement de i ea
e,iiien.; d'où: Men-aça, Menaçant, Menaç-
ar, Menacz-ar, Menaç-at, Menass-ador^
Menass^ar, Miass-ar, A-nanass^a , A-
menass-ar, A-menass-at.
De mang, par le^cbangemenlde an^o,
Mong, MouQH'4mn.
jlfon, ail. homme..
Mansfeld , champ de l'homme.
MAN'^. radical pris do roman, marnes ,
adv. qui signifie promptement, sur le champ-.
De mânes c Jlf anet , De-manes,
Demonet., par apocope man; d où : A-
man-vir, A-man-avir, A-manravit.
MANA , s. f. vl Manière. V. Marnera ci
Jlfan, R. -.
MANA, s. f.* (mane); majma. manna,
itah port. cat. ïlana, esp. Manne. subsUnw
porgatijFe qui a beaucoup d'analogie avec le
sucre et qu'on relire par incision de plusieurs
espèces de frênes, et particulièrement xki
frêne à feuUles rondes : Fraxinus ratundit
fàjiia , Lam. arbre de la fam.. des Jaipinees ,
commun en Galabre.
Éty. du lat. manna., dérivi de l'hébMii
man , ou du grec jAawa (manna), qui^igni»
fient la même du>$el ^^
La manne contient une subslanee sucr^
particulière nomméemannitteparM. Tbénard.
On connaît trois variétés de manne dans
le commerce :
La manne en larmes , qui est cn-fragmenia
allongés^ plus ou onoinscylindriques;
La manne ^^or«e, qui contient des morr
c^ux arrondis , eld'auires^en.uae espèce dt
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MAN
pulpe; etenfin la wunM ^^graiie, q^'^
une espèce de pâle.
Maima oa «lansia de Briançaun, nmone
de BrîtDçon , est le nom que Tod donne à
une snbeUnce^lancbe et sucrée qui Iranssude
des bourgeons du mélèze. V« Mêle.
Jftfnfia y manne , est epcore le nom de la
nourriture miraculeuse que Dieu fit tomber
du oiel pour nonn^r les Israélites 'dans le
désert.
MàMA, s. f. (màne), dl. Brebis» Doiij.
V. Feda.
Éty. du gallois myvn, m. s.
WiàNABA 9^. t. (manàde) ; iMiUk>A-vtn* ,
MmmAfA-mkm. Poignée dout*bn se sert pour
prendre le for è repasser quand il est
-cbaod.
MANADA , s. f . (manâde) ; 'Mnutr, «iûib«k ,
MAMÀT , HAHÀbBt. Ifemoda , cal. esp. Mana-
'toyital. Une poignée, tout ce que la main
peut contenir ; et par extension , la qnautilé
ae bestiaux que l'mimène ou que Ton vend
a la fois : mais dans ce dernier sens , manaia
n'est ▼isiblcrment^u'ime altération de Me-
iiada , ▼. c. m.
Éty. de man et de oda; lilt.main faite,,
main rempKe. Y. Man , R.
Manaia de eanebe, matasse , chanvre de
' H'Isère qu'on' vend 8ans'peSei^;'Garc. 'du lat.
malaita,
Manada 'Û'aeperffecn , de -eebae , botté
d'asperges, d'oignons, etc.
Manada J^un dalh,d*un^ichet, la poignée
d'une faux , d'un loucbet.
^ilANADEl*, s. m. (manadé), dl. m. s.
^que Manada , v. c. m. et Man, R.
MANAIA, s. 1. vl. Puissance, donunalion.
V.Mand,R.
MANAIBA , s. f. <manàîie) ,^1. Mannaia,
ital. Hache. V. ttapia.
Èty. du lat. manaaria , è la main, ou du
grec fAa^atpot (machaîra) , <:outelas. Thomas.
• V. Man 9 R.
Loue menuieiers armait d*ay$m^.
De manayras et de reetets ,
Mai eane <ourage $*avaneeroun,
Favre. '
MANAL, adj. vl. Manud, qui se manie
facilement. V. Manuel et Man y R.
MANANT , s. m. (manàn). Manant, pay-
san, rustre; homme d*une condition mfé-
rieure.
Ély. du lat. manfitiit ,^én. de manene^
part, de tnanere, demeurer, sous-entendu à
la campagne ,où l'on est ordinairement plus
grossier qu'au viHe.
MANANT, s. m. vl.-MMMat, mahah, wk»
M». Habitant, demeurant ^résidam, riche ,
puissant.
Ety. du lat. manenUe « gèn. de manene ,
ou du bas bret. manande , puissamment
riche.
MANANTIA , s. I. vl. Richesse, posses-
sion.
MANA8SA, s. f. (manàsse). Grosse et
laide main.
Ëty. de fnan et de asta, V. Man^ R«
MANAT, dl. V. Manaàa , Manoul et
Man, R.
MâN
MANAÉCMA, s. f . (monaontse) , d. \m
lim. Vase de bois dans lequel on transporte
la vendange. V. Banastaei Coumuda.
MANATA, 8. f. vl. Merci, discrétion.
MANBOR , s. f. vl. Mambour, tutelte,
curatelle , administration.
MANCt MAMiMy radical dérivé du iatin
maneue , <i, iim , ntanchot , estropié d'une
main, qui a perdu une main, d'où mancare,
basse lat. -manquer. V: Man, R.
De mancui, formé de mafiue, main, et de
aneue , trop court , par ^tpoc. manc; d'où :
figuf. Manc, Manc-a, Manca-tnentfManc-
or, ManC'OUyManC'i.
De manc » par le changement du c en ch ,
mancK; d'où : Maneh-et^ ela , Manchet ,
Manch-a.
De mancare f par apoc. mancàr et manc;
d'où : Manc-ar, Mane-al . Im-manà-able ,
Im-mancabUaf lm-mancd}>ta'mefU, Manqu-
ât, Mantpt-et,
MANC , adj. vl. Manco , cat. esp. port.
Ital. Imparfait, qui manque, manchot.
lËly. du lat. maneue, m. s.
MANG,s. m. vl. Enfant.
Éty. de nuancui, ]Sg. qui est encore court.
V.Afanc,R.
MANGA, adj. fém. (mânce), d. lim. Gau-
che : Manmanca, mam gauche. V. Ge^ch,
aucha et Manc, R.
MANGA, s. f. vl. t'emme perdue.
MANGA, s. f. (manqué); pma. Man-
canza, ital. Manque, s. m. défaut, en parlant
des choses ; iaute : Manca de fe, manque de
foi.
%ty. du lat. manctis , défectueux. Voy.
Manc^ R«
^êlre demanea , manquer.
À la carriera doou croittard
Ounté iroboun que siarde manca.
Gros. '
MANGAMBNT, S. m. (mancaméin);
«AJbiuiiBgiT , màmcAmsm* Mancamenle , ital.
esp. Manamenly cat. Manquement, faute
d'omission par laquelle. on manque de faire
ce^u'on doit.
Ety. de manea et de ment. V. Mane , R.
MANGAR , V. a. (mancà) ; Manear , cat.
esp. port. Mancare , ital. Manquer > laisser
échapper» ne pas atteindre , ne pas donner au
buL ne pas trouver ce que l'on cherchaii.
Ëty. de manca et de on V! Manc, R.
MANGAR, v.n. Mancare, ital. Maneap,
cet anc. esp. Manquer, faiMir , tomt)er en
faute , rater, en parlant des armes à feu, dé-
iailiiT : Lou couer H manca, avoir faute de...
être sur le point de... faire banqueroute^;
être de moins, falredé&ut^
Éty. du lat. maneue , manchot , et- par ex-
tension défectueux • imparfait. V. Jfonc, R.
Manea detpei un an , Tr. il| est absent de-
puis un an , ei non ilmanque depuis^ etc.
S'en manca ben, il s'en faut beaucoup,*
pour dire tiu'il^ a une grande difierence ;
il s'en faut de beaucoup, lorsqu'il s'açit de
la quantité; ainsi on dira: il s'en fout jbeau^
coup que le cadet soit aussi-sage que l'alné,
et il s'en fout de beaucoup que vous m'ayex
tout payé.
S'enmanea poi délire, Tr. il s^en fout
peu, et non de peu ni de fort peu.
hàn
57d
S*en u moiieal déren, il s'en est peu
faUo.
MAN-GA0DA , S. f. (man-càoude) ; mas.
CHAVDA , MAHBTA-CAtbA , V&ACADAt. MsiU-
chaiide , -frappe-^ain , comptant , jeu dang
lec^uel on frappe sur la main d'une personne
qui a les yeux fermés jusqu'à de qu'elle de.
vtne cehii qiii l'a frappée, dont la pumiion es^
de se mettre à sa place. ^
Êty. JVan-eoiida , 'parce que la main
S^échauàe à cet exercice. V. Man, R.
LafaKgue a parfaiiefflent décrit cejeu -dans
les vers suivants :
liobia . ^ar T<Ker ee'^iarininit tUdinage *
Snr Im g«aoui'd*Aiiette , «ppiiyiiït Ma viaafe .
Tend <or Mm dm oodk-bë f'eonfldemMent la main.
. DeviiM lui dit Lise , an y Trappan^ aoadain ,
\\ devine en effet , et , san* lai iiaire |;râoe ,
X'oàlige en m leTaot , de ae mettre k n place ;
£t rkiMn i M>ato«r ; an frappant comme il veat ,
Se courbe, tand la main, et derine s'Upaut.
On attribue «ux marins l'invention de Ce
jeu.
MANGEL , s. m. vl. Manceau, du Mans.
MANCH , «AMo , sous-radical dérivé de
mon, main, dont les composés servent è dé-
signer ce qu'on lient ou ce qui sert àia main.
V. ifon, R.^
Manch-e, Manch-a, Maneh'a9ea^Ma$èdk'
€ta, Manck-eun , Maneh-et , Manehoun-erp
Manch'Ot , Manch-ar , Dei'4nanchar , En-
manehar ,Manch'at^ 'Dee-meHnehat ^ En*
manchat, Èn-manch-aire,
HANtBtA, s. f. (màntche);WAMiA, mas-
•SA , MAMA , MACBA.' iHOfl^O , Cat. JlfOMMO t
ital. Manga, esp. port. Manche, partie des
vêtements qui recouvre le bras.
.£ty.dulat^maiiico>m. s. V.Man, R.
Dane les différente» maiichee on ^mme :
ÂMADIS « la miinl^ A» eheàilse 06 de roba qui l'appliqm
"èvarteroefit Mr le iMe et 'te boutonne Atr 1ë (raignet.
ARR1ÈRE.P01NTS , la aoite da pbl»u d'aSgidlla qui
«■npièteift Ma «M «wr la ••trei.* qu'to Iftit •« bai dee
manchea.
EBfMAWCHtRE> r«iv«riw« d'an kabti, d*m»a robe«
d'anc cbemiae, i laquelle on adapta las manehei.
•ïin'OtIBNt'HB , r&banerme dana la pftrUa qui toaeba
k l'aisselle.
nOARDE-^f .ANCHES . kA fadksaa fninrfies qtaa Foo met
par dessus lea manebes poair les frdAnrar.
JARDimÈRK, U)>etlta broderie do fil latto a« bord
d'une mancbette de ebemisc.
I^AREUENT « l'csp^ de rctrouasia qui est aa boat daa
inahchcs d'un habit.
"VOIGNET , te boAl de 11 rinndie d'nne ehcfttlM.
MANGHA , 8. f. En terme demar. man-
che , long tuyau de cuir passé à l'huilé , dont
on se sert dans les vaisseaux pour faire
couler l'eau dans les futailles; on l'appelle
manche à eau.
MANGHA» s. f. mâtunA. Manche, quand
on joue à parties liées, c'est-à-dire, que de
trois parties iKfaut en gagner deux pounètre
vainqueur, chacune des parties porte le nom
de manche ; on est manche à manche> quand
on en a gagné une chacun.
MANGHA , s. f. suM^L , movovii , muga ^
BBMABcao, MNmiAi • TituBLA. Verveux, tru-
bleau ou truble, espèce de filet en forme d'eI^
tonnoir , muni d'un cercle de bois ou de fer
à son ouverture, simple ou garni d*un
goulet.
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5»
HAM
MâN
£l|. de M fonae al&QiigéeftliÉroiCe , mil le
(ait reeeembler à une maocbe d'habit Vaf.
Û» off eUe :
ABCRELET , U ccrcUqvi U ti«iil oavart.
GOULrr , U sMJond 6Ut iMMtmr , oMwt^v W boot
qal cmpielM 1« poiami aeaortir.
MàM€MA , adj. et 8. ▼!. tfanchole, lim.
de ManâkOl, v.t:. m. et ifanc, R.
MAlfCBMI, V. Emmanehar ^Man, R.
MANCHE, 8. m. (màotcbé); iiA»aiiB ,
MAMUB. ilfanieoy ilal. mango, ésp. Manche, \
poignée que l'on adapte à un instrument et
par où an le prend pour s'en servir.
Èty. du lat. mamtbrium , formé de manu-
habere, avoir, tenir i la main. V. Mon, R.
i^aitc^d'uiia/ia(a6arda, iTusimnûeou,
hampe.
Mandie doouHnumn, heaume.
Mot hu mand^ apret ia éeitrau, jeter
le manche après la cognée , abandonner une
eolrepnse par ëépît ou par découragement.
MTm dommriou pas Um mandie 4:una
eêîfHka, je n'en donnerais pas on dou à
BIANGHE-DE-COUTBO0, S. m. On
donne oe nom aui solens ou manches de
couAeau: aoléti, genre de motlnsques acé-
phales, de la (amille des Acéphales.
Ety. Ainsi nommes de la ressemblance
frappante que leurs coquilles ont avec un
maîushe de couteau.
MAliOHENGOER , v. a. (mantcheîngué),
dg. V. MëntêtHreiMan, R.
MANCHET, ETA, adj. et s. (mant-
chet , été) ; wuaiq^mm , maucbot , mavzot.
ManeOy ital. esp. port. Manchot, ote» <|ui
n'a ou qui ne peut se servir que d'une main.
Ëty. du lat. mancu$ , formé de mofiu , abl.
et de l'adj. aueusy trop court de b main. V.
Marne etifam, R.
MANCHETA, s. f. (mantchéte); mmoit,
wumwmto. Monichino, ital. PuHo, esp. Pufi-
•^#,port. Manchette, ornement fait de toile,
ou de dentelle plissée, qui s'attache au poi-
gnet de la chemise.
toj. de «lanefca et de «to, dioL petite
manche. V. Mûn, R.
MANCHOT, adj. Y. ManehH et Man ,
Rad.
MANCHOUN , s. m. (mantchéun) ; ■«■•
joo. Manchon , sorte de vêtement composé
de fourrures , de duvet ou de coton cardé ,
uni sert à renfermer les mains et one partie
des bras, pour les garantir du froid.
fity. Aiigm. de maneha, grosse manche.
V* Jrati , R.
Lt8 manchons étaient déjà en usage da
temps de François l«r, bous le non de eon-
têmmee et de bimne f rdee.
Manchoun, manchon, en terme de verrerie,
cylindre de verre destiné à élre fendu et ouw
vert pour faire un carreau de vitre. On donne
le nom de manehomnier à mIuI qui les souf-
fle ; la partie supérienre du mand^n s'ap-
pelle ôonnel.
MMfCHOmiBR , 8. m. MiiBii— 11 , à.
béam. Fourreur. V. Mamchowniimr.
Éty. de manehoun et de ier. V. Jfan , R,
MANCHOONISB, s. m. (mantcfaooné).
qui
Iravaitte ans «achons.liarc.
MABUaiO , f L V. MamUm
MAMC V , S. m. ^anclp] ;
vl. ManeimiQ, ilai. leune garçon , «oùnt ;
valet, pubère, adolescent.
éty. de manàpoPm , mmieîjiîtMi , dépen-
dant , -esclave , femé 4e «ummi eanliNii.
V. Hm, ft.
MANCIPA, s. f. Vl. Jeone fille. Yoy.
Man, R.
MANClPACMm , s. f. vl. MandpaçUm,
esp. V. Emancipaêi9n>
MANCO , s. m. vl. Manchon, fourrure.
V. ifancAovn.
MANCOLP, adv. vl. Beaucoup, souvent.
MANGOU, adv. (màncou). Moins, il s'en
faut*^ [)as, point « nul, rien, V.Hanc, R.
il signifie aussi même: Pas mancott, pas
même.
MAN-COUBANTA, S. f. (màn-coucànte).
Main courante, registre, qu'on nonune plus
ordinairement brouillard et brouillon, sur
lequel on prend note des opérations de i>an-
Î|ue ou de commerce, à mesure c^u'etles se
ont.
On donne encore et improprement k
nom de manconrofiCa, è la rampe d'un es-
calier. V. Rampa et Jfèn , R.
MANC8 , adj. vl. MAimT. Estropié, man-
chot V. Manc, R.
M AND , sous-radical dérivé du latm toan-
dare, mando , mander « commander , donner
ordre, charger, confiner, comme si l'on disait
manu^re , mettre en main , confier, char-
ger. V. Jlfan,R.
Mandate^ est formé de mann-dore, mettre
en main, confier, charger, Mando^„4iei
puiatur quasi wumu do, ium ai im dandU
acctptendiigice, tnandatù manum énvicem
dar« mos eratf Vossius; d'où par apoc.
mand,et : Jlfand, Mand-aire , Manda4Uê ,
Manda-w^efU^Mand-ar^ Bê-mamdary Mm-
mofidar, CoiMiiofidor, Mamd at, Hê-^o^
numdar, Maméai-ier , Mamd-elaU. Mand-
etpiran , Cau^mamd^ , Qm-man , Oawmanr
dament , Co-mand-aire , C(haumd<Mior ,
Co^mmid^f , CoHnanâ-aî , /TsiMMmd^ria,
dm-maimA^ia , Càm^mand-iêHuri « Cou-
nuind-oiir, Dt-mamA-^, ik-tMnd^ire,
Ei'Wumd-ar, />g«iwnd'Ol, De'mumd-aiid ^
DMaamd-or , D§-miamd-<mr , De-manê^ Ac-
eo«i-9and-ft61e • Re^oouwumd-aHiom , Man,
Mam-aia, Mam.
MAND, s. WL vl. Hâs, HMiaMW, mémm^k.
lfaiido,cat. esp. port Ordre, procuration,
mandement, ordosnanee, message, oomman-
dement.
È(y. du lat. mandc^m. V. Jfatid, R.
BTai maud, j'en m l'ordre.
MANDA, S. f. vl. OrdonnMBoe. ¥. jrmid.
MAia>ACHn«A , s. f. vl. Droit de nour-
riture, de subsistance , mangerîe. ¥. âÊamg^
Rad.
MANDADOR, S. m. vl. Mamdaêmr, anc.
esp. port Màndatars , Hal. Mandataire. V.
JToiidalorietilfandyR.
MANEAGOE , vl. V. Moméoêgê.
MANDAIBE, AIRUl, 8. (aandàlre,
eiris). Celui, celle que les foumiers envoient
pour avertir que c'est rheurede pétrir ; on le
dit aussi de cekn ^oi lance ibs fMfNO.
mm
filf . de jrmil,R. el4e «te.
Jfondairsde 6oca, vl. paiteewitaire.
, «. m. (mandalîte) , d1.
■MWAs. t}d iNieteur , mt
lérraiMeor.'V. FtrraUmr^ Eipadmim.
Éty. de JfAitd, R. «t^ Nia . 'dérivé duM.
«(M, gén. delû, ^oeeelle, délMt. W.Mamd ,
fiad.
MANEAMBM,«l.et
MANDAMENT, S. m. (mandanieÎD} ;
Ifandanietilo, ital. Mamêamlnda^ oep. Moiii-
dadot port Manament, cat Mantemeiit,
écrit qui se publie de la oart d'«i éviqoe
dansJ'itendoede son dîooese, fur ieqncâ eet
lévéque en^int nu fidèles quelques pfécas-
tions relativesaurnéBorsouà lateligaan.
Êty. du lat. mandatum^ m. s. ordre, «an-
demeol. V.llâfid,R.
MANEAB, V. a. (manda): JCandat^ilnl.
Mander, envoyer, donner atére k ^uelqu'an
d'aUer è un enduit ; tanoor, faire diae.
fiiy. dulat iiuindbif»,ori8Mer. V. Msnd,
Aad.
Mandai' mim pnnéi, lancer uneinetre.
Mandat aquot d'un tau , envoyer chs on
Jf nndar pedums, envoyer pakre, env^^
promener.
£n vl. régler, commander , ondonner,d'oà .
la formule mandons et ordonnons, (aÛDO
venir.
Mandar o$t , lever une armée.
Mandar la wMn, porler la main.
MANDAR, V. a. Afanar,cat. Hondor,
esp. port. Mandate , ital En terme de fomr-
nier. avertir de pétrir, avertir, prèventr«^n-
ner ordre de commencer, de fmre; en vi
eommander, disposer, ordonner^ reoom*
mander.
MANBAT , AEA , adj. et p. (mandi, àde).
Envoyé , ée , averti ; en vl. commandé , or-
donné.
fity. du lat «MMUMna ,«• s. ▼. Mani. B.
MANDAT, s. m. (manda). Mandat, èOki
qu'un débiteur remet à son créancier , poor
a ne cehii-ei joit payé par unsotreparticiriier
ébiteur du preneur; mandemem , lettre ou
billet qu'on donne è quelqu'un portant ordre
à un receveur ou fennier de payer quelque
Éty. du lat mondoltmi, m. s. V. Jtfand,
Rad.
MANDAT , S. m. dl. Un convoi funèbre.
V. Enterrament,
MANDAT , Espèce de papier monnaie,
créé le 18 mars 1796, pour être échangé
contre les assignats dont l'émission montaR
k plusieurs milliards.
MANDAT , s. m. vl. Jlfandoto, cat esp.
ital. Ji8iMl«d# , port Mandat , commande-
ment, ordre; VfiMI.
Ety. du lat. mandaîm, m. s. V. Mand,
Rad.
MANDATAEI , 8. M. (mandatàri) ; Man-^
dotart, cat Mandaiario ^ ital. esp. port
Mandataire , oelui en fiiveur de qui le papo
a eipédiè un mandat ; chargé de procura-
tion.
Ëty. du lat. mandoiartut , m. s.
MANDATCHB, s. m. vl. ma»a«ob. Mfan-
êage, droit d'avertissenent dû ans fbor-
niers des fours banam. V. Jfondi R.
Digitized by Vni^VJV l^
IIAN
fê,m. (mBiùâtM). Se-
wnseureiSenoMeor, eelaii|uî porteles
billets ^ eonrocatim , particulMfemeiit
poar les cérémomes funèbres.
tHy. de mand&i et de Wr, cehii qm -est
ee^yé. V. Êkmd , ft.
MANDATS , împérat. du terbe inandar,
«ooraisBdeK , ord«BDez.
MANDELATE, S. m. et juroB (msBde-
lèté), dl. ïHàMe, peste. V. MémdaUîê et
JITatid.R.
MANDEfiPIBABI, dl. V. ManiehU ei
lfoiid,R.
MAN DESSUS , MAN DEJOOT , d. bas
lim. Le jeu du pied de beuiC V. P^têla-un,
MANDf , i. m. (»«Mli), d. ta. Alt. de
Matin j ? . c. m.
MàNDI^ ndieal démé du kim tnendt-
eiM, qui manque m qui ^ fÎMite de , d'où
mmâieare , meodier , fofvé de nieiida ,
manque, faute , et selon d'autres « de moMiit,
4|m èead la naâi; Oimms SMiitiifidirûita.
De mendieu» , par apoc, menât , et par le
dtengomenl de « ^ea^a ^inMidi ; d'ikk : Jfan-
4li-fln^ Mandiflia^ , ifofidft-«r, Mtcndi-
alha^ Mandie-Uat, Mandian-alka et Mena'
ic 9 Mendie-ar^ Mendie-ant , Mmâigu^eiar ,
Mendigu-ur,
MANDIALHA , 8. f. (mandiàilte) : màm-
mtAMMMA. Tous les mendiants , l'engeance
des pauvres qui mendient.
tij, de mandiant et de la lerm. alha,
qui indique la généralité. V. Mandi^ R.
MAUDIAIBB • s. m. ( mapdiâiré ). Celui
qui mendie des faveurs, des emplois avec
bassesse. G»rc.
1IAND1ANAI.HA . V. Mandialha.
«UUiDiAMT , ANTA , S. (mandiàn ,
énie) ; MAmiAiiA , mahdbs. Mendicante , esp.
Mmdieo , ttaL llendiant , «nie , celui ou
celle qui mendie , qoi dainande l'aosiÔDe.
£ty. <d« lat. mêndtntf mi mendûan».
V. Mandi.
Les Egyptiens , selon Bjêrodole » n'en
souffraieni point ; Us faisaient travailler les
ÎBdigents k des ateliers public».
MANDIAR , V, a. (mandià) ; coumMSA».
Mendieare , ital. Mendigar^ eap. port. Men-
dimr , cat. Mendier , demander l'aumône ;
rechercher avec bassesse, mendier des suf-
frages.
Ëty. du lat. metidicare, ou de man^ main,
et de dore , donner , tendce la maÎB. Voy.
Mandi, R.
MANDIBIILA^ a. t ^. MandiJMa , es|p.
port. AlanditHile , mâchoire.
Ëty. du lat. mandihula.
MANDIGITAT , S. f. (mandidlà) ; Mtn-
aM«tlè,ital. Mendicité, état du mendiant,
misère extrême.
Ëty. du lat. mendieHaUê. gén. de mên-
dieiias.X.Mamdi.Vi.
Dans tons les temps les législateurs ont
cherché les moyens de prévenir la mendicité,
ainsi que Ja Siinéantise ; elle était défendue
en Egypte. Âmasis avait établi dans cbaoue
eaoton des juges de police , auxquels les ha-
bitants du pays rendaient con^)te de temps
en tenais, de leur profession , de l'état de
f ear famille , de la manière . dont ils l'eatre-
tenaîent; et les foiniants étaient condamnés
eoflune dc8 siqcts nuisibles à rBtat.
MAN
Le8i<>ecs ne souffraient point de su)cf(s
tnoliles. Platon ^applaudissait de ce que les
lois ne permettaient pas qu'il y eut des men-
diants et des vagabonds à Athènes, ou du
moins qu'As y restassent paimbles.
À Rome , les pauvres capables de gagner
leur vie ne parUcipaient pas aux secours de
la charité. Dict. des Orig. de t777 , in-12.
Charkmagne fit aussi des lotstontrela
mendicité vagabonde, on en a beaucoup
pnfalié depuis, et la mendicité existe toujours
avec tous ses abus.
MANDIUIA, s.f. (maodiUé). ¥. Man-
drilha.
flfANDjmi»A« s. f. (mandinède) , d. Um.
Matinée. V. Matinada et Matin, fi.
MAN-D'OnaA , «. f. (man-d'obie).
Main-d'œuvre, la façon d'un ouvrage, le
travail de l'ouvrier.
Èty. du lat optm manm. V. Mtm , R.
MANDOLDBR , S. m. vl. wm^oumm.
Ancien nom de l'amandier. V. Aw^endier
et Amend , R.
MANDOLUIA, a. f. fmandmriine) ; wmm-
DooLiiiA. Mandela eXMandoHno , ital. Ban-
dota 4 cat esp. Mandoline , espèce de petite
mandore , qui a quelque analogie avec la
guitare et le luth.
Éty. du grec wav^©up« (pandonra) ; espè-
ce de luth à cordes de laiton qu'on fait venir
de ^ocv (pan), dieu des bergers, et de Sa>pov
(dôron) , don , parce que ce dieu aurait été
finvenleor de cet instrument.
MANDORA , s. f. vl. Bandurria^ esp.
Bandurra , port. Mandata, ital. Mandore,
instrument de musique.
MANDORA , s. f (mondôre) , d. bas
lim. Femme sotte ,imbécille,t|ue l'on trom-
pe facilement Béron. comme on joue de
l'instrument qui porte ce nom.
MANDRA,s. f. (màodre), dl. Un re-
nard , et fig. una vielha mendra, une vieîfie
rusée ou maloise. Douj. V. aussi MandroiMia.
Éty. du ceh. selon M. Astrac.
MAMDRAOORA, s. f. ( mandragére ) ;
MAmBraovLA , MOToeoT , iruumMAOOOSA. Man"
dragola , ^al. Mandragora , esp. Rai. oat
port. Mandnigore.
Éty. du lat. mandragora , dérivé du grec
IMvfipaif^pac (mandragores) , fait de (xav8pa
(mandra), étable, et de oc^aupoc (agauros) ,
nuisible , dangereuse pour les bestiaux.
Théis.
MANDRAOORI , atQ. t1. De Mandragore:
OU mandragori , huile de Mandragore.
MANDRAS, S. m. (mandràs), dg. t
Dab lajouncado touto fretquo,
D*eMpic de mandras e de $e$qw>.
D'ÂjBlros.
MANDRAT» S. tt. (mandrà), dt Un re-
nardeau. V. Rêinardoun, Un fin mandraf ,
un matois, un rusé compère. Douj.
MANDRE, «. m. [tDkûd9k)i «AMu.
Mandrin ; manche.
MANDRE , a. etaiy. (mândi^^dl. Fin,
adroit ; mendiant.
MANDRI, s. m.Jmândrî); màmm^^mAm-
oovL, M<i««ownMiA. Xbunllon, axe sur leouel
tournent plusieurs machines; Farbre bo-
rlkontid de ces machines tourne swr lealoiH
rîllona qui portent ior les crapandines.
MAN
581
Ety. M. Roquefort tait dériver ce mot du
latin mandrita, fait du grec^vSpa^man*
dra), seul, solitaire.
IHAIVDRI, s. m. Poisson de TOcéan qui
ressemble beaucoup au merlan. Àch.
MANDRIASSA , S. f. ( mandriâsse )
Goujat , homme amoli , paresseux.
Éty. du grec àv$p^c (andros). gén. de àvT^
(anèr), homme, et de la term. p^. Oiea,
MANDRIGOULA, s. f. (mandrigéule) »
d. bas lim. motooot. Nom languedocien delà
mandragore. V. Mandragora,
Les prétendus sorciers se servent de sa
racine pour faire ce qu'ils appellent leur
main de gloire ou mandrt^ouui, qui a la
vertu de faire doubler tous les jours l'argent
qu'on y met auprès.
MAIWRIUHA, s. f. (mandrtlle) ; iM-
muiA , HMosioA. Mandille , ancienne casaque
de laquais; vieille robe, manteau de b<mé-
mien.
Ëty. du celt. mandUhm, ou do lat man-
tellum, manteau.
MANDRIN, a. m. (mandrin). Mandrin,
pièce sur laquelle les tourneurs assujettissent
les ouvrages qui ne peuvent pas être tournés
entre les pointes ; pièce que l'on place ordi-
nairement dans les pièees creusas lorqn'on
les travaille, etc.
Éty. V. MandH,
MANDRIN, y. Mandri.
MANDRIN, S. m. (mandrfn) , d. bas Ihn.
Homme dont la figure, le costumeet la tenua.
annoncent on brigand.
Éty. de Mandrin, chef de contrebandiers,
qui fit voler le receveur des tailles à Tulle,
en 1763.
MANDROU , S. m. (màndrou) , dl. Mani-
velLe. X.Manifoela.
Éty. du lat manubrium. T. JVan , R.
MANDRODNA, 8. f. (mandréune) , dl.
MAMDmA. Mendiante valide et paresseuse;
matrone, femme qui sert les jeunes gens
dans leurs amours ; aide foumier. T. Jnan-
daire^ airU,
Éty.V. ilfan,R.
Mandra, en catalan, signifie paresse.
MANDROHNEOEAR, v. n. (mandrou^
nedjà), dl. Faire la mendiante , mendier.
Ëty. demandrounaetde^fear. V. Mon,
Rad.
MAHDDADOn, a(Q. et S. d. vaud. Mé-
disant
MAN^DUBERTA , S. f. Ampan , mesura
de la main étendue.
MANDUG , vL Je mange.
MANDUCA, s. f. (mandûqoe). Bestiasse,
femme qui n'est propre qu'à manger. Gare.
MANDUOAR, V. a. tl. Manger. Yoj.
Mangear,
Éty. du lat manducare,m, a. Y. Mang^
Rad.
MANDURAR, et
MANDDRGAR, ▼. n. Vl. «amvwab.
Jouer de La mandore.
Èly.î
MANEAB , ▼. a. vI. et d. de Baroel.
Manier. V. Manegear et Man, R.
MANSBLAR, ▼. a. vl.MnnMi. Manier,
porter avee la main, mouvoir yvagiter, diri-
ger. Raynouard.
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582
MAN
Éty. da !al.^iMiiiiettr« , m. 8. V. Man, R.
Manehla ta croix, il porte sa croix; baju-
toi trucem tuam.
XANEO.BCA, adj. vu maubcs. rixe,
anrèté, s^ournanl, allaché.
É^y. du lat. manàt, V. Mai, R.
HANBCHAO, s. m. (manelchàoa) ; ma-
^mtcAiu Maritcal, cat. esp.Manwcalio.ilal.
Maréchal ferrant , artisan qui ferre les the-
vaux et les bœufs, cl quilles panse quand
ils sont malades.
On nomme 1
^StrÉRVUMA^, VuHiié «pi •• bon» • m» d«rrf«rM
Êty. delà basse lat. marechaUui, m. s.
formé, selon les uns, de margo eldecapUalis;
de major et de caballus, selon Turnébe , ou
de l'allemand mark , cheval, et schalh, ser-
f iteur, suivant Ménage.
Les principaux mUili dont n icrtJe
maréchal XerravH ionî :
Ï.E TABUHR A FTOKER .tm tablier k pocbcs.
I£ BROCHOIR , o» umtimm qui aert • imflw»»" "
clo«a. ,
LES TRICOISES , oa témilles qui wrrMit a eoap«r 1«
pointM dds donc , «te.
JtE ROGNE PIED . nwrc»»» a. «dimqiil fwt • «wpw
U oorae q«i déborda le fer.
LE REPOUSSOIR , qni aeit i^ébwieber lea (ara m i
faire aortir une pointe de eloa du pied do eheral.
LE BOUTOIR , V. Bnia.
LE PAS D'AHE , «ratll qaVn net dna la bonetie do
dMval poor la t<«ir oovcrte.
L'ESTAMPE , espèce de poin^oB aarraot k pereer laa far*.
BIANEn.ARIA , S. f. (maneflarie) » dl.
MAHmriAMB. Rapport . flagornerie , action de
flagorneur. V. Manelaria,
Ety. de manefle et de ar ta.
BIANEFLE, EFLA, S. (manëflé , èfle) ;
«Ainov. Manefia, cat. Un flagorneur, i]ui
caresse par de faux-rapports; suborneur de
domestiques ; typocrile. V. Maneou.
Ëty. du celt. selon M. Astruc.
Le moimanefle, en vieux français^ signifie
aussi vrille , broche , instrument qui s'mtro-
duit dans le bois, etc.
MANEFLEGEAR, T. n. (manefledjà),
dl. Rapporter » faire des rapports vrais ou
faux, pour faire sa cour à quelqu'un « flagor-
ner. V. ManeUar,
Ëty. de manefle et de egear.
BIANEOA,s. f. vl. Manega, cat. ttangay
esp. Manica, ital. Manche d'habit, de che-
mise.
Ety. du lat. manica, m.s. V. Man^ R.
MANEGE , s. m. (manèdge) ; HAmoi. Ma-
neggio, ital. ^ane;o,esp. port. Manège, art
de dompter, de discipliner et de travailler les
chevaux, art de monter à cheval ou de monter
un cheval ^vec avantage, lieu où Ton exerce
les, chevaux pour les dresser.
Éty. de manegear , manier , fait de manus
et de agere. ou de Tital. maneggio. V. Man,
Rad.
MANEOEA, 8. f. (manèdge) ; Maneg^ cat.
Mango, esp. Anse d'une marmite, d'une cru-
che , d'un chaudron , d'un panier , etc. Gare.
V.Manelha.
MANEOBAMENT, 6. m. (manedjamein);
», Maneggiamento , ital. Man^,
MAN
Iesp. port. Maniement , action de manier , de
toucher avec attention, adminisUation , ges-
tion.
Éty. de manegear et et menî, V. Man, R.
MANEGEAR, ▼. a. (manet^à) ; maiiiab,
MAHBAs, m»ainAn.Maneggiare,\iai*Man^arj
es^ManeareiMantiar, port. cat. Manier,
toucher à pleine main , éprouver 4a qualité
d'une chose«n la touciiani-avec la main, se
serw adroitement.
Éty. du lat. fnaniw«t^e«^«r«,'0U de mon
etdee^ear. V. Man, R.
MANEGEAT, ADA ,adj. etf . (manedja,
àde) ; maioat. Manié, ée.
àty. de man et de egeat, touché avec la
main. V.Jfan,R.
MANEGEAT, «. m. (iwinedjâ). Coflramel
è trois £18. 4iont 4es offîers se serventpour
coudre leurs ouvrages de spart.
MANEfiffiATlOU^ lOUVA, ad]. Pour
Maniable, v. c. m. etilfan, R.
MANEGEOON , S. m. (mane<!f]oun). Dim.
demanegea,\.Manelheta,
, MANEGETA , 8. f . (manedgéte). Main de
fer. V. Chambriera.
MANEGX , Four manège, V. Manège^ et
pour manège, manière stulkose d'agir. V.
Manigança eiMan, R.
MLANEGIIE, S. m. vi. Manche. V. Jtfan-
c^ et if an, Ei.
MANEI,négat. (manèï),d. lim. Mais non.
.Ëty.. Ce mot est composé de ma . mais , et
de liei, non, que M. Foucaud réunit mal-à-
prçpos.
En vL41 ou elleiname, palme.
MANEXADOR, S. m. vl. wifMwi, ma-
jfsjAooM. Manieur, receveur.
MANEIAIBE , vl. V. Maneiador»
.MANEIAR,vl. Manier. V. Manegear et
Man, R.
MANBIRA, 8. f. vl. Teneur, smte; pour
manière. V. Maniera.
.Ëty. de la basse lat. manerium.
MANEJADOR, vl. V. Maneiaéer,
MANEJAR , vl. iUt.de manjar, V. Man-
geareiMang, R.
MANEJON , vl. IlsoB elles mangent.
MANEIa , ElaA , adj. (manèl , èle) , dl.
Maniable, doux, franc, traitable, apprivoisé.
Ëty. de Man, R. et de «(, qui est à la main,
. qu'on peut prendre.
MANELAR , Y. ManeUar,
MANELARIA, s. f. (mânelarie); mam-
Lua, MARKixAiuA , VAmmuMOA. Flattcric , Ce"
jolerie, action basse et vile d'un flatteur.
Éty. de manel, de maneou et de aria.
MANELfiA, s. f. (manéille) ; iuuha , oa»-
■A, HAHIUIA, MAHBIA , Q«»MA , CBASBB , #lAm-
OBA. Manico, ital. Anse d'un vase, d'un chau-
dron, d'un panier, oreille d'une écuelle, por-
tant d'une malle, d'un coffre.
Ëly.4el'esp. fliam(Mi, 4im«-de Man , R.
V. c. m.
-'MANBIaHABBAAtoim, Pince. ^. Pan-
ferre,
NANEIaHAT, ADA, adj. et p. Ansé,^.
Éty. de manelha ti de a(, pourvy d'anses.
V.Man,R.
MANEIaHETA , 6. f . (manellétè) ; «Am-
TA, MAIBGBTA, MAIIS6SOV*. Pctlte afiSC , dlffl
de manelha. Va Man, R»
IIAN
MANELH0IIN,8.«. (uian«IHéu»);**A-
4iBioiiii. Demi-anneau 80udéàchaqiie««é4^Mi
chaudron, f>ù vient s'accrocher Taû».
MANELIA, vl. V. Manelha.
MANELIAR, V. n. (manelià); wuamÈtM-
UAB, Mâiwi.K'H^", MAMiAB. FlattcT, cajoicr,
fairel'iiypocrite. ie patelin.
Éty. de manel et d^ar, faire Um i
\T A#AM R
MANÊliîaA,s. f. (manèle), dl. Peur gla
V. Glena.
Ëty. de Jlfan,ft. et de ela.
MANEIalIN , s. m. (manelùn). V.
laftaetilfan,R. . ^,. , . .
.MAMEME8 . adT. vl. Ni plus, m noui.
Seemstnemee, 8ans8efatfe.4Nrier.
MANEN , vl. V. Manenî.
MANENA FAIM, expr. adv. (mantaeV
Flagorner, faire l'adulateur.
MÀNENA^ nom defemme. Alt. àtMaém-
lena, v. c. m.
MANENC , vl. Qu'ils ou qu'elles man-
«*"*• ^. , ic«
MAI«NT,adj.Tl.--A«w.-f— • «-
nenU, esp. Pmssant, nche, ennchi. V. ma"
nani.
Éty. de manendi, gén. de «i««m, totor^
tant, propriétaire, et par extension, no». T.
Marne, ïi.
Maehomautiue
Er greu manens.
S.VîdaL
Jlfai« homme havttn e^ra dip^me^â
riche. ^.
El manents intrara greuwam » regn aet
celé, ,
DiveedilHeileintrabUin regmmcmarfÊm.
MANENtriA , 8. t vl. RidiesBe, et parti-
culièrement, richesse territoriale.
Ëty. de maneniiSf gén. de mamnê, ha*
biUnt. V . Mae , R. ^^ ,
MANENTIA8, 8. f. pï. ^^^Hf^^
fonoières ou mobiliaîres de toile espèce.
MANENTIR , V, D. v(. BuricWr , s^enif^
chir.
Ëty. de manent et de ir.
BIANENT8, 8. et a<y, tl. waie- Toy.
Mas , R. ^ ,,.,_
MANENZA , 8. f. vl. Ricfeei8e..T.pi»i
MANEOU, S. m. (maneou);!
■aubla, ruiTTiA», ruiCAim,
fAnw, ABomiBoo. Flatteur,
caresse pour séduire,
pantin.
Ëty. du lat. manus , qui flil^ i
ou^u grec V^avîi;(mané8)»f*
V.Afon,R.
1;
Priaeta , reya , faodria fairt
, Sérias jûftai tnwmpata al d^
MANEQUIN, 8. m. I.
nequin , figure .d*hoDUlie.i|
sont articulés au ""
perfnettent de leur \
veut; ce qui e8tea
mannequin un'hlHBttljjl
qu'un qu'on fait I
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•r
Mm
iiy. aeTangl; et de rail: méii^,(ïaié^-
Ge homme , petit homme ; bucaoge et
M. (le Koqoefort', le dérivent de manus ,
manicula , parce que, dit le premier de ces
auteurs , manu gesUtur,
BfAIHEB , vl. V. HanUr,
H^NfiH, 8. m. vl. Uaooir,. demeure,
\,Mas,R.
RUNEE , adj. v\i Mâiuv. envè.apgn-
Toisé^ V. Manier et Man , R.
1E4NERA., vL V. Maniera,
HANE8, QE, adv. vl. Subitement.,
«pudaipement »^ probabLemeot ,. ausaitdt ;
promptement.
Ëty. du lat^ de^ mafi», m« s* de. boane
beure; de bon matin. V. Malins R.
De' manee , de suite , à l'instaot.
]iiANE9CM« , vl. Manfiâcal , cat. Y. Ma-
n^ehau.
MASE^CAM^C ,.8. m. vl. au4Pti:Ai^ Yoy.
ManechatL
MANEStCÀU » V. Manechau.
HANET. adj. \LFolmanet, fou pommé.
MANETA, s. f. (manéte); rAvroon:» m-
■OTA , MAnooif A ) MAiiQTA. Mùfieta , cat. Ma-
necito, esp. 3/antiia, ital. Menotte» main
d' enfant ou petite miiin.
Ély. Dim. de man, maîo. V. Man, IL
MANETA , s. f. (manéte], dl. T^ jeu du
pied de bœuf ; le jeu /les quatre coins.
Ëty. Dim. de Man^ y. c R.
HâNETA-GAqDA » dl. V. Man-eauda,
MANETAR , Gare. V. Emmanetar.
MANETA8.. 8. f. pi. (manétes). Menot-
tes , fers q\ie l'on m<(t aux j^aios des pçi-
sonniers.
Ély. du 1a(. mamaB^ formé de. manus^
main. V. 3/an,R.
MANETA8 , S. f.: pi.. Péd de Diou ,
Patsa-veloun ; . Orchis ou . satyre noir ,
Satyrium nigrum , Lin. Orjchii nigr^a , Dec*
plante de la fam. des Orchidées, qu'on trouve
dans les prairies des montagnes , à Allos ,
Seyne , Barcelonnetle , etc. et dont la fltâir ,
qui ressemble à une fraise , répand une
odeur de vanille extrêmement suave.
Ëty. de maneta, petite main, parce 4fue
son bulbe^est divisé en-quatre parties, com-
me les doigts de la main. Le bnlbe de l'ati-
née dernière est noir et c'est la roaia du
diable , et celui de la saison est blanc et
représente la main de* Dieii, selon le dicton
des habitants du pays. V. Man^ R.
MANETAS , s. f.' pi. Un des noms
languedociens du cbèvre^feoille. Y. Ponde'-
couitas tl Mon , R.
MANETAS^ s. f. pi. (nranétes). Nom
qu'on donne, aux environs de Toulouse,
àJa clavaire coralloïde. Y. Barba et iKfati,Â.
MANETAR» vl. Y. Maneiar.
MANETRA, S.. f..anc. béarn. Manière.
Vv Maniera et Man, R. .
9IAN-FADADA., s. f. (màn fodàde).
Nom que les pécheurs de Marseille donnent
à une espèce de pince ou de tenaille mentée
au bout d'un long manche , et dont on (ail
mouvoir la branche mobile aa taoyen d'une
corde, pour retirer les objets qu'on a. laissé
tomber au fond de l'eau.
Ëty. L'épilÛte de /adada , a^lé,donnée
fig. à cette espèce de main , comma incapa*
b|e d'agir par elle-même. V. Man^ R^.
MAIf
lUN-FAT , adj. vl. Mà-n^r* Feît avec
la main., artiGciel.
Ély. du lat. manufactut^ m, s. Y. Man-^
Rad^
MAN-FORTA^ 8. f. ( màn-ifôrte). Main*
fbrtei
MANFRE , vL Maîafroîj
^ MANG , MARQs , MAirr , mahdogt radical dé^
rivé du lat. manducare \ manger, formé de
manderez, manda ^ m. s. d'où: mtmdibula^
mandibule.
D%manduear^t par lasuppr. de* du^man-
tare; d'où, par apoc. et changement du <;en
g\ Mang, Maindug-ar, De-mangear^ Man-
ge-ar , Mang-anier^ Mang-ar , /m- maître-
àhle, Mange-abJie, Mange-at, ada^ Man-
gead'ouira, Mang^-adis, Mangead-our ,
Mangead'Ura , Mange-aire , Mange-anea ,
Mange-alka , Mange-ar-el , Mange-aria ,
Mangeat-ibouly Dee-mang-esoun, De-mang*
eMua^f Mang-irs , Mange-oun , Mange-
oviira^ Mange-outiar ^ Mang»-ufi-egear ,
Mange 'Uqu-egear, Mang-adouirOj Mange-
you, Man^gia, Mangigouli-ar, Mang-ilha^
Manj-ador , 3Ianj-adoira , Man-ejar%
Mani-aryMani-aria^ Manj-Mdoirn^ M^inja-
ment.
De mang, parla transposîlîon du ^, rnagn;
d'oùj Magn-an., Magnagn-ier, Magnan-^
ter , Magnagn-iera ^ Magnan-iera, Min-
gad-er , Ming-adis^ Miny^adour^ Miny-
ailla, Mmy-ança, Miny^ar.
De mandibula , par le changement du d.
en t, et par apoc. mantibuL, d'où : Dee-
mantibul-ar , Dei-mantibul-at , De-manti-
buM.,
MANGA , s. f. (mangue). Mangue , grand
filet dont les pécheurs se servent près du port
de Fréjus.
MANGA , s. f. vl. Manche j bracelet » poi-
gnet. V.Mancha.
MANGA, y\. Y. Mancha,
MANGADOIRA, S. f.vl.Yoy. iftfn^a'^
douira et Mang ^ R.
MANGADOR, vl. Y. Mdnjadôr.
MANGANA, s. f. vl. Trahison. Y. Man^
goun, R.
MANGANEL , s. m. vl. MAii«iiiAiy haii-
uvAMELj maucorkui. ManganeUo , ital. Man-
gonneau , ancien instrument de guerre , ma-
chine propre à jeter dâ pierres dans les villes
assiégées..
Ëty. du grec jx^yT*^^ {magganon)^ arti-
fice.
MANGANESO , 8. m. (manganèse): Man-
^aneisa, cal. Mangqnesa , esp. Manganèse^
liai. Manganèse, métal d'un gris foncé, dur,
cassant, susceptible d'être pulvérisé , dont la
pçsanteur spécifique est de 6 , 8â; J'eau
étant 1.
Éty. Aller, de 'ffia^nef, aimant, parce
qu'il ressemble à ce minéral , Roq. Uni avee
l'oxygène, il constitue l'acide manganésique.
Les usages dece métal è l'étatd'oxyde, sont
assez étendus ; les chimistes s'en servent pour,
obtejiir le gaz oxygène' et le chlore. On en
celoreles verres et les émaux en rouge d'hya-
cinlhe^et son peroxyde, ajouté au verre quand
il est en Xusion, la décolore complètement.
Ilfut découvert en 1774». psir âcheele et
Gohn. .
MANGANIER, lERA^ (mangenié^ièie)x
MAN
583
chand, revendeur de pain , genre de corn**
mercequia'est^ère conou hors de Mar-
seille.
On lit dana les prîvilécea donnés èla ville
d'Aix, le 15 avril 1447::
<o Est enjoint'à tous boulangers , manga*
» ntertet autres 'faisant paiD,jde faire boa
12. pain cuit ,. etc. Art. 49.
MANGAR^ vl. Yh Mangear,eiMan§, R.
MANGEABLE , ABLA , adj . (mandjâblé,.
àble) ; HAvosATiBoimi MAUfiBADio. Manger eo*
ctOyital. Mangeable, qyi estboo à mangerv
qui peut être mangé.
Éty. de mangeât M de able, susceptible
d'être mangé. Y. Mang, R.
MANGEA-CRUCIFIX^ s. m^^ dL Hypo*
crite. Y. Hypocrito.
MANGEAOI8 . adj. dl. Pour mangeable,
Y. Mangeable el Mang , R.
MANOEADOUIRA, s. f. (mandjaplouîre).
Y. Mùngeaddur et Mang , R.
MANGE ADODR, S. m. ^mandjadôu) ;
MAIiaSAl>OOIBA , BUIIOSABOVIMA. AUgCt ,' petit
vase, que l'on susp<;nd dans la cage d'un
oiseau, et où Ton met sa nomrriture et sa.
boisson. Y. aussi Baehàs».
Ëty. de mangear et de adàur , qqi sert à
mianger. Y. Mang^ R.
BIANGEADDRA, s. f. ( mandjadûre ) ;
MAWaBIIIA , aOUlGADOBA » MATADUBA , M>OfSaA-
DOBA. Mangeure, l'endroit d'un pain ou d'une
élofie qui a été rongé ou mangé par les
rats ou par les chats.
Éty. de mangeât et de «ra.-chôse mangée.
Y, Màng f R/
Mangeadura de nierai^ piqûKe de puces.
MANGEA-FANGA . s. m. Nom qu'on
donne, à Nismes, à la Tramontana, v. c. m»
MANGEA-FA VAS , s. m. (màndge-
fàves); BsiioATima, BAmoATisM, CBAr A-ractAf .
Brédouilleur, qui ne prononce pas distincte-
ment.-
Ëty. Akisi nommé, parce qtx'on dirait que
celui qui parle ainsi k la bouche remplie de
fèves.'
MANGE A-FOURBOGAS, s. m. (mànd-
ge-fourmigues): roMticA'Lso*, MAMcKA-roim-
HTOAt.- Fourmi «lion, ou formtca-leo^ Myrme-
leon formiearium , Lin. insecte de l'ordre
des Névroplèreset de la'fam. des Téclipen-
nes (à ailes en toit), qui a beaucoup de res-
semlMance avec les* demoiselles : I>ûmeiet-
/eia|ou moungelas, quand il est parvenu à
rétat^arfait.
Ély: La larve de' cet insecte crease des
cènes renversés dans le sable avec un tel
art, que les fourmis qui y passent s'y précipi-
tent au fond «ù il est lapi, el deviennent sa
proie, d'où le nom- qu'il porte en paloir
comme en français.
MANGEA-ck>IILADA, S. f. (mândge>^
gottlàde) ; iowa^babbaii. Momifle> coup de
la main appliqué sur le joue.
MANOEAIRE, ELA, s. (mandjàiré ^
arèle); Mangiatort , ilal» Menjador, caL
Mangeur, euse, celui,: celle qui a l'habitude
de manger beaucoup ; dissipateur, prodigue.
Éty. de mangea et de aire, qui mange »
sous-entendu. i)ieaucoup. Y. Mang ,* ou- du
lat.^ mandaeator , nu s.
Màngeaire d^homes , antropopbage.
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ogle
584
soun.
MAK
V. Mfliifîiftff ë^MmffK
8v flii Util deg noms
MASf
du guêpier. V. Serena*
Kty. Ainsi ttonnèr ptroe que cet oiseau
BUAge les abeilles qui font le miel.
MANC^EA-MBRUA , 8. m. (màodge^
iiièrde). Nom commun à la plupart des in-
sectes qui composent les genres Geoirupts ,
Coprii, Atenelmf tX Aphodiu^y éb l^oitlre
des Coléoptères et de la fom. des Lamel-
licornes.
Ély. Ainsi nommés, parce qu'if se tiennent
en général et se noumssent même dans le
fîimier et dans les excréments.
MANGBA-BIERDA, 8. m. Un des noms
de la saupe. V. Saupa.
1IANOEA-NBCI9 , S. m. (mandje-nèds) ;
MAHOBA-inct. Un parasite ; un déniaiseur» un
attrape lourdaud.
Éty. de mangea, qui mange, et de necUf
les imbéciles.
1IANGBAN9A , s. f. (mandjànce). Ver-
mine , poux en général; on le dit aussi pour
Mangilha, selon M. A?ril» ▼. c. m. et pour
Mangeoun,
Éty. de tnangear et de an$a, engence qui
mange. V. Mang, R.
MANGEOUNIAR , ▼. n. (mandjouniâ) ;
wjkMmm MAMsovH. Donner des démangeaisons.
Gare.
1IANOBÀ-PBRA4 , S. m. (màndge-
péres) ; bamaiu» , MAnaïA-aoïAt. Nom qu'on
donne , dans le département des B.-du-Rh.
selon l'auteur de sa Statist è une variélé du
capricorne musqué , Ceramhix moêchatut ,
Lin. insecte de l'ordre des Coléoptères, et de
la fam. des Lignivores pu Xylopbages (man-
geurs de bois).
£ly. Ainsi nommé parce qu'il ronge les
poires.
En Languedoc, on donne le même nom ap
cerambîx noir. V. Eicorpimi banarut.
MANGEAR , ▼. a. (maudjà) ; wamwMtm,
mAunjkm , moibb. Mangiare , ital. Menjar ,
cat. Manjar, esp. port. Manger, mâcher et
af aler, prendre sa nourriture.
Éty. du lat. mafidiicare, m. s. V. Mang ,
Had.
Mangeât Uit paranlae, mapger ses mots,
bredouiller.
Mangear ioun ben, dissiper son bien.
De qu'ae mangeai hui? m. sur quelle
herbe as tu marché? pour dire, quel est le
sujet de votre inquiétude?
Ee verai coumo mangear 4e fava^ , dl.
c'est vrai comme il neige.
Mangear soun blad enherha, manger son
blé en verd, ses revenus avant lenr échéance.
MANGBAR , v. n. Manger, prendre ses
repas ; démanger, causer de la démangeaison.
Cadvn sente ounU H mangea.
MANGEAR i.oif , S. m. Mangiare , ital.
Manjar, esp. Manger, ce qu'on mange ,
les aliments.
MANGBARSL, adj. (mandjarèl) , dl.
Vamour mangearei , l'amour intéressé.
Sauv.
tlj.Y.Mang, R.
HiprmâRfA, s» f. (nmdHttlB); «Mi|A-
BiA. Mangerie, exaction, ffaii ûm chicane,
action de gruger quelqib'uB*
Êty . de inangear et de aria^ tout ce qn'o»
maïq^e. V. Mang, HL
MANGEA^-ROSAS, s. m.(màndje-r6fles).
Nom qu'on donne ao capricorne mnsqué ,
Cerambiss moidUUiis, Lin. insecte de l'ordre
deftColéoptères, et de la fam. des Lignivores
ou Xllophages (mangeurs de bois) , parce
qu'on croit que Todeur qu'il répand vient
des roses qu'il mange, ce qui est une erreur
car il se nourrit «or le saule.
MANGEA^SANTS^, s^ m. dl. Hypo-
crite , faus-dévot. Y. ifgpoerUo.
MANGEAT , 4RA, adj. et p. (fnandità,
àde). Mangé, ée.
Éty, V. Mang, R.
EiUrt mangeât deis nieras , être mordti
00 piqué par les puces.
Ai proun mar^eat, je ne puis deviner.
Autre mangeai , arbre abrouti , brouté.
MANGBATIBOIfl*! sdj* (mandjatibqu),
dl. Pour mangeable', appétissant, Dooj.
V. Mangeable et Mang^ R.
KANGBOTORA, s. f. (mandjéuire), d. de
Barcel. Mangeoire.
Éty. V. Mang, R.
MANGEOUR, d. m. V. Demangesoun.
Éty. V. Mang, R.
BtANGBOUTIMI, V. p. (mandjoutiâ) ;
MiUiSBOQIIlAB , IIAVOIÇOimiUI , MAaSBUTBOSAM ,
MAnmnovQmJm , HAfrouMUi , mabbvqobosab.
Pignocber, manger négligemment et à petits
morceaux, manger peu et souvent.
Éty. Mangeouiiar^ est une espèce de dim.
de mangear. V.Mang, R.
MANGEUFEGEAR, v. n. (mandjufed-
jà), dl. HAfiasvQvsaBM». Pignocher. V. Man-
geoutiar tiMang, R.
BIANGEUQUEGEAR, V. Mangeoutiar.
MANGEYOU , S. t (mandgèie) , d. arl.
y. Mangilha et Mang, R.
HANGIA, s. f. dl. V. Mangilha.
MANGIGOULADAjS. f. (mandgigoulà-
de).dl.? •
Mais que fai la mangigouladou?
Endiablon que mai la patsiou.
Hy. Morel.
MANGIGOUTIAR, ▼. n. (mandgigou-
tià). Pignocher, manger négligemment et k
petits morceaux. V. Mangeoutiar,
MANGILHA, s. f. (mandgille); mamoka-
uiA, wumçMTovi MAMtuA, Maugeaille, les vivres
en général et particulièrement ceux qu'on
donne aux animaux.
Éty. de mangea et de ilha, tout ce qui sert
d'aliment. V. Mang, R.
MANGIN, s. m. (roandgin). Nom nicéen
de l'aiguiltat de Blainvillc, Aeanthias Blain-
ville, Risso, poisson de l'ordre des Tréma-
tppnés et de la fam* des Plagio8tomes(à bou-
che transversale).
MANGINAL. S. m. vl. V. Manganel.
MANCHOU, IBVA, lOUVA^ adj. (mand-
giou, iève, iouve). Appétissant, ante, qui en-
gage à le manger, dont on mange beaucoup.
Gare.
MANCaRS.s. m. vI. Le manger. Voy.
Mangilha et Mang^ R.
MAN
W^WGfièR, ». a». tiDoiiglé)^d.1mliB.
Pour Bettre on manche. V. Bmmamthar.
Mae^lar un afa/r^ emmaadier, entrepre»-
dre une affiiire.
Éty. à&mangle et dear. V. Jlf<iii,R.
PIANGLAT, AR)#, adj. (monglâ, àde),
d. bas liffl. Yoy. Mamhai^ Emmanehed et
M an, H,
MANGUE, S. m. (mànglê), d. ba» &».
V. Manche.
MANGLl^ , V. a. (maaglîâ), d. lim. Em-
mancher. V. Emmanthar et Mai^, R.
MiMfGUB, s. m. (manglié), d. Ihn.MiB-
che. V. Manche tiMan, R.
MÉNGNA, vl. n oublie mange.
ÎMtANGONEI», vL V. Mhngand^
BIANGOOIGNER, dg. V. Màngùmriêr.
JÊANGÙUN, Hi«o», mémi, radical pris
du latin mangonis, gén. de mango, mardiand
d'esclaves, inaquignon, revendeur, qui dè»
guise ce qu'il vend pour en tirer meîlteor
parti, et dérivé du grec (x^Y-pvov (magganon),
subtilité, adresse, lourde passe passe.
Demangonis , par apoc. mangon et man-
goun; d'où : Mangan-ier , Mangounroria ,
Mangoun-ier, Mang-ana.
De man^ontf, par ait. on a fait maqui-
gnoun; d'oinMaquignqun^ Maquignom-
agi, Maquignoun-ar.
De maggano^, par apoc. maggan, et par
la transposition de a, irui^o^ ; d'où.- ira-
gagn-a^ Magagn-at , Magagn-our, Maga-
gn-tm, Magagn-as, Magan-ier, Magn-ar.
MANGOUNARIA, s. f. (mangoonarie),
dl. Le regrat des menues denrées.
Éty. du lat. man^onta, gén. de mango. V.
Mangoun, R.
MANGOUNIER,s.m. (mangouu*é)« dl.
riABBTuui, «uàiNioiitci»B. Rcgrattier, qui vend
petit poids , à petites mesures , qui vend
toutes sortes de menues denréi».
Éty. du lat. mangonis, y,Mang(mH, R.
MANG8, adj. vî. Large.
Éty. du lat. magnus, V. Magn,
HANGUA, vl. V. Manga et Maneha.
MANGUAIfEL. vL V.ifaii^anaL
MANGUES, vl. Qoejemangeasseï qu'il
ou qu'elle mangeât.
MANH, adj. vl. Grand, maint, n|osiears^
V.Magn,^.
MANIA , s. f. (manie) ; Mania, cat. esp.
port. ital. Manie, folie, passion outrée, es
médecine, délire général, chronique, sans
Gèvre, avec excitation djes forces vitak».
Ët|. do lat. mania, formé du grec [mc/U
(mania), passion insensée, folie , sottise.
Dérivés: Mani-^que, Mani-ade, MoMi^ar.
MâNIâilf.B , ABUI, adj. (maniable,
àble}: MAmopATioii. ifane^^to5i(«, ital. Ma^
niable, esp. Manejaivel, port. Maniable, qui
se nianie facilement, qui se prête facilement à
l'action de la main ^ qu'on peut toucher sans
se blesser.
Éty. de man et de able, Y. Man, R.
MANIAG^vL V. Afanîo£fii«.
MANIAGLE, adj. Altér. de Jfaniof ne ,
v. c. m.
MANIAQUE , AGA , adj. ( maniàqné «
àque) ; kawiacu; Mnniaeo , esp« port itaL
MÎaniaque, qui est atteint de la marne, fkntas*
que, original, extravagant Y. Mania.
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;maïî
l, ▼. 1. (manii). Dinile Var,
-selon II. Garcin, on emploie ce mot dans le
sens d'ensorceler, de jeter un sort. ^'oy.
Jfanta.
MANIAR u>, vl. Le souper Je dinar, l'ac-
tion de prendre ses repas. Voy. Mangeât et
Mang\ R.
MANIAR, V. a. d. ?aud. Manier. V. Ma-
negear et Man, R.
MAmARIA , s. f. ?l. Débauche, festin de
<]cbauche. V. Mangearia et Man^, R.
MANIATG. vl. V. Maniaque.
MANIBLAR,?. a. vl. marvalab. Mou-
voir, agiter, diriger. V. Maneblar ei Man,
Rad.
nAHWÙLAy 8.Î. fmanicle); Manâpùîa,
' îtal. Manopla, esp. port. Manique, esp&e de
gant ou de demi-gant, dont certains ouvriers
se couvrent la main pour qu'elle puisse ré-
sister au travail ; on le dit plus particulière-
ment de celle des cordonniers.
Êty. du lat. mantca, formé du lat. manus.
V. Man, R.
Enfant de la montera, enfant de la balle.
. MANIIXA, s< f.'dl. Société, coterie, cli-
'que.
E$ de la manicêa, il est de la clique.
MANICORDA , s. f. vl. Manicordio, esp.
Manoeordo, ital. Monocorde, Instrument de
bois, de cuivre, etc. , sur lequel une seule
r corde était tendue.
Ety. Parait, do lat. monoeordium, dérivé
du grec t^voç (monos) , seul, unique , et de
XopWi (chordê), corde.
BIANIDA, s. f. (manide), dl. Jeune ûWe,
Ëty. du lat. minutui. V. Min.
S'agii aïci de manidas.
Adratadas et poulidas
Qu'an la tata fâcha aou towr,
Rigaud.
IMANIDETA, s. f. (manidéte). Dim. de
«lamda, dl. petite fille. V. Min.
MANIDOUN, s.m.(manîdéu] , dl. Dim.
<]e manit, manit manit^ pechaire, sont des
«xpressions de tendresse qui répondent à
mon pauvre petit.
Ëty. du lat minutne et du dim. tmn. Voy.
Min.
MANIEIRA, vl. V. Maniera.
MANIEIR0U8, OUSA, adj. (maniejrôos,
: éuse), d. bas lim. Celui ou celle qui a des ma-
nières afiectées.
Éty. de nmnieira et de ûuê, V. Man, R.
MANIER, adj. vl. MAiiuBi, wuumtmn,wtir
wÉM.Menero, esp. Maniera, ital. Fait pour la
main» apte à la main, maniable, apprivoisé,
familier. V.Maner.
Éty. du lat. mantialtt, manuel. V. Man,
Rad.
MAIIIBRA, s. f. (manière) ; rAçora , «vi-
sa, ■ArawA,iiAmsT«A. Marnera, ital. Mane-
m, cal. esp. Maneira, port. Manière, moyen
particulier de faire une chose , façon d'agir,
usage, coutume, vl. sorte, espèce.
Êty. de man et de tera, façon d'agir avec
lamaln. V. Hofi, R.
Man^,tBiaûi éana: Seeala maniera,
échelle a main.
MAmBRA, «. f. (manière); Maniera ,
ital. Manera, esp. cat. Maneira, port. Ma-
TOM. U.
Tàm
Bière, fàÇon de dire, de itire, otege, eoitame,
habitude, affectation.
Maniera, eta vl. signifie souvent , espèce,
genre, sorte.
UANVmAT. iSJML, adj. (maniera, àde);
MAmuBAT. Maniéré, ée , plein d'affectation ,
composé, étudié.
MANIETRA, d\.\. Maniera.
MANIFATORA. S. f. (mooifotùre), d. bas
lim. \ . Manufactura.
MANIFEST, radical dérivé du latin mani-
feêtue, manifeste, évident, notoire, formé de
maitut eifeitum, que Vossius tire de fendo,
qui est heurté avec la main , <|ui est poussé
vers ou par la main, que la main rencontre et
trouve naturellement. Bond.
De manifestus, par apoc. manifest; d'oiù :
Manifeit, Manifest^a, Manifesta^ment, Ma-
nifest-ar, Manifeit-at, Manifest-ation, Ma-
nifeit-e, Manifest- o, Manifesl-ador.
MANIFEST . ESTA , adj. d. vaud. Ma-
nifesta cat. Manifesta, ital. Manifiesto , esp.
Manifeste, connu, ue. V. Manifeste.
Éty. du lat. nuinifestuê, m. s. V. Mani-
fest, R.
MANIFESTADOR» s.iu. vl. Qui manl-
feste. V. Manifest, R.
HANIFESTAMEIN, vl. V. Manifesta-
ment.
MANIFESTAMBNT, adv. (manifesta-
méin) ; clabambht, MARirsitAMsn. Manifesta-
ment, cat. Manifiestament , esp. Manifesta-
mente, ital. port. Manifestement, clairement,
évidemment.
Éty. de manifesta et de ment. V. 3fani-
fest, R.
MANIFÊSTAR , v. a. (manifesta) ; Mani-
festare, ital. Manifeslar,c9\. esp. port. Ma-
nifester, mettre au grand jour, développer ce
qui était ignoré ou obscur.
Ëty, du lat. mani/e^fare ou de manifeste
cl de ar, rendre manifeste. V. Manifest, R.
MANIFESTAT , ADA, adj. et p. (mani-
festa, àde). Manifesté, ée.
Êty. du lat. manifestatus. V. Manifest, R,
INEANIFESTATION , S. f. (manifesta-
tte-n) ; MAinrctTATiBR. Manifestazione , ital.
Manifestacion , esp. Manifestaçào , port.
Manifestacià, cat. Manifestation, action par
laquelle on manifeste.
Éty. du lat. manifestationit, gén. de mont-
festaHo, m. s. V. Manifest, R.
MANIFESTATIO, IVA, adj. vl. Mani-
festatif, ive, propre à manifester , productif.
V. Manifest, R.
MANIFESTE, ESTA, adj. (manifesté,
este); Manifesta, ital. port. Manifiesto, esp.
Manifest, cat. Manifeste , notoire , évident ,
que tout le monde connaît.
Éty. du lat. manifestus; quasi manu fac-
tus. V. Manifest, R.
MANIFESTO, S. m. (manifeste). Mani-
feste, écrit public par lequel un souverain, un
état, etc., rend raison de sa conduite en quel-
que affaire importante.
Éty. de manifestum est, mots par lesquels
commencent ordinairement ces sortes d'écrits,
du lat. mant/e#(are, fairexonnaltre. V. Ma-
nifest, R.
L'origine des manifestes ne remonte pas
plus haut que le XIV»* siècle.
MANIFIGBNÇA, V. Mogn^flçcn^.
m^
585
fltANUPfQofe , V. Mapidflquê.
MANIOANGA, S. f. (manigance); mali-
6AVÇA. Manigance, petites manoravres dont
on se sert pour parvenir è quelque fin, peti-
tes intrigues secrètes et artificieuses.
Éty. V. Mànigançar et Man, R.
MANIGANÇAR, V. a. (manigauçâ). Ma-
nigancer, tramer quelque petite ruse.
Éty. de la Irasse lat. manicuhre quasi, dit
Ducange, manibus ludificare uti aguntprœs-
tigiatores. V. Man, R.
MANIOAT, ADA, adi. (manigà, àde), d.
béarn. Quia du manège, découplé.
Éty. de manig et de a^ V. Man, R.
MANIGUETA , s. f. (maniguèle). Voy.
Grana de paradis.
Éty. du lat. minuta et du dim. eta. Voy.
Min, R.
MANIGUIERA, s. f (manigoiére), dl. En.
ceinte de branchages pour arrêter le poissoti
des étangs. V. Bourdiga,
MANILHA , V. Manelha.
Êty. de Tesp. manilia, petite fnatn. Voy.
Man , R. pour nombril , V. Embourigou.
MANILHA, s. f. (manille) ;teoc. Manille,
au jeu d'ombre, du quadrille et du tri ; c'est
en noir le deux, et en rouge le sept de h
couleur sur laquelle on joue.
Êty. de l'esp. mailla , fait de mano, mam.
V.Afan,R.
MANIN, d. m. V. Magnin.
MANIPOL , S. m. vl. mahIvou. Pour
monopole, V. Manipola; pour poignée,
botte, faisceau. V. Man , R.
MANIPOIiA , s. f. (manipôle) ; mamopaia.
Monopole , ruse , tromperie : Faire la ma-
nipula , tromper , filouter.
Ëty. Alt. de manipular , ou de manu et
de spolis, dépouiller avec la main. Si ce
mot n'est pas une ait. de monopola, dérivé
du grec (xovoc (monos) , seul , et de 7cu>Xs{^
(pôlein) , vendre. V. Man , R.
MANIPOLI . vl. V. Manipol.
MANIPOU , 8. m. ( mampou } , dl. Man-
che de charrue.
Éty. du lat. manieula, m. s. V. Man , R.
MANIPULA, s. f. (manipule) ; Maniple,
cat. Manipula, esp. Manipolo, ital. Ma-
nipule , sorte de petite étole que le prêtre ,
le diacre et le sous<diacre , portent au bras
gauche , pendant la célébration de la messe.
Ety. du hi.manipuïus, poignée, ouqu'ob
porte au poignet. V. Man, R.
Manipule est masculin en français.
Le manipule a remplacé le mouchoir oa
hi serviette ique les prêtres de la primitive
église portaient au bras pour s'essuyer les
yeux , la bouche , les mains , etc. , aussi cet
ornement fut appelé d'abord nappula, petite
serviette.
Comme emblème , cet ornement margue
l'obligation au travail , et que le corps doit
être purifié de toute Sbuillnre.
MANIPULAR , V. a. (manipula) ; Mani-
pulât, CAi. esp. Manipuler , arranger, mêler,
pétrir avec les mains.
MANIPULATION, s. f.(m«ifpulatie-n>;
. Mampulation.
MANIT, s. m. (mani), dl. Petit-fils , nb
enfant.
Ëty, du kt. minului. V. Xin , R.
^4
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ogle
586
MAN
On en Cût an soperlatif en le répétant,
MatitlHiiaiitl, très-pelU. C'est aussi une ex-
pression dont on se sert pour appeler les co-
chons.
Dé yé dire que Vatmava
Lou manit trefolisiié.
Rigaud.
Ély. du lat. minutui, Y. Min , R. ou du
grec (xtvuTb) (mionlô) , diminuer » selon
M. Thomas.
MANITORTA, S. f. (manitôrte) , d1. Le
jeu de la main torte, qu'on fait en renver-
sant la paume de la main. Douj.
Éty. deman et de forto. V. If an, R.
MANIVELA, s. f. (manivèle^ ; maxdboii.
Manovellaf ital. Manivella , port. Manivelle»
manche pour faire tourner l'essieu d'une ma-
chine , dans lequel on distingue , la poignée,
le etméU , Yaœe et le bouton.
Ety. du lat. manibula. manche. V. Man ,
Rad.
La manivelle de la bobine de l'épinglier ,
s'appelle , niUe.
MANlVIAy vl. II ou elle mange, ronge.
MANJA, s. f. vl. Manche. V. Mancha.
MAlfJADOmA , s. f. vl. Menjadora ,
cat. Menjadoura , esp. port. Mangiatoja ,
ital. Mangeoire. V. Qtuppi et Mang , R.
MANJADOR , vl. V. Mangeaire.
MANJADOR , OTRA , adj. vl. Man-
geable.
MANJAIRE, vl. V. Manjadùr.
MANJAMEN , S. m. vl. Mmjammt, cat
Magiamento y ital. Manducation. action de
manger, consommation. V. Mang y R.
MANJAMBNT .S. m. vl. Le manger , le
repas. V. Mang , R.
MANJAR, etcomp. vl. V. Mangear.
MAN JETA, s. f. (mondzéle), d. bas lim
Manchette, Y. Manehitaei Man, R. c'est
aussi le nom qu'on donne aux haricots. Yoy
Fayoau,
MANJOU, s. m. d. lim. Alt. de Man-
choun, V. c. m. et Jlfan, R.
mANJUIAR, V. a. vl. Manger, mâcher,
ronger. Y. Mangear.
MANT.BU, s. m. vl. MAuo. ManUeu, cat
Emprunt, secours. Y. Man et Lev, R.
MANLEU, adv. vl. Légèrement, sans
soin.
Ëty. de man et de leu pour levit, d'une
main légère. Y. Man et Lev, R.
MANLEYA , s. f. (màn-lève), et
MAN-IfYADA , S. f. ( man-levàde ).
Main-levée, permission légale de disposer
de ce qui était saisi.
MANlfVAMENT, S. m. (manlevaméîn),
dl. Emprunt.
Ëty. de la basse lat. manîevantia. Yoy.
Man et Lev, R.
MAN-LEYAR , v. n. vl. uvas-la-mah.
Prêter serment, lever la main pour le prêter.
Y.ilfanet/.ev,R.
MLAN-LEYAR, v. a. dl. et vl. «ALcmA»,
MALBVAB. Manlevar, anc. cat. Emprunter ,
cautionner, servir de caution.
Ety. du lat. fiiaiitt-levar«. Sauv.
MANNA, Y. Mana.
MANNAT, ADA, adj. (mannà, àde)
Gentil, ille, poli.
MAN
A, adv. (à mànné), dl. a hav.
Sur le point ou prêt 2i.
EraàmannedepUmrar^ les larmes lui
venaient aux yeux.
Tout lou $anU manm dooujour, tout le
long de la journée.
Éty. Y. Man, R.
MANGERA, mar. Y. Manuvra.
MiUVOBRO, s. m. (manôbre) ; TAvuMnm.
Manobre^ caU Manovak, ital. Manœuvre,
ouvrier subalterne, un aide-maçon, un gou-
jat; dans les grands ateliers les manoeuvres
gâchent le plâtre, corroient le mortier, net-
toient les calibres, et lesgoiijats portent le
mortier sur l'oiseau.
Ëty. du lat manu-opera ou de man et de
o6ra.
MANOIL, s. m. vl. ManoU, cat. Paquet,
trousseau, gerbe, javelle.
Éty. de man, paquet que la main peut em-
brasser. Y. Man, R.
MANOOO , s. m. (manôou), dl. Maison ou
métairie neuve.
Éty. Manoou, est dit pour mae noon. Y.
Mas.
MAN08, S. m. pi. (mânes) ; Manee, port.
Mânes, les ombres, les âmes des morts; chez
les anciens, les dieux ou les génies tutélaires
des morts.
Ëty. du lat manee, m. s.
MANOSQUIN, s. et adj. (manousquin).
Nom ou épilhète qu'on donne, à Àix. au même
raisin qu'on appelle teoulier , à Manosque,
et qu'on croit être le morillon des anciens, et
vraissemblablement le pineau de Rourgogne.
MANOTA, Y. Maneta.
MANODFLA, S. f. (manôufle). Moufle
ou mitaine, gros gant de cuir ou de laine, où
il n'y a pas de séparation pour les doigts,
excepté pour le pouce.
Éty. de man et de ou/la, dit pour ^foun/la.
Y. Jtfan, R.
MANOUIi, dl. Y. Magnd.
MANOUN.s. m. (manéun). Assemblage
de plusieurs choses de même espèce liées en-
semble et qu'on peut tenir dans la main , pa-
quet, botte, trousseau. Y. ilfanada.
Ëty. de man et du dim. otin. Y. Man, R.
Un manoun de hrouguetae , une botte
d'allumettes.
MANOUN, s. m. Y. Manetaei Man, R.
MANOONA,m. s.
MANQUA, et
MANQUAR,etc. Y. Manca, Manearti
Mane, R.
MANQUET, s. m. (manqué) , dl. Man-
chot Y. Manchet tiMane, R.
MANREGA, s. f. (manrégue), dg. Pa-
traque. Y. Patraca.
MANS, adj. vl. Pour maints, plusieurs.
Y. Jlfan/.
MANS, S. m. pi. vl. Ordres, commande-
ments. Y. ^and,R.
MANS , ANSA , adj. vl. Doux, privé.
Éty. du lat. mansuelus , m. s.
MANSA, s. f. (mànse) ; hama. Une gé-
nisse. y.Jungea.
Éty. de l'ital. manxa , m. s.
MANSA, s. f. vl. Métairie. Y. Mae, R.
MANSART, s. m. vl. mamaas. Métayer ,
cultivateur, qui habite une métairie.
MAN
Éty. de la basse lat. man$ariu$ , meauto^
nariui, dérivé de wMneio ou demanso et de
art. Y. Mai. R.
MANSAU , s. m. (mansàou), dg. MéUyer;
cultivateur.
D*un mansau , ci-dabans bigney.
Aro eapoun de eoun Mestey.
MANSEL, s. et adj. Manceau, qui est da
Maine , du Mans.
MANSIADA, S. f. (monsiàde). d. bas
lim. Coup de la main , soit ouverte , soit
fermée ; tape , taloche.
Éty. de Jlfan, R.
MANSIAR, V. a.(monsià), d. bas Um.
Rattre à coups de poing , gourmer.
Tefaraemansiar, tu te feras gonrmer.
Y.lfan,R.
MANSIAR, V. a. nid. Menacer,
Ëty. de l'ital. minacHare.
MAN8ION , s. f. vl. «Amao. MoHsiù, Cat .
Mamion, esp. Mamào, port Jtf onnone ,
ital. Séjour, station, pause, demeure.
Éty. du lat mannonts, gén. demamsto,
m. s.
MANSTRAIRE, V. B. (monsfréiré) , d.
bas lim. ^
Se far manetraire, aller se faire bénir a
l'église, en parlant des femmes qui sortent
de couche.
Éty. du lat. mensfma, menHruorum.
MANSUET, ETA , adj. vl. Mantuei, cal.
Maneueto , esp. ital. Doux , apprivoisé.
Ëty. du lat. maneuetus • m. s.
MANSUEZA, s. f. vl. Mansuétude , dou-
ceur.
MANT, MAirrat. , radical pris du latin
manUUum, manliUe, mante, manteau, que
M. de Roquefort fait dériver de wMnus, main,
parce qu'on cache les mains sous ce vêtement
ou du grec (jlovSut^ (manduê), (mcv^^^c (man-
duas),mot emprunté de l'ancienne langue
des Perses , dans laquelle il désignait cm
vêtement semblable.
De manteUum , par apoc. mant-a , maiU ;
d'où : Jf an^el , Mantet-at, ManUleî, A*
mant-ar , i4-manlo«l-or , £m^manCel-ar ,
Manteou, Mant-itha, Mantéi-ar, Mant-
eus , Mant'OU , ManteU%.
MANT, ANTA, adj. coll. (mant ânlc) ;
■Anrr, habii , mam , MAimi. ifonle , aOC. ital.
Maint, ainle: Mant-un-eop, maintes-fois;
Mantruna , plus d'une , en grand nombre.
Ëty. du lat. muUum, suivant Rorel , Guyet
et Ménage.
Jault le fait venir du teuton. ; d où le golb,
manag: le franc manago : l'allemand mant^ ,
manch ; le flamand menig ; le suédois m«i»^
l'anglais maay ; le gall. et le bas breton
maint, maint, Roq. ,
MANTA , s. f. (mante): ilfaiilo, ital. esp.
port. Mante , espèce de grand voile noir oue
portent les dames de haute qualité dans les
cérémonies de deuil ; en vl. manteau.
Éty. de la basse lat manUUum, m. s. Y.
Mant, a.
MANTA , s. f. vl. Jfanfa , cat. esp. port
ital. Couverture, housse, manteau , mante.
Y. Mant, R.
MAFiTE, Vf. Il ou elle maintient, sou-
tient
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MAN
MANTBmtt , yih V. Mantenh.
• MANTBL , 8. m. (maDtèl) ; ManUllo, îUl.
'Manto y port. ManteU , aoc. cal. ManUo ,
Mp. Manteau. V. ManUau.
Éty. de maiiMIiiiii. V. Mant, R.
MANTEL , 8. m. (mantèl) , dl. Le coover-
cle d'une mate , ou d'un pressoir de vendan-
ge. V. ifanl, R.
MANTELAR , ▼. a. vl. Couvrir, voiler.
Éty. de manUl et de ar, mettre un man-
teau. V. Jfanl»R.
MANTELET, 8. m. (manlelé); mautoo,
MAIIT1I.BA. Mantelleto, ital. Mantelete, esp,
port. Maotelet, petit manteau dont les femmes
se couvrent les épaules. C'était aussi ancien-
nement, une espèce de casaque de femme.
Ëty. Dim. de manUlf petit manteau. V.
Cet ajustement de femme a succédé , en
1736 ou 1737 , à un autre appelé man-
Uile.
Faire Itm manUletf dl. traîner l'aile comme
les oiseaux blessés, vieux ou malades.
Fat lou manteUt eoumo un vielh aus$elat.
MANTELH , v1. V. ManUl et Mant, R.
HANTEIX.vl.AfanleHyCat. W.ManUL
MANTENANSA , s. f. vl. Possession.
V. ManeiTen^ïi,
BIANTENEDOR , 8. m. vl. Manteni-
dar , cat. Mantenedor , esp. Mantenitore ,
îtal. Mainteneur, protecteur.
MANTENEIRE , 8. m. ( manteneiré ].
Parieur, celui qui parle pour un des joueurs ;
croupier, celui qui est associé avec le joueur
qui tient les cartes , les boules , etc. ; bâton
qui soutient la charge d'un côté , tandis
qu'on la place de l'autre.
Éty. V. Man et Ten, R.
MANTENEMBN, S. m. vl. wukMmnrnm ,
MAmrmmmA. MantenimerU , cat. Manteni-
«rienlo, esp. MantenimeniOf îtal. Maintien;
protection, faveur, appui, secours , conver-
sation.
Ëty. V. jyonetren,R.
MANTENEIIENS , adv. vl. martbiisii-
MVM. Maintenant, actuellement. V. Mante-
nenU
MANTENBNS , prép. vl. Près. De lane
e wMntenens, de loin et de près. Y. Man et
Ten.n.
MANTENENSA , vl. BlantOeneia , anc.
esp. port. V. Manlenemen,
If ABITENENT , adv. vl. MAmtanoi , mah-
tmmmm; Manteneni , cat. Manliniente, esp.
Manlenente, ital. Demantenen , maintenant,
incontinent, immédiatement, aussitôt, de
près, corps è corps, touchant par la main.
On s'en servit pour exprimer la grande
proximité pour l'espace et pour le temps.
Êiy. du lat. de manu tenene. V. Jlfan et
Ten, K
MANT^MENT, adv. (mantenèin), dl.
OBA. Maintenant, dès à présent.
Éty. de màn et de Unent , tenant dans la
main , sur le chaptier. V. jlfan et 7eii, À.
MANTENENZÀ, ^\. ^ . Mantenenea.
MANTENGUT , ODA, adjj. et p. (man-
teingû, ûde). Maintenu, ue, appuyé, sou-
teno , bien portant , conservé dans ses droits,
dans sa place , en bonne santé. V. Mantenir^
ifaiietrfii,^
MAN-
MANTENH,- s. m. vl. MAimiM. Main-
tien , soutien, appui. V. Man , R.
MANTENIMEai , vl. V. ManUnemen.
MANTENIR, v. a. (mantenir) ; Miuf-
cMBHMBa, MAmrmmmm. Mantenere, ital. Man-
tener , esp. Manier , port. Manlenxr , cat.
Maintenir , soutenir un poids , une charge ;
affirmer, soutenir ce qu'on a avancé ; parier
pour quelqu'un.
Éty. de man el de Unir , tenir avec la
main, soutenir, manu tenere. V. ilf an et
Ten, R.
On le dit particulièrement de l'action de
soutenir la moitié d'une charge placée sur
un bit , pendant qu'on place celle du côté
opposé.
MANTBNRE , v. a. vl. Soutenir : Jfan-
tenre plais f soutenir, poursuivre un procès.
V. ifanet ren,R.
MANTEOU, s. m. (mantéou); «Ainru..
Manteau , vêlement ample , sans manches,
Su'on porte par dessus l'habit ou la robe,
g. prétexte.
Éty. du lat. manUUum, Y. Mant , R.
J)ane un manteau on nomme :
CHAifTEAU , 1m pUcM qui nt tont pM eovfim m
plein drvp.
PAN , Ict graadM plw«w qal vont ii« hMt en bat.
COL on COLLET , le col.
Ce vêtement est très-ancien. On sait que
Joseph ne put se dérober aux empressements
de la femme de Putipbar, qu'en lui laissant
son manteau, et que c'est avec un manteau
que les Gis de Noe couvrirent la nudité de
leur père.
ifanteoti defrema , mantelet.
Manieoude pouerta , vantail ou manteau.
MANTEU , s. m. vl. Manteu , cat. Man-
teau , mantelet. Y. Mantel et Mant, R.
MANTEZA , s. f. d. vaud. Manutention;
multitude.
MANTGA, vl. 11 ou elle mange.
MANTH , a<lj. vl. Maint , ainte. Y. Mani,
Rad.
MANTIA, s. f. (màntie), d. m. On ap-
pelle ainsi, dans la montagne* nn sac de
peau où l'on tient la farine : 7tra««ar eoumo
uruk maiilta, traîner comme une peau.
MANTILHA, 8. f. (manUlle). Mantille,
sorte de mantelet sans coqueluchon. Voy.
ManteUt et Mani , R. pour barre ou levier
dont on se sert pour lever des fardeaux.
Y. Pau'ferre,
MANTOANA, nom de lieu, vl. Le Man-
touan ; le pays de Mantoue.
MANTOT, 8. m. (mantô). Petit manteau
de femme.
MANTOU . s. m. (mantou) ; Manteau ou
mantelet de femme. Y. ManUUt , Man-
tUha et MarU, R.
MANTBIJN , UNA , adj. (mantr'un,
ûne)^ d. béam. Alt. de manU, un, tma,
plus d'un , phis d'une. Y. Mant.
MANTUN , UNA , adj. (mantùn , une) ,
dl. Maint , jiinte , plusieurs : Mantun cop ,
mafntefois, souvent; Mantun home, plus
d'un homme. Sauv. Y. jlfani.
MANTom^ • ▼• 9* vL Manier, prepdre,
caresser avec la maii^.
Éty. de Manii et de iueri ou tutare , pro-
téger. Y, 4raii,R.
MAN
587
MANUAI. , vl. Y. Manuel
MANDALMENT , adv. vl. MonuolmenU,
esp. ital. Manuellement.
Êty. de manual et de ment. Y. Jfan, R.
MANODIEBAMENT , adv. vl. De la
main à là main; manuellement.
Éty. Y. Man, R.
MANUEL, UELA , adj. (manuèl ,èle):
ManuaUy ital. Manual , esp. port. cat. Ma-
nuel . elle , qui se fait avec la main, qui est
à la portée de la main ; familier.
Ëty. du lat. manualie, fait de manu , de
al et de it , qui est ou se fait avec la main.
Y. ^an,R.
MANUEL, s. m. Manuel, titre de plu-
sieurs livres ou abrégés auxquels on a donné
ce nom , soit parce qu'on peut les porter à
la main , soit que leur utilité oblige de les
avoir chaque jour à la main. Y. Mau.
MANUEL , nom d'homme, sync. deJ^m-
manuel , v. c. m.
MANUELA, s. f. (manuèle). Anspect,
pince, espèce de levier; manuelle, outil de
cordier servant à tordre.
Êty. de manuf, main, et de Tart. fém.
ola. Y. ilfan, R.
MANUFACTURA, 8. f. (manufacture);
MAmrATviiA. Manifattura , ital. Mani factu-
ra , cat. esp. Manufactura,- port. Mat^ufap-
ture , fabrication en grand d'ouvrages ma-
nuels ; lieu où elle est établie.
fity. du lat. manu et de factura, Y. Man,
Rad.
MANUFACTURIER , 8. m. (manufactu-
riè) ; HAinrATToiiiBii. Manifattore , ital. Ma-
nufacturier , ouvrier qui travaille à des ou-
vrages de manufacture.
Êty. de manufactura et de ier. Y. Man,
Rad.
BIANUOUETA, s. f. (manuguéte). Es-
pèce de mélisse ou de thym, Jlfe/(tf«a nepeta.
Lin. Thymus nepeta, Dec. plante de la fam.
des Labiées, commune dans les bois. Y. Gar.
Calamintha puUgii odore, p. 73.
On donne le même nom , k Montpellier , à
l'origan vulgaire, Y. jlf(^tirana-/era , et
ailleurs, au calament.
MANUGUETA, s. f. Tuyau d'une man-
che qui sert i conduire le vin des cuves dans
les tonneaux et des gros tonneaux dans les
barils.
MANUMIMIO , s. f. vl. ManumUsio ,
cat. Manumision , esp. Manumissâo , port.
ManumUsione, ital. Manumission.
Éty. du lat. manttmt#«io,m. s. Y.ilfan, R,
MABfUSCRIT, ICHA, adj. (manuscri,
itche) ; Manuscrit , cat. Manotcritto , ital.
Manuscrito, esp. port Manuscrit, ite, écrit à
la main.
Éty. du lat. manuseript%i^. V. 3fan, R.
MANUSCRIT, s. m. Manuscrit , ouvrage
écrit k la main et destiné ou non à l'impres^
sion.
Êty. du lat. manuseriptum. Y. ifan, R^
MAiyUTENENÇA, S. f. anc. béam. Ap-
pui, protection, soutien, secours prompt
Éty. du lat. ii^inti tenere. Y. Man et Ten,
Rad.
Mandawuni de manutenença.
MANUVRA, 8. f. (manùvre): hapobsa.
Manowrap ital. Jfanpftra, port. Manœuvre,
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gk
588-
MAN
l'ensemble des cordages qui serrent à ma-
nier les voiles el à faire les autres services du
vaisseau, Tusage et la manière de se servir de
ces cordages, et par extension, mouvement ,
évolution des troupes.
Éty. de manus, maio» et de opéra, Y. Maih
Rad.
Ouvrage, ouvrage de la main, d'après
rbisloire, les pilotes du roi Salomon acqui-
rent les premiers des connaissances particu-
lières dans l'art de diriger les vaisseaux, art
qui était encore très-imparfait dans lecoih-
mencement du XVI»» siècle , puisqu'on ne
connaissait d'autre manœuvre que celle de
suivre la direction du vent. André Doria, le
restaurateur de la liberté génoise, trouva à
celte époque l'art de diriger les vaisseaux ,
même contre le vent, art queBernouilli per-
fectionna en 1714.,
MANDVIlAR, V. m (manuvrâ). Manoeu-
vrer, faire la manœuvre, dans la marine, fai-
re des évolutions dans les arni^s de terre,
fig. employer des moyens pour réussir dans
une affaire.
Éty. de manuvra et de, la term. ad. ar,
V, Man, R.
MAOUN, s. m. (maôun); HAMim^dl. Gar-
r^u de terre cuite. V. Maloun.
MAOUNAGE, dl. V. Molounagt.
MAOUNAR, et MAMivA», dl. Carreler.
Vi MaUmnar,
MAPAMONDA , s. f. ( mapemôunde ).
Mapa, cat. esp. Mappemonde , carte bydro*
graphique et géographique, représentant
toutes les parties du globe terrestre, divisé.en
deux hémisphères par un grand cercle.
Ëty. du lat. mappa muitcft, m. s.
En 1513, les frères Appîan publièrent la
première mappemonde sur laquelle se trou-
vent les nouvelles découvertes des Espagnols
et des Portugais.
En 1529, Ribeyroen fit paraître une su-
perbe.
MAQ
MAQU*.., Cherchei par Mae...^ les mots
qui manquent à Maqu.,,
MAQUADITRA, V.MoeoduraeiMae^K.
MAQOAR , V. Macar et Mac, R.
MAQUBIROUN, S. m. (maqueiréun),dl.
Meurtrissure, ecchymose. V. Maceadura et
Mac, R.
MAQUIGNOUN , s. m., (m^quiffnoun).
Maquignon, qui vend et achète des chevaux,
qui s'entremet pour faire faire des mariages,
elC;
Éty. du lat. mangùnis,\. Mangoun,^.
MAQDIGNOUNAGI, 8. m. (maquignou-
nâdgi). Maquignonnage, métier de maqui-
gnon, art de faire paraître les chevaux meil-
leurs qu'ils ne sonU
Éty. de maquignoun et de agL Tétat» le
fait du maquignon. V. Mangcun , K.
MAQiliGNOCfNAR , ▼. n. (maquignour
nà). Maquignonner , faire le métier de nu-
qui^non.
Ély. de magut^noufiet de la term. act. ar^ 1
faire le maquignon. .V. Mangoun, R. . 1
MAQ
MAQOIGNOUNAR, ▼. a. (moqoigBoih
nà). Dans le Ras- Limousin » ce mot signifie
montera cheval , dresser on cheval, caraco-
ler, n.
MAQUIIaHAGE , s. m. (moquilliàdzé). d.
bas \im, i^ra-rAin. Mélange qui produit
quelque chose de mauvais, qui dégoûte, tripo-
tage, tracasserie.
Éty.V.Afa^uit^or.
MAQUIUHAR, V. a. (moquillià), d. bas
lim. Mettre de la confusion, da désordre,
brouiller.
AquHdoou$ afarsquc $oun atati plat
maquilhatt, ce sont des affiiires qui ont été
bien embrouillées, bien mal agencées.
Êty, Ce mot parait être dit pour mati^t-
Ihar^ mal dresser ses quilles.
MAR. radical dérivé du latin marcymarûf
mer, qu'on fait venir de amarutn, Isidore, et
de l'hébreu marar, éUreamer, Vossius, parce
que l'eau de la mer est amère»
De maris, gén. de mare , par apoc. mar,
mari ; d'où : Mat, Mar-ea, Mar-eya, Mar-
in, Mar-ina, Marin-ar, Marin-ada, Ma-
rin-at, Marin-ier^ Mar-Uime, A-mar-ar,
A-mar-at, A-mar-igea^ A-marinrar , A-
marin-at, Em-mar-ar, Ém-marin-at, Mar-
angouin, Mar^ei, Marac-agi, Mar-goulhiê,
Mar-lussa , Marlust-adaf Marlua-iaire ^
Marlusi-iera , Mar-lus, Mar-oumbrina ,
Marsouin, Mer-Un, Merlua-aL
MAR.... Cet iniliatif étant souvent une
altération de Jf al....* cherchez par Mai...
les mots qui ne se trouvent pas a Mar.„.
BIAR, mot qui entre dans la composition
de beaucoup d'autres auxquels il ajoute une
idée de défaveur , de mauvaise qualité ou de
mauvais caractère. V. les mots suivants.
Ëty. de l'hébreu mar ou maraft, amer,
salé, ou du celt. mor, le même: Ob amari-
Ittdtfifm aquarum.
BIAp , s. f. (màr) ; Mare , ital. Mar , cat.
esp. port. Mer , amas des eaux salées qui
environnent la terre.
Ëty. du lat. mare, m. s. V. iVar, R.
La mar brûla pas , la foire n'est pas sur
le pont, il n'y a rien qui presse. Exnr. prov.
Pottr(ar d'at^ua à ta mar , laire une
chose superflue, inutile.
Home de mar , marin.
La surface qu'occupent les mers dans
notre globe, est bien plus considérable que
celle occupée par les terres , car sur
5,100,000 myriamèlres carrés, qui forment
son étendue 3,700,000 myriamètres sont
recouverts parles eaux, c'est-à-dire un peu
moios des trois quarts.
Dant la mer on nomme :
MER BfÉnrrERRiNÉE , mIU qd «t «Mo«r^ fw l«
GOLFE., «M ëefaMenc* ploa oa molia prafawl* que
forma la mmr «a t'avaiiçam ilaqf Im tam».
RADES ,. UM 4diucnirt laoivt cwiMitWaU*- V. Badm,
PORT . V. Port.
ANSE,
RIVAGE M COTE , In pMtSw i» U Urrt dicpovcrt*
«pi «ont bdgii^ par U mw,
FALAISE ,
RÉCIF .
?hAÇÏS , pUlat.
MÀR
Les bouletles arrondies , eompotées de
Lcins de végétaux qu'on trouve sur les bords
de la mer , ne sont autre chose qie des fila-
ments de la plante nommée CauUnia oeea-
itica, agglomérés et arrondis par les vagves.
SL des Rouches-dtt-Rhôoe, t. 1, p. ^.
Pline assure que les anciens connaissaient
des moyens pour rendre l'eau de la mer
potable. Les modernes n'en ont encore trou-
vé d'autre que dans la distillation , dont Pois-
sonnier, médecin français , eut ia première
idée en 1764.
Jean Kepler est le premier qui ait donné
la vraie théorie du flux et du reflux de la
mer.
La mar change eoume la lune
Et troumpe coume la fouriune.
Leis désastres de Rarbacan.
Quê $i la mai te parich èluo
Aquo n'e$ pat ioun naturau ,
Méi lou ceou que la pintra atam^-
D'Astros^
, Pour mardi , V. Dimare.
MAR, s. m. Le mar du café.
Éty. de l'hébreu mar^ amer.
MAR^ vl. De mar, dès que, aussitôt que;
il signiGe aussi , par abréviation , à la mal
heure, malahora^ et mauvais, méchant, mal,
mal k propos..
MAR, adj. vl. Grand , haut, élevé.
Éty. du lat major y d'où marmootîen,
abbaye ; majut monast^um, Roq.
MARA, adj. (mare). Maudit, nuuTaia,
méchant, Une s'emploie jamais seul, mais
joint à des substantiDs , il fornfe des impré-
cations que les Provençaux emploient sou-
vent, telles que : Mara desdapoUon^ male-
peste ; Marara crebadaf mara reiiada. V.
Mala.., et Mar.
MARABETI , vl. V. Maravedii.
MARABOTIN , vl. V. Maraboti.
MARABOTIS, S. m. vl. mamvibvis. Ms-
rabotins. monnaie des Arabes d'Espagne.
MARABODS,^ s. m. pi. vl. «ukiiAMcs.
Nom qu'on donna , vers l'an 1580, en Pro-
vence , aux partisantsque commandait le fa-
meux Devins , sieur de La Garde, neveu du
comte de Carcas , qu'on nommait aussi , à
cause de cela , Carcietes,
Éty. Le nom de marabou* leur fut. donné
comme synonyme de barbares et d'inhu-
mains.
BIARABODT, s. m. (marabôu^. Mara-.
bout, prêtre mahométan qui , en JLOrique »
dessert une mosquée.
Dans quelques lieux de la Provence • ça
mol est synonyme d'insensé, de fou^ de mi-
àantrope.
En terme de marine, voile de galère qu'on
met dans le temps d'une tempête, selon les
uns, ou dans le beau temps, selon d'autrea-
Éty. de l'arabe ra5al,ra&ator, lier, meoer
une vie retirée, Roq.
MARAGDA, S. K vl. haiucdb , «abac^bs r
MAmAVDA, MA«AgP», MBMMmA. MCTaldO ^ îtal.
Emeraude, pierre précieuse tetie, tmwp»-
rente.
Ety. du lat. imaragduif dérhré du gret
(T(AàpaY&c (smaragdos), m. s.
> HARACDBiTLY.ifaracda. t
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Ma-
MAR
BIABAOIMB , \1. V. Màracdàé
MARAOB, 8. m. vl.
Plag«, côte, rivage* V. Mar, R.
WUBAQNA , 8. f. (macàgiie}. V.
randra*
Ëtj. V. Marana.
nAmAMnrm ^8. nw d. m. Alt de Ba-
ragnui». v. cm.
MAMÂMSB , Y. UalaUe,
MABAJB , 8. wu vl. V. Marage^
MARAllAONA»8. f. (maramàgoe). Trou-
ble , inquiétude , grande brouiUerie ; péril »
danger.
Eij. de MOT, wtarm, douleuc, mal, et de
«M jma, grande.
V. Malané
▲NA, 8. (maràn, ànty, dT.
Nom des Maures devenus chrétiens, qui pas-
aèrent d'Espagne en Languedoc. On les
appelait en l^pagne Mauri ^n Marani ; on
appelait aussi ces familles reculées ^ parce
qu'elles furent longtemps avant que d'être
admises aui charges publiques.
MABANA, 8. f. (maràne) , dl. Espèce de
pfathÎAie ou de marasme qui attaque les
brebis. Sauv.
HAfUNA , 8. f. <marane) , dl. Vase pro-
pre à faire cuire des viandes , en les faisant
dessécher ou consumer par l'action du feu.
Ely. du grecjxdipaivo» (maraind), desséchei^
consumer peu à peu. Thomas.
MARANA, V. Marandra.
MARANA, 8. f. (maràne). Nom langued^-
des mites du fromage, V. Frton.
MARANGOUNIA, s. f. Altér. de MOan^
eaulia, v. c. m.
MARANDRA^ S. f. (maràndre) r ma&as-^
DMA, HAPAcsA, nhUéMA, Maladie de langueur
qui consume , dessèche et mine sourdement
ceux qui en sont atteints, sans qu*on puisse
bien la définir; elle tient ordinairement à
nne affection organique de quelque organe
intérieur ou à une entérite chronique.
Éty. Pris dans ce sens, ce met est dérivé-
du grée fiopaCvo) (marainô]> dessécher, flé-
trir, consumer ; ou de mai, mauvais , et de
àv$pb< (andro8),gén. de àvTjp (anèr), homme,
ce qui rend l'homme mauvais ; on a fait
venir aussi .ce mot de l'ital. malMnàarty^
aller mal, se mal porter. V. Afol, U.
MARANDRA* s. f. Est aussi le nom
qu'on donne, dans la Haute-Provence^ à la
clavelée. V. Picota*
MARAOUIRA, s. f. Malandres. espèces
de fentes qui se forment aux genoux des
chevaux.x
Éty. do lat- moIaiiilHa ,- pustules qui
attaquent le coa des chevaux>^oo^ du grec
|uXiv8puov.(aielandnion]j conir de chèot, la
partie noire ou pourrie du chêne , formé de
piXoc (mêlas), noir, et de BçA^ (drus), chêne,
SuTon a pu étendre par métaphore, dii
Lorio, aux dievauxet aux bois gâtés.
MARJMDRBOBAR, v. n. (malandred-
jà^; MALAroSBOBAB, HAlAOtMBAS, MALAVTIAa,
lATBUMjL Etre atteint d'une maladie de
langueur, être languissant par cause de
mabdie, tralnnr une pénible existence^
Éty. de wMandra et de egear, aller, se
tralûsr dans le mal. V. Mal, R.
MAR
Agnire mêlauêigcaî, il n'a pas traîné -
longtemps.
MARANDROUS, OUSA, adj. (malan-
dréus , éuse) : ma&aotoiv , ma^aotm , maiu^w-
Dmoim. Maladif, ive, sujet à être malade, qui
ne seporte jamaia bien, malingce, valétu-
dinaine.
Ëty. du lak malandrioius , atteint de
makuidria, ou de wMkuidra et de la term.
otu,de la nature de la malandre. V. Mal, R.
MARANGOUIN , s. m. (marangouïn) ;
Mariogoin, insecte de la classe des Diptères,
et de la famille des Sclérostomes , très-
commun et ttès^incommode en Afrique et en
Amérique.
Ëty. de^nar, mer, parce qu^'tl se tient or-
dinairement au bord de la mer et des marais.
V. Jlfar, R.
MARAi-RESTADA, V. Mala-reitodo,
BIARAS,dl. V.MalateiMal^, R.
MARASQUIN^ 8. m. (marasqulo). Ma-
rasquin, liqueur.
Ëty. de marasea f nom de l'espèce de ce-
rise dont on fait cette liqueur.
MARAftSAT., V. Marrassal
MARAUGENA • S. f. ( maraoucéue ) ;
MAAOOVCSIiA. Tuf. CaSt.
MARAUD, AUDA, S. (maràoui àoude),
d. bas lim. V. Marod,
MARAUDAr vl. V. Maracda.
mARAUDAR ,.et com. V. Marodaté
MARADT.V. ifalaul.
MARAUTAS^V. MalauUii.
BIARAUTEGEAR. V. MalauUgear.
MARAVEOIS, s. m. (maravedis) ; Mara-
vedit tCaUMaravedi, ésp, ital. Mairavedis ,
sorte de redevance^ .
BIARA-VBIRE,exp. adv. (màre-vè!ré).
De mara vetre, facile è voir, évident.
Ély. Mara-veire, signiGe littéralement
mal à voir« difficile à voir., mais on aous-
entendpat , e» pa» de mara-veire,
MARAYBLHA» MaraveUa , cat. Voy.
MaravUha^
MARAVBLHAR, ▼. n. vl. Maravellar ,
cat. MaravtUar , esp. Maravilhar , port.
Maravigliare, ital. ^^émerveiller, s'étonner .
V.Afir, R.^
BIARAVBLHAR , ▼. n. (maravelhà)»
Rester longtemps dans un étalmaladif et puis
suecomber» Gare.
MARAVELHOS ,. OZA ,.adj. vl. Mil^a-
vellos , cat. V. Mervelhous et Mir, R.
MARAVI, excl. (maroviK d. bas lim.
' Merveille : Que maravi f <]u elle merveille.
Êty. de l'ital. maravigUfl é merveille. V.
iHir.R.
MARAVILHA, 8. f. (maraville) ; Mara-
iveHa, cat. Maravilla^'esp. Maravilha,
porté Maraviglia, 4tal. Merveille. V. Mer*
velha et MiVy R.
MARBODRA r (marbôure) ^ dl. Juron qui
répond è mordienne.
MARBR ,^ radical pris du latin manʻor ,
marmorie , marbre , et ' dérivé du grec
(jLo^^[&dupa> (marmairé),- reluire-» briller,
Ue marmar, par la suppression de o et le
changement de m en 6 , wwrbr ; d'où .*^^
Marbr-e^ Marbr'ar^MééhT^at^Mathr'-itr^
Marbr-xera, Mérbr-^ra^ Marbr-in*
De marmor , par apoc. tnorm; d'ob i
Marm^f Jforai-tla, Mlattmi^-ifWkr
MÂR
589
, V. a. (marbra) ; impr. kao-
. Marbrer , peindre avec des couleurs et
des dessins qui imitent le marbr^.
Ëty. de mar6fe et de ar,\, Marbr, R.
MARBRAT , ADA , adj. et part, (marbra,
ààe) ; impr. maubbat. Marbrai , cat. Marbré»
qui a des taches, des veines , des nuances
comme le marbre, peint, coloriée l'imitation
du marbre; madré, en parlant du bois: écer-
velé , fou , timbré , en parlant d'un homme.
Êty. du lat. marmoratue, V. Marbr, R.
MARBRE , 8. m. (marbré) ; Marbre, cat.
Marmol, esp. Marmore , port. Martno , ital.
Marbre ; ce mol désigne vaguement , dans le
langage vulgaire, toute espèce de pierre sus-
ceptible de recevoir de l'éclat , en la polis-
sant; mais en minéralogie, on a restremt ce
nom aux variétés de chaux carbonatée, qui ,
par leur densité , leur finesse et la cohérence
de leurs parties , peuvent acquérir un beau
poli.
Ëty. du lat. marmore, V. Marbr ^ R.
Petar lou marbre , expr. prov. potir dire
devenir fou.
On employa, pour la première fois, le mar-
bre à Athènes, pour faire des statues , l'an .
560 avant Jésus-Christ.
MARBRI , vl. V. Marhrin.
MARBRIER , S. m. (marbrié). Marbrier,
artisan qui travaille le marbre; fig. fou , écer*
vêlé. V. Marbrât et Marbr, R.
BlARRRlERA,s. f. (marbrière). Mar-
brière , carrière d'où l'on tire le marbre.
Ëty. de marbre et de la term^ multip. tera.
V.J^af6r,R.
MARBRlN,adj. vl. De marbre. Voy.
^ar6r, R.
MARBRUR, s. m. (marbrùr). Marbreur,
celui qui marbre du papier.
BIARBRURA , S. f. (marbrure). Imitation
du marbre sur du papier ou sur la couverture
d'un livre.
, Êty. de Marbr , R. et de wra,
MARC, MAB^u^ radical dérivé de l'alle-
mand marft,. marque.
'c De mark, par le changement du ^ en c
ou en qu : Marc-a , Matc-ant , Mar car y
Re-marcar , Des-marcar , Re-marc-a ,
Re-mare-able , Marc-aly Re-^marcai, Des-
mareatyMarc-aire, Dei-marc-aUon^MarqU'
a . Marqu-eta , Marquet-ar, Marquet-aria^
Matquei^agij
MARC , nom d'homme (marc) ; Marco ,
ital. esp. Mare , cat. Marc,
s Ëty. du lat. tnorou.
L'Église honore 31 saints de ce nom, et
narticulièrement Saint Mare l'évangéliste, le
31 janvier et le 25 avril .^
MARC, s.m.^mâr); Mare, cat Marco ,
esp. porL ital. Marc «^poids d*or et d'argent
de huit onces »ou>2 hecto et l22«
• . Éty. de l'ail, mark r^ignev marque, poids,
à cause de 4a. «trqui^ qu'on imprimait sur
lespoids.
C'est en lOBO", que Philippe-Auguste in^
troduîsit dans le commerce et dans les mon-^
naies le poids de marc. Jusqu'à lui la livre
prêtait que de 12 onces ou 4 hectogr.^
Pte de wMre , poids de marc , celui dont ^
livre a 2 nuurcsou i6<«ce8y ovun demi-
igr^mme;*
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590
MAR
, 8. f. (marque); împr.
Marchio^ îtal. Marea, esp. port cat. Mar-
que • ce qui désigne , ce qui distingue une
chose d'une autre ; impression» trace» outil
serf ant à marquer.
Ëty. de Tall. mark, m. s. V. Marc, R.
On nomme martelage y la marque que
l'on a faite à un arbre que l'on veut abattre.
La marque , comme peine infamante infli-
gée aui coupables , était en usage chei les
Romains.
Perdre la marque, perdre la marque, en
terme de berger , perdre tout le troupeau ;
et en terme de pécheur, n'avoir rien pris.
BIARGA» s. f. tI. wukmqvA. Bfarca, cat.
esp. ital. Marque. Voy. Marea ci-dessus;
pour marche, frontière, La Marche, pro-
vince , V. Marcha et March , R.
HARGA, s. f. •AmTA'emov: Marquoir,
carré de grosse toile ou de canevas , sur le-
quel sont tracées en broderie, les lettres de
l'Alphabet , pour servir de guide aux per-
sonnes qui apprennent à maquer le linge.
Y. Harc.R.
MARCAIRE , S. m. (marcàlré); Marea-
dor , cat. esp. Marqueur , celui qui marque.
Éty. de matca et de aire. V. Marc , R.
BIARGANCO , S. m. v|. Commandant de
marche. V. Marca et Marcha,
l|ABCANDARIA,s. f. vl. Traûc. Yoy.
Hère, R.
MABCAWDEOEAIBK, ABKf >â,8. (mar-
çapdedjàïré , arèle) ; vArncBAiiBAimB, abb&a.
Barguigneur. tatillon, celui oui a coutume de
marchander beaucoup : celui qui cherche à
faire augmenter la dot d'une prétendue. Gare.
Cet auteur rend marcandegeaire par mar^
ehandeur, qui n'est pas français.
Ëty. de marcandegear et de atre , qui mar-
chande. V.itfere.R.
nUkRCANDBGEAR, V. a. (matcand^à);
MASCHAIIDAB , MABCHABDIAM • «BASAS. Mer"
cadejar, cai. port. Mercadear , tsp. Mer-
canteggiare , ital. Marchander . demander le
prii d'une marchandise ; tâcher d'en faire
diminuer le prix; Ûg.etneut. hésiter, balancer,
projeter depuis longtemps.
Éty. du lat mercari ou de marcand , pour
marchand , et de egear. faire le marcbapd.
V.JIferc. R.
MARGANDEOEAT, ADA, adj. et part,
(marcandedjâ , âde) ; mabcbamsat , mabcmait*
01AT. Marchandé, ée.
1IARCAN8IADA , S. f. (marcansiàde).
Gare. V. Marseneada elMars, R.
MARCANTOUGHOU , Voy. Marchan-
douneXMerc,K.
MARCAR, V. a {oMTcà); Marcare , ital.
Marcar , esp. port. cat. Marquer , mettre
une marque , imprimer un signe ; tirer des
lignes sur une planche , pour que la ^ie
puisse les suivre ; indiquer d'une manière
quelconque les points que l'on a au jeu ;
flétrir , quand c'est le bourreau qui marque.
Éty. de l'ail. marcAen , borner , marquer.
V.iforcR.
MARCAR , v.n. Marquer, en parlant des
animaux, on dit qu'ils marquent, tant qu'ils
ont des dents de marque, qui font connaître
leur âge.
MARCAR, V. B. vl. SABQVA9, MAmQf»-
MAR
tAB. Conflntr; pour marquer, V. le moL
précédent
Ëty. de marca et de ar.
MARGA-SIA0, adj. (marque-siâou), ël.
Rusé, matois, sournois.
MARCAHWN, s. m. (marcasdo). Mar-
cassin , le petit de la laie , petit sanglier.
MARGA8SITA , s. f. (marcassite) ; Mar-
easêiîa , ital. Marqueeita , esp. port. Mar-
cassite, substance minérale brillante, d'un
jaune d'or, composée de fer , de soufre, d'une
terre à laquelle se joint quelquefois acciden-
tellement le cuivre , et dont on fait quelques
bijouteries communes.
Éty. de l'arabe niarcainto, m. s.
MAiEU:AT . ARA , adj. et part, (marcà ,
âde). Marqué, ée. V. Marc, R.
MARGAT , 6. m. (marcà) ; makbat, mu-
cabîat, et mieux M«KAT. Mercat, cat. Mer-
cado , esp. port. Mercato , ital. Marché , lieu
public où l'on vend des denrées , l'assemblée
de ceux qui vendent ou achètent dans ce lieu,
prix, condition auxquelles on achète une
chose.
Éty. du lat mercatue, le même, formé de
mercetp marchandises. V. Jlferc,R.
La coutume d'avoir des lieux distincts pour
les différentes marchandises qu'oi^ expose aux
marchés est très-anqenne ; et c'est proba-
blement de là que vinrent les noms de porta
gregii , porta ovium, porta piêcium, porta
eçuomm , Que les Hébreux donnaient aux
portes de Jérusalem.
L'qsage de conclure les marchés, en se frap-
pant dans la main, est très-ancien aussi, on
l'appelait eompra palmadà, dans le Xl"«
si^I.e,et cette convention manuelle valait un
contrat.
MARGE, s. f. (marcé), Grâce, misé-
ricorde ; discrétion , en vieux fr. meret :
Gaiar à merce , être à la discrétion de quel-
qu'un. \,Mere, R. 2.
MARGEL, nom d'homme, (marcèl); ma-
cBoo. Marcello, ital. Marcel.
Éty. du lat mareellue.
Pair. Saint Marcel, évéque de Paris, mort
le premier novembre , au comm. du V^«
siècle , dont l'Église célèbre la fête le 3 no-
vembre.
MARGELHA, vl. Marseille.
MARCELIN, nom d'homme (marcelïn) ;
MAcsuir. MarceUino, ital. Marcellin.
Éty. ?
L'Église honore quinze Saints de ce nom.
MARGES. MAMT, radical dérivé du. lat
marcetcerey mareeêco^ se flétrir , se faner,
ou de mtircere , marçeo , être flétri , fané ,
passé.'
De marceseere, par apoc. marce$; d'où :
Marcee-ir.
De marcei , par le changement daetnf,
marfee ; d'où : Marfes-ibU.
De marfee , par apoc. rnarf; d'où : Marf-
U,Marf'ir.
MARGES , s. m. vl. dit probablement
pourMurcee,\e royaume, le pays deMurcie,
en Espagne.
MARGESm , T. a. et n. vl. makuw.
Flétrir, faner, dessécher ; appaiser; adoucir.
Éty. du lat. moeescere ou WMrceieere, ip. s.
y.Marcée^ R.
MAR
MARGBIIRLB, IRLA , adj. vt FléCrit-
sable, altéralde.
MARCH, radical pris du latin margo ^
wuirginie, marge, bord, frontière, mark,
en allemand , d'où : wkarehar , aller sur la
frontière , partir. On dit encore aujourd'hui
faire marcher des troupes, pour les faire ptr-
tir , les mettre en campagne , les dtrîjger sur
la frontière, où se trouve ordinairemeiil
l'ennemi ; d'où la basse lat motm», qui
signifie marche.
De «lor^a , par apoc. WMrg , el par le
changement du g ta eh, maréh ; d'où c
Mareh-a , Du-wuMrcha , Contra-wmrdui ,
March-^ir^ Entre^marchar , Mareh-enrê ,
Mareha-ped, Marechau , Marechamis^ea ,
Mmreee^àl , Tre^marchar, Mare-a , iforfii*
eean»,
MARCHA , s. f. vl. HAMA, HAUQOA. JfOT-
sa, esp. ital. Marche, frontière (Fune provin-
ce, d'un étal, marquisat.
Êty. du lat marMa, m. s.
MARCHA , s. f. (mârtche); Marxa, cat.
Marcha, esp. port. Mareia, ital. Marche, roa*
te, action de marcher, chemin que^ Ton fait,
mouvement de celui qui marche, air de mu-
sique militaire qui sert è guider le pas, mon-
vement de troupes par jour.
Éty. de la basse lat. marca, qui signifie la
même chose dans les constitutions de Gharte-
magne. V. March, R.
MARCHA , nom de Keu. La Mardie d'An-
cêne.
MARCHA-coom, S. m. Corbeau, pijke
de bois qui sort d'un mur pour soutenir une
poutre. V. Barbacana-
MARGHAIRE, S. m. (martchâiré). Mar-
cheur. V. Caininaire ti March, B*
MARCHAND , ANDA, s. (martchào,
ânde) ; mbkcabucii, msbc^ai». Marxant , c^t.
MercQnle, esp. it^l. port. Marchand, ande ,
celui ou celle qui trafique de quelque mar-
chandise que se soit, qui fait profession d'a-
cheter et de vendre, acquéreur.
Êty. du lat. mercator, m. s. V. Mère , R .
Marchand de logea, négociant, banquier.
Marchand de blad, btatier. V. Btadter.
Marchand d'aueeout, oiselier.
Marchand de chapmts, paténôtrier.
Marchand de peoue, peaussier.
Marchand qu*eitala uin$ Uie earrierfus,
brelandinier. '
Marchand de ciergie, clergter.
Marchand de plumât, plumassier.
Marchand de canebe, filassicr.
Marchand de ferre, ferron, celui qui vend
le fer en barre, ferronnier, celui qui vend des
ouvrages en fer.
ifarc^nd depaU^,pailleur, paîlleuse.
Marchand de peousd'angmiUiaj exprea-
sion ironique , pour désigner ua marchuid
qui n'a rien ou presque rien.
Marchand de vin, marchand metquin^
Marchand de blad, marchand danat.
L'a ges de marchand que toig<mr« gagna,
Fau pu leou regardar lou aiqrc^aiid qua
la marchandita,
Bl^CHANDAmE, S. et adj. (marchan-
dàïre). Celui qui a l'habitude de marchander.
MARCHANDAR, d. m. V. Marcande-
gear et Merc, R.
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MAR
MARCHAlimSA» S. f • (loartcfaaiidiae) ;
MAflCBAMBIAt BnaCAMVAHA* MttCQHMiQf îttl.
MercaderiOf esp. iffreafida,port. Marchan-
dise, toulea les choses qui se vendent on se-
débilent, soit en gros, soit en détail.
Éty. dn lat. mêreatmra^ m. s. V. Merék ,
MardUÈndisa presentaâat mUat dounada
on wMspreioda, Pr.
MARCHANDOTyS. m. (martch|indé). V.
MurehoMdaun et ifere, R.
MJACBJlNDOUN, s. m. (martchandénn);
. Mercêlot, petit marchand qui a peu
de débit ; colporteur qui a peu de marchan-
dises, petit mercier qui étale ses marchandi*
ses sur les places publiques.
Êty. de marchand et du dim. aun. Voy.
M$rc, R.
MARGHA-PED, s. m. Marche-pied, ter-
me de mar. cordes qui sont sous les grandes
vergues, sur lesquelles les matelots appuyent
leurs pieds. V. Marek^ R.
MARCff AR . ▼. n. (martché); Marchar,
esp. poK. Marxaty cat. Mareiare, ital. Mar-
cher. V. Caminar,
Èly. de marcha et de ar. V. March , R.
Marchât sur lou chraHan^ marcher sur la
chrétienté.
WARcmON , nom d'homme ( mart-
chie-n); wukmcmtam. Melchior. V. Mauehuan.
MARCHIS, vl. y. Marquis.
MARCI, V.iferct.
HARGI, adj. ?1. d. mars. Champs marcis^
socs aquel champs un jugavan H chavatler.
MARGIAN , nom d'homme (mareiàn);
mjkmuMm, maciaii. Marcien.
Patr. L'Église honore âO saints de ce nom.
MARCaOULE, s. m. (marciôule), dg.
Herbe qui fait tomber les dents. Jasm.
MARdR, V. a. (marcir) , dl. Maccrare,
ital. Macerar, esp. port. Macérer, faire trem-
per dans l'eau. V. Faire trcmpar.
Êty. du lat. maccrars, m. s. V. Marces, R.
MARCIT, IDA, adj. et p. dl. et vl. Macé-
ré, ée, flétri, fané, épuisé.
Éty. du \éi.maceratus, m. s.
MARGOT , s. m. (morcôt), d. bas lim. et
MARCOTA, V. Margata.
MARGCMTAR, T. a. (morcota), d. bas
Um. V. Margotar. \
Marcotar unprouets, faire naître un pro-
cès d'un autre procès.
MARGURIAO, S. f. (marcuriàou). Voy.
Mcrcuriau,
MARCX, s. m. ? I. Mare, marais. V. Jf ar,R.
MARGT, s. f. d. vaud. Merci. V. Merci
et Merc, R. â.
MARRALHA, V. MsrdaXha.
MARDA88IBR, V. Merdassier,
lURDUCO , inteij. (mardisque). MBr-
dienne, espèce de juron.
MARDODS, V. Msrdaus et Merd, R.
MARDURGAR, vl. V. Mandurcar.
MARBA , s. f. (marée) ; nvz bt urun ,
HABITA. Mareggiata, ital. Marea^esp. cat.
Mare 9 port. Marée, le flux et le reflux, le
mouvement périodique des eaux de la mer,
par lequel ces eaux s'élèvent et s'abaissent,
deui fois le jour, en se portant des Pôles
k rEquateur, et de l'Equateur aux Pôles.
Ély. de wukfCf mer. V. Mar^ R.
MAR
On
FLUX ou FLOT. I« nui
REFLIJX <m JUSAIf . la
PLKINE MER , U liMte naré* om b vmrét
piM grande haniaar.
BASSE BCBR , loraqna la mar^
MAR
591
km
L'attraction que le soleil et la lune exercent
sur les eaux de la mer est la cause des ma-
rées, l'action que ces astres exercent sur la
mer relèvent et l'abaissent deux fois dans
un jour, ils agissent chacun d'une manière
distincte, et de la combinaison de ces deux
actions résultent les variations que l'on ob-
serve dans ce singulier phénomène, lorsque
les deux marées coïncident , la marée com-
posée est à son maximum , elle est alors
la somme des deux marées partielles. C'est
ce qui a lieu vers les pleines et nouvelles
lunes ou vers les syzygies , et elles sont
d'autant plus considérables nue la lune et
le soleil sont plus rapproches de la terre
et du plan de l'Equateur.
1IAREGHAI.A, s. f. (maréchale). Maré-
chale, femme d'un maréchal de France.
MARECHA0 , S. m. (maretchàou) ; Afa-
riscal, cat. esp. Marsschal^ port. Mars-
sciallo, ital. Maréchal, titre de divers of-
Gciers militaires, et particulièrement de ceux
qu'on nomme maréchaux de France.
Ety. Barbazan rejette avec raison, l'opi-
nion qui fait dériver ce mot demar&, cheval,
V. If anee^au, parce qu'il n'y a aucune ana-
logie entre les fonctions d'un maréchal, |ilre
d'honneur, et celles d'un maréchal ferrant ;
avec plus de vraissemblance , il le tire de
margtnêf abl. de margo^ bord, frontière,
et de capilalis , chef ou garde de la fron-
tière, et de marcha f en vl. V. Marché R.
Le premier maréchal de France qu'on
trouve avoir quelque commandement dans
les armées, est Henri Clément, sous Philippe
Auguste.
MARBGHAO-DE-GAMP , Maréchal de
camp, officier supérieur dont le grade vient
immédiatement après celui de lieutenant-
général, et qui est au-dessus de celui de
colonel.
Éty. V. Marcchau et March, R.
Les maréchaux de camp furent créés sous
le règne de François 1«'; majs ils ne l'étaient
alors que par commission , ce ne fut que
sous Henri IV • qu'ils en eurent le titre par
des brevets à vie. Dict. des Orig. de 1777 ,
in- là.
MAREGHAUSSEA , S. f. (maretchaous-
sée). Maréchaussée, autrefois, en France,
juridiction des prévôts, des maréchaux de
France : compagnie de gens à cheval établie
dans chaque généralité; on la nomme au-
jourd'hui gendarmerie. V. March, H.
Cette maréchaussée ne fut créée, en Pro-
vence, que par un édît de 1577 , et elle
ne fut d'abord composée que de 18 archers.
Coriolis,t. l,p.239.
MARBRRA , S. f. V. Mal-herba.
MARES, S. m. vl. MAMAn. Marine, plage,
bord de la mer. V. Mar, R.
MARES, adx* vl« Marin, de mer. Voy.
Marin,
, s. r. (marése),dl. Une citrouille .
MARBSGAGEOU8, OOSA, adj. (mares-
cajôus, éuse). Marécageux, euse, pldn de
marais. Gare.
MARESGAQI, S. m. (marescàdgî). ma-
■BicAOB. Marécage. V. Palun.
Éty. du lat. mariscusp m. s. V. Mar, R.
MARESCAI», 6. m. vl. V. Marechau et
March , R.
MARE8CAR, V. a. v1. Marquer, (aire fâ
marque pour laquelle on percevait un droit.
V.JITarc, R.
MARETA , S. f. (maréte). Besace, selon
Garcin. V. Biassa.
Éty. du ligurien , suivant l'auteur de la
Statis. des B.-du-Rh.
MAREVILHA, Garc. V. Merveitha.
MARETA, s. f. d. béam. Blarée. Voy.
Marea et Mar , R.
MAREZA , s. f. (marèze). Nom languedo-
cien de quelques variétés de courges , cul-
tivées dans le département de l'Hérault.
MARFEGA , S. f. (marfégue) , dl. Marfa-
ga , cat. Paillasse de lit , sac qui renferme lu
paille. V. Palhassa.
Car Vunpus nègre que la pega^
Coucho sanspaiUo el sans marfégo.
Le Sage.
MARFE8IRLB, adj. vl. Flétri. V. MarfU
et Marces , R.
MARFIR, V. n. (marfir), dl. Flétrir,
chiffonner, faner.
Ety. du lat. marcere , m. s. V. Mareet,
Rad.
MARFI8AR , V. Mesfisar.
MARFIT, IDA, lA, a4j. et p. (marf! ,
ide , le ). Engourdi , ie, par le froid : Aver
mar fil , avoir les mains potes, d. bts lim.
V. Ôo6i, On le dit d'un homme fort, d'une
femme robuste : Aquel homme n'est pas
marfit.
Êty. du lat marcere , être flétri , languis-
sant. V. Marées, K,
MARFIT, IDA , ac|j. (marfl , ide} ; pa«mt.
FléUi , ie , chiffon
fané.
bouchonné.
Èty. du lat. mareidus , flétri , languissant.
V. lfarcft,R.
MARFOUNDAMENT; d. bas lim. Voy.
Maurfoundament, plus usité.
MARFOONDRE , V. MarfunétuL
MARFDELH, s. m. ( marfueiU ) , d. de
Barcel. Le feuijlet, l'un des quatre estomacs
des ruminants. V. Libre et Fulh , R.
MARFONDIlffiNT , V. Mourfunda-
menL
MARFONDUT, Voy. Afotif/bundre et
Mourfoundul.
Ély. de matj ma), et de foundre, fon-
dre , suer , mauvaise sueur.
MARC 9 radical, pris du latin inargo\
marginiSf marge , bord, rebord.
De margo , par apoc. marg , d'où : Maf-
ge^ , Marge-ar. Marj-a , Marr-ela.
MARGA , vl. V. Manga et Mancha.
MARGA, s. f. (màrgue). V. Mancheu
EUre man etmarga, dl. dans un instant,
dans un din-d'œil*
Marga de limoun, toile goudronnée qui
empêche que l'eau de la mer n^entre dans
le vaisseau du côté du gouvernail. V. Mam^
Rad.
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592
lilAll
MAROAONOUN, S. m. (margagnônn).
Anguille longue et mince, term. d'Arles ,
de Tarascon , etc. selon M. Gardn.
MAROAGNOUN , s. m. (margagnéun).
Nom qu'on donne , à Nismes , à la myre.
y. Filai.
MARGAL ,8. m. (Biargàl). Un des noms
de r ivraie. V. Juelh,
MARGAL, s. m. dl. On donne encore
ce nom , dit M. de Sauvages , à une herbe h
foin qui croit dans un champ après qu'on a
. coupé le blé.
A lamesado qu'er tan Mlo ,
L'Air parfuma , qu*e$ un rtgal •
Fax iouvm que $ur lou margal ,
S'aoublida un paou la pastourello.
BoufounadM.
MARGAI«, s. m. dl. Penchant au plai-
^sir sensuel , ou ce qu'on appelle du tempé-
rament. Sauv.
MARGALH, s. m. (margàill). Pluie dé-
. sagréable , temps pluvreux , humide.
Ëty. de mar^ mauvais, et de ^alJi , eau.
BIARGAI.HAR , v. a. (margaillà). Faire
an temps incertain , pleuvoir ou tomber de
la neige : Si margaïhia toumbara de neou,
ouploourà, ce qu'on ne peut pas rendre
en français par un seul mot.
MARGAI^HAT . ADA , a^. et p. (mar-
gaillà, àde) ,dl. Bariolé. V. Éarracanat.
MARGAR, V. a. (margà). Emmancher.
y. Emmanchar,
Éty. de margue , manche, et de ar , met-
tre un manche. V« Man , E.
MARGARIPA , nom de femme (marga-
' ride) ; dida , moAttA , cota , massot , iibbita ,
-^iiA««oovomi • •ooToiw • onMi» , «bst. Mar*
garila » ital. Marguerite.
Patr. Sainte Margueriie, vierge eLmartyre,
dont l'Eglise célèbre la fête le 20 juillet.
L'Église honore 12 saintes de ce nom.
A la frandha margarida , expression ad?,
franchement, bonnement. Avril.
MARGARIDA , 8. f. Marguerite , cor-
dage qu'on amarre en certains cas au milieu
d'une manoeuvre dont il augmente l'effet
lorsqu'on le tire avec force et simultané-
ment.
MARGARIDA ^ S. f. Nom languedocien
de là grande marguerite. V. Margarideta-
granda.
MtARGARIDA, 8. f. v1. mabooabita.
Margarita, anc. cat. esp. port. ital. Perle.
V. Perla.
Éty. du lat margarita j m. s.
Dérivés : Margarida , Margaridrtta ,
Margarid'ier,
MARGARIDETA, 8. f. (marffaridéte) ;
ruiPABBLA y wimwAMULA. Margartdeta , cat.
Margarita, esp. Paquerelle, Bellie perennie,
Lin. plante de la famille des Composées
Corytnbifères , commune dans les prairies.
V. uar. Belliaylveitriif p. 55.
Ëty. Dîm. de margarida, formé du lat.
margarita , une perle , parce que l'élégance
de ces fleurs les a fait comparer à autant de
perles.
MARGARIDETA . S. f. On donne ce
nom, dans plusieurs endroits de la Haute-
MAR
Provence, à l'arinique pâquerette. Amka
bellidiaêtrum , De^, Deronicum bellidiat'
trum. Lin. plante de la même famille .que 4a
précédente qu'on trouve sur les rochers
humides , h Allos, Seyoe , Coknars ,. Barce-
4onnette , etc.
Ëty. De sa resaemblance avec la pâquerette.
MARGARIDETA- asABDA , S. f.-.MAB«A-
MOA , MO nu oAc. Grande marguerite , œil
de bœuf , grande pâquerette, Chrysanthe^
mum leucanthemum. Lin. plante de le même
famille que les précédentes , qu'en trouve
communément dans les champs , où on la
confond avec lo Chryianthemum maanmum,
qui doit rentrer dans le genre des Pyrèthres.
On donne le même nom à Vanthemii'ar--
vensii, à Valensoles. V, Margaridier,
MARGARIDETA, S. f. Nom qu'on
donne, aux environs de Toulouse , au lych-
nis fleur de coucou, Lichnis fto$ çuodi. V.
Margarida.
MARGARIDETA-VOLA , S. f. Nom
des coccinelles, selonM.Cast. V.^e#U-tfoo«-
bonrDiou.
MARGARIDIER, S. ^. (œargariéié).
Camomille sauvageon camomille des champs,
Anthemie arvemit , Lin. plante de la famille
des Composées Corymbifères , commune
dans les champs. V. Car. ChamœmeUm
inodorum, p. 101.
Ëty. de margarida, à cause de la ressem-
blance de %ts fleurs avec celles de la pâque-
rette, et delà term. mult. ier. V. Margarida.
On donne le même nom , dans le départe-
ment des Bouches- du-Rhône, selon l'auteur
de sa Stat. à la grande marguerite, V. Mar-
garideta-granda , et dans le I^ng. à la
comomille romaine. V. Camamilha.
MARGASSA,8. f. (margàsse). Un des
noms lang. de la pie-grièche grise. Voy.
Darnagat.
Ëty. ^e mar , mauvaise , méchante , et de
gaaa, pie.
MARGAS8A , S. f. (margàsse). Nom
qu'on donne , aux environs de Montpellier ,
à la pie-grièche rousse. Voy. Damagoi
rouœ.
MARGAS8AR , dl. Jeter : Margasêar
au ioou, jeter à terre avec humeor.
Dtfi« un sranier enfin lou margasseroun.
Hy. Morel.
MARGAU , s. m. (margàou) ; HAmwAit ,
MABOSAO , MABJAO , WMOV DB CWUM, Nom qu'OU
donne , dans plusieurs endroits de la Basse-
Provence, au patorin annuel , Poa annua,
Lin. plante de la famille des Graminées,
commune dans les lieux incultes et le long
des chemins , ainsi qu'aux diverses espèces
d'ivraies. V. Jueilh.
Ëty. Ce mot est ligurien, selon Faoteor de
la Stat. des Bouches-du-Rhêne. V. Mar-
grailh.
MARGAU, s. m. d. Um. Matou , chat
mâle et entier.
MARGE, s. m. (màrdgé); ifar^e, cat.
Petite élévation, monticule.
Aro eoa per on grdt UMos tr«T«rM m aaifr ,
£ «nia ît foiMz tU wttt pam de large.
Bcrgoing.
Envl.jnarge^bord.
UAR
, s. f. (iBârdge); Margime,
Ital. Margen^ esp. Marge ^ caL Jf arww ,
port. Marge, blanc réservé autovr d'vne
page écrite ou imprimée.
Ëty, -du lat. margo, ffiû,m. s.V.Sfarg^ R.
BIARGEA , d. m. V. Maneha et Jfan, R.
MARGEAR, ▼. a. (mardjâ). Marger, «a
terme d'impr. * compasser -les «largea d'osé
feuille à imprimer. Y. Marg, R.
MARGEAR, ▼.4(1. (mardjâ), d. ée BareH.
rAiM cMMTA. On le dit , en parianl de la
terre qui sa durak à la-tMiiact , à la aoile
d'une grosse pluie et après avoir éfeèataiéft.
. MARGEARIOAa , S. f. pi. (mordxonMM»
d. bas Hm. Petites axcroissances de char
qui viennent souvent à la gorge da cochoo,
marjieûH ; glandea^qui se trouvent à la pvtie
postérieure de la langue ; ulcères écrooèl*
leux, cicatrices qu'ils laissent
MARCkEAWA, s. f. {mardjàsse). V^y.
MarjaiiO,
MARGE AT , ATA , adj. (mardjâ ,âie),
d. de Barceloonette. Dont la surface est dur-
cie, en parlant d'un champ, de 4a terre.
MARGEL , s. m. (mard^èl). Nom qu'on
donne, à Nismes, à l'ivraie vivace. V. JueUx.
MARGERIT , S. m. vl. Renégat , apos-
tat , paijure.
MARGERMBNB , adr. vL Principale»*
ment. V. Majament et MaJ . R.
MARGINAL , ALA , adJ. (mardginâl ,
aie) ; «uuioiifAii. Marginale, ital. Marginal,
cat. esp. port. Marginal , aie, qui est à la
marge d'un livre, d'un écrit. .
Ëty. du lat. margo , marginie , margini
appotitus.
BIARGOT , s. f. (marge). Nom Qu'on don-
ne à la pie quand elle est privée. V. Agaaa.
MàRQOT, nom de femme. \. Marga-
rida.
Dans le Bas- Limousin , ce nom désigne
une espèce de coiffure de femme.
Dans le Béarnais , c'est un terme de mé-
pris, dérivé alors du grec H^f^Yoç (margos) ,
fou , insensé , extravagant.
MARGOT, s. m. Chanle-plenre. Yoj.
£mbut. Avril.
MARGOTA , a. f. (margôté) ; vamot ,
«AMOTA. Margotte, itâl. Marcotte , branche
ou rejeton que l'on couche en terre pour lui
faire prendre racine.
Ëty. de margue, dont les anciens anteors
latins se sont servis dans la mèihe signifi-
cation.
MARGOTAR , ▼. a. (margoutâ) ; «Am-
•OTAR, MABttooTAB , MABcosTA». MargoWnrê »
ital. Margulhar , port. Marcotter , coucher
4)es branches ou des rejetons en terre , pour
leur faire prendre racine.
^ty. de margûta et dear.
MARGOra* , s. m. (margôul). Nom ap'<Mi
donne aux diverses espèces de petits Plon-
geons , dans les environs de Montpellier.
Ëty. du lat. mergue.
MARGOUli. s. m. (margôul) , dl. Pour
tourillon. V.Mandri,
MARGOULHA. s. f. fmargôoille). Le
castagneux , selon Pelas, v . Caitagwmw.
MARGOmbMAR , ▼. a. (morgouOiâ) , d.
bas lim. Arranger quelque chose sans or-
dre, sans goût, surtout en parlant des
;bille<neots.
te-
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MAR
MARGOOLHAR , T. Q. («argouilki) , dl.
Tremper dans l'ejni.
MARGOULHIERA, s.f. (margouîlliére),
dl. V. Mandri,
MARGOOLHIS , 8. m. ( margomlli ) ;
MAII0O9M. Bourbier , embarras ; bisbille ,
bruit sourd et confus , munnuce , désordre ,
confusion.
Ély. deinar,mer. V. Jfar, R.
Mettre dins Icu tua r^oiiIAû , mettre dans
l'embarras.
MtAROOm^IN , s. m. (margoulin) , dl.
PauTre rt ma UTais ouvrier.
MARGOU^ , S. m. (wargoun), d. m.
Tas de blé non encore séparé de la balle
qu'on entassfe sur l'aire : on le dit aussi de
la balle entassée lorsqu'on a éventé le blé,
et d'un tas de paille , Acion II. Avril. Yoy.
CavaUt.
BiARGOUN , s. m. dl. Bouts de man-
che ou amadis.
Éty. Dim. de «or^fa , manche. V. Man^
Rad.
MARGOUTAR , V. Margotar.
MAROOUTOUN , nom de femme ( mar-
gontôun) ; Alt. de Margarita , v. c. m.
Dérivés : Gota , Goutoun.
MARGOZ , s. m. (margos). Chante-pleo-
re. V. JE:m6w(.
MARORAIS, Gare. V. Margau.
MARGRALH . 8. m. (margràilh). Un
Marge
vl. Perle. V. Mar-
ées noms de l'ivraie. V. Juelh.
BI ARGUA, s. f. vl. nApos.
bord. V. Margta,
MARGARITA
garida.
MARGUE , 8. m. (margué). Manche. V.
Blanche et Man, R.
MARGUILHIBR , 8. m. ( iparguilUé ) ;
rABBICICH , MAIICTOSS , MABOOllBSP* Maf^Ull-
lier , celui qui a le soin de tout ce qui re-
garde la fabrique et l'œuvre d'une paroisse.
Éty. du la t. matrieulariMs, le mâne, dans
la basse latinité » fait de matricula . matri-
cule , rôle y parce que les marguilliers étaient
les gardiens de cette matricule sur laquelle
étaient inscrits tous les pauvres qui deman-
daient l'aumône è la porte des égUses. Voy.
MaUr , R.
On nomme marguxlUrie , la charge.de
roarguillier.
L'article 70 de la loi du 18 germinal an
10 . a ordonné le rétablissement des fabri-
ques, et par conséquent celui des marguil-
liers. V. Fabrica.
MARHERBA , V. Malherla,
MARI , vl. Mari , cat. Pour Marin ,
V. c. m.
MARI , nom d'homme ,sync. de Marins ^
V. c. m.
Il existe nn Saint Mari , mort en 555 ,
dont l'Eglise honore la mémoire le 37 jan-
\ier.
MARIA , nom de femme , (marie) ; m^-
cKA. Dont les diminutifs sont : uMmtpvn , m^-
aisTA , mniïïA , moiw , ioa. Maria , cat. esp.
ilal. Marie.
Êty. du lat Maria , de sainte Marie , mè-
re de J.-C.
1^8 fêtes célébrées en l'honneur de la
Sainte Yierge sont : la Circoncision » le
1«' janvier; sa ÇQnceplion , le 8 déccm|)re;
TOM, II,
MAR
sa Nativité j le S septembre ; sa Présentation
au temple , le 21 novembre ; la Conception
du verbe ou l'Annonciation , le 25 mars ;
la Visitation j le 2 juillet; la Purification , le
2 février ; l'Assomption , le 15 août.
L'Eglise honore 30 saintes de ce nom.
MARIAGI , s. f. (mariàdgi) ; nAmioACB ,
MABiAOB. Maridatge, cat. Maridajey esp.
Maritaggio , ital. Mariage, union légale de
l'homme et de la femme : L'un des sept sa-
crements; la solemnité des noces; jeu de
cartes : la réunion de la noce.
Ëty. de la basse lat. maritagium , formé
de marittis et de agert , ou par ait. de ma-
f.rtmontum. V. Marit, R.
L'institution du mariage aussi ancienne
que le monde, se célébrait d'une manière très-
simple chez les Hébreux. Quand Tobie eut
demandé Sara en mariage , Raguel prit la
main droite de sa fille , et la mit dans la
main droite de l'époux ; puis il écrivit et ca-
cheta le contrat ; à ces engagements suc-
céda nn festin, et la bénédiction des époux.
BufTon, Parcieux, Haigarth , Hufeland et
Sainclair , ont démontré que non-seulement
le mariage n'était point contraire à la longé-
vité, mais qu'il en était même une des prin-
cipales causes.
Lorsqu'à Rome on conduisait une nouvelle
mariée au lit nuptial , on portait devant elle
une quenouille et de la laine , comme pour
l'avertir qu'elle devait mener une vie appli-
quée et laborieuse.
Cet usage était encore assez régulièrement
observée dans la montagne , avant la révo-
lution.
La coutume de marier l'atnée des filles la
première a été observée dès les premiers
temps de la société. Lorsque Jacob se plai-
gnit à Laban de ce qu'il lui avait donné Lia
au lieu de Rachel pour laquelle il l'avait servi
pendant sept ans , Laban lui répondit :
« Non est in loco nostro consuetudtnii , ut
minores antè tradamus ad nuptias ». La
coutume de notre pays ne permet pas qu'on
marie les plus jeunes les premiers. Gén.
C. 29.^ 26.
Per a^el sant assemUagi
J)e douëi coOersnoun s'en/a qu*un,
Mimas vous sensa partagi.
Rendez-vous lou hen coumun;
Que la peno , sié pariera
fie Vun et Vautre coustat,
Quan la concord'esentiero
Diou bénisse voueslre eiai.
David.
P'après les lois nouvelles , les hommes ne
peuvent contracter mariage avant 18 ans
révolus, et les femmes avant 15 ans, à moins
qqe pour des motifs graves , le gouverne-
ment n'ait accordé des dispenses d'âge.
Code civil , Art. 144 et 145.
MARIA-MEGA , V. Santa-niUmcha.
MARIA-MICAS, S. f. (marie-miques) ,
dl. MAmA-MBCA. Une sainte nitoucbe. Voy.
Santa-nitoucha.
MARIANNA , nom de femme (marie âne);
MiAKA, ittQiiAiiA. Morionna , ital. Marianne.
Ëty. de sainte Marianne d'Assyrie , vierge
do premier siècle , dont l'Eglise honore la
jmémoire , ep Oric;Dt, le t7 février , ou <Je
MAR
593
sainte Matiaime de Perse, vierge etjnartyre*
honorée le 9 juin.
MARIARMA, S. f. (mariàrme) ; usop.
MAimAKMAS, MKTSABMA, HAOBlOiA. NORIS qu'OQ
donne, dans la Basse-Provence, à l'hysope,
Hyssopus offieinaliSf Lin. plante de la fam.
des Labiées, commune dans les lieux secs
de la Provence-Méridionale.
Êty. Ce nom est probablement une altéra-
tion de maffia herba , mauvaise herbe.
L'hysopc a une odeur pénétrante et aj^réable,
ses sommités sont employées en infusion
comme toniques et stimulantes.
MtARIA-SALOPA, S. f. (marie^alôpe).
Marie-salope, bateau destiné à transporter la
Tase d'un port.
MARIATCUES, vL Maridolge^ cat Voy.^
Maridatge et Mariagi,
MARIRLB, s. m. (marible). On donne
ce nom'aumarruk>e ordinaire^ en Languedoc^
V. Bouen Hblet, et par analogie de ressem-
blance au marrube noir • Ballota fmlida ,
Lin. qu'on trouve le long des chemins.
Éty. ifartôl* est une jaltér. du lat. marru^
bium.
MARICHA, 8. f. (mariche), d. m. Voy.
Maliça.
MARIDABLE, ARLA, Voy. Manda-
ioaire,
BIAR^DADA , S. f« (maridàde) ; Mart-
dada, cat. Maritata , ilal. L'épousée, la
nouvelle mariée. V. Novi etilfarti, R.
MARIDADOUIRE , A , adj. (marida-
douïré , ôuïre) ; maiodapoiwa , mamtovma «
MABiABLB , MABioABLB. Maridble y qui est en
âge d'être marié ; nubile.
Ély. de maridada et de outra , suscepti-
ble d'être marié. V. ilfaftt,R.
MARIDADOUR , V. i^artdadotttf e.
MARIDAI>OURA» dl. V.JJfartdadotttVa
filMarU, R. . .. ^ .
MARIDAGB, 8. m. (mondàdze), d. bas
lim. ilf aridat^e, cat. Pour mariage, Voy.
Mariagi et Marit , R. on le dit aussi pour
dot : Li oun fach un baun maridage^ on lui
afaitunebonnedot.
MARIDAIRE , 8. m. (marioàlré). Ma-
rieur, euse, faiseur de mariages ; qui s'en-
tremet pour faire marier.
Ély. de martd et de aire , litt. qui fait des
maris. \, Marit, K,
MARIDAMEN, adv. vl. «AnioAmaT.
Tristement.
Ély. du lat. mcsror, tristesse.
MARIDAMEN , S. m. vl. Maritamento,
iUl. Mariage. V. Mariagi et Jlfartt, R.
MAB^AR, V. a. (maridà); bbcaftap,
MABiAB. Maritar^, ilal. Maridar , anc. cal.
esp. Marier, unir légalement parle manage,
un homme et une femme; fig. joindre , unir,
allier, accoupler.
Éty. du lat. maritar£ , formé de martlet
de ar , litt. faire , prendre un mari, ou de
maritus et de itare, aller. V. Marit, R.
l/Egliso s' occupant de J. Christ qWattendi,
Dins lou tems de VAvent , défende
Pi Chrestian de si marida.
Gautier.
I La langue romane plus riche n'employait
le mot maridar, qu'à l'égard de la fcmw9
75
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ogie
5^4
MAR
qui praiait no mari, se servant de molhirar:
pour l'homme qui prend femme , mulier
MABIDAR 81^ V. r. • shoaliab. Mari-
tarii, ital. Se marier , contracter mariage.
MARIDAT, ADA, adj. et s. (manda,
àde), et par sync. mabiat, hamao. Marié, ée,
gui a contracté mariage » qui est uni , allié
iQtlinement.
Éty. du lat. mariiatuê , ou de marit et de
ol, ada, litt. fait mari. V. Marit, R.
MARIDATGE , 8. (maridàtgéj» dg. Jasm.
■AatATOB. Maridalge^^ cat. Mandage , esp.
Maritaggio, ital. Mariage. Y. Mariagi.
MARIETA , nom de femme (mariète).
Un des diminutifs de Maria, v. c. m. Ma-
rieUa, ital. Manon.
MARI-MARAT, eipr. proT. (mari-
marà), d. lim. Dispute, querelle.
Éty. Cest une onomatopée.
SN, tI. y. Marrimen,
SN, s. m. t1. Douleur, affliction.
Ëty. du lat. mœror, m. s.
MARIN , s. m. (marîn) ; Marinajo^ ital.
Jfarifiero, esp. Marinheiro. port. Mann,
homme de mer, soldat attaché a la marine.
Ety. du lat. mare, la mer. V. Mar, R.
MARIN, s. m. MAAoïAt. AOTAH. Vcnt do
la mer, vent du Sud , relativement à la Pro-
vence. V. Afar.
Màmm BLAMc , vent d'Est sec et chaud. A
Nismes, on donne ce nom à un vent du Sud
qui , au printemps et plus rarement en au*
lomne, au lieu d'amener la pluie, entretient
la sérénité du ciel. Ce vent est chaud sans
être accablant, et il hâte singulièrement la
végétation, selon les auteurs de la Statist.
de Nismes.
MARIN, INA, adj. vl. ma». Mari, cat.
Marino, esp. ital. Mann, ine ; de mer.
Éty. du lat. marinui, m. s. V. JRfar, R.
MARINA, s. f. vl. Marina, cat. esp. ital.
Plage, côte, rivage, mer. Y. Marina.
MARINA , nom de femme ( marine) ;
Marina, ital. Marine.
L'Église honore quatre saintes de ce nom,
le 8 février, 9 et 18 juin, 17 et 18 juillet.
MARINA, s. f. (marine); Marina, ital.
e^p. Marinha , port. Manna , cat. Marine ,
science de la navigation sur mer , tout ce
qui la concerne ; odeur, goût de la mer.
Ëty. de marhiui , marina, qui est relatif
k la mbr. Y. Mar, R.
On n'est d'accord ni sur l'origine ni sur
les auteurs de l'invention de cette science.
Clément d'Alexandrie , attribue à Atlas ,
l'art de construire les vaisseaux ; Hérodote,
en fait honneur à Neptune ; Strabon à En-
thras, etc. L'auteur du Dict. desOrig.de
1777 , inl2 , dit que Fart de naviguer fut
inventé par ceux des descendants de Noë, qui
se Gxèrent sur les côtes de la Palestine. Ces
peuples, connus dans l' Ecriture-Sainte sous
le nom deChananéemei Phéniciens, par les
Grecs , étaient voisins du Liban et de quel-
ques autres montagnes qui leur offraient des
Dois de construction , et ils avaient des ports
commodes et sûrs. Déjà du temps d'Abra-
ham, ils avaient couru les côtes de la Grèce .
poisqu'on leur reprochait d'v avoir enlevé
10 p fille d'Inachus , qui régnait vers le temps 1
de h naissance d'Isaac. I
MAR
An rapport de Pline, les anciens Francs ou
Germains , étaient les peuples de l'Europe
qui entendaient le mieux la marine. Leurs
vaisseaux étaient faits de plusieurs cuirs
cousus ensemble, ou d'osier couvert de cuirs,
ils n'avaient ni voiles ni proue , et n'avan-
çaient qu'à force de rames.
Les premiers exploits maritimes que nous
connaissions depuis l'établissement de nos
rois, en deçà du Rhin , est l'expédition de
Théodébert, roi de Metz, contre Cochiliac,
roi des Danois. Dict. des Orig. de 1777,
in-S».
En 807, Chariemagne se créa une marine,
il établit à Boulogne un arsenal principal
et y releva l'ancien phare bâti par Galigula
ou Jules César.
En 1230 , Louis IX rétablit la marine
française.
En 168*2, Golbert fonda les écoles de la
marine de Brest et de Toulon.
MARINA, s. f. Yentde mer.
La marina rougea
Aura ou piégea bougea,
Prov. des Gevennes.
MARINADA, 8. f. (marinade). Temps
pendant lequel souffle le vent du Midi, appelé,
marin, dans la montagne, pluie qui en est
souvent la suite. Y. Eemouria.
Éty. de marin et de ada, Y. Mar, R.
MARINADA, s. f. (marinade). Saumure,
apprêt ou assaisonnement du poisson mari-
né, espèce de sauce. Y. Mar, R.
MARINAR, V. n. (marina). On le dit, en
parlant du vent, quand c'est celui du Sud qui
souffle.
Marina, le vent du Sud règne, souffle.
Êty. de marin et de ar, Y. Mar, R.
MARINAR , V. a. Marinare, ital. Mari-
ner, faire cuire du poisson et l'assaisonner
de manière qu'il puisse se conserver long-
temps, en le tenant dans l'huile , mariner les
viandes, les faire tremper dans le vinaigre ou
les apprêter comme le poisson que l'on veut
conserver. Y. Mar, R.
MARINAT, ADA,adj. etp. (marina, àde).
Mariné, ée, trempé ou conservé dans la sau-
mure, dans fhuile, etc.
Ëty. de marina, sous-entendu at^ua, et de
ada, Y. Mar, R.
MARINAT, ADA, adj. Mariné, ée,qui a
été gâté par l'eau de la mer, avarié.
Café marinai, café mariné ou avarié.
Ëty. de marina et de at, qui a une odeur
de marine.
MARINGBANA,s.f. (marindjàne); m-
■mCBAIIA, TIBOASB, TIAOASB, AOBBaGIRA , AOBIM,
. Aubergine, melongène, Solanum
melon^ena. Lin. plante de la fam. des Sola-
nées, mdigène en Asie, en Afrique et en Amé-
rique, et cultivée dans tous les pays tempé-
rés comme plante potagère.
Ety. du lat. melongena, formé par corrup-
tion de malum gênerai, parce qu'on était
dans la persuasion que cette plante était vé-
néneuse.
MARINIER , s. m. (marinié) ; Mariner,
cat. Marinera, esp. Marinheiro , port. Ma-
rinaro, ital. Marroier , matelot qui conduit
les grosses barques sur les grandes rivières.
fity. de marina et de ûr. Y. Mar^ R«
MAR
MARINIER, adj. Officier marinier, ba«
officier qui commande les matelots soos l'au-
torité des officiers de l'état major. Y. Mar,
Rad.
MARIOTA8, S. f. pi. (mariôtes). anc. d.
de Carp. Marionnettes. V. Mariouneta.
MARIDUN, nom de femme (marléon).
Dim. de Maria, v. c. m.
MARIDUNBTA, s.f. (marionnéte); ha-
■osfTA , HABiovA. Marioonettc , petite figure
en plein relief, qu'on fait remuer et gestioiler
au moyen d'un mécanisme quelconque , fig.
petite femme, personne sans caractère quefoo
fait mouvoir à volonté.
Éty. de mariou, dim. de marte, selon Mé-
nage, comme si l'on disait petiiei wwriee oa
petites filles, en prenant l'espèce pour le gen-
re. Jaufiret fait dériver ce met du grec
(Acoota (môria) , folie.
Hérodote, Xénophon, Socrate, Aristote et
Platon , ont parié des marionnettes comme
d'une chose très-connue de leur temps. Il
parait qu'on les avait ensuite perdues de vue
puisque parmi nous on s'accorde à en attri-
buer l'invention à Jean Rrioché, charlatan
qui vivait dans le XV11*« siècle.
Les Grecs les connaissaient sous le nom de
veupdvTcaora ( neurospasta ). mis en idouve-
ment par de petites cordes.
MARIR , V. n. vl. Souffirir. V. Marrir.
Ëty. du lat. mœrere, m. s.
MARIR SE, V. r. (se mori) , d. bas lim.
S'égarer, se fourvoyer. V. Se perdre et S^m-
Iraviar.
Êty. Alt. de l'ital. emarrire, m. s.
MARIT, IDA , adj. et p. (mori, ide) , d.
bas lim. Egaré, fourvoyé, fâché. V. MarrU,
MARIT, MARIO, MABi, radical dérivé du lat.
maritue, époux, mari, formé de ma$, marit,
mâle.
De maritut, par apoc. marit; d'où : Afa-
rit, Marit-aliê, Marit-ousa.
De marit, par le changement de t en d,
martd;d'où: Det-maridar, Marid-ar, Re^
maridar,Marid'at, Re-maridat, A-mari^
dar, Marid-ada, Dee-maridat , Maridad^
aura , Marid-age , Maridaire, Marid-a-
dour, Maridad^ouira, Fon-mariage,
De marid, par la suppression de d, mari;
d'où : Mari-agi, Marult,
MARIT, s. m. (mari): Marito, ital. Ma-
rido, esp. port. Marit, cat. Mari , celui qui
est joint à une femme par le lien conjugal.
ély. du lat. maritue, m. s. V. Marit, R.
L'autorité que nos lois donnent à l'époux
sur son épouse est d'institution divine.
La puissance du mari sur la femme a pré-
cédé toutes les autres puissances, car Dieu dît
à la femme après l'avoir créée qu'elle serait
sous la puissance de son mari ; Sara obéis-
sait à Abraham et l'appelait son seigneur.
Saint Paul, dans sa première épltre aux Co-
rinthiens, dit que le mari est le chef de la
femme, etc.
MARITAL, ALA, adj. hautao. Mari-
tal, qui convient, qui appartient au mari.
Ety. du lat. maritalis, m. s. V. Marit,
Rad.
MARITALAMENT , adv. ( mariUla-
méin). Maritalement, en bon mari.
MARITIM, vl. Maritim, cat. V. JfaH-
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MAR
WUBmuAL, adj. vl. Maridme. Y. Ma-
nftmeetAfar.R.
MJJUTDIE , mA, adj. (maritime, ime) ;
Maritim, cat. Mariitimo, ilal. Maritimo,
esp. port. Maritime, qui regarde, qui coocer-
nelamer, la marine.
Éty. du lat. marilimus , formé de mari
finitimuêy voisin de la mer. V. Mar, K.
MARITOUSA , dl. V. Maridadouira et
MarU. R.
MARIOS, nom d'homme (mariùs) ; Mario^
ital. Mariua.
Èty. du lat. Mariui.
L'Église honore quatre saints de ce nom,
les 19 janvier, 12 mars et 31 décembre.
MABJA, s. f. vl. Haie, clôture, entou-
rage.
Ety. du lat. mar^o, bord. V. Marg, R.
MARJASBO, s. m. (marjàsse). Faui bra-
ve , freluquet , fanfaron , vaillant , généreux.
Sauv.
Ëty. du lat. tnan jaetam , ou plutôt de
man et du dépréciatif a<#o. Y. Man^ R.
Qaanl •!• McttriM que mi pnMnas,
PreCeru UU, m jimU, et fn II faire arMta.
S'a!! «t'artiMBs es |»a«m.' et leli. ear Gui paa lo« mmrfatsa.
Mi#rrgur<li coamo «n inowîieMww,
Prucbi d'aatoura «Too tan rcnoom.
Groe.
MARJOULANA 8ALVAGEA , 8. f.
(mardjoulàne sabàtge). Nom que porte , aux
environs de Toulouse , l'origan vulgaire. Y.
Majurana^fera.
MARJOULBNA. 8. f. ( mardjoulène ).
Nom qu'on donne, à Nismes , à la marjolène.
Y. Majurana.
MARLA, s. f. anc. béarn. Mariais, mar-
lays, marie, signiGe, en vieux français, marne,
terre grasse et calcaire dont on sie sert pour
engraisser les terres. Roq.
Caseun pcTtra trege maria de mariera.
Fors etCost. de Béarn.
1,8. m. Y. Merlan,
MtARULT, ADA, adj. anc. béarn. Mar-
né, ée, terre à laquelle on a ajouté de la marne.
Bf ARIaBRA , s. f. anc. béarn. Marnière,
carrière d*où l'on retire de la marne. V.
Maria,
MARLET, s. m. (marié). Créneau, entail-
le au sommet d'un mur. Ach.
MARLET , s. m. (marié). Banc. Cast. Y.
Banquet.
MARLIIS, s. m. (mariùs); Poutasêou
verou, ^ Nice. Nom qu'on donne, dans le dé-
partement des Bouches-du- Rhône, au gade
0ey, Gadus virem , Lin. poisson de Tordre
4es Holobranches et de la fam. des Jugulai-
res ou Auchénoptères (à nageoires au cou),
on je nomme merlan, k Toulon.
Éty. du Ut. mari$4ueiuê, Y. Mar, R.
Couchar lou wwrlui, être errant et misé-
rable.
HARUmUE-GHABlP, 8. m. (marlùs-
-dé-tchàn) : lunuc-DB-caAMr. Chardon marie.
Cast. V. CanipaU'blane,
HARUJSSA . 8. f. ( marlùsse) ; nuottA,
m^cAMMM^Mi. Merluaa, cat. if^luKO, ital. ifer-
f usa, esp. Merluche, poisson desséché et salé,
.connu sous le nom de morue, Morrkua vuÙ
gariêf Dict. Se. Nat. Gadus morrhua , Lin.
MAR
poisson de Tordre des Holobranches et de la
fam. des Jugulaires ou Auchénoptères (à na-
geoires au cou).
Ëty. du lat. marûluctui, brochet de mer,
selon Ménage. Y. Jfar, R.
En terme de cuisine, on distingue dans une
merluche, la eréle, l'entre deux^ le flanchet et
la queue.
Ce poisson, dont la taille ordinaire est d'un
mètre, arrive cependant quelquefois à un mè-
tre et demi et même davantage , son poids
varie aus^i entre 6 et 40 kilog. Il habite plus
particulièrement la portion de TOcéan-Sep-
tenlrional, comprise entre le quarantième et
le soixante-sixième degré de latitude. On le
pèche dans ()lusieurs localités du Nord, mais
l'endroit qui le fournit avec une profusion
incroyable est Tlle de sable connue sous le
nom de Banc-de-Terre-Neuve.
C'est là que depuis le commencement du
XVlB«siècle, époque à laquelle Gaspard de
Corte Real, gentilhomme portugais, s'arrêta le
premier et donna l'éveil sur les avantages que
ce lieu offrait pour la pèche de ce poisson.
C'est là dis-je, que tous les vaisseaux dits
terre-neiiviens ou pécheurs de morue, vont
de tous les ports de TËurope, faire des captu-
res qui n'ont souvent d'autres borne que le
nombre de bras ou des instruments em-
ployés.
La fécondité de ce poisson est telle que
Leuwenhoëck dit avoir compté, dans Tovaire
d'une femelle , ^.344,000 œufs.
La chair n'est pas la seule partie de la
morue qu'on puisse employer utilement.
Sa langue salée est un mets délicat.
Ses branchies servent d'appât pour sa pro-
pre pèche.
Son foi, fournit un aliment agréable et une
huile aussi utile que celle de la baleine.
Sa vessie natatoire donne de Texcellente
ichthyocolle.
Sa tète nourrit les pécheurs et leurs fa-
milles.
Ses osservent d'aliment aux chiens , et ses
intestins préparés fournissent le mets connu
sous les noms de rougues et raves.
MARLUSSA, s. r. Est aussi le nom qu'on
donne , en Provence , au merlan salé de la
Méditerranée. Y. Merlan et Mar, R.
BIARL088ADA , S. f. (marlussàde) ; ■■■-
LostABB. Ragoût de morue.
Ëty. de merluisa et de la term. ada ,
fait avec de la merluche. Y. Mar, R.
Et s* ai quatre fes de peisi qun ,
Quarante fes la merlussada , ete,
Coye.
MtARLUSSIAIRE , 8. m. (mariussiàTré).
Un terre- neuvier, vaisseau qui va à la pèche
de la morue , sur les bancs de Terre-Neuve.
Éty. ûemarlussa et de aire, Y. Jfar, R.
MARLUSSIERA , S. f. (marliissiérc) ;
MBBLostiKiiA , MBB&vMAnA. Marchaude de
morue. Y. Mar , R.
M ARltf AI.HA , 8. f. (marmaille) ; ri«-
COOAUiA , ABOOVLBn , CAIWÂMIA , PBSA&flA ,
■AmMAiA, MAaMATAuiA. Marmaille, grand
nombre de petits enfants qui incoomiodent;
les petits enfants en général.
Ety. du grec (luf (jlt^xCoc (murmékia), four-
milière, formé de |A<Sp{A7r)( (mormex), fourmi.
BIAR
595
MARMALHAR,?. a. ( marmaiOà ) , dL
Brouiller, mêler. Y. Embraulhar.
MARMALHETA , 8. f . ( marmafllétf ) ;
■ABiiATBTA. Pctitc marmailIc.
1IARMAI.HOT , dg. Y. Marmousei.
MARMAIaHOVN , S. m. ( marmaIhéuD ).
Noyau. Y. Meoulhoun et Grignoun,
Quand avez ben suçât Vagrueta, f au pas
aver regret au marmalhoun. Prov.
BIARBIANDA , S. f. (marmànde). Brouil-
lonne; tracassière ; commère qui parle de tout
à tort et à travers. Avril.
MARMATAIiHA, Garc. Y.Marmalha.
MARMAO , 8. m. (marmàou). Nom qu'on
donne h la bête noire , ogre, etc. aux envi-
rons de Yalensoles. Y. Barban.
Ety. du lat. manduciu , épouvantail, mas-
que hideux.
MARME , (màrmé) , dg.
A qui tout lau marme deoujaur,
D'Astros.
, 8. m. vL Marbre. Y. Marbre.
fity. du lat. marmor , m. s. Y. Marbr^ R.
MARMELADA. 8. f. (marmelade) ; ATe-
lata , ital. Marmetada , esp. port. Marme-
lade, conâture de fruits presque réduits en
bouillie ; viandes trop cuites et réduites en
pâte. Y. Bnmnwt,
Éty. du port, marmdada et marmélo^
coing , et de ada, fait.
, vl. Y. Malmetre.
MARMITA, 8. f. (marmite); MarmiUa ,
ital. Marmita^ cat. esp. port. Marmite, us-
tensile de fer, de enivre ou de terre , dans
lequel on fait cuire la viande et où Ton fait
le potage. V. CMa.
Éty. du lat. marmwr , marbre, parce qu'il
paraît qu'on les fit d'abord de cette matière.
Y. Jfar6r,R.
MARMITOIIN, OUNA, s. (marmitéun,
6une ) ; MarmiUm , esp. Marmiton , petit
valet de cuisine ; souillon, quand il est ques-
tion d'une fille.
Ëtf . de marrmia et du dim. ùun , petit
ouvrier de la marmite. Y. Marbr, R.
MARMITOPS, OU8A, adj. (marmitôiia,
ôuse) , dl. Piteux , qui est mal du côté de la
fortune. Sauv.
MARMOT, s. m. (marmô). Marmot. Y.
Marmouset.
Croucar Um marmot , croquer le marmot ,
attendre longtemps à une porte, en contem-
pler le marteau sur lequel est ordinairement
sculptée une des figures qu'on nomme
marmot.
MARMOTA , s. f. (marméte); MunT,
■utABA. Marmotta, ital. Marmota, esp.
port. Marmotte : Arctomys marmotta, Gem.
Mammifère onguiculé de la fam. des Ron-
geuirs , commun sur les montagnes d'AUos
et de Barcelonnette.
Éty. du lat. marmotta , probablement pris
de Tital. marmotta, M. de Roq. le fait venir
de marmot.
Les marmottes entrent dans leurs terriers
vers la fin de septembre, où elles demeurent
engourdies jusqu'à ce que la chaleur du prin-
temps les réveille. C'est vers le mois d'avril ,
de mai et même de juin, suivant les localités,
qu'elles sortent de leur léthargie pour s'ac-
coupler aussitôt. Après six ou sept semabes
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596
MAR
de gestation, la femelle melbaff de deur à
quatre petits.
La coair de cet animal est désagréable au
goût et très-huileuse ; sa graisse , connue
sous le nom d'oK dt muret , une fois fondue»
ne se 6ge plus. Les habitants de la montagne
lui attribuent de grandes vertus pour amol-
lir et assouplir les articulations demi-anky-
iosées.
UARMOTA , s. f. En terme de mar.
petit vaisseau de bois qui sert à tenir Tétoupe
itiouillée pour tremper les ferrements dont se
servent les calfals;
BIARMOUNAR, Gare. V. Marmoufiar.
HARMOUNIAIRE , S. m. (marmouniàï-
ré). Celui qui marmonne.
BIARBIOUSET , 8. m. (marmousé) ;
iiAflMor , auuiMbiit , ■AUAUiA'r. Marmouset ,
petite figure grotesque, espèce de singe et
Ig. et iron. petit garçon, petit homme mal-
fait.
Éty. du grec i^oppui) (mormô) , masque ,
figure de femme qui inspirait la' terreur;
Roq. le tire de l'ancieD francab merme, en
lat. minimui . fait de minor,
MARMOIITAR .Y. Marmoutiar.
MARBIOOTIAR, V, D. (marmoutià) ;
. Marmonner,
marmotter, parler confusément et entre ses
dents comme font les^ singes appelés mar-
mots.
Éty. de marmot et de la terni, act. ar.
MAIIMO0TOUN , s. m. (marmoutôun) ,
dl. Un bélier ou mouton entier. V. Àret.
Éty. de Mar, R. de marit, gén. de mai;
mâle, et de Mouiaun , R.
MAllBlUL,s. m. (marnràl), dl. Murmure.
Y. Biibil et Murmurar^ pour Téty.
IIAIIBIIII.HAR, dl. V. Mwrmurar.
MARiniS. dg. V. JHurm^e,
MàBMMJBAT , ADA , adj. (manâusà ,
àde) , dl. Défait , pâle de maladie.
Ëty. Ce mot est probablement composé
de mar, pour mal. demie», museau, figure,
et de al, qui a mauvaise figure. V. àfus ,
Rad. 3.
MARNA , 8. f. (màme) ; Marna ^ port.
Marga, ital. cat. esp. Marne, terre calcaire
et argileuse, dont on se seit ponr engraisser
lea champs, etc. Pline ditque les Gaolois Fem-
plovaient déjà à cet usage.
Ety. da lat. marna, dit pour wHarga , ni. s.
On appelle :
MARIIIÈRE . oM earrUra à» nartt*.
MARKERON, roatrter ém imniêtm.
MAENfiR , rifmaàn d» la «anM.
MARNA AUTA, ifama a^,esp. Itaf-
Ae-Haute ou Haute-Marne, département
de la;.... dont le chef-lieu est ChaumonL
Êly. de la Marne , rivière.
MARNAGI ,s. m. (marnàdgi); «ahiaob.
Mamage , action de marner, de mêler de la
marne aux terres. Gare.
MARNAR, v. a. (marna). Marner, ré-
pandre de la marne dans un champ.
MARNKRA , 8. f. (mamière)« Maraière .
carrière de marne.
MARNOOS-, omàr. r. f. (maroooi.
MAR
ôuse). Marneux , euse , de la nature dé la
marne« qui en contient beaucoup.
MAROBRIA , s. f. (marôbrie). On peu ,
un tant soit peu. Âub.
MAROC, s. m. (marée), d. de Barce-
lonnetle. Têtu, entêté. V. Testard.
MAROC , radical qu'on fait venir , les
uns de l'hébreu maraud , fugitif , vagabond,
les autres du grec {xtapo^ , adj. (miaros) ,
méchant, scélérat.
De maroud , par sync. de u , marod ; d'où :
Marod . Marod-a , Marod-ar , Marod-ur,
MAROD , ODA , s. d. bas lim. MAKAih» ,
avdà; Maraud , fripon , vil , impudent, co-
quin. V. Marod, R.
MARODA , S. f. (marôde). Maraude :
Anar en marode, aller à la picorce, four-
rager , courir pour chercher de quoi man-
ger, y /Marod , R.
MARODAGI , s. m. (maroudàdgi) ; ma-
ttADOAoi , MABAODAGx. Maraudage , action de
marauder.
MARODAR , v. n. (marondà) ; MAmot^Aà*.
Marauder , fourrager, aller à la maraude.
Éty. de maroda et de ar, V r Marod ^iX,
MARODI AQUOT , exp. adv. Heureuse-
ment cela. Aub.
MARODUR , s. m. (marodùr] ; hasoit-
mw , MAAooDAiftB. Maraudcur, soldat qui ma-
raude, et par extension, homme qui a l'ha-
bitude de courir les champs pour voler.
\. Marod, B..
MAROQUIN , s. m. (marrouquïn) ; ma»-
aovQom. Marroqui , cat. Morrocchino ,
ital. Maroquin , peau de chèvre ou de bouc
apprêtée avec la noix de galle et le sumac.
Ety. de Maroc , royaume de Barbarie oi^
l'on a inventé cette manière de préparer les
peaux, y. Maroc, R.
On doit à M. Broussonnet , consul de
France, à Mogador, en l'an VU, la connais-
sance (le tous les procédés employés pour
la fabrication du maroquin.
MAROQUIN , S. m. Nom d'une espèce
de raisin noir connue à Montpellier. V. Ma-
roc.
MAROQUIN , s. m. (marouquïn). Nom
qu'on donne, à Nismes. à un raisin noir, tar-
dif, à grains très-gros, séparés et à peau dure.
Éty. On croit que l'espèce en a été appor-
tée de Maroc , v. c. m.
MAROQUINAR , v. a. (marrouquinà) ;
MMmmovqemâM. Maroquiner , apprêter des
peaux de veau , comme on apprête des peanx
de chèvre pour en faire du maroquin.
Éty. de marouguin et de ar. V. Maroc.
MAROQUINAT, ADA, adj. (marrou-
quinà , àde). MA«aoii9inaAT. Maroquiné , ée ,
préparé en façon de maroquin. V. Maroc.
MAROQUIN-ROURRET , s. m. (mar-
rouquïn-bourré) ; MjkmmoQvm , MAMovgoni.
Nom nismois d^un raisin rouge tardif, à grains
gros et séparés.
MAROTA a. f . (marôte) ; «auota. Ma-
rotte , objet de quelque passion déréglée ,
fohes.
Êty. de marotte poiit meroUa, petite
mèi%, nom qu'on donnée une tête bizarre
.placée au bout dhm bâton' et accompagnée
de grelots, qui servait de stfeptre dans la
fêle des fous , d'oà \t proverbe eadun a m
manOa, cbacoo i sa AHie. I
MAR
MAROUETA , s. f. (marouéte). roo«
tfeTA. Nom qu'on donne , dans le départe-
meut des Bouches-du- Rhône, au raie ma-
rouetle , Rallus porzana , Lin. oiseau de
l'ordre des ÉchSssiers et de la famille des^
Pressirostres ou Raropboslènes (à bec étroit),
qui passe l'été , l'automne et une grande
partie du printemps dans nos pays.'
Il fait son nid sur des roseaux, et il y pond ~
sept à huit œufs d'un brun clair avec des ta-
ches plus foncées.
MAROUFLE, OUFLA, 8. (maréuflé ,
ôufle) , d. bas lim. Personne qui a une figure
large et joufflue.
MAROUMRRINA , 8- f. (maroombrine).
Réflexion de la lumière sur l'eau ou sur le
verre. Car.
Éty. de mar , mauvaise , fausse , et de
oumbrina , ombre ; ou peut être de wwr ,
mer , réflexion de la Imnière sur la pier , et
par extension , sur l'eau en général.
MAROUMRRINA i Garc. V. Maloum-
brina.
MAROUN , V. Maloun ; potir petit làal .
V. if(ii,R.
MAROUNAR . T. D. ( moroonà ], d. bas
lim. Grogner. V. Marmoutiar.
MARPAUT, s. m. (morpàou), d. bas
Hro. MABrAo. Gros lourdaud. V. Beligae ti
Nigaudas.
Ély. Mar faut et marpaud , signifiait en
vieux français , fripon , vaurien , voleur.
MARQUA , vl. V. Marca , vl. Jfarc , R.
et Marcha.
MARQUAR , vl. V. Marcar.
MARQUES , vl. Marques , cat. V. Ifar-
fuit.
MARQUE8A , vl. Marqueta^ cat. T(^.
Marqu%$a.
MARQUE8AN9 , 8. m. pi. tI. Peupler
de la marche. V. Jtfarcà, R;
MARQUE8AR, vl. Confiner. V. Marcaf,
MARQUETAGI , S. m. (marqueladgî) ;
BiAVQOBTAïuA , FtjkCAtt. Marçuetadura , port.
Marquetterie , ouvrage de pièces de rap-
port , de diverses couleurs ; l'art de lea as-
sembler. V. Marc, R.
MARQUETARIA, mr 8. qw Marfiu-
tagit V. c. m. a Mare, R.
MARQUEXA, 8. f. vl. Fille, demoisette
au service d'une dame.
MARQUEZA , 8. f. vl. MarfUeta , cat
Marquise. V. MarquUa.
MARQUIS, s. m. (marquis); Marquas ,
cat. esp. Marchez, port Marcheee^ liai.
Marquis, titre d'honneur et de distinction.
Éty. de marehiones , nom donné k des
officiers qui étaient chargés de garder les
frontières, marcha ou mardis , du teoMM
de Charlemagney dérivé de l'aU wuirek,
lisière, frontière.
Ce mot sert de radical aux suivants : Mar-
quisat, marquisat ; Marqwisa , DMrqoise.
MARQUUA , s. f . (marquise) ; Marqnfêm^
cat. esp. Marquera , port. Marekêsa , ital.
Marquise, femme d'un nurquis ou qui pos^
sède un marquisat
Éty. de marquis et de la term. ftminiiie s.
MARQDl8A,s. f. Marquise, filelè pe-
tites mailles dont lea péchenrs 0a serrent
pour prendre dn petk poiasoDi aor lea c6lcs
dt la Médltemnée.
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MAR
MARQDIBAT, 8. f. (marqoisA); Mar-
ifueêat , cal. Marqwiado « esp. Marchesa^
M), ilal. Marquisat, lerre ou titre de mar-
quis.
Ëtj. de marquU et delà terni. a(,t>u du^
lat. marchionatus , m. s.
BIARRA,8.r. (mârre). Auge d'un mou-
Un à bulle daus laquelle tourne la meule.
Êiy.?
MARRA, 8. f. MumsT, dl. Uatta , C^t.
Bélier. Douj«
MARRA , 8. f. (màrre), dg. Marre, boue'
triangulaire doût le talon est large e| la poin-
te étroite. V. Magau.
BIARRA- Atwcm*, 8. f. (màrr^-estrétcbe),
dg. Pioche. V. Aiuoun.
MARRADA , s. f. (marrâde). TôUl ce qui
contient d'oli\e ou la pdle de l'olive, le marc
d'une huilei ie. Gare.
MARRAOOUIN, Aub. AHéf. de Barra-
gouih, V. c. m.
MARRAN,ANAy adj. Grogneur, eose,
inquiet, bourru. Gare.
MARRAN, ANA. s. (marràn, âne). Tuf,
sorte de (erre blanche et sèche , qui tient
{AuB de la nature de la pierre que de celle de
a terre et qu'on trouve assez- ordinairement
ao- dessous de la terre franche, de la bonne
terre. A\ril.
MARRANA, 8. f. (mart&né] ; catoia. Jao-
Disse des plantes.
BIARRAS, 8. m. (marras); PABrwovm,
rovtoiiAo, BSQoniADbiia. Couperet, coutelas, en
usage dans les cuisines et chez les bouchers.
Étjr. du grec \i&yjxipa (machaira), [xi^ç^ipa;
(machairas), gén. epee, coutelas, poignard.
MARRASSAIr, S. m. (marrassàl) , dl. m.
81 que Marrât j v. c. m.
MARRAUCENA, acH» ( marraoucéne ) ;
■ABOODCBITA, BrAAAOCBIIA. Tuficr , icfe , Oti ' le
dit d'un terrain de la nature du tufetde celui
otr le tufet la pierraille dominent. Avril.
MARREIf. S. m. dl. V. Marreiaê.
MARRELA, 8. f. V. Marrelai.
MARRELA, S. f. (marrèle), dl. «oims.
l margelle d'mir puits. V. Ptiral et Mar^ ,
Rad.
MARRELAOC, 8. m. (marrelàdgé) , dl.
Vitrage bon ou mauvais d'un écheveau de
soie, où les losanges que le brin y forme en se
croisant sur lur-mème an moyeor do ?« et
fient.
Étj. de marretar et de a^, on du btin
madrellai, petits bâtons:
MâRREfgAR, V. a. (niarrelâ) ; MÂnsuAir,
ttAacAMMM. Chamarrer , garnir un habit de
passements, dte galonJB ; diarbottter lestntirs
avec do charbofn, etc.
Êty. de mttrrela et de of •
Vitrer, en t. dé tireur de sù\t, c'éSt dii»tri-
. Mier le brin de soie sur féchev^an de la r(Stte,
de manière qu'il y fasse des losanges.
MARRELABt, v; a. (nkUrrdâ) , dl. VUrdr,
terme de tireur de soie, distribuer le brin dl^
soie sor l'ècbeveao de la rolie de façon qu'il
7 fasàe des losanges:
MARRRiiiAH, T. If. dl; Thmiper au j€u.
V. Triehar.
8. r. pi. (ittMtèlef); rtùsaf-
j màmâmf^ lâmmùnA-. îlérelle
on mareilfi jea d'enfhnt qm «Consiste k placer
SL4R
snr un polygone trois jetons ou petites pier-
res en ligne droite, malgré le jeu de l'adver-
saire qui cherche a en faire autant.
Êly. du cèlt. marelle^ marrella, basse lat.
méreau, jeton, ou du grec {ucpu (meirô) , je
distribue, je partage.
L'ancien jeu géographique des Phéniciens,
qui offrait la position de la métropole deTyr,
avec toutes ses colonies, s'est conservé chez
nous, avec quelques altérations sous le nom
de marelle. Noël. Dict. des Oriç.
Ce jeu était connu des Komajns, Ovide en
parle deux fois, et particulièrement dans ces
deux vers .
PkrVa •edet t«nii« Intinacta labèlla kpillb,
In qaa vlelMe «tt, canlInnaaM mhm.
Ovid. Bv. 2. Trintom, ▼. 481.
MAR
597
ilkAT,ADA,adj.etp. (mtrrélà,
àde), dl. Kayé, bigarré.
fily. du bas breton marreiar, peindre de
différentes couleurs.
MARREI.IAH , V. Marreiar.
MARRBLIAT, V. ifarrelat.
MAR^BTA, s. f. (marréte), d^. PeUte
marre.
MARRI, s. m. vl. Tristesse, affliction.
MARRIANGHOU, adj. (marriàntchou).
Très- mauvais, dont on ne pleut tirer aucun
parti. Gare.
MARRIA8, A8SA, adj. (marriàs. àsse).
Augm.péjv de marrti, mauvais sujet, hom-
me sans honneur et sans probité ; on donne
encore à cet augm. un degré de plus en disant
marriauai.y. Marrit^ii,
MARRIDA-BE8TI, S. f. (marride-bès-
ti). Malebéte , personnage dangereux dont il
faut se méfier. V. Marril, R.
MABRIOAMKN, adv. vl. Mal, mécham-
ment.
Éty* de marrida et de men. V. Marrit,
Rad.
MARRIDA-NUCGH^S. f. (mârride-nuè).
Male-nuit, nuit qu'on passe avec insomnie ou
avec douleur. V. Marrii.
MARRIDARIA, Gare. V.MarHdun.
HARRIDOUN, OUNA, adj. (marri dôun,
ouAe). Dim. cfe marrit , on le dît des enfants
qui ont de petits caprices, qui sotit un peu mé-
chants, et en même temps de ceux qui sont
malingres , faibles , et des animaux maigres,
quand ils sont jeunes. V. JIHirHf, R.
MARBIPOBh, 8. m. (marridùn); mabm«
éBVAT, MAMuoAMA. Méchanceté, malignité, en
parlant du caractère.
Êly. de marrida et de tlH. V. Marrit, R.
MARRnUBir, s. m. vl. v . MaHmen(.
MARRIMBNT , s. ni.' vl. màMmxmmK. Cha^
gritf, douleur, aOlietion:
Éty. do ht. mû^or, m. s. V. MàrrU, R.
MARRIR , f . a. vl. MAfem; Attrister, afSf-
ger^ chagriner.
Ety. ddiat. ffKvrere; m. s.
MARRIR, V. n. vl. S'égarer, 8*aBiûs6r, se
mépiH^ndre.
MARR/T, wiiMktA , HAm,' radical pris de
la-basae latinité marrirt; mal agir, faire quel-
que chose contre lés lofa, af&fger , chagriner,
probableni^iit prig du latin iii<^frr, être
triste, s'affliger, a£Biger lea'autres.
De mijLrrirtf par apoc'. w^arri; d'où : Mar-
H, «», Marti-ai, 4rarfî-fiie»ij Matrirment
Dé marri et de <(, mtarrit i d'où : Marrit ,
Marrid-a, Marrida-men^ Matrida-nuech,
Marrit'pounin, Marrid-un , Marrid-elat ,
Marrit' gouvert,Marrit-gran, Marrit-mau^
Marrit-reseouentre, Marrid-oun, auna.
BIARRrr,vl.V. Jfttni.
MARRIT, IDA, adj. cmkiciiAv. Marrii,
cat. Amarrido, esp. mod. Mauvais, aise, mé-
chant, malin, chétif, malingre, dangereux; en
vi. triste, affligé, chagrin, troublé , malheu-
reux, mécontent, maudit. V. Marrit^ R.
Marrida maniera, mauvaise manière.
I^ii marriti, les méchants en général.
Vau maimainagiar leit marrits que lei$
boni, principe trop vrai et malheureusement
trop suivi pour rbonneur de Thumanité, lee
bone eux-mêmes ne dédaignent pas d'en (aire
usage, et les conséquences les plus fâchenses
ensontlessuitea.
Leie marrits fan pâlir Uie lone. Pr.
Marrida herba erei toujours, Pr.
MARIIIT«G<HIVERT , S. m. (m&rri-
gouvèr). Inconduite, mauvais ménage, prodi-
galité.
Éty. de mnrrit-gowvert, mauvaii gouver-
nement. V. Marrit, R.
MARRIT-ORAN , S. m. (mirri-gràn).
Nom qu'on donne, à l'anthrax et à la pustule
maligne, maladies qui s'annoncent en effet
par un bouton qu'on a comparé à un grain,
et comme la gangrène ne tardé pas à s'y ma-
nifester, le nom de marrit, mauvais, lui a été
appliqué. V. Marrit et Gran, R.
MARRIT-MAU , S. m. ( marri-màou ).
Mauvab mal. on donne ce nom à toutes les
éruptions malignes et particulièrement aux
chancres et à la syphilii. W, Marrit, R.
MARRIT-P0U8SIN , 8. m. V. Poussin
6t Marrit, R.
MARRIT-RE8COUENTRB,8. m. (mar-
ri-rescoueintré). Malencontre, malheur, mau-
vaise fortune.
Ëty. Mauvaise rencontre. V. Marrii.
MARRO , 8. m. anc. béam. Marra, cat.
Bélier. V. Marrou.
BiARRO, s. m. Auge de moulin à huile.
V. Cous. Avril.
MARROQDENA , s^f. vl. Maroquin; aorte
de monnaie.
MARROU, 8. m. (màrrod), d. béam.
lotmo, MAMA. Bélier. V. Aret.
Éty. Probablement de wwris, gén. de mas,
qui fait mar, par apoc. V. Mascl, R.
MARROUFO^s. m. (marroufe). Nom qu'on
donne, aux environs de Toulouse, au marru-
b«. V. Marible:
MARROUN, radical pris, aeloti les 0118, de
l'anglo-saxon, mar, qui signifie cheval, d'où
l'on a formé l'ancien mot marron, crotte do
dieval, etli cause de la reéséniblance qo'oD
a cilitrobveretitreles^ grosses châtaignes et
les crottins, on les a nomméea'aussi marrons,
marroni, en ital. M. Roquefort, dérive ce
dernier mclf de majdf^ plus gros que les châ-
taignes ordinaires , ou du grec {tôpaoy (ma-
Taon), quî dans Eustathe, désigne une châ-
;taigne : Marroy^, Marrofin-ier.
MARROtolt-, 8. m; (marrôun): mamm.
Sparton, corde faite avM' do genêt d'Ëspa*
gne où co^de de sparte. Y. Afiifa.
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ogle
598 MAR
MABBOUlVi 8.iii.Marron. nom de Fiiiie
àtê plus grosses espèces de châtaignes, et au
Droit du marronier.
Étj. de rital. wunron», m. s. ou do vieox
français marroii, crotte de cbevaly dérivé de
l'anglo-saxon mor, cbeTal, à cause de la res-
semblance qu'ont les marrons avec on crot-
tin. V. Marroun^ R.
MAIlROUN,s. m. Dans la Hante-Pro-
fence, et particulièrement àlhorame, on
donne ce nom aux cordes des poulies, qui
servent à monter le foin, la paille, etc., dans
les granges.
Êtf . Parce qu'elles sont faites, eo général,
avec du sparte. V. Matraun.
MARROUN , s. m A Digne, on donne ce
nom au bouillon des grands poids. V. Hom-
Ikaun.
MARROUN, s. m. On donne ce nom , à
Nice , au gros blé ou blé barbu : Tritjeum
Umgiorihùê ariêiiif spiea oUanga, cœrulea,
deG. B.
MARROUNIAR , ▼. n. (marrounià);
■AnotniAM. Murmurer, marmotter entre les
dents. V. MarmunUiar,
MARROUNIER, 8. m. (marrounié) ; cas-
TAmmm nwimovt,. Marronier ou marronier
d'Inde, jEicului hippocaitanum^ Lin. arbre
de la fam. des Erables, originaire des Indes,
et apporté de Constantinople en France.
Ëly. des marrons qu'il porte. V. Jfar-
Ce bel arbre fut transporté de Constanti-
nople en Allemagne, vers 1576, et en France,
en 1615. par le nommé Bachelier.
Zanicbelli, apothicaire vénitien , annonça
le premier que l'écorce du marronier était fé-
brifuge et qu'elle pouvait, dans bien des cas,
remplacer le quinquina ; ses fruits cuits ou
seulement ramollils dans l'eau sont employés
utilement pour engraisser les bestiaux.
Le marronier è fleurs rouges est originaire
de la Caroline.
MARROUSSBGEAR, T. n. (marroossed-
iâ),dg.
EU nou hén que marroussegea.
MARRUBIUM , s. m. vl. MarrubiOf esp.
Marrobio, ital. Marrube, plante.
Êty. du lat. marrubiumy m. s.
MÀRSj radical pris dû lat. mars, martti.
Mars, dieu de la guerre, parce que Romulus
le consacra à ce dieu ; selon Lebel, Anatomie
de la langue latine, ce i!not aurait été dit pour
ma-arf (magnus-ars), le grand art, l'art de
la guerre.
Dt mwri : Mars, Mars-aus, Mars-ene,
Marsene-ada , Mars-enes , Mare-ansiada ,
Mars-ada, Marsjasso.
MARS, s. m. Maries f esp. Mardi. Voy.
JHmars,
MARS, nom d'homme. Marie, ital. esp.
Mars. ^
Éty. du lat. MarHus.
L'Église honore , saint Mars d'Auvergne,
abbé, le 13 avril, et saint Mars de Bais, le 21
juin.
MARS , s. m. Mars , dieu de la guerre et
fils de Jonon , qu'on représente sous la
figure d'un homme armé d'un casque, d'une
pique et d'un bouclier.
fity. du lat. Mars, m. s. V. Mars^ R.
MAR
s. m. (mars) ; Jfars, cit iforso,
esp. ital. Março^ port. Mars, nom du troi-
sième mois de l'année.
Ëty. du dieu Mars à qoi Romolos le con-
sacra. V. Mars, R.
L'année de Romulus qui n'avait que dix
nnois, commençait par celui-ci, mab Numa
en ayant ajouté deux , janvier et février, il
devint le troisièmes.
Mars aurùus, abriau phsegeams fan anar
Um bouvier Jouyous, Prov.
Quand en mars Uma
L'amenda es bona.
• Mars y cat. Jlfarto, esp. ital.
Marco, port*. Mars, nom d'une planète, située
entre la terre et Vesta . dont le diamètre est
de 1,921 lieues , et la dislance moyenne de
la terre, de 52,966,122 lieues. Elle fait sa ré-
volution diurne en 24 heures 4 minutes , et
sa révolution annuelle en i an, 32 jours,
22 heures.
Son aplatissement fut découvert, en
1784 « par Herschell ; sa rotation l'avait été
en 1666 , par Cassini.
BIARS BT momnrMM , expr. prov." dL Faire
monts et merveilles. V. Mars , R.
MAR8ADA, V. Marseneada.
WARftAf ■ , nom d'homme, vl. Marcel,
Marceau.
MARSAli, nom d'homme, (marsàl);
wukwmAv, Martial.
Éty. î
Patr. Saint Martial, premier évéqoe de
Limoges, vers la fin du premier siècle. Sa
fête se chôme le 30 juin.
BIARSAU, nom d'homme (marsàoo).
V. Marsal.
MARflAUS , V. Marsenc et Mars, R.
MAR8ELHANA, s. f. ( marseillàne ).
Marsiliane , biliment vénitien à poupe carréjtf
et gros devant, du port de 70 à 80 tonneauï,
servant dans le golfe de Venise.
MARftKi.HES , ESA , s. et adj. ( mar-
seillés,ése); Mar selles , cat esp. Marse-
gliese, ital. Marseillais , aise , qui est de
Marseille.
Éty. du lat. massUiensis , m. s. de Mat-
selha es,
MARSELHESA, S. et adl. (marseillèse).
Nom qu'on donne , è Nice , à une espèce de
figue très-grosse, dont la peau est verte;
différente de la figue de Marseille par son
pédicule plus allongé , et parce qu'elle est
moins arrondie et moins sucrée.
MARIfELHESA , s. f. ( maraeUlése ).
Marseillaise, chanson qui commence par ces
mots ; Allons enfants de la patrie, et qu'une
fausse application a Iranslormée en chant
sanguinaire, dopt la renommée a varié
comme les phases de nos malheurs. Chantée
comme un hymne pendant des jours néfastes,
elle accompagnait les victi^nes à TéchafTaut :
abhorrée dans des temps plus heureux, elle
est arrivée jusqu'à nous , plutôt par le mé-
rite de l'air que par celui des paroles. Il doit
sufiire de savoir qu'elle fut chantée autour
de réchaflbut,sur lequel ou assassina M»*
Elisabeth , c'est-à-dire , la plus sainte , la
plus vertueuse et la plus excellente femme
de9 temps modernes, pour qu'un honnête
homme n'en souille jamais ses lèvres.
MAR
Cette dianson est due à Rooget de TMa ,
i>fficier dans le génie à l'époque de la révol«-
tion de 89. Il se trouvait a Strasbourg lors-
que la guerre fut déclarée, au commencemeol
de 179^, un bataillon de volontaires allaît
partir de cette ville ; le maire de Strasbourg,
Diétrich, demanda à Rouget, pour ces jeunes
gens, une marche nouvelle, celui-ci composa
les paroles et la musique de ce chant qu'il
intitula : Chant de auerre de V armée du Rhin.
Les Marseillais de Barbaroux l'ayant fait
connaître à Paris, on lui donna le nom
d hymne des Marseillais et ensuite celiii de
Marseillaise , comme pn appela d'abord la
guillotine machine de Guillotin et ensoiln
guillotine.
MARSENC, S. m. (marséin);
Les mars , ou menus grains que l'on sème
ordinairement en mars, d'où le nom de mar-
sene ou marsenes qu'on leur donne ; dans
ce nombre sont compris l'orge , l'avoine , le
millet, les ers, les lentilles, etc.
Êty. de Mars , R. et de ene, Y. Mars , R.
MARSENCADA , S. f. «amaoa, mabsv-
QOIADA • MAUCMCBADA. GlbOUléC, gUiléC, Oïl
temps , une pluie du mois de mars.
Éty. de mars , de ene et de la term. pass.
ada , m. a. f. chose faite dans le mois de
mars. V.^farf, R.
MAR8ENC8, s. m. pi. On donne ce nom
aux lentilles , à Nice. V. Lentilha et Mars ,
Rad.
MAR8ENQUIADA, Garc. V. Marsen-
cada,
MARSBNQUIAR, V. n. Faire des gibou-
lées de mar^.
MARSETI^LES, S. n|. vl. Blarseillaîs ,
sorte de monnaie.
MARSIOURE, s. m. (marsiôoré) ; moot-
•IBI.B, MAatlBLC, eu , CltTBB , MCSBA DOOO noC,
MABMaBB. Nom qu'on donne, dans la Haute-
Provence, et particulièrement à Alios, au
pied de Griffon. V. Pissa-chins.
Èty. de mar , mauvais , et du grec «nciaç
(skias), ombelle des plante3, leur fleur, et de
oupov (ouron) , urine , mauvaise fleur poqr
l'urine ou fleur qui fait uriner. V. Pissa-
thins.
En Languedoc , on donne le ipème nom à
l'helléborre vert, ou rose de Noël, Helleborns
viridis. Lin.
nAR8lT,IDA, adj. (marsi,ide). Flétri.
V. Passit.
MARSOLIER, s. m. vl. -a^»»— *
Garçon boucher qui assonmie les bœufis';
boucher.
Éty. du lat. tfuircellarius, boucher.
MARSOUIN, s. m. (marsoln); TOm» ,
rovBBc-MABm. Marsopa, esp. Marsouin ou
dauphin marsouin , Delphinus phooBita ,
Lin. mammifère nectopode de la famille des
Cétacés.
Ëty. du lat. marinus sus , cochon de mer.
V. Mar, R.
Il habite presque toutes les mers, excepté
la Méditerranée, où l'on en vit cependant uoe
troupe considérable, en 1783, dans le golfe
de Marseille. V. Dariuc, Hisl. Nat. tome 3 .
p. 109. '
La femelle du marsouin ne fait qu'un
petit à la fois, qu'elle porte pendant dix oioîs
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MAR
«t qa'dle allake ensuite ïïftt le plds grend
soin.
IIARSO0N8 , s. m. pi. (marsôuns). Nom
qa*on donne , à Digne • à des espkes de
saucisses composées avec le mou et la couen-
ne du porc, qu'on fait ordinairement sàiier à
la fumée.
Éty. Probablement de mar^ amer» et de
sotmi, pour tus, cochon.
1IAII80URA0, s. f. (marsoufàou) ; mas-
•OVKAV y MCABlOOtA , AVmmtMA d'aT , tAOITTA
usas. Centaurée fcabieuse, Cenlamrea sea-
hîo$a, Lin. plante de la fam. des composées
Cynarocéphales. V. Gar. Jacca i" de la
p. 243.
MARSODRAU-BASTAIIDA, s. f. Nom
qu'on donne , au Vernet, près de Seyne , k
la jacée. V. Mueca-muau.
MARTA , s. f. (marte) ; maktsa, hamoula,
MAaTBB , aAT-r«HMt , rOTOVKT , CBAFITOVST ,
CBAPOTAI, BABAS , IIA»TBOVA. MartOTa, îtal.
Marta • esp. port. cat. Nom qu'on donne
assez indistinctement à plusieurs espèces du
genre marte ou martre, MvuUla, Lin. mam-
mifères onguiculés de la fam. des Digiti-
grades ou Carnivores, et particulièrement aux
suivantes :
Î^Ia marte , MusUla marUi, Lin. Cette
espèce qui ne s'approche jamais des maisons
est d'un brun assez brillant , ayant le bout
du museau, la moitié postérieure de la queue
et les membres presque noirs, la gorge, le
cou et une partie de la poitrine jaunâtres
ce qui la dislingue de la fouine et du putois.
2» La fouine , MusUla foina , Lin. Voy.
pQuina,
^ 3» Au putois, MuiUlapuUmui, Lin. Cest
l'espèce la plus redoutable pour les colom-
biers : elle met tout è mort quand elle peut
s'y glisser , appaise d'abord sa faim et em-
porte ensuite pièce à pièce tout ce qui reste.
Le putois habite dans l'intérieur des mai-
sons, principalement en hiver; on le distin-
gue de la marte et dé la fouine au blanc
qu'il a sur le front, aux côtés du nez el
autour de la gueule , et surtout à sa tète
plus courte et à une fausse molaire qu'il a
de moins à chaque mâchoire.
Ê(y. du lat. mati€9t nom d'une espèce
de ce genre.
UARTA , nom de femme. V. Martha.
MARTAOOUN, s. m. (marlagôun);
mamu OU bibbi , tbbi bobos. Lis marlagou ,
lis du Canada, de pompone ou] turban. LUium
martagon , Lin. plante de la fam. des Lilia-
cées , commun dans les bois un peu élevés
et humides. V. Qêt.LiUumfiarUmêrenesii.
p. 284. i- i *
Ëty. du lat. martagmi.
Ce lis fait un très-bel efifet dans les par-
terres où il porte jusqu'à vingt fleurs sur
la même tige , et même davantage.
HARTEOADA , s. f. (martegàde). On
donne ce nom, à Berre, B.-du-R. à un
temps froid pendant lequel les mujes pa-
raissent engourdis.
llARlxaAI.ADA, s. f. (martegalâde).
Balourdise, bêtise, niaiserie, comme on en
attribue aux habitants du Martigues.
£ty. de marUgal et de Qda, hit par on
habitant du Martigues.
MAR
MARTEGAT , ADA . adj. et ç. (martegâ,
àde), md. Engourdi par le froid, pariant
des mujes.
MARTEOAO , ALA , s. (martegàou» aie) ;
■ABTioAo. Habitant du Martigues»
Ety. de martegu$ et de la term. al , Au^
V. c. m.
MARTEGAUS , u» (martegàous). Les
martégaux , ham. du départ, des B.-du-Rh.
y.Marseilha , arrondissement du centre.
Ety. U est probable que le territoire de ce
hameau fut primitivement habité par des
gens du Martigues ou MarUgauê.
MARTEL , radical dérivé du latin mar-
tulut ou martellut , t , martel , marteau ,
d'où par apoc. marUl, el : MarUl, MarUl-
ar, MarUl-egear , MatUel-iar, MarUl-et,
MtkrteUùra, MarUUina, Martin-ci, Mar-
Hlh-er.
De martel, par le changement de I en
o« ou en o : MarUo, MarUou , IfarU.
MARTEL , s. m. f martel) ; MarUll ,
cat MaHUlo, esp. MarUUo, itaL port.
V. Marteou.
Ety. du lat. marlellus, employé dans le
même sens par Pline. V. MarUl, R.
MARTEL , s. m. Nom qu'on donne ,
aux environs de Montpellier, au Larus
glaucus , Lin. et à plusieurs autres espèces
de goélands. V. Gabian, R.
MARTEL-DB-roBTA , S. m. (martel de
porte) ; auunrBOo db roraoTA , jostadoob ,
TABAtTBL. Martcau de porte, heurtoir.
MARTELADA, s. f. vl. MarUOada, cat.
MarlUlada, esp. MarUUata,ïià\. Coup de
marteau. V.MarUl, R.
MARTELAGI, s. m. (martelàdgi) ; mab-
TBLAOB. Martelage, marque qu'on fait sur
les arbres qu'on doit abattre.
MARTEULR, V. MarUUar.
MARTELAT, ADA, adj. et p. (martela,
àde). Martelé, ée, qui sent le travail : dur,
pénible, en pariant du style. V. Martel, R.
MARTELEGEAR, MarUUeiar , cat.
V. MarUliar.
MARTELEIRA , s. f. d. m. V. Marte-
liera ei Martel, R.
MARTELET, S. m. (martelé) ; MarUllet,
cat. Martillito, esp. Martelletto, ital. Mai^
telet, petit marteau.
Éty. de martel et du dim. et.
MARTELET, s. m. Un des noms du
martinet noir. V. Martinet et Martel , R.
C'est aussi le nom qu'on donne, à Nice,
à l'hirondelle de rivage. V. Ribairoou.
MARTEUAR, f. a. (martelià) ; MarUl-
lare, ital. Martillar, esp. Martellar, port.
Martellejar, cat. Marteler, battre à coups de
marteau, et n. élancer. V. Battre ei Lançât.
Êty. de Martel, R. et de ar.
Lou marUlar de lae dents , vl. claque-
ment, grincement des dents.
MARTELIERA , s. f. (marteliére) , d. m.
MABTBUIBA , BBCA» , CAVOOtBA , OHATOOlBiT ,
MABTBMoiBA. Martcau et aire pour rabattre
la faux. V. Martel. R.
MARTELIERA, S. f. (marteliére); co,
BtC&ATIDOOB , BtPAtnBB , ■OBUBB. VanUe ,
espèce de porte mobile qu'on fait glisser
dans la coulisse de deux montants fixes i
pour ouvrir ou fermer une éduae; l'écluse
d'un étang, l'épancboir d'un canal ei d'un
MAR 599
blez de moulhi , qu'on bouche an noyem
d'une vanne. Sauv.
MARTELINA, S. f. (marteliue). Marte-
line, marteau dont un côté est pointu et l'au-
tre tranchant et dentelé, dont les scnlpûurs
se servent pour gruger le marbre,
Ety. V. MarUl, R.
MARTELL, vl. V. Martel.
MARTELLAR, vl. Voj. MarUlar et
Marteliar,
MARTELOUIRA, Gare. V. MarUUera.
MARTEO , S. m. (marteé). Nom nicéen
du puflin cendré , Puglnus cinerens . Risso .
Praeellaria cinerea , Lin. Gm. et du pufiÔn
obscur, Puginus ohseurus, Risso, Procella-
ria obscura, Lin. Gm. oiseaux de l'ordre des
Palmipèdes et de la famille des Longipennea,.
MARTEOO, s. m. (martèou); mabvbl.
MarUll , cat. MartiUo, esp. MarUllo, iUl.
port. Marteau , outil de fer, muni d'un man*
che propre à frapper, battre, cogner, forger,
heurter.
Êty. de MarUl, R. par le changement da
tenon.
Dans un marUau on nomme :
(MSh oa DOUILLE , le tnu pmrokU ommIm dmm.
TÊTE , U oM anwidi iM !• edié d« 1 Wfv.
PANNE « !• cdU aplaU, mIhI qnl cM oppoatf i la fit*.
AMGROIS, ks moremis d* far i t^, ^'m «Im* mt
U ouaelM pour fixer U martCM.
MANCHE. V. Mmtickê.
CLATETTES , V. Ua^at.
Les Egyptiens aUribuent à Vulcain l'in-
vention du marteau; il en est aussi parlé
dans Job, Chap. XLL Pline dit qu'on le doit
à Cinyra, fille d'Agriope,1240ansavantJ..C.
MarUou per encapar la peira doou mou-
lin, smilie, marteau k deux pointes.
MarUou tranchant, smilie. V. Escauda,
MarUou de caladaire, marteau d'assiette.
MarUou per enealar , têtu.
MarUou per ferrar , brochoir.
Marteou de sarralhier, martoire, mar-
teau à deux pannes.
Marteou dPeseulptour, marUline, pointu
d'un côté et dentelé de l'autre. .
MARTEOU , s. m. Un des noms du
squale marteau. V. Pei-judiou.
Ëty. Le nom de marteau lui vient de la
ressemblance frappante qu^il a avec cet outil.
y.Martel,K.
MARTEO0, 8. m. Le marteau ou mar^
teau vulgaire, Oslrea malleus, Lin. Malleus
vulgaris, Dict. Se. Nat. mollusque de l'ordre
des Acéphales, qui vit dans l'Océan des
Grandes-Indes et dont la coquille a la forme
d'un marteau, d'où son nom. V. MarUl ,
Rad.
MARTEO0 , S. m. Nom qu'on donne ,
dans le département des Bouches-du-Rh6ne,
selon l'auteur de sa Stat. au goéland à man-
teau noir.
MARTEOU-DE-POUMPA, s. m. Mar-
teau de pompe , t. de mar. marteau qui est
tout en fer, qui a «n tire clou au bout du
manche. Acn.
MARTHA , nom de femme (màrthe) ;
HAwnA , dont les dim. sont «An
vBoi». Marta, ital. esp. Marthe.
Éty. du lat. Jfarlàa.
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600 MAR
Ifatr. Sainte Marthe, aœur de Laxate et de
Marie, dont TËglise honore la mémoire le 29
juillet.
L'Église honore 7 Daînles de. ce nom.
MARTIAL, nom d'homme (martial) ;
MABciAi.. Marxiéle , ital . Martial.
Èt]r. du lat. MarUaliê.
L'Eglise honore i9 saints de. ce nom, et
parlicnlièremenl saint Martial , premier évê-
que de Limoges, le 30 juin.
MARTILHER , S. m. tI. Forgeron.
Ëty. de martU pour fiiar<<i , et de Iher ,
pour ier, V. Martel.
MARTIN , s. m. (martîo), nom d'homme.
Martino, ital. Martin.
Éty. du lat. Afar(tnt4#.
Patr. Saint Martin, évéque de Tours, mort
Tan 397, à Candé. L'Eglise célèbre sa princi-
f»ale fête le 11 novembre , celle de sa trans-
ation , le 4 juillet , et celle du retour.de ses
reliques, le 13 décembre ; l'hymne Itie con-
ftitoTy fut composée pour lui.
L' Église honore 29 saints de nom.
MARTIN-psscAUT , 8. m. Un des noms
du marlin pécheur. V. BlurtU
MARTlN-sBc , s. m. Martin sec , tariélé
de poire. V. Fera»
MARTlN-tmo, S. m. Martin sire , autre
espèce de poire. V. Pera»
MARTINA, nom de femme (martine).
Martine.
Patr. Sainte Martine, fêtée le premier et le
trente janvier.
MARTINET , 8. m. ( martiné ) ; mal.
Martellino , ital. Martinete , esp. Martinet ^
cat. Martinet , gros marteau mu par la force
de l'eau; on applique souvent le même nom
à la forge et à la fonderie elle-même.
Éty. du lat. martului, marteau. V. Martd^
Rad.
MtARTlNET, S. m. En terme de mar.
martinet , terme générique qui désigne les
marticUi , les araignées et la macîe,
MARTINET , s. m. rAoci , r aociuot ,
BAIVSTUBB, AKLBBATKnn, BABaBUMOV, AABA*
LBSTBlSa, BATMBOOO , rAOCUSBTTA • HAMTBIXT,
BALvtTw. Noms qu'on donne au martinet
noir , grand martinet ou martinet commun ,
Hirundo apu$ , Lin. oiseau de Tordre des
Passereaux et de la famille des Planirostres
ou Omaloramphes (à bec plat) , qui vient
comme les hirondelles nicher dans nos pays ,
pour émigrer ensiiite comme elles à l'appro-
che de l'automne.
Éty. Le nom de martinet lui tient de la
forme qu'il a quand ses ailes sont étendues.
C'est aussi le nom que l'on donne , à Nice,
selon M. Risso , au j^trel de tempête , Pro-
eellaria pelagica. Lin. de passage à Nice
pendant les hivers rigoureux, oiseau de
l'ordre des Paknipèdes et de la famille des
Longipennes.
MARTINET , s. m. Martinet , assem-
blage de plusieurs courroies, munies d'un
manche, dont on se sert pour battre les
habits. V. MarUl.
MARTINGALA, 8. f. (martingale);
Martingala , cat. Martingale , esp. Martin-
gale , courroie qui tient par un bout à la
sangle, sous le ventre du cheval, et par l'au-
tre à la muserole , pour empêcher qu'il ne
porte 9u vent.
MAR
^ty. Ce mot désignait an XVl»« siècle ,
une espace de chausse q^ portaient les
Martégaux ou habitants du Martigues. Roq.
MARTINGALA, S. f. Martingale, en t.
de jeu, jouer à la martingale, jouer toiijours
tout ce qu'on a perdu, martingaler.
MARTINGALA, s. f. Espèce de danse
trài-animée qu'on danse au Martigues.
MARTINIAN, Bom d'homme (marti-
nian) : MAarwisB. Martinioi.
L'Église honore^ saints de ce nom , et en
particulier sa întMàrtii^ien, martyrisé à^Rome;
il est fêlé le 2 juillet.
MARTINOT , 8. m. (martinô). Nom
nicéen du macareux, Alca arctica. Lin.
Fratercula arctica. Risso, oiseau de l'ordre
des Palmipèdes et àe la fam. des Rrévipf^-
nes, remarquable par son bec, comprime ou
aplati latéralement, et du pingouin, Alca
tarda, Lin. oiseau du même genre.
MARTIN8ALEM , Alt. de MatusaUm ,
▼. c. m.
MARTIR , V. Martyr et Martyri.
MARTIR SE, v.r. vl. S'attrister, s'aflli-
ger. V. Martyriear $e.
MARTIREet
MARTIRI , vl. IfarCtrt, cat. V. Martyri.
MARTIRIAR, vl. mabwb^iab , habtv-
UAB. V. Martyriear,
MARTIRIAT , adj. et p. vl. iiAvroamAT.
V. Martyriiat.
BIARTIRI8AR, 4far(trMar , cat. Voy.
Martyriear.
MARTOLOGI , 8. m. vl. V. Martyro-
U^ge.
MARTOR , s. m. vl. uAwetmov , MAsnoB.
La fête de la Toussaint ou dés Martyrs. V.
Touiêantê.
Éty. Martof', vient de Martyr^ v. cm.
M. de Sauvages dit que la fête de la Tous-
saint porte, en Languedoc, le nom de tnar-
tor ou des martyrs , depuis que Boniface
IV, bénit, en 607, le panthéon de Rome,
et le consacra à Dieu sous l'invocation de
la vierge et de tous les martyrs.
Cette fête était autrefois une époque pour
l'échéance des rentes , le loyer des maisons ,
te louage des domestiques. On disait de
martor en martor , pour une année entière •
comme aujourd'hui d'un Saint Michel à
l'autre.
MARTOTA, V. Maltota.
MARTOULA , S. f. (martôuleV Nom ni-
céen de la marte commune. V. Mflrta 1 , et
du putois. V. Marta 2.
MARTRA, V. Marta, en vl. martyre.
V. Martyr.
MARTRA, nom de femme ( martre ) ;
MAwniA. Marthe.
Patr. L'Église honore sept saintes de ce
nom , les 19 janv. ; 22 et 23 février ; 24 jum ,
5 et 28 juillet ; 17, 20 et 2t octobre.
MARTRE , 8. m. (martre). Fouine et
marte, V. Marta ; et pour Blarthe, nom de
femme. V. Martha.
MARTROR . s. m. vl. La fête des mar-
tyrs , la Toussaint. V. Martyr , R. et Mar-
tor.
MARTROn, dL pour la Toussaint. Yoy.
Martor.
De $ant Micheou à Martrou
fJa un mei kidoiiradoii. Pror.
MAR
MAnTRODMR,tl^i?ne.de Mem>sqae«
V. MaUroulhar.
MARTROUN , OOTI A , nom de femme ,
dim. de Martha , v. cm.
MARTO^AU , C;ast. ^It. de Aferçtirûlti ,
V. c. m.
MARTURDIAR , y. â. ,d. Ta^d. Mar-
tyriser. V. Martyri$ar,
ipARTURDiAT, a^j. et-p. (martur^ià) ,
d. vaud. Martyriçé,.ée. V. Martyrisitt.
MARTURI , V. Martyri.
MARTURIAR, vl. V. MartyrUar.
MARTFJR ,.iiABTrBi« , radical pris du U*
tin ma Wyr', mar(|/rû, et dérive du grc^e
p.2pxup (martyr) ; témoin , que Jauffret dit
être formé de (u&pv) (mïïrjb) , mam, témoin
qui affirme, qui lève la. main pour aflirmer;
d'où : Martyr , Martyr-a , Martyr-i , Mar*
tyris-ar, Marigrifat^ Martyro-logo,
MARTYR et màmatm , vl. Sigsiûent aossî
martyre. V. Martyri.
MARTYR, s. m. (martyr); MAsm. Mar-
tir\ cat. esp. Martyr , port. Martire , ital.
Martyr , celui qui souffre la mort pour ren-
dre témoignage à J.-C. et à la vérité de sa
doctrine , par extension , celui qui soafTre
beaucoup pour son parti , son amour , vie*
lime.
Éty. V. Martyr, R.
On regardait autrefois comme martyrs ,
non seulement ceux qui mouraient pour con-
fesser la foi , mais encore feux qui étaient
pereécutés pour sa. cause ou qui périssaient
dans les guerres de religion.
MARTYIIA , s. f. (martyre). Martyre ,
celle qui est morte pour la foi.
Êty. de martyr et de la term. fém. a.
MARTYRE, V. Martyn.
MARTYRI, vl. \. Martyri.
MARTYlll, s. m. (martyri); ■abvuw,
mMmrtmm. fiartirio , esp. ital Martyrio, port.
Martiri , cat. Martyre , mort ou tourments
endurés pour la foi: peines violentes du
corps et de l'esprit ; tourment.
E(y. du lat. martyrium, m. s. V. Mar^
tyr, R.
MARTYRIAR , vl. V. Martyriear.
MARTYRiSAR, v. a. (martyrisé),
Mtnrtiriiar, cat. port. Martirizar^ esp.
^arfyrtxi;are , ital. Martyriser, faire souf-
frir le martyre , tourmenter.
Èly. àemartyrù, gén. de martyre , et de
la term. act. ar.
MARTYRISAT, ADA , adj. et part,
fmartyrisa , adà). Martyrisé , ée , qui a 8oaf*
lert le martyre.
Ëty. de martyriê et de la term. pass.
at,ada. \. Martyr, R.
MARTYROLOOO, S. m. (marlyrolé-
gue) ; Martirologi, cat. Martirologio , e^p.
ital. Martyrologxo , port. Martyrologe, his-
toire des martyrs, et par extension, de loos
les saints conuos .
£ty. du lat. fnartyrologium , m. s. démé
du grec {^sprup ( martur ou matyr ) , et de
Xo^oc (logos), discours. V. Martyr, R.
L'usage dans lequel étaient les païens
d'inscrire le nom de leurs héros dans leurs
fastes , pour perpétuer la mémoire de lenrs
belles actions, flt naître l'idée de dresser des
martyrologes. Dict. des Orig. de iTTJ, in-lS.
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Eufllbe de Cesarée en aTait bit on qm
était célèbre dana Tancienne Egliae. Le IX**
•Ûde en vit paraître un grand nombre,
parmi lesquels fEglise romaine a adopté
cehii que le moine Usvard composa par l'or-
dre de Charles-le-Cbauve.
MilRTZ , s. r. f I. Marte. V. Maria.
MARTE , adj. t1. Aiga , piquant.
Êty. de Martel , ▼. c. m.
MARUG , V. Maluc.
MARUGIS, nom de lieu, t1. Manrejols,
en Gévaudan.
MAaUELQI , nom de lieu, ?I. Mareoil, en
Périgord.
MARUEIIS , adj. pi. tI. V. Marvien.
MARUE8 , adv. vl. Promptement.
MARUETA, V. Mariouneia ; fîg. Mor-
veuse. V. Merdatiiera.
MARUTZ , s. m. pi. t1. Maris. V. Ma-
ra. R.
MARVELHA et comp. V. Mervdha et
ilfir.R.
IIARTBR , adj. Tl. V. Marvier.
MARVE8 , ad?, fi. Immédiatement ,
promptement , sur le diamp.
Ety. de marver, alerte.
MARVIER, a(H. yI. MAmon* » mavvob.
Promp, rapide, vif, actif, expéditif, alerte.
V. AmartiU.
MARVIR , T. a. t1. Presser.
Ëty. de marver , alerte.
MARZOR , s. f. vl. Amertume. V. Amar-
tuma et Amar , R.
MAS , MASt , WU^ , MAM , MAI , MAIS y HAII ,
Aoi, MAMt, MAC, BMDuirr, radîcal pris du
celt. mai, maison, d'où le latin manHo ,
manere , eminere.
De mai : J/at , Mat-ade^ Mai-age, Mai-
audier , Mai-auri , Mai4er , Mai-eier ,
Mailin-ar^ Re-mai, Mai-et, R-emai-ilhai.
Re-mai'UtfMai-iera, Mai-ota, Camp-mai,
Cap-moi, Cam-moi, Mai-nit , M<u-tin ,
De mai , par le doublement de i , maa ;
d*où : Maii-ada^Manana , Maa-ugu-Her,
MaU'O.
De mai , par le changement de s en s ,
maz ; d'où: Maz-atge, Mag-at, Maux-aud-
ter, Maz-eria, Com-maz-iltRo-maz-ilhas,
Ro-maz-ut, Maz-o, Re-maz-ilha.
De mai , par le ch^nffement de a en dtph-
tbongue ai, maii; d'où : Maii-oun, Mai-
ioun-ada , Maisoun-age , Maiioun-ana ,
Maiioun-eta , MoUaun-aya , Mayi-on ,
Maii'Oy Maiiona-ment f Maiina-men.
De maii , par le changement de # en i ,
maiz ; d'où : Maiz-o , Maizon-eia , Maizon-
ier.
De maii , par le changement de s en ^e ,
maige ; d'où : Maige-oun, Maigewm^ana ,
Maigeoun-eta^Maigeoun-âu, etc.; ou en
j, maij; d'où : Afaf/-oiifi,ilfat;'-oiifi>aye,etc.
De maii , par la soppriession de s , fiiaj ,
may ou maj: d'où : Jvai-o, May-o, Maj-
oim • May-on , Mayoneta , ifaioii-t/.
De maf , par le changement de a en e ,
iiie«; d'où : Ma-oun , Mawm-eta » etc.
Dolat.maYi#io, démeure, séjour, mai-
son , par apoc.maiM; d'où : Mam-a , Mans-
art, Mam-ion, Per-wiani'iu, Re-mani-ui.
TOM. II.
MâS
Beii«fis,parlecbangenMiit de a CQ r,
«ianp;d'où: Mamç-io,
De manere, demeurer » séjourner, par
apoc. maner; d'où : Mamr, Re^wumêr ,
Arro-manir.
De maner, par la suppress. de r, man ;
d'où: Ae-manefi, Per-manefi, Man-eci,
Mandes, Man-en, Man-^nt^ ilo-man-ene ,
Man-entia, Mamnl-ir, Man-enza, Ee-
manentir, Per-maneneia , Per^-manema ,
Re-manenea , Manent4i,
De remanere, par la suppression de e du
milieu et la substitution d'un d , remandre ;
d'où : Ri-mandri ; et par la suppression du
d , Re-manre.
De man, par le changement de a en diph-
thoogue ai , main ; d'où : Afatn-ada, Mayn-
ada , Mainad-er , Jfatnad-îer , Jfa<n-ta-
dera , Jfaîn-ador, Main-atge, Main^itye,
Mainaty-ar, Main^age, Main-agi, Mai-
nagi-ar , Des-mainagiar , Dei-mainagia-
ment, Mainag-ier , Dee-mainage-at , Man'
aye, Maynad-et, Mainad-ot, Main-gia^
ment, Mainagi-aria, Mayn-age, Magn-
ai , Maynat-aria , Mainag-iou , Mainag-
iia, Main-0ur'iar,Mainad'ier,
De matn, par le changement de a en e,
metn;d'où : Mein-ada, Mein-our-iar , tic.
De matn , par la suppression de a , min ;
d'où : Min-age, Minag-ier, etc.
De mae, par le changement de e en p,
maç; d'où : Jfap-otin, JbTofoim-ar, Jfafotin-
arta.
De eminentii, gén. de emtnetie, dérivé de
emtfiere , demeurer on être situé hors de...
être saillant, formé de extra-manere , par
apoc. emtfietil ; d'où : £mtneitl, £mtfieiic-ta.
MAS, s. m. ^màs) ; nAtim. , masat, bobba.
Mai, cat. Métairie, grange; hutte , baraque,
aux environs d'Arles; en vl. maison, ha-
meau , habitation.
|ity. do celt. mai, ou du lat. mamio,
MAS, dl. Qui est Tabrégé de mademoi-
selle, est le titre qu'on donne, par honnê-
teté, aux femmes de la moyenne et de la
basse volée , et dont ces dernières s'hono-
rent : Jlfae de baragna, mas de baulofa , etc.
Sanv.
MA9, adv. vl. Plus,V. Pu et Mai; ex-
cepté. V. JRfate
MAS, vl. Puisque : E mas no ilh play,
et puisqu'il ne lui plaît. Btacas.
MAS , s. m. Pour sorcier. V. Maic.
MAS, vl. Pas plus, seulement; il signifie,
pas autre chose que , excepté, rien que cela ,
dans les phrases suivantes et semblables :
Non es mas blasmee, n'est que blâme.
Qu'eu no vei ren mas tu venir, que je ne
vois rien que toi venir.
Aliaandres, que tôt lo mon avia
No porlet ren mas tin drap solamen.
Pons de Capduel.
Alexandre qui tout le monde avait
N'emporta rien excepté un drap seulemcpt
Pourvu que.
Masque s^amor m'auci.
Giraud de Bomels.
Pourvu que son amour me tue.
Mascant, sinon, excepté, pas plus : Non
trobaretz mai un, vous n'en trouverez qu'un,
pas plus d'un.
MAS
.aoi
, s. f. rmasàde) ;
, dl. Le tour de la ferme , le
vol dû chapon ; les champs qui entourent la
nuison de campagne , qui sont le plus à la
portée des engrais et de la cnltnre.
Éty. de mas etde ada. V. Mas, R.
MASAGE ,S. m. (masàdgé^ , dl. masam.
Masure ou maison, gîte , hôtellerie, en vl.
on nonunait masurier celni qni l'Jiabîtait
Éty. de la basse lat. masagimm, wiûmsio,
mansura. y. Mas, R.
MASAGE, s. m. (masàdgé); hasam.
Hameau , triste et mauvais pays. Gare.
Éty. de Mas, R. et de âge, fait d'un
mas.
MASAGE , s. m. Terme de maçon , aux
environs d'Avignon, selon* M. Gare. ; maté-
riaux. V. Maisacan,
MASAGI , S. m. (mas&dgi). Réunion de
Mas , V. c. m.
MASACUnN, ait. de Magasin , t. e. m.
MASAN , vl. V. Mazan.
MASANT, s. m. vl. MASAii. Trouble 9
ébranlement, Inruit; guerre, carnage, bouche-
rie; magnificence, ostentation, vanité. V.
Jfoeaittar et Jfan , R.
MASANTAGI , S. m. ( masantàdgî) ; ma-
■AUTAos. Cabotage d'une voiture, agitatiou
d'un arbre.
MASANTAR, V. a. (masantiî) ; iiAMinrA%
MAwnAB. Soulever Quelque chose avec peine,
la secouer en la soulevant ; cahoter; remuer,
manier, soupeser.
Éty. du lat. mantie, tronqué en mas, et
de antar. V. Man, R.
MASAUDIER, S. m. vl. Fermier, habitant
de mas ou de métairie.
Èty. de masau et de ter. V. Jfae, R.
MASAURI, s. m. (masâouri), Métai-
rie près d'un ruisseau , nom de lieu.
Êly. du lat. manette ad ritum » mas au
riou. V. Jfae,R.
M ASC, MAut, radical pris d'un mot ancien,
dans notre langue , masca , socière , parce
que les femmes qui se faisaient passer pour
inspirées, cachaient leur figure sous un faux-
visage qu'on a aussi appelé masea , d'où
l'italien masehera , l'espagnol mascara ,
m. s. que Sauvages dérive du grec {xa^xa
(maska) , pour fo«Txa (baska) , spectre , fan-
tôme : ou de l'arabe ikar , tromper , feindre.
Il nous semble qu'on pourrait le dériver
plus naturellement de (Aa<ncav{x (maskania) ,
pour ^(7xav(a (baskania) , fasciner, ensorce-
ler; d'autres disent que le mot maica, maie,
est celtique ; maica , pour sorcière, se trouve
dans les lois des Lombards , Ub. 1 , 1. 1 , t. II ,
Lig, 9 , selon Astruc.
De daeftatno, par apoc. baika ou baica,
et par le changement di) 6 en m , maeeo; d'où :
Maic , R. et Maic-a, Maic-ar, Des-masear,
Maic-ar-ar , Dei-matcat, Maic-at, Em^
mascar, Em-maicat, Afascar-ad-ura, Mai-
ear-eira, Maecar-ada, Maicar-ia, Mase-
ot. Mai fi' a, Maicar-oun , Maequ-egear^
Moicar^et , Re-mase-ar , Maicar-ilha ,
Maic-o , Maicar-at , Maiqu^eta,
Ce mot sert de radical aux suivants :
Maee-a , masque.
J#aee-ar, masquer.
Haecar-ada, pascarade»
^6
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602
MAS
Ma$ear^dura, aclion de cbarbonner, de
noircir avec du charbon.
Moioar-ar, raâchurer.
Maêcar-eira, noircissare.
Mase-atet, mascaret.
Maioar-ia , sortilège.
Mase-arilha, mascarille.
Maic-at, ada^ masqué, ée.
Matquegear, courir la nuit comme les
Masc-o, masque.
Maêc-ot, petit sorder.
Masear-oun, charbon du blé, mascaron.
iJeê-mascar , démasquer.
Re-maêe-ar $e , se remasquer.
BIASC, GA , s. (mâsc , masque) : «as.
borner, lère ; magicien, enchanteur.
^..USIa- ^V^^ » '"J"*^ <ï"« 'es gens du bas
peuple disent aux vielles femmes, soupçon-
nées en général de sorUlége. *^
miîlî^i^i ®- ^- (masque). Nom nicéen du
murénophis sorcière, MurœnophU saga,
tehR^iT** ?^ '>'*^''« «^ ^*^ la famille des
upmchthyctes (poissons serpents), dont la
longueuratleintLitdécimètrS. V. JlfaTc, r!
iKASCA-psu-AOTLovAi , ( màsque-deis-
amplôve8).Nom nicéen de VeLdZCEZc
boa, Risso, SUmias boa. Dict. Se. Nal
S«?"'H^"?Pr'*^* (à mâchoires remar!
mètres ' "^*"' ""*'"' ''"'* ''^"-
masque des anchois; la têle de ceSn
ressemble i celle d'un serpent, «^cHK
ne aussi sorcière. «•••««ui
■IA8CA,8. f. (masque); Matehera, iial.
ri^ T^.*'''• '^î'- **'^*"'«' •■««« visage de
are. de velours, de carton peint, pour mettre
sur la figure; fig. physionomie expreSivr
ri!!b S-**?'",' îl*8»«ement, fauCfroâ-
rence, dissimulaUon, dehors Irompeure
N Ety. de Jlfaw, R. v. c. m.
Ma*que, tsl masculin en français.
L invention des masques parait remonter
n2r„?? H^""^"''" grecî^bligé 'de ;!.
furent oW.viîT''*'"*'' "»"'•«' '«» »<=""«
"*? "^««■«^e rechange. Suidas el Athénée
en atlnbuent l'invenlion au pocle Chœrille
contemporain de Thespis; feorace en fait
honneur i Eschyle; Flbrynicus , montra le
premier sur le théâtre un Inasquéde femme
sous François l» on porUii communément
des masques appelés lèup, et ils étaionren-
core en usage sous Louis XV.
qoêT ^p,^irm::5Sé;.""""- ""-
Ety. de Mate . R. et de la term. fém a
parce que les masques cachent leirfiOTre
comme le faisaient les sorciers. *
rSr^se^rS^r r '""^""'
«ne autre, dérober à la vue. ^ *^'
Btj. de JfiMc, R. el de la term. act. or.
MAS
MABCAR SB, v. r. t'E-Moutt^A., .•««.
"M^çA.. Se masquer, se mettre un masque
sarla figure ; se déguiser, aller en masque.
BIASGARAOA, s. f. (mascarade); Mas^
ehereta liai Masearada, port. esp. cat.
Mascarade, troupe de gens déguisés et mas-
quès pour quelque divertissement; danse
exttîutèe par des gens masqués.
Ety. de magear et de ada, V. Mase, R
BIASCAIUpuRA . s. f. (mascaradùrê) ;
-A«cA«wmA. Mascara, cat. Noircissure,
tache de noir ; barbouillage, état d'une chose
nom:ie, charbonnée.
«^- ^?- ?f J!}^^c^^<^d(^ et de ura , chose
noircie. V.JIfa#c,R.
MASCARAR , v. a. (mascarâ) ; ta.a.a« ,
^A1A«, CBAMSIGKAll, CAIIBOIIIIAB, MBICBAlUUi.
^(^'carar, anc. esp. port. Mâchurer, bar-
bouiller de noir ; charbonner, noircir avec
au charbon . de la suie , ou autres choses
noires ; faire charbonner du liège , Gare
Il est aussi réciproque : 5e ma$carar.
Ety. de mascara , pour masca . et de ar,
parce que les masques se barbouilliienl la
figure de noir. V. ifatc, R.
Lou peiroou mascara la sartan. Prov.
La pelle se moque du fourgon.
MASCARAT, ADA, adj. etp. (mascara,
âde); tabaiat . cMAmiasAT. Màchuré . ée,
charbonné, noirci avec du charbon. V. Masc]
nnf^^^^'^' '"''J-.^^ P- ^^- ^^»»'«é' mas-
qué, perfide, faux, traître. V. Masc, R.
MASCARET, 8. m, (mascaré). Mascaret,
reflux violent de la mer dans la Dordogne
et par extension dans l'embouchure des au-
tres rivières.
Ety. Probablement de Saint-Macaire. nom
de I endroit jusque où les eaux de la Dordo-
gne sont repoussées à neuf lieues de son em-
bouchure.
MASCARET, s. m. (mascorét) , d. lim.
JÇ.SI aussi le nom qu'on donne, à un vent re-
doutable qui souffle sur la Garonne.
MASCARIA, 8. f. (mascarie) ; .mouksla-
mmmr, «ama. Ensorcellement, action d'ensor-
celer ou I effet prétendu de celte action , sor-
cellerie, sortilège, enchantement, magie,
Ety. de masca, sorcière, et de ana, tout
ce jui concerne Tart du sortilège. V. Masc,
m^^filtV^^'^'^^' *• ^- (n>a«carille). Nom
qn on donne, à Montpellier, au Fungus in
metam faitigtaluê albus , fusco tinclui.
MASCARON, s. m. Nom qu'on donne , k
Nice , jo à la petite hirondelle de mer, Voy.
rre^ede; 2oau gachetou hirondelle de mer.
épouvantail V. Fuinir<;3o à l'hirondelle de
mer leucoçtère, Sterna leucoptera , Temn,
Riflso; 4* à l'hirondelle de mer , ^ngek,
Sterna cantiaca. Lin. Gm. » ^ o'^' »
w.i!5^^J^^™."'*'«*«» Nom nicéen de l'hî-
S?!it .- ^''' P'^""® garin. V. Roundùuleta.
MASCAROON, s. m. (mascaréun). Chau-
dronnier, personne noircie par le charbon.
Ely. de masearar, noircir. V. Ma$e,K.
„„î";f J^^OUN , 8. m. -A.CAW». Nom
ni^KSS*"^' A" ^«rt>onqm' attaque le blé,
MAS
I MASCARON. g. m. (maéearùn). Carie et
charbon du blé. V. Masearûun.
MASCASSBOBAR. dl. V. Maêqmeoêmt.
MASCAT, ADA, adj. etp. (mMSTIde);
MoiAKAv, nmovwKAT. Masqué. ée,qiii «un
masque. V.JIf aie, fi.
MASCHAT, vl. V. Maéhalei MasU^ B.
MASCHILHAR. v. n. d. bas lûn. V05.
MastrignareiMaêUg^R.
MASCL, radical dérivé du laliasMii, mo-
rû, mâle , d'où Ton a fait w^asemlm , oiiie , et
maêculinus, masculin.
De maêcûlus, par apoc et suppression de
«. masel; d'où : Mascl-t, Maselat ^ Maul-
et, Maêd'Qun, Masel-un.
De maM;ti{tiiti#,parapoc.Jlfa#cttZtii.
MASGLAR, 6. m. vl. Hameçon. Y. Mouê-
clau,
MASCI.ARI, 8. m. (masclàri) , dl. Nom
de lieu , composé de mas et de cfart , c'est
ainsi qu'on dit matiUMm, masrouge, etc. V.
MASCLAS, 8. m. (masc]à);ai«AftA«. Gros
et vieux mâle, en parlant des animaux; quand
il est question d'une femme grosse et malfai-
te, qui a les manières d'un homme, virago
hommasse. V. Fremassa, '
Ëiy. de mascU, mâle, et de la term. dépr.
as. V. Mascly R. ^
MASCLAO, 8. f. (masdàoa). Un des
noms languedociens de la centaurée du sols-
tice. V. Auricella.
MASCI.E, adj. m. (mâsclé) ; macls , mau.
^^fcle, cat. Macho, esp. port. Afaf cAto. ital.
Mâle, qui est du sexe masculin ; l'opposé de
femelle.
Ély. du laL maseulus, m. s. V. Masa, R.
MASGI.E , 8. m. Le mâle, en parlant da
chanvre, celui qu'on nomme hu maseU . est
la femelle. V. Canebe. '
MASCLE, s. m. Est encore le nom qu'on
donne, dans le Var, an premier liège qu'on
enlève d'un arbre.
. MASCLET, s. m. (masclé). Syn. deMoi-
clun, v.c. m.elifa#cJ, R.
MASCLET, 8. m. Ancre,, barre de fer
d.
dont on consolide les murailles.
MASCLIBR, 8. m. (mascliè) , anc
d Apt. Boucher.
Ëty. Probablement parce qu'ils ne tnaîent
que des moutons ou des bcBufs, des miles.
MASCI«OUN,OUiiAODOOo«AMUNni. V.
MaseluneiMascl, R.
BIASCLOUNS, s. m. pi. (masclonns) , el
impr . MAM&oiit, dl . Cirons, crineos ou dracwi-
cnles, qui se logent entre cuir et chair.
MASCLOOS, dl. V. Auriola.
MASCLUN, 8. m. (masclùn) ; mao-boov-
*^AKuw, MAtc&ovw, MAtcuT. Afifiîction hypo*
chondrique cbei l'homme, vapeurs dont les
symptômes ressemblent on peu à rbyaléficîe
des femmes.
Éty. de mastle, mâle. V. Mascl, R.
MASGCMr, 8. m. (masc^). Pelil sorder.
Ety. de fmue et do dioi. d. V. Mûsc^ R.
Fstuquem'oêappreslatida etUmMagi
Draçueoumâacoi et riche vermenoun.
Dloolonfet»
Parlant du ?er i aoie.
^■■^•^OT, 8. B. dl. Pour coupeiet Voy.
Ararrsf.
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MAS
■ASCmut, vl. MaêcàUf Ml. V. Mai-
twlin.
IIA80IILIN* llfA, ad), (mateollo , ïne);
■AKvu. illa«eiilî,<cat. M€ueuHnOt iUl. esp»
pM. Mafleoltn. ine, qui appartient,<tui a rap-
port au mâle ; en f^m* qui est do geore inaa^
culio, par opposition au genre féminin.
Ëty.da lat. maseuliim$. V.Jfa<cl,R.
MAtEIEB, s. m. (maseié) , dl. m. s. que
Ua$ada,y. cm.
S'indevenguet qu'en ten de semenage
Veget un maaeie de cambe semena.
Tandon.
Ély.V.J|fa#,R.
MA8EL, Maeell, cat. V. MaxeL
MASELHA, nom de lieu. Marseille.
MASELIER, V. Mazelier.
MA8ENTAR, V. Masantar.
MA9BOU, V. Mazeou,
MASET, adj. vl. Qui appartient au mae^
h la ferme, bêles chevalines.
Éty. V. Ma$.
El no ie pdiran penherd los beetiars ma-
sëtM dedieatx au laboratge, iinon, ete.
Fors et Cost. de Béam.
Rubr. de Sentencias.
IHASETA, s. f. (maséte) ; masbta. Mazet-
(e, cheval ruiné; mauvais joueur qui ne sait
pas jouer ou qui est extrêmement faible.
Ei una mauta , c'est une mazette , hom-
me sur la parole duquel on ne peut point
compter.
IHASIER, S. m. (masié) : mausa , dl. bor-
oi&sa, iwirriB». wwdibb. Masover, cat. Mé-
tayer, qui habite un mas.
Éty. de ma$ et de ier. V. Ma$, R.
Fugue êuprenou
Per Tony lou galant Masie.
Desanat.
niASIERA, Masia, cat. V. Matada et
Mas, R.
BtAStP, fl. V. Maneip.
MASIS, adj. vl. V. Mastif.
nSASBIONNA, s. f. vl. Masmodine, pièce
de monnaie musulmane, d'Afrique ou d'£s-
pagtui.
Éty. demg<mn<, maboroétan.
BCASMUT, s. 0. vl. Mameluk, maho-
métaa.
MASffADA, s. f. vl. MATHAOA, MAIMADA.
Âfasnada, cat. Gens , famille, domestiques,
etc.
Sa tnaenada, ses gens; société.
Éty. àemai^manno^ maison, demeure, et
de tidda, née, tout ce quiest né dans la mai-
son. V. MaSjH.
MA9NIL , s. m. vl. Dim. de mas, envieux
français, meenil et menil , petite portion de
champ avec une habitation, manoir.
Êlf. V.j|fa«,R.
MASOT, OTA, s. m. (maié, été) ; masot,
dL Dim. de mae, petit mas, petite habitation.
iCty. V. Mas, R.
MA8QUEGEAR, ▼. n. (masquedjâ) ; has-
cA«0K«RAa. Lutiner, aller de nuit, chercher,
fureter, courir la nuit comme les sorciers.
Éty. de mase , sorcier , et de egear , Ktt.
faire comme les sorciers. W.Mase, R.
MAS
màMQiaertA, §. f. (maiqnéte). Dim. de
maiea, petite sorcière , petit masque. Voy.
Masc, R.
MASQUOT , V. MaêeoL
MASS, radical pris du latin massa, masse,
bloc, gros morceau, et dérivé du grec jiàaacd
(massô), pétrir, réduire en masse, ou de K-otÇà
(maza). gâteau, galette, ou peut-être aussi de
à(Aà(i> (amaô), accumuler, amasser.
De massa, par apoc. mass; d'où : Massa,
Mass-eta, Massier, Mass-if, iva, MassAs^
Mass-ola, Massoui^r, Massoul-ier, Mass-
ottii, A-mass-ar , À-massament^ Ra-mass-
ar , AmasS'Oire , A-mass-at, Ra-mass-at,
A-mas, A massa, A-mass-adour , A-mass-
agna, A-mass-age , A-mass-an , A-mass-
ats, A-mass-adis, Mass-ador, Mac- a, Mass-
ar , Mass-ai, Mass-acre, Mastacr-ar ^
Massa-pan , Massa-pareni , Mass-ela ,
MasS'issa, Mass-uga»
1IIA89A, s. f. (masse); J#awa,ilal. cat.
port. 3/a*a. esp. Masse, amas de plusieurs
parties semblables ou hétérogènes qui font
corps ensemble, la totalité d'une chose, fond
d'argent d'une succession, d'une sociélé.
Éty. du lat. massa, m. s. V. Mass , R.
1IIA88A, s. f. BooBiub. ilfazsa, ital. Maia^
esp. ifapa, port. Massa . cat. Masse , gros
marteau de fer qu'on emploie à différents
usages.
Éiy. de massa, à cause de son volume.
V. Mass, R.
Massa deis menuisiers, maillet
Massa deis gipiers, balte.
Massa d*espessaire de bose, mailloche.
Massa d'un paradour, martinet.
Massa d'esculplour, mailloche.
MASSA, adv. vl. Massa, cat. Beaucoup,
très- fort, trop.
Massa bos guerres, fort bon guerrier.
Nouestre lutenent gêner au
Segounda per lou prouvençau.
Au luech de topa, dira massa.
J. de Cabanes.
MASSA, s. f. vl.Pâte.
MASSA- Bnoo , nom d'homme ( màsse-
bùou) ; MAtfto Bioo. On désignait ancienne-
ment par ce nom les bouchers pour la viande
de bœuf.
Ëtv. del'ital. mazsare, tuer, et de 6uott,
bœuf, tue bœuf.
MASSAGAN, S. m. (massacàn); calhav,
■ODOO. VBIBA rAtTOOUiA, BBBLB. BlOOSge, pC-
tits caillons plats, que les maçons emploient
pour remplir les vides que les grosses pierres
laissent entre elles ou qu'ils noyent dans le
mortier; flg. mauvais maçon, mauvais ou-
vrier.
Éty. Achard fait dériver ce mot de massar
pour amassar, tuer, et de eon, chien, pierre
qu'on tire aux chiens?
MASSAGANAR,v. a. (massacanâ). Rem-
plir tes vides que laissent entre elks les pier-
res d'un mur, avec de lablocaille. \, Massa-
càn. Aub.
MASSACANARIA, 8. f. (massacanarie).
Biocaille, en général.
Ëty . de massacàn et de la term. art a.
MASSAGRAR, V. a. (massacra). Massa-
crer, tuer, assommer des hommes qni ne se
MAS
603
défendent poini, boosiner, giter ceqne Ton
fait, maltraiter.
Ëty. de la basse lat. magaetiumf m. t. et
de la term. act. ar, tuer avec une masse. V.
Mass, R.
MASSAGRAR SB, v. r. S'écraser, s'aby-
mer, se fatiguer outre mesure.
MASSACRAT, ADA, adj. et p. (massa-
cra, àde). Massacré, ée, et Og.maifait, gâté.
MASSACRE, s. m. (massacré). Massacre,
tuerie , carnage , ouvrier qui gâte le travail
qu'il fait, enfant qui fripe tout.
Êty. de la basse lat. maxacrium , m. s. V.
Mass, R.
MASSACRE , s. m. dl. Un attise feu dans
un atelier de filage de soie, emploi de celui
qu'on appelle chourou , dans les pressoirs à
huile. Sauv.
MASSADA, s. f.Vl. MAXA , MASSA, MASSA-
iiA , MBisomiAOB , MAisooiiAGB. Assemblagc de
quelques fermes ou métairies.
Éty. de Mas, R. et de ada , fait par des
mas ou réunion de mas.
MASSA-DE-BUGADIERA, S. f. maca-
DooB, BATBoooB, BAoï.. Battoir, gTOSSC palette
de bois à manche rond et court, avec laquelle
on bat le linge en le lavant. V. Mass, U.
MASSADCMNA, Alt. de macédoine.
MASSADOR, s. m. vl. massah». Assom-
meur, meurtrier. V. Mass, R.
MASSAOI, S. m. (massâgi). Action de
battre le chanvre. Aub.
MASSAIRE, vl. V. Massador.
MASSALHA , 8. f. (massâille). Bètc ma-
lade, peau qui en provient. Gare.
MASSALS, nom d'homme. Marcel.
MASSANA, vl. V. Massada et Mas, R.
MASS AN A, s. f. (massàne). Massane,
volligéole, chardon de la poupe qui sépare le
corps de la galère de l'aissadede poupe.
MASSAPAN, s. m. (massapâii) : HAÇAPAit.
Màzapan,esp. Marxapane, iia\, Masse-paiu,
pâtisserie d'amandes, d'avelines ou d'autres
noyaux.
Éty. du lat. massa , masse , et de panis ,
pain, masta-panis. V. Mass, R.
MASSAPAN, s. m Boite ou petite caisse
faile de bois léger dans laquelle on met ordi-
nairement ou des coDlilures ou des choses
précieuses : boîte aux graines pour les cou-
vées des vers à soie.
MASSA-PARENT , s. m. (màsse-parèn);
rissocoT^ pistoGOT. Cambia colore, ital. Noms
que les Languedociens donnent au polyporc
bigarre, Polyporus versicolor , espèce de
champignon vénéneux qui devient bleu ou
violet lorsqu'on le casse ou qu'on le blesse
d'une manière quelconque.
Éty. Massa-parent, signifie tue parent. V.
Mass, IX.
MASSAR, V. a. vl. Amasser. Y. 3Iass, R.
MASSAR, v. a. (massa). Anciennement,
tuer, assommer, frapper, toper : Massar un
buou, assommer, abattre un bœuf; en terme
de joueur, masser , faire une masse au jeu ;
battre avec la masse, avec la batte.
Massar lou canebe , briser le chanvre ,
écraser.
Éty. de moMa et de la term. act. or, frap-
per de la masse, ou du grec [xi^dw (masso^,
exprimer en pressurant, pétrir. S. Mass, U.
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LMass,\\. ^
604
MAS
MAS
MASSAT, ADA, adj.et p. (nuarf» édd).
Battu, oe. V.Jfoif.R.
MASSBTA» a. f. On donna ce nom, è
Di^, au têtard. V. Teita-d^aie.
Étj. A canae de aa reaaemblanceafec uie
baUe. V. Moês^ R.
MASSETA y a. f. dl. Morceau de liège ou
de boia aur quoi aont Gcbéea lea plumea d'un
▼olantàjouer. Sau?.
KASSBTA, a. f. Moiêêta , cat. Maeita,
têg.Maxiuola, ital. Dim. de wia$$e, petite
maaae, maillet. V. Masi^ R.
MASMBTA , a. f. ■AwmvA. Baguette de
tambour , petit cylindre de boia arrondi par
on bout, aenrant a battre la caiaae. V. Mass^
Rad.
MASSIBLA, a. f. et
MASSIBLAB, T. a. (maaaiblà). Traiter un
animal malade avec rbellébore; aaaouplir.
Aub.
MA88IBLE • a. m. Nom qu'on donne,
dana la Baaae-Pro?encey au pied de griffon.
V. Pitêa-ehins.
MASSICOT , a. m. (maaaicé) ; MasHeal ,
cal. Maaaicot, oxyde de plomb jaune ou au
minimum d'oxydation, aerrant à peindre en
jaune.
HASSIER, a. m. (maaaié); MaxxUre,
ital; ifacero , eap. Maeeiro, port. Maaaier ,
officier qui porte une maaae en certainea cé-
rémonies.
Èty. àtmana et de ier. V. Jfaaa, R.
MASSIF, IVA, adj. (massif» ive); mamu.
Moiêiecio , ital. Macizo , esp. Maêsis^ cat
Maciço , port. Massif , ive» matériel , solide,
lourd, grossier.
Éty. de w^asia et de la tenu, if^ iva, Voy.
Mau, R.
WASsn.HA , s. f. (massille) , dl. hauua.
Argent monnayé; masse, était le nom d'une
andenne monnaie d'or, pesant cinq déniera
douze grains, qui fut frappée aoua Philippe-
le*BeI.
MASSIOORB, a. m. V. Martiaure et
PUia-ehim,
MASSIF, IPA , a. (maasip, ipe), dl. Jeu-
ne homme, jeune fille ; adj. groa, lourd, épais:
Una groise matHpa , une groaae maaae de
cbair. V.^ Maneip et Man^ R.
MASSIPBTA, a. f. (massipéte). dl. Dim.
de masHpa, fillette, petite fille. V. Man, R.
MASSIS, a. m. (massis). Maaaif , cboae
pldne et solide, jetée en maçonnerie.
Maiiiê d^un port, m^le.
Éty. V. Masê, R.
MASSIS, adj. V.lTiMti/:
MASSISSA, adj. f. vl. Maaaife, forte,
pleine. V. Mas$, R.
MASSO. s. m. ?1. Maçon. Y. Mafoun.
MASSOL , Tl. V. Martolier.
MASSOLA, a. f. (mossôle) , d. baa lim.
Battoir, ^osse palette de bots, palette pour
battre le linge, maaae, massue. Y. Massa.
Ëty. de massa et du dim. ola. Y. Jfasa,
Rad.
MASSOLIER, vl. Y. MarsolUr.
MASSOIII.AR, V. a. (maesoulà) , dL Aa-
aommer, aupplice en uaage dana lea Etata du
pape. SauT.
Éty; de wiassa et de ouiar. Y. Ma$s , R.
En baa lim. battre le linge a? ec la palettei
massola, battre a?ec une
a. m. tl
Aasommeur, garçon de boucher qui aaaom-
me les bœufs.
Ëty. du lat macattarîtia. X.Mass, R.
MASSOmv, a. m. (maasôun). Mateau,
npée de lin ou de chauTre que Ton met h
m à la quenouille pourétre filée, Y. Cou-
lougnada ;on le dit auasi pour 5ott«| en par-
lant du chanvre et du lin.
Éty. de massa. Y. Jfast, R.
MASSCUN, a. m. Pour maçon, Y. Ho-
foun; pour taupin , terme de cordier. Yoy.
Cabra.
MASSOUN, a. m. Tmne de cordier. Y.
TtfMjmi et Cabra.
MASSUGA, a. f. (maaaûgue). Maaane ,
bâton noueux, plua gros d'un bout que de
l'autre.
Ëty. du lat wwmuca. Y. ilfaas , R.
MASSUOA, a. f. (maaaûgue); HAMviuk-
aiAMCA, BADArmA, COOQVMt, MBStlIO*, MOttAII.
Ciste cotonneux, Cislusalbidus, Lin. arbria-
aeau de la fam. dea Ciatea , commun sur les
collines arides de la Baaae-Provence. Yoy.
Gar. Cistus mas, p. 114.
D'apréa M. Avril ^ ce nom aerak donné
aussi au marrube noir.
MASSUGA-GERVIERA , a. f. Nom
qu'on donne, aux environs de Fr^us, d'après
M. Perreymond, au ciste ladanifére , Cistus
ladaniferus. Lin. arbrisaeau du même genre
que le précédent.
Ëty. L'épîthète deeerviera, aemblerail dire
que cet arbrisseau convient aux cerfs.
MASSDGA-NEORA,s. f. aooMf, mooa.
Nom qu'on donne , dana le département dea
B.-du-Rh. selon M. Negrel , au Cistus sal-
viœfoUus, Lin. arbuste de la fam. des Cistes,
qui croit sur les coteaux voisins de la mer;
lea Cis$us Udon^lMB.eiMonspslisnsis, Lin.
portent aussi le même nom dana lea mémea
lieux. Y. Mouges.
MASSUCUliER,s.m. vL Fermier, mé-
tayer, habitant d'un hameau. Y. Has, R.
MAST , vl. Y. Mat.
MASTAR, ▼• a. (moatâ), dg. Dreaaer,
élever.
Ëty. de maal, mât, et de or, dreaaer
comme un mât.
MASTAT , ADA , adj. et p. (maatà , àde),
dg. Dressé comme un mât : faire l'effst d'un
mât lorsqu'on l'a dressé. Jasm.
MASTEG , vl. MasUg^ cat. Réaine. Yoy.
Mastic,
MASTEG , MACS , radical pria du latin
mastieare , mâcher , et dérivé du grec
lisordcÇco (maatazô), m. a.
De mastieare, par apoc. masiie, et par
changement de t en t , et de e en ^ , mas^
teg, d'où: Masteg-agna, Maslsg-ar , Re-
mastegar , Masteg-at , MaMeg-ada , Mas^
teg-airs , Masteg-augn^iar, Masteg-ouh-iar,
Mastegu-ar.
De mastieare , par l'insertion d'une r ,
et le changement du c en y : Mastrigar ,
Mastrign-ar , Mastr-oulh-aire ^ Mastrou^
Ih-ar, Mastulh-Hir, Masek^ar , Manh-at ,
Jfaaefcil^-ar.
MASTEOADA , a. f. (maategâde). Mot
burieaque par lequel on désigne un repaa.
Ë^. de wwsUgf radical, et de la tenu,
paaaîfe a$ , ada.
MAS
MASTEGAONA, a. f. jmwHtgkne).
Morceau à demi-mâché qu'on tire de la
bouche pour le donner à un animal, Garcuu
à un enunt Avril.
Êty. de Moale^ar et de la tem. mgma ,
cboae mâchée. Y. MasUg , R.
MASTBGAIRE,ARSLA,a.(mMtegéfré);
Mastegador , cat. ifaaftcatore , ital. Ma*
cbeur , euae , celui ou celle qui a l'habitade,
de beaucoup manger, fig. Lambin, qui eat
lent dans ses actions.
Ëty. de Masleg , R. et de la tem. Aire .
v. c m. et Mastegar.
MASTEGAR , V. a. (mastegà) ; HAmAB,
MASTBSBAB , MâfâB , MAOnCAB , MUfMMB
Mastegar y cat Masticar^ esp. MasHgetr .
port Jfa#<tcare , ital. Mâcher , broyer lea
aliments entre les dents , fig. se décider len-
tement Cest aussi un signe d'improbatk».
Ëty. du lat. mastieare , formé du grec
{MtcxdcCu) (niastaxô) , mâcher. Y. MasUg , R.
MASTEGAR LOO , S. m. (lou mastegà);
Mastications , ital. Matigadura , port Maa-
tication, action de mâcher, atténuation de»
aliments dana la bouche. Y. Mastea , R.
MASTEGAT, ADA , adj. et p. (ouHegà,
àde) ; MA0nA&, mâcha*. Mâdié , ee.
Ëty. du lat. wiosHculuê. Y. MasUg , R.
MASTEGOUGNIAR, ▼. a. (mastegoo-
gnià) ; MAtTsaosuAn. Mâchonner , mâcher
avec difficulté ou avec indifférence. Gare.
Pignocher. Y. Mangeautiar.
Ety. Espèce de dim. de Jlfaale^ar, v. e. m.
et Masteg , R.
MASTEGOUUAR. Y. Maslêgougmar
et MasUg , R.
MASTEGUAR , vl. Y. MaHegar etifaa-
Ug , R.
MA8TEGUE , 8. m. vL maatm. MasHe ,
T. c. m.
MASTES , vl. Y. MasUgue.
MASTI, a. m. Vt wuumn. MosH , cat.
MastiHf esp. ifo^Cino, ital. Mâtin, espèce
de chien. V. Martin.
MASTIC, s. m. (mastic); Masiie. nIL
iilaïaaCt^a, esp. mod. Masteg, cat ifoatteia ,
ancesp. Mastique^ port. Mastico^ ital. Masiie,
réaine qui noua parvient, en petitea lames,
d'un blanc jaunâtre , liaaea , aèchea • franles ,
transparentes et d'une odeur agréable ,
quand elle est de bonne qualité. On rextrah,
|Mr incision, dana l'Orient, du piatâchîer lc&-
tiaque. Y. LenlUque.
Éty. du grec ^<rziyu\ (maalicbé) , fonné
lui-même de (mivxiCc» ( mastizô) , je blesse .
parce que c'eat par les blessures ou indsiooa
qu'on fait à l'arbre qu'on retire cette résine;
ou de l'arabe mastch ou wMsUehc.
MASTIC , a. m. (maalic). Mastic • ccmih
position plastique faite avec de la cire , dt
la résine , de la brique pilée , etc. • etc. dont
on se aert, soit pour coller des morcesax
détachéa, aoit pour remplir des trous.
Ëty. de Mastic, résine qui entre aourcnt
dans sa eompoaition , ▼. c. m.
M. Beunaa de Sarrebourg , a inventé , en
1806 , un maatic propre à exécuter toute
eapèce de sculpture. M. Dihl , en a composé
un en 1809, qui peut remplacer le pkmib ,
les dallea, la tuBe, l'ardoise et dmido la
pierre.
MM. Peron et le Soeur en ont fiât wa,
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> MAS
•
•009 le Dom de lîthocoUe • eo 1811 , qoi sert
à coDsenrer les objets d'Histoire Daturelle.
Eo 1825 , les Anglais sont parvenus k
composer un mastic invisible , en faisant dis-
soudre du talc dans Tesprit de vin bouillant,
au moyen duquel on peut réunir des frag-
ikients brisés du verre , sans qu'on puisse
en distinguer les joints.
HASTIGACIO, vl. V. MasHeation.
MASTICAR , V. a. (masticà). Mastiquer,
joindre , coller , fiier ou boucher avec du
mastic.
£ty. de mastic et de la term. act. ar.
HASTIGAT, ÂDA\ adj. et part. Masti-
qué» ée, filé avec du mastic; enduit de
mastic.
MASTICATION, S. f. ( masticatée-n ) ;
HAfTicATiBii. MoêtigacUm , esp. Mattigaçào,
G»rt. Maitieaxione , ital. Mastigadura , cat.
astication , action de mâcher.
Étv. du lat. mailicationU , gén. de mas»
Heatio, m. s. V. Masteg, R.
fllASTlGAGlO , vl. V. Masiieaeio.
MASTIGUATORI , !8. m. vl. MasHga-
tùrio , esp. port. Masticatoire. V. MasUg ,
Uad.
1IA8TIN, S. m. (mastl); ■Amfl,MOfit-
m. Mastic cat. MasUno , ital. Mastm . esp.
MasUm , port. Mâtin , gros et grand chien
de basse-cour ou de berger. V. Chin mas-
fin, Og. homme malfait et inquiet ; luron,
matois. Avril.
Êty. Covarruvias fait venir le mot mas-
tin, du lat. miœtus ou de l'ital. mastino ,
Ferrari le dérive avec plus de raison, dit
Boq. de massalinus , chien de la métairie ,
de la maison. V. Mas , R.
MASTINAR, V. a. (mastinâ). Mâtiner ,
on le dit d'un mâtin qoi couvre une chienne
de plus noble race.
Ety. de mastin , mâtin , et de la lerm. act.
ar. V. i/as,R.
MASTU , s. m. (mastis), dl. Pour mâtin,
y. Mastin ei Mas y R.
BIA8TRA , s. f. (màstre) ; wAtmamA , macb,
MAK, MAIT , MA , MAROOS , MBTT , PBBSnDOmA^,
•uvBmAi., fASTAm, MAX. Mactfa , Ist. Ma-
dia , ital. Pétrin, huche, espèce de grande
caisse, montée sur quatre pieds, dans la-
quelle on pétrit la farine pour faire du pain.
Ety. du lat. mactra , ou du grec (idcxTpa
(maktra) , m. s. ou de (ucTcp-^o) (mastruô) >
pétrir , manier.
On donne le même nom à la huche dans
laquelle on échaude les cochons pour les
déplier.
ARKÈT,
OnappsUe
, b pknclM tfA nrt à
HASTRADA, S. f. (mastràde ). Hochée
depâte. Aub.
Bf AflTRAlJHOinf , s. m. (mastraillôun).
V. Paugassiera.
Éty. de mosfra et du dim. omh, petit pé-
trin.
MASTBEMSOBAR, dg. D'Astros. V.
Mtstrisar,
MASTRETA, S. f. (mastréle ). Hocbe
d'un pressoir de veodance , maiei ange €uù
pressoir k boile ; petit petria.
MAS
Êty. de mastra et de la term. dim. «to t
petite huche.
MA9TRIGAR , V. a. (mastrigà), dl. m. s.
que Mastegar, v. c. m. et Masteg , R.
HASTRIONAR, V. a. (mastrignà^ ; mas-
nuMA» , MAffmoaoïiAB , wukmovtMAM, Chiffon-
ner , patiner , mâchonner.
Êty. de mastieare, màchet.Y . Masteg ,R,
BIASTROOIiHAIRE , S. m. (mastrooil-
làïré); riMPomnAimB. Patineur, qui patrouille,
qui manie peu délicatement.
Éty. de mastroulhar et de aire : Aqueou
que mastroulha, V. Master, R.
MASTROULHAR , V. a. (mastrouillà) ;
KAtTSOmAB , MAtTBOOUIAS , «ASTRIQNAR ,. MA-
COOmiAm , riMVOOINUIAJI, TOVVTOOUIAa , cbao-
cMuiAB. Patiner, manier maladroitement,
lourdement , avec peu de délicatesse.
Êty. du lat. manu siuprare, souiller avec
la main , ou peut-être àemaslieare, mâcher.
HASTULHAR, V. n. (mastuillà), dl. V.
Mangeoutiar,
MAT
MAT, radical dérivé du persan mat^ qui
signifie abattu. Sehach, dans la même langue,
veut dire roi; d'où ecAfc et mat, le roi est
mort , pris ou vaincu ; d'où encore matar ,
tuer, en espagnol . et le lat. maetare, immo-
ler , sacrifier : Mat . Mat-a , Mat-ador ,
Mata-fam, Mata-gilos , Mat-ar , Mata-
gots f Mata-goun , Matrablat, Mat-ansa ^
Mal-at , Matedei , Mat-aki, Mat-ulhar.
MAT 2 , radical pris de l'ital. matto , fou ,
et dérivé du grec {Adcxatoc (mataios) , sot , im-
bécile , léger.
De mataios f par apoc. mat; d'où : Mat ,
Mat-a , Mat-aria, Mat-ois, Mat-au, Ma-
tou'chin, Matauehin'a,
MAT , s. m. (mat) ; Maie, cat. esp. Mât ,
coup do jeu des échecs qui réduit le roi à ne
pouvoir l>ouger sans se mettre en nouvel
échec.
Êty. du persan mol. V. JfaI, R.
MAT, s. m. (ma); MAtT, mamo , HAtm..
MastU, esp. eat. ital. Masto, port. Mât,
arbre d'un navire auquel sont attadiées les
vergues ou antennes qui portent les voiles.
Êty. du lat. matus, m. s. ou plutôt de
l'ail, mast.
Dérivés: Mat-ar, DeMnai-ar, Mai^loê,
Mat'Ura,
Les grands vaisseaux portent quatre mâts ,
nommés:
HAT DE BEAtTPBÉ , eelol qid m ImIîo^ nt l'mat.
MAT DE BOSAINE. «dai qoi vicat «prÀ.
GRAND MAT , mM qui oeeap* i pM pr^ !• aUttn im
MAT
605
MAT D'ARTmON , m1«I qal Mt !• plM pet a» g«m.
Chacun de ces mâts est composé de phi-
sieors mâts partiels qu'on nomme :
BAS-MAT , t^ml qal pvt 4« la qvflk.
MAT DB HUNE, eelal qal ^iMt cDMrfM,
MAT DE PERROQUET, bilMi«r Ml» plat ««f 4.
Tous les vaisseaux portent encore on antre
mât sor rarrière, qoiest le mât de pavillon ,
destiné seulement k porter le drapeaa on
pafiUoa de la natîott.
On nomme:
HAT D'UN BRIN , etiai q«I ctt bit «runt muU pUtt.
MAT FORCÉ , edol qiU • «wfbct.
MAT JUMELLE , RECLAMPÉ <m RENFORCÉ . ediil
qui • ilé forcé par «Ici jamcUet.
MAT DE RECHANGE , edni q«i ttt dcMiui i «■ r««.
fdaccr on anut.
MAT VENU A BAS, cdoiqai a M eom^i «
Polydore VergHe attribue à Dédale l'inven-
tion des mâts ; Homère en parie souvent.
MAT, ATA, s. etadj. (mât, àte), ou
MAToo. Matto , atta . ital. Fou , insensé, ex-
travagant ; triste , fâché.
Éty. de l'ital. matto . fou. V. Mat, R. 2.
MAT, ATA, adj. Mat, ate, couleur qui,
n'a point d'éclat ; métal mis en œuvre sans
être poli ; argent mat , vaisselle mate.
Éty. de mat, mort, couleur morte. Voy.
Mat . R.
MATA, s. f. vl. Butte, tertre ;eerUine
quantité de terrain ; natte.
Éty. du lat. mata , dans le dernier sens. .
MATA, s. f. MATADA. Une fane, une
touffe : on le dit particulièrement d*une racine
chevelue garnie de la terre qui l'entourait
quand elle était plantée.
Matada d*auhres , cep d'arbres.
Mata , en cat. signifie arbrisseau.
MATABLAT , ADA , adj. et part ( ma-
tablà , àde). Accablé , afi&issé , vaincu par la
fatigue ou le chagrin.
Ëly. de mat, abattu , de a6I, propre à....
et de la term. pass. at , ada; litt. propre à
être abattu ou qui Test. V. Mat , R.
MATABLB , S. m. (maUblé) , dl. Pour
battant d'une cloche. Y. Batau.
MATADOR, s. m. vl. Matador, au jeu
de l'ombre , les trois premières triomphes ,
spadilte, manille et baste , et par eitension,
homme riche , renommé , chef.
Êty. de l'espagnol matador, formé do lat.
mactator , tueur; d'où matar, V. Mat , R.
On donne, en Espagne, le nom de mata-
dors , à une compagnie de 200 hommes que
levèrent, en 1714, les habitants de Barce-
lonne,qui refusaient de reconnaître Phi-
lippe V , pour leur souverain.
MATAPAM , s. m. (malafân). Pièce de
résistance pour appaiser la grosse &im,* es-
pèce de gâteau de pâte qu'on fait cuire dans
la poêle , une crêpe.
Ety. de matar , tuer, dompter , et de fam,
la faim, dompte-faim. V. Mat , R.
MATAFIDN,8. m. (matafie-n); mata-
wïïïïM. Garcette , matafion , en terme de marine,
petit cordage qni sert à attacher les petites
pièces d'une galère ; ce sont proprement des
garcettes.
MATAFLB , 8. m. (matâflé) , dl. patatu ,
VA-nruM , vm Mot matatui. Un gros pâté ; on
le dit d'un enfant gros, potelé et de lourde
mine. Sauv.
MATAGILOS, s« m. vl. Mate-jslooz;
tue-jaloux. V. Mat^R.
MATAeOTS, s. m. pi. (mataffés). Chats
sorciers qui enrichissent ceoi qoi en pren-
nent soin, selon on préjugé encore répandu.
Avr.
Êty. Ce mot parait être one altération de
maiadorê. V. ATol, R. ^^^ j
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606
MAT
MATAOOUN» I. m. (maUgéon) ; hataao.
Syo. de sorcier, seloQ Gare. Y. MoêCt
Sourcier tî Mai fR.
BIATAI . d. art. V. Maiau elBâkm.
MATAEL , 8. m. dl. Pour battant de clo-
che , Y. Batau et Batr , R.
Que êie dannat qui fei tallo eampanor
Jamais per bm^ ton malail non t*affano.
Ut Bellaudière.
BIATAL , s. m. (matai). Battant de cloche.
Y. BatauetBa(r,R.
BIATAI«A8 , s. m. (matalâs) ; matabai ,
MATsaooii, en ancien prov. selon Roquefort.
Mataladum^ Mataraeium et Materacium,
en basse lat. Malerasto, ital. Matalai, cat.
Materasfo, ital. Matelas, bourre, laine, crin
ou plume cousue dans une sorte de grand
carreau piqué , plus long que large , sur le-
quel on couche.
Ëly. de materiet, selon Roquefort, ou de
malta , natte , suivant Ménage ; d'autres font
dériver ce mot du celt. matt , lit , et de ras ,
laine, ou du bas breton matalaez^ matelas.
Ce mot a formé les suivants :
Ma(a{aii-ar, matelasser.
31atalass-ier , iere , matelassier.
Matalait-ura . qui sert à matelasser.
On nomme tommiert, les matelas remplis
de crin qui servent de paillasse, couettei
ou lits de plume, ceux qui le sont de plumes,
et euttodes , ceux des voitures.
L'usage des matelas était connu (k8 an-
ciens ; ils les nommaient putvtnt.
On en fait aujourd'hui avec de la mousse,
du colon, et l'on trouve qu'ils offrent presque
tous les avantages de la laine , sans en avoir
les inconvénients.
MATAI^ASSAIRE , S. m. (matalassaîré).
Y. Matalaisier.
MATALASSAR , V. a. (matalassà) ; «a-
TASAMiui. Matelasser , garnir en forme de
matelas, rembourrer.
Ëly. de matalas , et de la term. act. ar.
MATALASSET, s. m. (matalassé) : ma-
iTALAMooH. Malalosset , cat. Materasselto ,
ital. Petit matelas.
MATALASSIER, S. m. ( matalassié ) ;
MATAiMMiAii. MaleratiaiOy ital. Matalatser,
cat. Matelassier, qui fait ou qui rebat des
matelas.
Êty. de matalas et de la term. mult. ier,
MATALASSOUN , S. m. (matalassôuo) ;
MATAKAISOVN , MATAl.AStST. Dlffl. dC malclOS ,
petit matelas.
MATALA8SUBA , S. f. T matalassùre ) ;
MATALAMBiBA. Coussios quc Von met pour
matelasser.
Ëly. de matalas et de la term. ura,
MATALOT ,s. m. (matalé). V. Matelot.
MATAluOTA, 8. f. ( matalôte ]. Voy.
Ma te Iota.
MÂTANSA , s. f. (matànse). Faire ma-
tansa , expr. adv. pour dire tuer les thons au
sortir de la madrague.
Ety. du lat. maetare, Y. Mat, R.
Matanta, en cat. signifie grande mor-
.taillé.
MATAR,v. a. (mata); Mastreary port.
MAter, garnir un vaisseau de ses mâts, les
placer dans leurs étambrais et carlingues.
Éty. de mat et de ar, mettre le mât.
MAT
MATAB, ▼. a. Mater, rendre mat de l'or
ou de l'argent, sans le polir ou le brunir.
V.Mat^R.
MATAR, V. a. Matar, cat. esp. port.
Mattare, ital. Mater, tuer, lasser, fatiguer,
dompter, humilier, réduire le roi, au jeu
d'échecs.
Éty. du lat. mactare. Y.ifat,R.
MATARA8 , Y. Matalas,
MATARASSAR, V. Matalassar.
BIATARASSIAIRE , 8. m. MaUrassajo,
ital. Matelassier.
MATARIA, 8. f. (matarie),dl. Imbécilité.
Y. Nessige,
Êty. de mal, fou , imbécile, et dearta. Y.
Mat, R. 2.
MATAS, S. m. (matas), dl. Pour buisson.
Y. Bouissoun et Bartas.
MATASSA, s. f. (matasse). Matasse, soie
crue, coton non 61é ni teint. Gare.
MATAT, ADA, adj. et p. rmatà,àde).
Maté, ée, humilié, désapoinle, abattu, con-
fus, honteux.
Éty. de ma^ et de at, rendu mat. Y. Jlfaf,R.
MATAU, s. m. (malâou). Y. Batau; flg.
homme lourd et pesant ; en terme de mar-
chand de soie , matasse , botte , assemblage
de plusieurs écheveaux de soie liés ensemble.
Avril.
MATE, ATA, adj. (maté, àte) , d. bas
lim. Moite, humide, Y. Humide; lourd, en
parlant du pain.
Ëty. du lat. madidus.
MATEDEI, s. m. (matedèï) , d. béarn.
Lieu où l'on lue le bétail, abattoir. Y. Adou-
badour,
Éty. dema<ar,tuer. Y. Mat, R.
MATEI«ASSA, s. f. (matelasse). Nom bor-
delais des typha. V. Sagna et Filoua,
Ëty. de matalas, matelas, parce que les
graines de ces plantes sont entourées d'une
espèce de laine , dont on pourrait faire des
matelas.
MATELOT , s. m. f matelô ) ; hatau>t.
Matelot , celui qui sert a la manœuvre d'un
vaisseau, sous les ordres d'un pilote et du
capitaine.
Ëty. de mat, parce que, selon Ménage, on
a d'abord donné ce nom au marinier qui ser-
vait près du mât , ou du grec {ia97aXioT7)<
(massaliotès), marseillais, selon d'autres.
MATELOTA, s. f. (matelote). Matelotte,
manière d'accommoder le poisson frais, avec
du sel, du poivre, des ognons , des champi-
gnons et du vin.
Ëty. Parce que les matelots le préparent
de cette manière.
A la matelota, expr. adv. à la matelotte,
c'est-h-dire, à la manière des matelots.
MATELOTA, 8. f. dl. Chemisette ou
gilet de laine , camisolle de molleton et non
matelote.
MATIIN , ENA , 8. (matèin, cine). Luron,
onne, homme rusé, déterminé, qui sait se dé-
fendre.
MATEOU, dl. Pour Mathieu. Y. Ma-
thiou.
MATER, MATBKv, vAiii, HATBi, radîc^il pris
du latin malr, matris, mère^ et dérivé du grec
fiaxT^ (matèr)« m. s. d'où maternuh oaater*-
nel; matrix , matrice; materia, matière;
matricula, matricule.
MAT
De wutUmus, par apoc. malem.'M:
Mutem-el, Jfal«ni-aii, MoiemcU, Mekr-
wela-mefil, Mutem-itaî.
De matêria , par apoc. mater; (Tàè : Jfa-
ter-i, Matier-a , Matmat-isme^ MeUriai-
isto , MaUri'àus , Matériel , JlfaterteU,
Jm-maUriel, JfoMera, Jfotr-aii.ifiiHii.
De maUTf par suupressioo del et duDge-
ment de y en î , matr; d'où : Motr-i, Jf air-
al , Mairal-a , Mair-astra , Matr-igm,
Mair-ina^ Cou-maire, A-^àair-^uM, Â-
mair-it, Cou-mair-agi, Otwaiatr-eta, Cvh
may, De-mair-ar^ Des-mairar^ A-môMm-
it, A-meir-it, Mayrit^ Mair-eta, Jfoif-i,
May-rouUra,
De matrieis, géo. de molrtr , ptr apoc.
Matriç-a, Matrie-ari, Jfotr-owwi , Jfifri-
moni , Matrimonial • Matritiumal'ntii,
Coum^meir-age f Coum-meir^tU.
De mater, par le changemeotiletaii,
mader^ d'où : ifadetr-a, Afadr-iyww.
De matricula: JfaCrûmla.
De matricula, par apoc matrice, et far
sync. de t , margiÊU: Jfar^«tl-wr, Jfwnl-
ter, Marguilh-ier.
MATBRI, a. f. (matèri); mjam^nef
miA. Matena, cat esp. pert. ital. Matière. «
dont une chose est faite, ce i\m li cooslitHe;
cause, sujet, motif; métal, mménl.
*ly. du lat. matoHa. Y. Mater.l.
MATERIA. Y. Materi.
MATERIAL , tI. Jfofmd, Cft esp. V
Matériel.
MATERIALISME , 8. m. (matoiM:
Matérialisme , cal. Materialiim, e«MJ
Matérialisme , opinion de ceux qui n'a^
tent point d'autre substance que la naboe.
Éty. de mateHal et de Urne. V. M^*
MATERIALI8TO, ISTA, (oat^l'
Malerialista, cat. esp. ital. Malériallsteil*'
tisan du matérialisiiie.
Éty. de material et de isto. V^iWff,
MATEBIALMEN , adv. vl.Iw^
ment, cat. V. MaUrielament. ,
MATERIAR, V. a. fl. Charpeatef .F
parer.
Êty. du lat. materiari, m. s.
MATERIAT , ADA , ac(j. et p. îi- ^'
pente, préparé. ^.
MATERIAUB, 8. m. pi. {^^^
MaUnali, ital. Materiahs, esp. ««^
port. Matériaux, les diflferentcs maJ^'J
entrent dans la construction tfun bàlî»»'
comme la pierre , le fer , la tuile . ^i^,
analogie, toutes les matières, notes, w^
ches nécessaires pour la composition fl»
ouvrage scientifique ou littéraire.
Êty. du lat. materia, V. Jfal«r,R.
MATERIEL , ELA , adj. (m»lcn«»^
.tn. , «.oo»t««. Materiak , ital. Af«f^
cat. esp. port. Matériel, elle, il se dil«r
ce qui a rapport à la matière; gro^'
lourd , sans délicatesse et sans goût.
Êty. du laL molertato, m. s. V. ii»^
Rad. , ^-su,
MATBRIELAMENT, adr. [ms^^
mën) ;MaUrialment^ caL Mattriêm^
esp. port. ital. Matérielleoient.
MATERNAL, vl. Y. Maternel
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MAT
MATEIINAU , adj^ (materoâou) ; Jfoier-
Mai. cit. Maternel. V. MàUmeUi Mater ,
Bad.
MATEBIWL » BLA , a4i- (maternel »
elle) ; wukxmmmsMi • maibal. MoUrnok , îUl.
Maiêmal, eap. port. cat. Maternel » elle, qui
est relatif à la qualilé-dt aère.
Éty. da lat. iiMil«miu. V. MuUr, R.
MATBMIBIiAMBNT, adv. (matemèla-
néin) ; MutemamênU , ital. Matemalnunte ,
esp. port Maternellement 9 d'une manière
materoelle.
£ty. de maUmdà eltie mnU. V. Muter,
Rad.
MATBRBilTAT» 8. f. (malemità) : Jtfa-
timUaî, cat. ifnlenitlà , ital. Matemidad,
esp. Jfatemtdade^ port. Maternité, l'état,
I» qoalilé de mère*
Êty. de matemitatit, gén. de mai^milat,
inuaité. V. Mater, R.
MâTBmON, â. m. vl. wmni.. Trait,
matrM ; maçon.
MATEBOOTI, a. m»« ▼!. Trait d'arbal^
ou matraa; maçon.
£tj. de la basse lat. wMUerus, dans le pre-
mier sens, et de uuueris, dans le second.
MATFRB; nom d'homme, ?l. Mainlroi.
Éty. du lit. Manftidue,
MATHEU, nom d'homme. Mathieu. V.
Mathio».
MATHEIIATIG, ICA, adj. vl. MaU-
motte, cat. Matematico, esp. ital. ifal^
wuUieo, port. Mathématique.
Ety. du lat. mathematictu, m. s.
MATHEBIATIGA , vl. Voy. Maihe-
Wiaticat.
MATHEMATICAS^ S. f. pi. (mathé-
matiques); Matematica, ital. cat. esp. Ma-
thematica, port. Mathématiques, sciences
des grandeurs en général, de leurs propriétés,
de tout ce qui est susceptible d*augmentation>
ou de diminution.
Éty. du lat tnathemalica , dérivé du grec
|xsOi)(Aa (mathéma) , science, la science par
excellence, parce que les mathématiques
sont les seules connaissanaes susceptibles
d'une démonstration rigoureuse , eomme on
a dit bible et orgue.
De ee moi emU dérivée:
MùthewmUe'ien , mathématicien.
MaUmaUfHhei mathématique.
Onnawmen
MATOÉMATIQUES^POIES, mËm ^ tonMètmi
. Im profifUté» dm b fftûitwJfmm mmUn alMinli*.
MATUÉMATIQUES MUTES «• APPUQUÉES .
lOTttft'iNi •■ UU l'^fliMiîM 4 ylum «orp« pMtkolkr.
B parait qoe les preonère» notions des
mathématiques sont nées chez les Chaldéens
et clKs leâ Egyptiens. Les Grec» leur firent
faire de grands progrès. Les Romains en
négligèrent la culture, mais depuis la renais-
sance des lettses^le^Éoropéene^les ont pous-
sées I un degré de peifectioa> qui laisse peu
è désirer.
MO ans avant J.^. Serenns Perseos,
Pbilon de Tyaoe , font des décooi^rtes im-
portantes dans la même selence.
1635 ans avant J.-C. on coMva cette
science en Egypte.
En 16M de notre kt. Newton pirat
MAT
MATHEMATICIEN , S. m. (mathémati-
cien) ; Malematico, itat Mathematicus , lat.
Mathématicien, qui sait les mathématiques.
Éty. de ikathèmaii et de la term. eien.
MATHIAS , nom d'homme (mathiàs) ;
Mattia, ital. Malias, esp. Mathias.
Ety. du lat. Matthœui.
L'Église honore saint Mathias, apôtre, le
24 février; Mathias le Bienheureux, le 11
mars ; et Mathias de Jérusalem , le 30 jan-
vier.
BIATHILDA , nom de femme (matilde) ,
anciennement hauhaod , mahaut. Mathilde.
Ëty. du lat. Mathildis.
L'Église honore la mémoire de Mathilde
la vénérable, le 4 novembre, et celle de sainte
Mathilde , vulgairement sainte Mahault ,
reine d'Allemagne, femme de Henri !«',
mère de l'empereur Othon l«s et aïeule ma-
ternelle de Hugucs-Capet, morte le 14 mars,
968, est la palrone de ce nom. Elle est ho-
norée en Allemagne le jour de sa mort.
MATHIOU , nom d'homme (mathiôu) ;
MATIOO. MATXBOD, MATaiSO , MATBOII. MalteO,
ital. Mateo, esp. Mathieu.
Ély. du lat. Mailhœus.
Fessa-mathiou , fesse mathieu , on donne
souvent ce nom aux usuriers sans songer
à l'allusion outrageante que Ton fait à l'un
des plus grands apôtres de notre religion.
Saint Mathieu , avant sa conversion , était
publicain , et comme les pubticains passaient
pour être de grands usuriers , on a dit :
Fait comme Mathieu, fait saint Mathieu,
fesse Mathieu,
Saint Mathieu, apôtre et évangéliste, dont
les latins honorent le mémoire le 21 sep-
tembre.
L'Église honore 4 saints de ce nom.
MATHIOU-SALEM, nom d'homme. Alt
de Maihusalem.
Si «'Mtaraj plus §»irt ?
Os ktn d •'• «ioorajr Uat qo* Matthu-salUm.
L« B«llMiaière.
MATHU8ALEM , et impr. matbioii •almêê,
■ABTDi-sALsii. Nom souvcnt invoqué quand
il sagit de longévité.
MATI , ifatt , cat Alt I. et g. de Matin,
v. cm.
MATIERA , y. MaUri et Mater, R.
MATIGNEB, \.Matinier et Matin, R.
MATIN, HA*, radical dérivé du latin
matutinum, matin, matinée, formé de ma-
nu, bon, parce qu'on regardait cette partie
du Jour comme la meilleure, ou mane, matin.
De matutinum, par apoc. matutin, et par
suppress. de tu ^ matin; d'où: Matin, Matin-
ada, Matin-eia, Matin-a, Matin-^t, Matin-
ier, Matin-er, A-maitin-ar, A-matin-ar,
De*matin, Matin-al, De-matis, Matin- ae.
De mane, matin: Man, Man-ee, De-
man, Sur-len-deman, Sobre-deman, Ei-
matin, E-man-ir, E-man-it, MaiUn^da,
Maiiie, Main, Mandin^ada, Matign-ier,
Ma, De-ma, Lénde-ma, Sobro'-dema, Mati,
Màtui-in. Matmin-al
MATIlf , s. m. (matin); MAmi, mâmm.
BtaiUna et MatUno , ital. Maàana, esp.
MaMt, port MêoH, cat Matin, le corn-
mencement du joor; depuis le point da jour
jusqu'à midi, ce qoi est roppocé do soiri
MAT
607
qui comprend le temps depuis midi jusqu'à
la nuit.
iSty. du lat. ma(tcttfitfm, maiuHn et Matin,
V. c» m.
Matin, de matin, adv. matin, de bonne
heure.
MATIN , Pour chien. V. Mastin.
MATIN, INA, s. (matYn. ine); «atu«.
Luron, luronne, grivois, gaillard, fin matois.
MATINA, s. f. vl. if aUtna, cat Matinée.
V. Jlfattnada et Matin , R.
MATINADA , s. f. (matinàde) ; mathiao ,
MATIMAYA , MAmUTADA , MAVTtADA. MottinOta,
ital. Matinada, cat. Madrugada, esp. port.
Matinée , le matin , le temps qui s'écoule
depuis l'aube jusqu'à midi.
Ëty. de matin et de ada. Y. Matin, R.
Coumo avez faeh la matinada ,
Ensin fau passar lajoumada, Pr.
La matinada fai la joumada. Pr.
MATINADA , s. f. Est aussi le nom que
l'on donne à Marseille et dans ses environs,
à un vent de terre, qui vient du Nord, et qui
commence à souffler au lever du soleil; d'où
le nom de matinada, V. ifattn.
MATINAL, AI«A, adj. (matinal, aie) ;
Matinal, cat Matutinal, esp. Mattutinale,
ital. Matinal, aie, qui se lève matin. \,Ma-
Unier; s. m. vl. le livre des matines.
Ëty. du lat. matuiinalis, m. s. V. MaHn,
Rad.
MATINA8, s. f. pi. (matines); Matines,
cat. anc. esp. Matinas, port. Matines, la
Î première partie de l'office divin qu'on chante
e matin et qui se célébrait autrefois pen-
dant la nuit , selon les paroles du psaume :
JIffdta nocte surgebam ad confitendum tibû
Psaume 118.
Ëty. de matin et de la term. fém. amatU'-
tinœ preces, en lat. V. Afaltn, R.
On assure que cette prière fut introduite
par saint Ambroise , pendant la persécution
que lui suscita l'impératrice Justine, Ariène ,
et mère de Valentinien le Jeune.
On avait toujours dit matines à minuit,
dans l'Eglise cathédrale de Paris, jusqu'après
la bataille de Poitiers et la prise du roi Jean ;
à cette occasion le régent défendit de sonner
les cloches dans la nuit, ce qui donna occa-
sion aux chanoines de dire matines le soir.
MATINA8, s. f. pt mATnmAê. Heures,
livre de prières.
Ety. De ce qu'on y trouve la prière de ce
nom.
MATINBIA, s. f. vl. Matinée. V. ifoli-
nadaet JfaNn,R.
MATINBR, vl. Afoltnfr, cat Y. MaH-
MATINET, s. m. vl. Medinet, eat Dim.
àe matin: De gran maUnet, de grand matin,
V. Jfaftn, R. matinet, petit matin, point
du jour.
MATINIBB , IBBA , a4j. (matinié, iére) ;
BtAvmmB, ■AnvA& « haiihav. MaHner , cat
MaUnal , aie, qui s'est levé matin; matineux»
euse , qui est dans l'habitude de se lever
matin.
Éty. dnlatmoMfiiiiSiOudemaMnetdc
rr. V. Mm "^
ter» V* MaÈiM i R*
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608
MAT
I14TIIIIBR, 8. m- Espèce de raisiii, pré-
eoce. V. RoHn et Matin, R.
MATOIBS 9 8. m. fA. (matôirs). Maioir
oo matoirs, espèces de dselets dont se servent
les orfèvres, graveurs, bijoutiers, etc., pour
rendre mates les parties de leurs ouvrages
qu'ils veulent distinguer de celles qui sont
poI)e8 ou branles.
Ety. de mal et de oir, qui rend mal. Y.
Jfol.It.
MATOIS, adj. et s. (matois), prov. mod.
Fin, rusé. V. Mat et Uatouehin.
Ëty. do français, matoiê. V. Mai, R. 2.
«lATOn, Pour fou. V. Mat, Matoucha
éiMaty R.2.
Chat mâle.
Ély. du grec \Livi\o^ (mataios), léger, fri-
vole. Thomas.
BIATO0, s. m. (mâtou), d. béalm. Tricot,
bâton gros et court. V. Trtcol.
MATOUCHIN, INA9 8- (matootchTn,
ine); vatoo. Fin matois, rasé. Gare, bouffon,
imbécile qui sert de jouet , qui amuse une
société ou pour mieux dire, dont une société
s'amuse.
Êty. de mat et de Matou, v. c. m. et Mai,
Rad. 2.
Jugar aupaure tiiafoucàin, jouer a se
berner. Gros.
Paurt maUmchin, nom par lequel on dési-
gne, aux environs de Manosque, le jeu de la
berne.
MATOUGHINA , S. f. ( matoutcblne ) ;
■ovrrsTt poimroTy , vatoocbivs* Matassins ,
espèce de danse bouffonne et folâtre. Voy.
Mat, R. 2.
niATOUB , s. f. (matpu). Alt. de 4fot-
lotif,v. cm.
M ATRAÇADA, 8. f. (matracàde), d. béar.
Crise violente.
Éty. Augm. de macada et de Maeadura,
V. cm.
IIATRABIAU8, s.m. pi. (matramàous).
MatramauûD, nom qu*on donne, à Rordeaux,
aux filets qu'on nomme ailleurs foUeg.
MATRAB, s. m. BimA, lAOBrrA, qoawixa,
rAMADoom , MATSAttiiiA. Nouïs sncieus des
flèches, dards ou javelots. V. Flécha.
Éty.?
Dérivés ; Matras , Matratt-ar , Ma-
trais-at,
MATRA8, s. m. dl. Rayons de la roue à
tirer la soie. Sauv.
MATRAB, s. m. (matràs): Jlfa<ra«,cat.
port. AfaCrax • esp. malraceio, ital. Matras.
vase de verre à long èol et dont le corps est
rond ou ovoïde ; en terme de savonnier, barre
de fer qui sert à empêcher que la lessive ne
sorte de la chaudière; coup que l'on se don-
ne en tombant maladroitement : À donnai
un beaumatras, dans ce dernier sens, matras
n'est pas français, trait, flèche.
j^ dooti pu fouert de sets matras
Ma traucal davanl et de iras.
Brpyes.
AIATRA8, A88A, adj. (matràs, àsse ).
Lourdaud, stupide, nigaud, sans adresse.
Sias un mairas, tu es un sot.
• fity. de matras, trait que lançaient nos
anciens albalétieirs, dont le peu d'adresse fit
HAT
loumernon seulement leur iiom,mai|B eoeore
leur arme en ridicule.
Leis matras si Ums ignourenis
Singes deis sagis et deis savenis.
Bruyes.
MATRAAIA, 8. f. Un des noips de la
raie oxyrhinqiie. V. Flansaia.
MATRA8SA A |.A, expr. adv. a &a m-
f amÀ. Au pauvre homme, manière économi-
que de faire cuire certains aliments sous la
cendre, sans assaisonnement. Avril.
MATRAasAR , V. a. (matrassà). Haras-
ser, fatiguer, abymer, etc.,chifionner, frois-
ser.
Éty. de mairas et de la term. act. ar, ren-
dre Matras, v. c m. adj-.
MATRA88AT, ADA, adj. et p. (matras-
sâ, àde). Blessé d'un trait, et par analogie,
moulu, maltraité , malade, en mauvais état;
froissé, chiffonné.
A veisseou matrassat, tout vent es cùunirari.
Mans malrassadas, mains meurtries.
Pesseguis matrassats, pèches cQties.
Habilhament matrassat, habit froissé.
MATRA88ETAR, V. a. vl. Matrasser,
assommer. V. Matras,
BIATRA98INA, S. f. (matrassine) , dl.
m. s. que Matras, flèche, v. c. m.
MATRASSUN, s. m. (matrassûn). Fati-
gue, tracas. Aub.
BIATRAT, s. m. vl. Grand javelot, b^lon
de guerre, V. Matras; membre viril.
Èty. Ce mpt est d'origine gaulqise. R^yn.
9IATREI<,vl. V. Materon.
MATREMONI, vl. Y.Matrimoni.
MATRIÇA , s. f. (matrice) ; mau». Matris,
cat. Mattiz, esp. port. Matrice, ital. Matrice,
viscère creux , destiné à contenif le fpBtus
pendant la gestation et à lui fournir sa nour-
riture ; moule, étalon .
Éty. du lat. matrix, ieis, formé du grec
(lY^xpa (métra) , le même, dont la racine est
[JiaT7)p (mater), mère. V. Mater, R.
MATRICARI, s. f. (matricÂri); camomi-
u|A, Boproiai d'abcbrt, mmmuA'^'hA'mMMUk.
Matricaria, cat. esp'. ital. Matricaire ou ma-
tricaire camomille , Matricaria comomUta ,
Ljn. plante de la fam. des composées Corym-
bifères, qui croit dans les champs et dont on
emploie quelquefois les fleurs au lieu de cel-
les de la camomille romaine.
Éty. du lat. matricaria, de l'usage que Ton
en fait contre les maladies des femmes, ma-
ter, mdtris, V. Mater, R.
MATRIGULA,s.f. (matricule); if airt-
cola, ital. Matrlcula, cat. esp. port. Matricu-
le, registre, liste, rôle dans lequel on écrit
Tes noms des personnes qui entrent dans
quelque société, dans quelque compagnie.
Ëty. du lat. ma^ricuta , m. s. V. Mater,
Rad.
MATRIMONI , S. m. vl. MATmunn. Ma^
tritnoni, cat. Mariage. V. le inot suivant.
MATRtMONI, s.m. (matrimôni) ; if a-
trimonio , ital. esp. port. Matrimani , cat.
Mot dont on ne se sert que d'une manière
ironique, dans le langage moderne, pour dé-
signer le mariage. V . Afaria^i.
MAT
Ëty. du lat. moMm/omium, m. f. ànsmokii
«nmtcf.y. Jfafer,R.
Iam matrimôni es un tourmenf ,
Bames que gitOK de lagrewuu
AUueax ce quesoun Ieis fremas.
Avant de courte au s aeroMtiil.
MATRIMONIAL, ALA,adj. (malrimoH-
nial, aie) ; i|Ai|iiMowii4p. Matrmoiniale , ital.
Maprimwi^ial , esp. port. c^t. Matrimonial ,
aie. qui appartient au mariage.
Ety. du lat. wuOrimouiaHs, m. s. V. Motor ^
Rad.
MATRmONIALMBN, adv. vl. JMrt-
moniatmonte , esp. ital. Matrimonialemeiil ,
dans le mariage. V. Mater, R.
MATRONA, 8. f. vl. Poormatrico. V.
Mater, R. pour matronne. V. Matrouma^
MATROR , vl. V. Martror.
pu^TROCNA, s. f. (matrénQe);iralro-
na, Ital. esp. port. cat. Matrone, sage*lem-
me. V. Sagea-frema,
Ëty. du lat. mairona. V. 4fafer, R.
MATTHEU, nom propre, anc. béam.
Mathieu.
MATULHAR, V. a. dg.?
Tr^aîha, boutega la terra
Dab arays, dab kust é dah herro,
flemeja, samoua, maluilha.
D'Astros.
Travaillez, remuez la terre
Avec la charrue, avec le bois et avec le fer
Fumez, semez.
MATUlflAR, V. a. (matuillà), dl. As-
sommer , meurtrir. V. Machagar et JfaI, R.
MATUB , iMDOB , AMum , vm^, radical
dérivé du latin maturus, mûr, qui est au
point qu'il faut.
De maturus , par apoc. matur , et par le
changjement du < en d , madtir ; d'o^ : ifa-
diir , Madur-a , Madur ar , Madur^t 9
Madur-etal , Madur-et , Madur-exa , Ma-
dur-itat.
De ifiadtir , par la suppression de du ,
«lar , par le changement de a en ai, mdir ,
et par celui de a en e , meir ; d'où : Meir,
Meir-ar, A-metrér, A-meir-^t,
De maturuf , par apoc matur ; <f où :
ifolur , Malur-a , ATolur-ttol , Pre-ina-
tur-at,
MATUR, URA, adj. vl. béarn. Mûr,
ure. V. Madur,
Ëty. du lat. maturus , m. s. et Matur, R.
MATURA , s. f. (mature). Mâture , c'est
en général tout ce qui comprend les mâts et
vergpes d'un vaisseaii ; \'^i de les mater et
le lieu où on les m^te.
Éty. de mal et de tira, tout ce qui sert de
mât.
MATURAGIO , s. f. vl. Maduracitm ,
esp. Maduraçâo, port. Maiuraxione, îtal.
Maturation. V. ^afiir , R.
MATURATIU,iyA, adj. vl. Madura-
tiVQ, esp. ilfoltiraltvo, ital. Maturatif , hétif ,
actif. V.Jfa(iir,R.
MATURIN , nom d'homme ( maturîn ) ;
ifaltirino , ital. Maturin.
L'Église honore sa mémoire le l*rel9
nofembre.
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TUAT
MATOBiVAT , S. f. (matarilA): Màtu-
Tt/of, ano. c^L Maturità, ital. MadurtM^
vnp. ifa^tirexa , port. Maturité , étal des
fruits ^ui ont acquis le degré de perfec*
lion que la terre peut leur procurer.
Éty. du XaLmafwiêatU, gén. de mafM-
rHaê. V. Matur , R.
MâTUBOT , s. m. (matoré) ; Avumtr.
•Mâtereao ou Biâteret, petitmiét- ou bout du
mât.
Êty. de mat et du dim. tirof.
MATUTIN, INA, a4j. H. Maiutino ^
•esp. port. MaUuUnOf ital. Matinier, mati-
netiïydunlatÎB.'
Ety. du lat. maMinuê , m. s.
MATUmiAL , adj. vl. Maimténttl , esp.
MaUuHnaU^ ital. Matalioal • qui appartient
au matin.
Ëty. du lat. matutimlii , m. «.
MÂV
MàXJ . 8. m. (màou) ; «ai. , maèm. Maie ,
ital. Mal , esp, port. Mal , le contraire du
bien , douleur , maladie , incommodité , tra-
vail , peine, dommage « péché » faute , crime.
Ëty. du lat. malum^ mal, mau. V. Mal,
Rad.
Si faire mau • se blesser.
Si taupre mau , se vouloir du mal.
S*en voulher mau , s'en vouloir du mal.
ATefi a eachu mau , il «l'en a su mauvais
gré.
Fai mau ou fai marrU , se rend par
il est fâcheux ^ il est triste , il n*est pas bien.
Exeniple :
. Fax marriX estre paure , il ost fâcheux
d'être pauvre.
Fai mau estre pUihat , il est fâcheux d'être
petit.
Ai WMU à moun del, Tr. J'-ai bmI au doigt,
et non à mon doigt
Ai mau 4e denUf Tr. fai mal aux dents
et non de dents.
Mau de la mouert , maladie mortelle.
Xt voou Um mau de la mouert^ il lui
souhaite tous les mots possibles.
trenâre mau , avorter.
Aquoi fai mau en ren , cela ne nuit à pe^
sonne ou à rien.
Mau vai quand lei$ eamhae (laeoun ,
c'est un mauvais signe quand les jambes
chancellent.
A^re mou noun li agueêu, ce serait un
petit mal.
Aquot €f de^nau legir^ cela est^UBcile i
lire.
Aquot m*4ê4e mau , cela m'est pénible ,
dur.
Ater mau^ se trouver mal , avoir une fai-
blesse.
A Ion mau , en parlant d'une femme en-
ceinte, elle éprouve les douleurs de l'ento-
tement.
BIAU, adv. MaXe^ ital. M<d, esp. port.
Bkl , autrement qu'il ne convienL
Éty. du lat. malè. V. Mal, R.
Sente mau , il sent mauvais.
MAU , Ce mot est pris quelquefois pour
un terme de comparaison : Ei pae poulida
a lou mau de iou , dl. elle n'est pas jolie ,
elle me ressemble < A lou mau d^aqueles
TOM. U.
que, c'est comme ceux qui ; ^4 {ou mmi il» la
eambe , la femela vau mai que lou niatcU ,
il en est de cela comme du chanvre , la fe-
melle vaut mieux que le mâle. Sauv.
MAU, MALA, adj. (màou, mâle), liai ,
maie ; méchant , mauvais , difficile ; ce OM>t
entre dans la composition d'une infinité
d'autres auxquels il ajoute sa signification.
C'est ainsi que malhur , dit la même chose
que mauvais heur , mauvaise fortune ; mo-
taiie, malaise ; mat» pae, mauvais pas;
maudttti , raal-condilionné ; mau-pertuie ,
mauvais trou , etc. V. if al , R.
IfAU-APRES, s. m. (màou-après) ; hao-
■ommtTB, MAii-MLBVAT. Malolru, qul manque
d'égard , malhonnête , insolent.
Ety. Mau après , mal-appris , maVélevé.
MAO-AVISAfllENT , s. m. fmàou avi-
saméin), dl. Ëtourderie, imprudence , mé-
garde.
MAU-ATBBNCA,s. f. (màou-elseince) ,
dg. Malaise. Y. Malaise.
MAUBA, s. f. (màoube). Nom bordelais
de la mauve. V. Mauva.
MAUBA , ait lang. de Mauva , v. c. m.
MAU-BASTIT , IDA , lA , adj. (maou-
basti , ide , ie). Mal-bâti, ie , malfail, mal-
tourné.
Ëty. de maie , mal , et de bastit , bâti.
MAU-BEBNABD^ 8. m. (maou-bemà) ,
dl. Bernard le mauvais , nom propre.
BEAU-BLANC , 8. m. (màou-blàn). Nom
qu'on donne , à Nismes , au muguet et aux
ephtes. V. Cran et Aphtas.
BIAU-B08G, s. m. vl. Mauvaise forêt ,
bois ou forêt infesté par des brigands.
MAUGA, s. f. vl. Panse, bedaine, gros
ventre.
BIAU-CADUC , y. JfatHis-Ia-lerra.
MAU-CAUD , s. m. (màou-càou). Fièfté
chaude , fièvre maligne , fièvre alaxique.
Ély. ifaM caud, parce que la fièvre qui
porte ce nom est aecompagnée souvent
d'une grande chaleur.
Taumbar de fevre en mau fond , tom-
ber de .fièvre en chaud mal, de Carybde en
Sylla.
MAUCHA, S. f. (màutche); vsunm»,
«ABLWCKA. Nom qu'on donné, aux environs
de Digne , 4 plusieurs petits poissons de
rivière et particulièrement au veron , Cypri-
nue phoœinus. Lin. de l'ordre des Bolo-
branches et de la fam. des Gymnopomes
(à opercules nus).
Ce poisson vit en société dans les peti-
tes rivières , où il est abondant; sa chair est
unpeuamère.
MAUCHUAN , nom d'homme (maou-
chuàn). Melchior. W.Marchion,
MAU-COULOUB , S. m. d. béam.iilau-
vaise couleur , mauvaise tetnle.
MAU-COUMTBNT , ENTB , adj. (màoo-
counlën , èinte). Mal-content et mécontent,
oui n'est pas aussi satbfait qu'il avait droit
de l'être , ^ns le premier sens, et qui n'a
pas reçu satisfaction dans le second.
MAU-COUBAB, V. a. (màou-courà) , dt
«Bf cooBAii • «BMAoooiimAm. Découfagcr , dé-
toumer, indisposer contre quelqu'un. Sauv.
MAUCOUBAB 8E . V. r. (maucourà).
Se décourager, se rebuter. V. DfKOurar.
MAU-C0UB0U8 , OUA, adj. ( maéu-
MAU
609
eourôuf , eue)» Sale , malpropre, dégoûtant ,
mal-vêtu.
Éty. de mau et de Cowrous , v. c. m.
IfAO-CBBANT , s. m. ( màou-créan ) ;
HAii-caBnMT , MAo-caiAVT. Miscredente , ital.
Mécréant , ante , qui ne croit pas les dog-
mes de sa reNgioi^ et par extension , inci^
dule, infidèle.
Ëty. de mon et de ci^eaiil , pour creteiil ,
litt. mal croyant.
MAU-CBEBAMSNT , interj. Que la peste
rétoofiTe , puisse-tu crever malheureusement.
BIAU-CBE8BMT, V. Mau-ereant.
BIAU-CULHIEB, adj. (màou-cuillié) , et
Impr. MAO ovu , dl. if e sente tout mau
eulhier , je me sens tout mal-bâti , tout je ne
sais comment.
MAUCUT , UDA , at)j. vl. Ventru , ue.
Ety. de matera, gros ventre et de «il.
ilAU.D'AliOUB,s. m. (mâou-d'am6ur).
Mal d'amour , délire erotique.
MAUDAB, V. n. (maoudà) , dl. Tempo-
riser.
MAU-DA8-P0BG8, S. m. dl. Sorte de
cacochymie qui survient aux jeimes pour-
ceaux mal soignés, ou qui ont souffert du
froid.
lfAU-D'AVBNTUBA,s. m. (màou-d'a-
véinlùre). Mal d'aventure , petits abcès qui
viennent aux ongles des mains. C'est aussi
un synonyme de Panaris, v. c. m.
Êty. On a nommé ce mal, d'aventure, par-
ce que ces petits abcès sont ordinairement
occasionnés par un coup ou une piqûre.
MAU-DECOB , s. m. (màou-de-Gor): mao-
im-cooBs. Mal de conir , nausées, dégoût qui
provoque au vomissement.
Éty. Mal de cœur^ soit parce qu'on a cru
que le cceur participait à cette indisposi-
tion, ou parce que l'orifice supérieur de l'es-
tomac se nomme cardia . cœur.
MAU-^-COUEB, 4. m. V. Mau-de-
cor,
JIAU-DB^OUSTAT , 8. m. V. Point-
de-coustal.
MAU-^DB-BGNTS , S. m. (màoo-dé-
déins). Mal de dents, odontalgie. V. Dent.
MAU-DE-GOUSIER , S. m. (màou-dé-
gousié). Mal de gorge , angine , inflamma-
tion plus ou moins violente du larynt. Ce
mot s'applique également aux maladies du
pharynx, des amygdales, etc.
iMAU-DE-LA-nOttr , S. m. Maladie
fâcheuse, dangeureuse 00 mortelle: N'iaper
prendre lou mau de to morl, i> y en a pour
périr.
MAU-DE-IiAp-TEBBA , 8. m. mU9ttA,
boo Hiko, HMi»cAaMc. Epilepsie , mal caduc ,
haut mal : etc. Maladie caractérisée par la
perle de connaiiBsafice accompagnée de mou-
vements convulsifs.
Éty. Farce que ceux qui en sont atteints
toml>ent par terre , comme sf eHe les atth>ait.
Toumbar doou mau de la terra, êlife su-
jet aux attaques d'épilepsie.
Les comices ou assemblées du peuple Ro-
main au Champ-de-Maro , se dissolvaient , si
pendant leur tenue quelqu'un était atteint de
cette terrible maladie , d où le nom de mor-
bus eomitialie ou comitiale vitium^ qu'on
lui a donné.
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610
MAO
MAU-DB-llAnB , f. m, (maéa-dé-
màSré) ; «Ao-ra-MMA. maiuu. Blal-de-inère,
hyttérU ou affection hyitMauê.
ifAV-DE-lIAR . 8. m. (maéa-de-mâr).
Mal de mer • nausées que provoquent le ba-
lancement des vaisseaux a ceux qui n'ont
pas une grande habitude de la mer.
Ce mai est tellement insupportable que
Cîcéron, aima mieux retourner à Gaëte, où
se trouvait Popilius, que Marc- Antoine ,
avait envoyé pour lui couper la tèle, que de
le souffrir plus longtemps.
Les explications que Ton a données sur
les causes du mal de mer ne sont pas plus
satisfaisantes que les moyens qu'on a em-
ployé pour le combattre.
MAU-DE-MARE, V . MaudMnain.
MAU-D'ENFANT, S. m. (màou-d'ein-
fant) ; ■Ao-Ds-i.'Bn'AMT. Mal d'enfant . mal de
l'enfantement, travail d'une femme en cou-
che.
MAU-DE-RENS, s. m. (màou-dé-réins).
Mal de reins, douleurs qu'on éproure dans
les lombes ou dans la région des reins.
Elles peuvent avoir leur siège dans les mus-
cles et être de nature rhumatismale , lum-
bago , ou tenir à une aflbction des reins ,
néphrite , néphralgie.
BIAU-DE-8ANT-GERI, S. m. Mal de
Saint Cyr, croûtes de lait des enfants. V.
Rasqueta.
MAU-DESPIECH , S. m. (mâou-des-
plécb). Sorte d'imprécation, la peste soit. V.
Malapetta.
Ëty. Mau detpiech , m. s. c'est-à-dire en
dépit , malgré.
MAU-DESPITANT, (maou despitàn) ,
dl. luron • morguiennc , vertu-chou.
MAU-D'E8TOUBIAC , S. m. (màou-d*es-
toumà). Mal d'estomac, expression vague,
qu'on emploie presque toujours d'une ma-
nière impropre, en la rapportant aux dou-
leurs de la poitrine. L'estomac est situé en-
tre l'ombilic et le bord inférieur des côtes ,
les parties qui se trouvent au-dessus font
partie de la poilrine.
Ai man d*ettoumae, est souvent syn. de
ai mau de eouir , j'ai mal au coeur.
MAU-DE-TBRRA, S. m. Scorbut, se-
lon Pellas. V. EicorimL
MAU-DB-TESTA, S. m. (màou-dé-tés-
le)* Mal de tête, nom commun à toutes les
douleurs qu'on ressent dans le cerveau , et
que les médecins distinguent en :
C^halalgie, ou douleur plus ou moins
aiguë, mais passagère.
CepAaI/e, lorsque cette douleur est con-
tinue ou chronique.
Migraine , quand die n'occupe qu'un côté
du crâne.
MAU-DE-TESTA , S. f. Nom qu'on
donne au narcisse à bouquet, parce que l^o-
deur forte qu'il exhale occasionne dâ maux
de tète. V. PinauHeeh.
On donne aussi le même non , à Cuffes ,
d'après M. le Docteur Reymonenq, à plusieurs
espèces de fume-terre. Y. Fuma-ierra.
MAU-DE-VENTRE , S. m. Coliques ,
quelquefois dévoiement.
Ai mau de ventre, Tr. J'ai la colique , J'ai
mal au ventre , ou l'ai un grand mal de Ten-
ue, mais non f ai wmI 4$ ventre.
MAC
MAU D'HOELH , s. m. (maou d'huèill) •*
MAU D'amr. Un des noms du coquelicot qu'on
lui donne à cause de la proprielé qu'il a de
calmer la douleur des yeux étant employé en
infusion , sous forme de collyre. V. Roou-
rela.
MAUDIGH, IGHA, adj. et p. (Maou-
ditch, iche). Mal dit. V. MaudU et Mal. R.
MAUDIRE, T. a. (maoudire): Maldir,
anc. cat. Maledire, ital. Maldecir. esp.
Maldiier ,'^Ti. Maudire, prononcer la ma-
lédiction sur quelqu'un ou contre quelque
chose.
Éty. du lat. maledicere, dieere tewle ou
malum. \.Mal,R.
BIAU-DI8ENÇA, S. f Y. Médiiença.
MAUD18ENT, y.Medieent eïMat,ïi.
MAUDIT , ITA , ICHA, adj. (maoudi ,
ite , llche) ; ■Avmca , hai.adit. MaUdeUo ,
ital. Maldito , esp. port. Maudit , ile , chargé
des malédictions . réprouvé : Eê «n WMndil
de Diou , c'est un réprouvé , un scélérat.
Ëty. du lat. maledictue, Y. Mal, R.
MAU-DOOU-MASCLUN. S. m. Affec-
tion vapeureuse chez l'homme.
BIAU-DOOU-PAI8 , 8. m. Nostalgie,
mal du pays, mélancolie insurmontable dont
sont atteints ceux oui désirent trop ardem-
ment de retourner dans leur patrie.
Èly. Mau doou paye^ niai que donne
l'envie de revoir son pays.
Cette maladie est plus fréquente et plus
cruelle chez ceux qui ont quitté un mauvais
pays pour un bon , que dans la circonstance
contraire ; on trouve des Français , des Ita-
liens et des Grecs , partout, et à peine pour-
rait-on rencontrer chez eux quelques La-
pons ou auelques Groënlendais. Le malheur
attache plus que la félicité.
MAUi^l'OS ou d'oou. Nom qu'on donne
au rhumatisme chroni(]ue et au rhumatisme
aui affecte les articulations et qu'on nomme
rhumatisme goutteux.
MAU-ENGARAT, S. m. (màou-eincaré).
Mauvaise mine , emporté , inquiet , l>ourru ,
insupportable. Gare.
Ëty. de WMU, mal , de en, en, et de eara,
mine, figure, mauvaise mine.
MAUHBNGOUES , Y. Mausencoues.
MAU-ENTENDUT . s. m. (mâou-eln-
teindù) ; ■Ai.-BmnDiDOT. MalinUto, ital. ifa-
lentenaido , esp. Malentendu , paroles , dis-
cours, traités, mal interprétés.
Éty. de mau , mal , et de enîendut , en-
tendu.
MAU-EN-TRIN . exp. adv. (màou-éin-
trfn); MAo-sHTKni. Indisposé : SUm tout
mau-en-trin, je suis tout débifie , tout je ne
sais comment ; je n'ai ni force ni vertu.
Ëty. ^att-en-(f<n,mal en train.
MAU-ESTRE , Y. Maleetre.
MAU-FAGH , s. m. (màou-fatch). Méfait,
action criminelle.
MAU-FAGH , AGHA , adj. (màou-fa .
éche). Malfait : Me eenti tout maufaeh ,
je me sens tout chose, je suis tout mal bâti.
MAU-FAIRE , ▼. n. (màou-faîré). Mal-
faire, faire du mal.
Ëty. du lat. malefaeere.
MAU-FARdAT, s. m. (màou-farffà) ,
dl. HAo-oAMAT. Maûdroit, mal&it| mal-blti.
MAU
MAU-FAftÉNT . TA , adj. Màkfka ,
port Malfaisant, ante, qm se pUltàûwe àa
mal, à nuire ; nuisible.
Ety. du lat. malefeue, m. s.
MAU-FA8ENT, ENTA, adj. (mio»-
fasèîn, èinte); màamn. Malefleo^ port Mal-
faisant , ante , dont la nature est de faire le
mal ; qui fait du mal, nuisible.
Ëty. de iiuiii, mal, et de faeeni^ faisant.
MAU-FATAN . S. m. ( màou-fiiiân } ;
mAV'WArmm. Malfaiteur, qui fait de méchan-
tes actions, mauvait sujet
Ëty. do lat. malefaetor,
MAUFIDAR fl«, dg. Se néfler.T.Af«fw
lUar et Mal R.
MAUFIDAR 9B, dg. Y. MeefUar ee.
MAUFI8BNÇA, S. f. (màoufiêèince), dg.
Méfiance. Y. Meifiança.
PreUngut que la maufisenço
Et guarante dau iaubawune.
Bergeyret.
Prévenu que le méfiance est nn faranl de
la sûreté.
MAU-FOL, s. m. (mâou-fouel); mav-
fftnmi. OU mvAM,. On donne ce nom aux ger*
cures qui surviennent aux mamelles des
nourrices, à cause dés douleurs intolérable»
qu'elles occasionnent.
MAUFUE6EA, Garc. Y. Maufketka.
MAUFUELHA, 8. f. (màou-fuéille) ;
■ooomTA , MoooroBasA. Le millet , le livre ;
troisième estomac des raminanfs. Avril. Y.
Mal.
MAUOA, s. f. (màoufoe). Alt de JTativay
y. c. m.
MAU-OALRAT , dl. Y. Uau-fàrgai.
MAUGARRINA, S. f. (mâougarbine).
Toile de coton dont le»^ Turcs se font des
chemises.
MAUGNA, s. f. (madugne), d. bas Km«
Os de la mâchoire, Y. MaUta et Maekaka ;
pour joue, Y. Gauta,
Ëty. Altér. de Gaugnafi. c. m.
MAUGNA6E . S. m. (màougnidas) , d.
bas lim. Maladie qui fait enfler le bu de In
mâchoire. Béron.
MAUONAS, d. bas Itm. Pow joues , Y.
Gauta,
MAUfifrOURDIN, adv. (mâougoordto) ,
d. béam Sorte d'imprécation.
MAUOOURNATI, adr. md. La peate
soit.
MAU^OOUTER , S. m. (mâouçouvèr).
Inconduite, mauvab régime , mauvaise éco •
nomie.
Éty. de mau et de gouver, gouvernement,
conduite.
Banda de mau-gouver, on le dît d'une
réunion de jeunes gensfde mauvaise con-
duite.
Juee de capilani mau-gouver, }t9 d'en-
fant, où l'on se dépouille de ses habits qu'on
jette pièce è pièce, l'un après l'autre; ce jea
porte ailleurs le nom de juee de te$elave.
MAUGRABIOU, impr. (maougrabiou) ;
wukmmABVcm , maobcsioo j MÉgBO«âa«. BCaudît
soit, la peste soit
Éty. Alt de Maugrat-Diou, malgré Dies,
ou que Dieu te maudisse. Y. CadeHou.
Dire de maugràbiauep maugréer.
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MAU
MAUaiUT, prép. (maongrii); uav^m,
iiAi.«n. Malgraào, iUl. Malgré , contre le
gré de... nonobstant.
Aty. dn lat. mali et graimm poor quamvU
hoe sit malè gratum tibi.
Li vai maugral iHtparentêf il ya contre
le gré de ses parents ou quoique ses parents
le loi aient dérendu.
Bon grat , mau-grat va farex, bon gré ,
malgré, vous le ferex.
Maugrat que n'en eiegue , maugrai
qu*arribe • quoiqu'il arrive ; malgré e&ige
pour complément un substantif ou un pro-
nom, excef^é dans malgré qv^il en ail.
M An*HOONE8TE . V. Mau-apres.
MAULÉL, s. f. (màoule). Nom langued. de
la mauve. V. Mauva.
BfAU-IiOUBBT , s. m. (mâou-loabé), dl.
Chancre, ulcère qui vient aux jaiibes • d'où
l'imprécation mau Umbet te vire, la peste le
crève. Sauv.
MAU-lTAGACHA , s. m. (màou-m'agât-
cbe), dl. MAk-M'AOAOiA. Tcrmc de mépris
qu'on applique à un borgne ou à un louche^
Ëty. de mau , mal, et de agachary regar-
der. V. ilfal. R.
WAMJ»MàBM!DAT , 6. m. (mâou-maridâ).
Nom qu'on donne , dans le département des
Boocbes-du-Rhône, au çuillemot à capuchon
ou grand guillemot, Ur%a troile , Lalh. Co-
lymbui troile, Lin. oiseau de l'ordre des
Palmipèdes et de la famille des Brévipennes,
qui ne fait que passer dans nos pays , et au
{ungoin commun, Aka torda. Lin. oiseau de
a même famille que le précédent , qui passe
en hiver sur nos côtes.
Dans les environs de Montpellier on donne
le même nom au Colymbue pica.
MAU-MEJAN, dl. V. Mejan.
MAUBIENAR, V. a. (maoumenà) ; h^o-
TiiATAB. Mal'tnenare, ilal. MaUratar , esp.
port. Malmener, maltraiter quelqu'un, lui
taire de vifs reproches. V. Mau-tratar.
Ëty. Maumenar oq tnenar n^u , mal-
mener.
MAD-BIESCLAII» v. a* (màou-mesclâ) ,
dl. Brouiller , mettre la division entre deux
personnes. V. Brouilhar.
MAUNA, s. f. (màôune). Manne» abon-
dance. Aub.
MAU-NET, ETA, adj. (méou-né, été).
Sale, malpropre.
Ëty. de mau et de net, mal net.
MAUNETISSA, 8. f. (maounctisse) , d.
m. Saleté. V. Brutiai.
MAUNIAGB , s. f. (moounâdze) , d. bas
lim. Fluxion aux joues ou à la mâchoire in-
férieure ; linge dont pn s'enveloppe la t^te.
Éty. de maunia, joue, micboire, et de
âge,
MAUPAHADA I«A , s. f. (maouparàde
la). Malheur qui menace, que Von prévoit,
que l'on craint, bourasque, orage.
Ëty. du lat. malèparata.
MAU-PABLANT , ANTA , adj. et S.
(màoo-parlàn , an te). Dissolu dans ses pro-
pos, impertinent, insolent, qui dit des in-
jures.
Éty. Qui dit de mauvaises paroles.
MAUPARI^AR , V. n. Médire, calomnier,
dire des sottises.
MAU
Éty. de mau et de parlar , parier mal ,
malè parabolari,
IIAUPA8 , s. m. (màonpès^. Mauvais pas,
paa périlleux , c'est aussi un nom de lieu
qu'on donne aux endroits qui offrent des
difficultés pour être franchis.
Ëty. de mau, mauvais, et de pa$.
MAUP ASSAGI, s. m. HAOTAMAOB. Lutin,
esprit follet , misérable , perGde : Que mau
pateagifa aduc^, quel démon t'a amené;
temps crilique, temps de calamité.
MAU-PATET, s. m. (màou pâté). Mou-
ches ou légères douleurs qui précèdent l'en-
fantement ; quand elles durent trop long-
temps, on le nomme mal lent.
M^U-PIGNAT, ADA, S. (mâou-pignà,
àdej; HAo-mtcHniAT, MAo-racBmAT. Une
vilame hure, personne mal peignée , qui a
toujours 8e8 cheveux épars et embrouillés.
MAOPI«AT, adj. (maouplà), dl. Rabo-
teux. V. Afau et Ptol.
MAV-PLEN, S. m. Insatiable, celui qui,
au milieu des richesses , ne cesse de se
plaindre , et qui travaille continuellement à
amasser de nouveaux trésors , -qui n'est jamais
las de demander ni de recevoir. Garcin.
Ély Mau-plen, mal plein , qu'on ne peut
pas ren^plir.
MAUPRENDRB,v. n. (maoo-préindre).
Prendre mal , se rendre malade.
HAUPRENENT u , (ein maouprenéin).
Façon de parler , pour dire , en prenant mal ,
en se faisant malade.
l|Al)PI|OPRABIBNT, adv. (maoupro-
praméin) ; smitTAMBiiT. Malproprement, sale-
ment , avec malpropreté.
Ëtv. de maupropra et de ment, d'une
manière malpropre.
HAUPROPRE, OPRA, adj. (màouprô-
pré , 6pre ) ; bmit , ialb. Malpropre , sale.
Ëty. de mau , mal , et de propre.
MAUPROPRETAT , S. f. ( maouprou-
prêta); mwamêëi, fAUTAT. Malpropreté, sa-
leté.
Ëty. de mau , mal, et àepropretat
MAUQUILHAGE , S. m. (maouquiUàdgé),
dl. Tripotage.
MAUQUIL^AR, Y. Q. (maouqm'Ilà), dl.
Tripoter.
Ely. de mau et de quUhar, placer les
quilles , brouiller.
mAUR , nom d'homme, (màour) ; Mauro ,
iUl. Maur.
L'Egnse honore 13 saints de ce nom.
HfAURfMovwt, wowt, radical pris du lat.
mauruf, ou morue , noir, maure , et dérivé
du grec (Jisup^c (mauros) , obscur, sombre ,
ou du celt. mor , noir.
De maurus , par apoc. maur; d'où : Maur,
Maur-a , Maur-el , MaureUa , Champ-
maurelf Roeca-maura ', Maur-i , Maurel-
eta , Maur-eec , Maur-iga , Maurig-oula ,
Maur-ilha , Màur-ithoun , Maureec-a ,
Mer-iea. V. aussi Merl , R.
De morue , par apoc. mor ; d'où : Mor ,
Mor-a , Mor-aie . Mor-ea , Mor-el , Mor-ee ,
Mor-eu, Mor-icot , Mor-ou, Mor-ier, More.
De mor, par le changement de o en ou,
mour; d'où : Mour-a, Mour-ou, Mour-
àetel , Mour-au , Mour-e , Mour-a , Mour-
ela , Mour»eee , Mour^eeea , Mour-gru-et ,
Jtfîmr-tca , Mour-iiha , Mour-ilh-oun ,
mu
611
Jfotir-oiM, ifonr-isratui, A-mimr^a, À-
mour-e, A-mour-el-^ta, A-mour-ier, Mour»
el-eta.
De mour , par le changement de u en on,
mcour; d'où : Moour-ela.
MAUR , AURA, adj. vl. Maure, noir, oiro.^
V. Maur, R.
MAURA , nom de lien , f. (màoure). Nom
de lieu au'on donne à des forêts obscures on
qui ont été telles dans l'origine.
Éty. du grec (loup^c (màuros) , obscur ,
sombre. V. Maurel et Maur , R.
MAURA , s. f. (màoure), dg. Truie. Yoy.
rruta.
MAURE , (maouré). Yoy. Mooure et
Mouerrer.
MAU-RE40UNCH , OUNCHA , adj.
Hors <)e plape, dérangé; mal ramassé.
Ëty. de mati et de rejounch , ramassé , mis
en place.
BlAUREIi, s. et adj. ( maourèl); impr,
HôomBi,. Moreau, tanné, tirant sur le brun.
Éty. du lat. maurue, m. s. V. Maur , R.
MAUREI^,s. f. (mourèle); Morella ,
cat. ital.Parce nom, on désigne plusieurs
plantes qui n'ont aucun rapport entre elles ;
les uns rappliquent à la morelle , V. Moure-
leta; les autres au pastel, V. Mee de mai;
et d'autres enfin, au tournesol des teinturiers.
Ély. V. JfaufjR.
MAUREIaA, s. f. ( piaurèle) ; impr. mou-
mMLA. Nom qu'on donne , dans le départe-
ment des BouchesrdurRhi^ne, au tournesol
des teinturiers , Croton tif^ctorium , Un.
plante de la fam. des Euphorbiacées , qu'on
trouve dans les champs de la Basse-Provence.
V. Maur, R.
De temps immémorial, dit le neveu d»
M. l'abbé de Sauvages , dans l'édition qu'il a
donnée du Dict. de son oncle , les habitants
de Calargues, après avoir cueilli cette plante
chez eux et dans les pays voisins , la broient,
en expriment le suc , dont ils imbibent des
chiffons, Qu'ils exposent à la vapeur de
l'urine mélee avec de la çhau^ viy e , de l'alun
et du fumier de cheval; c'est ce qu'on appelle
tournesol en drapeaux dans le commerce.
MAURÎ^A-BASTARDA, 8. f. Voy.
IJerha-deie-touerae,
BI^UflELA-GRlMPAIRAi 8. f. (maou-
rèle-grîmpàire]. Nom qu'on donne , aux en-
virons de Toulouse , à la dpuce-amère. V.
Douça-Amara.
MOURELETA, S. f. (mourélète) ; voo-
■BL^.ASooii , w^ovmmunrA , rutA-cAV , AMpvms-
LATA, Mooasv^, wovwMLKtA'rpviêçnm. Herba
morella, en Piémont. Morelle, çrève-chien,
ou morelle noire, Solanum nigrum. Lin.
filante de la fam. des Solanées, commune le
ong des murs et sur le bord des chemins.
Ëty. du grec (xatûpoc (mauros ), sombre,
noirâtre , parce que ses baies sont de cette
couleur: mo^releia est un dim. de mourela.
Y.Maur, R.
Quofque appartenant à une famille suspecte,
la morelle n'est point vénéneuse; et dans
plusieurs lies , on la mange en guise d'épi-
nards , expérience qui a été répétée en France
sans accident.
MAURB8G , ES€4 , adj. et S. More. V.
Moureee et Mouron.
MAU^ESq, B9G4, 8. et adj. (maonrès,
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6t2
MAU
èsque). More.Morease, habitant des forêt»
oai se trouyent entre Grasee et Uikes.
juarc.
Ëty. V.Afaiir.R.
MAURE8CA, 8. f. (maoaréMjpie). Non
qu'on donne, aai environs de Toulouse » au
blé noir. V. Blad-negre et Maui', R.
MAURESGONTRE » s. m. (maourescôn-
tré) ; MA&ncoHirmB , MAuacoimw. Mauvaise
rencontre, malheur, disgrâce; malenconlre.
Éty. de «Nm , mauvais , et de retetmtre,
rencontre.
MAURBTAINHA , 8. f. v1. Mortagne.
■EAUBI , nom d'honuie , (màoori) ; mai».
Maur ou Mor.
Etj. Y.Maur. R.
Patr. Saint Maur, disciple de Saint Benoit,
mort le 15 janvier 584, dont TËglise honore
la mémoire le 15 janvier.
MAURIÇO, nom d'homme (méonrîce);
«Aimict. Maurisio , ital. Maurieio , esp.
Maurice.
Éty. du lat. if atinltiit.
Patr. L'Église honore sept saints de ce
nom , le 27 janvier , le 20 mars , le 24 avril ,
le 10 juillet , le 20 et le 22 septembre.
MAURIENA , nom de province , ( mon-
rièna) ; Morienna^ ital. Mauriêna^ esp. Mau-
rienne, vallée de Savoie, dans les États
Sjfrdes, qui s'étend jusqu'au Mont-Genis.
Ëty. du lat. maurienna.
MAURIGA et
MAUBllMUlâA , V. MûurWia et Maur ,
Rad.
BIAURIGOOLA, V. Maurilha.
BlA1IBlLHA,a f. y. Mourilha eiMafÊt,
Rad.
MAURILHODN , Voy. MourUkown a
ilfattr,R.
MâURnf , S. m. (maonrîn) , et impr.
«oimni. Dans l'origine, mauvais ou dange-
reux ruisseau ; aujourd'hui nom de lieu et
nom d'homme.
Ëty. Alt. de mauriau , formé de mau ,
mauvais^ et de rtou, ruisseau. V. Mal et
Riv , R.
IEAU-8AN , S. m. (mâou-sàn).Nom qu'on
donne, à Nismes, à une malaaie des trou-
peaux, canclérisée par l'inflammation de
l'œil, par l'ardeur des naseaux et par l'op-
pression.
Ëty. Mau-taii, signifie malsain.
MAUSAN, ANA, adj. MaUsano , ital.
esp. Maliâo, port. Malsain , aine , qui n'est
pas sain, qui est sujet à être malade ; con^
traire à la santé.
Éty. de mau, mal , et de «an, sain.
MAUSENCOUER, Garo.eC
MAUS-ENCOOES, s. m. (maoQ-s-eitt-
coues). Mal de gorge, esqm'nan^; fig.
tourment, aflfliction.
llAUSENGOUE8,s. m. (maonseinc6ues)t
iiAii-B«co«Bt. Maux de cceur provenant de la
grossesse. Gare. ; douleur , affliction; peste,
tous les maux à la fois; rhumatisme , qu'on
appelle aussi mau d^tmes,
Éty. de tnaii , mal , et de coti^r , si Ton dit
mauieneimer , ou de oues , si l'on adopte
iiiaiifeneoii#f, formé de mou, n^ouêt, l'a et
le e seraient euphoniques, ce qui porte à
croire que manaciicoii^r est préférable.
HAÏT
MAUflBNSA, s. f. (nwousèmee), dl. tîn
crève-cœur. V . Mauêeneouer , Mal et En$a.
MAmOIaEO, s. m* (moeolée) ; «omuo.
Jfatuofeo, ital. esp. port. Mausolée, tombeau.
Éty. du lat. mausoleum^ m. s.
M AU80ULE0 , MauioUu^ cat MauiO^
(éo, esp. ital. V. Taumbeou,
Ety. du lat. mausoleum.
MAUSSUBE, s. m. (maoussùbe). Nom
qu'on donne , à Cruis , à l'hellébore fétide.
Y. Mauiuble et PUsa-ehim.
MAUSTI^ vL V. Mastin.
MAUSTIN^ vl. V. Mastin.
BEAUSTINA^ S. f. vl. Mattma , esp. Mâ^
tine, la femelle du mâtin.
MAUSUBLAR , v. n. Avril, ou a. (maoo^
sublà). Etablir des sétons.
Éty. de mauiuble , hellébore , et de or ,
parce que c'est avec la racine de cette plante
qu'on les Dut.
MAUSUBIaB» (màou-sùblé) ; vAMfim.
Nom qu'on donne , k l'hellébore fétide , aux
environs de Manosque. V. Piêsa-ehin.
HAUT, s. ip. vl. MMT, noTA. Droit an*
cien qu'on prélevait sur les moutons et sur
lea chèvres.
Éty. M. Roquefort pense que ce mot est
une onomatopée du bêlement de ces animaux,
mais il vient plutôt de la basse latinité mauU-
M , droit que devaient les marchandises de
passage, qui l'a pris de l'allemand mauiner,
péage . formé de maut , qui dans la même
langue, signifie impôt, tribut.
UADTA , S. f. (màoute) , d. du Var.
Mortier.
Éty. de wtaUha^ dérivé du grec i^àXOa
(maltha), ciment , de (AoXa79u> (molassô) ,
amollir. Duval.
MADTA, s. f. vl. et mieux moauta.
Branle des cloches, carillon. V. Mouv , R.
lfAUTAI.ENT, s. m. (maoutaléin) :
HA&-TAijnrr. Mauvaise volonté , désir de mal
faire, malice, méchanceté.
£ty. de mau^ mauvais, etde taUtU, talent,
désir.
MAUTEMPS , s. m. (maoutèims). Mau-
vais temps, peines, souffrances.
Ëty. de mau^ mauvais etdelempt^^
lU I
MAUTm, y. a. (naoutir). Lnter on
tonneau.
Ety. du grec (jiXOa (maltha), espèce de
ciment fait avec de la chaux vive etdu sam^
doux.
MAUTOURMENT , S. m. (maoutoof-
méin). Tourment , soumrance ; c'est propre-
ment le diable. Gare.
Éty. du lat. malum toruMntum.
KA1JT0IJ8TEIIP8 , 8. m. (màootoos-
tèins). Mal que l'on gagne pour longtemps,
ordinairemeni occasionné par le froid.
Ëty. MauUmttempi , est dit pour mau de
Um$ louê (sMf , mai qui dorera toujours.
Prendre tau mauêtausUmpe , ruiner sa
«anté pour le reste de ses jours.
IfAU-TBAIRE, y. n. (mâoo-tràiré).
Faire quelque chose avec beaucoup de peine,
marcher avec difficulté; se condoire mal,
talMaiMMogabL.
HÀU
sekMi Aehard; être e&peiDepoarqodqa'n»
Saoy«
Ëty. du lat. malè trahere.
Ee pas de wmu^4raire , 9 n^mi pas k ^
plaindre.
Caêêoire e$j^gaire ppmdoum que wMm*
traire. Prov.
MAUTRATAMENT , S. m. (maootrata-
méin). Mauvais traitement , offense , sévices.
' Ëty. de mau-y mauvais , et de Iralomenl.
V. m. R.
MAUTBATAR , y. a. (UMontraté) ; Mal-
traêari esp. port. MaUratlare^ ital. Ma^
traeîar, cat. Maltraiter, faire éprouver de
mauvais traitements ; (aire éproover une -
perte, un dommage; dire du- mal, j«igcr
dé&vorablemenL
Éty. de wuiu^i de Iraiar , traiter mal. V.
Ura.K.
MADTRATAT , ADA , adj. et p. (maoQ-
tratà, àde). Maltraité, ée. V. TVa, R.
MADTREIIBNT, V. JfatifoiirvMfil.
llADVA,s. f. (miouve), et narcorrap.
mAUBA , WUkVA , MAVLA , MAVA. MotlOU) , aOgl.
Mah>a, ital. esp. port. cat. Mauve ougraode
mauve , Malvaeiflveêtriei Un. plante de la
famille des Malvacées , conmiune partouL V.
Gar. Malta U, p. 302.
Éty. du lat. malva , dérivé du grec
(jLfliX(iyT).(maIaché), mauve, formé de (jiaXsxia
(malakia), molesse, on de (iiaXaxC^b) (mala-
kixô), amollir, propriété éminente de cette
plante.
Les Romains faisaient un grand usage de
la mauve comme aliment; on mange encore
dans nos montagnes, la mauve c^ue. V.
Eepinare-d^ Auvergna.
Eetre ae.mauwiif être enterré ; Fer wial-
vas, cat. signifie la même chose.
Ce 4licton^ tient probablement à ce que les
mauves abondent dans les cimetières.
MADTA-BiAiwA , s. f. V. QuiwMUwa.
HADTA-ncmTA , S. f. Petite maove,
mauve à feuilles rondes, if al«« roiundi/blia^
Lin. plante dnméme genre que la précédente,
qui se distingue par sa taille qui est beau-
coup plus petite , et parce que ses Qeurs
sont buincbes ou rosées, au lieu d'être bleues,
comme dans la grande mauve, elle est em-
ploy^ aux mêmes usages.V. Gar. Malva %•
maÛvalêNSA , V. Mauwmlenta.
MAUVALER, V. Mauvouler.
MADVENOUT , UDA , S. m* (OMOU-
vengù., ùde). Un bâtard , un entant naturel , .
Ee un «UNI venful; c'est un entot naturel,)
un enfant abandonnée
Ëty. Mau vengul, qui n'est pas bien ve-
nu, c*est^-dire , selon, la voie légitime.
V. F4m,R*
MAUVENOOT, UDA, adi- Gélut. eelle
qui reçoit un froid accueil , qui est mal reçu.
MlAUnOE , s. m. ( maouvidgé ). Non
qu'6n donne • en Languedoc, au lamier am-
plexicaule . Lammm ampUeeicamle , Lin.
plante de la famille des Labiées, commoae
dans les champs.
MAUVIVENT, ENTA, S. (maouyiv^ ,
èinte). Homme ou femoM de flMUvaise yle.
Éty. de «MU, mal, et devîvesU, yiyaDt,
vivant mal. V. Viv^ R.
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MàU
MAUVOUGirr , UDA, è^. ( «âottroa-
gû, ûde). Malfu , qui D'est pas estimé,
qo'on regarde de inauvais œil.
Ëty. de mau et de vaugut. V. Fol , R.
MAUVOIILENSA , 8. f. (maouvoulèinso) ;
«UAOOUCIIfA , mAVVOVËMMk , MMWOVtMÊM 9
MAWAMXMêA • MAWOOTIBll^A > IIA1IVO«um . MAI.-
wtntuBBA. MalvoUnça , aDc. cat. Malevo-^
leneia • esp. poK. Malivoglientaf ital. Mal-
veillaDce , inimilié , méchanceté , haine ,
malin ?ooloir, volonté de nuire.
Ely. du lat. malevolentiat iq. s.- V. Vol ,
Rad.
MAUVOULER , s.m. (maoïHvoulé), m. s.
qne fnauvoulenta, V. Fol, R.
MAUVOUIiER , V. n^ HAvnrAisB. MaU
voler , cat. Si fttîre mau vo%Uer , se faire
haïr, mésestimer ou regarder de mauvais
œil.
BËAV-
BIAVA, s. f. AU. de Mauva^ ▼. e. m.
MAVON, s. m. d. de Carpentras, vl.
Carreau. V. Maloun^
MAFÔUN r 8. m. (msTÔnn) ; vAvooiimiic.
Nom qu'on donne à une espèce de haricots
Îourmands ou sans flis à la gousse. Voy.
\iyoou,
Ety. L'abteur de la Statistique des Bôu-
ches-au- Rhône , regarde ce mol comme li-
gurien^ mais, nous croyons plutôt qu'il est
tout simplement la traduction de mahon^
d'où l'on suppose que cette variété est venue,
parce qu'on ait aussi mavounene , habitafU
d€ Maihon.
BIAVOUN, s. n^ diaU arlésien, ait. de
Maloun , v. c. m.
MAVOUNAR, Cast ak. de MaUmnar ,
V. c. m.
MAVOUNENG , V. ilTavoMll.
MAX
UAZ , Un des noms gascons de la maie k
pétrir. V. Mastra.
MAXENGAR , dg. Ëpamprer. V. DiM^
p^mpar.
MAZUULAR, adj. vl. JUatceUare , ital.
Maxillaire. V. Màiâê^ R.
HAXIMA, s. f. (maxime) ; HAttiM*. Jtfiat-
fima, ital. Maasima^ esp. port. cat. Maxime,
proposition qui contient une grande règle
de conduite; eu musique, note qui vaut qua-
tre mesures.
Ëty. du lat. maxima , très- grande , sou^
entendu #efi(etilta ou noUi.
MAXIMA, nom de femme (maxime).
Maxime.
Éty. de sainte Maxime , vierge, honorée à
Fréjus le 16 maL
WLAXinAMENT , adv. vl. Maximamint^
C9Xi Maximamente^ esp. Massimamênte ,
itaU Principalement.
Êty. du lat. maxmè , principalement i
surtout
MAXIM! A 9 nom d'honune, vl. Maxi^
jaX9 , nom d'homme (maximi-
lien) ; mamimiusii. MaaimUiano/iiàl MIaxi-
mUiano , esp. MaximUien.
MAX
Patr. L'Église honore six saints de ce
nom , les iâ mars , 21 août , !«' et 20 sept.
12 et 29 oct.
MAXIMO , nom d'homme ( maxime ) i
MassimOf ital. Maxime.
Éty. du lat. Maximum , de saint Maxime,
abbé de Lerins, évèque de Riez , mort vers
l'an 460 , dont on célèbre la fête le 27 no-
vembre.
y Église honore 64 saints de ce nom.
MAXIMUM, S. nL (maximéun) ; maxi*
Momi» Maximum , le plus haut prix permis
pour la veute des denrées et des marchan-
dises ; le plus haut degré où. une chose
puisse parvenir.
MAT
MAT..... y. à Mai,,,. Les mots qui man«
quent à May.,,,
MAT . s. m. Nom qu'on donne , à Bor«>
deaux, à l'aubépine. V. Aeinier,
MAT, pour mat, V. Mai; pour plus.
V. aussi Jfat.
MAT, dg. Pour mère. V. Maire.
MATA , adj. vl. Kalenda maya , calen*
des de mai.
MATA-CEBA,s. f. Avril. Alt. de Maire-
siouva , V. c. m.
MATAGE, Alt. dl. de Mariagi, v. c. m.
MATAT , ADA , adj. et p. (maya , àde) ,
dg. Emaillé , ée.
Mayado de manto va flou.
D'Aslros.
Ëmaillée de mainte et une fleur.
MATCBERETA , 8. f . (maïlcheréte) . dg.
Dim. de Maycka ou Maitsa , mâchoire ,
petite mâchoire. V. Maise, R.
MAT-DE-CERflA, s. f. (mâî dé cèrbe).
Nom qu'on donne , aux environs de Toulouse,
au chèvre-feuille des bois. V. Maire-eiouva,
dont May de cer6a ,est une altération»
MATDEGHO ^ vl. Echeveau. V. Ma-
daiua,
MATENA, s. f. (mayène) ; Mayena , esp.
Mayenne, département de la.... dont le chef-
lien est Laval,
Éty. du nom de la Mayenne, rivière;
Meduana^ en lat.
BIATE8TRA . vL Y. Maje$tra et Mes^
iretta.
MATE8TRAD. V. Miitrau,
MATESTRE , vl. V. MajeHre et Meslre.
MATESTRIA. vl. V. Majestria.
MATGRE , vl. V. Magre et Maigre.
MATMA , s. f. vl. Lim. HnA. Aïeule.
MATME,nom d'homme. Maxime. Voy.
Maximo.
MATNADA , s. f. vl. mawaiia. Masnoda,
anc. cat. ital. Mainada^o^X, mod. Manada^
esp, port. Famille, compagnie, troupe, so-
ciété, gens de la maison, domestique. Voy.
Mas, R.
MATNADET, ETA, S. d. béam. (mai-
nadé , été). Petit garçon , petite fille.
Èty. de magnada et de e^, dim^ V. Mas ,
Rad;'
MATNADOT, s. m.d. bétm. Petit en*
fant.V.ifa«,R.
MATNAGE,8.mi (maïoàtgé) , dg. En-^
fant. V. Enfani^MainadatiMas.K.
MAY
613
MATNAT, 8. m^. d.l)éani. Enfiint. Voy.
Mainada et Mas, R.
MATNATARIA, s. f. (meïnatarie) , dg.
V. Mas^ R.
Que hare sesjou la gario?
Et tout auto maynatario.
D'Aslros.
MATNB» B, m. (mâïné), dg. Hameau ,
village. V. Villagi et Mas^ R.
Lajouyno et tendra Margarido
Del may ne èro la pu poulido ,
Jasm.
MATNTHAS,-anc. béarn. Maintes.
MATO, s. f.vl. Maison. V. Maisoun tt
Mas, R.
MATONETA , vl. V. Màisouneta.
MATONETA , S. f. vl. Hotte, tente, ca-
bane.
Ëty. de fnaj^ofi^t de eta, petite maison.
\.Mas,Vi.
MATONETA, vl. V. Maizoneta,
MATOOU , V. Malhoeu.
MATR , s. f. vl. lim. Mère. V. Maire.
MATRA8TRA, vl. V. Mairastra.
MATRE.vl.V.ifatre.
MATRENAL, adj. vl. V. MaUmel.
MATRINA, vl. X.Mairina,
MATRITZ , s. f. vl. Matrice. V. Mairi^a
et Mater y R.
Mère, en parlant des végétaux.
MATROULERA,s. f. (maïcoulère), dg.
Nourrice. V. Mater.
MAT8, s. m. V. Blad-de4urquia.
MATSELHA, S. f. vl« Mâchoire. Voy.
Màissela.
MIATSON , vl. V. Maisoun.
MAT80NETA, 8. f. d. béarn. V. Mài-
souneta et Mas, R.
MAT8SHA , S. f. vl. Mâchoire. V. Màis-
sela.
MAT8TRA, S. f. V. Majestra et Mes-
tressa.
MAT8TRAOE , 8. m. anc. d. d'Apt.
Bélla sens maystrage , belle sans industrie.
Bertrand de Lamanon.
MAT8TRAR, vl. V. Majestrar.
MAT8TRE^vl. V. Mestre.
MAT8TREIAR, et
MAT8TREJAR, vl. V. Majestrar.
BIATTIADA , dg. V. Matinada.
MATTIADETA« S. f. (maïliadéte) , dg.
Sur mon bas soun las rousadetps,
Q^e destinglon las maytiadetos?
D'Aslros.
MATTIN, dg. V. Matin.
MATTINA8,dl. W.Matinas.
MATZO, vl. Maison. V. Maisoun,
MATZOU^ dg. Alt. de Maisoun ^ v. c. m .
MAZA, s. f. vl. Assemblage de fermes.
V. Mas, R.
MAZADA , V. Masada,
MAZAGUIN , dg. D'Astros, Alt. de Ma-
gasin, V. c. m.
MAZAN , s. m^ vl. MAXAii , vAtAH. Ta-
page, bruit, tumulte, particulièrement celui
d'une fête. V. Masan,
MAZAN8, s. m. pi. anc. bcar.
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ogle
6U
HAZ
BIAZAT, 8. m. yI. Héritage ob l'on a
bâti UD logement.
Ëty. de la basse lat. maxatm$, amazoîui.
T. Mai, R.
IMAZATGE , s. m. dl. Masare , hameau.
Y^Charasei Mas, R.
' MAS^UDIBB , vl. V. Ma$iugui$r et
Mas, R.
MAZEL, 8. m. (maièoo) ; uammb. , masbi.,
«maoïi» MAssu. » HAXBUi. itf AceUo , liai.
Boucherie . tuerie , carpage , massacre , hou-
•her. V. Boucharia et Adoubadour.
Ëtj.du bt. maeeUum, àmactandU pe-
toribus.
Bramo eonCunvedeau
Qu*et menât au maseau.
La Bellaudière.
MAZELARy V. a. (mazelâ), dl. et bas
Ifan. AHAZBBAs , MMzmMAu. TeroMs dc boulan-
ger, faire le pain, le former l'orsqu'il est
•Q pâte et levé, le marquer de la tranche de
la main ; presser , entasser la pâte, la con-
denser lorsqu'elle est levée, la patiner. Sauv.
Vieux lang.tuer, égorger.
Èty. du grec (xadjo) (massô), pétrir, es-
primer en pressurant.
M AgKI.AT . ADA, adj. et p. (mazelà,
àde), dl. Pressé, entassé.
MAZBLH, V. Jfasell.
MAZELIER, S. m. vl. w^mium , nA^m-
uas. Maeeltajo, ital. Boucher; d'où les
noms propres Ma$<mlier, MarsoulUr, bour-
reau.
Èty. du lat. maeellarius, m« s.
MAXELL , vl. V. Maxel.
BlAZELLAR,v. a. vl. JfaceUare, it^il.
Tuer , égorger , assommer.
Éty. de maxell et de ar,
M AZELLEB , vl. V. Mazelier,
MAZBOU , pr. mod. V. Mazel.
MAZEBt s. m. y1. MAXBm, havbiii, ha-
BUMAs. Sous-entendu hanap,poeulum, max-
erinum , un hanap mazclin ou de maxer ou
maxarin , de calcédoine ou d'agalhe.
Ëty. Alt. de marmor, marbré. V. dfarhr,
Rad.
MAZER. vl. Plus grand.
Ety. de major. V. Maj, R.
MAZERIA , S. f. vl. Masure. V. Mas, 9.
MAZ^T.s. m. dg.
ifou podi pasjou hé mazets ?
Ta plan coum^ero de belets»
D'Astrps.
M AZETA, V. Maseta,
MAZIG, vl. U ou elle mâdia.
MAZO, s.r. vl. Maison. V. Maisinm et
Mas, R.
Maixo d'ordê, maison religieuse.
BUkZDFLIER, s. pu. (mazuflié). Nom
qu'on donnei aui environs de Toulouse, à
la polentille rampante» V. Fraga, et à la
potentille droite, Poientitla recta, plantes de
la fam. des Rosacées , communes dans les
champs.
MB
ME , pr. pers. de la prem. pers. m. et f.
fmé); m. Jfeet JIft, ital. Me, cât. esp. port.
Me, moi.
VE
Éty. du lat. Me, du grec |4 (mè), accus, de
i-^^ (égô), moi.
Foucaud se sert de me, comme sujet:
Naunpasmè disse Vun, ni mé éisset Vautré.
MB , (mè), conj. Mais. V. Mai et Ma.
Ce me, dérivé du français mais, est em-
ployé dans quelques phrases au lieu de mai ,
et comme subst. Vy a (ot^our # quauque si
ouquauqueme; Me si^ fM noim, mapière
froverbiale de s'eipnmer pour indiquer
embarras dans lequel on se trouve.
ME, s. m. (mè). Syllabe inventée pour
imiter et désigner la voix des brebis et des
agneaux.
* MB, adv. de comp. (mè) , d. béani. Plus.
V. Jlfai.
Ni méni mn$us , ni plus ni moins, Jft
mai ni mens.
ME, adv. d. béaro. Plus , davantage. Y.
Mai.
Ni mé ni mins quau premie your.
Ni plus ni moins qu'au premier jour.
Fabl. de Lafont
MB , adj. d. avign. Pour mis. V. Mes et
Messa.
MB, pr. pers. Il a souvent U signification
deje.
Quarplus m'en sui ahellida
No fis Flaris de Blanea ftor.
Ck)mtesse de Die.
Car plus f en suis charmée
Qui ne fit Florin de Blaqcfae fleuf.
ME , pron. posa. d. béam. Mon.
Lou me eà, mon cœur.
aiB , dl. Pour mai, mals«
MEALADA, V. Melada.
MBALHA, s. f. vl. Maille, petite monnaie.
y.MalhaeXMalKVi.
MEALHA , s. f. vl. y. Mandela et Meola,
MEAI«H4. s. f. vl. Obole, ce mot est
quelquefois adjectif, et signifie demi , parce
que l'obole valait la moitié du denier.
HEALHARy vl. Mailler, ouvrer. Voy.
Malhar.
MEALPAT , ADA, adj. et p. vl. Prodé,
nuancé. V.Mûl^,R.
MEAN , ANA , adj. vl. lim. Moyen, enne.
V. Mejan,
BEEANT, s. m. (méân), d. de Barcelon-
nelte. Bercail.
Éty. du grec jxivSpa (mandra) , parc , éta-
ble.
MEARADA, V. Melada et Mel, R. 9.
MEARA-DOUÇA , S. f. (meàre-déuce).
Nom Qu'on donne à la douce-amère, à Col-
mars, (Basses-Alpes). V. Douça^amara.
MEARAU, d. m. V. Melada et Mel, R.3.
MEARDA, d. m. V. Merda et Merd, R;
MEARE, S. m. (meàré). Nom qu'on don-
ne, i Allos, au mélèze. V. Mêle et Mel, R. 2.
MEAROUNIA , s. f. (mearounie) ; mbwo-
■lA. Nom qui désigne un lieu qui a été ou
qui est encore abondant en mélèzes, comine
on dit, en français, oseraie d'un lieu couvert
d'osiers.
Éty. de mearaun , petit mélèie , et de ia.
y, Mel, R. 2.
MEA
, s. m. (meàt) , d. bM lim. Mheto,
esp. poK ital. Ego4t, conduit par lequeT iTé^
coulent les ordures des latrines.
Lan méat puda quand deou fa mawsgi
temps, régoût sent mauvais à l'approche d#
rprage.
Ëty. du lat. meaius, cooMt , passage, Mi
de mears, couler.
En vl. eanal, opYertore , passage»
MBG ,BGA. adj. vl. Muet, été. V. MuL
M. Raynouard traduit |e mot iii«c, par triste
dans les vers suivants :
Auxelsquê son mec
Per la freg temps.
Alegrel.
Oiseaux qui sont tristey
Par le froid temps.'
Je crois qu'il font muets.
MECA, s. f. vl. MciiA. Tente , t. de chi-
rurgie. V. Mecha.
MBCIA uà, (mèque) ; Meeea , ital. Meta ,
esp. Mecque, la. ou la Mekke , Tiile de l'Anir
bie, en Asie, que l'on considère comme la ca-
pitale du monde mabomélan.
Ëty. du lat. Meeea.
MEGA, Pour morve. Y. MeO^L et Me^
Rad.
MEGA-iDE-PIOT, S. m. (méque de piôt).
Nom qu'on donne, dans les environs de Tou-
louse, à la reooMce d'Orient, V. Couia-dê-
rat : k la persicaire , V. ^Merba-de-sanh
Christoou ; et à la persicaire amphibie, Poly-
gonum àmphibium, plantes de la fam. des
Polygonées.
MEGANIGA , s. f. (mécanique) : Meeca..
niea, ital. Meeaniea, cat. esp. Mécaniqqe
ou méchanique, pi^^ie des mathématiques
3ui traite des forces mouvantes et de l'usage
es machines.
Éty du grec R.x<i^^ (méchané) , art ,
adresse , machine.
Deeemot soni dérivés Im miiMmls •
Mecanic-ien, mécanicien.
Meean-isms, mécanisme.
Meeaniqu-e, mécanique.
Meeaniea-meni , mécaniquement
Selon Platon , cette science doit son ori-
gine à Architas de Tarente. qui aurait fait on
pigeon de bois capable de voler, mais pour
nous il est certain que c'est Archimède qui
en est le vrai fondateur • car c'est lui qui a
inventé la poulie, la vis sans fin, h vis inr
dinée, la théorie du centre de gravité, etc.
MEGANICA , s. f. On donne ce nom, en
provençal, à toutes les machines qui agissent
par le moyen de ressorts ou qui sont muet
par l'eau ou par le vept.
MEGANIGA, 8. f. Mécaniaue, enrayair^
bande ferrée aux deux extrémités , qu'on
serre contre les roues des voitures pour ea
ralentir le mouvement.
MEOANIGAMENT , adv. ( mecanlon^
méin) ; Meeeanieamente , ital. Meeaniea-
ment, cat. Meeanicamente, esp. Mécanîqv^
ment, par le moyen d'une mécanique, d'une
manière irréfléchie.
Êty. de meeaniea et de la term. mini.
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MEC
.MECANICIEN , f. m. (macameiiîn) ;
meceanico, ital. MecamCf cat. MeeanicOt
esp. port. MécaDÎdeOi qui s'applique k l'étude
de la fDècanique.
Éty. de mecaniea et de la tenn. teii, qui
Mit la mécanique.
MECANIQUE, ICA, adj. (mécanique,
ique) ; Meecanieo, ital. Meeamie, cal. Me-
eûfUco^ esp. port. Mécanique, qui a rapport
à la mécanique ou qui se règle par les lois
du mouvement.
Éty. du lat. mechanieut, m. a.
MECANISME , i. m. (mécanisme) ; Mte-
etnHsmo , ital. Meeanismo , port. Mécania-
me • manière dont une cause mécanique
prodoit son effet; structure matérielle.
MECH, Mooc, HooM, BOOM, Hidical dérivé
du grec (Au^a (muxa) , lumignon , d'où le
latin myxui , mouchure du lumignon, (jiu^^a
désigne particulièrement la morve.
Meeh-af Mech-ar, Meeh-eiromn, Meeh-
Otfr-otifi, Meeh-auâ. Em-mourê-ir, Em-
WMUTê'OiT^ E-mourch-ar, E-monreh-etaê,
A-mouts-ar, Mec-a^ Mee-ous,
MECHA, s. f. (métche); blbo, siaui,
MtBA. Mixa, lat. Aftccta,ital. Meeka^esp.
port. Mexta , cat. Mèche . cordon de coton
imbik)é d'huile dans les lampes , couvert de
sm'f dans les chandelles, et de cire dans les
bougies; matière préparée pour prendre
facilement feu ; morceau de corde dont on se
sert pour mettre le feu aux canons , aux mi-
ner, etc.
Ety. du lat. myjmf , dérivé du grec iao^s
(muxa) , le lumignon. V. Meek^ R.
On nomme lumignon , la partie de la
mèche qui est enflammée et que Ton mouche.
Mectia d'aearpida, tente, l>ourdonnet ,
petit rouleau de charpie qu'on insinue dans
une plaie fistuleuse pour la tenir ouverte.
meeha de chevu$, vela^ touffe aplatie de
cbeveux.
Brular de mechas , naqoeter , attendre
servilement h la porte de quelqu'un.
Caehar mecha, se taire, cesser de parler.
MECSA, s. f. MscA. Se dit aussi de la
morve qui coule du nez sous forme d'une
mèche.
MECHA. s. f. Mèche, partie d'un vile-
brequin, d'une percerette,d^une Urière, etc.,
qui entre la première dans le bois. C'est
encore le nom de la flèche en spirale d'un
lire bouchon. V. Meeh, R.
On donne le nom de mèche anglaise,
mèche à trois pointes on mèche à cuiller , à
mie mèche k deux tranchants horizontaux.
MECHA , nom de lieu, vl. La Mecque.
MECHAMEN8,adj. dg. Bergey. Pour
Meehammeni, v. c. m.
MECHAMMENT . adv. (metchamméin).
Méchamment, avec méchanceté.
MECHANCETAT. S. f. (metchancetâ) ;
Méchanceté, malignité, inclination à faire le
mal ; calomnie, discours mordant. Y. Cas,
Rad.
BOBCHANIC, adj. vl. Mécaniqoe. Voj.
Meeaniea et Mécanicien.
MECHANT, ANTA, a(H. (metchin,
ânte); «chavt, mocbaiit. Méchant , ante ,
mauvais, qui est naturellement porté au mal,
eo qoi les défiiols dominenl.
MEC
Ëty. du lat. mii-cadem , échéant malheu-
reusement. V. Ca$t R.
MEGHANTI8A, V. Mechancetat.
MECHAR, V. a. Avril. V. Mouear ti
Mech , R. Mècher • faire entrer dans un
tonneau la vapeur du soufre avec une mè-
che. Gare.
MECHAT, S. m. (metchà). La morve du
nez. Gare.
MECHEIROUN, S. m. (metchdrôun), dl.
Lamperon. V. Mechouroun et Velhouroun.
Éty. du lat. myxue. V. Mech^ R.
MECHINA , s. f. (metchine) , dl. Pour
béatiUes, fressure, W.Mejinai. Longame-
china, une longue échine , terme de raillerie
qu'on dit d'une grande personne maigre ;
en vieux français, méchine, jeune fille; ser-
vante. 5Hiuv.
MECH-LGOAN, adj. vL Mitoytn, in-
termédiaire.
MECHOUA , s. f. (metcbôue). Expression
populaire dont on se sert pour désigner la
viande de brebis , par opposition à celle de
mouton. Noue vende eauvent de wuchaua
perdemouioun. Avril.
MECHOUN , s. m. (melchénn). Etam-
braies, t. de mar. deux grosses pièces de
bois qui servent à renforcer le tiUac et k
affermir le met; ouvertures du pont du vais-
seau peur y passer les mâts , les pompes , et
les cabestans.
MECHOURIER, S. m. ( metchourié ).
Morve qui sort du nez, sous forme de
mèche.
MECHOUROUN , S. m. Lamperon et
lumignon. V. \elhouroun et Meeha,
Ëty. Dim. de meeha. V. Mech, R.
MECHOU8, OUSA, GUA, adj. (met-
chôus, 6use, 6oe). Morveux, euse; Avr.
mal peigné, Aub. V. Mourvel<me et Mech,
Rad.
MECIER, titre honorifique, vl. Messire.
BUCOU , ECA, s. (mécou, èque). f9iais ,
aise.
MECOUNTENT , ENTA, adj. (mecoun-
tem , einte ) ; MaleonUMOf ital. esp. Ducon-
IffUtf, port Mécontent, ente , qui n'est pas
satisfait.
Éty. du lat. maU-cùnUn^ue , m. s.
MECOUNTENTAMENT, S. m. ( me-
countentamein) ; DeicomUntamiento , esp.
DeeconienltamenUi ^ port. Mécontentement,
déplaisir.
MECOUNTENTAR, V. a. (mecountentâ);
Detcaunienlar , esp. port. Mécontenter, ren-
dre mécontent.
MBCOUNTENTAT , ADA , adi. et part,
(mecounteintà, àde). Mécontenté , ée.
MECOU8 , OUSA . adj. dl. (mec6us,6use}.
Morveux. V. MourveUme et Mech , R.
MECRE8, (mècrés). V. Dimeeree.
BIECROUA, adj. f. (mecrôue). Épithète
qu'on donne k la lune, quand elle se fait nou-
velle le mercredi.
Luna meerowÈi frema renoua eî aura
bruna , dtns tsiil ane n'auria îroou d'tma.
MECTRE , V. i. vl. Lin, Mettre. Voy.
MeUre.
MECS, s.m.vl. Milieu. Voy. Miian et
Medi , R.
MBCSONlA,8. t fl. Neosonge. Yoy.
Jfsivoii^sa.
MED
MED
615
MED, iiBmc,HBD, Hsrac, radical prisda
lat. mederi , medeor , panser , traiter , avoir
soin de... d'où medicus, médecin , et medU
camenlum , médicament ; mederi remedium ,
médicament, parait être dérivé do grée
P-Ti^oc (médos), soin, conseil, d'où : (utoi
(médô) , soigner.
De medicuè , par apoc. medie; d'où :
Medic-al , ala.
De medieamenlum^ par apoc. Mediea^
ment.
De medie , par le changement de i en « ,
medec ; d'où : Medec-in, Medecinni , Meie^
ein-al, Medecin-ar, Medecin-ai.
De mederi, par apoc. med; d'où: Be-
med'i , Remedi-ar , Bemedi-^t, Medeg-ar ,
Meixin-a^ Mixi-a , Meg-e , Mege-ar, Mege*
at , Megg-ar , Meg-i , MetgCf Metg-ia^
MeU-ina , Mex-nia , Mexi-a.
De remedium , remède , par apoc d'où :
Remedi, Remedi-ablCf Remedi-ar, Reme*
di-at , Re-meis.
MEDAIRE , AIRA , S. (medâlré, âlre ) ,
d. baslim. V. Meittounier, iera.
Éty. de medre et de aire. V. Meieeaun ,
Rad. '
MEDAI88A,s. f. (medtfsse) , dl. Étonpes
ou filasse grossière de chanvre. Y. EeUmpOp
Càchie et Madaitea.
MEDALHA, S. f. (médaille); mMOA.
Medaglia , iUl. Medalla, cat. esp. Médaille,
pièce de métal , frappée en mémoire d'un
événement dont elle porte l'indication , ou la
date, ou en l'honneur d'un homme célèbre ;
ancienne monnaiedesGrccs,des Romains, ete.
Êty, du lat. mefaUmn. V. Métal, R.
On nomme : médaitU
AirnQUE, MU* qiU a Ai frappa j«q«'M twtrffai di^
tUm , mIm !•• MM, «t juqa'u «Mvi^nw. aak» !•• muw.
MODERNE « c«U« qui M a«M qiM a« 4S6 «M wtirMi.
FAUSSE , q«d B*«t pM tiMmamn aMiqM»
FRUSTE , ifÊk Mt pr««iM tOTM dSâtàm.
FOURRÉE « doot l« danos art d'or oa XupmX at la JadaM
dceoifrab
INAniBIÉE . i|ul a'a polat da l%Mda.
INCERTAINE, àamx on oa pavt dëlwmiMr la data ol
l'ohjrt.
FBAPPÉE sur L'ANTIQUE « orBa ip'oa a eootralalia.
MARTELÉE , ro^tUUla coaMinna qa'oa a naartalSa^ poor
h hb% itmmÀAtr i «na mMallIa ntn.
INCU8E . doM l'on daa cdtda o« low laa dan aool graWa
•m eraas.
RÉPARÉE , ailla ip'oii a tratadMa pow la rMdra lUUa.
RESITTLÉE . qal a dië frappdaoM aaeonda fbb , [s^rtaat
l'Mimraiata da Rttt oa JUstitmft.
SAUCEE . Uttoc Mv la eohrra. al aMolta »|aBlda.
CONTORNIATE . eaUa «|ol aat mMêêéê dan* m aarala.
d'oM ooApotltkm dIffdraiMa i
Dans une médaille an nomme:
FACE « la 9àii «pd porta la tita o« la mo» da aalal m
llMNnMar da <|ol alla aat frappda.
REVERS • la a6té appotd.
GHAMP.IaioparfidaplataalpoiladachaiiaaoAld o4 S
n'y a iIcb da grard*
TYPES , laa ai^ qaa la frafva Kprdwata.
INSCRIPTION . laa latiraa i|oi aoM dan* la alMUf .
LÉGENDE , aallaa da oodumt.
EXERGUE , patita plaaa as baa da la Baidania, aiparda
da rana d« ahamp par mm llgaa drda d'an bord 4 Tmtn.
GRENSnS , tai poiMa qal bardaM b a
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616 MED
TRANCHE M COWTOUR , U bord mooiiMit Véftium
a* la r»i». L« UUTM dont il Mt ipdqMfoi» marqué,
parlBo» la ■«« da légwde da como-r 0. de Ta trancha.
Les midaîlks grecques sont les plus an-
ciennes el les mieux frappées «lue l^on con-
naisse. On en atlribue TinvenUon à Phcdon ,
qoi régnait en l'an 142, avant la fondation de
Rome , selon les marbres d'Arondej.
La première médaille moderne, fraw)^ en
Europe, fut celle de Jean Hus , en 1415 , si
l'on en voit de plus anciennes, elles sont
fausses ou restitua.
Avant Charles VU, il n'y a pas eu en
France, de médailles avec l'effigie du prince.
La science qui traite des médailles se nomme
numiimatique.
L'usage des médailles d'argent commença
l'an de Rome 484.
MEDALHIERyS.m. (médaillé); mpaivr.
Médaiiner, lieu où l'on conserve beaucoup de
médailles. ^ .
Éty. de medailha et de la term, mult. ter .
\. Métal, R. ^ ^, _
Le célèbre Pétrarque est peut-être le pre-
mier qui ait formé un médailiier en Europe,
dont il 6t présent à Tempereùr Charles ly .
BIBDALHISTO, s. m. (medailliste). Mé-
dailliste , celui qui s'est appliqué à l'étude des
médailles, celm qui en fait une coliecUon.
MEDAIiHOUN , S. m. (medailloun) ; m-
sAioini. Medallo, cat. MedalUm, esp. Mé-
daillon , médaille qui surpasse en poids et en
volume les médailles ordinaires, et qui ne
servait pas de monnaie.
Éty. de medalha et de l'augm. on , onn,
grande médaille.
MEDAB, nom d'homme, (medâ); maaw»,
MAAMT, en VI. Medardo , ital. Médard.
Êty. du laL Medardui.
Patr. Saint Médard, évéque de Noyon,
mourut vers l'an 545. L'Église célèbre sa fête
le 8 juin de chaque année et le 15 octobre.
Quand plwm per Sont Médar ,
PiooH quaranta jours pu tar. Prov.
Quand ploou per Sant Medar ,
De la recolla emporVun quar ;
Quand ptoou pa
K emporta la mita.
BIEDECIN ,s. m. (médecin) ; jugi. Medi-
eo, esp. ital. port. Médecin, celui qui exerce
légalement la médecine ou qui a le droit de
l'exercer.
Êty. du lat. medieut^ mtdid. V. Medie^
Rad.
19% ans, avant J.-C. Jacob et Joseph fu-
rent embaumés; les Egyptiens avaient a cette
époque des médecins pour chaque partie du
corps et pour chaque maladie.
1131 ans, depuis J.-C. un concile défend
aux moines et aux chanoines de se faire avo-
cats et médecins.
BIEDECINA,s. f. (médecine); mwnwcmA.,
Medicina, cat. esp. port. ital. Médecine, l'art
de conserver la santé, de connaître et de trai-
ter les maladies.
Ety. do lat. medicina. V. Medic, R.
La médecine est divisée en empy rique et en
dogmatique ; la première qui consiste à em-
ployer des moyens de soulagement déjà
MED
éprouvés, est aussi ancienne que le monde,
tandis que l'autre, fondée sur la connaissance
de l'homme eldes choses avec lesquelles il
peut-être mis en contact, ne remonte qu'à
Bippocrate. C'est lui q(ui vers l'année 400.
avant J.-C. fonda un corps de doctrine basé
sur les connaissances particulières et sur
l'empyrisme de ceux qui l'avaient précédé.
,La médecine êe eubdivite en :
ANATOBlIE« <|«t a pow objat la coonaimaM. da corps
PHYSIOLOGIE, qui traita 4
HYGIÈNE, -qal donne dw réglca pour la
laiant^.
, PATHOLOGIE, qal fait oaoMitre lai ayoptAnm at laa
THÉRAPEUTIQUE, <m Tart da traltar e
ladiaa.
3020 ans, avant J.-C. Les Druides recher-
chent les propriétés et les usages des simples.
1794 ans, même époque , Joseph ordonna
aux médecins d'Egypte, d'oindre son père.
1713 ans, ead. Apis , suivant les Grecs, ap-
prend aux Egyptiens l'usage de la méde-
cine. . ,
1625 ans, ead. La médecme est cultivée en
Egypte.
14^ ans , ead. Chironle Centaure, ensei-
gna aux héros Grecs la connaissance des
simples. la médecine et la chirurgie.
1330 ans , ead. Orphée,Musée elMélampe,
cultivèrent la médecine.
1310 ans , ead. Esculape , se rend cél^e
dans cet art, il joint la chirurgie à la médecine.
437 ans, ead. Eippocrate, créa la médecine
dogmatique.
296 ans , ead. Thessale , Dracon et Polybe,
médecins, successeurs d'Hippocrato. soutins
rent l'école dogmatique avec les Asclépiades.
3 ans , ead. Thémison, fonda la secte mé-
thodique.
SO ans , après J.-C. La médecine se per-
fectionna à Alexandrie , Celse la fit fleurir à
Rome.
164 ans , de notre ère, Galien appliqua la
philosophie des peripatéticiens à la médecine
et prétendit l'expliquer aux moyen des élé-
ments.
430 ans , ead. Décadence de k méde-
cine.
1040 ans, ead. On publia beaucoup de li-
vres sur la médecine, chez les Mahometans.
1150 ans, ead. Lucas, patriarche de Cons-
tantinople . défendit aux prêtres l'exercice de
la médecine.
1219 ans, ead. Établissement d'une faculté
de médecine à Montpellier.
1710 ans, ead. Bœrrhaave, étiA>lit un sys-
tème de physiologie mécanique.
En 1716, Sthal , éUblit le système des
animistes.
En 1725, Bcerrhaave, est appelé l'Esculape
ou l'Hippocrate des modernes.
En 1799, Doctrine de Brovn, écossais.
MBDEGINA, S. f. Medicina, cat. esp.
port. ital. Pour pnrgation. Voy. Fwrga et
Jtredic,R.
Prendre titui«nedecina,Tr. prendreméde-
cine ou se purger.
MEDBCINAL, adj. Y. Medichtah
MEDECIN AB, v. a. dmommbab, »o«-
TauravsoBAB, mbdicibab. Mcdicinarf cat. esp.
MED
port; Medieinare, ital! Médeciner, faire pren-
dre des médecines, des remèdes à quelqu'un,
plus souvent qu'il ne faudrait.
Éty. de medeeina et de ar , donner utte
médecine. V. ilfedfc, R.
En vl. panser, traiter.
BIEDEGINAT , ADA , adj. et p. (mede-
eina, àde). Médecine, ée, qui a pris beaucoup
de médecines, qui s'est drogué.
Ety. de medeeina et de al. V. Medie, R.
BIEDEGAR , v. a. vl. Panser, traiter, mé-
deeiner. V. Medieinar.
Èty. du lat. iiiedteart,m. s. V. Medic^ B.
HEDEI8, vl. Même.
MEDEO, nom d'homme. Aphér. de Ame-
deo, V. c m.
MEDERRABIEN, adv. vl. Modérément.
y. MoudeTament el Mod, R.
MEDE8, vl. V. Meteis.
mEDESMA , vl. V. Medeeme.
MEDESME , pr. ind. vl. Musnis . icBssn,
MiBnis, ■SOMMA. Même. V. MeteieeiMeme.
MEDI, MKO , MM , MSJ , MBT, «H, m, MSV,
MIT, MBIT, MooT , radlcal pris du lat. médius .
a, um, moyen, qui est au milieu, et dérivé
du grec ^9oç (mésos) , m. s. et de mt semi»
lat. dérivé du grec i^{i.i(7uc (hémisus), moitiét
il désigne, en composition, la moitié d' un toat
représenté par le terme variable.
De médius , par apoc. medi; d'où : MeO-
icTranea, inter-medi-ari , Medi-atour^^
par la suppression de i , med; d'où : inter»
med'O.
De medi, par la transposition de I , mUd ,
et par le changement de d en ^ • mieg ; d'où :
Mteg, Miege-a^ Mieg ier, Per-mieg.
De mie^, par le changement de^ en efc,
miech; d'où : Miech, MiecMwura, Mieeh-
home.
De mûtjf , par le changement de g en j,
iniej; d'où: Miej-es, Entre-m/Uj-eL
De mieg^ par le changement de ^ en yt
mtey ; d'où : Miey , Miey-a, Miey-eh, Miet^
De «ite^ , par la suppression de if , m%e:
d'où : Mie-jour.
Demtey,par apoc. mi; d'où: PorHm,
Mi-grana,
De med, par le changement de « en t et de
d en t.mit ; d'où : MU-airMU-ad^er , ATtl-
an, Mii-ad-ar, Mit-ouyen.
De medt, par la transposition de % , mtié^
et par le changement de d en I, metf ; d'où :
Meil-aî, Meii-ad^r, MeU-ad-er.
De m^;, par la suppression de % ; Mej^em^
M^ana, Mej-ancier, Mej-a-ney.
De me/, par le changement de j en sf, mty;
d'où : Mey, Mey-leu, Mey-s.
De me;, par le changement dej en t, met;
d'où: E-mei, JS-met-a, Afet-an, Mei-ander.
De mey , par le changement de e en oii ,
mouy; d'où : Mouy-en , J|foiit/-«i-aia; Jrré-
guliers : Mecx , Menj-an , Mez-an , Mest ,
Metz, Mez-ou^ Mielh.
MEDIA, s. m. vl. MmiA, MIKODIA, HBf
BiA, MiBMDiA, MBYoïA. MUjdie. taL Jfedto-
dta, esp. ifet(Hita, port ftezzodi^ itaL
Midi, milieu du jour. V. Miejour. Gades
quatre points carAnaux.
Ety. de medidies, V. Medi.
MEDIATION. S. f. (mediatte-D): mmesk*
rum. MediazUme, ital. Mediacion^ esp.
Digitized by V3fi^i^V l^
MED
Mêii^^.i^H. IMûid6, catMédiirtKMi,
ofQce de médiatear.
fity. da kt mêdiêUmii ,%kk. àtmidiaMo,
m.8,W.M€4i,B.
MBDIATOR, ^1. Mtdkttcn, iUL Voy.
M$diaumr.
MEDIATOUR , 8. m. ( medialéur ); Me^
diatore^ iiaU Mediado^, cêL mp. jpwt Mé-
diateur, médiatrice, a« Um. celui oa celle
qai s'cDtrenel cotre deux contractants on
qui porte les paroles de rim è faotre pow
les nn iaiie agiéer.
Éty. du lat. tMdiaUfr.m. s. T. JMî, R.
lOBDiGAGIO , s. r.vk MedieoMiême, Hal.
Médication , traitement.
Éty. do lat. mediettUe , n. s.
VEDICAI.. MiUL, adj. (nedîeÀl, aie);
■smcAD. Médical , aie , -qui appartient à la
médecine. V. Meéic, R.
MEBËCâMEKT . s. m. ( medicaméki ) ;
Médicament , cat. Jitdkowmd^ , ilal. esp.
port. Médicament. V. Uemêdi.
Ëty. dulât. medieamentum. V. MeMe, R.
MEDIGAMENTAB^T. à. (medtcametn-
tà). Médicamenier, mettreà l'usage des mé-
dicaments.
MBDICB , tCHA , adj. (meditch , îtche) ,
dg. Même. V. Même.
Aqidjou medich m'alimenH.
D*Astros.
antelCINA» Medeeinay cal. Y. JIMe-
chw.
mEDtcnf AL , ALA, ad) . (medieinél^ ait) ;
ttsmcwAt. Médicinal , cal. esp. port. Me-
dicinale » ital. Médicinal, aie , qoi sert dans
la médecine.
Éty. dn lat. medkinalU, m. a. V.Me-
die, R.
IMBDIdlf AM, Medkinar , cat. V. Mede-
1IB9IBTAD , B. t ylMedi^ ital. Moi-
tié.
Êty. do lat. medktol«#,fféB. de medieêets,
m.8.y.M€di,^
KEDIOCRAH0IT , adv. ^mediocra-
méin) ; Mediocrament , cat. Afedioeromenle,
ital. esp. port MédioareiiMit.
Êty, do lat. w^dioerUer et de mtm.
Jfl»IOeiUB, lOCKA. adj. (medidcié,
6cre); Ms«Micim, mohtmi. Médiocre, ital.
esp. Bort. caL Médiocre , .^ est entre le
grand et le petit , entre le t)on et le mamrais.
Êty. du lat meêhcrU, iaitdewdivi,
qoi est au milieo. V. Medi, R.
MEDIOGRITAT . S. f. (modioocrità ) ;
Medioerità , ital. 4MtocHir(ul»esp. Jfedto-
cridade^ port. Medioeriiaty anc. cat Mé-
diocrité , <étal , qualité de <e qui est mèdio- '
cre.
Éty. du ht. medioerUatie, gén. de tueiKo. ^
criUis.\.Medi,J{.
mmugOÂB , 1. a. vl. mmmMM. Medi- ,
car, cat anç. esp. port. Medieare, M.
Médecmer , médicamenter , traiter.
Éty. du lat medicari , m. s. V. Medic , R. ^
MLKDfl», ?. n. (médire) ; MUdire , Ual.
Shêér-mal, esp. Desir^mùl , port. Médire ,
.mal parler de quelqu'un sans lûkesaité.
Êty. da lat. maie dktre.
TOM. R.
MED
MEUS, ISftA, adf. ?L et dg. -««
Même : Moesen gaston , per la graça me
dissa , Monseigneur Gaston , par la même
grâce ; Mi-mediê, mot-même.
JIEDISENGA, s. r. (medisèince); im»-
imMÇA. Maldicenza , ital. Maledieeneia ,
port., esp. cat. Médisance , détraction contre
l'honneur du prochain, discours au désavan*
tage de quelqu'un , sans nécessité.
Éty. do lat malè dicere , d'où maUdiêen-
<Ui. V. Dtre,R.
MEDmmr, enta, adj. ( mediséin ,
eipte > ; MuldUenU . ital. Maldicienâe , esp.
Maldixenle, port. Malehidor , cat. Médi-
sant, ante, qui médit y.Maudieenléi Mau-
parlanê,
Êty. du Jat. màledicus et mûledictor.
V.IHre, R.
MEDIT, radical pris du lalîn meiM/ori ,
meditor^ méditer, et dérivé du grec iLsXtxéua
(melelaô) , m. s.
De medilart, par appc. meditar H médit;
doù: Medit-ar, Medit-at, Medit-ation ,
Pre-meditar, Pre-medilat , Prc-^nediMitm.
MEDITAR, V. a. (médita); mnmmMM.
Meditart , ital. Jtf^dilar , esp. port. Méditer,
considérer attentivement dans son esprit
chercher à approfondir , délibérer en soi-
même , former le plan.
Éty. du lat médUaH, m. s. ds msdts
anxmo cogitare. V. Médit , R .
MEDITJR , y. q. m»i,a.. Méditer , avoir
dessein de réfléchir profondément , faire one
méditation pieuse.
Êty. du lat meditari. V. Iffdft , R.
âde). Médité, ée. '
Éty. du lat medUatUi, m. s. V. Jfedd, R.
WEmTATW, ni V.Medilaaan.
MEDITATION, s. t (medilatie-n) ; ...
«RATiu. Meditasione , itat Meditacion
esp. Meditaçïlo, port. Meditacià . cat Mé-
diUlion .opération de l'esprit , qui s'appli-
que à quelque objet ; écrit composé sur quel-
que sujet de dévotion ou de philosomûe ;
oraison mentale.
s ^^l\f^}-;^,f^^dJ^ionU, gén. de medi^
tatto. V. iiffdtl, R.
anu>rrATiu , nr a , a4î. vi. Meditatiu ,
cat ifedilattto, esp. port ital. Médiutif.
JVC.
Ëty. du lat medilaHfÊms.m.B. y.MedU,
.Rad.-
MEDITERRANE, \\.\ . MediUrranea.
MRDITERRAN^ . s. f . (méditerranée) ;
ifedi/erraneo, liai. esp. port Méditerranée,
mer intérieure, on le dit particulièrement de
celle qui se trouve entre la France, l'Espa-
gne , litaHe et l'Afrique , et ffjà communique
avec l'Océan par le détroit de Gibraltar.
Éty. du lat Mediterranmiti. V. Meài, R.
Le maximum de la température de la Mé-
diterranée est sur nos côtes, en juillet et en
août» de. 20»
Le minimum en janvier 6»
Dlle descend <iuelquelbis jusqu'à la glace
mais sur les bords seulement
La salure de ses eaux augmente en raison
de la profondeur. EHe varie beaucoup dans
les étangs, voici les proportions des prin-
cipaoi :
UED
617i
Étang de La VaMuc ,,^
D'Engrenier. . . . iO»
De l'Estomac. . . . «•
De Berre 5*
Port de Bouc 4o
Golfe de MarseîUe 3»
Golfe de la Ciolat 2» «A
Port de Marseille !• »/,
Bouches-du-Rhône lo
Etang de Saint-Cbamas. • . . 1«
EUng de l'olivier , istres ... » V,
Analyse chimique d'après BoufiioB , La-
grange et Vosgel.
Sur 1,000 grammied^eayL :
Acide carbonique. . • • . » 11
Chlorure de sodium .... 25 10
Chlorure de magnésium. • • 5 25
Sulfate de magn^ .... 6 âS
Sulfate de chaux » 15
Carbonates de chaux et de ma-
gnésie D li>
37 21
Il arrive ^uelqueféis que les eaux du port
de Marseille se retirent tout-à<oup sur une
profondeur de plusieurs pieds. On donne le
•nom de raz-de-marée à ce phénomène.
MEDK, EKA, adj. vl.Méme. V. Medich
eiMeme.
MEDO, s. m. vt Hydromel. V. Met,
Rad.2. '
Medo. e$ beuragge de mel et ayga corn-
jpotty iobre ben cuech.
ElucdelasPropr.
MEDRB , ▼. a. vt mum. MieUre , ital. '
Moissootter. V. Mei$90unar.
Êty. du lat. fiisfers.
MEDULLA, s. f. vt Mtdtd^k, esp. port.
MidoUa, ital. MoëHe, ceqo'il y a de plus pur,
fleur, en parlant de la iarine. V. Mtouki.
Éty. do lat medu/lo, m. s.
MEDDU.AR, adj. vl. Médullaire.
Ëty. du lat. tnedulfortt, m. s.
BIEDUSA , s. f. (medùse) ; Meàuea , ital.
éq>. Méduse.
MBS
MEE, s. m. d. béam. Mois; Voy Mee et
Mee, R.
MEELADA,Garc. V. Melada.
MEELAR , V. a. (meelà). Emmieller, en-
duire de miel.
MBERAT, Aub. y, Melada.
MEE8, s. m. anc. béam. Mois. V. Mee,
Rad.
BIBE8MA, vt V. Medtmna.
MEBBM^,yiy.Mede$m$.
MEFFAIH, vl. T. MesfaH.
MEFIANÇA , et comp. V. Mesfianfa.
MEO
MEG,s.m. vl.Mi» milieu, parmi Voy.
Medi, R.
Permeg HeU^ an milieo d'eux.
Meg dta#,midi.
MEGA, vt Demi. V. Medà, t^r\C\n\c>
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618
MEG
MBOANSAR , vl. V. Mejamar.
KEGARDA , V. Metgarda.
mEGE, 8. m. (mèdgé), dl. Pour fermier,
V. Mejier; pour médecin, V. Megi et Méde-
cin; dans le Bas-Limousin , on donne aussi
ce nom aux renoueurs et aux Yétèrinaires. V.
Medi, R.
BIEGE , s. m. (mèdge) , d. bas lim. Bail-
leul, renoueur. V. Vétérinaire.
Éty. de l'ancien moimege ou fnegi, méde-
cin. V. Medie, R.
MEGEA, s. f. (mèdge). Pour pinte. Y.
MUgeaeiMedi,K.
MBGEAR , T. a. (medxà), d. bas lim. Soi-
gner , traiter les bestiaux dans leurs ma-
idies.
Êty. de m$g$ et de ar. V. Medie, R.
BIECœAIlIA, s. f. (medjarie). Ghantî-
gnolle, pièce de bois coupée carrément par un
bout, et en angle par l'autre, mise enembrè-
Tement sur l'arlMilélrier, au-dessous du (as-
seau qui soutient les pannes. V. Medi, R.
IKGEARIa; s. f. (medjarie). Ferme à
moitié fruits.
MEGEAT, ADA, adj. et p. (medzà.âde),
d. bas lim. Soigné, traité: Àçuela vacha
n'es poi estada bien megetida. Y. Medie,
Rad.
MEOBNGIER, 8. m. d. vaud. mmsaimm,
«-T»rTT»p , MBSAo. Médistcur , intermédiaire ,
moyenneur, intercesseur. Y. Jfedt, R.
BIEGERA, 8. f. (medgére); Megere^ iUl.
Mégère.
MEGGAB, Y. a. vl. wmsAM. Médicamen-
ter. Y. Medic, R.
KEGI, 8. m. (mèdgi) : moa, nrw. Mege^
cat. Pour médecin. Y. Médecin.
Êty. du grec \dBia (médô),je soigne, ou du
ligurien, selon Vauteurdela St. desBou-
cbes-du-Rh. V- ^«<f^ R-
Mege sana te mefeû, medice cura te ipsunu
MECUL , Nom propre, anciennement me-
deci, medecia , est dérivé de megi^ médecin.
V. Medic, R.
MEGIEB, Colon partiaire. Gare. Yoj.
Miegier.
llEGl8aiER,8.m.(medgis8ié). Mégis-
sier. Y. Blanquier.
MEGI^OIIANSA, et
MEOLORANZA, vl. Y. MeUluranxa.
MEOIIEyS. m. (mégué),dl. Petit lait.
Y. Gatpa.
, pron. posa. m. pi. ?1.
Mnr. Mieit ital. Mes.
Ély. du lat. miei, m. 8.
MBI, adj. Yl.
mxan , MwcB , MHvs , Mme , mbis. Medi , cat.
MediOy esp. Meio, port. Mezso, ital. Mi , de-
mi, qui est au milieu, mitoyen.
£ty. du lat. medtiif, m. s.
MEI . s. m. (méi). Un des noms du mil-
let. Y. Jfe{A, R.
On donne ce nom, dans le département des
B.-du-Rh. selon M. Négrel, à Tagrostis mil-
let, Agrottit miliacea. Lin. plante de la fam.
des Graminées, commune dans les champs.
MEI, pron. posa, (mèï) » d. béam. Mien,
mon : tou mci, la meya^ se disent aussi pour
mon cher, mâchera.
MEI
MEI, y1. mni. Parmi, demi, mflteu. Y.
Medi, R.
Il oô elle moissonne.
BIEI-Loc, s. m. vl. Milieu. Y. MiegAoe,
MEIA, adj. Yl. Moyen. Voy. M^an et
Medi, R.
MEIA, adj. y1. hsiaii, msjaii. Moyen, mi-
toyen, du milieu, médiateur. Y. Mejan,
MEIAN , adj. Moyen. Y. Mejan.
MEIAN,8. m. Allée, terrain semblable
entre deux allées. Gar. y, Mejan et Medi, R.
MEIANAMENT , y1. Y. Mejanament.
MEIANGER, 8. m. y1. Médiateur. Yoy.
Mejancier et Medi , R.
MEIANSAR, Yl. Y. Meianiar.
HEIA-NUEGH , yI. Y. Jlfte/a-flttec^.
MEIA-NUEH,m. s.
MEICH... n'étant, Iep1u8 souvent, qu une
altérât, de Meut..,. Y. Pour les moU qui
manquent à Meieh, Meitt.
MEICH, s. et adj. yI. Milieu, mi. Yoy.
Medi.K. ^ ,
MEICHANCETAT, d. m. Y. JlfedUm-
MEIGHANT» ANTA, adj. d. m. Yoy.
Méchant et 6^«,R.
MEIGHANTIflA, 8. f. Y. MecKancetot.
MEICHARAR, d. m. Y. Ma$car€tr.
MBICHEB , Y. dg. Moissonoefr ?
Ou'a mouê detpem meich , peieh H ereveh>
D'Astros.
MEIDA , s. f. (meide) , d. bas lim. Yolée ,
action de mettre les cloches en branle.
Sounar una meida, dire des sottises à
quelqu'un.
MEIDIA, y1. Midi. y. Miejour.
MEIBNZIEB, d. Yaud. Y. Megenein et
Medi, R.
MEIPI8AR , 8E , Y. Metfiear.
MEIFISENGA, Y. Meifiança.
MEIFISENT, Y. Meifitent.
MEIG.Yl. Y. lift. ^
MEIGEONNA88A, Y.d. m. Y.ifaMOtl-
na$$a et Mae , R.
BIEIGEOUNAU , d. m. Y. Mauaunoda
et Jfa<^ R.
MEIGEOUNBTA, Yoy. Maiiouneta et
Mas , R. . « «-
MQBIGFfS, adY. d. béam. Moins. Y. Mens
et Min, R.
Ni mé ni meings jm'aii prémé your.
Fabl. de Lafont.
MEIGRINEOU, Yoy. ifai^rtiifoii et
Maigr. R. „ . «
MEIIHIO0R , Y. Maigrour et Matgr, R.
MEUOUN , Y. ifaiiotcfi^et Mas, R.
MEUOONAGE, S. m. (meidzounàdzé) ,
d. bas lim. Réunion de maisons de campagne.
\.Mas$adaeiMas,}i.
MEUURA , S. f. (meidxûre) , d. bas um.
Mesure. Y. Mesura et Mesur , R.
Nostre Sent Augustin et noUra Seni Vrsura
Yolounqu'eicitout siaperpesetpermé}urà.
Poëme des Ursulines.
MEUUBODN, s. m. (mèidxnrôun), d. bas
lim. Petite mesure.
Ety. demet/ura et du dim. o«fi,lep»^
dessus I la bonne mesnrei Y. Mesur, R.
MEI
MBDLANCMft , d. bas lim. Yoy. Mesdû et
Mescl^R.
MEIlâAR, y. a. (meilà), d. b» Um. Yoy.
Mesclar , Melar et Mescl , R .
MB"'" , Yl. Y. Mhlh.
MEILH, adY. Yl. «lA. Mieux* Y. MUk,
Rad.
Meilhde, mieux que.
BII^IIX , Yl. BUeux. V. Mies.
MEILI«E, adY. d. béam. Mieos : TaM
meilU, Unt mieux. Y. Milk, R.
MEnXEB , adj. comp. muxab, yI. Meit-
leur, eure. Y. MUhùur eiMilh, R.
MEnxOB. Yl. Y. MeUher, Milhowr et
MUh, R.
MEOLLUBAMENT. yI. Y. Melharamtn.
MEILLOBAB,yI. y. Melhwrar.
BlEnxUBAMBNT, 8. m. yL Amâîora^
tion. Y. Méfhoramen et MUh, R.
BIEUXUBANIA, s. f. y1. Supénorile.
Y. Milh, R. et MeiUwramxa.
MEILLUBAB, Y. a. yI. Y. Meîharar et
MiUk,^. . ,.. .
MEILLUBA20, S. f. y1. Amékontu»,
soulagement. Y. Milh, R. .
MEILLUBIEB,8. m. yL Amélioration,
mieux, avaiitage. V. MelhuHer et MUh, R.
MEI-LOC. yK y. Mieg-tuoc.
MEIL8, adY. Yl. Mieux. Y. Mies eiMim,
Rad.
MEILUBAZO, Yl. Y. Melhuraio.
MEIME, y1. Même. Y. Medesme.
MEINADA, S. f. (meinàde); auuuBA,
■BniAT, MSWAV . MBUtACB , MAIHA*», MATSA^r
HAVlUBA, KATllA»Sr,KATNA90r,MAIKAT. JeUM
enfiBBt, personne qui n'a pas plus de raison
qu'un enfont.
MHnada, c'est encore on enfant
Ëty. On a fait Yenir ce mot de la basse lat.
meisnada , probablement dérivé du laL mt-
nor nalu, mmsnad, dernier né ou né depuis
peu; il pourrait être dérivé aussi du grec
(jiétpaS (meîrax), ^ne eniant, mais on le tire
filus naturellement de mas, mas nat, né dans
a maison. Y. Jfaa,&. „ , ,.. ,
MEINADA, 8. f. MAiiiAOA. Est Oit quel-
auefoîs pour famille, troupe d'enfonts; troupe
e cochons.
Éty. Dans ce damier sens, ce mqt M dé-
rivé de meisounada, maisonnée.
MBINADIBB. 8. m. (meinadi^; hamia-
». Père de famille. Y. Mainadisr.
Éty. de mHnada etdeier. y. Mas, R.
MEiNAGE, Y. Mainagi et Mas, R.
MEINAGI. Y. iratna^t. '
MEINAGIAR,Y.Jra*n«f<«r.
MEINAIHBB, Y. Mainagter et Jfat, R.
MEINAB, Y. a. (meinà). Y. Amsimr et
Min R
Lou vent meina, le vent s'abajL t de mar.
MEINAT, s. m. vl. Enfant. Y. Jfeiiiaaa
et Mas, R.
MEINAn,et , ^ „
MEINATA, Y. Meinada et Mot, R.
MEINATAB, Y. n. (meineïâ). Faire 1 en-
fant, Faire ta mainada. Y. Mas, R. ^
MEINGH , adv« (méinche), dg. Moins, v .
Mens et Min, R. ^ , t . x « .•*
MEINET, ETA, ady. (melné, été). Pgw,^
ite. qui a peu d'étendue, peu de volume, wen
petit, mignon. Gare.
MEINH8, VJ. Y. ^«^v^^T^
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MEI
L, 6,f.?l.Mai800|liabiUtiaD,d'oà
manoir.
Êty. du lat. wuLHiio. V. Ma$^ R.
MElNIBa, 8. m. yL Sergent apparitear.
Ëty. de la basse lat. fii«iii«rtii#, m. s.
MBIN8, ?l. Pour moins , Voy. Mens et
MwMde; pour sauf, eicepté. V. Afin» R.
MEINSPENBE 8B , v. r. ?l. Se mépcen-
dre, se tromper. \.M%n^ R.
l, vl. V.ifttr.
If vl. Qu'il ou qu'elle paie , pu-
nisse.
Éty. du \di.fMr€alw,
MBniAN , s. m* ? I. Douvain. V. Bimgan.
Ê(y. du lat. maUriamen.
MBIRAN , adj. (meîràn), d. béam. Jeune.
Éty. du grec ^^^ (meirax), adolescent»
ente ; jeune enfant.
MEiaâR, V. a. (meIra).,Emmaillotter un
enfant. V. MalhwUar.
Êty. du grec ^^^ (meirax), jeune en-
fant.
MEIRAR, Pour mûrir. V. Ma4urar et
.M(Uur,Ji.
MEIRAR, V. a. vJ. Apprêter.
aiFilBA», s. f. pi. (mèîres). Est le nom
qu'on donne , à Barcelpnnette . aux cabanes
situées sur les montagnes qu'on n'habite
que pendant le temps où l'on ramasse les
récoltes.
Ëty. de nuire, nH>îssonner. Y. ifetatotcn, R.
MBIRASTBA , V. Mairattra et Mater ,
Kad.
MEIRC, V. a. (mèïré), d. de Barcel. Fau-
cheur, moissonneur. Y. âfeisiounar et MeU-
aotm, R.
BtElREN , vl. Us ou elles mirent
MEIRl, Y. Main.
MBIAIUER, V, Mairilier.
HURINA, Y. MaiHna.
MEIRON , vl. Ils ou eHes mirent • mé^
ritent.
1IBI8 , pr. poss. pi. de moim , ma , il
est des deux genres , et remplace wume ,
I, vl. Il ou elle mêle.
Ety. du lat. mûcel.
1IEI8B , (mé!sè). Gootract. de madamH'
êeUa, on donne ce titre aux femmes des
artisans auxquelles on ne dît pas encore
dame.
imsBLA, s. f. (meiaèloo), d. bas lim.
Y. DanuUela.
MEIftELET, ETA, S. (meiselé, été),
d. bas lim. Personne irecherchée dans sa
parure. Y. Farot.
1IEI8HO, vl. Y. Meieeoun.
HEISONAR, V. a. vl. Moissonner. Y.
MeisMunar et MeUtount R.
MEISOIIN, et composés. Y* Maiioun,
MEI9SE , s. m. (meîssé) , dl. Pour mets,
plais.
Ëty. du lat. miuiu, m. s. Y. Mettre, B.
Cm a t.t JHMl TiM J« MnrIfM MorfiMMc* ,
Ri a* taai de (Umomm è» mmté* aiaMmbUblM ?.
Et ailfeors :
VMttM imIm nom tma a* boM «MiMct «bsIMm.
M.
IIEIS8EIXA8 , Y. Mëiielaê.
WBIIWKMIN , Y. MaUHmin.
MEI
I y. a. vl. iraiMns. Paire boire,
inviter à boire, servir, mettre de quoi boire,
I prodiguer la boisson.
Ety. de mitsus, service, Y. Mettre ^ R.
ou de la basse lat. mieeere,
BIEIS8ETA ELANÇA et JAUNA, Yoy.
Maûieta,
MEIS80 , vl. Y. Meiêioun.
BIEISSOLA , s. f. (missdle) , iomola ,
wntto&A. Ëmissole , émissole commune ,
Mustelus vulgarii , Cov. Squalus muetelus.
Lin. poisson de l'ordre des Trématopnés et
de la fam. des Plac[iostomes (à bouche trans-
versale) , qui parvient jusqu'au poids de dix
kilogrammes.
Éty.î
C'est aussi le nom que Ton donne, k Nice,
à rémissole pointilléei Mustellue punctu-
latut. Risso.
1IEI880NAR, vl. Y. Meiuounar.
MEISSONIER, vl. Y. Meiisounier.
MEISSOUN, MBD , radical pris du latin,
mestum , sup. de metere , meto , moisson ,
et dérivé du grec àitAta (amaô) , moisson-
ner , par la suppression de a mitial , d'où
meesio, moisson: Met-edor,
De. meaionit , gén. de mestio, par apoc.
et changement de « en et, meiaoun ; d où :
Meisson-ar, MeistounfMeUtoun-artMeii'
eoun-at , Mei$soun-ier , MeUsounier-a ,
Meitioun^enca, Messi-dort Meâe-Ur, Mit*
toun.
De metere, pa^ le changement du t en d,
et suppress. de e du milieu , medre.
De medre , par une nouvelle apoc. med;
d'où: Medaire, Met-wa.
De mestum, par apoc. meee; d'où: Meet*
a«, Mesta^ Meteon-ar, Meiek^er, Meir-as,
Meir-e, Me$Ugn-er, Meel-iba,
MEISSOUN , s. m. (meissdun) ; ntawini,
IIIMOVN , BUMNI , MSMAS , MBStMA , •■«ASAS ,
■BOAS, êuoAaovm, Menée, anc. cat. Mies, esp.
Mesee', ital. port. Moisson, raction de mois-
sonner , la récolte des blés, le temps où elle
se fait, sa durée.
Éty. du lat. metsionit, gén. de messio.
Permeiseouns, au temps de la moisson.
Anar en meiseoun , aller travailler aux
moissons.
BEEI8SOUNAOI , S. m. (meissoupàdg)) ;
miMoiniAM: Action de moissonner; salaire
des moissonneurs. Gare.
MEISSOUNARj V. a. (meissounà); mm-
BBB, VBM90IIAS. JfteftfTe, Ital. Moissonner,
taire la moisson , couper les blé9 ; flg. en-
lever, détruire, tuer, gagner beaucoup.
Ëty. de Meisfoun , R. et de la term.
act. ar,
MBIMOUNAT, AM, part, (meissounà,
âde). Moissonné, ée.
Ety. de Meiseoun, R. et de la term. pass.
at, a^a, moisson faite.
lIEI89QnifENGA , s. f. (meissounéin-
que),d. arl. m. s. que Meistouniera, v. ç. m*
et Meissoun.
IIEI880IINENCIA , s. f. movwLWtrA ,
Quand eWç est adulte, est aussi le nom qu'on
donne, k Aries. selon M. Duval, à l'hélice
des galons. Hélix eeepUum, mollusque de
l'ordre des Gastéropodes et de U ^em» des
Adélobranches.
MEI
619
Ëty. Parce qu'on les recueille après la
moisson , collés le long des chaumes.
M. Truchet à fait une chanson I ce sujet.
Y. MeUsaun, R,
HEISSOUNENGA a la, expr. adv. a &a
miMomnsmA. A la manière des moissonneurs.
Oumeleta à la meiteouniera.
BIEIS80UNIER, lERA, s. (meissonnié,
iére); lunMMiiiAiBm , munmADwm, MaDAnis ,
amtMtmm. Mietitore, ital. Moissonneur, mois-
sonneuse, celui, celle qui moissonne, qui
loue ses œuvres pour moissonner.
Ëty. de Meiesoun^ R. et de la term. ier ,
iera.
Deux moissonneurs et une lieuse , couh
posent ce qu'on nomme une Socea, v. c. m.
MEISSOIINIERA, s. f. ( meissouniére ).
Moissonneuse. Y. Meieeoun , R.
C'est aussi le nom qu'on donne à une ome-
lette , faite avec dcfs œufs et des t>ignons ,
qu'on prépare pour les moissonneurs; on la
nomme aussi meieeaunenea,
MOUBTEIR, vl. W.MeeHer.
MEISTIER, vl. Mm». Y. Metlier.
BIEI80NOA . s. f. (mèlsùngue), d. lim.
Mensonge. Y. Metsaungea.
MBIT , vl. Y. MeUz.
MEITADAMENT, adv. vl. Par moitié.
Ëty. Y. Medi , R.
MEITADAR, V. a. vl. Partager, diviser
par moitié, nuancer , mirptftir, mittger.
Éty. demsitod, moitié, et de ar, Yoy.
Medi, R.
BtEITADARlA, s. f. (meîudarie), d. bas
lim. Métairie. Y. Mae et Baetida. t
Ëty. Y. Jfedi,R.
MEITADARIA PERPBTDBI^A , S. f.
d. bas Inn. Contrat par lequel on donne un
bien è cultiver è un métayer, et cela pour
toujours. Béron.
MEITADAT, ABA , adj. et p. vl. Divisé
par moitié.
Éty. de meitat, moitié, et de at. Y. Medi ,
Rad.
MEITABBR, adj. vl. Partageant,^ moitié.
Ëty. de fneitat et de er. Y. Medi, R.
MEITADIER, Y. Mitadier.
M EITADIER , IERA , s. (meitadié, iére),
d. bas lim. Métayer. Y. Afe;ter et Medi , R.
MElTAT.s. f. vl. Moitié. Y. ilf tla( et
Medi\ R.
ifElTESMAllEN , adv. vl. Mèmement.
MEITOUN , 8. m. (méitoon) , d. béam.
Pétrin. Y. Afaeira.
MEITK , s. vl. La moitié. Y. Mei ti Medi ,
Rad.
MEIZONAR, v|. Y. Meitsùunar,
MEIXINA, vl. Y. ifedecina et Medie,
Rad.
MEJ
MEJA , S. f. vl. Milieu. Y. Medi, R.
IHEJAN. s. m. (medjàn). Sole, allée,
terrain qu'on sème entre deux; allées de vigne.
y.OulUratiMe^i, R.
B|E JAN , s. f. (medjâo). Taroupe , touffe
de poils qui croit entre les sourcils. .
JSty. de me/on , moyen. Y. Medi , R.
BIEJAN, ANA, adj. (medjàn, âne);
HBiAH , AiiA , HUAiiGnui. Media • cat. Media^^
fia, esp. port. Meuano, ital. Mitoyen , enne.
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620
IKJ
inof eo y qur-etf Mtfe d«iiz ; il cit «ossi «olMt
•l il éèitgDe alors une «llé« eneemeocée entre
deuxqtiîDeletQfitoM. V.Otiiitfa; onnidr
miloyen , et Mtâi , K.
ifBJ4QlA« s. L {meàj^y On 4onne quel-
qpeUm oe nom an mât é'artimoo tt'aa T«is*-
scaa.
. BiBJAMA»a.t impr. MMsiA. Ciran, en
ternie de cbarculier , bande de laid dont on
a enlevé le maigre ; espèce de dorade* Saov.
É(y. de mtjan, moyen , parée que cette
partie se trou? e entre le maigre ou ja chair
et kl cooenoe.
MBJAFiA) s. f. Ce qu'on place entre l'eus
peigne et la semdie du soulier. Gare
Ce qu'on plaoe entre la semeNe et Tem-
peigne, est le Atvet, v. c. m. et Mtdi, R.
UEMàNA,B.Î. (mevàoe), à§, M^m ,
double oroobet de fer, fii^sur le milieu du
joug , auquel s'agrafient deux anneaux y ser>
vaut , l'un à tirer la cbarrae en avant et l'au-
tre en arrière.
BIBJANAMBNT, adv. ?1. MtdUmmimU,
cat. ifadtanameule, esp. port. Affisima-
ménl9, ital. Moyennement. V. Mtài , R.
MBJANCIER.UUIA, adj; (medjancié»
iére ) ; mmsAmctMnuk, Moyen, médiocre ou de
moyenne grandeur , de qualilé intermédiaire ;
sur trois enfants, c'est le puiné ou second-
né : médiateur.
Êty. de mej^m et de iêr. V. Meii , R.
HEJANCIBIUMBNT, adv^vl. Moyen-
nement. V. ^edl.R.
MBIANENG , adJ. vl. mmêtanum. Mitoyen^
moyen. V.«ed»,R.
MB JANET , dg. Pour mlttuk, V. megea-
nuêch tl âhàit R«
HBJANGBIS, s. m. (médjan-gris):
cjmAwm-mmHf mom-cMmwÊenm* Nom arlésien
du eanard chipeau , AfM$ Mrtpera , Lin.
oiseau de Tordre des Palmipèdes et de la
famille des Serrirostres ou Prionorsmphes
(à bac en scie) , qu'on trouve sur nos cÂtes
pendant l'hiver^
Éty. M^oH grU , moyen gris» ¥. ifsdt ,
Rad.
Cette espèce passe l'été en Suède , en Si-
bérie et en Russie.
MBJANIER, SERA, BTRA, adj. vl.
Mediatier. cat. JfedtaNfro, esp. Meëianeiro,
port. Médiateur, entremetteur. V. ilfedt,R.
HBIANSAR , V. a. ?1. mtmAWêMm, mnéw
0AB. Moyenner, partager, diviser. V. Midi,
Rad.
KEJANSBNO, adj. vU V. Mtjanfne.
MEJANSZANIER, adj. vl. Mitoyen. V.
Medû R.
MEJANZAFOEB, adj. vl. Mitoyen. V.
Alejun.
MEJARIA, s. m. (medjarie) ; iKiABiA.
De compte à demi^ qui appartient à deux
maîtres ; domaine arrenté à moitié fruits» à
mi; portion.
Ély. de nujany moyen , et de aria, qui est
mitoyen, entre deux mahres. V. Medi, R.
A Vax de mejaria laeoua Hpela.Vroy,
MEJraA, S. f. (medgine). Y. Venir esca.
IIEJINA8, s. f. pi. (medgines) » dl. »-
c0iiiAt, TsirioLAs. Les béatilles d'une volaille,
la fressure d'un agneau ou d'un chevreau.
V. Ifvodeto tiFraekan,
MEJIEa , V. Megter et Medi^ R.
liEl
■ISJO , s. Biv (médjel, 4. bas lira, et mieux
■BIOS. Cloison en planches, en brique ou en
torchis. V. Bugst etilsdl, R.
Le lesla de la noix, membrane qolen sé-
pare les quartiers.
MBJONAR, V* a. (niedSooà). Séparer
par une cloison.
Ëty . de nuj9m e^4e ar . Y. Meéi^ R .
«BfOIIET, dg. Yoy. MiegH^-mÊek et
Mtdi, R.
MEL , 1, MAt • radical dérivé du celtique
mei, pomme, d'où le grec {jiTtXov (melon), ou
(jLÔXov (malon), pommier, pomme.
De méUm^ par apoc. mdi d'oà : Mel-a-
roêa , Mel-im , MêU-a , if e(-o«m, JValaufi-
tera, Meloun-jaina, Mer-oun,
De «i^on , par apoc wial;. d'où: Mal-
ieana,
MELy 9; radieal pris du latin mW, wMi$,
miel, et dérivé du grec (uXi (méli) , m. a.
De m$l : Mel, Md-ada , MeUaèiay Mel-e,
Md-ieot, Melie-ouif Melil-crat, MH-igm^
Melil'XU, Melli'fkar^ Argu-iMOUt Melrisêa,
MelX'ê^, il-miol-ar , Amilh-^Lr, E-mel-at,
Meeu , Meauv'ê , Jtfeoui-a , Mear-ada ,
Mear-au , Mear-t . Jfeoroun-ta , Mernca,
MeraunrÀa, Miel-ada, MUl-egear, Mie4êuê,
Mial,Miau.
WBL, s. m. (mèou); m*&, iuah, jis&.
MeU, ital. Jftsi, esp. Mil, potU cat Miel .
suc doux que les abeilles préparent pour
leur nourriture et celle de leurs avètes.
Éiy.Y.ireletJff(,R.2.
On nomwiê :
VIERGE , b mmL <i«i est atnH Oct njom mm U ••*
oonra da huu
Meou en èsucu fèêu meomir. Pr.
Vùudriax lou meou et leis breseas, vous
voulez touL
Les Grecs, au rapport de Justin, sttritMient
à Aristie , roi d'Arcadie , l'art d'élever les
abeilles et de mettre leur miel à profil. Suîr
vant d'autres , Gorgoris , roi des Cynètes ,
peuple d'Espagne, est le premier qui enseigna
l'usage du miel, comme nourriture et comme
remède, 1520 ans avant J -C.
MEL , Pour millet. Y. Meth, R.
MELA , s. f. vl. Mêle »en vieux Grançais,
signifie néflier.
Grana de rnêa e denéia pol^erada^
Ptadas.
MELA, A LA, exp. adv. (à laméle). Gregèr
à la niaUi, greâer en flûte. Avril.
MELA, s. f. (mêle). Mélange : Fairê^la
mêla, remuer la Jaine nuitée , pour qu'elle se
mêle. Gare Y. Meecl R.
MELAOA, s. f. Mùchia, ital. Mêlée ,
combat corps à corps , entre deux troupes
ennemies , batterie d'une foule de personnes.
MELADA. S. f. (n(kélàde); wAmAHA ,
MBKBAT, mSLAOA. NBABAO, HBÂLAOA, MULABA.
Mîellst, miellée et mietlure , espèce de vernis
brillant , visqueux et douçâtre qu'on trouve
souvent à la surface des feuilles de certains
arbres, et particulièrement sur celles du
tilleul, de l'érable, du rosier, du platane, etc.,
etquTMa cru provenir, les uns, ^one es-
pèce de rosée, les autres, de la transoMon
même des fenifles; mais qui, selon' M. Da-
méril, est fourme pas tes puocTOns.
Éty. de mal, miel, etdefti« , faiC demièl.
Cette substance es^ tsès-douce. Yoy. Jfel ,
*MBLADA, s. ff. d. béflni. nuM. Mieli
Y. Mel et Mel. R. X
MELANCHIEB, Y. AmêUmcklêr.
MELANGOUA, S. f. vl. ■uusvcoua,
tt^MMmeomA. MelancoHa ^ est Y. MdoM-
eonlia,
MELAI! COUC , ICA , adj. vL «ala*-
couc , MAUMcouc. M^ontÂUe , cal. Mélaa-
colique. Y. ifaloneatiKfuav
MELAI! CMIt06 , adj. vl. vauscomos»
Mélancolique. Y. Afeloncotillfus.
MBLAlfCOOUA, S. f. (mdattcoulie) ;
JfeIancofHa,JtaL JMai^eoJtay
esp. port. cat. Mélancolie, délire partiel sans^.
fièvre, avec crainte et tristesse prolongées ;
chagrin , tristesse , bile noire, en terme d'an--
cienne médecine.
Ëty. du lat. metoneolta , formé do ^rec
(jkeXavyoXCa (melancholia) , dont les ncines
sont (jL£Xa< (mêlas), noir, et de ^oX^ (cbolé),
faHe, parce qu'on attribuait cette maladie iî
la bile noire.
MELANCOULIQUE, ICA , adj. (melan-
coullqué , ique) ; Meline<mieo , ilA, Jfetuii-
coltco, esp, port. Mélancolie^ cat. Mélanco-
lique, qui a rapport à la mélancolie, qui est -.
enclin à la tristesse.
Êty. du laL mskuMottsiis. Y.le mot pricé^
dent.
MKLAWOEâir, Y. Mêêélar et Mesdt
Rad.
MEIaANGEAT.Y. ITaselal.
MELANGE , MUAiras^ On donne auasi œ
nom à un draps fait aveo des laines de dif er-
ses eouleura. Y. Mescla et Meeel, R.
MELANIA, nom de feomie (melanle);
iretonta,ital. Méiaaia.
Patr. L'Église honore deux salaces de oe
nom, le 7 janvier, le 8 juin et le Si âécanbre.
MELANITBS, S. L vl. IfoHhe, sorte de
pétrole plus noir que le pétrole oHlioaire ,
poil minérale.
MELANTOmt , s. m. (melantàun). Nom
qu'on donne, à. Toulon et aux environs de
mce, selon M. Risso, au squale kmg-nes,
Squalus eomt^neue. Lin. pîoisson del'or-
di>i des Trématopnés et de la famille des
Phgiostomes (k bouche transversale), tp'on
trouve dans la Méditerranée, oè H attenit le
poids de. trente myriagrammes. Sadiahreet
d'un blanc rougeâtre et d'un très-bon goût.
Éty.r
MELAB , pris du. français mêler. Y, Mu-
elarelMetcl, R.
MELA-BOftA , S. f. (mèle-rése). Nom
qu'on donne, èNice, à une espèce de citron
à fruit plat, à écorce très-épaisse , contenant
une essence abondante et très-suave. Yoy.
ire(,R.
MELASSA, S. r (melàssç); ifakusot ital.
cat. Melole . esp. Jlfala^ao , port. Uetaase, le
résidu du sucre raflné.
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MEL
6ly. Ceoi ipiî veoleiit lent IroaTer éàn» h
grec ODt fait venir ce mot de \kik»ç (melaê),
B^; mais îift auraient po, sans se aerrir
d'ona étyoMlogie fanaae , la prenëre dana la
même langue inéXt (meli), miel; et da la tcrm.
oêêa • parée que la nelasae a l'aapect d'un
miel noir et épaia. V. Mil, R.â.
^RB» AltdeJUiUaalra, V. cm.
, V.JfetaloIctJfuef, R.
S , a. et adj. Aller, de iMoatra,
y. cm.
MEIâAUGBA, S. f^ (melàoQlche); co«-
lAVMBA. Nom Qu'on donne , i Sisteron , au
panic glauque, Panieum glaitcum^ Lin. et ao
panic verd , Paniciun viridi^ Lin. plantes de
la famille des Graminées , communes dans
les champs. On ^t que les cailleasont très-
firiandes de leurs graines.
Éty. du grec (leXCvT^ (melinè), panic. Yoy.
Melh, R.
MEIJLUDn. s. m. (melâoudis), ôg. Mé-
lange. V. Meêclttdiê et Mesel , R.
MEL BLAN<L« 8. m. Un des noms lang.
du millet des oiseaui. Vor. MM-piehat et
4lfIfc,R.
MOÛiÇA, 8.f. (milce) , dl. La rate. Voy*
Êty. de l'angl. milU^ m. s.
MBLCHIOR , nom d'bonme (nelqniéc) ;
MAOCOTA» , MABCWMI. MêlckiOri , ttlll.
lielchîor.
Êty.?
MELE» 8. m« fmilé); mau, momm,
MBovTs, MBUB. Mèlèce , QiélèK d'Europe y
Pinus laridDy Lîn. jLar^ ^urojKaa, Dec.
arbre de la famille des Conifères, commun»
dans la partie Septentrionale*de la Provencci
à Golmars, Allos, Barcclonnette et Seyne.
Êty. du grec ^éXt (méti) , miel , à cause de
la douceur de la manne qu'il porte. V. Mel,
R. z.
Cette manne qu'en appelle dé Briançon,
tnnssude des bourgeons du mélèze et se
cristallise en grumeaux sur les feuilles ou sur
les petits rameaux ; eHe est trè»-afréable au
goût et un peu purgative.
La térébenthine de mélize , comme sons
le nom de EtcourraUf ▼. c. m. coule par
incision des rieux troncs et surtout des
vieilles souches. V. Gar. Làrix folio deci-
dtio,p.26d.
L'excellente qualité dn bois de métèse de-
vrait engager les habitants des pays, où cet
arbre est indispensable, d'en soigper davan-
tage la propagation* Les belles féréts qui
existaient avant la révolution , dans les pays
que nous avons cités au commencement de^
èet article, sont presque entièrement détruites.
Le.seul moyen de les. rétablir consisterait
à en défendre rigonreusement l'entrée aux
bestiaux , et à faire arracher les souches des
arbres coupés.
J'aidémontré) contre l'opiniMi fdBéi^l#-
ment reçne, qae le mélèse était susceptible
d'élre gntlkf ibns mi mémoire que j'aî^ fait-
insérer dans le premier cahier dea travaux de
la Société des amateur» des SMaBoes^-physi-
qnes et naturelles de Paris » sur une grtlè
opérée aocMenteltement.
Le métèae perd ses feuilleaeolilferet ne
doit pas être rangé par conséqoeol, paf» le$
arbres toujours verta. H* Mérat> dana nos
MEL
aifiéle Hamia, du Dict. deaSe. méd. t 30,
p. 485 , a commis eette erreur.
MELENGBANA , a. f. V. Marimgêona.
MALStGOmAR , ▼. a. vl. Chagriner,
attrister.
Éty, de mêlaneoulia.
MELER, vl. V. MHhùureiMfm.K.
MELETA , S. f. (mtiéte) ; hoolsta , noo-
cttABA, AvtniLA. Omelette , oeufii battus et
cuits dans la poêle.
Êtv. du grec &{&« (hama) , ensemble , et
deXueiv (lûein), délayer, mêler , selon Ni-
ent , ou suifant La Motte Le Voyer,d'ati/»
méléi.
MeUta hlamea , Omelette avec des OBufii
iMttus , sans aucun mélange.
Tirar etmmQ w^a meleta, tourner à tout
vent
MELETA , s. f. En terme de boucher ,
c'est la mulette des veaux , la franche mule
des bœufs et la caillette des moutons.
MELETA , a. h Nom nicéen de la sphy-
rène , argentine. V. Pti-d'argtnL
BIALETA, s. U D'après 11. Glocquet,
Dict. Se. Nat, on donne le nom de MeUtte ,
sur le Kttoral de la Méditerranée , à loua
les petits poissons qui ont sur les côtés une
bande argentée, au menu fretin, parce qu'on
les fait cuire en omelette.
MELETA , s. L Nom languedocien du
melet. V. Sauclet.
MEIXTA8, a. f. pi. (meléles), dl. Les
feuilles d'olivier mêlées avec les olives. Sauv.
MELFA , s. f. (méife) ; Nom^ que porte
la rate aux environs d'Annot V. RaUtot
Éty. de l'angl. imlU , m. s.
MELGOUIBEfl , OOIRBSA , ait. vl.
Mmmeda melgouinsa , sol WMlgouires ,
monnaie que faisaient battre les étèqaea de
Maguelonne, comtes de Mdgueil ou MaiH
guio : Un sol melgouiresy qui était d'argent,
valaithuit soua tournois. Sauv.
MELQUEIIS , nom de lieu , vl. mbuvm.
Melaueil ou Mauguio, petite viUeda Lan-
guedoc-
MELH^wMM^i mu , radical pria éà latin
mtltiim, n , millet, que Festus et Olivier de
Serres , font venir ^e «tUr, mille , mot qui
exarîme la fécondité de ce ftrain qui rend
mille pour un. VL Théis croit qu'il est plus
naturel de le dériver de mil y qui signifle
pierre eA-ealta'qua, à causa de sa semence
dure et brillante comme un petit caillou.
U nous paraît qu'il serait bien plus simple
de le tirer da grec , (uXfvTr) ( melinè ) ,
panic , dont la graine est semblaole à celle
du millet.
De mtUmi^ par apoc msl ; d'«ù : Ètd.
MsUi^mka ^ MA-hUme , Méli^mm,
De mW», par le changement de li en iA,
«lilA; d'où^* MM^Mslh-oiioUi Mtlh'mêsa.
De «t/tum, par apoc. tnU; d'où : MU »
MUi-auea.
De mil, p9r le changement àtlnhlh.
mUh', d'où : Milh, J&J^da, MUh^ê,
Milh-aêsa^Milh^erinay Milh-et. JIft-ouea,
MiUhauea , MH^MH^^'mêêom, Mm^tfos,
Mi' stras,
BIELH, ELHA, adj. et adV. d. béam.
et vt. Meillcar, eureVV. MêUmit ei Mtlhy
R. pour mieuv) V. Mise et MUh , R.
MEL
, a. m« (aeil) i ««nr, m»
Ml.. MigUo , ital. Mitho , port. MUl , cat.
Mijo , esp. MHIei , Panioum mmmuum ,
Lin ^ plante de la famille ét8 Granainées ,
origmaire da l'Inde , et aekn 4l'aiilrea d'Afri-
que, cultivée, pour sa graine qui sert h
nourrir U volaille. V. Gar, Mmwm p. 316.
Éty. du lat. mittwai. V. Mdh, B.
MELH-OR08 , S. m. Nom que porta,
dans le département des Boudies-dn-iUiéne,
selon M. Negrel, l'Holcus d'Alep, Hol-
eus HoUpenêis , Lin. plante de la CuniUe
des GraaMnées , originaire de l'Orient et cul*
tivée aux environs de Toidoo et da'âurascon.
MELH-nflBB, a. m. Nom languedocien
du blé sarrasin. V. BUdr^ign.
MELH-ncao* « S. m. vAaviA » ncaor-
■■■Mi, MA, «MuiA mooH»A. Mil Masc ,
panic , millet des oiseaux » PaMcum irta-
licum , Lin. plante du même genre que la
précédente, originaire comme elle de l'Inde,
servant aux mêmes usages, et dont elle se
distingue facileDient par sa graine longue
et par son épi serré.
Éty.V.llelA, R.
D'après l'auteur de la SlalistiqBe du dé-
partement- des fiouches-du-Rliê«ie, on don-
nerait dans ce départeoKnt le même nom ,
à la mina de canarîe , PhalmrU fnarien-
sis f Un. plante de la même famille , qu'on
troave dans les lieux voisina de la mer.
MKLHA , s« f. (méiHe) ; ammjm. Nom
bas limousin de l'amande. V. àmmàt^
MELHA , vl. V. Moudela.
,s. f. (meillàs8e);i
Millet des balais, houque sor-
gho, HoUus sorghOf Linû plante de la fa-
mille des Graminées , cultivée dans quelques
contrées de la France Méridionale , à cause
de ses graines qui servent à engraisser la
volaille , et particulièrement pour ses pani-
cules dont «n fait des balais.
Ëty. de nulh et de l'augmentatif a##a*
T.Milh.ïi.
MELHENGA , S. f. (metiléingue} . dg.
Serait-ce le merle qu'on a nommé mette , en
vieux français , du lat. memla ^ espèce d'ot-
MELHENOVEGEAR, V. n. (meillei»>
gucjâ), dl.
La Mtilhengueto mtHhéngueJo.
D'Astros*.
MELHENGUETA., S. f. (meilleinguétc).
Nom qu'on donne , en Gascogne, à cet oi-
seau ; au merle.
HELHEa, vl. y. MOhour.
MELHIER8 , S. m. pi. vl. Milliers. V.
JfiU.B.
MELHOR , adj. comp. vl. Aver dsl
wulhor, avoir Favaniage. V. MfUhf R. et
Milhour.
MELHÛBABIEN , a. m. vl. mnmmMMmm ,
WIIIIWAOTW ., HIUHWAMSII , BluramAHS*.
MiUorament , cat. Mejoramienlo, eso. Jlfel-
horamentOt port Miglioramento, ftal. Amé-
lioration , sonlafgement. V. MUh^ R.
MBLHORAMfiNT , S. m. vl. mmuhiiia»
CIO. MiûHoramfnio , Hal. MtJotamieiHo ,
esp. MemrameiUo , port. Amélioration
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MEl
CUBA») MBftaVBAS • MM.VTBAm. MUlorar , CSt.
Majorar , esp. JlfeWtorar , porl. Migliorare^
ital. Améliorer , élever , perfeclioDner , ren-
dre meinear.
Éty. du lat. meliorare, m. s. V. IftUi,
Bad.
MELB01IAT,adj. et p. vl. Amélioré.
Éty. de melAor et de al , devena meilkor.
V. Milh. R.
llBI«HOIlIERS, adv. vl. MîeoXy avanta-
ge.V.ifil^R.
MELHOflflOU. 8. m. (meilléssoa) , et
impr. Mmixioctoo, d. bas lim. Espèce de gâ-
teaa fait avec la farine de millet on de blé
d'Espagne, du lait et des œufs.
Êty. de AfeUi,R. V. c. m.
MBLHUIRAZO, vl. V. Mêhutato,
MBLHORACfO, vl. V. MelhwrawktnL
llIEiL.HnRASIBN , vl. V. MeUwramen.
MELHURAR. V. a. vl. V. Mtlhwrar,
Ély. V. Milh, R.
MELHURAT, ADA, ad j.et p. vl. Amé-
lioré. V. AfMlhùurat et MiXk, R.
MEIaHURAZO , s. f. muniBASO , mmax-
BAso, MBuvBAxo. MtUoTaçOyWOc. CdL Amé-
lioration. V. MUh, R.
MELHURIER » S. m. vl. MsitxoBiBa.
Amélioration, avantage, mieui. V. MUh, R.
MELHOROS , adj. vl. Avantageux , fier.
V. M^, R.
MBLIA , nom de femme. AU. de Amêliat
T. c. m.
BIEUA, nom de nombre, vl. Mille. Voy.
Milh, R.
BtEUAUCA , 8. f. (meliâouque). Nom
languedocien da dactylon. V. Gramê etCrro-
flieno#.
Ély. do grec (mXIvt) (melinè), panic» qui
est ta même plante. V. Melh, R.
MBUCOT, s. m. (melico); ■bmcot. On
le dit quelquefois pour miel et pour confiture
au miel, mais plus particulièrement pour
désigner la lavure de la cire fraîchement
séparée du miel.
1IELIGOU8, OUSA, adj. (melicéus , ou-
se). Mielleux, euse.
Éty. de me( et de oui, de la nature du miel.
y.irel,R 2.
MEUCRAT, s. m. vl. Mélicral, breuvage
composé de vin et de miel bouillis ensemble.
V.JIfel, R.2.
MBLIBR, IBRA, adj. vl. Meilleur, eure.
V.Jfi«A,R.
MBLIOA, s. f. (meligqe). A BaroelonneUe,
on donne ce nom à la gomme qu ^u suç
Somme résineux qui découle des cerisiers et
es pruniers.
Éty. de ine(, miel , à cause de la ressem-
blance de la couleur et de la consistance. V.
jrel,R.2.
MEULOT, 8. m. (mj&lilô); fmuMjn.Mê-
llloto. ital. Mélitot. métilot officinaMTeKIo-
r«« o^dnalû, lam. TW/Wtum meiif o(u« of-
fieinalis, Lin. plante de lafam. des Légumi-
neuses , commune dans les champs cultivés.
V. Gar. Melilotut ogUinarwm, p. 310.
Ety. du lat. melUolus, dérivé du grec
lu^CXcoToc (pnelilôtos), formé de t^eXt (n^i),
miel, et de Xcoiçc (lotos), plante à laquelle les
anciens attribpaieot de giindes yertns. Vpj.
jrs^R.3.
, acQ. vL De wMnum » de coing,
de couleur de coing, jaune. V. MiUnOs
Ëty. du lat. melinut.
ME]UIN ,8. m, anc. béam. Sorte d'étofle ,
qui était probablement de couleur jaunâtre
ou verdAtre.
Êty. du grec (jlt)X(voc (mélinos) , de pom-
me, pouleur de pomme. V. ifel, R.
MElfll^A, s. f. vl. MéUnum,80fie d*ocre.
Éty. du lat. me/itiiim, m. s.
BfELINGRE, INORA, Alt. de Jfaltfi^e,
V. c. m.elifal, R.
MEUNGkRET, S. m. (melîn^ré). Un des
noms languedociens du petit grimpere^u. V.
Pscalaperoun et Ma^, R.
MElisSA, s. f. (mélisse); cirBoamiA,
lOMKniA , uaomnTA ^ rooicimAPA , umisba ,
ASAuiAiiA. Melista , ital. MelUsen^ ail. Mé-
lisse, citronnelle ou herbe de citron, MelUna
oMeinalii, Lin. plante de la fam. des Labiées
qui croit spontanément dans la Basse-Prov.
et qu'on cultive dans tous les jardins accuse
de ses vertus et de son odeur.
Ëty. du lat. Melisêa, fonné du grec
(jlIXi<7<7(x (mélissa), abeille, parce que cet in-
secte bùUne sur ses fleurs , dérivé de (te^t
(meli), mieL V.^e{,R.â.
MEUURAZO, vl. V. Melhuraso.
MELla , s. f. (mêle), dg. Espèce de fruit.
V. Mei, R.
MELUFIGAR, ▼. n. vl. VelUfiearp ,
ital. Faire du miel, en produire.
fity. du lj|t. meUifieare , m.^s. Voy. Me} ,
Rad. â.
M£tLlI.pT. vl. V. Meîilol.
MELLURAR^ vl. Y. MelHurar et Vilh,
Rad.
MBlsO,y].Y.Meloun.
Éty. du lat. melopepo,
MELOGHITE8, s. f. vl. Maladiite, sorte
de pierre précieuse.
Ëty. du lat. mtUaehiUSt m. 8.
MELQDIA , vl. iielodia , cat. Y. ATs-
londta.
]«UBL0DI0S,08A, acQ. vL V. Melou-
dious,
MEIX>DRAMa, 8. m. (mélodrame) ; Jfe-
lodràma, cat. Mélodrame, genre dramatique
qui admet tous les autres genres • et où le
chant, le comique et le tragique se trouvent
souvent mêlés sans ménagement et^ns ^»
sure.
Ëty. du grec (a^Xoc (mélos), harmonie, et de
êpi{XQc (drama), pièce de théâtre.
Cette sorte de drame est tout à fait de fin-
ventiondes modernes, auxquels elle ne fait
pas un grand honneur'.
MELOMANIA, S. f. (rodomanie). Mélo-
mânie. amour excessif de la musique.
MELOHANO, s. m. (melomàne). Mélo-
mane.
MELOTAp s. f. vl. Peau garnie de son
poil, fourrure.
Éty. du lat. melota.
b»l6ta,s: f.vl. Blaireaq.
Ëty. du lat. meliê, m. s.
Mdota,..f $9 wm d$ iayêho.
Elue. delasPropr.
MELOODIA» s. f. fmeloudie); Méloiia^
ital. e^p. pon. çal. Mélodîe, arrangem^t
MEL
iooeesstf de plasteofs sons f^à fomenl 09
chant régulier.
Éty. du grec |uXc|>$(« ^ melAdia ) , chanU
harmonieux, dérivé de k«Xo< (mélos) , barr
monie, et de c^4 (6dè), chant.
1UQL0UDIO08, OOAA, (meloudiéns,
ôuse) ; Melodioso^ ital. Melodioso^ port M4r
lodieux, euse, qut produit de la mélodie.
Ëty. de meloudia et de otu.
MBLODIIIOIISAIIENT , adv. (meloiir
diousaméin) ; MelodiasamenUfiialL Mélodieu-
sement, d'une mapièreip'élodieuse.
1IEI«OUN , s. ip. (mélôun) ; roovomi, ■■-
Lov, Mêllonef ital. Melon, esp. MtVâo, port.
Mflà, cat. Melaon, ail. Melon, CucmmUm^^
Lin. plante de la fam. des Cucurbitacées, ori-
ginaire de l'Asie, cultivée dans toute, la par-
tie méridionale de la Provence.
Éty. du lat. wulo,meUmiêj ou du gi9C
|AnX(D.y, (mélôn), pomme. Y. Md^ R.
Du temps 4'Heori II, on ne connaissait que
trois espèces de melons.
On en connaît maintenant plus de dix, par-
mi lesquelles on distingue : Lou wmmm
d*hiver, melon de Morée , de Candie 00 de
Malthe ; d'hiver, parce qu'il peut se oonser.-
ver jusques au mois de février.
Melo êU fim/Msu*, leprosuf, rplundiw et
jamdefafuê.
MELCKINVamva» s. f. (mel6o-d'âlgue).
Nom qu'on donne , à Toulouse , au meloD
verd.
ifBLCHnf -oAM>vfl , ^. m. (meléu-galéu^
Nom qu'on donne, k Toulouse, au melon doql
l'écorce est verruqueuse.
MELOUN-BovMAni , S. m. (melôo-roa-
mâin). C'est dans le même pays le nom dp
melon à écorcç sillonnée.
I^LOUNADA, s. f. (melouQàde). Nom
qu'on donne , aux environs de Toulouse t à
l'aristoloche ronde , Y. Sarroa^na ; selob
M. Toiirnon,ei à l'aristoloche clématite se-
lop ^^ Moulet. Y. Fouierla.
MELOUBÎIER, s. m. (melonnîé); Mdo*
nar et ife(ofiera, cat. On le dit de la plante
qui porte les melons et du marchand qui les
vend. Gare. >
1IEI«01IN|ERA, s. f. (mdouniére). Me-
lonnière, champ planta de qaeions* Y. Jtfef,
Rad.
M5LOUNIBRA, s. f. (melooniéfe); Mt^
lanar, cat. esp. ifewmajo , iUl. Melonnièrç,
lieu planté de melons.
JfEI^OUNJAINA, s. f. (meloondjàioe).
Nom qu'on donne , à Grasse, à l'aubergiiiç.
X.MeUmgenaeiMilR.
WWJ$9 adv. comp. vl. «u, fosun, hbm.
Mieux. V. JUtea. ^ '
MEMA, s. f. (mèlse), dl. iphca, Mdsa^
c^t.R^tè. y.Raifh,
Éty. de l'angl. mtlll, m. s.
MELSAT, s. m. ( melsà) , dl. Espèee de
gros saucisson fait avec de la viande de porc»
de ta mie de pain, des muff 9 et lep assaisoo»-
ments nécessaires. Saur.
ifEi^RAiiBN,s.m. vl. AméUpratioB.
Y. Milh, R.
liSLUS, 8. vl. Joue, mâchoire.
■nLUTRAR. vl. Y. MMart.
MELEE, s. m. (mèlsé). Nom du uMkm, à
Barcekmnetle. Y. JTeis et JMal ,R. â.
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MEM
Jr^Jf , i , n«os, «Moom, msm, mr, radi-
eal pris du latin memttii, «r«> menttim, se sou-
tenir, faire mention, et dérivé du grec javow
(mnaô), faire ressouvenir , rappeler ^ delà les
sous-radicaux latin , mentio , mention ; mt *
maria, mémoire ; iMmorare^ raconter.
De memoran, par apoc. memorar^ et par
la suppression de o et addition de 6 » mem-
hrar; a'où : Membr^ Re-membrança , Mem-
br-ança , Membr-ar ^Membr-at^ Mêmbr-e ,
Jlf-tnemôrar, Membre-ims ^ Memimbr-ar ^
Membra-meny Membr-am.
De memoria, par apoc. memor , memour ;
d'où : ite-memor-oito, JHeMor-t, Memori-a,
Memour-able, Memour-at-if, Memour-an-
ça, /m-irwmottrt-al, jD«#-memoMH-ar, Z)«#-
numouri^t, Ri-mourùar, Omm-memour-
€soun, Caum-memour^aHon^ JDeâ-memorta-
De mefif um, par apoc. ment; d'où : ifeiU-
aftui, Ment-augut, Ment-aure.
De metilûmû , gén. de mentio , par apoc.
mention ; d'où : Mention, Mention^r, mené-
ounaty Bremb-ar, De-brembar, De-bremb-
ier, De-lambr-ar, De-iembr-ar.
De membr, parle changement de m en n,
nembr; d'où : De-nembr-ança . D«-fi«iii6r-
ar, De-nembr-atyE nembr^ança, E-nembr-
ar , Be^embr-ança f Re-nembr-ar, Det-
brommb-ar^ Dee-hroumb-at, Lenibr-ar ee,
Menemoun-nia, Noumbr-ar.Re^benbr'ar^
Jle-fie6r-or, i4re-meti-ar, Re-miniee^eneia,
Re^mour-ar»
MEM, % radical pris de Titafien, mêdett"
mo: miemo, en espagnol , et meemo , portu-
gais ; fait du lalin. ipee. a, «m, dont on a foit
meiifiimuif d'où: par le changement de ta
terminaison metiptimo , et par sync, mette-
wu>y et ensuite medeeimo.
De medeeimo, par apoc. et sync. de de «i»
me : d'où: Mem-a^ Mema-wMnif Mem-e^
Mum^e, Mum-a,
De meéetimo , par apoc medeêim , par la
eoppression de d, meeem, et par la transpo*
eitioii de #, meseim; d'où : Meetim-^.
De medeeim , par une nouvelle apocope ,
medee, et par la suppression de àe,mes:
ô'oii: Met-eis, Mee-eue, Mee-eymep Mez-ei,
MoM^eie^ Meuiea-men^ Meteiem-e.
De metiptimue, par apoc. metips, par la
euppression de p , mette et meteie; dû : IffC-
e<#, Met-^e,,m€treysehatMet-e9me, Met-
o^'U, Mel-eouey Met-me, Met-ie.
MIMA, (même), dg. j4 memae, ezpr«
proT. à mesure; Fabre, l'emploie pour mé-
w%ê» V. Mem, R.
MBHAMENT, adv. (memaméin). Même ,
mémement, en vieux français, de la même ma-
nière, surtout, d'autant plus. V. Mem^ R.
MEMBRt radical dérivé du latin, memôrum,
membre, qu'on fait aussi venir do grec h^Xoc
(mèlos), qui a la m. s.
De fiiMi6ni«i, par apoc. m#ei6r; d'où:
Membr-e^Membr-ai, ada^ Membr-ul^ De^
mew%br'-ar, Dee-memibr-at.
MBMBBAPAMBNT » adv. vl. Sciem-
ment, en cOBoaiasance de cause. V. Jffiii,
Rad.
MBMmiAMBN, S. m. vl. Ressouvenir,
rémiiûsceDce, souvenance. V. Mem, R.
MEH
HEMBRANA, S. f. (meimbràne) ; Mm-
brana, ital. esp. port, cat. Membrane, orga-
ne animal ou végétal, mince et large, qui sert
d'enveloppe aux viscères, et qui remplit diffé-
rentes fonctions relatives à l'absorbtion et à
l'exhalation.
Éty. du lat. membranoy m. s.
MBuniRANOOS , OIF8A, adj. (meimbra-
nous, ôusej; Membranée, cat. tfeai6rano«o,
esp. liai. Membraneux, euse, qui a la forme
d'une membrane, qui en est recouvert.
Éty. du lat. membranaeeue, m. s.
MRMRBANS, part. pr. vl.Se ressouve-
nant, songeant. V. ifeiii,R.
MBMBRANSA , S. f. vl. mbmmiaka.
MembrançafWae. cat. Membranea,esp. Lem-
brança^ port. Membranza, ital. Souvenance,
souvenir, rappel, mémoire.
Êly. de mem6r et de ansa. V. Mem, R.
vl. V. Mewibranea.
,y V. n. et r. (meimbrà) ; mmm-
Membrar, anc. cat. esp. Lem-
6rar, port. Membrare, ital. Remémorer , se
souvenir, se rappeler , revenir en mémoire,
songer, penser.
Èty. du lat. memorare , m. s. d'où «lem-
rare , par la suppression de o, et membrar ,
par l'addition euphonique de d. V. Mem , R.
MEMBRAR 8B^ V. r. (se meimbrà). Son^
ger, se souvenir, penser à. V. MetemUtrar
et Mem, R.
Adiou, tevauquittar, me membra de Vadagi,
Que nous a laieeat certen eagi :
Ami de eadun
Ami de degun.
MEM
623
, ADA, adj. et p. (mémbrà ,
àde) ; mmmumvr, Uembrud , cat. Membrudo ,
esp. port. Membruto, ital. Membru , ue , qui
a de gros membres.
Ëty. de membre et de at. V. Membr , R. ,
MBMBRAT, ADA, adj. vl. Mémoratif,
attentif, sage, réfléchi, pruident, avisé , cir-
coiupect.
Éty. du lat. memoratme. V. Mem, R.
Affv. sagement, légalement.
MEMBRE, s. m. (méimbré); imnas.
MenibrOf ital. Miembro , esp. port. Membre ,
cat. Membre, partie extérieure de l'homme et
des animaux, les jambes, les bras, etc., partie
d'un corps politique , d'une société , d'une
phrase, etc.
Éty. du lat. wumbrum , m. s. V. Membr ,
Rad.
On nomme membres thoraciquee les bras,
parce qu'ils tiennent au thorax et membres
abdomtnauœ, les jambes et les cuisses, parce
qu'ils terminent l'abdomen.
Membre de moutoun, édanche de mouton ,
gigot.
On le dit aussi pour chambre, enkingued.
Ai tree membres tout d'un van , j'ai trois
pièces de plain pied.
BIEMBRE, vl. Membre vo#, qu'il vous
souvienne, souvenei-vous. V. Ifem, R.
MEMBREUS , vl. Pour US membre , qu'il
vous souvienne. V. Mem, R.
MEMBRURA. S. f. (meimbrùre). Mem-
brure, pièce dans laquelle sont enchâssés les
panneaux ; en terme de relieur , ais pour
mettre les livres en presse; terme de n^.
tous les Qiei^res d'an vaisseau. Gare.
MEMBRIIT, UDA, adj. vl. V. Membrat
et Membr, R.
MEME, MEMA, adj. (même, même); n-
Bit , vBDicH. Medeeimo , ital. Miemo , port.
Même, qui n'est pas un autre, que c'est bien
celui, ou 4a chose dont il est question.
Éty. de l'ital. medeeimo. V. Mem, R.
De même, de même, ainsi que.i.
En même, en même, en état de...
ME-ME, s. m. (même) ; mams. Nom que les
enfants donnent aux moutons, aux agneaux,
aux brebis et à la viande qui en provient.
Ëty. Mé, est une onomatopée du cri de ces
animaux, et ce mot est peut-être pris du grec
{A7;}cduo (mêfcaô), bêler. Thomas.
MEMEMBBAR, V. n. ( meméimbrâ ) ;
tummmAM. Se souveuir, rappeler à sa mémoi-
re, remémorer.
Ëty. du lat. memini ou memorare, Voy.
Mem.R.
MEMENTO , S. m. (memèinto). Mémento,
marque pour appeler quelque chose.
MEMENTO , s. m. Mémentos , cat. esp.
Mémento, partie du Canon de la messe dans
laquelle on prie pour les vivants et pour les
morts.
BIEMIN, nom d'homme, Cast. Altér. de
Maissimin, v. c. m.
.MEBOOU, nom d'homme, CasL Alt. de
Barthoumiou, v. c. m.
MEMCn, Un des noms languedociens de
la violette. V. Memoy.
BIEMOIRO, s. m. (memôri). V. Mémo-
ri, pour les syn. Mémoire, écrit sur un sujet,
pour l'expliquer , compte, état sommaire de
ce qui est dû. V. Mem, R.
MEMORABLE , ABLA, adj. (memourà-
blé , àble ) ; wamovwukmiM. MemorabUe , itaî.
Mémorable, esp. cat. Memoravel, port. Mé-
morable, digne de mémoire.
Éty. do lat. memoràbHis,m. s. V. Mem,U.
MEMORANÇA , s. f. (memourànce) ; n-
cooniAiiçA, HaHooLuicA. La mémoire , la fa-
culté de se rappeler.
Éty. de memour , mémoire , et dean^. V.
Mem,K.
MEMORATIF, ïïVA, adj. (memouratif,
ive); MKMOBATir. Jlfemoraf tvo , port. ital.
Mémoratif, ive , qui se souvient, qui a mé-
moire de quelque chose.
Éty. V. Mem, R.
MEMORATI0,lVA,adj. vl. Y. Mémo-
ratif.
MEMORI, s. f. (memôri); mMomA, ■>-
MotiAïuk. Memoria , cat. ital. esp. port. Mé-
moire, faculté del'ême qui conserve en nous
le souvenir des choses pass^ que nous
avons connues.
Ëty. du lat. memoria, par h suppression
de a, fnemoira, est tiré du françab, comme
histoire pour hietori. V. Mem, R.
Le poëte Gros, a bien écrit ces mots quand
il a dit :
iou repassi âins ma memôri ,
De ma pawro vido Vhistori.
Gros.
Eou Oou sagH, grava dins sa memôri,
La paraula aoou signour.
N'en fa soun ben et sa glori,
Li bouta tout soun amour.
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6Si
MEM
-MBBKMUA. yL Memaria , eat. Y. Jf«-
mort eiMem, R.
WBmOfBMALyS. et adt. t1. MemoriaKe^i.
esp. port ilfaiiortate, ital. Mémoria!, arertis-
sement, mémoire, état sommaire d'an compte
Ëty. du laL memoriaU, m. s. Y. Mem , R.
BIEKOT, 8. C (memél); vnoi. Nom
laDguedociea de la violette blanche. Yoy.
Fïoyiefa.
Ëly. Dans randeii jtangage français me-
moy, désignait Yûxhomet^ memecylan, en
latin.
MBHOT-NENETA, 8. f. Nom langue-
docien de la petite violette : c'est un espèce
de dim. semblable à celui des italiens , «lam-
mola , mammoletla , qu'on Ht dans ces vers
du PoKtieny cités par M. de BelleTal:
Trêwia la mammolattâ virginella
dm otchibaêii^ otietto 9 vergogfMsa.
MBN
MEN, radical dériré du latin minare, wd-
no, faire aller devant soi, mener.
De minare, par apoc. min, etpar le chan-
gement de î en e, men; d'où : 5ols-afiienar,
Em-menar, Jle-niffiar, Ifen-ar, Ra-menar,
Arre-menar^ Arre-menaî, Prou-menar ,
Prott-m«n-(Hre, Prou-men-ada, Men-ada^
Men-adour, Menad-ierùy Mm^airai^ Men-
aire, Menar-êlaSy Ra-menat^ Men-at, Em^
menais Prou-menat , Mfn-ason , Men-aia ,
A-mena-ment, A-meim-ar^ Â-mein-at, A^
men-ar, A-men-aU Coum-men^aff De-min-
or , De-men-at , E-men-ar , Entre-menar ,
Mal-menar, Mal-menat^ He-meii-ador, Jfe-
netr-al, Iffit-oum, Per-men-oda, Miar,
MElf , pron. poss. (méin) , dg. Mien , à
moi. Y. Miau,
Si hèfrei ta hu i^amtê naen (du feu) ^
Btmê mon UrwibaU goutt en arren^
D'Astros*
MEN, Pour moins. Y. Mens.
MEN, Ti. il ment. Y. Menie.
Ëtj. de fii«fi(ir.
MBNA , itf ena, cat. Y. JIftna.
MENA, s. f. Mena, cat. ital. Race, es-
pèce , qualité , manière , fiiçon : Ei de la
bouena mena, il est de la t>onne race.
Ëty. de l'hébreu min, qui signiûe la même
chose, selon Ménage, ou de snena^ filon.
Y. Men, R. de Af^ar.
Aubre de hana mma » arbre de bonne
espèce.
J)éq%U$erHêtan depéno^
Per gué faire tan defun,
£tpêli$êen d'une meno ,
Que se n'eseapo pas un.
Boiifounados.
mifA, s. f. dl. Des rameaux à greffer;
des rameaux de franc, ou de bonne espèce;
jeunes scions qu'on ente dan» m arbre, ou
desquels on détache une pîiee ou une virole
de récorce, pour greffer en fente , en virole,
enécusson, etc.
MENA , s. f. (mène) ; vimw. Filon d'une
mine ou minière métallique • dont retendue
en hauteur el longueur, est beaucoup pins
grande qu'en épaisseur.
Ëty. de mena^, tonduire.
um
Dansunfihnùnnûmmê:
SâLBANÏÏES , W ému. Sêtm 6m filon.
CIEL M TOrr . U Cm* MfëriMrt.
CHETET , UT m mm , U Um laUrima*,
EPOHTES <M PONTES, Im «m&m dt h rocW lar
AFFLIOaEBfKNT* TÊTB m OUPBàlI . h |wli« «U
fikm ^ g'ifproifcp d« U iwhM im toL
GANGUE , U rvti* a» U roeha <|«i tkot M
Pl]ISSANCE, •
MENAÇA, S. f. (menace) ; Minaeeta^
itd. Menasa , anc, esp. Ameaça , port. Me-
nassa, anc. cat. Blenaee , signe extérieur par
leauel en feit connaître et mindre à qm-
qaun le mal qvTon ?eet lui faire.
Éty. du lat. mmaeùB, arwn, qui setroute
dans Plante, avec cette signification. Yoy.
Man, B.
MENACAnUB, ad}. ?1. wtânâi— . Me-
naçant, insolent Y. Jfan, E.
mSNAÇANT , ANTA , adj. (nenaçén,
ànte); Minaeciôse • ital. AmenetzanU , esp.
Amtçeanief port. Bienaçant, ante, qui me-
nace , qui exprime la menace on le danger.
Y. Man, R.
BOOfAÇAR, T. a. (menaça); mmammi.
Minaeeiare, ital. AnunoMar, esp. Ameaçar,
port. Menassar, anc. cat. Menacer, indi-
quer par des signes extérieurs, que l'on veut
ou que l'on est sur le point de taise du mal
à quelqu'un.
Ety . de fMiia^a et de ar, ou du lat minaH,
m. 0. Y. Man, R.
MENAÇAT, ADA. ac^. et p. (menaça,
àde). Menacé, ée. Y. Man, R.
îiENACZAII , ▼. a. vl. Menacer. Y. Me-
naçar et Man, R.
MENAEA^ s. f. (menède). Conduite;
flottage de bois qui va à flot sur une rivière;
conduite dea troupeaux ; la quantité qu'on
enmène^la fins; fig. menée, intrigua se-
crète; sole, étendne de terre que Fon cul-
tive et laisse reposer alternativement.
Éty..de wk9nar et de «es , qu'os mène.
Y Men R
MBNADIBEA , fi. f. (meMdiéie) . dl.
Gomiie où l'on îâk les mimades d'olives,
c'est-è-dire , où l'on met la quantité qu'on
veut faire moudre en une fois , et la menade
doit être de trois ou quatre cornues. Sauv.
Éty. de menada et de iera , ce qu'on mène,
sous entendu à la fois. Y. iftn^R.
MENADOB, vLATenodor, esp. Yoy.
If «notre.
MENAOOUM, s. m. (menadôn), dl.
Brancard auquel on attache le cheval qui feft
tourner la meule destmée à écraser fies
olivea.
Éty. de menar et de adour. Y. Men , IL
. MBNAIA, s. f. vl. Menée; pratique sourcte.
Y. Men K.
MENAIRA8 , 8. f. pi. (menifreiO» ^'* ^^
cooipagnes ou les amies d'one nonvelle
mariée, ott plutôt les meneuses : nom^u'on
donne dans la cérémonie des noces à deux
jeunes filles qui font folfiee de peranymphes,
ou qui condmseni I» mariée chex son éponx
et qui la couchent. Sanv.
Ely. Y. Men , R. '
MBNAIBE, s. m. (menéfré). Meneur,
.celui qui ccfnduit des animaux; qui esta la
UEH
\ tète d'une intrigue , d'un parti. Gare. Yoj.
BÎÊnaire, s. m. (menàîré): mvat^.
Menador, esp. Jfenflfiift, ilal. Jffii^ , cat.
ClBcheman, ail. SonnaiHer , mouton pertaot
sonnaille , qui marche devant le troupeau
pour le conduire ; meneur, chef de p«rti ,
conducteur.
Éty. de menar et éemire, qui mène. T.
amen. R.
MENAIRB , s. m. cooTA». Un dusse-
mutet, valet de meunier qui charrie le blé et
la farine ; conducteur des bestiaux sur Taire.
Y.Af4fn,R.
MENAL,s. m. Vf. Mînel,me8Ufe deea-
pacité.
BnBNANDBES , S. m. vL Méandre »
ileuve.
MENAR , V. a. (mena): mmmtmAM^Mmaukm.
Menart. ital. Jfenar, cat. Menear, esp. port.
Mener, conduire, gouverner, accompagner ;
traduire, parlant d'un accusé , d'un pri-
sonnier.
Ety. du celt. ttcnar , du lat minarc , que
les Latins ont employé dans le même sttis •
selon Ménage , ou dç men » pour man et de
ar, conduire par la nain, manu redueere,
Jfanar de M, mener doucement, ménager.
Afati mênar , maltraiter» mener rudesieat.
Menar earrosso, traîner carrosse.
if fnar de brut, foire du turnlL
Jfenar fuse, dl. incendier, nsettre k feu»
Ifemir msalter. faire un métier.
JlffAorToraa/iMi^ftfre le rodomonl^lai
glorieux.
Jlf snor à èa man» empariint d'un domaine,
le faire valoir , le cultiver soi-même.
MENAS, V. a. Projeter ^ avoir en tèla ,
être dans le dessein. Y. Jfen, R
Au fnaiava deêpiei longêen^ » il y a
longtemps qu'il avait ce deasem ; on le dit
auasi d'une personne ifoi # été pendant
longtemps malade.
IIENAR, s. m. Mouvement : Au wêêsust.
deis houàÊLs , a»: mantement dealèfsea^Y.
Mén. R.
MENASELAS, «. f. pL (BMiaitiea) ;
mumM, cAMflnvM. Lisière, espèce daceîntiwe*
et aitadies qui s'y fixent » qu'on mat shs
enfants pour ka conduire quand ils consb*.
mencent à*marcfaer.
Ëty. de manor, conduise. Y. Jfen, R.
MBNASOA, vl. Y.JfsiMlfO.
BtENAMADOR, vl. Qui Menaça. Yoy.
Jfan, R.
MENAttfiMnE.vl. Y. Jfanopnért.
MENA88AR , Y. Menaçar.
MENAMIkÉR, V. a. vL Reprandro. V.
MTOiÂt, ADA, adlj. et p. (mené , àde) ;•
MMMT. Menéi ée, conduit , eu. , aelon le
verbe.
Êty.Y. Jfen,R.
HBNAT , s. m. dl. Ange et Mcide ànioai*,
dreles olivea.
BKNATRE , vL Y. Jf<lMt>t.
JmNAKA , vl. Y. Mena$9a,
MBNAEO, S. f. vl. Dysseolarie.
fity. de menar et deaxon, pour oHûn^-
action de mener. Y. Men, R.
NERBiVl. Y. Jrem6r#. t
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MEN
MENCAOI, 8.m.(ineiDcadgf); wmmuttm.
Binage de la vigoe ; collore du mois de mai.
Gare.
MENCAR, ▼. a. (meincâ), d. duVar.
Aller, de Majenear , v. ^ m. AcUoo de
biner la vigne.
MBNGHlbE^ . adj. (meIntchidèoM) > d.
béarn. Défiant, aoupçonneux. V. MesÀotU.
MENCÏb, Tl. V. Mentitm.
MBNÇOraA. 8.1. d. vaHd. Mensevge.
V. Messongea,
MÊND , radical dérivé du latin mênia ,
tâche, défaut , faute, manque ; tfoù : £iiieii-
dare , Bmendatio.
De Nifiida, par apoc. «tend; d'où: ifend-
ti, mend'àr.
•De emeniare^ , ^.ler hs fautes ; corriger ,
>ar apoc. entend ; d'où : Ei-menda-ment ,
Smenda^mena^ Ei-mend-ar, Emefid-ûr^
£man , Emend-^nsa , Etmenda.
T)e imendàtio, jpar apoc. émendàt ;
d'où : EmendaS'O, Emefidat, Mend-ola.
■BNDA, s. f. vl. Menda, ilàl. Tache,
défaut ; réparation, Imperfection, il ou ette
T^are , dédommage.
Êty. du lai. menàa.m, s. V. lUend, Tl.
MBNDA , ENDA , adj. >1. Propre.
£ty. du lat. miindiM , m. s. il signifie aussi
défaut: Se$ menda, sans défaut. Y. Mound.
Rad.
MENDAR, ▼. a. vî. Amender , corriger,
réformer. V. iÊtnd, R.
MENDBROLA, s. f. (meînderôle). Le
harle huppé, à Berre.
MENDEII, vl. Qu'il 6a qu'elle relfofmât,
amendât.
WBNÛlA,v1. V.iTfnajc.
MENDIG, lOA, s. vl. Mendego, esp.
port. Mendieo, ilal. Biendiant,ante, gueul
pauvre, chétif , malheureux , coquin , médi-
sant , mauvais , méchant. V. Mandi, U. per-
fide , trompeur , fourbe ; sorcier , magicien.
Ce mot se prenait aussi pour jeune Ivômme,
jeune fille qui cherchait à se marier.
BfBNPie,iaA, s. m. (meindic,igue);
anmr , mmcovm , mpi. ^eUne berger qui
marche à la tête du troupeau , petit berger,
■fity. Ce mot viendrait du grec |jlcv67j<;
doendés) ,l)ouc , ^ cause que les boucs vont
ordicairement au devant du troupeau. C'est
l'opinion de M. Diouloufét.
PatMiU ée$ am n*y o pin» mendigas.
firueys.
^r ■5P"?^^^.i^- f^ *>*«»ro- Mendiant.
if andiçandi iMlida /Hnô que tidn Tlo-
mtus, ÔPeUarinsnofieteiJ, $i ton otUnit,
aeùen habé là fuet : d ûutrtment têtd vv^
nUz ^ TorWre dèujudge. ^
ïors etCost. deBéaiti.
^at. ^endt^or , pprt. esp. Mendicare, ital
jiendier. V. 4randf«r,;roa usité et Afi;.!*:
(SKI. '
XoM pUidegearfai nmàicar, "Pr ov.
► ^.''"î^ • f: J' (meindilchc) , ^1.
tabart» : ^ la mendicKa, au rabais.
fiiy. de«i«fi,mofnf , et de dieha, dite, k
elui qui demende le moins. V. Min] R. :
TOM. H
MEN
MB^DIGOON, s. m. (meindicdun). Dira.
attendu, apprenti berger. V.MendU.
WBNDlO.vl. y j Mendie.
BIENDIOAR, Mmdiear, ^t. V. Jfrti-
dtcar et Jf andtar.
JHjBNpiOUAN , s. m. vl. Enchantement.
MENDIOUEIAR , v. vl. immisAm. Men-
dier. V.Mandinr et Mandi, R.
MENOIRE , V. a. (meindiré), dl. Rabattre,
rabaisser le prix, oc qui est Toppesè de ren-
chérir.
Ety . de men et de dire, diRrouoffirirmofos.
V. Men et Dire.
MENIMT, s. m. (meindi). NiSm quêtes
mineurs de houille donnent, dans le départe-
ment des^eucbes^u-Khône, «ux ouvriers
*qui traînent lescbarriots.
ltENDlTa,iB. m. pi. (meiudis>, dl. De ia
biswile. V. l^ar^etrada.
BÉENDIZAR , v. a. vl. Déprécier, affaiblir,
détruire. V. Aftii, R.
MENDOI^ , s. f . (meindôle) ; a>»*o«la.
«AamuA, ncAMi.. Lamendote.Sjpttfttamcma,
*Lin. ^inarû mendo/o^Dict. Se. Nat. poisson
de l'ordre des Uolobranches et de la famille
des Léiopomes (à opercule lisse) , qu'on
f eçhe dahs la 4léditerranée , -mais dont la
chair est maigre et coriace.
Ëty. du lat. mendotus, taché, rayé, fait
demetidtim, tache , -^correction , à cause des
nombreuses raies dont elle est ornée. Voy.
aiendf R.
MENDRÈ, s. m. anc. béarn. Mineur. V.
dftfiour etilfin,R.
'Prescription i:onlrelô mendre ^e ùua-
'iorze ans, no ha loe. Fors et Casl. de Bearn.
Rubr. de prescriptions.
toOTRB, BNDRA, adj. comp. <mèin-
drè, émdrc) ; mmomm, ummwm. Minore . ital.
««lor, esp. port. cat. Moindre, plus petit,
trop petit. ^ ^ '
Éty. du lat.mtnor. V. iftii, R.
^/admwdra, blé tnal nourri, blételreit.
Mendre fUh, vl. le plus petit fils.
(memdrjgôul,oule), dl. Fluet, defjetile taille,
qui a de petits traits.
-Éty. de mendre, moindre. V. Min R
MENDRIOOULET, BTA , s. et adj.
(mejndngoule, été), dl. Dim. de Mendri-
goui, Y. Jiin,R.
■reNDRIT,'8. f. vl. i««,T«,. Prostituée.
JIENE, nom d homme <«ièné). Menue,
Éty.de«aint|leiine,-mariyriséétil»hrvttfe
l'an mou m, et dont l'EgChonoîrîi
mémoire le 11 novembre, ^jour de saint
Hartin.
.MBNB,prop. posB. dg. Ce mien, h
mienne. '
^hî?'??*!: ™"^' ^4 (menèbré,.
Rr^^i ^^'î Basses-Alpes, selon M. Avril!
BruUI, aie, dur,i>rusque, sévère , acariâtre :
Atr menebre, air brusque.
itBNBC, BCA, adj. (mené, èque).im.
bécile . nigaud. V. MaU. > '^ ^ ™
de^^S'*^' ** "* (meneirâl), dl. Fouet
Éty. demenor, qui mène. V. Men , R.
aiBWBR, vl. yTMenier et Mena.
MEN
625
MBNBRA , s. f. VI. laiktfui. Afifiera ,
anc. esp. Jlfindra, port. Minière, nâœ.
Ety. du lat. «tnera.
MENERAI. , vl. V. JIftfierdI.
MENERRA, s. f. vl. Altération dc Jlft-
"nerva , Minerve.
teENtaRS , s. T. pi. tl Mines : Meners de
* argent , mines d'argent. V. Jlfina.
meMesgabar, vt. Dépriser, déchoir.
V. Meseabar et JIftn , R.
MANE8€0BIl>rAR ÉB , V. t. V. Mes-
"Contptar.
*MENfeiie:OBIPTÈ, dVX.Hîestùmpte.
Éty. de «lefiéa, moins et de tonuak.
Y. Min ,'R.
BtENESGREiRfe , vl. V. XTeitaêretre.
MENB8PRE8 , s. m. (menesprb) , dl.
Mépris. V.JIfeiprea et iftn , R.
VMBNBSPRESSAR , vl. V. Jfflprtaar.
MJSNBSPRETI , s. m. ^IMenyspren^
^at. Wefioi|)recio,.csp. Menospreço , port,
mépris , dédain , dépréciation. V. Mespris,
MENB8PRB2A1IBN , vl. V. iir«j|>rrf .
JMBNB8PREZAR, v.^a.^l.'Mépriser. V.
Mesprisar, Min et Prei, R.
MENESPRBBiAT, ADA , adj. ^1. Mé-
prisé , ée. y.Metprisat etilfin, R.
«ENCBTAlRAàL , s. m. vl. Ouvrir.
V. Mesteirau et Minist, R.
MENESTATRAI., vl. V. Menestairol.
MBMEfiTBiRAU, Menestral , cat. Voy.
âfet^eirauet Minist , R.
MENE8TIER, s/tû.^d. vaud. Menester,
esp. Ministère,- métier, secours, besoin .
tnystère, emploi. V. Minist, R.
Peiro de menestrier , ^pierre à aiguiser.
MBNBSTRA, s. T. (menèstre) ; Minés-
ira , Ital. Soupe , potage.
^ty. du ceh. menestr, ou du laLminiitrà,
qu fcrasme dit avoir été employé dans lé
méine 'seift.
MENESTRiÔ. , s. m. (meneslrél) ; ^,-.
kiBSTMi., vl. Menestral, càt. esp. Métier
ourrierqui l'exerce , artisan , officier. Vov'
Mesteirau et Minist , R. ^'
MENESTRAR,lv. a. vl. Foumr. AH)y.
ilftiiu(,R. ^
MENËSTtlAU, adj. ant. béahi. Me-
nestral, cal. Ouvrier. V.JlintW, R.
MENE8TREI«, s. m. (mcnestrèl). Nom
qu on donnait, dans les Xll»* et XlII*« siè-
cles, k des musiciens ambulants ou espèces dé
bouflbns qui couraient les tatnpagnes et les
châteaux pt)ur amuser ceux qui voulalel^t
les entendre, et se procuratentalnsi un mov^n
d existence.
Éty. du lat. ininister bû mtiii'f(rah)r
exécuteur , domestique ; minisldlus . en
basse lat. ou de rtthor htstrio, V. Minist
Rad. *
^ ??™S^^*? » •• *° }}' Q"> ««erce un
meuer. V. MestHrau et Minist , R.
BmNfe»t^E8 s. m.^vl. Monastère.
V. Mounaslier et Mono , R.
B1»IE8TRÈT . s. m. dg. V. iffiiei-
trier et MinUt. R. ^ *
«BNB^TRttR, s. m. (roenestrié);
itaNvMBK. Ménétrier qui joue du violon pour
faire danser. ^
Éty. du lat. minus histno , selon les uns
t.^.T^^^^^ ' •"'^•*>^ *«« «"très. Voy! ,
iviHIff , Itid. -\r>
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(m
MEN
\ ETA, S. fmeoé, éto). dl. et bas
lim. Bigot, ott , Ciaxoérot. V. Bigot.
M. Béronie dit qu'il j a?iit autrefois» i
Tulle» ô/tsmenHUê en titre, dont les unes
étaient attachées à l'ordre de Saint-François»
et les autres à celui des Carmes.
C'est contre «Ues qu'on fit le complet soi-
▼ant :
Bevam un e&p
Sw fasian un jour très menetas »
Bevam un eop ,
El n'en begueroun ires plem hroce;
Opei se dUion à VaurÛha
Bevam n^eneara una rouquilha
Aguotn'ei pat trop,
M5NBTA» s. f. (menétott) » d. bas lim.
Petite fille qui compose sa figure et sa mise
comme si tout ce bas monde lui eût été indif-
férent : Un aire meneta, un air composé.
MENBTA, s. f. Nom que les mineurs de
houitte» du département des Bouches -du-
Rhdne , donnent à la houille sèche.
MENBViLHOUN , s. m. ( mene?ill6an ).
V. Merevilhoun,
MBHOâMâB, s. f. (meingànes )» dl.
Flatteries , caresses.
MENGAB» ?. a. tL liffl. Manger. Yoy.
Mangear,
MBNBS , vl. V. Mem.
flBNIGA.Cast. Alt.deDo»tn<eo»v. cm.
MENlGOUN»d. m. Dîm. de DonUnko,
Y. c. m.
lKBNlER,s. m. (meînié); ■■ovQoomA,
TAtfliKii » TAiiiBB , dl. Souchc-mère de châ-
taignier » létard de châtaignier franc » dont
on recèpe chaque année les jets , qui 8er?ent
à greffer en flûte les châtaigniers sauvages.
Étj. de mena, mine» et de ier, la mine
desgrefles.
MENIEB» s. m. tI. Mineur , qui fouille
les mines.
Ëty. de mina et de ter.
MBNIER , s. m. vl. ummmm , mbmma , mb-
mcKA. ifiner , anc. cat. Mine, minière. Voy.
Mina,
MENIERA , V. Mènera.
MENIO, IGA. adj. (menig, igue). Petit,
menu. Y, Menut et Jftn» R.
Mes quing sen aboutat nalura
Enta meniguo creadiro.
D'Astros.
MENIOARIA, s. f. (menigarie) , dl. Fu-
tilité. V. Afin » R.
E n*espas ûo menegaria.
D'Astros.
MENIGABIA» S. f. dg. FutUilé chose
de peu de valeur. V. Htn, R.
Qu*es mon or , ni majpierrario t
Aquot n'es qu'yo menigario.
Tu eonuprenderas milhou^
Peou mouyen d'yo menigario.
D'Astros.
MENIL» s. m. vl. Habitation » hameau ,
^illaffe , d'où les noms de lieu: Blane-men'
il, Menil-montant. V.Mas, R.
MENIJIIOUN.AI » s. m. (méni-moun-âl);
MEN
TA
MtvA, BMUA. Colin-maillard, sorte de jeu
où l'un des joueurs, qui s'appelle aussi Colin-
maillard , poursuit les autres avec les yeux
bandés, et reçoit les coups qu'on lui porte
jusqu'à ce qu'en' ayant saisi un» il le divine»
sans le voir.
MENIMOUS, OOBA» adj. (menimôus »
6use). Fantasque» d'un goût difficile.
MENINA, s. f. (menine)» dg. Jasm.
Grand-mère.
MENISTRATION, S. f. d. ?aud. Admi-
nistration. V. Administration et JIftn , R.
MENUrrRE, s. m. d. vaud. Ministre.
y. Ministre eiMinist.
MENIT » IDA ,s. d. bétra. Enfant, pe-
tit garçon , petite fille.
Éty. du lat. mtfmltie. V.iftn, R.
lIENJADOR,OiaA, adj. vl. Mangeable,
V. c. m. et Mang , R.
MENJAN. ANA, adj. vl. Moyen» enne.
V.i#e/aiietifed»,R.
MENONA, S. f. fmenéne). Épingle. Avril.
MBNOR, adj. vl. Menor , esp. cat. Petit»
plus petit , moindre ; Det menor, petit doigt.
V. Mendre.
Ëty. du lat. fnttior,m. s. V. Min^ R.
MBNORET, adj. vl. Dim. de menor ^
moindre , inférieur , plus petit ; susbtantive-
ment cordelier. V. iiftn, R.
MENORETAT, s. f. vl. Minorité. V.
Minourilat et Min » R.
MENORIA , s. f. vl. Uinoria » esp. In-
fériorité, y. Min, R.
MENOTA , s. f. (menôte). Dim. de man ,
menotte, petite et jolie main. V. Maneta et
Man^H.
MENOTA8 »s. f. pi. (menôtes)» ManeUe,
ilal. Menottes.
Éty. du lat. maniées, m. s.
MENOUN , s. m. (menéun) ; raftAMAv ,
rMmANAT » MMT«». Bouc châtré que Ton des-
tine à la conduite des troupeaux, sonnai lier.
Menon en français, désigne une chèvre du
Levant dont la peau sert à faire do maro-
quin.
Éty. L'auteur de la Statistique des Bon-
cheS'du-Rhône , classe ce mot parmi ceux
d'origine ligurienne» maïs il nous parait
qu'il vient comme menatre de menar , parce
que ces animaux servent de conducteurs aux
brebris quand elles vont de la montagne dans
la basse Provence , et vice versa » on du grec
(Aév$v)c (mendès) , bouc V. Men, R.
Praires menouns, frères mineurs , corde-
liers , par corruption du lat. fratres minores.
MENOOTAR» Garc. V. Emmanoutar.
WENBABf A , S. f. (meûorébie) ; dL «m-
BomA, wÊsmmomMO. Un tantsoit peu.
Éty. Altér. de mendra bria , une petite
miette. V. Min , Rad.
MENEE , adj. vl. Moindre V. Menére et
Min, H.
MEURE » S. m. vl. Mineur* V. Minour
et Jftn, R.
MEN8 , adv. comp. ( mens ) ; matmm ,
noKv, Mm, HMfr, MM» Mwoi. Meno , îtaL
Menos , esp. port. cat. Moins» en plus petite
quMHîté.
Éty. du lat. mtni^, moins, dont on ÙAi
mifif, jar coatractÎMi et casuHannnii Vojp.
Iftni
MEN
Do&u ment, du moins.
iétmifnf, au moins.
En wuns de ren , en moins de rien.
Au mens que H pensarem » lorsque nous y
penserons le moins.
Fentr en démens , se dessécher.
Ai agut eent mens una garba , j'ai eu cent
gerbes moins une» c'est-à-dire» quatre-
vingt-dix-neuf.
Ni mai ni mens, ni plus ni moins.
A tout toumens, adv. à tout le moins.
De mens, vl. sans faute de.
MBN8»s. m. vl. Esprit» pensée, mémoire,
souvenir.
Éty. dn lat. mens , mentit, m. s. Voy.
Afefit » R.
MEN8A, S. f. vl. Mesa , esp. Mensa, Hal.
Mense , table à manger , revenu.
Éty. du lat. mensa, m. s.
MEN8CREIRE , v. a. vl. ■«— T«m«.
Mécroire, ne pas croire.
MEN8IO , vl. V. Jlfenlion.
MEN80NAR, vl. V. JlfeiiKanar.
MEN80NGIER , vl. V. Messongier.
MEN80NJA, s. f. vl. HnioiioA» ntsM-
«A» MSfffOlimiA» MSMOWJA, MBltOBOA. McU-
songe. V. Messongea.
MENBOUNAR , v. a. (meînsonnè) , ëg.
Nommer » mentionner. V. Noumar et Jlen-
tiounar,
tty. V. Jlfem,R.
MEN8PENDRE , V. a. v1. Menospreciar,
cat. esp. Mépriser. V. ilfîn, R.
MENSPENRE, vl. y . Mesprendre.
MENSPREIZAR, V. a. vl. wnmanm.
Menospreciar, cat. esp. Mépriser, dédaigner.
V.Jfm.R.
MENSPRENDRE , vl. V. Metprenirr.
MEN8PREZABIEN » vl. V. Mespris,
MEPI8pREZAR»vl. y.MesprisOT.
MBN8PREZO, vl. V. Mespris.
MENBORA» s. f. V. muiiba , iinvmA. Me- '
sure, sagesse, raison, modération» règle.
V. Mesura eiMesur , R.
MEN8URACIO»vl. T. Mensuratio.
MENSURATIO, S. f. vl. mitimACio. Ml-
ivraitone, ilal. Mesurage» commensurabilité.
Ëty. du lat. mensuratio, m. s. V. ^fenir, R . '
MENBVENIR, V. a. vl. ifCivenire» lUl.
Ravaler , abaisser, avilir.
MENT, radical pris du lat. mentis, gén.
de wMns, âme, esprit, sens, faculté de penser, *
entendement, qn'on fait venir du grec |a£voc
(ménos) , mouvement violent de l'âme . mais
qui se prend aussi, selon Vossîus, peur
âme, esprit : Nam jaevck etsiproprii anisni
impetum notet , tamen etiam animum eîm-
plicUer notasH videtur , d'où : dementia ,
démence. ^^
De mentis, par apoc. ment; d'où : MÊènt-
al, Mentata-wunt, Coument, Cou-mentari,
Cou-ment-ar, Cou-ment-at, Cou^ent-atour,
De^nunê-ifkir , Dament ,^ H^ev-WRt^yar,
Ment'Or, A*metîk^ver,
De dêmentiA, par apoc. et cbwgemenl dm
t en c, demenc; d'où : Des-menç-a, A-mentif .
a , Mené , Mens-sangea , Men-iumiers.
MENT, désinence qui, jointe k un adjectif»
donne naissance à des adverbes, ma» q«i
alliée à un verbe, produit des snbstentifs qoî
indiquent ooe chose lûle dans, le mm a»nt
verbe.
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MEN
chose fondée.
Maumu-ment, de maneo , j'avertis, un mo-
nument étant fait ordinairement pour perpé-
tuer la mémoire de quelque haut fait.
Instru-meiU , de instruo , Je bélis » je
construit.
Mou-merU, de mw€0,)e me meus, je passe.
Liga-wMntf de ligo , je lie.
Tour-mentrdetorqueo, je tourmente.
MENT, et par ait. mm, mi, désinence
dérivée du lai. mentis, gén. démens, esprit,
manière de faire , qui étant ajoutée à un ad-
jectif, sert à composer la plus grande partie
^es adverbes. V. Adverbe.
Fidêla-ment . d'une manière fidèle.
Generala-mênt, d'une manière générale.
Finala-mêfU, finalement.
Pôulida-menl, joliment.
Agreabla-ment, d'une manière agréable.
La désinence metil, concourant à la forma-
tion des substantifs, n'offre pas un sens aussi
clair, car atramentum, testamenlum, ne signi-
Âent pas esprit du noir, esprit ou manière
de la télé, a moins , et c'est notre opinion
particulière, que le mot menf, esprit, n'ait été
prk pour l'essence de la chose , et pour
chose ; de manière que oframenhiffi signi-
fierait la chose noire, l'essence du noir,
Ustamentum, l'œuvre de la tète , etc.
3êENT,2. radical dérivé du latin mentiriy
msntiar, mentir, formé de mnif, mentis ^
pensée , invention.
Demefifiri, parapoc- ment; d'où: ifent^
MeniHda , ifeni-tdor, Jffti^tr, Des-mentir,
MenM, Ment-iàa, Menl-iso, tio». Ment'
Mr, tua , Menteur a , Des mentit, MenHr-e.
MENT, s. f. vl. Mente, cat. esp. port,
ital. Esprit, pensée, manière.
Et y. dn lat. «letilû , gén. de mens , m. s.
IKNT, d. va«d. 11 ou elle ment; de
msfOtr.
La boca que ment auci l'arma.
' La bouche qui ment tue l'âme.
De las tribulations.
MENTA , s. f. (méinte) ; pAows , coomv.
Menta, ital. esp. cat. Mants, ail. Nom qu'on
donne presque indistinctement à la menthe
verte ou baume vert , Mentha viridis , Lin.
plante de la famille des Labiées , cultivée à
catise de l'odeur agréable que répandent ses
feuilles quand on les écrase. V. Gar. Mentha
angustifàlia, p. 313 et à la Mentha genlUis.
Êly. du grée (A<v(b (mîntha), menthe ou de
(xîvOoc (mintbos).
Les poêles ont feint que Minthe était une
fille du Cocjte changée en cette plante qui en
a retenu le nom. Cette fiction exprime les
fimestes eCR?ls que les anciens attribuaient à
la menlhe; on lui attribuait lapropriété de dé-
truire la conception.
XBliTA-D'nvAflp* , s. t Nom qu'on
donne , à Valensoles , à la tanaisie. Voy.
Tanarida,
XENTA-nBA, 8. f. Nom qu'on donne,
4lans le même pays , Valensoles, k k menthe
iMvage. V« Mentastra.
imiTA-FoiA, s. f. (méiiite^f<Me) , dg.
Msatbe rîdée, Mentha rugosa ; Foanwède.
WŒNTA-vm^êiÊBm , s. f. (méinle-dé*
4|ardSft). Nom qu'en donne . aux environs de
Tottloase, k la tanaisie. V. Bamu.
MEN
MBNTA-DB-poOTt, s. f. (méinté*d^pdus). f
Nom qu'on donne , aux environs de Tou-
louse, à la menthe verte. V. Menta.
MENTA-DM-KAtToaM , S. f. (méinte-dés-
rastéuls). Nom qu'on donne , aux environs
de Toulouse , k fa menlhe sauvage, Mentha
sylveslris, plante de la famille des Labiées.
SIENTA-SAI.VAAKA , s. f. (méinle-salbàt-
fe). Nom qu'on donne, aux environs de
bulouse , a la menthe è feuilles rondes ,
MenUiarotundifoliOf planle de la famille des
Labiées.
MENTABUT, UD A , adj. d. béarn.
Renommé, ée.
Éty. de mentum, sup. de fimnini et de
abut, V. Mem, R.
BIBNTAG, tI. U ou elle nomma, fil men-
tion.
BIENTAGDDAMENT, adv. vl. Spéciale*
ment, particulièrement. V. Ment, R.
MENTAI., AI«A, adj. (mèinlàl, aie) ; imi-
TAo. Mentale, ital. Mental, esp. port. cat.
Mental, aie, oui s'exécute avec l'entendement,
c'est l'opposé de verbal : Ouresaun mentala ,
oraison mentale, qui se fait sans proférer des
paroles.
Éty. du lat. mentalis, m. s. fait de ment on
de mentis, esprit. Y. Ment, R.
HENTALAMENT , adv. (meintalaméin);
Mentalmente, ital. esp. port. Mentalment,
cat. Mentalement, par la pensée.
Éty. de mentala et de ment, d'une manière,
mentale. V. Ment, fi.
MENTASTRA,s. f. ( meintâstre ) ; mt-
vAtvii* , AMu«TA«Tm4. MenioHf , esp. ital.
Mentrasto, port. Nom commun à la menlhe
sauvage, Menthm sylvestris. Lin. et k la men-
the à feuilles rondes ou baume sauvage, JHeM-
tha totundifolia. Lin. plantes deb fam. des
Labiées, communes dans les fossés et dans les
lieux marécageux. V. Gar. Mentha^ 1, 2 et 3,
p. 313.
Éty. de msnto et de astra , mentastrum,
en latin.
MENTASTEB, 8. m. (meioUstré). Voy.
Mentoêlra; dans quelques contrées de la Gas^
cogne , on donne aussi ce nom au marrube.
V. Bimen-HblH.
MBNTAII ,?1. nenellerappelle, fait men-
tion.
MENTAUCKJT,part. vl. Parié, entretenu,
mentionné, renomme, cité.
Éty. de mentum, sup. de memini, Voy.
Mem. R.
MENTAURE, ▼. n. vl. Mentovare, ital.
Rappeler, citer, vanter, célébrer, mentionner.
Éty. de menttim , sup. de memini , se rap-
peler. V. Mem, R.
1IENTEIFE8, adv. (memteifés). Mainte-
fois, plusieurs fois.
MENTENER, vl. V. ManUner.
MENTENIR, vl, V. Mantenir.
MENTENT, adj. et 8. vl. Dépensier.
MEifTiDA» s. f. (meintide), dg. Menlida,
cat. Mentira, esp. Mensonge, invention.
Ëty. du lat. mentiri. V. Ment^ R.
Car, al eieele que sen, eouberto d'or, de «pdo,
La mentidoe«dloiit#«l play.
Jasmin.
BIEN
«27
s. m. vl. Hnranu. Menti-
4ir t^ Mm4irpÊê , eap. perL Mutléiar^f
ital. Menteur, régime de awneîrf. V. Ment,
Rad.
MENTIUB, 8. m. vl. ManUtlina, cat.
ital. Mantilla, esp. ifatUtl^, port. Manteau,
mantelet, mantille. V. Mani, R.
MENTILHOUN, S. m. ( meintilhéun ).
Noyaux des fruits. Gare. V. Meoulhaun.
MENTILL. s.m. vl. Manteau. V. Man-
teou et Mant, R.
BIENTION , 8. f. (meinlie-n); jamm.
Menzione, ital. Afencûm, esp. Mencào,}^Ti,
Meneià, cat. Mention , témoignage ou rap-
port par écrit ou de vive voix.
Éty. du lat. mentiUmis, gén. de menHo. V.
Mem, R.
MENHONAR, ▼. a. (meintionâ): mw-
touiiAm, inBim<»«*A«. Menztonare, ital. Mensio-
nar, esp. port. Mentionner, faire mention.
Éty. de mention et de ar. V. JUffii, R.
MENTIR , V. n. (meintir) ; &Aiv«Aa. Menr
tire, ital. Mentir, esp. port. cat. Mentir, dire,
avancer comme vraie, une chose qu'on sait
être fausse.
Ëty. du lat. msnttri. V. Jfsnl. R. 2.
Sensa mentir, sans mentir, à ne pointmen-
tir, en vérité.
Lou mentir, le mensonge.
MENTIR , V a. vl. Fausser : Auber men-
tir, fausser un haubert, déchirer, rompre. V.
Esmêntir.
Éty. du lat. mentiri. V. Ment, R. 2.
liENTIRE,s. m. vl. Menteur, mensonge
employé comme sujet. V. Meniidor et Ment
Rad 2.
MENTIRO, V. Mfentiron.
MENTIRON , S. m. vl. mmmwmA. Dim. éa
menton, petit menton.
MENTIT, IDA . adj. et p. (metnii, ide] ;
■LA», «AAii uamm Grain mal nourri.
Ety, de Ment, R. 2, et de U.
MENTUO,et
MENTIZON, s. f. vl. Mensonge, men-
terie.
Ses mot de mentiMùn , phrase sourcnC em*
plovée adv. pour sans mentir, en vérité.
Éy. du lat. mentiHo, m. s. V. ifsnr, R.2.
MENTO,et
MENTON, tI. V. MenUmn.
MBNTONBT , vl. V. Mentounet.
MENTOR, s. m. (meintér); i/efilors,ital*
Mentor, guide , conseil , gouverneur. Voy.
Ment , R.
MENTOUN, radical dérivé du lat. «mh-
iwm , menlon, d'où : Menio, Menioun, JTtn-
loun-el, Menloun-iera.
MBNTOUN,8. m. (meinteun); Mento,
ilal. Menton, émineoce qui termine la face
iottrieurement.
Ëty. du lat. m«ii(um, m. s. V. MenUmn ,
Rad.
Mentoun de houiê , instrument de buts dont
les cordonniers se servent pour polir les ta-
lons des souliers.
MENTOUNET, S. m. (meintouné). Dim.
demcNlouii. Petit menton; menlonne^, pièce
qui reçoit le bout d'un loquet et le tient
fermé ; lalen d' une lame qui préserve le tran-
chant. V. ilfefitoufi, R.
MBNTOONIBRA, 8. t (meîntounién).
MenUmnièie » bandage propre à envelopper
le menton ; partie d'une coeSe qui passe sous
cette purtie.
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(i2â
msi
Ely. de menUmn^ eid^la^term. Iwa,
yf^ c. m.
MENTRASTBs 8. m. ▼!. Menthe sauva-
ge. V. MentaMra.
Étj. du lat. merUùêbrHm. V. Bfenla.
MENTRE^ QUE , prép. (meinlré qué)^
DBMBinrais 90s.' à/tnire £tfè, ital. Mientra»
^€, esp. Mentré, cat. Tandis que : Menirp
tant y cependant , pendant que.
Éty. dé i'ital. mentrê gue»
MENTIIBTANT, adv. ( meintre-lânj ,
dg. Mentretant , cal. Cependant , tandis
que.
■BNTIIIT , vl. V. ilfendnï.
MENTOR , USA , UA , 8. et adj. ( mein-
lâr, use, ue); iinmmA. Mtntitore , ital.
Mentirosoj esp. port. Menteur. Y. Mestoun-
gier.
Êly. du lat. tnentire, et de ar, celui qui
ment. V.itrffU, R. 2.
BfENTURA, adj. dg. Menteuse. Voy.
Jl€n(ttr^iàa,etiffnl, R. 2.
MENUDA , s. f. (menùde) , dl. Foprnitiire
dç salade , menues herbes , cerfeuil . civette ,
roquette, estragon. V. Bmeis herbaê^Fi-
nat herbas et Mvn, R* ,
MENUDALH, s. m: Menudûll i cat.
MENUDALHA, 8. f. Voy. Mttmdaria et
Hin. Rad.
MENUDALHAjS. f. (menudâille): msiic-
0faiA , MKOTWAïAA , McmiDAïA. MenudoU, cat.
I^ fretin , la menuaille , toutes sortes de pe-
tites choses , petites monnaies , petits pois-
sons. béatilles , etc.
Êty. de menuda et de aJh , tout ce qui est
menu. V. afin , R.
MENUDAMEN, vl.V.
MENUDÂMIMT, adv. v1. wmnmjkmmm.
Menudament,CBi. Menudamente , esp. Uû
nudam€rU0 potl^ Minutamente, ital. Petite-
ment . menu , peu à peu, en petits morceaux.
V. Min , R/
MENUD^H.v, a. (menudé); MnratAm.
Amenuiser, couper. par petits morceaux,
hacher, diviser ei^petites portions.
fity. de menutr^ eide Jalerm. act. ar, ren-
dre menu. V. Min. R.
MENUDARIA, a..f. (menudafie) ; hmo-
»4tB, MBKVDAUiA- Mînuties, petits morceaux,
menuailles, petites monnaies. y.Menudalha.
Éty. du lat. minvSus , V. JtfMi , R/
MENUDAT, ADA, adj. et paft. vl.
MOTOCT. Rapetiasé , ée. V. Mïn, R.
■BNUDBR^ad|j..comp. vL Plus
V> Meinudier et Min , R.
MEmmET , ETA , ad^ dim. vl. JfMi-
4el, cat. Menudito , esp. Tout menu , tout
petit, rapetissé; léger; adv. légèrement. .Vay*
Min,K.
MENUDET , 8. m. (menudé), dl. ? ^
Que Vy ajutquoêde lentillos ,.
Fideous , menudets et ourdiae»
Michel.
KENUDEIA^ 8. f. vl. Ténuité, faiblesse,,
maigreur, délic^iiesse. V. Jftfi,R.
MENUDH»^ npBA» B. vl. Marchand dé^
tailleur ou détaillant.
ftty.^e menudà et de ter,. V. Iftti , R.
■OniUDIER, adj. vl. mipvsimi, wmmvmm»
Chélif , mesquin, menu, petit, oioÎQdri, inr
fépèur. V. Min, R.
MEN
^ Bij^fPpiERAliEBIT , adv. (menndiera-
mein^Ge mot est. employé, dans les Stat. de
Prov, dans le seqs de : de^n maiti à la main.
V. JWn. R.
' MEflUETj 9r m. (menue) ; wft^onvwj.
Menuet, sorte de dan^ d'une simplicité no-
ble et-éiégante , dont la mesure efH à trois
lerap8; air sur leqiiel'4>n la dançe.
Ëty. du lat. minutes , meo^j , parçç qu'on
•y fait de petits pas. V. Min , R. ^
L*Âbbé Brossard et Ménage prétendenlque
cette danse tire son origine du Poitou.
I^ menuet se dansait d'abord sous la forme
d'un 8 ; mais le nommé Pécour lui donna
celle d'uB 2; plus élégante et d'une ex^tion
plusJacilç.
* BIENUEUSA-, 8. f. vlr Diminution. Voy.
i|«n,H.
MENUGUET^ Aub. V. Menuet.
MENUGÙET^, s. f. V. Manugueta et
Jtftn,R.
MENIIISAR , V,. a. (mçmiisa] : wK^mmj^
Amenuiser, rendre plus mincç, plus menUi
ei| parlant du bois. '
Ëty. de menut, menu, mince, de^û on
ttti , porte , et par extension planche , et de
la tenu, act^ ar. On a fait par contraction
menuitar; litt. amincir les planekesy ou du
lat. mttMifre , diminuer, minuUy et de la
term. aet. or, minuitiar, et pas eupboni#
fi|enai#ar. V. Min, R.
MBBIUiaARIA, 8. f. (menuîsarie) ; mmmv
sABiA, moimsAinB. Menuiserie, art du menui-r
sier*, Iç iravail qu.'i} faite
Ély^ de.fiiaiiiit#et de^la term*^ aria.- V« le
mot précédent et if4fi , R.
MENUISIER,- s. m. (menuisié). uMitn.
Menuisier, ouv^rier qui fait en bois des ou-
vrages plus petits^ et, plus délicats que celui
du cbarpentieir , et destioés^en-géiiéralypour
l'intérieur des maisons.
Êty. de menuieei la term. t^ , ou du lah
minutariue , dérivé de miniitea* menu , dé-
licat. V. iTtn , R.
Noël, Dict. desOrig. dit que c'est pav un
arrêt de la cour, rendu le 4 septembre 1332^
que les menuisiers s'appellent ainsi. Aupara-
vant, on les nommait huehere, ou huiêsier$
de la huehe^ de rftiiÛ4>ù porte que les me-
nuisiers confectionnent.
Lee principaux ou^ile dont se servent lee,
n^uisiers y sont :
LE BEG D'Ane , V^ BtdMmh.
LR BOUVEMEKT, nbot «{ul s«rt ApMy«•ifo•..4pq$jpu'
LB B013VKT . V
LA DOtJaNB . V.
L'ÉTABU . V.^ttur,
LEFEQMQIR.eiMaa
LA QOUQE, V.^Coty*4.
LE GVILLAUinS , V. tmlkeoumt,,
LB MAILLET. V. Mmu*,
LA BCÈCHE , V. Mteha, .
LE RABOT , V. Bmhet tt Phnrn,^
là RACLOIR , V. JImImt.
LA RAPEt^ V. Bm^.
LÇ^lIFLAI^. y,BiJlm4*.
L'ÉQUE^RE , V.j£jc«^r»..
LE TRV8QVIN , V. Trmquim.
LE SBRCf^T,, V. Sêffft, ,
LE YILEBREQÎJIN . V. r(n^fvywii,
LA SCIE , V. SfiTvfa et 5«rr««
LA VARLOPH , V.. 9^mftop; .
Les menuisiers donnent le iiMi.4'MMa^#,
à 4a réunion de^ outils iodispeosaUatpoor
-travailler, tels qu'un établi , des «orlsfM , m
^tl/a«tne , na feuiUeret, un ra6ot , den et^
seaux , un fermoir , un valet , un MotlisC ,
une fçuerrs et des scies.
Opérations:
CORROYER , applaiiir , Jtmmt , actire i U mÀtm W*
m r Mil» mfmm éfÊlmtmr,
DEfiILLARDER, aégnwtir l« bote avMt i|m 4« la
oarrojrtr.
^ nÉOITER , Hifr 1« ptèç« , trloB ù» Iwgwrs n lc« loa-
OLGAVCHIR., drcMMtWM pUmIm nr mm pwmnt <m
MENUR, 8. m. (memiïr). Meneor, chef
d'une séditioiM conducteur. V. Afynaire.
MENUSAR, dl V;. Menuitar et Min, R.
IIENUSARIA^ V. JKfimîaaitta et if tiH R .
< MENU8A8, s. f. pU (menéses). Fressures,
menuailles , débris de viandes. V. Jfiti ^ fi,
MENUSW,^ 8. niudg« iCmiusMr, %.c«(ia*
«t ifitirlU
MENUBIER", V.JIf«iitim#r.
^ MENU8TRIER,, AU. de. Menesktier , iw
iC^ m. et Jfifiût, R.
' MENUT, s. m. Un des noma dujeresso»
alenois, dans le^ département des B.-du-Rbk
V.JVaatoicfietlfm, R.
MENUT. UDA,,adj. (menu , ùde) : mst
MiA, HEMOD. Minuto, ital. MenudOytsp, Miur
dp, port. Jlfenud, cat^Menu , délié, qui apea
jde^.volume, peu de grosseur. qui.e6ide petila
taille, mince; fig. qui a peu d'impoctanoe.
. Éiy. du lat. minutuSf m. s. Y. 3HHf R.
B^attor menut^ anc béam» mena bétafl.\
mENUT, 8. m. Le menu, les petits objelt,
le menu d'un repas : Au mewiil, vl. endâiiU
M^NUVIA, s.f.* fmenûviejk; mbtovima»
Nom qu'on donne, à Cages, au pois dei
champs. ^V. ifenuviUboiin et MtMf R.
-. MENUYHiHOinCjS. m.(menQvi|l6Qo):
MBMOVIA, MBiroVIUiA, CBSB-BS-CAM», CmBB-«A&v
▼Aop. Poia^de^cb^^lâpfl, PiaaiN aroanft , Lin.
plante de la fam..de8.I4gumîneiises , qu'on
Irouve dans les cbaïQps. Y. Mi% R.
i MENUZAR , V. a. vl. Al^rfiiifar, anc. esp.
Jf^nurcar^, ital. Dimipoeryamohidrir. Yoy.
Myiif R.'
BfENUZER, adj. vl. Menu. Y. Jfin, R.
BfENUZIER , vl. Y. Jlfsiiti4)îsr.
BÉENÙZEETR, IIÇTRA . adj. fmena»^
i^ré), dl. De mçnuisier, qui tient k la menai-
ëerie. Y.ilftfi,R.
V S'iinet^tidélUkbwsieffreL
Dé to coumpagni menuixiejra.
A,, Fabre.
" MBNZ, vl. Moins. Y. Mima et Mim^ R.
MENZOl^GA, vl. Y. Messonge.
MENZUNZERS, adj. et S. m. vl. Menleor,
mensonger. Y. Ment, R.
HBQ
BiEO i pron. poss. vl. Mon, mien.
. MEOiiA , 8^.1. iwâiMA, MBiaA, — iMaj hb-
tiou^n MwmojLy^ « mBOutA, mbsoi. , mmouk , vK
ifeoflov, esp. iIftdoUa, ital. Moelle «et |>ar
anaL centre, milieu, moitié. Y. JfoMisla.
i MEOLHON , s. m. vl. Moelle » c«Mr ,
noyan. Y. Ifeonlàoim et Meoedh^B.
MEOIXA, 8. f. vl. Moelle. T. Mm^i^^
JfondsIaetJfcotii^R.
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WÊBéD , pr. PN088, (mèoo), d. b» lim. Mon:
Lau meout le mien. V. Miou,
II âigmfie quelquefois mon ami : Ooumiùu!
oh là, mon ami.
MEOU-MNisAT, 8. m. (mèou-rovaà). Miel
rosat ou rbodomel.
MEOUGA , 8. f. (manque) , dl. Manque :
Moun fuiil a fach wuouea, mon fusil à raté.
V. aie.
MEOUFA, S. f. (mèoufe); mmwwwé^. Un
des noms de la rate des animaux* V. RaUla
et BUsquêt.
MEOOFE, BOVTAf adj. (meéufé, eôufe).
Pâle, blême, décoloré, en nùlant du: Tisage.
y. Paît. ^ t-"
MBOVOLA, V. MtmdOai
MEOVLA, V. Meoulha et Mioulh, R;
MBOULHi aM«oH»i» radical pris du lalînH
mêduUa^ moelle, formé de medtiM, qui est au
milieu, parce qiieJa.HKiielhii oceupe lecenUe
des os ; ou du grec {AUftXbc (muelos), m» s.^
De mêéMBt^ par apoc. ei changement de
«ron en, m^dcmtf^el par la suppression de d,
meùull, meoulh; d'où : Meoull-a , Méol-a,
Mtolk^au , Meall-a , Meoulha , iftout^^mn ,
Meoulk-ouê, Miul-^, Mevoul-a, Mevaulh-
oim, Mesoulray Mefout^ Meiol-a , Mefolh-a,
Jlfsf-ouL
De medyUa, par apoc. wudul, par laOrans-
posiUon de e et deii, mudel et moudel; d'oil.
jroMdfi-a, ilfoMe(-a#, JlfoMO-a , Mfm»-êla ,
MSQULHA; V. Mouâd^ et ifcsiiljb ,, E.
p»ur mie du pam, V. M^uila;^ou le dit aussi
quelquefois iron. pour graisse. V. GtaUsa.
MJBOemouif-, s. m. (meouilléon); mb-
VOOtaoïtt, BOnJAH, CUUÇim , MASHAtaO^By^MSt-
•SIQpr, 0i, etoib mmqfnonfif psmnuMvii. NojaU,
partie dure et ligneuse qui protège, la semen-
ce, de plusieurs Xruils, i^runcs» pèches, cerir
H», etc.
Êly. de meimlha , moelle , etde.1â teruL
angm^ oiiii, grosse moelle.on moelle dure» V.
JHfùulh, R. .
On donner aussi le.nomde msoiilAsiin,
noyau, aux premières gerbes qui forment
le commencement d'un gerbier, et en géné-
ral, à tout commeocemenl d'une, chose qu'en
entasse«
MEOVLBOm, OUSA; adj. (meouilléus,
éuêe), d. bas liuL MiOdloêo , iial. Meduloio , ,
esp. MiduUoso, por|. Moelkoi, .euse , doux «
au toucher^ mou.
Ëty. du lat. miAMôs^, m.s. y. iTeoiOft^R
KEOU^S. ▼. a. (meduré), d. baa lim..
Mouvoir. V. ilfa^rs et Jfonv, R..
imOU8SA« 8.C (miousse)^ dl.Jtale-. V
Vna meonasa yuncupimgnomnaia^,
Qu'avian wèiêmt£m4iarbounada.'.
Favre^ .
MBOOVA, 8. f. (méotre). Uit des noms
ât la maure, selon M. Atrfl. V. âfaum.
aBODVB.s. m.-(raèou?é)^Nom langue^
dooen du mélèse. V. âfeT^et Mti, R. 2. '
^■■pWBi »- ni,'(mèonsé). Vo^ Mthtl
port. liai. Pur, frai, fin. ^
Éij. du lat^nsms, m. •.
MER
llBR,Tl.Ilouelle paye, punit, récom-
pense.
MBRA, s. f. (mère). Pour mère, V. Maire;
pour vapeur histérique. V. Jlfati-dematre^et
MaUr, R.
MERAT, adj» vL MMATs. Pur.
Êty. du lat. meru$, m. s.
MERAUDE , vl. V. Màraedûi
MERlLDT , nom d'homme (meràou). Mè-
raoti
Patr. SaîniMéraot, querËglise honore^e
23 février,
MERAVEULLAR, vl. et'
. MERAVELAB, y. ^eravelAor.
MBRAVELHA, vl. Merveille, y. Mw-
oeZ&aetAftr, R.
MERAVELBADOR, vK yoy, Msravt-
liuUrt^
MER AVBLHAIRJ& , adj. MnAviuAm,.
maATBUiAiioa. Admirateur, émerveillé, admi-.
rant, s'émerveillent, y. JIftr, R.
MERAVEl^HANaA^ s. f. vU Bierveîlle.
y. ilfir, R.
MRRAVELHAR , V. a/ V^^ kbbatbhaab,^
msAvuAAs. Jlfarave^ar, cal. MaraviUar,
esp. ifaravt^r,port. Maravigliare ^ ital.
Emerveiller, étonner. V. Mir, R*
MERAVELHOZAMENT , adv. vl. Mer-
veilleusement. V\ Mir, R.
MERAVILHA, S. f.vL Ëtonnement. y.
Mir,K.ti3i0rvelhm4
RŒSRAVILHAR SR, -Y. r. vl. S'étonner,
admirer, y.i/tr, R. et Meravelhar,
MBBAVÏÏLBOB., OSA , adj. y|. «savu.-
LOS, M^BAviuiofl. Merveilleux , euse; éton«-
nanU V. iftr, R. et Mervelhoui.
. llERAVILBOZAllEN,.adv.vl..Merveil-
lausement. y. Jfir, R.
MERAVUXA. vl. y. Meravelha^
j MERATILLADOR, et.
MERAVUJLAIRE, vl. y. Meravelhaift.y
MERAVILLAR , vl. y . Meravelhar. .
BfERAVnXIOS^ et
MERAVnxOS, vl. y. Merûtilhosi:^
. MBRATTIXA^vL y. if«raoe[Aa.
MERATA, dl. Alt. de Muralha, v. c. m.^
MSRC, 1, MAM, wumctÊt radical dérivé du
latin m«rcart, mereor , acheter, trafiquer, i
d'où mwcans «marchand ; merealut r mar-
ché ; merx^ mercis, mercerie, mercier ; eom^
mercitim, commerce; mereuriMs,-, mercure^
hB wurtiêi gén. de merof ^, marchandise ,
Sir apoc. mire ; d'où : Merc^ , Iferc-or ,
ere-aipMercad^ire, MeneaA-<in^ Mârcand"
eyedc, Mereand-ejar ^ Mirecad-Ur^Mér-
cant-ilha, Mere-eria , Mere-Ur^ C<m-4Mre-
€ , Coumerçwor , Coumer^atU , Mere-^ro ,*
Ifarcuri-ati, JfereufMei » Jlfereoiir , Jfer-
amit-e^Mer^rei, Merewrûala, MeriM.
De mare , par le changement du e en eh;
û'ohiMareh-and, anda, Marehand-ar,
Marehand-nty Mdrchàndoun., Macehand^
wa, Mttrehand'Ot.
De merCf par le changement du e en eh^
«ifrrfc;.d'où : Mmieh-andf Moith-aLi •
MERCf 2, inwcB,«BMi, radical dérivé dil:
Mn mereef.mereedtr, salaire, récompense,^
formé de merare, mériter | gagner par son>
gravait
* Dftiiisrtf«r,par apooAm^rerd^oè vMtnre^i,
Wért-e , Mertei-ar^ Mmeen*ari , Re-merci'
àr, Rm^rtia-w^m , M^rê-tjar, Mesee,
am
629
Marche, Mare-y^ Re^marci^ar, ite-mor cto-
ment^Mers-e.
aœRGA-, s. f. anc. béam.
Rubriea de merca , d repreêalhas.
Merea no se pot impetrà^ que V impétrant
dequtra no aya agut très vegadoi reffUus d$
JiMlieto» Fors et Cost. de Béam.
MERCA, s. f. (mèi-ce); «ma. Espèce,
quahté : Aquot es pas d^aquetla merça , ce
n'est pas de cette qualité, de cette couleur,
en parlant des cartes.
Ety. dé mercis f gén. de merw^ marchan-
dise, y. Merc , R.
BIERGAGIO; S. f. vl. Ck)mmerce , trafic.
Ëly. du lat. mereatio , m. s. y. Mère, R.
MERCADAlRA,.,s. f. vl. Marchandise ,
négoce, y. Mère ; R.
MERCADAIRAR, ▼« n« vl. Négocier,
trafiquer, y. ir«rc,R.
biergadairet; s. m. vl. Petit mar-
chand, y. Marchandoun,
Éty. de mereadoire et de H. Y. Mère, R.
MERCADAIRIA, s. f. vl. Négoce, trafic;
marchandise. V. Ai;erc^il.
MBRCADAL , S. m.vl. Mereadat, cat.
Mercado ^ esp^ Mercato , ital. La place du
marché, le marché.
Eiy. du laL mereatus , marché , on de
mercat et de at, \, Mère , R.
MERCADAMENT, adv. vl. Déterminé-
ment, parti pris , conclu.
Étv. de mertady marché, et demenf, d'une
manièrejflrétée. y^ ilferc, R.
HERGADAN , S. m. vl. ifardUind, v. c.
■iw etJferf,R.
MBRGADANA , S. f. vl. Ustensile de
commerce. V.Mere, R.
''- MERCADANIER, S. m. vU Marchand,
trafiquant, y. Aferc,R.
MERCADAR, V. «» et n^ vl. ■— r^«>«.^« ,
ttncAMDnAB, wnmcADiMMi Mereadejar, cat.
e>rt. Mereadear, esp. Mereanteggiare, ital.
archander, acheter, «commercer, faire mar-
ché. y.Marcandegear et Mire^ R.
> BIBRGADARIA, s. f. vl. hocabawa.
Jtfereaderto , cat esp. .Jfereadarta , port.
Mereanzia, ital. Marchandise, y. Jlfere, R.
MERflADEIAv S. f. vk Biarchandise. y .
Jlfarc/iandûa.
Ëty. de k basselat «Mrenliira. y. Mere^
^Rndi'
MERCADEIAR, vl. y. Marcandegeor
tiMero,K.
MEROADBJAV, vK Mmodefar , cal.
y. Marcandegear et ilferc, R.
MRRCADIAI.. s. m..vl. Marché, yoy.
JfarcaletiTere, R. '
MERCAPMR,^ vl. y. Mereadar.
MERCADIBIRA , vl. y. Mereoditra.
KERCADIRR , s. -m/ vk< MBMABoom ,
nBCATovB. MêreadiTf cat. esp. Mereador^
port. Mereadante^. italr Marchand, com-
merçant, trafiquant. V. Mère , R.
Ce^nom de profession, . est devenu un nom
propre.
MRRCADIRRAr'.S. f. vl. nKAoïnmA,
■MMTAMBMMi. Mtrcadcra , esp. Marchandé ,
commerçante, trafiquante, y. Mère , R.
MERCAiROlâfS. m. vl. Boutique, son
contenu, y. Jfffc, R.
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690
MER
MER
lOWCAlfDARUS. t1. Alt; de Mmr-
éhandùas, f . c. id. et Mère . R.
MERGANDBUm, vl. V. Mtreaiar.ei
Mareandegear.
MERCANDUAll , ▼. a. et D. tI. mmca-
MJAA. MMCASAM. MarchiiMler , commercer,
aégooer.V.JIfércR.
BIBRCUMTILHA , 8. f. ( mercantille ).
MercaDtille, coimnerce de pea de valeur.
ÊtY. V. Mère, R.
MERCANTILHA , adj. f. Mercantille,
qui concerne le commerce. V. Mere^ R.
MERÇAR, V. a. (merçà); viMAm. Mar-
chander. V. Mareandegear.
Êty. de Mare, R. et de ar.
BIERÇARIA, 8. f. (merçarie). V. Mer-
eeria .
MERGAT, 8. m. dff. V. Marcat , plus
usité eiMere, R. vl. abondance , arrange-
ment, convention de prix d'une chose.
Grand mereat i avia , il y avait grande
abondance.
MERGE et
MERGED, 8. f. (mercê); Merce, cat.
Merced, esp. Mereé, port, mereè, ital. Pitié,
miséricorde. V. Merci et Mère, R. 2 ; grâce,
don, récompense, indulgence.
£ty. du lat. mereei, mereedis, m. 8.
MERGBIAN, p. pr. vl. ^mmcwt^d^ê, Re-
merciant, en remerciant ; méritant. V. Mère,
R.â.
MBRCCIAR, ▼. D. vl. KncnnnAm, im-
cBYAm. Mercenegar , anc. cat. Accorder
merci , avoir compassion : Aver merci , te-
merder; rendre grâce, prier, implorer, sup-
plier. V. iferc, R. 2.
MERGE JAIRE , 8. et adi. vl. — rTAi—.
Demandant merci, suppliant; rémunérateur.
V Mère R. 2.
WBBCEJAMBff, 8. m. vl. Supplication.
V. Mère, R. 2.
VERGENARI , ARIA, 8. et adj. (mer-
oenâri, àrie); Mereenart, cat. Mereenario,
ital. esp. port. Mercenaire, celui dont on
paie le travail , qui ne se fait que par on
sordide intérêt.
Ély. du lat. mêrcênarius , fait de mereee,
récompense, salaire, et de arime, celui qui.
V. Mère, R. 2.
MERGBNBIAR, ▼. D. V. Merceiar et
Mère, R. 2.
MERCBraUAR, ▼. D. vl. Mercenegar,
cat. Avoir pitié; (aire miséricorde. V. Mère,
Bad.2.
WÊEMCaaSMt a(Q. vl. Mereemr, anc.
cat MereenderPtUMt. esp. Méritant, misé-
ricordieux.
ÉtT. de JtferesfyR. 2^ salfire, récopupense.
V. irere,R. 2.
MERGBR , vl. Mmrcir^ cat V. Mercier.
MRRCBRIA , s. f. (mercerie): mmcaha.
Mêreeria^ ital. esp. caL Mereemria , port.
Mercerie , le commerce des petites choses
fXk fait de marchandises, mbaos, galons,
fil. etc.
Ely. du lat «#nr, wmeie, marchandise,
et de aria, toutes. V. Mère, R.
aOBRCES, s. f. vt (hatitode, merci,
marchandises.
Êty. du lat. «urées, récompensa. Voy.
Iftre, R. 2.
MERGBT, vl. V. Mnetf
, vl. y, Meraj^Ti»
BIERGETAIRE , vl. V. Mere^aire.
mRCBTAMBN , S. m. vl. Pitié, mi-
séricorde, indulgence, supplication. V. Mère,
Rad. 2.
MERGBTAN , S. vl. Demandant merci
V. ir#re,R. 2.
MERGETANT, adj. vl. Miséricordieux,
seryiable, compatissant, k>on.
Éty. du lat. mitericort , ou plutôt de
mereee , récompense. V. ifere, R. 2.
MERGETAR, vl. V. Merceiar.
MERGETARE , adj. vl. Sensible.
Éty. de f?ifrcee , récompense. V. ilferc,
Rad. 2.
1IERGHADARIA8 , S. f. pi. vl. Um.
Marchandises.
MERGHADIER, S. m. vl. V. Marchand.
MERCHAND , vl. Alt. de Marchand ,
V. c. m. et Merc, R.
MERCHANDIA, vl. V. MarOiandisa.
MERGHAT , S. m. vl. Marché. V. Marcat
et ilferc, R.
s. f. (merci) ; mbmb , «ncp ,
. Merci, ital. Merced, esp.
Merci, pitié, miséricorde, grâce, faveur,
compassion: Senea mereed, sans compas-
sion.
Éty. du lat. mercet , mercediê , prix ,
parce que d'après les anciennes et particu-
lièrement d'après la loi Salique, les pkis
grandes peines pouvaient se racheter h prix
d'argent, Casen. V. Merc, R. 2.
iferett, je vous remercie, je vous suis bien
obligé.
MERGIEA, IBRA, S. (mercié, iére) ;
Mereero, esp. Merce%, cat. MercHro, port.
Mereiajo, ital. Mercier, marchand qui vend
en gros ou en détail de la mercerie.
Ëty. de mère, et de îer. V. Mereeria et
^ere,R.
■BRCIT Mit vBiiof D« LA , Les pères de
la Merci, ou Ordre de la Rédemption des
captifs.
Cet Ordre religieux prit naissance à Bar-
celonne , en 1223.
Éty. V. Ifere, R. 2.
MERCOU ,
MBRGOUIRB ,
MBRCOOIROIf ,
IIERGOOIROOU , et
MERGODR, vl. Sont autant de noms
de lieu consacrés autrefois à Mercmv, d'où
sont dérivés les noms propres de Merecmr,
Mercurol, Mpreoire, Jfereoiitre. V. Mère ,
Rad.
1IBR<;rS , vl. y. Mereree.
MBRGRBS, vl. ncm. MiereoUe, em.
Mercredi , troisième jour de la semaine. V.
Dtfliseree et ifere, R«
Del Mereuri, to sapehaU,
Es le mercres aissi wmnai$.
Brev. (f Amor.
MBRCORI, Tt JferevH, cat V. Jfer-
MBRGURIALA. s. f. (mercuriale). Mer-
coriale, assemblée da parlement qw ae te-
nait le mecredi, après la Saint-Martin, et le
premier mercredi d'après la semaine de Pâ-
ques, poor la réformalion des abus dans Tad-
ques,
IlliimiUatîon de la justiee;
qoefiii-
sait ce jour là lepréMdenl;%.répriBÉ
reproche.
Éty. da meeridi, ym tnqod m\gm
les assemblées. V. Iferc , R.
Cette espèce de triboml de Geone.^
institué par les ordomunoei de Chiiiei Vl
en 1493 ; de Lom XU,eDi496,dpsbi
claration d'Henri 11 , de tS5i.
MERGURIAU , S. m, (mercariâoijiii
■AmcoT-rBti , màMKtmutÊ, Jfircorelk, ti
piémont. ^erenriofe, esp. Jfercvml.ï
esp. Mercuriale, foiroU.tigMble,»»
guette ; MercurialU anim , Lio. pbÉ»
la famille des Euphorbiaccfs, qo'oilfr
partout V. Gar. If ermriaRi.lell^
316.
On donne les mêmes noms àu«=
riale sauvage, mercuriale de nortapu
chou de chien ; MercuriaUsfermM
Ces deux plantes soolèmoUiMkirt»
tives; on les emploil 80Bïenl(l«w>
vements, d'oi| les noms de Ci9*^^'
Poirole,
Éty. du lat •n«»^'l«^'?"^^,
que de Mercure,
cette plante. C'est <
chap. 5. que les L , ..
rtolte, et les Grecs Urm-m^P'
même signification. V. MtrcX
HBRCURIBL. n^^M}^
èle); mmmcvmMV, ^^^<^^^^^^!^Sli
esp. port cat. Mercuriel, *:2^J,
est fait avec le mercure oufi"^
mercure. ^.
Êlf . du lat. mercuHalU, »«*^
riui. V. Jlferc, R. . . t
MERGURO, S. m. Mirevt,^^^^
curio , esp. port. ital. Metoj^' Tr^
planète qui est la plus rapro««"r;
difinilé.'^**
mercurwMjWmwjm^
5,quidkoofrillei«»»
e8tdelà,dilPfiK>^
» latins, l'ippeiW"^.
meretire.
te planète n'est éloignée *'Sjj
moyenne, que d'environ ^^
les. Son diamètre est <le1^'^ ^
solution diurne est io^^^riis
Ety. de
commerce. . v.^k
Cette planète n'est éloignée w^--
tance
de lieues.
sa révolution diurne est incon*
mouvement périodique, «^off^ .
s'eiécute en 87 jours, 2S beorj'g
tance moyenne de la terre «l** '
204. lieues. .^«^^fc^
Nevrton , prétend que li cMjJ ^,
mière du soleil sont sept fow pl« Tj
râbles sur lasurface de »«"^Kg
de la terre , ce qui rend <«***JJt^
bitable pour des êtres semblww'^
En 1800 , Schroeter , décoofntJHJ
636, ans avant J.-C.P!t«80«*'
le cours de cette planète. ^. . .
et impr. «Apcvae* ""^'iVjij
vif, métal blanc, liquide jo^^
an dessous de iko. <l'tt^*"^i^
dont la pesanteor spéci6qae e^ j
rean distfllée. comme 13, Seslàl.»'
cube pèse 950 livros.. .
Éty. du lat. mereurtiii. V. i^i
Le mercure s'unit avec betowj
taux d'où résoltentdesmélaBgesqiO'
me amalgames. .^,
Ceingal,d^conMâei
des plus utiles dans les
arts.
4à
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l MER
^ Od prétend qac la premike flriiie 4e mer-
cure m découverte 50 ans avant J.-C y à
" Analdea, eoEapagne.
i> Od altribae géoéralenieDt à Beranger , me-
^ decia de Carpî , la découverte de la propriété
' antUypbiHlique du mercure en 1520.
L^ MERCZ , 8. f. yl. mmtê » JHerce , ital. Mar-
ti cbandise, mercerie.
» Èty. du lat. merx , m. a. V. Mère , R.
* MERD, radical dérivé du lai. merda,
•' merde , excrément , qu'on fiiit dériver du grec
I * {jipoc (meros) , partie ; et du lat. edo , raao-
* ger» partie desalimenla.
* Bte merda , par apoc. VMtd; d'où : Merd-
^ ayMerd'Ous, Mtrd^alka , Merd-alh^un ,
^ Merd-oi , Merdasi-er , Det-merd-ary Em-
merd-ar, Dn-merd'at, Em-mêrd^(U, Bm-
*' merd-wi , Em-merd-ouire , Em-merd-out-
^ in Em-merdout-U, Merdau-ier, Merdass*
'f*ina, Merd-egear^ Mard-alha^ Mard-ass-
*'ierfMard'Ou»y Dei-mard-ar^ Em^'fnard'
l'ar, Em-mard-ouire^ Meard^a^ Merd-oul-
$<ida , Merdoul-ier.
a. f. (mèrde) ; cwa-d«->lab ,
Merda^ ital. cat. Mierda, eap.
fAlerde, eicrémenta et parliculiàrement ceux
|.jde l'homme; ceux des animaux portent en
^^ général le nom de Femla , v. c. m.
Êty. du lat. merda, m. a. V. Merda^ R.
Mtrda deii magnanê, litière ou crotte.
Merda deis cavaus , muoue, asett femta.
M€fda deis iurit, épreiote.
Mtrda deis mouicar , chiure.
Merda deis sangliers , loups , laissées.
Merda deis buous , vaecas , bouse.
^ Merda deis lapins f Ubres, calmas ^ mom-
ounSf crotte,
I Merda deis cerfs , fumées.
^j Merda deis auceous rapaceSp émeut.
t MBUDA , s.r. dl. Le jeu de l'échelle, appe-
^]é aussi mérelle. V. Capela,
' BISRDA' DB-cMA&A , Sy n.
ouguou . selon M. Avril , v,
^ BiBRDA-DB-coucoT, dg.
'^.e-eouguon,
^' Bl£iU>A-DK-COII«0<M) , 8.
^OUgÛOU) ; WSBBA DB CIOA&A,
» «T. Gomme de cerisier ou gomme de pays.
' BIBRDA DB#o BMMBy 8. f. Un des noms
4e VAssa-fmHda, v.c. m.
M£IU>A-rBB , s. f. Nom bas lim. du ma-
'befer. V, Mâcha- ferre.
* lCEIU>ALHA,s.f.(mardaiUe);MAMAuiA»
'rsKAASA. MerdaiUe^ troupe importune de
''etild enfants, racaille. V. Marmalha.
^ Éls. de merda et de la term. atiia, tout.
^.Merdr^.
8i m« ( flnrdailloun);
Petit Borvewu V. ifenUwttar
. de Merda-de-
. c. m.
Voy. Merda-
t (merde-dé-
DA
iMtrA.fk.
» s. (merdarie) » dl. Grosse de
er. mâchefer.
KSaRSAS »8. ni. (maftiâs) ; -AaM^ Ito^
fouillis f lieu plein d'ordures ; fig. embarras
i*où FoB «de la peioeà se tirer»
£lj. de mtrda at de faogm. a$. V. Merd,
lad.
MB90A», AMA, s. (aanUsi, àase).
lerv««BS f «use , eaisBtqni veut Jowr rhooi*
le 'de boa aena, qui fieol entiepmMlirt d»
MER
imilDAflnR,BRA, s. dg. Morvenz.
V. Merdassier et ilferd • R.
MERDASSIBR, IBRA , S. (mardassié,
iére ) ; mabd Attisai » mbbbajlw)!» . ■saoAttsB.
Morveux, euse , petit polisson.
Éty. de merda##a » grosse merde, et de
t«r,qui est encore dans les langes» dans la
merde, très-jeune. V. Merdf H.
MERDASMNA, S. f. (merdassine), d.
bas lim. Petite pièce d'artiûce, que les enfants
font avec de la poudre , du charbon et de ia
salive, qui ne tait qu'une très-faible explo-
sion. V. Merd, R.
MERDEOEAR, ▼. n. (merdedjà) , d. bas
lim. Ne faire que de petites choses , ne
voir rien en grand, n'employer qee de petits
movens , Béron.
Ety. de merda et de égear, V. ilf«rd, R.
MERDENGOmULIiUS , S. m. (merdeln-
coulaïre). Chose qui n'est bonne à rien, vile.
Gare.
MBRDOSyOtfA, adj. vl. Merdoê, cat.
Merdeux. V. iferdouaet Merd, R.
MBRlIOOIiADA, S. f. (merdoidàde) , d.
bas lim. ronidourtnar la merdoulada, bat-
tre la caisse sans mesure et sans goût.
Éty. d'une ancienne coutume du pays, qui
consistait à porter avec appareil, un pot sup-
posé rempli de merde, en battant le tambour,
sans ordre, et le briser ensuite à coups de
pierres.
MERDOULIER, S. m. (merdoulié); ma-
oo«BiBB. Gadouard , vidangeur, celui qui
vide les latrines. V. Merd, R.
MERDOURIAS , S. m. (merdooriàs) ;
aiABDOBBlAt, nBOOCBlBB. MargOUÎiliS , llCU
rempli d'ordures.
MERDOORIER, S. m. (merdourié). Ma-
tière fécale. Gare.
MERDOUS , DOSA , adj. (merdôus ,
ôuse) ; MABBoot. Merdos, cat. Merdoso, esp.
port. ital. Merdeux, euse, bréneux, sali
par de la merde, en parlant des enfants.
Éty. de merda et de ous. On le dit subs-
tantivement d'un jeune morveux : Es un
merdouSf c'est un morveux. V. Merdy R.
MERROUiœT, ETA,S. m. MABDovtBT,
■ABDBT. Petit morveux, dim. de merdous. Y.
Merd , R.
MERE, ait. de Maire , v. c. m. et Mater,
Rad.
MERE, d. lim. Foucaud emploie ce mot
au Heu de mort : Fau plo quéiau mère de
fan; c'est-à-dire , fau plan que iou mori de
fam , il faut absolument que je meure de faim.
MBRE-ORAND, S. Tire^lire, Aub.
MEREINOAS, 8. f. pi. ( merèingues ).
Meringue, espèce de oaasse-pain, fait avec
des blancs d'oaufo^ delà rapure de citron et du
sucre, dont on enveloppe des quartiers de
pomme.
MEREI.A, vl. II ou elle brille, relmt,
rayonne.
MERELAR, T. n. vl. Briller, éclater.
MERENDA , S. f. (meriènde ) ; wamamom,
Merenda, ital. port. Merienda^ esp. Repas
2ue l'on fait entre le diner et le souper. Voy.
*f0ustar.
Ety. du lat. merenda , m. s.
MËR
631
Mitrmêam, asiHqui âieèkamipri
«iiotf fcitiwi flwAo dk cafenfur
'opremdioi
MBRSNDAIRE , 8. m^. (mereindàlre ) , d.
bas lim. qui a l'habitude de goèler.
MERENDAR, V. n. (mereindâ). Goûter.
V. Goustar.
MERENDB .8. m. ( merèindé ) , d. bes
lim. L'heure à laquelle on goûte , trois heu-
res après midi , en général : Es merende , il
est trois heures, il est l'heure de goûter.
MERER , V, Su vl. Mériter. V. Meritar
eiMerit, R.
MERETRIGI , S. m. vl. ifeff Irtcio, anc.
esp. ital. Prostitution.
Éty. dq lat. merrtrictttm , m. s.
MERBTRiGtfiN , adj. d. vmid. Qui tient
à la débauche avec les femmes.
Ëly . du lat. merelrieus , m. s.
MEREVIA, 8. f. d. d'Avignon. V. Mer-
velha.
MEREVIUIA , s. f. V. Mervelha^ Mère-
vilhoun ti Mir , R.
MEREVULHAT , ADA , adj. a p. (meie-
villàj. Emerveillé, ée. V. £#maravtlfcal et
Mir,^.
MEREVKIiHOUN, 8. m. (merevilh^un) ;
Pois nains, qu'on donna
à manger aux pigeons ; Ach. vesce cultivée,
Vida saliva , Lin.
MERFIE , adj. (merûé) , d. lim. Engour-
di par le froid. V. Gobi.
MEROA. s.f.vl. Altér. de if erda, v.c. n.
MEROUE, nom propre, (mèrgue), vl.
Ce mot est une ait. de dominicus , lat. selon
M. de Sauvages, et c'est de ce mot qu'on a
composé dtifier^ue, doumenge^ donwniea >
dies , dimanche.
MEROUE , s. m. (mèrgué). Un des nome
do petit lait, dans le Bas Lim. V. Gaspa.
MERGUI«I, s. m. vl. Mergulhào , port.
Mergo , ital. Plongeon , oiseau.
MEROUT, UDA,adj. et part. vl. Mérité,
ée. V. MerUat et Merit , R.
BIERIA, S. f. (merle). Mairie, charge de
maire, hôtel où sont les bureaux du maire.
MERIANA, vl. V. Af^ridtaita et Dî , R.
MERtC, s. m. vl. Prix , salaire, récom-
pense y.Mérit, R.
MERICA, s. f. (meriqoe). Alt. demeltea^
lavure de la cire fraîchement extraite du
miel. Gare.
Es dous coumo de meriea. V. Jlfel • R. 2.
MERICLE8, s. m. Alt. de Besieles^if. c. m.
MERICOT,Garc. V. Melieot.
MERIGOUGAR, V. Miricoucar.
MERIGOOGAT , V. Mirieoueat.
MERIOIA , adj. vl. Meridik , cat. Meri'
diano, esp. port. ital. Méridien , du midi.
Ety. du lat. meridiantia, m. ê. V. /)•, B.
lOSRIDIAN , s. m. (meridiàn) ; «bihibb.
Meridiano, esp. ital. Jlfertdta, cat. Méri-
dien, grand cercle Qui passant parles deux
pôles, coope la sphère en deux parties éga-
Ëty. do lat. meridiami, sons-entendu
eireulusy cercle méridien , parce que lorsqna
le soleil est dans ce cercle il est midi ou mi-
nuit dans tOQts les lieux placés mu» ce même
eerele. T. Langituda et IH , R.
MBRiniàWA, S. f. (meridiane), Meri^
iiana, esp. port. kal. Méridienne, Kgne droite
tirée da Kdrd-M^Sad^ dans le plan (ta mé«^
ridieii.
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632
MER
tty. du lat. «KrieNona, qui marqae ie
Bîdî. V. Di» R.
IIEBIDIANA, 8. f. Méridienne , moments
de repoe ou de sommeil que l'on prend à
nidi» wnêfidUê. V. SteHa et Di, R.
L'usage de dormir après midi est très-an-
cien; Nestor et Auguste , dormaient quand
ils avaient dîné. Touts les peuples orientaux
et méridionaux observent le même régime.
Plusieurs fondateurs des ordres religieux le
prescrivirent à leurs disciples, et l'instlnc le
donne à plusieurs espèces d'aninnux.
MfiRIDIBN,-s. m. (méridien), HÊwi-
diono . ital. esp. port. Méridien , mnd cer-
cle de la sphère ^ui nasse par le Zénith et le
Nadir • et par les pôles du monde , divisant
la snbere «a deux hémisphères , 4>la€és l'un
à rorient et l'autre à l'Occident.
Éty. dn lat. m$ridiqnu$^ sons-edtenflu clr-
euluê, fait de «imdtei , Midi, parce que lors-
que le soleil est dans «e cercle , il est midi
on minuit pour tous les lieux qui se trouvent
sons ce même cercle. V. Dt, R.
On nomme premier wnériâien , celui par
lemiel on commence de compter en allant
d'Orient en Occident.
Dans une assemblée <ie savants tenue k
Paris , en 1634 , le premier méridien futûxév
à rile-de-Fer , Tune des Canaries.
En 1528 , Fernel en mesura l'arc.
MERIDIONAL, ▲!•▲. adj. (meridîou-
nid, aie); mMDiooiAi.. Méridionale ^ ital.
Méridional, esp. port cat. Méridional , aie ,
qui est du côté du Midi par rapport au lieu
dont on parle.
Éty. ^iu lat. ineridionalie,
MBRIUHOUN , s. m. (merilhoun). V.
Grignown.
MBHILHOCN , S. m. (merilléu). Nom
qu'on donne, à Toulouse, aux ers. V. Erre,
HBRIN, s. m. anc. héam. Maire-deville.
Éty. du lat major. V. MaJ, R.
Judfee de sa corî, bailee^
Menns, alcadesp ^alui.
Fors et Gorst de Béam.
MERINDOLA» S. f. (mertndéle). Sala^
de fines herbes ; jeunes laitues ou niantes de
laitues. V. Menmda.
MERINGBAMA, s. f. V. Jfartn^fMiiia.
MERINOS, 8. m. (mérinos); Marino,
cat. jlfertno, esp. Mérinos , bélierê <et brebis
à laine très- fine, originaires d'Espagne.
Éty. de resp. merino , errant, vagabond;
on le dit particulièrement des troupeaux qu'on
promène de pâturage en pâturage.
Si Ton en croit quelques auteurs, dit M. Bo-
quilon, dans son Dict. des Inv. l'origine des
mérinos d'Espagne, remonte à un petit trou-
peao de moutons^nglais, donné par Edouard
lli, roi d'Ânglelerre, k Alphonse, roi de Cas-
tille, en 1345. Cette hypothèse nous parait
toutefois susceptible de contradiction. D'^i*
pagne les mérmos furent introduits en Suè-
de, en 1723; en Saxeeten Prusse, en 1765;
en Angleterre, en Amérîmie et au Cap*de^
Bonne-Espèrance,en 1783. La première im-
portation des mérinos , en France, date de
1786, époque à laquelle Louis XVI, fonda
une ferme expénntentale, à Rambouillet
Gokimelle avait, aux environs de Cadix, on
onde qui avait les mêmes goûts que lui pour
l'agriculture , et il dit que cet oncle , pour
anàliorer la qualité de la toison de ses trou-
peaux avait fait venir de la Mauritanie, pro*
vince d'Afrique, des béKere à laine fine pour
1m croiser avec les trebis d'Espagne, ce qu'il
avait hit avec beaucoup de succès. 6n pour-
rait croire que c'est de là qu'^t provenue la
belle jrace de mérinos.
Biogr. unIv. art. ColomeTle.
En 1350, Don Pédre, introduit les mérinos
«n Espagne, qu'il tira de la Barbarie.
En 1*^5, D'Espagne, Ils sont importés on
ooese.
En 1760, ils le sont en Francs, «i AHema-
gne et en Autriche.
En 1786. Louis XVI, crée la ferme expéri-
mentale de Rambouillet, pour la propagation
des- mérinos en France.
fin 1798, création de la ferme expérimen-
tale de Perpignan nour le même objet,
quelques années après on forme sqit autres
établissements semblables.
MEBm, V. vl. Merexer^ cat. Mereeer^
esp. port. Faire payer, sauver, compenser,
ré^mpenser,ménter,. punir, valoir. Voy.
Meritor.
Qm Iota VMtrw Jawp— iff'lor pôJètt ctr merir 'V.'7341.
-Car lOM vw inmaHgm tom Imt pmnw cbir ùinefjtt.
Éty. du lat. merere, m. s. V. lfml,lt.
, s. f. (merise). Merise , fruit du
merisier , c'est une .petite ^cerise à longue
queue, un peu amère.
Ëty. Olivier de Serres, dit que ce nom lui
a été donné par contraction de amère certse,
maïs il parait que son nom lui vient de sa
couleur noire. Y. Mour.
MBRIUER, s. m.^merisié). Merisier,
e^èee de cerisierqui porte leS'Oiérises.
Jf£it/r, radical pris du latin, iiiertliiiR,de
merere, mereo, mériter, gagner, acquérirpar
son travail, et dérivé du grec picipia (meirô),
partager, formé de |i£p<K (meros), partie, se-
lon Scaliger; parceque celui oui mérite a part
à la récompense, ou plutét, selon Vosshis, de
(itCpM (meirô), partager,*obtenir par le fort.
De «ertfiiffi, par apoc. wurii; d'où: Merii,
JtfeHI-ar, Merii-enU, MerU-e^MeriU^ Me-
rit-oiro , Meritoria^meni^ Meril-oue, Dei»
meritar , A-meritar , Det-meritey Mal-me-
rensy Mal-wurir, Màt-mee^Mal-mirent, Me-
rer, Merg-ui^ Mer-ir, Meric, Mer-Mi^ Mir^ .
ens.
HERIT, s.m. vl. Mérite, salaire, vétri-
bution. W.Merit, R. eXMtriêa.
Aver merU, être vangé.
HBRIT, ITA, aiiy. et p. vl. Payé,^, Té-
compensé. V. Merit, R.
MEBITA^ nom de femme (mérite). Voy.
Margarida.
MERITANT , ANTA, adj. (meritân,én-
le); wmmtwQv. Méritant, ante,quia du mé-
rite.
Êty. de if efif, R. et de ouf, anla.
MERITAPA, s. f. (meritàpe); puvoov,
oncAaMT. Espèce de mortier ou de t>onnet
d'argile ou de boue épaisse, que les enfants
font claquer en k lançant avec force conlie
un coips dur, i'ouvertuse enbas. AvnU
flER
. V. a. (mérita) ; ambitah.
MerUare, ital. Merecer, esp. port. Meritmr^
anc. cat. Mériter, être ou se rendre digae*ile.
Éty. du laC. meriCare,m. s. V. Mrrft, R.
Aanolie mente ou famerUa^ c'est Men
employé, tu mérites bien le mal qui t'arrive.
Aquot famerila commo rotcinoiitiia «-«-
nnjiaiirf, c'est employé comme fièvre en
corps de moine.
MBMTB , vl. V. MhriH.
'MBBnWÊ, a.-m. vl. Malachite, sorte de
pierre précieuse.
Éty. du lat. mero^fts, m. s.
«IBRm,s.m. fm^^;min. iTcrlln»
ital. esp. port. AfertI, est. Mérite, qudllés
qurdonnent droit de prétendre à l'appreba*
tion, à l'estime, à la considération età la bien-
veillance des autres; en parlant des chose»,
cequ^les ont de bon et d'estimabte; eeifuî
rend digne de récompense on -de punition.
tty. dulatmerOiMii, m. s. Y.Merit^ R.
liBftlTOIR0,<MUL, a4 (meritéire);
«ttiovAM. MeriioH. cat MeAorio, ital.
esp. port. Méritoire, qui mérite rfrompiinss,
on ne le dit qu'en s^rl^ de dévotion.
Ëty. de mmftet de oiro. Y. Mmi, R.
MBUTORI, vl. V. MeriUriro.
mdUTOBIAMBNT, tdv.^. vaud.Hé-
ritoirement
Éty. de meriforte et de msnl.T. MerU,
Rad.
HERITOUS, OUSA, OCA , adi. (merl-
I6us,éuse, due). Mentant, ante,qoi méfile.
X.MeriUna.
Ëty. de Merii, R. et devons.
MERL , radical dérivé du lalm memla,
merle; formé de mfms, seul, mmila, no-
ffien aecepi#«f , dit Varron , quod wtera , id
ett, #ola voittol, M. de Roquefort, le ChI ve-
nir-du grtc^m^ (mauros), noir. V. Jfanr,
Rad.
De memla, mr apoc. et suppression de m,
merl ; d'où : merUe^ Merl-aî-a, Merî-om.
IfBHIiAlf, s. m. (merttn) ; tumwm, hab-
Mit. La meriuche , merius ou merlan de tn
Méditerranée, ^acNi«flierhidiu,Lm. Mer^
lueirn vrUgarie, Dict Se. Nat poissoD de
l'ordre des Holobranches et de la fam. des
Jugulaires ou Auchenoptères (à nageoires an
cou), qu'on pèche abondamment dans la Mè«
ditenanée.
Ëty. 'du lat merlan^nt , Ybrmé de mcrît
kteiue, brochet de mer. V. Mar, R.
Le véritable merian , Gadne mgrlempu ,
Lin. diffère essentiellement du merlan de te
Méditerranée , en-ce qn'ila trois nageoitcs
sur le dos et qu'il ne se trouve pas ou rare»
ment dans cette mer. V. Fonfossoii ^ros.
A Touten, on donne aossi te nom de hmi^
lan au merlan vert ou sey , Gadme virene^ Gb.
Gadueeep, Lacep. poiami du même ^oove
que le prkédent.
v.a. vL MerUÊM.^^m. Gré-
1IEBI.ATA, S. f. (mertete). La
du taerie et les jeonesmeries.
Éty. du tet memla. V. Merl , R
LB,s.ai. (mèrié) :MMo.ârsrla al
ifitrla. esp. Ilirrte et iTtrla , itel. JVfflM . è
Nica. lf«(ro,port. iferla, est Le
merte noir, 7«rd«s msmla. Lin»
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I MER
I ,. l'ordredeê PaMereauiel de la fam. des Cré-
jj^; nirostres ou Glyphoramphes (à bec k entaille),
^^ commun dans nos pays.
^ Ély. du lat. merula. V. Merl, R.
m*
H
91
«
II
il
11
I
lÉ
l''
i
Le merle est d*an beao noir maia aa femelle
est d'an roux gris , les blancs ne sont pas
aussi rare que pourrait le faire croire le aie-
ton : 5i faê aquot te douni un merle blane ,
en parlant d'une chose qui parait impossible.
Cet oiseau fait son nid au commencement
de mars; la femelle y pond cinq ou six OBufs
d'un verd bleuâtre avec des taches de cou-
leur de rouille. Elle foit souvent trois cou-
vées par an, mais les dernières ne sont que
deS,3ou4fleu6.
Le merle sifle et est susceptible d'éduca-
tion.
MBBLB , s. m. nun. Créneaux d'une
tour, d'un château, d'un mur de clôture.
MBBIi^^^'aicpa, s. m. tmoo aiouibb. Le
merle d'eau ou cincle , Stumui cincluêf Lin.
oiseau de l'ordre des Passereaux et de la fam.
des Conirostres ou Conoramphes (à bec co-
nique), qu'on trouve toiijours le long des
eaux.
£ty. de sa ressemblance avec le merle et
des Keux qu'il habite.
Cet oiseau est facile ï reconnaître au plas-
tron blanc qu'il porte sur la poitrine.
La femelle construit son nid dans quelque
, trou près de terre , où elle pond quatre ou
cinq oBuU blanchâtres, longs d'un pouce et
ayant six lignes de diamètre au gros bout.
MBRLB-d'aima , s. r. (mèriéd'àîgue):
SOOMMOOVd'aMIIA , BOVafMHOOO'DB-rALAM.
Nom qu'on donne, dans le déparlement des
B.*du-Rh. àla rousserole, Tm'duê arundU
naeeui^ firiss. SyMa tordcHdeif Meyer.
MERLE-Bovçvnm, S. m. Nom qu'on don-
ne, dans les pays voisins du Languedoc, k la
paisse solitaire. V. Passa eoulUaria,
HiBRLB-PB-cBAMr , Chardon marie. Cast.
V. Campar-blane.
MEMLB'MJi^mmfkmp , S. m. (mèrlé-louQ)bàr).
Nom qu'on donne, à Avignon, au merle à
plastron blanc. V. Coularei.
BlERLB-DBii-«oaTA«iiAt , S. m. (mèrlé-
déi-mountégnes). Nom qu'on donne, dans
le Gard, au merle k plastron blanc. Voy.
Coularet. ^
MBRLB-aooçvnm , S. m. vaubba. Un
des noms du merle de roche, V. Coua-
rouêêa wumntagnarda^ et du merle bleu,
V. Paêta-êoulitarif^,
BfBRLB-MNiuTAM, s. m. Un des noms
du merle Meu. V. Passa-sinUUaria.
ISERLET, s. m. (merle); MAMBv,cAm-
nu., cAMOT, cMBMov. MctIo ^ ilsl. Almtna,
esp. Ameja . port. Créneau , il se dit des ou-
vertures pratiquées de distance en distance ,
au haut atu tours et des anciens châteaux ;
en vl. merlon, défense, fortification.
aiERIXTMI. V. a. (merliîU), dl. Fes-
tonner ou découper en festons, V. Festau*
f%ar; créneler le haut d'une muraille , d'une
tour.
fety. de meris. créneau et de ar.
MltlhlilW , s . m. (meriïn) : mabuv. Uerlio,
petite corde composée de troisfils seulemem,
unis ensemble par le tortillement ; par déri-
sion petite folie,. "^
TOM. U,
MER
Êty. H. de Roquefort fait dériver ce mot
du grec (loupbç (mauros), noir. V. Ma%r^
Rad.
MBRLOU , s. m. (mèrlou). Nom qu'on
donne , k Nice, selon M. Risso, au merle
commun. V. Merle et Merl^ R.
BtERLOU-AiooMi, s. m. Nom nicéen du
cincle. V. Merle-d'aigua.
MERLOU-Ds-HoopTAoïiA , s. m. Nom
nicéen du merle à gorge noire, Turdm
atrogularU, Tem. Risso.
BtERIiOU-A-rtM-wAMc , Nom nicéen du
merle k plastron blanc V. Coularei.
BiERlX>u-aoiias, S. m. Nom nioéen du
merle pâle, TurduspaUidus y Lath.
MERIfOU-Bot» , s. m. Nom nicéen du
merle de Nauman^ Turdus Naumanni^
Temn.
MERLOU- A-coYA-BibAiKSA , 8. m. Noffi
nicéen du traquet rieur, Turdus leueurus^
Lath. Saxieola leueurus , Risso.
MBBLOU-copMw -p»-pptA , s. m. Nom
nicéen du merle couleur de rose , Turdus
roseus. Lin. martin eouleur de rose, Paslar
roseuSf Rjsso , oiseau qui ne fait que passer
dans nos pays.
MBBLOUPAW , S. m. (merloudén) , d.
bas lim. ou plutôt t. de Tulle. Homme, qui
se tient droit et raide comme une statue.'
Êty. On lit avec peine l'explication sui-
vante de ce mot, dans le DicL de M. Béronie,
surtout quand on sait qu'il était prêtre.
Aymar, seigneur des environs de Tulle,
ayant donné tous ses biens aux moines,
ceux-ci lui élevèrent une statue en pierre , et
un autre à Gaulse son épouse. La statue
é' Aymar le don , prit par altération le nom
de Merloudan , et celle de Gaulse , celui de
Graoula. « Ces statues furent descendues,
dit-il, de leur niches, en 1703, et eotirena-
blement taillées ^ elles formèrent les deux
premiers degrés d'un petit escalier qui des-
cend k la rivière près le pont Choisinet. »
MBBLOUN , s. m. (meriôun). Jeune
merle. Gare.
MEELim, V.JtfaWiis.
MBBLm^.Merlussa, cat. Merlusa,
esp. Merlazso, ital. V. Marlussa.
fÊEfOsVMAM^A , V. Marlussada.
BiEilLUS9AT, AD^, adj. Expression
particulière aux Avignonnais : elle signifie
sec comme merluche , pauvre , mal en point.
Un autre ea merluBSêpersounage.
Hy. Morel.
Éty. de ftwlnssa et de al, fait comme une
meriuche. V. Mar, R.
M^BMÂMÊBfif s. m- tL Diminution,
abaissement.
Ëty. de merwhar, diminuer, fait de mtnor,
mtfitmtcf. V. MiUf R.
MERMANIA, s. f. DiminuUon, dédin,
décadence. V.ifm,R.
V. n. (mermà) ; luouAa ,
■AB , âmmamAm , noua. JUermar , esp. cat.
Dimmuer, ft>aisser de prix : Lou Uad a mer-
mol, le blé a baissé de prix ; diminuer , re-
trancher, amoindrir, racourcir, rapetisser;
L'aigua «lerma, l'eau baisse; Lous jours
mermoun^ les jours décroissent; Mermar
lous gages retrancher les gages ; Mermar
BIER
633
pelîeea, maigrir; ébonfllir on diminner à
force de bouillir ; Lou Umpin a trop mermol ,
le pot est trop ébouiHi.
Ëty. M. de Sauvages fait dériver le mot
mermar, de verme, parce que les vers se ra-
courcissent quand ils veulent marcher ; mais
il vient évidemment de miuor et de ar ,
devenir plus petit ou moindre. Y. Min^ R.
BtBRMARtA. s. f. vl. Dimunltlon, dépé-
rissement. V.jiftn, R.
MEBMAT.adj. vl. msbmatx. Diminué,
amoindri, affaibli, privé. V. Min, R.
MEBME, EBMA, adj. (mèrmé, ème).
fiioindre, amomdri, maigre, desséché.
MEBMEC, BCA, adj. (merméc , èque) ,
dg. Sot, otte, petit, ite, imbécile?
Éty.V.irtn,R.
Ou qu*au es Varmo ta merméquo
Que non sab que la man genequo
Que toutos eausos eongréee ,
Après lous anjous me créée ?
(le ffeu.)
D'Astrof.
MEBO . s. m. Le maire d'une commune.
V. Mairo.
MEBOILL, S. m. vl. Espèce de plante.
Suc de mentraslet de meroill.
Pradas*
MEBOU , s. m. (meréu) ; i
•ov , k Nice. Le méroq , Serranûs gigas ,
Dict. Se. Nat. fiolocentrus moroti. Lac.
Perea gigas ^ Brum. poisson de l'ordre des
Holobranches et de la famille des Acantho-
pomes (à opercules épineux) , dont la taille
atteint a peu près un mètre , pesant alors
trente kilogrammes.
JWEIIOUN , s. m. d. béam. Melon. Voy.
Jfeloi«netifef,R.
linOBNlA, V. Jfearomiia et Mel, R.
' , s. f. (mèrre) , dg. Mensonge.
Jou bouy au ment due ee# merro.
D'Astros.
HQBRRA, (mèrre). Pur, bon?
Ja&e me eei?i5Io augi la terro
De sous hesUds he grano merro.
D'Astros.
I^e l'yoUer tros de magoulent
E que la primo touto merro
AoUen boutât dessus la terre,
D'ABtros.
MEHB , adj. vl. Par, vrai.
Êty. du lat merue, il ou elle paie , récom-
pense.
mBB$ , s. f. vl. MBOT. Marchandise , mer-
cerie.
Êty. du lat m$r», marchandise. V. Merc
Rad.
MERBA , 8. f. (mèrse). V. Merça.
MKBBAfBIA > S. f. vl. Mercerie, mar»
chandise. V.4fere, R.
MBR9AB, V. a. (mersa), dl. V. Merçof,
■BRBARIA, S. f. (mersarie). Bfercerie.
MERBARIA , vl. V. MerceHa.
HERBE , vl. V. Aferri et Jferc , R. 2.
MEBflSIEIl , vl. V. Mercier.
aiBRTIII , d. lim. Remède. V. Aemedl.
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63^
MER
iiBim« 8. f. pi. vl. Marchandises. Vof.
Jlferc,R.
MEHUIAâlt, ▼. D. (meniillà) ; dl mor
uAii. Amender, èlreenmeilleQr état , se trou-
ver mieux, lorsqu'on, parle d'Ain maladû;
baisser le prix. V. M)iTmar,
Éty. Ait. de amlhtnurar. V. m\h, R.
MBRinLHIET, s. m. (meruîllié) , dl. m-
■DusT. Soulagement , amendement , allége-
ment dans une maladie ou dans la douleur :
Mi trolt€ mervlhiet, je me sens mieux.
Éty. du lat. meUoratus, m« s. V. Milh, R.
MERUT , adj. et part. vl. Mérité. Voy.
Jfml, R.
BIEBVELHA , S. f. (merveille) ; habvbuia,
wnmwnJk^ ii9BATiiji4» mama^iui^ Maravella,
cat. MaraviUa, esp. Maravilha , port. ACs-
r^viglia, ital. Merveille, chose rare, surpre-
nante, qui cause l'admiration^
Faire wiervtlha , faire merveille , réussir
parfaitement dans sonétat.
Contar de marvelhaê^, dire des choses sur-
prenantes.
À mervdha , expr. adv. à merveille , très»
bien, parfaitement.
Éty. du lat. mirability formide rêimira.
r.Mir.n.
MBRVEIJaA8.i«t 9M99 , Les Sept mer-
veilles du monde. On nomme ainsi lea sept
édifices ou monuments suivants :
U La Mauiolée , tombeau qu'Artémise ,
reine de Carie, 6l bâtir àMausole, son époux,
dans la ville d'Alicamasse , 351: ans , avant
Jésus-Christ. Scopasde Paros en fut le sculp-
teur;
2o Le Temple de Jérmalem^ construit par^
Salomon , sur le mont Moria, 1015 ans, avant
Jésus-Christ;
3« U TempUde Diane ^ élevé par Ctési-
phon, et détruit par Erostrate, 356 ans,
avant notre ère;
4* Lei MuTt^ de Babyloni^ qu'on attribue
à Nabuchodonosor;
^ Le Jupiter d*0lymp^9 ouvrage du fa»
meux Phidias;
6« Le Colotu de Rhodes y statue d'airain^
représentant Apollon, sous les jambes de
laquelle les vaisseaux pouvaient passer à
{pleines voiles. Charrès-de-Lindus, disciple de
^ysippe , en est regardé comme l'auteur ;
7» Lei Pyramides d' Egypte , qu'on attri^
bue aux rois de ce pays. Elles sont situées à
une lieue du Caire. La plus élevée a 150 mètr.
de hauteur, et on lit sur une des pierres de
s;ï base , ce beau vers de DeUey.qann voya-
geur y a gravé.
hmu nuMe tndealnMtlfab a 6i%^ U tampk
Le Sage de Montpellier^ dans^ses poésies
intitulées Folies ^ a décrit à sa manière les
sept merveilles du monde :
Lat Arenos , lou Pon dau^rd^
Aauo noun es rès au regard
ffaquellot sept grandos msrveiUos^
Que Jadis erounnoumpareilkos.
Stptanto miUopas de. Ion
Avien tous Hft^ri de Babilùn •
Bt non cém cameus sur sa bosso^^
Fougueroun cargats dau Cotosto^
Çnan toumbet per certain deffaut^
Qn'avie septanto couidats d'ant;
MER
Per las Piramidas d'Egipto^
Vingi ans lifagueroun ntngito;
Pus sujets qioun pas de lebriés ,
Très cens soixanto miilo oubriés.
SkS't^i tnst eauso tant esquito
Que hu Mousolo d^Aftemiso ?
Ount lou marbre n'y^ manquet pas^
Quatre cens onse et tant de pas,
Faliébén qu*an s'emerveillesso^
Dau grand Temple qv^ero en Ephaso^
De dous cens vingt pas de largou ^
De quatre cent vingt de loungou ,
Bt cinq que leissavo en arreiro,
Ùune cérvelln assez laugiero.
Ensuito fau f^irt mentioun
Dau Simulacre en nerfectioun
De JMpiter , noun fach de ciro y
Mai dOvoiro ou ben de porfiro^
Et dau Pharo, iourrede ma,
Fach ecaprès par y^aUuma
Un fianbeouy afin d'are euro--
Das mariniers la nioc escuro :
Tourre que coustet per lou mens^
Quatre-vingt millo et quatre cens y.
S'enten quatre cens millo -pessos
D^.or et de pes en sas tspessos ,
D'aquel temps ^ tout ero luxèn ,
Car arOy emb'aquest temps presèhf
Uon noun vei res que noun empire.
Robert Boyle , fondai Oxford , en 1678 ,
une chaire pour y démontrer les attributs de
Dieu, par les merveilles de la nature.
H£RVELB0U8^0U8A,adj. (merveiU
léus, 6use) ; MMiTBiiJM>iit,.M«vvuoofl. MÊara-
vellos , cat. Maraviltosa, esp. Maravilhoso,
port. Maraviglioso^ ital. Merveilleux , euse,
admirable • propre à exciter l'admiration^
Ëty. de mervelha et de ous. V. Mir , R.
MEBVEI«H0U8ABIBNT,adv. (merveil-
lousamein) ; mmrmtovAmBMt. Miiravigliosa-
mente , ilal. Maravillosamente , esp. Maror
vilhosamenle, port. Merveilleusement , d'ine
manière merveilleuse.
MES.
JlfESf radical pris du latin mensis, mois,
et dérivé du grec H^^y (mèo), m. s.
De mensis^ par apoc. mens , et par sup,^
pression de n , mes; d'où: Mes , Mes-ada ,
^e«>tfies4re, Tsi-mestre, Tre-misa, Mee,
Mees.
MES, (mes), particule prépositive qui dési-
gne Terreur, le défaut ou la mauvaise qualité.
V. les mots qui commencent par Mes,
Ëty. de Tall. miss, qui signifie les mèmes^
choses.
MBS, conj. dg. Mes, cat Jrjii,esp. Plus.
y.Mai.
Jfs#9ii«, malgré, quoique. , , ^ ,
MEft, B8SA, adj. et p. (mes, ésse);
■ooTAT, Msv. Mis , ise , posé , bien mis, mal
mis, il signifie alors bien oo mal habiller
fity. du lat. missmn, sup. demOIsre, met-
tre. V. AMra, R.
MBS, vl. troisième personne du smg. du
parfait simple, du verbe «sire, mettre, il ou
elle mit.
MES, s. fi vl. Moisson. V. MèUsoemi
MES, s. m. (mes) ; Mese, ital. Jfaf , cat.
esp. port. Mois , la dousième partie de Tan-
née ou le temps que le soleil met à paicoa-
MES
rir un des signes du zodiaque qui est de trente
jours environ ; salaire pour te travail d'un
mois.
Éty. du lat. mensis. V.lfef,R.
Mesdeis fremas, les mois, les régies , les
menstrues, parce que cette évacuation à lieti
chaque mois.
Le nombre de jours dont diaque mois se
compose dans le Calendrier actuel, est mar-
qué dans ces quatre vers :
Ti-enta jours an setiemhre,
AbrioUjjun^i nmwembre:
De vingt et huech n'y a qu'un,
Leis autres soun de trent^wn.
U division deTannée^en 12 mois, est fort
ancienne et presque universelle.
Vokaire voulait q«'bn dit Angoste pour
août, et Auguste vaudrait mieux surtout m
juillet se disait Jules, ee qui vaudrait mieux
encore ce serait de aéformer, si on le pouvait,
les noms barbaicfret inconvenants de ce ridi*
cule calendrier; mais» ce qui Mut le mieux,
dans la théorie ntest pas toujours exécutable
dans^la pratique.
il faut donc nous résigner à compter poar
les VU-, Vin-, IX- etX— , lesIX-
Xi»», Xl-« et XII— , mois-de l'année, à célé-
brer la Circoncision de J>-C. le premier do
mois de Janus, et la fétede son auguste Mère
le 25 du mois de mars , quant au jour de U
passion, il est consacré à Vénus.
Nodier, obs. surl'Acad.
1996 ans, avant J,-C. les^ Egyptiens , divi-
sent l'année en 12 mois, les premiers.
753 ead. Romulus n'admet que 10 mois
dans l'année : martiUs, aprilis, maiusju-
nius,quiniilts, sexiUis, september^ oetober^
november et december,
£n 800 depuis J.-C. on donne aux mois les
noms qu'ils portent aujourd'hui.
MES, s. m. vl. Ce mot parait être employa
pour an, dans les vers suivants de l'HisU de
la Crois, contre les Alb. 563, 4, 5.
Qm KaH« l«nptralr«
Lm tane piM à» 7 «M MdlMM wmf»
QoMM mJ» poo «onyrra Ut iabvwv «iU mm»,>
CarClMrlM Vmnftnm»
Lm tfoni plM a* 7 UM on dH «mUc^
Q«*oiM|Mim l«tpntooaqii<rIrl««hifWt«lln<at.
Il Test souvent dans le vL pou^ eie «t,
m'est.
MES^vl Pour messager, V. Meseafter
et Message, R.
Éty, du lat. miittfs, envoyé. V. Mettre^
, conj. vl Mes, cat. Mais» Y. Mai.
s. t. vl. V. Messa.
. s. f. (mesàde), el împr- msa-
OA. ATesada, cat. Mêsata^M. Le loyer, te
salaire oufèspace d'un mois environ.
Ëty. de mes, mois, et delà lerm. pats.
ada, composé d'un mois. V. Mes, R.
Pagar àmesadas, payer k tant par nioie.
DinsnnamesadOf dans un mois environ.
MESAIXIANÇA , S. f. (mésaKànce). Mé-
sdliance, mariage oa alliance avec une per-
sonne d'une condition fort iniénenre.
fity. de la part Mes, ▼. c. m. etde oUtsiK
ça, mantaise alliance, V. MAg, R.
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^ y. a. (méâaliâ) ; . —
Mésallier, marier à une personne d'une coodi-
tioo iiiftrieure.
Ély. de la part. Met^ t. e. m. et de Miar,
mal allier. V. Lig, R.
MBSAIXIAR 8B, V r Se mésallier,
8*allier par le mariage avec ^elqu'ua d*im
rang tres-inrérieor.
BIESABBIVAB , ▼. n.. (mésarrivà) ; m-
MuwMAA. Mésarriver , accident Tâcbeui qui
arrke à la suite de qoelqne chose.
Éty. de Mes, t.'C. m. et de arriver. Voy.
Arrivar mal, 'éprouver quelque accidetft
dans 6è marche ou aans celle de ses affaires.
BIESATOE. s. m. vl. Procureur» fondé
^e pouvoir. V. Mettre, K.
BIESAVB , vl. Altér. de mesaven^ il mésar-
rive. V. Feu. R.
ME8AVEN1R » S. m. (mesavenir]« Un
-mauvais avenir, un avenir malheureux.
Êly. demefet de avenir. V. Ven, R.
'Lhomme po9u sensgie d'eterupuh,
Tieoure à soun gra din la eraptUe,
Sem eiîre de noureou béni
I^y iene creigne un mcsaveni.
Boissier.
MBaAVENIR, v.<ii et imp. ^I. Mitav-
centre, ital. Mésarriver , éprouver des acci-
dénis, commedre une laute.
MESAVENTORA, s. f. (mcsavantùre) ;
làMixmrAwukDA t HsiAYAimimA. Misavventuray
liai. Mala aventura, esp. Mésaventure , roa-^
Iheur, accident fâcheux, événement qui con-
trarie.
Éty. de met et de aventura , mauvaise
aventure, mauvais événement. V. Feu, R.
MESCAB, s m. vl. Méchef, malheur, mé-
prise. V. Mescap et Cap, R.
ME8CABAlIEN,s.m. vl. Perte, mal-
heur.
Ëty.de«e#, deea& et de men, qui vient ou
survient mal. V. Cap, R.
ME8CABAR, V. n. v|. mntSMiAaiKii , mt-
CATAB. MenyMcabar, anc. cal. Mescabar, anc.
esp. Menoicabar, esp. J/eica6ar, port. Man-
quer, échapper, diminuer, ,perdrc, déchoir,
ruiner, mésarriver.
Èty. de mes, pour mené, moins, et de <a-
&fr, contenir moins, laisser échapper. V. Cap,
Rad.
BIE8GABAT, adj. vl. mbicasats , mcka-
■BTs. Diminué, déchu, ruiné. V. Cap, R.
MESGABER, v.n. vl. Manquer. V. Mes-
eahar eiCap,^.
IIESGAEN8A,s.f. vl. Malheur, infor-
tune. V. Metchaêensa e( Cas, R.
MESCAP, s. m. vl. MMCAa. M eny icah ,
anc. cat. Meseaho, anc. esp. ^fefio«ca6o, esp.
mod. Méeheff dommage, malheur , mésaven-
ture, le conuaire de aneapt, proGt.
Ély. de mes, mauvaise, et de cap, fin, ce
qui arrive ; il ou elle se trompe. V. Capy R.
MBSGAPAR, vl. V. Meseabar et Cap,
Rad. *^'
ME8GAT, S. m. Alt. de Muscat , v. c. m.
HEMAZER , V. ». et n. %1. Mésarriver ,
noire.
£ty. de fiie# , mal , et de eaist , tomber.
V. Cas, R.
Mes
I .. MBSCttâBOT , 8. m. (melsobé) , d. bas
lim. Irrégularilé qui se trouve dans les éche-
veaux de fil, lorsqu'en les dévidant, on n'a
pas suivi une marche uniforme ; on le dit au
figuré des embarras dans Ivè afi^res. Béfon.
\. Cap, R.
MESCHAENZA, s. f. fl, V. Meseka-
sensa cl Cas , R.
JifBSCHAlA,sf- vl. Méchétnce, mésa-
venture.
Ély. de mes , mauvaise, et de cfiata, chute.
V. Cas, H.
MESGHANGEAR, y. a. (meschandjà).
Echanger par erreur, prendre 1 un pour l'au-
tre.
Ély. de met, mal , et de changear. V.
^am6t,R. ^
ME8GHA8EN8A, s. f. vl. >».ca»»a,
MMcuABiizA. Malheur, calamité, contre-temps,
mécbéance.
Èty. dem*#, mauvaise, et de thasensa^
chute. V. Cas, R.
MESCHAUZIT^IAA, a^j. et part, vl
Meussade , impoli , grossier ; méconnu.
Êly. de mes , mal , et de chausit , choisi.
ME8CHI , s. m. vl. V. Mesquin.
ME8CHIDARS*, V. r. d. beam. Senoè-
ter. V. Metclar se et Mesel, R.
MESCHIN , vl. V. Mesquin.
aiESCHlNA , 8. f vl. Jeune fille.
ME S CL , mtc , MUT , Mai., radical pris du
latin miscere, miiceo, miœtum et mistum,
mêler, mélanger, brouiller , et dérivé du grec
(i{rfu> (misgô) , fut,jjLi(;u} (mizô), m. s. d'où :
miscellus, mêlé
De miscellus, par apoc. miscel, par chan-
gement de t en e, fnesd; d'où : Mesclar ,
Mesci-a , MescUe , Mescl-ar, He-meselat ,
Mesel' at, Mescl-ada, Metclad-is, A-mescl-
ada-men , Mesclada-ment , Mescl-agna ,
Mescl-aigna, MeteUer, Mescla-men , Entre-
mesclada-men t Entre-mesclar , Entre-mes-
<lat, Mal-mesehr, Mescl-aia, Mesel-adis,
Metl-eia.
De mistum, par apoc. mist; d'où : Mist-
tira, Meti'ura, Mestur-et,
be miscere, par apoc. mise; à' oh: in-
miiç-ar, Ad-mixt-ia,
i)e mesel, par suppression de #c, mel;
d*où : Entre-mel-ar , Enlre-mil-at , Mes
chid-ar, Mail-aV, Aiain-ar , Meil-ange ,
Meil-ar , Mel-a , Mel-angear, Mélangeai,
Melang-i, MeUar, Mel-at, Mel-audis,
De miœtum, par apoc. ntixt; d'où : Mixt-
io, Miœt'ura, Muscl-ar.
ME8CLA , AIA , adj. et p. Mêlé, ée. V.
Meselat ei Mesel, K.
La sentura mesclaia.
Que ieu solia senehar,
Lassa l non Vaus portar.
P. Base.
La ceinture mélangée, que j'avais coutume
de ceindre, malheureuse ! je ne l'ose porter.
ME8GLA . s. f. vl. Mischia , iUl. Mesda,
port, et anc. cat. Mezcla , esp. Sédition,
quereUe« mêlée { mélange , confusion.
Éty. du fat. miseelbi, mêlée. V. Mesd,
Rad.
HE8€LA» 8. f. ■AmBattC40lt4 «BLABCU,
•oviBAfis Mescuglio, iial. Met"
MES
635
ela,'esp. ifwliira, port. Mélange de plu-
sieurs choses de nature diflérente.
Mélange de foin et de paille ou de paille
et de reguin , potfr la noorritore des bes-
tktix, mêlée , s'est pas françab dans ce sens.
Méteil , ou mélange de seigle et de fro-
ment. V. Mitadier eiSoiitra.
ME8C1,APA, 8. f. vl. Combat, mêlée V.
MmscI, r.
ME8CLADAMEW, adv. vlmciADAmn^
— iniMM. Meseladam»nt,vûc. cat. Mezcla-
damente, esp. Mischiatamenle , îtal. Tou8
ensemble , sans dislinctien, pêle-mêle.
Ëly. V. Mesel, R.
BIESGLADAMEN , et
MESCIAOAMENT, adv. v1. mtêeLAmmr.
Mescladament , anc. cat. Mescladamente ,
esp. JfMcfttafamaUe, ital. Goofusémenl,en-
sen>ble, pèle -mêle.
MESCLADI8, 8. «. (mescladis), dl, mb-
Ljamu,m%LAvmu.De l'entrelardé, du t>œuf
entrelardé, ou mêlé naturellement de gras
et de «aigre ; mélange.
Ély. de mesclad et de » , qui est mêlé. V.
Mesel, R.
MESCLÀDtS, tSSA, adj. (mcscladls,
isse). Qui peut être mélangé , incorporé avec
un autre substance de même nature ; mêlé ,
mélangé. Avr. V. Meicl, R.
BlESClJkdURA, s. f. vl. Mexeladura-
esp. Mischiatura, ital. Mélange. V . Mesel, R .
MESCLAIONA , S. f. vl. Hstc«jioii«A, hcs^
oLAutA, MKicLAOA. Troublc , mêlée, dispute ,
querelle ; mélange.
Éty. de Meslc, R. et de at^na, chose
ME8CLABIEN. adv. vl. V.Mesclada'^
ment ei Mesel, R.
ME8CIA1IIEN^ 8. m. vl. Mesclament,
anc. cat. Mexclannent, esp. Mitchiamento ,
ital. Mélange. V.Af«f cl, R.
ME8GLANHA, V. Mesclaigna et Mesel,
Rad
UESCLàUSA , vl. Mischiansa , ital. V.
Mesclaigna et Mesel, R.
MESCLAR 8E , V. r. aairab m. Se mê-
ler de , se livrer à des choses auxquelles on
ne s'était pas livré auparavant ; s'occuper
d'xme chose étrangère à m profession ; s'in-
gérer mal à propos dans une affaire ; vl. se
brouiller , se prendre de querelle.
MESCI-AR , V. a. (mesclà) ; sAMMSAm ,
MULAm , HBLAUCBAA, ABAMtt«BAS. MiSCMarS
eiMeseolare, ital. Mexdar^ esp. Mesclar,
cat. port. Mêler , faire un mélange, mettre
plusieurs choses ensemble , avec une sorte
de confusion ; vl. brouiller , mettre aux
prises.
Ély. du lat miseert , ou de la basse laf.
miseulare. V. Mesel, R.
Mesclar leis eartas, mêler les cartes.
En vl. susciter, s'engager, s'attaquer,
s^en prendre, se jeter dans la mêlée.
MB8GI.AT, ADA, adj. et p. (mesclà,
àde^ ; UJOLAT , MBLAT, CUmMBCAT. Mêlé , éC ,
mélangé , incorporé ; vl. mêlé contigu à un
autre.
MBSGLE, ESGLA, adj. (mésclé, éscle).
IMêlé,ée: Toutmescle, tout pêle-mêle, à
baregea.
Ély. V. Mesd , R.
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636
MES
t1. Pour Mêêclar, mêler ^
¥. c. m. et Mê$d, R.
MBSGlilU , s. m. vl. HMcum. BromiloD,
qoerelleor. V. Mêsd, R.
lOBMSLOB , ad), vl. Mêlé, engagé , agité.
V.Muel,H.
KBSCOMPTAB . ¥. a. ■■iiiBiiwiâ».
MéeamfUr , mal compter.
Éty. de me« , mal , et de complor. Voj.
Cdmfl, R.
MEMOMPTAR 8B,T. r. (mescomniiae);
■nmfl€onnrAB n. Se mécompter, se tromper,
ae méprendre dans on calcol ; se tromper en
quelque chose qa'on croît ou qu'on espère.
Ëty. de mtê , mal • et de wmplar , mal
compter. V. Ompi^ R.
MBSCOBIPTE, s. m. (meacômie); n-
rvB. Mécompte, erreur
de calcul, ce qui manque au compte de quel
?ue somme; erreur que l'on commet par
idée exagérée qu'on se fait des profits , des
revenus , etc.
Éty. du lat. mala compuUUio , ou deme«,
mauvais, et de compta. Y. Campî , R.
HESGONEGUT. ÏJDA, adj. et p. vl.
Méconnu, ue. V. Noie^ R.
HESCONEiaSER, V. n. vl. — tccwoimni.
Ignorer. V. Meêcaunouitser ei NoêC ^ R.
MEMONIOiaENSA, vl. V. MeêConoU-
êtnca.
IIBMONOIS8ENCZA, S. f. vl. mmbo-
mOiUMMCUA, MBfCOnOBtBMA. IgOOraUCe | ÎU-
gralitude. V. Noic, R.
MBMONOiaSEB, v. n. d. vaud. ■»-
comnrifSB. Ignorer, ne pas savoir. V. Jfe#-
€<mei$ier et Noêc, R.
MESCONOTSER, vl. V. Mêiconaiêêer.
MESCOOERA, Avril. V. M<m$ela.
MEflCOUI-A, s. f. (mescôule) , dl. La
côcheou la canelured'un fuseau. V. Mmuda.
VBMOOLAR, V. a. (mescoulà) . dl.
MSfcovKoniAB. Cocher ou entailler un iuseau,
y mettre le crochet.
Ëty. de meêcoula et de ar>
MESGOULOUN, Avril. Alt. de JfoiM-
eovlimn^ v. c. m.
IIE8COIII.OUNAR, V. MeHaular.
MBSOOUNBSCOT , UDA. idj. et part,
(mescounescù, ûde) , dg. Méconnu , ue. Y.
Nose, R.
1IE8COUNOUI88ER , v. a. (mescou-
Meêctmoêeerê , îtal. Méconnaître, ne pas re-
connaître ; fig. désavouer, être ingrat.
Éty. de «et, mal , eî de eotmonûstr, mal
reconnaître ou reconnaître dans un mauvais
sens. Y.iVbte, R.
MBMREANÇA, 8. f. ( mescréàttce ) ;
jnMBBBHiçA. ifûeredensa y ital. Incrédulité ,
défaut du mécréant.
Éty. de mêi, mauvaise, et de ereança, ibi,
.croyance. V. Cred, R.
]IIE8GREANT,ANTA, s. (mescreàn,
ente) ; rnscmar , snA. Mitcredente et Sere^
dênUf ital. Mécréant, infidèle , qui n'est pas
dans la véritable croyance; impie, incrédule.
Éty. Y. le mot précédent et Cred, R.
MESGREIRE, V. n. vl. toKimn. Mé-
croire, refuser de croire.
Éty. de met, mal ou moins, et de ertire ,
croire. Y. Cred, R.
MES
, ENTA, 8. et adj. d. bas
lim. Mécréant. V. Meicreani et Crêd , R.
Incrédulité. Y. Mesereança et Cred , R.
1IE0GBB8BNT , ENTA, a^j. vl. Mé-
créant. Y. Cred, R.
IIB8GRETRE . vl. Y. MeserHre.
MESCREEENAA, S. f. vl. IncréduHlé,
mécréance. Y. (7rad,R.
MESGREZENZA, S. f. vl. Y. le mot pré-
cédent.
MESGREEODA , adj. vl. Mécréante. Yoy.
Ofd,R.
Geni WÊêtcresua , mécréants.
MEBGUOEAT , ADA , adj. et part (mes-
cudxà, àde) , d. bas lim. Etonné • qui ieint
d'être surpris de ce qu'on lui dit : Fai Um
WÊêêeugeaî, ou fat VêsUmnai, il fait l'ignorant.
Ëty. de «ie« , nul , et de eugeed, mal ré«
fléchi. Y. Cuid, R.
HEU OR MAI , S. m. (més-dé-mél); uan.
Pastel • guède, pastel sauvage ou des teintu-
riers , lêoiis tineknia , Lin. plante de la fa-
mille des Crucifères siliculeuses • abondante
dans les champs de la Basse-Provence.
Ëty. Le nom qu'elle porte hii a été donné ,
parce que c'est ordinairement pendant le mois
de mai qu'elle fleurit.
Cette plante fournit une excellente teinture
bleue qu on emploie seule, ou pour rendre les
antres plus pénétrantes. Y. pour la manière
de la préparer, Gar. Itatta Splveeiriê, p. S$7,
et surtout l'article Poêlel, du nouveau Dict.
d'Histoire naturelle, et le même de cekii des
Sciences nat. T. 38 , p. 51 et suiv.
■M-vB-MAi , est aussi le nom que Ton
donne, à Yalensoles, à la renoncule acre,
Ranuneuluê atrie . Lin. et dans le départe-
ment des B.-du-Rhône , selon M. fiegn\ ,
aux RanuneiUui huUtosuêti repens, plantes
de la famille des Renonculacées , communes
dans les champs et les prés humides.
KESDREN, vl. MittHM». UsooeUes
le mirent ; se mirent du verbe meUre,
MEIBIIIE , vl. Même. Y. Mem , R. S.
1IE8EI8 , vl. Même. Y. Mem , R. 3.
IIIE8EI«,s.etadj. vl. msujinMAa, ■■-
sNt. Lépreux. Y. Z>adrf .
Ëty. du lat. mieelluif misérable, pauvre,
digne de compassion, d'où m$êeUu$, en
basse lat. et meeel, Y. ifûer , R.
MESELLARIA, Y. Ladratia, Mesel et
MUer , R.
MESENOA, S. f. (meseingue); MBBnMA ,
dg. Jasm. Mésange.
ME8ENUER, d. vaud. Y . Megineier.
IIE8ER8, titre honorifique, vl. Messire.
1IE8ES , vl. Qu'il ou qu'elle mit , plaçât;
les mois.
, vl. Qu'ils ou dles missent ;
MES
^iit eroMt|Ni pare meset, rslOFwni u^eeê
narubalôpreUdemvenedô.
Fors et Gost de Béant.
demeure.
, vl. Y. Medeema.
j vl. Y. Medeem.
ME8ESTUIAR , V. a. ( mésestimé ). Mé-
sestimer, avoir mauvaise opinion de quel-
qu'un ; apprécier les choses au-dessous de
leur juste valeur.
Ëty. de Jfea , v. c. m. et de eafimar , esti-
mer , apprécier les choses en mal ; c'est-à-
dire , moins qu'elles ne valent. Y. Betim, R.
1IE8ET , s. m. anc. béam. Ladre. Yoy.
Meal.
,vLMême.Y.JIfeiii,R.2.
MeeeuêdUen , d'autant mieux.
ilE9BTifE,vL MMsoH. Môme, le même.
Y. Jfaneetlfeiii.R.â.
MESTAO, part vl. Méfait , Y. Pae . R.
MOSSFAH, s. m. vl. Mêfirit. \.MeifàU el
Fae,R.
mestahur , v. n. vl. Défaillir, man«
quer, mourir.
MESFAlREH.v. r. (mesfiiré). YovMr
Kraltre diffèrent de ce que Ton est ; faire
lypocrite , il se prend toujours en mauvaise
part ; médire , faire une mauvaise action.
Ëty. de met, mal, et de faire, foire : wnlè
faeere. Y. Foc, R.
ATi^re , en français , signifie nnire , iûre
du mal.
liEflPAIRE v.a. Contrefaire , stnger. les
manières , les gestes , l'accent de qudqu'iio ,
pour les tourner en dérision.
Ëty. Yoy. le mot précédent et Fae , R.
irif/alfo,iUl. Itérait, faute. Y. foc, R.
MESTAR , V. a. et n. vl. Malfiâor , anc
esp. Malfater , port MaXfare , ital. Méfaire,
orcnser, faire offense. V. Fae^ R.
ME8PIANÇA,s. f. (mesfiànce); hots-
fBINLik, MAVn«BII{A , MBtrUSBCI , MEtriMBU.
Méfiance , défaut de confiance , soupçon en
mal ; action de la personne qui se méfie.
Ëty. Meifiança n'est qu'une syncope dé
met/lffnea, dérivé de mee , mal , et de /Uar,
fier , ne pas se fier , n'accorder qu'une man-
vaise foi. Y. Fid, R.
MESFIANT, ANTA, adj. (mesfiànl,
vBfntorr, nmmztn. Méfiant , ante , qui se
méfie , qui est naturellement soupconnem.
Ély. de wMê , mal, mauvais, de /i, fol ^ el
de la term. ont, anta, qui ne donne pas aisé-
ment la foi. ou qui n'en donne qu'une i
vaise, maie fidens. Y. Fid, R.
E,v. r. (mcsfisâsl);]
, MAVriDAB t vmwwBMM « vmmwwmMM , I
BBfriAB, DBruAB. Sc méficr, se défier , sonf^
çonner de peu de fidélité.
Ëty. de Jlfee, v. c. m. de /I , for , et de la
term. aci. ar , n'accorder que dtflBcilemeDt sa
foi. Y.FW,R.
IIESFISAR H , d'où Meêfiar, par syn-
cope, V. c. m. '
1IE8FI8E1VCA , S. f. (mesfisdnce). Mé-
fiance. Y. Meêfiança et Fid , R.
La fueefieença ee la maire de la twrêîaL
Prov.
MESfTSENCl , Y. Meeûança et FîiT, R.
MESFISENT, Y. Me$ fiant et Ftd , R.
MESOARDA , S. f. (mesgàrde) , inégar<W,
usité seulement dans cette phrase : Per «Ma-
parda , par mégarde , par inadvertance , par
manque de soin, d'attention.
. Ëty. de me$, mauvaise , et de ^arila , gar-
de , par manque de surveillance, par maoqoe
d'attention. Y. Gar, R.
HESINTBUilOENCI , ( mesinldlSd-
gèinci) : MBsomuMm^A. ifafa inieligen€iû.
esp. Mésintellii;ence , brouillerie , difant
d'union, dissension.
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MES
ÈI7. de «ie#, manrmtj et de MMigmiça.
V.InitiLeg.R.
MfiilON , s. f. vl. mumo. FraU de jasiice,
dépense» mise.
Éiy. du lat. wdêiUmiif gén. de miêsio,
eDfoi. V. MeUre, R.
MB8LB, S. m. (mislé). Boiê de Mne;
Histoire de Provence, langue du pays,
messieurs de la bibliothèque d'Aii.
Éty. du grec ueXta (melia) , bois de frêne.
MBSLEIA , s. f. vl. Mêlée. V. Mtêd. R.
MB8IJST , vl. 11 OU elle prit querelle.
. MBSLIER, s. m. (meslié). MesHer ,
espèce de raisin connu en Languedoc.
MBSOIONA, S. f. vl. V. Mtêfmgeaei
Sam,R,
ME80BOA, s. f. vl. V. Muomgea et
Snwk R
MESOULA, 8. f. (aies6ule),dl. Lamoelle.
\.MeouikatiMeoùk,Vi.
IIESOUN , V. Jfaûotm et Ma$ , R.
MESOIIT . 8. m. dg. Moelle. y.MemnUa
Cquwio Um mesout de mou$ os.
D'Astros.
¥. n. (mesparlà). Mal
parler , médire , parler contrairement au bon
£ly. de wMi , mal , et de parlât.
MESPBNRB, v. a. vl. Oflbnser, mal
prendre. V. Prendr^ R.
MESPL, «Bsvoi»., «MPooi, radical pris
du latin mespiluê , et dérivé du grec (iievinXv}
(mespilè), néflier, formé de (lécov (méson), la
moitié , et de 7c(Xo( (pilos) , boule ^ peloton .
demi-boule» parce que son fruit qui est
globuleux semble coupé en travers. Tbéis.
De me$piluê , par apoc. mtêpU , et par
snppr. de i. metpl; d*où : Mêêpi-a , Mespl-
e«, Mespl'iir,
De mespil^ par le changement de i en ou,
mapoul; d*ou : Metpwd-a, Mapoul-ier.
MB8FLA, s. f. dg. V. Ne$pau.
Ety. du lat. mêspiluw^m. s. V. lfe#pl, R.
MESFLBX , s. m. (mesplèx). Nom du
néflier et de son bois» en Languedoc. V.
Jveipier,
Êty. du lat. meipilui. V. Me$pl , R.
MESPLIER, s. m. (mesplié). Nom tou-
lousain du néflier. V. lUspier.
Éty. du lat. meipiluê. V. Miiplf R.
MES8FOUI.A et
MESPOIILIEB, Noms langued. de la
nèfle et du néflier. V. Nespou et Neêpitr,
Êty. du lat. meêpOuê. V. Mespl , R.
ME8PRBISON , et
MBSPRBIZO , vl. V. Mupriea.
ME8PRENDBE , ▼. a. vl. «Mmimn,
■vmmm , MBMPsras. Fausser , décevoir ,
abuser, tromper; mépriser, dédaigner, ▼.
n. faire erreur , tomber en faute » v. r.
V. Mesprendre $e.
MB8PBENDBE SB, (méspréindré se^.Se
méprendre, se tromper, prendre unecnose
pour une autre.
Êty. d^ met , mal , et de prendre , pren-
dre ; prendre mal , c'est-à-dire , ne pas
prendre ce qu'on voulait, se tromper. V.
Preiidr, R.
MES
, 8. r. (mespfeintùre).
Faute, délit
Éty. du lat. «ala apprehemio, m. s.
V. Prendr. R.
1IB8FBB0, ÊÔj. vl. Coupable, repréhen-
sible , ignorant , mépris , trompé , puni ,
blâmé, dans l'erreur, mal appris. V. Ptendr^
Rad.
MBSFBBS, S. m. (mesprès): nonfraM.
Un WMipree, une chose de peu de valeur,
un offre insultante.
Éty. de wue , mauvais, et depref, pris ,
ou du lat. minus preUum. V. Pree^ R. 2.
MBSFBBS , BS8A, a^j. (mesprés, ésse) ;
MKmn. Mépris . ise , qui s est trompé.
MBSFBB8ABLB, vl. V. MeeprUahle.
XESFBESADOB , S. m. (mesj^resadô^ ,
ntnBSABOB. Contempteur, qm méprise.
V. Mesproaire.
Éty. de tneepret et de adot , cdui qui
méprise. V. Pr#e, R. 2.
MESFBBSAIBB , Rap. Meepraaire.
MESFBBSANT, ANTA, (mespresàn .
ànte) ; mmwmuMn, Méprisant , ante , qui
marque du mépris. V. Pree , R. 2.
MBSPBESAB , V. a. (mespresà). Voy.
Méspriêar et Pr«e, R. 2*
llBSPBBZABLB,a4i. vl. V. Meiprieahle.
MESPBBZADOB, V. MetprUttire.
MESFBBSAIBB, adj. (mesprexàTré) ,
Jasm. KMraMAimB. Menytpreadar t cat. Are-
fio#predador, esp. Qui méprise, méprisant,
insolent.
MESFBBZAMBNT, 8. m. vl. «mmsa-
HsmFBuo. Menospreciamenio f anc. esp.
Mépris, dédain, dépréciation, injure. Voy.
Mesprii.
MESPBBZAB, V. a. vl. nnurmniku, »-
ser. V. Meeprisar.
MB8PBBZO , 8. m. vl. Mépris. Voy.
Mispris.
MBSPBIS, S. m. (mespris); ntraM.
Menoêpredo, esp Disprezso» ilal. Deepreso,
port. Mépris , dédain ; sans égard.
Éty. de mes et de|H*t«. V. Pree, R.
MESFBI8, s. m. (mespris). Mépris, sen-
timent par lequel on juge qo une personne
ou une chose est indigne de notre estime 00
de notre considération.
Êty. de mtf, mauvais , et de jpH# , prix ,
ou du lat. Mttms pretium. V. Pree , R. 2.
MESFBISA, s. f. (mesprise). Méprise,
erreur de celui qui se méprend.
Êty, de mee , mauvaise , et de prUa ,
prise, mauvaise prise, c'est-à-dire, prise
qu'on ne voulait pas faire , erreur dans la
prise. V. Preiulr, R.
MBSFBISABLB, BLA, adj. (mesprisâ-
blé, àble); ntrasMAsu. De^prsstvet , port.
MenyspreabU ^ cat. ilfeiioiprsc<a6(e , esp.
Méprisable, digne de mépns.
Êly. de metf déprédatif, de pris, prix ,
et de la term. AlAe , v. c. m. susceptible
d'être méprisé. Y. Pree, R. 2.
MC8FBISAB , V. a. (mesprisà) ; ■■•»•-
Dispregiare, ital. Menoepreeûtr , esp. Me^
noiprezar , port. Afeiiy«prfiar, cat. Mépri-'
ser , avoir du mépris pour.
WëS 637
Êty. de me, dépréciatif, de ^«, prix,
et de la term. act. ar , priser peu , estimer
peu. V. Pree, R. 2.
MBSPBISAT-ADA, adj. et part, (mes-
prisà-éde) ; Detprezado, port. Méprisé, ée.
pour qui l'on a du mépris.
Êty. de mef , deprù, et de la term. pass.
iU, que l'on prise peu. V. Pree. R. 2. *
BnesQUB, conj. (mesqué), dL Pourvu
que.
Êty. Aller, de mae^que
MESQUI , vl. Me$^ cal. V. Meequin.
MB8Q0I , vl. n«a. V . Meequin.
MESQUIN, radical dérivé de l'arabe ml«.
kyn , pauvre , avare, mesquin , metJUiio , en
syriaque et mieken, en hébreu et en chaldeen^
d'où rilal. meeekinot malheureox, ou du grec
{UdxeXXoc (miskellos), misérable.
DemtfJkyn, par le changement de ik en ^
et de y en i, met^tiMi; d'où : Jfes^tilii, ifss-
auin-aria, Meequin-ae , Mee^tk^egear,
iteêquinriat Meequrn^eta, Meeqi, Muqim^
ia^Mesqni.
MESQUIN, INA, S. et a^. (mesqilta*
ine);ife«ehtfio.ital. ifeiffutiM, esp. Met-
quinho, port. Meeqmi, eat Mesqnin, ine, mi-
sérable, affligé, pauvre, dénué de tout, faible.
Ély.V.irf«fîils,R.
MBSQUINAOI, Anb. V. MeeqiÊ^aria.
MESQUINAMBNT, adv. JfesçniiuMiefir,
cat. MeschinamenUi ital. Met^nameifde ^
esp. Maquinhaminle, port. Mesquinement,
d'une façon mesquine.
Êly. de meequina et de menl. Y. Mesquin,
Rad.
MBSQUnfABlA , 8. f. (mesquinarie) ^
mmêqmmAm. Mexquindad,tsp.mesquinhariaf
port. Mesquinaria, cat. Mesqm'nerie. crapu-
le, épargne sordide, misère, pauvreté.
MB8QUINA8 , AS8A , adj. et s. (mesqui-
nes, àsse). Augm. de Mesquin, ina,w. c.'m.
pauvre malheureux. V. mesquin, Ê.
ME8QUINEOBAB , v. n. (mesquined-
jà). Gueuser, mendier, foire le ladre.
Éty. de mesquin ^dtegear. V. AftMOiitii,
Rad.
Il est aussi réciproque, et il rignifie , selon
M. Avril, se rendre nusérable en travaillant
beaucoup sans proOt.
MBSQUINEBA, vl. V. Mesquinaria.
MB8QUINET, adj. d. m. vl. Pauvret,
chétif, frète. V. Mesquin, R.
MESQUINETA, s. f. vl. Dim. de mesqui-
na, jeune petite fille, pauvre malheureuse. V.
Mesquin, R.
MESQUINBTAT.S. f. vl. wmMqnmAT.
Mexquindad, esp. mesquinesa, cat. Mes-
quinerie, petitesse, sordidilé. V. ifes^isa-
ria et ifet^iitii, R.
ME8QUINIA, s. f. vl. Misère. V. Mes-
quin, R.
MBSSA, s. f. (messe) ; Messa, ital. MUa,
esp. Missa, port. cat. Messe, offrande en sa-
cnfice du corps et du sang de Jésus-Christ
par la main du prêtre.
Êty. du lat. missa, fait de mism, renvoie,
parce que anciennement on renvoyait (on fai-
sait sortir de l'église), les cathécuniènes et les
pénitents, avant que de commencer Faction
du Sacrifice, et qu'aujourd'hui encore, comme
I autrefois, lorsque le Sacrifice est fini, on ren-
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638
MES
%oie les fidèlefl par ces mots : Ue mina €d
allez TOUS en, la messe est dite. \\ Mettra, VL
Dautres font dériver ce mot de Tàélueu
mi$*ah, offrendevoloDtaire, sacrtfloe.
Prendra la meita, recevoir la messe, éloe
ordonné prêtre el nonpreiulra la mests.
Grand messo, mesèe solemoeUe «a messe
baote, grand-messe.
Mena basia, messe basse ou petite messe.
3f€s$a de mort, messe des morts.
Mena d^accouchada, messe de relevailles.
Messa matiniiçra, la messe du malin ou
première messe.
Servir la met$a» servir la messe.
Depuis saint Paul, qui défend absolument
aui femmes de parler dans TËglise , elles
n'ont jamais répondu à la messe ; des plai-
sants on dit que ce n'était qu'à cause de leur
opiniâtreté , que le kyrie eleison ne finirait
jamais, si elles répondaient, attendu que le
prclre doit dire le dernier.
I^ messe fut établie en 3*27.
La messe est essentiellement composée de
deux parties, la messe des catéchumènes
comprenant la eonfenion, VintroU, le kyrie
eleison , le glaria in-exceltiê , la collecte j
ïépitre^ le gradueUi Yévangile; elle est ainsi
appelée parce que les catéchumènes pou-
vaient y assister. La seconde est la messe des
fidèles, dans laquelle on distingue le tymbo^
le, V offertoire, le lavabo, la eecrête, la pré-
Îace, le eanclui , le canon , la consécration,
épater, Vagnus Dei, la communion etToc-
f ton de grâces. V. chacun de ces mots.
Cérémonies et parties de la messe.
Avant de commencer la messe le prétrefait
le signe de la croix, pour indiquer qu'il va la
célébrer au nom de la Très- Sainte Trinité.
Après l'introibo il dit le psaume.
Judica me Deus, qui est de David, el.a pour
but d'exciter le peuple et le prêtre a s'appro-
cher avecconGance du Saint Sacrifice.
Le prêtre dit le confiteor et frappe sa poi-
trine pour exprimer la douleur qu il ressent
d'avoir offensé Dieu^ imitant en cela ceux qui
étant fâchés d'avoir consenti h la mort de
J.-G. s'en retournèrent en frappant leur poi-
trine.
l\ baise l'autel pour le saluer et pour alu-
nir ^ J.-G. qui est le véritable autel.
Il dit ensuite l'introït, ainsi appelé (entrée),
λarce qu'on chante ce psaume à mesure que
e prêtre sort de la sacristie, qu'il entre dans
l'Eglise.
Suit le kyrie et christe eleison , qu'on ré-
pète neuf fois soit pour imiter le chant des
anges, qui composent neuf chœurs, soit par-
ce qu'on en adresse trois h chacune des per-
sonnes de la Sainte Trinité, y. ifyrte eleison.
Gloria in exceUis, cette hymne se trouve
toute entière dans le fameux manuscrit
alexandrin de la Bible Grecque , conservée
dans la bibliothèque royale de Londres, oue
des savants regardent comme un des plus
anciens manuscrits du monde, plusieurs au-
teurs latins ont attribué cette hymne à saint
Hilaire, mais le Goncile de Tolède a dit, que
les premières paroles araient été prononcées
par les anges et qde le reste avait été com-
posé par les docteurs ecclésiastiques.
Le dominus vobisciim él U collecte, par le
dominus vobiscum le prêtre et le peuple se
souhaitent mutuellement la grâce ^u seigneur.
MES
La eoHsele, la première «nisoD que le prê-
tre dit a été appelée collecte, soit parce que
c*est tto précis de ce que le prêtre 4oit de-
mander à Diea , soit parce que c'est la pre-
mière prière qu'on fait quand tout 4e monde
est placé.
Vépitre, est une lecture de l'Écritore Sain-
te, tirée ordinairement de quelque ^itre des
Sipôtres, d'où son nom.
Lt graduel, ainsi sommé parce qu'on le
chante à Rome, sur les degrés du jubé ou du
lutriB, on l'appelait trait, quand on le chan-
tait desuite et sans interruption, tout d'4m
trait.
La prou , est Thymne qu'on chante anx
jours solennels aprâ l'alléluia, parce qu'elle
est ordinairement en prose.
V évangile. V. Evengile.
Le prêtre fiait le signe de la croix sur Té-
Yangile, pour montrer que la doctrine de J^.
n'opère dans le monde, quepar la croix , on
le fait aussi sur le front, sur la bouche et sur
la poitrine pour témoigner qu'on ne rougira
jamais des vérités qu'il nous enseigne, qu'on
les confessera de bouche et qu'on les porte-
ra toujours gradées dans le cœur. On se tient
de bout pour faire connaître qa'on est dis-
posé à partir pour suivre Jésus-Gbrist.
Le credo, qu'on appelle .aussi Sjrmbole de
la Foi parcequ'il en est l'abrégé, et symbole
de Nicee ou de Gonstantinople, parce qu'4lfut
presque entièrement composé au Goncile de
Nicée, en 325, pour confondre 4'erreur
d'Arius, qui niait la divinité de Jésus-Ghrist.
L'o62aliofi, c'est la partie delà messe qui
renferme les prières et les cérémonies qu'on
fait pour offrir la matière du Sacrifice, jusqu'an
canon ou à la préface.
L'ojferfotre, ainsi appelé parce qu'il devait
être dit pendant que le peuple faisait son ^of-
frande, c'est le verset que le prêtre r^ite wn*
médiatement avant l'oblation.
Le pain béni, il a été institué pour être en-
tre les fidèles, un signe de communion , le
pain est en effet un symbole expressif de l'u-
nion de plusieurs choses, étant composé d'une
infinité de grains de blé réunis et confondes
ensemble.
Le prêtre mf4 du vin dans le calice pit^ce
que le vin, aussi bien que le pain , est la ma-
tière du Sacrifice, il y ajoute de l'eau pour imi-
ter J.-G. qui, dans la dernière Pâque qu'il
fit avec ses apôtres , consacra la coupe pas-
cale dans laquelle, selon le rit des Juifs, il y
avait du vin et de l'eau. G'est aussi pour re-
présenter l'eau et le sang qui sortirent du
côté de Jésus-Ghrist sur la croix.
Le lavabo, cette cérémonie est toute mys-
térieuse, selon saint{Gyrillet et indique que 4e
prêtre doit être purifié des moindres taches
du péché.
L'orafe fr aires, par ces paroles le prêtre
invite les assistants, qu'il appelle frères , à
prier parce que le moment du Sacrifice ap-
proche.
La secrète, ainsi appelée parce qu'on la dît
secrètement ou à toix basse , mais il élève la
vofx i la fin pour dire per omtifa sœciila sœ*
culorum, comme s'il sortait d'une extase.
La préface, c'est un prélude ou une intro-
duction aux prières du canon et une invita-
tion à élever les cœurs à Dieu.
MES
4e miieftis, bymne<|aerEgUseaempralMée
4a ciel même, car sainl Jean dit que les sêinfti
la chantent élemelleneiil.
Le canon, qu'on a aussi aonunê l'odiom
parce que c'est dans cette partie de la ueMe
que les divins sacrements sont produits.
Le miwiinte. est la partie de la messe -eè
Ton prie pour les bienfaiteurs de l'Eglise vs-
vanis et pour les personnesqui assistentavoc
dévotion au. saint Sacrifice.
La consécration, est l'action par laquelle
le prêtre transforme l'hostie et le vin . c^m
devienent le corps et le sang de Jésus-Ghnsi.
L'^/4^a(ton, le prêtre adore l'hostie etl'êlève
au-dessus de sa tète pour la montrer au peu-
ple pour qu'il l'adore k son tour. U fait en-
suite la nikae chose pour le calice et dans ta
mêmes intentions.
Le dernier mémento ou comm^ioraftoii,
est une prière que le prêtre fait pour ta
morts en général, et pour ceux qui lui sont
recommandés en paKiculier.
Le luiler, rien n'est plus propre que celte
prière pour se -pcéparer à la communion
piiisqd'^le renferme tout ce ^que noos pou-
vons et devons demander à Dieu , et tous ta
motifs de notre amour.
L'o^fiiM dei , est ime prière que f on tajà
à J .G. pour qu'ri eflace nos fautes.
La communion, c'est la consommation d«
Sacrifice.
Vite flH«sa^f,^Ileslameeseestdite, c'est
le renvoie.
On ne dit Vite missa-Hl, que lorsqu'on a
dit le ylorta in ewcelsis, dans le cas contraire,
on dit benedicamus Domino , et aux messes
de mort re^utetcanf ni pace.
Enfin, le prêtre donne une dernière béné*
diction et termine le sacrifice par la lecture
def Evangile de Saint Jean ou un autre, seloB
l'occurence.
MESSAGE, s. m. vl. Messager. Y. Jfes-
«a^te, Messa gi ei Mettre, R.
BIESSAOEAIRIA^ 8. f. vl. Légation, am-
Jiassade, envoi, commission.
t,tj. de missio, ou demessagi et de airia,
ce qui est relalif aux jnessages. Y. lfetfre,R.
JIIEf SAOÉARIA , s. f. (messadgiarie).
Mcssajierie, office de message publie, bureau,
emploi, voiture de messager.
Ety. deMessagi, v. c. m. et determ. aria,
Ueu où l'on fait les messages. Y. Mettre, R.
Les messageries furent établie^ en France,
pouf conduire les étudiants dans les univer-
sités. Les conducteurs méritèrent Testime du
public , et on leur confia des lettres et iks
marchandises.
En 1575, Henri IH, créa des messagers
royaux.
MESSAOBB, dl. Y. Messagitr et Jf ét-
ire, R.
Messager, en lang. est quelquefois pris
a4). Ai V esprit message^,}* ù un secret pres-
sentiment.
WCSSAOES, vl. Y. ifeMa^rter et Jlf effrs, R.
BIESSAOI, s. m. (messàdgi); mstACB.
Messaggio , ital. Mensage , csp. Mensagtm,
port. Missatge, cat. Message, commission de
dire ou de porter; communication oflScielle.
Ëly. du lat. missio, envoi, par contrat.
miss, et de la term. agi, messagium, en foaé-
se laUY.JIfeffre, R.
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MES'
MBSSAOIEB, IBRA, adf. (messadgié,
\ht); Mu$a§gier$ , ilal. iÊèn$agêro^ esp^
Meuageiro, port. Misêolgert cat. Messager^
ère,quiesteDfové pour faire una comniis-
aion, qui est chargé d'iun message, qui a.
remploi de porter des lettrea^d'un endroit
dans un autre.
Êty. de menagi et dé la ternie ter, qui fait
les messages, y. Mettre, R.
Meêsagier poou paênntm Iratrr.
MESSAOIER, s. m. dl. «MfASMi, mbma-
«lu. Domestique de fermier ou paysan.
1MB9SAGIEIIA, S. f. vl. Messagère; V.
Menagier.
ME9SACK>, s% m, vl. Envoyé I messager,
y, Menagier et Âtettre^ R.
XBSSAI.., S. m. ?l. Missel. V. Mamt^i
JÊêttTê R
MESSAfl^ S. f. vl. Moisson^ Voy. MHê^
jotcn. R.
1IE89ATGAR1A, S.f. vl. msmatiahia.
MUiatgeria , anc. eat. Message , mission , .
commission. V. Mttk-ê, R.
MESSATOE^ vi. Message. Y. JHenagi
etifdlre. ft.
MESSATOIEB, vl. V. Mêêiagier.
MBSSATJARIA, vl. V. Mtêialg^riâ.
MEaaE, s. f. (messe), dL Merci, miséri-
oorde. V. Merci et Mère, R.
MBSSEONER, Sv m. (mességné), dl. Um<
messîer. V. Meetier eiMeieêouHj R.
MBSSBlOim^ s. m. (messèioon), dl.
I<foyau de cerise. V. Mtoulhoun.
mBMBNCA, adj, L (messéinque), dl.
Epithète qu'on donne aux grenades qui
tiennent le milieu entre^fatgre et le doux.
Êly« du grec jualYT.^^^ (mesegguos),
moyenne , qui tient le milieu. Thomas-
MESSER, vl. W.Meêêiro.
MESSIAS, s. m^ vl. Miiêiai, oal. V.
Mesêio.
MESSIAS, s. f. pi. vl. Frais , dépenses^:
Miêtiat faitat elplag^ékptus faitsaii proc^.
Ély. du lat. ffiû#Mm. V. MeUre . R.
MESSIDOR , s. m. (messidor). Messidor,
le dixième mois de Tannée républioaine. IL
commençait le 19|iiin et finissait le ISjuillet.
Ety. de wusêiê, moissonSrV.ileif<oiifi, Rv
MESSIER, s. m. (messie) ; ibmmppik
Messier, homme commis à la .garde des
moissons non encore coupées ; gardien {»uh
blic dea vignes , des vergers et de leura-
fruits.
Êty% du lat. metm^ moisson|>etdelaiermi
ier. V.itflwMMfi^ R.
MESSIBRS., titre d'honneur, m». pL.
(messies). Messieurs, c'est le pluriel de
mimMiir. V. Segj^ R.
MESSIO>y s. m. (messie) ; Meteiaf^ îtal;.
Metiaê , esf>. Meêtiat>, port. cat. Messie, le
Christ promis auxJuifs, .dans rAsçleaTesta*.
menu
%. do lat mêem^ , àitmh^^ Thébsea^
me##»d^,.oint ou sacré. Les Grecs ootTendi»
ce mol par xpt^c (christos) , qui signifie la -<
même chose«-Raynooard<.le fait, venir ds
}SES
, S. f. vl. HMnoft. Libéralité ,
dépense, fraisw
Êty. du lat. maio. V. Mettre, R^
Periae de raessions, â verenkait
Deben eitâ autreyadae, et dura'
A l'arbitre deiisjudgei.
lforsetGost.deBéam.
MBSSIRCH 8. nu (messire); Meenre ,
ital. Miïssire, titre d'honneur qui,dans^les
actes de justice , se donnait à< des personnes^
distinguées.
Êty. de rilal. meuere , contr. de Vfdo-
iffiiore, monseigneur. V. Segn, R.
MESSO, s» l^ vl. «oMo. V. MmêQun,
Rad.
MESSOmrit, Sw f: d« vautE Mensonge.
V. Meêiong.ea et Som, R.
MESSON6A. vl. V. Meaongea.
MESSONGEA, S. f. (messondge); msi-
9mÊ%A, MjmrmjL^ hékmwnm^ wiasoa, cracada,
■SMOVBiiasA, ■■■••••OA , MSMOiia«mA. Menxo-
gna , ital. Mentira, esp. port. Mentongia ,
anc. cat. Mensonge , discours avancé contre
la vérité avec dessein de tromper.
Êty. du lat. mstilts tomnium; selon Sylvius,
de mentUmia , qui se trouve dans le même
sens dans les-gloses anciennes, ou peut être
de la prép, mie$, ail. qu'on tradiiit dans notre
langue par mee, qui signifie erreur. V.
5om,R.
Menongta ^ est féminin en pravençal et
masculin en français.
Dans le Ila»-Lim. on donne aussi le nonr
de meseomgea , à des taches blanches qui
viennent sur le» ongles^ et à une espèce de
gâteau très-gonflé et ereux^en^ dedans.
MBSSONGEIBAMEBtT, adv. vL Mbn-
songèrement, faussement. V. Sifm , R.
MESSOMGIER , lERA , s. (messoodgié,
iére) ; MUMMOMisa , mauMornuBimm , aoimBAiBB. .
^tf«nzo^nero, ital. ^enttroxO'^ esp. port.
Mensonger, ère, faux» trompeur, menteur.
Êty. de meetongia et de ier. V. Som^ R.
MESSONGIER, vl. W . Memongier.
MESSONGUA,. vl. V.Meeeongea.
BIBSSONIER^vl. V. Meieiounier.
MESSONJA^ vl. V. Meeeahgea,
MBSSORGA,s. f. (messôrgue),di. Meii^
songe. V. Meeêang^a et Som, R.
MESSORGA , B. f. dl. Terme de meunier,
( heville sur laquelle porte le levier qui sert à
hausser la meule tournante.
BIBSSORGIIER, S. m. vl. Menteur. V,
Meesongier et 5o«i, R.
MESSORGDIER, vL Y . Meeiimgier ei
MBSSOUNGBA^ V. Meeumgea et 5am.|
Rad.
MBSSOUlfGIER,
MES
639
-lO^vlJÀlLiV.Mlisioiii'
SiOt s- f. vl. M(fêii6, esK. eat. Emit- 1
skm, mise , frais , dépense. V. Metim et |
Ustfff , R. J
, adj^ vl* V.
Hkfeongier,
MESSOUNGIBRA^ S. f^ Nom qu'on
donne, à Âllos , à la Oaur du tussilage oïdi-
natfe. V. TkeiilagU
Éty. AinaMiommée panée que celte pknte.
paraltimenUr^ ses flenrs se moniranli avant
ses feiiiHes> jce qui est le oostrairedela règle.
ISénérale. V. 5om, R.
MESSOUROA , %^ îi (masséorgiie} , dg.
Mensonge, V. Jfe#fOfi|#a;.«nvies qm sur-
viennent aux doigts. V. Emegeoe et Pmru.
BIBSSOIIRGDIER,s. m. (messourguié),
d. arl. Pour Meteoungier, v» c. m. et 5oiiiè
Rad.
. MESSUGA, Est aussi le nom qu'on
donne , aux environs d'Aix, au ciste coton-^
neux. V. Jfoifu^.
MESSUSSA, s.- f. (messûsse), d. baslim«
Richesse, argent. V. Richena.
MEST, prép. m», vl. Per miei , per
mieg, en mieg, parmi , au milieu , par le mi*
lieu , entre.
Êty. du lat. médium. V. Medi, R.
MEST, ESTA, adj. fl. M^eto , port. iUl.
Triste, affligé, ée.
Êty. du lat. mœetue, m. s.^
BXESTADIERAMENT , adv. vl. Et de
plus?
BÉESTE , AU. de Al€#lre , v. c. m. el
Mag^ R.
MESTETRAIT, 8. m% (mesteiréou) ; mi-
nusAo , MMwrsMAu. Artisan , ouvrier qui
exerce une profession mécanique , qui est
intermédiaire entre les journaliers et les
artistes pour le rang.
Éty. de meetier et de an. V.. Mtniet , R.
BIESTEIRET, s. m. (mosteïré); mbi-^
TicmsT. Petit métier , métier de gagne petit.
Êty. de meetier et du dim. el. Y. Miniet,
itad.
Coda meeleireta eoun haralet,
Prov.
MESTER^ 8. m. vl. Meeter , cat. Minis*
tère, office. V. Minitteri ti Meetier.
Aver mester, vl. avoir besoin.
MESTET, dg.V. MeHier et Ministy
Rad.
BIESTIBA^ s. f. (mestibe), dg. Moisson.
V. Meiiioun, R.
£ltiij^uîo#^ mestiboiioii6e{ai
Bergeyr.
MBSTIEIRAU , V. Mesteirau.
MBSTIEIRET, V. MeetHret.
MESTIER^ S. m. vl. mum , MÊMxnm.
âUeter^ anc. cat. anc. esp. port. J#e«tterf ,
ital. Métier, état, office, emploi, ministère,
corporation d'ouvriers; qualité, mystère,
mérite, besoin. V. Af4fitsl, R.
MBSTIER , s. m. (mestié); msstbt,
«ncnsa. Hetltere, ital. Métier, toute pro«
fession qui exige l'emploi des bras , et qui
se borne à un certain nombre d'opérations
mécaniques , qui ont pour but un même ou-
vra» que l'ouvrier répète sans cesse ; toute
profession d'un art mécanique.
Étyv de la basse laf . minfalmiim , office ,
occupation. V. Miniety R,.
. Gaeta-meetier , gèle métier, qui travaille
à vil prix.-
. Dovmarun meetier y faire apprendre un
métier..
- Fhire weeetier , être nécessaire. Y. Faire
iee9un.
l Aqm4 mi fai meetier , cela m'est néces-
saire,.j'en ai besoin.
Auriau meetier d'«tfiiol, j'aurais besoin
jdecela.
Se de meetier y il est nécessaire; vl. soio^
Ou a mesftsr a eignouria.
Sabatierfai toun meetier.
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640
MES
' Qu $au fOê mmn mtêêUr iiou anar
himUga.
WiBBTVBR, 8. m. Métier, machine dont
l'artisan se sert pour la fabrication de son
oarrage.
HE8TIEB, s. m. ?1. Cemol est pris qoel-
qaefois pour MyêUri , ▼. c. m.
IIB8TIBRS , s. m« pi . (mestié) .
' Jugar eU msilierfy jouer à métier deviné.
V.Jfinifl.R.
IIESTI9 , USA , S. et a4j. t1. MeêtUo ,
esp. Mêêlieo^ port. Métis, isse; mitoyen ,
tnoe. V. MiêdtiMedi, R.
MESTIIA , S. r. (mèslre) ; dl. vAunA.
Mesura , cat. Maêttra , esp. iui. Cest le fém.
de mutre ; mais on ne s'en sert que pour dé-
signer le châlon femelle de certains arbres ,
et particulièrement du Ghiltaignier: lAmeilra,
pour maîtresse» V. MeHrena et Mag^ R.
Éty. du lat. magiilra , m. s.
1MB8TRA LA, S. r. (mèstre). Bourde,
▼olle de galère qu'on ne met que lorsque le
temps est calme.
1IB8TRE , Pour mètre , V. Meiro.
1IB8TRB • s. m. (mèstre) ; nTm , mut-
ms, HMTs, nu. Maestro t ital. Meslrs,
port. Massirs et MsUre^ cat. esp. Ma}tre ,
cebji qui 9 des serriteurs , qui compoande ;
qui enseigne un art , une science ; le proprié-
taire d'un animal , d'une chose quelconque :
A traubai Viêsin, le propriétaire est trouvé;
celui qui peut diriger, contenir, se faire obéir;
celui qui excelle dans son art , etc., médecin,
chirurgien.
Èty. du celt mstfr, ou du lat. magister ,
dont les liai, et les Esp. ont fait maestro ;
d'oà supprimant Fa. Les Portugais et nous,
avons fait mestre. V. Mag , R.
MESTRE, mman , est quelquefois un ti-
tre d'honneur qu'on donne aux artisans avan-
cés en âge : Mestre Jean , Mestre fierre ;
c'est un peq moinsque Monsieur. V. Mag, R.
MESTRE, ESSA , adj. (mèstré, estr^se) ;
MBtTBA. Le prindpel • le plus considérable ,
celui dont les autres dépendent : Mestre va-
laf, ou vaUU-mestre y ruisseau principal,
grand fossé dans lequel de plus petits vont
se dégorger.
Aquot es wif «lesfra femna, c'est one
maîtresse femme. V. Mag , R.
MESTRE d'aima , S. m. Meêtre de asMi ,
cat. Charpentier , maître de hiche.
Éty. Magister ascim, basse lat. V. Mag, R.
MESTRE p'abipas,8. m. (mèstré d'armes):
Maestro ds arwws , ésp. Maître en fait d'ar-
mes , et non maître d'arwus , qui est un gas-
conisme.
MBSTRE-A9TAB , s. m. (mèstré aqutà).
Maltre-autel , l'autel prindpal d'une église.
MESTRE-M-BApc. s. m. Maltre-valet
d'un moulin à huile, uarc.
MESTRE-DB-muitA, S. m. Maltreè danser,,
et non mattre de danse.
MESmfi-as-rM4 ou pb vabai 8* m.
Mitron , celui qui met le pain dans le four.
V. iftlroHii,
MESTRE-TABUT , S. m. Premier ouvrier
des savonneries.
MESTRE-YBusB, s. m. Voilier ontrévier,
terme de mar. artisan qui fait des voiles.
MESTRE-ra-cAur^ S. m. ( mè8tré-dé-
pâmp). Maître de catnp, commandant d'un
IIRS
régiment, d'nne divisk» ; c'est peot-étre ce
qu'on appelle aujoord'hai maréchal-de-camp.
MESTREOBAR , V. a. (mestre^jà) ; wm-
nmAB. Maîtriser, gouverner en maître , Caire
le maître ; dompter , réduire.
Éty. de «csCff , mdtre, etdesi^iar, taire.
V. Mag , R.
MESTRESSA, S. f . (mestresse) ; hmbm-
•ov. Maestra. ital. esp. Mestra, port. Mes-
tressa f cat. Maltresse, celle qui commande
dans une maison ; institutrice , celle qui en-
seigne une science ou un métier ; amante ;
intendante.
Ëty. du lat. tnagistra^ m. s. V. Mag, R.
MBSTRISA , S. f. (mestrise) ; ifestna ,
cat. Maestria , esp. Maîtrise, qualité de
maître , en parlant des arts et métiers ; l'au-
torité de celui qui administre , le coounan-
dement.
Ety. de mestre , et de la term, isa. Voy.
ira8f,R.
Les maîtrises furent établies pour constat
ter la capacité requise dans ceux qui font le
négoce , et qui exercent les arts, et, en
outre, pour entretenir parmi eux l'émulation,
l'ordre et l'équité. Lotois IX ne fit cesser le
brigandage qu'avait introduit, à Paris, l'avide
administration des prév6ts , et la confusion
qui régnait dans tous les ordres de l'État ,
qu'en formant autant de communautés qu'il
y 8vait de professions. Voilà l'origine des
corporations. Dict. desOrig. de 1777, in-12.
En 1791 , l'Assemblée Constituante sup-
prima toutes les jurandes et les maîtrises , et
laissa è chaque citoyen la EoNïulté d'exercer
librement son industrie et son génie.
ME^TRISA, s. f. Maîtrise , lieu où l'on
enseigne la musique aux enfants de chœur.
MESTRISAR, V. MestregearH Mag, R.
MESTRVAL. adj. vl. Mnutrual , esp.
port Menstruale^ ital. Menstruel.
Éty. du lat. msiijlniattsim.s. Y. Mes,
Rad. '
MESTRUAS , s. f. pi. Menstruo, cat. esp.
port. ital. Menstrues. V. M^f-deis-femmas,
Éty. du lat. menstrua, m. s. V. Mes, R.
MESTORA, §. f. vl. Mélange , assem-
blage, métejl, .méture. V. Mescl, R.
MESTURÂ, s. f. (mestûre), d. béam.
Blé d'Inde, pain fait avec ce blé ou avec d'au-
tres grains mélangés. En Gascogne , Pan de
mestura, désigne le pain de seigle. V. MesU,
Rad.
MESTURA, 8. f. v). Pièpe, inorcetUy
menstrue.
MESTURBL , S. m. (mesturd), dl. «fw
DVBA. Petit pain de maïs ,011 le cuit d'abord
à l'eau bouillante et ensuite au four, envelop-
pé d'une feuille de chou. Sauv. V. Mestnrà.
MESUBj mn, radical pris du lat. men-
|iira, mefi«Mrar«, mesure , mesurer , et dé-
rivé du grec (lixpov (metron), mesure, d'où,
dimensio, dimension.
De mmsnra, par apoc. et suppression dé
fi,«e#iir; d'où : Mesnr-a, Mesur-atde, Jls-
«iir-a^l, Mesur^ttire , Mesurer, MsswmU,
A-mësurar, Des-mesurat, Mesur-ivol, Jls-
mesurar, Ëks-mesur^a^ A-wusura-wîen^ A-
mesur-ansa.
De ineiisiira, par apoc. m«fi#; d'où : Dî-
mens'ion, /m-«efu-e, a, /Mfnstif-tlol, Iwh
mensa-rnsnt, /n-coii>i-8i#fis-iir7«6ft , A-
MBS
mswrada-Msiif, il-meturof, A-w^êMnr-ûm^
sa, A'mexnrai, Des-menir-al, Metnr^a^
Meijur^ Metinr-oienf Mum.
MES9RA , s. f. (mesure) ; nuvBA. IftfM-
ra , iUl. Mesura , cat. Jfsustira et Mediéa ,
esp. ifedida, port. Mesure, ceqm sert de
régie pour déterminer les quantités , les dî«
mensions^ les proportions, qu'elle qu'en soit
la nature; vaisseau ou instrument pour me»
surer, leur contenu, i|uantité mesurée» pré-
caution, ménagement, moyen de succès; pm-
dence, sagesse, circonspection.
Éty. du lat. ineiutira, m. s. V. Mesmr^ R.
Mesura rasa, mesure rase , celle sur i%9
quelle on a passé la régie.
Mesura eouma, mesure comble.
La bona wusnra, le compile.
Bona mesura, on donne le nom de cveiil,
dans l'aunage des étoffes de laine, à ce qm
est donné en sus de la juste mesure.
Les mesqres ont été connues des Egyp-
tiens, de^ Hébreux et des «utres pei^pies dans
la haute antiquité.
En 1^1. Henri 1% éti|blit en Anrielerre,
l'uniformité des poids et mesures; Pbilippe-
le-Long , songeait à l'établir en France ,
quand il monnit ; Louis Xi, eut depuis la mê-
me pensée; loais il était réservé au XViU**
siècle d'opérer cette heureuse révolution.
Noâ, Dict. des Orig.
L'Assemblée constituante chargea FAca-
démie des Sciences, en 1790, de présenler un
travail sur l'uniformité des poids et des me-
sures. Cette savante compagnie adoptant le
système décimal, prit pour mesure élémen-
taire le mètre, qui sert à rétablissement de
toutes les #utr^. V. Utrp , Ara , Stera çt
Métro.
MESURA , s. f. v|. Souvent employé pour
raisop, nafce fjap c'est avep mesuré que la
raison s exprime.
MESURA, 9. f. Ifesure, cadance dans les
vers, dans le chant et dans la musique.
Éty. V. le mot précédent et Mesur, R.
L'usage de battre la mesure du pM et de
le main droite, était connu des Grecs.
MOBSimARLE , ÀRLA, adj. (mesurable,
ib|e); msipiiab^. jfssiiravel, port. Mifura-
6tle, ital.'if«siira6f# . cat. ifensuraUe , esp.
Mesurable, qu'on peut mesurer.
Éty. de «ssttraet de ofrte. V. Mesur, R.
MBSORADAMEN , adv. vl. Mesmrada-
ment, cat. MesuradameiUe^ esp. JftsiiraCa-
metile, ital. Avec mesure, modérémenL V.
Mesur, R.
MESURAOI, S. m. (mesnridgi) ; cmmi.
wwiBA^B , mÊÊpaumm. Misuramenêo , ital.
Jfedula, e^p.'Mesurage, action de mesurer,
droit qu'on prend pour mesurer.
Éty. de wUsura tiàtagi, s'occuper de U
mesure. V.Mesur, R.
MESDRAiRE, S. m. (mesuràlré); cw
•AV. Misuraiare, ital. Medidor, esp. port.
Meturador, cat. Mesureur, celui qui mesure,
qui a droit de mesurer, courtier.
Éty. du lat. m^isor, qu de mesmrar et dm
aire: V. ife^ir, R,
MESURANÇA, S. f. (mesurànce). licen-
re, économie, mot conservé dans ce prover-
be iMesurança awuna mslkurança.
^lAR , V. a. (mesura) ; EfcMSAUM*,*
Jffttcrar, port. esp. cat. Iftsii^.
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MES
rare, ilal. Ifesorer, déterminer retendue, la
quantité, par le moyen d'une mesure; pro-
portionner, estimer.
Éty. dulat. memurarij ou de mesura et
de ar. V. Mesur, R.
BOSSURAR 8E , V. r. i'amaosa*. Se me-
surer, essayer contre quelqu'un ses forces
physiques ou intellectuelles.
MESURAT, ADA, adj. etp. (mesura,
âde) ; Mesurad, cat. Mesurado, esp. Mesu-
ré, ée.
Éty. de mesura et de at. Y.Mesur, R.
1IE8URATOE, vl. V.Mesuragi.
MESURIVOL, adj. d. vaud. Mesuravel,
port. Mesurable.
Nonmesurivolt immense.
Éty. de mesura et de ivol, susceptible
d'être mesuré. V. Mesur.ïi.
BIE80ROUN . s. m. (mesurôun). Petite
mesure de capacité. Gare.
MET
MET , S. f. anc. béarn. Crainte.
Éty. du lat. metus, m. s.
Contracte feyi per met, et forssa, es Cùn-
validai, si li forssat per despuxs liberala-
ment y concen.
Fors et Cost. de Béarn.
MET , vl. Il ou elle dépense, moissonne.
META, initialif pris du grec [asts (meta),
qui signiGe au-delà et répond an latin trans,
il ajoute aux mots , dans la composition
desquels il entre, une idée de translation ,
de transformation , de substitution de
forme.
Mela-morphosa, demorpfte, forme, chan-
gement de forme.
Metaphora, de phérô, je porte, trans-
port du sens primitif.
Meta-physica, au-deI2i, après la physique.
Methoda, de hados^ chemin, chcmm pour
arriver au-delà.
META , s. r. (méte). Vase, limon.
Éty. Ce mot est probablement dit par ait.
pour Nita^ v. c. m.
MOSTA, s. f. vl. Borne, limite.
Ety. du lat. me/a, m. s.
METAMER, V. MUadiereiMedi.R.
METAFORAR, ¥l. MetafarUar, cat.
ffetaforixar y esp. Metaforiztare, ital. Em-
»loyer des mélapnores.
METAL, MKDAUi, radical pris du latin
netallum, t, métal, et dénvé du grec
léxocXXov (métallon), m. s.
Demetallum, pdf apoc. fii€(al; d'où:
}feial , MetaU-ique, Metall-urgia.
De métal, par le changement de i en m :
)ietau.
De métal, par le changement du I en d,
t de l eu Ih, medalh; d'où : Medalh-a,
Medajh-ier, Medalhisto, MedalK-oun.
MSTAIi , s. m. (metél); «tal. Metallum,
it. Metall, cat. Meial, esp. port. Métallo,
al. Métal , corps simple , doué d'un brillant
lus oa moins vif, que le frottement rend
Dcore plus éclatant. I
'Éîj. de métal, par le changement de len
. Y. Métal, R. .
TOM. II
MET
On dit qu*un métal est :
Dl'CTILE, qMnd U M IdM* aUofiger • la fiUèra. .
MALLEABLE, qoand il «'ëtcod mmu !• marlMn.
OXYDE, quand il est uni avec une proportion plu on
moina grande d'otygcna.
ALLIÉ , quand il «at combine aveo un antra vnéuA,
ABfALGAlIÉ , quand U eat uni utm 1« mercnra.
On regarde Tubalcain , fils de Lamech ,
comme l'inventeur de Fart de dompter les
métaui,
METAL, s. m. (melàl); Métallo, ital.
MetaUum, lai, Metall, cat. Métal, esp. port.
Métal. V. Metau.
Éty. du grec fAixaXXovr métallon), m. s.
V. Métal, R.
METALH, vl. Metall, cat. V. Métal.
lIETAIJLIN,INA,adj. vl. Metalino,
esp. Métallique, minéral.
Éty. dulat. metaUieus, m. s.
BIETALUQUE, G A, adj. (métallique,
ique); Melallico , ital. port. Metallie, cat.
Metalieo , esp. Métallique , qui concerne les
métaux , qui en contient.
Èty. de métal et de la termin. ique , ica ,
ou du grec fAexaAXixoç (metallikos), le même ;
metallicus, en lat. V. Métal, R.
METAIXURGIA, s. f. ( metalurdgie ) ;
Metalurgia, cat. esp. Metallurgia, ital. port.
Métallurgie , art de tirer les métaux du sein
de la terre, de les séparer des substances avec
lesquelles ils sont mêlés , et de les préparer
pour les différents usages de l'homme.
Éty. de métal et de la term. urgia , de
IpYov (ergon), travail, ouvrage. V. Métal,
Rad.
Dérivé : Metallurgisto , métallurgiste.
La découverte des métaux, suivant Goguet,
est due au hasard, et la métallurgie aux be-
soins et à rindustrie des peuples.
La Bible fait remonter Tart de travailler le
fer et l'airain à Tubal-Cain , fils de Lamech ,
3,100 ans, avant Jésus-Christ.
Parmi les modernes , cette science a les
plus grandes obligations aux Allemands , et
particulièrement à Georges Âgricola , né à
Glauchen, dans la Misnie , en 1494.
METAMORPHOAA , s. f. (metamor-
Èàsé); Metamorfosa, ai. Metamor phosis,
. Metamor fosi, ital. Metamor fosis , esp.
port. Métamorphose, transformation, chan-
gement de forme; chez les insectes, change-
ments successifs qu'ils subissent , en passant,
par exemple, de l'état de chenille à celui de
chrysalide, et de celui-ci k l'état de papillon.
Éty. du grec (Aetajxôp^cjffic (métamorpho-
sis), formé de (AeTà(méU), qui marque
changement, et de (xop^r^ (morphè), figure,
forme.
METAMORPHOSAR, v. a. (metamor-
phousà ) ; TBAHtroBHAB. Métsmorphoscr ,
changer d'une formeen une autre ; on emploie
ce verbe le plus souvent au réciproque ; se
métamorphoser.
Éty. de métamorphosa et de ar.
METAMORPHOSAT, ADA, adj. et p.
(metamourphousà, âde}; nuMrooMAT. Mé-
tamorphose, ée.
METAPHORA , S. f. (metaphora); Meta-
phora, port. Meiafora, ital. esp. cat. Mé-
MET
641
tapbore, figure de rhétorique par laquelle
on transporte la signification propre d'un moi
a une autre signification , qm ne lui convient
qu'en vertu d'une comparaison qui se (ait
dans l'esprit.
Éty. du lat. metaphora , m. s. dérivé du
grec |X6xa(popa ( metaphora ), transposition ;
defxeTa«p£pa)(métaphérô), transporter, dont
la racine est «pépw (phérô) , porter.
METAPHORIQUE , ICA , ( metophou-
rtqué, ique); Metaforico, ital. esp. port.
Jlfera/brtc, cat. Métaphorique, qui tient de
la métaphore.
BIETAPHT8IGA, s. f. (métaphysique);
Metafisica , ital. cat. esp. Metaphysica, port.
Métaphysique, la science des êtres spirituels
et des choses abstraites.
Éfy. de [xerà (meta) , après , et de çuaixà
(physica), physique, parce que ce traité se
trouve placé après celui de la physique, dans
Aristote. Quelques critigues, se fondant sur
ce que meta , peut signifier aussi au-delà ,
au-dessus , disent que métaphysique désigne
la science qui est au-dessus de la physique.
Sous-dérivés : Metaphysiquement , meta*
physiquement ; Métaphysicien , métaphysi-
cien ; Metaphysiquer , traiter un sujet méta-
physique.
Quoique cette sdence soit celle dans la-
quelle se sont illustrés les plus grands philo-
sophes de l'antiquité, tels que Platon, Aris-
tote , etc. , son utilité a été révoquée en doute
par des hommes remarquables : Pline dit que
l'homme n'est ni intéressé dans les recherches
de cette nature, ni capable de ces découver-
tes. Voltaire l'appelle le roman de l'esprit ,
etc. , ce qui n'a cependant pas empêché les
Descartes, les Gassendi, les Ma llebranche,
les Leibnitz, les Locke, les Condillac, etc.,
d'en faire, pour ainsi dire, l'unique objet de
leurs occupations.
^ BIETAPHT8IGAMENT, adv. (metaphy-
sicaméin); Metaphisicamente, ital. esp. port.
Metaphysiquement, d'une manière métaphy-
sique.
METAPHYSICIEN , 8. m. (métaphysi-
cien) ; Metaphisieo, ital. Métaphysicien, qui
fait son étude de la métaphysique.
Éty. de metaphy sic, et de la term. ien ,
qui sait la métaphysique.
METASTASA, s. f. (métastase). Métas-
tase , terme de méd. transport de la matière
borbifique d'une partie sur une autre.
Éty. du grec [ktxifrzauiç (metastasis), fait
de jAstCatTiixi (metislêmi), transporter,
changer de place.
METATHESA, S. f. (metatbèse) ; Me-^
tatesis, cat. esp. Metathese, port. Métalhèse,
fig. de grammaire.
Methateiis es transportamens 4e sillaha
0 de letra d'un loc en autre.
Leys d'Amor.
Éty. du lat. metaihesis , m. s. dérivé du
grec (xe-râdeatc (métatbésis).
METAU, V. r. mod. V. Métal.
METEDOR, s. m. vl. Qui doit être en-
voyé; mettable, généraux, dépensier; mois-
sonneur.
Éty. du lat. mittellu0. Yoy. Mettre ti
Mtissoun, R.
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BIET
lléme, le même.
Éty. du lat. met et da roman et#. Voy.
Mem, R
vl. V. MeteU.
, m. (metèl). On donne ce
nom , à Nke, à la petite épeautre. V. Es-
peouki'piehota.
BnBTEMPSTGOflA, 8. f. (méUmpsj-
eése); MelempHeotij ital. MHetnp$ieosU ,
cat. eap. Métempsycose, port. Métempsy-
chose ou métempsycose, passage de l'âme
d'un corps dans un autre, selon la doctrine
de Pythagore, des Bramines, etc.
Ély. du grec (uxà (meta) , qui marque
changement, de év (en), dans, et de fj/u^ij
(psucbè), âme.
Dérivé :
MHempsycosistOy métempsychosiste.
L'idée de l'immortalité de l'âme, innée
diez la plupart des peuples , a donné lieu au
système de la métempsychose ; ne sachant
ou la placer après la mort d'un corps , on a
dit qu'elle passait dans un aulre. C'est en
Egypte que cette espèce de dogme a été
imaginé, et il règne encore dans les Indes et
dans la Chine.
METENS, adj. vl. Dépensier, libéral,
généreux.
METEORA, s. m. (meteére); Meteoray
ital. MsleorOf esp. port. cat. Météore.
Éty. du lat. meteora, m. s.
METEOU8, EOUSA, adj. (metèous,
èouse), dl. HBnvf. Même. V. Même et Mem,
R. 2.
METESME, vl. V. Même et Mem, R.2.
METESSA, adv. et adj. vl. mbou, mb-
TUfA, MBBitfA. Même, la même.
Éty. du lat. metipsa. V. Mem, R. 2.
METE88MA , vl. V. Medtsma.
METEl», vl. Vous-même : leumsteus,
moi-même. V. MeUous»
Éty. Comme on dit en lat. egomei, moi-'
même; tuUmet , toi-même. Voy. Msm,
Rad.2.
MBTETS. ET88A, adj. vl. Même, elle-
même, hii-même. V. Même et Mem , R. 2.
BnBTETSSHA, vl. Alt. àemeteys, me-
teyssa, V. Mems et Mem, R. 2.
HETOA, vl. V. Melge.
METOAR, V. a. vl. mmnum. Metfar,
anc. cat. Médeciner, médicamenter, traiter.
V. Medednar.
METOB,s. m. vl. Metge, cat. Méde-
cin. V. Médecin et Medie, R.
MBTOIA, s. f. vl. Melgia, anc. cat.
Art de la médecine; médicament, potion.
V. Médecine.
METOIAR, vl. Metjar, anc. cat. Voy.
Metgar et Medecinar,
aiETHAGI8llE, S. m. vl. Metocismo,
ital. Métadsme, t. de gram.
Me(haeismes , es eant una dietios fenish
enm,ela seguens comensa pet voeaU.
Leys d'Amor. ^
METHAFORAR, ri. V. M^SkOfat.
MET
METHAFORICAUIEN, adv. vl. Me-
tafarieameni, cat. Meiaforieaments , esp.
ital. Métaphoriquement.
MBTHAUBN8UI, 8. f. MeMepis^ cat.
esp. Metalepse, port. Métalepse, fig. de
rhétorique.
Étv. du lat. nuiaUpsis, dérivé do grec
(letaXi^t}'^ (métalèpsis), m. s.
METHAPHORA, S. f. vl. V. Meta-
phora.
METHAPHORAR , v. n. vl. nrAPosMi.
Metaforisar , esp. Métaphoriser , rendre
métaphorique.
METHAPHOMAT, ADA, ad), et p«
Mélaphorisé, ée.
METHAPLASim, S. r. vl. Mstaplas-
me, cat. Metaplasmo, esp. ital. Aphérèse,
fig.^ de grammaire ; fig. épouse.
Éty. du lat. metaplasmus, m. s.
METHATE8IR, V. n. vl. Mêtathéser,
subir ou faire subir la métathèse.
METHATE8IT, IDA, adj. et p. vl.
Qui a subi une métathèse.
METHATEZIS , S. f. vl. V. MeUUhesa.
ntETHODA, s. f. (méthode); Meihodus,
lat.ifetodo, ital. esp. Melhodo, port. Mé-
thode, manière de faire ou de dire suivant un
certain ordre.
Étv. du lat. meihodus, dérivé du grec
(jieOooo^ ( mélhodos ) , composé de (lexà
(meta) , par, et de ^éoc (hodos) , voie, che-
min. Ainsi une méthode est la manière d'arri-
ver à un but par b voie la plus convenable*
Dérivés: Meihtnidique , Methondieamenl,
Methoudisme, Methoudisto.
Dans les sciences naturelles on nomme
méthode naturelle , celle dans laquelle les
êtres sont classés d'après leurs rapports
naturels, et Méthode artificielle ou système.
celle dans laquelle on n'a point eu égard a
ces rapports.
Les bonnes méthodes pour l'étude des
sciences naturelles sont une invention qui
honore les modernes ; on n'en connaissait
point avant Toumefortet Linneus, qui méri-
tassent ce nom.
METHODIGAMENT, adv. rmethoudi-
caméin) ; wBTHoooicAHBirr. Metodicamente ,
ital. esp. Methodicamente , port. Metodica-
ment, cat. Méthodiquement, avec méthode.
Éty. de meihodica et de ment,
METHODIQUE , ICA, adj. (methoudi-
2ué, ique) ; imBOiiDiçoB. Metodico, ital. esp.
fethodico , port. Méthodique , qui a de la
règle et de la méthode ; qui est fait avec
méthode.
Éty. du lat. methodieus, dérivé du grec
jaêOqCixoç (methodikos), m. s.
METHONOHIA , S. f. vl. Voy. MeUh-
nymia.
Methonorob es transnomimatios , o trans-
formaUos d'unasignificacio a autra.
Leys d'Amor.
METIQUE, Alt. de Emetique, v. c. m.
METIS , I88A, adj. (métis, isse). Même.
V. ifeuMetifem, R.2.
Cantaren à Vhouro métissa
Un aire de Vingrat Nareisso,
Ou*en fiou quad'an se eoumberlis
Blamt d'amKmr per si métis.
Goodelin.
MET
, S. (metive). MoisvoD, es
Poitou. V. Meissoun et Meissoun , R..
MET-JOUR , dg. AU. de Miefimr ,
V. c. m.
METO , V. a. (méte). Rergeyret , se sert
demefo, au lieu de Mettre , mettre, t. c. n.
METOA, S. f. pL vL Mueeoê, esp^
Moues, grimaceSr
METOrOTMIA, 8. f. (metonîmte); Me-
Umimia, cat. esp. iiàh Metanymia , port.
Métonymie, fig. de rbét. V. Metkonomta.
METOS , vl. Pour wMttan se, se metteot.
Éty. du lat. w^elùnymia, m* s.
METR , radical dérivé du grec (Acrpov
(mélron), mesure, d'où le latin mmsura.
\.Mesur,J^.
De metron, par apoc. «dr ; d'où : Daea-
métro , Metr-o , Deci-m^ro, CenH-wseiro^
KUa-metro, Myriormelro, Jfiitt-Miro ,
ffecto-metro, Miero-meiro.
MÈTRE , V. a. vl. Mettre, poser, placer;
installer, déposer; employer, dépenser;
traduire, lraMtol#r;doimer origine, établir.
V. MeUre.
METRE, ê. m. (mètre) ; auMisna, ns-
ns B'stcoiuà. Dans les campagnes on donne
ce nom aux maîtres d'école qu'on loue pour
un tempa prescrit , ou pour un prix déter-
miné que payent les élèves : Lan mètre , k
maître. V. Mag, R.
METRE , V. a. vl. Dépenser, jeter, pré-
cipiter.
METRIQUE, ICA, adj. (métrique, icpe).
Métrique, selon ht mesure du mètre.
METRO , s. m. (mètre) ; intras. Mètre ,
unité principale des nouvelles mesures de
longueur, qui équivaut à 3 pieds, 0 p. 11
lignes, 2% ou 443 lignes, 296 de la toise du
Pérou.
Éty. du grec t^éTpov (métron) , mesure, la
mesure par excellence. V. Metr , R.
Mesurât per mHros, métrer.
Le mètre est la dix-millionnième partie do
quart du méridien terrestre , allant du pôle à
l'équateur.
Les premiers travaux exécutés pour cet
objet, le furent par Delambre et Méchhi,
D'après^ une première apprécialîon , une loi
du 18 germinal an Ili , fixe le mètre à 3 p. 0 p.
11 lignes 44; mais quelques erreurs ayant été
reconnues , la loi du 19 frimaire an VUl , Ta
définitivement établi à 3 p. 0 p. Il lig. 296.
METROPOLA , 8. f. (métropole) ; JMro-
polû, lat. irefropoit,iUI. cat. esp. port.
Métropole , anciennement ville capitale d[oiie
province , aujourd'hui ville avec un siège
archiépiscopal , ou église archiépiscopale.
Èty. du grec lAtjxfxhcoXiç (mêtropoUs), de
[^-^m? (mêler) , mère , et de v6l%ç ( poUs ) ,
ville ; ville mère ou principale.
Les Grecs entendaient par métropole me
ville-mère d*où sorUient des colonies qui
allaient s'établir dans d'autres pays. I^ Ro-
mains ensuite donnèrent ce nom aux villeu
capitales des provinces de l'Empire; et de là,
les églises établies dans ces villes furent aom
nommées nsétropoles. V. Morin. Dict.
Dérivé : if«(ropolî(afi , metropoliUiB.
METROPOLIAI^ adj. vl. Métropotilabi,
provincial. V. Metropolitan.
METROPOLITA, yX.MetropoliUjUlt.
V. Metropolitan.
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MET
«BTBOPOUTAlty vl. V.MêlropqUian.
METROPOLITAN , 8. m. (metroapoli-
tàn);MetrcpolUay iUL Métropolitain, arcbe-
véqae^ dont relèvent des éf êques , et qui ré-
Mie dans une métropole.
Ëty. du lat. metrapolitanvê , m. s.
Selon Fleary, Hist. Êccles. le 4»« canon
du Concile de Nicée , tenu l'an 3S5 , régla la
division des provinces pour les évéqnes , et
donna , dès ce temps-là , le nom de métropo-
litain à révéqoe de la capitale.
HKBTTB , V. a. anc. béam, V. MeUre, R.
METTEMENT, S. m. vl. anc. béarn.
Mise.
Mettement de poiUiHen , mise en posses-
sion.
Êtf . de mette, pour meUre , et de ment,
action de mettre. V. Mettre , R.
METTRE, «SI, »• , radical dérivé du
latin mtttere , mttto , miHum , mettre , faire
all^r, laisser aller ^ envoyer, mander, d*ojk
mtsfto, mission.
De mittere, par la suppr. de e du milieu ,
et le changement de t en e, mettre; d'où :
Admettre, Des mettre, Et-coumettre , Met-
tre, Ad'mettre,CoU'meUre, Trans-meUre,
/âal-mettre, Re-meUre, De-mettre , Per-
mettre, Per-meter, Prou-mettre, Sim-meUrp,
A-proumettre , Pro-mettre , Cou-mett-ant,
Caumett-utf Coum-prau-mettre.
De mettre ,p9r suppr^ de r , mette , met;
d'où : ilfette, Mette-ment, Prou-mettut, Met-
îU , Ad-mett'Vt , Entre-metteire , Prou-
mettur, En-tre-meter, Entre-mett-usa, Tra-
mettre, IVa-mettitt, rre-metiil, j?r-me(uf ,
Pro-meU'dor, Tra-metp.
Pe mtemm^ par apoc. mis^, et par le
changement de i en e , meee , mes: d*oJ^ :
Sotx-mes, Trans-mes, Prou-mes, bot-mes,
Pro-mes, Es-cou-messa, Mess-al, Mes,
Mes-essa, Mess-a, Mess-agi, Sou-mes,
Tra-mes , Prou-messa , messag-airia ,
Messager , Messag-es , Message-aria ,
Messag-ier, Messag-o, Messatg-e, Messi-as,
Pro-messio, PrqmessUm, Des-mes, Re-
mes, Sou-mes, Périmes, Ad-mes, Cou-mes,
Comm-proumes, Entre-mets, Entre-meest^,
Entre-mets, Entremes-ar , Em-promes,
Emrpro-mess-ion,
De missum, par apoc. mtee; d'où : Ad-
miss'ible, in^ad-mUstble , CoumU, Dé-
mission, De-missUmn-ari , De-miss- oiro,
Mesi-^tn , Son-mission-ari.
De missiùnis , gén. de mteeio , par apoc.
miefîofi ; d'où : Mission, Missionrari, Sonr
mission, Cou-missionnari, Trans-wnssUm,
CoH-mission, Admission, De-mission, Per-
mission, Re-mission, E-mission^ Mes-atge.
De mieeton, par le changement du premier
i en r; Messio, MIession, Trans-mission.
Demteetim, nar apoc. mt##;d'où : Miss-
al, iftee-ar, Ùorn-mUs-ari, Re-miss^bU,
Ir-remis^le, ÏVam-mûi-iWe , E-mUs-
ari.
Dtmittere, par apoc. mttter, mitt, par
diangement de i en e , metter , mett; d'où :
cTom-metter, Com-mett-nl , Es-com-ee , Es-
eometre,Metedor,inter-miUent, Meiss-e,
Jfeiee.er, MU-a, Re-misa, Re-mU-ar,
Jro-iàej-an,
METTRE , ▼. a. (mettre) ; mitm, .ov-
TAs. Jfettere, ital. MeUr, esp. Afetter, port.
MET
Mettre, placer une personne, un animal,
ou une chose dans un lieu déterminé ; en
parlant des choses qu'on mange , mettre ,
signifie apprêter d'une certaine façon: Ifettre
en civet , à la broche , etc.
Éty. du lat. mittere, m. s. V. Mettre, R.
Mettre-wuin , mettre la main à l'œuvre.
N'en meUrifm la man au fuee, Trad. J'en
mettrais ma main au feu , et non la main.
L'yavexmesloudet, Trad. vous avei mis
le doigt sur la plaie.
ifettre f^M earrt avanl lete ôuotce, Trad.
mettre la charrue devant les bœufs.
ifettre devina man , Cast. mettre du vin
en perce.
Mettre en despart, mettre à part.
Mettre taula, mettre le couvert.
Mettre trempar de pesés ^ de fayoous, £ure
macérer.
MKTTRQ SB, v.r. Se mettre, se pla-
cer. V. ^ottiar.
METOT , adj. cl p. dl. et vl. Mis, ise. V.
i/eeetifettre,R.
METZ, s. m. vl. Milieu : Met$ dia, midi.
V. ilfed», R.
METZINA, vl. V. MexinaeiMedeHna.
METZINA, s. f. fl. Voy. Medficina et
Jfedie, R.
MEU
MET
643
, pron. poss. nov , pour le masc.
■«▼A et mmvTA , pour le fém. vl. Jfeii , cat.
Mon, ma, mien, mienne.
La volontat del meou paire; la meva eos-
stensia,
MBUA, pr. poss. f. t1. Ifeiiva, cat. Ma,
mienne.
MEinUA , s. f. Tl. MoeUe. V. Meoula.
Ély. du lat. medtitta, m. s. V. Meoulh, R.
MEDM-BLANi:, s. m. ( méoun-blân ).
Nom qu'on donne, àl'fispérou, selonM.l'Â-
mor^ui, à la mlUerfeuille. Y. Herba de mil-
fa fuelhas.
Elv. du lat. meiim, nom d'unepifntedela
fam. desOmbellifères.
MEUM- JAUNE, s. m. Nom qu'on don-
ne, dans le même lieu, et selon le mtoe au-
teur, au Senecto abrotanifoltus^ plante de la
fam. des Corymbifères.
MEURTA, s.f. (méurte); Menrta^ esp.
Meurthe, département de la.., dont Je chef-
lieu est Nan^y.
Ëty. de la Meurthe, rivière.
MEUS, vl.V. if ion.
MEV
MBVOULA, V. ifeoiinba et Meoedh, R.
MEVOULHOUff, s.n^. V, ifeottlAoï^fi
etifeoMiA, i^.
ifes.
, adj. et p. (m^, d. lim. Mis* Voy.
Quis lo mev fan en moliuo?
Co ney mds nostrey s péchas.
Fouc^nd.
Cest-à-dire:
Qu fa mes tant en maliça?
AfHot n'es {ne nostreispeeats.
, vl. Moi. y. Jfe et if<.
MET, s. m. d. Taud. MOieu. V. ififati
ifer et iredt,R.
,vl. V.ifei.
dg. (mèl). Pas plus, pas aotare, phis.
Dt lortc qoe i
I oorpt «'m pM HUj qu'an «aplwir».
Vcnli».
Mey leu, plutôt.
METAN&AR, vl. V. MejansoT.
METLEU, S. m. d. béarn. Milice. Voy.
iftfaiietifedt',R.
METME, d. vaod. V. ifeme.
METNA, s, f. (mèîne), sous-entendu ta-
■iBTAT. Nom qu'on donne, k Andute, à une
variété du mûrier blanc, qui ressemble à
celle non^mée poumau, excepté par salrollle
qui est moins ronde .
METNH8, vl. V, Mens.
METN8, vl. Moins. V. Mens ei Min, R.
METOUR, Ak. die Milhour, v. c. m. et
Jltf^ R
METRARMA, s. f. V. Mariarma.
METS, adj. Yl. Demi. V. ifedt, R.
MET8SO , vl. V. if eweoun.
MET8SONAR, y. a. vl. HBifoinui, mbo»,
mmtxmtAm, wunum. Mietsre, ital. Moîssonncr.
V. Meissounar.
METT, s. m. dg. Pétrin. V. Mastra.
BIETTADAR, v. a. vl. Partager. Voy.
Partagear,
Éty. de mfytat et de ar, diviser par moi*
Ué. V. ifedt, R.
METTADAT, A9A, adJ. vl. Partagé.
V. if^dt, R,
METTAT, s. f. vl. ifeyfaf , cat. Moitié.
V. iftfafetifedi,R.
METTAT, ADA, adj. dg. MoîUé , par
moitié. V. ifedt, R.
METTIEZ, s. m. (mey liés), d.lim. Mé-
tier. V. AfesUer et Mini4t, R.
BIETTRE, s. iQ. vl. lim. Maître. Voy.
ifeefre.
METTRE, d. lîm. V. ifeefre.
METZO, S. f. vl. V. ifeteoun et ifaiiO¥X.
MEZ
MBZ, S. m.d. vaud. Moyen ^milieu. V.
Medi, R.
Issè del mes de lei, sortez du milieu d'elle.
, vl. V.ifeef.
, s. f. dg. Pour mise. V. iftea.
LA, s.f.vl. I7na mesalOf un sou
00 un sol. Sauv.
Mezala, enrom. signifie fou, insensé, n'y
aurait-il pas erreur de Ta part de M. de Sau-
vages, qui aurait pris /bf pour sol.
MRZâfiflA , s. f. vL Maille, moimate ,
obole. V. Malha.
MEZAN,ANA,s.d. vaod. Médiateur,
trice. V. ife^eneieret ifedt, R.
MEZATZE , vl. V. Malayse.
MEZEI , vl. Même, v. c. m.
Ab me mexete, avec moi-même. V. Mem,
Rad. S.
MEZEàS , vl. V. MeteisetMm, K.
MEZEIAA, vl. V. Meteisa.
MEZÊlSiMIEN, adv.Mémement, pareil-
lement, de même. V. Mem, R.2.
MEZEISME, EISMA, a<y. vl.
Mémç. V, ifeme et Afem, R. S. >
.2.> T
vnOOgle
644
MEZ
HEZBUkRIA, vl. V. MtzêlUria.
MEZEUA, Tl. V. MeieUia et Miser ^ R.
,, y.Metel.
L, 8. f. vl. Lépreuse. V. Mael.
iBMAy 6. r. vl. «BXBiAUA. Lé-
proserie , lèpre. V. Miter, R.
MEZEUilA, 8. f. vl. Lèpre, ladrerie. V.
MUer,K.
MEZEOO, 8. m. vl. HBiBi., KMBoo. Ladre,
lépreux.
Ety. du lat. meiel/tim, de miielluiy qui si-
gnifiait anciennement lépreux, soit, comme
dit Nicot : Quod Hliui conditio putatur om-
nium miserrima , soit qu'il dérive de l'hé-
breu meliora, lépreux, selon M. Huet. Voy.
Mùêr, R.
HEZER, s. m. vL Trafic, misère. Voy.
iftwr,R.
MEZERI, adj. vl. Malheureux, mendiant.
V. Miser, R.
MEZEU8, adv. vl. mu, mtmL. mzBOMA.
Mieux. V. MUs et Milh, R;
Meteus disen, d'autant mieux.
llEnA,s. f. vl. Médecine. V. Medie, R.
BIEZINA, 8. f. vl. BiBTsiiiA. ifeztfi^,por(.
Remède, médecine, philtre. V. Médecine ei
Medic, R.
MEZIN AR, V. a. vl. Mettinar , anc. cat.
iTeiinhar, port. Médeciner, médicamenler,
traiter. V. Medic. R.
MBZOL , vl. Pour meto ely le mettent.
HEZOL, vl. V. Meola et Moudela.
MEZOLA , vl. Moelle. V. Moudela.
MEZOLH, vl. m. s. et
MEZOLHA, s. f. vl. nsouuA. Moelle. V.
UeoHihaeiMeoulh, R.
MEZOLHOS, adj. vl. Moelleux.
£ly. du lat. medullosus, m. s.
MEZONOA , s. f. vl. Mensonge. V. Mes-
songea.
BIEZOU, s. f. U moitié. V. Milat et Medi,
Rad.
MBZOUL. s. m. dl. MoeUe. V. Meoulha
et Meoulh, R.
L'hybyffo pes mezouls, afin de Vanima
L'esprilper la couneisse et le corner Vayma.
UilIeL
MESURA, 8. u. vl. Sorte, espèce, sages-
se, raison, équité, prudence^ régie, tempéran-
ce. V. Mesura.
Los oms d'aquesla mexura, ces sortes de
gens, les hommes de cette trempe.
MEZURABLE, V. n. vl. V. Mesurable.
MEZURAMEN , s. m. vl. Mesurameni,
anc. cal. Mesuramiento, anc. esp. Misura-
mento, ital. Mesure, art de mesurer. X.Me-
sur, R.
MEZDl|ANAA,s. f. vl. Douceur, modé-
ration. V. Mesur, R.
un
m , pr. pers. m. f. de la première pers. s.
ift, cat. esp. port. iui. Moi, me. \.M$.
Ety. dulat.mtAt.
MI , s. m. if t, ital. esp. port. Mi, troisième
note de la nuisique, en remobtant la gamme.
Mi, pron. poss première pers. s.ifi, cat.
Pour met, mes, et en \1. pour ma.
^,8. f. (mie et mi-e). Syncope de
amia. V. Am, R.
MIA
Ma-mia, mon amie ; on donne souvent ce
nom k la gouvernante ou à la bonne des en-
fants, maltresse, amante.
Margarita ma mîa.
Quesle malt.
Se permenava,
Dinsounjardi:
N'en eulia la salada.
Lou céleri;
L'ai saludada,
Noun m'a ren di.
d. bas lim.
MIA , nom de fenune. Syncope de Maria,
V. c. m.
MIA, pron. poss. première pers. (mie);
Mia, cat. esp. ital. Mienne.
La mta, la mienne.
MIA, vl. Mie, point, pas, aucunement. V.
iftca.
BUAL, d. bas lim. Pour mtel. V. Jlfeouet
Mel. R.
MIAL, nom de nombre , vl. Mille. Voy.
Millo.
MIALHA , S. f. (miàille), dl. Maille, petite
monnaie. V. Malha et Malh^H.
BUAL8A, s. f. (miàlse). Un des noms de
la rate, en bas lim. V. Râtela.
Éty. de l'ital. milxa.
MIAL80D0R , V. Misoldor,
llIANA,nom de femme, Cast (miâne).
Alt. de Mariana, v. c. m.
MIAN8, s. m. pi. (miàns) , dl. Soupirs,
plaintes, minauderies.
Éty. C'est une onomatopée.
BiiAR, v. a. d. béam. Mener. V. Menar
etiffn, R.
MiatS'loUf menex-le.
Miaben, ils ou elles menaient.
MIARIA , s. f. (miarie). Métairie.
MIAROU, s. m. (miàrou). Nom qu'on
donne, dans les environs de Saint- Gilles, se*
Ion M. Mazer, à un jeune garçon , que l'on
considère comme le valet des valets . et qui
est particulièrement destiné à porter à man-
ger et à boire aux moissonneurs.
Ety. du grec (i.iapo< (miaros), impur , mé-
chant.
MIA88AR, V. dg. et béam. Menacer?
V. Menaçar et Jlfam, R.
Per te mia5sa,per t'espauri.
D'Âstros.
MIATA , s. f. (miàte) ; macoa. Prendre
la miata , s'enivrer.
MIAU, s. m. (miàou), d. lim. Miel. V.
MeUiMel^ïi.
MlAU-MiAo , S. m. (miàou, miàou) ; miadi..
Mioly cat. MauUo, esp. Onomatopée ou
mot inventé pour exprimer le miaulement du
chat.
Va voudrias, . . mtau, vous le voudriez?
vous n'en aurez pas.
MIAUGA , s. f. ( miàouque ) ; wêummjca ,
•ABSBca. Nom qu'on donne ^ à Avignon et à
Tarascon , au panic verticille , Panicum ver-
ftct/talum, Lin. plante de la fam. des Gra-
minées, qu'on trouve dans les champs.
Éty. Miouca est dit pour mtl/iuuco, espèce
de millet ou millet sauvage.
MIAULA , s. f. (miaoule). Nom lim. du
milan, oiseaif. V. Milan.
BUA
MIADLAR, V. Q. ( miaoolà ) ; KAnu»,
Mioirijui, ■sonvAs, mboolab. Miagolare et
Gnaulare, ital. Maulhar, esp. Mear ,
port. Miolar, cat. Miauler, on le dit du chat,
quand il fait entendre le cri qui lui est propre.
Éty. de mtau, ndaul , et de ar.
HIAULARLOU, S. m, MAVLAnrr. Le
miaulement , le cri du chat.
MIAULAR, V. Iftottiar et iftotinar.
MIRA , s. f. (mibe) , dl. Pour mienne ,
V. iftoti, otina.
MIC
MIC,mcm,mm , radical pris du lat. mica,
petit morceau , grain, miette, et dérivé du
grec [Jitxxèc (mikkos), dorique, pour [lucpk
(mikros) , petit , de peu de valeur.
De mtca , par apoc. mie ; d'où : Mic-a ,
Mic-as , Mic-alhas , Mich-a , Mieh-e , Es-
mich-ounrar. Es-michoun-aty Mig-a, Ift-
a, MielOy Ming-a, Mis-a
MICA, nèg. expl. vl misa, mîa, hbmba,
MUfcvA , MnijA if tca . anc. cat. Mica , ital.
Mie , point, pas. s. f. mie.
Ëty. dulat. mica, petit morceau, petite
portion. V. ifte,R.
BUCA , s. f. (mique), dl. iftca , anc. cat.
Miga , esp. La mie du pain. V. MouUda.
lin poueto en mica , un excellent poète.
Êty. du lat. mtca panis ; vl. miche. Voy.
Micha eiMie, R.
MICA, s. f. (mique), d. béam. Sorte de
nain qu'on fait dans le Béam, en mêlant la
rarine de froment avec celle du nuis.
Éty. M. Dumègç fait dériver ce mot du grec
(x((jx(H (miskoi) , miettes de la table. Voy.
Mie,!X,
MICAIJaA8,s. f. (micâilles) , dl. Miettes,
toutes les miettes. V. Briga et Mie, R.
MICAS EN , expr. adv. (éin miques) , dl.
Excellemment.
MICAS, s. f. pi. (miques), dl.Miettes. V.
Briga ei Brigas, boulettes de miUet , cuites
dans la marmite. Douj. V. ifte, R.
A cfUcas et micas, par parcelles.
MICAS, s. f. pi. (miques) , dg. Grosses
boules de farine de maïs, pétries et arrondies,
Qu'on fait cuire dans un chaudron plein d'eau.
On les coupe ensuite par tranches , et on les
fait rôtir sur le gril.
MICHA, s. f. (mitche); cautoav. Micha ,
riort. Miche, pain blanc d'une ou de deux
ivres ; c'est la ration ordinaire qu'on donne
à un berger pour le temps qu'il passe hors
de la cabane pendant la journée.
Éty. du lat. mtca. V. Mie, R.
Mittgear micha, d. bas lim. prendre plai-
sir à faire une chose.
MICHA, s. f. dl. FAM Bs MKMA. PaiD dc
brasse; gros pain du poids d'en\ iron 25 livres.
MICHA , s. f. vl. Moelle. V. Mandela.
MICHA. Pour mèche , V. Jlfecàa.
MICHANT , ANTA , ^ ( mitchin .
ànte), dl. Pour méchant, V. Meckas^. Ea
Languedoc , le mot méchant est souvent pris
pour mauvais ; on dit lou méchant temps ,
michant liech , michanta carriera, etc., etc.
Ety. du lat. mt>-ra4fen#, qui échoit i
MIC
mCHANTISA, y.MechantUatiCaiyVi.
MICHE , 8. m. d. m. V. if ouceou; du Ut.
mka . petit morceau. V. Mie . R«
MICHEL, nom d'homme, (mîtchèl);
tacmzov^ Michèle y îtal. Miguel, esp. Michel,
dont les diminutifs sont Michelei , Miche*
loun. V. Miqueou et Miquelet.
L'Église honore neuf saints de ce nom , et
oarticulièrement Michel Archange, le 8 mai,
29 septembre et 16 octobre.
BIICHELET , nom d'homme (mitchelé).
Un des dim. de^f^u^ou, v. c. m.
MICHELOUN, nom d'homme. Dim. de
Miqueou, t. c. m.
BUCHEOU , V. Mique(m.
MICHEROUN, nom dliomme. Alt. de
Micheloun. V. Miqueou.
MICHETA, s. f. (mitchéte). Petit pain,
pain mollet. Aub.
MICHMAH, vl. y. Micmac.
MICHOU , s. m. (mitchou). Êtron , or-
dure. Aub. V, EêtroH.
MICHOUR, s. m. (milchôur); mnmc.
Douceur, noncbalence , tiédeur, chaleur
naturelle d'une personne ; douce tempéra-
ture d'un appartement,
Ély.7
Et doou xejphir que se eaunfoun
Dint la michour de taun halena.
Hj. Morel.
MIC-aiAC, s. m. (mie-màc). Mic-mac,
embarras, discussion, obstacles, brouille-
ries : Soun toujour en mic-mae , elles ne
sont jamais d'accord.
MIGOUCOULIER, 8. m. (micoucoulié).
Un des noms du micocoulier. Y. Palabre-
guier.
MICOULAU, V. Micouraire.
MICOUQUETA , S. f. (micouquéte) , d1.
MUOVBADA , rBBClOOSA , MT AOBBA. MijaUréC ,
fille ou femme dont les manières sont pleines
d'afiéterie.
MICOURAU, nom d'homme(micourâou].
Alt. de Nicoulaê, v. c. m. imbécile » niais,
stupide. Gare.
MiCQDEU, nom propre, anc. béam.
Michel. V. Miqueou.
BUCR0C08ME , S. m. ( microcôsmé ) ;
Jftcroeo#mo^ , cat. esp. Mierocoemo, ital.
port. Petit monde; quelques philosophes ont
donné ce nom à Thomme, comme étant
l'abrégé de tout ce qu'il y a d'admirable dans
le monde, qu'ils nommaient par opposition ,
maerocosme , grand monde.
Éty. du lat. microcosmuê, dérivé du grec
(itxpoc (mikros), petit , et de Tào\t.o9 (kosmos),
monde.
Que s'a ta prenouno , tu henguct
Petit microcosm' tu contenguee
La substancio sommariomeni
De tous noue aus qu'oute elomene,
D'Astros.
MICROMBTRO, s. m. (micromètre) ;
Jlfkrotii«(ro, ital. cat. esp. Micromètre, ins-
trument qui sert à mesurer le diamètre appa-
rent des astres.
Êty. du grec fxixp^ (mikros) , petit , et de
(Asxpov (métron), mesure, mesure des petites
choses. V. Metr, R.
MIC
Huyghens inventa cet instrument en 1659.
En 1662 , Marialva y adapta un châssis mo-
bile ; en 1667 , Auzout y ajouta des fils qui
Beuvent se mouvoir parallèlement ; en 1677,
Jrch , astronome allemand , construisit le
micromètre simple; en 1812, M. Rochon en
a fait connaître un qui est supérieur à tous
les précédents.
BUCR08C0P0, s. m. (microscope);
Microicopio , ilal. esp. port. Mieroscopo ,
cat. Microscope, instrument d'optique des-
tiné à grossir les petits objets, pour les faire
observer plus facilement.
Éty. du grec [itxpbc (mikros), petit, et de
ffxoTCÊW fskopeô), je regarde, j'examine.
Dérivé : Microscopique , microscopiaue.
Un microscope se compose à peu près des
mêmes parties qu'une lunette de longue vue :
d'un pied, d*un(ti6e, de plusieurs verres ,
de plusieurs lentilles et d'un miroir de ri-
flexion. V. Pouerta-visla.
Malgré l'opinion, assez générale, qui attri-
bue l'invention du microscope à Corneille
Drebbel , en 1621 , né à Alcmaër, en Hol-
lande , en 1572 , Pierre Borel prouve qu'elle
est due à Zacharias Jansen ou Joaindes qui
faisait des lunettes è Meddelbourg , en Zé-
lande, en 1590. Noël , Dicl. des Orig.
Microscope à réflexion , inventé par M.
Rarker, au X VIII- siècle.
Microscope solaire , inventé en 1743, par
Lieberkuhn, prussien.
Microêtope dit r/(teiile, inventé en 1820 ,
par M. Valz, de Nismes.
En 1819, M. Sivright, propose un non-
veau moyen de faire des microscopes simples
de verre.
En i2Q\ , M. Amici invente un nouveau
microscope , nommé catadioptrique,
MID
MIDONA, S. f. (midône), d. bas lim.
Houzeau , la plus grosse des épingles. Yoy.
Espingla d*un liard.
Dans le même pays , ce nom désigne aussi
les dames ou femmes étrangères qui viennent
à la foire de Tulle.
Ëty. de l'ital. mia donna. V. Domin , R.
MIDONS , titre honor. vl. Madame. Voy.
Domin, R.
ME
6i5
MIE, s. m. (mié). Le milieu, le centre,
la moitié. V. Miech et Medi , R .
Lou mie dei sol, d, bas lim. le i^iliea de
k chambre , Fintérieur de la maison.
Ai sies enfants et mie dei sol , j'ai six en-
fants dans la maison.
5s Hrar dei mie , md. se tirer du mOiea ;
se tirer d'une afibire où d'autres resteraient
embarrassés.
MIE, BnECH,IEGA, part. ind. (mié,
mietch, iédge). Celte particule entre dans la
composition d'un grand nombre de mois ,
et sert ordinairement à indiquer un partage
égal.
MIE-CAMIN , s* m. (mié^camîn^ : mm-
cméUÊtm. Mi-chemin: L'ai laissât à mie-
camin , je l'ai laissé à mi-chemin.
MIECa, lEGEA, adj. (miélch, ièdge) ;
MB, DBW, HRAT, MMBI, WBT, MCftOy îtal.
Media , esp. ilfefo , port. Demi , ie, le
milieu ; la moitié.
tUj. du lat. dimidius, m. s. Y. M^di, R.
Mtcch'houra, demi- heure.
Una houra et miegea , une bemre et
demie.
Un fraseou de miei , un flacon demi*
plein.
Quand miech S3 trouve devant une con-
sonne et qu'il se lie essentiellement au mol
suivant , on doit supprimer le eA , et dire
mie-jour, mie-camin, mie -soulier, demi,
placé devant un adjectif, s'exprime en pro-
vençal par mitât, en sous-entendant a....
demi-cuit, mital-euech; demi-fou, mitât*
fouel.
En miech, au milieu.
BnEGH, s. m. MiB, Hioca. Un muid.
MIECH, 8. m. Pour chopine. Voy.
Miegea.
MIECH- AovfT , 8. f. La mi-août, vers
le milieu du mois d'août.
MIECH- AOHA, s. f. (miélch-Âoune) , d.
m. Le coude. V. Coude.
Êty. Parce que du coude ^ la pointe des
doigts il y aè peu près , demi-aune ou cin-
quantecent.
MIECH -BoiiB, 8. m. Un courtaud, un
petit homme ; un tisserand.
MIECHA, dl. V. Miech, iegea.
MIECH-AIRE ^ s. m. (miétch-àiré) , d.
bas lim. Comprenez à miech-aire, entendre
à demi-mot. lit!. A demi air.
MIE-FAUDIOU , s. m. (mié-faoudiou).
Tatillon , homme qui entre dans les délails
les plus minutieux du ménage. V. Jean*
frema.
MIEO, s. m. vl. mBfés. Demi, milieu.
V. JlfaanetAfedi,R.
IMIEGA, adj. vl. lOBOAt, anuAf. Demi.
Éty. V. Medi, R.
A miegas, adv. à demi.
MIEODIA, s. m. vl. V. Miedia, Miejour
et Medi, R.
MIEGEA, S. f. (miédge) ; nKA, irja ,
HWA, Fonromi. Ghopine ou demi-pot de vin,
une pinte.
Ély. de miegea^ moitié, parce que cette
mesure est la moitié du pot. V. Afeat, R.
A miegea , à moitié.
MIEGEA, V. Mieeh ei Miegearia.
MIEOEA-cAMA, s. f. (mièdge-càne). Me-
sure de quatre pans, qui font la moitié de
la canne, d'où le nom de miegea-eana ,
demi- canne, un mètre ^ peu près; et par
dérision garçon de boutique.
Observa reguUeromen
La visito de las roumanos,
Das pezes , de las miejos-canos.
Michel.
MIEGEA-LASA, s. f. (miédffe-lâne) ; la«i-
tim. Tiretaine, étoffe légère dont la chaîné
est de fil et la trame de laine.
Êty. de miegea , moitié , et de lana ,
laine. y.i/edt,R.
MIEGEA-iniBca, 8. f. (micdje-nué): mb-
jomev, MBJAVKT. Mexsa notte, ital. Media
noche, esp. Meia-noUe, port. Minuit.
Éty. du lat. media-nox. V. Jlfedt, R.
MIEGBABIA, 8. f. (miedjarie) ; mimsa .
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646
MIE
AmodialioD , coBventioD par laqaeHe on
donne one terre à ferme dont le prii sera
payé en blé ou en argent; à moitié fruits.
Ëty. de miegea et de aria , la moitié de
tout, parce que ordinairement cette conven-
tion se fait à moitié fruits. V. Medi^ R.
MIEOEA8 ▲, ad?, (àmiédzes), d. bas
lim. MiBOBMA. A demi y à la moitié: Parla
mai à miegeas , il ne dit que la moitié de
ce qu'il pense, il ne s'explic|ue qu'à demi:
Far à miegeas, être de moitié; Tener un
bien à miegêas^ travailler on bien à moitié
fruits; Bailar un bosc à miegeas , donner
la moitié des châtaignes d'un bob pour les
faire ramasser. V. ifedi, R.
MIEtHER y s. m. (miedgié^ ; wmbb ,
MuiBB, MMmm, MBiTAviBA. Amocliateur, mé-
tayer ou fermier qui tient une ferme à
moitié fruits , ou tant en argent et t^nt en
fruits.
Ëty. de miegea f moitié, et de ier, ou-
vrier à la moitié. V. ifedt, R.
mEO-JORN , s. m. vl. vna-DU» annr-
jowi, ■nwDiA. Midi. V. Mieijour,
aHEO-LUOG , s. QQ. vl. MfSB-MOc, ni«
loc. Milieu.
MIEHDIA, vl. V.
MIEH-LOOG, vi:
BUEI , adv. (miel).
Milh, R. '
MIBI, pron. poss.
Media et Miejour,
V. MiegAuoe,
Mieux. V. Mies
et
pi. vl. Mes, mieux.
V. Mith, R. et subst. milieu
HIEI^ EIA, adj. (mièî, èïe). JH min,
demi-plem, ou plein a demi. V, Medi, R,
Lau tros ou Iroue^ de imet, les reins, parce
qu'ils se trouvent à peu près au milieu du
corps, du tronc.
MIEIA-NUECH , vl. et
MIEIA-NUEH, vl. V. Mieya^nuech.
MIEIO , vl. V. Mei.
ÎMIEIRA, vl. Qu*il OU qu'elle récompensci
punisse, paye. ^
MIEIZ, vl. V. Jfet.
MIEJES, aqc. béam. Per miefes, par
moitié, par égalés paru. Y.Msdiy R.
BUEJOUR, s. m. (miedjôur); «Rjoim,
mïïmt'ptA, Mtxtodi et Mexzo giorno , ital.
Miijom, càt MeiO'dia^ port. Medio-dia,
esp. Midi, le milieu du jour, le moment où
le soleil est au méridien; l'heure qui marque
le milieu do jour, qqi est la 12>«; vent du
Midi ; un des quatre points cardinaux.
Ëty. du lat. médius dies, ou de mie pour
mieeh, moitié, et de jour. V. Medi, R.
Faire lou miejour, faire la méîdienne» la
sieste.
mElOURNAR , ▼. n. (n^iedjpumà),
d. bas lim. Prendre un repas dans le mi-
Keu du jour à midi et un sommeil ou repos
d'une heure ensuite , pendant les^ grands
jours on dit ailleurs : Faire lou mieiour.
V.Medi^R.
MIEL, <}l. Pour mieux. V. Mies et
irt&,R/
Toui me disen qu'ieom farie miel .
Et on rima pus^ pioi que soui vieL
Michel.
Vai aquolmielf d. bas lim. vous trouvez-
vous mieux.
ltlEI.ADA, dl, V. Melada ti Met, R. 9.
MIE
«ELBCffiAR, V. n. (mieledrii), d. bai
lun.. Poisser, gluer, devenir gluant, visqueux.
Ety. de miel et de egear , faire comme le
miel. V.lfel,R.2.
BUELORANA, s. f. (mielgréne), dl. Gre-
nade. V. Migrana.
BOELH, adv. vl. «u. Mieqx. Y. Mies
et Mifh, R.
Miels de 6e, beaucoup mieux.
B9IELHER, vl. V. MiUwur et Milh , R.
MIELHO, adj. anc. béarn. Mieux, meil-
leur. V.Aft/^ R.
BOELHOR, vl. V. Milkour et Milh, R.
.vl.V.iTel*.
MIBI-HTZ, s. vl. Demi, moiUé. V. MeH,
Rad. '
MIELHDRA, anc. béam. Améliorer.
V. MUh, R.
MIELQURAMEIIT , 8. m. anc. béarn.
Amélioration. V. Milh, R.
MlELLi,adv. d. vaud. Mieux. V.Mies
ti Milh, R.
UIELOU9, OU8A, adj. (mielôus. ôuse) ;
Melaio, ital. Meloso, esp. Mdado, port.
Mielleux, euse, emmiellé, qui tient du miel,
qui en a le goût, la consistance, la viscosité.
Étv. de «te( et de ous. qui est de la nature
du miel. V.ifei, R. 2.
MIELS, vl. V. MeU.
MIE-MAT, s. m. (mié-mâ). Mi-mât.
V. //limer.
MIE-MOUS8UR , S. m. (mié-moussû).
Une sorte de monsieur. demi-l)ourgeois, de-
mi-manan, terme de mépris.
BUEOU, pr. poss. V. Miou,
BllEOnLAB, Altér. de iftanlar, t. c. m.
MIE-QiJART, s. m.(mié*quàr). Ledemi*
quart, la huitième partie d'une chose ; deux
onces, en parlant de la livre; en bas lim. en
parlant du vin mie^quari , désigne la moitié
de la bouteille, qu'on nomme aussi Lou mie
quart de las negras, parce que cette quanti-
té bue le soir procure un sommeil paisible, dit
Mi Réronie,qui empêche qu'on ne^ntela
piqûre des pupesi
MIER, vl. Pur. V. Jlfer.
MIER, lERA, adj. vl. Pur, ure.
Qrmier, pr pur.
Ety. du lat. merus.
H ou elle mérite, paie, punit, réçompensje.
MIER, d. lim. imiter, deiftee, ▼.cm.
mieux, tiMith, R.
MIERA, s. f. (miére), dl. Salât eoumola
mtera, salé comme la mer.'
Ety. mtera, désigne l'huile décade, en esp.
MimrauN, s. m. Alt. de MeUmn, v. c. m.
MIES, adv. comp. de uwm (mïes); aïov,
■iBL, im , mBi , Misa , mioz , imrov. Meglio ,
ital. Mejor , esp. Melhor, port. MUls , cat.
Mieux, lorsqu'il s'agit de préférence, et plus
ou davantage lorsque mies à rapport a la
valeur.
Oou aimi mies, je l'aime mieux, je le pré-
fère.
Aquot vau mies, cela vaut davantage.
Éty. du lat. meltue, m. s. V. Milh.
MIES, pron. poss. mibi,vI. Mon.
Mies'ser, monsieur, el en retranchant le i,
mes'ser, messire.
MIE-SOUUER, s. m. Tmié-soulié) ; vn-
•ovBisa, TBitTCT, covKTima'. Ëntre^sol, loge-
ment bàà pratiqué dans la hauteur d'une
MIE
pièce d'appartement dont il occupe toott la
partie supérieure. V. Tristet.
Éty. Mie soulier, demi-étage.
MIET, AHér. de Mieg.r. c. m. à demi,
milieu, V. JlfedI, R.
MIBTA, s. f. (miéte). Mie du pain ; ml-
cbemoure , débris du biscuit qu*on donne
aux matelots. V. Briga , MouUda et Mie,
Rad.
MIETA , nom de femme. Dim. de Jfarîo,
jeune Marie.
MIETOUN , s. m. (mietéuB); mistov.
Nom lang. du milan rm^al. V. JtfOaii.
MIEU, vl. V. Mieus.
MIEUA, vl. V. Mia.
mEUS, pron. poss. vl. V. Miou.
MIET, s. m. (mi^). Pour milieu, Voy.
Milan; pour demi. V. Mieek et Medi, R.
Lou troues doou miey, les reins, litt. le
tronçon du milieu.
MIET, prép. dg. Parmi,w, c. m.
MIET, ETA, a(U. vl. vm. Demi,ie,mi.
Éty. V.Aredt,R.
MIBTA, Gare. Voy. ^iech , Miegea et
Jfedi, R. ^
MIET AN, prép. d. béam. . Moyennant.
V.iredt,R. ^
MIETGH, s. vl. Milieu, le milieu.
Éty. V. jlfedt, R.
MIETDIA, V.ifedtaetJ#ie;oiir.
MIETDIA , s. f. vl. MBoiA, mmMmA, wm-
0IA, mmuiA, wamm-somm. Midi. V. MiefoUfU
Éty. de miey, moitié, et de dia, jour.
MIET-JORN, vl. V. Miejnur.
MIETLH, adv. vl. Mieux. V. Mies.
MIETTAT,8.f.anc. béam. Moitié. V,
MiUUeiMee,ti.
MIFAR, y. n. (mifà), 4I. Renifler. Voy.
Reniflar,
MlFLA,s.f. (mifle), dl. Chiquenaude,
V. Chieq.
MI-FOUTEZ, (mi-foutes), d. bas lim.
Pour vous m'ennuyez, on remplace ordinai-
rement cette diction malhonnête, par Cou-
neissex un home de la^ueno? faisant aUusioii
à un arcbalétrier de laguenne nommé : Jft*-
foulex. Bér.
MIO
MIOA, vl. m^A. Mie, pas, point, non. V
MicatiMie^K.'
il signifia aussi demie, amie.
MIOERbè, (mid|$édè),dl. De moHîè.
V. Jfilaletifedi, R.
Lase de miger fouguei toujour wmu «m-
bastat.
MIOERAMENT, adv. (midgéraméin) •
dl. ilft^eraiiieiil, cat. En commun, de moitié,
par moitié, à l'égal, de concert. V. Jfedi, R.
MIONA, Pour chate. V. Mina.
MIONAN , d. du Berri. Chaudronnier.
y.Magnin.
MIGif ANA, npm d|e femme. Cast. AUir.
de Mariana, v. c. m.
MIONARD, ARDA, adj. (mignàr, àrde):
noo«ai4PB. Mignard, arde , qui a une grâce
et une gentillesse mêlées d'afleterie; douUlel.
etie.
Es tani mignarda, elle est si douillette.
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MIG
ély. de «toiui, poor mina^ et de arâ, qai
à l'habitude de faire des imiMt, des griipaees,
oa de menii , délicat, gracieux, selon Roq.
V.Jftii, R.
MIONARDA. S. t (mignàrde). Nom qu on
donne» aux environs de Toulouse, à l'œillet
mignardise, Dianthui fimbriatuSy plante de
la nm. des CaryophyllèeSi cultivée dans les
jardins. V. Jtftn, R.
mONABDAR, V.
HUONARDEOEARiV. a. oaotab.cawi-
SAB. Mignarder, dorloter, traiter trop délica-
tement.
Êty. de mignard et de egear^ faire , rendre
mignard. V. Min, R.
MIONABDELA, s. f. (mignardèle), d. bas
lim. Jeune fille qui fait la mignàrde , la déli-
cate. V. Min, R.
Fasex ta âansar
Aquelta mignardela.
Fa$ex la dansar^
P$r ûm nepode pas.
HUONABDISA, S. f. (mignardise), lli-
gnardise, afleclation de gentillesse.
ÉtT. de mignard eldetsa , ce qui est mi-
gnard. V.iftn, R.
MIONATORA, s. f. (mignatûre) ; Minia-
turaj ital. cat. esp. port. Miniature, peinture
délicate faite k petits points et ordinairement
dans de très-petites dimensions.
Êty. de mttitum, couleur souvent employée
dans ce genre de peinture, ou mieux de mi-
gnon, délicat, gentil. V. Min, R.
Oa croit que la miniature est d'origine
française.
On donne le nom de miniaiuriste au pein-
tre en miniature.
BUONET, d. mars. V. Minet.
MIONOT, OTA, s. (mignét,étc) , dl.
Mignon, onne, tendron, terme d'amoureux et
de nourrice. V.ifin, R.
8in]Ma atf loat eoMta
mONOUN, OUNA, s.etadj. (mignéun);
Mignone, ital. Mignon, onne, délicat, gentil,
en parlant des choses, et subs. le bien-aimé,
le favori.
Ety. Barhazan dérive mignon et ses com-
posés du lat. minium ; Prêcher, de l'ail.
minna ou minnen; d'autres, de l'esp. mi
nino , mon enfant , et Roq. de minutus.
V.J#m,R.
Les favoris d'Henri III , furent appelés
mignons par le peuple.
Lou pecal mignoun, le péché mignon , le
péché favori.
BaGNOUNA. s. f. (mignôune). Mignon-
■e, nom d'un caractère d'imprimerie, qui est
entre la nompareille et le petit-texte. V. iftfi,
Rad.
MiaNODNET,eTA, adj. (mignouné,
ète). Dim. de mignoun, mignon. V. Min , R.
MIONOUNETA, s. f. (roignounéte) ; ja-
MvtiA. Mignardise ou oBÎIlet mignardise,
Dianihus plumarius. Un. plante de lafam.
desCaryophyllées, cultivée comme fleur d'or-
nement et qui croit spontanément sur la mon-
tagne de Sainte- Victoire et ailleurs aux en-
virons d'Aix. Voy. Gar. CaryophMus !«',
p.88etif<ii,R. ^ ^ '
MIG
MIONOUTAR, V. a. (mignoutà). Mîgno-
ter, traiter délicatement, dorloter, caresserj;
: il est aussi réciproque. V. Min, R.
MIONOUTEGEARjV.a. (mignoutedjà).
Caresser, flatter. V. Milounar et Flategear.
MIGRANA , s. f. (migràne) ; hiooskaiia ,
■ntoBAMA , soirtTA MioviuiAVA. Emictania et
Magrana , ital. Migranija , cat. Hemiera-
nea , esp. Migraine , douleur plus ou moins
périodique qui n'afiBecte ordinairement qu'un
côté de la tète.
Ély. du lat. hemicrania , ou du grec
^(Aixpaviot ( hemicrania } , formé de ^i
(hémi), abrégé, de ^[xktu; (hèmisus), moitié,
et de xpàviov (kranion), le crâne ou la lêle.
MIGRANA , S. f . MiwoBâWA , movwuuiA ,
•oLOBAiiA, ToioiiAiiA. Migtona , cat. Gra^
nada^ esp. Granata, ital. Grenade, fruit du
grenadier. \,MiU,ïi,
MIGRANA, s. f. Nom qu'on donne, sur
nos côtes, au calajppe migraine, Calappa
granulata , Fabr. Cancer granulatus , Lm.
crustacé de l'ordre des Aslacoïdes et de la
famille des Gancériformes ou Carcinoîdes,
qui vit dans la Méditerranée.
Ély. Ce nom lui a probablement été donné
à cause de sa couleur rouge qui lui donne
quelque ressemblance avec la grenade.
MIGRANIER, s. m. (migranié^; hdi-
eBAMnm , twcbaiiibb , moiMuuuiism. Magra"
nier y cslL Melagrano ^ ital. Grenadier sau-
vage, Punica granatum^ Lin. arbrisseau de
la famille des Myrtes, commun dans la partie
la plus Méridionale de la Basse-Provence. V.
Gar. Punica sylveslriSy p. 383.
Éty. de migrana et de ier. V. Mill, R.
On croit que le grenadier est originaire du
Nord de l'Afrique, el que les Romains le trans-
portèrent en Italie pendant les guerres pu-
niques , d'où le nom de punica qu'il porte.
Celui de migranier, en provençal et de gre-
nadier ^ en français, lui ont été donnés à
cause de la grande quantité de graines que
contient son fruit; granatum en lat. Voy.
Balaustier.
BaGRAR, Y. n. (migra), d. bas lim. Être
chagrin, inquiet, broyer du noir.
Éty. du lat. migrare , quitter le sol natal ,
parce qu'on ne peut s'en éloigner, selon La-
béron. sans un grand chagrin.
MIGRAR SE, V. r. (migra se), d. lim.
S'enrager. V. Enrabiar se.
MIGROU8 , 008A ^ adj. ( migrous ,
ôuse), d. t>as lim. Chagrin, mélancolique.
Éty. de Migr , rad. de wnigrar et de ous ,
de la nature du chagrin.
MU
MIJO0N, àg. V.Miejour.
BIUOURADA, s. f. (mijouràde). Mi-
jaurée. V. Micouqmia et ifin, R.
MIL
647
MIL, S. m. Nom du mais, à Toulouse.
V. Blad-de-Turquia et Melh , R.
MIL , nom de nombre , t1. V. Milla.
MSMs'nAmcjk , 8. m. (mil d'Afrique). Nom
qu'on donne, aux environs de Toulouse, au
mais d'Afrique , Zea Africana , plante ae la
famille des Graminées, beaucoiqi plus
grande que le mais ordinairt.
M. de Villèle apporta des graines de celte
plante, en 1809, de 111e Bourbon.
MOL-oB-BALAin , s. m. (mil-dé-balàcsé).
Nom du sorgho, dans plusieurs contrées de la
Gascogne. V. Melhassa et Melh, R.
MIL-DB'iAf-aiiaBAVBaAS , S. m. (mll-dé-
laseingranères). Nom que porte VHoleus
sorgkum, à Toulouse. y,Milkauca.
Mllf-HBavT , s. m. ( mil- menu ). Nom
qu'on donne, à Toulouse, diuMiliumefusum.
MlL-MnniT-«Ai.TAaB , S. m. (mil-menù-
salbâtgé). Nom qu'on donne, aux environs
de Toulouse, au gremil oflScinal , V. Herba-
deii'perlas , et au Lithospermum àrvense.
BilL-mau, (mi-négre). V. Blad-negre
et Melh, R.
MILA.... et composés. V. Milla....
MILAN, 8. m. (milan); «omA, ausTOim,
mAmUà , TABTASA , TABTAIIAt , BViAmC. MUà ,
cat. Milano , esp. Milhano , ital. port. Le
milan, milan royal ou milan commun,
Milvus vulgaris , Lin. Fakomilvus. Gm.
oiseau de l'ordre des Rapaces et de la famille
des Plumicolles.
Éty. du lat. wtUvus.
Le milan fait son nid dans des trous de
rocher ou sur de grands arbres : la femelle y
pond deux ou trois œufs blanchâtres tacheta
de jaune. Les rats, les taupes, les reptiles et les
gros insectes en font sa nourriture ordinaire;
le jeune milan porte, en français, le nom de
milaneau, et la femelle celui àemilanelle.
C'est aussi le nom ç[ue Ton donne, à Nice,
selon M. Risso , au milan noir , Faleo niger ,
Lin. Gm. Milvus niger ^ Brisso, et à la
bondrée. V. Boundrea.
MILANDRE , S. m. (milàndré). Un des
noms que porte le milandre , à Toulon. V.
Pal.
MILABIES, E8A, S. et adj. (milanés,
ése). Milanais, aise, qui est de Milan.
MILANTA, nom de nombre (milânte)^
Un million, un grand nombre. V. Mitt, R.
MILE, nom de nombre, y1. Millième
partie. V. Mill, R.
BULEIMB, V. Milesme.
MILEN, ENA, adj. Dum. MULB. Milliè-
me. V. Mill, R.
MILES , dg. V. Millier.
BOLEffillE , V. Mtllesme.
MILGRANA, s. f. (milgrâne). Nom bas*
limousin et ancien de la grenade, du fruit du
grenadier. V. Migrana et MUl, R.
MILQRANIBR , s. m. vl. Grenadier ,
arbrisseau. V. Miougranier et MUl, R.
MILH , radical dérivé du latin melior ,
on>, meilleur, qui est préférable, formé
de malo , aimer mieux.
De melior , par apoc. mdi , et par le
changement de e en t et de ft en Ift , milh ;
d'où: Milh- or y Mithor-^xo, Milh^oun ,
MUh-our, MUi-oun, Ad-milior-aeio, Miei,
Milhura-menty Mellurer^ Mielh, Mielh-er,
Mielh'6 , A-milhour-ar , A-wlUhour-aî ,
Miel, Mielh-ur-aryMielhura-maU, JTtlit,
Miell-i, Mier, Mies.
De melior f par apoc. itieit; d'où: Afeii-
er, Melier^a. A-meUhuramenl , Miou,
JftyoM, A-miior-ar.
De melif par le simple changement de
H en lA: Melh, Melh-a, Melh-or, Melhar-
aï, A-mOhor-ar, Msilh, Jfet»-e, MeiU-er,
Digitized by
Google
648
MIL
De mélhory par le changement de o en u :
Melhur-<ir, Melhur-at, Melhur-axo, En-
meillur-ary Melura-men, Mel-er^ Mel-Ur,
A-melhour-ary A^melhour^at, A-melhour-
olton, MeilioTy Meillura-men, Meillur-
ûma, Meillur-ar, MnUur-axo , Meili y
MeUior-ierê , Merulh-Ut , Merulh-ar ,
Ueyaur, Mez-eus,
MILH, \.Melh,K.
SULHA y Mille, mesure. V. Milla.
imiiHAPA , 6. r. d. béam. Milbade.
Ëty. de milh et de ada , fait avec le
milieux. Mclh, R.
Si bo$ coque ou miihade^
You €tn darey;
Ou i'attMi mey eaiUutde\
You l'en harey,
Despourrins.
MILHABENG , 6. m. dg. Espèce d'oi-
seau.
Vlslouraillet , lou milbarenc ,
Ausetê butin de ïeeperenc,
D'Astros.
MILEtAROA, s. f. (millàrgue). On donne
ce nom , dans la Gascogne , au fourrage
provenant de la dépouille du maïs.
MILIIA8 , s. m. dg. Millae, bouillie de
farine de mais, on l'appelle milhae sirasy
quand on le fait dans un chaudron ou Ton
avait fait fondre de la graisse de porc.
MIIilfA» , S. m. (millàs) , dl. wuurmMM.
Pain de millet ou de maTs , cuit au four ,
appelé dans quelques provinces, îagainste.
Ëty. de milh et de as. V. Melh, R.
1IIII.HA8SA, s. f. (milbàsse), dl. Tige
Ott bâton de maïs.
Ëty. de milh et de aesa, augm. V. Melhy
Rad.
MILHA88INA , s. f. (millassine) , dg.
MiHatiiney bouillie de maïs plus consis-
tante que le Milhae, v. c. m. qu'on fait cuire
au four, enveloppée de feuilles de chou.
V. Melh , R.
MILHAUCA, 8. f. (illàouçine); sabvail.
Nom qu'on donne , aux environs de Tou-
louse, au sorgho. V. Melhaeea e\ Melh . R.
MILHEIROLA, 8. f. (milleiréle) ; hil-
MMimoMjk. MiUeroUy mesure de Thuile et du
vin , en usage dans la Basse-Provence. Elle
contient deux ecandaux, et équivaut à 66
pintes, mesure de Paris, environ 66 litres.
La millerole de Marseille contient 60 pots,
mesure de cette ville.
MILHERINA , S. f. (mUlerine), dl. Mil-
lerine , champ de millet.
Éty. de milh et de ertna. V. Mdh, R.
MII^ET, s. m. V. Melhy R.
BQLHIER, vl. y. Millier.
mULHNEGRE , s. m. tJn des noms du
blé sarrasin. V. Blad^negre.
aoLHOCA, s. f. vl. Milloco, sorgho,
millet de barbarie. V. Melh y R.
nilLHOR , adj. vl. Millor, cat. Meilkar.
\.MilhourtiMilh,îi.
MILHORAMEN , vl. MilloramifUy cat.
V. Melharamen.
HXLHOBÂZOf 6/t vl. Amélioration.
V . Mdhurazo.
Éty. de milhoT et de axo , pour iUion ,
aciion d'améliorer. V. Milh^ R.
BUL
MILHOUN , OUNA , adj. dg. AU. de
milhoury cura. Y. Milh, R.
MILHOUR, OURA, OUA, adj. (mil-
loùr , éure , eue) ; mstovs , wuMMo%m. Mi^
gliore, ital. Mejor, esp. Melhor, port. Mil-
lor, cat. Meilleur, eure, comparatif de bon,
on le dit aussi pour mieux.
Ëty. du lat. melior, m. s. V. Milh, R.
BULHOUR LOU , S. m. Le meilleur ,
sup. de bon.
1IIII.HURABIENT , 8. m. vl. Millora-
ment, cat. Amélioration, état prospère. V.
Melhoramen»
Ëly. de milhura pour milhoura, et de
ment. V. Milh, R.
MILIA, vl. ifth'a, anc. cat. V. MUla et
Mill, R.
MllâlA, nom de femme (milie). Aphér.
de Emilia, v. c. m.
BUUARI, s. m. vl. Millième année.
Éty. du lat. miUiarius ^ m. s. V. Mill,
Rad.
MIUAUGA, s. f. (miliàouque). Un des
noms languedociens du chiendent pied de
poule. V. Gr amenas eiMelh, R.
MtLlÇAy 6. f. (milice); Milixia, ital. Mi-
licia, cat. esp. port. Milice, art et exercice de
la guerre chez les anciens ; paysans et bour-
geois, armés pour un service momentané;
nouvelles recrues, recrutement.
Ëly. du lat. militia. V. Milit, R.
Les plus anciens peuples étaient tous
guerriers.
A 2t ans, les hommes, chez les Hébreux,
étaient disponibles pour la guerre.
En Perse, nul n'était exempt du service
personnel.
Tous les Grecs étaient soldats.
A Athènes , on exerçait les hommes aux
armes dès Tâge de 18 ans ; à 20 ans , on les
inscrivait sur les registres de départ et ils
restaient sous les drapeaux jusqu'à 45.
Chez les Romains^ au commencement de
la monarchie, il n'existait que deux classes,
les guerriers et les laboureurs; nul ne pou-
vait aspirera une fonction civile ou religieuse
qu'après avoir servi pendant 10 ans.
Chez les Francs, et sous les rois de la pre-
mière dynastie , la nation entière était mili-
taire.
Sous Charlemagne et ses successeurs, au-
cune classe n'était exempte du service.
Jusqu'à Charles Yll, on suivit les Capitu-
laires de Charlemagne , pour la levée des
troupes, la durée du service n'était ordinai-
rement que de trois mois ; ce prince institua
les Francardiers et créa la milice.
Au commencement du XVi»« siècle, Fran-
çois l«s introduisit l'enrôlement volontaire
avec prime.
Sous Henri IV, les provinces fournissaient
les soldats, les armaient et les payaient.
Louis Xlll, exigea que le service fut per-
sonnel.
Sous Louis XIV, se fit la première levée,
basée sur une population militaire.
Un décret du 4 mars 179! , supprima la
milice et institua la garde-nationale.
La conscription fut instituée parla loi du
19 fructidor an 6 (5 septembre 1798). Le
remplacement des conscrits fut autorisé par
une loi du 17 ventôse an 8 (8 mars 1800) , la
BOL
Charte abolit la conscription. La loi do 10
mars 1818, rétablit le recrutement obligé.
V. Noël Dict. des Orig.
MILICIEN , S. m. (milTcièn): Milieiano^
esp. Milieik, cat Milicien, soldat de milice.
Éty. de miliça etdeim. V. MilU, R.
MILIER, \\. y. Millier.
MDLIO, vl.iftlté, cat. V. MUlion.
MIUON-80LIS , 8. m. Nom qu'oo
donne, àNismes, au grémil. V. Herba-deis-
perlas.
MILIOUN, OUNA, adj. dl. Meilleur;
eure. V. Milhour et Milh, R.
MI LIT, Miuc, radical dérivé du lat. mUes.
mililis, soldat, formé de mille, mille, par al-
lusion aux mille fantassins, que Romolus Um
de chacune des trois tribus, avec cent cava-
liers, dont il composa la première légion
romaine, quiconque était de ce nombre, por-
tait le nom de miles.
De mililis , par anoc. mtltl ; d'où : MilU-
anla, Militari. MitUaria-wient.
De milit, par le changement de ( en c, mi-
lic; d'où : Milice , MiUe-ien.
MILITANTA, adj. f. (militante). Mili-
tante, qui combat , il ne 8'emploie que figa-
rément en parlant de l'église^ VEglisa mt-
lHanta.
Ëty. demilitare, combattre. V. MUit,Vi.
mUTAR, V. a. vl. MUUar, caU esp.
port. Militare, ital. Militer, combattre*
Éty. du lat. mUHare, m. s.
MILITARI , s. m. ( militari ) ; tovwAT.
Militare, ital. MilHar, cat. esp. port. Miii*
taire, homme de guerre, soldat ou officier.
Êty. du lat. militaris, m. s. V. MilU. Bj:
BOLITARIABfBNT . adv. (militarie-
méin) ; MUTAmAMBn. Militarmenle, ital. esp*
port. Militarment, cat. Militairement, d'une
manière militaire, lestement, rudement
Éty. de militana et demetil. V. MilUyR.
MILL , MUAI , radical pris du latin miUe ,
mille, dérivé du grec yiXKOK (chilioi), m. s. par
le changement de ^ en (i..
De mille, ^àT apoc. wtill: d'où: Mill-a ,
MiUa, Mill-anta, MUl-eime, MiU-esimCy
Milli-ard, Milli-assa, MiUH-eme, MitCi-
gramo, Milli-metro, MiUiron , Million-art ,
Mill-o , Milli-aro , Milli-Hiro, MiUanta ,
MU-e, MiUgrana, Melhiers, Meli-a, Mil-
gran-ier, migrana, Migran-ier, Min-gra-
na, Mingran-ier, Miougrana, Miougran-
ier, Mir-i.
MILLA, nom de nombre, m. (mille);
Mille, ital. Jtfil,e8p. port. cat. Mille, dix fois
cent ; nombre grand, mais indéterminé ; mille
meTontdit.
Éty. du lat. mille, m. s. V. MUl, R.
Dans la supputation ordinaire des années,
qoand mille est suivi d'un ou de plusieurs
autres nombres, on met mil au lieu de miUe,
on dit : L'an mil huit cent trente-cinq.
MILLA , s. m. (mile) : Miglio, ital. JftUa,.
cat. esp. Milha, port. Mille, mesure en lon-
gueur, dont les Italiens, les Anglais, les Alle-
mands et (quelques autres nations se servent
{>oor exprimer la distance entre deux lieux,
e mille est plus ou moins long dans dî£Gé-
rents pays.
Éty. de mille, parce qu'il est ordinaire-
ment composé de mille pas géométriques»
V. uni, R.
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V
MILI«à-rfeOBM,8. m. (oMllellàriA). Non
u'on donne, à T^iisoies, i b boule de neige.
'. Boula-de-negea,
MILLA-rLovwt, 8. f. (mille-flôus) ; tooma.
Nom qu'on donne , en Langoedoc, i Tobier
ou boute de neige» Vilmmum opului^ lin*
V. Boula- dê-negea,
WÊXLLA'jtovLu, 8. T. (mile-fouli). Nom
bas Ihnoosni , de hmiUe^feuitte. V. 'Herha-
de^milla-fuelha.
WOLLAwvoMAf 8. T. V. Htrha de milla
faelha.
Éty. du grec jJiuptwpuXXov (iqynopbynon),
m. 8.
TmLLA-nmTVBt , Y. ffêtba Me l'holi
rouge.
Ély. de milla., mHIe , od grand nombre ,
et âeperluii , trou8 • parce aue les feuilles
de oelte plante semblent percées d'une mul-
titude de trous.
MIIiliANTA , nom de nombre (milànte).
Un million y une milliasse, un très^grand
nombre.
Élj. de millia , ou du grec (lupi^c (my-
rîos) , infini , innombrable. T. JTttf, R.
MILUAB, S. m. ^\. Miller , cat. Millary
esp. MUhar^ port. Mille , mesure itinéraire.
X.JliUaeiMiU.R.
jmXAB, VI. y.JiiUa.
MlIXAROOS, 8. m. vl. Grain, tige de
maïs. y.Melh^R.
MILLE , adj. numér. vl. Aller, de miUem.
V. Milen , Millième et Mill , R.
mLLEUllE , S. m. (milèime) ; muBMw,
^iLMamm , imstas. Millesimo , Ital. port.
MileiimO'y esp. Millésime , Tannée marquée
sur une monnaie , sur une médaille ou sur
un monument.
JËty. du lat. milUeimui , parce (|ue c'est
par ce nombre que conunencent toujours ces
sortes de dates , depuis l'an mille de notre
ère. V. lftU,R.
Celle date de la fabrication des monnaies
fut employée, pour la première fois, en 1498
(et non en 1478 , comme le dit Noël , Dict.
des Orig. ) , sur les monnaies que fit frapper
Anne de Bretagne : on cessa pendant quel-
que temps d'en faîte usage , mais Henri 11
le renouvela en 1549.
V. MilhHrala.
,y.MiUe4mee\MiU,VL.
MILLETA , nom propre de femme (mil-
léte) : «uMMà. Marie •petite Marie. Gare.
mLLl, mot qui, placé devant les noms
des nouveau! poids et mesures» désigne une
unité mille fois plus petite que Tunité géné-
ratrice ; ainsi, un mtllimilrt est tamiUième
partie d'un mètre , nn m%Uigrawme.f la mil-
lième partie d'un gramme , etc.
MUiUARD. 8. m. (miliàr) ; «ouam.
MilUard, dis fois cent milliona ou mille mil-
liOM.
£ty. de mUlu et de ard, mille élevé ,^vr os
mille. V. Mill, R.
MBiMABO, 8. m. (milUàre). MiUiare,
millième partie de l'are. V. Mill , R.
JULLIAMA, s. f. (roilliàsae) Milliaaae .
an tiès-grand nombre, priaen maovaisejpait;
dix fois cent milliards.
Aiy. de wMa et de amb , asgm. éÉpiéc.
\,MillantaeiMill,K.
im,f,fE1WB,fB1, idj. (milièwr^ième);
TOM. II.
MIL
MilUHmo, ital. port. MHeeimo, ^. Mil-
lième » noinbre d'ordre qui complète le nom-
bre mille.
£ty. du lat. mî2/e#tifiti# , m. s. V. Mill^ R.
MIHIB8M , 8. m. La millième partie.
MILLIER, 8. m. (nûlié); «mm, hiibi
Miller, cat. MiUar , esp. Milhar, port.
MigUaio, ItaL Millier, nom collectif, miHe
Uvres.etc. V.jrtU,fi.
MILLUmAlIA , 8. m. (milligréme).
Milligramme , dans le système des nouveaux
poids et mesures , la millième partie du
gramme*
•Êly. de «ii//t, millième, et de Grawui ,
?, c. m. et^t//,R.
mLLmETRO • 8. m. ( roilliraètfe ).
Millimètre , la millième partie du mètre.
V. ifairo et Jfta.R.
MILULITRO, 8. m. (millilitre). Milli-
litre , millième partie du litre. V. Mill, R.
JULLION , 8. m. (milie-n) ;«im«. Aft-
Ité, cat. MilUm, esp. Milhâo, port Jl^*
lUme, ital. Million, nombre qui vaut dix
fois cent mille ou mille fois mille.
Éty. de JfittyR. et de on aogm. gros mille.
mLLIOMARI, adj. et 6. m.(miliouoâri) ;
■HMOOTuhm. Milûmari , cat. Millonario ,
esp. Millionario, port. Millionnaire, on le
dii des personnes extrêmement riches qui
possèdent un ou plusieurs millions.
£ly. de miUUm elde on , qui a onimlUon.
V.Jfi/i.R.
mLLIONIEME , BMA . adj. (milliou-
nîème, ème). Alillionième , ;la millionième
partie d'un tout.
miXO, adj. pour mille, V. UiUm et
Millau.
miXOR, adj. corn. vl. âlnilleor. >Voy.
MilhùurtlMilh,t^.
MILLZ, adv. vl. Mieux. V. MilKR.
mLO » s. m. vl. Milan , busard. V. ift-
laeu
■■«OBOi, 8. m. (milor): Aftior, cal.
esp. ilft/or4l, ital. port. Milor. V. Xord.
aULRJtflSOIlVf , s. m. (milrasfiétt). Nom
C|u'on donne , aux environs de Toulouse ,
à l'épi du maïs , dont Ie»grain88onl:avorlé8.
V.AfeiA,R.
miiSOLDOR^ adj. vl. «Mnm. Mil-
soudor.
Cette expression s'appliqua aux chevaux
qui servaient dans les batailles • et qui , en
raison de leur t>eaulé ou de leur vigueur,
étaient estimés è mille sous d'or. Raynouard.
£ty. de mil , mille, $ol , sou , et de or.
H1L80UD0R, vl. V. MiUoldor.
MIN
MIN
649
, 8. f. pi. (mtmarèles), dl.
Sarments de vigne enterrés a demi, pour les
tenir fnais jusqu'au temps propre pour les
planter ou pour en faire des avantins. Sauv.
mMARBLAB, 8. m. pi. dl. Eblouisse-
raent: Faire mtiiio«Biaa« éblouir, donner
la berlue.
m^a , nom propre de femme (mimi).
Alt. de Magdelena et de Ooatmtr , v. c. m.
MI-BQ , terme de nom rice , dl. Lefvnd-
papa ou grand-pèw.
flmOttSR, s. m. nimdteé) , dg. ^
des noms de la violette odorant*. Voy.
MIN y MoiooB , mwmom , muif,.
■, radical pris du latînintRor , minorie,
mineur , moindre , et dérivé du grec {jLtvubç
(minuos) , petit , moindre , d*où minutus ,
menu, mince, exigu: diminuere, diminuer;
minimuiy le plus petit, trb-petit , minhne ;
ffHnif«, moms.
De minor : Minour, Mign-ard, Mignari-
a, Mignard-egear, Mignard-isa, Mign-ot,
Mign-oun, Mignoui-el, Mina, Bfijnwr'
ada.
De diminuere , par apoc. diminu ; d'où :
Diminu-ar , Diminu4ion , Diminu-tif, De-
ming-ar, Minoun-ar, Min, SUn-oun,
De minimus , par apoc minim ; d'où :
iftntm-e.
De minor , parla suppr. de o , minr , par
le changement det en e, menr: Menr^e; par
radditiond'un d, «letidr; d*où : iUfendr-e,
à-mendr^r.
De minyilut, 'mena, minée, twigu^ par
apoc. VRfiHit; d'où : VfiNil-a^ Btnui-ar ,
JFt1llc^<lt, MimêtHote.
De minnU , ioar le ebanfBDMnt de >! «n e ,
menui; d'où : mm\n,
>Deiii«iitit, par le changement dutenil,
memud; d'où : Memié^a, Menuda-meni,
Menud-^ety Menud-a/ria^ ÊÊmmd^lhu , tic.
De memU, par ) le changement thi i en a,
fiifiiti#; d'où : Memue-'ur ,ÊÊemumr^û ,
MemfX'ter, Mmhnt-^nia^ Ifnwia-ter., A-
iivfit-tictr.
De mendre, par le cbangtnmit du éernicv
f en t , miemdri; d'où : Mendri-goul , Men-
drigoul-ei.
Dé mendr, par la suppr. de r, mena; d'où :
A-mend-ar, Men-éicha, Men^in, Men-
dUZfMindre,
De fffitnui, par la suppr. de «, «itiii, et par
le changement du ten c,mtnc; d'où iJHekc-e^
A-minç-ary A-minc-ir,
De minus, par la suppr. de u et le chan-
gement de i en <, mens; d'où : MenzjMmUy
i4ii-mefi«, Dou-jnffu, Deineiia,X)ooii-m«na,
Menu-et, Menugu-eta, Mern-ec, Meynê^eic,
De minai#. par apoc. min; d'où : iftn-anti,
Min-^eî, Min-tla, Au^min,
De min, par le changement de t en e, meii;
d'où : De-men-ir, De-men-it^De-menition,
Menei-comptty Menet-prei, Melnar,Meinh,
Meinty Merma-ment, Merm-ama , A-mer-
marna, E-merm-ar , Mermit, Merm-'at,
Merm-ar»
De mtiNi( , par le changement de t en o,
et de VI en i, manit; d'où : Afeiit^; , Menig-a ,
Menig-imia, ffaiiil, Manid-a, Manid-ela,
Manid-^oun, Manigu-tto.
MËfi , adv. de quantité (mio) , d. bas lim.
Moins. V. Mené et Mn, IR.
MINA , s. f. (mine) ; miota, vwfovu.'Mine,
apparence fésultant de la confofrmation et de
la disposition du eosps, particulièrement du
^MMge.
4ty. Belon les uns de l'aHemand mine ,
mtin; en anglais mten, mien, considération,
aspect , qwron fait venir du grec (i/vu^a
(méuuma): signe, marque, indication , ou du
.bM breton mtn, mina.
Dérivés : Mim-^eim, Min-ounu, Mm-atea,
Min-ola, Min-mii.
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G(!K)gIe
650
MIN
MIN
Aqud home a marriâa mina, signifie que
rbomme dont od parle a l'air méGhant oa
malade.
MINA, a. r. MBHA. Minûy ilal. cat. eap.
port. Mine , liea où se trouvent les miné-
raux y les métaux et les pierres précieuses,
dans le sein de la terre,
£ty. du lat. minera, mineralia , mines,
minières, ou de Tallem. mme, qui a la même
signification.
Dérivée:
Minary miner.
Af tuerai, minéral.
Minéralogie , minéralogie.
MineralogiitOy minéralogiste.
3/inur, mineur.
Miniera, minière.
Conlra-mina, conlre-mine.
Conira-minar, contre-miner.
Contra-minur, contre-mineur.
La loi du 28 juillet, 1791 , contient les
1>rincipes relatifs aux concessions des mines,
esquels sont exposés , avec plus de déve-
loppement , dans une instruction du ministre
de l'Intérieur, en date du 13 messidor, an 9.
Quelques historiens font remonter Tart
d'extraire les métaux du sein de la terre à
Huschenck, qui, suivant eux, régnait en
Perse , 3600 ans avant J.-G. Pluton , roi
d*Epire , fut aussi considéré comme le pre-
mier qui se soit livré ^ la recherche des mé-
taux; il régnait vers Tan 1800, avant J.-O.
lorsqu'on le mit au rang des dieux . on lui
donna Fempire des morts, par allusion à ses
travaux minéralogiques.
En 1773, MM. B. G. Sage, Daubenton
et Valmont de Bomare , établirent le conseil
des mines.
' L'école des mines fut établie à Paris ,
en 1783.
MINA, s. f. vl. Mine, mesure de capacité.
V. Eemina.
Élj. du lat. mina, m. s.
MINA, s. f. vl. lim. Aïeule.
MINA , s. f. KurcT , Mnnn'A , muiocii ,
■otmA. Nom qu'on donne aux chats , pour
les appeler.
Éty. de Mignoun, v. c. m. et Jftn, R.
MINA, s. f. Mina , ilal. cat. esp. port.
Mine, cavité souterraine qu'on remplit de
poudre pour faire sauter un roc , une fortifi-
cation , etc.
Éty. V. le mot précédent.
Les anciens employaient les mines, mais
ce n'était alors que des canaux souterrains
qu'ils pratiquaient sous les édifices qu'ils vou-
laient faire crouler et où ils mettaient cepen-
dant quelquefois des matières combustibles.
Les Romams les mettaient souvent en usage,
ce qu'ils appelaient ; il^ereciifttcttîoi, faire
comme les lapins.
Les mines actuelles, au moyen de la pon-
dre, furent inventées par les Génois, en 1487,
au siège de Sevezanella , mais elles ne réus-
sirent pas. Pierre de Navarre perfectionna
cette nouvelle invention et en fit usage avec
succès en 1I>03, contre le château de l'Œuf,
à Naples.
MINABLE, ABLA, adj. (minàblé, àble).
Jftnadle, d'une apparence pauvre, pitoyable,
qui sollicite la pitié.
MINADA , s. f. vl. Êmine , mesure de
superficie. Y.Eeminada.
MINAGE , dl. Ait. de Mainagi, ▼. c. m.
etifat, R.
MINAOER , dl. Alt. de Mainagier, v.
c. m. employé par Bonnet, eiMas, R.
MINAIRE, Aub. Minaire, cat. V. M-
neur.
MINAR, V. a. (mina), Minare, îtal. Mi'
fiar, esp. port. cat. Miner, faire une mine,
creuser, caver; fig. consumer, détruire.
Ëty. de mina et de ar.
MINA8SA , s. f. (minasse). Augm. de
mina , grosse mine, bonne mine, figure, vi-
sage de prospérité.
MINAT , ADA , adj. et p. (mina , àde).
Miué, ée , selon le verbe.
MINAUT, ADDA, S. dl. Chat, chatte.
V. Minoun, etla.
MINGA, nég. dl. V. Mingou.
MINCE , INÇA , adj. (mîncé , înce) ; ra»,
ruomn , mwk. Mince , qui a peu d'épais-
seur ; fig. peu considérable , de peu d'iinpor-
tance.
Éty. du lat. minutus, mince. V. Min, R.
MINGELET , ETA , adj. (mlncelé , été),
d. bas lim. Mmcn, Momovuii. Dim. demmce,
très-mince. V. Jlftn, R.
MINGETAT, s. f. (mîncelà). Ténuité ,
qualité de ce qui est mince. V. Jftn, R.
MINGHOUN, OUNA) s. et adj, (mlnt-
chéun, ôune). Faux, fausse, double, qui ne
dit pas ce qu'il pense.
MINÇOT, OTA, adj. d. béarn. Mince,
un peu mince. V. Minçoun et iftn, R.
BUNDRE. adj. (mlndré). Mesquin, qui
n'a ni sou ni maille ; étroit , court. Gare. V.
Mendre eti Min, R.
MINE , EA, adj. vl. De minium, de eo-
2or minea,
MINE , adj. vl. De minium.
MINERA , s. f. vl. ■smBiUk. Minera , aae.
esp. Mineira, port. Minière, mine. V. jffna.
BaNERAI., ALA, adj. (minerai, aie);
MoiBBAv. Minérale, ital. Minerai, cat. esp.
port. Minéral , aie, qui tient, qui est de la
nature des minéraux.
Éty. du lat. mineralis, m. s.
MlNERAUmoiA , S. f. (mîneraloud-
gie); Mineralogia, ital. cat. esp. port.
Minéralogie, science des minéraux.
Êty. du lat. mineralogia, formé de Mi-
nerai , V. c. m. et de la term. logia , dû grec
X({yoc (logos), discours, traité.
Dérivés : Miner alougique, roinéralogîque ;
Mineralougislo , minéralogiste.
Les premières notions précises que l'on
ait eues sur cette science, sont dues à Agri-
cola ; Beccher, vint ensuite l'éclairer par son
traité de physique souterraine. Les Alle-
mands , les Suédois et surtout les Français ,
l'ont portée aujourd'hui \ un point de per-
fection pour ainsi dire mathématique.
MINERAI.OUOI8TO, 8. m. (minera-
loudgUte); Mineralogiêla , cat. esp. ital.
port. Minéralogiste, celui qui possède la
science des minéraux.
MINBRANT, vl. V. Minerai.
MINERAU , s. nu (mineràou) ; manmMM, ,
MtNBBAoïi. Minerai, cal. esp. port. Mine-
raie, ital. Minéral , ce nom comprend nom
seulement les métaux, mais encore les sels
MIN
et les pierres, c'est f opposé d'animal el ie
véffétal, employé adjectivement, il désigne ce
qm^ tient ou appartient aux minéraux.
Éty. du lat minera et mineraUs.
MINEROUN , OUNA, S. (minerôun, 6a-
ne), d. bas lim. Enfant gâté.
Ëty. de «tfier et du dim. oun, parce que
ce sont ordinairement les grand'mères qui
gâtent les enfants.
MINERVA, (minerve); Minerva, îCaL
esp. Minerve.
MINET, s. f. (mine), d. bas lim. ancra.
Aïeule, grand'mère; vieille femme.
MINET, ETA , S. (miné, été) : MMNnr,
■aoiKT. Minet, minette; nom qu'on donne
aux jeunes diats quand on les appelle.
Éty. du lat. minus, minor, petit. V. Mim,
Rad.
Faire minet, ménager la pitanse. V. Fot-
re-mainagi,
MINETA^s. f.(minéte]. Dim. de mina,
petite figure, fig. personne rusée, cbatte-nûlte,
air chafoin.
Éty. de mina, Qgure, et du dim. Ha. Voy.
Mina.
Et tout minetae, expr. prov. A. Il est tout
miel et tout sucre.
MINGA, dl. Pour aucun, V. Mingou eC
De^un/pour mie, point, vK V. Mica elMiCy
Rad.
MINCkANELAS, S. f. pi. fminganèle^,
dl. Simagrées, minauderies, petites mines.
V. Simagreat.
Éty. du basbret. mingan, simagrées.
MINGEA-BEN, d. bas lim. Prodigoe.
V. Degalhier, Proudigo et Mang', R.
MINGEADODIRA , S. f. d. bas lim.
(mïndzodouYre), d. lim. Pour auget, V. Jfoii-
geadour; pour auge, V. Bâchas; pour gar-
de manger. V. Despensa et Mang, R.
MINGEAMENT, s. m. (niîndzomèin),d.
bas lim. Dépense inutile : Las chicanas soun
mas doous mingeamenls, les procès ne sont
que des ruine maisons. V. Mang, R.
MINGEA PIAU8, s. m. d. bas lim. Maa-
ge cheveux, on donne ce nom à un honmie
mal peigné, qui laisse tomber ses cbeveox
jusques dans sa bouche. V. Mang, R.
MINGEAR, V. a. (mîndzà}. d. bas Ihn.
et g. Manger. V. Mangear^ mang, R.
Mingear quauqu*un, faire des reprodies
amers, ruiner quelc^u'un.
5e mingear, avoir du dépk, enrager.
MINCœRIAS, s. f. pl.-Mangerie, dépen-
se, action de manger, de dépenser. V.Jfosisr,
Rad.
MINGOU, adj. m. f. (mîn(^Q); i mn,
■«•A, iniicA. Mince, médiocre , il ne s'em-
ploie guère Qu'avec la négation : Es pas mm-
gou , en parlant d'un soufflet, par exemple,
cela signifie qu'il n'est pas petit ; en p<arlaBt
d'une personne, qu'elle n'est pas sotte , e«c.
Mingou , seul , signifie , nul , rîen , pu,
point.
Êty. Mingou , est dit pour mingomn , qm
est une ait de ningun, nul.
MINGOUN, OUNA , s. rmlngoini , ô»-
ne). Mendiant, ante, qui cherche à èoKmYoîr
la pitié sous de faux prétextes. Gare.
MINCKNINIAR.V. n.(ntfngoiliiià). Gri-
mander, mendier. Gare.
MlNGlUMA, V. Migrants.
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MIN
W.Mignmiêr eiMiU,
Rid.
mNCWA, idT. vl. HouA. Point» nulle-
ment.
iONI» vl. iftfitycat. V. Minium.
WamA , ad?, vl. V. Mingua.
Mn^A'nmA.MiniaULra, cal. V. Mi-
gnatura.
MINOI , IMA, adj. vl. Vinim , cat. Mù
fiî«io, esp. port. ital. Moindre.
Ëty. dn lat. minimuê, m. a. V. Jftn , R.
mNOlA, 8. f. vl. ilftfitiiia,cal. esp.port.
ital. Minime, (. de musique. V. Min , H.
MINmÀR, v.n. vl. Bfiniqi^er, faire em-
ploi des minimea, abréger par minimes, t. de
musique. V. Jlfin» R^
MINHIAT, ADA,a4i.etp. vl. Minime,
fx^ abrégé.
BtINUlE»8. m. (minime); Jj^ttitm, cat.
Miniino,e8p. it^l. port. Minime, religieux de
)*ordre des Minimes.
Ëty. de minimui , le plus petit, titre pris
par humilité. V. Min , K.
L'ordre religieux des Minimes fut fondé en
1440 , par Saint François-de-Paul , et confir-
mé en 147d , par le Pape Sixte IV , et en
1507 , par Jules II.
Les Minimes étaientap^lés Bons hommu,
i Paris , parce que Louis aI et Charles VIII ,
donnaient le nom de bonhomme à leur fon-
dateur.
MINIME , adj. Minime , très-petit , maïs
plus usité pour indiquer une couleur tannée,
çbscure.
Éty. Des religieux Minimes qui portaient
des habits de cette couleur.
MINIME, IMA, a4j. ^min^mé, ime);
Iftntm, cat. iftntmo, esp. ital. port. Minime,
très-petit , ou le plus petit ; couleur ooinime,
couleur tannée, obscure ou fauve obscur.
Éty. du lat. mtntmvt , m. s.
MlNIMOUN.s. m. (minimoun). Mini-
mum , le plus bas prix , la plus petite valeur,
le plus petit degré.
BIINIMOUS , OOftA, adj. (miniméus,
ôuse), d. bas lim. Vélilleur, euse. V. PaU-
Umn et Min , R.
Éty. de minimui , très-petit , et de aui ,
qui est de la nature , ou qui s'occupe des
petites choses.
MINIO, s. m. vl. ■D» , «m. Vermillon,
Biinium. V. Minium.
MINIST, MssT , MBinvr , mbmutb , radical
dérivé du lat. auquel Isidore donne deux
origines bien diierentes : la première de
minor , minus ; et la seconde de manu$»
MiniiUr , minor in statione , siv$ quia
ûffieium debUum manibus exiequiiur :
Perotti , Becman , et César Scaliger . adop-
tent la dernière : Nempè ul minister dieaiur
quoH minister, quia ministerium fit ma-
nuum imtruminia.
De minûler, par apoc. minist; d'où;
MiniH-eH , Mimilm-el , MinitteH-al-
m$ni.
De tmniHrîy gén. de minuter , par apoc.
n^iniiir; d*oh : Ad-miniêlr-adour.
De minittri , gén. de mimiHer .par apoc.
ininùlr; d^oi!l : A-miniitr-ar , Miniitr-^,
Miniêtr-ar , Aârministfar , Ad-miniitr^aî ,
Ad^miniitraUmr ^ Ad-ministr-ationt Ad-
fÀinittr-adouff i4-«iiiit#lr-ado, A^wtiniHr"
MIN
651
odor, A-mmialr-a<r« , u4->iiitiiwlr-alHlf ,
Ad-minUtrairê , Ad-wUnistr-atAf.
De ministr^ par le changement de « en «,
menistr; d'oi!i : A-ministr^ar , Meniitr^e,
Menistr-atian,
De menistr, par le changement do second
t en e , menestr ; d'oh : Menestr-el , Menestr*
al , Menestr-ey , Menestr-ier , Menestr-ar,
Menestr-au,
De menestr, parla suppress. der , menest;
d'où : Menest-air-al, Menesl-eir-al, Menest-
ier.
De menest , par la suppress. de la syllabe
ne , mest ; d'où : Mest-ter, Mestrer, Mest-ey,
Mest-eir-au, Jlfe#t-teir-att , Mest-ieir-et ,
Mest tir -et,
MINI8TERI, s. m. (ministèri); Minis-
terio, ital. esp. port. Minisleri , cat Minis-
tère , profession , charge ou emploi qui im-
pose des obligations envers le monde ou en-
vers Dieu ; collection des ministres d'État
d'un pays ; entremise.
Ëty. du lat. minû<mttm,m.s. V. Minist,
Rad.
L'prganisalion des ministères delà justice,
de Pintérieur, des finances • de la guerre ,
de la marine et des relations extérieures , a
été décrétée par une loi du 10 vendémiaire
an IV.
BflNlSTERI, S. m. vl. Mystère. Voy.
Mysteri.
MINI8TERIAMIENT , adv. d. vaud.
Ministériellement.
Éty. V. Jftm#t,R.
MINISTERIEL , ELA , adj. Ministe-
riale, ital. Ministerial, esp. port. cat. Mi-
nistériel, elle, qui appartient au ministère,
exercé par les n^mstres d'État ; qui en est
partisan. .
Ëty. de ministèri ei de eL V. Minist , R.
MINISTRA , s. f. vl. Jtftnûlra,esp. port.
Servante, exécutrice, entremetteuse.
Éty. du lat ministra.
MINISTRADOR, S. m. vl. «nucTAiMM.
Ministrador, e^p, Ministratorê y ital. Aami-
nistratenr. V. Administratour et Ministr ,
Rad.
MINI^TRAIIUS, vl. V. Ministrador.
MINI9TRAR, V. a. vl. Mnmnuui. Minier
trar, anc. cat. esp, port. Ministrare, ital.
Pourvoir ; administrer , régir , secourir ;
exhaler, produire, fournir, donner.
Éty. V. Minist, R.
BamSTRATIO , S. f. vl. mmuTBAnoB.
Miniêtrasiane, ital. Administration, v. c. m.
MINISTRATION, vl. V. MinUtratio.
MINI8TRATIU , IVA, adj. vl. Servant,
fournisseur, productif. V. Minist, R.
MINISTilE,s. m (ministre); Ministro,
ital. ësp. port Ministre , cat. Ministre,
homme public chargé des affiiires principales
du Gouvernement ; évé<|ue , curé; ministre
de l'Ëvangile; celui qui fait le prêche che^t
lesprotestants, etc.
Ety. du lat, miniiter et ministrum, Voy^
Minist, R.
Les ministres attachés aux sonveraiiis soqt
aussi anciens que la souveraineté ellermème.
Les ministres d'Ëtat n*ont commencé k
être distingués des ministres du Roi, que
loraone le conseil du monarque fqt divisé en
plosieors départements, sous (.ouis %l.
Dans le mois de septembre 1836, on jour-
nal donna l'ordre chronologioue de la créa-
tion des divers ministères, en France, comme
il suit :
Les chanceliers, gardes des sceaux, minis-
tres de la justice et grands juges , datent de
Tan 500 de notre ère.
Les récents, lieutenants-généraux, pre-
miers ministres, de l'an 888.
Les ministres des finances, du XIV"«siècle.
LessecréUires d'État, de 1547.
Les ministres des afibires étrangères, de
1558.
Les ministres de la guerre, de 1588.
Les ministres de la maison du Roi, de
1613.
Les ministres de la marine , de 1671.
Les ministres de la police, de 17%.
Les ministres du trésor , de 1801 .
Les ministres des cultes, de 1804.
Les ministres du commerce , de 1811.
Les ministres des travaux publics, de 1830.
MINIUM, s. m. (pniniom); Aftnto, esp.
port. ital. Minium , oxyde rouge de plomo ,
deutoxyde de plomb des modernes ^combi-
naison de Foxygèneavec le plomb, au second
degré d'oxydation. V. Précipite rouge.
MipiJA , V. a. anc. béam. Manger. Voy.
Mangear et Mang , R,
MINO, vL V. iftntum.
MINOIS, s. m. (minois); cama, viiagi,
Hoosaoua. Minois, visage d'une jolie per-
sonne : Es un poulit minois , c'est un joli
minois. V. Mina.
MINORGA, s. f. (minôrque) ; Minorea,
ital. esp. Minôrque , lie d'Espagne , dans la
Méditerranée, d'où l'on apporte, en Provence,
d'excellentes oranges. Ôtadella en est la ca-
pi^le.
Éiy. du lat minorca.
MINOS , (minés) ; Minosse , ital. Minos.
MINOT , s. m. ( miné ) ; «wav , maamAn.
Minot, mesure du sel qui contient la moitié
de la mine , pesant à peu près cent livres.
Éty. Dim. de mina.
MINOTA , s. f. (minéte) , dl. Petite mine.
Dim. de mina , ng. Prendre la minoîa ,
s'enivrer. V. Enuhriar s' et ijftna.
MINOUN , OUNA , s. ( minoon , éune ) ;
HnsTA , aniOTA • vyiraT , MDiAinr , aoda. Mi-
non , uom qu'on donne aux petits chats en
les appelant.
Éty. de mtna et da dim. oiin, ouna.
V.Jtftn.R.
MINOONADA, s. f. (minounàde), dl.
Châtiée , le nombre de chats dont une chatte
met bas à la fois.
Ëty. de minoun et de ada. V. Jlftn , R.
MINOUNAR,v. n. (minouné), dl. Chât-
ier, faire des petits en parlant d'une chatte.
Ëty. de minoun, petit chat, et de Tact
ar. V. Jftn , R.
MINOUR, OURA, S. (mineur, dure);
Minore 9 ital. Menor , esp. port Mipeur,
enre , celui , celle qui n'a pas encore atteint
l'âge de majorité.
Ety. du lat. minor. V. Min, R.
MINOUR, OOIU , adj. Minorf , iUl.
Jlfenof, esp. port. Mineur, eure, on le dit,
en musique, des tons qui ont la tierce plus
))asse; Hertê mimure , elle est composée
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€53
Mm
&mk ton el' é*aB daBi4oib Asie ÈÊÎnturê.
V* Mim, R.
MfÔmiTArT, s. f. (taÎBoarUà) : M-
wnitatf cal. Jtftnorità, îlal. ifinorMad,
esp. Minoriiaée , fwrt. Mlnorilé ^ le petit
Dombie» par opposition ï majorité; état
d'une personne qai n'a pas encore attetnt
Fâfft de majorité absolue, pariant do la mino-
rité des princes.
Éty. de minoriê, gén. dé minar^ H de
Uat , état du mineur. V. Min , R.
mNOVBa , s. m, pi. ( mineurs ). Les
Frères-Mineurs, religieux de l'ordre de Saint-
François»
Êty. du lat. fratret minoret, nom que
les Cordeliers prirent dans leur origine par
humilité. V. Courddiert et Jftn, R.
MINOIIS, OVBA , adj. (minéus , ôuse) ,
dl. Aflecté, minaudier, ière, qui fait des
mines aflbctées. V. Mina.
mws , AV, v1. lim. Au moins. V. Jlfeii#.
* MINS, d. bas lim. V. Men$ el Min y R.
WÊJOmE.nmA, adJ. (mînsé , înse). Yoy.
MUMé.
WUNSOmAHy WNA, adj. (mYhsoolTn,
Ine). Très-minee, Oaet, ette. V. MimelH.
MENT , tI. le mens, il ou eHe ment.
WÊÊNUAÊiy V. a. vh ÈÊinonir , cat. Jfeno-
rar, esp. Minuire, i(al. Diminuer.
fety. du lat. minnere , m. s. Y. Min , R.
MBfUR, s. m. (minûr) ; minauib. Afina-
torCf ital. Minero , esp. Mineiro, port. Mi-
neur, ouvrier employé h l'exploitation des
mines ; en terme militaire, ouvrier qui tra-
?aille à la mine.
tty. de mina et de ur , celui qui ftiit la
mine.
MINIIIICIULA , S. f. (minuscule): Minus-
eula, cat. esp. port. Aftnu«cti/o, ital. Minus-
cule , petite lettre , par opposition à majus-
cule.
Éty. du lat. minuscula , m. s.
HMIITA, s. f. (minute); wnmvnA, Mînu*
ta , ital. Minut , cat. Minuto , esp. Minute ,
la soixantième partie d*une heure ; qui se
diviflt en soixante secondes. En géométrie
et en ailronomie, la soixantième partie d'un
deflré ; petit espace de temps.
Bty. du lat. minuku , petit, ou du grec
|ji(vuv6« (minuntha) , adr. qui est de courte
durée, qui passe ttte ; fbrmé de (itvi^u)
(minutô) , diminuer. V. Afin, R.
MINIITA , s» f. Minuta , cat. esp. Ital.
Port. Minute , brouillon , première esquisse ;
original des actes qui demeure ches les
notaires , celui des sentences , des arrêts ,
des comptes qui demeurent au greffe.
Éty. de minutuê , minuta ^ menu , petit,
parce qu'on emploie dans ces sortes d'écrits
un caractère plu» petit, comme les grosses,
groisa , empruntèrent leur nom de ki gros-
seur des lettres dont elles étaient écrites.
François h' a|)rès jvoir réglé, par son or-
donnance du mois d'août , 1539 , que les mi*-
nntes des contrats seraient insérées au long
dans les registres et protocoles, ordonne
qu'à la fin de ladite insertion soit apposé le
seing du notaire qui aura reçu ledit contract.
On ne connaît pas de loi précise plus an-
cienne , (]ui ait imposé aux notaires la néces-
sité de signer leurs minutes. Dict; des Orig-
deiTTTinS».
Ent€69, Charles ffi, ord o it: re c
minutes des actes seraient signées par les
parties.
mtfOTMIr, T; a. (mtnotii); ITrinitar,
esp. Minuter , faire la minute d'un acte.
Ëty.de minuto et de ar. Far la minuta ,
iUl.
WÊimmm , s. f. (minutie) ; sAnoui , m-
•ATB&A , Miiiims. Mmuùa, ital. Mitmeia ,
esp. Minutie , chose de peu de conséquence ,
qui n'est pas essentielle , qui ne Cut rien au
gros d'une affaire.
Êty. du lat. minutia ou tÊ^nuties , pous-
sière , fait da minulus , menu. V. JIftn ^ R.
MINUnOUS , OU8A , adj. ( minuliéus,
àuse). Minutieux , euse, qui s^aUache k des
minuties. V. JIftfi, R..
mNTADBR, ESUL, a(Q. d. héaro. Yoy.
Min^adis et Mang , R«
MINTADIS, IMA., adj. d. béam. w-
mr Avma. Qui peul OU qui doit être mangé.
V.MangyR.
MINTADOmt , ODRA , S. md. Man-
geur , euse. V. Mangeaire et Mang , R.
BIINTAILI.A , s. f. d. béam. Man*
geaille. V. Mangealha et Mang , R.
MUfTANÇA, s. f. d. béam. Vermine.
T. Mangeança et Mang, R.
MINTAR , f . a. d. béarn« Manger. Yoy.
Màngear et Mang , R.
mOCH , s. m. (mîotch) ; no, Mnca,
dl. Un muid, mesure de rin qui contient, à
Montpellier, 18setier8 ou 12 palières> et le
setier, 3âpots. Sauv.
anOL , dl. Y. Mut et Jtful, R.
mOI.A , s. f. (miôle). Nom langœd. do
la<mule. V. Mula et itfW, R.
inOOII,dl. Y.AIiioii.etlf4il, Rv
mou, dl. Alt. de MHhmur el de ARss,
V. c. m. el Milhy R.
mmi, moilNJu, onrA, pren. puas,
(miôu, roiôune, ôuve); mooo, mo, hba^
wu^ mm,.tmtimu. Mào^ ital. esp. MaM, port»
Mien, mienne, le mien, la mienne.
Éty. du lat. iiieic#, m$a, «ton, comme
lîoti et iiou , se placent avee gréce , en pro-
vençal, entre l'art, et le subst; to mto« tonlo,
loumiou paire.
Un mioo ami , grand atouemt (Gorrioi.)
Gatouelpai mené, ero deDiçne.
DagcviUe.
E$ mtotf , il est à moi.
Era miouna , elle était i moi.
mou, s. m. Lou mîou, demandi que lûu
miou . je ne demande que le mien , que ee
quim^ppartienL
mou-Mioo, s. m. (miou-mion); •*»-
sova, SAOcasT, mami, CMMAWM-nmtwmm^ quAvas-
Tou. Nom ailésien du canard garrot, Anaê
elangula , Lin. oiseau de Tordre des Palmi-
pèdes et de la famille des Serrirostres ou
Prionoramphes (à bec en scie), qu'on trouve
en hiver dans nos étangs.
Êty. Miou-miouj,eêi une onomatopée ou
imitation de sa voix.
MIOUOBJLNA et
mouOBANlEB, s. m.y.Miir4ina^
MigraniereiMill.Bi,
MO
I ■IOV£i»,Molar,cae.Y.MI«iil(iir.
mOULETA, dl. Luette. Cast. V. 4A»-
leta, mtmtttatî Mfui, R.
mOUNA, V. Miou.
MIOUNADA, 8. r. (miounéNie), d. bas
lim. Le miaulement du chat. Y. Éfiawiar
tau; parext. cris arrachés par une dootenr
violente.
Éty. O mot est une onomatopée.
MIOUNAR, Pour miauler , Y. JPIffiilar.
MIOUlfET, dl. V. MUm.
HMOURAR , Y. Miaular.
mOUTA , m. s. que mtomia.
Éty. du rom. mt> ua.
mQ-
MIQUEL • nom dlionune, vl. MIeM. Y.
MSqvttou.
im^BLBT. nom d'homme fmî<pielé)g
Miqvelet, cat. MigueUte, esp. Mioiel; <tlm.
de Miqueou , Vw c m; Miquclel, bandit des
Pyrénées.
mQUBOU, nom d^MNome (roi^o^o);
f ■■on , wmemmt , dont lc8. diminnli£i sont
et les augmentatifs mqimjm. Miichol.
Éty. du lat. Michel, semblable h Dieu.
Patr. Saint Michel TArchange , dont la
principale fêle se oélèbre le 29 septembre.
Fatre Hî^tteour^ardif, faire le rod»-
mont, le brave.
Paire êant Miqueou , changer de logis ,
déménager, parce que la fête de saint Micbef
est le terme ordinaire des loyers (tons pfei-
sieurs pays.
mQUBOU, s. m. (miquèon). Dans le d.
béam. ce nom est employé comme on terme
ii^urieux : Es unMiqueeu.
MIRy •«»,
dérivé du latin mirari, mtror, mirer, coBr
sidérer, regarder afee étonnemoit^ d'où
mîracii/iiiii, miracle.
De mtyart , par apoc. mir; d!où : lfir-«»
Mira-hêl, Mirabi-ihat, ada, itd-mirnMe ,
Ad-mirahla'meni^ Mirabil-al, Jfirc-coMettI»
i4-mtr-ar, Re-mirar, Mir-ar^ AdHMr*ar,
Ad-mir^ij Ad-mir-aiion.Mir'ùuni^ oU,
Ad-mir-ateur , iftra-co«iear , Mir-eidar ,
Mir-aire, MiralK-ete, Mir-agi^ iftr-«l,
Mir-alhy Mir-anda^ Miralh^r, Mirgalkr^
Miralhet , Miralk-ier , Mirv^ituear ,
Mirali-^outoun y Mirau^ Mir-avilk-eLF ^
Mir-ei , Mirg^lhadura , Mirgalh-mr.
De nuroetifttm, par apoc. miracul et
miracl, par la suppr. de u ; d'où : Mirad «,
MiraclAary Miraeelf Maranelh-a ^ Mira."
ctiloM^, a, Miraceitousa^ment, Jfiro^I-e,
Miraud'iay Ad-mir-aeio^ Miravilk-a ^
Eê^mirvUh-ar , Mervelh^a , l#erocilfc^r
$r, Meramilhoiy Jf^rertiA^a, Maravilh^ y
E$'maiyE$'mai'ar$*yEs'mag.Ei'marvUk-
at^ Marvelh-a^MervelhrOuSy ÈÊerveUunua^
Maraveïh-ar , irarao«/A-os ,. Merarelh^
aire , If^rareiA-oiua , Mtratilhoxa^weêni,
Marêvilh-a.
ma, vL ie vois, qu'il ou qu'elle voit.
MIRA, s. f. (mire) ; howca. Mira , ctt
esp» Mire , petite pinnule fixée sur le catum.
du fusil servant à ajusteur.
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bogie
un
aSBx
tXj. defiial. ndrare^ regarder aveiratten-
tfon, fixer. V.AItr, R.
Tirar ou lêvar de mirûy toormenter,
HnpaHcfiler, déconcerter, veier qoelqu^Un.
Gare;
MIBA, 8. f. dl. Visée : Prendre mtrar,
Tiaerk un bat; innier, suivre' un modèle.
mtâ, ». t vl. Boue, bourbier; il on
eNeregardei
MHMBBft > nom do lîev (mirabèi) ; wmaukr
MOV. iomiregard , Mirabeoo. V. IMrefer,
beaaà voir.
Ëly. du lat. wdrahHù, V. JTtr, R.
imiàDnnàT, àBàt, adj. (mirabillà,
âde), dl. Emerveillé, ée. V. EsmarmÀlhat et
Mir, R.
MiniafiÉnffirtif , adv^ \h MitabUmm'
U, iUl. V. Mmirahlamml et Mir, R.
B—iMn sdj. ^.MirMe^ ane. esp*
MitMdnU, liai. Admirable, merveîlleB% éUm-
mntb
£17. du.lat; ilisr.a^tit«, m; 8. V. ifir, B.
JOLii,.& m. vL Alién de ifira-
, ? . 0; m.
\àÉti , 8> m. Vl> mtmmmmm. iftWO»
6oiofil^cat» il/ira6o{affO, eopi. ittl. Mîra6a-
Iafio,porl. MyrobolandieretmyroboIaa»80B
fruiL
Éij. du lai. mvro6oIaniim, m. 8.
BORifBOfcAlf OH , 8. m. tI. Hyrobola-
num, remède fiil avee lemyrobolan.
MlRÉflOLAT, 8. vl. Mirabelle, 8orlede
prune.
Ély. de mirahUiê. V. Mir, R;
1— TAfPBft, 8» tL Bmérande.
£ty. Aller, du lat. smaragdu$, m. 8.^
MUUMS&A, 8. f. fL Miracle, menreâle.
V.iftfac/e.
Élf . du lat. miraeicla , par la snppr. de u.
V. Mir, R.
BRlIACIiE*, 8. m. (miràde) ; usmMjomA . m-
wukoiM. Miracolb, ital. Milagro, esp. Jftia-
yre, port. Jnradtf. cat. Miracle, événement
aoipreaant qui n'est pas dans Tordre de la
nature, effet merveilleuE que Dieu opère pour
manifester sa naissance et sa gloire.
Fair€ da mtrocif #, mira€mliê9r. Boiste.
£ly. do ht. miracHlMm , fait de wirari,
admirer. Y. Mir, R.
OHm autem, dit Pestas, mirtreula, fuœ
nunedigna admiratione dieimus , antt^
in relnti turpihtn utebanîvr.
MIBACLB , Pour vedette, tour d'obser-
valîon. V. Miradar et Miranda,
BIIRACLIAR,?. n. (miraclià). Faire des
miracles. Ach.
Ely. V. Mir, R.
anRACOL, d. vaud. V. Miracle.
wanACOVCàR , ▼. a. (miracoucà) ; aa*-
covcA»,dl. Enjoliver. Douj.
Bty. de fiitre-coedfia<tt<9 admirable, coloré
eh rouge. V. Jlflr, R.
anRACOTlTOUN , s. m. (mirecontôun) ;
aomAucoovomr. Nom languedocien du bru-
gnon ou espèce de pavie dont- la peau est
liâse comme celle des pommea»
élj. deTesp. meloeottm, m. r.
smiACULOS, vl. Miraculàij cat. Voy.
ATirarulof.
'miSUkcmsOXm, cuba, adf. (miraculéiir,
&u5e) ; Miracmloi, cat. Miracolôêo, ital. Mi-
MIR
lagroto, esp. port. Mfracotenz. euse, qui
s'est feit par miracle , qui* tient dû miracfe;
étonnant, admirable.
Ëty. du lat. miraeulum et de oui, qui.eat
de la nature du miracle. Y. .Mir, R.
MIRACUrOUaAMENT, adv. (miracn-
lousaméin); Miraeoloiamenti , ital. Mila-
groiamitUe, esp. port. MiraeutouunèsUy cat.
Miraculeusement, d'une manière surprenante^
miraculeuse.
Ëty. de miracuiauêa,ti de. maat Y. Mir,
Rad.
MmACBLOZ, vl. Y. Miraculûus.
anaADORiS. m. W. Miroir, régim. de.
V. Miruire, Miroir el Mir, R.
WRADOiR. s. m. vl. M9ACIA. Miradàr,
esp. cat. Belvéder, védetle,,toor d'où l'onde-
couvre au loin le pays ; miroir, exemple.,
Ëty. de mirar, regarderavee attention» et
de ador, Y. ilftr, R.
ailBAGl«. s. m. (miradgi) ; m«a«b. Mira-
ge, réOexion accidentelle dÀsotijetslerrestres^
dans les couches inférieures de l'atmosphère,
qui (ait voir dans les airs ce quieai sur la
terre.
Étv. de mirar, regarder» admirer, et de
aat. V.lfir,R,
aORAttEB, dg. V. Jifraelaet! Jdr, H.
amUHbli^ s< m. vl. Miroir, exemple»
modèle. Y. il/ir.
imiAIRB, ad), vl. Mirador, cat. esp.
Miratore, ital. Attentif, soigneux, regaedant,
Y. Jltr, R. s. m. contemplateur^ admirateur.
MIRAL, Y. Mirau eljfir, plus usité.
nmUf.H, s. m. rmiràiin; «uatA. Jft-
rallf cat. Miraglio, ital. V, mirau, plus usité
quoique plus éloigné deVétymoiogie, et ATtr»
Rad.
nnULEUR SB, V. r. (miraillé, s^; m-
BATAS tB. Atmtrarn, ital. Se mirer, se re-
garder dans un miroir, se modeler sor ceux
qui font mieux que nous , Garc« se regaivler
avec complaisance.
Ëtys de wUralh et dear. Y.Jftr, R.
Noui aimaviam eoumo dou$ fraireê.*^
VouM diriax que Hou toun pourtret...
Aunufiê quand me miralbarai^
MiiembUirà veire wumn ai.
Mnt
653
wratMLBBT, 8. m. (miraillé) ;
JIftfaffei, cat., Petit miroir, miroir de poche,
l'éeusson d'un trou de serrure. Sauv.
Éty. de miralh, miroir, et de laterm. dîm.
et. V. ifir, R.
MiBJLLBBT, S. m. Raie miralel, Bâia
miralelui, Lin. poisson de Tordre des Tréma-
topnés et de la fam. des Plagiostomes (à bou-
che transversale), dont la chair est estimée
et dont le poids dépasse rarement deux kilo-
granmeSk
ÉtY. Le nom de mirttiXhet , a été donné à
ce ponson à cause d*une grande tache pur-
purine et changeante, renfermée dans un cer-
cle fouve» qu'on a comparée à un miroir, qu'il
porte sur chacune des deux grandes nageoi-
res.
WtOUCLBET, 8. m. Nom nîcéen dé la Haie
bordée, Raia marginata , Risso, dont la
chair est assez bonne ; de là raie ocellée, Raia
ocuittta, Risso, également bOnûe à manger ,
de la raie à quatre taches , Kaia quadri'
mac%Uata, Risso; de la raie râpe, itaia radti-
/o, Laroche^ Risso; do-la* raie ponetuéov Y.
FufmU^mgre; de la laîoéloilée , Haki^asts-
rias , Risso , dont la chair estdure.
MIRALHETB» S. m. p!. (miraUlés). Les
poumons , selon Garcin , Oridet talammi
fouert que pemel erebar ett wàralheU. Y.
Mir.
IJintAfjnEE. S. m. (tairaillié). Miroi-
tier, ouvrier qui fait des miroirs, marchand
qui les vend.
Ely. de miralh etdeier. Y. Mh, R.
MIRAUGOUQUILHA^, S. f. (miralicoo-
quille), d. bas lim. Chose de peu de valeur
qu'on admire et qp'on veut uire admirer,
babioles.
Ët$:. Ce mot pasalt être composé de «lira,
qui admire, l«, les, eouquilka, coquilles, c*eslr
à-dire, les choses futiles. Y» Mir, R..
MlRAUCOUTOOlf , S. m. (mirolîcou-
tôu), d. bas lim. Espèce de pavie lisse. Y.
Miraeoutoun,
Ëty. de mirar ei de eoutoun,„ regarder le
duvet, S0U8* entendu, il n'y eaajMS. Y. ifir,
Rad,
MIRAllfSr.IB , S. m. vl. Altération do ti-
tre arabe : Emir el mumenin^ signiflant» roi,
chef.
MmiMBUb» a« fl vL ummam Mitanda^
cat. Behréder» SBOMMtt.dik doafMi.. V. Mir,
Rad.
mRAR » v. a. (miré) ; Mir4tre, ital. Mi-
rar, esp. port. cat. Mirer, ajuster une aime
à feU) V. iéuMftir; regarderavee attention,
observer, adaurar, contemplëi^ v«iff.
Bty. do lat mirmii Y. Jfi^, R.
milAT, s. m. vl. Sommet, haut. Y JMr»
Rad.
imUMl', a. m. (aMTéon); MaBUi , mmb,
utmMi,maiuaMi,.MiragUo, He/i^ MiraU, oat^
Miroir, corpa dont la sorface représente par
réflexion, les images dea objets qu'on met
devant.
Étf. de MUraO^ t. e. m. gar le change-
ment de I en u. Y. JTir, R.
Yoyex pour les détails au mot 6laf<t.
L*usage des miroirs remonte à la plus haute
antiqqilé, ils étaientconnosarant Moïse, pnis-
Îu'il est dit dans FExode, cfaap. 38, j^. 8 :
' edi et labrum mneum eum bâti tua tpe^
eulitmulierum, quœ eœcubaban^ in otiio
tabemaeuli, et il fit construire un bassin
d'airain avec les miroirs des fhnides qui se
tenaient il l'enlrée du. tabernacle.
Dana ces temp» reculés- les miroira étaient
constmita avec l'airaini le te bruni et l'ar-
gent. Y. Glaça^
Mirau ardanc,Biireir aident, ce miroir fot
inventé par ArduBiède, |K>or brûler Ib flatte
des romains qui assiégeaient Syracuse , 220
ans, avant Ji-G. On en a multiplié les formes
droutSi et l'on a pronvé fjae l'effet attribuée
celui d'Arcfaymède, n'était point impossible.
L'an SIS de notre ère, la flotte de Yitélia*
nus,, est brâlée devant GonstantinQf»}e , par
Prodos, avec un miroir ardent d'air ain«
En 1360, les Yénitiens inventent les mi«-
roirs de cristaL Y. Glaga*
On a trouvé des miroirs de forme et de
grandeur différentes dans les fouillée d'Her-
cùlanum, mais tous en métal.
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65i
WR
Onnomme^
BUROTTEiaE, l«
lOROmER. l*Mmfar iiirf iiJt •( b
dUsmirain.
HIRAUDIA , d. lim. V. Miracle et Aftr,
R«d.
MIRAUTARIA, S. f. ( miraoatarie ).
Miroiterie, profession de miroitier, com-
merce de miroirs. V. Jfir, R.
MIRAUTIBR, s. m. (miraoutié). Miroi-
tier, celui qui fait ou qui vend des miroirs.
V. Mir, R.
BtlRATILHAR 8E , d. bas lim. Yoy.
Esmaravilhar $' et Mir, R.
MIREI , d. lim. Miroir. V. Mirau et Mir,
Rad.
MIRENS, adj. yI. MèriUnt. V. Merit,
Rad.
mRGA, 8. f. (mirgue) ; ww^a. Un des
noms lang. de la souris. V. Rata.
Éty. de murica, dim. de mii#, mûris,
MIRGALHADUIIA, s.f. (mirgailladûre).
Diaprure, variété de couleur, en parlant des
prairies; parure, ajustement.
Éty. de mirar , admirer , de alhat et de
ura , tout ce qui rend digne d'être admiré.
V. Mir, R.
Cau es eneouë lou que mes duro ,
Jfoiin frutou sa mirgailhadoro?
Quel est encore celui qui dure le plus
De mon fruit ou de sa parure.
C'est l'automne qui parle du printemps.
BIIRGALHAR^ v. a. ([mirgaillà) , dl.
Diaprer, varier, pemdre de diverses couleurs.
Donj.
Ety. du celt. selon M. Aslruc ; c'est pro-
bablement une altération de miralhar, ren-
dre digne d'être admiré. V. Mir, R.
MIRGALHAT, ADA, adj. (mîrgaillà,
àde). Emaillé. V , Miricoueai.
Éty. V. Mir, R.
BtiRGASSA, s. f. (mirgàsse), dg. Pie-
grièche. V. Damagas.
MIRGOinUA, s. f. (mirgôule), dg. Nom
de la morille. V. Mourilha,
MIRGUETA, s. f. (mirguéte). Dim. de
mirga,un des noms lang. 4e la souris. V.
iata, kaiouna et Mirga.
maa , vl. Pour mijle, V. Mila et MiU ,
Rad.
éty. da grec (ipplsic (myrias), myriade.
MIRIGOUGAR, V. a. (miricoucâ), dl.
nsmcoocAB. Emailler, couvrir de fleurs.
Éty. V. le mot suivant et Mir, R.
MIRIGOUGAT, ADA, adj. et p. (miri^
COUCè , Âde) ; mbsicoccat , dl. hiboauiat.
Emaillé, ée, peint de diverses couleurs.
Éty. du lat. mire coceinatus, V. Mir, R.
Àqui quand lou printens miricoacatâtf/7ott#.
i^a ierra pintrara de cent mUlo eaulous.
Le Sage.
MIRMIDGDW, S. m. (mirmtdénn) ; tap-
BB-BooTA. Mirmidon , homme de tr^-pètite
la^ ; homme qui s'oublie an point de vou-
loir planer sur ceux qui sont au-dessus de son
raiig.
Ety. du grec [fup(AT)$ (myrméx), fourmi.
MR
MIRÛUcE , S. m. (miréUé) , d. bas lim.
Chose étonnante par sa grandeur on par sa
beauté.
Far miraUe, louer outre mesure. Y. Mir,
Rad.
MIROONDEL, S. m. (miroundèl), dl.
Un Jeune damoiseau. Sauv.
Ety. V. Mir, R.
MIROUNDELA, S. f. (miroundèle) , dl.
Enseigne, affiche, montre. V. Enseigna et
SimbeL
J^aire miroundela, faire parade.
Ety. V. Mir, R.
BQRRA, vl. Mirra, cat. V. Myrrha,
MIRRAR , V. a. vl. Mêler de myrrhe.
HORRAT, ADA, adj. et p. vl. Mirrad,
cat. Mirrado, esp. Mirraio , ital. Mêlé de
myrrhe. V. Vinmirrai.
BIIRTet
MIRTA, vl. Myrihe, v. c. m,
MIRTI, vl. y.Mirtin,
MIRTIN, INA, adj. vl. MoiTi. Mirtino,
esp; ital. De myrthe
Éty. du lat. myrtinus, m. s.
HORTO, s. m. vl. Mirto, la grenouille
verte ou rainette. Y. Raineta
Mirto es una raineta verda , que crida
fort en eetiu per tas trelhas e per los jardis.
Y. et Vert.
M|S
MIS, part, dtmeiire, dg. Mis. Y. Mes.
MI8, s. va. vl. et part. Envoi, envoyé.
Êty. dulat.mt#«u#.
MISA , s. f. (mise). Mise en jeu , ce qu'on
met , soit au jeu pour y prendre part , soit
dans une maison de commerce pour y avoir
un intérêt ; ce qui a courç dans le cqmqQerce ;
ce qu^on met au-dessus d*un autre dans une
vente publique ; ce qui est d'usage y à la
mode est aussi de mise.
Éty. de mi# , part, de mettre. Y. Mettre ,
Rad.
MISA BB SABOCBIBBA , S. f. MiSC dC SS-
vonn^rie , caisses de bois , de planches ,
dans lesquelles on met le savon nouvelle-
ment cuit.
MI8ANTHRQPI4,s. f, (misanthrqpie);
Missantropia , cat. Misanlropia, ital. Aft-
santhropiàr port. Misanthropie, dégoût,
haine , aversion pour les hommes et pour la
société.
MISANTHROPO, 8. m. (misantrôpe) ;
Missantropo, cat. Misantropo , ital. Misan-
thropo , port. Misanthrope , celui qui hait les
hommes: oq le dit particulièrement d'un
homme bourru et inquiet , qui fuit la société
de ses semblables.
Ëty. du grec {jli<t£u> (miseô) , haïr, et de
^vtfHuTcoc (anthrôpos) , homn^e.
1II8AR , v. n. (misa). Mettre sa mise ; ûg.
faire déposer de l'argent.
miSGAN, prép. (miscàn), d.bas Um. A
l'exception de, hormis, excepté.
^l9ÇAR0Uk, s. f. ( miscar0le ). Nom
lang. des petites alouettes. Douj.
MISE , Y. MeiseeiMadameisella,
MI8ENA HAT DB, (misène). Y. THn^uel.
MISER . radical dérivé du lat. mt«er,ffa,
erum , malheureux , pauvre , misérable ;
formel selon Yarron, de mî^iif , mi^er à
MIS
minus, âÂi't\pCui,einmopuseit,mimL$mÊUQ
est. D'autres font dériver ce mot do grec
[L\j9oç (mysos) , crime horrible, abomkiatHMi,
ce qui parait probable • car le moi mstroèi^
désigne encore un homme ^ui est dans le
besoin et un scélérat, d'qè miseUus,
De miser : Miser, Miserais, Miseréblr
a , Misêrahla-meni , Mieera^l-as , Mistr-a,
Miser-ere , Miserai , Miseri-a • Miseri^
cordi , Miserieordios , Misericordi-oms ,
Miseri'Os , Coum-miser-aUo , Mesel, Mér
sell-aria, Mesel, Mezeou,Me%d'ia,MewM'.
ia , Mexer-i , Meur , Miul,
MISER , S. et adj. vl. Jlftiera6l€, ▼. cm,
Ëty. du lat. miser, Y. c. R.
Miser, signifie anssi Monsieur.
MISERA , S. f. (misère) ; hubbi, baobb?
TAT . BBBioBBÇA. Missriu , itsl. esp. port cal.
Misère , état de l-bomme misérable , on qui
rend nusérable; peine, difficulté, incommcK
dite; bagatelle , chose de peu d'importance.
éty. du lat. miseria. Y. Miser, R.
HaSBIIARLAMENT,adv. (miserabla-
mein) ; Misérablement, cat. MiserabilmtnU,
ital. Miserablemente , esp. Miseraveimemie ^
port. Misérablement, d'une manièro mi-
sérable.
Éty. de miseràbla et de ment. Y. Miser ,
Rad.
MISBRARLAS , S. m. (miserablâs). Un
grand misérable, un. grand coquin.
Ëty. de misérable , et de la term. dépr.
as. Y. ift#er,R.
MISERABIiE , ABLA , S. et adj. (misé-
rable , âble) : «os , paobas, HstQviBAt. Miêero,
esp. port. ital. if ûerabt/e, ital. Miêerafde,
esp. cat. Miserav^l, port. Misérable, qui est
dans la misère.
Cet adjectif s'emploie dans deux sens diff^
rents, d'abord comme indiquant la disette de
bien , la pauvreté; et ensuite la privation des
vertus et de l'humanité ordinaires.
Ëty. du lat. miserabilis. Y. Miser . R.
MISERERE , s. m. (miserere) ; wjbbbw^
ra. Miserere, cat. esp. liai. porl. Miserere ,
un des psaumes de David ; on dit souvent, tM\
provençal , un Miserere , pour désigner l'es-
pace de temps qu'il faudrait pour rèâler cette
prière , un miserere.
Éty. de mû^rer^, premier mot do psaume.
Y. Miser . R.
MISERERE, S. m. Miserere, passbn
iliaque , Yolvulus ; maladie aiguë , caracté-
risée par des douleurs très-vives dans le bas
ventre, par une constipation opiniâtre, et
souvent par des vomissements de matière^
fécales. Le peuple croit que les intestins se
nouent dans cette maladie , ce qui est une
erreur.
Éty. de miserere , ayez pitié.
B|ISER| , Y. Jlfûera et Miser , R.
MISERIA, s. f. vl. Miseria, cat. esp,
ital. Pitié , misère. Y. Misera.
Ëty. du lat. misfria, inalheuri misère,
Y,iftfer,R.
MIsisRIGQRDI, S. f. (misericôrdi) ; ■•-
SBBKOBDA, MMpBIÇOBBIA. iVMmCOrdta , îtsl.
esp. port. cat. Miséricorde , sensibilité de
cœur , attendrissement de l'âme sur la misè^
re • sur les maux d'autrui ; sorte de pitié en-
vers celui qui souQre; compassion; c'ei^
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MIS
iasst one eidamation : Mi$erieordi , misé-
ricorde I
Éty. da lat. miserieordia. V. MUer , R.
mSEIUCORDI, 8. fi Miséricorde, petite
saillie en bois attachée sous le siège d'une
stalle, et sur laquelle sont en quelque ma-
nière assis les chanoines , lorsque le siège
est levé*
MISBMCORDIA .▼!.¥. MitericordL
MISERIGOBDIOS , vl. Misericordioê ,
cal.V. ^ .
MISBRICORDIOUS , OUSA, adj. (mise-
ricourdiéus , 6use) ; msnucoiAioi. Miseri-
cordioiOf ital. esp. port. cat. Miséricor-
dieux, euse, qui a de la miséricorde, qui est
enclin à faire miséricorde.
Êty. du lat. miiericari , ou de miterù
eordi et de ou$, V . Muer , K .
MISERIN, adj. vl. nssm. Y. MUerioi,
MUerabU et Miser, R.
1II8BRI08, OSA, adj. vl. wtoun ,
msBM. Misérable, malheureux. V . Misérable.
Éty. V. Miser, R.
MiaiRAPA, S. f. vl. Cruche , pot.
mSIRITOUN, s. m. (mishiléu) ; Monu-
Tomi , d. bas lim. Farine mal délayée, gru-
meaux qui en résultent. V. Brigade<ms.
MI80JLD0R, s. m. vl. HiAuoDOB, «t-
•AVDooB , MitfODoiw. Ghcval de guerre , de
bataille.
Éty. du gaulois mta#odore, athlète.
MISPOUIJaER, s. m. (mispouillé), dg.
Néflier. V. Nespier.
MISSAL, s. m. vl. Missal, cat. port*
Misaly esp. Messale, ital. Missel. V. Missau
elMeUre, R.
MI8SANT , dl. V. Méchant,
MlMâRA, s. f. (roissàre). Nom lang.
de la marmotte. V. Marmota,
BUSSARD, ARDA, adj. et s. (mîssàr,
àrde), dg^Jasm. Pauvre, |)auvresse.
MISSAU , s. m. ( missàou ) ; mmsal.
Messale, ital. Misai, espi Missal, cat. port.
Missel , livre qui contient les prières de la
messe.
Ety. du lat. miseale , formé de miesa ,
messe, Volumen missale. V. MeUre,K,
Saint Gelase , pape , composa , dans Tes-
pace de 4 ans qu'il régna , des hymnes , des
préfaces , des oraisons , pour le saint sacri-
fice , ce qui lui a fait attribuer , avec beau-
coup de vraissemblance , un Ancien sacra^
mentaire de V Eglise romaine, qui contient
les messes de toute Tannée et les formules de
tons les sacrements.
• Saint Grégoire retoucha cette espèce de
missel et le perfectionna au point où on le
voit aiqourd'hui.
Le missel de Paris a été réfbrmé en 1736,
et rédigé avec beaucoup de goût et de lu-
mières.
Faire missau, expr. adv. terme de char^
retier{ se dérober un repas, franchir la dlnée
en s'abslenant de prendre son repas k Tau-
berge pour économiser. Avr.
WÊMË&ajOm, s. m. (missiléol). Nom
qu'on donne au poaillot, dans le départe-
ment de Vaucluse , selon M. d'Anselme. V.
Fi^fi.
MMSlOn , s. f. (missie-n) : ■Hon.
Missione, ital. MitUm, esp. Misido, port.
Misiiô, cat. Mission, envoi , cbvge , pou*
MIS
voir qu'on donne à quelqn*un de foire quel-
<^ue chose ; prêtres envoyés pour la conver-
sion des peuples au christianisme , ou pour
Tmstruction des fidèles.
Éty. du lat. missionis, gén. de missio ,
fait de miUere, envoyer. V. Mettre, R.
MISSIONARI , s. m. ( missiounàri ) ;
■nisioiimun. Missionario , ital. port. Misio-
nero , esp. Missionista , cat. Missionnaire ,
celui qui est chargé d'une mission , qui est
envoyé en mission, particulièrement pour
prêcher la doctrine de J.-C.
Éty. de mission et de ari. V. Mettre, H.
MISSIU, IVA, adj. vl. Missiu , cat.
MitsivOy esp. port. ital. Missif, ive. Voy.
MeUre,^,
MISSOLA, y. Meissola.
mssoUN, m. s. que Meissoun, R. v.
c. m.
BOSSOUN, s. m. (mîssôun), dl. humv,
■AuovM. Saucisson, cervelas, andouiile. V.
Endoulha.
Pioy presenteroun très missous
Un sanguet et quatre garrous.
Fabre.
HOSTAMENT, adv. (mistaméio). Gra-
cieusement , avec affabilité et boime grâce.
Gare.
MISTAMENT , adv. fmistaméin). Gra-
cieusement , avec afiàbilité et bonne grâce.
AvriL
Ëty. du lat. mUis, doux, et de ment. Y.
3IU, R.
BUSTE, ISTA, adj. (misté, iste), dl.
Propre, bien mis, avenant, gracieux, affable,
caressant. V. GenteiMit, R.
MISTERI, Mister i, cat. V. Mysteri.
mBTÉBIOVS,MiHeri6s, cat. \,Mys-
terious,
BUSnnAR, y. Mystifiar,
MISTIQUE, y. Mystique.
MISTOUA, S. et adj. (mistôue). Minau-
dière, femme ou fille qui fait des grimaces ,
croyant se donner des grâces.
mSTOlIFLBT , ETA , (mistooflè , été),
dl. Poupin, délicat. \.Mistoutin.
MI8T01ILIN,INA, adj. (mistOul!n,ine);
MIS
655
Fluet, délicat, délié, d'une faible com-
plexion, poupin , mignon.
Ëty. Peut être du grec (A.i9T\SXX()i>(mis-
tullô) , couper en petits morceaux.
mSTOUNAR, V. a. (mistouné); amw-
TomiAm. d. bas lim. Amadouer, caresser pour
appaiser. Y. Amadouar.
mSTOUS, OUSA, OUA, adj. (mis-
téus , énse , 6ue ) , d. bas lim. Doux, bénin,
aflàble, \. Amistous, sot, otte, timide,
béte, caressant, flatteur. Avril. Y. ilftf,R.
lOSTOUSTET , ETA , ac|j. (mbtousté ,
été), dl. Poupin, délicat, mignon , enjoué.
Douj.
mSTRA^ s. f. (mistre). Fossé, rigole
pour recevoir les eaux pluviales, et les dé-
tourner d'une terre, d'un champ. Gare.
mSTRADA, s. f. (mistrâde}, Avril. Y.
Mistralada et Mag , R.
MISTRAL, Y. MistraUf plus usité» et
Mag,Vi.
mSTRALA , ê. f. (mistrile) ; ammASA.
Nom qu*on donne, dans le département des
B.-du-Rh. au vent d'Ouest, Um Pouneni ,
quand il se rapproche du Mistral. Y. Mag ,
Rad.
MISTRALADA , S. f. (mistralàde) ; im^
TBAMADA, HisYiuBA. Ouràgau causè par le
Mistral.
Éty. de mistral et de la term. ada. Y.
Mag, R.
Toutfouguévendumiaper tma mistralada.
BeUoU
mSTRALEGEAR, v. n. (mistrale^jà);
Maëstraliser, term. de mar. tourner à TOuest,
en pariant de l'aiguille de la boussole et des
vents.
Ëty. de mistral et de egear. Y. Mag, R.
MISTRALET , s. m. vl. ■ABftTaA&, ma-
jimsAo , wunwuku. Ancien oflScier de justice
préposé pour recevoir les sens.
Ëty. Alt. du lat. ministerialis ; c'est un
dim. de mistral 9 Bailli, agent, prévôt. Y.
ifefo^ , R.
MISTRALOT, S. m. (mistralô). Gare
Y. Mistrau..
msTRANÇA; S. f. (mistrànce). Terme
générique qui désigne tous les arts mécani-
ques , toutes les maîtrises , en fait d'art. Y.
Mag , R.
MISTRARADA, Alt. de Mistraiada, ▼.
c. m. Y.Jira^,R.
MISTRARA8 , S. f. (nûstrafàs). Yiolent
Mistral.
Éty. Augm. dépréciât, de mistral.
lU8TRAS,s. m. (mistràs),dl. Pain de
millet. Y. Milhas, Tounduda eiMelh, R.
Que wmnja de mistras reromen soun sadous.
Billet.
MISTRAU , S. m. (mistraôu) ; HAonnAv,
MAItTSAO, Min'aA&OT , CKBS , MBSTSAL , MlfTKA&.
Maestral, esp. Mestral, cat. Maestrale,
ital. Yent du Nord-Ouest, qui est le plus
froid et le plus impétueux de tous ceux qui
soufflent en Provence.
Éty. du lat. magister et de al-ati , d'où
wkagistrau et misArau, par la suppression
de a^. Le maître des vents» le plus fort. Y.
Mag , R.
Lou Mistrau eme la Durença,
Gastoun la mitât de Prouvença. ProT.
Strabon , I Y , 7 , et Diodore de Sicile ,
Y. 26 , font mention du Mistral. Strabon ,
l'appelle Melamborée, bise noire.
Digu^au rei que Ui Prouvençau
Vous en touecat Vaubada ;
Que leis Bourbons seran awun (pour amola).
Toujours dins la Prouvença ^
Tant que lou Mistrau houffara ,
Et quauren la Durença.
Diouloufet, Pouesios prouvençalos , pt 51.
Gavent parait être le même que le eertius,
dont parlent les auteurs anciens. Augusle lui
fit élever un temple.
mSTRBllS ,8B» vl. Ilsou elles se mi-
rent.
MISTURA, S. f. (mistùre): HvarvBA,
■MTOBA. Misturo. esp. port ital. cat. Mix«
tnre; en pharmacie, médicameBt liquide qoj
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656
coBlknt tdef suImimiobs 'trit-aolifcs et ne
s'admiuîitrt.qtte yar igeullM.
£ty. du lat. wdstura , mélange. V. Menly
KêA.
Bo bas lim. « on le éit avasi ireiL «in-iBè-
lange de l'eau avec le fin , comme on le Yciît
par ka f eraïauivanU :
La wutma hrata ,
BmnmUi a la ttma^
J^er far lou bouirage
De noitrê aheowra^i ;
Opti WeHiwra ,
(^'aç[ue(M mistura
fPn tomtopwro.
Pierre Anne Froment.
MIT y radical dérWé du latin 4ntlû^ ît;
doux, traltable; d'où: BiUigare, àlUiger.
De mtlû, par apoc. mil; d'où: MU-a,,
Mit-as , UU-enat , MU-oun, Mit-mfHir,,
MiUmn^ai , Mista-ment , UUi-t , Jftat-om ,
De miligate , par apoc. miiig ; d'où : Jlft-
(t^-aetoti, iftlt^^ar , Mitigeur ^ Mitigê^ty
Mixia-menL
JUTA , 6.î..M€Ure la mana mUa, mettre
la main à la poche, payer.
Cm TMi Wfia far Wn-^«lM yMiiini Gignmi
VoM k Umymr CiMigii BMitn b bmb À-métm,
OlilkNacrabM deNant.
Êtj. demlfe, mot qui désignait nne an-
cienne monnaie de cuivre, propre à la Flan-
dre.
MiUa , en basse lat.
MITA. s. f. (mite), pour mitaine. Toy.
Mitena$€t Mit, R.
mTA^ s. f. «éMiA. Gourwani tommo
una mUa on couaio une mauna , friand
comme une chatte.
£ty. du lat.fRilM, doux. V. ifti , B .
MITA, ê. f. Nom qu'on donne, dans le
basjim. à la mite du fromage. V. Frîcm.
Ety. du franc, mtte.
MCTAilAS, t. a.^1. Couper par moitié.
V. ilf«di,A.
BRTADAt, adj. et p. MiTADAn. Partagé.
\.Medi,R. .
l, B.m. (mitadie) ; cavms«a&,
TADiBB , BoinBA , ■ooBi.A. Métcil , méUngc de
*^feigle et de froment.
Ety. de mitad, moitié, et de ter, com-
posée de la moitié, sous^entendu de cliacun,
ou de la basse lat. iii«dtalertti#. Y, ifedi,
Rad.
On fiomiiie te mélangé :
PASSE. MÉTEn. on GROS l^TCEIL . ^mmIH cMom.
p<M^ de dvoi partie* àt IroaMofat^Tnaa daaai|le.
PCrrr MÉTEIL , quand c'eat le coDiraIrt.
BL'É.llAlIÉ., qonid H y a peu da kc%l« » liBO, yn
MÉTCIL» i|WBd U yavBfaa-plM dt tnmmgiT^àm
MITAN , p. m. (mitén) ; «n. Jbaso,
ital. MediOy csp. Jlfeto,* port. Le milieu^ le
centre d'une chose, le point qui esl égale-
ment éloigné de chaque extrémité.
Étj. du lat. ttsdtiM lodis. V. MêH, R.
MIT
C^ofoit jur^nUaiiypailagar, caoper |Mr
le milieu.
En mUam mrmnay au milieu du carême.
MUan iemanê , au milieu deia semaine.
&ê •mettre au «uton, ^'interposer, s'in-
gérer.
MITANIER, lERA, S. (miUttié, iére).
Second-né, piiiné, celui du milieu, quand il
existe trois enfants. Garc«
JOTAS, S. f. pi (mites). Mitons, gaaU
n'ayant que le pouce de distinct, et fourrés
en dedans, dont se ser¥ent particulièrement
les voituriers. V. Miienat,
£ty. de mita . chat. Y. Hit, R.
MITAT , s. -m. (mita) ; misât. Melh ,
ital. Miiad, esp. Meiade, port. JCiloi, cat
Moitié, l'une des deux j>anies gui compo-
sent un tout.
Èly. du lat. mtdulaUi, gén. de medieUie,
moitié. V.JIfe4t,JL
Eiire de mUat^ être de moitié.
La milai de la mitât, le quart.
A mitât mort » Tr. demi-mort.
Mitât cwfcfc, à demi-cuit.
A mitaty^espt. adv. à moitié, à demi.
MITBNA8 , «. f. (mitènes) ; mras ,
MITA. Mitaine, gants qui n'ont que le pouce
de di^duct; lonç gant de femme qui n'a que
le pouce et l'ongine des doigts.
Ely. du celt. mitiain , m. s. ou plutôt de
mita , dit pour chat, qui est dérivé de mitts,
doux, parce que les mitaines se faisaient
ordinairement de peau de chat. Les Latins
ont appelé un casque gaUa^ parce qu'on
le fourrait avec des peaux de diat, de -^éXtri
(galeé), chatte, en grec. V.ifU, R.
MITHOCORTOM , s. m. V. Carallina
de Corsa.
Ëty. du grec SV^vç (helminij), ver, gén.
ëX{xiv6oc (helmintbos).
BOTIGACMN , 6. f . vl. MiHgmé , cat.
Mitigatione, ital. MiHgaeion, eap« MUi-
gaeào, jKurt. Mitigation, adoudasemeni.
Ety. du laL miHgaiioni§, gén. de miHgeh
tio, m. s. V. MU, R.
MITNkAA , V. a. vl. MiHgar, cat. Mi-
tiger. V. MitigtareiMit^K.
MmAATiU , nrA , adj. «I. mUgeAk>o,
esp. fjoti. iuU Propreii miiiger, à:adouoif,
adoucissant, lénitif.
Éty. du lat. mitigaîime, m. e. V. Mil/R.
M. R^ynouard fait dériver ee mot de «e-
dtiif.
MITUBAR , V. a. (miti^iè) ; MiUgare,
ital. Mitigar, esp. port. cat. Mitiger, adou-
cir, rendre plus aise à supporter, à subir, à
pratiquer.
Éty. du lat miHgare, m. s. V. Ifil, R.
mnosAT, ADA , adj. (mltidjà, éde).
Mitigé, ée.
Ëty. V. Jfil, R.
BUTIGOAR, vl. y. MUigear.
MITO, s. vl. Rainette verte, espèce de
grenouille.
Mito ut una reneta r^erda que erida fort
en eitiu yer lae trellae e per los jardine,
V. c V.
MnrOCORTON, S. m. Altér. deMmîn-
(hoeorthon.
£t|. du grec SX(Atv)c SX(jlw6û< (betavns
bebnmihos), ver.
MT
jnTODCMA, s. f. (mkéatcbe).
■ovHCTA , KiToocMA. Chstemitte.
Santa mitoucha , faire la « faire la sainte
nitouche, faire l'hypocrite, afiecter un air
simple et innocent
Éty. Sainte nitoudie , qui semble ne pas y
UHiefaer, on écrivait anciennement mitoocfae,
même en français, mais alors le mot mi
était ençiiloyé comme particule négalm et
signiGait la même chose que ut.
MITOON, s. m. (mitoun) ; HRov. Mitas,
sorte de gant qni -ne ^soiwre que l'avanl^MBS.
Pans le Ras-Xim. toute sorte de gants, jiod.
û main, la patte.
Sailarun ct^ds.miUmn , donner un soot
flet.
Éty. de mita , cbat. V. Mit et Mitenae.
MITOUNAR, V. a. (mitouni); .tii— ,
ner, caresser, flatter, cajoler. V. Careeear,
Faire mitounar la eoupa , treo^per la
soupe, la faire mitonner.
On a dit d'une femme de XuUe qui était
friande :
JUa n'en paie noum ^ntt ,
Una sMepa faeha a» jue ,
Jlitounada à VesetkOMfeta;
T^ra iuttta.
Mitonner , prendre §[rand Bom d« h siBli
de quelqu'un ; faire cuire à petit feu.
Êly. du eelt. mitnwni , Àch. o«i du bt.
miHgarey rendre plus deux, tempérer, ni-
tiger. V. âftf,R.
MlTOUWMn SB , ▼. r. 5e BsHenner,
ae dorloter, se choyer, prendre un graid
soin de soi-même ; en parlant de la sotpei
tremper.
MITOUNAT, ADA, adj. et p. {mitoonà,
àde). Mitonné, ée, trempé, ée, en patlact
du potage ou de la soupe ; mitonné, ch(^,
dorloté, en parlant des personnes.
Bty. V. Jtrtt,R.
HlTOVlf-MiTENA , (mitétm-milène) ;
nToai-mAiiiA. Uilon-mitaine , expr. fiimU.
que l'on joint ordinairement an mol onguent,
pour désigner un remède inutile , une chose
insignifiante , qui ne fait ni ïôea ni mal.
l^c riing— da arfUNMHnlialwi
Q«<î boo p^ loâ l«i Bbaû» â a^faria d^
MITMITBN, BMA, ad}, (mitoolèn, e»),
Jiedtanaro, eap. Mitoyen, enae, qoitsten-
tre deux , qui sépare.
Ëty. de mtlafi. V. Jfadi, R.
MITRA , s. f. (mitre) , Mitra , ital. cap.
port cat. Blitre , ornement de tête des érè-
qufs et antres prélata.
Êty. du lat. mitra , formé du frec \^^
(mitra), cemtore et bandelette de léte. Gcstr
Scaliger fait^nîr ce mot du Syria^ie mt*
thri , seigneur.
La mitre était ^nciemement une coAne
des femmes (irecqneset Romaîne», à la*
quelle la mitre des évèques ressemble beau-
coup, celles dont 41s se «ervent aujouftf hë
ne commencèrent à ètee enusagexiDeiiaM le
V1U«« siècle.
HMvm:
Mitral , mitral , semblable k une mim.
JMilrialat, mitraleB , .valvnlesiln i
Mitraty mitre.
Mitr^un^mimk^
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MIT
Pans une mitre en nomme :
Fanons , Lm deux peiHUot« qiU sont derrière ta mitre.
La mUfe, comme coiffare des femmes, est
de la pkis haote antiquité , comme ornement
de tête des évêques, etc. n'a été tûen comme
qu'au X"" siècle.
MËTRALUA, S. r. (mitraille); MUraglia,
iUl. Metralla, esp. MUralha, port. Mi-
traille, vieui morceaux de fer qu'on met dans
les caBOQs , avec ou sans Iwiilet ; liasse mon-
naie , monnaie de cuivre , mmualhee.
Êtj. de l'ital. mUraglia , m. s. M. de Ro-
quefort dit que ce mot est formé par ono-
matopée du bruit que fait la.mttraille en tom-
bant
BOTRAfilfAB , V. a. (mitrailla) ; mi-
niAiAB. Mitrailler , tirer h mitraille.
MITRANÇA» s. f, (mitraoce).
Après aquello de Paris
Es U plus ancieno de Franco ,
Aqni fa pas §es de mitrança,
L a que saventi et grands esprits,
DageflUe , parlant de l'Académie de Tou-
loiHe
MTTBAT, adj. (mitrà); Mitrato, ital.
Mitradoy esp. port. Jl^tfrad, cat. Mitre ,
pourvu d'une mitre, Évèque ou abbé mitre.
Ëty. de mitra et de ai.
MITRE, nom d'homme, mitm. Mitre.
Patr. Saint Mitre, ou Merre, martjriaé à
Aix, en ProTtnce, vers Tan 304» on ho-
nore sa mémoire le 13 novembre.
MITROUN, s. m. (mitrôun). Blitron,
garçon boulanger chargé de pétrir ; abso^
lument parlant , boulanger.
fit;, de Mitra , v. c. m. parce que les gar-
çons boulangers portaient autrefois des bon-
nets semblables , pour la forme , k la coif-
fure des femmes grecques appelée mitra,
MITROllN,s.m. dg.?
Ou qu*un car su m»d m milrouo^
D'Aslros.
Miy
mu, pr. poss. Pour Jtf tou, ?. c. m.
MimUA, s. f. vl. Mâchoire.
lIIIILAR,vl.V.ilftattiar.
mon, dl. Pour miea^ V. MitM et Milh,
Rad.
mXTAMENT, adr. (mîstaméin). Gra-
cieusement, avec affobilité et bonhomie. Gare.
Éty. de mixta et de menU V. Mit, R.
BfiZTB,lZTA, adj. (misté, iste). Gra-
cieq jy eose, affiible, qui a un air de bonho-
mie. Gare.
Ëty. du lat. mUi9, dpux, traitable , débo-
iiaire.V.^Î<,R. *
■mCTB, A , adj. vl. Miato, cal. esp. port.
Misio, Ital. port. Mixte.
Éty.dH.lat. mUtus, m. s. Y. Mestl, R.
MQCTIQ, s.f. vl. Mixtià, cat. Mistio,
esp. jtfM^lSo , port. Mislione . it^. Mivtion ,
mâarige. V. Mixtion.
Éty. du lat. mixiio, m. s. T. ITml^R.
TOM. II.
MK
BUXTION , s. f. (mixtie-n) ; Jfûifté, est.
Mixtion^ esp. Mixtaq, port. MisUone^ ital.
Mixtion, mélange*
Éty. du laL mixtionis, gén. de mixHo,
V.Mesel,^.
IOZTUBA9 Mixtura, eaL Y. MisturaeX
Mesci, R.
moi
m
MITOU, dl. Pour mieux. Y.ifteset^O^,
Rad.
MITOOR» s. m. d. béam. Midi. Y. Mie-
jour,
, adv. vl. Point du tout; altér. de
JIko» V. c. m. et Miè^ R.
WZEL, adij. vl. Udi«, lépreux. Y. Mi-
ser, R.
MIXBRI, vl. Alt. de mimin. Y. Min-
rahle et Miser, R.
MiziA , s. L vl. Médecine. Y. Mededna
et Medic, R.
BINE
npVfillOUNICA. s. f. (mnemounique).
Mnémonique, art d'aider la mémoire par une
méthode artificielle.
Éty. do grec (AVTnjAovixiS (mnémoniké),
sous-enlendutex^tj (techné), l'art d'exercer
la mémoire, mémoire artificielle. Y. Mem, R.
On croit que le second Simonide l'inventa.
480 ans, avant J.-G. Métrodore, Cardeades,
Raymond de Lulle, Jordannus Brannus, l'al-
lemand, Winkelmann, Marius d'Assigni,
Fénaigle (1805) , et enOn , M. Aimé Paris ,
inventèrent successivement diverses métho-
des de mnémonique, plus ou moins ingéniea-
ses^
On lit sur un des marbres d'Arondel:
« Depuis ^ue Simonides, fils de Léopèpre«
de rilc de Cee, le même qui trouva l'art de la
mémoire, a remporté le prix k Athènes, en
l'enseignant (477 ans, avant J.-C.).
MO
MO, pr. posa. vl. Souvent employé pour
mon.
MO , s. m. vl. Pour Modo, t. 0. m. t. df
gram.
MO , Employé pour ma, pron. poss. par
M. Bérooie. Y. Ma.
MO* Employé par le même auteur pour
Man, V. c. m.
MOA
MOAmoA, 8. m. (moà-moÂ); mooac.
Nom arlésien du biboreau, Ardeanycticorax$
Lin. oiseau de l'ordre des Echassiers et de
la fam. des CuUriroatres ou Rampbocopes
(à bec tranchant) , remarquable par la belle
aigrette qu'il porte sur la tête , composée de
trois longues plumes blanches ; on le nomme
mouak , dans le Gard.
Éty. Moa-moa , est probablement Tono-
matopée ou imitation de son chant.
MOB
,&f. vl Mobilier, Y. JKmo,
Rad.
BfOBlLIT4T, s. f. vl Y. MtmbUitai.
MOBI.E , s. in. (moblé] ; «obi*. Moble i
anc. cat, esp. Movet^ port. Mobile, iUl
Meuble , tout ce qui sert à meubler une
chambre, une maison et qui peutie trans-
porter,
Ëiy. du lat. mo^^Tû^mobilo» qpi'oapeuî
remuer. Y. Mouv , R.
a Le mot meuble employé seul dans les
dispositions de la loi ou de l'homme, aana
autre addition ni désignation^ i^ comprend
pas l'argent comptant, les pierreries, les
dettes actives « les livres, les médailles , les
instruments des sciences , des arts el dea
métiers , le linge de corps , les cbevaiodi ,.
équipages, armes, grains, vins, foin&et
autres denrées ; il ne comprend pas aussi ce
qui fait l'objet d'un commerce. Art. 533 du
Codç civil,
MOG
MOG, vL U ou elle s'émut, vint, partit,^
remua, excita.
No se moc , elle ne se mut , du verbe
mover.
MOCGA, s. f. (moque). Moque, espèce
de moufle sans poulie , percée d'un trou
rond dans le miliea; lampadaire. Gare.
Éty; M. de Roquefort lui donne la mê-
me éty mologie qu'à se moquer. V. ifotic, R.
Mocca dvadiera , moque par laquelle
passe l'écoute de civadière, t. de mar.
Moccas doou grand estay , t. de mar«
Moques du grand étay, ce sont deux caps de
mouton presque carrés, dont l'un est mis aii
banc de l'étay et l'autre au banc de son
collier. Ils sont joints ensemble par une ride,
en sorte qu'ils ne font qu'une seule ma-
nœuvre.
MOCCA, s. f. cpcA. Espèce de croix 011
roseau suspendu au milieu d'un appartement
où l'on suspendait les lampes rustiques*.
Y. Calen,
Aver ni coeea ni moeca , n'avoir rien
du tout. Y. Coeea.
MOCHA , a<y^ vl. Nombreuse » abon-
dante.
Éty. de l'espagnol mucho, m. s. Yoy.
Mult^ï^.
MOGBARy V, a. et n. vl Se moquer ,
railler , taquiner.
Éty.?
MOGIO, ê. t vl. Moeià, cat. Moeion^
esp. Moçào , port. Mosione , ital Emotion ,
agitation.
Éty. du lat motio , m. a. Y, Mouv, B, ^
91OG8 » s. vl. Morve , mocveau.
Éty. du lat, mucus, m. s, Y. Mue, R.
MOD
JV 00 , MOV* • Badicai pcis du latin mo-
due, i, manière, meaure, façon, moyen,
règle, proportion, et dérivé dagMC(Uâci>
(medô) ou (Ai^icti (medomai), afoirsofti
de , s'occuper à... d'où : modmretre , mode*
KT, commodiue, commode^ Y. Coumod,
sous-radical, modulus , module , mesmne;
modealiis, modeste, wèodifiear.e, modiier.
De modics, i, par apoc^ «od, modi, et
par le changement de 0 en •«) «OMil, momK ;
û'oà:Moé^,Mùd*^iÊia.
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658
MOD
DetMâerarê^ par apoc. et changement
de 0 en OH , moiMiar ; d'où : Mouder-ar ,
A-mauderar, Mouder'at, Mouier-ation ,
Min^der^ataur , /m-tum-der-of.
De wiodestus , par apoc. modest , et chan-
ffement de o en ou, moudest; d*où : Mou^
mest'êf MaudeH-a, Im-iMudeHe, ta, /m-
moudesta-meiU, MoudeH-ia, im-moudes-tia.
De wufdifUarê , par apoc. et changement
àe 9 en au 9 maudifie ; d'où : Moudifie-a-
iion , et par la auppr. du e : Maudifi-ar ,
Moudili^L
De modului , par apoc. modul; par chan-
gement de 0 en otf et de « en e » moudel;
o'où : Moudel-e , Moudel-ar , MoudeUat
De moudel , par suppression de de , movd ;
d'où : ifoul-ar, MouHit.
De modtiltta , par apoc. et changement de
0 en otf, moudul; d'où : Moudul-e, Mou-
dul-arj Moudulrot^ Moudul^Uion.
De modulus , par anoc. et sync. de du ,
viol ; d'où : Moll^ , âloul-ura.
De mol, par le changement de o en oue ,
Mouel-a.
MODA » s. f. ( mode ) ; Moda , ital. esp.
porl. cat. Mode, manière de se Tèlir ; vo-
gue passagère , usage dans les mœurs , les
tèlemenls, les plaisirs, les manières; ma-
nière de penser , d'agir , de s'énoncer.
Ëty. y. ifodiff et ifod.R.
Il est peu de peuples où les modes soient
aussi changeantes <]ue ches les Français.
Us portèrent des tuniques et des robes jus-
Ïu'au XVI»« siècle. Us quittèrent, sous
.ouis-Le Jeune , l'usage de laisser croître
la barbe . et le reprirent sous François l^.
On ne commença a se raser entièrement que
sous Louis XIV. Les habillements changè-
rent toujours , et les Français , au bout de
chaque siècle, pouvaient prendre les por-
traits de leurs deux pour des portraits étran-
gers. Noël Dict. des Orig.
MODA , s. f. Moyen : Li a moda fer toui ,
il y a raison à tout.
MOOERACIO , vl. Jlf oderocio , cat. V.
Modération.
MODBBAMEN, S. m. f 1. ModeramxefOo,
anc. esp. Moderamenio, ital. Moderada-
ment, cat. Arrangement, tempérament,
réserve. V.Afod.K.
MODBRAR , V. a. (mooderé) ; ahoobua%
Moderare, ital. Mode
rar^ esp. port. caL Modérer, diminuer,
adoucir, tempérer, rendre moins violent.
Éty. du lat. moderarefin, s. V. Mod, R.
MOOERARSB,v. r. Se modérer, s'a-
doucir , se contenir.
MODERAT , ADA , adj. et part, (mon-
dera , àde) ; mamotmAx. Modéré, ée.
Éty. du lat. moderatue . m. s. V. Mod, R.
MODBRATIO, vl. V. Modération.
MODERATION , S. f. ( monderalie-n ) ;
movnmmtkrmm , MoiwsmAvioif. Modetatione ,
ital. Moderacion, esp. Moderaçào^ porU
Modération, vertn qui porte à garder en
tout une juste mesure.
Êty. do lat. tnoderaHonis, gén. de «ode-
ralîo. V.ifod, R.
MODERNE , ERNA , adj. (moodemé ,
èrnt) ; momafmm. Moderno, ital. esp. port.
Moderne, qai est nouveau, ou de notre
temps, par opposition à ce qui est andeo.
MOD
Éty. du lat. modemue. V. Jtfod, R.
MODE8TA, nom de femme (moudèste) ;
MooDBOTA. Modeeta^ liai. Modeste.
Patr. l'Église honore onze Saintes de ce
nom.
MODE8TAMENT, adv. (moudestamein);
MovDstTAHBiiT. ModeitameMe, ital. esp. port.
Modestement , d'une manière modeste.
Éty. de moudesta et de ment, V. Mod, R.
MODESTE, ESTA, adj. (moudesté ,
este); MoopBSTB. Modesto, ilal. esp. port.
Modeste , qui a de la modestie ; retenu , ré-
servé . ée, soit dans ses gestes, soit dans ses
habillements.
Ély. du lat. modeetue , formé de tu modo
itane. V. Mod , R.
MODESTIA,s. f. (moudestie); bctbii-
aoDA , mowmtrtiA. Mooettia , ilal. esp. port.
Modestie, modération de Tesprit, qui, en
estimant les autres, se respecte soi-même ;
pudeur.
Ëty. du lat. modes tia , m. s. V. Mod , R.
MODI , s. m. vl. Mode , manière d'éUre.
V.Modo.
MODIFIAR, V. a. (moudiCà); Movom-
CAB, irooDirtAs. Afodi/Scare, ital. Afodt/fcar,
esp. port. cat. ModiGer, produire une modifi-
cation, donner un mode, une manière d'être.
Ëty. du lat. modificare, fait de modue,
mesure , règle , proportion , et de fieare ,
mettre, apporter. V. Mod^ R.
MODIFIAT , ADA , adj. et p. (motidifià ,
àde) ; MocDincAT , MoomrtAT. Modifié , ée ,
à quoi Ton a apporté quelque modification.
Ety. du lat. modificatue. V. ifod, R.
MODIFIGAR, Y. Moudi^r, plus usité.
MODIFIGAT , V. Moudifieat.
MODIFICATION , S. f. (moudificalie-n) ;
MOVDinCATlBM, MODOIflCATIOII. Afodt/lcaStOfie ,
ilal. Modifieacion , esp. Modifieaçâo , port.
Modificaeià , cat. Modification, niodération ,
restriction , correction.
Ëty. du lat. modifieationie, gén. de modi"
(icatio, m. s. V. âfod , R.
MODO , s. m. (mode) ; Jlfodo , ital. cat.
esp. port. Mode , disposition régulière ; ton
dans lequel une pièce de musique est com-
posée ; manière de conjuguer, forme, ma-
nière d'être.
Ety. du lat. modue , manière , façon , me-
sure ; de moe , morie, coutume, osage , pra-
tique, habitude, mesure, règle. V. ifod, R.
MODOLON, s. m. vl. V. Jlfoti(oiiroiftfi et
if oui, R.
MODULACIO, vl. Modulaeio, cat. V.
Modulation,
MODOLAR, V. n. (moudulà) ; moowiuui.
Modulare . ital. Modular, esp. port. Modu-
ler , passer d'un ton à un autre , suivant les
règles de la modulation.
Éty. du lat. modulari , m. a. Y . Jlfod , R.
MODULAT • ADA, adj. et p. ( moudulà ,
àde ) ; moodv&at. Modelé, ée, modulé.
Ëty. de module et de at. Y. Mod , a.
MODULATION , S. f. ( moudulalie-n ) ;
■ovBQiATiBa , movmujunom. Modulasione ,
ital. Modulacion , esp. Modulaçào , port.
Modulaeià , cat. Modulation , constitution
régulière de l'harmonie et du chant, dans un
même mode ; variations de ton agréables à
Toreille.
MOD
Ëty. du lat. modulationie , gén. de modu-
lofio. Y.âfad,R.
MODULE , S. m. ( module ) ; Moduh ,
cat. ital. esp. port. Module , mesure arbi-
traire dont on se sert en architecture pour
établir les rapports de proportion entre tou-
tes les parties d'un édifice.
Éty. du laL modulus , m. s.
MOF
MOFFI, s. m. (mofi). Nom qu'on donne,
dans le département des Bouches-du* Rhône,
selon M. Roux, au Cyprin chub. Yoy. SUi*
glione,
MOFLET , adj. vl. Mollet , tendre , frais ;
pan wkofiei.
MOO
MOG , vl. V. Mug et ifutd.
MOGUDA , s. f. vl. Changeaient , départ ,
remuée , soulèvement. Y. Mowo^ R.
MÔGUT, UDA, adj. et p. vl. j|f<^d, cat.
Mooido^ esp. Mu, mue, suscité, déplacé,
parti, commencé. Y. Mouv^ R.
Que de tous plays et differenHat mogns
«I movedours entre ellous. Stat. Prov.
Que de tous procès et difllbrenta mus
et à mouvoir entre eux.
MOOZ , s. m. vl. «on. Muid*
MOI
M0I,(m6i),et
MOIA , s. f. (moTe); mota. Caprice , fan-
taisie, emportement : Faire una moia, faire
une scène , s'emporter.
Ëty. du vieux mot moie , tas, monceau;
pris fig. per moia , juron qui vient originai-
rement du lat. per maiam , comme si Ton
jurait par Maia , mère de Mercure.
Ce terme, dit M. de Sauv. n'est aojourdliar
qu'une particule explétive : Per moia , tanê
pis per et , Dame ! tant pis pour hii.
Se fuaoueus nous escouiava ,
Senè per moia airapat.
Rigaud.
M0IA8 , s. f. pi. (moles), dl Simagrées.
Y. Simagreas.
MOIGHART, vl. Y. Moyssarî.
BtOILLAR , vl. Y. Muelhar.
MOILLAT, ADA, adj. et p. vl. Mouil-
le, ,ee.
Éty. du lat. moUUus , tendre ; de nuMire^
amollir. Y. Jfol. R.3.
MOILLER , vl. MHiMMi. MoUier, cal.
MOILLERAR, vl. Y. Molherar.
MOILLERAT. adj. m. vl. Marié.
Éty. de moUler , épouse , et de al.
MOILLIER, vl. Y. Molher.
MOINI , s. m. pi. d. vaud. Moines. Voj.
Mono , prép.
MOIOL , s. m. vl. Mnoi. , HvcoL. ifoxfO ,
ital. Moyeu, jaune d'œuf; moyeu de charrette.
Éty. du lat. modiolus.
MOIOU8, 0U8A , adj. (mooiéos, ouse),
d. de Carp. Qointeux, ense, caprideox*
Snppl. à Pellas.
MOIRA , s. f. (môîre); mo&a. i4iiioerro,
ilal. Jfuer, esp. Moire, sorte d'étoffe de soie
ondée.
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MOI
Èij. de Tangl. moer^ sorte de camelot,
fait da lefanlin maiaear, aorte d'étofie en
poil de chef re, trèa-tMillante. Roq.
BtOOUUI, V. a. (moirà), Moirer, donner
à une étoffe unie , au moyen de la calandre
on de la presse , rœil et la façon de la moire.
Éty. de moira et de ar.
MOIRAT, ADA, adj. et p. (moiri, àde).
Moiré , ée.
MOIRB , ▼. n. et r. (môTré). V. Mooure.
. MOIS, adj. vl. I.iche» mou, émoussé;
avisé, fin, prodent, réservé.
MOIS, adj. vl. y.Moyi.
BtOiSBTA , s. f. vl. MOTMUTA. Mouette.
y. MomUal.
Moyiheta u un petit auxel d$ rapina ,
menvUxauteUprendeni. Elue, de las Propr.
M0I80 , nom d'Iiomme (moutse) ; Mose ,
ital. Motêtê, esp. Moïse.
L^Église honore 9 saints de ce nom.
MOIflSET, s. m. vl. Ëmouchet.
Éty. de mouiêsa, parce que cet oiseau a le
ventre moucheté. V. Mouêc^ R.
BtOISSIN , s. m. (moissîn) : ciovcut.
Nom nicéen du spare Passeroni, Sparus
Paaeroni , Risso , poisson de Tordre des
Holobranches et de la famille des Leiopo-
mes , qui atteint quatre centimètres de
longueur, dont la chair est blanche et peu
délicate.
Dans son Hist. Nat. M. Risso a classé ce
poisson parmi les Boopg,
MOIT , s. m. vl. Muid, mesure.
Éty. du lat. modioluty quatrième partie
du muid.
MOIX,v1. V. ifoyt.
BtOIlBTA, vl. V. Moiêtta.
MOJ
110 JOL, S. m. vl. Moyeu; jaune d*<Buf ;
siphon.
Éty. du lat. wiodMus , moyeu de roue.
V. Meâi, R.
MOK
UOmA,\. Café moka.
MOL
JfOL,Ho«ft, MM», radical pris du latin
molû, o, meule, dérivé du grec (aùXy) (mule),
meule, dent molaire; galette qu*on mettait
sur la tête des victimes , d*où les sous-rad.
moHfui, moulin; motere^ moudre; iii<»lt-
tura , mouture.
Dtmotere, parapoc. wu>lar^ et parsuppr.
de e , motr ; d'où : Mùtr-ê.
De moir, par le changement de f en ou
on en M, moaur ; d'où : ifoonr-e, Moimr'iei,
Miùur-iH,
De moliiia, par apoe. wutlin , mol , mo(t ;
'où : ifol- ^' ■
Molin-ar.
r:Ë
d'où : if oK, ifo^in, Motin-ier, Mol-ut,
De aioto. par apoc. mol; d'où : Jfol-o,
Mol^rd, mol'Om , Ay-mot-ar, E-mol-a.
De moltna , par apoc. et suppr. de i ,
Modi, et par cbancement de { ennou en ou,
«ton, moonfi; d'où : ifoonn-ttr, Moun-ier,
fioaun-iêra.
De wwHna, par apoc. moltn, et par le
changemiQPt de i en r et de o en ou; d'où :
MOL
Jfourftti Mourin^ar^ Mourin-at, Ae-moti-
rinar.
De mdf par le changement de o en u ,
motil ; d'où : Char-awumtar , A-moul-ar ,
A-moul-ait A^moul-^tp Moul-ari, Moul-
edour, Moul-ada. Moul-ier , A-mouUaire ,
Rou-moul-ada , Hê-maut-ada , Emoulu -
9Mniy Et-moulu-ment, E$-mout.
De molUura. par apoc. molU, et par
suppr. de i, moi ; d*où : MoU-a • Molt-ura,
De moU, par le changement de i en ou,
moout; d'où : âioout, Moout-^, Moout-urat
Mooutur^ar.
De moout , par le changement du t en ^ :
Mooug.
De moul , par le changement de 2 en r ,
«Ottr; d'où : i4-moiir-ar, A-wiour-at^ A-
mour-et, A-mour-airty A-mour-age.
De mola, gâteau, qu'on mettait sur la tète
des victimes , par apoc. et changement de o
en ou, wwul; d'où : /m-moii(-ar, Im-moul-
aU
De moltn , par changement de o en ou ,
moulin; d'où : Moulin, Moulin-ar, Moulin-
agi , Moulin-it , Moidin-as , Es-moulin-
ar $% Rê-moulin-ar^Moourr'e , Mouliis-
oun , E$-mol*cdor , Ei-moU , Et-mol-ut ,
Re-maur-ent, Rc-mauria^ ada,
MOL, 2, movMM,, HovB, radical pris du
latin motii, it, môle, grande et lourde
masse , dérivé peut être de mola , mais plus
vraissemblablement du grec (mùXoc (môles),
môle d'un port, d'où moUstare, molester,
sous-rad.
De moles, par apoc. mol; d'où : Mol-on,
Molon-ar, Molot-on, A-mol-a,
De mol, par le changement de o en ou,
moul; d'oh: Moul-eta , De-moul-ir , De*
moul'it, De-moul-ilion.
De moles , par apoc. mol , et par change*
ment de o en ou , et de I en r , mour ; d'où :
Mour^oun, Mouroun-ar, Mour-ouela, A^
mourounar^ Em-mouloun ar, A-mourou-
nar, A-mouroun^at^Mouroun-et, Moudoul-
oun.
De mol , par le changement de o en ou ,
moul; d'où : Jtf oul-oto, Moul-oun, Mou-
loun-ada , Mouloun-et , Moul-estar , A-
moûll-ar, Amouloun-agi, A-mouloun-aire,
A-mouloun-ar, A-mouloun-at, De-molk-ir,
De-moul-ir.
De mol , par le changement de o en oue •
mouel ; d'où : Mouel-a , Mouel-e , par la
suppr. de o, A-muel-ar, Molest-ia.
De moul, par le changement de m en 6 ,
6oiil; d'où: Boul-un.
MOL , 3 , M01IB& , MOUL , MOVUi , MlUi , Ml ,
radical pris du lalin mollis » mou , cl dérivé
du grec (laXooc^c (malakos)^ m. s.
De mollis , jtar a\H)C, mol , moll ; d'où :
Be-mol, Mot, MoUa, Mol-ard, Mol-as» Mol'
assa, Mol-et, Molet-a, Moll-esa, Moll-etoun,
MoUi'ficar, Molli- fieat, MoUi-ficatiu , iva,
Moll'iera, Mollieir'ous, A-mol-eiir , A-
mol-egar, A-mol-egat.
De mot, par le changement de ocnou,
moul; d'où : Mout-an, Moul-ar , Moul-as,
Moul'eda,MouUd'as. Moul-ega, Mouleg-
eus, Moul-egue, Moul-en, Moul-ena, Moul-
essa, Moul- H, Moul-ous, Moul-ura, MouleU
oun, Moul-4egea$, MHui-ierûê, Re-moulir,
Remoul'it, A-moul-ous-ir^ A-remoulit, £•
MOL
659
wumlUeni, RMmndUwMnt.Ra^moul^r^ Jl«<
mott^, Ae-moultff-enl, Ite-monl-ufi
De mot , par le changement deo tntme^
oua, uumel; d'où : ifoti«l, ifoiiel-a, JlfoMal,
Afouel-e, Re-mour-ir, i?f -motil-e«a » £#•
mour-ia, Es-mour-ir, Es-tnan-it, Re-mi^
ar , Ae-mt-al. Re-milh^r, ite^^(fc-a,
Moill-at. Molh-ar, Moulh-agU Moulh^r ^
Re-moulk<ir, Re-moulh-at, Mui-ar, jlful*
ar,Mul'at, Mulh-at^Remueit, Re^u^ar,
Re-mulhat.
MOL, OLA. adj. (môl, 61e}; mown,
■OUI. Jlfolle, ital. port, if oll, cat if oie, esp.
Mol , mou, molle, qui cède aisément au tou-
cher ; lâche, qui n'a point de vigueur.
Éty. du lat. moUtt. V. Mot, R. 3.
ifoiMl dooii paUf moUia pam#, lat. V.
Moudela,
Cuermuel, cuir avachi.
Justici mola fa la gent foila, Prov.
Tirar motcela, vouloir el ne pas vouloir*
Gare.
Terra mda , terre trop humectée pour
être labourée : Es eneara troou mola , elle
est encore trop trempée.
En vl. il ou elle moût, motet.
MOLA, s. f. vl. Mota, cat. esp. port,
ital. Meule, Y. Petro-de-moiilf n ; meule
pour aiguiser, V. Peira^d^amoidet; pierr^
tumulaire. Y. ifol, R.
MOLA , s. f, (môle) ; jmvb&a , sn-os-
C€lttA , CAKDILAOA , WOVtMMA , MUO&A , k. NiCC.
La lune ou lune meule , Tefroodon mola ,
Lin. Cephalus mola, Shaw. Orthagoriseus
mola , Dict. Se. Nat. poisson de Tordre de$
Théléobranches et de la famille des Osléo*
dermes, qu'on trouve dans la Méditerranée,
où il parvient jusqu'au poids de trois à quatre
quintaux-
Éty. ifola, molle , ï cause de la substance
adi()euse, mollasse, qui se trouve abondam-
ment sous sa peau et qui jouit d'une propriété
phosphorique qui fait briller ce poisson dans
la nuit, ce qui, joint à sa forme arrondie, lui a
valu le nom de lune. Y. Mol, R. 3.
MOLA, s. f. (môle); JVoIa, cat. esp.
Mole . ital. Môle , masse de chair informe
qui s'engendre quelquefois dans la matrice
au lieu d'un fétus.
Éty. du lat. mola, de moles, masse. Yoy.
ifoI,R.
MOLA , Pour moire. V. Moira.
MOLA. s. f. dl. I^ cimier, partie de If
cuisse du bœuf; le cimier contient plusieurs
tranches de diffêrentes qualités , savoir : la
pièce ronde , la semelle, ou bee d'auca, lé
tendre, ou din-de-cuissa. Sauv.
Éty. de mollit, mou. Y. Mol, R. 3.
MOLA , s. f. dl. Meule de coutelier. Yoy.
Peira-mola, et Moul R.
MOLA, s. f. dl. Relâche , rabais : Li a
mola , la presse a cessé ; en pariant du prix
des denrées ; li a mola, signifie qu'il a baissé,
Êty. du lat. mollis. V. ifol, R. 3.
MOLA, s. U vl. Pour moelle, Y. Mouila ;
qu'il ou qu'elle moule.
MOLA-DÉ-èoDM, s. f. (méle-dé-côdre),
dg. Rouelle ou môle de cerceaux, paquet de
cerceaux liés ensemble.
MOLADA , s. f. vl. Suicj^noir de fbmée.
MOIâADBNC,
veau. V. Mol, R.
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660
Mot.
eal. JlfWHMftefif^p. JTollemetiee , port. ita!.
W>Liill, ftdj. VI. JIMàf", esp. poM. tat.
JTolarè, ilal. Meirii^ proprt k môudré, ikûl
nio1afre..V.V6I, R.
MOLMU>,8. fD. tI. MtoLAs. Metdetièmoli-
lia. T. P«tra-4ê-mouIin.
Éty. do lât. mola et de arà. V. Jlfôl, R.
m>LAM>, ARDA, s. et adj. (môtilàr,
àrde) ; mol, oka, d. lias lim. Mou , qui a peu
de .vigiieixf, paresseui, fainéant.
etj. de urol et de ortt. V. Jh>{ , It. 3.
ttôlAft , aOj . pi. t1. Jlf (yiai veitifivmto» ,
babitB tnagiiîfiqiie8;£n molal Tetfimenteit,
véta moHement.
Êlj. dti lat. motif». V. Vol, II. 3.
MOLAS, ASSA^ adj. (moulas, às^), et
impr. Hov&As , Mottijui. MotlaflBe , eztt^èntie-
ment mou.
Temps molov, tempa knoa.
Éty. de mol et de l'aagm. ai, a$sa. Voy.
Jlfol,R.S.
liOl«Att, s. f. pi. (mdies) , 4^. Âneiennea
coiffures portées par nos aïeules sur pne char-
peDte de 61 de fer.
M>LAÉ , s. ï.rt . (môtes). Noin qu'on don-
ne, daos leBas-Lim. au tnou de veau ou
d'agneau. V. Leou.
Ety. de moUi$. V. Mol^ R. 3.
MOLDDRA, s. f. vl. MoUdUraê, cat.
Mouture. V. MomUura.
BÉOlJBOEAa, V. n. (mouledjà); movui-
M*B. traTaïUer une terre , un champ trop
humide» trop trempé.
Éty. deiiiol et de egtar.
BtOUBR, vl. V. Moulher.
BtOLESSA, 8. f. (moulésde) ; MovuttA.
Molêêtaf cat. mod. ifolUxa, esp. port. Mol-
tefia, ital. MoUesa , anc. cat. Mollesse,
qualité de ce qui est mon , fig. faiblesse de
caractère; vie oisive et TOluptueuse.
Êty. du lat. moUUia^ m. s. V. Mol R. 3.
II0LE8TAR, V. a. (mottlestà); mm»»-
T^uu MoUstar, cat. esp. port. ifoie#tore,ital.
Molester, itnportuner, fatiguer.
£ty. du lat. moletiare^ m. s. T. ilfol, R. 2.
Parce qu'une lourde tnasse fatigue.
MOLESTAT , ADA . a4}. et p. (molesté,
iûé); Moleitad, cat. MoUstaio, esp. ttoleë-
lolo, ital. Molesté, ée, importuné.
BtOLESTATlON. s.f. vl. MoleslatioD,
Vexation. V.Afol,R. 2.
MfOLBSTlS, ady. vl. ifoIe#l, cat. Ifol^^fo,
esp. port. ital. fâcheux, incommode, chagri-
nant.
Ety. du kt. moUstui , m. s. V. ifol , R. 2.
MOLCSTIA, s. f. vl. MoUêtia, cat. esp.
potl. liai. Ennui , chagrin, embarra», contra-
riété.
Ëty. du lat moUttia, m. s. V. Afol, R. 2.
ttOUBT, ETA, adj. dim. fl. ilfollel, cat.
Molet. ette, dim. de mol mon. Y. Mol^ R. 3.
WOLEZA , vl. Molltsa, cat. V. MoU$$a.
ttOL», adj. vl. if oïl, cat. MoUe, iUl.
Mon, tendre, doux, souple. V. Mol et Jlfol,
Rad. 3.
MOua, s. m. vl. Mo&n. Moyen. Voy.
MouffentiMedUti.
Il ou elle mouille.
MOLHAti, V. a. vl.Moainer. V. Bagnar
etifol,R.3.
iiOL
HOLBé, S. f. ane. bMt. tpmuk. Voj.
Moulher.
BfQLttEll, S. f. vl. teotnà, tadusk, Mdi.-
ute, moitixwL.Buller, cat. Mng&, esp. Mm^
tkvr, port, itoglierm , ital. Femme , épottse ,
fetnelle.
Éiy. dû lat. mutîer.
Si vols bona molher avet
Enquieirïo $en àn$que l'attr.
Si tu veux bonne femme avtifîr,
Reeberdie le sens avant, ou plutôt tpae Favoir.
M(Àher et maHt. femme et mari.
Mother-ar, Malher-at, Molie, MeHerm-
eà, MoUer^ MoUier.
MOLHERAMEN, s. m. vl. Mariage. Y.
Molher.
MOLIËEHANSÂ, 8. r. anc. d. d'Api.
Mariage.
BfOLREllAll,v. n. vl. «onmAti. Jful-
ïerar, cal. Àmmogliare, itM. Donner on
prendre femme, marier quelqu'un, se marier,
V. Molher y en parlant des hommes , demti-
lier, on disait maridar potir les femmes, c'est-
à-dire, prendre mari.
ttOLHERAT , adj. vl. Mounuum. Marié,
épousé, qui a femme , mari, mais plus parli-
tûlièremenl homme qui a pris femme.
Éty. de molher, femme, épouse, et de ai.
Itou. vl. JlfoK, cal. Pour mo«n. V. Jlfou-
ltnelAfol,R.
MOLtE , s. f. vl. V. Moulher ei Molher.
BIOLIBIIAM8A, S.f. vl. Mariage, épou-
saille. V. Molher.
MOUN , vl. V. Moulin et Mol, R.
MOLINA, s. f. vl. Molina , cat. Motdfn ,
moulinet, petit moulin. V. jlfol, R.
MOLtNAll, s. m. vl. Jtfoltnar, anc. esp.
Yanne, fchiite d'eau. V. ilfol, R.
MOLINAR, V. vl. Tourbillon , BMHil'mer,
tournoyer, rouler. V. Mol, R.
MOLmARIA, s. f. vl. Mouture. V. if or,
Rad.
MOUNAT,adj. etp.vl.ets. Tournoyé-
ment, chute d'eau. V. Mol, R.
MOUNER, vl. Molinèr , cat. Y. Moli-
nier.
MOLINtEft, s. m. vl. moum. Molinèr,
cat. ifoltiiero, esp. Moleiro, porl. Molinaro^
ital. Meunier. V.Moounier.
Ëty. demolmet de ier, ou du lat. molen-
iinarius, m. s. Y. Mol, R.
BtOUSSOtIN , Y. ATouIûfOim.
KOIXE, dl. V. Mouele et Mod, R.
MOLLE, d. bas lim. Pour moule. Voy.
Mouele ei Mod, R.
MOLLE BBLAs C9CAM, Pour èoudCfii^fe.
teOLLED'AFFABS, S. tt. d. bas lim.
Brouillon, indiscret.
MOLLEti, vl. Y. JTolher.
MOLLERAR, vl. Y. Molherar.
MOLLETA,s. f. Vl. Mollette, sorte de
coiRure.
MOLLETOUlf , S. m. (mouletéon); hov-
lATôoii. Molleton, espèce de petite serge ou
étoffe de laine ou de coton croisée, titrée à
poil,
Éty. de mollet et de oun. Y. Ifol, R. 3.
MOLUBZA, vl. Voy. Jlfoiifef#aètilfol,
Rad. 3.
MOLLEZA, vl. Y. Molenà.
MOLLIEIROC8, OUSA, adj. (môulliei-
rôuSy 6use} ; môvuisiboiis | d. bas lim. Mare-
MOL
cigenx , homfde , oà les eaux séjoorneiA.^ Y.
Mg^iULMêoui.
Éty. de mofltelr et de oui. Y. Mol, R. 3.
MOLLIER , s. f. vl. Femme, épouse. Y.
Moulher et Molher.
Miels es mollier penre gue périr per Var-
dor de luœuria. Trad. de Bède.
MOLLIERA. s. f. (mouT1iére),d. bas lim.
MooujMA. Lieu bas où les eaux croupissent
et où Ton peut s'enfoncer.
Ëty. du lat. mollis et de iera. Y. Mol,
Rad. 3.
MOLLIERAN8A, vl. Y. Molieransa.
MOLLiriGAGIO, S.f. vF. V. jlfolH/l-
calto.
MOLLIFX€AR,v. a. vl. Molli /Icar , cat.
Moli/icar, esp. MoUificare, port. ital. Amol-
lir, molliner.
Éty. de mollifieare, inusité, formé de mol-
If # et de/icare, rendre mou. Y. Mol, R. 3«,
MOLLIFIGAT, ADA, ad). et p. vl. Mol«
lifîé, rendu mou.
Ëty. de mollir et de ficat. Y. Mol R. 3.
MOLLiriGATXO, s. f. vl. Jfollt/lcaeiô,
cat. Mollificacion , esp. MoltifitafSo , port.
Mollifitaxione , ital. Assouplissement, élas-
ticité, souplesse, faiblesse, affaiblissement.
Éiy . du lat. mollt/icalto , m. s. Voy. Jlfol;
Rad.3
nOLLlFIGATIU,IVA,ad|î. vl. Mollir
ficativo, esp. ital. Mollificatif , ive, émollient^
ente, adoucissant
Ëty. du lat. moUt/lcalto. Y. Ifol, R. 3.
MOLON , s. m. vl. iroll6,cat Amaa , tas.
Y. ifonlonn et Mol, R.
MOLONAR, V. a. vl. ilfolloiiaricat. Eo>-
tasser, accumuler.
Ëty. âemolon etée«r, faire un tas. Voy,
Jfol, R.2.
MOLOTON, s. m. vl. Pelotttt, peMM ,
dim. de molon. Y. ilfol, R. 2.
MOLRE, v.«. y\.Moldr€r, cat. iloler, esp.
Moer, port. Moudre, tourner la roue do mou-
lin, broyer, mâcher; émoudre, aiguiser. Y.
Moourre et Mouerm.
Éty. du lat. molere, m. s. Y. Mol, R.
MOL8, adj. vl. Mou. Voy. Afol; du lat.
mollis; trait tiré , du lat. mulsus.
MOLS, adv. vl. Beaucoup , plusieurs.
Éty. du lat. miilliM , nombreux. Y. Mélt,
R»^- .....
MOLBER, V. a. vl. Traire, tirer du lait
Y. ifoitter.
Éty. du lat. mu/iFere.
MdLSOIRA , s. f. vl. Vase dans lequel
on trait.
MOLT , adv. vl. mour, mot, mnfn. Moit y
cal. Mudio , esp. Mut et if «tlo, p6rt. if^fl»,
ilal. Moult , beeucoep. très ; adj. OMobrei» »
plusieurs : Motas de vetx , plusieurs fo».
Ëty. du lat. mufhnii, m. s. V. MuH, R.
MOLTA, s. r. (mélteKdl.irdtoi, cat
Mouture. Y. ifoottlura et Mol, R.
MOLTEEA, s. f. vl. m&vtMMk, tto^MA.
Multitude , quantité. Y. MeM , R.
MOLTI8ME , adv. sup. ifolféfv^, cat.
Mnehisnmo, esp. MolHêiimo , Ual. Exirè*
mement, excessivement. Y. if «II, R.
MOLTO, OLTA, adj. augii. vl. MéU^
ital. Beaucoup, plusieurfi
Êty. du lit. nwttw. Y. iftill, 1. j
Digitized by vrii^VJ^lC
MOL
WÊliVtÙ , ». m. f L MoUq , eaL Mùv^omt,
ital. Mouton ; bélier» uo été fignei du zodit-
•eue. V. Mmêtoun,
BtOliTON , 8. m. vl. MoUiby cat liouton ,
le signe du bélier. V« Mo%aimn , R.
BtOLTONINA , fl. ifoilOUtflêt , cat V.
jllfotoiiifia<
MOLTUBA, 8. r. vl. MoUura, cat. Moulu-
re. y.MoimiuraeiMoly K.
mOLUA , fi. r. ane. béarn. Morue.
MOLUT 1 114 , adj. vl. HOU , va. ËOIOU-
lu i aiguisé.
Étj. delM, It. etdèul.
ttOIiTBDENO, S. m. ( molybdtne ) ;
Molybdtna, cat. esp. îlal. Molybdène» nou-
reau métal , découtert par Hielm , en 1782,
réduit à Tétat de pureté, il est solide, cassant ,
cf un blanc tirant sur le gris, presque infust-
ble » du poids spécifique de 7,400 , Teau dis-
tillée étant k 1000.
Ëly. duJat. molyhdœuwm, m. s.
MtOBi
MOKA , s. f. (môme) ; homo , s. m. Gare.
Manan , terme dont les enfants et les nourri-
ces se serrent , au lieu de bonbon , friandise ,
sucreries , etc. Avril.
ilfoma, en cat. signifie argent , monnaie.
MOMEN , vl. y . Moment.
ÉIOMBNT , vl. Momeni , tait. Momento ,
esp. ital. port. V. Moument,
Uêftmê u é^ora fuarm partt:
Dt quaseus dêlê ponhi isêomim ,
La desena part es momens ,
Memens en IH parts pattitt ,
(^luiffiifia jNirU «fua êe dàt.
Brcv. d'Amor.
MON
MON, Mova, rad. prit du lat. mmarê^
mtnuo » imomitmm , faire souvenir, foire sa-
voir, avertir, et dérivé du grec )Avàci> (mnaô) ,
oa (AvdR>|Aâtt (mnaomai) , m. s. d'où : Mùnu-
mentum, monument, Momtrvm, Monstrare.
De montre , par apoc. mon; d'où ; A-mon-
iiion.
De monumeninm on monimentum, par
aooc. Monimentf Co-monimenf , Co-wwurer,
UMRMII-Ir.
De «iMafrare, indiiquer, montrer, par
apoc. «loiiKr ; d'où : Ilv-mofiffro-nifiiC, Ar-
monHr-mHon, Ih-mmutr-atmrt Dê-momlr-
a$4f. '
De momlum , pta* apoc. mmU; d'où : Mo-
fltl-tOR.
DomonH, parleebangementdetfenoti,
mmmH; d*où : Mamnitori , MtmU-ouera ,
Jfoiifi#-oiir;et parlecbangettient de il en
ett : A-itumeitm-ment , À-momtH-ànpa , A^
fÉMmèsC-^r, A^mon-ut, AmoneU^blêy A-
flRM-ailHw, A-monêêt^at, A-Ittoneêt-aoêio ,
A-wurn^-ieio f A-mon^iion.
MON • pr. pots, première pers. aing.
Mon, cat. mm. V. Jfoun.
MON , s. m. vl. Mon, eut. Mottdow Voy.
Moundê , Mont et Mountagna.
MON. 8. m. ^. Monceau. y. A)«Mio«;
po«r Pmt V. €. Uk M JfWiul, il «te elle
monte.
MON
MONAUa, s. m. d. vaud. Mme. Voj.
Mono.prèp.
MONACmSMta , s. m. vl.
MONARGHIA, vl. Monttrchia^ cal. y.
Mounarehia,
MONASTSai , vl. y. MokneMero,
MONASTIGAIi, adj. vl. Monastique.
MONASTIBki, vl. JVoiiesMr, cat. yoy.
Movnuiier et JVono , prép.
MONASTIQUE , ICA, adj. vl. ifonaffic,
cat. Monailico^ esp. ilal. port. Monastique.
y. Jfofio,prép.
MONGEL, s. m. vL Monceau , tas. y.
Mont,R.
MONO, s. m. vl. BiOM. Le monde, y.
Mounde et Mound^ R. 2.
MOND, ONDA, ad|. d. vaod. mmm,
«omMi. Net, purifié ; pur, nre ; purgé.
Car totas eo$a» ion mondai a li mond*
£ty. dulat. mrnndnê, m. s. y. Mound, R.
MONDA, vl. Monda, rat. y. Moundan.
MONDADOR , s. m. vl. Mondador, esp.
ri, Mondatert, ital. yanneur, nettoyeur.
Mound, R.
MONDADDRAS, S. f. pi. vl. Ordures.
y. Momndithtti et Mound, R.
MONDAIRB , vl. y. Jtfondffdor.
MONDAN , Vl. Monda , cat. y. Moun-
dan.
MONDANAL, adj. vl. Mundanal, cat.
ane. anc. esp. Mondain, du monde.
Éty. du lat. mundanu$. y. Mound , R.
M&ndanaê faiendas , yanités mondaines.
aïONDANSA , 8. f. vl. Purification, ex-
piation, y. Mundameni et Mound, R.
MONDAR, vl. y. Moundar.
MONDB,vl.y.Jlftffid.
MONDBB , adj. Vl. Pur. y. Mond et
JlfoundjR.
MONDIAL, adj. Vl. Mondain, du monde,
y. ilfufidloletJlfottnd,R.
MONDIGtA, Vl. y. Jtfundtlia.
MONDIPIGAR, V. a. vl. Purifier, y.
MundifUar et ifoiind, R.
aroNBELB, 8. f. vl. Baie dés grains, y.
Moundilhoi et Mound, R.
MONEDA, s. f. vl. Moneda , esp. cat.
MoneUf, ital. Monnaie, y. Moun$da et Mou-
ned,fL.
Mountda negra, monnaie de cuivre ou de
binon.
Éty. do lat. moneta, m. s.
MONEDAR, vl. y. Mounedar.
MONEDAT, adj. et p. vl. Monnayé, y.
Moumd, R.
MONEDIBR , s. m. vl. Monedir , cat.
ilf(med«ro, esp. Monnmur, ayant le privilè-
ge de battre monnaie, y . Moumd, R.
Èty. dulat. monetorttia, m. s.
MONBDDIiA, s. f. vl. Cboucw, corneille.
6tf . dulat moméiÊlu, m. s.
MONB«A,8. f. vl. ReligteuM, bonttâin.
y.. Mono, prép.
MONEOOS, vl. Moine, y. JÉovdif tt
Mono,prép.
MONEL, ELLA, adj. (mon» , éle) » dl.
Don, trâitaMe. docile.
MONBêTAR, V. a. vl. Adttioneater,
avertir, eriiortter.
Éty. dulat. momri^ tiffttt. Y. jrbfialr,
Rad.
noN
VI. yoy. Momn$9ti9rtt
Mono, prép.
MONfiSTRABMA, 8. f. vl. Bxbortatién.
Ely. du lat.monere. V. MouHr, R.
MONETA , S. f. vl. y. Mountda et Afou-
fied,R.
MONO, adj. vl. Estropié, nntllé.
Éty. du lat. maneui, manchot, y. Man,
Rad.
MONGA, vl. y.JfoM/à.
MONCfrB , S. m. vl. kwkaoB, itfiÉwini, aovtt-
a«B,Moy«m. Moine. W.Momint.
MONGIA^ S. f. vl. MMkA . aauttA. Mon-
jta, cat. Couvent, monachisme. y. Mono,
prép.
MONGIL, 8. et adj. vl. jtfofi^il, en».
MonachiU, ital. Monastère, monastique, v.
MonOy prép.
MONlA,s.f.vl. Nonne, religieuse, y.
Jlfono, prép.
MONIGIO, vl. y. M^^Mom.
MONIGION, vl.ilontcié, cat. V.Moni-
tion.
MONIEB , vl. y . Mounier.
MONIMEN, vl. MoniÊnèM, cat. y. Mo-
numen.
MONUMENT , 8. m. vl. Monimtnt , cat.
Monument, tombeau, sépulcre, y. Mounu'
ment.
Ëly. du lat. monimenîum. Y. Mon , R.
MONmON, s. f. vl. MoncMM. Moniciù,
cat. Monicion, esp. il/ofiûtofie, ital. Avertis-
sement, avis, remontrance, monilion.
Éty. du lat. montltonû, gén. de monitio,
m. s. V.Mon,K.
MONITOIRO , 8. m. (mounilôire) ; moo-
mttovAma. Monitorio, lui. poti. Monitoria,
esp. Monitoire.
Êty. du lat. monitorium, m. s.
MONITORI, ORIA,adj. vl. Monilori,
cat. Monitorio, esp. ital. Monitoire.
Éty. du lat. monitoriut , m. s. y. Mon,
Rad.
MONJA, s. f. vl. WÊOtfA, MOMA , MOTOA.
Monja, cat. y. Moungea.
Per quê u$ vulhitM mètre moi^ja ?
Pourquoi voulez- vous mettre none?
MONJOI . interj. vl. hoktjoi , momota.
Monjofe, cri de guerre des Français do
moyen âge.
MONJOTA, B. f. y. Mounjoya, comme
plus usité, et Monjoi, vl.
MONJUtAR, V. a. vl. Manger, mâcher,
ronger, y. âfoiiy^R.
MONiUZIGS» nom de lieu, Vl. Monjooy.
MONO, aoM, ttoeui, radical dérivé du grec
(x^v(K (monos),'6eiil : Mouin-e, Mouin-ilha,
Mouin-ilhoun , Moun-egu-eta , Moung-e ,
Mounge-a, Moung-éta, Moung-ela$, Mouw-
gier, Moung-ilê.
De mon, par le diangement de o en #,
men; d'où : iftn-cafret, A-my^ng-ar , A-
mong-at ; ainsi que les noms propres et les
noms de lieu : Demoustier , Dumoustier ,
Liwwutiêr, Lemoine^ MouiHirt, Mounee-
tUr. Mouêteiret.
Jr02\fO,paHicuIeiBitialo, prise do grec,
(A^voc (monos), seul, unique, singulier, sépa-
ré. désert, qui ajoute aux mots qu'elle concourt
à former l'idée, d'onité, de séparation, d'iao^
lementjeUeaetransfoimeeDmontn. t
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662
HON
MON
Mim-arMOfit archèp goof eneoMiii goo-
▼ernemeDt (foo seul.
MaunittUr^ solitude, maiion isolée.
Monologo, de léoô, parler, parler aeol.
Momopolo, de poUin , vendre^ vendre seul.
MONOCERON , 8. m. vl. Licorne.
Éty. da lat manoeironîs , gén. de momo-
cerof.
MONODIER, adj. vl. De même too.
MONOGRAiiA, 8. m. (moDograme);
Jfonooranui, cat. esp. Jfotio^ammo, port,
ital. MoDogramme, diiffre ou caractère com-
posé des principales lettres d'un nom et quel-
quefois de toutes.
Éty. du lat. monogramma , m. s. pris du
grtc mtmoê et de gramma»
MON(M«Oao, s. m. (monologue); Mo-
nologo, cat.esp. port. ital. Monologue, dis*
cours d'un personnage dramatique i qui est
seul en scène.
Ély. du grec motiof et de logo$.
BtONOPOLI,vl. et
MON OPOLO , S. m. (monopole) ; Mono
polt, cat. Monoptiio, esp. port. ital. Mono-
pole, commerce de celui qui achetle toutes
les marchandises d'une espècCi pour les ven-
dre plus avantageusement.
Éty. dulat.mofiopelttiiii, m. s. dérivé du
Î^rec (JL<Svo< Tmonos) , seul , et de ircoXeïv
pèlein), vendre.
MONOSILLABB^aiy. vl. MonoHllaho,
cat. V. Monosyllaha,
BtONOSTLLABO , S. m. (monosyllabe);
èlonoiUlabOy ital. cat. Monosilabo, esp. ilfo-
noiyllabOf port. Monotyllabui, lat. Monosyl-
labe, s. m. mot d'une syllabe, roi, pain, Dieu.
Ety. du grec (xbvoc (monos) , seul , et de
ffuXXa^T^ (syllabe), syllabe.
MONOTQNO , A , adj. (monotone) ; Mo-
notono, ital. port. Monotone, qui est toujours
sur le même ton.
Éty. du grec (Ac^voc (monos) ,seul , unique,
et de TÔvoç (tonos) , ton.
MONPESIâlER , nom de lieu, vl. Mont*
pellier.
MONS, titre d'honnenr, d. béam. Mon-
sieur.
MONS , vl. Pour le monde, V. ifoundeet
Mound, R. 2; pour pur. V. Mound, R.
BtON8BGNOR,vl. W.MounngnouT,
MONSBIGNOR , vl. MonsenyoTy cat.
V. Mounsignour,
BI0N8EN, titre d'bonneufi vl. Monsei-
gneur.
MONSElfGNOR, vl. V. Mounngnour.
BI0N8BNH0R, 8. m. vl. «oMcimni ,
MONtBOIlOB, lÉOKtMOaOB, MOVtBICIIOB. MOUSCi-
gneur. Y, Moumignour.
1IION8ETNOR , vl. Monsenyor , cat.
V. Mounseignour.
MOySTR , HovBfni , ■oiwTii , radical dé-
rivé du latin momiruniy t, monstre, pro*
dige , comme si Ton disait numestrum , de
montre , avertir , parce ciu'on regardait les
|>rodiges comme des signes de l'avenir,
comme des avertissements.
De monetirum » inusité ; MoneHr-ma ,
"Monest-ar,
De monstrum , par apoc. monstr ; d'où :
Monitr-a, Monstr-àr ^ Re-monUr-ation ^
A-mostra-meni j A-moêtr-ar,
t De
Moêtr
I suppressioo de n,
-a , Moitr^aire ,• A-
d'où
motfra-mtiif.
De mofir , par le changement de o en on ,
mouitr ; d'où : Moustr-ar , Re-mmuirar ,
Moustr'Oi , Mouitr-ej De^wunutrarj Mauê-
trU'Ous , OHsa , De-ttumêtrat , De-wîouê'
traUon^De^moutlr-atour, Re^tmouitr-ança,
De moêtr , par le changement de o enoM,
mouestr; d'où : Mouestr-a y MoueHr-ey
Monitr-aTy Re-wumtr-ança,
MON8TRA , vl. V. MoHra , MouêHra
eiMonstr, R.
. MONSTRANS8A,s.f.vl. ifonslraïua,
anc. esp. ital. Démonstration, preuve. V.
Monstr , R.
BtON8TRAE, ▼• n. vl. mogrmâm. Ap-
prendre ; faire une remontrance , une haran-
gue.
Ély. du lat. monilrar€f m. s. Y. Momtr,
Rad.
1IION8TRB , S. m. (monstre) ; Momtna.
Momtruo , cat. esp. Monsîro , port. Moslro^
ital. Monstre.
Ély. du lat. monstrum , m. s.
Monstrum ut Ailius Stilo interpretatur
a monendOy dietum est velut monestrum,
M0N8TRU0U8, ODSA, S. f. (moons-
trùous , ôuse) ; Moatmioiis. Monslruos , cat.
MonstruoiO , esp. port. Mostroso , ital.
Monstrueux , euse , qui tient du monstre.
\. Monstr, K.
MONSTRUOU8ITAT , S. f. vl. mous-
TMooMTA. Monstr uosUat , cat. Monstruosi-
dad, esp. Monstruosidade , port. Mons-
truositèi, ital. Monstruosité, cnose mons-
trueuse. V. Monstr , R.
M0N8TRU0ZITAT, vl. Y. Monstruo-
sitat.
MONT, Moa , vomiT , radical dérivé du
latin, montis, gén. de mons, montagne,
que quelques étymologistes font venir du
grec ^uvb< (bounos) , hauteur, tertre , col-
line ; d'où montanus , de montagne.
De montis y par apoc. monl, et momil,
par le changement de o en ou : Mont , Moni-
ar^ Re-montar j Sobre- montar, Des-mùnîr
ar. Montât, Remontrât, Des-mont-at ^
Monlad'Ura , Monta-ment , Mont-eia ,
A-mont-elhar ^ A-mont- elh-at , Da-mont,
Da-mount . D^in-a-mont , Montan-ier ,
Mont'ansa,Mont'aris , Monta-men , Afon-
ti'Catvar, Mont-on, Pro-munet-ori.
De mont , par le changement de o en on,
mount ; d'où : Mount, Mounî-ada , Mount-
adour , Mount-agi , Mount-aire , Moun^
tair-oou, Mount-ant, Mount- ar, Re-moum-
tar , Des-mountar , Sur-movmtar, Mount-
ardier , Mount-aren , Re-mount-atùm ,
Moun^nt , ilf otinf-et , Mount-el , Mount-
iera , Mount-ura , Mount-^t , Remount-tU ,
Des-mountat, Aila-moun, A-per-a-mounlf
in-sur-mount-able, R$-mount-a.
De montanus , par apoc. monUin ; d'où :
Mont-ador , JjfofUan-er , Mountonhùr ,
Ad-amoun , A-moun | A-para-moun , A-
par-aita-moun.
De montan , par le changement de n en
n^ ou ^n : Montanh-a , Montagn-ard ,
Mountayn-a , Mountagn-ard , Mountagt^
ier, Mountagniera, M^ntagn-ol^ Minm-
lagn-oou , Mouniagn-oui.
MON
JfOJVT,^ lat. Ce mot et 8e8 éqoivatets,
dans diverses langues , entrent dans la com-
position d'un grand nombre de noms de Heo
dont nous donnerons kj la liste des princi-
paux.
Alp , cdt. AlpM.
Berg. ail. Kœnisberg , Schnecberg , mon-
tagne du Roi , Montagne de neige.
Chan , Chinois , T-€hem , montagne d* A^
der.
Dagh, persan, Da^Jkiiten, pays de mon-
tagne.
Dfebel , arabe . DUebel-d-wHmsa, monta-
gne de Moïse , EUebd-el-Tarik , Gibraltar ,
montagne du Taiik.
Gebirge , ail. Riism-Gebirgs, Monts-Elo-
vés ou dies Géants.
Chiri, sanscrit, Dhawàla-Chiriy Mont-
Blanc
Gibel, ail. de Farabe DJeM, Mont-Gi-
bel.
(roraj slave, Gorice , Gorlils, Koh, Indo-
Germanique, HindouMou, Montagnes-de-
rinde.
J#a/e, Albanais.
Mons , Mont , Montpellier ^ Monl-des-
Jeunes-Filles.
More , Irlandais.
Tag , tartare , Mouelag^ montagnes cou-
vertes de neige.
MOBIT, s. m. vl. Mo«a mm. Mont, Cet.
anc. Monte , ital. esp. port. Mont , monta-
gne.
Êty. do lat. montis , gén. de «siu , m. s.
MOliT , pour montagne , V. Moimt ,
comme plus nsité et Jf oui , R.
MONT , vl. Pour monde ,• Y. Moumi9
et Jfcmnd, R. 8.
MONT, s. m. dg. Diiean , tas de da
gerbes. Y. Pila et GramueL
MONTA, S. f. vl. Montm , esp. Mon-
tant , taux , intérêt : Prendre las montas »
prendre les intérêts.
MONTABLA, nom de lien, vl. Mon»
taul)an.
MONTADA, 8. f. vl. Montée , ascendance,
Y.ifonl,R.
MONTADOR, S. m. vl. ilTofitador, esp.
Qui monte, qui s'élève. Y. If ont, R.
MQNTAINJRA, 8. f. anc. béam. ifon-
tadura, esp. Monture, Y. Mounture^
Éty. de wumtat et de ura. Y. Mont, B.
MONTAONA, et comp. HonASBA , «ov
TAvvA. Montemya, cat. Y. Jfovneafna.
MONTACUiARD, S. m. Non qu'on
donne , dans le département du Gard , k la
soulde. Y. Passa et Mont, R.
MONTAIRB, vl. Y. Montador.
MONTAMBN, vl. Y. ifonfamenl,
MONTAMENT, S. m. d. vand. imm^
«sa. Jlfonfamcnlo , ital. Montée, actîoii de
monter, ascension, élévation.
Éty. de monfar et de menl. Y^ Ifonf , B.
MONTANBR, 8. m. vl. mmwMmmm, mmf
Tjammm. Motanyes , cat. ifonlofift, esp.
Montanher , port. Montasusro , i^l• Mon-
tagnard, habitant des montagnes.
Éty. du lat. «ontanics, m. s. Y, JKmiI,
Rad.
MONTANBA, vl. et poH. Y. Ifoiilo^na.
MONTANHBNC , BNQA, MoBtagàffd,
de la montagne.
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MON
MONTANABR, vK V. Mtmiankr.
MONTANIER, vl. Voy. Mfmianer et
Mont, R.
^ MONTANSA , 8. f. f I. «mitamsa. ATofi-
loma, iul. Elévation, hauteur; le moDlaut,
le total. V. Mont^ R.
MONTANT , t. m. aoem-AST , voobta«t.
Crosaette , bout de sarmeiit qu'on laisse à
une souche.
MONTIR, T. a. vl. Monter, s'élever;
se porter , s'avancer ; augmenter en évalua-
lion ; assailtir» sauter. V. Mounêar etifcml,
Rad.
BtONTARIS, adj. vl. Montagnard» de
ibcnlagne. V. Mont, R.
MONTATNA, vl. Montayna^ cat. V.
Montagna.
BtONTEIA , s. r. vl. Montée. V. Maunr
tûdaeiMonly R.
MONTEII. et
MONTBLH-AZEUAR, nom de lieu,
vl. Moûtélimart.
MONTEZA, S. f. vl. Multitude. Voy.
MuU, R,
MONTI-CALVAR , nom de lieu, vl.
Mont-Calvaire. V. Mont, R.
MONTIVIBR, 8. m. (mountivié] , anc.
d. de Carp. Terme formé par un monceau de
pierres , servant de borne dans les bois et
dans les terrains incultes.
MONTJOI, vl. V. Monjoi.
MONTON, s. m. vl. Moutà, cat. Mon-
ton, esp. Mouton, tas, monceau. V^Mont,
Rad.
MQNTPESLIER , nom de lieu , vl.
MMRMMMi. Montpellier.
MONTUOS , OSA , adj. vK «omN».
Montuoio, esp. port. ital. Montueux, euse.
Ëty. du lai. montwPiutf m. s. V. JfbtH,
Rad. '
MONTDOZ , vU V. Montuoi.
BtONUMEN , S. m. vl. Moanm. Mmu-
mmd, cat. Monument, tombeau; le Saint-
Sépulcre. V. Mounument.
KONUMENT, vL V, Moummeni.
MONZIA, S. f. vK Etat monacal, mo-
nachisme. V. Mona, prép.
MOO
MlOM, pron. poss. pi. anc. béam. Mes.
V. MHt.
BtOOU . . . Beaucoup de mots ont été
écrits par w^pou , qui auraient dû Tétre par
mau . . . comme venant de ma}, on trou-
vera donc à mai» ... les mots qui ne figu-
rent pas à moot» ... on en trouvera aussi
à mo ... et à mou .. . •
MOOUCUOU , s. m. (méoulchou) ; ctmr
MO. Nom qu'on donne , k Grasse, selon
M. Garcin , à la vesse blanche. V. Conou.
MOOUCHUAN , nom d'homme. Voy
Mekhior. *
MOOUDOURBOU, 8.m.{mooudéurrou),
et mieux HOOSOUHia, HAVBOVMMO, ttOaDOOS-
■ov. Bourru, bixarre, fâcheux. V. Boudmr-
rou. Avril.
■OOmmi y M. Avril qui emploie ce mot
fenvoie pour son explication à E$pinw4
haitard, qui ne se trouve pas dans son
Dictioniudre.
^Éty. de mot est une ahéntioD de mau
â^kuiU.
8
MOO
MOO0GAT, ADA, adj. et p. (mooogâ
àde). Mu, ue; moulu, ue; labouré, le.
Gare.
MOOUOITT , UDA , adj. et p. (moongû,
ûde). Mu,ue, agité, ému; moulut; remué,
labouré.
Ëty. de mol , dans le dernier sens.
I^iis Mm vêxer en cl deiertf
Canavera del veni moguda.
>u'avez-vou8été voir dans le désert?
n roseau agité par le vent.
MOOUNIER, lERA, s. m. (moounié,
iére]; hooiibb, mocuubb, Moousnw. Mulû
narot ital. Molinerot esp. Moleiro ^ port.
Moliner , cal. Meunier , ière , celui , celle
qui fait aller un moulin k blé.
Éty. du lat. moliHdinariui. V. Mol , R.
On nomme :
ORGUEIL on CREMAILLERE, Vetfio» a* «otn qai
mn a'appvi à k piaw pow Umt U awalc. V. Co¥fui.
FRATOM , cilla a* Uni» qni «Mrt icdw b omI* k ma-
•art qu'oo U Ict«.
PIPES, i» peUu coins «k r«r qnl MTTMt i Mmr Im mi«.
Im «ootuntM.
CUABLtt, groM eoni* om hmuàièn eoopoi^e à» plu-
ilMva umruM aoot r«M àm nitéaûth «m Bwét • l'ur-
hn da tnvil et doot l'êmut ê'aUmAê • U inral« mw U
rcUvcr.
TREUIL , la Kraequi BCrtà btre towotr Vuhn qni tend
U ehabl* poar relcT#r la naala.
MARXK^uk. PINCES. «wu
MOOORE 8E , V. r. Hoevni, mooms. moi-
u, dl.MOBBs. Mover, esp. port. Se mou-
voir en général, on ne l'emploie en provençal
qu'à l'inûoitif; Si poou pas mooure , et à
Timp. mooii-h*, mets toi en train; flg. se
mettre en colère.
Ëty. du lat. movere.
MOQURELA, V. Maurela et Maur , R.
MOOURIEI, S. m. (moouriéï); mojomm,
d. m. La provision de farine ou de blé pour
l'année. ^
Avem [aeh hu mourieif nous avons lait
notre provision de farine.
Éty. V. HbZ, R,
MOOURRE, V. a. (môourré); Moinni ,
MOO
663
Moudre, reduve les grains en farine au moyen
des meules, et par extension réduire en pou-
dre, par un moyen quelconque.
Éty. du lat. molere. V. Mol , R.
Moourre tàê ouKra* , "délriter les olives.
L>rt de moudre le grain , très-ancien chez
les Egyptiens, passa ensuite chez les Grecs
et ceux-ci le transmirent aux Romains.
Pilumnus, fi-ère du Roi des RutuJes, in-
venta l'art de moudre le blé, 1350 ans , avant
Jésus-Christ.
MOOURIIB, ▼. a. Ouvrir la terre,, lui
donner le premier labour, la remuer pour la
première rois de l'année. Avril.
Éty. du lat mootri^, mouvoir. Y. Mouv,
Rad. '
MOOUSttBLB, s. nk (mooussiblé);
mnmmm^ Ellébore. Cast V. Piêsarcham.
MOOUTA, s.f. (môoute); «oommA,
■oovTviuk, wÊOLTAf HoiiiMmA. MoUeuda , esp.
Moedura, port. Mouture , action de moudre,
salaire que pread:ie nieonier,q)Bantité de cho-
ses que l'on mouds à lafois; oa le dit aassi
pour quantité nombre eonsidénble.
, Vpa moouta de eoout de batfoun, une
vo!ée de coups de bâton.
Ety. ûemooul et de a , chose moulue. V.
Mol, R.
Prendre d^un $ae doues moouturae.
MOOVTûB, y. Montas.
MOOUTIR, V. a. (mooutir). Saparleii
moutas, briser les mottes. Gar.
Éty. de motttoet deîr. V. Moût, R.
MOOUTOUN , V. Moutoun .
MOOPTDBA , V. Moouta et Mol, R.
MOODTURAR, v. a. (moouloré) ;rMoo-
TUBA. Moltura, cat. Molienda, esp. Moedu-
ra, port. Molinatura, ital. Moudre, prendre
le droit de mouture. V. Mooure.
Êty. de moouta et de ura, ou du lat. moU<^
(lira. V. Mol, R.
BI00uyADi8,y.jlf otfvadû et Mou^^
Rad.
MÙÙVmSL, V. a. et n. (moouvé): moov
BBB. Mourer, cat. Mover, esp, port. Movere^
ital. Mouvoir , agiter , remuer , ébranler , se
remuer. V. Boulegar et Mouv, R.
MOOUVIDURA , s. f. ( moottvidùre ).
Moisissure.
Éty. du lat. museidut, m. s.
MOODVIETA, s. f. (moouviéle). Alouet-
te commune. V. Calandra.
MGR
MQR, Momi, radical dérivé dulatm morit,
gén. de mos, coutume , usage, mode , d'où,
mores, mœurs; moralitas, moralité; mora*
lis, moral, sous- radical.
De moris, par apoc. mor , et par le chan-
gement de 0 en w , mour; d'oh : Mour-al
Mourat-a, Mourala-ment , Moural-itat ,
Moural-isto, Mouri-ginar.
De fÊwraUs, parle changement de o en ou:
Mouralisar, Desmouralisar, Des-moura-
lis-at. Mous,
MOR, s. f. vl. Naturel , mœurs , humeur.
V. Murs.
MOR, vl. Mom . Moau , adj. More , V.
MouroueiMour, R. adv. seulement; conj.
mais.
Je meurs, il ou elle meurt.
MOR, s% m. vl; Jforo, esp. cat. More,
nom de peuple.
MOR , s. m. vl. aoBB, HOM». Museau. V.
Mourrez,
MOR-Av-BAss s. m. (morrorà) ; MovBTAtf^
■AT. Nom qu'on donne à Toxyde blanc d'ar-
senic, parce qu'on s'en sert pour empoison-
ner les rats. V.Morti R.
MORA. s. f. vl. Jfora. cat. esp. ital. Amo-
ra, port. Mûre. V. Amoura tiMour, R«
Qu'il ou qu'elle meure.
Ety. du lat. mortim. m. a,
MORA,s. f. vl. iforo, esp. ReUrd, retar-
dement, délai.
Ëty. du lat mora,. m. s.
MORA, s. f. (môre) : «OM, Mo^nr. Nom
nicéeadu squale sagre, Saualus spinax, Lin.
poisson de Tordre des Trénutopnés et de
lafam. des Plagiostomes, qu'on trouve dans
la Méditerranée,, M. Risso dit, que l'huile
qp'on en retire est employée contre les doQ*
leurs rhumatismales.
Oo donne aussi le nom de tewto, k Nice, au
gade moro, Oadus moro, Risso, poisson de
rordre des Holobrancfaes et de la fam. dee
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664
MOR
Jugulaires oo Anchénoptè(e8(àalIeâaa cou),
très-commun daD8 les grandes profondeurs
des mers de Nice, où il acquiert jusqu'à quatre
décimètres de longueur et deux kilogrammes
de poids.
MORAIIXA , s. f. Tl. Visière. V. Mourr,
Rad.
MORAIS, s. et acH. vl. More , moresqyij^.
V. Mourou et Mour, R.
lllORAI*,adj. \\. ifora(, cat.esp. port.
Morale, ital. Moral, aie.
Êty. dulat. maralis, m. s. V. Mor^ R.
MORAUTAT, s. f. (mouraKtà) ; w>omA-
UTAT. Moralitas, cat. Moratidad^esp. Mora-
lidade^ port. MoralUà» ital. MoraKte.
Ëty. du lat. moralitatis, gén. de morali-
fa#,m. s. V. ilf or, R.
KORALBVEN, adv. tI. MaràlmerU, cat.
Moralmente, esp. port. ital. Moralement.
Ëty. de moral et de men. V. Jlfor , R.
MORB fuouv, radical pris du latin mor&u#,
maladie, et dérivé du grec jibpo*; (moros), ac-
cident, malheur, mort.
Demorbus, par la suppression de u :3ror6«.
De morb , par le changement de 6 en v,
morv; d'où : MonHi, Mor«-el.
De morb , par transposition de lettres ,
6of m ; d'où : Borm , Borm-oul-ada , Bom^'
oui, Bourm-ouSy Mourb'in , Mourbin-ous,
Mourb'OUê , Mourv'd , Mour-vel-ieras ,
Mourv-eou , Mourvel-ous , MourveUoua ,
Form-o, Form-oiw.
MORB, s. m. vl. Afor5, anc. cat. Morbo,
csp. port. ital. Maladie.
Éty. du lat. morbus, m. «. V. Morb, R.
BIOBB03 , OSA, adj. vl. Alor6oi , anc.
cat. iiror6p#o,esp. port. Malade, maladif,
infirme.
Luoc morboi, lieu infecté.
Ëty. du lat. morbo$u$, m. s. Y. Morb , R.
MORBURRA. impr. (morbûrffe), dl. Mor-
dieu : Per la morburra , par la mordienne;
iportd'un turc. Douj.
BIORÇA, s. f. (morse) ; moesa, am>pm.
Amorce, la quantité de poudr« que l'on met
dans le bassinet d'une armç à feu.
Ety. de morça, amorce ou appât , pris fig.
V. ATord. R.
MOaCAjS. f. d. vaud. Morea, cat. Mpr-
ga,fi8p. Amurca, ital. Marc de f olive.
Éty. du lat awmrea^ m. s.
KORÇAR , V. a. (moursà) ; mocbmb. mob^
•A% AMooBçAK. Afnorcer, mettre TaBorcë à
une arme à feu.
Ëty. de morça et de ar. Y. ilford, R.
BtORGEL » 8. m. vl. MOMu, Mousot.
Morsello, ital. Morceau. Yoy. Moucww et
MordyR.
MORD y Moimo, movwMBu, radical dérivé
du latin mordere, mordêo, mortum^ mordre,
probablement tiré du grec (lefpw (meirô) , et
ft deoSov (odon), diviser avec les dents.
De mordere, par apoc. mord, mordi;
d'où : Mord-aii-€try Mord-entj etUa, Mord-
ic-aeio, Mord-icus, Mord td-vra, Mordr-e,
Mord'Ut, uda, Des-mordre,
De mord , nar le changement de o en ou ,
fnourd ; d'où : Mourd-ad-ura , Mourd-
asia , Mourdan-ada , Mourdas» as ,
MourdHtrayMonrd-efU, Mour d'Ut, Mourd-
ida, Mouérd-rt, Morç-a, Morç-ar, More-
il, Mourç-ar,
mu
De mormifi, par apoc. morif; d'où : Re-
mor$, VoTêt MoTê-q, A-W¥^rêa, A-miorê-ar,
A-mon-at, A-mors-oir, A-morza-ment,
De mon, par le changement de o en ou,
mourê , par la suppr, de r, mous , et par le
changement de # en e, moue; d'où : Moueel-
on, Mouc-el, Moueel<kr, Moucel-as, Moucel-
et , Moucelelt , Moue-eau, Ei-moueelar,
Moueig-agna, Mouch-ie-ar , Moueig-ar,
A-mouÇ'Oir, Det-mouerd-^e , Mos, Mou-
esyMouc-egada, Mauc-egar,
MORDAfiSAR» V. a. (mourdeasâ), d.
bas lim. Mordre , en parlant des chiens. Y.
jlf ordre et Mordr, R.
MORDBDOR , 8. et adj. vY. Mordedor,
esp. port. Morditore, ital. Mordant , saliri-
que, meurtrier. Y. Mort, R.
MORDEDURA » 8. f. vl. Y. Mordidura.
MORDEBIEPIT , 8. m. vl. Mordimêmto,
esp. Mordtmfiilo. ital. Morsure. Y. Mord,
Rad.
MORDENT, ENTA, adj. (mourdèin ,
èinte) ; hotcwbmt. Mordent, cat. MorderUe ,
itak JVordtetile , esp. Mordar , port. Mor-
dant, e, qui mord, qui piaue ; slyle mordant;
air, vent qui pique. Y. Jlf ord, R.
MORDENT, s. B. Mordant, matière (}ui
sert à ûjier les couleurs sur lep étofles ; à
retenir l'or en feuille sur les objets, etc.
Éty. du lat. mordax ou mord^iu, qui
mord. Y. Jford, R.
MORDENT, s. m. Mordant , en terme
d'imprimeur , morceau de bois fendu oui
tient la copie sur lé visorium. Y. Jford, R.
MORDICAGIO, S. f. vl. MOKOICAMBIIT.
Mordicacion, esp. Mordieaçâo, port. Mor-
dicaxione, ital. Picotement, légère érosion,
excitation.
Éty. du lat. mordieacio, m. 8. Y. Mord,
Rad.
MORDICABIENT , S. m. vl. Mordica-
mento , ital. Picotement , tiraillement. Y.
Mord, R.
MORDICATIU , IVA . ^ûy, vl. Merdiça-^
tivo , esp. ital. Eicitatif , mordicalif , qui
cause des picotements. Y. Mord, R.
MORDICUS , adv. (mordicus). Mot latin
conservé pour dire opiniâtrement , avec
acharnement. Y. Teêta aquit,
Éty. mordicus, de mordere , ipordre. V.
jrord,R.
MORDIDURA, S. f. ( mour^idùr» ) ;
mOVUfiAQMA , MOPiyAMâPA ) «AVAJIA ,
DBIBA , MOOMOBA , MOUmOADISB^ , W^tm^AM^A.
Mordedura, esp. port. Morsure , plaie ou
contusion faite en mprdant.
Éty. du lat, morsHs, le même. Y. Mord ,
Rad.
Et n'y a, de tous plus tryfto ipourdjidurp ,
Que d'au serpent que si nommQ proucfiM.
Labellaudière.
MORDIfICAR, Y. n. tI. Ficoler, être
mordicant. Y. Mord, R.
MOn»nCATni , HTA , adj. v). Pi-
quant, mordiealif, exciiat|f. Y. Mord^ R.
MORDRE.) V. a. (m6rârey; wovwMmn,
■ouasAB. Mordre, anc. cat. Mordere , itaf.
Morder » esp. port; Mordre , seirer , mviser
avec les dents.
Éty. du lat. morder$^ Y, Mord, R,
Mot
MORDUT , UDA , adj. et p, (momdû >
âde) ; MorappT. Mordu , uç.
Éty. du lat. morsum. Y. Mord, R.
MOREI^, adi. vl. ■«msik Noir» manre,
moreau . bcun. Y. Maur , R.
MORElf, s. m. (morèl), d. bu llm.
Morceau coupé ou laiapu d'uM pta grande
pièce plua longue qut large : More^ d'En^
guiala , tronçon d*anguille.
Éty. Ce mot ne wrait-il pas une ah. de
moreel, morceau?
MOiUSMR, v. a. (morelè). Battre queK*
qu'un avec un tronçon de bois.
Ëty. de morel et de âr.
MOREU.A, s. r. vl. MoreUa, cat. Hak
Morelle. Y. Jtfaurela.
MOREN, vl. Y. JVorel et Mor.
MORENA8, 8. f. pt. vl. iToreiuu, cat.
Almoreana^s , esp. Almorreimas , port:
Moriei, ital. Hémorrhoîdes. Y. Bemowr-^
rhouidas.
MOR^NDE , s, m. (morèinde) , d. lim;
Dincr. Y. Dinar.
Éty. du lai. merendq , goûter.
MERENT , part. prés. vl. Monrant.
Éty. du lat. mortenete , gén. de morieuf.
MORE9> s. m. vl. Moreau, noir, en
parlant d'un cheval. Y. Maur , R.
MQREU , s. et adj. vl. Moreau. Y. Mo^
rel et Mour , R.
BI09FEA, 8. f. (mourfée); Morfie,
nom qu'on donne , è Nice , à une maladie de
l'olivier qui se manifeste par une poussière
qoire sur l'écorce et sur les feuilles.
MOMPIA . 8. f. (roérfie) , dl. Bâfre.
MORFIAR . V. n. (mourfiè) ; «ovviau.
Bâfrer , man^^er aVec évidîté.
MORFUNDIR , it. r. d. béam. Se mor-
fbndfe. Y. IfMir/bUiidre et Fomné , R. 2.
MORGA , 8. f. imérçue) ; momoa. Mor-
gue y fnine «étieuse où il paratt de forgueil
et de la fierté.
Ély. Ce mot a (§té dît pour mourre. Vpf.
4fourr,R. ^ ^ ^
MORGA, 8. f. Morgue, embouchure de
la chaussé et entrée de la manche des filets.
Y. Mourr , R.
MORGA, vl.Y.4^a.
MORGfA , 8. f. vl. V. Mongia.
MORQOOJU, 8. n>. vl. mwo^ Soiupr-
gujo, esp. ilferpulfcSo, port. Jlfer^o, ita^
Plppg^on ,, oi^ea|0 », cocmoran ?
Ëty. du lat. mernus.
MORGI^j vl. y> MorgoiU,
MORGUA , il. Y. ilforga.
MORGIff , ^. 01. vl. ^MiMm. Moioe.
Y. .Afono, prép.
MORIA» 8. LvI.MortaUtèiPMl^ Yoy.
]\iort,h,
U ouell« mouraitt
MORIGOT , s. m. (moHliGO^ ; povanoT.
Moricaud, personne qui a le temt très-bruo.
Èty. Dim.deifourof|» ▼. c. m. el lfoiir,R.
IHQRIKR, S. m. vL. Marier. Y. Ammr
rt>|ifet J|fattr,,R.
MORIGENAR, vl. Y. Moriginaf.
MftRMUliâR , ir. a. ( qpouffM^oà ) :
■oomiwM^, mnvm^mêm Morigsrnr^, itaL
Uorigefat ,^ esp» pprt. Mof^rat , cat
Morigéner, corriger, reprendre, fonuerciiiE
boimea m(mn par ^ corcecUons ot dm
réprioiandes.
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MOR
Ély. do laL moret^rottofs , et de gîgneri,
produire. V. Mor ^ R.
Moriyiner , n'est pas français » c'est mo-
rigéner, qu'il faot dire.
KORINOS ,adj. vl. Léger, vite, pronpt,
alerte , rapide.
BIOBIB, T. a. vl. Morir , cat. esp. Faire
mourir , tuer , détruire , ravager. Y. Mort ,
R. tt k mot précédent
BKmn , V. n. (lÉourir) ; Hoimia, mv-
««AMO-TOlilfli r CUICOilB , ▼tmAM-USS-CiUiBAS-
Bii-L n. Morir f cat. esp. Morrer , port.
Morirty ital. Mourir , cesser de vivre.
Éty. do lai. moriri^ inusité, et remplacé
par moH. \.Mort, R.
Vai mourir , il se meurt.
WiOBULéBf adj. d. k)éam. 5o«« morZaa^,
Fors et Cost, de Béam. sous deMorlais.
BlORliOB I s. m. (môrmé) ; mobmo , mokma,
■OBMOR, Monmsim. Lemotme, raormyre ou
mormirot, Sparut mormyrui, Lin. poisson
de l'ordre des Holobrancbes et de la fam.
des Léiopomes (à opercules lissesj , qui pèse
jusqu'à un demi- kilogramme, et dont la lon-
gueur atteint deux décimètres.
Éty. du grec [Aopfxupoc Tmormyros) ; d'où
le lai. mormyruêy qui désigne le même
poisson.
MOBN,y\. y. Morua.
MORNA, s. f. (môroe) , d. bas lim. Cer-
cle de fer qui joint ensemble deux tuyaux de
bois servant à la conduite des eaux ; vi-
role.
MORNA , s. f. vK Aumône. V. Atmorna.
MORNE , ORNA , adj. (mdrné, érne) ;
MomntAiiovt. Momo, port. De couleur som-
bre; triste, qui n'a ni gaieté, ni éclat; cou-
vert , nuageux , en parlant du temps.
Éty. de l'angl. to mourn, V. Mort, R.
BIORNOUN , int. (momôun) , d« béam.
Per le mornem/ jurement burlesque, par la
morbleo. V. Mort^ R.
MORO, ait. de moron, vl. Ils 00 elles
meurent ; de morir,
MOROU, s. m. (môurou), d. basUm.
Maure. V. Mowrou et Mour , R.
MORPHEA, s. f. vl. MorpM)y port.
Mor f ta , ital. Morpbée, sorte de maladie. V.
Ducange , à ce mot.
MORPHBO , s. m. ( mourphée ) ; Mor-
pheui, lat. Morfeo, ital. esp. Morpbée, le
dieu du sommeil. ^
Éty. do grec (Jiop(p€Ùc (morpheos), m.^s. de
|xop(p^ (morphê) , forme , à cause de diflé-
renles ngores qu'il présente à l'imagination
de ceux qui dorment.
taORR.vl. y.Mourre.
MORRADA, s. f. vl. ilfoirrada, cat.
Coup de museau.
Ety. de mourre ti de ada, fait avec le
museau. V, il/ourr , R.
MORRE , vl. Morroy cat. V. Mourre.
KORRUT, IJDA, adj. vl. hobot. Morrud^
e^X.MorrudOy esp. Lippu, ue, émoussé,
incivil, fâcbé , rechigné , fln, rusé.
Éty. de mourre, moseao , et de ni. Voy.
JlfOMfT,R. ^
BtORft, B^. vl. Triste, morne. Voy.
Morne , R.
TOM. U.
MOR
HORS, s. m. (nôrs); JVofso, ital. Mors,
partie de la bride qui entre dans la bouche
du cheval. ^
Ëiy. du lat. morsue , mordu , parce que
le cheval le mord. V. Mord, R.
En français , Vt de mors, ne se prononce
jamais.
Mon d*e$toe , mors d'un étaù.
HORS i vl. MorsOy ital. Morsure.
Ëty. du lat. morsut , m. s. V. Mord , R.
BIOR», s. f. pi. vl. Mœurs.
HORS, s. m. pi. vl. Les Maures. Voy.
Mour,^,
M0R8A, adj. vl. Morne. V. Morne.
MOR8A, Âmorse. V. Morça.
MORSEL , s. m. vl. MORCBo. Morceau.
V. Mortel ef iford , R.
IfORSEU , vl. V. Mortel.
mORSVRA, s. f. vl. Mor sur a, ital. Mor-
sure. V. Mord, R.
MORT y MovmT, MocBn y mb, radical pris
du lat. moriii, gén. de mort, mort, et dé-
rivé du grec iic5poç.(mQroi) , mort , destin.
De merles, par.apoc. morl, d'où : Mort,
Mort' a, Mort-ely Im-mortela , MorteUa ,
Mala-mori. Morttla-ment , Im-mortelyMort-
al, Mortal'itat, Im-mortalUaty Mortal-
agi, Mort'ttu, Mortu-OTum, A-mort-^ir,
A-mortina-ment , im-mortalis-ar » ^orlt-
fiar, Morti-ficat, Mortifie- ation , Mortifi-
ant, Mortal' d-at, Mort-alha , Mort-alhas,
A-mort-ar, Mort-aina, Morlai-aya.
De mort , par fa suppress. du I, mor, d'où :
Mor^ir, Mori-bouna.
De mor, par le changement de 0 en ou,
mour; d'où les mêmes mots que par mort:
âfour-ent, Mourihound, Mouri-ment, Mort-
a, Morti'fiar, Morti fiat,Morti ficaryMorti-
ficatyMori-ina, Mortin-eou, Mortu-orum,
A-mortissa-ment, Mouert, A-mort-it, Im-
mortalii-ar y Im-mor-talii-aty Mor-au-rat,
Mord-edor, Mor-ia, Mor-ir, Mor-ne, Mor-
oun , Mor -us , Ad-id-mori-ary Morti-gous.
De mort , par le changement de 0 en u ,
et addition d'une r, murtr; d'où : Murtr-e ,
MurUr-ir , Murtr-issura,
De mors : A-mors^ar.
De mor , par le changement de 0 en ou ,
mour; d'où: Mouri-ment, Mour-ir, Mourt,
Mourt-al-agi , Mourtal-^tat , Mourê-au ,
Mourt-alhas , Mourtal-aya, Moru-egnOy
Mourti-fiar, Mour ti fie -atian, Mourtificar,
Mourtig-ous , Mourt-ilh^us , Mourt-ina ,
Mourtin-eou,Mourtiry Mortu-ari, Mortr»
ieTyMortu orum, A-mori ador , A-mort-at,
A-mort-ar, A-mort-esi^men, A*mort»exir.
MORT, s. f. Moinnnr, dbcbi. Morte, ital.
port. Muertt, eSp. Mort, cat. La mort, la
privation de la vie, dont les suites nécessai-
res sont la décomposition et TaDéantissement
matériel de l'être qui en était doué.
Éty. du lat. morlis , gén. de mors. Voy.
Morty R.
A mùrt, à mort, mortellemenL
ilfori etvt/a, mort civile, privation des
droits et des avantages de la Société.
La première mort dont l'homme a ét^Je
témoin , est celle d'Abel , assassiné par son
frère Caïn.
MORT , & f. vl. wown. Mortalité, car-
nage, tuerie, massacre. V. JforI, R.
La mort de Beitfs, le massacre de Béziers.
MOR
665
MORT ,- vl. n 00 elle mord.
MORT , ORTA , adj. etparl^ (môr, ôrte);
TIBAT , TBBVAM AT , BBttBBAT , MOOBBT , BBTA.
Morto , ital. port. Muerto , esp. Mort, cat.
Mort, orte, qui a ce^séde vivre ; vU tuéyée.
Ëtf . do lat. morteiM. V. iforf , R»
Lu lume es mt^t^ Tr, la lampe est
éteinte.
Lu fuee est ikort, le feo est éteint; mort,
dans ce sens ^ n'est pas français.
Argent mort, argent mort , argent qoî ne
rapporte rien.
Morta lé besli, mort lou vérin, morte la
bète, mort le venin.
MORTA, adj. f. (morte), d. bas lim. Tiè-
de, un peu tiède , en parknt de l'eau , qui a
perdu sa fraîcheur: Von poou h hagnar
Vûigua es morta, on pee! se baigner Tean
n'est pas froide. V. Mort, R.
MORTA, s. f. vl. Botte d'encens ; mor-
tier.
MORTADOR, S. m. vl. Maçon* V. Ma-
çoun,
MORTAINA, s. f. vl. Cadavre, charogne.
V. Mort, R.
MOBTAIROIir s, m. (moortaTrôl) ; rov-
mirBiBB, MooBTAiBoi.. Nom dc la DMrcoriale
annoelle, aux environs deTooloose. V. Mer-
curiau.
Dans plosieors contrées de la. Gascogne,
on donne les mêmes noms à one espèce de
ragoût, hochepot , qu'on prépare avec du
bœuf bâché , avec des marrons, des navets ,
etc.
MORTAIROIi, s. m. vl. ilforlerada, cat.
esp. Coulis.
MORTAL , adj. des deux genres, vl. Mor-
tal, cat. esp. port. MortaU, ital. nortel,elIe.
V. Mortau et Mort, R.
MORTAIJkOI, s. m. ( mourtalàdgî ) ;
MOVBTAI.AOB, MOOBTALnA, MOVBTIBA. Mortol'
daty cal. Mortalité, carnage, massacre, tuerie,
épizootie ou grande mortalité chez les ani-
maux.
Ély. de mortal et de agi. V. Mort, R.
MORTALATA, 8. f. (mourtalàye), d. de
Barcel. Dépôt de pierres que fait un torrent
lorsque sa pente étant diminuée, il ne peut
plus les traîner. V. Mort, R.
MORTAL0AT, S. f. vl. MOBTAroAT. Mor-
taldaty cat. mod. V.Morialitat.
MORTALHA. s. f. ( mourlâille ), dl. Car-
nage. V. Moitalagi et Mort, R.
MORTALHAd , $. f. pi. (mourtàilles) ;
MO€BTAii.LAf, d. bss lift. Enterrcmcnt, céré-
monies et dépenses qu'on faU à cette occa-
sion. V. Entertament.
Ëty. de Mort, R. et de aîhas , tout ce qu
est relatif à la mort ou au mort.
MORTALIER, 8. et adj. vf. Mortel.
Ëty. du lat. mortalis et de ter. V. Mort,
Rad.
MORTALITAT, 8. f. (mourtalîtât) : Mor^
talitàj ital. Mortalidad , esp. Mortalidade,
port. MortaUtat , anc. cat. Mortalité , condi-
tion de ce qui est mortel ; quantité dliommes
ou d'animaux qui meurent d'une même ma-
ladie ; quantité proportionnelle des hommes
et des femmes qui, sur une population déter-
minée, succombent dans un certain laps de
temps.
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666 MOR
Ély. da lat. mortaîUoHi, gén. de morlali-
Ccuym.8. V.iforl,R.
tt Eo général, dans nos dimaU on compte
on mort sor 33 ^ 35 ?ivant8 ; ainsi , en mul-
tipliant le nombre des morts d'un pays quel-
conque de l'Europe, par 32 ou 3o, on a
le total de la population à peu pris exacte-
ment.
« Enfin, élevons nos pensées sur tout le
S (lobe , et nous verrons qu'elle est la triste
lestinée du genre humain ; combien son exis-
tance est fragile au milieu de la course infi-
nie des siècles! Est-ce donc la peine de naî-
tre et de s'attacher à la vie? En supposant ,
en effet, neuf cents millions d'habitants sur
la terre, qu'il naisse un individu sur 29 et de-
mi , et qu'il en périsse un sur trentre-trois ,
on aura au moins une naissance et une mort
par chaque seconde de temps ; plus de soixan-
te naissances et soixante morts par minute
ou trois à quatre mille de chaque par heure;
ainsi, les ffota. de l'espèce humaine roulent
sans cesse par torrents de la naissance au
tombeau dans le cercle étemel des âges, d
Virey. Dict. Se. Méd.
MORTALMEN, vl. MortaîmetU , cat.
V. Martelament.
MORTAU , ALA, adj. (mourtâou , aie) ;
MOVBTU,, HOKTAI., MOVKTAV. MOTtale y îU\.
Martal, esp.porL cat. Mortel, elle, qui est
sujet à la mort; extrême, excessif.
Ety. du lat. mortalUt m. s. V. Morty R.
Cdott mourtau, coup mortel.
5e crei pat mourtau, il ne se croit pas en
danser de mort.
l/ort mourtauy complètement ivre.
MORTADDAT, s. f. vl. Mortaldat, cat.
Mortalité. V. MortalUat ci Mort, R.
MORT-DAS-AZES, s. f. (môr-das-àzès),
dl. Voirie ; la mort des ânes.
MORT-DE-FAM, s. m. (mor-de-fâm) ;
MovBB-M-rAH. Famélique, aflamé, un va-nu-
pieds.
MORT-D'UN-TURG , (mor-d'un-tùr) ,
dl. Juron ou serment déguisé.
MORTEL, ELLA, adj. (mourtèl, èle).
\,MortaueiMort,K. '
MORTEL, ELA, s. moumtkl. Blortalt ,
ital. Mortal, esp. port. cat. Mortel, elle, hom-
me ou femme, emplové dans ce sens, ce mot
n'est admis que dans le style soutenu.
Éty. du lat. mortoZw, esmorlal, il estmor-
tel ou sujet à la mort. V. Mort, R.
MORTELAMENT, adv. (mourtelaméîn);
MouBTBi.AiiBin', MOBTAUKnr. Moflalmente y
iUl. esp. port. MortaltnetU, cat. Mortelle-
ment, a mort, grièvement.
Ety. de mortela et de ment, d'une maniè-
remortelle. V. Mort, R.
MORTER, s. m. vl. Mortèr, cat. Mor-
tier. V. Mourtier.
MORTIER, vl. V. Mourtier,
MORTIFIANT, ANTA, adj. (mourti-
fiân, ànte); iioiniTinABiT. Mortifiant , ante ,
qui mortifie en causant du chagrin ou de la
confusion.
Éty. de mortifiar et de ant, qui mortifie.
V. îiort, R.
MORTIFIAR , V. a. (mourtifià) ; »oi«tb-
riMM} «ovBTiricAa, MomnncAa. Mortificate,
MOR
ital. Mortifiear, esp. port. cat. Mortifier, il
se dit de la viande que l'on amollit^ que Ton
fait devenir tendre, et en t. de religion, repri-
mer ses appétits, amorlir ses dâirs, bnser
l'aiguillon de la chair.
Ety. du lat. morlificare , fait de mors ,
mortis et de fieare, rendre mort. Y. Mort,
Rad.
En vl. il signifie encore faire mourir.
MORTIFIAR 8E, V. r. Se mortifier,
mortifierson corps, corriger ses passions.
MORTIFIAD, lADA, adj. et p. (mour-
tifià, àde) ; moubtitiat. Mortifié, ée.
Éty. V. Jlforl,R.
MORTIFlCAdO , vl. MoHificacià, cat.
V. Mortification.
MORTIFICABIEN , S. m. vl. MorHfiea-
mento, ital. Mortification, t. c. m. et Mort,
Rad.
MORTIFICAR, Mortifiear , cat. Voy.
Mortifiar, plus usité.
MORTIFICAT, V. Jtforli/i<i(, plus usité.
MORTIFICATIO , vl.et
MORTIFICATION, S. f. (mourtifica-
lie-n) ; HonanncATioii. Mortificazione , ital.
Mortifieaeion , esp. Mortijicaçâo , port.
Mortifieaciô, cat. Mortification, action de se
mortifier, austérités des personnes pieuses.
En vl. mort,
Éty. du lat. mortifieationis, gén. de mor-
tification m. s. V. Mort, R.
MORTIFICATIO, IVA, adj. vl. Morti-
fication, mortel, qui donne la mort. V. Mort,
Rad.
MORTIOOOS, OD8A, adj. (moortlgôus,
ôuse), dl. MOfmnGOM. Malingre, languissant,
on le dit des arbres dont les feuilles jaunis-
sent, et des personnes qui dépérissent , qui
sont menacées d'une mort prochaine.
Éty. V. Mort, R.
MORTILHOU8, OUSA, adj. (mourtil-
lôus, ôuse) ; hovbtiuoii», dg. Jasm. V. Mor-
tineou,
MORTINA, s. f. (mourtinej; HoomnA.
Mortalité des bestiaux. Voy. Mortalagi et
Mort, R.
MORTINEÔU, ELA, adj. MOKnuMi».
Pâle, blême, moribond.
Éty. V. Mort, R.
MORTOUN, s. m. (mourtôun); uovm-
TovM. Jeune enfant mort.
MORTUARI, s. et adj. (mourtuàri);
Mortuario, esp. Mortuario, port. Mortuai-
re, qui concerne les morts, qui sert au funé-
railles. V. Mortuorum.
MORTOORDM, (mourtuôroun); uovm-
TvoKvii, iioBTVAM. Extrait mortuaire, acte qui
atteste l'époque de la mort d'un individu.
Éty. du lat. mortuorum, des morts, sous-
entendu, acte ou état. V. Mort, R.
MORTUORUM, brav moustoau. Drap
mortuaire , drap noir , traversé d'une croix
blanche, dont on couvre les morts à l'église.
MORTUORUM, Mot latin, conservé pour
indiquer ce qui concerne les morts : Metsa
de mortuorwn, drap mortuorum. V.Mort,
Rad.
MORUA, s. f. (morue). Nom nicéen de la
murène myre. V. Filas.
MORUT, adj. vl. mommn. MOTTUd, Cat.
Morrudo, esp. Lippu, rechigné.
BfOR
MORVA, s. f. (mérve). Pour morte ,
mucus qui sort du nez , V. ifourveoii et
ifor6,R.
MORVA , s. f. BBomiA. Brom, cat. Mala-
die contagieuse qui atteint les chevaux, les
ânes et les mulets.
Éty. de morbus, maladie, selon Méo. Y.
ifor6, R.
MORTEL, s. m. vl. Blorve, Y.Mourvei;
polype, excroissance charnue ou vésiculeose
qui se forme dans le nés. V. Morb , R.
MORVENC , V. Mourvene.
MORTOU8, OUSA, adj. (moorvdus,
ôuse) ; HovKTOiif, Booiuioiif . Morveux , eose,
qui est atteint de la morve*
MOS
M08 , titre honorifique « vl. Mensieor ,
monseigneur.
MOS , s. m. vl. Mousse. Y. Moussi.
M08, s. m. dg. Mos, cat. Morceau,
bouchée. Y. Mord, R.
Mos de pan , morceau de pain.
Lou pan, la grigouo, lou faysani
Que n'es pas mos de paysant.
D'Astros.
MOS, OSSA, adj. vl. Mousse, émouasé,
épointé.
MOS, pr. poss. vl. m. lr« pers. Mon ,
mes : Mos fraire, mon frère ; Mos companh,
mon compagnon.
Éty. du lat. meus.
MOS, part, explétive, vl. Enfin, au sur-
plus ; certainement , en vérité.
MOS-sBcim, Y. Mossen.
MOS-MB, titre d'honneur (mosséin);
MOMBB, HBtuBB, vl. Messlre, d'où monsieur,
ces titres se trouvent souvent dans les an-
ciens écrits, indiqués seulement par Mss.
M08AIC, adj. vl. Mosaic, cat. Y. Mou-
saica.
MOSGA, vl. Mosea , cat. esp. ital. Y.
Mousca.
M08CAIL, s. m. vl. Êmouchoir, éven-
tail. V. Mousc,^.
MOSCALHO , S. m. vl. Moucheron. Y.
Mouissilhoun.
M08CAR, V. a. vl. Ëmoucher. Yoy.
Mouic , H.
MOSCIDAR, V. a. vl. Flairer, renifler.
MOSCLALH, s. m. vl. Hameçon, crochet.
Éty. Ce mot parait composé de mos, pour
mosca, mouche, et de clalh , pour clau, qui
fiche la mouche, Y. Jlfou^c, R. parce que
c'est à l'hameçon qu'on fixe la mouche arti-
ficielle ou naturelle quand on pèche.
MOSCLAR , s. m. vl. M. Raynouard
traduit ce mot par nasse , dans le passage
suivant :
En ayssipot hom prendre assa volontat
d^aquel peys sens mosclar ni sens filât.
Nous croyons qu'il doit être traduit par
hameçon , sans hameçon et sans filet.
Mosclar, mousclar, mousclau , moselalh ,
sont les noms anciens et modernes d^ ha-
meçons.
MOSCLE , Y. Muscle.
MOSEL, s. m. vl. Chevreau.
MOSENHBN, titre d'honneur, t1. Moo-
seigneur.
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BIOS
MOSmtTOUN , 6. m. (moairitéa) » d.
bas lîm. V. Mitiritoun et Brigadeous.
M08IT,t1. Peint.
HOWEIRA, 8. f. vl. Bourse.
M08QUEIAB , ¥]. et
M08QUEJAR , vl. Y. Mo^iquegear,
MOSQUBT , s. m. vl. Ëmouchet. Y.
Mouiêset et Mome, R.
MOfl^iUBT , 8. m. vl. Musc, ambre.
Éty. du lat. muséum, m. s. Y. Mute, R.
M08QUETA, s. f. vl. Emouchette . fe-
«wlle de rémouchet. V.Mosquety Mouusei
fiiMouse, R.
llO8QUILIiO0N 1 8. m. (mosquilléun), et
MÔSQUIN , s. m. (mosqiiïn) ; Mosquit ,
cat. Mosquilo, esp. port. Moscherino, ital.
Mouchenin. Y. Moui9io^ny Mouisiilhoun
piMousc, R.
M08SA, adj. f. vl. Mousse • émoussée.
y. Mos.
M08SA, s. r. vl. Y. Mouêta et Mouffa.
MOSSBGNBR et
BÉOSSEIGNEN , vl. Y. Motienha et
Mfonteignour.
MOS8EN, titre d'boDBeur, vl. Blessire,
monseigneur.
M088ENDIIE , s. m. vl. Y. MounH-
gnour.
^ MOSSENEœ, titre honoriOque, vl. Mon-
seigneur.
MOSSENH'EN , 8. m. vl. mombimm.
Redondance de politesse , formée de mos^
ienher en , mosseinher en , monseigneur ,
seigneur.
M088ENHER, vl. Mossenyer, cat. Y.
Moumignour.
niOSSES , s. m. pi. (mossés)» dg. Mor-
ceaux, dentées, coups de dents. W.Mord, R.
MOSSBU, titre d'honneur, vl. Monsieur.
MOST, vl. Most, cat. W.MousL
MOÉTARDA, vl. \.Mou$tarda,
MbSTE, adj. vl. Moite, humide.
Ëty. du lat. madidus, m. s.
MOSTELA , s. f. vl. MOfruLA. Mottela ,
cat. Fouine , espèce de machine de guerre ;
belette. Y. MousUla.
MOSTELLA» vl. Y. BfoiUla et Moue-
iela.
ncoSTELON, s. m. vl. MotTB&o. Belet-
ton« le petit de la belette.
Ely. Dim. de moelela. Y. Moustela.
lIOSTER,s. m. vl. Couvent, monas-
tère. V. Mounettier et Mono, prép.
Moster gênerai, cathédrale.
M08TIER, vl. Monastère, couvent,
églbe. Y. Mouslier et Mono, prépl
M08TRA, s. f. (méstre) : w>vBtTmA ,
piovASTBA. Monstra , ital. Muettra, esp.
Monstra, port. Mostra, cat. Montre, les
échantillons de marchandilse que les négo-
ciants exposent en vue ; apparence.
Ély. du lat. montlra. Y. Monttr, R.
Ep vl. revue des troupes.
MOSTRA, Pour montre, horloge, Yoy.
M(m0itra.
MOSTRA^OH, s. m. vl. uonmjLMm.
Mosiradar, cat. esp. port. Mestraïore, ital.
Démonstrateur, ipdicateur. Y. Monstr, R.
MOSTRAIRE , s, m. vl. Indicateur , oui
montre. Y. Mostrador.
Ély. du Ut. mamirare. Y. ifoiislr,R. .
MOS
MOSTRAMEN, 8. m. vl. Moitrament,
anc.cat. i#o«lramento, ital. Preuve, démons-
tration. V. ^otuir, R.
MOSTRAR, V. a. (monstra); wovnuAm,
rA^s-FswK, nioicAB. Mottrare, ital. Mos-
trar , esp. port. cat. Montrer, indiquer,
faire voir, laisser paralUre, prouver, démon-
trer, enseigner, apprendre.
Ely. du lat. monstrare. Y. Monsir , R.
Moustrar lou euou , suspendre ses paye-
ments. V. Quinquinelia,
M09TRAR SE, y. r. Se montrer, se
faire voir, sp présenter dans l'occasion.
M08TRAT, ADA, adj. et p. (moustrâ,
àde); nootraAT. Montré, ée. Y. Monstr, R.
MOSTRE, vl. Y. Monstre.
M0STRU08 , vl.
jnOSTRDOSiTAT, vl. Y. Monstruo-
sitat,
MOSTRUOZ, vl. Y. Monstruous.
MOaTRUOZlTAT, vl. V. MonstrMsi-
tat.
MOT
MOT , s. m. (mo et mot) ; moo. Mot, cat.
MoU, esp. port. Moio, ital. Mol, lettres dont
l'ensemble présente une idée ; terme , parole,
diction , expression accoutumée , dicton ,
sentence ; missive , dernier prix d'une chose
qu'op veut vendre.
Ëty. du lat. muUum, fait de mu(tre, par-
ler bas, dérivé du grec {JlûOoc (muthos) , pa-
role, discours.
No far mot , vl. ne dire mot.
Dérivés : Moutet , Motus , Myihoulougia ,
Mythoulougique, Mythouhugisto.
Le mot dont vient un autre mot s'appelle
primitif ou radical, et celui qui en vient
dérivéf
On dit qu'un mot est:
MONOSYLLABE , qauul U s'est ooiDp<Mé <|m d'o^e sjl-
l«be , bon,
DISSYLLABE , quana U Tmi de deux, bonne,
TRISSYLLABE , ({oand U i*e»t de troii , bonnement.
FOLISSYLLABE . quand il Pcet de pla»teiire, tèeolutiom-
nairem*ntt toniù'tuU'pniatUment.
Les anciens manuscrits sont très- difficiles
à lire parce que indépendamment de la défec-
tuosité des caractères, les mots y sont entiè-
rement serrés. Ce n'est que vers l'an 630 ,
que l'on a commencé à mettre entre eux quel-
que distance, et il n'y ei^ eut de très-sensi-
bles et de régulières que dans le VlIIn'siècle.
Dict. des Orig. 1777 , in-12.
MOT, adv. vl. Pour beaucoup. Y. Forsa.
MOT-o'pBou, s. m. (mot-d'ôrdré). Mot
d*ordre , mot donné pour se reconnaître.
MOT, OTA, adj. vl. Maint, ainte, plu-
sieurs ; motot de veU , maintefois.
Ély. Y. Mult, R.
MOT, adv. vl. mots. Beaucoup, plusieurs,
fort, très. y. Moût ei MoU.
MOT , s. m. vl. Signifie encore, chant ,
chanson , genre de poésie.
MOTEZA, 8. f. vl. BoiiraxA. QuanUté ,
multitude. Y. Mult, R.
MOTFORMABUS, ABLA, adv. vl.
Multiforme, diversifié.
La mot-formabla saviexa de Dtey,
N.T. ad.Eph.
*- Multiformis sapientiœ dei.
MOT
667
M0TH8, s. m. vl. Muid.
Ëty. du lat. modium , m. s.
MOTI, adj. m. d.m. V.Mout.
MOTl , vl. Â.lt. de moUi et de muUi, plu-
sieurs. Y. MuU, R.
MOTIR , V. n. vl. Déclarer, indiquer,
parler bas , marmoter , murmurer.
Ëty. du lat. mutire , m. s. Y. Mot, R.
MOTIU , IVA , adj. vl. Motiu, cat. Mo-
tivo, esp. port. ital. Mouvable, agitable;
moteur. V.Mouv, R.
MOTIVA, adj. vl. Motrice.
Ely. de motus, mouvement, et de iva,
\.Mouv,ïi.
MOTO, vl. Y. ilfoutoun.
MOTOGOT , S. m. (motogô) , et mieux,
MATAooT. Nom bas limousin de la mandra-
gore. Y. Mandrigoula,
MOTON , s. m. vl. Y. Moutoun , R.
MOTONIER , 8. m. vl. Marchand , ven-
deur de moutons.
Ëty. de moton et de ter. Y. Moutoun , R.
MOTONINA , 8. f. vl. iu>TToimiA. Peau
de mouton. Y. Moutoun, R.
M0T08, vl. pi. de MOT. Plusieurs. Yoy.
MuU,R.
MOTS, vl. Plusieurs. Y. MuU, R.
MOTS , s. m. pi. vl. Yers, rimes, paro-
les. V. 4fk
MOTUS et mmif (môtus). Mots dont on
se sert pour avertir quelqu'un éfi ne rien
dire. Y. Mut, R.
MOTZ,vl. y.MolL
MOU
MOU , S. m. d1. Pour Mot , v. c. m.
^ Lou souneri, ni mou, je l'appelai, mot,
c'est-à-dire, point de réponse, il fit la sour-
de oreille.
MOU, dans les anciens titres est souvent
l'abrégé de Moussur : Mou de la roca,
Mons de la roque.
MOU , Ppur limiignon , Y. Moue et
Mouch,
MOU, 8. m. d. lim. Pour Mot, v. c. m.
MOU, vl. Il ou elle meut, excite, vient,
procède , s'en va , commence.
MOU AELE , ABLA, adj. (mouàblé,
àble ) ; Movible , cat. esp. Movevole , ital.
Meuble, qu'on peut mouvoir; c'est l'opposé
d'immeuble, mobilier.
Ëty. du lat. mobilia, Y. Mouv, R.
MOUAGRA,s. f. (mouàcre). L'argent,
la monnaie, en style plaisant.
MOUAK , 8. m. (mouà). Nom qu'on don-
ne , dans le Qard , au Nycticorax. Y. Moa-
moa.
MOUAL , d. du Yar. Y. Mouel
MOUALA, Y. Mouela.
MOUALE, Y. Mouele.
MOUAR, d. du Var et de Marseille,
ait. ùeMorl, v. c. m.
Per bire booeno moaar fooa tnkt boMoo tldc,
Bellot.
MOUASTRA, Y. Mouestra.
MOUASTRE, Y. Mouettre.
MOUBILE, ILA, adj. (moubilé, ile);
moutadm. Mobile, ital. MovibeU esp. Mo-
bil, port. Mobile , gui est susceptible de
mouvement , qui est disposé au mouvement ,
changeant.
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668
MOU
Ety. da lat. mohUis^ m. s. V. Mouv^ R.
Fettas moubilaê. fttes mobiles, qui arri-
vent le même jour de la semaine , mais ra-
rement le même jour du mois.
MOUBlIf, s. m. Mobile, it^l. MovU ,
têff. Mobil, port. Mobile, ce qui meut; ce
qui porte , ce qui excite à Élire quelque chose.
JÊty. du lat mobHe,m. s. V. Mouv, R.
MQUBILIERfS. m. (moubilié); if o6ilt,
ital. Mobilier, les meubles en général et
tout ce qui en a la naliire dans une maison.
Ély. du lat mobiUs, qui peut être remué.
V. Mouv, R.
ncOUBILlSAR , T. a. (moubilisà) Mobi-
liser.
MOUBILITAT, s. f. (moubîlilà) ; Mobi-
Utà , ital. Movilidad , esp. Mobilidade ,
port. Mohilital , cat. Mobilité , faculté qu'a
un corps de pouvoir être transporté d'un
lieu à un antre.
Éty. du lat. mobilitalis, gén. demo&itt-
to#. V. ifotiv, R.
MOUC, radical dérivé du grec |xu)xà(o
(môkaô) . se moquer, tourner en ridicule.
De môkaô , par apoc. môk , et change-
ment de (0 en ou et de fc en c . moue ; d'où :
Moue- aire , Moue-arela, fiiouc-and-ier 9
Mouc-ar-se, Moue-aria, Moue-ut, uta,
Moce-a,MouqU'and'iert Mouqu^ar, Mou-
qu-aria , Mouqur,
MOUG , s. m. (môuc) ; Lomoirotni , mou ,
MOVCB , MOVCaOVJH , IlOOCBALBAt , MOOCBOU-
LUOVm , Monte , MOVCHIL , MOVCOV , MODCAUIOI;*.
Moeeolo , ital. Lumignon , le bout de la
mèche d'une lampe, d'une chandelle, d'un
cierge, etc. quand il est allumé; on le
nomme moucbure ou mouchon, quand il
est coupé ou mouché.
Êty. du grec p-'jU (muxa) ; mèche et mou-
cbure. V. Mue , R.
ttOUG , s. m. La roupie du nés.
Éty. du lat. mucus. V. Mue, R.
MOUCACA. s. f. (moucâque). Mauvaise
mine. V. Maeaca,
MOUCADOUR , s. m. (moocadùur) ; Voy.
Mouchaire et Mue , R.
Moucadour de poile , dl. visage de bois.
MODCAIRE , EI.A, s. (moucàïré, èle) ;
Moqueur, V. Trufaire : qui mouche les,
chandelles ; on dit aussi Mouchaire.
Éty. de mouear et de aire. V. Moue,
Rad.
MOnCALHOUN , s. m. (moucaillôun).
V. Moue.
£ty. Dim. de moue. V. Mue, R.
MOUCANDIER, lERA , adj. (moucan-
dié, iérc). Moqueur, cuse. V. Trufareou
eiMoue, R.
MOUCAR , V. a. ( moucà ) ; moucba* ,
sMovmcBAB. Mocar , esp. Moucher, ôter la
morve qui se trouve dans les narines, la
portion d'une mèche qui est déjà charbon-
née et qu'on appelle moucbure quand elle
est enlevée; river ses clous à quelqu'un.
Éty. du lat. mueeare , ou de Moue , ?. c.
m. et de la term. act. ar. Y. Mue , R.
MOUCAR SE , V. r. is HoocflAs. Se mou-
cher , s'ôter la morve du nos.
Les andens se mouchaient avec leurs
doigts, avec leur robe, ou ils avalaient le
mucus qui devait s'écouler par le nez. Xeno-
MOC
phon rapporte qne Cyrus avait défendu aux
Perses de cracher et de se moucher en pn-
blic. Dans l'Asie, les personnages du pre-
jnier rang, même , se mouchent encore avec
les doi^, qu'ils essnyeot «nsoite av«c un
mouchoir de grand prix.
MOUCAR SB, V. r. Se moquer. V. Tru-
fane.
JSly. du grec (juoxau) Tmôkaô), se moquer,
tourner en ridicule, oude Thébreu mouq, se
moquer, railler. V. Moue, R.
MOUCARELA, S. f. {moucarèle) , dl.
Œquenaude. V. Chiea et Mue, R.
MOUGARIA, 8. r. (moucarie). Moque-
rie. V. Tt^faria eiMoue, R.
MOUGEGADA, s. f. (moussegàde) , dl.
MovftsoAOA. Morsure. V. Mord, R.
MOUOiSOAR, dl. (moussega); Hootts-
OAM. Ronger, mâcher. V. Rouigar, Maehu-
gareiMord,^.
MOUGEI«,s. m. (moocèl). Morceau. V.
Mouceou, comme plus usité.
Éty. du lat. moniuncula, dim. éemortus,
mordu, ce qu'on enlève en mordant. Voy.
Mord,R.
MOUGELAR, V. a. (moucelâ). Morceler,
diviser en plusieurs morceaux; manger de
caresses, Sauv. mordre dans quelque chose,
comme dans un fruit, etc.
Ély. de moueelei de ar. V. Mord, R.
MOUGELAS, s. m. (moucelàs). Augm.
de moucel, gros morceau. V. Mord, R.
MOUCELET, s. m. (moucéié); movcs-
Lomt. Petit morceau.
Ély. Dim. de moucel V. Mord, R.
MOUGEI«ET-oB-Tifi«A, 8. m. (moocélé-
dc-vigne).M. Avril , donne pour équivalant
français k ce nom, boursette. V. Douceia.
MOUGELETS, 8. m. pi. Nom par lequel
on désigne, dans Us environs de Valensoles
et de Mezel, la mâche , V. Douceta ; et la va-
lériane corne d'abondance, Valeriana cornu
copia, Lin. Fedia cornu copiœ, Gœrnt.
plantes de la fam. des Valérianées que l'on
mange en salade, d'où le nom de mouceîeU,
petits morceaux, qu'elles portent. V. iford, R.
On donne aussi le nom de moucelHs , par
la même raison, au tabouret enfilé , Thlaspi
perfoliatum. Lin. plante de la fam. des Cru-
cifères siliculeuses , qu'on trouve dans les
champs. Voy. Gar. Thlaspi perfoliatum,
p. 459.
MOUGEI.OUN, V. MoueelH et Mord,
Rad.
MOUGEOU, 8. m. (moucèou ) ; moogbi. ,
■OVCm, MOt, MICBB, •IfCOO, OATAOA. MorCCSU,
partie détachée d'un tout; fraction d'une
chose bonne à manger ; petit champ , petite
étendue de terre.
Éty. de moucel, par le changement de I en
ou. V. Mord, R.
iV*eii fariou qu*un mouceou, je n'en ferais
qu'une bouchée.
Mouceou margot , Avril , et mouceou e m-
pouisounat, gobe, boucon, morceau ou bol
empoisonné , destiné à des animaux qu'on
veut faire périr.
GrQS mouceou noun si poou mastegar ;
mouceou avalai n'a ges de goust, un service
rendu est bientôt oublié.
MOUCEOU D'ADAM, s. m. Le noeud
de la gorge formé par le larynx.
MOD
MOUCH..., Le c, dans le dialecte mobta-
gnard, particulièrement, se prononce teh, ti
les auteurs qui ont pris la prononciation pour
guide de leur orthographe, ont écrit pidneors
mots par eh, qui auraient dû l'être faris, on
trouvera k e, les mots qui ttanqueniàxà.
MOUCHA, s. f. (moùtche). Tison, flam-
bart. V. Mouchoun.
MOUGHAGHA, 8. f. (moutchàtche).
Nom de mépri^ue l'on donne à unelemroe
ou à une fille bourrue, peu affable ou de mau-
vaise humeur, ou à celles qui ont mauvaise
mine, qui sont extrêmement laides.
Éty. de l'esp. muchacha , petite fille , et
pris dans le sens déprécjalif, conraie RoesOf
Bouquin, eic, v. c. m.
MOUCHADOUR, S. m. (moolsadôur), d.
bas lim. V. Mouchaire et Mue, R.
MOUCHAIRE DBCAiiDKLAt, V. Jfoiccafre
eiMue, R.
MOUCHAIRE , s. m. (motttchâïré] ; mov-
CAIBB , HOVCBAOOVa , HOVCADOVB , HOVCflOOO ,
Movcooim, qui est français. Mouchoir , linge
pour se moucher, celui qui mouche les chan-
delles, moucheur.
Éty. du lat. mucare, se moucher, de eimii-
gère nares, qui signifie la même chose. Voy.
Mue, R.
Jlf ottc^airs docu côuel , fichu , en parlant
des femmes , et cravate , quand il s'agit des
hommes.
il ne parait pas que l'usage des mouchoirs,
fut connu des anciens qui , comme Dio^ène
et Galon, se mouchaient avec les doigts.
Geux qu'ils avaient . connus soua les noms
de sudarium et é'orarium , ne leur ser-
vaient qu'à essuyer la sueur ou.la bouche. V.
Mouear se.
Le plus ancien texte où il soit dit mention
des mouchoirs , est tiré des Gloses sur les
Rasiliques. V. Orarium, Ency. méth. antiq.
MOUGHAN, s. m. (rooutchan)j d. lim.
1^8 mouches en général. V. Mouse, R.
MOUGHAR, v. a. (moutchà). V. Mou-
ear eiMue, R.
MOUGHAR, V. a. Boire, trinquer , v. n.
moucher, espionner, observer secrètement.
Éty. dulat.mtitfca, mouche, espion, et de
la term. act. ar. V. Mouse, R.
P«rtT«r«ii tempUer,
Umehmt à mo«n ImuMm d'an vi« et moo éditer.
La B«UMMli«rt.
MOUCHARD , 8. m. (moutchàr). Mou-
chafd, espion de police.
Éty. de mouchard , augm. dépr. de mou-
cha, mouche, qui désigne un espion. Voy.
Mousc, R.
Dérivé : Mouchardar, moucharder, faire
le métier de mouchard.
Darius le Jeune, roi de Perse , fut le pre*
mier qui répendit des espions dans les socié-
tés, pour savoir ce qui se passait. Denis le
Tyran, imita son exemple, et il n'a été qoe
trop suivi depuis.
MOUCHAT, s. m. (moutsà) , d. bas Ikn.
SoufRel. V. Soufflet et Mue, R.
Emplasire, humiliation qu'on éprouve.
MOUGHETA,s. f. (moutchéte). Mou-
chctte , outil de menuisier qui sert k (aire les
baguettes, les boudins , les moulures , etc.
MOUOHBTAR, T. a. (moalcbeU). Mott-
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IV^
MOU
ebeter, foire des noochetweê , de pttilâ trous
00 de petites marques rondes sur une étoffe.
, Ély. d« meueheta pour mouêqueta , petite
JBMMehe, et de or. V. Mcfuse^ U,
IIODCIIBTAS, s. m. (mootchétes):
■MooBtMirAf . lIoudieUiBs , iDstnuaeQt fait
pour moucher les chandelles et les bougies.
. Éty. de mouehar et dtetas. Y. Mue, R.
On nomm^ porte-moucheHei , le petit pla-
teau msr lequel on les pose.
MO0C0ETA8, S. f. pi. (moutcfaétes);
«n)>î)ciicTAfl. Pincettes, Instrument formé de
deux branches parallèles en fer, réunies à un
bout , par une lame d*acier courbée et plate,
dont relasticité permet d^écarter ou de rap-
procher les branches ; Tautre bout est aplati
en disque pour saisir les charbons.
Ély. V. le mot précédent.
Les Provençaux confondent son?ent, sous
le nom de moucbelles , les mouchettes pro-
prement dites et les pincettes ; ces dernières .
ne sont destinées qu à remuer les charbons. ,
MOncHBTAS, s. f. pi. Est encore le nom
qu'on donne au chas, instrument de maçon'
qui sert à vériQer si un mur est d^aplomb ;
cest aussi le rebord que fait le larmier d'une
corniche.
MOUCHETAT, ADA, adj. et p. (mout-
chetà,àde]; Moscata, ilal. Mouc(ieté , ée.
ncOUCHETURAS, S. f. pi. (moutchetû*
res). Mouchetures , ornements qu'on donne à
une élofTe en la monchelant; taches de Il^er-
mine et de certains autres animaux; en chi-
rurgie , scariications légères ^u'on bit à la
peau.
Ély. démoucheta, petite mouche , et de
was. V. Moute, R.
MOUCRiCAB, ?. a. d. béam. Mordre,
mordiller.
Ély. du lat. wiorHcare, m. s. V. Jlfprtf, R.
MOUCHlIi , s« m. (moutchil), d. de Barc.
Mèche, lumignon. V. Jlfotic et Jtfuc, R.
MOUCHOUAR. Mot pris du français. V.
Moueadour , Mouehaire et ifiic, R»
MOUCHOUN y s. m. (moutchéun) ; nmi •
naovii , Ti^ooi , mm, aoueBA. Tisoo; boul
de cierge ou de chandelle; peloton, chose
ramassée en pelotte.
Un mouehoun depeous , dl. une poignée,
un peloton , un paquet de cheveux.
Éty. de numch et de oun. V. Mue.
KOUGBOUIf AR, T. wmmammmuAmy Gare.
Éteindre un tison , en faire tomber la partie
enflammée ; f3g. souffleter , donner des
soufflets.V. jriie,R.
. MOUCBOUNIAIRfi, V . Tiêounwire tl
tfue.R.
MOUCHOUNIAR, ▼. a. (mouichoupià) y
d.m. Tisonner. V. TUounar et Jfuc,^R.
MOUCBOqROIN, s. m. (moutchourdin),.
d. béarn. Célibataire. V. Càibatari,
MOUGIDAR, T.n. (oaoocidé), d. bas Hm.
Retirer et rejeter un peu fort Thumeur ou Tair
quîest dansles narines. \.Mmifiaf^M»hVi*
MOUGIOADUIIA, V.
MOOeiOAONA, s. f. (moucîgàgne);
■oocMABoiu» MovMMAoïA. Morsuro, cm-
preinte qu'elle laisse.
Êtj. AU.^ mowrdiffëgna, foméêemor-
iîsore|de«|iiaet.dt^^.V.Jff»rtf| R.
MOU
MOHeiOAR, V. a. (moucîgà). Y. jtfor-
dre et Mue , R.
MOUGIGAR, V. a. (monssigà) ; movn-
oAm, «oociAii • MOVfiKGAB , Boasas. Mordre,
entamer avec les dents.
Éty. de moucel , morceau , et de igar ou
egear , enlever un morceau.
Mùucigar un petseguê , Tr. Mordre sur .
une pèche , et non mordre une pèche.
An moueigat aquelpan, dl. on a mordu
dans ce pain.
Li an moueelat, on y a mordu.
MOUGOS, vl. V. Mucous.
MOUGOU , 8. m. dg. V. Moue.
atÔUGOURAT , ADA, adj. et p. (mou-
couré , àde) ; moc9«ov«at. -Ce mot parait
être une altération de maueeural, dérivé de
ttiaueotirar, formé de ma tt, mal, de eor ,
cœur, et de ar, indisposé.
TofU mouquoura 4*un taou langage ,
Daphnie tourte..*
H. Morel.
MpUDE. OUDA, adj. (môudé. éude),!
dl. Emoussé, ée , rebouché, en parlant d'un '
outil tranchant.
MOUDELA , s. f. (moudéle) ; moqleoa ,
MOVILA , MOIILBOA , MICA y MISTA , BminCA ,
■BicA. Midolla, ital. Miga , esp. Miolo, port.
La mie du pain.
Ëty. du lat. medulla, ou du grec {jiueXt^87^<
imuelôdés), semblable à la moelle. Voy.
(eoulhf R.
El quand aurae màrrida dent,
Mangearas la moudelo et laisaras la croutto,
Dioul.
MOUDELA , s. f. ( moudéle ) ; hoosia ,
MOintA , MBOOUIA , MBSOVLA , mVOOLA , MOV^
f BI.A , MmtovT. MidoUa^ ital. Medula^ esp.
Medulla, port. Moelle , substance huileuse
et grasse, d'une certaine consistance, con-
tenue dans la cavité des grands os.
OnnommemoeHe allongée, la partie du
cerveau qui s'étend jusqu'au trou occipital
et se continue avec )a moelle épinière , qui
règnetout le long du.dos des animaux , pas-
sant dans un canal osseux» formé par les
vertèbres.
Ëty. du lat. meduUa,on de l'hébreu moa,
moelle ;at*uXXoç(amalIos), en grec. Voy.
Meaulk, R.
MOUDBUk, MooBLA on MoouA. MoclIc,
est aussi le nom que porte la substance vas-
culeuse qui occupe le centre des corps li-
gneux où lo caoal médullaire.
Ety. du lat. medulla, m. s. V.MeouJhy R.
MOUOELAR, V. à. (méudelâ); if odtfUart,
ital. Modeler, imiter une Ggure avec des;
matières tendres, en terre» en aire, en pMl»,
pourTexé^tar enaoîte suf des matières do-
res^ ou seulement pouren eenserver fem-
preinte ou la forme.
Éty. de mondais et da la tara, aci ar,
faire un modèle. V. Mod , R.
L'art de modeler, ecnra sovs le nom dei
glaslîaoe. est attrîbaé i Dibotadca, potier de
tem à Sieyone^ vert l'aâ S98, avant J.-C.
et soif ant d'autres, À Lyaistrate, frère ou
beaikMre du seulptant Lyssipe > 3S8 ans
ayant ^ésM-Cbifat,
MOG
669
André Verrochio , peintre itaHen do XV»»
siècle , a, le premier, imaginé de mouler en
plâtre la figure des personnes vivantes ou
mortes.
M. Dupont, dans ces derniers temps, a
porté l'art de mouler en cire à un pomt de
perfection qui étonne tout le monde.
MOUDELE , s. m. (moudéle) ; vatboiw.
3fodel/o,ital. Modela , esp. port. Modèle,
tout ce qu'on regarde comme original , et
dont on se propose d'exécuter Ja copie;
exemplaire qu'il faut suivre.
Éty. du lat. moduluê , mesure. V« Mod.
Rad.
Moudéle d^un vaiseeou , gabarit.
MOUDERAMBNT, adv, (moudersmein);
Moderalamente y ital. Moderadamente^ esp.
port. Modérément, avec modération. Voy.
Afod.R.
Ëty. du lat. moderatè et de ment.
MOUDERAR , comp. V. Moderar.
MOUDIQUE, ICA, adj. ( moudîque,
ique); Médiocre y ilal, Modico^ esp. port.
Modique, renfermé dans les bornes de la mo-
dicilé ; médiocre , exigu.
Ety. du lat. modicus , fait de modui , me-
sure. V.Jl/od, R.
MODDOUIRE, dl. V. Moudourrou.
MODDOULOUN, S. m. (moudoulou) ,
d. bas lim. Petit tas. V. Mouloun et Mol , R.
MODPOURRB , et
MOUDOURROU , s. m. ( moudourrou) ;
MooDooMB. Bourru , bizarre , qui est toujours
de mauvaise humeur ; idiot, tète d'âne. Voy.
Mooudourrou.
MOUDULAR, et comp. V. Modular et
Mod, R.
MOUDULE, s. m. (moudùlé). Module ,
mesure , diamètre d'une colonne , d'une mé-
daille , d'une monnaie.
MOUDURA, vl. V.MoUuraeiMooutura.
MOUEL , ELA , V. Mol, R. 3.
MOUELA, 8. f. (mouéle), d. m. itsta.
Nom qu'on donne ï une poutre , qu'on nom-
me ailleurs /u#to.
Ély. du lat. molee^ grosse masse. V. Mol ,
R. 2.
MOUEUL, s^ f. Bourbier, terre ou sable
mou où les bestiaux et les roues des voi-
tures s'enfoncent.
Ély. de mouee, mou. V. Mol, R. 3.
MOUEI.A8, s. f. pi. Pour cervelle, V.
Moudella.
Ëty. Altér. de Meoulhas , ▼. c. m. et
Meoulh, R.
Lajouineesa ee faeilo à $e laissât tentar ,
A gaire de teslo et de moucllos ,
Bs uno cierodeispu mouellos^
Coumo voulez sepoou pastar.
Dioul.
MODELE , S. m. (mouèle) ; ■oimii.B ,
Moua , BMMOUB. Molêe , «sp. povt. Moule ,
tout instrument qui sert à donner ou à dé-
terminer la forme de quelque ouvrage;
modèle.
Ëty. du lat. modulus, m. s. V. Mod, R.
3^ ans avant f .-G. Lisistrate inventa la
manièrB de.&ire des portraits, en faisant des
moules et ptétre» qu'il remplissait ensuite de
dre.
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670
MOU
MODELE f 8. m. Muoo. Molle, digue ; fig.
homme moa, indolent. Ayril.
Éty. du lat. moU$, masse. V, Md, R. 3»
etitfbl.R. 3.
MODERDRB , V. Mordre et Mord, R.
MOUERRE, V. t. (mouérré), d. m. V.
MourreeiMol, R.
MOUERTet ,, ^ ^
MOUERT-DE-FAM, etc. Un affamé ,
un va-nu-pieds. Voy. Mort, Morirde-fam et
Jlforl,R.
M0UE9, S. m. (menés), d. m. La pomte
du soc»
MOÛesTRA, 8. f. (méuestre); motnwLM.,
Mostra, ilal. Monstra, port. Montre, petite
horloge qu'on porte ordinairement dans la
poche.
Ély. du lat. monstrare , montrer, parce
qu'on donnait anciennement le nom de
moueitrat montre, au cadran d'une horloge ,
parce qu'il montre les heures. V. Monstr,
Rad.
Dans une montre , comme dam une
pendule, on nomme:
AlGVÎhUE , l'opioe d« knoe mobU* qui indiqM 1m
hcftrcs et les inirates.
ARBRE , pièce ronde oo cerrée, portée per deux plvola ,
à laquelle est ordinairement adapta une roue.
BOITE , petit coffre qui rmfcmM le mouTcnient de la
montre ; elle eat eompoe^ de la euvHt» ou (muId in*
Icriear ; de la lunetu , on anneaa daoe lequel le crietal
Mt enehàss^ ; de U chamièrt^ qui joint eoMmble la en*
vctte et U Inocttc , et 1» batU , partie aur laquelle r/poM
le cadran. Ln boite eat fermée an roojeo d'un reMort
qu'on nomme ressort de boue.
BOULE ou LENTILLE , suivant la forme , corps pesant
qui termine la verge du pendule.
BARRILLET , la botte cylindrique on Un^bonr qui ren.
ferme le grand ressprt.
BALANCIER, )e cercle d'aeW on de laiton qui sert à
régler le mouvement.
CAGE , Im deux plaques nommées platines , tenues éloi-
gnée* Tune de Vautre par des piiiers , entre lesquels
sont placées les roues.
(SlAlIf ETTE , la petite chaîne composée i» paillons , de
goupilles et de enchrts*
CARILLON , le mécanisme qui , dans une pendule ,
sonne on répète un air à l'heure.
COQ . la petite pUtine vidée et gravée qui couvre le ba*
lancier d'une mont|V.
CRE9IA1LLÊRE , la pièce qui , dans nue montre ou pen>
dule k répétition « &It sonner « éunt poussée par le
poussoir ou tirée par un cordon.
CRISTAL on YERRE DE MONTRE , verre circulaire et
bombé qui couvre le cadran.
CADRAN ,' la partie sur laquelle les heures sont marquées.
PETIT CADRAN ou ROSETTE , celui qui indique le
retard pu l'ayanoe.
FUSÉE , la pièce sur laquelle la chaîne s'enveloppe
MARTEAU , la pièce qui frappe sur le timbre ; elle est
composée de la tête , de la tige et de U queue.
MOUV(3IENT , Tenscmble des p^i^cs qui composent
une horloge, k l'esception de la boite et do cadran.
PENDANT , la partie de la boîte à laquelle on attache b
eliaîoc on le cordon ; il est cooiposé d'un bouton rivé et
d'un anneau.
POUSSOIR , le pendant d'une montre A répétition , ainsi
nommée parce qu'on le pottsse pour bSre sonner.
ROSETTE , V. Petit cadran,
ROUES , V. Boda.
RESSORT GRAND, H est eootemi dans le barOlet ou
tambour, on nomme ail, la fonte dont U est percé pour
le Qxer au crochet du barillet.
JSipèeei :
MONTRE À DEUX CADRANS , celle qui indique sur
cftiran l'heore «Tlnlit ,* tt nr l'utf* «eUe ^
nhU 4 12 '
MOU
MONTRE A RÉPérmON , eeifo qnt m«m1m
an roojen d'un repoussoir qu'on fait aller 4 volonté.
;MC»ITRE a REVEa , eelU qui soma 4 «ne heure
MONTRE A SECONDES , ealle qd marque ect dlvUona
de U min«|«. ^
^ Remonter une montre ou une horloge,
c'est remettre la corde ou la chaîne sur la
fusée.
Les premières montres de poche furent
fabriquées à Nuremberg, en 1500, par Pierre
Hell ; elles portèrent d'abord le nom de
Œufs de Nuremberg , parce qu'elles avaient
une forme ovale,
Gruet , de Genève , inventa la chaînette ,
qu'il substitua aux cordes à boyau qu'on
employait auparavant au zpéme usage.
Vers la fin du XVlIn»» siècle on con^mença
à placer des glaces sur les cadrais des
montres.
En 1583, Mathieu Ricci, jésuite, portai la
Chine une montre à répétition et une hor-
loge que l'empereur fit placer dans une
tour bâtie exprès.
En 1597, on apporta les premières mon-
tres en Angleterre , d^ÂIlemagne.
En 1674 , invention des montres à ressort
spiral, par l'abbé d'HautefeuilIe, Hooke ou
Huygbiens.
En 1676, invention des pendules et mon-
tres à répétition par Barlow , anglais (ou
perfectionnement.)
En 1807, le 19 Juin , invention de montres
à répétition dont la sonnerie est sans roua-
ges, par Aloîs-Ferdinand-fieroUa, deBe-
^nçon.
MOUESTRA, s. f. (mouéstre) ; movutra
■ovLAimA. Cadran ou cadran solaire, surface
où sont marquées les heures.
Êty. V. Moufstra, ci-dessus et Mouetr,
Rad,
Selon rÉcriture, il y avait à Jérusalem un
cadran solaire dès le temps d'Achaz, roi de
Juda, environ 44N) ans avant Alexandre.
L'art de faire les cadrans se nomme
gnompnique, de gnomon ou style , formé du
grec Yiv(/>jx(D (ginoskô), connaître.
MOUESTRA, s. f. Monetra, ital. port.
Muestra , esp. Montre, échantillon de mar-
chandise qu'on fait voir pour qu'on puisse
juger du reste. V. Mouetr, R.
MOUEi^TRE , s. m. (mouéstre); Mottro,
ital. Monstruo, esp. Monstro, port. Monstre,
animal dont la conformation s'écarte de l'or-
dre naturel ; personne extrêmement laide ,
cruelle, inhumaine, dénaturée.
Éty. du lat. monstrum, m. s. Y, Monstr,
Rad.
MOUFFA , s. f. (môufe) ; moussa. Musco,
esp. ital. Muâgo, port. Mousse, nom com-
mun à presque toute la famille des Mousses,
mais plus particulièrement aux genres Née-
hera, Hypnum et Leskea.
Éty. du lat. mutcus, mousse.
Peira que redouta n*amài$a pas mouffa,
MOUFFA, s. f. Nom qu'on donne , aux
environs de Draguignan , à une maladie de
l'olivier qui consiste dans un épanchement
de sève qui le fait périr si l'on n'y remédie
promptequent. On regarde cet(e maladie com-
me une espèce de morve, et dans le reste du
départenient, à ime maladie du câprier, d^
MOO
laquelle ses racines se couiTent d'une mouass
blanche et se pourrissent.
MOUFFA- BB-MAM, 8. f. MNVrA-B»«OaS4,
■OUI f A-DB-vAB. Mousse de Corse ou mousse
de mer, Fucus helminthoeorton, Dtc. plante
de la famille des Algues , qu'on trouve dans
la Méditerranée.
Telle qu'elle est vendue dans les boutiques,
la mousse de Corse est un mélange de fucus,
de corallines, de peraD^ions et d'ulves. Celle
qui nous vient de la Cqrse est la plus estimée.
Cette plante ou ces plantes réunies sonl
un des meilleurs vermifuges connus.
BfOUFFA , s. f. C'est encore le nom qu»
l'on donne aux fraises à Allos. V. FreUa,
mouffa-d'aubb , s. f. Nom qu'on
donne, aux environs de Toulouse, au Spha-
gnum arboreumy selon M. Tournon.
On donne le même nom, dans le mémo
pays, à plusieurs lichens de différents genres
qui croissent sur les arbres.
MOUFFA-BB-BABBicA, s. f. (méuffc-dé-
barrîque ) ; MonrrA-DB-TnDou. Nom qu'oq
donne, à Toulouse, au byssus des tonneaux,
Byssus doliorum.
MOUFFA OB-^ABST, s, (moufle dé paré).
Nom que porté, aux environs dé Toulouse ,
l'hypne des murs, Pypnum murale,
MOUFFA-DB-MOQCBTA , S. f. ( fflôuffe dé
souquéte). Nom qu'on donne, aux environs
de Toulouse, à l'hypne serpentant; ffypnum
serpens.
MOUFFA-DB-TiBDov , s. f. Nom qu'on
donne , à Toulouse , aU byssus des tonneaux.
V. Mouffa de bàrrica,
MOUFFA-DB-vALAT , s. f. (mènfTe de
balà^. Nom qu'on donne .dans les environs
de Toulouse , au bysse, Byssus incanus.
MOUFFCTA , s. f. (moufSète). Mofette ,
exalhaison fétide qui sort des mines et des
fosses d'aisance.
Éty. du grec (lecpitic (mephitis), puan-
teur.
MOUFFLAS , s. f. pl.(méuffles). Mouf^
fies, gants fourrés n'ayant ordinairement que
le pouce de distinct.
Ëty. de l'ail, moffel , m. s.
MOUFFLBT , ETA , adj. (moufflé, été) ;
■ovrrLBTi , BBBovMBKLAT. Moufllard , ardc »
qui a le visage joufflu , les mains potelées ,
le corps dodu ; dés fesses rebondies ; Mœlt
leux, Jasm; Y. Mouffiard,
MOUFFLETAS, 8. f. pi. (mouSIétes).
Attdies , terme de vitrier, pièces dé bois ton*
des et creuses , servj&nt a prendre le fer à
souder.
MOUFFLETl, Y. Moufflet.
MÔUFFUT , UDA, adj. (mouflu, ilde} ,
dl. ■oBMVf . Moussu, ue, couvert de mousse.
Éty. de mouffa , mousse' , et de iff , uda ,
ou du lat. museidus, m. s.
MOUFMA, T.'a. (mouffià), dl. Y. 9fou-
fidar. '
MOUFIDAR, ▼. n. (mouffida), dl. moot-
riAB. Renifler , mettl^ quelque chose sous le
nez comme pou^la flairer. Y. ilent/lar.
El ^ qife 4end «ban moufjidabo le tuai ,
Ee un mouneo apret co que mai l'y déliai.
HSIlet.
MOUFLARD, ARDA, s.eta4j. (moufflàr,
àrde) , d. béern. Malin, gros chien ; quia lea
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MOU
Jones Kbondies, mouflard, (pii a un excès
d'embonpoint.
Éty. de moue , qai fait moue. C'est une
onomatopée du bruit que font en soufflant
ceui qui font la moue.
MOUFLE, OUFLA, adj. (môoflé , éufle),
d. bas lim. Mou et élastique : Aquel lieeh es
bien moufe, ce lit est bien mou. Tendre , en
fMirlant du pain ; meuble , quand il est ques-
tion de la terre; moelleux, quand il s'agit
d'an drap ; dodu , quand on pÂrle d'une per-
sonne, grasse, des mains potelées.
MOUOBAR, ▼. n. (moudzà), d. bas lim.
Fouiller, labourer la terre, en parlant des co-
chons. On le dit aussi des taupes.
Éty. de mou, pour mov , de movere et de
gear, pour egear, remuer. V. Mouv , R.
MOUGEAR, V. a. md. Mougearunprad,
mougearlat truffai, fouiller un pré, fouiller
les pommes de terre , parlant des animaux.
MOUOES, s. m. (môudgés). Nom qu'on
donne , à Nismes , au ciste de Montpellier ,
Cistus MorUpeliensiSy Lin. plante de la fam.
des Cistes. On le nomme ailleurs, Massuga-
negraeiMuga, y. c. m.
MOUONA, s. f. (môugne); bofta. Bigne,
tumeur qui vient sur une partie qui a été
contuse ; momifle , coup de poing sur la fi-
gure, souche d'arbrisseau ou d'arbuste,
moue, grimace.
Éty. du grec {AOYiu) (mogeô), souffrir,
être las, accablé, avoir mal , être souffrant;
pu de rital. bugna, bosse : Faire la mou-
igna, faire la moue , avoir l'air inquiet comme
une personne qui souffre.
MOUGNAR, v. a. (mongnà). Tapoter,
donner des mornifles. Â.vril.
Éij» de Mougna,y, c. m. et de ar.
MOUGNEGNA, s. f. adv. (mougnégne).
Ferme de mépris, niaise, difficultueuse ,
façonnière , pusillanime. Avril.
Êty. Aller, de Mounina, v. c. m.
MOUGNEGNARIA8, s. f. pi. (mougne-
^naries). Difficultés, façon, hésitation d'une
tersonne simple, façonnière et délicate,
Lvril. V. Paieiariat et Mouninariae,
MOUGNOUN, s. m. (moognôun); hov-
«ov. Moignon . extrémité d'un membre
ont le reste a été coupé ; nœud du bois.
Éty. de l'italien manco^ maneone. Le Du-
bat. V. Jlfan,R.
Bf OUOOT , UDA , adj. et p. anc. béam.
lu , ue , porté à. V. Mouv , R.
MODIAROT, s. m. (mouiaré). Cast.
ourdon. V. Tavan,
MOmCHAelcomp. V. MouseaeiMouiit.
MIOUICHEGBAR , et wfbvumtMMm , T. n.
m. V . Mousquegear et Mouic , R.
MODICHILHO0N,s.m. (mouichilléun).
. Jiouêca y Mouiiioun et Mouse , R.
MOUIEIRE , d. m. V. Mouseire.
mOUlIiA , d. m. V. Moudela , Mie du pain
moelle. On le dit aussi pour cervelle. Voy.
Tvelas et Meoulh, R.
MOUINAGEA , Gare. V. Mouinaîha.
MOUlNAIaHA,s. f. (mouinàille). Voy.
^minilha et Af oito , prép.
■lOtllNE , s. m. (mouîne) ; Monaco » ital.
*nffe, esp. port. Monjo , cat. Moine , re-
[eax aolîUire » et par extension , r^gieux
n ordre monastique.
MOU
Éty. du lat. monachus, dérivé du grec
[lova^^c (monachos), solitaire, formé de
|A<^vo<; (monos) ,seul. V. Mono, R. ou [wvtoç
(monios), moines.
L'habii fax pat lou mouine , l'habit ne
fait pas le moine. L'origine de ce proverbe
vient de la question que l'on agitât , savoir :
si l'habit et le noviciat rendaient apte à pos-
séder un bénéfice régulier ; il fut décidé
qu'il falhiit être profès , ou en d'autres ter-
mes , que l'Habit ne faieait pas le moine,
VesUmenta pium non faciuni monachum.
La générosité des moines a souvent été
mise en problème ,d'où le proverbe suivant :
Ce qu'un mouine deou oubservar ,
Es de tout prendre et ren dounar.
L'origine des moines ,est presque aussi
ancienne que celle de l'Ëglbe. 11 y a tou-
jours eu des Chrétiens qui , à l'imitation de
Saint-Jean-Baptisle et des prophètes , se
sont retirés dans la solitude pour vaquer uni-
quement à l'oraison , au jeûne et aux autres
exercices de la vertu. Saint Paul est regardé
comme un des premiers solitaires chrétiens.
Il se retira dans les déserts de la Thébaîde,
l'an250deJ.-C.
Dans l'Ëglise , il n'y a eu de véritables
moines , d'après Saint Gérome , qu'à la paix
de Constantin.
L'Abadia se perde pas per un mouine ,
Pour un moine on ne laisse pas de faire
l'abbé.
MOUINE , s. m. Poinçon , pièce de char-
pente , sur laquelle est ûxèe la chanlatle
et à laquelle s'appuyent par le haut les jam-
bes de force.
Èly. de monos , seul , par opposition aux
autres pièces de la charpente qui sont pres-
que toutes doubles ou symétriques. Voy.
Mano , R.
MOUINE, s. m. «MOT, cACAv. Sabot,
toupie sans k>outon et sans main, melon
qu'on fait tourner avec un fouet , ce qu'on
exprime en français par le mot saboter. Ce
jeu est ancien , TibuUe en fait déjà mention.
MOUINE , s. m. Moine , espèce de cage
en bois dans laquelle on suspend un réchaud
pour chauffer les lits.
MOUINIER, dl. V. Mounier.
MOUINIIjHA, s. f. (mouinille); movi-
HAIAA , IIOIIIIIA«BA , MOOnATA , MOVIMAIA.
Moinaille , terme de mépris dont on se sert
pour désigner les moines en général.
Ety. de mouine et de ilha, tous les moi-
nes. V. ifono,R.
Mai que ni siège , m batalha,
Siegon lou fait de la mouinaîha.
Favre.
MOUIRE , d. m. V. Mouser.
MOUI8A8 , s. f. pi. (mouises). Les faces,
cheveux qui sont près des oreilles, terme de
Grasse. Garcin.
MOUISSA , s. f. (mouisse). V. Mousca
eiMousc, R.
MOUI9SALA, S. f. (mouissale) ; mom-
SAHA. Dans la Basse-Provence , on donne ce
nom à beaucoup d'espèces d'insectes d'iptè-
res, incommodes aux hommes el aux ani-
maux, et dans la Haute-Provence , aux gros-
MOU
671
ses mouches de différents genres qui tour-
mentent les chevaux en été.
Ëty. de mouissa, dérivé de miMca, mou-
che. V. 3fouse , R.
MOUI8SARA , S. f. (mouissâre). Voy.
Mouissala et Mousc, R.
MOUissAROUN , s. m. (moulssaréun).
V. Mouissoun et Mouse, R.
M0UI8SAU, s. m. (mouissaou) ; Mom-
cAuov, dl. Moucheron, cousin, dans les
environs de Montpellier.
MOUISSE, OUISSA, adj. (mouissé,
ouïsse), anc. d. de Carp. Moite, humide, un
peu mouillé.
MOUISSELEGEAIRA, S. f. (mouisse-
ledjàïre), dl. Une grapilleuse.
Éty. de mouissela et de aira , qui gra-
pille.
MOUISSELA, s. f. (mouissèle),dl. Y.
Sounglet et Rapugoun.
MOUISSEOU, s. m. (mouissèou) ; «asbv-
TA, nsLAtftA. Fils de bitord que Ton entre-
lace pour amarrer les cordes qui servent à
appareiller les ancres.
C'est aussi le nom qu'on donne à la traîne
ou corde qui sert aux matelots à tremper
dans l'eau de la mer le linge qu'ils veulent
laver.
MOUISSET^ ETA , adj. (mouissé , été) ,
dl. Ecourté, qui a les oreilles courtes, émous-
sé. V. Eissaurelhat.
Feda mouisseta, brebis à courte oreille.
Éty. de l'ital. mozxo, tronqué, coupé.
MOUISSET , s. m. (mouissé) ; Moscardo^
ital. Nom commun, dans le Languedoc, à
Plusieurs espèces d'oiseaux du genre Faucon,
'aleOy Lin. de l'ordre de Rapaces et de la
fam. des Plumicollcs , et particulièrement
aux suivants : au faucon pèlerin, Falco père-
grinus, Briss. V. Faueouneou ; au faucon
à pieds rouges, Falco rufipes , Bahst. à
Arles, on donne le même nom au hobereau,
V. Hoberot; aux environs de Montpellier,
au Faleo tinnuneulum, V. Ratier; à l'éper-
vier, au rochier et à l'émérillon.
MOUlSSET-oBu, s. m. Nom de l'éper-
vier ordinaire, dans le Gard. V. Esprevier.
MOUISSE T-MrvKHAt , S. m. oumbao. On
donne ce nom, dans le Gard , à Témérillon,
Faleo œsalon, Briss.
MOUISSET- roBTA-MOVtTAGiiA , 8. m.
(mouïssé-pôrte-moustàtche). On nomme ainsi
le hobereau, dans le département du Gard.
V. floberot.
MOUISSET-Bovt, S. m. Nom au'on don-
ne, dans le Gard, à la cresserelle. V. Ratier;
et à la cresserelelle , Falco tinnuMulfMes ,
Natter , qu'on nomme ratier , à Avignon.
MOUISSETA, s. f. (mouisséte). Dim. de
mouissa, petite mouche. V. Mousc, R.
MOUISSETA, s. f. (mouisséte). Nom
qu'on donne , à Aiglun , près de Digne » au
caille-lait ordinaire. V. Herba de la cira et
Mouse, R.
MOUISSETA, s. f. (mouisséte). Œillet
plume, selon Garcin.
MOUISSIERA, S. f. (mouissiére). Em-
pile on pile, partie de la l^ne flottante à la*
quelle sont attachés les hameçons garnis de
mouches artificielles.
Éty. de mouissa , mouche , et de la term.
ierap qui porte des mouches. V. ifoMsc, R.
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672
MOO
MOUtBSItJaOtMtfy 8. m. pi. (monissil^
lÔUDS) ; movQvmêy MOttCAiaotmé, «oviitAVf .
Nom qa'on doDne à [rfosieiti^ espèces de Dip-
tères d'une petite taille, qui voltigent dans
Tair, mais plus paHiculièremeDl aux téphrites,
genre d'insectes de Tordre des Diptères et de
la fam. des Chétoloxès ou Latérisèles (à soie
latérale), qui voltigent en grand nombre dans
l'air tfu*dessus des chemins, dans les champs,
etc. et qui semblent accompagner les passants.
Éty. de mouissa et de la term. dim. oun.
y. Mouse, R.
MOIllSSINA, s. f. (mouissine); B^vuts-
jTA, dg. Moissine, faisceau de branches de
\igne, avec les raisins qu'elles portent
niOUISSORA, s. f. (mouissôre). Nom
Su'on donne au cousin, aux environs de
irasse. V. Cousin ei Mouse, R.
HKKJIÀSOUN, s. m.(mouis8ôun); Mom-
CBOVM , BMOflQDII., MovQVnaom, HOVlftOlUniM,
psLACHomi, BiGAL*. Noffi coffimou à toutcs Ics
petites mouches, en général, et aux pucerons
en particulier, à Digne, on l'applique au
cousin, y. Cousin,
Êly. Dim. de mouissa, V. Mousc, R.
M. Â.Tril donne encore à ce mot la signi-
fication d'ivrogne : Es un beou mouissoun,
c'est un bon Ivrogne.
HËOUIT, IDA, adj. Avril. V. Mousit.
Ëly. du lat. muscidus,
MOULA, s. f. (moule). Bouteille dans la-
3uelle on fait infuser des pétales de rose dans
u vinaigre.
MOULADA, s. f. (moolâde). Terre cimo-
lée, espèce de boue qui se détache de la meu -
le des remouleurs.
Éty. de mola, meule. V. Mo% R.
MÔULAGI, s. m. (moulàdgi). Moulage,
action de mouler , action de jeter en moule.
Éty. de moule et de agi. V. Mod, R.
MOULAI, adj. (moulàî). Gare. V. Mou-
lan,
MOULAIRÉ, s. m. (moulâïré) ; moulbibb.
Pilon. Cast. V. Piloun,
MOULAN,adj. (moulàn) ; MOULAI. Qua-
lité molle, en parlaht des pèches.
Êty. du lat. mollis, V. Mol R. 3.
MOULAlf , S; m. (moulàn). Nom qu'on
donne, à Nismes , à un raisin noir hâtif , à
grains ronds séparés, qui mûrit en juillet.
MOULAR , v. a. (moula) ; BMMotJixAa.
Mouler, jeter en moule ; on le dit aussi pour
écrire à la perfection ; en term. de mar. lâcher
une corde qu'on tient tendue avec les mains :
Moular en poupa ou pougear, moler en
poupe ou pouger, c'est faire vent arrière ou
prendre le vent en poupe.
Éty. de Modj R. et de ar, dans le premier
sens, et dt mollis, dans le second.
La populasso semhlo folo,
L'unerido isso, Vautremolo,
Michel.
MOULAR, A8SA, d. bas lim. V. Molas,
assa et Mol, R. 3.
MOULARD, ARDA, V. Molard^iMoL
Rad.
• MOULARt , s. m. (moulàrl) ^ dl. Pierre à
meule, d'oùl'adj. mmilari,
Peira moulari, pierre meulière.
Lapis molariSé
Ëty.dulat.moIa.V.tfo(,R.
MOU
mOàLAB, y. Mblas.
MOUliAT, A9A, a^j. et p. (moulà> àde).
Moulé, ée.
LeUra moulada^ lettre knorwiée.
MOOLDimA, t. f. (ttooldûre}, dg. Mou-
ture. V. Moouta,
MOOLB , s. m. (métdé). Goujon, poisson.
Gare.
MOULECULA, S. f. (moulecùle)j Meîlé*
cule, partie indivisible ^ constitutive d'un
corps.
MOULETA8, S. f. pi. (moulétes); bab-
■KnAf , BABttLAïf BABBOLAs, dl. Lcs verteveHcs
d'un verrou; crampons en forme d'anneau!
dans lesquels le verrou glisse.
MOUUBTOUN , V. MolleUmn et Mol,
Rad. 3.
MOULHAGI, 8. m. (mouillàdgi); mou-
LBAGB. Mouillage, endroit de la mer propre à
donner fond et à jeter l'ancre. V. Mol, R. 3.
MOULAAR se, V. r. (se mouilla), dl. Se
baigner, prendre le bain dans une rivière, et
non se mouiHer. V. Mol, R. 3.
MOULEDA, s. f. (mouléde), dl. Pour
mie, y.Moudela,
Êty. du grec {jLueXc2^7]^ (muelôdès), sem-
blable à la moelle. Y. Mol , R. 3.
MOULEDA8, S. m. (mouledàs) , dl. L'en-
droit le plus charnu d'une partie du corps
d'un animal.
Mouledàs de la camba , le gras de jambe,
le mollet ; gros morceau de mie de pain.
Ëty. de mouleda et de as, augm. V. Mol,
Rad. 3.
MOULEDOURyS. m. (mouledôur), d.
bas lim. Rouleau. V. Bi^tourlier,
Éty. du lat. modulum. Y. Mol, R.
MOULEOA, s. f. d. m. (moulégue). Pour
mie de pain, Y. Moudela; on le dit aussi
pour pain mal levé.
Éty. de mollis , mou. Y. Mol , R. 3.
MOQLBGOUa , OUSA , OUA , adj.
(moulegàus, ôuse). Mou comme de la mie de
pain, pâteux.
Êty. éemoulega et dekr tefm. ous, de
la nature de la moulega. Y. Mol, R. 3.
MOULEGUE , adj. m. (moulégue) ; mbo-
LBBcvB. Pain mal levé , qui ressemble à de là
cire , ce qu'on attribue à ce que le blé avait
germé.
Éty. demomt. Y.itfol,R. 3.
MOULEIRE , 8. m. (mouleire), anc d. de
Carp. Pilon. Y. Trissoun,
MOULEIROUN , S. m. (mouléirôun) , d.
lim. Meule d'un moulin à huile.
MOULEN , s. m. (moulein) ; mooubbbai ,
dl. MOLLA , movKLA. Uuc molîère , terre hu-
mectée par plusieurs petites sources. Sauv.
Éty. de mol , mouel, et de en. Y. Mol ,
Rad. 3.
MOULENA^ Y. Mola et Mol , R. 3.
MOULESaA, Y. Molessa*
MOULESTAR, Y« Moleslar.
MOULET , 8. m. (moulé) ; tabashta. Noms
qu'on donne, dans le département desB.-
du- Rhône, selon l'auteur de sa Stat. atix
caUionymes lyre et m dragonncau. Y. Ifoii-
letm ', et iuivant M. Avril , au goujon.
MOULET, BTA» tdj. (moulé, été),
dim. de mouel, mo\Uk , doux au toucher.
£ty. du lat moUiculvis, Y. Mol, R. 3.
MOO
flRMRLETA, s. f. (ttOMéte). Mieettes on
molettes dont se servent les orfèvres, les
horfdyers.^ne.
MOULBTA , S. f. Nom cèmmon aifx dwn
espèces de callionymes connus éans la Médî-
terr«f»ée, le (Sâllionyme lyre, CsMmffmus
Lytu, Dieu des Se. Nal. vulgaireflieat
nommé Lacert DouceC r souris de mer et la-
vandière ; et le caNioDyine dragonneau , Cal-
lionymus, Ehacvneuluê , Id. p<>issonB de
Tordre des HolobranebesT et de la km. des
Jugulaires os Aocbénoptères.^
OndlsUngw aîsènent le drtgoanean en
ce que les quatre rayons.de la première na*
geoire du des sont courts • tandis qu'ila sont
presqae aussi longs que le poisson dans la
Lyre.
mOuleta, a. f. Partie de Técritoire qui
contient Kencre.
. MOULETA, s. f. (mouléte);cAvuM»v,
AHôvuTA. Gapelet , tumeur mobile • plus ou
moins volumineuse , sitMée sur la pomle da
jarret du cheval et qui n'afiecte que h peau.
Ëty. de mola ou moles, maBse, çt du dim.
fto. V.ilfo[,R.2..
MOULETA, S. f. d. bas lim. Pour ome-
lette. Y. Melela.
MOULHER, s. f. (mouillé) ; iéoub^ win-
IXB , MOUBB, MOltSB , «OBBUOB , WÊÙVlJtm y
HOVIXIBB, MOIUBB, MOILUBB, WÊinUÊtÉt, MuJeT,
esp. Mogliè,\\d\. Mulher, port. Mullêr, càL
Femme, épouse. .
Ëty. du lat. muUer, dérivé, seUon Warron,
de molliiies , qualité de ce qui est tendre.
MOULHET, s. f. (mouillé). Marii et
moulhet , mari et femme.
MOULI , s. m. ( mouli). alt.de moiiUii.
Nom qu'on donne ^\ï blutoir, en Gascogne.
Y. Baluteou,
MOULIE , Alt. de Moulhet, t. c. m.
MOULIEGEAS,s. f. pi. (moulledge), dl.
Y. Moulen et Mol , R. 3.
MOULIER, S. m. d. béam. moousb.
Meunier. Y. Moounier et Mol , R.
MOULIER, ERA, adj. (^moulié, ière).
Humide , mou, molle, en pariant de la terre.
Gare.
MOVUÉUàÈ, s. f. pi. (moulléres). Nom
2ue les mineurs de houille donnent , dans le
épartëment des Bouches -du-Rhône , d'après
Tauteur de sa Statistique, k une espèce de
schiste mamo-bitumineux , produit par la
décomposition des différentes couches du
terrain houiller.
Ély. Les pluies réduisent cette matière en
pâte molle, d'où le nom de mouliera, Yoy.
Mol,K,d.
MOULiOA», s. m. (mooKgfts), d. d'Apt
Augm. dépr. de mol, moud, molasse.
MdULIFf , s. m. (mooRn) ; voubv, Mom.
Moli, cat. Molino , esp. ital. ilfotii^o, port.
Moulin, macinneà meule pour moudre.
Ëty. du lat. molinum, molina, Y. Mol,
Rad.
Lou moulin vai pas per fauta d'aigua o»
de blad, le moulin chôme.
Deux espèces de moulins sont plus part^
culièrement employés pour moudre le gratiiy
les moulins à vent et les moulins à eau , et
parmi ces derniers, celui qu'on
moulin en dessus, est le plus comm
nos pays. Cette dénomination Uù vient de ce
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MOtl
que la roae à poU ou à augets reçoit l'ean
{pardessus.
Les prineipaUi partiti â^un moulin iont :
lék ROUE , eompos^ àm •mb9i m paUtiM pour rte«toir
r«M ; dM co/aïur M pièoM qui tumai à ttrrcr les
L'ARBRE TOURNANT oa Vm A* lu ron» ei da rouet ;
il porte k chacune de Mt extrctnités vu tourillon , tar
lequel il tourne
LES PLUMARTS <m dierett dn toarfltom.
LE ROUET , grande rone de«^ . adeptie mi bee de
Tarbre ; on nomme eàmmtemms Im quatre jointee qui
forment ta eii conférence ; lei deux bandée de fer en-
eaatcéee dana le rooet , porwni le nom d'mllumettet , et
Ice ebevillce qui t'engralnent dam le* fuseaux alluchons.
. LE BEFFROI, ewrebline de charpente oompoe^ de pirdt
droits et de pièces d'eochrréirare , qui MNitlcot le
menlage.
LES BRAIES on pièces de charpente plae^ dane le bas
des >Uiers du beflrol , calU d'av^ sontient 1'^ de U
trnnpttre.
MOULAGE , toutes les pièces qui sertenl à faire tourner
k» mral«i.
TREMPURE . pièce de boU qui (ait Taffet d'une bascnle
et qui sert à hauseer et à baisser i volonté le palier dn
moulin.
LE GROS FER , le fsr qni travene l'arfwe et qai snp-
perte la naule
L'ANILLE. V. Jnilka.
■ LA CRAPAUDINE, pièce de fer on de eolrre sur
laquelle tourne le pivot du gro» fer.
LA BOTTR , V Peu a-Jt- moulin»
LES MEULES, V. Ptifdo-moulin.
L'AUGET . petite trémie , V. i>o$soutru ; son owrer-
ture verse le bië dans l'cBilUrd de la meule ; l'attache
ou tringle qui la soutient par devant se nomme buitto-
kté.
LA TRÉSnE , V. Emtnmmy,
LES ARCHUi^ES , V. PMrwdo-mouUn.
LA HUCHE , /a mastrm , U caisee qui re^t la (arine à
mesure qu'elle sort du moulin.
L'ANCHE , gouttière qid conduit la farine da moulin dans
la huche
LA BASCULE , pièce de bois , formant levier , qui ea
plaeèa au*dcsMN» do beffroi.
L'EPÉE DE TREMPURE « barre de fcr posée verticale.
meot servant i relever et à abaiseer hi meule eooranle.
LE FRAYON , morocan de bois qui donne le mouvement
à l'eagei. V. Buttartom.
LA VANNE , planche mubile servant à dtcr l'ean.
ATTACHE , giosse pièce de boU qui porte à plomb snr
tes soles de* oioolius k vent, soutient le moulin . traverse
veiiioalement touM se charpente, sert d'axe à cette
luacbine et sur laquelle elle tourne quand on veut lui
faire prendre le vent.
CAGE « dens an moulin à vent , asscmhUge carré de
charpente m manière de paviileot revêtu d'ais et couvert
de bardeaux , qu'on fait tourner sur un pivot posé sur
nn massif rond en mn^ooneiie , pour eipoeer au vent
les Volants dn moulin.
' ' GROS FER , l'arbre qui supporte la menle aourante , U
boat supérieur de eet aibre ee nomme pmpillom , l'hi»
férieur pifot , le pertie de Jeesou* le papilluu /ui*r . et
celle qui eet entre la fusée et le pivot corps tU tarhrt ,
le pivot pune snr la crapamdino,
La quantité de blé qu'on laisse entre les
roeuies, d'une moulure à l'autre, se nomme
remplissage.
On nomme amont , le côté par où Veau
arrive au moulin , et aval , celui par où elle
6'échappe.
Dans les moulins à veni on distingue
en outre :
LES AILES , leviers composés de deux volants qid passent
au travers de l'arbre tournant, avec dw bttes qui reçoi'
vant les toiles contre leeqnelles le vent visnt friper.
TOM.U.
MOU
LES LAlfTERHES , plgnaM i jour. •■ Corme de lantome,
composés de deux plafonds sépales loorfeaux , percés
de uoos pour recevoir les fuseous.
On nomme :
MOULIN A EAU , odu! qne l'ean lait mouvoir.
MOULIN A VENT , cekd qui est ma par le vent. V.
Mnntin a rent.
MOULIN A N tT , celui qui est constraft snr no batean
V. âfontin nattent.
MOULIN A CUVE , celui dont U rone est plaeéa dans
une eove de bots ou de pierre. V. MouUn m Hmm.
MOUUN A CANNELLE , celui qui re^t l'eau par une
cannelle en c*W tronqué Y. Moulin a canelo.
MOULIN A AUBES ou MOULIN EN DESSOCS, oein
dont la roue verticele est munie d'aubes. V. Moulin m
rtuia.
COYAUX , pièces de bob qni fixent les aubes .
MOULIN A POTS ou MOULIN EN DESSUS , celui
qni reçoit l'eau par dessus , an moyen de poU dispoeé
aur la roue V. Moulin a roda versa,
ABÉE ou BÉE , l'ouverture par laquelle l'eau passe ponr
tomber sur U rone.
ANCHE , le conduit qni mène la farine dans la huche.
AILES , les planche* recungulaires qni revivent le choc
deTeen.
ARCHUHES* hi cage de menniserie qui renfertne U menle
d'no moulin.
AUBES , le* petites plandies fixées snr les jantes de le
roue , qui reçoivent I* choc de l'eau.
AUGE , le canal de planches ou de macooneile qui con-
duit l'een sur la roue.
AUGET ou SABOr , le coudait de bob on de métal qui
mène le blé snr b meab » sa parib allongée s'eppeUe
main,
BIEZ , le eanal incliné qni conduit l'ean an moulin.
BUSE , V. heillière et Belie-m.
CHEVETEAU , la grosse pièce de bob en travers dans
bqnelle cet engrainée b couette * sur laqoelb tourne b
tourillon.
CLAQUET ou CLIQUET . V. Batarel et Tra^uH.
COU VERSEAU , les quatre planches qn'oa place au.
dessus dce arcbnres , deux devant et deux derriète.
DEVERSOIR , l'endroit où l'on dcvb les eaux sataboo*
dentés
FILOCUB . le gros cable qd sert i lever b meob.
GITE , la meule inunobib
HAUSSOIRE , la palette de bob qui retbnt l'éeluee.
LANÇOIR , b pelé qui détowne l'ean de dessus b itMO.
V. ^rmneAavouira.
LANCIÈRE , b pMsege par oà feau s'écoula qaand le
looulin ne travaille pas V. Abéo.
PAGNONES , les piècea de bob qui forment la fnsée
oa le rouet
PALE , la petite vanne qui sert i termar on à ouvrir b
ebanstée on b coursier.
PIPES, les petiu cuins de fer qne l'on chasse entre
l'anllb et les pbu du papillon des meule*.
POILIER , b groese pièce de bob qui porM b fnsée et b
meule.
REILLIF.RE , V. Bies.
BODET , la loue horixootale. V. BoJh.
TaMPANE , le pignon de b cege d'un moulin.
TARTEVELLE , pai tb de b trémb.
TREMIONS , be deux pièces de bob qui soutienneut la
trémb et portent sur les eooverceaux.
ARÈRE , l'aie de la rone ou du rouet.
BOULDURE . b busae pratiqnèc sous b roue.
BATAILLÈRE , la petite corde qui fait jouer le traquât
d'un moulin en actirité.
BRAlE , la pièce de bob pboée sur le palbr ppur soub-
ger les meule*.
COURSIER , le eanal bit tvee dee pilotb on dee plan*
ohes qni conduit l'ean sur b roue , ses cùii» s'appellent
joues.
VACANT , le coursier seps roue servant à abaisser l'cno
de la retenue.
Vanne , la grande poru qui ferme les onvertnrm par o&
l'ean s'échappe.
MOULANT * b garroo mennicr qni eet chargé de faire
moodre.
RETENUE* k partie de b ilviàre qne l'oo fait rcfonfler
HOU
673
Boucal,
BARRAGE , les
V. Paissiera.
SOMMIERS, b*
qn« l'ean airivo daas b bit. V,
qui arrêtent fcau de b rivière.
groeses pontras snr lesquelles por-
ENCUEV ÉTRURE » l'asumhlafa de bob qui encadre k
meule gisuinte.
TRÉMIE , b caisse o& Tan nvt le grain. V. Entrtmufa'.
QEILLARD , l'ouverture de la mr«ile rooleow.
Main , b partb allongée de l'anget qui , en frappant
eontre le pignon du frejoo , hnprima na menvameot i
l'aoKet. qui bit tomber le gratn.
FRAYON , b panb qni porte par deox pattee sur ranUle
et se fisc en haot à b trémb par un eoUet.
HUCHE , la caisse qui reçoit U farine.
ANCHE , uoo grand ordinalrrmeoi muni d'one languette,
par o& b farine tombe d«n« la bâche.
BAILLE BLÉ, b corde on tige qui sert i âever on i
absJMer l'anget ponr donner plus on moins de graine à
la meob.
TREMPURE , b barre horisonule qni est i edté de b
meule , dom un bout porU nn poids appelé e///;# , et
l'autre entre dans un annean appelé épée. Elle écarte
les menlm l'une de f autre.
ARBRE , Vcssien de la rone , pourvu de louriltons à ses
extiémités . qui roulent sur dee crmpaudimes méulliqnes
appelées plumarts . eneastrée* dans des pièces de bob
I chetetnart.
Dans un moulin à vent on nomme:
AILES . 1« châssb gamb de toib que b vent bit omo-
voir. V. jintenas , a!at*
ATTACHE , farbra vertical qui souUeot tonte b ma-
chine, porté per le* soûles,
BEFFROI , l'aseemblaga de charpente qui sontbnt le
meobge.
Cage , b corps d'onmonlln i vent garni de set planches
et de see poteaux.
CHAISE , les pièces de bob an haut du pied dn moulin
sur lesquelbs il tourne.
COLLIER , les pièce* de bob posées an*dcssoos dn pan
de bob dn prsnder et dn seeond étage * par devant et
per derrière, aseenihlées dana lo» poteaux comiors.
COUILLARD. be deux pièem de bob qui entretbniient
le* traitée par Icsquribs b cage de la chaise «t sup*
portée
GOUVERNAIL , b quene.
LATTES, bs échelons des atba.
QUEUE , V. Couvemuii,
TOUR, kmnr drcnbbe qui porte k eharpcnte.
Moulina* aura ^ dl. moulin à vent.
Moulin d'oU , pressoir à huile.
Moulin de laressa, scierie. mouKnàscîe.
En 650, les Arabes inventèrent les mou-
lins à vent.
En 1250, l'usage des moulins à vent est
introduit en France ; il parait même qu'ils y
étaient connus avant, car il en est fait mention
dans une charte de Guillaume , comte de
Mortain , de l'an 1105 , selon Legrand
d'Aussy.
En 1792, le 7 mars, Darnal inventa les
moulins à feu pour moudre le blé.
En 1802, le !•' septembre, invention de
la machine b^droliquc, nommée moulin sans
roue.
Sau menar Vaigua à soun moulin , il sait
bien conduire ses affaires.
Premier au moulin , premier engrana
celui qui arrive le premier doit être expédié
le premier.
rendre lou moulin et se reservar Paigua ,
vendre une chose et s'en réserver la puis-
sance.
Les moulins étaient déjà connus dn temps
de MoYse , car on lit dans le Deutéronome ,
c&ap. 24, >.6> Non ateipies loco pignoris ,
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awgle
674
MO0
imftrionm ti mfirionm mobm , n'toceple
pour gages ni la meale Infêrieare , ni la ao-
périeure ; il parait que ces moulins n'aUaient
qu'à force de bras.
Les moolÎDs à eau furent ioTentés i Rome
du temps de Jules César , Biais ou ne s'eo
servit que sous Auguste . et il ne devinrent
communs que fers la fin du 1 V»« siècle.
n est des auteurs qm font honneur de
leur infection i Mithridate; il est du moins
certain « dit L^and d' Aussy , que ces mou-
fins existaient déjà de son temps.
Les moulins à f ent ne sont connus que
depuis les Croisades ; Fin? enlion en a été
apportée d'Asie. L'acte le plus ancien qui eu
fasse mention est un diplôme qui date de
nos y dans lequel on permet à une commu«
nauté religieuse, en France, d'établir un mou-
lin à f ent.
MoUndinam ad vtnkm^ Noël; on dit
que les Arabes en sont les inventeurs . fers
Pan 650.
Le moulin d$ famiXU , qui peut moudre
426 Uvres de blé à l'heure , et que fait mou-
voir un seul homme, est de 1 invention de
M. Desquinemare.
Le moulin à feu^ que le feu fait mouvoir ,
fut inventé en 179S , par Damai.
MouHn sans roue, il fut construit en 1802.
Li moulin à tan est dû à Jabac de Co-
logne.
MOULIN- A-CATB, s. m. (moulln-â-café).
Moulin à calé ordinaire , portatif ou bour-
geois.
Dans Ci wumUnon nommé:
BOm . U «IM* 4|«l «MlkM !• «IM . b Mb «C !•
tJr«lr.
«M fis< i h Mit pw J«H 0'WéU*»,
MAlflVELLe, !• partit qid p«t de la tf|« «1 MMtlMi b
polcD^C
POIGIIEE, M ^'<»|Im|4mM hMhN
TIGE» It fcr q«l pMM m uàKm de !• asb , iMiirf^,
pwU nral««llt:
TItOm. k boilt^ f«^tk«« ommI*.
MOinLOf -M-PiuàT y s. m. (mouH-dé-
prà). Nom qu'on donne, aui environs de
Toulouse, an liondent du printemps, Léon-
todon vemmm. Toumon.
MOULINA, s. f. (mouline) ;Muiu.dl.
Iloulin à tourille, ou à petite roue borixon-
taie et découverte. Sanv. V. Mol. R.
MOUUNAfiH, s. m. (moulinàdgi). Mou-
Image , préparation qu'on MX subir à la soie
en la passant an mouUn.
£ty. de moMM et de agi. Y. JTol, R.
MODLINAB , V. a. (moulinà^; mouiab.
Moudre du café , du poivre.
Ëty. mouUnar est on dim. de moourre,
et ne s'applique qu'aux petits objets ou
qu'aux choses que l'on moud en petite
quanUté. V. Jfol, R.
Moulinar dae doue eoueUUê. manger des
deux eôtés» ne faire que tordre et avaler.
^ MOULINAE, V. a. d. bas fim. Fouler.
V. Pàrar.
MOUUNAR LA MA. MouUner la soie,
la préparer en la faisant passer au moulin.
MOOLINAB SB, dl. m. s. que Eeboulan
V. cm.
MOU
MOULINAS» S. m. (isoolinâs). Aogm.
de ffumltii, gros moulin, moulin en ruines*
V.ifoï, R.
MOULINBOBAB, V. n. (mouHne^) ;
mamoumuMM. Toumojer, retnoUer ; en par-
lant de Tean qui forme un entonnoir en
tournant.
MOULINBOU, s. m. (moulinèou). Nom
qu'on donne, à Berre, au treuil borixontal
qui sert à tirer le filet du bateau connu sous
le nom de Beia^ v. c. m.
MOULINBT, s. m. (mouliné). Moulinet,
petit moulin.
Éty. de moulin et du dim. ef. V. Jfol,
Rad.
MOULINET, S. m. Moulinet: Faire le
«umlîfiel, en t. d'escrime, c'est foire tour^
ner la sable devant soi, de droite à gauche,
et de haut en bas, avec une telle rapidité
que l'arme de l'adversaire ne puisse pénétrer.
MOULINBT^ s. m. (mouliné); Moli-
neUOf ital. Molînele, esp. port. Branle de
plusieurs personnes qui tournent en rond.
Ëty. de moulin et de la lerm. dim. ef,
petit moulin. V. lfo<, R.
MOULINBT, S. m. Pulverin, poudre
à canon qui a été moulinée , servant pour
les amorces.
Éty. MouUnel , pour wumUnat , qui a
passe par le moulin. V. Mol, R.
MOUUNBT . s. m. Vitres placées en
forme de voiles de moulin à vent
MOULINBT, s. m. BwovTAns. Tour-
noiement» rémole, pirouette que l'eau foit
en certains endroits, imitant un entonnoir ,
dans lequel les corps qui surnagent vont
s'engloutir.
MOULINBT, s. m. En term. de mar.
pièce de bois, en forme d'olive, qu'on met
dans le hulot du gouvernail et au travers de
laquelle passe la manivelle.
MOULINIBB, s. m. (moulinié). Monli-
nier, ouvrier qui met sur le moulm la soie
dévidée sur des bobines; on dit aussi mou-
lineur.
Éty. de moultii et de ier. V. Mol. R.
MOUUNIBR, IBBA, S. (moulinié, iére).
Meunier, ière, en bas limousin. V. Moounier,
plus usité, et Jlfol, R.
Moulinier jniiui farina f
Prend un eeetier toma una emina.
M0ULINI8MB, S. m. (moulinlsmé).
MoliniMue , système de théolo^e sur la nice
et la prédestination, imaginé par Louis
Molina , jésuite espagnol , né en 1535 , et
mort en 1600.
Ëty. de molina et de la term. ieme.
Dérivé: MoulinUto.
Le livre où Molina a donné son système
est intitulé: De eoneordià graHœ et liberi
arbiiriif il parut à Lisbonne en 1588.
Selon ce système, toute grâce donne à
rhomme un secours suflBsant, pour que ac-
tuellement et de fait , il poisse opérer le
bien ; c'est le contraire du jansénisme.
Après avoir été discuté pendant 10 ans à
Rome , sans obtenir de condanmation ni
d'approbation, Paul V, ordonna à ses parti-
sant et à ses opposants de ne plus se noter 1
mr des qualifications odieuses ; depuis cette |
poque le molinisme a été un systime libre. I
HOl)
S
S. m. (mouUnoa-
sismé). Molinosisme. système depurquié-
tisme , publié par Michel MoKnos , prêtre
espagnol ^ dans un ouvrage intitulé : La
guide epiritueUe.
fEty. de moUnog ti de la term. isme,
Cest à tort que M. Roquefort foit dériver
ce mot de molinisme ; Molinv et Molinos
sont deux personnages Irès-diffêrents, surtout
par leurs systèmes.
Selon Molinos, on peut s'abandonner sans
péché aux plus infâmes dérèglements pourvu
que la partie supérieure demeure attachée à
Dieu par Toraiso» de quiéfude.
Ce système fut con<fomné à Rome , en
1687.
MOULISSOUN, S. m. ( moulissôun ) ;
Mouuovai. Dim. de wtouHn^ petit moufia,
V. Moly R.
MOULOTA, S. f. (mouléte). Amas,
monceau. V. Mouloun et Mol, R. S.
MOULOUOAR, et
MOULOUOATIBN, Alt. de BoKkohgar
ti Homologation i v. c. m.
MOULOUN , s. m. (moulôun); movmw,
tmvDtuMmi • BovLo». Tas , amas, monceau ;
attroupement, groupe.
Éty. du lat. molee, amas, et de Faugm.
omi , on de eumiiliim. Y. Mol, R. 2.
Mouloun de fén j raeuhm ou meule de
foin.
Moulouin de peirae, tas de pierres. Voy.
Clapier.
Mouloun de eau, salorce.
Lou grot moiiloMii tira ïou jiiefcouu.
Prov.
A mouloun; expr. adv. en tas, en foule.
Dérivés : ifoufouu-oda , MoulouM-eH ,
^-ffioulouii-ar , A^mouloun-ai^
MOULOUN , S. m. vonafsTA , romiYA-
imuk. La fontanelle, espace non ossiQé que
les jeunes enfants ont à la partie supérieure
de la tète, dans la réunion des deux anglee
supérieurs et antérieurs des pariéUux avee
le coronal.
Ety. de moul, mou, et de l'aog. otm.
MOULOUNADA, s.f. (moulounâde), dl.
Se dit des personnes et des animaux.
MoeÀounada de pauree, une troupe, uo
attroupement de pauvres.
A bellae moulounadae, par pelotons.
Éty. de moulounti de ada. V. Mol, R.â.
MOULOUNAft, S. m. (moulounàsU
movmovmAB. Gros tas, groe mouloun. ^
fity. de mouloun et de l'augm. as. V.
Mol, R. 2.
MOULOUNBT, S. m. (moulouné). Dnn.
de mouloun, petit tas, peUt attroupement.
V.iro<,R.3.
MOULOU8, ad), (mouléus): ■•miow.
Moelleux, souple, doux au toucher ; il se dit
également des liqueurs qui ont beauconp de
corps et qui fiattent agréablement le gôAt ,
Gare. V. Jfot,R.3.
MOULSBR , V. a. (méube), d. bas lim.
V. Moueer.
MOULT , adv. d. béam. Beaucoup , très :
MouU haul, exceUeni H pouderoue eeigmr.
Priv. et Règl. du pays de Béam.
Éty. dulai; «uttiM »m. s. V. MuU, R.
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MOC
MOULUA , 6. f. (moaloe). Morue , espke
qui est grosse » épaisse et déliciU. Gsrc.
MOULURA , s. f. (moulure). Moulure ,
toole partie saîllaDle, carrée on roode,
dont Tassemblage compose les comicbes»
etc.
Ély. de mauéU , moule , et de ura^ chose
faite au moule, parce qu'où en fail une
graude partie avec d(i$ moules. V. Jifod^
Rad.
Les prineipal0s wumlure$ saiU :
LA BAGUETTE « raOc , plM pnlu qoê l'a«irafU«.
LE CONGÉ , NAISSAIVCE . At»OPHTGE cm SCAPE,
est an «tfcwidimmiit tm portkm 4* Mrd* * eoapnt ctlai
qui joinl le fnt • jh Mlatar* 6» }• «oldiuy .
DOUCINE, eofie«vc par U basi «t eoovMcpar, !• bu.
Filet , peUt* iMmIar* qai «• accouppey— o« m «m-
roan* une plu grande.
LISTEL , pêata , earr^ , qui a^ i eavro^aer o« ^ a«.
QL ART DE ROND , io<^ la profil aéeril » «part de
eerele.
TALON , noalare eoneara par la baa ^ eonvate par la
Unt.
TORE , groeae nlo■l^ra rooda sarTant aojt batee d«a eo-
lowwe , qa'on nomme aiuel 6àlên , ht^ et ^oiiA«.
GYMArëE oa QMAISE , ondca par ao» profil, qnt
est concave par la JiMt et eonveia par la bas.
ii boudin moins épais.
^, réglet ou listel sur la face an-
térieure duquel règne une petite baguette.
■ACBus oo nocHtAs ^ cst une gorge demi-
circulaire , comprise entre .deu;i ^glets
d'égale saillie.
•coTiB, elle diffère de la nacelle parce que le
réglet inférieur est beaucoup plus saillant
et que la courbe de la gorge s'flfongc par le
bas.
cogoB coavot^ , large baiideletle peu dé-
tachée du corps de r^uvrage et chargée elle-
même d'une saillie etlipùque.
moMD , long cylindre ne tenant à l'ouvrage
que par une ligne aus^j étroite que pos-
sible.
SAUVfB , qtmr y Fpws covriU « mOulure dont
la coupe retrace la forme d'une moitié d'el-
lipse y de poire ou d'œuf , vue de profil.
«BAnA-s'oBes , mUAOBMBfrr , tababii cor ,
moulures dont les points détachés figurent
des grains d'orge.
riABTt ou gvABBJU 9 mouluTcs lisses et pla-
tes qui servent à séparer les autres mou-
lures.
Bf ODLURA , s. f. (moulure) , dl. Temps
iumide , pluie.
fle$ l^arrettava pa$ i ni tenviou ni moulura,
Tandon.
£ty. Altér. de pioulhura. Y. Mol, R. 3.
atOUI^ZAR, V. a. (moulzà), dg. Pétrir
ivec sensualité. Jasm.
atOOTeZER, dg. V. Mouser.
MOUMBRAR, SE, T. r. d. béam. Se
ouvenir. V. Mim y R.
MOUBIENBT , dl. sync. de moumenteî ,
Ijm. de mauwunty petit moment» instant.
r. Mouv . R.
MtOOMENT , S. m. (mouméin) ; nraTAirr.
^omgnto^ ital. esp. port, ifonitnf , cat. Mo-
aenl y petite partie de temps ; la circonstance
irorable. Setir Ion monmefil.
MOU
Êty. du lal. momenium, Voy. Mouv y R.
A tout moument, h tout moment.
Dint km motnnefil, dans le moment.
MOOMBNTOUN, S. m. (mouméntôun).
Petit moment.
Èly. de moiMietif et du dim. oun. Yoy.
Mouv, R.
MOmpA, s. f. (mouroie) ; homia. Mum-
mta, ital. Mumia,ïki, Alomje, corps em-
baumé des anciens Égyptiens ; cadavre des-
séché sur le sable des déserts ; fig. homme
sec et nonchalant.
ËtY. de l'arabe motiMyS, terme formé, se-
lon JT. Rossi . de deux mots qobtes , dont l'un
signifie fmort et l'autre hI . c'est-à-dire ,
mort prépané avec le spl , mais l'étymologie
la plus vraissemblable est celle qui fait déri-
ver ce mot de mun » mot arabe qui signifie
cire, parce que les recherches modernes ont
prouvé que la cire était un des prindpaux
ingrédients employés dans la momification
des corfis.
L'ancienneté de cette pratique est prouvée
par le passage suivant de la Genèse, cbap.
Joseph voyant que son p^re avait ex-
piré , il commanda aux médecips qu'il
avait à son service d'embaumer le corps de
son père , et ils exécutèrent l'ordre qui leur
avait été donné , ce qui dura 40 jours , parce
que c'était la coutume Remployer ce temps
pour embauiner les corps morts.
C'est dans la plaine de Sahara , aux envi-
rons de l'ancienne liemphis , que se trou-
vent les momies les mieux conservées et en
plu3 grande quantité.
MOUN , HA , pron. poss. iias. (moûn) ,
ilfa, fém. mous y pi. m. ma«, pi. fém. mm,
pour les deux genres. Mio. ital. mt, esp.
Meu, port. Mon , ma, mes. V. la gram.
Éty. du lat. mius , nua , mfum , ou du
grec {A^v (mon), m. s.
MOUN , dg. sync. de Mounde , v. c. m.
'ilOim4 , |. f. (m<iune) , Pour chat ,
V. Mina.
MOUNA, s. f. (moune), anc. d. de Carp.
Faute ) bévue, term. de jopeur déboules,
Gare. Moue.
MOUNA , s. f. (môune). Nom générique
des singes, dans le Pas-Limousin. V. Mou-
nina.
MOUNA , en dl. Chatte. Y. Mina.
MOUNAR, ▼. n. (moonà) , dl. Faire le
chien couchant; regarder avec avidité. Sauv.
MOUNARCHIA , S. f . ( mounartchie ) ;
Monarchia, lat. Ital. Monarquiay cat. esp.
pprt. Monarchie , gouvernement d'un seul ,
Etat gouverné par un seul chef, par un roi.
Éty. du grec (xovoip^Ca (monarchia) , dérivé
de (A^voc (roonos) , seul , et de dtcv^ (arche),
puis8anc.e, gouvernement. Y. Jfoiio,prép.
Dérivés : Mounarehique , Mounarehica'
meni , Monarehi^tOy Mounareo.
Les Egjrptiens passaient , dans l'antiquité ,
pour les instituteurs du gouvernement n|0-
narchique. Les peuples dont parle l^olse
n'en connaissaient pas d'autre.
La monarchie française est la plus ancienne
des monarchies chrétiennes, et une des plus
florissantes de l'univers.
Elle a commencé dès l'an 490, les Van-
MOU
675
dates , les Suèves , les Âlains et les Golbs *
ayant ébranlé l'Empire Romain jusques dans
ses fondements, les Francs ou Français »
avec les Saliens et autres peuples germani*
ques , voisins du Rhin , passèrent ce fleuve
sous Pharamond , leur cnef et leur premier
roi. Les Pays-Bas et la Picardie furent
les premières conquêtes (fu'ils firent sur les
Romains. Clovis , leur cinquième roi , em-
brassa le christianisme et poussa les bornes
de cet empire naissant, presaue aussi loin
qu'elles sont aujourdhui. 11 s'étendit beau-
coup sous Charlemagne, mais il fut dç
nouveau réduit sous les successeurs de
Louis-Le-Débonaire. Dict. des Orig. de
1777 in-8».
MOUNARÇHICAMENT, (mounarlchi-
caméin), Monarchiquement, selon la monar-
chie.
Éty. de monnarcMea et de la lerm. sienf,
d'une manière monarchique.
MOUNARCHIQUE, CA, adj. (mounart-
chiqué , ique) ; Monard^ieo . ital. Monarchi-
que , qui tient i la monarchie , qui lui est
favorable.
Èty. de mounarchia et de la term. iqu$ ,
iea. V. ilfofio , prép.,
MOUNARGO , s. m. (moun&rqne) ; Jfo-
narca , ital. Monarque , le chef d'une mo-
narchie , celui qui a le pouvoir souverain
dans un grand Etat.
Ëty. 4u grec |a<Svqc (monos) ; un seul , et
de ^x^ (archjè) ; pm'ssance. Y. Mono , piép.
MQUNARD, nom propre (moun&), dfl.
Le même que Mopard; camard, en bas
lim.
MOUNARB, s. m. (monnàr), dl, Singe.
Y. Singe et Mounina,
MOUNASMARIA , S. f. (ittOODOSSOrie), d.
bas lim. Mot générique qui désigne toutes
sortes de bouillies, de crêpes^ de galettes, et
autres préparations de la fiinne , excepté le
pain.Ber.
M0UNA9TER0» S. m. ( mounastère ) ;
Monatfir, cat. MonasUirOy esp. ital. Monas-
tère, couvent, demeure des religieux de l'un
et l'autre sexe.
Éty. du lat. monatUriumy m. s. Y. Mono,
prpp.
Antoine, soldat réformé, établit en Egypte,
les premiers monastères, Tan 304.
MOUNA8TIER , S. m. (mounastié) ; boo-
mBfnsB, MovffB*» mp9Wftm» Monasiero , ital.
MonasteriOy esp. Mo$teirOy port. Monastère,
couvent, maison de religieux ou de religieu-
ses.
Ëty. du lat. monoMUrium , forme du grec
(AovadT^ptov rinonastérioD), solitude , lieu oili
l'on vit seul. Y, MonOy prép.
Lou Mounastipr ei paure quand tas
mottfi^sa# van glenar. Prov.
MOUNASTigUB, |<;a, adj. (mounasti-
qué, ique);itfoiia«Ctco, ital. esp. port. Mo-
nastique, qui concerne les moipes ou leur
manière de vivre,
Ëty. du latt monaitieus. Y, Mwtine et
Jlfofio.prén.
MOÛNDy radical dérivé du lat. fnunàuiy
a, um, net, propre. ^ ^. v
De motifidtct, par apoc. mound ; doù:
Be-moundar y Mound-€diy Mound-ar y
Mound-aii Mound-adoury ifoimd-mre , ^
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676
MOU
Mound'UkaSt ifoiind-an«a , Re-môunà-
Ihay In-mound-e, /n-moiiiid-tda#, Mon-
dae-uras, Moundi, Moundin, Moundin-eta,
Mondy Mond-esy Moudi-ficar ^ M^d-ilh,
Jle-mound-tin.
De muiidut, par apoc. mund, muti/d'où:
Jfun, Mund^r^ E-munda-men , Es-mund-
ol, Im-mundy Mend-a, Mons.
MOUNDp'À, radical dérivé do lat. mun-
du$, iy monde» d'où mundanut, mondain.
De mundut , par apoc. mund , et par le
changement de u en ou, mound; d'où:
Mound-e,
De mundanus, par apoc. et changement
de M en ou : Jf oundan, moundan-a, Moun-
dan-itaty Moundan-alf Mounden,
De mundus, par apoc. mund eimun; d'où :
Mun, Mund, Mund-an, Mondy Mond-an-al,
Mondi-al, Mont, Mont.
MOUNDADOUN, 8. m. (méandadéon),
d. de Grasse. mommAvovm. Petit crible aer-
tant à monder, fosses pour recevoir les eaux
sales d'mi moulin à huile et en faire déposer
le marc. Gare.
Ély. de moundar, vanner , cribler. Voy.
Moundy R.
MOUNDAONA, 8. f. (moondagne). Ce
qu'on crible en une fois. Aub.
MOUNDAOOUST» nom de lieu (moun-
dagôus), di. Mondagoust.
Ety. du lat. Mons-Auguêti.
MOUNDAIRE, 8. m. (moundâîré) ; houh-
0ADO1IB. Grand crible à vanner, à petits trous,
il est de peau, en quoi il diffire du Drai,
y. ç. m.
Ety. de Mound, R. de moundar etde airey
qui vanne ou sert k vanner. V. Mound , R.
MOUNDAIRB, s. m. Aimm. Lecribleur,
le maître de l'aire. V . Mound, R.
MOUNDAN , ANA, adj. (moundàn, éne) ;
■oviTOBif. Mondky cat. Mondano , ilal. Mun^
dano, tsp. port. Mondain » aine, qui est livré
à la vie , aux aflaires et aux amusements du
monde et de la société.
Éty. de mounde et de an, ou du lat. mun-
danus. V. Mound, R. 2.
MOUNDANITAT, 8. f. (moundanità).
Mondanité, vanité mondaine.
Éty. de moundan et de itat, V. Mound ,
Rad. 2.
MOUND AR, T. a. (moundà); «vodab,
omAM, VAMAM, oALMBAa. Mundaty cat. Mon-
dar, esp. port. Mondare, itai. Monder, van-
ner, cribler le grain pour le nettoyer. Voy.
Draiar.
Ety. du lat. mundare. V. Moundy R.
MOUNDAT, ADA,adj. et p. (moundé,
àde) ; timat, i»tb«bat, vaiiat , TAMAT. Van-
né, criblé.
Ety. du lat. mundatui. V. jtfoutid, R.
MOUNDATS, s. m. pi. (moundàs). On
donne ce nom, à Barcelonnette, à des châtai-
gnes cuites qu'on fait sécher avec leur enve-
loppe. V. Mound, R.
MOUNDE, 8. m. (méundé): moum. Mon-
do, ital. Mundo, esp. port. Mou, cat. Monde,
ce mot a plusieurs significations ; il se prend
pour la collection et le système des différen-
tes parties qui composent l'univers, pour la
terre et ses habitants , pour la terre seule ,
pour les hommes ou le genre humain , pour
MOU
ira nombre de personnes plus ou moins con-
sidérable, pour la société.
Éty. du lat. wmnduê. V. Mound, R. 2.
Les Provençaux emploient souvent , en
français, le mot monde, au lieu de gens: un
maire d'une ville assez considérable , faisant
à son conseil municipal un rapport sur l'ébou-
lement d'un rocher , dit que plusieurs blocs
encombraient le chemin et que d'autres prêts
à se détacher menaçaient le mondée pour les
passants.
Forsa mounde, beaucoup de monde.
Le système du monde , par Copernic , est
de 1523.
L'époque de la création du monde n'est
pas fixée uniformément par les difiérents his-
toriens, même sacrés ; elle aurait eu lieu ;
En 5555, avant l'ère vulgaire , selon Jo-
sephe.
En 5508, ead. selon les Septante et l'Eglise
grecque.
En 4700, ead. selon le texte Samaritain.
En 4004, ead. selon le texte Hébreu.
En 3897, ead. selon Hérodote.
En 3910, ead. selon Diodorede Sicile.
MOUNDEN , Ait. de Moundan , v. c. m.
et Mound, R. 2.
MOUNDI, INA, 8. (moundi, ine), et
mieux mooiidiii, dl. Toulousain, toulousaine,
qui est de Toulouse. Voy. Jlfoundineto et
Mound, R.
MOUNDILHA8, 8. f. pi. (moundilles) ;
•«Ar AMBt , omAvistBs , caArtmf , HOimDiKBfl ,
BAIISOVL, ArrACHAOn, VOVmttAt , KASPAO, KOO-
«Bim, TBBVJH. Criblurcs , grains mal nourris
ou encore recouverts de la balle qu'on sépare
avec le crible.
Ëly. de Mound, R. de moundar et de ilhas,
ce qu'on enlève en vannant. V. Mound, R.
MOUNDIN, INA, s. V. ilfottndt, comme
plus usité, el Mound, f^,
MOUNDINETA, 8. f. (moundinéte), dl.
Dim. de moundina, épilhète des jeunes filles
de Toulouse , ainsi nommées, dit Goudelin:
Perço que per exceUenço soun mundulœ,
Janlios, proprioi, gracioutos. V. Mound,
Rad.
MOUNDOLA, s. f. (moundéle). Y. Men-
dota.
MOUNED, radical pris du latin moneta,
surnom de Junon l'avertisseuse: à monendo,
dans le temple de laquelle on battait monnaie,
parce que la marque du prince avertit qu'il
n'y a point eu de fraude dans la fabrique de
la pièce de métal qu'il a fait passer pour mon-
naie, Roq. ou parce qu'elle nous fait connaî-
tre sa valeur : Mouned-a , Mouned-aite ,
Mouned-alha, A-mouned-at , Mouned-ar,
Mouned'OS, Mouned-at, Mouned-ier, £«-
moune-ar, Es-mouned^r,Moned'a, Moned-
at, Moned'ier, Monel-a.
MOUNEDA, 8. f. (mounéde), et par contr.
MomisA. Moneda, cat. esp. ifseda, port. Mo-
neta, ital. Monnaie, pièce de métal marquée
au coin et aux armes d'un Etat, d'une va-
leur réelle ou fictive, pour l'échange, le com-
merce, le salaire : le lieu où on la fabrique.
Dans le langage ordinaire, et surtout en pro-
vençal, monnaie se dit plus particulièrement
des petites pièces en cuivre ou monnaie de
billon, de la mcnuailles.
Ety. du lat. moneta. V, Mouned, R.
MOU
J)an$ une pièce de wumnaie on nomme :
DIFFÉRENT, la marqM qve 1m gravcara M Ut dinc-
tcnra det CiiliriqiiM mettcat k leur fantaU*.
EFFIGIE, U fignrv iftil y «t empreints.
FIGURE, b fbrtMq«'«Ni Ini àamm.
GRENETI8, le peUl oordos, m fbriM i» palm, qal twm-
feroM U l^eocU.
LÉGENDE, In icurea qui mmt attn|ii^ rar U fièee,
MILLÉSIME. U daie «U la bbrkaUon. V. MitUtime.
NOM . U nom oa'elU porta, Ûré i% raffifla, da U ««.
laar om de la labriqaa.
POINT SECRET , pcUt poiat qa'oa mettait aacMae.
ment pour {ndk]acr le lien de la fabrication ; poita
qn'on reoiplaee anjoard'lui par mm lettre,
TRANCHE, le bord ettdrieor formaat rfoebetut de b
p<^.
FLAN Q« FLAON, la pUea «|m n'aai pas «oaora mm-
qwde.
On nomme :
MOTVNAIE FOURRÉE , Ica pUect qid ao«t plai|«d(s
i l'etlëriam- d'or oa d'argoM.
FALSSE MONNAIE . fmmssm mouttém , fmism mometm,
ital , celle qol n'ett nas ■■ titra 1^^ et qwi a ét«
&«adaleaaeinent TabiiqnM.
Selon quelques auteurs , les Assyriens au-
raient fait battre monnaie quelque temps
avant la naissance d'Abraham. Hérodote
rapporte cette invention aux Lydiens, et d'au-
tres à Saturne et k Janus. Ce que nous sa-
vons de certain à cet égard, c'est que la
monnaie était déjà d'un grand usage du
temps d'Abraham. On lit dans la Genèse»
chap. 20. f 16, que l'an du monde 2îi0^
Abimelech donna mille pièces d'argent à
Abraham pour avoir un voile destiné à Sara.
Joseph fut vendu par ses frères pour vingt
pièces d'argent, etc.
ServiusTuUius Ot frapper la première mon-
naie des Romains, Yl»« siècle avant J.-C. Elle
était de cuivre et marquée d'un bœuf ou
d'une brebis, d'où est venu le mot peeunia.
V. Peeuni.
La monnaie d'argent ne commença k être
en usage k Rome que 248 ans, et celle d'or
que 206 ans av^nt J.-G. Hiéron , tyran de
Syracuse, est le premier souverain qui ait
fait mettre son effigie sur les monnaiet,
I1I«« siècle avant l.-C. Jules César l'imita,
ainsi que Constantin , qui, après sa conver-
sion, y substitua une croix. Henri IL d'autres
disent Charles VU, est le premier de nos
rois qui ait suivi cet exemple. La monnaie
française fut d'abord imitée de celle des Ro-
mains, et n^eut une véritable existence qu'en
537, éDogue à laquelle Théodebert, roi dte
Metz, nt frapper la première monnaie d'or.
Roquillon, Dict. des Invent.
En 805 , Charlemagne Gt frapper la livre
d'argent, oui était du poids effectif d'une
livre. Il la nt diviser en 20 sous, et le sou en
12 deniers. Le sou valait environ 3 fr. 56 c.
de notre monnaie. La livre d'or se partageait
en 72 sous d'or, dont chacun vaudrait au-
jourd'hui 15 fr.
Par décret du 18 août 1810, les pièces de
24 sous furent réduites à la valeur de 1 f.
12 id » 50 c.
6 td » 25
Par décret du 12 septembre, lespiècesd'or
de 24 livres furent réduites à 23 fr. 55 cent,
de 48 à 47 fr. 20 »
Par lettres patentes du 30 juin 1463 ,
confirmées par Louis lil, en 1503, la ville
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MOU
d*Aix est chargée de fabriquer la monnaie
d'or el d'argent, et qu'il n'en sera battu dans
aucun autre lieu de la Provence. Coriol, t. â,
p. 1G8.
En 2602 avant J.-C, les Chinois inven-
tèrent la monnaie.
En 1500 a?. J.-C, les Lvdiens fabriquèrent
les premières monnaies d or et d'argent.
En 1103 av. J.-C, on commença à se ser-
vir à la Chine, pour monnaie, de deniers
dont la forme est ronde, ayant un trou carré
dans le milieu.
En 894 av. J.-C, on fit, pour la première
fois, des monnaies d'or et d'argenl, à Argos.
En 268av. J.-C, les Romains commen-
cèrent h frapper des espèces d'argent.
En 206 av. J.-C-, les Romains commen-
cèrent à se servir d'espèces d'or.
En 1490 après J.-C, la ville de Lyon fait
frapper pour Charles VIII et pour Anne de
Bretagne la première monnaie de France qui
ait eu un buste.
En 1553 apr. J.-C.. invention du mon-
nayage au moulin et au balancier, par Aubry
Olivier
En 1802 apr. J.-C., invention d'un balan-
cier propre à frapper la monnaie au moyen
d'un mouvement en forme de rotation.
Îne pièce de billon de 10 cent, pèse 2 gram.
pièces d'argent de 2 fr. ou 10 pièces de
cuivre de 5 cent. , pèsent 1 bectogr.
155 pièces d'or de 20 fr. ou 40 pièces d'ar-
gent de 5 fr. , ou 500 pièces de billon de 10 c,
ou 50 pièces de cuivre d'un décime, pèsent
1 kilogr.
Un sac de 200 pièces de 5 fr. ou 250 pièces
d'un décime, ou 500 pièces de 5 cent., pèsent
5 kilogr.
Les pièces de 1 fr. 50 cent, et de 75 cent,
furent créées par les lois du 28 juillet et du
18 août 1791. Leurtitre est de 0,667.
La refonte des autres monnaies ai cîennes
a été terminée à la fin de 1834.
La valeur de ces monnaies s'altéra de règne
en règne, au point que 20 sous, qui , avant le
règne de Philippe U^, faisaient une livre
réelle d'argent n'en renfermaient pas, dans la
suite, le tiers d'une once.
C'est en 1282, sous le règne de Pbilippe-
le-Bel(qui n'a commencé à régner qu'en
1985), dit Noël, dans son Dict. desOrig..que
les monnaies commencèrent à porter la lé-
gende : SU nomen Domini benedidum,
La première monnaie dont l'efflgie ait en
un buste, en France, est celle que la ville
de Lyon fit frapper pour Charles Vlll et
pour Anne de Bretagne, en 1491.
Les premières monnaies furent coulées,
et, en France, jusqu'au règne de Henri II,
elles furent frappées au marteau. En 1553,
Aubin Olivier, et non Antoine Brulier,
inventa le monnayage au moulin , sous
Henri II. Le roi en octroya les lettres du 3
mars 1553 . en ces termes : a Nous avons
pourvu ledit Aubin Olivier de l'office de maî-
tre et conducteur des engins de la monnaie
au moulin, etc.»
lÀ ai rendul la mounedade^sùun argniU,
je lui ai rendu la pareille.
Balire la fausta tnouneda , se dit en plai-
santant, pour battre sa femme.
Plus tard, Briot, taillem'-général des mon-
naies, inventa le balancier, sous Louis XUI.
MOU
Castîng, ingénieur du Roi, inventa la
machine pour former les cordons , dont on
commença à se servir en 1685.
En 1709, M. Montu construisit une ma-
chine qui, pnr une seule opération, coupe,
frappe et cordonne les pièces de monnaie.
V. Boquillon, Dict. des In vent.: Noël, Dict.
des Orig. de 1777. in 8« et in-12.
Les pièces de 75 cent, et de 1 fr. 50 cent,
furent créées par les lois du 28 juillet et du 18
août 1791. Elles sont au titre de 0,667.
La refonte des monnaies anciennes a été
terminée à la fin de 1834.
Les pièces de 10 cent, de biUon ont été
créées par la loi du 15 septembre 1807.
Aux termes de la loi du 7 germinal an XI
(28 mars 1803) , cinq grammes d'argent, au
titre de 9^ 10 de fin. constituent l'unité moné-
taire qui conserve le nom de franc.
L'alliage de nos monnaies d'or et d'argent
est de l]10ou de 900 millièmes. Les expé-
riences de Cavendish et d'Hatchest ayant
démontré que cette proportion, outre l'avan-
tage d'être en harmonie avec notre système
de numération décimale , se rapproche beau-
coup de celle qui donne à l'argent plus de
dureté, et le rend plus propre k résister à
l'action du frai, c'est-à-dire à la diminution
du poids par le frottement de la circulation.
Le titre du billon est de 200 millièmes.
Le poids des pièces de monnaie d'argent de
cuivre et de billon ayant été établi en nombres
ronds, elles peuvent servir de poids usuels.
MOUNEDAIRE, S. m. ( mounedèîré ) ;
MomiBDiBm. Monetiere^ ii^\, Monedero , esp.
MoedeirOy port, Monnayeur, bas ouvrier qui
travaille à la fabrication de la monnaie.
Ety. du lat. monetarius, m. s. V. Mouned,
Rad.
Faui mottîiedatre, faux monnayeur.
MOUNEDALHA, s. f. ( mounédâille ) ,
dl. Petite monnaie. V. Mounedy R.
MOUNEDAR, V. a. (mounedà) ; Mme-
(are, ital. Montdar, esp. Monnayer, battre
monnaie.
Èty. de mouneda et de ar^ faire de la mon-
naie. V.Mouned, R.
MOUNEDA8, S. f. pi. (moonédes) , d.
bas lim. Argent, richesse. V. Mouned, R.
MOUNfiDAT, ADA,adJ. (mounedà, à<]e);
roimiçAT. Homemounedaly homme pécunieux,
qui, a beaucoup d'argent comptant.
Éty. de mouneda et de ot. V. Mouned^ R.
Monnayé, n'est pas français xlans ce sens.
MOUNEDIER, s. m. (mounedié) ; Mone-
der, cat. Monedero, esp. Moedeiro, port.
Monetiere, ital. Monnayeur, ouvrier qui tra-
vaille à la monnaie, hôtel de la monnaie.
Ety. du lat. monetarius, m. s. ou de mou-
neda et de ier. V. Mouned, B.
MOUNEOGUN, 8. m. Piloun. V. Piloun
et Triiioun.
MOUNBGUETA, 8. f. ( monneguèle ).
Nom nioéen de la chevetle ou petite chouette.
V . Moehota-pichoia,
Étf.Mouneguela est un dim. de motin-^
gea , comme moungeta , petite religieuse.
V.Afott, R.
MOUNESTIER, V. Mounoitier eiMono,
prép.
MQUNBT, s. m. (monné). Dim. de mou-
ne, chat. V. Mina.
MOU
677
MOUNET-Tioii, Tov^oom-vioo, espèpe de
jeu ; encore vit-il, martin-vit, qui consiste à
allumer un nàorceau de papier tortillé et à le
faire passer de main en main, en disant : Ton*
jour-viou ou eneara viou mounet, celui en-
tre les mains de qui il s'éteint met un gage.
MOUNOE, s. m. Nom qu'on donnera
Nice, selon M. Risso, au squale griset, Squa-
lut griseus, Lin. poisson de l'ordre des Tré-
matopnés et de ta fam. des Plagiostomes
(à bouche transversale) , qui parvient à une
grosseur extraordinaire, 80 myriagrammes.
Éty. 7
MOUNOE, s. m. vl. Monjo, cat. Monge,
esp. port, if onaco, ital. Chanoine régulier,
et par extension, un moine; un ramequin ou
fromage gras. Sauv. V. Mouine,
Éty. V. Moungea et Mono, R.
MOUNOE-cutvBiAT , s. m. Nom picéen,
du squale bouclé, Squalut spinosui, Lacep.
poisson de l'ordre des Trématopnés et de la
fam. des Plagiostomes (à bouche transversa-
le), qui parvient jusqu'au ppids de vingt
myriagrammes.
Ety. L'^épithète de clavelat, lui vient de ce
3ue son corps est couvert de tubercules arron-
is qu'on a comparés à des têtes de clou.
MOUNGE-oRMy s. m. Nom toulonnais et
nicéen du squale perlon. V. Moungea,
MOUNGEA, s. f. (méundjej; movma ,
KuoiovtA. Monja, cat. esp. port. Monaea,
ital. Religieuse, fille qui a fait profession de
vivre dans un couvent sous une régie ap-
prouvée par PEglise.
Êty. du grec (xovibc, |jloviou (monios, mo-
nlou), qui vit seul, solitaire. V. Mono,Û.
M. de Sauvages fait observer qu'on donne
plus particulièrement le nom ûemoungeaâ,
aux religieuses vêtues de blanc , telles que
celles de l'ordre de Citeaux« et celui de mour-
gas, k celtes qut le sont de noir, comme les
Ursulines, les Clairistes, etc.
Moungea f haricot. V. Moungeat.
BIOUNGEA , s. f. MoviM» «Mi. Squale
perlon ou le perlon, Squalus cinereut,kT\td.
Carchariat cinereut, Dict. Se. Nat. poisson
de l'ordre des Trématopnés et de la fam. des
Plagiostomes (à bouche transversale), il pèse
jusqu'à vingt myriagrammes.
Éty. ?
MOUNGETA,s. f. (moundgéte); moob-
AVKTA. Dim. de moungea, jeune ou petite
religieuse: Leit moungetas, les religieuses
en général. V. Mono, R.
MOUNGETA, S. f. boomfb ▼■mB. C'est
aussi, dans plusieurs endroits, le nom qtt*on
donne aux libellules ou demoiselles. V. Dou-
meisella.
MOUNGETAS, s. f. pi. (moundgétes) :
Movvai&f, rATAiu>ov«, MOimoBAt. Noms qu'on
donne, en Languedoc, à une variété de hari-
GotS' en graine, qui sont blancs, à ombilic
noir. V. Banetas,
Êty. ôe moungea, religieuse, parce qu'il y
en a dont le costume est blanc. V. Mono , R .
MOUNGIER, s. m; (moundgié). Couvent
de religieuses.
Éty. de mouille et de ier, V. Mono, R.
MOUNGIL, s. m. (moundgil) ; ttoomiu,
MoimoBTAi. Nom qu'on donne . aux environs
de Toulouse, aux haricots dont le grain est
trèa-petil..
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678
MOU
lÉOrancA, non de feuMie (moutikiae) ;
Mamea, liai. Moiuqne.
L'Eglise honore saiote MoDique , mère de
saint Aogostin, le 4 mai.
MOUNIBR, V. Mwmmer.
MOUNILHOUN • S. m. (moninflbôun).
Ternie de mépris , petit moine , moiniilo^.
Kty. de mounilka et da dim. omh. Voy.
Mono, R.
MODNINA, s. f. (moanine); aovpA.
Nom générique des singes et particalière-
ment de ceux qui ont les frsses nues. Vqj.
Singe.
Ëty. de Vesp. mma , singe.
Dérivés : Mouninarias,
MODlflNA, s. f. Se prend souvent et
ironiquement pour ivresse : Prendre la
mounina, s'enivrer.
Étf. On assors que les singes aiment
beaucoup la soupe au vin et qu'ils s'enivrent
en en mangeant , d'où les expressions espa-
gnoles : Dorwdr la «uma, cuver son irin ;
ff^f^ frtfle , vin de cochon.
CounUnt ei franc de tout ecuey ,
Sounquedpprenf la mounina.
Goudelin.
MOUNINA, s. f. Un des noms de Taigle-
poisson. V. Lanceta.
MOUNINADA, s. f. (mouninàde). Voy. ^
Mouninariae.
MOUNmARlAS , S. f. pi. (mouninanes);
fnoBAMAt , MpomiADA. Singetles , expiégle-
ries;capri.ce, incartade. Sauv.
fity. de mounina , finge , et de ariae , ou
du grec (juôj^ç (mômos), moqueur, railleur ,
goguenard.
9IOUNINA8, g. r. pi. (monnines) , dl.
Fantaisies masquées, envies bizarres; cha-
grins , soucis , peines d'esprit : Mouninae,
de l'argent. Sauv.
MOUNIOU, s. m. (mouniou), nom de
lieu. Monnieux.
Ély. du grec (lovtk (monios) , gén. de
IJLOviou (moniou), qui va seul , solitaire, sau-
vage; sanglier.
MOUNISTROOU , S. m. (monnistréou) ,
nom de lieu. Monistrol.
Ety. du lat. monasteriolum , dim. de mo-
nasUrium, petit monastère. V. Mono, prép.
MOUNinON, V. Ifiinîlwm.
MOUNIIÎOUNABI, V. MunUiounari.
MOUNITOm, s. m. (mounitôri): nqv
KiTovAMo. Monitofio^ ital. port. Monilorià ,
esp. 3/ontton , cat. Monitoire, lettre d'un
juge ecclésiastique pour obliger à révélation.
Ety. du lat. monUoriut, qui avertiL Voy.
MounitoureiMon,ïi.
amV!^^^^ ^^ môniloires a commepcé en
1181 , sous le ponliOcat d'Alexandre III, et
ce sont les comités de Basle et de Trente qui
en ont établi les règles.
MOUNITOUERA, S. f. (mounitouére),
dl. V. Mounilori et Mou, R.
MOUNITOUR, s. m. (mounitôur). Mo-
niteur, qui avertit, qui prévient , qui donne
des avis.
, Éty. du lat. monitoTy fait de monere, aver-
tir. V. Mou, R,
MOUNJOTA, s. f. (moun4j6ie), dl.
■OMOTA , HOOIIJOOO , MOTOJOO. B|Ontjoie ,
HOU
espèce de terme ou 4o pyramide dp pierres,
qae les bergers ont coutume d'élever sur Iibs
hauts sommets des moaUgnes.
Ety. du lat* moiu , loontagne, et àtjoya ^
joie, àejovie, Jupiter.
On fait remonter le mot monijoie h Clovis,
oui voulant invoquer le dieu de Clothilde et
de Saint Denis, patron de la France, lors de
la bataille qui le décida à se faire dirétien ,
s'adressf h gaint Denis mont-joie , pour dire
ipon Dieu , mon aide , mon Jupiter; mais
l'origine suivante est plus vraissemblable :
Les Romains étaiit devenus |es maîtres du
passage du grand Sain|-Bemard , sous l'em-
pire d'Auguste , le consacrèrent à Jupiter et
on l'appela Mane-Jovii , et par corruption
MmU-Joux, jusqu'i ce que Bernard de Men-
thon y fonda l'hospice connu sous le npm de
Grand-Saint-Bemard , vers Tan 962.
MOlINLB, d. lim. Moule. V.Mouelf.
1IIOUN8 , pr. poss. pi. d. béam. C'est le
pluriel de wumn, mouiif, mon, mes.
MOUNfBONOUR, V. Mo^nsignour.
MOUNSBIONA , S. f. ( îhounséigne ).
Nom qu'on donne^ en Languedoc, au melilot
blanc, 4fe(ilo<iij leucantha, Kocfa. plante de
la famille des Légumineuses , qu'on trouve
dans les sables, dans la Haute, comme dans
la Basse-Provence.
MQUN SENT JEAN , d. bas lim. Mon
saint Jean; M. Béronié, prêtre, dit qu'an-
ciennement on donnait bDunement le nom de
saifU aux prêtres, nom qu'on joignait k celui
de baptême , que dans la suite moun sent
Jean ne désigna plus qu'un prêtre pauvre,
cagot, idiot , et qu'enfin ce mot est resté ||u^
porteurs de la statue ou buste de Saint Jean'.
^ MOUN^QNE , s. m. (mounsigné). Titre
d'honneur qui répond k monseigneur, mais
qui n'est d'usage qu'en pariant de Dieu et des
saints : Mounsigné eant Jean. Voy. Movin-
tignour.
MOUNSIONOUR^ S. m. (mounsignéur);
MovMBcmMHu Mon$enyor , cat. Monsenor,
esp. Monsenhor, port. Monsignore^ ital.
Monseigneur, titre d'hontieur qu'op donne
aujourd'hui aux grinces, aux ministres, aux
archevêques et aux évéques.
Éty. de fficmn et de Signour, v. c. m.
Dérivé:
Mouneeignourisar , inodseigneuriser ,
donner le titre de inonseigUeur.
Le titre de monseigneur n'est donné au
dauphin de France que depuis 166! , avant
cette époque, il s''appelait monsieur le Dau-
phin.
MOUNSTRAR , V. Mwttrar.
M0UNSTIUJO9, vl. Voy. Mostruos et
Monstruous.
if 0^iVr,«piiT,radicaldérivédu lat.mofil<#,
gén. de mons, montagne, Il sert è former un
grand nombre de mots, qui ont tous mont ou
montagne pour radical ; on supprime ordinai-
rement le I, quand le mot auquel on Funit,
commence par une consonne :
ifounlatrottn, mbncièau, petite montagne.
MountaUy monteau, mont-haut.
Mountaren, de mount et de arena, sable,
mont orenoaiia.
Mounlardiery montagne ardue.
Mounmar, mons-martis, montagne de
Mars ou dédiée à ce dieu.
MOU
Mounpeirùus, mont-pierreux.
Mouuventans, mont-ventoux ou venteux,
mons'Venio0us.
Mountelj petite montagne.
Moungros, grosse montagne.
Mount de pietai, mont-de-piété.
MOUprrADA, s. f. rmountàde); rMAVA,
vpoADA, WVM9A, nmtrwïï. Vofifold, ital. Mon-
tée , endroit par où l'on mpnte , actfon de
monter, lieu qui va en montant ; montoir.
V. Mountadaur.
Ëty. de mouniei de ada, (ait en montagne
ou commis une montagne. V.jrom, R.
BfOUNTADA, $. f. Montée . acUon des
vers à soie, lorsque abapdonnant la litière, ib
grimpent sur les rameaux des cabanes.
MOUNTADBT^, s. f. f moantadéle);
MnrvAfAim-. Petite moutéè. Gare,
£ly. de moufUada et du dim. elâ.
MOUNTADOUR, s. m. (mounUdéur);
Mpvmr^ms ^ mohiiiki , womtnmam , movptasa.
Mooloir, pierre bu élévalion quelconque qui
sert à monter è cheval; le c6té du monloir
est le côlégauche du cheval.
Etv. de mounlada et de la term. our, qui
sert à lamootéé. V. M(mt, R.
MOUNTAOI, s. ni. (mountâdgi); «wp-
TA«B. Montage, action de monter un métier,
ce qu'il en coûte pour cels, Qarc. |a monug^
du bois, des bateaux.
fity. de mount et (Je agi.
MOUNTAONA , S. f. (moonlégne) ; Moih
tanya, cat. Montagna, ital. Montana, esp.
Montanha, port. Montagne , masse de terre
ou de rocher très-élevée,
Ety. du lat. montana. qui a été dit pour
^onsy comme fontana pour /bnf . V. M<mt.
Rad. ^
MOQNTAGNAIIO, ARDA, adj. et f.
(mountagnàr, àrde); ■ovmtamibb, moouta-
OToou, BoiwTAAiKM.. ifoitlafiaro,ital. Monta-
fies, esp. MontanHei, port. ]^ontagqard,qui
est de la montagne ou qui habite ïtg monta-
gnes.
Éty. du lat. montanus, ou de momOa^ii
etdeard. \,Mont, R.*
MOUlfTAONlBR, S. et a^j. (monnta-
gnié), dl. V. Mountaj^nardet Jfonl. R.
MOUNTAI^NIBRA , s. f. (|nountagni|é-
re). Tramontane, vent du Nprd, vent qui vient
du côté de la moptagne, pour ceux qui sont
situés au Midi. ^ • *^ ^ ^
Êty. V. Mont, R.
MOUNTAGNOL, dl. e»
MOUNTAGNOOU, dl. V, ifoiifilajfjiaf d
etAToiU, R.
M9UNTAGNOD9, OUf A, adj. (moun-
tagnôus. ouse) : Jfonto^nojro , ital. Mania-
fioso, esp. MontanhotQ,porL Montagneux,
euse, qui est entrecoupé oe montagnes, mon-
tueux.
Éty. demoi^tiltf^iia et fie ous. V. Mont, R.
|II0UNTAIR|5, Pour montoir. V. Moun-
tadaur ei Mont, R.
MOUNTAlRO09,s.m» (moottteiroou),
dl. Monceau, tas^ amas^
Ëty. V. Mont, R.
MOUNTAUVBT , Gare. V. Maunta-
deta.
MOUNTANfBR, V. Mountagnard et
Mont, R.
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MOU
fllOUNTAii,t. D. ett.(moinità);BtcAuàa,
Moniartf ilal. Montât, esp. port Mumtar,
cat. Monter , aller de bas eo haut , 8'éle?er ;
8'accrotlre ; se placer sar ud cheval ; porter
en h«at ; agencer , disposer; s^élever i . . .
Étj. de la basse lat. Monfare , fait de
moniis, gén. de mom , montagne , et de
are^ aller sar la montagne. V. MofU, R.
Moun(ar à eavau doou eaire deU capg'
lam • monter en faaconler , c'est-à-dire ,
da côté droit.
Monter, en françiis» sans régime, prend
rauailiaire être dans ses temps composés ,
et avoir quand il a un régime direct.
MOONTAR LOn , s. m. La montalson ,
Ency. Poiss. époque i laquelle les truites
quittent l'eau salée ou les grandes rivières
pour passer dans les eaux douces où elles
doivent frayer. V. Mont, R.
MOUNTARoiiAiMNimTiiAi «ka vmmmnjk,
etc. Remonter une montre , une pendule ,
etc., et non monter, les remettre en élat de
marcher.
Ety. Dans l'origine, on ne se servait ,
rmr mesurer le temps • que de pendules
poids; lorsque le moteur était descendu
à son point le plus bas, il fallait remonter
ce poids, d'où Texpression remonter s'est
étendue à Faction qui rend au moteur sa fa-
culté, quoique ce moteur soit un ressort.
V. Mont, R.
MOONTARDIER, s. m. (moiintardié) ,
dl. Nom de lieu, montagne escarpée,
fity. du lat. monltet deardicuf. V. Mont,
Rad.
MOUNTAREN, S. m. (mountarén). Nom
de lieu , montagne sablonneuse.
Éty. du lai. mon$ , memfîf , arenosmi.
V. Mont, R.
MOUNTAT, AD4, adj. et p. (mountâ,
àde). Monté, ee.
MOUNTAUT, S. m. (mountàou), dl.
Nom de lieu, haute montagne.
Éty. de immiif et de aut. Y. Mont, R.
1I0IINT-IIB-GARBA8, s. ». (méua-
dé-gârbes); bobia, m*. Tas de dii serbes,
diieau, sur le champ moissonné. V. aussi
Gramuel.
MOUNTB , m. S. Que Ounte, v. c. m.
MOmUTEL, s. m. (mountèl), dl. Petite
montagne. V. Momntel et Mont, R.
MOONTBItH, et
MOUNTBOU , S. m. ( BMNmtéilt et
mountéou). Monceau, tas. Y. Cuehoun et
Cueka.
UùUNTBaomi , s. f. (mooiiteséun).
Montaison, l'action de moater, le temps
où certains poissons montent de la mer dans
les nviires; celui où les Iroopeaui montent
de la Rasse-Provence sur les montagnes de
la Hante.
MOUNTBT, s. m. (moanté); Mvmft.
Monlîeule, petite montagne.
Bly. et MomUel du dim. et. Y. Mont, R.
MOUNTBT , Pour OMMitoir, V. Monn-
taâourti Jfofil,R.
MOONTIBBA , S. f. (moonliére). Ta-
pabor, sorte de bonnet que l'on portait
autrefois sur les vaisseaux.
C'est aussi un tynonyme éeMonntet^
V. c ai«et ifoiil, R.
MOD
MOUWTiBBA, V. Montadour.
MOUNTDBA , s. f. (mouutûre). Monture,
béte sur laquelle on monte pour aller d'un
lieu dans un autre; accessoires sur lesquels
on place , on arrange, on dispose une
chose princi|>ale.
Éty. de mount et de wra , ce qui moule.
V. ifon<,R. ^
MOUNUBIBNT , S. m. (mounuméin) ;
Monument , cat. Monumento , esp. port,
ilal. Monument, marque publique pour
transmettre à la postérité la mémoire d'un
événement, d'un homme célèbre, d'une belle
action ; édifiée publie ; tombeau.
Ëty. du lat. momcm^iilym, fait de monere.
avertir, qui sert à faire souvenir.
MonumenUd , qui s'qiplique aux monu-
ments.
Dans les premiers àgeg du monde, quel-
ques pierres irrégulièrenoent entassées per-
pétuaient le souvenir des phis belles actions,
tandis que la plupart des superbes monu-
ments qu'on élève de nos jours ne transmet-
tront souvent k la postérité que des sottises:
Oleaiporal O moree!
MOUNUMSNTAL, ALA, adJ. (mounu-
meinlal, aie); mowhimmiap. Monumental ,
aie , qui appartient aux monuments anti-
ques, qui en a le caractère.
MODO .... Cherchez par itfo .... les
mots qui manquent k Mouo ....
MOUOL , Aub. et comp. V. Mol.
MOUQ , V. ifoMc^et Mue, R.
BIOUQUET , ETA , adj. (mouqué, été) ;
•mmmiMQw. Penaud, capot, confus, honteux,
interdit, trompé dans son attoite.
Ety.
Fouguet mouquet , il fut bien penaud.
MOUQUBT, s. m. Petit lumignon : petit
bout de chandelle. V. Mue, R.
MOUQUBT, s. m. (mouqué) ; nnmtmovm?
Moufette ou mofifette, vapeur ou exhalaison
très-sensible qui se fait sentir dans les lieux
profonds de la terre, dans les grottes et dans
les souterrains en général.
Êty. du lat. mephitieue,
MOUQUBT, s. m. On donne aussi ce nom
i une toux fatigante des enfants, à la coque-
luche. V. C^dumi.
MOUQUBTA, s. f. (mooquéte), dl. Mo-
quette, sorte d'étoffe veloutée qu'on emploie
pour fiiire des tapis, des meubles, des garni-
tures de voitures, etc.
De mouquetoper de eaUme,
De hasetêf de gane et de mittoe.
Michel.
MOUQDBTAft, 8. f. pi. dg. Voy. Mou-
MOU
Ç79
MOUQUmOUS, OUSA, a(V.(mouqui-
réus, 6use),d.béam. Morveux, euse. Voy.
Mue, R.
MOUR 0.,Y.kMor.... les mots qui raaiF
quentk JVoiir...
MOUR, dl. m. s. que ifoifrrf , v. e. m.
MOURyrmmmommqom, dl. Acauseqve.
MOURA , S. f. (meure). Négresse. Voy.
Negreeea et Jf our, R.
MOURAJL, Y. Mourrai tiMourr.R.
MOURAL, ALA, a4t. (mourM. Me);
iforols, ital. Morale esp. port* Moral , aie ,
qui regarde les momrs, qui est conforme à
la morale.
Ëty. du kt. mofftiM, m. s. V. Morr.
Rad. '
MOURALA, s. f. (mooràle); Morale.
ital. Moral, esp. port. Morale, science qtii
nous prescrit une sage conduite et le moyen
d'y conformer nos actions, système relatif à
la conduite des mœurs.
Éty. Le mot morale ^ moroKe, pris dans
le sens de science, de mœurs, a été employé
pour la première fois, par Gicéroo. Y.Mor, R.
MOURALABUNT, adv. (mouralaméin);
MoralmenU, iul. esp. port. Moralement, rela-
tivement à la morale.
Éty. de mourala et de msiil.V. ifor, R.
MOUR AliHOUW , S. m. Morailhm, mor-
ceau de fer plat qui sert k fermer les coffres*^
forts, les portes, etc., il porte un anneau qui
entre dans U serrure et dîans lequel passe lo
pêne.
Éty. du bas breton muraille,
MOURAUBOUNS, Nom toogoedoden^a
mouron. V. Mourroum.
MOURALIAAR, V. n. (mouralisà) ; ilfo-
ralittart, ital. Moralixar, esp. port. Mora-
liser, faire des réflexions morales.
Éty. du lat. moraHe et de or. V. Mer, R.
MOURALIBTO , S. m. (mouraliste) ; ilfo-
raliêta, ital. esp. port. Moraliste, auteur qui
a écrit sur la morale , on le dit aussi pour
moraliseur.
fity. de moural et de Uto. V. Ifor, R.
MOURAUTAT , S. f. (mouralità) ; Mora-
Htà, ilal. Moralidad, esp. Moralidadi, port.
Moralité, réflexion morale.
fity. du lat. moralitatie, gén. de moraU"
tof.V.iror,R.
M0URA8TBL, s. et a^j* m. Nom d^une
espèce de raisin connu en Languedoc. V.
Maur, R.
MOURAU , s. m. Nom d'une espèce d'oli-
vier connu k Montpellier. V. Maur, R.
MOURBUSAN, nrnrMmtMmmnnowi, Mor-
bihan, esp. Morbihan, département du... ,
dont le chef-lieu est Vannes.
Éty. du nom d'un golfe de la mer de Bre-
tagne.
MOURBIlf ,s. m. (mourbln). Inquiétude,
tristesse, chagrin, cogère concentrée. Voy.
Pegin.
Ély. du lat. morhue, morhi. V. Morh , R.
MOURBINOUS, OUSA, adj. (mourbi-
néus, éuse). Inquiet, colérique, qui se dépite
aisément.
Éty. de mouf 6tfi et de la term. oue, de la
nature, du chagrin, de Tinquiétude. V. Morb, .
Rad.
MOURBOUS, OUAA, adj. IVrretn mour-
boue terre molière, terre grasse et maréca-
geuse. Gare. V. Morb, R.
MOURÇAR , V. Morçar et Mord, R.
MOURGBiâAR, V. a. (nxNircelà). Morce-
ler, diviser une terre , un champ, par mor-
ceaux.
MOURCBOU, s. m. (moufthéu). La lie
de HmOe, t. de MarseiUe. Gare. V. Crapa
d^oli.
MOURGBOUIf , S. m. (mourtsôu), d.
bas lim. Ce qui reste d'un flambeau, d'une
bougie, d'we chandeUe; bout de chandelle,
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680
MOU
^t fig. homme, femme d'une petite stature ,
bout d*homme.
9IOURDACIIA8, 8. f. pi. (mourdâtcfaes);
■01WDAMA». Mordacbe, grosse tenaille de
forgeron ; grosse pincette pour saisir les
grosses bûches. Gare.
MOURDADURA, dl. V. Mordidura et
Mord, R.
MOURDA8SA , 8. f. (mourdâsse), dl. Un
coup de pincette; pour morsure. V.Jtfour-
didura et Mord, R.
MOORDASSADA, 8. f. dl. Morsurc. y.
Mordidura et Mord^ R.
MOURDASSAS , 8. f. pi. (mourdâsses) ,
dl. Morailles, Y. Mourralhas, d. baslim.
grosses lèvres, grosses joues, grosses tenail-
les. V. Mourdaehas, Mourrathas et Mord,
Rad.
MOURDEIRA, 8. f. (mourdèîre) , d. m.
V. Mordidura eiMord, R.
MOURDENT, Y. Mordent.
MODRDIDA, Y. Mordidura etAford, R.
. MOURDIDURA, Y. Mordidura.
MOURDUDA, Y. Mordidura.
MOOROUT, Y. Mordut.
MOURE . T. a. et n. tI. MouToir , bouger,
ôter, retrancher. Y. Mouv^ R.
Mourials laloi, piquerait des deux.
MOURE, OURA, adj. (môuré, éure), d.
bas lim. Rrun foncé, en parlant des couleurs;
on le dit aussi de la couleur qui annonce la
bonne qualité des fruits.
Aqueou ratin, aqueoubîadetplalmoure.
ce raisin, ce blé est d'une belle couleur.
Ëty. du lat. moruif dans le sens de noir.
V. Maur, R.
MOURBDOUN, S. m. (mouredoun). M.
Garcin (|ui emploie ce mot, renvoie pour son
explication, à Tresjoun, qui manque.
MOUREOEAR, dl. Y. Mourregear et
Mourry R.
MOUREL, 8. m. (mourél). Un des noms
bas limousins du mouron. Y. Mourroun.
MOOREIâA , s. f. Voy. Maurelete et
Maur,K,
MOURELETA , 8. f. (moureléte). Douce
amère velue. Y. Maureleta et Maur, R.
MOORENA , s. f. (mouréne) ; Morena^
îtal. La murène, Muroma helena, Lin. MU'
rœnophis helena^ Lacep. poisson de Tordre
et de la fam. des Ophychthyctes (poisson ser-
pent], commun dans la Méditerranée.
Ëtv. du lat. mufonta, dérivé du grec
)jiupxeva(muraina), formé lui-même de (Jiupeiv
(muréinK couler, parce que ce poisson parait
plutdt gusser que nager.
Sa chair est très- agréable au goût.
MOURENA, s. f. (mouréne). Nomnicéen
de la murénophis fauve, Murœnophii fulva,
Risso, poisson du même genre que le précé-
dent, dont le poids, atteiot jusqu'à quatorze
kilogrammes.
MOURENA , s. f . Est aussi le nom que
l'on donne quelquefois, à Toulon, k la lam-
proie. Y. Lampre.
MOURENA, 8. f. Écroo, vis. Y. Vii.
MOURENA, s. f. Hémorragie. Y. Mou-
renar.
, MOURENA , 8. f. Est encore le nom que
l'on donne, à Nice, à la murène fauve, Mura^
na/ulva, Risso» à la murène tachetée» Mung-
naguUala^ ïiisso.
MOU
MOURENA-fciitA-ètviiiAi , ( mouréne-
séinse-spines). Nom nicéen de la muréno-
phis à une seule couleur, Murœnophis Cris-
tinif Risso , qui est la même espèce que le
Murcmophitunicolor, Delaroche, poisson du
même genre que le précédent, qui parvient
jusqu'à un mètre de longueur.
MOURENAR, V. (mourenà). Yisser,
attacher ou serrer avec une vis, former en
spirale.
Ëty. de mourena et de la term. act. ar^
MOURENAS, Y. Morenas.
MOURENGLA, 8. f. dg. Espèce d'oi-
seau.
Que la îauxeto, 4 la mourengio
Sur la seguéto tous en renglo,
D'Astros.
MOURENT, ENTA,adj . (mouréin, éinte).
Mourant , ante , qui se meurt ; flg. fatigué ,
harassé , languissant.
Éty. du lat. mortenttf, gén. de mortffu,
m. s. Y. Mort, R.
En mourent , en amourent , en diminuant
insensiblement comme un cône allongé. Di-
minuer en allant à rien.
MOURESG , ESGA , S. et adj. (mourésc,
éscà). Maure. Y. Mourou et Maur, R*
On donne aussi ce nom, selon M. Garcin,
aux habitants des forêts qui se trouvent en-
tre Grasse et Uières.
MOURESCAy s. f. (mourésque); mav-
lOBKA. Moresque, espèce de danse à la ma-
nière des Maures, connue aux environs de
Draguiguan et de Grasse. Elle consiste à
courir les rues, Tun derrière l'autre sans se
donner la main comme dans la farandole.
Ëty. du grec (lopo^oc (moruchos) ; dans
la Haute-Provence ce mot indique un mas-
que. Y. Uasca et Maur , R.
MOURET , ETA , adj. et p. moubucadd ,
AvoA. Moricaud, aude , quia le teint de cou-
leur brune ; mulet dont le poil est de couleur
de café brûlé.
Ëty. de Mourou, v. c. m. et Maur, R.
Dérivés :
Mouret, nom propre.
MOURET , s. m. (oaouré). Un des noms
bas limousins du mouron. V. Mourroun.
MOURET, 8. m. (mouré). Nom qu'on
donne , au squale sagre, dans le départ, des
B.-du-Rh. y.Moro.
MOURETA, Avril. Y. Boutelhela.
MOURFIOU, s. m. (mour66u) ; MoomFu.
MorGl, petite lisière flexible, qui se forme
sur un tranchant trop aminci et qu*il faut en-
lever pour qu'il coupe.
Ëty. de mour, mauvais, et de fil, fiou.
MOURFIR, V. a. (mourfir); movmnm*
Mater, mortifier, flétrir, faner ; entasser des
amandes , des noix pour que leur brou trop
vert se flétrisse et se détache ensuite plus fa-
cilement.
Ëty. M. Diool. compose ce mot du lat.
maturui fUri.
Se U gnwlha 9 troM vcrta , «net
Fcx U\ mourfir iprea se detfârma.
Diottl.
MOURFOUNDAMENT, s. m. (moor-
foundaméin)^ màmnmoAMtMt, mMMwovmmm^Mw.
Morfondement ^ maladie occasionnée par une
MOU
suppression delà transpiration ; morfondure
des chevaux.
Êly. Y. ifottf/'oundrc et Found, R. 2.
Mourfoundament lâche , maladie chroni-
que, provenant d'une suppression de la trans-
piration.
Dans le Bas-Limousin, on donne aussi le
nom de marfoundament au remède qu'on
emploie conlfe cette maladie , qui est un mé-
lange de bouillon et de vin.
MOURFOUNDRE SE , v. r. (mourfoun-
dre se) ; MABroimoBB , sookib , «B. Se mor-
fondre, se refroidir subitement lorsqu'oo
était en sueur ; gagner une maladie par suite
de cet accident ou par une trop grande fa-
tigue.
Ety. de morhus et de fundere, produire
une maladie. Y. Found, R. 2.
MOURFOUNDUT, UDA, adj. (mour*
foundù , ùde) ; MAmroDiiDirr. Morfondu , ue.
Y. Found. R. 2.
MOURGA, 6. f. (môurgue), dl. Reli-
gieuse velue de noir. Y. Moungea ti Mono,
MOUROAR, V. a. (mourgà]. Morguer,
braver quelqu'un en le regardant d'un air
fier et menaçant.
Éty. de morga et de la term. act. ar.
MOURGAR , V. a. (mourgà), dl. Ravaler
une branche , un cep , les raccourcir.
MOURGOULHOUN , S. m. (mourgouil-
lôun). Pièce de fer qui tient le chapeau d'un
pressoir suspendu ^ la ^is ; sorte de pivot
au bas de 1 arbre qui supporte la lanterne
d'un moulin à huile. Gare.
MOURGOUN , s. m. (monrgèon). Plon-
geur, en term. de mar.
MOURGUE, s. m. (môurgué). Nom de la
cardite glauque. Y. Capelan.
MOURGUET, s. m. (mourgué), dl.
Noir, vêtu de noir, un moine noir ; un pâté
d'encre.
Ëty. Y. Maur, R.
MOURGUETA, 8. f. (mourguéte) , dl.
Jeune ou petite religieuse vêtue de noir.
Éty. de mourga et du dim. eto. Y. Mono.
Rad.
MOURGUETA , 8. f . Nom languedocien
des libeUules. Y. Doumaisella.
MOURGUETA , 8. f. dl. biawqvbta , ca-
cALAv. Petit escargot. Sauv.
C'est à l'hélice vermicolée , Hélix vermi-
culata , qu'on donne ce nom. C'est un mo-
lusque de l'ordre des Gastéropodes et de la
fam. des Adélobranches ( ^ branchies non
apparentes).
A Arles, on le donne aussi à l'hélice du
gazon adulte. Y. Meiesounenca.
MOURIAR , ARDA , 8. et adj. (mouriâr ,
àrde). Boudeur, euse, Avril.
MOURIBOUND, OUNDA, adj. (moùri-
bôund, ôunde); Moribondo, ital. Morib^néo,
esp. port. Moribond , onde , qui est sur le
point de mourir ; ûg. personne languissante
et faible.
Ëty. du lat. moribundus. Y. Mori, R.
MOURIOA, 8. f. (mourique), d. lim.
Masque. Y. Maeea et maur, R.
MOURIGI, d. m. y.Moourieiei ifol,R,
MOURIGOU, d. m. Ait. éeEmhourigom.
MOURlGOULA, 8. f. ('moorigôule), d. de
Carp. Morille. Y. Mourilha.
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ogle
MOU
, t. L (mourille);
\f. HAvauBA» ■âraioa,
ovuky MOOBiA, raovmmAMmùoVf mon-
uoovLA, aovaioAy bihibb*. Morille comestible
ou commune ,PhaUm$ etculifUus. lin. Mor-
dilla ueulenta^ Dec. plante de la Cun. des
CbampigDODSy assez commune dans la H.-
Prov. V. Gare. Boldus eteulentus, p. 63.
Éty. A wMurû ef nigro colore. Y. Maur.
La morille est non-seulement nn des
champignons les plus agréables au godl,
mais encore celui de tous que Ton peut man-
ger avec le plus de sûreté, parce qu'il n'a
aucune ressemblance afec les espices Téné-
neuses.
MOORBAOUN, S. m. mnwMM m ▼»■■,
«mon. Morillon ou canard morillon , Anag
fuligula » Lin. oiseau de l'ordre des Palmi^
pèd^ et de la lam. des Serrirostres on Prio-
Dorampbes (à bec en scie), qui n'habite nos
climats que pendant rhiver«
Éty. Dim. de memroiu V. Mawr^ R.
BIOUBILHOCN, s. m. Est aussi le nom
qu'on donne, à Nismes , à la morgeline des
oiseaux. V^ Paparuda.
MOORILHOUNS, S. m. ▼!. (mourillous).
Nom languedocien du mouron, V. Mow'
roim; c'est aussi, dans le même pays, celui
de fa morgeline. Y^ Paparmda,
NOmaHENT DE COR, S. m. (mouri*
méin dé cor) ; wmvmuÊMm m co«im ou »•
CODAS. Dé£iillance, syncope, éranouissement,
Ëty. de motirtr, de ment et de esr, mort
apparente du cœur« Y. Mort^ R.
MOimiN et comp. Y. Moulm.
MOURINAR, V. a. (mourinà). Y. Mou^
HnareiMol^K.
MOUUNAT, ADA, B^. et p« (mourinà,
4de). Mouliné, ée.
Ëty. Y. ifot.R.
MOURIR, Y. Morir.
MOURISGAUD, Ain>A;a<y.(aouriscàou.
àoude) , dl. Morancooo. Mauncaud. Y. Jfoic-
rtletifaur^R.
MO0RISGOU, Gare. Y. MourH.
MOURLERAT (mourlebè), et
flOURUSG, s. m. (mourléc), dl. Coquet^
éventé, étourdi, suffisant, insolait.
Éty. de mourre kvat. n« au Tcant. Y.
Mourr, R.
MOURHERA, s. f. (monnnéoe).Noffl
BÎcéen du raormyre. Y. Mormt.
MOURIlOUIi, s. m. (mourméul), dl.
Rumeur, bruit soudain de surprise. Y. Mur-
mur, R.
MO0RliAROU8, a4j. (moumar6us),
d. ari. Y. jtfQfne.
MOURNIffUS, IFLA, s> (moomiflé, ifle).
Un petit morveux, une petite morveuse:
TaiêOK vous monriit/fa, taisea-vous, péro-
Belle.
Ëty. De moiifrs que renifla^ comme si
Ton disait : on petit museau qui reniOe.
Sauv. Y.lfoiirr,R.
MOUROU, s. m. (môurou); HAimsc.
Jf oro, esp. cat. Un Maure, nn nègre, habitant
de la Mauritanie. On le dit plus particulière-
ment des habitants noirs de Intérieur de
l'Afrique.
£ty. du lat. mourus. Y. Maur, R.
TOM. II.
filou
Cest aussi le nom d'une cerise noire, se-
lon M. Garcin : Piehoi mourou, négrillon.
MOUROU » s. m. Cerise noire ou d'un
rouge brun très-foncé, fruit moreau. Gare.
y.MauryR.
MOUROUETA , s. f. (mourouéte). Groo*
pe, assemblage de plusieurs objets tellement
rapprochés que l'œil les embrassée la fois;
groupe de gens. Avril.
Ëty. Dim. de mouroun^, Y^ Moly R. SL
MOUROUN, s. m. (mouroun). Y. Mou-
UmneiMol^n. 2.
MOUROUNAR , Y. Awumrounar.
MOUROUNET , Yv Mou^n۔ et Mol ,
R.2.
MOUROUS^ S. m. pi. (méurous) ; Jfort,
ilal. Maures, nom des peuples répandus dans
la partie Septentrionale et Occidentale de
l'Afrique. Ils occupèrent jadis une grande
partie de TËspagne. Y. Maur , p.
MOUROUft, OUSA, a4}. (mourons,
ôuse), dl. Mignon, délicat , joli , aimable,
doux , amoureux. Y. Am , R.
MOU
681
MOUROUIET , ETA , d'un, de mourout.
MOURPHIR, dl. Tuer? Y. Mourfir.
Se n'en poou plue deepeeouH ,
El Varagnou ven la Mourphi.
Hy. MoreU
MODBRy NOM, radical pris do cell.
motirrs, museau , bouche , ou du latin «m-
rm dit pour musue , museau , et dérivé du
greC{x\Sxic (mutis), m. s. selon fluet, ou
plutôt de Phébreu marih, apparence, visage,
extérieur, vision, etc., ce qu'on voit, ce qui
se voit, dont la racine est rdâh^ il a vu»
Bondil.
JfoufT^im, Mourr-oM^ Mourr^e , Mour-
r-aUj Mourr-alhat, JfoMrr-alA^oun, £ir-
mo«rfolA-ar , En-mourralh-at^Mourr-al ,
Mourraik'ada , Mourr^ada, Mourr-ayadm,
Mourr-ayoun , Mourr-oun^ A-mourrat^
it-mourr-oda, A-^t^ourrad'Ura , A-mourr-
ar^ Det'numrrar , Mourr-egear^ Mour-
m-ord, Mourr-ulf Morr-ada, Morr-ul,
Mour , Mour-al, Mour-aslel^ Mour-au,
Mour-egear , Mour-Ubal^Mour-Uc, Mour-
nifia , Mun-el , Mure-oL
MOURRA , s. f. (méorre) ; Morra , cat>.
esp. Morà, ital. Mourre, jeu qui consiste à
deviner combien l'adversaire a de doigts ou*
verts en vous présentant subitement la ouûn,
et vieeverta.
Éty. de l'ital. moiray qui désigne le mè-
mejeu.
On croit que ce jen , très-usité parmi les
désœuvrés de l'Italie , est précisément le
même que la mication des anciens , mieatio
digilorum , dont on attribue l'invention à
Hélène qui l'imagina pour amuser les Lacé-
démoniens.
MOURRADA, S. f. (mourrâde); Màr-
rada , cat. Coup sur le museau , sur la flgure.
Éty. de mourre et de «lo. Y. Mourr, R.
lem noun mi laieetrenîêelnr ,
Te doiinara< timi «Mumda.
•rueys.
MOURRAL , s. m. (mourrai), dl. Monti-
cule terminé en mamelon, imitant un mu-
seau, moHffs , d'où son nom. Y. Mourr^
Rad.
MOURRAIi , s. m. (mourrÂl) , d. bailim.
Morral , cat. esp. Oe mot n'a pas d'équiva-
lant en français, car sic à foin , dont on se
sert quelquefois, désigne autre chose. Yoy.
Mourrau et Moreau ; mouchoir dont on se
sert poureouvrir la igore quand on a mal
aux dents. Y. Mourr^ R«
Le mot moreau, dont Furetîère et le Dic-
tionnaire de Trévoux se sont servis pow
désigner notre mourrau: tient à une né*
nrise. Dans certaines contrées du Languedoc,
Vr est toiqours forte , et on écrit mourrav
par mourau , en francisant "ce mot , on a
rait moreau qui signifie, en français > toute
autre chose.
MOURRAIJffAilA, s. f. (mourraillàde) ;
MNinu& , Moonuuui , MomuiAiMABA. La quan-
tité de foin que l'on met à la fois dans le
mumrrau; fig. débordement de paroles : Una
tmourralhada de Caltn, une bordée, une .
longue tirade de latin.
Éty. de mourrau, de al, tout, et de la
term. pass. al^ ada^ tout ce qui est mis à
la fois dans le mourrau,* tout ce qui est dit
èlafoisparla bouche^ mourre*\, Mourr^ R.
Alteli «cadaniMNOitoBr,
M oMaa hm (rwicUbot, eupl qna mùurrmilAéJo i
ITavts MtMfcga , capcadMt p«r hooftovr •
Van imfvuÊàAn k <mwiU<tt «hamdo,
Groa.
MOURRALHAR , V. a. (mourtaillâ) ,
d« bas liuK Museler » mettre la muselière.
Y. Ëmmourralhar et jlfourr, R.
MOURRAI JFf AS, S. f. pi. (mourràillesl ;
■DvwAMAt. Morailles, espèce de tenanle
que l'on met à la lèvre intérieure des che-
vaux » des mulets méchants pour les faire
tenir tranquilles pendant qu'on les ferre ou
tiu'on les panse.
Êtyw de mourrvy museau» et de «Mat.
Y. ifourr,R.
MOURRATiHOUW , S. m. (moorraillôun);
mommArmm. Morredlae , cat. Muselière, es-
pèce de filet en sparte ou en fer qu'on met au
museau de certains animaux pour lea em-
pêcher de manger ou de mordre.
Éty. de mourralh, mourrau , et de la
tenni. dim. oun. Y. Mourr , R.
MOURRAS , s. m. (mourr&s ) , d. m«
Toufie de quelque plante, plusieurs tiges de
blé sortant de la même racine. Y. Brouae
etilfourr,R.
MOURRAU , S. m. ( mourràou ) ; rnow
BA&. Moreau i furetière , Trévoux ; sac de
sparte que Ton suspend à Ia|tète des bêles de
sonune et dans lequel on leur donne à man-
ger. L'équivalant français, qui approche le
plus de ce mot, est eac à foin ti non muse-
lière , qui est au contraire emplovée pour les
empêcher de manger et de mordre.
Ety% de mourre , museau • et de l'art, ol »
destiné au museau : Mettre touped dins lou
mourrau^ donner dans le piège. Y . Mourr, R.
A groesa beeli gros mourrau. ProT.
teii mourraus toim à bouen mareat ,
El l'y a tant d'asttper Um motindt.
Brueys.
L'auteur des remaroues morales, etc. sur
le Dictionnaire de I^Âcadémie , dit que la
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682
MOU
DM>t hmirrê-gognif s, m. est leDomd'uD-
sachet de mailles » qa*on attache Télé , en
masdière à certains chef aux de travail , et
où ToD a solo de mettre du foin vert ,. ce qui
est bien notre wiourrau^
On pourrait faire observer aa eritic|oe de
rAcadëmie , qu'il est des pays où les bétes
de somme portent le bourre- gogne pendant
toute Tannée , et où l'on y met du foin sec
au lieu du foin verd , sans que ce sac cesse
tfètre le même , ce qui fait voir l'inconvé-
nient des déûnitions trop restreintes.
Cet harnais qui n*a pas de véritable équi-
Tâlant français , en a un en latin camut , sac
qn'on attache à la tète des bètes^ avec de la
nourriture, f^.
MOURRAU. S. m. Collier de défense,
ce sont des cordes- faite» en forme de collier
que Ton met à Tavant et sur les côtés des^
cnaloupes pour les défendre du choc contre
les autres bâtiments.
MOURBATADA, V. Mourraîhada et
Mourr, R.
MOURRATOaN I V. MourraViom et
Mourr, R.
MOURIUB, S. m. (mourré): Mom», iioom,
■OVIlOAnBi MUIBL , MOT!.* , MHS. MOTTO y CSp.
eat Museau, groin^ muQe, et par eitensîon,
visage.
Éty. V. Mourr^ R.
On dit le museau d'un chien ^ d'un âne,
d'une grenouille, d'un saumon; le groin d*un
pourceau , le mufle d'un bœuf, d'un lion ; le
boutoir d'un^ sanglier.
Fa%T9 de mourreêy bouder y être de mau-
vaise humeur. Avril.
Mourre de vendum ^ figure enluminée ,
couleur devin.
âiùurre d'Un teouU, pnreau.
Mourre de pechier , ivrogne.
Mourre^fouerlp (emm% orgueilleuse, hau^
taine. Gare.
Mourrtd'aneauiSy une mouche, efiîonté.
Gare.
Una frema qu'apoulU mourre ,
Domad'awiour a proun de yensi
h M, Er..
Mourre depouere^ groin de cochon, expr.
injurieuse pour désigner une personne qui
est toujours de mauvaise humeur.
MOURRE , s. m. d. m. et lang. Rocher :
Mourre ^o<,. gros rocher; Labellaudière a
employé ce mot dans le même sens ,. dans les
vers suivants :
Quand un a%tbr*e$ tombât
De qu*auquefort haut mourre ,
L'on vei d£ tout eoustat
Poble prettament courre*
MODRRE, s. m. môurré). Nom qu'on
donne , à Avignon , selon M. Requien , k la
barkhausie à feuilles de pissenlit, Barkhau-
iia taraxaeifolia, Dec. Crépie taurinensie,
Wild , plante de la famille des^ Composées
Chicoracées, qu'on trouve dans les^miamps,
et dont on mange les premières pousses en
salade, au printemps.
Ëty. M. Requien qui nous a transmis ce
nom , ne nous a pas donné son étymologie
que nous n'aosons pas hasarder.
MOU
MOURRE-mm ,. s. n. (méurré^ur) , et
impr. HooniBiMi. Nom qu'oa donne , dans le
département des Bouches-du-Rhêne , selon
M. NegreUà l'espèce de ver qu'il a nommé*
Leodiceprovincialis, annelide de l'ordre des
Antennes.
MODRRE'iw , LA Mums 9mM9. Nom qu'on
donne , dans le même département , selon le
même auteur, à l'animal qu'il appelle RhyllO'
doce giganteay annelide du même ordre que
le précédent.
MOURRE-rBBo , s. m. (ménrré-fré). In-
diflerenl , insensible , qui accueille d'une
manière froide, glaciale.
MOURRE -DB-rouBM, S. m. ChondriUe.
V. Sauta-oulama.
MOURRE- roimcmiT , 8. m. f méurré*
pountchù). Un des noms du sparaillon qu'il
porte àcause de la forme de son nés. Voy.
Cante,
MOURRE-rooKoi , Un dcs Doms du
pissenlit. Avril. V. Pourcin,
Mourre pourein , museau de cochon , à
cause de la ressemblance qu'on a cru trouver
entre le bouton. naissant de sa (leur et le mu-
seau d'un cochon.
MOPRRE-roimcaoïni , 8. m. Raiponse.
Cast; V. Rapounchoun.
MOURRE os-^BBcoii , 8. m. Espèce d'aga-
ric. Cast.
MOURREAGUT, S. m^ (môurré-agù).
Nom nicéen du sparaillon. V. Canle.
t,iy ^ Maurre-agut, museau pointu.
Dans son Hist. Net. M. Risso a nommé ce
poisson Ckaras acuHroetris, Larr.
MOURRE-DB-cAT , s. m. (méurré-dé câ).
Artichaud rond. Gare.
MOURREOEAR, v. a. (BMurredjâ) , dl.
MomnssA». Rudoyer quelqu'un ; donner des
soufflets.
Ëty. de mourre, museau, faœ, et de egear.
Y.Mcurr, R.
MOURREGEAR, v. n. dl. Epier, mon*-
trer le nez, commencer à paraître. V. Mourr,
Rad.
MOURREIâOUN, s> Dh (monrre]6on)r
Hovnuoo. Nom qu'on donne , aux environs
de Toulouse, à la morgeline. V. Paparuda.
MOURRELOUN-b'aigva, S. m. (mour-
relou-d'âîgue|. Nom que le Samolue vale^
randi porte , à Toulouse. V. Pan-froument.
MOURRELOUN-flK»vA«B , S. m. (mour-
reléu-selbàljé). Nom qu'on donneàFilittne
eegetality aux environs de Toulouse.
MOURRIIiHA, s. f. (mourille). Pépins
des pommes et des poires. Garc;
MOURROUOUAR , v. a. et tu anc. d.
de Garp. Bouder, gronder. V. Grougnar.
MOURROUN , s. m. MàrrH, cat. Mueel-
JOy ilal. Dim. de mourre^ petite figure, figure
agréable, joli minois. V. Mourr, R.
Aqueaupoidi mourroun etriédigne d'tm re^
BcUot. Lou fiou ingra.
MOURROUN, s. m., (mourroun); nos-
■OfV, HOOBlLVOOHf , MOUBALBOUIIf , HOUmBL,
■omurr, BBasA-oBu-cASAnf. Morriâé^ port.
Muruge, anc. asp. Nom par lequel on dési-
gne le mouron rouge , Anagaliii pkœmeea,
Lam.et le mouron bleu, AnagaUitcœruUay
Lam. petites plantes de la fam. des Primu-
lacées qu'on trouve dans les champs cultivés,
MOU
et amuffueUes on attribue autant de proprié-
tés qu'elles en ont pea.
MOURRUT , UDA , adj. (moorrù, ùde),
dl. Lippa, ne, qui a de grosses lèvres.
Éty. de wumrre et de «1. V. Mourr, R.
MOURRUT, UDA, adj. dl. Rebouché, en
parlant d'un tranchant émoussé, quand il est
question d'une pointe. V. Mourr ^ R.
MOURRUT , s. et adj. dl. Grondeur ,
boudeur, un t>ourm, on rustre, fin, rusé. V.
Mokrr, R.
MOUR8AR, eteomp. Y. Alorçar.
MOURT, s. f. d.béaro. Mori, t. e. m. et
Mort, R.
MOURTAI.AGI, Y. Mortalagi.
MOURTALHAS> Y.Mmialkae^ti Morî,
Rad.
MOURTALITAT , Y. MortaUiai.
MOURTA0, etc. Y. Mcrtau. .
MOURTAURAT, dk Ce moi est een^
posé de trois autres, que ^ Foucaad réunit
maUà-propos, il est formé de mourl, de on.
et de rat, mort aux rats. Y. Mûri, R.
M0URTE8A, s. f. (mourtèse); Mortisa^
ital. Mùrtajà, esp. Mortaise, entaillure faita
dans une pièce de bois de menuiserie oo de
charpenterie,.pour y recevoir le tenon d'une
autre pièce quand on les veut assembler.
Ëly. du celt. moriez, Ach.
Pour qu'une mortaise soit bien faite, elle
doit être aussi juste en gorge qu'en about.
OtmosMie:
BIOBTAISE EN ENFOrKCHEMBTr, wlk iM l««-
bois.
M0URTE8AR, V. s. (Inonrtesà). Fùre
des mortaises, assembler avec mortaise.
MOURTIER, s. m. (mourtié) ; Mortero ,
et Morluro , esp. Morteiro, ital. Mortier ,
pièce d'artillerie propre h lancer les bombes.
Êty. dulat.jnortortum;
Le» parties qui composent un mortier
étant les mêmes que celles d'an canon. Voy.
Ganoun.
M. Blondel croit que les mortiers sont
aussi anciens que les plus anciens canons et
qu'ils ne servirent d'abord qu'à lancer des
pierres. Ancy.
MOURTIER, s. m. Ifotisro, esp. Mor-
tier ,.bonnet de velours noir que portaient les
présidents dits h mortier.
£ty. A cause de là ressemblance qn'oo a
cru y trouver avec un mortier d'apothicaire.
MOURTIER, s. m. Morter, cat. MwrU-
ro,^esp. Morteiro, port Mortier, mélange de
chaux éteinte et de sable pour bâtir.
Èty. dn lat mortariuwi,. qui selon Yitrave,
signifie plutôt le bassin où on le lait, qoe le
moFtier même.
Mourtier gras, mortier gras , celui dans
lequel on a mis beaucoup de chaux.
Mourtier maigre, mortier maigre, ediiî
dans lequel il n'y en a pas assei.
PastarUm mourtier, corroyer le mortier»
mêler la chaux et le sable avec le rabot.
jlf oMflter 6Iafie, celui qui est (ait «vec ooe
chaux de (^ihlequalité.
Mourtier haetàrd, fait avec de la bonne et
de la mauvaise chaux.
MOURTIER, s. m. msABoua. MorUro^
esp. Mortaio, ital. Morter ^ cat MorlHro,
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MOU
port. Mortier, vsteniile propre à égmger le
sel,^ à piler le poivre, -etc.
Ely. du lat. mortarium, m. s.
MOUBTITIAR, el
MOUHTIPIAT, y. MourlificaHon^
MOURTIFIGAR, V. MorUfiar et Mori,
Rad.
MOURTIFICATiON, Voy. M^rlifiar «t
Nort, K.
MOURTIOOUS, V. lfor%oti9et Jlor(,
Rad.
nOORTILBOUS, OI»A, adj. dg. Voy.
Mortigau» ei Morty R.
MOURTINA, s. f. V. MwUna et Mort,
Rad.
MOUBTINBOU, Y. Mm-Unem et Mort,
Rad.
MOIXRTIR, ▼. o. (moorlk). Pâlir, deve-
nir blême par une tarpriseou uneindispoei-
lion sobile ; po^$r une boule. V. Amourtir,
Éty. de m9rt,$Mueri, et de ir;tnoriem tr«,
aller à la mort. V. Mort, R.
mOCRTUARI, V. Morlmorwn et Mort ,
Rad.
MOURTOORUM, Voy. Morfuorum et
J/or/, R.
MOURTURIAU , Âltér. de Mereuriau
▼. c. m.
MOURUA, 8. f. (mouràe). Nom nîcéen du
«phagebranche imberbe, Sphagebranchus
imberbis, Risso, et du sphagebraocbe ôculé «
Sphagebranchus oculatus , Risso, poissons
de TofdM et de Ja lam. des Opbychlbyctes
{poisson serpent) ; ou donne encore ce nom
dans le même pays au myre, V. Filas; ^u
congre à larges lèvres, Conger tnistax, Larr.
Eisso. Hist. Nat.
MOURCDA, S. L (mourùde). Un des noms
lang. du Gronau. V. Gournau.
M01IRUEGNA,s. L (mouruégne). Avril.
V.MortalitaieiMort^H.
JMOORVEDE, 8. m. (mourvêdé). Un des
noms du genévrier de Pbénrcie. V. Mour-
vene.
M0URVBDB,8. m. Morvède, morillon,
-espèce de raisin. V. RaHn et TauHer^
Ëty. Ce raisin parait nous être venu de
Afurviedro , en Catalogne, d'où son nom.
MOURTEGNE, s. m. (mourvégné);
Moimvuoiis , ancien dial. de Carp. Mortalité.
V- Mortina et Mortalitat.
M OURVEGUE , s. m. Espèce de raisin.
V. Rann.
MOURYEI. , 8. m. (mourvél). Morve. V.
Mourveou, plus usité.
Éty. du lat. morbiif , par le changement
du 6 en v, et la suppression de la désinence,
on a fait morv ou mourv , qui , avec la dési-
nence W, a produit mourveL Y. Morb. R.
Dérivés : Mourvel-iera , Mourveî-ous ,
Mourveou ; et les mots français : Morve,
^orv-eauy Morv^eux»
MODRVEUAR, V. n. (mourvelîâ). Faire
résonner la morve dans le nez en soufflant
et reniflant.
MOURVELIERA8 , 8. f. pi. ( mourve-
liéres). Les naseaux des animaux, et ironiq.
les narines.
Éty. de mourvel et de iera, lill. qui abon-
de en morve. V. Morb, R.
MOURVBLODB, OUIA , OUA, adj.
(raourvel^us, ouse, oue) ; inMovf , novavovt j
MOU
. Morveux, euse, qui a de là morve
au nez; jeune blanc-bec; qui est atteint de
la morve.
Ëty. de mourvel et de mit , litt. qui est de
la nature de la morve. Y. Morv, R.
MOURVENC , s. m, (mourvéinc) ; Mmi-
■m , MooBTis , CABB wÊovmvn, MomvEDB. Gené-
vrier de Pbénicie; Juniperus Phœn%c€a,lÀn,
arbrisseau de la fam. des Conifères, com-
mun dans le bois de Gadarache et ailleurs,
dans la R.-Prov, Y. Gare. Cedrus folio eu-
pressi, p. 91.
MOURVEOU , s. m. (mourveou) ; Moom-
▼ct., «aooMBi., vovwam., mnjL , r&scBA. Moc^
cto, ital. Muermo, esp. Mormo, port. Morve,
humeur visqueuse qui sort des narines de
rbomme. On nomme oiorva celle des ani-
maux. Y. Jlfor5, R.
On la novomemiorveauy quand elle est
épaisse et comme cuite.
MOURVI8, s. m. (mourvis). Le même
que Meurvene, v« cm.
MOUS, radical pris du latîi> mucor, moi-
sissure, cbancissure, d'où : mucere, muceo^
être moisi ; muddus, «oisL
De mueor, par apoc« mue , et par change-
ment de u en <m et de e en s, mous; d'oa :
M^us-id^ura, Mout'ir, Moue-UfMoux^r,
Muff'ir, Muff-ii, Mui-re, Mui.
MOUS Y. en Mos les mots qui
manquent à Mous...,
MOUS, vl. Tu remues, bouges, meus.
MOUS, s. r. d. béarn. Mœurs. W.Mol, R.
MOUS , Moût. Y. Moust.
MOUSAIGA, s. f. (mousaîque) ;Mosaîeo,
esp. port. Mosaico, ital. MosaY(;[ue, espèce de
peinture exécutée avec de petits morceaux
de marbre ou d'émail,. diversement colorés,
qu^on place sur un fonds solide enduit d'un
mastic.
Éty. du lat. mosaieum , dit pour musai-
eum, dérivé de musivum : Opus musivum^
ouvrage délicat, ingénieux, bien travaillé;
ou du grec ^lou^etov , (xouaCov, {loujalov^
{AuxT^ov ( mouscion , mousion, mousaion et
môsion) , qui signifient la même chose dans
le grec du moyen-âge , selon M. d'Anse de
Yilloison.
Cet art fut inventé par les Perses, selon les
uns, et par les Grecs selon d'autres. Il ne
parut k Rome que du temps d'Auguste.
Le 91 juillet 1805, on établit une école de
mosaïque à Paris.
MOUSC, Movttu , Moinsf , radical pris du
latin musea,œ, mouche, et dérivé du grec
l^uta (muia), m. s.
De mu«ca, par apoc. muse; d'où : Musc-
l-au,
De musc, par le changement de u en ou,
mouse; d'où : Mousc-a , Mousc-al, Mou-
sc-alha , Mousealh-ar , Mouscàlh-oun ,
Mousc-ara, Mousearr-ous , Mouse-lau, Es-
mouse-aire , Es-mouse-ar , Mousc-ous ,
Mosc-ar , Mos-clalh, Mosquet.
De mousc, par le changement de eeneh,
mouch; d'où ; Mousch-a, Mouch-an, Mouch-
ar , Mouch -ard , Mouchet - ar , Mouchet-
at , Mouehtt-urai.
De motue, par le changement du c en ^ :
Mousqu-egear , Mousqu-er-^ina, Mousqu-
eta, Mousquet-iera , Mousquet . Mousqu-
iar,Mousqu-U, MousquiUhoun, Mousqu-in,
MOD
683
Mousqu'it, Mousquil'-ûUui, Mousqui-aire,
Mouich-egear, Mouich-a, Momeh-ilhoun.
De mouse, par le changement dtt « en « el
de ou en oui, mouiss; d'où : Es-mouûsar,
Mouiss-a,Mouise'ala, Mouiss-ara, Mouiê-
sar-oun, Mouiss-au, Mouiss-iera , itfouttt •
tlÀo, MoussUh-ouns , Mouiss-ora, Mouiss-
oun, Moiss-et, Moyss-on, Moui$s^€ta,Moys,
Moysh^ta.
MOUSC, s. m. (mous). Y. Moud,
MOVSC,\. Moue.
MOUSC A, s. f. (môusque); mookoa^
■oviftA et MOQicHA. Mosca , i(al. port. esp.
cat. Mouche ; en histoire naturelle, ce mot
désigne un grare d*insecles de l'ordre des
Diptères et de la famille des Lalérisètes on
Chétoloxes (à soie latérale) , très-nombreux
en espèces; mais en provençal, ce nom
comprend presque tous les insectes qui vo«.
lent, et plus particulièrement la mouche com-
mune.
Éty. du lat. musca. V. Mouse, R,
Mousca eoumuna ou deis houstaus , mon-
che commune ou domestique, Musca dômes*-,
tiea, Lin. C'est un des insectes les plus
incommodes à rhomme,et que son abondante
fécondité met à Tabri de la destruction. On
emploie souvent, pour s'en débarrasser, des
dissolutions arsenicales , dangereuses sous
bien des rapports , auxquelles on peut subs-
tituer avec avantage, une décoction miellée
de racine d'hellébore blanc, Veratrum album^
Lin« connu dans nos pays sous le nom àe
Varaïre,
Mousca de la vianda, mouche de la
viande, Musca vomUoria, Lin. Elle est d'un
bleu brillant, ses ceufs portent le nom de
Vions, V. c. m.
Mousca de la merda , mouche César ,
Musca Cœsar, Lin. Elle est d'un beau vert,
ses larves se développent dans les cadavres
et dans les excréments.
Mousca ^ate,Mûusca hùuvina,babouina,
houina ou bourbina ; Mosca bovina , cat.
sont les difTérents noms sous lesquels on
désigne rHippobosqne do cheval, Hippa^
bosca equina, Dict. Se. Nat. Insecte de l'or-
dre des Diptères et de la fam. des Hostelles
ou Sclérostomes (à bouche dure), qui se tient
ordinairement sous la queue des bêtes de
somme.
On donne, également les noms de Mousca
bouvina, babouina, etc. , aux diflérwits a»-
très qui attaquent les animaux. L'espèce qui
Fond ses œufs dans le cuir des boeufs , est
œstre du bœuf, Œstrus bwie, Dict. Se.
Nat. ses larves sont connues sous le nom de
Vàrouns, v. c. m. ceHe qui les dépose dans
les naseaux des moutons, est VCBstrus ovis.
idem.
C'est pour se mettre à l'abri de l'impor-
tunité de ces insectes que les moutons cher-
chent à mettre leur léte à l'ombie pendant
les grandes chaleurs.
£uGn, l'espèce qui les introduit dans l'anus
des chevaux est V Œstrus ejruî, ideqs.
Tous ces insectes appartiennent à la fam. .
des Œstres ou Astômes (sans bouche) , de.
l'ordre des Diptères.
Les autres noms donnés aux mouches tels,
que ceux de Mouscas deisprais^ deisfUmrs,
etc., ne désignant aucune espèos particulière
ne peuvent point être indiquées icL ^T^
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664
MOU
Mauica eaniharida. V. CatUliarida.
BIOOSGA, 8. f. Se dit encore d'un |>etit
morceau de taffetas qoe les dames plaçaient
anciennement aar le TÎaage, et de la vivacité
oa de l'émulation avec laquelle on fait c^uel-
qoe chose.
L'usage des mooefaeft, comme ornement,
date du siècle de Louis XJV.
JPrwdrê la numMca^ expr» prov. prendre
k mouche» se piouer mal à propos: Aver la
mouica, être fiche, bouder; Avevla mouiea,
tra?ailler stcc fîgueur, aller ? ite an travail.
HOUaCA f s. f. dl. La mire» la visière
d'une arme à feu. Y. Mira.
Èij. Ainsi nommée parce qjoe la mire a
l'air d'une mouche posée sur it canon. V.
MoutCfR.
BtOrocA, s. f. Se dit fig. d'un mouve^
ment d'impaîtience ^ Prendre la motcfca »
Faire una mottiea,. travailler pendant queN
que temps avec plus d'activité , pour termi-
ner ouelque chose.
MODSCA-d'aux, dL Mueea vadU^ jeu
d'enfant. Douj.
HOUaCAD'vupi , & f ^ Mosea de àifi , cat.
Hippobosoue du cheval; ffippobosca e^utna,
Die. Sc^ Nat. insecte de l'ordre des Diptères
et de la fam. des Haustelles ou Sclérosto-
mes (à bouche dure),, qu'on voit toujours
sous la oneue , autour de l'smis des bètes de
somme. D est du même genre que le Barbin^
V. c. m.
On donne le mène nom, aux environs de
Montpellier, au taon italien , Tabanut. t(a-
Heue.
lIO0SGAIik, s. m. (moucàl),. dl. Poui
émouchoir, V. EemouHaire; pour soufBiet,
V. Soufflet elEmplaslre; pour mouche. V.
Jfomcaetlfott^c, R.
MOUMALHA, 8. f. (mouscàâle). Les
mouches en général , leur engence , une
grande quantité de ces insectes.
Éty. de wiouica et de la term. générifpe
alha ^ toutes les mouches. V. Moum ,. R.
En dial. basiim. ordure, gadoue; çnbe^
blement parce que la mauvaise odeur attiat
les mouches*
. HOUSCAmAR, ▼. a. (mouseaUà), ^
Emoiichet ua cheval, en, chasser les mon*
ches^
tXj. de mùuicatha ei de «r., V. Mouêe ,
Rad.
MOUaCALVODIC, s. m. (mouscailléunV
dl. V^ MouiêHlhoun et Mouêc^ R. fig. ua
biberon. Douj.
BIOUSCARROUa, ouaA, dOA» adj.
(mouscarrôos, éqse , oue) , d. m. Caprideux,
qui esl souvent de mauvaise humeur.
Êtv. de mouseara et de oui. V. ilfoicM ,
»ad.
■SQMffHA . s. f. (mdosise), à. bas lim.
Y. Mouêca et Moueo^ R^
M0U8GHA-VAINA « S. f. (moustse Vai-
ne). Nom qu'on donne , dans le Bas-Lim. aa
guêpes, V. QuupaiMk frelon, Y. Cha-
Man , el aux abeilles. Y. Abelha. Pour dé-
signer l'entrée de l'hiver on di|: Quand lai
mouséhat vainas tombaram, quand on verra
tomber les flocons de neige.
WiiHîBCLA, s. f. (muscle) ; ntcov&A ,
■BfcovB&A, MOVflcuà, MOvacuKniA. Thie ou.
iaie coche , Ency c. petit c^ne de métal creux
MOU
qu'on «juste k la pointe du fuseau {MMir rete>
nir le fil pendant qu'on file.
MOUflCXA, s. f. Morceau de fer dont on
garnit les pieux qu'on veut enfoncer dans
des lieux pierreux.
nOOflCXOmi, s. m. (mousdéun) ou
■omc&ova. Dim. de mouaela, petite tM<s
MOnsGLOUBA, s. f. (mousdéore). Yoy.
M^uteh,
MOOMI.OOBOPN , S. m. (monscloiH
3Îmm<l , pour le détail.
Mausclowrouwy serait encore le nom qu'on
donnerait au crochet des fuseaux ({uift'ont
pas de tkiiy selon ftL Gare.
Ëty. Dim. de mouêda.
MOOaCLOUROIIN , a. m. {mooselou-
réan); WÊ909C9nmmm. Crochet du fuseau,,
morceau de bois à travers duauel passe le
fil, et ou'on place au bout de fa broche dm
lour èmer.
£tj. de moueela et da ta term. <Km. mm.
KOOflCUyUROUNAB ^ ▼. a. (moosclou-
roonà) ; MMicovaoosAB. Mettae le crochet ,
lou mouselouroun , à un fuseau.
aiCMmCQm«A,s. f. (mouscdule). Libel-
hile. Cast Y. DoumeiseUa.
MOIlSCOinLA, s. f. Y. Mtmedimrùuf^
MQPSCOUa, ODSA, O0A , adj, (mous-
cous, ôuse, eue). Emporté, bourru, brus-
que, hargneux. Avril.
Éty. de mùuêca et de ont . (pi prend fa^
cilement la mouche. Y. Monte , R.
«OUflEIRB,, EIBBB, S. (mouséïré, él-
ris). Celui, celle qui trait, que mouee.
MQUSnJk, s. f. (mouséle), dl. Y. Jfour
delà et Meoulh , R.
MOroER, V. a. (mousé); mmwtm, ihivl-
mm, lipova , T«AiBB^ Mugnere^ ital. Traire ,
tirer le lait des vaches, des chèvres, des^bre-
bis, etc. en pressant le trayon ou le mame-
lon et mèmale pis entier enlfc les doigts et
la mai».
Éty. dttlat.mi»<;i|ftr<, emulg^re, murstiM^
m. s. ou du grec à^dk^tù (amelgd), m. s..
JCotMcr^uatcgu'tiii; exp. ng. pour dire ar-
racher è ^o^lq^'un de l argent par des car-
Ksses.
MOUa^BR , LOU . La traite. Y. Mouteoun.
aiOUSIDCRA, s. f . (mousidùre) ; uaroo,
«oovuNniA., Booms A, um ■•oM«b Moisissure,,
altération d'une chcîse moisie ; le moisL
Êty. du lat «MMtdtia, moisi. Y. Mou»^ R.
Cette espèce de duvet oui recouvre les
substances animales et végétales en décom-
position,, ou qui ont pendant longtemps été
exposées à Fhnmidité, n'est autre chose
qu un amas de petits champignons qui se
sont développés sur ces substances. Us for-
ment phisieurs genres.
Le Disse des parois ; Biesus farietina ,
Dec. vient sur les murs et sur les plafonds
humides et obscurs.
Le bisse blanc, Bimui eandida,^ Hnds.
recoovse d'uu tissa blanc les feuilles mortes
tombées à terre.
Le bisse des caves, Biaut. efnyplarumy
Lam. vient sur lea tonneaux.
La monilie glauque, MoniHaffiomea^ Pers.
croit sur les fruits çiui se pourrissent.
La monilie digiiée, MoniHa digiMaf
Pers. vient sur les mets corrumpos.
MOU
Le botrytis en ombelle, BotryHe UmM*
lofa , Dec. sur les friltaet les confitures qui
se gitent
Le botrytis en paquets, Bolrpiê ghme-
ruloea , Dec sur le papier renmié dans
des Ueux bumîdyes.
L'égerite en croate, JSg^riêa emetacea «
Dec. donne celte couleur rouge qu'on aima
à voir sur les fromages salés, etc, ete.
■OIWII, V. n Jmouâr) ^Moesa , mmm^
mmmm. Mufire et M^IPire , ital. Jfoatr . anov
cat. Moheeett esp. Moisir, se eoutiir da
Ëty. du lat. mmewe , m. s.. Y. Jfdiis , R.
WMISIR, flB ^ T. r. (monsir) ; §■
Se moisi», se «ouvrir de 1
sures.
Éty. du lat. mneore ,. m. s. Y. Momt , R..
VOraiT, IDA, adj. et p. (mousi, Ide)^
■MUM» «oovrr, ch^movott, AaoraiR. Mois»^
ie, ce qiâa subi raltéralîoD. de la moisis-
Êly. du lat. mucidus , na. s. Y. JT^im, It
Quaniei n'a d$ tow heoui eêfuU
Dounl kiê ouvragù êoun^ fecotra»
Mataîê deit garrie vo mousis ,
Mkne la bouUg^ d'un iidratre.
Gros.
uMf wmm. y le moisi , Inmoîslteurc. V.
Moutidura.
avOUSOIlBIA . s. f. (monsdunie}. Pof,
vase dans lequel on trait le lait. Y. ifouf -
aoiHra.
WKmQDEOBAR. ▼. a. (moosq^iedîà) ,
Moefuêar, esp» Chasser les mouches . châ-
tier, corriger, t. n. il se dit des bêtes de
somme qui chassent les mouches à coups de.
pieds et à coups de queue; il se dit aussi
pour bouder. Y. Fougnar.
Éty. de tmouica et de egear. Y. Monte ,
Rad.
Jdane ton ait en moosqa^an ,
Ainfoah/Mrate niro natta.
BMMIRQinBRlNA y. s. f. (mousquerkie).
Kom béarnais du roitelet.
Êty. de moutea. \^ Monte ^ R.
HOUSQUET, s. m. (mousqué); voMoei-
Mmm. MotcheUOy. ital. JfofgueC. cat. Mot-
fuelo , port. esp. Blausquet, ancienne arme
à feu . qui était en usage avant le fusil, et ï
bqucûe on communiquait le feu au moyen
d'une mâche. Aujourdiiui,.on le dk d'un fusil
dont le canon, est très-court.
Éty. On n'esl pas d'dccord sur l'étymo-
togie de ce mot; les uns. comme Roquefort,
le fimt venir de mutea , mouche , ou da
iiios{iii(4r, espèce d'insecte qui pi<iue fort^
ment. Ducange de muteheUa . nom d'un an»
cienne machme qui servait k pousser dea
traits. Covarruvias dît qu'il vient de motco-
vite , parce qu'elle a été inventée pu 1er
Moschovites, etc.
Dérivés: Montfuetaèa , lÊimtfn$êar% ,
Moutquetaria , Moutquetoun.
Ponrtar km montguei^ porter le mousquet^
être simple soldat.
Cette acme est due à un alleraand^ an en
vit pour la première fois yCn 138^ dans la
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MOD
goenre entre ks Vénkiess et les Géoew ;
elle fui coQOue, en France » sous François I*s
el donnée aox troupes sous Caries IX» qui
s'en sont servies jusqu'en 1604.
. Diet. des Orig. de ITH, in-12.
MOUSQUET y 8. m. BAVAnny mssta »
VA 9 namviun • caoaaaiuxta. Nodi
qu'on donne, aux environs de Montpellier,
an pouill^t, V. JFt/i; au roitelet, V.
Lagagnoua ; et au troglodyte. V. JPMou».
Le nom de aiotia^fi, mouche, est donné,
par le peuple, ^ toutes les petites espèces^
d'oiseaux assex indistinctement. V. Mouuy
Rad.
MOUBOUOET-^mm , S. m. bmkawiaa*
Nom qu'on donne,, aux environs de Mont-
pellier, à la bouscarle de Provence, Moto-
$iUa Cetti, Sulwia CM,TemL et à It^Sylvim
einerea. Latn.
MOUS^BT-jAvn , 8. Bk (mousqui
tcbàouné). Nom qu'on donne, aux environs
de Montpellier , a la MotaeiUa hippolaii.
V. Couloumaàa,
MOUSQUET, BTA,adi. (monsqué, été).
Dépiteux, euse, maussade, qui s^rapovte
CKilement, qui part comme l'arme connue
sous le même nom.
Éty. de wMHsea , mai prend facilement la
mouche. V. Mouêe^ R.
MOUSQUBTA, S. f. (moQsquéte) ; Mo-
êchea, ital. MexquiUt, esp. MêsqtUta, port.
Mosquée, temple destiné aux exereices de la
religion Mahomélane , on le dit aussi pout
Mtmnters. V. MousquelUra.
Ëty. de l'arab. moîftd, lieu d'adoration.
MOUSQjDETA, S. f. (mottsquéte). Jeu
d'enfant, on l'exécute en courant l'un après
rentre autour d'un gerbkr, Gare. fîg. Jugar
à la mou$quiîa , passer l'un d'un côté et
l'autre de l'autre; sa /'iiîr, s'évites.
MOUS^ETADA, S. f. (mousqnetàde) ;
MosehêUaiaf iUl. Moi^etada, cat. port.
Mosquêtaxo , esp. Meusquetade , coup de
mousquet y décharge de mousquets.
Éty. de wMusquH et de la term. pass»
MOOSQUETARf , S. BK (moosqoetÂri) ;
M0$ck9mêrgj ital. Mo$fuiièt, cat. Mosqu^
f#ro, esp. MioêqmUiro, port. Monsquetaire,
soldat armé d'un mousquet,
Éty. de WMUêfUêi et de la term. Ari ,
V. e. m.
On donnait^par konîe^ le nom de mona-
quitairê à^genoux, aux pharmaciens, parée
£lls prenaient cette po•iUon^ peur donner
lavements^
La première compagnie de mousqoetaifea
fot créée par Lonfs Xltt, en 1623.
M0U8QPB»ARIA , 8. f . (monsquetark) ;
MoiéketUria, ital. 4f(M4|Mtsria,^esn. port,
cat Mousqpetterie , décharge de pTusieuFa
mousquets. ou fosîls tirés en même temps.
Éty. de mouiqu9i tl de aria , tous ks^
mousquets à la fois.
MOUBQjDETiE&a^ Sv/. (moosqoetiér^ i
MùêqMèra, eat. esp. JfeMiiilaéro , port.
Consinîère , rideau de gaae dont on entoure
un lit, pour se garantir dea cousins. Vox*
Éty. de motMMaOi , petite mouche, et de
wra. V. Jfonse, R. ou de l'esp.matsfcitfo,.
mosqoitlei espèce de cousin*
MOU
mOUSQUETOUM , s. m. (moasqueloun) ;
MoicKitUmê/iUX. Mousqneton, fusiIàcanoD
court et de calibre.
Éty. de mmuqutt et de la term. dim.
onn , petit mousquet.
Le mousqueton se porte achevai, suspendu
à un porfe-moutf^eton, et retenu par une
lolU ou éiui Gxé à la selle.
MOUSQDIAIRE, ad^. et S. (mousqpûàî-
ré). V. Mouêquti et Mouse, R.
MOUSQUIAR , V. n. (mousqpià). S'em-
porter , se dépiter ^ IxNider : Fréndrê la
mouêca.
Ëly. de maiiMa, et de la term. act. ar • V.
Monte , R.
MOUSQUIER, s. ni^ (moosquié}. Endroit
oà les mouches alK>ndent.
Éty. de mouêca et de ter.
MOUSQUlli, s. m. (mousquil), dg. filou-
dberon. V. Mouiuoun et Jfbiuc, R.
MOUSQUILHOUN , 8. m. (mousquil-
Idun). Moucherolle et gobe-mouche , nom
qp'on donne à plusieurs espèces d'oiseaux ,
qui vivent particulièrealent de monchea et
qu'en a nommés pour cette raison muêcieapa
ou gobe-mouches, de l'ordre des PassereaQx
et de la fam. des Grénirostres ou Glypho-
ramphes.
Ety. de mou$ea. Y. MùUêty R..
MOUSQjDlT, s. m. d. béam. Espèce de
gendarme?
TaniicM arribai trét oq quMre aiecMfutt
FouiMUriM*.
MOUSQjITlT , 8. m. d. béam. JfbsfHtt,
cat. MoêquUo, esp. Gonsm, moucheron.
V. ifoMûsoufi et jiFonac , R.
MOUSQUITAUIA, S. f. de béam. Les
moucherons en général^ leur engeance. V.
Jfoitfe,R.
Crêêi tu , tt'ofê diii Um piiehoun-^
Qu'à la puérre le liounaillé
BaiUi méque le mousquilaillé ?.
Trad.des Fabl. de la Font.
Croîs tu , se disait le petit ,
Qu'à la guerre la lUmnaitt^
Vaîtte plua que la mouchmaiXUT'
MOUSSA , s. f.. (méosse). Croûte forfu-
racéa qui couvre le sommet de la téfe de
plosieoes enfanta,, peo. de temps après leur
naissanae. Avriiè
, Fatnîlle de plantes.V. Mouffa.
D^.ABA»% s. f. dl.. Le versoir
d'une charrue.
MOUSSA-MrHAA, s. L (mo«sse-de-mar}«
Nom languedocien de l'algue da mer. Voy.
Auga et Mouffa-d^^wuiir.
MOUSSA «UNI M,!dl. (mousse fioo dè)^ Dn
fil de mosche ondu fil de Goibraf. Saur.
MOU8SADA, a f.,(monssàde) ; «bmvna,
d|r-PlfliM;l>®r espace de terre latiourée, [ilus
large que le sillon^ entea dau»raieav
MOUSSAIROUBL, 8* m. (moBSsairda).
Nom qu'on donne, dans les environs de Tou-
louse, a unchampicpMnqpi a les lames cou-
leur de chair, ii^rtMu^a/deiltia.
MOUSSâR, V. n» (moussé). Mousser, je-
ter de la mousse, en parlant dealic|ueora..V.
^âcumar;
Êt^. de motisia elde ar,Jûie d^ la mousse.
MOU
685
MOUSBAR, S. m. dl. V. Areieloui.
MODSSEONE, (mousségné). On donnait,
dans le dernier siècle, à Montpellier, ce titre
à des journaliers^ è des vignerons fort avan-
cés en âge» Sauv.
Êty. du lat. meus eenior, mon vieillard.
MOUSSBIROT, s. et ad> m. Avril. V.
Mouseurot,
MOUSSELINA, S. f. (moosseliUe) ; Mue^
êoUna, cat. ital. Aftitetina, esp. Mousseline,
toile de coton très-fine.
Ety. deMosul ou Mossoul, viMe d^Asie,
dans le Diarbeck , sur la gauche du Tigre,
d'où les premières toiles de ce genre sont
parvenues en Europe ; elles y étaient Irans-
portéeade l'Inde par la Perse ou par le Golfe
Persiqoew
On nooHBe zMouiHÏinier, lamarchand et
fabricant de mousseline.
Dérivé-: Jfoa^féltnete.
Ce n'est que depuiale eommcneement de
ae siècle que la Caibrication des percales fines,
des mousselines et même des calicots, a pris
quelcpiaeatensioD en France. C'est à Sam t-^
Quentin et à Tarare, qu'on a vu les premiè*
res manufactures un^ pieu importantes.
MOUSSfiUNBTA, S. f. (mousseMnéte).
Moosselinette, toile légère de eoton mélangé.
Éty. Dim» dtJltàustelina, v. c. m.
MOUSSEN, ancien titre d'honneur (moo9-
sein) ; momu, dl. Ce titre,, qui répond è celui
de messire y est encore dianné aujourd'hui
r aux curéSk
Éty. C'eslun^alVrégé d^ mown Hçne,
On lit souvent dans les anciens titrer:
Mimsien Peire^ moueeen Jean, ponr mes-,
sire Pierre, naessire Jean ; il est dit aussi quel-
quefois pour maître ; on le trouve parfois
abrégé ou contracté en en: En Dauaitr de
Barroê^ quand le mot suivant commençai!
par une voyelle on na eonsorvait méoM que
le II r i^ne delà MoUoi *
De motusen ovt moeien, 9ont venusv aioft^
êeigne, wwneei^or, M. de Sauvages eite u».
acte de iB79, où ces trois titres sont rassem-
blés, Mûiten Gasloa de Foix^ par b gréée
' de Die». Moeeenhof d^Anaagfkac9i JtfoiMSt*'
gioord^Ccmen^.
Jûmai d^ toutlou fan de^rany,
Moussen hm nastre eapelan.
Et toun clergm we H repUqwff
N^a ffteh da temt oelo mueiquo^
Le Sage.
MOUSSETA,^.s. t (moosséte). Chaperon,
camail qui couvre la tèle etiea épaules des
religieux Récoletsw
MOUSSI, 8. m. (môussi). Moosse,- enlanla
au-dessus de l'âge de sept à huit ans, que
l'onemtMrque sur las vaisseausi pour servir
la mestmnca et s'amariner; ils daviemwnl
matelots au retour de leur second vojfage.
tty. de r^îsp. moçQ, jeune^ garçon, jeûna
valet, formé selon Gi^,.do lat. mueku,
_ frais, récent, nooveau.
:; MOUSSErK-CALATAT, 8» tB. (m^OSSKdé*^
calafà). Calfatin, mousse qui sert da vaia an
ealfati
MOUS8roAOKA,V. Mimeigag/oa.
M0U8Si«AIl> W.Koutigar et Utndf
lRa<i*
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686
MOU
II0II88ILH0IIN, 8. m. (monssinoon], d.
de Carp. Trognon de poire, de pomme.
MousHlhoun de pan, grignon de pain.
Man. Bibl. de Garp.
M0U88INA, 8. f. (mOQ88ine) ; MomuniA ,
d. bas lim. Trousse, paquet de linge qu'on
meta la lessive d'un autre.
Demenar la moussina à quau^u*un^ mal-
traiter quelqu'un de paroles, lui faire une ¥er-
te réponse, une vive réprimande.
MOCSSOI^ , 8. f. (mousséle). Un des
noms languedociens de la touselle. V. Tau-
sela.
On le «lit aussi de la farine la plus pure.
MOUSSOUIRA, s. f. (moussôuire); l*-
cHoviMA, HoiiioouiA, Sesu eu boîsdaos lequel
les bergers trayent les brebis.
Êty. de mouser^ traire, ou de mou$ê<mn, la
traite ou action de traire.
IIOUSSOUN, s. m. (moussôun); moois-
floim, MO Mommm. La traite des vaches • chè-
vres, etc., on l'action de les traire.
MOU88UR, s. m. (moussu); moomo.
Monsieur, titre que l'on donne à un homme
par honneur, par civilité ou par bienséance.
Employé absolument, ce titre désigne le frère
du roi, Monsieur.
Éty. de moun et de Sieur ^ v. c. m.et^îro,
ou de l'ancien mot Moam, v. c« m.
Dérivé : Moutsurat.
Le litre de dominus, que nous avons rem-
placé par celui de mouêêur et de momUur,
nil inconnu aux Romains tant qu'ils conser-
vèrent leur liberté ; la flatterie Tmventa sous
les empereurs pour s'iittirer leurs bienfaits;
Auguste défenditde le lui doimer; mais Cali-
gula le rechercha. Il n'est devenu commun,
en France, qu'au coomiencement du XVl»*
siècle ; jusqu'alors les chevaliers étaient trai-
tés de monseigneur et les getftilhommes s'ap-
pelaient par leurs nomsetsumoms.
Dict. des Orig. de 1777, in-12.
Moussons, OUSA, adj. (mousséus,
ouse) ; MouftoT. Mousseux*
£iy. de wumisa et de ont.
MOUSSDRDET, S. m. (moussurdé) , dl.
Jeune monsieur, qu'il ne faut pas confondre
avec moussurot , qui est uo terme de mépris.
MOUSSDRET, S. m. (moussuré), dl.
Expression affectueuse qui équivaut à mon
cher Monsieur ; elle est quelquefois ironique.
y. Mousiuroi.
MOUSSURET , 8. m. (moussuré). Nom
par lequel on désigne , dans les environs
de Toulouse , l'ophrys , selon M. Toumon ,
Ophrys antropophora , plante de la fam.
des Orchidées, et radonide annuelle, selon
M. Noukt. V. RoulAaa.
MOUSSUROT , s. m. (moussuré); moot-
•■uioT , MonMouT. Petit mousleur , frelu-
S^ei ; artisan qui veut se donner les airs
e bourgeois , dameret.
Ëty. de moHêiur et du dim. d.
UOUSSURS , 8. m. pi. (moussus). Nom
qu'on donne, dans quelques pays de la Gas-
cogne , au bluet. V. BlavH.
UOUSSURS, s. m. pi. Nom qu'on don-
ne , aux environs de Toulouse , a plusieurs
espèces d'orchis , et particulièrement au
PapUionaeta eipyramidalU»
MOO
MOUSSUT , UDA , adj. (moussù , ùde) ,
d. bas lim. Emoussé , ée. V. Moût et Et-
pounchaL
MOUSSUT , IH>A , acQ. d. bas Hm. Char-
gé de mousse : Aqueeui aubreê êoun tout
moussuU , ces arbres sent couverts de
mousse. V. Moussaus.
M OUST, radical pris de latin, muHum ,
moût , formé de mustut^ frais , nouveau ,
récent : dérivé , selon Vossius, du grec
\i-^Xoç (mochos) , nouveau , ou de i^sOu
(methu j , vin-
De muttum , par apoc. et changement de
u en oti , mouit; d'où : ifoiMl, Moust-ous ,
Moust-arda, Sou-moust-ar ^ Seu-fntmêt-
ai , MouH-ada , Mouêlard-ene , Moustard-
et , Mou»tard-ier , Moust-egear , Moust-
in-ous , Moust-^uUea , Dei'tnovtstotU'ir ,
Em-mouit-ouire, Em-moustrouê-ir.
MOUST , 8. m. (mous) ; movs . Moito , ital.
esp. porL Most , cat. Moût et surmout , jus
du raisin tiré de la cuve avant qu'il ait cuvé
ou fermenté.
Éty. du lat. fnuttom, m. s. V. Mouet, R.
MOUST A, s. f. (mÔUSte); movtaAy Ttukcm ,
■ovfA, dl. La traite ou la quantité de lait
qu'on trait ou qu'on tire à la fois.
MOUSTACHA, S. f. (mouslàtche); cm-
miooM. Moitaechio , ital. Moitacho , esp.
Mottaixo , cat. Moustache , barbe qu'on
laisse croître au-dessus de la lèvre supérieu-
re ; longs poils autour de la gueule de cer-
tains animaux.
Ëty. du lat. myttax , fait du grec , tturro^
(mustax) , qui a la même signification ,
[ludtoxa (mustaka), dans Plutarque.
Dérivés : Movutadkùun , Jlfoti#toc&uf.
Plutasque dit que les Abantes , anciens
peuples de l'Ile d'Ëubée , aujourd'hui Ne-
grepont , sont les premiers qui aient porté
des moustaches. Jl n'y a pas plus de 150
ans que les Français , même les ecclésiasti-
ques portaient encore la moustache hidis-
tmctement , on ne la voyait plus depuis
quelque temps , on la reprend aujourd'hui
dans quelques troupes d'élite.
MOUSTACHOUN, s. m. (moustatchôun);
MooiTACBov , BATADA. Momiflc , coup dc la
main sur la figure, petite moustache, tache
que le vin laisse sur les lèvres.
Ëty. de mtmitaeha et de la term. augm.
o\»n , grosse moustache.
MOUSTACHOUMAB , v. a. (mousUt-
chouoà). Souffleter , donner des mornifles,
de petits soufflets. Avrâ.
Ëty. de mùiutathowa et de ar.
MOUSTACHUT, UDA, adj. (moostit-
chù , ùde ) ; movitaci^oii. Mostatdud , cal.
Moilachoêo , esp. Barbu , qui a une longue
moustache , et fig. homme fort et coura-
geux ; de qualité supérieure.
Ëty. de mouiiaeka et de la term. «1 , uda,
pourvu de la moustache.
MOU8TARDA, S. f. (moustârde), dl. ba-
CASA, pmACABA, BAMAOA. Avlnagc, manière
d'abreuver le fond etl'intérkur d'un tonneau,
en y répendant du surmout tout chaud ou
de l'eau dans laquelle on a k\i bouillir du
marc de raisin.
Faire une mauHada ou une raeada , av^
ner ou abreiiver un tonneau.
MOU
Ëty. de mauet et de ada, faite avec du
moût. V. Mousi, R.
MOUSTARDA , S. f . (moustàrde) ; Jlfos-
tasta , cat. Mostata , esp. Moetarda , port,
ital. Moutarde, Sinapis, Lin. genrede plantes
de la fam. des Crucifëts , dont on cultive
deux espèces : La moustarda ntara , mou-
tarde noire, Sinapii inara. Lin. Et ta wwue^
tarda blanca, moutarde blanche, Sinapie
alba , Lin.
Ëty. de mouitarda, Y. le mot suivant.
Les graines de la moutarde mises en pou-
dre, servent è composer l'assaisonnement
connue sous le même nom, et en médecine,
à foire des cataplasmes Irritants qu'on nom-
me sinapismes : celles de la moutarde noire
sont préférées comme plus acres.
BIOUSTARDA , s. t Moutarde compo-
sition faijle avec de la farine de moutarde ,
du vinaigre ou d'autres ingrédients, qu'on
emploie comme assaisonnement ; les paysans
du Languedoc, donnent le même nom au
raisiné, Sauv«
Éty. de ffittiftim ardent , moût ardent ou
brûlant, parce que dans Quelques pays on la
compose en délayant la rarine de moutarde
dans du moût de raisin : ou selon d'autres
de muUum ardere, brûler beaucoup. Vov.
Mouit.R. ^ ^
Aver tamouitardaprochi doau nai^ être
prompt, i>oui]tant, emporté.
L'usage de la moutarae, coomie assarâon-
nement est déjà fort ancien; Perius Valérîus,
qui en était grand amateur rapporte que \t
Pape Clément VII, n'aurait pas fait un repas
sans que la moutarde ne Peut assaisonné ;
Murray lui attribue, avec d'autres auteurs,
la propriété d'augmenter ou d'eiciter k mé-
moire et la gatté.
Les différents marchands qui vendent de
la moutarde préparée, ont des procédés ca-
chés pour sa composition. Une de ses pré-
parations les plus agréables est celle qu'on
fait en mêlant parties égales de sucre et de
farine de moutarde délayée dans du vinaigre,
qu'il faut garder pendant quelque temps avant
que d'en faire usage.
La moutarde «convient au individus cfaet
qui la digestion est lente par manque de ton ,
mais elle nuirait iieaucoup ècem[ qui ont des
dispositions aux irritations d'estomac el aux
gastrites.
Son usage médical remonte au temps d'Ip-
pocrate.
MOUSTARDBNC, BNGA, a^j. dl. Co-
lère , emporté, qui se fâche et se dépite ai*
sénâent.
Éty. de MOttsf et de ardsNf. V. McuH . R.
MOUSTARDET,s. m. (moostardé). Nona
qu'on donne, dans les environs du Mont-
Ventonx, selon M. Re(|uien, à l'Alliaire ;
Erytiwuim aliiaria^ Lin. Hesperis allia^
fia, Dec. plante de la fam. des Crucifères
siliqueuses, qu'on trouve partout dans les
haies et dans les lieux couverts.
Ëty. Mo%utardet est no diminutif de rnotis-
tarda , nom qu'on a donné à cette plante à
cause de l'odeur forte qu'elle exhale. Voy.
Moust, R.
MOUSTARDIBR, S. m. (moustardié) :
Moitardiera , ital. MoHardeira^ poiU Moi»*
tardier , petit vase dans lequel on sert U
Digitized by ^<^KJKJWl%^
MOU
mootarde sur la table ; celui qai prépare et
vend de la moutarde.
Êty. de mouêtarda et de ier. Y. MouU ,.
Rad.
Premier fnouitardier doou Pape, se dit
d'un homme que Ton croit très-brave et très-
puissant : nos paysans , dit M. Béronie , en«
tendant parler de ces diflerentes charges,
créées pour le faste des Grands, s'imagi-
naient que le Pape devait avoir auprès de lui
un moutardier, en titre d'office, auquel ils
supposaient une grande influence, d'oà. le
nom de premier moutardier du pape qu'ils
donnent à ceux qui veulent prenare un ton
d'autorité ; Maisies pae loupraumier mous-
tardier dom^pap^.
HOOSTEARA, d. m. V. MouiUla.
MODSTEGEAR, V. u. (mouste(iià), dl.
«anarAs. Rendre du moût...
Ëty. de mouH et de egear, T. Jffousty R.
M OU8TELA> ». f. (moustéla) ; HoonsABA,
••cuoA , HoviTnwA. MoâUHa, cat. Mustefur
ane. esp. AhuPslla-, ital Belette ; MusUla
wulgarii , Lin. mammifère onguiculé de la
fem. des Digitigrades ou Carnivore», com-
mup dans- les campagnes^
£ty. du lat. muiUla.
La belette est susceptible d'éducation,.
OMIS la «mauvaise odeur qu'elle répand, s'op-
pose à ce qu'on puisse la garder dans le»
maisons où elle serait plus utile que lea
chats pour la chasse des rats.
MOUSTELA, s. f. A eausede la ressem-
blance qu'on a cru leur trouver avec la be-
lette, mauêtela: en a donné ce nom, à Nice,
et dans quelques ports de la Provence, à la
mustèle; Gadus tnusUla , Lin. poisson de
l'ordro des Holobrancheset de la fam. dea
Jugulaires ou Auchénoplères (à nageoires
au cou), au gade Km'u», Gadus fuicusj
Risso , poisson du même genre que le pré-
cédent, mais beaucoup plus petit ; à la bien-
nie de la Méditerranée, Blennius MediUrra-
neuif Lin. poisson de la. même famille que
les précédent» , au gade blennolde , selon
M. Roui, Stat. des B.-du-Rb. V. Capelan.
La plupart des blennies perlent le même
nom, aBlarseille, selon l'auteur de Fart, pois-
sons, de la sut. du Dépt. des B.-du-Rbôae.
BtOUSTEItA-wuuroA , S. L Nom qu'on
donne, à Nice, au blennîe gadoïde. Bien--
fduê gadfHdeSf Lin» poiason de l'ordre des
Holobrancheaetde la fam* des Jugulaires ou
Auehénoptères (à nageoiras au cou) , dont la
chair est succulente. £t au batracholde pme-
lin, Ratractundes-gmelini, Lèoepp poisson
de la même fam. que le précédent, dont la
chair est de bon goût quoique molle.
Éty. L'épitbète de blanche , a été donnée
à cette espèce parce qu'elle a^i' aspect de l'ar-
gent.
lIOUSTELA«raiiHA,S.f. (mousléle-brù'-
ne). Nom nicéen du phycis Méditerranéen,
PhycU Mediteranneut , Salv. Risso.-
Risse. Nom nicéen du gade lépidion, Gadms
UMium , Risse^ poisson de l^rdre de» Ho-
lobrancbes et de la fam. des J^igulaires ou
Auehénoptères (a ailes au cou),, qui est fort
rare.
On le nomme Mimstela^ de roeea , dans-
les Bouche»-du-Rhône> selon M^Aoux.
MOU
llOOlTELA-irsaiiA, ». f. Nom nicéen
du gade maraldi, Gaduê maraldi, Risso,
poisson de l'ordre des Holobrancbes et de
la fam. des Jugulaires ou Auehénoptères ( à
nageoires au cou) . et de la blennie phycis »
Blenniuê phgcis , Lin , poisson de la même
famille.
MOUSTELA-DmrmoccA,, S. f. Nom du
gade lépidion, dans le Départ. de»B.-du-R.
V. Mousiela de fount.
A Nice,.on donne le même nom au phycis
gmelin ; Phycis gmelini, Risso»
lIOU8TI,IA, adj. (m6usti,ie),d. baslim.
Qui conserve quelquehumidilé, qui n'est pas
bien sec : £i tout motutt, il est tout en sueur.
BIOUSTICL, s. m. (mousti). Dans le Bas-
Limousin on donne ce nom aux moucherons,
V. Mousquilhouns^ et probablement aux
cousins. V. Cotuins^
SiOUSTICOUN , s. m. (mousticôu), d.
bas lim. Mouscantora, Toile de coton , ordi-
nairement bleue , avec de petite» mouches
blanches.
Ety. de mouitic, moucheron, et de oim,
dim.
MOUSTIER, s. m. nom de lieu. Voy.
Mounestier et Mima, prép.
MOUSTIERA, s. f. Belette. Y. Mousteîc^.
MOUSTIGEAR, V. n. (moustidzà) , d.
bas lim. On le dit d'une chose qui a encore
quelque humidité : Aquel fen moustigea , ce
foin n'est pas bien sec.
M0U8TIN, s. m. (moustln), dl. Alt. de
Mastin, v. c. m. fig. grossier, mal-bâti.
MOUSTINOUS^ dg. Voy. Mouetoui^ei
Moust, R.
MOU8TIOUR , 8. m. (moustiour), d. bas
lim. Sueur légère, moiteur.
Éty. du lat. modor.
HOUSTON^ S. m. vl. lim. Mouton. V.
Alouloun,
MOUSTOUIRE , T. a. ( moustouïré ).
Barbouiller la Ggure de quelqu'un avec du^
raisin»
Ëty. de Moust , v. c. m.
MOOSTOUIRE, Gare. V. Emmousiouire.
MOU8TOUI8SA, s. f. (moQStôuisse).
On nomme ainsi , dans la Basse-Provence ,
l'action de barbouiller la figure de quelqu'un
avec du moût de raisin.
Êty. de Moust, R.
On infliçe cette pénitence-, dans la Basse-
Provence, a la vendangeuse, quia oublié des
gfappes de^ raisin , à moins qu'elle ne con-
sente à embrasser le surveillant.
MOUSTOUS , OUSA , OUA , adj. (mous-^
tous , ôuse , eue] ; MoofTuious. Gluant , vis-
queux, onctueux, sali avec du moût.
Ëty. de Moust, il. et de la term. oeu^, da
la nature du moûl.
MOUSTOUS, s. nr. Espèèe dé raisin
bldnc qui rend^beaucoup dé moût. Gare.
MOUSTKâR^ V. Mostwar.
MOUSTRE , d. ari. AU. de Monstre, Ts
c. m. et Monstr, R.
MOOSTRUOUSXTAT, 8. f. (moustruou-
àlk) y MoslruoeUà ^ ital. Monsêruosidad i
esp. Monstruosidadef port. Monstruosité^
chose monstrueuse.
MODSOT , . UDA , adj; et p» (meusù>
ûde) ; Hoi», MovttA. Trait, aite, dont en a
tirélelaiU.
MOU
687
MOUT, radical dérivé de la basse latinité
mota , éminence de terre , qui peut venir du
latin meta, borne.
De mota, par apoc. et changement de o en
ou, moût; d'où : Mout-a , Moût-as^ Mout-
el , M^utel-ir , Moût ent, enta , Mouli-flau ,
Mout'put'Oun, Mout'Ouroun, Bs-motU-ar,
Mout-assa , Mout-ir , A-mout-it , Des-mout-
ar, Es-mout-at, Mout-o , A^mout-assit ,
Modol'On,
MOOT, OUTA, adj. (m6ut,éute); boomt,
fOowT, rm, fouoiiAT, dl. moti, lovcim. Epi-
thète qu'on donne aux moutons et aux chè-
vres qui n'ont pas de cornes. M. de Sauva-
ges traduit cabra bounta ou mouta, par chè-
vre franche ou motaie.
Éty. de mutilus, mutila cornubus, à qui
on a rompa les cornes, de mutilus, on a fait
mut, qu'on prononce moût, ou du grec
(i(tuXoc (mitulos), adj. qui n'a pas de cornes.
, MOUT, OUTA, adj. ciromicBAT, moutvt.
Epointé. émouBsé. V. Espounchat.
MOUT , s. m. Est dit quelquefois pour
mot» dans les ancien» auteurs. V. Mot.
MOUT,adv. vl. Beaucoup, très cher. V.
Molt, R.
Ëty. du lat. muliu m , m. s. V. Mult, R.
MOUTA, s. f. ([môute); mbov , toiibs.
Motte, petite élévation de terre qui se soulève
en labourant ; petite éminence de terre qui
ne tient pas au sol : terre adhérente aux
racines; grignon de l'olive.
Ëty. de la basse latinité mota , qui a la
même sign. V. Moût, R.
Esbriar moutas ou ressegre, émolter un
champ»'.
MOUTA , s. f. d. bas lim. Argile on terre
grasse et compacte que feau ne pénètre
point.
MOUTA, Si f. MOVTA DS KVfCA*, moicA ,
mOVACHA , aOCBA , TOIWTBI.A. TsUnéC , mOttC
de tan qu'on brûle.
MOUTA^ s. f. vl. Colline, éminence,
tertre; >
Ëty. V. Môut, ft:
MOUTAI.EZA, s. f; vl; AbbndàncC;.
quantité. V.MuU.K.
MOUTABD , ARDA , adj. (noeutâr, ftrde),
d. bas linr. Mbrose, inquiet, diflScile à vivre.
MOUTAS, s. m. (montas) ; MovTAfgA.^
Augm. de mouta, grosse motte de terre. •
Ëty, y. Moût ;Ki
MOUTAS, vl. Peurnioila#>. plusieur».*
\.MuU,Ri
MOUTAS, s. nr. et^
MOUTAS8A , S. f. (montasse) ; MoovTAt«
Augm. ile moula,. grosse. mattet, gros gru-
meau.
Éty. V.JIfatt(,R..
Rtpp«lIo>U qM »im ^'tt»noictei et p<Nuaicro.>
Baiou
MOUTAB8INA, S. f..(meutassHi^. Dégeh
Aub.
MOUTECZA^ 8. f. vL Multitude» Voy,
MuU, R.
M0UTED0U8 ^ 8. m. ▼!. Multitude.
Ety* du lat. muUitudo^ m. s^ Y. JlfuI»,
Rad.
MOUTE6EAB, V. «. (moutedjâ) , d. bas
lim. Motejar. cat. esp. MotUgiare^ ïiaU
Attaquer qu^qu'un-par de» parole» dite»
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«88
iUOU
«fec iMiliffiiité el dans rioteii&Hi de k
piquer.
Éty. demovl » mot» et de 9g€ar, dire des
mots f sons-enteiida piquants.
A Tborame, on désigne par ce verbe, fac-
tion de faire des mottes en piochant la terre.
MOUTECUBABSB, f. r. Se dire ma-
luellemenl des mots piquants.
WiùVTBL , s« m. (moulèl), <fl. Gromean.
Y,Grun.
éty. de mottla et du dim. «I. Y. Mtuî, R.
MOUTELIR SE , v. r. (moutelir se) , dl.
Se gmmeler : Lou lach te mautdiê , le laît
segrumèle.
Éty. de inottlef et de Ir, se convertir en
groneaux. V. Moût, R.
MOUTENT , ENTA , adj. (mouléin ,
iînte). On le dit d'un terrain gras et humide.
Éty. de «toute et de «ni, sujet à (aire des
mottes. V. Moui, R.
MOITTET, s. m. (monté). Motet, psau-
me mis en musique.
Ëty. Diip. de moC, petit mot, à cause de la
brièveté de cette sorte de chant. V. MM.
MOUTEZA, s. r. vl. Multitude, quantité.
%. du lat. wmiUtudo , m. s. V. MoUexa
et MuU, R.
MOUTIF.s. n. (mouUf); Motivo, ital.
esp. port. Motif, raison qui détermine une
persomM à agir.
Ëty. de la basse lit. wiotivum, de «lefiiiii,
ft qui meut. V. Mouv, R.
MOUTIFLAU, s. m. (moutiflàou), dl.
Joufilu* V. Gautarut.
Êty. de mofÊtm et de /teu, de (lare, souf-
fler. V. if oui, R.
MOUTION, s. t (fflOUtie-n); mtnmm.
MozUme , ital. Moeion , esp. Mofio , port.
Motion . ouverture d'un avis, d'une opinion
émise par un membre d'une assemblée.
Éty. du lat msiioiiis, gén. de wêoUo, V.
Jfoia.R.
MOUTITAR, V. a. (moutifâ) ; MoUvar,
esp. port. cat. Jfo<îvare,îtal. Motiver, allé-
guer, rapporter les motifs dTun avis, dTun
arrêt, d'une déclaration.
fiiy. demouli/'etdear. V. Jlfouu, R.
MOVmrAT , ADA , adj. et p. (mootivà ,
âde). MoUvé, ée.
Éty. de mautiftl de ai. Y. Mouv, R.
MOUTO , s. m. vl. Goline , tertre , émi-
nence. Y. Moui, R.
MOOTO.vl. V.iToueouu.
MOinrCvl. Y.iTotto.
II09TONET, vL Y. ifottlotftiief.
MOBTOO, S. m. anc. béam. Mouton.
Y. Ifoutottfi, R.
MOUTOULOUN, S., m. (moutooléun) ;
isonToosovit , covqvwM,. Petite pelotte, pelotte
de neige. Y. Jfoul^ R.
MOUTOUIf, mn, radical dont Torigine
a lassé tous les étjmologistes ; Jean Picard
la fait venir du gre<v jjkSOcov (mothôn), qui
désigne une espèce it danse dans PoUui ,
h cause des sauts que font les moutons;
Caseneuve pense qu'on pourrait le dériver de
mutilus, employé dans le sens d'écorné;
Bochart, prétend qu'il vient de mons, moulu,
d'oà rital. montons et mouiouy parce que les
moulons se liennenâ sur les montagnes. Ce
qui parait jnstiier celte éty mologie, c'est le
MOU
motmonfero , qui signite chasseur en espa-
gnol, et qui est bien évidemment dérivé de
«otiiti; Huet le prend de mutes, muet, parce
que cet animal est silencieux; enfin , selon
d'auU^, Il viendrai de l'alU muiaen , cou-
per, tronquer, parce que le mouton, propre-
prementdit, est un bélier coupé.
De moutoun ^ avec les temu siffn. sont
venus : Moutoô , Mouioun-eu , irouteufi-
€tlha, Mouloun-et^Mar-moutoun.
De wmUoun^ par le changement de on en
o: Jlf 0(011, MouUm-ier^ MoUon.
MOUTOCN, s. m. (moutéun): Jfotté,
cat. MolUme , ital. Mouton , ce nom dési-
gne ordinairement le bélier châtré ou bis-
tourné, mais il s'envie quelquefois aussi
pour indiquer l'e^ièce entière.
Éty. Y.Jfoutouii,R.
La plupart des naturaHstes pensent qoe
nos diterentes races de moulons provien-
nent toutes du mouflon , Ovit arie$ fera^
Lia mammifère onguiculé de la famille des
Ruminants , indigène de la Corse , de la Sar-
daigne et des montagnes Occidentales de la
Turquie d'Europe.
Le mâle entier, âgé de deux ans et au-
dessus, porte le nom de bélier , Y. Arti ;
la femelle, du même âge, celui de brebis,
Y. Ftda ; les petits jusqu'à un an, celui d'a-
gneau, Y. Agueou , et d'un an jusqu'à deux,
celui d'antenois. Y. iinoufe.
Les moutons sont sujets à un grand nom-
tire de maladiesfqu'oo nomme: lec<at?eau ou
la eteoel^, Y. Pceotte ; la $aU, Y. R^ugum,
la m^it^orûalûmoueii/l»re.Y.u(9uti/fu^t,etc.
Coua-de-mouioun , queue de mouton ,
pièce de derrière du mouton où la queue
Uent.
MOUTOON , s. m. Sonnette . machine
destinée à enfoncer des pieux et des pilois ,
espèce de massue qu'on fait mouvoir avec
des cordes.
Éty. Par analogie à un mouton qui cosse.
Y. Jfoufoun, R.
Onwjmtm :
SOLC, rMwayvn 4t la bM*.
PIÈCES DE BOUT. pttoM ^ Sm fcaiAliM «Mt
M johidU* MIS Saac$ àm coaiw Scfcw ♦! yii
Btntlatreo0.
MOLTOlf ,
CABLE, la ear^
POUUB. V. CmrmUt.
COKTR£.nCHE8 , \m pttcaa <pii im lowaktuaa wat
ol>n>piMawn M joln^ aas ONnUmU.
TBEUIL , la iBalwa oà s'anvaloppa la Mbla.
CHAPEAU, U piMa ^boia^MrftparlaUMlaa
«aonlanu at qui aaMlaat la ^poalla.
JUMELLES. In ^Jaos piéoca «pU candubant la aamaa
MOirroiIN B*oB , s. m. Mouton d'or,
ancienne monnaie; celui de 1359, vaudrait
aujourd'hui 16 fr. 21 cent
MOUTOCnt , s. m. (mouton), d. bas Km.
On donne ce nom au ver qui rengendre ou
qui fit dans les cerises et dans d'autres fruits.
MOUTOUNAUBA, S. f. (moulounâiUe);
«ovTomijjA. MoutonnaiBe , les moutons en
général , la race moutonne.
Êty. de MouUmn , R. et de a\h:
MOU
MOUTOUNAB, v. a. et n. (raoolooni).
Moutonner, friser, crêper comme la laine
des moulons ; se crêper , parlant des che-
veux.
Éty. de mouioum et de ar.
MOirroUNAS , s. m. ( moutonnas ) ;
Augm. de mouUmn^ gros mouton. Y. ilfoii-
âoun , R.
MOUTOmVAT , ADA, adj. et p. (mou-
tonna, àde), d. bas lim. Fruit qui contient
un ver qui s'y nourrit ; frisé , comme la
laine d'un mouton.
MOUTOUNBT , S. m. (moutooné): Dim.
de moulsuii, petit mouton» agneau mile.
Êty. Y. Mouttuum , R.
MOUTOONBTS, S. m. pi. (moutoonês).
Nom qu'on donne, au Yeinet, près de Seyne,
à la scabieose colombaire , Y. Eteàbùnua ;
et à Larche , à l'anémone k Oeurs de nar-
cisse. Y. Cha^nmctom.
MOUTOUN -OIIA8 , S. m. dl. La mou-
che, jeu d'enfant. Doqj.
MOUTOOBOTOf , S. m. ( «oulourémi ).
Petit grumeau.
Éty. Y.JfoMl,R.
MOOTOU8 , OUSA , adj. (oMmiôus ,
éuse). Couvert de mottes , pwlant d'un
champ , d*nne terre.
MOOT-PABfiAilfaAMBWT , etp. pr.
vl. En plusieurs manières; ce qui répond au
lat. muli^aftan.
MOUTORA» Y. JfoofMr«.
MOimniAR, V. a. ?l. Moulurer, pren-
dre le droit de moulure.
MOormUBOU , s. m. (mouluièon).
Afofureau , nom qu'on donne, klTice , k mm
mesure agraire qui répond à CutUvraHêa .
V. c. m. C'est aussi une mesure de capadlé
qui vaut la huitième jportie de rhémine, ou
deui litres, cinq déctfilres. Y. Uitmàm,
MOOTDT, UDA. a(|. (moutù, ûde).
ObUis, mousse. Y. ifoul.
MOim, adj. vl. Plusieurs, partl,ch«igé;
moulu, il ou elle tire le lait.
MOUVAMS, I8SA, (mouvadis, isse);
MOVTAOT, BOVtMAMi. ifOWdtS , CBt ifOOf»
dtia, esp. Mouvant, antOi qui se meut,
qu'on peut faire mouvoir.
Éty. de movere, mouvoir. Y. Momo^ R.
MOWAlflBNT, s. m. Cmouvaméin);
et mieux MocfMwi. Movkitnlo, ital. port.
Jfot^enl , cat. MooimMfilo, esjp. Mouve-
ment, action de se mouvoir, de changer de
place; transport d'un lieu dans un antre;
passion , affection de l'âme ; disposition \ la
réfolte, fermentation dns les esprits.
Ëty. du lat. momrt et de la term. mnâ.
Y. Mouv , R.
La vraie théorie du mouvement est tonla
moderne , si Ton en excepte Archimède , au-
cun auteur ancien ne s'est occupé de celte
partie de la mécanique. Les premières dé-
couvertes qui lut soient relati?es sont dues
k Galilée.
Philolaus, de Crotone, a donné la première
Idée du mouvement de la ferre.
Mouvement perpétuel. En 1815 , hiven-
tion d'une pendule à mouvement perpétuel.
Cette machine est tenue en mouvement pw
l'attraction magnétique.
Le 14 Juita, 1816, les frères Geyser , de
La Chaux-de-Fonds, près Lausanne, imagî*
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MOU
Dent une peodole dont la rotation conti-
nuelle, sans qii*aucun agent paraisse la pro-
duire , indique d'une manière plus parfaite
qu'on ne Tavail encore fait • le mouvement
perpétuel.
MOUVANT , V. Mouvadis et Mouv » R.
MOUVIDURA et
MOOVIT , y. Moufidura ^ Mouiit et
MOUTEN, S. m. (mouyèn); 3fezzo, ital.
Medio, esp. Meio, pprt. Moyen, voie, expé-
dient pour faire réussir, pour parvenir à....
au pi. facultés pécuniaires, talents , facultés
naturelles.
Êty. du lat. msdianum, employé pour
médium. Y. ilfedt,R.
Taehar mouyen, chercher le moyen, trou-
Ter le moyen, et non tacher moyen , qui est
an provencalisme.
MOUTEN, ENAi adj. (moyen, ène) ;
Mezsano, ital. Mediano, esp. port, Moyen ,
enne, de médiocre grapdeur , médiocre.
Êty. du lat. medianu9,m. s. V. Medi, R.
MOUTENANT , prép. (mouyenan); Me*
diante, ital. esp. port. Moyennant, au moyen
de. V. Medi. K.
MOUTER, V. Moulher.
MOUZ,tI. Monde. V. Mounde.
MOUSEER, WMoueer.
MOUZIR, V. Mousir et Moue, R,
MOV
MOVt MOT, MOUT, MOV, MDOOO, MOBI. ,
Moosn. , Mo« , radical pris du btin movere ,
moveOy motum, mouvoir, agiter, remuer, et
dérivé du grec (&ok<i (m66) , se porter sur.
• De wumêrey par apQC. moto; d'où : Be-eo-
movemen,Es'CO-mover, Es-movemen , Ae-
mote^men, ii-mover, Ee-mover, Move-ment,
Mov-er, MovUmen , Mov-edor, Pro-mover,
Re-mover, A-movre , Es-movre , Eê-eo-
movre^ Movi-vol , Movr-e, Mov-ahle, Pro^
movre y Re-movre^Mov-edour, Mov-edur^
Mov-edoire, Movedura^ Mov abl-etat.
De mov , par le changement de o en ou ,
mouv ; d'où : Mouv-adis, Moup-anf, l/oMt^-
ment. ^
De mouvy par la suppr. du v, mou ; d'où :
Mou-abie; et par son changement en 6 :
Mou^biU, Moubil-ier ^ Moubil-itaty im-
moubite, Im-moubilitat,
De motum, par apoc. mol; d'où: J}«-
motdj Mot'iva^ Mour-e, E'mooug-ul, E^
«lopur-e.
De moi , par le changement de o en ou ,
moui; d'où : Moui-ion , Moui-if^ Mouliv»
atyMouliv-att Prou-moution, Proihmour,
Mou ment, Moumenl-oun, Moum-enet, £|-
mooug-ut, Ei-mopur-e* MoouV'ttdie,
De mouhil, par l'add. de vi , mouvibU^
d'où : A-mouviUl-itat, A-mouffibl-e , Jn^
amouvible, In^a-mouvibilital , Im-mobi-
litaL
De moii6tI , , par la suppr. de i et de o,
muU: d'où: im-muhle, Pee muhlar, Mubl-a,
A-mutla-wient, Muhl-ar, Re mublar, Im-
muable, Mubl'Ot, Mobl-e^ Mog-uda, Mog-
M(, Mupie, Mut'in, Mutin-ada^ Mutin-ar,
Mutinraria, Re-moire, Scom-mover, Mog-
uda, Moe-io, Ee-comocio, Mot-iu, Com-ot^
Pro-motio^ Re-motio, Re^mot-a, Re-motiu,
TOM. II.
MOV
MOVABLE, ABLA, a<y. t1. MabUe,
mouvable, qui est mouvante
Éty. du lat. mobilie.
MOVABLETAT . S. f. vl. Motilitat. cat.
MovUidad, esp. MobilUa, ital. Mobilité,
mutabilité. V. Jlfouv,R.
Éty, du lat. mobilitalie, géo. demobilitae,
m. s.
MOVEDOIRB , adi. vl. Movsm». Mobile.
V. Mouv, R.
MOVEDOR, adj. v(. A mouvoir, qui
peut être mû. v. Mogut elMouv^ R.
MOVEDUB, vl. V. Movedoire.
MOVEDURA , s. f. vK Meuble , cbose
mobile. V. Mouv, R.
MOVEMEN , s. m. vl. V. Mouvament.
MOVEMBNT , vl. Movimènt, cat. Voy.
Afouvamentei /Uouv, R.
MOVER , V. a. et n. vl. movm. Mourer,
cat. Mover, esp. port. Movere, ital. Mouvoir,
bouger, détacher; retirer, ôter, écarter;
exprimer, manifester ; causer, exciter ; vepir,
provenir ; être mouvant , relever. Voy^
Moourer,
Lty. du lat. movere, m. s.
MOVER, V. a. vl. MOTMK. Remuer, mou-
voir, agiter, commencer. V^ Moourer,
Éty. du lat. movere, V. Mouv,R,
MÔVER SE , V. r. vl. Se mouvoir.
MOVPR9, s. m. vl. Départ. V. Mouv ,
Rad. ^
MOVIMBN, S. m. vl. Movimènt, cat.
Mouvement. V. Mouvament et Mouv, R.
MOyiVM., adj. vl. Muable. mobile,
Éty. du lat. mobilie. V. Mouv,}\.
MOVRE, v. a. vl. Emouvoir , mouvoir.
V. JlfOMf.
Éty. du lat. movere. V. Mouv, R,
MOT
MOTA, y.Moia.
MOTDURA, s. f. vl Moisissure. V. ifou^,
Rad.
MOTIXADIÏRA. s. f. vl. Mulladura,
cat. Mojadura, esp. Molhadura, port. Mouil-
lure, i)umidité. V. Bagnadura.
MOTLLER,vl. Femme. V. Moulher.
MOTNA,vl. Y. If on/a.
MOTNE, S. m. vl. Moine. V. Mouine et
jrofio,R.
MOTfElE, v. a. v|. Mouvoir : MoyreWgi,
intenter un procès.
MOTS, s. m- vl. Cousin, insecte qui pique.
Éty. Alt. de moyeea, V. Mouse, R.
MOTf, adj. vl. ptou, Moa. Lâche, vil, sour-
nois.
MOT8ENT, vl. Moïse.
MOTSHETA, vl. V. Moieeta.
MOTSHETA, s.f. vl. Nom d'un oiseau
de proie, qu'on nommait aussi aliet et fa^^
ron pécheur»
Ëty. de son corps moocheté, V. Mouse,
Rad.
MOT80, 6. f. vl. Mesure.
MOTMART, adj. vl. mokmawt. Lâche,
vil, méprisable. V. if oy#.
MOT8SON , s. m. vL HQTt. Cousin, mou-
cheron. V. Mouisêounei MoueCy R.
MOTT, adj. vl. Chanci, moisi. V. Mousit
et Afoutf, R.
MOVaSBTA , vL V. Moiseta.
MOZ
MOI
689
MOZAIC, adj. vl. Mosaie, cat. Moeaico^
esp. port. De mosafc^ue, en mosaïque.
Ety. du lat. mueatcum, m. s.
MOZE, s. m. vl. Mode des verbes.
MOUR, vl. V. Mouiir.
MUA
BIUA , s. f. (mue), d. bas Inn. Poussinière,
Ency. cage où l'on renferme les poulets nou-
vellement éelos.
Ëty. demulare, changer, muer. V. Ifu^
Rad.
MDE
MURIiAR, V. a. (mublà) ; amumas. Meu-
bler, garnir une maison des meubles qui lui
sont nécessaires.
Éty. de mu6is et de ar, mettre des meubles.
V. Mouv, R.
MUBLAR SE, v. r. Se meubler, se pour-
voir de meubles, d'habillements.
MOBLAT , ADA , adj. et p. (mublà , àde).
Meublé, ée. V. Mouv, R.
tiouitau mublat, maison garnie.
MUBLE, et coQip* Mueble^ esp. V. Moble.
MUG
MUC, Moci, MoiiG,MovcM, rad.dérivé du grec
[lu^a (muxa) , morve . pituite , mèche , lumi-
gnon, d'où le latin myxa et mueue, qu'on
fait dériver aussi de mungere, mungo, autre-
fois mugere, moucher, d'où les sous-radi-
caux, muecare. moucher, muctla^inonii, mu-
cilagineux ; mucus, i, mucus.
De muxa, dans le sens de mèche, lumi-
gnon, par apoc. et changement de x en e et
de u en ou, moue; d'où: Moue, Moue-
alhoun. Moue-ar, A-mouç^ar, Amouç-at,
A-mouç-aire, A-mouç-oir, et par le change-
ment de c en ch : Moueh, Mouch-ar, Mouch-
etas, Mourh'Oun, Moueh'OU-ar, Moueh-
oun-ar, Re-mouch-in-ada^ Re-mouchin-ur,
Re-moueh-ar , A-mouch-ar.
De muxa, dans le sens de morve , pituite,
par les mêmes changements, moue ei moueh:
d'où : Moue, Mouc^adour. Moue-ar, Mou*
ear-ela, Moue-idor, Mouehoun^iar, Mou*
ch-adour, Mouch' aire, Moueh-ar, Mouch-
ât, Mouchûun'iaire, En-mouqu-H-ar, Em-
mou^ei-at, A^vwure-aire, A'Wu>urs*ir, A-
moure-oir, Mouq. Mouqu-H, Mmtau^rùue,
Demueu#, par apoc. mue; d'où : Me-oue,
MucouS'Uat.
De mueJlo^iiotuf, par apoc wmêHag,mu-
cilagin; d'où : Mucitag-i, Mueilagin^oue.
De moue, parle changement de ou en o et
de e en a , «io#; d'où : A-moe-ir , A-moe-it ,
Jfoca, A-mouse-eire, A^mouss-ir.
MDGAL, s. m. vl. Datte.
Êty. de la basse lat. «lu^alta, m. s.
Paltna..,, eoegrugs..., sont diti roocals.
MUGBIXAGE , vl. V Mucilagi,
MUGBOII,s. m. (mucèou). Gros peloton
de fil. V. Ca6u<f«ou. Avril.
MUGH, UCHA, adj. d. béam. Mucho ,
esp. Beaucoup, plus, ^rài.
Éty. éa lat. mulkim. V. JKuIi, R.
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690
MUC
MUGHAR, (matcbà), dg. et béaro. Mon-
trer, faire roir, éclairer.
PifUn quet êerbire ta êdençOf
Si ma lux nou muchaooo pas
Aus ouHU las obro$ de tas mas ?
D'Astros.
MOCHE, ad?, d. béam. Beaucoup.
Muehe mé^ beaucoup plus.
Éty. du laL muUum, m. s. Y. MuU, R.
BIUGILAGI, s. m. (muellàdgi); mvciums.
MtieUagginef ital. Mucilago , esp. cat. mod.
MucUagem, port. MussUage, anc. cat. Muci-
lage» substance ? égétale, de nature f isqueuse,
tres-miseible à l'eau » approchant beaucoup
de la gomme.
Ëty. du lat. mueUago. V. Mue, R.
MUCILAGINOU8, OUSA^adj. (roucilad-
ginous, ôuse); vitcovs. Mucitagginoso, ital.
MucUaginoso^ esp. port. Mueitaginàs , cat.
Mucilagineux, euse, qui contient du mucilage.
Éty. de miidlo^ et de out^ ou du lat. mu-
cilaginosus. V. Jficc,R.
MUGOIJ8 , OU8A , adj . (mucéus , 6use) ;
Mocos, cat. Moeoso, esp. Mueoso^ port. ital.
Muqueui, euse.
Ety. du lat. mucosus, m. s.
MUCOOllTAT^s. f. (mucousitâ); Mu-
cosità, ital. Moeosidad , esp. Mueosidade ,
port. Mucosité, humeur muqueuse qui est
sécrétée par les membranes de ce nom ; on
le dit aussi des choses glaireuses en général.
Ëty. dulat.muco«ii#etde<la<. V. Mue,R.
MOD , ODAy s. m. dl. Mud , cat. Muet.
X.Mut.
Les mutb , «o parlao «faut tbum mgki dn MmrdU,
UUkt.
MODA, S. f. (mûde); 9mêmn»A. Muda ,
ital. esp. port. Le maillot d'un enfant, terme
collectif qui comprend les langes , la couche,
la bande , etc. ; le temps pendant lequel un
enfant est au maillot : A près afuella endeea
à la m%tda , il a pris ce mal au maillot.
Ëty. de mudar. V. Mut, R.
MODA , S. f. i,o« roovHiAB. Muda , Ital.
esp. port. cat. Mue, changement de plumes,
de poil ou de peau, dans l'animal, qui arrire
i certaines époques de Tannée, particulière-
ment aux fers à soie.
Éty. de «Nitere, changer. V. Mut, R.
MO0A, adj. f. ?1. Mmda , cat. Muette. V.
J/iil , nia et ifui, R. 2.
MODABLB , vl. Mndable, cat. Voy. Mu-
table.
MODAGE, s. f. (mndÀdgé), d. de Carp.
Mudage d'eniant , maillot. V. Malhot,
MODAIRA, s. f. (mudâîre), dl. Remueuse,
aide qu'on donne à une nourrice pour re-
muer et bercer les entants.
MODABIEN , s. m. f I. Mudawunt , cat.
Mudamiento , esp. Mudamento , port. Mu-
tamento , ital. Mutation , changement. Voy.
Changeament et Mutation,
tiy.de Mud, R. et de men, action de
changer. V. If tif,R.
MODAN , vl. Changeant.
Éty. du lat. mutans , m. s. Y. Mut , R.
MODANÇA, s. f. t1. Mudansa, cat«
MUD
Mudannay esp. Mutatianif ital. Change-
ment.
Ëty. de «nid et de ança. Y. Mui, R.
MODAR, y. n. rooMAs. Mutare, M.
Mudar , esp. port. cat. Muer , changer de
plumes , en parlant des oiseaux, de peau,
quand il est question des vers i soie , des
serpents, etc. ; changer , déloger.
Ety. do lat. mMtare , m. s. Y. Mut , R.
No pose mudar , en vl. je ne puis m'eoH
pécher ; détourner , différer , déplacer.
MODAR SE, Y. r. nsMODAs. jtfudar re*
cat. esp. Pour changer de linge ou d'habits,
Y. Changear se ; pour déménager , transpor-
ter son mobilier d'une maison dans une
autre, Y. Faire Sant Miqueou; se imidar,
?1. changer de place , se remuer.
MODAR , V. a. (mudà); cBAiisBAB» wmmn-
VMM. Remuer un enfant, le changer de lan-
ges ; changer de linge ; en dl. changer de lo-
gement , s'en aller , mourir.
Éty. du lat. mutare , changer. Y. Mut, R.
en vl. empêcher, défendre.
M0DA800N, s. f. (mudosôn) , d. bas lim.
Linge qu'on substitue à celui que Ton quitte.
Ëty. de muda et de asoun, chose que l'on
substitue , action de le faire. Y. Mut, R.
MODAT, ADA, adj. et part. d. béars.
Changé , ée.
Éty. du lat. mutatus , m. s. Y. Mut, R.
MODATRITZ , S. f. vl. Muable , chan-
geuse. Y. Mut , R.
MODAZO , vl. Y. Mutation.
MODIR , V. n. vl. Devenir muet. Y. Mut,
R. et Mutir.
MOEC , vl. Je partis ; il ou elle vint ; de
mover,
MOEG, s. m. vl. Muid. V.Mug.
MOEI , s. m. vl. mmwm , uvua , mu», iivo«,
WQ. Modio , port, Moggio , ital. Biuid.
Ëty. du lat. modius.
MOElUaA, vl. 11 ou elle mouifle.
MOE» , vl. Y. Mug et Muid.
MOEL; s. m. (muél), d.dcBarc. Gerbier.
Y. Garbetroun.
MOELA , Y. Mula.
MOElâAS, s. m. (muelâs). Un des noms
du souffleur. Y. MouMas,
MOEI.HA. s. r. vf. Moelle. Y. Meoulh ,
Rad. il ou elle mouille.
MOELHAR, V. a. vl. moiuas, iiolbam,
■viuui. Mullar, cat. Mofar, esp. Molhar ,
port Mouiller, humecter, tremper. Yoy.
Bagnar.
MOENTRE , vl. Tandis.
Éty. de mentre.
MOEOO, Alt. deilfuott, ▼. cm. et Mul.
Rad.
MOER, vl. Pour mor, je meurs.
MOER , s. m. Mulet. Aub. Y. Jlfiil.
MOERA, s. f. Y. Mula et Mul , R.
MOERATIER, Y. MulatUr et ifiil, R.
MUEROLH , s. m. VI. Pêne : Sarralha à
muerolh , serrure à pêne.
M0ER800N, s. m. (muerséun). An-
douille. Aub.
MOERTRE , s. m. ( mûeriré ) , d. m.
Meurtre. Y. Murtre.
MOETZ , s. m. v(. Muid. Y. Mug.
Pour moisir , Y. Mousir et
Mous, R.
MOFffTT, Y. Mousit et Mous, R.
MOFLAft, s. m. (muflàs); mmA*. Soo^
fleur , espèce de baleine.
MOfXE f dg. Y. Mourre.
MDG
MlG,8. m. vLHimm,mwt,iMiM, m».
Muid. Y. Muiâ.
Ëty. du lat. modhiM . m.r8.
MOGA, s. f. (miïigue}. Nomiang. du ciste
de Moiitpdlier^ Y . Mouges^
WÊOaâc , s. f. vl. Nasse; il on eHe flloe.
MOCtAN , S. m. (mugàn). Un des nomt
lang. du date eotooneux. V. Massuga.
uaGB,\.Mugeou.
MOGBLIERA, a A. (mo^pfelfére); M-
ura. Sorte de pèche qui conswiB k laisser
tomber le filet au fond, pcmr le retirer quand
on croit que le poisson v est entré ; elle est
en usage aux environs de Niée.
Ëty. de mugil et mu^oii, et delà tèrm.
ttult. iera , qui sert k prendre les muges.
MDGEOItA , s. f. (mudjôle). Un des noms
lang. de l'oronge. Y. Roumanel.
MOGEOU, s. m. (mùdjou); '.
cMmtoA. Muggine , à Gènes. Mujol, cal. e^f».
Muggine. iul. Le mulet ou muge, Mugit
eepkalus, Lin. poisson de l'ordre des Ho-
lobrancbes et de la fam. des Lèpîdopomes ,
(à opercules écaiileux) , qui parvient jus-
qu'au poids de cinq kilogrammes; fig.
homme têtu.
Ëty. dulat. mti^I, formé, k ce q«e Ton
croit , par contract. de «ttilftim agim; mais
ce mot est pris de |a<S(ov (mnxôn) , nom que
les Grecs donhaient à ce poisson , dérivé de
(lù^a (muxa) , morve.
Lemolet, qu'on pèche abondamment dans
la Méditerranée , a la chair tendre et délicate,
et elle le devient encore davantage, quand il
a vécu pendant quelque temps dans l'eau
douce.
C'est principalement avec les crafs de cette
espèce qu'on prépare la boutargue. Yoy.
Poularga.
On connaît une variété de ce muge, ï Nice,
qu'on y nomme Aamada, v. c. m.
MOGEOO-cAmiDO , 8. m. impr. «««oo ca-
im>o. Nom nicéen du muge provençal, MugU
provinçalis, Risso , poisson du même genre
que les précédents , qui parvient au poids de
quatre kilogrammes.
MOGBOO ou mogoo-d'aobui, S. m.(mûd-
jon daoorïn) ; Mugou d^aourin , à Nice.
Muge doré, Mugil auratus, Risso , poisson
du même genre que le précédent , qui |>ar-
vient au poids d'un kilogramme et demi et
dont la chair est excellente.
Ëty. des belles taches dorées dont il est
orné.
MOGEOO-rAiraovt, S. m. Un des noms
du muge. V. Mugeou.
MOGEOOri.ATBTooB , S. m. et împr.
■vaov rLATBTova. Nom nicéen du mugesaa-
teurj Mugit saliens, Risso, poisson do
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MU6
même genre qne le§ précédenta ,qai ne par-
vient qu'au poids de trois hectogrammes.
£ty. Flav€Umn , petite flAte, ^ leause de
la ressemblance que les pécheurs ont cru
troQYer entre ce poisson et cet instrument
mH^OU-vpoMinr, S. m. Un dcs noms
de l'exocet sauteur. V. Lendola,
apUGBOURfi^ilA , V. MuQêliera.
mJOILf BRA , S. f. (mudgilière); vp-
«ovnssA. On désigne par ce nom la pèche
des muges et le filet qu'on y emploie.
Ëiy. du lai. mugil , muse , et de la tenn.
mult. iera.
Dans quelques ports on nomme ce filet
mup^oiilicra.
MUGiaiEiy ,s. m. vl. Mt$a%mmd$l Imaiff
mugissement du bœuf; cri , hurlement.
MUGIR, T. n. (mudgir); Muggire, ital.
Mugir y esp. port. cat. Mugir , se dit du cri
des taureaux • des vaches. V. Brawtar,
Ëty. dn lat. mugir$,
lieoiSSAttBNT, s. m. fmndgissaméîn);
■SAM. Muggito , ital. Mugiio , esp. Mu^ ,
cat. Mugissement, cri du boeuf.
Ëty. do lat mugUu$ et de mtnt,
mUGOL , vl. V. Moioi.
muGOU-FLAVETOUN , S. m. Nom ni-
céen du muge sauteur. V. Mugpim flavekmn.
MUGOU-I«ABRUT , S. m. Nom nicéen
du muge ordinaire. V. M/ugeau.
MUGUET, s. m. (nnigué). Magoel des
bois, muguet de mai , muguet à Ijeurs blaii-
ches, Convallaria majalii. Lin. lolie petite
plante de la fam. des Âsparagées, qu'on
trouve abondamment dans les bpis humides
de la Haute- Provence, à Sejme , k Col-
mars, etc.
Il ne faut pas confondre cette plante avec
l'hyacinthe qu'on appielle improprement mu-
guet dans beaucoup d'endroits. V. Gar. Li-
Uum convaUimf p. 385 , Tabl. 64.
Éty. du lat. museatus, nius()ué , à cause
de son odenr. V. Muse , R,
MocvBT , est aussi un des noms par les-
quels on désigne le narcisse à bouquet ,
dans les Boudies-du-Hbône, V. Mau d$
Uita,
MUGUBT , s. m. (mugué). C'est le nom
qu'on donne impr. dans beaucoup d'endroits,
h la jacinthe orientale. V. tiacintha et Muse ,
Rad.
. MUGUBT , wMMtn , S. m. Nom du faux
narcisse, aux environs d'Hières, V. Troum-
ptmn.
MUGUBT mmtm^f s. m. (mu^ué mu-
guetâ). I^pm qu'on donne, aux environs de
Toulouse, ï la Hyacinthe à Oeurs doubles,
d'un blanc rosé et odorantes.
MUGUBTAT , ADA , adj. et p. (mu-
guetà,àde), d. tool. Musqué, ée, qui sent
le musc. V. Muh, R.
MUI
UVI.y.MimsUeiMadur.
MUIAR , V. a. (muià) ; mutab , hujas.
Eteindre la diaux , la jeter dans l'eau , la
laisser imbiber. Gare.
Ëty. Âltér. de «lOnMiar. V. Afol, R. 3.
MUno, s. m. (mûî) ; Modio^ port. Mog^
gio. ital. Moîd.
Ëty. du lat wMdius , m. s.
MUI
MUIOL, vt V. ifotot
MUIRAR, Aub. V. Madurar.
MUIRB , V. Mousir et Jfotcs, R.
MUmiA, S. f. vl. Meurtre. V. iforf , R.
MUJ
BIUJOL , S. m. dl. vl. Moyeu ; poqr
jaune d'œuf , V. Jaune d'uou ; pour muge,
V. Mugeou.
MUJOU, s. m. dg. Jaune d'œuf.
Lou moun et un (me<m de gario
Et$ êoun lou clese , jou lou mujou.
D'Astros.
Le monde est un oeuf de poule?
Ils en sont la coquille et moi le jaune.
MUJQPRIBRA, y. Mugeliera.
MUL
MUL, Mpop, Hoii, radiii:al pris du latin
muluê, i , mulet , quadrupède, et dérivé du
Î;rec (jluXt) ( mule ) , meule , parce que , dit
sidore : Jugo pislorum $ubaetus tardas
molendo dueat in gyrum molat , ou plutôt ,
selon Vossius , de \UXoç (molos) , travail ,
quandoquidem est aniwuil viribus in labore
e^tmttfm.
De mulus, par opoc. mul ; d'où : Mul ,
Mul-a , Mul-astre , Mul-et , Mulatrier ,
Mtd-eta , Mult-ar,
De mul, par le changement de I en oti :
i^llOM.
De mul , par le changement de I en r ,
mur ; d'où : Murat-ier , Murati-au ; Miol ,
Miola , Mio»u , MUmUta ,Muelra , Mutou,
Muou, Muer^a, Muer-at-ier, Mur-at-ier.
MUL , 8. m. ( mÛl ) , MIO& , HUIXT , MOOO ,
wukcmov, wÊMoov , muvu Mul, anc. cat. Mulo,
esp. port. ital. Mulet , métis ou hybride mâ-
le , résultant de l'accouplement de l'âne avec
la jument.
Éty. du lat. mulus , formé probablement
du grec [^U<; (inplos) , travail. V. 3Jui , R.
Comme la plpp#rt des animaux qui pro-
viennent d'une alliance monstrueuse , le
mulet est stérile et la mule inféconde.
Çel animal est en général vicieux , d'où le
dicton : Faire lou muou , poor faire le mé-
cbapt , le rodomont
On appelle muleUm , les poulains ou jeu-
nes mulets.
MUL, s. m. Nom que porte le mulet dans
la Gascogne.
MULA , s. f. (mule) ; «miiA, «ubba, «oia.
Mula, ital. esp. port. cat. Mule, béte de som-
me, femelle stérile du mulet , qui résulte de
l'accouplement de l'âne avec la jument, Og.
fenune capricieuse, méchante, recbignée.
Ëty. du lat muta. V.iftt{,R,
Bona mula marrida hesti,
MULA, s. f. On ne le dit qu'en parlant de
la mule ou pantoufle du "pape sur laquelle il
y a une croix.
BIULAR, V. a. vl. Mullar, cat. Mojar,
esp. Mouiller : Mulee, il mouilla; Mulat,
mouillé. V. jlfol, R. 3.
MULA88A, S. f. (mulàsse) ;
Mulassa, cat. Grosse et laide mole.
Ëty. de mula et du déprécialif aiia.
MUL
691
BIULA8TRB, A8TRA, S. et adj. (mulès*
tré, astre) ; mulatbb , muastu. Mulat , cat
Malata, esp. port. Jlfuloifo, ital. Mulâtre,
qui, est né d'un blanc et d'une négresse.
Ety. dn lat. mul , mulet , et de la tenn.
oslre, parce que le mulâtre est aussi un être
hybride, provenant de l'alliance d'un blanc
avec une négresse ou d'un nègre avec une
blanche.
MULAT, ADA, adj. vl. Mouillé , ée. V.
Mol, R. 3.
MULATIER , S. m. (molatié} ; mlueTlsi^
mamAwtMM, Ts#imiMi. Mulattiers, Ital. Mula*
tero, esp. Jlf opo de mulas, port Mulater, cat.
Muletier, celui qui conduit et qui a soin des
mules et des mulets; on le dit plus particu-
lièrement dans la montagne, des personnes
qui vont chercher du vin dans la Basse-
Provence , à dos de mulet.
Éty. de mulet et de ier, parle changement
de e en a. V. Mul, R.
MULATRB, V. Mulastre.
MULEIAR, V. n. vl. HuiMAm. Aller à mu-
let. \. Mulet, R.
MULEJAR, vl. V. Muleiar.
MULET, s. m. vl. Muleto, esp. ilfttle^o,
ital. Mulet. V. Muou et Jlful, R.
MULETA , S. f. (muléte) ; i«oabcta , moo-
LSTA. Muleta, cat. Muleto, esp. Mulettà, ital.
Petite mule.
Éty. de mula et du dim. eta. V. Mul, R.
MUL0AT . ADA , adj. et p. vl. moiu.at,
HOLAT. Mouille, ée, trempé , humecté. Voy.
BagnatelMol, R. 3.
MULIBR, s. f. vl. Femme, épouse. Voy.
Moulher.
MULIBRA-MULIBIRBTA, d. m. Colin-
maillard. V. Meni-moun-ai,
MULIN, INA, adj. vl. Mulino^ M, De
mule, de mulet, V.JfuI, R.
MULT, MAMT, MAnT, radîcal dérivé du lat.
muUus, a, um, nombreux , qui est en grande
quantité, formé probablement de moIe«, gros-
se masse , parce au'on disait anciennement
mol(a# , d'où muUum , beaucoup; muUtpH-
eare, multiplier; muitttudo, multitude.
De muUum, par apoc. mult; d'où : Mult.
De multiplieare, tonné de muUi et de pli-
care, par apoc. multiplie; d'où : Multiplie-
ar, MuUipUe-at, Multiplie-ation , et par la
suppression de c ; Multiplier, Multipli-at,
Muhi-form-itat.
De muUUudo , par apoc. mmltUud: d'où :
MuUUud'O, MuUUus.
De mult, par le changement de u en ou,
moult: d'où : Moult. Moût, Mouêes, Moût-
asa, Mout-adous, Mout-esa.
De muU, par le changement de t en cfc ,
much; d'où : Much-e, Mich, Muck-a, Moeh-
or.
De moltts , par apoc. moU; d'où: Molt,
Molt-o, Molt-a , Mot , Mot-a , Mois , Moût-
eta, Moi-exa, Mot-i, Mai^'t Mail, Mot-os,
Mots.
MULT, adv. vl. Beaucoup.
Ety. du lat. mu^Mm. V. Mult, R.
MULTA, s. f. (mûlte) ; dl. wo^ta. Multa,
cat. esp. ital. Punition, amende.
Éty. du lat. muleta, nmUa, m. s.
MULTAR, V. a. (mùltà), dg. Fâcher,
braver. Jasm.
Ëty. du lat. multare, moleter. V. MuL R.
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692
MUL
MuUar, en cit. et en esp. sîgoifle one
amende.
IIIII.TirOBinTAT, 8. r. vl. Mullifor-
wHté, difersHéde formes. V. MuU, R.
MinLTIPUB, adj. (multiple); MulUpîk»,
ita). esp. port, cat Multiple se dit d'un nom-
bre qui en contient exactement phisieors fois
un autre.
Éty. dn lat. muUiplew,m. s.
MiniTIPUABLE, a(H. tI. MulHplica'
6l«,cat.esp. MuUiplicaveî ^ port. Multiplia-
hh, qui peut être multiplié.
Êly. dn lat muUiplieabHU, m. s.
HOLTIPIJAR, ▼. a. (multiplia); mvlti-
pucAm. MuUipliear$/itd\. MuUipUear, port,
cat. esp. Multiplier, augmenter une quantité,
un nombre, reproduire, propager.
Éty. dniat. wwUipUearep fait de muUi et
àepliearêf plier un grand nombre de fois ,
ce qui augmente le nombre des couches ou
des feuillets. V. MuU et P/ee, R.
MULTIPUAR, t. n. et r. Multiplier et
se multiplier, se reproduire.
MinLTIPLIAT, ADA, a^). et p. (multi-
plia, àde) ; hultivucat. Multiplié, ée.
Éty. dn lat. muUipUeatuê. Voy. MhU et
Plee.R.
MmLTIPLfCAlIBN , S. m. ▼!. MuUipli'
camenl,anc.cat. MuUiplieameniOy ital. Mul-
tiplication. V. MuUiplteaiion et MuU, R.
MULTIPUGANDO, S. m. (multiplican-
de) ; MulUplieando, cat. esp. iUl. port. Mul-
tiplicande, nombre à multiplier.
Éty. du lat. quantUa$ mulUptUanda ,
m. s.
MULTIPUCÂR, MuUipUear, cat. esp.
V. MulHpliar, plus usité. Mult et Plee, R.
MinLTIPUCAT, V. MuUipliat, plus usi-
té, Jlfutt et l»/ec. R.
MULTIPUCATIO, \1. MuUipîicacià ,
c^i. y. MuUipHcation,
HOLTIPUCATION , S. f. (rnuKiplica-
tien) ; ■vi.ivucATiBif. MuUipHcazitme , ital.
MulHplicacion , esp. MuUiplieaçào , port.
MuUiplicaeià, cat. Multiprication, augmen-
tation en nombre; opération d*anthmétique
par laquelle on multiplie un nombre par un
autre, dont le résultat s'appelle produit.
Dans
Multipliés par
Total.
120
15
600
120
l,8Ôo"
120 est le multiplicande, 15 le nniltrptica-
teuret 1,800 le produit.
£ty. du lat. muUiplieationii, gén. demul-
tiplicaHo,m. s. V. MuU et Plee, R,
MDLTIPLICATIU, IVA,adj. tI. MuIU-
plicatif, ive, augmenUtif. V. MuU, R.
MIILTIPLIGATOUR,s.m. (mulliplica-
tôur) ; MoUipUcalore. iUl. MuUiplieador,
esp. port. cat. Multiplicateur , nombre par
lequel on multiplie.
Ëty. du lat. muUipUcator, m. s.
MULTIPUGlTAT,s. f. vl. MuUipUcU
toi, cat.ifwl/tpttctdad,esp. MuUiplicidade,
port. Multiplicità, ital. Multiplicité. Voy.
MuUf R,
MOL
MULTITUDA, s. f. (multitude); MoUi-
tudine, ital. MuUUud, esp. MuUidâOy port.
MulUlutf cat. Multitude, grand nombre d'ob-
jets rassemblés, grand nombre d'hommes.
Éty. du lat. muUUudo, m. s. V. MuU, R.
M0LTITUT , s. f. vl. MuUUut , cat. Y.
MuUUudatiMuU^Ti.
HUME, MOMA , AH. du dial. arl. de
Même, ?. c. m. etiffm, R. 2.
MON
MUN, 1, Monr, radical pris du lat. munire,
mumo^ munir; et dérivé du grec àyL^m
(amunô) , secourir , s'armer pour défendre ,
d'où : munitio , tout ce qui sert à munir , k
fbrtiOer.
De amunô , par apoc. et supp. de o initial,
mtm ; d'où : Mun-ir , Mun-U, Pre-munir ,
Prê-munU, De-munir.
De mumtionis , gén. de muntlto, par apoc.
«mnif ; d'où : Afufiil-ton, MunUion ari,
MVN ,% miPiciF, Moimi, radical dérivé
du lat. mufiiii , muntrU, présent , don , em-
ploi , charge , devoir, tâche, d'où les sous-
radicaux ffwfiic^atw, municipal ; eommunU,
qui convient à plusieurs , commun; eommii-
nto, communion.
De munui, par apoc. nniii, d'où avec la
prép. coum ou cùu : Cou-mun, Coumun-a ,
Cou-mun^aly Cou-mun-au, Cou-munau^at,
Cou-mun-iear, Cou-munie^t^ COttHRiinie-
alton , Coumuna^ment , Coumunoutat , Cm-
ffiin-ol-ato, Cumin- al, Cuminal-rnuU , Cou-
minal'ir.
De municipali$, par apoc. miunieipal;
d'où : Munieipal, Municipal-a, Munieipalr
itatpMunidpau,
De communié, par apoc. et suppression
d'une m, eomun; d'où: A-comun-al^r, Co-
min-altat, Comin-al, Cominal-er, Comt-
nal-men, Cominala-menty Cominal-tat, Des-
cominal, Comug-ar, Co-mun, Co-mun-al,
Comunal^za, Comun-alha, Comunal-men,
Eê'comen-egador y Es-comerg-at, Es-eo-
mtn-û, Es'coumen-ge, Ei-coumenge-ai ,
Et-coumenge-ar,
De communia , par apoc. eomun et cou-
mun ; d'où ; Coumuni-ant , Coumuni-ar ,
Es'Coumuniar , Es-eoumuniat, Cotimun-
tcar, Coumun-icat, Escumen-jar, Coumun-
ieation, Coumun-ie-atif, Escumen-iatt Cou-
munion, Es-coumunication, Escumengea,
Cumen-jar; Cumen-jat, Escumeng-e, Eseu-
men-jazon, Escum-erar, Escumerga-mentj
Eseumetg-ansa, Etcumerg-ar, Eècumerg-
aU Escumergu-e, Escuminge-at, Ex-com-
ming-at, Ex-comminge-ar , im-mun-itat ,
S-euminig^a, S-cumin-ivol.
BIUN,vl. Montagne. V. Mont
MUN, s. m. vl. MOI, Moirr, ëêvhd. Monde,
univers. V.JIfotfnde.
La vie future, le ciel, la nature, la terre.
MUN, adj. vl. Net.
Éty. du lat. mundut, m. s. V. Mound, R.
MUND , d. vaud. m. s. que Mond, v. c. m .
Éty. du lat. mundui, monde. V. Mound,
Rad.2.
KUND, UNDA, ac^. vl. mon. hoiidbjHVB-
9u. Mondo, esp. ital. Mundo, port. Pur, net.
Éty. du lat. mundus, m. s.
MUN
MINDAMBNT, s. m. vl. motoama. Mtm-
damento, ital. Epurement, purification.
BIUNDAN, ANA. adj. vl. iieiniAii, mbba.
Munda, cat. Mondain^ Voy. Maiînéan et
Mound, R. S.
Ëty. du lat. mmndanwê. Y. Mounitm et
Mound, R.
iiUNDANAI^,vl.lf«tiiiafia{, cat. Voy.
MondanaL
KUNDAR, T. a. vî. Mundàr , cit. Piiri*
fier. V.Moundar et Mound, Vi.
MONDE, vl.V.Jtfuné.
MONDE , adj. vl. V. Mund.
MONDIAL, ailj. vl. WMnMAA, ■■■■—,
«oTOAiiAi.. Mundial, anc. esp. Jfoiuiiale,
ital. Mondain, du monde.
Ëty. du lat. imciidûiltf, m. s. V. Jfoimtf, R.
MONDICIA,vl. V. ificiidtfta.
MONDIFICACIO, 8. f. v|. ifsndt/SsA-
Ktone , ital. Nettoiement, purifieatioo. Voy.
Mound, R.
MONDIFICAR , V. a. vl. MonvicAB.
Mondifcar, esp. port. Mondifkart^ ital.
Purifier, nettoyer. V. Mound, R.
MONDIFIGATIO, IVA, adj. vl. Piirifi-
catif.
MONDITIA, s. f. vl. MMmiciA. JfiMidi-
cia, port. JKfondtsta, ital. Pureté, propreté.
Éty. du lat. mundUia, m. s.
MONICIPAI*, ALA,^ adj. (Bunidpél,
éle); nnncirAu. Municipal, cat. esp. port.
MunieipaU, ital. Municipal , aie, qui appar-
tient à une municipalité, oflfeier municipal ,
conseil municipal.
Éty. du lat. munieipalU, dérivé de ffMmi-
ctpiiiiil; les Latins donnaient le nom de «m-
nicipia, aux villes libres qui s'étaient adjoin-
tes a la république romaine pour la souve-
raineté seulement , gardant du reste leur li-
berté, leurs magistrats et leurs lois; dans Ut
suite on donna le même nom à toutes les vil-
les qui eurent ua corps d'oflSciers pour les
gouverner, d'où par analogie nos administra-
tions municipales. V. Mun, R. 2.
MONICIPAUTAT. S. f. (munidf^alità).
Municipalité, circonscription de territoire,
corps municipal, lieu de sa réunion.
£ty. de munictpalû et de la term. ai, le
( est euphonique. V. Jlfttn, R. 2.
MONIGIPAO, adj. (municipàou). V. ifii-
nicipai
MONIR, T. a. (munir); Hiiiiirs , ital.
Munieionar , esp. Munir, port. cat. Munir,
pourvoir des choses nécessaires.
Ëty. du lat. munire, m. s. V. Jfnfi, R.
MONIR SE,v. r. Se munir, se pourvoir de
tout ce que l'on croit devoir être nécessaire.
MONIT, IDA , lA , adj. et p. (muni, ide,
ie). Muni, ie.
Ëty. du lat. munitug. V. Mun, R.
MONITION , s. f. (rounitie>n) ; aouinnoii,
mmimKm, Munixione , ital. Munieion, esp.
Humpâo, port, if untctô, cat. Munitions,
provisions pour les troupes, tant en aliments,
qu'en poudre, balles et boulets. ^
Éty. du lat. munUionis, gén. de muniHo»
tout ce qui sert h se défendre. V. Mun, R.
MONITIOONARI, s. m. (munitiounéri) ;
Munizioniere, ital. Munitionnaire , celui qui
est commis pour avoir soin des munitions né-
cessaires à la subsistance des troupes.
Éty. de miinilîofi et de ari. V. Mun, R.
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MUO
mio
MJO , fl. Pour Muon, ▼. cm.
Ils OQ elles changent, détooroenC.
MUOG, vl. V. Mug et Muid.
MDOIâA, 8. f. (môuele). Nom nicéen de la
mole, V. Mola; de la mole allongée, Titraih
don mola, Var. Truneatus^ Lin. Gm. Cepha'
tus êlongaiuêf Rîsso.
MUOU ,y.Mul et Jf tO, R.
MtJOU, 8. m. Nom nicéen de Turanoscope
rat. V. Rascasta blanca.
BIUOUIâHOUNy V. Meoulhowi tiMeouU^
Rad.
MUR
MUR
6Si3
BniPUS , Alt. du dg. de Muhle. ?. c. m.
etJfoicv,R.
BIUR
MUR, radical dérivé du latin muru$, mu-
H, mur, muraille, rempart, et qu'on faitaussi
venir du grec oDpoç (ouros), garde, gardien,
[imite, borne, d'ob le latin mora, retard; de-
morarî, demeurer, s'arrêter.
De muTUê , par apoc. mur; d'où : Mur ,
Mur^lhQy Mur-ar, Muralh-airê, Muralf^
or, Bm-muralhar, Muralh-at, Muralh-tta,
Muralh-ier, E-mur-at , Mur-ador , Mur-
aya^ ii-mtir-a, A-mmr-ar,A-mur-ai.
De morari, par apoc. demor; d'où:De-
mor^ir, Damor-ar, Damonr^ar.
MOB, vl. Mur^ anc. cal. Mur. V. Mura-
Iha et Mur, R.
BIURA, 8. f. (mûre). Mesure, panier d'une
capacité convenue , plein de poisson , qu'on
vend au prix fixé par le marché du jour, ce
panier contient environ 45 livres , poids de
table, ou 18 kilogr.
Ety. Ce mot est formé par syncope de
mesura. V. Mesur, R.
MURAOOB , s. m. vl. Maçon, architecte.
V. Mur, R. ^
MURUH», adj. vl. Condamné à être
muré, à être mis entre quatre murailles:
claque muré. V. Mur, R.
MDRALH , vl. V. Muralha.
■nniALHA , s. r. (muraille) ; vabot ,
■miATo. Muragliaf\{aA,MuraUa, esp. cat.
Muralha , port. Mur , muraille , ouvrage de
maçonnerie destiné à clore, à séparer , à for-
mer une barrière, à porter un comble, etc.
Ety. du lat. murus et de alha, ou du celt.
«Mirait , d'où la basse lat. muralia. Voy.
Mur, R. '
Muralha wkestressa , nrar principal • gros
mur.
On nomme. :
MUR BLâNCRI . «lui i|«I • M rtgratU, t'U ctt « pi«r«,
o« UMichi M lait de eln«i mi au pUire.
MUR BOUCLÉ . celui qui fait ventre evee erevaM« loti.
rieare.
MUR BRUT , eeliri <pl nW pi eadall ni jointoya
MUR aRCULAlRE , celui dont le pbn eei droiUir*.
MUR DE CLOTURE, celui qnl forae l'cMeInto d'on
JMittn , d'an pire.
MUR COUPÉ , celui danc lc(|ael on fait une trancha
pwur j loger Ict bouu d«« aolivee on lee potcra» de
ctettona.
MUR CRÉNEtÉ, edui doM W cheperoo m «oor^ pv
MUR CRÉPI , oelal dont lee pierr« tool nccnutim ptf •
un enduit de plitre on de mortier.
MUR D'APPUI , eeloi qui sert de gaidc^fon i un pont,
à une tcrraaae, i nn huleon, ete.
MUR DÉCHAUSSÉ, «einl qui «t ddpwi «• niai k «m
re>»de»efaanM<e.
MUR DE DOSSIER, celai qnl iéf»Êm U comble nr le
morde pignon.
MUR DE DOUVE, le mnr totërienr d*an r^MrroIr.
MUR DE FACE, œlul qui eet extérienr. blMOtlaMl
une me, nn jardin, une eonr, ete
BIUR DÉGRADÉ, eelnl dont
MUR EN DÉCHARGE , ednl 6»m leqnd o» • prailqn^
de diatanee en dbtenee dea aroedea.
MUR EN L'AIR . celai qpi ne porte pas de fond « mdê
à faut t comme car un arc on sor une poutre.
MUR DÉVERSÉ on £N SURPLOMB , cdai Joni le
haut eal plua avance que la baao.
MUR HOURDÉ » œlai dont lea moellona o^ pierna lont
eeelltfee aeee dn mortier , dn pUtre on de la terre.
MUR ENDUIT , c'eat cdai qol aprca avoir été erépi a iU
enduit d'une eonche plna fixie.
MUR DE FONDATION , celai qol eat eo-deaMma du
rK'de'ckauaaée.
MUR LATÉRAL , ealnl qui eal en tMonr dn mnr de
lao».
MUR MITOYEN on MUR COBIMUN , aalal qol cet
conatmit anr lea llmitca de deoz hérliagea.
MUR QRBÉ, celai qui n'cat pereé d'aucnna porte ni
d'auenne fenétra.
MUR PENDANT on CORROBIPU, eelni qui eat an
péril Imminent.
MUR PLANTÉ , oelnl qui cet fondé lor nn pilotage on
anr une grille de charpente.
MUR EN TALUT on TALUTÉ , eelni dont Ton èm
paremrnU cat tnMikIement incliné.
MUR DE PIGNON, eelui dont la partie enpMcnre eat
de forme triangulaire, oà le comble a'appaje.
MUR DE REFEND, celui qni diviaa l'hiiéHear d'nne
MUR DE REVÊTEMENT on DETERRASSE , oalnl qni
•ooticni lea tervea.
MLR EN SURPLOMB, V. jtfar déversa.
Dans les différentes espèces de miirs
on nomme:
ALETTE , une petite aile on «dté.
AN TES , les pilaatrca de l'ordre toacan qu'on place dana
ARASEBIENT, la dernier* aasiM dn mnr arrivé 4 aa
hautear-
ARCADE FEINTE , coU* ^ ne comprend paa tont le
mnr.
ARCEAU , courbure dn cdntré parfiait qui ne comprend
qu'une partie dn demi-ecrcle, nn quart an plua.
ARCHITRAVE , la principale poutre qui porte anr dea
lea mouinraa dont
ARCHIVOLTE , l'are eontonmé , U
branle qui règne aninnr d'nne arcade
ASSISE , an rang de pierrva poaéea de niveau on
pant , qui aont de même bautenr.
ASSISE DE PARPAING , celle dont les pierres
sent toute l'cpeiaaeor dn mur.
BAHUT , le profil bombé dn ckapema d'un m
Tappni d'un quai , d'une terraaee , ete.
BAIE , l'onrerture dea|lnée à nne porta on à une
SARBACANE , l'oarertore éiroiu et longoe en
qa'on lalaee aux mura qui aonticnnent dea teires
donner de l'air et faciliter la aortie dea eaux.
BOSSAGE, tMrte pierre aaUlante laiaaée «pria
tailler qnelqn'oovrage de aenlplnre , eellee qui
anUlie anx angles àm mnr* 3e lace.
BOULINS . les truns dena IcstpeU oa eafonen des
de bois qu'on nooune ansri boni
écbaraudogas.
BRÈCHE», une onvmnre Uu i nn mnr pw
mal façon ou caducité.
CANONNIÈRE , ronrcrtoie pratiquée k m
tirer a eoowert.
CHANTE.PLEURB, ronvertara laissée k nn
ddtnra, ponr faira évaencr ka. anu plnviifca^
trarer-
ar, ae
ponrj
ponr 7
établir lee
«Mrda
CHAPERON , 1« eoavartnra d'un ■wr qni a deni égeéla
on larmiers , quand U est mHojen , et nn sent quand M
eat pankniier.
CONTRE.FRUIT, radJtUm fana 1 nn mnr • aS» i|n'a
pniise porter pins de décharge, talntae cbaqne cAlé.
CONTREFORT , les piliers de ma^nncrle qu'an iah
pour appuyer on soutenir les murailles.
CONTRE-MUR, la petite nmmUU qn'ca adopte ii os
antre ponr la sontanlr.
ÉCOINÇON, la partie dn mnr nonyriee anua U téÂm^
et l'aiéte de l'embrasamant » 4aM la piaâ 4rato4Wa
porte on d'une lenitre.
CORDON, 1* rang de ptèrrea attondisa m brwf de t«n
qui eooronne bs mors des mmpaifs^
CORNICHE, V. CttnUeàm.
COURS,antangdepisrraa«ontlMi. da mIm kantams,
dans toute la longnanr A'naa fa^ sans dtra interrpnpn
ÉCHIFFRE , celui qui sert d'appni & on aasaliar et qni a«
soutient tonte la chaqtente.
EMPATEMENT , l'épalssanr pins gmndsda MaçoCHrls
qu'on bissa daraa^at déniera, dam la Candatiôn d'an
mur de fcee.
ENCORBILLQfENT , la salttia partant k (au ao-dett
d'un mur, comme une console , nn embean , etc.
ENTABLKBfENT , toute aallile qui eooronne nn ordi*
d'arebitrctnre» cou^oaé de l'arebltrave, de la (riae et do
ESCARPE , la partie d'an mnr aa taina depnls la bas jna-
qu'an cordon.
HARPES , Im pierres qu'on Uieae ahemaUvement en saUKd
à r^aiasenr d'un nuir pour bire liaison avec nn antre
mur qol peut être conatrult dana U snlle.
MP08TE , V. Impotta et Porta,
LARMIER, V. CÂapenm.
LEZARDES , bs crevasses an fastes qnt se bat dans nn
mnr par vétusté on malbfoa.
PANNEAU, la labbdemaconnerioqulestentre les cadra*»
PIED , la partie Inlérbure conpilae depuis l'empalement
da fonderoeot, jaaqne au^dceana oè k kauienr de retndia.
PIBDDROrr, V. P0d-dneh.
PIGNON . b bant d'un mnr qni se ïambe en pable et
oà vient finir le comble.
PLAQUIS , les moresnaa de pbirea on dalba rapportera
sm* les psremcnts d'un lanr , ponr en bire diaparattra
PLINTHE , la moulure pbtc , pratiquée anr nn mnr de
fÎMe , ponr marquer lea plancbera.
POITRAIL , groaae pièce de bob comme nne pontre« des*
tinée i porter snr des pieds droits, sur nn mur de ber.
REDENS , dana b oonatmetloo d'un mnr sur nn tarnén
en pente, plualeurs reasauts qa'on bit d'espace en espaça
k le retrahe , pour b conaervet de nlrean.
REMPLISSAGE , la ma^nMle qui est entre les earraanx
et lea boatbaes d'un gros mnr.
RENFORMIS, nne réparation qni cMiaiatè k mettre dea
pierres b où il en menque.
RETRAITE , la diminution d'épaisseur en dehors , an-
deaaua de aon eropaitament et de aes aaaisea de pierre dure.
REFENDS , lea entre deux des pbrres de tailb , et lea
eavitét carrées ou iHangnbirea qu'on fait dans lea assises
d'an ro«ir de face pour former des bossages.
SOUBASSEMENT , la large retraite on espèce de piédestal
continu qui sert k porter un édifice.
TABLETTE , une pierre dâiltée de pen d'épaisaaw , nne
eapèce de daUe ponr couvrir un mur de terraaae.
TALUS, TALUD, TALUT, rinelinalson sensibb dn
debors d'an nanr de terrasse.
TÊTE DE MUR , ce qui persit de l'épaisssnr d'an mnr
TIRANT , nne bngoe barre de fer, avec on ceil on tron à
l'extrémité dans lequel on paaee une ancre , qui asrt à
empéeber l'écartament d'un mur qui menace de s'onvrir.
TRUMEAU , b parlb d'un mnr de bee qui ae tronve
entre deux croisées , qni poru b fond dea sommiers des
pistes-bandes , on entre deux portes.
VENTRE , le bombement que bit nn mnr.
On nomme :
TOUR D'ÉCHELLE , r espace d'nn métra de large qas
doh blaser nn propriétaire anira son nwrai b propfété
de son voisin. V. Paltgmê. ~
Digitized by '
i son Bwr ar n propieia
Google
694
MUR
BENFORMI8, U r^pmtkw qol eootlftte à nwttM im
ptorrM li oà il M nuiqiM , rtmfomir nae nwalUr.
iIftiraUUi 6latiea pajner de foiiel , ce qui
rend le sens da latin wmina tlulUirum
semper parieHbuê insutU.
MOIUIAAIRB, 8. m. (maraîllâïrè) ;
rAnriAin. Maçon qui fait dea mura à pierre
s^he*
Ély. de muralfta et de la term. aire, qui
fait des murailles. V. Mur . R*
MURAI^HAR , V. a. (moraillà) ; rABSDA» ,
SMMVBA&BAB. Murallar , cat. Marer, clorre ,
entourer de murailles. V. Murar,
Éty. de muralha et de la term. act. ar.
\.Mur,R.
MURALHAT, ADA , adj. et part. Muré ,
ée . entouré , ée , entouré de muraille , clos.
Ety. de nmralha et de al, ada. Y. Mur ,
Rad.
MURALHBTAyS.r. (murailléte); MfjmsTA.
PABDoni. Pim. de muralha , petit mur. V.
Mury^.
MUIIAI.HIEB, S. m. (muraillie), dl.
Une sablière.
Ëly. de muralha et de t>r , qui sert i faire
les murs, V. Mur , R. . .^
MURAIIEN , S. m. vl. Muramento , ital.
Mûrement y action de murer. V. Mur , R.
BIURAMBNT , ad? . (muraméin) ; îfatu-
ramenU, ital. MaduramenU, esp. port.
Mûrement, attepliYcmeot , arec |>eaucoup
de réflexion.
Ély. du lat. muturè et de ment.
MURAR , s. m. (mura) ; mobbab. Nom
qu'on donne, dans le département des Bon-
ches-du-Rhône , selon l-auteur de la Stat.
au physetère mular , Phyeehr tureio. Lin.
redouter
des pêcheurs.
MURAR , V. a. fl. Murar , caf. esp. port.
Murare, ital. Murer, entourer de murail-
les. V. Muralhar et Mur , R.
MURATIADA , S. f. ( muratiàde ). Muli-
nerie , brusquerie , bouderie. Avril.
Ëly. de mural ^ pour muret ou mulet ,
et de iada , action de mulet. V. Mul , R.
MURATI^Ri S. m. d. m. V. MulatUr et
mul,n.
MURATA » d. mars. AU. de Muralha ,
V. cm. et AfMr, R.
MURDRIR, V. a. vl. Tuer, égorger.
Éty. de la kmsse lat. murdrum , m. s.
V. -»forl,R.
MURE, S. m. (muré). V. Marmùta,
Afio ^'«Dcosgowdat éamorantm eomna mam.
La B«llau<licre.
Ély. du lat. fÊÊure^ abl. de mue, mûrie,
rat , rat des Alpes. V. Mue , R.
MURENA , s. f . tl. Murena , cat. Rate ,
souris.
MURET, S. in. vl. Loir.
MUROA, S. f. (mùr^ue). Un des noms
languedociens de la souris. V. Rata,
Êiy. de mmrie, gén. demiu. V. Mue , R.
MURIR , yI. Pour mourir. V. Morir et
Mort, R.
MURiz , dl. Employé par Foucaud au
lieu de motirtr et morir.
MUR
MVRMVRf radical pris do latin mur*
miur, murmurie, murmure , bruit confus ;
et dérivé du grec (JLop(&^b>(iiiormuri^) 9 m. s.
Pe mumnir : Murmurraire , Murmur^
ar , MurwÊurraeion , Murmura , Murmura,
Murmiur-ador, tf^rmur-arela , Murmur-
ioe , Mourmoul'
MURMUR , vl. V. Murmure^
BIURHURAGIO , vl. Murmurocio , cat.
V. Murmuratio.
BIURMURADOR, S. m. vl. Murmura-
dor , cat. Rapporteur. V. Murmur , R.
MURMURAIRE, S. m. ( n^urm^ralré ).
Murmurateur, celpi qui murmure souvent.
Éty, de Murmur , R. et de aire.
MURBIURAMENT, S, m. vl. Jfttntttt-
rament , anc. cat. ilf armoram«n( , iul. I|ur-
mure, plainle. V. Murmur, R .eiMurmuratio.
MURMURAR, v. n. ( murmura ); mas-
MouiAB. Mormorare, ital. Murmurar , esp.
port, cat, Murmurer , faire du bruit en (se
plaignant doucement» sans éclater ; il se dit
aussi poétiquement ep parlant du bruit que
font les eau^.
Ély. du lat. murmurare ou de Murmur,
Rad. et de ar.
MURMURARELA, S. f. (murmurarèle).
Murmuratriee , femme qui murmure sou-
vent. V. Renarela et Murmur, R.
MURMURATIO , S. f. vl. MpamisAcio ,
HVBMVMACIOB, HOBara , MOBHIIBI , MVBHIIBA-
mon. Murmuracià, cat. Murmuracion,tsp.
Murmuraçâo ^ port. Mormorazione , ilal.
Murmure , plamte , action de murmurer.
Ety. du lat. murmurationie,gén. de mur-
muratio, m. s. V. Murmur, R.
MURMURATIU , IVA, adj. vl. Jlfuniitt-
ratif, tvsy^qui excite le murmure, Y. Mur»
mur, K.
MURMURE , jB. m. ( murmuré ) ; mttmv. ,
HABMot. Mormorio , ital. MormuUo, esp.
ilf «rmuHo , port. Murmure, bruit sourd et
confus de plusieurs personnes qui parlent en
même temps ; plainle sourde ; bruit que font
les eaux en coulant.
Ély. du lat. murmur. V. Murmur, R.
MURBIURI , vl, Y. Murmure.
MURMURI, s. m. vl. V. Afurmttre,m.s.
ei Murmur, n.
MURMURIOS, OSA, adj. vl. Mormo-
roeo , iial. Grondeur, bals^ble, fâcheux.
V. ilftinniir , R.
MURO , S. m. (muré). Sorte de panier de
pécheur , servant i évaluer le poids du pois-
son ; au pi. murs en ruine , vestiges d'ap-
ciennes conslructions. Gare.
BIUR8, s. f. pi. (mûrs). Mœurs, habitudes
naturelles ou acquises , bonnes ou auiuvai-
ses ; usages des peuples.
Ély. du lat. niore^^ m. s.
MURSEI^ , et
MUR80L,8. m. vl. Face, Qgure» ipu-
seau. V. Mourre et Mourr , R.
MURTA.s. f. vl. Murtra, cat. Murta,
esp. port. Myrte. V. Myria et Nerîa.
BnjRTE, S. m. anc; béam. Meurtre. V.
Jlfofl, R.
MURTE, S. m. anc. béarn. Meurtrier.
V.ifort,R.
MURTO , S. m. Nom qu'on donne , à
Grasse, au myrle: V. Jlfyrfo, dont murtq
eçt une altéraiion.
MUR
MURTRA , Nom Mg. du myrte. Voy,
Nerta.
MURTRE , Un des noms lang, du myrte.
VrNprta,
MURTÎm , S. ni. (martre). Meurtre, ho-
micide de guet-apens. V. Jlfort, R.
« L'homicide commis volontairement est
qualifié n^eurtre. Code pénal, art. 295. »
BUiHTR|DOR, S. m. vl. Heprtrier. Voy.
Murtrier.
l|URTR|Epi, ;ERA,ad1. (murtrié, iére):
MooBTBfBB. Meurtncr, iére', qui cause la mort
de beaucoup de monde ; par ext. qui peut
occasionner du mal , des maladies : AqupU<^
porta fe «lurlriera, a^etm veut ee muiiriff.
Ëly. de murtre et de itr. V. Mwt , R.
MURTRIER . lERA , 8. Bf eurtrier , ière.
V. Aeeaeein et Mort , R.
MURTRIR, V. a. vl. Meurtrir; assassi-
ner. V. Macear%i Mqrt, R.
MURTRISÇURA, Voy^ Maceadura tl
Mort, R.
MURUA , S. f. (murûe) ; c^ habuia. Nom
qu'on donne , à iHice , au lepiocépbale spa-
lanzani , Leptoctphalue ^poianf uni, Risso,
{>oisson de l'ordre des Holobranches et de
a fam. des Péroplères ( manquant de quel-
ques nageoires) . dont la longuer atteint cinq
décimètres, tandis qu'il ii'a q^e dix milUipè-
tres de lafgeiir.
MU^ , 1 , iMifcf. , radical pris du lat. mue ,
mûrie, rat, souris, et dérivé du greciAw^
(mus) , rat , souris, muscle ; d'oyi muecuiue^
muscle^
De mue : Mue-aragnà.
De miMciiIiM , par apoc. et suppr. de u,
mueet; d'où: Mueei-e, Mueel-tera , Ee»
mueet'iar, Dermuee-aee-ar,De-mueclaee-at.
De ffmrt# , gén. de mue , par ^poc. mur ;
d'où : Mur-e, Mur-g-çL,
Jif(/$, 8, radical pris du lat, muea, ee,
muse, et dérivé du grec (JLoû(ra ( moosa ) ,
muse, chant musical , toutes sortes d'inslru-
mentsdemusique, ou de Tallem. muée, loisir^
De muea, par apop. mue ; d'où : Entre-
muear,Mue'a, Mue-ar, A-muear,A^uea'
mpnt , A-mue-fta , A-mue-emt , Coma-
muea, A-mue-aire, A-mue-areUa , Mut-a
Mut-ador, MuM-at, Muxié-al.
MUS, 3, radicar dérivé du grec fritte
(mutis) , narine , museau; ce qui par^t con-
firmer cette étymologiè , c'est que les Bas-
Bretons disent muea ou muear, pour flairer,
sentir, et muul, pour désigner la lèvre su-
périeure ; ^tiss<t#r , c^ui qui a de grosses
livres.
De mutie , par suppress. de fi , mue ; d'où :
Mue, Mue-il, Mueeliera, Mue-eyar,
J/ar-miM-al» Jfttf-aire, Mue-alge, Mutel.
MUS, s. m. dg. Mueo, ilal. Museau. Voy.
Mourre et Mue ^ R. 3.
Madonfto al mue pounchut , la belette.
Bergeyr.
En vl. Il pu elle muse, lambine ; il signi-
fie quelquefois face , figure.
MUS , s. m. vl. Bourdonnement.
MUSA, s. f. (nràse): Muea, ilal. esp.
port. cat. Chacune des neuf muses» divinités
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qui, selon les andens, présidaieiit am arts
etaax sciences.
Éty. da laL muëà. V. Mu$, R. i.
M08A, s. r. mt*A* Délai, retardement,
raine attente^
Pnnguirtm Um eamn â^ÀU$ ;
Et d'Alet , 9an$ pausa ni musa ,
Galouparemdeters Anâusa.
Le Sage.
ilUSADOR, ▼!. V.
MOSAIIIE, adj. fl. homoda. Mosard,
sot, nigaud , lent , tardif. V. Mu9 , R. 3.
aiD8AR, V. n. (taQsi)fdlMusar, anc.
esp. Musart, ital. S'arrêter en chemin , être
oisif, muser, s'amuser k des vétilles au lieu de
(aire son travail, attendre en vain.
Êtv. de muta et de ar^ jouer avec les mu-
ses, chanter, ou peut être de l'ail, miuf, oisi-
veté. V. JTiu, R. 2.
BIU8AR, v.'n. Se repentir: Qu refusa.
9m$a , celui qui refuse une chose unit par
s'en repentir.
MDSAR , V. n. vl. Jouer de la corne-
muse.
Êty. de muia et de ar. V. ilfiM, R. S.
MUSARAONA, 8. f. (musaràgne) ; «asm,
•ATA. Murganho, esp. Musaraigne, Swex
ormuut, Lin. mammifère onguiculé de la
fam. des Plantigrades, qui habite dans des
trous creusés dans la terre près des vieux
murs, sous les pierres, etc.
Éty. du lat. mus aransus. V. Mus , R.
La musaraigne est un peu plus petite que
la souris, a le museau très-allongé et le des-
sous du ventre blanchâtre; rôdeur forte
qu'elle répand éloigne les chats qui la tuent
Suelquefois mais qui ne la mangent jamais,
a morsure ou sa piqûre , comme on le dit
vulgairement, n'est point venimeuse, il parait
même impossible qu'elle puisse mordre
d'après Torganisation de ses mâchoires. La
maladie des chevaux qu*on attribue à la mu-
saraigne est une espèce d'anthrax ou char-
bon qui provient d'une cause interne.
MUSABT, adj. vL «otah». Musard, ni-
gaud. V. Musar,K.
MtlSATGE , s. m. y1. MosAffw. Vaine at-
tente, lenteur, retard, sottise, nigauderie. Y.
Mus,R.Z.
If £;5C, radical dérivé de l'arabe aiicad^,
mesk ou mouchk, musc, ou du grec moderne
(Adaxoc (moschos) , m. s. d'où le latin «im-
Clllfl.
De museh, par la suppression de h , muse;
d'où : Muse, Muse-ada, Musead-sla , Mus-
ead-eou^ Muse^, Musead-in^ Muse^ar,
Musc-ardin. Museardinra^Museai-eo, Mus'
eatsou, MugU'tt, Mugust-aif Mosqu-st,
Musqu-eta,
ifUSC, s. m. (mus);iftctco, anc esp.
iUl. Musc , substance qu'on retire d'un ani-
mal qui porte aussi le nom de musc , Mos»
chus mosthiferay Lin. mammifère onguiculé
de la fam. des Ruminants ou Bisulques , qui
habite particulièrement le Tbibet et les Pro-
vinces qui l'avoisinent.
Éty. du lat. rnnueum^ formé do grec (a^cx^
(moschos). V. Muse, R.
miSCADA, s. f. (muscade): «m» mima-
»A. Noix mnseade , fruit do OMiscadîer aro-
», Mffriiliea aronuUka , Lin. «rbro
MUS
de la (am. desMyrislicées , voisine des Lïn-
rinées, originaire des Mohisques, et cultivé
aujourd'hui dans toutes nos colonies, où il
fut introduit en 1770 et 1772, par M. Poivre.
Èty . du lat. nux moscftola, à cause de son
odeur. V. Muse^ R.
La substance membraneuse et nulpeose, de
couleur safranée, que l'on vend dans le com-
merce sous le nom de mact#, est la aeoonde
enveloppe de ce fruit, qui en a trois.
liinK:ADEL,s.m. vl. Muscat, adj. Vin
muscai.
ifUflCADESLA, s. f. (moscadèle). Qui a le
parfum du musc, nom d'une espèce depoûre,
la muscade ou museadelle.
Êty. de muse, à cause de son odeur. Voy.
ifiisc,R.
MUSCADEOU , S. m. (muscadèoo). Nom
Île le raisin muscat porte, à Marseille. Voy.
asm eiMusey R.
II08GADIN, s. m. (muscadin). Museoétn,
tne, freluquet, jeune homme qui fait le da-
moiseau, lat, musqué.
Éty. de Muêc, R. qui sent le muse^
miSGAR, V. a. (musca) , et impr. m»-
goAB. Iwmoscadarij itaL Musquer, parfumer
avec de musc.
Ëty. du musc et de ar ^ mettre du musc.
V. Muse, R.
1I08GARDIN, S. m. (muscardin). Mus-
cadin, graine de coriandre, enduite d'une pâte
sucr^, qu'on aromatise avec du musc , d'où
le nom que ces bonbons portent. V. Musc, R.
MUSCARDIN , s. m. If ttfcardtn , nom
qu'on donne aux vers à soie atteints de la
museardine.
Éty. de muscardtHj parce qu'ils en pren-
nent la forme dans cette maladie.
MU8GARDINA, s.f. (muscardine). ATim-
eardtne, maladie des vers à soie, ainsi nom-
mée parce que ceux qui en meurent prennent
la forme des muscadins. V. Museardin ei
Muscy R.
MM. Aodoin et Bassi, ont reconnu que la
muscardine était due au développement d'une
plante cryptogame du genre Botrytis, sur la
peau des versa soi. M. Audoin a publié ses
observations, en 1837.
On connaissait depuis longtemps un grand
nombre de plantes parasites , particulière-
ment dans la famille des Champignons , qui
vivaient sur d'autres plantes , mais on n'en
connaissait pas oui se développassent sur
des animaux. Le botrytis des vers à soie en
fournit un exemple , et l'on a rapporté de
la Nouvelle-Zélande la Spharia Robertsii ,
Hooker ^ qui a phis d'un décimètre de lonç ,
et qui vit sur une chenille qu'il fait pénr.
M. Yvan a rapporté de la Chine la Sphmria
Chinsnsis , qui se développe aussi sur une
chenille , el qu'on emploie comme remède
dans ce pays.
MUSCAT, a. et adj. (muscà). Muscat ,
raisin qui a une odear approchante de celle
du musc ; vin que l'on en fait.
Ëty. de JfNae, R. et de la tem. pass. af.
On croit que c'est le roi René d'Anjou, qoi
a introduit, en Provence, la culture du r«sin
muscat.
MUSCAT, ADA, adj. et p. ifuteato, ital.
Musqué, ée, on ledit des choses qu'on a par-
fumées avec du musc.
Éty. demmcetdeal.
MDS
695
MUSCAT ««Bc OU s'atTAMA, S. m. (nuiscà
grè ou d'espàgne). Nom qu'on donne , à
Nismes , à un raisin blanc , hâtif, à grains
allongés, gros et séparés.
MUSCAT-M-HADAHA, S. m. (muscihdé-
madame). Nom nismois (Ton raisin blanc tar-
dif, à grains moyens, ronda«t séparés.
MUSCAT-BoiioB,s. m. (muscâ-réodgé).
Nom nismois d'un raisin rouge, hâti^ à graina
ronds et serrés.
MUSCATELIERA , s. f. (muscateliére).
Vigne de raisin muscat. Gare.
MUSCATBO-Muuic , s. m. Nom qu'on
donne, à Nice, au raisin muscat blanc.
Êty. V. Muse. R.
MUSCATBO wmmmm, S. m. Nom quc porte,
dans le même pays, le raisin muscat noir.
MU8CATEOU, S. m. (muscate6u). Rai-
sin muscat. Gare. V. Aftiae, R.
MUSCLA, Aub. V. Mouseta.
MUSCLAB^ V. a. d. arl. V. Meselar et
Mesel, R.
MUSCI.AT, ADA, adj. et p. (muscla^
àde). Musclé, ée, qui a les muscles bien mar-
qués, forts.
MUSCLAU, (mousdaôu). V. Mouselau.
Ëty. du lat. musca, mouche. V. If ohm, R.
MUSCLE • s. m. (muscle) ; Muscles , cat.
Musculo, esp. port. Muscolo, ilal. Muscle ,
organe du mouvement , chei les animaux ,
composé de ^res charnues et de fibres
tendineuses, qu'on nomme communément
chair.
Ëty. du lat. museulus, petit rat, ressem-
blance qu'on a cru exister entre la forme des
muscles et celle de ce petit animal. V . Mus, R.
MUSCLE, s. m. Muscle f cal. Le haut de
répaule.
Ëty. Parce que le musde deltoïde qui en
est la partie la phis saillante est fort remar-
quable. V. Jfii«,R.
MUSCLE, s. m. ou HiifcuB D MTMET. Mus-
elo, cat. Moule de la Provence , Mylilus
gallo-provincialis , Lam. mollusque de l'or-
dre dâ Acéphales qui est très-commun et
particulier à l'étang de Be^e.
Éty. du lat. mgiilus.
Il se fait une consommation annuelle de
250,000 moules dans le dépt. des B.-du-
Rh. selon l'auteur de sa Statistique.
MUSCLIERA , s. f. (muselière). MouUère,
Heu où l'on fait la pèche des moules.
Ëty. de muscle, moule , et de la term. mult.
ter a.
MUSCLIERA, S. f.
. MuseUra,
cat. Ëpaulette , partie de la chemise qui passe
sur répaule. V. Muscle ti Muse ^ R.
MUSEC , s. f. vl. Mosaïque.
Éty. du lat. munimm. V. itfotifaica.
MUSEL , dg. V. Mourre et Mut , R.
wœBEUEBA.y.Mourralkoê^Mus, R.
MUSEO , s. m. (musée) ; Museo , ital. cat.
esp. Museu , port. Muséum et musée , lieu
destiné h l'étudedes beaux arts, dos sciences
et des lettres ; cabinet, colleotion de tableaux
ou d'objets d'histoire naturelle, d'antiquités,
etc.
Éty. du lat. intustim, dérivé du grec
|Aoo9tlov (mouséion) , lieu consacré aux mu-
ses, et en parlant des collections de (Aoûoa
(mousa), muse, parce que les muses sont
protectrices des beaux arts.
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696
MUS
M oséoD fut le nom de Tccole célèbre qae
fonda Ptoléiiiée Soter, à Akiandrie, c*èUU
une espèce d'Académie.
ifUSBR , V. a. d. de Barcel. Traire. V.
Mouar.
miBETA, 8. f. (moséte); Comamutat
ital. Musette I instrument de musique à vent,
c|ui tire son nom et son origine d'nn nommé
Colin Musety officier de Thibaut de Cham-
pagne, roi de Navarre, vers le milieu du
Xlll>«0iècl0.
Dans la musette on nomme:
COBPS <M PEAU, 1« poeU «U pMs da
•JMt* lea ebalauMMiz.
CHALUMEAUX , les tnjaax ftni» d* plmkun (roM
eomme 1m fldtct.
AKCHES , petites bmei de roeean qni donnent le ton.
SOUFFLET , le eonfBet i|nl dôme le tcuI.
Cet instrument a la plus grande analogie
avec la cornemuse , mais il en diffère parti-
culièrement par ses sons plus flâtés.
miSBTA , s. f. (musétel. Nom qu'on
donne , à Sejne , à la priqievere farineuse ,
Primula farinosa^ Lin. plante de la fam.
des Primulacées, qu'on trouve abondam-
ment dans les lieux humides des montagnes,
à Barcelonnetle, Seyne, Allos, Colmars, etc.
BIUSETAR, V. n. d. béaro. Faire la moue.
V.i»fu#. R.3.
MUSIC , wnuqv , radical prb du lat. mii-
sica , musique , et dérivé du grec (Aoujixn
(mousikè), m. s. formé de (AoOaa (mousa) .
muse, parce qu'on en attribue Tinvention
aux Muses.
De musiea, par apoc. muate; d'où : Mu-
sic-a, Husic-al, musicala^ Musieala-
ment , Musk-ien , Musiqu-egear.
miSICA, s. f. (musique) ; ifuttca , ital.
cat. esp. port. Musique , science qui traite
du rapport de l'accord des sons ; harmonie ,
méloaie, concert, réunion des musiciens
exécutant dans un orchestre ; harmonie.
Ëty. du lat. musiea. Y. Music^ R.
La musiaue et particulièrement |a musique
vocale , a été connue dans la plus haute an-
tiquité. Thimothée inventa le genre chro-
matique et fut chassé d'Athènes et de Sparte,
comme coupable d'efleminer les mœurs. Aris-
toxène de Tarente, divisa le ton en neuf parties
égales , dont quatre font le semi-ton
mineur, et cinq le semi-ton majeur , et il ima-
gina un tétracorde dans lequel il trouva l'or-
dre des sons , les consonnances et les disson-
nances , 324 ans avant Jésus-Christ.
3100 , avant J.-C., Jubal invente la musi-
que , on lui attribue aussi l'invention des
instruments.
2033 , avant J.-C, Fou-Hi, premier roi de
la Chine^ est regardé comme l'inventeur de la
musique.
1950 , avant J.>C., les Dactyles de Crétin,
l'enseignent.
1845, avant J.-C, Apollon civilise les
Grecs, à la favenr de la musique.
14^, avant J.-C, les Grecs, se livrent à
la musique.
1450, avant J.-C,Chiron l'enseigne aux
héros Grecs.
1440, avant J.-C, on attribue à Baccbus ,
la première école de n)bsi(iue.
1395, avant J.-C, Aphiqn Tbebaip , s'y
rend célèbre.
MUS
540 , avant J.-C, Pythagore construit un
monocorde et détermine géométriquement
les proportions des sons.
480, avant J.C., le deuxième Simonide
ajoute un sepUème ton à la musique de Py-
thagore.
350^ avant J.-C., Olympe musicien phry-
gien, introduit les semi-tons dans la modu-
lation.
1024, depuis J.-C, invention des notes
de musique par Gui-d'Aretao.
1333, depuis J.-C., Jean de moaurs de Paris,
invente la diilérenee des notes en blanches ,
rondes, noires, croches, triples croches^ etc.
1660, depuis J.-C, établissement de I Aca-
démie royale de musique à Paris.
1710, depuis J.-C, système de musique
de Rameau.
1802, depuis J.-C, 32 octobre, invention
de procédés propres i fondre, graver et im-
primer la musique et le plain-chant en ca-
ractères mobiles, par Olivier, de Paris.
Les Grecs notaient leur musique au moyen
des lettres de Talphabet ; Boece les noUit de
même chex les Latins. Le pape Grégoire le
Grand découvrit la répétition successive des
octaves en 590 de notre ère. Enfin, Gui d'A-
reno , bénédictin , inventa la portée de cinq
lignes , la figure actuelle des notes auxquels
les il donna pour nom la premike syllakM de
chaque vers de la strophe suivante , qui est
la première de l'hymne de Saint-Jean. (1026).
Ut queant Iaxis
Resonare fibris.
Mira gestorum,
Famuli tuorum,
Boive poUuli ,
Lèbiireatum^
Sanete Joannes,
Il donna le nom de Gamme à cette série
de notes , de la lettre grecque y gamma ,
qu'il avait ajoutée pour indiquer le 7"« ton.
En 1684 , ternaire inventa |a note Si,
Le Béquare et le Bémol , paraissent avoir
été inventés par Gui d'Arezzo, et \ediize par
Jean de Mœurs, qui passe pour avoir imaginé
les différentes valeurs des notes et les carac-
tères qui les indiquent, 1333.
Après ces premiers auteurs ont successi-
vement paru, Kirker, Rameau, Romieu.
Dolembert, Rousseau , Gretry, qui ont porté
la musique au point de perfection où nous la
voyons aujourd'hui.
On nomme :
BARRES, Ut tniit iW» pcrpMJieiilaIrMarM i la fin 4«
ehaqiM mmnn* tmr 1m lignm d* U poriM. Il n'y •
gncr* (|ii« IfiO Ml* «pi» l'nn t'tn Mrt.
C'est à Jacques de Sanlecque , cadet de
plusieurs frères célèbres, qui vivait au temps
de la ligue, qu'on doit la fonte des premiers
caractères de musique que nous ayons en
France. Vigneul, Marv.
L'an 628 , Taï-lsong , empereur de la
Chine , rétablit la musique des Chinois ,
comme un moyen dont le gouvernement doit
se servir pour diriger les esprits.
La manière d'imprimer les nouveaux ca-
ractères de musique fut inventée en 1755 par
M. Breitkof, fondeur et imprimeur à Leipsick.
MUaiCAOOR, s. m. vl. wtoêÊtAtmM. Musi-
cien. V. Jlftt#tc , R. â.
MU8ICAIRE I vl. y. Musicaior.
uus
MOnOâL, ALA, adJ. (mnaicàl, aie);
■ottcAv. MusieaUy ital. Musical , esp. port,
cat. Musical , aie , qd appartient à la musi-
que.
Éty. du lat. numciia , ou de mtiaica et da
al, à la musique. V. Mu$ie , R.
miSIÇALÂMENT , adv. (musicalamein);
Musicalmente , ital. port. Musicalement, en
musique, selon les règles de la musique.
Ety. de musieala et de ment , d'une ma-
nière musicale. V. MusiCy R.
lIllSIGAII,v.p.(musicà); aonovAB. Ré-
sonner, retentir. Faire de la musique. Voy^
Musiquegear.
SoMMsI KMnas, OMMMMson pnt — ptliyw , rlrt ,
Qiim4 Ion Irnt d'aqnal rîrt ■mpichn d« plonn !!
Jasm, A des musiciens qui donnaient oi|
concert au proGt des pauvres.
MUnCATRB , ATRA, adj. (mosîcairé,
aire). Jasm. Musical , aie, harmonieux , euse.
. MUSICIEN, nSNA, s. (musicien, ène) ;
Musiea, ital. esp. port. Muusie, cat. Musi-
cien , enne , celui , celle qui compose de la
musique , qui l'exécute , qui est habile chan-
teur ou compositeur.
Éty. du lat. iiii«riciia, ou de musiea et de
ien y qui sait la musique. V. Musie , R.
MUSIQUEOEAR , V. n. (musiquédjà) ;
HvsitvBOBAH, MtucjkM. Faite , cxécutcr de la
musk]ue.
Ëty. de musiea et de egear, V. Musie, f^,
Badinaren emè Momus ,
Muxiquegearen emè Orpheo^
Et ehimaren amè Baeeus.
Coye.
IfUS-PRIN . s. m. (mûs-prïo), d. béarn.
Au positif, petite bouche, et au ûg. une pré-
cieuse.
Éiy. V.JIftt#,R.3.
BIUSQUET , vl. V. Mute ,
MUSQUETA , S. et adj. (musqucte) ; Vpy.
Cougoutda musqueta. V. Muse, R.
BiUSSEOU , s. m. (roussèou), d. de C^rp^
Peloton. V. Gramisseou.
MU88IBLE, s. m. (mussiblé). Nom qu'on
donne, aux environs de Banon , à l'ellébore
fétide. V. Pissa-ehins et Marsioure.
M08TRAR, V. a. anc. béarn. Montrer.
V. Moustrar et Monstr, R.
MUSUUliAN, s. m. (musulman); Musul-
manoy ital. J#ic#tt/mao , port. Mussulman\
cat. esp. Musulman , titre qu'on donne aux
Mahométans.
MOT, HOD , radical dérivé du lat. muiare,
mtt<o, changer, muer, dit pour motor. de
motus, movere, mouvement, mouvoir; d'où :
Commutare.
De mutare . par apoc. mut; d'où : Jlfiit ,
Mui-anda^ Mut-ation, Con-mutation, Per-
mift-ar, Trans-mutar ^ Trans-mut-oHon ,
Mutu-el , Muluel-a , Mutuela-ment , Com-
per-mutatf Per-mutat, Per-mutation.
De mutj par le changement du t en d,
mud ; d'où : Mud-a , Muda-men , Mud^
ança , Mud-^ar , Trans mudar , Re-mudar,
Mud-aira , Mud-asaun , Mud-at , Mal^
mudaty Tres-mudar^ Re-mudeU, Trans-
mudat, Jte-mttd-a, Âe-niMit-aa, Be-muâ^
adouTy ite-miid-a^i, Tre-mudar^ Tre-i^nite.
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MUT
De mut, par la suppr. dal, mu; d'où :
Mu-a , Im-mua-ble,
De eomutare , par le changeraeot de o en
a, et de«ien<m,caNi<mCar,etadd. def«,
e#eamoMfar, et par apoc. eicamtmt; d'où:
Ei-eamoui^gi , £#-ea»ioii(-ar , £#*ea-
ffioiif<«ir.
Af OT, â , mrp , radical pris da lat, mmius ,
maet , et dérivé du grec fi<5xtiç ( mutés) . m.
8. ou de mit, mu , ODomatopée du son que
produisent les ipuets , quand ils essaient de
parler.
De mti(ii#, par apoc. wnU ; d'où : Mut ,
ITifl-a, Mud'tty Mud^ir, A-mui^it, Moi-ut.
MUT, 3 , radical dérivé de mutare; d*où :
Mut-anda.Muê'ar.Mut-ation, Mulu-d^
Muiuela-ment, Mui-an, Mud-a, Muda-
mtn, Mud-ança, Mud-ar^ Mud-^ira,Mud'
Oioun, Mui-at.
MUT , adv. vl. Beaucoup.
MUT, vl. Pour mute, qu'il ou qu'elle
ehange.
Ély. du laL mutan, changer. V. Mui, R.
MUT, s. vl. Mot, parole.
MUT. MUTA, s. (mût, mule ):.iiiwA.
Mudi cat. Jirtido,esp. port. Muta, ital. Muet,
muette, celui ou celle qui ne peut parler.
Ëty. du lat. mutu$. V. Jlful. R. 2.
Le muti^ipe de naissance dépend presque
toujours de la surdité, ce qui a (ait donner à
ceux qui sont atteinU de cette infimiité le
nom de «oiird«-my€l#. fis ne parlent pas, par-
ce qu'ils n'ont pas pu apprepdre à parler,
mats lorsque par des moyens artificiels on le
leur enseigne ils parviennent à s'exprimer
avec assez de nétete.
L'art admirable d'élever les sourds-mnets.
de rendre aucommerce ordinaire de la société
des êtres malheureux QUI semblaient en ^re
exclus pour toujours, dpit m naissance, selon
la croyance comn^une , à Pierre de Ponce,
bénédictin, espagnol , mort en 1584; long-
temps aprè^lui Pereyre, l'abbé de rEpée et
Sicard, ont perfectionné les procédés de leur
instruction, au point qu'aucun genre d'étude
ne leur est étranger fàourd'hui.
L'établissement de Paris, pour les sourds-
muets, fondé par l'abbé de l'Epée, date
de 1785.
MUT, UTA, adj. «saa. Jlfifd,cat. Mude,
esp. port. Jfula, ital. Muet» ette, qui ne sau-
Irait parler, qui ne veut pas parler par malice
ou par honte, en vl. fdj. paresseux, inactif.
Ety. V. iftti, R.
Fenma muda fouguêtjamai batuda. Pr.
MUTÀBILITAT, S. f. vl. MutabilUai,
cat Mutabilidad, esp. Mutabilidade, port.
MutabUità, ital. Mutabilité, mobilité, incops-
tance.
. Éty. du lat. mntabiUtqtis , gén. de muta-
biHta$,m.s.\.Mut,R.
MUTABLE^ ABLA> adj. vl. itodabm.
Mudahle, cat. esp. Hiidave/, port. Mutabile,
ital; Mobile, changeant, muable.
Ely. du lat. mutabUis^m. s. V. Mut, R.
MUTACIO,vl. ifuiacté, cat. V. Muta-
tion.
MUTANDA, s. C (mutànde). Mutande,
caleçon ou habit de dessous , de certains reh-
gieut.
£ty. du lat. mutare, changer. V. Mut, R.
MUTAB, V. Mudar et Mut, R.
TOUm il
MUT
. MUTATION , s. f. (mutatie-n) ; »
Mutaûmê , ital. Mutacian , esp. Mutaçâo ,
port. Muiacià, cat. Mutation, échange , rem-
placement d'un objet par un autre; danale
nouveau langage des contributions, transport
de l'impôt qu'un individu payait d'un immeu-
ble, à un autre qui l'a acheté.
Ety, du lat. mtitoliomt. gén. de miutatio,
faitdemtilare, changer. V. Mut,ïi.
MUTUâACiO , vl. AftOilam , cat. Voy.
MutUatitm,
MUTILAR, V. a. (mutila) ; Mu^HUire, ital.
MutUar, cat. esp. port. Mutiler , retrancher
quelque partie essentielle à un tout*
Éty. du hit. micit/are.
MUTILAT, ADA, adj. et p. (mutilÀ,
àde). Mutilé, ée, privé d'une partie essentielle.
Ëty. du lat. mutOatuê.
MUTILATION , S. f. vl. mmuàcio. Mu^
tilacià, cat. ifuIttoctoN, esp. JfuftJa^o,
port. MulHazionê, ital. Mutilation.
Ëty. du lat. inulilaii(nii$ , gén. de miili/a-
tio, m. s.
MUTIN, INA, s. et adj. (mutin, ine). Mu-
tin, ine. \,T€tiard,
Ëty. M. de Roquefort fait venir ce mot
de mo(i»«. mùtere. V. Mouv, R.
MUTINADA , s. f. V. MuHnatia, Mura-
(iodaet Mouv, R.
MUTINAR 9£ • V. r. (se mutiné) ; mtoo-
uvAm, m mBvo«LTA«. Ammuiinatn, ital.
AwkotinaTiB, esp. port. Se mutiner, se dit des
enfants qui refusent obstinément d'obéir, par
esprit d'entêtement et d'opiniitreté ; on ledit
aussi de ceux qui font un mouvement sédi-
tieux.
gty. de myHn et de gr. V. Jfow, R^
MUTINARIA, S. f. (mutinarie). Mutine-
rie, refus d'obéir par esprit d'opiniâtreté et
d'entêtement; on le dit particulièrement des
enfants et des dome«tiqu(es ; révolution » sé-
dition.
Ëty. de mtrtin et de aria. V. Moun, R.
MUTB, V. n. vl. MiimB. Dp venir ipuet,
se taire.
Éty. du lat. mutire, pi. s.
MUTONIN, INA, adj. vl. De mouton ,
moutonnier. V. Mou!toun,K>
MUTUEL, IfSLL, adj. (mutuel, ile} ; Mu-
tuo , ital. port. Mutual, esp. cat. Mutuel ,
eHe, réciproque, entre deui^ ou plusieurs per-
sonnes.
Éty. du latf miilMii#,m.. s. de mutare, qui
estou qui se fait par échange , réciproque.
V. Mut, R.
MUTUBLAMBNT, adv. (mutuèlaméin);
Jlfuliialm^ , cat. Mutuamente , ital. port
Mutualmente, esp. Mutuellement, récipro-
quement.
Éty. du lat. mutuâ, ou de mutuela et de
mffil, d'uoe manière mutuelle. V. Mut, R.
MUZ
697
MUSA, V. Jlfti«a;et en vl. musette, at-
tente vaine. V. Mut, R. 2.
BiUZAllOR , adj. vl. Nigaud , sot , bête ,
imbécile. W.Mut, R. 2.
MUZAB, vl. AUendre, s'arrêter. Voy.
Mutar.
MUZARD, vl. V. MutarttiMatart.
MUZABT, vl. V. Matart.
MUZAT, adj. et p. vl. Agacé. V. ifiia ,
Rad. 2.
MUZATGB, vl. V. Matatge.
MUZEL, s. m. vl. Museau. V. Muit, R. 3.
MUZIGA , vl. V. Mutiea.
MUSICAL. ALA, adj. vl. V. Mutieal et
Mut,¥i.9.
MUSICIA, vU V. ifiifteûiii ti Mutiden.
MUZIGIAN,vl. V. Mutieien.
MUZIQUEOBAR, V. Mutiquegeor.
MYA
MTAURBA, S. f. (miaoorée). Mijaurée,
y. Mieoufueta,
MYO
mnrOPlA, s. f. (myopie). Myopie, affec-
tion du myope.
MTOPO , OPA, adj. et s. (myope) ; mv»^
mcijwr, ntv^-BAMA , co««r vm vuta , rvcis.
JVyopt. lat. Miope, ital. Miapo, port. Myope,
celui, celle qui ne voit que confusément les
objets éloignés, mais qui voit très-bien ceux
qui sont rapprochés de ses yeu|.
Éty. du grec (ivkd (myô) , je ferpie , et de
&^ (ôps), les yeux, parce que les myopes
clignent ordinairement les yeux quand ils^
veulent regarder; Nomus appelle cielui qui est
louche, myopt, du mot grec {ui(i>^< (meiôps),
mtniM viient.
MTR
UfWkQA, V.Mirga.
MYRIAGBAMWÀ , S. m. (miriagràme)^
Myriagramme , poids de dix mille grammes,
ou de dix ^ilogr.
Éty. Pris du français et dérivé du grec
K>^picc (myria) , dix mille , et de yP^KH^
(gramma), gramme.
MTRIAMETRO , S. m* (miriamètre).
Myriamètre. longueur de dix mille mètres
ou de dix kilomètres.
Ëty. Pris du français, et dérivé du grec
K>^i« (myria), dix mille, et de (xsxpov
(métron), mesure ou mètre.
MTRIARO, s. n^. (miriàre). Myriare ,
étendue de dix mille ares , équivalant k un
carré d'un kilomètre de côté.
Ëty. Pris du français, et dérivé du grec
K>upia (myria), dix mille» et dfi mot are ,
mesure de superQcie.
MTROBOIiAN, S. m. (myrobolàn). My*
robolan ou mirobolan , on donpe ce nom
au fruit de plusieurs arbres désignés ci-après.
Ëty. du lat. myrobolanut, formé du grée
jiopov (myron) , onguent , et de &fX«voç
(balanos), gland; comme si l'on disait gland
ou fruit propre à faire des onguents.
Myrobolàn emblic, il provient du PhyU
lanthet embliea, Lin. arbre de la fam. des
Euphprbiacées , qui crQlt dans l'Inde et au
Malabar.
Myrobolàn belterie, prpduit par le Myro-
bolanut belleriea, Gaertner, végétal qu'on
ne connaît pas bien encore , de la famille
des Myrobolanées.
Myrobolàn ehtbuUf fourni par \e myro-
bolanut ehêbula, Gaertner, arbre de la même
famille que le précédent, qui croit aux Indes
Orientales.
Myrobolàn indique ou noir , n'est autre
chose que le myrobolàn chebule, desséché
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MYR
aTant sa parfaite matorité et probablement
piqué par un insecte.
Myrobôlan cUrin , fmit da Myrobolanus
Htrina, Gaertner» arbre du même genre
que les précédents, qui croit naturellement
dans les parties montagneuses du Nord de
Cisars , dans flnde.
MTRRHA , s. f. (myrrhe) ; Myrrha ,
port. Mirrhen , ail. Mirra , esp. cat ital.
liyrrhe, gomme résine rougeâtre, demi-
transparente, d'une odeur agréable.
Éty. du lat. myrrha , et pris du grec
|Jk^^ (myrrha)» m. s. fait de lAopov (moron),
parfum, ou de l'arabe mitr; mour^ en hétMreu.
Quoique employée des la plus hante an-
tiquité, on ne connaît pas encore l'arbre qui,
dans r Arabie, prodmt la myrrhe.
MTRTB , s. m. (mirté) ; JIftrfo y ital.
esp. Murta , port. Myrthe. V. Nerta.
Éty.. du lat. myrius, fait du grec {lù^xq^
(myrlos), m. s.
mrSTBPA, Fabre l'emploie an lien de
Myêleriy ▼. c. m.
MTSTBRl, s. m. (myslèri); MUterium^
Ui, Mistêrio, ital. esp. Mysterio ^ port.
MMeriy cat. Mystère^ chose cachée ou
secrète^ impossible ou difficile à comprendre.
Il se dit des vérités révélées aui cnréliens,
et dans l'intelligence desquelles la raison
humaine ne peut pénétrer ; secret de la na-
turel de la politique^ d'une intriguei d'un art.
MfS
Êty. dn grec (xuanipiov (myitèrion),8eeret«
formé de (luetv (myein), instruire des choees
saintes, former.
Dans les prières du Rosaire on distingue
trois sortes de mystères» les mystères joyeux,
les mystères douloureux et les mystères glo-
rieux.
Les cinq mystères joyeux sont : L'An^
nanciaHon , la Visitation, la NalMté, la
Préientaiion et son ReeouwêwwU auUm-
pie ; les cinq mystères douloureux s'ont :
L'Agome au jardin d€$ oUnet, la FlagH-
tolto», le CauromumttU d'épines ^ VAcea-
blement sùus la Croix et le (7riieî/Eeiiifiil
de J.'C, les cinq mystkes glorieux, sont: la
MésMteeHon , V Ascension , la Descente du
Saint-Esprit , VÀssowtptUm de la Vierge
et son Couronnement dans le eieh
MT8TERIOI», lOUSA, ad|}. (myste-
riéus, iôuse); MisteriosOj ital. esp.Jlyale-
rioso, port. Mystérieux, euse, qui contient
quelque mystère, quelque secret, quelque
Isens caché ; qui affecte d'avoir des secrets
à garder; qm donne comme secrètes les
choses les plus communes.
Èly. de myeteri et de oui , qui est de It
nature du mystère.
mrSTERieuSAlIENT , adf. fmyste-
riousaméin) ; Misteriosamente , Ital. esp.
Mysteriosamente ^ port Mystériensemenl ,
d'une manière mystérieuse.
Ety. de mysteriousa et de ment.
HrariFlAB, T. a. (misUfià). Mystifier,
M¥S
abuser de la crédoUté de quelqu'un , peur
le ridiculiser.
Éty. do grec (&^(rct)c (mystés)» initié, et
du lat. facere^ qui fait /Icare, en composi-
tion.
MYSTIFIAT, ADA, adj. et p. (mystifia,
àde). Mystifié, ée, quia reçu une mystifi-
cation.
MYSTIFICATION, S. f. (mislificatie-n) ;
wnmrtcAfum, Mystification, action de mysti-
fier.
MTSTIQUB , ICA , adj. (mystique ,
ique) ; Mistie , cat. Mislieo , ital. esp. Jfya-
tico, port. Mystique, figuré, allégorique»
en parlant des choses de la religion.
£ty. du lat. mysUeus , dérivé du grée
(i.\>jxixoç (mystikoa), m. s.
MTTHOLOGIA, s. f. (milhooloodgie) ;
Mythologia» lat. port. Mitologia, iul. esp;
Mythologie, histoire Caibuleuse des dieux •
des demi-dieux, des héros de ranti<|nité, et
de tout ce qui a rapport à la religion des
Païens.
Éty. du grec h^BOo^ (mytbos), fable, et de
Xé^ot; (logos), discours.
WLYTHOLOWQaE , ICA , ad), (raythou-
loudgiqué , ique) ; Mitologieo , ital. esp.
Myiholonico, port. Mythologique» qui ap-
partient à la mythologie.
Éty. du lat. wt^fiiologicus, dérivé du grec.
V. Mytholosia.
La Leur» M «ontÎMil SySiB Moti oo Artkl«ab
N
N
N
, s. f. (ène, èné). N, ^«ou ne, la qua-
torzième lettre de l'alphabet et la onzième des
consonnes. V. la Grammaire.
L'N, majuscule se compose de deux jam-
bages réunis par une traverse oblique.
On trouve souvent en note ou par renvoie,
N. B. ce qui signifie nota bene, redoublez
d^attenlion.
Il, Est souvent employé par les Trouba-
dours, pour seigneur : rf. ilgo, seigneur Ugo.
N , Dans le vieux langage est souvent mis
k la place de m, et li la fin des mots pour
en , ne; comme lin pdtr lui en; nin pour nt
le, dans ces cas on doit écrire avec l'apostro*
phe H'n, nVn.
Aisi na de stjîbrisrs.
Ici il y en a de reste.
NA
NA, vl. Signe féminin quels langue ro-
mane employa souvent pour faire reconnaître
les noms propres des personnes qualifiées,
comme elle employât fii au masculin.
NA
Na Beatrix, dame Béatrix.
lia Rigauda, dame Bigaud.
Éty. Ce mot est une contraction de demi-
na, (foù domna etna, par la suppression de
dont.
So dis n' Agnes, e n'Ermesten^se dit dame
Agnès et dame Ermessen.
NA, s. m. Pour nain. V. 2Vaii«f.
NA, Pour Nas, v. c. m.
NA, dl. Pour navet. V. Naveou.
NA, adj. et p. Pour né. V. Nat et NasaU.
NAB
NABERA, adj. fém. d. béarn. Nouvelle*
y.NouveleiNov,R.2.
NABET, adj. m. d. béarn. Nouveau, nou- ^
Tel. V. Nouveou et Nov, B.
NABET, s. m. (nabé). Nom nismois du
navet. V. Naveou.
NABINA, s. f.(nabine). Bave, Y.Raha;
sa feuille quand on la fait cuire pour la don-
ner aux cochons. Gare.
NABIOO, s. m. d. béarn. Naviit. Y. iVa«
tXNav, B.
NAB
NABOT, S. m. (nabé). Nain. V. Nanel.
fity. dulat.namif, m. s. ou plutôtde «a-
pus, navet , qui n'est pas plus haut qu'un
navet.
NAC
NAC , vl. Pour n*en ae, il en eut.
NACARAT, s. m. (nacarà). Nacarat,
couleur rouge.
NACBUA, s.f. (nacèk); NavieeUay ital.
Nacelle, petit bateau.
NACHENSA, s. f. dg. Pour naissance.
W.NaissençatiNatyVi.
NAGiO, vl. Naciàf eat. V. Nàtio.
NACaeiA f 8. f. (oâere) ; Naear et Naere ,
cat. Nacar, esp. Naeehera, ital. Naere, port.
Nacre, substance d'un brillant d'argent et
chatoyant qui forme Tintérieur de plusieurs
coquilles, et particulièrement celui de la nacre
de perles, ilfyftdif margariHftrus, Lia. bmI-
lusque de l'ordre des Acéphales.
£(y. defesp. naear , le mème^ ou de l'ara-
be nafcar, coquille.
NACBAT^ AilA, adQ. etp. (oanéyid^*
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NAC
Nacré, ée, qui a ou qui est de la couleur delà
nacre.
£(7. de nacra et de la term. pasa. af, ada.
ViAO
NAD, màMf ■», radical pria du latin mare,
. no , naiare • note , nager , et dériré do grec
vaw (naô), couler.
De nolartf, par apoc. nat, et par le chan-
gement de t en d, nad; d'où : Nad-a, Ifad-
.oda, Mid-adour, iViod-atre, JVbd-ar, i^ad-
oun, Anad-ie. Ned-a, Ned-aire, Ned-ar,
A-ned-a, A-neA-vsr^ A^n$l, Suber-na^ Sur-
nagg-ar.
fiàD , ADA , adv. (nà. àde) » dg. Aucun,
aucune, plus. V. Gti etilan.
Ds platéinou n*éro pins nad.
Bergeyret.
IVADA, adj. et adv. fém. de hat (oâde);
Nada, esp. Rien, nullement, aucune, sans.
Êty. du cel. naddo, non, d'où l'eap. nada.
Noun m'en dounet nada, il ne m*en donna
point.
Vf ADA , 8. f. (nàde) ; 100 iiADAm , et împr.
wsDA. Nadadura% eap. Natation, Kart et l'ac-
tion de nager, nage, la vogue d'un vaisseau,
la manière de voguer d'une embarcation.
A la nada, à la nage, en nageant.
Éty. du lat. natatio. V. Nad, R.
Il était ordonné aui Athéniens de faire ap-
prendre à nager à leurs enfants , et ils regar-
daient cette partie de l'éducation comme telle-
ment essentielle , que pour exprimer l'igno-
rance d'un homme mal élevé, ils disaient qu'il
ne savait ni nager, ni lire,
NADA . s. f. Nageoire, calebasse ou |no1^
ceau de liège que l'on met sous les bras pour
fadiiler la natation.
NADADA, a. f. (nadàde), dl. faba»a.
Une nagée. V. Areada^ Braseada et Nad ,
Rad.
NADADODR, S. m. (nadadéu), dl. »a-
oHAsova* Nadador, cat. Nadadero, esp.
Natatoria, ilal. Un baignoir, endroit d'une
rivière propre à nager et à s'y baigner.
Éty. de nada et de doter, où Ton nage, ou
du lat. naiatoria,m. s. V. Nad, R.
NADAIRE, UBA, S. m. (nadàTré , use) ;
tosoAniB. Nadador, cat. esp. port. Notatore,
ital. Nageur, nageuse, au feminin; celui,
celte qui nage.
Éty. du lat. nataîor, ou mieux de Nador,
V. c. m. et de la term. aire, V. Nad, R.
NADAL, s. f. Vl. dl. IIAOA&OB, «AOAfl.
Nadal , cat. esp. port. La fête de Noël ou de
la Nativité.
£ly. du lat. natalii. sous-entendu diee^
jour de la naissance. V. Nat, R.
B dinquioe al darriebadal
Canten à Vaunou de nadal.
Goud.
A Nadau au fioe
A Paeeae an roc. Prov.
NADALA, V. Nadalouna.
' NADAUSNCdl.V. iVafalene.
NADALBT, dl. \,Nalalel.
NADALETA, V. Nadalouna.
NADALOR, Vl. V. NadaL
NAD
NADALOUNA, nom de femme, d. bas
lim. V. Nouvela , JVb«I, Nouvel et Nat , R.
NADAR, V. n. (nadà), et impr. rboa*.
Nadar , esp. cat. port. Natarè et Nuotare ,
ital. Nager , se soutenir sur l'eau au moyen
de certains mouvements du corps et des
membres; surnager, en parlant des choses
inanimées.
Ély. do lat. natare. V. Nad, R.
Everard Digby , anglais , et Nicolas Win-
man. allemand , sont les premiers qui aient
établi avec clarté les règles sur l'art de nager,
que Thevenot, après eux, a rendues plus sen-
sibles par des flgures.
Le chevalier de Lanquer, imagina, sous
Louis XIV, un scaphandre ou vêlement pro-
pre à soutenir le nageur sur l'eau, qui se com-
posait de la réunion de plusieurs vessies. Le
docteur Bachstroin, en 1641; Borelde Digne,
en 1659 ; Gelaci , en 1651 ; le comte de Puy-
ségur, en 1756 : Wilkinson, en 1765; l'abbé
Lachapelle , en 1765, MM. Knigth, Spenser,
en18Q2; Mangin, en 1804, etc., etc., ont aussi
imap;iné des scaphandres plus ou moins in-
génieux. Boquillon, Dict. des Inventions.
NADAU, dl. y.Natau, Nadal et Nat,
Rad.
NADELA , s. f. (nadèle) , dl. La sardine
fraîche.
NADILBA, s. f. (nodUle),d. basUm.
Tourniquet. V. Nilha.
NADILHA , md. V. Bequilha.
NADXLHA, s. f. (nadille), m. s. que
Anilha, v. c. m*
NADIR . S. m. (nadir) ; Nadir, cat. esp.
ital . port. Nadir, le point de la sphère céleste
aui est directement sons nos pieds, l'opposé
u zénith.
Êty. de l'arabe nadher, qui est opposé.
NADIU , vl. Nadiu, cat. V. Natiu.
NADIUBL , s. m. (nadiuèl). Nom lang.
de l'orvet. V. Agulhoun,
Éty. de n^ diuel, il n'a pas d'ieux , parce
que le peuple est dans la croyance que ce
serpent en manoue.
NADIVA,adj. vL Native; fieffêe, pom-
mée. V. iVa<, R.
NADOR, vl. Diade nador^ jour de la
naissance. V.iVaf, R.
NADOUN, s. m. (nadôun). Fœtus, l'en-
fant qui est encore dans le sein de la ooière.
Éty. de fiaaeendttm, par sync. de scen ,
ou de Natj radical de natus et du dim. oun,
le petit qui doit naître ou qui vient de naître.
Nadones, nadoni, agni, capreolifprovin"
cialibus, nadons, quasi recens nati, dit
Ducange , qui cite plusieurs actes où ce mot
signifie nouveau-né.
NADOUN, s. m. Fœtus , l'enfant qui est
encore dana le sein de la mère.
Ce mot peut venir aussi de nadar, nager,
Iiarce que le fœtus nage pour ainsi dire dans
e sein de l'animal.
A nado , en esp. et en port, signifie en
na^ant , ou plutôt du lat. naseendum , qui
doit naître , d'où nadum , par sync. de scen
et naedofin, par le changement de u en ou,
NADOUN, s. m. (nadôu) , dg. tum>iw.
Nom de la lentille d'eau. Voy. lenlUha
d^aigua.
Éty. de nadar, nager, parce que cette
plante se soutient à la surface de l'eau.
NAF
NAF
699
NAFFA, V. ^Ta/Tra.
NAITRA, 8. f. (nàffire) , et mieux iiArrA.
Fleur d'oranger : Aigua naffra^ eau de
fleurs d'oranger, eau de nafife,en vieux fran-
çais.
Ëty. du lat. Aqua nophika , qui désigne
la même chose ; Acqua nanfa • en italien.
NAFFRA, s. f. «AirnA. Nafra, cat. Bles-
sure, balafre , estafilade sur la figure. Voy.
Balafra,
tty.ducelL naf, couper; il ou elle blesse.
NAFFRAR , v. a. (nafrâ) ; wAruAm, Na-
frar, cat. Blesser , meurtrir, estafilader ,
navrer. V. Balafrar.
Êty. de naffra et de ar,
NAFFRAT , ADA , adj. et p. (nafira . àde) ;
«AnuT. Blessé, éCy balafré, oéchiré. V. Ba-
lafrât.
NAFII., s. m. vl. NafX, cat. AHafl ,
esp. Clairon, trompette dont les Maures font
un grand usage.
NAFRA, y\.V. Naffra.
NAFRAR, vl. Nafrar, C9t V. Naffrar.
NAFRAT , vl. V. Naffrat.
NAFRE , s. vl. Balafre, esUfilade, qu'il
ou qu'elle blesse.
NAO
NAGEAR, V. Neiar et Deairempar.
NAGEOIRA , s. f. (nadjéire) ; nAfisovAmA.
Natatcjo , ital. Nadadera , esp. Negeoirc ,
membranes qui servent de rames aux pois-
sons ; caisse qui se trouve devant la cuve du
papetier. Gare.
NAGGA8, s. f. pi. vl. Enaguas^ cat.
Naguas,eBp, Natiche, ilal. Fesses.
Éty. du lat. nafea, m. s.
NAORO , vl. Pour n'agro ou n'en ague-
ron , ils ou elles en eurent.
NAH
NAHZ, adj. et p. vl. Né ; insensé, fou ,
sot, imbécile.
NAI
NAI , s. m. (naï) ; wav , rnssM , iMMAttoim ,
■oosADooa, PAMM. Boutoir, bassin où l'on
fait rouir le chanvre et le lin.
Êty. du grec v^ (naô) , on vont» (nsiù),
couler , sourdre, parce que c'est ordinaire-
ment d'une eau de source qu'on se sert.
Nanl , en gallois , signifie torrent ; nax , en
arabe désigne un marais ; nahas , a la même
signification en persan ; nahhal, en bébreu
et en chaldéen , se dit d'une rivière , d'un
torrent , d'une vallée : nas , teuton , nat ,
flamand , nad , hongrois , ont kros la signi-
fication d'humide , de mouillé , ou de l'hé-
breu ita/iar, fleuve.
NAI , d. avign. hak, vl. Il ou elle naît.
NAI-pAi , d. bas lim. pour iVo-no . v. c. m.
NAIADAS. s. f. pi. (naiades); Naiade ,
ital. Nayades . esp. port. Na^des^ lat.
Naïades, nymphes ou divjnités, qui selon
l'ancienne mythologie, présidaient aux fon-
taines et aux rivières.
Êty. du grec, vadtc (naias), àio^ (ados) ,
m. a. fait de vie» (naô) , couler.
Digitized by vn^^
ogle
700
NÂI
IIAIAR.T. a. (naià);
BMAISAS , anSAB , VATAS
movtAB , HAisMi. Rouir le chaorre , le lin ,
les faire tremper dans Feaa jùsqa'li ce que
la OlaBse puisse se détacher de la chêne? otte.
£ty . de nai et de ar^ mettre dans le roatoir.
EnaUar la candi , dl. roinr le chanvre.
NAIAR lACAVf , Eteindre lachaui, Gare.
V. Destrempar.
fiàMàRLov cASBu. V. Naiar,
NAIOHER, V. n. v1. d. m. iVMfr, cat.
Naître. V. Naisê$r et Naî, R.
naïf , IVA , adj. (naïf, ive). Naïf, ive,
natnrel , sans apprêt , sans fard.
fity. du lat. natitus , m. s. V. Nai , R.
NAINJJI 8E , ? . r. (neinà 8é\ d. bas lim.
Se bercer pour s*endormir, se «landiner.
É(y. de fiatiia , pour berceau, et de ar.
NAIS, V. JVai.
NAISUiBBrT , vl. Alt. de NaiêiameiU ,
▼. c. m. et Nat , R.
NAI8AB , Cast. V. Naiar,
NAISION, s. f. fl. Nativité.
£ty. de Nais^ R. et de toti * l'action de
naître. V. Nat, R.
NAIMON,?l. y. iVaiio.
NAI8QDENZA, ▼!. V.Naiiienxa.
NAIUE, pournaltre.V.2Vaû«eretiVal,R.
NAI88EDURA, S. f. ( naissedùre ) , dl.
Naxtdura , cat. liai d'aventure , léffer pa-
naris qui n'atteint que le tissu cellulaire
sous-cutané.
Ëty. de naiêted , pour naiayd et de wra,
chose née , survenue. V. Nai , R.
NAIMEMBNT , s. m. Vl. aAiMnoDi,
luuMAiiçA. NaxemifU , cat. Nacimienio ,
esp. Naicimenlo , port. ital. Naissance ; na-
tivité; pays natal. V. Nat, fi.
IIAIUENÇA, s. f. (neissèince); aAraMmci,
«AcamsA , «AiMntA. Nacença , port. Nos-
eenxa , ital. Na$cenc%a , anc. esp. iVoct-
mitnto, esp. mod. iVaùpefi«a,cat. Naissance,
action de naître ; eitraction , origine , com-
mencement, sortie de l'enfant du sein de sa
mère, sortie du sein de la terre.
Ety. du lat. lUMcefilîa» formé de naid, V.
Nat, R.
Enfant de nainenfa, Tr. enfant nouveau-
né, et non enfant de naiesanee, ce qui signi-
fierait enfant issu de parents nobles.
Naiiiença de wmta , naissance de voûte,
le commencement de la courbure.
NAI0SBNGI,et
NAIMBNftA, y. NaUtença.
NAISSENT, ENTA, a^. (ndsséin,
ente). Naissant, anle , qui nait , qui com-
mence k paraître; qui commence à se former.
éty. du lat iia#c«fiH# , gén. de naeeene.
V. Nat, R.
NAISWB , V. n. (nâbsé et néissé) ; «au».
Naecere^ ital. Nacer , eap, Naeeer , port.
Naixer, cat. Naître , venir au monde , sortir
du sein de sa mère, de la terre; commencer
à paraître, poindre, en parlant du jour.
Éty. du lat. tiatd, m. s. V.Nat, R.
NAISSOUNet
NAISSOUR , S. f. (neissôun et neissdur);
mmuucm , misMN«. L'endroit où une source
jaillit, où elle naît; petite source.
tty. V. Nat, R.
NAI
NAISSOT , UDA, UA , a^j. et p. (neissû,
ûde, ûe) ; hakot, bat, ■kbiit, badvt. Né, ée,
qui a vu le jour.
Ëty. du lat. natue. V. Nai, R.
NAIVAMBNT, adv. (naïvaméin). Naïve-
ment, avec naïveté.
Ëty. de naiva et de ment , d'une manière
naïve, ou du lat. natitme. \. Nat y R.
NAIVETAT, s. f. (nalvetà). Naïveté, in-
génuité, simplicité naturelle et gracieuse avec
laquelle une chose est exprimée ou repré-
sentée selon la vérité ou la vraissemblance ;
simplicité niaise.
Ety. du lat. nativue, naturel, y. Nai, R.
NAL
NAL, vl. Pour en a el, en a le.
NALECH, vl. V. Neli^.
NALEG , vl. y. Neleg.
NAIXNGRI , 8. m. vU Maître renard.
NALES, eipr. adv. vl. 11 n^estpas permis.
Naleêà not aueire nengn, no6ie ne» Ucei
interficere quemquam.
NAN
NAN, S. m. vl. «AM. Nana, eat. anc.
esp. ital. Nain. y. Nanei,
NAN , MO, d. lim. Foocaud emploie ees
mots pour n'avoos-nous.
NANET,ETA,s. et adj. (nané, été);
HABOT, lASBT, «lavr, MA*. Nano , îtal. Anào,
port. Nanet, cat, £fiaiiilo, esp. Nain, aine,
nabot, Ole, qui est d'une taille beaucoup au-
dessous de la moyenne.
Éty. du lat. naniu , formé du grec vdhK>c
(nanos), le même, qui rient probablement de
vatviov (nanion), petit agneau.
Loudiounanetf Guptdon*
Dérivés : Na, Nan, Nani.
NANETA, nom de femme (nanète) ; aihib-
TOVB, ABBBTov. AnMna , port. Annetia , ital*
Dim. de Anna , v. c. m. Nannette, Nanon,
Nanine.
NANI, part. nég. (nàni). Nennl, non,
point du tout; on s'en sert è l'égard des
personnes qu'on honore et auxquelles on dit
vùuê, au lieu de tu; il est l'opposé de in ,
comme notin l'est de oc.
Éty. du celt. nan, ou du lat. wumo ; il est
curieux de remarquer qu'en grec vai (nai),
signifie tout le contraire, c'est-à-dire ont.
Nani-noun, non, non.
Routiga deis nanie, boutique désassortie.
NANKIN , s. m. (nanquîn) ; babqvw.
Nankin, toile de coton, naturellement jau-
nâtre.
Ety. de Nankin, ancienne capitale de la
Chine où cette toile se fabrique depuis long-
temps.
NANKINET , S. m. (nanjHÛoé). Nanki-
nelle , élofie légère de coton tissue comme le
nankin. Gare.
NANOUN, nom de femme. Autre dim. de
Anne. y. Naneta.
NANT, s. m. vl. Nain. y. NanH.
NANTES , ESA , s. et adj. (nantés , ése).
Nantais, aise, de Nantes.
NANTIR, V. a. f nantir). Nantir , donner
des assurances pour le paiement d'une dette ;
avancer, expédier, dl.
NAN
Étv. du lat. mandre, naneieear, obtenir »
acquérir, selon Ménage.
NANTIR SB, V. r. Se nantir , se saisir
d^une chose sur laquelle on a des droits , se
précautionner.
NANTISSAMENT. S. m. ( nanUssa-
méin). Nantissement , séreté , gage, ce qu'on
donne à un créancier pour sdreté de sa
créance.
NAO
NAa, s. f. d. vaud. yaisseau , naeeHe ,
navire.
Éty. du port, naa, vaisseau, y. Nav , R.
NAOU , NAOUA , adj. dg. Neof , neuve,
y. i^ooiietiVoe,R.S.
NAOUET , adj. dg. Alt. de iVonvel,
V, c. m. eti^Tov, R.2.
NAP
NAP, s. m. dl. Nep, caC Ponr navet.
y. Naveau.
NAP, s. m. vL BAM. Coupe, tasse,
écuelle* y. Eseudela et Taeta.
NAP-BB-BABBouBA , S. m. (usp dé uaT-
béune). Nom qu'on donne , aux environs de
Toulouse , à une variété (le chou-rave dont
la racine est fauve.
BIAPEL, s. m. (napèl). Un des noms de
l'aconit napeL y. ÈstranffU4oup.
Ety. du lat. napellue, formé de napus
parvti», petit navet, è cause de la forme de
se racine, selon Lemery.
NAPI.es, nom de ville (nàplés); Na*
pM , ital. Napolee , esp* Naples , capitale du
royaume de ce nom.
Éty. du lat. neapoUê, dérivé du grec vîoc
(neas) , nouveau , nouvelle , et de m^ic
(polis) , ville.
NAPOLEON, nom dliomme (napoléott) ;
BOAMB. Napoleime , ital. Napoléon.
L'Eglise honore Saint Napoléon, le IS
août.
NAPOLEON , s. m. (napoléon ). Napo*
léon , pièce d'or de 20 et de 40 fr. à i'efl^
de Napoléon Buonaparte.
Un "tireur d'horoscope , dît Roquefort ,
Dict. Ety. a fait le calcul suivant sur le mot
Napoléon.
« Ce nom propre , dit«iï , est composé de
deux mots grecs qui signifient lion du dé^
Hrt, Ce mâie nom , ingénieusement coov-
biné , présente une phrase qui offre une sia*
gulière analogie avec le caractère de cet
bonune extraordinaire.
1 Napoléon.
6 apoléon.
7 poléon.
3 oléon.
4 Icon.
5 éon.
2 on.
En enlevant socc^ivement la première
lettre de ce mot , et ensuite celle de chaque
mot restant , on forme sis mets grecs , dont
la traduction litténle, dans Tordre des nu-
méros désignés, est :
« Napoléon, on, oléAn, lèôn, éon, apoléon ,
poléon, NsitoXeov, o>v , oXewv, Xca)v , cov,
«icoXmav, icoXeov : Napoléon étant le lies
des peuplés, allait détruisant les cités ».
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NAP
NAPOLBONinO, 8. m. (napoleooiste).
Napoléoniste , partisan de Napoléon.
liAPOliS, Nom de lien, fl. iVapIet,
▼. c. m.
NAPOUUTAN , àNA . 6. (napoulilàn ,
&ne). Napolitain • qui est de Naples.
Ely. du lat. napolis et de an.
NAPOOLITBN, ENA, §. et adj.(na-
poolitéin, ène) ; NapolUa , cal. NapolUano,
esp. itat. port. Napolitain , aine, qui est de
Naples.
NAPPA, 8. f. (nippe) : «ovAtwà. Nappe,
linge dont on couvre la table quand on veut
prendre ses repas. Linge qui couvre les au-
tels . la sainte table ; chute d'eau qui tombe
en manière de nappe.
Éty. du lat wtappa , formé de mapp , mot
punique qui signifiait à peu près la même
chose.
L'usage des nappes ne s'introduisit chez
les Romains qu'avec le luie qui les perdit,
avant, à Texemple des Grecs, ils se bor-
naient à laver les tables et à les essuyer avec
des éponges.
NAB
NAB, S.
m. v1. Narrine , nez. V. Na$.
liARBmiBa , s. vl. Narhanei , cat« esp.
Narbonnais • de Narbonne.
Èij.denarboumaeiditêêfêêdêNarbomna.
NARBpUNBS , S. et adj. ( narbounés ).
Narbonnais , qui est de Narbonne , vent
d'Ouest en Provence.
NAIIBUL , nom de lien , vh Narbonne.
NARCESI8 , nom d'homme , vl. Nar-
cisse.
NARCB , S. m. dg. Nareis , cat Voy.
Nardêse.
NARCISSE, s. m. (narcisse) ; «AMuto.
Narciê, cal. iVarct««o , esp. ital. NareUo ,
port. Narcisse, NarcisiUê . deux plantes por-
tent ce nom , le narcisse des poètes , V.
Ikma , et le Umi narcisM des poètes. V.
Traumptmn,
Éty. du lat. narciiêUê , formé dn grec
yàçiKt^ (narkè) , engourdissement , parée que
l'odeur forte de ces plantes {Mtniuit des
éiourdissemenis.
NARCISSO . nom d'homme , samiso.
NareiiiOj ital. esp. Nardsse.
Patr. Saint Narcisse. L'Eglise honore sept
saints de ce nom : les S janv. 18 mars ; 5 , 7
et 98 août; 17 sept. 29 et 31 oct.
NABOSSO MOGUBT , s. m. (nardsse-
mugué). Narcisse k bouquets, Nareinui
laxsfia. Lin. plante du même genre que les
précédentes.
NARCOUTIQIIB , ICA , adj. (narcouti-
qué, Ique); iVarcoa'co, ital. esp. port. Nar-
totict cat. Narcotique , remède ou substance
qui a la vertu d'assoupir.
£ty. du lat. nareoliem , dérivé du grec
vapxcDTixoc (narlôtikos) , qui endort, pris de
vâtpxT^ (narkè) , engourdissement.
NABGA . s. f. (nargue) ; umAWMmtA. Nar-
gue , terme de raillerie et de mépris, par le-
3uel on marque le peu de cas que l'on ÙAi
'une chose. Y.Noê, R.
NABOAB , V. a. (nargi) ; mba^mm , ■»-
. Narguer, faire nargue.
NAR
briTer atec mépris , mépriser qudqn'un à
son.nez.
Ety. de narga , de ar et de Nos y R.
NABIC , s. f. d. vaud. Narine. V. Narra^
Narrina ei Nai , R.
NABIDAS, s. f. pL (nàrides), dl. Étou-
pes grossières. V. Rombal et Coehiê.
NABIGOUA , s. f. vl. V. Narra.
NABITS ,s. f. pi. d. béarn. AaHU, cat.
Narieei. esp. Narines. V. Narrina et rfa$ ,
Rad.
NABPA, s. f. vl. luuBMocA, HA*. Na-
rine , nez. V. Nai , R.
NABPI.vl.
/urar sobre la$ dem narpi.
NABBA , s. f. (narre), ruwKA,
Nifi
70t
tnwLA, Nari et Nare , ital. Nari£ , esp. port.
Ventaâo nariz, port. Narine , Tune des deux
ouvertures du nez, chez l'homme. Les nari-
nes portent en général le nom de naseaux ,
dans les aninraux.
Kty. du lat. narii, m. s. V. Nat^ R.
Jugar deis narrai ^ faire petar la narra,
ronfler en dormant.
Sentir de narra , di. avoir bon nez.
Avez hona narra , avoir bon nez, être
rosé.
NABBA. s. f. dl. Le nez, et fig. le mu-
seau, le groin , la trogne, babil. Gare. Voy.
NaXf Maurre et Traugna.
NABBAOO, vl.iVarrado, cat. V. Nar-
ration.
NABBADA, S. f. (narràde). Renifler ,
eflbrt du nez pour nasiller ou pour pr^dre
du tabac ; vapeur du vin qui sort par le nei.
Gare.
IfABBAB, V. a. (narra); Narrare, ital.
iVarrar, esp. port. cat. Narrer , raconter ,
interpréter.
Éty. du lat narrare , m. s. fait de gna^
rurii, qui sait, instruit.
NABBAT , ADA , adj. et p. (narra , àde).
Raconté , ée. V. Contai.
Éty. du lat. narratne , m. s.
NABBAT , s. m. ( narra). Narré , dis-
cours par lequel on narre.
Éty. du lat. narratuê.
NABBATIO , vl. V.
NABBATION, S. f. (narratie-n) ; iiama-
«m. Narrasione. ital. Narraâon , esp.
Narraçâo , port. Narraeià , cat. Narration,
récit ou relation d'un fait ou d'un événement
comme il est arrivé on comme on le suppose
arrivé.
Éty. du lat. narrationie, gén. de narra-
tio.
NABBATOmi, S. m. (narrateur) ; Nar-
ratore , ital. Narrador , esp. port. Narra-
teur, celui qui narre, qui raconte quelque
chose.
Ëty. do lat. narrator.
NABBEGEAB , V. n. (narred|jà). Nasil-
ler , parler du nez. Avr. V. Nasuhar et
Nae , R.
NABBET, ETA , adj. (narré , été). Ha-
sillard, arde, qui nasille , qui parle du Des.
V.JVai,R.
Êty. de narra , narine, et de la term. dim.
«I,ela. V.iVa#,R.
Ci^ala narrcto , Cigale nasillarde.
NABBBTS, 8. f. pL vL Nariesêêp anc.
cat. Nariees, esp. Nariee, ital. Narines V.
Narra.
Ëty. du lat. nares , m. s. V. Na$ , R.
NABUA , d. m. V. Narra et Nas , R.
NABRIGOUA, S. f. vl. Nariguilla , esp,
V. Narpa , Narra et iVos, R.
NABBILHAS , S. f. pi. (narrilhcs) , df.
Narines. V. Narra et Na$ , R.
NABBlNAi S. f. (narrine). V. Narra et
iÇ<M.R.
NABBVT, ODA, adj. (narrû, ùde), dl.
ujoan, Fra, rusé, pénétrant, subtil , adroit;
méchant, vicieux. Sauv.
Éty. de narra, pour nez. et de fU , qui
a bon nez , dans le sens figuré. V. Na$ , R.
NAB8 , vl. V. Narrinae et Nae, R.
NABSOOS , adj. (narséus), dl. Humide.
NAS
NAS, rarr, radical pris du latin nasus ,
nez, dérivé de narie , narine, par le chan*
gement de r en «;onle fait venir aussi du
grec vdtci» (naô), couler, parce que c'est par
le nez que s'écoule la morve.
De nasuê. par apoc. nas, d'où : Nas,
Nas-ard. Nas-egtar, Nas-et. Nas-iea,
Nas-Uh-airSyNasUhar, Nasilh-ou, iVosé-
fort, Nas-onn, Des-naS'ar^En'-nas-iear,
Sn-na$-icat.
De narts, par apoc. nar, narr; d'où :
Narr-egear^Nar, Narr-a^ Des-narr^ar,
Narr-ei, Des-narr-ai, Nargu-a, Narsh:
ar, Nar-ie, Nar-iU , Narp-à, Narrig*
ola, Narr-Uhas.Narr-ina. Narst Narr-
ut, Ni-narra , Nax-al, Nax-ie, Nifl-a ,
Niflar, Re-niflar , Niêt-ar^
NAS . s. m. (nas) ; ha , «as • iuma.
Nasa, Ital. Narix, esp. port. Nase, ail.
Nos . cat. Nez, forgane de l'odorat, for-
mant la partie la plus saillante du visage.
Éty. du lat. ikutia, m. ê. V. Noê, R.
Dans ïenexon namwM :
BACINB , U pwtie pw laqMlti U l'ialt ê« tnm»,
DOS, la pulk h plu «dn«it«.
If ABIIŒ8 , Im àmui oavflrtotw «tiriMm. V. Nkrrm.
CLdSON » U 1«M ^ alpw* 1m Jms MvM».
AILES DU NEZ , Im bonb «stiiiMn ém miUm.
Par rapport à sa forme an fiomms le net :
Afàugassai, eseagassat, épaté, éeaché.
Camus, camus.
Croiuiikut ou ereciil, aqnilaio.
Parlar doou nas, nuiUer; Fariarah lo
nas, cat.
Aver boiuen nas , avoir bon nez , prévoir
les choses de loin.
Saunar doou na$ , ne traduisez pas ,
saigner an nez, mais saigner du nez.
iSentir doou nas , être punais.
Jamais gros nas a gasiai ^gnta , ce
proverbe est Teipression de l'estime que les
anciens avaient pour les gros nez, surtout
pour ceux qui étaient aquitains , et qu'à
cause de leur ezoellenee , Platon nommait
nez royaux.
Aoorpas de na$, d. bas lim. n'aroir pas
de sentiment.
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702
NAS
Levàf lou nai, lever le nez, avoir de la
hardiesse.
Baiêsar lou na$. V. Baiisar la testa,
Nas de «otta, d. bas lim. gros nez.
Na$ de eerin , md. nez éfi^é comme le bec
d'nn serein.
Kai de eabala, nez écrasé comme le taloD
d'une savate,
Nas de quid hastas, d. bas lim. nez exces-
sivement long et recourbé , comme celui
qu'on voyait à un démon représenté dans
un tableau de la cathédrale de Tulle, auprès
duquel on lisait ces mots : Quid hastas
hestia eruenta.
Tasit jfue lou nas me fumarkt tant que
fe vivrai.
Un pan de nas^ un pied de nez.
L'y tes pas pu lueneh que soun nas , Tr.
il ne voit pas plus loin que son nez , et non
il n'y voit pas.
NAS» d. lim. Pour aller. V. Anar.
NAS-BouBvoiw, s. m. (nas boudrdu) ; wAf-
cmouToop, d. bas lim. On nomme ainsi une
personne qnl^ prenant du tabac , néglige de
se moucher.
NAS-cmooToim, d. bas lim. (nu croutôu).
V. Nas boudroun.
NAS-uTAT, s. m. (nas leva); wam «« l'mi.
On donne ce nom à une femme ou à nne
Ûlle trop hardie, insolente, eflfirontée.
NASAL, s. m. vl. Nasal, esp. port.
Nasale, ital. Nasal, partie du casque qui
garantissait le nez. V. Nas , R.
NASAIi, AlfA, adj. (nasal, aie); hasao.
Nasal , aie, C|ui appartient au nez; modifié
par le nez.
NASARD, s. m. (nasa); Nasard , cat.
Nasardo, esp. Nasard, jeu de l'orgue qui
imite la voiz aun homme qui chante du nez,
il fait la quinte au-dessus du prestant
Ély. de nas et de ard. V. Nas, R.
NAS€, A , adj. (nasc , àsque). Ivre , pns
de vin. Gare. V. Ubri.
NA8CA , «. f. (n&sqne) ; nMMçvA. Un des
noms de l'inule visqueuse. Y. llerba dpis
maseas.
Êty. Ce mot est liguriep, selqn l'auteur
de la St. des B.-du-Rh.
NASCA , s. f. Plante odoriférante qui est
une espèce de ciste; à Marseille, nasea est
synonyme de mensonge, de fausse nouvelle ,
de conte bleu, du celt. nasea, Âch. Dict.
Prov.
Naseat, selon U. Garcin, signifie aussi,
ivre , insensé.
NASGBR, v. D. vl. Naître. V. Naisser.
Éty. du lat. nasei, m. s. V. iVol, R.
NA8C0T , UDA, adj. et p. (nascû, ûde),
dg. Naseud, cat. Nacido, esp. Né^ ée. Voy.
NaissuteiNat,R.
NA8BOEAR , Montrer le nez , aller à la
dérobée. V. NasUhar.
Éty. de nas et de egear. V. Nas, R.
NASVt , s. m. (nasè) , dl. masbt , iumovu.
Petit pez, dim. de Nas» v. c. R.
NASlC,et
NASIGA, 8. f. (naslqne), 41. Pour narine.
y. Narra et Nas, R.
Ec MM (|aatr« coiult (du AJrll), dTagM tr4«« nagnlfiffo,
Rooflavuo cado eop U foc per U n*sic0,
B«rgoin|.
NAS
NASimÂmB, àBXifA, 8. (nasilléfréi
àrèle), dl. Curieux, indiscret, qui met le nez
partout où il n'a que faire, et non jv'è faire»
Éty. de Nas, R. et de ilhaire.
NASILHAR, V. n. (nasilla); yuitB«B#s,|i4Mi-
■««BAS. Nasiller, parler du nez; flairer, c6m-
me font les chiens, aller à la découverte. Sauv.
Éty. de nas et de ilhar, le même que egear.
V. Nas, R.
NASILBARD, ARDA, adj. (nasillàr,
àrde). Nasillard, arde , qui nasille, qui parle
du nez.
NASlIiHOn , Sf m. d. béam. Dim. de
nas, petit nez, nez agréable. V. Nas, R.
NA8IT0RT, 8. m. (nasitér). Un des noms
languedociens du cresson. V. Creissounei
Nastoun.
Éty. de nas et de tort , qui faU tordre le
nez. \.Nas, R.
NASrrORT-SALVAOE, 8. m. (oasitér^
salbàlgé). Nom qu'on donne, à Toulouse, au
LepHium éidymwn, Toornop.
NASOUN, Petit nez. V. iVaaelet Nos,
Rad.
NAVQDIT , vl, Naquit. Y. Nai, R.
NASSA, 8. f. (nasse); lUMifA, c&a^a, tu.
Nasse, esi)èce de cage conique, faite avides
brins d'osier, du fil de 1er ou de la filocbe,
ayant plusieurs diapljragmes ou goulets ,
qui permettent au poisson d'entrer et qui
s'opposent à ce qu'il puisse sortir. C'est un
engin de p^he d'un usage commun partout.
Ety. du lat. nassa , le même , ou du grec
^é(T<s% pour Î^ta9% ( nassa pour énasa ) , j'ai
fait habiter ; un des ^emps de yhù (pêù), ha*
biter, couler.
NASSA, s. f. (nasse), dl. Prah*ie qui s'enfon-
ce sous les pieds, Sauv, qui est sur une eau
souterraine^
Le phénomène de ces prairies flottantes
tient à un plancher formé par Tenlacement de
quelques plantes aquatiques , entre lesquelles
il a'est arrêté de la terre ou croissent desvé-
gétani plus ou moins voinmineut, selon
l'épaisseur de la couche.
Ély. du grec v^l^oc (nèsos) , lle^ ou de v£b>
(neô), aor. çans aujpment. vTi<;a (nésa) ,
nager. Thomas.
NASSBBIEN, vl. V. Naissement.
NASSILHOON» s* >n. (nassilloun). Gou-
let, espèce de diaphragme conique, percé dans
son milieu, qu'on adapte aux nasses pour em-
pêcher le poisson qui y est entré d'en sortir.
Éty. de luifi^ et ^p 1^ term. diip. oun,
petite nasse.
NAS8I0, s. f. vl. Nature, naturel, nais-
sance, race. V. Natio et Nat, R.
NASTOUN , s. m. ( nastoun) ; ^apitobt,
■smrr, introoii , «Attoot , mmitowl, wurov ^
HOMTov. Ccesson alenois, cresson des jardins,
nasitort , Lepidium sativum , Lin. TMaspi
sativum, Dec. plante de la fam. des Crucifè-
res siliculeuses, cultivée partout comme plani-
te potagère.
Pedae nastoun, fig. petit homme.
NASTOUN DBIS INDAS, 8. m. Nom
qu'on donne, aux environs de Brignoles,
selon M. Amie, à la capucine. V. CapouchUna.
NASTOUf , 8. m. Âltér. de Nastoun ,
V. cm»
NAT
NAT
NAf, wAm, radical pris du lat. nasd, nas-
cor, nat^s pour gnascor, nsAtre, paraître, et
dérivé du grec -pw^o (gennad) . produire ,
enfanter, d'où: Y^vvdtncti) (geonaslçô), naître,
venir au monde, et les sous- radicaux latins.
nascens, naissant; natalis, natal; natura,
nature; natio, nation; eo^iuilti«, cognât.
Denoad, par apoc, nas ou nassei nous,
par le changement de a en ai; d'où : Naiêr
ion , Naisa-fnent , Naiss-e , Naiss-ed^nra ,
Naissp'fÊ^çni, Naiss-^nça, Naiss^eni, Nedss^
er, Re-naisser, Re-naissenfa, Naissi-metU,
Re-nedssent, Rebaisser, Re-naisâOrment ,
Natiê^oun^NsUss-ut, uda, Naieh'^.
De natus, par apoc. nat; d^où : Nat, odlo,
Nùt'Ol, Natat^ene, Nsital^t, NaUsu, Nat-
if, iva, îfatif^iUdf iVa*-tii, Noun-nat, Ai"
nol, Coug-nat , Coug-nada , Cu-gnal , 0^
nhat, iVofur^, N^^urfl-a , iVoftirela-meiU,
iVia<ttr-eoif. . .
De naiionis, gén. de naHo, par apoc
naHom; d'où : Naiimî, NaUoun-al.
De nol, par la suppression de l,fia ; d'où :
Na-if, tva, Naiva-mini, Naii^etat,
De nasH , par apoc na^e , nasqu; d'où :
Nase-ut, Nase-uda , Nasqu-it , Airness-a,
Nasc-er, NachrensOfNech'Ut^
De nat, par le changement de I en iL nad;
d'où :Aad.a(, Nadal-a. Nadal-ene , Na-
dal-et , Nad-au , Nad-iva , Nad-oun.
De natura , par apoc nolur; d'où : Na-
tur-a. Naturel, Suber-natural, Naturalis,
Naturalis-ar, Naturalisto, Ifaturalisyatian,
Natural-itat , Des-^natur-ai , Des-natur-
ada , Des-naturada-ment, Des-natur^ar^
Natur-au, Sur-natur-el ^ N^urela-^ment,
fi AT, S. m. Nom qu'on donne, à Mont-
pellier, selon M. Gouan, au ^rassica napiif •
Êty. C'est une altération du \9i.napus,
NAT, s. m. (nàt), dl. Nagée. V. Brassada
et Nad, R.
NAT-0)i-ii4n»^ vl. N^ de mère, c'est-à-
dire, mortel, homme , sujet à la mort , expr .
fig.
NAT, ADA, adj. dg. Aucon , nne, nii|.
V. Degun,
Nat obstacle tous arre^to.
Nul obstacle ne les arrête.
NATA, p.f. (natte). Natle^ Ussp fait de
paille , de jonc ou d'autres plantes ^vant è
divers usages.
Ëty. du lat. matta, m. s.
NATA-DBSUV1Ç, S, (, (nÂte-dé-S)]ivé).
Flptte de liège, morceap de liège que l'on
attache aux filets pour le$ faire flotter.
NATAL , ALA, adj. (natal , aie) ; satav,
nADAi.. Notais, ital. Natal, esp. port. cat.
Natal, aie, on le dit du temps et du lieu de la
naissamce : Er notent , air natal ; pour Noël
V. Nouvel
Éty. du lat. nataUs, m. s. V. Nat, R.
NATALENC . ENCA , adj. (nataléin), dl
De Noël, qui tient à la Noël : 5otic
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NAT
nocUibiie, dL bûche de Noël. Y. GocIm
fuee.
£(y. de natol, dérifé du lat. natalis, soos-
entendo die«, et de ene, V. Nal^ R.
NATAUBT, 8. iQ. (natale) ; «ADAunr^ Les
boit jours qui précèdent la fête de la Noël.
NATALIA , nom de femme (natalie) ;
Natalia, esp. port. Nalalle.
L'Église célèbre sa fête le l*' décembre*
NATAU, s. m. (natàou); badah. V. Nouvtl
etiVat,R.
NATGE8, S. f. pi. vl. Les fesses.
NATIER , S. m. (natié). Nattier, celui qui
fait ou qui vend des nattes. Gare.
Êty. du lat. naUiy m. s.
NATIF, IVA, adj. (natif, i?e); NaHvo,
ilal. esp. port. Natiu. cat. Natif, ive , qui est
né dans le lieu d'où I on parle.
Ëty. du lat. naHvuê. V. JVol , R.
EinaHfde Porta, Tr. il est natif de Paris,
et non né natif de , etc. comme plusieurs le
disent.
NATIO, S. f. vl. HACIO, «AMIO , BAIMMI*
iVolto, esp. ital Nativité, naissance.
Ëtv. du lat. matimiSf gén. deitalîo, m. s.
NATION, s. f. (natie-n) ; baimb. iVaetoti»
esp. NaMiûiH, îtal. Naçao, port. Nation ^
ail. Naeià , eat. Nation , tous les habitants
d'un même pays, d'un même état.
Êty. du lat tialf onla, gén. de nati^. Voy.
iVttl,R.
NATIOUNAL, AIJà,a4i. (natioanàl,àle);
HAnovMAv. National y ail. Nationale y ital.
Nacional^ esp. port. National, aie, qui
concerne toute une nation , qui appartient è
la nation.
fity. du lat natUmaliM , fait de nation, de
olet de û, qui est à la nation. V. Nat, R.
NATIU, HTA, adj. vl. ■ahmi. iVoIttt, cat.
i^olt/; V. c.m.etiVal, R.
NATnriTAT , s. f. (nativité) ; NaUvità ,
ital. Natividad, esp. Natividadê , port.
Nativitat, cat. Nativité, naissance; U ne
s'emploie qu'en parlant de Notre-Seiffneur,
de la Sainte- Vierge et de quelques Saints.
Ëty. du lat. nativiUUi»^ gén. de nativitas.
NATIVITAT DE UA SANTA VIBR« ,
Nativité de la Sainte- Vierge, fête qui se
célèbre le 8 septembre.
Elle fut instituée par le pape Sergius I*',
après l'an 687. r^ ^^ ^
NATRARlAft, s. f. pi. (natraries), d.
bas lim. Plaisanteries, actions, propos
risibles.
NATRB, ATRA, adj. (nétré, âtre) , d.
bas lim. Plaisant , ante , qui divertit , qui fait
rire, facétieux. V. Baiin.
Pain Um natrê. (aire le plaisant.
NATUBA , s. f. (nature) ; Natura , cat.
esp. port. iui. Natuvy ail. Nature, toutes les
créatuies, les lois qui régissent l'univers,
la propriété de chaque être, sa complexion ,
son leropérament; produetioas natorelles;
sorte, espèce, affection, etc.; parties sexuelles
des iiemeUes en générât
Éty. du lat. natmra, m. s. Y. Nat, R.
£ lofa la tialiira < sa «Mla r«silf, vers58S2.
Et toute son espèo» et sa méchante radne.
Sisi. Croîs. Alb.
NAT
NATORAIi, adj. vK BATmAii. iVadirtI ,
cat esp. ^rt Naturali, ital. Naturel, franc»
vrai, légitime, parfait; Gefle, ponuné; propret
en ligne directe. V. Naluret
Éty. de natura et de al , qui tient à la
nature. V. Nat, R.
NATURALIBUS , IN, eipr. adv. (Tn
naturalibùs). Expression burlesque pour
dire dans Tétat de nature, c'est-à-dire , nu.
NATURALIflAR , V. a. ( naturalisé) ;
Natwralixtare, ital. NaturaliMar, esp. port.
Naturaliser, donner à un étranger les mêmes
droits et les mêmes privilèges dont jouissent
les naturels . du pays; parlant des hommes ;
acclimater, quand il est question des animaux
et des plantes.
Éty. du lat. naturaliê et de ar^ rendre
naturel è un pays. V. iVol, R.
NATURAUSAT, ADA, adj. (naturalisé,
àde). Naturalisé, ée.
Ety. de naturaliê et de at. Y. JVal, R.
NATURALISATION, S. f. (naturalisa-
tie-n) ; «atvhaluat»*. iValtiraltif astoiie ,
ital. iValuraltxactoii , esp. Naturalisaçao ,
S>rt. Naturalisation , acte par lequel un
ranger est naturalise, ses effets.
Éty. âenaturaliiar et de ation, Y. Nat^ R .
NATURAL18TO, S. m. (naturaliste);
Naturaliêta^ ital. esp. port. cat. Naturalbte,
celui qui a étudié ou qui étudie la natnre
et sesproductions.
Éty. du lat. naltiralis et deûfo, qui s'oc-
cupe des choses natorelles. V. Nat, R.
NATURALITAT, S. f. ( naturalita ) ;
Naturalità, ital. iValiiraltiiad , esp. iVofit-
ralidade, port Naturalitaiy cat. Naturalité,
état de celui qui est naturel d'un pays.
Éty. V.JVol,R.
NATURALBIEN8, vl. Naturalmeni, cat.
Y. Naturelament,
NATURALUENT, vt iValara Imsiil, cat
Y.JValurelaifMfil.
NATQRAU, vt Y. JVaIttralet Nat, R.
NATUREL, s. m. Naturalt cat esp.
port iValura/s, ital. Natunll, ail. JValtiral,
cat Naturel , complexion , tempérament ,
amour naturel.
£ty. Y. le met solvant
C^fi doiien naturtl , honune doux, aOable,
etc.
I/un piehot naturel , d'une faible com-
plexion.
D'un gros naturel , d'une forte constitn-
tion.
NATUREL, ELA, adj. (naturel,^);
■ATmiMm , HAvwiui , aATVBAo. iValtiral, cat
esp. port. Naturale^ ital. Naturel, elle,
conforme k l'ordre , è la nature ; sans fard ,
sans aflectalion ; vrai ; qui n'est pas né d'un
légitime mariage; originaire d'an pays.
Éty. du lat. naturaliê , m. s. V. Nat, R.
Au naturd, naturellement
NATUREOO, Y. Naturtl et iVal , R.
KâU
NAU , S. f. vl. Cognée , instrumeiii de
charpentier.
Ëty. du lat novacula, m. s.
NAU, s, f. (nâou);iVave » ital, esp. iVati,
eot 5ao, port. Navire , vaisseau. V» Vèi$-
NAD 703
Éty. du lat navis , formé da grec v«û<
(naus). Y. iVa»,R.
NAU, s. m. d. bas lim. Bac, bateau.
Y. Bac, Bateau et Nav^ R.
NAO D'miA BGUMk • s. f. Nave, ital. esp.
port. Nau de la igleeia, cat. Nef d'une Eglise.
Éty. De sa ressemblance avec un vais-
seau. V. iVav,R.
NAU, d. bas lim. dg. Pour neuf. Yoy.
if 0011.
Denaouirtilf cadanpoli/axiorslfnli Vayre,.
Jasmin.
NAU , s. f. vAvcA. Auge à pourceaux ;
Auge dans laquelle les charcntiers écban-
dent les pourceaux pour les dépiler; une
barquette. Gare. Y. Bâchas.
Ëty. de nauy bateau. Y. Nav , R.
NAU , s. f. dl. Fosse à tan , auge de mou^
lin è foulon i pour toison. V. Au$.
NAU R nAiiv , Alt. d^en haut , en haut
Y. Aui.
NAUC , Auge. Y. Nau et Bachat.
Ëty. de nau , vaisseau. Y. Nav , R.
NAUGADA , S. f. ( naoucàde ) ; «ovcada ,
dl. Buvée des pourceaux ou marc de noix
détrempé , dont on a exprimé l'huile. Sauv.
Éty. de nauc et de ada, Y. Nav , R. '
NAUGADA , s. f. (naoucâde) ; havcat ,
dl. Une augée , plein une auge.
Éty. de non, auge, et de ada. Y.iVav, R.
NAUGnER, s. m. (naoutcbié) ; hav-
Toomn. Nauxer, cat. Naueher , anc. esp.
Nocchiere , ital. Nautonnier, nocher , celui
qui gouverne , qui conduit un vaisseau ;
pilote.
Ëty. du lat naiielsnis. Y. Nav, R.
NAUCLER, s. m. vl. Naudero, esp»
Nautonnier, nocher , pilote.
Ëty. du lat. nauclerue , m. s. et Nov , R.
NAUENC, ENGA, a^j- dg. Y. Naviga-
ble et Nav , R.
Sur laearriberoe nauenquos.
D'Astros.
NAUFRAGAR , et
NAUFRAOEAR, V. n. (oaoufrtdlîàr) ;
Naufragar , cat. esp. Naufragare, itat
Naoïrager , faire naufrage.
Éty. du lat. navem frangere , briser le
vaisseau. Y. Nav , R.
NAUFRAGEAT , ADA , adj. et p. (naoa-
fradjA , àde) ; Naufrago , eat esp. Naufra^
gato, ital. Navfragado , port Naufragé,
ée. Y. Nav , R.
NAUFRAGE, s. m. (naoofrâdji) ; «ao-
nA«B. Naufiragi , cat Naufragio ^ea^. port,
ital. Naufrage , perle d'un vaissean sur mer.
Éty. du lat. naufragium , pour navi fra*
gium , formé de navie , vaisseau , etde /ra»-
gere, briser. Y. Nav, R.
NAUGAR , V. a. vt Hoiser, quereller.
Ëty. du lat. noisia.
HAUJA8 , s. f. pi» (nioodxes) ; iia«mba« ,
d. bêê lim. Maladies on infirmitèi des en-
fonts, pour lesquelles on les recommandai
quelque saint
NAULADA , s. f. anc. béam. Passsge du
bacip
Ety. do lat. naultim, nolis, fret, onde
naicl et de ada. Y. Nav , R.^
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704
NAU
NAflfiâOK , 8. m, t1. Naolage, fret
Ëty. du lat. naulum. V. Nav, R.
. NAOIfBB , s. m. anc. béani. NauUmier »
poDtoaier , batelier.
Ély. y.Nav, R.
NAULISiJl , T. n. (naoulisâ) ; wMmmamMm,
Noliser » fréter. V. Affretar.
Êty. du grec vouXdu) ( nanloô ) » louer uo
Taisaeau , oo du lat. naulum. V . Nav , R.
NAUQUET, 8. m. (naouqué) , dl. et g«
Dim. 4e nauca et de nau , une jpetite auge «
auget. V. Bachafioun et Nav , R.
NAURIR et
NAURIT , d. bèam. V^ ffourrir^ NowT'
rit et Nourr , R.
NAUftA, Tl. V. Noia.
Mausa, 8. f. ?l. Noise ; nasse.
NAuasoU, s. m. (dôoussou). d. bas liin.
Espèce de bateau qui n'a ni luât, ni foiijp ;
nacelle.
$ij. y. Nav. Ç.
NAUT, AUTA, adj. dl. et g. (nâon.
âonte). BergoÎDg , à l'exemple des trou-
badours , emploie ce mot au lieu û'aui :
Aquélloi nautoi Umn.
Descifidre leis pinia dal nayt d$ la mon-
iagno.
Oo a dans ce mot, réuni ipal ^ propos ,
Yn d'en aiil, a?ec aut^ d'où naiil. Y. ^411, R.
NAUTA, s. f. t1. Bruit, train, fracas.
V. Nauza.
NÀUTABIBNT , ad?. t1. Hautement.
NAUTEZA , s. f: ?1. Alt. de Autexa ,
T. c. mleti4ll, R.
NAUT-BIAL , 8 m* dl. Alt. de aut-mal
y.Mau^de'ta-terrOtêpiUptia.
S*arraco, m tnuMb, fti redUo conao «a p«I,
So«^ d'amb^ la poM M «Bifs It nmut-mmf,
Éty. Le nqm de mal d'en haut ou haut mal
a été donné a cette cruelle maladie, parce
qu'on l'a regardée, à cause de saTiolence,
eomme veinant d'en haut , de Diefi.
NAUTOR, 8. m. t1. Nautoniér, homme
de rivière , batelier.
Ëty. do lat. natifa, m. s. V. Nav, R.
NAOTOUR ; Alt. lang. de Hautàur ,
T. c. m.
De moun auUmr , on a dit de mo
nawUmr. y, AU, ti,
IfAUTREfl , sync. de fioii« aiilre# (nàou-
trés) ; ADf, 9Avtmn, Boiif-Aot. Noi, itél.
Nosotroi, esp. Nos ^ port. Nous, nous
mêmes , nous antres.
NAUZA, s. f. vl. «AOTA. Noise, bruit,
fracas ; tintamarre de paroles. V. NoUa.
Éty. du lat. noseia, m. s. V. Nuir, R.
NAUZOS, adj. fi. Querelleur , tumul*
tueni. V. iVttir, R. ^
Êty, du lat. iio«îo«ii#.
NAIT
.NAV^ vAv, BAoc, PAscH, radîcal pris du
latin naviê , û , navire, vaisseau, dérivé du
grec voue (naus) , m. s. d'où navicella ,
nacelle, navigare, naviguer, naulum, nolis,
fret, nauta, matelot.
De naus, par apoc. nau; d'où : Nau ,
Nau'sne, Nau-fragaty Nau-fragsar, Nau-
frageaty Nau-fragi.
NAV
De MUS, par le changement de i en e,
ou ch, nauc, ou naûeh: d'où : Naue, Naue-
ada.Naueh-ier, Nauju-el, Nauss-au.
De nauta, matelot, par apoc. natif; d'où :
Naut'Or, Nauiier.
De naulum , par apoc. naulf d'où : NauU
ada, Naul-ei, Naut-is-ar, NauC'ada,Nao,
De navis, par apoc. nav; d'où: Nav-al,
Nav-egar, Nav-H, Navei-ar , Nav-st,
Navd-a, Nav-ili, Nav-ire , Nav-eeh-
De navi^are , par apoc. navig ; d'où :
Navig-able, Navig-aire, Navig-ar, Navig-
ation, Navig^atour, N<^-is, Noouéh-ipr ,
Nocvl'sgtar, Nab-iùu, Nef.
NAVACBIXA, nom de lieu , f. (navapèle),
dl. CSUA-VOVA,
Ély. du tat. nova cella, nouvelle cellule,
petite habitation d'un moine , dépendai^te
d'un prieuré.
NAVAL y ALA , adj. (naval, aie) ; m^^w^v.
Navale, ital. Nerval, esp. port. cat. Naval,
navale, qui concerne le^ vaisseaux qu la na-
vigation.
Éty. du lat. navalis. V. Nau et Nav, R.
NAVANTA , nom de nombre, anc. béam.
Nouante. V. Nonanta et Nov , R.
NAVAR, s. et adj. vl. Navarres, cal.
Navarro, esp. Navarrois, qui esf de Na-
varre.
BIAVAUff , vl. f
Aissi Vai elaus
Depeusùèvàus
Nuls hom m lom pot emoastr.
Marcabrus,
NAVEGH, s. m. vl. V. Nau, Navili et
iViav, R.
NAVBGAR, Navegar', cat. Y. Navigar
eiNav,K. ' ^
• NAVEI , S. m. tI. Navio , esp, port.
Flotte , vaisseau. V. Nau et Navili.
Éty. V.iVat, R.
NAVEIAMEN , vl. V. Navejamen.
NAVBI4Ry V- n. Naviguer. V. Navigar
tiNav, R.
NAVEJAMEN , S. m. vl. WMvmuuam.
Naviaamento, ital. Navigation, traversée,
V. Nav, R.
NAVEIAR, Y. n. vl. MàWAM. y. Na-
vigar,
NAVELI , vl. V. Navili et Nau.
NAYBOD , s. m. (navèou) ; ha , hap ,
vAvn , MABST. N avons, ital. Nabo, esp'.
port. Le navet, Brassiea napus. Lin. Var.
Brassica asperifolia , rodtcs dulci , Lam.
plante de la fam. des Crucifères siliqoeuses,
cultivée comme plante potagère. V. Gar.
Nafus sativa , p. 3â6.
Ety. du lat. napus, ou du celt. nap, nav,
d'où l'anglo-saion nœps et l'angl. navew.
Rasçlar lou naveou, se dit, fig. pour
faire maigre chère.
NAVET, s. m. vl. màwm. Navh^, vais-
se^u. V. Navili et Nau, R.
NAVETA , s. f. (navéte) ; NavHa ,
anc. cat, anc. esp. port. Navetia, itaL Petite
barque , petit bateau.
Éty. du lat. navieula, m. s. V. Nav. R.
NAVETA, s, f. (navéte); Navetia, ital.
Navota, cat. esp. port. Navette, instrument
NAV
de tisserand qui porte la trame d'un côté à
l'autre de la chaîne.
Ély. de navpta, petit vaisseau, à cause
de la ressemblance des formes. V. Non, R.
pans uns naivstts on nùsums:
FOSSE qn POCHE. U ««f«< ^ l«q«ril« on pUM r«^
pmdhi.
POIMTIÇBLLE , k lirpeU ^ tnttrM f^podla «| le
mient Sam !• poch*.
BOUTS «btuirinliét.
Le 24 pctobre, 1801 , les frères Raowon ,
dePassy, introduisirent et perfectionnèrent,
dans leur fabrique , la navette volante. La
même apnée BIM. Sevenne frères, de Rouen,
râppliqoèrept à la fabrication des piqués, def
velours, etc.
Il parait qu'un nommé La98ale, qui en
fit osaffe aux Tuileries, sou^ le ministère
de Nécker, en est l'inventeur.
Bn 1806, Vigneron, inventa le procédé
au moyen duquel la navette est pqnssée par
une corde.
NAVETA, s. f. Navette, petit vase d'ar-
gent, de cufvre, etc., dans leqoel on metl'en:
cens, que les catholiques l>rûlent à l'église
dans les encensoirs.
Éty. À cause de sa fipnQe. V. Naveta et
Nav, R.
On distingue dans cette boite : la botte, le
coiftv#rc/e, le pted et la anss.
NAVETA, s. f. (nabéte). Nom qu'on don-
ne, dans les environs deToulouçe, alagraine
de navet.
N^VETIBR , s. m. (navetié). NaTetler .
ouvrier qqi fait des navettes de tisserand.
NAVET, vLV.iVavd.
NAVETAR, vl. y. Navigar.
NAV16EA, s. f. vl. Barque. V. Nau et
Nav.R.
NAVIGABLE, ABLA, adj. (navigable,
Âble);BAimiic, BwcA. Navsgabie, esp. Navi-
gabih, ital. Navsgavel, port. Navigable ,
mer, rivière, lac où l'on peut narigoer.
Éty. du lat. navigabilis, de navig et de la
lerm. Mlis, propre à être navigué. V. Nav,
Rad,
NAVIGAIRE , s. m. (navigàïré) ; vatw^-
Tova, MAP». Navsgador , esp. Navegante^
port. Navigatore, ital. Navigateur, qui navi-
gue, qui fait dés voyages de long-cours.
Éty. du lat. naviga^or , ou de navigar ,
moins la désinence ar, et de la term. airs,
y. Nav, R.
NAVIQAR, V. n. (navigà); hayuab, ha-
vMAm, AKAm MB MMM. Navegor, esp. cat. port.
Navigars, ital. Naviguer, aller sûr mer ou
sur les grandes rivières , manosuvres que fait
un pilote sur le vaisseau qu'il dirige.
Ély. du lat. navigars, formé de Nav , v. c.
m. et de la term. act. agsrs , navsm agsrs.
y. Nav, R.
Démès: Navigable, NavigaUmr, Navi*
gation-
NAVIGATION , S. f. (navigatie-n) ; wa-
▼MAsia*. NavsgaHon, esp. Navsgacià, cat.
Navigations, ital. Navigation, art et action
de naviguer, voyage sur mer.
lÈty. du laL navigationis , gén. de tiaot-
gatio, formé de navis et de la term. alto,
ation, action d'aller dans un vaisseau on de
le conduire. V. iVaV|R«
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NAV
Clément d'Alexandrie, attribue Vart de
construire les vaisseaux, à Atlas, roi de Mau-
ritanie. Hérodote en fait honneur à Neptune.
Agatharebides, Slrabon et Pomponius Mêla,
s'accordent à regarder Ëritbras comme l'ia-
irenteur de la navigation. Celte science était
connue du temps de job. Les Sidoniens
commencèrent à se livrer à leurs courses
aventureuses , vers l'an 2700 avant J.-C.
Bornée jusques-Ià, la navigation prit un nou-
vel essor dès que Dédale eut inventé les voi-
les et les mâts, 1301 ans, avant J.-C.
La plus ancienne navigation de long-cours,
dont l'Histoire fasse mention, est celle d'une
flotte Tyrîenneet Egyptienne, qixi par ordre
de Néchao. roi d'Egypte, fil voile de la mer
Rouge, par le détroit de Babe-Mandel, suivît
les bords Orientaux de l'Afrique , doubla le
Cap-de-Bonne-Espérance , et revint parle
détroit de Gibraltar, dans la Méditerranée au
bout de trois ans, 619 ans, avant J.-C.
320 ans, avant J.-C. les Telchines enseî-
gnent la navigation qu'ils avaient apprise des
Atlantes ou des Sidoniens.
20S0 ans , ead. les Tyrrhéniens , anciens
habitants de la Toscane, se livrent à la navi-
gation.
1900 ans, ead. quelques Telchines, échap-
pés aux massacres de leurs ancêtres, appren-
nent aux Grecs la navigation.
1846 ans, ead. Hermès ou le Mercure grec
devient habile navigateur.
1800 ans, ead. les Léliades, font une
science de la navigation.
1808 ans, depuis J.-C. Devaux invente, en
Angleterre, une nouvelle machine propre à
déterminer la longitude et la latitude en mer,
ainsi que l'espace parcouru par un vaisseau.
NAVIGATO0R , s. m. (navigateur) ;
Navegant,CAi. Navigatore, îlal. Navegante,
esp. port. Navigateur, celui qui fait sur mer
des voyages de long-coqrs.
Ety. du lat. navigator, m. s.
NAVIGI ,8. m. vl. Navigio, ital. Navire,
vaisseau. V. Nau,
Éty. du lat. navigium, m. s. V. Nav, R.
NAVIU, s. m. vl. HATBI, HAVBCB, «ATST,
vAvsu. NavUi, anc. cat. Navile, ital. Navi-
re, navires. V. Nav, R.
NAVIRE, s. m. (navire): haviui, prov.
mod. y.Nau, VaiiêtoueiNav, R.
NAVRAR^ V. a. (navra). Navrer, causer
une extrême affliction, accabler de douleur.
NAVRAT , ADA, adj. et p. (navra . àdei.
Navré, ée.
NAT
NAT, dg. Pourtiai>#e, nait.
D'aquel chalibari nay cent chalibarii.
Jasmin.
NAY, Routoir. V. NaL
NATAR, V. Naiar.
NAT8ENSA. vl. V. Ndisiema.
NATSHER, V. n. vl. Naxer, cat. Naître.
V. iVameretiVa(,R.
NAT8SEBIEN, vl. V. Naisiement.
NAY8SBNSA,.vl. V. Naistensa.
NAZ
NAZ, V. Na$.
NAZAI«, s. m. vl. T^ partie du heaume où
le nez était logé. Y. Nas, R.
TOM. Il
NAZ
NAne, dl. Pour narine. Voy. Ndrra et
Nai, R.
NE
NE, part. nég. dg. et disjonct. Ne , anc.
cat. anc. esp. ital. Nem,pori,Ne.
Taleê haunousper bouê ne êoun degus.
Bergeyr.
Ety. du lat. wcc, ni, m. s.
NE , vl. De lui, d'eux, d'elle. V. En.
NE, ^BG, et ses variétés hef, no, aoi, non,
sont autant d'iniliatifs pris du lat. ne , qui
ajoute une idée de négation.
Neutre, de ««.et de u(er| non, l'un des
deux, ni masculin ni féminin.
Necessari, de ne et de cedo , qui ne s'en
va pas. qui ne peut s'en aller, qui est indis-
pensable.
Negoci,Ae neg pournec et de oiium, non
loisir.
Négligeât, de neg pour nec et ûedigo, ne
pas choisir, ne pas soigner.
Nul, de ti, non, et de ulluê, un, non un,
pas un.
NE, pr. réi. vl. Pour en, on élide souvent
le e, et l'on dit : N*en an , ils en ont; N'en
venoun, ils en viennent.
El romanens ne plor. V. 4438.
hea survivants en pleurent.
Hist. Crois. Alb.
NE, Ne, cat. En vJ. signiûe souvent et
comme conj. V. Ni.
NE, s. f. (né), d. bas lim. et mieux hbt.
Pour nuit. V. Nuechei Nucch, R,
Janetoun, que $e ei lié,
loou vous souate una hounape;
Droubé un pau voêlra feneetra ,
Noun fai pae una né de ven,
Vtjaz que la luna es clara,
Pervou counta moun tourmen.
Jeanneton qui êtes au lit ,
Je vous souhaite une bonne nuit;
Ouvrez un peu votre fenéUre,
La nuit est calme.
Voyez comme la lune est claire,
)e vous conterai mon tourment.
Bérpn.
NE,prép. vl. Delà, en.
Éty. de inde.
NE. s. f. d. de Bord. Nuit. V. Nuech.
NE, part. nég. Cette particule est rarement
employée , en provençal , si ce n'est devant
quelque mot commençant par une voyelle :
N'en voulez, n'en voulipas , dans les autres
phrases, comme je n'ai pas dîné , je n'ai pas
peur, je n'y vais pas, elle se sous-entend , Ai
pas dinat, ai pas paour, l'y vau pas.
Elle tient lieu de ne pas, dans la phrase
suivante et semblable :
Vabis es bon, mes que ne sio noubel,
Bcrgeiret.
L'avis est bon quoiqu'il ne soit pas nou-
veau.
Ne tan ne gtfafi,expr. adv, vl, nullement,
rien.
NEA
NEA,adj. ctp. vl.Née.
NEA , s. f. d. de Barc. Neige. V,iVeoti et
JVft,R.
NEA
705
NEANT, â. m. (neân); Niente, ital. iVa-
da, esp. port. Néant , chose qui n'a point
d'être réel, qui ne se conçoit et ne se nomme
que par une négation.
Ety. de l'ital. nienie^ ou du lat. non ens ,
non être.
NEB
NEB, nsr, hkm, radical dérivé du latin
nepos, nepotis, neveu, pelit-ûls, formé de na-
tuspost, né après, selon Festus, patrinatus
posi filium.
De nepos, par apoc. nep; d'oiH : Neps,
Nept-a.
De nep, par le changement de p en 6, neb;
d'où : Neb'Ol Neb-oud, Neb-ouda, Neh-out,
Nebs, Neb-os, Neç-a, Ness-a.
N*EB , d. béarn. Pour noun bous , ne
vous.
NEB, EBA, adj. (nèb, nèbe) , dg. Neuf,
euve. V. Noou.
NEBAR, dl. Pour Nevar, v. c. m. et
Nev,R,
NEBASSADA, dl. Voy. Nevassadaei
Nebl.R.
NE EL, WV9 , iTBT, radical pris du latin
itf6u/a , œ , brouillard , et dérivé du grec
v6<psXr, (néphélé), nuée, ou de vé<po< (néphos),
nuage , d'où nubes , nue.
De nébula, par la suppr. de u et par apoc.
nebl ou neb; doù : Neb-ass-ada , Nebl-ar,
Nebl'ùtfNebl'ada, Neblad-ura, Neblad-is,
Nebl-a, Nebl-as . Nebl-ous , Neblass-a , par
la suppr. du 6 : Neula, Neul-os.
De nehl, par le changement de een i et de
u en ou . nibl ; d'où : Nihle, Niboul, Niboul-
ada, Niboul-ous.
De nubes , par apoc. nub , par le chanj^e-
ment du 6 en v et de uen i, niv; d'où : iVi'v-
ol , NiV'Oul , Nivoul-ada , Nivoul-ar , Es-
nivoul-ar, Es-nivoul-at, Nivoul-as , Ni-
voul-oun, En-nivoul-ar , En-nivoul-at ,
Niv-age, Nit-ola , et par le changement de '
l en r, Nivouras, Es-nivour-ar, etc. En*
nivoul-ir , En*nivoul-it , En-mevoul-ir ,
En-nevoul-iL
De niv . par le changement de o tnou,
niou; d'où : Niou^Nioli Niola , Nios-a ,
Nieu.
De nivoul, par la suppr. du v, nioul; d'où :
Nioul , NiouUa , Nioul-as , Nioul-oun ,
Niour-as, Niour-oun, etc.
NEBLA , s. f. (nèble) ; b^ma, lAttAsu , es -
OAmcs, miVMAOB, wmwA, cbassi|ia. Nebbia, ital.
Niebla, esp. Nevoa, port. Brouillard, brume,
vapeur épaisse qui , sous la forme d'un
nuage , s'étend ordinairement le long des
rivières ou s'arrête sur les hautes montagnes ;
ûg. nuée, troupe nombreuse.
Ëty. du lat. nébula, m. s. V. Nehl, R.
Un couer creigne un regard eoumo un heou.
Fruit la nebta. Suou. Inéd.
NEBI#A , s. f. On donne ce nom h l'efTet
produit par une vapeur à laquelle succède
une grande chaleur qui fait transuder le
miellat de toutes les parties des végétaux ,
ce qui les épuise, fait couler la vigne, dessé-
che le blé, les olives, etc.
NEBI«A , s. f. dg. La rouille de^ graminées
et particulièrement du blé. V. Reôuilh.
NEBIiADIS, 8. m. Sync. de Neblas, t.
c. m. selon M. Gju-cio et Nebl, R. t
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706
NEB
NEBLADURA, 8. f. (nebladùre). Dégât
causé par le brooillard» celui causé parla
gelée se nomme bronissure.
Êty. de neblad et devra. V. Nebl , R.
NEBLADURA, 8. f. Maladie des moutons.
V. Gamadura.
NEBUAR SI , T. r. (si neblâ> En parlant
du ciel» se couvrir de nuages, de brouillards;
bruiner, t. n.
Éty. de nebla et de ar. V. Nebl^ R.
Ce mot est ouelquefois employé active-
ment : Nebldr lair, obscurcir rair.
NEBLA8 y AS8A , S. (neblÂs , àsse) ;
wKUMjkBAM , iisTAs. Gros broulllard, brouillard
épais qui ne permet pas de voir les objets à
quelque distance.
Éty. denehla et de la term. augm. asia.
V. Nebl, R.
NEBLAT , ADA, adj. et p. (neblà , àde) ;
BiNmom, ramAT. Temps couvert de nuages,
nuageux, en parlant des fruits, brouillé,
broui, touche par la nieUée; abortif , et
ironiquement, personne pâle, blême.
Éty. de nebla et de al, ada. Y. Nebl, R.
MHpas ioun chancelant êembliquaH neblat.
Coye.
NEBUAT, ADA, a^j. et p. dg. mqmav,
cABBoviiAT. Rouillé, ée. V. ReauUiouê.
NEBIâE,vl. V.iVe&la.
NEBLOU8, adj. (nebléns); NêbbiosOy
ital. iVe6tUo«o,e8p. port. Nébuleux. Voy.
Neblat.
Étv. du lat. nebuhtuê, ou de ne6Ia et de
ont, litt. qoiest de la nature du nuage. V.
Nebl, R.
NEBODA, s. f. vl. iVe6oda, cat. Nièce.
NEB08,vl. V. Neboî. Neboui et Neb,
Rad.
NEBOT, 8. m. vl. N^fod , cat. Nepote ,
ital. Neveu. V. Neboui.
NBBOUD , ODDA , s. anc. béam.Neves,
nièce. V. Nebout et Neb, R.
NEBOUT, 8. m. (nebôu); Nipote^ ital.
Net. cat. Nieto , esp. Neto , port. Neveu,
fils du frère on de la soeur.
Êlv. du lat. nepoiU, gén. deitepot, m. s.
V. Seby R.
Pichot neboHt , le fils du neveu.
Cardinal nebout y cardinal neveu, cardi-
nal qui est neveu du pape vivant.
NEB9, s. m. vl. Neveu. Voy. Nebout et
Neb, R.
NEC
NEC, Rci, «M, radical pris du latin nex,
neciiy mort violente, massacre , et deri?é du
grecvéxuç (nekus) , qui a la même significa-
tion que vsxpbc (nekros), mort, d'où les
sous-rad. pemiciet , perte , ruine entière ;
neeare, donner la mort.
Dene«are, par apoc et changement du c
en^, neg; (foù : iVe^-ar , Neg-at, Neg-
ada, Neg-adouTy A-negaty A-negat.
De neoj par l'adoucissement du g , nege;
d'où : Nege^ar. etc.
De n«^ , par la snppr. du ^, et le cbange-
entde e en t, ni; d^où : Ni-ar, Niât , etc.
ment
De pemieies , par apoc. pemic; d'où :
Pemie-4au$, ouea.
NEC
NEC, BCGA, t4j. (nèc, èque). Ébahi,
stupéfait, bien étonné.
Ety. du lat. nedut, a, mort, morte , ou de
neXy neciê, m. s.
A restât nec, il n'a su que répondre.
En ?1. ignorant , nigaud , mais , sot , du
lat neiciuê. V. Nesd.
NEG , vl. Ignorant. V. Neci.
NEÇA, s. f. (nèce) ; hwooda, bova.
Nipote , ital. Nièoe , fille du frère ou de la
sœur : Piehota neça , petite nièce , fille du
neveu ou de la nièce. V. Neb^ R.
NEGA, adj. (nèque) , dl. V. iVfci, ia et
Niaie,
NEGALIMENT , S. m. (necaliméiu) ;
racouBonar , AUBCOiiBuuirr, AncovmioBrr.
Exténuation^ consomption. Inanition, fai-
blesse occasionnée par le manque de nourri-
ture.
Ëty. dn née, priv. et de aliment.
NEQ4IJR, V. n. (necalir); momom,
MacasBu, AnQOBUB, KiQfismB. S'exténuer
par manque de nourriture, être anéanti parla
faim, le froid ou la fatigue.
Ety. du lat. née aUre, pas ou mal nourrir.
NECALIR , V. n. (necalir). Rap. am-
coram, aBoosuB, vmqvmmtm. Exténuer.
Ety. du lat. nec^lere , ne pas nourrir. Voy.
Ali, R.
NEGALIT, IDA, IA, acQ. et p. (necali,
ide , ie) ; msqÔaut , Hsgomur , mQVBBiT, m-
cmamn , ambqvsixt , AiiBcoiiavr , Amcovair ,
AMBCAUT. Exténué, anéanti, maigre^ qui
tombe d'inanition, par manque de noumture.
Ëfy. du lat. née alitus , pas ou nud
nourri.
NEGARX, s. m. vl. Nacara^ anc. cat.
anc. esp. Nacchera , ital. Timbale, sorte de
tambour.
BIEGGIO, s.f. vl. ConnaxioD, noBod. V.
Nous, R.
NEGEIRA, 8. f. vl. Misère.
NECESSf radical dérivé du lat. neeesee ,
neeesearius , nécessaire , formé de ne et de
eeeeo, d'où neeeenlae, nécessité.
De neeeue , par apoc. neeeeê ; d'où :
Necesê-ari tNecea-aria, Neeessaria-w^ent,
De neeestitatie , gén. de neceaitaê, par
apoc. neeesiit; d'où : Necenit-ary Necessit'
at, NeceeeitaU, Neceesit-ous ^ Nec-it , NeC'
iera, Nec-is, Nees-eira, Nes$ eesi^oe,
NEGB8SARI, ARIA, adj. (necessàri ,
àrie) ; Neeeetari, cat. Necessario, ital. port.
Neceeario, esp. Nécessaire, ce dont on ne
peut se passer pour vivre, dont on a absolu-
ment besoin.
Ëly. du lat neceMartuf, m. s. Y. Neceti ,
Rad.
NECE88ARI , S. m. Ce dont on ne peut
se passer, ce qui est d'absolue nécessité.
méin) ; Necettariament , cat. /feee#earia-
inen(e,ttal. esp. port. Nécessairement, par
un besoin absolu, infailliblement.
Êty. de neceeearta et de merd , d'une ma-
nière nécessaire, indispensable. Y. Neceee,
Rad.
NEGE88ITAR , V. a. (nécessita); voubçab.
Neeestitare, ital. NeeesUary cat. esp. Necee-
sitar, port. Nécessiter, rédnire k la nécessité
de faire quelque chose.
NEC
Éty. de meessiiat et de or, réduire k bP
nécessité. Y. Neeess, R.
NECESSITAT, s. f. (nécessité) ; Necêe-'
sità, ital. Neeesidady esp. Necessidade,
port. Neeesdtaê , cat. Nécessité , ce qui est
nécessaire, indispensable, ce à quoi il est
impossible de se soustraire ; état de celui qui
n'a pas les choses nécessaires à la vie; besom.
Ety. deneeee#ttolt#, gén. de neeesiitas,
m. s. V. NecesSy R.
De nécessitât , de nécessité , nécessaire-
ment.
BIEGESMTATS, S. f. pi. (nécessitas).
Nécessités, les besoins de la vie. Y. Besoum
et Necess, R.
NEGE88ITOU8,OIIftA, adjj. (necessi-'
tous, ôuse); Necessitoso, ital. Nécessiteux,
euse, qui est dans une extrême détresse, qui
manque des nécessités de la vie.
Éty. de necetfitot et de ont. Y. Necess ^
Rad.
NEGBA , s. f. (nét»e), d. bad lim. lièc&r
Y.lfec^etJiriie.R.
NEGHERIR, Y. iVeeattr et Ali, R.
NEGHERIT, Y. Necalit et AH, R.
NEGHOUN , s. m. (netsôu) , d. bu limf.
Allumette. Y. ^rotioiieta, Muwieta et Mue,
Rad.
NECH0T, UDA , adj. et p. dg. Né, ée.
Y.iVraû#nlet2fal,R.
NEGI, IA, a4j. (nèci , nècie); ntM»
iVecto, esp. Neseio. port. Neci , cat. NiaiSy
nigaud, imbécile. Y. Niais.
Ety. du lat. neeeiiie , ignorant, qui ne cou»
naît pas, de neecire, ignorer. Y. Sab , R.
Es nesei de sa femna , dl. il rafoUe de s»
femme.
Unpaure ned, un pauvre innocent.
Nisada de necis , nichée de fous.
NEGIARDARIAS, S. f. pi. (nedaidaries);
KutAMOAMAi, MAjAHADAs, dl. Niaiseries, ba-
gatelles, sottises.
Êty. de nei« et de ardarias, Y. Sah, R.
NEGIA8 , s. m. (neciàs). Au^. d^r. de
neft, gros nigaud, gros imbéale. Y. Sab,
Rad.
NEGIERA, s. f. vl. RBKBmA , oMinu,
msmTBA, imTtuaA, ■miWA. Resoin , disette,
nécessité. Y. Necess, R.
NEGiE8,s. f. vl. mcBVAT. Ignorance,
sottise. V. Necige et Sab, R.
NBGIETAT , S. f. vL V. ^ecies et Sab ,
Rad.
NEGIEZA , vl. Y. Nescies.
NEGIGE, s. m. (necidgéjf; matam*, dl«
■BMtoB. Imbécilité, simplicité, bêtise.
£ty.Y.iVeciet5a6, R.
NEGISet
NEGIT , IDA , adj. (necit, ide). Pressant,
urgent, qui ne permet pas d'être ôiBkté ; né-
cessaire, indispensable. Y. Necess, R.
NEGIfCHOS , adj. vl. mmMo. Négli-
gent, paresseux.
NEGOUI^, s. f. (necôule). Nom nicéen
du moyen duc ou hibou commun, Y. Pii^oii-
mejan . et à la chouette ou grande chouette.
Buff. Y. Machota.
NEGOURIMENT, Y. ilneeoiiriinenf.
NEGROLOGIA, S. f. (necrouloudgie^ ,
Necrologia , cat. esp. ital. port. Nécrologie,
histoire ou liste des morts.
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NEC
Ëtj. da lat. iuerologiaf dérivé du grec
vexp<K (nékros) , an mort , et de Xo^oc (logos),
diécoars ou livre.
NEG8, 8. etadj. vl. Bègue, bredonilr
leur.
NECTACIO, 8. f. vl. Jonction , attache.
V.iVoiw,R.
NECTAR , 8. m. ( nectà ) ; bomou , bt-
FoocBAs. Nectar, cat. Nettan, ital. Nectar,
eap. port. Neeklar, ail. Nectar, Inreuvage
dea dieux, aelon les anciens; Og^ liqueur
.excellente.
Éty. du lai. nectar, dérivé du grec vexrap
<nektar) , formé de v^ (oè) , négation , et de
îktctvu) (klcinô) , tuer.
NEB
tœo , a«g. vl. Pur. V. Neie.
NBD,vl. V. iVel.
NEDA, s. f. (nède). V. Nedaire.
NBDA, s. f. (néde). Mouette, poule
d'eau. Ca3t. V. Gabian et Fumée.
NEDAIRE , s. m. (nedàîré). Nageur.
NEDAR, V. n. (nedé). V. Nada, Na-
daire , Nadar et Nad , R.
Éty. du grec veiSw (neuô) , nager.
NEDE, adj. vl. m», hbsis. Pur, net.
V.iV«(,R.
NEDBÀ , adJ. r. vl. Nette , pure. V. Ael ,
Rad.'
NEDEIAMENT^ 8. m. vl. pbbbjaéisii.
Pureté, purification. V. Net, R.
NEDEIAR, V. a. vl. nmMAm. Nettoyer,
purifier. V. Netegear et Net.R.
NEDEIAT , ADA , adj. ci p. vl. Nettoyé.
V.NeUgeateiNet\Vi. ■
NEDEJAR, et
NEDE8A, vl. Nedesa, cat. V. NeUxa.
NEDETAR , vl. V. Netegear.
NEDEZA , 8. f. vl. Nedesa , cat. Pureté ,
netteté, propreté , et adj. nette, pure. Voy.
Net, R. '
NB0OUN, 0UN4,adj. (ned6un,ôune).
Mouillé, ée.Aub. ' ^* /
PÎBF
NEP, 8. f. (nèf) ; Nave , iul. esp. port.
Nef, c'est dans uneép;lise la première et la
plus grande partie qui se présente en en-
trani par la principale porte ; elle est sépa-
rée du chœur par un jubé ou par une sim-
ple clôture.
Éty. du lat. navis, m. s. V. Nav, R.
NEP,8.f.vl. Neige.
NEFA, s. f. (nèfe). Nuage, particulière-
ment celui que les pécheur^ de Marseille
appellent aî|f .
Ëty. du grec vs^oc (néphos) , nuage , nuée.
NEFA, 8. f. vl. Niffa , iial. Le gros du
bec d*un oiseau de proie , l'endroit où sont
les narines et la cire.
Om apeUa qefa o iera
Lo groi del bœ ou las iiar# §o.
Deudes de Prades.
Sue M. Raynouard traduit ainsi :
n appelle nèfe ou êde, le gros du bec
oh les narines sont.
Le mot iera, en lat. cera, en français
dre» désigne une membrane , ordinaire-
NEF
Baent colorée qui recouvre la base du bec
de plusieurs oiseaux.
NErLA,s.tei
NEFUER, S. m. V. Neepau, Neepier
eiNesp, R.
NEFRETIQUB , ICA, adi. (nefreUqué ,
ique) ; Nefrelie , ica, cat. Jfefritieo, esp.
ital. Nephritico, port. Néphrétique, qui ap-
partient aux reins : Coulica nefretica j coli-
que néphrétique.
Ëty. du lat. nephriticuê, m. s. dérivé du
grec, ve^ppoç (néphros), néphritis , rein.
NPO
NEÇ, m, pRT, radical dérivé du latin,
negare , nego , negatum , nier , désavouer ,
refuser , empêcher , formé de fie et de ago ;
d'où les sous- radicaux negatio , négation.
De negare , par apoc. neg ; d'où : He-
negable , N^g^ole , Neg-adour , Neg-ar,
Neg-at , Renegada, Re-negat , Re-negar ,
Ab^negar , De-negà , De-negar^ De-negat,
Re-neg-adoo , Re-neg-aire,
De negatùmie , gén. de negatio , par apoc.
négation et negat ; d'où : Negat-if, iva ,
Négation , Ah-1^egation , Re-ne^,
De neg, parsuppr. du^, et changement
de e en i , ni; d'où : De-niar , De-nt-al ,
De-ni-et, Re-nega-ment, et par le change-
ment du ^ en y : Ab-ney^r , Re-nec , Re-
nan , Re-nou , Re-nûer$ , Re-ni-eu , Àe-
no-ier, Re-nou-ier ^ il6-fin , An^nij-ar,
Am-néy-ar.
NEGA-comt , 8. m. (négue*tch!ns) ; «ma-
foi, en langued. Bachot, petit bateau fort
étroit et très- court, particulièrement destiné
à l'usage des rivières : tignoUe ou tUlote.
Ély.?
NEGA-roL, 8. m. (nègue fol), dl. Un
batelet. V. Nega^ckins»
NBGARLE , ARLA , adj. (pegâblé , àble) ;
NegahUe, ital. Negable, esp. cat. Negavel,
port. Niable, qui peut être nie, qu'on peutnier.
Éty. de negar et de able. V. Neg , R.
NEGÂDÂ , s. f. (negàde) , dl. Un noyon ,
terme de jeu de mail. On fait un noyon lors-
qu'on pousse la boule au-delà des bornes
du jeu.
NEGADI9, s. m. (negadis); «koatboii.
Champ marécageux, humide, sujet à être
submergé.
NEGADOUR, S. m. (negadoù) , dl. Ce-
lui qui se noie ; celui qui devrait être noyé
ou qui mériterait de l'être.
$iy. de negàd et de oiir. V. Née, R.
NEGADOUR , s. m. dl. wmcAmm. Nega-
dor , cat esp. Negatore , ital. Celui qui nie
une dette.
Ély. de Neg , R. et de adour.
NEGAIRE , vl. V. Negadour.
NEGAil, V. a. (negâ) ; ihab. Negare ,
ital. Negar , esp. port. cat. Nier, regarder
comme faux ce qui était donné pour vrai ;
ne pas reconnaître une dette qu'on a con-
tractée , refuser.
Éty. du lat. neaare , m. 8. V. Neg, R.
NEGAR , V. a. (negà) ; iimbab , hiak ,
HESAM. Annegare , ital. iineaar , esp. port.
Negar, anc. cat. Noyer, faire périr dans
l'eau on dans quelqu'aulre liqueur; inour
der , délayer dans une trop grande ^antité
de liquide.
NEG
707
Ety. du lat. neeare , faire périr. V. Nu ,
Rad.
NEGAR 8B, V. r. m msBAB, m biab.
Anegane, esp. Se noyer, périr dans Teau ;
être entraîné par Teau.
NEGA-ROUMIOU , 8. m. (nègue-roo-
miou ). Vieux bâtiment qui manque de plu*
sieurs de ses agrès.
Ély. Par allusion à ceux qui servent aux
pélenns turcs qui vont à La Mecque , dans
lesquels ils font souvent naufrage : Nega
roumiou, signiQe, noyé ermite.
NEGAT , ADA , adj. et part, (negà , àde).
Nié, iée , qu'on a déclaré ne pas savoir , ne
pas devoir.
Éty. de Neg, R. et de at.
NEGAT, ADA, adj. ei S. (negà, àde);
MvoBAT , «AT , imjAT, i»oAv«. Noyé, éc ; qui
est mort dans l'eau par l'efiei de la submer*
sion.
Ëty. du lat. mcatue , tué , mis i mort.
V. Nec , R.
Nous croyons devoir faire connaître ici les
conséquences graves qui sont la suite néces-
saire d'un préjugé généralement répandu ,
relativement aux noyés, on a cru, pendant
longtemps, et beaucoup de gens croient en-
core, que c'est l'eau qu'ils avalent qui est
cause de leur mort , et parlant de cette er-
reur ils les suspendent par les pieds pour la
leur faire rendre , et font àin^i périr d'apo-
plexie ceux qu'ils prétendent secourir.
Les soins que l'on doit donner à un noyé,
9près l'avoir retiré de l'eau et dégagé de ses
vêtements, consistent è le coucher dans un
lit chaud, s'il est possible, à le réchauffer par
tous les moyens possibles, à lui frictionner
la poitrine et même tout le corps ; à souflDer
dans sa bouche avec un tube ou des souf-
flets, i lui donner de^ lavements avec fa
fumée de tabac, lui faire inspirer des va-
feurs irritantes, l'alcali volatil par exemple.
I faut continuer longtemps remploi de ces
moyens , ei ne pas se décourager trop tôt :
on est parvenu quelquefois à en rendre à ta
vie après plusieurs heures de mort appa-
rente. V. le Manuel sur les iecoun à don-
ner aux noyés , par Orfila.
NEGATEOU , Avril. Y. Nagadie.
NEGATIF , ÎVA , adj. (négatif, ive) ;
Negativo, ilal. esp. port. Negatiu , cat.
Négatif, ive, qui nie, refuse , sert 2i nier.
Êty. du lat. negativus. V. Neg , R,
NEGATIO , vl. pfeaaci^ , cat. V.
NEGATION ,8. f. (negatie-n); hmatibii.
Negazione, ital. Negacion , tsp, Negaç^o^
port. Negacià, cat. Négation , il est oppose
a affirmation ; particule qui sert à nier.
Ëty. du lat. negationis , gén. de negatio.
V. Neg, R.
NEGATIU , |TA , adj. vl. Negatiu , cat.
V. Négatif.
NEOATnrA , s. f. (négative) : Negativa,
ital, esp, port. cat. Négative , proposition ,
particule qui nie ; refus , il se tient sur la
négative. V. Neg , R.
NEGATIVAMENT, adr. (negativaméin);
Negativament , cat. Negativamente , ital.
esp, port. Négativement , d'une manière né-
gative.
NEGEA , 8. f. (nèdje), V. Neou et Nev,
Rad.
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708
NEG
lyEOBAR, T. n. (nedlja). Y. Nevar.
Eiy. du lat. ningere. V. Nev, R.
NEGEOUS , OIJfiA, adj. (nedjéus, ôuse) ;
Nevoso, #a, cat. esp. NtvicoiOy ilal. Nei-
geoi, euse^ chargé de neige, temps nei-
geux.
Éty. du lat. nivosu$, V. iVeo, R.
Annada , negeousa , alxmndousa,
NEGLEGHOS, adj. vl. nousoi, «b&b-
cBos. Négligent, paresseux. V. Négligent,
Éty. du lat. neglectus, m, s. Y. le^, R. 2.
NEGLIGEN , fl. Y. Négligent.
NEGUGENGI , S. f. (neglidgèinci) : im-
«UOBRCIA , HBGUGBWÇA , miCUOSnA. NcgH'
genza y ital. Negligencia, esp. port. cat.
Négligence, défaut de soin, d'application;
extérieur, mise négligée.
Éty. du lat. negligentia. Y. Négligeât
et Ltg, R. 2.
NEGUGENGIA, Y. Negligenci.
NEGLIGENT, ENTA, adj. (neglidgèin,
èintc) ; iibguobaibb. Négligente, ital. esp.
port. Négligent f cat. Négligent, ente, qui
manque de soin, d'application.
Ëly. du lat. negligentii , gén. de negli-
gens.V, Leg,K.2.
NEGUGENTAR, V. n. (neglidgeintà).
Négliger , mettre de la négligence.
£(y. de négligent et de la term. acL ar ,
faire le négligent. Y. Leg, R. 2.
NEGUGENTIA, 1^1. Y. iVe^It^ftid et
Leg, R.2.
NEGUGET, s. m. (neglidgè). Négligé,
état , mise , costume d'une personne qui
n'est pas parée.
NEGLIG08, adj. vl. Négligent. Yoy.
Neglechos, Négligent et Leg, R. 2.
NEGOCI , ubaoijci , radical dérivé du
latin negolium, negotii, négoce, occupation,
afiEûre ; formé de nec et de otium , point de
repos.
Du lat. negotium , par apoc. ne^oft , et
Sar le changement de f en c, negoci; d'où :
(egoci , Negoci-able, Negoci-aire, Négoci-
ant, Negoei-ar , Negoci-at , Negoci-ation,
Negoud-aire^ Negouci-ar; parle change-
ment de 0 en ou, negowi, et les mêmes
mots que par Negoei,
NEGOCI , s. m. (negôci) ; hbsomi, tbatk.
Negoiio, ital. Négocia, esp. port. Negoci,
cat. Négoce , commerce, trafic de marchan-
dises ou d'argent; embarras, tracas; vl.
affaire.
Éty. du lat. negotium , m. s. Y. Negoci,
Rad.
NEGOCIABUS , ABLA , adj. (negou-
ciàblé, àble); iksoijciabu. Négociable, cat.
Négociable, qui peut se négocier.
Ëty. de négociât et de ahU , propre à
être négocié. V. Negoei, R.
NEGOCIAIRE', Y. Négociant.
NEGOCIANT , 8. m. (negouciàn); m-
600C1ABT • cotnamçAHT , UAmcwuLKD. rfegO'
jKtaïUe, ital. Négociante, esp. port. Négo-
ciant , qui négocie, commerçant, qui fait le
conimerce, marchand, qui achelte, qui vend.
Éty. du lat. negotiantii, gén. de nego-
tiam. Y. Negoci, R.
NEGOGIAR , V. a. et n. (negoucia) ;
maoooAa, «mATKAB, coramcAB. Negoxiare,
ital. Négociât, esp. port. Négocier, trafi*
NEG
qoer; négocier une lettre de diange, la céder
ou la transporter à ua autre.
Éty. du lat. negotiati, ou de Negoci ^
R. et de at.
NEGOCIATION, s. f. (negoncîatie-n] ;
«BooociATmi, KBooociATio». Negociaciù, cat.
Negoxiasùme , ital. Negoeiacion, esp. Ne-
goeiaçào, port. Négociation, l'art et l'action
de négocier les grandes affaires, les affaires
publiques et même les affaires particulières.
Éty. du lat. negotiationis , gén. de iie^o-
tiatio, m. s. Y. Negoei, R.
NEG08SI, vl. Y. Negoei.
NEGOUCIAIRE , 8. m. (negouciàïré).
Y. Négociant et Negoci, R.
NEGOUCIAB , Y. Négociât et Negoci ,
Rad.
NEGR , «iM , radical dérivé du latin
niget, nigra, nigtum, noir, noire, que
Isidore fait venir de niget : Quasi nu-
higet , quia non setenui , $ed fueco coo-
pettuê est: unde et iiu6t/ttiii diem tettum
dicimuê. ]. Scaliger , le dérive du grec
vsxp^c ^nekros), mort; nam mortui atti.
De mgtum , par apoc. et changement de
t en e , negt ; d'où : Negt^e , Negt-a ,
Negr-au, Negr-etsa, Negr-egear, Negt-
e$it, Negr-etit, Negt-eti-men, Negt-iat,
Negt'iet, Negt-ilhoun, Negr-in-eou, Negt-
ot, Negt'Oun, Negt-aur , Negt-uta, En-
negt'it, En-negr-it , En^negt-at , En-
negt-at, En-negf-esit , Negre-pu , Negt-
exit.
De nigtum , par apoc. nigt; d'oiH: De-
nigt-at, Nigt-e, Nigr-itia, Niet, Niet-a,
De-niat-at, Eê-niet-at, Niet'Oun, Niet-
oui, Nieyt-a, Nieit-oun, Niet-ada.
NEGRA, s. f. (nègre). Nom bas lim.
de la puce. Y. Nieta et Negt, R.
Couquin eoumo uno negra , coquin, po-
lisson.
NEGRA LA , 8. f. Nom qu'on donne ,
dans le département des B.-du-Rh. à la
marne terreuse, mêlée de tourbe et de limon.
Ëly. A cause de sa couleur. Y. Negt, R.
NEGRA-PELISSA, s. f. (négre-pelisse),
dl. Terme injurieux pour les femmes dont
le teint est brun.
NEGRAU, AUDA , adj. (negrâou,
àoude) , d. bas lim. Negtal , cat. esp.
Noirâtre.
Ety. Y. Negt , R.
NEGRAU, 8. m. (negrâou), dl. Noiraud.
y. Negt, K.
NEGRE, EGRA, adj. (negré, égre) ;
Negto, esp. port. ital. Nègre, cat. Noir ,
oire, qui est de couleur noire ou qui en
approche; livide, meurtri; sombre, obscur.
Éty. du lat. m^er,ntyra, m. s. \.Negt,
Rad.
NEGRE, s. m. Le noir, la couleur noire.
Negte de fum , noir de fumée.
Le noir qui est une couleur de deuil parmi
B0U8 , est un signe de réjouissance chez
les Japonais.
NEGRE LOU , 8. m. Un des noms lan-
guedociens de la macreuse. Y. Mactuea et
Negt , R.
NEGRE , NEGRE88A, 8. (néffré, ésse);
ort. Neget, ail.
Negto, ital. esp. port,
rre , négresse , éthiopien , nauiiam uc
rique du côté de l'Océan ; celui du côté
NEG
de la Méditerranée porte plus particalière-
ment le nom de More.
Éty. du portugais, tie^ro, noir, è cause
de la couleur de ce peuple, que les Portugais
découvrirent les premiers, dans le pays qu'ils
nommèrent par la même raison Nigntie. Y.
Negr, R.
« La traite des Nèçres fut légalement ao-
torisée , d'abord en Espagne , sous le minis-
tère du cardinal Ximenez et sous l'empereur
Charles-Quint, à l'époque du pontificat de
Léon X. Elle le fut en Angleterre, sous le
règne d'Elisabeth , et en France, sous Louis
XIII ; sous le prétexte que les Noirs n'étant
pas Chrétiens, ils ne pouvaient pas prétendre
à la liberté des hommes.
L'abolition entière du commerce des Nè-
gres, ne fut obtenue en Angleterre, qu'en
1807 ; elle le fut par le fait, en France, pen-
dant la révolution, et définitivement consacrée
en 1815. Yirey, art. Nègre, Dict. Se. Méd. »
C'est en 1517, que commença le traite des
Nègres , sur les côtes d'Afrique , pour la
culture des terres d'Amérique.
NEGREGEAR, f . n. (negredjà) ; mmuah,
BirRBAïuii , «B«mBJAm. Negtejat , cat. porU
Nefteat, esp. Negteggiare, ital. Paraître
noir, tirer sur le noir, rembrunir, devenir
brun , noirâtre.
Ëty. de nègre et de egeat, se faire noir.
Y. Isegt, R. ou du lat. nigtttcete, m. s.
NEGREIAR , vl. Y. Negtegeat.
NEGREJAR, vl. Y. Negtegeat.
NEGREPUT, s. m« (negrepû). Noai
qu'on donne , aux environs de Toulouse , au
Nerprun. Y. Àiguespouncha ei Negt, R.
NEGRESIR, dl. Y. Ennegrit.
NEGRE8I, IDA, adj. et p. vl. Noirci, ie.
Y.iV^5'r,R.
NEGRETAR, vl. Y. Negtegeat.
NEGREaaiEN , S. m. vl. Noirceur, pein-
ture en noir, qualité de ce qui est noir, noir-
cissure. V. rfegt, R.
NEGREUR, vl. Neatectt, esp. Y. En-
negtit, Negtegeat et Negt, R.
NEGRIAR, d. m. Yoy. Negtegeat et
Negt, R.
NEGRIER. 8. m. (negriè). Négrier, vais-
seau employé à la traite des nègres.
Éty. de negte et de ter. Y. Negt, R.
NEGRILHOUN , OUNA , S. (negrilléan ,
éune) ; «smita. Négrillon , onne , petit nè-
gre, petite négresse. Y. Negt, R.
NEGRILHOU8, OUftA, adj. dg. Yoy.
Negrineou.
NEGRINEOU, ELLA, adj. (negrinèou ,
inèle); moMUMv*. Noirâtre, de couleur
sombre.
Éty. de tif^ff et du dim. inel. Y. Negt,
Rad.
NEGRIR, Aub. Y. Ennegtit.
NEGROMANdAN, vl. Y.iVs^OMan-
tic.
NEGROMANTIG, adj.vl. moBOWApriâw,
msmoMANciA. Negtomantic , anc. cat. Nigto-
mantico, esp. port. Nécromant, nécroman-
cien.
Éty. du lat. nectomantieui, m. s.
NEGROR , s. f. vl. MOMu. Negtot, cat.
esp. anc. Obscurité, temps sombre, noir-
ceur. Y. Negtout.
Éty. du lat. iit^ror, m. s. Y. Negt, R.
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NEÇ
NBGROUN , OIINA , adj. et 8. (negrôuD,
ôune) ; Negret^ cal. NegriUo , esp. Negretto,
ital. Noiraud , aude : Figa negrouna, figue
noire bu grasse.
Êty. de nègre et du dim. ùun. Y. Negr^ R.
NEGROUN, s. m. (uegroun). Un des
noms du canard morillon. V. Mourilhoun
et Negr,R.
NEGROUN PICHpT, s. m. Petit mo-
rillon , à Berre.
NEGROUR, s. f. (negrôu) ; mMMmA.
Negrezia, ïlal.Negregura, esp. mod. port.
Negror, cat. anc. esp. Noirceur, couleur
noire, ne se dit guère qu'au figuré; tache
noire I salissure, noircissure.
Ély. du lat. nigror, m. s. V. Negr, R.
NEGRURA, Negrura, cat. \,Negrour
eiNegr^ R.
NEGU, vl. pr. ind. Negu, cat. Aucun.
V. Degun.
NEGUAR, vl. V. Negar.
NEGUEIS , vl. V. Neis.
NEGUEIS , conj. (neguèîs). Et même.
NEGUETSH , vl. V. Neiê.
1VEGUITOZAMENT, adv. vl. Négli-
gemment. V. Leg, R. 2.
NEGUS, pr. indéf. vl- waimo» . mbsvi,
mut. Negû eiNingûf caL Ninguna, esp.
Nehun, port. Nessuno, ital. Nul, aucun.
V. Degun.
Êty. du lat. nee-unue.
NBH
NEHES8AN, vl. Us on elles noyassent.
NEI
NBI, EIA, adj. vl. Né, née. V. Nat, R.
NEI, s. m. (nèï), d. lim. Aujourd'hui.
V. Hui.
NEIAR,vl. y, iVe/ar.
NEICHENftA, d. m. V. NaUiêma.
NEICHER, d. m. V. Naiêêer.
NEIBN,v]. V. iVten.
NEIENT , vl. Pour Néant , v. c. m.
NEIENZ,vl. Rien.
NEIS , vl. troisième pers. du sing. du
parfait simple, dena<c<r, nsdtre. Il ou elle
naquit.
NEIS , adr. vl. minmis , HsoiniTMi , rbish ,
HBvt, iraiM. Même, jusqu'aux , aussi , encore.
Ëly. du lat. in-ipso.
NEISAR , V. a. (nelsà), dl. Rouir le chan-
vre. V. Naigear et Ifaiar.
NEISH, vl. Nuit. Voy. Nueeh et Nuech,
Rad.
NEI8S, conj. vl. Même. V. Même.
NEI8DN , UNA, adj. f 1. Aucun , une. V.
Degun et Un^ R. *
NErr, s. t (nèît), dl. Pour nuit. V. Nuech
tiNu€ch,B.
Teu n'«y rap dt rtpms ny It jour ny b neft
htê songes itt* Sa» pMM laleu qa'yea son aJ lett.
Bcrgoin^.
NBITA, 8. f. vl. PcUte 611e, descendante.
NEJ
NEJAyPour neige. V. Neou,
NEJAR , Noyer et nier. V. Negar.
NBJAT,Noyé.V.iVe^.
NEL
NEI.
NELEGH, vl. V. iValei^.
NELECHOS,adj. vl. Négligent, coupa-
ble, criminel, indifTérent. Y. Legt R. 2.
NELEG , s. m. vl. Hs&sio , maMMÊT , muo ,
«ALBO , mUCH , IfBLST , «ALBCB. Mal , fdUte ,
tort, injustice, négligence ^ indifierence. V.
Leg,R.2.
NELEIG, vl. y. Neleg et Leg, R. 2.
NELEIT, vl. V. Neleg,
NELBT, s. m. vl. V. Neleg.
NELEX, conj. vl. Même, peut-être.
NEM
NEMBRAR, vl. V. Membrar.
NEBIBRE, Alt. de Membre.y. c. m.
NElliES,adv. vl. «bmps, hbm. Trop, mieux,
beaucoup ; moios, excepté , sauf.
Éty. du lat. nimit, m. s. V. Aftti, R.
NEMIG, vl. V. Enemic et Am, R.
NEBlPS,vI. y.Nemei.
NEMS.et
NEMLSE, nom de lien, vl. mMu, hsm.
Nismes.
Éty. du lat. nemautui.
NEBIZE, W.Nmte.
NEN
NEN, Pour n'en. V. En.
NBNA , nom de femme (néne). Sync.
de Magdalena, v. c. m.
NBNA, s. f. dl. Poupée: Fat de nenaê,
elle fait des poupées. Y. PUeia.
Faire nena, dormir , terme de nourrice.
Ély. du lat. nena, petite fille.
NBNET, s. m. (nené), dl. Petit poupon ,
nain, nabot. V. Nanet.
Ëty. Alt. de Nanet, v. c. m.
NENGU , vl. Nengû, cat. V. Negui.
NENGim,UNA, vl. Pour aucun. Voy.
Degun et Un, R.
NBNGUS,vl. V.Depun.
NBO
NEO,8. f. d. vaud. J^eige. V. Neou et
Nev, R.
NEOLINA , 8. f. vl. Brouillard , nuée. V.
Nub, R.
NEOBiBNIA, 8. f. vl. Neomenia, port,
cat. esp. Néoménie» nouvelle lune, on le di-
sait particulièrement d'une fêle que les an-
ciens célébraient à chaque nouvelle lune.
Éty. du lat. neomenia, m. s. dérivé du grec
veo(i7^v{(x (néomènia) , formé de véo< (néos) ,
nouveau, et de (i>{vv) (mené), lune.
NEOU, s. f. (nèou); mBosA. iVt^«, esp.
Neve, ilal. port. iVini, cat. Neige, vapeurs
aqueuses gelées dans Falmosphere tombant
ensuite en flocons blancs.
Êty. du lat. nivie. V. Nev, R.
La negea vau de fumier
Mai que noun gelé d'en darrUr.
Keppler est le premier qui ait remarqué que
les Oocona de neige forment une étoile à six
rayons.
NEO
709
Tountha de neou, Ummha neou , il neige.
La neou apreeped, la neige couvre la sur-
face de la terre ; La neou fai eola, d. bas
lim.
Negea de février
Mie fumier.
Negea de iochjoun, maire de la terra,
De ioch Jours en lai, mairastra.
$oUo aequa famé, e eoiio nevepane.Vr. ilal.
Sous l'eau faim, sous la neige pain.
NEOU,dg. Pour neuf. V. Noou, Nou-
veou et Nov, R. 2.
NEOULA , s. f. (néoule), dl. V. Bleeta.
NEOULAS, s. f. pi. (nèoules); moomAi.
Hosties , oublies , gauflres , pâtisserie très-
mince cuite entre deux fers.
Ëly. du lat. nihilum, chose de rien.
NBOUIilBR, s. m. (neoulié}; MsooBiu.
Moule à hosties.
NEOURAS, d. m. y. Neoulas.
NBOURIER,d. m. V. Neoulier,
NEOUS8ADA,s. f. (neoussàde), dl. Pe-
lotte de neige. V, Peloutoun eiNev, R.
NEP
NEPHRETIQUE, ICA, adj. (nephreti-
(]ué, ique), et impr. RBvmATi^oB. Nefritieo,
ital. esp. Nefretieo, port. Néphrétique et né-
phritique, il se dit des douleurs de reins et
des remèdes propres aux maladies de ces
organes.
Ëty. du lat. nephriticus, dérivé du grec
veippbc (néphros) , rein , et de la term. ique ,
ica.
NEPS, s. m. vl. umm; Neveu.
Ély. du lat. nepoê, m. s. V. Neb, R.
NEl^TA, s. f. Tl. HSTtA. iVeto, cat. port.
Nieta, esp. Nièce. V. Neça.
Ély. du lat. neptis. Y. Neb, R.
. C'est aussi le nom d'une plante médicinale.
V. Herba deii cati.
NEPTUNA , s. m. (neptùne) ; Nettuno ,
ital. Neptuno, esp. Neptune, le dieu de la
mer, selon la fable, et poétiquement la mer
elle-même.
Ëty. du jat. Neptunuê.
NEQ
NBQ.y.iVec.
NBQUALIT, IDA, Y. N ecalit ti Ali,
Rad.
NEQUEDONC, conj. vl. mbqi»bv*c. Ce-
pendant, néanmoins, toutefois.
Ëty. du lat. nequando, m. s.
NEQUEDUNG, vl.Y. Nequedone.
NEQUBLIR, y. Necalir et Ali, R.
NEQOELIT, IDA, Y. NecalU et ^It,
Rad.
NEQUERIR , y. Necalir et Ali, R.
NEQUERITy y. Necalit et Ali^ R.
NER
NBR, vl. Pour neer,en sera.
NER, adj. vl. nu. Nero, ital. Noir;
fâché, triste, chagrin. Y. Nègre et Negr,
Rad.
NBRAQUB8 , BSA , 8. (neiiqoés , ése) 4
dg. Habitant de Nérac.
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710
NER
NERBI, dl. V. Nervi ùiNerv, R.
NEREIDA8 , 8. f. pi. (nereîdes); Nereidt ,
i\i\. Nereydaê , esp. port. cat. Néréides,
divinilés fabuleuses que les payens croyaient
habiter dans la mer » elles fiaient filles de
Nérée.
Éty. du lat. nereidet, dérivé du grec ^t^çhç
(néros), bumide^ dérivé de vxu) (naô), couler,
ou de vep^ (nero) , qui signifie eau en grec
vulgaire, selon M. d'Anse de Villoison, d'où
le nom de nerion, que porte le laurier rose »
parce qu'il croit le long de la mer.
NERET, s. m. (neré). Néret , espèce de
raisin connu dans le Haut-Languedoc.
NERF, s. m. (nèr) ; mni, nufii. Nerf.
On confond presque toujours, dans le
langage ordinaire, les tendons sous la déno-
mination de nerfs. Le nerf, proprement 4it ,
eslun corps allongé, cylindrique , mou, et est
Vorgane de la sensibilité. Le tendon au con-
traire, est presque insensible; il est dur et tient
d'un côté à un muscle et de Tautre à un os ,
quMI fait mouvoir quand le muscle se con-
tracte; c'psl une espèce de corde. V. Nervi.
307 ans avant J.-G. Herophile avait déj^
écrit sur l'usage des nerfs.
Nerf, se dit fig. pour force et vigueur.
Nervi'del-taloun, dg. tendon d'achille.
NEROlél , s. m. (nerôli). Nérqli , essence
de fleur d'oranger.
NERTA , s. f. (nèfte) ; hiikta, «THTm ,
■njmrvA. Myrte , myrte commun , Myrtûs
communis, Lin. arbrisseau de la famille des
Myrtes, commun sur nos côtes maritimes;
on en distingue plusieurs variétés.
Éty. Nerta, est une altération de myrtuê.
Nerta pichola , petit myrte on myrte de
Sarente.
Nerta à fiourdoubla, myrte à fleur pleine,
selon Gassendi, Vita Pdretcit, p. 111, c'est
à l'illustre Peyresc qu'on doit cette variété,
qu'il trouva auprès du village du Gastelet et
qu'il perpétua ensuite. V.Qar.ilf yrtuf, p. 323.
L'odeiir suave du myrte et 3a verdure per-
pétuelle l'ont fait distinguer chef les peuples
de la plus haute antiquité. Le^ Hébreui en
portaient des rameaux dans les fêtes de$ taberr
nacles, et les Grecs le consacrèrent à Vénqs.
NERTA , s. f. Est aussi le nom qu'on
donne , dans le dépurtenient de Vaucluse et
h Niâmes , au sumac des corroyeurs. V.
Fauvi,
NERTA8 , 8. m. (nertâs). Lien planté
de myrtes.
NERVy nmmr, radical prjs du latin nervue^
nervi, nerf, et dérivé du grec veopov(neuron),
m. s. par la transposition de r^
De nervut, par apoc. nerv : d'où : N^rv-i,
NerV'Out, Nervi-os, Nerf, Nerh-i.
NERVEIN, adj. vl. Nerveux. Yoy.
Nervous,
NERVI , s. m. (nèrvi) ; tnmw , hwbi.
Nerv , ail. Nervo. ital. port. Nervio, esp.
Nervi , anc. cat. Nerf, cordon blanc , com-
posé d*un grand nombre de filaments dont la
substance a la plus grande analogie avec
celle du cerveau. Les nerfs se distribuent
dans toutes les parties du corps qui jouissent
de la sensibilité et de la contractilité ; force ,
vigueur ; pour tendon, V. Nerf,
Éty. du lat. nervue, m, s. V. Nerv, R.
NER
' Le peuple confond souvent , sous le nom
de nervi, les tendons des muscles; ce n'est
même guère que de cette manière qu'il les
désigne, réservant celui de nerf, aux nerfo
proprement dits. V.N^f,
NBRVI-DB-Boov, Un nerf de bçEOÎ.
NERVioâ, adj. vl. Nervioe, cat. Voy.
Nervous et Nerv, R,
NBRTOSITAT, 8. f. vl. NirvioiitiU,
cat. Nervositad, esp. NervosUà, ital. fjer-
vosité, vigueur.
Éty. du lat. nervoiitatis , gén, denerf^o-
sUas, m. 8. y . Nerv , K,
NERVOUS, éuSA, adj. (nervôus,ôuse);
Nervoso , ital. esp. pprt. NervioSj cat.
Nerveux, euse, qui appartient aux nerfs, qui
est rempli ({e nerfs , qui est d'un^ grande
susceptibilité, trjbs-sensible aux impressions
morales ; fort, robuste, vigoureux.
Éty. du lat. nervosus. pn. s. V. Nerv, R.
NERVmiA , s. f. (nervure). Nervure,
partie élevée et saillante que forment les nerfs
d'un livre ; les moulures employées dans
rarçbiteçture. V . Nerv, R.
NES
N'ES , d. béam. Abréviation de noun $e ,
ne se.
Tauê auêéti n'ee peequen au hich, tels
oiseaux ne se prennent à la glu.
Trad. des fables de LafonL
NES , vl. Pour n'en es, il en est.
NESGI, s. et adj. vl. me. Neci, anc. cat.
Neeio , esp. Nescio, itàl. Niais, ignorant,
stupide, sot, V. Neci; insensé, fou, aliéné.
Ety. du lat. nesciens, V. NesçieiSab,^.
NESCIAMEN , adv. vl. iVeciamenl , cat.
Neciamenle, esp. port. Niaisement, stupide-
ment, sottement, par ignorance. V. 5a^, R.
NESdlATOE, vl. V. Neseies.
NESCIEIRA, vl. V. Neeiera.
NESCIEIRAR, vl. V. Neseiejar.
fVÈSGlEJAR, V. n. vl. Niaiser, copunet-
tre des sottises, des folies; nigauder, Voy.
5aè,R.
NESGIES, s. f. vl. imKiBSA,inciBSA,
mscuTAT, PB0C1ATOB, |mfUAT«s. Ntsciencia,
cat. esp. Neseienta, ital. Sottise, ignorance,
niaisene, imbécilité.
Êty. du lat. nesdens. Y. 5a&, R.
NESGIETAT, vl. V. Neseies.
NESGIEZA, vl. V. Neseies.
NESP , mtpi., radical dérivé du celt.
naff, tronqué, selon Theïs, ou du grec
tAe9ic(Xv) (mespilè) , néflier , d'où le latin
mespiius. Le mot grec mespilé, est formé,
selon M. Theîs, de (ii<To< (mesos) , moitié ,
et de ictXoç (pilos) , boule , peloton ; demi-
boule, parce ^ue le fruit globuleux du né-
flier , semble coupé en travers .
Du grec mespué, par apoc. mesp, et par
le changement de m en n , et de t en ou,
nespoul , par apoc. nesp ; d'où : Nespa ,
Nesp'ier, Nespl-a, Nespl-ier, Nesp-ou,
Nespoul'ier, f^efl-a,^ Nefl-ier.
NESPA, V. Nespou et Nesp , R.
NESPIER, s. m. (nespié);
ji., w»rv»M». Nespolo, ital.
INisperô, esp. Nespereira , port. Mispel,
ail. Nesples, cal. Néflier, Mespiius germa^
NES
ftiea, Lin. Ârfore de la fam. des Rosacées,
dont on cultive quelques variétés. On donne
le même nom vaMespHus iorwinali$.
Éty. de Nesp , R. et de ter.
Lé fruit de cet arbre est peu agréable , et
nedevient mangeable que lorsque étant cueilli^
Il a subi un premier degré de décomposition
qu'on nomme blo^sissemen^. Il ne mûrit ja-
mais sur Tarbre, ce qui a donné lieu au prcK
verbe suivant : Ame lau temps et la palha
Uisnespùùs se maduroun , pour dire qu'avec
le temps et la patience on vient à bout de
tout. ^
NESPLA, 8. f. (nèsple); iVetpIa, cat.
Un des noms langiiedociéns de la nèfle. Y.
JVe#pott et*iVe«p,R.
NESPIilER, s. m. (nesplié). Nom lang.
et bas lim. du néflier. Vov. Nespier et
Nesp,B.
NESPOU, s. m. (nèspou);iKOT»A, hupa,
tPAf POU , «KMPOV , WBTUk , HStrOOLA ,
MespeU, ail. Nesvola, ital. iVû-
pero, esp. N espéra, port. Nespla, cat. Nèfle,
fruit du néflier. V. Nespier.
Éty. V.JVen>,R.
La nespla n es ma louna per senta Mar-
garita, Vf. bas lim. la nèfle n'est bonne qu'à
la Sainte Marguerite.
La palha et lou temps maduroun las tiei-.
pous . Pr.
Les nèfles sont un des fruits les plus an«
ciens, dans les Gaulas; s^ graine s'appelle os.
NESPOULIER, s. m. (nespoulié). Le
même que Nespier^ v. c. m. et Nesp, ^.
NESQUEN ; vl. pour n*en esquen. Ils ou
ellef en* sortent.
NESSA , V. Nêça et Neb, R.
NESSA , s. f. vr. Belle-soeur, cousine
germaine. V. iVe6, R.
NESSEIRA , 8. f. vl. Besoin , nécessité.
V. Neéess\ R. et Neeiera.
NESSESSIOS, adj. vl. Indigent , néces-
siteux. V. NeeesifVi.
NESSI , ESSIA , s. ( nèssi , èssie). Sot .
niais . imbécile. V. Nesei et Sab , R.
NESSIATÔE , vl. V. Nescieê.
NESSIERA, vl. V. Neeiera:
NESSIETA, adj. vl. Nicelte, simple.
NESSIETRA, vl. V. Neeiera.
NESSIGE, V. NecigeeiSab, R.
NESSIOURS , s. f. pi. (nessiéurs) , d. bas
lim. Niaiseries, propos et actions d'un imt>è-
cile : Ne dis res mas de la nestiours, il ne
dit que des niaiseries.
Éty. V. Nessiei Sab, R.
NESSIT, v.'imp. (nessit); ntm, ins.
fsnessU, il est nécessaire, urgent.
Éty. Âltér. de nécessité inusité.
NESTOR, nomd'bom|ne(fiestér).Ne8tor.
Ëty. Patr. Saint Nestor. L'Église honore
sept Saints de ce nom : les S6 et 28 février;
4, 7 et |2 mars; 11 avril; 8 septembre et
8 octobre.
NESTOIIN , V. Nastoun.
NESU , pron. indéf. vl. m». V. Degun.
NESIIN,vL y.Nesu.
NET
NET, radical pris du lat nitere, niteo^
être net, poli, luisant; et dérivé du grec
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NET
^Uxiù (niptô) . laver , parce que c'est en la-
vant qu'on nettoie.
De niterê, par apoc. et changement de i
en e , net ; d'où : Net , N^-a , Neta-ment ,
Ned'iiar, NeUegear , NH-egeai, Net-iar ,
Nede^j Net-isH, JUay^fieltar, iVedeio-menl,
Nei-eetra, No-nedy Ned-e^ Nt-za*
NBT.adj. vl.Né.V. iVal.
NET, 8. f. (nél), d. Ihn. Nuit. V. Nueeh.
NET, ETA, adj. (né, été); NeH, ail.
NeUo, ital. NH^ cat. Neto, eap. Nedeo ,
port. Net, elle, propre, sans souillure;
poli , sans tache ; fig. Irréprochable , franc.
Êty. du lat. nitidus , m. s. V. Neê, R.
BevengtU netf revenu net, liquide, exempt
de dettes.
Paire maiêoun neîa , faire maison nette,
renvoyer tous ses domestiques pour en pren-
dre d'autres.
Mettre au net , mettre au net f en parlant
d'un écrit.
TmU fiel, expr. adv. tout net, nef e( dar.
NETAMEN, et
NETAMENS, vl. V. Netament.
NETAMENT , adv. (netamein) ; mv n
CI.AB. Nettamente, ital. Netament ^ cat. Net-
tement, d'une manière claire, distincte et
précise.
Èty. de neta et de mené. V. Net , R.
NETGEIBA, S. f. vU Disette, indigence,
pauvreté. V. Net.
NETEOEAR , v. a. (neted{jà) ; mwnâm ,
CABAS, BicvBAii , ABBAAB. NeUare , ital. Nete-
jar, cat. Nettoyer, rendre net, ôter les ordu-
res, la malpropreté, les taches; émonder en
parlant des arbres.
Éty. du lat nitidare , rendre clair et lui-
sant, ou de tief et de egear, faire net. V . Net,
Rad.
Netegear un auhre^ émonder ou élaguer
nn^rbre, en ôter les branches sèches ou
inutiles.
Netegear leie eùuHert , décrotter les sou-
liers.
Netegear una dinda, umpout^^ effondrer,
vider ou habiller.
Netegear un habit ^ dégraisser*
NETEGEAT, ADA, adj. et p. (netedjé,
âde); hstiat. Nettoyé, ée.
Êty. de Net, R. et de egeat, rendu net.
NETEIAR, V.
NBTETAil, Vl. V. Netegear.
NETEZA, s. f. vl. MBouA. Nedeza , anc.
eat. NetlesMa, ital. Netteté, propreté.
Êty. du lat. nitiditas, m. s. V.Net, R.
NETIAR, V. Netegear et Net, R.
NETIAT, V. NeUgeateiNet, R.
liETISSI, s. f. (netissi) ;mtici. Nettexxa,
ital. Netteté, propreté, Topposè de brutiêsié
V.Praupretat.
Êty. de Net, R. et de Uti.
fiETSA, yl y. Nepta.
NB0
NBU , S. f. vl. Neu, cat Neige. V. Negea,
NeaueiNeVfïi.
NEULA, s. f. Vl. Neula, anc. cat. Nuée,
brouillard, vapeur, nuage.
Éty. du lat. tie^Ia, parla suppression de
h V. Nebl, R.
NED
NEULA, S. f. vl. Neula. cat. Gaufre, oo-
blie.
NE0LO8, adj. vl. Nébuleux, entouré de
nuages. V. Nehl,^.
NEllN,UNA,adj. d. vaud. Nul, nulle,
aucun, aucune. \. Degun.
Éty. du lat. ne et de unuê, una. pas même
un. V. Un, R.
NEURISSA, 8. f. anc. béam. Nourrice.
V. Nourriça et Nourr, R.
NEURIT, IDA, adj. anc. béarn. Nourri,
ie. V. Nourrit et Nourr, R.
NEURIT, s. m. md. Nourrisson. Voy.
Nourr, l^,
NEURITURA, S. f. vl. Nourriture. Voy.
Nourritura et Nourr, R.
NEU8, vl. De plus {item) : Donam neus,
de plus ordonnons. V. Neit.
Éty. dtneui, nouveau, de nouveau. V.
Nov, R. 2.
NEUS, S. f. vl. Neige. Y. Neou et Nev,
Rad.
NEUS, vl.V.De^ttfi.
NEUTRAL, AI.A, adj. Neutral, cat.
esp. port. Neutrate, ital. Neutre. \. Neutre.
Éty. du lat. neutratU, m. s.
NEUTRALITAT , s. f. (nutralità) ; iVeii-
tralità , ital. Neutralidad , esp. Neutrali-
dade, port. Neutralitat, cat. Neutralité, état
dans lequel une puissance ne prend aucun
parti entre celles qui sont en guerre, et par
analogie, état de celui qui reste neutre dans
une dispute.
Éty. do lat neuter, nettfra, neutrum, ni
l'unnirautre.
NEUTRE, EUTRA, adj. (nûtré,ùtre);
Neutre, cat. Neutro, ital. esp. port. Neutral,
esp. port Neutre , qui n'est ni de l'un ni de
l'autre, ni à l'un ni à l'autre, ni pour l'un ni
pour rautre ; dans la langue lat: nom qui n'est
ni du genre masculin ni du genre féminin;
NEV
711
un verbe est neutre , quand il n'exprime pas
l'action quoiqu'il marque l'aflSrmation. Voy.
la Grammaire.
Éty. du lat. neuter, neutra, m. s.
NEUTRI, vl. V. Neutre.
NEV
NEV, no, looii , radical dérivé du latin
nia, nivieei ninguis, neige, ou du grec
vi(pà<; (niphas), m. s.
De ninguis, par apoc. mn^, par la sup-
prçasion de ti, nig, et par le changement de
t en e , neg; d'où : Nege-a , Nege-ar , Nege-
ous.
De niviê, par apoc niv, et par le change-
ment de i en e, nev; d'où : Neo, Neou , Nev-
alk-ar, Nevalk-ada, Nevaihrier, Nevalh-
,as, NeV'OUi, Neus, Nev-ar, En-nevass-at,
Nev-aeh-iar^ Nev-aa-aday Nev-al-ier ,
Nev-ier, Nev-ilh-ada, A-nev-ach-it, A-nev-
aêS'it, Des'nev-ar,Ne}yalhau, A-neuvacKir.
De nivie, par la suppression du dernier i
et changement du premier en e, nevs^ et de v
en ou, neous ; d'où : Neouiê-ada, En^neousi"
at, Niv^roou, Niv-osa, Ne-afNej-afNicx,
Nix, Nin-ar, Nyo,
NEVAGHIAR, V. n. d. m. V. Nevaïhar
et Nev, R.
NEVACmouS, V. AnetaehU.
NEVALHADA, 8. f. (nevalUàde);
uiAo ,mmMMà»A. Nevada , cat. esp. Neige,
qui est tombée ou qui tombe en petite quan-
tité.
Éty. de Nev , Rad. de neou , de la term.
pass. ada et de alh , tout • toute la neige qui
est tombée en une fois. V. Nev, R.
NEVALHAR, v. n.(nevaillà); invBaBAa,
WKWAM, imvACBiAK. ATfvar, cdt. esp. Nevicare,
ital. Neiger , mais peu , comme on dit plou-
viniar, quand il ne tombe qu'une espèce de
rosée , c est une espèce de dim. de Nevar ,
V. c. m. et Nev, R.
NEVALHAS, S. m. (nevaillàs); mvAc,
iiKTAio, MmwAMMo. Nevazxo, ital. Nevada, tsp.
Jet considérable de ndge, tombé en une seiue
fois.
Éty. dewev, ii«ira,neige, et de la term.
augm. at, grosse neige, c'est-à-dire, grande
quantité. V.iVcn, R.
NEVALHAU, d. m. V. Nevalhada et
Nên R
nÊvÂlhier, S. m. (nevaiUié). Y. Ni-
veiroou.
Êty. de nevailk, pour neige, et de la term.
ter, àui fréquente les neiges, qui les habite.
V. NeVf R.
NEVAUER, 8. m. (nevalié). Nom qu'on
donne, à Barcelonnette, au pinçon de neige.
V. Niveiroou et Nev, R.
NEVAR, V. n. (nevà); nsAs , mtMAs, en
provençal moderne. Nevar , cat. esp. port.
Nevare, ilat Neiger, tomber de la neige.
V. Nevalhar.
Éty. de nev, neige . et de la term. act. ar,
ningere, en lat. V. Nev, R.
NEVARAISSA, s. f. rnevaràîsse} , d. de
Digne. psAmAv-DB-mMv. Léger jet de neige.
NEVAS, V. Neblas.
NEVAS8ADA, s. f. rnevassàde) ; in.At-
•AOA, movAMABA, dl. Pelotte dc neige. Voy.
Peloutoun et Nev, R.
NEVENG, adj. vl. Neigeux, couvert de
neige. V. Nev, R.
NEVIER , s. m. (nevié). Grande quantité
de neige tombée à la fois.
Éty. de nev, neou, et delà term. mult.î^r.
V. Nev, R,
NEVIETRA , s. f. vl. Nappe de neige. V.
NEVILHADA, s. f. (nevttlâde), dl. V.
Nevalhada et Nev, R.
NEVOUNA , s. f. vl. imroujiA , mouKA.
Neblina, esp. port. Nue, nuée, vapeur, bru-
me, nuage. V. Aev, R.
NEVOUS, V.iVesfeotis.
NET
NET , d. lim. Pourn'et, il n'est ; dg. pour
nuit. V. Nuech.
NETAR, vl. V.iVe^ar.
NETS, vl. V. Même et NeU.
Ma neys, mais même, seulement.
NET8H, adv. vl. V. iVet#.
NI
NI , m, vl. Souvent employé par les troch
badours au lien de la conjonction et.
Quand ni est conjonction , il n'y a point
de négation dans la phrase, tandis que quand
il signiGe ni ^ négation , il est toujours
précédé ou suivi de non.
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712 NI
NI, part. nég. et conj. Nèei Ni y ital.
Ni , esp. cal. Nem , port. Ni : Ni Vun ni
Vautre , ni l'un ni l'autre : Et ni tuni vous^
dit- on d'une personne qui n'a ni vices ni
vertus, ou d'une chose insipide qui n'est
ni bonne ni mauvaise.
Éty. du lat nec,
NIA
NIACHB , dl. Employé pour n'tn agu$,
il y en ait.
NIADA , sync. de Nisada -, ▼. c. m. et
iW#, R.
NIAI, Gare. V. Niaou.
NIAIB, vl. V. Niiaie.
NIAIS, AI8A, adj. et s. (niais , âïse) ;
ABBCOtlI , BABINtl., BAOCB , IIAOCB , BASOri ,
■BBI » ■BDBOU , aBDET, BBVIOAS , BAO , SB-
DOOBI.B , BBUGAS , BBBBT , BBDSLAS , CATABBOT,
COUCABA , COUCOOOHAT , BBIFT AU , BOTl , COQ*
BOBBIA , COOCOUBBOU , DOOABBOU , DOBBBC ,
COOUIAOD , CAODBLA , BBMOAIID , rABOOLBO ,
r ADOOÙO , COOUAB , r ADBIAB , FABAT , FLAOOT,
BLAOBAC , rUAVr , rOBBrOBl , «AYOrOU , BBBI-
BOS, OBOBGI'BABBT, OOBIBABD , IDIOT, IMBB-
CILB , CIOBT , JOBI , lOrTBB , JOOBBBC , |«BI ,
&OCOO , MBBBC , IUC01IBA1I » MATOU , RBOI ^
BBfltl , BICOQBS « BIAAIID , BIBABBOVUIA , BOO-
TIAS , rOOTBOUi , BICODBMA , HOBBBIUMI , BBC ,
TASOVBIB , TABAUlBi , TABIAB , TOTOO. NeSCiO ,
ital. port. Necio, esp. Niais, nigaud , im-
bécile , benêt , etc,
Ëty. du grec vy^ic (nêis) , ignorant, ou de
vsoç (neos) , nouveau , ou peut-être , de nû,
nid; déniaisé, se dit en efTet , en parlant
d'un oiseau qui est sorti du nid. V. Nis ,
Rad.
NIAISAMENT , adv. (niaisaméiq). Niai-
sement , en niais , d*une façon niaise. Voy.
JVtf, R.
NIAI8ARIA, S. f. (niaisarie) : Necedad ,
esp. Niaiserie , frivolité , bagatelle. V. Nis y
Rad.
NIAL, s. m. d. m. Niai, cat; Nicl^et.
V. Niau et Nis , R.
NIALA, S. f. V. Niela.
NIANT , vl. Néant, point.
NIAR, pour nier. V. Negar et Neg, R.
NIAR, Mar, pat. pour nicher. V. Ni-
ehartiNiSy R.
NIAR, pour noyer. V. Negar et Née, R.
NIAROA, s. f. (niàrgue, d. bas lim.
Petit homme mal-bâti , godenot.
Éty. de ni et de arga, mauvais nid.
NIARGOUSSOUN , OUNA, 8..(niar-
goussôu , ôune) , d. bas lim. Dim. de n'tar^a,
petit; godenot.
NIASSES, s. m. pi. (niasses). Nom qu'on
donne , à Valensoles , à la grande consoude.
Y. Uerba deis sumis.
NIAU, pour nichée, y. NichadaeiNis,
Rad.
NIAU, 8. m. (niaou), d. m. BitAnoim.
BISAUBB , BKOBT , BIAI , OAtoA-BlBO.
Nichet ou œuf couvain , œuf que l'on met
dans un nid pour engager les poules à y
pondre.
Éty. de nis , R. et de l'art, au , au nid ,
c'est-à-dire, qu*on laisse dans le nid.
Coumpaire niau-niau y dl. un compère
pu parrain d'emprunt ; un prête nom qui
NIA
présente pour antmi un enfant aax fonts
baptimaux.
NIAU , d. lim. Neuf, nom de nombre et
adj. V. Noou et Nov , R.
NIATA, s. f. (niàye) , d. de Rare. Nichée.
\. Nisada ei NU, R.
NIE
NIBEL, 8. m. (nibèl),dl. et g. Niveau.
\ , Nivel ei Niveou,
NIBLAN , nom de lieu , Milan.
NIBLATA8 , s. m. (niblatàs) , dl. Gros
et vilain oiseau ; épithète de mépris que Ie$
enfants donnent au corbeau lorsqu'ils le
voient planer en l'air ; ils accompagnent
cette injure d'un couplet de chanson qui y
est assorti.
Éty. Niblalas, parait être uqe imitation
de l'italien, nibbiaccio, gros et vilain milan,
dérivé de nebbia , nuage , parce que cet oi-
seau s'élève jusqu'aux nues. Sauv.
NIBI«E , s. m. vl. Rrouillard. V. Nebla
etiV«W, R.
NIBOUL , s. m. (niboul) , dl. Pour nuage.
V. Nivoul et Nebl . R.
Qoudelin emploie ce mot au féminin.
Quand le soulel sensé pincel ,
Enrougis la niboul humido,
NIBOULADA, 8. f. (niboulàde), dl.
Orage. V. Trounada et Nébl , R.
NIBOULETA , Alt. lang. de Nivouiela.
V. Niouleia,
NIBOUI«OUS , adj. m. ( niboulôus), dg.
Nuageux. V. Nebl , R.
NIC
NIC , adj. vl. Nice , sot.
NICA, s. f. (nique). Nique , il n'est usité
que dans cette locution : Faire la ntca ,
faire la nique , mépriser, se moquer.
Ëty. de Tall. ntc^fn, cligner les yeux,
hocher la tète , ce qui est un signe de mo-
querie f niq y en bas breton , signifie la
même chose , ce mot pourrait venir aussi
du grec vixt) (nikê) , victoire.
Era de raça fouert anlica
Et mai poudia faire la nica
En tous lous ais d'aquest pays,
J. M. Pr.
NldAIlDA, s. f. (nicàrde) ; bmiabob. Guil-
lière.
NICET , nom d'homme , Aphér. de Ani-
cet , v. c. m.
NICHA, s. f. (nitche) ; Nicehiay ital.
Niche, enfoncement dans l'épaisseur d'un'
mur pour placer une statue ; petit réduit.
Roquefort, fait dériver ce mol du lat.
niduf, nid, mais il nous parait bien plus
paturel de le tirer de l'italien nicchia , fait
de nicchio , coquille , parce que la partie su-
périeure des niches a presque toujours la
forme d'une coquille. \. Nis, R.
Les niches paraissent avoir été d'un grand
usage chez les anciens , car il en reste des
vestiges dans presque tous les temples ,
Uiermes , théâtres, amphithéâtres | cirques
et arcs de triomphe.
NIC
On nomme :
NICHE A CRU , cclU qui, qe portant pu sur on nwrif,
pr«nd nalaMne* du resil*>cli«iiMée.
N1CUE.ANGUI.AIRK , celle qui «t prltt êam «n*
enooigaare et Ccnnée par «ne trooip* tw le coin.
HICUE D'4UT£L. e«U« qui «ert • U pUee a'm m-
ble«a , cUns «n retable d'autel.
NICHE DE BUSTE , eelle <w l'on place m Wm.
NICHE DE ROCAILLE , oeUa revêtue de eoqaillM , t^
forme de ^otle.
NICHE DE TREILLAGE , ecIW eonstrolte en l«r oa ea
NICHE EN TABERNACLE . le» grande* niebea déeo.
r^ de charabraolaa , d« montanu » de eootolea «t d«
NICHE EN TOLR BONpE, celle prtte dans le dehora
d'an mnr circulaire et dont la fennciara porte en aaillie.
NICHA, 8. f. Niche , nique , espièglerie ,
tour d'enfant , bagatelle.
Éty. Dim. de niça , nieeia , niaise , tour
de niais.
NICfiA-CBAINB , Nom nismois de !«|
germendrée. V.
NICHADA , V. Nisada et Nis, R.
NICHAR, d. m. Nicher. V. Nisar et
Nis, R.
NICHAR 8E , ▼. r. (nitchà se). Se
nicher , se placer dans une niche , c'est-à»
dire dans un lieu étroiL
Êty. de nicha et de ar, V. Nis , R.
NICHOIâAS, nom d'homme, vl. Nicolas.
NlCHOULA, s. f. (nitchôule). Nom qu'on
donne, dans le département du Gard, à l'en-
goulevent. V. Tardarassa,
NICHOUI4A, s. f. dg. (nixôule) ; aixovui,
BASLooLA. Un des noms lang. de la chouette.
\, Machota.
NlCHOULA, s. f. dl. Grosse bète, petit
d'esprit, comme de corps.
NICHUAR^ S. m. vl. Nacelle, batelet.
NICKEL, s. m. (nikèl); Nickel, ail. Ni*
ckel, métal presque aussi blanc que l'argent,
quand il est pur, ductile, malléable , très-
magnétique , moins cependant que le fer ;
poids spéciGque : fondu 8,275, forgé 8,666, •
l'eau étant à 1,000.
Découvert en 1775, par Crousledt.
NICLA-SOUNETA, S. f. (nicle-sounéte),
dl. Une sainte-nilouche. V. Afitouciia,
NICODEMQ , nom d'homme (nicodème] ;
NicodemOy ital. esp. Nicodème.
L'Église honore deux saints de ce nom,
le 3 et le 23 août.
NICODEHO, (nicodème). Nom propre
qu'on emploie dans le sen^ de niais , de
grand dadais, Nicodème.
NICOLAS , nom d'homme (nicoulàs) ;
aiCOOI.Af, BlCOLp, MICOVBAII, COOLAB , MICOO-
lAu, BicpoAAu. Nicola, ital. Nicolas.
Êty. du lat. Nicolaus , dérivé du grec
vixTj (nikè) , victoire , et de Xab« (Uos) ,
peuple, Noël.
L'Église honore 16 saints de ce nom.
Patr. Saint Nicolas, évèque de Myre, au
IVp« siècle , 80US le règne de Constantin -le-
Grand , dont on célèbre la fête, le 6 décem-
bre, et sa translation , à Bari, le 9 mai,
NICOLAU , nom pr. aoc. béarn. Nicolas.
NICOLO , nom abomme (nicôle). Voy.
Nicolas.
NIGOU ^ nom d'homme (nicou). Alt. de
Pominico, v. ç. m.
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NIC
VIIGOIIE8 , 8. m. (ittMues), dl. Nigaud,
simple , gille le DÎai8. V. Niais.
TilCOUisàBy V. Nicolas.
NlGOm^U , D. pr. dg. V. Nicolas,
NIGRQGHA, 8, f. (oicrôldie). Y. Aid'
erodfia,
NIGX , 8. f. ▼!. Neige. V. Ntou.
$ty. dp lat. nvffy m. s, V. iVer, R,
NID
MDADA, 8. f. d. béarq. fjicbé«. \oy.
Nisada et NU, R.
NIDET , s. m. d. bèarQ. Pelit nid. V«
Nis, R.
I N0IFIGAGIO; S. f. y\. CoDfecUoD,
construction des nids. V. Nis, R.
NIDIFIGAR, ▼. à, vl. A'idt/icar, esp.
I ï>ort. NifUarCy îtal. Fajre, cooslruire la
bid.
r . JSty. du bt. nidi/ieare y m. s. y. ^M, R,
\ NIE
I NIEIROUN , 8. m. (nieirôun). Nom qu'où
i donne, à Nismes, aux charançons pyriformes»
c'est-à-dire , à presque tout le genre ÂpUm.
! ËtY. de niera et du dim. oun^ petite puce.
, \.Negr,R.
Hnsis , Sr m. vl. maL. Nifil, esp. iVteUo,
, liai. Email, ciselure.
, NIELA, ?. f. vl. mesL&A. Niella p .C«t.
I NicUe » sorte de plante. Rayn.
I Éty. du lat. niaflla.
, Ccst dans le langage moderne, le nom
I de la nielle, Nigslià damasatfia, Lin. v.
, Barbua.
NIEIJl, s. f. (nièle); AmntJk, iraia,
I AMIUA, mAaMWVBÇAiniy AOMXUk. NtgUlUa^ CSp.
Nielle des blés, i4^rof(ema gilhago, Lin.
tychnis gilhago, Dec. plante de la fam. des
Caryopbyllées • commune dans les môi$sons,
' V^ Gar. l,ichnif segptum, p» 296.
Ëty. du lat. niger, nigra, à cause de 1^
couleur noire de ses graines. V. Negr , R.
Les semences de la nielle sont farineuses ,
un peu amère^ et n'ont d'autre mauvaise
qualité que celle de noircir le pain.
On donne aussi le même nom à unfi pn^-
I ladie des grains appelée, en français, charbon,
nielle et rouille. V. Carhouncle.
En y1. (se mot désigne aussi l'ivraie. V,
I Juelh.
NÎBLADA, s. f. (nielàde), Rouille des
légumineuses qu'on attribue a un brouillard,
I mais qui est produite par des champignons
microscopiques.
N|E|«AR, V. a. \l. Nielar ^ esp. NieU
I laire, ital. Nieller^ peindre en noir sur l'or
I et l'argent, ciseler, émailler.
I NIELAT , ADA , adj. et p. (nielâ, àde) ;
I iu«LM>«>f • Gât^ par la nielle , c cst-à-dire, par
la rouille.
NIELAT, adj. tI. nsLAT». Epithètequi
I parait désigner un genre d'ornement usité
I sur diverses pièces de l'armure oflensive ou
défensive , particulièrement sur Tépieu et
l'écu. Faurier, ciselé.
NIEUi, vl. V. Nid.
NIEN , vl. Nieids, iul. Rien. V. J?eii.
NIENT, adv. vl. NisnU, iUl. Nient ^
cat. Rien, néant, point.
Ëty. du lat. nihil, niMvkm.
TOM. 11.
NIE
Av0T € fiî«fif , à nient, tenir pour rien ,
mépriser.
NIENTEZA, s. f. vl. Nuflité, néant:
Sa nienleta, son néant.
NIEOU , s. m. (nieou) , d. bas tim. Nid.
V. Nis et JVtf, R. on le dit fig. pour asile ,
pour lit.
âTentome dins moun nieou, je retourne
dans mon asile.
Coige toujour dins lou même nieou j je
couche toujours dans le même nid.
Nieou de chien, grabat.
NIER , adj. vl. Noir, sombre , chagrin.
V. Nègre eiNegr,ïi.
NIERA, s. f. (niére); pnuBA, viootn,
■BfWA, HIBYBA, WYVêA , FlOOSA , PtUflB. PUCC,
insecte de Tordre des Aptères et de la fam.
des Parasites ou Rhinaptères (à nez sans ailes),
qui n'est que trop connu. Cest le Pulex ir-
titans de Lin^
Éty. Ce mot est ligurien, selon l'auteur de
la St. des R.-du-Rh. on le fait d^ver aussi
ducelt. nyer, ou du lat. niger, noir. V.
iV/^r,R.
Pitadura dp niera, chiure de puce.
Triar leis nieras , épucer.
NIERA-d'aiooa, V. Peou niera.
NlERA-oB-MAp, s. f. La crevette, Gam-
marus, genre de Crustacés, de l'ordre des
Qétérobranches , dont on disliQgue deu:i ou
trois espèces dans nos mers.
NfERADA, s. f. (nieràde). Nielle, brouil*
lard, auquel on attribue la maladie de même
nom dont les blés sont atteints.
Éty. AIL d^nielada. V. Negr, R.
NIEROUN, s. m. (nierôun); msTs^ ,
mBYMA o« LA TiMA. Uu dos uoms de l'altise
bleue , vulgairement connue sous ceux de
puceron, pueeroUe , liquel, altise du chou;
AUiea oleraeea, Fab. petit insecte de l'ordre
des Coléoptères et de la famille des Herbivo-
res, qui dévore le percil et détruit les [)lante8
pptagères , particulièrement les crucifères^
NIEROU8, OUSA, adj. (nierons , ôuse).
Mangé parles pufces, CQuvfsrt de puces, sujet
^ux puces.
Éty. de niera et de ous. V. Negr , R.
NIERPI , s. f. (QÎèrpi) ; ummn. Nom
bas-limousin de ^t rifle du raisin. Voy.
Raeca et Racha.
NIEU , s. m. vl. Nue, neige. V. Nivo^l ,
Neou ci Nehl, R.
NIEU, s. m. dl. vl. AU. de Nuech, v. c.
m. NixeiNUê.
NIEVRA , Nievra , esp. Nièvre , départe-
ment de la... dont le chef-lieu lest Nevers.
Êty. delà Nièvre, rivière.
NIETRA, dg. Puce. V. Niera et Negr.
Rad.
NIETRA , s. f. (nièïre) ; nmyba m ui
vuwA. Nom qu'on donne, à Montpellier, h
Tallise des potagers. V. Nieroun et Negr ,
Rad.
NIF
NIFLA, s. f. (nifle), d. bas liai. Pour
narine, V. Narra tl Nas, R.
NIFLA, s. f. (niffle), dl. La morve. V.
^<mrv€Ott. Tirar la nifla , V. fteniflar ,
NiflarclNaSfïi.
MF
713
• Y. n. (iriflâ); nruocAB, dl.
Flairer, renifler. V. Ùeniltar et Nas , R.
NIG
NIOADOUIiHO, 8. m. (nigadouille).
NiquedauiUe? sot, niais. V^ Niais et Nis ,
Rad.
NIGAUD , AUDA, adj. (nigèou • àoude) :
RMAUDtt , aioAiKHiu». Nîgaud » Mide , grand
niais. V. Niais.
Éty. de ni, nid, et de gaud, bois. V. Nis^
Rad.
NIGAUDARIA, S. f. ( BÎgaoadarie ).
Nigauderie , niaiserie , action de nigmd. V.
Nis, R.
NIGAUDA8, A8SA, adl. (nigaoudàs,
àsse) ; mavau. Angm. déprte. de Nigaud ,
v. c. m. et Nis, R.
NIGAUDEGBAR, ▼. n. (nigaoudedjà) ;
moAiiDm. Nigauder. V. Nis , R.
NIGAUDEL , ELA , adj . (nigooudèl, èle),
d. bas lim. V. Nigaud et Nis, R.
NIGELLA, s. f. vl. Neguilla, esp. Ni-
geUa, port. ital. Nidle.
Éty. du lat. nigella.
NIGRE, vl. V. Nègre et Negr, R.
NIOROMANGIA, S. f. vl. mMiiAmiA.
Nignmancia, cat. esp. port. Nigromanxia,
Ital; Nécromancie.
Éty. du lat. necromaniia, m. s. pour
nécromant, V. Nigromantie.
NIGROMANGIAN, 8. m. «lOMMAiictA ,
«caaoMAiiTic , moaoMAiiT. Negromantic, cat.
Nécromancien. V. Nigromant.
NIGROMANSIA) ▼!• V. Nigromanda.
NIGROMANT, S. m. vl. NignmamU,
esp. port. ital. Négroraancien, nécromant.
Éty. du lat, necromanta . m. s.
NIGROMANTIC, adj. vl. Negromantic ^
anc. cat. Negromaniieo, esp. Nigromantico,
îtal. Nécromant, nécromancien.
$ij. dq lat. necromanticus.
«IL
|«IL , vl. Pour ni lo, ni le, et le.
NILHA, s. f. (nille), d. m. vmsr, «ab-
WAmmuk,romÊanqvmT, habilha. Birloir, boutOffI
de bois mobile sur un clou , servant à tenir
fermées les portes des armoires , les châssis ,
etc.
Ëty. de la basse lat. afiaficula, fermeture.
NILHA , 6. f. (nille) ; muM om rawA ,
fBMBiiciBaA 0B FioMA. Nom qu'ou donuc , à
Allos, au safran prinUnier , Crocus vemus ,
Lin. plante de ta famille des Iridées, com-
mune au premier printemps.
NII«HA-D AUTowA, s. f. Nom que porte,
à Allos , la fleur du colchique. V. Brama-
vacca.
NILHAR, dl. V. EndiUhar.
^ILS, vl. Pour Ht lot, ni les, et les.
NIBi
fmn , vl. Employé par les anciens auteurs
pour ni me.
NliePpiA, S. f. HTWHA. Nimfa, cat.
Ninfa,t8p. ital. Ntpnffha, port. Nymphe,
divinité de la fable qui présidait aux fbn*
taines.
Éty. du lat. nympha. V. Nympha.
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714
NIM
NIMPOUBSCA, expr. adf.
Qu'il le laisse, s'il ne veot pas le faire.
Êty. N'inpouesca^ qa'il ne poisse pas.
NIN
NIN , INA, adj. f|. JVtn, anc. cal. NiHo,
esp. EnfaDtiD, ine.
NIN, Pour nid, V.iVt*.
NIN oqN'IN, (Dîn). Syncope de neli en,
ne lur en, ne lui en, ne leur en ; n'indouna-
rem gis^ nous ne leur en donnerons point; n'tn
diii ren , je ne lui en dis rien , je ne lui en
parle pas ; rien.
NINA, s. f. d. béarn. y1. Prunelle, pu-
pille.
Engourgar la nina , inonder l'œil, faire
pleurer.
Termena a la nina o pufiU , flnit à la pru-
nelle ou pupille.
NINA, s. f. (nine). Terme enfantin, syno-
nyme de Mairinaf v. c. m.
NINA, 8. f. (nine), dl. et mwA-Êim. Dodo
ou sommeil. V. Nona,
NINA, s. f. vl. Petite fille, poupée.
NINAR, V. n. (ninâ), dl. Terme de nour-
rice , dormir. Voy. Nona et Fatre nona ;
▼. a. bercer. V. Brusar.
NINAR, f. imp. vl. Neiger. Y. iVev, R.
NINAR 8E,v. r. (séninà), d. lim. Se
balancer.
NINARRA, 8. f. (ninàrre). Nom qu'on
donne , à Valensoles , au Poa megastachia ,
Lin. plante de la fam. des Graminées, qu'on
trouve dans les lieux sablonneux de la Basse-
Provence.
Éty. Ainsi nommée de narra , narine ,
parce qu'en introduisant ces épillets dans les
narines , on provoque une bémorrbagie. V.
iVa#,R.
NINOI, OIA, adj. (ninoî, 6îe), petit,
faible, délicat; et, selon M. Garcin, niais.
Éty. du lat. ninnuê\ petit bidet , ou du
celt. mn, petit enfant.
NINOIA, s. f. (oin6!e) ; «mota. Nicette,
jeune fille, simple, niaise et sans connais-
sance du monde. Avril.
NINOT , s. m. (ninô) , dg. Espèce d'oi-
seau dont il est fait mention dans les poésies
de Jasmin. Ne serait-ce pas de la Imotte ,
dont l'auteur a voulu parler ?
NINOUN, s. m. (ninénn). Linon, toile
claire et légère, plus fine que la batiste, 2i la-
3uclle elle ressemble d'ailleurs; d'où le nom
e ntnoiin batUta , linon batiste.
Êty. ôeninoun , ait. de Hnoiin, dim. de
lin , petit lin , ou lin plus fin que le lin or-
dinaire. V. £tn,R.
NINTANT-NINQUANT , expr. adv.
(ititeitiin-nïncàn) ; impr. ■mTAs-macA*, dl. En
aucune façon, ni de près, ni de loin.
NINTS , s. m. vl. Manque, déirat; part,
prés, manquant
NINTS, (nînls), Manquant.
NIO
NIO,dl.et
NIOCH , dl. Pour nuH , V. Nuech.
NIOI8A , s. f. (niéîse) . dl. moisA. Obsta-
cle , empêchement ; éblouissement : Lou $ou-
relh mi fai nioisa. le soleil m'éUouit. Voy.
Nêhl, R.
NIOL, 8. m. vl. Nue, nuagCinuée. Voy.
NehlaeiNehl.R.
NIOLA , s. f. d. vaud. Nuage. V. Nébla
eiNebly R.
NIOL9 , nom de lieu , Nieul , Niceul ,
bourg de France. . .
NIORI«A , s. f. (niôrle), d. bas lim. Niai-
serie, fadaise, bourde, propos sans suite.
NIOU , Pour nuage , V. Nivoul et Nebl,
Rad.
NIOU , Pour nid , V. Nisei Nit , R.
NlOUIi, sync. de Nivoul, v. c. m. et
iVe6l. Rad.
NIOULA, s. f. (nioule). Un nuage , une
nuée que le vent pousse dans Tair ; les pé-
cheurs de Marseille l'appellent un aise. Gare.
Éty. V.Ar«6l, R.
NIOULA8, S. m. (nioulâs); mouBAs. Sync.
de Niooulas , ▼. c. m. et iVe6l , R.
NIOULETA, s. f. (niouléte) ; iiuoiii«ta ,
■lovLBTA , momurrrA , omsa , va , nToo-
UTA, lang. Ugola et Uvola, iul. Luette ,
appendice charnu qui termine postérieure-
ment le voile du palais.
Éty. Le mot luette , français , vient évi-
demment du lat. uva, uv^, grain de raisin,
d'où l'on a fait uvette , uvuleUt et luette , par
l'addition de l'article l\ mais le provençal
nous parait avoir une autre origine.
NIOULOUN , s. m. (nioulôun). Sync. de
Nivouloun , v. c. m. et Nebl , R.
NIOURA, s.f. (niéure). Nuage, Gare.
V. Nivoul.
NIOURADA , S. f. (niouràde) ; momuMs.
Nuage épais , chargé de pluie ; quantité d'oi-
seaux ou d'insectes en l'air, formant une es-
pèce de nuage, Gare.
NIOURAGB , Gare. V. Niourada.
NIOURAS, V. Nioulaê.
NIOORAS, s. m. (nionràs), sync. de
Nivoulae , v. c. m. et Nebl, R.
NIOORBL , EIiA , adj. (niourèl. èle);
moonov. A demi-couvert, pariant du ciel.
Gare.
NIOURETA , 8. f. (nionréte). V. Niou-
leta.
NIOURINA, s. f. (niourine). Nnage ,
brouillard léger. Gare. V. JVevonitna.
NIOUROUN, s. m. (niourôun). Sync. de
Nivouloun, v. c. m. et Nebl, R.
NIOUROUNA , s. f. (niouréune) , dim. de
nioura , petit nuage. Gare.
NIP
NIPAR, V. a. (nipà); «irrAs. Nipper,
fournir des nippes, d^ habillements.
Êty. de nipa et de ar.
NIPAR 8B, V. r. Se nipper, se pour-
voir de nippes , d'habillements.
NIPA8 , s. f. pi. (nipes) ; cabda , utr^A»,
Nippes, il se dit de tout ce qui sert à l'ha-
billement , à l'ajustement et à la parure.
Êly. Suivant Mén. de l'esp. naypes, cartes
k jouer, mot qu'on a appliqué par extension
aux meubles de peu de valeur.
NIPAT,ADA,adj. et p. (nipa, âde) ;
mwr AT. Nippé, ée, meublé, pourvu d'ha-
billements: Èsben nipat, il est bien pourvu
en habillements , en meubles.
NIPOUTBNT, V. Impoutentei Pouee,
Rad.
MO
NIQ
NIQUET-mQVR, (niqué-niqné), df.
BBKOMA. Le jeu de cache-cache mitoulas.
NIQUETAR , V. n. (niquetà). Se
mettre en peine , se soucier.
NI8
NIS, meu , radical dérive du lat. nidue ,
nidi, nid , formé , selon Perotti , de nidor ,
mauvaise odeur , à cause de celle qui 8'exhale
ordinairement des nids; ou tiré du gre«
veoaaia (néossia), m. s . de véoç (néos) , jeune,
nouveau.
De nidusy par svnc. de dir, nîe; d'où r
Nis, Nis-ada, Nis-air-oun, JVt#-al-ter ,
Niê-ar, Nis-au, Deta-nis-at , Det^iêary
Fora-niêar , Fora-nie-oun , Nie-ouns.
Dénie, par le changement de e en efc,
nte^; d'où : Nich-a , Nich-ada, Nich-ar ,
Dei^iichar , JDee-nte^ar, Des^nieh-aL
De nte, par la suppr. de e, n|;d'où : Ni'
ada, Ni-ais, Ni-al, Ni-ar, Ni-au, Ni-
aya, De-ni-ar, JDe-nt-ete-or, Et^four^ni"
ar, Ei-four-wi-at, Foura-gn-ar , Foiir-
nî-ttr , Foumi-au , Fomr-niou , Nîx-al ,
Dee-ntate-ar, Dee-niaie^î , l^n-fonr-nl-
«r, En-four-ni-au , Nid-ada , Nid-el,
Ni-arga , Niargoussoun , Nieou , Nig^
aud , Nig-adouitho , Nigaud-aê, Nigaud-
egear , Nigaud-ei , Nis-aire , Niou.
NI8, 8. m. (nia) ; mm, mov , msov, msal»
no. Nido, ital. esp. Ninho, port. iVt«,Gal.
Nid, petit réduit ou berceau circalatre dans
lequel les oiseaux pondent leurs œufis et élè^
vent leurs petits.
Êty. du lat. niduê, par sync. de du. Voy.
iVte, R.
On appelle aire, le nfd de Taigleetdes
autres grands oiseaux de proie.
Gaiiar de ni$t dénicher des oiseaux.
Troubar la tnaire au nie, trouver la pie
au nid, croire «voir fait une découverte im-^
portante.
^ef re au nie de la eerp, être aux abois , k
toute extrémité.
N», s. f. vl. mo. Neige. V. Neou.
N18, I88A , adj. (nis, tsse). MouiHé , ée :
Siou tout nie, je suis tout trempé.
Éty. du grec v(Çw (nixô), laver. V. Na.
NI8ADA, s. f. (nisàde); micmada , «asa,
mAv, HicoAii, MATA. Nidata etiVtdtala,ital.
Nidada, esp. Ninhada , port. Nichée , cou-
vée d'oiseaux qui sont encore au nid ; par
ext. ventrée, famille nombreuse.
Êty. du lat. ntdoda, Mén. ou de nte , nid,
et de ada. V. Nie, R.
Nieadade eaeeibralha, dl. un nid de ca-
naille.
Levar de nieadae , dénicher des oiseaux.
Un eerca nieadae, un dénicheur d'oiseaux.
NI8ADA, Pour anieette. V. Anieeta.
NlflAIROUN, s. m. (nlsaîréun), et
NISAUER, s. m. (nisalié), dl. miAuncm.
L'œuf couvain. V. Niau et Nie, R.
NISAR, V. n. (nisà) ; micmam, wam, AintAR.
Nidificare , ital. Nidifiear , esp. Aninharf^
port. Nicher, faire son nid ; couver.
Êty. dn lat. nidifieare , formé de ntdt ,
gén. de ntduf et de fieare, faire, faire un nid.
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NIS
^Q de nis et de ar, qui signifie la même
chose. V. iVû, R.
NISAU, S. m. (nisàoa); «malibb, mcnr,
d1. Nid de la poule qui pond et de celle qui
couve.
Ély . de m> et de Vart. au, V. Nis, R .
Nisau de pigeonnier, un boulip.
NISBTA, V. Ànisela.
NISOUNS , 8. m. pi. d. de Barc. (Mnts des
pjouches. V. Yions cl Nis, R.
NISSABDA, V. Niçarda.
NlS8AM>iJI|A8,8. f. pi. (qissardaries),
dl. BAjAiiADAf. Niaiseries, spltises^ bagatelles.
Sau?.
^ly. de Fesp. neçedades, V. Sàb, R.
NISSARDEOEAR , v. n. (oissardedjà).
badiner, folâtrer, niaiser. V. Sab, R.
NIS80L, s. m. (nissoH. Nom qu'on don-
ne, dans le dcpartemept des Hautes-Alpes ,
au (erre-noix, V. Bisoc; on lui donne le mé-
poe nom à TEspérou, Hérault.
NI3SOOU , s. m. (nissôou). Nom langue-
docien du terre-noix. V. Bisoe,
N|8SOinLOfJ9 , s. m. dl. Champignon.
V. Aireielaus,
FII8TA, (niste), d|. Mot qui n'esld'usage
que dans cette façon de parler : Ifoqu vos pas
nista, lu ne le veux pas ]aiss(e-le.
£ty. Nista, est une ait. ieista, restejaisse.
lUSTAR. f. n. (nistâ),dl. Flairer, écor-
nifler, fureter, s'informer avec curiosité,
Sauv. V.NaSyR.
NIflTOUN , OUNA, adj. (nistéun, éune),
Petit, ite. V. Pichof. * ^
Éty. du celt. ntti, enfant.
NIT
NTP , vl. Pour ni te. ete, ei te.
NITA, s. f. (nite); uhta, usa, mr.TA t
MMA, VASA. Limon, vase, dépôt terreux que
laissent les rivières.
IflTAB, v. a. (nitâ). GoQvrirde limon,
limoner? Auh,
NITIGOUag, s. m. vl. mvctfoijk. Ghouetr
te, hibou.
NITOLA, s. f. (nilôle), dg. Espèce d'oi-
seau. D'Astros.
NITOB, s. f. \\. Éclat, brillant, lustre.
Éty. du lat. nUor, m. s.
IflTOUN, OUNA, adj. (nilôun • ôune).
Petit, ite, qui n'est pas grand, qui est encore
jeune. Gare.
• FUTODS, OUSA, adj. (nitéus, ôose).
Vaseux, euse.
Ety. de nita et de otia,
NTTRE, vl. NUre, cal. V. Niiro.
NITRO . s. m. (nilre) ; tAv-Hmo • «im.
Nitre, cat. Niîro, esp. port.ital. Nitre. Voy.
Sau'Petro.
Éty. du lat. nitrumy m. s. dérivé du g|rec
vttpov (nitron), suc ressemblant à du sel ,
formé de vfÇo) (nizô), ou vitcxo) (niplp), laver,
parce que le nitre sert à nettoyer. Roq.
NITR08» OSA, a^j. vl. V.
NITROU8, OUSA, adj. (nitrôus. 6use) ;
Nitrosy cat. Nitroso, esp. port. ital. Nitreux,
euse. V. NUro.
NITROZITAT, S. f. \lNitrosità, ital.
Nitrosité, acidité. V. Nitro.
NI-TU-NI-VOUS, V. À ni.
MU
NIU
NIU , S. m. (niôu), dl. iVîtf , cat, Peurfiîd,
V. Nis; vl. pour nuage. Y.Nébla,
NIOCH, d. arl. V.Nuech,
NIUI*, vl. y.Nebla.
moS, vl. Pour ni us y et vous.
NIV
NIVAGE, s. m. dL Y. Naagi et NM ,
Rad.
NiVEiROOn , s. m. (niveiréou) ; itbta-
uca, Qomtooir-im-MoofrrAQiiA. Nevailhier, pin-
çon de neige ou niverolle, FringiUa nivalis,
Lin. oiseau de l'ordre des Passereaui et delà
fam. des Conirostres on Conoramphes (èi bec
conique) , qui habite nos hautes montagnes
d'où il ne descend que lorsque la neige les
couvre.
Èty. Niveiroou ou nevailhier , qui habite
la neige, neou, nives, V. iVev,R.
NIVEL, s. m. (nivèi); LivfiUOy ital. Np-
vell, cat. Niveau. V. Niveou.
Éty. du lat. libellmm . pris pour libella ,
Qéau d'une balance , laquelle pour être juste
doit se tenir horizontalement , de niveau.
Dérivés: Nivelar, Nivflaire, Nivelament,
Nivelai,
NIVELAIRE. s. m. (nîvelàîré); Nivetta-
dôr, cat. Nivelador, esp. Niveleur, qui ni-
velle, qui fait profession de niveler.
Èty. denivel et de la term. aire,
NIVBLABIENT, S. m. (nivelaméin);
mr^LAGi. Nivellement, action déniveler.
Ëty, de ntv^l et de la term. ment ou ameni.
NfVELAR , v. a. (nivela). Niveler , me-
snirêr avec le niveau, aplanir , mettre de
niveaju.
Éty. denivel et de la term. act. aVf
NIVELAT, ADA, adj. et p. (nivela,
àdé). Nivelé, ée, qui a été mis de niv/eaUr
Ëty. de nivfl et de |a term. pass. al • ada.
fOVEOn , s. m. (niyèou) ; jiiyrwL, Niveau,
état d'un plan qui n'a aucune inclinaison ;
instrument pour prendre la ligne horizontale
d'un plan.
Éty. de nivel i par le changement de I en
OU'
On attribue le premier piveap & Dédale ,
vers Tan 1300 avant J.-€. et à Rhycus , qui
s'en servit pour la construction du temple de
Junon, à Samos, sa patrie, 718 avant J.-G.
Niveau d*air, il fut inventé parThévenol;
Quyghèns le perfectionna et y ajouta une
lunette, et en 1806, M. Emi le rendit l'un
des instrujnents les plus exacts que nou^
ayons.
Niveaueercle, il est dû à M. Lenoir. 1818.
Niveau de plomb , Picard en est 1 inven-
teur, XVI1»« siècle.
Niveau à réflexion , M, Mariottc en est
rjnventeur.
Niveau d*eau , également dâ k M. Ma-
riotte , a été perfectiopné p^r Villard , en
1789.
NIVERNES, (nivemés) ; Nivemeseyitah
Nivemoes, esp. Nivernois, le, ancienne
province de France , qui forme aujourd'hui
le département de la Nièvre.
Éty. du lat. ntvemefiftf ducatus.
NIV
715
NIVERS, nom de lieu , vl. Nevers.
NIVM., s. m. vl. Nuag«. V, Nivùulel
Nebl, R.
NIVOLA , S. f. vl. V. Nivoul et Nt^l ,
Rad.
NIVOUNA, vl. V.Nevolina.
NIV0S0,8. (nivôse). Nivôse, quatrième
mois de Tannée républicaine , il commençait
le 21 décembre, et finissait le 19 janvier.
Éty. de nivis, gén. de nix , neige , à cause
de la neige qui tombe pendant ce mois. V.
iVe». R.
NITOUL , 8. m. (nivou) , et par sync.
moiiL, «loo , cBmi, cbuv, mooBA , msoo, anfoi,
mvoo , maovi.. Nuvolo , ital. Nube , esp.
iVttvem,port. Nebel ail. Nuage, nuée, amas
de vapeurs élevées en l'air, qui se rendent
visibles, étant réunies ou concentrées ; tour-
billon de poiMsière : fig. troupe considérable.
Le motntvoul est fémipin en bas lim.
Éty. du celt. niul ou du lat. nubes. Voy.
Nebl, R.
Es nivoul , es niou , le temps est couvert.
Le vulgaire croit que les nuages vont pui-
ser l'eau dans la mer ou dans les rivières ,
pour la porter ensuite dans les lieux où il
Reut. Les nuages ne sont eux-mêmes que de
»u réduite en vapeur et nui se résout en
{)luie lorsqu'elle est concentrée par le froid .
'électricité on par d'autres causes qu'on ne
connaît pas.
NIVOin«« adj. mon OU msoo. En pariant
du ciel et du temps, nuageux, couvert,
sombre, nébuleux.
NIVOULADA, s. f. (nivoulàde); mMv-
&AOA, nuHniABA, dl. Nuage épais et noir,
nuage d'orage qui s'élève lentcn^ent de
l'boricon comme une montagne: nuage pas-
Éty. de nivoul et de ada. V. NeH, R.
BÎIV01II>AR SE , V. r. (se nivoulé) , d.
bas lim. Se couvrir de nuages. V. Esnivom^
lareiNebl.K.
NIVOOIiAS , s. m. (nivoolà) ; «nroin^ ,
et par syncope «ioola* et woosai. Gros
nuage, nuage épais et noir , nuage qw me-
nace de la tempête.
Éty. ât nivoul et de la term. augm- ûf . V.
Nebl, R.
VegMriain cn p«u«atlcU roea A9 SaUru,
Qu Ml lou p«il din* la mar «t la tctu eU niouras.
N(Nifra|4 de la Medtua.
NIVOULETA, S. f. (nivouléle) , dl. La
luette. y.Nioulelo.
lavOULOUN , S. (nivouldun) ; nwon-
■oim , et par syncope moviAim et «loimpon*
Petit nuage^ npage léger «^ Mé^
Éty. demooiil et de la term. dim. oun, \ ,
NIVQfJRA^, S. m. (piyouras). A . M'
voulas,
NIX
ÏWX , ». f. vl. Neige. V. f(eoH et A et', R.
NU
NIZAOA , V. Nisada, ^
NIZAIG, S. m. vl. niAic. Oiseau niais.
NIZAIG,
V. Nis, R.
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716
raz
fioAmoan.y.Niau.
rasAl», 6. m. dl. mm. Nid d*oiaeaa. V.
Nis.
nmàM, V. NUar.
NO
NO , part. nég. vl. Non. V. N<mn»
Noquiyqùtâe.
Vo de no , s'élidaît devant une voyelle ;
on disait n'auxe , pour no aute , qa'il n'ose.
NO, 8. m. vl. Nœud. V. Nom.
NO, NA, N', acy. m. d. lim. Contrac-
ioD de tm , «tia.
DU en H mHme •
IThome d'esprit.
Uionio MO té no vUiUo çraulo.
Foocand.
Cest-à-dire:
L'y avto «na fet ima meifta ^rcmla.
NOA
NOALBA, \1. V. iViioIAa.
NOAI.HA , s. f. vl. Paresse , méchanceté.
NOAI.HOS, vl. V. Nnalhoi.
NOALOS, OSA, adj. vl. Paresseux.
En la vinha del noalos ,
Crfiêêo etpinoê e eardot.
Libre de Senequa.
NOAB, vl. V. Nouêar.
NOB
NOBBRAIIBNT , adv. anc. I>éani. Noo-
veUeoient. V. NowHlawmUei iVoo. B. 2.
NOH , s. m. dl^ Nouveau marié. Voj.
JVbvtetiVbv,R. 2.
NOBIA, md. V. Novia et Nat> , R.2.
NOBIAI» , AUL, adj. (noubiàl , aie) , dg.
■■«■■■I. Nuptial, aie, qui concerne la oêré-
monie des noces , qui appartient au mariage.
Ély. de noM et de ai. y. iVbv , R. 3.
Se MM ervfnoy pM d» parccb* lomigajne ,
D« moMa btl jour noukial f fayoj loa laMcM.
iMiata.
NOBIGI, s. m. d. béam. Novice. Voy.
NownHtiNoVyR.2.
NOHB, dg. Pour jeune marié. V. Non
etAov. R. 2.
NOBIBTA , 8. f. (noubiéte) , dg. Dim. de
nolÀ , nouvelle mariée.
NOBILIABI , 8. m. (noubiliàri) ; mmm-
tMÊmo. Nohiliari^ cat. NobUiario, esp. No-
bUiaife , catalogue des fiittiltes nobles.
Ëty. du lat. nobilU et de an. V. iVd6l ,
Rad.
NOBIUTAB, V. a. vl. iVb6tIttore, Hal.
Ennoblir, illustrer.
Éty. du lat. nobUUariy m. s.
NOBDLITAT, s. f. vl. «ouotat. Nobi-
<«à,iUl. Noblesse.
Ety. du lat. nobiUM{$, gén. de noMIi-
ta#, m. s.
NOBIUTAT , ADA , adv. et p. vl. En-
nobli, ie.
NQBL y MOM, radical dérivé du lat no-
hilU 9 noble, formé de noêcertf connaître, et
NOB
dit pour ifiioUlis, connu, oélibre, fameux.
De nobiliêf par apoc noHI ; d'où : 2Vo6«-
De nobilt par suppr. de », noU; d'où :
NobUe, NohUay Nobla-meniy Notl-esta,
A-nobl-etir, A-nobl-ezit, En-nobUir , En-
nobl'U, Ig-nMe , En-nobl-Uio-meni.
NOBLALHA, S. f. (noublàille) ; mmmu^'
tMM. NolAaUUy la noblesse en général, mais
plus généralement la noblesse de mauvais
aloî.
NOBLAMEN , et
NOBIAMENT , adv. vl. Noblement , cat.
NoUemente , esp. Nobremente , port. Nobil-
mente, Ital. Noblement, d'une manière noble.
NOBLAp-PABT, s. r. vl. oraiuk-»AM.
La meilleure part.
NOBLE , BLA , 8. et adj. (nôblé , éble) ;
Nobile, ital. Noble, cat. esp. Nobre, port.
Noble , de haut rang ; relevé , distingué ;
illustre par sa naissance, par ses actions ou
par une concession du prince ; élevé en gloire;
litre.
Éty. du lat. nobUU, nobile , par la suppr.
de». V.iVoW.R.
Les premières lettres bien constatées d'en-
noblissement que Ton connaisse sont celles
par lesquelles Philippe lil. ennoblit Raoul,
l'orfèvre , en 1283 ou 1270.
On donnait le litre de nobilee à Rome ,
it ceux qui pouvaient montrer une longue
suite de portraits de leurs aïeux , et le droit
des images n'était concédé qu'à ceux qui
avaient occupé des charges de l'Etat. La nais-
sance n'était comptée pour rien.
NOBLE , s. m. vl. Espèce de monnaie.
Nobles de la rosa^ nobles à la rose.
Nobles de la nau , nobles au navire.
NOBLEIAB , V. n. vl. Eriller , éclater.
NOBLEJAR, vl. V. Nobleiar.
NOBLE8SA , s. f. (noublésse) ; ink>sum*.
Nobiltà, ital. Noblexa , esp. Nobrexa , port.
Nobilexxa, anc. ital. NoMesa, cat. Noblesse,
SuaUté de ce qui est noble ; éclat qui vient
'une illustre famille ; haute naissance : élé-
vation de sentiments.
Ëty. du lat. nohilitas , ou de noble et de
la term. essa , qui est noble. V. Nobl, R.
Proverbes:
Noublessa es un'aiguagna ,
Si vertu nonn l'aecoumpapia,
Noublessa sensa argeni,
Esuncalen sensa oH.
Quoique la noblesse ne soit pas toujours
basée sur le mérite et la vertu , et qu'elle
tende à rabaisser une classe dlionmies pour
en rehausser une autre , il n'en est pas moins
vrai que son existence remonte à la plus
haute antiquité puisqu'il en est déjà parlé
dans le Deutéronome.
Thésée, sépare le peuple d'Athènes, en
deux classes , les nobles et les artisans.
Avant Lycurgue, on distinguait également,
à Lacédéinone, deux sortes de citoyens, les
grands ou nobles et les petits on le peuple.
Chex les Romains, la noblesse devait son
origine à Romulus, qui divisa ses sujets en
Ideux classes ; sous la première, qu'il appela
pères, il rangea toutes les personnes distin-
guées par leur mérite, leurs services et leurs
fiOB
richesses. On let nomma paIrmMs ensoile :
dans la seconde, il réunit tout le reste sous le
nomde|>{e6«, d'oii plébiens.
En France, la noblesse tire sa première
origine des Gaulois, chei lesquels existait
Tordre des Chevaliers.
Il y avait autrefois, en France, quatre voies
difiS^rentes pour acquérir la noblesse : la pre-
mière , par la profession des armes ; la se-
conde , par l'investiture d'nn fiel ; la troi-
sième, par l'exercice des grands offices de là
couronne , de la maison du roi, et des grands
offices de judicature ; la quatrième enfln par
des lettres d>nnoblissement. Noël, Diet. des
Origines.
Les premières furent accordées i Raoot ,
orfèvre du roi. V. Nobl, R.
nOBLBTAT , vl. V. NMUtof.
NCmLEZA, vl. V. Noblessa.
NOBLEzm, V. a. et r. vl. Ennoblir ^
s'ennoblir, s'illustrer.
NOC
NOC, vL troisième pers. dh sîng. dé
verbe nocer , nuire, il ou elle nuisît.
Êty. du lat. woeuU, m. s. V. Nuir^ R.
NOCA, adv. vl. Jamais.
NOCALBNB, adv. v|. Nonchalanl, n^
considéré. V. Cai,R.4.
NOGALEMaA,s. f. vU Négl^ence. V.
Nounékalensaf
NOGALER, s. m. Vf. Hêflîgence, mé-
pris , indiffibence. V. Cal , R. 4.
NOÇA8, 6. f. pi. (noces) et mmbcas. Nwp-
eias, cat. esp. porL Noxxe , ital. Noce , a. ».
ou noces s. pi. mariage, fête et repas que
l'on fait à cette occasioD; rassemblée qui y
assiste.
Êty. du lat. nuptia , nuplus. tùi de nn-
here, se voiler, parce que, chei les Romains,
les (Ûles qu'on mariait étaient conduites dans
la maison de leur époux, couvertes d'un
grand voile de couleur de feu, en signe de
pudeur. V. Noc, R.
Dérivés: iVtt6»/f, Nubila, IMOHai, et
le français : Nuptial, de nuptialis, lat. qui
concerne les n^ces.
L'usage du repas de noces date de la plus
haute antiquité. On en fit un à celles de Sera,
car il est dit textuellement , dans l'Ecriture ,
qu'après avoir conclu le mariage ils fireotun
festin ; Et post hœc epulati sunt , bemëit^
eentes deum. Tobie , enap. 7. j^. 17.
NOGEGAMEN, S. m. vl. iNKUAma. Nô-
ces. mariage.
Ety. V. Nub, R.
NOCEIAMENS, s. m. vl. Mariage. Voy.
Nub,K.
NOGEIAR , V. n. vl. V. Nocijar.
NOGEIAB, vl. V. Nupsejar.
NOGEIAT, ADA , adj. et p. vL Marié, ée.
NOGEIAB , V. n. vl. iiocsiab. Se marier,
épouser.
Éty. du lat. nuptias faeere. V. Nub^ R.
Methes nocejar , qe esser usdais.
N. 1. 1. Cor. 7.
ilfeHiis est nubere quam uri.
NOCEB, T. n. vL aossa. Hukt.
Ëty. du lat. noeere, m. s. V. iVtitr, E.
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NOC
N0-GEB9BNT , 8. m. vl. Jumeso.
Tomai lo quai est dUi no-cercenU
Hhomas qui dieitur didimui.
NOGERTANBDAT, 8. f. fl
iDStabililé, fncertitude.
Éty. de no, non , de eertan, certain , et de
edat, état de ce qaî o'eat pas certain. V. Cert,
Mad
NO-CERTEZA, 8. f. tI. Incertitude. Y.
Noeirîtmedat.
ttf. da lat. non teriUudo. V. Cert, R.
IfOCSTAMBlf , 8. m. vl. Noce, mariage.
fiOGlBiLiTAT , 8. f. tl. Nuhouee, ma-
lignité. V. Nuir, R.
NOao . 8. f. vl. Noeié, caC. NoeUm, e&p,
No^o, port. Nowiom, ital. Notion, connaïa-
éance.
Éty. du lat noHo, m. 8. V. Not, R.
flOGlONAI., adj. fl. Noekmal, cat. esp.
Indicatif, qualificatif, expIicaUf. V. JVbl, R.
NOGIU, IVA, adj. vl. Nodu, cat. Noci-
ve, esp. port. ital. Nuisikrfe.
Ély. du lat. noeivuêj m. s.
NOCLBTAT» 8. f. vl. Préjudice, dom-
mage. V. Nosemen et iVîitr, R.
NOGORT, s. m. Vl. Butor.
NO-COVINABLE, adj. vl. M-comniT.
Inutile, non convenable.
Éty. du lat. non-eùuveuiens.
NO-GOVINEIiT , a^j. ( Bo-covniéin ).
Ingrat.
NOGTUfPA, 8. f. vK Nyctolopie.
NOCTllilPE,8. m. vl. Nyctalope, qin
voit mieux la nuit qoe le jour.
Éty. du lat. nyetalopiê^ gén. de nyetalop.
NOGTILOCA , 8. f. vl. Ver luisant.
Éty. du lat. nocHs, gén. de noœ, nuit, et de
lueere, luire, briller. Y. Nuich, R.
Noctiluca es pauea heiUola.
Elue, de las Propr.
NOGTIIRN , adj. vL Noetmmo , cat esp.
port. Nomma, ital. Noctsme, de nuit.
Éty. du lat. noctumuê^ m. s.
NOCTUBNAI., adf. vl. mon^mtAt,. Noc-
îumalf cit. esp. Nocturne, de nuit.
NOD
NOUA , s. f. vl. Marque, stygmate , eica-
tnoD.
Éty. du lat iiodii#,m. s. V. Nou$, R.
Tumeur qui vient à la tété des petits en-
Ibnts. Sauv.
Il ou elle noue.
IfODACiO , s. f. vl. Nodaei9u, esp. Noue-
ment, connexion.
fety. du lat. nodaUo, m. s.
NODAR, V. a. vl. Nouer, lier, attacher.
Ety. du lat nodare, m. s. Y. Nùut, R.
NO-DE«TBNHAnJ5,adj.vl. Inextin-
guible, irrésolu, indéterminé.
Êty. du lat. uou'detHnatuf.
lfODiOElTAT,8. f. vl. NodoiUày ital.
Nodosité.
Êty. du lat nodosiUUiê, gén. de nodoH-
fos, m. s.
N0D08, OKA , adj. vl. hobbios. NodOêO,
port. ital. Noueux, euse.
Éty. du lat. nodo$u$, m. s.
NOD
NODOZ, vl. Y. iVodos.
IfODRlMBNT^ S. m. vl. NodHmhd,
anc. cat. Doctrine, instruction, discipline.
Éty. du lat. nutrimentum^ nourriture, ali-
ment, pris û%, parce que l'instruction est la
nourriture de l'âme.
NOE
NOEIT, S. m. anc. béam. Nuit Yoy.
Nu€eh, R.
NOËL, ELA, adj. vL Nouveau. Y. iVbu-
reonetiVoVyR. 2.
NOEIiA,vt Y. Nowoela.
NOEI.A, s. L vl. Nouvelle, bruit, rumeor.
Y.iVor, R.2.
NOELETAT , s. t vl. Renouvellement.
Y.iViw,R.2.
NOELAMEN, vl. Y. Nouvelamnd.
NOELABIENT, adj. vl. Nouvellement
Y,jYo©,R. 2.
NOELLADOR , vl. Y. NoêOaire.
NOELLAlRE, S. m. vL Faiseur de iio-
viM ou nouvelles.
Êty. de fioel, poiur mmvtUe et de aliM. Y.
iVov, R.2.
Elias Fonsalade , no hom irobaire mai
notllaxfe fo.
NO-E8CXAVABLB , ABLA , a^j. vl. In-
compréhensible.
NOEn,adj. vl. Nouveau. Y. NowoîX et
iVbv, R. 2.
NOP
NOFEOAR 8B , v. r. vl. moiwab. Se
dédire , se paijurer • mécroire. Y. Ftd, R.
ilfat botii fay qui s nofega.
Leys d*Amor.
Mauvais morceau fait qui se parjure.
NOFE8, s. vt Parjure, infidéUté. Yoy.
Fid, R. ^
NOFEZAR, vl. Y. iVeo^aretFtd.R.
NOFEZAT, adj. vt mmmum. Sans foî«
Y.i^id^R.
NOO
NOO , s. f. vl. Nuit. Y. Nuech , R.
NOOAnX, s. m. vl. mouMM, fiOttiiAum,
MMAuo. Cerneaux ; amandes , noyaux.
Y. iVott<, R. '
IfOOALH.et
NOOAIiHO, 8. m. vl. mmxALBO. Yov.
NogaiU. '
NOOIBR , vl. Y. Nomgnier.
NOOLBS, s. m. pi. V].?
Oram nogles reiembla
En dir , 6ord«r guati , etc.
La Caravana.
ffOOUAUBO , s. m. vl. Y. NogaUl.
NOGOIER , vl. Noguèr , cal. Noguna ,
esp. V. Nouguier.
NOGOrr , part, de Nœer , nuire ; mmjmn.
Nui , préjudicié. Y. Nuir , R.
ROI
RM, vl. Pour non y, n'y , il n'y.
Cat Ma lui pof rwPMitltt ni «m m mniuu,
BUt. CfHl*. Atb,
Qu'aucun d'eux n'y peut demeurer ni n'y
est demeuré.
NOI
717
ROIA , s. f. vl. Ennui. Y. Nuir, R.
Qu'il ou qu'elle dépliiise.
NOICH , s. f. vl. «OM. Nuit Y. Nuech el
Nuech , R.
Éty. du lat. nox. .
NOIEN,vtRien, néant.
NOIO, vl. V. NoUh et Nuech , R.
NOIGARDRE8 , S. f. vl. Noix muscade.
Y. Nom, R.
ROUX, vt Ne lui, ne le y ne leur.
NOIRE, adj. (noïné); Midfioine,du
blé grossier et mélangé. Sauv.
NOIRCIT, s. m. (noirci). Noir de famée
dont on se sert pour noircir les souliers.
T. de cordonnier. Ach. Y. Negr , R.
NOIRE, vt Y. i¥tt<rr.
NOIREMEN , s.m.vt NourrHure. Yoy.
Nourrimeni et Nourr , R.
ROIRIDOR , s. m. vt Instituteur, nour-
nder ; gosier. Y. Nourr , R.
NOIRIDURA, vt Y. Nourriiura.
NOIRIDURA , s. f. vl. Nourriture. On le
dit aussi pour nourrissons, élèves, disciples.
Y. Nourntura et Nourr , R.
NOIRIGUIER, s. m. vl. Laboureur
cultivateur. Y. Nourr , R.
NOlRm, s. vt Nourraîn, alevin, pe-
tit poisson destiné à repeupler un étai^ •
nourriture, éducation ; nourrisson, rejeton :
bouture , engeance. Y. Nourr , R.
^ NOmiMEN, s. m. vt Leçon , instruc-
tion considérée comme nourriture de fâme
Y. iVourr,R.
NOIRIR,vt Y. iVourrlr.
NOIRISSA, s. f. vl. Y. Nourriça et
Nourri , R.
NOIRIT , vl. Nourri. Y. NourrUl et
Nourri, H. *
NOIS, s. m. vl. Ennui, importunité;
H est aussi employé pour no t#, il n'est
Y. iVutr , R,
NOISA, s. f. (noise). Noise. Y. Nomra.
NOI8ENT , ENTA , adj. vt «ou»..
Coupable, nuisible. Y. Nuir, R.
NOIT, s. f. vl. «om. Nnft. Y. Nuech.
Adv. A noU , aujourd'hui,
NOITORNAL, vt Y. Noetumal.
NOIBA, s. f. vt Tumulte, bruit Yoy.
iVutr,R. ,
NOL
NOL , vt II ou die ne veut pas.
NO-I.AIZAT , adj. vt mo-njuBAr. Sans
tache, pur : Agnel nolaizat, agneau sans
tache.
Éty. du lat. non lœeuê.
NOLER, v.n. (noIé), dl. Sentir bon ;
AqueUae eanttorUu notoun . ces violettes
sentent bon.
Éty. Alt du lat oUre.
NOLI8 , s. m. (néli). Noiis ou nolisse-
ment , fret ou louage d'un vaisseau ; prix
oue Ton donne pour le transport d'une mar-
Éty. da grec vaûXov et vaSXoç ( naulon et
naulôe), naulage, prix que les passagers
payent au maître du vaisseau. Y. Nav, R.
NOLiRâR , V. a. (ool&sà). N^liser , fréter
un navire.
NOU, vt Employé poumon loi, ne k».
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'18
NOM
NOM
NOM , «MM , imMi , radkal prie do la-
tin fioifi#ti I MMMiiiù I pour gmmtm , nom ;
•I «lorlvé tlu grtc ^\k% (owm9\, m. s.
DoMwiffi, pArapoc. iio«i:d*oè : Smm,
Nim$n I «ir • vlv-nom « A'aawm-ol, Aami-
M al i/T. /Voifi<ii-ii4«*«i«Mt, Amum^iwiiI .
Nomm^i^^Ti Nêmn*ûî*ifhmm$m ^ N&mmm-
liv nr I N^mn^iùT, Nwmmk-^, ik^m^mmr,
Ih nom- Ml I ii#«nMiiii«lioii « Ot-HMdii-
Ulttur . A niNiyii* , r«jhiiMi , S^mi^l^itmî^
A'-Hamn-iir . Jf mmmîiniIîo « «Vomiii-alîM.
Dtf nom I par lo chan«»mMil de • en an ,
MAum I (t'tm 1 «Vamw , Xt^iiamfi » PrtMiaiim,
MOMNiiir I H» naniNar , NMrtiaiiNMr » «Vanai-
«Il , M#NouiMali ie#-tiaM«i*a4fii, Sur^n^m-
mal , A^MMum^m»!!! • A'oiiM«ii«W4il-iir« ,
A'MMmm-nl. Sttuminikiif. NowminMtHon,
/in MONmmal^oii, ^-noMNvai^, i)$^noumin^
flloiir , //«»ioié-ni^iH# , i^nonmin^iom , /^
Moumlnlowia , ly nouminJQyia.miiil , ylr-
M-wouw, ^o•*m<l•,adoMr , JVoifiuewpaM/,
/^•nom<ll^a , /y-noM<M.otii , Atf-nomtn-
oda , A# Howan-al , Sub iiomitial.
NOM , vl . Pour nom, V. Noum el Nom, R.
Il alynida quelqiiefoia non ^ négat. ^ nan^
lin non.
A V0r nom , a? olr nom , s appeler.
/1 nom, nominativement, expressément.
NOM ♦ f I. Pour nom m$ , ne me.
Ni nom val ma honUUf, ni ne me vaut ma
bonlé. ^, ■ -
Nom , vI. Pour nom , V. Noum.
NOMBRAB, vl. JVom6rar, cat. Voy.
Numerar. ^. ^ ^^ ^ ^ ^
NOMBRAT, ADA , adj. vl. Nombre, ée ;
compté , ée.
fitv. de nombre et de at, V. Num, R.
NOMBRE, vl. Nombre » cat. Vpy.
Noumhre.
NOME , 8. vl. Nom. Y. Noum.
NOMENATIVAR, v. a. vl. homhativam.
Nommer, publier, divulguer. V. Nom, R.
NOnfEBf TAR, V. a. anp. béarn. Nommer.
V. NoumareiNom, H.
NOMBNTAT, ADA, adj. et part. md.
Nommé, ée. V. NoumaîeiNom, R.
NOMINAGIO, Nominaeià , cat. Voy.
Nominatio.
NOMINADAMBN,adv. vl. V. Nouma-
ment.
NOMINALMEN , adv. Voy. Nominale-
meni.
NOMlNAMENT,adv. vl. \. Nouma-
ment.
NOMINATIO, s. f. vl. Nopiination ; Rg,
de rhétorique. V. iVot^minalion.
Nominatioi es cant hom nomna alcuna
causa, non getper eon propri nom, mas pcr
altrè assati eovenàble.
Leys d'Amor.
NOMINATIO, vl. y. Noumination.
NOMINATIO, 8. m. vl. Nominatiu , cat.
Nominatif, term. de gram. V. Nouminatif.
èiy. V. ATom, R.
NOMINATIO , adj. vl. Riimarqoabie ,
renommé.
£ty« du lat. nominativus.
NOM
^ NOMMAMBNT, adv. Nommément.
Ély. V. Nom , R.
NOMMiAPOR,adj. anc. béarn. Qui doit
ètf« BouNDé : Jm4t nommiaior , ci-dessous
nommé , ooos-sigoé.
Èty, V. Nom, R.
NOBOIADO , ApA , adj. et p. (nomnâde,
Âde). Nomme, ée; renommé.
Bty. Sync. de noiniuulo, formé da lat.
nominatus. V. A'om, R.
NOMNAMBN, 8. m. vl. Nomination. V.
Nom, R.
NOMNAR, vl. V. N&uwMT.
NOMNATirANSA , 8. f. v|. RépuUtion.
Éty. Y. Nom , R.
NOMNATITAR, V. a. vl. Publier, ré-
pandre partout la réputation , le bruit d'une
nouvelle, V. ATomanalmir.
Èij.y.Nom, R.
NOMNATITAT . ADA , adj. et part vl.
Publié , et ; divulgué, ée. Y. Nom, H.
NOBIPNADAMBN, vl. Y. Nomnada-
ment.
NOMPNAT, ADA , adj. et p. vl. Nommé^
ée. Y. Noumat et Nom , R.
ffON
NON » adv. nég. vl. ao , avii ^ nq, ■» ^ m.
Non. Y. Noun.
Ély. du lat. fion.
NON , vl. Est quelquefois employé pour
nos en , nous en.
NON , adj. num. vl. Nono , esp. port
ital. Neuvième.
Èly. du lat. nonus. Y. Nov, R.
NONA, 8. f. (nône); Nona, cat ital. esp.
port. None, ail. None, celle des sept heures
canoniale! qui se chante qu qui ae récite après
Ëty. de nona, sous-entendu ftora, neuviè-
me heure du jour, qui correspond à trois
heures après-midi. Y. Nov, R.
Probablement ainsi nommée à cause de ce
qui est rapporté act 10, des Apôtres: Petrus
autem et Joannes àscendebant in tpmplum
adhoramor<m(misn6nam,
NONA, 8, f. (néne) ; mdo. Terme enfan-
tin pour indiquer le lit , le berceau , na-nai,
no-no.
Faire nona ou ntnar, dormir , faire dodo.
Nona, nona , chant ordinaire des nourri-
ces qui veulent eiidormir leurs enfants , tiré
probablement du grec vpwipv (ponnion) , qui
selon Hesychius , cité par Fauteur de la St.
des R -du-Rh. avait la même signification.
NONA, s, f. Vl. Riens, facull^, posses-
sions, provisions de bouche.
Ély. du lat. annàna, m. s,
NONÀ, s. f. (n6ne), d. bqçlim. Enfant
femelle : Avez ati una bfla nona, vous avez
là une belle enfant. V. Piehota elNonas. '
NONA, 8. f. md. Le linge ou la bande
dont on enveloppe un doigt blessé: Âifath
una nona, on dit ailleurs, ai fach ou me siou
faeh une filha , une peteta.
w,.**^^^'» tïoni de lieu, vl. Annonai, en
Vivarais.
r ^^^r^h'^"^}' ^^ Nonal.de marché, de
foire. Y. Nov, R.
Dia nonal pren son nom de las nondinas
que son fieras. Elue, de iasPropr.
NON
NONAMENT, adv. d. îaud-Neiriâ
ment.
Ély. Y. Nov, R.
NONANTA , nom deDOiBbre(B0iia
Nôvanta, ital. iVovento, esp. port. Nou
on ^\i quatre-vingt-dix, dans leditcomi
dinaire, et nouante seuIoDeDleoariihBàJf
Éty. du lat. nona^iW, par U sopprta
delasjllabeyi. V./Vqv, R.
NONANTUSME, nombre ordinl In
nantiènàé) ; Novani^simo, ital. Nmpà
esp. port, ^onaqtième, qQalr^fipgkini
dans le discours.
Ëty, du lat. noiur^manu. V. M l
NONAfll , 8. f. pi. vl'. Nmt, U q
port. None, ital. Nones.
Ëty. du lat. nonas, m. s. V. Htt, l
NONA9, 8. f. pi. (n6iiei],d.Ki>iJ
lieu.
Éty. de iio»a,reIip»9e, lieofBavaij^
partenn k des nonnains.
NONCA, adv. vL hoca, wf*.m^
Nunca, anc. cat. esp. porl. Jm
tly. du lat. nunquam.
NONCALAMEN , S. m. tmmt
Y. Nounchalansa.
Éty. de non et de eedem. V. (Âl\
NONCALER, y. B. po»cMOi Iw*
loir, nonchalance.
Éty. de non el de colir. V. UU
NONCHAI.ANSA, s. f. tI. WW»W
négligence. Y. NounehalaM.
Éty. dQ non et de etienis, woa. » »
NONCHAUBN, adj. vl. NooduW)»^
dilférent. V. Cal, R. 4.
NONCHALBR, vl. V. ^««Wf-
NONCIAR, vl. V.iVwwwr. _^
NONCLATIO, IVA, adj. tI. in^
II/, propre à annoncer, ^"^^^ ^, j
'NON-CORROMPBNDi«a»«J'^
Inviolablement, avec drollure.
Ély. du lat. non-eorrupU.^
NONOUPATIO, a4j. fl.^**'^
Éty. du lat. nun'Cupare- (^-„Af
NONDINA^s. f.vl.NoDdJiie,toitli«^
Ély. du lat. nunêina, m. «• \^'^
NO-NED, adj. \\.90'W^'^^''
malpropre. ^^^
Ely. de non nel , ou da lai. «^-^
V.Net,l{. i. x.iî«fir
NONETA, S. f. (noonéle),"'^'
ii»TA. Dim. de iVpno, v. ç. œ- ^^
Nona noneta^ santa cwana»»
sarie. , . ;-iuiiiié. ^
NONFE.8.f.yI.Npiifo«.»^
Fid, R. .{J0
NONO, s.m.{n^ne)i^\^0'
nono, faire dodo, dormir, «P*^ ^
rice,Vono.reit/«««-^^» chanl**!»"
pour endormir les enfapls. -^
Ély. du grccvuvviov (nonW^.
Hesychius, avait la memj «f" -ait**
Nona^nineta, espèce de cM«oa^
mence par ces mots: iV^to-aj^ ^
tarineta, etc., qup les no»'^ ,
pour endormir les enfanlf • i^^n^^
NONOBSTANT, V^^'H^gê-i^
MOQwoiiBtTAiiT. ifoH ofUinie.^'j^j^
te. esp. Nào-obstante j ^' '
sans avoir égard.
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NON
Étj. denon et de obttantey abl. deohilanê,
part, de obifare, s'opposer.
IVO-NOMBRALS, adj. v1. Innombrable,
qu'on ne peut compter.
Éty. du lat. nonnumirahUU. Y. iVurn,
Rad.
NON-PIaAZER, 8. m. vl. Déplaisir. V.
DespleiiT et Pla$, R.
IfON-PODER, 8. m. ▼!. Impuissance.
N0N-P0DER08 , adj. vl. Impéritie. V.
N€>-podtroi.
NON-RE, 8. m. vl. Néant.
Éty . de wm et de te, chose, aucune chose.
NON8, vl. Pour no nos, ne nous, il ne
nous.
MONSABENSA, 8.f. vl. iiOfAaafA. Nou
science, ignorance.
BfONSABER, 8. m. vl. iiotAM». Igno-
rance, non savoir.
N0N8EN, s. m. vl. Hotni. Non sens, dé-
raison, folie, sottise.
Êty. de wm et de i«fi pour sem, non sens.
NÔO
NOO, vl. nom de nombre. Neuf. V. î9o<m
etiVov, R.
TfOOU, s. m. et nom de nombre (nôou) ;
«HiAu, mAo. Nove , ital. port. Nuete , esp.
iVtfti, ail. Nou, cat. Neuf, huit plus un ou
trois fois trois ; le chiffre 9 , la quille qu'on
place au centre du jeu.
Êty. du lat. nwem. V. Abv, R.
NOOU , OVA , adj. (nôou , nôve) ; cmav,
MiAii. NuavOy ital. iVtievo, esp. Novo , port.
Neuf, euve, qui est fait depuis peu, qui n'a
point encore servi ou qui a peu servi, nouveau.
I Due Ta de noouy qu'y a-t-il de nouveau.
Ety. du lat. novus, m. s. V. Nav, R. 2.
Noou coumo un fifre , Trad. tout battant
neuf.
NOOU, 8. m. Le neuf, par opposition à
I vieux.
I NOOUGHIER, V. Nauehier et Nat>.
I Rad.
I NOOmUBGEAR , V. ffautisat.
t NOOUVIEMAlfBNT , adv. V. Nouvie-
. marnent tiNoVy R.
j NOOUVIENB , IBKA, adj. V. iVonoie-
I meetAov, R.
BfOP
N0-PEN8ADA, adj. vl. Imprévu, au-
quel on n'a pas pensé.
' Éty. du lat. non peneatue^ olo.
NO-PEN8AT , adj. et p. vl. Imprévu.
* N0-P0DER08 , adj. vl. aoii-MBnot.
Impossible, inconséquent, sans poutoir»
Ety. du lai. non ponderoeue,
N0-PR0FEIT08 , adj. vl. Inutile.
NOQ
NOQUA, adv. vl. uoqvMM. Jamais.
Ety. dulat.niiiRfiiam.
NOR
If OR A , 8. f. (nôre) ; «oimsA, wmMMjt^wêÈmAf
Moao, nuADA. NuorUy ital. Nuera, esp. No-
ta, port. cat. Norc, belle-fille, bru, parrap-
NOR
Sort au pire et ï la mère, celle qui a épousé le
Is; ce mot se prend aussi pour femme de
mauvaise vie, en d. bas lim.
Ety. du lat. nurus, m. s. dérivé probable-
ment du grecvucJç jnuos) , bru, li^wu^v
(tèn nuon), la nouvelle mariée.
Amour de nouera soukou d'hiver. Prov.
NO-RAGONTARUS, adj. vl. Qu'on ne
saurait dire, qu'on ne peut révéler.
NORANTA, nom de nombre, vl. Noran-
ta, cat. Noventa, esp. Novantà, ital. Nouan-
te, quatre-vingt-dix. V. Nov^ R.
Ëty. du lat. nonaginta, m. s.
NORRERT, nom d'homme (norbi). Nor-
bert.
Patr. Saint Norbert, évéque, qu'on fête le
6juin.
NORD, MOMT, aoB, radical pris du saxon
ou de l'ail, north, aquilon, froid, septentrion.
De nortb, par le changement de theud,
nord; d'où: Nord et ses composés, Nor-
mand-ia, Nor-oee»^ Nort, Nor-tcege.
NORD, 8. m. (nôr); vom. Nord, ail.
Norte, ital. esp. port. Nord, la partie du
ciel et celle du globe, de la terre qui est oppo-
sée au Midi et qui se trouve entre l'Equa-
teur et le Pôle.
Êty. du saxon Norlh, m. s. V. Norî, R.
NORD-EST, s. m. (nôr-è); Nordesl,
cat. ital. Nordesle, esp. Nord-£st, la partie
du monde qui est également éloignée du
Nord et du Sud ; vent qui sou£Qe de ce
point.
N0RD-N0RD-E8T, Plage qui décline
de 22 degrés, trente minutes, du Nord à l'Est.
NORD-NORD-OUEST, Plage située au
milieu de l'espace qui sépare le Nord du
Nord-Ouest.
NORD-B8T-QUART-NORD , 8. m.
Nord-Est-Quart-Nord, la partie du monde,
qui est au milieu de l'espace , qui sépare
le Nord-Est du Nord-Nord-Ouest.
NORD-E8T^UART-E8T, 8. m. La
partie du monde, placée au milieu de l'espace,
qui sépare le Nord-Est del'Est-Nord-Ouest.
NORD-OUEST, s. m. (nor-ouè) ; Nord'
Nor-ueit, cat. Noru-Oru-Etie , esp. Nord-
Ouest, la jpartie du monde qui est entre le
Nord et TOuest, vent qui souffle de ce point.
NORD-OUEST.QUART-NORD , La
partie du monde, placée au milieu de l'espace,
Sii sépare le Nord-Ouest du Nord-Nord-
uest.
NORD-OUEST- QUART-OUEST , La
partie du monde qui est placée au milieu de
l'espace qui sépare le Nord-Ouest del'Ouest*
Nord-Ouest.
NORD-QUART-NORD-EST, La par-
tie du monde, placée au milieu de l'espace, qui
sépare le Nord du Nord-Nord-Est.
NORD-QUART, NORD-OUEST, La
partie du monde placée au milieu de fespace
qui sépare le Nord du Nord-Nord-Ouest.
NORINA, nom de femme (norine). Aph.
de ^oftortna, v. c. m.
NOROECZ, adj. et 8. Northumberlandafa.
V. Nord, R.
NORRIOUEIRA, 8. f. vi. Nourrisseuse.
V. JVbt«rr,R.
NORRm , 8. vl. Compagnie , habitude ,
éducation. V. iVotirr, R.
NOS
NOS
719
NOS, S. m. vl. Pour nœud. V. Nous.
II ou elle nuit.
Éty. du lat. noeeL
NOS , vl. Pour non a, ne se, pour no ut,
il ne vous.
NOS, vl. Souvent emplové pour no se.
NOS, pr. poss. pi. dg. Nos. V.Noslres,
Cullibahen nos champs, nos prals, nos
arregaili , Bergeyrel, nous cultivions nos
champs, nos prés, nos vignes.
NOS , vl. pr. pers. première pers. pi. Nos,
cat. esp. port. Noi, ital. Nos, nous. Voy.
Nautres.
Éty. du lat. nos, m. s.
NOS,vl. Est quelquefois employé pour
non se, ne se.
NOS, vl. Contraction fréquente, chez les
Troubadours, qui représente le pronom per-
sonnel nos,
NOSA, s. f. vl. «OTftA, BAWA, BAVIA. NoXa^
anc. cat. anc. esp. Noise, querelle, dispute,
bruit, tapage, gazouillement.
Éty. du lat. noxia, m. s.
NOSARENSA, vl. «MtABHi. V. Nonsa-
bensa.
NOSARER , 8. m. vl. V. Nonsabensa.
NOSAR, vl. y.Nousar.
N08AT, ADA, adj. vL Noué, ée. Yoy.
Nousat et Nous, R.
NOSC, oKotc, radical pris du latin noseere,
nosco, nolum, pour gnoscere, gnoseo , dont
le primitif est gnoo, connaître, savoir, dérivé
du grec -^i^tài^juta, y^Y^^^^ (ginôskô, gi*
gnôskô), connaître, reconnaître, d'où les
sous-radicaux cognoseere, connattre bien;
nota, note, signe qui fait reconnaître; noto-
re, noter ;fiolo6iiû, notable; noCto, notion ;
notifia, notice ; noWrius, notoire; wofi/iea-
re, notiûer, faire connaître.
De gnoscere, par l'addition de la prép. «o,
cognoseere , et par apoc. cogn ; à' oh : Des-
conegut, Re-gonese-er, Cogn-eguL Coneg^
ut, Conex-er, Con-gnoyss ença , aon-ogul ,
/n-eott-n-nl, ilfet-cone^Ml , Mes-eoneisser ,
MeS'€onoisssnça , Mes^onoisser y A-eo*
noyss-er, Co^oich^ent, Co^noieh-er, Co»
noych-enssa , Co-noiss-ensa , Co-noiss-ent^
Co-noisS'U , Rs'couneissable , Cos-fi«i#s<r
allé, Cou-neissa-menl, Cou-nech^ui, Cou-
nech-er, Re-couneissença, Cou^neiss-ença ,
Couneissenç-as yCou^neg-ui^ Cou-neig-ui,
Cou-nouiss-ença ^ Cou-nouiss^r , Counex^
ença, Mes-counescut, Mes-counouisser, Re»
couneiss-er , Cou-neiss-eire , Cou^neiss-er ^
Cou-neisS'Ur , Cou-neiss-ui, Re-counech--
ença, Re-couneissut^ Re-couneissent, Cou*
tieif-r«, Cou-nesi-^e, Des-couneisser, DeS"
counouisser, In-cognito, In-counesc ut, Re-
counegu-er,
NOSGIiA, 8. f. vl. Agrafe, collier, bra-
celet.
NOSE, s. f. (nôsé). Nou. V. Nom, R.
NOSEN.vLV. iVoii#€fi.
NO-SENADO, adj. vl. mo^nmAt. Insensé,
imprudent.
Êty. du lat. non sensaius,
NO-SENS , s. m. vl. Folie, imprudence.
NOSBR , V. n. vl. Nuire. V. iVtiir, R.
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720
NOS
NO-8IA , espice de nég. y1. A Dieu ne
plaise , noD tans doute.
Éty. do lai. ahtii oo non Ht.
NOSIERA, 8. f. (nouaiére), dl, Noise-
raie. V. Naugareda el iVcmt, K.
N08II«H0UN, s. iB. (DOQsillouD]. Cer-
neau. V. Eicalhimn et Noui , R,
NO-SOFERTANSA, S. f. vl. iDlolé-
rauce, impatience à souffrir.
N080L8 , s. m. pK vl. ?
Ab caneta et ab nozols.
Pradas.
NOSSA8 , s. f. pi. Noces. V. Nouai.
NOSTE, 08TA, AU. de Nostre^ v. cm.
N08TI , wom, d. de Nismes, pour noi-
ire, vostre.
N08TRA , ▼!. pr. poss. V. Nottre.
N08TRA-DABIA-DEI8 - 8EPT-DOU*p
LOUR8, Nolre-Dame-des-Sept-Douleors, est
le nom qu'on donne à une fêle qu'on célè-
bre le vendredi qui suit le dimanche de la
passion » sous les titres de fête de la Compas-
sion dé I4 Sainte-Vierge , ou de Notre-Dame
de Piété ou des Sept-Dooleurs.
Elle r^t instituée paf un concile, tenu a
Cologne , en 1423.
N08TRE,08TIIA, pr. poss. première
pers. d. arl, (nostré, ostre) ; ■otTstr»*, wnm.
Nostro, ilal. Nouestro , esp. iVoMO. port.
Nosire , cal. Notre , qui est 2i nous ^ qui nous
appartient^ qui nous est relatif.
Êty. du lat. no^trum, nosira.
NOSTRE , s. m. Lou noitre , le nôtre ,
ce qui nous appaKient : Liii no0re9, nos
parents , ceux de notre parti.
Au noitre , din$ lou noitre » chez nous.
NOSTRE , ou wotTB , dl. Lou nogtre ,
le maître , ou notre maître , expression res-
pectueuse usitée parmi paysannes » en par-
lant de leur mari, ceux-ci disent dans le
même sens: La noitra, pour désigner leur
épouse. Sauv.
NOT
JVOr, «ovfst , niM , radical pris du lat*
fiOfcere,nofco, notwn , connaître, savoir ,
et dérivé du grec Y^^®^*»* (ginoskô), m. s.
d'où tiotortiK, notoire, noticia, notice,
eognoscere , connaître.
De notum, par apoc. not; d'où: Aof-a,
Noi-able , Nol-abla , Notabla-ment , A'olo-
hle-meni , Nol-as , Not-ar , De-notar , Dei-
not, An-not-ation,
Denofortui , par apoc. notori ; d'où : No-
tort , Notori^lat , et par le cbang. de à en
ou: Nouiouri'ttat,
De not, par le cbang. de 0 en o« , nout;
d'où : Noui-ar , Denontar ^ Nout-aH •
Soutari-at.
De notifia, par apoc. notU. et par le cbang.
du ( m c , notent ; d'où : Noutific-ar , Nou-
tific-alion.
De eo§no$eere , par apoc. eogncteer, et
par le cbang. du premier 0 en o« ou en et,
et du deuxième en ont , et sappr. dû g ,
counouisser. eouneUter; d'où: Counoms^
«er, Couneiis-ent, eiOa, Couneiês-enpa ,
Couneiii'Ut, Re-couneissença, ite-eoimeif-
ser • Re'COUt\eissut.
NOT, s. m. vl. Nuit. V. Vueeh, R.
NOT
NOT , dl. Pour noix. V. Noui, R.
NOT , s. m, vl. MO. Nu, cat. Nodo , esp.
port. ital. Nœud; boulé , sort; oodns, tu-
meur. V. Noue,
Éty. du lat. nodus , m. f .
NOT, vl. N'eut, n'ayant, souvent em-
ployé pour no (e , ne le et pour il ou elle
nuit, noeet,
NOTA , s. r. (note) ; Nota , iUl. esp. port,
cat. Note , marque sur un écrit ; remarque ,
observation, éclaircicement snr le texte /mé-
morial , sommaire , abrégé.
Éty. du lat. nota^ pour notum, connu. V.
Not, R.
NOTA et M>TA ans (nota et i^ota-bène).
Mot latip , conservé pour dire observe^ , re-
marquez.
NOTA, s. f. (note) ; Nota , iUl. esp. pqrt.
cat. Note, ail. Note, caractère dont on se
seit en musique, pour écrire et pour noter
les divers tons de fa gamme.
Éty. du lat. nota , marque. V. Not, R.
NOTABILITAT, S. f. (noutabllilà); «oo-
TAsiuTAT. Notabilité , qualité de ce qui est
notable.
NOTABIiAmBNT , adv. (ooutablaméin);
6BAin»AMS|IT , HOVTABlAMSfrr , aOTABUUlKR.
Notalbimente , ital. Notahtemente , esp. iVb^
tavelmente, potX, Notablement, cal. Nota-
blement , d'une manij^e remarquable.
Éty. de nolabla et de mpnt. V. Not^ R.
NOTABLE ,BLA, adj. (noutàblé, àble);
Notable, cat. esp. Notavel, port. NotabUe,
ital. Notable, remarquable, considérable;
les notables , les babitants les plus ren^ar-
quables d'un pays.
Ëty. de notabilis, 00 de nota et de abilU,
habile, propre , digne d'être noté, remarqué.
V.iVot,R.
BfQTAR, V. a. (noutâ); ■oota». Notât,
cat. esp. port. Notarê , ital. Noter , remar-
quer , censurer , marquer en mauvaise part ;
exprimer par des notes, écrire de^ Dotèf de
musique.
Êty. du lat. notare , ou de nota et de la
term* act. ar, faire des notes. V. Not, R.
NOTARI , s. m. (noutari) ; rnowAm, iVo-
(art. cat. Notario, esp. port. Nolaro^i No-
(ato,iu1. Notaire, officier public qui reçoit
et qui passe les contra^ et autr^ fictes vo-
lontaires.
Éty. du lat. notariui , formé de nota et de
arius, art, qui garde les notes; qui les
fait. V.iVota, II.
Le titre de notaire Tut inconnu dans la
haute antiquité. Presque toutes les concep-
tions étaient alor^ verbales, et on adminis-
trait la preuve par témoip. Dict. des Orig.
de 1777. in-12.
f^s Athéniens passaient leurs contrats de-
vant des banquiers ou changeurs qui fai-
saient trafic d'argent, argentarii. et qui
négociaiept volontiers les afiaires des par-
ticuliers.
L'office de notaire, prit naissanee çhes les
Romains et fut d'abord conûé à des esclaves,
qui plus habiles que leurs maître^, minu-
taient leurs contrats, leurs achats, leurs
ventes , etc. On vit ensuite, à Rome • un lieu
public consacré à Texerdce des fonctions de
notaire. Sous reropereur Justin , les notaires
formèrent un corps et un collège, selon une
NOT
dea npuyellea faites du temps de l'eipperear
Léon : les polaires doivent être d'une
probité à toute épreuve | très-instruits dans
l'art d'écrire et de parler, et profonds daii3
l'étude des Ion. Dict. des Orig. de 1777, in-8«.
Les notaires, proprement dits, furent extrê-
mement rares en France pendant le X"« et
XI"« siècles. On n'a pas même de preuves
que ces officiers en titre, avec privilège e%^
clusif, soient antérieurs au Xil"« siècle.
Époque à laquelle'le Droit Romain fut ap-
porté d'Italie en France.
L'institution des notaires royaux est due
à Saint Louis qui en créa soixante pour le
Châtelet de Paris.
P'après Aniberty liém. Crit. t. 2. p. 64,
Finstitution du notariat , dans la ville d'Arles,
ne remonte pas au-delà de l'année 1180.
■ooTAMi cumnc4àT0fif , Notaire certlûca-
teur , titre qu'on 'donne au^ notaires qui
spot chargés de délivrer les certiGcats de
vie aux pensionnaires du gouvernement.
NOTARIA, s. f. vl. Notât ia^ cat Yoy.
Notariat.
NOTARIAT , s. m. (noutarià) : |w«tama^.
Notaria, cat. esp. Notariato, ital. Nota-
riat, ofl^, charge, fonction etçciencedu
notaire.
Éty. de noutari et de la term. pa^s* at.
Y. Not , R.
NOTAS, s. f. pi. (notes), dl. Minutes de
notaire. V . Brpvoê et Not , R .
NOTATIO, s. f. vU Notaeiq,êDC. cat«
Notaeion , anp. esp, Notaçào^ port. Obser-.
vation , remarque.
Ëty. 4u lat. notatio , m. S.
NOTATIO» s. f. vl. Noiadà, cat. anc.
Notaeion , anc. esp. Nptaçâo , port. Obser-
vation , remarque.
Êty. du lat. notatio , m. s.
JiOTO, s. m. vl. Nota, e^p. port. iUl.
Notus, vent du Midi.
Éty. du lat. nUus , m. s.
NOTIÇA , s. f. (noutice) ; motiça. iVolt-
eia, cat. esp. port. Notifia, kal. Notice, con-
naissance^ notipn.
Ëty. du lat. nottlta • m. s. V. Not, R.
NOTIFIAR , V. a. (nôQtifià) ; MonnAii,
nonncAB. Noti^ar , cat. esp. port, Noiifi*
care , ital. Notifier.
Ëty. du lat. noHfieare , m. s.
NOTIFICAR, V. a. vl. Notifiear , cat.
e». port. NoHficare , it^l. Notifier. V. No-
NOTIFICATIU , IVA , adJ. vl. Qealia-
C^tif, i\e: indicatif. V. Not.
NOTITI4 , vl. V. No^ça.
NOTORt, adj. vl: Notorio , liai. esp.
pprt. ^o*prt , cat. Notoire, connu. V. Not,
R?id.
Aysi quan^ et a tôt |o mont notqn 0 moiit-
fest.
Éty. du lat. noloritts, m. s.
NOTORIETAT, s. f. (notttoorielà);
pioirroiiiiOTAT. Notorietà , iUl. Notoriftded ,
esp. Notorie^ade , port. Notorietat , cat.
Notoriété , ce qui est connu d'une manière
cerUine; acte de notoriété, certificat au-
Ithentique délivré par des officiers de jiMiiea-
lure.
Ëty. do lat. nofortiis , notoire , el de elal.
V.iyol,R.
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NOT
• IVOTOBIETAT, s. f. f DOUtboriekâ ) ;
«ooTosiBTAT. NotoHété, évioeDce cTud fait
généralement reconnu , attestation de té-
moins de? ant un notaire.
Ety. de namiari et de la term. pass. al ,
00 du lat. nolut. V. Not, R.
NOTZ, s. f. vl. Pour nuit , V. Nuedi ;
pour noix , V. Noui ; il ou elle nuit.
IfOU
NOn, s. f. d.bas lîm. i^ou, cat. Cest le
Qom de la noix encore recouverte par son
brou , dont on fait l'eau de noix ; c'est aussi
le nom du brou. V. Noseti Noui, R.
NOUfd. basiim. Pour nœud. V. Nout,
NOU, d. lim. Pour noix. V. Noui, R.
NOU , adi. vL Nouva , cat. Pour neuf.
V. Noou.
NOU , Souvent employé pour noun , non,
dans les dial. lang. et gasc.
NOUADA, s. f. (nouâde), d. bas lim.
Couplet, fermeture en charnière, composée
de deux ailes en queue d*aronde ou droites ,
assemblées par une charnière que traverse
une broche. V. Noui, R.
NOOAL , s. m. (nouai), d. bas lîm. Pe-
tit monticule qui se trouve dans un champ.
C'est à tord <|ue M. Béronie indique ce
mot comme féminin ainsi que monticule, Ils
sont l'un et l'autre du genre masc.
NOUAR, d. m. V. Nousar.
NOUAT, V. Noutat eliVouf, R.
NOUBELAIU,s. m. fnoubelàri), dl. Un
neuf apprenti, niais. Douj.
Ety. Alt. de nouvelariy de nouvel et de
ari. V.iVov, R.2.
NOUBET, adj. anc. béarn. Nouveau. V.
iVbvtcletiVw, R.2.
NOUBIAL, Nuptial. V. Nobial et Nov,
Rad. 2.
NOUBIETA, S. f. (noubiéte),dl. Dîm. de
tio6t, jeune mariée. V. Novia et Nov, R. 2.
NOUÇA, s. f. d. béarn.Nôce. V. Noças.
NOUCADA, dl. V. Naueada et Nav, R.
NOUCTURNB , URNA, adj. (nouctùr-
né, urne); NoUumo, ital. Nçcturno, esp.
port. Nocturne, qui arrive pendant la nuit,
qui se fait pendant la nuit.
Ëty. du lat. noclumut , fait de noctu pour
fioc(e, abl. de nox, noclis , nuit, V. î^uech,
Rad.
NOUD, etcomp.Garc. X.Noui, etc.
NOUDAR, V. ffousarei Nout, R.
N0UEÇA8, s. f. pi. d. m. V. Noçaâ.
NOUErr, s. f. d. béarn. Nuit. V. Nuech,
Rad.
NOUEL , Pour Noël, cantique. V. Nouvel
et Nov, R. 2.
NOUEsnUHA, S. f. (nouesille). Nom par
lequel on désigne le terre-noix, dans les envi-
ions de Toulouse , parce qu'il a un peu le
goût de la noisette. V. Bitoc et Noui y R.
NOUESTE. V.iVoitre.
NOUESTEI8 , V. Nostres.
NOUESTRE, d. m. V. Noslre.
NOUET . adj. anc. béarn. Nouveau. V.
Nouvel et Nov, R. 2.
NOUGA, s. f. (nôugue). Nom ancien de
la noix, d'où sont dérivés : Nouga-l , JVbti-
gai'ier, Nougu-ier, Nouya-reda, V.iVbut,
TOM. II.
NOU
NOUGAL,*8. m. (nougil), d. basiim.
m. s. que NougeaU v. c. m. et Noui, R. On
donne aussi ce nom à l'os de la cuisse de
iMBUf.
NOUGAIa , s. m. (neugàl) , dl. Cerneau*
V. Escalhûun,
Ély. de nouga, noix. V. Noui, R.
NOUGALHAR, v. a. (nougaillà),dI. bs-
«oooAUiAii. Cerner des noix. V. Escalhoun
et Faire d'escalhount.
Ély. de nougat f cerneau, cl de ar. Voy,
NouiyK.
NOUGAUaOUN, s. m. (nougaillôu) , dl.
Cerneau : Faire de nougathount, cerner des
noix. V. iVottt, R.
NOUGAREDA, 8. f. (nougaréde) ; trotnt-
■A, HocwKBA, «oosaA. Noisersic, licu pUnlé
de noyers.
Ély. de nouguier et detda, V. Noui, R.
NOUGAT , s. m. (nougà) Nougat, gâleau
fait avec des amandes et du caramel ; on en
fait de rouge et de blanc.
Ëty. denott^a, ancien nom de la noix, par-
ce que anciennement on ne faisait ces gâteaux
qu'avec des noix, ou peut-être du grec
^ùi-^aXT. (nôgalaO, friandises, mets délicats.
V. Noui, R.
Nougat dB Parii , croquant , craquelin ,
pain d'épice.
NOUGATIER, lERA, S. (nougalié,
iére) ; opAODBun. Celui, celle qui fait ou vend
du nougat.
Ëty. de nougat et de ier. V. Noui , R.
NOUGEAIa, s. m. (noudzàl), d. bas lim.
«oiwAi.. Amande ou chair de la noix, cerneau,
quand elle est fraîche.
Ély. de nouga et de at. V. Nou%,fi»
NOUGEAREDA, s. f. (noudjaréde). Ter-
rain planté en noyers. V. Noui, R.
NOUGIER, s. m. (noudgié). V. Nou-
guierei Noui, R.
NOUGUE , et
NOUGUER, 8. m. (nougué). Nom béarn.
du noyer. V. iV^u^er et ^out, R.
NOUGUIER, s. m. (nougûié) : hoiioibb ,
vooTSK. Noce, ital. Nogat , esp. Nogueira ,
port. Noyer, noyer royal ou noyer commun.
Jugions regia, Lin. arbre de Ja fam. des
Juglandées, originaire de fAsle et particu-
lièrement des bords de la mer Caspienne,
Su'on cultive dans les parties méridionales
e l'Europe, depuis un temps immémorial.
Éty de nouga et de la term. mul. ier. V.
Noui, R.
trooooicB DB tAirr jbaii, noyer tardif, noyer
de la Saint Jean , variété remarquable , qup
ne commence à pousser ses feuilles qu'en
juin, et dont la propagation, sous ce rapport,
serait précieuse dans la Haute-Provence , oiï
le noyer ordinaire gèle souvent au printemps.
Le noyer est un des arbres les plus pré-
cieux à Tagricullure, tant par rapport à son
fruit, que relativement à son bois, dont cha-
cun connaît les usages. V. Noui.
La sève du noyer est très-douce, et M. Ba-
non, pharmacien instruit , de Toulon , en n
retira du véritable sucre.
Les racines du noyer , comme le brou de
la noix ; sont employés par les teinturiers
pour donner une couleur brune aux étoffes,
qui est extrêmement solide.
NOU
721
NOUI, Moeo, «os, radical dérivé du latin
ntix, nucts, noix, noyer , que les uns font
venir de tivcere, nuire, parce que fodeur du
noyer porte k la télé ; Pline est de cet avis,
car il dit que xdtpuov (karuon), qui est le nom
de la noix en grec, vient de ^ipoL (karâ) , tète,
parce qu'il Tappesantit; Plutarque dit aussi
Sue le noyer jette une vapeur qui endort;
'autres le dérivent de nox, noctis^ nuit:
Quod ut nox ai'rem, Ua h^ju$ suceuê facit
corpus atrum ; on sait, en effet, que le brou
de la noix teint en noir; mais la véritable
étymologie de ce mot vient du celt. langue
dans laquelle enaouy qu'on doit prononcer
naou, désigne la noix et le noyer , d'où l'an-
glo-saxon ffn«l, le theutonniUx, le latin ntir,
l'allemand niisse, l'anglais nul, le gaulois
wall, et le français noix. Tbéis.
De nucis, gén. de num, par suppression de
e et changement de u en ou, nouis , et par
apoc. noui; d'où : Noui, Noui-er^ Nouy^r,
Noui'ta,
De nofii, par le changement de i enj et de
celui-ci en ^, nou^; d'où: Noug-a, Noug-
at, Nougalh-ar, Nougalh-oun , Noug-are*
da, Noug-at, NougaUier^ Nouge-al, Nou-
ge-areda, Noug-itr , Nougu-er, Nougu-
ier, Nog-aitls.
De nus, par le simple changement de u en
ou, nous; d'où : Nous-e, Nouê-eta , Nous-
ier, Nous'iera, Nous-ilha , Noues-ilha^
Nou,Nouya, Noig-andres, N<4, Nox,
Note, Noz^eta.
De nuois, par la suppression de ci, nus, et
parle changement de u en o, ne»; d'où:
iVbf-«, Nos'itra, Noe-ilh-oun , Nuej-a,
Nu^'oL
jNOUI , s. f. Semenar sur la noui , semer
sur la jachère, sur un sol qui n'a pas été Ia«
bouré depuis la dernière récolte.
Aver la noui, élae un peu fou. Gare.
NOUI , s. f . (nôuij ; nois, mav , MOinr , vov,
cocAL, nooTA et anciennement rovoa. Nuss,
ail. Noce, ilal. Nuer, esp. Nos , port. Nou,
cal. Noix, le fruit du noyer.
Êly. du lat. nucis^ gén, denujr. V. Noui,
Rad.
Eiblûuar de notes, Avr. écaler des noix.
Pans une noix ordinaire ou de noyer ,
on nomme :
BROU, reOTcloppc chamae et varie qui eotoare l'^cele.
ÉGALE. V. Crouvjtou.
AMANDE, dUlerc ra qaMre partie* qa'oa nomme* loben,
em'ssms, «rpu-es par aoe membrane ehamar, appelée scatc.
Glauta ou cuitta de note^ quartier de
noix.
Noui ettrechana, noix anguleuse ou an-
gleuse.
Les noix que Ton mange fraîches, quand la
pellicule qui recouvre l'amande peut encore
seséparcr, portent le nom de cerneaux , et-
eaioun, chacun connaît les autres usages des
noix et qu'elles fournissent une huile abon-
dante. V. OU de noui.
)1 est fait mention de la noix de la petite et
de la grande espèce , dans les Gapitulaires de
Gharlemagne.
NOUI , s. m. ou aosc, en terme de menui-
serie, noix, rainure dont le fond est arrondi
pour recevoir une languette qui porte le mê-
me nom*
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722
NOU
Nos€ d*wn gigot, noix d'une échancle.
Note flTtin toumàbrochay fasée de tourne-
broche.
Noui huftea ou note bufeea^ dl. noix
creufie
Noui loumbarda, nouga ou note Umm-
barda, d\.
La noix caballine, espèce très-grosse, pro-
renant de la variété de noyer , désignée de la
manière suivante par les anciens botanbtes :
Nux jugions, ftuctu maximo.
Nouihoufarelaonhoufra, noix véreuse.
Cast.
Noui etblouada, noix écalée.
Noui escalhada^ noix cernée.
NOOl , s. f . Noix , morceau de fer plat ,
qui, dans la platine d'une arme à feu, tient le
chien en repos ou le laisse abattre quand elle
fait la bascule.
On nomme :
CARRÉ* U partie qa! rrçoii le «bîM.
CRANS, Im deux dents dont elle eit marqnée.
TOURILLON, b partie qn! entre dana le tron Uaae de la
kride.
TOURILLON DU CARRÉ, eelle q»l entre dan* b platiM.
LEVÉE. Mlle aor laquelle appaje le grand rcésort.
NOUI-vovmcA, S. f. Noix vomique, Nux
vomtca, nom qu'on donne aux graines du
vomiquier, Strychnos nux vomiea. Lin.
arbre de la fàm. des Strychnées, on'ginaire de
la côte de Goromandel, des Philipines, de la
Cochinchine et de plusieurs autres parties de
l'Inde.
Ély. de noui, noix, et de voumica, Voy.
iVoMt, R.
Cette substance est un véritable poison
pour les animaux, particulièrement pour les
carnassiers qu'il fait périr dans des convul-
sions épouvantables , mai^ il l'est aussi pour
l'homme. On a tenté de l'utiliser comme re-
mède, et M. Fouquier est le premier praticien
qui en ait fait usage contre les paralysies.
MM. Pelletier et Caventou, ont décou-
vert dans la noix vomique un principe immé-
diat particulier, qu'ils ont nommé strychnine.
V. Stryehnina,
NOUIER, s. m. (nouié). Noyer. Y.Nou-
guier, plus usité.
Éty. de fiout et de ier. V. Noui, R.
NOUIRA , s. f. (néulre) ; movua , bovuia,
HouA, MovAtA. NoIsc , sortc de querelle mé-
chante, maligne, faite pour nuire, molester,
vexer et à propos de rien.
Éty. du lat. noxia, m. s. V. Nuir, R.
Cercarnouira, chercher noise.
NOUmiDOUR, s. m. (nouiridéur),d.
bas lim. Petit cochon qu'on achette pour
l'engraisser. V. Nourrigoun eiNourr, R.
NOURIGAT , s. m. (nouirigà) , dl. Nour-
risson. V. Nourrissoun et Nourr^ R, •
NOUnUBlENT, s. m. (nouinméln) , d.
bas lim. Nourriture qu'un père , une mère
procurent à leurs enfants.
Éty. V. Nourr, R.
NODIRIR , Pour nourrir. V. Nourrir et
Nourr, R.
N0UIRI88AGE, S. m. (nouirissàdze) ,
d. bas lim. Pacages , facilité qu'on a pour
nourrir les bestiaux. V. Pasquter et Nourr,
Rad.
NOU
NOUnUTOT, 8. f. dl. Nourritura, v.
c. m. et Nourr, R.
NOUISA, pr. m. V. Nouira eiNuir, R.
NOUITA, s. f. (nouite}, d. d'Allos. Noix
d'une broche à filer. V. Nouseta et Noui, R.
NOUJAU , s. m. (noujàou), d. lim. Noyau.
V. Meoulhoun et Meoulh, R.
NOITL, dl. Sync. de noun Um,nou't
cresi pas , je ne le crois pas.
NOUM, s. m. (noun); Nome, iUl. port,
aoc. csp. Name, ail. Nom , cat. Nombre,
esp. mod. Nom, mot qui désigne une per-
sonne ou une chose ; réputation , gloire ,
renommée, pouvoir en vertu duquel on agit.
Èly. du lat. nomen, V. Nom, R.
Faut noum , V . Soubriquet,
Quoique, en provençal comme en latin ,
les noms propres des pères , et même ceux
de leur profession » en passant aux femmes
et aux filles prennent une terminaison fémi-
nine, et que la femme de Thoumas s'appelle
Thoumassa ou la Thoumassa; celle de
Julien, la Juliena; celle de Bertrand ^ la
Bertrana , et leurs filles : Thoumasseta ,
Julienouna , Bertraneta ou Bertranouna ,
etc., etc. Il faut dire, en français, dans les
mêmes circonstances, la femme ou la fille de
Thomas , la femme ou la fille de Julien , etc.
Il en est de même des professions , et il n'est
pas permis de dire, en français, ainsi qu'en
provençal , la prefeta , pour la femme du
préfet ; la proucuroua , pour la femme du
procureur ; orna-t-on ces métonomasies du
titre de madame; en disant, comme ceux qui
prétendent bien parler , madame la préfète ,
et madame la proeureuse , le provençaUsme
n'en serait pas moins choquant , surtout
quand le mot peut-être sujet à équivoque. La
femme d'un célèbre médecin de Montpellier,
qui par sa profession était un homme publie,
ne se faisait point une peine de dire , quand
on louait sa ioïieiie , qu'une femme publique
devait se faire remarquer par sa tenue.
On a coutume, en provençal , comme en
italien, de nommer par son nom la personne
qu'on salue ou à laquelle on adresse la pa-
role, fut elle seule , comme si ce nom était
un titre honorifique. Il en est autrement en
français , et cette manière de pailer sent ,
comme on dit , son bourgeois d'une lieue.
Le bon ton veut , dans cette langue , qu'on
ne nomme que pour éviter une équivoque, et
l'on doit toujours avoir présente la leçon de
M. de Solenville à son gendre George Dan-
din, apprenez, lui dit-il , qu'il n'est pas res-
pectueux d'appeler les ^ns par leur nom.
Les Hébreux ne portaient qu'un nom qui
était en général l'expression d'un vœu des
parents ou qui procédait de quelque occa-
sion ou de quelque événement, iédam signifie
homme de terre rouge, parée qu'il fut formé
du limon de la terre ; Abel , rien ou vanité,
parce qu'il n'eut point de lipée ; Seth, résu-
rection, parce qu'il fut choisi pour réparer la
perte d' Abel, etc.
Gbex les Grecs, Kusage de porter deux
noms était fort ancien, Astyanax s'appelait
aussi Scamandrius; Paris, Alexandre, etc.
Les Romains qui n'eurent vraissemblable-
raent qu'un nom dans le principe , finirent
par en prendre trois et même quatre.
1 1« Le nomdefomille, nomen, qui était
NOO
commun à tous les descendants d'une même
maison.
2» Le prénom , prmnomen , qui distin-
guait les personnes d'une même famille.
3« Le surnom , eognomen , qui était on
titre honorable ou désignant quelque vice.
4» Vagnomen , qui était une autre espèce
de surnom.
Il parait que, dans l'origine, les Français qui
habitaient au-delà de la Loire portaient deux
ou plusieurs noms à l'exemple des Romains ;
mais que ceux qui vivaient en deçà , n'en
avaient qu'un qui exprimait la charge dont
ils étaient revêtus ou quelque vertu particu^
lière. C'est ainsi que Mareomir, signifie
gouverneur d'un pays; Pharamond, homme
véritable; Ctovis et Louis, fort, valeureux;
Clotilde, bien aimée; Dayobert, renommé
aux armes, etc. Noël. Dict. de»Orig.
Charies Martel et Pepin-le-Bref, paraissent
être les premiers de nos souverains qui
aient porté deux noms ; vint ensuite Charle-
magnequi non seulement en eut deux, mais
3ui en donna un second aux grands hommes
e son temps avec lesquels il était en relation.
C'est peut-être là la véritable origine des
surnoms français oui ne se multiplièrent ce-
pendant que sur la fi^n du X"« siècle et au
commencement du XI»*.
Ce ne fut guère , dit Mézeray . que vers la
fin du règne de Philippe Auguste, 1220-24 ^
que les familles commencèrent à avoir desr
noms fixes et héréditaires. Les seigneurs
et gentilshommes les prirent le plus souvent
dé leurs terres, et les gens de lettres du lieu
de leur naissance. Quant aux roturiers, ils
f>araissent avoir été tirés de la profession, de
a couleur, de quelque défaut , de l'âge, des
habits, des meubles ^ des mois de l'année et
des jours de la semaine , etc.
Exemples:
Du lieu de la naissance ou des terres : de
Barras, de Villeneuve.
Des noms des saints : Paul, Joseph , Si-
mon, Honnorat, Hugues, Jean.
Parmélonomasie: Gassendi, deGassend;
Bertrandi, de Bertrand ; Fox, de renard.
y. Soubriquet etSurmmm.
Dans les titres , au-dessus de l'an lOOD'»
on ne trouve en général les personnes dési-
gnées que par leur nom de baptême , ce qui
a été cause sans doute, que les évêques n'en
prennent pas d'autres en signant.
Plus une chose est commune dans un pays,
et phis on a inventé des noms pour la dési-
gner, et cette multiplicité de dénomina-
tions se calcule aisément d'après l'importance
de l'objet, son utilité ou h crainte qu'il ins-
pire. On assure que les Arat>es ont près
de trois cents synonymes du mot lion;
on peut voir que nous en avons beaucoop
aussi pour les choses qui nous frappent le
plus, voyez aux mots uori, niais, etc.
On en trouvera également un grand nom-
bre pour désigner le seigle, en Languedoc,
parce qu'if a probablement fait l'unique res-
source des habitants dans les temps anciens.
M. de Laroque dit que depm's l'ordon^
nance d'Amboise, du 26 mars, 1555, il n'est
point permis de changer de nom sans la
permission du prince. Vigneol Marville
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NOU
assore que celte défense existait longtemps
auparavant.
Saint Gérome a fait an traité sur l'inter-
prétation des noms.
Il n'y a guère plus de 150 ans que la plu-
part des Suédois n'avaient point de surnoms;
de là viennent ces noms de famille si fré-
3nents en Angleterre et dans les Pays-Bas :
'homson^ Villamtony Frasson^ Janson,
fils de Jean, de Thomas , de Guillaume , de
François, tip. V.
J*raité de Votiginê àet nom» , par M, de
Laroque , à la suite du Traité de la
noblesse , Rouen , 1735 , in-4«.
Les noms ont été pris de quelque habitude
du corps : le Beau, le Bel, Beaussan, Belbom-
me^ BeauGIs, le Bègue, le Bossu, le Borgne.
Des qualités de l'esprit: Bobomme,Bon-
81s, Prud'homme.
De malheureuse rencontre : le Dangereux,
\fi Périlleux , Mauvoisin , Sauvage , Spt ,
Mauduit.
De vertu : Hardi , le Vaillant , Clément ,
Gentil , Chrétien , Bonnechose , le Sage ,
Venaffer.
De la stature : le Grand , le Petit ,1e Nain,
Gigantin, Maucorps.
De la complexion : Doux , Fort , Maigre,
Gros, Vigoureux, Sanguin.
Quarto, Quarteron.
De la nourriture et des médicaments ; le
Pain, Pain-bœuf, Rhubarbe, Herbette, Bœuf.
Des dignités ecclésiastiques : le Pape ,
l'EvéquC; TAbbé. le Prieur, le Prêtre, Chape-
lain , Sacristain , Diacre , Clerc.
De3 dignités : le Duc, le Prince, le Vicomte,
Baron , Châtelain , Chevalier , Champion ,
Hérault, Archer.
Des offices et charges : le Juge, le Maire,
le Sénéchal, Prévôt.
Pela bonne fortune: le Riche, l'Opulent,
Bonaventure, Tristan.
Des arts : le Fèvre , Orfèvre , Coutelier ,
Chandelier, Charpentier, Mercier, Tisserand,
Foulon, Boucher, Fournier, Barbier, Bou-
langer , Maçon , Cordonnier , Pcllissier ,
Boyer.
De la couleur : le Blanc , le Rouge ,
Roux , Bougeant , Gris , N.oir , Blopd, l^ou,
Blanchard.
De rége : Enfant, Jeune, Aîné, Vieux,
Vielle, VieUard.
De Famille : Ami , Amat , Bentivoglio ,
Aimé.
Des noms de famille : le Père , la Mère , le
Gendre, le Fils, Neveu, Beaugcndre, Cousin,
Parent, Filleul.
De nation : le Normand, le Breton, Ange-
vin , Danois, Français , Allemand, Anglais ,
Flamand, Picard, Toulpuzan, Lombard.
Des noms de ville : Paris, Rouen , Beau-
vais, Boulogne, Avela.
Des mois : Avril, Janvier, Mars, Mai.
Des saisons : Hiver, Eté.
Des éléments : l'Eau , la Rivière, la Mare,
des Marets, la Fontaine, Laigue, Flotte, Feu,
Air, Terre.
Des astre» : Solis, Lune, Etoile, Jour.
Des métaux : de TOr , Mont d'Or, Etain ,
Plomb.
NOU
Des instruments , meubles on armes :
Spada , Canon , Laney , Arbalette , Martel ,
Mortier, Bâton, Bourdon, Lachaize, Faux,
Cbaudrcm.
Des habits : Chaperon, Collet, Capelle, Sou-
lier, Bonnet, Manlelli.
Des grains : Froment , Orge , Avoine ,
Millet, brin. Rosier.
Des arbres et des plantes : Rosier, Pom-
mier , Prunier , Perier, Noyer , Nogaret , la
Forest , Saussaie , Buisson , de l'Orme, du
Fresne, l'Epine, d'Espinoy, du Pin, Fou-
gères.
Des fruits : Orange, Olive, Prunelle.
Des fleurs : Rose, Lys, Marguerite.
Des noms d'animaux : Lion , Loup , Lou-
vel, l'Ours, Bœuf, Veau, Asne, Mouton.
Cochon.
Des noms d'oiseaux : Aigle, Falcon, Cor-
belin. Rossignol, le Coq, ^Poulie, la Caille,
Colombe.
Des poissons : Dauphin, Chabot, Baleine,
Anguille.
Des insectes : Mouche , Papillon.
NOUMADAMENT . adv. vl. momsada-
n» , ROMOMAOAMBii. iVotnffui dameiit , cat.
Nombradamente, esp. Nomeadamente, port.
Nominatamente , ital. Nommément, nomi-
nativement, expressément. V. iVom, R.
NOUMAIBÉ, s. m. (noumàïré). Celui
qui fait l'appel nominal , celui qui tire les
numéros au jeu de loto.
NOmiIABIENT, adv. (noumaméin) ; fak-
ncDusBAMBBiT. Nominatamentef ilal. Nomea-
damente , port. Nommément , avec désigna-
tion par le nom, spécialement.
Êty. Noumamenî, est dit pour noumada-
nunty de noumada^ nommée, et de ment, V.
iVom,R.
NQUMAR, v. a. (noumà) ; Nominare,
ital. Nombrary esp. Nomear ^ port. Nome-
nar^ anc. cat. Nommer, dire le nom. donner
ou imposer un nom; élire, choisir, pour
remplir une place.
Éty. du lat. nominare ou de noum et de
la tcrm. act. ar. V. Nom^Vi.
NOIWAT , ADA , adj. et p. (noumà, àde).
Nommé, ée, qui a reçu un nom , qui a été
désigné.
£ty. du lat. nominatusy ou de noum et de
la terro. pass. af , ada. V. Nom , R.
BfOUMBRAB, V. a. (noumbrâ) ; Nume-
rare, ital. Numerar, esp. port. Nombrer,
compter, supputer combien il y a d'unités
dans un nombre.
Êty. du lat. numerare. V. Num , R.
NOUMBRAT , ADA , adj . et p. (noumbrâ,
âde). Nombre, compté.
NOUMBRE, s. m. (nôumbré) ; Numéro,
cat. ilal. esp. port. iVvmmer , ail. Nombre,
unité, plusieurs unités; assemblage d'unités;
combinaison armonieuse des sons, des repos,
de la coupe d'une éphrase ; quantité indéter-
minée^ multitude; singulier et pluriel.
Éty.V.iyMm,R.
On nomme nombre :
BOBfPU , celui qui admet Im tousdlvUlont d'un entier.
SIMPLE , eelul qui f'exprinie par un muI chiffre.
COMPOSÉ » edai qni t'eiprime par plnaienr*.
AKTK:I;L£. celui qui peut M partager en Huâmn , SO,
20, 40i
NOU
723
PABFAIT , eelal qoe reprwkiaent M« partlee artqnottes
et addiUonneUea,
• UUPARFAIT , celui qat n'cM pM reproduit par ces ibèmea
parties, comme 16 , S« 4 , S et 1 , ne donnant que 15.
PAIR , celai qu'on peut diviser en deu parUes é^df,
PUREMENT PAIR , cdui dont les dMS parties forment
encore des nombres pairs.
IBIPAIR . celui qui ne peat pas être partagé en de««c
parties ^ales , sans Iractiont.
RATIONNEL , celui qal a one raesore comiwme avec
l'unité.
IRRaTKWNEL , le contraire.
CARDINAL , cooune 1 . S, 3. 4, 5.
ORDINAL « celui qui esprinie l'ordre, premier, second».
troiMÀne.
On a tonr-à-tour attribué rinrenlion des
nombres à Minerve, à Mercure, aux Egyp-
tiens et à Pythagore de Samos.
Les Grecs n'ont connu d'autre moyen
d'écrire les nombres, que les lettres de Tal-
phabet, difTéremment combinées. Les Latins
ont également compté parce procédé, et ces
lettres portent encore parmi nous , quand
elles sont employées dans le calcul, le nom de
chiffres romains, ce sont L V. X. C. D. M.
V. Chiffra.
NOUMBBE D'OR, S. m. Nombre d'or,
celui qui exprime l'année où Ton est du cycle
lunaire.
Éty. Ce nombre a été appelé d'or, selon les
uns, à cause du grand usage qu'on en fit, et
suivant les autres, parce que les Athéniens le
reçurent avec tant d'applaudissement , qu'ils
le firent écrire en lettres d'or dans la place
publique.
On en attribue l'invention à Methon,
athénien, 440 ans, avant J.-G.
NOUMBROUS , OUSA , adj. ( noum-
brôus, ôuse) ; Numeroso, osa, ilal. Nom-
breux, euse, en grand nombre.
Èly. du lat. numerosus, ou de notim6re,
et de la term. ous. V. Num , R.
NOUMENÇlsATURA , S. f. (noumen-
chiùre) ; Nomenclatura, ital. Nomenclature,
collection de noms propres à une science ;
méthode pour les classifier, narré d'une série
de faits.
Êty. du lat. nomenclatura , formé de no-
men, nom, et de clamare , manifester, selon
les uns, et de cîortt , nomen elaris, connais-
sance des noms , des mots, ou de nomen et
de ealere, appeler. V. Nom, R.
Ce terme originairement propre à la bota-
nique, s'est étendu à toutes les sciences na-
turelles et même à la grammaire.
NOUniINAL, adj. (nouminàl). Nominal,
par son nom ; appel ou chacun est appelé par
son nom et par ordre alphabétique.
Éty. du lat. noinimf, gén. de nomen,
etdel'act.al. V. iVom,R.
NOUMENTAT , ADA , adî. dg. Nomme,
ée. V. JVotima(etiVom, R.
NOOMERCAT , nom de lieu. Neuf-
marché , en Normandie.
Èly. de nou, pour noou, neuf, et de mer-
cat, marché.
NOUMINADOUR, adj. vl. Q">^ ««* ■
nommer ou qu'on doit nommer. V. Nom,i\.
NOUMINAL, ALA, ad|j. (nouminàl, aie);
RomuiiAii. Nominal, aie, appel nominal. V^
Nom, R.
NOUMINATIF, IVA, S. m. (noumina-
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724
NOD
tif) ; Nominûlivo , ital. esp. port. NonHna^
liu ; cat. Nominatif.
Kty. du lat. nominaiivui, m. 8.
NOUMINATION , 8. f. (Douminatie-n) ;
■ovMiiiATiBM. Nominaeià , cat. Nomintieion ,
csp. Nomeaçâo , port. iVominaftonf , ital.
Nomination , action et droit de nommer à un
emploi , à une charge.
Éty. du lat. nominatio, formé de nomi-
nare et de la term. atio. V. Nom, R.
NOUMINATIVABIENT , adv. ( noumi-
nativamein). Nominativement, en désignant
le nom. V. Noumiy R.
NOUMINATOOR, 8. m. (noominatôur) ;
Nominatore, ital. Nominador^ esp. port.
Nominateur, celui qui nomme, qui a droit
de nommer.
Ëty. du lat. nominator^ qui nomme. V.
Nom, R.
NOUMPARELHA, 8. f. (noumparèille).
Nompareille , en t. d'impr. un des plus petits
caractères connus ; en t. de ruban, sorte de
ruban fort étroit, V. Escaleta ; en t. de conG*
seur , dragée de différentes couleurs. Voy.
Par, R.
NOUN , part. nég. (nônn) ; wo, hams. No
ci Non , ital. No, esp. cat. iV5o, port. Nein ,
ail. Non , particule négative dont on ne se
sert, en provençal , qu^à l'égard de ceux que
Ton tutoie; Nani , v. c. m. la remplace pour
les personnes qu'on honore du pronom vous;
il est corrélatif de oc.
Éty. du lat. non, m. s. noun #aî, je ne
sais pas.
Nin a que noun sai , il y en a une grande
quantité.
iVotin/arat, je n'en ferai rien.
Noun fe, point du tout.
Noun est aflirmalif dans les phrases sui-
vantes :
Noun li siou, j'y suis bien.
Noun va fau , je le fais bien.
iVouripar^t» je parle bien, réponses que
font ceux à qui on reproche à tort de n'y être
pas , de ne pas faire ou de ne pas parler.
Un jour l'autre noun , Tr. de deux jours
l'un.
Nenprenia Vun et Vautre noun, il en
prenait un et laissait l'autre, ou de deux il en
prenait un.
Dire de noun , refuser , ne pas consentir,
c'est le contraire de dire d*0c,
NOITN , syncope de noue en : Fau que
noti'n douneM , il faut que vous nous en
donniez.
NOUNA, Froment. Gare. V. Ànouna.
NOUNABIA, s. f. (nounarie). Annonerie,
marche au blé.
Ety. de anouna, blé, et de aria,
NOUNAT, y.Nounnat.
NOUNÇf radical pris du lat. nuneiusj
nonce, courrier » celui qui apporte une nou-
velle , et dérivé du grec vloc (neos), nouveau ,
d'où : Annuntiarey Pronuntiare, Denun-
Hare.
De nuncius , par apoc. nunc , et par chan-
gement de u en ou , nounç ; d'où : Nounci^
ada , NounÇ'O , A-nounça , Anounç-ar ,
A-nounçat y A-nound-ation , Denunç-a ,
De-nounçar f Denoune-iar^ D^^nomi^al ,
De-nounei-ation , Denounc-iat, De-nounei-
atour^ A-nounciada Prou-nounç-ar^ Prou-
NOD
nounç-ai , Prou-nounei-atton^ Alnre-nounei-
ar , An-nunei-ar, A-nune'iert , Es-nounç-
ar, E-nounei-ation , De-nune-iar^ l^e-nun-
cia-men.
NOUNC , dm. Nœud. V. Nous.
NOUNCttALAMMENT, adv.(nountcha-
lammein). Nonchalamment, avec nonchalan-
ce. V. Cal^R.^.
NOUNCHALENÇA , 8. f. fnountchalein-
ce) ; fXBooMA • ■oH-dtALBUflA. Nonchalancc ,.
défaut d'ardeur qui fait que l'on néglige les
choses dont on devrait prendre soin.
Éty. de fioMfi et de égaler ou chalher ,
faloir , ou de non et de calere , ne prendre
pas chaud. V. Cal, R. 4.
NOUNCHALENT , ENTA, adj. (nount-
chalein, einte); fcbbvous , HoncoAUBirr. Non-
chalant , ante , négligent, mou , paresseux.
V. Cal, R. 4.
NOUNCf ADA , 8. f. (noanciàde). Annon-
ciade , nom de certains ordres religieux, qui
rappelle l'Annonciation de l'ange Gabriel à la
Vierge ; religieux ou religieuse de cet ordre.
Éty. du lat. nuneius et de ada. V. Nounç,
Rad.
NOUNÇQ, 8. m. (nôunce); Nunci&ei
Nunxio , ital. Nonce, ambassadeur du Pape,
vers un prince ou vers un Ëlat catholique.
Ëty. du lat. nuneiut, messager , envoyé.
V.i^ottn^,R.
Le mot de nonce n'a commencé h être d'^un
nsage général qu'au milieu du XI V»* siècle ;
il est cependant beaucoup plus ancien , puis-
qu'on le trouve dans une charte de l'an
1035. Dict. des Orig. de 1T77. in-8».
A mon avènement à la cour, dit Rranfome,
on appelait le nonce du Pape, ambassadeur;
le nom de nonce eut peine à s'introduire ; et
par dérision, à la cour, on disait l'once du
Fape. Vjgneul Marvilliana.
NOUNCUPATIF , IVA , adj. (nouncupa-
tif , ive). Nuncupatif , se dit d'un testament
fait de vive voix , et non rédfgé par écrit.
Ëty. du lat. nuncupare, déclarer de vive
voix , nommer , fait par contr. de nomen et
de eapere. V. Nom , R.
NOUNENGA,». f. (nouneincfue) , dl. ho-
mcA. Un monastère de religieuses ; c'est
aujourd'hui aussi un nom de lieu.
Kty. de nona et de enca.
NOUNETA , s. f. (nounète). Nonnetle ,
jeune nonne.
NOUNORO, d. lim. Non^, certes. Voy.
Gro.
NOUNNAT , s. m. (nounnà) ; «oomat ,
■omiAT. Nonnat, Ency. méth. petits poissons
en général , appât qu'on en fait.
Ëty. du lat. non natus, qui n'est pas né ,
ou à peine né. V. Nat, R.
A Nice, selon M. Uisso , on donne parti-
culièrement ce nom à l'alhérine naine, Athe-
rina vUnuta , Risso, poisson de l'ordre des
Holobranches , et de la fam. des Gymnopo-
mes {h opercules nns) , dont la plus grande
longueur est de quarante millimètres, un
pouce et demi.
M. Risso dit que , jeté vivant dans le lait,
ce poisson fournit, parl'ébullition, un mets
dea plus délicats.
MOUNNAT-mou^, 8. m» Nom nicéen du
stoléphore, Rieso, Stolepkorui, Risso,
poisson de l'ordre des Hiolobrancnes «t de la-
NOD
fam. des Gîmnopomes (i opercules lisses ) ,
qui atteint à peine la longueur de soixante,
millimètres , et dont la chair est excellente.
NOUNO0B8TANT , prép. (nounoubfl-
tàn) ; Non ostante , ital. No obstante , e».
Nâo obstante , port. Nonot)Stant , inaigré ,
sans avoir égard à...
NOUNOUM , s. m. (nounéun). Onde, eo
langage enfantin. Cast.
NOUN-PIaU& A , expr. adv. Se mettre ,
ettre à noun plus , n'en pouvoir plus, être au
désespoir.
NOIlN8Al,expr. adv. (nonnsàî). Je ne
sais, j'en doute.
NOUNT , adv. de lieu (nôun) , dl. Où ? en
quel lieu ?
Ëty. C'est une altération de ounte ou de
ount.
NOIJNVALOUR, 8. f. ( noun-valour ).
Non valeur^
NOURADA, nom propre de femme (noii^
rade). Honorée. V. Nourat.
NOURAT , nom propre d'homme, (neu-
rà) ; MoouT. Ilonoré.
Patr. du lat. Honoratus, Saint Honoré ;
on honore r le 30 septembre , la mémoire de
Saint Honoré , évèque de Cantorbery , mort
le même jour, 653; et le 16 mai , celle de
Saint Honoré , évèque d'Amiens , aux \l^
et Vll»« siècles.^
NOURET , nom propre. V. Nourat.
NOURR , radical pris du lat. nulrire, nu-
Irto , nourrir , et dérivé du grec veorpo^sw
(neotropheé), nourrir ce qui estjeune;d'où :
nti(rtjp, nourriee.
De nulrire, par apoc. tiuirtr,et par suppr.
du ( , nurir ; d'où : Nurir , JVtitr-tr , iVuir-
issamenl , Nuir-iL Nuri-ment, Nuiri-ment ,
Nulriment-al , Nulr-ilion , Nuyr-iguier.
Denurtr, par redoublement de r, nurrir
et nurri, par apoc. et par le changement de
« en ou , nourri: d'où : Nourr-ir , JVourr-
it,Nourr-ida, Nourrid-oun, Nourr-igagi^
Nourrigoun . Nourrig at , Nourrit-ura,
N'Ourrit , Nourr-un , Nourrigu-ier ,
Nourrigu-iera , Nourri-ment , Nourr-is ^
Nourr-issa , Nourriss-ent , Nourr-iça ;
NourriiS'ierfNourrîH'Oun^ Nourrie-ier^
Nourri' agi.
De ntirtr , par apoc. nuri , et par change-
ment de u en 01 , noiri; d'où : Noyri-menî^
Noyrir, Noyr-il, Noiri-men , Noir-id-ura^
Noir-ir, Noir-issa, Nori-it, Noir-idor ,
NoirigU'ier,Noir'im, Nodri-ment , Noiri*
men.
De ttoum, par la suppr. des rr, noui;
d'où : A-noui , Nouir-tssagi . Nour^itut ,
Norr-im, Nouyrig-at, Nouyrit-ut, Naur-ir^
Naur-it, Neur-issa, Neur-it ^ Neurit-ura,
NOORRE , s. m. (nôurré) , dl. Dins un
nourre, dans un moment , dans un instant
NOURRIAGI , s. m. (nourriàdgi) ; inh»-
MMB. Tous le» pourceaux et cochons que
l'on nourrit , que l'on engraisse dans une
ferme; glamkk, la récolte du gland ; les
glands tombés par terre où l'on mène les
pourceaux. Avr. V. Nourr , R.
NODRRiÇA, s. f. (nourrice); Notnmwo»;
■A, BAïuTA, HoiiBButA. NourHce, femmcqul
allaite un enfant qui n'est pas le sien*
Éty. du lat. iiiiln^, iHs ou de nuVritia,
tiœ. Y. iftmrr, R.
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NOD
Aquel tnfant a faeh quatre wmrriçai, ccl
enfant « tèté de quatre laits ou a en quatre
nourrices, faire, dans ce sens, est nnproven-
çalisme grossier.
NOURRICIER, s. et adj. m. (nourricié);
HovMMvwa, «MBMitnn, vounu. Nourricier,
le mari de la nourrice.
Paire nourricier, père nourricier.
Êty. ôenournça et de ter. V. Nourr , R.
NOURRIDA, s. f. (nourride). Famille ,
par anal, portée d'une truie. Gare.
NOURRIDOUN, s. m. (nourridôun), dl.
V. Nourrifftmn et Nourr, R.
NOURRIGAGI, s. m. ( nounrîgadgî ) ;
IIOOMUVA6B. Nourrissage, soin, éducation des
bestiaux, manière de les élerer , ce dont on
les nourrit.
Éty. de nourrir et de agi, action de nour-
rir. V. iVourr, R.
NOURRIOAT, s. m. (nourrigâ), dl.
Nourrisson. V. Nourrisioun et Nourr, R.
NOURRIGOUN, s. m. ( nourrîgéun ) :
MOQBMDouH, «oouuDovii. Gochou d'uu an,
cochon à l'engrais, dans plusieurs pays on le
dit pour nourrisson.
Êty. du lai. nutriendus. V. Nourr,U,
NOURRIGUIER, s. m. V. Noutrider et
Nuyrriguier.
Ë(y. de la basse lat. norigarius, qui nul-
ritoves. Duc. V. Nourr, K.
NODRRIGUIERA, s. f. (nourriguiére),
et impr. moimugoibba. Nourrice. V. Nour-
nVaetiVottrr,R.
Car vous mettriaz per noorriguicra.
Dedintre quauque bouen houHau.
Brueys.
NOURRIMENT, s. m. (nourriméin);
UBCB, DAvifiBM-BnvTft* Piaccnla, arrièrc-faix,
délivre, masse charnue, spongieuse et vaseu-
leuse, destinée à servir d'mtermédiaire, entre
le fœtus et la mère, pendant la gestation.
Ély. du lal. nutrimen ou niiirtifiefiltim^
nourriture, parce que c'est du placenta que
l'enfant tire sa nourriture pendant qu'il est
dans le sein^de sa mère. V. iV9iirr,R.
NOURRUIENT, s. m. Nourriture ^ ali-
ment, action de nourrir. Gare.
NOURRIR, V. a. (noqnir); mmm, inii-
ma. Nutrire, ital. iVulrir,. esp. port. Nudrir,
cat. Nourrir, alimenter, fournir les aliments
nécessaires; allaiter , entretenir , fomenter,
élever.
Êty. dulat.mi«nre, m. s. \. Nourr, R.
NOURRIR 8E , V. r. Se nourrir, prendre
ses aliments.
NOURRIS, s. m. (nourris), dl. Nourri-
cier. V. Nourricier et Nourr, R.
NOURRlgflA, V. Nourriça et Nowrr,
Rad. '
N0URRI88AGI, S. m. (noiirrissàdgi) r
NooiwiMAvm. Nourrissage , sokr et nMiâre
d'élever les bestiaux. Gare.
NOURRISSENT, ENTA, adlr- (nowris-
sein, émte) ; woonDcaonr. Nourrissant, ante^
rnouml , qtii substante r qui «beaucoup
sucs nutritifs.*
Éty. V. Nourrir ti Nourr, R.
NOURRBSIBB, s. m. (nourricié). PW-
re naurritêierr le mari de la nourrice , le
nourricier.
NOU
Éty. de ndvrrirelde laterm. mnlt. ier.
V.Aourr, R.
NOUttRISSOUN , s. m. (nourrissénn) ;
«OVIIBlOOfnt, HOlIBBKtAT, ROVtlUGAT, «OOYUOAT.
Nourrisson, enfant qui est en nourrice.
Êty. de nourrir et de eoun, fils, enfant. V.
Nourr, R.
NOURRIT , IDA , adj. et p. (nourri, ide),
et par sync. hoobua. Nourri , ie, à qui Ton
donne les aliments nécessaires.
Êty. du lat. nulntui, m. s. V. Nourr, R.
NOURRITURA, s. f. (nourriture) ; wowi-
■iTOT. Nutritura, ital. Nourriture , aliment,
ce qui nourrit, action de nourrir ou de four-
nir des aliments.
Êty. du lat. nutrimenlum, m. s. V. Nourr,
Rad.
NOURRUN, s. m. (noorrOn), d. bas lim.
Nourrain , alevin , petit poisson qu'on met
dans un étang pour le peupler. V. Nourr ^
Rad.
NOUS , «ou f radical dérivé dn latin tio-
dus, i, noeud.
De nodui , par sync. du d , nous; d^où :
Nous, Nous-ar, Nous-at, Nous-el, Nousel-
ar , NouseUut , Des-nousar , Des-nous-at ^
Entre-noul, Nousad-ura..
De nous, par la suppression de s, nou;
û^oiï : Nou-ar , Des-nouar, Nou-at, Des-
nouât, He-nouar, Nou-ada,
De nod, par le changement de o en ou et
duden t, noul;&oii: Nout-ilhoun, Nou-
tilh'Ous, Nod-ar, Noud-ar,Nos-at, Noz-ar,
Nod-a, Noz-el, NoL
NOUS , vl. Pour non vos ou non us , ne
vous.
NOUS, s. m. (nous) ; voofsi^ iromesi,, lam,
vomie, oBooF , HovD. Nodo , ital. Nudo , esp.
No, port. Nœud, enlacement d'une chose
pliante , telle qu'un ruban , un cordon , un
fil, une corde, etc., dont on passe les bouts
l'un dans l'autre pour former une anse qu'on
serre ensuite; protubérance, saillie, tubéro-
silé, fig. difficulté, point essentiel d'une af-
faire, on le dit aussi des articulations des
doigts etd^une infinfté d'autres choses rele-
vées en bosse.
Êty. du lat. nodif#, par la suppression du
d.V.Nous,K.
Nous ou tasêourrent, noeud coufànt.
Bon nous, le bon nœud, celui oui est fait
de manière que chaque bout revient sur la
corde k laquelle il appartient.
Faus nous, faux-nœud.
Nous de teisseirand , le nœud dti tisse^
rand, on le fait sur le pouce.
NOUS-«oBoiBii,s. m. (nous-gordièn). Vé-
tille, instrument des gens désœuvrés qui est
un enlacement d'anneaux difficile à défaire.
Gare.
NOUff, pr. pers. de la première personne
qui est le pluriel de lov, n, m. Nos^ cat, esp.
port. Noi , ital. Nous.
Comme sujet, il est presque toujours sous-
entendu, on dit aitam, au lien de nous anam
ou nautres anam, mais on doit dire, nous
vesoun, nous amoun ; souvent on ne conser-
ve de nous, que Vn et Ton dit n'avta pour
nous avia, etc.
NOUSADŒlAyS. f.(nousadûre).Noudre,
racbitis.V.iVoti«,R.
NOUSAR, v,a.(noÛ8à); momâm^ movah.
NOU
725
wooBAB, GBouTAB . Boutsxjui. Annodarc, ita|.
Anudar, esp. Nuar, cat. Nouer, faire un
nœud , lier par nn nœud , former un nœud ,
attacher.
Ély. du lat. nodare ou de nous, nœud, et
de l'act. ar. V. Nous, R.
NOUSAR, Y. n.En parlant du blé et des
autres graminées, c'est lorsque la tige com-
mence à s'élever et à former des nœuds. Y.
Nous, R.
NOUSAT, ADA, adj. et p. (nousâ, ade);
HooAT. Noué, ée, rachitiquc
NOUSAT , ADA, adj. et p. (nousâ , âde) ;
MooDAT, BoiiAT, BooAii. Noué, éc, à qui l'on a
fait un nœud ou fixé par un nœud.
Éty. du lat. nodatus ou de nous, et de la
term. pass. at, ada» V. Nous, R.
En parlant d'un enCmt, on dit qu'es nousat,
qu'il est noué, lorsque le vice racbitique dont
il est atteint l'empêche de croître.
NOUSAUTRES, V. Nautres,
NOUSGLETA, s. f. (nousclélc), dl. Porte
d'une agrafe. V. Malkela,
Baguette d'un nœud , boucle des bouts
d'une fronde. Sauv.
NOUSE , s. f. (nénsé), d. de Rare, et de
Toulouse. Noix. V. Nose et Noui , R.
NOUSEL . s. m. (nousèl) , dl. atootbou.
Aloyau, partie du bœuf coupée le long du dos.
NOUSEE, dl. Pournœud. V. Nous, R.
NOUSELAR, dl. Pour nouer. V. Nou^
sorti Nous, R.
NOUSEUUT , ADA, adj. (nouselû , ûde),
dl. Noueux , euse ; on le dit particulièrement
du bois.
Éty. du lat. nodosus. V. Nous , R.
NOUSETA , 8. ï,{ nousète ) ; botota ,
BooxBTA. La noix de la broche d'un tour à
filer.
Ély. Dim. de nouse, noix, petite noix.
V. Noui, R. En dg. rotule.
NOUSETA, s. f. (nousete), dm. Noi-
sette, couleur qui approche de celle du fruit
de ce nom. V. Noui , R.
NOUSIER, s. m. ( nousié ). Nom du noyer
à Barcelonnette. V. Nouguier et Noui, R.
NOUSIERA . V. Nougareda et No\/ii ,
Rad.
NOUSILHA , s. r. ( nousille) ; Nouztlia ,
nom languedocien du troglodyte, V. Peloua;
et du roitelet, selon M. d'Anselme. V. La-
gagnoua.
Éty. Ce mot désigne aussi une petite noix ;
formé de nose ou nous , et de Uha , dim. on
la donné pour celte raison aux deux plus pe-
tits oiseaux de nos climats. Y. Noui , R.
NOUSTOUN , s. m. (noustéu). Cresson
alénois. Cast. V. Nasloun,
NOUT , s. f. dg. Pour noix. V. Noui^ R.
Ëly. du theuton nuli , m. s.
NOUTILHOUN, S. m. (noutilhôun). Par-
tie grossière que la fileuse enlève de sa q^ue*
nouille , selon M. Garcin. V. Nous , R.
NOUTOâHOUN , s. m. ( noutillôun ) ;
■ovTiB»fm. Petit nœud ; colon , bouchon
d'une étofTe ; espèce de bourre que jettent
ceMaines étoffes , les hzs de filoselle , la pre-
mière fois qu'on les porte.
Éty. Alt, de nousilhoun V. Nous , R.
NOUTILHOUS, OUA , adj. (noutilléus ,
eue ); BooTiBoro. Noueux , euse, cotonné,
bouobonné. V* Naus^ R.
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726
NOU
NOUVEL , 8. m. (noDTè) ; pomn , mommatt
«ATAo , MADAii » MAOAi.. Nùtùle , iUl. Nùtal f
port. Noël, fêle de la Nativité de Notre Sei-
gneur J.-G. que l'on célèbre le 25 décembre.
Éty. du lat. natalis, natale , pour ehritti
natalis dies ; ou mieux de nouvel, nouveau;
nouveau venu, bonne nouvelle. Y.NoVf R. 2.
A nouvel , à Noël , aux fêles de Noël.
L'usage des trois messes le jour de Noël ,
vient de Rome. On les disait à cause des
trois stations qui étaient indiquées par les
papes pour le service divin : la première à
Samte Marie-Majeure, pour la nuit; la se-
conde à Saint Âtbanase , pour le point du
jour , et la troisième , à Saint Pierre , pour
l'heure ordinaire des grandes fêtes. Dicl, des
Orig. de 1777 in-12.
NOUVEL , s. m. (nouvè). Noël , cantique
spirituel sur la naissance de J.-G.
L'usage de chanter des Noëls è l'Eglise à
l'occasion de la fête de la Nativité est assez
ancien : chaque pays en ^ des recueils, dans
ÎEon idiome , mais presque tous ont le même
défaut , celui de la bassesse et de la trivia-
lité du langage. Leurs auteurs ont voulu être
simples et ils n*ont été le plus souvent que
ridicules.
Velha-de-fiouvel , V. ChaUndas,
Dans la montagne, où les anciennes tra-
ditions religieuses ont été moins altérées,
la veille de Noël y est célébrée partout par
un repas de famille dont l'usage remonte aux
premiers lemp^ de l'Eglise.
La venue prochaine du Sauveur du monde
était un fait d'une si grande portée que nos
pères s'empressèrent de le fêler le plus di-
gnement possible , et pour y parvenir, il fal-
lait commencer par se réconcilier avec tous
les parents ; aussi , il n'y avait presque pas
d'animosité qui ne s'étaignit ce jour là , et pas
de familles qui ne fissent la collation en-
semble. Une soupe de pâte nommée çroueets
et crouis , par ait. était d'iostitulion , parce
qu'il paraît que dans l'origine de cet usage,
on coupait la pâte à laquelle on donne ce
nom, en forme oe croix, pour honorer en
même temps la naissance du Sauveur et le
signe de notre rédemption. Voy. Crousete,
La première de toutes les fêtes, dit Beren>
ger , dans ses Soirées Provençales , celle
qu'on célèbre avec plus de joie , c'est le re-
tour de Noël. Point de Provençal , fut-il ab-
sent depuis vingt ans , qui puisse arriver à
cette mémorable époque, dans sa pairie,
sans que son cœur ému ne lui rappelle les
scènes attendr^santes , la joie , le Ion de
cordialité , et jusqu'aux mets choisis de ces
vénérables banquets. Dans ce saint jour ces-
sent les inimitiés et les dissenlions domes-
tiques. Les grands parents président à la ré-
conciliation : on s'embrasse , on se pardon-
ne, on s'assied ensemble à la même table, etc.
NOUVEL, nom d'homme (nouvè); Hop-
VB . aoim. Natale , ital. Noël, -
Pal. Saint Noël , abbé de Rilnamanacb t
en Irlande , dont on célèbre la mémoire le
87 janvier. .
NOUVEL, ELA, s. ■ouvBou, roo^la,
DousLAs. Mouton ou brebis qui a atteint
l'âge de deux ans.
NOUVEL , ELA, adj. (nouvel, èle). Nou-
yeàu. V. Nouve(m , plus usité et Nov , R. 2.
NOU
NOUVELA, s. f. (nonvâe) ;
Nom des sésies , d'après M. Castor, insec-
tes de l'ordre des Lépidoptères, qui ont pen-
dant longtemps fait partie du genre sphinx.
NOUVELA , s. f. ( nouvèle ) ; Novella ,
ital. cal. port. Nueva et Nwela, esp. Nou-
velle, premier avis d'une chose nouvellement
arrivée, bruit, rumeur.
Èly. de nouvel. V. Nov y R. 2.
NOUVELA , s. f. Brebis qui est entrée
dans sa seconde année,
NOUVELAHENT , adv. (nouvèlament) ;
NoviUamente , ital. Nuovamente , esp. No-
vamente, port. Novellament^ cat. Nouvelle-
ment , depuis peu.
Ëty. de nouvela et de ment.V. Nov^ R. 2.
NOUVELARI , s. et adj. (nouvelàri).
Nouveau venu , étranger , homme sans ex-
périence, on apprenti. Gare.
NOUVELETAT , S. f. (nouveletà) ; hqu-
▼BooTAT. Novità , ital. Novedad , esp. No-
vidade, port. Nouveauté . qualité de ce qui
est nouveau , chose nouvelle ; fruits et légu-
mes précoces.
tiy, de nàuvela et de état. V. Nov , R . 2.
NOUVELISTO , s. m. (nouvelisle) ; iVo-
veltista^ ital. Novellero, esp. iVovelletro,
port. Nouvelliste , qui est curieux de savoir
des nouvelles et qui aime à en débiter.
Ëty. de nouvela et de ista. V. Nov , R. 2.
NOUVELUiy, s. m. (nouvelùn); Nouveau
jet d'une plante.
Ëly. de nouvel et de un. V. Nov , R. %
NOUVEMBRE , S. m. ( nouvèimbré ) ;
November, ail. Novembre , ital. cat. No-
viembre , esp. Novembro , port. Novembre ,
onzième mois de l'année julienne et grégo-
rienne.
Èly. du lat. nqvembrit , fait de novem^
neuf, parce ic^ue ce mois était le neuvième de
l'année romaine lorsque l'année n'avait que
dix mois. V. Nov , R.
NOUVENA, s. f. (nouvéne) ; woonmiA.
Novena , ital. esp. port. cal. Neuvaine, priè-
res continuées 4)endant neuf jours, en l'hon-
neur de quelque saint , pour obtenir de Dieu
quelque grâce.
E^y. du lat. novendialie, neuf jours. Voy.
NOVy R.
NOUVEOU , ELA , adj. (nouvèou , èie) ;
uovwmh , RoosBi. , «^o. Nuovo , ital. Nuevo ,
esp. NovOt port. Nouveau, elle, nouvel,
qui n'avait point encore paru ; fig. sans ex-
périence , que l'on n'avait jamais vu.
Ély. dti lat. novus , m. s. V. Nov, R. 2.
NOUVEOU , s. m. Nouveau , qui n'est
point ancien, qui arrive inopinément ; chose
surprenante , nouvelle.
NOUVEOUTAT , m. S. que Nouveletat,
V. c. m. ci Nov, R. 2.
NOUVEOUTAT , S. f. (nouveoulâ). Nou-
veauté , qualité de ce qui est nouveau ; ce
qu'il y a de nouveau dans une chose.
Ëty. Dit pour nouveletat. V. Nov , R. 2.
NOUVIAGE , d. bas lim. Y. Noviage et
iVow,R. â.
NOUVIAU, adj. m. (nouviàou), dl. Nup-
tial : Nahit nouviau , habit de noces.
Éty. de novi et de au. V. Nov , R. 2.
NOUVIGI , s. m. (nouvici). Noviei , caL
* Novizio, ital. Novicio, esp. Npviçç , port-
NOU
Novice, personne de Fan ou de l'autre sexe
qui fait son temps de probation dans un cou-
vent , et qui n'a pas encore fait ses vœux de
religion; adj. Novice, nouveau , peu exercé.
Ëty. du lat. novitins ,m. s. V. Nov , R. 2.
NOUVIGIAT, s. m. (nouvicià) ; Novitia-
to , ital. Novieiado , esp. port Noviciat, le
temps de probation, c'est-à-dire, le temps
pendant lequel on éprouve la vocation et les
qualités d'une personne qui est entrée en
religion avant de l'admettre à faire profes^
sion ; maison religieuse ou partie de la mai-
son où les novices demeurent; apprentis-
sage.
Ély. du lat. novitiatus. m. s. V. Nov .
R.2. '
NOUVIEMAMENT , adv. ( nouvièma-
méin ): pooomwuisiiT. NeuvièmemenL
NOUVIEBIE, AMA, adi. num. (nou-
vièmé, ème); Hoocnspn. NovesimOy ital,
NovenOf esp. port. Novéy cat. Neuvième,
qui suit immédiatement le huitième.
Èiy.deNov , R. et de ieme.
NOUVIEME, s. m. Neuvième, une partie
d'un tout, divisé en neuf, qu'on exprime ainsi
en chiffres 1 ou'/f
Ély.V. iVotJ,Ri
NOUTA, d. mars. Ait. de Noui, v. c. m*
etiVottt,R.
NOUVEOU , S. m. (nouyèou). Noyau de^
fruits. V. Meoulhoun.
NOUTER, s. m. V. Nouguier et Noui^
Rad.
NOUTRICkAT , s. m. dg. Nourrisson. V.
Nourrie Moun et iVoiirr,R.
NOUTRITUT , dg. D'Âstros. Pour
Nourritura, v. c. m. et Nourr, R.
NOUZE , dl. Noix. V. Non et Noui , R.
NOUZELy s. m, dg. Nœud. V. Nous, R.
NOV
NOV, Mooo, ROOT , radical dérivé du latm
novem, neuf, d'où november, novembre;
nonœ, nones; nona^iiia, nouante, sous-rad:
De novem , par apoc. nov ; d'où : Nov-en ,
Noven-a, Nov-ee.
De nofi<» , par apoc. non ; d'où : Non-a ,
Nona-ment,
De nonaginta, par suppr. de gi : Nonania,
Nonant-iime.
De novem, par apoc. nov, et par change-
ment de 0 en ou , nouv; d'où : Nouv-ena ,
Nouvieme, Nouv-iema , Nouviema-menî ,
Nouv-embre.
N0V,2, nouv, radical pris do latin novus,
a, um, neuf, euve , nouveau, récent, et dé-
rivé du grec vêoc (neos) , m. s.
De novus , par apoc. nov : d'où : Nov ,
Nov-a, Nov-el, Novel-etat, Novelh , Novell*
et, Nov-eu, Nov-i, Novi-a, Novi-age, Novi-
eta, Nov-as, Nov-all-aria,
De nov , par le changement du v en on ,
tioou;d'où : Noou, Noël, NoeUi-ment, Noël*
a,Noel'etat, NoeU-aire^ Naou , Naou-eî,
Noeu.
De nov, parle changement do v tnb, nob:
d'où : Noh'i, Nobi-a, iVdW-aJ, NobAH,
Nobie, Neou, Neus.
De nob , par le changement de o en ou,
noub; d'où: Nonbel, Noubel-a, AbiiM-ort,
Noub-et, Noubi-alf Noubi-eta, Re^oub-tê.
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NOV
t)e nov y par le changement de o en ou,
noub; d'où : Nouv-ély Nouv-ela, Nouvela-
metU^Nouvel-etat, NouveUittOt Re-nouvel-
ment, Nouvel-un, Noutheou , Nouveou4at ,
Souvi-agi, Nouvi-au, iVouv-ict, Noutici-
aty Re-nouveUar y Noubera-ment, Nu-el,
Nab-^ra, tn-nouv-ar , In-nouv-ation, Des-
nauv-ar, Dei-nouv-at, Ar-re-nauir, In-
nouv-aire, Nouel, Nouet, Nab^L
NOVA, 8. f. (nôve); Nova, cat. port
Nueva, esp. NoveUa, ital. Nourelle ; fanje ,
conte , historiette : Que nova , quelle nou-
velle?
Éty. du lat. novus, nova, nouveau, récent.
y.Nov,R.^.
Les Troubadours donnaient ce nom ë un
petit poëme , dans lequel ils retraçaient des
anecdotes galantes , relatives aux seigneurs,
aux chevaliers , aux dames, etc., et quelque-
fois relatif à d'autres objets.
NOVA , s. f. pi. Nova , cat. port. Nueva,
esp. Nuova, ital. Contes, nouvelles, histoires.
V. Nov, R. 2.
NOVAGULA, 8. f. vl. Serpette, couteau,
scalpel.
Êty. du lat. novaeula, m. s.
NOVE , adj. vl. Nové, cat. Noveno , esp.
V.Nouvième.
NOVEL , BLA, adj. vj. hotbu., vmrmtM ,
MOBi.. Novell, cat. Novel, esp. port. Novello,
ital; Neuf, euve , nouveau , elle.
Éty. du lat. neveUuSf m. s. V. Nov,
Rad. 2.
NOVELAMBN, vl. V. Nouvelameni.
NOVELET, vl. Dim. de novet, nou-
veau, nouvelel.
Éty. de noveî et de et. V. Nov, R. 2.
NOVELETAT . S. f. vl. hovsuaha ,
MKLBTAT. noTiTAf. Novità, ital. Novedttt, cat.
Novedad, esp. Nouveauté.
Éty. de novel et de état, on du lat. noveUi"
tatis , gén. de novellUas , m. s. Y. Nov ,
R.2.
NOVELH, ELHA, adj. vl. Nouveau.
V. Novel et Nov, R. 2.
NOVELHA, vl. V. Nouvela.
NOVELHAMEN, vl. V. Nouvelament,
NOVEU. , adj. vl. movMMJL , «ou. Novell,
cal. Novel, esp. port. Novello, ital. Neuf,
nouveau.
NOVELLA , vl. m^vmiMA , mowmjl. Voy.
Nouvela.
NOVELLARIA, vl. Noveleria, cat. esp.
y.NoveUtateiNov,R.2.
NOVEMBRE, vl. V. Nouvembre.
NOVEN. EN A, nombre ordin. vl. Neu-
vième. V. Nouvieme et Nov, R.
NOVENA, vl. Novena, cat. esp. ital.
port. V. Nouvena.
NOVENAL, adj. vl. Uovenal, de neuf,
composé de neuf. V. Nov, R.
NOVENAMENT,adv. vl. Neuvièmement
V. Nov, R.
NOVERCkA, s. f. vl. Noverea, M.
Marâtre.
Éty. du lat noverea, m. s.
NOVES, nombre ord. vl. mtbiw. Neu-
vième.
Étv. V. Nov, R.
NOVEU, adj. Vf. Nouveau. V. Noou et
Nov, R. 2.
NOV
N0VI,8. m. et f. (névi); nou, mobib,
■ovi. Novi , cat. Novio , esp. Fiancé , ée ;
nouveau marié, nouvelle mariée.
Ély. du lat. novi , gén. de novut , novus
fnaritus, nouveau marié. V. Nov, R. 2.
NOVIA , s. f . (nôvie) ; hosia , mabidada ,
BflvoufAOA. Nuvia cat. Novia, esp. Nouvelle
mariée. V. Novi et Nov, R. 2.
NOVIA , s. f. vl. Noce, mariage.
Èty. y. Nul.
NOVIAGE , s. m. (nouviàdze) , d. bas
lim. aouTiAGB. Habillements, joyaux, bijoux,
qu'on achette à l'occasion d'un mariage. Y.
Joyas.
Éty. de novi et de âge. V. Nov , R. 2.
NOVIETA, s. f. (nouviéte), dg. moubibta.
Dim. de novia, jeune ou petite épousée.
Éty. de novi et de eta. V. Nov, R. 2.
NOVIGI, vl. Novici, cat. V. NouviH.
NOVIS8I,vl. y. NouviH.
NOVITAT , s. f. vl. Novital, cat. Nove-
dad, esp. Novidade, port. Novità, ital.
Nouveauté.
Éty. du lat. novitatis, gén. de novitas,
m. s. V. Nov, R. 2.
NOS
NOX , s. f. Noix. Alt. du dg. de Non, v.
e.m. eiNoui, R.
NOT
NOTOU, vl. Neuf, nom de nombre. V.
Noou.
NOTRE, V. n. d. vaud. Noyr, nuire. V.
Nuir, R.
NOTRIDOR, vl. V. Nuindor.
NOTRIGUIER, s. m. vl. Nourrisseur,
producteur, cultivateur. V. Nourr, R.
NOTRIM, vl. V. Noirim.
NOTRIUENT, s. m. vl. nom», mou-
MBv. Nourriture, accroissement. Y. Nourr,
Rad.
NOTRIR, vl. Y. Nourrir et Nourr, R.
NOTRlgSA, s.f. vl. Y. Nourriça.
NOTRIT, adj. vl. Y. Nourrit et Nourr,
Rad.
NOTRITORA, vl. V. Nourritura.
NOYgA,vI. y. Nota.
NOT8ENÇA, s.f.d. vaud. Noeenxa, ital.
Ce qui nuit: X.a non novtença, l'innocence.
Y. Nuir, R.
NOTSIVOL, adj. d. vaud. Nuisible. Y.
iVi»tr,R.
NOTTAL, a4j. vl. Nocturne, de nuit.
NOZ
NOZ,y].y.Nueeh.
11 ou elle nuit, ronge, consume, dévore.
NOZABLE, adj. vl. Nuisible, y. Nuir,
Rad. '
N0ZAD0R,8. m. vl. Nuque, chignon.
NOZAR,v. a. vl.aoMB, mab. Nouer. Y.
Nouiar.
NOZE, V. Non eïNoui, R.
NOZEDOR, s. et adj. vl. NoeUore , ital.
Ennemi, qui nuit, adversaire. Y. Nuir,K.
NOZEL , s. m. vl. Nœud. Y. Nous , K.
NOZELAMraiT, 8. m. vl. Nouement,
connexité, assemblage. Y. Nous. R.
NOSELAR, V. «. vL Nouer. y.Nousar.
NOZ
727
NOZBLOS, vl. y.Nodos.
NOZEMEN, s. m. vl. BocuTAT. Noei^
miento, anc. esp. Nocimenio, ital. Tort, pré-
judice, dommage. Y.iVutr,R.
NOZEN, ENTA, adj. vl. Malfaisant,
ante.
Éty. du lat. noeen*. Y. Nuir, R.
NOZENSA , s. f. vl. BOTSBBiA. Noeenxa,
ital. Nuisance, préjudice. Y. Nuir, R.
NOZER, vl. Noeir, anc. esp. Nuocere,
iUl.Nuire.Y.iVutre. '
Ély. du lat. noeere, nuire. Y. Nuir, R.
NOZET , s. f. vl. Noêet, sorte de pierre.
Nozet , autrament dita rapaudina , es
peyra precioza. Elue, de las Propr.
NOZETA,s. f. (nozéte). Un des noms
qu'on donne, aux environs de Montpellier, an
troglodyte. Y. Petoua.
Ety. iVofèta est un dim. déiiox^, petite
noix. Y. Noui, R. ^
NU
Y. iVttdetiVttd, R.
NU , part nég. vl. Ne, non.
NUA
NUAILHA, vl. Y. Nuatha.
. NUALHA, s. f. vl. BOAUA, BOAILBA, BOA-
uiA. Paresse, nonchalance, torpeur, engour-
dissement, Ucheté.
NUALHAR,v.n. vl. BUAiuAB. Fainéaa*
ter, faire Tindolent, se décourager. Yoy.
Nualhot,
NUALHOR, adj. comp. vl. Moins valant.
Éty. C'est le comparatif de nualhot^ déri-
vé du lat. non valent.
NUALHOS, OSA, adj.vl. buauoi. bual-
loi, BVAuxo*, BOAuoi. lucapablc, négligent»
paresseux. Y. Parestout.
Flaci, vils etnuaillos.
NUAUA, vl. Y. Nualha.
NUALIEZA, s. f. vl. ludolence , inertie.
NUALI08, Vf. Y. Nualhos.
NUAILLAR, vl. y.Nualhar.
NUAIXOS , vl. Y. Nualhos.
NUANÇA , s. f. (nuance). Nuance , adou-
cissement . diminution d'une couleur de la
même espèce , depuis la plus sombre jusqu'à
la plus claire ; dinerence délicate et insensi-
ble, qui se trouve entre deux choses du même
genre.
Ëty. de nuage , selon Nicot . on de mtito-
tio , selon d'autres, dont on fait mutante et
nuance.
NUANÇAR , V. a. (nuança). Nuancer,
assorUr les nuances , soit de diflérentes cou-
leurs , soit d'une seule , selon leurs propres
rapports.
Èty. de nuança et de ar, mettre des
nuances.
NUANÇAT, ADA, adj. et p. (nuança ,
àde). Nuancé , ée.
NUB, Bv, radical pris da lat nubes , nu-
bis, nuée, obscurité, voile, et dérivé du grec
vetpéXt^ (nephelé) , noage , nuée ; d'où : Nu^
bitis, nubile, NupUœ, noces, Nubtre, se
marier, se voiler.
De nubere : Nubere.
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728
NUB
De nuhii , par apoc. fiti6, nu ; d'où : A*tc-
o^. Nuh-iU, Nub^ila, Nubil-iM.
DenuptiŒy par apoc. ntipl, par change-
ment du I en e, et de tt en o, noç; d'où :
Noç-at tiNoueçasyNocega-men, Noeia-
mens, Nofeeûary Et-nevoulir t\ Es-nevoul-
il , Es-nivourar, Eê'nivour^atjNeol'ina ,
ÎRe-nouet , Nups-ejar,
NUBERB, T. n. vl. Se marier.
Éty. du lat. nûbera , m. s. V. Nuh , R.
NUBILE , WLA , adj. (nubllé , ile) ; Nubil,
cat. Nubile , qui est en âge d'être marié ; on
le dît plus particulièrement des filles.
Ëty. du lat. nubUit, fait de tm&er^, pren-
dre un mari. V. Naueçatei Nub , R.
NUBILITAT,8. f. (nubililà). Nabilijté,
âge nubile , propre au mariage.
Éty. de nubilUatu, gén. de nu&tlitof, nu-
bile. V. Nub, R.
NUBLE , s. vl. Nue, nuée: et adj. nébu-
leux. V. iVf 6/, R,
NUO
NUOA , 8. f. vl. iivciiA. Nuca, esp. port,
ital. Nuque , chignon : moelle épinière.
NUGH , 8. f. vl. Nuit. V. Nueeh.
NUGHA.vl. y.Nuea.
NUCHOLA, 8. f. vl. Chouette , hibou.
NUD , Mv, radical pris du lat. nudus, a ,
fim , nu , nue , et dérivé du grec ^uco
(duô) , s'habiller, précédé de la négation ne,
non habillé.
De nudusj par apoc. nud; d'où : Nud ,
Nud-a , Nud-eza , Nud-itat , Nu , Nu-exa ,
Nus, Nul.
NUD, S. m. d. béarn. Nœud. V. Notu^K.
NUD,UDA.UA, adj. (nù, ùde , ùe);
pvf , «OT. iVttdo , ital. anc. esp. Detnudo ,
esp. rood. Nu^ port. cat. Nu,ue, qui
n'est point vêtu , qui n'est couvert d'aucun
yètement ; par exag. qui n'a pas les vête-
ments nécessaires; en parlant des instru-
ments , qui n'a pas de fourreau , ou qui est
hors de son fourreau ; ouvrage trop dénué
d'ornements : fig. sans déguisement , qui
n'est armé d'aucun instrument.
Éty. du lat. nudus, m. s. V. iVtid, R.
Nu , ue , ne prend ni genre , ni nombre ,
quand il est placé avant le substantif; c'est
pourquoi, Ton dit nu-pieds, nu-jambes,
nu'téle ; mais quand il est après , il devient
adjectif et il s'accorde en p:enre et en nombre
avec le substantif auquel il se rapporte : Les
pieds nus , les jambes nues,
A nud . expr. adv. ë nu . à découvert.
NUDABIENT, adv. y\. NuametU, cat
iVttdamefKe, esp. ital. Nuamenle, port. Nù-
ment, à nu. V.Nud, R.
NUDBTA, adj. vl. Dim. de nuda, Voy.
Nud,R. ^
HUDETAT, s. f. vl. V. Nuditat.
NUDEZA, 8. f. vl. Nudité. V. Nuditat et
Nud , R.
NUDITAT , 8. f. (noditâ) ; Nudita , fiai.
Desnudes , esp. Nudesa , port. Nuditat ,
anc. cat. Nudité, état d'une personne qui est
nue; fig. dénuement complet.
Éty. du lat nuditatis . gén. de nudUas ,
m. 8. V. Nud, R.
KUD
NUDITATB, 8. f. pi. fnuditâs). Nudités ,
parties que la pudeur oblige de cacher ; en
peinture et en sculpture, figures immodestes,
nues en partie ou tout à fait nues.
NUE
NUEGH , 8. f. (nuétch) ;
■BT, «■ , oiiiBVCB , ttinmcB , on ^
cmo , irar. Nit , cat. NoUe , ital. iVbc/ie, esp.
NoUe , port. Nueh , ail. Nigth , angl. Nuit ,
temps pendant lequel le soleil est sous notre
horizon , l'obscurité qui en résulte.
Éty. du lat. nox , noetis. V. Nuech , R.
A nuech, Trad. cette nuit.
La nuech passada , la nuit dernière.
A passât bona nuech , Tr. il a passé une
bonne nuit , et non bonne nuit»
Passar la nuech blanea 9 passer la nuit
blanche , ne pas dormir.
Es nuech , il est nuit close.
Marrida nuech , Maie nuit, nuit pénible.
L'origine de cette façon de parler, vient de
ce que, dans la haute antiquité , celui qui
devait être initié aux mystères , passait de-
bout la nuit des armes, appelée la nuit blan-
che , parce qu'il était revêtu d'un vêtement
blanc.
Les Francs et les Gaulois comptaient par
nuits, et non par jours. Les premiers Anglais-
Saxons étaient dans le même usage, et il se
Pratique encore aujourd'hui parmi les Arabes,
lict. des Orig. de 17T7, in-i2.
NUECH, wo€m, radical pris du lat. nox ,
noetis, nuit, et dérivé du grec vO^ (nux);
vuxtoc(nuktos),m.8.
De nux , par le changement de if en ue, et
de xench, nuech ; d'où : Tras-nuch-ar ,
A-gnuech , Nuech , A-nuech, A-nuech-ar ,
Nuech-ada, Nueit-ia, En-nueehar, Nueit,
Nueg, Nueig , Nueyt, Nuh.
De noetis, par apoc. et changement de et
en ch, noch; d'où : A-gnoch, Nuoit, A-
nuch'ir , Noue , iVbuetl.
De noetis, par apoc. nocl, et par eoppr. du
e et changement de o en f, net: d'où: A-net.
Deno(, par add. det noit: doù: Noit,
Noeïl, A-noit , A-noit-ar, Noich, Noig ,
Gnieueh , Gniuc , Gnoch , Gniu , Nieu ,
Nio, Nioch, Ne, Neish , JVet7, Nocti-
luea, Not, Nog, Egur-noxa,
NUECH , 2, moca , asiT , radical pris du
lat. nox, nocitf, nuit, dérivé de nocendo,
nuire , parce que la nuit prive de la vue.
NUEGHA, s. f. (nuetche). lambin , len-
dore , qui marche lentement, Gare.
NUECHADA , S. f. (nuetchàde) ; anacsA-
DA. Toute la nuit. V. Nueh, R.
NUEGT , s. f. vl. V. Nueh , R.
NUEO, s. f. vl. Nuit. V. Nuech, R.
NUEH , vl. V. NoU.
NUEIA , s. f. vl. Noia, ital. Chagrin,
importunité, ennui. V. Ennui eiNuir.
NUEIO , s. f. vl. V. Nuech . R.
NUEITIA , 8. f. vl. Nuitée. V. Nuech, R.
NUEJA, et
NUEJOL , s. f. et m. vl. On croit que ce
sont des syn. de nose. V. Noui , R.
NUEL , adj. vl. mmo Neuf, nouveau. V.
iVourfietiVov, R. 2.
NUELZA, s. f. vl. Noise, bruit. Voy.
iVutr,R.
vl. V. Noou.
NLE
NUBTT,dg. Alt. de iVtcedb, y. c m.
NUEZA, 8. f. vK Nudesa. pprt. Nudil^é.
\.Nud,K.
NUG
NUOATIQ, 8. f. vL Raillerie^ moqoer
rie , sornette.
NUH
NUB, vl. Nuit. V.iV|^ee^, R.
NUI
NUnX^et
NUnx, nXA, vl. Nul , ulle. V. Nul et
Nul,R.
NUIIX9, adj. vl. Nul, aucun. V. Nul,R.
NUIR, w>c, mue, radical dérivé du latin
nocere, noceo, nuire, formé de neeare, tner^
ou de nex , necis , mort violente ; d'où :
Nocens , nuisant ; dérive du grec néhis ,
neftroi, mort, défaut.
De nocere , par apoc. nocer, et par suppr.
de ce, nor , et changement de o en vt, ou
en ot nutr;d*où : Nuir^e, E-nuri, E-nui-as,
JS-nuit, Nois, Nois-ent, Noix- a, Nox-en,
Nox-enta, Noc, B-noc, E-nogr, E-noi^
E-noi-a, E-noi-ada, Nuis-ible, E-noi-ar-se,
DenocenKf . gén. dtnoetns, par apoc.
noceni; d'où: rioC'iu,ln'noeenl, in-nocenç-
a, Ig-nocent, In^noueent, In-noucenta^
ment, En-ncfa-ment , En-noauj-ar , In-
noucfint'Oun , Des-en-nui-ar, En-nui , En^
nui-ar , Noys-ivoi , En-nui-at, Nauz-a ,
iVtt-eIxa, £n-ni»i-OHl, £n-nui-oiii , Nueia,
E-tiej-aryNoys-ença, En-nei-ar, En-ney^
Nog^ , Noia, En-^uech , Nouir-a, E-nuej^
ar, E-nuq-o^, E-nug-ar , E-nug-as^
E-nui-at, E-nue-it, Nos-er, Nox-edors ^
Noxe-men, N aux- os.
NUIBE , V. n. (nuîré); voatab coov •
voBTA» To«T. Nuocere , ital. Nuire , apporter
un obstacle ou un dommage ; avec la néga-
tive , aider , servir.
Éty. du lat. nocere , m. s. V. Nuir , R.
NUIRIDOR, S. m. vl. «ormiBOB. iVttlrt-
tore, ital. Nourricier , instituteur, gouver-
neur.
Éty. du lat. nutritor. m. s. V. Nourr, R.
NUIRIR, V. a. vl. Nourrir.
iVMtftr pas, entretenir la paix. V. A'our-
rir et Nourr, R.
NUIIU88A, vl. V. Nourrissa.
NUmiSSEMENT , 8. m. vl.mmKtiBpaik
Nourriture, aliment. V. Nourr, R.
NUIRIT, IDA, adj.etp. vl. Elevé, com-
mensal,
Éty. du lat. nutritus, m. s. V. iVourr, R.
NUISIBLE . IBLA . adj. (nuisible, ible) ;
rnuoDiciABu. Nocevole, ital. Nocivo, esp.
port. Nuisible, qui nuit , dommageable, qui
fait, tort.
Éty. du lat. nocibilis, inusité. V. Nuir^
Rad.
PIUITBIA, s.f. vl. Nottata, ital. Nuitée.
NUL
NUL, ULA, adj. (nul, ùlle) ; Nul, anc.
cat. Nullo, port. ital. Null, ail. Nul, nulle.
V. Degun.
Éty. du lat. nullus, m. a. V. Nul, R.
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NUL
NULAinSNT, ad?, (nullamém) ; »■ «■•
BB MABSBA, DB BSBOIA HAIOBBA. D€ fttlI^UtUI
manera^ esp. Nullement, en aucune façon,
en nulle manière.
Êty. denula et de fiKnf. V. iVuf, R.
NULH, adj. vl. roux. V. Nul,
NULHA, nég.f 4e mw., w»». Nulle. V.
^w^R- . .. ..
NULHAR, V. a.?1. Annuler, abolir, dé-
truire. V./)ri»«,R. , A ,x
NinUBAT,ADA,adj. et p. vl. Annulé,
aboli. V. NvA, R.
NULHS, i\. Soureilcm^é poiir«#,
nn.V. i;fi,R. , „ ^ . ,
NULITAT, 8. f tnniità); iVttlWà.ilal.
Nulidad, esp. iVw««ïaiï«, port. NulXiUii,
cat. Nullité, qualité d'un acte, d'une forma-
lité, qui est nuHe.
Éiy. du Ut nuUitaXU^gkxi. de ntilttto#.
V.Mi^R. . , •
NUÛiA 9A9O, expr. adY. vl. ^uoba.
lamaia.
NUM, BtMBB, «ovHM, radicfll dérivé du
latin numeruSf i, nombre , numéro , formé ,
selon Isidore, de nummus, écrit par un seul
m, «nmiM, monnaie que Ton compte, d'au-
tres le font venir du grec vefjuô (nemô}, dis-
tribuer.
De numenif, par apocnumer; d'où : Nu"
)ner't»r, Nuwur-al^ E-fmmerêr, Numer-
ari, Numer-atour, Numer-oty NuwMrot^ar,
Pfumerot'Ott E^numer-oHan, Numbr-ivol,
Sur-numerarù
De nutiter, par la suppression de e et add.
de 6 et cbangement de « en on , nommbr;
#où : Nownbr-êy Nommbr-ar, dfoumbr-^a ,
N&mi^-omi, De'noumbrm^wmdt /iMioiiifi-
br-able, N^mbr-at, No^ombr^ûU.
NUMBRAR. vl. V. Numerar.
NUllBRlVOi«, adj. d. vaud. Nombrable,
qu'on peut nombjner, compter : Nom mumbri-
voU innombrable. Y.Num, R.
«muCRABIiE , ABLA, adj. vl. J^tcme-
roèle, cat eêp, Mumeravel, port. Ntanera-
6l/e,ilal. Nombrable, calculable.
Êty. du lat. numerabUiê, m.B,\.N^m^ R.
NUBIBRAGIO, vl. Numerudà, cat V.
NmmêraUon,
NUMERADABIENT, adv. vl. Numéri-
quement, coroplanl. V. Num, R.
NUMERAL, adj. vl. Nutnerai, cat. esp.
port. NwmiBTalty liai. Numéral.
Êty. du lat. mifiieralû, m. s. Y. ATum, R.
rWJWERAR, V. a. vl. BmtaBAB, «ojiaBAB.
Ncmbrar, aoc. cat. Numerar, cèl. mod. tsp.
port Numerare, liai. Compter, nombrer,
énumérer.
Êty. dit lat tiiMMrarf,m.^. V. ^iim« R.
NUMERARI, s. m. (numeràri); Nume-
rario, ital. eap. port. Numeràri, cat. Numé-
raire, valeur active des espèces ayant cours,
argent comptant.
NUM
Êty. de numerui et de la term. ari, qui
se compte. V. Num, R.
NUMERAT, ARA, «dj. et p. vl. Comp-
té, ée.
Éty. du lat. numeratus, m. s. V. Num,
Rad.
NUBIERATION, S. f. vl. hombbacio. iVu-
meracté , cat Numeracion, esp. Numera-
pfio, port. iVtimeraxtone, ital. Numération ,
compte, cakul.
Êty. du lat. numenUianie , gén. de nume'
ratiOf m. s. V. Num, R.
IfUMBRATin . WVA , adj. vl. Numératif,
ive, propre à étreénumérc. V. Num^JX.
NOMERATOUR, s. m. (numérateur);
Numeratore, ital. Numerador , cat. esp.
port. Numérateur , nombre supérieur d'une
fraction^ par opposition à âénominateur,
dans V4 if ^is est le numérateur et quatre le
dénominateur.
Éty. du lat numeratar, m. s. Y. Num,
Rad.
NUMERIQIIE, ICA, adj. (numérique,
ique); Numerico, ital. esp. port Numerie,
cat Numérique.
Éty. dulat. numericus, m. s.
NUMEROS, OM^, adj. si iVumeroi, cat.
Numérota f esp. port. ital. Nombreux,
euse.
Éty. du lat. numeroeus, m. s. Y. Num, R.
NUMEROT , s. m. (numéro) ; Numéro ,
cat esp. ital. port. Numéro , nombre dé-
terminé; indication numérale; nombre à la
loterie; nombre d'ordre.
Éty. du lat. mimero, k point, è terme,
à propos, ou de mmero, abi. de num^us.
V. Num, R.
Tirar bon numéro, Tr. tirer un bon nu-
méro.
NUMEROTAR, V. a. (numeroqtâ). Nu-
méroter, coter, mettre le numéro.
Éty. de numeroi et de la term. act. ar.
Y. Num, R.
NUMEROTAT, ADA, adj. et p. (nu-
meroutà, àde). Numéroté, ée.
Êty. denumerotet detU,aia, V.Num, R.
NUMEROTO , s. m. (ownerpte). Nu-
méroté , nom qu'on donnait i un des buit
prêtres du bas cbœur, à Marseille.
Éty. du lat. numéro octo.
NUN
I9UV9 VNA» adj. vl. Aucun, une; nul,
nulle.
De ne unue , pas même tin. Y. Un, R.
NUNGIAR , V. a* vl. Nunciar , anc.
esp. port. Nunxiare, ital. Annoncer. Voy.
Anounçar,
Êty. du lat. nuntiare, m. s.
NUNCIATin , IVA, adj. vl. Aimondaiif,
ive, propre à annoncer , messager.
BUJNQUA, adv. vl. vii9«a, jmc. Jamais.
Êly. du lat. Rttiifiiaiii.
NDO
NUO
729
NUOIT, 8. f. vl. Nuit. Y. Nuech.
Éty. du lat. nox, noctie, Y. Nueeh, R.
NUP
NUPSEIAR , et
NUPSEJAR, V. n. vl. miMBiAB, «oci^Ap.
Nupeiayar, anc. cat. Faire des noces, se
marier. V. Nub , R.
ftUPTiàMs , adj. vt iVMfeM, cit. esp.
port. NwcMe , ital. Nuptial.
Éty. du lat. nupiioUe, m. s.
NUPTIAUHEN , adv. vl. NumahmepU,
ital. Nuptiolement. Y. Nub^ R.
NDR
NURIBIENT , 6. m. d. vaud. BOviuMiai.
iVudrtmen(, cat Nuirimenio^ esp. port. ital.
Nourriture, aliment; éducation.
Êty. du lat. wulrimentum , m. jb. Yoy.
Nourr , R.
NUaiR , V. a. vl. et d. m. iVourrir, V. c m.
et Nourr, R.
NUS
NUS , vt Pour Nul, v. c. m. et Nvd, R.
MUS, USA, adj. (nùs, use); ivtb, mwza.
Nus, cat Nu,iie. Y. NudeiNui, B.
NUT
NUT, dg. et %\. V. Nud, R.
NUTRIOUiER, S. «. vt Celui WH nour-
rit y.Nourriguier,Nourrieier^Nourrt R.
NUZ
NUZALH, vl. Je fais le fainéant, jt
fainéante.
NYM
NTMPHA, S. f. (ninfe); Nymphe, ail.
Nymphe , divinité fabuleuse des fleuves, des
bois, des naontagnes, etc., et poétiq. jeune
Glle ou femme belle et bien faite.
Êty. du lat. nympha , formé du grec
vu{j.(pTi (nymphe) , nouvelle mariée.
NTMPBA, s. f. Bni^A vtmrwm, j»«-
roBA, cooxABAMA. Nîufto , itdl. Njmpbea,
nénuphar blanc , blanc d'eau , lis d'étang ,
Nymphéa alba , Lin. plante de la fam. des
Papavéracées , qu'on trouve dans les eaux
dormantes , dans le lac du Lauzet , dans
les éUngs d'Arles, etc. V. Gar. Nymphéa
alba, p. 333.
Éty. Nympha , n^est qu'une corruption de
nymphéa.
On donne le même nom au nénuphar
jaune, Nymphéa lutea , Lin.
Sirop d* in fer , sirop de nymphéa.
|ja Lettre N eontient 1,601 Mots ou Artiolfi.
TOM. IL
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G@ogIe
0
0
vF, s. m. 0, la quinzième lettre de l'alphabet
et la quatrième des voyelles.
Il faut chercher par Ou ou par Au, les mots
qu'on ne trouvera pas en O, soit que cette
lettre commence le mot, soit qu'elle se trou-
ve au milieu.
O, pr. rel. Le. V. Lou et Oou.
No ofarai, vl. ne le ferai.
Voi 0 tendrai, vl. à vous le tiendrai.
Gardais ^uê negus no o sapia , prenez
garde que personne ne le sache.
Êty. du lat. hoc,
Of s. m. On donne ce nom auz antiennes
qui se chantent au magnificat les jours qui
précèdent la fête de Noël, on sonne les clo-
ches pendant ce temps là et le peuple dit :
TaquH la eampana doou nougat.
O , s. m. vl. Pour aujourd'hui. Y. Hui et
Huei.
O, Pour oui. V. Oc.
O, en t. de charretier. Arrête, commande-
ment aux mulets et aux chevaux.
O , Est employé dans le d. bas lim. pour
a, dans un grand nombre de circonstances, et
par un simple vice de l'orthographe de ceux
qui ont voulu figurer la prononciation ; par-
tout où l'a se prononce très- ouvert on l'a
rendu pour un o.
O tort , pour a tort, il a tort.
Over , pour aver, avoir.
Vai 0 Parié pour «ai à Parit,
O , Est souvent employé comme affirma-
tion ou même pour donner plus de force à
l'affirmation; c est ainsi qu^on dit o <mt.
O , conj. altern. vl. 0, cat. esp. iUl. Ou.
V. Ou. » f
Éty. du lat. aut.
Quand le mot suivant commençait par une
voyelle , pour éviter le hiatus , nos anciens
ajoutaient z, ox.
O sA&oTAWfl HotTiA, clc. L'usage de chan-
ter cette hymne , à la grand'messe , pendant
l'élévation, s'établit en France, sur la fin du
régne de Louis XII, dans la maladie qu'il eut,
après la mort de la reine Anne de Bretagne,
en 1511, Dict. des Orig. de 1T77, in-8».
OAN
OAN , adv. vl. Cette année. V. Ogan.
Èly. du lat. hoe anno. V. ^n,R.
OB
OB, OUB, initiatif pris du lat. ob , qui se
forme en oc, or, ou. o», of,o, et qui signifie
devanl, par devant, en face, il réveille sou-
vent par résultat, une idée d'obstacle, d'oppo-
sition et quelquefois il augmente la force du
radical. C est d'ailleurs, comme le dit M. Le-
mare, un des iniliatifs dont la valeur générale
est difficile k apprécier.
Ou6-je/, jeté devant.
Oub'jection, difficulté mise devant.
OB
Ob-long, long en devant ou plus long.
Oue-cation , de oc^catus , qui tombe de-
vant, qui se présente de lui-même.
Offrir, porter devant, de of pour ob et de
fero.
Ouffusear, de ov/pour oub, ob, et ôefuê-
care, brunir, mettre un brouillard devant.
Ouppousar, de oup pour ob , et de pou-
sar, poser, poser devant.
Oustenlation, de oui pour ob, et de tento,
je liens devanL
De ob, parsync. de 6 : Ou-meUre, Ou-
miision.
Napoléon Landais, donne parmi ses exem-
1>les, occtpicl, qu'il définit le devant de la tête,
'exemple est assez mal choisi . car l'occiput
est la partie inférieure du derrière et non du
devant de la tête.
OB, s. m.dg. Besoin.
Diguotayre quand de begados
As tu ob de mat lamaradas,
Per te purga dins las maysous
De tous berenes, de taspousous?
(C'est le feu qui parle). D'Astros.
Lestiou a demuchat ta plan
Lau besouing qu'anlas ereaturos
De soun blatede sas mesturos
Qu'êtes lou mes ob de tout Van.
D'Astros.
Ély. du lat. ops, aide, secours.
OB , prép. vl. Avec, ou.
OBE
OBE, BB,AllBa, OBS-OC, OBmO, OrLAR, ABB,
oBBMoc. Sont des particules affirmatives, qui
répondent à oui, oui -bien.
Ety. de Tint. Ao et de 6e.
OBE, V. au mot Ben et Ho-ben.
OBEDIENSA, s. f. vl. soBBDiBBtA. 06e-
diencia , cat. Obédience , ordre ou congé
pour sortir du couvent.
Éty. du lat. o6edtentia, m. s. V. Ouh, R.
OBEDIR, vl. V. Odeitr.
OBEDIRE, vL Obéissant. V. Oii6, R.
OBEIR, 06eîr, cat. V. Ott6etr.
OBENG , s. m. (obéin), dl. V. Avene.
OBEOURAR , d. bas lim. Pour Abeou-
rar, v. c. m.
OBERERAS, vl. Tu feras, tu opéreras.
OBERNOU, d. bas lim. V. Abernoun.
OBERNOUN, d. bas lim. V. Abernoun.
OBERT, ERTA, adj. vl. 06erl, cat. V.
Ouvert ei Apert,\{.
OBEaENSA,s.f. vl. Obéissance. Voy.
Oubeissença et Ou6, R.
OBEZIMENT, s. m. vl. Obéissance. V.
Oii6,R.
OBEZlR,v. n. vl oBsoiB. Obéir, être
soumis, aimer, chérir.
Éty. du lat. o6e(ftrf , m. s. Y . Oii6, R.
OBF
OBF
OBFUflCATin, !▼▲ , adj. vl. Offjuseatif,
propre à offusquer, à obscurcir. V. Fuse, R.
OBI
OBI8T , adj. vl. Opposé, contraire.
Êty. du lat. objeelus. V. Oub, R.
OBIT, s. m* fobil). Obit, service fondé
pour le repos de Vâme d*un mort.
Ety. du lat. obitus^ action d'aller devant,
de précéder dans l'autre vie, fkit de obin^
mourir, précéder les autres, composé de ob,
devant, et de ire, aller. V. Oub, R.
Le plus ancien o6tlde France , est l'anni-
versaire du roi Childebert, qui est fondé en
l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés , et qui
se disait le 23 décembre.
Dict. des Orig. de 1777, in-8».
OBJ
OBJEGTIO, S. f. vl. Objeceià, cat. V.
Oubjeetion.
Cffil»
OBLADA,8. f. (oblàde). Un des nous
du spare oblade. V. Blada.
OBLADOR, s. m. vl. OBLAOB. Oblalore ,
ital. Offrant, qui fait des offrandes.
Êty. du lat. oblator.
OBLAIRB, vl. V. Oblador.
OBLAT , s. m. vl. Laïque consacré 4
l'Église. V. Ducange au mot Oblati.
OBLATIO, s. f. vl. Oblata et 06<acto ,
cat. Oblaeion, esp. Oblaçào, port 06laxio-
fie, ital. Oblation, offrande.
Êty. du lat. oblatio.
OBLATin,
Oblatius es quar désira, si eum, eu voiria
amar.
OBLI, s. m. vl. V. Oublit et OublU, R.
Mettre en obli, oublier.
OBLIA, s. f. vl. Oblée, oublie, sorte
d'offi^ode que le vassal faisait au seigneur.
Ety. du laL oblata.
OBLlAR,v. a. vl. Engager, obliger,
lier.
Êty. du lat. oMt^are, m. s. V. Lig, R.
OBUG, s. m. vl. Obliquité , détour. V.
Oublique»
Éty. du lat. obliquitas, m. s.
OBLIDA,s. f. vl. 06lta , iUl. Oubli. V.
Oublit eiOublid,ïi.
OBLIDAMEN,s. m. vl. ÙbUamento, ital.
Oubli. V. Oublid, R.
OBLIDAN8A, S. f. vl. oBuoAMfiA. 01-
vidança, esp. Oblianza, ital. Oubliance,
oubli. V. Oublid, R.
OBUDAR,vl. 06ltdar,cat. V. Oublidar.
OBLIDAT, vl. V. Oublidat et Oublid,
Rad.
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OBL
OBIilDOS , adj. vl. ŒviioiO, esp. 06-
ilioso, îtal. Oublieui.
Êly. du lat. dtHtnotus , m. b. V. OMid ,
Rad.
OBLieAMENT, 8. m. vl. Obligamiento,
anc. esp. Obligamento , ital. Obligation,
eofragement.
Ëty. du lat. o&K^amen<tim , m. 8.
OBI.IGAN8A , 8. f. vl. Titre, obligation.
V. OuhiigatUm et lAg, R.
OBLIGAB, ▼. a. vl. oBuooAB. Ohligar^
cat. Obliger. V. OubUgear eiLig^ R.
OBLIGUAB, vl. V. Obligar.
OBLIT, 8. m. vl. Oblit , cat. Oabli ,
j'ooblie. V. Ouhlit.
Êtj. du lat. ohlUus, m. 8. V. OMidy R.
OBLONG, ONGA , adj. (oubléun , ôun-
gue) ; Oblongo , esp. port. cat. Oblong ,
ongne, qui est plus long que large.
Éty. du lat. obUmgus, m. s. Y. Long, R.
OBO
OBOLA . s. f. (obôle) ; O&olo , caU esp.
ital. port. Obole, petite pièce de monnaie
en usage à Athènes. Six faisaient le drachme
attique , elles valaient environ quinae de
nos centimes.
L'obole en France ^it la même chose que
la maille , et valait la moitié d'un denier
tournois. V. Mailha.
Éty. du lat. obolus, dérivé du grec hSoXoç
(obolos), formé de éf^sXoc (obélos) , aiguille ,
parce qu'il y en avait une d'empreinte sur
cette monnaie.
OBORMIT, adj. et p. vL Prêt, préparé,
apprêté.
Éty. du lat. operatui.
OBR
OBRA, S. f. (ébre); Opéra ^ ital. Obra,
tsp. port. cat. OEuvre, ce qui est fait, produit
par agent, et subsiste après l'action ; ce qu'on
fait ; production de l'esprit: écrits d'un au-
teur; banc des marguilljers, fabrique d'église;
ouvrage considérable.
Éty. du lat. opéra; fait de opus , ouvrage,
ou du celt. obra, m. s. V. Ouptr, R.
Averd'olra^ être occupé, avoir du travail.
Aver proun obra , avoir de la peide è
vivre , être dans la misère, ne pouvoir faire
une chose qu'avec peine.
LeU eepi obras de misericordi ; vbras 4e
misericordia , esp. cat.
Bon jour hona obra , bon jour bonne
œuvre.
Dounar d^obra , donner de la peine , du
travail, operamdare.
Voira lausa lou me$tre, Prov.
Le travail récompense l'ouvrier.
Jean tout obra ou mousiur tout obra , 4in
omnti homOy un homme qui semèle de tout.
OBRA , s. f. (ébre). Façon, labour qu'on
donne à une terre : Dounar una obra, don-
ner on labour , une façon.
Y a bona obra? le labour est-il aisé?
OBBA , 8. f. dl. et bas lim. Le bord de
quelque chose. V. Orle,
A iobra de Vaigua, au bord de l'eau.
Obras d*un champ. V. Catice.
OBR
Far las ohras dins una terra , donner à
bras , aui bords d'un champ , les labours
qu'on n'a pu donner avec la charrue.
OBBA , s. f. d. bas lim. Ente, greOe. V.
Ente.
En dg. flèche, sauterelle, conrson, qu'on
plie en crosse, qu'on nomme archet,
OBRADOR,s. m. vl. et
OBRAOOUR, S. m. (oubradôur) ; ou-
■BABooA, AosBADouA. dl. ObradoTy cat. esp.
Atelier, lieu où l'on travaille, laboratoire,
boutique, fabrique. Y. Atelier.
Éty.V. Ouper,R.
OBBADDT , S. m. vl. Routique. Yoy.
Boutiga.
0BRAGBA8. s. m. (oubradjâs). etimpr.
ovBBAocAs. Augm. péjor. de obragi , chose
laide à voir ou à entendre.
Éty. de obrage, ouvrage, et de as, Yoy.
Ouper, R.
OBBAGEOUN, 8> m. (oubradjéun) , et
impr. oosBAttBooii. Dim. de oubragi , petite
chose, petit nain en fait d'ouvrage. V. Ouper,
Rad.
OBRAOI , 8. m. (oubrâdgi) ; oouskam ,
o«ÉmA«. Operaagio , ital. Obrage , esp.
Obratge , cal. Ouvrage , chose faite ou à
faire. Y. Obra.
Afuot es un bel obragi , voilli une belle
chose.
Éty. de obra et de agi. Y. Ouper, R.
Sous-dérivés : Obrageas . Obrageous.
OBRALBA,8. f. vl. OEuvre, ouvrage,
fabrique. Y. Otiper, R.
OBRAMENT, s. m. d. vaud. Œuvre,
ouvrage, construction.
Éty. de o6ra et de nunt. Y. Ouper, R.
OBBA-MORTA , S. f. (ôbre-môrte) ;
oMA-MooKBTA. Entrc-sabords, bordages qui
sont entre les ouvertures des sabords des
bâtiments.
OBBAN , adj. (oubràn) ; oobbaii , osarr.
06rafif , cat. Jour obran . jour ouvrable ,
jour pendant lequel il est permis de travailler.
Éty. du lat. operariut , ou de o6ra et de
ofi. Y. OupsT, R.
OBRANSA, s. f. vl. Ouvrage, opération,
œuvre. .
Éty. du lat. operatio , ou de obra et de
ansa. Y. Ouper, R.
OBBAR, V. n. vl. Obrar, cat esp. port.
Operare , Ital. Ouvrer , agir , travailler , ap-
prêter.
Éty. du lat. operare , ou de o&raetde
l'act.<ir. Y. OMper,R.
Obrar laiessa , commettre des crimes
d'infamie.
OBBARI, adj. vl. Ouvrable.
DBRAT , ADA , adj. et p. d. vaud.
Travaillé, ée.
Ëty. du lat. operatus^ m. s. Y. Ouper, R.
OBBATGE , vl. Obratge, cat. Y.Oubra^.
OBRER, s. m. (obrèr); oau, vl. 05rer,
cal. Ouvrier, manœuvre.
Èly. du lat. operariii#, ou de obra et de
er , pour ter. Y. 06rter et Ouper , R.
OBRET , adj. dg. Jours orbreys, Rcrgeyr.
Jours ouvriers. Y. Obran et Ouper, R.
OBRIER, lERA, S. (oubrié, iére); ov-
MUA, ovthiba. Operaio, ital. Obrero. esp.
06r«iro , port. Obrer, cat. Ouvrier, ière,
OBR
731
celui ou celle qui travaille de quelque métier
que ce soit.
Éty. du lat. operarius, m. s. Y. Ouper,
Rad.
OBBIMENT , s. m. vl. OBBiMBiiT. 06rt-
ment, anc. cat. Ouverture, action d'ouvrir.
Ëty. de o&rtr et de ment. Y. Aper, R.
OBRIR , vl. Obrir , cat. Ouvrir. Yoy.
Durbir et Aper, R.
OBRIVOL , adj. d. vaud. Opérant , ante ;
actif, ive.
Éty. Y. Ouper, R.
OB8
OB8, 8. m. vl. OM. Besoin, nécessite,
œuvre.
Êly. du lat. ops, opus.
M*agrobs, pour magra obs, anc. d. d'Apt,
il me serait nécessaire.
OBSCENE, ENA, adj. (oubsèné, ène);
OBmis. Osceno, ital. Obsceno, esp. port.
Obscène , qui blesse la pudeur.
Èly. du lat. obscenus, m. s.
OB8CENITAT, 8. f. (oubsenità) ; oais-
■iTAT. Oscenità . ital. Obscenidad. esp.
Obseenidade, port. Obscenilat, cat. Obscé-
nité, chose, acte obscène.
Éty. du lat. obscenitatis , gén. de obsce-
nitas.
0B8EQUA8 , S. f. pi. (oubseques) ;
Eseguie, ital. Obsequias, esp. port. Obsè-
ques , funérailles , accompagnées de pompe
et de cérémonies.
Éty. du lat. exequiœ, arum, ou obsequias,
de ex, après, à là suite, et de sequi, suivre,
parce qu'on accompagnait le corps du mort.
OBSEQOIAS , vl. Y. Obsequas.
OB9BRVADOR , 8. m. vl. Qui doit être
t)bservé, devant être observé. Y. Oubs^rva-
tour.
OBSERVANGIA, 06f ervancia , cat.
0B8ERTANSA, et.
0B8ERTANZA , y\. Y. Oubservança.
0B8ERTAR , vl. Y. Oubservar.
OBSERVAT , vl. V. Oubserval.
DBSTANT , prép. comp. vl. Obstant,
cal. 06f(aiife, esp port. ital. Obslant, qui
s'oppose, qui fait obstacle.
Non o6i(an(,adv.cbmp. Nonobstant.
OBSTINAR S' , V. r . (s'oiibstinà) ; t oo«i-
•'oooraiiAiTiUà». Ostinarsi, ital. Obsttnarse,
esp. port. cat. S'obstiner, persister, vouloir
quelque chose de déraisonnable.
Ély. du lat. o^ja'nare , m. s. formé de ob,
devant, et de stare, être, se tenir, rester.
Y.£#(,R. , u .•
OBSTINAT, AI>A,adj. et p. (oubstina,
ède ) ; ovrimAirmAT , bwtmtat , owaiTiiiAT.
Ostinato, liBl 06rtînado, esp. port. O&ifi-
nad, cat. Obstiné, ée, qui s'obstine , qui a
de l'obstination : Es un oubstinat, s. m.
c'est un obstiné.
Ély. du lat. obstinatus, m. s. Y. Est, R.
DESTIN ATIO, vl Y. Obstination.
OBSTINATION, S. f. ( oubslinalic-n ) ;
OVVUlIAtTABTAT , OOMTIBATIOII , WTTBêTAiiCWT ,
Od«:rilllAfTmBTAT, o«ib»tmiati«ii , ©«■•tipatioii.
Oslinazione, ilal. 06«tiiiû lion , esp. 06*0-
naçâo , port. Obstinacià , cat. Obslinalioa
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m
cm
tokHHé pmÈkiùmê et ftbd qarfipé die«e
de déraisonnable.
Éff. du hUobHinâtêmtU. gé». àê (Mi-
natio. y. Eêi, R.
ÔBl^ÊNBBftAR, Y. a. et n. tI. OUêne-
brare , Ua]. Gouvrir de ténèbres.
Éty. du lat. obtenebrare, m. a.
OBTIG , Yl. V. OptU.
OBV
OBVIAB, vl. (Hmar, cat. V. Oii6viar.
OG
OO, adv. et part, atirm. (hoc) ; o, oma.
Hoe , cat. Oui, en répondant à une personne
oue Ton tutoie ; autrement on dit oî^ et oui;
0 est corrélatif de itotim.
Éty. du lat. hoeest. Y. Lenguadoe.
Aguot es oe , cela est certain.
OG , S; m. Dire d'oe, consentir ; A pag
vougut dire d*oc , il n'a pas voulu dire le oui :
Criii gu'oc , je crois que oui.
Creieê aiuo ? oe Senhor (eredis hoefuii-
fu Domine), Jehsu dix ad els oe ^ Jésus
leur dit oui ; Oe Senhor, tu tab$ que eu amo
fe,oui, Seigneur (dit Saint Pierre ), vous
savei que je tous aime.
Ces passages prouvent que le oui ou oti,
était encore inconnu , à l'époque de cette
traduction de TErangile.
OC , s. ùi. Espèce de jeu.
Que ê'agradara dins lou joe ,
Au piquet , à la belo tàtoe.
Et tani d* autres joci de ressowrsok
Le Sage.
OG.pr.Tl.Cela*
OGA
OCAIflÀR, vl. V. Oeaizar et Cad,n.
OGAISO.s. f. vl. ocAttoi. ÂccusaUon ,
inculpation, procès, cause» raison, sujet,
dispute, obstacle; blâme , reproche. V. Cad,
Rad.
0CAl80N,vl.V. Oeado.
0GAI80NAB, vl. ocAisomiAB, d. vaud.
Poursuivre; accuser , reprocher. V. Oucca-
siounareiCad, R.
OCAI2A, 8. f. vl. Sujet, cause, pré-
texte : Eu no trobi oeaisa en lui, je ne
trouve aucun sujet de le condamner, (nullam
tttvento in eo causam).
Éty. du lat. oecasio , m. s. Y. Cad , R.
OGAUAR, V. a. vl. ocAisAB. Mordre,
prendre avec les dents. Y. Cad^ R.
OGAUO , s. f. vl. Occasion t v. c. m. et
Cad, R.
OGAIZONAR, vl. Y. Oeaisonnar.
OGATZO , vl. Y. Oecasio.
OGG
OGGAIZONAT , part. vl. Accusé. Yot.
Cad,R. ^
OGGAno, vl. Ocasià^ cat. Y. Oeeation
et Cad, R.
occ
wwBrasva y a* m. vl. OeeMèMê y M.
OeeidentSjtsp. port. Htl. Oeddem , Ouesf ,
celui des quatre points cirdinâui qui es(
du côté où kf soleil se couche; la pme de
la terre opposée à rOrient.
Éty. du hrt. oeeidentis, gén. de oecîdens,
àérnè de oeeidere, tomber. Y. Cad, R.
OCCIDENTAL , adj. vl. oecmtnAt. Oe-
eidental, cat. esp. port. Oecidfil(a(e, ital.
Oocidenlal. Y. Cad, R.
OGGIOd, OSA, adj. d. vaud. Otseul ,
euse.
Ëty. du lat. oliosus . m. s.
OCOIOStTA, s. f. d. vaud. Ûtsifefé.
L'occiosità ensegna moti mal , l'oisiveté
enseigne plusieurs maux.
Oeeiosita es sentina detuUH nuH.
Ëty. du lat. otiositas, m. s.
OGGIFIGI, a. m. vl. Oeeipueio, esp.
Oceipieio , porl. Occipisio , ital. Oeeipuei ,
cat. Occiput , le partie inférieure du der-
rière de la tète.
Ëty. du lat. oeeipitis , gén. de occiput ,
m. s.
OGCIFirr , s. m. vl. Y. OtcipiH.
OGGORRB, V. n. vl. occobba. Occotter,
cat. Survenir. V. Oeeurer et Court, R.
OCCULTAB, V. a. vl. Cacher.
Éty. du lat. occuUare , lû, s.
OCCUP , radical dérivé du latin oeeupare,
oeeupo , occuper , formé de 06 et de eapete,
eapio , prendre autour , devant , se saisir ,
prévenir, anticiper , s'emparer.
De oeeupare , par apoc. otevp ; d'où :
Oecup-at, Pre-occupar, Oceup-aê, Pte-
occupât, Occup-ation, Occup-atiu.
De oeeup , par le changement de 0 en •« ,
les mêmes mots.
OGGUPAGIO, 8. f. vl. Y. Occupation.
OGGIIPAR, V. a. (oucupà); oovovrAs,
oocwAB. Oeeupare, ital. Oevpar,esp.cat.
Oceupar, port. Occuper, remplir un Ken,
un espace , et par analogie, occuper un rang,
une place , un passage ; employer , donner
de l'occupation , du travail.
Ëty. du lat. oeeupare , rad. Cap. Yoy.
Oeeup , R.
OCCDPAR 8' , V. r. TUAVAUÊAM , s'oon*
corAB. S'occuper , travailler , (aire quelque
chose, ne pas rester oisif.
OCCUPAT , ADA, adj. et p. (oucuna,
àde) ; ooocuFAT. Oecupato, ital. Ocupaao,
esp. Oecupado , port. Occupé , ée , qui a de
l'occupation.
Ëty. du lat. occupatus, m. s. Y. Oeeup, R.
OCCUPATIO , vl. Y.
OCCUPATION, S. f. (oocupatie-n);
OOOCVrATlOV , OOGUFATIBH , OCCWATIOP , OOC
corATioM. Oceupazione , ital. O^ctipacioft ,
esp. Occupaçâo , port Ocupaciô , cat. Oc-
cupation , affaire , travail de corps ou d'es-
pnt auquel on est occupé ; prise de posses-
sion militaire.
Ëty. du lat. occupationis , gén. de oceu-
paiio. Y. Oeeup, K.
OGGUPATtU, IVA, adj. vl. Possessif ;
oceupatif, ive, propre h occuper.
Éty. de occupât et de tu , ou de oeeup , R.
et de a(tu , action d'occuper et de posséder.
OCCURBR , V. n. vu Oecàrrer , cat.
Oeurrir , esp. Accadere , ital. S'oflirrr, se
présenter , arriver , survenir.
occ
Éty. du Ut. êeeufrere , Bt. s. T. Court »
Rad.
Qé$ fMêsUufeawÊmêjmeoePumrem m
aquest pays,ete. StatdeProv.
QoetMtefftescaoaea qùiê piiSaerterout
dan«eep«yi, ele.
OGCURRENT , ENTA , adj. v). Sovf»-
nant. Y^ Conrr , R.
^ V. n. (oucorré) t Oeattet ,
cat. Occurrir , esp. Oeeorrer, pori* Oeeor
rere , ital. Arpivtr , survenir. V. Arribar.
É\j.ànM.oeewrr$re,mf.B.Y.Cm0f,tL
OCB
OCBiif,f.m. (0Céan):iMeBMi, tcmm.
Oeeano , ital. esp. port. Oeean , aU. Océan ,
l'immense étenoue de ner qui embrasse lea
grands continent» du globe que nous habi-
tons , fîg. abyme , grande qoMitilé d'eau.
Éty. du lat. oceanus , dérivé du grec
Qixeavèç (ékeanos) , fail de ondtaç (ôkeôs) ,
vite , rapidement , et de vau» (naiô) , couler.
ocftAii rAciri^t» , Océan-Pacifiqne, partie
de rOcéan qui fîil découverte par l'Espar
gttol Balboa , qui avait pénétré )^ traiter»
rbthme de Panam* , en 1513.
ùen
OCH, OT, nom de nombi^, vf. ffoit.
Y. ffueeh^Oeto,R.
ÔGHA f ê. f. (dtche). Cn de» nom« lang.
du groseiller épineux. Y. Grouselhiiet blane.
OGHA , s. f. dl. La clavette qui retient
l'esBÎeu dans la roue d'une chairettt. SaOv.
ou plutôt qui retient la roue.
0GHA180 , s. f. vl. •€■«#, •oiAMK.
Accusation. Y. Cad, R. et Oecasio.
0CHAI80NAR , v). Alt. de oe<;anoiiar.
Y. Ouccasiounar et Cad, R.
OGHAIKO , vl. Alt. de Occatieti, y. e. A.
et Oe^tfo.
OCHAIZONAR . vl. Y. Oeeaisonàt.
OGHAIZONNAR . vl. Y. Oeasionar.
0GHAT20 , vl. Y. Oecasio.
OCHE, vl. Altér. de Ochen , y. c. tti.
OGBEN , ENA , nombre ordin. vl. vcmv,
m. Huitième. Y. Huitième.
Éty. deocft, huit. Y. Or(o,R.
OCI
OGEOS, OSA, ad{. vl. ociés, atini.
Ocios , cat Oetoao , esp. port. Ozioso , ital.
Oisif, ive ; oiseux y, frivole , déscNivré.
Éty. du lat. otiosus. m. s.
OGiOfllîTAT, s. r. vl. ociotsTA , octoss-
TAT. Octo«t(al, cat. Odo#îdad , esp. Odo-
sidade , port. OtiosHà , ital. Oisiveté.
Éty. du lat. otiositatis , gén. de oUositas ,
m. s.
OGI02 , vl. Y. Oeiûs.
OGIOZBTAT,vl. Y. Ousivtlat.
OCMb
OCLïïâ , s. et adj. vl. Awagle , je cUgne
fesyeux. Y. Oeul,R*
OGLEIAR , V. n. vl. Clignoter.
Ëty. de oculus. Y. Ocut , R.
OGIJSJAll , vl. Y. Odeiar.
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OCR
OGR
if 8. m. (ocré) , «Mii, 0» f. Gnre.
Oere , esp; Ocm , cat. iul. Ocre , Doni que
port0Dt les mioeraîfroiiotydes de fer, quâid
ilg 0001 mêlés SI ec de l'argile oa afee de la
tXj. da lat. ôdkra , fomé du gtee ^p^
(ôchros) , pAle.
Oo connsAf, dans lecommefee, trois variée
tés rMlarqoables d'ocrés :
l«Les ocres rouges, dont la priodpale
ert la safiguine ou crayon ronge.
S» Les jaunes.
9» Les brunes, dont kr terre dToabra fiut
partie.
Ocror mase. en prov. est fém. tft ftwçais.
OCTAl&DItt , S. m. (ouetaèdre) ; Offo«-
dr& , ital. (kdaedro , cat. esp. port. Octaè-
dre , solide à huit faces ou corps régulier
terminé par huit faces égales qpî sont des
triangles éqoilatéraux.
£17. do grec (Sx^â) (oktô), huit, et de
2^p« (hédra), siège , base. V. Octo, R.
OcTAirr, s. m. (octàn); Octonf, caC.
Ocfdnte, esp. Oitante y port. Ottanie, ital.
Octant, instrument ou secteur qui contient
la huitième partie du cercle , on 45 degrés ,
et qui sert à observer en mer les hauteurs et
les distances des astres.
fily. du lat. octans , huitième partie , fait
de Ocfo, huit, v. c. r.
Il fut Inventé , en 1731 , par Hadiey , vice,
président de la société royale de Londres.
OCTAO , adj. numérique, vl. Octau^
cat. Huitième. Y. Ociavo.
Éty. du lat. octavus , m. s. V. Oeto, R.
OGTAVA,s. f. (ouclàve); ootata. Ottava,
ital. Octava , esp. cat. Octave , ail. Odava ,
Sort. Octave, fête qui se célèbre codant
uit jours, huitaine, stancede huit vers,
Intervalle de huit notes.
Étjr. dulat. oetava , sous-entendu die«,
le huitième jour, huit jours. V. OetOfR.
La coutume de prêcher plusieurs sermons
Eendant l'octave de la Fêle-Dieu , a été éta-
lie , en France , depuis l'hérésie des sacra-
mentaires.
OCTAVAMENT , adv. Huitièmement.
Éty. du lat. oetava , m. s. V. Oeto , R.
OGTAVO, OVA, nombre ord. vl. <ktao.
Octoii,cat. Octovo, esp. Oitavo, port. OUa-
vo, ital. Huitième.
Éty. du lat. octavus, m. s. V. Octo, R.
OCTATO , nom d'homme (ooctàve) ; Ot-
lavi<>.ital. Oclatno,e8p. Octave.
L'Eglise honore quatre saints de ce nom,
le 1«' juin, l«r et 20 novembre et 26 décemb.
OGTBaCBRB, vl. V. Octobre,
OCTOy ocvAT, Mme», ooM, radlcsl pris
du lat. otlOy huit, et dérivé du grée ^xxc^
(oktô), m. s. d'oè les sous-radicaux octovua,
buitièane ; odo^tnto, octante, huitante ; ocXù-
Stnariui y octogénaife; eeloder, octobre;
octant, le huitième.
De O0toima » par apoc. tefev » ada; 4'eù :
Octo-fdré, In^oetwt^
OCT
DeddMifls, gén. de odant, par apoc.
OfAatkt,
De oeto, par apoc. oct; d'où : Oeiri-di,
Octo-gonOy Uit-anta, Uit-en, Ut-au, Ut-^vo,
De oetavtis^ par apoc. octav; d'où : Oc-
tav-a, OctaV'Oy Octava-ment, Octau^ Ocht
Oeh-en,
De octobris , gén. de october, par apoc.
Octobr-e , Oeit . Oeyl , Oianta, OUs , Ot ,
Oueit, Oueyt, Oueyi-al , Oucyt-anta»
De octogenariuê, par apoc. Oetegenar-i,
loch.
De oct y par le changement de 0 en u et
de et en eh , huech; d'où : Buech , Buech-
terne, Buch-au , ffueil , Buet-anta , Buit-
anta, Uetz-en, Ueh-e, Uch-ena, Ueg.
OCTOBRE» s. m. (ouctôbré); ottobbb,
ovroaaa, oocionu , aotobub. Ottobre , ital.
Octobre , esp. Outobre , port. Octubre , cat.
Octobre, le ditième mois de l'année actuel-
le, qui n'était que le huitième , comme son
nom l'indique , lorsqu'elle commençait en
mars.
Éty. du lat. october, dérivé de oeto.
OGTOGENARI, adj. et s. (ouctondge-
nâri) ; Ottogenario , ital. Octogenari , cat.
Octogenario, esp. port. Octogénaire , qui est
âgé de 80 ans.
Éty. du lat. octogenariut, fait de oetogin-
(a, quatre-vingts, y. Oeto, R.
OGTOCk>NO, s. m. (ouctogdne); Otta-
^ono, ital. port. Oc/o^onua , lat. Octogone,
figure qui a huit angles et huit côtés.
Éty. du grec ôxxcb (oktô), huit, et de Y^via
(gônia), angle. V. Octo, R.
OGTOTRE , s. m. vl. V. Octobre.
OCTROI, S. m. prov. mod. (ouctréi) ;
wamvA, ocTBocA. Octroi , droit que les villes
sont autorisées à lever sur les denrées qui
entrent dans leur enceinte et dont eHes ap-
pliquent le produit à leurs diflerents besoins.
Éty. du lat. auetoritag , autorité , chose
accordée, impôt qu'on est autorisé à lever sur
les denrées.
L'octroi municipal a été autorisé par l'art.
51, titre 5, de la loi du 11 frimaire an 7.
OGTROTAR , V. a. ( ouctroyà ) ; «e*
nooTAs. Otorgar, esp. Ouior^or, port.
Octroyer, concéder, accorder.
OGU
OCUL, vtM, oBui, tmuuÊ , radical pris du
latin oeului, i , œil, et dériré du grec oxxoc
(okkos), m. s.
De ocuitif , par apoc. ocul; d'où : OeuU
art, OcuUisto, In-oucul-ar, Jn-oueul-at,
Jn-oueul-ation, Av-oaoUar.
De oeul, par aphérèse, uh ugl, ulh; d'où :
UgkasS'Oun, Ull, Ab-ugl-e, Âv-ugl-e, Av-
ugl-a, AvugUntMnt, Av-u^-ar, /Iruvî-
ai, Det-amgiar, Dtt-avuglat, Uol Uoiht
Elhawi-ejar , Huelh , tTi-fli*, IJuih-ada ,
Bulh-agi, Bulh^r, littlh-arl, B ulh- as,
Bulh-ai, Bulh-atê-ou, Hulh-an, Jlulh-et,
Bulh^oun , M Juelh , OcUd , Oilh , Oth ,
Ueif, OU, Oueil, Oueilh-ada, Ôudhouê^
un, Uth, Ulh-al, Uth-au, Ùlh-el, Uech ,
Ue\h.
OGUl«ARI, ARIA, adj. (ouculàri^ àrie);
ovcvLAm». Oculœre, ital. Ociilar, cat. esp.
port Oculaire, témoin oculaire, qui rend
OCD
733
témoignage d'âne chose qn'it a vue de ses
propres yeux.
Ëty. du lat. ocvHariyse, de otv^u, œil. V.
Ociie,R.
OGULARI, ARIA, adj. anc. béam. Ooo^
hire, visuel , de vin», ^aMon œtitoriei, exa-
men sur les lieox^ V. OuouXari.
, Ëty. du lat. oeularxHê, m. s. V. Oeiil, R.
OGULISTO , s. m. (ouculiste) ; ovcuufto.
Octtitfta, ital. esp. port. cal. OcoHste, chi-
rurgien ou médecin qui s'occupe plus paili-
culièremenr des maladies dtB yenx, qui est
habile dans cette partie.
Ëty. du lat oeulariue, m. s. T. Oeul, R.
OGUPAR, vl. Oetipar, cat. V. Occupât.
ODA
ODA, S. f. (ôde); Odé et Oèa, ital. esp.
Ode, port ail. Oéa, cat. Ode, poëne lyrique^
divise en strophes ou stances oe même nom-
bre de vers et de même mesure.
Éty. du grec coSi^ ^ôdê), chant, cantique,
chanson , dérivé de ae(S(d (aeidô) , chanter ,
parce que les anciens chantaient cette sorte
de poëme sur la lyre.
On donne le nom d'odê :
HÉR0IQ17E, à celle <}«{ est oonacrée i Tâoge «Ton hè-
rof on d'une belle aetion.
A!f ACRÉOKTIQUE, è edb q«l dwiiM Vummr, le peine
on le plaisir.
BACHIQUE, • edU qui * pour obJM 1m feedm et le*
plaisirs de Bacchot.
Le poëte Ronsard a employé le premier le
mot ode, en français.
ODE
ODE , b)$^ (ôdé) , mot grec qui signifie
chant, cantique, chanson, introduit dans no-
tre langue comme radical des suivants :
Oda, Palinoudia, Paroudia, Paroudiar,
Proutoudia,
ODf
ODI,s. f. (édi) ; bon. Odto, esp. ital. port.
Odû cat. Haine, aversion, antipathie. M. Fé-
raud dit que cette expression prouve moins
la haine que le dégoût et Tantipathie.
En ?l. débat, difierent
Éty. du lat. odt'um, m. s.
Prendre ^uauqu'unenodi, prendre qnel-
qu'un en grippe.
Amar troou sei$ enfants es leis aver en odi.
Prov.
La carn me ven en odi, j'ai de la répu-
gnance pour la viande.
Me venez en odi, vous m'ennuyes ou vous
commencez à m' ennuyer.
ODIOU8 , OilSA , adj. (ondiéus. éuse) ;
ovDioc». Oéioso, itaJ. esp. port. Odtoa^ cat.
Odieux, euse, qui excite Taversiony l'indigna-
tkm.
Éty. du lat. odiosus, fait de odttim, haine.
ODIOX, vl. Odféa, cat. V.Odteiia.
ODO
ODOART, nom d'homme» vl. odoaotc.
Edouard.
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734
ODO
ODOR, ovDovm, oovBoim, au», ol. radical
pris du lat. odor^ odorit, odeur, dérivé du grec
o;a> (ozô),m. 8. oler^, sentir.
De odor: Odor-a-metU, Odor-atiu, Odor*
os.
De odor, par le changement do premier o
en oou et du second en ou , ooudour: d'où :
Ooiidour, Goudour-ani, Ooudour-at, Oou^
dour-ous.
De ooudour, par le changement de oou en
au, audour: d'où : Audour-ous, Aud-out,
De oUre, parapoc. ol; d'où : Ol-ent, oU
f r, Olor, Red'OleiU, Re-doletU-ia»
ODOR, vl. Odor, anc. cat. Y. Ooudour,
ODORABLE . ABIâA , adj. OdorahU,
anc. esp. OdorabiU, ital. Odorant , odorifé-
ranl, propre à percevoir l'odeor. V. Odor ,
Bad.
ODORAMBNT, 8. m. d. vand. oDomAw.
Odoramenio , ital. Odeur , parfum , senteur,
odorat.
Éiy. du lat. odorame», odorawienium^
parfum. V. Odor, R.
ODORAR, V. a. vl. Odorar^ anc. cat.
Odorare, ital. Odorer, sentir.
Ély. du lat. odorart, m. s. V. Odor, R.
ODORARI , adj. vl. V. Odorafil.
ODORATIO , IVA , adj. vl. Odorant ,
•doriférant, odoratif, propre à percevoir
l'odeur.
Éty. du lat. odoroittma , m. s. V. Odor,
Rad.
ODOROS, OSA, adj. vl. Odoroao , îtal.
Odorant, parfumé.
Éiy. du lat. odorut, odorant. V. Odor, R.
ODR
ODRADA, adj. f. vl. Honorable. Voy.
Mounourable,
OEI
OEI , adv. (oèl). A présent, hui , en vieuj[
français. V. Hui,
o'eit, nom de nombre, d. béam. Huit.
V. /^uerft et Odo, R.
OEL
OELHA,vl.V. Otelfta.
OEU
OEUS , s. m. pi. anc. béam. OEuh, V.
Uêu,
OET
OETT , anc. béarn. Huit. V. iluech et
Octo, R.
OFE
OFEOADOR» adj. vl. Ëtouffeur.
OFEOAR, V. a. etn. fl. Ofegar , cat.
0/fegar, port. Suflbquer, étouffer.
OFEOAT , ADA , adj. et p. vl. Suffoqué,
èe, étouffe, ée.
OFCNDRE , vl. Ofendrer, cat. V. Of-
fentar.
OFENSA, vl. orrxHtfA. Ofensa, cat. V.
Offensa.
OFENSIO , vl. V. Offemin.
OFERENDA, vl. V. Offranda.
OFE
OFBRNBS , nom d'homme. Holopheme.
OFEE, EZA, adj. et p. vl. OffcnséTée.
OFF
OFFEGADO, ADA, adj. et p. vl. Suf-
foqué, étoufle. ' J f
Cam ofegada, chair de bète étouffée.
Ety. du lat. suffoeatus.
OFFEGAR, v.a. vi. otma*. Suffoquer,
étouffer.
fely» du lat. suffoeare,
OFFENDEDOR, s. m. vl. Ofemdor, anc.
cal. Violateur, transgresseur. V. Fend, R.
OFFENDEMENT, s. m. vl. Ofendi-
fnento, ital. Offense, embarras, transgres-
sion.
Ëtv. du laL ojfendimentum, m. s. Voy.
Fend^ R.
OFFENDRE, v. a. vl. ormms. Ofén-
drer, cat. V. Ojfentar.
OFFENDUT, DDA. adj. et p. omiiDii,
oranDOT». Offensé. V. Offemat,
OFFENSA, s. f. (oufféinse) ; ovrrwiA ,
ooormtA, ntvwLA. Offesa , ital. Ofensa^
esp. cat. OfTenta^ port Offense, toute action
injuste ; injure de fait ou de paroles ; faute,
péché.
Éty. du lat. ôfema , m. s. V. Fend , R.
OFFENSANT, ANTA, adj. fouffeinsân.
ânlc); oorvBMiurr. 0/èfuttM>, eso. Offensivo,
port. Offensant , qui offense. V. Fetid , R
OFFENSAR, v. a. (ouffeinsâ);
iittin.TAB, oovrrsasAii. Offendere, ital. Ofen-
der, esp. Offender, port. Ofendrer, cat.
Onênser , faire. une ofiense ; piquer, fâcher ;
pécher.
Ety. du lat. offensare , ou de offendere.
V. Fend, R.
OFFENSAR S*, V. r. S'offenser, se pi-
qoer.se fâcher, prendre pour une offense.
OFFENSAT, ADA, adj. et p. (ooffein-
sa , âde) ; oormiAT. Oflënsé, ée. V. Fend ,
Rad.
OFFENSATIO, s. f. vl. Offense. Voy.
Offensa.
OFFENSIO, s f. vl. orKKuo. Ofension,
esp. Offentione, ital. Offense , outrage.
Éty. du lat. offensio, m. s. V. Fend, R.
OFFENSSA , vl. V. Offensa.
OFFERENDA, s. f.omnDA, ormioA.
V. Offranda.
OFFERT , ERTA , adj. (ouffirt, èrte ) ;
ovrrsBT , umn. Ofert , cat. Offert, erle.
V. Fer , R.
OFFERTA, s f. vl. vrmmtA , on»*.
Oferta, cat. esp. Offerta , part. ital. Offre ,
offrande. Y. Fer, R.
OFFERTOIRO, S. m. (t>nffert6ire ) ;
vrrsBTo , ovrrBTonio. Ofertori , cat. OfferUh
rio, ital. port. Ofertorio^ esp. Ofifertoire,
antienne chantée on jouée par les orgues ,
pendant que le peuple va à Foffirande. Voy.
Fer, R.
OFr:i€I,vl. Oficiy cat. V. OufiH et Fac,
Rad.
OFnCIAIjjS. m. vl. «mciAi., omciAv.
Oficial , cat. esp. Officier , employé, ^oy.
Oufflciai.
Ely. du lat. offieialiiym. s. V. Fac, R.
OFFICIAL , adj. vl. Oficial, cat. esp.
Auxiliaires, officieux. V. Fac, R.
OFFIGIAU, vl. V. Officiai
OFF
OFFICIER , V. On/Jlcier et Fa« , R.
OFFiciNA.s. f. vl.O/Miia, cat. esp.
Offieina, îul. port. Officine, atelier, labora-
toire , boutique. On ne le dit aujourd'hui que
de celle des apothicaires ; chapelle.
Éty. du lat. offieina, m. s. V. Fae, R.
OFFR , sons- radical dérivé du lat offèrre ,
composé de of pour o6 , et de ferre , porter
en présence , présenter , offrir. V. Fer , R.
De offerre , par apoc. offer , et par sync.
àt e, offr; d'où : Ojfr-e, Offr-ir, Offr-^
anda, Offr-ador, OffÏT-ani, Offert, Offert-
oiro, VfferUa, Uffert. Uffr^ir, UfrUr.
OFFRA, s. f. vl. Offre. Voy. Offerta et
Fer, R.
OFFRADOR, S. m. d. vand. Cdoi qui
offre, sacrificateur. V. Fer^ R.
OFFRANDA, 8. f. (ouffrinde); omA ,
oomukmA. Offerta , ital. Offrenda , port.
Offer, ail. Offrande , don qu'on offre volon«
tairement ; on le dit particulièrement de ceux
ofierts à Dieu ; cérémonie où le prêtre, avant
et après roffbrte, reçoit les offrandes des
fidèles.
Éty. de ofpovac oh, devant, du radical Fr,
et de la term. anda; litt. chose portée devant ,
offierte : Offerumenia , lat V. Fer , R.
L'origine des offrande» est de la plus haute
antiquité; les Hébreux en présentaient au
temple; Gain offrit au Seigneur des fruits de
la terre, et Abel lui Jfit ^'hommage des pré-
mices de ses troupeaux.
OFFRANDA , S. f. oiw&Amo«. Offerta ,
ital. port. Oferta eiOfrenda, esp. Offrenda,
port. Se dit aussi de l'offerte ou oblation que
le prêtre fait à Dieu , dans le sacrifice de la
messe, du pain eldu vin , avant la consécra-
tion. V. Fer, R.
OFFRANT, adj. m. (ouffrân) ; oorraAiiT.
Offrant, conservé dans cette phrase : Au pus
offrant et dernier .^encherissur , au plus
offrant et dernier enchérisseur. V . Fer , R.
OFFRE, s. m. r offre); omA,s. f.
Offerta, iisl. Offer, al). Gare. Offre, action
d offrir , ce<iu'on oWre.
Ety. de of pour oh , devant , et de /tvpour
ferre , porter devant. V. Fer , R.
Faire offre, offrir , mettre une enchère.
Offireest féminin en français, une offre.
OFFRIR, V. a. (ouflrir) ; oumua, ottbui.
Offerire, ital. Oferir, cat. Ofrecer, esp.
Offrecer , port. Offrir , présenter quelque
chose à quelqu'un , proposer.
Éty. du lat. offerre , formé de 6b, devant ,
et de ferre , porter ; porter vers , mettre sous
les yeux. V. Fer , R.
OFFRIR S*, V. r. (s'ouffrir) ; t'oomua.
Offerirsi , ital. S'offrir , se proposer, se pré-
septer.
Éty. du lat. offerre se.
OFFD8CA1IENT, S. m. vl. Ofuscament,
aÀ.Vfuscamiento, esp. Embarras.
Ëty. du lat offuseare, offusquer, obscurcir.
OFFUSGAR, V. a. et n. vl. orotcA».
0/tf«cor,esp. Offuscar, cal. 0/fu#care, ital.
Devenir brun, devenir sombre, obKurch*,
offusquer.
OFI
OFICIAL, vl. OfUial , cal. V. Offidid.
OFRIR , ?1. V. Offhr.
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OFU
OFU
0FU8CAR, v1. Ofuicar, cat Y. Offuicar.
OB
OG , nom de noinbre , t1. Huit V. Veéh.
OGA
OOAN, ad?. OAM yOWlAII , VâM , A^VBfTAII,
ocvàM, Uguanno et Unfuanno , ital. Cette
année, dernièrement, maintenant, désormais.
Éty. du lat. hoc anno. V. An , R.
OOAR, d. bas lim. Pour arroser, Voy.
Aiguar ; pour rouir , V. Naiar.
ectti
0(U,Garc. y. FtetOtit.
OGHTA, s. f. (oudgive). Ogive, Toûte
gothique, formée de deux arcs de cercle sy-
métriques, réunis en haut par une arête
tranchante ; sa coupe est un angle curviligne.
Éty. de l'allem. at»^, oeil, parce que l'angle
Sue forme Fogive ressemble à celui du coin
erœil. Roq.
Cette forme de voûte a été inconnue aux
anciens , et appartient exclusivement au sys-
tème gothique.
La véritable ogive n*a paru que dans le-
XU-« siècle.
OGW.
OGNABIBNT, S. m. d. vaud. Onction,
Inaction de oindre.
Èty. du lat. ttn^tre, ung ^ augn et de
ment. V. Ougn, R.
OGNEBIEN:, vI. V. Ongimen.
OGNBMENS , S. m. pi. (ougnemeins) ;
, vl. Aromates^ parrums*
Ity. du lat. «m^uffamn. V. Ougn, R.
OGNBR, ▼. a. (ôgne) ; omna , vl. orcbb,
onisma. Oindre, embaumer, parfumer. V.
OiMfiieret Oti^li, R.
Om««, il oignit.
Kûoiiiiiî, vous n'avex. pas parfumé.
OGR
OGRB,».m<(ôgré);MmKOgre, mons-
tre imaff inaire ; espèce d'homme sauvage qui
mange Tes enfants , selon les contes des fées.
V. Barban et Drae.
Mangear eoumo un ogre, manger comme
un ogre , manger excessivement.
Éty. da grec^TP^ («fnos), sauvage. Y.
Agr^ R.
OGU
OGUAU,v1. Y. O^an.
OGUSTG, Y. Augu$t0.
OB
OH, inteij. oui marque l'admiration , la
surprise, etc. ôh, cat. esp. ital. port. Ho!
ho, ho!
0H8
OH
ou I
81-FARO, expr. prov. (oh si farâ),
kSAi. Oh ! je t'en réponds I
01
01
01, part. aff. (ÔT); oui, tovi, oot. Oui,
lorsqu'on répond à des personnes qu'on
veut honorer et auxquelles on dit vous au lieu
de tu; dans les autres cas, et familièrement
on dit oe , o.
Il parait, comme le fait observer M. de
Sauvages, que cet ot, ou», est moderne dans
notre langue, car on ne trouve jamais que oe
dans les anciens manuscrits. Il a probable-
ment été pris de la langue française ou de
oil , et comme U n'y eut d'abord dans nos
provinces que des gens distingués qui la
parlassent, on crut que oU ou out, était plus
noble que oe, et on l'emplova envers les per-
sonnes plus- distinguées, tl en est de même
de père a l'égard de paire,
OI,interj.vl. Oh 1 Y. i7o«.
OI, Pour aujourd'hui , Y. Hui tlMuei.
01 , excl. (6ï) : Oi, iUl. Y. HoL
En vl. j*eus, il ou elle entendit.
OUI.
OIANTA, nom de nombre, vl. Huilante,
quatre-vingts.
' Êty. du lat. oetoginta , m. s. Y. Oeio, R.
QID
> OIOIBS , adv. vl. Aujourd'hui , à présent.
Éty. du lat. hodii, m. s. Y. Di, R.
OIE
OIBTZ , vl. Ecoutes.
om
on., s. m. vl. OUI , cat. Œil. Y. Huelh
eiOeul.R.
OUé , la langue d'ot'I. Oui. Y. Oc et Len-
gua-éCoc.
OUiAS, s. f. pi. vl. Grenouilles: En
eewiblansa de gran oilat , semblables à des
grenouilles , tu modum ranarum.
OILH, s. m. vl. OEil. Y. Uelh et Ocul,
Rad.
ÙOsI^ vl. Y. Olh.
OUÊ
OmAl, adv. vl. opiAi» Désormais. Yoy.
Derenan,
OOL.
OOIG, ad>. et p. vl. Oint.
Ëty. du lat. unetuit m^ s. Y. Ougn , R.
OINGNER , V. a. vl. Flalter , caresser ,
oindre. Y. Ougn, R.
OmOMBTRO, s. m. (oïnomètre). Oino-
mètre ou oénomèlre, instrument destiné- à
mesurer le degré de fermentation du vin
dans les cuves, et à connaître le moment où
eUe est achevée.
Éty. do grec otvoc (oinos), vm, et de H-Étpov
(métron), mesure.
Cet instrument a été imaginé par l'abbé
Bertfaolon.
OINTURA , s. f. vl. Onction , flatterie.
Y. Ottfichura et Ougn, R.
cm 735
OIR
OnUS , vl. oTmi. Y. Outre.
OIS
018, vl. U oint , de oinher , oindre. Yoy.
Ougn, R.
OI8A, Oisa, esp. Oise, département de
l'Oise, dont le chef-lieu est Beauvais.
Éty. de l'Oise, rivière, dérivé du lat. Oeeia.
0ISMAI8, adv. vl. Désormais.
0I88A , s. f. (ôîsse) , dg. vflA. Luette. Y.
Niouleta,
OI88EL, s. m. d. vand. Oiseau. Yoy.
Aucelj R.
OI88I8T, vl.Tu as oint, tu oignis.
0I880R , s. f. vl. Femme, épouse.
Éty. du lat. uxor,
OIT
OIT , vl. n on elle avait, il on elle eut.
' OIT, nom de nombre, vl. van. Otto, port.
Huit. Y. Ueeh et Oeto, R.
OJO
OJOf adv. (édje). Yrai, vraiment, oui.
Gare.
OL
' OL , vl. Employé pour o lo , ou le ; il oo
elle sent.
Éty. du lat. olei,
OL,s.m. vl. Huile. Y. Oit.
OL,vl.Ponrœil, Y. Uelh.
OLA
OLA , OL, OOU, vfty désinence diminu-
tive prise du latin olus, a, «m, d'oi^ par apoc.
o[, par le changement de o en tt^, til , et par
celui de ( en ou, oou : Glori-ola, Arteri^la,
Besti'Ola, Cabri-ola, Bander-ola, Cenms-
ola, Carri'Ola, Ftr-oto , Rouaignrol,
Rouiiign-oou , Filh-oou , Ai-ul.
OLA, s. f. vl. Marmite. Y. Oula et Ottl,
Rad.
OLADA,vl. Y. Ott/a£{tf.
OLARO, adv. d. du Rouergoe. Pour
.oloro, Y. Alhoura et Hour, R.
OLE
0LEA8TRE, s. m. v1. OUastro , esp.
ital. Olivier sauvage.
Éty. du lat. oleastrum, m. s. Y. 01 , R.
OLEINA, s. f. (oléine). Oléine , subs-
tance incolore , très-peu odorante , ayant
l'aspect et la consistance de l'huile blanche.
Elle est une des parties constituantes de
l'huile et delà graisse.
Éty. De sa ressemblance avec l'huile ,
ohum. Y. Oit. R.
Bi. Chevreul découvrit l'oléine en 1813 ,
et la fit connaître à l'Institut en 1814.
L'Oléine obtenue de la graisse de porc est
composée de 79.030 de carbone, de 11,432
d'hydrogène et de 9,548 d'oxygène.
OLEN8 , adj. vl. Qui a de l'odeur.
Ëty. du lat. olens, m. s. Y. Odor.
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ogle
736
OI£
OLBR, ?. a. et m fl. OUr, c«p. Oîerê,
iUl. Sentir, eibaler de l'odeur, puer, odorer.
V Éty. da lat. crfert , m. s. V. Oiar.
OLER, 8. m. y1. oum» oubm. Ud
potier.
Èty. de ola, oula, et de «r, an lien de ter ,
qai fait des rases à deux anses. V. Oui, B.
OLB
OLH, S. m. Vl. oiuij OL, pn.. mmtMM,
■vBi., «MX, oui, oiu.. Oîlt, cat. OGH. ¥oy.
UelheiOeul,lX,
?iLHA , s. r. vl. Pot an feu , marmite,
ty. du lat. olla, m. s. Y. Oui, R.
014
OLI, ooL , omxv , radical pris du latin ola
et o(tva, oleum, olivier, olive , huile, et dé-
rivé de olew ou f ol, huile , d'où les Grecs ont
fiaiit, selon M. Tbéis, èXxts (elaia), oKvîer, et
les Allemands oel-bawn , qui éésigM le
même arbre.
De olea, ou de oleum, par apoc. ol; d'où :
0/i, Olt-ar,OK-at,0(-4era, 0( iu. Oii-Ott#,
£n-o/t-acto, OZ-dna, Per-olia-men.
De oit , par le changement de o en otf ,
ouH;d'où : Oult-ada, Ouli-aire, OicH-itr,
Ott(t-oia, Oti(-<era,OiiIi-ou.
De ouli , par le changement de l en r ,
ouri; d'où les mêmes mots que par Ouli et
OouH , Houl'iera , i4r-u2t-ar , Houliar ,
/Ttttl-ter.
De oKva, par apoc. oliv, et par le changer
ment de o en on , ouliv ; d'oà : Ouitv-a ,
Oii2iv-atre, OuItvatiMi, Ouliv-adai, OuhV
aira , Ouliv- a^t , ÛMv-ar , Oiih'tHi«(rf ,
(hiliv-tda , Ottltv-f tr-eda , Oiiltveir-f( ,
0«il«i>-ffa, 0iilt9-#tof , 0Mltv-«2^, Ouliv-
ier, Otitîv-arete.
De ottliv, par le changement de outinau,
tftt(tv;d'où : i4tiltv -ar, AMv-aHre. Auliv^
OU , s. m. (éli) ; gm, hou , «oai. 01 y ail.
ou Oel datiin. OU, cat. 0/to , esp. ital. Oleo,
port. Huile , produit immédiat d'un grand
nombre de végétaux et de quelques animaux
qui se présente sous la forme d'une liqueur
grasse , onctueuse et inflammable, qu'on re-
tire par expression des péricarpes et des
fruits, particulièrement des olives, des noix,
du colzat, des amandes , des noisettes , de la
graine de lin, etc. , et de quelques graisses ,
comme celle de la marmote. Cette déGni-
tion ne convient d'ailleurs qu'aux huiles
fixes, composées d'oléine et de stéarine, les
volatiles étant plus connues , dans notre
langue, sous les noms d'essences et d'esprits.
V . ISsstença et Esprit,
Éty. du lat. oleum, V. Oit, R,
Oit /brf, huile forte.
Oit carregeadis, huile étrangère, huile
transportée.
Oit doux, huile douce . extraite sans feu.
Oit , huile est masculin en provençal et
féminin en français.
De houen holi, Tr. de bonne huile.
Far l'oit, expr. d. bas lim. pour dire
tourner sur soi-même , comme le cheval qui
fait tourner la meule de f huile.
ou
Les hmles suivantes sont composées de :
GuboaM. %drM&M. Oxyg^. Aaol*.
Hiuua'^nv* n, SI 13, as 9. 43 o. o
» a«iiot« 79.774 tO, 579 9; Itt 0,534
, d'amande 77 , 403 lt.481 id, S2S 0, SSS
m délia 76,014 11,361 19,036 0, 0
• MHdtn 74,17S 11,094 U, 7SS 0. 0
Les huiles <mt été employées dès h pl«s
haute antiquité , même dans les sacrifices ;
car il est dit dans h Genèse, chap. 98, f. 18,
que lacob versa de Thuile sur la piètre ^'il
avait érigée à Bétfael.
Par arrêt de la cour de parlement ée Pro-
veBce,dBl6juiB,t736,H est ordonné <|tte
tous ceux qui enverront des IraHes d'Aix,
soH dans la Provinee, sott hors d'iceHe, se-
ront tenus de faire marquer les barils par le
préposé de la ville, des armes de ladite ville,
avec ces mots, huile d'Aix, et l'année de la
récolte de ladite huile , de rapporter «ertîfi-
cat desdits conseils comme ladite huJIe est
proveouedu territoire. Art. 79.
OU , s. m. vl. HnHe , onguent. V. ^It ,
Rad.
OU-s'AmTOA-DoocA, S. m. 01» ûi ametl-
las dàlsas , cat. Uuile d'amandes douces ,
elle est produite par expression des aman-
des douces. On pourrait aussi l'obtenir des
amandes amères en ayant la précaution de
leur enlever la pellicule sans les plonger dans
l'eau bouillante, précaution sans laquelle
l'huile acquiert une odeur particulière.
OLI-o'asiuum, s. n. ou-o'AirsuAaA. Alile
d'avelines ou huile de noisettes, qu'^n obtient
des noisettes par le même procédé qui donne
celui d'amandes.
Cette huile est fort agréable, mais elle ran-
cit promptement.
GLl'vm^movDovwiji , S. m. rôH-dé-boudôu-
fle). Nom qu'on donne, dans les environs de
Toulouse, k une huile dans laquelle on a fait
macérer des feuilles d'ormeau, portant des
galles rouges.
OL1-o^-cA»s , Huile de cade . huile «m-
pyreumatique , noire , épaisse , d'une odeur
particulière, très-forte et très-désagréable,
ao'on obtient par la distillation , à feu nu ,
es racines du genévrier oxycèdre. V. Cade.
On emploie cette huile pour guérir la gale
des chevaux et des moutons. On la regarde
aussi comme un vermifuge puissant.
Le journal de Midtêine et de Chirurgie^
pratiques, dans un cachier de novembre 18i6,
p. ôtO, contient un article ^ui présente l'iiui-
le de cade , comme un spéciGque contre la
teigne.
OLI-DoovcoiiDB, s. m. On donne par dé-
rision, ce nom à l'action de frotter les meu-
bles, les cuirs , les carreaux , etc., dans l'in-
tention de les polir et de les rendfe luisants.
Despiei hier ye travaye
J?meroli^oou-coude,at moiindtsiUaftl/f-eta
Qu'es peca d'entalt ce que m*a tant amsta»
Trucfaet.
OlA-nmtnc , S. m. urfor db lataroa.
Huile volatile d'aspic ou de spic, huile vola-
tile de lavande ou simplement huile d*aspiCj
essence qu'on obtient par la distillation des
fleurs de la lavande et dont on fait un grand
usage dans la médecine vétérinaire.
OU-DB-rATAu», Huile de faine ou de hè-
I tre, elle est incolore ou è peine colorée en
ou
jaune paille^ inodore et douce : on l'obtient
par expression des £rwts ou graines du hêtre.
OU-DB-oApiAii , s. m. (bôli-dérgabiàn).
Nom du pétrole ou de l'huile de pétrole, dans
le Languedoc parce qu'on le trouve à Ga-
bian, près de Beziers.
QKjI-bb-6apbi» s. m. Huile qu'on enlève
frauduleusement du moulin.
TBiuRB. Expressions figurées pour désigner
le vin.
A mau de eouer oli-de-soucgi.
£ty. Ainsi nomoié parce que le vin pro-
vient du sarment« ou de la souche et qu'on
ramasse les raisins en septembre.
OLl-i>B-wu<»A, d. bas lim. V. OU-mrgi.
OU-b'ibtbb , s. m. Huile d'enfer , celle
qu'on tire des résidus des pâtes d'olives qui
se sont écoulées dans un souterrain nomniè
l'enfer. ^
OU-fHi-yB, s. WL Oliê ai Uno, IUL Oit
iê IHmoso, cat. Hoile de lin, «lie estprodeile
rexpscssîop des graines da lin erdiiHWe.
iÀn.
OU-vm-mâmm^A ou aa —bm , Hoîle de
SMraM>te» c'est la graisse loiddue delà mar«
mote,
OU-pa-«An»ii, Hufle de eoixa et de na-
vette, elle est fournie par les graines de dif-
férentes espèces de choui sauvages.
QÊM'9ovuvjLf s. m. Huile d'olives, c'est
l'huile par excellence ; on l'obtieiit de plOr
sieurs manières.
lo Avant la parfaite maturité des oliveSi
sans les chaufier ni les laisser fermenter , on
se procurer l'huile vierge, distinguée par une
couleur verte qui est due à une sirostanée
particulière nommée viridéne, etparun goût
d'olive bien prononcé.
2o Des olives bien mûres sans ks laisser
fermenter, ce qui donne l'huile ordinaire,
3o Enfin , des olives fermentée^ ouf «e
fournissent qu'une huile grasse , bonne
seulement pour f usage de différents arts.
£n général , la qualité de Thuile d'oftre
dépend beaucoup de la manière dont on I4
prépare.
L"huile d'olive la plus estimée que fon
recueille en Provence, est pelle d'Aix , d'où
le proverbe :
Oit d*Ais, fiêMM de MarseV^a.
Celle de lianesque vient ensuite et piMe
souvent po«Mr huile d'Aix.
OLI-DB-rBO-DB-BBOV « S. VL (oli-dé-pé-
bio«), dl. De la synovie. V, Syno^ia»
OLI-BB-mo^ s. m. (ôU-dé^fégiie). Hoâe
de poix, liqueur, fluide« noire , huileuse, qui
surnage la poix.
OU-oB-vBMfoini«OIaodtpeKe, ital. Oli
de peœ, cat. Huile de poisson ou huile de
baleine. Cette huile n'est autre chose que la
graisse fondue des grands cétacés, bawÎDes,
cachalots et dauphins.
OU-BooGB, s. m. Huile dans laquelle on a
£ait infuser de^ sommités de mille-pertui^ ce
qui la colore en rouge, d'où son nom.
-OfA-PBTBou, s. m. (éli pétréli). Huile de
pétrole, bitume liquide, naphte, pétrole, pro-
duit naturel, liquide, d'un jaune clair; lors-
qu'il tient de l'asphalte en dissolution il est
brun et visqueux , dans le premier cas on le
nomme as(nialte et dans lesecond pétrole.
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OLI
Ély . Nommée bulle à cause de Éê coosislaii-
ïe, et pétrole, de peira, pierre, parce que cette
(ubslance découle des rochers.
Olâl-BB-raVTBUBB , Ct
OI«I-M^vccA. y.OH'de-Gaveùu.
fMA-wwm^f s. m. Oliù verginê , ital. (Hi
jergcy cal. Huîle vierge, on donne ce nom à
selle qu'onefotientpar la simple pression^sans
le secours du feu, et avant la parfoite maturi-
Lè du fruit.
aisEnm'Vfnatnyê. m. OU de vtirtol , cat.
Huile de vitriol. V. Acide sulfuHque.
OIAADA 9 S. f. (oolîàde) ; ovma9a. Nom
qu'on donne, à Monipellier, selon M. Ma-
^nol, k une espèce de raisin noir.
1 Êly. Probablement 4 cnuse de la ressem-
blance qu'ont ses grains avec une olive. V.
OH, R.
• OUAIRE, s. m. (ooliâlré); ootiAns,
aovuAoïA. Oliaire , cat. Biarcband d'huile ,
imuletier qui va en vendre dans la montagne.
^ Ély . de oïl et de aire. V. OH, R.
' OI-IAR, V. a. (ouliâ) ; ovuAa , aoniAB,
ouAm , oovuA» , avTAii. Ouiller, achever de
ireroplir une pièce de vin , qui n'est pas bien
^-emplie, faire le remplage.
Fau oliar lat 6arrtcaa, il faut faire lerem-
Iplage des barriques^ etc.
i( On dit aussi oliar, iron. pour faire boire
>è quelqu'un tant de vin qu il peut en sup-
iporter.
Quand les bestiaux qu'on engraisse ne veu-
lent plus manser^ on dit soun oliaU^ fig. con-
1 teDter,,en d. bas lim.
i Éty. Probablement parce qoe quand les
( vases sont bien remplis on met un peu d'huRe
( pour empêcher révaporation. V. Oit, R.
f OIiIAR, V. a. (oolià); ovuab, omoAii.
I Oliar, cat. Olear, esp. port. Olen^ ail. Hui-
, 1er, oindre avec de l'huile, graisser, pour faire
, le remplage. V. £^/taret 01, R.
OUAT, ADA, adj. et p. (onlié, àde);
oimiAT, ocuAT. Huilé, ée, graissé, ée.
Êly. deoHetdeaf. V. 0<,R.
OLIBA , s. f. vl. pliba , cat. Orfraie ,
espèce de couette. V. Beou-Voli,
OUBIIIOS, s. m. (oKbriùs) ; omRSTAvnm,
•ifTAim». Faire VolibriMs , faire l'olibrius ,
c*eftt faire le pédant l'entendu, le glorieux, etc.
^ Éty. de Olybrius , empereur d'Orient, qui
j mourut en 473. et qui, malgré de grands
, talents, n'a rien fait pour perpétoer sa mé-
j moire.
OUER , s. m. vl. OUer, cat. OUero , esp.
, Oleiro, port. Potier, chaudronnier. V. Oui,
Rad.
j Êty. de oula et de ter.
OLIERA, s. f. (ôuliére) ; pvu^mA. Pliera,
^ cat. V.OItera et 0/t,R.
f OUERA, s. f. (onliére); bovusaa, oo-
f ttMMA • mnUB» , OimRBA , OOOUVRVA , oovu-
^ v»a. Oh'era, cat. Oliere, ital. Huilier, espèce
de vase dcstioé à contenir les burettes où
I l'on met l'huile et le vinaigre qu^on sert sur
I la table.
I tij, de oli et de ier^ qui contient Fbuile.
; v.(»i,R.
I OUFANT , S. m. vl. Alt. de Eléphant,
I v.cm.
1 OUFANTA, s. f. vl. Trompe, trom-
r pette.
' TOM. II*
OU
OUOARCHIA , s. r. (ooKgartcbie); OIU
garquia, cat. esp. Ofî^crcftia , port. ital.
Oligarchie, gouvernement où l'autorité sou-
veraine est entre les mains d'un petit nombre.
Éty. du lat. oliaarchia, m. s. dérivé du
grec oXi^oc (oligos). peu, et de «p^^tj (archê),
pouvoir, puissance.
OUOARCHIQDE, ICA, adj. (oligart-
chlqué. iquc); 0%argMtf, cat. Oligar&uieo,
esp. OHgarchieo,m. port. Oligarchique.
V. Oligarchia. ^
OLIHPI, adj. vl. Olympien.
Éty. du lat. olympicus, m. s.
OLIBKPIADA,et
OLIMPIADI8, Vl. y. Olympiada.
OLINDA, s. f. (olinde): mjmda. Olinde,
lame d'épée triangulaire, très-fine.
Éty. de la ville d'Olinde, dans le Brésil,
d'où ces sortes de lames nous sont venues.
OLIOPOBIENON , s. m. vl. Ellipse.
Ëty. du grec eXXeiicoiJiévov (eUeipomé-
non).
OUOUS, OU8A, adj. (ouliéus, ôose) ;
oouoss, oovuovs. OUd$, cat. OHoêô, kal.
Huileux , euse.
Éty. du lat. oleonia, ou de oit et de ou#.
V. 0(î,R.
OUPHAN , s. m. vl. Élephani, v. c m.
OIJ0, s. m. vl. Lieu planté d'oliviers ,
champ d'oliviers ; olivier.
OUVA, s. f. (oulive) ; mmMWA, ooouva.
OHva et I71tva,ital. Oliva, esp. cat. OKv« ,
ail. Olive, fruit de l'olivier.
Éty. du lat. oliva. V. Oli, R.
Dettriear loê oUvas, pressurer les olives,
les détriter , les passer sous la meule.
L'olivier cultivé offre aujourd'hui un grand
nombre de variété, qu'on n'a souvent ca-
ractérisées que par le fruit, c'est pourquoi
nous allons indiquer les principales espèces
dans cet article.
On en connaissait déjà 10 du temps de
Collumelle , plus de 1500 ans après , Olivier
de Serres en nomma 18: Hagaol, dans Vffor-
tui Montpelieniis , en cite 1 1 , cultivées dans
les environs de Montpellier, et Toomefort
en décrit 18. On trouvera des détails
étendus sur les espèces d'olives et d'oliviers ,
dans les ouvrages suivants : Bernard , mé-
moire pour servir è l'histoire de l'olivier ,
conronDépar l'Académie de Marseille, 1 vol.
iD-l2« 1785. Amoureux, mémoire qui a
concouru pour le prix proposé, en 1782, par
l'Académie de Marseille , sur la culture de
l'olivier ; Rosier, Cours d'Agriculture ; De-
candole. Flore française, etc.
OLIVA^A«iAm»Au ou cAVAiiA. L'olive
cayane ou agiandeau , est petite , arrondie ,
blanche avant la maturité.
Êty. De sa ressemblance avec le gland.
OLnrA-AMBixAo , Nom qu'on donne , à
Narbonne et à Montpellier , è l'olive amygda-
line. V. Oliva ameUenca.
OLIV A<*AMiLUKA, fruit de VOlinier ameU
lau, V. c. m. Olive amygdaline, Olea emyg-
dalina, Flor.'Montp, Elle est grosse, angu-
leuse , ressemblant à une amande verte.
Cette olive est réservée pour l'usage de la
table, on la confit. Uhuile qui en provient,
est cep^Q J3ot , malgré la croyance commune,
de Irà.k ^e qualité.
OUy^'^^tAUDA, V. Oliva ameUenea.
OLI
737
OLlVA^AMrOlAtUk , BAaaUOMKJà , UDOTOA.
OKve baralenque, Olea fMwima $%ihrùkmda,
Gar. Grosse, arrondie ; c'est l'espèce qui four-
nit la meilleure huile des environs d'Aïs.
OUVA^ABooRALA , uiniiTA. Argclilale ,
elle a des rapports avec la salierne, mais ello
est un peu plus longue , mignone, luisante et
donne une huile douce.
OLnrA.BAu>T0iA, Nom nicéen d'une pe-
tite olive ronde qui n'est qu'une variété de la
sauvage*
OLlVA-BAsmAUETCA. V. Oliva ampoyÀ*
lau.
Éty. de harrau , baril, è cause de sa forme.
OUVA-BIAIKAVA , et
OUVAmjuicAii. V. Oliva &Ian^sla.
OlilVAmAiicnnrA, Nomou'on donne, à
Aramon, è l'olive blancane. V. Oliva Uan-
quêta.
OLIVA-BIABQIIBTA , BIABCAMA Ct B&ABCA».
Olive blancone, Olea latiore folio, fructu
albo, Gar. elle est blanchâtre ou couleur dp
cire, ovciïdc, tronquée, très-petite, donnant
peu d'huile. Cest suivant Magnol une va-
riété de la verdale.
OLiVA-BiAv, Nom qu'on donne, à Saint*
Paul de Vence , à l'olive de Galas.
OUYA-boutbubbca, Nom qu'on donne ,
è Beaucaire , à l'olive olivière. Y. OItva oli-
vier a.
OLlTA-BoonsBAv, Nom nisnftois de To-
live à bouquets. V. Oliva boutiniau.
OUVA-BovnBiABA , BOunoBAV. Nom de
l'olive de follvier boutelhau , ou olivier bou-
quetier. V. Olivier rapuguier.
OUVA-CATABA, CATBTA, CATOOBA. ROUdC,
petite , noire. V. Aglandau.
OLIVA- cATOBBA, Nom qu'on donne, à
Cotignac, è Foltve de Grasse. V. Cayana.
OLnrA-coEBWBABA, |9om ulcéen de la plus
grosse espèce d'olive que l'on connaisse dans
ce pays.
0I4VA coBiAisA, eoBUAMA, eojA«. Nom
[u'on donne , à Nismes , à Folive royale. V.
^riparda,
OLIVA-XOOBBIAV , COUBOBAV, COIIB4WALA.
Olive corniale, Olea média, oblonga, fructu
eortd, Gar. oblongue, un peu arquée ou cro-
chue,
au centre
elle donne une 1
des plus beaux, on l'a nommé pleureur à
cause de sea rameaux pendants.
Étv. De sa ressemblance avec la cornouille.
V. Acumi.
OLnrA-BfVASBBBCA OU D'atrABBA , Ollve
d'Espagne, Olea fructu maximo, Gar. c'est
la plus grosse des olives et la plus charnue,
mais elle est amère; arbre très-etendu, beau-
coup plus gros que les oliviers ordinaires. V.
Oliva-redounau, qui lui ressemble.
OLIVA-rACM>iiiLA , Nom qu'on donne,
dans les environs de Toulon, aux olives qui
sont tombées depuis quelque temps à terre et
qui ont déjà subi un commencement de (et-
mentation.
OLIVA-BAUJBBBCA, V. OUvicra.
0LIVA-I.OCCA, ouTBBOLA. L'olIvc dc Luc-
ques, Oleaminor Lucensit, fructu odorato.
Elle reste longtemps verte et elle est odo-
rante, fort douce, petite; c'est une de celles
que 1 on confit.
t
u, uar. oniongue, un peu arquée ou cro-
e, rougeâlre. le pédoncule ne s'insère pas
centre de la base, mais un peu de côté ,
donne une bonne huile. L'olivier est un
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(ioogle
D
•738
OU
OUVALVfBiiTA, Nom qu'oodonne, àNis-
meSyàuiievariélé de VOliva sagema, qui
est plus précoce et plus allongée, très-luisante
et piquetée. V. Argentala.
OLIVA-iBBTBMBTA , Nooi qu'ott donne ,
à Manosque , à une variété qu'on nomme
ailleurs . Rouget de Manelha,
OUVA-ncHBMiicA, Nom qu'on donne , à
Uiès, à Tolive olivière. V. Oliva oliviera.
OLIVA-mouhav , Nom qu'on donne , à
Nismes, à l'olive Mourauaa , y. c. m.
OLnrA-aovaAODA , hoobaii. Olive mou-
raie ou mourescale , Olea média , rotunda
prœeox , Gar. très-noire , ronde , molle ,
portée sur un court pédicule. On dislingue
deui variétés de cette espèce sous les noms
de Mourau cornier et Mourau redoun.
OLnrA-MoimBLKTA , Nom qu'ion donne ,
au Pont-Saint-Esprit » à Tolive mourale. V.
Oliva mourauda,
OLIVA-aoïmsscAi^, V. Mourauda.
OUVA-mMKBTA , mCBA&A ou nSMALA.
Olive negrette , elle diffère à peine de la
mourale , elle est seulement moins arrondie.
V. Oliva-mourauda.
OLlVA-ouvsmoLA , nom qu'on donne , à
Beziers , à l'olive de Lucques. V. Oliva-
lucea.
OLlVA-ouvnwA , outistsa , OAiximifCA ,
■icntLBiicA} BooTBunvcA. L'olivière , Olea
fruelu majuiculo et obUmgo , Tournerort ;
elle est suspendue à un long pédicule glan-
duleux , souvent par bouquets , elle est assez
grosse et ressemble à une toupie ou à un
gland, elle est charnue , molasse et obscu-
rément pointillée de jaune.
OUVA-rAiiDMinuiA , Olive de Cottgnac ,
de taille moyenne , olMuse à chaque exlréroi-
té, arbre moyen, arrondi, à feuilles étroi-
tes , d'un vert foncé , luisant , à grappes
courtes et à branches horiiontales.
OUFA-mn, L^otive poivre , Oleofructu
minore et rotundiore, Tourn. remarquable
par sa petitesse qui la fait comparer à un
grain de poivre , d'où son nom.
OLIVA-riCBOU«A OU nCBOUUIIA ( fAVAUlA,
•AVBBMCA. Olive pichôline ou saurine , Olea
fructu o6lofi^o,mifiori, Gar. Elle est allon-
gée , ovale, oblongue, à petit noyau, bombée
d'un côté. Onlaconflt pour l'usage de la table.
Éty. Ce nom parait être dérivé de picho-
lin , diminutif de pichot. On le fait venir
aussi de Picholini , inventeur de la manière
de les conOre.
Arbre à rameaux inclinés, à feuilles larges
et d'un vert foncé.
OLIVA-rioA&A ou rioAD, Nom nismois
de l'olive pigale , de moyenne grosseur,
oblongue, rougeâtre, devenant d'un noir
violet , tiquetée de points blancs et bario-
lée. Elle donne une excellenle qualité d'huile.
Olea minor , rotunda , ex rubro et nigro
variegata , Garid. L'arbre devient par la
vétusté un des plus grands des contrées du
Midi , mais trop de bois l'empêche souvent
d'être fertile.
Êty. de pigal , bigarré.
OLIVA-roovcBODA • ri.ART d'au. Olive
tK>intue , Olea fructu oblongo atro virente ,
Gar. Elle est oblongue , pointue aux deux
bouts, d'un rouge foncé, à la maturité,
donnant une huile de bonne qualité. |
OLI
OUTA-vovRCBODA-Mia ALBMCA , Nom qu'on
donne , à Aix , à l'olive olivière. V. Oliva et
Oliviera.
GLIVA-vooiiciA'RBmA, Nom qu'on donne,
à Nice, à une petite olive qu'on sale.
OLIVA- rooAMOAiA , V. OUva verdala.
GLIYA-rsoovBiiçALA , Nom qu'on donne •
à Beaucaire , à l'olive marseillaise.
OLIVA-riiooirBii{ALBTA , Nom nismois
d'une petite olive rouge , tachetée de jaune;
c'est une excellente espèce.
OLIYA-mpoRDALA , roHsmLA. Nom qu'on
donne , k Beiiers , à l'olive redondèle.
OLlVA-ABDomiA , V. Ampoulau,
OLIVA-BoocBTA , Nom qu'on donne ,
à Beziers, à Montpellier, au Ponl-SainlEs-
prity k Beaucaire , elc. à la cayane rougelte.
V. Aglandau.
GUVA-fAOBBSA , fAuniA. Nom qu'ou
donne , à Nismes , à une petite olive ronde ,
qui est d'un rouge noirâtre.
OLIVA-tA&omiBiicA, Otea eraniomorpha ,
Gou. petite , allongée, arquée , noire , poin-
tue , marquée de deux sutures.
OLIVA -tAOBinA , fAOBBBCA. Nom qu'ou
donne, à Aix et à Idarseille, k laPtc/iou/tna.
V. c. m.
Êly. de saur, pour sal, parce qu'on les
confit au sel.
OLlVA-BAirrABBA , L'oKve sauvage est le
fruit de l'olivier sauvage.
OLIVA- TBIPABDA ou BOTALA COOlAfltA.
Olive royale , Olea fruetu majori carne
crand, Gar. Cette olive donne une mau-
vaise qualité d'huile.
L'olivier royal , connu des anciens, est très-
commun en Italie et même en Provence.
OLIVA- TBBDALA ou vBBDAo. La vcrdalc ,
Olea média , rotunda , viridior , Tourn.
Elle reste longtemps verte et d'un vert de
pomme , un peu tiquetée avant de noircir ;
elle se pourrit facilement , ce qui lui a fait
donner le nom de pourridala» Elle est gros-
se , presque ronde.
CÛiIVA-irBBHIAaAV , VBBMIAV. Nom qu'Ott
donne, à Nismes, à Uzès,au Pont-Saint-Es-
prit, à Aramonetà Beaucaire, aune olive
rougeâtre k bouquets.
OLIVADAft, 8. r. pi. (oulivàdes), dl.
oouvABi , ovuTAMAB. L'oUvaisou , U saisott
où Ton fait la récolte des olives : cette récolte
mêrne ; l'action de la faire.
Ely. de ouliva et de ada, ou du lat. oli^
vitae, m. s. V. Oit, R.
Per oulivadas, k l'olivaison.
CLIVAGE , s. m. (oulivàdgé) , dl. oou-
TAQi. Les olives en général , la récolte qu'on
en fait.
Que maugra lou frech de Vhiver,
Qu*à tant fricasta d*oulivage.
Mathieu , Recueil de Noëls.
mJVAOI , V. Oulivadat et Oit , R.
OUVAIBA , s. f. (oulivàîrej , dl. ovu-
▼AiBA. Cucilleuse d'olives. V. Oulivaire et
0/t,R.
OLIVAIRE , AIRIS , S. m. ( ouliviîré ,
eins^; ouuTAiBA. Qui cueille, qui ramasse
les olives; on les cueille sur l'arbre et on les
ramasse par terre.
Ëty. de ouliva et de aire, qui s'occupe
des olives. \.Oli, R.
OLI
OLIVAR , V. n. ( ooUvâ ou ooultvà ) ;
oouuTAB , ouuvAB. Faire la récolte des oli-
ves , les ramasser.
Èly. de ouliva et de ar. V. OU , R.
OLIVAR, V. imp. faialuab, ooutab.
Oa le dit des cloches ou vésicules pleines de
sérosité qui s'élèvent sur la çeau quand elle
a été échaudée : A oulivat , il s'y est formé
des cloches.
Ëty. A cause de la ressemblance qu'on a
cru trouver entre ces vésicules et les olives.
V. Olt,R.
OLIVAR, adj. v1. Des olives, d'huile.
Ély. du lat. olivarit, m. s. V. 0(, R.
OLIVARELA, S. f. (oulivarèle) ; om-
uvABBixA, ouBnrAUAA. Celic qui cucUle les
olives. V. Oulivaire ti OH f R.
OLIVA8-A-LA-PIGHOULINA , S. f.
pi. Olives k la pichôline, préparation qui
consiste k les faire macérer et à les conser-
ver dans une lessive alcaline.
Ëly. Ainsi nommées . parce qu'un nommé
Picciolini apporta d'Italie cette formule de
préparation : de Picciolini , les Provençaux
ont fait picholin, qu'on a même dit être ori-
ginaire de Saint-Chamas.
OLIVASTRE , Un des noms de Tolivier
sauvage k Toulon. V. Olivier sauvagi,
OLIVASTRE , s. m. (ooulivâslré] : oou-
TAiTBB. Nom qu'on donne, dans le départe-
ment de Vaucluse, au philarîa k feuilles étroi-
tes, Phillyreaangutlifoliay Lin. arbrisseaa
de la fam. des Jasminées, commun dans la
Provence McridioDale.
Ëly. de olivier et de la term. aetre , dans
le sens de faux , faux olivier. V. OU, R.
En Languedoc , ce mot désigne le troësne.
V, Oulivier sauvagi.
OLIVASTRE, ASTRA, adj. (oulivâs-
tré, astre): Ulivastro, ital. Olivâtre, qui
est d'une couleur tirant sur celle de l'olive.
Éty. de ouliva et de astre. V. Oit , R.
OLIVEIREDA , s. f. (ouliveîréde) ; Olt-
vereda , cal. V. Ouliveta et OH, R.
OLIVEIRET , s. m. (ouliveiré) ; oov-
uvBiBBT. Petit olivier , un plant d'olivier.
Ëty. Ouliveiret est ici pour oultvtetrel,
de otiltiner et de la term. aim. etreL V. OU,
Rad.
OLIVER , vl. Oliver, cal. V. Olivier.
OLIVETA , S. f. (oulivéte^ ; oouvbibbsa,
ovuvBBA , ooouTBiBBTA. OUvière , olivctte ,
champ planté d'oliviers.
Éty. du lat. oUvetum ou de ouUva et de
eta. V. Ott.R.
OLIVETAS , s. f. pi. (oulivétes) ; ovu-
▼BTAf. Les olivettes, espèce de danse an-
cienne, dans la Basse- Provence , qui a on
caractère particulier de chevalerie. Seize jea-
nes gens , déclarés romains ce jour Ik et di-
rigés par un officier , s'avancent sur deux
rangs, précédés par un héraut d'armes et
par un arlequin , ils s'avancent en dansant
sur une place où ils engagent un combat ri-
sible avec des pistolets de paille et des sa-
bres de bois.
Ëty. On croit que le nom de ouUvetas^ a
été donné k cette danse, parce qu'on l'exé-
cutait pendant la saison de la récolle des
olives. V. Oit, R.
OLIVETA, S. f. (ouUvéie ) ;
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ogie
OLI
oovuvmvA. Chanson qu'on chante en cueil-
lant les olives ; les olivettes.
Ély. deoitta. V. OK,R.|
OLIVIER , nom d'homme (onliTÎé) ; ovu-
▼iM. Oliviero, ital. Olivero, esp. Olivier.
L'Eglise honore saint Olivier, le 27 mai.
OLIVIER, s. m. (oulivîé) ; oovurm ,
oiii.nnBB. Oliver y cat. Olivo, esp. port.
Olivier , arbre qui porte les olives , c'est
VOlœa Europmay Lin. dont les climats, la
culture et la greffe ont tiré un grand nombre
de variétés , moins grand cependant que
semblerait l'annoncer la multiplicité des noms
locaux qu'on a inventé pour les désigner.
Êty. de oHva et de ter , arbre qui produit
les olives. V. OHva,
Cet arbre précieux s'accommode parfaite-
ment du climat de la Provence et du Lan-
guedoc, mais ce n*est pas tant la chaleur qu'il
recherche que la proximité de la mer dont il
ne s'éloigne pas plus de 25 lieues. Digne du
côté du Nord . est le dernier point où il
végète.
L'olivier est connu depuis la plus haute
antiquité. Ce fut par un rameau d*olivier
apporté par la colombe dans l'arche , que
Noël connut que les eaux qui avaient sub-
mergé la terre, s'étaient retirées. L'olive se
tronve mentionnée parmi les cinq fruits que
Dieu promit aux uraëlites dans la terre de
Canaan.
Virgile attribue l'honnenr de sa décou-
verte à Minerve : Oleœque Minerva tnven-
frix , Georg. 1. Il a toujours été le symbole
de la paix, de la sagesse et de fabondance.
Strabon dit que les Phocéens l'importè-
rent à Marseille.
Les espèces d'oliviers ont été plutôt carac-
térisées par leur fruit que par leurs autres
parties. Y. OHva.
Proverbes relaHfi à VoHvier.
OHvUr di taun grand, caetagnier deiann
perOf awumrier Hounel.
Ounche me Itm ped
Touneharai lou bec.
Tant mai Vom H fai
Tant mai Vom n'en (ira .
Quelques historiens prétendentqpe Aristée,
d'Athènes, cultiva le premier l'olivier, et que
le premier il fit connaître la manière d'ex-
traite l'hoile des olives.
On observe souvent une altération sur les
feuilles de l'olivier qui est produite par un
insecte qu'on doit rapporter au genre Kermès.
La production noire qu'on y voit en abon-
dance , est de deux sortes ; celle qui couvre
presque entièrement la surface inférieure
n'est autre chose que l'excrément de l'insecte
pétri avec l'humeur qui suinte de la feuille ;
mais celle qui se montre à la page supérieure
et qui sort de dessous l'épiderme, est une
excroissance produite par les piqûres des
kermès qui ressemble parfaitement à plu-
sieurs Brintum; ce genre sera probanle-
ment réduit considérablement et même sup-
primé j comme n'étant dû qu'à une maladie
des poils.
On ne sera pas étonné de l'abondance des
excréments qui se trouvent à la surface in-
férieure des feuilles, quand on saura que J'ai
compté 80 kermès sur une seule.
ou
Quand j'ai eu terminé ce petit travail , j'ai
trouvé avec satisfaction la confirmation de
mes conjectures dans l'ouvrage de M. Ber-
nard, où se trouve, 1" vol. p. 277, l'histoire
de l'insecte qui fatigue les propriétaires
d*oliviers.
Je trouve dans la Statistique des Bouches-
du -Rhône, tome 1, page 749, le passage
suivant :
« La cochenille de l'olivier est surtout
l'objet d'une grande discussion ; les uns pré-
tendent qu'elle produit la maladie appelée le
noir des oliviers , les autres assurent que
cette maladie doit être attribuée à une plante
cryptogame, n
Ce qui nous a engagé \ faire connaître le
résultat de nos observations à cet égard,
consignées dans une lettre en réponse à un
propriétaire de Grasse qui nous avait con-
sulté sur cette maladie il y a environ 10 ans.
M. Elié de Beaumont, cite un oUvier, âgé
de 711 ans.
TABLEAU
Des animaux et des plantes nuisibles auœ
oliviers des Alpes Maritimes, d* après
M. Risso.
OLI
739
OM l'état
pM-bll dtelitiilU«
InMHet I TigM.Miéutparblt.
•ttaqiMot /
Im I Fcaillcs «n eut <U
I FUtMrteoëutpirCiit
d« \um.
i Fruiu en -^Ut d*
' Tepkritû otem.
Racines, — Moisissure blanche.
Ofjrrtes i
Maloltakm M//0M.
l.memHut ctnmt.
dtrmmhix ttrdo.
StmpkjUnut imgUiù.
Ciomui dtttmctor.
Coiftnt oUœ .
\
•ttaqiMot
TigM.
CHnna glmmcm.
ÂHictamgimm ttliatum.
Ctinuim mmnttit,
FtoillM HMiala brmc \ Dmmf'mm miHtp'tytlnm.
6m fouaticr*. ) Spkmrim oiêm.
OLIVIER-AAI.AIIDAII et A6&Ainrov, Nom
Qu'on donne à l'olivier gland , à Avignon , à
Aix, à Arles, à Berre, à Beaucaire et à Mar-
seille , et qu'on nomme Carpenir assène , à
Vaison; peu élevé, feuilles courtes, étroiks.
blanchâtres, très- inclinées sur les ranx aux.
Éty. A cause de la ressemblance qu'tiui
ses olives avec les glands.
OUVIBR-AmuAv , Nom aue porte l'oli-
vier amandier, à Narbonneet à Montpellier.
V. Otivier-amenlau.
Ses olives sont grosses, bosselées, et
ressemblent un peu à une amande verte,
d'où son nom.
OLIVIER-AMuiiJMi , Nom de l'olivier
amandier , à Uzès et au Pont-Saint-Esprit,
qu'on nomme ailleurs amellen^^, amefkm,
amendier.
OLIVIER-AMatxuQiiB. Nom que porte, à
Beziers, l'olivier amandier. Voy. Olivier'
amenlau.
OLIVIER- AmnMBii , Nom de l'olivier
amandier, à Nismes. V. Olivier-amenlau.
OLIVIER-AMPooLAii , Un àts noms qu'on
donne, à Montpellier , è l'olivier brun. Voy.
Olivier-coumiau,
OLIVIER-AMAVAii , Cet olivier est très-
élevé , ^ écorce lisse , à pousses longues , è
rameaux écartés , légèrement inclinés, et à
feuilles grandes.
Son olive est assez grosse, ronde, d'un vert
foncé avant la maturité , noire apr^.
OLIVIER- AMB«TAv, Nom d'une espèce
d'olivier connu è Montpellier , et qu'on ap-
pelle luzeM , à Nismes.
OLIVIER ATAUTomiBa, Nom que porte,
à Fréjus, l'olivier verdale. Voy. Ofivter-
verdau.
OLiviER-BAMiBB , Nom que porte, à
Nismes, une espèce d'olivier à olives grosses
et oblongues.
OLIVIER BKUT , Olivier à bec on Plan
de Soignes becut, de moyenne taille; fruit
ordinaire, terminé par une pointe en forme
de bec, d'où le nom qu'il porte.
OLIVIER-SLAMCAU , Nom de l'olivier blan- .
quet, à Montpellier et k Nismes, qu'on appelle
ailleurs cup blanc et blanquet.
0LIVlER-aLAii9iiBv , Nom de l'olivier
blanauet, au Pont-Saint-Esprit, ) Beaucaire
et à Arles. V. Olivier-blancau,
OUVIER-MAMQmnrA, Nom de l'olivier
blanquet, k Avignon. V. Olivier -blancau,
OLIVIER - aooQiisTUB . Nom de l'olivier
bouquelier , à Arles. V . OHvier-rapuguier,
OLIVIER-aoiiftfBiu.oiif OU njun-ncwAi, .
Ainsi nommé des nœuds ou bousserlas qui
se développent sur les branches.
OLiviER-rLAm-oo vam., Voy. Olivier ^
bousserlous.
OLIVIER- ■ooTBi.BAir OU movrmiMAV, Un
des noms de Folivier bouquetier. V. Olivier-
rapuguier.
OLIVIER-snirrsLBAii , Nom de l'oKvier
bouquelier, k Montpellier. Voy. Olivier-
rapuguier.
OLIVIER- BoimMAiv , Nom du même
olivier , k Uzès et à Avignon. Voy. Olivter-
rapuguier,
OLlVIER-aooniiiAa , Nom de Folivier
bou<^uetier, k Aramon et à Beaucah'e. Voy.
Olivier-rapuguier,
OLIVIER BovriinAii , Nom da même oli-
vier, il Nismes. V. OUtner-ropu^uter.
OLIVIBR-cAi.A*fnN: , Nom qu'on donne
à l'olivier verdale , k Lorgnes. V. OliviiT-
verdau,
OLIVIBR-CAURT BLAHc, Lc caîllct blanc »
tronc peu élevé, rameaux nombreux, écrasés»
feuilles grandes et blanchâtres ; olive grossci
charnue, peo colorée.
OLlVlBR-cAunr^woaB , Un des nomf de
l'olivier de Figanière , qu'on nomme anssi
rougeta, roussoun^ cayana, ealKoun , eayet^
cayana « ses pousses sont longues et pen-
chées , k écorce lisse ; de forme arrondie et
peu élevée ; l'olive est grosse, longue, char-
nue , fondante , souvent colorée en ronge
d'un côté.
OLIVIER-cAUttT-Baw , Cet olivier ne
diffère du calhet-rouge , que parce que son
fruit est «oins charnu.
OLiviER-cAiiMBniAMaw , Nom qu'on
donne, ii Vaison, k l'olivier gland. V. Olivier-
aglandau.
OUVIER-COBBOIAII ou CBUOIAV , NOffi
qu'on donne, à Nismes, à l'olivier redondèle«
V. Olivier-redounau.
Éty. Ses olives longues et ronges ont été
comparées k des cerises , d'où le nom de es-
rieirau.
OLIviER- coocBSAi , Nom qne porte, k
Nismes, l'olil^ier brun. V. OHvier-courniau.
Digitized by ^^^TMKJKJSllK^
740
OU
OLIVIEB-€M«Mkiiv , Nom de Tolifier
brun , au Poot-Sainl-lSHmt V. OUfriir-
«mntiau.
QLiyiBB-nwMiâi . Uo des noBii qu'on
donne, an Pool-Saint-Beprity à ^olivier bran.
OU¥lBR^«oiiMAii , Nom qo'on donne
à Tolivier brun , à Montpellier , à ÀTÎgnon ,
à Vabon^ qu'on appelle ausai a$t^omau ,
eonmatfa, eoumial^ cumH, paknîer,
olivier-bran.
Étj. A cause de la (bme de Folife qu'on
a comparée à la cornouille , ocuml.
OUVlER-cw-uAsc 9 Nom de l'olivier
blanquetèUièe. V. Olivier^blaneau.
OUVlBR-coMiR » Nom que porte • à
Fréjos, l'olivier-bratt. V. (Hivier^curmau.
OLIVIER-anBTCAi¥BL«TC , Nom qu'on
donne, à Lornies, à Tolivier de Figanière.
V. Olivier-eaU^t-rauge.
OUFEBR-m , Nom qu'on donne , à Aii,
à l'olivier sauvage. V. OHvier-êauvagi et
(hUivaêtre.
OLUriEBrmAv , Nom de l'olivier sau-
vage, àl^goes. y.Olivier-satvoagi.
OUVIER-cAUjnaQVB, Nom d'une espice
d'olivier connue à Bexiers , où on l'appelle
aussi o/tvtera, et ailleurs mkhelenque^ 6ott-
Uyenquê, planlrd^Aiguiira.
OLIVIER-Mumaw , Nom de l'olivier
bouquetier, à Toulon. Y. Olivier-rapuguier.
OliIVIBR-»B-««AMA , CATAVA f CATBT ,
àNice. Olivier de Grasse, élevé , écorce lisse
et cendrée , branches évasées , arquées et
mclinéeg, comme celle du saule pleureur.
OUVIER-ra-MCAf , Nom qu'on donne à
1 olivier de Luqoes , à Beziers» et qu'on ap-
pelle Rûmpùnency à Beaucaire.
OUVUBR-unDDiT, Nom qu'on donne, à
rusmes. a l'olivier qu'on appelle Àrgeniau à
llontpeilier,Y.c.m.
OLXpEBrmMmamum , Nom de l'olivier
marseillais, à Montpellier i qu'on nonune
ailleurs Protitauoiel.
OLIVIER innivBunTABBHAaoKA, VoY.
Olivierrouget d$ Manelha.
, OlâlvlER-MoiniAv , Nom que porte Toli-
Tier ribier, à Beiiers, à MonIpelUer , à Nis-
mes, et qu'on nomme aussi motiretcai, mou-
raud, moureUt, ribiera, ritier^ roubeirau.
OUFlER-HoosMUR, Nom de l'olivier ri-
bier, au Pont-Saiot-Esprit.
^ OLiviERrMovmauTA, Nom du même oli-
vier, dans le même pays.
OUViER-MonuTA, Nom de l'olivier ri-
bier, à Aii.
OUyiER-nowin^ «mur. Rwnm. Nom
tfon Olivier connu, à Beaiers, à Montpellier,
à Nismes, au Pont-Saint-Esprit, è Beaucaire,
à Avignon; qu'on appelle, àVaison, ianea
•aubretiêabaUir, k Fréjos.
OLlWRrMMnAA, Nom qu'on donne, à
^loe, à l'olivier de Grasse. Voy. Olivier de
Groêia.
OLlFIER-vAunn, Nom qu'on donne, à
Lorgnes, à l'olivier brun. V. Olivier ctmr^
miau.
OLlFIBRrranooLo», Voy. Olivier de
Cratsa.
£ty. A cause de ses rameaux pendants.
OLl
OUVIWI ■■louMi, Nom de Folivier san-
vage, à Becre. V. OlMer-samcagi,
Ëty. A cause de la petitesse de son frait
qo'on a comparé à on crottin de brebis ou de
âièvre, peU.
OLlFlER-moTOonn, Nomqu'on donne,
à Aries, à FoUvier sauvage. V. Oltoter-satc-
vagi,
OLlVlER-PBTooun, Un des noms que
l'olivier sauvage porte, a Marseille. Y. On-
vier-eauvagi et Plan-eauvagi.
OLmER-noMuiiA, Nom de l'olivier pi-
choline, à Beiiers, à Narbonne, à Montpel-
lier, à Aramon et à Beaucaire.
OLiviER-ncoTA , Un des noms qu'on
donne, à Beiiers, à l'olivier picholine. Voy.
OHvier'picholina,
OLlTusR-rMAo ou wmAMM , Nom d'une
espèce d'olivier , cultivée à Montpellier et à
Nisraes.
OLIVIER-KAffr-M-BAMnovs, Y. OH-
vier-ribier-gros.
OLlVlER-riuMi-TCiini-pB-YoïiuM* , Espèce
d[olivier, connue aux environs de Toulon , et
ainsi nommée à cause de la couleur noirâtre
de son bois.
OLiyiER-r&Aiir«'BRTBB-cAfnoiii , Yoy.
OUvier-cattiel.
OLIVIER-ruuR^snAiioiBB, Y. Olivier-
ealhetHCayoun.
OLIVIER-r&AiiT-BB-nevBBAf, Y. Olivier-
Calhet.
OLtYlÊR-rLAn-ra-tOMOM-nciiT , Yov.
Olivier-hecut.
OLIFIER-viAav-BB-HBisai-FicaoT , Petit
ribiers, il ne diffère du précédent que par la
petitesse de ses olives.
OLIFIER-vtAirr-BB-tAiiBnr, Nomde l'oli-
vier saorio, à Marseille. Y. Olivier-eaurin.
OLIVIER •TCAMv-sAVTAM, Nom dc l'oH-
vier sauvage, à BiarseiUe. Y. Olivier-sau-
vagitiPeloulier.
OLIVlER-vomiAii, Nom de l'olivier redon-
dèle, à Yaison. Y. Olivier-redounau.
OLIVIER-voHsiBAi, et voHsn&A, Nom
qu'on donne, au Pont-Saint-Esprit , à l'oli-
vier redondèle. Y. OUvier-redounau.
OLIVIER-PMUTBifÇAUT, Nom que porte,
à Nîsmeset à Beaucaire, Tolivier de Marseille.
Y. Olivier-marnlhes.
OLlVlER-ranniAo, Nom qu'on donne , à
Marseille, à l'olivier redondèle. Y. Olivier-
redounau.
OLlVIER-BArottoim , Nom de l'olivier
booquetier, à Lorgnes. Yoy. Olivier-rapu-
guier.
OLiViER-BAnmiiini , Nom qu'on donne
à l'olivier booquetier , à Marseille , et qu'on
nomme ailleurs, bimUlhau. bautiniau, bou-
Hgnau^bouqueHer^ grapier^ rapugueiet
rapugoun.
Olea mifior, rotunda , raeemosa. Gar.
Il est gros, à rameaux longs et droits, à
feuilles grandes et d'un vert sombre; l'olive
est un peu allongée , presque toujours irré-
gulière et souvent un peu aplatie.
Éty. de ses grappes plus remarquables
que dans les antres espèces , c'est YOIom ra-
eemosa, de Gooan.
OLlVlER-BBBoimAir. Nom qu'on donne à
Folivier redondèle , à Montpellier , et qu'on
nomme ailleurs, certeirai», jKmetral , jpoN-
OLI
et jinimau;il est des plus petits, à
fraits arrondis, à feuilles larges, longues, rap>
prochées et d'un beau vert; c'est l'Olsa sphes-
rtca, de Gooan.
Son olive noirâtre donne une huile de pre-
mière qualité , ses grappes sont courtes k
l'extrémité des rameaux.
OLIVIER-anaa 00 binm, Nom qu'on
donne à l'olivier ribier ou ribiers , à
Fréjus et à Lorgnes, et qu'on appelle ail-
leurs, «Mmraii, maureleiy moureta, ribiera^
rivier, ronMraii, plant- de- Calas, plaïU-
de-Bargemimm, bkm; il a l'éeorce gercée et
iM>ire, des pousses courtes, droites, et son
olive est moyenne, presque ronde, noire à la
maturité.
OUvnSR-BHiMiAyNom de l'oUrier ribier,
à Marseille.
OUVlER-BMmiUM, Nom de l'olivier
ribier, à Grasse. Y. Olivier-ribier.
OLIVIER^—IWT-— -Ma— ■■■A , MMUl
iH»A-MriMPO0CA. Rameaux droits et allon-
gés, feuilles grandes, d'un vert foncé; olive
moyenne, un peu obloogoe, arrondie aux
deux extrémités.
OLXViER-MiMsvA, Nom qu'on donne k
l'olivier de Figanière, è Beiiers, à MontpetUer,
au Pont-Saint-Esprit , à Beaucaire, et qu'on
nomme ailleurs, rou$s<mn, cayana^réugeUh
ealhoun^ eayet. Y. OUvier-eaJÙiH-reuge.
OUVIER-Mottova, Nom im'on donne,
à Avignon, à l'olivier de Figanière. Y. OU-
vier-ealhet-rouge^
OUVlER-tABAniB, Nom qu'on donne, i
Fréjus, à rOiivter-ne^oun, v. c. m.
OUVlER-sAunn OU aAvsns , Nom
d'une espèce d'olivier , à Montpellier et k
Nismes.
m«IVIER-tAOttni, Nom que porte, à Ara-
mon et à Yaison, l'olivier sanrin. Y. Olivier^
saurtn et Sausin,
OLIVIER-sAmn^vB, Nom qu'on donne,
à Aix, à l'olivier saurin. Y. Olivier-saurin
et Sausin,
OLIVIER-iAvm , Nom de l'olivier san-
rin, è Nismes, à Aix et k Berre , et qu'on
nomme aussi, fOMrin, sausen^ saugen, sam-
renquetplatd-de-saurin et saurina-paun-
ehuda.
OUVIER-tAVfÉK, Nom qu'on donne, an
Pont-Saini-Esprit, à l'olivier saurin. Y. 02î-
vier-sa/arin el Sausin.
OLiVIER-tAiifai, Nom de l'olivier sau«
rin, à Nismes et à Berre. Y. 0(tvi«r-aaiir^.
£ty. Probablement k cause de sa ressem-
blance svec le saule, sause.
OLIVIER-tAiiTAQi ou lAOYAoa, Nomde
Folivier sauvage , à Narbonne , à Montpel-
lier, à Nismes, à Beaucaire, à Fréjus, à Gras-
se, qu'on nomme aussi , of trter./ê r, petowr-
onter, petou/tn , plant- sauvage ou petour^
lier; olivasire, olivier feran.
OLIVIER-taika-d' Aimas , Nom qu'on
donne, à Yaison,àrO(mtfr-iie^roufi,v.c.m.
OLIVIER- TBaDAU , VBKDAA , VBKBA&A.
Nom d'un olivier connu, k Bexiers, à Mont-
pellier, au Pont-Saint-Esprit, à Avignon, à
Aries, etc., et on'on nomme ailleurs, vereau,
avaniuriery ealassene.
OUVlER-TSBwuiAo, Nom d'une espèce
d'olivier , à Nismes . à Uiès, au Pont-Sâînt-
Esprit, à Aramon, a Beaucaire et k Arles.
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ou
OUVIBB-Moiuo, Nom d'ona eipiM to-
vier cultivé, k Beaucaire.
OUVïïEB'wmmi cabbitu. Est enoorele
om qu'oD donne an troeane ou olivier aau*
âge , Liguitrwm tmiyare, Lio. arbriaacaa
e la fam. des Jasmînèea, comnmQ le long
es baîea. V. Gar. lÀguUrum^ p. 283.
OUrVIBB-M-BoomiA , 8. m. tAvn-M-
ASATCs OU •Avu'MOMAv. OlivieT de Boëme
u chalef y Elmagnus anguiiifoliuê , Lio. ar*
•re de la fam. desEléagnéea, qui croit apon-
anément, près de Gardane, et qu'on cultîf e
•ar^iul comme arbre d'ornement.
£ty. delà reasemblance qu'il a avec Toli-
ier ordinaire, et de Bouhimaf parce qu'il
si très-commun dans ce paya.
MX
OIXI, 6. m. pi. d. vaud. Yeux , les yeux.
V.OCUiyK.
OLM
I OUtf, s. m. vl. V. Oîme.
OtMàDA , Vf. Olmeda, cat. esp. Ofmafo,
Ital. Ormaie , lieu planté d'ormes. Voy.
{hêrmeda.
ouïe , Olm , cat. Orme. Y. Ourme.
I OLO
, OU>CAUflT,Tl.Y. iJoIofautf.
' OLOORAPBO , adj. (olographe). Olo-
graphe , cet a<j|iectif n'est employé, dans notre
langue, qu'avec testament, testament olo-
graphe, y. Teêîamint.
Ëty. du grec SXoç (bolos) , entier , et de
ypéLtfîû (grapbô), écrnre , écrit en entier de la
main du testateur.
OIX>B,s. r. vl. Olar, cat. esp. Otor«i
'ital. Odeur , parfum. Y. Odor^ R.
Ëty. dulat. oIor,m. s.
OhP
OLP H, terminaison particuliéfe à phisieurs
noms propres anciens, dérivée de Tanglo*
saxon ulvh • secours ; tels que :
Adolpn, de «aduipfc, heureux seeonrs.
Amolph , de ent-ulpM , secours de rhen-
neur.
Ludolph • de Wd ulph, secours du peupte.
Bïmdoipfa de Bear0i nlphy brillant secours.
I Alphonse, de ulph ma , notreseeours.
OLft
OL8, S. m. pi. vl. Yeux. Y. Oad, lU
contraction de o (of , ou les.
OLT
OLTBA, prép« ?l. «onA,
OUra^ cat. Outre, au-delà. Y. Outra.
, Éty. dulat. uttrd,m.s.
OLTBAGIJIDAB, y|. Y. UUraùÊldar.
OLTBACUJAT, adj. vl. oi.nAcii«An.
Ontrecuidé , insolent , injurieux.
OLTBATOE , Y. OUra^.
OLTBATG08, adj. vl. otbajm. VUra-
/eia, esp. OKro^^toao, ital. Outrageux,
arrogant , immodéré.
OLT
IMUTBATn , s. m. ?l oonAiès. Uttrol-
§€ , cat. Ulkaiêf esp. port OUraggio , ital.
Outrage, excès; adv. compb A oUrûtg$ ,
à l'excès.
GLU
0LU8, S. m. vl. Légume , plante pota-
gère.
Ety. dulat. oluê^ m. s.
OLT
OLTHPA , nom de femme (oulimpa) ;
ouMVA. Olîmpe.
Patr. l'Église honore trois Saintes de ce
nom : le 12 juin et le 26 juillet.
OLTftiPlA , nom de femme • (olympie) ;
ouMMA. OHmpîa , ital. Olympia , port.
Olympie.
Il n'y a aucune S^nte de ee nom dans le
Martyrologe.
OLTUPIADA , s. r. (olympiade) ; Olim-
piade , ital. Oîympiada , port. Olumpiade ,
ail. OUmpiada^ cat. esp. Olympiade , espace
de quatre ans révolus.
Ëty. du lat. olympiadiê» dérivé du grec
dXi>|X7ciàc (olumpias), le même, de td 6M\Km9,
(ta oinmpia), les jeux olympiques, qu'on
célébrait tous les quatre ans , pendant cinq
jours , auprès de la ville d' Olympie, d'où
leur nom.
Les Grecs commencirenl à compter le
temps par olympiades , l'an 776, avant J.-G.
et supputèrent ainsi les années, jusqu'à la
304*« olympiade, qui finit l'an 447 de J.-G.;
mais il parait qu'on ne se servait plus de ce
calcul depuis 395.
OUB
OIiZlNA».s. t vl. Yallon; chêne. Yoy.
Eouit.
CM
OM, espèce de pron. ind. faisant fonction
dé s. m. on, mi, BOM, n. Si, esp. On; on
dit, on fait, Vom dit , Vam fai; on se sert
plutôt, en provençal commeen italien, de H,
tifa^êi dit, etc.
Éty. Om n'est qu'une contraction de orne,
qui est la même que Aomo, comme cela est
mis hors de doute par une infinité de passa-
ges de notre ancien provençal. On lit dans
une pièce du XI** siècle , rapportée'par Sau-
vagea : Non voîem pte ham prendan las per-
ionnai dat clergheiy nous ne voulons paa
qu'on saisisse la personne des clercs.
On dit, on fart • c'est comme si Ton écri-
vait homme dit, homme fait; ce pronom est
particulier à la langue romane et française.
Les Allemands ont de même formé leur
pronom on , de man^ qui signifie homme ;
ils écrivent aujourd'hui mann pour homme ,
afin de le distinguer de maii, on.
OM, s. m. vl. Om, cat. L'orme. Yoy.
Ourmê.
Dérivés : Cattdde Vim, château de FoiiBe;
Mas d$ Vom*
<m,yiy.Bom.
OMA
OMA
OMAU , adj. vl. Désormais.
OMAN, ANA, adj. vl. ~~
honnête. Y. Hom , R.
0MB
Vl.
741
ne;
B. Nombril.
OMBEUC, S. m.
Y. Embourigou.
Ëty. du lat. umbilieui, m. s.
OMBLIAB, vl. Oublier. Y. OuUtdaret
Oublid, R.
OMBUT, s. m. vl. Oubli. Y. Ou52td,R.
OBIBBA, S. f. vl. OMSBA. Ombra f cat.
ital. Image; pour on^re, Yoy. Oumbra et
Oumbr R
mimÂOEAB , T. a. (oun^radjà) ; OHi-
(re^^tare, ital. 5om6ra«r , esp. port. Som*
brejar, cat. Ombrager, iaire de l'ombre,
donner de Tombre, couvrir de son ombre;
Éty. du lat. umbrare, ou de umbra et de
êgear , faire ombre. Y. Outii6r , R.
OMBBAOBOtni , OUSA , OUA , adj.
(oumbradjéus , 6use, ôue) ; ouumn. Oiii6ro-
ao, ital. Ombragé, ée, qui est k l'ombre;
ombrageux , en parlant des chevaux qui s'ef^
fraient de la moindre chose , de leur ombre ;
d'où le mot ombrageux.
Ëty. de ofimbragi et de eus. Y. Ottm6r,R.
OMBBAOi, a. m. (oumbradgi); «««ma-
m. Ombra, ital. Sombraga et Umbria, esp.
5oiii6ra,port. Ombrage, l'ombre que font
lea arbres.
Ëty. de oufHbra et de agi , faire de l'ombre.
Y. Ounibr, R.
OMBBAiLXi, a. m. vl. Ombrage. Yoy.
Oum6ra^etOtim6r,R.
OMBBAL , s. m. vl. Ouâitt. Y. Oumbra
etOumôr, R.
miBBAB,?. a. (oumbra); Ombrarê,
ital. Sonibreare , esp. Àaombrar et 5om-
bnary port. Omibrer, mettre des ombres à
on tableau, à un dessein.
Éty. de umbrare. Y. Ombr , R.
OMBBA?raB , s. m. vl. Y. Oumbragi.
OHBBB, s. m. vl. Ombre f esp. Homme.
Éty. de l'esp. om6re, m. s.
Om6re Dieu, homme-Dieu.
OMBBEIAB, vl. Y. Ombrejar.
OMBBBIBA-, vl. Y. 0«m6rap{.
OMBBEJAB , V. n. vl. ommsias. Om-
brager , couvrir. Y. Ounibragear et Oumdr ,
Rad.
OMBBELH, adj. vl. Ombreux | sombre.
Y. Ottm6r , R.
OMBRIEIBA, s. f. vl. oMBBsniA. Om-
brage,, lieu couvert. Y. Oubragi et Oumbr,
Rad.
OMBBXEBet
OMBBID,IVA, adj. t1. «Mmiv. Som'-
briot esp. port. Ombragé . ombreux; om-
brageux, défiant. Y. Ouwibr, R.
OBiB
0MB, Y. Some et ffom. R.
OMEDA, â. f. (oméde), dh Ormaie.
Y. Ourmeda.
OMELIA, vl. Y. Somelia.
OMBLIAB, vL Y. BumMar et Bumil,
Rad.
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742
OME
OMELni , idj. yL Humble , bomîlié.
y.Humil.R. ^
OMENAGE, 8. m. vl. et impr. aonshaou,
omamA'nm. Hommage féodal, dévouemeDl.
Etj. de homtnagium , m. s. V. Hom, R.
OBIENATGB, a. m. vl. omshu. Hom-
mage, dévouement. V. Hom, R.
OMBNE8. vl. V. Homenage et Nom,
Rad.
01IENE8G , vl. V. Homenage,
OMER , nom d'homme (omèr). Omer.
Ély. du lat. Audomerue,
L'Église honore la mémoire de saint Omer,
le 9 septembre.
OMER , nom d'homme , vl. Omère.
OME8CADIER , a. m. vl. Homicide, qui
tue . qui assassine an homme. V. Hom, R.
et Hotnicide,
owa
OUI , 8. m. d. béam. Homme. V. Home
et Hom, R.
OMICIDA,et
OMlcnn , vl. V. Homeeida et Hom, R.
OMIL, vl. V. Humble et Humil, R.
OMIUTAT, vl. V. HumiliM et Hwnil,
Rad.
OMIN, ovmm , radical dérivé du latin
omen , ominit , présage, augure , formé de
oremen. dont le radical est 0$, Orie, bouche,
ce qui sort de la bouche, pronostic. Court de
Gebelin le fait dériver de omen , ventre , parce
qu'on consultait les entrailles des animaux.
Deominii, par apoc. omin; d'où: Ab*
oumin-ation, Aboumin-able.
OMN
OMNB , S. m. vl. V. Home et Hom, R.
OMNBSC, s. m. vl. Hommage. V. Hou-
wiagitiHom, R.
OMNIPOTEN, vl. V. Omnipotent,
OBINIPOTENGIA, s. f. vl. Omnipoten-
eia, cat. esp. port. Onnipotensa, ital. Omni-
potence, toute- puissance.
Éty. du lat. amnipotentia, m. s.
OMNIPOTENT , adj. vl. munvoTMit.
Omnipotent, cat. Omniifotinte , esp. port.
Oiifitpo(«ii(e , ital. Omnipotent | tout- puis-
ON
seur ou de grandeur plus que ordinaire ,
comme dans eartoun, grosse carte , gros
papier; eaiuoun, grosse caisse ; 6ar6oiiN,
qui a une grosse barbe; grisonUf qui est
bien gris. Ces désinences sont le plus sou-
vent diminutives.
ON , adv. de lieu. On, cat. Où. V. Ounfe.
On »t voudra , où Ton voudra.
On quem me lenha, vl. dans quelque lieu
que je me tienne, où je me tienne.
ON, pron. On. V. Om,
Oh n'cf pM aimiiMl qoMi V»h d'm qn'aecvM.
Coy:
ON , vl. Plus , au plus , d'avantage.
On put t'efforsan , plus ils s'efforcent.
On put pot, tant qu'il peut.
ON, vl. Pour orme. y.Ourme.
ONA
ONAGER , vl. V. Onagre.
Onagre vol dire axe fer.
EiUC.
Éty. du lat. omMipotentiê , gén. de ovint-
potêM, m. s. V. Fouit, R.
OMO
OMOPLATO , S. m. (omoDlàte) ; Omo-
plato , esp. Omoflata , port. Omoplate, os
plat , large et triangulaire qui forme une
partie de l'épaule et reçoit la tête de l'hu-
mérus.
Éty. du lat. omoplatm, m. s.
OMOTHOPEIA , s. f. vl. V. Onoma-
topea.
OMP
OMPURj. V. a. vl.Remplir. Y. Emplir,
Remplir ti Pie, R.
ON
ON, 999, déstoenee imitée de l'ital. ouf,
qui marque une idée de groaaeur, d'épais-
ONAORE, 8. m. vl.
Onagro, esp. port. ital. Onagre, âne sau-
vage.
Ëly. du lat. onager,
Fo apelat onager , que et bettia fera et
moi talvagga, £luc. de las propr.
ONAGRI, vl. y. Onagre.
ONC
ONÇA , 8. f. anc. béan. Phalange, me-
sure. V. Ounça.
Onça et la einqual part de un paum de
eana. fors et Cost. de fiéara.
0NCA8, adv. vl. oMAii, oAii. Unea, cat.
C/fi9iia,ital. Oncques, jamais.
Éty. du lat. unquam. V. Ane.
ONCCIO, vl. V. Ouficlton.
ONCH . CHA, adj. vl. Oint, ointe. V.
Ounc/ietOtt^n, R.
ONCHAR, V. a. vl. Oindre. V. Ougner
et Oii^n, R.
ONCHAT , adj. et p. vl. V. Ouneh et
Ougn, R.
ONCHURA, vl. V. OunchuraeiOugn, R.
ONCI , s. m. vl. Croc, crochet.
Èty. du lat uneut, m. s.
ONCXB , 8. Al. vl. Oncle, cat. Oncle. Y.
Ouncle.
OND
OND , ODND, OUNDA , désinences qui
paraissent être prises du lat. unda. onde ,
abondance. De unda, on a fait ao-undo,
d'où la plupart des mots en ond , ound,
otinda, ootind, 6oicfitfa, quoiqu'il en soit
de l'origine de ces désinences, elles ajoutent
toujours aui mots qu'elles concourent à
former une idée d'abondance, d'étendue et
d*épanchement.
R-4md, de rota, roue, et de oti<la,onde| qui
tourne comme les ondes.
Vaga-bound, de vatto, vastare, ravager,
et de bound, oui abonde en ravages.
Fa-cond, de fari^ parler, et de ound ,
abondant.
OND
Fee-ound, de faciç, féto, faire des petits,
et de ound , beaucoup.
Furi-bound , de ^iirta , colère , et de
6oiind.
Mouri'bound , de mort et de doiiiid , que
la mort enrahit.
Ruhi'Cound , qui abonde en rongeur.
Pudi- bound , qui a beaucoup de pudeur.
Rout'Ounda, rond partout, rond comme
une roue.
ONDA , s. f. vl. Onda , cat. esp. ital.
Onde, eau. Y. Ounda et Ound , R.
ONDANtA , 8. f. vl. mrPAmA. Avantage ,
profit, suffisance. V. Ound, R.
ONDEIAR , vl. Y. Oundegear.
ONDEJAR, V. n. vl. orauAB. Ondejw ,
cat. Y. Oundegear.
ONDIANT, adj. vl. Flottant, nageant.
Éty. du lat. undanHt, gén. de undant,
m. s. V. Ottn4, R.
ON-DiB, s. m. (ondis). On dit, rapport
indirect, hasardé, bruit vague.
Leiê en-dis , les cancans.
ONDRARLE, vl. Y. HonorabU.
ONDRAMENT , 8. m. vl. Honneur.
Portar ondrament, honorer. Y. Houn,
Rad.
ONDRANtA, s. f. vl. Honneur. Yoy.
Houn,R.
ONDRAR , V. a. vl. Honorer, respecter.
Ëty. du lat. honorare, V. Hounourar et
Houn, R.
ONDRAT , ADA , adj. et p. vl. mmats.
Honorable, honoré, ée , considéré. Voy.
J7oiin,R.
ONE
ONE8TA FEMNA, 8. f. vl. Femme de
condition.
ONE8TAMEN , vl. Y. Hounetlamenitl
Houn, R.
ONO
ONOAN, adv. vl. ocaii. oacoA*. Cette
année, maintenant. Y. An, a.
ONGEHEN , vl. Y. Ongiment,
ONGER, vl. Y. Ougner.
ONOLA , vh Y. OuN^la et OungL R.
ONGLORA, s. f. (ounglére). Un des
noms languedociens du léiard gns. Y. La-
gramuta,
ONGNIMENT, S. m. vl. w^mmmw, o«»-
miento, esp. Ugnimento, ital. Onguent, em-
plâtre. Y. Ottm;^. Ouguent et Ougn, R.
ONGUAN, vl.Y. O^aii.
ONGUEN, s. m. vl. smom , «wonv. Y.
Ounguent,
ONH
. Oint. Y. Ouneh
ONH, adj. et p. vl.
etOtt^ii,R.
ONHEMEN, vl. Y. Ougnimint.
ONHEMEN, s. m. vl. Onguent, aroma-
tes, parfum. Y. Ougn, R.
ONHER, vl. Y. Ou^er et Ougn, R.
ONI
ONDL, 8. f. vl. Oniquel, cat. Onique, esp.
Oniœ, port. Ontee, ital. Onyï, soKe de pier-
re précieuse.
Éty. du lat. otiyap,m.8.
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ONM
ONM
, ON -MAIS , eipr. adv. vl. Plus.
ONO
' ONOCROTALI , 8. m. vl. Onoerolalo,
^esp. port. Bulor, oiseau.
Ély. du lat. onocrotalus, m. s.
ON01IIATH0PE7A, vl. Onomalopeyo,
'cat. V. Onomatopea.
. ONOMATOPEA, s. f. ^onomatopée);
Onofiiatopeya, cat. esp. Onomatopeja, ital.
Onomatopeia, port. Onomatopée, figure par
• laquelle un mot imite le son naturel de ce
qu'il signifie, comme eowou, dugou,glou-
\ glou, eacaraea, etc.
■ fily. du lat. onomatopœia, m. s. dérivé du
1 grec ovo{jLaTOicoiïa (onomatopoiîa) , formation
xi'un nom, composéde 8vofjia(onoma), nom, et
^e Tcoiéu) (poiéô), je fais, je forme.
' ONOR, s. f. vl. Honor , pour honneur,
V. /Tounour ; dignité, ûef, portion de terre,
^nde on petite, tenue en fief ou possédée à
^-aison d'une concession reconnue et à des
conditions de service déterminées , Faurier.
i V. Houn, R.
ONOR, s. f. vl. Honneur et souvent fief,
«mploi, dignité.
I ety. du lat. h&nor, m. s. V. ffoun, R.
ONORATGE , s. m. vl. oasAma, ohiuui-
Lba. Honneur. V. Houn, R.
t ONOROOa,adj. anc.béam. Onéreux.
Êty. du lat. onerosus, m. s. fait de imm,
fCharge.
I ^^*
ONQUE, vl. En tout lieu, où que ce soit.
^ Éty. du lat. ubique, partout.
f
ONR
I ONRABIEN, s. m. vl. Distinction : Jùglan
d*onramen$, jongleurs de distinction. Voy.
Onoratge et Houn, R.
I ONRAN8A , s. f . vl. Honneur. V. Boun,
fi ad.
ONRAR, T. a. y1. Honorer. Y. Hounou^
rar et Houn, R. •
ONRAT, vl. Honoré. V. Hounouraè et
Haun, R.
0N8
ONfl, vl. Pour 0 nos, on nous.
ONSA, s. f. vl. Phalange. V. Ounça.
0N80NELA8 , s. f. pi. (onsonèles). Nom
languedocien dessenelles ou fruit de l'aubé-
pine. V. Aeinai.
ONT
ONT , adv vî. «NI , OH, o. On , cat
Aqui ont, là où. V. OunU et Oun.
Ely.dulat.tind^.
ONTA , s. f. vl. OrUa , cat Honte. Voy.
Anla et Anta, R. ^
OyPTAR , V. a. vl. Honnir, faire affront.
ONTATOE , s. m. ?1. Honte. V. Anta ,
Rad.
ONU
« ONU
ONUFRO , nom d'homme (onûfre). Onu-
fre.
Patr. Saint Onufre , solitaire en Egypte ,
dont on célèbre la fêle , le 12 juin.
ONZ
ONZE , vl. Omé, cat. V. Ounze et Onzen.
ONZEJAR, V. n. vl. Remuer, courber
les doigts du pied.
Éty. de onsa , phalange , et de ejar,
ONZEN , nombre ord. d. vaud. ohzb ,
■oazBii. Onsé, cat. Onzième. V. Oanxième.
Ëly. du lat. undecimus , m. s.
oou
OOU, a été souvent et mal à propos em-
ployé pour au , non seulement comme art.
masc. au datif, mais encore comme initiatif
'd'un grand nombre de mots où il fallait au,
V. pour les mots qui manquent à Oou....
Au..,, il l'a été aussi quelquefois pour Ou,
V. c. m.
OOU , pron. rel. (ùou) ; or . vou . va , .a ,
o. Lo, esp. ital. 0, port. Le : Oou farai ,
va fuirai ou ou farai , je le ferai : S'oou
voulez pas creire oou cresez pat ou si va
voulez pas creire va cresez pas , Si vous ne
voulez pas le croire , ne le croyez pas : Vou
oou disi , ou vous va diou , je vous le dis.
Siaz ti malauta ? oui va siou. Trad. êtes-
vous malade ? Oui je le suis, et non je la suis ;
mais si l'on demandait, êtes- vous la maîtres-
se?. Il faudrait répondre oui je la suis , comme
si l'on demandait éles-vous la malade , oui
je la suis ; éles-vous malade, je le suis, ou
oui ie suis malade.
Règle : Quand le pronom le se rapporte à
un adjectif, il est indéclinable, et quand il
se rapporte à un substantif, il se décline.
Dans l'exemple cité : Etes-vous malade ?
Oui je le suis; le se rapporte à l'adjectif ma-
lade , et dans étes-vous ta malade , il se rap-
porte au substantif malade , et il y a accord.
OOU , interj. V. Hoou.
OOUBADA, y.Aubada.
OOUBARD, d. bas lim. Y. Solet.
OOUBARDA, d. baslkn. V. Bastina.
OOUBAREI., s. m. (oouborèl) , d. bas
lint Hobereau, petit gentilhomme de cam-
pagne qui fatiguait les villageois ; fig. celui
qui reçoit avec morgue et mépris.
OOUBARE9TA, V. Aubaresta.
OOUBEDIENÇA^ V. Oubediença.
OOUBEIR et composés. V. Oubeir, etc.
OOUBENCHA, V. Aubencha.
OOUBEflAR, V. Ouberar.
OOOBERAT , V. Ouberat.
OOUBBTA. s. f. V. Aubeta.
OOUBLADA, s. f. V. Oubladû,
OOUBUOAR » V. Oublidar.
OOUBI.IGATION. V. Oubligaîiùn,
OOUBLIGEAR, V. Oubligear.
OOUBOURiyil, Lever, élever. V. Au
bourar.
Desiuê Vàigue oubouroun lou nar.
Hy. Morel.
OOU
743
^ûuaonllA'r . y.Aubourai.
et
OOUBRAN,V. Obran.
OOUBRILHA, V. Aubrilha.
OOOBUN , d. bas lim. Pour obier. Voy.
Aubecha.
OOUBUSA , V. Aubusa.
OOUCASION , V. Ouecasion.
OOUCEOU , Oiseau et ses dérivés. Voy.
Auceou.
OOVCHAS,\. Auchas.
OODCIDENT, V. Accident.
OOUGIPERA , V. Erysipela.
OOUCIPRES , V. Aucipres.
OOUCUPAR, V. Oucupar.
OOUCTPRES, V. Cyprès.
OOUDOUR, s. f. (ooudéur); somoA,
FLATOum, tBirroiim, aoloo , rLEivouB, scimA.
plor^ esp. Odor , anc. caL port. Odore,
ital. Odeur , sensation que produisent sur
l'organe de l'odorat les émanations des corps,
le corps odorant lui-même.
Ély. du lat. Odor,v. c. r.
Ooudour deis peds , escafîgnon.
Ooudour d'espitau , faguenas.
Ooudour de recru , relent
OOODOURANT , ANTA, adj. ( oou-
douràn, ànte); Aoooot, audoosoc». Odo-
rant, ante. et odoriférant, qui répand une
odeur agréable.
Ety. du lat. odorans , antis, m. s. Voy.
Odor, R.
OOUDOURAT, s. m. (ooudourâ) ; tw-
rtoA, Odorato , ital. esp. Odorat , sens des-
tiné à la perception des odeurs, dont le prin-
cipal siège est dans la membrane pituitaire
qui tapisse Finlérieur du nez et des fosses na-
sales, et dont la finesse est relative en géné-
ral, à l'étendue de cette membrane.
Ely. du lat. odoraius^m, s. V. Odor, R.
OOUDOURIAR, V. n. (ooudourià).
Hurler. Cast. '
OOUDOUROUS , et
OOUDOUS . adj. dg. Odorant. V. Oou-
dourant et Odor , R.
OOUFET , s. m (ooufé) , syn. de Ais-
sadoun, selon M. Garcin.
OODFIADA , d. bas lim. Grand verre
de vin. V. Lampada,^
OOUGIGOBRE , Altér. de auêeri , j'en-
tendis. *
OOUOIR . Cast. V. Ausir.
OOUOUE , s. m. (oougué). Hièble. Cast.
V. Saupuden,
OODJOURD'HUI, V. Aujourd'hui.
OOUJPRIER , s. m. (ooudjurié) , «yn.
de Counciergi, v. c. m. selon M. Gare.
OOULADA, d. bas lim. V. Oulada.
OOUI.ANA, Noisette. V. Avelana.
OpULANIER , Alt. de aulanier. Voy.
Avelanter. ^
OOULHA , s. f. (ôouille), dg. Brebis. V.
Ftda.
Ety. du lat. ot7tcu?a, petite brebis.
OOUUAR. y.Oliar.
OOUI.IER, 8. m. (ooulié) , d. de Bord.
Troupeau de brebis.
OQUUERA, V. Ouliera.
y ^^^Af et composés, s. f. (ooulive)-
OOULITAR , V. Olivar.
OOULIVEIRETA . V. Oliveta.
OOUUVETA, s. f. V. Oliveya.
K ?^"V^P'"^' «• ^- ^- *>«» lim. Pour
hmlicr. V. Œiera.
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7M
OOC
ooui^nriBR, V. OUvUr.
OOUMABINA, V. Amarina.
OOmMARINIER , V. Amariniir.
OOUNTE, V. Owite. . ^, ^ .
OOUPI0NAB , ▼. i» (ooomgnà) , d. bas
lim.Opîiiiilror, rendre quelqu'un opiniâtre.
V. Oupin, R. ■ u .. c •
OOUPIGNAR 8% T. r. d. bas lim. S opi-
niâtrer. V. OupinioHrar $' et Ouptn, R.
OOUPIONAT. ADA, idU. et p. (ooupi-
gnà, àde)» d. bas lim. Obstiné, opiniâtre. V.
OubstifuUt EnUstat etOuptn, R,
OOUPIfflBlf , V. Oupinion.
OOUPBES, V. Auprei.
OOU^yiETA, y.Auqueta,
OOIÎRAOB, AU, de Auragi, v. c. m.
OOURALBAi Vf AuraUia.
OOURANOI , et composés. V. Arangi,
OOUBELHA, et composés. V.Aurelha.
OOURELHBTA, V. Aurethita.
OOURETORI, Alt. de OuraUni^ v.c. m.
OOURIEIBA, d. bas lim. Pour bord,
V. Ouriera.
OOURIBLLA, Gare. V. Aurieeîa.
bOUBICHBA, s. r. (oouridge). Laiteron
doux. V.
OOURILHA , Alt. de Aureîha . v . e. m.
ÔOURINDBIfA, s. f. roourïndèle). Nom
aTignonnaîs drà hirondelles en général, et
plus particulièrement de l'hirondelle de che-
minée. V. pindoouUiade ehamineya,
Etj. Alt', dulat. hirundOf m. s.
OOURINDELA QUIEOU BLANC, 8. f.
Nom aTignonnaîs de rhirondelle cul blanc. V.
Cuou-blane.
OOURIOL, Ois. V. Auruou,
OOUBIOU, Alt. de Aurelha.
OOUBIPELA, Altér. de Erytipela,
y. c. m. '
OOUBOBA, AU. de Aurora^ v. c. m.
OOUBOUGB, OUGEA, adj. (oouroud-
^é, ôudge). Mulet ombrageux, mule ombra-
geuse^peureuse. Cast.
OOUBOUN, V. Auroun.
OOUBHIAS, npn^ d'homi)se, Aller, de
Eliear, t. c. m.
OOURIIEI«A,s. f. (oouruèle). V. Au-
rieeîa,
OOURUOU, 8. m. Pour loriot, oiseau. V.
AHruou.
OOUBUOU, s. m. Nom par lequel on dé-
signe, dans le déparlement des B.-du-Rh* >
le petit maquereau. V. Cavaluea.
OOUB0O0, S. m. (oourùou). V. Aurwm
et Suvereou,
OOUBUOO-BLANC, s. m. Nom qu'on
donne, dans le département des B.-du-Rh. au
maquereau. V. iluruott.
OOUttBILHA, s. f. ^oousèille); aiobbta,
^omADBtJi, ummtA, Oseille, oseille des jar-
dins , RHfMX acitota , Lin. plante de la fom.
des Poljgonées qu'on cultive, dans tous les
jardins , comme plante potagère.
Ëty. de ooiu pour ox ; de oxui , aigre.
Charles-Etienne ( XVIp* siècle ) • ne liit
mention que de quatre espèces d'oseille : la
Rouge, la Rondes celle d'Angleterre, et la
Petite commune ou OiêiUe de Toun ; un siè-
cle après , on en connaissait déjà sept.
OOU81AS, nom d'homme, (oonsiàs). EU
;^ear, v.c. m.
OOBSIPEBA,V. JPryiipeh.
OOU
0008IB, V. Autir.
OOU8SEOU, V. Aueeau.
OOVWVBYATQ^^f ^f 0W8. Alt- de
Oubeervatour , v. c. m.
OOU881N , Alt. de Ourein , v. c. m. ,
OOUSSINA , s. f. (ooussine) , d. bas lim.
Houssine, baguette ou verge de bois flexi-
ble, servant à divers usagés, et parUculière-
ment à fouetter on cheval et à battre les
habits.
Éty. de houx , baguette de houx.
OOIISSINAB, T. a. (ooussinà), d. bas
lim. Houssiner, battre avec une houssine.
QOUT. ..,y.k flaul ou ÀuA les mots
qui manquent à Ootil.
DOUTANT, Alt. de Àulant.
OOUTIN, S.Auiin.
POOTIS, s. m. (ooutiis) ; oimt. Outil ,
tout instrument dont les artisans • les labour
reurs, les jardiniers, etc. se serrent pour
travailler.
Éty. du lat. uHU, chose ptile. V. Vt , R.
XJouHt est une invention utile , simple et
usuelle; Xinetrumeni^ une invention adroite,
ingénieuse , et si la diose est plus compli-
quée , c'est une machine.
Marrit ootitw, mauvais sujet, mauvais
garnement.
Fournir leii outistet , outiller.
OOUTOBBB, V. Octobre.
OOUTOUOBAFA, Alt. deOrtpgrapha,
V. c. m.
OOUTOUB, V. AuUmr.
OOOTBA» adv. d. m. (éoutre); «ovr
AovnA. Par delà, delà, au-delà.
£tj. du lat. ultra , m. s.
ÔOUTDBA, Alt. de Autura , v. c kn.
OODVABl, S. f. (oouvàri); ooutama.
Dommage, dégât, dégradation, préjudice',
etc. original, personne ridicule, singulière.
Avr.
Prenguem et gardo , lou counari
Fa chaque jour nouvel oouvari.
Reymonenq. '
OOUVBDB • s. m. (oouvédé) ; ooovm.
Conduit, petit canal couvert, servant à l'é-
coulement des eaux d'un terrain ,* on le
nomme pierrée quand il est rempli de bio-
caille. Gare.
OÔnZBL, d. baslim« V. AuœoUy
OOUZBLET , md. V. Aucelet,
OOuzfiLBTOBN , md. V. AueOom.
OOBZBIiOIlN , md. V. Auceloum.
OOVZEâéOVfiAMBB , s. m. md. Oiseleur.
00U1IA8 , nom d'homme. Ehiéar.
DP
DP, adj. dg. et béam. Utile, avantageux,
nécessaire.
Ëty. du lat. opt , aide , secourf .
J^rioifieiii erof la mes op.
D'Astis.
pPB
OPBBA , S. m. (onerâ) ; Oper, ail. Opéra,
ital. es^. port. cat. Opéra , pièce de théâtre
en musique ; la sallis où on la représente.
Ëty. de l'ital. opéra, ouvrage, composi-
tion. V. Oiiper,R.
Rinuccini, de Florence, invente l'opéra,
ep 1607,
OPE
L'abbé Perrin , introducteur des ambassa-
<)eurs auprèi de Gaston , duc d'Orléans , fut
le premier qu\ tenta ce spectacle, à Paris. Il
obtint des lettres-patentes du roi , le 28
juin 1669. £ncy. quod.
Dès 1646, le cardinal Mazarin avait fait
représenter des opéras italiens, au théâtre ^u
palais royal.
Opéra èoumique , opéra comique , dranvs
d'un ^nre mixte , qui tient à la comédie ,
par l'intrigue et les personnages, et à Topéira^
par le chant dpnt il est mèlé^
Ce spectacle tire son origine des difll§renl3
théâtres de la fpire , qui ont commencé à pa-
raître en 1617. Honoré , maître chandelier,
de Paris, après avoir fourni, pendant plu-
sieurs anJoées ^ des lumières au théâtre , s'a-
visa d'en entreprendre un ; et il obtint , en
son nom , en 1624, le privilège d'un nouvel
opéra comique. Dict. des Orig. de 1777, in-8».
OPBBACIO, vl. Operacià, cat. Voy.
Opération,
OPBBAR, ▼. a. (oupéra); powAii,
fAiM, ovMAB. Operare, ital. Opermr, esp.
cat. (JRMrar, port Opérer, exécuter une ope-
ration , produire un eflet.
Ëty. du lat. operari, fait de opu$, erU^
et de l'act. ar, V. Ouper , R.
Se faire ouperar, se faire faire une opé^
ration , se faire opérer.
OPBBAT, ADA, ad|}. et part, (oupera ,
àde); oimbav. Opéré, ée, qui à subi ane
opération.
Ëty. du lat. operatus , m. s. V. Ouper, R.
Lapurga a ben ouper ai, la purgation où
la médecine a produit beaucoup d'efiet.
OPEBATEB, s. m. (operatèr), d. ba^
lim. Pour opérateur, V. Otfperatotir; pour
charlatan, V. Charlatan et Ouper, R.
OPBBATIQ , vl. V. OperaHon.
OPBBATION,s. f. (ouperatie-n); otnrar
■ATwi. Operaeià , cat. Opetaeion, esp^
Operaçâo, port. Operasione, ital. Opération,
action de ce qui opère ou de pelui qui opère ,
effet d'un remède. '
Éty. du lat. operatio, de cpera et |le If
ierm« a<to, l'action d'opérer. V. Ouper, R.
OPBBATOUB, s. m.(ouperat6ur); oo*
vBKATom. Opérateur , celui qui fait des opé-
rations de ch^rgie.
Éty. du Wt. operator, de opéra et de
la term actor, celui qui fait l'ouyrage. V.
Ouppr, R.
OPH
OPBDIGIiEIDB, s. m. (ophid&le).
Nouvel instrument de musiqjae, en cuivre,
nommé aussi basse d'harmome, dont les sons
tiennent du cor, du basson et du serpent.
Éty. du grec ^çic (ophis), serpent, de
)cXe(c (kleis) , clef . et de ciaoc (eidos), forme,
figure , instrument à clefs qui a U forme d'un
inventa cet instrumeDi,
a. L'Abbaye
en 18$».
0P|
OPIAT, 8. m.(oupiàt);
oQwmr. Oppiaio, lui. Opiaia^ cat. esp.
port. Opiai, ail. Opiat, confection oà il
entre de l'opium.
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OPI
fttj. du lat* of kfiMN, formé dt |ric ^leiov
(dfMll),MMlll.
OMULCao, f 1. QpOétià, cat. Voy. Opi-
kâiom.
OFILAno » IVA, «d|. vl. OpilaUm,^.
OpHaêivo , e«p. pwrt. OfpilaHvo , îUl.Opi-
latif, i?t ; oMrooyf , i?t ; propre à dpiler, à
0#MAR, ▼. B. vl. Opîiiar, tal. Voy«
Owpimar,
OPINIO , ?l. onaioih Opivtié, Ct4» Voy.
Onjiiniail*
OPINION , v\. V. Onpiiiûm.
OPINIOAAMBNT, tdf . <1. vaad. Of>i-
niâtrément. V. Oupin^ R>
OPION , vl. V. Opdim.
OPITARE^ V. !!• vL orirtfi. RepattlUre,
pfejDdre nomrntwe.
Éty. du lat. opiiiitori.
OPIUM , 8. m. («piûm) ; omovu. Ofiplo ,
ital. Ojnto y ^. port. Opkm y aU. Opi, tuit.
Opiam, subslaDce gommo-résineuse, qu'on
retire du pavot, daiw differenlci côotvéet de
rOrieot Y. Pavoi.
Éty. 4a lat. c^m, dérivé da frec wksm
(opioa), foraiéde^w^ (opos), auc, MqiieiiF.
L'opiaai, •agenieotadaiiDistfé.eatiecat'-
«aat {>ar eiceUence, ooimne il peut defenir
ua poiaon entre des mains inliabilea. Les
anciens y avaient déjà reoomm deai prin-
cipes , l'un résineux et l'autre gommeox ,
maia l'analysa des modernes y a décoai^rl
d'autres substances :
lo La morphine , séparée par M. Serioer-
nar, est un principe immédiat alcalin , corn*
posé d'oxyfènei d atatCi de caiëaime etdliy-
nrogène ;
S« L'adde mécaniqoa.
3<> La codéine.
4«Lanarcotine.
5<»LaMircéine.
^* La paramorphine»
. 7» L'acide mécaniqne.
OPO
OPONSR, vl. V. Oppaiier.
OpOPANAX, s. m. (opopanàt).<)popii-
ii*Mi , cat. esp.%ofaiiai, port. Opopatiax.
OPP
OPPILACIO, tl. Optiadô, cat. Voy.
Optialton.
OPPONER, vl. oroima. Y. Ouppfmêar.
OPPORTUN, adj. (oupour tùn) ; Oporfù,
cat. Opof Itino , esp. (J^wrluno , port. ital.
Opportun.
Ety. du laLopporlumis, m. s.
OPPORTUNITAT, s. f. (oopoartQnitâ) ;
ovrooBTmnTAT. OporiunUal , cat. Ojporlam-
dad , esp. ^>porfttntdade , port. OpportU"
nUà , ital. Opportunité.
Êty. do lat. oppardmiiolû, gén. de oppor-
tunUa$ , m. s.
OPPOnnO» vl. OpêH€i0y cat. Voy.
Oupouiiiion .
OPPRESSION, vl. OpreiioN, esp. Voy.
Onpprefftofi.
OPPRIMER, v). Oprimtr, cat. esp. Y.
Oifnprtmar.
OPPROBRO , s. m. (opprobre); omo-
sm. WbroifriVf ital. Oprciorio, esp. Opptfh
TOM. II.
OPP
6rto, port. OprM, cat. Opprobre, ignomi-
nie extrême , état de rebut qui fait que Ton
est méprisé de la société dans laquelle où est.
Éty. du lat. oppro6f MMi.
OPS
OPB, s. m. pK dl. et g. Op«> ane. cat.
Uopo, ital. Commodité, aiantage. Y. ÀUei.
Prene sont apt, prendre ses ébats.
Fer opit tout de ëon, tmetxMme fois, pour
tof^ours.
En vl. ouvrage.
OPS, s. »« vl. «•»« Besoin, secMrs.
£4 opsy il est nécessure.
Ad ops, afin.
Ëty.du lat. ep«, aide, secours, utôité.
OP*
OPT, radical pris dû latio dptor», opto,
désirer, souhaiter, choisir, opter , et dérivé
du grec Sirco^xai (oplomai), voir, considérer,
parce que le choix demande un examen,
Deoptare, par apoc. opl; d'où: Ad-opU
ar, Ad'opt-at, Ad'cpt'if, Aâ-opirim, Ad-
opt-io, Ad-opi-iu,
OPTAUMI, s. m. vl. Ophtalmi, sorte de
pierre précieuse.
Éiy. du lat. ophlftaI«ttu«, m. s.
OPTATIF, s. m. (optalîf) ; Optatiu, cat.
Vptativo, esp. port. OUalivo, ital. Optatif.
Éty. du lat. cptativus, m. s.
i.'optatiu eonoysh hom, ean désira
Cauxa preseny pê9$aâa o tndevenidoyra.
Leys d'Amor.
OPTATIU, vl. OpUUiu, cat. V.OpkUif.
OPTE, s. m. vl. V. Hotte.
OPTHALMIA, s. f. vl. Oftalmia^ cat.
esp. Ophtalmia , port. OUalma , ital.
Ophthalmie, inflammation de l'oeil, et parti*
culièrement de la conjonctive.
Ét9, da lat.ap^(m{a, m. s> dérivé du grec
&<p6«A|A^ (ophtbalmos), oeil.
OPTIC, a4j. vl. OjplU^ tat. O^lieo, port,
esp. Oatco, ital. Optique^
Êty. du lat. opttoit, m. s. Y. OpItM.
OPTICA, s. f. (ouptique) ; oumcA. OUi-
ca, ital. (^(tea, esp. port. cat. Oplik^ ail.
Optique, la science de la vision en général et
caUede la lumière et des couleurs an parti-
culier.
Ëty. du lat. opfwms, dérivé du grec oittucdc
(optikos), visuel, qui concerne la vae, déri-
vé de Sitxo[Aai (optomai), voir.
Bérivé : thtpUekn.
L'optique ett divieée sn froi< parUet :
lA CATOrraïQUE, ^ tMktdtk r<Swka4ek k-
OPT
T45
LA DIOPTRrQUE, i|id • pour objet m rtfraeUon.
LA PERSPECnVB. qoi upliquc k« •ppwmett iu rajob
Pythagore paraît être le premier qui sesoU
occupé et l'optique chéries anciens. Il recon-
nut que les couleurs ne sont autre chose que
la réflexion de la lumière , modifiée de difle-
rentes manières, etc. , etc. VI"« siècle avant
J.-G. Archimède* Pline, Albaseat, auteur
arat>a, en 1033, Salvinos, Mauroèico, Bacon»
Porta , Antonio da Dominis • Descartes .
Newton, Suelltus, etc., etc., ontensnite per-
fectionné cette science.
OPTIcnN, s. aa. (onpiiaéili); «vm-
cm. Opticien, qui asi savant dans l'aptiqae
ou qui en labrique les inslranents.
Ëty. de aapttca et ée la teru. im, qui sait
l'optiqne.
OPTION, s. f. vl. Opeîa , cat. Opc^,
esp. OpçàOf port. Option.
Éty. dtt lat. apMotiis, gén. de opCio , m. s.
OPUI.ENÇA , s. f. (oapalèince) ; i
wiàmu oumMfA. Opulenxa , iial. Opu*
Unciay esp. port. cat. Opulence, ricfaeasa
capable de fournir aux besoinset aai ftntai-
siesdukixe.
Éty. du lat. qpafonfia, formé ds &pe$, ri«
chesaes, dérivé de ops, Cjbèla ou la lerie ,
d'où proviennent toutes les richesses.
OPULBNCIA, vi. V. Opvien^.
OPULENT , BN1*A , adj. (oupalèin ,
èmte) ; «cbs, umcuab, oavvoo, ooFvuat*. Op«-
fente, ital. Optf<eiilo,e8p. port. Opulent, anle,
«|«i est dans l'opulence.
Ëty. du lat. opulenlus.
OA
ORf 1, ouB, radical pris du lat. oe, oris,
bouche, ouverture, entrée ; qu'on fait venir
dti grec épâ> \erd), dire, je dis.
De orû, gén. de os . par apoc. or ; d'où :
Ûr-àci^, Of-ador, Or-aiêcn^ Or-ar, Or-
ation, Or-atoe, Or-aeio, Or-azo, Or-saiti«,
AZ' or-ar y ilx-or-ol, Or-ol, Or-eton.
De OTj parle changement de o en ou, our;
d'où : Owr-aeh , Om^aeoûn , Om-aMTo ,
Our-atori^Ouratori-em^ Our-atêur^ Our-i-
/Ici, Ad^àwr^ar, Ad-our-Me^ Ad-aur-ation,
Ad'Our^tour, In-ex-our-àble, In-exoura-
Ma, In^X'ûurabla''metd, Ad^^mr-at^Ourai^
Per-ouratoun, A-orar.
De owr, par la changement da oen o, aur;
d'où : ilar-or.
OR, % oai^ ava, radical dérivé du latin
ora^ or», bord, extrémité, d'où l^inusit^ aru-
faybetit bord.
De ora, par apoc. or et par le changement
de 0 en on, onr; d'où : Our-iera, Our-alhae,
Oul'iera,
De orula, dim. inus. de ora , par apoc.
orul^ ot par la suppression da «, orl; d'où :
Orl'€, Orl-ar, Orl-at, Orl-et, et par le dMfe-
ffement de o en an, lesaiémes mots : Omr-el^
Ourel-ary Our-et,
De ora, par apoc. or^ et par le changement
de 0 en au, aur; d'où : ilnr-wra, Or, Or-
iera, Our-eU Our-ichoun^ Our-ierm,
OR , s. m. et anciennement Avm. Or , cat»
OrOy ital. esp. Oiira, port. Or, métal d'un
jaune pur, acquérant beaucoup d'éclat pat
le poli, n'ayant ni odeur ni saveur, el dont la
pesanteur spécifique est à celle de l'eau dis-
tillée, comnw 19 sont è 1. On ne aonnalt en-
core que le platine qui soit plus pesant que
ce meial; or se dit aussi pour moanaîe d'Or,
opulence, richesse.
Éty. du lat. anruai> fbrmé du grec «o^v
(auron), ou de rhébreo, or, briller, luira.
L'or est tcHemenl ductile qu'il peut s'allon-
ger 651,590 fois plus que son volume, >ëi il
est si maUéabtanu'il peut sons la latninoîr et
le marteau, prendre une étendue 159^099 fois
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746
OR
Îlu8 coDsidénèle; tVec une once <f or. on fait
,600 feuilles de 36 lignes carrées chacune,
avec lesquelles on peut dorer 400 pieds car-
rés ou recouvrir un fil d'argent de plus de
200 myriamètres ou quatre cents lieues.
On trouve des mines d^or dans les quatre
parties du monde.
L'Europe en fournit par an 700 kilogram-
mes.
La Sibérie seule, en donne 1 ,700.
L' Afrique, en produit 1,500.
L'Amérique, en livre 14,100.
La découverte de l'or se perd dans la nuit
des temps.
1858 ans, ayant J.-C. le Vnicain grec se
rendit célèbre par ses ouvrages de fer , d'ai-
rain et d'or, selon Diodore de Cicile.
358 ans, avant J.-G. Philippe de Macédoine,
découvrit une mine d'or.
1545 ans, de notre ère, découverte des mi-
nes d'or du Potose, par un médecin nommé
Hualpa.
Les Romains ne commencèrent à se servir
de l'or pour les monnaies que vers l'an 546 de
Rome.
E per au dire d'amb'tm moiif ,
L'or esVaymaiU que tira tout,
Goud.
OR , adv. vl. Ou : En no tabria or , et je
ne saurais où.
OR, s. m. vt. Bord, rivage , orée» je prie.
V. Orle et Or, R.
OR PB UICA0 y S. m. AOrn BB ËÂKAM» Ot dC
Lnques.
Nofoêsa metela d^aur de Lucas ni d^ar^
geM filai ab aur fin fUat.
Gartulaire de Montpellier.
Eepat d'or tout ce que Iwe, No$ ee or tôt
loquet lu, cat.
OR muiDuurr, S. UK Or fulmmant, c'est le
nom qu'on donne à l'ammoniure d'or, dé-
couvert par Berthollet, en 1785.
OR MUA, s. m. Or mill, nouveau métal qui
réunit les qualités de l'or pur; il a été décou-
vert en 1820, par M. MiU, de Londres.
ORA
ORA, adT. vl. MAS. Aora^ï présent. V.
Hora.
Ara, talora si, quelquefois.
Ab ora, à temps.
Qm mI pot Mtr* »b orm loprMtrt • l'ordcHr. V. iS5l.
Car M pMt im à Impt h prétri poor TaMistir.
HUt. Gob- AH».
ORACION , s. f. vl. Oraeià, cat. Oraison.
y. Oureeoun,
Èty. dulat. orationie, gén. de oratio. Y.
Our, R.
ORADAMENT , adr. vl. Follement.
ORADOR, s. m. vl. oBAiBB. OradoTy cat.
esp. port. Ora(ore,ital. Orateur, prédicateur,
V. Ouratour: oratoire, suppliant , qui prie;
chapeUe. V. Owtttori.
Ety. du lat. oralorium et de orator, m. s.
V.Ottr,R.
ORAIRB, vl. V. Orador.
ORAISON, d. vaud. Y. Oraeown etOur,
Rad.
ORA
ORANO-OOTANO , S. m. mnm-rmm.
Orang-outang , jocko ou homme des bois ,
Simia eatyruê, Lin. mammifère onguiculé dé
la fam. des Quadrumanes.
Éty.T
C'est celui de tous les singes, qui par ses
formes et son intelligence se rapproche le plus
de l'homme, ce qui lui a valu le nom d'hom-
me sauvage, d'homme des bols.
Il est naturel à l'Ile de Rorneo.
ORAN8A , s. t vl. Honneur. Y. Ouramm
eXHoun^K.
ORAR. V. a. vl. Orar, cat. esp. port.
Orare, ital. Prier, demander, adorer, inter-
céder, supplier.
Ély. du lat. orarCy m. s. Y. Our, R.
ORA8, s. f. pi. (ôres) , dl. Avhes. Yoy.
Vivat.
ORA80, vl. Y. Oureêoun.
ORAT , s. m. vl. Prière, oraison; insen-
sé. Y. Our, R.
ORATIO, s. f. vl. OBAtO, OBACtOB, OBA-
UO, OBATtOB, OBAAOB* Y. OurMOUIt.
ORATIO, S. f. vl. Discours.
E vol dire oroHos aytant eum raxo de
parlar, FI. del Gay Saber.
Éty. du lat. orafio, m. s.
ORATORI, vU OroloH, cat. Y. Cura-
tort.
ORAZO , s. f. vl. Oraison. Y. Ou resoii»
et Ouf, R. '
ORAZON , t. f. vk Prière.
pRR,ORBA, Y. Orbou.
Éty. du lat. or^iii , borgne.
ORRAMEN , adv. vl. aobba. Gooune un
aveugle , en aveugle , aveuglément.
ORBAR , V. a. vl. (hrbar , anc. caL Or^
bare,ital. Aveugler.
ORBO , (orbo) et
ORBOU, s. et adj. (ôrbou); Or6o, ttal.
Or6, anc. cat. Aveugle. Y. Avugle et Bomi.
Éty. du lat. ordiu , borgne.
Carriera orba , cul-de-sac.
A orba, vl. en aveugle.
ORC
ORGA,'s. f. vl. Orta , esp« Crudie ,unie,
jarre. V. Dourga.
Éty. du lat. orea , m. s.
ORGH , s. m. (orich). Un des noms
gascons de l'orge. Y. Hordi.
ORCHESTRE, s. m. (orquestré) ; o«b-
cHBiTO. Orchestra, ital. port. lat. Orches-
Cer, ail. Orchestre, anciennement bipartie
la plus basse du théâtre oix les Grecs exécu-
taient leurs danses ,* aujourd'hui, lieu où se
placent les musiciens.
Éty. Dérivé du grec ^^x^to^^i (orchels-
thai) , danser.
0RC8, vl. Sorte d'herbe, probablement
l'orge.
ORB
ORD , «8801 , OBBM , radical pris du latin,
ordo, ordinii, ordre, arrangement, dispo-
sition , et dérivé du grec ^6à< (orthos) , droit,
ayant aussi la signification d'ordre et d'arran-
gement.
ORD
Deof4<fiii,parapoc.or<i, ortfjn; d'où :
Ord^ , Orditt-aH, Ordi, Ordinaria-ment^
Ordin^ation , Sub^din-âHon , In-mb-or-
dtnalton , Extra-ordinari , £«fra-ordifia-
ria-ment, Ad-ordenror, Uordxn, par le
changement de i en o , ordon ou ordtrnn ;
d'où : Ordonn-ança , Ordonnaiip-ar , Or^
doun-atour , Ordoun-ar , (7o-ordo«ifi-ar,
Sub-ordoun-ar , /fi«#tt&-oniotm-al , Ordr-e ,
Det-ordre, Dei-ordonorimntjDeê-ordùnai,
Ad-ordênHida'WMnt.
De ordtfi , par le changement de i en # ,
orden ; d'où : Orden , Ordena^ment , Or^
dfM-ania , Orden-ar , Ax^orden-ar , Ex-
ordo, Ah-ordena-men.
De ord, par le changement de o en ott ,
les mêmes mots : Ourd^ent , Qurdi-au ,
Ourdi, Ourd-idour, Ourdin^aHon , Ourd'
ir, Ourd-ise-age, Qurd^re , etc. , etc.
ORD, adj. Sale. Y. Hord,
ORDA, S. f. (érde), dk Tocsm. Y* alar-
ma.
Ordé, ée , en viens français.
ORDAL, s. m. (ourdil), dl. Troupe:
Ordal d'alaueeta» , une volée d'alouettes.
ORDE , s. m. vl. BOBBB , ••»•■ , owmmMMr
•■DBBB, «aBSBii. Orde, cat. Ordre, ordre
monastique ; messe , office , rang , dignité r
Orde^itreg , étroite observance , i^gle , ob-
servance; hoir y huilier. Y. Ordre ei Or d^
Rad.
ORDEAR, V. a. vl. Gâter, salir, sooOler,.
polluer.
Éty. de ord et de ear , rendre sale, fomé
de horridui , ou selon Nicot , de aordtdti #.
ORDEIAR , V. a. vl. OBPBJAB , OBOBAS*^
Souiller, salir.
ORDEIN , tI. y. Ordre.
ORDEN , s. m. vL Ordrr.
ORDENADAKEN , sdv. vl. Ordenoda-
ment, cat. Ordenadamente, esp. port. Or^
éinatamenle, ital. Par ordre, régulièrement.
ORDEIfADOR, OTRA, adj. vl. Orde-
nador, cài. esp, Ordinatore , ital. Ordon-
nable, qui peut-être ordonné. Y. Ord, R.
ORDENADOR , s. m. vl. obbb«»m ,
oBBoiMBOB. Ordenador, cat. esp. port. Or^
dinalore , ital. Econome^ procureur , inten-
dant , ordonnateur , admmistraleur.
Éty. du lat. ordtfiator , m. s.
ORDENAIRE , S. m. vL Y. Ordenador
et Ord, R.
ORDENAMEN, adv. vl. Ordeliadiamanf,
cat. OrdenadamenU , esp. port. Ordtnofa-
mente, ital. Par ordre , régulièrement» Yoy.
Oy'd,R.
ORDENAMENT , 8. m. vl. obbcbamb.
Ordenamenîe , cat. Ordenamiento , esp. Or-
denamento, port. Ordinamento , ital. Ordre,
commandement, rang , arrangement , ordon-
nance r règlement. Ordenement , en vieux
français ; règlement.
Éty. du lat. ordtnoKoet de meni. Y. Ord,
Rad.
ORDBNAN»A , Ordenanea , cat. et
ORDBNAN2A , vl. Y. Ordounança,
OilDENAR,T. a. vl. Assister, confes-
ser , administrer les sacrements.
Éty. Y. Ord, R.
ORDENAR, v.a. vl. Ordenar , cat. esp.
port. Ordinare, ital. Ordonner, mettre en
ordre I régler, disposer; établir, institner ;
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ORD
conférer les ordres religieux. V. Oriounar i ^ Ély.
OBDENATIO, vl. V. Oréinatio.
ORDBNENSA, vl. V. Ordenansa.
ORDfiNER , a. m. vl. Ordonnaleor.
y.Ordy R.
ORDENIi, vl. V. Ordre.
ORDBNH,vî.V. Ordre.
ORDBS, 8. m. pi. if 1. Ordres, monaslères .
ity. V.Ord.R.
OBDI , Ordi , cal. V. Bordi.
ORDI, 8.m^ anc. béarn. Ordre , ▼. c. m.
** ORDIGAI., 8, m. (ordicàl). Un des noms
languedociens de l'orge. V. H ordi.
ORPIDOR, 8. m. vl. Ordidor, cal. Ur-
didor. esp. porl. OrdUore, ilal. Ourdis-
da kt.
ORD
ordirt ,
ORD
747
s. V. Ord,
8eur , celuiqui dispose la chaîne d'une éloffe,
ourdissoir. V. Our didor.
OBpu* , s. m. vl. omDoaiA. OrdoT* , sa-
lelé , souillure , impureté.
Ély. de horridui ou plulôl de tordtdiM.
OBDIL, S. m. ?1. Trame. V. Ord, R.
ORDHJL*. adj. vl. Ordurîer.
ORDUlENy s. m. vl. Ordimentf anc.
cal. Ourdissure. V. Ord , R.
ORDINAL , adj. (ourdin&l) ; obowaii,
omnoiAi. , oiwDiiiAii. Ordinale. iUl. Ordinal,
tèi. esp. port. Ordinal , nombre qui déter-
mine Tordre, premier, second, troisième, etc.
Ély. du lai. ordo, ordinalis , m. s. Voy.
Ord, R. . . . . z .^
ORDINARI,IA,ad1. (ourdmari, àrie);
ooMNiiAM. Ordinario , ilal. esp. port. Or-
âinari , cal. Ordinaire , qui a coutume de se
faire, qui arriie habilnellemenl , commun,
Delemple....
Fais los caicaveli ordir.
Giraud de Calanson.
Du temple
Fais carillonner les grelots, c'esl-à-dire,
les cloches. , ,
cmoo , s. m. (ordô). Mol conservé du
latin ; livret à l'usage des ecclésiastiques , qui
conlient la manière de faire ou de réciter
l'office de chaque jour.
Ély. V. Ord, R.
ORDONADORet
ORDONAIRE , vl. V. OrdenatfS.
ORDONATION , vl. V, Ordinatio.
ORDONNANÇA, 8. f. (ourdounànce) ;
ovMDooiiAaçA. Ordinanea , cal. Ordenanta ,
Ordenança, porl. Ordinanta , lUl.
vulgaire , qui n'a rien de surprenant
Ély. du lai. ordinariut , formé du rad.
Ordi9i»el de la lerm. art, qui se fail selon
Tordre, sous*entendu accoutun^é. V. Ord ,
Rad.
ORDINARI Is' , 8. m. OBDBIIAW • pJM'
DoiAu. Ordinaire , ce qu'on a coutume de
servir pour le repas ; ce qu'on fait à-peu-
près tous les jours ; mesure réglée de vin ; le
jour où un courrier habitué arrive.
Ély. y. le mol précédent et Ord, R.
ORDINARIABIENT, adv. (ourdinaria-
méin) ; oimoniAWAmn. Ordinariàment ,
cal. Ordinariamente , ilal. esp. porl. Or-
dinairement , à Tordinairc , le plos sou-
vent. ^ . !
Ély. du lai. ordinariè ou de Tadj. ordt-
naria et de la lerm. tnent. V. Ord , R.
ORDINATIO , s. f. vl. omnoiiATioii. Of-
dinaeio , cal. Ordonnance , disposition , ar-
rangemepl , ordination , ordre, arrêté, dé-
cret. V. Ordination et Ord , R.
ORDINATION, S. f. (ourdinatieru) ;
cNWDiiiATioii , ©«MMHAwwi. Ordifiaiio»!* ,
ilal. OrdinaciQ , cal. Ordenacion , esp. Qr-
denaçâo, port. Ordination, acliop de con-
férer les ordres aacrés.
Ély. du lai. ordkuUionis , gén. de ordi-
natio. V. Ord, R.
ORDINATIU,nrA» adj. vl. Ordtnoltoo,
esp. Ordinatif, ive, qui marque Tordre.
V. Ord,R.
ORDIR, V. n. vL Ordîr,cat. Urdir, port,
esp. Ordire, ilal. Ourdir; carillonner.
espc , .. .
Ordonnance, disposition , ordre , arrange
ment; règlement d'une autorité supérieure;
ordre, loi du prince? ce que prescril un mé-
decin, écrit qui le contient ; soldat en mes-
sage, etc. ^ , .
Ély. du lai. ordo, ordre , et de la lerm.
Ança, V. c. m. elOrd, R. , ,. .
La première loi qui ait été appelée ordon-
nance, en France , est celle de Phllippe-le-
Bel , faite au parlement de la Pentecôte , en
1287, touchant les bourgeois. Dict. des Ong.
del777,in.l2 ^ ^ ..
ORDONNANÇAR, V. a. (ourdounançà);
oosDoviiAiiçAa. Ordonnancer, donner un
ordre , un mandement pour payer ; le mettre
au bas d'un bon.
Éty. de ordonnança et de la lerm. act.
ar.\.Ord,K, , ,, ^ ^
ORDONNANSA, vl. V. Ordotitianjo.
ORDONNAR, v. a. (ourdounâ); Ordi-
nare, ilal. Ordenar , cal. esp. port. Ordi-
niren, ail. Ordonner, mettre en «ordre,
prescrire, commander, conférer les Ordres i
sacrés.
Ély. du lai. ordinare , pu de ordo, ordre ,
et de dounar, donner ordre.
ORDOUNATOUR, S. m. (ourdounatour).
Ordonnateur, qui ordonne, qui disoose;
intendant de marine ou d'armée qui ordonne
les paiements.
Ély. de ordownar et de la lerm. olour,
, ceMqui ordonne. V. Ord, R. 1
ORDRE, s. m. Ordre, sacrement par l
lequel, celui à qui Tévéque le confère .reçoit I
le pouvoir de remplir les fonctions ecclésiasti- 1
ques.
Ély. du lat, ordo. V. Ord, R.
Per lott divin iaerifici
fj'ordre es estât ettablit ,
JHou donno an aquel oufiei
Lou pouder deJesu^-Christ,
P rétros y que chacun revero ,
Lutenens dau Tout- Puissant
Per Vho^nourdau caractero
En vous fau que tout sie sant,
David.
compose un Etal; commandement d'un su-
périeur ; décoration des chevaliers ; cession ,
transport au dos d'un effet, division dune
classe des êtres naturels.
Ély. du lat. ordo. V. Ord, R.
Si dounar à Vordre ou à Vourdre , s in-
génier, se lirer d'affaire, se procurer son
eiislence. ^ j. . j» ^
ORDRES-0'AvcHmcTVBA,OratNt aar-
ehiUetura, ilal. Ordres d'archileclure , cer-
taines proportions , certains ornements sur
lesquels on règle la colonne et renlablemcnl.
V. Architectura el Coulouna.
Comme les ordres d'architecture sont par-
ticulièrement déterminés par les proportions
des colonnes, nous les donnerons ci-après.
La colonne toscane , en y comprenant
sa base et son chapiteau , a pour hauteur 7
fois son diamètre, la colonne doriaue 8 ipis,
l'ionique 9 fois , la corinthienne 10.
PROPORTIONS.
de
Colonne
14 modules.
Entablement
3 i/2 mod.
Piédestal
4 2/3 mod.
ORDRE , s. m. (ordre) ; Ordtiie , ital.
Orden, esp. ail. Ordem, port. Ord«, cal.
Ordre, arrangement, disposition naturelle
des choses ; étal, siluaUon relativement à la
fortune , aux afi&dres ; chaque corps dont «ç
Ordff Toscan.
Il porte le caractère de la simplicité ,
la soUdité et n'admet aucun ornement.
iBase ,i
Fût ta
I Chapiteau J
Architrave \
Frise \ V«
Corniche 1 J/^
De» ^•. 32/3
Base • ^?/|
Enlout 22 1/6
SanspicdesUl 17 1/2
Entrecolonnement. 4 2/a
Ordre Dorique.
Plus sévère que Tionique , sa frise est
ornée de Iriglyphes et de métopes.
Modales.
iBase ,.. 1
|fûi «î
(Chapiteau i
Entablement ÎS''"!!V/.'.V.".'. 1 1/a
' — '■•*" ( Cornidie 1 J/^
S Corniche '/^
^"- ••:;::: S/e
25 1/3
Sans piédestal 20
Entrecolonnement. 5 1/2
Ordre Ionique.
Remarquable par Télégance de sa forme el
les volutes de son chapiteau.
IMulct.
(Base •••....•♦• 1
Fût '*.....,.....• *6 1/3
Chapiteau 2/3
^ . u. . l Architrave 1 1/4
Entablement ] ^rise 11/2
4 mod. 1/2 jtorniche 1 3/4
I Corniche V2
Dez S
Base 1/2
Bnlout 28 1/2
Sans piédestal 22 1/2
Entrecolonnement. 4 1/2
Colonne
16 modules.
4 modules.
5 mod. 1/3 jg^gg
Enlout..
Piédestal
6 modules.
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Colonne
SOBodulM.
EntaUement
5 Modules*
Flédeettl
6 a/a mod.
748 ORD
Orêre CerinÛ^ien.
Se distingue par la richesse des scolplares
qui décorent la Crise ; le cbapileau est orné
de deux rangs de feuilles et de huit volutes.
Modnlca.
iBase 1
Fôt t6 2/3
Chapiteau..... 2 1/3
Architrave 1 1/2
Frise 1 1/2
Corniche 2
Corniche 0 ^^p.
Dez 5
Base 0 %
En tout 3t 2i
Sans piédestal 25
Eolrecolonnement. 4 2/3
Les Assyriens ont élevé les premiers des
colonnes en l'honneur des dieux ; les Grecs
les imitèrent cBsoile.
Les ordres dorique et ionique furent ia-
ventés l'an 1000 avant J.-C.
Coulounaê d'Hercula ; columnasde Her-
cules , port, colonnes d'hercule ; ou donnait
autrefois ce nom vêx deia moolagnes du
détroit de Gibraltar, qu'on regardait comme
un terme qu'on ne pouvait pas dépasser.
OIWRSS-ai&iTAmia , Ordres militaires,
corps de chevaliers intitués par des rois ou
par des princes , pour récompenser les ser-
vices de ceux à qui ils sont conférés.
Ces institulioBs étaient inconnues avant
les Croisades. Sésostris, 1710 ans avant J.-C.
avait créé une institution semblable pour
récompenser le Bfiëf ite.
En transmettant aux autortté<9 l'ordonnance
du roi, du HH>i8 de jota , 1824 , relative aux
ordres franeais et étrangers, M. le Grand
Chancelier de la Légion-à'Hâineur y a joint
les explications suivantes ;
L^ seuls ordres royaux avoués en France
sont ceux : 1» du Saint- Esprit; 2° de Saint-
Michel; 3« de Saint' Louis; 4» du Mérite-
Militaire; 5» de|la Légion-d* Honneur; 6» de
Saini-Laiarey et de Notre Dame-du-Mont-
Osrniel, réunis. Noël, Dict. des Orig. Y. ces
di£Eérents ordres à leurs articles.
ORDRBS-Muaiovft, Ordres reUgtettx, ee
sont des compagnies de religieux ou d^autres
personnes qui s'obligent^ par serment, à
vFVfe sous certaines règles. Voye%-les diacun
en son lieu.
De Saint-Louis» institué par Louis XIV,
en 1693.
Du Mérite-Militaire^ fondé par Lonis XV,
en 1759.
De Sainl>l6an-de-Jérusa)em,en 1102..
ORDRES -lUKovM., uut-^iiffin. Les qua-
tre ordres mineurs, les quatre premiers que
l'on confère à ceux qui se destinent à l'état
ecclésiastique. Ce sont ceux d'^cofyU , d^
lecteur, & Exorciste et de Portier,
Bty. On les nomme mineurs > parce que
leurs fonctions sont moins importantes que
celles des ordres majeurs.
ORDUMA, ». f. vl. omnnoiii. Ordoie,
souillure.
ORDUMNA, s. f. vl. V. Ordt7.
ORmiRA , s. f. vl. Or dur a, ital. Ordure,
«leté. V. Ourdura,
OROY,vl.V. Ord*.
ORE
GRE
ORE, vl. Qu'il ou qu'elle prie. V. ^orre.
GREC, vL 11 ou elle adora.
OREBIUS, s. m. (orèmus). Oremus, mot
emprunté du latin, signifiant prtonf.* Dire
d^oremu», se dit pour prier , et par dérision
pour jurer, pester, sacrer.
Ély. V. Our, R.
GRENADODR , d!. V. Arrenadour.
ORENDREt, adv. vl. Désormais.
ORESON , s. f. d. vaud. Oraison, prière.
V.Our.R.
OREZANSA, s. f. vl. Souillure, impureté.
ORERâR, vl. V. Horrejar.
ORE2AT, ADA, adj. et p. vl. omxat*.
Souillé, ée.
Éty. de sordidus, m. s. V. Horr, R.
OREZBSSA, s. f. vl. Chose impure;
paroles deshonnétes, abomination.
Et;, du lat. sordida. V. Horr^ R.
GRF
GRPAlf 0I«, s. m. vl. Orfan, cat. ùrfàno^
ital. Dim. de orfe, petit orpheKn.
ORFE, s. m. vl. onrcs, noars. Orfe, cat.
Or|)helin : fig. privé, dépourvu. V. Orphelin.
GRFEITRARIA, S. f. (orfévrarie) ; Ore-
fkeria, ital. Ourivexaria, port. Orfèvrerie,
ouvrages des orfèvres.
ORFEVRO , s. f. (orfèvre) ; oamraB.
Oreficûf ital. Ourtvff, port. Orfèvre, ouvrier
et marchand qui fait et vend toutes sortes de
vaisselles, ouvrages et bijoux d'or et d'argent.
Ëty. du lat. aurifaber, fait de aurum. or,
et de faber , ouvrier, dérivé de facere, faire.
V.Oar, R,
On nomme •*
OXFÈVftl Snmi , Ml«i <i«l ■• iUi ea m tMd ipf
dt U «aistclit d'argent.
ORFÈVRE BIJOUTIER, celui qni fahriqn* 1m hi'ymx
d'or ou qui les vend.
ORFÈVRE MAILLIEa . cdoî qui moatc et mtà 1m
bijoui.
les orfèvres nomment:
CLAIE, 1m pMJtM c«Mt, en forme d« rayoa d'i
qn'iU mettent «oui lev êuUl ^i
débris qai tombent.
I^ premier et probablement le dernier orfè-
vre canonisé , est Eloi, trésorier de Dago-
bert ; il se rendit célèbre en Francepar ses
ouvrages d'orfèvrerie , dès Tan ^&. Il fit
pour ce prince un trône d'or massif.
En 1735 , Thomas Germain , porta à la
perfection la ciselure et la sculpture , dans les
ouvrages d'orfèvrerie.
GRFRA , s. f. (ôrfre). Orfroi, ornement du
' devant des chapes, qui sont ordinairement
scméeg de broderies,* milieu des chasubles,
qui, dans les beaux ornements, est aussi
embelli de broderies.
Ëty. du lat. aurum phrygium y or de bro-
derie ou mieux broderie en or. V. Aur^ R.
ORFRATA , s. f. (orfràye). Un des noms
de l'orfraie. V. Etou-Voti.
QRFRE8, 8. m. vl. Orfroi, nom qn'on
donnait autrefois aux éloflês tuseet d*o», ec
ORF
[uts'eit conservé dans l'Eflifl», pour ai^Mr
ier les parements d'une chape , dTutte cbav
subie. V. Aur^ R
GRG
ORGANy om«o, QmMA», ra^etl pris du lat.
organum , organe > instrument » nucbine , et
dérivé du grec ^^^t^^* (orgaoon)^ instrument.
De organum, par apoc. organ et ourgan,
par le changement de o en ou; d'où : Orgai^
Mto., Orgu-es, Ourganis-ar, Ottr^an-ti-oî,
Our^antf-atioii, Des^urganisar, Dts-our-
ganisat, Des-ourganisation, Be-ourgani-i-
$ar, Reourganisat, Re-ourganisaHon, Or-
gan-ar, Orguen-at, Ourguin-eta,
GRGANAR. v. a. vl. Chanter^ jouer
d'un instrument. V. Orgam, E.
Organiser. Rayn.
GRGANIC , ICA , a^. vl. Or^onéc, ett
Orfamco 9 îtaL etp* port. Organique , dTor-
gue.
Ety. du lat. orgeadeus, m. a.
OROARIQUE, ICA, adj. (ourganiqué,
ique) ; ooMAMQva. Organic^ caL Or^otiico,
esp. porL ital. Organique , qui agit par le
moyen des organes.
Ety. du lat. organicus^m, s. V. Orgem, R.
OiiGANISAR^ T. a. (ourganisà); «wn
aAMitAn. Or^ojiûxarf . ital. Organiiarf esp%
port. Organisar^ cat. Organiser , former ka
organea. ajuster, arranger, joindre une chose,
une machine pour qu*elle serve k l'usage au*
quel elle est destinée.
Ëty. de organi, gén. de or^onicin et da
ar, monter y arranger l'instrument» le f aal
euphonique. V. Or^dn, B.
ORGANI8AR fk\ v. r. S'organiser» met?
tre de l'ordre, de l'ensemble dans salroopOi
dans sa société»
ORGANISAT , ADA, (oorganisé, àde) ;
ooBGAinsAT. Orgœnisad , cat. Or^atitiado ,
esp. Organisé, ée : Testa mau orgamêoda,
tète mal organisée, qui n'a ni netteté, ni jus-
tesse dans ses idées.
Éty. V. Organ^ R.
ORGANISATION , 8. f. (oorganisatie-n);
««■«AiiisAnsiv. Organixxaxione , ital. Orga-
fiixactoji, esp. Organizaçào, port. Organi-
sacià, cat. Organisation, arrangement des
parties qui constituent les corps animés , et
par ext. arrangement en général, coordina-
tion, disposition.
Ëty. de ourganisar et de atUmf action
d'organiser. V. Organ, R.
ORGANISTO , 8. m. (organiste) ; ooma-
KifTo, jvqaiiwd'omiob*. Ot^o fit#(a, itsl. esp.
cat. port. Organisi, ail. Organiste, celui ou
celle dont la profession on remploi est de
jouer de l'orgue.
Éty. de organum et de ttto. V. Organ, R.
ORGANIZAR, vl. V. Organisar.
ORGANO, 8. m. (ourgâne); oomaiio.
Or^ati, ail. Organo, ital. esp. Orgâo, poii.
Organe-, partie distincte qui entre dans la
composition dea animioii et des végéuox;
on le dit particulièrement de la voix.
Êty. du hft. m'ganufm. V. Orgun , R.
ORGCAT, 8. m* (ordji) ; •mwmAB. Or-
geat, boisson dont la décoction d'orge £ilt la
base, d'<^ le nom qu'elle porte.
Sirop d^orgeati sirop d'orfca^
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0R6
OEGSOUIXT» s. m. (oardjouJi); m»-
tMùmwtt jummvwt», oasacboo* • asjav, osm»»
AMOOU» ASMWVy AIUCNIAII, AMW » OSBO»» OS*
MM. omnttw, AWMoa.. O/tuoio 9 ilal. Orgelet,
et vulgairement grain d* orge, petite tumeur
inflammatoire qui se dételopp^au bord libre
des paupièrea et plus souvent à la paupière
fi«i|»erieuri.
Ély. On a eomparé cette (omeur à no grain
d'orge, d'oè le hom latin horéeolum; le pro-
Yta^\or$00uUt, et le fcançais, orgelet et non
orgeolet
On dit parmi le peuple* que cea petites tu-
menis sont ime punition que Dieu inflige ï
ceux qui ont refusé quelque chose à «ne km-
ORGIBR, s. m. vl. Potier. V. Orea.
ORGOnU,et
ORGOlUâ.s. m/vl. OrgaoUl, ctLOr*
gneil, flerté. Y. Orguilk et Ofguih, R.
ORGOlLUkR, vt. V. Orpulhar.
OR€K>lLLOa, s. et acQ. vh OrgneillelH.
V. OwrgiUkout tiOrgulh,
ORCKHU,s. m. vL oMoa. Po(> eniche,
burette.
Éty. du lat. weeoltu.
ORGOLH, s. m. vl. OrgoliOy ital. Or-
gueil. V. Or^ul^, A.
OR€K>LHAR, vl. Y. Orguêlhar.
0RO01.HB1IR, vl. Y. JS»er^MlMret
Orgulh, R.
ORIiOLBOS,?l Orgogliûio, ital. Yey.
Orguâlhoê.
ORGOLHOSAMEN , vl. Orgoglioêû-
mente, ital. Y. Orgulhousameni,
OR€K>I«HOZIR » ▼. r. vl. bmcuiozib.
Enorgueillir. V. Enorgulhir.
OaaOUOft, adj. vt. OrgêgUoià. ital.
OrgoetlIemL Y. Ourgulkous et Orgulh , R.
Toii toma en abaitsament gloria d'orgolios.
Trad. de Bède.
La gloire de rorgoeilleux tourne bientôt en
abaissement.
ORGUE , s. m. (argué). Nom m'céen du
mSan de mer. Y. Oallina.
Ély. k cause du son quil fait entendre.
ORGUE , s. m. vl. \. Orgues.
ORGUELH , s. m. (ourguéin ; ovmvma»
oosooKJi, â««mfOâwcA» ooaftOL. ùrgull , cat.
Orgoglio, ital. ùrgulko, port. Orgullo^esp.
Orgueil , opinion trop avantageuse qu'on
a de soi-même; quand on te prend en bonne
part on le tait précéder d'une épitbètequi
l'indique : Noble ourguelh.
Ëty. du gttch^féuù (orgaô). enOer,B'écbauf-
fer, désirer ardemment. Y. Orgulh^ R.
ORGUELHAR, V. a. etn^vî. sumbimb)
OBOOUMB, oaavoiUUJi, •■•oiuab. Ergulhir,
anc. esp. Orgogliare, ital. Enorgueillir^ irri-
ter. Y. Orguih, R.
ORGUEUOOA , adj, vl. mmmmk^ mmÊ-
uoa. Y. Orgulhouê.
ORGOENA8, 8. C. vl. loatrumeot , mat-
cbfiic.
Ëty. du lat. organam^ instnimcat Yoy«
Or^n.
ORGUES, s. a. pi. (orgues); ovmmta..
Organo^ esp. ital. Oryâo, jport. Organum^
lat. Orgel, ail. Orga, cat. Orgue, s. m. au
ORG
sîng. et f. au pi. c'est le plus grand elle plus
harmonieux de tous les instruments à vent.
Ëty. du grec <5pY«^v (organon) , instro-
metti, l'instrumeat par excellence, quoique
le mot organum de l'écriture ne désigne
qu'un instrumeAl da musique qui n'avait au-
cun rapport avec notre orgue. Y. Orgun^
Rad.
L'invention de l'orgue est très-ancienne, et'
c'est à la Chine que nous la devons. Ln.^^*
bitant de ce pays qui vint avec des mission-
naires l'apporta en Europe. L'opinion com-
mune est que le premier que Ton ait vu, en
France, fut celui que Constantin Coprooyme,
envoya en 757 au roi Pépin, à Compiè^ne,
qui le ût placer dans TËglise de Saint-
Comeille. Ency.
D'abord très-incomplet, l'orgue fut perfec-
tionné par Bernard, dit l'AJlemand, de Yeni-
se, qui y ajouta les pédales, vers Tan 1470.
En i6i5,TiiBo(hée, focteur d'orgne, hol-
landais, imagina le premier registre.
L'orgue est composé d'un bufl(it de menui-
serie qu'on appelle /u<, caisse ou eareaust
de deux sovmkuts, sur lesquels sont arrangés
les tuyaux d'étain, de plomb et de bois, d'un
ou de plusieurs claviers» et de soufflets.
i>afu chaque tuyau on nùmme :
POITE-TXirr, k {«rtit ybkimm » l«M im oIm
ORG
749
tAKGUETTE, k pMtto uSàéè ca UaMi m-^mms J*
l'oaTenar* tranfrtrMU da port*-Tmt.
BOUCHE oa LUBIIÈRE, ronTeftw* qui abooitt dus U
On nomrnei
WXy%, tow !•• toyam nint^ wirlB winm f^itHkf.
ACCORDEUR, «alol qofc Im om ir«M«4.
ORGUES, 8. m. Orgue, s. m. esiausai le
nom du lieu oa l'orgue est placé.
On dit un bel orgue et de belle^orgues.
2602 ans, avant J.-C. Hoang-ti, invente
l'orgue.
657 ans, depuis J.-C. on commence, en
Europe, à se servir d'orgues dans les Eglises.
1811 ead. Grenier, invente l'orgue expres-
sif oui imite la voix nuraaine.
Vers l'an 667, le pape Yltalien, en rélbr-
mant le chant de l'Eglise romaine y avait
joint les orgues pour le soutenir et l'embel-
lir. Saint Augustin dit que le nom d'orgue
était donné anciennement li tous les instru-
ments de musique, mais que l'usage en avait
restndnt le signification an grand instrument
dfns lequel on fait entrer le vent avec des
soufflets.
ORCMJBS,- s. m. pU ^momwÊ d» BAssiMnA,
qu'on nomme Inpr. wwkul ovmjmuasa. Or-
gae de barbarie, instrument de musique à
vent, composé d'un orgue postatif , dans le-
quel on distiagae un emmiir, un fiiyoïi ou
porU'Vemi^ on eHanÀêr kquitloies, un cyltti^
dre noté, des (oucàss et une manîveUs^ qui
fait tout mouvoir.
ORGUES, s. mi pi. Non qu'on donne^
dans Im empirons de Digne, àThièble, à cau-
se des tuyaux qu'on peut faire de ses tigea.
V. Sau^pudem..
ORGOBTOCW, OOA, V; 0%fg\ilhous
et Orgulh^ R«
ORGUnu, Qrgull^ cat. Y. Oar^uslft et
Orflum,R.
ORGCLHy radical dérivé selon les uns du
lat. erigoTy erigi^ se lever, se hausser , et se-
lon d'autres, du grec b^'^iiù (orgaô)j| désirer
ardemment, être enflé.
De orgaô, par te changement de aô tnulh,
orgulh ; d^où : Orgulh-os , oea , Orgulhoea-
ment. Orguelh, Orgoill^ OraoUl-os, Orgolh,
Orgalh-ezir, Orgoli-os, Orgueu-ous, Or-
guil, Ourguelh,Ourgulh-ous, Ourgulhou-
sa-ment,
ORGULH , s. m. anc. béam.
En feyt de plagueu et orgulh.
Fors et Cost de Béarn.
Et es du feyt d'orgulb, qui fi plaga , 6
érey arma aebedetda en earrera afofaàa
àèu se/nkQT. Ibid. Robrica de Appellatiens,
ORGULH08, OZA, a^]. et s. vl. OrpiiL'
/ô#, cat. Y. Orguelhos.
ORGULHOSABIENT , adv. v). Or^I-
losamènty cal. Orgueilleusement , fièrement.
Éty. de orgulhosa etdemenl. Y. Orgulh,
Bad.
ORGULHOSAMENT , adv. (ourguil-
lonsaméin ) ; oossoLBootAMcitr. Orgullosa" "^
ment, cat. Orgogliosamente , ital. Orgulho-
samente, port. Orgullosamente, esp. Orgueil-
leusement, avec orgueil.
Ély. de ourguUiousa et de ment. V. Or-
gulh, B.
ORGUIiROUa, 0U9A, adj. (oorgniltéus,
6nse) ; omonuMot, BAvronoot, ofwoosuiovt,
AmoooAirr, psta-varta. Orgullos , cat. Or-
goglioso , ital. Orgulloso , esp. Orgulhoso,
port. Orgueilleux, euse, qui a de l'orgueil.
Ëty. de orguelh et de •«<. qui est de la
nature de rorgMcil. Y. Orgulh, R.
OBGOOflU, V. Orgueih,
OROUOUXAR , vl. Y. Orguelhar.
ORGOOIULOft, vl. Orgogiioso, itol. Y.
Org^lhot»
ORI
OBf, OMA, déskieace prise do lat. oriut^
elle sert à composer des mots, qui en latin sont
formés de ortti#. joint k un supin et qui mar-
quent une idée de moyen.
ife«tflt^ori, de moiiao, m^nUum , qui sert
à avertir, qui avertit
Oarat-ori, de ofo, oimium, qui sert à par-
ler, èi prier.
Purgatori, de purgo^ purgaêuwi, qaï sert
à purger. .
Ori , est souvent conTerti en etro, dans la
langue moderne: eounservatoiro , êubliga^
Unro, iUusoiro, oulf&tùiro.
ORI. d. m. etcomp. Y. OU.
ORIEFIELOUA, Y. JLia/i«loMa.
ORIEN, vl. et
ORIENT , •• m. (onriân); ovmbbt.
Oriente, ital. esp. port. Orient , cal. Orient
Y. Levant.
Ëty. du lat oHfiilî#, géa. deorînu, nais-
sant, qui se lève. Y. Ourt^, R.
ORIENTAL , ALA ; ad}, (ouriénlti, aie);
omnmrAA. Orientale, ital. esp. port, cat
Oiiental, aie, qui est situé dacélé de fOrient,
par rapport ànous.
Ety.da)«terisala<if,Bts.Y. OitMii.t
Bad. îT/>
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750
ORl
ORIENTAR , V. a. (ourieintà) ;
TAm. Orienter, disposer une chose selon la
siluation qu'elle doit avoir , par rapport à
l'Orient et aux trois autres parties du inonde.
Ëly. de ourient et de ar, V. Ourigin » R.
ORIENTAR 8' , V. r. S'orienter, recon-
naître rOrient , et par extension , reconnaî-
tre la position où l'on se trouve , trouver,
chercher le chemin que l'on doit prendre , là
conduite que l'on doit tenir.
ORHSNTAT , ADA, adj. et p. (ourientâ,
âde). Orienté, ée.
Ety.V. Otirt^tn, R.
ORWR4» 8. f. (ouriére) ; oramui, ovub-
HA , MBJAH f tOLCA , OOVtMMMA , rAIMA. COO-
loir, sole, espace qu'on laisse dans les
champs , entre les all^ de vigne. M. Garcin
rend ce mot par moyenne; il est dommage
que ce mot ne soit pa^ adopté, dans ce sens,
par les lexicographes.
Ëty. du lat. ora^ bord, et de t>fa. V.
Or,R.
ORIFAN , s. m. vir Ekphant , v. c. m.
et Olipan,
ORIFICI, s. m. (ouriflci) ; ooainci, Ort-
/kio, ilal. esp. port. Orifiei, cat. Orifice,
ouverture qui sert d'entrée ou de sortie ^
quelque partie intérieure du corps.
Ély. du lat. orificium , fait de oris , gén.
deo«, boudée, ouverture, et d^ facio, je
fais , je forme. V. Oicr, R.
ORIFLABIA, V. Aurifiamaei Àur, R.
ORIGAia, vl. et
ORIGAN, OuregâOy port. Ort<7ono, ital.
Orenga, cat. Ortgano^ esp. V. Majurantfk
fera,
Éty. du lat. ori^atMifli.
ORIGIN , ovmmm , radical dérivé du latin
ort^o , on^tnts , origine , formé de oriri ,
orior^ naître , se lever, se montrer, et qu'on
AU venir du grec ^pu> (pr6) • exciter , ou de
ê^{po|xaci (oromai), se lever; d'oià: Orient,
Orient.
De originU, gén. de ort^o, par apoc.
origin , et par chapgement de o en oti , pti-
rigin; tfoù : Ourigin^a , Ourigin-ari ^ Ou»
rigin-au^Qurigin-ala^ Oarigin-elfOuri-
ginala-menl , Ouriginal-itat.
De oHanlta, gén. de orteiu, par apoc. et
changement de o en ou : Ourient, Ourient»
al , Ourient-ar y Qurtenl-iil, Du-ourien-
tar , Dei-ùurientat,
ORIGINA, s. f. (ouridgine); avuoniA.
Origen, cat. esp. Origine , ital. Origine,
principe , commencement , source ; étymo-
logie, extraction.
Ëty. du lat. originis , gén. de origo.
y. Origin, R.
Les origines des différentes coutumes,
inventions et sciences , se perdent souvent
dans la nuit des temps , ce qui fait qu'il est
diflficile et même impossible d'en déterminer
les époques , et plus difficile encore de faire
connaître les hommes à qui on les doit. Nous
avons cherché à rappeler, dans cet ouvrage,
toutes celles dont Tbistoire nous a paru pré-
senter quelque degré de certitude ; on les
trouvera à la suite des noms auxquels elles
appartiennent.
pRIGINAI*, ALA, adj. (ouridginàl, aie);
poBMniAi. , oranoiAO , timiiiuni. Original ,
CRI
cal. esp. port. Originale , ital. Original ^
aie , qm est singulier dans ses manières, qm
n'a point de modèle, primitif, originel.
Modèle primitif, ^ar opposition à copie ,
homme singulier, bizarre.
Ély. du lat. originalit, m. s. V. Origin.
ORIGINALAMENT, adv. (ouridginala-
mein) ; omuoniAijunirr. Origxnalmenl , cat.
Originalmenle , esp. port. ital. Originale-
ment, d'une manière originale, neuve, ex-
traordinaire.
Ëty. de ouriginala et de tnent.Y. Origin,
Rad.
ORIGINALIT AT , s. f. (o^ridginalita) ;
ovBioiiiAUTAT. Originalità , ital. Originali-
toi et Originalidad, cat. Originalité , carac-
tère de ce qui est original ; bizarrerie, sin^
gularité d'une personne. .
Ëty. de ourtotna( et de itof , manjère d'être
de l'original. V. Origin , R.
ORIGIN ALMENT, vl. OriginalmerU ,
cat. V. OriginalamenL
ORIGIN ALHENTE , vl. Originalmenî,
cat. V. Originalament.
ORIGINARI, adj. (ouridginàri); ovusi-
MAu. Originaire, qui tire son origine de....
Ëty. du lat originarim , m. s. Voy.
Orteil, R.
ORIGINEL, ELA, adj. (ouridginèl, èle);
•owttnnu.. Originale , ital. Original ^ esp.
port. cat. OH^tnel . ail. Originel , elle, qui
remonte jusqu'à l'origine: Pecat originel ,
péché onginel , celui dont nous a rendu cou-
pables la désobéissance d'Adam.
Ëty. du lat. ort^ûiolù. Y. Ourigin, R.
ORIOOULAR, V. n. vl. qm^olam, S'énor-
gueillir.
ORINA, vl. Orina , cat. Y. Ouritui.
ORION, s. m. (orièo); OrtofM,cat. esp.
port. Ortofi0, ital. Orion , constellation.
Ëty. du lat. orùm , m. s.
ORITES , s. m. vl. oBin. Sorte de pierre.
ORIZON, s. m. vl. V. HorUon. ^^
ORJ
ORJARIA, 8. f. vl.. Poterie, métier de
potier.
ORJOI., vl. Y. Or^ol.
ORJOLET , s. m. vl. Petit pot, burelte.
y.Orca.
ORJUI, 8. m. (ourdjùï). Gare. Yoy.
Orgeoulet.
CRI.
ORLAC , nom de lien , vl. Y. Orlhae.
ORLADURA, S. f. vl. Ortodufa, esp.
port. Oflatura , ital. Bordure , ouriet.
ORLAR , v. a. (ourlé) ; ooM^m , oouhuui ,
01ISI.STAB. Orlar, esp. port. OHare, ilal.
Ourler, faire un ourlet a un tissu quelconque.
Ëty. de orle et de ar. Y. Or, R.
ORLAT, s. m. (ourlé). Pour ourlet, Y.
Orlei ourlet, rebord que les vitriers font au
plomb des vitraux. Y. Or,R.
ORLAT , ADA , adj. et p. (ourla , àde) ;
ova&AT. Orlé, ée.
ORLAU, s. m. (oriàou) , d. bas Km. Eleau,
endroit par lequel s'écoule le trop plein d'un
étang.
Ëty. Ce mot parait être formé de or, hors,
et del'auj l'eau ^ qui donne issue à Feau.
ORL
ORLE , s. m. (ôrlé) ; oobms, oon& , ons,
Or<o, ital. Orla, port.OnrIet, repli
et couture que l'on fait à l'extrémité d'mio
étoffe ou d'un tissu quelconque , pour empê-
cher qu'il ne s'effile.
Ëty. du lat. ora , bord, ou dn celt. orlinn.
Y. Or,R.
On appelle /aux ottflsl, un rempli simple
fait h la toile et arrêté à longs points.
ORLE , s. m. dl. Le bord , la margelle
d'un puits, le bord d'un vase quiconque;
le tour d'un pâté.
ORLBANES, ESA, s. etadj. [ourieanés ,
ése). Orléannais, aise, qui est d'Oriéans.
ORLEN8, nom de lieu. vl. Orléans.
ORLHAC, nom de lien, vl. ouac An*
rillac.
ORLOTTEB, s. m. d. biam. mmM^oitwm.
Horioger.
Éty. de arlotye et ier. Y. ffour , R.
OM^CIADA, s. f. (oriueiade),d. ba«
lim. Ëclair. Y. EiUoue.
, ORLDCXàR, V. n. (orlucià), d. bas Nm.
Eclairer, faire des éclairs. Y. ÉeUauciaT,
Ëty. Probablement de or, de lucwet de
ar^ produire une lumière de couleur <ffNr.
ORMBN, adv. vl. Trèff, fort, beaucoup ,
grandement, surtout.
ORMIBB , s. m. vl. Omûer , or pur.
Éty. du lat. annifr^» merum | or-oier. V,
iliir,R.
CRN
ORN, ovn, radical pris du lat. omors ,
omo, orner, parer, embellir, décorer, et
dérivé du grec ^^ (ôra) , charmes, beauté.
De ornare, par apoc. àm , et par change-
ment de 0 en ou , <mm : d'où : Om-a-meni ,
Ad'Omamen, Qm-aryOrn-at, Ad-omoTy
Ad-om, Ad-oumaty Atours.
De oumar. par la suppr. du premier r ,
ounar, par add. d' ui) d, oundar, et par mé-
tathèse de r, oundrar, qundr; aoh: Oundr-
ar, Oundr-atyOundr-jar, Des-ôundr-at ,
ORNAMEN , vl. Y.
ORNAMENT , S. m. (ornamein) ; Oma-
ment, cat. Omamento, esp. port. ital. Orr
nement , parure , embellissement; ce qui orne
ou sert à orner.
Ëty. du lat. omamenlum,m, s.
ORNAuéenta, s. f. vl. Ornement. V.
Omament.
ORNAR, T. a. (purnâ) ; oobhasjOvmkas*
Omar , cat. ^ilornar, port. Orner. Yoy.
Om, R.
OUIVAR SE , ▼. r. AdonarHf port
ORNAR, V. a. (OUmâ) ; oomas , rA^ua ,
OOMOBAB , AlUSCAS , BlTBmCA*. Offiaf 0 , Itll '.
Omar, esp. port. cat. anc. Orner, ajouter 4
une chose desaccessoires destinés^ l'embellir.
Ëty. du lat. omare, m. s. Y. Om, R.
ORNAT , ADA , àdj. et p. (oumà , àde) ;
OVMiAT , OVMDBAT , ADOUBHAT. ^dOTIiadO ,
pprt. Orné , ée. Y. Om , Q.
Éty. du lat. omafica,m. s. Y. Om, R.
ORNAT, s. m. yl. Omolo, cat. Orne-
ment.
Ëty. du lat. omahcs, lû^wT^
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ORN
ORNATIU. IVA, adj. ?l. OmaUf, m ,
qui sert à orner. V. Om, R.
ORO
OROn , 8. m. vl. PtToine.
Éty. du lat. orohax.
OWlOikàNTy dg. Alt. de Arrongant,
T.c. m.
OROTARI , V. Ouratori.
ORP
ORPHELIN , INA , 8. (ourphelÎD , ipe);
oomrajvy ouBTiURoo, oobtbsuii. OrfaninOf
îtal. Or/è y cal. BuerfanOt esp^ Or/ao, port.
Orphelin, ine, enfont mineur qui a perdu
son père et sa mère ou Tun des oeuxa
Ety. du lat. orfawu , dérivé da grec
^avèc (orpbanos), m. s.
ORPHBNAR, V. a. vL Rendre orphelin.
ORPHENAT, ADA, adj. et p. Rendu
orphelin.
ORPHBNEI», s. m. t1. Petit orphdin.
ORPHEO, (Orphée); Orfeo, ital. esp.
Orph^^^
ORPIMENT , s. m. (orpiméin) ; Avn-
noMxiiT. Orpiment , cat. Orptm«filo , ital.
OropimenU , esp. OurcpixnenU , port. Oper-
nunt, ail. Orpiment.
fity. du lat. auripigmentum, m. s. Voy.
Aur^ R.
ORP8 , èài. et part vl. Nourri , élevé.
ORQ
ORQUESTRE, s. m. (ourquèdtre) ; Or-
éhestra, lat. ital. port. Orpiestraf esp.
cat Orchestre » chez les Grecs, la partie la
eus basse de leur théâtre où l'on exécutait
I danses ; chez les Romains , lieu où se
plaçaient les vestales et les sénateurs ; parmi
nous ce mol désigne les musiciens et la mu-
sique d'un théâtre, ainsi que le lieu qui leur
est destiné.
Éty. du grec <5pxet<j6«t (ordielstfaai) >
danser.
ORRAIN, adj. vl. Impur, sale.
Ély. du lat. êordidm. V. Horr, R.
ORRAMEN, adv. vl. OMOHn, onuMnir.
yilainement, horriblement.
Êty. du lat horriie, V. Haurr , R.
ORRAMENT, V. Jiorrameni.
ORRE, V. Horre et Horr, R.
ORREAUENT, s. m. vl. Horreur. Voy.
ORREJAR , vl. V. Borr^ar.
ORRE-BIAL, V. Bwrre-maL
ORRE8 , vl. Horrible. V. Morr$ et Bor,
Rad.
ORRETAT , S. f. vl. dnnsBTAT , owmmr
zAvtA. Souilhire, saleté» infiunie, impureté.
Éty. du lat. iorditudo, m. s. V. Borr^ R.
ORREZ, vt V. Orre<.
ORREZANSA , s. f. vl. Souillure. Voy.
OrrtffofetlforryR.
ORREZAR , vl. Gâter, souiller, polhier.
V. Borrtiar et Borr^ R.
ORREZES8A, s. f. vt ChMê impure,
parole déshonnète ; AbomioaUen. V. Barr ,
Rad.
ORR
cmREZETAT, vl. V. Orretat et Borr,
Rad.
ORRI, S. m. vl. Grenier, grange.
Éty. du lat. horreum.
ORRIRILITAT, s. f. vl. Horreur.
ORRIBLABiENT, vl. V. Bortiblamen.
ORRIBLE, IBLA, adj. vl. V. Bour-
rmeHBourr.R.
ORRIFICI, vl. V. Ort/îci.
ORROR, vl. V. Hourroicret J7oiirr,R.
. ORS
ORS, s. m. vl. Otcr<, v. c. m.
ORS , prép. V. Hors et Bormii.
ORS-aoa, V. BoTi'$u$.
ORS, s. m. pt vl. Orteils; prières;
lisière; bord. V. Or, R.
ORSA , s. f. Le croupion, Tos qui ter-
mine la colonne vertébrale.
On dit proverbialement d'une personne
très- maigre, que n'a que Vorsa,
ORSA! inteij. Qui marque la surprise ;
conunent!
Éty. C'est une altér. de or, çà.
ORSA , s. f. vl. Ourse ; Nord.
ORSA , s. f. vl. Urne.
ëty. dniat Orea. R.
ORSA, s. f. vl. Frange, bord.
ORSA, s. r. (érse); A orsa, cat. A orxa,
esp. ital. Lof: Anar à Vorsa, aller au lof,
au plus près du vent C'est aussi le côté gau-
che du vaisseau, le bâbord.
Éty.?
ORSAR , V. n. (oursâ) ; oumab. Onar,
cat esp. Orxarfi , ital. Orser, aller contre
le vent à force de rames.
Éty. de orsa et de ar.
ORSAT , s. m. vl. Ourson, le petit de
Tours.
ORSELHA , s. f. (ourseille) ; oubsusa.
Orseille, pâte molle, d'un rouge violet,
3u'on emploie en teinture , et qui provient
e la préparation d'une espèce de lichen
mêlé avec la chaux et l'urine. V. Aur , R.
Roq.
ORT
ORT, vl. BomT. Jardin, verger. Voy.
Bori , R.
ORT, ORTA, adj. vt Né, ée, sorti,
issu.
Ély. du lat orlue.
ORTA, s. f. (ôrte). Un des noms lan-
guedociens de la poirée. V. Blea.
Ce mot est aussi employé pour désigner
un grand jardin.
Éty.de^orftif. V. J7orl, R.
ORTA, s. f. (ôrte). Ce mot n'est employé
que dans la phrase suivante: Eslre per orta^
être en chemin, en maraude, en campagne,
courir par monts et par vaux.
Éty. du lat. orlue , levé.
BowioBBiiNi n?iv vt ctt^cnn
En p«r Mte tant matin ,
P» Mitafiiat Mat In àt raiWMir qM l'*«iiflaBM^
Qm èoom foMM* IBM prMt à «oopar m tnam,
Coje.
ORTAIi, s. m. vt Jardin^ V.irofl,R.
ORTAIâBSSA , et
ORTAiiBSSiA, vt V. Bwrt^Mlha. .
ORTAR, V. HorUki.
ORT
751
ORTAS, S. f. pi. vl. Jardins. V. B&H, R.
ORTATIU, IVA» adj. vl. EzcitaUf, ive,
encourageant.
Éty. du lat hortatwue.
ORTEL , d. bas lim. V. ArîêovL
ORTBNC, ENGA, adjj. vl. B&rienêe ,
port. De jardin : Ds ruda orlença , de la ru«
de jardin , recettes médicales , en provençal.
V.J/ort,R. •
Éty. du lat. hartentii, m. s. .
ORTET, dl. V. BourUmn et Bort, R.
ORTHODOZO, adj. (orthodoxe); Ofto-
doœo, cat esp. OrCodoi#o, ital. Orthodoxe,
conforme h la saine doctrine , en matière de
religion.
Ely. du lat orthodoxuê^ ou du grec âpOoc
(orlhos), droit, et de $o$a (doxa), opinion»
sentiment, d'où orthodoxie.
ORTHOORAPHA , s. f. (ourlhougrÀ-
phe), et impr. ovmTovGiMniA. OrÛtographiOt
lat Oriografa, ital. esp. cat. Orthografia ,
portOrtbographe,rart d'écrire régulièrement
les mots d'une langue ; V. dans fa Gram-
maire lliistoire et les prindpes de celle de la
langue provençale.
Ely. du grec ^pObç (orffiiod), droit, correct,
et de YP<^?<«> (graphô) , écrire.
Dérivés : Orthographiar.
ORTHOGRAPHIAR, v. a. (ouHhou-
graphiè), et impr. ovBToosiurAs. Ortho*
graphier , mettre l'orthographe , écrire selon
les règles qu'elle prescrit.
Éty. de oriKographa et de la term.
act ar.
ORTIC,dg. V. Ourtiga.
ORTIOA, s. f. vt OrHgay cat. Voy.
Ourtiga.
pRTiL y s. m. vl. Jardinet.
Ély. Dim. de ort. V. Hort, R.
ORTOGRAFIA, vl. Ortografia, eat
V. Orihographa.
ORTOI.Aet
ORTOLAN y S. m. vt omt9Uk, Bartùlà.
cat. Bartelano, esp. Bortelâo, port. Orlo-
laiio , liai. Jardinier.
Éty. du lat hortulanuê. V. Bort^ R.
ORTOLAiiA, s. f. vl. HortolaDe, sorte
de poésie. V. J7orl, R.
ORTOLEZA , s. r. vl. Légumes. V. Bar-
toulalhatiBort,K.
ORTOLOZA, vt V. Bortoulalha.
ORTOULAN , V. Bortoulan et Hort ,
Rad.
ORTRUOE, s. m. (ortrùdié). Un des
noms bas lim^ de l'ortie. V. Ourtiga.
ORTz , s. m. vt Jardin , verger. Voy.
Bortyïi.
ORU
ORUOA, S. f. vl. Oni^a,cat Chenille.
V. Chenilha.
Ély. du rat eruea.
ORV
ORVALA, 8. f. (orbâie). Nom qu'on
donne, aux environs de Toulouse, à la sauge.
V. Bauens Komee blanu.
ORVARI, s. m, (orvàri). Orvet, petit ser-
pent. Gare.
ORVIETAN , s. m. (oorvietànj;
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752
ORV
TàM. OrvielaM j iuK Orrietemcm , lai. Or-
viêta , cat. Orviétan , électvaire danê la com-
position duquel il entre 54 drogues, et^'on
a regardé, pendant longtemps, comme on an-
tidote ou cofltre-poiaon inmllible.
tty. de OrfÊÙta, ville d'Italie, d*où était
natif un charlatan qui apporta ce remède à
Paria, dans le XVI1>« siècle.
ORVIETAN , s. m. On donne ce nom, à
Montpellier , seion U, iiagnol , à VÀnehusa
monijpfliœa, J. B.
ORZ
OII£,OB£A, adj. vl. Sale, impur. Y.
i/orr,R.
OR£A, adJ. f. vl. Indigne , sale , impure.
V. Jforr.R.
ORZOL,s. m. t1. Cruche.
Éty. du lat. ureeolus, petite crache.
OBZÙL , S. m. (orzôl) , d. bas lim. Pour
orgelet , V. OurgeouUl ; reprise , raccom-
modage d*une étoffe. V. SarcU.
ORXOLAR ^ V. a. (onoulà) , d. bas lim.
Faire des reprises.
£ty. de off ol et de ar,
ORZOLAT , ADA, adj. et p. (ourtoelà,
âde) , md. Repris , ise ; gravé de petite vé«
rôle.
OB
OS t ouBi , radical pris du lat. os , mitU ,
•s, et dérivé du grec 6ax^v (osteon), m. s.
veoisiif par apoc. OM,osii; d'où:0#,
Osê'û , Oês-alha , Oaaill^-oiin , Osi-ês , Des-
êisar, DeS'Oti'Oij En^Qn-ar^ Sobr-ês.
De 0$ , par le changement de o en on, en
eue ou en oua , les mêmes mots qu'en çs :
En-e-oueê , Suhr-outê,
De otUont par apoc» oit; à*ot:Oêtêo-
logia , Peri'Otto.
OS , s. m. (es) ; oimi , oracra , mm , ocas.
0«ao, ital. port. J7ii««a, esp. 0#, cat. Ob ,
Ï partie solide , dore , compacte , qui forme
a charpente des animaux qui en soot pour-
vus.
Éty. dn lat. o#, m. s. V.Oa, R.
Pèr mèioulou moundé tau hailU ,
Os de gibiéz , es di voiilatUo,
Os de védéU , 6s dé moutou.
Foucaad.
OS , on cu>t, s. m. dl. Noyau de cerise ,
de prune, de pèche. V. Meoilhoun,
0$$et de mespoula , dl. les osselets des
nèfles.
OS-BBiiTBAim , S. m. (os-bertràn); otat-
■umiAaD , ovuM-anTSAMD. L'os sacrum ,
situé è la partie postérieure du bassin , sous
la colonne vertébrale ; il est terminé par un
petit os un peu recourbé , nommé coccyx.
OS«oB«aQri, S. m. ooBa-DB-fVFi. Os de
sèche.
OS-rvDKirt, s. m. (os-pudéin), dl. L'os
pubis.
OSA
OSA , S. f. vl. OSA. HouBseav , botte.
Éty. de Valt. liMe^ chausse on bas de
chausse , d'où Tital. uo$a , m. s.
^-\,adi. f. tl. Flèw.
OSB
OSB
OSBERG , s. m. ?l. Haubert , cotte de
mailles qui couvrait la poitrine jnsqa'an dé-
faut des côtes» et desceadak jusqu'aux fe-
noux.
Éty. de la basse lat. haUherga^ hmtber^
gettum ; Fauchet pense que ce mot vient de
al^ttf, comme auoour, cuba, etc., parce que
les mailles polies du haubert étaient blan-
ches.
ose
OSCA, S. f. (osqne); boumca, ■umik,
ovwcA , ofQOA. Oêca f caU Coche, hoche , en-
taille , on le dit parliculièremenl de la mar-
que que Ton lait sur une taille , ou de la
brèche d'un inslrument tranchant.
fity. d'un ancien verl>e latin, oceare,
couper, comme on le voit dans et vers latin
appliqué aux parques.
Gmo colum t«tio«t« lachads net , atropoa. ûeeàt*
Hauisar d'una o#c«, hausser d'nn cran.
Faire nn'osca ; fig. s'endetter.
Stthe ee que ne val Voeca i dl. je sais ce
que vaut Taune. Bernide.
Pasêar Coeca^ aller trop avant.
OSCA , part, affirm. dl. Oui , assurément
OSCAR. V. a. vl. Enrichir , combler de
présents ; doter.
Éty. Probablement du lat. o«ca> laine
brûle, et de ar, donner de la laine , couvrir
de laine.
OSCAR, V. a. vl. Oeear, cat Entailler,
ébréchfir
OSCAT , ADA, adj. et part. vl. Bntaillé,
ébréché^
OSCitA , s. f. vl. Bijou , ornement.
OSCI.E , s. vl. Écrin , et par ext. Ode ,
Oclage , dot , douaîre , don , présent de
noces, bagues et ioyaux, que le mari faisait h
sa femme en lui donnant un baiser.
Éty. du lat. osmlufh , baiser, le prix du
baiser conjugal.
OSCURISINA , 4à. V. OubscurUat et
Eseur , R.
OSD
OSDAlf , 6. m. vt Maison. V. J7outl«ii
et^oii«p,R.
OSOALARIA , S. t vl. Hospitalité. Y.
Otdaler et Hawp^K.
OSDALER , s. m. vL Hospitalier , qui
exerce ThospitaUlé.
Éty. du lat hoepUari V. Hemep^ K.
OSDE , s. m. vK Hôte , qui loge ou qui
est logé ; étranger , nouveau venu : Octfea
era , j'étais étranger.
Êty. du lat hoepa. V. HotU tiMouêp ,
Rad.
OSHIOM, s. m. (osmién). Osnîtm,
nouveau métal, découvert en 1S03 , par
H. Tennant, aans le platine brut, um à
rhidium ; il s'y trouve sons forme de petits
grains très- durs , brillants , cassants , d'un
poids spécifique, de l^-âS; répandant ane
odeur particulière, at rapprochiAt de asile
OSM
do chlore, lorsqu'on le ealciDe; il est inso-
luble dans les acides , rare et sans uiage.
DSP
OSPITAL , vl. y. BoipUei et ffêUip ,
Rad.
OSKTALITAT , vl. V. Ht^eMÊi et
ifoii#p,R.
OSQ
OSQUA,y. Oica.
OSS
OSSA , Alt. de O^ra 1
OSSA, s. f. (ésse) , dl. ot. Les épaules ou
la carre : A 6on oesa . il a une bonne carre,
dit-«n d'un homme qui a de krgea épaules.
Di 6tion of «0. ilat Robuste.
OSSA, s. f. dl. Oua ) oL Carcasse ; les
os de l'animal.
Ëty. du lat oeea^ les os. Y. Oâ^R.
OSSAUBA, s. f. roussàiHe) et ittpr.
tvvMAuu , ovMMOHTf . Lcs OS eu géoéral ,
une grande quantité d'os.
Éty. de o«. ottes, et de la term. nlha^
tout. V. 09,R.
08SEITAT, S. f. vl. EiiiHi, qualité
osseuse.
OS8BLBT, S. •antaaeii. OiHM, Cat
Osselet , petit os , esquille.
Ëty. de 01, tmes, et de la term. otm, on
du lat oeeieulum, V. 0<, R.
OSSEN , vt Pectoral , rational.
OSSSS, s. m« pi. (ésses), dl. Noyaux :
0$H9 de presêee , noyaux de pèche.
Ély. V. 0#,R.
OSSES, s. m. pi. (éssés). Nom qu'on
donne, dans la Gascogne , an bois pelard ,
ou bois dont on a enlevé l'écorce.
OSSI , vl. GoDunent
OSSIOS,vt. V. Otioi.
OSSOS, OSA, OZA , adj. vl. mms.
Oeoêç , esp« OiinoiO , port Oito#o , itaU
Osseux , euse. ix
Éty. du lat osseuê, «
OSSOZ, vl. V. Otfoy. u
OSf
OST , 8. m. vl» Ofl , cat fTuests, esp.
Otte, ital. Armée, camp, ennemi, assem-
blée. Y. ZfosI, R.
Êty. dukt iboflû, m. s. Y. J7os< , R.
OST,d. arlés. Y. iloutl.
OBTA. vt Y. Hoita.
OSTAGE , s. m. vl. otTATOB. iioitatffe^
anc. cat i/oatofe, anc. esp. Oêingffi», ital.
Otage, V.J7otl, R. 11 signifie aussi demeure.
Y. iToutp.R.
OSTAOBT, vt n 00 elle donna des ota-
ges.
OSTAL , s. m. (ousUl) ; omai. , vl. liai-
son f habitation.
Êty. du lat. hoipiUvm , ou de la basse lat
oêUÙarta. Y. Hoiial et M9m$p^ R.
OSTALAR , V. vl. oi«AT«As. Loger , hé-
berger, établir. Y. HomspK.
OSTAI.ARIA, s. f. vt QvviuuuMA. Bos-
tàkria , anc. cat Hoêlerim , eap. Oettria .
ital. Hôtelier» , auberge , hospitalité. Vuy.
Houep, R.
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OST
O0TALATBIA, vl. s. f. Hospitalité.
08TALBIBA , ?l. y. BoêUaa et Houit^
Rad.
. 08TAUBT, V. HauitaUt et Bousp, R.
OSTAUBR» 8. m. vl. Aller, de £#ca-
Iter , V. c. m. pour hôte , V. Boitalier et
Bomipy R.,
08TALL, 8. m. vl. Voj. Hùuitau et
Hausp, R.
OSTAMENr 8. m. vl. Retranchement.
V. Ojlar.
OSTAN, adj. et p. Clé , excepté. Voy.
Oêiar.
08TANS • prép. vl. Excepte. Y. Ostar.
. Oslam de faUimem, excepté, par erreur.
OSTAR» 8. m. vl. octav. GUe, auberge ,
logia. V. Eit et Hausp, R.
, OSTAR, V. a. vl. ûter , tirer, enlever ,
emporter, détacher; diminuer, retrancher.
Ety. du lat. abitollerê^ abituîare ; d'où :
austulan , ostare, oitar et le français osUr,
ôter. Denina. ^ ^ . „ ^
OSTATOE, s. m. vl. Otage. V. Outagi
et/lo«<, R.
OSTATJAR, vl. V. Ostalar et Housp,
Rad.
OSTAU , 8. m. vl. y.Houêiau et Houip,
Rad.
OSTE, vl. Étranger. V. Houêp,K.
OSTBIAR • vlr Guerroyer. V. OsUjar et
Houtp, R.
OSTEJADOR, 8. m. vl. osysiabob.
Celui qui est dans l'ost, dans l'armée, qui en
fait partie, combatUnt, ennemi. V. ifo<^R.
OSTEJAR, V. n. vl. o0mAB. Osteg-
giare, kal. Guerroyer, retourner chex soi.
V. HoMt, R.
OSTEJAR , V. n. vl. ofTOAB. Osteggiarê,
ital. Lever ou faire marcbiv un ost; guer-
royer ^ combattre. V. Hott , R,
OSTENSOIR, 8. m. V.5anl-5acriimeia.
Éty. du lat. ostensio, montre, de Oiten-
dire, montrer. V. Tend, R.
OSTEOLOGIA , 8. f. (oosteouloodgie) ;
OiUologia, cal. esp. ital. port. Osléologie ,
partie de l'anatomie qui traite des os, de leur
nature, de leurs usages, etc.
Éty. du grec 6<nio^ ( ostéon ) , os , et de
lé-^oç (logos) , discours. V. 0#, R.
OSTERICS, s. et adj. vl. Autrichiens.
OSTES . s. m. pi. (estes) , d. bas lim. Les
Viscères de certains animaux, bons k manger,
et pris collectivement , comme le foie . la
rate , le poumon , la fressure. V. Levadeta.
On donne particulièrement ce nom quand il
s'agit des mêmes parties du cochon.
OSTI, V. i7o#li.
OSTIA SAMADA, S. f. (ostie damâde), dl.
Du Nougat , v. c. m. et ffott,K,
OSTIA , vl. Ostia , cat. V. Hoilia,
OSTIARI,s. m. vl. Ottiariy cat. OHia-
rio , esp. ital. PoKier.
Éty. du lat. ostiariuê, m. s.
' OSTXNC , vl. Il ou elle soutint.
OSTRA , s f. vl. Osîra , cat. esp. port.
OâHca, Ital. Huître.
Éty. du lat. osireo , m. s.
OSTRACISME, s. m. ( oustracismé ) ;
Ottracieme , cat. esp. ital. porl. Ostracisme,
jugement par lequel les Athéniens bannis-
saient pour dix ans les citoyens que lenr
puissance, leur mérite, trop éclatant, ou leurs
TOM. Il
OST
services rendaient juspects à la jaloosie ré'
publicaine.
Éty. du lat. osIroctsmiM , m. 8. dérivé du
grec ojxpaxi<(Ao<.{ostrakismo8), formé de
ooTponcov ( ostrakon ) , coquille , parce qu'on
donnait son suffrage en écrivant le nom de
l'accusé sur une coquille enduite de cire.
L'ostracisme fut institué 509 , avant J.-C.
et fut aboli l'an 338 , après la condamnation
d'Hyperbolus.
OSTROGOTH , s. m. (ostrogé) ; OOra-
goto, ital. OstragadOy cal. esp. port. Ostro-
golh , autrefois Goths orientaux ; aiijour^
d'hui , homme qui ignore les usages et les
bienséances.
Éty. de l'ail, oet on aeten, Est, Orient,
et de galh , Golh oriental.
Les Ostrogoths fondèrent leur royaume
en lulie, en 493, et ils la quittèrent pour
toujours en 552.
OT
or, OTà , désmence diminotive qui pa-
rait avoir la même valeur que «I, eta , comme
dans : Bal-ot, petite balle ; Gigat, petite
gigue: Cavalot,peiii€bev9i\; Jeanot, pe-
tit Jean ; Maustur-ot, petit monsieur.
OT , vl. OIT. Il ou elle eut.
En al, par delà.
OT, nom d'homme, vl. Olhon.
OT, vl. V. Oeh, Huech, huit et Octo,
Rad.
OTA
OTA , adv. vl. En ota , au-devant : Issiro
en ota à lui, ils allèrent au-devant de lui
(processertifil obviam et ) ; oia, excl. Voy.
ffota.
OTAR, ovTAm, ovriAm, désinence dimi-
nutivequi, en s'unissant à un verbe, Indi-
que la faiblesse et la fréquence de Taction ;
c'est ainsi que ; Tap-autar , Chip-outar ,
etc. signiflent taper légèrement et souvent ,
Chiper . prendre peu et souvent ; Buv'outiar,
Baiê'ouliar , boire peu et fréquemment ,
baiser souvent , etc. ; ils forment par consé-
quent des verbes itératifs.
OTO
OTOMAN, ANA, s. et adj. (outoumàn,
âne) ; Oloma , cat. Otomano , esp. Otto-
mono, ital. Othomano , port. Ottoman, ane.
celui , celle qui professe la religion maho-
métane , qui appartient à l'empire Ottoman.
Éty. De oiman, successeur de Salah-ed-
dy . connu sous le nom de Grand-Saladin.
On apoela les Ottomans , osmandii , h
cause d'usman et ensuite Ottomans.
OTOMATO , V. Automato.
OTR
OTRA, adv. et pr. vl. ootha , ot«a.
OUra, cat. Outre, au-delè : Otra-mar , ou-
tre mer, contre : Olra de ffendament, contre
la défense.
Éty. du lat. ultra,
Otra grat, contre le gré.
OTRAJOS,vl. V. Oltratjos.
ÔTRAMARIS, vl. V. Olraman,
OTRATGE, s. m. vl. V. Outragi.
OTRICAR, dl. V. Hotricar.
OTT 753
OTT
OTTOmUB, V. Ocfo6re.
OTI
OTZ , nom d'homme , vl. Othon.
OU
ou , art. Presque tons les écrivains lan-
guedociens ont employé ou au lieu de oou
au génitif et de au , au datif; Ils disent :
Avii ou lectour, an lien de aviê an keUmr.
OU, pronom relatif, dl. Ou farai, omdi-
rot. je le ferai , je le dirai. V. Ooii.
OU, s. m. vl. OM. On, cat. Ofiof. V. Uou.
OU , coDJoncl. altern.o. 0 . ital. cap. Ou,
port. Ou , autrement : Ou l'un ou Poutre.
Ëty. du lat. aut, par la snppreseion du
t et la prononciation de au en a on en ou,
OU , inteij. V. Oua et Ouai.
OU • Qui dans le vieox langage se pro-
nonçait oou , signifiait quelquefois caof.
V. Vou,
OjD-ov, (ou-ou); ooae«. Hoée, crispoossés
par mdignation pour huer quelqu'un.
OUA
OUA, s. f. (ôue): mvm, Pierrée , petit
conduit, dans la terre, pour faire écouler les
eaux. Gare.
OUA ! on,
OUAI I (ouâ, ouàï). Interjection qui mar-
que la surprise et l'aversion , le déplaisir et
la douleur.
Èly. du lat. ohe^ m. s.
OUALHAS, s. f. pi. (ouailles); ovaias.
Ouailles; au propre , brebis, mais on ne le
dit qu'au figuré, en parlant des Chrétiens,
par rapport a leur pasteur, k leur évèque.
Éty. de ovis, ovieula, dlm. brebis.
OUARDI, Gare. Orge. V. Hordi.
OUAS,d. du Var. V. Ouei.
OUASIS, 8. f. (ouasis). Découverte de
verdure, au milieu des sables de la Lybie,
et par analogie, verdure qu'on découvre par
intervalle , dans la Cran déserte, près d'Ar-
les, Gare.
OUATA, s. f. (ooéfe). Nom qu'on donne ,
k Montpellier, selon M. Gooan , k l'apocln.
gobe-mouche , Apocynum androsemifo^
lium, Lin. plante de la fam. des Apodnées,
originaire de la Virginie.
Ety. Les capsules Je la grame contiennent
une matière cotonneuse, d'où le nom de
ouata,
OUATA, s. f. (ouate) ; ovAfo , s. m. Gare.
Ouate, coton fin et soyeux qu'on place en-
tre eux d^étoffes.
OUATAR, V. a. (oua(à). Ouater, garnir
de ouate.
OUATZ , Enroué.
Totx autels paie que es mudats,
Si trop criaa sembla oiiolr.
OUB
OUB , OB , oon , radical dérivé du latin ,
o&,o&«, devant, contre, vis-à-vis, pour,
k obéir.
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754
ODB
De ob ou ob$ 9 par le changement de o en
im^ imb ou oub$; d'où : 0ubê4ael€f Oub-
tiorf , Dei-obed-ieni.
De obedirtj obêHo^ obéir, fonaédeod,
et de audin y écouter devant on en face ,
pour mieui entendre et ensuite pour nieui
eiécuter, obéir, se sont formés : Oub-
ediença , Oii&eir , Da-aubeir , Oub-eistent,
Des-tmMêsefU y 0ube4iêinçayDii'0ubeii-
sença , Aubêd^r , Obediem-a , Obedire ,
ObesimU'a, Ob$ti-mitU , 06ex-tr , Ob-Uty
Ob^U.
OUBËDIENÇA , S. f. ( oubediéince ) ;
llbbidUtua on ObbiéUnxay ital. Obédience .
ordre ou congé que donne un sépérieur a
un religieni ou à une religieuse • pour pas-
ser d'un couvent dans on autre : soumission ,
déférence.
fity. do lat. obêdienUa. V. Oii( , R.
Pendant le schisme d'Avignon , le terri-
toire dans lequel chacun des deui papes était
regardé comme Intimement élu , portait
aussi le nom d'obédience.
OUBEIR y V. n. (oubeir) : oMtui , *«••-
mm, Obbedire , Obedire et Ubbidire , ital.
Obedeeer , esp. port. Obéir y cat. Obéir , être
soumis , agir selon l'ordre qu'on reçoit ;
suivre les conseils ; être sujet d'un Etat , être
soos l'empire d'un prince; céder , plier sans
se casser.
Êty. du lat. obedire y m. s. V. Oui , R.
OOBEI88ÉNÇA , S. f. ( oubeisséince ) ;
066edteiixa et Ubbidiensay ital. Obedieneia,
esp. port. cat. Obéissance , action d'obéir
ou de celui qui obéit; soumission d'esprit;
disposition , habitude d'obéir.
Ely. du lat. obedienliay m. s. V. Oub , R.
OUBBI88ENT, ENTA, a^j. (oubeis-
séin , einte). Obéissant, qui obéit, (|ui a beau-
coup de soumission ; souple , maniable.
Ëty. du lat. obedieniie , gén. de obediensy
m. B^_y.Ouby R.
OUBELISQUE , S. m. ( oubelisqué ) ;
evBBusco. O&e/ùeo, ital. esp. port. Obelisky
ail. Obélisque , espèce de pyramide étroite et
Jon^e faite d'une seule pierre , élevée pour
servir de monument public.
Etv. du grec d^sX(cxo< (obéliskos), dérivé
de 66tkhç ( obelos ) , une broche , parce que
l'obélisque a quelque rapport avec la broche
dont les prêtres payens se servaient dans
leurs sacrifices.
On ne connaît point l'ori^ne des obélls*
<(ues. Le plus ancien dont il soit fait men-
tion dans l'histoire est celui que Ramassés
fit élever en Egypte , 2455 ans , avant J.-C
et que Constance fit depuis transporter b
Rome.
Selon Pline, liv. XXXVI, chap. 18, le
premier obélisque aurait été élevé b Hélio-
polis , ville du soleil , par Maprès , roi
d'Egypte.
OUBEN, conj. (oubètn). Ou bien. V. Ou,
OOBERAR 8' , v. r. (s'oubérâ). S'obé-
rer, s'endetter. V. Bndetmlarê\
Éty. du lat. oberatus , composé de ob et
deœraiuM , fait de cet, œriê, airain, mon-
naie , sous-entendu alienum , d'autrui.
OUBERAT. ADAy adj. et p. (ouberà ,
àde). Obéré, ée, chargé de dettes.
Éty. du lat. o6«ralM«| formé de obrutue ,
013B
accablé, et de «s, mriSf argent. Obrftku ,
mre , sous-entendu alieno.
OUBJECT , s. m. ( OUl^é) ; osm, ova-
MT, ovjn. OggeU0 , ital. ObJetOy esp. 06-
JectOy port. Objet, tout ce qui frappe les
sens, les facultés de l'âme; tout ce qui est
considéré comme la cause , le sujet , le mo-
tif d'un sentiment, d'une action; matière
d'un art , d'une science ; ixit , fin qu'on se
propose; au plur. choses.
Éty. du lat. objeeium , fait de jaedi» ôb ,
sous-entendu oeuloê , jeté , mis sous les yeos.
V. Jeei, R.
OUBJEGTAR , v. a. (oobjectà) ; ObbiH-
tare y ital. Objetar^ esp. Objecter, montrer
le faux d'un raisonnement par la raison con-
traire qu'on y oppose : faire une objection.
Ety. du lat. objeetare, fiait de êbjieerey
jeter au-devant. V. Jecty R.
OUBJECTAT, ADA, adj. (oubjectà,
àde). Objecté, ée.V.Jecl, R.
OUBJECTION , s. f. (oubjecUe-n) ; 06-
biesimuy ital. Obieceiony esp. Objeeçâo,
port. Objection , difficulté qu'on oppose à
une proposition.
Éty. du lat. o6/eciûmt#, gén. de oè^cfto ,
m. s. V.«/ecl,R.
OUBiJkDA, V. (Mada et Blada.
OUBLATION, s. f. (oublalle-n); ««r-
nuTOA. OMostsiie, ital. Obladon y esp.
Obla^o y port. Oblation , action d'oflrir ; en
terme de religion, les dons mêmes et les
choses offertes ; partie de la messe qui suit
immédiatement le credo.
Éty. du lat. odlaltonû, gén. de odloito ,
m.s. V. J:oI,R. 3.
OUBU , V. Oublid.
OUBUAIRE. s. m. (oubliâîré}. Ou-
blieur, marchand d'oubliés.
Ëly. de oiMi et de aire. V. OubM , R.
OUBLICAMENT, adv. ( oublicaméin ) ;
OUB
1 OUBLDAR , V. a. (éublidé) ;
Ohlifuamente , ital. esp. port. Obliquement,
de biais ; d'une manière frauduleuse.
Ëty. de oMiea et demsia^ d'une manière
oblique.
OUBLID y aoav, radical dérivé du latin
Mi^o y oblivioniêy oubli , action d'effacer ,
de faire disparaître en lissant , en aplanissant
tout autour , formé de ob , autour , et Ito ,
polir , rendre uni , d'où : obHviei , oblUue
fttui, oublier.
De oblUuê , par apoc. obUt : Bnir-obUd*
ar y OubHt , et par le changement de o en ou
et de I en d, ou6(td ; d'où : OMiy Oubli-
aire^ Oublid , Oublid-airey Oublid-ar y
Oublid-at , Ae-êoublid-ar y Dee-oublidar,
OUBUD , s. m. (oubli). V. Ott6(tf.
OUBLID , «. m. ooBu , ooBUT. Oblea •
esp. ObreOy port. Oublie, sorte de pikisserie
faite avec de la farine , des œufis et du sucre.
Éty. Par corr. de oblatay sous-entendu
res y chose offsrte.
OUBUDAIRE , adj. (oublidÀIré) ; OM-
dadizo, esp. Oublieux, euse, qui oublie
aisément , qui fait oublier.
Éty. du lat. Mivioeuiy m. s. V. Oublid y
Rad.
DavatU que de paeear foublidaire volai.
P. Paul.
Avant que de passer le fleuve df j'oubli.
IDAB, rAMAm DS TBtTA . OV-
u Oôliare, iUl. OMdar ,
Xport. OMtdar , cat. Oublier, perdre la
dre, le souvenir d'une chose ; négliger^
omettre.
Ëty. du ?at. oblitieei , m. s. ou de ouhU et
de ar ; le d est euphonique; ou de o&lîlerars,
Rayn. V. Oublid , R.
OOBUDAR S' , V. r. S'oublier , sortir
de la mémoire, se méconnaftre, manquer à
son devoir , aux convenances , négliger ses
intérêts.
OUBLIDAT, ADA , ad!j. et p. (oubKdà
àde) ; V. Oic6/tdar pour les syn. Oukilié , ée,
dont on a perdu le souvenir.
Éty. du lat. oblitum , m. s. V. OMià , R.
OUBLIOAT, s. m. (oubligÂ), dl. Obli-
gation, acte.
Éty. du lat. oUigaHo. V. Leg , R.
Uno dewuindo e$ UmeUmr niiKa,
S^oun «'ta oubligat owcedtito.
Le Sage.
OUBLMkATIOlV, S. f. (oubligatk-n);;
oovuioAnon. ObUgaxioM ^ ital. 06ltyaciaii,
esp. ObligaçàOy port. Obligation, engage-
ment qui lie, qui impose le devoir , qui naît
des services reçus.
Ëty. du lat. oôtt^oKstitr, gén-. de obUga^
fto. V. Leg y R.
OramaATIOlV, s. r. nun, et împr.
ovauoATuni. Obligation, billet, acte par le-
quel on s'oblige. V. X«^, R.
OOBLIQEANT, ANTA , ad>. (oublidjàn,
ente): Odlt^aiile,iUl.esp. Obligeant, ante.
officieux , qui aime à obliger, à faire plaisir,
à rendre serviee.
Éty. de ott6ll^sar et de anU V. Ligy R.
OVBUOEAll, V. s. (ooblidjé) ; oovmi-
WAM, Miiims tsavici. PreHar eervigio, ilal.
ObHgaryesp.Obrigary port. Obliger, ren*
dre service k quelqu'un, lui être utile.
Ëty. du lat. obligure, fait de ob et de H-
gare , lier à soi. V. Lig , R.
OUBUGEAR, V. a. PoracA», sasAMAB.
Oblt^are, ilal. 06%ar,esp. Obrigary port.
Obliger, lier par un acte; imposer l'obliga-
tion, forcer; porter, engager. V. Lig ^
Rad.
OUBUGEAR S' , v. r. »'ooiibu«bam.
S'obliger, prendre l'obligation de servir
de caution à quelqu'un , s'obliger pour lui.
Oubligear souê bensy obliger ses biens,
obligare bona $ua , lat*
OUBiaOEAT, ADA, adjr et p. (oubli-
jâ , àde ) ; twat. Obligé, ée.
Éty. du lat. obUgatue, V. Lig , R.
OUBLIQUE, ICA, adj. ObliquOy ital.
esp. port. cat. Oblique, qui s'écarte de la
direction droite ou perpendiculaire.
Éty. du lat. obliquue, casobtique, t. do
gram.
OUBLIQOITAT, s. f. (oubliquitâ); ObJU
quUÎL y ital. 06itgutdad . esp. Obliquidade ,
port Obliquité, quantité, dont une ligne on
une surface est oblique à une autre Ugne oa
k une autre surface.
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OUB
Éiy. do Ut Mi^^tUaHê, gfo. de ohUfui-
las, m. 8.
OUBUT, 6. m. (oubli); ooauD,oooauB,
iUl. Olvidôfèsp. OblU, cat. Oubli, acUoD
de laisser sortir one chose de sa mémoire.
Êty. do lat. oblUuê^ qui a oublié. Voj.
Oii6Ild,R.
OlipU>im , y. HoMaun.
OOBIIAIIOUR. s. m. vl. Un. Atelier,
laboratoire, boutique.
OUBRAGEAS, V. Odra^eai.
OUBRAOBOON , Y. Obragewm.
OUBRAOI , V. Obragi.
OUBRAN, V. Obran.
OUBRAT, ADA, a^j. et p. (oubri , éde),
dg. Opéré , ée. V. Ouper, ft. '
IHguoê éhreitian ùun se$ oubrada.
JbiUo ia redmliomn sagrado.
D*Â8tros.
OIIBRER , d. béam. et
OUBRIBR, V. Obvier.
PUBRIR, dg. V. Durbir.
OUBSqSNE, ENA, adj. (oubscèue, eue);
■VBCBVT, tAu. Oseeno, liai. Obiceno, ital.
esp. Obscène, sale, immonde, ordurîe^^
contraire à la pude.ur.
Étj. dp lat. ob$cenu$, m* s,
OUB8CENITAT, 8. f. (oubscenilà) ; 0#-
tenUà, ital. Obsunidad, esp, Oseeniaadt ,
port. Obscénité , parole , image , action sale,
immonde, orduriere.
Éty. du lat. obiceniUUis, gén. de obictnU
iat , dérivé de ob et de eœnum , bourbier.
OUB8GUR, URA, adJ. (ouscûr, ûre) ;
■tCIMI, BSCOBA , BieOBASA, BtCVBAlAIIA. OsCU'
TOy ital. ObicuTO , esp. Eteuro , port. Obs-
cur, ure, qui n'est pas éclairé, qol est
sombre.
Éty. du lat. obicnruâ , m. s. V. Eieur, R.
CKIBSCDRAIIBFIT , adv. ( oubscura-
mein); OscuramenU, ital. Obêcuramente ,
esp. Eseuramente ^j^fi. Obscurément, avec
obscurité. V. Eteur, R.
Ëty. du lat. obseurè et de ment,
OUB8CURCIR , y. a. (oubscorcir) ; «m-
Diui tominc , BtcoMni. 0#ei<rare , ital. Obi-
emreceTy esp. Eeeureeer, port. Obscurcir,
faire perdre à un objet sa lumière et spn
éclat; ternir Féclat de....
Éty. du lat. obicurare, jn, s. V. ^seur,
Rad.
OimscURiCUSAlIBIfT, s. m. (oubs-
curcissamein) ; OseuramentOy ital. Obscu-
recimiento , esp. Eseuridào , port. Obscur-
cissement , affaiblissement de lumière.
OUBSCURCrr, m a, adj. et p. (oubs-
curci , ide). Obscurci , ie.
Ety. du lat. obêeuratue , ip. s. V. fscur ,
Rjfd.
OUB8GURITAT , 8. f. (ouscurità) , pr.
mod. BscinuuoiiA , Btcim , mcvbitat , vscvas-
•niA, tovimiMiA. Ofcurifà,' ital. Obscuridad,
esp. Eseuridào , port. Obscurité, ténèbres;
la privation dé la lumière.
Éty. du lat. obieuritatii, gén. de obteu-
ritaê. V.Eseury R.
OUB8ERVANÇA, s. f. (oubservànce) ;
oovmTAiiçA. Obeervanxa , ital. Observan-
eia , esp. port. cat. Observance, observation
OUB
perpétoeHe de la même r^le; coorent des
Observantins ; cootume.
Ëty. du lat. observantia, m. s. V. SerVy
Rad.
0UB8BRVANTIN , 8. m. (oubserrantln);
oovummwMmm , •■mviumii , «AmvAimii. Obser-
vantin , religieux de l'observance de Saint-
François. V. 5err,R.
OÛBSBRVAR , V. a. foubsenrà) ; oomn*
▼AA. Ouervare^ ital. 06iervor, esp. port,
cat. Observer, accomplir, suivre une règle ;
porter toute son attention ?ers un objet pour
en découvrir la nature, les qualités, les rap-
ports, etc.; remarquer.
fity. du lat. obiervare, fait de eervare o6,
sous-entendu oeuloê , considérer devant les
yeux.
Vouê oubservi qu'aquol es pas verai , Tr,
je vous fois observer que cel^ n'est pas vrai.
V. SetVj R,
ODBSERVAR 8', ▼. r. S'observer, être
réservé, circonspect dans ses actions , dans
ses paroles.
OUB8BRVAT, ADA, adj. et p. (oub-
servà, àde) ; oçvinTAT. Observé, ée,
Éty. du lat. obserf9at%u, m. 8. V. Serv , R.
QOPSERVATION , s. f. (oubservatie-n);
oootBKTAnon, ovuuwMWMrtMm. Osservaxione y
ital. Observaeion , esp. Observaçâo , port.
Observation, action d'observer, d'accomplir ;
remarque.
Ëty. du lat. abservationis, gén. de obier-
vaiiô.y.Serv, R.
OUB8BRYATOIRO , S. m. (oubserva-
tôire); ouBiwrATOM , ouanavA-rovABO. Os»
servatoriOy ital. Observatoire, édifice destiné
aux observations astronomiques.
Éty. du lat. observar^, m. s. Y. Serv, R.
Le plus ancien observatoire connu, d'après
l'histoire . est celui que Hoang-Ti , empe-
reur de la Chine , fit construire 2611 ans
avant J.-G. pour réformer le calendrier.
En 1552, Guillaume II, et Lapdgrave de
Hesse , en firent bâtir un qu'ils enrichirent
d'un grand nombre d'instruments.
ODBSERVATOUR , S. m, (oubserva-
tôqr) ; pomtmMWArovm. Qtstrvatorey ital.
Observador y esp. port. cat. Observateur,
celui qui observe une loi , une règle ; celui
qui observe ou étudie les phénomènes de la
nature.
Éty. do lat. o6«efvalor, m. s. Y. Serv, R.
OUB8TACIJ5 , Sp m. (oubstàclé^ ; ovsta-
eu, BMVAcmn, vanm. Oslacolo , ital. Obsta»
culo , esp. port. Obstacle , ce qui empêche
une diose ou upe personne d'agir, d'avancer,
de faire des progrès, de parvenir au but.
Ëty. du lat. obstaeulum , fait de obslare ,
s'opposer, ottere o6, être devant. Y. Esly R.
OUB0TRUAR, Y. Engavassar et Slr^y
Rad.
OUB8TRUGTION8, 8. f. pi. (oqstru-
tie-ns) ; ovuwrmocwtMMê. Obstructions, em-
barras dans la circulation des fluides ani-
maux, et particulièrement dans les fluides
lymphatiques, qui donnent lieu à des engor-
gements.
Êty. du lat. obstrucHOy m. s. Y. Slru, R.
OUBTENIR, V. a. (oubtenir); atbh,
ooomnm. OUenere, ital. Obtener, esp. Obter,
port Obtenir, parvenir à se faire accorder ce
qu'on soRicite, ce qu'on désire.
OUB
755
Éty. du lat. Mkme , fait de o6 » devant,
et de lenere , tenir, tenir devant i avoir en aa
possession. Y. Ten, R.
OUBDtA, 8. f. oobûse). Obos, petite
bombe sans anses , sans cnlot , que l'on tire
avec les obosiers et par ricochets.
Ëty. de l'ail. àaiiHCf , obosier , oo selon
Roquefort, du lat. obtusuSy sans angles.
Dérivé : Oulmsiery v.c. m.
OUBUSIER, 8. m. (oobusié); Ûbisxo,
ital. Obusier, sorte de mortier, monté sur on
affdt à roues, pour lancer de petites bombes.
Ëty. de oubusa et de la term. mult. ter,
ou de l'ail. hatibiU.
L'obus et l'obusier furent inventés par les
Anglais.
Ce n'est qu'en 1749 <^ue la France a fait
fondre , à Douay, le premier obusier.
OUBVIAR , y. n. (oubviâ) ; rBSTBiini ,
■■PACHAS. OvnarSf ital. Obtiar , esp. port,
cat Obvier, prendre les précautions, les
mesures nécessaires pour prévenir , pour
empêcher un mal, un accident fâcheux.
Ety. du lat. obviare , fait de ob , devant ,
de vta, chemin, et de Tact, ar, aller au-devant,
prévenir. V. Fta, R.
OUG
OUGGA8I01V , s. f. (oucasie-n) ; oocoa-
êïïKM, ocGAMpv. Oceasione, ital. Ocasiony esp.
Oeeasiâo, port. Occasion, conjecture favora-
ble, circonstance.
Éty. du lat. oceasio , formé de ob easus.
Y. Cady R.
OuceasioHy se prend quelquefois pour fre-
«oiin : Auriax pas oueeasion d*un beou ea-
peou? Trad. n'auriez-vous pas besoin d'un,
etc., les colporteurs disent, n'auriei-vous pas
occasion? cette expression est un anglicis-
me, parce qu'en anglais occmon, signifie
besoin.
OUCGAfllOUNAR , v. a. (oucasiounâ) ;
SfTBS-v'sHCAOTA, OpVCAIlOVIlAB. OCCattOfia-
re, ital. Ocasionary esp. port. Occasionner,
donner occasion, donner lieu à..., être cause
de...
Éty. d^ Ottccaitonetde ar, Y. Cady R.
OUCCA8IOUNAT , JJ>A, adj. et part,
Occasionné, ée. Y. Cad, R.
ODÇGOPAR, et
OUGGUPÀTION, et composés. Y. Oceu-
par et Occupation,
ODGGURRENÇA, 8. f. (oucurrèince);
ovccoranci, «Mcoirra*. Occorrenxa y it^l.
Oeurreneia, esp. port. Occurrence, rencon-
tre, événement fortuit. Y. Af «courre.
Ety. du lat. oceûrrere, fait de o6, devant ,
et de ctirrere, courir, survenir. V. tourry R.
OUGpAN, Y. Océan.
OOGTOBRE, Y. Octobre.
OUGUI«ARI,et
OUGULI8TO, Y. OirulaHetOeuItffo.
OUGUN, Alt. de iMctin, V. c. m.
DUO
OUD..., Y. k Od... , les mots qui man-
quent à Oud...
OUB
OUE , inleij- pour appeler (ouè), dl. Holà!
eh! hem! parle donc, c'est aussi une espèce
de huée. y^^
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75e
ODE
ODE , Poor ow. V. (M, Oe et (Mêa.
OOBGB, et .
OOEH, Pour huée. V. Ou-on,
OUBI, dl. Pour aajoard'hai. V. Hni.
OUEMMm, s. m. d. béain. OEil. V. UêHh
eiOeul^R.
OOEU. 0B-MVW, 8. m. dg. Espèee d'oi-
seau. D'Astros.
OUEILHADA , dg. Pour Hulhada, ▼. c.
m. etOoniyR.
OUBIT , nom de nombre (oo^)» dl. Huit.
y.HuêcheiOeto^R.
O0ELEFIER , AU. de OlitUr, v. c. m.
OUELHA» 8. f. (oùeille), dg. Brebis. V.
Fêda.
OUELHAS, V. OutUoê.
OUELHTO, 8. m. pL d. béarn. Petits
yeux, yeux doux, yeux amoureux. V. i/i»-
Ihounê ei Ocul^li.
OUEUAS, s. f. pi. vl. Brebis, ouailles.
Ëly. du lat. ootcula, dim. de avis» brebis.
OUERAOI» AU. employée par Bonnet.
V. Auragi.
OUERCHA , s. f. (ouértcbe) ; ooaw»a.
En terme de tioucher , croupion du mouton ,
la base delà queue. V. Or$a,
OUEWOJk , s. f. (ouérie). Nom du bon-
henri, à Larche, près de Barcelonnetle. V.
Sangari,
OUERLE , d. m. y. Orh.
OUERRI, s. m. (ouèrri). Sorte d'auge
où l'on dépose les olives, avant de les meUre
dans la mare pour les faire écraser. Gare.
V. HorH.
OUES , Os. V. Ot.
OUESGA, y.Osea.
OUEST, v.n. (ouès) ; OeWe , esp. port.
Ouest. V. Pounentti Couchant.
Ély. du teuton west» m. s.
Fueh Umfret é uwdct ouest
Per hépûaûe sslrobopruL
D'Astros.
OUET , s. m. (ouèi) , dl. Aujourd'hui. V.
Hui.
OUETT, nom de nombre, d. béarn.
Huit. V. Huech et Octo, R.
OUETT AL , nom de nombre ordinaire ,
md. Huitième. V. Oelo, R.
OUETTANTA , nom de nombre , md.
Octante, quatre-vingts. Voy. HuUanta et
Octo, R.
OUF, vovr, Boor, mots inventés pour ex-
primer un son radical que produit l'émission
de l'air poussé par les poumons d'un homme
essoufiQe ou pour désigner un bruit sourd.
C'est une onomatopée.
De ouf: Ouf, et par addition d'un h, houf
ou houff; d'où : Bouf, Doufafhouif Bouffer,
Bouff-oun, Pouf.
M. de Roquefort en fait dériver aussi :
Baff'Ou^ar, Baff-ou-at, Bafr-ar, Buff-et.
OUF, int. (oùQ- Ouf, int.dont on se sert
pour marquer une douleur subite; il sert
aussi à marquer l'étoufiement, l'oppression.
V. Ouf, R.
OUFANOU8 , OUA , adj. (ooufandus,
oue); ooorAsoof, ooorBABovs. Bouflant,
ante,qui tioufle , qui parait gonflé ; on le dit
particulièrement des étofles. Avril. Y . Ov ^ R .
ODF
. .*.. y. par Of..... les BMti qm
manquent à Ouff.....
OUFFE» A, espèce d'adr. (à éuffié). A
suscité, à gogo.
Ety.de l'arabe alboti/l
OUFFERTOIRO, Oftftori, cat. Oftr-
iorio, t8ù. V. Offertoiro.
OÙFFIC, orne, «me, sous-radical pris
du latin ofj^um, devoir, obligation, ce
qu'on est obligé ds faire , fonction , charge ,
oflBce, ministère, emploi, formé de opt/letUM,
ou de oficio, pour egUio, dont le radical est
Fae, V. c. m.
De officium, par apoc. oj|lc; d'où : Offc-i^
Ogie-ier, Offûl^U, Ou/)le-tiia, et par le chan-
gement de prononc. de o en on, ou/)lc; d'où:
Ouffie-i, OugUt-al, OuffietaX-Uai , Ou^
aut, Ougieiamt-a^ Ou^-iar ^ OuffUi-el,
Oufieiela-^i^etU, OuffU-iw, Ouf^-^mê.
De ouffic , par le changement de om en m ,
u/)lc;d'où: Ùgie-i, UlUcialrUr, Uliei-ûl.
OUFFIGI, s. m. (ouffici) ; A«nci,omcM.
Ofiiio et Ugisio, ital. 0/lct, cat. Oficio, esp.
Ofieio, port. OflBce, service, Secours, devoir,
charge , fonctions , prières journalières ;
partie d'un grand repas; cuisine, dépense»
garde-manger.
Éty. du lat. ofUeium , le même , dérivé de
facere, faire, y. Fae, R.
OUFFia, s. m. «met. Ofixioti Ufitio,
ital. 0/ict, cat. 0/ldo,esp. Offieio . port.
Office , prières publiques qui se font dans
l'église ; partie du Bréviaire que doivent dire
ceux qui y sont tenus.
Êty. y. le mot précédent et Fae, R.
L'ordre dans lequel sont distribués les
psaumes, les évangiles et les éplU'es, est
attribué à Saint Jérôme ; les oraisons , les
réponds et les versets sont, dit-on, des papes
Grégoire et Gélase , et Saint Ambroise paisse
pour y avoir ajouté les graduels et les traits.
Dict. des Orig. de 1777, in- 12.
On croit que ce fut Maurice de Sulli ,
évêque de Paris , qui composa , vers l'an
1196. Jes réponds de \ Office des morU, et
Sue l'Eglise de Rome les a pris du Bréviaire
e Paris.
OUFFICIAI., s. m. (oufficiàl); Officiai,
ail. esp. cat. port. OfficiaU et UffiiiaU, ital.
Officiai, juge ecclésiastique.
£tv. du lat. offieialit. V. Fae, R.
OÛFFICIAUTAT , S. f. (oufficialilà) ;
vmciAUTAi. Officialité, juridiction de l'offi-
cial , lieu où l'officiel rendait la justice, y.
Fac , R.
OUFFICIANT, s. m. (oufficiân}. Offi-
ciant, celui qui officie à l'église, y. Fac. R.
OUFFICIANT A, S. f. (oufficiànte). Offi-
ciante , c'est, chex les religieuses, celle qui
officie, y. FttC,R.
OUFFICIAR , V. n. foufficià) ; «mciAS.
UffiMiare et Officiare, ilal. Ojiciar, cat.
Officier, faire l'office divin h l'église ; célébrer
une grand'messe ; oflQcier bien à table , c'est
boire et manger beaucoup.
Ety. de ouffici et de la term. act. ar^ faire
l'office. V. Fac, R.
OUFFICIEI. LA, ad{j. (oufficièl); Oficial,
cat. esp. Oflficiel, déclaré par l'autorité,
publié par le gouvernement; très-certain.
Êty. de ouffiei et de la term. £i, v. c. m.
et Fac^ R.
ODF
OUiVimWiAliBTIT , adv. {odlBclela*
méin). Officiellement , d'une manière offi4
délie.
Éty. de ûuffieiêlU et de la lerm. wmU. \i
Fac,R.
OUFFIGIER, s. m. (oaflkié);«mcBs.
OMciaU et OffitiaU , iul. 0/leî«r, esp.
Officiai, port. Officier, ail. cat. Officier, qui
a un office civil ou militaire . dans ce dernier
cas, on donne ce nom à tous ceux qui por-
tent les épaulettes.
Ëty. de ouffici et de la term. molt. 1er ,
qui remplit un office, y. Pae, R.
On nomme grandi officiera de la eoM-
roniie, ceux qui possèdent les preroièfes di-
gnités do royaume.On en comptait sept, sous
la première race de nos rois, savoir : te maire
du palais , les dues, les comtes, le comte du
palais, le comte de V^ble , le réfkendaire
elle chambrier. Ce nombre ainsi que le»
titres ont infiniment varié depuis.
OUFFIGIOU8 , OU8A , adi . (oufficloùs ,
ôuse); Olfisioso, sa, ital. Officieux , obli-
geant, qui est porté à rendre serrice.
Ëty. de ouffici et de h term. ous , qui est
de sa nature, obligeant ; officioius , lat. Y.
Fac.R.
OUFFBANDA , y. Offromda.
QIOrrBUi,\. Offrir.
OUFFUSCIAE, Y. a. (oofTuscà) ; wkw^wcmm,
ArrotcAs. 0/U#ear, cat. esp. Offusquer, empè;
cher de voir particulièrement en éblouissante
Êty. du lat. offuseare, formé de 06, devant,,
de fuseus, noir, et de la term. act. ar.
OUFFU8GATION , 8. f. (ouflbseatte-n);
oonroosAmmA. Ofuscacià , caL OfuscacUm,
esp. Action d'offusquer,
OUO
OUO. v1. J'entends.
OUGN, ovmcm, oviico , radical pris du lat.
tm^ers, ungo, unctum, oindre, graisser, par-
fumer d'essences, d'où mi^ffiliiM, onguent.
De ungere, par apoc. ung, par la trans-
position de ^ et le changement de m en en ot»
en 0 , ougn , ogn ; d'où : Ogna-ment, OgnM^
mens, Ogn-er,Ougn'er.
De unguentum, par apoc. Oim^iMiil, Per-
unxi'Os.
De «11^, par le changement de 11 en 0^
oing; d'où : Oing, Oingn-er, Onguiment»
De unctum, par apoc. uiicf, parla suppres-
sion de c et changement de « en ot, oint;
d'où: Ointura, Ounct-ion, Onctu-os, One-
tuos'itat, Onh, Ofiàs-msn, Onh-er, Oneh^
Onch-ar, Onch-^l, Onc-hura, Ounch , Ouw-
ch-adura, Ounch-ar, Ounch-at, Ounch-
ura , OunctU'Ous, Ougn-eire , Vougn-er ,
Ouncat, Ounh-er, Ountar, Unirai, Ougn-
er, Voui-gn-ut, Vounch, Vounch-ura.
OUONER, V. a. (oùgné) ; «««€■*». «otas,
ooHBB, ▼oo«Ms«, i.o«ta«, wmcwKmikm. UgncrCf
ital. Ungir, esp. port. Oindre, frotter avec
quelque chose d'onctueux.
Ély. du lat. ungere, m. s. y. Ougn,R.
En provençal, ce mot signifie encore adou-
cir au posiiifcomme au figuré» ce qu'on voit
par le proverbe suivant :
Bonas paraulas ougnoun.
Marridas pougnxmn.
OUONER 8', V. r. S'oindre, se frotter de
quelque chose d'onctueux.
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oogle
0U6
DDONOnN, s. m. (oognteD). Ce ttiot
n'est emplo^fé que dans la phrase suivante :
SemeUre en rang d'augnoun^ se mettre en
rang d'oignon, se plaeer parmi des gens d'uoe
plus grande condition.
Celle façon de parler vient d'Artos de la
Fontaine Solaro, Baron d'Oignon, qoi fai-
sait les fonctions de grand- maître descéré-
moniesy aui Etats de Blois , en 1576 ; c'était
lui qui assignait les places et les rangs de
tous les seigneurs et députés, d'où le prover-
be : Ili'eiî aais au rang d*oignony c'est-
à-dire, dans le rang assigné par Oignon.
Dict. des Orîg. de 1T77, in-8«.
OUONVIRA, s. f. (ougnùlre). Onction,
y. Ounehura.
OUON0T, UDA , adj. et p. (ougnû, ûde).
Ouint, ouinte. V. Ouneh,
OnoUES, s. m. (oûgués). Nom delà ta-
naisie, selon M. Avril, V. Tanarida, et de
l'bièble. V. Saupuden.
OUI
OUI, (6uT). Oui, part, d'affirm. d'accord,
il est vrai, on dit oe, avec les personnes qu'on
tntoie.
OUIA, Oido, cat. V. Ouida.
OUICHA, d. m. V. Ousea.
OUIDA, s. f. (ouide) : oovvia, otoa. Udi-
to, ital. OidOy esp. cat. Ouvido, port. Ouïe ,
le sens par lequel nous percevons les sons,
|a faculté d'ouTr.
Êty. du lat. atidire, entendre. V. Aud, R.
OUIDA, s. f. ooiA, ouiDB, ooB. Amas de
pierres à travers duouel on fait écouler les
eaux qui stagnaient dans un lieu ; ouverture
d'un canal au-dessus de laquelle on entasse
des pierres pour servir de filtre.
Éty. du grec ô/eXdc (ocbelos) , conduit
pierreux.
OUÏRA, ad? . Pour à présent. V. Ara.
ouïra, V. Ouiraêsa.
OUIRAR, V. a. (ouirà), dl. Frapper,
meurtrir, briser les os, et proprement, faire un
outre.
Éty. de outre et de ar, faire une outre ;
après avoir égorgé le bouc ou la chèvre, le
boucher insuffle k tissu cellulaire sous-cutané
et bal à coups de verges le corps de l'animal,
ce qui favorise la séparation de la peau, d'où
l'expression figurée, ouirar ou 6a(re eoumo
un ouire,
OUIRAMA , s. f. (outrasse). Mots inju-
rieux, qui désignent une salope, une femme
prostituée.
Éty. P^r. de (mire.
OUiBEy lerm. qui, ajoutée à des substan-
tifs forme des verbes qui ont la signification
d'oindre, salir, graisser, etc., avec la matière
indiquée par le radical, ainsi : emmerdouirê ,
impaiUmirêf emmomslouire , enfamouire ,
etc., indiquent que la chose dont on parle s'est
salie, ou enduite avec des excréments , de la
pâte, du moût, de la farine, etc.
Êty. Ce mot parait être une syncope du lat.
nngeriy oindre, graisser.
OUIRE , s. m. (outré) ; booc, aonr, bmta,
Otre et Otro,
ital. Odre^ anc. cat. esp. port. Outre, peaiî
de cbètre oo de bouc, en forme de sac dant
laquelle 00 transporte des lipides après en
Otît
avoir lié les omrertares; musette , fig. be*
daine, ventre.
Ety. du lat. nier, «ilrw, iil»'e, à Tabl.
De ce mot est dérivé le français: lowre ,
grande musette, par l'addition de fart, et la
suppression du I.
L'usage des outres était déjà connn du
temps d'Abraham, puisqu'il est dit dans la
Genèse, c. 21, f. 14, que lorsque ce patriar-
che renvoya Agar, il lui mil sur l'épaule une
outre pleine d'eau : SurrexU itaque Abra-
hammam, et tollengpanem, etutrem aquœ
impoeuit teapulœ ejus.
iFaire lou$ outret, dl. faire du désordre
dans une maison.
Jugar as outres, dl. jouer au jeu de pet-
en-gueule.
OUIRE , Un des noms bas Um. de la mu-
sette.
OUJ
OUJOURDUEI, Aller, de Aujourd'hui,
V. c. m.
OUI.
OUL , oi. , radical dérivé du lat. alla, «,
marmite, boule, pot.
De oUa, par apoc. d, et par le change-
ment de o en ou, oui; d'où : Oul-a, Ouhada,
Oul-aya, Oul-etay Oul-ier,
De ou/, par le changement de( en r, les
mêmes mots: Our^a, Our-ada, etc.
Le olla, par simple apoc. el ; d'où : Ol-a,
ûlh-a, OUer.
OULA , s. f. foule) ; nwArA, otniA. 0«fl,
esp. cal. ital. Olha, port. Marmite de fonte,
particulièrement destinée à la cuisson des
aliments, pot à confiture, Jarre.
Éty. du laL oUa, m. s. V. Oui, R.
MfeUre Voula, mettre la marmite sur le feu.
Mountar Voulu, en bas lim.
OULADA, s. f. (oulâde) ; oobada , oduau,
OUBAVA , OmtMtA , WlCMATMDA, IJUC pOtéO OU
plein un pot.
Éty. de oula et de ada. V. Oui,R.
OUIiAIA,nomde femme et nom de lieu
(ouléye); oouai, avlmma, dl. ulaua. Eulalle.
Ëty. de sainte Eulalie.
L'Eglise honore la mémoire de deux sain-
tes de ce nom : l'une est sainte Eulaiie , de
Barcelonne, qui fut martyrisée sous le régne
de Dioclélien; on l'honore le 12 février; l'au-
tre est sainte Eulalie, vierge, martvrisée à
Mérida, en Espagne, vers la mi-décembre
304, l'Eglise célèbre sa fête le 10 décembre.
OULABIA, S.f. (oulàme); omjkmm, ooBA-
MA, ▼OmiAM, TOIOAMA, AQLAliA, rAOMST, PIAT.
Faucille, lame d'acier courbée en demi-cercle,
servant à moissonner; son invention parait
être aussi ancienne que l'usage du fer.
OULATA, s.f. d. de Barcel. V. Oulada
et Oui, R.
Oin«ET, s. m. (oulé) , dl. V. LeL
OUUBTA , s. f. (ouléte) : ovmnA. Dim.
de oula, petite marmite. V. Oui, R.
OULETA, s. f. (ouléte), dl. Boisseau d'ai-
sance. Sauv. V. Oui, R.
OULHA, S. f. (ouille) , d. béam. Oveja,
esp. Ovelha, port. Brebis. V. Feda.
Élj. de ovis, brebis, on a fait mfiUuê, de
brebis, d'où par apoc. pviU et oulha.
ODE
757
OUUBEAOB, dg. V. UUiagi.
OULHAR, dg. V. Ulliar.
OULHAU, s. m. (ouillàon), d. béam. Es-
pèce de filet pour la chasse.
OULI... V.à 011..., les mots qui man^
quent èOuli...
Om^IERA, s.f. dl. Ouera, caL Ot^ra et
Huevera, esp. Ovajo, ital. Ovaire, organe dei
animaux ovipares, et particulièrement des
oiseaux, où se forment et se développe&t les
QMlfs.
Ety. Ouliera est une altératieo de l'imi*
site mnliera. V. Uou,
OULIERA, Pour espace de terre entre
deux allées de vigne. V. Oriera et Or, R.
OUUOU, s. m. (ouliôu). Nom de l'oK'*
vier, en Languedoc. V. OulMer et OH, R.
OUUVA, et
OUUVIER, V. OItvaet Olivier.
OULUO, s. f. (ouille), el mieux ooumi
Nom delà brebis» dans le Bas-Limousin. V;
Feda.
Éty. du lat. om#. brebis, ovilie, de brebis.
Gardar lae ouUiai, garder les brebis.
OULTRE. adv. (éullré) , dl. Offre, ital.
Outre, au-delà, et subst. Anar à Vautre^
aller de l'autre côté de la rivière.
Ëty. du lat ultra, m. a.
OUK
OUM, dL Pour orme. Y. Ourme,
OUMBR , vuum, radical pris du lat . umbra,
ombre, ombrage, et qu'on fait venir du grée
S^poç ^ombros), pluie, parce que lesnuagcf
obscurcissent le soleil et font ombre.
De umbra, par apoc. et changement de n
en ou, oumbr; d'où : Ottm6r-a, Oumbr-ae,
Oumbr-agi, Oumbrage-oue, Oumbr -agear,
Oumbr-ar, Oumbr -en, Oumbr-eta, Oumbr-
ina, Soul'Oumbr-ada, Souloumbrar. Saut-
oumbr-ier , AZ'Oumbr-ar ^ En-oumbr-ar ^
En-umbrar, Soul-oubrouê, S'oumbr-e, Ax-
ombr-al, Oumpr-a, Oumpr-eta, Ombr-a,
Ombr-aill, Ombrai, Ombr-ejar, Ombr-elh,
Ombr-ieira, Ombr-ier, Ombr-iu, Ax-ombr-
ar,Unibr'a, Umbral, Umbr-eta, C/mèr-
ina,Vmhr'iu, A-ombr-ar.
OUHRRA, Poisson. V. Hombra.
OUMBRA , s. f. (éumhre) ; LoumBiiiA.
Umbra, anc. esp. Ombra, ital. cat. Sombra^
esp. mod. port. Ombre, obscurité que cause
un corps opaque en interceptant les rayons
de la lumière ; on le dit particulièrement des
lieux qui ne sont pas exposés au soleil an
moment où Ton en parle, fantème, apparence.
Éty. du rat. umbra, m. s. V. Oumbr, R.
Fdtre oum6ra , donner de l'ombrage, et
fig. faire ombrage.
Aver paourdeeoun oum^ra, avoir peur de
son ombre, être extrêmement peureux.
OUMBRAS.s. f. pi. (ôumbres). Ombres,
le simulacre des corps dans la théologie
payenne : les morts, les mânes. V. Ouiiiùr,R.
OUMRREN, dl. Pour ombragé. V. Ouw^
hroui el Ownbr, R.
OUMRRBTA, S. f. (oambréte). Dim. de
oumbra, terme poèt. pour désigner Tombre.
V. Oumbr, R.
OUMBRINA, s. f. (oambrtoe). Ombre
d'une personne ou d'une chose qui se ment,
selon Garein.
Éty. Dim. de ommbrà. V. Oumbr, R.^T^
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758
OUM
■Va tonAf
aov«MrA. Nom de l'ombre barbue, ifmbrina
harbala, Dict. Se Nat. Sciœna eirrhosa,
Lio. Perea umbra , Lac. poisaon de l'ordre
dea Holobrancbea et de la fam. des Acantbo-
pomea ( h opercolea épineux ) , caraclérisée
par la micboire aopérieure qui est plus lon-
gue, et par un barbillon unique à l'inférieure.
Cette espèce est l'ombre des anciens dont
ils estimaient particulièrement la (èle, et de
la sciène ombre, Seiana umbra^ Lin. qu'on
nomme eouorp, h Nisse, poisson de la même
fam. que le précédent, qui est Tarie de noir et
dont les nageoires ventrales sont très-enliè-
res.
OUME, 8. m. (6umé). Alt. denIiiiM. V.
Oiirm<.
ODMBCK), s. m. (ouméçue). L'Émérillon,
oiseau de proie, et fig. éveillé, alerte comme
unémérillon. Avril. V, Mo^M$eê'd€i^^pichaê.
OtnÊELBTA , s. f. (ouDieléte) ; mmmmwa.
Omelette , œufs batips, seuls ou mêlés avec
des berk)es, des truffes, etc., et cuits dans la
poêle, avec du beurre, de l'buile, de la grais-
se, etc.
OOMBLIA, y.Houmlia.
ODMBIIAS, V. Ourmeroê.
OnMl88ION,s.f. (oumissie-n) ; oomt-
sna. Omiêixà, cat. Ommiaione , ital. Omtt-
sioti, esp. OmUiâo , port. Omission, man-
quement de celuf qui omet; chose omise,
pédié d'omission.
" " '" de OumouinOy v. c. m.
Alt.
OUMORNA,
et OttMoim, R.
OUMOOERNA
«lomi, R.
oraouiNA» 8
V. Oumouina et Qu-
f. (ooum^uine) ; ooo-
mohamia, ooiiMOoui4, ouMOtmaHi
OOaOMIA, AUIOIIIA, AMOOBMIA
JLtmoftna, ital. Ltmotna, esp. Esmola, port.
Aumône, ce qu'on donne aux pauvres par
charité.
Éljr. du lai. eleemosynay m. s. V. Ouwumn,
Rad.
Anar àVoumouina, Trad. demander l'au-
mône, mendier et non aller è l'aumône.
Es una onmoiittia qWague perdui, c'est
pain béni, il le mérite.
(himauina flouriday aumône qu'un pau-
vre partage avec un autre.
OUMOUNf ovMovni, AUMapi , radical pris
du lat. eUemosyna^ aumône, dérivé du grec
UeiîjA09ÔvT)(éléèmo^nè), miséricorde, com-
passion ; d'où : Elmosyna , Eltmayna, Oii-
moyna, Oumoum^ Omnoum-a, Ouinam-a,
QniNOuem-a, Qiimotin-ier, Oumow^ious.
De aumaun , par le changement de ou en
au ou en al: i4i»iiioiitfi-a, Aumoun-ier, Au-
moun-iouêy Almon-ariaf Alwwm^a, Almom-
ar, Almom-iery Almoin-a^ Almo$n-era.
ODIIOIINIBR, S. m. (ooumounié); oo-
Moumn. Aumônier, prêtre attaché h un prin-
ce, à un régiment, à un vaisseau, pour dis-
tribuer les aumônes, dire la messe, etc.
Éty. de a%ÊWumina a de la term. mult. ier.
V. Ouwumn, R.
On croit que ce fut sous Louis VII, que
Toflflce d'aumônier fut nremièrement créé en
la cour. Dès l'amée 743 , il y avait déjè des
prêtres qui suivaient les armées en campagne
et qui rempUssaient l'oflke d'aumôniers.
OUM
OUMOumoili, OimA, adj. (ooomon-
niéus, oôuse). Aumônier, ière, qui fait aou-
vent l'aumône, qui est très-chanUble.
Ety. de Oumouina^ v. c. m. et de la term.
oui. V. Oumoini, R.
De tout home ouwumnioui Dim u lùu
îretourier. Prov.
ODHPiiA, s. f. d. béam. Ombre. Voy.
Oumbra et Oumkr, R.
OUMPRETA, s. f. md. Offlbrette. Voy.
OumbrelatiOumbryR.
OUN. OUNA , désinence qui sert h la
composition d'un très-grand nombre de
mots, et qui pourrait bien être prise du grec
otov (dion) , dont la signiOcation est analo-
gue k petUy fiU, U$a. etc. de Ipc^ùc
(ichthus), poisson, lyôuitov (ichthudion) ;
petit poisson ; de olxia (oikia), maison ,
olx{$iov (oikidion) , petite maison; ou peut-
être de «on, qui, dans les langues du Nord,
tiignifie garçon, petit. Voy. 5oun, R. Cest
peut-être à cause de ceUe analogie qu'on a
dit Cat'Oun, le petit du chat, Aigl-oun, celui
de l'iûgle , ilm-otm , celui de l'ânesse, Rat-
ouna , le petit du rat ou petit rat , Porch-ouMy
le petit du porc ou petit porc ; et ensuite figu-
rément : Cord-onn, petite corde. Lard"
ONU, morceau de lard, Fourd^oun, bec
d'une fourche, d'une fourchette, Caban-
oun, petite cabane, Peluehroun, Momti"
oun , Tard-oun, etc.
Ne serait-ce pas, comme le fait observer
Botel, par analogie à l'étymologie grecque ,
qu'en ajoutant la désinence on à un nom de
lieu , on forme celui des habitanu? comme
de Saxa , Saxon \ de Bourgougna^ Bour-
guignon.
Cette désinence sert de diminutif à des
noms féminins, en conservant la forme mas-
culine, comme de Ionisa, Louts-omi, If arta,
MarUoun , Margarida , MargouHnm ,
Jeana , Jeaneia , Jeanet-oun.
OVNy OUNA • ces terminaispps qui sont
ordinairement diminutive^, deviennent quel-
3uefois augnientatives # etsoqt dérivées alors
u lat. 0, onû , ou de l'ital. oiic; telles soi^t :
^t6er-oiin , grand buveur.
Larr-oun , de latro , onU , grand voleur.
Cart'Oun , de earta, papier , gros papier,
Barb-qun , vieillard à grosse barbe.
Jiam6-oun, grosse jambe , jambon.
Jlfancft-oun, grosse manche.
Sal'Oun , grande salle.
Sauciêê'Ounj grosse saucisse.
Frount-on , tronloo , large front,
l^oi-oiin , grande balle.
OVN , On , cat. est souvent employé pour
oiin/s, où.
S'oun , pour senoun , si vous ne.
Qn'oun, pour que noun , qui ne.
Méchante et maudito eanaiUo
Qu'oun an ni creeemo ni lei.
Le Sage.
iliia6o ; non $abi pas oun.
Bergeyr.
Se lou fer oun Ion garie.
S} le fer ne le guérit.
Peyrote,
OUN
OUW f, dl. (s'ôun), contr. de $$ ntrnn.
Si vous ne.
Jamaiialloealamiêat,
S'oun avei de nauêres pietaî ,
Ni jamai semblablo misero ,
S'oun apaisai voeiro eonlero.
Le Sage.
.. ^Pï'Ç^» *• ^- «wiÇAf. Les noeuds, les ar-r
tiGulabpns des plialange^ des doigts, les pha-
langes mêmes.
JÊly. du lat. uneia , la 4ooQème p^ di|
pied romain; le ponce.
En vl. une des divisions du temps.
Momem en XlIparU pnrfito ;
j^senna parts onsa ee due.
^rev. d'Amor.
0UNÇA, s. f. (ôunce) ; Oncia , ital. Orna,
esp. Onça , port Unea, cat. Once , poids de
huit groig; la seizième [partie de la livre de
Provence et de Paris, et la douzième de la
livre romaine.
Éty. du lat. uneia, douzième partie d'un
tout, et en particqlier, la domâèiiie partie de
Vasj ou livre romaine, dérivé du grec
^V^ld (ougkia), ou o^yt'» (ouggia) , onoe ,
douzièine partie de la livre romaine.
On dit proverbialement : Mi peearia pae
nna onn^a, je ne le sentirai pas dans les
mains.
OUiycp, s. m. (ùntcb) ; omKWNia. Ungi-
miénto, esp. Ugnimento, ital. Oing, onguent;
graisse de porc. Gare. Voy. Onn^nenf et
Ouan, R.
OUNCp, OUNCHA, adj. (ôuntch,
Ôunlche ) ; osbcsat , Toimca ,^ rovtmtn , ona-
TAT , TPOli , TOVM, tnoomfOT. Oîut , olutc, qu'oO
a enduit d'une substance grasse et onctueuse.
V. Otfon,R.
OUNCHADURA, dl. Voy. Onncftnra et
OM^n,R. ^
OUNCHAR, V. a. (ountchà) , dl. Oindre.
V. Ott^f^ et On^n, R.
QUNGHAT . ADA , adj. et part. ( ount-
ch , àde) , di. Oint. V. Ounch et Oii^n, R.
OONGHURA ; s. f. Counchûre) ; ovoit-
■UT , imcBADimA • TOviicmmA , ovmmoMA.
f/fiitone, ital. C/incton esp. Vnctura, port.
Qnction , action d'oindre une partie , de la
graisser ou de la frotter avec un corps hui-
leux ou graisseux ; chose qui sert ï oindre.
Ëty. de ounch et de la term. nra, qui sert
d'onguent. V. Ougn, R.
Ï^ fnangea sounpan eane ounchura ,
ou mangea eane wieeura. Pr.
OUNCHiniAll, Gare. V. Ougner,
OUNCLB, s. m. (ôunclé); Oncle , cat.
Le frère du père ou de la mère.
(f rond-onnele , grand-oncle , le frère du
grand-père ou de la grand'mère.
Éty. du lat. avunculue^ dont on a sup-
1>rimé le radical Av, pour ne conserver que
a désinence unculue.
Dans plusieurs endroits de la montagne,
on donne le titre d'oncle à tous les vieillards,
en signe de vénération.
O0NGTION , s. f (oonctie-n) ; oimcmi.
UntUme^ ital. Uneion, esp. Un^o , port.
Onction, action d'oindre; qualité do dis-
cours qui conduit de Témotion à la pitié.
Éty. du lat. uncHonit , gén. de nncNo, m. s.
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CMJNCnON , 8. f. (oaii8ie-D) ;
Unnone , iUl. Uneid , cat. Unciàny esp.
Unçâo^ porU OoctioD, TacUon d'oindre,
dans radministration de plosieorssacremeDta
de l'Ëgliae ; lorsqu'it a'agit d'une autre onc-
tion» on dit Uncnuraf t. c. m. mouvement
de la grâce ; consolation du Saint-Eaprit ;
choaea, pensées, discours qui conduisent de
rémotion à la piété.
Ëtj. du lat. imcfto» fait de mngere et de
acfto, l'action d*oindre. V. Ougn, R.
Les onctions étaient très-fréquentes chez
les Hélireui. 11 est parlé, dans l'Écriture, de
Ponction des grands-prétres , des prophètes
et des rois. Aaron la reçut sur la tétei; Elie fut
envoyé pour oindre Elisée ; Samuel donna
l'onction à SaQI et à David, et Salomon fut
oint par le grand-prétre Sadoc et par le
prophète Nathan.
Dict. desOrig. de 1777, in-12.
Extrema ounetton, utretM unxione , ex-
trême-onction y sacrement qu'on administre
aux moribonds ; la dernière onction.
OIINCTIIOU0 , OUBA , adj. (ounctuoûs ,
éuse); UfHuoso , ital. esp. Onctueux , euse ;
huileux, doux au loucher ; fig. rempli d'onc-
tion.
Éty. du lat. unctuo$ui , m. s.
OONGTOOU8ITAT, s.f. (ouncluousità);
Ontuoiitày ital. Uniuoêidad, esp. Onctuo-
sité, qualité de ce qui est onctueux.
Éty. du lat. uneêwtUaîU, gén. de une-
îuoiitasy m. s.
OUNDfVmm, rad. pris du lat. un(fa,onde,
dont la racine est uau$ , humide , et dérivé
du grec v^oç ou u$op (hudos ou hudor) , eau;
d'où : AbundaïUia^ abondance.
De unda , par apoc. et changement de u
en ou, ound: d'où : Ounda^ A-fmnd-
ama, A-oud-ant, A-ond-aty Av-ond-ar,
A-vond-exa , Ab-und-ivolment, Ound-ada,
Ound-ar , Ound-at , Ound-ença-ment ,
Ound-etaê , Ab-ound-ança , Ab-aund-anci ,
Ab'Ound-ant, Ab^oundam-ment , Ab-OMnd-
ar, Ab'Ound'ivou, Redend-ar', Ab-ound-
oui, /tt-otitid-ar , /ti-ouiid-at , Est-eund-
egear , In-ound-ation , Aed-otind-ar, Red-
ound-amut Subr-oundar, Onda, Ondi-
ani , Sobr-ùnda-meni, Sobr-cnd-ar , 5o6r-
ond^t, Und-a$, Und-at , i4-itiid- ar, A-on,
A^md-oê , ^-ofid-ar.
OUNDA, s. f. (ôunde): taga. Onda, esp.
ital. port. cat. Onde , l'assemblage d'une ca-
vité et d'une élévation sur la surface de
f eau on tout autre fluide.
Éty. du lat. unda, m. s. dérivé de udu$,
humide, ou àeab eundo. V. Ound, R.
OUNDA, s. f. ML, ■00&. Un bouillon, en
parlant de l'eau qui bout. V. Ound, R.
Virar Vounda , nre , commencera bouil-
lir; donner un bouillon.
Boulhir à groaat <mnda$, bouilfir à gros
bouillons.
OUNDA DB ijk roKTA, dT. V. Soulii.
OUNDADA, s. f. (oundâde) , dl. Une va-
gue de la mer ou d'une rivière débordée.
Êty. de ounda et de oda. Y. Ound ,
Rad.
OUNDAB,v. a. (oodà). Onder, façonner
une étoffe , en forme d'ondes.
Ëty. de aunda et de ar, \. Ound^ R.
OUN
OUNDAT, ADA, adj). (oundà,àde);
Ondûto , ital. Ondeado.esp, port. Onde , ée,
façonné en ondes. V. Ound , R.
OUNDEOEAR, v; n. (oundedjà) ; Onde-
jar , ai. Ondêar , esp. port. Ondeggiare,
ital. Ondoyer. V. Ound , R.
OUNDBNGAMBNT , adv. ( oundenca-
mein), dl. En manière, en guise de flots.
Sauv.
Éty. de aunda et de ment ; le ea estenphon.
V. Ottnd,R.
OUNDETA8 , S. f. pi. (oundéles). Dimi-
nutif d'agrément, de oundas , les ondes légè-
res , agréables. V. Ound, R.
Be$e lou friiadet arriim
Dab lou eriêtal de eae onndetos
Ue mil eiioe per las pradetoê.
D'Astros.
OUPIDOUTAMENT^ 8. m. (oundouîa-
méin). Ondoiement , action d'ondoyer.
GUNDOUTAR, V. a. (oundouià); Ondeg-
giare , ital. Ondear , esp. port. Ondoyer ,
se mouvoir , flotter comme les ondes , verser
l'eau k)aptismale sur la tète d'un enfant.
Éty. du lat. undare , m. s.
OUNDRAR, V. a. (oundrà); omnmiAB,
omwm/kM, Omare, ital. Omar ti Adorwtr,
esp. port. Orner , ajouter à une chose des
accessoires destinés à l'embellir ; parer.
Ëty. du lat. omare, m. s. V. Om, R.
OUNDRAR S', V. r. Se parer de quelque
chose.
OUNDRAT, ADA, adj. et p. (oundrà,
âde) ; orannAT. Paré, orné.
Éty. V. Oni,R.
OUNDRIARet
OUNDRIAT, dL V. Oundrar , Ounêraî
et Om, R.
OUNEROUB , OUIA , adj. (ounerôus ,
ôuse) ; Onerofo, ital. esp. port. Oneros, cat.
Onéreux , euse ; à cliarge , incommode ,
coûteux.
Éty. du lat. oneroiue, m. s.
OUNOAN, (oungàn), dl. et g. Cette an-
née-ci. V. i4ti, R.
OUNOANA88A, S. f. (ounganàsse) , dl.
Augm. de oungan.
OUNGB, V. Ottnxe.
OUNGIBIIE et composés. V. Oanxieme,
OUNGL , oaoï. , radical pris du latin un-
gu(a, dim. de unguiê, ongto, et dérivé du
grec ^vu!; (onux), m. s.
Deun^ufa, par apoc. ungul, parsuppr.
du dernier u, ungl, et par le changement de
tt en ou , oungl : d'où : OungUa, Oungl-ou ,
Oungl'ae$a,Oungl'ada, Oungl-tt, Oungl-
ia, Oungl-oun , En-ongl-ar , Ai-ongl-ar,
Ongl-a, Ungl-a.
OUNGLA, s. f. (ôungle) ; orola. omMiA,
ovcLA. Unghia, Ital. Uiia , esp. Unha, port.
Ungla, cat. Ongle, lames dures et demi-
transparantes qui couvrent le dessus du bout
des doigts et des orteils , chez l'homme et les
singes, et qui forment les griffes de plusieurs
animaux.
Ëty. du lat. ungula, dim. de unguie, m. s.
V. Oungl, l^.
Ongle, est féminin en provençal et mascu-
Bn en français.
OUN 759
Dane un ongle on nomme :
BAOIf E , b p«tl8 qiU «'«nrooM àêm m pU de la pcn.
LUnULE» wtte portkm ••ni-loiuk* et plas UumIm , ^
Umebe à la racioa.
CORPS , l'iiciMliM da fongla qui aa tnwra mut la iMsak
•t l'astr^nitë.
EXTRÈBfaTé. la portkm libra qv'on aat èm» l'Mafa èê
coapar, at q«a laa fiMamaa rynoitaa Uiiiiat croiira ,
Eme leii onglas ee grafigna,
Se giia au eoou etpuU reguigno. •
J. M. Pr.
OUNOIaA-CAVAIilNA OU cbtai
S. f . Nom qu'on donne , à Manosque , à la
feuille du tussilage ordinaire. V. TutsUagi.
OUNOLADA, s. f. (ounglâde). Coup
d'ongle, égratignure , coup de griffe du chat.
Éty. de oungla et de la term. pass. ada.
V. Ottfi^,R.
Onglée, douleur que le froid occasionne
au bout des doigts. Avril.
OUNOIJ5T, s. m. (ounglé). Onglet, en
terme de menuisier, coupe faite diagonale-
ment sous un angle de i5 degrés , pour les
assemblages des cadres ; en terme d'impri*
meur, deux pages que Ton imprime de nou-
veau pour suppléer à deux autres pages déji^
imprimées dans lesquelles il y avait des fautes;
en terme de relieur , bandes de papier que
l'on coud avec les feuilles d'un livre pour y
fixer des estampes, des cartes, etc.
Ëty. de oungla et du dim. el. V. Oungl,
Rad.
OUNOLETA,s. f. (oungléte). Onglette;
échancrure, ayant le contour de l'ongle, que
les couteliers font aux lames des couteaux»
des canifs, etc., pour les ouvrir plus facile-
ment.
OUNOUA, s. m. d. lim. V. Oungla et
Oungl, R.
OUNOIiOUN . s. m. (ounglôun) ; ABnA&.
On le dit en général des griffés des animaux
et des serres des oiseaux.
Êty. de oungla et de Faugm. oun. Voy.
Oungl, R.
Ounglouni d'un eat, d^un lion , griffes.
Ounglouni d'una aigla, crochets.
OUNOI«OUN , s. m. Nom qu'on donne
paraltér. au houblon à Digne. V. Noubloun.
OUNOUB-oiiMiiB , Mots dont Gros s'est
servi pour exprimer les cris d'un enfant an
maillot.
OUNGUENT, s. m. (ounguéin), et impr.
BHomcinr , iiioiinrr, omoovBM , ooiica. Unguent,
cat. Unguento, ital. esp. port. Onguent, médi-
cament externe, d'une consistance moyenne;
entre la pommade et l'emplâtre, ayant géné-
ralement un corps gras pour excipient.
Ëty. du lat . ttn^enliiM , formé de ungere,
oindre. V. Ouyti,R.
On attribue aux Egyptiens Tinvention des
onguents.
Ounguent grie , onguent gris , onguent
mercuriel.
OUNOUR , V. ^onnotir.
OUNSA, V. Ounça,
OUNTA, Ofila,cat. Y. ffounia.
OUNTB, adv. de lieu (ounté);
omi. Ove et Dote, ital. Donde et Adonde,
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760 OUN
esp. A dcniê et Aonde, port. On^ cat. Onie,
anc. esp. port, ital. Où, en quel lieu, en quel
endroit : OunUvas, où vas-tu? Oufilemm,
où sommes nous? Ad<mde estamoi , esp.
Ifoun venez, d'où Tenfz vous? Ount es, oh
est-il? et non où est^e qu'il e$L
Éty. du lat. iiiide , dérivé du grec ^ev
(othen)» m. s.
E$ aquit que voue voli , Tr. c'est |a que
je vous attends > et non c'etl là où Je voue
oUende.
OTBITED', adv. de lieu. Ondeeilkmdey
ital. Doiid« et De dande, esp. port. D*où, de
quel lieu , de quel endroit.
Ëty. V. le mot précédent.
D'où marque proprement le liep ; ainsi
dites: la maison d'où il est sorti, si la maison
est prise au propre, et la maison dont il est
sorti , si maison est employé au figuré, ou
comme synonyme de race, lignée.
OUNZE , nom de nombre indéclinable
(éunzé) ; ovuam, ▼oopob, voo»»»; Undict, ital.
Once, esp. Oiue, port. Onze, dix et un.
Éty. du la), undeeim , m. s.
En français comme en provençal , o dans
énze , est aspiré comme s'il était précédé
d'une h de cette nature , c'est pourquoi Ton
dit : Vers lee pnse heuree , et non vert le
ionse heuree , etc. Les Provençaux repré-
sentent celte aspiration en ajoutant on o à
onze, du moins dans la prononciation , et ils
disent vounxe au lieu de oume,
OUNnEMAMBNT , adv. (ounziema-
méin) ; ^ovmtuMUMmmmr, Onzièmement , en
•niième lien.
Ëly. de ounziema et de ment,
OUNZIEIIE, s. m. Onsé, cat. Oneena,
esp. Oniftio, port. Ondecimo, ital. Le onzi^
me, la onzième partie qu'on écrit en cbi£fres
de la manière suivante 7it
Êty. du lat. widecttNti^, m. s.
OUNZIEIIB , IBMA , adj. numéral
(ounzième, ème); ToimanM , omittunn. Un-
deeimo, ital. Onceno, ésp. Onxeno et Unde^
ciMo, port. Onzième, celui qui vient après
|0 dizième.
Éty. du lat. nndeeimu^, fait de unue et de
dicimut.
pUP
OUPER , orsB , OBB , ooBB , ovm , r«i()îcal
dérifé du latin opiif, operie, ouvrage, travail,
indostrie.
De operû, gén. de opti#, par apoc. oper;
d'où: Ôper-a, Oper-ar, Oper-at, Oper-atr
tr.
De oper, par le changement de o en ou ,
Auper; d'où : Ouper-ary Ouper-at, Ouper-
citon , Oiiper-atour, Cou-ovperar y Cou-
ûuperakmr.
De oper , par la suppr. de e et le change-
ment de p en 6, obr; d'où : Obr^a , Dee-oCr-
c(, Obr-ador, Obr-agi, Obrage-as, Obrage-
•un, Obra-menl, Obr -an, Obr-ama, Obr^
«f . Obr^t , Obr-er, Obr^y, ObrAer, Obr-
ivol , Des-ehr-ai , Obr-alha , et par le chan-
gement de 6 en V ; Ouvr-au , Ouvr-agrier,
Ovr^art Ouvr-ier,
De o6r , par le changement de o en ou ,
oif6r, d'où les mêmes mots que par Obr,
yabr^e.
ODP
ÙOPEBA, X.Operû.
OOPIATO , V. Opiaio.
OUPlLiOEi 0' , V. a. et r. (s'oupilà) ;
wtMjkM 9 , onMjkM S*. OpUar , cat. esp. port.
Opptlars, ital. S'adonner avec passion à
l'usage d'aliments insalubres ou même à des
substances terreuses comme la cendre, le
plâtre , le sel , etc. Les jeunes filles y sont
particulièrement sujettes ; on nomme ma-
iacie cette maladie. V. OupilalUm.
Étv. du lat. oppilare , fermer , boucher ,
formé de o6, devant, et du grecpitod, je
serre. V Pil, R. '
Eêtreoupilaîj être opilé, avoir des obs-
tructions , l'ictère.
En vl. Opiler, obstruer, arrêter,
OUPIIiAT , ADA , adj. et p. (ooupilâ ,
âde) ; oovniAT, oiuat. Passionné , ée. Voy.
Ptl,R.
OUPOLATION , 8. f. (oupilatie*n) : pov-
n&Anoa, oovi&Anw. Opàuctô, Cat Opila-
cton, esp. Opilaçâo, port. OptïastoNe , ital.
Malacie, dépravation du goût qui porte à
désirer des choses extraordinaires et mal-
saines, comme du sel , de la suie , de la cen-
dre, etc.: onremploieaussi pour désigner les
obstructions, la chlorose. V. NoueattiPalae
eouloure,
Ety. du celt. oppiladura., ou du lat
UUiOy eut d'une chose bouchée. V. Ptl,
OUPILHOUN , s. m. (oupilléun). Nom
de lieu, montagne pastorale.
Éty. du lat. opilionie, gén. de optito,
berger, montagne des bergers.
OUPIN, omn, radical dérivé du latin
optnto, opiiitonw, ou de opinari^ opinion ,
opiner, formé de opue, selon Vossius , parce
que l'opinion est un ouvrage de l'esprit.
De <^nart par apoc. optti,et par change-
ment de o en OM, ouptn; d'où: Oiipiti-ar,
Oupiiii-aslrs. Oupintaeir-a , Oupfiitaflra-
rnenl, Ouptni-aslr-ar, Oupîtit-ofi , Ouptni-
atir-etai, Ooupign-ar, Ooupigm-at, Optnto-
eament.
ODPINAR, V. n. (oupinà)t Opinar ,
cat. esp. port. Opinare, ital. Opiner, donner
son opinion.
Êty. du lat. optnare.
OUPINAR , T. n. (oupinâ) ; ooopipa».
Qpinare , ital. Optnar , esp. port. Opiner ,
faire connaître son opinion , son avis • sur
une question proposée.
OUPINAR , V. n. (oupinà) ; oovraïAii.
Opinare, ilal. Optnar, esp. port. Opiner,
dire son avis dans une assemblée sur une
chose mise en délibération.
Ety. du lat. opttiôrt, m. s. ou de ou|)tntoii
et de ur, donner son opinion. V. Ouptn . R.
OUPINIASTRAMENT , adv. roupinias-
traméin) ; oovruiuumA««inr. Opiniâtrement ,
avec opiniâtreté.
Éty. de oupititoiCra et de ment , d'une
manière opiniâtre. V. Oupin, R.
OUPINIA8TRAR8', v.r. (s'oupiniastrâ);
ooomnAtTmAB , s'oostTiwAii. S'opiniâlrer ,
s'obstiner, se montrer opiniâtre.
Ëty. de oupltiiaf (rs et de ar , faire l'opi-
niâtre. V. Oicpiii, R.
0UPINIA8TRB, A8TRA, adj. (oupi-
niàstré, astre); oonFimAtraB, TstrAs», TsmiT,
TB*TA-DS*riiUlBB, AOFIinATBB, PVOIIASTIW, AO-
Op<n<a(tco, port. Opiniâtre, qui est
OCP
exdttsivement attaché à son opinioQ , à sa
pensée, qui la défend à outrance el contre
toute raison.
Éij, de oufinUm et de aeire , mauvaise
opinion , opinion blâmable. V. Oti|ijfi, R.
OUPIlflASTRETAT , 8. f. (oupinias-
trelà^ ; oo«»uhat»»ta , awwwa»!— i^y.
Opiniâtreté , obstination , entêtement* V.
Oupin, R.
ODPmiON, s. f. (oupinle-n); nm,
onupuH y owmov , avm , oooruuoii , nsA.
Optnté, cat. Opttiiofie, ital. Opinton, esp,
^Mtâo, port. Opinion, voix ou vœu défini-
tif que l'on donne pour la déeisim d'une
aflàire qui a été mise en déliliération ; juge*!*
ment qu'on fait avec quelque fondement;
opinion publique , ce que le public peme
généralement sur une chose ; jugement que
l'on porte d'une personne on d'une chose.
Éty. du lal. optftiowtf, gén. de optnto,
m. s. V. Oupin, R.
OUPPOUSANT, ANTA, adj. (ouppou*
sàn , ânte , ou ooupoosân , ànte); ooomov-
•jun. Opposant, ante. céhii ou celle qui
s'oppose à ce qu'une chose se fasse, qui j
met obstacle.
Éty. de otippotuar et de ani , celui qui
s'oppose. V. to», R.
0UPP009AR, T. a. (ooponsà on ooo.
pousé^; oonrooftAB , covmwmfommwMM. Opporre ,
liai. Oponer, esp. Oppor ^ port. Opposer^
mettre une personne ou une chose en oppo.
sition avec une autre: mettre une chose vis-è
vis d'une autre, de manière à faire contraste;'
mettre en comparabon, en parallèle.
Éty. du lat. opponere, fait de o6, devant,
et de pofieré, mettre. V. Poe, R.
OUPPOMAR 8' . V. r. t oorowAS, cm-
TintTAs. S'opposer, roryner une opposition •
se rendre contraire à quelqu'un ou à quelque
chose. V. Poe, R.
ODPPOUSAT , ADA, adj. et p. (oudou-
sè| àde); o9iirv<HitAT,cooimuun. Opposé, ée,
contraire , de différente nature.
Éty. du lat. oppoeiêus. V. Poe, R.
ODPPOU8ITION, s. f. (oopousitie-n) ;
oorovtimii, covvovtinoM, et impr. oovovti-
noM. Opoeieià • cat. Oppoeitione , ital. Opo-
$ieUm,e8p.Oppoe%çâo, port. Opposition,
empêchement , obstacle ; contrariété.
Ety. du lat. opposifùmts , gén. de op|N>f t-
Itp, m. s. V. Po#,R.
Beaucoup de Provençaux se servent de
otipouttitoN , au lieu de poicfilion, et disent
dtfi# ogicela otipoiMt<ton , pour dans cette
position.
OIIPPRE88AII, V. a. (oupressà); tor-
roocAM. Oppreêsare , ilal. Oppresser , nuire
^ la liberté de la respiration.
Éty. du lat. opprimere, m. s. V. Preee, R.
OIJPPRE88AT, ADA, adj. et p. (onp-
pressâ, àde). Suffoqué, ée, qui est très-gêné
pour respirer : Aqueou malauî es ben oup-
pressai, ce malade est bien suffoqué, il a
t)eancoup d'oppression. V. Press , R.
OUPPIIE8SION, s. f. (ouppressie-n) :
oouriiBStio» , fcrroocATioa , oovrasMiBii. Op^
pressions, ilal. Opresion, esp. Oppressào,
port. Opprfmà, cat. Oppression; état de ce
aui est oppressé ; sentiment d'élouffsraent et
e suffocation ; action de celui qui opprime
en abusant de son autorité.
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ogle
OCP
Ébr. dû bt oppr$$iMii, gte« do VPr^
$iô.\.Pr€$$,R.
OOPPIIBSSOim, 8. m. (oopprestéor) ;
nrnMMf oooTCMMouB. Opprenorty ital. Opre-
jor,«0p. Opprsstorj port. Oppresseur » celui
qui opprime, qui f^ii un tjnDulque usiige de
«00 autorité.
Éty. du ]«l. opprftsor , m. s. V. PreUf R.
OUM^RIIIAB, ▼. a. (oopprimà),; oov-
rawAB* TwmAinnMm. Opprimer • , ilal. Op*^*
mlr • esp. cat. Opprimir^ port. Opprimer,
accabler par TÎoleDce, par autorité.
Étj. do lat. oppriMffs.
OUPMUMAT, ADA, adj. et p. (ouori-
mâ . âde); oomwMT. Op^pfMild , cat. Op^
primé, ée; ijramûsé.
£ty. du lat opprenuê.
oim
0I7A, rOITH, désineiices masculines qui
font leur iéminin en iça^ iriça , et qui ont
leurs analogues dans le latin orfi-ar^ f-rûp»
ê*0r* Les mots quelles concourent à former
sont d^Tés du latin, qui les a form^ du
supin, STcc reddition des terminaisons indi-
quées ; elles désignent les êtres conmie ayant
1 habitude de l'action esprimée par le verbe
qui a fourni le radical ou plus probablement
du snbi^ntif avec four, dérivé de octor,
cdoi qui lait, celui qui agit.
Direci^mrf dedirtyo, dirteltim, dir^,
qui dirige , qui fait sa profession de diriger.
IHrêcMça , féminin de iireeUmr,
ilef-our, de ago^ odum, j'agis.
Atlrfiça^ féminin.
inofia-oiir, de innetdOt inMndiM, fin-
rente, je trouve.
Doticf-o«r,dedoetfo, docfurn, f enseigne.
Caleiil-aloiir, celui qui calcule, de calcul
et de olo^f .
Aimifdêtr^aUmrt de adiiliil#(ral<oii, qui
administre.
AfwmrUmr^ qui arme.
GkLdi-Qinmr^ de gladvu , épée , acteur qui
sebatavecl'épée.
0C7JI, désinence dérivée du latin or, et
qu'on rend en général par fur , en français ;
en s'unissant à une base radicale , il produit
des substantifo abstractife.
Pai-our^ du latin pallw , je pâlis.
J^^-our» de (t^eo, je me fonds, qualité
4e ce qui est fondu.
Rtmgt-imr , de môeo , je deviens rouge ,
qualité de ce qui est devenu rouge.
Cané<mrt decandeo, je sub blanc.
Porimr^ de pavor, j'ai peur.
Quand cette désinence s'unit à un radical
veâal, elle produit un genre de mots qui dési-
gnent l'ouvrier, l'exercice de l'action déter-
minée parle radical, comme /ac^ottr,«C1c{p(-
imr^ o^cull-our, motil-oiir, dtreel-our,
«fflr«|Nrefi-oiir,
OVR , DURA , désinence qui ajoute l'idée
de plus a une Qualité énoncée par le radical.
Elle a pour analogues dans le latin tor, 4u#,
Min^ourj plus petit.
Milh'ùurf plus 6oii, meilleur.
MaJ'tmr^ plus grand.
Antérieur ^ plus avant, plus ancien.
J?d?(eri-otir,plus dehors.
TOM. IL
ODR
PH«o«r« plus avancé, prieur, jiremier.
Pouêleri-our^ plus apr&.
OUH.^. V. en Or.... les mots qui man-
quent en Dur....
OURA , s. f. (dure). Heure. Y. Houra.
CURA ,,d. m. Marmite. V.OuIa. '
OURAGLB, s. m. (ouriclé); OraeolOy
ital. Orueiilo, esp. port. OraJtel, ail. OraeU^
cat. Oracle , réponse des dieux d'Athènes et
de Rome aux questions qui leur étaient
faites ; le dieu qui les faisait ; les vérités an-
noncées dans l'écriture ou déclarées par
l'Eglise; décisions données par des person-
nes d'autorité et de savoir.
Êtv. du lat oracuIuM. fait de ot, orU^
bouche • la volonté des dieux annoncée par
la bouche des hommes. V. Our^ R.
Le désir ardent, quoique inutile, de connaî-
tre l'avenir , donna naissance aux oracles
dans des pays montagneux , pleins d'antres
et de cavernes, on dans des sanctuaires
retirés et obscurs, où les prêtres avaient
seuls le privilège d'entrer. L'imposture les
accrédita et le fanatisme y mit le sceau. On
ne se contenta pas d'en faire rendre é tous
les dieux; ce privilège passa jusqu'aux héros,
tant on avait besoin de mettre h profit l'insa-
tiable curiosité des hommes. Dict. des Orig.
de 1777. in-12.
Les plus célèbres ont été ceux de Delphes
et de Dodone. Ce dernier passe pour le plus
ancien, et celui d'Antinous pour le dernier
qui ait été établi.
OURADA , V. (MadQ> et (M, R.
OURAGAN, V. Anragan.
OURAGBOIÎS, V. Auragitmê.
OURAGI, V. iiura^t.
OORAI.HAil. S. f. pi. (ouriilles), dl.
oonusiuu. OrUla^ esp. Les bords d'un
champ, la lisière d'un bois.
Ëty. du lat. ora^ bord. V. Or^ R.
OURAHA, V. Aulama.
OURAME, V. Aulama,
OORANGI et
OURANGIBR, Voy. jlurafi^ et Au-
rangier.
DURAS 9 s. f. pi. (heures). Heures, prières
que l'on fait le matin et le soir.
Éty. du lat. orare^ prier. V. ONr,R.
On nomme aussi heure$, les prières que
l'on fait à l'église dans des temps régies,
telles que matines, laudes, vêpres, etc.
Prime, tierce, sexteet none. portent le
nom de petites heures, parce qu'on les réci-
tait aux époques du jour auxquelles les Ro-
mains donnsient les mêmes noms.
0URA80UN . s. f. (ouresôun) ; Orasione,
ital. Oraciày cat. Oracion^ esp. Orapào^
port. Oraison, prière faite à Dieu ou aux
saints; discours.
Éty, du lat. oratio^ formé de ot, orif , et de
la term. afio, action de la bouche. V. Our,
Rad.
oTOAiow-rwMmA , oraison funèbre, dis-
cours en l'honneur d'un mort.
Les Egyptiens et les Grecs sont les inven-
teurs de cette sorte de discours • mais chex
ces derniers, il était défendu de rien dire
contre la vérité.
ÏAê Romains en usèrent aussi, et parmi
eux, c'était l'un des plus proches parents qui
la prononjait. Celle de Brutus, premier
OUR
761
consul , par ValerasPnbUeolaton collègne,
est la première dont l'histoire ait fait mentàon
ehes ce peuple.
La plus ancienne oraison funèbre qui dl
été prononcée en France, est celle do (ameux
Bertraod du Guesclin, mort en 1380 , et en-
terré à Saint-Denis, à côté de nos rois. Dict.
des Orig. de 1777, in-13.
OURATOIRO covummamArtmm m &.', S. m.
Souratéire). La Congrégation de l'Oratoire de
lésus fut établie en France, par le cardinal
de Berulie, sur le modèle de celle de Rome ,
instituée par Saint Philippe de Néri, flo-
rentin.
Cet illustre prélat , s'étant retiré le jour de
Saint-Blartin. 1601, dans une maison da
faubourg Samt-Jacques , appelée Hôtel de
Valois, avec cinq ecclésiastiques, y jeta les
fondements de sa nouvelle Société. Dict. des
Orig. de 1777, in-8».
OURATORI, s. m. (ouratéri) ; oo«»on,
AOBATOBi, fBoiuiDooB. Orotorio , Ital. esp.
port. Oratori , cat. Oratoire , lieu destiné à la
prière, en général , mais en particulier , on
donne ce nom è de petites colonnes quadran-
gulaires, bitiesdansia campagne, le long
es chemins, dans lesquelles on place l'image
du Saint qu'on veut honorer.
Éty. du lat. oratortuM , formé de orort ,
prier. V. Ottr,R.
Faire d'ouratarii, s'arrêter souvent et
inutilement.
OURATORIElf , s. m. (ouratorièn) ; oo^
■ATOAuwy wmao pb i.'ovBATonio. Oratorien ,
prêtre de la Congrégation de l'Oratoire ; qui
est de cette Congrégation.
Éty. V. Our , R.
OURATOUR , s. m. (onratéur) ; Oraiorê,
ital. Orador^ esp. port. cat. Orateur^homme
2 ni compose ou qui débile des oraisons ou
es discours.
Éty. du laL orolor , m. s. Y. Our , R.
Orarê antiqui diaeruiU pro agert , «nds
eîprmtorii. eauiarum aetor9$.
César de Rochefort.
Périclès passe pour le plus ancien orateur
de la Grèce , et Valérius Poblicola pour le
premier qui ait prononcé , à Rome , un dis*
cours oratoire.
OURRIR, d. béam. Ouvrir. V. Durbir.
OURRITA, s. m. (ourbite) ; OrMta, ital.
esp. port. cat. Orbite, chemin que parcourt
une planète par son mouvement propre ; ca-
vité de l'oril.
Éty. du lat. or5tfa,m. s.
OURGANETA, S. f. (ourcanéte). Nom
qu'on donne, à Niâmes, à la cynoglosse or-
canetle.
OURDEEN8, V. Ourdtati.
OURDI , S. m. d. béam. Ordre, v. c. m.
etOH, R.
OURDIAC , S. m. (ourdiàc), dl De l'orgt^
mondé. V. Hordeaî.
Que Vy ajuequoe à de letumoe^
Fideaue^ msiuMlsIs et ourdisc.
Le Sage.
OUROIA8 , V. Bordeat.
OURDIAU, V. OurdidaureiOrd, R.
OUROIDOUR, s. m. (ourdidéur) ; ova-
Ordid^r,
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762
OUR
*^al. Urdidor^ egp. porL Orditon et Ordi^
Moy ital. Ourdissoir, machine dont les tisse-
rands se ser? ent pour ourdir la chaîne des
toiles et des étoffes.
Êty. de ourdir et de la term. dour^ qui
ourdit, ou sur quoi Ton ourdit. V. Ord, R.
Don* Vourdiaoir an nomme :
CADRE, la rëanioa ée$ qaatre montanu et das àoux tra-
CHEVILLES. 1m piceea Implanta «or lac moatanti ezté<
rieura, aa nombra da vingt «k efaa(|oa cdté.
r.IETTB. V. Paueta.
CÀNNELIER, la eaiiM dlvUée m eompanlnieiiU dana la-
qaella oa place Ica bobioea <m les pelotooa. V. Ottrdir.
ODRDILHA8, 6. f. pi. (ourdilles), dl.
Guenilles, haillons.
OURDINAL,
OURDINARI, et
01IRDINATI0N,etc., etc., V. Ordinal,
Ordinariti Ordination, comme plus confor-
mes à rétymologie et au génie de la langue.
V. Ord, R
OUIIDIR , V. a. (ourdir) ; oBom, butalam.
Ordire, ilal. C^rdtr , esp. port. Ordir, cat.
Ourdir, disposer sur un ourdissoir la chaîne
d[une toile ou d'une étoffe, en terme de va-
nier, tisser avec de l'osier; fig. tramer.
Étj. dulat. ordiri, m. s. dérivé de ordo et
deir, mettre en ordre. V. Ord, R.
Ordiri eil principium facere.
On nomme :
OCBDISSEtR, l'cNiTrkr qui oardte.
OtRDlSSAGE ou OURDlSSliRE, l'aetton d'ovdir.
Dam cette opération on nomme :
EIfVERJl3RE on ENCROIX, la dIvUion alterne qn'on
donna i la cbaine enr l'oordliaolr.
PORTÉE, allée et venue du ruban on eordon de fila «]«{
pareoort tonte la longneor de la obaine, si la gielte porte
20 fila, la^ff^ en aura 40.
OURDI88AOB, S. m. (ourdissàdgé) , d.
bas lim. Nom qu*on donne au pelit repas
qu'on fait après avoir fait ourdir une toile et
auquel on invile le tisserand. V. Ourd, R.
OUEDRIS , s. m. (ôurdré). Espace que le
moissonneur moissonne devant soi, que le
cultivateur bêche ou pioche, etc., que le fau-
cheur fauche, etc. V. Andan.
Ély.de ordo, ordre. V. Ord, R.
OURDRE u DoniAB a i.', V. Ordre,
OURDRE , 8. m. dl. Rayon ou rangée de
ceps de vigne.
OURDURA , 8, r. (ourdûre). Ordure,
excrémenU et autres impuretés du corps;
par extension, toutes les choses sales qui s'at-
tachent aux habillements; fig. paroles sales.
Êty. de orre et de ura^ chose qui fait hor-
reur. V.fforr, R.
OUREIa, dl. Pour ourlet. V. Orle et Or,
Rad.
OURELAR, dl. V. Orlar et Or, R.
0URE80UN, V. Ourasoun,
0URET,6. m. (ouré), d. bas lim. Gri-
gnon» morceau de l'enlamure du pain du côté
où il est le plus cuit. V. Croustet.
Éty. Ottre(,est une ait. de ourlet, Voy.
Oriel, bord, et Or, R.
OUREZIA, S. f. vl. orauffiA. Ordure,
impureté.
DUR
Êty. Probablement du lat. tordtdtif . Voy.
Horr, R.
OURFANEOU , ELA , 8. (ourfanèott,
éle). V. Ourphelin, plus usité.
OURFELIN, V. Ourphelin.
OURG..., V. enOr^..., les mots qui ne
figurent pas enOur^...
OURGANDl,s. m. (ourgàndi). Organdi,
sorte de mousseline.
OURGANEOU, V. Arganeou.
OURGANSI^, s. m. (ourganfîn) : Organ-
sin-$eide, ail. Organsin, c'est la plus belle
soie qu'on tire des cocons, tordue a trois ou
quatre brins.
Éty. de rital. organsino, m. s.
Organsiner, est l'opération au moyen de
laquelle on prépare l'organsin.
OURGEARIA , 8. f. (ourdjarie), dl. Place
ou marché au blé.
Êty. de ouer^t et de aria, lieu où l'on
vend l'orge.
OURGEAU.s. m. (ourdjéoo). Barre du
gouvernail des chaloupes.
OURGEAU, s. f. Nom d'une cruche par-
ticulière, à Berre, B.-du-Rh.
OUROIA, s. f. (ourdgie). Orgie, débau-
che de table.
Êty. du grec ôpY^^ (orge), colère , empor-
tement, fureur, parce qu'on donnait le noni
d'orgies aux fêtes consacrées à Bacchus qui
se célébraient d'une manière très-bruyante et
avec toutes sortes de désordres. •
OURGUEUa, s. m.(ourguéil):BBGvcui.
Orgull, cat. Orgutlo, esp. port Orgogiio,
ital. Orgueil.
OURGUELH, 8. m. (ourguéill) ; obcvclh.
Orvet. V. Agulhoun,
OURGUENA, s. f. (ourguéne), dl. Pour
sirène, V. Sertna; pour orgue. V. Orgues.
OURGUINAS, dl. V. Orgues,
OURGUINETO, 8. f. dg. Petit orgue?
instrument de musique. V. Organ, R.
OURGUL, dl. V. Ourguelh.
OURIAS, s. m. (ouriàs). On donne ce
nom, à Arles, à l'espèce de filet qu'on nom-
me ailleurs épervier.
Éty. M. Duval, à qui je dois ce mot, le
dérive du grec oup(a (ouria). un oiseau de
proie aquatique, un oiseau pécheur.
OURICHOUN, s. m. (ouriUou), et impr.
ooucHoo, d. bas lim. Dim. de ouret, petit
grignon, petit croûton, un morceau de pain.
V. Or, R.
OURIERA, V. Oliera et Or, R.
OURIERA, s. f. (oouriére); oovmiraA,
ooimiuBA, AoiiisiiA. Le bord d'un champ,
d'un pré, d'un chemin. V. Champsia.
Éty. du lat. ora, bord, et de iera^ ce qui
est au bord. V.Or,R.
Ora extremœ partes terrarum, idest ma-
rilimœ dicuntur , unde et vestimentorum
extremœ partes.
OURIN, s. m.(oourTn]. Orin, corde ou
cable qui tient d'un côté à la croisée de l'an-
cre et de l'autre à la bouée ; en terme de pè-
che, corde qui répond à l'extrémité d'un ulct
qu'on a calé au fond de la mer.
Éty.?
OURINA, 8. f. (ourine); ooomva, vmmjL.
Orina, ilal. esp. cat. port. Urine, liquide
excrémentitiel, sécrété dans les reins et dépo-
OCR
se dansla vessie d'où il sort par le canal de
Turèthre.
Êty. du latin urina , formé du grec oûpov
(ouron), m. s.
L'urine est un des liquides les plus com-
posés que Ton connaisse , Fourcroy et Vau-
quelin, y ont trouvé trente matières différen-
tes, sans compter l'eau qui en est le véhicule.
En 1669, Brandt, y découvrit le phos-
phore.
En 1T73. Rouelle le Jeune, y trouva l'urée.
En 1776, Schéele, en retira du phosphate
de chaux et de l'acide urique.
Vers 1797, Cruikshank, y constata le su-
cre dans celle des diabétiques.
Le conduit le long duquel l'urine passe
pour sortir s'appelle urètre ou urèthre.
L*art prétendu de connaître les maladies,
par l'inspection des urines , porte le nom
d'uromancie.
OURINAR, v.n. (ourinâ ouoourinà);
ntsAK. IJriner, pousser l'urine hors de la
vesfiie.
Éty. du lat. urinare, formé do grec oôpew
(ouréô), le même, ou detirinaet de la term.
act. ar, rendre l'urine.
OURINAU , S. m. (ourinâou) ; rMtAi>oi«,
vnniAii , pittAKKOo , roT db cbambma , ovmiiAL.
Orinal, cat. esp. Orinale, ital. Urinol,
port. Pot de chambre, vase de nuit.
OURIOU , s. m. Oriol , cat. esp. Nom
béarnais du loriot. V. Oouruou,
OURIPEOU, Orfpe«,cal. V. AuripeoH,
OURISTANTUR, S. m. (ourisUntùr),
dl. Olibriui, V. c. m.
OURJOOU, s. m. (ourdjôou), dl. Une
cruehe. V. Dourga.
Éty. du lat. orcula, m. s.
OURJOOU, dl. Pour orgelet. V. Or-
geoulet.
OURJOULAT , s. m. (ourdjoulà) , dl.
Plein une cruche, une cruche d'eau. Voy.
Pecheirada,
OURJOULET, dl. m. 8. que Dowr-
gueta . v. c. m.
OURJUI, V. Our geoulet.
OURLAR, V. Orlar.
OURLET, V. Orlee.
OURLIT , s. m. (ourli), dg. Ortie. Jasm.
OURMATA., V. Ottrmeda.
OURBIE, s. m. (ôurmé): bomcoo, oro-
nu, ovm, ou-B. OIwo, ilal. port. Ulmo,
esp. Ylmen, ail. Olm, cat. Orme et ormeau,
Ulmus eampestris. Lin. arbre de la fam.
des Amentacées, commun en Provence. V.
Gar. Ulmus, p. 517.
Éty. du lat. ulmus , dérivé de l'anglo-
saxon elm.
On nomme ormille , un plant de peuis
ormes, et ormoie, quand ces ormes sont
grands, ses graines portent le nom de ea-
mer a.
L'orme était l'arbre favori de nos ancêtres,
et c'est sous son ombrage qu'ils aimaient à
se réunir pour délibérer des choses même
les plus importantes. C'est sous un ormeau
que non loin de Gisors , se détermina la
troisième croisade , et que plusieurs traUés
de paix furent conclus.
Dérivés. Ourm-aya , Ourm-eda , Om^
eda , Aumeda , Ourm-aria , Olm-eda ,
Ourm-eras, Ourm-ew.
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013R
OtlBHBDA, 6. f. (oarméde);
OMBA, AVMXOA, OVWBÊÊAMIA, OUROA, AOOMBDA.
Olwuto, iUl. Olmedayeap. Olmedo el 01-
medal, port. OriDoicy lieu planté d'ormes.
Éty. de ourme et de da pour ada, fait
avec des ormes , ou du lat. ulmarium,
OURMEGEAR, ▼. n. (ourmedjà); oim-
MBOAm. Ormejar , cat. Se bien ancrer , se
précautionner contre le mauvais temps, t. de
marine.
S'ourmegear en quatre , jeter les quatre
ancres dans la mer pendant un mauTais
temps, pour arrêter le vaisseau de tous
côtés. ■ „
ODRMEU , s. nÉ. Nom de l'ormeau en
béarnais. V. Oorme.
OORIIEOU , s. m. Un des noms lang.
de l'arroche. V. Armoou.
OURMERAS, s. m. (ourmeràs); aou-
BAI, oun»Ai» omiBBAi, dl. Grand et gros
orme.
Éty. de ourme et de l'augm. a«, le r est
euphonique.
OURMIN , s. m. (ourmîn). Ce mot nous
a été donné comme désignant , à La Molte-
du-Caire, l'if, mais est-il bien certain que
cet arbre se trouve dans cette commune?
OURNAMENT, V. Ornament,
OURNAR, V. Omar.
OURNAT , V. Omat
OURNIERA, s. f. (oumiére|; cabbbi.,
cABBAL , cABBBTAi. , cABBB. Omière , tracc
profonde que les roues d'une voilure font
dans les chemins.
Êty. du lat. orôtfa, marque, empreinte.
Roq.
ÔURNIGA, 8. f. (ournigue); ovjancA.
Enfant éveillé, leste.
Ëty. du grec opvi^ (ornix) , oiseau , leste
comme un oiseau.
ORNITHOLOGIA , S. f. (oumitoulou-
gia) ; Ornitologia, cat. csp. ital. Ornitho-
logia, port. Ornithologie, partie de l'Histoire
Naturelle , qui traite des oiseaux.
Éty. du grec è'pvic (omis), gén. ^pviOoc
(ornithos) , et de X($yo<; (logos), discours ,
traité.
OURPHANEOU, V. Ourphelin.
OURPHEUN , s. m. (ourphelin): ora-
rsuB , ouBPHAiicoo. OrphcUn , enfant en bas
âge qui a perdu son père et sa mère.
Ëty. du lat. orphanus, m. s.
OURPDIENT, s. m. (ourpiméin) : Or-
piment, cat. Oropimente, esp, Orpimento^
ital. Ouropimente , port. Orpiment ou orpin,
arsenic jaune ou sulfure d'arsenic jaune ,
substance métallique, d'un beau jaune citron
doré, qui nous vient du Levant. Cette sub-
stance est vénéneuse et doit n'être employée
qu'avec les plus grandes précautions.
Éty. du lat. auripigmenlum, fard de l'or,
parce que sa couleur approche de celle de
ce métal. V. Aur. R
ODRQUE9TRE , V. Orqueêtre.
OURQDET , s. m. (ourqué). Nom. lang.
de la blette vulgaire. V. Blea et Bleda,
OURRESAR , dl. Pour salir, Rap. aur-
rir , ealir, V. Horr, R,
OURREUERy s. m. dl. Pour ordure ,
crasse. V. Brulisii pourearia et Horr, R.
OURRES8IA, dg. Saleté. Y. Ourexia.
OUR
OURS, s. m. (ours); Ono, ital. 0$o, esp.
Vr$o, port Of, cat. Ours, Unusarctoê,
Lin. mammifère onguiculé de la fam. des
Plantigrades . dont on distingue plusieurs
variétés, toutes étrangères à la Provence.
Ëty. du lat. ureue , ours.
L*ours passe une partie de l'hiver sans
prendre des aliments, 40 jourp environ , sans
être engourdi cepepdanl comme les loirs
et les marmottes. La quantité de graisse dont
il est surchargé à la fin de l'automne, lui tient
lieu de nourriture , durant le temps de son
abstinence. Ces animaux entrent en rut en
juin ou en juillet; leur gestation dure sept
mois , et leur portée est de deux à cinq petits.
Leur fourrure est très estimée, et la chair
des jeunes est délicate et succulente.
La taille à peine ébauchée de Tours , comme
dit Lafontaine. son humeur farouche et en-
nemie de la Société, ont fait donner fig. le
nom d'ours aux hommes qui lui ressemblent
par quelques-unes de ces qualités : Es un
ours mau lipal , c'est un ours mal-léché.
OURSA.s.f. (ourse); Ursa , esp. port.
Orsa , ital. Ourse , la femelle de l'ours.
Éty. du laL una.
OURSA, s. f. cABBi. Ourse, nom de deux
constellations voisines du pôle arctique. La
grande et ta petite ourse.
Éty. Ce nom leur a sans doute été donné,
k cause de leur situation dans le Nord, qu'ha-
bitent ordinairement les ours.
OURSA , ait. lang. de Houua , ▼. c. m.
OURSIN , 8. m. (oursin) ; oww , obur.
Osset, cat. Onacchino, ital. Oursin, Echi-
nu*. Lin. nom d'un genre de zoophytes,de
la fam. desRadiairesouEchinodermes (à peau
épineuse), dont on connaît un grand nombre
d'espèces. M. Rose en a décrit 97, dans son
histoire des vers , faisant suite à Ruffon.
Éty. Oursin , dim. de ours, hérissé comme
un petit ours.
L'espèce la plus commune , celle que l'on
mange sur nos côtes maritimes , est l'oursin
comestible, £chinu«0iculen^ui, Lip. très-
abondant dans le golfe de Idarseille , ainsi
que l'oursin vulgaire , £chtnuf vulgaris.
Les pêcheurs se sont apeiçu que les our-
sins étaient vides quand la roêr était agitée et
à la nouvelle lune. M. Négrel a consigné une
observation dans la Stat. des R.-du-Rhône,
qui parait expliquer ce fait ; quand la mer est
agitée, ces animaux sont obligés de se cram-
poner aux rochers , position qui s'oppose à
ce qu'ils puissent prendre leur nourriture , et
comme c'est ordinairement aux nouvelles
lunes que cela a lieu, c'est alors qu'ils sont
maigres.
Oursin ratcaiy nom que les pêcheurs, de
Marseille, donnebt à l'oursin melon de mer ,
Eekinuê melo, Lam. et à l'oursin enflé,
Eehinuê inflatuSy Dict. des Se. Nat. Sardi-
cus Lam. selon M. Négrel , St. des R.-du-
Rhôiie.
Otirftiijftidtotf , oursin hébraïque , Echi-
nus hehraicus.
Dans les oursim on nomme :
TET, l'rnTdopp* caledt« dam latiaclla r«n!nial Mt ren>
ferait.
AMBULACRES , les rrag^ 4t IroM par l»«|iMk lorUnt
des teaumlas rétracllUs ^id scrvttit à la laeoaiiaotkM
d« «es sniiiHiu.
OUR
r63
ÉPINES. lesalguiUoasdontUssoi
BOUCHE, rouvntors lnr«He«ir«.
A^VS , l'oaTertart sop^risar*.
OtJRSOUN, S. m, (oursôun) ; Orsacchiot-
lo , ital. 0«fmo, esp. Ourson , petit ours, le
petit de l'ours.
Ëty. de ours et du dim. oun.
OURTALAN, dl. impr. oobta&a. Jardi-
nier. V. Horloulan et Jardinier.
OURTALECIA, dl. Y. Hortalecia.
OURTET, Petit jardin. V. Hortet.
OURTETA , V. HorUta.
OURTIC , s. f. (ourtic). Nom des orties,
aux environs de Toulouse. V. Ourtiga.
OURTIGA, s. f. (ourligue) ; ocbtia, oob-
TlfiBA , OBTBOGB , OOBTIC , OOBTBtC. OftiCa ,
itai. Ortiga, caL esp. port. Ortie diotque,
Urtiea diotca. Lin. plante de la fam. des
Urticées, qu'on trouve partout. V. Gar. Urtiea
urens maœima, p. 519.
Éty. du lat. urtiea , dérivé de urere, brû-
ler , qui a pour racine le chaldéen ur , feu.
On donne le même nom à l'ortie brûlante,
Urtiea urens 9 Lin. plante du même genre,
et qui croit dans les mêmes lieux, et a
VUitica pilulifera, dans les lieux où elle
croit.
La cause de la cuisson que procure la pi-
qûre des orties , lient à une liqueur acre ,
contenue dans de petites glandes, terminées
par un poil raide qui en est le conduit excré-
teur. Ce poil , en piquant , innocule celte li-
queur, comme les crochets de la vipère in-
noculent son venin.
ODRTIGA-DB-MAB,s. f. Ortie de mer,
nom commun à la plupart des animaux ma-
rins de la classe dont le contapt produit sur
la peau un effet semblable à celui des orties.
Ce sont des Méduses, des Physaljss, àps
Actinies, etc.
OURTIGAR , V. a. et n. (ourtigà). obtib^,
t'oBTiBB , Sauv. Piquer, pu se piquer avec
des orties.
Ëty. de ourtiga et de ar.
OURTOUGRAFA, Alt. de Orthographa.
V. c. m.
OURTOUGRAFAR , Alt. de Orthogra-
phiar, v. c. m.
OURTODI^ALQA, V. Hortoulalha.
OURTOULAN, V. Hortoulan et Jar-
dinier.
ODRTOUIsAN, S. m. Oiseau. V. Hor-
toulan.
OURTRIC, s. m. dg. AU. de ourtie. V.
Ourtiga.
OURIIOUjV. Auruou.
OURVIÉTAN, V. Orviétan.
ous
OUS, OUS A, désinence dérivée du latin
osus, o$a, qui concourt h former un grand
nombre de mots, ens'unissant âi unsulMtan-
tif, auquel il communique des idées de res-
semblance, d'abondance, de penchant et d'a-
nalogie.
Cette terminaison pourrait avoir été prise
du grec vèoç (noos), et par crase, yoûç (nous),
esprit, penchant, manière d'être.
Il est inutile de rechercher si la langue ro-
mane a pris directement cette terminaison
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dans la laDgoe grecque oa m elle n'a faitqae
Tadopter de la latine, ce qui esl beaucoup
plus probable, quoiqu'elle ait beaucoup de
mots en oiia, oui comme mai-Avr-oiM, ne ae
trouvent pas dans le latin, mais qui ont sans
doute été formés par analogie, de ofut, lat.
par la suppression de Vi du milieu, on a fait
OMS.
Forin-oua, dt farina et de ous^ qui con-
tient de la farine, qui lui ressemble ou par les
apparences ou par sa nature.
Pera-farinausa, îrufa farinouia^ dont
la chair ressemble à de la farine.
FartA-otia, de tvrin^ qui a du venin.
JPfptn-otia, de e«ptna, qui a beaucoup
d'épines.
ifa{àtir-ou#, qui est de la nature du ma-
lheur, qui est porté au malheur, qui a beau-
coup de malheur.
Cisprid-otM, qui a du caprice ou qui est
de la nature du...
000 , pron. dém. pi. d. béarn. LtBt ceux.
l^oua, de ceux.
P'oifa, pour les.
<M»A, fl. lim. V, Ownça.
OUSAT, ADA, adj. et p. fl. lim. Enduit,
uite.
OUMALBA, V. Oaalha.
OOSIAMENTS, OnamaOa, cat V07.
Onalha.
OUSSAT, s. m. dg. Alt. de (mutai. V.
FoêêoL
OmSBLET, y. Omlel.
OD8SBT, 0«tel, cat. V. OuaiXKoun et
Barlingau.
OUMBTS, s. m. pi. (oussés), dg. La jeu
des osselets.
OU8SETS, s. m. pi. (ousséts), dl. Les
grillons, cordelettes dont on liait auUrefois
les doigts aux criminels.
Ouasi, adv. (ooussi). Aussi.
OOSULHOUN. V. OttUktmn.
OII0T, conir. de Aouti^ ? . c. m.
OWTAGLE, Alt. de OuhiUuU. v. c. m.
OUSTAI.,
OOSTAUkDA,
OUSTAUUUA, et
OU8TALBT , Y. c. m. par \ Houêtal^
etc.
OUBTAOS, dg. V. Houttan.
OU0TARDA, Nom qu'on donne , dans le
Gard, k l'outarde. V. OuU^rda.
OVBTAV.y.ffouêtau.
OU8TEN0 , BNCA, V. AouiUne.
OUSTENC, adj. (ousléinc), dg. Bégu,
cheval qui depuis l'âge de cinq ans jusqu'à la
vieillesse, marque naturellement à toutes les
dents de devant.
OU0TEN8IBLA1IENT , adv. (oustein-
siblaméin). Ostensiblement, d'une manière
ostensible
OU0TÊN8IBLE,IBLA, adj. (oosteinsi-
blé, Ible) ; 0«l«fi#t6/e, cat. OstenHbile, iUl.
OêtenHvo, port. Ostensible , qui peut être
montré.
Ëty. du lat. ottensivus, m. s.
OOSnSNSOni, s. m. (ousteinséir); om-
'raiitouio,o«m«MVAa. Ostensoir, vase sacré
dana lequel on expose l'oslie consacrée.
OnTBNTATlON . s. f. (ousteinUtie-n);
ovtvnvATnv. 0«laiilaxtON« , ital. Ottenta-
tloft, esp. Oflaniopâo, port. OiUiUaçiàf cat.
eus
Ostentation, manière affectée de faire parade
de ses qualités, de ses UlenU ou de ses ac-
tions.
Ëty. du lat. safaiilaltoitla, gén. deoals»-
lalto, m. s. V. Tend, R.
OU8TBRB, BRB, adj. Y. AuêUrtr
OU8TBBITAT , V. AuiUriUU.
O08TIA, OsUa, cat. V. Honêtia.
ODT
OUTA , Mot dont on se sert pour exciter
à la marche, au travail, allons, courage.
Êty. de l'hébreu oula, se hâter, se presser.
OOTAGI, s. m. (outédgi); Oitaggio^
ital. Otage, personne qu'un général, un prin-
ce, un gouverneur de place, etc., met entre
les mains de ceux avec qui il traite pour la
sûreté de l'exécution du traité.
Êty. de la basse lat. Aojjnlo^uiii, suivant
le Ducbat , fait de hosptê , hôte. V. Houtp,
Rad.
OOTANT, y. Antant.
OUTAROA , s. f. (outarde) : botama, oot-
TAWA, AotTAWA. dtofda , itsl. ilôtCarda,
port. Av€tarda, cat. esp. Outarde , Olit tar-
da. Lin. oiseau de l'ordre des Gallinacés et
de la fam. des Domestiques on AiecUides
(ressemblant aux poules).
Êty. du lat. dû tarda, formé de avU tar-
da, oiseau lourd, pesant.
La femelle pond ses crafs dans un creux
fait dana la terre, ils sont de la grosseur de
ceux de l'oie et ordinairement au nombre de
deux, l'incubation est de trente joura.
Cet oiseau passe rarement dans nos pays
et il nes'v arrête pas ; la chair des outardeaux
est très-délicate.
OUTAVA, y. Odava.
OUTATA, y. iiorUmlalha.
OUTBNTIQUB, Alt. de auUientique.
OUTOUBIATO, y. ilutotimato.
OOTOUN, d.m. y. i4i»(otiiiet AnUmna.
OUTOUR, Auteur, altér. de Autour,
▼• c. m.
OOTRA, prép. et adv. (outre) : OUre, ital.
OUra, cat. Outre, au-delà, par dessus.
Outra d^aquot, outre celé, en outre.
jy outra enoutra, vl. d'outre en outre.
Êty. du lat. uUra.
OUTRACUO, s. f. vL ilrrogance, pré-
somption, témérité.
Êty. du lat. ultra et de eogitar$. yoy.
Cuid, R.
OOTRACUIAIIEN, y. Outraeuidamen.
OUTRAGUIAR, vl. y. UUrœuidar.
OUTRAGUIAT , adj. vl. ootbacvjat,
ooTSAcmoAT. Suffisant, impertinent, outre-
cuidé. y. Cuid, R.
OUTRAcniDABlBN , S. m. vl. Outrecui-
dance, extravagance.
Éty.deoiara,deciiiaretde«tefi.y. Cuid,
Rad.
OUTRACUIDAII, vl. y. l7/<racutdar.
OUTRACUIDAT , vl. y. Ottlracuiol et
Cuid, R.
OUTRACOJAMBN, y. Outraeuidamen.
OUTBAGUJAR, v. n. vl. Être téméraire,
présomptueux, exUravaguer. y. UUracuidar
et Cuid, R.
OUTRAGIUAT, vl. y. OfOrocuiat et
Cuid, R.
ODT
OOTRA-runi, adv. vL Au-delà de b
rivière.
Ëty. dalat. uUra, an-ddà, et de /fMwn,
rivière, y. Fin. R.
OUTRAOBANT, ABITA, adj. (ouInMl.
jén. ànte). OuU^eant, eanle, qui outrage.
Ety. de oiara jfeor et de oui, fait de «iftro-
o^siif. y. Ag^ R.
OUTBAGBAR , ▼. a. (ootra^jà); mmb
ooTOAM. OUraggiare, ital. Utêre^ar, esp.
Outrager , faire outrage , oSèoser crod-
lement.
Ély. de oufro^ et de ar,fomié de nttra-
agere. V. Ag, R.
OOTRAGBAT, ADA , adj. et p. (ootrad-
jà, àde). Outragé, ée. y. Ag, R.
OUTRAOI, s. m. (outràdgi); avvmmv,
ooniACB. OUraggio, itd. UUrag€,tÊD. £/l-
traje, port UUrat^ê , cat Outrage^ msulta
humiliante, ordinairement accompagnée de
violence , l'outrage du temps, les dégrada-
tions qu'il opère.
Êty. de la basse lat. ultrasfium , fait da
uUra, au-delà , et de aaerê, agir. y. Ag, R.
Faire d^outragiê. faire, occasionner du
dégât. "^
OomAGUO, s. m. vl. Oatrecoldance,
extravagance.
Êty. de outra pour uUra, et de gug pour
euid, y. Cuid, R.
OOTRA-MAR, S. m. (6otre-mar); 01-
tramarifio,ital. Ultramar, esp. port. cat.
Outremer, couleur bleue laite avec \p lapis
lazttlt, pulvérisé.
OUTRA-MARI, adj. vl. Outre-marin,
d'ouUre-mer. y. Outraviaftii.
OUTRANÇA A , expr. adv. (à outrénce) ;
ooraAKci. A todo (raiief,csp. A outrance, k
la rigueur ; combat à outrance, jusqu'à la
mort de l'un des combattants.
OIJTRAPA8eAR,V. a.vl. ewmvAMAB.
OUrapauare, iUl. Outre-passer, dépasser,
aller outre-mer.
Éty. de ouira^ au-delà, et àtpasiar,
OUTRAR , V. a. (outra). Outrer, excéder
la juste mesure.
Êty. deutfraetde ar, aller au-delà.
OPTB AHAliHlR, V. n.vL Outre-paaser.
OPTRA» AI. HIT, IDA, adj. et p. vL
Outre-passé, ée.
OUTRAT , ADA, adj. et p. (outra, àde).
Outré, ée, transporté de colère ou d'indigna-
tion.
OUTRAT!», s. m. vl. Arrogance^ témé-
rité* V. As, R.
OUTRBAR, V. a. vl. owBiAa. Octroyer,
accorder. V. Autor^ R.
OUTRBGUIADOR, S. m. vl. ovmcmA-
•o«. Dévergondé, arrogant, y. Cuid, R.
OirrRBCUlAlRB,vl. y. Ouirtcmadm^.
OUTRBGUJADOR, vl. et
OUTRBCUJAIRB, y. OuirteuHadùT.
OUTRBPASOARfVl. y. OufrojMSMr.
OUTRIAR, vl. y. OtUrtor et AuHnr ,
Rad.
OUV, s. m. vl. OEuf. y. Vou.
OUTBRONA80OUN , S. m. (ouvergnas-
séun). Nom artésien de la petite bécasse. T.
Btcaêêoun, 2.
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OlIV
OUVBHT, ERTA, adj. et p. (ouTèr,
me), pr. mod. Aberto , port. Abterto, esp.
Oavert, ertc. V. Duherl et Aper. R.
ODVERTAMENT, adv. (ooYertaméin);
Apertamente, ita. Abiertamente,têp. Aber-
tamênU, port. Oavertement» hautement.
fraocfaeineDt.
£ty. de (mverta et de meni, d'une manière
ooTerte et non cachée. V. Aper , R.
OUFBRTUaA, s. f. (ouverture) ; van-
jvMA. Apertura, Ital. Abertnra, esp. port
Ouverture. V. Traue.Fenta tiPanagC
Ejy^dulat. aperiura, m. s. V. Jperl, R.
OOWT, IDA. adj. et p. vl. V. Auiii.
OOVWULQI.y.(hû>ragi.
ODVRAOIE, Alt. de aubragi. V. Obra-
9% et Ouper, R.
OUVBAB, V.Qndrar.
OpVRAU, «. m. (oufràou). Lien où les
▼emers tra? aillent. V. Ouper, R.
ODVBIBR, V. ObrUrtiOuper, R.
OUY
OirrOGOD, Hy. More!, aesert de ce
monstrueux mot au lieu de au lioe, au luêc.
ov
OVA
V.^S?' ^- •• ^>- PKMluire, (aire des œufs.
OVB
oJSr^*^-^-^'-^«^^«»Voy.
^^"^' •ÎJ^'- •^^^ o^«^^ o.-
oS^iiKÏlS"'^^^'"'^-^^
i%'J^ VTif *^'^<>^. brebis.
V. O^SÏÏ;^* 0»«tta, cal. Ouaille.
'OVBSQUB , vl. Alt. de Evaqui, v. c m.
èrSS: ^^' "• ^- ^""^^ ^« «^•
OVB
oS!r!^' ^' "* ^' ^*"^* Travailler. Voy.
ox
_?^ ^» ?**«aï de ÔÎC»c (oiys) . mot me
SSiiSS? T' pointu «aVsiitX^
gjjjjjja, ô^crol, Oxyd€, Oxygéna]
OX
Et les mots français:
Oxalide, lasurelle, Oxali$ aeetoieUa, Lin.
Oxalique, acide végétal qu'on a d'abord
retiré de l'oseille, oxalis.
OxalaU, sels formés par l'acide oxalique.
Oxaleux, acide factice qui précède la ror-
maUon de l'acide oxalique.
Oxaline, vinaigre imprégné de saumure.
OxyacafUhey l'aubépinei dont les épines
sont très-pointues. ^
Oxybaphon^ mesure des liquides chez les
anciens.
Oxycèdre, espèce degenévricr. V. Code.
OxycraUr, laver avec de l'oxycrat.
Oxyeroceum, emplâtre composé de safran
et de vinaigre.
0«yd«r,faire desoxydes, réduire enoxydes.
Oa?yd/, réduit à l'état doxyde. ^"*^""'
OxyMnlité, disposiUon à s'oxyder.
Oxydation, action d'oxyder.
Oxydtde, premier degré d'oxydation,
corps qui en sont pourvus.
I Oxydulé, légèrement oxydé.
Oâ;yya(a Jait aigri.
Oxygare, sauce composée de vinaicre et
de saumure. ^
Deioxyder, priver de la qualité d'oxyde.
DeioxydatUm^ action de désoxyder.
Oxygàier, umr un corps avec l'oxygène.
Oxygéné, saturé d'oxygène. ^*
Oary^6ia(toii, acUon d'oxygéner.
Oxygone, le triangle acutangle.
Oxypeîre, pierreou terred'un goût aigrelet.
Oxyregtme, état de l'estomac qui occa-
sionne des rapports acides. V. .<t^roi«r#.
Ufryrrik>dtti, limment composé d'huile et
de vinaigre rosat. ^
Oxyceharum, mélange de vinaigre et de
sucre. ^
on
peuple de la ligune dont le territoire de Fré-
JUS faisait partie.
oSSîrrft>oUt.^"*'^^
Oxiacra depoma* ialvaggat.
Elue, de las prop.
oxr
OXY
765
OXTÏWAT, ». m. (oaxicrâ). Ozycrat.
métange d eau et de vinaigre auquel oo .joule
dBMcreqoandonveul l'employer enboiioo.
ElT.dQ laL osyeralum. dérivé du grec
ilAc oiya), aigre, e( de x.pàvv,^. (kéranna-
0,«^S' •«"»•'«""*) i<>*«o. cal. eap.
S"éi?i%iar^^^^^^^ ^~p '^^^ p-
wt. Mp. Oxygeneo, port. 0$ngenà,uJù.
Oxygène, corps simofe, n'existant jamais
seul, le plus souvent fondu dans le calomoe
sous la forme de gai , formant la partie Wto-
le de I air, la base de la plupart dbacides et
concurrant avec lliydrogènHlacompositioii
^ÈJ: ^ ^ ^°* ^'«^®^ »PP«'^ «»»• depKh^
guu^, parce que les corps qui en étalent
saturés cessaient de brûler.-liir vital, pam
qu II est le seul oui puisse entretenir U corn-
busUon, U véçéUUon et la vie; airpur, par
les mêmes raisons, et enfin oxygène, pv
Lavowir, mot qu'U composa du gfec4ùc
(oxys), acide, etde Ye(vo|juit (géii^maQ, naî-
tre, engendrer, parce qu'on était alors con-
vaincu quil n'existait point d'acide sans
oxygène, principe démenti depuis.
En avril im, Bayen l'aperçut dans
loxTde rouge de mercure; en août, même
année, Pruîsteley, en reconnut les principa-
les propriétés et le nomma air déphlogiSti-
que; en 1787 Schéele, en parte comme K
substance qu'il avait découverte depuis lona-
temps, et appela air de feu, et plus tani
Condorcet le nomma air vital.
rwSlTfJ^^n*- ^' (p^^^^^hOximeh eat.
^tmel^esp. Oxymel port. Otniii«^, ital.
et'le'mn^ ^^'^P ^^^ *^*^ *® vîntîgw
Éty. du grec «ùfuAi (oxymélî), formé de
Wc (oç's), acide, et de [Uh (méH), miel.
Lemédicament est très-ancien. HiDOoerattt
le prescrivait souvent. Ft^«i*
OT
OT, vl. V. (M.
OTA
OYA. s. f . (dye), d. lim. Façon. V. MaçmÊn.
Au tamben ela n'enpaguet foyi.
Foucaud.
OTR
OTRB,vl. y.Onirs.
OTS
OYBEL, s. m. vl. Oiseao. T. jlnetl.
OTT
OTT , v!. nom de nombre. Huit. V. f7«eà
tièSrïï?^''''''^"*"^-*****"^-
oz
OZ,s.f.pl.vl.Arméet.
OSA
aiA,vLV.O#«.
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If717 VoU ott ^rtitlw.
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