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Full text of "Dictionnaire Provençal-Français ou Dictionnaire de la langue d'oc ancienne ..."

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THE  NEW  YORK  PUBUC  LÏBRARY 
REFBilENeË  DEPARTMENT 


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DICTIOMAIRE 

PROVENÇAL-FRANÇAIS 

OU 

DlCTIOMrVAlBE 

DE  LA  LANGUE  D'OC, 

ANCIENNE  ET  MODERNE, 

SUIVI  D'UN  VOCABULAIRE  FRANÇAIS-PROVENÇAL, 


l^Toas  les  mots  de  ses  différents  dialectes  que  Fauteur  a  pu  connaître  (plus  de  100,000)  ;  leur  prononciation  figurée, 
leurs  synonymes,  leurs  équivalents  italiens,  espagnols,  portugais,  catalans,  allemands,  etc.,  quand  ils  ont  le  même  radical; 

leurs  définitions  et  leurs  étymologies  : 

2o  les  radicaux  avec  Tindication  des  langues  qui  les  ont  fournis  et  la  liste  des  mots  principaux  qu'il  ont  concouru  à  former; 

30  les  prépositions  elles  désinences,  avec  rexplicalion  du  sens  qu'elles  ajoutent  aux  radicaux  ; 

4»  rénuméralion  des  parties  qui  entrent  dans  la  composition  de  chaque  outil ,  instrument,  meuble,  machine ,  arme,  habillement ,  etc.  ; 

50  les  provençalismes  et  gasconismes  corrigés  ; 

6»  les  origines  des  principales  coutumes  et  institutions  ; 

7»  les  dates  des  découvertes  et  des  inventions  les  plu^  remarquables ,  avec  le  nom  de  leuer  auteurs  : 

8»  les  noms  provençaux ,  français  et  scientifiques  des  différents  êtres  dont  se  composent  les  trois  règnes  ;de  la  nature, 

avec  rmdication  des  genres,  des  ordres  et  des  classes  auxquels  ils  appartiennent  ;  précédé  d'une  grammaire 

qui  contiendra  un  traité  sur  l'origine  et  la  formation  de  la  langue:  un  traité  sur  l'orthographe 

et  un  traité  sur  la  prononciation ,  avec  une  notice  bibliographique  sur  les  ouvrages 

les  plus  remarquables,  imprimés  dans  celle  langue  ; 

Par  S-.  J.  BONNOR AT  j  Docteur  en  médecine. 

TOME  DEUXIÈME, 

PRBMIÈIIE  PARTIE. 


E-0 


►«•q»gM 


I 
DIGNE, 

REPOS,  IMPRIMEUR-LIBRAIRE,  COURS  DES  ARES,  5. 

1847. 

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Digne,  Imprimerie  de  Rcpos. 
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DICTIONNAIRE 


PROVENÇAL  FRANÇAIS 


ou 


DICTiON\AIRE  DE  LA  LANGUE  D'OC. 


\ 


E 


lid,  i.  m.  (è).  B»  la  cinquième  lettre  de  l'al- 
phabet y  et  la  seconde  des  Toyelles.  V.  pour 
sa  prononciation  et  pour  son  orthographe 
la  grammaire. 

E,  conjonction*  Et  est  souvent  employé 
sans  I  devant  les  consonnes,  il  le  prend  ordi- 
nairement devant  les  voyelles,  plusieurs  d'en- 
tre les  modernes  ont  4igaleaient  supprimé  le 
t,  même  devant  4e8  mots  oommençantpar  une 
vjovelle.  V.  Et  et  m. 

La  langue  romane  employait  le  e  seul, 
comme  conjonction  deicant  les  consonnes  » 
etel  ou  ex,  devant  les  voyelles: 

Aprei  aquata  cofulativa  e  deu  hom  pou- 
zar  i  au  tper  etqutvar  hiai,  eanJa  êequem 
dktianê  eamenêaper  vocal.  FI.  del  gay.  sab. 

E,  Dans  l'ancien  langage  est  quelquefois 
employé  pour  ai. 

Uaiio  qu'im  âHg  vot  e. 

E,  Dans  I  ancien  langage  est  souvent  em- 
yé  pour  em»  dans  on  vers. 

^  la  maiion^  dana  la  maison. 

E  vidadurable^  en  la  vie  étemelle,  etc. 

M  fai  e  éhaitiveia  itar,  me  fait  en  cap^- 
vité  être.  Cette  suppression  n'a  lieu  que  de- 
vant les  mots  qui  commencent  par  une  con- 
sonne. 

E'mo  iouen,  dans  ma  jeunesse. 

SiwMt  tênga  la  ferra  e  aia  eùpâéUUf4. 
Que  âknon  tienne  la  tefte  «t  qu'il  en  soit  le 
chef.  Hist  de  la  Crois*  contre  les  Âlb.  vers 
3548w  .  ?• 

B  ou  ■§;  Pris  dit  lat».  e  ott«r,  marque  dans 
la  compositionséparaUon,extractioa.y.  £#. 

TOM.  II. 


E 

E  CAS,  vl.  Parce  que. 

EA 

EA,pvon.  de  la  troisième  pess.d.  m.  Lui: 
£%ea,c'estlnî.  y.  £f. 

EAO 

BACH ,  S.  m.  (eàdgi).  Y.  A^. 

BAR 

,  S.  m.  pi.  (eârrésj.  V.  Etre, 


,  s.  f.-vl.  Ebène.  V.  Ebtna. 

EBAFAT,  ADA,  adj.  et  D.  (ebafô,  àde). 
Ebahi,  ie;  étonné,  surpris.  Gare. 

EBALADZIB,  V.  a.  vL  Abasourdir,  é1)a- 
hir.  hébéter. 

fity.de  6a2tte,  imbécile. 
.  JBBALAUnT,  IDA,  a(y.  et  p.  vl.  Aba- 
sourdi, ébahi,  hébété. 

EBANAR,  ir.-a.<d>ona)9  d.  bas  lîm;  Écor- 
ner. V.  Desbanar  et  Ban,  R. 

EBANAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (ebonà,  àde), 
d.  bas  Um.  Ecorné,  fig.  poltron,  parce  que 
les  animaux  qui  ont  perdu  leurs  cornes  sont 
plus  timides.  Y.  Desbanat  et  Ban,  R. 

BBANHAR  8*,  V.  r.  vl.  S'ébattre. 

BBARBAB,  V.  a.  (eborbà) ,  d.  bas  lim. 
Faire  tomber  au  froment  ou  à  l'orge  baièu 


cette  espèeeâe  Kty M  ipii  accompagne  le  grain . 
Béron.  Y.  Egtarar  et  Esbarbar. 

Ëty.  de  e  priv.  de  ^ttrba  et  de  ar,  ôter  la 
barbe.  Y.  Barb,  R. 

EBAROOIR,  Alt.  de  0ibar(mvrir.  Yoy. 
Et^Hnir^. 

BBAUCBA,  Y.  Eêbaueha. 

EBAUCâAR,  Y.  Eêhauekar. 

EBAZI8 ,  s.  f.  Vl.  BUBAtti.  ÉbasU,  figure 
ée  rhétorique,  sorte  de  digression. 


EBDMIABIBR,  s.  m.  vl.  HêhdmÊUidan, 
ca%.  Hebâmnadaria,e8p.  port.  Ebdmnada" 
rto.  ital.  Semainier. 

ety.  du  Jat  M)domadaHM$. 


BEE,  Espèce  d'interjection,  d'approbation 
qu'on  doit  écrire  ile-5en,  r.  c.  m. 

BBEOEA,  dL  Y.  Entêgta. 

BBELAR,  Y.  a.^ebelà),  d.  bas  lim.  Ras- 
oéréner,  rendre  serein.  Y.  Sirenar. 

Lou  îemp9  e'ee  ebekU  oere  lou  miejour, 
le  temps  s'est  mis  au  beau  vers  midi. 

fity.  de  «,  de  ^el  et  de  ar,  devenir  beau. 
V.  Bel,  R. 

EBEI^BC,  a.  m.  (ebelùc),  dL  Hème  sign. 
que  EêluCf  v.  c.  m. 

EBBNA,  s.f.  (ébine);  SBonoJlal.  esp. 
port.  cat.  Ebène,  bois  d'où  noir  iNioé,  fourni 
par  des  arbres  du  genre  Dioipyroi  et  parti- 

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2  EBE 

culièrement  par  le  Diospyroi  ebenum,  Lin. 
qui  croit  à  Tlle  de  France. 

Êty.  do  lat.  ebênus,  déoivé  do  rhébreti, 
e6efi,  qui  signifie  pierre,  selon  le  Dîct.  de 
Ti^v.  à  cause  de  la  dureté  de  son  bois;  ou  de 
son  nom  arabe  éhnout,  d'après  Gollius  éOe* 
nou$$,.âbenouâ$^ 

Pompée  apporta,  dit-on,  le  premier,  Tébè- 
ne  en  Italie,  à  son  retour  d'Asie,  après  la  dé- 
faite de  Mithridate. 

BBENIy  8.  m.  vl.  Ébénier  et  ébène;  Voy. 
Ebena. 

BB£NiaTARIA«8.  f.  (ebenistarie).  Ebé- 
nisterie,  ouvrier,  ouvrage,  commerce  de 
1*  ébéniste. 

BBENI8T0,  s.  m.  (ébéniste)  ;  Ebeniilay 
ital.£6antJ<a,  ital.esp.  port.  Ebéniste,  ou- 
vrier qui  travaille  de  l'ébène  ou  qui  fait  des 
ouvrages  en  ébène. 

Êty^  de  ebena  et  de  i$lo. 

EBERGHAR,  d.  bas  lim.  llème  sign.  que 
Bereaty  v.  c.  m.  et  J5rec,.R. 

EBERIT,.IOA,  adj,  (eberi,  ide),  d.  bas 
lim.  Eveillé,  gaillard,  égrillard.  V.  Revelhai, 

Eli  eberits,  yeux  vifs. 

Esprit  ebertf,.esprit  vif»  pénétrant. 

Ëty.  de  aperilus,  inus.  pour  apertui,  ou- 
vert. V.  Aper,i{, 

EBERIiAR,  V.  a.  (eberlà),  d.  bas  lim. 
Ébrécher,  éguculer*  V.  Brecar  et  Espou- 
îerlar. 

Éty.  Eberlar,  vient  du  mot  prov.  berla, 
qui  désigne  un  éclat  de  bois  ou  de  pierre,.et 
de  l'act.  ar, 

EBERI«AT,ADA,adj.  et  part,  (eberlà, 
àde),  d.  bas  Hm.  Ebrécbé,  égueulé.  Voy. 
Brecat.         ^^  ^ 

EBBTAT,  \.  Abetat  et  Beeli^  R. 

"^    BBI 

EBIZADI,  6.  n.  (ebidzôdi),  d.  bas  lim. 
Gerçure  causée  parle  vent  ou  parle  froid. 
y.  Crebaêsa. 

EBUAR  S',  V.  r.  (ebidzà) ,  d.  bas  lim. 
Gercer.  Y*  Eeerebauar  s\ 

LouvetUm'a  ehigeaL  Uupotaê,  le  vent 
m'a  gercé  les  lèvres. 

Éty.  de  e  augm.  de  hiMa  et  de  ar, 

EBIZAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ebidzà,  àde), 
d.  bas  Km.  Gercé»  ée.  V.  EserebautU. 


BBIiOUUi ,  et  oomp*  V.  Eshlouir. 
EBO 

EBORIC,  S.  m.  vl.  Ebolj  cat  Ehdù^  ital. 
port.  Hièble. 

Éty.  du  lat.  ebiilut,  m.  s. 

EBOSIOAR ,  et 

EB08I0AR,  vl.  V.  Bousigar. 

EBOUI<...<  On  trouvera  à  Esboul  les 
mots  qui  manquent  à  Eboul. 

EBOUUEEAR,  v.  a.  (eboullià) ,  d.  bas 
lim.  Démolir,  détruire,  V.  Enealar;  on  ledit 
aussi  pour  écraser.  V.  Eêcrasarj  EspoouHr 
elBouleg. 

EBOULHAR  S' ,  ▼.  r.  md.  S'ébooler. 
V.  Eteratar  t'  et  Btmleg,  R. 

BBOUIaS,  8.  m.  (èbotus) ;  Ebd,  cat.£&ti- 


EBO 

la,  ital.  Nom  gascon  de  Fhièble.  V.  Saupu- 
den, 

EB0URIS8ADA,  s.  f.  (ebourissàde) ,  d. 
bas  lim.  Roulée  qu'on  donne  à  quelqu'un  en 
le  traînant  dans  la  poussière.  V.  Ronada  et 
EbourasModa, 

EBOORiaSAR  ,.v.  a.  (ebourissà),  d.  bas 
lira.  nooBAitAK.  Battre  quelqu'un,  le  traîner 
dans  la  poussière.  V.  Tiraesar. 

Èty.  de  e  pour  en,  dans,  de  bowri,  (>ous- 
sière,  etde  l'act.  or.  étriller  quelqu'un,  iron. 
faire  sortir  la  poussière  de  ses  habits  en  le 
battant,  secouer.  Y.  E$poutiar. 

Dans  ces  dernières  signif.  ebourinar , 
vjent  de  epour  ex,  au-dehors,  foire  sortir  la 
poussière. 

EBOURISSAT ,  ADA ,  adj,  et  p.  (ebou- 
rissà, àde),  d.  bas  lim.  Battu,  traîné,  secoué,, 
selon  le  verbe. 

EBOUR£HAR ,  V.  a.  (ebourllià);  d.  bas 
lim.  Eborgner,  on  le  dit  de  tout  ce  qui  blesse 
les  yeux  et  nuit  à  la  vue.  Y.  Embamiar. 

EB0URRAS8ADA,  s.  f.  (ebourrassàde), 
d.  bas  lim.  moorasiada.  Roulée  qu'on  don- 
ne à  quelqu'un  en  le  traînant  par  les  cheveux. 

EBOURRA88AR,.  V.  a.  (ebourrossà) , 
md.  BsovAAtfAB.  Battre  quelqu'un  en  le  ti- 
rant par  les  cheveux.  Y.  Ebouriuar, 

Éty.  Y.  Etbaurraaar. 

EB0URRAS8AR  S' ,  V.  r.  md.  Se  battre 
en  se  traînant  par  les  cheveux.  Y.  Eêcarpi- 
nar  #•  et  Esbourrassap  s\ 

EB0URRAS8AT,  ADA  ,  adj;  et  part, 
(esbourrossà,  àde),  md.  Ëchevelé,  ée;  ébou- 
riffé. 

EBOU8,  s.  m.  (ébous).  Un  de» noms  lan- 
guedociens de  l'hièble.  V .  Saupuden, 

Éty.  £6ou#est  une  altér.  du  lat.  ebutus. 


BBRAIC,  ICA,  adj.  vl.  Hébraïque. 

£ty.  du  lat.  hebraicuê,  m.  s. 

EBRAIÀHAR,  V.  a.  (ebrailla),.d.ba»lim. 
DBBBAUiiAii.  Débrailler.  Y.  Despeitrinar  el 
Bram,K. 

EBRALHAR  S',  v.  r.  md.  Se  débrailler. 
Y.  Despeitrinar  se  et  Bram^  R. 

EBRALHAT,  md.  Y.  DesptUrinai  et 
Bram,  R. 

EBRANGRAR,  d;  bas.  Uin.  Y.  J?j6rafi- 
car  et  traite,. R. 

EBRA8IOULAR,  V.  a.  (ebrasioulà),  d. 
bas  lim.  Ebrasioular  hu  foe,  remuer  ou 
écarter  la  cendre  pour  découvrira  braise. 
Y.  BshraMr  et  Braz,  R. 

EBRATZ,  n.  prop.  vl'Ebérari  et  Ébrard. 

EBRAVA8GHAR,  v.  a.  (ebravostsà),  d. 
bas  lim.  Epouvanter,  effrayer.  Y.  Esira^ 
vachar, 

EBRAT,adj.  vl.  Hehraic,  C9i.  Hebraico, 
esp.  port.  Hébreux,  hébraïque. 

Ëty.du lat.  hebreus. 

EBRE,  vl.  BBBBti  L'Èbre,  fleuve^ 

Êty.  du  lat.  iberus^  m.  s. 

EBREI<BAT.ADA,adj;etpi  (ebrelHà» 
àde),  d.  basJim.  On  le  dit  des  habits  qui  sont 
usés  et  qui,  à  la  moindre -secousse,  s'en  vont 
en  lambeaux.  Béron. 

BBRB.lOUDAR^  V.  a.  (  ebielloadà  ). 
Sa|)pl.  à  Pellas.  Eblouir.  Y.  EsUetmgear. 

Éty.  de  brtliandayhctïut,ei  de  an 


FM 

EBRES,  S.  m;  vl.  L'Êbre,  fleuve.  Yoy. 
Ebre. 

EBRI,  osai ,  ntf ,  radical  pris  du  latîn« 
ebrius,  ivre,  dérivé  de  bria^  vase  à  boire. 
Charisius,  cité  par  Yossius,  lib.  1.  Hebria 
est  vas  iHfiartiim ,  unde  ebrius  et  ebria  d i- 
cUur,  ebriosusfue  et  ebriosa,  sicut  à  negotio 
negoiiosus  et  negotiosa^  cui  emUrarium  egt 
.sobriwi.  D'où  Ébriacus,  ivre:  Ebri-asa^ 
Ebri-at^  Ebri^ax ,  Ebri-ay ,  Ebriag-as  , 
Ebri-etaty  Ebrius;.  par  apoo.  ebri,  d'où  : 
En-ebri-ar.  En-en^r-iat,  Des^enebriar , 
Ebrp-ae,  Ébri^aria,  Ebri-aga. 

De  ebri,  par  le  changement  de  0  en  u  » 
ubri;  d'où:  En-ubri-adurai  Ubri,  Ubri- 
ae,  Ubri-ag-ar^  En-vibriad-urafEn-ubrU 
ar,  En-ubri-al^  Des-enn-mbriar ,  Des^en" 
ubriar^  Em^brt-aygcu 

De  ebri ,  par  changement  dé  e  en  a  : 
Àbri-agAy  Des-em-briag-ar ,  Em-bri-aga, 
^  Embriag-ad^issa ,  Em^-bri^gat,  Em-bri- 
ai,  Em-bria-hibr^. 

De  ebri,  par  le  changement  de  e  en  t  « 
ibri ,  ibr  ;  d'où  :  Ibr-ougna ,  Ibrougn-assa^ 
Ibr-e,  Ibri,  Ibri-al,  /&rt-ac,  Ib-rogno, 
Ibr-ougn-ard ,  ibrougn^ria,  Rrougn-as^ 
Ibrougnrasso  ,  Ibraugnass-oun  ,  /evr-e  , 
Ivr-os. 

I     EBRIAC,  9i  et  adji  vl.  BwiAïc,  smaïAK, 
^iBRiAc,  iMUAie.  Ivre  et  ivrogne.  Y.  Ubri  et 
Ubriae. 

Éty.  du  lat.  ebriacus,  m.  8i  et£6H,  R« 

EBRIACkA  ,  Y.  Ubriae t  Aga  et  Ebri, 
Rad. 

EBRIAOA8,,  ASSA^  (ebriagàs,  àsse). 
jGros  ivrogne.  Y.  Ubriagas  et  Ebri,  R. 
^    EBRIAIC,  vl.  Y.  Ebriae,  Ubriae  et 
Ebri,  R. 

EBRUJEL,  Y.  Enubriar.. 

EBRIARIA,  S.  f.  wuAiA,  ouam.  vl. 
Ivrognerie,  ivresse.  Y.  Ibrougnaria  et  Ebri, 
Rad. 

EBRIA8A,  8»  f*  vl.  sniASA.  Ivrognerie. 
Y.  Ibrougnaria»^  Ebrl,.ÏL. 

fityvdu  lat  ebriositast 

EBRIAT,  Même  sigQ.  que  Bnubriai, 
▼«  c.  m.  et  Ebri,  R. 

EBRIAX,  adj..  vl.  Ivre.  Y.  Ubri,  Bim- 
briatteX  Bbrii»  R. 

EBRIAT,  samiATs ,  adv.  dl.  tvre.  Y.  Ubri 
etE&H.R. 

^    EBRIAX  A .  s.  f.  vl.  Ivrognerie.  Y.  Ebria- 
riaeiEbH,K. 

EBRIETAT,  S.  fi  y\,  Bbriedad,  esp. 
Ebfiedade,  port.  Bbrietà,  ital.  Ivresse. 

Ety.  du  lat.  ebrMatit,  gén.  de  ebrietas. 
y.  Ebri,.Bu 

Alnuttist,  peira  moui  dura , 
J^ebrietatasM^iira. 

Brev.  d'amer. 

L'améthyste ,  pierre  très-dure,  garantit 
d'ivresse. 

Deus  nos  donei  vi  per  alegrexa  de  cor, 
non  per  ebrieiat.  Beda,  25. 

BBBIBU ,  ».  m.  vl.  Y.  Hebru. 

EBRIUS,  ».  m.  vL  Ifiogoe.  Y.  Ibrou-^ 
gno, 

Éty.  do  lat.  e6Hu#,  ivre.  V.  Ebri,  R. 

BmOOUTAR,  V.  a.  (ebrooQtà),  d.  bas. 
lim.  mmmmtéM.  fig.  Diminuer  ^jrogoer.. 


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EBD 


EBU 

BBOUiUaO ,  VI.  V.  €MIUion. 

BBOIxmON ,  8.  f.  (ebulîtie-n),  par  corr. 
ABootinow  ,  BBvujvnii*  EboUinone  ,  ital. 
£bnUiei9n;  csp.  EbuUiçâo,  port.  Pour  éboï- 
lition.  mouvement  d'un  liquide  qui  bout, 
V.  BouthimenU:  pour  ébollition  de  saug. 
V.  EêboulhamefU. 

Éty.  du  lat.  ebuUire  et  de  iUm,  action 
^e  bouillr,  ou  de  ebulliHonii,. géa.  ée  ebul^ 
lUh.  V.  Bulh,  R. 

EBUSCAOI,  V.  Ethuseagi. 

EBU8CAR ,  V.  Eêbuêcar. 

KG 

EC ,  Kv,  ATB.  désinence  celtique»  unie  le 
plus  souvent  à  des  noms  d'arbre,  de  plan* 
tes,  etc.  dont  elle  indique  le  rassemblement 
dans  un  lieu  quelconque. 

Aulnay,  lieu  planté  d'aulnes. 

ECC 

ECCE-HOBIO ,  8.  m.  reccè-hômo)  ;  Ecee- 
homo ,  esp.  cat.  Ecce-nomo ,  image  de 
J.-C.  lorsqu'il  fut  présenté  au  peuple  par 
Pilate  ,  on  le  dit  d'une  personne  défi- 
gurée. 

ECCLES^  Bouf ,  «ui§  y  radical  oris  du 
latin  eccUêxa ,  église ,  et  dérivé  m  .grec 
èxxXr^aCa  (ékklèsia),  congrégation,  as8eml)lée| 
formé  de  èxxaXécD  (ddcaléù),  j'appelle,  j'as- 
semble, parce  que  l'église  est  1  .assemblée 
des  fidâes,  d'où:  eceUnaitUmu 

De  eccle#iaittctc«, ecclésiastique,  qui  con- 
cerne l'église  ,  par  apoc.  EeeUiiatiiQU-e , 
Eglii-a.  EglUt-a,  (rlei-a,  Gleiê'(h  uieû- 
ataei,  Gleis-eta^  Gleya^  Gleiz-a,  Qr(iei-a, 
Gliei-a,  Glis-ia^  Glyeia. 

ECGLE8IA8TIC,  a4j.  vL  EccleHoitiei 
cat.  V.  Eeclestoitique^ 

ECCIiE8IA8TiqilE,8.m.  (edesiastiqué); 
EedeiiatUe  ^  cat.  EceleHaêtieo,  ital.  port. 
EcUiioêtieo,  esp.  Ecclésiastique,  prêtre, 
V.  Capelan;  un  des  livres  de  l'ancien  tes- 
tament. 

Êty.  du  lat.  eeeletiaitieus,  dérivé  du  grec 
exxXT.atoiTrixbc  (ekkiêsiastikos),  qui  appar- 
tient à  l'église.  V.  EeeUs,  R. 

ECCLESIASTIQUE,  ICA,  ad],  (eclesias* 
tiqué,  iqne):  £cclena<ttc, cat.  EcUêiasHee, 
esp.  port.  Eecleiiastico,  ital.  Ecclésiastique, 

3ui  appartient  à  Féglise.  Y.  le  m.  précé- 
ent. 

EGCLESIASTO  ,  S.  m.  (ecdesiàsfe)  ; 
Eecleiiaiteêy  cat.  esp.  port.  EcdesiaiUf  ital. 
Ecclésiaste,  nom  d'un  des  livres  sapientiaux 
de  l'ancien  testament. 
Êty.  du  lat.  tecUHasUê^  m.  s. 

ECE 

ECEFfDRE ,  vl.  V.  Eêcendre. 
BGEEVEI^T ,  Ecervettat^  cat  V.  De- 
cervtUU  et  Cêrvel,  R. 
EGES ,  vl.  y.  Enceni. 
EGES,  adj.  vl.  Rehaussé. 

1,  vl.  V.  Eneemof. 


EGH 


EGH 

EGHABABTAT,  ADA,  a4j.  et  part, 
(elchabartà,  kle),dg.? 

EGHAFFAUD,  S.  m.  (etchafiaou);  chat- 
FAUT,  acMATAOD.  Echafoud ,  assemblagc  de 
bois  de  charpente  élevé  en  amphilhéâlre  où 
l'on  se  place  pour  mieux  voir ,  mais  plus 
particulièrement  assemblage  de  charpente 
dressé  pour  l'exécution  d'un  criminel. 

Éty.  de  Tall.  ichauhctuê,  m.  s. 

EGHAITAUDAOE ,  et 

BGHAFPAUDAOI ,  V. -Pjto^a. 

EGHAlJkTAT,  ADA,  acy.  et  p.  (etobe- 
latà,  àde).  Déguenillé,  ée. 

ECHALOTA,  s.  f.  (etchalote)  ;  cnABftojrA. 
Scalogno,  iUl.  ^icaltmia,  esp.  SOialiot, 
angl.Ewalunya,  cat.  Echalote.  W.Rocam- 
bola. 

Éty.  de  (ucalomk»,  qui  a -été  formé  d'As- 
calon  ,  ville  de  la  Palestine ,  seton  Plme ,  < 
Kv.  19,  chap.  6.  , .  „ 

EGHANCa,  V.  Eichangi  et  Camo»,  R. 

ECHANSOUN,  S.  m.iechanséun)  ;  Escan- 
^âOfpori.  Ecbansen,^cier  qui«ertà  boire 
à  un  roi  on  i  UB  grince.  * 

Cet  emploi  est  très-ancien,  chacun  sait  que 
Jimiter  enleva  Ganimède  pour  en  faire  son 
é^ansoB. 

Éty.  de  rail,  ichenk ,  m.  8.  formé  de 
schenchefiy  verser  à  boire ,  de  iotmtione, 
abl.  4e  êcanUOj  oui  en  basse  lat.  a  la  même 
sign.  que  notre  eehansoun, 

EGHANTETOUN ,  d.  arl.  V.  Echan- 

lilhoun.  .     .      .^      N 

EGHANTII<HOUN,8.n.  (etchantilloun): 

siMAirruHOini,  BCBAimoini  ,   ncBAHnuwim, 

BCBAirmovii,  cwumwïïUÊOjm,  ScampoUtto/Asd. 

Échantillon  ,  petit  morceau  d'une  marchan- 
dise quelconque  qui  sert  de  montre  ;  petit 
ouvrage  pour  fme  coraialtre  le  mérite  de  son 
auteur.  . 

Éiy  do  grec  xdvdoc  (kanthos),  le  com  de 
l'œil,  d'où  Ton  a  fait  canton,  coin  de  rue, 
etensoitecafileI,qui,dan8  notre  langue,sîpi- 
fieun coin  •  unangle,  parce  qu'un  échanUIlon 
est  ordinairementcoupé  dans  un  coin,  ou  de 
canUUo,  dim.  de<an(ic«,  coin. 

BGflABFA,  s.  f.  (etchàrpe)  ;  ccuta  , 

CBUPA,  CHWA,  BICBUPA,  UCBKHTA.  (/tOfpa, 

iUl.  Charpa,  port.  Sehaerpe,  ail.  Echarpe, 
large  bande  d'étofife  que  certains  magistrats 
portaient  autrefois  de  la  gauche  à  la  droite  en 
forme  de  baudrier  et  qu'ra  porte  aujourd'hui 
en  ceinturon. 

Élj.  du  celt.  ^eherpf  ou  du  lat.  eœearpo, 
oouTcarpOf  couper,  diviser,  d'où  l'ital.  ciarpa^ 

écharpe.  .  .  ^   .       .        u 

L'usage  des  écharpcs  est  fort  ancien,  enes 
furent  longtemps  portées  par  les  guerriers , 
et  comme  notre  cocarde,  leur  couleur  semit 
à  désigner  le  parti  auquel  ils  appartenaient, 
ce  qui  a  fait  dire  à  Lafontaine  : 

A  AfMrtBU  dMiB«n  oui  aonvcnt  bit  la  fipw  : 
ht  «ag*  «lit ,  Mion  les  twnpa , 
.Vive  le  roi,.  vi»«  U  liguée 

EGBABEAT ,   ^h  ^t  p.  vl.  maummaet. 
Inquiet,  tourmenté,  soucieux. 
EGHABRET ,  adj.  vl.  V.  Echarrat 


EGHABBET ,  am.  vi.  v .  x.c«»rru».  ,,  V^  ;  — 

SGBEANÇA ,  S.  f.  (eicheince)  ;  Scanden^  \  (échos) ,  son. 


ECH  3 

ta ,  ital.  Echéance ,  jour  où  échoit  le  paie- 
ment d'une  8omme«tt  le  terme  d'un  traité. 

Êty.  du  lat.  exHden,  tom1)er.  V.  Cad,  R. 

Pagar  à  Vecheança,  payer  à  l'échéance. 

ECHEC ,  s.  m.  (etchèc).  Echec,  se  dit  au 
jeu  des  échecs  quand  le  roi  ou  la  reine  sont 
en  prise;  on  dil'^c^ec  et  mat  ^  quand  le  roi  ne 
peut  ni  se  couvrir  ni  se  retirer,  fig.  -perte 
considérable^  déroute  .  en  persan  êchaêh  , 
signifie  roi,  et  mat,  mort,  échec  et  mat  veut 
donc  dire^  le  roi  est  mort. 

ECHECS,  s.  m.  pi.  (etchècs);  ScaecM>^ 
ital.  Scaccorum  luauê ,  lat.  Sehach ,  ail. 
Echecs,  jeu  qui  se  joue,  entre  4eux  person- 
nes, 8inrnn  damier ,  avec  seize  pièces  decha^ 
Sue  côté,  consistant  en  un  roi,  une  reine, 
eux  chevaliers,  deux  tours,  deux  fous  cft 
huit  pions,  pièces  qui,  prises  collectivement, 
portent  aussi  le  nom  d  édhecs. 

Éty.  du  persan  schaîreng,  jeu  de  roi,  on 
dn  celt.  «cftad,  cavalier. 

Les  poëtes  font  remonter  l'invention  du 
jeu  des  échecs  au  siège  de  Treye,  et  l'attri- 
buent à  Palamède ,  mais  la  générahté  des 
historiens  s'accordent  à  dire  qu'il  fut  inventé 
dans  rinde,  porté  ensuite  en  Perse,  de  la  en 
Afrique,  etensuite  en  Espagne,  pariesMaures, 
d'où  il  s'est  répandu  en  France* 

Les  annales  de  la  Chine  font  menUon  de 
ce  jeu  154  ans,  avant  J.-C.  , 

Preret  a  soutenu  qu'il  n'avait  été  mvente 
qu'au  commencement  du  V"«  siècle  par  un 
bramine  nommé  Sissa. 

EGHEBMEN8,  S.  m.  pi.  vl.  Sarments. 
V.  Essermentê, 

ECHERRA,  Gare.  V.  Echarpa. 

ECHEVINAGil ,  S.  m.  (etchevinàd^i)  ; 
coomuLAT.  Echevinage,  charge  déchevin, 
temps  que  durait  l'exercic      j  cette  charge. 

Êty.  de  echevin  et  de  otff. 

ECHEVINS,  s.  m.  pi.  'etchevïns);  acoo- 
Uni,  iUl.  Echevin»,  anciens  officiers  muni- 
cipaux de  la  Provence,  qui  avaient  droit  de 
se  trouver,  en  qualité  d'assesseora,  aux  au- 
diencesdes  comptes;  on  nommait  «chmitafle, 
la  charge  d'échevin  et  le  temps  de  sa  durée. 

Éty.  de  l'ail,  ichaben  ou  tceben,  homme 
savant,  d'où  Ton  a  fait  »caMni»et  eehebinuM» 
en  basse  lat.  rusage  des  échevins  fut  apporté 
dans  nos  pay8,  de  1  Allemagne,  par  les  Francs, 
lorsqu'ils  firentla  conquête  des  Gaules.  Il  est 
fait  mention  de  cenx  de  Digne,  selon  Achard, 
dans  une  charte  de  580,  et  de  ceux  du  diocèse 
d'Aries .  dans  un  acte  de  845.  V.  Consou. 

Les  échevins  furent  institués  a  Paris,  en 
1185 ,  par  Philippe  U ,  qui  fit  les  murailles 
de  Paris.  César  de  Rochefort,  Dict.  Gén. 

ECHIROAITAR  ,  v.  a.  vl.  bscotmacba». 
Epier,  guetter,  être  en  embuscade,  surveiller. 

Ê^.  de  eehtr  et  de  gaitar,  faire  le  guet. 
V.  Gait,  R. 

ECHO ,  S.  m.  (écô)  ;  «co.  Eco,  ka\,  cat. 
esp.  port.  Echo,  répétition  distincte  d'un  son 
réfléchi  par  un  corpi.  En  musique,  pièce  dans 
laquelle  on  répète  un  trait  en  le  radoucissant, 
en  poésie,  vers  dont  le  dernier  mot  a  un  sens 
qui  répond  4  la  question  proposée,  exemple  : 

Pour  voM  en  dire  plo»,  U  fetnlrolt  tous  poiwolr. . .  .  ,nir. 
AmA-cllc  pitié  a»  mon  mai  Inoai  ?  ....  on/. 

Éty.  du  lat.  écho ,  dérivé  du  grec  îixo< 


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ECH 


On  nomni^r 


ÉCHO  SIMPLE,  mIiiS  qd  m  rép4i«  q»'«M  fbfc. 
ÉCHO  BfULTIPLE ,  etlai  qai  rapdi*  pImImv»  fab. 
ÉCHO  STLLABIQVE ,  cmiwt  <pi  fait,  mund 

•ylhbM. 
ÉCHO  TOIflQlIE ,  mIoI  <|id  m  tt  Ut  tntandre  qu'à  an 

eertaln  toa. 
ÉCHO  TAUTOLOGIQUE ,  eelol  <i<ii  répéta  pliul«nra  fois 

Ih  mknm  syllabw ,  1«  mimm  mm»  M  Im  nMoin  mou. 

ECHOUAR,  V.  n.  (e(chouâ).  Échouer, 
eu  parlaot  d'un  vaisseau,  donner  contre  un 
rocher  ou  sur  du  sable,  dans  un  endroit  où 
a  n'y  à  pas  asseï  d*eau  pour  Qotter,  ûf^.  ne 
pas^réussb  dans  me  entreprise. 

Ely.  Suivant  Mènaffe,  duhrt.  barbare  fV9- 
futàrty  fait  de  seopmus,  qui  dérive  du  grec 
êkopéloSf  écueil,  rocher  caché  sous  Tean,  oo 
plutôt  de  cadere,  tomber.  Y.  Cad,  R. 

Dérivé: 

ÉCROUAOC«lleaottn«»lMewp«M<elMMM»nM  te* 


ECHUOAR,  y!.  Essayer.  Y.  BêM»yar, 
Panar  et  Sec,  R. 

ECQURRE ,  V.  n.  (etcliûrré)  ;  «ovmab. 
Echoir,,  arriver  par  sort,  par  Succession  ou 
par  hasard. 

Ety.  du  lat.  eweidefê,  tomber  de.  Y.  Caà^ 
Rad. 

ECHUT,  UA,  UDA,  aé}.  et  p.  (etcbà^, 
ùe,  ûde);  weaw,  «a.  Bdm,  ue.  Y.  €ed,  R. 


EGIBRAQA,  S.  f.  (edbrâde),  à.  bas  Um. 
Déchirure.  Y.  Esearchaêuro. 

En  hodinan  mo  ^f  «fia  ètlo  eeièrado 
o  moun  dovontal,  Béron.  e*^est-à-ëire ,  En 
badinant  m*a  faeh  una  6#Ma  eHbrada  à 
moun  davantaU 

ECIBRAR,  V.  a.  (ecibrà),  d  bas  Km. 
Déchirer ,  au  jposit.  comme  au  fi^.  Yof . 
Esearehar  et  E$pelhar, 

Ety.  du  lat.  dUcerpere,  m.  s.  fl^  de  dit, 
marquant  séparation,  et  de  eerpert,  prendre. 

BGIBRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ectbca^àde), 
nié.  Déchiré»  ée.  Y.  Esearehat. 

BCB&M,  vl.  Y.  Eiciin. 

ECIEXtTBR,  ad>  vl.  Sagement. 

Ëty.  du  lat.  $ap%en(ir,  m.  s.  Y.  Smp,  R. 
ou  de  seirê.  Y.  Set,  R. 

ECIRPAR,  V.  a.  (edrpàV,  d.  bas  liok 
Déchirer  la  peau^.  les  chairs.  Y.  Espelhaw  et 
Grafignar. 

Èty.  Y.  Eeihrar. 

ECIRVEI^AR ,  V.  a.  («cirvelà) ,  d  bas  liok 
Importuner  par  trop  d'instances,  Y.  Enfeiat, 
fatiguer  à  force  de  hruiC:  Ojqnelai  eloUas^ 
oqfuu  tambour ,  oquMU  bra^Ulaire  nCseir- 
velou ,  Beron.  c'est4-dire^  aquelas  doehas, 
aqueou  tambour ,  aqueou  hraOïaire  m'^ecer^ 
vftoun^ces  cloches,  ce  tambonr,  ce  bcaiJieur 
me  fendent  la  tète. 

Ély.  de  e  pour  ex,  de  ct'rve/,  ait.  de  arvet,. 
cerveau,  et  de  Tact  ar,  enlever  le  cerveau. 
Y.  Cervel,  R. 

ECIRVEL4T.  ADA,  adj.  et  p.  (ecirvelà, 
àde),  md.  Ecervelé*  Y.  Decervelatei  Cervel, 
Rad. 

BCL 

ECLBBIÂBnqOE^y.EeeUêiattique. 


ECL 

BCUPCIAR,  vl.  et 

ECUPSAR ,  V.  9.  vl.  Eclqpser.  Yoy. 
Eêctipiar. 

msLtPÊé^m ,  I¥A ,  adj.  vl.  Edipmtif, 
ayant  la  vertu  d'éclipser. 

Ëty.  de  eelipiat  et  de  iu, 

BCUPSnr,  s.  m.  vl.  EeUpHê,  «ne.  cat 
Eclipse.  Y.  Eseluisi, 

ECLWnC ,  Y.  Ediptiqm. 

EGUPnQUB ,  s.  m.  (ecltptlqué);  Edip- 
tieus,  lat.  EdipHeo,  esp.  port.  EeeHttUo, 
ital.  Ediplka ,  cat.  Ediptique ,  ligne  qui 
trace  la  route  du  soteîl  sur  le  Zodiaque , 
qu'elle  partage  dans  sa  longue»  en  deux 
portions  égales. 

Ély.  du  lat.  edipticui ,  dérivé  du  grec 
SxXet^/cc  (ékléipsis),  éclipse ,  parce  que  les 
éclipses  n'arrivent  que  lorsque  la  lune  est 
dans  ou  très-près  de  ce  cercle. 

On  assure  qu'Anazimandre  de  Milet,  est 
le  premier  qui  ait  observé  l'obliquité  de 
l'écliptique;  ce  mot  est  aassi  adjectif. 

ECXUSA,  s.  f.  (eclùse);  mcuha.  Eeluse^ 
clôture,  barrière  ÛÀIe  de  terre ,  de  pierres , 
de  bois ,  etc. ,  sur  une  rivière,  sur  un  caQal,etc. 
ayant  une  ou  plusieurs  portes  qui  se  baissent 
et  se  lèvent  ou  qui  s'ouvrent  et  se  fetnient, 
pour  retenir  et  pour  lâcher  l'eau ,  ott  le  dit 
pKis  partieulièffement  de  la  porte. 

Dam  une  écluse  on  appelle  : 

BAJOTEB&.  iMaUMdamaçowwriiBjpamëtcatUelMn. 

bra  d'aiM  écluM. 
VANTAIL ,  la  porOta  de  ta  povia»  fànatt  par  èewt  fOtamx 

garpandimlairM,  l'iin  citérlrar  e»  Tautre  dit  Ammé/'/oi»  , 

•nr  kcpMl  roule  le  vcntaU,  il  ft  deaa  0ntnHois0i. ,  mm  an 

haat  et  Tautra  eo  baa. 
GVICHETTE ,  Ufettu  oarniM*  da  VMtfatt  «yi'oik Cimie 


PORTES  BUSQUÉES  .  eelW  tptt  Hmm 

un  angle  en  f(MiMd*avant<bec,  oa  appelle  yorte*  dit  tele^ 

eellee  qol  aont  en  amont^  et  porte»  de  moaÂSCt.  eeMct  ^ui 

aoBt  en  aval. 
CflAMBME ,  U  baMiii  qne  fonna  rdetnaa. 
ENCLAVES ,  lea  eafimecocnu  pratiqn^  daoe  l«a  faajoyars 

pnnr  recevoir  le»  porte»  yad  ellce  tma  onvcrtas. 
AAOIER  ,  le  pl.nelier  de  L'ieliue. 
SEUIL  ,  b  partie  qui  te  trouve  «one  le*  portvt.. 
ÉCLI.SÉE,  U  (|MotM  d^eaa  i|iirt'ëcoalë  dTane  Mwt  qModl 

on  l'ouvre. 
BALANCIER  «  I»  gMMae  bam  «pdiiert  pow  Vtovrir  ek  la 


BRACON  ,  la  pièee  de  Car  glac^  dla^pnelemeofr  am  portas 
de  r^liue  ,  pour  en  nuiutcnir  L*MBembittge. 

CAJf ONNIÊRE.  roMvtriiire  pratiqua  oivromL  d-'une  &l«fe 
ponr  en  ^vacoer  IVan. 

JOtlERESoo  JOUILLlÉBIS^Iesnnra  iplbnll*d»aaa 
oui  lunt  plaeéea  lea  portée. 

SAS ,  le  baMin  qal  ckl>  twuiinr  par  une  éetnaei. 

PALE  •  £icoe  de  bols  q^ii  sert  à  retenir  les  eana. 

On  appelle  :  éduêe 

A  VANNES,  ealle  qni  e*t  (ennèt  par  des  vannes  i  eonllatt. 
CARRÉE ,  eelle*  dont  les  portes  n'ont  qii'nn  sonl  vantail,. 

et  qui  se  Termant  earréiuent. 
AVIS  ,  relie  dont  l'can  sort  par  nn  on  deai  taons  pratiq^f^ 

dans  le  terrain  pf  r  le  me;  en  d'nne  vis  qpi.  agit  an^  milien 

de  oe  Iroa, 
DE  CHASSE  on  DE  FUITE,  eelle  qui  sert  i  introduire 

Tean  de  U  mer  dans  les  plaees  de  guerre  on  dans  l«s 

p^irts  de  marée. 
A  TAMBOUR ,  «aUe  qiirt'emplir^  se  vide  par  le  «lojen  i 

de  deux  caoaus  voûtés  ,  Msnaés  dana  les  jwmilières  des 

portes. 

BCX> 

EGO,  V.  Echo. 

ECONOME,  OUA,  adj.  (econdmé,  éine)  ; 


■comimu,  mm^Mmmm.  Economo^  ital.  esp.  port. 
Econome,  ménager*  oaénagère. 

Ety.  V.  Eeonomia, 

BCONOmiA,  s.  f.  (ecounoaniie);  *t^. 
MOMiA.  Eeonûmia,  ital.  esp.  port.  cat.-Ëeo- 
nomiq,  ordre  émm  I»  eonduiie  et  la  dépense 
d'une  maisons  barafeonle  entre  les  éiffiBrealea 
parties  d'un  tout. 

Éty.  du  lat.  efcontmria ,  dérivé  du  grcc 
olxovojjLi'a  (oikonomia),  formé  de  otxo<  (oikos), 
maison,  et  de  vn^fitoç  (mymos),  loi,  règle,  o»  de 
vspitd  (ném6) ,  distribuer. 

ECONOMIQUE ,  ICA,  adj.  et  p.  (écoir* 
noumiqué,  ique) ;  sc^iAoïmii^K  Éamomico, 
Ital.  esp.  port.  Eeemomic,  eat  EœnomiqQe, 

2ui  concerne  l'économie,  le  gonvemement 
'une  famille,  qui  épargne  la  dépense. 
Éty.  du  lai.  œeonomieui. 
BGONOMISAR,  v.  a.  (econnoumisà); 

■cooMoiMasAm  ,  wiwÊmAamAM  ,  rAms  MBUfAot  , 
cooMVAVMKA»,  MVAaoBAm.  feoviosifMr,  port. 
Economiser,  administrer  avec  économie. 

Êty.  de  economia  et  de  «r,h!f,  est  euf^- 
nique. 

ECONOMISAT,  ADA,  adj.  et  p.  (econ- 
noumisà ,  àde)  ;  ■opoMoatAT.  Eeonomiêodo, 
port.  Economisé,  ée. 

ECONOMI8TO ,  S.  na.  (ecounouroiste)  ; 
■c«iimNwu«o.  Economiste^  ceHri  q.ur  s^occupe 
d'économie  politique. 

EGONOMO,s.  m.  (ecounémé)  ;bcotoom, 
BcoiioMi.  EeonôWÊa,  ital.  esp.  port,  cat  Eco- 
nome, celui  ou  eelle  qui  »  la  conduite  d'nne 
maison. 

Éty  du  lat  meonomm^,  m.  s.  T.  Eeonomia. 

ECOaSA,  (écosse)  ;  Seôsia ,  kal.  Bseo- 
do,  esp.  port.  Ecosse,  contrée  Septentrio- 
nale de  rângleterre ,  nommée  Jadis  Calédo- 
nie ,  et  séparée  de  l'Angleterre,  proprement 
dîte^ar  |a  Twed,  te  Tay,  le  Don,  la  Clyde, 
ta  Dée ,  I  Esk  f  etc. 

Éty.  du  lat.  scotià. 

BCOUNOMB,  V.  Rconomo. 

ECOUNOUMIA,  V.  Eeonomia. 

ECOUNOPMlCAHlENTy  (ecounoomlca- 
raéin)  ;  Econmnêeamenie  ,  ital.  esp.  port. 
EeonomieameMf  eat.  Economiquement,  d'une 
menîere  économique. 

ECOONOIIMISAB ,  V.  ^conomitar. 

BGOUTUROUN ,  8.  m.  dg  t 

Soun  l'ecoahiroun  dé  amn  or  y. 
.    Lou  cabinet  de  $oun  tetor. 

D'Astros. 

Eca 

ECRAN,  S.  m.  (ecrànjli.  Ecran,,  espèce  de 
rideau  qu'on  tient  devant  Ite  fev  pour  se  ga- 
rantir de  son  ardeur.  Il  y  en  a  à  pjed  et  d'au- 
tres qu'on  tient  à  la  main. 

Éty.  du  grec  ^^pov  (schiron) ,  ombrelle» 
Ml  de  crai»i,  parce  que  ce  meuble  glisse  sur 
des  écrans. 

Celui  à  pied  est  composé  d'un  béUie^  for- 
mé d'un  patin  et  de  dieux  montam ,  dans 
lesquels  coule  un  chaêsii  garni  d'étofle. 

ECRO0 ,  V.  Eicrou, 

EI^ 
ECUBlsH ,  S.  m.  (ecûeîlÇ  ;  mcvu.  Éenelt , 


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ECO 

rocher  dhhs  la  mer  m  les  TaÎMeMi»  pea* 
vent  toucher.  Fij^.  oangcr,  péril  pour  les 
moeurs  ou  pour  hi  fortune. 

ECUlKNiQaB,  adj.  m.  (ecumeniqoé)  ; 
Beumenieo  Jtal.  port  Ecumemie,  cat.  OEcu- 
méuM|ue ,  uni?ersel ,  général  •  concile  œcu- 
méniqpie,  coocite  géséral  auquel  tous  les 
évèques  de  l'église  catholique  ont  assisté  ou 
du  moins  ont  été  tovités. 

Éty.  du  lai.  acuwaiÊims^  m.  s.  dérivé  du 
grec  oixCM  (oikéé) ,  habiter ,  d'où  l'on  a  fait 
otxouiiivY)  (  oikouméné  ) ,  tefte  habitable  , 
c'est-à-dire,  récondo  par  toute  la  terre. 

Dérivet  français  .  OBCuménicilé ,  qualité  de 
ce  qui  est  oDcuméniaue  ;  oecoméniquement, 
d'une  manière  oBCumeniqne. 

Le  nom  d'œcuménique  fut  employé,  pour  la 
première  fois,  au  conale  de  Calcédoine ,  tenu 
ran451. 

BCDTEB ,  s.  m.  (ecuyé)  ;  Scftdiere ,  lUl. 
Ècufor,  autrefois  gentilhomme  qui  accom- 
pagnait «n  chevalier  pour  lui  porter  son  écu  ; 
intendant  de  l'écorie  d'un  pnnce  ;  maître 
d'équitalion  ;  cehii  qui  donne  la  main  à  une 
dame  ;  honune  qui  monte  bien  à  cheval. 

Ely.  du  laL  equuê ,  cheval ,  et  de  la  term. 
/fr,  V.  c.  m.  et  Equ^  R.  ou  du  lat.  acu- 
tifer.  ,  . 

iA  charge  de  grand  écoyer  de  la  couronne . 
qn'on  nommait  anciennement ,  Maître  de 
l'écurie  du  rot,  ne  remonte  qu'au  X11I"« 
siècle,  Royer«  surnommé  l'éeuyer  .  fut  le 
premier  quren  porta  le  titre  sous  Philippe- 
le-Bel. 

ECV 

EGVOft,  adv.  vl.  ntvoi.  Voici,  voîlà. 
Éty.dulM.fcrevo«^ 

BD 

ED.  mnm^  radical  dérivé  du  latin  edere , 
edo,  esum ,  e<liim ,  manger ,  dérivé  du  grec, 
Uiù  (edù),  m.  s.  d'où  :  comedere ,  maoger  ; 
deiti,  dent  ;  obeeUas^  obésité. 

£iy.  2,  radical  pris  du  latin  œde$ ,  œdis, 
maison  ,teii|ple,  dérivé  du  grcc,atxocfaito8), 
habiution ,  demeure ,  d'où  les  sous-radicaux , 
latins,  JBdifieare^  édifier,  bétîr  une  mai- 
son ;  jEdificmm  i  édifier,  Remàifkare ,  bâ- 
tir de  nouveau ,  réédifier ,  Jisddt/icor ,  JRe- 
édi'^eatUm, 

BD ,  conj.  vL  Quelquefois  employée  pour 
et. 

BD  ».pr.  pers.  m.  troisième  personne,  vl. 
UJui. 

EDA 

BDAl  et 

EDAT,  8.  f.  vl.  Bdai,  cat.  Edaê^  esp. 
Age.  V.  À9i. 

EDB 

EDEN,  S.  m.  (edéin).  Nom  delieadont 
il  est  souvent  fait  mention^  dans  l'écriture  ; 
c'était  l'endroit  où  était  k  paradis  terrestre , 
d'où  lui  est  venu  le  nom  de  jardin  d'Eden. 

Ét^  de  rhébittt  eieii^qui signifie  délices.. 


Em 

EDI 

BU ,  S.  m.  vl.  Petit  bouc ,  bouqoet. 
Éty.  du  lat.  hœdu$, 
EDIGT ,  8.  m.  vl.  Édit.  V.  EdU. 
EDIFIANT ,  ANTA .  adj.  (edifiàn,  ânte)  ; 
Edi/teatU ,  cat.  EdifieanU  ,  ital.  port.  EdU 
(icativo ,  esp.  Edifiant ,  ante  ,  qui  porte  à  la 
venu ,  qai  édifie. 

EDIFIAR,  V.  a.  (édifié)  ;  bditicaii.  Edifi- 
tare ,  ital.  Edifiear ,  esp.  port.  caL  Edifier , 
au  propre ,  bâtir ,  construire  ;  en  provençal , 
on  ne  l'emploie  qu'au  figuré ,  dans  le  sens  de 
porter  à  la  piété,  à  la  vertu,  par  ses  discours 
ou  par  son  exemple. 

Êty.  Edifiar  est  une  syncope  de  edifi- 
car ,  formé  du  lat.  œdifieare ,  formé  de<sde#, 
maison,  bâtiment,  et  de  fieare,  pour  fa- 
cere ,  faire. 

BDIFIGAMENT  ,  S.  m.  vl.  Edifica- 
ifimto,  port.  ital.  Fortification,  édifice,  bâ- 
tisse. V.  Edifice. 

BDIFICAR,  vl.  Edifiear,  cat.  Y.  Edt- 
fiar. 

EDIFIGATIO,  vl.  V. 
EDIFIGATION ,  S.  f.  (edificatie-n)  ;  bdi- 
ncATtmm,  Edi^cazUme  ,  ital.  Edificacion , 
esp.  £dt/lcarao,  port.  Edificaeiô ,  cat.  Edi- 
fication; au  propre,  action  de  bâtir,  au 
figuré ,  sentiments  de  piété  et  de  vertu  que 
l'on  inspire  par  l'exemple  ou  par  les  dis- 
cours. 

Éty.  du  lat.  œdifieaiianis ,  gén.  de  adifi- 
catio ,  m.  sig.  V.  Edifiar. 

EDIFIGATORI,  ORIA,  adj.  d.  vaud. 
Edificalori,  cat.  Edificatotio ,  esp.  Edi- 
fiant, anle.V.  Edifiant 

EDIFIGATOUR,  S.  m.  (  édificatoor )  ; 
Edificator  et  Edificador  ,  cat.  esp.  port. 
Edifieare ,  ital.  Edificaleur,  celui  qui  élève 
un  édifice ,  terme  de  prédicateur.  Ach. 
Éty.  du  lat.  œdificator ,  m.  s. 
EDIFICI ,  s.  m.  (edifici)  ;  sAmMA.  Edi- 
fizio ,  ital.  Edificio .  esp.  port.  Edifici ,  cal. 
Edifice ,  tout  monument  considérable ,  tel 
qu'une  église ,  un  grand  palais ,  un  hôtel-de- 
ville  ,  un  arsenal ,  un  arc  de  triomphe  ;  ma- 
chine de  guerre ,  en  vl. 
Éty.  du  lat.  œdificium  ,m.  sîg.  V.  Edifiar. 
EDIT ,  s.  m.  (edi)  ;  Edicté ,  cat.  Edicl , 
ail.  EdiUo,  ital.  Edicto^  esp.  port.  Edit.  or- 
donnance ,  constitution  d'un  souverain. 

Éty.  du  lat.  edictum ,  le  mèn^e  ,  formé  de 
edieercy  ordonner  ou  défendre  avec  autorité 
légitime.  V.  Dire  ^  R. 

Le  corps  de  droit  romain  renferme  treize 
édita  de  Justinien ,  et  nos  rois  de  la  l^*  race 
donnaient  le  même  nom  à  leurs  lois. 

L'édit  de  Nantes ,  dont  il  est  si  souvent 
question,  et  qni  donnait  aux  religionnaires 
la  permission  d'exercer  librement  leur  culte, 
fut  rendu  par  Henri  IV,  en  1S98.  Louis 
XI V  ,  le  révoqua  au  mois  d'octobre  1685. 
EDITIO ,  vl.  V.  Ediiim. 
EDITION,  s.  f.  (editie-n);  sDitioim, 
BDnm.  Ediiim .  ail.  Èdieià ,  cat.  Editione, 
iUL  Edicim^  esp.  Ediçào,  port.  Edition , 
ce  mot  est  relatif  au  nombre  de  fois  que  l'on 
a  imprimé  un  ouvrage ,  ou  à  la  manière  dont 
il  est  hnprimé.  La  première  ,  la  seconde  édi- 
tion ;  une  belle  édition. 


EDI  & 

Oîi  appelle  une  édiiitm  : 

la  pttrtkipaïkMi  àê  l'mOmr, 
R.iftE  ,  celle  faite  fv  ^mtùm  maMuents  .  doM  U  i 

peii  (t'exeniplairca. 
I^Xl}N4BLE8  «  odlct  4» 


Éty.  du  lat.  editionis ,  gén.  de  edtlio. 
V. /WrcR. 

EDITOUR,  S.  m.  (edîtôuO:  BéUore, 
ital.  Editer ,  esp.  port.  cat.  Editeur ,  celui 

2ui  prend  le  soin  de  publier  les  ouvrages 
'un  autre. 
Èty.  du  lat.  edilor^  m.  s.  V.  Dire, R. 

EDM 

EDMOUND ,  nom  d'homme  (edmôun  )  ; 
£diiumiido ,  esp.  Edmond. 

Êiy-     ,  ... 

Patr.  L'Kglise  honore  trois  saints  de  ce 
nom,  les  29  avril ,  16,  20 ,  22  novembre  et 
9  juin. 

EDO 

EDO ,  S.  m.  (ède).  V.  Ajuda. 

Ély.  Ce  mot  est  français,  et  la  langue  pro- 
vençale ne  peut  pas  même  l'écrire  d'une  ma- 
nière régulière,  parce  que  atda  se  pronoD*> 
ceraitatde.  V.iidjiid,R. 

EDO-DE-GABIP ,  8.  m.  Aide  de  camp. 
V.  Aido-de-camp  et  Adjud ,  R. 

EDO-MEAJOR,  S.  m.  Aide-major.  Voy. 
Aidomajor  et  Adjud ,  R. 

EDOOURDl ,  V.  a.  (edoouH),  d.  bas  lim. 
et  mieux  edourtr.  Essorer,  exposer  le  linge 
au  soleil  pour  le  foire  sécher.  V.  Eisêaurar. 

Éty.  de  ed,  pour  fx,  de  auro,  vent ,  air, 
et  de  ir ,  exposer  au  vent.  V.  Aur ,  R.  2. 

EDOOmUT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (edoourt, 
ide  ),md.  On  le  dit  du  linge  qui  n'est  pas 
encore  bien  sec ,  qui  est  encore  humide.  V. 
Aur ,  R.  2. 

EDOS,  s.  m.  pi.  (èdes).  Aîdtes,  subsides 
établis  sur  le  vin  et  sur  les  autres  boissons, 
pour  aidera  soutenir  les  dépenses  de  l'Eut, 
d'où  le  nom  d*atde«.  V.  Adjud  t  R- 

Les  impôts  connus  sous  ce  nom  furent  le- 
vés régulièrement  par  Chartes  V ,  pour  payer 
la  rançon  du  roi  Jeaa  son  père,  fait  prison- 
nier h  la  bataille  de  PoiUers,  par  les  Anglais, 
en  1356.  Avant ,  ces  subsides  étaient  momen- 
tanés. ,       .^  , 

Cour  deii  edoi ,  cour  dcs-aioes^,  cour  ou 
Ton  jugeait  en  dernier  ressort  les  aflliires 
concernant  les  subsides  ou  aides. 

Jusqu'à  François  ^» ,  il  n'y  avaU  que  des 
généraux  des  aides .  pour  la  perception  de 
la  répie.  Ce  prince  les  réunit  et  les  éngéa 

en  tnbunal.  ,  /  » .    i  \ 

EDOUARD  *  nom  d'homme  (èdooar)  , 
Eduard ,  ail.  EdoatdiOy  ilaL  Edouard. 

Ély.  Ce  nom  est  teutonique  et  signiOe  dé- 
fen^Hirde  la  félicité.  11  est  composé,  selon 
Men.  de  l'anglo-saxon  ead,  bonheur,  feliate, 
et  de  ¥>ari ,  gardien ,  conservateur,  curateur. 
On  honore  deux  saints  sous  ce  nom  , 
Saint  Edouard  ,  roi  d'Angleterre,  surnommé 
le  confesseur  ,  mort  le  4  janvier  ,  iwi6 , 
dont  on  célèbre  la  fête  natale  le  5  Janvier, 


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6  EDO 

et  ceHe  àe  sa  Irandatioii,  le  13  octobre;  et 
Saint  Edouard ,  aussi  foî  d'Angleterre ,  qui  | 
fut  assassiné  l'an  978.  L'Eglise  en  fait  mé- 
moire, «le  18  mars  à  Rome  et -le  19  à  Paris. 

EDOmiQiBA  ff  nom  de  femme  (edouidge) , 
Eduige ,  jtal.  MeduvigU^  esp.  JSaouige. 

Ély. 

CDK 

BDBA,  8.  f.  yI.  Hedra^  cat.  Fedra, 
esp.  Htra ,  port.  Edera^  ital.  Nom  ancien 
du  lierre.  V.EowKe. 

Ély.  da  lat.  hedira ,  m.  s. 

EDRBG,  adj«  ^l  Droit.»  envers.  V.ltey, 
Rad. 

ED8 ,  pron.  pers.  d.  anc.  i>éai!ii.  Eax. 
V.  Eloui. 

BDUCAR,  ▼.  a.  (edocà)  ;  muvas  ,  mmo- 
ÇA».  Eduear  ,  port.  eat.  Edueare ,  esp. 
Eduquer  y  ^lever^  instruire  les  enfants  «  faire 
leur  édocatioD. 

£^.  du  IM.  «edueare ,  m. 'S.  V.  Due ,  R. 

EDUGAT,  àDA^  adj.  et  p.  (educà ,  àde) . 
«MMAr.  gdueado  .  port.  Eleré^  JBstniU: 
mau  ^dueai ,  sial  âeié. 

Ély.V.i)Mc,R. 

EDUCAIXON ,  s.  f.  (eâoeatie*n)  ;  bboca- 
nm.  EduetUBione  9  Mi\.  Educamom,  esp. 
Ed^cacSio,noH.  Sd«ieacté,4at.  Education, 
soin  i>our  élever  ,  tnstmire  ^  ^ur  former 
l'esprit  et  Jes  «leurs  ;înstniction;  esprit  qui 
dirige  réducalioB. 

Éif.énL  4at.  ^duouUonU,  gén.  de  ^dwM- 
Ho ,  formé  de  edueare.  V.  Due ,  R. 

BF  et  EPF....  On  trouvera  à  Esf...^  les 
mots  qui  manquent  à  Ef. 

BTA 

EFAIMAR^vl.  V.  i4/ai««af. 

BFAUaAT,  part.  vl.  Accablé  sous  le 
tâh  •  affiûssé. 

EFAN ,  vl.  Enfant. 

EFAlflBflT ,  vl.  Tu  enfantas. 

EFAN8A,  vl.  V.  Enfonça  et  Fa ,  R. 

EFANT  y  s.  m.  d.  bas  lim.  et  vl.  sm. 
Enfant ,  sot ,  sliiy>1e.  V.  Fa .  R. 

EFANTA  •  s.  f.  vl.  Enfanta ,  JCài.  esp. 
port.  Petite  flile. 

EFANTAMEN  ,  vl.  V.  £jiAifKaiiie9i(  et 

n-ÂNTAR  »  vl.  V.  BnfanUir  et  Fa ,  R. 

ETANTET^  S.  m.  (éfanté),  dl.  PeUt  en- 
fant. V.  EnfanUmn  et  Enfantet. 

EFANTIL ,  adj.  vl.  V.  Fn/Mîfi  et  Fa , 
Rad. 

EFANTILHAOE ,  s.  m.  (efonUliadsé) , 
d.  bas  lim.  V.  Snfantilhagi  et  Fa ,  R. 

EFANTOinUSAOE ,  s.  m.  (enfontou- 
liàdié) ,  d.  bas  lim.  Eut  d'imbéclUté  appro- 
chant de  l'enfance.  Y.  Enfança  et  Fa,  R. 

BFAt ,  s.  m.  pi.  (éfans).  Enfant.  V.  En- 
fanU 


EFA 

Xes'Languedocieos  mntf  habitude  de  ne 
pas  prononcer  le  n  final ,  le  suppriment 
même  dans  leur  orthographe ,  c'est  ainsi 
qu'ils  «écrivent  les  mots-smvants  sans  jcette 
lettre. 

EFASA,  vl.V.  Enfama. 

EFATEOEAR,  Y .  Enfankgeor. 

EFATEL  ,  s.  m.  dl.  et 

EFATOU,  V.  Enfantoun. 

EFATODBÎBI. ,  V.  Enfantouneh 

EFATSSAR,  vl.  V.  Affaissât. 

XFB 

EFEBUNAB,  vl.  V.  Mffeminor. 

EFEMINAT ,  vl.  V.  Effeminai. 

EFENHETAT,  s.  f.  vl.  Dissimulation. 

Ëty.  de  fegner ,  feindre. 

EFERlf ,  vL  vum,  wnmmm.  V.  In- 
firme. 

EFBRBIARIA,  s.  f.  vl.  V.  Infirmaria. 

EFERMETAT , «.f.  vl.  V.  InfirmUat. 

EFERBOER ,  vl.  V.  Infirmier. 

EFERHL,  a.  m.  vl.  Enfer.  V.  Infem  et 
/n/èr,R. 

EFEBNAL ,  adj.  vl.  V.  Infemed. 

EFF 

BFFAÇADGRA^  V.  Eêfa^adura. 
EFFAÇAB ,  V.  Esfaçar. 
£FFAN,s.  m.  vl.  et 
EFFANT ,  vl.  V.  EnfafU. 
EFFANTAR ,  vl.  V.  EnfanUur  et  Fa,  R.  ' 
EFFANTI,  a4i.  vl.  V.  Enfantin  etFa,R. 
EFFARAI,  V.  Eifarar. 
EFFARAT»  V.  EtfaraA. 
EFFE,  s.  m.  vl.  Enfant.  V.  Efant. 


EFFECTIF,  iyA.a(y .  (efletif ,  ive);  i 
.  Effettivo^  ilai.  Èfectivo,e8p.  Effee- 


tivo ,  porl.  Effectu^C9X.  Effectif^  ive ,  qui  est ,  ; 
quiexisle  réellement,  et  de  fait. 

Éty.  de  effectue  et  de  if,  iva.  V.  Fae ,  R. 

EffTECTIO,  IVA,  a(\j.  vl.  EfecUUj  cat. 
Bfectivo ,  esp.  Effettivo,  ilal.  V.  Effectif  et 
Fac,  R 

Ê^r.  du  lat.  effecHvuê^  m.  s. 

EFFECTIVABIENT ,    adv.   (efiettiva- 
méin ) ,  et  par  corrup.  rKmvAmamw.  Effettiva-  » 
mente  f  ital.  Efeclivamente  ^  esp.  Effectiva- 
mente,  port.  FfecftvamenI ,  cat.  Eflective- 
ment,  réellement,  en  effet. 

Ély.  de  effectiva  et  de  ment.  V.  Fae ,  R. 

EFFECTUAR,,  v.a.  (effectua);  Effectua- 
re ,  ilal.  Efecluar^  esp.  cat.  Effeituar^  port. 
Effectuer,  mettre  a  effet,  en  exécution. 

Ëty.  du  lat.  effieerty  m.  s.  V.  Fae^  R. 

EFFECTUAT,  ADA,  adj.  et  part(eflec- 
tuà,  àdeV;  Effèctuado,  port.  ESeotoé,  ée. 
V.Fac,R. 

EFFEIT^  a*  m.  vl.  V.  EffeteiFoCy  R. 

EFFEldNAR,  v.  ^.  (e^feminà);  Effemi- 
nare,  ital.  Afeminar,  esp.  cat.  anc.  Affemi- 
nar,  port.  Eflémlner ,  rendre  faible  et  délicat 
comme  une  femme. 

Éty.  du  lat.  effeminare^  m.  s.  V.  Femn^  R. 

EFFEMINAT ,  AIIA ,  adj.  et  p.  (eflemi- 
nà,  àde);  anmAT.  Effeminado^  port.  E£R^- 
miné,  ée.  V.  Femn,  E. 

EFFERMERIA,  vl.  V.  Infirmaria. 

EFFERW,  S.  m.  vl.  Enfer.  V.  Infem. 

EFFERVE8GENÇA,a.f.(efikrve8cèince}; 


EFF 

Aoo  Booum.  Efferveêcenzay  ital.  Ehulieion^ 
esp.  Efferveeeenda  ,  port,  ^erveecencia^ 
cat.  Effervescence,  léger  mouvement,  res- 
semblant à  celui  d'4m  liquide  qui  t)OUt ,  causé 
par  le  dégagement  d'un  gaz  de  l'intérieur  d'us 
liquide. 

Éty.  du  lat.  ^eroetceiifta,  fermé  de  e^<pr- 
vece,  qui  vient  de  fervepe^  bouiUir.  Soy. 
Ferv,  R. 

EFFET,  s.  m.  (efét) ;  Efecte ,  cat.  Effect^ 
ail.  i^DVCto,  Jtal.  Efeeto,  esp.  Effeito,  porU 
Effet ,  ce  qui  est  produit  j>ar  unecau8e,xe  qui 
résulte  d'une  action  ;  l'exécution  d'une  pro- 
messe, d'un  projet;  lettre  de  change,  billet; 
ierre,i)ien,  domaine. 

Éty.  du  UL^eetue.  V.  Fae  ,1k. 

mm  rnmx ,  adv.  Fil  efecte  ,.caL  En  ^eeto , 
esp.  It^attiy  ital.  Eneffst,  réellement. 

EFFETS,  s.  m.  pi.  (effé^.  EffeU ,  ba«- 
gages. 

EFFICA^ ,  s.  f.  (efficace)  ;  wncAct,  n- 
cAci.  F/icaeta,  cat.  esp.  F/)l<;acta, ital.  port. 
Efficace,  la  force ,  la  vertu  «de  quelque^uiose 
pour  produire  son  effet.  On  le  ditjwssi,  en 
provençal,  pourl>on  senSy-caractère:  agi$ 
d*eff^aça. 

Ety.  du  XeLeffieaeia,  Isfce,  ^erHi,  pro- 
priété. V.  Fae ,  R. 

EFFICACE,  AÇA,  adj.  (efficace,  âoe); 
Fj}lcas  et  EJieaz ,  port.  Efcace,  iul.  F^ieat, 
cat.  Efficace. 

EFFICACI,  vl.  V.  Effcaça. 

Éty.  du  lat.  efficax,  m.  s.  V.  Fœ,  R. 

EFFIÇACIA,  vl.  Eficocia^  cat ^p.  Efi" 
eacia ,  ital.  V.  Effieaça. 

EFFICACITAT,^.^.  (eficacità)  ;  Fillea- 
eia  y  ital.  Eficax.  esp.  Effeat ,  port.  Effica- 
cité, même  signification  que  F/)icapa,  v.  c.  m. 

Êty.  du  cat.  efficacttatisy  gén.  de  e/Heaci- 
tas.  y.  Fae,  K. 

EFFIOIA.  S.X.  (efidgie)  ;  mwnmn.  Efigiêy 
ital.  port.  Efigiey  esp.  cat.  Effigie,  figure ,  re- 
présentation d'une  personne. 

Éty.  du  lat.  effigies  y  m.  s.  V.  Fig,  R.  S. 

Fendre  i€n  sffigia ,  exécuter  en  effigie  ; 
efigier. 

L'usage  4'eiécnter  en  effigie  nous  vient 
des  Grecs,  cbei  lesqods  cette  pratique  était 
familière. 

Henri  II  est  le  premier  des  rois  de  France , 
qui  ait  fait  mettre  son  effij^  sur  les  monnaies, 
avec  l'année  de  leur  £ibncation. 

EFFIMER.  V.  Efimer. 

EFFLAT,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.Enflé»ée. 
V.Fii/ralet;ï'i,R. 

EFFONDRAT,  ADA,  adj.  et  part.  Vl. 
Effondré,  ée.  V.  Foutid,  R. 

EFFQRMAR,  vl.  V.  Informar. 

EFFORT,  V.  Brfart. 

EFFRAIONER,  vl.  V.Esfranger. 

EFFRANCHEMENT,  vl.  Infraction.  V. 
EnfrangemeiU. 

EFFRANHER,  vl.  V.  Esfranher. 

EFFROUTAT.  ADA,  a^j.  et  p.  (effroutâ, 
àde) ,  dl.  Abîmé,  ée.  Dnmège. 

EFFUOAT,  ADAf  adj.  et  p.  vl.  Incen- 
dié,ée. 

Êty.  dee/pour<fi.4efiij^,!eu,  et  de  al, 
mis  au  feu.  V.  Foe,n. 

EFfftJSIO,  et 

EPFimON,  p.  f.  vl  mmnMB.  F/bit6,cal. 


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ËFF 

r/tuiioH,  esp.  Éffuiao,  port.  Effasionê,  ital. 
Effusion,  action  de  répandre  un  liquide. 
£tj.  du  lat.  effuiiomê,  gén.  de  effusio. 

BIT 

wanASsADÉB,  9.  m.  (elToIodl), d.  bas  lim. 
Fils  ôtés  du  tissu  d^une  toile,  charpie.  Yoy. 
FU.H. 

BfnuULAR.  V.  a.  C^fî^}*  TBsd^  £fiUe'- 

EFIAI.AT,  ADA,  adj.  et  p.  (efiolàyàde)^ 
d.  bas  lim.  Effiler  étiolé.  On  le  dit  des  per- 
sonnes qui  ont  la  taille,  te  nez ,  la  main ,  etc. 
trop  effilé»  i  Oquel  dxooune  homme  es  e^ola. 
Bér.  e'est-l-dîre,  aquel  jouin'hame^  es  e»f^ 
hi,V.DeifilaUiFU,R. 

EFIGIENT,  a(l(l.  vl  EfUkni  ^  chi.  Efi- 
ctenfc ,  esp.  EfjicienU^  port.  ttal.  Éffieient. 

Ëty.  du  lat.  e/Scten(û ,  gén.  de  effieieni. 

EFIdBNTlA,  s.  f.  vl.  i?/ld«ncia,  esp. 
EMeienda,  poct.  £/|lct6nsi,^ital.  Puissance 
efi^iente. 

Ëty.  du  lat.  eflUientiiL. 

EPlOlAa«  V.  a.  vt.  Efigiar,  anc.  cat. 
MMgiaref  Hah  Egigier  ^  représenter  en 
emgie. 

EFDIER^aâ^  vl.  Hvuna,  T%wauu  Ef- 
merOytB^,  Efemero,  port.  E/fmêro,  haL 
tphémère ,  de  peu  de  durée, 

Êty.  du  lat.  ephemeruê^,  m.  §.  dériré  du 
grec  éiri  (epi),  et  de  ^[nt^  (hèmera),  jour, 
i*un  jour. 

BniiEBON».8;  nu  vU  tphimeBoa,  sorte 
depoisson. 

Etj..  du  lat.  9]ih€mer<m^ 

EFL. 
EFLAMAGIO,  vL  Yoy.  BHflàmation  et 

BFLABIAT,  ADA,^  adj,  et  p.  vl.  Enflam- 
mé, ée.  V.  Enfiàmmat  et  Flamm ,  R. 

BFIaAIIATIII  ,  IVA«  adj»  ▼!.  Infiamati- 
m»,  Ual.  JAi^loifiiiiatf/J  i«e,  propre  a  enflam- 
mer. V.  Fkimm,  R. 

BFLAMBIC  vK  V.  ilFii/lZifiiaiifi 

EnuJA ,  vt.  V.  £n/Iar  et  FI ,  R. 

EFI^AZOv  vl.  V.  Enfiwra  et  JTI,  R. 

SFliB,  Alti  lang.  de  En/U^  y.  c.  m» 

BffT4>nEAR ,  y.  Aflourar. 


BFa 

,  vl;  V.  Jsiformar. 


BTBACTimt,  8.  f.  (efhictie-n); 
nmm.  V.  IT'ractiaii  et  Frag,  R. 

JBTBAOWBB,  vl.  V.  Es(rangeT. 

ETRAIS^  part  vl.Enfireint,  violé*  Voy. 
Frag^ïL 

BrBANOER,  V..4I*  vl.  Rompre. 

Ély*  du  lat.  frangera ,  m.  s.  V.  Arag,  R. 

BFBBDAV;  a^j*  et  p.  vK  arviM».  Eftayé, 
^avanie.  V.  Eifirayat  et  Frem^  R. 

BFBEr«  t.  m.  Tl.mmit^  «sn,  BVrHr, 
srmsnA»,  mnmAT*  Efifroi ,  angoisse* 

fily.  V.  IVem,  R. 

BWUns,  vl.  V.  EfrêL  R  ou  eUe  effir^yA. 

ICrBBNABi  vl.  Y. Snfimar. 


BFRËTZ,  s.  m.  vl.  Y.  EfreU 

EFR£VOLITS,adj*(efrevolis},  vl.  In- 
firme. V.  Infirme, 

EFBUN ,  adj.  vl.  BMrmai.  Sombre ,  triste , 
morose,  refrogné  ;  avide. 

EFBUNAMENa,  adv.  vl.  Avidement ,. 
gloutonnement. 

EFa 

EFUNDAR ,  vL  Y.  Eifcnârav  et  Fomà. 
Rad. 

BG: 

ECE....  Chi  trouvera- en  £#^...  lies  mots  q.ui 
ne  figurent  pas  en  Eg,.. 

BOA. 


E0A,  S.  f.  (ègue)  ;  hsoa,  bco.  M.  Avril  dit 
que  ce  mot  est  masculin.  Haras ,  lieu  destiné 
à  loger  les  juments  et  les  étalons  que  Ton 
accouple  pour  en  perpétuer  les  races. 

En  Languedoc ,  ce  mot  désigne  une  eavale, 
'  une  jument,  et  M.  de  Sauvages  le  fait  dériver 
de  equa ,  ce  qui  est  tiés-probable. 

Éty.  Ce  mot  est  d'origine  ligurienne ,  se- 
lon l'auteur  de  la  Stat.  des  R.-du-Rhône  »  ou 
Slutôtilest  dérivé  de  equa^  cavale.  Yoy. 
.  ^4-,  R, 

EOAILLAR,  V.  a.  vl.  Egaler,  comparer. 

Éty.  Y.  Equ,  R. 

BGAIi^  Y.  Egau,  plus  usité,  et  E^^  R.  2. 

EGAIiAMENT ,.  adv.  (egalaméin);  »a* 

lUMMBHT.  Egalminit  cat.  mod.  EguakttMmi^ 
'  anc.  cat.  EgualmenU ,  ital.  Içualmente ,  esp. 
port.  Egaleo^nt,  d'une  mamère  égale,  um- 
I  forjne. 

Éty.  du  lat.  œqualHer ,  ou  de-  égala  et  de 
ment.  V.  Equ,  R.  S. 

EGAI«AR ,  V.  a.  (égala)  ;  bmaium  ,  mn» 
pjuum,  BOAv,  ASABiAa.  AgguagUart,  ital. 
/i90alar,esp. port. ^j^nakir,  cat.  Egaler, 
rendre  une  chose  égale  à  une  autre  ;  être  au 
même  degré;  atteindre,  rendre  uni. 

Ëty.  dee^iet  de  or,  rendre  égal,  de 
œquare,  laL  Y.  Equ,  R.  â. 

EGALAT,  ADÀ,  adj.  et  part,  (égalé, 
àde  );  Igualado,  port.  Egalé,  M. 

Éty.  V.  Equ ,  R.  2. 

BOALECœ,  dl.  Gorrup.  de  aigaUge. 
Y.  E goûtai  et  Satea. 

BGALEB ,  V.  a.  et  n.  vl.  naA&BAB.  Equa- 
.  iar,  cat.  Igualar^  esp.  port.  Egaler,  égali- 
ser, comparer,  équivaloir.  Y.  Bqu^  R.  2. 
,  BGALBKA,  S.  f.  vl.  Igwdexa,  anc.  esp. 
Égalité ,  façon ,  espèce.  Y .  Mau^  R.  2. 

BGALI8AB,  V.  a.  (égalisa).  Egaliser, 
rendre  égal,. pareil,  semblable. 

BGAIJTAT,s.  f.  (egalità);  UgualUà , 
ital.  Iguàldadyesp.IgwMade,^n.  Iguai- 
'  toi ,  cat.  Égalité ,  conformité ,  parité ,  rapport 
entre  des  d^oses  égales  ;  unifoimité* 

Éty.  do  lat  œqualitatiê^  gép.  de  mpudi- 
to«.  Y.  £9tt,R.  2. 

EGAIXANtA,  vl.  Y.EgaUUU  et  Eqiê, 
R.2. 

BGAUOBrr,  adv.  yL  Y.  BgàlammU 

BOAB ,  V.  a.  vl.  Egaler.  Yoy.  Egalar  et 
JBffii,R.2. 

BGAT,  part.  vl.  Égalisé.  Y.  Em,  R;.2; 


EGA  7 

BGATADA.,  S.  f.  (egitàde) ,  dL  Haras  de 
juments. 

Ëty.  de  ega  et  de  ada  ou  tada.  Yoy. 
Equ ,  R.  ' 

BGATiBa,  s.  Oh  vl.  Eq!uatèr ,  anc.  cat. 
F«^ttsro ,  esp.  Egoariça,  port.  Gardeor  dé 
juments. 

Éty.  du  lat.  equariuê^ 

EGAO,  ALA,  adj.  (egâou,  âlej;  mm^L, 
vAMBs,  UOA&,  fuiBLABiji.  Egtuile,  ïuH,  Iguoi, 
esp.  port.  Egual ,  cat.  Ëgal,  aie ,  paieil ,  sem- 
blable ,  au  même  degré  ;  uni. 

Ëty.  du  lat.  eequalii ,  m.  a.  Y.  Epi ,  R.  2. 

BGAOZIB,  V.  a.  v4.  Réjouir,  féliciter. 
y.Gaud^R. 

BGB^ 

BGBANGAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (edzongà , 
àde  ) ,  d.  bas  lim.  Déhanché  :  Oquel  home 
mfirtso  coum'un  edxonga ,  Réron.  c'est-à- 
dire.  Aquelhome  marcha  coumounegeangai. 

EGmAR,  ElAR,  lAR.  Désinences  pnses 
^  du  lat.  icare ,  dérivé  probablement  du  grec 
2tx(i>  (éikô) ,  être  semblable ,  ressembler. 
,  On  peut  donc  re^tder  cette  division  des 
verbes  en  egear,  eiar ,  iàr ,  comme  des  di- 
minutiferQui  n*expriment  l'action  que  comme 
commencée ,  imitée. 

Blanqu^egear,  aUneare,  tirer  sur  le  blanc, 
'  imiter  le  blaînc. 

Verd-egear ,  tirer  sur  le  vert; 

Bouit-egeary  marcher  comme  les  boitenxi . 
imiter  les  boiteux. 

BOBABAR,  V.  a.  (edzorâ),  d.  bas  lim. 
Estropier  quelqu'un  d'une  jainoe,  lui  en  ôter 
l'usage. 

BGBARAR ,  V.  a.  md.  bbabbab.  Ébar- 
ber;  on  le  dit  du  blé  noir  ou  de  Forge,  qu'on 
frotte ,  pour  leur  ôter,  ou  les  pellicules  ou  les 
stilets  inutiles.  Réron. 

BGBARAT,  ADA,  ad|j.  et  part,  (edzorà . 
.  àde  ),  md.  Estropié  d'une  jambe. 

BGBSTlO^s.  f.  vl.  Évacuation,  d^«*- 
tion,  eicrément.  Y.  Jaci,  R. 

BGI 

BQllVIAR,y.  a.  vl.  Machiner i  inventer, 
des  engins.  Y.  Oen,  R. 
BGIT  »  a.  f .  d.  vaud.  Egypte. 

BGL 

EGIiA,  8.  f.  (ègle),  d.  béam.  Aigle.  Yoy;^. 
Aigla. 

BGI«AGBAR,.v.  a.  (eglodzà) ,  d.  baslim. 
Rompre ,  briser,  séparer  par  éclats.  Ce  verbe 
est  aussi  réciproque.  Y.  Fendre  eiEeglandar. 

Éty.  de  glage,  glaïeul  ou  feuille  de  glaïeul, 
et  de  Tact,  ar^  réduire  en  éclats  ou  en  lameSf 
comme  les  feuilles  du  glaïeul.. 

BGLAIAB>  dl.  m.  Se  que  Esglariar , , 
7.  c.  m. 

BCULBGBARs  ^1-  V.  Etglairas\ 

:3GLBGBAT,  ADA,  adj.  et  p.  (egledjà, 
àde) ,  dl.  Enragé.  Sauv.  Y.  Enrabiat. 
.    BIH.ISA.  S.  f.  (église);  «wa,  «uua,. 

WMWflVl    «IXTA,    «aSTSA»    BOUMA.    EcClesitt  f  . 

lat. CMefa, ital.  Egleeia,  esp.  Eareja,  port. 
Église,  lieu  où  s'assemblent  les  fidâes  pour 
prier  et  assi^r  aux  oflSces  divins;  l'assem^^ 


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gk 


8 


EGL 


l|> 


bléede8fldiIe8,gooferDéeparIepape;  éUt 
du  clergé. 

Éty.  do  laL  eeeUHa.  V.  Beéhs.  R. 

Eglisa  dmindiout,  ginagogue. 

Eglisa  deU  huganauds,  temple. 

EgUêa  deis  Indiens  idoulâtreê,  pagode. 

Egliia  deU  Tura ,  mosquée. 

On  nomme  :  église 

EN  CROIX  GRECQtE,  rcU*  duot  U  toopMar  6»  1> 

croûce  est  ëgal«  &  c*ll«,dc  la  neC. 
EN  CROIX  LATINE ,  celle  dont  U  nef  «tt  pins  large  que 

la  croisée. 
EN  ROTONDE  ,  «elle  qn!  ofiir*  m  cercle  parfait. 

La  première  église  ()ui  ait  été  bâtie  publi- 
quement par  les  Chrétiens,  est  celle  de  Saint- 
Sauveur,  par  ordre  de  l'empereur  Constantin. 

La  coutume  de  bénir  les  églises  pe  s'intro- 
duisit qu'en  314,  et  on  ne  commença  à  Jes 
dédier  qu'en  483. 

Les  couleurs  des  ornements  de  TEglise 
représentent  les  mystères  qu'on  veut  honorer, 
et  les  fêtes  qu'on  célèbre  à  Ropie.  Le  blanc 
est  réservé.au^  mystères  glorieux  de  J.  -C.  et 
aux  fêtes  des  Vierges;  le  rouge  aux.martyrs; 
le  violet  aux  jours  de  la  pénitence;  et  le  noir, 
au  service  dés  morts.  Le  vertest  pouries  jours 
ordinaires;  mais  jces  couleurs  varient  selon 
les  églises. 

On  diêtingue  les  églises  en  : 

BIËTROPOUTAINES ,  erllet  qui  tinmm  mi  veh*. 

CATUÉ^BALES ,  a»  «Wdi^v 

PAA(»9SULCS  ,  tpÊad  allée  ibcfwat  U  efaeCUMurnne 

pHP^ssa. 
ANNEXES  ,.a«nea  qui  HftpAmt  a'nue  cgllM^aroietf^lo. 
ttCCÏJRSALES  ,  celles  qui  sont  régies  par  un  deasenrant. 
ORATOIRES  Je»  chapelle  ^npacicnaoU 

partkabfr. 

.On  donne  ,fe  nom  de 


BASILIQUES  ,  a  quelques  <g)|s«s  ^rlnçlpaW, 
>iM-Plc^  4  à  .Rovf», 


Icljes^ 


4)n  ncmme^ 

PORCHE  t'^BBTIBIJLE  on  PERISTYLE ,  un  bangar 
avancenefit  de  Mit  qni  couvre  le  portÉlI  an  Jeltwa, 

TAMBOm^reppaca  couvert ,  en  aedaaa  duportaU 
•rdlnalrenaent^uslenrs  portée. 

VAISSEAU .  reB9en|lile4e  i'intéHe^r. 


ajani 


NEF  ,  U  part^  çoo^rjse  entre  ^   porte  priocipala 

ebcBur.  H  j  a  sottrenl  des  nefs  tattnJ^, 
CHOEUR ,  la  partie  oh  l'on  chante  rofl^ee. 
SANCTUAIRE  «.la  partie  o^  ut  situé  le  nutiire^ttfl. 
JUBÉ ,  l'espèce  de  tribune ,  entra  Xa  iief  et  le  chonv ,  «A 

ie  diave  «liaiHe  rÉvaagile. 
fX>NTS^APTISMAUX ,  !•  gnwlMii  tm  Vtm  eopserra 

l'fafi  qui  a  servi  pour  baptMsr 
BÉNITIER ,  le  vase  qui  contient  reaa-b^rita. 
TRIBUNE ,  U  patrie  ph»  jm  ^aoim  ilavde  ^uV»  voit 


^toOT  ém  d^çenr. 


ORGUE ,  V.  Otj^t, 

CHAIRE,  V.€«0ef«. 

jlOLRS  ,  Jea  bqétras  ;  on  les  nouMne  t 

I108ACE8 ,  ^qnaad  allée  en  ont  la  foni^ 

VpUTE  ,  V.  routm. 

STALLE  Jes  sittce  de  bols  qui  eont 

y.Stmfa, 
AUTEL,  y.  ^«rar. 


SGUf  lA,  S.  f.  d.  anc.  béam.  Église.  Yoy, 
Eglisa, 

BOXsOOA ,  s.  f.  (egWgue)  ;  Egloga ,  ital. 
esp.  port.  Eclo(fa,£Sii,  Kglogue ,  poâie  pas* 
torale  ou  petit  drame  dopt  les  acteurs  soqt 
desibergers,  et  le  lien  de  la  scène  on  paysage 
agreste  «  des  bols  ou  des  prairies. 


EGL 

Éty.dulat.  egloga^  formé  du  grec  tKli^ftù 
(eklégô],choix9  ou  de  egloga^  dérivé  de  «tS 
(ail)»  chèvre ,  et  de  ^cJ^oc  (logos),  discours. 

Le  premier  oui  s'exerça  dans  ce  genre  de 
poésie»  fut  Théocrite  de  Syracuse ,  270  ans 
avant  l.-C.  Après  lui ,  Mosehus,  Bion ,  Ftr- 
yt7e,  parmi  les  anciens, et  Ronsard,  Raean, 
Ségrais,  Léonard,  LamoUe,  Arnaud,  Flo- 
rian ,  Berquin  et  Jv^'^e^boult^ee,  chez  les 
Fjrançais. 

EGO 


EGOE,  anc.  béam.  Egoa,  port.  Ovale. 
y.EgouatiEqu^n, 

EGOISME ,  s.  m.  (egouismé)  ;  poooismb. 
Egoisme ,  cat.  Egoismo ,  ital.  esp.  port. 
Egoîsme,  amour  propre  qui  consiste  à  tout 
rapporter  à  soi. 

Ày.  du  lat.  ego,  moi,  je,  et  de  tente. 

EG0I8TO,  ISTA,  S.  et  adj.  (eçouist^,; 
BfK>vtsTA,  ^nfTA-^oLBT.  EgoUtà,  itsl.  esp. 
port.  cat.  Egoïste^  celui  ou  cçlle  qui  a  le  vice 
de  régoîsme. 

E90i  •  s.  m.  pi.  (égoa).  Nopi  qu'on  don- 
ne, à  Vallensoles ,  à  Tibéride  pipnée.  Voy. 
Brama- fam;  pour  haras.  \.Efa, 

EOM,  s.  f.  pi.  (ègpes).  Les  juments  et 
ânesses  des  haras.  V.  E^u,  R. 

•EGOTOGA,  s.  f.  (egotôque).  Ombre  que 
forme  un  rocher  au  soleil  couchant  et  à  la- 
quelle les  paysans  connaissent  qu'ils  peuvent 
quitter  le  travail.  Ach. 

SGOn,^.  m.  (ègou);  Engos,  port.  Up  des 
noms  lang.  de  l!ii|èble.  y«  Saupuden. 

EGOIIA ,  s.  f.  d.  aac.  béam.  mob.  Egoa, 
pqrt.  Yegwi,  esp.  Jument. 

Ë*y.  duJat.  eqwi,m,  s,  Y.  Bqu,  R. 

EGOUA88ER,  s.  m.  md.  MOAUHi.  Con- 
ducteur de  juments. 

Ély.  dulat.e9iiartue,m.6.  V.Equ,  R. 

EOOinsiIE ,  V.  Egoisms. 

COOUIflTO,  V.  ^^otefo. 

EGOUSn.HAR  S' ,  V.  Es^oimlhar  s\ 

BGOUTTAIs ,  s.  m.  (egoutâl) ,  dl.  mai^- 
OB,  AMAuoB.  Même  sign.  que  Sassa,  v.c.  m. 

£ty-  de  e^ottf  et  de  4>I«  servaat  à  égouler. 
V.  Qom,  ^. 

EGA 

EGRB88IO,  S.  f.^1.  EgressUmt  900.  esp. 
Sortie;  évacuation. 

Êty.  du  lat.  egressio. 

EGRIIVIR,  V.  n.  vl.  Gémir,  soupiver. 

Éty.  Ce  mot  parait  ôtre  une  altération  de 
aigrir,on  a  dit  eonui,{K>ur  acerbe.  V.  Aer, 
Rad. 


EGOA,  fi.  f.<iga)  ;  ma.  Egoa,  port.  Egua, 
cat.  Yegua,  esp.  Cavale,  jument. 

Ëty.  du  lat.  igua,  m.  s.  V.  Bgu,  R:; 

EGUAIs,  ach.  vl.ilFoica{,.cat  V.  Egau  et 
^^.  R.2. 

EGHALEJAB,  Tt  y.  Bgalisar  et  Equ^ 
Rad.  2. 

EGQAUlElV^adT.  vL  J^^Moteienl, cat. 
¥.  ^^I^menl  eiEqu,  R.  2. 

POUANiA,  s.  f.  vl.  Egalité,  comparaison. 
V.  Equ,ÏL.  2. 


EGO 

.  EGUAR,  V.  a.  vl.  b«ab  ,  bmas  . 
Egaler,  comparer.  V.  Egalât^ 
Ély.  du  lat.a^iHire,  m.fi.  V.  Eqm^  R.  2. 
EGUAR,  V.  a.  (çguâ).  Paire  la  potDfe  â 
un  outil,  à  un  instrument,  etc.  Gare.    Voy< 
Apounchar. 

EGUABIA ,  s.  f.  vl.  Troupeau  de  jgtos 
bétail. 

Éty.  de  e^tce,  cheval.  V.  Equ,  R. 

EGUAU,adj.vl.  V.Egau. 

BGUIEniA,  s.  f.  (eguieïre),  d.  bas  liai. 
Aiguière.  V.  ^i^uterà  et  Aigu,  R. 

EGtJIETRA.,  s.  f.  (eguièîce)«  dL  Égoul 
des  eaux  du  lavoir.  V.  itputer  et  Ai§m^  R. 

EGUIsAR  S* ,  V.  r.  (s'égula) ,  d.  baa  lim. 
S'égueuler.  V.  Esgousilhar  s'  et  Goul ,  R. 

BGlll«HA,d.  bas  lim.  Pour  timon.  V07. 
Limoun,  Agulha  et  Agu,  R. 

BGDliBAPA,  d.  bas  lim.  Même  sign. 
que  Agulhada^jv.e.  m.  et  Agu,  R. 

BGUlsHIER^  s.  m.  d.èas  Jim.  V.  Cour" 
durada,  Aqulhada  et  Agu,  R. 

EGULLBTA,  s.  f.  vl.  Y.  Açulheta  et 
Aigu,  R. 

EGDT ,  VDA  y  UA,  adj.  (egû.  ûde,  èe]  ; 
MO.  Aigu,  ue:  Accent  egut^  accent  aiga,  o^ 
qui  ira  de  droite  à  gauche.  V.  Ponndbtcf. 

Éty..âuJaLiieii(tie,  m.  s. 

EGT 

EOTPANI ,  8.  m.  vl.  Égipan ,  espèce  de 
sonneur  d'instrameuts. 

EGTPTA,  (edgypte);  mrta.  f  ^iCfo  et 
Eaisio,  ital.  Egypto,  esp.  port.  Egypte,  con- 
trée située  au  N.-E.  de  f  Afrique,  et  iKNiiée 
au  N.  par  la  Méditerranée  ;  à  l'E.  par  la 
mer  Rouge,  et  Isthme  de  Sues;  au  S.  par  la 
Nubie,  et  à  l'O.  par  les  déserts  de  Lybie. 

Éty.  dulat.£^î^(ife. 

JPGTPTIEN,  lENE,  S.  et  a4j.  (eg7ti.en, 
ène)  ;  Egypciano,  port.  Egyptien,  ienhe  ;  qui 
est  d'Egypte. 

l^ty-  dttjat  agypHacus^  m.  a. 


El,  inteij.  JSH  holà  j  V.  ffd. 

El ,  vl.  Prenne  personne  4u  aiog.  d« 
présent  de  l'ind.  du  nedie  aœr,  avoir  :  £i, 
J'ai,  on  dit  maintenant  ai. 

El,  d.  m.  Est  souvent  employé  dans  la 
^composition  de  mots,  comme  prépositif,  au 
lieu  de  ee,  eiehau faire,  au  lieu  de  escaufeUre, 
eiehaufar,au  lieu  de  eecau/ar,  etc.,  èibar- 
lugar  pour  esbarlugar;  eiflourar  pour  «a- 
flourar,  surtout  danis  le  d-  da  Manoscme  el 
d'Apt.  ^ 

El,  d.  ari.Pouree. 

JHsf^eï  UUda  coumapeca. 

Proues  de  Carmentran. 


EIRABARNAR,  d.  de  Maooaque.  V. 
Deeôodamar  et  Bad,  R. 

EIBARBATAR,  Gaïc.  V.  Espondir  ^ 
Estendre. 

EIBARCBADURA,  S.  f.  d.  deManosqoe. 
Rrèche  faite  à  nn  iastrument  tranchant.  V» 
^ercaduraet  J^reCyR. 


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EIB 

FifBâRCHAB,  y.  Etbreehar  et  BreCy 
Rad. 

EIBAIII.UGAR,  d.  de  MaDosque.  Voy. 
Emberlugar. 

EIBAUCAR  8\  V.  r.  (  eibaoucà  ) ,  dl. 
S*égayer,  se  dissiper  pour  se  délasser  d'une 
occupation  d'esprit.  Sauv. 

EIBLOn ,  s.  m.  (èîblou).  Ëcale,  coquille 
des  noix  et  des  amandes.  Avril.  V.  Crou^ 
veou  et  Gruelha. 

EIBLOUAB,  T.  a.  (elblouà).  Ëcaler.  Avr. 
Y.  Detgrouvelhar, 

EmOUDENAR ,  Garc.  V.  Abadamar, 

EIBOUCELAR,  W.Desboueelar  ei£ous, 
Rad. 

EIBOUFFET,  Gast.  V.  Botf)fel#. 
,  EIBOU88ELADA  ,  s.  f.  (eibousselàda). 
Égrenage,  action  de  ramasser  les  toiiflès  de 
graine  du  chanvre  et  de  certaines  autres  plan- 
tes. Avril.  V.  Bouts,  R. 

EIBOUS8ELAR,  V.  a.  Egrener,  étêler, 
enlever  les  touffes  des  graines  de  certaines 
plantes,  etc.  Avril.  Voy.  Desbouiselar  et 
Bouts,  U. 

EIBRIAR,Garc.  V.  Eshriar  et  EmbH- 
gar, 

ElBROUTAR,  et 

EIBUSGADA ,  6.  f.  (eibuscâde).  Emon- 
dage,  action  d'émonder  les  arbres ,  et  princi- 
palement les  oliviers;  temps,  saison  où  Ton 
emonde,  Avril  ;  notez  que  émondage^  n'est 
pas  français,  émonder  est  le  terme  qui  con- 
viendrait Je  mieux. 

Ëly.  de  ei  priv.  de  buse  et  de  ada^  action 
d'ôter  le  bois.  V.  Bosc,  R. 

EIBUSCAGNA,  S.  f.  (eîbuscâgne).  jSmo»- 
dilles,  Cast.  V.  BroundUhas. 

EIBUSGAIBE,  s.  m.  (eibuscàire).  Êmon- 
deur,  celui  qui  émonde  les  arbres,  et  princi- 
palementles  oliviers.  Avril.  Y.Bebroundaire, 
Gare. 

Ély.  de  eibuseaT  et  de  aire.  V.  Bose,  R, 

EIBUSCAIRE,  Gare.  V.  RebroundaiTe. 

EIG 

EICA,  V.  Aità. 

méàl^y.  Aiçai. 

BlCAUN.y.Aiçalin, 

EIGAMOUN,  V.  Aiçamùnt 

EICANARS',  ?.  r.  d.  lim.  S'éreinter.  V. 
S'esquinar,  dont  ekanar,  s'est  qu'une  alté- 
ra tfon. 

EIÇATA,  V.  Aiçà, 

EIGAVAD ,  V.  Aiçavau. 

ElClEI^,\,Aissela. 

IRICET A,  y.  Aissela. 

EIGH...,  11  faut  chercher  par  £jtfi,  Aiss 
ou  EiCy  les  mois  qu^on.ne  trouvera  pas  par 
Eich. 

EICHA.,  Auh.  V.  Aissada. 

EICHABENGAR,  V.  a.  (  eichabeincà  ) , 
expr.  du  Fpgeret.  Elaguer,  ^monder.  Voy, 
TalhaT. 

Éty.  de  <i\priv.-de  ehabene^  tête,  et  de  ar, 
couper 4a  lêle.  V.  Cap,  R. 

QGHADA,  Aub.  V.  Aissada. 

EIGHADOUN,  V.Aissadoun. 

EICHAGAR,  V.  IchagaT  et  IssagaT. 

EIGHALA,  d.  lim.  yJscaîa  el  Escal,  R. 

EIGHALARD,  s.  m.  (cichalâ).  Pioche 
de  jardinier.  Aub. 

TOM.   U. 


£(C 

EIGHABiENAR,d.  m.  V.  Eissanunar. 

EIGHAMP,  d.  m.  V.  Eissame. 

Ê|y,  de  etc/iampar,  eichampai,  répandu. 

CIGHANGLA,  d.  m.  V.  Èsplenta. 

EIGHANDILHAU  ,  d.  m.  V.  Esean- 
dilhada  et  Cal,  R. 

EIGBARA,  d.  m.  V.  Escala. 

EIGHARAGNAR,  v.  a.  (  eicharagnâ  )  ; 
uGUABAoïnAm,  d.  m.  Eparpiller. 

EIGHARABOAR,  V.  EscaramiaT. 

EICHARAR,  d.  m.  V.  Escalar., 

EIGHARDA,  8.  f.  (^eichàrde).  Echarde. 
V.  Esplenta. 

EIGHARIER,  d.  m.  Y.  Escalier  et  Escal, , 
Rad. 

EIGHAROUN,  d.  m.  Y.  Escaloun. 

EIGHARQOIAIRE ,  s.  m.  (cicharquiÂi- 
ré).  Celui  qui  effondre  une  terre.  Aub. 

EIGHARQUIAR ,  V.  a.  (eicharquià).  Ef- 
fondrer Aub. 

EIGHA8SAS,  d.  m.  Y.  Escassas. 

EICHAV,  y.  Aissada. 

EIGHAUDAR^  d.  m.  Y.  Escaudar. 

EIGHAUDILHAR  ,  Y.  Eissaudilhar , 
Eicouire  et  Cal,  R. 

EIGHAUFAIRE,  Y.  Escaufaire. 

EIGHAOTAMENT,  Y.  Escaufamenl. 

EIGHAUFAR.  Y.  Escaufar. 

EIGHAUFESTRE,  d.  m.  V.  Escau- 
fesire, 

EIGHAOPRE ,  d.  m.  V.  Escaupte. 

EIGHAVEL, s.  m.  (eichavél),  d.  m.  Yoy. 
Eissaveou. 

EIGHE  A ,  ucBst,  v1.  Même,  mêmes. 

EIGHENS  ou  Biitsnt,  S.  m.  pi.  (cichéins 
ou  eisséins).  Nom  qu'on  donne,  dans  la 
Haute-Prov.  à  la  grande  absinthe.  V.  En- 
cens. 

Ély.  Ce  mot  ne  parait  être  qu'une  altéra- 
tion de  encens. 

EIGHERPA,  et 

EIGHIERPA,  V.  Eckarpa. 

EIGHINA,  et  comp.  V.  Esquinn. 

EIGHIROUER,  d.  m.  V.  Eequirocu. 

EIGHOP,  d.  m.  Y.  Eissop. 

EIGHOUBLIAR ,  d.  m.  Oublier.  Yoy. 
Oublidar. 

EIGHOUTLAMENT , 

EIGHOUFLAR)  ei 

EIGHOUffXAT,  d.  m.  V.  cm.  par  Eis- 
êou, 

EIGHOUN ,  d.  m.  Y.  Aissoun. 

EIGHOURAR,  d.  m.  Y.  Eissaurar. 

EIGHUGA,s.f.  (eichùgue).  Aub.  Voy. 
Sua  et  Sugea. 

EIGHUAIAR,  Aub.  Y.  Issagar. 

EIGI ,  adv.  Alt.  de  Aicit,  v.  c.  m. 

EiaT,  Y.  Aicit. 

EIGITO,  V.  Aiciio. 

EIGIVIERAS.  V.  Civierat, 

eiGLIARSlEIRA,  s.  f.  vl.  Lim.  L'aube, 
l'aurore,  le  point  du  jour.  Y.  Clar,  R. 

EIGOT,  y.Aiçot. 

EIGOT,et 

EIGOTA,  V.  Aiçoi  et  Oto. 

EIGOURGHERA  ,  8.  f.  d.  lim.  Yoy. 
Etcourcha. 

EIGREISSENÇA,  AU.  de  Escreissença, 
V.  c.  m. 

EIG  RIRE ,  vl.  lim.  Y.  Escrioure. 

EIGUMAR,  d.  lim.  Alt.  de  Escumar, 
I  V. cm. 


EIC  9 

EIGUNLADA ,  d.  lim.  Y.  Eseudelada. 
EiGUPlT,s.  m.  d.'lim.  V.  Escupiegna 
el  Crachat. 

EID 

ElbAR ,  V.  a.  (eidà),  d.  bas  lim.  Aider. 

EIDAT,  ADA,  (eïdâ.  àde),  md.  Oui-dà, 
volontiers:  VouU  me  beilat  un  cop  de  mo? 
Béron.  c'est-à-dire,  voulez  me  bailar  un  cop 
deman. 

Eida,  volontiers. 

EIDUGIAR,  V.  a.  (eidudgià),  dl.  Corri- 
ger, châtier.  V.  CasUgar. 

Etf 

EIFLEOUPAT,  d.  de  Manosque.  Voy. 
Fleoupat. 

EIFLOURADA9,  Garc.  Y.  Eifloura- 
duras. 

EtTLOORADURAS,  s.  f.  pi.  (eiflouradw* 
res).  d.  de  Manosque.  «uxonBAtoAt.  Gerçures, 
rha^des'du  mamelon.  Y.  Crebassas. 

Êty.  de  eiflourad,  dont  on  a  ôlé  la  fleur, 
etdeura*.  V.  F/or,  R. 

EIFLOURAR  .  v.  n.  d.  de  Manosque. 
(eîflourà).  Pour  couler,  Y.  Desflourar,  ef- 
fleurir,  on  le  dit  de  la  chaux  qui  tomt^  en 
efflenrescence.  Y.  F/or,  R. 

EIFLOURARELA,  s.  f.  (eïflourarèle). 
Nom  qu'on  donne,  aux  Mées,  aux  ceps  qui 
âont  sujets  à  la  coulure. 

Èty.  de  eiflourar  pour  esJlourar,  et  de 
e/a.V.F/or,R, 

EIFOUGASSAT .  Garc.  Y.  Esfougassat. 

EXFOURGHADURA ,  s.  f.  d.  de  Manos- 
que. V.  Enfauchadura  et  Pourc,  R. 

EIFOURGHAR,  Garc.  Y.  Enfauchar. 

EIFOURNIAR)  Garc.  Y.  Esfourniar. 

IIIFRATUNAR ,  V.  a.  (eifraïunà).  Emiet- 
ter  et  s'émietter,  réduire  en  miettes.  Avril. 
y.Embrigar. 

Éty.  deei  augm.  et  de  frayunar,  pour 
fragunar,  ait.  de  frangunar,  inusité,  der4vé 
defrangere,  rompre,  briser. 

EIG 

EtG ,  On  trouvera  à  Aig,  les  mots  qui  ne 
figurent  pas  à  Eig,  <;es  mots  sont  presque 
tous  des  dérivés  de  aigua  ou  aigre,  et  doi- 
vent par  conséquent  s'écrire  par  ai  et  non 
parei. 

EIGADA ,  Alt.  de  Aiguada,  v.  c  m. 

EIGADIERA ,  V.  Aiguadiera. 

EIGAGNA,  Alt.  de  Aiguagna,  v.  cm. 

EIGAGNADA,  V.  Aiguagnada, 

EIGAGNAU,  s.  f.  (eigagnàeu),  et  mieux 
AïooAGHAoo.  V.  Aiguagnodu. 

EIGAGNOLA,  y.  Aiguagnola. 

EIGAGND119,  V.  Aiguagnous. 

EIGAIER ,  s.  m.  (eigaié)  ;  bioaib.  Celui, 
qui  dirige  les  chevaux  qui  foulent  la  paille. 
Aub. 

Ely.  de  eiga,  pour  ega,  el  det«r.  Y.  Ega. 

EIGAIER,  S.  m.  (cigaïé)  ;  sioahis.  Epar- 
pilleur,  arrangeur  (ces  mots  ne  sont  pas 
français),  homme  de  peine,  qui ,  dans  une 
aircc,  a  soin,  pendant  que  les  chevaux  fou- 
lent les  blés  ,  de  tourner  la  gerbée,  avec  la 
fourche,  pour  qu'elle  passe  tour  à  tour  sous 


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h^gle 


ta 


BIG 


tespîedsdes-chevaux;  il  est  fôrmé  dâ>  deux 
taolê:  Eiga-iero,  Avril. 

EIGAL^  ALA,  adj.  vl.  Voy.  Egal  et 
Egau. 

EIOAR»  vv  a.  (eîgà).  Arranger,  réparer. 

Éty.  C'est  ainsiqu'il  faudrait  écrire  ce  mol 
m  dérive  du  grec  epY^(<>  (ergaô),  Iravailleri 
V.  Aiguar. 

EIGARDENT,  V.  Aiguardenê.' 

EIOARIER,  V.  Aiguarier, 

EIGA990US,  V.  AiguaêMOUS. 

EIGAURIGNAR,  d.  de  Manosq^e.  V. 
Eêgaurig^ar» 

EiaWA,  y.Aitma. 

EIGLARI ,  V.  Esglari. 

EIGLARIAT ,  Y.  Esglariai. 

EIGLOUAIRE,  ARELA,  6.  (eiglouàîré, 
arèle).  Celui,  celle  qui  égrène  le  chanvre^  qui 
détache  les  olives  deTarbre,  à  la  main.  Gare. 

EIGI«OUAi|j  V.  a.  (eiglouâ).  Egrener  le 
chanvre,  cueillir  lesolives^  la  maii^  et  non  < 
du  bout  des  doigts.  Gare. 

EIGOOURIONAR ,  d.  de  Manoaf|iae«  V. 
Etgawrignar  et  Chareutiar» 

EIGRAGEAR ,  Cast.  V.  Aigregtat. 

EIGRA8,  V.  j4tora<« 

EIGHEGEAR,  Y.  Aigregear, 

EIGRETA.et 

EIGRETTA.  V.  Aigreta. 

EIOROUVELHAR,  Gar.c.  V.  Esçrou- 
vilhar* 

dGROI^HAR,  v.a.  (eîgrulà)î  stoRoiAB. 
Gruety  monder,  enlever  h  certains  grains,  tels 
que  le  blé,rorge,  etc.,  la  petite  peau  qui  les 
recouvre,  pour,  les  rendre  propres  à  élre  man- 
gés en  soupe. 

Éty.  de  et  .priv.  de  oruta,  peau,  et  de  ar. 
V.  Gtulh,  R. 

EIGRUI^AT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eipiîà, 
aie),  md.  ««(BiioiAT.  Gruéf  mondé.  V.  Grulh, 
Rad. 

EIOUIER ,  V.  Aiguier. 

EIL 

EII.A,  V.  Ax\k. 

EP^AMOUP; ,  V.  Axlamoun, 

EILANDRAR,  Y.  a.  (eilandra).  Déûhir/er, 
on  ne  le  dit  que  du  linge  et  des  étofTes  usés, 
ou  de  mauvaise  qualilé ,  qui  se  mettent  en 
pièces  sitôt  qu'on  les  touches  ou  qu'ils  s'ac- 
crochent Avril. 

Éty.  de  ei  augm.  et  de  laniar,  déchirer? 

EDLANDRE,  s.  m.  (eilàndré).  Déchirure, 
accroc,  rupture  faite  à  une  étoffe  Oii  à  du  lipr 
ge.  Avril.  V.  EtcQrehadura^ 

EILAVAU,  V.  Ailavau^ 
,  Eli.IAn,8.  m^(eili6u}«  d.  de  Carpenlras*. 
Éclair.  V.  Eêlious. 

EILISSAR ,  S*,  Cast.  V.  Esnissar  #'. 

EIIXA ,  Alt.  de  ailà,  de  ce  côté. 

EB» 

EUf...,  I^  plupart  des  mots  qui  com- 
mencent par£tm...,  ont  Am,  Amar^  pour 
Rad.  il  /aut  donc  les  chercher  à  Am..,  ou 
Aim,.. 

EIQIABLB^,  V.  Aimablef, 

EIMADI,  d.  bas  lim.  (eïmodi).  Voy. 
Eimaiin. 

EmAGI,  V./ma^t. 


ElU 

sniARl,  d.  bas  lim.  AIL  de  AhMri, 
V,  c.  m. 

EIBIATIIt^  adf .  (eiinoti)  ;  biémoi,  mmoti. 
Cematin:  JEtiiMitdo6oMro,  Béron.  c'est-à- 
dire,  i|^e«(  matin  débànhomrafOenmiisk, 
de  bonne  heure. 

Éty.  de  et,  ce,  et  de  matin.  V.  Malin,  R; 
.    EIIIATINA8,  s.  f.  pk  (eimatlnes).  Alpha^ 
biBt.  Cast.  V.  Fa6eltM> 

EmATU,  adj.  d.  lim.  Irrité. 

EIME^  V.  E$mek 

EIME  ^  s.  m.  dg«  (einé).  Éf ent,  mauYaise 
odeur  que  contractent  les  viandes,  et  parti- 
culièrement celle  de  porc  quand  elle  reste 
trop  longtemps  exposée  à  l'air.  Poumarède. 

EIME ,  s.  m.  d.  lim.  Esprit,  y.  c,  m^et* 
Eyme. 

ElMEN,  vl.  Nous  fûmes* 

EIMOOUVER,  V.  E,Êmooure4 

BUHOVCBSTAM'i  Cast/  V.  èhuékutas^ 

EmoUN  j  nom  d'homme  (eimôun)  ;  Eû-^ 
mund,  ail.  Edmond. 

ElY.  de  Saint  Edmond ,  roi  d'Angleterre 
ou  d  Eastangle,  en  858,  qui  fut  martyrisé  par 
les  JOanois,  le  22  novembre  890^' jour  auquel 
OR  célèbre  sa  fêle,  celui  de  sa  translation  est 
fixé  au  29  avril. 

EUf 

EINANAR  S* ,  V.  Emnaf  e*. 
EINANT,  y.  Avant. 
EINAT,et 

EINE,  EA,V. i4ina(. 

EINE  A,  V.  Ainada. 

EINEOU.  Alt.  de  a\n€Ou.  V.  Chahavi. 

EINESSA ,  Gare.  V.  Ain€t9a. 

EINETA,  V.  Ainada, 

EINIER,  V.  i4titer. 

EIP 

EIPEIA,  S.  f.  d.  lim.  £pée«  V.  Eêpasa. 
JVeipéio  vau  màï  gu'tin  eypjngo., 
Foucaud. 
EIPINGO ,  vl.  lim.  V.  E^pinglo, 

EIQ 

EIQUAI«AS,  pr.  rel.  f.  (eiquàles).  Aux-v 
quelles.  V.  Atqualas et  Qual,i{. 

EIQUALEIS,  pr.r.  des  deux  genr.(eiqua- 
lei).  Auxquels,  auxquelles.  V.  Q^^  R- 

EIQUAUS,  pr.  rel.  pi.  m«(ciquàous).  Aux^ 
quels.  V.  Quai,  R. 

EIR 

EIR,  d.  lim.  Pour  e#,  il  esti 

CIRA ,  s.  f.  vl.  Grange,  grenier,  magasin, 
aire.  V.  tera. 

Ëly.  du  lat.  area.  V.  Tera. 

EIRA ,  V.  Ara  et  Hour,  R. 

EIRA ,  V.  Ara. 

EIRANCHAT,  ADA  ,  adj.  d.  limi.  Boi^ 
teux,  euse.  V.  Goi, 

Ély*  de  eir  pour  es  priv.  de  aneha  ,ei  de' 
at. 

EIRENAR ,  et  dér.  V.  Derenar. 

EIRESEL ,  s.  vl.  Plante  dont  il  estrdiOlr; 
cile  de  déterminer  l'espèce. 


BItUBffàR ,  Y.  HHretar. 

EIRIAL ,  s.  m.  (eïriàl),  d.  bas  lun.  Sou- 
pirai. V.  Soupiràlh. 

Éty.  C»  mot  est  dit  ponr  airial,  de  air^j 
air,  et  de  o<,  pour  l'air.  V.  Aer,  R. 

BiRlAIi,  s:  m.  md.  BnuAiK»  d*  bas*  lim; 
Terrains  vacans  qui  sont  à  l'entour  des  mai- 
sons, des'grangeset  autres  bâlîmentBy  «1  qui 
sont  nécessaires*  pjDur  léor*  ex^oiUiioii. 
Béroo.i 

Étyi  V.  Air,  R. 

EIRIBR,  Ait  de  i4trier,  y,  c«  m.  Jimui- 
datre  et  Air,  R. 

EIRITIER«  y.  BMeHérr. 

BXRim«,H^ 

EIROHEB,  V.  iUiHHm^at  i4it*,  R^ . 

EIRUGE ,  s.  m.  (eirûdge).  Nom  arléaieit: 
ile  la  sangsue.  V.  Sangsug(u 

Etdou:satkd£  mi  frérot»,,  eirugc;  inêaUabiie^ 

Coye. 

Ély.  Alt.déMfHciId,  m.  s. 

EIRU8CAR,  Y.  a.  (eiruscà).  Eirutcar  un 
aul^ey  Cast.  écorcer  un  arbre. 

EtVi  da  ei^prii^.  M,mêcai  ééorc»,  et  da 
ar,  oier  l'ècorce. . 

El8,pron.jiid.mj.vl.'BPt«//ao  et  JS^so,- 
ilal.  Mème4 

Ély.  duJail.  tpfe. 

Eia,.s«^m«  pi.  vl.  lim.  Teux^ 

EIS  f  vl.  su»A,  Jl  ou  eUâ  soK,*  de  issir ,  j^ 
sors,  que  je  sorte,  qu'il  sorte. 
;    EI8...,  V.  à  Ais...,  les  mots  qui  man- 
quent à  ^jj^.. . 

EI8,  vl.  impératif  du  verbe  issir  :  Eis  ds: 
la  terra,  sors  de  la  terre,  exi  de  terra  tua. 
.   EI9»  art.  des  deux  genres  au  datif.  Aux, 
Il  elles. 

EI8,  EIMA,^vl.  BTs,pr.  ind.  «■■..Même, 
propre  :  Mi  ete,smoi-mèiDe,  le  ooème,  la  mir 
me^  V.M^tetf. 

Et  eis,  lui-même. 

Ély.  du  lat.  tpfa,  ipserm.3.^ 

EISA .  V.  Lèxa. 

ElSABELOUN,nom  de  femme  (dsabe- 
lôun).  Dim.  de  Elisabeth,  v.  c.  m. 

BISAREOU,  non*  de  fbmme  (élsabèoo). 
AU.  de  ElUabeik,  y.  c.  m. 

EI8ADAMENT,  Gare  V.  Aisameni. 

EI8AMEN .  adv.  vl.  Egalement. 

Ély.  du  lat.  tpeam^,  lui-même,  ^  même. 

EISANSA ,  y.  Aisansa. 

EI8AT,  V.Aisat. 
•  El8AT,ATA,d.  bas  Km.  Exact,  yoy. 
EisacL 

EISAURAR,    V.    a.    TMAVIU^  USAOUAB. 

Essorer,  exposer  à  T air  pour  faire  sécher; 
élever. 

Êiy .  de  ete,  de  anr  et  de  ar^  mettre  à  Tair. 
y.^ur.  R. 

EI8AI788AR,  vl.  y.  Esalsor^ 

EISERBIEN,  jB.  m.  vl.  iMBM«i.  Sarmeul^ 

EISH,Yl.Mème.  \.Eis, 

EI8INA,  V.  Aitina. 

EI8INAR,  y.  Enginarti  Adoubar. 

EU0R.  d.  bas  lim.  V.  Ainr. 

EISIR  8*,  v.  r.  d.  bas  lim.  Ce  mot  signt^ 
ûe  encore  se metUre à  son  aise,  prendre ceqin  ^ 


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EIS 

peut  sertir,  acbeteree  quiesl  cottmode,  etc. 
V.  Enginar^', 

Éty.  V,  ^t»,R. 

BISIT.d.  bas  Km.  V.  AtHi. 

EI8NEUUKBNT,  adv.  vl.  «muahui. 
PromptemenU 

Êty.  de  ViidA.vnéîlamenêt,  agilement.        i 

EUO,  Gare.  V.leso. 

EISOOURETA»  8,  f.  (eisoouréte),  d.^du 
Var.  Un  des  noms  de  l'immortelle  ou  gna- 
phale  d*Orient.  V.  ImmorUla  et  Saureta, 

EIS8A»  pron.  ind.  f.  vI.  bma.  Même. 

Ëty.  d.lat.  ip«o. 

laSBAyàdv.V.Àiçfk. 

EMSA.  V.  Aiça. 

nsSABAS,  V.  Aiçahm. 

EIS8ABORUI,  vl.  et 

EISSABORZIR,  vl.  V*  Eiêêùboiir. 

EI8SABOZ1R,  V.  a.  ?l.  miuAmomxm,  su- 
uABomm.  Etourdir,  abasourdir. 

EIMABOKIT,  adj.  et  p.  «masobsit.  Aba- 
sourdi. 

EI88AG,  s.  m.  (ei8sà);^iMX:,  dl.  Partage 
de  bétes  à  laine,  qui  se  feit  entre  le  proprie- 
taire  d'une  métaineet  le  fermier.  Saur. 

EISSADA,  V.  Aiisada. 

EUWADETA,  V.  Aitsadeta. 

EM8ADOUN .  V.  Aittadoun. 

EI88ADOUNET,  V.  Aissadounet. 

EMSSAOâR,  Pouressenger  le  linge.  Voy. 
lisagar. 

EISSAlïîMft,  V.  a.  (éissagâ)  ;  wêbmamm  ,  dl. 
Faife  le  partage  des  bêtes. 

£ty.  de  eitsaga  et  de  ar, 

EI88A-HORA,  vl.  Sur  le  champ,  au  mê- 
me instant,  à-cette  heure. 

Éty.  du  lat.  ipëa-hora. 

EI8SAI,  V.  Aitiai. 

EI8SALANCAR.  dl.  V.  Aisftlancar. 

EISlAUkNGAT,  md.  Déhanché.  Voy. 
Desanchat. 

EIB8AI.ATAR,  V.  a.  (eissalatè),  dl.  Ro- 
gner les  ailes. 

Éty.  de  m  pri v.  de  alal,  aile,  et  de  Fact.  ar, 

Bi»SAI.ATAB,  v.  n.  vl.  Déployer. 

Éty.  de  eis  pour  ex^  de  alat  et  de  ar^ 
étendre  les  ailes.  V.  Al,  R. 

BÊBëAJLATAT  r  ADA ,  adj.  et  p.  (eissala- 
tâ,  àde),  dl.  Qui  a 'les  «îles  rognées.  V.  M, 
Rad. 

EI88ALE,  s.  m.  (eissàlé).  Vent  opposé 
au  vent  largue.  Gare. 

EIS8AL1HAR,  V.  a.  (eissaillà)  ;  usAo&iui, 
McmjkMAm,  Ce  nmt  n'est  probablement  qu'une 
altération  de  esealhar,  casser  des  œufis  peur 
les  faire  cuire  sans  autre  préparalion  à  la 
poêle  ou  dans  un  plat,  pocher  des  œufs. 

Éty.  de  ^stalh  pour  escalh  el  de  ar,  rom- 

Î)re  l'écaillé,  la  côquiHe,  par  opposition  à 
aire  cuire  à  la  coque.  V.  Escalh,  R. 

EI8SAI.HAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eissaillà, 
àde).  D'uous  €is$alkatêj  -des  œufis  au  plat. 
\.  Escalh,  i\. 

EISSABI,  vl.  V.  Eissamt. 

EI8SAMAR,  Avril.  V.  Eiêsamenar. 

EI88AME,  s.  m.  (eissàmé);  nmàM»f 
bicbahv,  bimam,  msaii.  Examy  cat.  Emam' 
bie,  esp.  Exame,  port.  Sciante,  \Ul  Essaim, 
jet  ou  jeton  de  ruches  d'abeilles,  volée  de 
jeunes  abeilles  qui  se  séparent  de  la  ruche 
matemellc,  suivant  une  ou  plusieurs  femel- 
les, pour  former  une  société  particulière. 


EIS 

Cutlfttr  «in  et#9aifie,  ramasser obl^ssaim.  ; 

'Êty.  ducelt.  f^xotm,  ou  de  l'ancien  verbe 
HsHr,  exire, sortir,  ou  enfin  du  hi.examina" 
re,  de  exatiun.  V.  Exam,  R. 

D'après  les  expériences  de  Reaumur,  les 
essaimspèsentde  5  à  8  litres  et  sont  compo- 
sés de  26,880  à  43,108  abeilles. 

EISSAMENAR,  v.n.  (eissamena);  sxt- 
tAMAB,  ucMAiUHAB.  ^xamcHar,  cat.  Enxamr 
hrar,  esp.  Enxamear,  port.  Sciamart^  ital. 
Essaimer,  produire  un  essaim. 

Éty.  du  lat.  examinare.  V.  Exam,  R. 
^ISSAMENAR ,  V.  a.  Eparpiller,  répan- 
dre, dissiper ,  disperser,  comme  un  essaim. 
V.  Exam,  R. 

EISSAMENT,  adv.  vl.  bmamht,  uma- 
Mm,  ArtAMsuv.  Eissament,  anc.  cat.  De  mê- 
me, pareillement,  aussi,  également. 

Éty.  du  lat.  ipsameL 

EIMAMOON,  V.  Aiçamoun. 

EI88ANGA,  V.  Einauga, 

BtS9ANTILHOUN ,  V.  EchaniUhowi. 

ElflSARIADA,  Gare.  V.  Reitialhada, 

EUSARIADURA  ,  S.  f.  (eissariadùre). 
Absence  d'esprit,  de  jugement,  distraction 
en  parlant.  Gare. 

4BIS8ARIAR  S*,  V.  r.  (s'eissarià).  Rester 
court,  battre  la  campagne  ;  parier  hors  de 
propos.  Gare. 

EISgARMAR  S',  v.r.  (s'eissarmà).  S'é- 
poumoner»,  s'égosiller,  crier  de  toutes  ^es 
forces.  Ach.  V.  EsgouHlhar  #'. 

Éty.  de  et#  pour  eœ,  hors,  de  arma,  âme, 
soufDe,  et  de  ar,  jeter4out  son  souffle  dehors. 

EtflSARNtR,  v.  a.  vl.  Discerner,  distin- 
guer. 

Ëty.  du  lat.  ditcemere,  m.  s.  V.  Cem,  R. 

EÛMIARMT  ,  adj.  et  .p.  vl.  BntAimm. 
Intelligent,  judicieux,  avisé.  V.  Ceffn,R. 

EIS8AROP,  S.  m.  vl.  y.  Sirop. 

EI8SARPA.  s.  f.  (eistfàrpe).  d.  de  Rare. 
Echeveau.  V.  Eêcagna. 

EtSSARRAR,  vl.  V.  Enserrar. 

BI8SARRIADA,s.  f.  (eissarriàde).  Plein 
un  double  cabas,  une  charge  de  ensarrioê, 

EI89ARRIADA,  V .  Utiisalhada. 

EI8SARRIADURA,  S.  f.  (eissarriadûre). 
Absence  d'esprit,  distraction  ;  Quiproquo. 

ÉQr.  de  eisêjpow  m  ou  ex^  augm.  de  arri 
et  de  adura,  qui  a  fait  un  grand  écart. 

EtUARRIAR,  V.  Reissalhar. 

EI8SARRIAR  B\  V.  r.  (s'eissarrià).  Res- 
ter jcourt,  se  tromper,  battre  la  campagne. 

Ety.  V.  le  mot  {)récédont. 

EISSARRIA8,  V.  Ênsarrias, 

EI8SARRION9 ,  S.  m.  pi.  (eissarrie-ns). 
Manncs-à-bat.  V.  Begnas, 

EI8SARRI9 ,  V.  Ensarriai. 

EIS8ART,  s.  m.  (eissà);  itsiui,  uttAnv, 
pi.  MtART.  Essarl,  terre  dont  on  a  arrache  les 
•broussailles,  terre  nouvellement  essartée  ou 
défrichée;  on  le  dit  aussi  d'un  ravin  que  la 
ravine  a  creusé. 

Éty.  du  lat.  tarrircy  sarcler,  ou  de  la  bas- 
«e4at.  extarlum,  m.  s. 

Dérivés:  Eiêiatts,  nom  de  lieu;  Deseë- 
iart$,  nom  propre;  Eissari-ar, 

EIS8ARTAR,  v.  «.  (eissarlâ)  ;  KicttAMAB. 
Essarter,  défricher  en  arrachant  les  bois  et 
les  plantes  ;  pour  greflêr.  V.  Entar, 

Ety.  de  ei#,  hors ,  et  du  lat.  ^arrirt^  sar- 
cler* 


Efê 


11 


EIMATA,  V.  Aiçk. 

EIS8AT9,  Alt.  de  aicH,  de  ce  côté. 

EISSAU,  Gare.  V.  AUtada  et  MagaU. 

EISSAUCHABIBN,  S.  m.  vl.  Elévatiou, 
avantage.  V.  Essalsamen, 

Éty.  Alt.de  etauff amenl,  exhaussement. 
V.  AU,  R. 

EUttAUDILHAR,  Alt.  de  efeaudilhar. 
V.  Escouire  et  Cal,  R. 

EISSAUDILHAT,  AIL  de  eêcauéilhat. 
y.Escuech  et  Cal,  R. 

EUSAUGA,  S.  f.  (eissâougue);  ^ittAMA, 
BT«siMA.  AiMamge,  emtcmgue  eX  etsaugue , 
nom  d'une  espèce  de  filet  et  du  bateau  qui  le 

{»orte.  C'est  une  espèce  de  seine  ayant  au  mi- 
ieu  de  sa  largeur  une  espèce  de  Sac  ou  de 
poche. 

Éty.  du  grec  iiai^ta  (éisagô),  conduhre 
dans,  introduire. 

EI88ADRAN ,  Gare.  VEisêugan. 

EI8SAURAR,  v.  a.  (eissaourà)  ;  msMwo- 
■AB,  BDoooBm,  ncmovuAM,  Essorer,  exposer 
à  l'air,  aérer. 

Éty.  de  eis,  de  aura,  air,  vent,  et  de  ar, 
exposer  au  vent.  V.  Aru,  R.  2. 

EISSADRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eîssaou- 
râ,  âde);  aoomt.  Libgequi'n'estpas  edcore 
bien  sec  quoique  exposé  à^'air.  V.  i*ttf,R.  2. 

EISSAURELHAR,  V.  a.  (eissaouriUâ),  dl. 
Essoriller,  couper  les  oreilles  à  un  animal, 
HDrétauder^n  cheval.  V .  Detaurelhar. 

Ëty.  de  ei$  priv.  de  tmrilhu  et  de  ar.  V. 
Aurelh,  R. 

EI88A0RILHAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(eissaourillà,  àde);  «cwKiMuukT,  moomot. 
A  qui  on  «  coupéto  oreilles.  V.  Aurelh,  R. 

EIS8AURIR,  v.  a.  vl.  Entendre,  mettre 
à  l'air.  V.  Aur,  R.  2,  et  Eissaurar. 

EIS8AU8AR,  v.  a.  vl.  Exhausser,  exal- 
ter, approuver.  V.  AU,  R. 

Ëty.  du  lat.  eSbalUSre. 

EISSAUBSAR,  v.a.et  n.  vl.  Être  trans- 
porté, tressaillir  de  joie,  hausser,  élever. 

Éty.  du  lat.  exsuUare.  V.  AU,  R. 

flU8AUVIR,v.a.  vl.  Exaucer,  écouter. 

Éty.  du  lat.  exaudire,  m.  s.  V.  Aud,  R. 

EIS8AVAU,  V.  Aiçavau. 

EISSAVEL,  s.  m.  (eissavèl),  d.  m.  Voy. 
Eissaveau,  comme  plus  usité. 

Éty.  Eistavel  est  dit  pour  e$cabèl,  de  es 
augm.  et  àeeabel,  cheveu.  V.  Capill,  R. 

Dérivés  :  Èiisatfel-ar,  Etsêavel-ai,  Eis- 
savel'Oun, 

ElflSAVBbAR,  V.  a.  (cissavelà)  ;  hcbavs- 
&AB.  BccAMAB.  Mcttrc  cti  échcvcaux. 

Ëty.  de  eisMOvel  et  de  ar.  V.  Capill,  R. 

EIMAYELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eîssa- 
velà  ,  àde)  ;  mcOAT^LAx ,  mca«miat.  Mis  en 
écheveaux.  V.  Capill-,  R. 

EIsaAViaônN,s.m.  (clssaveloân).  Pe- 
tit echeveau.  V.  Escagna,  Escagneta ,  Flot* 
taeiCapiU,R.  . 

EIS8AVEÔU,  s.  m.  (eissa^èou):  m»- 

«VOV,  BIMAVM,  CICHATW.y    BSCAQRA,  aiABAMSA. 

Eehée  ou  écbevetfo  plus  gros  que  ceux  qu'on 
nomme  ordinairement  Escagna ,  v.  c.  m.  et 
Capill,  R. 

EIS8EOAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Aveu 
gl^.  ée. 

fity.  ded  pour  es,  âc^tmcus,  aveugle,  et 
de  ai,  fait,  qui  est  rendu  aveugle.  V.  Cee, 
Uad. 


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12 


EIS 


EISSEGEAR ,  V.  Àisiegear  et  Sustar, 

EISSELH,  8.  m.  vl.  Retour. 

EI98ELHAR,  V.  Esquilhar. 

EISSELLA,  V.  Aiaela, 

EISSEMy  vl.  Demèmc,  pareillement.  V. 
Simil,  i\. 

EISSEMENAR,  v.  n.  (eissemenà) ,  dl. 
Gbémer,  maigrir,  tomber  en  consompLion. 

Ély.  de  rilal.  scemare^  diminuer,  pour 
essaimer.  V.  Eissamenar. 

EI99EN,  tI.  Part,  de  eissir,  sortir.  Voy. 
Eisient, 

EISSENDOLjS.  m.  vl.  Latte,  bardeau, 
volige. 

BISSENT ,  (eissèin)  ;  uttsn.  Participe  du 
verbe  eis$ir,  sortant,  sortent  ;  c'est  aussi  un 
des  noms  de  l'absintbe.  V.  Encens, 

EISSERENAR,  s.^tfferetiar,  cat.  Voy. 
Serenar, 

EISSERBIENT,  8.  m.  (eisserméin) ,  dl. 
Sarment,  V.  Avis,  fagot  de  sarments.  Voy. 
Gaveou, 

EISSERNIR,  V.  a.  vl.  «tsMui,  ittraïui. 
Seernere,  ital.  Discerner,  distinguer. 

Ety.  du  lat.  secernere, 

EISSERNIT,  adj.  vl.  Distingué;  sage, 
prudent. 

EISSEROG ,  s.  m.  (  eisserôc  )  ;  utnaoT , 
UMBM.  Nom  qu'on  donne ,  dans  la  Basse- 
Provence,  à  un  vent  de  mer  qui  vient  du  S.-E. 
ou  du  Midi. 

Ély.  de  l'ital.  scilocco  et  sctroeco ,  m.  s. 

EISSERTIAIRE,  s.  m.  (eissertiàïré). 
Piocbe  à  bec.  Gast. 

EISSERVA,s.  f.  (eissèrve).  Action  de 
bien  gouverner  un  vaisseau  dans  sa  route  : 
Cùurrer  la  bella  eisserva,  aller  au  gré  du 
vent,  n'obéir  plus  au  gouvernail,  en  parlant 
des  vaisseaux  ;  fig.  perdre  la  tète,  s'égarer. 

Ély.î 

EîSSES,  vl.  il  OU  elle  sortit^ .  du  verbe 
issir. 

EISSES,  pi.  vl.  Mêmes. 

EISSETA,  V.  Aissela. 

EISSETS  OU  MiBsmn,  (eissés  ou 
dJ^  Si  ce  n'est,  ou  excepte.  Sauv. 

EISSI,  y.Aicil, 

BISSIAM,  s.  m.  (eisslàm).  Mélange  de 
plusieurs  herbes  qu'on  fait  cuire  et  qu'on 
mange  en  guise  de  salade.  Gar. 

EISSIEN ,  s.  m.  vl.  Escient.  V.  Sei,  R. 

EISSIGNAR ,  v.  a.  (eissignà).  dl.  Voy. 
Eissingear, 

EISSIGNE,  adj.  et  p.  (eissigné),  dl.  V. 
Eissingeat. 

EISSILH.s.  m.vl.  Exil. 

EISSINGEAR,  V.  a.  (eissïndjà),  dl.uf- 
tiftRAB.  et  mieux  ucoiokam.  Dépêtrer,  dépé- 
cher, délivrer,  dégarnir,  dépourvoir,  priver 
do  quelque  chose.  Douj. 

Êty.  de  ei  priv.  et  de  ssingear,  pour  ctn- 
gear  ou  ceinchar,  ôter  de  la  ceinture.  V. 
Cenchrl^. 

EISSINGEAT.  ADA ,  ad],  et  p.  (eissïnd- 
jà, àde),  md.  ussigmb..  Délivré,  privé  :  M'en 
soun  eissingeat,  je  m'en  suis  défait.  Voy. 
Cench,  R. 

EISSIOU,  s.  m,  V.  E^siou^ 

EISSIR,  V.  n.  vl.  BTit» ,  Mgm,  Tftlib 
ism.  Exir,  caLanc.  esp.  Escireel  Uscire,  ital. 
Sortir.,  saillir,  former  éminence,  provenir. 

Ëty.  du  lat.  exire,  m.  s.  V.  /r,  R. 


EIS 

EISSIRMEN,  s.  m.  (eissirméin),  d.  toul. 
Le  cep  de  la  vigne,  les  sarments. 

EISSISSETZ,  vl.  Que  vous  sortissiez. 

EISSIVIERAS,  s.f.  d.  mars.  V.  Ctvte^ 
ras, 

RISSOLA,  V.  Aissola. 

EISSOLAR,  V.  AUsolàr. 

BISSON,  vl.  Ils  ou  elles  sortent,  du  verbe 
issir. 

EISSOOURAR,  V.  Eissaurar. 

EISSOOURETA«  V.  Saureta. 

EISSOP ,  s.  m.  (eissép))  d.  m^^  bkbop, 

machAwmovmt  cocloobbiim,  bsciuitidoi»,  pbta- 
Doim,  BflcuQvsT,  BoviiBABDB&A.  Ganonnicrc, 
s.  f.  petit  cylindre  de  sureau  privé  de  sa  moë<* 
le,  dont  les  enfants  se  servent  pour  lancer  de 
petites  balles  d'étoupeou  de  papier,  en^com* 
primant  l'air  de  l'intérieur  du  tube  avec  un 
refouloir. 

EISSORBAR,  V.  a.  vl.  btmouab,  «ttoa- 
■AB,  BCBORBAB.  Avcuglcr,  ôtcr  la  lumière, 
perdre  la  vue. 

Ety.  du  lat.  exorbare,  priver,  priver  de 
la  lumière. 

EISSOT ,  Ceci.  V.  Aiççt. 

EISSOUBLIAR,  d.  m.  Oublier,  Voy. 
Oublidar. 

EISSOUFLAMENT ,  s.  m.  (eissoufla- 
méin)  ;  BicBocriJumrr.  EssoufQement ,  état 


pénible  et  laborieux  de  la  respiration,. qui 
provient  ou  d'une  maladie  ou  d  une  exercice 
trop  violent. 

Ëty.  de  m,  hors,  outre,  de  soufiar,  et 
de  ment ,  souffler  outre  mesure.  V.  FI ,  R. 

EISSOUFLAR ,  v.  n.  (eissouflà)  ;  bicboo- 
ixAB,  BMoorLAB.  S'cssouffler,  perdre  l'haleine 
en  courant. 

Éty.  de  eis  de  soufle  et  de  ar.  V.  FI,  R. 

EISSOUFLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eissou- 
flà ,  àde)  ;  ucBOorLAT,  sitoori^T,  obsbauebat, 
BMABBLAT.  Essoufflé ,  éc,  quî  est  hors  d'ha- 
leine pour  avoir  couru  ou  fait  quelqu'autre 
mouvement  violent. 

Éty  du  lat.  exsuffocatus^  Mén.  V.  FI , 
Rad. 

EISSOUFLE ,  S.  m.  (eissôuflé)  ;  bicb»oit>. 
Souffle ,  soufDement  des  serpents.  V.  F/,  R. 

EISSOUN,  V.  Aissoun. 

EISSOUR,  s.  m.  (eissour).  Bouillon,  pe- 
tite source ,  surgeon  d'eau  qui  sort  de  la 
terre.  Gare. 

EISfllOURBAR,  V.  a.  (eissourbà)  ,  dl. 
Aveugler;  étourdir,  incommoder  à  force 
d'instances. 

Ély.  Alt.  de  Aissourdar,  v.  c.  m.  et  Surd, 
Rad. 

EISSOURBAT ,  APA,  adj.  et  p.  (eis- 
sourbà, âdc)  ;  md.  Étourdi,  ie.  V.  Eslourdit, 
Eissourdat  et  Surd ,  R. 

EISSOURD,  s.  m.  (eïssôur);  sufoim.  Pe- 
tite source ,  lieu  où  l'eau  soud  de  la  terre 
en  petite  quantité  :  Beoure  à  Veissourd  , 
boire  où  l'eau  soud.  Avril. 

EISSOURINtR,  d.  m.  V.  Ensourdar  et 
Surd,  R. 

EISSOUflDIT,IDA,  adj.etp.  feissourdi, 
ide);  Ensurdeeido,  port.  Assourdi,  ie.  V. 
Surd,  R. 

BISSOUROOUS,  ODSA,  ad|.  (eissour- 
déus,  ôuse),  dl.  Etourdissant,  importun, 
incommode  ,  par  trop  de  paroles  ou  par  1 
trop  de  bruit.  ' 


EIS 

Ëty.  de  Eissurd,  R.  de  eissourdàr  et  de 
ous,  de  nature  à  étourdir.  V.  Surd,Vi. 

EISSOURELHAR,  et. 

EISSOUREI«HAT  ,  d.  m.  bbiaobbabat. 
Desorelhado,  poiL  V.  Deeaurelhar  et  Au- 
relh,  R. 

EISSODRENGA,  s«  f.  (eissouréingue) , 
d.  m.  Seringue.  V.  Seringa.. 

EISSUC ,  s.  m.  vl.  AsciuUo,  ttal.  Sèche- 
resse 

EISSUG  ,  adj.  V.  Eissuch.^ 

EISSUCH,  8.  ra.  vl.  Issue,  hasard, 

Éty.  demtr.  V.  /r,  R. 

EISSUCH ,  A  L  BicBCB.  cxp.  adv.  (eisùtch). 
vl.  A  l'insu,  sans  qu'on  en  ait  connaissance: 
JuecsàVeiswh  défendus,  Stuts.  de  Pr.  expr. 
que  Julien  traduit  par  jeu  de  hasard,  défendus. 

Ety.  Ge  mot  ne  paraît  être  qu'une  altéra- 
tion de  insu  y  formé  de  m,  négat.  et  su, 
V.  Sec,  R.  En  vl.  à  sec. 

EISSUCH,  UGHA,  adj.  (eissùtch,  ùtche)  ; 
Bittoc,  BMtmr,  BMocB,  Bfsu.  Scc ,  essaye, 
privé  d'humidité;  fig.  maigre,  exténaé. 

A  ped  eissuch  naun  si  prend  langousias, 

Prov. 

Éty.  de  eis  pour  es  priv«  et  du  ht.  suceus^ 
suc,  privé  de  suc^  privé  d'humidité.  Voy. 
Seec ,  R, 

Après  que  Teissucb  a  régnai 
Es  fouerça  de  veire  un  delugi. 
Brueys. 

EISSUGADOUR  ,  ».  m.  (eissugadéuf)  » 
d.  de  Garpentras.  V.  Eissugau. 

EISSUGA-nAN,  V.  Panaman. 

EISSUGAN ,  s.  m.  (eissugàn).  Essui,  lien 
où  l'on  étend  une  chose  pour  la  faire  sécher. 
V.  Estendidour. 

Ëty.  de  eissuch,  et  Sue,  R. 

EISSUGAR,  V.  a.  (eissugà);  Aseiugare, 
ital.  Enxagar,  esp.  port.  Essuyer,  sécher, 
V.  Panar  et  Seecar,  fig.  endurer,  souffrir 
les  affronts. 

Éty.  de  l'ital.  asciugare,  m.  sign.  ou  de 
Eissuch,  V.  c.  m.  et  de  la  term.  act.  ar,  litt. 
priver  d'humidité.  V.  Seee,  R. 

EIS9UGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eissugà, 
àde).  Essuyé,  séché.  V.  Panât,  Secat  et 
Seec,  R. 

EISSUMAR,  lou  linge,  Gast.  V.  Eis- 
sagar. 

EISSUT ,  V.  Eissuch. 

BIT 

EITA  ,  adv.  de  comparaison,  (&îte), 
d.  bas  lim.  Pour  citant.  V.  Autant. 

Aussi,  oquelas  donas  dronlas  sou  eito 
dzolias  Vuno  coumo  t*auiro ,  Béron.  c'est- 
à-dire  ,  aquelas  donas  drolas  soun  eitani 
joîias  l'una  coumo  VatUra,  ces  deux  filles 
sont  aussi  jolies  l'une  que  l'autre.  V.  Tant,  R, 

BIT  AL,  adv.  (eïlàl),  d.  bas  lim.  Ainsi, 
de  celle  manière,  de  cette  façon.  V.  Ansin. 

Êtyi  du  lat.  ita,m,B.  ^       ^ 

Oquei  pas  eital  que  Van  fai ,  Bér. ,  c  est* 
à-dire ,  Aquot  es  pas  eitat  que  Von  fai , 
ce  n'rst  pas  ainsi  que  l'on  fait. 

EUal  fosen,   Bér.    c'est-à-dire  ,Fttol 

Coumo  vous  pourtas?  tout-eital;  c*est-a- 
diic ,  Coumo  vous  pourtax,  tout  eital,  com- 
ment vous  portci-vous?  pas  trop  bien. 


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ElT 

Aquel  vi  u  iovÀ  tiUiX^  ce  vin  cil  plutôt 

mauvais  que  bon.  .   „  .     j    ^ 

EITANDAIID,  d.  lim.  Alt.  de  EiUindardy 

V  c  in 
'ktÂnT,  adv.  AuUm.  V.  i4ii<aiil  et 

BITIO ,  «.  m.  d.  lim.  V.  ^#ttott. 

EITOBE,  exp.  adv.  (eïlobe),  d.  bas  lira. 
Pour  auianben;  pareillement,  aussi  bien , 
aussi.  V.  Tanben.  ,,    ^  . 

EIT0UMAG,  d.  liin.  V.  Eiloumae, 

EITREGH  ,  EGHA.,  adj.  d.  lim.  Voy. 

ifa<  si  ïau  sà'ipU  à  Vi-iiti ,  Foucaud. 
mais  ai  je  suis  plus  à  l'étroit. 

EIK 

BIVAGHAR ,  V.  a.  (eivalcbà).  Percer, 
faire  des  trouées ,  c'est  percer  dans  un  champ 
de  blé  en  y  coupant  par-ci ,  par- là  ce  qui  est 
mûr.  Avril,  on  dit  ailleurs,  lauror ,  irati- 
quilhar,  ,  .x   ^  v 

EIVACHAR,  V.  a.  (eivatcha).  Couper  ça 
et  là  le  blé  qui  est  mûr.  Gare. 

BIVAGHAR  8' ,  Garc.  V.  Esboulat  #  . 

EIVBNTAT,  ADA ,  adj.  d.  lim.  Etendu, 
ue.  V.  Etiendut, 

Èty.  de  eî,  de  vtrd  et  de  ai,  étalé  au  vent 

V.  rf«e,R. 

BIVERIT,  IDA,  ad}«  d.  lim.  Eveillé. 
V.  EsvelhaL 
BIVIS^  d.  lim.  V.  Avis. 

BIX. 

BUCABIPLB ,  vl.  y.  Exemple^ 

BUDRIBR,  IBRE,  adj.  d;  lim.  Voy. 
Usurier^ 

BJA 

BJAUZIR,  vl.  V.  Esgauiir^ 

BIO 

EJONCAT,  adj.  et  p.  vl.  Jonché. 

Éty .  de  e-,  de  jonc  et  dé  ai ,  nnini ,  pourvu, 

ruvert  de  jonc.  Y.  Jounc,  R. 

BI^ 


couvert 


EL ,  vl.  Employé  quelquefois  pour  en  el, 
en  lui,  dans  le,  pour  et  el ,  et  le. 

ELy  BLA,  Boo,  désinence  diminutive ,  prise 
du  lat.  ellus,  ella,  qui  représente  en  petit, 
l'objet  désigné  par  le  radical,  comme  :  ^at- 
gr^in-el,  Jouv-enç^l,  Pastour-elf  Tin-el, 
Tourdour-el,  Tourl-el,  elc,  qui  sont  de  vé- 
ritables diminutifs  de  Maigre,  Jouve,  Pasn 
tour,  Tina^  TourdourafJourta,  etc. 

Tels  sont  les  diminutifs  dont  personne  n*a 
jamais  contesté  Fexistence,  .mais  il  en  est  une 
longue  série  d'autres  qi^i  ne  nous  paraissent 
plus  tels,  parce  que  leurs  positifs  étant  tombés 
en  désuétude,  ils  sont  devenus- eu xr mêmes, 
en  apparence  du  moins,  des  positifs  ;  de  ce 
nombre  sont  agnel,  agneoUf  dérivé  du  lat. 
agneUus,  dim.  de  agnus;  ,ceUula,  dim..de 


EL 

eelîa,  hLespalula,  dim.  de  spata,  lat.  ma- 
mella,  dim.  du  lat.  mamma:  Anel,  ée  Annu- 
lus;  Virgula  de  Virga;  Burel,  Bureou,  de 
Dura;  Toumbel,  Toumbeou,  de  Toumba, 
ctc    elc 

EL,  s.  m.  (èl)^  dh  et  bas  lim.  Pour  œilv 
V.  Uelh, 

La  sou  non  gausa  pas  s^aprocha  de  son  el. 
Borgoing. 

Aheliselsbesens,  devant  tout  le  monde; 

EL ,  vl.  En,  au,  dans:  Prexicans  el  deserê, 
préchant  dans  le  déserti 

El»,  art.  vl.  El,  esp.  Lui,  eli,  eux,  eou, 
eu,el  meseis,  lui-même,  elh,  vL 

Ety.  du  lat.  iUum,  ellum, 

EL,pron.pers.  sig.  blka,  f.  sîng.  blow, 
m;  pi.  BixAT,  f.  pi.  BUEu.  pi.  des  deux  genres. 
El,  esp.  EU,  cat;  Le,  lui,  elle,  eux,  elles,  eau 
est  formé  de  il,  par  le  changement  de  Ten  ou. 

Ëty.  du  lat.  iUe,  Ula. 

EL ,  vl.  Est  souvent  employé  comme  art. 
m.  au  datif. 

El  eapitolif  lèndéma  el  dia  clar. 

Au  Capilole,  le  lendemain  au  jpur  clair. 

EL ,  BiA,  désinence  qui  a  son  analogue 
dans  le  latin  alis,  comme  al,  et  qui  ajoute  la 
mèmesigniGcation  aux  mots  qu'il  sert  à 
composer.  V.AU 

Carn-el,  de  camalis ,  formé  de  eam , 
chair,  et  de  et,  qui  tient  à  la  chair. 

Mori-el,  de  morialisy  qui  tient, qui  appar- 
tient à  la  mort. 

Sensu-el,  de  sensualisy  qui  tient  aux  sens. 

Ttmpour-el,  àeiemporalis,  q^i  a  rapport 
au  tempSé 

BLA 

^L^,  désinence  qui  sert  à  former  des  noms 
ordinairement  abstraits,  et  exprimer  des  sui- 
tes, des  séries,  ce  qui  suppose  des  développe- 
ments ultérieurs  et  snbséquens,  ce  qui  les  a 
fait  appeler  <u6<^cuft/i,  parfiutet,  de  ce  nom- 
bre sont  : 

Tui-ela,  de  iulum,  tueri^  défendre. 

Curai' tla,  de  curaium,  curare,  soigner. 

Sequ-ela,  de  sequi,  suivre. 

Quer-ela,  deguert,  se  plaindre. 

Parent-ela,  de  parentis,  gén.  de  parens, 
parent. 

Cand-ela,  de  eandere,  être  embrasé.- 

ELA,  pron«  pcrs.  s.  f.  (éle);BUiA,  bua, 
vl.  Ella,  caU  esp.  port.  ital.  Elle. 

Êly.  du  lat.  illa,  elia, 

BLACIO,  s.  L  vl.  BftAciofl.  ElaxioneyilAl. 
Elévation,  hauteur,  orgueil. 

Éty.  du  lat.  elaiio,  m .  s. 

BLAOAOB,  8.  m^.  (elagàdge).  Elagage, 
l'action  d'élaguer,  son  produit.  Garc. 

ELAOAR,  V.  a.  (elagâ).  Elaguer,  retran- 
cher les  branches  inutiles.  Garc. 

BLAINA^s.  f.  (élaîne).  Elain&y  principe 
immédiat  qui  ressemble  à  de  l'huile  incolore 
et  presque  inodore,  qu'on  retire  de  la  graisse 
de  porc,  d'homme,  de  mottteo,  de  bœuf,  du 
beurre,  de. l'huile,  etc. 

Êly.  de  élaine,  formé  du  grec  '^Xoiov 
(élaion),  huile. 

M..Chevreul,  découvrit  ce  principe  vers  la 
fin  de  l'année  1813,  dans  la  graisse  de  porc. 

BLAIS9E  rAiBB,  (fàïré  elàlssé),  dl.  Faire' 


ELA 


t3 


elaisse,  pour  tira  ei  laissa,  tenir  au  filet,  te- 
nir le  bec  dans  l'eau;  expressions  figurées, 
dire,  faire  attendre  longtemps  quelque  chose, 
eten  attendant,  laisser  en  peine;  faire  endé- 
ver  ou  dépiter  un  enfant.  Sauv^ 

BLAM ,  vl.  Pour  e(a-me,  elle  me; 

BLABiBIG,vl.  V.  Alambie, 

BLAMBa,  8.  m.  vK  Eléments.  V.  Ele^ 
meni. 

ELAN ,  Gare.  V.  Eslan. 

BLANÇAMENT ,  8.  m.  (elançaméin); 

BI&ARÇAMKBT,     LAMÇADA  ,    BLABt.    E^anCemCnt, 

mouvement  impétueux,  douleur  pulsalive  et 
aiguë.  V.  Van  elEsvan. 

Ély^deeiatiforetdelaterm.  ment.  Voy. 
Lanç,  R. 

ELANÇAR  8%  T.  r.  (s'élança)  ;  êuMULm^éM, 
s'bi.aii9ar.  Lanciare,  ilal.  S'élancer,  se  lan- 
cer avec  impétuosité,  dans  le  sens  neutre,  il 
signifie  senlir  des  élancements. 

Ely.  de  lança,  lance,  et  de  la  term.  act. 
ar,  jetler  comme  une  lance.  V.  £anc,  R. 

ELANÇAT,  ADA,  adj.  et  p.  (elançà, 
àde)  ;  bslabçat.  Elancé;.ée  ;  qui  a  la  taille  ef- 
filée ;  efflanqué,  en  pariant  d'un  cheval. 

ELARGIR,  V.  Eslargir. 

BLA8,  pron;  pers.  f.  pi.  (èles);  bums, 
BixAt,  vl  Elles,  cat.  EUas,  esp.  port.  Elles^ 

ELA9TIGITAT ,  S.  f.  (elasticità)  ;  Elas- 
ticttô,  ital.  Elasticidad,e8p.  Elastieidade, 
port.  EUisticitai,JCQU  Elasticité,  propriété  de 
certains  corps  qui  leur  fait-  reprendre  leur 
forme  naturelle  après  Tavoir  perdu  par  l'efiet 
d'une  violence  quelconque. 

Ëty.  du  lat.  lasticHas,  taiis. 

Saint  Gravesande  est  le  premier  physicien 
qui  ait  étudié  les  lois  de  l'élasticité  (XVIIl>*< 
siècle). 

ELASTIQUE  ,  ICA  ,  adj.  i?/ailtc ,  cat. 
Elaslieo,  ilal.  esp.  port.  Elastique,  qipia  du 
ressort. 

Éty.  du  lat.  elasticus,  m.  s.  dérivé  du  grée 
èXaçT^  (élaslês),  formé  du  verbe  i^avven» 
(élaunéin),  pousser,  agiter: 

BLAURAR  S',  v^  r.  (s'éloourâ),  d.  bas  > 
lim^  el  impr.  s'blooobb.  S'égueuler,  ouvrir 
outre  mesure  la  bouche  pour  crier  plus  fort  ; 
s'égosiller.  V.  Esgousilhar  s', 

Mesei  elôoura  per  vous  souna  ,  Béfoa. 
c'est-à-dire,  me  siou  elaurat  per  vous  sou* 
nar,  je  me  suis  égosillé  pour  vous  appeler; 

Éty.  de  €  priv.  ûeaura,  pour  labra,  lèvre, 
et  de  l'act.  ar,  se  déchirer  les  lèvres.  Voy^ 
Lebr,  R. 

ELAUilAT,ADA,  adj.  et  p.  (eloourà, 
àde),  et  impr.  bmovba,  d.  bas  lim.  Qui  a  une 
grande  bouche.  V.  Labr,  R. 

ELAURIT,IDA,  adj.  et  p.  (eloouri, ide), 
d..  bas  lira,  et  impr.  bmoobi,  oloocbi.  On  le 
dit  du  bois  vermoulu,  dans  lequel  on  observe 
de  gros  4rous.  V.  Labr,  R. 

BLAVA8SA ,  S.  f.  (elavàsse) ,  et 

BLAVASSI)  S.  m.  (elavàssi),  d.bas  lim. 
Averse.  V.  Lav,  R.  et  Baissât 

ELAVAT,  s.  m.  (clovà),  d.  bas  Km.  La 
première  des  quatre  espèces  de  panaris,  qui 
n'occupe  que  les  téguments,  Mald'aventure. 
Béron. 

ELAVAT, ADA, adj. et  p.  (elavà,  àde), 
d.  bas  lim.  et  impr.  bmva.  On  le  dit  des  sou- 
pes et.  des  ragoûts  dans  lesquels  l'eau  abonr- 
de,  qui  sont  lavés,  V.  Lav,  R» 


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ï£B 


U 


BLBA»  (èlbe);  Elba ,  iUl«  esp.  Elbe, 
grand  fleuve  d' AliemagDe,  qui  a  sa  source  au 
MoDl-des-Géauts»  sur  tes  confins  de  la  Bohè- 
me et  de  la  Silésie,  et  se  jetle  dans  la  mer 
d' Allemagne  an  N.-O.  de  Hambourg. 

Éty.  du  lat.  Albii. 

EIiBORClR,  T.  a.  vL  Forcer. 

Per  la  porta  Cerdana  cuideron  elborcir. 
V.  5189. 

Par  la  porte  Serdane  ils  crurent  forcer. 
Hist.  de  la  Crois,  contre  les  Albig. 

EI«BUF,s.  m.  (elbûf).  Elbeuf,  drap  fa- 
briqué dans  la  ville  de  cenoiQ. 

BIJIE88A,  nom  delleu,  tT.  pour  ^a^ist- 
sAM.  Audessan,  ancien  château  de  Provence. 

BI.B 

ELB ,  vl.  Elle. 

BIaECRUM,  s.  n.^Tl.  Nom  d'une  plante. 
W.Eborie, 

EI«BGTIO,  vL  V.  Election. 

ELECSnON ,  s.  f.  (electie^)  ;  Bi^Tm. 
Eleeciàf  cat.  ElesUme,  ital.  Eleeeion,  esp. 
EUiçâOj  port,  j^lection,  action  d'élire,  choix 
fait  par  plusieurs  personnes;  action, par  la- 
quelle Dieu  a  prédestiné  ses  élus;  chou  d'un 
domicile. 

Éty.  du  lat.  elecHonii^  gén.  de  eleclto.  V. 
Leg,  R.  2. 

Dans  les  élections»  ceux  qui  acceptent  les 
charges,  dont  ils  ne  sont  pas  capables,  sont 
autant  blâmables  que  ceta  qui  les  leur  don- 
nent à  la  volée  :  les  uns  témoignent  peu  de 
sagesse  et  de  probité  en  leur  élections,  et  Jes 
autres  beaucoup  de  folie  en<la  benne  opinion 
qu'ils  conçoivent  d*eui-mémes ,  et  tous  en- 
semble témoignent  peu  ^l'alTection  et  moins 
d'attachement  à  la  cnosc  publique,  que  nous 
devons  toujours  préférer  à  nos  propres  in- 
térêts. César  de  Koqueibrt ,  Dict.  Général* 

EI«BGTID,  IVA,  adj.  vl.  ElecUu^  cat. 
Electivo,  esp.  port.  EUUivo,  ital.  Electif, 
ive. 

ELECTOUR,  8.  m.  (électeur);  Eleltore, 
ital.  Elector,  esp.  cat.  £lettor,  port  Elec- 
teur, qui  a  le  droit  de  concourir  a  une  élec- 
tion. 

Éty.  du  lat.  elector,  m.  s.  V.  Leg,  R.  2. 

EL|SCTOIJRAI.,  AI^»adj.  (electouràl, 
éle);  wLBcwwmAB.  Eletlorale,  iia\.  Electoral, 
esp.  cat.  Eleitoral,  port.  Electoral,  aie  ;  qui 
appartient  à  l'électeur  ou  aux  électeurs. 

Ëty.  du  lat.  eledoraliêy  m.  s.  Voy.  Leg, 
Rad.  2. 

ELEOTR^,  6.  m.  tI.  EleeUre,  aoc.  cat. 
EUetrOy  esp.  Eleliro,  ital.  Electre,  composi- 
tion d'or  et  d'argent. 

Ëty.  du  lat.  eleetrum ,  ambre. 

ELEÇTRICITAT ,  8.  f.  (électricité]; 
Elutricitai,  cat.  EUUricUà,  ital.  EUdrici' 
dod,  esp  Elecêrieidade^  port  Electricité, 
propriété  d'attirer  ou  de  repousser  qu'acquiè- 
rent certains  corps  par  le  frottement;  effet 
du  feu  électrique,  ce  feu  même. 


ELE 

Éty.  do  lat  electmm.^  dérivé  du  grec 
i^XexTpov  (électron),  nom  qui  désignait  l'am- 
bre, substance  sur  laquelle  on  a  reconnu  les 
premiers  phénomènes  électriques. 

C'est  du  temps  de  Thaïes,  contemporain 
de  Plaloa,  que  cette  découverte  fut  faite, 
c'est-à- dire,  qu'on  s'aperçut  qu'en  frottant 
l'ambre  elle  acquérait  la  propriété  d'attirer  à 
elle  les  petits  corps  qu  on  lui  présentait  ; 
mais  ce  n'est  qu'en  1746,  qu'on  a  fait  le  pre- 
mier essaiides  grands  effets  que  peut  produire 
le  fluide  électrique. 

AupC  VI««  siècle,  Gilbert,physicien  anglais, 
découvrit  plusieurs  substances  qui  ont  la  mê- 
me propriété  que  l'ambre. 

Au  XVH"«  Otto  de  Guesicke,  boarmestre 
de  Maffdebourg ,  inventa  la  première  ma- 
chine dectrique ,  qu'il  lit  avec  un  globe 
de  soufre.  Il  découvrit  l'attraction  et  la  répul- 
sion de  l'électricité,  ainsi  que  le  pétillement 
et  la  lumière  électrique. 

En  1720 ,  Gray,  reconnut  qu'il  y  avait  des 
corps  conducteurs  durfluide  électrique,  tandis 
que  d'autres  ne  jouissent  pas  de  cette  pro- 
priété, il  inventa  l'isoloir, soupçonna  l'identité 
delà  foudre  avecle  fluide  électrique  et  s'aper- 
çut de  la  propriété  des  pointes. 

En  1740,  Boze,  substitua  un  globe  de  ver- 
re à.celui  de  soufre,  ^et^il  ajouta  un  conduc- 
teur-métallique isolé. 

Dufay ,  reconnut  l'existence  de  deux  flui- 
des qu'il  nommai  vitré eiréiineuœ, 

JRn  1746,  Muschenbroeck,  découvrit  par 
hasard  la  bouteille  de  Leyde. 

A  peu  près  à  la  ^éme  époque,  Noilet  et 
Jalabert  découvrirent  l'influence  de  l'éleclri- 
,cité  sur  l'économie  animale  et  végétale. 

En  1746,  Ramsden,  •substitue  le  plateau 
de  verre  au  globe,  dans  la  machine  électrique. 

Eranklin,  démontra  que  le  fluide  électrique 
était  le  même  que  celui  du  tonnerce;  il  inventa 
le  paratonnerre,  dent  la  première  expérience 
fut  faite  en  1752,  par  M.  Dalibard,  il  ne  re- 
connaissait qu'un  fluide, j)ositif  ou  négatif. 

Les  autres^découvertes  sont  moins  impor- 
tantes. 

BliECTRlQUE,  ICA.  adj.  (électrique, 
ique);  Eletlrico,  iU\,  Electric ,  c^U  Electric 
co,  ésp.  port.  Electrique,  qui  xeçoit  et  com- 
munique l'électricité  ou  qui  y  a  .rapport. 

Éty.  du  lat.  eleetricus. 

EUBCTRISABLE,  ABLA,  adj.  (electri- 
^ablé,  àble)  ;  Eleclris^hle,  cat.  JBlectrizable, 
esp.  Electrisable,  qui  peut  être  électrisé,  qui 
en  est  susceptible. 

Ély.  de  eleetriê  et  de  able. 

EUSCTRISAR,  v.  a.  (electrisà)  ;  £/«e- 
trisar ,  cat.  Eletlrizsare,  itaL  Electrixar^ 
e^p.  port.  Electçiser,  communiquer  la  faculté 
électrique. 

Ëty.  du  lat.  eleetrum^  t,  électricité,  et  de 
ar,  avec  le  f  euphonique. 

ELECTRISAT,  ADA,  adj.  et  p.  (electri- 
sà,  àde]  ;  Eleetrizado^  port.  Electrisé ,  ée  ;  à 

2ui  on  a  communiqué  de  l'électricité  ;  6g.  en- 
bafïté,  ravi,  enthousiasmé. 
BIJBGTUARI.  s.  m.  (electuâri)  ;  Slectua- 
rio,  esp.  port.  ElecHtari,  cat.  Elettuaiio, 
ital.  Electuaire. 

Ëty.  du  lat.  eUetuariumy  ah  eUclione  re- 
rum  piibuê  conficHwr,  dictum;  de  eliger£, 
choisir.  V.  Leg,R. 


ELE 

BUHmiABIfl,  vl. 
LACTOAM.  V.  Eleeiuari, 

BLEPANCIA ,  vl.  JElephanlioeis ,   e«p. 
cat.  \ ,*Elephacia  ei  Elefancia. 
BUBFANT,  Elefanl,  cat.  V.  Eleplutni. 

ELBCbàMMENT ,  «dv.  .(elegamméin)^ 
Elegantmènt,  cat.  ElegaïUemenie,  ital.  esp. 
port.  Elégamment,  aveoélégance. 

Ëty.  du  lat.  eleganUr,  ou  de  elegania  et 
de  ment,  par  la  euppression  de  la  syll.  ia»  V. 
Leg,  R.  2. 

ELBGANÇA,8.f.  (élégance)  ;  «mama. 
'Eleganza,  ital.  £leganeia,  esp.  porl.  Elé- 
gance, recherche  dans  la  parure,  aigrement 
dané  le&formes,  délicatesse  dégoût,  tactdaiM 
les  arts,  choix,  politesse,  grâce  des  expres- 
sions, 

Étv.  du  lat.  éUganlia,  m.  s.  formé  de  If^e- 
re,  dioix.  V.  Leg^  R.  2. 

ELBOANT ,  ANTA,  a^j.  (elegàn,  ànte); 
AUMAmr.  Elégant,  .cat.  Elégante,  ital.  ê^. 
port.  Elégant,  ante  ;  qui  a  de  l'élégance,  on 
le  dit  subst.  d'un  homme  recherché  dans  sa 
parure. 

Éty.  du  lat.  eUgantis,  gén.  de  élegans.  V. 
Leg,Vi.± 

ELECkANTUIA.8.f.  (ele^ntise)Xlégiii- 
<ce  outrée,  vice  de  l'élégant.  Gare. 

ELBGBR ,  vl.  Mleger ,  anc.  cat.  TQy. 
^legir. 

ELBOIA,  s.  f.  (eledgie);  Elegia,  îtaL 
esp.  port^rcat.  £légie,  poëme  dont  les  plain- 
tes et  la  douleur  sont  le  principal  caractère. 

Ëty.  du  lat.  elegia,  formé  du  grec  IXe^oc 
(élégos),  complainte. 

On  attribue  l'invention  de-ce  poëme,  ies 
uns  àCallimaque,  grec ,  les  autres  ï  un  cer« 
tain  Théocles,  de  Naxi,  et  le  motfrançais,  élé- 
gie, à  Lazare  dcBaïf^  sous  le  règne  de  l'ran- 
çois  l*». 

Tibulle,  Ovide,  Properce,  se  sont  distin- 
gués dans  ce  genre  de  poésie  parmi  les  latins;, 
et  l'abbé  le  Blanc,  Arnaud,  Ménage.  M»«.  de 
Ja  Sufe,Desportes  etM*M.Deshoulières,cbex 
iious. 

ELBGIDOR,  s.  m.  vl.  suoibob.  EUgi-- 
4or,  anc.  esp.  Electeur.  Y.  Electour. 

BLEGIMEN  ,  8.  40.  vl.  Eleggimento , 
4tal.  Election. 

ELEGIR,  V.  a.  vl.  Buom,  muon,  anns, 
xtMB.  Elegir,  cat.  esp.  Eleggere,  ital.  EU-- 
ger,  port.  Elire,  choisir.  V.  Élire. 

Etj.  du  lat.  digère,  m.  s.  V.  Leg,  R.  2. 

ELEGIT,  adj.  et  p.  vl.  but,  blmot.  Elo. 
V.  Leg,  K.  2. 

ELEGRON,  vl.  Ils  OU  elles  élurent.  Voy. 
Eligir, 

ELBGDT,  vl.  V. EligUei  Leg,  R.  2. 

EI«BI8 ,  pron.  pers.  pi.  des  «deux  genres. 
■u,  M,  I,  sLBi.  Eux,  elles. 

ELEI8H,part.  dee<e^{r,vl.  Élu.  Voy. 
Elegit^iLeg,Vi.2. 

ELEBIENS,  s.  m.  vl.  BUMsimsBs.  L'air, 
Icciel.  V.J^f^menl^. 

BI.EMENT,  s.  m.  (élément);  .Elmeiif, 
ail.  cat.  Elemento,  ital.  esp.  port.  Eléinent, 
corps  simple,  qui  entre  dans  la  composition 
des  autres;  état  ou  situation  naturelle  d'une 
chose. 

Ëty.  du  lat.  elementum,  m.  s. 

EM^nENTALf  adj.  vl.  V.  EiiWmtCl^U 


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l 


ÉLE 

ÉliEllENTAR.adj.  ?l.  BunuTiUL.  Ele- 
fnentar,  cat.  V.  Elementari. 

ELEHENTAR,  V.  a.  vl.  EUmêiUart  anc. 
cap.  Elementare,  ilal.  Composer  d'étémenlSi 

ELEMENTAIU>  ARIA,  adj,  (elemenlà- 
ri,  àr\»)  ;  Elemenlare  >  iUl.  Elemenlar,  cap. 
cal.  Af «mental^  port.  Elémeotairew 

Éty.  du  lat.  eiemffiian<# 

ELEBIEMTflt,  a.  m.  pi.  (éléména).  Elé- 
mens,  Ica  anciens  ne  regardaieiil  comme  élé- 
meiUs  ou  corp^  simples,  que  Fâir,  i*eaiH  la 
terre  et  le  feu.  La  chimie  et  la  physique  moder- 
nes, en  décomposant  cescorps^ont  prou?é 
[u'ils  n'étaient  point  élémentaires,  mais  bicD 
Jes  composés  plus  ou  moins  complexes»  V. 
Er^  Terrai  Ai^pm  el  Fueehé 

ELEMENTAT^  ADA,  adj,  et  p.  t1.  Gora^ 
posé  d'éléments^. 

EUBMENTlERa»  S;  n.  pi.  vl.  Les  élé- 
ments. V.  Eléments^ 

ELEKOaiNA,  5.  f^  vl.  BUMMii*.  Elemo- 
aifia,  anc.  esp.  LimoHnat  ital.  Aumône.. 

Ety.  da  lat  elcmoiina. 

EUBNA ,  Y.  Helena» 

EI.ENEOAB, ,  V.  n«  \\j  Perdre*  hMetm, 
liialeiner,  haleter.  V.  Halen,  R. 

EI.EONORA,  Dom.de  femme  (eleonôce)  ; 
MMomomA,  I.OWA.  EUonoraf  ital.  Enenor,  cat. 
Eleonor,  esp.  Ëléonore» 

Éty- 

Pair.  Sainte Éléonore, marlyreenlrlande^ 
que  l'Eglise  honore  le  29  décembre. 

ELEPHAKGIA,  S.  f.  vl.  butaiicia.  EU- 
fancia,  cat.  esp.  Ehffhancia ,  pprt.  Eleft^n- 
2ta,ital.  Eléphantiasis,  maladie  de  la  peau 
qui^  la  rend  rude  comme  celle  de  l'élépliant. 

Éty.  du  lat.  tUphaniiasis,^ 

ELEPHANT,  S.  m.  (éléfàn);  AurAs^mu:^ 

FAUT,  AIAVAHV.^    ^^^1  ^  Ut.    EUphaiit^  d\\. 

£le/anl«,  ital.  esp.  Elefani,  cat.  Elephanter 
port.  Eléphant,  Elephai  maximus.  Lin. 
mammifère  onguiculé  <  de  la  fam.  des  Pachy- 
dermes dont  on  distingue  deux  espèces  : 

L'éléphant  des  Indes»  dont  la  surface  des 
dents  mollaires  présente  des  rubans  placés  à 
côté  lea  uns  des  autres,  et  l'éléphant  d'Afri- 
que dont>  té»  mêmes  parties  offrent  des  lozan- 
ges  au  lieu  de  rubans. 

On  trouve  la  première  espèce  dans  toutes 
les  parties  Méridionales  de  I  Inde  et  dans  les 
liés  voisines  ;  et  la  seconde  depuis  le  Cap^do^ 
bonne-Espérance  jusqu'au  Sénégal.* 

Éty.  du  lat.  elephan(u#,  .dérivé  du  grec 
&X&pa^(elepha^.«. 

L'éléphant  est  le  plus  ^gros  dds  quadrupé^ 
des  connus  ;  Bea  pkits  portent  le  nom  de 
fan$^  son  cri  celui  de  barète  ou  harrel,  et  ses 
dents  caniMi  ou  cnllères,  qui  fournissent 
l'ivoire,  celui  dedéfenses;  sa  femelle  se  nom» 
meéléphanle^ 

On  prétend  que  le*  premier  :éléphantquç 
Von  ait  vu  en  France,  fut  envoyé  a  Charte* 
magne,  en  786  ou  797>p9r  le  calife  Baroon- 
Al-Raschid.: 

Les  dents  deréléphant  non  débitées  por- 
tent le  nom  de  mat  fit  ou  morfili  . 

ELBPHANTA^  s.  f.  vl.  x&svvaiivmsa. 
Eléphanleila  femelle  d»  l'éléphant. 

ELEPHAICTESSA^  S.  f.  vl.  ElefanUê^ 
#a,  caL.V.  Eltphanta.i 

ELBPHANTIN ,  adj.  vl.  Elefanîi ,  cat. 
£fe/;iiiUino,esp.^ital.  £f^Jpl^nli1H  d'éléphant. 


pLE 

Éty.  du  lat.  eîephantinuif  m.  s. 

EIJS8CA,  vL  Ou' il  ou  qu'elle  choisisse. 
V.  Eligir. 

EI.E8IR,  vl.  V.  Elire  et  Leg,  R.  2. 

ELEST,  ESTA,  adj.  vl.  Elu,  ue.  Voy. 
Leg,  R.  2, 

Ëty.  du\il.  eUeta: 

ELEVAGiCvl.  £Ievadô^  cai;  V.  Ble- 
vacion* 

ELEVAHENT,  VI.  Y.  EsUvament: 

ELEVAR,  V.  a.  (elevà)  ;  sawai^  tMWAm 
BAvssAB,  BsaAostAKv  EUvarc^  Itsl.'  Eltvarp 
esp .  port.  Eslevar,  cat.  Elever,  lever  e»  haut? 
d«iiiiier<p]u8  d'élévation,  accorder  des  hon- 
neurs, des  dignités-,  doaner  des  louanges: 
Levar  ou  elevar  la  voix,  élever  la  voix,  par- 
ler plus  haut  q^e  de^ootume,  Presser,  bâtir, 
faire  naître  une  contestation;  pour  nourrir, 
éduqtiar^  V.  Eslevar^  Edmear^ 

Ëty.  du  lat.  elevare^  m.  s.  V.  />9:1t.^ 

ELEVAR  S' ,  V.  r.  t'muvAB.  Elevar  ta» 
port.  S'élever,  se  pprttr  plus  haut  ;  se  pro- 
neneerj  se  déclarer  contre.  Y»  Lev,  R. 

ELEVAT,  ADA ,  a^jw  et  p.  (elevà,  âde)  ; 
■•uYA««  Elevado,  .esp.  port.  JEtèvod,  cat. 
Elevé,  èe%  haut  placé»  pouls  ékvé,  dont  les 
battements  sont  plus  vifs  el  plus  forts  en 
parlant  du  ppuls;£g.  grand ,  sublime. 

Éty.  du  lat.  letaUiêi  mvs.  Y.  Lev,  R* 

ELEVATIO^  vl.  \.  Elévation. 

ELEVATION,  8.  f. (elevatie-nV;  bmsva- 
now,  Bi^vAviBii.  Eievation^  ail.  Elevàsione, 
ital.  EievacUm,  esp.  Eievoçào^pori.  Eleva- 
eià,  cat.  Elévation,  action  d'élever  ou  état  de 
ce  quiest élevé;  action^le s'élever,  de  parve- 
nir; grandeur  de  courage,  noblesse  de  senti- 
ments, action  de  lever  l'hosUe  consacrée. 

Éty/  du  lat^  elevationis  gén.  de  elevatior 
Y.  Lev,  R. 

ELBVATin,  IVA ,  adj^vk  EiUvoHfy  pro- 
pre à  élever,  à  soulever. 

ELEVO,  Y.  Eslêvo.' 

ELEXIR)  Gare.  Y!  Etixirr 


ELI 


15 


ELB^art.  mi  s.  vK  etpr^pe».  Y.  EL 

ELHA,  vl.Y.£/a. 
*'  ELHAUGEJAR,  V.  imp.   vl.  Eclairer  ^ 
faire  des  éclairs.  V ,  Edioutêiar. 
,   Éty.  de  «l^u,  formé  de  elh^  œil,  de  au  et 
de  fiar.  V.  0««/,R. 

ià:.HOUN ,  s.  m.  (eilléun),  d.basiim.  Pe- 
tit œil,  œil  mignon.  Y.  Velhoun  et  (kuly  R. 

ELH8 ,  arU  m.  pi.  vl.  Y.  Elt.^ 


ELI  r  dli  Pour  Us.  Y.  Fert.  V 

EU,  pr.  vl.  Eux,  on  le  trouve  aussi  pour 
Héli.  Elle. 

ELI  sAovAMi  S.  mrNom  que  porte,  dans 
Ms  département  de  l'HéraulV:  le  Pancratium 
martiimum.  Lin.. 

EUAZAR,  n.  pc;^vl.  Eléaiar.^ 

ELIGIBLE,  IBLA,  adj*  (elidgiblè,  ible);. 
Elegible^CBLesp.  EUgivel,  port.  EligiMe, 
ital.  Eligible,  qui  peut  être  élu,  qui  a  les  con- 
ditions requises  pour  cela^  , 
*  ELIGIBLE,  adj.  m.  Jelidgible);  JiCt^.- 
hiU,  ital.  ElegihU,  esp.  Elegivel,  port,  Eli- 
gible. 
^  Éty.  dulaU  eligere.  Y,  I>^,.R.â.  - 


ELIGIDOR,vl.  Y.  EUgidor. 

EUGIR,  vl.  V.  EUger. 

ELOONAR,  v.a;  (élimina);  Eîiminar, 
port.  Expulser, mettre  dehors;  retrancher, 
ôterde. 

Éty>  du  lat  eltminaf  e-,  dé  e  priv.  de  limen^ 
•nia;  aeuil,  «t  de  ar,  mettre  hors  du  seuil,  a 
la  porte.  Y.  Lim^  R;2« 

BLUIINAT ,  ADA ,  ad|.  et  p/  (eleminà, 
àde)  ;  £limtMulo,  port.  Eliminé,  ée.  Y.  Km, 
Rad.  2. 

ELIM08MA  )  vl.  Y.  Elemoeina: 

ELIO,nom  d'hoDune  (elle);  Elia/\U^ 
BUaSy  e^.  Elie. 

Éty.  de  l'hébreu  J^toftoo,  qui  ^signifie 
mon  Dieu  et  Jéhovah. 

Patfoa.-L'£gli6e  honore  19  saints  de  ce 
nom.^ 

ELIONOR,  nom  de  femme,  vl.  J^lionor, 
cat.  Eléonore.  Y.  EUonorai 

ELIO0^  dt.-  Même  sign^  que^  EMùue , 
V.  c.  m. 

ELIPSE,s.  m.  (elipsé);  Elipse^  cat.en>. 
EUi8$€t  ital.  Ellipee,  porL  Ellipse,  courbe 
qu'on  forme  en  coupant  obliquement  un 
cône. 

fin  termode  granmiaire;  i?ltpm,cat.  esp. 
ellipse,  retranchement  d'un  ou  de  plusieurs 
mots  qui  seraient  nécessaires  pour  la  régula- 
rité de  la  construction. 

Éty,  du  lat.  eltpm,  m.  s. 

ELIPTIQIIE,ICA,  adj.  (éHptfqûé,icà); 
Elipiie,  cat.  Elipiico,  esp.  EUiUico,  ital. 
^mplico,  port.  Elliptique,  qui  tient  de  l'el- 
lipse. 

ELIRE,' va.  Relire);  mimum,  caAewn,  ku- 
oa.  Eleggere,  ital.  Elegir^esp,  EUgtr^  port, 
anc.  cat.  Elire,  faire  une  élection  ;  choisir  un  ^ 
doroidlej 

Ëty.  du  lat*  eHgert,  m.«.-Y;  Lèg  ^  R.  2. 
'   EUAA,  nom  de  femme  (elisà)  ;  EHea^  ital. 

Éty^ 

Patr.^ 

ELISABETH,  nom  de  femme  (elisabèt)  ; 

BUABBOV,   BABBOO,     BABBT,   ItABSIAA,    ItABKOO, 
dim.  BABBLO«ll,BUABBU>VW,  BBLOOII.  i?lÛa6ef- 

toj^ital.  /Môei,  esp.  Elisabeth.  • 
'   Éty., Ce  nom  est  composé  de  deux  mots  *- 
hébreux,  qui  signifient  I>i«tt4tt««r«i#iit  on 
mon  Dieu  ett  le  terment.  M. 

Patr.  L'Eglise  honore  10  saintes  de  ce  nom  ^ 
tnais  la  patronne  ordinaire  est  sainte  Elisa- 
beth, mère  de  saint  Jean-Baptiste,  dont  on 
fait  la  fête  le  lafévrier  et  le  3  novembre. 
:'  ELISEO,  nom  d'homme  (elisée)  ;  £ltiffo,  ^ 
ital.  esp.  Elisée. 

Éty. 

Pair.  Saint  Elisée,  prophète  en  Palestine,  • 
dont  l'Eglise  honore  la  mémoire,  le  14  juin. 

EUSION,  s.  f.  (elisi-ein)  ;  Elieione^  ital. 
EliiâOy  port.  Élision. 

.  Éty.  du  lat.  eliiionû  gén.de  elieio^  m.  s. 
V.  Lm,R. 
,  ELISSAT,dl.  Y.  £»/biiiw#al.  , 

ELITO, s.  m.  (élite).  Elite, choix,  ce  qril 
y  a  de  meilleur,  de  plus  parfait,  de  plus  van* 
font. 

^  ELITROPIA^  S.  f.  vl.  HdiùirùjM^  esp. 
Heliolropia,  port.  EUtropia,  iUl.  HcBotro-  - 
pe ,  sorte  de  pierre, 
s     Elitropia  et  peira  veri.  Elue.  • 


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IG 


EU 


Ely.  du  grec  ^Xtoç  (hélio^,  ^i^çiéizoç 
((ropos). 

EUX,  s.  m.  vl,  IJ6  blanc.  V. 

ELCaR,  8.  fO*  (élixir)  ;  BUMm,  ma.sfni. 
Elitire,  ital.  Eiixir,  esp.  port.  ail.  ca(. 
Liqueur  spirHucufie  phis  ou  moins  chargée 
dé  principes  résineux,  de  principes  odorants, 
etc. 

Éty.  du  grec  îi^w  (elkô) ,  je  lire,  fex- 
traîs  ,  ou  de  àAE^tu»  (alexeô) ,  secourir  ; 
James  fait  dériver  ce  mot  de  Tarabe  al-eair 
ou  al-ekHr  t  chimie,  préparation  chimique. 

On  croit  «que  les  ^ixirs  ne  furent  inventés 
qu'après  qu'Arnaud  de  Villeneuve  eut  fait 
connaître  l'esprit  de  ?in. 

EUZADURA,  s.  r.  vl.  Enduit,  chose 
qui  rend  uni,  Lis.  V.  LU,  R. 

EU. 

EU.,  vl.  V.  £i. 

EU.A  ,    SLA,  BUiA,  II.,  UX,  lUi,  I.BI,   &SIf , 

uBM ,  i.Ts<*.  Pron.  pers.  fém.  de  la  troisième 
personne  au  sign.  employés  indistinctement 
conune  sujets  ou  régimes,  dans  le  vl.  avec 
ou  sans  préposition ,  elle.  On  trouve  aussi  ce 
mot  dans  le  sens  de  de  et  la. 

EU.A ,  pr.  pers.  fém.  de  la  troisième  per- 
sonne (éle);  Mla,  ital.  esp.  port.  Elle. 

Ély.  du  lat.  illa,  ipsa, 

EU^EBOM,  s.  m.  vl.  V.  EUeboro. 

ELI«EBORO,  s.  m.  EUeboro,  port.  ilal. 
£/f6oro,  esp.  Elebor,  anc.cat.  V.  Varairt. 

£ty.  du  AaLhelleborui,  m.  fi.  et  dérivé  du 
grec  e^eiv  (éléin] ,  faire  mourir,  et  de  â>p0 
{bora) ,  alimenf ,  aliment  qui  tue. 

Klil.Elfl ,  pr.  pers.  pi.  des  deux  genres, 
employé  au  Jieu  de  filous  et  de  ellas.  Eux, 
elles. 

Èty.  du  lat.  ilhi. 

.EI.UP3E,  s.  m.  (ehpsé):  Ellissi,  Hal. 
Elipu  ,  esp.  Ellipse,  port.  Ellipse,  ligne 
courbe,  appelée  vulgairement  ovale ,  et  qui 
est  une  des  sections  du  cône  ;  en  terme  de 
grammaire,  retranchement  d'un  pu  de  plu- 
sieurs mots  dans  le  discours. 

Ëty.  du  latin  ellipiis^  dérivé  du  grec 
IX).ei4/ic  (elléîpsis),  défaut,  dérivé  de  Xéiiccu 
(léipô),  manquer,  être  moindre,  parce  que 
les  carrés  des  ordonnées ,  dagis  Tellipse,  sont 
moindres  que  les  rectangles. 

EUJPTIQUE,  IGA^  a^j.  (eliptiqué, 
Ique);  EUiUico,  ital.  Eliftico ,  esp.  Ellip- 
tico,  port.  Elliptique,  qui  tient  de  l'ellipse. 

Ëty.  du  lat.  tïlipticus,  m.  s.  V.  EUifie, 

EU.OUS ,  pr.  pers.  pluriel  de  el  fO|i. 
Eux. 

EU.IJMENAR,  vl.  V.  Jlluminar. 

EU.UBaNAR,  V.  a.  (clluminà),  dl.  IHu- 
miner.  V.  lUuminar,  éclairer,  V.  Esclarer; 
enluminer,  V.  Eniuminar. 

EU.UMINATRE,  vl.  V.  Illuminador. 

ELM 

ELM,  s.  m.  (èim);  Elm,cai,  Yelmo,  esp. 
Elmo,  ital.  V.  Elme. 
ELUE,  s.  m.  vl.  KLM.  ElmOy  ital.  Heaume^ 

{nèce  de  l'armure  défensive  dealioéeà  couvrir 
a  tète  et  la  face. 

Elm  de  salut,  galea  salutisg  casque  de 
fialut. 


ELSf 

Ëty.  de  la  batse  latinité  helmus,  qui  se 
trouve  dans  les  lois  ripuaires ,  pour  gaka  , 
casque. 

JELO 

EI.OGEO,  S.  m.  AU.  é'Elogi,  v.  c.  m. 

ELOGI,  s.  m.  (elédgi);  bsujoi,  umjovo, 
B&ooK.  Eiogio,  ital.  esp.  port.  Elogi,  cat. 
Eloge ,  louange  d'une  personne  ou  d'une 
chose;  discours  à  la  louange,  panégyrique. 

Ëty.  du  lat.  elogium,  dérivé  du  grec 
iXXo^itû  (ellogueô) ,  imputer ,  mettre  en 
ligne  de  compte ,  dont  la  racine  est  Xéyu) 
(légô),  dire,  parler.  V.  £o^,  R. 

ELOQUEN,  adj.  vl.  Eloquent^  cat.  Yoy. 
ElouquenL 

ELOQUENCIA,  et. 

ELOQUENSA,  vl.  V.  Elouquança. 

ELOQUENT,  vl.  V.  Elouquant. 

ELOQOENTIA,  vl.  V.  Elouquança. 

ELOUAGNAMENT  ,  Gare.  V.  Eslue- 
gnamenl. 

EI.OUCAMMENT,  Y.  Elouquemment. 

ELOUG^NSA,  y.  Eloucama. 

ELOUCANT,  V.  Elouquent. 

ELOUQUANÇA,  S.  f.  (elouquànce) ; 
SMOC4111A  ,  su>ii90A«$A.  Eloquenza  ,  ital. 
Eloquencia,  cat.  esp.  port.  Eloquence,  l'art 
de  bien  dire ,  de  toucher ,  de  persuader. 

Ély.  du  lat.  eloquentia,  le  même,  formé 
de  eloqm,  dire,  parler  s'énoncer.  Y.  £ocu(, 
Rad. 

Platon  exposa  les  lois  de  l'éloquence  dans 
son  Gorgias  ;  et  Aristote,  dans  son  Jivre 
4e  la  Rhétoriqvfi, 

Les  Grecs  attribuent  J'invention  de  cet  art 
à  Hermès  ou  Mercure ,  qu'ils  élevèrent  au 
rang  des  Dieux ,  il  leur  enseignait  cet  art 
vers  l'an  1846,  avant  J.-jQ. 

ELOUQUÂNT ,  ENTA,  adj.  (elouquânt, 
ànte);  uoocaiit.  Eloquente,  i(a\.  esp.  port. 
Eloquent,  ente,,  qui  a  de  l'éloquence. 

Éty.  du  lat.  eloquens,  enlis.  Y.  Locut,  R. 

ELOUQUEMMENT  «  adv.  (elouqueim- 
méin);  sMoc^MMBirr.  Eloquentemente  ^  ital. 
esp.  port.  EiocuelfuerU  y  cat.  Eloquemment, 
avec  éloquence. 

Ëty.  Sync.  de  elouquentamerU ,  fait  de 
elouquenta  et  de  meni^  d'une  manière  élo- 
quente ,  ou  du  Ut.  eloquenter,  même  siffn. 
Y.  Locut,  R. 

ELOUQUENT,  ENTA,  adj.  (eloucan , 
ânte)  ;  EloeuetU ,  cat  Elocuente ,  esp.  Elo- 
quente, ital.  Eloquent,  ente,  qui  a  de  l'élo- 
quence. 

ELOUS^  pron.  pers.pl.  (élous);  Eleis^  es. 
Ils,  eux. 

ELR 


8.  m.  vl.  Lierpe. 
Éty.  du  lat.  hereéa,  m.  s. 

EL8 

EL8,  art.  m.  pi.  vl.  xun.  Les, aux. 

ELS ,  pr.  pers.  m.  troisième  pers.  du  pi. 
vl.^{/#,cat.  Ellos^  esp.  Elles,  port.lls,  eux, 
les. 

ELA,  vl.  Pour  e  los,  et  les,  et  leur. 

E  lospes  e  las  cambas  e  los  braces  elsditx, 
V.p8a6. 


ELS 

Et  les  pied  et  les  jambes  et  les  bras  et  les 
doigts.  Hist.  «le  la  Crois,  contre  les  Albig. 

EL8AMENS,  adv.  (elsaméim);  vl.  Insie- 
me,  ital.  Ensemble. 

Ëty.  du  lat.  inHmul.  Y.  Simil,  R. 

ELU 

ELU,  S.  m.  (elù)  ;  EUcto ,  port.  Elu , 
prédestiné  à  la  vie  étemelle;  tout  homme 
qui  a  été  choisi  à  la  pluralité  des  voix  , 
dans  un  corps  ou  une  assemblée  ,  pour 
remplir  quelque  fonction  ou  exercer  quelque 
charge. 

Éty.  du  laL  eleclus,  choisi:  Leis  élus,  les 
élus,  les  bienheureux.  Y.  Leg ,  R.  2. 

ELU,  s.^m.  d.  bas  lim.  Autrefois, un  grand 
nombre  de  journaliers,  qui  n'avaient  pas  d'asi- 
le, et  qui  couchaient  <lans  les  avant  fours 


explication:  Elticidari  de  las  proprietd?- 
de  totajs  res  naturals ,  est  le  titre  d'un'^p- 
vrage  en  Jangve  romane,  souvent  cité.    *' 
ELUDAR ,  Y.  Esquiwur.  '''^ 

ELUGORAR ,  T.  n.  vl.  wuQmmMM.  lUu- 
miner.  Y.  Alugorar  et  Lue,  R. 

ELUBfENAR,  vl.  Y.  IHuminar  ti  Lu€ , 
Rad. 

ELy 

ELVE ,  s.  m.  (èlvé).  Nom  nicéen ,  du 
choucas:  Corvus  monedula.  Lin.  oiseau  de 
l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam.  des  Plé- 
nirostres  (à  bec  plein). 

ELVIRA,  nom  de  femme  (èlvire).  Elvire, 
on  ne  connaît  pas  de  sainte  de  ce  noiQ. 

ELT 

ELTTROPIA,  vl.  Y.  Heliolropo., 

ELZ 

ELZE,  di.  V.Eouse. 

ELZEAR,  nom  d'homme,  EIzéar. 

Ëty.  du  lat.  Elzearius, 

Patr.  de  saint  EIzéar  de  Sabran,  18  juin 
et  27  septembre. 

ELZIEilA ,  dl.  Y.  Eousiera. 
IBM 

EM  ....  Cherchez  par  /m  ...  les  mots 
qui  manquent  à  Em . .  . 

EM ,  vl.  employé  pour  sem ,  nous  som- 
mes, du  lat.  sumus,  siam, 

Éty.  du  grec  e^î  (éimi),  m.  s. 

EAf,  ^MTT,  radical  pris  du  latin  émert  ^ 
emo,  emtum,  emplum,  lever,  enlever,  ôter, 
acheter,  qu'on  fait  dériver  de  e  et  de  meuSf 
quia  qui  quid  à  me  émit,  è  meo  facit  suum, 
ou  du  grec  ^p^<  (émos),  mon,  ma,  mien, 
d'où:  redemptour,  rédempteur , ffdemph'o, 
rédemption,  exemptus,  exempt,  exemplio, 
exemption. 

De  exemptus,  par  apoc.  Exempt,  Exemple 
ar,  Exempt'Ot. 

De  exempHoniê ,  par  apoc.  Exemption. 

De  redemptor,  redemptour:  Red-emer, 
Red-ebre  ,  Red-ems  ,  Redim-ar,  Re-emr 
ador,  Reembr-e,  Re-em-er, 


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EM 

De  Ttdemptianiê,  par  apoc  Btden^lion, 
Redempcio,  Redempt-or,  Rtndtndo,  Arr- 
embr^ar,  Ra-encion^  Ra^ençon^  Ra-amon, 
Re-ems-Oêy  Re-enzon,  Rex-en-son,  R-an- 
çùun,  R-ançoun-ar  t  ile-ieuM-oiii ,  Res- 
empS'Oy  Rex-em-ut,  Rez-esm-tr,  R-^czoti, 
Rf-eêm-eTy  Rez-em-er^  Rez-em-^dor,  Rez- 
tm-eire,  Rez-em-it,  R-eim-ar,  il-ctm-er, 
R-eim-ut,  R-emps-it,  R-en-dor,  Rez-esm-ot, 

EM ,  pron.  pers.  d.  béarn.  Em,  cai.  Me. 
V.  JU4t  et  Mû 

BMA 

BmAOE ,  6.  m.  ?l .  BMAoniA.  Image,  statue, 
idole.  V.  Jmigû 

EMAOBNA,  vl.  y.  Imagt  et  Tmagena. 

EMAOENAR,  vl.  V.  Imaginar. 

EMAGENA8SIO ,  8.  £.  vl.  V.  Imagina- 
"{ion, 

EMAGENCAR,  v.  a.(emodzeincà),d.  bas 

n.  Ebourgeonner,  supprimer  de  la  vigne 

s  bourgeons  surnuméraires,  Y.Esbroutar; 

jple  dit  aussi  pour  ^amprer.  V.  Despampar, 

j^ij.  Ce  mot  parait  dériver  de  «  priv.  de 

'uajenCf  de  mai,  et  de  or,  parce  que  cette 

Vf.éralion  se  fait  en  mai. 

BMAGINAR ,  vl.  Y.  ImaginoT. 

EBIAGREZIR,  V.  n.  vl.  BUMoasxm.  Sma- 
^rire, ital.  Amaigrir,  maigrir.  V.  Emmai- 
Srir. 

BBffAIBS ,  s.  f.  pi.  (emàïes);  vl.  Idoles. 

EMAI.H,  s.  m.  (email);  kimau.  SmaUOt 
ital.  Etmalle,  esp.  port.  Estnalt,  cat.  Email, 
composition  de  verre  et  d'oxydes  métalliques 
qu'on  applique  sur  la  terre,  l'or,  le  cuivre, 
etc.  comme  embellissement  ;  substance  dure 
«t  blancbe  qui  recouvre  ks  4ents. 

Ély.  de  l'ilal.  smaUo  ,  le  même  ,  dérivé, 
suivant  Mén.  du  lat.  maltha,  espèce  de  ci- 
ment; Caseneuve  le  fait  venir  de  Thébreu 
hasmal ,  et  Denina ,  de  Tallem.  schmelzen. 

L'art  d'émailler  ou  Tart  de  l'émailleur  est 
très-ancien  ;  on  assure  que  les  briques  dont 
les  murs  de  Babylonne  étaient  construits 
étaient  émaillées. 

L'art  de  peindre  sur  émail ,  avec  toutes 
sortes  de  couleurs,  fut  découvert  en  1632, 
par  un  orfèvre  de  Ghateaudun ,  nommé  Jean 
Toulin,  et  en  1678,  Jean  PeliXo  de  Genève, 
le  porta  h  sa  perfeclion. 

Les  Etrusques  ou  Toscans  connaissaient  la 
peinture  en  émail  en  l'an  620,  avant  J. -G. 
et  elle  élait  déjà  perfectionnée  du  temps  de 
Porsenna. 

EMALHAR ,  v.  a.  (emaillà)  ;  mmuammam. 
Stnaltare^  ital.  Esmaltary  esp.  port.  Ëmail- 
)er,  travailler  en  émail. 

Ê(y.  de  emalh  et  de  Tact.  ar. 

EMAN,  s.  m.  vl.  Amende,  amendement, 
réparation.  V.  Esmenda, 

Éty.  du  lat.  emendalio  et  Mend,  R. 

EBIANAR,  v.  n.  (emanà^  ;  ducbiidbk, 
DBAiTAn.  Emanare  ,  ital.  Emanât  ,  esp. 
port.  cat.  Emaner ,  sortir ,  découler  de,  tirer 
son  origine. 

Ëly.  du  lat.  emanare  ^  formé  de  e  pour  eœ^ 
hors  de ,  et  de  manare ,  couler. 

EBIANATION ,  s.  f.  (emanalic-n) ,  prov. 
m.  BMAiiATiBii.  £mana2ton«.  ital.  £mana- 
cton ,  esp.  EmanaçâOy  port.  Emanaçiô ,  caL 
Kmanation ,  action  de  sortir  ou  de  tirer  son 

TOM.   U. 


EMA 

origine,  de  s'exhaler.  V.  SeuriittlEwa' 
pourar. 

Ély.  du  la*,  emanacionis,  gén.  de  emanada. 
V.  Émanât. 

EMANGIPAR,  V.  a.  (émancipa)  ;  >•■«>- 

ClTiMI,    Df^HAHCSVAB,    DCntAKClVAB.      EmanCX- 

pate,  ital.  Emandfat ,  esp.  port.  cat.  Eman- 
ciper, mettre  un  uls  ou  une  fille  hors  de  la 
puissance  civile  que  le  père  et  la  mère  exer- 
cent sur  eux  pendant  leur  minorité,  et  les  met- 
tre à  même  de  jouir  de  leurs  revenus. 

Éty.  du  lat.  emaneipare,  formé  de  e,  priv. 
de  mancipium,  sujétion,  et  de  att,  ôler  de 
la  sujétion  ;  mancipiwm ,  était  le  nom  que  les 
Romains  donnaient  aux  esclaves  pris  à  la 
guerre,  matiu-captt.  V^ilfm,  R. 

EBIANGIPAR  8,  v.  r.  (s'emancipà)  ;  s'ss- 
BtABcirAB.  S'émanciper ,  se  donner  trop  de 
liberté,  trop  de  licences  ;  sortir  des  t>onie8  du 
devoir. 

EMANCIPAT ,  ADE,  adj.  et  p.  (émanci- 
pa, àde);  esmamcipat.  Emaneipado,  port. 
Émancipé,  ée,  qui  n'est  plus  sous  le  pou- 
voir paternel,  quand  aux  intérêts  civils. 

Êty.  du  lat.  emancipatus,  m.  s.  V.  Man,  R. 

EMANGIPATIO,  vl.  \.  Emancipation. 

émancipation; s. f.  (emancipalie-n): 
DBMAncir ATion ,  bmakcipatibu.  Emancipaxi' 
otie,  ital.  Emancipation,  çsp.  Emancipaçâo, 
port.  EmancipaliàyCzL  Émancipation,  acte 
juridique  qui  met  certaines  personnes  hors 
de  la  puissance  d*autrni,  on  le  dit  particuliè- 
rement des  mineurs. 

Éty.du-lat.fmanctpotfonw,  gén.  de  «man- 
cipatio.  V.  il/an,  R. 

EMANIR,  V.  a.  (emoni),  d.  bas  lim. 
Éveiller  quelqu^un  de  bonne  heure.  loou  vous 
emonirai  doumo  doboura,  Béron.  c'est-à- 
dire,  toi»  vous  emanirai  douman  de  bona 
houta  :  réveiller,  exciter. 

Éty.  de  e ,  pour  ex ,  du  lat.  mano,  matin, 
et  de  r^ct.  ir,  réveiller  dès  le  matin.  V.  Ma- 
(in,R. 

EMANIT,  IDA,  adj.  et  p.  (emani,  ide)  ; 
md.  Éveillé,  spirituel:  gaillard,  en  parlant 
d'un  propos  libre.  V.  Revelhat^  Lest  et  Ma- 
tin, R. 

EMANT,  V.  Àmanl. 

EMARGEAMENT ,  et 

EMARGEAR,  V.  Esmatgeament  ei  Es- 
matgeat- 

EMATI9TE  ,  S.  f.  vl.  V.  Amelisla. 

EMAUGNADA,  S.  f.  (emoouniade)  ,  et 
impr.  BMooomAoo,  d.  bas.  lim.  Sourflet  ou 
coup  de  poing  donné  sur  la  figure.  V.  Souf- 
flet. 

Éty.  de  e,  de  mougna  et  de  ada,  fait  sur 
la  mâchoire, 

EMAUGNAR,v.a.(emoounià);  et  impr. 
BMoooGWA,  d.  bas  lim.  Rompre,  déroanli- 
buler  la  mâchoire ,  donner  un  soufllct,  un 
coup  de  poing  sur  la  figure. 

Ély.  dee,en,  sur,  de  maugna,  raâchoîre, 
joue,  et  de  l'act.  ar.  frapper  sur  la  joue. 

EMAUGUT^  UDA,  dl.  V.  EsmougtU* 

EMB 

EMBABIAR,  dl.  V.  Emhabouinar. 
EMBABIAT  ,  dl.  V.  Embabouinat. 
EMBAB0UCHIT,  dl.   V.  Enrhoo^mat 
doou  cerveou» 


EMB 


17 


EMBABOmmiAIRE,  s.  m.  (  eimbaboui- 
nàïré).  Flatteur,  celui  qui  caresse  pour 
tromper. 

EMHABOUINAR ,  v.  a.  (  eimbabouinà  )  { 


RAM,  BHaOOBOOMAa  ,  ■■■■■■€ â«,  ■MBOIIBOOUIAS, 

Bnjooi.Aa  J&m6a6outrfr,  engager  par  de  vai- 
nes promesses,  par  descaresses  ;  tromper  en 
flattant,  enjôler. 

Éty.  de  en ,  de  babouin,  enfant,  et  de  aty 
traiter  comme  un  enfant.  V.  Babj  R. 

EMBABOUINAT,  ADA  ,  adj.  et  f%Ti, 
(eimbabouinà  ,  àdc  )  ;  msABom ,  bwsabia't, 
BMBAsoouT ,  BMsocBuiinr.  Embobouiné  y  ée. 
\.Bab,K. 

EMBABOUIRE ,  d.  m.  V.  Embaho^nat. 

EMBABOUTIR,  dl.  V.  Embabouinat  et 
Bab,  R. 

EBIBABOUTIT,  dl.  V.  Embabouinat  et 
Bab^  R. 

EBIBACOUNAR,  V.  n.  (  cimbacounà  ) . 
dl.  BmAconAa.  Parfumer,  répandre  une  bonne 
odeur.  V.  Embaumai. 

EMBACOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
bacounà,  àde) ,  dl.  MBAcoiuiT.  Salé  comme 
un  jambon  ,*  coupé  par  quartiers. 

Éty.  de  en ,  de  baeoun ,  morceau  de  porc 
ou  de  lard ,  et  de  at,  mis  en  morceaux. 

EBIBADA,  coDJ.  V.  Debadti, 

EMBADIMENT  ,  vl.  V.  JSnvazimeni. 

EMBADOUCAR,  v.  a.  (eimbadoucâ). 
Mellre  le  fourreau  à  la  faucille  ;  mettre  la 
bad0c^ 

EMBAGANAU,  adv.  (eimbaganàou) ,  dg. 
En  vain. 

Enbaganau  à  bels  pateils 
Autels  bousaus  sesjou  Ions  oueUs 
Ornes  embaganau  la  lerto 
De  sas  flous  kare  lant  de  merro. 
D'Astros. 

EMBAGASSAT ,  adj.  et  part.  \1.  Livré 
aux  prostituées.  V.  Bagass,  R. 

EMBAGUASSAR,  v.  a.  vl.  Embagassir, 
anc.  cat.  Livrer  aux  prostituées. 

Éty.  de  «n,  de  bagassa  et  de  «r.  V»  Ba- 
gassy  R. 

EMBAHIT,  IDA,e4j.  dL  V.  Esbahit  et 
Esbaloutdit, 

EMBAICHADOR,  S.  m.  vL  V.  Emhas- 
sadour. 

EMBAIMAR,  V.  Embaumât, 

EMBAI9CAR  8',  V.  r.  vl.  Se  soncier , 
s*embarrasser,  avoir  4u  souci.  Voj.  En- 
chaute  s* 

EMBAldSA,  s.  (eimbàisse);  msAioiA. 
Xare;«acs,  cordages,  etc.  qui  ont  servi  d'en- 
veloppe aux  marchandises  qu'on  pesait ,  et 
dont  on  prélève  le  poids  sur  celles-ci  :  La 
balla  pesa  100,  levaz  n*en  1res  d'embaissa , 
resta  97 ,  le  ballot  pèse  100,  ôlea-en  3  de  tare, 
reste  97  ;  embarras,  embages. 

Ety.  de  en,  en,  et  de  baissa^  pris  pour 
moins  ;  l'embaissa .  Venmoins,  V.  Bais,  R. 

EMBAIS9A,  S.  f. d.  liffl.  Tournure,  parti,, 
mojen.  ^ 

EMBAISSARIA ,  v1.  V.  Embaissat. 

EBIBAISSAR  S* ,  v.  r.  (s'eimbaïssâ) ,  vl. 
Se  lasser.  V.  Lassât  se  et  Bas,  R. 

EMBAIS8AS,S.  f.  pi.  (eimbàïsses)  Ëche- 
lette  à  sac  ;  espèce  de  châssis  en  carré  long , 
qu'on  attache  sur  un  bit.  A  chaque  bout  de  ce 


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18 


EMB 


châssis ,  on  pend  un  sac,  ouvert  des  deux 
bouts,  pour  charrier  du  sable,  du  gravois,  etc. 

E1IBAIS8AT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eimbais- 
sâ»  ède  ) ,  vl.  Ussé,  fatigué.  V.  Bas ,  R. 

BMBAIflSAT.S.  vl.nnABMAn.  Message, 
cmbassade.  V.  Embassadour, 

BMBâJSBAT,  vl.  V.  Ambaissat. 

ERiBAlT,  adj.  m.  (eimbaî),  dl.  Etonné , 
surpris;  évanoui  »  pâmé.  Sauv.  V.  E$b<t- 
lourdit. 

EBIBALADOUIRA  ,s.  f.  (eimbaladéuïre)  ; 
BMPAUJU900IBA.  Aiguillc  à  emt)aller  ou  ai- 
guille d'emballeur. 

Ety.  de  embalad  et  de  outra ,  qui  sert  à 
emballer.  V.  Bal,  R. 

EMBALADOUIBA ,  s.  f.  Corde  longue 
et  niince  dont  on  se  sert  pour  emballer ,  et 
particulièrement  pour  corder  les  outres  quand 
tlles  sont  remplies.  V,  Bal,  R. 

EMBAIiACa,  s.  m.  (eimbalàdgi)  ;  nnA&- 
&Af».  Lo  imballare,  ilal.  El  embalar ,  esp. 
Emballage,  action  d'emballer,  tout  ce  qui 
sert  à  emballer  des  marchandises. 

Éty.  de  embalar  et  de  agi.  V.  Bal,  R. 

EMBALAIRE,  s.  m.  (eimbalàlré) ;  mba- 
LOB,  BMAixuM.  Imballolore ,  ital.  Embala- 
dotf  esp.  Emballeur,  celui  dont  la  profession 
est  d'emballer. 

Êty.  de  embal  et  de  ain.  celui  qui  em- 
balle. V.  Bal,  R. 

EMBALAR,  v.  a.  (eimbali);  sMaAixAB. 
Imballare,  ital.  Embalar,  esp.  cat.  Embal- 
ler, faire  des  ballots,  empaqueter;  emmener  ; 
avaler.  Thomas. 

Éty.  du  grec  Itiô^XXw  (emballô),  mettre 
dans,  insérer,  ou  de  m,  en,  de  bala,  ballot, 
•t  de  Tact,  ar ,  lilt.  mettre  en  ballot  Voy. 
Bal,  R.  ^ 

EMEALAS,  s.  m.  (eimbalàs),  dl.  Civière, 
un  bar  ou  civière  renforcée.  Sauv. 

Éty.  du  grec  âfA^iXXw  (emballô),  mettre 
dedans.  V.  2?al,  R. 

IMBALAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (dmbalà , 
âde).  Emballé,  ée,  mis  en  ballots. 

Ety.  de  em,  de  bala  et  de  at.  V.  Bal,  R. 

EMBALAU8IR,  dl.  V.  Esbalaurdir. 

EMBALAunT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (eimba- 
lapusi,  idc),  dl.  EmerveiUé,  troublé.  Voy. 
Esbalourdit.  ' 

EMBAIiSAB ,  V.  a.  vl.  ■»*&•*■.  Préci- 
piter, jeter  dans  un  précipice. 

Êty.  de  em ,  dans,  de  da/t  pour  &aii#  , 
précipice,  et  de  ar.  V.  Bans.  R. 

BBIBALUN ,  6.  m.  (eimbalGn) ,  d.  m. 

BMSABvn,  mAMMn,mmmAU.vn,mtÊmovwnn.  Branle, 
grand  volume  fait  par  des  choses  légères. 

AiHuot  fax  fur  ta  embalun,  cela  fait  un 
grand  branle. 

Éty.  de  bala.  V.  Bal,  R. 

EMBALUR,  \,Embalaire. 

EMBANADOUIBA,  s.  f.  (eimbanadôuTre); 
BHtAHcniA.  Tournure,  manière  de  se  vêtir,  ae 
se  parer.  Aub. 

BmbanameN  ,  s.  m.  vl.  Ouvrage  &  cor- 
nes,  partie  d'une  fortification. 

Ety.  de  em,  de  bana,  corne,  et  de  men , 
ouvrage  en  forme  de  corne.  V.  Ban,  R. 

EMBANAR,  V.  a.  d.  de  Manosqoe.  Pren* 
dre ,  accrocher  avec  la  corne  :  Lou  buau 
anava  Vembanar,  le  bœuf  allait  raccrocher 
avec  les  cornes.  Encorner ,  que  M.  Avril 
donne  comme  équivalant  û'embanar,  n'est 


EMB 

pas  français  dans  ce  sens,  il  ne  slj^fieque 
garnir  de  cornes,  encore  l'Académie  ne  l'ad- 
met-elle  pas ,  cosser ,  donner  de  la  corne. 
V.  Buêsar. 

Ety.  de  en,  de  bana  et  de  ar,  V.  Ban,  R. 

EMBANAR,  v.  n.  (eimtiana)  ;  mtnmnMm , 
iutoavm,  «KTABwcAs.  Entêter,  se  préoccuper, 
se  prévenir  en  faveur  d'une  opinion  ou  d  une 
personne. 

Êty.  Bana ,  est  ici  pris  fig.  pour  tète. 
V.  ^an,.R. 

EMBANA8TAR,  V.  a.  (eimbanastà). 
Charger  sur  une  bête  de  somme,  des  pan- 
niers  ou  mannes  à  fumier,  mettre  dans  des 
mannes  ou  banastaê  ,  fig.  faire  porter  son 
fardeau  à  un  autre. 

Ety.  de  en,  en,  ou  sur,  de  banoêta  et  de 
la  term.  act.  ar,  litt.  mettre  les  mannes  sur. 
V.  BanaH,  R. 

Que  maugrat  sia  de  la  frema 
Que  m'en  venguel  embanastar. 
J.  M.  Pr. 

EBIBANAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eîmbanà, 
àde).  Encorné,  ée,  qui  a  des  cornes;  fig. 
entêté:  Quand  a  embanat,  quand  il  a  entêté. 

Éty.  de  em,  de  bana  et  de  at,  pourvu  de 
corne.  V.  Ban. 

EMBANC,  s.  m.  vl.  Dépense,  embarras. 

EBIBANC,  dl.  Auvent.  V.  Balel. 

EMBAND AR,  v.  a.  feimbandà) .  Renvoyer, 
se  débarrasser  de  quelqu'un  ou  de  quelque 
chose;  importer,  voler,  ravir,  enlever.  Gare. 

BMBANEIRA,  s.  f.  (eimbanèfre).  Aub. 
V.  Embanadouira, 

EMBAOUI,  s.  m.  (eimboôui),  d.  bas  lim. 
BBBooin.  Cuiller ,  pièce  de  fonte  qu'on  en- 
chasse  dans  le  bouton  des  roues  et  dans  la- 
quelle roule  l'essieu.  Béron. 

EMB'AQUOT,  Avec  cela. 

EMBARAGNAR ,  v.  a.  (eimbaraguà)  ; 
ci^vtoMA«,  cLAoïmiuui.  Au  positif,  enclore  un 
champ  de  haies  ;  au  ûg,  embarrasser,  inquié- 
ter. V.  Embarratsar, 

Êty.  de  en,  de  Baragna,  v.  cm.  et  de 
ar.  mettre  dans  une  haie.  V.  Baragn,K. 

Embaragnar  un  aubre,  encager. 

EBIBABAONAR  S*,  v.  r.  S'embarrasser 
dans  des  buissons ,  dans  une  haie  ;  fig.  se 
surcharger  de  marchandises  qu'on  ne  peut 
pas  vendre,  s'enfourner  dans  une  mauvaise 
aflàire.  V.  Embarranar. 

EMBARAR,  V.  Refjalarei  vl.  Embarrar. 

EBSARAT,  ADA,  a<U.  et  p.  (eimbarâ, 
ade).  Emporté  par  le  vent,  par  le  courant 
d'eau,  etc.  Gar. 

EMBARATAR,  y.  a.  (embaratà).  Embâ- 
ter ,  tromper ,  vendre  une  mauvaise  chose 
pour  une  bonne.  V.  Enfouterlar. 

Éty.  de  en,  de  baral,  tromperie,  et  de  ar, 
faire  donner  dans  l'erreur.  V.  Baral,  R. 

EMBABATAR  S',  v.  r.  S'attraper  dans 
un  achat  ;  vl.  s'embarrasser ,  s'intriguer , 
s'aventurer. 

EMBARATAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (emba- 
wta,  àde).  Attrapé,  dupé,  trompé.  V.  Bavai, 
Rad. 

EMBARBAGHAR  S« ,  v.  r.  (s'eimbar- 
batchà).  Se  masquer.  Gare. 

Ety.  de  em,  de  barbacha,  pour  barbana, 
et  de  ar^  se  couvrir  la  figure  d'une  vilaine 
barbe. 


EMBARBADODR,  s.  m.  (eimbarbadoù). 
>mA«BA9oo.  Lieu  où  l'on  met  des  plants  pour 
qu  Ils  prennent  racine.  Gar. 

Éty.  de  em,  dé  barba  et  de  admir. 

EBIBARBAR,  V.  Abarbar  et  Barb,  R. 

EMBARC,  s.  m.  vl.  icAM.  Embarg, 
anc.  cat.  Embargo,  esp.  port.  Imbarco  , 
liai.  Embarquement,  obstacle.  V.  Embargo. 

EMBARG,  s.  m.  anc.  béarn.  ObUgaUon. 

Loi  biésquilamolhèhaporUUx  aumarU, 
no  son  obhgalx  per  los  embarcs  deu  marti 
^     ForsetCost.deBéam; 
Rubrica  de  Marit  et  Molhéc. 

Éty.  V.  Embargo. 

EMBARGADODR, s.  m.  (eîmbarcadéur); 
Embarcadero,  esp.  Embarcadour  ou  embar- 
cadaire,  lieu  propre  à  s'embarquer. 

Êty.  de  resp.  ou  de  em  dans,  de  barcaH 
de  our,oQ  l'on  se  met  dans  la  barque.  Voy. 
Bare,  R. 

raiBARGAMENT,  8.  m.  (embarcaméin); 
Embarcaeion,  esp.  Embarquement ,  action 
d'embarquer  quelque  chose  ou  de  s'embar- 
quer soi-même. 

Êty.  de  em,  de  barca  et  de  ment,  action 
ou  manière  de  se  mettre  dans  la  barque. 
V.  Bare,K.  ^ 

EMBARGAR,  v.  a.  (eimbarcà);  Embar- 
car,  esp.  cat.  port.  Jmbarcare,  iul.  Em- 
barquer ,  mettre  dans  un  vaisseau,  fig.  s'en- 
gager, se  lier,  en  vl.  empêcher,  embarrasser. 

Êty.  de  em,  dans,  de  barea  et  de  la  term. 
act.  ar,  mettre  dans  la  barque.  V.  Bare,  R. 

EMBARGAR  8',  ▼.  r.  (s'eimbarcà)  ;  £m- 
barearse ,  esp.  S'embarquer ,  se  mettre  dans 
un  vaisseau  pour  vovager  sur  mer  ;  entre- 
prendre une  affaire  douteuse.  V.  Bare,  R. 

EMBARGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimbarcé, 
àde);  Embareado,  a,  esp.  port.  Embarqué , 
ée.  engagé. 

Éty.  de  em,  de  barea  et  de  la  term.  pass. 
at ,  ada ,  qui  est  dans  la  barque.  V.  Bare , 
Rad. 

EMBARGATION ,  S.  f.  (eîmbarcalie-n)  ; 
niBABCATicfi.  Embarcaçâo,  port.  Embarca- 
tion. 

Êty.  de  em,  de  barea  et  de  ation,  action 
de  s'embarquer ,  choses  embarquées.  Voy. 
Bare,  R. 

EMBARDAR,  ▼.  a.  (eimbardà);  sAWAm. 
Abardar,  port.  Bardare,  ital.  Enalbardar 
et  Aïbardar ,  esp.  Mettre  l'espèce  de  bât 
qu'on  nomme  5arda. 

Éty.  de  en,  de  barda  et  de  ar,  mettre  la 
barde  en  ou  sur.  V.  Bard,  R. 

EMBABDAB,  V.  n.  Einbarder,  t.  de  mar. 
Faire  faire  un  mouvement  de  rotation  à  un 
vaisseau  qui  est  à  l'ancre. 

EMBARDAT,  ADA,  adj.  et  p.(eimbardà, 
àde);  Albardad,  cat.  Abardado,  port.  Enal' 
bardado,  esp.  Qui  a  la  barde.  V.  Bard,  R. 

EBIBARG,  vl.  y.Embare. 

EMBABGAMENT ,  S.  m.  vl.  Embarras, 
empêchement,  arrétement. 

Ety.  V.  Embargo. 

EMBARGAR,  v.  a.  vl.  Emhargar,  cat^ 
esp.  port.  Embarrasser ,  empêcher. 

EMBARGO ,  s.  m.  (embargo)  ;  Imbareo, 
ital.  Embargo,  esp.  port.  Embargo,  défense 
ux  vaisseaux  de  soi  tir  des  ports. 


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EAIB 

Ëty.dereip.  embargo,  Bèqaetitej  ou  du 
portugais  emharaarf  s'opposer. 

Dérivés:  Em-iarc,  Embarga-ment. 

BMBAIIOUE ,  yI.  Qu'il  ou  qu'elle  em- 
pêche. 

BBlBAIim,d.  baslim.  V.Boumhir, 
EMBARLUOAR,  V.  Emberlugar. 

BlIBARNAOI,  S.  m.  (  eimbarnàdgi  ); 
■uAniA«B.  L'aclioQ  de  nouer  l'aiguillette. 

Éty.  de  embarnartide  agi. 

BMBARNAIRE,  8.  m.  (  eimbamàïré). 
Sorcier,  celui  qui  peut  jeter  un  sort  sur  quel- 
qu'un. V.  Sourcier. 

liiY.deEmbamar,  t.  c.  m.  et  de  aire. 

EMBARNAR,  V.  a.  (eimbarnà).  Jeter  un 
sort  sur  quelqu'un,  nouer  l'aiguillette.  Voy. 
Emwuiêear. 

Éty.  Ce  mot  paraît  dérivé  du  lat.  6aro^ 
haronUf  stupide,  hébété,  niais,  d'où  l'on  a 
fl^i  6arofi,  par  apoc.  et  ham,  par  la  suppr. 
de  0,  et  Em-barn-ar,  par  l'add.  de  la  pré- 
position em,  et  la  désinence  acUve  ar  ;  em- 
ôamar,  signifierait  donc  littéralement,  jeter, 
mettre  dans  la  stupidité,  dans  l'impuissance. 
Le  mot  barot  latin,  pourrait  bien,  dans  ce  sens, 
être  dérivé  du  grec  ^«po^  (baros),  poids, 
charge,  bernât^  dans  la  langue  romane,  a  la 
Ukème  signification  que  le  lat.  baro  ;  en  y 
ajoutant  la  préposition,  on  a  fait  embernat, 
rendu  sot,  stupide. 

EnaARNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimbar- 
nà, àde).  V.  Emmoicat  et  le  mot  précédent 
pourPétymologie. 

EMBARNI89AR,  y.  a.  (eimbarnissà]  ; 
£m&ani«««ar,  cat.  Émôartitsar,  esp,  Ver^ 
nieare,  ilal.  Au  propre,  vernisser,  enduire  de 
vernis,  et  par  eit.  gluer,  couvrir  de  quelque 
chose  de  poisteum  ou  de  gluant. 

Êty.  de  en,  de  bamisy  vernis,  et  de  ar, 
Miettre  do  vernis  sur.  V.  Bamu,  R. 

EMBARNISSAT  ,  ADA  ,  adj.  et  part, 
(eimbamissà,  àde).  Vernissé,  poissé,  ée.  V. 
Bamis,  R. 

BHIBARBAR ,  V.  a.  (eimbarrà)  ;  Embar- 
rary  est  esp.  port,  imbarrare,  ital.  Enfer- 
mer dans  le  bercail  :  Embarrar  Vaver,  en- 
lermer  les  brebis;  serrer,  renfermer. 

Ëly.  de  en,  en,  dans  ou  avec,  de  6arra, 
barre,  et  de  la  term.  act.  ar,  litt.  fermer  avec 
la  barre.  V.  Barrarei  Barr,  R. 

EMBARRAR,  v.  a.  khmayab.  Enrayer 00 
arrêter  une  voiture  par  les  rais,  en  sorte  qo'el- 
le  ne  fasse  que  glisser,  pour  prévenir  Taccé- 
lération  du  mouvement  aux  descentes  rapi- 
des. 

Lty.  Embarrar  ou  mettre  la  barre,  parce 
que  c'est  par  ce  moyen  que  Ton  empêchait  la 
roue  de  marcher,  avant  Tinvention  de  ce 
qo'on  appelle  aujourd'hui  la  mécanique.  ' 

EMBARRAR  S',  v.  r.  S'embarrasser  dans 
un  passage  sans  issue,  au  milieu  d'un  rocher, 
d'où  l'on  ne  puisse  se  tirer  qu'avec  beaucoup 
de  peine^  On  le  dit  plus  particulièrement  des 
chamois  ejt  des  brebis,  qui  restent  enfermées 
dans  quelque  précipice. 

Ety.de  en,  dans,  de  barra,  nom  que  por- 
tent les  bancs  de  roeher,  et  de  ar.  V.  Barr, 
Rad. 

Eb  Languedoc ,  ce  mot  signifie  aussi  que  le 
temps  se  couvre  :  Lou  îemp$  s*embarra;  Es 
embarrai  de  perlout,  il  est  pris  partout,  par- 
ce que  les  muges  ressemblent  souvent  à  de 


EMB 

grosses  barres,  fig.  S'einbarret  lou  cor,  U 
eut  un  saisissement  de  cœur,  s' embarrar, 
signifie  encore,  en  dl.  s'enfermer. 

EMBARRAR,  V.  a.  (eimborà),  d.  bas lim. 
Nouer  l'aiguillette. 

Ëly.  de  en,  de  6a rra  et  de  ar,  mettre  une 
barre  entre,  c'est-à-dire,  entraver.  V.  Sarr,R. 

EMBARRAS ,  S.  m.  (eimborà) ,  d.  bas 
lim.  Forfanterie,  étalage  de  fortune,  de  cré- 
dit ou  de  pouvoir. 

Ëty.  de  em  et  de  barras.  V.  Barr ,  R. 

EMBARRAS,  s.  m.  (eimbarràs)  ;  tabaui, 
■AMBAui,  voocmoo,  FACKioo.  Embaroixo , 
ital.  EmbaraBo,  esp.  Embaraço,  port.  Em- 
barras, ce  qui  empcche  la  facilité  d'un  mou- 
vement ou  d'une  action  ;  ce  qui  nuit  à  l'expé- 
dition prompte  d'une  affaire,  a  la  commodité 
ou  à  la  tranquillité  delà  vie  ;  irrésolution,  in- 
quiétude, incertitude. 

Éty.  de  en,  dans,  et  de  barras,  barres,  dans 
le  sens  d'obstacle,  d'entraves.  V.  Barr,  R. 

Faire  sous  embarras,  eipr.  prov.  trad. 
faire  de  l'embarras,  faire  l'important  et  non 
faire  ses  embarras. 

EMBARRASSANT,  ANTA,  adj.  (eim- 
barrassàn ,  ànte).  Embarrassant,  ante  ;  qui 
cause  de  l'embarras.  V.  Barr,R. 

EMRARRâSSAR ,  V.  a.  (eimbanrassà)  ; 
ncoiumAB ,  nmrwwwukM.  Imbarazzare ,  ital. 
^m6araiar,  esp.  Embaraçar,  port.  Em- 
barrasser, causer  de  l'embarras. 

Éty.  de  embarras  et  de  ar.  V.  Barr,  R. 

EMBARRASSAS  S*,  Y.  r.  bmbabaomab  s'. 
S'embarrasser,  se  mettre  dans  quelque  em- 
barras; la  poitrine  s'embarrasse  quand  les 
crachats  se  suppriment;  se  charger  d'une 
affaire,  de  quelque  chose  qui  embarrasse  ;  se 
souder.  V.Harr,  R. 

EMBARRASSAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(eimbarrassà,  àde);  bmvwtat,  btcoiibbat  , 
nmATscAT.  Embaraçado,  port.  Embarras- 
sé, ée ,  qui  est  dans  l'embarras  :  Femna  em- 
barrassada ,  grossa  ou  enceinta ,  femme 
enceinte.  V.  Barr,  R. 

BMRARRASSIOPS,  OPSA,  adj.  (eim- 
barrassiéus,  éuse);  Enibaraçoso,  port.  De 
nature  à  embarrasser,  gênant.  V.  Barr,  R. 

EMBARRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eimbar- 
rà, àde).  Enfermé,  enrayé ,  selon  le  verbe  ; 
Sentir  l'embarrat,  sentir  le  renfermé,  le  re- 
lent. V.  Eslueh  et  Barr,  R. 

EMRARRETINAR,  v.  a.  (eimbarretinà). 
Embéguiner,  garnir  la  téled'un  bonnet,  d'un 
béguin  :  S'embarretinar^  s'cmbéguiner,  em- 
bonneter,  que  M.  Avril  emploie  comme  équi- 
valant, est  un  barbarisme. 

Éty.  de  em,  de  barrelin  et  de  ar. 

EMBARRIAR ,  v.  a.(eimbarriâ).  Entou- 
rer de  murailles.  Aub. 

Ëty.  deem,  de  barri  et  de  ar. 

Neutr.  paraître  de  gros  nuages  sur  Tho- 
rizon.  Gare. 

EMRARTA8SAR,  v.  a.  (eimbartassà). 
V.  Embouissounar. 

Ëty.  de  en,  de  bartas,  buisson,  et  de  ar. 
V.  Barlas,  R. 

EMBARTZ,  vir  Que  tu  couvres  ou  endui- 
ses de  boue. 

EMRARUN,d.  m.  y.  Embaînn,  Balans 
H  Bat,  H, 

EMBASMAR ,  v.  n.  et  a.  vl.  Embaumer. 
V.  Embaumar  et  Baum,  R. 


EMB 


19 


EMBASSADA ,  Embaiœada,  port.  Em- 
baxada,  cat.  V.  Ambassada. 

EMBASSADOUR ,  Embaixador,  port. 
Ewftaxador,  cat.  V.  Ambassadour. 

Éty.  de  l'esp.  en  ou  em,  et  de  baxo,  bas, 
l'homme  que  la  cour  de  Castille  envoyait  en 
bas,  dans  les  autres  villes,  selon  Denina. 

EMBASSADBIÇA,  Embaixadora,  port. 
Embasciatrice,  ïtaC  Embaxe^dora,  cat  V. 
Ambassadriça, 

EMBASTAR,v.  a.  (eimbastà)  ;  bastas . 
Imbastare,  ital.  Bastar,  anc.  cat.  Bâter, 
mettre  le  bât  à  une  bêle  de  somme. 

Ëty.  de  en,  en  ou  sur,  de  bast  et  de  Tact. 
ar,  mettrele  bât  sur...  V.  Bast,  R. 

L'Académie,  même  la  dernière  édition,  ne 
dit  que  bâter  dans  ce  sens,  et  elle  définit 
embdter,  faire  un  bât  pour  une  bête  de  som- 
me, et  cite  cette  façon  de  parier  à  l'appui . 
<c  Cet  ouvrier  est  fort  adroit  à  bien  embâter 
les  mulets,  n  Les  autres  dictionnaires  em- 
ploient bâter  et  embâter  indistinctement, 
mais  ils  ont  tort ,  parce  qu'il  ne  leur  reste 
aucun  mot  pour  désigner  Faction  de  faire  les 
bâts. 

Parte  pas  lou  Jour  qWembasta ,  il  ne  part 
pas  le  jour  qu'il  se  botte,  ou  il  se  botte  de 
grand  matin  pour  coucher  en  ville,  se  dit  do 
quelqu'un  qm  est  lent  dans  l'exécution  de  ses 
projets. 

EMBASTAR,  v.  a.  mmmmMUMm.  Pris  dans 
un  sens  figuré,  embâter,  signifie  charger 
quelqu'un  d'une  chose  qui  l'incommode, 
d'un  double,  d'un  triple  écot,  par  exemple, 
d'une  mauvaise  marchandise, etc. 

EMBASTAR  V,  V.  r.  Jouer  à  l'acqm't, 
jouer  entre  les  perdants  pour  savoir  qui 
paiera  le  tout. 

Éty.  du  grec  paar^w  (basiazô),  porter. 

EMBASTARDIR,  MBAnAimui,  vl.  AMvm 
PB.  Embastardir,  anc.  cat.  Imbastardire, 
ital.  Bastardear,  port.  esp.  caL  mod.  Voy. 
Abastardir  et  Bastard,  R. 

EMRASTARDISSAMBNT  ,  V.  Abas- 
tardissament. 

EMBASTARDIT,  V.  AbastardU  et  Bas- 
tard,R. 

EMRASTONAR,  ▼•  t.  Vl.  Armer,  équi- 
per, garnir. 

Ëty.  de  en,  de  hasUm  et  de  ar,  poonroîr 
de  bâtons.  V.  Boston,  R. 

EMBASTOUNAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(eimbastounà,  àde),  dl.  Armé  d'un  bâton. 

Ety.  de  en,  de  bastoun  et  de  «L  V*  Bas- 
ton,b. 

EMBAT ,  s.  m.  (eimbàt),  dl.  Lieu  détour- 
né, commodités. 

Uno  niœh  entre  dor  et  velho. 
Se  levet  per  an' à  l'embal. 
Et  d'abord  qu'aget  tout  rtikfal,etc« 
Michel. 

A  Vembat,  à  l'écart. 

EMBATRE,  v.  a.  vl.  Embatir ,  ane.  esp. 
Jmbattere,  ital.  Battre,  attaquer,  élancer. 

Éty.  de  em  et  de  batre.  V.  Batr,  R. 

EHIBATRE  S',  v.  r.  vl.  Se  jeter,  se  lancer. 

EMBATTA6l,OE,  S.  m.  (eimbatlàd- 
^i,  dge);  nBArrASB.  Emballage,  applieitioo 
ides  de  f 


deband 


I  fer  sur  une  rooe* 


Ëty.  de  em,  de  dafirs  et  de  agi,  action  de 
battre  sur.  Y.  Batr,  R. 


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20 


EMB 


EMBATTOIR}  OIBA,  8.  pr.  mod.  (eîm- 
battoir,  oire)  ;  BMa^rrooAa.  Embattoir,  fosse 
daBS  laquelle  les  charrons  meltenl  les  roues 
qu'ils  veulent  couvrir  de  baodes  de  fer.  V. 
Batr,  R. 

EMBATTRE,  v.  ».  (eîmbâllrê);  rMMR 
«niA  moDA.  Embattre,  couvrir  les  jantes  d'une 
roue  de  bandes  de  fer. 

EMBATTRE,  v.  a.  et  n.  dl.  et împr.  xhsa.. 
ns.  Digérer.  V.  Digérât, 

EBIBATTRE  S\  Y.  r.  dl.  S'ébattre»  se 
divertir. 

EMBATTUMAR.  ▼.  a.  (  eimbalumà  }• 
Cimenter,  bâtir  ou  boucher  avec  du  ciment. 
V.  CifMntar, 

Éty.  de  en  ^  de  hatum  et  de  ar,  mettre  du 
ciment  dans. 

EBIBATUT,in>A,adi.  et  i^  vl.  Battu» 
battue.  V.  Batr,  R. 

EMBATUTZ .  adj.  et  p.  vl.  Lancé,  préci-> 
pité.  abattu.  V.  Bair,  R. 

BMBAUCHAOI.  8.  m.  (  eimbaoutchà* 
dgi);  BHBAocaAm.  Embauchage,  action  d'en- 
rôler furtivement  des  soldats;  repas  qu'un 
compagnon  artisan  paye  à  ses  camarades 
lorsqu'il  est  admis  à  travailler  chez  un  autre 
maître. 

Ety.  de  hawhê  w^bauge,  selon  Roq. 

EMBAUCHAR.  V.  a.  (  eimbaoutchà  )  ; 
■■■oocHAa.  Embaucher,  engager  un  garçon, 
l'accepter  pour  ouvrier  dans  sa  boutique 
quand  il  est  présenté  par  ses  compagnons; 
enrôler  furtivement;  pour  ébaucher.  Voy. 
Mihauchar. 

Éty.  de  en,  dans,  de  hauehay  vieux  mot  qui 
signifiait  boutique,  et  de  ar^  mettre  dans  la 
boutique. 

EMBAUCHAT,  ADA«  adj.  et  p.  (ein- 
baoutchà,  àde).  Embauché,  ée. 

EMBAUCH0R,  S.  m.  (  eimbaoutchù  )  ; 
BMBoovcmm.  Embaucheur,  celui  qui  engage 
ou  qui  enrôle. 

EMBAUDrr, IDA,  adj.  vl.  kobahms.  Ré- 
joui, joyeux.  V.  Baud,  R. 

EBOBAUONAR,  dl.  V.  Sngaugnar. 

EMBAUMABIENT ,  S.  m»  Teimbaouma- 
niéin)  ;  bmbavha»  von.  Lo  imbaX^marê,  ital. 
Ei  embalsamar,  esp.  0  embalsamar,  port 
Embaumement,  action  d'embaumer  un  corps 
mort. 

Êlv.  de  embaumar  et  de  men(,  manière 
d'embaumer.  V.  Banni,  R. 

EMBAUMAR,  v.  a.  (eimbaouma)  ;  BAot- 

•SMAB,  BMBACOmiAS  ,   KMBOtlIlAV,     ■■BOOIMAII, 

et  impr.  mBAvisBitAs.  Imbalsamare ,  ital. 
Sfnhaisamar,  esp.  port.  cat.  Embaumer, 
remplirnn  corps  mort  d'aromates»  de  bau- 
mes, etc.,  pour  en.  prévenir  la  corruption; 
parfumer,  remplir  de  bonnes  odeurs, 

Éty.  de  en,  dan.vde  baume,  et  de  la  term. 
act.  ar,  mettre  du  baume  dedans. 

L'usage  d'embaumer  les  morts  remonte  à 
la  plus  haute  antiquité,  récriture  nous  ap- 
prend que  Joseph  flt  embaumer  Jacob,  et 
qu'on  employa  quarante  jours  dans  cette 
opération. 

Les  Egyptiens  apprennent  cet  osage  des 
Atlantes,  vcrsl'an  3020,. avant  J.-C. 

EMBAUMAR,  V.  n.  uwêmammam.  Embau- 
mer, répandre  une  odeur  agréable. 

EMBAUMAR  S' ,  w.  T.  (s'eimbaoumà).; 


EMB 

s'MTBAocAm.  Se  terrer,  gagner  le  terrier, 
se  cacher  dans  une  groUe. 

Ety.  de  en,  dans,  de  bauma,  grotte ,  et  de 
la  term.  act.  ar,  litt.  entrer,  se  mettre  dans 
une  grotte.  V.  BcUm,  R. 

EMBAUMAT,  ADA,  ad),  et  p.  (eim- 
baouma, àde);  Embalzamado,  port,  Embau- 
mé, ée;  ou  lerré,  selon  le  verbe. 

Ëty.  de  en,  dans,  de  bawme,  pour  Tun,  et 
de  bauma,  pour  l'autre»  avec  la  term.  pass. 
at,  ada,  mis  dans  le  baume  ou  dans  la  grat- 
te. V.  Baum  et  Balm,  R. 

EMBAURAR,  v.  a.  (eimbaoura),  dl.  £f- 
(armicher.  V.  Esfarouchar, 

Éty.  Embaurar  est  dit  pour  empaurar, 
donner  la  peur,  mettre  en  peur.  V.  Paaur,  R. 

EMBAURAR  S',  v.  r.  dl.  Se  troubler, 
s'épouvanter.  V.  Espavantar  a*  et  Patmr, 
Rad. 

EBIBtAURAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (eimbaou- 
ra, àde),  dl.  Epouvanté^  troublé.  V.  Esfa- 
reuehal  et  Panur^  R. 

EBIBAUSSAR^,  v.  a.  (eirabooussà),  d.  bas 
lim.  Empiler,  mettre  plusieurs  choses  les 
uneasur  les  autres,  on  le  dit  particuUèreiaent 
en  parlant  du  bois. 

Éty.  de  en,  en,  de  6cr,  laa  de  bo»,  et  àe 
ar,  mettre  en  tas. 

En  vl.  poursuivre. 

EMBAU8SEMAR ,  V.  I?m6auinar. 

EBIBAVADA,8.  f.  (eimbavàde),  d.  de 
Carp.  Soufflet. 

EMBATADIS,  s.  m.  (eimbaïadis)  ^  dl. 
Baisure  du  pain.  V.  Emboucheira, 

EMBATMAR,  vl.  V.  Embaumar. 

EMBATS8ARIA ,  8.  f.  vl.  V.  Ambaicha- 
fia. 

EMBE,  prép.  (éimbé),  et  par  contraction, 
sas,  s»,  Bs,dl.  Avec.  V.  Âme. 

Partissez  emb'aq^uel  temps?  tous  partez 
parce  temps-là? 

Éty.  du  lat.  <un6o,  deux. 

EMBEFI,  ad},  (eimbèfi),  dl.  Difforme, 
contrefait  de  visage,  qui  a  la  bouche  de  Ira- 
vers  :  Fartas  venir  tous  eats  embêfu,  vous 
feriez  enrager  un  saint.  V.  Difforme. 

Ëty.  de  l'ital.  beffevole,  qui  mérite  d'être 
gaussé,  raillé,  d'où  ôe/bna,  maneqoin. 

EMBEFIAR  S\  v.  r.  (s'eimbeGâ),  dl.  Se 
contrefaire,  so  défigurer,  faire  une  laide  gri- 
mace pour  faire  peur  aux  petits  enfants  ;  se 
rendre  difforme  par  trop  d'afféterie ,  grima- 
cer pour  se  donner  des  grâces.  Sauv. 

Éty.  de  l'ital.  beffeggiarre,  gausser,  railler. 

EMBEFÉAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimbeûà, 
àde)  ;  ooscba-tisat.  Contrefait. 

Ëty.  de  rital.  beffato,  moqué,  raillé. 

EMBEOAT,  ADA,  adj.  et  p.  reimbcgà, 
àde).  En  parlant  d'un  liquide  qui  s  est  éva- 
poré, V.  Esbequi,  on  ledit  aussi  d'une  cou- 
lure qu'on  a  laissé  boire.  Gare. 

EMBEGEA,  dl.  V.  Envegea. 

EMBEGEAS8A,  dl.  V.  Envegeaaa. 

EMBEGEOUS^  vl.  V.  Envegeaui. 

EBiBBGBTA,  dl.  V.  Envegeta. 

Faire  embegttat,  exiter  l'envie»  V.  Liga 
et  Faire  liga^ 

EMBEGUINAR,  ▼.  a.  (eïmbeguinà).  Em^ 
béguiner,  envelopper  la  tête  d'un  béguin  ou 
d'un  linge  pour  en  tenir  lieu;  fig.  mettre 
quel<)ue  chose  daus  L'esprit  de  quelqu'un, 
Tenteter. 


EM0 

Ety.  de  e>i,  de  béguin  ei  de  ar^  litt  mette 
un  béguin  en  ou  sur. 

EMBEGUINAR  S*,  T.  r.  S'enMnitoufl^er» 
s'empaqueter  la  tête  avec  des  Kttges,  des  bon- 
nets ou  des  fourrures  :  5'em6e^nar  êe- 
quauqu'un  y  se  coiffer  de  quelqu'un!» ,  s'en 
amouracher,  s'entêter. 

EMBEGURAR,  dl.  V.  J^mdtiyaret  Em- 
bibar. 

EMBEGURAT  »  ADA ,  adj.  (eimbegorà, 
àde),  dt.  Imbibé.  V.  Embibal;  ivre.  Voy. 
Ubri. 

Ëty.  du  ht.  imbulus,  m.  s.  V.  Bev,  R. 

EMBEGUT ,  UDA,  adj.  et  p.  (eimbegû, 
ùde)  ;  sMssooGCT^  BflBBfivr,  siBssov.  DessécEé, 
pompé,  en  parlant  d'un  liquide,  amaigri  ;  en 
vl.  imbibé,  imbu,  enivré. 

Elf .  de  en  et  de  begut^  bu  en  dedans,  absor- 
bé. V.  Bev,  R. 

EBOBEL,  EIXA,  prép.  (eimbéi,  éle)  ; 
AMBB&y  dl.  Avec  lui,  avec  elle. 

Éty.  de  em&e,  avec^  et  de  el. 

EMBEL  ,  s.  m.  (eimbél).  dl.  ahsai..  Une 
pièce  ou  morceau  de  cuir  paré  que  les  save- 
tiers; attachent  à  ime  crevasse  de  L'empeigne. 
Sauv. 

EBIBELIC  ,  8.  m.  vL  Ombilic.  V.  Efn- 
^  bjDurigotk. 

EMBELINAIRB,  8.  m.  (eimbelinàlré)  : 
BBua,  di.  EmbelecadoTy  cat.  esp.  Enchanteur,, 
fourbe,  trompeur. 

Éty.  de  em,  de  Betin^  %.  c.  m.  et  de  aire.. 

EMBELINAMENT ,  S.  m.  (eimbelina- 
méin) ,  dl.  Charme  y  enchantement..  Voy. 
Charme. 

Ëty.  de  embelina  et  dé  ment. 

EMBELIMAR,  V.  a.  (eimbelinà),  dl.  Bé- 
liner,  en  roman,  ensorceler^  enchanter,  char-* 
mer. 

Éty.  de  em^elin  et  de  ar. 

EMBELUSZIR,  V.  a.  vl.  Embellir. 

EMBELUR,  T.  a.  (eimbelir)  ;  abbus, 
ABSLAs.  Embellir,  cat.  Abbellire  eilmbelli^ 
re,  ital.  Embellir,  orner,  rendre  plus  beau. 

Éty.  de  en,  de  6eiet  detr,  mettre  en  beau, 
faire  devenir  b^u.  V.  Bel,  R. 

EMBEIxnt,  T.  n.  Embellir,  devem'r 
beau,  augmenter  en  beauté. 

EMBEIXUAAMENT ,  a.  m.  (eimbelis- 
saméin)  ;  smbsuchabibst.  AbbellimentOt  itaL 
Embellissement,  action  par  laquelle  on  em- 
bellit, la  chose  même  qm  fait  eml)ellissement. 
V.  Bel,  R. 

EMBELLIT,  IDA,  adj.  et  p.  (eimbeli, 
ide).  Embelli,  ie.  V.  Bel  R. 

EMBEMIAR,v.  a. (eimbemià),  dl.  Enjô 
1er;  attraper^  tromper.  Sauv. 

EMBENCAR  S' .  v.  r.  (s'émbeincà).  & 
percher  sur  une  pointe  de  rocher  nommé  be> 
on  benc. 

Éty.  de  en,  de6enc  et  dear,  se  mettre  sut 
unepointc.  .      ,,  ,.  x 

EMBENDELAR,  V.  a.  (  eimbemdela  ) 
Bander,  serrer  avec  une  ou  plusieurs  bandes. 
Gare. 

Éty.  de  em,  de  6enda  et  de  ar. 

BMBBNTA-BOULOFAS ,  dl.  V.  En- 
venta-boulofae.  . 

EMBENTAR,  V.  a.  (eimbeintà)»  dl.  Even- 
ter, inventer.  V.  Jnventar  et  Yen,  R- 

EMBEOUGUT,  dl.  V.  Embegut. 

6MBE0URB,  ▼.  n.  (dmbeéuré);  smmv- 


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EMB 

ma,  MtémovÈm,  bsouia,  mmmocAMA.  Faire  eut- 
bioure^  faire  boire  une  étoffe,  terme  de  coif- 
turière,  la  faire  froncer  en  la  cousant  avec  an 
autre,  de  maDière  i^  ajuster  parfaitenent  les 
deqx  lès  quoique  de  longueur  inégale. 

Ety.  Embeoure,  boire  en,  parce  qu'une 
chose  qui  a  bu  eu  qui  s'est  imbibée,  se  gour 
de  cl  perd  de  sa  longueur.  V.  Bev,  R. 

EMBEOUBE  S*,  V.  r.  UBcovaa,  m'bibsov- 
{       AS,  t'suouiA.  Enibeber-ie,  port.  Esabeurer,. 
I       cal.  S'emboire,  s'imbiber,  terme  de  peinUire, 
se  dessécher  par  imbibition  ou  par  évapoia- 
don. 
I  Éty.  du  lat.  imbibere,  boire ea  dedans. 

I  EMBERBE8IT,  IDA^  adj.  et  p.  (cim- 

I       berbesi,  îde),  dl.  Triste,  languissant.  Voy. 
Triste, 

Éty.  de  m,  de  berbe$r  pour  6«r&M,et  de  tl, 
couvert  de  dartres. 

EIIBERCAR»  V.  a.  vL  wbbkak.  Chas- 
ser, tirer,  poursuivre,  rechercher. 

EMBERGAR .  T.  a.  vL  Embrécher.  V. 
Bercar  et  Bree,  R. 

EMBERCHAH,  d.  baslim.  V.  Berear. 

EMBBRENJiT ,  AH.  lang.  de  Enverv- 
nat,  V.  c.  m.  et  Fetieti,  R. 

EMBERLAR ,.  dL  V .  Brêoar. 

EMBERUITGOinLAR  8V  v.  r.  (s'eim- 
berlificoulà),d.  baslim.EstuadinL  de  s'em- 
berlucar.  Béron. 

EMBERLUCAR,  v.  n.  (eimberlucàj ,  d. 
bas  lim/ Donner,  causer  La  berlue..  V.  Em- 
berlugar  et  Berfut,  R. 

BMBERLUCAR  flf,  T.  r.  d.  bas  lim.  Se 
remplir  la  tête  de  chimères* 

EMBERUIOAR,  v.  a.  (  eimbcrlugà  >: 

AB&OOVBAM,  ABtlOOV^MAM,  Aa&OOVOIB,  BISBBf 
M7«AB,  «SSLBOOOKAa,  Mi»4«tgCA«,  KSBMUUUI- 
»A%  MMUMMiJO^AU,  BSAUVBIMIVA»,  B9CA1.00AII, 
SII«Bm.OCA»,     BMAAOOOmi.,    SSSBIAVDA»,    KS- 

■««ov&HAa^  «wAB&vcAB,  EWPwi.roAm  Eblouir, 
«flîisquer,  empêcher  Fusage  de  la  vue  par 
une  lumi^e  trop  vive,  1»  neige  produit  sou- 
vent cet  effet;  surprendre  l'esprit  par  quel- 
que chose  de  brillant. 

Èty.  de  en,  dans ,  de  berluga  et  dé  or, 
mettre  dans  la  berlue  on  donner  la  berlue. 
V.  Bering,  R. 

Lou  groê  munde  m'embarlugavav 
La  poussier 0  m'estoufegavo» 

Gros. 

BMBBRI.UGAT'.  ADA ,  ad],  et  p.  (eiin- 
berlugà,  àde);  ntiLsaATyMiaAiuvttAT,  sMUjt- 

•AT,    BtaAU>0«VlT,     BSSlSaOOBAT,    KtSBBMIOAT, 

ABLsoofiSAT.  Ëbloui,  doul  U  vue  est  offusquée 
au  point  de  ne  pas  y  voir.  V.  Jkrlug,  R. 
^  EMBERLUGAT ,  ADA ,  dl.  Enchifrené. 

y.  Enrhoouttuit.dmnjt cerveau. 

EMBERS ,  prép.  (eimbèrs),  dl.  Envers, 
au  pria,  en  comparaient  etc.  Douf* 

BMBBRTOUUAR,  AIL  lang.  V.  En- 

*  vtrtoulhar  et  Vert,  R. 

EMBESG.dl.V.  Fi«c; 
^  EMBESGAR ,  dl.  V.  Enviâcar. 

^         EMBEftCAT ,  md.  et  û,  béam.  Éprit.  V. 
Enviseat^ 

CMBE8TIAR,.v.  a.  (eimbestîà)  ;  am*», 

*  ummaxAU,  babstam  ,   BBasTA».  Abestialii<vr^ 

esp.  Abbestiare,  ital.  Abêtir ,  rendre  béte, 
'      jlupîde,  hébéter. 

Ety.  de  e m,  âebesUa  et  de  ar,  ou  du  lat. 
hibeiem  rtddere,^  V.  BestU  H, 


EMB 

EIIBE8TIAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eîmbes- 
lia  •  àde)  ;  uAmtnAXf  ■bktat.  Abêti.  Voy. 
Besti,  R. 

EMBETAR,  Y.  Embestiarei  BesH,  R. 

EBIBETARa',  v.  r.  (s'eimbetà).  Se  cons- 
tiper en  mangeant  du  lait  trop  frais  :  Aquel 
aaneou  s* es  embêtât,  cet  agneau  a  été  constir 
pe  par  le  colostruoL 

Éty.  de  «n,  par,  de  bet,  colostrun^  et  de 
or.  V.  Bestiy  R. 

EMBETAT,  ADA,  adj^  et  p.  (eimbetà, 
àde).  Constipé,  ée^  par  le  colostrum.  Voy» 
Besti,  R. 

EBIBEDRB ,  vl.  Enibeurer,  cat.  V.  £m- 
bibarelBev,¥i. 

EBlBEirEBlEN,  S.  m.  vl.  Elision.  Voy. 
Elision. 

Éty.  de  beaure.  V.  Bev„  R» 

EMBEZETA,  dg.  V.  Envegetct. 

EMBETA^  8.  L  d.  béarn.  Envie.  V<^. 
Envegea, 

Le  este  yen  a  soie  embeje. 
Lasotte  gent{a  sotte  envie. 

Fables  de  la  Font.  Béam. 


EMB 


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EBIBIBAR ,  v.  a«  (eimbibà)  ; 
nuMWAs,  mmmwQvmAw,  Rmbeber ,  esp.  port. 
Embeurer,  caU  Imbivere,  ital.  Imbiber,  pé- 
nétrer dune  liqueur;  donner  à  la  mèche  une 
première  couche  de  cire. 

Ély.  do  lat.  tffi6e6er0,  formé  de  in,  dans, 
et  de  bibere,  boire,  dérivé  du  grec  è(i.ê(^C(i> 
(embibazô),  injecter  dans,  faire  entrer.  Voy. 
B4^,R. 

EMBIBARiS-S  V.  r.  ^%M9ovwtrm,  Imbe- 
versi,  ital.  Embeberse,  esp.  port.  S'imbiber,. 
se  pénétrer  d'une  liqueur. 

EMBIBAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimbibà, 
àde)  ;.  ■—■■■■  t,  maumamAr,  EmbebidOj  poct. 
lmbibé,ée.  V.  iTev,  R. 

BMBIBER,  vl.  V.  Embibar  et  Bev,  R.. 

EMBIGOU8SAT,  ADA,  adj.  et  part 
(eimbigoussà,  àde),  dl.  oBBiooottAT.  Mis  de 
traders  en  désordre,,  mal  ajusté.  Sauv. 

BMBICUOT ,  V.  Ambig^k 
i     EAIBUOIINAR,  V.  a.    (  eirobidjoanà  ). 
Oindre  avec  l'espèce  de  térébenthine  qp'on 
nomme  BHoun,  v.  c.  m. 

Éty.  de  en,  de  bijoun  et  de  an 

EMBOAAR,  V.Embulhar. 

EMBINADOUIRA^  AlU  lang.  V.  Envi- 
nadouira  et  Vin^  R. 

EMBINAORAB,  dl.  Pour  Envinaigrar, 
V.  c.  m.  et  Fin,  R. 

EBIBINAR,  AU.  lang.  V.  ^vi nar  et  Vin, 
Rad. 

EBIBINA88AR2,  Alt.  lang.  V.  Envinas- 
sar  et  Vin,  R. 

EBIBIO0,  prép.  (eimbiou),  dl.  ambioo. 
Avec  moi. 

Ély.  de  embe,  avec,  et  de  tott,  moi. 

EBIBISGAR  S\  v.  r.  (s'eimbiscà).  S'em- 
porter, se  fâcher.  Aub. 

Éty.  de  émet  de  Bi#car,.v.  c.  m.  et  En- 
viscar. 

EBIBI8CAT ,  md.  V.  Enviscai. 

EBUMLADA  D',  adv.  (d'emblàde).  D'em- 
blée •  de  plein  saut ,  sans  difficulté ,  sans 
obstacle. 

Ëly.  du  vl.  emblar ,  ravir  ,  soustraire , 
formé  selon  Nicod,  du  grec  sji^àXktv 
(emballéin),  mettre  la  main  sur. 


EMBLADAR,  v.  a.  feimbladà^  Embla- 
ver, semer  une  terre  en  blé,  attirer  les  oiseaux 
en  leur  donnant  du  blé. 

EBlBLAIfllAR,  Y.  a.  (eimblaîmà),  dl.  bm- 
BBATMA».  Epouvanter,  étonner»  faire  pélir  de 
peur. 

Éty.  de  en,  de  blaime,  brame,  et  de  Tact., 
or,  faire  devenir  blême.  V.  Blav,  R« 

EMBLAIMAR  8',  v.  r.  md.  Se  troubler, 
s'étonner,  devenir  pâle  de  frayeur.  V.  BÎav, 
Rad. 

EBIBLAIBIAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  md. 
Etonné,  ée;  pâle  de  peur.  V.  JGtIav,  R. 

EMBLANQUEZIR,  v.  a.  vl.  Emblan- 
quir  et  Emblancar^  cat.  Imbianecure^  ital.. 
Blanchir.  V.  Blanchir. 

Éty.  de  em,  de  blanc  et  de  exir^  faire  de- 
venir blanc.  V.  Biane,  R. 

EBIBI.ANQUEZIT,  IDA,  adj.  V.  Em- 
blanquit. 

EBraLANQUimENT  ,  bnbuuiqvimbbt, 
Emblanquiment ,  cat.  Blanchiment.  Voyr 
Blanchiment  et  Blanc,  R. 

EBIBLANQUIT,  adj.  et  p.  (eimblanqui). 
Devenu  blanc.  V.  Blanchit  et  Blanc,  R. 

EMBLAR,  v.  a.  vl.  BMBLAn,  mmmijLu,  Em- 
blar, anc.  cat.  EmbeUezar,  esp.  Voler,  pren- 
dre, 6(er,  enlever,  dérober,  soustraire,  ravir; 
s'éloigner,  s'envoler,  s'enfuir. 

Ëty.  de  involare,  selon  Mén.  ou  de  evel- 
1ère,  selon  d'autres. 

On  lit  dans  les  coutumes  d'Alais. 

Tôt  om  et  tota  femna  que  aquesta  costu- 
mas emblara,  0  tolra,  la  maudicia  de  Die» 
et  de  sa  maire  sobre  el  capaura. 

Cette  ancienne  formule  subsiste  dans  quel» 
^ues  livres,  dit  M.  de  Sauv.  sur  lesquel»  o» 
écrit  :  Celui  qui  le  trouvera  le  rendra  ou  le 
diable  l'emportera. 

EMBIiâftMAR,  V.  n.  BfBLAMiAs.  S'éva- 
notiir. 

Éty.  de  em,  de  blasm,  blau,  bleu,  et  de  ar, 
devenir  bleu  ou  blême.  V.  Blav,  R. 

EMBLASMAT,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Évanoui,  ie.  V.  Blav,  R. 

EBIBLAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Dérobé, 
volé.  V.  Amblar  et  Amblat, 
.  EBIBLAU8IR  ,     V.   a.     vl.    bmblavsib. 
Eblouir,  ébahir. 

.  EMBLAUSIT,  adj.  et  part.  BHBi^kosir. 
Ebloui,,  ébahi. 

EMBLAUZIR,  vl.  V.  Emblausir. 

EMBLAUZIT ,  vl.  V.  Emblausit. 

EMBLEIMAR,  V.  n.  (eimblèimà) ,  dl. 
Pâlir,  s'évanouir  :  A  embleimat,  il  s'est  éva- 
noui. 

Ëty.  dé  em,  de  bleime  et  de  ar,  devenir 
blême.  V.  Blav,  R. 

EMBLEMAR,  dl.  V.  Esbalourdir. 

EMBIiEMAT,  dl.  V.  EabalourdiU 

EMBLEMATIQUE,  ICA,  adj.  (emble-^ 
maliqué,  i(juc)  ;^i7i6/ema(ico,ital.  esp.  port^ 
Emblématique. 

EBSLEME.,  s.  m.  rèinblèmê)  ;Emblema, 
cat.  ital.  esp.  port.  Emblème,  Ggure  symbo- 
lique, ordinairement  accompagnée  de  paro- 
les sentencieuse». 

Éty.  du  lat.  emblema ,  dérivé  du  grec 
1(1^7^^  (emblèma),  ornement  ajouté,  dérivé 
e^ji^XXetv  (emballéin) ,  jeter  dessus,  ajouter. 

BMBUDAR,  dl.  Oublier.  V.  Oublidar. 

EMBLUDAR,  dl.  Oublier.  V.  Ouhlidar. 


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22 


EMh 


EMBLUE,  Hâbleur. 
cur, 

EMBOISAR,  V. 


V.  Hahlur  et  Cra^ 


.Embouesar, 

EMBOISUrI  V.  Embouetur. 

EMBOIiBESIR ,  v.   n.   vl.  » 

F.xciler,  émouvoir:  Lespritde  luiembolbe- 
«ta, Il  se  scnUitèmueD  lui-même. 

EBIBOIiCAR  S*,  V.  r.  raaoi.cAB.  Se  vau- 
trer. 

EMBOLISMAL,  adj.  vl.  Emboliimal, 
esp.  port.  cat.  Embolismique,  année  qui  a 
treize  lunaisons. 

Ë(y.  du  lat.  embolitmaliSi  m.  s. 

BMBOLISBIE ,  S.  m.  vl.  wBOunn.  Em^ 
holUme,  cat.  Embolitmo,  esp.  port.  ital. 
Ëmbolisme»  intercallation. 

Embolisme  et  lunacio  de  \\%jomê  pro- 
Vinentper  exceide  Van  solarêobr'el  lunar» 

Elue. 

Éty.  du  lat.  emboliimus,  m.  s. 

EMBONILH,  S.  m.  vl.  Nombril.  Voy. 
Embourigou, 

EMBOOUFUHAB,  V.  a.  (eimbooufumà), 
Empuantir,  répandre  une  odeur  infecte,  fl^. 
enjôler,  tromper  par  de  belles  paroles.  Avril. 
V.  Empestar, 

EMBORIGOL,  vl.  V.  Embourigou. 

EMBORlLH,S.  m.  vl.  mmmomuM,  kpbo- 
mi.,  sMBoiucoi..  V.  Embourigou. 

BMBORNIAVENT  ,  s.  m.  (eiffibournia- 
méin).  Action  d'éborgner  «  éblouissement. 
V.  EsbUougiêtameni. 

Ety.  de  embormar  el  de  mstd ,  manière. 
V.  Bom.K. 

EMBQRIVAR,  V.  a.  (eimboamià)  ;  m- 
■omwMJi)  AMOvmamém  ,  «uoonoAB.  «mm>ob- 
emAM  I  mmmovmmâM  •    «aoowwAii.  Eborgoer , 

priver  un  œil  de  la  faculté  de  voir,  du  moins 
pendant  quelque  temps  ;  élever  une  muraille 
[ui  ôte  la  vue  k  une  maison  ;  Emboumiar 
J  peira  visla  ,  jeter  du  mortier  dans  les 
trous  des  murailles ,  maçonner  grossière- 
nent. 

Êty.  de  en  y  de  bomi^  borgne  «  et  de  la 
terminaison  active  ar;  lilt.  faire  borgnt  en  ^ 
rendre  borgne.  Voy.  Bom ,  R. 

Et  trovi  qu'avMP  prowi  de  kcMugtM  id^M 
StM'anw  *9mbourniar  pcr  l^(ir  amoaii  d'hall. 
Snoa ,  Inéd* 

EMBOIINIAR,  V.  a.  (eimborniâ);  £m- 
houmiar,  Etboumiar  ,  ]Èmbourgnary  En- 
lugrar.  Eborgncr,  rendre  borgne  «  priver 
d*un  œil  •  et  par  exagération ,  faire  grand 
mal  à  rœil. 

Éty.  de  en ,  de  borni  et  de  ar ,  rendre  bor- 
gne. V.  Bom ,  R. 

,   EBIBORNIAR  8E ,   V.  r.  S'éborgner, 
se  crever  un  œil. 

EMBORNIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eim- 
borniâ ,  âdej  ;  bmoomiiat  ,  vnboomui at.  Ebor^ 
gné»  ée,  privé  d'un  œil.  V.  Born^  R. 

E1IB08GAR,  V.  a.(eimbousca),  dl.sM- 
•ootcAs.  Monter  un  fusil ,  y  mettre  un  aflKit. 

Èty.  de  en ,  de  bote  et  de  ar  ,  mettre  ei^ 
bois.  V.  Bose,  R. 

EHBOSCAR  8' ,  V.  r.  vl.  Embotcar ,  esp. 
eat.  Embutear  »  port.  Imboscare  ,  ital. 
S'embusquer ,  s'enfoncer  dans  le  bois. 
V.  Enibusear  $'  et  Bo$c ,  R. 

EMBOSCAT  .  ADA,  adj.  et  p.  V.  Em- 
buiêat  et  Bo$e ,  R. 


2' 


EMB 

EIIB08SAR  S',  V.  r.  ( s'eimboussâ ) ; 
ft'sMBovtfAft.  S'cmbosser,  se  fiier,  s'amar- 
rer contre  le  vent  ou  le  courant.  T.  de  mar. 

BMBOTIR ,  V.  a.  vl.  Embotir ,  cat.  /m- 
boUire ,  ital.  Garnir ,  enchâsser. 

Éty.  «le  em ,  dans ,  et  de  hotir ,  pour  hotar , 
mettre.  V.  Bout,  IX. 

EMBOUAR  ,  V.  a.  (eiffibouà);  sovAm. 
Calfeutrer  des  portes,  des  fenêtres,  des  ru- 
ches ,  avec  la  bouse  de  vache. 

Ëty.  de  en,  de  bousa  ou  boua  et  de  ar , 
mettre  de  la  bouse  dans.  V.  Bov ,  R. 

EMBOUARA ,  Gare.  V.  Embeoure. 

E1IIBOUA8AR.  Garc.  V.  Embouetur. 

EMBOUAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eimboui, 
àde).  Calfeutré,  ée,  avec  de  la  bouse.  V. 
Bov,ï(. 

BMBODBINAR  ,  v.  a.  (  etmlMKibinà  ). 
Dévider  du  fil  sur  une  bobine.  Garc. 

Éty.  de  en,  sur,  de  6ott&tna  et  de  ar,  met- 
tre sur  la  bobine. 

EMBOUBINAR ,  V.  a.  d.  bas  lim.  Em- 
babouiner.  V.  Embabouinar. 

EMBOUBINAR  8' ,  V.  r.  md.  Prendre 
une  passion  pour  quelqu'un,  pour  quelque 
^hose. 

EMBOUBINAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(emboubinà,  àde),  d.  bas  lim.  Engoué,  ée. 
Oquel  dzaoune  nome  es  emboubtna  opté 
sous  tsovaou  ,  Bér.  c'est-à-dire  ,  aquel 
jouine  home  es  embombinat  après  sous  ca- 
vauê ,  ce  jeune  homme  ne  pense  qu'à  ses 
chevaux^  il  en  est  engoué. 

EMBOUBOUNIAR,  V.  Embabouinar. 

EMBOUCAR,  V.  a.  BMoociiAa.  Emboear^ 
esp.  port.  cat.  Emboucher,  mettre  la  trom- 
pette, ou  un  autre  instrument  dans  la  bouche 
pour  en  jouer  ;  ouvrir  el  regarder  la  bmnehe 
d'un  animal  pour  en  exammer  les  dents  et 
reconnaître  son  âge.  V.  Bouc,  R. 

SIMBOPCAR,  v.  n.  (eimbonci).  Embou- 

3uer,  t.  de  roar.  entrer  dans  un  détroit, 
ans  un  canal. 

Êty.  de  yem,  de  bouca  et  de  ar,  entrer  dans 
la  bouche.  V.  Boue,  R. 

EMBOUCAR,  V.  a.  (eimbooci);  atas- 
«oBAm,  vmmovrmAM,  WA^wnm-  Pour  manger, 
avaler,  V.  Mangear,  Avatar  et  Eng^mrar, 
pour  appâter.  V.  Poisser  et  Berne ,  K. 

Éty.  de  en ,  dans ,  de  bouca ,  bouche,  et 
de  ar,  mettre  dans  la  bouche. 

EMBOUCAR,  V.  a.  Emboeary  esp.  port. 
Emboucher,  mettre  à  sa  bouche  un  tnstro- 
mcnl  à  vent,  afin  d'en  tirer  des  sons. 

Éty.  de  la  basse  lat.  imbuceare,  ou  de 
em ,  dans,  4e  bouca  et  de  ar^  mettre  dans 
la  bouche.  V.  Bouc  y  R. 

EMBOUCAT ,  ADA ,  a^j.  el  p.  (eimboucâ, 
âde);  bmboochat.  Mal  emboucat,  mal  em- 
bouché, qui  parle  d'une  manière  imperti- 
nente. V.  Bouc ,  R. 

EMBOUCHADIS,  s«  m.  (eimboutsadi) , 
d.  bas  lim.  Baisure.  V.  Embouchât  et  Bouc, 
Rad. 

EMBOUCHAR, 
Rad. 

EMBOUCHAT , 


V.  -Eiii6oucarctB(me, 


s.  m.  (eimboocbà),  dl. 

■A  ,    aAItAOOIIA  ,    BMBOO- 

Baisure,  l'endroit  où  un 
pain  en  touche  un  autre  au  four,  la  cicatrice 
qui  résulte  de  leur  séparation ,  ce  piot  est 
aussi  adj. 


CBAOIT,    KBlOBniA. 


EMB 

Ëlv.  de  en,  de  èoiic^  et  de  al.  (aite  en 
bouche ,  ou  en  manière  de  bouche.  Yoy. 
Boue,  R. 

EMBOUCHEIRA,  d.  m.  Baisure.  Voy. 
Emboudiat  et  Boue,  R. 

EMBOUCnaOIR ,  s.  m.  (eîmboutchéir)  ; 
sMBAocBoni ,  nnoocBovAm.  Embouchoir  et 
embauchoir,  espèce  de  jambe  de  bois  com- 
posée de  plusieurs  pièces  dont  on  se  sert 
pour  élargir  les  bottes  ou  pour  empêcher 
qu'ellea  ne  se  rétrécissent. 

Ëty.  de  en,  de  6oiic^  et  de  otr.Y.  Bouc, 
Rad. 

L'embauchoir  est  composé  de  trois  pièces, 
deux  portent  le  nom  de  demi  formes ,  dont 
une  de  devant  qui  se  sut>divise  en  ^enoïc, 
devant  de  la  jambe ,  eo%^e'pied  et  pied: 
et  une  de  derrière  dans  laquelle  on  distingue 
le  derrière  du  genou,  le  moUet  et  le  talon. 

La  troisième  partie  se  nomme  clé,  c'est 
une  espèce  de  coin,  garni  de  deux  languettes, 
qui  passent  dans  les  feuillures  des  demi- 
formes  ,  qu'elle  sert  à  écarter. 


CLEF.  I« 

r 


On 

d*  bols  qu«  la 
poorAv^ir  la»  bolica. 


■  daaa 


EMBOUCHURA,  6.  f.  (eîmboutchùre)  ; 
BovcA.  Imboccatura ,  ital.  Embocadura , 
esp.  cat.  porL  Embouchure,  le  partie  d'un 
instrument  à  vent  qui  entre  dans  la  bouche , 
manière  de  tirer  les  sons  de  ces  instruments: 
bouche  d'un  canon. 

Éty.  de  en,  de  &oye^  et  de  ura^  ce  qui 
entre  dans  la  bouche.  V.  Hcmc,  R. 

EMBOUCMURA ,  S.  f.  ^oca  ,  ivtiiada. 
Imboccatura  ,  ital.  Boca  et  Emboeadero  , 
esp.  Embouchure,  rentrée  d'une  rivière  dans 
la  mer,  ou  une  autre  rivière.  V.  Boue,  R. 

EMBOUDEIaAR,  v.  a.  (eimboudelâ)  ;  b»- 
PooMiAB.  Kmbouer ,  salir  avec  de  la  boue  ou 
toute  autre  chose  sale,  particulièrement  avec 
des  excréments. 

Éty.  de  em  et  de  houdelar,  pour  bouar. 
V.  Bov,  tt. 

EMBOUDELAR  8*,  ¥.  r.  •'■momsAB. 
S'embouer,  s'embréner,  se  salir  avec  de  la 
boue ,  ou  avec  des  excréments. 

EMBOUDELAT ,  ADA  ,  adj.  et  part, 
(eimboudelâ,  âde).  Embréné,  ée,  emboui. 
\.Bof),R. 

BMBOUBOU8GLAR ,  T.  a.  (eimboudoos- 
clâ)  ;  KwiMHMraMAB.  Embourber  ,  endinra 
quelqu'un  ou  quelque  chose  avec  le  résida 
du  miel  Garc. 

Ëty.  de  em,  dans,  de  boudousela ,  réméa 
du  miel ,  et  de  ar. 

EMBOUDRA8CAR  8»,  dl.  S'ébouler. 
V.  Esboular  i. 

EMBOUE8AR,  v.  a.  (émbouesà)  ;  sMMf 
•AB,  smooAMB.  Emboiser,  engager  quel- 
qu'un par  de  petites  flatteries,  nar  des  cajo- 
leries et  par  des  promesses,  à  taire  ce  qu  on 
souhaite  de  lui. 

Éty.  de  em,  dans,  de  bouts,  tM>is,  et  d^ 
ary  mener  dans  le  bois ,  c'est-à-dire,  faire 
tomber  dans  le  piège  ;  tmèoseare,  selon  le 
Duchat.  V.  Bose,  R. 

,  s.  m.  (embouesùr);  m- 
iBovAtva.  Emboiseur,  euse,  celui, 
celle  qui  emboise.  V.  Bose ,  R. 

EMBOUETAB,  T.  a.  (ehnbooetâ) ,  dl. 


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EMB 

En  lerme  de  charroii  .élargir  les  trous  des 
moyeus  des  roues  trop  lâches,  pour  y  faire 
entrer  à  force,  une  pièce  de  bois  qu'on  perce 
ensuite  d'un  trou  plus  proportionne  ht  l'essieu. 
SauT.add. 

Ëty.  Ce  mot  est  sans  doute  dit,  pour 
êmbauUar.  V.  BouU,  R. 

BMBOUFINAR  r,  dl.  V.  Gavarse. 

BMBOUGBAR ,  dg.  AU.  de  envouyar , 
mander,  envoyer. 

BIIBOUOIAR,  V.  Bauffiar. 

EMBOmiIAR,  ▼.  a.  (eimbouïmà),  dg. 
Enjôler,  tromper  comme  font  les  bohémiens. 

Ely.  Ce  mot  parait  être  employé  pour 
embooumianar,  rausité. 

BaDOUIBICAR  S*,  v.  r.  (s'étmbouiricà). 
S'empiffrer,  se  farcir  de  viande,  se  remplir, 
se  gorger ,  on  le  dit  plus  particulièrement 
des  enuints.  V.  Gavar  $e. 

BUOUISiODNAR,  V.  a.  (eimbouissou- 
nà);  sMSAmTAMAM,   SMaooistovmii ,   mmuom* 

coonHAB.  Encager  un  arbre,  entourer  sa  tige 
(de  buissons  pour  le  garantir  conlre  les  at- 
teintes des  passants,  enclore  an  champ. 

Èty.  de  m,  en,  de  6oiim«q«ii,  buisson, 
et  de  la  term.  act.  ar ,  litL  mettre  des  buis- 
sons en  ou  sur.  V.  Bouts ,  B. 

BMBOUISaOUNIR  ,  ▼.  mmmomMaémm^, 
■■•onoMomm.  S'ew^bouiisounir,  s'entraver, 
sengager  dans  les  ronces  et  les  buissons  ; 
fig.  s'engager  dans  une  affaire  pénible.  Avril. 
V.  Bouts,  R, 

EMBOUISSOUNIT ,  IDA ,  adj.  et  part, 
(eimbouissini,  ide).  ttabougri,  ie,  sembla- 
ble à  un  buisson,  en  parlant  d'un  arbre,  et 
non  chiffonné,  comme  l'écrit  M.  Avril.  Voy. 
AgarrussU  et  Bouis^  R. 

EMBOUrr ADORA,  (eimbouitadùra),  et 

EMBOUITAIIENT,  s.  m.  (eimbouita- 
méin)  ;  nmuommuk.  Ëmbolture,  l'endroit  ou 
les  choses  s'ombollent,  l'articulation  des 
membres. 

Éty.  de  embuUad  et  de  tira.  V.  BouU,  R. 

EKBOmTAR,  V.  a.  (eimbouità)  ;  booitab. 
Emboîter,  mettre  ou  serrer  dans  une  boite , 
mettre  dans  des  boites  ;  enchâsser  dans  une 
(^vité,  une  chose  dans  une  autre. 

Éty.  de  en,  dans,  de  bouUa,  boite,  et  de 
«r.  V.  BouU,  R. 

EBIBOUITAR8',  V.  r.  S'embolter,  s'en- 
cbasser  l'un  dans  l'autre. 

EMBOUITAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
bouità, àde).  Embolie,  ée.  V.  BouU,  R. 
.  EMBOOrrORA,  V.  rntôoutladiira. 

EMBOUL ,  V.  Émbulh. 

EBIBOUU>RAR  8*,  dl.  Y.  Enfangar  s\ 

EMBOULEOARyd.  bas  lîm.  Mêmesign. 
que  embulhar, 

EMBOULEOAT ,  ADA,  md.  Yoy.  Êm 
bulhat. 

EMBOULHAR ,  Y.  Embulhar. 

BMBOULHENTADURA ,  adj.  (eimbouil- 
leintadùre).  Echaudure.  Cast. 

EMBOULHENTAR  ,  Y.  EsbouXhtntar 
e4BMl^,R. 

BBIBOULHENTAT  ,  Y.  EslùulhaUai 
et  Bulh,  R. 

EMBOHUQKNT ,  Y.  Bmhourigou. 

EMBOULZENNAR  S' ,  ▼.  r.  (s'eimboul- 
leinnà),  dj.  Se  lézarder,  se  fendre,  en  par- 
lant d^un^^nr. 

Ety.  du  bas  breton  Mimm^  fente  d'une 


EMB 

muraille  ,  d'oii  èotsennetn ,  se  crevasser  , 
bohonare  ou  bolcionare,  signiûe  en  ital. 
se  ruiner,  topaber  en  ruine,  de  dolione  ou 
boleionsj  bélier,  machine  de  guerre  qu'on 
employait  pour  abattre  les  murailles. 

EBIBOUNIOOn,  et 

EBIBOUNIL^  dl.  Y.  Embaurigou. 

Far  Vembimntly  d.  bas  lim.  lier  le  nombril. 

EMBOUNIR,  V.  a.  (eimbounir).  Ennuyer, 
fatiguer  l'esprit ,  Y.  Ennuyar ,  on  le  dit 
plus  particulièrement  en  parlant  des  aliments 
qui  excitent  le  dégoût. 

EBIBOUNIT.  IDA ,  adj.  et  p.  (eimbouni , 
ide).  Dégoûté,  ée  ;  rassasié ,  ennuyé.  Cast. 

BMBODNIT ,  m.  s.  que  Embourigou , 
V.  c.  m. 

EMBODNNAR,  dl.  Y.  EstHpar. 

Éij,  de  em,  comme  priv.  de  bounnada  , 
tnpaille ,  et  de  Tact,  ar ,  lilt.  enlever  la 
tripaille. 

EMBOUNS ,  s.  m.  pi.  (cimbéuns).  Fer- 
mures,  couples,  planches  de  franc  bordage 
entre  les  preceintes.  t.  de  mar. 

EMBOUQUETAR,  v.  a.  (eimbouquetà). 
Garnir  de  bouquets.  Aub. 

EMBOUQUINAR ,  v.  a.  (eimbonqninft) , 
dl.  Couper  les  quignons  d'un  pain,  v .  Es- 
broundslar. 

EMBOUR,  s.  m.  (eimbôur).  Y.  aussi 
Embourda. 

Qoaa  lire  aa  pt\  m  bnile  per-potm  , 
QoM  OH  balumi ,  qiua  m  Vemhotr  « 
QoM  «s  cuufle  coamo  un  un  Jmw. 

L'EmfavfM  d«  U  fi«re  <!•  Sant-MieheiMi. 

CBIBOURCIDA,  S.  f.  (  eimbourcide  ); 
£m6r(mnetda ,  d.  bas  lim.  Pinçon.  Yoy. 
Psssue. 

EKBOURCIR,  V.  a.  (eimbonrci);  sm- 
MKNmcui,  d  bas  lim.  Pincer.  Y.  Pessugar. 

EMBOURBA,  S.  f.  (eimboûrde),  dl.  Ta- 
mis, sas.  V.  Tamis. 

Dérivés  :  £ifi6ourd-ada  ,  Embourd-ier. 

EBlBOURDADA,s.  f.  (eimbourdàde) ,  dl. 
Plein  un  tamis. 

Ëty.  de  eiN6oiirda,  tamis,  et  de  ada, 

BMBOURDIBR,  s.  m.  (eimbourdié) ,  dl. 
Tamisier.  V.  Tamisier, 

EMBOURDIT ,  IDA ,  dl.  m.  S.  que  En- 
rhooumat  doou  eerveou ,  v.  c.  m. 

EMBOURGINAR ,  v.  a.  (eimbourginà). 
Prendre  dans  ses  filets 

Ëty.  de  fM,  dans ,  de  bourgin^  espèce  de 
fliet ,  et  de  ar ,  mettre  dans  le  brégin. 

Mai  per  que  fugue  pus  durable 
Duvex  fembourginar  de  fiours. 
Truchet. 

Vuleain ,  lou  pus  fin  deis  pemards , 
Fabriqueila granda panUna  ^* 
Jf'ouiU'emlMMirginet  per  sa  pena 
Venus  y  escoutanl  lou  diou  Mars. 
Truchet. 

EMBOURONAR,  dl.  Y.  Emborniar. 
BMBOIIRIOA ,  Cast.  Y.  Embourigou. 
EMBOURIGOU,  S.  m.  (eimboungou) ; 


EMB 


23 


•ovsiT ,  voimua  ,   khboiiucov  ,   bmbooiiioa  , 


■Bii..  OmbligOj  esp.  J?fii6t^o,  port.  Ôm- 
ftteci,  ital.  Nombril  ou  ombilic,  espèce  de 
bosse  ou  de  nœud  qui  reste  au  milieu  du 


ventre  de  l'homme  et  de  la  plupart  des  ani- 
maux, après  la  chute  du  cordon  ombilical. 

Êty.  du  lat.  umbilieus ,  de  bourilh .  an- 
cien mot  qui  signifiait  ventre,  et  de  fit,  dans  ; 
d'où  :  Embiiicou ,  Emboulieou  et  Embouli- 
gou  et  dim.  de  umba,  bosse. 

M.  l'abbé  de  Sauvages  a  consigné  une 
.obsenration  très-judicieuse  sur  le  nombril 
d'Adam  et  d'Eve ,  dans  son  Dictionnaire 
Languedocien. 

«  C'est  sans  doute  faute  d'attention  que 
des  peintres  et  des  sculpteurs  représentent 
avec  un  nombril  Adam  et  Eve ,  dont  la  for- 
mation rapportée  dans  la  Genèse,  exclut, 
dans  leur  représentation,  le  besoin  du  cor* 
don  ombilical,  et  rend  au  moins  inutile  et 
contre  le  costume ,  le  reste ,  ou  le  vestige  de 
cet  organe.  » 

EMBOURIL,  Nombril.  Y.  Embourigou. 

EMBOURNAMENT ,  S.  m.  (eimbour- 
naméin  )  ;  Gare.  Alt.  de  esboumiament , 
éblouissement  causé  par  une  trop  vive  lu- 
mière. Y.  Esbleougeament. 

EMBOURNIAR,  v.  a.  (eimboumià). 
Ourder,  terme  de  maçon,  mettre  le  premier 
enduit.  Pour  rendre  borgne.  Y.  Esborniar 
eiBom^a. 

EMBOURRAR  8' ,  T.  r.  (s'eimbourrà) , 
dl.  m.  s.  que  5'eiii6o«trtear  et  5e  hourrar , 
V.  c.  m.  et  Bourr ,  R. 

EMBOURRI88AR,  v.  a.  (eimbourrissà), 
dg.  Mêler ,  en  parlant  des  cheveux ,  Y.  En- 
goussir ,  et  en  parlant  d'un  écheveaul  Yoy. 
Embulhar, 

Êty.  de  em ,  de  ôotirra  et  de  issar ,  met* 
tre  comme  de  la  bourre.  Y.  Bourr ,  R. 


L*  niMlMbo  ■'«nabnHnil»  et  pa  fort  qne  dm/. 
Beloa  b  deanujU  ,  Vembouhsscun  qac  maj. 

EMBOURRI88AT,  ADA,  acfj.  et  p.  (em- 
bourrissà.àde),  md.  Brouillé,  ée.  Y.  En- 
goussit  et  Bourr ,  R. 

EMBOUR8AR,  v.  a.  (eimboursà);  «■• 
■ovttAM,  smpoocbab.  Imborsavs ,  ital.  Em- 
boUar^  esp.  port.  Embourscr,  mettre  de 
l'argent  dans  sa  bourse ,  mettre  de  l'argent 
dans  le  sac. 

Èty.  de  en,  dans,  de  hoursa  et  dear, 
mettre  dans  la  bourse.  Y.  Bours ,  R. 

EMBOURBAT,  ADA,  adj.  etp.  (cim* 
boursà  ,  àde  )  ;  sHBootiAT  ,  bmpoocbat.  Em;- 
boursé,  ée.  Y.  Bours ,  R. 

EMBOURUN ,  Gare.  Y.  Embalun. 

EMBOU8CADA ,  Gare.  Y.  Embuseada, 

EMBOU8CAR,  Y.  Embosear  et  Em- 
buscar  s\ 

EMBOU8ENAR  S' ,  dl.  Y.  Esboular  s\ 

EMBOUSINAR,  V.  n.  (  cimbouzinà  )  ) 
d.  bas  lim.  Faire  éprouver  un  sentiment  doo^ 
lourcux  accompagné  de  cuisson.  Y.  Bousi' 
nar  ,  Eseoser  et  Escousinar. 

EMBOUSOUNADURA ,  dl.  Éboulement. 
Y.  Esboulamenl. 

EMBOUftOUNAR,  et  mmmovêmmAm,  dl. 
6'ébouler.  Y.JBtftouter*' 

EMB0US8BLAR,  T.  a.  ( eimbousselà). 
Égrener ,  enlever  la  graine  de  certaines  plan- 
tes. Gare. 

Éty.  de  em,  priv.  de  bousséla,  petite 
bourse ,  et  de  ar. 

EMBOU8SURA,  S.   f.  (  eimboussùre }. 


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24 


EMB 


Embossare,  nœod  que  Ton  fait  but  uae  ma- 
nœuvre et  auquel  on  ajoute  un  amarrage. 

EMBOUTAIRE  ,  6.  m.  (eimboutairé)  ; 
mmrovmuM,   BHroimu. ,   BHroomuiA ,  butooha- 

DOOM  ,    SMBOT  ,    BBTOmiOni  ,    CmOBBIXT  ,   TOOK- 

TBiBooo.  Entonnoir ,  instrument  avec  lequel 
on  entonne  une  liqueur. 

£ty.  de  en,  dans ,  de  bouta ,  tonneau  »  e{ 
de  la  term.  aire ,  qui  serl  à  mettre  dans  les 
tonneaux.  V.  ^out,  El.2. 

On  distingue  dans  un  £ntonnoir  : 

LE  TUYAU  «t  LE  PAVILLON  ou  partie  èvauÇc. 

Emboutaire  per  remplir  leis  boudins, 
boudinière. 

Emboutaire  que  forme  Vaigua  en  virant, 
gouffre. 

EMBOUTAIRE ,  S.  m.  Nom  du  nomisril 
de  Vénus,  selon  M.  Castor.  V.  Eseudet. 

EMBOUTAR,  V.  a.  (eimboutà)  :  mmtov 

nUMMMartAM ,  mmmovnm ,  BMBirrAfi.  Imbottare , 

ital.  Embotar ,  cat.  Entonner ,  mettre  du  vin 
dans  un  tonneau, 

Ety .  de  .en ,  dans ,  de  bouta ,  tonneau ,  et 
de  Tact,  ar ,  mettre  dans  le  tonneaa.  Voy. 
Bout,  R, 2. 

EMBODTEIjHAR  ,  ▼.  a.  (einnlt)Outeînâ)  ; 

BOVJWHMJkM  ,  .BHBOOTAJI  ,  XMSOVKaVAB.  Imbot^ 

tare^  ital.  Embotellar^^iiLesp.  Entonner, 
ce  root  que  tous  nos  dictionnaires  donnent 
pour  équivalant  de  emboutelhar^  ne  signifie 
que  verser,  mettre  dans  un  lonneau.  Em^ 
boÈUelhar  doitse  traduire  par  xneltre  en  boix- 
ieilles. 

tiy,  de  en ,  dans ,  de  boulelha  et  de  «r , 
mettre  dans  une  bouteille.  V.  Eoul ,  R.  2. 

EMBOUTIDURA ,  S.  f.  (eimboutidùrc) , 
d).  Bosse  faite  à  un  ustensile  de  cuivre , 
d'étain  ;  bouffissure  au  visage.  Sauv.  add. 

Ély.  de  emboutit  et  de  tir^i. 

EBIBOUTIGAR ,  V.  a.  {eimbouligà} ,  dl. 
Renfermer  dans  une  boutique,  rentrer  dans 
un  magasin  ce  qui  n*a  pas  .été  vendu  au 
marchés 

Éty.  de  en ,  dans .  de  houtiga  et  de  or , 
mettre  dans  une  boutique. 

EMBOPTIGNAR  S' ,  dL  V.  ^n^roti- 
gnars* 

EMBOUTIGNAT,  dl.  V.  fngrougnat. 

EMBOUTIR ,  v.  a.  (eimboutir)^  dl.  £m- 
botir,  cat.  Pour  bossuer ,  faire  des  bosses, 
V.  Encussar,  Amboutir ,  en  terme  d'orfè- 
vre ,  rendre  une  pièce  de  métal  concave  d'un 
côté  et  convexe  de  l'autre  ;  cambrer ,  renfler. 

Ëty.  de  en  et  du  grec  ^Oè<;  (bulbos) ,  le 
fond,  profondeur,  et  de  ir,  creusé  en  pro- 
fondeur. 

EMBODTIR ,  V.  a.  Contrepointer ,  on 
^e  dit  des  toiles  et  des  étoffes  qu  on  pique  des 
deux  côtés  avec  du  iil  ou  de  la  soie. 

EMBOUTIR,  V.  a.  dl.  Pour  entonner, 
V.  Emboutar  ;  Emboutir  de  saucissa , 
faire  de  la  saucisse ,  dont  on  entonne  les  in- 
grédients dans  un  boyau. 

Ëty.  de  en,  de  botdt  creux,  et  de  ir, 
mettre  dans  un  creux  ;  ou  de  l'esp.  imbutir^ 
mettre  une  chose  dans  une  autre. 

EMBOUTIR ,  V.  a.  dl.  Pour  écacher,  écra- 
ser,  froisser.  V.  Espoutir  et  Escafagnar, 

EMBOUTIT ,  IDA,  adj.  et  p.  (eimbouti, 
ide),  dl.  Pour  bossue.  V.  Encussat, 

Serraiha  emboulida,  Serrure  à  bosse 


EMB 

dont  le  pêne  entre  dans  J'auberon  du  DMNrail- 
Ion. 

Crous  esnbetUida ,  <UFoix  emboutie ,  croix 
bosselée. 

EMBRAOAR,  v.  a.  (eirobragà).  Em- 
braguer,  tirer  à  force  de  bras  une  corde  dans 
un  vaisseau. 

Éty.  de  en ,  dans,  de  bras  et  de  la  term. 
act.  ar ,  tirer  dans ,  avec  le  bras.  V.  Bras,  R . 

EMBRAOAR  ,  v.  a.  vl.  Empêcher,  met- 
tre obstacle ,  entraver  :  ^atanas  vos  em- 
braguet ,  Satan  vous  en  empêcha. 

EMBRAIGAR  ,  dl.  Enivrer.  V.  Enu- 
briar. 

EMBRALHAR,  v.  a.  (eimbrailla).  Voy. 
EmbrayareX  Brag,  R. 

EMBRALHAT,  ADA ,  adj.  et  part.  (eim. 
brailla ,  àdc)  A  qui  Ton  amis  laculotte.  Voy. 
Embrayai  et  Brag ,  R. 

Cadun  avio  soun  habilhagi^ 
Et  coumo  geniero  embralhat. 
Dioul. 

EBIBRAIVGABiEBnr ,  s.  m.  (eimbranca- 
méin  )  ;  kmbiuuicbamsiit.  Embranchement  ; 
carcefeur ,  réunion  de  plusieurs  chemins  ; 
division  d'un  arbre  -en  branches;  dessin  qui 
imite  celle  division.  V.  Branc,  R. 

fiMBRANGAR,  v.  a.  (eimbrancà)  ;  «m- 

MWOCAm  ,  BMFAOtBLAII  ,  Jk^MAM  ,  BMMIOimBAm  , 

oABDocufAn.  Ramer  des  pois  ,  des  haricots , 
y  mettre  des  branches  autour  desquelles  ils 
puissent  grimper. 

Ëty.  àe  tn,  de  branea  et  de  ar ,  mettre 
en  ou  sur  branches,  V.  Branc,  R.  Étron- 
çonner,  couper  toutes  les  Jiranches  d'un  ar- 
bre. Gare.  V.  Esbrancar, 

EMBRANDAR,  v.  a.  (eimbrandà).  41.  Al- 
lumer ,  embraser,  mettre  en  feu. 

Èly.  de  en,àe  l'ail,  brand  ,  feu, embra- 
serocnl,  et  de  ar ,  mettre  ^  feu.  V.  Brand, 
Rad. 

Amour  de  tous  fioeè  tard  tious 
Embrandes  même  tous  dious. 
Rigaud. 

EMBRANDAR  8* ,  v.  r.  md.  S'enflam- 
mer ,  devenir  éperdurocnt  amoureux. 

EMBRANDAT,  ADA.  adj.  et  p.  (eim- 
brandâ,  àde),  dl.  Embrase  «  enflammé,  tout 
en  feu.  V.  Brand ,  R. 

EMBIIANI« ,  Gare.  V.  Esbranie. 

EMBRANLABiENT,  Gare.  V.  Esbran- 
lament, 

EMBRANUUft,  Gare.  V.  Esbranlar. 

EMBRASAMENT  ,  S.  m.  (eimbrasa- 
méin)  ;  bmbraxamxii.  Abbraciamcnto ,  ilal. 
^//ra#amtento  ,  esp.  Abrasamento  ,  port. 
Embrasement ,  grand  incendie. 

Ëty.  dé  embrasa  et  de  nien<.  V.  Brax ,  R. 

EMBRASAMENT  ,  Pour  embrasure. 
V.  Embrasura, 

EMBRA9AR4  V.  a.  (eimbrasà);  pavLAm  , 

BMBlUiSAa,  CBSMAm,  BMBVAiniAB.  AbbrUCiaTe , 

ital.  Ahrasar ,  esp.  Abraxar ,  port  Embra- 
ser .  mettre  en  feu. 

Ély.  du  grec  éjA^pàÇetv  (embrazein),  mettre 
en  feu ,  ou  de  en ,  en  ,  de  hrasa ,  braise ,  et 
de  ar  ,  réduire  en  braise.  Y.  Braz ,  R. 

EMBRASAT ,  ADA,  adj.  et  part,  (eim- 
brasà ,    àde);  bbiilat,  cbbhat,   bhsbahdat. 

Abrasado,  port.  Embrasé^  ée.  y.  fira^,  R. 


EMB 

EMBRASSADA,  s.  f.  <ekDbrtt8ade)  ( 

■BAStABA ,  «BAStAV ,    BBAttAV,  BMBBAMAHBBT. 

AbbraeeiiUaj  HaA.  A hrozo, esp.  Abra^o,  pert. 
Embrassade  et  embrassement,  action  d'em* 
brasser  ;  l'embrassade  est  un  témoignage  d'«r 
naitié,  et  l'embrassement,  une  marque  de  bien- 
séance entre  gens  qui  ne  «e  sont  pas  \  us 
depuis  quelques  temps. 

Éty.  de  eM ,  devrai  et  de«d«,  mis  entre 
les  bras.  Y.  Bras,  R. 

EMBRASSAMENT  ,  S.  m.  (eîmbrassa- 
méin);  i4b&raeciamen(o,  ital.  Abraeasnienio, 
esp.  V.  Embrassada  et  Bras,  R. 


ij  V.  a.'(eimbrassà);, 
•AB.  /m&raectareet^66raectar«,ital.  Abra^ 
xar,  esp.  il6ra(ïar,jport.  Embraxar,  anc 
esp.  Abrassar ,  cat.  Embrasser ,  serrer  avec 
les  liras  ou  dans  4es  bras  ;  ceindre ,  environ- 
ner, prendre  une  état,  une  profession. 

Éty.  de«n,  de  bras  et  de  ar,  dans  iet 
bras.  Y.  Bras ,  R. 

EMBRASSAR  S'  ,  V.  T.  Abraxarse ,  esp^ 
Abraçar-se ,  port.  S'embrasser ,  se  presser 
dans  les  brasi'un  de  l'autre. 

EMBRASSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
brassâ,  àde)  ;  Abraxado,  esp.  Embraçado, 
port.  Embrassé,  ée.  Y.  Bras ,  R. 

EMBRASURA ,  S.  f.  (  eimforasûre  )  ;  bm- 
BBASAMBBT.  Embmsure ,  ouverture  par  où 
l'on  tire  te  canon  ;  ouverture  d'une  muraille 
pour  y  faire  une  porte ,  une  fenêtre  ;  élargis- 
sement ou  évasement  que  l'on  fait  intérieu- 
rement aux  jambages  des  portes  et  des  fe- 
nêtres. 

Éty.  de  em,  de  hrasa  et  de  ura ,  d'où 
l'on  embrase,  d'où  l'on  tire.  Y.  Brax  ,  R. 

EMBRATADURA ,  s./,  (eimbrayadùre)  ; 
BMBBATAUBMT.  Agcncemeut ,  parure ,  Avril  9 
manière  de  s'ajuster,  de  se  parer.  Garcu 
Y.  Brag ,  R. 

EMBRATAMENT ,  Garc.  Y.  Embraya- 
dura, 

EMBRATAR ,  v.  a.  (eimbreià)  ;  bbatab  , 

BB^lA»  ,  BMBBA&HAB,  BMBBAIAB.  CulottCr,  dOUr 

ner  la  culotte  à  un  enfant ,  la  lui  mettre  ou 
la  remettre;  ramer  les  vers  à  soie.  Gare 
Y.  dansx^  sens ,  Embrugar, 

Éty.  de  em ,  en ,  de  braya,  culotte ,  et  de 
ar,  litt.  mettre  en  culotte.  Y.  Brag,  R. 

Ènculotter ,  n'est  pas  français. 

EMBRATAR  S' ,  v.  r.  ou  sb  bbatab. 
Se  culotter ,  mettre  sa  culotte  ou  se  mettre  la 
culotte ,  et  non  les  culottes. 

EMBRAYAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ehn- 
bràïà ,  àde)  ;  B«BBiMJiAT.  Qui  a  la  culotte  ou 
qui  s'est  mis  la  culotte. 

Ëtv.  de  em ,  de  braya  et  de  at ,  ou  du  lat. 
6raccaliie,  d'où  répilhèle  de  Gallia-brae- 
càta,  donnée  à  la  Gaule,  qui  comprenait  : 
la  SaFoie^  le  Dauphiné,  la  Provence,  les 
Cevennes,  le  Comté  de  Foix  et  le  reste  du 
Languedoc.  Y.  Brag,  R. 

EBOUIAZAMEN,  vl.  Y.  Embrasament. 

EMBRAZAR,  vl.  Y.  Embrasar. 

EMBRECAR,  V.  a.  (eimbrecà).  Ebrécber. 
Y.  Breear. 

EMBREOAR ,  v.  a.  et  r.  vl.  Embregar , 
esp.  Jm&ri^are,  ilal.  Embarrasser,  empê- 
trer ,  engluer. 

Ély.  de  em ,  dans ,  de  breg ,  piège  >  et  de 
ar,  mettre ,  donner  dans  le  piège. 


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EMB 

àT  y  ADA,  ady.  et  p.  t1.  Em- 
pêtré» ée,  embarrassé. 

EOAR,  V.  Bmbrigar. 

^,  Y.  a.  (eimbrèna) ,  dl.  m- 
B.  Embrtmr ,  salir  avec  des 
natîères  fécales  ;  gâter. 

Êty.  de  en ,  de  bren  et  de  Ar,  t.  c.  m. 

BMBRENAR,  dit  pwr  «muMm,  dl. 
Infestery  od  le  dit  des  herbes  véoéneoses 
qoaiid  dles  pallolenl  dans  ud  champ. 

BHBRBNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eimbre- 
nà^  àde)  ;  AvmAT ,  — wniT.  JKmdren^,  ée^ 
Éih  avec  des  matières  fécales  ;  fig.  embourbé. 

EMBBENICAR,  dl.  V.  Embrigar. 

BMBREOULIT ,  V.  Gobi  et  Gue$. 

BMBRESCAR  8*»  V.  r.  vl.  bmwucab.  Ce 
mot  parait  signifier  s'engluer,  dans  le  vers 
«vant  : 

Ane  no vîiUi  êUôm  que  $î  enbresca. 

gMBRlAOA ,  S.  f.  (eimbrià^e)  ;  «salai* 
aoowf,  raiAisu^  cav-moos.  Lotier  comîculé, 
Lot%u  eomieukUuê,  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Légumineuses,  commune  dans  les 
4:bamps  et  dans  les  prés. 

Ëtf .  de  embriagar^  enivrer,  parce  qu'on 
a  probablement  attribué  dans  un  temps  une 
frertu  enivrante  à  cette  plante.  V.  Ebrt,  R. 

M.  Gare,  dans  son  Dict  Pr.  dit  embriago, 
4]oronie  (plante),  il  n'^  a  point  de  plante  de  ce 
nom,  que  nous  connaissions. 

fiMBRiAGA,  s.  f.  Perche  ou  espèce  de 
bondon  oui  bouche  le  trou  de  la  cuve  ou  fer- 
mentent les  raisins. 

Étf .  de  embriaga^  ivrogne.  V.  Ebri^  R. 

EIIBRIAGADI89A,  s.  f.  (eimbriagadis- 
se),  en  d.  arlésien.  Ivresse,  emphase. 

Éty.  y.  Embriaga  et  Ebri,  R. 

A  la  tritta  embriagadîssa. 
Deis  vutjeêtuoui  et  grande  vert. 
Truchct. 

BlIBBIACkAT,dg.y.  Enubriai  eiEbn, 
Rad. 

EMBRIAI,  aiy.  (eimbriàl),  dl.  Ivre.  Voy. 
Ubri  et  Ebri,  R. 

EMBBIAIG,  dl.  V.  Dbriae. 

EMBRIAIGA,  md.  V.  Ubriaga  et  Ebri, 
Rad. 

EMBBIAIOAR  8* ,  dl.  V.  Enebriar  $\ 

EMBRIAIOAT,  Y.  Ebri,  R. 

BMBRLàR,  V.  a.  vl.  Augmenter,  hâter, 
empresser,  approcher,  perfectionner,  ache- 
ver. 

Éty.  deem,  de  dm,  valeur,  impétuosité, 
et  de  ar,  donner  de  l'ardeur.  V.  Briu^  R. 

fMBBIAYQA,s./.  (eimbriàigue).  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  Languedoc,  k  lOrehU 
kia?i/Iora,Lam.(orchis  à  fleurs  lâches,  qu'on 
trouve  dans  les  prés  humides,  plantes  de  la 
famille  des  Orchidées,  et  au  lotier  à  petkes 
cornes,  selon  M.  Gouan.  V.  Embriaga. 

Embriayga,  est  encore  l'un  des  noms 
lang.  de  l'inule  visqueuse.  V.  Herba-^Lei' 
maeeaê. 

Éty.  Ce  mot  signifie  littéralement,  qui 
enivre,  ce  xiui  fait  croire  qu'on  a  attribué 
cette  propriété  aux  plantes,  dont  il  est  ques- 
tion. V.  £&rt,  R.  , 

EMBRIGALBAR,  dl.  Émier.  Y.  ^m- 
brigar. 

EMBRIGAR,  V.  a.  (eimbrîcà),  d.  baslim. 

TOM.   II. 


EMB 

Embâtér,  charger  quelqu'un  d'une  diose  qui 
l'incommode.  Y.  Embaêtar  et  Enfonterlar. 

Éty.  de  en,  de  briea,  chose  de  nulle  valeur, 
et  de  ar. 

BMBRIGAR  S',  v.  r.  (s'eimbricà);  »■- 
nmmcAM»  Se  prendre  en  gnppe  ;  se  prendre 
de  grippe  contre...,  se  brouiller,  se  prendre 
de  bric  et  de  broc. 

Éty.  de  en,  do  brie  et  de  ar, 

EMBRIGAR,  Y.  Eibriar,  Eêbriar  et 
Eifrayuirar, 

BMBRIMAR,  dl.  Y.  Embngar. 

EMBRINGARS'.d.m.  Y.  Embriear$\ 

BMBRINOAR,  v.a.  (eimbrïngâ).  Salir, 
embarrasser.  Aub. 

EMBRIO,  s.  m.  vl.  KMno.  ^m6no,cat. 
Embrion,  esp.  Embriâo,  port.  Enibrione, 
ital.  Embryon,  fœtus. 

Éty.  du  grec^ix^puov  (embruon). 

EMBRIVAMENT,  S.  m.  vl.  Violence, 
impétuosité,  vébéoience. 

Ety.  Y.  Abrivar. 

EMBROGAGIO,  S.  f.  vl.  Embrocation, 
fomentation  faite  sur  une  partie  malade  avec 
un  liquide  gras,  huileux,  émoUient 

Ëty.  deem,  avec,  sur,  de  6roc,  yase,  et  de 
aeio,  action  d'arroser.  Y.  Broc,  R.  2. 

BMBROGAR,  v.a.  vl.  Laver,  versera 
broc,  c'est-à-dire,  en  grande  quantité. 

Éty.  deem,  avec,  de6roc  et  de  ar,  verser 
avec  un  broc.  Y.  Eroe,  R.  2. 

EMBROGAT ,  ADA,  adj.  et  part.  Lavé 
abondamment,  è  pleins  brocs.  Voy.  j^roe, 
Rad.  2. 

EBIBROGHAR,  V.  a.  (eimbroulchà)  ;  bit- 

■■OOCMAB  ,     BKAfTAa  ,    ASBOCAm.    EuibrOChcr  , 

mettre  en  broche  ou  à  *'  broche;  par  ana- 
logie, passer  l'épée  à  .    /ers  le  corps. 

Éty.  de  en,  dans,  de  broeJ^etde  ar,  met- 
tre la  broche  dans.  Y.  Broc,  R. 

EMBBOGHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
broutchà,  àde)  ;  smsboomat.  Embroché,  ée. 
Y.  ^roc,  R. 

EBIBROI,  S.  m.  (embrol).  Solficilude, 
souci,  embarras,  cassement  de  tète.  Voy. 
Embroulh. 

EMBROINONAR,  T.  n.  ▼!.  Revêtir  la 
cuirasse. 

Éty.  de  esn,  de  broingna,  cuirasse,  et  de 
ar,  se  mettre  en  cuirasse  ou  mettre  la  cui- 
rasse sur... 

EMBROLH ,  s.  m.  (eimbrôil).  Gobes  ou 
ancettes,  cordes  fort  courtes,  qui  sont  join- 
tes à  la  ralingue  des  voiles  des  vaisseaux.  V. 
Embroulh, 

EMBROLHS,  s.  m.  pi.  (  cimbréills  ). 
Breuils,  petites  cordes  qui  servent  à  carguer 
les  voiles  des  vaisseaux. 

EMBRONG ,  adj.  vl.  Courbé,  triste,  cha- 
grin; sombre,  rêveur.  Voy.  Embroncat  et 
Brone,  R. 

EMBRONGAR,  V.  a.  vl.  Rcfrogner,  ca- 
cher ,  voiler.  V.  Embrcncar  s*  et  Bronc ,  R. 

BMBR0NGAR8',  •'nBaosacHA^  •*>«- 
pBomwAm,  sHBMiiKAs  •'.  Sc  rcfrogucr,  rechi- 
gner, se  mettre  en  colère  ;  se  couvrir,  mena- 
cer de  la  pluie,  en  parlant  du  temps,  heurter 
contre  quelque  chose  de  dur. 

Êty.  de  em,  en,  de  6rone,  âpreté,  humeur, 
etdear,  ou  du  lat.  obumibrare^  ombrager, 
obscurcir,  ou  du  grec  ^oxao*Aai  (brokao- 


EMB 


25 


mai),tfrideo,  t^X^^  (d>rucha(ô),  il  était 
courroucé. 

EMBRONGAT,  ADA,  adj.  et  p.  k«>MMii- 
CHAT,  BHaaooiicAT.  Bfoiic,  cat.  Broneo,  esp. 
Broneio  ei  Imbrociato,  ital.  Refrogné,  colé- 
rique, bourru,  inquiet;  couvert,  en  parlant 
du  temps.  Y.  Brone,  R. 

EMBRONGHAR,  V.  vl.  Se  refrogner, 
faire  la  mine,  enfoncer.  Y.  Ewhronear, 

EMBRONQUIT,  adj.  vl.  smsmwqvits. 
Soucieux,  sournois,  rechigné.  Y.  Embrovok- 
cat  et  Brone,  R. 

EMBRONSrr,  adj.  vl.  Y.  Embroncat, 
m.  s.  et  Brone,  R. 

EMBROUGAR,  ▼.  a.  (  eimbroucà  ) ,  dl. 
Ramer  des  pois.  Y.  Embrancar. 

Ëty.  de  em,  de  broca,  broche,  et  de  a¥. 
Y.  Broc,  R. 

EMBROUGHAR ,  Y.  Embrochât. 

EMBROUGHAT,  Y.  Embrochât. 

EMBROOI8GLAR,  dl.  V.  Brecar. 

EMBROUI8GLAT,  dl.  Y.  Brecat, 

EMBROUIaH  ,  s.  m.  (eimbréuill)  ;  m- 

■M>u ,  «M»aoi ,    MMmuomMMMÊmr  ,   bmsohji  , 

sMraoouuMi.  Imbroglio,  ital.  EmhnMo,  esp. 
Embrulhada,  port.  Embrouillement,  confu- 
sion, trouble,  embarras,  souci,  sollicitude, 
cassement  de  tête. 

Éty.  de  en  et  de  broulh,  ou  de  Fesp.  ein- 
brollo.  Y.  Bronîhar. 

Sous-dérivés  :  Embroulha-ment ,  JE^in- 
broulh-ar,  Embroulh-at,  Enîbroi. 

EMBROUliHAMBNT ,  Même  sign.  cpie 
Embroulh,  v.  c.  m.  et  Embrouiament. 

EMBROULBAR,  v.  a.  (eimbrouillà); 
wuwA&oAB,  sMuiooiAm.  ImbrogHarc ,  ital. 
EmbroUar,  esp.  cal.  Embrulhar,  port.  Em- 
brouiller, mettre  de  la  confusion,  du  trouble, 
du  désordre. 

Ëty.  de  en,  de  broulh  et  de  or,  mettre  dans 
le  trouble. 

EMBROULHAR  S',  V.  r.  S'embrouiller, 
perdre  le  fil  de  ses  idées,  de  son  discours. 

EMBROUIAAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
brouillà, àde).  Embrouillé,  ée. 

BMBROUMAR  S' .  Y.  Enibrumar. 

EBIBROUMAT,  Embromod,  cat.  Voy. 
Embrumât 

EMBROUNGAR,  Yoy.  Embroncar,  et 
pour  heurter,  Y.  Brouncar. 

EMBROUNGAT ,  Y.  Embroncat. 

EMBROUNGHAR,  Garc.  V.  Brouncar. 

EMBROUNDAR,  T.  a.  (eimbroudà).  Ra- 
mer des  légumes.  Avril.  Y.  Embrancar. 

Éty.  de  en,  de  brounda  et  de  ar,  Yoy. 
Brond,  R. 

EMBRUDIR,  Y.  EsbruUr  et  Brut,  R. 

EMBRUOAR,  v.  a.  (eimbrugà).  Yoy. 
Encabanar  et  Bruêc,  R. 

EMBRUOIR,  ▼.  a.  vl.  Ébruiter,  procla- 
mer, Y.  Eibrutir. 

Éty.  de  em,  de  brug  pour  bruit,  et  de  ir^  en 
répandre  le  bruit.  Y.  Brut,  R. 

EMBRUGIT,  wamiam.  ■rommir.  Ébrui- 
té, dont  on  a  fait  bruit.  V.  Brut,  R. 

EMBRUMAR,  V.  a.  (eimbrum^),  dL  mir 
■■omiAB.  Dorer,  attraper,  tromper  sur  quel- 
que marchandise  ;  indisposer  ,  altérer  la 
santé. 

Éty.  de  en,  dans,  de  bruma,  brouillard,  6t 
de  ar,  mettre  dans  le  brouillard. 

EMBRUMAR  S',  V.  r.  ssuBOmiA». . Se 


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26 


EMB 


tromper  ,  pécher  en   eaa  trouble ,  gagner 
quelque  maladie  honteuse. 

WMBWOJMAT,  AD  A,  adj.  et  p.  (embru- 
ma, àde);  waMOHAT.  Embrumé,  chargé  de 
▼apeurs  obscures,  en  parlant  du  temps  ;  vais- 
seau attaqué  par  les  vers;  affecté  de  quelque 
Incommodité  ou  de  quelque  maladie  grave, 
dupé,  trompé  dans  un  achat. 

OufVingrato  et  sotiobesougno 
Qu'aqueilo  de  voulher  rima, 
Amariou  mai  estre  embrouma. 

Gros. 

EMBRUNIR,  V.  a.  (eimbrunir);  «m- 
nvinm.  Embrunir,  rendre  brun  un  tableau, 
rendre  plus  sombre. 

Éty.deffit  et  de  brunir.  V.  Bruit,  R. 

EMBRIINIT,  IDA,  adj.  et  p.  (eimbruoi, 
ide);BM9Mnn,iA.  Rembruni,  obscur,  som- 
bre, en  parlant  du  temps.  V.  Soume. 

Ëty.  de  en,  de  brmn  et  de  U^  devenu  brun, 
sombre.  V.  Brun,  R. 

A  Vimbrunil^  Gare,  sur  le  tard,  à  l'entrée 
de  la  nuit,  sur  la  brune. 

EMBRUSSIDA,  s.  f.  (eimbrusside) ,  d. 
lim.  Pincée.  Y.  Pinçada  et  Peisuc, 

EHBRUTAR,  v.  a.  (eimbrutâ)  ;  smsv- 
Toi,  tAum,  rsan,  AOsstAa,  AVMOAa,  covmcmab, 
cAatAM.  Embrutar,  cat.  Salir,  tacher,  souiller. 

Étj.  de  en,  dans,  de  brut,  sale,  et  de  la 
term.  act.  ar,  mettre  dans  la  saleté,  salir.  V. 
Brut,  R.  2. 

A  faire  $eie  affairée  degun  i'emhruta  Ui$ 
manê,  Pr. 

Enfantf  capelan  et  gau, 
Enibruloun  (ou<  unhouêtau.  Pr. 

llaisJaeo6,  retenhen  lou prouverhi que 
dis: 

Que  qu  $e  lauso  8*embrutis. 


r ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eimbru- 
tâ, àde)  ;  mmtVTiT,  rBBiT,  sau,   cba«ooviat. 

Sali,ie.  V.  Bru<,R.  2. 

EMBRUTIR  ,  EmbruUrse ,  cat.  Même 
sign.  que  EmbnUar,  v.  c.  m.  et  Brut,  R.  2. 

EMBRimT,  Voy.  Embrutat  et  Brut, 
Rad.  2. 

EMBRUTAR ,  et 

EMBRUTAT ,  T.  de  Thorame.  Y.  Em- 
hulhar  et  EmbuUiaL 

EMBD,  Alt.  de  Emhut,  ▼.  c.  m. 

EMBOG,  y.Emhut. 

EMBUG ,  S.  m.  (eimbùc);  smsvt.  Est  le 
nom  qu'on  donne^  dans  plusieurs  parties  de 
la  Provence,  aux  issues  naturelles  d'un  lac, 
d'un  marais,  etc.;  à  Conssols  on  désigne 
par  ce  mot  l'espèce  de  gouffre  où  vont  se 
réunir  les  eaux  des  deux  torrents  de  TËcros 
et  de  Saint-Lambert. 

Ëty.  de  en,  dans,  et  de  bue,  hueca,  trou. 

EMBUG ,  s.  m.  MTomst,  S.  m.  pi.  Trous 
pratiqués  dans  les  champs  et  remplis  ensuite 
de  pierraille  pour  absorber  les  eaux. 

EMBUDEIiAR,  v.  a.  vl.  Eventrer,  écra- 
•er  les  boyaux.  Y.  Eeburbar. 

Ëty.  de  en  priv.  de  budeL  boyau,  et  de  ar, 
enlever  les  boyaux.  Y.  Bua,  R. 

EMBUEIâH ,  d.  m.  EmbuU,  cat.  Yoy. 
Fmbulh, 

BMBUffTAB  S',  v.  r.  (s'eimbufa),  dl.  sie 
■«TA».  Se  mettre  en  colère.  Sanv. 


EMB 

Ëty.  dé  em  et  de  huffar,  comme  si  Von 
disait  souffler  de  colère.  V.  Bouff,  R. 

EMBDFFIT,  IDA,  adj.  (eimbufii,  ide), 
d.  bas  lim.  Roufii,  le.  Y.  Boudoufte  et  Boujf, 
Rad. 

EMBUOADAR,  Y.  Bugadar. 

EMBUOAR,  V.  a.  (eimbugâ);  aanovA^ 
BHBBsomiUi,   aooMani,    bhoadas.  Combuger, 

remplir  les  futailles  d'eau  pour  les  imbik)er, 
lorsque  les  douves  en  ont  été  relâchées  par 
la  sécheresse  ;  on  dit  aussi  abreuver. 

Éty.  de  en,  dans,  et  de  bugar,  mot  celti- 
que qui  signifie  abreuver,  humecter,  ou  du 
lat.  imbuere, 

EMBUOAR  8*,  v.  r.  t'siroovAB.  Se  com* 
buger,  s'humecter,  en  parlant  des  douves; 
tig.  et  iron.  s'enivrer,  boire  outre  mesure. 

EMBUGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimbugâ, 
àde);  bmdooav.  Combugé,  ée;  abreuvé,  îm^ 
bibé. 

EMBUI,  Y.  Embrilh. 

EBraui^R  8',  Y.  Embullan*. 

EMBUIéHAR,  v.a.  (eimbuillà)  ;  sMBVTiui, 

SMBViAB,    mmmovMMAM,  nmuiBoouiAm,   smbil- 

■AB,  WUHÊMVtMAM,  MAHMAUIAW.  Embullor,  Cat. 

Mêler,  brouiller  le  fil ,  les  cheveux,  obscur- 
cir, compliquer  une  affaire. 

Éty.  de  embuelh,  et  de  la  term.  act.  ar. 
faire  un  embuelh. 

EBIBUIiHAR  8' ,  V.  r.  t'niBOouiAm,  dl. 
Se  brouiller,  s'embarrasser  dans  le  discours. 

EBIBUUEUJI,  v.a.  (eimbuillà); 

■AB,  wmmovt.meAM ,  siiaoïmiMiUi 
wukmmmjKUkM.  Embullar,  cat.  Rrouiller  le  fil.  ' 

Éty.  du  port,  butha,  embarras,  foule. 

BMBULHAR8',  V.  r.  Pour  les  syn.  Y. 
le  mot  précédent. 

EMBUIaHAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (eimbuil- 
là, àde);  wukmmvtMAT ,  BaaorAT.  Mêlé,  ée; 
brouillé  ;  compliqué. 

ÉiY.deembuelhei  delà  term. pass. at, ada. 

EMBULLAR,  v.  a.  (eimbulà)  ;  bhbouui. 
Ambolare,  ital.  anc.  Au  propre,  charger 
d'une  bulle,  et  au  fig.  tromper,  séduire,  en- 
jôler, duper,  donner  l'apparence  pour  la 
réalité. 

Éty.  de  en,  de  buUa,  bulle,  petite  bouteille 
qui  s'élève  à  la  surface  d'une  eau  agitée ,  et 
de  la  term.  act.  ar,  litt.  donner  dans  les  bul- 
les, c'est-à-dire,  dans  des  choses  qui  n*ont 
aucune  valeur. 

Les  Romains  désignaient  par  les  noms  de 
Bullatœ  nugœ,  les  riens  pompeux  elles  mots 
vides  de  sens. 

EBIBULLAR  8',  V.  r.  Se  tromper  dans 
un  marché,  faire  une  mauvaise  acquisition 
croyant  en  faire  une  bonne ,  un  mauvais 
mariage  au  Neu  d'un  bon  qu'on  s'était  pro- 
mis.   

EMBULH ,  s.  m.  (eimbùill)  ;  bmbv^ui  , 

SMBOVL,  aABDOBLBA,  BMBIII,    BHBVlIi.    EmbuH, 

cat.  En  t.  de  dévideuse ,  un  brouiUis  de  fils 
noués,  mêlés,  tortillés,  paquet  ou  peloton  de 
fils  brouillés,  chose  à  laguelle  on  ne  comprend 
plus  rien,  mélange  confus,  démêlé. 

Éty.  du  grec  ejji^Xiov  (embolion) ,  petits 
filets  qui  servaient  à  la  chasse  des  petits  ani- 
maux. 

Dérivés;  Emhulhar,  Embulhat,  Deibul- 
har,  Deshulhat. 

EMBULMBNT,s.  m.  vl.  Fcrvtur,  bom1- 
lonncment.  Y.  Bulh,  R, 


ËMB 

EMBUNIR,  v.n.  (eimbonir).  Ètia  dé- 
goûté. Aub. 

EMBUNIR  8',  V.  r.  S'ennuyer.  Aub. 

EMBUROAOE8,  8.  m.  pt.  (eimburgâd- 
zés),  d.  bas  lim.  Difficultés,  entraves  qu'on 
suscite  dans  une  afiaire  pour  en  arrêter  la 
conclusion. 

Éty.  Alt.  du  lat.  ambaaes,m.  s. 

BMBUROAR ,  v.  n.  (eimburcà) ,  d.  bas 
lim.  Embarrasser,  mettre  des  obstacles,  au 
propre  comme  au  figuré. 

EBIBU8GADA,  8.  f.  (eîmbuscâde)  ;  bh- 
BooscABA.  imboscata,  ital.  Ewàhoecada^  esp. 
Einhuêcada,  port.  Embuscade. 

Éty.  de  em,  dans,  de  buse,  pour 6oee,  bois, 
et  de  ada,  mis,  placé,  caché  dans  un  bois. 
Y.  Bose,  R. 

EMBU8GAR  8',  ▼.  r.  (s'embuscâ).  et 
mieux,  s'bhbomab.  Iwhosearsi,  ital.  Embos- 
car  se,  esp.  Emhuscarse,  port.  S'embusquer, 
se  mettre  en  embuscade,  se  cacher  dans  on 
bois  pour  épier.  ' 

Ëty.  de  en,  da/hs,  de  buse  pour  6oee,bois, 
et  de  la  term.  act.  ar^  litt.  se  mettre  dans  un 
bois.  Y.  Bose,  R. 

EMBU8GAR,  v.  a.  (eimbuscâ) ,  et  mieux 
BCMMsimcAB.  Enlever  les  herbes  qui  obstruent 
les  caneaux. 

Éty.  de  em&tfectim,  nom  de  la  tùtisneria, 
plante  qui  croit  dans  les  fossés,  et  de  la  term. 
ar.  Y.  ioec,  R. 

EMBU8GAT,  ADA,  adj.  et  part,  (ennbos- 
cà,  àde);  BMBOMuiT.  Emboseado,  port.  Em- 
busqué, ée  ;  caché  dans  un  bois. 

Ëty.  de  en  6oieet  de  la  term.  aet.  ol,  ado. 
Y.Bo#e,R. 

EMBU8GUM ,  S.  m.  (eîmbuscûm).  Nom 
avignonnais  et  arlésien  de  la  valisnerie , 
Vaiisneria  spiralis,  Lin.  plante  de  la  fam  • 
des  Hydrocharidées,  qui  vit  dans  les  rivières, 
les  fossés  et  les  fleuves  et  particulièrement 
dans  le  Rhône. 

Ëty.  de  embuscar,  mettre  du  bois  dans. 

Cette  plante  offre  le  phénomène  le  plut 
extraordinaire  que  Ton  connaisse,  dans  la 
fécondation  des  végétaux.  Elle  croît  au  foDd 
de  l'eau,  mais  à  l'époque  de  la  Qeuraison,  les 
hampes  des  fleurs  femelles  se  déroulent  et 
leur  fleur  vient  flotter  à  la  surface,  celles  des 
hampes  mâles  ne  pouvant  point  s'allonger 
pour  y  arriver,  se  détachent,  s'élèvent  au- 
dessus  de  l'eau  et  en  voRuant  autour  de  la 
femelle  elles  en  opèrent  la  fécondation.  Ce 
mistère  opéré,  la  fleur  femelle  se  retire  et  va 
au  fond  du  fleuve  mûrir  en  repos  le  fruit 
qu'elle  porte. 

EMBUT,  s.  m.  (eimbû);  bmbo,  bmbvc,  tu- 
B«,  BMooT,  MABBAB.  Imbouto,  iul.  Emhudo, 
esp.  Embut,  cai.  Chante  pleure,  gros  enton- 
noir  de  bois  servant  à  mettre  le  vin  dans  les 
tonneaux,  fig.  ivrogne. 

Ëty.  du  lat.  imbutus,  fait  de  imbuere  ^ 
abreuver,  remplir,  formé  de  en,  et  du  grec 
pùb)  (buô),  remplir,  ou  de  en,  selon  Mén.  et 
de  butta,  tonneau,  ou  de  a\t.^il  (ambix),  cou- 
pe. Thomas. 

Embul  deis  boudins,  boudinicre. 


,  Avec.  V.  Ame, 
Ëty.  du  grec  ^^  (êmé),  moi. 


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EUE 

."BlfSG  ba  ottM  (omég  oo  omég).  Aa  mi- 
lieu :  Emeg  lor,  au  milieu  d'eux. 

Ély.  Alt.  du  lat.  inmedio.  V.  Mtdi,  R. 

EMEIHIT,  d.  bas  lim.  V.  Esmoougut 

BMEI,  tI.  Au  milieu»  dans.  V.  Medi,  R. 

EHEIANSEtt,  8.  m.  vl.  smcmosii,  oulah- 
m.  Réformateur,  médiateur,  correcteur. 

Éty.  du  lat.  emendator^  qui  corrige. 

EBIEITADAT,  Part.  vl.  BMsiTAOAn.  Par- 
tagé, mi-parti.  V.  Medi^  R. 

BMELAN8ER,  a.  m.  vl.  Médiateur.  V. 
Emeianser. 

EMELAR ,  y1.  V.  Enmelnr. 

EBIEIiAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Emmiel- 
lé, ée  ;  mêlé  de  miel.  V.  Mel,  R.  2. 

EMEBIDA,  vl.  V.  Esmenda. 

EMENA ,  8.  f.  tI.  Hémine.  Y.  Ennina  et 
Medi,  R. 

EMENAR,  tI.  y.  Amenar  et  Men,  R. 

EBIElVDAaO,  8.  f.  vl.  BMBifoAcios. 
Emendacià,  anc.  cat.  J^mendacton ,  esp. 
Emendazioney  îtal.  Amendement. 

Ély.  du  lat.emenda(to,  m.  s.  V.  Mend,  R. 

BMENDAGION ,  vl.  V.  Emendacio. 

BMENDAMENT,  8.  m.  vl.  uKcmAimiT, 
MMBimA»».  £mendamten/o ,  anc.  esp. 
£mendamenlo,  ital.  Amendement.  Y.  Jlfend, 
Rad. 

EMENDAN8A,  8.  f.  vl.  Réparation,  ré- 
formation,  amendement.  Y.  Mend,  R. 

EMENDAR,  t.  a.  vl.  smiiDAii.  Esme- 
iKir,  cal.  mod.  Emendar,  esp.  port,  et  anc. 
cat.  Emmdare,  ital.  Ck>rriger,  reformer,  ré- 
gler, réparer,  remplacer. 

Éty.  du  lat.  emendarey  m.  s.  formé  de  e 
priv.  demenda,  défaut,  faute,  et  de  ar,  ôter, 
corriger  les  fautes,  y.  ilfefid,R. 

EMENDAH,  y.  a.  vl.  Imposer  une 
amende. 

BHENDAR  S',  V.  r.  (s'emeindà),  dl.  Se 
dédommager.  Sauv.  Y.  Deidaumagear  se. 

Éty.  du  lat.  emendare,  racheter  ses  défauts 
par  de  bonnes  qualités,  on  a  fait  i'emendar, 
se  racheter  ou  racheter  ses  pertes. 

EBIENDA80,8.  f.  vl.  mmamAxo,  «■»- 
»AatA.  CorrectioB,  réparation,  réformation. 

Êty.  Alt.  de  emendation,  dérivé  du  lat. 
emendaHo,  correction,  amendement.  Yoy. 
Mend,  R.  ^ 

EKENDAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Détour- 
Dé,ée;  corrigé.  Y.  Mend,  R. 

CTBWDOLAt  et 

EUBHDOfSLA ,  Y.  Mendola. 

E1IEN9R08,  s.  m.  vl.  Enhydre,  espèce 
de  couleuvre. 

fity.  du  grec  ^v  ^w^  Çen  hud6r). 

EHEOURE  ,  d.  bas  lim.  Emouvoir.  Yoy. 
Emumare  el  itfouv,  R. 

EMERAR,  V.  a.  (emerâ),  d.  bas  lim.  Ëcu- 
rer,neUoyer  la  vaisselle.  V.  Eêcurar, 

EMERAR,  V.  D.  vl.  Briller. 

Éty.  du  grec  èfiipa  (hemera),  jour,  himiè- 
re  du  jour. 

EBIBRAIIDA,  8.  f.  (emeràoude).  EtmB- 
ralda,  port.  Eméraude. 

On  appelle  : 

JARDUIECSEf  «dl*  qnl  «t  aaoAtn  et  peu  nttu. 

EMERDAR,  vl.  Y.  EmwMrdar. 
EMERGER,  v.  n.  vl.  Enurgir^wc.  cat. 
Emerger,  sortir,  apparaître. 
Éty.  du  lat.  emer^ere. 


EME 

y 8. m.  (émérO);  b«mi.  Smeri- 

glio,  ital.  Eimeril,  esp.  port.  Eméril,  subs- 
tance brune,  grise,  bleuâtre  ou  rougeâtre, 
d'une  extrême  dureté,  que  les  minéralogistes 
considèrent  coomie  une  variété  du  corindon, 
qu'ils  ont  nommée  corindon  granulaire  ou 
ferrifere.  Il  se  trouve  abondamment  dans 
riIedeNaxos^àSmyrne,  en  Allemagne,  en 
Espagne,  en  Italie,  en  Saxe,  etc. 

Ély.  du  lat.  smirU,  formé  du  grec  <ïFpU 
(smiris),  employé  dans  le  même  sens  par  Dios- 
coride. 

L'éméril  réduit  en  poudre  est  d'un  grand 
usage  dans  lesafts  pour  polir  les  corps  durs. 
,  EMEBMAR,  v.a.  (emermà),  d.  bas  lim. 
Émietter.  V.  Embrigar  et  Min,  R. 

EmERVELHAR,  Y.  Eimervelhar. 

EBIB8TRAR,  V.a.  (emeslrâ),  d.  bas  lim. 
Décruer,  préparer  le  fil  de  chanvre  ou  de  lin, 
en  lui  donnant  une  forte  lessive,  dans  laquel- 
le on  mêle  du  savon,  du  suif  ou  tout  autre 
matière  grasse.  Y.  Deicrusar. 

EBIETINA,  s.  f.  (éméline):  Ëmétine,  nom 
donné  à  un  principe  immédiat  particulier , 
que  MM.  Magendie  et  Pelletier,  ont  décou- 
vert dans  les  diverses  espèces  d'ipécacuanha, 
et  qu'ils  ont  décrit  dans  un  mémoire  présen- 
té à  l'Académie  des  Sciences  en  1817. 

Éty.  du  français  émétine,  formé  du  grec 
àjiéb)  (éméô),  vomir,  parce  que  c'est  particu- 
lièrement dans  cette  substance  que  réside  la 
propriété  de  faire  vomir  dont  jouissent  les 
végétaux  qui  la  possèdent. 

EMETIQDE,  s.  m.  (émétique);  mn^m. 
EuuUc,  csiUEmelieo,  ital.  esp.  port.  Eméti- 
que, médicament  qui  a  la  propriété  de  provo- 
2uer  le  vomissement;  mais  par  ce  mot  on 
ésigne  plus  particulièrement  et  presque 
exclusivement  le  tartre  slibié,  tarlrate  de  po- 
tasse et  d'antimoine  ,  sel  composé  d'acide 
tartrique,  de  potasse  et  de  proloxyde  d'anti- 
moine. 

Éty.  du  lat.  emeiicui,  formé  du  grec  sh-^c» 
(éméô),  je  vomis. 

On  n'a  commencé  à  faire  usage  de  l'émeli- 
que,  proprement  dit,  que  vers  le  milieu  du 
XYII»*  siècle.  M.  Tbénard  place  sa  décou- 
verte en  l'année  1631,  et  cite  Adrien  Myn- 
secht  comme  le  premier  qui  fait  fait  con- 
naître. 

Conune  l'antimoine,  l'émétique  eut  de 
grands  partisants  et  de  grands  détracteurs  ; 
condamné  plusieurs  fois  par  les  parlements 
et  la  faculté  de  médecine,  il  n'en  est  pas  moins 
resté  comme  l'un  des  plus  puissants  remèdes 
que  la  nature  ait  donné  à  l'homme. 
Boquillon,  Dict.  des  Inv. 


EMI 


27 


EBIFAG,  vl.  Pour  en  fag,  de  fait,  réelle- 
ment. 

Éty.  de  «m.  en,  et  de  fag  pour  fac,  fach, 
fait,  en  faîL  Y.  Fac,  R. 

EMI 

EMIEGH,  EMIEGEA,  adj.  (emiécbt , 
emiédge).  Demi, demie  ;  quoique  celte  maniè- 
re d'écrire  s'approche  davantage  de  l'étymo- 
logie,  l'usage  a  trop  prévalu  en  faveur  de 
Mieh,  Miegea,  pour  être  préféré,  v.  c.  m. 


Ëty.  du  grec  ^(xt  (émi),  moitié.  Y.  ifedt, 
Rad. 

EMIEIA,  vl.  Au  milieu.  Y.  Medi,  R. 

EBUC»ANEA,  8.  f.  vl.  Y.  Migrana. 

EMIGRANT,  ANTA ,  adj.  (emigràn, 
ànte) .  Emigrant,  ante  ;  celui,  celle  qui  émigré. 
Y.  Emigrar,  pour  l'étymologie. 

EBIIGRAR ,  V.  n.  (emigrà)  ;  Emigrare^ 
ital.  EmgraVy  cal.  esp.  port.  Emigrer,  quitr> 
ter  son  pays  pour  aller  s'établir  dans  un 
autre. 

Éty.  da  lat.  emigrari,  fait  de  migrare, 
changer  de  demeure,  de  miare-agros. 

EMIGRAT,  ADA,  s.  (emigrà,  àde)  ;  Emi-, 
grad,  cat.  Emigrado,  esp.  port.  Emigrato, 
ital.  Emigré,  ée  ;  celui  ou  celle  qui  abandonne 
son  pays  pour  aller  s'établir  dans  un  autre. 

S'e9  emigrat,  Trad.  il  a  émigré. 

EMIGRATION,  s.  f.  (emigratie-n) :  bm- 
oiuiTini.  Emigrazione  ,  ital.  Emigraeionf 
esp  ^mi^ra(rSo,j)ort.  Emigration,  action  de 
sortir  de  son  pays  pour  aller  s'établir  dans 
un  autre  ;  passage  annuel  et  régulier  des 
oiseaux  qui  émigrent. 

Éty.  du  lat.  emigrati<mis,  gén.  de  emi- 
gratio. 

EMIUA ,  nom  de  femme  (emilie)  ;  Emi- 
lia,  ital.  esp.  Emilie. 

Ély. 

Pair.  Sainte  Emilie,  martyre  à  Lyon,  2  juin. 

EMILO,  nom  d'honune  (emile)  ;  Emilio, 
ital.  Emile. 

Ély. 

Pair.  L'Eglise  honore  cinq  sailits  de  ce 
nom,  les  2*2  et  28  mai,  6  octobre,  18  Juin  et 
6  décembre. 

EMINA,  dl.  L'hémine  était  anciennement 
une  mesure  de  vin,  en  Languedoc,  pesant 
trois  livres. 

EMINADA,  vl.  y.Esminau. 

EMINAL,  dl.  V.  Esmina. 

EMINAIjADA,  dl.  Y.  Eminau. 

EMINAIT,  dl.  Y.  Esmina,  Esminau  et 
Minot, 

EMINEISSER,  V.  n.  vl.  S'élever, saillir, 
être  éminent. 

Éty.  du  lat.  eminere, 

EMINENÇA  ,  s.  f.  (eminéince)  ;  Emi- 
nenza,  ital.  Èminencia,  esp.  port.  caLEmi- 
nence,  titre  qu'on  donne  aux  cardinaux. 

Ëly.  du  lat.  emineniia,  élévation.  Y.  Mas, 
Rad. 

LucHolstein,  dans  un  discours  public , 
ayant  traité  le  cardinal  François  Barberin, 
de  eminentissimey  tous  les  autres  cardinaux 
voulurent  depuis  être  traités  de  même,  ce  qui 
donna  lieu  au  décret  par  lequel  le  pape  Ur- 
bain YIll,  ordonna,  le  10  janvier  1630,  que 
les  titres  de  eminence  et  de  eminentissimâf 
seraient  attribués  aux  cardinaux. 

Dict.  des  Orig.  in  8<»,  de  1T77, 
EMINENCIA,  vl.  Y.  Eminença. 
EMINENSIA ,  vl.  Y.  Eminença. 
EBQNENT,  ENTA,  (eminèin,  èinte); 
Eminente,  ital.  esp.  port.i?ifiinen<,  cat.  Emi- 
nent, ente. 

Éty.  du  lat.  eminentis,  gén.  de  eminens. 
y.  Mas,  R. 
EMINETS8ER,vl.  Y.  Emineisser. 
EMIR ,  s.  m.  (émir).  Emir,  nom  de  digni- 
té chez  les  Sarrasins  et  chez  les  Turcs. 
Éty.  Ce  mot  est  arabe,  et  signifie  prince. 


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28 


EMI 


commandant;  il  Tient  du  ?erbe  amara,  com- 
mander, ordonner.  Mén. 

EBOSSARI,  6.  m.  (emissàri);  Emîssa' 
riOf  ital.  |>ort.  Emitario,  esp.  £mi$$ari, 
cat.  Emissaire,  celui  qu'on  envoie  pour  épier, 
pour  sonder  les  sentiments  d'autrai.  Voy. 
Espian, 

Boue  emisiari,  bouc  émissaire,  chez  les 
Juifs,  bouc  qui  était  envoyé  dans  le  désert 
après  l'avoir  chargé  des  malédictions  qu'on 
voulait  détourner  de  dessus  le  peuple,  fig. 
personne  sur  qui  l'on  fait  retomber  toutes  les 
fautes,  tel  est  un  éditeur  responsable  de  nos 
jours. 

Éty.  du  lat.  eiiii#«artic#,  m.  s.  formé  de 
emiUere,  envoyer,  mettre  dehors.  V.  Jf«ttr, 
Rad. 

^EMISSIO,  s.  f.  vl.  Emision,  esp.  Emii^ 
«So,  port.  Emiitione,  ital.  Emission,  éjec- 
tion, évacuation. 

Ëty.  du  lat.  emUsio,  m.  s.  V.  Mettre,  R. 

EMIS8IO,  adj.  vl.  EmUiif,  productif. 
V.JIfear«,R. 

B1II880LA,  V.  MHiida. 

EMM 

EMBIA,  nom  de  femme  (eimmà)  ;  Evma^ 
ital.  Emma. 

EMMA ChAfliN AIRE ,  S.  m.  (eimmagasi- 
nàïré).  Accapareur.  Aub. 

EMBIAOASINAR,  v.  a.  (eimmagasinà)  ; 
MAGAMMAa.  i^muifiiiar,  porU  Emmagasiner, 
mettre  en  magasin. 

Ëty.  de  en»  dans,  de  magaiin  et  de  at^ 
mettre  dans  le  magasin.  Y.  Magasin,  R. 

EMMAGASINAT,  ADA.  adj.  et  part, 
(eimmagasinà,  àde).  Enunagasiné,  ée.  Voy. 
Magasin,  R. 

EMMAOENAR  ,  V.  n.  vl.  et  dl.  wiiajb- 
iiAa.  Réfléchir  :  Apres  que  a^ti(  pro  emma^ 
genat  en  so  cas,  après  avoir  bien  réfléchi, 
Sauv.  imaginer,  réfléchir.  V.  Imaginar  et 
Imag,  R. 

EMMAIORESIR  S',  y.  r.  dl.  V.  Mai- 
grir, 

EMMAlCUiESlT,  dl.  Voy.  Maigril  et 
Maigr,  R. 

EMMAIORm,  Ammagrire,  ital.  Emma- 
grecer,  port.  V.  Maigrir. 

EMMAIGRISSAMENT,  s.  m.  (eimmai- 
grissaméin).  Amaigrissement ,  état  de  celui 
qui  a  maigri.  V.  Maigr,  R. 

EMMAIORIT,  ^mmaprectdo,  port.  V. 
Maigrit  et  Maigr,  R. 

EMBIAIjAOAT  ,  et 

EMMAI.AGBAT,  adj.  et  p.  vl.  Enve- 
nimé, devenu  plus  malade. 

Ëty.  de  em,  demalag  pour  malaut,  et  de 
ai,  devenu  plus  malade.  Y .  Mal,  R. 

EMMAIâAUTlR,  V.  n.  vl.  Ammalare, 
ital.  Rendre  malade,  devenir  malade. 

Ëty  de  em,  de  mal,  de  aut  et  de  îr.  Voy. 
Mal,  R. 

EMMALEZIR ,  v.  a.  vl.  Irriter,  courrou- 
cer, envenimer.  V.  j|fa(,  R. 

EMMALHOTAR,  V.  a.  (eîmmailloutà)  ; 
BHMAiooTAs ,  B«iiAi.BoirrAa .  Emmaillotcr , 
plier  dans  un  maillot. 

EMMALHOUTAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(eimmailloutâ,  àde)  ;  bmmaummitat.  Emmail- 
loté, éé. 
EMBiALiÇARyT.  a.  (eimmaliçà}j  d.bas 


EMM 

lim.  «itâf.lMA%  mSMAUMAB, 

MJkMâjkMu  Irriter,  mettre  une  personne  en  fu- 
reur. 

Éty.  de  en,  en,  de  maUça,  colère,  et  de 
Tact,  ar,  litl.  mettre  en  colère.  V.  Mal,  R. 

EMMAUGAR  8',  V.  r.  md.  S'irriter,  se 
mettre  en  colère,  on  le  dit  aussi  des  plaies 
qui  s'irritent,  du  temps  qui  s'agmve,  etc. 

EMMALIGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
maliça,  àde),  md.  bsmabkhat.  Irrité,  en  fu- 
reur. V.JUal,  R. 

EMBIALIGAT ,  (eimmaligà) , 

EBIMALIONAT,  (eimmalignà),  et 

EMMALIT,  adj.  et  part,  (eimmali),  dl. 
Irrité,  courroucé.  V.  Indignait  Courrouçât 
etJfa(,R. 

EMMANGHAIRE,  S.  m.  (eimmantchàl- 
ré);  EMMAuttAwm».  Emmancheur,  qui  enunan- 
che  les  instruments. 

Ëty.  de  en,  de  manche  et  de  aire ,  qui  fait 
on  met  les  manches.  V.  Man,  R. 

EMBIANGHAR,  T.  a.  (ehnmantchà);  ma»- 

CBAB,  mmmAMQêM,  HABGAm,  HAOttUAB,  AMAHAH. 

Emmancher,  mettre  un  manche  à  un  outil,  à 
un  instrument. 

Éty.  de  en,  de  vUinehe  et  de  ar,  mettre  un 
manche  dans  ou  à...  V.  Man,  R. 

EMMANGHAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (eim- 
mantchà ,  àde)  ;  mawcwat,  noiABOAT,  amaxat. 
Emmanché,  ée  ;  pourvu  d'un  manche.  Voy. 
Man,  R. 

EMBIANCHORA,  S.  f.  (ammantchûre). 
Emmanchure,  ouvertures  d'un  habit,  d'une 
robe,  oà  Ton  adapte  les  manches.  Gare. 

EfllMANDAR ,  V.  a.  (einmiandà)  ;  mdiaii- 
DAn.  Rimandare,  ital.  Renvoyer,  congédier, 
éconduire,  donner  le  congé  à  un  domestique. 

Emmandar  $a  femna,  répudier  sa  fenune. 

Éty.  de  en,  en,  au  loin,  et  de  mandar,  V. 
Mand,ÏL. 

EBIMANDAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimmau- 
dà,  àde).  Congédié,  ée  ;  renvoyé,  econduit. 
V.  Jfand,  R. 

EMMANELHAR  ,  T.  n.  feimmaneillâ). 
Anser,  mettre  l'anse.  V.  Jlfan,  R. 

EMMANBTAR,  V.  Emmenoiar. 

EMMANETAT,  V.  Emmenoiai. 

EMMANTELAR  8',  V.  r.  (s'eimmantelà); 
•'AMAimKi&AB,  «'AMAaTAB.  AmmanUirsi,  ital. 
S'envelopper  dans  un  manteau. 

Ëty.  de  en,  dans,  de  maniel,  manteau,  et 
de  Tact,  ar,  V.  Jlfafif,R. 

Emmanteler,  n'est  conservé  en  français 
que  dans  le  nom  de  corneille  emmantelée'. 

EMMANUEL,  nom  d'homme  (eimma- 
nuèl)  ;  MAmw..  Emmanuel. 

Ëty.  Ce  nom,  que  le  prophète  Isaîe  donne 
au  Messie,  est  devenu  nom  propre ,  il  est  hé- 
breu, et  signifie  Dieu  avec  nous,  étant  com- 
posé de  im,  avec,  de  nou,  nous,  et  de  el. 
Dieu.  Mén. 

EMMARAGNAR  8\  Y.  r.  (s'eimmara- 
gnà),  d.  m.  Emmaranhar  se,  port.  Emma- 
ranarse,  esp.  S'embarrasser,  s'embrouiller. 

Ëty.  Ce  mol  parait  être  une  altérât,  de 
Embaragnar,  v.  c.  m.  et  Baragn,  R. 

EMMARAGNAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(eimmaragnà,  àde);  Emmarannado,  port. 
Embarrassé,  ée.  V.  Baragn,  R. 

BMBIARAR  8' ,  V.  r.  (s'eimmarà).  Au 
propre,  tomber  on  s'enfoncer  dans  un  marais, 
ng.  s'égarer,  se  tromper. 


EMM 

Éty.  de  en,  de  mara,  mms,  et  de  ar.  V. 
ifar,R. 

Conmo  s'emmaret  Aristoio 
VouUni  comprendre  Um  refluê? 
Brueys. 

EMMARDAR,  Alt.  de  Enmcrdar,  v.c. 
m.  etiferd,  R. 

BBIMARDOUIRE ,  V.  J^nmerdoMire  et 
Merd,  R. 

EMMARGAR ,  V.  Emmanehar  et  Man, 
Rad. 

EMMARINAT,  part,  (einmiarinà):  Lou 
iimps  es  enitnartnal,,le  vent  est  au  Sud,  le 
vent  de  mer  souffle,  la  pim'e  n'est  pas  loîa 
y.Marinar. 

Éty.  de  en,  de  marina  éiée  aï,  produit  en 
mer.  V.  Mar,  R. 

EMMA8GAR,  Y.  a.  (eimmascà)  ;  mmÊOtmem» 


•ACimiâK,  «ACWAm,    KOTAWâW,    mCUNIIIYAB, 

nc&AOMB,  cBAMiAs.  Eusorceler,  donner  des 
maladies  par  sortilège,  jeter  un  sort  surqud- 
qu'un. 

Ce  mot  ne  signiGe  point,  faire  devenir  sor- 
cier, on  dit  dans  ce  cas  paeharame  Um  de- 
moun. 

Éty.  Ce  mot  ne  serait-il  qu'une  eorroption 
du  grec  Pa(ncaCva>  (baskainô),  ensorceler,  on 
de  son  prem.  aor.  ^^(nci^va  (ébaskéna),  on 
bien  de  en,  de  masea,  sorcier,  et  de  ar,  faire 
l'action  d'une  sorcière.  V.  Mase ,  R. 

KMMAgGAR  8',  T.  r.  Ammoêchararii, 
ital.  Se  masquer.  V.  Mascar  se. 

EMMA8GAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimmas* 

Cà,    àde)  ;    mfOmiCB&AT,  ■MBASVAT,    BBCAVrAT, 

■momiciuiAT.  Ensorcelé.  V.  Mase,  R. 

EMMATIXOTAR,vl.  Y .  Emmalhoior. 

EMMEARAR  8'^  V.  et  S.  r.  (eimmearàj. 
Emmieller  et  s'emmieller. 

EMMED08AT ,  ADA,  adj.  et  n.  (eimme- 
duzà,  àde);  ■anmosAT.  Pétrifié, ée;  stupé- 
fait. 

E  dé  véyré  un  objet  tant  gras, 
iïeel^on  conmaemméduxas. 

Fabre. 

EMMEIGRIR,  V.  Maigrir. 
EMMEIGRIT ,  V.  Maigrit. 
EBIMELHER ,  S.  m.  (eimmeillé).  Nom 
Gascon  de  l'amandier.  V.  i4mendter. 
EMMENAR,  Emmenar,  cat.  V.  Jfenar. 
EMMENAT ,  V.  Afenal  et  Jfen,  R. 
EMMENOTAR  ,  v.  a.  (eimmenoutà)  v 

BMMAIIOllTAm  ,  BMMBHOIITAa  ,  HAmTAB  ,  BMMA- 
«CTAS,  ■MMAMOUTAB,  MBHOnAB.   EmmCnOtCr, 

mettre  les  menottes. 

Éty.  de  en,  de  «lenola  el  de  or,  mettae 
dans  les  menottes.  V.  Man,  R. 

EMMENOTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
menoutà, àde);  chmakowat,  anmiowAT, 
■mAiisTAT.  Emmenoté,  ée.  V.  Jlfan,  R. 

BMMERDAR,  V.  a.  (eimmerdà),  et  impr. 

cooscAM».  Embrener,  salir  avec  des  matières 
fécales ,  fig.  mépriser  souverainement. 

Ëty.  de  en,  dans,  de  merda,  merde,  et 
de  la  term.  act  ar ,  litt.  mettre  dans  la 
merde.  V.  JHerd,  R. 

S'embrener.,  se  salir  avec  des 
excréments. 


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EMM 

É^.  de  ai,  de  «Mfda  et  de  Ouïrai  V.  c.  m. 
iiU.  se  salir  avec  de  la  merde* 
EMMERDAT ,  ADA,  a^j.  et  part,  (eim- 

ÉotoBA».  Embrené,  sali  avec  des  matières 
ftcales.  V.  Merd,  R. 

EMMERDÔUl ,  V«  Enmerdai. 

BMMEIIDOUIIIE ,  V.  Emmerdar  et 
Merd,  R. 

EMMERDO08IR,  et 

EMMERDODSIT,  V.  Emmerdar,  Em- 
merdai et  Merd ,  R. 

EMMEUTAR,  V.  Jferitar. 

EMMERSAR,  T.  a.  (eimmçrsé),  dl.  et 
■.  Employer,  loger,  établir, 
Sauv. 

S',  ?.  r.  dl.   ■'nmatAs. 
S^établir,  se  marier. 

EMMIDOUNAR,  V.  a.  (eimmidoonâ),  dl. 
Empeser.  V.  Empisar. 

Ety.  de  en,  de  otnldotm  et  de  ar^  nwttre 
dans  TamidoD  ou  Tamidon  dans. 

EMMCMXAR,  T.  a.  (eîmmoullà),  dl.  et 
impr.  smocuAB.  Mouler.  V.  Maular, 

Stmmomll0C  Hm  $m  mm  mi  Itm  à»  têngo  rooMo. 
HiUctJ 

BMMOIXB ,  S.  m.  (eimméllé},  dl.  Moule. 
V.  Jfoneie. 

Mil  «or  ^M  hTm  pM  bit  i  TtmmêW»  M  eoor, 
ll'«MOMièo ,  pr  ta ,  qM  U  bou  à»  YmÊom. 


;OUCHOUNAR  ,  T.  a.  (elmmout- 
cbounà);  mobcmowa».  Chiflbnner,  bouchon- 
ner, froisser;  se  blottir  dans  un  lit  ou  dans 
un  coin  pour  s'y  tenir  caché.  Gare. 

Ét7.  de  en,  en,  dans ,  de  wèouehoun  et  de 
or,  litt.  réduire  en  un  pelotton,  froissé.  V. 
Ckiffounar  et  Chaupinar, 

EMMOOQUETAR  8*,  T.  r.  (s'eimmou- 
quetà).  S'enrhumer  du  cerveau. 

EMMOURESCAR  8*,  Y.  Maiear  $$. 
IOORE8GAT,  V.  MatcattiMtmrou. 
lOURODNAR,  Gare.   V.    Amim- 

unar. 

Éty.  de  en,  de  mourtmh  et  de  ar,  mettre 
en  tas.  V.  Mol,  R.  2. 

EMMOURRAIaHAR  ,  y.  a.  (eiromour- 

-raillà);  AMOmUUUMAa,  moubmauiab,  amooo- 

■ftlHÉW ,   «MOP— AlA»,    AHOOVBATA*.  DonUCr 

du  foin  aui  mulets  dans  le  sac  à  foin  ;  dans 
le  Morwii,  leur  mettre  les  morailles. 

Êty.  de  en,  dans,  de  mourrau,  sac  à  fofn, 
et  de  or,  litt.  mettre  dans  le  miowrrau,  V. 
Maarr ,  R. 

l,  d.  du  Var.  V.  Amtmfar. 
lOURSOIR,  V.  AmouçolT^Mechy 
Rad. 

IOU8TAR,  dl.  V.  Emmou^tmin. 
IOU8TOUIRE  ,   T.  a.  (  eimmous- 
téufré)  ;  nwoofVAa ,  BHWMnovni.  Salir  de 
moût ,  abreuver  de  moût. 

Éty.  de  en,  de  miO)v^i  et  de  wkire.  Voy. 
Jfùnjl,  R. 

BMMOll8TOOlRE8',v.  r.  (s'eimmous- 
téuîré)  ;  %mmmomtQjnm,  S'engluer  de  moût 
les  mains  ou  les  habits. 

EMMOU8TOU8IR  8* ,  dl.  V.  Emmoui- 
Undrei'  fXMouêt.ï^. 

BMM0irrA8SlR8',  ▼.  r.  (eimmoutassir); . 
vmmwmm  •'.  S'eogrumeler ,  se  mettre  en: 
gnuAcaux,  5e  mt^re  en  Mgadeaus^ 


EMM 

Ety.  de  en,  de  HMutas  et  deir,  se  rassem- 
hier  en  mottes. 

BMMOIITA88IT  ,  IDA ,  adj.  et  part, 
(eimmoutassi ,  ide)  ;  Mmounvm.  Engru- 
me  lé    éfi 

EMmÛralhar,  V.  Murathar  et  ifiir, 
Rad. 

EMO 

EMOLA,  adj.  et  p.  d.  vaud.  Aiguisé, 
ée.  V.  Mol,  R. 

EMOUSZIR,  ▼.  a.  vl.  Amollir,  adoucir. 

EMOLOGUAR,  y.  a.  vl.  Aws&oamcs,  kmo- 
to«AB.  Homoluguar,  port  Homologuer. 

Ety.  du  lat.  homologus* 

EMOLUMEN ,  S.  m.  vl.  Emolument,  caL 
V.  Emoulumeni. 

EMOOOODT,  dl.  V.  Esmoougui  et 
Mouv,R. 

EMOOURE ,  dl.  y.  Etmooure  et  Mouv, 
R.  Emoire,  en  vl. 

EMOPTOIG,  adj.  vl.  svrroïc,  sMvnoic. 
Hémoplyaue ,  qui  crache  le  sang,  qui  est 
atteinte  d'hémoptysie. 

Éty.  du  grec  Si(&ai  (haima) ,  sang,'etde 
TTiiSaiç  (ptysis). 

EMORROTDAL,  adj.  vl.  V.  Hemour- 
rouidal. 

EMORROTDAE,  S.  f.  pi.  vl.  Y.  Hemour- 
rouidas. 

EMOUUENT ,  £moUten<e,  port.  Yoy. 
RemouUimenl  et  JbToZ,  R.  3. 

EMOULOUOAR ,  Y.  Homologar, 

EMOUUDMENT,  8.  m.  (emouluméin)  ^ 
Emolument,  cat.  Emolumento  ,  ital..  esp. 
port»  Emolument ,  appointement  et  autres 
proGts  que  Ton  retire  d'une  charge ,  d'un 
emploi. 

Ety.  du  lat.  emolumintum ,  formé  de 
mola  ou  molere,  profit  du  moulin,  et  par 
est.  toute  sorte  de  profit.  Y.  Mok:,  R. 

EMOUNAR,  V.  a.  (emounà).  d.  bas  lim. 
Couper  les  cheveux  de  la  tête  très-eourts,  et 
par  analogie ,  raccourcir  les  branches  d'un 
arbre,  émonder;  épointer.  Y.  Espounchar. 

Éty.  de  e,  comme,  de  mauna,  singe,  et  de 
ar,  rendre  semblable  à  un  singe,  parce  que 
ces  animaux  ont  les  cheveux  ties-courts. 

EMODRGHAR,  ▼.  D.  (emourtsà),  d.  bas 
lim.  Moucher  une  lampe,  une  chandelle. 
Y.  Mouear ,  Mou^iar  et  Meth,  R.  dont 
emourehar  est  une  ait.  donner  ou  éter  le 
tranchant  à  un  instrument. 

EMOORGHARas  V.  r.  md.  Se  hewter 
contre  quelque  chosa^,  Y.  Aêsipar  s' ,  se 
cogner.  Y.  Lecar  $'• 

EMOURCHETA8,  S.  f.  pi.  (emourtsétes)» 
d.  bas  lim.  Mouchettes.  Yôy.  Mouchelas  et 
Mtch,f{. 

EMOuamXAR,  y.  a.  (emoosbilà). 
Emoustiller ,  stimuler,  donner  de  la  gatté , 
de  la  vivacité. 


EMP 


29 


EMPA,  Car.  Y.  Noumpoê  et  Au  luee, 

EMPACAR,  V.  a.  (eimpacâ),  dg.  Enfon- 
ceravec  les  pieds  pour  foire  contenir  davan« 
tage.  Y.  Eneaear, 

EMPACARRAR,  Aub.  Y.  Acaparrar. 

EMPAG0 ,  s.,  m.  (eimpâtch)  ;  ■ 


B0Acn.  EmpaU,  cat.  Empaéko.  port.  esp« 
Impaeeio,  ital.  Obstacle,  empêchement,  em- 
barras, difficilté  :  JPoirf  empaeh  ,  incom- 
moder. 

Éty.  du  lat.  impedteamenftiin  pour  impt- 
dimenlum,  dérivé  du  grec  l(iiictôiov  (empo- 
dion) ,  entrave ,  obstacle ,  formé  de  ev  , 
dans,  et  de  in^  (podos),  gén.  de  itoû< , 
pied.  Y.  Ped,  R. 

EMPACBA ,  s.  f.  vl.  Y.  Empaeh. 

EMPACMADOUIRA,  Gare.  Y.  Empa- 
cJUimenl  et  Ped,  R. 

EBIPACHAMEBIT ,  S.  m.  (eimpatcha* 
méin):  wan»a^,  nvAauu>ovauk.  Empowa^ 
meni,  caL  Empaehamento ,  esp.  port,  /m- 
poectamenlo,  ital.  Empêchement,  opposition, 
obstacle  k  l'exécution. 

Êty.  de  empaeh  et  de  menf ,  manière  d'em- 
pêcher. Y.  Fed,  R. 

EMPAGHAR,  v.  a.  (ennpatchâ);  mco- 
mtujkm.  Impaeciare ,  itaL  Impedir  et  Empa^ 
ehar,  esp.  port.  Empaixar,  cat.  Empêcher, 
faire  ou  mettre  obstacle,  s'opposer,  gêner  ; 
en  tI.  enter,  grefier. 

Éty.  du  lat.  impedieare,  dérivé  du  grec 
l(jL7coo(|Z(i>  fempodizô) ,  empêtrer,  ou  de  em- 
paeh ,  et  de  la  term.  act.  ar,  mettre  un  em- 
pêchement. Y.  Ped,  R. 

EMPAGHAR  8',  T.  r.  «nFOBouui.  hn- 
paeciarse,  ital.  S'entraver,  s'enlacer,  s'en- 
chevêtrer, en  parlant  des  bestiaux,  se  mêler 
d'une  afibire,  se  gêner  mutuellement. 

EMPAGHAR ,  v.  a.  Noomier  ,  appeler. 
Gast. 

EMPAGHA-«mRALHA8 .  s.  m.  (em^ 
patche-serriiilles),  dl.  Un  brouillon,  un  fâ- 
cheux. Sauv.  Y.  Ped ,  R. 

EBIPAGHAT  ,  ADA  ,  adj.  swAnmoAT , 
nvAiTAT,  aiTBsvAT.  Impedîdo ,  csp.  EmpO" 
ehado,  port.  Empêché,  entravé,  selon  le 
verbe* 

Éty.  de  empaeh  et  de  la  term;  pas  ai, 
ada,  Y.  Ped,R. 

dans  le  d.  bas  linh  on  le  dit  aussi  pour 
enceinte,  en  pariant d'ttne femme.  Y.  Embar- 
raeeada,  et  dans  le  vl.  pour  enté. 

EMPAGHATIOU,  lOUVA ,  adj.  (eim* 
patchatiou,  iouve).  Embarrassant,  ante. 

Êty.  de  empaehar.  Y.  Ped,  R. 

CtmMoa.  hovttm  «a  loat  àê  doonm  mi^eAmtiom» 
IMIdU  IW  infiat. 

EMPAGHER,  s.  m.  vl.  nvAcnn,  bwpag. 
Obstacle,  ente,  greffe. 

EMPACHE8 ,  s.  m.  pi .  (eimpâtches),  pinr. 
de  Empaeh,  v.  c.  m.  Embarras,  tout  ce  qui 
incommode.  Y.  Ped,  R. 

EMPAGHIER,  s.  m.  (eimpatchié)  ;  sm- 
PAcmn.  Embarras,  obstacle,  opposant, 
rival,  importun. 

Éty.  de  empaeh  et  de  ter.  Y.  Péd,  R. 

EMPAGHIOU8 .  lODVA ,  adj.  (eimpat- 
chious,  iouve).  Embarrassant,  ante.  AvriL 
Y.  Ped,  R. 

EMPAGHOORI.OU8«  OUA,  adj.  (cim- 
palchooffléus ,  ôuse).  Difficile,  embrouillé. 
Avril.  Y.  Ped,  R. 

EMPAGHUOARr,  V.  r.  vl.  S'embar- 
rasser. 

Éty.  du  lat.  impedire,  ou  de  empack*  Y. 


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30 


EMP 


EMPACHOOAT ,  fi.  V.  Empochai  et 
P«i,  R.    

BMPAGHOlf ,  Gare.  V.  Empaekiir, 

EMPAFAT ,  dl.  V.  Enubriat. 

BMPAO,  et 

BMPAH,  vl.  V.  Empach. 

EMPAIGHA ,  8.  r.  vl.  V.  EmpacK 

EMPAIGHAR,  V.  a.  vl.  Y.  Empaehar. 

EMPAIO,  vl.  V.  Empach. 

BMP  AIT»  s.  m.  vl.  mmwjuxA.  Empêche- 
ment :  Poder  $ens  empail,  pouvoir  sans 
empêchement.  V.  Empach. 

Ety.  dukt.  impedimentum.  V.  P^d»  R. 

EMPAITA ,  8.  f.  vl.  V.  Empach. 

BMPAITAR ,  V.  a.  vl.  GoHer  »  joindre  , 
réunir,  greffer. 

Ety.  de  em ,  dans ,  et  de  paitar ,  pour 
IMUtor.  V.Pa#l,R. 

BMPAITAR ,  vl.  y.  Empaehar. 

BMPAITAT,  ADA,  adj.et  p.  (ehnpdlà, 
âde)  ;  bmwtat  ,  dl.  Embarré  ,  empêtré , 
troublé ,  embarrassé.  V.  Entravai ,  Émpa- 
dMieiPêd.fi. 

Femna  empaUada ,  femme  grosse. 

EMPALANGAR  »  v.  a.  vl.  Briser,  frois- 
ser ,  éreinter. 

EMPAIiAR  »  V.  a.  (eimpalà)  ;  vullêbam. 
ImpalarCf  ital.  Empalar,  esp.  port.  cat. 
Empaler ,  ficher  un  pal  aigu  dans  le  fonde- 
ment d'un  homme  et  le  faire  sortir  sous  Tais- 
selle,  faire  subir  le  supplice  de  l'empale- 
ment. 

Éty.  de  la  basse  lat.  impalan ,  on  de  en , 
dans ,  de  pal  et  de  ar ,  mettre  un  pal  dans , 
polo  afigcn.  V.  Pal,  R. 

EMPAI.AR,  y.  a.  dl.  Prendre  avec  une 
pelle  :  Empalar  lou  pan ,  mettre  le  pain  sur 
la  pelle  pour  Tenfoumer ,  détourner  le  pain 
avecla  pelle,  pourpalissader.  V.£tm)alM«ar. 

BMPALAT ,  ADA,  a4j.  et  p.  (eimpalà , 
àde);  Empalado,  port.  Empalé,  ée.  Voy. 
Palf  R. 

EBiPALHAIRE ,  V.  Empalhur. 

EBIPALHAR ,  v.  a.  (eim(Miillà);  smAïAm. 
Impagliarc ,  ital.  Empalhar^  port.  Empail- 
ler ,  ^amn*  de  paille  ;  empailler  ou  remonter 
des  oiseaux;  congédier  quelqu'un  avec  mé- 
pris. V.  Palhada 

Étjr.  de  en ,  de  palha  et  de  ar,  mettre  de 
la  paille  dans.  V.  Palh ,  R. 

EMPALHAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eim- 
paillà ,  àde)  ;  Empalhado ,  port.  Empaillé  , 
ée.  V.  Palh,  R. 

BBiPALHOniRE  8\  T.  r.  (seimpail- 
lôuïré).  Se  vautrer  sur  la  paille ,  s'en  remplir 
les  cheveux. 

Ëty.  de  em ,  de  palha  et  de  outre.  Voy. 
Palh.Vi,  ^ 

EMPALHUR  ,  USA  ,  adj.  (eimpaillur , 
use)  ;  sarAuiAun.  Empailleur  ,  euse ,  celui 
ou  celle  qui  empaiHc  les  chaises ,  qui  re- 
monte les  animaux  morts  pour  leur  conserr 
ver  leurs  formes  naturelles. 

Êty.  de  en ,  de  palha  et  de  ur ,  celui  qui 
met  la  paille  dans.  V.  Palh  y  R. 

EBIPALIFIGAR8' ,  V.  r.  (s'eimpalIQcà). 
Se  carrer  dans  un  fauteuil. 

Éty.  de  en ,  de  pâli ,  de  ait  et  de  ficar  «e, 
se  mettre  comme  sous  ou  dans  un  dais. 

EMPALltnAR,  V.  a.  (eimpalissà)  ;  ^m^ 
Palificare,  ital.  fimpalUar  ^  esp. 


EMP 

Palissader,  dresser  des  palissades.  V.  Pa- 
lisiodar  et  Palissounar. 

Éty.  de  en,  depoZw  et  de  ar.  Y.  Pal,  R. 

BMPALUNAR  ,  v.  a.  feimpalunà),  dl. 
Pousser  dans  le  bourbier,  oans  le  marais. 

Ety.  de  en ,  de  palun ,  marais .  et  de  ar  > 
mettre  dans  les  marab ,  dans  la  boue. 

EMPANELA,  s.  f.  (eimpanèle).  Empen- 
nelle ,  petite  ancre  qu'on  jette  pour  empê- 
cher la  grosse  de  chasser. 

Éty.T 

Dérivés:  Empanelar^  Empanclagi. 

EMPANELAGI,  S.  m.  (  eimpanelàdgi  ). 
Empennelage ,  assemblage  de  deux  ancres 
amarrées  Tune  à  l'autre  par  un  bout  d'aus- 
sière ,  à  quelque  distance  Tune  de  l'autre , 
dans  la  direction  du  cable. 

Éty.  de  empanela  et  de  agi. 

EMPANELAR.  V.  a.  (eimpanelà).  Em- 
pennelerj  Caire  Y  empennelage. 

EMPANElâAR,  V.  a.  dl.  Duper,  trom- 
per, Caire  donner  dans  le  panneau. 

Éty.  de  en ,  dans,  de  |Nine( ,  panneau ,  et 
de  Tact.  ar. 

Ptr  mUâ  m'empmntlUr^ann  mm  ariMlio. 

I^hfHandtfrt. 

EMPANOUN,  S.  m.  fempanôun)  ;  et  impr. 
AiCTANoiui.  Empanon ,  cnevron  qui  ne  va  pas 
jusqu'au  faite ,  mais  qui  s'assemble  dans 
l'arctier ,  à  tenon  et  mortaise ,  terme  de  char- 
pentier ,  extrémités  postérieures  des  côtés 
du  brancard  qui  passent  entre  le  lissoir  de 
derrière  et  reçoivent  les  consoles  de  fer  qui 
soutiennent  les  liiontons  de  derrière,  en 
term.  de  charretier. 

EMPAN8AMENT,  s.  m.  d.  vaud.  Le 
vêtement  ou  l'action  de  vêtir ,  de  passer  un 
habit  :  L'empamament  de  la  vesHmenta 
ôfanea.D.  vaud.  de  1100. 

EMPAN8ELAR,  v.  a.  dl.  Embranear. 

EMPAPILHOTAR  ,  v.    a.   (eimpapil- 

loutà)  ;  mvAriUiooTAm  ,   MmwAnovTMM.  Cou-  - 

vrir ,  orner  de  papillotes. 

Éty.  de  em ,  de  papilhota  et  de  ar. 

EMPAPII^OTAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
(eimpapilloutà  ,  àde)  ;  mmrAvnjomukr  ,  XMTOo- 

uoMAT.  Embéguiné ,  qui  a  encore  les  papil- 
lotes. V.  PopiTii,  R. 

EMPAPOULAR  ,  v.  a.  (  eîmpapoulà  ). 
Empiffrer ,  faire  manger  la  soupe ,  la  bouil- 
lie ,  et  par  extension ,  faire  manger ,  fig.  re- 
paître de  chimères. 

Éty.  de  papola,  bouillie.  V.  Pa/>,R.  2. 

BMPAQUETAR ,  v.  a.  (  eimpaquetà  )  ; 
Empaquekar ,  esp.  cat.  Empaqueter,  mettre 
quelque  chose  en  un  paquet. 

Êty.  de  en ,  de  pa^ei  et  de  ar ,  mettre  en 
paquet.  V.  Paquet^  R. 

EMPAQUETAR  8'  ,  V.  r.  t'AooviiAiir ab  , 
•'uTAfootiAm.  S'envelopper  dans  son  man- 
teau ,  dans  ses  couvertures. 

EMPAQUETAT,  ADA,  adj.  et  p.  Em- 
paqueté, ee.  V.  Paquet  f  R. 

EMPARADOR  ,  vl.  Y.  Amparador, 

EMPARAR,  y.  n.  (eîmporà);  n'cMPAmAB, 
d.  bas  lim.  Fuir,  en  parlant  d'un  vase,  d'un 
tonneau  qui  laisse  échapper  la  liqueur  qu'il 
contient  par  quelque  fente.  V.  Èspirar  et 
Raiar. 

Oquelo  petieirOy  aquelo  harieo  n* empara , 
Séron.  c'est4k-dire  Aquela  peliera ,  aqnela 


EMP 

6arrtea  n*empara ,  ce  pot ,  ce  tonneau  (bit 

JIfo  hourso  n'o  empara,  Béron.  e'est-à- 
dire ,  m*a  hoursa  n'a  emparât ,  mon  argent 
est  parti ,  ma  bourse  a  fui.  En  anc.  béam. 
apprendre. 

EMPARAR  ,  V.  a.  vl.  AfAïuiu  Proté- 
ger ,  défendre,  ordonner,  soutenir  ,  com- 
mander. 

Éty.  de  la  basse  lat.  emparare ,  soutenir, 
endl.  V.  Par.  R.  3.      ' 

EMPARAR  8',  v.  r  (s'eîmparà)  ;  iloo- 
oeroree  ,  esp.  port.  Imipadronirsi ,  Ual. 
S'emparer,  se  rendre  maître  d'une  chose  eo 
prévenant  les  concurrents  ;  asservir,  doini- 
ner  ;  s'appuyer,  en  dl. 

EMPARATGIR,  V.  a.  vl.  Ennoblir. 

EMPARAULAT,  ADA.  «dj.  et  p.  vl. 
Bavard.  ^      *       r 

EMPARGHAR ,  V.  a.  vl.  Empêtrer ,  em- 
barrasser. 

EMPA1IEIS80UNAR  ,  V.  a.  (eimpareîf* 
sounâ).  Êchalasser.  Avril.  V.  Pal,  R. 

EMPARENTAR8',v.r.  (s'eimpareintà) ; 
^tnparenlar ,  cat.  esp.  Imparentarei ,  ital. 
S'apparenter,  former  par  le  moyen  du  ma- 
riage des  liens  d'aflSnité  avec  une  fiunille. 

Ëty.  de  en,  de  parent  et  de  ar.  Y.  Pa- 
rent,R. 

Qa  leoH  endinta  leou  emparenta. 
Prov. 

EMPARENTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (efm- 
pareinlà ,  àde)  ;  J?m|iarenlado ,  porL  Appa- 
renté ,  ée ,  bien  ou  mal  apparenté.  V.  Pa*- 
rent^  R. 

EMPAROAR ,  V.  a.  vl.  Empêcher. 

EMPARliAR  »  V.  a.  vl.  avroMAa.  /ni^- 
rolare,  ital.  Apprendre,  emboucher,  in- 
former. 

EMPARIâAT .  adj.  et  p.  ?1.  mm^tâin. 
Doué  du  talent  de  It  parole,  éloquent.  V.  Pib' 
rou/,R. 

E  es  ^enl  emparlaix,  V.  9814,  il  est 
agréablement  parlant. 

Hist.  de  la  crois,  des  Alb. 

EMPA8GHAMENT,  8.  m.  aoc.  béam. 
Empêchement.  Y.  Empachamint. 

EMPA88AIRE  ,  S.  m.  (eimpassàiré).  U 
pharynx,  l'entrée  de  l'oesophage,  c'estrà-dir^ 
du  conduit  des  aliments  qui  va  s'ouvrir  dani 
festomac,  à  l'endroit  qu'on  nomme  le  cardia. 

Éty.  de  empaeta  et  de  aire ,  qui  avale  on 
sert  i  avaler.  Y.  Pae#,  R. 

EMPA88AR,  V.  a.  (eimpassà)  ;  EmpoM^ 
sar ,  cat.  Avaler  ;  gober  •  faire  descendra 
dans  l'estomac.  Ce  verbe  désigne  phu  par- 
ticulièrement l'action  de  faire  francfav  la 
pharynx  aux  aliments.  En  imposer  en  vl. 

Éty.  4e  en,  dans ,  et  de pasear.  Y.  Pau , 
Rad. 

EMPA9TAMBNT,s.  m.  (eifflpaStaméin). 
Empâtement,  action  d'empâter,  état  de  ce  qui 
est  empâté. 

EMPA8TAR ,  V.  a.  vl.  sivAsniAa.  Im^ 
pattare ,  ital.  Empasiar ,  esp.  port.  anc. 
cat.  Empâter,  remplir,  couvrir  de  pâte, 
rendre  pâteux ,  coller. 

Ëty.deen,  dans,  deimefa^,  pâte,  et  de  la 
term.  act.  ar,  mettre  dans  la  pâte.  Y.  Paeê, 
Rad. 

J?mpae(ar  la  vontelObn,  empâter  la  volaâle, 
lui  donner  de  la  pâte  pour  l'engraisser. 


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EMP 

.fiMPASTAR  S*,  v.r.s'BHPAftttAB.  S'em- 
bourber, s'enduire  de  pâte ,  et  fig.  s'empé- 
ir)er  dans  une  mauvaise  af&ire. 

Lw  mtmlin  t*e$  empastat^  quand  le  grain 
qu'on  moût  n'est  pas  assex  sec ,  au  lieu  de 
farine ,  il  forme  une  pâle  qui  arrête  les  meu- 
les du  moulin. 

EUMPASTAT,  ADA ,  a4].  et  p.  (eimpastà  , 
àda  )  ;  BMTASTB&ATk  £m^#todo ,  port.  Empâ- 
té, couvert  4e  pâte  ;  empêtré ,  mou  comme 
de  la  pâte. 

Ëtj.  de  en,  dans ,  ôtpasta  et  de  la  term. 
pas8.  al,  ada ,  qui  est  dans  la  pâte.  V.  Pa$t, 

bÎmVASTAT  ,  s.  m.  Vl.  ttFAnATs.  Pâté , 
pâtisserie,  y.  Pa«(,R. 

BMPA8TBI.AR,  dl.  V.  Empadar  et 
Past,  R.  V.  aussi  Bmàaitar^  dans  le  sens 
figuré. 

BMPA8TWES,  vL  EmpaHrê,  cat.  Yoy. 
Emptoêtre. 

BMPATAR,  T.  a.  (eimpatà)  ;  mwatôohas. 
Couvrir  décompresses  ou  débandes  une  par^ 
tie  du  corps  qui  a  été  blessée. 

Éty.  de  eHi  étpata ,  chifioDi  et  de  ar.  V. 
Pat,  R. 

Empatar  hh$  dit,  mettre  tme  poupée  au 
doigt. 

EMPATAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eimpatâ  , 
àde).  Couvert  de  cbiflbns  ou  de  compresses. 
V.Pfll.R. 

EMPATOULHAR,  V.  a.  (eimpatouîllâ) , 
d.  m.  Envelopper  dans  de  vieux  linge;  en- 
velopper avec  trop  de  soin. 

Ety.  de  en,  de  patoulh.  fait  de  pata, 
vieux  linge»  et  de  ar.  Y.  Pai ,  R. 

BiyPATOULHAR ,  V.  a.  (eimpotouîllà), 
d.  bas  lim.  Embarrasser,  encombrer  un  en- 
droit eu  y  déposant  plusieurs  choses  sans 
ordre, 

Éty.  V.  le  mot  précéd.  parce  que  le  vieux 
Imge  s'entasse  ordmairement  et  ne  fait  qu'em- 
barrasser. V.  Pat  y  R. 

BMPATOUNAR,  v.  a.  Y.  Empatar, 

Èty.  de  en,  de  pataunaf  petit  cbi£fon,  et 
de  ar.  Y.  Pat,  R. 

EMPATRODNAR  8* ,  v.  r.  (s'eimpa- 
trpunà);  /mpadronirei,  ital.  S'impatroniser, 
s'introduire  pour  dominer,  se  rendre  le  maître 
d'une  maison ,  la  commander. 

Éty.  de  en,  en ,  de  patron,  maître,  et  de 
01?^  s'établir  en  maître.  Y.  Pater ,  R. 

EBfPATRODNAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(eimpatrounà,  àde).  Impalronisc,  ée.  Voy. 
Pater,  R. 

EMPAUBREZIR ,  T.  a.  vl.  Appauvrir. 
Y.  Empaurir, 

EMPAUBRIR  •  V.  n.  vl.  mmrAtiuwmtm  , 
umrAvmaMum.  Appauvrir.  Y.  Empaurir. 

EMPAUMAR,  V.  a.  Empaumer,  se  rendre 
maître  de  l'esprit  de  quelqu'un;  lui  en  faire 
siccroire. 


L*  rw  q«i'#Mf««me  mal  ^m  Icli  fc» 

Empaumar ,  se  dit  aussi  pour  donner  un 
soufflet  du  plat  de  la  main. 

Éty.  de  pauwm ,  paume  de  la  main ,  dear 
et  âe  en.  y.  Palm,  R. 

BMPAORADOUR ,  dl.  Y.  Empauva- 
dour. 

SMPAVIURi  dl.  Y.  BmpaufMr^^ 


£MP 

EBIPAOREnR ,  vl.  Y.  £tiipaaf:tr. 

EMPAURESIT,  Y.  Apaurit. 

EBIPAURIR ,  V.  n.  (eimpoourir)  ;  atao- 
wam ,  BiVAimstiH.  Impoverire ,  ital.  Empo- 
brecer,  esp.  port.  Empobrir,  cat.  S'appau- 
vrir, devenir  pauvre. 

Éty.  de  en,  dans,  de  Paur,  rad.  de  pau- 
vreté, et  de  la  term.  ir,  litl.  aller  dans  la 
pauvreté.  Y.  Paur,  R. 

EMPAUHIT ,  IDA ,  part,  (eimpaouri , 
ide)  ;  A^Mnmn,  BiVAiniBfiT.  Appauvri,  tombé 
dans  la  misère. 

Éty.  du  lat.  aporiatus,  m.  s.  Y.  Paur,  R. 

EMPAUSAR,  V.  a.  vl.  bmpaosau,  uwahsas. 
Impoear,  cat.  Imposer,  appliquer.  Y.  Pau$, 
Rad. 

EMPAUTAR  9',  V.  r.  (s'eimpaoutâ). 
S'embourber.  Y.  Enfangar  s. 

Éty.  de  en,  dans,  de  pauta,  boue ,  et  de 
ar,  se  mettre  dans  la  boue.  Y.  Pat,  R. 

ENPAUTAT ,  ADA.  adj.  et  p.  (eimpaou- 
tâ,  àde).  Embourbé,  ée.  V.  Enfangat  et 
Pal,R. 

EMPAUVADODRjS.  m.  (eimpaouvadéu); 
Fosse  à  tan. 

Éty.  de  em,  de  pouvar  et  de  adaur,  lieu 
où  l'on  dépose  les  peaux.  Y.  Pau$,  R. 

EMPADVAR,  V.  a.  (eimpaouvà);  ■■vao- 
■AB.  Tanner,  mettre  les  cuirs  dans  la  fosse 
où  est  le  tan.  Y.  Paur,  R. 

EMPAUIAMENT,  S.  m.  vl.  «waosacio. 
Imposition  :  Empauzament  de  lae  mas ,  im- 
position des  mains.  Y.  Pau$,  R. 

EBIPAUZAR ,  vl.  Y.  Empausar. 

EMPATTABIENT ,  vl.  Y.  Empacha- 
ment. 

EMPATTAR,  vl.  Y.  Empachar. 

EMPEAUT,  dl.  Y.  Ente. 

EMPEBRAR  8*,  V.  r.  (eimpebrà).  Manger 
qoelqucaliment  trop  poivré,  et  fig.  se  poivrer, 
gagner  la  maladie  sipbilitique,  la  gale;  pren- 
dre des  poux. 

Êty.  de  en  dans,  éepehre,  poivre,  et  de  la 
term.  act.  ar,  se  mettre  dans  le  poivre.  Y. 
Pf6r,  R. 

On  emploie  aussi  ce  verbe  activement,  et 
il  signifie  alors  poivrer. 

EMPERRAT  j  ADA ,  adj.  et  p.  (eimpebrà, 
àde).  Poivre ,  ée. 

Ety.  de  en,  de  pebre  et  de  at,  ada,  litt. 
mis  dans  le  poivre.  Y.  Pf6r,  R. 

EBIPEGHAR,vl.  Y.  Empachar. 

EBIPEGOinrAT ,  ADA,  aà^.  et  p.  (eim- 
pecouîà,  àde).  Accouplé,  ée;  en  parlant  des 
animaux,  particulièrement  des  chiens  qui 
restent  attachés  l'un  à  l'autre. 

Éty.  de  en,  de  pecouy  pour  peeoul,  et  de 
at.  V.  Ped,  R. 

EMPEDA0,  dl.  Y.  Emperau. 

EUPEDEGAR,  ▼.  a.  vl.  Empêcher.  Y. 
Empachar  et  Ped,  R. 

EMPEDIMEN,  S.  m.  vl.  iMmom,  «i- 
rsoiMBv.  Impediment,  cat.  Jotpedimento , 
esp.  port.  ital.  Empêchement ,  difficulté , 
obstacle. 

Éty.  du  lat.  impedimentum,  m.  s.  Y.  Ped, 
Rad. 

EfliPEDIR,  d.  m.  Y.  £iiipedoiitre  et 
Ped,  R. 

EMPEDTT.  IDA.  adj.  et  p.  vl.  Empêché, 
irrésolu,  indécis.  Y.  Empedoui  et  Ped,  R. 

B1U»BD0DI,  qpiA,  a4j*  et  p.  (eimpe- 


m? 


31 


dôui.  6uie),  d.  m.  mmnon.  Empêtré»  embar- 
rasse d'une  chose  qui  incommode. 

Éty.  Y.  JEmpedottire. 

EMPEDOOIRE,  v.  a.  (eimpedéuiré); 
■MFSDui.  Empêtrer,  embarrasser,  mettre  des 
eatraves,  donner  de  l'embarras. 

Éty.  du  lat.  tmpedire,  m.  s.  ou  du  grec 
è(Aice$éu>  (empédéô),  entraver,  mettre  des  iers 
aux  pieds,  formé  de  ^v  (en),  et  de  iré$7|  (pé- 
dé),  entrave.  Y.  Ped,  K. 

EMPEGAR,  V.  a.  (eimpegà);  apmas, 
KAMTBOAa.  Impeciare,  ital.  Empegar,  port, 
esp.  cat.  Coller,  poisser,  gluer  ;  et  fig.  em- 
barrasser, empêtrer. 

Éty.  de  en,  dans,  ùepega,  poix,  et  de  la 
term.  act.  ar,  mettre  dans  la  poix,  enduire  de 
poix,  ou  du  lat.  impieare,  le  même.  Y.  Peg,  R . 

EBIPEOAR  S^,  V.  r.  •AwmméM.  Se  coller, 
se  prendre  à  quelque  chose,  et  fig.  s'enivrer, 
parce  qu'un  homme  ivre  ne  peut  pas  plus  se 
remuer  que  s'il  était  collé  avec  delà  poix. 

EBIPEGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpegà, 
àde)  ;  AasAPAT,  BHracomAT.  Empegodo,  port. 
Collé,  poissé,  et  fig.  ivre. 

Éty.  de  en,  de  pega  et  de  la  term.  pass. 
at,  ada,  qui  est  dans  la  poix.  Y.  Peg,  R. 

EMPBONA,  s.  f.  (empègne);  nmoifA. 
Empeyne,  esp.  Empeigne,  ce  qui  forme  le 
dessus  du  soulier  et  couvre  le  coude- pied, 
peau  tannée  qui  conserve  beaucoup  plus  de 
souplesse  que  le  cuir,  et  dont  on  forme  le 
dessus  des  souliers. 

Éty.  étimpUia,  qui  était,  selon  Brisson, 
une  espèce  de  chaussure  de  feutre. 

EMPEONAIRE,  Y.  Empegneire. 

EMPEONAR,  W.Empegnef,  pour  ratis- 
ser. Y.  Empurar. 

EMPEONAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eimpe- 
gnà,  àde),  dl.  Engagé,  obligé.  Y.  Empeneh. 

EMPEGNEIRE ,  s.  m.  (éimpegnèïré)  ; 
CMrcoiiAiiiB,  BMVBioiiBiKB,  mmwatuutovu.  Brouil- 
lon, qui  excite  des  querelles,  Gar.  provoca- 
teur. 

Éty.  de  empegner  et  de  aire,  qui  excite. 
Y.  Pag ,  R. 

EMPEGNER,  Y.  a.  (eimpégné);  nvs- 

OMAM,  BaruafiBa,  sMnoHsa,  mvionAA»  Impi" 

gnere,  ital.  Empenyer,  cat.  Pousser  avec 
violence  ;  fermer  une  porte  à  demi,  et  fig. 
pousser,  exciter,  frapper,  heurter. 

Éty.  du  lat.  impingere,  m.  s.  Y.  Pag,  R. 

EMPECK>0I ,  Y.  Empegounitei Peg,  R. 

EMPEGOUIRE  8' ,  v.  r.  (s'eimpegôui- 
rè);  BarBootmiAn.  Sc  poisscT,  se  coller,  se 
salir  avec  de  la  poix. 

Êty.  du  lat.  imptcore,  poisser,  ou  de  en, 
dans,  de  pega,  poix,  et  de  la  term.  /re,  v.  c. 
m.  sc  mettre  dans  la  poix.  Y.  Peg,  R. 

EMPEGOUMIT,  IDA,  adj.  et  p.  (éim- 
pe^oumi,  ide);  bmfboooi.  Sale,  crasseux,  en- 
duit de  poix,  ou  noir  comme  de  la  poix. 

Êty.  de  en,  dans,  de  Pegaumae,  v.  c.  m.  et 
de  la  term  pass.  it,  ida,  qui  est  dans  la  poix 
ou  sali  par  la  poix.  Y.  Pe^jf,  R. 

EMPEGOUMIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (eim- 
peçoumi,  ide|,  dl.  kmtboobi.  Sale,  crasseux^ 
noir  comme  ae  la  poix.  Y.  Peg,  R. 

EMPEGOURIAR,  Gare.  Voy.  En^e- 
gouire. 

EMPEGODRIR,  v.  a.  (elmpegouriiO- 
Poisser.  V.  Empegouxre.  Aub.     • 


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32 


EMP 


mPBOUAIBE ,  Gare.  V.  Empegmin. 

BBIPEOU4R,  Gare.  V.  Empegner. 

EMPBOIJIR.  V.  a.  W.  Empêguir,  anc. 
cat.  PoUser^coller.  s'embarrasser,  avoir  hoD- 
te,  s'embrouiller.  V.  Empegar. 

EUPEOmssON,  vl.  Us  00  elles  devien- 
nent sols  ou  sottes. 

BMPEGUIT,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  Yoy. 
Empegat. 

BMPEOUNTAR,  V.  a.  vl.  Empegun- 
far,  cat.  esp.  Poisser,  enduire  de  poix,  fig. 
embaumer. 

£ty«  du  lat.  impicare^  poisser,  ou  de  em, 
avec,  dans,  de  pe d,  poix,  et  de  uittor,  oindre, 
enduire  avec  de  la  poix.  V.  Peg^  R. 

EBIPEOUNTAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl. 
Empoisséyée.  V.  Empegat^Pegat  eiPegy  R. 

EMPEIGERf  V.  p.  vl.  Echouer,  pousser 
à  terre. 

EMPEIGNAR,  V.  a.  vL  Mettre  en  gage. 
V.  EmpenKar. 

Éty .  du  lat.  oppigneran^  m.  s. 

EllPEINGBA,s.f.vl.  Penchant,  incU- 
natioo,  poussée.  V.  Empeneha  et  Pag,  R. 

BMPEINaAmJBA  ,  S.  f.  vl.  Engage- 
ment. V.  Pagy  Ks 

EMPEINHER,  v.  a.  vl.  Jeter,  pousser. 

EMPEINHORADURA,  s.  f.  vl.  pvmaA- 
DniA.  Droit  de  gage,  d'hypothèque. 

Ety.  do  lat.  pignuif  gage. 

SMPEINNORAR ,  vl.  V.  Impignorar. 

EMPEIRAMENT,  S.  m.  (eimpeiraméin). 
Empierrement,  lit  de  pien^  qu'on  recouvre 
de  gravier  pour  consolider  les  routes. 

EBlPEnuOi,  V.  a.  (eimpeir^);  Empier- 
rer? pétrifler,  garnir  de  pierres.  Y.  Petrifiar. 

Ëty.  de  «M,  de  peira  et  de  ar ,  changer  en 
pierre.  V.  Pêir,  R. 

EMPBIRBZIR,  T.  a.  et  r.  yl.  Impietrirê, 
ital.  Pétrifier,  djirdr. 

Éty.  V.  Peira. 

CBIP^IREXIR ,  V.  a.  vl.  Pétrifier. 

EMPEIREZIT,IDA,adj.etp.  vl.  Pétri- 
fié, ée  ;  durci,  ie. 

EMPEIS,  vl.  Il  ou  elle  pousse,  excite» 
poussa,  excita.  V.  Empenher. 

EMPElSSEI.AH»v-  a.  (eimpeisselà) ,  dl. 
Ëchalasser,  garnir  une  vigne  d'écbalas.  Yoy. 
Gardounar  et  Pal,  R. 

EMPElSSES.vl.  Qu'il  ou  qu'elle  pous- 
sât, lançât.  Y.  ly empenher, 

EMPEISSOUNAR,  V.  a.  (eimpeissouna); 
zMTXicwovfukM.  Aleviner,  empoissonner,  peu- 
pler, garnir  de  poissons  un  étang,  une  ri>- 
vière,  etc. 

Éty.  de  en,  dans,  de  petiioun,  poisson,  et 
de  ar.  mettre  du  poisson  dans.  Y.  Peissoun, 
Rad. 

EUPEISSOUNAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(eimpeissouna,  âde).  Empoissonné ,  ée;  ale- 
viné. Y.Pfûioun,  R. 

EMPEITAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpâtà, 
àde),d.  bas  lim.  Embarrassé.  Y.  Embarras- 
taL 

Veàtae  eiou  eei  prou  empeUado,  mo  tillo 
surlotetîo  éun  efonteademo.  Béron.  C'est- 
à-dire.  Veux  se  iou  Hou  proun  empeitado, 
mo  tUho  êur  lo  testo  et  un  enfant  de  cade 
man.  Y.  Ped,  R. 

EMPELUE,  vl.  Y.  Impellir. 

EBIPELTAE,  vl.  ^mpeltor,  cat.  Yoy. 
Empeutar. 


EMP 

EBlPBNADA,~a(y.  (eimpenÂde),dg.  Tou- 
te entière. 

EMPENAR,  vl.  Y.  Empennar. 

EMPENAR  S*,  ▼.  r.  dg.  Se  mettre  en 
peine. 

Éty.  de  en,  de  pena  et  de  ar^  mettre  en 
peine.  Y.  Pen,  R. 

De  que  s'empene-l-<  carême. 
Proue,  de  Carm. 

EMPENAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  et  mieux 
xmnmrnAT,  Empenné,  ée,  garni  de  plumes. 

Éty.  de  em,  avec,  de  peima,  plume,  et  de 
af,  garni  avec  des  plumes.  Y.  Penn,  R. 

EMPENAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Condam- 
né à  une  peine. 

Éty.  de  en,  ûepenaei  de  ai.  Y.  Pefi,R. 

EMPENAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpenà, 
ède),  d.  bas  lim.  Eff^var  un  home  foui  em- 
nenaf,  enlever  un  honmie  tout  brandi,  c'est- 
à-dire^  dans  l'état  où  on  le  trouve,  comme  si 
l'on  disait  en  volant,  au  vol.  Y.  Penn,  R. 

Très  hourae  empenadae,  trois  heures  en- 
tières, dg. 

EMPENGM,  ENCMA,  adj.  et  p.  (eim- 
péintch,  éintche)  ;  wmnmmAx.  Entrebaillé,  ée  ; 
on  le  dit  d'une  porte,  d'une  fenêtre  qui  n'est 
pas  entièrement  fermée,  k  demi-poussée,  en 
vl.  poussé,  lancé. 

Ely.  de  empegner.  Y.  Pag,  R. 

Gaveou  emp^eh,  sarment  attisé.  Yoy. 
Empurat. 

EMPENGHA ,  s.  f.  (eimpéintefae)  ;  lai- 
r9f^euA,m»rumcmA,  vl.  Secousse,  mouvement 
ou  effort  que  l'on  fait  pour  remoer  un  corps, 
impulsion,  poussée. 

S^  me  4ounav09  una  empeneha* 
Brueys. 

Éty.  du  lat.  impingere,  pousser*  heurter. 
Y.  Ffl^,R. 

Courant  d'un  fleuve,  coup,  vl. 

EMPENDRE ,  V.  a.  vl.  fmpeiidrer,  cat. 
Emprender,  esp.  /mpr^ndi^'e,  ital.  Entre- 
prendre, avancer,  pousser.  Y.  Empegner. 

EMPENH,  s.  m.  anc.  béam.  Entreprise, 
engagement,  contrainte;  en  vl.  il  ou  elle 
pousse^  laqce, 

Z>/  eonirfutede  empenhsiio  eepagara  eapeoô 
Fors,  de  Béam. 
Rubrica  de  contracta. 

EMPENHADO,8.m.  anc.  béam.  et 

EMPENMADUBA,  vl.  Y.  Empeinho- 
radura, 

EMPENBAR ,  V.  a.  vl.  mmm&iAM.  Em^ 
penyar,  cat.  Empefiar,  esp.  Empenhar, 
port.  Impegnare,  ital.  Mettre  en  gage,hypo^ 
théquer. 

Ety.  de  em,  de  penh,  ait.  de  pignus,  gage, 
et  de  ar,  ou  du  lat.  oppignerare,  m.  s. 

EMPENHKI ,  V.  a.  vl.  BtmnB,  nvu- 
o»B,siiPKmB9.  Pousser,  élancer,  jeter.  Yoy. 
Empegner,  ^ 

Éty.  du  lat.  impingere.  Y.  Pag.  R. 

EMPBNHORAR ,  vl.  Y.  Imptgnorar. 

EMPENNAR,  V.  a.  vl.  Empennar,  port. 
/iiij»etiiiarf,  ital.  Ëmpeener,  eiiplamer. 

EMPENNAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  &n* 
penné,  ée  ;  empkmé,  ée. 

EMPENRE ,  vl.  Y.  Emprendre. 

EMPEN8AT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpen- 


EMP 

sa,  âde),  dl.  Pensif,  mélancolique.  Y.  Pen- 
eatiouê  et  Pend,  R. 

EMPENTIR,  V.  a.  et  n.  vl.  Repentv, 
aflOiger.     

EMPENTIT,IDA,  adj.  et  p.  vl.  Affligé, 
ée;  repentant,  ante. 

EMPENTOI»,  OU8A,  adj.  (eimpein- 
téus,  éuse).  Repentant,  ante.  Y.  Pentous. 

EMPEOU ,  Y.  Empeout. 

EMPEOIII.HIR  S ,  V.  r.  (s'empeoodllr}; 

mraotiiB,  mmnrojnxm  •'•  Prendre  des  POUS* 

Aub. 

EMPEOUNAR,  Gare.  Y.  Apeounar, 

EMPEOUT,  s.  m.  (eimpèou),  dl.  et  bas 
lun.  mmrmABw,  ■■■sm.  Empelt,  cat.  Greflb*  Y. 
Ente.  On  le  dit  aussi  pour  sujet  sur  lequel 
on  grelfe,  Y.  Sujet,  et  iron.  d'une  petiteen- 
taille  faite  à  la  main.  Y.  Empeou,  R. 

EBIPE0I1TADI8,  S.  m.  (eimpeootadis), 
d.  bas  lim.  La  trace  qui  reste  sur  un  arbre  h 
l'endroit  où  la  grefife  a  été  insérée:  L' empeou^ . 
tadie,  d^un  bœ,  est  la  partie  neove  qu'4Nii  a 
ajoutée.  Y.  Emert  et  Émpeou,  R. 

EMPEOUTADOUR ,  ad).  (  eîrapeoula* 
dôur),  d.  bas  lim.  Si;get  asseï  fort  pour  être 
gr^. 

Ety.  do  empeoiif  et  de  adour.  Y.  Empeout, 
Rad. 

EMPBOUTAR,  V.  a.  (empeontà),  dl.  el 
bas  lim.  Greffer.  Y.  Entar  et  EmpeouL  R. 

EMPEOUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim* 
peoutà,  àde)}  md.  GràEI,  ée.  Y.  En$mi  et 
Empeout,  R. 

EMPER,  s.  m.  vl.  Empire,  ▼•  c.  m.  et 
/fiip«r,R. 

EMPEBADOR,  vl.  Yoy.  £iiip«roMr  et- 
Imper,  R. 

EMPERAIRB,  vl.  Emperaire,  cat  Yoy. 
Imperour  et  Imper,  R. 

EMPERAIRITZ,  8.  f.  vl.  Impératriee. 
Y.  Imperatriça  et  Imper,  R. 

EBIPERAR,  T.  a.  vl.  nmaïAs.  Com- 
mander, ordonner. 

Éty.  du  laL  îinperare,  m.  s.  Y.  Jmper, 
Rad. 

EMPERATOPH,  Y.  Emperour  et  Im^ 
per,K. 

EMPERAIBIÇA,  s.  f.  (eimperabice)  | 
Impératrice,  iia}.  /mperatrt*,  esp.  Impera^ 
trit,  port.  Emperatru,  cat.  Inapératrice. 

Éty.  du  lat.  imper atriw,  m.  s.  Y.  Imper, 
Rad. 

EMPERAU,  S.  m.  (eimperiàou) ,  dl.  ■■• 
rpoAv.  Seconde  journée  qu'un  ouvrier  ou  un 
paysan  fait  après  ceHe  pour  laquelle  il  avait 
été  loué  :  Soubrejoumada,  travail  bit  aprètf 
la  journée  obligée  ;  Lougar  à  Vemperau  » 
traiter  du  temps  qui  n^te  après  la  journée 
ordinaire  du  laboureur: 

Éty.  du  grec  ejjltcsWcj»  (empedaô) ,  [traiter, 
convenir.  Thomas. 

Meetre  travalunjour  trop  lot  de  eajoumadit 
Se  décida  apafa  Cemperau. 
Era  rare  que  fagueese 
lAiJoumada  et  Cemperaq. 

A.  Tandon. 

EMPERAU ,  a4j.  vl.  Impérial.  Y.  Impe- 
riau  et  Imper,  R. 

EMPERATRE ,  vl.  Emperayre,  cat.  Y. 
Emperaire. 

EHIPERCAIRAT,  dl.  Y.  Imprecoirot. 


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EMP 

L S*,  Emperesir,  cal.  Voy, 
imperevouire  $\ 

EHPERE8IT ,  IDA  »  dl.  V.  impertvoui 
et  Pigr,  R. 

Lachtw^ereiit^  lait  durci,  gramelé  dans  la 
mamelle. 

EMPEREVOm,  adj^dl  p.  (eimperevôui); 
«MrswsiT.  Devenu  paresseux,  fainéant. 

Ëly.  de€n,  dans,  deperevous^  paresseux, 
•et  de  la  Içrm.  t,  litt.  devenu  paresseux.  V. 

EMPBREVOUIRE  S',  v.T.  (s'eimpcre- 
véuiré};  t'BMVBnfui,  ft'ArrsnsAiiTaa.  Devenir 
ou  ^  rendre  paresseux  insensiblement. 

Ety.  de^n,  de  perevousei  de  tre,  lilL  de- 
venir paresseux.  Y.  Pifr^ R . 

EMPERI,  s,  m./cHnpèri);  «won,  vira- 
«BToi.  Mot  conservé  dans  cette  phrase  pro- 
verbiale: Faire  ^emperi,  pour  dire  faire 
merveille,  se  donner  les  airs  du  commande- 
ment, faire  plus  qu'on  n'avait  droit  d'atten- 
dre ;  empire,  autorité. 

Éty.  du  4at  tay^erium,  autorité,  empire. 
V.  imper,  R. 

ElCPBRI,8.m.  vj.  V.  Empira. 

EMPEBIAI«,  adj.  V.  Emperiau. 

EMPERIAR,  V.  Emperar. 

EBIPEIlIAll,  AliA,  adj.  (eimperiâou, 
aie)  ;  uvchai..  Impériale,  ital.  Emperiàl, 
csp.  port,  anc  cat.  impérial,  qui  tient  à  J'em- 
pire ou  h  Fempereur. 

Éty.  du  Jat.  imperialie,  m.  s.  V.  Imper^ 
Rad. 

EMPERIAU,  s.  m.  (eimperiâou).  Nom 
qu'on  donqe,  à  Nice,  à  la  ugue  de  Versailles, 
qui  est  grosse ,  blanche ,  presque  ronde  et 
miellé^. 

Éty.  Dit  poor  emperiala,  V.  Imper,  R. 

EMPERIER,  8. m.  vl.  Empereur. 

BBiPERILABlEN ,  6.  m.  vl.  Péril,  dan- 
ger. 

EMPERIT,  8.  m.  (eimperi),  dt.  urALLAT, 
«•«vniAv,  rAo-Mcm.  Obéré,  insolvable,  un 
gneax,un  homme  qui  n'est  bon  à  rien  ;  em- 
barras. 

Tout  ye  tomba,  tout  ye  perte, 
Sem  una  banda  iTemperis. 

Fabre. 

Vête  atal  vottre  eementeri 
Vole  voue  tira  de  Temperi. 

A.Tandon. 


.  prép.  (etmpére);  wmmo^  vl. 
Emperé,  cat.  Empero,  esp.  Cependant,  c'est 
pourquoi,  de  plus,  pourtant,  mais,  néan- 
moins. 

BMPEROUII,  8.  m.  (empereur);  mmn- 
*mm,  nvsBATooi  ,  Asvamova.  Imperatore, 
ftal.  Emperador,  esp.  port.  cat.  Empereur, 
chef  souverain  d'un  empire. 

Éty.  du  lat.  imperator,  tà\i  de  imperart, 
commander.  V.  Imper,  R. 

Les  Romains,  dit  fauteur  du  Dict.  des 
Orig.  de  1777,  en  6  vol.  in  12,  donnaient  ce 
nom  ^  tous  les  généraux  4'armée,  et  particu- 
lièrement 4  celui  qui  avait  pris  une  ville  im- 
portante, ou  gagné  une  bataille,  dans  laquel- 
le les  ennemis  avaient  perdu  dix  mlUe  hom- 


Jiile8-Cé8ar,s'étantfait  nommer  dictateur 
perpétuel,  l'an  708  de  la  fondation  de  Rome, 

TOM.   II. 


EMP 

doit  être  regarda  comme  le  premier  empe- 
reur romain.  Le  peuple  tuî  déféra  ce  titre 
pour  marquer  l'autorité  absolue  dont  il  jouis- 
sait dans  la  république. 

EMPEROUR,  s.  m.  BM»BIIATOVB  ,  rw-BS- 

rAïA.  Empereur,  poisson  empereur,  espadon, 
^pce  de  mer,  j^Iane  espadon ,  Xiphias  glu- 
diue.  Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Holobran- 
ches  et  de  la  fam.  des  Pantoptères  (tous  na- 
geoires), dont  la  chair  est  d'un  goût  exquis. 

Êty.  L'arme 'dont  ce  poisson  est  armé,  son 
courage  et  sa  force,  hii  ont  fait  donner  les 
noms  qu'il  porte.  V.  Imper,  R. 

EMPERIJB,  V.  Emperour, 

EBfPES,  s.  m.  (eimpés).  Empois,  colle 
laite  avec  de  Tamidon,  dont  on  imbibe  le  lin- 
ge qu'on  veut  repasser,  afin  qu'il  soit  ferme, 
famidon  même. 

Éty.  du  eelt.  ampes,  m.  s.  selon  le  DicL 
deTrevoux,  ou  du  grecev  (en),  dans,  et  de 
^i9(jm  (pissa),  pois. 

EMPESAGI,  S.  m.  (eîmpesàdgi)  ;  xm- 
■Ac».  Empesage,  faction  d'empeser,  façon  du 
linge  empesé. 

Ély.de€mpe««t  âeagi, 

EMPESAR,  V.  a.  (eimpesà)  ;  mnonooiiAB. 
Empeser,  mettre  de  l'empois  au  linge  pour 
le  rendre  plus  roide;  baseer ,  tremper  la 
chatne  d'une  pièce  d'étoffe  dans  une  colle  pro- 
pre è  rendre  les  fils  glissants. 

Ëty.  de  empee  et  de  i'act.  ar,  mettre  de 
Fempois. 

EMPESAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpésà, 
àde).  Empesé,  ée  ;  et  fig.  affecté,  roide  comme 
du  linge  empesé. 

Èty.  de  empes  et  de  ai,  où  l'on  a  mis  de 
Tempois. 

EBIPE8TAR,  v.  a.   (eimpcstà)  ;  rimm, 

BSUITAM,     BnBBLXTAm  ,    BMBOOOTOIAB .    ImpeS' 

tare,  ital.  Apestar,  esp.  Empestar,  cat.  port. 
Empester,  répandre  la  peste,  répandre  une 
odeur  lœtide,  empuantir. 

Ëty.  de€n,depetla  et  de  «reporter  la  pes- 
te ou  répandre  la  peste  dans.  V.  Ptsi,  R. 

EMPESTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpos- 
tà,  àde);  Empeetad,  cat  Apeelado,  esp. 
Empestado,  port.  Empesté,  ée  ;  empuanti,  ie. 
\.Pett,R. 

EMPESUR,  USA,  s.  (eimpesùr,  use); 
BOTKssiMs.  Empeseur,  euse  ;  celui,  celle  qui 
emp^. 

Éty.  de  empes  et  de  ur, 

EMPETEGAT,ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
petegà,  àde),  dl.  Pris,  embarrassé.  Sauv. 

EMPETOUIRIR,v.  a.  (eimpetouiri),  d. 
bas  liin.  Empiffrer.  V.  Gavar. 

EMPETRAOOR,  s.  m.  vl.  BanmwAism. 
Impetrador,  esp.  Impetratore ,  ital.  Impé- 
trant, obtenteur. 

Éty.  du  lat.  tmpetrofor, 

EMPETRAIRE .  vl.  V.  Impeiraire. 

EBIPETRAR,  v.  a.  vl.  mrsTmAm.  Empe- 
trar,  cat.  Impetrar,  esp.  port.  Impetrare, 
ital;  Obtenir,  impétrer. 

Éty.  du  lat.  in^lrare,m,  s.  V.  Pater, 
Rad. 

EMPETRAR  S'  ,  v.  a.  et  r.  (eimpe- 
trà).  Embarrasser  et  s'emliarrasser. 

EMPETOAR  S',  V.  r.  (s'eimpetuà).  S'em- 
barrasser, se  surcharger,  se  mettre  dans 
l'embarras.  Gare. 


EMP 


33 


EMPETOOSAMEN,  vL  V.  Impetuoêa- 
men,  ■ 

EMPEUT,  s.m.vl.  V.  Empeout. 

EBIPEUTAR ,  V.  a.  vl.  ■arauTAii,  bmtbi.- 
TA«.  Empeltar,  cat.  Greffer,  enter. 

EMPEUTAT,  \l  V.  Empeoulat. 

EMPEVODLIR,  Cast.  V.  Empeoulhir, 

ENPEZAR,  vl.  V.  Empegar. 

EMPHASA,  s.  f.  (eimphàse);  £fi/afî#,esp. 
JBmfam.  cat.  fifi/bft,  ital.  Emphaeie,  porU 
Emphase,  énergie  outrée  dans  l'expression, 
dans  le  ton  ou  dans  le  geste. 
^  Éty.  du  lat.  emphaeie,  dérivé  du  grec 
?|x<pajic  (emphasis),  de  è|Ji<pa{vcD  (emphainô), 
faire  briller,  dérivé  de  «pafvb)  (phainô).  Je 
montre,  lilt.  action  de  mettre  en  évidence. 

EBIPHATIQUE,  ICA,  adj.  (eimphaU- 
qué,  iqiie);  Enfantieo,  ital.  esp.  Empha- 
tico,  port.  Emphatique,  qui  tient  de  1  em- 
phase. 

Éty.  du  lat.  emphaticue,  m.  s. 

EMPBAZI,  vl.  V.  Emphaea. 

EMPHETIS,adj.  vl.  y.EmphyUoUque. 

EMPHITEOTA,  6.  vl.  mannnoncAsi. 
En/Uéata,  cat.  EnfUeuta,  esp.  Enphiteutaf 
port.  EnfUeuiieario,  ital.  Emphytéote,  celui 
ou  celle  qui  jouit  d'un  fonds  par  bail  emphy- 
téotique. y.EmphUeosa. 

Éty.  du  lat.  emphiteutieariue, 

EMPHITHEOSm,  8.  f.  vL  V.  Em- 
phyteoea. 

EMPHITHEOnCARI,  8.  m.  vl.  £n/i- 
teolo,  cat.  Etifiteuta^esp.  EnphyteuUif  port. 
En^teutico,  ital.  Emphytéote. 

Ety.  du  lat.  emphyteuticariue ,  m.  s. 

EMPHTTEOSA,  S.  f.  (  emphytéose  )  ; 
Enfileusis,  cat.  esp.  Enfiteusi,  ital.  Emphy^ 
teosis,  port.  Empbytéosii,  bail  à  longues  an- 
nées qui  peut  durer  jusqu'à  qualre-ringt* 
dix-neuf  ans. 

Ëty.  du  lat.  enqthybeuiie,  formé  du  grec 
l|jL(p6xeu7ic  (emphuteusis),  ente,  greffe,  déri- 
vé de  ^v  (en),  dans,  et  de  <paxe6w  (pbyteuô), 
planter,  enter ,  parce  guc  ces  sortes  de  con- 
trats n'avaient  lieu  originairement  que  pour 
des  terres  qu'on  donnait  à  défricher. 

EMPHYTEOTIQUE ,  adj.  (empbyteoti- 

2ué);  Emphyteotico,  port.  Enfiteutie,  cat 
hfiteutico,  esp.  ital.  Emphytéotique,  qui 
appartient  à  l'emphytéose.  V.  Emphyteoea, 

Éty.  du  lat.  emphyteutieus. 

EMPDBONA,  s.  f.  (eimpiègne).  V.  Em-^ 
pegna  ;  pour  viande  filandreuse.  V.  Pelhan^ 
dra, 

EBIPIEONA,  s.  f.Gage,  action  de  pré* 
ter  sur  garantie. 

Éty.  de  en,  sur,  et  du  lat.^tyiitM,  gaffe. 

EBIPIEONAR,  T.a.  (eimpiegnà).  Met- 
tre Fempeigne.  Gare. 

EMPIEI«AR,  V.  Empilar. 

EMPIELOUNAR,  V.  a.  (eimpielounà). 
Élayer.  CaSl.  V.  PU,  R. 

EMPIER,  S.  m.  vl.  BHviBB.  Empire.  V. 
Empirô. 

EMPIERAR,  Pour  empirer,  Y.  J^mpt- 
rar;  pour  empiler.  V.  Empilar. 

EMPIERAft,v.a.  (eimpierà).  Entoiser, 
entasser  certaines  choses  pour  être  toisées. 
Gar. 

Éty.  de  en,  en,  de  piera  pour  ptia,  pile, 
et  de  ar,  mettre  en  pile.  V.  PU,  R. 

8 


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34 


EMP 


EMPICTAIIBNT,  8.  m.(eiaipietaaièin). 
Empiétement,  acUoo  d'empiéter  ou  effet  de 
cette  action. 

Éty.de  emptefar  et  de  ment,  V.  Ped,  R. 

BMPIETAR ,  V.  a.  (eimpictà).  Empiéter, 
usurper,  prendre,  qui  prend  un  peu  sur  la 
propriétédu  voisin,  ou  sur  les  attributions 
d'un  autre. 

Éty.  de  en,  depted  et  de  Tact,  ar^  mettre  le 
pied  dans.  V.Ped,R. 

SMPIFRAR  8*,  ▼.  r.  (s'eimpifrâ)  ;  aiirir- 
rmAM.  S'empiffrer.  V.  Gavarse. 

Éty.  de  en,  de  pifre,  pour  estomac,  et  de 
ar, 

EKPlONAil ,  V.  é.  (eimpignà).  Pousser 
àmal  faire.  V.  Empegner  et  Po^,  R. 

EBfPULAR,  V.  a.  (eimpilà);  smimiAB, 

AM&AB,  A^AVB&iUI,     ACCOCHAm,    BMVnnAK.   .Etfl- 

pilhar^  port.  Empiler,  mettre  du  bois,  des 
planches,  des  cabas,  des  fromages,  des  écus, 
etc.,,  en  pile. 

Éty.  de  en,  de  pila  et  de  ar,  litt.  mettreen 
pile.  V.  Pi/,  R. 

BBiPIIâAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpilà,  àda); 

ATAtWLAXt  AVfLAT,  BOTniAT,    AOOCCBAT.    Em^ 

pilhaAot  port.  Empilé,  amoncelé. 

Ëty.  de  en,  de  pila  et  de  at^  litt.  mis  ta 
pile.  V.  PU,  R. 

EHPIMENTAR,  V.  a.  t1.  Embaumer. 

EHPmPABHAR,  ▼.  a.  (eimpTmparà], 
dl.  Pour  parer,  orner,  plaquer,  enduire  de 

Îoelque  chose  de  mou,  salir  un  drap.  Voy. 
HmparartiPar^R.S, 

EMPmPOUNARS',  dl.  S'enivrer.  V. 
Enubriar  e*,  et  Pin,  R.  2. 

EHPIMPOUNAT,  y.  Enebriat,  Vbri 
et  Ptn ,  R.  2. 

EHPIRAR,  ▼.  n.  (eimpiré);  BMmiuui, 
BMBVMM.  Pey^orare,  ital.  Empeomr,  esp. 
EmpHorar,  port.  Empirer,  devenir  pire,  être 
en  plus  mauvais  état. 

Ety.  du  lat.  inpejus  ruere  ou  de  en,  en,  de 
pire  et  de  ar. 

EBtPiRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimpirà, 
âde).  Empiré,  ée. 

EMPIRET,  s.  m.  vl.  V.  Emjfyreo. 

EMPIRIQUE  ,  s.  et  adj.  (eimpirlqué); 
Empirieuty  lat.  Empirien,  ital.  esp.  port. 
£mpirte.cat.  Empirique,  médecin  quin'exer- 
ce  que  d'après  Texpérience,  qui  n  a  aucune 
théorie ,  souvent  ce  mot  est  synonyme  de 
Charlatan. 

Éty.  du  lat.  empiricut,  m.  s.  dérivé  du  grec 
>|jLic&ipt)c^c  (empéirikos) ,  savant  par  expé- 
rience, de  it&tpa(péîra),  expérience,  essai. 

EBIPIRISME,  (eimpirismé).  Empirisme, 
la  science  de  l'empirique.  V.  le  mot  précé- 
dent. 

EMPIRO ,  s.  m.  (empire)  ;  ïmperio,  ital. 
esp.  port.  Empire,  étendue  des  état  d'un  em- 
pereur ;  commandement,  puissance,  |K>uvoir 
absolu  ,  droit  de  commander,  domination 
wr.les  passions. 

Éty.  du  lat.  tmpertum ,  le  même.  Voy. 
Imper^  R. 

Empire  des  Assyriens,  fondé  par  Nem- 
brod,  l'an  1800  du  monde,  finit  en  3257  ;  du- 
rée 1457  ans. 

Empire  des  Mèdes,  depuis  Arbace  qui  en 
jeta  les  fondements  Tan  du  monde  32S7.  jus- 
qu'en 3i68,  que  Cyrus  le  réunit  k  celui  des 
iabyloaiens  eldes  PerseS|  durée  211  ans. 


EMP 

Empire  des  Perses,  depuis  3168,  jusqu'en 
3674,  durée  206  ans. 

Empire  des  Grecs,  depuis  3674  jusqu'en 
3681,  durée  7  ans. 

Empire  des  Romains,  depuis  3956, 48  ans 
avant  la  naissance  de  J.-G.  Constantin  en 
transporta  le  siège  à  Bysance,  l'an  334  de 
notre  ère. 

Empire  décrient,  depuis  l'an  802  de  J.-C. 
jusqu'en  1453,  durée  651  ans. 

Empire  d'Allemagne  ou  empire  d*  Occi- 
dent, depuis  802  jusqu'à  présent,  avec  beau- 
coup de  changements. 

Empire  bas,  on  appelle  ainsi  les  derniers 
temps  de  l'Empire  romain,  qui  ordinairement 
date  de  Valérien. 

EWOraRO ,  s.  m.  (eimpire)  ;  bimu,  wms, 
AivniB.  Imperio,  ital.  esp.  port.  Empire, 
pouvoir  absolu,  droit  de  commander;  domi- 
nation sur  les  passions,  ascendant,  pouvoir  de 
convaincre  ;  état  politique  d'une  vaste  éten- 
due, qui  a  un  empereur  pour  chef. 

Éty.  du  lat.  imperium,  m.  s.  V.  Imper, 
Rad. 

EMPIS ,  vl.  Je  poussai,  il  ou  elle  poussa. 

Éty.  du  lat.  impegi,  impegit, 

EMPLAÇABIENT.  s.  m.  (eimplaçaméiu); 
nACA.  Emplacement,  lieu  considéré  sous  le 
rapport  des  avantages,  des  commodités  qu'il 
orne  pour  y  élever  un  bâtiment,  y  former  un 
parc,  un  jardin,  une  manufacture,  etc. 

Éty.  de  en,  de  plaça  et  de  ment,  manière 
de  placer  ou  d'être  placé.  V.  Plaç,  R. 

EMPLAGETZ ,  S.  m.  vl.  Emplâtre.  Voy. 
Emplastre. 

EMPLAIDEZIR ,  V.  n.  vl.  Faire  un  pro- 
cès, mettre  en  justice. 

EMPLANAR ,  v.  a.  (eimplanà).  Empla- 
nar  un  soufflet,  appliquer  un  soufflet. 

Ëty.  de  em,  de  plana  et  de  ar,  appliquer  à 
plat.  V.  Plan,  R. 

EMPLANAR  8',  ▼.  r.  S'étendre,  se  met- 
tre à  Taise;  s'éparpiller  dans  les  lieux  où  ils 
passent,  en  parlant  des  moutons. 

Ety.  de  en,  de  plana  et  de  ar,  s'étendre, 
comme  la  plaine. 

EUPLANCO,  s.  m.  d.  lim.  Un  présomp- 
tueux. Foucaud. 

EMPLASTRAR ,  ▼  a.  (eimplastrà)  ;  tim- 
WLAM,  toovrwTAA.  Emploslar,  esp.  Emplas- 
trar,  port.  Impiastrare,  ital.  Mettre,  appli- 
quer un  emplâtre,  et  nonenip(afrer,qui  n'est 
pas  français  dans  ce  sens,  souffleter,  donner 
des  soufflets  ;  salir  avec  quelque  chose  de 
gluant,  d'emplastique;  boucher  une  fente, un 
trou,  avec  un  emplâtre;  Og.  embâter,  endos- 
ser à  un  autre  quelque  chose  de  désagréable  à 
faire  ou  à  supporter  ;  on  le  dit  aussi  pour 
bâter.  V.  Embas^ar. 

Éty.  de  Emplastre,  ▼.  c.  m.  et  de  la  term. 
act.  ar,  mettre  un  emplâtre. 

BMPIASTRAR,  V.  a.  (eimplostrà),  d. 
bas  lim.  Ravauder  ;  Qne  me  vtnes  emplostraf 
Béron.  Cest-âi-dire.  Que  me  venez  emplas- 
trar  f  que  venez-vous  me  ravauder? 

EMPLASTRAR  8*,  V.  r.  (s'eimplastré). 
S'engluer,  s'empâter,  s'embrener  dans  quel- 
que chose  de  gluant,  Qg.  faire  une  mauvaise 
acquisition,  prendre  un  emplâtre. 

E1KPLA8TRA8,  S.  m.  (eimplastràs). 
Augm.  dépréc.  de  emplastre,  gros  et  laid  em*- 
plâtre.  V.  Emplastre. 


EMP 

BBfPLA8TRAT ,  ADA,  adj.  et  p.  Teim- 
piastre,  àda)  ;  Emplastado,  esp.  port.  À  qui 
l'on  a  mis  un  emplâtre,  emplâtre,  n'est  pas 
adopté  par  l'Académie,  qui  a  reçu  un  souf- 
flet. 

Éty.  de  emplastre,  v.  c.  m.  et  de  la  term. 
pass.  ai,  ada, qui  porte  un  emplâtre. 

EMPLASTRE,  S.  m.  (eimplâstre) ;  m- 
ooBT.  Emplastrum,  lat.  Empiastro,  ital. 
Emplaslo,  esp.  Empiastro,  port.  Bmplas^ 
<re,cat.  Emplâtre,  topique  de  la  consistance 
de  la  cire,  susceptible  de  se  ramollir  par  la 
chaleur,  fig.  homme  incommode  et  qui 
n'est  bon  à  rien,  objet  interposé  qui  nous 
empêche  de  voir. 

Ety.  du  lat.  emplastrum,  dérivé  de 
ÈjjLwXa^xpov  (emplastron),  formé  deèfxitXaatTw 
(emplassô),  enduire  par-dessus,  parce  qu'on 
étend  les  emplâtres  sur  un  morceau  de  peau 
ou  de  linge  avant  que  de  les  appliquer  ;  Gg.  se 
dit  d'une  personne  qui  n'est  bonne  à  rien, 
ennuyante,  d'un  importun. 

Dérivés  :  Emplaslr-ar,  Emplastr-at,  Em- 
plastr-oun,  Emplastr-os. 

ENPI«A8TRE,  S.  m.  vemmat.  Soufflet 
appliqué  sur  la  joue  :  Tihailarai  un  emplas* 
tre,  je  l'appliquerai  un  soufflet. 

EMPLASTRE ,  S.  m.  dl.  Ecusson,  espèce 
de  greffe.  V.£n(e. 

Ensartar  à  Vemplastre,  greffer  a  écusson. 

EMPLASTRE, s.  m.  d.  bas  lim.  Niaise- 
rie, fadaise  :  Perque  nous  vénes  pourta  oti 
tous  emplastres,  Béron.  c'est-à-dire,  pergue 
nous  ventes  fourtar  aquit  tous  emplastres, 
pourquoi  viens*  lu  nous  importuner  de  tes 
niaiseries. 

EMPLA8TROUN,s.  m.  (eimplastrèun). 
Dim.  de  Emplastre,  v.  c.  m.  petit  emplâtre. 

EMPLAU8T,et 

EMPLAU8TRE ,  S.  m.  vl.  Emplâtre.  V. 
Emplastre, 

EHPLAUT ,  s.  m.  vl.  V.  Emplastre, 

EMPLEAR,  d.  de  Barcelonnette.  Voy. 
Emplegar  et  PUc,  R. 

Ety.  del'esp.  emplear, 

EMPLEO,  s.  m.  feimplég);  M»»oi,  «■- 
»u>oA.  Impiego,  ital.  Empleo,  esp.  Emprego, 
porl.  Emploi,  application  d'une  chose  à  un 
service  ou  à  un  usage  particulier,  commission 
charge,  office,  en  vl.  qu'il  ou  qu'elle  emploie. 

Éty.  du  lat.  implicatio.  V.  Plec,  R. 

EMPLEGAR,  V.  a.  (eimplegà);  w&saa* 
■HvuoBAA,  BMMAttAa,  Kii»uiTAB.  Imipugare, 
iUl.  Emplear,  cat.  esp.  Empregar,  port. 
Emplegar,  cal.  Employer,  en  parlant  des 
choses  ;  appliquer  à  un  usage,  à  un  but  parti- 
culler,  en  parlantdes  personnes;  donner  une 
occupation,  un  emploi,  du  travail. 

Éty.  du  lat.  implieare ,  impliquer,  formé 
du  grec  ètiitXéxojjiatt  (emplekomai) ,  s'appli- 
quer fortement  à.  V.  PUc,  R. 

EMPLEGAR  8' ,  V.  r.  ^mpreyaree, porl. 
S'employer  pour,  agir,  solliciter  en  faveurde. 

EMPLEGAT ,  ADA ,  a^j.  et  p.  (eimple- 
gà, éde)  ;  butliniat.  EmpUado,  esp.  Empre- 
gado,  pori,  Emplead,  cat.  Employé,  éc.  V. 
Ptee,  R, 

EMPLEGAT ,  S.  m.  Employé,  qui  a  mi 
emploi  déterminé,  autrefois  on  ne  donnait 
guère  ce  nom  qu'aux  employés  delà  douane. 
Y.  Fdmranatrei  Douanter  et  PUc,  R, 


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EMF 

EMPLSOBAR,  V.  EmpUgar  et  Plee, 

EMPLEIAR.  V.  a.  vl.  Employer.  >oy. 
EmpUgar  et  P/«c,  K . 

EMPI.EIBAR,  d.  m.  AU.  de  Etnpurar , 
▼  cm.  ,  _ 

EBIPIXITAR,  V.  a.  VI.  ntruoTA».  ua- 
ffner ,  faire  emplelle  ,  ac(lucrir. 

EMPLENAR  a*,  v.  r.  dl.  Se  remplir. 
V.  Emplir  i'eiPlen,  li. 

Que  »empfeM  i  bel  toi  per  deMut  !•  gergwnlo. 
Uillct. 

EMPLETA,  8.  f.  («impléle);  aotuta, 
cBOMVA,  SMPUTTA.  emplette ,  acbdl  de  mar- 
cbandiaes  ;>8  marcbaodîaes  achetées. 

Ély.  ia  lat.  impUta ,  fait  du  verbe  tm- 
«/ere ,  emplir,  parce  que  les  marchands  em- 
plissent leurs  magasins  »Morin.  ou  de  emp- 
Us,  achat.  V.  P(«i,  R.  dans  le  premier  sens. 

ElfPLIGAR  ,  ▼.  a.  (eimplicà^  ;  Impli- 
care,ital.  ImplUar ,  esp.  port,  impliquer, 
engager  dans  un  soupçon ,  dans  une  affiiire , 
dans  une  accusation  ;  être  contradictoire. 

Éty.  du  lat.  implicare ,  formé  de  in  et  de 
oitcare,  plier  dedans ,  ou  du  grec  èp-irXgxw 
(emplekô) ,  entrelacer.  V.  Plec,R. 

EMPUGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eimplicà, 
âde).  Impliqué,  ée.  V.  Plec,  R. 

EBlPIilR»  V.  a.  (eimplir);  mampl»  ,  «m- 

VUm  I  rLKAS  ,    rtSTAM  ,   PtMtMM  f   vmrujM,  Em" 

piere ,  iul.  Umplir ,  cat.  Emplir ,  combler 
exactement  la  capacité  d'une  chose  ,  de  ma- 
nière qu'il  n'y  reste  point  de  vide. 

Éty.  du  lat.  implere  ,  dérivé  du  grec 
l(ji7cXe<Su>  (empleoô)  ,  remplir  ,  rassasier. 
V.  PleyK. 

EMPLIR  8' ,  V.  r.  M  iMum».  S'emplir, 
devenir  plein. 

EBfPLIT ,  IDA ,  lA ,  adj.  et  p.  (eimpli , 
ide .  ie)  ;  «a^ut.  Empli,  ie. 

Êty.  du  lat.  impUtus,  dérivé  du  grec 
e|jLirXeoç  (empleos) ,  m.  s.  V.  Pi« ,  R. 

EHPUSSAOI ,  sMviMSAo.  V.  Ramplii- 
tagi  et  PU  ,  R. 

EMPLOI,  V.  EmpUg. 

EMPLOUGIR,  V.  a.  dg.  Mettre  k  la 
pluie ,  S'empUmgir,y.  r.  se  mettre  à  la  pluie> 
en  parlant  du  temps. 

Ety.  de  en ,  de  plongea  et  de  ir.  V.  Plui, 
Rad.  7 

Leoûo  lous  crums^  ne  pleyo  Vayre  , 
S  femplouj^icl^  §e$  triga  gouayre, 
P'Astros. 

EMPLOUMBADURA,  8.  f.  (elmplomn- 
badùre)  ;  ^piitùre,  entr^acement  de  deux 
tKHits  de  corde,  au  lieu  d'un  nœud,  enterm. 
de  mar. 

Ély.? 

EMPLOUBIBAR,  ▼.  a.  (  eimploumbà). 
Cptsser,  entrelacer  les  bouts  d'une  corde 
avec  ceux  d'une  autre  en  mêlant  leurs  fils  ou 
cordons;  pour  plomber.  V.  PUmmbar  et 
Ploum ,  R. 

Ély. 

EMPLOmiAR.  V.  a.  (  eimplourà]  ;  Im- 
plorare ,  ital.  Implorar ,  esp.  port.  Implo- 
rer ,  demander  avec  toutes  les  marques  de 
l'insistance ,  avec  larmes  et  pleurs. 

Éty.  du  lat,  implorart ,  m.  s.  V.  Pior ,  R. 


EMP 

EMPLOURAR ,  V.  Empurar. 

EMPLUOAR,  dl.  V.  EmpUgar. 

EMPL0OAT,  dl.  V.  Emplegat. 

EMPLUIRAR,  Aub.  V.  Empurar, 

EMPLUBIÀCHAR  ,  V.  a.  (eimplumatchà). 
Empanacher ,  garnir  de  panaches. 

Ëly.  de  en,  de  plumachou  et  de  ar,  Voy. 
P/um.R. 

EMPLUMAR,  V.  a.  (  eimplumà  )  ;  Em- 
pennar ,  port.  Emplumar,  garnir  de  plumes. 

Ëty.  de  en ,  de  pluma  et  de  ar ,  garnir  en 
plumes.  V.  Plum ,  R. 

EMPLUMASSAR ,  V.  a.  (eimplumassà). 
Emplumer ,  garnir  de  plumes. 

EMPLUHIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
plumà ,  àile)  ;  Emplumado ,  port.  Emplumé, 
ée ,  garni  de  plumes.  V.  Plum ,  R. 

EMPLUMATCHAR ,  v.  a.  d.  béam.  Em- 
plumer. V.  Emplumaehar  et  Plum ,  R. 

EMPLUMATGHAT ,  adj.  et  p.  d.  béam. 
Emplumé.  Y.  Emplumat  et  Plum ,  R. 

EMPLDN  ,  s.  m.  (eimplun),dl.  Term.  de 
meunier ,  le  remplissage  ou  la  quantité  de 
blé  ou  de  farine  qu'on  lâche  entre  ou  autour 
des^  meules,  d'une  mouture  ht  l'autre. 

Ety.  de  emplir  y  remplir,  et  de  la  term. 
un ,  ce  qui  remplit.  V.  Pie  ,  R. 

EMPLDRAIRE,  Aub.  V.  Empuraire, 

EMPLURAR ,  V.  Empurar. 

EMPLDTAR ,  d.  lim.  V.  EmpUgar. 

EMPOCMAIRE ,  S.  m.  (eimpoutchàlre)  ; 
BMPovcHAiHi.  Celui  qui  met  dans  ses  poches, 
voleur.  Aub.  • 

EMPOCHAR ,  V.  a.  (eimpoutchà)  ;  bm- 
rooiiiijiAm.  Empocher ,  mettre  en  poche. 

Ely.  de  en,  de  pocha  et  dear,  mettre 
dans  la  poche. 

EMPOESTAMEIf,  S.  m.  (eimpoesU- 
méin).  Autorité,  puissance,  pouvoir. 

EMPOizONAR ,  vl.  V.  EmpouUounar. 
EMPOLVERAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl. 
BMPoi.vKmAT.  Saupoudré,  pulvérisé,  ée,  ré- 
duit en  poudre.  V.  Poudr^  R. 
Empolveralt ,  saupoudrée. 
EMPOOUTAR ,  Pour  Empautar  et  En- 
fangar. 

EMPOOUTAT,Pour  BmpautaL  Voy. 
Enfangat. 
EMPORTAMENT,  8.  m.  (eimpourta- 

méin)  ;  nuuiftvoinr ,  wumiA ,  roBOOB  t  povTAVA, 

BwomffABRHt.  Emportement ,  mouvement 
déréglé,  violent,  causé  par  quelque  passion. 

Ëty.  de  empourtare^  et  de  ment.  V.  Port, 
Rad. 

EMPORTA-PEÇA ,  S.  m.  (eimpôrte- 

pèce);     BUrOVKM'A-rBÇA    ,     «»rOWA«TA-»«ÇA. 

Emporte-pièce. 

EMPQRTAR,  V.  a.  (eimpourté)  ;  n- 
vovnAB.  Imporlare ,  ital.  Emporter ,  enle- 
ver, ôter  d'un  lieu ,  porter  hors  d'un  lieu , 
porter  avec  soi;  entraîner,  arracher;  obte- 
nir ,  avoir  le  dessus,  vaincre. 

Éty.  de  en  et  de  pouriar  ,  porter  en  ou 
ailleurs.  V.PorI,  R. 

BBfPORTAR  Wy  V.  r.  S'emporter,  se 
mettre  en  colère. 

BMPmlTAT.  ADE,  adj.  et  p.  (eim- 
pourté ,  âde)  ;  tioolpmt,  rcmioof ,  sHromiTAT. 
Emporté ,  ée.  V.  Port ,  R. 

EBfPORTUNAMEN  ,  adv.  vl.  sirvoBTv-> 
iiAmi.  Emportunamtnly  cat.  Imporiuna^ 
menu ,  esp.  port.  ital.  Imporlunément. 


EMP  3$ 

Éty.  du  lat.  importunui  et  de  ment 
EMPORTONITAT  ,   S.  f.  f  I.   V.  /m- 
portunitat, 

EMP0RTU8 ,  adj.  vl.  mmwowen§.  Impor- 
tun ,  déplaisant ,  ennuyeux. 
EMP08ICI0,  vl.  V.  Jmpoêition. 
EMP05T  ,  adj.  vl.  nttron.  Organisé, 
bâti ,  constitué.  Subst.  contrefait ,  infirme. 
Ëty.  du  lat.  impositut. 
EBIPO0BOULAR ,  V.  a.  (eimpouboulà), 
dl.  Pourvoir  de  mauvaise  marchandise.  V. 
Enfouterlar, 

EMPOOBOULAT ,  ADA ,  dl.  Pourvu  de 
mauvaise  marchandise.  V.  Enfouterlat, 

EMPOUCHAR,  d.  bas  lim.  Pour  ensa- 
cher. V.  Bnsacar. 
EMPOUCHAR ,  V.  Empochar. 
EBIPOUGHINAR  8' ,  v.  r.  (s'eimpout- 
chinà).  Se  rouler ,  se  griser,  s'enivrer.  Gare. 
V.  Bnebriar  s\ 

BBIPODGNAR  ,  V.  a.  (  eimpougna  )  ; 
BMvovoNAs.  Impugnare  ,  ital.  Mmpuiiar  , 
esp.  Empuharf  port.  Empoigner ,  prendre 
et  serrer  avec  le  poing;  attraper,  prendre, 
voler. 

Ëty.  de  en ,  de  pougn  et  de  ar,  prendre 
avec  le  poing.  V.  Pugn ,  R. 

EMPOUONAR  8  ,  v.  r.  S'empoigner, 
se  saisir  l'un  l'autre  pour  se  battre,  en  venir 
aux  mains. 

EMPOUONAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
pougna ,  àde)  ;  Apuiiado  ,  esp.  Empoché , 
ée.  V.  Pti^n .  R. 

EMPOUIOEOUNAIRE  ,  V.  ^ffipottt- 
iounaire. 

EMPOUIOEOUNAMENTjY.  £iiipotct- 
iounameni. 

EMPOUIOEOUNAR,  Y.  Empouiiou- 
nar. 

EMPODIOEODNAT,  V.  Empouitou- 
nat  et  PouUoun ,  R. 

EMPOIIIO0NAR,A]t.  de  Empoiiùou* 
nar  y  v.  c.  m.  eiPouisoun,  R. 

EMPOUISOUNAIRE,  S.  m.  (eîmpousou- 
nairé)  ;  ■iivovioBoiwAiHi,mpo«iisooiniii.  Em- 
poisonneur, euse,  qui  empoisonne,  et  fig. 
qui  corrompt  la  jeunesse  ;  mauvais  cuisinier , 
mauvais  marchand  de  vin. 

Ëty.  de  em  «  de  pouisoun  et  de  la  term. 
aire,  celui  qui  empoisonne  ou  qui  met  le 
poison  dans.  V.  Pouisoun,  R. 

EMPOUISODNABtENT  ,  S  m.  (  eim- 
pouisounaméin)  ;    mmrovicsovmAmmrr  ,   ««- 

pmnovfiAumrT,  Empoisonnement  ,  action 
d'empoisonner ,  ses  eflêts. 

Éty.  de  en ,  depotiûoun  et  de  ment ,  dans 
l'intention  du  poison ,  ou  intention  d'empoi- 
sonner ,  le  a  n  est  ici  qu* une  lettre  euphoni- 
que. V.  Pottifoun  ,  R.  ^ 

Ce  crime ,  qui  a  été  inconnu  a  Rome , 
tant  que  l'innoceace  des  mœurs  s'y  est  con- 
servée ,  n'a  commencé  à  fixer  Tatlention  du 
législateur  que  l'an  304 ,  et  était  bh  f  ITTO , 
puni  en  France  par  le  feu ,  conformément  à 
la  déclaration  de  Louis  XIV ,  du  mois  de 
juillet  1682. 

EBIPODISOUiNAR ,  v.  a.  (eimpouisou- 
nà  )  ;  mHrooicsoiwAm,  bwooiooiiarjSmvovsoo- 
fiA*  ,  mmrovoimAM.  Empeconhentar ,  port. 
Empoisonner  ,  donner  du  poison ,  faire  pé- 
rir par  son  moyen  ;  fig.  infecter. 

Éty.  deem,  de  pouieoun  et  de  la  term. 


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$6 


EMP 


act  ar,  donner  du  poison.  V.  Pouisoun ,  B. 

Toui  lou  pays  n'es  empouisounat ,  toul  le 
pays  en  est  infecté. 

EMPOUISOUNUR  »  V.  Empouitou- 
naire. 

EBIPpUISOUNAT  ,  ADA,  adj.  et  part, 
(eimpouisounà  ,  àde)  ;  bmpovicbovtat  ,  km* 
vomomiAT.  Empoisonné ,  ée ,  qui  a  pris  du 
poison  en  assez  grande  quantité  pour  per- 
dre la  vie  :  Aqueou  champ  e$  empiMisounai 
de  marrideii  herbas,  ce  champ  est  infecté 
4e  mauvaises  herbes.  Lou  pays  es  empoui- 
sounat de  vermina ,  le  pays  est  infecté  d'in- 
sectes. 

Éty.  de  fil ,  de  pouisoun  et  de  al,  Ktt.  qui 
a  subi  l'actioii  du  poison.  V.  Pouisoun,  R. 

EBOPOULA,  s.  f.  (eimp6ule)y  dl.  Empola, 
port.  Fiole  ou  topetle  de  sirop  ou  de  médecine 
et  non  ampoule.  V.  Ampoulla. 

EMPOULIONAT.  ADA,  adj.  et  part, 
(eimpoulionà ,  àde) ,  dl.  Embeguiné.  Sauv. 
V.  EmpapilhoulaL 

EMPÔOMADAR  8?,  V.  a.  et  r.  Mettre 
ou  se  mettre  de  la  pommade.  Aub. 

EMPOQBIPn'  >  IDA ,  adj.  (eimpoumpi  ^ 
ide),  d.  bas  lim.  Boufi&nt,  qui  bouffe,  qui 
parait  gonflé»  enflé,  gras,  replet,  rebondi; 
gonflé  d'orgueU.  V,  Gounfle. 

EMPOUNOANAR,  v.  n.  (eimponnganâ), 
dl.  Fermer  le  gosier.  Sauv. 

EBIPOURRAGAH j  v,  n.  (eimpourracà)  ; 

BHrVDKAAS  ,  BHBACAB  .   BHrumUllAB.    lufeCtCr  , 

empuantir,  sentir  très-mauvais. 

Ety.  de  en,  de  pourraea  et  de  «r,  sentk 
comme  la  plante  nommée  Pourraea^  v.  c.  m. 

Sente  qu'empourraca,  il  infecte. 
.    EBIPOURTABUi ,.  ABLA ,  adj.  et  part, 
(eimpourtàblépàble),  dl.  Intolérable. 

Éty.  de  em  priv.  de  peurUsr  et  de  able, 

Îui  ne  peut  pas  être  porté  ou  supporté.  V. 
'ort,  a. 
EBIPbURTAMENT,  V.  Emportamsni. 


EMPODRTAR,  V. 


Èmporlar. 

EMPOURTAT,  V.  Emportaê  et  Po^l, 
Rad. 

EMPOURTUNAR,  d.  bas  lim.  V.  /m- 
potcrlunar. 

EMPOUaiBIAR  8%  T.  r.  (»'eimpoQsiiià), 
d.  de  Barcel.  S'embourber. 

EBIPOUaiNAT ,  ATA,  adj.  et  p.  (eim- 
pousinà,  àïe).  Embourbé,  ée. 

EIIP0U80UAR,  v.  a.  d.  béarn.  Enpoî- 
somier.  V.  Empouisounar. 

EMPOOSSIBUB,  V.  jfmpoussible. 

EMPOUSTUMIR,  Gast.  V.  ApousUmir, 

EMPOUSTllMIT ,  IDA,  àcy.  et  p.  Cast. 
V.  ApoustemiL 

BMPOUTEGAR,  v.  a.  (eimpoatecâ) , 
d.  bas  lim.  Charger  quelqu'un  d'une  chose 
incommode,  et  parUculièrement  d'aune  feomie 
ifiOrme.  V.  Hypouihecar. 

Éty.  Béronie  dérive  ce  mot  de  pùukque 
OU  pouteca ,  qui  désigne  une  personne  usée 
par  rage  ou  par  les  infirmités. 

EMPOUTENT,  d.  bas  lim.  V.  ^fHm- 
tsnt. 
.  EMPOUZODNAR ,  et 

EMPOOZOUNAT,  dl.  V.  Einpouisou- 
ww,  Empouisounat  et  Pouisoun,  R. 

EMPBBCAIBAT,  ADA,  a^j.  et  part, 
(cimprccaïrà,  àde),  dl.  bv»u:a«at.  Hypo- 
théqué» engagé;  ^Mté,  noyé  de  dettes. 


EMP 

chargé  de  mauvaises  affaires.  C'est  propre- 
ment celui  dont  la  fortune  est  précaire ,  ou 
d'emprunt,  ou  dont  les  biens  sont  inprecario. 

Ëty.  du  lat.  precarius ,  précaire. 

EBIPREONANS,  8.  f.  vl.  Femme  encein- 
te :  Gai  à  tas  empregnans ,  malheur  aux 
femmes  enceintes. 

Éty.  du  lat.  prœgnans^  m.  s.  V.  GenJR. 

EBiPREONAR,  V.  a.  (eimpregnâ);  Èm 
prenyar,  cat.  Empreàar,  esp.  Emprenharj 
port.  Impregnare,  ital.  Engrosser,  féconder, 
faire  ou  devenir  enceinte,  concevoir;  et  en 
parlant  des  terres,  féconder ,  fertiliser. 

Éty.  du  lat.  prmgigna,  et  de  eti.  V.  Gen, 
Rad. 

EMPREONAT,  ADA.,  a4j.  et  part, 
(eimpregnâ,  àde),  dl.  Fécondé.  V.  Gen,  R. 

EMPREONER  ,    V.    a.   vl.  nmoucm. 

Forcer,  engrosser. 
EMPRBINAR,  vl.  V.  Empregnar. 
EBIPREISO,  s.  f.  vL  V.  Entreprisa, 
EBiPREISON,  s.  f.  vl.  MraBunaar. 

Entreprise. 

EBIPREISONAR,  v.  a.  vl.  mmwwMwaomém. 

V.  Emprisounar, 

EMPREISSAR,  V.  n.  et  a.  vl.  Presser, 
venir  en  hâte.  V.  Empressar  et  Ptess,  R. 

EMPREIZO,  vl.   V.  Empreiso, 

EMPREMIER,  V.  Premier,  En-premier, 
Dtn-premier  et  Prim ,  R. 

EBfPREN,  vl.  Il  ou  elle  allume,  embrase. 

EBiPRENABLE ,  vl.  V.  Imprenable. 

EBfPRENDAMENT ,  et 

EBIPRENDEMENT,S.  m.  vl 

■■■■•»  miàWMtmmMVSMMM,  KMFBBMBMBIIT,  1 ^ 

mmwwMMmmm.  Imprendimenlo ,  ital.  Accord  , 
parti,  résolution,  chose  arrêtée,  détermina- 
tk>n  prise,  convention,  dessein;  jonction, 
ajustement,  accusation,  attaque,  noédisance. 

Èij.dulBi.apprehendere.V.Prendr,  R. 

EBiPRENDRE,  V.  a.  vl.  nvums,  n- 
nnms.,  Bitrann.  En^rendrer,  cat.  Em- 
prender,  esp.  port.  Imprendere,  ital.  Ea- 
treprendre ,  commencer  ;  poursuivre  ,  se 
mettre  aux  trousses;  prendre,  choisir;  im- 
primer, empreindre:  s'enraciner,  s'attacher, 
s'habituer.  V.  Prendr,  R. 

EBIPRENDRE,  ^NipreiMirfr^eat.  Em- 
prender,  esp.  port.  Iti^rendere,  ital.  Pour 
apprendre,  V.  Apprendre;  pour  entrepren- 
dre ,  V.  Entreprendre  el  Prendr,  R. 

En  vl.  il  sign.  s'éprendre  d'amour,  disposer, 
allumer,  prendre  feu. 

Èty.  du  grec  ifucpitOco  (emprélh6),  dont 
la  racine  est  7cpi{0a>  (prètbô). 

EBIPRENEMEN,  S.  m.  vl.  mmwmmmmuw. 

Dessein,  projet. 

EMPRENEMENT ,  vl.  V.  Emprends- 
ment, 

EMPRENER,  V.  B.  (empréné), dl.  Mettre 
une  condition  k  un  marché. 

EMPRENER,  V.  n.  dl.  S'alhuner,  pren- 
dre feu.  V.  Prendre  et  AUumar  s\ 

Éty.  du  jjrec  iiAicpiiOco  (empréld) ,  brûler, 
embraser ,  incendier. 

BMPRENBAMBNT,  S.  m.  vl.  mmwwmmm^ 
mamt.  Grossesse. 

EMPRENHAR,  vl.  V.  Empregnstr. 

EMPRENRE,  vl.  V.  Emprnidre. 

.EMPRENRE  ,  vl.  Àvian  empres,  eons^ 
ptraverani,  ito  avaient  convenu  entre  eux#  i 
Sauv.  I 


EMP 

EBIPRENTA,  vl.  V.  Imprenta. 

EBIPRENTAR,  d.  bas  liou  Alt.  de  Bmh 
pruntàr,  v.  c.  m. 

EMPRENTAT,  md.  V.  KmpruntaiL 

EMPRES,  EAA,  adj.  et  p.  (eimprés, 
ése),  dl.  MiniM.  Entrepris,  résolu,  conclu. 
V.  Entrepres ,  Entreprenur  el  Prendr ,  R. 

EaiPREft ,  part,  de  Emprener,  v.  c.  m.  dl. 
Empres,  cat.  Allumé,  embrasé. 

EMPRESONAMEICT  ,  aiic.  béarn.  V. 
Emprisounament. 

EBiPRESOUNAR ,  Empresonar  ,  cat. 
V.  Emprisounar, 

EBiPRESSAllENT,  S.  nw  (eimpressa- 
méin)  ;  ArrovcAomiA.  Apresuramiento ,  esp. 
Pressa,  port.  Empressement.  V.  Affouga^ 
dura. 

Éty.  de  en,  avec,  de  pressa  et  de  mnU, 
d^une  manière  pressée.  Y.  Press ,  R. 

EaiPRESSAR  8? ,  v.  r.  (s'eimpressâ)  ; 
■'ArroiwAs,  BêkrrMMMM.  Apresurarse ,  esp. 
Apressarse,  port.  S'empresser»  V.  S'agou^ 
gar  et  Press,  R. 

EMPRESSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eim- 
pressa ,  âdc)  ; 


Voy. 


Ely.  V.  Affougjol  et  Press,  R. 
EBIPRESSIO,  s.  f.  vl.  mmnmi 

Empression. 

EMPRETSmiAR,  vl.  V.  EmpHsounoT. 

EMPRIGEOUNAR,  et  comp.  d.  m.  V. 
Emprisounar  et  Prendr,  R. 

EMPRIGODNDIR,  V.  a.  (eimpregoua- 
dir)  ,dl.  Creuser  profondément,  enfoncer  bié» 
avant ,  approfondir  ,  ait.  de  appr  on  fondit:.. 

EMPRIGOUNDIT,  IDA,  adj.  et  part, 
(empregoundi,  ide),  dL  Creusé,  apprpfondL 
V.  Found.  R. 

EMPRIMAR,  V.  Emprimar. 

EMPRIS ,  vl.  Entrepris ,  convenu.  Tojr. 
Empres. 

EBIPRlSOUNAMEl«r  ,  ».  m.  (eimpri- 

■SUT.  Emprigionamento,  ital.  Emprisoooe- 
ment,  action  par  laquelle  quelqu'un  est  mis^ 
en  prison  ;  état  d'une  personne  emprisonnée. 

Ety.  de  ffi ,  de  prisestn  et  de  ament.  Y. 
Prendr,  R. 

EMPRISOUNAR,  V.  ».  (eîmprisooilâ  ]t 
mmrmmaomum,  rnmrmàemovHAm,  bvoamab,  c«r- 

niAB,  rsMAm.  Empresonav ,  anc.  cat.  £m- 
prigionare,  ital.  AprisUmar ,  esp.  port. 
Emprisonner,  mettre  en  prison. 

Éty.  de  en ,  de  prisoun  et  de  ar,  mettre 
es  prison.  Y.  Prend,  R. 

EMPRISOUNAT ,  ADA ,  àâi.  et  part, 
(eimprisounâ,  âde)  ;  »■? witmiiAT,  ■MniMou- 
«AT.  Aprisionado,  port.  Emprisonné  >  ée.. 
V.  Prendr,  R.  • 

BMPROBIES,  ad|.  d.  vaud.  Promis,  fse. 
Y.  Proumes  et  Mettre,  R. 

EMHIOMES8ION,  S.  f.  v!.  Promesse. 
Y.  Prouts^ssa  et  MeUr,  R. 

BMPROMBTRE,  v.  a.  vl.  npMOMs. 
J^promeOere,  ital.  Promettre. 

EMPRONT»  s.  m.  anc.  béara.  Y.  £m- 
prunt, 

EBKPRimiPT,  vl.  Y.  Emprunt. 

EMPRUNT ,  8.  m.  (eimprùn)  ;  Imprestiio, 
ital.  Emprestido,  esp.  Emprunt,  action 
d'emprunter  et  chose  empruntée. 


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EMP 

Far  un  emprfÊtiî^  d.  bas  Km.  donner  a 
dîner  à  phisieurâ  personnes. 

Éty.  de  la  basse  lat.  impretttim ,  formé 
de  tn  et  de  prest,  ou  du  lat.  mntuum  ptiert^ 
iRttliivm  date,  Denina. 

Daos  l'ancienne  Egypte ,  on  ne  pouvait 
emprunter  qu'en  engageant  le  corps  mort 
de  son  père»  et  c'était  tout  à  la  fois  une 
iropiélé  et  une  infamie  de  laisser  trop  long- 
temfis  le  créancier  dépositaire  de  ce  gage 
précieux.  Chez  les  Perses,  on  se  couvrait 
d'opprobre  en  vivant  d'emprunt:  parmi  les 
JuifSy  les  débiteurs  insolvables  étaient  exposés 
en  vente,  etc.  V.  Débiteur. 

BHRBUNTAIRB,  s.  DU  (eimprontâîré)  ; 
MA&sMoiB.  Emprestador^  port.  Emprun- 
teur, euse,  celui  ou  celle  qui  emprunte» 
qui  est  dans  l'babitude  d'emprunter. 

Êty.  de  emprunt  et  de  la  term.  aire , 
eelulqui  emprunte. 

BimuiNTARy  v.  a.  (eimpnintà);  bh« 
njkM,  MAuvAB»  MAUBAB.  ImprmUare , 
Emprestar,  port.  Emprunter,  recevoir 


ilal. 


qoelt{ue  chose  en  prêt  pour  le  rendre  dans 
la  smte. 

Éty.  de  emprunt  et  de  la  term.  «cl,  faire 
on  emprunt.  Gattel,  fait  dériver  ce  mot  de 
la  basse  lat  impreelare,  qui  signifie  la  même 
chose,  d'autres  de  promptare,  imprantare, 
employé  dans  le  ménoe  sens. 

EMPRUNTAT,  ADA ,  adj.  et  part, 
(eîmpruntâ,  àde);  nnsnAT.  Emprestado^ 
port  Emprunté ,  ée ,  qu'on  a  reçu  d'em- 
prunt, qui  n'est  pas  naturel,  qui  est  déguisé, 
qui  est  faux;  on  le  dit  aussi  d^une  personne 
qui  a  dans  la  société  un  air  emprunté. 

Ëty.  de  emprunt  et  de  la  term.  pass.  at, 
ada. 

jBilPTHOlC,  vl.  BWToic.  V.  Emoptoie, 

BMPTICI ,  adj.  vl.  Achetable,  acheté. 

Ëty.  du  lat.  emplUiui. 

BMPTOIG ,  vl.  V.  Emoptoie. 

EttPmoEGAR,  Empudegar,  cat.  V. 

BMPinrasnfAR,  v.  n.  (eîmpudegà  et 
ehnpudissinà),  dl.  BiWPiciirAB.  Empuantir, 
infecter.  V.  Empourracar  et  Pud,  R. 

Put  Àlbid^uno  kgo,  empodiclno»  empe$to. 
Hillet. 


If  V.  Q.  vl 

Monter. 

Éty.  de  #f»,  àepug,pui,  et  de  ar,  aller  sur 
la  montagne. 

(^KOfi  enpngieî  sus  el  har  mertat. 

G.  Rainols  d'Apt. 

Quand  je  montai  sur  le  rempart  crénelé. 

fiMPOfllfAR,  y.Empougnar  et  Pugn  , 
Rad.  ^ 

BHPOlAB ,  V.  n.  vl.  Monter ,  sTéiever. 

fiaiPtlNAifllR  8'»  V.  r.  (s'eimpunafeir); 
Hwiwaui.  Se  remplir,  s'infester  de  punaises. 

tty.  de  en ,  de  punaisa  et  de  ir. 

BlIPUNAl8IT,tDA,IA,  âdj.  et  part 
(eimpunaisi,  Ide»  le);  MmAim».  Rempli,  in- 
feste de  punaites. 

fBMPUNHAR,  vl:  V.  Empugnar. 
:  ratfTOAOOOR,  V.  Empuraire. 

EBomBADOOR,  s.  m.  (  elmpuradéu  ). 
Urouillonj  oui  excite  des  querelles,  qui  port0 
k  fairedes  choses  Uâmabks. 


EMP 

Êty.  de  empurar  et  de  adour.  V.  Pur,  R. 

EMPURAIRE ,  s.  m.  (einnittràïré)  ;  sami- 
hadoos  ,  sHwmsv,  bmpobov*.  Tisonneur»  euse, 
qui  aime  à  tisonner  ;  tisonnier ,  tige  de  fer 
avec  un  crothet  au  bout,  qui  sert»  dans  les 
forj^es,  à  attiser  le  feu. 

Ety.  de  empur  et  de  aire.  V.  Pur^  R. 

EMPURAIRE,  s.  m.  (eimpuradôu  et  eim- 
puràïré);  bmviauaak.  Attiseur,  celui  qui 
attise;  ug.  celui  qui  excite,  qui  provoque  les 
autres  à  faire  des  choses  blâmables. 

Éty.  de  empurar  el  de  aire.  V.  Pur,  R. 

Bon  empuradour  fa  mangeur  lou  malaut, 
un  homme  persuasif  décide  un  obstiné. 

EMPmiAR ,  V.  a.  (eimpura) ,  et  impr.  n«- 

riAnUtR,    BHTVtAK,    SMTVtAa  »     BMPMIBA» ,    BM- 

riAOBA».  Attiser  le  feu ,  pousser  le  bois  dans 
le  feu  pourqu'il  brûle  :  Empurar  lou  gaveeu  ; 
ûg.  exciter,  pousser,  fomenter  les  divisions, 
souffler  la  discorde. 

Éty.  du  grec  Ifiscuf  stSu»  (empureuô) ,  allu- 
mer le  feu;  formé  de  iv  (en),  dans,  de  irôp  (pur), 
feu,  et  de  la  term.  act  ar;  litt.  mettre  dans 
lefeu.  V.  Pwr,R. 

Et  ce  que  fougue  lou  pu  heou 
Quand  erideroun  tous  ajudo  Voulo  vesso , 
De  veire  Jupiter  empura  tou  gaveou. 
Germ.  Bourr. 

Anavê  proun  ben  jusqu^aqui 
Si  lou  hiagistra  plaidejaire 
A^'empuresse  pa  mai  l'affaire. 
La  pata  enlevada. 

BMPURfiT»et 

EMPUROUN,  Gar.  V.  Empuradour 

EMPU8AR ,  dl.  y.  Empurar  et  Pur ,  R. 

EMPTEMO ,  s.  m.  (empyèmé)  ;  Empye- 
ma,  port  Empyème,  epanchement  d'un  li- 
quide quelconque  dans  la  cavité  des  plèvres , 
dans  la  poitrine. 

Èty.  du  lat.  empyema,  dérivé  du  grec 
l(X7ruT)(jis  (empuéma) ,  formé  de  ev  (en) ,  dans, 
et  de  7CU0V  (puon) ,  pus. 

EMPTREO,  s.  m.  (empyrée)  ;  Empireo  » 
ital.  esp.  cat.  Empvreo,  port.  Empyrée, 
partie  du  ciel  la  plus  élevée,  que  les  anciens 
regardaient  comme  le  séjour  des  divinités  cé- 
lestes, et  où  les  théologiens  placent  celui  des 
bienheoreux. 

Éty.  du  lat.  efnpyrmum ,  dérivé  dn  grec 
Iv(en),  dans»  etdeicûp  (pur),  feu,  pour 
marquer  l'éclat  et  la  splendeur  du  ciel.  Voy. 
Pur^  R. 

EMU 

EMUIJLCIO  ,  vl.  Emulaeiàj  cat  Voy. 
Emulation. 

BMUI^TION,  S.  f.  (emulaUe-n)  ;  aoHA 
▼oi».ofiinrAT ,  mmmMtam,  Emutaiione  ,  ital. 
EmUlaeion^  esp.  ^mulai^So,  port.  Emulacià, 
cat.  Émulation ,  sentiment  vit  qui  porte  à  faire 
de  généreux  efiforts  pour  surpasser,  égaler , 
ou  même  suivre  de  près  ceux  qui  font  quelque 
chose  de  bien,  de  louable , d'honnête. 

Ëty.  du  lat.  mmuUUionis,  gén.  de  wmUan 
fio,m,ê.  y.  Emula. 

BMULATOUR,  ATRIÇA,  S.  (emolatôur, 
atrice).  J^mnlateor ,  alrice ,  eeloi ,  celle  qui 
prend  quelqu'un  pour  modèle  et  sTeâbrce  de 
limiter.  Terme  de  prédicateur. 


EMU  37 

Éty.  du  lat.  œmulator,  m.  s.  V.  Bmuta. 

EMULO,  s.  m.  (emùle)  ;  Emulo,  ital.  esp. 
port,  cat  Emule,  rival , concurrent;  il  ne  se 
dit  que  dans  le  style  élevé. 

Éty.  du  lat.  œmulus,  dérivé  du  grec  &{AtXX« 
(amilla),  combat,  contention,  émolatioo» 
rivalité. 

Dérivés  :  Emulation,  EmuUUour. 

Marstlha  era  Vemalo  d'Athenos. 

EBlUl.SlON,s.  f.  (emulsie-n);  Emutsia- 
ne,  lUI.  £mtc/#ioti»esp.  Emulsià,Cài.  Emut' 
sQo ,  port.  Emulsion ,  liqueur  aqueuse ,  d'ap- 
parence laiteuse,  tenant  une  substance  grasse 
en  suspension;  réroulsion  d'amandes  est  la 
plus  commune,  oelie  que  tout  le  monde 
connatt. 

Éty.  du  lat  emutsionis,  gén.  de  emulHo , 
formé  de  emulgere,  traire  le  lait  de  la  ma- 
melle ,  parce  que  les  éoBolsions  ressemblent 
en  général  h  du  lait. 

EBIDBIDAGIO,  s.  f.  vt  smmoAmi.  Puri- 
fication ,  épurement. 

Éty.  du  lat  emundafto,  m.  s. 

EMUNDAMEN,  S.  m.  vt  Expiation. 

Ëty.  du  lat.  emundatto»  purification.  Voy. 
MoundyB. 

EMURAR ,  vl.  V.  Enmurar  etMuralhar. 

EMURAT  »  ADA ,  part.  vl.  mmnmAn.  En- 
fermé» ée. 

Ëty.  de  e  pour  en,  dans,  de  mur,  mu- 
raille, et  de  at,  mis  dans  ou  entre  des  mu- 
raittes.  V.  iftcr,R. 

EMUTA,  s.  f.  (emùte);  amuTA.  Àmmu^ 
ttnamentOt  ital.  Moti,  esp.  Motim ,  port. 
Emeute,  mouvement  passager  d'une  petite 
partie  du  peuple ,  causé  par  quelque  léger 
mécontentement. 

Ëty.  de  e  et  de  motus,  mouvement  :  «a? 
motUf  motiva,  M  trouve  dans  Grégoire  (de 
Tours,  dans  le  sens  d'émeute^  V.  Mouv,  R 


EMTSPERI^,  s.  m,  vl.  V.  Uemisphera, 


EN,...  Cherchez  en  /n....  les  mots  qui  no 
se  trouvent  pas  en  En,.,. 

EN,  prép.  vl. employé  pour  em,  am^  ab. 
Avec. 

EN ,  Souvent  empl(^é  comme  privatif,  aa 
lieu  de  de,  ou  des  :  Ennasicaff  priver  du^ 
nez  ;  ^nyrunal  »  égrené, 

tSN,  ady.  Delè^,  d'ici  :  N'en  veni,  j'en 
viena. 

Ëty.  du  lat  inde^ 

EN ,  vl.  Pour  sur  :  E  monta  ^  un  caval^ 
et  monte  aur  un  cheval. 

EN ,  pr.  rel.  vl.  £p  ^  <ie  »  di|,  4elà ,  de  cela,, 
de  lui ,  d'elle. 

N*en  preni,  j'en  prends.. 

N'en  volif  j'en  feu\. 

JTen  demandi,  j'en  demande^ 

fil  de  p^r  e^y  vl.  à  ps^rt  aoj ,  aeul,  sépa- 
rément. 

En  es  âemàeg,  vl.  dans  cet  intervalle. 

3d  fi  lojom  A  vl.  le  jour  n^ènie,  le  même 
jour. 

En  es  h  pas,  vl.  tout  de  snite. 

flft  «  Est  quelt^uefois  ei  mai  k  ptopos 


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38 


EN 


employé  pour  un:  Dounaz  m'en  en  paue 
pour  un  paue. 

EN,  est  quelquefois  aussi  employé  comme 
temps  de  verbe,  esse  ou  eHre,  siam  :  En  pro 
gens  per  nos  défendre,  nous  sommes  assez 
de  monde  pour  nous  défendre. 

EN,  dans  les  anciens  actes  est  souvent 
employé  pour  moeten,  dont  il  est  l'abrégé: 
En  Peire  Bermond,  moi  sieur  Pierre  Ber- 
mondy  il  était  quelquefois  précédé  d'un  d' , 
comme  ab  eonsH  d'en  Éarlee  d*en  Peire 
Cabano,  de  l'avis  de  sieur  Charles,  de  sieur 
etc.  Sauv.  Le  même  usage  était  suivi  dans 
Its  actes  latins  où  Ton  lit  par  exemple  : 
Pratum  d'en  Audemard ,  le  pré  de  sieur 
Andemard  ;  on  ne  l'employait  qu'au  masculin , 
devant  les  noms  fém.  on  mettait  Na,  dans  le 
même  sens,  v.  c.  m.  on  élise  souvent  le  e  et 
l'on  écrit  n. 

EN,  prép.  (éin);  /n,  ital.  En,  esp.  Un, 
port  En,  cette  préposition  indique  le  motif, 
la  manière,  la  situation,  les  rapporta  au  temps 
et  au  lieu,  elle  prend  les  difiérentes  signiflca- 
lions  de  en,  dans,  comme,  avec,  durant, 
par,  à,  sur,  de,  entre,  etc. 

En  vl.  elle  indique  la  contenance,  la  di- 
rection, le  but,  l'époque,  la  localité,  la  ma- 
nière d'être  •  l'attribution ,  la  gradation ,  le 
changement  de  temps,  la  cause,  la  distance, 
etc. 

Ëty.  du  lat.  in,  ou  du  grec  ev  (en),  m.  s. 

On  rend  cette  préposition  en  français  par 
à,  dans  les  phrases  suivantes: 

En  Arles,  en  Avignon,  en  fiera  de  Beou^ 
taire ,  à  Arles ,  è  Avignon ,  à  la  foire  de 
Beaucaire, 

Anar  de  dous  en  dous,  de  quatre  en  quatre, 
aller  deux  à  deux,  quatre  à  quatre. 

An  un  varlelde  dous  en  dous,  ils  ont  un 
▼alet  à  deux. 

Sauta  les  escaliers  de  quatre  en  quatre, 
il  saute  les  degrés  de  quatre  à  quatre. 

En  fet  d'aquot,  quant  à  cela. 

On  supprime  cette  prép.  en  français  dans 
les  phrases  qui  suivent  : 

An^r  en  quauqu'endrech,  tr»  aller  quelque 
part. 

Es  à  vous  en  qu  parti,  c'est  à  vous  que 
je  jparle. 

On  ne  doit  Jamais  ne  servir  de  en  pour 
désigner  |a  matière  dopt  upe  chose  est  faite, 
ainsi  traduise^  : 

Una  n^ouestra  en  or,  par  une  montre  d'or, 

UnQ,  çhafnineya  efi  marbre,  pair  une  che- 
minée de  marbre. 

Un  collier  en  or,  par  un  collier  d'or,  etc, 

EN,  est  parfois  employé  au  lien  de  es 
priv.  comme  dans  Enlugrar,  v.  c  m. 

EN ,  employé  pour  eme.  V.  Ame. 

En  tan  de  peno,  en  tan  d'esfor ,  avec  ^i^t 
de  peine  et  tant  d'effort.  Âubanel. 

EN,  pour  i4m« ,  dg.  Avec. 

EN ,  d.  lim.  Souvent  employé  pour  avep 
parFoucaud. 

ENA 

ENA,  S.  f.  (ène).  Haine.  V.  Hena  et  Odi. 
ElVAOEAR.  et 

ENAGUOEAR  ,  v.  a.  vl.  Ennuyer.  V. 
Ennuyarei  Ertfffn, 
ENAIORIR,  hrif^qrirte,  cat.  V.  Aigrir, 
^piAItaBIT,  V.   AgriteiAer,^, 


ENA 

ENAIGUAT,  ADA ,  adi.  et  p.  (  enaiguà , 
àde)  ,  dl.  Aqueux ,  imbibé  d'eau ,  inonde. 
V.  Aigassous,  Aigagrwusti  Aigu ,  R. 

ENAIN8,  pr.  vl.  V.  Avani, 

ENAIRAMENT,  s.  m.  (  enairaméin  ) , 
dl.  Orgueil ,  élévation. 

Éty.  de  enairar  et  de  ment.  V.  Aer ,  R. 

Ara  MmUo  ,  ea  tramblMi ,  et  ««iirfMit  {dctromcn  « 
Lvur  dcaunda  pOTilua  i1'w|mcI  tmitminmtm, 
HUlrt. 

ENAIRAR,  V.  a.  (énairé)  ;  FutnAs ,  dl. 
■mBiuui.  Joncher  les  gerbes  à  l'aire,  les  y 
dresser ,  et  les  ranger  pour  les  faire  fouler 
par  les  pieds  des  chevaux. 

Ëty.  de  en ,  de  aira ,  aire .  et  de  ar,  met* 
tre,  ranger  dans  l'aire.  V.  Aer,  R. 

ENAIRAR,  V.  a.  (énaîrà):  BnATBAK, 
MMMÂM,  rAiBB  wwotMumm  LAm.  Orear ,  esp. 
Arejar ,  port.  Aérer ,  mettre  ou  exposer  è 
l'air. 

Ëty.  de  en ,  de  air  et  de  ar ,  mettre  è 
l'air.  V.  i4er,R. 

ENAIRAR  8* ,  V.  r.  md.  MMUAtmjkM  ■'.  Se 
guinder,  s'élever. 

ENAIRAT,  ADA.  adj .  et  p.  (enaïrà ,  àde), 
md.  MmATmAT.  Exposé  è  l'air  ;  élevé ,  sus- 
pendu en  l'air.  V.  i4fr ,  R. 

ENAI8AR,  dl.  Rouir.  V.  Naigear. 

ENAI88I ,  vl.  Ainsi ,  de  même. 

EN-AI88I-PERO,  adv.  vl.  Pourvu, 
cependant. 

ENAIUNAR ,  V.  a.  vl.  Faciliter.  Y.  Ais, 
Rad, 

ENALUMENAR,  V.  a.  vl.  Aluner.  Voy. 
Alunar  et  Alun ,  R. 

ENALUMENAT ,  ADA,  adj.  vl.  V.  Alu- 
nat  et  Alun ,  R. 

ENABIAR,  V.  a.  vl.  Aimer.  V.  ilmaret 
Am,  R. 

ENAMARZIR ,  v.  a.  vl.  Inamarire  , 
ital.  Rendre  amer ,  attrister. 

Éty.  du  lat.  inamarescere ,  ou  de  en  ,  de 
amar  et  de  ir,  le  z  est  euphonique.  Voy. 
Amar ,  R. 

ENAMORAHENT ,  S.  m.  vl.  Enamorfi- 
ment ,  cat.  Enamoramiento ,  esp.  Nemora* 
mento ,  port.  Innamoramenlo ,  ital.  Amour, 
attachement.  V.  ^m ,  R. 

ENAMORAR  «  V.  a.  vl.  Enamorar  ,  cat. 
esp.  port.  Innamorare ,  ital.  Aimer,  chérir, 
affectionner,  amouracher,  donner  ou  pren- 
dre de  l'amour.  V.  Amourachar  s\ 

Éty.  de  en ,  de  amor  et  de  ar ,  aller  dans 
l'amour,  être  pris  d'amour.  V.  Am,  R. 

ENAMORAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Ena- 
morad,  cat.  Enamorado,  esp.  InnamoralOf 
ital.  Amouraché ,  ée.  V.  Amour CLchat  et 
Am,U. 

ENAMOURAT ,  V.  Amourqus. 

ENAmouRENT  ,  d.  du  Var.  En  dimi- 
nuant. V.  Mourent  en. 

ENAIWPS ,  ady.  vl.  Avant,  ^nsuiie,  aus- 
sitôt. 

Ëty.  de  en  eideamps,  pour  Ant,  v.  cm 
et^nl.R. 

ENAN ,  adv.  vl.  Au  contraire ,  au  lieu  de , 
plutôt  iqqe;  ava^t  ,  devapt ,  auparavant, 
plutôt,  préférablemenl.  avance.  V.  Ant,R, 

ENAÇAR  9^  9  y-  Ff  (s'enanà)  ;  bihavak  ■' , 
juMésiAM/  Andiarsene ,  ital.  ïrse ,  esp.  port. 
S'en  aller ,  quitter  un  lieu;  partir,  surtout 
si  c'est  pour  retourner  chez  soi.  II  ne  si^i«- 


ENA 

fie  souvent  qu'aller»  comme  daosje  m'ca 
vais  k  la  chasse  :  Faire  enanar ,  laîre  e 
aller ,  chasser  ;  S'enanar  d^una  ceiria ,  se 
aller  d'une  carte ,  la  jouer. 

Éty.  de  anar  et  de  en  •  aller  en  »  aller  ad 
leurs.  V.  ^n,  R. 

S* es  enanat ,  Tr.  il  s'en  est  allé  ei  non  i 
s'est  en  allé.  Dans  tous  les  temp*  cooiposéc 
en  doit  précéder  l'auxiliaire  être.  Noos  nom 
en  sommes  allez ,  vous  vous  en  éies  ailes,  ctc 

ENANAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (enanà;  âde 
Parti ,  ie.  V.  An ,  R. 

ENANÇAR,  v.a.  (enançà),d.basiin 
Hâter  ,diligeuter.  V.  Pressar  et  D^wpmdm, 

Aquot  s'enança ,  cela  sera  blcntèc  fioL 

Ëty.  de  enant ,  en  avant,  et  de  or.  V.ai» 
i4ncin(tr  et  Ant,  R. 

ENANS ,  s.  m.  vl.  Avancenienl »  SBcns. 
avantage ,  je  célèbre.  V.  Ant ,  R. 

Fas  mt  grans  BMVTillMS  eo  vol  Dkmi  ao  ««au  T  %tSt. 

Fait  à  moi  grande  merveille ,  coduneveii 
Dieu  son  succès. 

ENANS ,  adv.(enans).  Tantôt,  seolcDe^ 
term.  du  Fugeret.  V.  i4nl ,  R. 

ENANSADOR ,  V. 

ENANSAIRB  ,  s.  m.  vl.  Prônev. 

Éty.  de  en,  de  ans  et  de  atrr,  celai  fi 
met  en  avant.  V.  Ant ,  R. 

ENAN9AMEN ,  S.  m.  vl.  Avancemefll. 
avantage. 

Éty.  de  en,  de  ansa  et  de  wtm,  pur 
ment.  y.Ant,R, 

ENAN9AR,  v.  a.  et  n.  vl.  Enamiar,9K. 
cat.  Avancer,  exalter,  élever,  smpissa,  I 
vanter. 

Ëty.  de  en ,  de  ans  et  de  ar.  V.  Ant,  R.   ' 

ENANSAR ,  V.  a.  vl.  Exhausser,  élm 
y.  Enaussar. 

Ëty.  de  en,  de  ans  et  de  ar,  mettred 
avant.  V.  Ant ,  R. 

ENANSAR  S',  v.  r.  vl. S'élever,  s'd- 
hausser ,  et  6g.  devenir  plus  puisant  ;  se 
faire  honneur,  s'enipresser  ,  avancer. 

ENANSAS  9IIÈ ,  conj.  vl.  wiâWBwi  fo. 
Avant  que  ,  plutôt  que. 

Éty.  de  en,  de  ans  et  de  as.  V.  Ami  •  S. 

ENANSEIS,  adv.  vl.  Plutôt  V.  Ensft 
et  Ant ,  R. 

ENANT,  prép.  vl.  Enani,  cat  V.  Ava^ 

Ëtv.  du  lat.  in  et  anU.  V.  i4nl,  R. 

ENANTAR,  V.  a.  vl.  Déshonorer,  Um 
honte.  V.  Antar. 

Ëty.  de  en ,  de  ant  et  de  ar.  V.  Amta ,  E. 

ENANTIMENT,  S.  m.  vL  uuk«nM, 
muMnmmm.  Avantage ,  avancement ,  célébrdé. 
V:^nl,R. 

EHANTIR ,  V.  a.  vl.  wiiimuun.  A«li- 
tar ,  cat.  Relever,  célébrer,  louer,  avaooer; 
augmçnt^r,  exalter. 

Ety.  de  en,  de  ant  et  de  tr,  aller,  mettie 
plus  en  avapt.  V.  AnJt ,  R. 

ÈNANTIT  ,  adj.  et  p.  vl.  njjnm.  Avan- 
cé ,  ayant  eu  bonne  réussite.  V.  Ant  ^  R. 

ENAN2AR ,  vl.  V.  Enansar. 

ENAP,  s.  m.  vl.  Nappo,  iul.  Coope, 
tasse ,  verre  ^  gobelet ,  vase. 

Ëty.  du  vieux  français  kanap ,  qui  est  k 
même  que  schnapps ,  mot  usité  chez  le  bai 
peuple  pour  dire  un  petft  yerre  d'eaq  de  vie- 
Demna. 


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ENA 

BNARBORAB  ,  v.  a.  vl.  Snarbolar , 
tat  esp.  Inalberare ,  ilal  Arborer ,  élever  , 
planter  haut  et  droit. 

Bty.  du  lat.  arboreicere  »  s'élever  comme 
un  arbre.  V.  i4r6r ,  R. 

SNABCUR  8' ,  V.  r.  (enarcâ  ).  Se  cour- 
ber, se  voûter;  on  le  dit  particulièrement 
des  vieillards  qui  se  courbent,  et  de  toutes 
les  choses  qui  en  se  pliant  forment  un  arc  ; 
se  percher  sur  un  lieu  élevé. 

fety.  de  en ,  de  arc  et  de  an 

BNARGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (enarcà, 
âde).  Acre ,  ée  ;  élevé .  haut  perché.  Cast. 

ENAROIR ,  \  1.  Enardir ,  cat.  V.  JtnAar- 

ÈnarOUAR  Û'  ,  V.  r.  (s'cnarguà).  Gar. 
V.  S^enourgulhir. 

ENARQUILHAR  8,  V.  r.  (enarquilla)  ; 
B'mmMmcAm,  •'■MAa^oiAik  Se  relever,  se  re- 
dresser ,  monter  sur  ses  ergoU  »  se  glorifler , 
marcher  la  tête  haute* 

Èty.  de  en,  en ,  de  arc ,  litt.  se  lever,  se 
tendre  comme  un  arc.  V.  Arc ,  R. 

Martin  •  Um  goodera  qa'apptiomi  Im  emrlMro  , 
S^itarjutt  cMMilM  ioa  iHriant  a«  vipcro. 

BNARQUILHAT,  ADA,  adj.  et  part. 
Cènarquillà ,  àde)  ;  wm^tc^vukr.  Fier ,  superbe, 
hautain,  monté  sur  ses  ergots. 

Ëty.  de  enarquUha  et  de  la  lerm.  pass. 
aï ,  tendu  comme  un  arc.  V.  ilrc ,  R. 

ENARRAR ,  ?.  a.  vL  Expliquer,  inter- 
préter. 

Ëty.  du  lat.  tnarrarB ,  m.  s. 

BNARRIERAR,  d.  mars.  V.  Àrritra  et 
Endarreirar.  ^.  ^  .. 

ENART ,  s.  m.  (enart)  ;  mum ,  dl.  Echa- 
faud  de  maçon.  V.  Eitagiera. 

Éty.  de  en,  en ,  et  de  art,  qui  est  une  ait. 
de  ait, hauL  V.  .4(I,R. 

ENARTAR ,  v.  a.  dg.  Elever ,  ériger. 

ENARTAR  S' ,  v.  r.  (s'einnartâ) ,  dg. 
atAfVAK,  BmAMAB,  AMtMM,  Enùstor  ^  auc. 
cat.  S'élever.  V  EHevar  «'  et  i4il ,  R 

Vu  bel  joar  towaNTM  MM  C^mmmUmrm. 

ENARTOfl ,  adj.  vl.  Altîer ,  hautain ,  or- 
gueilleux. 

Éty.  de  en,  de  art^  pour  ait,  et  de  ot, 
V.  .411,  R. 

ENA8ANSA,  S.  f.  vl.  Avancement.  Yoy. 
i4nl,  R. 

ENA8TAR,  v«  a,  (enestà),  et  impr.  whla»- 
YAB,  dl.  smuMTAa,  BMBKocBAB.  Enaitar ,  cat. 
Embrocher,  mettre  à  la  broche,  vL  attacher 
à  une  lance. 

Éty«  de  €n,  d*en  on  à,  de  a«Ce,  broche,  et 
de  ar,  litt.  mettre,  passer  à  la  broche.  Voy. 
Ait,  R.  / 

ENASTRAR,  vC  a,  ▼!.  Dooer  d'une  heu- 
reuse étoile* 

Êty.  de  en,  de  aHrt  et  de  ar,  Y.  Aêtr^  R. 

ENASTRAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  mas- 
vBATz.  Heureux.  V.  Astr^  R. 

ENAUBRAR  S',  V.  r.  (s'enooubrà),  d. 
bas  \m.  On  le  dit  au  propre,  des  chèvres  qui 
se  lèv^  contre  un  arore  poiir  en  brouter  les 
feuil^  et  au  figuré,  de  toute  éiévation  qu^on 
gagne  au  moyen  d'un  appui. 

Ety.  de  en,  de  aubre  et  de  ar^  monter  sur 
un  arbre.  V.  i4r6r,  R, 


ENA 

BNAUBRAR  8',  V.  r.  (s'enaoubrà).  Se 
percher  sur  un  arbre.  Gare. 

Ëty.  de  en,  dans  ou  sur,  de  att6re,  arbre, 
et  de  la  term»  act.  ar,  litt.  aller  sur  un  arbre. 

BNAUCAR,  v.a.et 

ENAOCAR  S',  V.  r.  (enooucà),  d.  bas 
lim.  Elever  la  voix,  parler  avec  hauteur,  par- 
ler haut  en  se  fâchant. 

Éty.  de  en,  deanc  pour  haut,  et  de  ar.  V. 
Aut. 

ENAURAR,  V.  a.  vl.  Inaurart,  itak 
Dorer.  V.  Daurar  et  Aur,  R. 

BNAURAR  8',  V.  r.  (s'enauré).  S'élever 
dans  les  airs,  prendre  son  essor. 

Éty.  de  en,  dans,  de  anra,  air,  et  de  l'act. 
ar,  aller  dans  l'air.  WAur,  R. 

ENAURAT,  ADA,  adj.  et  p.  (enaourâ, 
âde).  Exhaussé,  ée  ;  tout  en  l'air ,  bouffant. 
On  le  ditd'un  Usde  paille,  de  foin,  etc.,  qui 
n'est  pas  serré  et  se  tient  comme  en  l'air.  A  vr. 

Ety.  de  en,  de  aura  et  de  <U,  placé  dans 
l'air,  V.  Aur,  R.  ,      «     • 

ENAURATGEAR,  ▼.  a.  dg.  Rendre 
orageux.  ,         ,,    ^ 

Ëty.  de  en,  de  auratge  et  de  ar.  V.  Aur, 
Rad.  2. 

BNAURISLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (enaou- 
relà,  âde),  dl.  Dissipé,  coureur.  V.  Aurtvel, 
ela. 

Éty.  de  en,  de  aura  a  de  lat,  formé  du 
la».  ïatiw, porte,  porté  en  l'air.  V.  Awr,K. 

Loi  chambrieiros  enanrelados 
Couriiion  eoumo  d'endtabladoe. 

Michel. 

ENAU8AR,  vl.  V.  Enautsar. 

ENAU8,  vl.  Hou  elle  engage,  commence 
le  combat.  ^ 

ENAII8IR ,  V.  a.  (einaousir),  dl.  Exaucer: 
Diau  vous  enauge,  Dieu  le  veuille.  Y.  AuHr 
et  Aud,  R. 

BNAU8aAR,  V.  a.  (enaoussà)  ;  niAottAB, 
wHmtkvtêMM.  InnaUare,  ital.  Alsar,  esp.  Al* 
car.  port.  Exhausser,  élever  plus  haut. 

Éty.  de  en,  en,  de  aui  pour  haut,  et  de  ar, 
faire  plus  haut.  V.  AU,n. 

BNAU88AR  8',  v.  r.  On  le  dit  en  par- 
lant des  nuages  qui  s'élèvent,  Lout  nivoult 
i'tnauêsoun.  Y.  AU,  R. 

ENAU88AT,  ADA ,  adj.  et  p.  (eneoussà, 
âde).  Exhaussé,  ée;  relevé.  V.  Alt,  R. 

ENADTIT,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  wAmms. 
Exhaussé.  Y.  AU,  R.  .        ^      .. 

ENAUVIB,  V.  a.  (enoouvi),  d.  bas  lim. 
Causer  une  grande  surprise,  stupéfier. 

Ëty.  de  en,  comme  privatif,  et  de  auetr, 
entendre,  entendre  des  choses  inouies,  qui 
étonnent,  etc.  Y.  i4ttd,  R. 

ENAUVrr,  IDA,  adj*  et  P-  (enoouvi, 
ide),  md.  Stupéfait,  aite.  Y.  Aud,  R. 

ENAUXELAB,  V.  a.  t1.  Elever,  dresser 
un  oiseau. 

Ëty.  de  en,  deauxet  etde«r.  Y.  Aueel, 

ENATANÇAT,  adj.  et  p.  d.vaud.  Avan- 
cé, achevé,  terminé.  Y.  Ant,  R. 

BNATANT ,  S.  m.  (enavàn).  Allnre,  vi- 
gueur, activité,  c'est  l'opposé  d'indolence  : 
Aver  dtnavam,  étire  actif,  vigoureux.  Yoy. 
Ant,  R. 

>     Senta  tnavatd,  sans  force  et  sans  vigueur. 
Avril. 


ENA 


39 


ENATANTIB,  V.  a.  vl.  Célébrer,  mettre 
en  avant,  prôner. 

Éty.  de  en,  de  av  pour  ad,  de  ani  et  de  îr, 
aller  ou  mettre  en  avant.  Y.  Ant,  R. 

ENAVIBON  ,  prép.  vl.  et  par  corrup. 
lang.  HUkTwo.  Yers,  environ  :  Anavironei, 
au  tour  de  soi.  Y.  ^nriroiin. 

ENATMA,adv.  vl.  Gomme,  ainsi;  en- 
suite. .    . 

ENAT88I,vl.  Ainsi. 

ENAZIBAB,  V.  a.  vl.  Détester,  haïr. 

ENAZIBAT,  adj.  et  p.  vl.  Haï,  détesté. 

ENB 

ENB...,  vl.  Y.  les  mots  qui  commencent 
ainsià£m5... 

ENBAGONAT ,  vl.  Y.  Embacounai. 

ENBAONAU,  dg.  D'Astros. 

ENBANABlEN,s.  m.  vl.  Ouvrage  à  cor- 
nes, partie  de  fortification. 

Ëty.  de  en,  de  bana  et  de  men. 

ENBABOAMENT,  vl.  Y.  Embarga- 

ment,  „   , 

ENBA8MAB,  vl.  Yoy.  Embaumar  et 
^aum,  R.  ^   , 

ENBA8TAB,  vl.  Y.  Embaêtar. 

ENBA8TABDIB,  vl.  Y.  Embastardir. 

ENBATBE,  vl.  Y.  Emhatre. 

ENBAT8ADOB ,  vl.  Y.  £m6ae»adottr. 

ENBEOUT ,  vl.  Imbu,  Y.  Embibat;  suf- 
foqué. Y.  Embegutei  Bev,  R. 

ENBENDBLAB,  V.  a.  vl.  Bander,  enve- 
lopper. Y.  Bendar. 

Ëty.  de  en,  de  bendel  et  de  ar,  mettre  un 
bandeau,  une  bande  sur...  Y.  Bend,  R. 

ENBEBCAB,  V.  a.  vl.  Ebrécher.  Y.  fer- 
caret  Bree,R.  .    «   ,  . 

ENBBTUIIAB,  V.  a.  vl.  Embetunwr, 
cat.  £in6e«iinar,  esp.  i46e«ttinar,  port.  /mW- 
lumare,  ital.  Enduire  de  bitume. 

Éty.  de  en,  de  betum,  bitume,  et  de  ar, 
enduire  avec  du  bitume. 

BNBETUMAT,ADA,  adj.  et  part.  vL 
Enduit  de  bitume.  .  . 

BNBEVEIIEN ,  8.  m.  vl.  Elision. 

ENBLANQinMCNT,s.m.vl.  Blanchi- 
ment. _   ,, 

ENBLAB,  vl.  Y.  Emblar. 

ENBLA8]ilAB,T.n.  vl.  S'évanouir.  Y. 
Etblaêmar.  ^     , 

ENBLASMAT;,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Évanoui, ie.  _   ,, 

ENBLAUZIB,  vl.  Y.  Em&lauetr. 

ENBOLI8BIB,  vl.  Y.  £m6oltfme. 

ENB0Ii8AB,  V.  a.  vl.  Embolicar,  cat 
Embolêar,  esp.  port.  Envelopper,  englouUr. 

Ëty.  du1at.{nroIoere. 

ENBONnx,  vl.  Y.  Embourigou. 

ENBOQUIPABIJLT,adj.  vl.  Blagueur, 

hâbleur.  ,         ^  . 

Èty.  de  en,  de  boqui  pour  baea  et  de  par- 
loi,  qui  a  la  parole  en  bouche.  Y.  Bouc,  R. 

^BOBIOOL,vl.  Y.  EmbùuHgou. 

BNB08GAB,  vl.  Y.  Emboicar. 

ENBBEOCAB ,  vl.  Y.  Embregar. 

ENBBIAB,  vl.  Y.  Embriar. 

BNBBiCvl.  Y.  Embno. 

ENBBOCACIO ,  vl,  Y.  Embrûcado. 

ENBBONGAR,  vl.  Y.  Embronear. 

ENBRDOm ,  vl.  Y.  Embrugtt. 

ENBUDEUUEI ,  V.  a.  vl.  Eventrer ,  écra- 
ser les  boyaux. 


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40 


ENC 


BNG 


ENC,  ENC  A  ,  terminaison  qui  n'esl  pro- 
bablement ^'one  contraction  du  moi  latin 
iweola ,  habitant ,  qui  demeure ,  qui  fait  son 
s^our,  qui,  ajoutée  à  un  nom  de  lieu,  en 
désigne  1  habitant ,  comme  orf  »  u. 

Arlai-tne^  de  Àralatu-ineola  ^  habitant 
d'Arles. 

Àv%pum%-€ne ,  de  AvtnianU  inoAm  ,  ha- 
bitant d'Avignon. 

Colmarê-ene ,  de  CoUis-maHiê  ineola  » 
habitant  de  Colmars. 

M.  de  Sauvages  avait  déjà  compris  la  si- 
gniGcation  de  cette  terminaison ,  car  il  dit, 
dans  son  Dictionnaire ,  au  mot  Éneo  :  an- 
cienne terminaison  de  noms  propres  de  lieu 
qui  en  marquent  la  banlieue,  le  voisinage  ou 
1  arrondissement:  tels  sont  : 

Anduseneo ,  des  environs  d'Anduze. 

SaUndreneo . 

Qardounenca ,  arma  Gardounenea ,  du 
sable  du  Gardon. 

ENGA,  s.  f.  (éinque).  La  cannelle  d'un 
tonneau  y  d'une  cuve  de  vendange.  V.  Ca- 
nela. 

Éty.  L'abbé  de  Sauvages  dit  que  ce  mot 
est  celtique. 

Anar  eaumo  una  ênea  ,  aHer  fréquem- 
ment è  la  selle ,  aller  comme  un  robinet. 

Enta  de  Uxmpa ,  dl.  tuyau  de  vidange  d'un 
bassin  ou  réservoir  d'eau. 

Baffnar  Venea^  boire ,  humecter  le  gosier. 

ENCA^V.  Encart 

ENÇA ,  adv.  de  lieu  (ein  ça);  mçai.  En- 
deçà  :  Pu$  tnçà ,  pui  enlà ,  plus  en  deçà  » 
plus  en  delà.  Deipei  un  an  et^à ,  depuis  un 
an  passé.  Det-ara^ençà,  dorâiavant 

ENÇABAI.,  dl.  V.  Aipatal  eiAiçavau. 

ENGABALAR ,  V.  a.  vl.  RendK  piutssant, 
donner  la  dominalioa 

Éty.  de  en ,  en  ou  sur ,  de  eàbal  »  pour 
tête ,  chef,  autorité ,  et  de  ar ,  donner  l'au- 
torité sur.  V.  Cap ,  R. 

ENGABALAT ,  ADA,  ad],  et  p.  vl.  Rendu 
puissant.  V.  Cap  «  R. 

ENGABAUR,  V.  a.  vl  Distinguer ,  per- 
fectionner* 

Éty.  de  «n ,  de  eahal ,  pour  tête ,  autorité , 
et  de  îr ,  rendre  plus  distingué  dans  le  pre- 
mier sens;  de  cabal,  Qn,  bout ,  dans  le  se- 
cond. 

ENGABALIT,  IDA .  adj.  et  p.  vl.  Par- 
fait, accompli  ;  distingue ,  èe*  V.  Cap ,  R. 

ENCABANAOI,  S.  m.  (eincabanàdgi)  ; 
■HCASAiiAcs.  Ramage ,  Cast.  rameaux  que  l'on 

Ï^lace  dans  les  magnaneries  pour  faire  01er 
es  vers  à  soie. 

ENGABANAR,  V.  a  omoms ,  nmov- 
cAs.  Ramer  les  vers  à  soie;  former  avec  des 
rameaux  de  divers  arbustes ,  et  particulière- 
ment avec  de  la  bruyère ,  du  genêt  ou  du 
thym,  des  allées  de  berceaux,  appelées  ca- 
banos ,  sur  lesquelles  vers  à  sole  se  placent 
pour  faire  leurs  cocons. 

EfVGABANAR,  V.  a.  (eincabanâ)  ;  siioa- 
màMÂM ,  sRTsmmAB,  acckatak,  crnam ,  casa- 

«AB.  Encbausser ,  enfermer  le  jardinage  dans 
des  espèces  de  cabanes  qu'on  fait  dans  la 
terre  pour  le  préserver  de  la  gelée  ^  le  cou- 
vrir de  fumier  on  de  paille. 


ENC 

Éty.  de  en,  dans,  de  «akuMi«tde«r, 
mettre  dans  une  cabane.  V.  Cap,  R.  ± 

BNGABANAR  8' ,  V.  r.  S'encapuchon- 
fier,  se  couvrir  d'un  caban  ;  en  parlant  du 
ciel ,  se  couvrir ,  devenir  nuageux ,  sombre. 

Éty.  de  en,  de  cadanet  de  ar ,  se  mettre 
sous  le  eaban^ 

ENGABANAR  S'  v.  r.  S'enchevêtrer: 
on  le  dit,  au  propre,  d'un  cheval  qui  s'engage 
le  pied  dans  la  longe  de  son  licou  ;  au  fig. 
se  cabrer ,  se  roidir  contre  quelqu'un,  s'em- 
porter de  dépit  ou  de  colère.  AvriL 

Éty.  Ce  mot  signifie  littéralement  se  met- 
tre dans  une  cabane ,  se  couvrir ,  et  ce  ne 
peut  être  que  par  altér.  qu'on  lui  a  donné  les 
significations  ci-dessus. 

ElfGABANAT,  ADA,  adj.  et  p.  <éinca- 
bana ,  àde).  Encapuchonné  ;  sombre  ,  cou- 
vert, nuageux»  en  parlant  du  ciel ,  comme 
si  l'on  disait  couvert  d'un  manteau,  d'une 
cabane. 

Ety.  de  en ,  dans ,  de  cahana ,  et  de  al , 
mis ,  placé  dans  une  catiane.  V.  Cap ,  R.  2. 

ENGABE8TRAR,  v.  a.  (eincabestrà)  ; 
mcBABBtTnui.  Encaheitrar,  cat.  esp.  Aeca- 
peiirare  »  ital.  Encabe$trar ,  port.  Mettre  le 
Hcou  et  non  enchevêtrer,  qui  ne  se  dit  que 
du  cheval  qui  a  engagé  le  pied  dans  la  longe 
du  licou.  Plusieurs  auteurs  recommandables, 
emploient  cependant  le  mot  enchevêtrer  » 
pour  mettre  le  licou. 

Êty.  du  lat.  incapistrare ,  ou  de  fn ,  dans 
ou  à ,  de  eahettre ,  licou  ,etde  ar ,  litt.  met- 
tre le  licou  à-...  V.  Cap,  R. 

ENGABE8TRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ein- 
Cabestrà,  àde);  KmtmAumafwmAr ^   ciiAnmvAT. 

EeabeetradOy  port.  Enchevêtré  ,  qui  a  le 
licou.  V.  Cap ,  R. 

EMGABRAR  8' ,  v«  r.  (s'eiDcabrà).  S'en- 
chevêtrer; fig.  se  cabrer,  se  roidir  contre 
quelqu'un.  Gare. 

ENGADAI88AR  ,  v.  a.  (eincadeissà  )  ; 

CA^AïaïAB,    BRCAOnftaAa,    cabbicmab,    shca- 

Buciuui.  Parer ,  biuser^  encoller ,  mettre  la 
colle  ou  chas  it  une  chaîne  de  fiL 

Ély.  de  ifti ,  de  codât  et  de  ar^  mettre  le 
chas  dans  ou  sur. 

ENGABAI89AT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ein- 
cadaissà ,  àde)  ;  cadahmat  ,  mcADcutAT.  En- 
collé, ée. 

ENGADAR  8' ,  v.  r.  (s'eincadà).  S'en- 
dormir profondément;  on  le  dit  plus  parti- 
culièrement d'une  toupie  que  la  rapidité  de 
son  mouvement  fait  paraître  immobile. 

Ëty.  de  fn,de  Cad,  R.  de  eadere,  tom- 
ber,  et  de  ar ,  tomber  de  sommeil ,  être  im- 
mobile ,  ou  du  catalan  aeadar,  appaiser , 
calmer.  V.  Cad^  R. 

ENGADA8TAR,  v.  a  vl.  Enfoncer,  en- 
châsser ,  enclaver. 

ENGADA8TAT,  ADA,  a^.  et  p.  vl 
Enfoncé ,  enchâssé ,  enclavé. 

ENGADAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eincadà  , 
àde)  ;  sinxiiimMiT.  Profondément  endormi  ; 
immobile  en  apparence ,  en  parlant  d'une 
toupie  qui  tourne.  V.  Cad,  R. 

ENGADEITAR,  V.  a.  vl.  Enchâsser, 

ENGADEIf  AMEN ,  s.  m.  vl.  Eneadena- 
miento,  esp.  ^ncadenamefil ,  cat.  Enchaî- 
nement. V.  Enchainamenl. 

Ëty.  de  en,  de  cadena  et  de  ment,  Y.  Ca- 
den,ïi 


ENC 

BNGAOBNAR  ,  v.  a.  (eîneadeiii)  ;  ». 

CHAaiMJI  ,  BVCHADMAa  ,  CASKRAlk  /llfa(eiiar#y 

ital.  Encadenar ,  esp.  cal.  Encodeur ,  port. 
Enchaîner,  lier,  attacher  avec  des  chaînes  ; 
fig.  captiver, 

Ëty.  de  en ,  de  cadeiia  et  de  ar^  mettre 
dans  les  chaînes  ou  lier  avec  une  chaîne,  oa 
du  lat,  tftcalenarf.  V.  Caden  ,  R, 

BNGADENAT ,  ADA ,  adj.  (eincadenà , 
àde);  kmcbaihat.  j^ncadea  do,  port.  Enchaîné, 
ée.  V.  Cadfii .  R. 

ENCADRAMENT ,  t.  m.  (etncadramein). 
Encadrement ,  action  d'encadrer.  V.  Ouadr^ 
Rad. 

ENCADRAMENT,  s.  m.  (eincadramein). 
Encadrement. 

ENGADRAR,  v.  a.  (eincadrà).  Encadrer, 
placer  dans  un  cadre. 

Éty.  de  en,  dans ,  de  cadre  et  de  la  terni, 
act.  ar ,  mettre  dans  un  cadre ,  in  qnadrum 
inclaudere.  V,  Quadr ,  R. 

ENGJJmAT,  ADA,  adj.  et  part,  (ein- 
cadrà ,  àde).  Encadré ,  ée. 

Ety.  de  en ,  de  cadre  et  de  al ,  ada ,  mis 
dans  un  cadre.  V.  Quadr,  R. 

ENGAFOURNAR ,  V.  a  (eincafoumà)  ; 
AHAOAB,  nfCASMAK.  Cachcr  avcc  soitt ,  serrer 
dans  un  lieu  secret  et  difficile  à  trouver  ;  i) 
est  aussi  réciproque. 

Ëty.  de  en ,  dans ,  de  eafoumoun ,  petit 
réduit ,  et  de  l'act.  ar ,  mettre,  cacher  dans 
un  lieu  retiré. 

ENGAONAMENT,s.  m.  (eincagnaméin). 
Irritation ,  excitation ,  provocation. 

Ëty.  de  eneagnar,  et  de  la  term.  menl. 
V.  Can,  R. 

FoM^rta  d^amourouif  eneagnamevi 
d'amour.  Prov. 

Encagnameni  de  nervie ,  on  désigne  par 
ces  mots,  à  Cuges,  selon  M.  le  docteur  Rei- 
monen ,  les  distensions  des  ligaments  et  la 
rupture  de  quelques  fibres  musculaires. 

ENGAONAR  ,  V.  a.  (eincagnà)  ;  oms- 
«MAB,  BMonniAa,  acagiiab^  BinrsKiiiAa.  Pro- 
voquer ,  indter ,  exciter ,  irriter ,  engager  à 
se  battre ,  enflammer,  en  pariant  des  plaies, 
envenimer. 

Ëty.  de  en ,  en ,  comme ,  de  cagn ,  eaniSs 
chien,  et  de  la  term.  act  ar,  faire  comme 
les  chiens,  sous-entendu,  qui  se  battent 
V.  Ciin,R. 


vcwst  tmemgmmU  et  toajoon  md  bramuit , 


rariJtngL 


Dkml. 


EN6AGNAR  8' ,  V.  r.  ■'«»»»».  S'irri- 
ter, se  provoquer,  s'exdter ,  s'enflammer , 
en  parlant  des  blessures ,  s'acharner ,  se  li- 
vrer avec  opiniâtreté  à  quelque  chose. 

ENGAONAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (einca- 
gnà ,  àde)  ;  BmiiAT.  Irrité ,  excité,  provoqué  ; 
courroucé ,  orageux ,  en  parlant  du  temps. 

Éty.  de  entagn  et  de  ai,  ada,  irrité,  com- 
me un  chien.  V.  C^in ,  R. 

ENGAI,  adv.  (einsàl).  Vers  ici,  de  ce 
côté  :  Fat  tt  enfat ,  approche  toi. 

ENGAIRA,  Alt  dudg.def neora,  v.cm, 

BNGAHIELLAR  ,  V.  a.  vl.  Accabler, 
percer  de  traits. 

Éty.  de  en,  avec,  de  eairel,  carreau,  trait, 
et  de  ar ,  atteindre ,  percer  avec  des  traits. 


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ENC 

BNCAI80NAR,  ?.  a.  vl.  Àccttser.re- 
prodier. 

Éty.  de  en ,  de  causa  et  de  anar ,  pour 
ar ,  mellre  en  cause.  V.  Cdua,  R. 

BNCAISSAMBNT ,  8.  m.  (einqoetssa* 
néio)  ;  Encaxamento ,  port.  Encaîademeiit , 
actMMi  d'encaisser,  ou  le  résultat  de  celte 

SICtiOB. 

Èty.  de  en ,  dans,  de  caina ,  caisse ,  et  de 
menL  V.  Cais$ ,  R, 

BNCAISSAR ,  ▼.  a.  (enqoaissÂ);  mcAi- 
csAM ,  BVQimistAB.  Incoisart ,  itol.  ^ncaxo- 
nar,  esp.  cat.  Encaixar,  port.  Encaisser  , 
mettre  dans  une  caisse ,  et  fig.  metire  dans 
!a  panse ,  manger  beaucoup  et  a?idement  ; 
comprendre ,  conccTOir.  Gare. 

Éty.  de  en ,  dans ,  de  eaind ,  caisse,  et  de 
ar,  y.  Caiis,  R. 

Endigutr,  réduire  ou  fixer  une  rivière 
par  le  moyen  des  digues. 

BNGAIS8AT,  ADA.  adj.  et  p.  (einaoeissà, 
âde)  ;  Encaixado  ,  port.  Encadra» ,  cat. 
Encaissé,  ée,  mis,  enfermé  dans  une  caisse. 
V.  aitee,R. 

ENGAinvrr ,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  w- 
cMnvm.  Devenu  cbélif,  mauvais.  V.  Cap, 
Rad.  3. 

ENCALANAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  m- 
cALAMMn,  Echauffé.  Y.  Cat,  R. 

BNGAIaAB,  V.  a.  (eincalà);  ncAïuia, 


om.  Démolir ,  abattre ,  ren- 
verser. 

Éty.  de  en,  de  eala,  fonds,  ctdear, 
aller  ou  jeter  en  bas.  V.  Calar,  R. 

ENGAI.AR  B\  T.  n.  etr.  t'nicALiui,  s'a- 
cHAMovriB.  Incagliare ,  ital.  EncalUir ,  esp. 
Engravars'  et  Enealhar ,  port.  Echouer, 
s'engraver,  se  jeter  dans  un  lieu  d'où  Ton 
ne  peut  se  tirer  ;  être  cassé ,  se  courl)er  de 
viallesse  ;  fig.  rester  court. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent ,  dans  le  sens  de 
rester  court ,  enealar  vient  de  l'esp.  calhar  , 
se  taire ,  dérivé  aussi  de  calar ,  dans  le  sens 
décéder.  V.  Calar,  R. 

Sntm  tHtulmr  funtil  pM  br  Im  viafi. 

BNCALAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eincalà, 

ade)  ;  nCMMAX  ,  ACOtmCOUttOVIIIT  ,   A«mAUTOi||- 

nr.  Démoli ,  ie,  abattu  ;  échoué,  engravé, 
et  fig.  penaud,  attrapé;  courbé  par  l'âge. 
V.  Calar,  R. 

ENCALAT,  s.  m.  dl.  Fromage  mou, 
(irais.  V.  Touwml. 

Ëty.  Parce  qu'il  s'aflaisse ,  ê'encala.  Voy. 
Calar,  R. 

ENGAIâEISBAB.  v.  a.  (einealeisbà),  dl. 
KwcAtKLw.  Parer,  ajuster. 

Ëty.  du  grec  xoXè;  (kalos),  beau,  ou  de  en, 
de  xaXXtoo)  (kallioô),  rendre  plus  beau,  et  de 
Tact.  ar. 

BNCALELHAR,  v.  a.  (cincaleillà) ,  dl. 
Parer,  ajuster.  V.  Encaleiêbar. 

BNCALBT  S',  vl.  11  ou  elle  s'écbaufla. 

ENCAL8AR,  vl.  y.Encaui$ar. 

BNCALT ,  s.  m.  vl.  BKALTx.  Fuite,  pour- 
suite. 

ENGAIIARADAMEN,  S.  m.  vl.  Intro- 
duction. 

ÉtY.  de  encamarada  et  de  mtn.  Voy. 
Cambr,  R. 

TOM.   II. 


ENC 

ÉHÛàMàAÂMÈNf  8.  m.  vl.  Introduc- 
tion. V.  Cambr,  R. 

ENGAMARAR,  V.  a.  vl.  Eneamorrar^ 
cat.  Encamarar^  esp.  Renfermer  dans  la 
chambt*e)  liltroduire,  mêler,  dénaturer. 

Éty.  de  en,  dans,  de  eamara,  chambre,  et 
dear,  mettre  dans  la  chambre.  V.  Cambr,  R. 

BNgAWlABAl^,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Dénaturé,  ée  :  introduit.  V.  Cambr,  R. 

ENGAMBADA ,  s.  f.  (ehicambàde).  En- 
jambée, espace  qu'on  peut  enjamber,  et  pas 
que  l'on  fait  à  cet  cflet. 

Éty.  de  en,  avec,  de  eamba  et  de  ada,  litt. 
fait  avec  la  jambe.  V.  Camby  R. 

ENGAMBALAB,  V.  Encambar. 

ENCAMBAB ,  v.  a.  (eincambà)  ;  ostcouit- 
rAMAB,  ucAMBAB.  Enjambcr,  franchir  un  ruis- 
seau, un  fossé  en  ouvrant  les  jambes  plus 
qu'à  l'ordinaire;  enfourcher  un  cheval. 

Êty.  de  en,  avec,  de  cambo,  jambe,  et  de 
ar,  franchir  avec  la  jambe.  V.  Camb,  R. 

ENCAMBAB  8*,  V.  r.  ■'BllCA▼Auu^  ■  w- 
CATAMAM,  t'ACAHBAB.  So  mcttTc  à  califour- 
chon  ;  aller  à  cheval  jambe  deçà,  jambe  delà . 

ENCAMBARLAT,  V.  Éicambarlai  et 
Camb,  R. 

ENGA1IBAT,ADA>  adj.  et  part  (ein- 
cambà, àde).  Enjambé,  ée  ;  haut  en  jambe. 
V.  Camb,  R. 

ENCAMINAB,  V.  a.  (eincaminà);  atias, 
acubmirak  ,  ABisBAii.  Eticaminar ,  cat.  esp. 
£ncamtn^r,  port,  /neammtnare,  ital.  Ache- 
miner, mettre  en  chemin,  mettre  sur  la  voie. 

Ëty.  de  en,  dans,  de  eamin,  chemin,  et  de 
ar.  V.  Camtn,  R. 

ENCAMINAR  8',  v.  r.    (s'eincaminà)  ; 

ACflSMOlAB  ■' ,  ACAMWA  •' ,  AVIAB  •'  .    InCammi^ 

narsi,  ital.  Encaminane,  esp.  £neaintn^f- 
ee,  port.  S'acheminer,  se  mettre  en  route, 
entrer  dans  une  carrièiîs. 

Éty.  de  en,  de  camin  et  dear,  se  mettre  en 
chemin.  V.  Camtn,  R. 

ENGABANAT,  ADA,  adj.  et  p.  (enca- 
minà,  àde)  ;  smuuBAT,  aviat.  Encaminhado^ 
port.  Acheminé,  ée.  V.  Camtn,  R. 

ENCABIPAB,  V.  a.  (eincampà),  dg.  Éta- 
ler devant  ou  près  de  soi. 

ENGANALHAR8'.  v.  r.  (s'eincanaillà)  : 
•*.  Se  mésallier,  s'encanailler,  avoir 


ENC 


4t 


On  nomme: 

PHIS^E,  W  pr4s  qu'on  met,  m  ùûaamt  PlATMlalrr,  aux  clio* 


commerce  avec  de  la  canaille. 

Éty.  de  en,  avec,  de  canaUia  et  de  ar, 
aller  avec  la  canaille.  V.  Can,  R. 

ENCANEZIB,  v.  n.  vl.  Blanchir,  deve- 
nir blanc. 

Ëty.  da  lat.  incaneseere,  m.  s.  V.  Can^ 
Rad.  3. 

BNGANT ,  S.  m.  (eincàn)  ;  sucnAirr  ,  et 
mieux  iii«oAiiT,BNCA]i.  /neanlo,  ital.  Entante, 
esp.  port.  Entant,  cat.  Encan,  vente  de  meu- 
bles ou  autres  effets  qui  se  fait  publiquement 
au  plus  offrant  et  dernier  enchérisseur. 

Ety.  du  lal.tn  quantum,  à  combien?  Les 
enchères  se  faisaient  anciennement  par  de* 
mandes  et  par  réponses;  l'officier  qui  fai- 
sait l'adjudication  demandait  à  ceux  qui  se 
présentaient  pour  enchérir  :  in  auantum  rem 
dicebant,  et  l'enchérisseur  répondait  une 
somme.  Ency. 

Paire  un  entant,  vendre  aux  enchères. 

ENCANT,  adv. vl.  Autant  que:  Entant 
poiran,  autant  qu'ils  pourront. 


•M  tpii  «UiivMit  écr»  ifiiëBti  «Ml  I 
PRISECR  om  HUISSIER  PRISELR  ,   celui   ^m  net  U 
prix  aux  cliuac*  qn'oo  vend  a«s  cucbrr«. 

ENGANTADOB,  vl.  Entoniador,  cat 
esp.  V.  Entantaire  et  Cant ,  R. 

ENGANTAIBE,  S.  m.  vl.  bmuuitammi. 
Enchanteur,  magicien.  Y.  Sourcier ,  Ma$ca 
etCanl,R. 

Entanteur,  huissier  priseur. 

ENGANTAIBE,  S.  m.  mcAirnuBs.  dl. 
Crieur  public.  V.  Troumpeto. 

Éty.  de  entant  et  de  aire ,  celui  qui  fait 
l'encan.  V.  Cant,  R. 

ENGANTAIBE,  s.  m.  (eincantàîre) ;  m- 
cAiffABoa.  /ncanlador,  cat.  esp.  port.  ïncan' 
tatore^  ital.  Enchanteur,  enchanteresse,  au 
fém.  celui  ou  celle  qui  enchante  par  des  pa- 
roles magiques,  ou  Gg.  qui  trompe  au  moyen 
de  beaux  discours. 

Éty.  de  en ,  de  tant  et  de  la  term.  aire  , 
celui  qui  enchante,  ou  du  lat.  intantaior, 
le  même.  V.  Cant,  R. 

ENGANTAMENT,  8.  m.  (eincantaméin)  ; 
wmcwuunAMMMT,  Eneantament,  cat.  Eneanta- 
miento,  esp.  Encaniamento,  port,  /ncanfe- 
iimo,  ital.  Enchantement,  sortilège ,  magie , 
l'effet  de  prétendus  charmes,  ou  de  paroles 
magiques ,  et  Gg.  chose  merveilleuse  et  sur- 
prenante. V.  Charme, 

Éty.  de  encantar,  et  de  la  term.  ment,  ma- 
nière d'enchanter,  ou  du  lat.  incantomenlum, 
m.  s.  V.  Canl,  R. 

ENGANTAB,  Pour  ensorceler.  V.  £tn- 
masear. 

ENGANTAB,  v.  a.  (eincantà)  ;  Entantar, 
cat.  esp.  Incantare ,  ital.  Vendre  à  l'encan 
ou  aux  enchères  ;  proclamer ,  en  dg. 

Éty.  du  lat.  ineantare,  crier  haut,  ou  de 
in-quantum  et  de  ar ,  dire  à  combien.  Voy. 
Cant,  R. 

ENGANTAB,  v.  a.  ncnAnAft.  Intan- 
(ar«,  ital.  Entantar,  esp.  port.  cat.  Enchan- 
ter, ravir,  charmer,  captiver  les  affections 
d'autrui  par  des  paroles  ou  des  actions. 

Ëty.  du  lat.  intantare ,  qu'on  a  dit  pour 
tanlare ,  ravir  par  le  chant  :  Vcteres  tantare 
de  magito  carminé  ditebant.  Servius.  Voy. 
Cant,  R. 

ENCANTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eincantà, 
àde}.  Qui  a  été  mis  aux  enchères,  à  l'encan. 

Ely.  de  entant  et  de  aL  V.  Cant,  R. 

ENGANTAT ,  ADA,  adj.  et  p.  Entanta- 
do,  port.  Entantad,  cat.  Enchanté,  ensor- 
celé :  Entourtelat,  ravi,  charmé. 

Éty.  du  lat.  ineaniaiuê,  m.  s.  V.  Cant,  R. 

ENCANTATIO ,  s.  f.  vl.  ^ncdnZacton . 
esp.  Entantat^o,  port.  Intantazione ,  ital. 
Enchantement.  V.  EntantamenI, 
Èly.  du  lat.  intantatio,  V.  Cant,  R. 

BNCANTATBB ,  S.  m.  vl.  Enchanteur. 
V.  Enthantaire  et  Cant,  R. 
ENGANTELAB,  V.  n.  vl.  Chanceler. 
ENGANTUNAB  8*,  v.  r  (seincautiinà). 
Se  fâcher ,  s'inquiéter,  s'impatienter.  Gare. 
V.  Bittar, 

Éty.  Je  ne  comprends  rien  à  ce  mot  que  je 
rap|)orte  d'après  M.  Garcin. 

ENGANUZIB,  v.  n.  vl.  ncAimia.  Enca^ 
neter,  esp.  port.  Incanutire,  ital.  Blanchir. 


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42 


ENC 


ENCAP,  8.  m.  (eincàp);  ncAs,  uiciiava- 

DouniAs,  MARTKixiBA.  Aifc,  marteau  de  fau- 
cheur ,  sur  lequel  et  avec  lequel  il  rebal  la 
lame  de  la  faux  pour  en  réparer  le  tranchant. 
V.  Marteleira. 

Éty.  de  en,  dans  on  surjet  de  eap^,  tète , 
extrémités  V.  Cap,  R. 

ENGAPAIRONAIt,  y.  a;  et  n.  vl.  Cou- 
vrir, se  couvrir  d'un  chaperon.  V*  Encapei- 
raunar  s' ^ 

Éty.  de  en,  on,  ou  sur,  de  eapairon  et  de 
ar,  mellrc  le  chaperon  sur . . .  V.  Cap,  R. 

ENCAPAR,  v.  a»  (eineapâ);  bichapas., 
BRCHAFLAm.  Eo  tcrmc  de  faïencier,  redresser 
une  pièce  ;  on  terme  de  faucheur,  rebattre  la 
faux  sur  l'aire  ;  tailler,  rebattre  la  meule  d'un 
moulin. à  farine,  en  battre  la  meule  avec  un 
marteau  pointu  pour  lui  redonner  le  grain. 

Éty.  de  en,  sur,  de  cap  et  de  ar,  frapper 
sur  la^tétA,  sur  le  tranchant,  ou  de  encap 
et  de  ar.  V.  Cap^  R. 

ENCAP  AU,  v.  n.  Commencer  une  affaire, 
rencontrer,  choisir  bien  ou  mal:  Ai  mat  en- 
capat,  j'ai  mal  réussi' dans^ mes  vues,  dans 
mon  but.  V.  Cap, 

ENCAPARRAlREj's.  m.  d.  de  Carp.Y. 
Aecaparrur. 

ENCAPARRAMENT,  s.  m.  (eincapar- 
raméin).  Arrhement,  convention  que  l'on  fait 
pour  l'achat  de  quelque  marchandise,  sur  le 
prix  de  laquelle  on  paie  quelque  chose  d'a- 
vance. 

Éty.  de  encaparrar  et  de  ment.  V.  Arra, 
Rad. 

ENCAPARRAR,  v.  a.  (eincaparrà).  Ar- 
rher,  s'assurer  de  quelque  chose  en  donnant 
des  arrhes ,  accaparrer.  V,  Accaparrar, 

Éty.  de  en,  de  l'ilal.  caparra,  arrhes,  et 
de  ar,  s'assurer  par  des  arrhes.  V.  Arra, 
Rad.        . 

faverliiii,  mai  senso  rire. 
De  /'encaparrar  lou  premier , 
Et  gueirai  de  tout  lou  cartier. 

Gros. 

ENGAPARRUR,  V.  Aecaparrur  et  Arra, 
Rad. 

ENGAPEIROUNAR  8*,  v.  r.  (s'einca- 
peirounà).  S'cncapuchonner,  se  couvrir  la 
tète  d'un  chaperon. 

Êly.  de  en,  de  capeiroun  et  de  ar.  Voy. 
Cap.R. 

ENGAPELAR,y.  a.  (eîncapelâ).  Capeler 
ou  capellei*  les  haubans ,  les  passer  par  des- 
sus la  tète  du  mât  pour  les  mettre  en  place. 
V.  Cap,  R. 

ENGAPOTAR  S' ,  v.  r.  (s'eincapoutâ)  ; 
•'sscArocTAB,  BncAroocuocnAn,  bbcapocboiab.  . 

Se  couvrir  soigneusement  ;  mettre  une  ca- 
polle. 

ENCAPOUCHOUNAR,  Gare.  V.  Enea- 
potar  $*. 

ENCAPUCHOONAR  S%  V.  r.  (s'einca- 
putchouna)  ;  t'jEacAPooTAB.  S'cncapuchonner. 

ENCAR  ,  adv^  vl.  MMCABA»  , 
Encore.  V.  Encara  et  Hour,  R. 

ENCARA,  adv.  (eincàre);  me 

UVCOOC,   BHCCCItS,  BNCAB,  DBKOOBTIKA,  9MMCVMMA, 

MCA ,  BBKSBAt.  AncoTo ,  ilal.  Encara.^  En- 
quer  cl  Enquera,  cal.  Encore,  une  autre  ou 
une,  seconde  fois,  outre  cela,  de  plus. 
Ety.  du  lat.  in  hanc  horam^  ou  de  l'ilal  ■ 


ENC 

aneora,  fait  de  anehe  ara,  aussi,  à  présent. 
V.  Hour,ïi, 

Encara  beat,  fort  heureusement,  heureux 
encore,  on  dit  aussi  encara  gau,  dans^  le 
môme  sens^ 

it  mat  encara/ exclam.. quoi,  encore f 

Ne  mai  encara,  dl.  il  n'est  pas  encore 
tcnnjps.  V..  Encareta,  ûinu 

Encara  yiou  mounet  ou  toujour  viou , 
encore  vit-il,  ou  petit  feu  toujours  vit.  Jeu 
qui  se  fait  avec  un  papier  allumé  que  l'on  fait 
passer  de  main  en  main  en  disant,  tant  qu'il 
n'est  pas  éteint  :  Encara  viou  mounet ,  la 
personne  entre  les  mains  de  qui  il  s'éteint 
met  un  gage. 

Quand  on  dit  encara  un  pauc,  on  con- 
tracte ordinairement  la  phrasé  de  cette  ma- 
nière •  encan  pauc, 

ENCARAMEL ,  S.  m.  vl.  Chalumeau. 

Êty.  du  lat.  calamus,  m.  s. 

ENCARAR,  V.  Encalar  et  Calûr,  R. 

ENGARA8,adv.  vl.  V.  £ncaraetJIoMr,R. 

ENCARAT  ,  adj.  et  p.  Pour  démoli , 
abattu.  \.  Encalat  et  Calar,  R. 

ENCARAT-,  ADA,  adj.  et  p.  (eincarà, 
âde);  Face ,  ée  :  Homme  hen  ou  mau  encarat, 
homme  bien  ou  mal  face,  inquiet>  bourru, 
rechigné,  d'un  abord  désagréable. 

Ety,  de  en,  de  cara^  face,  mine ,. et  de  at, 
V.  Cara,R, 

ENCARGACEIâAR  8' ,  v.  r.  (s'eincarca- 
celé).  Se  percher,  se  jucher  sur  un  lieu  élevé. 

ENGARCERAR ,  v.  a.  vl.  Encarcerar , 
anc.  cat.  porf.  Enoarcelar,.es^,  Incarcerare, 
italt  Incarcérer,  metire  en  pnson. 

Éty.  du  lat.  inearcerare ,  même  sign.  ou 
de  en,  dans,,  de  eorcer,  prison,  et  £  ar. 

ENCARGERAT,  ADA,  adj.  (eincarcerà, 
âde)  ;  Encarcerado  ,  port.  Incarcéréj  ée  , 
emprisonné. 

ENCARCERATION,  8.  f.  vl.  Encaree- 
lotion,  esp.  Incarcerazione ,  ital.  Incarcé- 
ration. 

Éty.  du  lat  incareerationis ,  gén;  de  tn^ 
oarceratio. 

ENCARENAR,  v.  a.  (eincarenà);  BtrA«- 
M49.  Suiver ,  espalmer  ou  brayer  im  vais- 
seau, enduire  sa  carène  de  suif  fondu. 

Éty.  de  en,  de  oarcna  et  de  ar,  agir  sur 
la  carètic. 

ENCARESIR ,  V.  n.  (einoareair) ,  dl. 
Enchérir.  V.  Renchérir  et  Car ,  R. 

ENCARE8TIR,  v.  n.  (eincarestir) ,  dl. 
Enchérir.  V.  Renchérir  ci  Car,  R. 

ENCARETA ,  adv.  dim.  de  encara , 
(eincaréte).  Employé  seulement  avec  la  nég. 
paê ,  pancareta ,  formé  de  paê-encareta  , 
pas  tout  à  fait  encore,  dans  un  moment. 
V.  Rour  ,  R. 

ENCARGAR,  v.  n.  vl.  Encarregar,  cat. 
port.  Encargar,  esp.  incaricare,  ital.  Char- 
ger ,  devenir  enceinte,  concevoir  :  charger 
quelqu'un  d'une  chose. 

Éty.  de  en  et  de  cargaL  V.  Carg,  R. 

ENGAROAT,  ADA^  adj.  et  p.  vh  Char- 
gé, ée.  enceinte.  V.  Carg^  R. 

ENCARITAT,  v.  a.  vl.  Assisté,  secouru. 

Ely.  de  en,  de  cart^  rac,  de  caritatieei 
de  ar,  exercer  la  charité.  V.  Car,  R. 

ENCARNAMEN,  s.  m.  vl.  Encarna- 
miento,  esp.  Incarnation.  V.  Encarnation 
ot  Cam,  R.. 


ENC 

ENCARNAR  8',  v.  n.  Cl  r.  vl.  Encarnar, 
cat.  esp.  port.  Incamare,  ital.  Incarner  et 
s'incarner ,  on  le  dit  particnlièrement  de 
l'incarnation  de  J.-C.  ;  faire  chair,  devenir 
chair ,  en  pariant  d'une  ble^ure  qui  guérit , 
qui  pousse  des  bourgeons  charnus,  prendre 
racine  dans  les  chairs-  comme  un  chancre. 

Éty.  de  en ,  de  cam  et  de  ar ,  ce  changer 
en  chair.  V.  6'am,.R. 

ENCARNAT,  ADA,,  a^j.  cl  part.  vl. 
Encamadip,  porl.  Encarnad,  cat.  Incarné, 
ée.  V.  Cam.,  R. 

BNCARNATia,  vl.  et 

ENCARNATION,  8.  f.  (eincarualie-n)  ; 
£'neartiaet6 ,  cat.  Eneamacùm,  esp.  J^n- 
carnaçâo,  port,  ifieamaiiofie,  ital;  Incaiv 
nation.,,  action  de  la  divinité  qui  a'ineame , 
ou  le  résultat  de  cette  action. 

Ety.  dw  lat.  incatmaHonie ,  gén.  de  inear- 
natio,  ou  de  en,  en.,  de  eam,  chair,  et 
de  ocfton-,  action  de  se  faire  chair.  Voy. 
Cam,  R. 

BNCARNATID,  HTA.,  adj^  vl.  Inear- 
natif,  qui  engendre ,  qui  fait  revenir  la 
chair. 

Ély«  dé  en,  en.,  de  cam,  chair,  et  de 
aitu ,  propre  à  mettre  en  chair.  V.  Cam ,  R» 

ENCARNILHAR8',v.r.(8'eincamillà); 
•'■cARHiAa,  •oMfimKmujaAm.  En*  pariant  d'un 
(H  troptordu ,  se  rouler  sur  lui«>méme,  s'em- 
brouiller ,  on  le  dit  aussi  par  extension  des^ 
cheveux  qui  se  brouillent.  V».  Engouair  #r. 

ENCARNILHAT  ,  ADA  ,  adj.  et  parti, 
(eincarnillà,  àde);  MCAnoAT.  Roulé. 

ENCARRAIRAR ,  ^  a.  (eincarreirà) ,  et 
impr.  BTCAusiiuuu  Mettre  sur  la  roule,,  sur 
la  voie  ;  on  le  dit  plus  particulièrement  d'un 
troupeau  de  brebis  qii'on  veut  mettre  en 
marche. 

Éty.  de  «I,  en,  de  Carraira,  ?.  c;  m. 
et  de  la  term.  act.  ar,  litt.  mettre  dauA^  le 
chemin.  V.  Carr,  R. 

En  dl.  faire  prendre  son  courant  h  l'eau 
d'un  ruisseau. 

ENCARRAIRAR  8» ,  T.  r.  Se  mettre 
en  chemin ,  partir. 

Eogcrbcr,  mettre  les  tonneaux  les  uns  sur 
les  autres-,  lorsque  la  cave  est  trop  petite 
pour  les  contenir  autrement. 

ENGARRELAR ,  v.  a»  (cîncarrelà) ,  d.  de 
Barcel.  Etendre  sur  le  carreau,  tuer  d'un 
seul  coup. 

Éty.  de  en,  deearrel  et  de  ar. 

ENCART  AMEN,  S.  nu  vl.  ncASTAminr. 
Encartamiento,  esp.  Charte,  titre. 

Éty.  de  en,  en  ou  sur,  de  carta  et  de  men, 
chose  mise  sur  le  papier,  écrit.  V.  Car£ , 
Rad. 

ENCART  AR,  v.  a.  vl.  Encartar ,  cat. 
esp.  port.  Incartare,  ital.  Inscrire,  enre- 
gistrer, rédiger  en  litre. 

Éty.  de  en ,  de  car(a  et  de  ar,  litt.  mettre 
sur  le  papier.  V.  Cart,  R. 

ENCARTAR,  V.  a.  Gommer,  apprêter, 
cylindrcr ,  donner  de  l'apprêt  avec  de  la 
gomme,  de  la  colle  ou  par  le  moyen  du 
cylindre.  Avril.  V.  Cart,  R. 

ENCARTAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Inscrit, 
itc,  enregistré.  V.  Cart,  R. 

ENGABZIR,  v.  a.  vl.  Enchérir,  renchérir, 
prier,  presser. 


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ENC 

Éty.  de  en ,  de  eart  et  de  ir^  devenir 
cher.  V.  Car,  R.  caHor  fieri^  lat. 

ENCAS8AB,  \I.  V.  Encauêêar. 

ENCASTJJIENT  ,  8.  m.  vl.  Agrafe. 

ENGASTAR,  v.  a.  \l.  mcAmiiAB.  £n- 
cbasser.  V.  Eneattrar. 

Bneastar  lous  agneU,  parquer. 

ENGA8TBIAR ,  V.  n.  (eincastelà).  C'esl 
au  jeu  de  tnerdle ,  poser  la  première  mar- 
que. 

ENGASTOiNAR^  v.  b.  \\.  Engastonar , 
esp.  Eneattoar,  porl.  Incastonare^  ital. 
Enchâsser.  V.  Encastrar, 

ENCAftTRAR,  v.  a.  (eincastra);  Enccu- 
tar,  cat.  Engaitar,  esp.  Encaixar^  port. 
Incastrare,  ital.  Enchâsser. 

ENCASTRAR ,  v.  a.  (eincastrà]  ;  sncAt- 
TAR.  Séparer  les  agneaux  de  leurs  mères,  pour 
les  sevrer^ 

Ety.  de  en,  dans,  ^eeaêWmm,  lieu  fermé, 
et  de  ar. 

ENCASTRAR,  vl.  Châtrer.  V.  ^Oêtrar 
et  Creitar. 

ENCASTRAT,  adj.  et  p.  m.  vl.  Châtré. 
V.  Castrai  et  Cre$iat. 

ENCASTRET,  S.  m.  (eincastré},  dl. 
Pièce  de  charpente,  qui,  selon  sesdlfierents 
usages ,  a  différents  noms.  Sau?. 

Éncaêlret  de  pout ,  rouet  de  charpente 
sur  lequel  i)n  bâtit  le  «ur  d'un  j)uils,  et 
le  mur  de  douve  d'un  iiassin  de  jardin. 

Encaetrel  de  motitin,  châssis  de  charpente 
qui  entoure  le  gîte  d'un  moulin  à  farine. 

Eneastrei  de  Uech,  châssis  d'un  ciel  de  lit. 

Encastrei  de  (tnecm, xercledc charpente, 
d'une  cuve  h  vm. 

ENCATAFDBNAR  S*,  v.  r.  (s'eincata- 
fumà).  Rentrer  chez  soi ,  s'enfermer.  Cast. 

ENCATONAR  S' ,  V.  r.  (s'eincatunà).  Se 
fâcher,  s'inquiéter,  s'impatienter,  s'enrager. 
Gare. 

ENCAUNARS',  V.  r.  (^ eîncaounâ]  ;  s'kh- 
coohhak.  Encauane ,  cBi,  Encavar$e,  esp. 
Se  tapir?  se  cacher  dans  un  trou,  dans  un 
cfapier ,  en  parlant  des  lapins.  V.J^nea/bur- 
nar  s*  et  Entraucar  i\ 

Ëty.  de  €fi,  dans,  de-eauna^  crône,  IroB, 
et  de  ar. 

ENGAUS,  s.  m.teineàous)  ;  jmcAvtAaivirr, 
%1.  BncAOTs.  Persécution,  accusation,  chasse, 
poursuite,  attaque;  ennemi. 

E(y.  du  lat.  ÂnciMa(to,,m.  sign.  ou  de^en, 
cl  de  cauta.  V.  Cau$,  R. 

ENCAUSAR,  v.^.  \J.  Presser.  Y.  En- 
caussar, 

ENCAUSAT»  adj.  cl  o.  Yl.  Poursuivi. 
V.  Caus,  R. 

ENCAUSSADOR,  ej 

ENGAU^AJRE^s.  m.  ;v1.  Persécuteur, 
ace  usa  leur. 

Éty.  dulat.  încuêaior.  V.  Caus,  R. 

ENCAU93AMENT,  Seacciamenlo,  ital. 
Même  sign.  que  Encans,  persécution^  v.<î. 
m.  et  Cas$,Vi. 

ENCAUSSAR,  V.  a.  vl.  ^c«AottAB,  n- 
CAMAB,  bugaosak,  BHCivuAii.  Jncalzarf,  ilal. 
Persécuter,  chasser,  mettre  en  fuite  :  Si  mi 
encausseron,  e  vos  eneausserariy  s* ils  m*ont 
persécuté,  ils  vous  persécuteront. 

Ëty.  du  lat.  incusare,  accuser,  hlâmcr, 
dans  un  sons,  et  dc^ncatu,  chasse,  persécu- 
tion, dans  l'autre. 


ENC 

ENCAU88INAR,  (eincaoucinà):  mmc£0' 

CIRAS,  BHCHAVttWAK,  BIICHOOUSMIIAB.  Echaulcr, 

chauler,  arroser  le  blé  au'on  veut  semer 
avec  de  Teau  de  chaux,  dans  l'intention  de 
prévenir  le  charbon. 

Ë|y.  deen,  de  eauseina  et  de  «r,  mettre 
^ans  la  chaux.  V.  Cal,  R.  3. 

On  nomme  z 

CHAlTLAGE,  l'«etbm^  chnUr. 

ENCAUSSINAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (em- 
caoussinà,  àde).  Chaulé,  ée.  V.  Cal,  R.  3. 

ENGAUT,  s.  m.  vl.  Eneausto,  esp.  Jn- 
ehinstrOj  itari.  Encre.  V.  Ancra. 

Ety.  du  lat.  eneaustum, 

ENGAUTAR,  v.  a.  (eincaoutà).  Notifier, 
-signiOer.  V.  Signifiar. 

ENGAUTAR,  ^.  a.  ^l  Préserver ,  pré- 
voir. 

Éty.  de  en,  en  ou  sur,  de  taut,  caution, 
précaution,  et  de  ur,  agir  avec  précaution. 
V.  Caut,  R. 

ENGAUTAT,  adj.  et  p.  vl.  Précantionné, 
réservé,  sur  ses  gardes,  prudent,  avisé. 

Ëty. dulat.  eau/ti#,'m.  s.  V.  Caut,  R. 

ENGAUTATIU,  IVA,  adj.  vl.  Préserva- 
tif, prévoyant. 

Éty.  de  encaut  et  de  ntiu.  V.  CaUl.  R. 

ENGAUVA,  s.  f.  (eincàouve);  bvcaima. 
Cause,  sujet,  il  n'est  guère  employé  que  dans 
cette  phrase  :  N'en  siou  pas  Vencauva,  Je 
n'en  suis  pas  la  cause.  V.  Caus,  R. 

ENGAVALAR ,  v.  n.  (eincavalà).  Même 
sign.  que  EncavcUcar,  v.  x.  m.  eiCaval, 
Rad. 

El  lou  Jour  pougnent  miieveri 
JPei  sur  noun  ay  m'encavaleri. 
Suou,  Inéd. 

tlemot  signlGe  aussi  amonceler,  mettre 
entas,  entasser.  V.  Accuchar» 

ENGAVALAR.v.  a.  (eincavalà).  Entas- 
ser la  grosse  paille,  former  les  meulesi<gti'on 
appelle  cavalels,  V.  Caval,  R. 

ENGAVALAR  S%  v.  r.  •mmcAVAvcjkm, 
Chevaucher,  tse^ettre  à  ^califourchon,  eiyam- 
ber  un  cheval.  Avril. 

ENCAVALCAR  g* ,  V.  r.  ^«'cincavali  à)  ; 

•'««CAVAUiK,  BBCATAOCAS  ■',  SB  GAVALA».  Eh^ 

cavatcar,  cat.  Au  propre,  monter  à  cheval, 
et  par  ext.  se  mettre  à  califourchon  «ur  quel- 
que chose  élevée. 

Ëty.  de  f  net  dc^avalcar^  aller  à  cheval 
sur.  V.  Cuvai,  R. 

ENCAVALCAR,  v.a.etn.  vl.  mmcawam.- 
OAK.  Encavakar,  ancrât.  £nca6a/^ar,  esp. 
£ncava/^ar,  port.  Incavalcare,  ilal.  Che- 
vaucher ,  enchevaucher ,  pourvoir  de  che- 
vaux. 

Ëty.  de  tn,  en  ou  sur,  de  cavo^,  «heval,  et 
de  car  pour  ar»  V.  Caval,  II. 

ENCAVALCAT,  ADA.  bhcatamav.  Che- 
vauché, monté  à-cheval,  pourvu  de  chevaux. 
V.Cacal,  R. 

ENCAVALOAR,  vl.  V.  Encavalcar. 

ENGAVAUGADURA ,  s.  f.  (eincavaotica- 
dùre)  :  xmrAvsniiA.  Enchevaucnure, jonction 
par  feuillure  ou  recouvrement. 

Ëty.  de  encavaucad  et  de  iera,  ce  qui 
chevauche.  V.  Caval,  R. 

ENGAVAUGAR,  V.  Encavalar. 


ENC 


43 


^ENGAYTIVAR  ,  v.  a.  vl.  Encativar, 
anc.  cat.  Tenir  captif,  emprisonner. 

Ëty.  de  en,  de  tc^liVj  captif,  et  de  ar^ 
mettre,  tenir  captif.  V.  Cap,  R.  2. 

ENGATTIVAT,  ADA,  a^j.  et^).  vl.  Cap- 
tif, ive.  V.  Cap,  R.  2. 

ENGECA,  adj.  et  p.  vl.  Aveuglé. 

£ty.  de  «n,  de  cec,  aveugle ,  et  de  a  pour 
ûl,  fait.  V.  Cec,  R. 

ENCEGAR,  V.  a.  vl.  bmbgad,  brcegam. 
Aveugler. 

Éty.  de  en,  derec,  «veugle,  et  de  ar,  ren- 
dre aveugle  ou  mettre  dans  l'aveuglement^ 
ou  du  lat.  cœcare.  V.  Cee,  R, 

Vers  q*amors  homen  encega. 
Vrai  est  qu'amour  arveugle  l'homon. 
Roman  de  Flamenca. 

SNGEGAT ,  ADA ,  ai^ .  et  p.  vl.  «cuat. 
Aveuglé,  ée.  V.  Cec,  R. 

ENCEGAR ,  vl.  V.  Enoecar. 

ENCEORE ,  V.  a.  et  n.  vl.  Parvenir,  réus- 
sir, atteindre  le  but. 

Ëty.  de  en  et  de  eegre  pour  segre,  suivre 
Klans,  jusques,  sous-entendu,  qu^on  ait  at- 
teint. V.^tf^,  R. 

ENGEI ,  s.  m.  d.  hksxa.  Encens.  Voy. 
^neern, 

ENCEI«AR ,  T.  a.^1.  Geler,  -cacher-;  pour 
mettre  la  selle.  V.  Sellar, 

Éty.  de  en  et  de  eelar,  cacher. 

ENGELAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Cache, 
ee  !  ceie,  ee. 

ENGEN,GaFc.  Pour  ensemble,  V.  En- 
eeme;  pour  encens.  V.  Encens, 

ENGENGHA^  S.  f.  (eincéintolie).  Flottai- 
son. 

ENGENDI  ,s.  m.  ^1.  Y.  incendia, 

ENCENDRAR,  V.  a.  vl.  mcmmAB.  En- 
Cfndrer,  cat.  Eneender,  esp.  incenerare , 
ital.  Itéduire  en  cendres. 

Éty.  de  en,  en,  de  cendres  et  de  ar,  mettre 
en  cendres.  V.  Cendr,  R . 

ENGENDRAT ,  ADA,  adj.  et  p.  ^1.  Ré- 
duit, uite,  en  cendres.  V.  Cendr,  R. 

ENGENDRE,  v.  a.  vl.  Encendrer,  cat. 
Allumer.  V.  Encensiar, 

ENGENDROURIT,  IDA,  adj.  et  p.  (ein- 
ceindrouri,  ide),  d.  m.  Couvert  tle  cendre. 
V.  Cendrous  et  Cendr,  R. 

ENGENHER,  v.  a.  vl.  Incignere,  ital. 
Engrosser. 

Ety.de  «i^t  de  cenher,  ceindre.  Voy. 
Cench,  R. 

ENCENS ,  V.  Ensems. 

ENCENS,  s.  m.  (eincéin)  ;  Aott»,  biicbm 

D'uBLItA,  BMCBS,  «fCMIt,  MICBI,    VMKII.  EnCCnS, 

cat.  Jncienio  et  Axeujo,  esp.  Incensso  et 
Assensia,  ital.  Encenso,  port.  Encens,  gom- 
me résine  qui  découle  par  incision  d'un  ar- 
bre de  l'Arabie  heureuse. 

La  boite  dans  laquelle  on  tient  l'encens  à 
l'église,  se  nomme  navette. 

Ety.  du  lat.  ineensum,  m.  s.  de  incensus, 

Farlicipe  de  imcendere,  brûler,  à  cause  de 
usage  qu'on  en  fait.  V.  Cun,  R.  3. 
Les  Grecs,  les  Arabes  et  presque  tous  les 
peuples  ont  connu  Tencens,  dont  il  se  ser- 
vaient pour  parfumer  leurs  temples.  Les  Chré- 
tiens delà  première  église  ne  pouvant  célébrer 
leurs  mystères  que  dans  les  lieux  souter- 


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u 


ENC 


rains,  ils  en  adoptèrent  l'usage  sous  prétexte 
de  désinfecter  Tair  qu'ils  y  respiraient.  Quand 
leur  culte  fut  bien  établi  et  qu'ils  purent 
l'exercer  publiquement,  ils  le  continuèrent 
pour  les  porter  à  élever  leurs  pensées  vers  le 
ciel  avec  sa  fumée. 

Cette  oblalion  sanitaire  d'abord,  religieuse 
ensuite,  finit  par  devenir  honorifique,  et  on 
offrit  de  l'encens  à  la  créature  comme  on  en 
offrait  au  créateur.  1^  premier  exemple  con- 
nu de  cette  profanation  eut  lieu  en  faveur  ées 
empereurs  de  Constantinople. 

Dérivés  :  Encens-ar,  EiSit,  Esseuer^ 
EssesS'ier. 

ENCENS ,  s.  m.  (eincéins)  ;  bmu ,  ocasn, 
oatBif,  (wos  xiicsiit,  ciMna,  BicBsut,  svttsiiti 
A0iMii,ncKra.BiicBi.^Meiiio.  ital.  Aêentioi, 
esp.  Àmnthium,  arab.  Absinthe ,  absinthe 
des  boutiques,  armoise  amère,  etc.,  Artemi- 
sia  àbsinthium ,  Un.  plante  de  la  fam.  des 
composées  Corymbifères ,  commune  dans  la 
Hajite-Prov.  V,  Gar.  p.  4. 

Ety.  De  la  ressemblance  qu'on  a  cru  trou- 
ver entre  son  odeur  et  celle  de  l'encens.  V. 
Can,  R.  3. 

ENG£N8-rxm,  S.  m.  Nom  qu'on  donne, 
aux  environs  de  Brignoles,  à  l'absinthe.  V. 
Encens. 

ENGENS-oaot,  S.  m.  omoa  ncBut,  nNivA- 
MjkMDA,  rAucov&A-nBA.  Où  douuc  souvcnt, 
par  erreur,  ce  nom  à  la  santoline,  petit  cyprès 
ou  garde  robe,  Sanlolina  incana,  Dec.  plan- 
te de  la  même  fam.  que  la  précédente,  dont 
elle  se  distingue  facilement  par  ses  fleurs  jau- 
nes arrondies  en  forme  de  bouton.  On  la 
trouve  communémenl  le  long  des  chemins, 
dans  la  moyenne  et  Basse-Prov. 

ENGENS-MAa»,  S.  m.  Armoise  ou  ab- 
sinthe maritime,  Arlemisia  martttma.  Lin. 
plante  de  la  même  fam.  que  les  précédentes, 
commune  sur  les  côtes  maritimes.  V.  Gar. 
Ab$inlhium  $eriphium,  p.  3. 

Cette  plante  est  très-amère  et  répand  une 
odeur  de  camphre  remarquable;  elle  a  un 
goût  moins  désagréable  que  l'absinthe  ordi- 
naire, et  est  employée  aux  mêmes  usages. 

ENCENS-ricaoT ,  S.  m.  ricnoT-ivcna , 
ENcsH  MEROT.  Petite  absinthe,  Arlemisia  pou- 
tica.  Lin.  plante  de  la  même  fam.  que  les 
précédentes,  cultivée  dans  les  jardins,  et  em- 
ployée aux  mêmes  usages  que  l'absinthe 
commune.  V.  Garidel,  Absinthium  ponticum 
tenuifolium  incanum,  p.  4. 

A  Arles,  d'après  M.  Laugicrde  Chartrou- 
^e,  on  donne  le  même  nom  ou  celui  de  encens 
petU,  à  l'armoise  palmée,  Arlemisia  palma- 
ta.  Dec. 

ENGENSADA ,  S.  f.  (einceinsâde)  ;  mcsH- 
■AMnrr.  Encensada,  cat.  Encensement ,  ac- 
tion d'encenser  pendant  le  service  divin , 
Tantel,  le  clergé,  le  peuple;  fig.  louanges. 

Ety.  de  encens  et  de  ada.  encens  donné. 
V.  Can,  U.  3. 

D^ailhurs  si  sau  qu^hatssez  Tencensado. 

Gros. 

ENCENSAMENT,  Encensament,  cat. 
V.  Encensada  et  Can .  K. 

ENGEN9AR,  V.  a.  (einceinsâ)  :  Encensât, 
cat.  port.  Incensare,  ital.  Jncensar,  esp.  En- 
censer, offrir  de  l'encenâ  dans  l'église,  avec 
certaines  cérémonies  ;  fig.  donner  des  louan- 
ges,  dire  des  flatteries,  flagorner. 


ENC 

Êty.  de  encens  et  de  ar^  donner  de  l'en- 
cens. V.  Can,  R.3. 

ENCENSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (èinceînsà, 
âde);  Encensada , pori.  Encensé,  ée.  Voy. 
Can,  R.  3. 

ENGENSIER,  8.  m.  vl.  mn^tmm.  En- 
censer, cat.  V.  Encensoir, 

ENCENSOIR,  s.  m.  (eînceinsôir):  m- 
cBKaim,  ncBifflouBB,  bvcbmsouab.  incensiere, 
ital.  Incensario ,  esp.  port.  Encenser,  cat. 
Encensoir,  sorte  de  cossolette  suspendue  à 
de  petites  chaînes,  dont  on  se  sert  pour 
encenser. 

Éty.  du  lat.  incensum,  encens,  et  de  la  term. 
otr,  qui  sert  à  encenser.  Y.  Can^  R.  3. 

Dans  un  encensoir  on  nomme  : 

VASE,  la  putle  qui  conUMa  la  hnim. 

DOME  on  iM>2<NET,  b  eomaraU. 

PORTE  CHAINE.  U   roua  ump»l  aoni  fit^  l«  chaMtt 

pw  le  haut. 
PIED,  le  pied  An  vaM. 
CHAINES,  lc«  diawettee  qui  s'étendent  da  tim  an  porta 

rkaince. 
BOtTOIf,  la  pwtle  arrowHe  du  Ma», 

L'usage  des  encensoirs  est  venu  des  Juifs. 

ENGENSOUER  ,  dg.  Encensoir.  Voy. 
Encensoir, 

ENGENT,  vl.  Il  ou  elle  brûle.  Y.  Can, 
Rad  3. 

ENGENTA ,  8.  f.  (eincèinte)  ;  sranoDA, 
BRcsniTA.  Enceinte,  circonférence,  contour, 
clôture. 

El  y.  de  en,  de  dneta,  Y.  Cench,  R. 

ENGENTA,  cacsniTA.  Femme  enceinte. 
Y.  Grossa  et  Emharrassada, 

Ety.  de  cincta,  ceinte,  parce  que  la  gros- 
seur du  ventre  se  fait  particulièrûnent  remar- 
quer autour  de  la  ceinture  ,  comme  si  l'on 
disait  in  cincta,  Y.  Cench,  R. 

ENGENTAS,  s.  f.  pi.  (eincèintes).  Cein- 
tes, préceintes,  ehaintes,  pièces  de  bois  que 
l'on  met  bouta  bout  l'unede  l'autre,  en  ma- 
nière de  ceinture,  dans  le  corps  d'un  vais^- 
seau,  pour  lier  les  membres  et  les  pièces  de 
charpenterie  dont  le  corps  du  bâtiment  est 
formé. 

ENGEPAR,v.  a.  (eincepà).  Assommer, 
donner  un  coup  violent  sur  la  tète.  Yoy. 
Ensucar. 

Ëty.  de  en,  sur,  de  cep  pour  cap,  tète,  et 
de  ar,  Y.  Cap,  R. 

ENCENS,  vl.  Y.  Fiiceni. 

ENGEQUE8TA,  et 

ENGEQUBTAT,  S.  f.  d.  vaud.  Aveugle- 
ment. Y.  Cec,  R. 

ENGERAR ,  v.  a.  vl.  Encerar,  cat.  esp. 
port.  Incerare,  ital.  Cirer,  enduire  de  cire. 

Ëty.  de  en,  de  cera  et  de  ar,  mettre  de  la 
cire,  ou  du  lat.  incerare,  m.  s.  Y.  Cer,  R. 

ENGERAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Encera- 
do,  port.  Ciré,  ée  ;  enduit  de  cire.  Y.  Cer, 
Rad. 

ENGLUA,  adv.  d.  vaud.  Relativement. 

Êty.  du  lat.  cirea,  à  l'égard. 

ENGERGABLE,  ABLA,  ad],  vl.  Cher- 
chable,  compréhensible,  qu'on  peut  cher- 
cher, 

Éty.  de  en,  de  eercarei  de  alla.  Y.  Qucr, 
Rad. 

ENGERGADOR,  8.  m.  vl.  E.spion. 

Ëty  de  an,  de  cerc  et  de  ador,  celui  qui 
cherche  dans...  Y.  Quer,  R. 


ENC 

BNGBRGAR ,  v.  a.  d.  raud.  Rechercher. 
Y.  Recercar  et  Quer,  R. 

ENGBRGAT  ,  mcncA,  adj.  et  p.  d.  vaod. 
Recherché,  ée.  Y.  Recercaîd  Quer,  R. 

BNGBRTBLAB,  s.  f.  dl.  S'inquiéter, 
rêver,  songer. 

Cependan  îou  prince  encervelo 
De  quauquo  fachouso  nouvelo, 

Trad.  de  Virgil. 

ENGERVEI«AT,  Y.  Decervelat. 

ENGBS,  Pour  encens,  ait.  lang.  de  En- 
cens,  Y,  c.  m. 

ENGESSAR,  ▼.  a.  vl.  smuiab,  acutAB. 
Encenser.  V.  Eneensar. 

ENGESTUOS,vl.  et 

ENGESTUOUS,  adj.  vl.  Y.  Incestuous. 

ENGHABANAR,  Y.  Encabanar. 

ENGHABBSTRAR,  Y.  Eneahestrar. 

ENGHABOURNIR  S',  (s'eintchaboumi). 
Aub.  Y.  Encabanar  s\ 

ENCHADENAR,  d.  bas  Km.  Y.  Enca- 
denar, 

ENGHADRAR,  v.  a.  (einisadrà),  d.  bas 
lim.  Action  de  blanchir  le  fil  en  le  passant 
dans  la  charrée,  ou  d'échauler  le  froment  par 
le  même  moyen. 

Êty.  de  eng  dans,  de  efcadra,  charrée,  et  de 
l'act.  ar, 

ENGHAINAMENT,  8.  m.  (eintchèina- 
méin)  ;  Concatenasione,  ital.  Encadenamien- 
to,  esp.  Incadeamento,  port.  Enchaînement, 
liaison  de  plusieurs  choses  qui  dépendent  les 
unes  des  autres. 

Éty.  de  en,  de  chaina  et  de  ment,  en  forme 
de  chaîne.  Y.  Caden^  R. 

ENGHAINAR ,  Y.  Encadenar. 

ENCHAINAT,  Y.£ficad<tiatet(7adeB,R. 

ENGBU^«GRAR,Garc.  Y.  Eschancrar. 

ENGHANTAR ,  et  comp.  Y.  Encantar. 

ENGHAPADOUIRAS,  Aub.  Y.  Enca§. 

ENGHAPAR,  \,Eneapar. 

ENGHAPAR.et 

ENGHAPIaAR,  V.  a.  (eintchaplà).  Battre 
la  faux.  Y.  Encapar  et  Cap,  R. 

La  nork  m  à  mU  pè  yi'ewdUpftm  aona  éajmm,      CMfm. 

T.  de  lliorame,  attacher  un  fagot  ou  un  tas 
de  bois  pour  traîner  dans  la  chalancha. 

Éty.  de  en,  de  chareira  et  de  ar,  mettre 
dans  la  carrière,  dans  la  voie.  Y.  Carr,  R. 

ENGHARIR ,  d.  bas  lim.  Y.  Enchérir. 

ENCHASSA,  s. f.  (eintchàsse).  Enchâssa 
(Tiina  carrela,  châsse  d'une  poulie,  Y.  Chas- 
sa; Enchâssa  per  Iou  fouit,  Y.  Chassa  et 
Caiss,  R. 

ENGHASSAR,  v.  a.  (eîntchassâ);  tsana. 
Incastrare,  ital.  Encaxar,  esp.  Encaixar, 
port.  Enchâsser,  mettre  dans  une  châsse;  pla- 
cer, (aire  entrer  dans  un  discours. 

Ety.  du  grec  iv  (en),  dans,  et  de  xi^j/x 
(kapsa),  caisse,  ou  de  en,  de  chassa  et  de  ar, 
mettre  dans  une  châsse.  Y.  Caiss,  R. 

ENCHASSAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eintchas- 
sà,àde);  tcanT.  Encaxado,  da,  esp.Eochâs- 
se,  ée.  Y.  Caiss,  R. 

ENCHASSURA ,  S.  f.  (  eintchassùre  )  ; 
Ineaslratura,  ital.  Encaxadura,  esp.  En- 
caixadura,  port.  Enchâssure,  action  par 
laauelle  une  chose  est  enchâssée  ;  ce  qui  ré- 
sulte de  cette  action. 


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ENC 

Éty.  de  enehaital  et  de  ura,  la  chose  en- 
cbâssée.V.  Cai#«.  R. 

ENCHATBLAR  S' ,  V.  r.  (6*eintch«tclà), 
;  d.  de  Barcel.  Entrer  en  race,  former  le  noyau 
I    d'unchepteLV.  Cap.  R. 

ENCHAURB  8',   ▼.  r.  (s*einchâourè); 

■'mCBAUVIIB,  s'niCHAOTAB,  t'mCBAUUm,   •*«!* 
CBAVTAB*  SMBAItCAS  ■',  t'BIICHAIiriAm.  SC  SOU- 

der,  s'enquérir:  n'en  enekautipas,  je  ne 
I    m'en  soucie  pas ,  je  ne  m'en  enquiert  pas. 
Éty.  de  en,  dans»  et  de  chalker,  chaure, 

falloir,  ou  du  bas  bret  enehalar,  se  soucier. 
(     V.  Cal,  R.  4. 

Oh!  per  lou  bonhome  Battian, 
Eou  €$  tout  uniment  chrestian, 
S'enchau  pasd^ettrephUosopho. 
Morel. 

BNCHAU88iLS,Tl.  V.  Eneausiar. 

ENGHAU88INAR,  d.  m.  V.  EneausH" 
nar  et  Cal,  R.  3. 

ENCHAUTARS*,  V.  f.  (s'eînchioutà). 
V.  Enehamre  et  Cal,  R.  4. 

EM€HAIIVARr,  V.  Enehawre, 

ENCHAUVIAR  B\  V.  Emchaure  et  Cal, 
Rad.4. 

BNCHATAR,v.a.  (etolchaïà),  dl.  £n- 
caTer,  mettre  en  cave,  (ig.  boire. 
'        Kty.  de  en,  dans,  de  âiay  et  de  or,  mettre 
dans  la  cave. 

'     Tant  n'encbayo  degloups  VaUeradohaecanlo. 
;  Hillet. 

!  BNCHATAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eiocbiâé, 
àde],  dl.  Enca?é,  ée. 

Blf  CHAS ,  ad},  et  p.  vl.  Souillé. 

ENGHE ,  s.  m.  dl.  V.  ÀMha. 

Bagnar  Cenefte,  boire  on  coup. 

BlfOHEINAMENT,  8.  m.  (eintcheina- 
méin).  Enchaloeiiient,  fig.  liaison,  connexion 
dans  les  événements. 

BNGHEINAR ,  d.  m.  V.  £neadfn«r. 

BNGHENILBIAB  S* ,  T.  r.  KnpiAa  if. 
Se  brttiiâler,  se  déclarer  contre  quelqu'un  et 
réciproquement. 

BMGHBPWT,adj.  dg.  (eintchepri).  Em- 
prisonné. 

ftty.  de  en  et  de  ehep^  cept  fecs,  entraves, 
prison. 

Youer  encbeprit.       D'Astros. 

EMCHERA,  V.  Enchiera, 

BNGHERm,  T.  n.  (eintdierir)  ;  ncmA- 
■ni.  Ineararê ,  ital.  JEncareeer ,  esp.  port. 
Enchérir,  faire  une  ofiire  en  dessus  d'une  au- 
tre déjà  jfaite;  devenir  plus  cher,  Kncbérir. 
y.,Bencherir, 

Ety.  de  en»  de  c^er  et  de  ir,  faire  devenir 
plus  cher.  V.  Car,  R. 

ENCHEIII88im,s.  m.  (eîntcherisi^r) ; 
wmcmmmtêmamm  ,  mmetumtMêOvm^  Encarecedorj 
port.  Enchérisseur,  celui  qui  cnehérii  ou  qui 
met  on  prix  à  un  objet  mis  aux  enchères. 

Ety.  do  enchérir  et  de  ur,  qui  enchérit.  Y. 
Car,  R. 

BffCHETZOUN,  S.  f.  (eintcheUou).,  d. 
lim.  Prétexte,  motif. 

BNCmCHINARS',  ?.  r.  Gac  V.  Enu- 
briar  $\ 

ENCHIERA,  s.  f.  (eintchiérc);  ncAUT, 
B«cmiA.  Enchère,  offre  que  l'on  fait  en  des* 
80S  d'une  autre  :  Mettre  eU  encftierot»  mettre 
à  Tenchère. 


ENC 

Éty.  de  en,  de  ehier  et  de  a,  à  qui  payera 
plus  cher.  V.  Car,  R. 

ENCHUOURLAR  8',  v.  r.  (s'eintchid- 
joorlâ).  Même  sign.que5*entt6nar,  v.c.m. 

Et  tant  brifet,  et  tant  froulet 
Pantaloun,  que  s'enchijourlet. 
Favre. 

ENGHOATIO,  IVA,  adj.  vl.  Ineoatiee, 
cat.  JncoativOy  csp.  itaL  hiehoatif,  commen- 
çant. 

Ëty.  dulat.tne^atimie. 

ENGHOI,  vl.  V.  £nc/»iit. 

ENGHOUSGI«AR,  V.  a.  (eintchouscU)  ; 

Bffciiotci.AB,  cBotc&AB,  cmm&A«,  mmCOVQAVmAU, 

BffjutcLAs.  Empoisonner  ou  engourdir  le 
poisson  par  le  moyen  du  lait  des  euphorbes 
ou  tithymales,  nommées  choueelaê  en  pro- 
vençal. 

Ëty.  de  en,  dans,  de  ehouselay  euphorbe, 
et  de  la  term.  act.  ar.  V.  Lach,  R. 

ENGHOUSGLAR  S*,  V.  r.  Pour  s'enivrer. 
V.  Enubriar  »\ 

ENGHOUSGI-AT,  ASA,  adj.  et  p.  (eint- 
chousclâ ,  àde).  Engourdi  avec  l'euphorbe , 
nommée  choMfda,  pourenivréw  V.  Emubriat 
et  Laeh,  R. 

BliGHOUTAR  B* ,  ▼.  r.  dl.  m.,  s.  qoe 
S* enubriar,  v.  c.  na. 

ENGHOT ,  s.  m.  d.  vaud.  Aujourd'hui. 
V.  Enchui. 

BNGHaTA,  S.  f.  (enchùle);  a«kota. 
Aeciugaj  ital.  Anchoa,  esp.  Anehova,  port. 
Anchois ,  s.  m. 

ENGHDI,  adv.  (  eincoï  );  mmcn.  Aujour- 
d'hui. V.  Enqu'hui  et  Hui. 

Éty.  du  lat.  in  hoc  hoàie,  en  ce  jour. 

ENGIA,  etcomp.  Gare.  V.  EnHar. 

ENGIA,  V.  Entia. 

ENGIAR,  WEnsiar. 

ENCIAN,  ANA ,  adj.  (cindan,  àne).  Y. 
Ancian, 

Avez  couneiêsul  meslre  Pierre 
Doou  terradour  lu  pus  encian? 
Gros. 

ENGIAN8,  V.  Aneiane. 

ENCIOIAR,  V.  a.  vl.  insiar,  cat.  csp. 
port.  Imidiare ,  ital.  Ineidier,  dresser  des 
embûches ,  épier ,  surprendre 

Éty.  du  lat.  ineidiari, 
.     ENGIDIAT,  ADA^  adj.  et  p.  vl.  /nct- 
dié,  ée. 

ENGIBBADA,  V.  Eneirada. 

ENGIERAT,  V.  Enciratei  Cir,  R. 

ENGIMAR  8',  V.  r.  (s'éncimà),  impr. 
a'sfwuiAik  Se  percher  sor  un  arbrol.  Yoy. 
Ctmeou. 

Éty.  de  en ,  de  ctmeott  et  de  ar,  V.  Cim^  R. 

ENGIRADA,s.  f.  (eincirâde);  ewcmapa  , 
TSLA  ncMADA.  Toilc  ciréc ,  en  term.  de  mar. 
Prelart^  toile  goudronnée  qoe  l'on  met  sur 
les  eaiiebotê  et  les  escaliers,  poor  empêcher 
que  Teau  n'entre  dans  le  vaisseau. 

Éiy.  de  an-,  deeîra  et  de  ada.  V.  Cir,  R. 

ENGIIIAR,v.  a.  (eincira).  Enduire  de 
cire,  Aub.  encirer. 

ENGIVIEBA,  Aub.  V.  Citierai. 

EliGIVOUS ,  V.  Bnmoue. 

ENGlJkBAR  et 

ENGLABAT,  Alt.  lang.  de  enclararet 
defnc^acaf,  v.  c.  m.  et  Clat  ^  R. 


ENC 


45 


BNGLA8TRA ,  s.  f.  (  einclàstre)  ;  aiciuka- 
ms.  Porte -tringle ,  cadre  ou  châssis  de  tK>i8 
auquel  on  adapte  les  tringles  qui  doivent 
porter  les  rideaux  d'un  lit  ;  chatoU  d'une 
bague. 

Ety.  du  lat.  etauetrum^  enclos,  et  de  en. 
dans ,  qui  enferme,  qui  forme  un  enclos,  qui 
enchâsse.  V.  C/aue,  R. 

Sur  Vencldstrt  d'an  liedt  d'an  jargon  t«aUreo« 
LabdUodièr*. 

ENCLA8TBB ,  V.  Endaêira. 

BNGLAU,  vl.  V.  Enclaui. 

ENGI«AUBB,  V.  a.  (eindâouré) ;  mclav- 
■w,  cLAiMiB,  mmciJkvwAm,  Inehiudere ,  ttal. 
Enelourer^  cat  Ineluiry  esp.  port.  Clore, 
enclore,  former  une  clôture  autour;  enfer- 
mer ,  mettre  dans  un  lieu  d'où  l'on  ne  puisse 
sortir;  renfermer,  enfermer  de  nouveau  ou 

fdus  étroitement  :  £nclatire  Vaver,  enfermer 
e  troupeau  ;  Anem  te  endaure,  rentrons  ches 
nous. 

Éty.  du  lat.  ineludere,  ou  de  en ,  dans ,  de 
c/otire,  fermer,  fermer  dans.  Y.  Clams,  R. 

Enclaure  lou  moulin,  édorre,  cesser  de 
moudre.  Gare.  Éclorre  n'est  pas  français. 

ENGLACBE  8' ,  V.  r.  S'enfermer  dans 
quelque  lieu  pour  se  cacher ,  soit  pour  jouer, 
pour  boire,  ou  pour  toute  autre  action  qu'on 
veut  cacher. 

ENGLAUS,  s.  m.  vl.  Navire ,  vaisseau. 

ENGLAU8 ,  AUSA,  adj.  et  p.  (einclàous, 
éouse)  ;  etjM» ,  tmctMo.  Enclos ,  lieu  entomré 
d'une  clôture.  Y.  Claus» 

Éty.  de  en  et  de  clatu,  fermé ,  fermé  dans, 
enfermé.  Y.  C/atM,R. 

ENGLAU8,  AUSA,  adj.  et  p.  (  dàous, 
àooae).  Clos,  fermé,  enfermé. 

Éty.  du  lat.  ineluiui ,  m.  s.  Y.  Claus,  R. 

ENGLAUSIB,  v.  a.  (eindaousir),  dl.  Pour 
clore.  Y.  J^nelaore  et  Claus,  R. 

ENGLAU8IB,v.a.  dl.  Charmer,  enchan- 
ter, ensorceler,  user  de  maléûce.  Y.  £n#oiir- 
celar,  Embamar  et  Charmar, 

Ety.  de  en ,  dans,  de  elaui.,  clos, lieu  fer- 
mé, et  de  Tact,  ir ,  enfermer,  c'est-à-dire , 
mettre  hors  d'usage.  Y.  Claue,  R. 

BNGLAU8IT,  IDA,  adj.  et  p.  (eindaou* 
si,  Ide) ,  dl.  Charmé ,  enchanté,  ensorcelé. 

Tettament  que  tous  pue  hardis 
N'en  fougueroun  coumo  cnclausits. 
Fabre. 

Éty.  de  en,  de  claus  et  det(,  mis  dans  un 
lieu  fermé,  rendu  impuissant.  Y.  Claus ,  R. 

ENGULUSSAT,  ADA,  adj.  et  part,  (ein- 
claoussà,  àde).  Enclos,  fermé. 

Êty.  de  enclaus  et  de  al.  Y.  Claus,  R. 


tnrlûotaMt  pcr  nriiaii. 
lUnf  ,  Mrs  un  mieeh  cttan^. 


Qmi  lu«  j<Mr  d«  la 
Oo«»  l«ie«li  <l*Mtre  un 


ENGLAUVAOI ,  s.  m.  (cinclaouvâdgi  )  ; 
BMMjMnrAOB.  Nouement  de  l'aiguillette.  Gare. 

ENGIaAUVAB,  V.  a.  (einclauouvà).  Ensor- 
celer ,  nouer  l'aiguillelte.  Gare.  Yoy.  Em- 
mcecar. 

Ëty.  de  en ,  dans  ou  sous ,  de  clau ,  clef,  et 
de  la  term.  act.  ar ,  mettre  dans  ou  sous  la 
clef,  fermer,  empêcher  d'agir.  Y.  Claus,  R. 

Pour  clore ,  enclore.  Y.  Enclaure, 

ENGLATADURA.  8.  f.  (einclavadure). 
^cLAVAiMA,  Encravadura ,  port.  Jnchiava-j 

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46 


ENC 


fura»  ïlàl.  Enelavûdura.-caLcBp.Enerwa' 
dura  f  porl.  Ënclouure,  blessure  faile  au  pied 
d'un  cheval,  ou  de  tout  autre  animal  qu'on  fer- 
re, avec  un  clou;  6g.  obstacle,  empêchement. 
Ely.  de  endavad  el  de  la  lerm.  ure,  bles- 
sure faile  avec  un  clou.  V.  Ctav,  R. 

ENCLAVAIRA.s.  f.  (eioclavéîre).  Voy. 
Enelavadura  et  Clav^  R. 

ENCXAVAR,  V.  a.  (einclavà);  bhclabab, 
nrsiKAa.  /ncModaff ,  lia I.  Encravar ,  pot i. 
Clavar ,  esp,  Enclavar  y  cat.  Enclouer,  pi- 
quer le  pied -d'un  animal  avec  un  clou ,  en  Je 
ferrant;  en  terme  d'artitlerie,  enfoncer  avec 
force  un  clou  d'acier  dans  la  lumière  d'an 
canon ,  pour  qu'on  ne  puisse  plus  s'en  servir. 
Ely.  de  en ,  dans ,  de  clav ,  contr.  de  da- 
vfou,  et  de  la  term.  act.  nr ,  metlre  un  dou 
dedans.  V.  Clav,  R. 

Cette  ruse  de  guerre  est  presque  aussi  an- 
cienne que  l'usage  des  canons.  Le  chevalier 
Deviile,  en  attribue  l'invention  à  Vimercatus 
de  Brème,  qui  encloua  le  canon  de  Sigis- 
mond  Malalesta;  mais  Juvenal  des  Ursins 
parle  d'un  canon  encloué  au  siège  de  Com- 
piègne ,  par  Charles  VI ,  en  14i5 ,  un  an  avant 
la  naissance  de  Malatesta.  Dict.  des  Orig.  de 
lT77,cn6voI.  in-J2. 

ENGLAVAR,  V.  a.  vl.  Enclaver,  engager 
dans,  comprendre  parmi;  on  nomme  enclave, 
la  chose  enclavée  ;  enfermer ,  resserrer. 

Ely.  du  fat.  in,  dans,  et  de  dauder€,  fer- 
mer. V.  Clav,  R. 

ENCLAVAT ,  ADA .  adj.  et  part,  (eincla- 
và, àde)  ;  Encravado ,  porl.  Encloué  on 
enclavé ,  selon  le  verbe. 

Êty.  de  en .  de  dav  et  de  la  term.  pass. 
at.\.Clav,l\. 

ENCXESIS,  s.  f.  vl.  Endéiiêy  en  \fitm. 
de  gram.  transposition  de  l'accent  :  Enclesis 
io  e$  endinatioi  que  fax  endinar  e  mudar 
Vaccen  de  son  loe.  Rayn.  Voy.  Clin,  R. 
Éty.  du  greceYxXiji<(egklisis),  inclinaison. 
ENGU ,  vl.  V.  Enclin, 
ENCLIN ,  MA .  adj.  (einclïn .  ine)  ;  en- 
clin, anc.   cat  Indinato,  ilal.  indinad», 
esp.  port.  Enclin ,  ine ,  porté  à. 

Ëty.  du  lat.  indinatus,  dérivé  du  grec 
ixKXiv^a  (ekkiinês).  Incliné.  V.  CUn ,  R . 

ENCLI,  adj.  vl.  Courbé,  penché;  par- 
tisan. 
Êty.  du  lat.  dinare,  incliner.  V.  JClin,  R. 
ENGUNACIO  ,  s.  f.  vl.  imcluiatio  ,  bhcu- 
HAMurr.  Inclination,  penchant.  V.  Inclina- 
ItonelCItn.R. 

ENGUNAMEN ,  s.  m.  d.  vaud.  wcu- 
MAMsirr.  Endinamentf  anc.  cal.  Inchinamento, 
liai.  Inclination,  penchant.  V.  Inclination  et 
Clin,  H. 

ENGLINAR,  V.  a.  etn.  (inclina)  :  ihcuha*. 
7nc/inarf,ital.  Indinar ,  esp.  port.  Endi- 
nar, anc.  cat.  Incliner,  pencher,  tendre  vers^ 
coiirber. 

Ely.  du  lat.  indinar  e ,    dérivé  du 
iYxXtvcn  (egklinô) ,  m.  s.  V.  Clin,  R. 

ENGUNAT,  ADA,  adj.  et  part. (einclinà, 
âde).  Incliné,  ée,  penché,  ée.  V.  Clin,  R. 
ENGLINATIO,  et 
ENGUNATION,  V.  Inclination. 
ENGLOIDOR  ,   S.    m.    vl.    Lapidaire, 
joailler. 

Ëty.  de  ett,  de  do  pour  c/au« ,  et  de  idor, 
celui  qui  enclaud.  V.  Claus,  R. 


gr^ 


ENC 

ENGLOOUVAR,  m.  s.  que  eiMourceltff , 
emmascar, 

ENGLOSTRAR,^.  a.  vl.  aoltrcr. 

Ely,  de  ^n ,  dans ,  de  dottr ,  pour  claus- 
(rum,  cloître,  el  de  ar,  metlre  dans  un 
«lollre.  V.  .aaii*,R. 

ENGLOUS,  acy.  vl.  V.  Enclaue^  m.  s. 

ENGLODTADURA ,  «.  f.  (einclouladùre)  ; 
MMmovTADvwkA.  Bossc  faltc à  un  ustensfled'ar- 
gent ,  d'étain ,  de  cuivre,  etc....  Cesl  aussi 
l'action  de  bossuer. 

Ëty.  de  endoutar  et  de  «ra^  ftsrmé^e  dot, 
plan  ou  creux.  V.  Clol,  R. 

ENCXjOITTAR^  V.  a.  (einclouta);  ncu»- 
Tw,  ACMima  ,  nisu>OTA«  ,  «xcmitak.  Aplanir, 

rendre  uni  ;  raffermir  une  table  qui  chancelle, 
mettre  une  cale  sous  Je  pied  d'un  meuble  pour 
l'afiermir,  etc. 

Ëty.  de  en,  de  clouel,  plan ,  et  de  la  lerm. 
act.  ar,  rendre  plan.  V.  Clôt,  R. 

Endoutar,  pour  bossuer.  V.Eneussar. 

ENGI.OUTAT,  ADA,  part,  (eincloulà, 
àde)  ;  Biici.oimT,  ioa,  b«gi.ootat.  Aplani ,  ie, 
rendu  plaL  y.Êneuuat,  pour  i)ossi:é  ;  en- 
foncé,lias,  dans  la  plaine, «dl.  V.  Clôt ,  R. 

ENGI.OUTIR  et  EBICI.OIITIT ,  Voy. 
Endoutar,  EncuteareiClot,  R. 

ENGLOUTIR,  v.  .a.  (eindoutir).  Bos- 
suer. Avr.  V.  Eneunar  et  dot ,  R. 

ENGLODTISSURA ,  s.  t  (eindoutls- 
-sùrc) ,  Gare.  V.  Encussadura  el  CUA ,  R. 

J3NGI«0UTIT,IDA,  adj.  ei  p.  Bessué. 
V.  Mncussat  cl  Clôt ,  R. 

ENGLUGHAR,  CasL  V.  Aceuchar. 

ENGLDGET,  s.  m.  vl.  Enclume.  V.  En- 
-clumi, 

ENÇLUOI,  j.  m.  (eindùdgi).  \.  En- 
.dumi, 

mVGLEmi£,dLY. 

ENGLUMI,  s.  m.  (einclùmi);  «mm», 

BvcLou ,  SRci.inn  ,  Biici,uti  ,  Bsiicuit.   Incu- 

dine ,  ital.  Endusa ,  cat.  Enclume ,  masse 
de  fer ,  diversement  configurée,  sur  laquelle 
on  bal  le  fer  et  autres  métaux.  V.  Bigorna, 

Ety.  du  lat.  incu$,incudis  ,Je  |nèipe. 

Teita  d*endumi ,  tête  dure. 

A  gros  enclumi ,  gros  marteau,  Prov. 
,  M»  Egyptiens  attijbtjiaiept  l'invention  de 
renclume,  comme  .cçlle  du  iparleau  et  des 
rtenailles  à  Vulcain  ;  les  Grecs  en  font  hon- 
jicur  à  Cyniras,  roi  de  Chypre,  1240  ans 
avant  J.,-C.  Il  est  d'ailleurs  parlé  de  l'en- 
,dume  et  du  marteau  dans  Job. 

Dans  une  enclume  on  nomme  : 

TADLE  ,  U  partie  .do  nijli«u  qui  ajta  fomie  d'un  parallè* 

(«tgnimiue 
ARÊTE  ,  M*  konk  tranekants. 
BILLOT  ,  l«  troRçon  d«  buta  qui  la  tontltnt. 
EMBASE  ,  l«  rcasaut  dmit  quelque»  une*  «ont  maniM. 
ESTOMAC  ,  te  pilattre  de  fer  qid  en  furtifia  le  devait. 
B1GOH5E ,  Ua  dmix  t%iféuH\n. 
«TOC  .  la  base. 
TRAIVCUET ,  rctpèee  de  daaan  qn'uo.placc  dans  ia  «rou 

d«  l'enclume  pour  couper  1«  1er. 

On  ()onne  le  npm  de  bouterolle  à  une  en- 
clume bombée  sur  laquelle  op  emboutit  Iqs 
métaux,  et  celui  d'eticlumeau  à  cc^que  nous 
nommons  ^tyortia,  v.c.  m. 

ENGLCTRE  ,  v.  a.  vl.  Endour£r ,  cat. 
Induire,  esp.  port.  Inchiudere,  ital.  En- 
clore, enfermer.  V.  Endaure, 

Éty.  du  lai.  indudere,  m.  s.  V.  Clau,  R. 


ENC 

,   adj. 


vl.  IndiK,  use. 


ENGLm, 

V.  Claus,  n. 

ENGLUS,  s.  m.  dg.  V.  EndumL 

ENGLUSA,  dg.  V.  Edusa. 

ENGLU8I ,  dg.  et 

ENGLUTOE,  v4.  V.  Endumi, 

ENÇO ,  prjon.  dém.  d.  vaud.  Ceci. 

ENCO ,  prép.  Chez^  parmi.  V.  Aguot  et 
Eshçuot;  pour  quand,  V.  Quand ,  Qwhouru 
et  Sinco, 

Éty.  du  grec  àv  SUtu  (en  eikè) ,  dans  la 
dnaison  de..«.  Thomas. 
ENGOBIR,  V.  a.  vl.  Convoiter,  désirer. 
Ely.  de  en,  et  de  4;oMr,'fait  de  cupidus, 
cupide,  convoiteux.  V.  Cupid,  R. 
ENGOBIT,  adj.  vl.  désiré.  V.  Cupid,  R. 
ENGOBLAT ,  v.  a*  vl.  Accoupler.  Vov. 
Accoublar  el  Coubl,  R. 

ENGOBI.AT,  ADA,  fi.  V.  Àccoublia, 
ade  el  Coubl,  R. 

ENGOBOlaAifEN,8.  m.  vl.  Empêche- 
ment, obstacle. 

ENGOBOIaAR«  v.  a.  ^eincoboTâ) .  dl. 
Empêcher ,  embarrasser.  V.  Empaehar. 

ENGOG,  s.  m.  vl.  Encoche. 

ENCOGGAR,  v.  a.  (eincoucâ)  ;  «rcovcas. 
Etourdir,  enivrer  ou  empoisonner  le  poisson 
au  moyen  de  la  coque  du  Levant.  V.  <^ooea, 

Ëly.  de«n,  dans,  de  €ocea,  changé  dans 
la  comp.  en.cQue  et  de  la  tenu.  act.  or.  Voy. 
Cocc.tt. 

Encoquer ,  en  français,  est  un  terme  de 
marine ,  qui  désigne  l'action  d'enfiler  le  bout 
d'une  vergue  dans  quelque  boucle  de  cor- 
dage. 

ENGOGGAT  r ,  v.  r.  f.  S'enivrer.  Voy. 
lEnebriar;  fig. -se  presser,  s'entasser. 

ENGOGGAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eincoucâ, 
àde)  ;  bhooucat.  Enivré ,  empoisonné  avec  de 
la^coqne,  V.  Cœca;  fig.  ivre,  en  parlant 
d'un  homme ,  V.  Ubri. 

Es  encoccat,  il  est  ivre,  on  le  dît  aussi 
fig.  pour  engoué.  V.  Coce,  R. 

ENGOERA,  adv.  anc.  béam.  Encore. 
V.  Encara, 

ENGOFFRAR ,  T.  a.  (eincouffrâ)  ;  mmeoor- 
niAK,  coraiMi,  cQvrwukm,  Encofrar,  cat.  En- 
coffrer,  serrer  dans  un  coffre,  serrer  pour 
conserver. 

Éty.  de  en ,  de  coffre  et  de  ar,  metlre  dans 
un  coffre.  V.  Coffr,  R. 

ENGOFFRAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (eincouf^ 
frà,  àde)  ;  xwcovmiAT.  Encofire,  èe.  Voy. 
Coffr,  R. 

ENGOGOTAT ,  adj.  et  p.  vl.  Frisé. 

Éty.  de  Cogote,  esp.  occiput,  d'où  eog^- 
fera ,  chevcuj^  frisés  de  derrière  la  tète. 

ENGOI,  vl.  Aujourd'hui.  V.  Enchui, 

ENGOUAR  ,  vl.  V.  Encuirar. 

ENGOIaA,s.  f.  vl.  Gaufre;  Fers  d*encola, 
gaufrier 

ENGO|.AT,8.  m.  (eincolà),  dl.  V.  Toififia. 

ENGOLPADO,  adi.  et  s.  vl.  Coupable , 
dévoué ,  sujet  :  Encolpat  e$  de  mort ,  il  mé- 
rite la.mojrt. 

Éty.  du  lat.  cuîpatus,m,  sîgn.  V.  Culp, 
Ra^. 

ENG(HJ»AR ,  V.  a.  vl.  Condamner,  ac- 
cuser, inculper. 

Éty.  du  lat.  culpare,  m.  s.  V.  Culp,  R. 

ENGOlaPAT,  ADA,  adj.  et  p.  >1.  Voy. 
Inculpât  ei  Culp,  R. 


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ESC 

ENGOUIRA,  ».  f.(eiDeoii!ûre);  mmamammA. 
Encolure. 

BNCOLURA,  8.  f.  (eincoulùre);  mmcow 
iMBA.  Encolure,  la  partie  du  cheval  qui  s'étend 
depuis  la  tête  jusqu'aux  épauleset  au  poitrail  ; 
fig.  air» maintien,  pri^eoi mauvaise  parL 

Ëty.  de  en ,  de  col  et  de  ura  r  ce  qui  est 
danslecol.V.  Col,  R. 

ENCOMBR\  sous-radical'.  V.  CwmA, 

BNCOMBRAUENT,  S.  m^  (eincounibra- 
méin).  Encombrement,  action  d'encombrer. 

BNCOMBRAMENT,  8.  m.  nicoimnmA- 
mnrt,  Ingombramento ,  ital.  Encombrement, 
encombre ,  empêchement. 

Et;,  de  enoon^r^reetéement.  V.  Cumul, 
Rad. 

ENCOMBRAR,  v.  a.  (eiucombrà);  mm- 
covMBBAK.  Ingambrare,  ital.  Encombrât, 
aoc.  cat.  Encombrer,  obstruer,  V.  Embar- 
roisar^  on  le  dit  aussi,  d'après  M.  Avril,  pour 
heurter,  choquer. 

Ëty.  de  la  basse  lat  fiicom&rare,m.  s.  ou  de 
Encombre  et  de  ar,  R.  comol,  combri^  en 
basse  lat.  signifiait  abalis  de  bois*  V.  Cumul, 
Rad. 

ENCOMBRAT, ad},  et  p.  vl.  kmcombhats. 
Encombré ,  embarrassé.  V.  Cumul,  R. 

ENCOMBRAT ,  ADA ,  adj»  et  p.  (ein- 
coumbra,  âde).  Encombré,  ée.  V.  Embar^ 
rassatet  Cumul,  R. 

ENGOMBRATGB,  S.  m.  vl. 

ENCOMBRE,  s.  m.  (•  eincômbré^ ;  br- 
covwMdi,  BMcooMBBi.  Ifigombro,  ital.  Encom- 
bre, embarras,  obstacle,  empêchement. 

Êty.  du  celt.  combri  ou  eombrur,  qui  dési- 
gne un  abatis  de  boi8,.et  de  en.  V.  CUmul, 
Rad; 

ENCOMBRER,  S.  m;  vl;  Y.  Encombre 
et  Cumula  R. 

ENCOMBRIAT,  ADA,  ULHAT  ,  ADA, 
adj.  et  p.  (eincombriâ,  àde,  illà;  àde)  ;  n- 
covHBsiAT,  maeoQummtAT.  Encroué ,  éc  ;  OU  le 
dit  d'un  arbre  qui  en  tombant  est  resté  enga- 
gésur  un  autre  par  ses  branches^ 

Ety.  de  encombre  et  de  iat  V.  Cumul , 
Bad. 

BNCOMBRIER,  s.  m.  vl.  ncoMaaM , 
BMOMSM».  Encombre,  V.  Encombre^  diffi- 
culté, détresse.  V.  Cumul,  R.. 

BNCOMBROS,  OSA,  ad|.  vl,  Brcoimaoa. 
Embarrassé,  souillé,,  embarrassant. 

Èty.  de«ncom6reetdeo«.  V.  Cumul,  R. 

ENCOMBCRIR,  V.  a.  vl.  BriMer,  embra- 
ser. 

ENCOMENSANZA,  8.  f.  v|.  Commence- 
ment. V.  Coumençfiment  et  Càumenç^  R. 

ENCOMODITAT,  vl.  V.  IneoumodUat 
et  Càumod,  R. 

ENCOMPANHAR,  V.  a.  vl.  Accompa- 
gner, associer,  entourer. 

ENCOMPRENDRE,  v.  a.  vl.  ucoMrKn- 
Bu,  mcomnmuumm.  Enflammer,  allumer,  exci- 
ter, brûler,  éprendre. 

ENCONOOUT,  UDA ,  ad|j.  vl.  Inconnu, 
ue.  V.  Incounut. 

ENCONPRES ,  part.  vl.  Entrepris,  exci- 
té, enflammé. 

ENCONTENENi,  adv.  vl.  Incontinent, 
cat  ineoniinente,  esp.  port. ital.  Incontinent, 
aussitôt. 

ENCONTRA,  prép.  vl.  Encontra,  anc. 
cat.  esp.  Incontra,  ital.  Contre,  vis-k^vis. 


ENC 

Ter»,  en  comparaison  de,  à  l'opposite,  à  ren- 
contre. 

Êly.  de  contra,  lat.  m^  s.  V.  Contra,  R. 

liêir  encontra,  aller  au-devant,  à  la  ren- 
contre de  quelqu'un^ 

ENCONTRADA ,  S;  f.  vl.  ncoimA. 
Cont€ada,  esp.  ital.  Pays,  région,  contrée, 
V.  Contrada  ;  rencontre,  oocurrence. 

Negue  profeta  no  es  receubutt  en  la  tua 
encontrada,  aucun  prophète  n'est  bien  reçu 
dans  son  pays»  Sauv. 

Ety.  de  la  basse  lat.  contrôla,  m.  s. 

ENCONTRAMEN-,  S.  m.  vl.  Encontra- 
meti(,anc.  cat.  Incontramento,  ital.  Rencon- 
tre, occurrence. 

Èly.  de  en,  de  contra  ei  de  mem  Y.  Con- 
tra, R. 

ENGONTRAR,  V.  a.vl.  Eneontrar,  cat. 
esp*  pori.  Incontrare,  ital.  Rencontrer,  aller 
au-devant,  prévenir,  s'opposer.  V.  Reicojh- 
trar. 

Ëty.  de  en-,  de  contra  et  de  ar,  aller  con- 
tre. V.  Contra,  R. 

ENCONTRE,  s.  m.  \1.  Encontre ,  cat. 
Encuenlre,  ts^.  Encontro,  port.  Incontro, 
ital;  Encontre,  rencontre. 

Éty.  de  en  et  de  contre.  V.  Contra,  R. 

ENCONTREA,  vl.  Y .  Encontrada, 

ENCONTRES,s.  m.  pi.  d.  vaud.  Hasard, 
contrariétés.  V.  Contra,  R. 

ENCOP  A  V,  exp.  adv.  dl.  A  la  fois  :  Au 
coou,  à  Vencop. 

ENGOPENAT,  adj.  etp.vl.siicorBiiATX. 
Empanaché. 

Ély.  de  enco  et  de  jjienat  pour  penncd,  em- 
penné. V. 

ENGORAGEABIENT ,  8.  m .  (eincourad- 
Xaméin)  ;  BncooKAosAïuirr.  Incoraggiamento, 
ital.  Encouragement ,  ce  qui  encourage,  ac- 
tion d'encourager. 

Êty.  de  encouragear  et  de  ment.  V.  Cor, 
Rad. 

ENCORAGEANT,  ANTA,  adj.  (ein- 
couradjân,  ànte);  smoubamamt.  Encoura- 
geant, ante. 

ENCORAGEAR,  v.  a.  (  eincouradjà  )  ; 
BwcooBA»,  mmcomékioMAM,  Incoraggiare ,  ital. 
Encourager,  ranimer,  exciter  le  courage. 

Ëly.  de  en,  sur,  de  cour,  cœur,  et  de  eyear, 
agir  sur  le  cœur.  V.  Cor,  R. 

ENCORAR,  v.  a.  vl.  Encorar,  cat.  En- 
courager, exciter,  affliger,  fécher. 

Ëty.  de  en,  de  cor  et  de  ar,  dans  le  pre- 
mier sens,  donner  du  cœur;  encourager;  dans 
le  second;  en,  est  priv.  décourager.  V.  Cor, 
Rad; 

ENGORAT,  ADA^  adj;etp^vl.  Excité, 
éc.  V.  Gor,Vi. 

ENCORATJAR,  vL  V.  Encourageât. 

ENCORBAR,  V.  a.  vl.  Eneorvar ,  cat. 
esp.  Incurvare,  ital.  Courber,  renverser.  V. 
Courbar. 

Ëty.  du  lat.  incurvare,  m.  8. 

ENCORDA^  a*  f.  vl.  Encordé,  garniture 
d^ara 

Ely.  de  en  et  de  corda.  V.  Cordr,  R. 

ENGORDAR,.?.  a.  (einooardà)  ; 


ENC 


47 


Eneordar^  cat.  esp.  Corder,  entourer,  lier 
avec  une  corde  ;  mettre  la  ficelle  autour  de  la 
toupie  pour  la  faire  tourner  en  la  déroulant 
avec  rapidité;  cordcler,  accouplons  en  forma 


dé  corde;  mettre  une  corde  à  mi  cheval  en 
forme  de  licou. 

Êty.  de  en,  de  corda  et  de  ar ,  litt.  mettre 
en  eorde,  mettre  une  corde  ou  sous  la  corde. 
V.  Cord,  R. 

ENCORDAT ,  S.  m.  (encourdâ)  ;  cooiwat, 
MALBAv,  ncoiNHiATv  Grossc  toîlc  à  tîssu 
croisé. 

Éty.  de  en,  de  corda  et  de  at,  litt.  mis  en 
corde.  V.  Cord,  R. 

ENCOREIXAR,  vl.  V. 

ENCORIUiAR,  v.a.vl.  Affliger,  fâcher, 
se  plamdre. 

Éty.  de  en  priv.  de  cor  et  de  ar  ou  illar, 
ôterdu  cœur.  V.  Cor,  R. 

ENGORNELHAR,  V.  n.  (eincoorneillà); 
McpomMAB,  dl.  Planter  des  cornes  sur  le  front. 

Éty.  de  en,  de  courneli,  cornu,  et  de  ar, 
rendre  cornu.  V.  Corn,  R. 

ENCORPORAR,  vl.  Eneorporar,  port. 
Rapport.  V.  Incorporarei  Corp,  R. 

ENCORPORAT,  Rap.  ncooMoumAT.  En- 
corporado,  port.  V.  Corp,  R. 

BNCORRE,  V.  n.  vl.  Encourir.  Voy. 
Eneourrer. 

ENCORREOUT,  UDA,  adj.  et  part.  vl. 
l^corrf^ud,  cat.  Accusé,  ée  ;  qui  a  encouru. 
V.  Courr,  R. 

ENCORREMBN ,  8.  m.  vl.  Incorriment, 
C9iï.  Incurrimiento,  esp.  Confiscation. 

Éty.  de  en,  de  corre  et  de  men.  V.  Courr, 
Rad. 

Encorrement  d^heretguia  ,  confiscation 
pour  cause  d'hérésie. 

'     ENCORRER,  vl.   Voy.    Eneourrer  et 
Courr,  K. 

ENCORROnTZ,  adj.  m.  pi.  vl.  Sobri- 
quet que  les  Albigeois  donnaient  aux  Croisés. 
'  V ,  Encorroxit, 

ENCORROZIT,  adj.  et  p.  vl.  Détesté. 
V.  Courrouê,  R. 

ENCORB,  adj.  et  p.  vl.  Poursuivi.  Voy. 
Courr,  R. 

ENCOR8A,  s.  f.  vL  Recours.  V.  Courr, 
R;>d. 

ENCORTEZIR,  T.  n.  vl.  Devenir  cour- 
tois, poli. 

Ëty.  de  en,  de  eorlet  de  fstr,  devenir  com- 
me à  la  cour,  c'esl-à-dire,  courtois. 

ENGORTINAMEN,  S.  m.  vl.  Tenture 
de  draperies. 

Ély.  de  en,  dé  cortina,  rideau,  et  de  men, 
couvrir  de  rideaux. 

ENCORUNAR  ,  V.  a.  vl.  Incortinar , 
anc.  cat.  esp.  Incortinar e,  ital.  Tendre  des 
draperies,  mettre  des  rideaux. 

Ély.  de  en,  de  corlina  et  de  ar,  mettre  des 
rideaux  sur. 

ENCOT ,  dl.  Pour  chez,  V.  Aquot,  il  si- 
gnifie aussi  quand.  V.  Singuot 

ENCOUARA^,  d.  béarn.  Pour  encore.  Y. 
Encara. 

ENCO0A8,  Alt.  de  J^ncouei,  v.c.  m. 

ENCOUATAR,  V.  n.  (cincouaLi).  Don- 
ner des  lalochos,  des  coups  du  plat  de  la 
main  sur  le  derrière  de  la  tête. 

Éty.  de  en,  de  covata  et  de  ar, 

ENCOUBIR ,  V.  n.  (eincoubir).  Prendre 
k  tic,  assaillir  quelqu'un.  Gare. 

Éty.  du  lat.  incunUfere,  menacer,  se  jeter 
sur...' 


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48 


ENC 


EN€OnBIT,IDA,adj.  et  p.  (etncoubi, 
ide).  Assailli ,  ie  par  les  enfaiils,  les  chîeDs, 
les  puccSyCtc.  Gare.  V.  AcemlhU, 

ENGOUBULR,  v.  a.  (eincoublà)  ;  Tra- 
6or^esp.  Travas,  port.  Entraver,  mettre  des 
enlraires,  on  le  dit  particalièreinent  de  celles 
que  Ton  met  aux  jambes  des  bestiaux  et  qui 
consistent  le  plus  souvent  k  les  attacher  en- 
semble, à  peu  de  distance  l'une  de  l'autre  ; 
pour  accoupler,  tresser.  V.  Accoublar, 

Et j.  du  lat.  eopulare  ou  de  en,  de  eovbla 
et  de  arj  lier  deux  à  deux.  V.  Om6l,R. 

ENGOUBLAR,  v.  a.  En  terme  de  jardi- 
nier, tresser  des  ognons  ou  des  aulx,  pour  en 
faire  des  glanes.  V.  Ârrett, 

Ély.  de  en,  en,  de  eoubla,  couple,  et  de  ar. 
V.  Caubl,  R. 

ElfCOUBIiAS,  s.  f.  pi.  (eincùubles);»- 
rmMMÈA»  f    KimiourAt ,   nnmAVAt ,  bscovmuu. 

Trabatp  esp.  Entraves,  liens  qu'on  met  aux 
jambes  des  bestiaux  qu'on  veut  empêcher 
d'aller  Uop  vite.  V.  Coubl,  R. 

On  nomme: 

EKTRAVON,  U  pwtk  <l*  TentraTe  qvi  cbUmw*  la  janU 


BNGOUBLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eincou- 
blà, àde).  Entravé,  ée.  V.  Coubl,  R. 

BNGOUGAR,  Pour  empoisonner,  enivrer 
avec  delà  coque.  V.  Encoecar  et  Coce^  R. 

ENGOUGAR,  V.  a.  (eincoucà),  dg.  Em- 
mailloter, presser. 

ENGOUGAR  B\  V.  r.  md.  bimocas.  Se 
presser  les  doigts  ;  se  presser. 

ENGOUGAT  ,  ADA  ,  Y.  Encoecat  et 
Coce,  R. 

ENGOUDEBIIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (eincou- 
deni,  ide),  dl.  Gras,  sale.  V.  Viscouê. 

Éty.  de  en,  de  coudena  et  de  i(,  sali  avec  de 
la  couenne. 

ENGOUE,  adv.dg. Encore.  V.  Eneara. 

ENGOUES,  s.  m.  (eincèucs)  ;  bvcovbmss, 
au  pi.  McovAt,  ABcovst.  &lal  dc  cœur,  peine, 
douleur;  drôle,  méchant,  effronté  ;  moelle 
des  os.  Gare. 

Lou  mau-s-eneauei,  maladie  de  langueur. 

Cadun  a  $ti$  encoues,  chacun  a  ses  mi- 
sères. 

Éty.  du  lat.  in  coxa,  dans  l'articulation,  on 
de  in  aue$,  dans  les  os,  dans  la  moelle  des 
os.  V.  Os,  R. 

ENGOUFAR ,  v.  a.  (eincoufà)  ;  xvcoinri- 
«AU,  MCABAt.  Emplir  une  manne.  V.  Coufa. 
Gare 

Éty.  de  en,  de  coufa  et  de  ar,  mettre  dans 
une  manne.  V.  Couiff,  R. 

ENGOUFFRAR,  V.  Eneoffrar. 

ENGOUFINAR,  v.  a.  (cincoufinà).  M. 
Gare  et  M.  Avril,  après  lui,  traduisent  ce 
mot  par  eneabasser^  qui  n'est  pas  français, 
mettre  dans  un  cabas.  V.  Eneoufar, 

Éty.  de  en,  de  coufin  et  de  ar» 

ENGOUGNAR ,  V.  a.  (eincougnà).  Enfon- 
cer, presser  dans  un  coin. 

Ëty.  de  en ,  dans,  de  eougn^  coin,  et  de  ar, 
litt.  mettre  dans  un  coin. 

BNGOUONURA,  s.  f.  (  eincongnûre  )  ; 
BRcovifiiraBA ,  CAIITOII1IIBBA.  Encolgnurc,  en- 
droit où  se  rencontrent  intérieurement  deux 
idurt  qui  forment  un  coin. 

Êty.  de  en,  de  coii^ne<  et  de  tira,  la  chose 
qui  est  dans  le  coin.  Y.  Cougn,lX, 


ENC 

ENCOUOOURDARS',  T.  r.  (s'eincou- 
gourdà).  C'est  un  des  nombreux synonynaes 
de  S'enubriar ,  v.  c.  m. 

M.  Garcin  donne  à  ce  mot  les  significa- 
tions de  s'attraper  et  se  blouser,  qu'd  écrit 
mal  à  propos  belouser. 

Éty.  de  en,  dans,  de  congourda,  courge, 
et  de  la  term.  ar,  litt.  se  mettre  dans  une 
courge,  ou  en  état  de  rouler  comme  une 
courge,  ou  boire  comme  une  courge,  qui  de- 
mande beaucoup  d'eau  pour  végéter.  Yoy. 
Cougourd, 

ENGOUOOimiâAR  S' ,  V.  r.  (s'eincou- 
gouflà),dl.  Boireàla  gourde.  Sauv. 

Éty.  de  en,  de  cougourlOf  gourde,  et  de 
ar.  Y.  Cougourd,  R. 

ENGOUUL,  s.  f.  Teincôule).  Contre-fort, 
mur  ou  pilier  butant,  éperon,  construction  en 
maçonnerie  destinée  k  soutenir  un  mur  qui 
déverse,  une  voûte  qui  joue,  etc. 

Éty.? 

Faire  im'eneotila,  buter  un  mur  au  moyen 
d'un  pilier. 

ENGOUI«AR,  V.  a.  (eincoulà).  Accoler, 
jeter  les  bras  au  cou  de  quelqu'un  qu'on 
aime. 

Éty.  de  en,  de  coul  pour  eoly  et  de  la  term. 
act.  ar,  litt.  prendre  au  cou.  Y.  Col,  R. 

ENGOULAR ,  Encolar,  cat  Y.  CoHar. 

ENGOUIâAT ,  Y.  CoUat. 

ENGOULERIT ,  IDA,  lA,  adj.  et  p.  dl. 
(eincouleri,  Ide,  ie).  Enflammé  de  colère. 

Éty.  de  en,  de  coulera  et  de  U.  Y.  Coler, 
Rad. 

ENGOULOUGNAR,  V.  a.  (  eincoulou- 
gnà)  ;  mmcovmovQMAMf  cpTriAU^iisAm,  sura&ov- 

êAM,  couMvciiAii.  Charger,  coiffer  ou  monter 
une  quenouille,  y  attacher  les  matières  qu'on 
veut  filer. 

Êty.  de  en,  de  coulougna  et  de  ar,  mettre 
en  quenouille.  Y.  Coulougn,  R. 

ENGOULOUGNAT,  ADA,a(U.  et  part, 
(eincoulougnà  ,  àde)  ;  ncouBoucHAT,  aittia- 
toosAT.  Chargée,  coiflee,  montée.  Y.  Cou- 
lougn,  R. 

Elf COUI47RA,  Y.  Encolura. 

ENCOUBIBRAR,  Y.  Encombrar. 

ENGOUMBRAT ,  Y.  Encombrât. 

ENCOUMBRE ,  et 

ENGOUMBRI,  Y.  Encombre. 

ENGOUMBRIAT,  Y.  Encombriat. 

ENGOUNSOUBUR,  dl.  V.  Endormir. 

ENGOUNSOUMIT»  dl.  Y.  Endormit. 

ENCOUNTINENT,  adv.  (eincountinèin); 
Encontinènt,  cat.  Incontinente,  esp.  Inconti- 
nent, soudain,  aussitôt.  Y.  Ten.  R. 

ENGOUNTRADA,  S.  f.  Eneontrada , 
cat.  Contrée.  Y.  Countrada. 

ENGOURAGEAR,  et  comp.  Y.  Enco- 
ragear,  etc. 

ENCOURAR ,  V.  a.  (eincoura),  dl.  Yoy. 
Encorar.       

ENGOURGHIR,  Y.  Escourehar. 

ENCOURGHIT,  Y.  Etcourcha  et  Court, 
Rad. 

ENGOURDAR,  et  comp.  Y.  Encordar, 
etc. 

ENGOURDELAR,  V.  a.  (eincourdelà),  dl. 
uKoumoAft.  Enlacer  des  papiers,  enfiler  des 
cemaux,  des  cocons,  des  grains  de  chapelet, 
etc.  Y.  Enfilar  et  Cord,  R. 


ENC 

BNGOURDEIAAR,  v.  a.  (eincoordeOlâ); 
BvcouBosKAm,  BvcovuoBUiAii.  E^ntortiller,  en- 
fi^lacer. 

Ély.  de  en,  de  courdela  et  de  ar,  litt.  net- 
tre en cordelle.  Y.  Cord,  R. 

ENGOUROUGNAR,  Y.  J^neoiOMi^nar 
et  Coulougn,  R. 

ENGOURRER ,  T.  a.  (eiocéurre),  et  impr. 
sacooMui.  Encorre ,  cat.  port.  Incorrere  , 
ital.  Ineurrir,  esp.  Encourir,  attirer  sur  soi, 
mériter,  subir,  tomber  en. 

Éty.  du  lat.  incurrere,  formé  de  tn  et  de 
currere,  counr  dans.  Y.  Cowrr,  R. 

ENGOURTINAR,  v.  a.  (eincoortinà). 
Mettre  la  pâte  des  olives  dans  les  «conrltns 
pour  la  presser  ensuite.  Y.  Etcourtinar. 

Éty.  de  en,  de  courlin  pour  eseourlin,  et 
de  ar,  litt.  mettre  dans  les  cabas. 

ENGOUTli'FUAR ,  V.  a.  (eincoutifllà). 
Souffleter.  Y.  Souffletar. 

ENGOUTRADURA ,  Y.  j4ccoiflradicr«. 

ENGOUTRAR,  Y.  Accoutrar, 

ENGOT ,  adv.  de  temps,  d.  vaud.  Aujour- 
d'hui. Y.  Enchui. 

Yo  die  verameni  à  tu,  que  tu  $erè$  encoy 
con  my,  en  paradis. 

De  la  temor  del  segnor. 

ENGRAGI,  Y.  Ancragi. 

ENCRAR,  Y.  Ancrar. 

ENGRASSIR  8',  Y.  J^ncraMOtitVe  $\  et 
Crass,  R. 

ENGRA880UI,  OUÏT,  IDA ,  adj.  et  p. 
(eincrassôui,  ùuit,  ide).  Sali,  rendu  crasseux» 
rempli  de  crasse.  Y.  Cran,  R. 

ENGRA880UIRE  S',  V.  r.  (s'eincras- 
Séuire)  ;  cbamu  ,    ■acsAisim  ■' ,  cmAttAB  ss  , 

•AUB  as.  Se  remplir  de  crasse,  s'encrasser, 
fig.,  se  mésallier.  Gare. 

Éty.  de  en,  de  craua  et  de  outre.  Yoy. 
Crass,  R. 

ENGRE,  GRA,  adj.  (éincré,  cre)  ;  Obs- 
cur, re;  foncé  en  couleur,  on  le  dit  p«rti- 
culièrement  de  la  couleur  verte  des  végetiox 
qui  ont  beaucoup  de  vigueur. 

Éty.  du  roman  encre,  dur ,  fort. 

ENGREER,v.  a.vl.  Faire  accroire.  Yoy. 
^neretre  et  Cred,  R. 

ENGREIRB ,  v.  a.  et  n.  (eincrèiré).  Ac- 
croire, il  n'est  usilé  qu'avec  leverbe/atr#,cii 
provençal  comme  en  français:  Fatre  eneret- 
re,  faire  accroire,  dans  ce  sens  il  est  actif; 
N'en  faire  encreire,  en  faire  accroire. 

Éty.  du  lat.  eredere  et  de  en,  litt.  croire  en. 
Y.  Cred,  R. 

ENCREIRE  8',  V.  r.  S'en  faire  accroire, 
être  glorieux;  présumer  de  soi-même. 

ENGREIS8ER,  V.  a.vl.  Increscere, ital. 
Accroître,  augmenter. 

Éty.  deenaugm.  et  de  creiêser,  croître, 
Y.  CreUs,  R. 

ENCREMUTA,  8.  f.  Nom  de  l'épinglier, 
àThorame.  Y.  Enerena. 

ENGRENA ,  S.  f.  (eincréne).  Cran,  entall- 
lure  dans  un  corps  dur.  Y.  Breca, 

Éty.  du  lat  crena,  m.  s.  Y.  Cren,  R. 

ENGRENA ,  S.  f.  BucBBmnrA,  mmtMmnmM. 
Ëpinglier,  espèce  de  fourche  garnie  de  cro- 
chets qu'on  ajoute  à  la  broche  d'un  tour  k 
ûler  et  qui  sert  à  rouler  le  fli  sur  la  bobine. 

Ëty.  decrena,  entaille,  au  lieu  de  crochets. 
V.  Cren,  R. 


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ENC 

KNOM»fAT,AOA,adj.étp.  (eiDcrenà, 
àde).  Crénelé,  ée  ;  denté,  ée. 

Ëly.  du  lat.  cretuUui,  m.  8.  V.  Cren\  R. 

BNCRENIER,  8.  m.  (eincrenié) .  d.  de 
Barcel.  Epinglicr.  Y.  Enerena  elCren,  R. 

BNCRBNnJOAR  S\  Gare.  Y.  Enear- 
nilhar. 

ENCREPAR,?.  a.  ▼!.  Blâmer.  Y.  7n- 
trepar. 

Ènerespar,  en  catalan,  signifie  qaereller. 

BNCRBPAT,  ADA ,  adj.  et  p.  Blâmé, ée. 
V.  Cufp,  R. 

ENGRBPrCAT^JUlA,  ac|j.  et  p.  (eîn- 
crépita,  àde).  Impotent,  ente;  quia  .perdu 
r  usage  de  ses  jambes. 

Ëty.  de  en,  et  du  lat.  decrepitus,  décrépit, 
qui  est  toml>é  dans  la  décrépitude. 

ENCRE80I*,  OLA,  8.  (eincresôl ,  oie) , 
dl.  incrédula.  Y.  Incredukét^Crtâ,  R. 

ENGRESTAOB,  (eîncrestâdge),  et 

Elf GRESTAMENT ,  8.  m.  Teincresta- 
méin),  dl.X.e«€hapevon  d'un  mur  de  clôture. 

Éty.  de  eiiy^de  evesla  etdMiieiil,^en  >f6rme 
décrète.  Y.  Crtf«l,R. 

ENCREflTAR ,  y.  a.  (eincrestà),  dl.  En 
erestar  una  miiratUe,  chaperonner  un  mur, 
en  faire  leefaaperon. 

Êty.  de  en,  de  ereiêa  et  denir ,  former  en 
crête.  Y.  Crest,  R. 

ENGRE8TIR  B\  T.  r.  (s'eincresti),  d.  bas 
lim.  Parier  avec  colère,  d-'un  tonfier  et  élevé, 
se  tenir,  monter  sur  ses  ergots. 

Ëty.  de  en,  en  ou  sur,  de  cre#to,  crête,  et 
de  ar,  relever  la  créte>comme  on  coq  quand 
il  faitile  Jer.  Y .^r m(,  R. 

ENCRE¥MAlIENT,s.  m.  d.  Taud.  Bn- 
vie 

ÊBrCRCmBR,  ?l.  Y.  Enereiêser. 

EN CREZENSA ,  8.  f.  vl.  Excroissance, 
auçnentation. 

Éty.  de  en  pour  eap,  en  dehors,  et  de 
crezensa  pour  ereUtença.  W.Crtiêê ,  R. 

ENCREZOUI,  a4j.  m.  pi.  vl.  Incrédules, 
-mécréants.  Y.^nereifu<e  et  Cred,  R. 

ENGRIM  et 

ENGRIMA,  vl.  11  on  elle  accuse.  Ypy. 
Crim^ïi, 

ENGRIMAR ,  V.  a.  vl.  Accuser ,  inculper. 
Y.  fnertmtnar  et  Crtm,  R. 

EFfCRISONAR ,  v.«.  (ernertminà)  ;  wcmu- 
■niAa.  Aeriminar,  esp.  Encriminar ,  cat. 
incriminer ,  accuser  d'un  crime ,  en  exagérer 
la  gravi(é. 

Éty.  du  lat.  «crtmtnare,  avec'la  ^prép.^n. 
Y.  Crtm.  R. 

ENCROONAT ,  ADA ,  a^j.vetp.  (eincri- 
roinà ,  àde  ]  \j£ncTminai  ,^at.  i4crtminado, 
esp.  Accusé  d'un  crime.  S.iCrim ,  R. 

BNGROCAR ,  v.  ^ .  (eincroucà)  ;  ■rckiii- 
CAM.  Accrocher,  attraper  ^lar  ruse  ou  par 
linesse.  Gar.  Y.J^^erocar. 

ftly .  de  en ,  de  cr^iie  pour  croc,  et  de  «r , 
prendre^vec  on  croq.  Y.  Cr^c,  R. 

ENGROGARr,  v.  r.  S'accrocher,  Gare, 
devenir  crochu ,  infirme ,  courbé. 

ENCROGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eincroucà, 
àde)  ;  mcMmcAv.  Infirme,  dont  les  membres 
ankilotéê  ne  peuvent  plus  se  redresser,  et 
qui  restent  pour  ainsi  direcrochus.  Yoy.  Èn^ 
crépitai  et  Croc ,  R. 

ERCROGUR ,  Car.  Y.  Escroc  et  Croc , 
Rad. 

TOM.  U. 


ENC 

ENGROUAR  S' ,  ▼.  r.  (  s'eincrouà  ).  ^n- 
croar ,  c^t.  Se  croiser,  rester  pris,  embarras- 
sé dans  les  branches,  en  parlant  d'un  bâton , 
etc.  S*encrouar  ieispeds,  croiser  les  .pieds. 

Ëty.  Alt.  de  incrouar,  y.*€row ,  R. 

ENGROUR,  s.  f.  (eincroù).  Yerdeur,  luxu- 
riance de  la  végétation.  Aub. 

BNGROUAAR,  oMotAs.  Encruxar,  port. 
Y.  Crouiar, 

ENGROUSAT,  emmâr.  Encruxado ,  port. 
Y.  Cros,  R. 

ENGROU8IADURA, 8.  f.  (cincrousiitaû- 
re).  Term.  de  tisserand,  ûl  qui  se  croise  en 
tissant;  crote/e. 

Éty.  de  encrotiflaii  et  de  ura ,  ce  qui  se 
croise.  W.Croe,  R. 

ENGROU8TAR,  Enerostar ,  cat.  esp. 
Y.  jKncrujfar  et  C;n*et,R. 

ENGROUTASRE, •«.  m.  (eincroutàîré). 
Encaveur ,  celui  qui  encave.  G^. 

Éty.  de  en,  de  croula  pour  crota^  et  de 
aire,  celui  qui  met  dans  la  cave.  Y.  Crol, 
Rad. 

ENGROUTAR,  T.  a.  (èincrGutâ}.  Mettre 
dans  la  cave ,  encaver. 

Êty.  de  en,  de  croula^  de  cr^Ua  et  de  ar , 
-mettre  dans  la- cave.  V.Vrùl,  R. 

ENGRUMIR,  ?.  a.  (eincrumir),dg. Obs- 
curcir, éteindre. 

ENGRUMIR  8',  T.  T.  md.  S'obscurdr. 

ENCROMIT,  IDA,  adj.  et  p.  (eincrumi, 
ide  ) ,  dg.  Obscurci ,  ie. 

ENGRUNGECHI ,  S.  m.  (eîncruncèou),  à. 
de  Barcel.  Archet  de  berceau.  Y.  Escroun- 
ceou  et  Arcide. 

ENGRUSTAR ,  v.  a.  (emcru^)i  khcbovs- 
TAB.  enerostar,  cat.  Jncro«tore,  ital.  /n- 
eni«tor,esp.  Incruster,  couvrir ,  recouvrir 
d'une  croûte,  d'un  enduit,  etc. 

Éty.  du  lat.  tncruetore ,  m.  6.  Y.'CrMtl , 
•Rad. 

ENGRU8TAT ,  ADA ,  adj .  etp.  (eincrus- 
tâ,âde).  Incrusté,  ée.  Y.  Cruel,  R. 

ENCRU8TATION ,  s.  f.  (eincrustàlie-n)  ; 
'Incrottalura,  ital«Jncriietaeton,  esp.  Incrus- 
talion  ,  croûte  ou  enveloppe  de  pierre  qui  se 
forme  peu  à  peu  autour  des  corps  qui  ont 
séjourné  pendant  quelque  temps  dans  des 
eaux  incrustantes. 

Éty.  de  incrutlalwnie ,  ^n.^e  încrtieto- 
ao,m.  s.  Y.  Cruel,R. 

ENCUBIR .  V.  a.  vl.  Convoiter. 

Éty.  du  lat.  conc^piecere,  m.  s.  Y.  Cupid, 
Rad. 

ENGUBIT,  ITA,  adj.  et  p.  vl.  J)ésiré, 
convoité,  ée.  Y.  Encubir. 

Tant  ay  ê*amor  encubida , 
En  mon  cor  albergadu, 

ENGUERE ,  adv.  dg .  Y  .^neam. 

ENGUET,  vl.  Aujourd'hui.  Y.  Enchuiei 
Hui. 

ENGlJI,Y.£ncftut. 

ENGUIRAR,  v.a.  vl.'«fco«AB.  J^netiy- 
rar ,  ^cat.  Encorar ,  esp.  Encourar ,  porL  i 
Couvrir,  garnir  de  cuir. 

£ty.  deen,de  eiiîr  et  de  ar^  garnir  en 
cuir.  Y.  Cor,R. 

EMGUIRA88AR  8' ,  v.  r.  (s'eincuirassà). 
Se^uirasser,  se  couvrir  d'une  cuirasse. 


me 


Ay 


S*eneùira$ier ,  signifie  devenir  dur  comme 
une  cuirasse. 

ENGULOUTAR,  Cast.  Y.  Emhrayar. 

ENGULPAR,  V.  a.  (eincùlpà }  ;  accwa*. 
IncoUpare^  ital.  Culpar  ,  port.  Inculper, 
accuser  quelqu'un  d'une  faute. 

Ëly.  de  en,  de  ctilpa  et  de  ar.  Y.  Culp,  R. 

ENGULPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einculpâ  , 
^éde.)  ;  Culpado,  port.inculpé,  et.  Y.  Culp, 
Rad. 

ENGDNTAR,  V.  a.  (eincuntà).  Publier  les 
bans  d'un  mariage.  Y.  Publicar. 

ENGURA88AR  8',  ▼.  r.  ^'éculer.  Yoy. 
Accular.  Gare. 

ENGU8AGI0 ,  s.  f.  vl.  .^eciudlîon,  V.  c. 
m.  et  Caue,  R. 

ENGU8AD0R,8.in.^l.  Accusateur.  Y. 
Aecusatour. 

Éty.  de  en ,  en .  de  euta,  pour  eotiea, cause , 
^t  de  ador,  celui  qui  met  en  cause,  qui 
accuse.  Y.  Vaut ,  R. 

ENGU8AIRE,  vl.  Y.  Encusador. 

£NGU8A1IEN,^.  m.  vl.  Accusation.  Y. 
AecuidHon. 

Éty.  de  en ,  de  enta  et  de  men ,  action  de 
-mettre  en  cause.  Y.  Caut ,  R. 

ENGU8AR  ,T.  a.^LAccuser.  Y.i4ccuear. 

Ëty.  de  en  et  de-etteo.  litt.  mettre  en  <:ause. 
Y.Caue,  R. 

ENCU88AD0RA,  s.T  ( èincossadùrc ) ; 
«icvMBimA ,  sMc&ovnMOBA.  Lcs  bosscs  faites 
4  la  vaisselle ,  aux  ustensiles  de  cuisine. 

ENG088AR,  T.  a.  (eincussà)  ;4»souTfli , 
vxiicuHmB.  Bossuer ,  faire  des  bosses  à  la  vais- 
selle de  cuivre ,  d'élain  ,  d'argent ,  etc.  par 
des  coups  ou  des  chutes. 

Ëty.  du  lat.  ^incutere ,  dont  ie  ^uptn  est 
incuitum ,  frapper.  Y.  Cul ,  R. 

ENGU88AR  8' ,  V.  r.  Se  bossuer  ;  s'écu- 
1er.  Y.  Accular  i\ 

ENGUSSAT ,  ADA ,  adj .  et  p.  (eincussà , 
àde)  ;  bmbovtit  ,  s«cm>vtit.  Bossué,  ée,  vase 
auquel  on  a  '/ait  des  bosses. 

Ety.  du  lat.  incuweus ,  incutsa ,' battu ,  pi- 
qué avec  le  marteau.  Y.  Cul,  R. 

ENGUZAMEN,  8.  m.  vl.  Accucaliony  v. 
c.  m.ct  Caut,  R. 

ENGUZAR,  T.  «.  y1.  Accuser,  incrimi- 
ner. Y.  J^neueâr ,  Accutar  et  Caut,  R. 

ENGTGLOPEDIA,  S.  f.  nKrc&ooraMA. 
Encyclopedia,  esp.  ital.  port.  J^nctc/opedta, 
cat.  Encyclopédie;  ce  mol  est  particulière- 
ment affecté  au  titre  d'un  ouvrage  qui  traite 
de  toutes  les  sciences. 

Ély.  dugrec^fx«xXo7c«i$€ia  (egkuklopai- 
déia,  ench»tneBent4e  toutes  les  sciences  , 
formé  de  é^  (eç),  «n,  dexiSxXoç  (kukios), 
cercle,  et  de  7rxioe{x  (paidéia),  science ,  ins- 
iruction ,  dont  la  racine  est  ^aTç  (pais),  en- 
fant. 

La  publication  de  l'Encyclopédie,  parordre 
a^abétique ,  ^ate  de  1759. 

ENGTGLOPEDIQUE ,  IGA ,  adj.  (Ency- 
clopédique, ique)  ;  ^ncidopedtco,  ital.  esp. 
Encyclopedico  ,  port.  Enciclopedic  ,  cat. 
Encyclopédique  ,  qui  appartient  à  l'encyclo- 
pédie ;  qui  concerne  toutes  les  sciences. 

Ëty.  deencyclopedicus,  lat.  WEncyclope* 
dia. 


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50 


END 


END 


ENDACAR ,  dl.  V.  Endicar. 
ENDAGON,  dl.  V.  Entoucon. 
ENDAGNERA,  dl.  m.  S.  que  lîiUaif^ 
V.  c.  m. 

ENDAI88AR ,  T.  a.  (endcissà)  ;  mmomÈmékm, 
Arranger  Therbe  qu'on  fauche ,  de  manière 
qu'elle  s'aligpe  en  endains.  V.  Andan* 

ENDAI.A0UA8>,  8.  m.  dg. 

Quantis  bareis,  quanti  haoulas. 
Na  pourM  mon  endalaouas?: 

Que  bouUmn  touis  lou$  crum$  a  bas^ , 
E  hen  cessa  Tendalaouas. 

D'Aslros. 

ENDAMEISEUT,  adj,  el  p.  (eindamei- 
seli).  Paré,  ajusté  comme  une  demoiselle, 
comme  un  damoiseau.  V.  Demi»,  R. 

ENDAN.,y..4ndaii. 

ENDAIIIIEIItAGIS,£ii(iarrerfal^e,  cat 
V.  Arreiragis  el  Reir,  K. 

ENDARREmALHAS.  8.  f.  pi.  (eindar* 
reiràilles),  dh.  Le»  mars  ou  les  grains  que 
l'on  sème  au  mois  de  mars.  V.  Marsenc,^ 

Ély.  de  endarreîrar,  arriérer-,  parce  que 
ces  grains  se  sèment  après  le  blé.  V.  Heir  , 
Had. 

ENDARREIRAR  8* ,  ▼.  f.  (s'eindarreiré); 
■*APa«wniA« ,  n  damuioas.  Endarreirir , 
cal.  S'arriérer,  demeurer  en  arrière ,  ne  faire 
les  choses  qu'après  leur  saison;  on  le  dit  plus 
particulièrement  en  parlant  des  semences;  être 
en  arrière  pour  un  payement  :  Siou  en^r- 
reiral  de  dous  ans ,  je  suis  arriéré,  de  deux 
années. 

Ëty.  de  en,  de  arrêt r  et  de  ar^  rester  en 
arrière.  V.  Reifj  K. 

ENDARREIRAT,  ADA  ,  adj.et  part., 
(eindarreirà ,  âde  )  ;  vnmmnfukx.  Relardé, ée, 
resté  en  arrière.  V..^etr,  il. 

ENDARRENAR  »  dl.  m.  s.  que  Derenar, 
V.  c.  m.  et  Hen ,  R. 

ENDARRER,.ei 

ENDARRIER»  dl.  Voy.  Darrier,  En  et 
ITeir^R. 

ENDARRIERA8,s.  f.  pi.  (eindarriéres) , 
dç.  rauoAa.  fctrier ,  ustensile  de  cheminée, 
fait  en  forme  d'étrier,  qu'on  accroche  à  U 
crémaillère,  et  sur  lequel  on  pose  un  pot^  une 
casserole,  etc.  Il  est  composé:  d'un  et/ye, 
d'une  ou  de  deux  branches  el  d'une  anse. 

ENDARVA,  s.  f.  (eindarve)  ;  ssosbva.. 
Nom  languedocien  de  la  renoncule  douve. 
V.  Dauva. 

ENDAUMAOEAR,  V.  ».  (etndooumadjà); 

Danmegeare,  ital.  Damnificar ,  c8pu  port. 
Endommager,  causer  du  dommage  à  quelque 
chose,  l'altérer  :  Un  plat  endaumageat,  un 
plat  fêlé,. 

Ëly.  de  en,  dans>et  de  daumageart  .porter 
dommage.  V.  Dam,  R. 

ENOAUBIAGEAT,  ADA,adj.  et  part. 
(eindouraa<Vé' ,  àde  )  ;  impr.  sivooiiiiAasAT* 
Endommagé  y  ée.  V..Dam,R.. 

ENDAyAI.AR,  V.  a.  (eindavalà),  dL  V. 
Atalar. 

Aqudlaparet  s' es  tndavalado,  Tr.  ce  nmr 
a  croulé  bas  ou  &'e8t  écroulé. 


END 

Ea  branea  s* es  endavalada,  lài  branche  a 
rompu  sous  le  poids. 

Aquel  fai  ma  endawlat  Vespala,  ce  far- 
deau m'a  démis  ou  disloqué  l'épaule; 

Éty.  V.  Avalarel  Val,  R..2.. 

EliDAVANT ,.  prép*  .(eindavèn)  ;  dL,  En- 
davantfC^L  Même  sign.  que  dorant.  Voy. 
Davanij  Avaniti  Ânt ,  R.. 

Et  Nestor  embe  soun  enffini 
Ye  venguet  vite  à  TendavanL 
Favre. 

EBIDE,  (endé).  Dans  une  partie  du  Lan- 
guedoc ,  k  Nismes  particulièrement ,  on  dit 
ende,  pourem^e ,  ou  Ame  y  v.  c.  m. 

ENDERADAai,  dl.  Endebades^  cat.  V. 
Debada. 

Endebadas  noun ,  non  sans  cause ,  ce 
n'est  pas  sans  soj^et.  Douj; 

ENDEBAT,  adv«  dg.  Dessous  ^  v.  c.  m. 

EIWEBENIR,  V.  a.  (emdebeni);  Alt.  lang. 
de  £nderentr,  v.  c.  m  et  Vén,  Ri 

ENDEBENIR8',  V.  r.  md.  V.  Endeve- 
nir  s\  et  Ven^  R. 

ENDEBERA8  j  (eindebéres),  dl.  A  malas 
endeberas,  expr.  proT.  A  l'élourdie. 

ENDEBIA,  s.  f.  (eindébie).  Nom  lang. 
de  l'endive  ou  chicorée.  V.  Endiva. 

Ély.  de  l'esp.  endt6ia ,  m^  s* 

ENDEG ,  dl.  V.  EsUeea. 

ENDEGAT,  ADA,  dl.  V.  EnUeat. 

ENDECHAT,  ADA,  adj,  d.  lim«  Blessé, 
ée.  V.  Endecat.  Taré,,  vicieux «.ea^vl. 

ENDEGIO,  s.  f.  vl.  V.  Indktion. 

ENDEGREPITAT,  adj.  et  p.  vl.  Dé- 
crépit. 

ENDEGUN.,  adj.  (eindecùn),  dL  Cdco^ 
chyme,  mal  constitué,  noué,  rachitique,  en 
parlant  des  enbnts. 

Éty.  de  endee,  vice ,  défaut. 

ENDEDENS,  expr.  adv.  dg.  (eindedéins). 
Lendedens,  le  dedans,  la  partie  intérieure. 

ENDEDIRE,  V.  Dèsdire  et  /Hre,  R. 

ENDEGAR,  V.  a.  (eindegà).  Agencer, 
ajuster,  mettre  en  ordre,  conclure,  terminer^ 
fig.  maltraiter,  injurier.  Gare. 

ENPEGESnO^  vL  V.  liidigestiùn. 

ENDEGNANSA^  vl.  mtmmmAmmw,  mm- 
nmiAmA.  Endignation. 

Ëly.  du  lat.  indigtiaiicnis ,  gén.  de  îndt- 
gnatio,  V.  Dign ,  R. 

ENDEGNAR,  dl.  V.  Encagnmr. 

ENDEGNOU8,  OUiA,  adj.  (eindegnoûs, 
oûse),dl. Délicat,  susceptible,  quia  les  fibres 
irritables,  à  qui  la  moindre  égratignure  cause 
un  ulcère.  Sauf. 

ENDEI88AR ,  V.  Andaissar, 

ENDEJORN ,  s.  m.  anc  béanu  Lende- 
main*  V.  DL 

ENDELA,y.Z>eIà; 

ENDEUIBIS,  et 

ENDELUVIS,  dl.  V.  De(il^. 

ENDEMEfl^  adj.  vl.  Fixé,  étabU.  VoTi 
ifelIre.R. 

ENDEIOS^  adv.  vl.  mmmmu.  Tout  d*un 
élan  ,  avec,  vitesse.,,  à  l'instant  ,  tout-de- 
suite. 

Ely.  de  en^  de*4e  et  de  «ie#^  pour  menê^ 
dans  le  moins ,  sous-cotendu ,  de  temps  pos> 
sible. 

ENDEMESI ,  s.  jn.  (eindemèsi) ,  wm—wi. 
dl.  m.  s.  que  Ensia,  v.  c.  m* 


END 

AquU  es  per  endemuit  c'est  par  jaloosiet 
par  envie  ;  gageure. 

ENDEME8IT ,  IDA^  adj,  et  p.  (einde- 
mèsi, ide),  dl.  Arrêté,. ordonné. 

Cm-  droa  «mummUm  b* ,  tut  kM  Am  àtgUtit , 
qfi'iio«  M  tottiida  OMU  jonn  mm  Uno*  tmJemtsft. 
OU  pu-  Sut.  mms  noai  d'anlMir. 

Aquot  es  unendemesit,  c'est  une  gageure» 
ou  il  seml>le  que  o'est  fait  exprès. 

ENDEMEMA,  S.  f.  vl.  Limite,  division, 
borne.  V.lfeUre,R. 

ENDEMIAR,  V.  Vendumiar. 

ENDEMIQUE,  ICA,  adj.  (eindemiqué, 
ique),  Endemio,  ital.  JSndemteo^  esp.  port. 
EndemiCj  cal.  Endémique,  qui  est  particu- 
lier à  un  peuple,  à  une  nation  ;  on  le  dit 
particulièrement  en  parlant  des  maladies. 

Èty.  du  lat.  endemiciM  ,  m.  s.  dérivé 
du  grec  èvSi^ioç.  (endémios),  formé  de  ^v 
eo),  dans,  et  de  ^(ao<  (dtaos),  peuple. 

.  Dem,  R. 

ENDEMIfl ,  vl.  V.  Endemu. 

ENDEMOINA,  Pour  endemoniat,  a^J- 
d;  vaud.  Démoniaque.  V.  Dewwun. 

ENDEMONIAT ,  ADA ,  adj.  et  parL  vl. 
En' 


V 


£ndemonûil,. cal. 
esp.  Endemonihado ,  port.  Indemoniato^  ital. 
Possédé ,  démoniaque. 

ENDENATRAR.,  V.  D^  vl.  Réaliser , 
convertir  en  espèces. 

ENDENH^.s.  m.  vl.  V.  Desdegn. 

ENDENBAMEN^  et. 

ENDENHANSA,  8.  f.  vl.  Fndignotion, 
V.  c.  m.  et  Dign,  R.. 

ENDENH08.,  adj.  vl.  Délicat  ,.8usceptî* 
ble.  V.  Dign,  R. 

ENDENTA&,  ?>  D..(eindeintà],  Blettre  ou 
pousser  les  dents.. 

Éty.  de  en,  de  dent  et  de  ar.  V«DenC ,  R. 

Ou  Uott.  eidenC»,  kou  empeirenta. 
Prov. 

ENDENTAT,  dl.  Edenté^  V.  Desdentat 
et  Déni,  R. 

ENDENTELHAR ,  V.  n.  vl.  Créneler, 
denteler.  V.  Dent,  R. 

ENDENTELHAT,  ADA,  ad},  et  p.  vl. 
Dentelé ,  ée ,  crénelé ,  ée.  V.  Déni,  R. 

ENDEDOUDAR,  d.  bas  lim.  V.  £fideoti- 
tar  et  DeK  R. 

BNDEODTAR.,  V.  a.  (eindeoutà);  n- 
DM>o«iiNka.  Indèbitare^  ital.  Endeudàre,  esp. 
j^ndmdar,  port.  Endeutar,  cat.  Endetter, 
charger  de  dettes ,  engager  dans  des  dettes. 

Ëly.  de  en,. de  dotile  et  de  ar,  engager 
dans  des  dettes.  V.  X>e5,  R. 

ENDEODTAR  S*,  V.  r.  •ovmwmjkM.  En- 
deudarse ,  esp.  Endeutarse^  cat.  indebitarsi, 
ital.  S'endetter  ,  contracter  beaucoup  de 
dettes. 

ENDEOUTAT,  ADA,  adj.  etp.ildetcdad, 
adà,  esp.  Endetté,  ée.  V.  Deb,  R. 

Prend  lou  camin  dos  endeoutas,  il  prend 
le  chemin  des  écoliers  ,  c'est-à-dire ,  des 
détours  comme,  les  mauvais  débiteurs. 

ENDEPTAR ,  V.  r.  vl.  obbiipab.  Endet- 
ter s'.  V.  Endeoutar  s\ 

ENDEPTAT.,  ADA,  adj.  ct  part.  vl. 
V.  .Endeoiiidi. 

ENDER,  d.  IIdk  Pour  endort  Y.  En- 
a^frme. 

ENDER,  dl.  V.  Trespeds. 


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END 

.BNDBRDIIE,  Y.  a.  y1.  Élever,  dresser, 
monter,  diriger. 
£NDEROA ,  y1.  11  oa  elle  dresse,  élète. 
JBNDEROG  ,  S.  m.  t1.  Renversement , 
choc,  contrecoup.  V.  Jlœ,  R. 

ENDERROCAR,  ▼.  a.  y1.  Enderr0C9r, 
cat.  Dtrreear ,  csp.  Diroeeare,  ital.  Dé- 
molir ,  abattre  ,  ruiner ,  culbuter ,  faire  la 
culbute. 

Éty.  de  en ,  de  roea  et  de  -or,  précipiter 
d'un  rocher.  V.  Jl«c,  R. 

ENDER8,  adj.  et  p.  vl.£levé,  exhaussé, 
monté,  dirigé. 

ENDERS,  s.  m.  Vl.  EléTatîon,  réhausse- 
ment. 

ENDERVA,  s.  f.  (eindèrve).  Un  des 
noms  lang.  de  la  douve.  V.  Douva. 
SNDERVI.,  dl.Dactre.  Y.  Dartra. 
Ëty.  du  bas  breton  derout  ou  derouU , 
qui  vient  du  celt.  derwi  ou  deruU  y  el  qui  a 
la  m.  s.  m,  est  l'art,  le^  la.  Astruc. 

ENRBS,  6.  m.  (eiodès).  Un  trépied.  Voy- 
Tntpeds. 

On  donne  particulièrement  lenom  deendes 
k  un  trépiedè  quene,4iattt  d'environ  uo^emi- 
mètre  ,  servant  à  soutenir  la  poêle  sur  le 
feu. 

BNDESEmP ARAR  ,  vl.  Abandonner. 
V.  Désemparât, 

ENDE80NRAR ,  T.  a.  vl.  Y.  Deshou- 
nourar. 

ENDE8FRBZAR,  V.  «.  y\.  Mépriser, 
dédaigner. 

EMDESPREZAT^  ARA,  adj.  vl.  Méprisé, 
ée,  dédaigné,  ée. 
ENDESTI,  s.  m.  vl.  Signe,  augure. 
BNDESTINADA,  S.  f.  vl.  Destinée,  au- 
gure. 

ENDESTUIAR,  V.  vl.  Jndestinaref  ital. 
Destiner. 

ENDESTINAT,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Destiné,  ée. 

ENDESTINTAIIEMS ,  adv.  vl.  Y.  Jn- 
didinetamenL 

ENDEDTAR  8*,  V.  r.  vl.  Endeutaue , 
cat.  Y.  Endeotar  et  EndeouUr. 

ENDEVAR  8*,  V.  r.  (s'eindevà);  csAn^a, 
msAB.  Endever  ,  avoir  un  grand  dépit. 
V.  Énrahiar  ê\ 

Éty.  de  la  basse  lat.  indeifiare  ,  formé  de 
deviare,  être  égaré,  bons  du ^ns.  V.  Via, 
Rad. 
ENDEVEING ,  vl.  Y.  Endetenh. 
ENDEFE,  vl.  Jl.eu  eUe  arrive. 
Êly.  Alt.  de  endeven.  Y.  Feti,  R. 
ENDEVER,. s.  m.  vl.  Succès,  réussite, 
^énement,. chose  qui  arrke,qui  survient. 
Y.  Yen,  R. 

fiNDEVENH,«.  m.  vl.BinvBisia.  Avenir, 
cuite.  V.  Ven.  H. 

ENDEVBNIDOR,  adv.  vl 


END 


£ND 


AiiiM  loa  puiolMM .  eviM  la  coUro  • 
Et  ba  qoaad  i,'eikkfem  qnauqaosilH  bonno  cher*. 
MicbcU 


Eidevenidor ,  cat.  Qui  est  à  venir,  avenir , 
futur.  Y.  fen,  R. 

ENDEYENGIIT  ,  UDA ,  adj.  et  p.  vl. 
Devenu  ,  ne.  V.  Devenguti  arrivé,  «ée.  Y. 


Arribatei  Ven,  R 

ENREVENIR  ,  v.  n.  (eiadevenii^ ,  dl. 
Bamacimi.  Eêdevenir ,  cat.  Convenir,  et  en 
vl.  arriver,  rencontrer,  advenir,  réussir.  V. 
Vem,ïi. 


ENDEVENIR  S' ,  V.  a.  dl.  ■ 

S'accorder  :  Per  dansar  H  fau  endevenir  , 
il  faut  s'accorder  pour  danser  :  Lours  na- 
turels s'endevenoun,  ^eursuaturels  sympa- 
thisent; se  rencontrer. 

IJuinarai  se  s'endeten,  j'irai  si  l'occasion 
^  présente ,  si  cela  se  rencontre. 
Se  s^tndwen,  s'il  arrivejamais.  Sauv. 
"ENDEVENSAR,  V.  a.  (eindeveinsâ).  Met- 
tre en  défends.  Aub. 

£^.  de  en ,  «n ,  de  deven^  défends,  et 
de  ar,  act. 

ENDEVIA,  Nom  de  l'endive  à  ^smes. 
Y.  Endiva, 

ENDEVISIRLE,  \1.  \ .  Endivisible. 

ENDI,  \l.  V.  Indi. 

ENDIABLAR,  V.  a.  (cindiablà]  ;  Endia- 
Ular,  cat.  csp.  .Endtal^rar,  port.  Indtavo- 
lave,  ital.  ^Ëndiabler  quelqu'un,  le  tour- 
menter pour  obtenir  deJuixe  qu'on  désire, 
et  dans  le  sens  n.  faire  endiabler ,  faire  don- 
ner au  diable. 

Èty.  de  fn ,  de  diable  et  de  ar^  donner  au 
diable.  Y.  Diabl,1X. 

ENDIABLAR  8' ,  V. jr.  Endiabler,  se  tour- 
menter, endéver ,  se  ficher. 

ENDIARLAT ,  ADA,  a^j.  et  p.  (eindia- 
blà ,  àde)  ;  Endiabrado ,  port.  Endiablé,  ée, 
enragé.  V.  Diabl,  R. 

ENDIAMS ,  s.  f.  vl.  Endiadis,  figure  de 
grammaire. 

Ëty.  du  ^ec  ^v  8ia  8wotv  j[en  dia^uoin). 

On  s'en  est  servi. pour  désigner  la  figure 
où  l'on  met  deux  substantifs  au  lieu  d'un 
seul ,  suivi  d'un  adjectif,  pateris  et  auro  , 
pour  pateris  aur^s,  Rayn. 

ENDIANA,  Y.  Indiena. 

ENDIGH,  IGHA,  adj.  et  p.  vl.  Imposé,  ée. 

ENDIÇA,  Endici,  cat.  Y.  Indiça. 

ENDIGAR^  Y.  Indicar, 

ENDIGAT ,  Y.  Indicat. 

ENDIGAnON ,  Y.  Indication. 

ENDIGATIU,  s.  m.  vl.  V.  Indicatif. 

Endicatius  es  apelatz  quar  demostra  lo 
fait  que  om  fai  si  eûmes  ««,  eu  chant ,  eu 
escriu.  Donat.  Provinc. 

EMMENA ,  Y.  Indiena. 

ENDIERER,  V.  a.  (eindierQ,  dl.  Impo- 
ser, taxer.  V.  Taxar. 

ENDIGENÇA ,  S.  f.  (eiodidgèince) ,  dg. 
Indigeance.  V.  Misera  et  Pauretat. 

Blo«r«  MM  gloriu  M  la  aonlo  tnJfgemço  , 
Itich*  «•  aqual  qu'a  ramplU  Miin  àthi, 
Jasokia. 

É^.  du  lat.  indigenlia,  m.  s.  fait  de 
indigere ,  avoir  besoin. 

ENDIGE8T ,  V,  Indigett. 

ENDIGE8TION,  V.  Indigestion. 

ENDIGNACIO,  Vl.  Y.  In(tignation. 

ENDIGNAMEN,  vl.  V.  Indignament. 

ENDIGNAR,  dl.  Y.  Indignar. 

ENiUGNOUS,  OUSA,  adj.  (rindignôus, 
ôuse) ,  dl.  A  qui  le  moindre  petit  coup  fait 
une  plaie;  délicat. 

ENDILH,  s.  m.  (eindill).  Hennissement , 
cri  naturel  du  cheval. 

Èty.  du  lat.  hinnitus. 

ENDILHAR,  V.  n.  (clndînà); 


51 

, , Hennir,  faire 

un  hennissement,  en  parlant 4lu  cheval. 

Èty.  du  lat.  hinnire. 

ENDILLAR,  vl.  Y.  Endilhar. 

ENDIMAR,  V.  a.  (eindimà),  d.  bas  lim. 
Poisser,  pegar,  salir  avec  de  la  poix,  ou 
avec  quelque  chose  qui  y  -ressemble.  Yoy. 
Empegar  et  Emplastrar. 

ENDIMENCHAR  8* ,  v.  T.  (eindimeint- 
chà)  ;  •'moMHBiioBAS,  •KHommmaMM,  Broanv- 

OAB ,  BsoioouMBsaAB  •'.  EnUimanchcr ,  se 
mettre  les  habits  du  dimanche,  ses  plus 
beaux  habits. 

Éty  de  en  ,  de  dtmenc^e  et  de  or,  litt.  se 
mettre  «n  dimanche.  V.Domtn,  R. 

ENDIfllENGHAT  ,  JU>A^  a4).  et  part, 
(eindimeintcbà,  àda].  Endimanchée  'ée ,  qui 
a  pris  ou  mis  ses  habits  de  dimanche. 

Éty.  de  en,  de  dimenche  et  de  «1 ,  -oda, 
litt.  mis  en  dimanche.  V.Domin,  R. 

ENDIMENGEAR  8',  Voy.  fndtffien- 
éhar^\ 

ENDIMENGEAT,  Y.  Endimenchat  et 
Domin,  R. 
ENDIN,  d.  bas  lim.  V.  Engin. 
ENDINNAR8',  dl.  Pour  s'irriter,  s'en- 
flammer. y.Encagnar  s\ 

ENDirai AT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eindinnà, 
àde),  dl.  Redressé,  rengorgé,  tendu. 

ENDIOOUMEROAR  8',  V.  r.  d.  bas  lim. 
S'endimancher.  Y.  Endimen^ar  «*,  et  Do- 
min,  R. 
ENDIR ,  W.  Hennir.  Y.  Endiïhar. 
ENDIRE,  V.  a.  vl.  Imposer,  assigner. 
Éty.  du  lat.  tndtcere. 

ENDI8,  adj.  vl.  Violet;  inde,  couleur 
bleue  que  l'ontire^e  l'indigo.  Y.  Indis, 

ENDI8CaiPLINAR,  V.  Vl.  Punir  parla 
discipline. 

ENDI8CIPLINAT  ,  adj.  et  p.  vl.  Tuni 
par  la  discipline. 
ENDI8POtJSAR,  Y.  Indisposar. 
ENDI8POU8AT,  V .  Indisposât, 
ENDI8POU8ITION ,  Y.  Indisposition. 
ENDIUEL,  dl.  Y.  Andoulha. 
ENDIVA ,  s.  f.  (endive)  ;  xAmê,  BamnnA^Bir- 
BBUA,  smisvii.  Endivie,  ail.  Indivia,  ital. 
port.  cal.  Endibia,  esp.  Hendibeh,  arab. 
Endivia,  anc.  cat.  Endive,  Cichorium  endt- 
tîta,  Lin.  plante  de  lafam.  desComposécs  Chi- 
coracées,  cultivée  partout,  avec  «es  variétés, 
pour  l'usage  de  la  cuisine ,  elle  fournit  une 
des  plus  agréables  «alades,  et  en  même  temps 
des  plus  salubres  que  Ton  mange. 
On  en  cultive  k  présent  plus  de  six  espèces. 
Éty.  du  lat.  endiota,  m.  s. 
ENDIVIA,  €.  f.  (eindivie).  Nom  ariésien et 
ancien  de  la  chicorée.  Y.  Endiva. 

ENDIVI8IBU3,  IBLA,  adj.  (emdi visi- 
ble, ibie).  V.  indirt^iWe. 

ENDOGTRINABIEN,  8.  m.  \1.  Endoc- 
trinament,  cat.  Doctrine,  enseignement. 

ENDOGTRINAR,  vl.  £ndoc(rtnar, cat. 
Y.  Endoucirinar. 

ENOrOLCrr ,  adj.  et  p.  vl.  Radouci,  adou- 
ci. V.  Adoucit  et  Douç,  R. 

ENDOLOIRABIEN ,  S.  m.  vl.  Souffrance, 
douleur,  tourment. 

IENDOMENGADURA,  S.  f.  Domaine, 
possession. 
ENDOMENIAT  ,  adj.   vl.   KRBOMsmAn. 
Sujet,  tenancier,  vassal.  V.  Endomenjet. 


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END 


Êly.  de  en  eiâtdomeniat,  Y.  Homtti,  R. 

ENDOMENJAT,  adj.  \1.  nooMSMATy 
sMDOMmAT.  Serf,  homme  lige,  soumis,  inlime, 
tenancier. 

ENDOMEROAT,  adj:  vl.  Vby.  J?ii<{o- 
menjat, 

ENDOOUBAR  ^  v.  a.  (.eindoonbâ).  Emr 
barrasser  qpelque  chose,  saiîK 

ENDOOUBAT,  ADA,  adj:  et  p.  fein- 
dooubà,àde).  Embarrassé,  ée;  sali,  le.  Cast. 

ENDOOUMAGEAR',  V.  Éndauwuigear, 

BNDOODMACffiAT,  V.  Bndatmageat. 

ENDOODTRINAR,  V.  Endouctrinar. 

ENDOOUTRINAT,  V.  EndouHHnaU 

ENDOOnVERAT,  ADA,  adj,  et  part. 
(eindoouYerà,  àde),  d.  t>as  lim.  Enflé,  la  pav- 
tie  enflée. 

Èijy  Béron.  pense  que  ce  mot  peot  venir  de 
rttre,  parce  que  la  partie  enflée  est  luisante , 
on  dit  en  provençal  aveirit;  ou  de  vere^  ve- 
nin. V.  Vitr,  R.  ' 

ENDQRABLETAT ,  8.  f.  ▼!.  Éternité: 
l^t  mania aquestpan viêuraendorahUlaty 
celui  qui  mange  ce  pain  vivra  éternellement. 

Ëty.  £iidora&ieto<,  est  dit  pour  fiuiura5/e- 
îat. 

ENDOROUET,  8.  m.  (eindorgué).  Nom 
qu'on  donne,  à  Niâmes,  à  Toronge.  V.  jRoii- 
manel, 

ENDORMATORI,  8.  m.  (einJounnatéri); 

SmWOKHATOBI,   DOWATOAI,    MABCOimQUB,    Bl- 

oomnnoovisAf ,  kiisbomai,  oonHirosn».  DoT" 
mitorio,  port.  Somnifère,  narcotique,  remède 
ou  poison  qui  endort;  fig.  livre  ou  discours 
ennuyeux. 

Êty.  de  endormir  et  de  atori,  ou  du  Iat. 
dormilorium.  V.  Dorm^  R. 

ENDORMIDA^  S.  f.  (eindormide)  ;  bk- 
oommiDA.  Endormida  de  pregadiou,  nid  de 
mante.  Cast. 

ENDORMIDOUIRA,  S.  f.  Est  aussi  le 
nom  par  lequel  on  désigne,  aux  environs  de 
Montpellier,  Jes  Jusquiames,  blanche  et  noire. 
V.  Jusquiama,  Carelhada  et  Dorm,  R^ 

ENDORMIDOUIRA,  s.  f.  (eindourmi- 
douire).  Un  des  noms  languedociens  de  la 

e>mme  épineuse.  Y.  Darbousêieraei  Dorm, 
ad. 

ENDORMIDOUIRAS ,  s.f.  pi.  (eindôur- 
midéuires),  dl.  Profond  sommeil  causé  par 
certaines  maladies  ;  toute  sorte  de  narcotique , 
et  en  particulier,  le  pavot  et  le  laudanum  : 
A  près  las  endourmidouiras ,  il  a. pria  un 
somnifère.  Y.  EndormeUori. 

Éty.  de  endourmir  et  de  outra,  ce  qui  eB>> 
dor.  V.  Dorm,  R. 

ENDORMILHOUA,  s.  f.  (eindourmil- 
lôue).  Un  des  noms  de  la>  torpille.  V.  Dor- 
milhousa  et  Dorm,  R . 

ENDORBOR,  V.  a.(eindourmir);B«coini- 
tOfnum,  snooimiiui,  snoBOimuii,  BsovBais,  mmr 
MAmrm,  ADKovHiB.  Addormenlars  et  hidor* 
mire,  ital.  Adormecer.  esp.  port.  Endormir, 
procurer,  le  sommeil  ;  flatter,  amuser,  afin  de 
tromper,  engourdir. 

Ëty.  de  en  etde  Dormir,  v.c.  m.  eiDorm, 
Rad. 

ENDORMIR  8'.,  V.  r.  pour  les  synonymes, 
Y.  le  mot  précédent.  Adormecer'se ,  portj 
S'endormir,  se  livrer  au  sommeil  ;  négliger 
une  affaire  :  S*endormir  una  camba^  s'en- 
gourdir une  jambe;  Ai  hu  fed  endormU, 


END 

mon  pied  est  engourdi,  le'pMme  fdormilf  e. 
ENDORMIT,  IDA,  adj.  et  part,  (ein- 
dourmi^  ide)i;'.  bmmmut,  ncofonooMiT , 
Aamovmm.AàbrwMcido,  port.  Endormi,  ie; 
engourdti. 

Ëty.  de  «11^  de  dorm  et  de  il ,  litt.  entré 
dans^le  dormir,  c'est-à-dire,  dans  le  sommeil- 
^Y.  Dorm,  R. 

ENDORTA,  8.  f.  (eindérte),  dg.  I2en  de 
branches  flexibles. 

Éty.  Alt.  de  redorta,  retorta.  Y.  Tors,  R. 
,  ENDORZIR,  V.  a.  vl.  Cemot, ditM.  Eaur 
rier,estnn  de  ceux,  qui  ne  so  présentent 
qu'une  fois>(dans  l'Histoire  de  la  Crois,  con- 
tre les^Albigeoi^,  et<parlantincertainet  obs- 
cur,, parait  signiiSer  ici,  rendre  plus  dar^ 
plus  cruels  endurcir. 

Éty  de enaugm.  ded^pour  dt»r,otdefr^ 
(aire  devenir  plus  dur.  Y.  Dur,  R. 
^    ENDORZIT,  adj.  et  p.  vl.  Endurdi  énroa- 
vé.V.D»r,R.  *^  ^ 

END088AMENT  ,.  8.  m.  (elndoussa- 
méin),  et  impr.  mMBouMAanarc  Èndoso,  esp. 
Endosêo,  port.  Endossement ,  l'écriture  que 
l'on  met  au  dos  d'une  lettre  de  change  pour 
qu'elle  soit  payée  aune  autre  personne. 
Ëty.  de  endossar etde  menl.  Y.  Dbsi 
END088AR ,  V.  a.  (eindoussà)  ;  BaBoos- 
•Aii^  £fidos«ar,.cat.  port,  ^ndotar, esp.  Ad- 
doêsare,  Ital. Endosser, jnettre  sur.son  dos; 
en  terme  de  commerce  mettreau  dos  d'une  lel« 
tre  de  change  l'ordre  de  payer  à4]n  autre. 

Éty.  de  en,  de  dos  et  de  ar^  litt.  mettresur 
le  dos.  V.  Dos. 

'  ENDOSSAT,  ADA,  adj.  et  n«  (eindos- 
sà,  Àde),  et  Impr.  bhsovmat.  Endossé,  ée. 
Y.  Dos. 

ENDOSSnR,8.m  (eindoussùr),  et  impn 
!nBo«ftini.  Êndosador,  esp.  Endossador^ 
port.  Endosseur^  celui  q\ii  a  endossé  ime 
lettre  de  change. 

Ëty.  de  en,  de  dos  et  de  tir,  celui  qui  a  mls^ 
sur  le  dos.  Y./>o«. 
ENDOTAR ,  V.  a.  vl.  Doter.  Y.  Dotar, 
ENDOTAT,  ADA^  adj.etp.  vL  Dolé,ie. 
Y.  Dotât. 
ENDOUAR  et 

ENDOUART,  Y.  Embug^r^  Eàkbufat 
et  Dùug,  R. 

ENDOUCTRINAR,  V.  a.  (elndouctrinà); 
■MD^oomuui.  AddoUrinare,  ïiMÏ.Doctrinar, 
esp.  Doulrinar^  port.  Bndoetrinar,  cat. 
Endoctriner,  instruire;  faire  le  bec,  la  leçon. 
Éty.  de  en,  de  doueirina  et  dear.  \!J)oe. 
Rad. 

ENDOUGTRINAT ,  ADA,  adj,  et  paK. 
(elndouctrinà,  Àde)  ;  nDooormaiAT.  Doutri^ 
nado,  port.  Endoctriné,  ée.  W.Doc,  R. 

ENDOUIXNTIR,  v.  a.  (eindoulelntir)  ; 
BiDooLooMii ,  sMDovasiiruu.  Rendre  doulou- 
reux, p)us  sensible  que  de  coutume. 

Ëty.  do  en,  de  doutent  et  de  ir,  devenir 
dolent.  Y.Do(,R. 

ENDOULENTET,  IDA,  adj.  et  p^  (ein* 
doulenti,  ide)  ;  adooiavit,  moBLoiMUT.  Do- 
loridOf  port.  Devenu  douloureux,  endolori, 
très-sensible  :  Ai  lou  bras  tout  endoukntU , 
mon  bras  est  devenu  tout  douloureux;  Moun 
corps  es  tout  endoulentit,  je  sens  du  mai  aise 
dans  tout  le  corps«^  Y.  Dol^Vi. 

ENDOULOUMAR,  v.  a.  (eindouloumâ), 
dl.  MeurUrii,  assommer  de  coups.  Sauv. 


ÊND 

Ëty.  Ce  mot  parait  être  une  altér.  de  en- 
dotiiourtr,  rendre  douloureux^  Y.  Dot,  R. 

ENDOUU>UMAT,  ADA^  adj.  et  part, 
(eindouloumâ,  àde),  dl.  et  g.  Meurtri,  ie;  rom- 
pu de  coups.  Y.  Dot,  R. 

ENDOULOUR^,  Y.  BndauUntir. 

ENDOUI.OURIT,  Yoy.  Endoulentit  ei 
I>oi,R. 

ENDOUM^  8.  m«  d«  béaro»  Amas ,  toIu- 
me.  V.  CucKoun, 

ENDOUMA,  Alt.  gasc  de  endouman^, 
Y.  Ehdtman. 

ENDOUMAISEIiENGAR  S',  V.  r.  (s'eio- 
doomeiselelncà),  dl.  S'habiller,  se  mettre  en 
demoiselle. 

Étyv  de  en,  de  downaisela  et  de  enear^  m 
parer  en  demoiselle.  Y.  X>o»Mn,.R. 

ENDOURENTIR,  Y.  MndoulenUr. 
>     ENDOORMIDOIIIRA,    Y.    Endormi- 
dùuira. 

ENDOmUMBUBOUA.  Y.  Endormilhoua. 

ENDOURMIR,  Y.  Endormir. 

ENDOURMIT ,  Y.  Endormit. 

ENDOUSSAMENT,  Y.  Endossameni. 

ENDOUSSAR:,  Y.  Bndôêsmr^ 

ENDOUSSAT ,  Y.  Endossât: 
I     EHDOIISSUR,  Y.  Endossur. 

ENDRACA^  }L^draear. 

ENDRAGAT ,  ADA ,  9^:  f¥pmi.  (cindrat 
ca,âde).  Séché  à  moitié. 

Ét2«  de>la.préposltlon  ^y (çn)»  etde  $p^c 
(dh>sos).  rosée.  Thomas» 

ENDRALHARJL',  V.  r.  (s'^eiodlaillâ).  Y; 
Endrayar. 

ENDRATAR,  v.  a.  (éindfalâ)  ;  MMÉiMt«> 
«■BBAiAM,  Acheminer,  mettre  sur  la  voie , 
diriger  quelqu'un  dan8  sa^outo^ 

Ety.  deen,dedrayaet^ar»Jitt  mettre 
dans  le  chemin;  Y.  JDrali.R» 

ENDRATAR  S\  V.  r.  ■'«muuuMm.  S'a- 
oheminer,  se  mettre  en  marche,  s'introduire, 
se  diriger.  V.  DfaiyR.. 

ENDRE',  Y.  Endref^. 

ENDREGH,  8.  m.  (eindrétch);  bhmb, 

BMDBST,  nmxïï,   MMOi,  DmsvT.  j^noreC,  cat. 

Endroit,  lieu ,  place,  pvrât ,  passage  d'un 
écrit,  époque,  circonstance;  le  beau  côté 
d'une  étoffe,  celui  qui  est  opposé  à  l'envers  ; 
le  recto  d'Un  feuillet. 

Éty.  du  Iat.  <ndtreciufi»|.m.  s.  Y.  Reg, 
Rad. 

ENDRECHIERA.,  adv.  (eindretdiiére)  ; 
m»BBcmmA,  ■RDmsiMSM.  Directement,  en 
droite  ligne.  Y.  EHreetameni  et  Reg,  R. 

ENDREGHURA,  Y.  Endreéki«ra,  Gare, 
et  Reg,  R. 

ENDREO,prép.  vl.  ■HOMnca,  mammm, 
B»BBir.  Vers,  envers,  à  l'égard  de  ;  sentier, 
lieu,  place. 

ENDREIGADOR ,  8.  m.  d.  vaud.  GoQ- 
«docteur,  correcteur. 

Ëty.  de  en,  de  dretc  et  de  ador,  celui  qui 
indique  la  voie  droite,  directe.  Y.  Reg,  R. 

ENDREIGH,et 
'    BNDRBIT,  prép.vl.  Y.  .Endre^. 
^    ENDREIT ,  s.  m.  vl .  Y.  Endreeh. 
.    ENDREIZAR,  Y.  J^ndrestar. 

ENDREPETAR ,  V.  a.  vl.  Expliquer. 

ENimESSA  pourniMusAT,  adj.  et  part, 
d.  vaud.  Adressé, ée.  Y.  Jle^,  R. 

ENDRE8SADOR,vl.  Y.  Endressayre. 

ENDRESSAMEN,  S.  m.  vl.  Endressa- 


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END 

wunîy  ane.  eat  Enieretandento^  esp.  En- 
dereçamento,  port.  IndirixxametUo  y  ilal. 
DirectioD,  enseignement,  Yoie. 

BlfDBBMAB,  Y.  a.  t1.  Mn>usA%  m- 
MBisAs.  Endreisarp.  cal.  Enderetary  esp. 
Endereçar,  port,  /ndtmsare,  ital.  Dresser, 
lnene^  goider,  diriger^  rétablir,,  réformer, 
indiquer.  V.  Règ,  R. 

BNDBBMAB,  V.  a:  (eîndressâ),  d.  bas 
lim.  Redresser  quelque  ohoseqoi  est  courbé, 
fig.  Endreua  un  ofa^  BéroUi  o'est-k-dtre, 
Éndretsar  un  a/ar, commencerei  conduire 
une  affaire  ;. pour  adresser.  Y.  Adreêiar  et 

ENDBE8SJUR,  T.  Si  vH  Dfesser,  mener,. 

S  rider,  diriger,  adresser.  V.  Adreuar  et 
egiK. 

ENDBESSATBE;  s.  m.  vl.  nronMABom. 
Endertfjcodor,  esp.  /itdtrtszoiore,  ital.  Re- 
dresseur, directeur,  conducteur. 

E1€DBB88IEBA,  adv.  (eindressiére) , 
d.  m.  Vis-^?is..V.  Endrechiera. 

BNDBET ,  s.  m.  dg.  Endroit ,  ait.  de 
Bndreehj  v.  a  m.  etAe^,  R. 

ENDBBT8SAB,  Y.  ai  vi:  Diriger.  Vè^ 
RègiK.   

BNDBETT,  prép.  vl.  V.  Endreg, 

ENBBEZAB,  ?l.  V.  EndTe$$ar. 

ENDBIGNAB  8',  V.  r.  (s'eindrignà),  dl. 
SMnqoiéter^'^niligneri.Voy.  Endig^f^r  et 
Dign.K. 

ENDBIOUBETA,  V.  Airoundélà. 

ENDBOMJJI  LAS,  s.  f.  pi.  (las  eindrô^ 
mes),  dg.  Sortilège,,  somnifère.  V.  Endor^ 
matari. 

Ëty.  de  endfomi'r,  qu'on  dit  en  gascon, 
pour  endormir.  W^Dorm,  R. 

BNDBON^  dg.  U.endorti  V.  Endormir 
et  Endorme, 

ENDB08,  s.f.  vl.  Espèce  de  pierre  pré- 
oieose. 

Éty.dtt  grec  ^v  (en)ret deûScDc  (  hudés  ) , 
eau. 

Endroi  etpauea  pegra  totx  Umpt  disHl- 
lant  goUas.  Elue. 

ENDBOBMlRVvi:  V.  Endormira 

ENDBOmmSQIJET  8',  Jasmin  Vèttk* 
ploie  pour  ê'endormet,  il  s'éndormiL 

ENDBOUmT,  V.  fndormtl  et  i>drm, 
Rad. 

EPmBOBNAV  Ail«  dé  Androuna^  v.  c  m. 

ENDBUAB ,  T.  a.  (eindruà)  ;  noammu 
Engraisser  les  terres  au  moyen  des  fumiers, 
et  par  ext.  les  hommes  avec  une  bonne  table. 

Êly.  dé  m,  dedmûa  et'dèar',  ou  de  en, 
de  df^  etde  ar,  rendre  drn.  V.  Dru.  R. 

ENDBDDIB,  V.  Endrumr  eti>ni»R. 

ElfDUGAB ,  V.  Edu€ar. 

EliDUCH,  V.  rndua. 

BNDUEGHA,  V.  Andoulkai 

ENBOOEAB,  v.  a.  (eindudjà);  mmÊmsâm. 
Gonbuger  une  futaille.  Aub. 

BNDIIIH0,,s«m^-vl.  Enduit.  V.  En- 
dueh,  

ENDUniEV  vv  a>  (  eindùTré)  ;  rmrTAB. 
•rpAB,  mÂ!ïï9mMM,  aBBovcAs.  Enouire»  le  mot 
endutre,  est  du  provençal  moderne,  on  le  rend 
liar  les  suivants;  enduire  do  cbaux,  pai- 
sarun.Uuh  de  tous;  enduire  doplâtre,  gjfpar; 
enduire  de  ciment.,  6a(iim«r;  enduire  de 
mortier» -reôotfcar. 

Éty..  du  lat.  indueere,  m.  s.  V.  Due,  R.  :. 


END 

BNDUIT  ;  s.  ma  (eindùi)  ; 

Enduit,  couche  d'une  matière  appli- 
Iquée. 

£(y.  du  lat.  tndiicflo:  V.  DUc,  R'. 

BNDinLGENCIA,  et 

ENDUEGENSA.vl.  V.  Indalgeneiai 

ENDUiilADA-,.mi'SS'qiie  Vênditmi,'T. 
cm; 

ENDOBUAB,  Alt.  dé  Vmdumiar,  v.c.m. 

ENDUNA,expr.  adv.  (eindùne),  d.  bas 
lim;  Eu  un  met  : ^ndiino  guVco  finisso' 
oti,  Bér.  c'est-à-dire,  Enduna  qu'aguot  fi^ 
nisse  aquU,  en  un  met  que  cela  finisse  \k. 

Éty.  £iid,.est  pour  en,  eme,  et  de  una»  V. 
Un.  ii. 

ENDUB',  s.  m.  vl.  nniimAT.  Manque,  jeu* 
ne,  souffrance.  V.  Dur,  R. 

ENDUBA,  s.  f.  vl.  smnmt.  Manque,  souf- 
france. V.  Dur,  K^ 

ENDUBANT,  ANTA ,  adj.  (einduràn, 
ente)  ;  vATtBirr,  ■•«rrBx>Dovu>oBs.  Endurant, 
ante;  qui  endure,  gui  souf&e  avec  patîence^ 
des  duretés^  des  injures,  des  contradieiions. 
^    Étfi  de  endurar  et  de  ant:  V.  Dur,  R. 

BNDUBAB,  V.  a.  (eindurè);  tovmum, 
■urovKTAB.  Endurar,  esp.  cat.  Alurar,  port. 
^  Endurer,  souffrir,  éprouver  quelque  chose  de 
douldureuxv  de^énible,  de  facheur;  suppor- 
ter avec  patience. 

^  Ety.  de  efid«ira,^soiiffirince,  et  de  ar,  owde 
dtfrare;  dont  on  a  fait  indurare,  qui  signifie 
la  même  chose.  V.  Dur^  R. 
•  ENDUBAB^  V.  n.  vl.  mwomwaaam,  Endu- 
.  ro^jrr,  anc  oei«  ^nddroi%  anc?  esp.  Inéura^ 
'rr,  ital.  Endurcir,  devenir  dur, 

Èty.  du  lat.  ffidurare. 

ENDUBAT,  ADA,  adj^^tp.vl^.  Endor- 
ci,  ie; 

ENDUBAT,  vl.  V.  Endur. 

BNDOBGIB,  V.  a.^  (eindurcir);  dvmw. 
Indurare  et  /fidiirire,ital.  Endurecer,  esp. 
port.  J^ndttrir  et  Enduretzir^  cat.  Endur- 
cir, rendre  dur,  fig.  en  parlant  des  hommes, 
,  les  rendre  forts,  robastes,  propres  à  suppor- 
ter toutes  les  fatigues,  et  en  parlant  du  cœur, 
émousser  sa  sensibilité,  le  rendre  impitoya- 
ble. 

Éty.  du  lat.  tndiirare,  ov  de  en  et  de  dur^ 
cir.  V.  Dur,  R. 

ENDUBCIB  S',  V.  r.  S'endurcir,  devenir 
dur,  au  physique  comme  au  moral. 

ENDUBGI88AlfENT,  S.  m.  (eindurds- 
saméin):  «nwmcm— mwit.  Induramento, 
ital.  Endurecimienlo,  esp.  Endureeimento , 
port.  Endurimeni,  cat.  Endurcissement,  état 
de  ce  qui  est  dur,  fig,  dureté  de-cœur.  Voy. 
Dnr.R. 

ENDDBCIT,IDA,  acy.'èt  p.  (eîndurci, 
ide)  ;  £ndureetdo,port.  Endurci,  ie  ;  devenu 
dur.  y.Dur,R. 

ENDUBMIB ,  V.  Endormir  et  X>orm,it. 

ENOUBBE,.  V.  Enduire.- 

ENDUBS^  expr.  adv.  vL  A  jeun,  qui  souf- 
fre, qui  endure  la  faim.  V.  Dur,  R. 

ENDUBZEZIB,  v|.  V.  Endurar. 

ENDUBUMENT,  vU  V.  Endurtiêêa- 
mentti  Dur,  R. 

ENDUBZIB^  V.  a.  vl.  nmou».  Affermir, 
fortifier,  endurcir.  Y.  Endurcir, 

Éty.  du  lat.  indurueere.  V.  Dur,  R. 

ENDUBznr,  IDA  ,  adj.  «tp.  yl.  Endor- 
ci>ie.  V.I2ifr,.R.. 


END 


53 


ENDn8TBIA,vl.  V.  InduHria. 
ENDU8TBIT,  IDA,  adj,  d.  duRouergue. 
Industrieux,  euse;  adroit. 
Êty.  du  lat.  induilrius.  V.  Stru,  R, 


VoUf  oins  Ion  Lengodbe, 
Së-brj.'pM-d'itnprimv  pua  tmdiutnl  qw  bout. 

Pcyrot. 

ENDUT;  y.  Enduit. 

ENDOTA,  s.  f.  vl.  Enduit,  apparence, 
dehors. 

É(y.  du  lat.  tndiaà. 

Hom'fa  de  pauc  iolatSy  de  pauhra  enduta, 
e  depaïui  vailUmen,  Pistolets. 

ENDDXt  s. -mi  vl.  Indice. 

Ety.  du  lat.  indieium,  m.  s. 

ENDTMION,  personnage  de  la  fable  (etn- 
dimiôn);  Endimiimei,  ital.  Endymion  ,  fils 
d'EthliusetdeChalyce,  etpetit  fils  de  Jupi- 
ter, souvent  cité  à  cause  de  sa  beauté* 

ENB 

ENEBIB,  V.  a.  (enebir),  dl.  Défendre, 
prohiber. 

Êty.  du  lat.  inJit6ere,  m.  s. 

ENEBBANÇA ,  S;  f.  (énebrànce)*  Mé- 
moire, souvenir.  Y.  JHem,  R. 

ENEBBIAB ,  Y.  Enubriar. 

ENEBBIAT,  Y.  Enubriat 

ENErrET,  En  effet. 

ENEGBEZIB,  v.  a.  vl.  Ennegrecer,  esp. 
port.  Noircir,  rendre  noir.  Y.  Ennegrir. 

ENEGUBTIB  FAIBE,  (faire  eneguè- 
tir),  dl.  sMswmn.  Faire  endever. 

ENEI,  vl.  J'envie,  j'allai. 

BNEIGOUB  8',  Y.  Enaigrir  i\ 

ENBJAB,  dl.  Y.  Ennuiar  et  Enfetar. 

BNEJOUS^  dl.  Y.  Ennuiouif  Enfetaire 
eiNuir,li. 

EWEMBBANÇA,  S.  f,  (eneimbrànce); 
iMMiAMiA.  Souvenir.  Y.  Souvenença  et 
JIÊem,  R. 

ENEMBBAB  8',  v.  r.  (s'eneimbra)  ;  bb- 
■MiMAs.  Se  souvenir,  Y.  Souvenir  te  et 
Afem,  R. 

Fe  n'embrez  dete  patcrei  eigaloe 
QWeme^ouÀieoupjoLviazleis  aloe. 

Gros. 

ENEMIA,  s.  f.  (enemie);  EnemigOy  cat. 
esp. /ntmt^«,  port.  iVemica^  ital.  Ennemie. 

Éty.  du  lat.  inimiea  on  de  en  priv.  et  de 
emio- pour  amia,  dont  le  a  a  été  changé  en  e, 
Y.  Am,  R. 

ENEUe.,  lA,  IGA,  S.  (enemi,  ie , 
igue);  Aemtco,  ital.  Enemigo,  esp. /mmt* 
gOf  port,  Enemig^  cat.  Ennemi, 

Ety.  du  lat.  inimicus,  m.  s^  Y.  Am,  R. 

ENEMIG,  IOA>  lA,  8.  (enemi,  i^e, 
ie)  ;  Bmnwi,  aiiwbw,  BMnnac.  Nemico,  ital. 
Enemifo,  esp.  Inimigo,  port.  Enemig,  cat. 
Ennemi,  ie;  celui  ou  celle  qui  haït  quelqu'un, 
qui  lui  veut  du  mal,,  qui  est  disposé  à  cher- 
cher et  II  saisir  toutes  les  occasions  de  lui 
nuire,  celui  avec  qui  l'on  est  en  guerre, 

Êty.  du  lat.  tmmîette,  m.  s.  Y.  i4in,  R. 

ENESIG,  lOA,  lA.  adj.  mmtumc.  Ne* 
mieo,  itak  Ènentigo ,  esp.  Inimigo,  port. 
Ennemi,  ie;  qui  a  de  l'aversion,  qui  est  oppo- 
sé, contraire.  Y.  ^m,  R. 

ENEMICAB  S',  V.  r.  (s'einncmicà)  ;  i 


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54 


ENE 


MCAs.  Se  brouiller,  se  faire  des  ennemis. 
Gare. 

É(y.  de  eitfiémû;  et  de  la  term.  act.  ar,  liU. 
faire  des  ennemis.  V.  i4m  ,  R. 

BNEMIO ,  s.  m.  vl.  Ennemi.  V.  £nemie 
et  Am,  R. 

ENEMISTANSA  ,  S.  f.  \i.  bumutat. 
Inimitié,  haine.  V.  Inmitii. 

Ëty.  du  lat.  tmmtct/ta,  m.  s.  Y.  Am,  R. 

ENEMISTAT ,  s.  f.  vl.  EnemUiat,  cal. 
Enemiitadf  esp.  Jnimizadif  port.  Inimitié, 
rupture.  V.  Inimitié, 

É(y.  du  lat.  inimicilia,  m.s.  V.  Am,  R. 

ENEN08,  s.  m.  et  adj.  (enenés).  Inno- 
cent, niais,  hébété.  V.  Niais, 

Ély.  du  grec  liXst^c  (êleos),  sol,  niais. 

ENEO ,  personnage  de  la  fable  (énée)  ; 
Eneo,  ital.  Èneas,  esp.  Enée,  fils  d'Anchise 
et  de  Vénus,  héros  de  J'Euéïde. 

ENBQUEUMENT,  V.  Nequelimeta. 

ENEQUEUT,  et. 

ENEQOERIT ,  V.  NequelU. 

ENEQUE8TA  ,  et 

ENEQUITAT,  vl.  V.  iniquitat. 

ENEQUITOSAMEN,  adf.  vl.  Inique- 
ment. 

Éty.  du  lat.  inique^  et  de  OMamen,  d'une 
manière  inique. 

ENEQUITOZAHEN.  adv.  vl.  /fitfiia- 
tnent,  cat.  IniguamenU,  esp.  port.  ital.  Ini- 
quement, injustement. 

ENERGIA,  s.  f.  (enerdgie);  Energia, 
ital.  esp.  port.  cat.  Energie,  force,  vertu  <^. 
cicnle  ;  fig.  fermeté  de  caractère,  vigueur  de 
style. 

Éty.  du  grec  ev£pYeia  (energeia),  fait  deev 
(en),  dans,  et  de  tp-^ov  (ergoi^,  ouvrage, 
action. 

ENERGIGABfENT«  adv.  Energieamentj 
cat.  EnergicamenU,  ital.  esp.  port.  Energi- 
qucment,  avec  énergie. 

Éty.  de  energica  et  de  nunt, 

ENERGIQUE,  ICA,  adj.  (encrdgiqué, 
ique)  ;  Energie,  cat.  Energieo,  ital.  esp.  p»ort. 
Energique,  qui  a  de  l'énergie. 

ENERGUBIENO ,  S.  m.  (energmoène^  ; 
EnergumenOf  ital.  esp.  port.  cat.  Encrgume- 
neen  théologie,  possédé  du  démon,  fig.  hom- 
me qui  se  livre  à  des  mouvements  excessifs 
d'enthousiasme,  de  colère,  qui  parle  et  s'agite 
violemment. 

Éty.  du  lat.  energumenut,  m.  s.  «t  dérivé 
du  grec  èvep-)fou(ievo<  (énergouménos),  du 
verbe  ivep-f  &ui  (énergéô),  travailler  au  dedansy 
dérivé  de  Iv  (en),  dans,  et  de  Sp-yov  (ergon), 
ouvrage. 

ENESGAR,  T.  a.  vl.  Amorcer. 

Ëty.  du  lat.  esea  tfutrttere,ou  de  en,  de 
esea  et  de  ar,  mettre  l'appât  à...  V.  Ese^  R. 

ENET  8ANT,  (ènè),  dl.  Saint  Honet. 

Éty.  du  lat.  Honestut,  Honet,  piètre  de 
Toulouse,  confesseur  ou  martyr  du  Ill>« 
siècle.  Sa  fête  se  célèbre  à  Toulouse,  le  12 
juillet. 

ENET8I,  conj.  vl.  Ainsi,  comme. 

ENF 

EBfFA,vl.  V.  Enfant. 
ENFAGHAT,  ADA ,  V.  Enfachinai  et 
Fa$e,  R. 


ENF 

ENFAGHINAR,  dl.  m.  s.  4|ue  Fackimër^ 
Emmascar  et.  Emoureelar ,  t.  x.  «m.  Fas- 
ciner. V.  Fase,  R. 

ENFAGHINAT ,  ADA ,  a<y .  «t  p.  (eînfit- 
chinà) ,  dl.  snrAcaAT.  Infatué.  Y.  Fachinat 
et  Faic,  R. 

ENFAGIARS',  V.  r.  (s'einfacià).  Devenir 
joli.  Aub. 

Êty.  de  en ,  de  faça  et  de  ar. 

ENFAGIAT ,  ADA ,  a<lti.  et  p.  (einfacià  , 
àde)  ;  nrAii<jiAT.  Face,  ée,  bonmie  bien  faoé, 
mal  facé^  qui  a  le  visage  plein  et  agréable. 

Èty.  de  en,  de  /oa,  face,  et  de  Mt.  Voy. 
Fari,ft. 

ENFADESm  8*,  V.  r.  (s'einfadesir) ,  dl. 
■RTAOBsui.  S'acoquiner.  V.  Aeouquinir:  de- 
venir niais  :  A  Venvielhir  Venfadesir,  Voy. 
Padf  R.  Affoler,  dégoûter. 

ENFADE8IT,  IDA,  adj.  et  p.  (einfa- 
desi,  ide),  dl.  Aflbié,  ou  excessivement 
passionné.  V.  J'aii,R. 

ENFADEZm,  V.  o.  et«.  vl.  Enfadeir^ 
cat.  Faire  le  fou  ;  boufibnner,  rendre  fou. 
V.  Fat,  R. 

ENFADIT ,  é.  béam.  AQadit  V.  Fad , 
Rad. 

ENFAFARNAR,  V.  a  (einfafarnà) ,  dl. 
Plitrer.  tacher,  salir.  V.  Enfanfamar. 

ENFAGOTAR ,  v.  a.  (einfagoutâ)  ;  biva- 

BMOVTAII  ,  MirAOOOTAB  ,  «HFâBWOinrUUU  FagO' 

ter,  mettre  en  mauvais  ordre ,  mal  arranger^ 
mal  habiller,  faire  an  fagot  de  ce  qui  devrait 
être  arrangé  avec  soin. 

Êty.  de  en  ,  de  fagot  et  de  ar,  mettre  en 
fagot.  V.  Fat#,R. 

ENFAGOUTAR,  V.Enfagotar, 

ENFAGOUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eiofa- 
goulà ,  àde)  ;  fWMQfivtê^,  Fagoté ,  ée.  Voy. 
FaitjR. 

ENFAIMONAR,  Gare.  V.  Eefriounar. 

ENFAI88ADURA ,  V.  Enfaissagi. 

ENF AI88AGI .  S.  m.  (emfaissàdgi) ,  dl. 
BKrxisflADiimA  ,  snrAiif ADoiui.  Fagotage  ,  fe 
travail  d'un  foiseur  de  fagots;  fig.  manière 
dé  s'habiHer. 

Ély.  de  etifaissarei  de  agi,  V.  Fait  y  R. 

E^FAI89AR,  v.  a.  (einfeissà);  sursusAs. 
Enfaixafy  port.  Fagoter ,  faire  des  fagots, 
mettre  en  fagots^  fig.  mal  arranger.  Voy. 
Fagoutar. 

Ety*  de  en,  de  faista  et  de  ar,  mettre 
en  fagots.  V.  Fat*.  R. 

Enfagoter,  est  un  barbarisme,  c'est  fagoter 
qu'il  faut  dire. 

ENFAIS8AT,  ADA,  adj.  et  p.  Fagoté. 
V.  Fagoutat  et  Fais,  R. 

ENFAMAR,  v.  a.  vl.  Difiamer.  V.  In- 
famar  et  JHfamar, 

Éty.  du  lat.  Infamare,  m.  s.  formé  de 
tn,  priv.  de  fama,  réputation,  et  de.ar, 
priver  de  la  renommée. 

ENFAMI,  adj.  vl.  V.  Infâme. 

ENFAN,  vl.  V.  Enfant  et  Fa,  R. 

ENFANGA ,  S.  f .  (einfance)  ;  wriuivotiuiA- 
SB.  Enfance^  le  premier  âge  de  la  vie,  jusqu'à 
sept  ans;  état  d'imbécilité  qui,  dans  un  âge 
avancé,  approche  dé  l'enfance. 

Éty.  du  lat.  infantia ,  formé  de  in,  pour 
non,  et  de  fari,  parler,  qui  ne  parle  pas. 
V.  Fa,  R. 

ENFANFARNAR,  V.  a.  (einfanfama) , 


EÎVF 

dl  mmrjutMmmÊm.  Plitrer,  em|flâtrer,  entacher, 
souiller  entièrement.  Douj. 
ENFANGAR0>,  v.  r.  (s'einfangâ)  ;  ««- 

•OOIABABS  ,  ■WAOTAB  »*  ,  SKTArOBAB  •*,  Mi- 
WAWMM   ■  ,    rABaOVMaOBMI,    WAWCVmmMAM.   En" 

fangane,  cat.  esp.  JnfangarH,  ital.  S'em- 
bourber ,  se  crotler,  et  fig.  s'engager  dans 
une  mauvaise  afiàire. 

Ély.  de  en,  de  fanga  et  de  ar ,  Ktt.  «e 
mettre  dans  la  honc.  V.  Fang,  R. 

ENFANGAT ,  ADA ,  ad),  et  p.  (eînfangâ, 
ade);  «mpaotat,  wmvMmwuLx,  amiAciiAT.  Em- 
bourbé, ée,  crotté,  sali  par  la  boue. 

Éty.  de  en ,  de  fanga  et  de  la  term.  pass. 
iU,  ada,  litt.  mis  dans  la  boue.  V.  F&na, 
Rad. 

ENFABTILH,  S.  m.  vl.  Vagin,  voie  qu« 
suivent  les  enfants  pour  venir  au  monde. 

Èty.  de  en  fan. 

ENFANSA,  vl.  V.  Enfança  et  Fa,  R. 

ENFAN8A,  s.  f.  vl.  EnfantiUiage,  v.  c.  m. 
etFa.R. 

ENFANSO,  s.  m.  vl.  Petit  enfant. 

Ëty.  de  enfam ,  enfant ,  et  du  dim.  o 
pour  an.  V.  Fa,  R. 

ENFANT,  s.  m.  (einfân);»^»»,  r^mr,, 
oovTAT,  ■AWAffB.  infatU,  cal.  InfanU,  esp. 
port.  Ital.  Enfant,  ce  mol,  en  français,  s'ap- 
plique indistinctement  au  fils  ou  à  la  fille,  par 
rapport  au  père  ou  à  la  mère,  mais,  en  nn>- 
vençal,  il  ne  désigne  que  le  garçon ,  qui  est 
dans  l'enfance  ;  4;'est  aussi  un  terme  de  ca- 
jolerie «l  de  familiarité. 

Éty.  du  lat.  infans,  formé  de  /aH,  Tenanl 
du  grec  <p«tD  (pliaô)^  parler,  et  de  la  néga- 
tion  tn,  qui  ne  parle  pas.  V.  Fa,  R. 

Le  mot  enfant ,  ne  désignant  point  les 
deux  sexes,  en  provençal,  doit  toujours  être 
traduit  en  français  par  aar^çon,  afin  d'éviter 
une  faute  commune,  même  chez  les  prédica- 
teurs, qui  disent  souvent:  Mes  chers  enfaads 
et  mes  chères  fUles. 

Enfant  en  ntmrriça ,  nourrisson. 

Enfant  vengut  doou  eoustat  gauch,  pour 
dire  un  enfant  naturel. 

Ce  dicton  tient  à  la  croyance  où  Ton  était» 
dans  le  moyen  âge  ,  que  la  Sainte  Vierge 
avait  conçu  par  l'oreilleet  par  l'oreiile gauche, 
témoin  cette  prose  : 

Gaude,  rirgo,  mater  ChrisH, 
Qum  per  aurtm  ç<mcepisti. 

Enfant  mou  vengut.  Y.  Mau  vengut  et 
Bastard. 
"Enfant  troubat ,  enfant  trouvé. 

La  méthode  barbare  d'exposer  les  enfants 
était  àèjh  en  usage  chez  les  Lacédémoniens, 
et  Remus  et  Romulus,  fondateurs  de  Rome, 
avaient  été  eux-mêmes  exposés  sur  le  Tibre. 

Pichoi  enfant,  arrere  (Hh,  petit  fils,  le 
fils  du  fils  ou  de  laiille. 

Enfant  de  naissença,'TT.  enfant  nouveau- 
né*,  et  non  enfant  dé  naissance. 

En  jurisprudence  on  appelle  lenfani 

LÉCrriME ,  Miai  M  a*Mi  mviafe  MfHiaM. 

I«ATUBEL ,  ediii  ntf  hor»  da  •mUg». 

ÀDLLT£ai?i ,   Miai  M  a«  fumu  m^Ê^ê»  •  mm  antm 

pcracNuw  par  U  marNft. 
nCCESTCEL'X  ,  celui  qot  prorlent  d'an  idomm. 
TROL'VÉ ,  eclol  qal  •  <të  txposë. 
ABANDONIIÉ*  ctlvi  dimt  laper*  «t  U  mer*  coumm,  a  4ti 


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me 

ni  «Ml  |icr«ni  m  mers* 
HITŒLR  .  duî  qipi  u*«  pM  «Udat  Vig»  dé  U  omjàrii*; 
BlAJEtn  ,  eelfcrqnî  y  e»ttp«r»«iw. 
ÉMANCIPÉ ,  e«lol  qni  «1  nflnmdU  p»r  on  •«♦a»  r«oH». 

rite  pat«nnB«w 

ENFANTJaiENT,  EnfantamenU^  ano. 
cal.  EnTanlemenl.  V.  ÀeeouehametU. 

BNFANTARyV.  a.  (einfaDlà) ;  accoocbab» 
rAsvooaui.  EnfatUat:,  anc.  oaL  Infantare , 
itaL  Eofanter,  accoucher  d'un  enfant. 

£ly.  de  enfant  ti  de  ar ,  faire  un  enfant. 
V.  Fa,R• 
BNFANTARIA,  8.  f.  .(einfantarîe)  ;  /n- 
fantaria ,  ilai.  esp.  porl.  lofaoterie,  gens  de 
guerre  qui  vont  et  combatlenl  à  pied. 

Êty.  de  enfant  et  de  la  term.  mull.  aria, 
parce  que  la  première  infanterie  fut  composée 
de  jeunes  gêna  levés  en  différents  pafs|  et 
qu'on  nommait  enfçinti  de  PariSy  d'OrleanSi 
de  Picardie  ,  elo^  d'autres  font  dériver  le 
même  nom  d'une  infante  d'Espagne  qui ,  à  la 
tête  de  gens  de  pied,  sauva  le  roi  son  père,  \  i^ 
vement  pressé  par  les  Maures.  V.  Ba,  R. 

ENFANTAS,  s.  m.  (einfantàs).  Gros  enr 
fant ,  ou  personne  âgée  qui  fait  TenfanL 

Éty.  de  enfanl  et  de  ae.  V.  Fa ,  R. 

ENFANTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einfantâ, 
àde).  Enfanté,  ée,  mis  au,  monde,  pourvu 
d'enfanU.  V.  Fa^  R. 

ENFANTATBITZ ,  S.  f.  vl.  Celle  qui 
enfante. 

Éty.  du  lat.  iikfantaria.  Y.  Fa,  R. 

ENFANTEGEAR,  v.  n.  (einfantedja),  dl. 
BTAinruBAK,  MAiaovBiAm.  Faire  l'enfant,  s*a* 
muser  à  des  jeux  d'enfont,  à  des  choses  pué- 
riles^ 

Éty.  de  enfant  et  de  egear,  faire  comme 
lesenfants«  V.  FiijR. 

ENFANTELET,  Garc;  Y.  Bnfanioun. 

ENFANTERIA,  Y.  Infantaria, 

ENFANTE8A,  vi.  Y.  EnfantUhagi. 

ENFANTBT,Dim.  deen/aiif.  V.  £n* 
/antoicifetEa,  R. 

ENFANTEEA^  S.  f.  vl.  InfanUsa^  anc. 
cat.  Enfance,  jeunesse.  Y.  fb^  R; 

ENFANTIA,  vl.  Enfance.  V.  Enfança  et 
-Pa,R. 

ENFANTIcn>E,.8.  m/  (einfanticidé). 
Infanticide,  mort  violente  et  préméditée  d'un 
enfant  sur  le  poini de  naître  ou  n^  vivant. 

Ety.  du  lat  tn/am,  enfant^  et  de  cœdo,  je 
tue.  V.  Fà,  R; 

ENFANTII.HAOE ,  S.  m.  vl.  sinrAim- 
uiATis.  V.  Enfqntilhagi^ 

ENFANTILHAOI,  s.  m.  (einfaotillàdgi); 
MWAnnsA  ,  rAf^"*^  ,  mmrâtmAUâ^Fanciuli' 

laggine,  ital.  Enfantillage .  discours,  maniè- 
res, actions  d'enfant,  que  l'on  reproche  à  des 
personnes  qui  ont  déjà  l'âge  de  la  raison. 

Êty.  de  enfanlilhei  de  agi.  Y.  Fa,  R. 

BNFANTILHAROA,  8.  f.  vl.  Y.  Enfai^ 
tilhagi  et  Fa,  R. 

ENFANTILHATJE,8.  m.  vl.  Enfance, 
jeunesse.  Y.  Enfantillagi  et  ES^  R. 

ENFANTII.HORGA  ,  vl.    Y.  Enfan- 

Ulhagi. 

ENFANTIN,INA.  adj.  (einfantin^  ine); 
Infantile,  ital. /n/anfii,  esp.  port.  Eofanliu, 
me:  qui  tient  de  l'enfant.  Y.  Fa,  R. 

ENFANTIAA,  \ . EnfantUhagi ei  Fà,R. 


ENF 

ENFANTODEIER,  Y.  Bnf0inlourier. 

Éty.  de  enfantoul,  dim.  de  enfant  et  de  ter, 
qui  s'oecupedes  enfiints.  Y.  Fo  .>Rw 

ENFANTOUN,  &.mi  (eiofantéun)  ;  ■»- 
rAmroimBL,   BiirAirTBi, ,   mmr AtmtMr ,  srAinvr, 

srAinoo.  MTABmmtKïï,  wmwAm^om,  Jeune  enfant, 
joli  petit  enfant. 

Êty.  du  lat.  infantuUiê^on  de  infant  etûu 
dim.  OMm  V.  Fà,  R. 

ENFANTOUNEL^  S.  m.  (einfantounèl), 
dl.  BTAiiTooiwi..  Autre  dim.  de  enfiint,  Yoy. 
Enfantoun  et  Fa.  R. 

ENFANTOURIER,  s.«tadj«  (einfanlou- 
riè),  dl.  KOTAivosLum.  Qui  aime  les  enfants, 
qui  les  caresse,  les  amuse  souvent. 

Êty.  de  enfantour  pour  enfantoun,  et  de 
ier;  qui  s'occupe- des  enfants.  Y.  Fa,  R. 

ENFANTOmUT,  IDA,  adj.  (einfantou- 
ri,  ide).  Puéril,  ilc;  frivole .  léger.  Gast. 

ENFANTS  TROUVATS,  s.  m.  pi.  En- 
fants trouvés^  off  nomme  ainsi  ceux  qui  ont 
été  exposés  et  abandonnés  par  leurs  parents. 

Cette  coutume  barbare,  qui  éprouve  que 
l'homme  peut  devenir  plus  cruel  que  l'animal 
le  plus-féroee,  aété  pratiquée  de  tous  temps 
et  presque  toujours  impunément» 

La  plus  ancienne  trace  d'une  institution  en 
faveur  de  ces  malheureux,  est  celle  de  l'établis- 
sement qae  saint  Goard  avait  fondé  à  Trêves 
dan»  le  YlB*  siècle. - 

On4it'dans  la  vie  de  saint  Mambœuf,  mort 
h  Anger,  en  654,  qu'il  avait  fait  construire 
plusieurs  édiûces  pour  y  recevoir  les  enfants 
abandonnés. 

En  787.  rarchiprètre  Dathens,  fonda  à 
BlUan,  un  hospice  de  ce  genre. 

En  1070 ,  Olivier  delaTrau,  établit  à  Mont- 
pellier, l'ordre  des  hospitaliers  du  Saint- 
Esprit,  dont  le  but  était  de  soigner  lès  mala- 
dtSi  les  enfants  trouvéa-et  les  orphelins:^ 

(Ses  fiertés  d'établissements  se  multiplièrent 
partout  et  se  perfectionnèrent  par  les  soins 
de  saint  Yincent  de  Panle,  qui  convoqua ,  en 
1640.  une  assemblée  de  Dames  charitables 
aQn  d'améliorer  le  sort  des  enfants  trouvés. 
Ce  projet  favorablement  accueilli  par  le  roi, 
eut  lés  résultats  les  plus  heureux. 

ENFANZON,  s.  m.  vl.  Petit  enfant.  Yoy> 
Enfantoun  et  Fa,  R. 

ENFARA,  s.  f.  (einfare),  dl.  Restes  de 
l'amnios:  m.  s.  que  Crespina,  v.c.m. 

ENFARGIAT ,  Alt.  de  Enf^ciaLy.  c.  m. 

ENFARIGOUTAR,  Avril.  V.Ehfàgou- 
taretFaû.  R. 

ENFARINADOUIRA,  8.  f.  (einfarina- 
dÔuYre)  :  BifrAmMADOuiiui  ,  rAmnmsA.  BoHe  à 
farine,  boite  dans  laquelle  on  farine  le  pois^ 
son  ou  les  autres  objets  que  l'on  veut  faire 
frire. 

Éty,  de  ea,  de  farina  et  de  la  term.  dout- 
ra,  litt.  qui  met  dans  la  farine.  Y.  Fàr. 

ENFARINAR,v,a..  (einforinâ);  bottaii- 
MUk  Affarinar^  anc.  ital.  Enfqrinar  et  En- 
/arn/iar,  port.  Enfariner,  jeter  de  la  farine 
sur  du  poisson  avant  que  die  le  faire  frire,  cou- 
vrir de  farine;  fig.  tcompjpr  en  promettent. 

Êty>  de  en/  dans,  de  farina,  farine^  et  de 
la  term.  act.  ar»  litt.  mettre  dan»  la  farine. 
X.Far,^. 

ENFARINARS',  v^  n  S'enfariner,  se 
couvrir  de  farine. 

ENFARINAT,  AOA,adj.  et  p.  (einfari-. 


ENF 


55 


na;  àde);  nvABiiAr.  Enfarinhado,  port. 
Fariné^  ée  ;  enfariné,  poudré  de  farine,  fig. 
entiche,  enfariné  d'une  opinion. 

Ét^.  de  en,  de  farina  et  de  at,  ada,  litt. 
mis  dans  la  farine.  Y.  Far,  R. 

Fentr  ame  la  goula  enfarinada,  venir  se 
présenter  avec  une  grande  conûanoe. 

ENFARINIERA,  s.  f.  (  einfariniére  ). 
Huche  d'un  moulin  à  farine.  Garo.  Y.  Farin^ 
Rad. 

BNPARNAOOUIRA ,  s>  fi  (einfama- 
dôulre).  Seditpar  syncope  pour  Enfarina^ 
domra,  v.  cm.  et  Far,  R. 

ENFARNAR.  Alt.  de  Enfernuir,  v.  c. 
m.  Estremar  et  Fartn,  R. 

ENFARNAR,  v.  a.  (einfarnà).  Syncope 
de  Enffirinar,  v.  c.  m»  et  Far,  R. 

ENFARNAT ,  Y.  Ffifartnolet  Fàr^  R. 

ENFARRIAR.,  Y.  Enffrrier. 

ENFARRIAT,  ADA,  adj^  (  einfarrià , 
àde}»  Enfermé,  endialné. 

Si  ven  qu'ee  accusât 
De  qu^auque  gros  affaire 
Subit  ee  enfarriat. 

La  Bellaudière. 

ENFARROOLHAR  8',  Y.  Enferrou- 
Ihar  e\ 

ENFASTIGkAR,  v.  a.  vl.  Enfatiijar , 
''cat.  Dégoûter. 

ÈlVj  de  en,  eo)  avec,. de  fattijsfy  dérivé  du 
lat.  faitidium,  dégoût,  répugnance ,  et  de 
OTy  donner  du  dégoût. 

ENFATOUNIR  S',  V.  r.  (s'cinfatounir), 
dl.  Ce  mot  est  dit  par  ait.  de  enfantounir, 
fairel'enCant.  Y.Fa,  R. 

Elo  a  eout  éls  tut  lou  marmot 
Lou  tarra  contre  ta  petfinv 
S^enfatoonîs  et  t'engolino. 

Trad.  de  Yirgile. 

ENFATRABaAT,  ADA,  dl.  Y.  Fatrat- 
tat, 

ENFATRIMELAT,  dl.  Y.  Fatratsat, 

ENFATUAR,  Enfatuar,  port.  Y.  /n/a- 
t%tari 

ENFATUAT,  Enfatuadà,  port.  Infatua^ 
tut,  lat.  Y.  Infatuat. 

ENFAUCHADURA,  S.  f.  (einfaoucha- 

dÛre);  «OWIICHOOII^  kbtOVIICHADVKA,    BfrOOO- 

cMULDvuA.  Foulure. 

Éty,  de /iduchar,  faucher,  parce  que  c'est 
ordinairement  en  fauchantbu  en  moissonnant 
que  le  poignet  se  foule.  Y.  Falc,  B. 

ENFAUCHAR  8!,  V.  r.  (s'einfaoutchà)  ; 
Arroo&Aii,  BirAoncBAB,  urooocaAB.  Se  fou- 
ler, s'endolorir  l'articulation  du  poignet  par 
un  exercice  violent  auquel  on  n'était  pas 
encore  habitué,  ce  qui  arrive  fréquemment  à 
ceux  qui  commencent  à  moissonner  ou  à  fau- 
cher. 

Éty.  de  en  eidefauchar,  faucher,  que  l'on 
gagne  en  fifuchant.  V.  Fàle,  R. 

On  nomme  vulgairement  gambarot,  la 
douleur  ou  l'indisposition  dont  il  estqucstion, 
et  on  donne  le  même  nom  au  bracelet  d'écar- 
late  dqnton  cntourele  poignet ppur s'en  pré- 
server . 

ENFAUCHAT,  ADA,.  adj.  et  p.  (ein- 
faoutchà,  àde).  Eudolori,  foulé  par  un  exer- 
cice violent.  Y.  Falc,  R. 

ENFEBLEZIR,  V.  n.  eta.   vl.  nncra- 


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56 


ENF 


cm.  Faiblir,  plier,  aflkîblir,  iiiûmicr,  invalider. 

ENFEBLIR,  v.  Q.  v|.  Faiblir,  plier. 

ENFECIR,  V.  a.  (eiofecir);  umcn.  In- 
fester, coufrir  de  pous,  de  vermine;  se  rem- 
plir de  mauvaises  herbes,  en  parlant  d'un 
champ; infecter,  empuantir. 

£ty.  du  lat.  infUere.  infecter,  empoison- 
acr.  V.  Fae.  R. 

ENFECIT,  IDA,  adj.  et  p  (einfcci, 
ide).  Infesté  :  JEnfecil  de  peoulhs,  couveft 
de  pous  ;  De  rougna,  de  gale,  etc. ,  infecté, 
empuanti. 

Ety.  de  en/ècl  et  de  tl,ida,  atteint  d'infec- 
tion. V.  Foc,  R. 

Aquella  cambra  e«  enfeddHy  cette  4:bam- 
bre  est  Infectée. 

ENFECnyAR,  V.  a.  vl.  y.  ifffectar, 

ENFEDIR ,  V.  a.  vl.  Inféoder. 

ENFEOEAR,Jr.  a.  (einfedjâ);  ^htuab. 
Indisposer  contre.  Aub. 

ENFEGNATRIG,adj.  d.  vaud.  Pares- 
seux, euse. 

Ety.  de  entéefe  pour/atrA  de  nwfr  pour 
néant,  et  de  te,  term.  pass.  qui  ne  -faitTien. 
V.  Fac,  R. 

ENFEIGHAR,  Aub.  Y.  Enfausar. 

ENFEIGNA,  8.  f.  \l.  Feinte,  qu*il  ou 
qu'elle  feigne.  V.  Fetnto. 

ENFEINTA,  s.f.  d.  taud.  Feinte,  diose 
simulée.  V.  Feinta, 

ENFEI8SADUIU,  \  .Enfaiisage. 

ENFEI8SAR,  V.  Enfaitsar, 

ENFELONIR,  y. a.  vl.  Kiin;uoBini.  AîgCÎr, 
irriter,  mettre  en  colère. 

S'enfelanir,  v.  r.  se  rendre  cruel, 

ENFELONIR,  T.  ^.  \l.  Irriter ,  rendre 
croel. 

Ëty.  de  en,  de  félon  et  de  ir,  devenir  félon. 

ENFEITAMENT,  adv.  d.  vaud.  sHrBUf- 
TAMBiiT.  Feinfemenr,  d'une  manière  feinte. 
V.  Feinta. 

ENFEMELAR,  V.  a.  (einfemelâ)  Enfe-; 
melar  una  plancha,  emboîter  une  planche.  ^ 
Cast. 

ENFEMENAR,  v.  a.  vl.  et 

ENFEMINAR,Eaeminer.  V.  femn»^* 

ENFENAR,  V.  a.  (einfenâ),  d.  t)as  lim. 
Couvrir,  envelopper  quelque  chose  avec  du 
foin.  Vialle. 

Ety.  de  en,  dans,  de  /en,  foin,  et  de  Tact. 
ar,  mettre  dans  le  foin.  V.  Fen,  R. 

ENFENAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (einfenà , 
âde),  md.  ^ui  est  enveloppé  dans  du  fojn. 
Tournas  enfenadat,  Y.  Fen,  R. 

ENFENEIRAGI,  s.  m.  (einfeneiràdgi). 
L'action  d'enfermer  le  foin.  Aiib. 

ENFENE8TRAR  8',  v.  r.  (  s'cinfenes- 
trà)  ;  s'siirnicsTBAK,  dl.  Se  mettrez  |afei)èlre« 
mettre  le  nez  h  la  fenêtre. 

Éty.  de  en,  de  fenestra  et  de,ar.  Y.  ^e- 
nestr,  R. 

ENFENIEIRAR  ,  Avril.  Renfermer  le 
foin.  V.  Feneirar  et  Fen,  R. 

ENFENIERAR,  V.  a.  (einfenierà}.  Ser- 
rer ,enfermer  dans  un  grenier  à  foin.  Gare. 

ENFENIT,  vl.  Y.  JnfinU  et  Ftn,  R. 

ENFENITAT ,  vl.  V.  InfinilaL 

ENFENITIF ,  vl.  Y.  Infiniliu  et  Ftn,  R. 

ENFEOURAR,  v.  a.(einfeourà),  d.  bas 
lim.  Donner,  causer  la  fièvre  ;  mettre  en  co- 
lère^ en  fureur  ;  rompre  la  tète  à  force  de 
bruit. 


ENF 

Ély.  de  en,  de  feoure,  fièwt,  <l  de  ar.  y» 
Fehr,  R. 

ENFEOUTRIR,  v.  a.  (einfeoutrir).  Em- 
brouiller,  Aub.  faire  devenir  comme  du  feu- 
tre^ 

Ety.  de  en,  de  feoutre  et  de  tr,  ^emr  en 
feutre. 

ENFER,  Y.  Infer. 

ENFERIA8,  d.  bas  lim.  Y.  EnferriaM. 

ENFERM ,  a4j.  d.  vaud.  Inficme,  malade. 
Y.  Firm,  R. 

ENFERMAR,  ^.  a.  (eofermà);  jpirAii- 
M^M.  Enfermer,  «mettre  quelqu'un  6u  quelque 
<cbose  dans  un  lieu  qu'on  ferme.  Y.  Eêtri- 
mar,  Enclaute  et  Firm,  R. 

^NFERmAR,  vl.  y.Mnfirmar. 

ENFERMAT,  ADA,  acH.  et  p.  (einfer- 
mà,  àde);  mAmmMir. Enfermé,  ée.  Y.  Eitre- 
mat,  Enclaus,  Serrât  et  Ftrm ,  R. 

ENFERBIER,  vl.  W.  Infirmier. 

BNFERMETAT,  vl.  Y.  infirmUat  et 
Firm    R 

ENFÊrn,  s.  m.  d.  vaud.  Y.  fnfem  et 
Jnfer,,^. 

ENFERNAR,  T.  a.  vl.nvMuiAs.  Damner, 
mettre  dans  l'enfer. 

Ety.  de  en,  dans,  de  enftm  et  de.ar.  Y. 
Jnfer,  R. 

ENFEROUNIR,  V.  a.  (eînferouni) ,  dl. 
Enflammer,  rendre  furieux. 

Êty.  de  en,  de  feroun,  dérivé  de  feruê,  fé- 
roce, et  de  tr,  faire  devenir  féroce.  Y.  Fer, 
.Rad.;2. 

ENFER01INIR8',  v.T.  md.  S'enflam- 
mer de  colère,  entrer  en  fureur. 

ENFEROUNIT ,  IDA,  ad],  et  p.  (einfe- 
rouni^Jde),rod.. Furieux,  ardf^nt,  tfaosporlé 
decolèi-e.  Y.^er,  R.JÎ. 

Mèi  guin  home  es.  aquel  qve  ben  enferounit, 
De  CQuler.o  etderaujo.ee  tout  estaiboumit. 

Hillet. 

^NFEBRAR  ,  dl.  incnouiB.  m.^.  que 
Enclavar,  v.  c.  m.  enlacer  un  -cheval,  iui 
mettre  Las  enferriae,  v.  c.  m. 

Ely.  de  en,  de  ferra  et  de  ar.  V.  Ferr,  R. 

ENFERRIAR,  v.  a.  (einferrià),  dl.  Treil- 
lisser  une  fenêtre,  Ja  garnir  d'un  treillis,  Y. 
.JrefMi^ar,  mettre  les  en^tr aves,  Jes^Xers,  à 
un  animal  qu'i)n  lâche  dans  les  champs  pour 
qu'il  ne  s'écarte  pas  trop.  Y.  Ferr,  R. 

Ely.  de  en,  de  ferre  et  de  ar^  mettre  ou 
garnir  en  fer.  Y.  Ferr,  R. 

l^^iFERRIAp,  s.f.  pi.  (einfèrries).  dl. 
BnrsfiAs.  Entraves, ier.  \.^ncoublas,Jam' 
bieràs  et  Ferr,  R. 

ENFERRIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einfer- 
rià, àde)  ;  SMCABWAT.  Enfermé,  enchaîné,  mis 
aux  fers.  \.Ferr,  R. 

ENFERRIS,  8.  f.  pi.  (einferris),  d.  de 
Carp.  Entraves. 

ENFERROULHAR,  v.  a.  (etnfourrouil- 
là);  MMTovmmovn^juat.  Engager  ujae  clef, dans 
la  serrure,  et  fig.  Y.  Ferr,  R. 

ENFERROULHAR  S' ,  V.  r.  Vmromi- 
motiMMAM^  f'anrAKKoviJiAii.  S'enferrer,  se  nui- 
re à  soi-même  paries  pacoles  ou  par  sa  con- 
dtiite  ;  se  surcharger.de  marchandises ,  prêter 
de  l'argent  à  un  mauvais  débiteur.  Gare. 

Éty.  de  en ,  dans  ou  sous,  de  ferroulh, 
verrou,  et  de  l'act.  ar,  litl.  se  mettre  sous  le 
verrou,  s'emprisonner  soi-même.  Y.  Ferr,  R. 


g«r 
Fee 


ENF 

BNFBSTOUUiAR  8',  V.  r.  (s'eîifes* 
touilla)  ;  f 'simsToviuAS,  •wmnmmmcmkM.  S'en- 

dimancher,  sf  orner,  se  parer  conune  les  jours 
de  fête. 

^ty.  de^en,  de  fesla  et  de  oulhar,  s'arran- 
r,  se  parer  comme  les  jours  de  fête.  Voy. 

^eet,  R. 

ENFE8TOUURAT ,  ADA ,  adj.  et  part. 
.  (einfestoutllà,  àde)  ;.sm«rd«uat.  Unie,  paré, 
î(ju6té,  ^endimanché.  Gaie. 

Éty.  Y.  Feet,  R. 

ENFETAIRB ,  AREIXA ,  8.  (einfetàTré. 
arèle);  smsjooi,  Bvmnoim.  Ennuyeux,  euse^* 
imiiortun. 

Ety.  du  lat.  fœtent,  puant ,  infect,  pris  fig. 
parce  qu'un  ennuyeux  incommode  par  ses 
j^arolesiHi  par  saprésencexommele  fait  une 
mauvaiseodeur. 

ENFETANT,  ANTA,  adj.  Ennoyaot, 
ante. 

ENFETAR,  V.  a.  (einfeta)  ;  mmovab,  jhia- 
«*4B^  mmMmvmmMM,  «hciab,  smiiiiAm.  Ennuyer, 
imporluner. 

Ety.  Y.  le  mot  précédent,  «u  du  grec 
fiEfA^pexat  (memphetai),  troisième  <4>er8.  de 
(AE{A<p(D{Aact(memphômai),  se  plaindre  ,  incul- 
per^  

rarFETARlA,8.f.  (éinlétarie).  ^Enmii, 
inquiétude,  souci. 

Èlj.  de  enfetar  et  de  arta,  tout  ce  qui 
ennuie. 

ENFETAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eûifetÂ, 
ide).  Ennuyé, -ée. 

ENFI,  Alt. de  Enfin,  n,, c.  m. 

ENFIALOUSAR  ,  dl.  m.  8.  que  Eneam^ 
hugnar,  v.  c.  m.  et  Fil,  R. 

fiNFICAIAAR,  Aub.  Y.  Ficaîhar. 

^NFljCCSUAR,  V.  a.  (  einficelà  ).  Ficeler , 
^rrer  le  has  de4a  forme  d'un  chapeau  avec 
une  ficelle  ou  un  cordon^  à  l'endroit  que  les 
chapeliers  nomment  le  lien. 

Êty.  de  en,  de  ficeUa  et  de^ar,  serrer  avec 
la  ficelle.  \.^id,  R.  2. 

ENFIGELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einC- 
celà.  àde).  Ficelé,  ée.  Y.  Ftd,  R.  2. 

ENFIGIR ,  d.  bas  lim.  V,Enfecir. 

ENFIGLAR,  Y.  J^ffA^^  et  Ft(,  R. 

ENFIEIRAR ,  v.  a.  et  n.  (einfieîrà),  d. 
bas  lim.  Exposer  des  bestiaux  sur  un  pré  de 
Ibire  pou^es^vendre. 

Ély.  de  en,  en,vde  feira,  4oirc,  et  de  oi^ 
exposer  en  foire. 

ENFIELAONAR,  V.  a.  Enfiler ,  Avfil. 
Y.  ^n/î/ar  et  ^t7,R. 

ENFIERBOS .  Y.  Infirme. 

ENFIERMITAT,  V.  Infirmitat. 

ENFIOOURI.AR,  v.  a^  (einfigonrlà),  d. 
bas  Ijm.  Enfoncer  l'instrument  qu'on  nomme 
Ftrpottn,^v.<;.  m.  et:fig^  s'inlrodoire  quelque 
part  par  force  ou  par  ruse. 

ENF^ILADA .  s.  f.  (einfîlâde)  ;  halaba. 
Enfiada,  port.  Ertfilada  et  Jnfilzaia,  cat. 
Enfilade,  longue  suite  de  choses  sur  la  même 
•ligne,,  et  particulièrement  de  chambres ,  de 
phrases,  etc. 

Êty.  de  en,  de  fil  et  de«da,  comme  passé 
dans  un  fil.  Y.  Fil,  R. 

ENFnUAR,  v.,a.  (einfilà);  moijmy  v 
.-GVLBAp,  vms&ASHAm.  InfUare,  ital.  Enfiar^ 
port.  Enfilar,  cat.  Enhilar,  esp.  Enfiler,  au 
propre,  passer  du  fil  dans  l'œil  d'une  aiguil* 
le,  prendre  un  chemin  et  le  suivre ,  ûg* 


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ENF 

commencer  imdiaeoaneitecoiiliiMien  trom- 
per, dup^  quelqu'un. 

ËtT.  de  en,  de  /U  et  de  ar,  passer  le  fil 
dans...  V.  Fa,  R.         ^.  ......  x 

ENFILAT,  ADAt «4l-  etp.  (emfilé,ède); 
pOTfB&Av.  Enfiado,  port,  enfilé,  éei  trompé, 
selon  le  verbe.  V.  Fil,  H. 

ENFUfTIUR  fl',  V.  r.  (dnflltré  s'|  ;  m- 
runusi*.  S'infiltrer,  passer  comme  a  tra- 
vers un  filtre. 

ENF|I«TRATlON ,  s.  f.  (einfiltratie-n); 
«prunATiM.  Infiltration,  action  de  s'infiltrer. 

ENFDIBRIAR,  ▼.  a.  vl.  Franger. 

Ëtv.  de  en,  du  lat.  fimbria  et  de  ar^  mettre 
une  frange, /Im6rtam  atêuere. 

ENFIN ,  ady,  (eintin]  ;  spn,  Aim,  niiA&4- 

MBMT,  A  LA  VM.  TAST-V-A.  Infifie,  ïlàU    J^K/IH, 

esp.J^m /in,  port.  Enfin,  en  finissant,  pour 
finir,  en  un  mot,  pour  conclusion. 

Ély.  du  lat.  in  fime,  m.  s.  V.  Fin,  R. 

ENFINE8TRAR  S*  ,  dl.  Y.  Enfhiii' 
trar  t\ 

ENFINITAT,  ?1.  V.  InfinilaL 

ENFINIDAl^N ,  vl.  V.  InfinUamenL 

ENFIOUCAR  8',  v.  r.  (s'einfioucà] ,  dl. 
S'animer,  prendre  feu  :  S'enfiouquêt,  le  feu 
lui  monta  au  visage. 

Ély.  de  en,  de  fume  pour  /ioc,  et  de  ar,se 
mettre  en  feu.  V.  Foc,  K. 

ENFIOIII«AR,v.  a.  etn.  (einfloulâ),  dl. 
Entonner  une  liqueur  ;  bien  boire,  sirotter  ou 
boire  k  petits  coups  ;  duper,  tromper. 

Ëty.  de  en,  dans,  de  fiola  et  de  ar^  mettre 
dans  la  fiole. 

ENFimiAR,  vl.  V.  Enfermât. 

ENFIRMAR ,  V.  n.  vl.  sursiMAj».  Enfer- 
mar,  esp.  port.  Infermare,  ital.  Emmaladir, 
rendre  malade,  débiliter. 

ENFIBMB ,  adj.  (einfirmé),  dg.  Loc  en- 
/irme,  lieu  infecté  ou  suspecté  de  l'être. 

ENFIZBL ,  vl.  y.  Infidèle. 

ENFLABOT, s.  m.  vl.  Flambeau. 

ENFLADURA.  V.  Enflura  et  F/,  R. 

ENFLAIRADET,ETA,  adj.  d.  béam. 
Un  peu  enflé,  un  peu  enflée.  V.  F/,  R. 

ENFLAMAGIO,  vl.  Y.  EnflammatUm  et 
Flamm,  R. 

ENFLABIAR ,  vl.  Yoy.  Enflammât  et 
Flamm^  R. 

ENFLAMENT,  S.  m.  vl.  cnAMsif,  bmtia- 
spii.sfXAxo.  Enflure,  irritation.  \,In/lacio. 

BNFLABIMAR ,  V.  a.  (einflamâ)  ;  alvumm, 
Aa«As,  MiAMAB.  ln^mmareAi^\,  influmat, 
esp.  cat.  Inflammar,  port.  Enflammer,  ap- 
pliquer le  feu  à  un  corps  combustible,  pour 
qu'il  produise  de  la  flamme,  fig.  écbaufier, 
causer  de  la  chaleur,  de  l'ardeur:  faire  naître 
de  l'amoor. 

Ëty.  du  lat.  infiammare,  formé  de  in,  en, 
de  flamma,  flamme,  et  de  Tact,  ar ,  mettre 
en  flamme.  Y.  Flamm,  R. 

BNFLAMBIAR  8* ,  v.  r.  S'enflammer , 
prendre  colère,  s'échaufler  d'amour ,  devenir 
éperdument  amoureux. 

ENFLAMMAT,  ADA,  ad{.  et  p.  (einOa- 
roà,  àde).  Enflammé,  ée  ;  qui  est  en  feu,  qui 
donne  des  flammes  ;  en  médecine ,  qui  est 
atteint  d'inflanmiation. 

Ély.  de  en,  dans,  de  flamma,  flamme,  et  de 
la  term.  pass.  at,  W.  Flamm,  R. 

BNFUOmATION,  S.  f.  (dnflamatle-n); 
In/lamacià,  cat  Jnflamaeion,  esp.  Jnflam» 

TOM.  11. 


ENF 

WM^a,  port.  Infiammanom,  ital.  InOam- 
malion ,  l'action  d'enflammer  une  matière 
combustible;  état  d'une  partie  du  corps  dans 
laquelle  il  est  survenu  un  gonflement  plus  on 
moins  considérable,  accompagné  de  chaleur 
et  de  douleur. 

Ély.  du  lai.  inflammatio,  m.  s.  Y.  Flamm. 

BNFLANCADA,  s.  f.  (einflancade)  ;  n- 
r&ARQOABA.  Algarade,  bourrasque,  reproches 
violents.  Avril. 

Éty.  de  en,  dans  ou  sur,  et  de  fianeada, 
part,  de  flaneat,  frapper. 

ENFLAQUIR,  v.  a.  (dnflaqnir);  Am- 
Bua,  Bviiovuii.  Enerver,  diminuer  les  for- 
ces. 

Éty.  de  en,  de  flae  et  de  tr,  devenir  mou, 
lâche.  Y.  Flace,  R. 

ENFIfAR,  V.  a.  vl.  KWLAM ,  vnjM.  Inflat, 
cat.  esp.  Infiate,  ital.  Enfler,  gonfler. 

Éty.  du  lat  inflare,  de  /lare  tn,  souflQer 
dedans. 

ENFLAR,  V.  a.  (einflà);  amotAB,  stlav, 
wM9f  vwwuk».  Infiate,  ital.  Inehat,  esp. 
port.  Inflar,  cat.  Enfler,  donner  une  plus 
grande  extension  à  une  capacité  en  la  rem- 
plissant de  vent  ou  d'une  autre  substance  ; 
enorgueillir,  rendre  vain. 

Éty.  du  lat.  infiate,  formé  de  in,  dans,  et 
de  flare,  souffler.  Y.  FI,  R. 

ENFI.AR  S',  V.  r.  (s'einflà).  S'enfler,  de- 
venir plus  volumineux  par... 

ENFLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einflà, âde)  ; 
■prix,  ov&AT,  MuraiAT.  Enflé,  ée;  gonflé, 
bou£B,  boorsoufflé,  et  non  en/le,  qui  n'est  pas 
français  :  E$  fonl  enfiat,  il  est  tout  enflé. 

Éty.  du  lat.  inflatue,  m.  s.  Y.  FI,  R. 

ENFLAUMAmiRA,  S.  f.  (einflaouma- 
dùra),  dg.  Enchifrènement,  rhume  gui  n'at- 
teint que  la  membrane  muqueuse  qui  tapisse 
les  fosses  nasales. 

Éty.  Enflaumaduta,  ne  parait  être  qu'une 
altération  de  en/Iammaduro,  inflammation. 

ENFLAUMAT ,  ADA ,  adj,  et  p.  (einflaou- 
mé,  àde),  dg.  Enchifrené,  ée. 

ENFLAZON,  s.  f.  vl.  Enflure. 

Éty.  du  lat.  inflatio,  m.  s.  Y.  PI,  R. 

ENFLE,  FLA,  adj.  feinflé,  fle),  et  impr. 
«VLB,  wnMjWovmon.  Enflé,  Y.  Enflât  et  Fl, 
R.  Ee  enfle ,  il  est  enflé  ;  Enflât,  part.  On 
dit  e'ee  enflât  et  ee  enfle  :  Enfle  eoumo  un 
ouite,  enflé  comme  nn  ballon. 

ENFLEAT,  s.  m.  d.  m.  Pour  enflure. 
Y.  i5n/laraetFi,ii. 

ENFLEBBGIR ,  vl.  Y.  Enfeblexit. 

ENFLOUR ,  Y.  Enfluta. 

ENFLOURAT  ,  ADA .  adj.  et  p.  (em- 
flourà ,  âde);  ruA»  a.  Fleurissant,  qui  se 
porte  bien. 

Éty.  de  en ,  de  /lotir  et  de  al ,  qui  est  en 
fleur  ou  dans  sa  fleur.  Y.  Flot ,  R. 

ENFLUAR ,  Y.  Influât. 

ENFLDBNÇAet 

ENFLDENSA ,  Y.  Influença. 

ENFLURA,  s.  f.  (einflùre]:  «niAoi, 
■OT^AMBA ,  snruAV  ,  vnjktomi.  Eofiure,  gon* 

flement  on  tuméfoction  d'une  partiequelconr 
que ,  produite  par  un  amas  de  sérosité.  On 
la  nomme  ôonreon/fiire ,  quand  elle  a  lieu  à 
la  figure;  MMme,qvand  elle  est  bornée  à 
quelqn'antre  partie  du  corps  ;  et  anaearque 
ou  leueopkUffimUie,  qoand  la  généralité  en 
est  atteinle.  L'enflure  prend  le  nom  de  em- 


ENF 


57 


pfcye^nie,lorsqii'elle  est  occasionnée  par  fin* 
filtration  de  l'air  dans  le  tissu  cellulaire. 

Éty.  du  bt.  inflûHo,  m.  s.  Y.  F/ .  R. 

BNFLUSCAR,  V.  a.  (einfloscà),  dl.  Ra- 
vir •  enlever. 

Êly.  de  la  basse  lat.  inflteare ,  de  in  fle- 
cum  tedigere ,  confisquer ,  mettre  dans  le 
fisc  ou  le  trésor.  Sauv.  Y.  Ftee ,  R. 

EIVFOGIR ,  V.  a.  et  r.  vl.  smvooi.  S'en- 
fuir, mettre  en  fuite. 

Éty.  du  lat.  effugere,  m.  s.  Y.  Fug ,  R. 

ENFCHUESIR,  V.a.  vl.  Bmrounmi,  rni^i.- 

usm.  EnfoUeir,  cat.  anc.  Ensorceler. 

Ëty.  de  en ,  de  folee  et  de  tr ,  rendre  fou. 
Y  rol    R. 

ENFOLBTIR ,  vl.  Y.  Enfolir  et  Fol,  R. 

ENFOLEZIR  ,  V.  n.  vl.  Affolir ,  devenir 
fou  ,  aflbier ,  rendre  fou. 

ENFOLHETIR ,  v.  n.  anc.  béam.  Ren- 
dre amoureux  fou.  Y.  Fol ,  R. 

ENFOLHIR ,  vl.  Enfollir  ,  cat.  Y.  £n- 
/oliretFol.R. 

ENFOLIR ,  V.  a.  vl.  BprouvTm  •  siiroL- 
tMnm ,  cmrouja ,  BHtouna.  Enfollir  ,  cat. 
Infollire,  ital.  Afibler,  rendre  fou.  Y.  Fol  i 
Rad. 

ENFOLLETIR ,  vl.  Y.  Enfolir  et  Fol , 
Rad. 

EBIFOLLEZIR ,  V.  a.  et  n.  vl.  suroixsiB. 
Aflbier,  rafibler ,  ensorceler ,  charmer. 

Ëty.  de  en ,  de  fol  et  de  estr ,  devenir  fou. 
Y.FoI.R. 

ENFOLLIR ,  vl.  EnfoUit,  cat.  Y.  En- 
fi}liteiFol,li. 

ENFOOUCHAR ,  et  comp.  Y.  Enfau- 
^iat. 

EBIFORG,  s.  m.  vl.  BvroKs.  Chemin 
fourchu. 

Éty.  de  en  et  de  fote ,  en  fourche. 

BNFORGAR,  V.  a.  vl.  i?n/brcar,  port, 
anc.  cat.  Enhotcat,  esp.  mod.  Snforcare  , 
ital.  Enforear ,  cat.  Enfourcher ,  mettre  aux 
(bnrches  patibulaires. 

Éty.  de  en,  de  força  et  de  ar,  mettre  à 
la  fourche. 

ENFORCIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (einforcâ , 
àde).  Mis  aux  fourches ,  pendu. 

BNFORMAGIO,vl.  Y.  Information. 

ENFORMAR ,  vl.  Y.  Informar. 

ENFORME ,  Y.  Informe. 

ENFORNAR,  vl.  Enfomat ,  cat.  Yoy. 
Enfournât. 

ENFORTWENT.  S.  m.  vl.  Enforti- 
ment ,  anc.  cat.  Enfortaleeimiento ,  esp.  Ren- 
fort. 

Éty.  de  en,  de  fotti  et  de  miul.  Y.  Fott , 
Rad. 

BliPORTIR,  V.  a.  vl.  Enfortir,  cat. 
Enforleeer,  anc.  esp.  Inforiire,  ital.  Forti- 
fier ,  renforcer. 

Ëty.  de  en ,  de  fort  et  de  ir,  faire  devenir 
fort. 

ENF0eK2UIR ,  V.  a.  vl.  Enfoequir ,  cat. 
Obscurcir. 

Éty.  du  lat  fuecare ,  obsonrcir ,  ou  deen  « 
dtfoequ^  dénvé  de  fuecue,  sombre,  et  de 
ir ,  devenir  soml>re. 

ENFOUETRIGOm ,  OOSA,  et  mleux 
■nroomcpm,  dg.  Foireux,  euse. 

Éty.  de  en,  de  foueric  et  de  eus,  couvert 
de  foire.  Y.  Fouir,  R. 

BNFOUOODNAR,  T.  a.  (einfoogouné). 


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58 


ENF 


d.  de  Barcel.  Porter  à  la  tèCe,  eiUéter.  Voy. 
EnteHar, 

Ély.  de  fougoun,  fourneau  des  cardeura  de 
laine,  de  en  et  de  ar,  parce  que  la  vapeur,  ou 
plutôt  l'acide  carbonique  qui  s'en  dégage 
porte  à  la  tète.  V.  Foc,  R. 

ENFOUGOUNAT,  ATA,  adj.  et  part, 
(einfougounà,  àïe)  ;  Entêté,  ée.  Y.  EnUitat 
et  Foc,  R. 

ENFOUniAR,  A?ril.  V.  Etfouirar  et 
Fouir,  K. 

ENFOUIRAT,  Gare.  Y.  Emmerdât. 

Éty.  de  fit,  de  /outra  et  de  al.  Y.  Fotitr, 
Rad. 

ENFOUIRICAT,  ADA  ,  adj.  et  part, 
(einfo'uiricà,  àde),  dg.  sMrovmrsicAT,  mtonm- 
«AT.  Foireux,  merdeux. 

Éty.  de  en,  dans,  de  fouira^  foire,  et  de 
icai  pour  /icof,  plongé  dans  la  foire.  Yoy. 
Fouir,  R. 

BNFOUNGEAR,  d.  m.  Y.  Enfountar. 

ENFOUNIL,  s.  m.  (einfounil),  d.  bas 
lim.  siiro«iiii.a,  BMromnuM.  Tourbillon,  gouf- 
fre d'une  rivière;  pour  entonnoir.  Y.  EmboW' 
taire, 

Éty.  de  en,  de  foun  pour  found,  et  de  tl, 
qui  mène,  qui  conduit  an  fond,  ou  du  lat. 
infundibulumy  m.  s.  Y.  Found^  R. 

ENFOUNIIiH,  et 

IÇNFOUNILHA,dl.  Y.  Emboutaire. 

Ety.  du  lat.  tn/undt6tt(imi.  Y.  Found,  R. 

ENFOUNULHAR ,  T.  a.  (einfounillà  ). 
Empocher,  Y.  £iitpocftar;  entonner.  Yoy. 
Embo%Uar  et  Fotind,  R. 

ENFOUNSAMENT.  8.  m.  (  einfounça- 
méin) ; sifrooHÇAMBiiT.  Enfoncement,  action 
d'enfoncer,  endroit  enfoncé. 

Éty.  de  enfounçat  et  de  menf.  Y.  Found, 
Rad. 

ENFOUNSAR,  T.  a.  (einfounçà)  ;  Anow- 
•AB,  xiiroiwoBAB.  Aff&ndaTe,  ital.  Affundar, 
port.  Enfoncer,  pousser  vers  le  fond,  faire 
pénétrer  dans  l'intérieur,  briser  une  porte , 
une  fenêtre;  en  terme  de  eorroyeur,  apprêter 
une  peau  qui  n'a  pas  été  graissée  ;  donner  une 
baie.  Avril. 

Éty.  du  lat.  tn/iindtcare,  m.  s.  Y.  Found, 
Rad. 

ENFOUNSAR  8',  v.  r.  l'AmoinMAa.  En- 
foncer, aller  au  fond. 

ENFOUNSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einfoun- 
çà, àde)  ;  apix>ii«bat.  Enfoncé,  ée  :  Terra 
enfimneada,  éboulis,  terrain  éboulé.  Yoy. 
Found,  R. 

ENFOURCAMENT,  8.  m.  (einfourca- 
méin).  Enfourcbement,  bifurcation  d'un  che- 
min. Gare. 

ENFOURGAR,  v.  a.  (einfoorcà)  ;  sinrpai- 
cBAm.  Enfourcher,  monter  à  cheval  jambe 
deçà,  jambe  delà,  de  manière  qu'elles  fas- 
sent la  fourche. 

Éty.  de  en,  de  foure  et  de  ar,  se  mettre  en 
fourche.  Y.  Fourc,  R. 

ENFOORCAR,  dl.  Y.  Enreaar^  m.  8. 

ENFOUBGOURAR,  ▼.  a.  (etnfoiircou- 
rà).  Soutenir  avec  des  fourches,  Fotircorae, 
el  par  extension  avec  des  perches.  Aub. 

ENFOQRNADA,  S.  f.  (einfournàde).  En- 
pDurnéè't  acUon  de  mettre  le  pain  dans  le 
four.  Gare. 

ENFOIANAMENT.  S.  m.  feinfourna- 
méin).^iifo4imeiNen(,  action  de  placer  la  po- 


ENF 

terie,  la  Critoce,  les  briques,  etc.,  dans  fe 
four.  Gare. 

ENFODRNAR,  V.  a.  (einfoumà);  Infor- 
•tare,  ital.  Enhomar,  esp.  Enfomar,  port, 
cat.  Enfourner,  mettre  dans  le  four  ce  qu'on 
veut  y  faire  cuire;  ûg.  manger  avec  aviffité, 
remplir  ses  poches. 

Êty.  de  en,  dans,  de  foum ,  (bur,  et  de  la 
term.  act.  ar.  Un.  mettre  dans  le  four  :  lin 
fumum  immitere.  Y.  Fotim,  R. 

BNFOURNAR  8',  V.  r.  S'introduire  ou 
s'engager  dans... 

Xou  vent  e' enfourna  dine  la  cMiiNtneîa,  le 
vent  s'entonne  dans  la  dieminée. 

S'enfoumar  dine  un  affaire,  s'engager 
dans  une  affaire. 

ENFOURNAT,  ADA ,  adj.  et  part,  (ein- 
fournà,  àde);  £n/brnado,  port.  Enfourné, 
ée;  engagé,  entonné,  engouffré. 

Ety.  de  en,  de  foum  et  de  la  term.  pass. 
al,  ada,  mis  dans  le  four.  Y.  Foum,  R. 

ENFOURNIAR,  Y.  Esfoumiar  et  NU,  R. 

ENFOURNIAU,  \.  Esfoumiauti  NU, 
Rad. 

ENFOURNER  8',  Aub.  Y.  Eifoumiar. 

ENFOURNUR,  S.  m.  (einfoumùr).  £n- 
foumeur?  celui  qui  enfourne.  Gare. 

BNFOURROULHAR,  \ .  Enferroulhar. 

ENFOUTERLAR,  v.  a.  (einfouterià); 
BurooBoiiuui,  nuAiuiTAii.  Tromper,  donner 
de  la  mauvaise  marchandise  pour  de  la 
bonne. 

Éty.  de  en,  de  Fouterla,  v.  c.  m.  etde  ar , 
donner  une  mauvaise  plante  pour  une 
bonne. 

ENFOURTUNAR,  T.  a.  (einfourtunà). 
Favoriser  par  la  fortune.  Aub. 

ENFOURTUNAT,  Y.  infourtunat. 

ENFRA,  prép.  vl.  Durant,  pendant,  tan- 
disque,  dans. 

Éty.  du  lat.  tn/ra,  sous,  dessous. 

ENFOUTERIaAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
fouterià ,    àde)  ;    BMFOVBOinUiT  ,    BMBAmATAT. 

Trompé,  ée;  dans  un  marché,  pourvu  de 
mauvaise  marchandise.  Y.  FotUerla, 

ENFRA,  adv.  vl.  En  bas,  dessous,  pen- 
dant. 

Ëty.  du  lat.  infra,  m.  s. 

ENFRACHANIAR,  V.  a.  (einfratcbanià). 
Embrouiller.  Aub. 

Ëty.  de  en,  de  frachan  et  de  t ar. 

ENFRAGTIO,vl.  Y.  Infraction. 

ENFRAGANAR,  Avril.  Y.  Empeetar. 

Éty.  du  lat.  fragrare,  exhaler  une  odeur 
bonne  ou  mauvaise.  Y.  Empestar. 

ENFRAIN8,  adj.  et  p.  vl.  Cassé,  annulé. 

Éty.  de  en,  et  du  lat>  fractue,  m.  s.  Yoy. 
Frag,  R. 

ENFRANGBBIENT,  S.  m.  vl.  Bmuui- 
cammmtn.  Infraction,  dérogation,  interruption. 

ENFRANHER,  v.  a.  vl.  Enfreindre. 

ENFRE,  prép.  Enfre,  cat.  Entre,  Avril, 
ait.  de  Entre,  t.  c.  m. 

BVIFREDAMENT,  s.  m.  (einfVedamén)  ; 
m§rmmatmaan,  wmwmmDAmmm:  EefriomentO,  port. 
Refroidissement,  maladie  contractée  pour 
s'être  trop  longtemps  exposé  au  froid,  Ée  un 
enfredameni.  Y.  Refredameni  et  Fred,  R. 

ENFREDAR  8',v.  r.  (s'einfredà);  Affre- 
darei,  ital.  Prendre  froid,  gagner  une  mala- 
die à  cause  du  froid  qv'oo  a  essayé. 

Ety.  de  en,de  fred  etdear.  Y.  JFVed,  R. 


ENF 

ENFR8DAT,  ADA,  9^,  dp.  (elnfMi,* 
àde)  ;  Eefriado,  port.  Refroidi,  qui  a  souflèrt 
de  froid.  Y.  Fred,  R. 

ENFREGANAR,  v.  n.  (eiDfregaDà).Pm>, 
avmr  une  odeur  infecte. 

Éty.  de  en,  de  fregau  pour  fragrame,  eC 
dear. 

ENFREGIDAR,  vl.  Y.Refredar. 

ENFREGOUUR  8',  T.  r.  (s'einfregoQ* 
lir)  ;  ■'siinuMovu»,  ■' Am»tfoonm,  •mmrmumvo  ■ 
■a.  Prendre  le  froid  insensiblement. 

Éty.  de  en,  de  freaoul,  froid,  et  de  ir, 
aller  dans  le  froid.  Y.  Fred,  R . 

ENFREGOUIilT,  IDA,  adj.  et  part, 
(einfregouli,  ide)  ;  AmnoBovuT,  nuMaonurr, 
ramnmijoCf  sirrBBioouT ,  «MrasJovuAT.  Frileux  , 
transi  de  froid  ,  très-sensible  au  froid  ; 
accouvé,  ée,  qui  garde  toujours  le  cohi  du 
feu.  Y.  Fred,  R. 

EMFREJOUUT,  Yoy.  Enfregoutit  et 
Fred,R. 

ENFREMETAT ,  vl.  Y.  EnflrmUat. 

ENFRENAR,  v.  a.vl.  nrnoiAii.  Enfre» 
nar,  cat.  esp.  Enfrear,  port.  Enfrenare^ 
ital.  Brider,  réfréner,  mettre  un  frein,  enfrér 
ner,  dompter. 

Èty.  de  en,  de  firen  et  de  ar,  mettre  le 
frein,  ou  du  lat.  refrenare,  m.  s.  ou  infre^ 
nare. 

ENFRENARi  v.n.  (einfrénà).  Puer,  ré- 
pandre une  odeur  fétide,  selon  Achard. 

Éty.  deenfrenar,  arrêter,  pris  fig. 

BNFRENAR  8',  v.  r.  S'arrêter,  se  trou- 
bler, s'étonner,  être  interdit. 

Êty.  de  en,  dans,  de  fren,  frein,  et  de  la 
term.  act.  ar,  se  mettre  le  frein  ou  dans  le 
frein. 


A  pcM  si  b  plnnia  •  la  mam 
Qm  m'tufrciUt  UmmmI  «t  proii 


par  ^avan! 
OnN. 


ENFRENAT,  ADA,  part  (einfrénà, 
àde).  Troublé,  étonné,  interdit. 

Ëty.  de  en,de/ren  etde  la  term.  pass.  ai. 
ada. 

Eetre  enfrenat,  être  troublé^  au  point  de  ne 
savoir  ce  que  l'on  fait. 

ENFRENAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Bridé, 
enchaîné. 

ENFRE8QUEIRAR,  T.  a.  (einfresquei- 
rà).  Abreuver,  arroser,  humecter  la  terre. 
Avril.  Y.  fempetraret  Fred,  R. 

ENFRE8QUEIRAR,  v.  n.  Refroidir,  de- 
venir froid.  Avril.  Yoy.  Refredar  el  Fred , 
Rad. 

ENFRE8QUIBRAR,  ▼.  a.  (einfresquierà). 
Arroser,  humecter  la  terre,  lui  donner  le  de- 
gré d'humidité  nécessaire.  Gare. 

ENFRE8QU1BRAR  8',  T.  r.  Se  refroi- 
dir, en  parlant  du  temps;  se  mettre  au  froid. 
Gare. 

Éty.  de  en,  de  freequUra  et  de  ar. 

ENFRETUtRI8,  I88A,  S.  Usufruitier, 
ière.  Avril.  Y.  Ueufmitier  et  Frueh^  R. 

ENFRBUUR,  v.  a.  vl.  Inflrmer,  détruire. 

ENFRBVOLIR ,  T.  n.  f  1.  Faiblir,  s'afbi- 
blir. 

Éty.  dulat.  frtvoJne. 

ENFRIGIDITAT ,  8.  f.  v\.  <Froid,  froi* 
deur.  Y.  Fred,  R. 


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ENF 

BNnuOimâft ,  t.  ».  (eftfnooiiii)  ; 

MàMf  mmwAMÊÊOVÊUkMf  ■mrmiomuui.    Rédoire  €11 

poiulre  avec  les  doigts. 

Ély .  de  e«,  de  frioun  et  de  ar.  • 

ENIHIOUNAR,  V.  a.  (eiBfrioQoè}.  Gare. 
V.  EifrUmnar. 

BNFROCAR,  T.  a.  (einfroocà^  ;  nrraov- 
CAB.  Eofroquer,  faire  moÎDe^  il  ne  se  dit 
qu'en  plaisantant  on  en  mauvaise  part. 

Éty.  de  en,  de  froe  et  de  ar,  mettre  dans  le 
froe, 

ElfFBOOONAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
firongnà,  àde).  m.  s.  que  tngrougnat, 

ENFROUNDJL0A,  s.  fV  (einfroundâde). 
Effondrement,  tranchée  que  Ton  fait  dans  un 
jardin,  dans  un  champ  pour  mieui  tourner  la 
terre  ou  pour  y  planter  la  vigne  ;  détViche- 


tif.  V.  F<nmdy  R. 

BNFROUNDUI,  V,  a.  (einfroundâ).  Dé- 
foncer, effondrer,  remuer,  rouiller  les  terres 
profondément;  ouvrir  des  tranchées.  Avril. 

BNFROI7NDAT,  40^ ,  adj.  et  p.  (ejn- 
firoundà,  àde).  Effondré,  ée.  V.  Found ,  U. 

BNFMF,v|,  W.Efirun. 

BNFRUCHADA,  adi.  f.  (einfrulchàde). 
Ondit,  en  t>as  lim.  que  las  chaHagna$  $oun 
enfruchaiaê,  quand  le  fruit  est  bien  formé. 

Et  y.  de  en,  de  frueha  et  de  ada.  V.  Frueh, 
Eaâ. 

ElfFBUN.adj.  vl.  ^Mnio«,  wKwmo.  Avide, 
glouton;  renfrogné. 

Éty.  Barbazan  pense  que  ce  mot  pourrait 
venir  du  lat.  infrunilus,  qui,  dans  benèque, 
signifie  fou,  ou  plutôt  deen  pnv.  et  de  frun 
pour  frein,  sans  frein. 

ENFRUNAUENT,  adv.  vl.  Gloutonne- 
ment.  V.  Enfrun  et  Enfrus, 

ENFRIJNAR  8',  v.  r.  Se  gorger,  se  ^u- 
ler. 

Êty.  de  enfrun  et  de  Ar,  v.  c.  m.  inanger 
sans  frein. 

BNFRUNEZA,  s.  f.  vl.  Gourmandise, 
avidité,  goinfrerie,  démence,  folie. 

Éty.  de  en  priv.  de  frun,  dérivé  du  latin 
frenum,  frein ,  et  do  eza ,  état  de  ce  qui  n'a 
point  de  frein. 

ENFRUNTAR,  V.  Fruitar. 

ENFDADAR,  (einfuadà),  et 

ENFUAR,  V.  a.  (einfuà).  La  manière  de 
rouler  le  fil  autour  du  fuseau,  de  faire  la 
fusée. 

Éty.  de  en,  de  fuada  et  de  ar,  mettre  en 
fusée.  V.  Fus,  R. 

BNFDOIR .  V.  a.  et  n.  vl.  EnAiir,  emme- 
ner,  réfugier,  faire  sauver. 

BNFUCUR  S*,  V.  r.  S'enfuir.  V.  Fugir  et 
^^,R. 

BNFDLHIR,  V.  n.  vl.  ByiroLMii.  Se  gar- 
nir,de  feuilles,  feuiller. 

Ety.  de  en,  de  fulh  et  de  ir. 

ENPULUR,  vl.  V.  Epfulhirei  Fulh, 
^id. 

BIiFIIMAGAT,dl.  Enflammé  dc  colère. 
V.  Enfumât  eiFum,l^. 

BNFDMAR,  v.  a.  (einfumà)  :  ^êrvui^»AM, 
ArroiiAM.  A/fumieare,  ital.  Ahumar ,  esp. 
Defumar,  port.  Enfumer,  noircir  par  la  fu- 
mée, incommoder  par  la  fumée  :  Enfumar 
ItiêobeUhai,  enfumer  les  abeilles;  fn/umar 
la  6ii^ada,e88aBger.  Y.  iuagar. 

Ety.  du  lat.  infumare,  m.  s.  V.  Fwn,  R. 


ENF 

BMPimAR  8',  V.  r.  S'eiposer è  la  fumée. 

BNFinfAR  8',  V.  r.  dl.  •mtnnukmum.  Se 
mettre  en  colère.  V.  Fum,  R. 

BNFDMARDAR  8' ,  dl.  m.  S.  que 
Enfumar,  v.  c.  m.  et  Fum,  R. 

ENFUMAT,  ADA,  adj.  et  p.  ssrviuttMT. 
Affumato,  ilal.  Defumado,  port.  Enfumé,  ée. 
V.  Enfumar. 

Ély.  du  lat.  fumatus.  V.  Fum,  R. 

BNFDMAT,  ADA,  adj.  dl.  nmniAÇAT. 
Enflammé  de  colère.  Y.  Fum,R. 

ENFONDRE, V.  a.  vl.  Infundir,  cat.  esp. 
port.  Infondere,  ital.  Infuser,  tremper,  verser. 

Éty.  du  lat.  infundere. 

BNFUNDOT ,  part.  vl.  Yersé,  infusé. 

B WFPROUNAR  8*,  (einfurounâ)  et 

BNFDROUNIR  9',  v.  r.  (einfurounir),  dl. 
Enfuritmarse,  cat.  Enfurecer^  esp.  Infuria- 
re,  ilal.  S'enflammer  de  colère. 

Ély.  de  en,  defuroun  pour  furour ,  et  de 
ir,  se  mettre  en  fureur,  v.  Fur,  R. 

BNFUROONAT  ,  ADA  *  (  einfurounâ , 
àde),  et 

BNFDROUNIT,  IDA  •  adj.  et  p.  (cinfu- 
rouni,  Ide),  dl.  Transporté  de  fureur,  furibond. 
Y.  Fur,  R. 

BNftIS,  adj.  vl.  Y.  Infusai, 

BNFU8T ,  s.  m.  (einfùst).  Hampe,  le  bois, 
je  manche  d'une  hallebarde. 

Êty.  dc  en  eidefust,  bois.  V.  Fuet,  R. 

ENFUST,  s.  m.  Fut  de  couteau,  pièce  de 
bois  sur  laquelle  est  fixée  la  lame  d*acier 
dont  les  relieurs  se  servent  popr  rogner  les 
livres.  Y.  Fuei.  R. 

ENFIJ8TAR.v.a.  Teinfustà) ;  nrBfTAit. 
Pour  mettre  des  nabils  de  fête.  Y.  Endimen- 
char  et  F  est,  R. 

BNFU8TAR ,  V.  a.  Phicer  les  poutres 
d'un  plancher. 

Éty.  de  en,  de  fusta,  poutre,  et  de  ar.  Y. 
Fust,  R. 

Qu  hastisse  de  terra  et  enfusta  de  pin , 
Ih  soun  houêtau  ves  leau  la  fin,      Prov. 

BNFUZIQ,  v|.  Y.  Infusion. 
BNO 

BpiGA.vl.  Il  ou  elle  aille. 

Ifereadtere  ^ut  enga  en  Fransa,  mar- 
chand qui  aille  en  France. 

ENGABAGBAT.  ADA,  adj.  et  p.  (oinga- 
badjà,  àde)*  dl.  Y.  Engavaissat  cl  Gav,  R. 

Vn  looD  f{a*aTl«  d'i^n  m  k  mayMa  cof  «bageada. 
Tandon. 


ENG 


59 


BNGABELAH,A11>  lang.  Y. 
lar  et  Engahioular, 

ENGABELAR,  v.n.  (eingabelâ).  Rem- 
plir son  ventre ,  son  assiette ,  ses  coffres. 
Gare. 

Éty.  de  en,  de  gabela  et  de  ar,  lilt.  mettre 
dans  la  gabcle. 

BNGABIAR,  v.  a.  (eingabiâ)  ;  waABi- 
^opLAm,  BiwAMoiiu^i.  Ingabbiurs ,  ilal.  En- 
jaular,  esp*.  Engaiolar,  port.  Engahiar, 
cat  Encager,  mettre,  renfermer  dans  uùe 
cage;  par  dérision,  emprisonner. 

Éty.  de  en,  de  gabi  et  de  ar,  mettre  en 
cage.  Y.  Cav,  R. 

BNG4BIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eingabiâ  , 
àde) ;  mmuAmmovaja» Encagé,  ée.  Y.  Cav,  R. 


L'home  maridat 

Es  un  aueeem  engablat. 

ENGABINOULAR,  Gare.  Y.  Engahiar 
et  Cav,  K. 

ENGABIOULAR,  V.  a.  Encager.  Yoy. 
Engahiar  et  Cav,  R. 

ENGAGHA ,  s.  f.  vl.  Guet,  V.  c.  m. 

Ëty.  de  Engacluir,  v.  &  m. 

ENGAGHAR,  v.  a.  (eingalchà).  dl.  Yoir. 
regarder  dedans,  faire  le  guet.  Y.  Gueilar. 

Ëty.  de  en  et  de  Gaehar,  v.  c.  m. 

ENGAFFETAR,  v.  a.feingofetà),  d.  bas 
lim.  BHGArsTAB.  Mclcr,  embrouiller,  accro- 
cher deux  ou  plusieurs  choses,  de  façon  qu'il 
soit  difiicile  de  les  séparer. 

Ëty.  de  en,  de  gafela,  dim.  de  gafa,  cro- 
chet, et  de  ar;  engafetar,  en  caU  signiiic 
garnir  de  crochets. 

ENGAGEAMENT,  8.  m.  (eingadjamén); 
mmoLAMSMT.  Engagement,  obli^tion  que  l'on 
contracte  envers  autrui;  l'action  d'engager 
ou  l'effet  de  celle  action  ;  enrôlement  d'un 
soldat. 

Éty.  de  engageât  ei  de  ment,  manière  dont 
on  est  engagé.  Y.  Gag,  R. 

ENGAGBAIHT,  ANTA,  adj.  (eingad- 
jàn,  ànte).  Engageant,  anle  ;  qui  (laite,  qui 
attire,  qui  engage  insensiblement.  Y.  Gag,  R. 

ENGAGBAR,  v.a.  (eingadjà);BiMiMfcnui. 
Ingaggiare,  ital.  Engaljar,  anc.  cal.  Enga- 
ger, mettre  en  gage,  donner  pour  assurance, 
donner  son  cœur,  aimer;  amener  quelqu'un 
à  faire  quelque  chose;  obliger,  commencer, 
enrôler  un  soldat. 

Ély.  de  en,  de  gapi  et  de  ar,  donner  en  ga- 
ge, comme  devadium,  nous  avons  fait  ^aye; 
ainsi,  nous  avons  formé  engager.de  tnvadta- 
re,  employé  dans  ce  sens  en  basse  lat.  Case- 
neuve.  Y.  Gag,  R. 

Engagear  una  elau  dins  la  serralha, 
mêler  une  serrure,  égarer  une  clef,  remt>ar^ 
rasser  dans  la  serrure. 

ENGAGBAR  8',  v.  r.  l'cmAHcoA*.  S'en- 
gager, promettre  de  faire  une  chose ,  entrer 
dans  une  entreprise,  s'avancer  trop,  s'embar- 
rasser, s'empêtrer,  s'enrôler.  Y.  Gag,  R. 

ENGAGEAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eingadjà, 
àde).  Engagé,  ée,  selon  le  verbe.  Y.  Gag,K. 

ENGAL,  adj.  vl.  Aligné,  égal,  aie  ;  juste, 
précis ,  eladv.  précisément.  Y.  Equ,  li.  a. 

Per  engal,  également. 

ENGAI'ArATARS',  v.r.  (s'eingalafalà), 
dl.  S'engouer.  Y,  gngavaissar  s\ 

ENGALAGI ,  s.  m.  (eingalàdgi).  Engal- 
lage,  l'aclion  d'engaller,  terme  de  teinturier. 

VJj.  de  en,  de  gala  et  de  agi,  action  de 
mettre  dans  la  galle.  Y.  Gai ,  R.  2. 

ENGAUIMBNT  ,  s.  m.  vl.  ««AtAmT. 
Igualament,  anc.  cat.  Igualamienio,  ano. 
esp.  IgualamênUi,  port.  Agguagliamento, 
ital.  Egalisation,  comparaison,  égalité.  Y. 
Kqu,  K.  2.  ^ 

ENGALAMENT,  adv.  vl.  Tops  de  file, 
tous  sur  le  même  rang.  Y.  Equ,  R.  2. 

BNGAI.ANTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eb- 
galatà,  àde),  dl.  Enjolivé,  rendu  galant? 

Éty.  de  en,  de  galani  et  de  ai.  Y.  ffai;f(. 

^t  noroii  de  la  ehalelainou, 
Soun  imh  engalanta  de  /lotie. 

Byac.MoreL 


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60 


ENG 


BNGAI.AR,  V.  a.  (eingalâ).  EngaUer, 
faire  bouillir  les  étoffes  dams  une  décociioD  de 
noix  de  galle. 

Êly.  de  en,  de  gala  et  de  ar ,  mettre  dans 
lagaile.V.  (?aH,U.2. 

ENGAIA,  vl.  V.  Egaltt  Eguaî. 

ENGALHAR,  vl.  Voy.  Egalar  et  Equ, 
Rad.  2. 

ENGALHARDm,  V.  a.  vl.  Ragaillardir, 
ranimer,  forUfier. 

Éty.  de  en,  de  gaUiard  et  de  tr,  rendre 
gaillard. 

ENGALIAR  S',  v.  r.  (s'eingaliâ).  Se  ma* 
rier.  N.Maridar  teelEqu,  R.  2. 

E  qu^yeu  fouisso  en  eeliU  de  me  tourna  engalia 
HeUxs  aquesU  toul*m  pourio  fa  $ania» 
Bergoing. 

ENGALIER,  adj.  vl.  Egal,  semblable. 
\.Equ,H.  2. 

ENGAUNARS',  v.r.  (s'eingaUnà),  dl. 
S'acharner  avec  fureur.  Sauv. 

Ë(y.  C'est  probablement  une  aller,  de  en- 
calinar,  s'échauffer. 

ENGAUMEN ,  adv.  vl.  Egalement.  Voy. 
J^^u,  U.2. 

ENGALTAT»  8.  f.  vl.  Y.  Egalitat  et 
Equ,  R.  2. 

ENGABIA,  V.Engana, 

ENGAMACHAR  S',  V.  r.  (s'eingamatcbà). 
S'empêtrer,  se  brouiller;  s'entre  couper  dans 
éa  déposition;  se  surcharger  de  marchandises, 
Gare,  brouiller  une  sernire.  V.  Engavachar. 

ENGAMAR  S',  V.  r.  (s'eingamà).  S'en- 
rouer, s'engouer. 

Éty.  de  en,  de  Oam,  R.  de  gofnoun  et  de 
ar,  avoir  la  voix  comme  ceux  qui  ont  le 
goitre. 

ENGAHAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (eingomâ, 
âde),  et 

ENGABtBA,  S.  f.  (eingàmbe).  Coque, 
faux  pli  qui  se  fait  à  une  corde  qui  est  trop 
forte  ou  qu'on  n'a  pas  pris  soin  de  détordre. 

ENGAMBI,  s.  m.  (etngdmbi)  ;  iii«a«m. 
Détour,  prétexte,  difiieulté  qu'on  élève,  croc- 
en-jambe ,  raison  spécieuse.  V.  Engama, 

Lty.  de  en,  dans,  et  de  gambi  pour  gam- 
ba$  et  eambas,  jambes  ;  sous-entendu  entra- 
ves :  Qu'a  fa  la  lei  a  fa  Vengambi;  leget  am- 
bagei.  V.  Camb,  R. 

ENGAMBI ,  adj.  Leste,  bien  dispos. 

Éty.  de  en,  en,  et  de  gambi,  sous-entendu 
bien,qui  a  de  bonnes  jambes.  V.  Camh,  R. 

ENGAMOI7NAR8',v.  r.  (s'eingamounà), 
d.  de  Barcel.  S'eropifiVer,  manger  excessive- 
ment. V.  Gavar  se, 

ENGAMOU^AT,  ATA,  adj.  et  p.  (ein* 
gamounii,  aie),  md.  Empîifrè,  ée.  V.  Gavai. 
ENGAN^  rad.  pris  de  l'italien  tn^fanno, 
r>u  èk  reapagnol  tngaàot  tramperie,  fraude, 
mo^m  crasil,  qu'on  fait  dériver  du  celtique 
mgantma^  m.  s. 

De  Te^pagnol  engano^  par  apoc.  engan; 
d*où:  i^ngan,  Engan^^t Engan-ar, Engan- 
a  t,  Enga  n-a  dorj  Engan  *  o  i  r  r,  /f  n  gan^  iritz, 
Mngan-iou,  Inganiou,  Engann-ar,  Enga- 
nament^  E-cnganu, 

ËMGAN ,  ê'  m.  v[,  Knev^fi,  £«iiji,biijaiia- 
MEif,  sRcoAiiA.  £n^an,  anc.  cat.  Engano, 
csp.  £n^ono,  "port,  /nj^anno,  ital.  Fraude, 
tromperie,  surprise  :  Ab  engan,  par  surprise. 
V.£n^an,R. 


ENG 

BNGAlf A,  t.  f.  (dngàoe);  smama,  wamém. 
IngoMne,  ital.  Enàahol  esp.  Engawo^  port. 
Engany  anc.  caL  Iromperie,  fraude,  mioyen 
évasif. 

Éty.  du  celt.  engamma,  fraude.  V.  Engan^ 
Rad. 

Qu  a  faeh  la  Ui  a  fach  Tengana. 


ENG  AN  A,  s.  f.  (eingàne)  ; 
fBT.  Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc,  à  Tan- 
sérine  ligneuse,  Chenopodium  frutieotum, 
Lin.  sous-arbrisseau  de  la  fam.  des  Chéno- 
podées,  qu'on  trouve  à  Narbonne ,  à  Mont- 
pellier, etc. 

On  donne  le  même  nom,  à  Arles,  selon  M. 
Laugier  de  Cbartrouse,  à  la  salicorne  ligneu- 
se, Salicornia  fruticosa.  Lin.  plante  de  la 
même  fam. 

ENGANABLE,  ABLA,  adj.  vl.  Capable 
de  tromper,  insidieux.  Y.  Ingan,  R. 

ENGANADOR,  noiUDUàoom,  et 

ENGANAIRE ,  s.  m.  vl.£n^anador,  anc. 
cat.  port.  Enganador ,  esp.  Ingannador  | 
ital;  Trompeur,  séducteur ,  hypocrite. 

Éty.  de  engan  et  de  aire,  V.  Engan,  R. 

ENGANAIRm,  8.  f.  vl.  EnganarUt, 
anc.  cat.  Ingannatrice,  ital.  Trompeuse.  V. 
Enganaire  ei  Engan,  R. 

ENGANAMENT,  s.  m.  vL  Enganameni, 
cat.  Travestissement,  tromperie.  Y.  Engan, 

ENGANAR,  v.  a.  (einganà);  raooMTAiu 
/nyannare,  ital.  Enganar^  esp.  Enganar, 
port.  anc.  cat.  Tromper,  abuser,  duper;  don- 
ner de  mauvais  lait  à  un  enfant,  selon  Gros. 

Êly.  de  Engana,  v.  e.  ra.  et  de  Tact,  ar^ 
tromper.  Y.  Engan,ïi, 

ENGANAR  8',  v.  r.  dl.  Se  tromper  à  son 
préjudice:  Vou$  enganex pas,  ne  vous  ou- 
blie! pas  dans  le  partage ,  ne  vous  trompez 
pas  à  votre  préjudice. 

1^  partis  et  s'engana. 
N'a  pas  bana  semmana. 

Qui  choisit  et  prend  le  pire  est  maudit  de 
révangile.  Sauv. 

La  goura  Va  enganat ,  la  friandise  Ta 
tenté,  il  a  tout  mangé,  Gare.  V,  Engan,  R. 

ENGANAR,  v. a.  (einganà),  dg.  Engager 
une  clef.  Poumarède. 

ENGANAT,  ADA,  adj.  et  part,  (einganà, 
àde)  ;  Enganado,  port.  Trompé,  ée  ;  abusé  ; 
enganatx,  vl.  joué,  surpris,  pris  par  surpri- 
se. \.Engan,\X. 

ENGANAT,  ADA,  adj.  et  p.  d.  béam. 
Qui  ne  peut  plus  contenir. 

ENGANATRITZ,  vl.  Y.  En^anatrtfs. 

ENGANGHA,  S.f.  vl.  umommba.  Egalité, 
justice,  comparaison. 

ENGANCHAR,  Engager,  Avril,  aller. 
de  Engagear,  v.  c.  m. 

ENGANIOU,  lOUVA,  adj.  (einganiou, 
iéuye).  Séduisant,  ante;  trompeur,  fourbe. 

Éty.  de  enganar  et  de  iou.  Y.  J^nyan,  R. 

ENGANNAR,  v.  a.  vl.  Tromper.  Yoy. 
Enganar  et  Engan,  R. 

ENGANNADOR,  S.  m.  vl.  Y.  Enga- 
nador. 

ENGANMABIENT,  adv.  vl.  EnganO' 
samenl,  anc.  cal.  JEn^onoeamenfe,  esp.  En- 
ganosamente,  port,  /fij^anfiepolmenle,  ital. 
Trompeusement.  Y.  Engan,  f(. 


ENG 

BNaABKMNMMJi, dl.  Engouer.  V.  En- 
gavaissar, 

BNGANSAR,  v^  a.  (eîûgaosà).  AtUcher 
avec  une  ganse. 

BNGANSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eingaosà, 
àde).  Accroché  comme  à  une  gaose^  embar- 
rassé, arrêté. 

ENGAR,  v\,\.  Egalât. 

BNGARAFATAT  <  dl.  Y.  Fairassai. 

BNGARAMBRi AR  j  Y.  Èngaûehiré 

ENGARAKBRIAT,  d.  du  Var.  Y.  En- 
gauchit, 

ENGARIJAR^  v.  a.  (eingarbà),  Gerberei 
eogerber,  mettre  en  gerbes, 

Êly.  de  en,  en,  de  gûrba,  gerbe,  et  de 
l'act.  ar.  Y.  Garb,  R. 

ENGARRBIRAR^  v^  ».  (eingaib^lffà); 

movmAM.  Dresser  un  gerbier,  entasser  les  ger- 
bes en  pyramide. 

Èty.  de  en,  de  garba  oagarbeiraum,  et  de 
ar,  mettre  en  gerbier.  Y.  Garb,  R, 

ENGARBEIROIINAR,  Y.  £n^af6eifar 
et  Garb,  R. 

ENGAHDA,  s.f.vU  Avant-garde.  Yoy. 
&ar,K. 

BNGARDABU0»,  adj.  vl.  Remarquable, 
distieguèir 

BNGARDAR ,  Echalasser,  garder,  garan- 
tir. Y.  Gardounar^ 

Êly.  de  en,  de  garda  et  de  ar,  pourvoir  en 
échalas.  Y.  Gar,  R. 

BNGARDAR  S' ,  V.  r.  (s^eingardà).  Se 
garder,  se  donner  dé  garde,  se  préserver  de 
qœlqite  chose.  Y.  Gar,  R. 

ENGARDOUNAR,v.a.  (eingardoinà). 
Mettre  des  gardes  aux  plantes  grimpantes. 
Aub. 

Éty.  de  m,  de  gardou/n  et  de  ar, 

ENGARGALHAR  S',  v.  r.  dl.  Se  garga- 
riser en  buvant.  V.  Cr  ar^artear  e  e  et  Garg, 
Rad. 

ENOAROA88AR  8',  v.  r.  (s'engargas- 
sà).  Segorger,  s'engouer,  manger  trop. 

Èty.  de  en,  de  gargassoum  etdear,en 
mettre  jusqu'au  gosier.  Y.  Garg,  R. 

ENGARGATAR  8',  dl.  S'engouer.  Yoy. 
Enaavaissar  s\ 

Ely.  de  en,  de  gargala  ou  gargaUera,  et 
de  ar,  embarrasser  le  gosier.  Y.  Garg,  R. 

ENGARUINDAT^ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
garlandà,  àde),  dl.  Orné  d'une  guirlande,  en- 
vironné  de  quelque  chose.  Sauv. 

Ëty.  de  en,  de  garlanda  et  de  of . 

ENGARNAR,  v.  a.  (eingarnà);  dl.  Cou- 
per du  fruit  par  tranches  et  le  faire  sécher 
pour  rhiveri  peler  des  prunes  dans  le  même 
but. 

Élv.  de  en,  de  gama  et  de  ar,  mettre  en 
tranciies. 

ENGAROONAR ,  dl.  Y.  Engarrounar 
et  Garr,  R. 

ENGAROUNAT,  dl.  Y.  Engarroumai 
et  Garr,  R. 

ENGARRANGIT,  IDA,  ad),  et  p.  (ein- 
garranci ,  ide) ,  dg.  BmAMiAmir.  Qui  a  la 
crampe,  qui  est  faible,  impotent. 

Que  da  couratge  flou  vin)  ausMés  CronetU, 
E  força  aux  mes  eogarraosits. 

D'Astros. 


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fitjr.  de  tu  »  de  ^fora  ou  tfOrré  JioÛK,  et 
de  tl|  qui  cet  prie  [Mur  les  jioibea.  V.  tiforr, 
Rad. 

ENOAlHUAylr.e.  (eingarrà),  dl.  Bles- 
ser tu  Yîsege  ;  couper  ou  blesser  au  jarret, 
oflènseruQ  muscle,  ud  tendon  ;  (aire  entrer 
les  thons  dans  les  dernières  chambres  de  la 
madn^^ue. 

Étj.  de  en,  de  gara.  Jambe,  jarret,  et  de 
•f.Y.tf«rr,R. 

ENOARRAT ,  ÂBA ,  adj.  et  p.  (eingOTii, 
àde),  Bid.  Blessé  au  jarret,  et  par  extension, 
dans  un  muscle  qui  empêche  de  mouvoir  la 
partie  blessée.  V.  Garr,  K. 

BNGABROUNMi,T.a.  (einf^arrouné), 
di.  ■■«■■cwÉB  £culer  les  souliers.  Voy. 
Aêêêiar. 

Éty.  M.  Astroc  regarde  ce  mot  comme 
celtique.  V.  Garr,R. 

ENGARBOUNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ein- 
garrounà,  éde),  dl.  bmaamosat.  £culé,  ée. 
Y.AtiHateiÔarr^Vi. 

ENOASGONIR,  v.  n.  vl.  Engaseonnir» 

ENGASTIERAS,  dl.  Echeleltes.  Voy. 
Begnoê, 

ENOATOAR .  T.  a.  t1.  nMiATttAB,  bmat- 
sàmi  BMVATjAs.  Y.  Engageât  et  Gag^  E. 

BNCkATGE,  S.  m.  vL  Enjeu. 

ENCkATJAR,  vl.  V.  Engageât  et  Gag^ 
Rad. 

ElfISATJAR,  vl.  Engatjatf  cal.  Y.  En- 
gageât. 

ENOAU,  adj.  vl.  Egal,  aie.  Y.  Egau  et 


EN6 


ENG 


61 


J?0tc,R.2. 
iSNCkâ 


fCkAIIBA,s.f.  (eingàoube),  dl.  Terre 
à  foulon.  Y.  Tetta  deparaite. 

ENCkAUBIAT ,  ADA,  adj.  (eingaoubià, 
âde) ;  MooovBiAT.  Adroit|  rempli  d'adresse: 
Mal  engauhiat,  maladroit. 

Éty.  de  <ii,  de  ^auôiet  de  al,  qui  a  l'adres- 
se. Y.  ^«M,  R. 

ENOAUGHIAR  S',  (s'eingaoutchié),  dl. 
S'amouracher  f 

Vèndta  quauque  sàbawmafm^ 
Que  ({oand  veirk  ta  manida 
Degagead^et  etpoulida 
Leou  s*en  engaoucbiarà 
Pioi  te  la  proufUatk. 

Rigaud. 

ENGAUCHILHADURA,  8.  f.  (eingaoot- 
chilladùre),  dl.  Enjouement ,  galté  de  Pesprit 
qui  oalt  d'une  imagination  riante. 

Êty  deen,  depauefcjoie,  et  de  aduro, 
qui  porte  à  la  joie.  V.  Gaud,  R. 

ENGAUGHII.HAT,ADA,  adj.  et  part. 

Sigaootchillé,^de);BMjowitT,  — ■■agonur. 
joué,  ée  ;  qui  a  de  l'enjouement.  V.  Gauâf 

Rad.  

ENGAUCBIR  8',  T.  r.  (s'eingaoutchir);  ■■ 

Se  déjeter,  on  le  dit  du  bois  lorsque,  par  trop 
de  sécheresse  ou  trop  d'humidité,  ou  plutôt 
parce  qu'un  côté  est  plus  sec  que  l'autre,  il 
se  renfle,  se  gauchit  ou  se  courbe. 

Éty.  de  #11,  de  yaace^  et  de  it,  qui  devient 
gauche.  V.  (raMeA,R. 

ENGAIKIHIT,  IDA,  lA,  adj.  et  part 
(eingaoutchi,  ide,  ie)  ;  amoovchit,  noASAH- 
•aiAT,  DKJiTAT,  BiiTBAmAT.  Déjclé,  éc;  gaucho. 
Y.  G&mih,  B. 

ElfGAillIWABMB,  S.  m,  et  adj  (eingaoo- 


gnilré);  n— iwwi ,  iiMiamwanie,  Celui 
qui  en  singe  un  autre,  qui  imite  ses  gestes,  sa 
voix,  etc. 

Èty.  de  en,  de  gaugna  et  de  aite.  Voy. 
Gaugn^  R. 

ENGAUGNAR,  T.  a.  (eingaougnà)  ;  m- 

•■OVOMAB,  DBSPMOAB,  DB««AO«liAa,  nMAraïAB, 


wMMf  mênomnAM,  bmaimwas,   vmoAvmmMM,  bm- 

«oooiiAm.  Gontreiaire^  imiter  le  ton  et  les  ges- 
tes de  quelqu'un  ,  singer  avec  un  ton  mo- 
queur. 

Éty.  de  en,  en  ou  avec,  et  de  gauifna, 
mâchoire,  parce  qu'on  appelle  plus  particu- 
lièrement engauffnat,  ce  mouvement  latéral 
de  la  mâchoire  inférieure  qu'une  personne 
exécute  avec  rapidité  pour  annoncer  le  mé- 
pris qu'elle  a  pour  ce  qu'on  lui  dit.  Voy. 
Gaugn,  R. 

ENGAULRAR  S',  ▼.  r.  fs'eingoouillà), 
d.  tiaslim.  Mettre  le  pieddansVeau,  de  façon 

Qu'elle  entre  dans  le  soulier,  s'enivrer.  Voy. 
^nubtiat. 

Éty.  ùegantha,  petite  mare  d'eau,  de  en 
et  de  at. 

ENGAURANIER,  S.  m.  d.  du  Yar.  Yoy. 
ffaranteret  ViouUet, 

ENGADSENT,  s.  m.  vl.  bmavsmv.  Ré- 
joui. 

Êly.dulat.  gaudentiê^  gén.  de  gaudenSf 
etde  en,  V.  Caud,  R. 

ENGAUSIR  8' ,  V.  r.  vl.  m%Mm*Mm.  Se 
réjouir. 

Êly.  de  en,  de  gaus  et  de  <r,  mettre  en 
joie.  V.  Gaud,  R. 

ENGAUTAR ,  V.  a.  (eingaouté);  asao- 
Appliquer  un  soufflet  :  Bn- 


gaulât  un  fuiiau,  mettre  un  fusil  en  joue. 

Éty.  de  en,  en,  de  ^auta,  joue,  et  de  Tact. 
at,  litt.  mettre  en  joue.  V.  Gaut^  R. 

Mtengauli,  quiehi,  ctolloufuiUmmifachi. 

BeUol. 

ENGAUTAR  8',  vl.  Mettre  le  fusil  en 
joue.       

ENGAUTEGBAR  8'  v.  r.  (s'eingaou- 
tedjâ),  dl.  Se  barbouiller  les  joues  de  ce  que 
l'on  mange.  Y.  Gaut,ïi, 

ENGAUZILHAR,  ▼.  n.  (eingaousillâ) , 
dl.  Rendre  gai,  mettre  en  belle  humeur  Sauv. 

Éty.  de  en,  de  gau$  et  de  ilhat,  mettre  en 
joie.  V.  Gaud,  R. 

ENGAYAGHAR,  V.  a.  (  eingavatchà  ). 
Engavaehar  la  clau  dim  la  $etralha,  mê- 
ler une  serrure,  y  embarrasser  la  clefl  Yoy. 
pour  les  autres  signiûcations  J^n^avalsear  s' 
et  Gav,  R. 

ENGAYAGHAT,  ADA,  adj.  et  p.  Yoy. 
Engavaiisat  et  Gav  y  R. 

ENGAYAGEAR  8',  ▼.  r.  Y.  Engavaiisat. 

ENGAYAGEAR,  vl.  Y.  EngavaUeat. 

ENGAYAGEAT;  Y.  Engavaiêêat, 

ENGAYAIAR,  Garc  Y.  ^n^avalesar  et 
Gav,  R. 

ENOAYAIGHAR  8*,  d.  m.  Y.  EngO' 
vaiêtatttGav,!^. 

ENGAYAI88AR  8',  V.  r.  (lÉ'eiogaveissâ); 

fl'sMAViUaiAB,     t'BMAVBICBAB,     «'bMATAIAB, 
•'■■•ATACBAB,  it'wKmATâM,  •'■■•ATIAS,  s'h 
t'sMAMAVAB,   t'eMAMWMB  ,  0 


<otmaân,  •  wamAMJ^MitâMf  •  «oté— owiAn,  a  — - 

•AOABf'.  S'engouer,  s'embarrasser  quelque 
chose  dans  le  gosier,  en  mangeant  ,*  s'engor^- 
ger,  en  parlant  d'un  tuyau  qui  se  remplit  de 
racines  ou  d'autres  objets  qui  empêchent  les 
liquides  de  couler. 

Éty.  de  en,  de  gavaie  et  de  aty  s'embar- 
rasser dans  le  gosier.  V.  Gav.  h. 

ENGAYAI88AR,  ▼.  a.  (eingavaissà).  Y. 
pour  les  syn.  le  mot  suivant.  Embarrasser, 
engouer. 

Éty.  de  en,  de  ^aiMit,  gosier,  et  de  Tact. 
aty  litt.  agir  dans  le  gosier,  le  remplir.  Voy. 
(vao,R. 

ENGAYAI88AT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
gaveissà,  éde);  «««atacbat,  ««AvAioiAT, 


kT ,    ■stmAiiaoo&AT ,    BarmAiMOvaAT. 

Embarrassé ,  engoué  et  engorgé,  selon  le 
verbe. 

Éty.  de  en,  dans,  de  gavai,  gosier,  et  du 
pass.  al,  oda,  litt.  arrêté  dans  le  gosier.  Y. 
Gav,  R. 

Câlina  enyaiNiweada,  poule  ensouée. 

iluceou  de  foucounaria  engavaueal^  oi- 
seau empeloté. 

Càtnen^avaùeafper  un  os,  chien  crosse. 

Boutneau  engavachat,  tuyau  engorgé. 

ENGAYAR  8',  Gorger.  Y.  Gavât  ie. 

ENGAYAT ,  Y.  Gavai  et  Gav ,  R. 

ENGAYELAR,  V.  a.  (eingavelâ)  ;  bmma- 
wmijkM  •  BMOAaviAB ,  ASAwwMjm.  Engavelat , 
port.  Faire  des  ùigots,  enjaveler,  lier  des  ja- 
velles de  blé  ou  de  sarments. 

Éty.  de  en,  en,  de^aoel,  fagot,  javelle,  et 
de  Tact,  at,  litt.  mettre  en  fogots.  V.  GaveL 
Rad. 

ENGAYELAR  8' ,  T.  r.  Y.  EngavaU- 
iat  e*.     

ENGAYEIâAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einga* 
velà.  àde);  muatblat.  Engavewdo,  port, 
«aveie,  ee. 

ENGEA,  S.  f.  (eindge),  d.  bas  lim.  Race, 
espèce  de  quelque  animal,  de  quelque  plante. 
Y.  Raça. 

Éty.  de  en  et  de^ea,  ait  de  geno,  engen- 
drer. V.  Gen,  R. 

ENGEA1IOONAR8*,  T.  r.  (s'eindjamoo- 
nà),  d.  de  Barcel.  Se  mal  habiller,  se  fagoter. 

ENGEAMOqNAT,  ATA,  adj.  et  part, 
(eindjamounâ,  aie),  md.  Fagoté,  ee. 

ENGEANÇA,  S.  f.  (eindjànce)  ;  baca.  En- 
geance, race,  il  se  prend  toujours  en  mau- 
vaise part.  Martida  engeança. 

ENGEANGAR,  Y.  Ajuitat. 

ENGEARBEmOUNAR,  Yoy. 
6atrar. 

ENGEAR,T.  a.  reindaà\d.lim.Dooneri 
quelqu'un,  d'une^espèce  d'aiumaux,  de  graine. 

Éty.  de  engean,  race,  et  de  at^  mettre  en 
race,  ou  du  Iat.  genetate.  Y.  Gen,  R. 

ENGEAR  8',  V.  r.  md.  Naître  dans  un 
climat  et  y  pulluler,  il  se  dit  des  animaux  : 
Lai  tignai  i*end%ou  din  las  iitofoi,  Voui 
peaui  ïendtou  din  lo  ioloupotio ,  Béron. 
c'est-à-dire.  Lai  lignai  ^engeoun  dim  lai 
eilofaiy  loue  peam  ïengefmn  dim  la  iaUm* 
patia. 

ENGEADGNIAIRB ,  AREI.A,  S.  (ehld- 
jaooniàlré,  arèle);  mmowwam».  Moqueur, 
euse;  qui  contredit  les  actions,  la  vou,  les 
gestes  desautrcf. 


Engat* 


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&2 


ENG 


Pour  réty.  V.  Engaugnar  et  Gamgn,  R. 

ENGBAUNIAR»  V.  Engaugnar. 

ENGEAVELAR ,  Voy.  Engavelar  et 
Gavel,  R. 

ENOEBIT,  IDA,  adj.  et  p.  (eiodgebi, 
ïde).CBSi.\.AgibU. 

ENOEGNAIRE  »  adj.  v).  Trompeur. 

Êty.  deY\{d\Angannare. 

ENGEIN,  vl.  Engin.  V.  Engin. 

ENGEINGNAR,  vl.  V.  Enginhar, 

BNGELOZIR,  T.n.  vl.  Engeloêir,  caL 
Ingelosire,  ital.  Enjalouier^  devenir  jaloux. 

ENGEMBRIAR,  v.  a.  (  eingeimbrià  ) , 
d.  m.  wMMjkMMWMAM.  Organiser,  monter,  arran- 
ger une  chose,  une  machine  tant  bien  que 
mal. 

ENGEN .  vl.  V.  Engin  et  6fen,  R. 

BNGENAIRm,  s.  (.  vl  Engendreriêii. 
V.  Gen,  R. 

BNGENDRAR,  v.  a.  (  eindgeindrà  )  ; 
oBonAn,  comoBBAB.  /ii||fM«rare,ital.  Engen- 
drât, esp.  cat.  Gerar,  port  Engenrar^  anc. 
cat.  Engendrer,  produire  son  semblable  par 
voie  de  génération  ;  par  est.  produire,  faire 
naître. 

Éty.  du  lat.  ingenerare,  V.  Gen,  R. 

ENGBNDRAR  8' ,  d.  bas  lim.  Entrer 
dans  une  maison  en  qualité  de  gendre. 

ENGENDRAT,  ADA«  adj.  et  p.  (dnd- 
ffeindrà,âde).  Engendré,  ée;  procréé,  pro- 
doit. 

Éty.  de  en  et  du  lat.  generaîui.  V.  Gen, 
Rad. 

ENGENERATRITZ ,  S.  f.  vl .  Inginera- 
Irt'cf,  îtal.  Génératrice,  mère. 

Éty.  du  lat.  generatrix.  V.  Gen,  R. 

ENGENH,  s.  m.  vl.  Adresse.  V.  Gen, 
Rad. 

ENGENHADOR.  s.  m.  vl.  Qui  dresse 
des  embuscades.  V.  Gen,  R. 

»iGBNlA ,  V.  6mo. 

ENGENIOU8,OU8A,adj.  (eindgeniôus, 
(msa}.  V.  ingenUmt. 

-  ENGEiaOUSAIfENT,  Y.  Ingeniouta- 
menlet  Gen,  R. 

-  ENGmonXAR  8',  V.  r.  anc.  béam. 
8'agenouiller.V.  Ginoulh. 
-ENGBNRADOR,  s.  m.  vl.  nosmiAmB. 
Mngmtêrador^  cat.  egp,  Ingeneratore,  ilal. 
Créateur,  procréateur,  prodîucteur,  père.  V. 
fiffii  R 

ENG^NRADURA,  S.  f.  vl.  Progéniture, 
naissance.  V.  Gen,  R. 

ENGENRAIRE,  vl.  Y.  i^n^enrador  et 
GtnjK. 

ENGENRAMEN,  S.  m.  vl.  Engendra- 
miento,  anc.  esp.  IngeneramentOy  ilal.  Pro- 
création, génération,  production.  Y.  Gen, 
Rad. 

-.'RNOBlfRARr  vl.  Engenrar  ^  anc.  cat. 
Vi  Engmdrar  et  Gen^  R. 

■HiinN8«  S.  m.  pi.  vl.  Engins.  Y.  En- 
ginjé  Gmi  R. 

o:  ENGrauiAA,  v.  a.  vl.  Agencer,  embel- 
lie ô  . .  ^      '      ^ 

^ENGEORCUADORA,  8.  f. .  (eindgeord- 
g^|dÙ|tf?iHP«paim«AB<niAi  r AttonTAo,  snr Au- 
iA«i,T^tage,élat  d'une  personne  mal  ha- 
)^i)le^„{agpt^  enwïincée. 
^.'l^ffj^OIIGIiA,  V,  a.  (eindgeordgiè)  ; 
yyy»,^^pwiifi<Pj  ottajmab.  Fagoter,  mal 


ENG 

Éty.  de  tu,  de  fsor^  el  de  or,  se  mettre, 
s'habiller  comme  un  George. 

ENGEORGIAT ,  ADA ,  fi4.  et  p.  (eind- 
georgià,  éde).  Mal  habillé,  fogoté,  engoncé. 

ENGERRIAGR,  s.  m.  (eindgerbiàdgé), 
d.  arl.? 

Mé  loupés  anmfant  et  aaupl  engerbiage 
De  centpichoUenfan  dedtn  $eii  aeoutrçtgp. 

BNGE8,  s.  m.  vl.  Yase,  auge,  coupe. 

ENGIEN,et 

ENGIENH ,  vl.  Y.  Engin  et  Gen,  R. 

ENGIMBRADURA  ,  s.  f.  (eindgimbra* 
dure).  Mauvais  accoutrement.  Gare. 

ENGUmRAR,  V.  a.  (eindgirobrà);  m- 
siMBBtAB.  Mal  accoutrer,  mal  agencer.  Gar. 

ENGIMERRAR  8',  V.  r.  (eindgimerrà), 
dl.  Rechigner,  faire  quelque  cnose  en  rechi* 
gnantet  de  mauvaise  grâce;  agir  par  caprice. 
Sauv. 

Éty.  de  gin^erri ,  hybride, 

ENGIN,s.m.(eindie;în); 
BiiDiii,  mmvÊM.  Ingegno,  ital.  Engenho,  port. 
Engeny,  anc.  cat.  Ingenio,  esp.  Engin,  ma- 
chine pour  soutenir  ou  élever  des  fardeaux; 
attirail  et  instruments  nécessaires  pour  la  pè- 
che ou  pour  la  chasse;  en  vl.  industrie,  adres- 
se, artifice,  piège,  dol,  fraude. 

Ëly.  du  lat.  tn^enttini,  génie.  Y.  G  en,  R. 

L'engin  pour  élever  les  fardeaux  est  u  ne  ma- 
chine en  tnangle  soutenue  par  des  arcs-bou- 
tants,  dans  laquelle  on  distingue  :  Le*  bra$,  le 
cable,  le  fauconneau  ou  étoumeau ,  la  four- 
cheUe,  le  haUement,  tajambetU,  leêlien$,  les 
moises,  le  poinçon,  les  poulies,  Y.  Carrela,  le 
rancher  ou  escalier,  les  tanches  ou  chevilles 
du  rancher,  la  sellette,  la  soUe,  le  treuil  ou 
tour,  et  le  verboquet. 

ENG|N  »  s.  m.  mmtmm.  Esprit ,  génie , 
adresse,  talent,  industrie. 

Èty.  du  lat  ingtnium.  Y.  Gen,  R. 

£giea  vm  mai  qot  Ibrfo  es  qa  m*  •'entraîna. 

ENGINA,  dl.  m.  8.  que  Ai^na,  v. 
cm. 

ENGINABfEN,  vl.  Bngignament,  anc. 
cat.  vl.  V.  Engin  ei  (fen,R.  et  Enginhamen. 

ENCUNAR  8',  V.  r.  (s'eindginà),  et  impr. 

f'siionrAii,   s'auiiiab,    «'sudiAB,  f 'buib,  •mm' 

«auAm.  Enginyar  ^,  cat.  Engenar  s\  esp. 
Éngenhar  s\  port.  Ingenarsi,  ital.  S'ingé- 
nier, chercher ,  tâcher  de  trouver  dans  son 
esprit  quelque  moyen  pour  réussir,  pour  rem- 
placer ce  qui  manquç. 

Éty.  de  engin,  engin,  pris  dans  le  sens  de 
génie,  et  de  ar,exercer  son  génie.  Y .  Gen,  R. 

ENGINAR,  dl.  Pour  ajuster.  Y.  Asengar, 
Parar  et  Ajustar. 

BNGINHADOR,  S.  m.  vl.  nittiniAimB. 
Ingénieur,  machiniste.  Y.  (iren,  R. 

ENGINpAIRE,  s.  m.  vl.  Ingénieur.  Y. 
Enginhadorel  Gen^  R. 

ENGINHABIEN,  s.  m.  vl.  bummamii. 
Engignament,  anc.  cat.  Tromperie,  artifice. 
V.Gen,R.  ^ 

ENGINHAR,  V.  a.  et  n.  vl.  mmcmMmmsm. 
Engegnar,  anc.  cat.  EngeHar,  anc.  ^p. 
Engennar,  port.  Ingegnare,  ital.  ingénier, 
machiner,  tromper.  Y.  (ren,  R. 

ENG|NHAR  8,  vl.  mmommtmAm^  Y.  En- 
ginçtr  «''et  Gen,  R. 


ENG 

RNGINH08,  adj.  ▼!.  Engignos^  anc. 
cat  Habile,  ingénieux,  artificieux.  Y.  Snge- 
nious  et  Gen,  R. 

ENCHNIAR,  v.a.vl.  Machiner,  tramer* 
Y.  Gen,  R. 

ENGIN0U8,  Bngignoê,  anc  cat  Yoy, 
Ingenious. 

ENGIP4R,  V.  a.  (eingipè),  dl.  Plaquei 
du  plâtre  avec  une  truelle  ou  avec  la  main, 
l'appliquer  contre  un  mur,  fig.  IJingiparia% 
contra  la  parei,  on  serait  tenté  de  le  plaquer 
contre  un  mur;  Vos  que  l^engipi?  veax-Itt 
que  je  t'applique  up  soufOet? 

Ety.  de  en,  de  gip  et  de  ar,  mettre  do  pUk 
tre  en  ou  sur.  Y.  Gyp,  R. 

ENGIRONAMENT ,  s.  m.  vl.  Enceinte. 

Êty.  de  fil ,  en ,  de  ^rotia  et  de  menl, 
qui  est  environné.  Y.  Ftr,  R. 

ENGITAR ,  V.  a.  (endgité),  d.  deCarp. 
Engitarun  témoin,  récuser  un  témoin. 

ENGIV008 ,  Cast.  Y.  Ingénions. 

ENGI«ACH.  S.  m.  (eiuglàtch).  Frayeur, 
épouvante.  V.  Esglari. 

Qnê  Id  diable  »ia  von*,  tant  de  poon  m'av«  fM|i) 
Jania^  plut  n**j  a|nt  pi)  tan  fnaons  »ng(meJL 

g»bc«d«rabWdeVa>l. 

C'est-à-dire; 

i^  Irb  diabici  me  vooa,  tant  depacnn'  m'arM  kdt  \ 
Janipl  plus  n'ai  açat  an  ti)U  iurioiu  0i^i«ck. 

ENGLAGIABIENT ,  vl.  Y.  Esglari. 

ENGLANDAR,  v.  a.  (einglandâ),  dl. 
Abattre  ou  gaulerdes  glands,  faire  la  glandée; 
fig.  assommer  ou  écarbouiller.  Sauv.  Voy. 
Aglanar, 

Éty.  de  en,  de  gland  et  de  ar.  Y.  (rton, 
Rad. 

ENGLANTAR,v.a.et 

ENGLAfITAR  8'»  v.  r.  (einglantàl^d.bas 
lim.  Gagner  au  jeu,  augmenter  sa  fortune  par 
son  industrie. 

Éty.  de  en,  de  gland  et  de  ar,se  pourvoir 
degland,  ce  fruit  étant  la  principale  richesse 
des  anciens  Gaulois,  le  mot  s^englantart  de- 
vint synonyme  de  s'enrichir.  V,  Glan,  R. 

ENGLANTINA,  S.  f.  (einfflantine),  Nom 
toulousain  de  l'ancholie.  Y.  Galantina. 

ENGLANTINA,  S.  f.  (ehiglantine) ,  dl. 
Eglanline,  fleur  de  l'églantier,  ou  rosier  sau- 
vage. V.  Agourender, 

Ce  mot  se  prend  souvent  au  figuré,  pour  les 
jeux  floraux,  parce  que  l'un  des  trois  (Mincie 
paux  prix  était  une  églantine, 

ENGLA8l,s. m.  (einglàsi),  dl.  Frayeur. 
Y.  Esglarû 

ENGIA8IAR,  v.  a.  iQd.  Efirayer.  Yoy, 
Esglariar. 

ENGLASIAT,  Y.  Esglariat. 

ENGUITERR A ,  s.  f.  vl.  Angleterre^  Y. 
Anglaterra, 

ENGLAZIAR,  vl.  Y.  Esglayar. 

ENGLAZIAT,  vl.  Y.  Esglaziat. 

EIHGLE8,  vl.  V.  Angles. 

ENGLETETRA»  S,  f.  vl.  Angleterre  Y. 
Anglaterra. 

ENCH.ORAR,v.  a.  (eingloubà);  nuov- 
•AH,  luumk  vu  aiAc.  AgglobareeiCfonglobare, 
ilal.  Conglohar,  esp.  port.  Englober,  réunir 
plusieurs  choses  pour  en  former  un  tout 

Ëty.  du  lat.  conglohar é,  ou  de  en,  degloho 
et  de  ar,  mettre  en  un  globe,  ensemble. 


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ENG 

BN0M>S4T»  ADA ,  ftdj.et  p.(eiagloiiliè» 
Àde).  Englobé,  ée. 

KtY.  de  «n,  de  globo  et  de  ai^  mis,  réoni  en 
ao  globe. 

BNOLOBA.dl.  Un  des  nomsda  létard 
gris.  V.  LaffruwMia. 

ENGLOrm ,  tI.  V.  Engloutir. 

BNOLOTONiai  Y.  a.  vl.  Rendre  glouton, 
affiriander»  devenir  glouton.  V.  Ghui,  R. 

BNOIXHIDADORA»  dl.  V.  EneMadu- 
ra  et  Clot,K. 

BNOUmTAR»  et 

ENOLOUTAT,  dl.  Y.  Enelotar,  En- 
cMateiCloî,K. 

BNOLOUTIDOUR»  dl.  V.  Àbyme ,  Gour 
et  Glout,  R. 

BNGIiOUnayT.  a.  (eingloutir),  dl.  ■■- 
ooiiuB.  InghioUire,  ital.  Englutir,  cat.  anc. 
etp.  Engloutir, engouffrer,  entonner,  sabler, 
avaler  goulûment;  dissiper  ses  biens. 

Étj.  du  lat.  inghUire,  avaler^  engloutir. 
y.èflaut.Vi. 

ENGUIDAR,  T.  a.  f  K  Coller,  engluer. 
V.  Envisear, 

BNOLUT,  s.  m.  vl.  Glu.  V.  Vise. 

BNai«irr,s.m.  vl.  Enduit,  glu,  onguent, 
pommade,  bûnc  de  l'œuf. 

Ah  Venglui  d^un  oo  boMé 
Avec  le  blanc  d'un  enif  batto. 

Aogier. 

BnffifUTINAR,  V.  a.  vL  Gonglutiner, 
rendre  visqueui,  pétfif. 

BNGIiUTIR,  V.  a.  vl.  Engluer,  enduire. 

ENGOFI.  s.  M.  (eingoû),  d.  de  Barcel. 
Contusion.  Y.  Baioca, 

fiNGOGE ,  s.  m.  (eingôdzé);  aROAtt,  d. 
bas  lim.  Noue,  l'endroil  où  deux  combles  se 
joignent  à  angle  rentrant  :  Las  goulieiraê  de 
las  eoumadas  vsnou  mai  que  mai  din  lous 
engadxif  Béron;  c'est-à-dire.  Las  goutierois 
de  las  eoumadas  venoun  mai  que  mai  dins 
lous  engages,  les  goullères  des  toiU  se  for- 
ment presque  toujours  dans  les  noues.  Etran- 
glement, 1  endroit  où  un  canal,  un  conduit  se 
resserre;  embarras  »  diflkulté  dans  les  afial- 
res. 

ENGOIGHAR,  V.  a.  vl.  Tourmenter, 
serrer  de  près,  affliger. 

Éty.  du  lat.  angustare,  serrer,  resserrer. 
Y.  AngoisSf  R. 

BNGOIGHOS,  adj.et  p.  vl.  Contristé, 
affligé.  Y.  Àngoiss. 

Êty.  du  lat.  afi^ii«<ii#,  étroit,  resserré.  Y. 
AngôisSfïi. 

ENGOf CHOKâWBNS ,  adv.  vl.  Doulou- 
reusement. 

Ety.  de  êngoiehosa  et  de  msiis.  Y.  Angoiss, 
Rad. 

ENGOIMA ,  s.  f.  vl.  Dore  nécessité,  éUt 
malheureux,  désespoir. 

Éty.  du  lat.  aii^iiffta,  détresse.  Y.  An 
goissjïi. 

ENGOI88AB,  vl.  Y.  Angoissât  et  An 
goissf  R. 

ENGM89AT ,  adj.  etp.  vl.  Affligé,  acca- 
blé. Y.  ilii(rot#s»R.      . 

ENGOISSO0,vl.  Etroit.  Y.  Angoissoê, 
Angoissa  et  i4ii^att#.  R. 

BNGOiifOlAimfig,  adv.  vl.  AnguHio- 
samenli^  anc  esp.  Angoêciosamtnte  ^  ital. 
Avec  angoisse,  amèrement. 


ENG 

Éty.  de  oH^OMiofa  et  de  mtiif  pov  «ml. 
Y.  Angoiss,  R. 

ENGOIâBIME  ,  s.  m.  vl.  BiieoiMMB.  An- 
gouléme. 

ENGOLIR,vl.£tij70lîr,cati  Y.  £n^ott- 
lar. 

ENGOL1IE8 ,  nom  de  lîeo,  vl.  Angou* 
mois, 

ENGOLMEZI,  S.  et  adj.  vl.  i4ft^oiifiioi- 
sin. 

ENCK>1IBBER,  vl.  Y.  Eneombrier. 

ENGONAR,  vl.  Y.  Angonar. 

ENGOOUBIAT ,  Y.  Engaubiat  et  Gau- 
W,R. 

ENGOOUGNAR,  AlL  de  Engaugnar, 
V.  c.  m.  et  Gaugn ,  R. 

ENGOOU8S1R,  Y.Engoussir. 

ENGORCS ,  vl.  Que  tu  le  gorges. 

Ëty.  du  lat.  ingurgites. 

ENGORDIR  ,  vl.  Yoy.  £fi^0ttrdjr  et 
Gourd.  R. 

ENCK>RG,  dl.  Y.  Gourgat. 

ENGORGAR,  v.  a.  vl.  bummuab.  Engor- 
jar,  cat.  Ingorgare,  ital.  Engorger,  obstruer, 
engouffrer. 

Èty.  deefiydans,  de  gorga,  goofiire.  et  de 
ar,  mettredans  le  gouffre.  Y.  ùorg^  R. 

EWGORJAMEW ,  S.  m.  vl.  Ingorgamen* 
(0,  ital.  Goinfrerie.  Y.  Gorg,  R. 

ENGORJAR,  vl.  Engorjar,  cat.  Y.  En^ 
gorgar  et  Gorg,  R. 

ENG<mzEI«A,  adj.  et  part.  d.  vaod.w- 
•oBsm&Av.  Engorgé,  abondamment  pourvu. 
y.Gorg.K. 

ENGOOACHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
gouatchà,àde),  dg.  Saisi,  ie;  réduit  à  une  es- 
pèce d'engourdissement  par  la  force  de  la 
douleur  ou  par  la  surprise. 

ENGOUAAAR,  V.  a.  (eingouasà).  Trom- 
per, duper,  surprendre  par  de  belles  paro- 
les. 

ENGOUEGHAR ,  V.  a.  d.  béam.  Causer 
des  engoisses.  V.  Engoissar  et  Angoiss^  R. 

ENGOUER ,  s.  m.  d,  béam.  Onguent.  Y. 
Ounguent, 

ENGOUFFRAR  S',  V.  r.  (s'eingooffré)  ; 
Ingcifarsi^  ital.  Engolfatse^  esp.  port.  S'en- 
gouffrer, se  précipiter  dans  un  gouffire,  on  le 
dit  des  rivières  qui  disparaissent  en  se  précipi- 
tant dans  un  gouffre;  on  le  dit  aussi  du  vent 
qui  pénétre  dans  une  cheminée,  dans  on  pas- 
sage étroit,  etc. 

Ety.  de  en,  de  gouffre  et  de  at^  entrer  dans 
un  gouffre.  Y.  (iorg^  R. 

ENGOUFFRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
gouffrà,  àde).  Engouffré,  ée.  V.  Gorg,  R. 

ENGOUGNAR,  Avril.  Alt.  de  EngoM- 
gnar,  v.  c.  m. 

ENGOUIGHAS,et 

ENGOUIS8AS,  S.  f.  pi.  (eingouisses)  ; 
i^n^oma.  ital.  i^ft^nwlta,  esp.  port  Angois- 
ses, grandes  peines  de  l'espntetducorps. 

Ety.  du  lat.  an|^iMlia,d'oùrital.  angoêeia^ 
et  le  prov.  engouissa.  Y.  Angoiss,  R. 

ENGOUIflSÂR  S' ,  V.  r.  dl.  Y.  Enga-- 
vaissars'. 

BNGOULAR,  V.  a.  (eiogoolâ)  ;  iio— â», 
■Muuuu  Bngouler,  prendre  tout  d'un  coup 
aveclagueufe. 

Étv.  decn.de  ^otila  et  de  ar,  litt.  mettre 
dans  la  gueule.  Y.  (vom/,  R. 

ENGOULIDOUR»  8.  m.  (eingOQlid6Q)i 


EXG 


63 


dl.  Pour  gooffire,  Y.  Ahyme  et  Ootir,  flg.  un 
avaloir,  un  large  gosier. 

Ety.  de  en,  de  gouli  pour  goula,  et, de  dour, 
qui  fait  tout  passer  par  la  gueule.  Y.  Goul, 

BNGOULIR,  v.a.  dg.  Y.  Engloutir. 

ENGOUIXAR,  V.  a.  vl.  bhoolui.  Engolir, 
cat.  mod.  Engotar,  anc.  cat.  Enauliir^  esp. 
^n^iiftr,port.  Avaler,  engloutir.  V.  Engou- 
larelEstrangl,  R. 

BNGOUliOUBlR.  v.  a.  dg.  Engloutir. 
Y.  Engloutir  eiGoul,ïi. 

ENGOUI«OUBIT,IDA,  adj.et  part.  dg. 
Englouti,  ie.  Y.  (f (m/,  R. 

Qaantos  ithos  le  iou  rabit? 
Quantos  bilos  engouloubit? 
Combien  d'Iles  je  lui  ai  ravies? 
Combien  de  villes  j'ai  englouties  f 

D'Aslros. 

ENGOUNGAR,  v.  a.  (eingounçà^  ;  mot* 
•uoAm,  BiraoviMovnua.  Engoncer,  on  le  dit 
d'un  habit,  d'une  rotie  qui  montant  trop  ca- 
che^ le  cou  et  gène  ses  mouvements. 

Éty.  du  lat.  abseondere,  cacher.  Yoy.  £#« 
eoundf  R. 

ENGOUNÇAT,ADA,  adj.  etp.  (eingoun- 
ça,  àde);  MooinMoiniMT.  Engoncé,  ée.  Voy. 
Eicound,  R. 

BNGOUNGOUINAR,  d.  bas  Ikn.  Yoy. 
Engounçar. 

ENGOURAR,  AIL  de  i^n^oiOar,  t.c. 
m.  et  Goul,  R. 

ENGOURDIR,  V.  a.  (eingoordir)  ;  su- 
DooMMoi.  Engourdir,  causer  sur  le  corps,  ou 
sur  une  partie  du  corps,  une  sorte  de  pesan* 
teur  qui  diminue  la  £MÛiité  d'exercer  les  mou- 
vements. 

Éty.  de  en,  de  gourd  et  deir,  devenir 
lourd.  Y.  Gourd,  R. 

ENGOURDIR  8',  T.  r.  •'■mmum.  S'en- 
gourdir. 

ENGOURDUSAMENT,  s.  m.  (etngour- 

dissaméin);  m» ■!■!■■■■■■.  Engourdisse- 

ment,  stupeur  qui  paralyse  momentanément 
une  partie  du  corps  ou  plusieurs  de  ses  par- 
ties en  même  temps  :  Jle  «ion  endormit  lu 
eamba,  j'ai  la  jambe  engourdie;  etfig.élatde 
ce  qui  est  engourdi,  au  physique  eomme  a» 
moral. 

Ëtv.  de  en,  de  gurdus  et  de  ment,  d'one 
manière  engourdie,  stupide.  Y.  Engourdir 
ei  Gourd,  ïi. 

ENGOURDIT,  IDA,  lA,  aé^.  et  part, 
(eingourdi,  Ide  ,  ie);  smoanv,  «om»  En- 
gourdi, ie.  Y.  Goura,  R. 

ENGOURCMR,  V.  a.  (dngoorgà).  Em* 
piffrer,  (aire  manger  on  boire  à  l'exâs.  Avril. 
V.  Engourgear  et  Gorg,  R, 

ENGOURGEAMENT,  S.  m.  (eÎBgonid- 
jaméin).  Engorgement,  augmentation  de  vo- 
lume d'une  partie  ou  d'un  organe  nnMe. 

Ëty.  de  en,  dans,  de  gorgea,  gorge,  et  de 
la  term.  menf,  kxNiché  comme  la  gorge»  le 
mot  gorge  se  prend  ici  pour  canal.  Y.  Gorg, 
Rad. 

ENGOURGEAR ,  T.  a.  (eingoordUÉ)  ;  aa- 
moômmMM.  /nyor^re.  Haï.  Engorger,  ob6« 
truer  le  passage  des  tuyaux  ;  submerger,  en 

K riant  d'un  moulin  dont  tes  rooes  sont  dé- 
niées par  l'eau;  engooflïer,  (Ure  oit  pâté 
d'encrci  raviner,  Aub.  îlestaossî  réoproqne. 


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64 


ENG 


ENG 


Êtj.  àten,  àeçùrga  ou  gouergm^  etderact. 
ar,litt.  an^er  dans  le  canal.  V.  Gora^  R. 

BiMOU  ingaurgat,  dl.  canal  ensablé. 

ENOOUROEAT,  ADA,  adj.  el  p.  (ein- 
gourdjà,  àde)  ;  sa«o«MAT.  Engorgé,  obatrué. 
V.  Gorg,  R. 

ENGOUROBT»  S.  m.  (eingoordgé),  d|. 
Pâle  d'encre.  V.  Pore  el  Gorg^vi, 

ENGOUROOUUkR  8' .  r.  r.  dl.  m.  S. 
que  S'enubriar,  v.  c.  m.  el  Gorg,  R. 

ENOOURGOqsiT,  IDA,  adj.  el  part, 
(eingourgoosi,  ide),  dg.  ■«•oomovcit  ,  En- 

S  ourdi,  ie;  saisi  par  le  froid,  Y.  Enregimi; 
isposé  à  pleurer,  à  s'allendrir.  V.  Gourd.  R. 

ENGOURaiANDIR,  V.  Agourmandtr. 

ENOOUBMANDIT,  V.  ^^ourmandt!  el 
Gourmand^  R. 

ENOOUBRINIT,  IDA,  adj.  el  p.  (ein- 
gourrini,  ide),  dl.  Aceoquiné.  V.  Ac<mquinU. 

Éty.  de  «H,  de  gourrin  el  de  tf.  V.  Gour- 
rin,  R. 

ENCK>IIRT,  adj.  m.  (eingdor).  Avide, 
gourmand.  V.  Gord,  R. 

BNGOUSILHAT,  ADA,  adj.  el  p.  (dn* 
gousillà,  àde),  dl.  Gai,  enjoué.  Saur. 

ÈiY.A\i.&eengausilhat.  V.  Gaud,  R. 

BNOODMIR,  V.  a.  (eîn^oussir)  ;  myov 
BU0AB,  BTOoovM».  Soibrouiller  les  cheveux, 
mêler,  brouiller  ensemble. 

Èij.deangoiua.  V.  AngoU$ ,  R. 

BNGOUSSIT,  IDA,  U.  adj.  el  part, 
(eingoossi.  Ide,  le)  ;  saBoomiMAT,  BoaoooMtT. 
Embrouille,  ée;  en  parlanl  des  cheveux.  V. 
Apgoisê^  R. 

BNGOTB,  adj.  vl.  n«oiMOfl.  AngoUieux^ 
affligé.  V.  Angoiêêf  R. 

BNOOTSSAMEN,  S.  m.  Angoieiamento, 
liai.  Angoisse.  V.  Angoina, 

Él]r.de  sM^otaia  el  de  men  pourmenl.  V. 
Angoiêif  R. 

ENGOTBSAT,  AOA ,  adj.  vl.  Souffranl, 
anle.  V.  AngoUi,  R. 

BNGRACHAT,  ADA,  adj.  etp.  d.  béarn. 
V.  Engraisioi  el  CratM,  R. 

ENOBAPATAT,  ADA,  adj.  elp.  (einm- 
£ilâ,  àde),  dl.  Empêché,  accroché,  engagé  de 
manière  à  ne  pouvoir  se  dépélrer.  Douj. 

BNORAFIAT ,  adj.  el  p.  (eingrafià).  dl. 
Collé  sous  bande,  au  jeu  de  billard.  Voy. 
Collât. 

ENOBAFOUUT,  IDA ,  adj.  et  p.  (eip- 
grofouli,  ide),  d.  bas  lim.  Hénssé  de  piquants; 
mêlé,  brouillé. 

Êty.  de  en,  de  grafel^  houx,  el  de  U^  hé- 
rissé comme  le  houx. 

ENGRAFODNIT,  IDA,  adj.  elp.  (ein- 
grafouni,  ide),  d.  bas  lim.  Hérissé,  ée  ;  en 
parlant  des  animaux  qui  hérissent  leur  poil 
quand  ils  sont  en  colère. 

Élj.  y.  EngrafoulU. 

ENORAONBIRA,  dl.  V.  Eêcouha. 

ENOilAI,el 

ENGRAICH,  AU.  de  Engrais,  v.  c.  m. 
el  Crasê,  R. 

ENORAIONAR,v.a.  (eingraTgné) ,  d. 
béarn.  Mignarder ,  gâter  les  enrants  par  des 
soins  trop  complaisants. 

ENaRAI01«AT,ADA,adj.  et  p.  (eîn- 
gràïgnÀ,  âde),  dg.  Mignoté,  ée.  V.  GaUat. 

ENGRAMMBRA,  dl.  V.  EêCOuha,  m.  s. 

BNGRAIGUS»  8.  m.  pi.  (eingràlgus) , 
(Ig.  Mignolîses,  ipignantise^. 


^ s.  «.  (einmniâTré). 

Grainetier,  marchand  de  grains  ou  de  graines. 
Gare 

ENGRAIS  «  f.  m.  (eingràls);  amusai, 
Mwuu.  Herbages  oà  l'on  met  engraisser  le 
bétail  ;  fumier  ou  autres  matières  avec  les- 
quelles on  amende  les  terres;  cochons,  mou- 
tons qu'on  engraisse. 

fely.de  «H  et  de  iiral«a«,  engraisse.  Voy. 
Cra$$,  R. 

L'art  de  fumer  les  terres  est  attribué  à  Pi- 
cumnus,  roi  desRutules,  1350  ans  avant  J.-C- 

BNGRAIOH,  s.  m.  vU  Engrais.  Voy. 
^fii7rat«eirfaj«,R. 

ENGRAIUA-iwvToiim,  S.  m.  Nom  lan- 
gued.  du  psoralier  bitumineux.  V.  BaUcoî- 
fèreiCroâi,  R. 

BNGRAl8flA-voM,  S.  m.  (engràtsse-por). 
Nom  languedocien  de  Tandryale  de  Niâmes. 
V.  Hirba-rousMa. 

ENGRAïaSA-Monc,  S.  m.  Nom  du  pis- 
senlit, à  Cuges,  selon  M.  le  docteur  ReiOQ- 
nen,  V.  Pourein;  du  pied  de  veau,  suivant 
M.  Castor.  V.  FuguHroun. 

BNGRAisaA-iAVMA,  s.  m.  Nom  qu'on 
donne,  à  Digne ,  au  laier  de  France ,  parce 
qu'on  croit  que  les  âoesses  s'en  engraissent 
V.  BaUouira, 

ENGRAIsaAMENT ,  S.  m.  (eingraissa- 
JBû^ù);Engrewaw^entf  cal.  Engraissement, 
action  d'engraisser  les  bestiaux.  Gare. 

ENGRAUMAR,  V.  a.  (eingraissà),  et 
impr.  BMmMAa,  Bngroêar,  esp.  Engraaar^ 
anc.  cal.  Ingranare,  ital.  Engramar ,  port. 
Engraisser,  donner  aux  animaux  une  nour- 
riture meilleure  ou  plus  abondante  afin  de  les 
faire  devenir  gras  ;  en  parlant  des  terres,  les 
rendre  plus  propres  à  la  végétation  au  moyen 
des  engrais;  tacoer,  oindre  avec  de  la  graisse, 
graisser. 

Éty.  de  en,  de  graiua  el  de  ar,  mettre  en 
graisse.  V.  CriMi,R, 

ENCURAISSAR,?.  n.  Ingra$$ar$f  ital. 
Engraisser,  devenir  gros,  prendre  de  l'em- 
bonpoint 

ENGRAI8SAR  B\  V.  r.  S'engraisser,  se 
couvrir  dégraisse;  devenir  sale,  crasseux; 
s'enrichir. 

ENGRAISSAT,  ADA.  adj.  et  p.  (ein- 
greissà,  âde);  mummikmAj. Engrawado,  port 
Engraissé,  ée.  V.  Ora*$^  R. 

ENGRANA ,  dl.  V.  Etcouha. 

ENGRANAGI,  S.  m.  (ein^ranâdffi)  :  »- 
— âPâ«B.  Engrenage,  disposition  de  plu- 
sieurs roues  qui  engrènent  les  unes  dans  les 
autres. 

Éty.  de  en,  dans,  de  grant  dent  de  roue, 
dit  pour  erati,  et  de  la  term.  agi.  lilt.  mettre 
les  dents  les  unes  dans  les  autres.  V.  Cran , 
Ra^. 

ENGRANAR ,  V.  a.  (eingranâ).  Engre^ 
fier,  conmiencer  k  mettre  son  blé,  son  grain 
dans  la  trémie  du  moulin. 

Éty.  de  en,  dans,  de  pran,  grain,  cl  de  la 
term.  act.  ar,  lilt  mettre  le  grain  dans.  Voy. 
Gran,  R. 

Qu  premier  es  au  Moultn  premier  engrana . 
Prov. 

On  emploie  aussi  ce  mot  pour  dire  donner 
du  grain  aux  oiseaux. 

On  dit  aussi  que  Lou  fficmZtfi  s^engrana, 
qu^  il  s'engoue  par  une  trop  grande  quan- 


ENG 

lilédeblé  tombée  entre  les  menles  ou  par  le 
manque  d'eau. 
Engranar  un  fusU,  d.  bas  lim.  amorcer. 

SNORAMAR ,  dl.  V.  Eseoubar. 
y.  de  engranera,  balai, el  de  Tact  or. 

ENGRANAR  S',  v.  r.  dl.  Se  laisser  ça- 
gner  à  la  vermine;  s'enrichir,  en  d.  bas  lim. 

BNGIUNAT ,  ADA,  adj.  a  p.  (eingranâ, 
éde) ,  dl.  Bngrana$  de  mangeança ,  farci , 
rempli  de  vermine;  lÀeeh  engranai  de  pu* 
naisaSf  lit  infesté  de  punaises. 

Éty.  de  en,  de  grana  el  de  al,  pourvu  de 
graines.  V.  Gran,  R. 

ENCnANERA ,  8.  f.  (eingranère),  dl.  m*« 
«iuàaii«KA.  Balai.  V.  Eseouba, 

ENGRANGEAR,  v.  a.  (eingrandji).  En* 
granger,  serrer  des  grains,  du  fourrage  dans 
la  grange. 

Ëty .  de  en,  dans,  de  grangea  el  de  ar,  met- 
tre dans  la  grange.  V.  Gran^  R. 

ENGRANGEAT,  ADA,  adj. et  p.  (ein- 
gran4ià,  àde).  Engrangé,  ée.  X.Gran,  R. 

ENGRANIR,  V.  n.  vl.  Grener.  V.  Granar. 

Éty.  de  en,  de  gran  el  de  tr,  venir  en 
grain. 

ENGRANS  ee  mettre  en ^  vl.  Se  mettre 
en  frais ,  s'efforcer. 

È(y.  du  rom.  engrans ,  bonne  volonté  , 
empressement. 

ENGRANS,  adj.  vl.  Soucieux,  inquiet, 
en  peine. 

ENGRANURA,  S.  f.  (  eingranùre)  ;  n- 
«mvKA.  Engrenure,  dents  des  roues  qui 
entrent  dans  les  intervalles  des  dents  d'une 
autre. 

ENGRIlSOIII'A,  s.  f.  (eingrosôule),  d. 
bas  lim.  Nom  du  létard  gris.V.Xotframtiea. 
Far  las  inaroeotilae ,  se  réchaufrer  au  so- 
leil. 

ENGRAU ,  S.  m.  (eingràou) ,  d.  de  Carp. 
Coulisse. 

ENGRAUnGNAR ,  et  comp.  V.  Grafi- 
gnar  et  Graf^  R. 

ENCOIAUGNAR,  pour  contrefaire,  Voy. 
Engaugnar. 

ENGRAUGNAR,  v.  a.  (eingroougnà), 
d,  bas  lim.  Pour  égratigner,  V.  Grafignar, 

ENGRAUMOtJUT ,  dl.  V.  Agroumoulit. 

ENGRAUTADA,  dl.  V.  Grafignadura. 

ENGRAOTAR,  dl.  V.  GraRgnar, 

ENGRAUTAT,  dl.  V.  Grafignat. 

ENGRAVAlIBNT,s.  m.  (eingravaméin). 
En^ravemenl  ,  étal  d'un  bateau  engravé  : 
action  de  couvrir  de  sable. 

ENGRAVAR,  v.  a.  (eingravà)  ;  smamas,^ 
ncALAii.  Engraver,  engager  un  bateau,  un 
vaisseau  dans  le  sable  de  manière  k  ce  qu'i^ 
ne  flotte  plus  ;  couvrir  de  sable ,  sabler. 

£ty.  de  en ,  dans ,  de  grava ,  sable ,  et  de 
l'act  ar,  mettre  dans  le  sable  ou  mettre  le 
sable  en  ou  sur.  V.  Grav ,  R.  2. 

ENGRAVAR  S' ,  v.  r.  l'BiitAB&Aii ,  •w- 
cALAB.  S'engraver ,  s'enfoncer  dans  le  sable 
ou  se  laisser  couvrir  de  sable;  se  repentir. 
V.  Gravar. 

ENGRAVAT,  ADA ,  adj.  ist  p.  (eingravà , 
àde)  ;  busablat,  ««caiu^t.  Engravé ,  ée.  Voy. 
Grav,  R.  3. 

ENGRATSHAMENT ,  S.  m.  Engrexa- 
meni,  cat  mod.  £n^e#ea«ienl,  anc  cat. 
JngressamentOt  ital.  Engrais.  V.  Engrais 
el  CraeiyR. 


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ENG 

ENGRAT88AR,V.a.  vl.  V.  Engraiisar. 

BNORE4R  8*,  v.  r.  (s'eingreâ).  S'en- 
duire, 8e  couvrir  de  larlre,  eo  parlant  d'uo 
tonneau. 

Ély.  de  en ,  de  gréa  tt  de  ar, 

ENaBEICH,dg.  V.  Engraisei  Cran,  R. 

ENGRBI8SAR ,  AU.  de  Engraitsar  , 
▼.  c.  m.  el  Crasê ,  E. 

ENGREISSm  ,  vl.  Engraisser  ,  salir. 
V.  Engraisiar. 

ENORELHARyGarc.  V.  Engrtlhar  et 
anih,  K. 

EliORENIT  j IDA,  adj.  vl.  ? 

\  Quar  9ol  mi  danhit  ialudar , 

Delplaser  me  soi  engrenilz. 
Ventadorn. 

BNOREPEflIT,  IDA,  adj.  et  p.  (ein- 
grepesi,  ide) ,  dl.  Engourdi  par  le  froid. 
V.  Gobiei  Gués,  enraciné  en  vl. 

BNOREPIAR  8' ,  v,  r.  (  s'eingrepiâ  ) , 
d.  du  Rouerg.  Se  mettre  à  table.  V.  Aeru- 
piars*. 

BNGREPIAR  8',  dl.  V.  Agrupiar  «'  et 
Crup^  R. 

ENGRES,  adj.  vl.  snoait.  Avide;  irrité  ; 
inic|oe,  injuste,  enclin,  ardent;  indigné, 
funeui ,  fàcheui,  arrogant ,  opiniâtre  :  En- 
grès  de  mal  faire,  avide  de  malfaire. 

Èty.  du  lat.  ingruens,  qui  menace,  iiqmi- 
Dent. 

1 , 8.  m.  le  violent ,  le  faoï. 


ENGRE8TARA,  8.  f.  vl.  Agression, 
félonie. 

Ëty.  En  catalan  «  engresear,  signifie  dis- 
puter ,  attaquer.  V.  Engre^. 

ENGRILHAR,  v.  a.  (eingrillà)  ;  ^co- 

CBiUI  •     BIIOBBLBAK    ,    SflTATBIJUI    ,     ATATBLAB. 

Empiler  des  planches ,  des  solivaox.  Gari 
Ély.  de  en ,  de  grilha  et  de  ar,  n^eltre  en 

pile.  V.  6Vi7A,R. 
ENGRULHAT,  ADA.  adj.  el  p.  (ein- 

griUà.âde);  mmrAwmMJkx,  Empilé,  ée.  Voy. 

eriWi,R.  ^ 

ENGRIMA,  s.  f.  (eingrime),dl.  Attaque, 

Escrime,  V.  Escrime^  dont  engrima^  est 

une  altération. 

Et  me  eau  tourna  moun  engrimo 
Contro  Valcado  de  primo, 
D'Astros. 

ENGRIMAR  8' ,  V.  r.  (s'eingrimà) ,  dl. 
S'escriiper.  V.  Escrimar  s', 

0  quin  plaxed'estre  à  Voumbreto^ 
E  fa  eambadoM  sur  Vherbeto . 
Mentre  qu*a  eops  de  gargaillols 
S'engrimon  trento  roussignols, 
Goudelin. 

ÇNGRI8AR4',  3'enivrer.  Avril.  Voy. 
Enebriar  s\ 

ENGROI88AR,  vl.  Y.  Engrossar  et 
Gross ,  R. 

ENGROLA ,  s.  f.  dl  Lézard-gris.  Y.  En- 
grasoula  et  Lagramusa. 

ENGRONDEILLAR,  y.  n.  vl.  Gronder, 
plaindre. 

Engrondeill ,  il  ou  elle  gronde  murmure. 

ENGR088AGIO,s.  f.  vl.  W  Ingrossa- 
cioeiGroMs,  R. 

ENGROSSAiHEN,  s.  m.  vl.  V.  Ingrossa- 
ment  et  Oross,  R. 

TOM.  II. 


ENG 

ENGR088AR,  v.  a.  (eingroussâ)  ;  n- 
oaovffAB.  Engrosser,  rendre  une  femme  en- 
ceinte. 

É\y.  de  en,  de  grossa  el  de  ar.  V.  Gross, 
Rad. 

L'action  par  laquelle  les  femelles  des  dif1%- 
rents  animaux  sont  fécondées  portant  des 
noms  différents,  nous  croyons  devoir  les  réu- 
nir ici. 

En  parlant  des  femmes,  engrosser. 

En  parlant  des  oiseaux,  cocher. 

En  pariant  des  quadrupèdes  en  général , 
coui^rtr. 

En  parlant  d'une  louve  ,h'^er. 

En  pariant  d'une  brebis,  luter. 

En  parlant  d'un  lièvre,  bouquiner. 

En  pariant  d'une  belle  chienne  avec  un 
vilain  chien,  maiiner. 

ENGROUGNAR,  V.  a.  Pour  imiter,  con- 
trefaire, se  moquer,  V.  Engaugnar,  dont  il 
est  une  aller. 

^  ENGR0UGNAR8',  v.r.  (s'eingrougnâ); 
f 'siuovTiciiAii.  Se  refrogner ,  se  mettre  en 
mauvaise  humeur. 

Ély.  de  en,  dans  on  en,  et  de  grougnar, 
grogner.  V.  Grougn,  R, 

ENGROUGNAT,  ADA,  adj.  bmooti- 
asAT,  viiraovNWAT.  Refrogné,  ée;  de  mauvai- 
se humeur,  rechigné,  fâché. 

Ély,  de  en.  de  Grougn ,  R.  de  grougnar 
et  de  af,  ada,  qui  grogne.  V.  Grougn,  R. 

ENGROUMANDIR,  Gare.  V.  Agrou- 
mandir, 

ENGROUS8AR,  Engruxar^  cal.  Voy. 
Engrossar. 

EBfGROUVEI.AR,  v.  a.  (eingrouvelâ) , 
dl.  Entasser  des  noix.  Sauv. 

ENGRUAISSAR,  vl.  V.  Engraissar  et 
Crass^  R. 

ENGRUEI88AR,  v.  n.  vl.  Grossir.  V. 
Engroussar  el  Gros,  R. 

ENGRUBIELAR  8',  ¥.  r.  (s'eingrumelà); 
naMVTAun  r.  S'engrumeler,  se  mettre  en 
grumeaux. 

Éty.  de  en,  de^rumel  et  de  or.  V.  Orum, 
Rad. 

BNGRUMELAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
grumelà,  àde),  dl.  sHMovrAsuT.  Amoncelé, 
accroupi.  V.  Accuchat  et  Qrum,  R* 

ENGRDNAR,  dl.  Engrunar,  cal.  Pour 
égrener.  V.  Desgrunar. 

Engrunar  una  bouta,  dépecer  une  futail- 
le :  Engrunar  de  paters,  déûler  ].>s  grains 
d'un  chapelet  ;  briser,  mettre  en  pièces;  pu- 
blier, divulguer. 

Ély.  de  en,  de  grun  et  dear.  V.  Grum,  R. 

ENGRUNAR  8',  v.  r.  d.  bas  lîm.  S'égre- 
ner, se  défiler  :  Moun  tsopelet  s* es  engruna, 
Béron,  c'est-à-dire,  Moun  chapelet  s*es  en- 
,  grunat,  mon  chapelet  s'est  déQIé.  V.  ^s- 
grunar  el  Grum,  n. 

ENGRUNAT»  ADA»  adj.  elp.  (eingrunà, 
àde),  dl.  V.  Desgrunat. 

Bouta  engrunada,  futaille  dépecée. 

Chapelets  engrunats ,  chapelets  défilés. 
Seul,  isolé,  en  d.  bas  lim.  V.  Urum,  R. 

Cebas  engrunadas,  vl.  oignons  sièparé^. 

ENGOAL,  ALA,  adj.  moai.. Egal,  égale. 
Y,EgaueiEqu,K.2. 

Adv.  Per  engual,  également. 

ENGUAI.QADA,  adj.  vl.  Égalisée.  Voy. 
£9u,R.  2. 


ENG 


65 


ENGUALUEN,  adv.  vl.  V.  Egalameni 
et  Equ,  R.  2. 

ENOUAN ,  vl.  V.  Engan. 

ENGUANA,  vl.  V.  Enguan,  Engana  et 
Engan,  R. 

ENGOANADOR,  et 

ENGUANAIRE,  vl.  V.Enganaire. 

ENGUANAIRITZ,  vl.  V.  EnganairiU. 

ENGUANAR,  vl.  V.  Enganar. 

ENGUATGAR,  et 

ENGUATJAR ,  vl.  V.  Engagear  et  Gag, 
Rad. 

ENCKIE ,  d.  de  Garp.  Aine.  V.  Engues  et 
Lengue. 

ENGUEINAR,d.  baslim.  Engalner.  V. 
Engainarei  Gain,  R. 

ENGUElRA,adv.  d.  lim.  Encore.  Voy. 
Encara. 

ENGUEiTAR,d.baslim.  V.  Gueitarti 
Gait,  R. 

ENGUEN,  vl.  et 

ENGUENT,  V.  Oungueni, 

ENGUENTAIRE,  Aub.  V.  Engueniier. 

ENGUENTAR,  v.  a.  (eingueinlà).  Frot- 
ter avec  un  onguent  ;  fig.  tromper,  enjôler, 
gourer,  Avril,  il  est  aussi  réciproque. 

Êty.  de  enguenl  et  de  ar. 

ENGUENTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
gueinlà, àde),  dl.  Parfumé,  pommadé. 

Éty.  de  enguent  el  de  ai,  où  l'on  a  mis  de 
l'onguent. 

ENGUENHAIRE,  s.  m  (einguentiâîre); 
niGOBirraB.  Trompeur,  charlatan,  vendeur 
d'orviétan ,  Gare,  goureur. 

ENGUENTIER,  S.  m.  (  eingueintié  )  ; 
novciiTAnui.  Trompeur,  enjôleur.  Avril. 

Éty.  de  enguent  et  de  ter. 

ENGUE8,  s.  m.  pi.  (eingués);  mm, 

SMtlIB,  U>llAniA,  WOOB,  AINMIBL,  «AU».  i4n^Ut* 

naja,  ital.  IngU,  esp.  Aine,  partie  latérale  de 
la  région  hypogastnque  où  se  fait  la  Jonction 
de  la  cuisse  eldu  bas  ventre. 

Ély.  du  lat.  tn^^uen,  m.  s. 

ENGUETA ,  s.  f.  (einguéle),  dl. 

En  Vespécen  lou  parfun  que  s*exhalou 
jyun  enguetla  fai  passa  lou  chouquet. 
Desanat. 

ENGOETAR,  Guélrer.  V.  Guetar. 

ENGUEYSHAMENT,  S.  m.  vl.  Angois- 
se, tourmenL 

Ëty,  du  lat.  angustia  el  de  n^ent. 

ÇNGIIET88HA,  S.  f.  Angoisse,  anxiété. 

Ely.  du  lat.  angustia, 

ENGUET88HAR ,  V.  a.  vl.  Mettre  en 
angoisse,  affliger,  tourmenter. 

Éty.  de  engueyssha  et  de  ar. 

ENGUIALA,  Nom  bas  limousin  de  l'an- 
guille, V,  AnguUa. 

ENCHJIEROUN ,  8.  m.  (einguieroun). 
Vent  de  bise,  diin.  D*aquiloun,  v.  c.  m. 

ENG0ILA*  dg-  V.  AnguUa. 

ENGUILOUN  ,8.  m.  (einguiléu)  ;  nopi- 
tjov.  Nom  gascon  de  la  lotte.  V.  Lùta. 

Êty.  Enguiloun  ,  est  un  dim.  de  an-- 
guila. 

ENGUITRANAR,  V.  Enquitranar. 

ENGDLAR.  V.  Engoular  el  Goul,  R. 

ENGULHAR^  V.  n.  (einguillâ),  d|.  el  bas 
lim.  Enfiler  upe  aiguille.  V.  Enfilar. 

Ély.  de  en,  de  gulha  pour  agulha,  el  de 
ar,  mettre  dans  l'aiguille.  V.  Agu,ïi, 


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66 


ENG 


S'itngmlhar,  d.  bas  lim.  8*enfller  dans  une 
affaire. 

ENOUURy  T.  n.  (eingalir).  Pénétrer 
adroitement,  atec  justesse,  atteindre  par  le 
jet  de  quelque  projectile  une  ouTerlnre  qui 
sert  de  but,  l'y  placer  comme  avec  la  main. 

Ê(y.  de  en,  dans,  degula^  gueule,  bouche» 
et  de  Tact,  tr,  ou  s^lon  M.  Thomas,  du  grec 
è^YuccXt^o)  (eggualizô),  placer  dans  la  main, 
présenter,  etc. 

ENOU8AIRE,  s.  m.  (eingusàïré)  ;  ixa* 
cAsttu,  Biioutim.  Enjôleur,  qui  trompe  par 
des  paroles  flatteuses,  homme  de  mauvaise 
foi., 

Ety.  de  engusa  et  de  atre,  qui  enjôle.  Y. 
Gui,  R. 

ENOUSAR,  T.  a.  (çingusà);  smovui». 
Enjôler,  attirer,  tromper  par  des  paroles 
flatteuses. 

Ety.  de  en,  de  gus  et  de  ar,  agir  en  gueux, 
y.  (fu#,  R.  ou  selon  M.  Thomas,  du  grec 
èvsYY^TQ**  (enegguêsa) ,  aoriste  de  èYY<>a^ 
(egguaô),  promettre,  donner  parole,  etc.,  de 
Y^i^c  (goès),  enchanteur. 

ENH 

ENHAMTABLB,  vl.  V.  InhahUable. 

ENHAGNAT,  part.  d.  béam.  Embourbé. 
V.  Enfangat. 

fity.  de  en,  dans,  et  de  hagnat  pour  fagnaU 
V.Fanjr,R. 

ENHARDIR,  V.  a.  (einhardir)  ;  nicoiniA- 
ocAs,  MMOÊMM,  Eohardîr,  rendre  liardi,  inspi- 
rer de  la  hardiesse,  de  la  confiance  dans  ses 
forces.  V.  Eneouragear  et  Animât. 

Éty.  de  en,  de  ^rdif  et  de  tr,  faire  devenir 
hardi.  V.  Hard.  R. 

ENHARDIT,  IDA,  lA ,  adj.  et  p.  (enhar- 
di, ide,  ie).  Enhardi,  ie.  V.  Hard^  R. 

ENHAUSSAR ,  V.  Enauêâar. 

ENHEBIR,  V.  n.  (enebir).  Défendre,  pro- 
hiber. 

Êty.  du  lat  in^i6ere,  défendre  avec  mena- 
ces, retenir. 

Loujoc  me  perdria ,  me  lou  vole  enhebir. 

Morel. 

ENHERBAR,  m.  S.  que  Eerhar^  v.  c.  m. 
et  ^erd,R. 

ENHONE8T,  adj.  vl.  EnhoneilOy  esp. 
Inoneito ,  ital.  Malhonnête ,  inconvenant. 

Éty.  du  lat.  inAone#(ii# ,  m.  s. 

ENI 

ENIA ,  a4j.  vl.  BsioA,  BinjA.  Fâchée,  en- 
nemie. 

ENIG ,  lOA  ,  IGUA ,  adj.  vl.  Triste  , 
affligé,  fâché;  contraint;  méchant,  inique, 
injuste.  V.  Me. 

Éty.  du  lat.  iniquut,  m.  s.  V.  Nuir,  R. 

ENIERAR ,  Gare.  AU.  de  enairar. 

ENIEURAR,  vl.  Y.  Enubriar. 

ENICOIA ,  s.  f.  vl.  Enigma ,  cat,  esp. 
V.  Enigme- 

ENIGMAIIQUE,  Enigmatico,  esp.  port 
EnigmaUe^  cat.  Enimmatieo,  ital.  Enigma- 
lique,  qui  tient  de  l'énigme. 

Éty.  du  lat.  œnigmaiicui,  V.  Enigme. 

ENIGME,  s.  m.(enlgmé)  ;  Enigma^  esp. 
port.  cat.  entmina,  ital.  Enigme,  s.  f.  dis- 


ENI 

cours  obscur  qui  renferme  un  sens  caché 
qu'on  propose  à  deviner,  discours  peu  intel- 
ligible. 

Êty.  du  lat.  emigma^  dérivé  du  grec 
a?vi*f(jL3  (ainigma),  formé  de  atvoc  (ainos), 
apologue,  proverbe. 

Les  sages  de  l'Orient,  pour  se  réserver  le 
domaine  des  sciences,  imaginèrent  on  langa- 
ge mistérieux  et  énigmatique,  et  on  vit  leurs 
rois  mêmes  se  faire  une  gloire  de  proposer 
et  de  résoudre  des  énigmes. 

Les  énigmes  étaient  depuis  longtemps  dans 
l'oubli  le  plus  profond,  lorsqu'elles  reparu- 
rent, dans  le  xVll"*  siècle,  ornées  des  grâces 
de  la  poésie. 

ENILHAR,  vl.  y.  Endilhar. 

ENIMIGABLAMENT,adv.  vl.  Eninà- 
gablamenî,  anc.  cat.  Irréconciliablement. 

Éty.  de  enimigyde  abla  et  de  ment,  d'une 
manière  ennemie.  V.  Am,  R. 

ENIN8,  prép.  (enîns) ,  dl.  En  dedans, 
bien  avant,  bien  profond. 

ENINTRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (enintrà, 
àde),  dl. 

Aqui  la  fam,  toula  enintrada, 
Magra,  palasea^  esfouliaada 
La  9My$$a  toujcun  en  îraval,  etc. 
Fabre. 

ENIOIiAR,  V.  a.  vl.  Violer  un  asile. 

ENIOIIIâAT,ADA,  adj.  et  p.  (enioulâ, 
àde),  d.  bas  lim.  On  donne  cette  qualiûca- 
tion  au  blé  altéré  par  une  cause  quelconque, 
excepté  à  celui  qui  est  carié,  qu'on  nomme 
couatj  et  le  seigle  ergoté  qui  porte  le  nom  de 
eomut. 

On  donne  aussi  le  même  nom  aux  person- 
nes rachitiques. 

ENIOURAR ,  V.  a.  (eniourà),  d.  bas  lim. 
Enivrer.  V.  Enubriar  et  £6ri,  R. 

On  le  dit  aussi  des  vertiges  qu'on  se  donne 
en  tournant  sur  soi-même;  ennuyer,  impor- 
tuner. 

ENIRAR ,  V.  a.  (enirà)  ;  aotbam,  tsuasab, 
TBBtsnuui.  Répugner,  repousser  un  aliment, 
en  avoir  le  dégoût. 

Éty.  de  en,  de  ira  et  de  ar,  avoir  en  haine. 
V./r,R.2. 

ENIRAT,  ADA,  adj.  et  p.  md.  (enirà, 
àde).  Qu'on  répugne,  qu'on  a  dégoûté.  Voy. 
/r,  R.  2. 

ENIURAR,  vl.  y.  Enubriar. 

ENJ 

ENJAMBRIAR,  v.  a.  (cindjambrià)  ;  «i- 
jooatBAïAs.  Ajuster,  accoutrer.  Gare.  Voy. 
Ajuttar. 

ENJAN,vl.  V.  £nyan. 

Un  paies  enjan,  une  tromperie  ouverte, 
manifeste. 

ENJANAmrai,  s.  m.  vl.  V.  Engan  et 
£ii^an,R. 

ENJANAR,  V.  Enganar. 

ENJARRAB,  V.  a.  (eindjarrâ).  Mettre 
dans  des  jarres. 

Ëty.  de  en,  dans,  dejarra  et  de  ar, 

ENJAU,  nom  de  lieu.  L'Anjou. 

ENJAURIR,  V.  a.  (eindjaourir),  dl.  Efla- 
roucher,  épouvanter.  Douj. 

ENJAURIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  md.  (cind- 
jaouri,ide).  Eperdu,  épouvante. 


Voy. 


ENJ 

ENJITAR,  Gare.  V.  Engauehir. 

ENJITAR  8',  Se  déjeter.  \.EngauMfè\ 
Mar  $e  et  Jeet,  R. 

ENJOGLARIR,  V.  n.  et  a.  vl.  Devenir 
jongleur,  rendre  jongleur:  Enjoglaeca,  qu'il 
crée,  qu'il  fait  devenir  jongleur. 

Êty.  de  en,  dejoglar  et  de  ir,  devenh*,  se 
faire  jongleur.  V.  Joe,  R. 

ENJOGItARIT ,  adj.  et  p.  smotslawts, 
vl.  njoGLAnm.  11  se  ût  jongleur,  fait,  deve- 
nu jongleur.  y.JoCy  R. 

ENJONCAR ,  V.  a.  vl.  Joncher. 
Jouncar. 

ENJONGAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Jon- 
ché, ée;  couvert  de  joncs. 

ENJONGHAR,  vl.  V.EnJ(m€ar. 

ENJONGER,  f .  â.  vl.  siuiiMn. Eiymn- 
dre,  ordonner. 

Éty.  du  lat.  injungere. 

ENJONHIT,  adj.  et  part.  vl.  Enjoint, 
assigné.  V.  Jougn,  R. 

ETJOOULIVAIRE,  d.  bas  lim.  V.  En- 
Joulivaire  et  Joli^  R* 

ENJOOULIVAR,  md.  V.  ^iijoulivar  et 
Jo(t,R. 

ENJ08,  adv.  vl.  nsovTê.  La  bas,  en  l>as, 
au-dessous.  V.  Ba$  en. 

ENJOUGAR,  dl.  m.  8.  que  AJoucar,  v. 
c.  m.  mettre  sur,  entasser. 

Que  pcr  Uni  clal  etl  les  pr«n»l«r«  cataJMM 
Emjotiftirt  Palkm  amr  la  graoi  doM»  4'Oim. 

GuiMirlio. 

C'est-à-dire« 

Qnt  per  tîrar  M  wl  Idt  premlrra  MUgeanU 
Emjomqu0t  Pelloa  uu  1*  grand  clma  <I*Om«. 

ENJOUGAR  8',  T.  r.  md.  V.  AJouear  $\ 

ENJOUGAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eindjoa- 
cà,  àde),  md.  V.  AJoucat 

EN JOOI«AR ,  V.  a.  (eindjoulà).  Enjôler, 
surprendre  par  des  paroles  flatteuses.  \.Em- 
babouinar  et  Cav,  R. 

ENJOULIVAIRE ,  s.  m.  (eindzoulivàlréj; 
MuoovuTAHis.  Enjolivcur,  qui  a  la  manie 
d'enjoliver.  V.  Joli,  R. 

ENJOUI^IVABiENT,  S.  m.  (eindjouUva- 
méin)  ;  aukabiwa.  Enjolivement,  ce  qui  sert 
à  enjoliver. 

Ety.  de  enjoulivar  et  de  ment.  V.  /oit,  R. 

ENJOULIVAR ,  V.  a.  (eindjoulivà)  ;  au«- 
cAm,  MJoovuTAB.  EnjoUvcr,  rcudrc  joll,  plus 
joli. 

Éty.  de  en,  dejouli  et  de  ar.  V.  Joliy  R. 

ENJOUUVAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eind- 
joulivà, àde).  Enjolivé,  ée. 

ENJOUBIBRIADURA,  S.  f.  (eindjoum- 
briadûre).  Agencement,  manière  et  façon  de 
s'ajuster,  de  s'arranger  ou  d'arranger  quel- 
que chose.  Avril. 

ENJOOMBRIAR,  Voy.  Enjambriar  et 
Ajastar. 

ENJO0NGAR  8',  V.  r.  (s'eindjouncà).  S'en- 
rhumer, particulièrement  du  cerveau.  Gare. 

ENJOURGIAR,  V.  Engeorgiar. 

ENJOUT8,(eindjouts),  dl.  ^  bas.  Voy. 
Bas  en  et  Enbas. 

ENJOUVIN.s.  m.  (einjou^în).  Un  des 
noms  de  la  linotte,  et  particulièrement  des 
espèces  qui  sont  grasses  en  automne.  V.  IÀ9 
nota. 


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ENJ 

BIMOUVIN  DOOU  MES  D'ABRIOU, 

s.iD.Nom  qu'ondonne,  au  printemps,  selon 
M.  Roux,  aux  vieux  mâles  de  la  fringiUe  linot- 
te. V.  Linota. 

BNJODTIN  GAVOUBT,  8.  m.  Nom 
commun,  selon  M.  Roux,  au  sizeraio  boréal, 
Lmaria  borealii,  Viellot.  FringiUa  flavi- 
roMêrii,  Lin.  et  au  sâxerain  cabaret,  Linaria 
rufeseens,  Viellot;  Carduelii  rufescens, 
Risao  ;  oiseaux  de  Tordre  des  Passereaux  et 
de  la  fom.  desGonirostres  ou  Conorampbes 
(à  bec  conique),  qu'on  nomme  dans  quelques 
lieux  Tarin, Y. cm. 

ENJII  ou  mmm,  ad?»  de  lieu.  Là  bas,  en 
bas.  \k  Ba$  en. 

BNJOBG,  s.  m.  (eindjuéc);  «ma,  avaht 
josc.  Enjeu,  ce  que  1  on  met  au  jeu  pour  être 
pris  par  celui  qm  gagnera. 

Éiy.  de  «neldejnee,  au  jeu.  V.  Joe,  R. 

ENJUELHAR,  v.  a.  (eindjuillà)  ;  «mw.- 
BA»,  MijucBAB,  ujoiAii.  Au  propTC ,  cuivreT 
avec  de  l'ivraie,  et  an  fig.  étourdir. 

Éty.  de  en,  dans,  de  jieef^,  ivraie,  et  de 
Tact,  ar,  Kll.  mettre  de  Tivraiedans. 

ENJUGEAR,  Gare.  Alt.  de  Enjuelharj 
V.  c.  m. 

ENJUGUIT,  IDA ,  adj.  (eindjugui.  tde). 
Enjoué,  ée;  folâtre,  qui  aime  beaucoup  à  se 
divertir.  Gare. 

ENJUI-HAR,  V.  Eniuelhar. 

ENJUNHER»  vl.  V.  Enjager. 

ENJUNT,  ONTBA,  adj.  et  p.  vl.  Ea- 
joint,  ointe. 

ENJURIA,  vl.  V.  Injura. 

ENJUBIAR,  vl.  V.  Injuriar. 

ENJURIOS.  vl.  et 

BNJURIOUS,  V.  Injurioui. 

ENJURIOZ,  vl.  V.  Injurioui, 

ENJU8GA8,  prép.vl.  Jusques. 

BNJU8CLAR  8',  v.  r.  (s'eindjusclà).  S  e- 
nivrcr.  W.Enehriar  $\ 

Éty.  Ce  mot  est  une  ait.  de  Enehoutclarf 
V.  c.  m. 

Tout  heou  jut  un  matin 
Gatarino  s'cnjuscio  eme  â^aqueau  bouentin. 
Contes  en  vers. 

ENK 

EliKUl,  V.  Httt. 

ENL 

ENI«A,adv.  (cin  là).  V.  En  la. 

ENLA,  FaU'erUà.  V.  En4a. 

ENLABRAR,  V.  a.  (einlabrà).  Souffleter. 
Car.  V.  Souffletar. 

Êty.  de  en,  délabra,  lèvre,  et  de  ar,  don- 
ner sur  les  lèvres.  V.  Labr^  R. 

ENIiAH8,  s.  m.  vl.  Obstacle,  embarras, 
empêchement. 

Ëty.  de  en  et  de  lahi,  liens,  dans  les  liens. 
\.Lae,Bi. 

EN-I«AI ,  adv.  (cilaO  ;  sp-la.  En-delk  : 
Fai'U  en-lai  f  recule,  range-toi  en-delà; 
D'aictt-en-Iat,  entre  ci-là,  d'ici  en  avanL 

ENI«AIOIR,  V.  a.  (einleïdir)  ;  bulbumb, 
i.Ai»ni.  Enlaidir,  devenir  laid, 

Éty.  àem,  ûelaid  et  de  ir,  V.  Leê,  R. 

ENI.AIDIT,  IDA, lA,  adj.  et  p.  (einlel- 
di.  ide»  lf|;  MiuwtT.  Enlaidi,  ie.  Y.  Iks,  R. 


ENL 

KCTJIIMAB ,  vl.  V.  Enlauar. 
EN1.ARDAR,  v.  a.  vl.  EnUardar^  cat 
Enlardar,  esp.  Larder,  barder  de  lard. 
ENLASSABIEN  ,  S.    m.  vl.   Mi-âttâMMi. 

Enllaêiamenty  anc.  cat.  EnlaxamitntOy  esp. 
Enlacement,  réunion.  V .  Zac,  R. 

ENLAS8AR,  v.  a.  vl.  wlamms.  EnUai- 
sar,  anc.  cat.  Enlazar,  esp.  Enlaçar^  port. 
Inlacciare^  ital.  Enlacer,  lier.  V.  Lac^  R. 

ENLA88AR,  v.  a.  (einlassà);  miaça». 
Allacciare,  ital.  Enlatar,  esp.  Enlaçar , 

f)ort.  Enlacer,  mêler,  passer  des  cordons,  des 
acets  l'un  dans  l'autre,  tresser  plusieurs 
choses  ensemble,  étreindre. 
Ëty.  de  f n,  de  lat  et  de  ar.  V.  Lac,  R. 
ENLA88AT,  ADA,  adj.  et  p.  (einlassà, 
àde)  ;  £niaeado,  port.  Enlassé,ée.  V.  £aic, 
Rad. 

ENLA8TAR,  V.  a.  (einlastà),  dl.  Embro- 
cher. V.  Enastar. 

Séria  ben  à  soueta 
Que  tout  aquelee  que  i'engrayaoun 
Ounte  devonpa  i*engray$$a^ 
La  ley  loue  faguene  enlasta, 
Dison  toujour  que  loui  founs  haynon, 
Aior  beleou  haynarien  pa$. 

A.  Tandon. 

Éty.  de  en,  de  laste  et  de  ar,  mettre  à  la 
broche.  V.  Ait,  R. 

ENLATINAT,  adj.  et  s.  vl.  Savant,  tru- 
chement. 

Éty.  de  en,  de  latin  et  de  at,  versé  dans  le 
latin. 

ENLE ,  expr.  adv.  (einlè),  d.  bas  lim.  En 
aucun  lieu.  \,Enluec. 

N*ioud^oumbroenlè,  Réron.  c'est-à-dire. 
N'y  a  d'oumbra  en  luee,  il  n'y  a  de  l'ombre 
nulle  part. 
ENLENm,  T.  a.  vl.  Adoucir,  oindre. 
ENLEVABIENT,  s.  m.  (einlevaméin). 
Enlèvement,  voie  de  fait  dont  on  use  pour 
ravir  quelqu'un  ou  s'emparer  de  quelque 
chose. 
Éty.  de  enlevar  et  de  ment.  V.  Zev,  R. 
ETVIjEVAR,  v.  a.  (einlevà)  ;  haumab,  u- 
VA».  Elevar,  esp.  Enlevar,  port.  Enlever, 
lever  en  haut,  controuver,  inventer. 

Êty.  de  en  et  de  levar,  lever  en,  sous-en- 
tendu haut.  V.  Lev,  R. 

ENLEVAR,  V.  a.  Elevar,  esp.  Levar, 
port.  Voler,  enlever,  ravir.  V.  Jtaubar. 

ENLEVAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einlevà, 
àde);  Enlevado,  port.  Enlevé;  volé,  ravi, 
selon  le  verbe.  V.£<v,  R. 
ENLHUMENAR ,  vl.  Y.  Enlumenar. 
ENLIABIAR,  V.  a.  vl,  Attacher,  lier,  en- 
lacer; empaqueter.  V.  EnHauarei  Lig,  R. 
Éty.  de  en,  avec,  de  Itame,  lien,  et  de  ar, 
Gxer  avec  un  lien  ou  une  attache. 

ENLIAS8AR,  v.  a.  (einliassà);  snuiiAm 
BMUAMAB.  Accoupler  le  menu  linge,  mettre 
des  papiers  en  liasse. 

Éty.  de  en,  de  liaua  et  de  Tact,  ar,  litt. 
mettre  en  liasse.  V.  Lig,  R. 

Enliaster,  n'est  pas  français ,  on  dit  met- 
tre en  liasse  etaccoupler. 

ENLIGNAMENT ,  S.  m.  (einltgnaméin). 
Enlignement,  état  de  ce  qui  cstenligné. 
Éty.  de  etUignar  et  dément.  V.  Lign^  R. 
ENLIONAR,  v.a.  (einlignà).  Enlîgner, 
terme  de  cbarp.  donner  à  une  pièce  de  bois 


ENL 


67 


exactement  la  même  forme  qu'à  une  antre, 
en  sorte  qne,  mises  bout-àJmnt,  l'une  ne 

nisse  que  la  continuation  de  l'autre.  On 
it  aussi  des  pierres,  et  des  lignes ,  dans 
l'impr. 

Éty.  de  en,  de  liffna  et  de  ar^  mettre  en  li- 
gne, y.  Lign,  R. 

ENUONAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einlignà, 
àde).  Enligné,  ée.  V.  lÂgn,  R. 

ENLOC ,  vl.  Nulle  part.  V.  Enluêcti  Loc, 
Rad. 

ENLOURDIR,  v.  a.  (einlourdir)  ;  ngwtw^ 
MB ,   BSBAïAuaBn ,  ABMMJOVwaum.    Alourder  , 

étourdir,  rendre  lourd  ;  abasourdir. 

Êty.  de  en,  de  lonrdet  de  ir,  faire  devenir 
lourd.  V.  Lourd,  R. 

ENLOURDIT,  IDA.  adj.  et  part,  (etn- 
lourdi,  ide).  Etourdi,  le  ;  engourdi.  Yoy. 
Lourd,  R. 

ENU7GRAR  8',  v.  r.  (s'eînlqcrà).  Pren- 
dre un  violent  rhume  de  cerveau.  Gare. 

ENLUEC,  (einluéc)  ;  nii.fi«cq.  Contraction 
de  en  degun  luee,  enlè,  en  aucun  lieu,  nulle 
part.  V.  Loe,  R. 

ENLOEGA,  prép.  (einluégue):  miloosa, 

BIlUnBS.  MLOBC,    MUIUA.     AU  llCU,    à  U  plaCC 

de,  au  lieu  de...  V.  Loe,  R. 

ENLUGRAR,  V.  a.  (einlugrà),  dl.  Pocher 
les  yeux.  V.  Eâbomiar. 

Ety.  de  en  pour  ee  priv.  de  lugre,  œil,  et  de 
ar,  priverdes  yeux.  V.  Imc,  R. 

ENMJlfENA,  pour  MiLiiiaaiAT,  adj.  et  p. 
d.  vaud.  Illuminé,  édairé.  V.  Lue,  R. 

ENLUMENABIENT,  Y.  Enluminamenl. 

ENLUMENAR,  V.  a.  vl.  bhutombiiab. 
^nMttmtnar,  anc.  cat.  Illuminer,  V.  lUumi- 
nar;  enluminer.  V.  J^nlnminor  et  I«c,  R. 

raiLUBIENAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Illu- 
miné, éclairé,  ée. 

ENLUBONAIRE,  8.  m.  vl.  Père  de  lu- 
mière. V.  llluminador  ei  Lue,  R. 

ENLUMINABiENT,  S.  m.  vl.  sm-mnirA- 
MDir.  Mluminamem,  anc.  cat.  Illumina- 
mento,  ital.  Lumière,  îHumination,  éclairage, 
splendeur,  èdat.  V.  Itic,  R.      .    ^  „  ,     . 

ENLIHMINAR,  v.  a.  (einlumma).  Enlumi- 
ner, colorier  une  estamne,  y  mettre  les  cou- 
leurs convenables;  rendre  le  teint  rouge  et 
enflammé. 

Éty.  de  en,  en,  de  lumen,  luminii,  et  de  la 
tcrm.  act.  ar,  litt.  mettre  en  lumière,  en  cou- 
leur. V.  Lue,  Rr       ^      .     .  .  . 

On  donne  le  nom  de  enlumineur  et  de  en- 
lumineuse, à  celui  ou  celle  qui  s'occupe  de 
l'enluminure. 
ENLUMINAT,  adj.  et  part  vl.  alumine, 

éclairé.  V.  Luc,  R.  «„.... 

ENLOBIINATIO,  v1.  £nl(ttm<naet<!i,  cat. 
V.  Illumination.  ,    ,.  x   j, 

ENLUSIMENT,  S.  m.  (einlusunèin) ,  dl. 
EnduH,clarté.  Douj.  V.  Lue.  R. 

ENLUSIR,  V.  n.  (enlusir),  dl.  et  g,  Fwre 
briller,  éclairer,  illuminer,  V.  Lutir;  enduire. 
V.  Aliiar  elXue,  R.     .  ,  .  .    .  .^  , 

ENLUSIT  ,|DA,  ad],  et  p.  (einluxi,  m); 
r.  Fasciné,  ée.  Jasmin. 


ENM 

ENBIAILLDLAB,  v.  a.  vl.  EmmaillQter,et 
QNMAILLORAR,  vl.  V.  Emênalholar. 
HNIIAISTRIT,  adlj.  etp.  vl.  Endoctriné, 


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gk 


68 


ENM 


savant ,  maître  en  son  art.  Y.  Mag ,  Rad. 

ENMàlsl&MSR,  v.n.  vl.  DeTenir  mauvais. 

Ëty.  de  eiip  de  fnal  et  de  esir,  se  changer 
en  mauvais.  V.  Mal,  R. 

ENMAIiHOTAR,vl.  V.  EmmaJhotar. 

BNMALIGNAR»  T.  a.  vl.  ■hmaumi.  Ir- 
riter, envenimer,  et  neutr.  devenir  mauvais. 
V.J#al,R. 

ENBIAT8TBIT,adj.  vl.  Habile. 

ENMB ,  vl.  Amène,  emmène. 

ENMBI,  vl.  Au  milieu,  parmi.  V.  Medi, 
Rad. 

BNMEIIxnRAR,  V.  a.  vl.  Améliorer» 
corriger»  réformer.  V.  Milhy  R. 

ENWKIiâB,  V.  a.  vl.  mmmLAm.  Emmieller, 
enduire  de  miel.  V.  Met,  R. 

ENBIERGBR,  v.  a.  vl.  Plonger,  enfoncer. 

Éty.  du  lat.  immergerty  m.  s. 

ENMONTAGNAR  8' ,  V.  r.  (einmonU- 
gnàs');  Amonlaney  esp.  Gagner  la  monta- 
gne, aller  dans  la  montagne. 

Éty.  de  en,  de  mantagna  et  de  ar. 

ENMONTAR ,  V.  n.  vl.  Monter.  Voy. 
Montar, 

ENMDRAR,  V.  a.  (enmurà);  smibab. 
Emmuur,  fortiOer.  V.  Muralhar. 

ENN 

ENNAIRAIIENT ,  V.  EnairameiU  et 
Àer,  R. 

ENNAIRAR,  V.  Enairar  et  Aer,  R. 

ENNAIRAT,  V.  EnairaX  et  Air,  R. 

ENNART .  V.  Enart. 

ENNARTAR,  V.  Enarlar. 

ENNA81CAR,  v.  a.  (einnasicà),  dl.  Cou- 
per lenei;  enchifrener.  V.  Danarrar, 

Éty.  de  en  priv.  de  nat  et  de  icar,  couper 
le  nez  ou  priver  du  nez.  V.  Nat,  R. 

ENNA8ICAT ,  md.  V.  De$narrat  et Na$, 
Rad. 

ENNAYRAR,  dl.V.  Enairar. 

ENNEGRAR,  V.  a.  (einnegrà),  d.  bas 
lim.  Epucer.  V.  Èsniarar* 

Ëty.  de  en  priv.  de  negra,  puce,  et  de  ar. 
V.  Negr,  R. 

Ennegra  $oun  îse,  Bér.  c'est-k-dire,  En- 
negrar  soun  chin,  épucer  son  i:hien. 

Ennegrar  quauqWun,  expr.  adv.  pour 
dire  éplucher  les  actions  de  quelqu'un. 

ENNEGRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einnegrà, 
àde),  dl.  Vêtu  de  noir. 

Ëty.  de  en,  de  nègre  et  de  a<,  mis  en  noir. 
V.Ae^r,R. 

ENNEGRE8IR,  dl.  Voy.  Ennegrir  et 
iVe^r,R. 

ENNEGRIR ,  v.  a.  feinnegrir)  ;  wMmBsui, 
—iwowBtni,  HAicABAa.  i4nnertr»i,ital.  Nègre- 
eer,  esp.  Ennegrecer,  port  Ennegrir,  cat. 
Noircir,  peindre  ou  barbouiller  de  noir. 

Éty.  de  en,  de  nègre  et  de  ir,  faire  devenir 
noir.  V.  Negr,  R. 

Lou  temps  $*ennegreHs,  dl.  le  temps  de- 
vient sombre. 

ENNEGRIT,  IDA,  lA,  adj.  et  part 
(cinnegri,  ide,  le).  Noirci,  ie;  sali  avec  du 
noir.  Sf.Negr,ïi. 

ENNEI ,  lA,  adj.  vl.  Parfait,  aile. 

ENNEIAR ,  vl.  Ennuiar  et  Nuir,  R. 

ENNEOmWAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
neoussà,  àde),  dl.  BmmvAMAT.  Neigeux,  cou- 
vert de  neige,  blanc  de  neige. 


ENN 

Ety.  de  en,  de  neau,  neoue,  neige,  et  de 
ai,  couvert  de  neige.  V.  Nev,  R. 

ENlfEVASSAT,  dl.  V.  £nneoii##a<  et 
iVev,R. 

ENNEVODLIR  8',  V.  J^nntvouttr  #'  et 
Nebl,  R. 

ENNEVODUT,  IDA,  adj.  et  p.  (einne- 
vouli,  ide),  dl.  Nébuleux,  euse;  sombre,  on 
ledit  du  temps.  V.  EnniwmHt  eiNebl,  R. 

ENNET,  s.  m.  vl.  EnnMi,  v.  c.  m  et 
i^ufr.R. 

ENNETET,  Pour  ainsi.  Y.  Ansin, 

ENNILHAR,  dl.  V.  ^ndti^r. 

ENNITAR,  V.  a.  (einnità).  Couvrir  de  li- 
mon. 

Ëty.  de  en,  de  nita  et  de  ar, 

ENNIVOULAR  8',  d.  bas  lim.  Y.  Enni- 
voulir  s\  et  JVeW,  R. 

ENNIVOUULT,  d.  bas  lim.  Y.  J^nnt- 
voii(tletiVe&l,R. 

ENNIVOnUR  8',  V.  r.  et  n.  (einnivon- 

lir  s')  ;  smnroimA»,  — «yonij»  •* ,  BtHnroii- 
ukM  •*,  •WÊMk'Wftmjm  ,  sMnvovuK.  Ennevoar, 
port.  AnuUane,  esp.  Ennuvolane,  cat.  Se 
couvrir  de  nuages,  devenir  sombre,  en  par- 
lant du  ciel  et  du  temps. 

Ëty.  de  en,  de  ntvoul,  nuage,  et  de  ir,  se 
couvrir  de  nuages.  V.  Nébl,  R. 

ENNIVODLIT ,  IDA,  ac^.  et  p.  (einnl- 
VOalî,  ide);  wammvovnxw,  atiinrooiifT,  Btmvoo- 
■AT,  smmrooiAT,  ■nmvovi.iT,  BsnvovmiT.  £n- 

nevuado,  port.  Couvert  de  nuages,  sombre, 
nébuleux,  on  le  dit  du  temps.  V.  Nehl,  R. 

ENNOBLIR,  V.  a.  (einnoublir)  ;  Amoii- 
■UB.  £nno6(tr,  cat.  Ennohieeer,  esp.  Enno- 
brecer,  port  AnnobiUre,  ital.  Anoblir,  faire 
noble,  et  ennoblir,  rendre  plus  noble,  plus 
illustre. 

Ëly.  de  en,  dans,  de  noble  et  de  ir.  Yoy. 
Nobl,  R.  ' 

ENNOJABIENT,  d.  bas  lim.  Y.  Ennui 
et  Nuir,  R. 

ENNOOUJAR,  d.  bas  lim.  (einnooudzà). 
V.  Ennuiar  et  Nuir,  R. 

ENNOUBIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einnou- 
bià,  àde).  Habillé  comme  un  nouveau  marié, 
comme  une  nouvelle  mariée. 

ENNOUBLI88ABiENT  •  s.  m.  (einnou- 
blissaméin)  ;  Ennoblimènt,  cat.  Ennoblici^ 
miento,  esp.  Anoblissement ,  action  d'anoblir. 

Éty.  deennott6ltrctde  laterm.  ment,  ma- 
nière ou  façon  d'anoblir.  Y.  Nobl,  R. 

ÏJk  coutume  d'anoblir  était  déjà  pratiquée 
par  les  empereurs  Romains,  et  elle  s'établit 
en  France  sous  Philippe  111  dit  le  hardi ,  par 
les  lettres  dites  d'anoblissement. 

Raoul,  l'orfèvre,  est  le  premier  qui  fut  ho- 
noré en  France,  du  titre  de  noble,  en  vertu 
de  lettres  d'anoblissement,  expédiées  par  or- 
dre du  roi,  en  1283. 

BNNOUBLIT,IDA,  adj.  et  p.  (eînnou- 
bli,  ide);  Mmmovmur.  Ennobrecido,  port.  Ano- 
bli ou  ennobli,  selon  le  verbe. 

Éty.  de  en,  de  no6le  et  de  la  term.  pass. 
U,  ida,  rendu  ou  devenu  noble.  Y.  Nobl,  K. 

ENNOVAGIO,  S.  f.  vl.  Y.  Innouvation. 

ENNUEI,d.  bas.  lim.  Y.  Ennui. 

ENNUI,  s.  m.  (ennui);  «mniBi,  mmajA- 
MSNT,  AMVttBi,  LAvsoiTom.  Enuig,  cst.  Enojo, 
esp.  port.  Noia,  ital.  Ennui,  langueur  d'es- 

Ï^rit  causée  par  le  manque  d'intérêt  de  ce  que 
'on  voit  ou  de  ce  que  l'on  entend. 


ENN 

Éty.  du  greclwota  (  ennoîa  ) ,  forte  appli- 
cation de  l'entendement  à  quelque  chose,  lan- 
gueur. Y.  Ntiir,  R. 

ENNUIANT,  ANTA,  adj.  (énnuiàn, 
ànte);  wmmvtémt.  Ennuyant,  ante;  qui  en- 
nuie. V.iVtftr,  R. 

ENNUIAR,  V.  a.  (einnuïà);  wmvtAm,  bto- 

eSAS,  nUAM,    SMAOUCBAS,    ■mOOOJAB  ,    ■»»<- 

cm  AS,  wmmjai,waÊmoinnm..  Enojar  et  Ennujar, 
cat.  Enojar,  port.  Annoiare,  ital.  Ennuyer, 
causer  de  l'ennui.  Y.  Enfeiar. 

Éty.  de  ennui  et  de  ar.  Y.  Nuir,  R. 

ENNUIAR  8',  V.  r.  S'ennuyer,  languir  en 
attendant,  c'est  le  contraire  de  s'amuser. 

ENNUIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einnulà. 

àde)  ;  SMiniTAT  ,    Smni«SAT,    lATAT,      BarCTAV. 

Enojado,  port.  Ennuyé,  ee.  Y.  Nuir,  R. 

ENNUIOU8,  OU8A,  adj.  (  einnuïéus , 
éusa);  smjovf.  Ennqjoêo  et  Noioso,  ital. 
Enujoi,  cat.  Enojoto,  esp.  port.  Ennuyeux, 
euse  ;  qui  cause  de  l'ennui  par  sa  nature,  en 
quoi  cet  adj.  diffère  d'ennuyant,  qui  en  cause 
par  ses  actions. 

Éty.  de  ennui  et  de  (ma.  Y.  Nuir,  R. 

ENO 

ENOBLEZIR ,  vl.  Y.  Ennoblir. 

ENOG ,  s.  m.  vl.  smiM.  Ennui,  malheur, 
disgrâce;  qu'il  ou  qu'elle  irrite,  ennuie,  soit 
féché  ou  fichée  ;  injure,  outrage,  envie,  ja- 
lousie, peine,  chagnn,  chute,  désastre,  infor- 
tune, haine,  inimitié.  Y.  Enneg  et  £nnut. 

Ëty.  Altér.  de  Ennui,  v.  c.  m.  et  Nuir,  R. 

ENOG8,  vl.  Y.  Enugers  et  iV^utr,  R. 

ENOI,  vl.  Altér.  de  Ennui,  v.  c.  m.  et 
Nuir,  R. 

ENOIADA,adj.  vl.  Ennuyée.  Y.  Ennuiai 
et  Nuir,  R. 

ENOIAR,  vl.  Y.  Ennuiar. 

ENOIAR8E,  v1.m.s.  que  Ennuart^y^. 
c.  m.  être  paresseux,  différer,  tarder.  Yoy. 
iVutr,  R. 

EN0I08,  adj.  vl.  BiiojOT,  mojo»,  mamos, 
B«vsYo«,B«oBJo».  Fâcheux,  pénible,  difficile, 
ennuyeux.  V.  Enneg  et  Ennui. 

ENOJAR ,  vl.  Enujar,  cat.  Y.  £nnttfar. 

EN0J08,Y.  £notoe. 

EN0J08 ,  adj.  vl.  Y.  Ennuioui. 

ENOLIAGIO,  &  f.  vl.  Onction,  chrême. 

Éty.  de  en,  de  oli  et  de  acto,  action  de 
mettrede  l'huile.  Y.  Oit,  R. 

ENOLIATIO,  s.  f.  vl.  Onction,  action 
d'huiler.  Y.  OK,R. 

ENOMBBAR,  V.  n.  et  a.  vL  Inombrare, 
ital.  Faire  ombre,  ombrer,  obscurcir, cacher. 

Ëty.  de  en,  de  onibra  et  de  ar,  mettre  à 
l'ombre  ou  dans  l'ombre.  Y.  Oumbr,  R. 

ENOMNAB,  v.a.vl.  Dénommer,  énon- 
cer, mentionner.  Y.  Nom,  R. 

ENONCTIO,s.  f.vl.  mviKTio,  Onction. 

Éty.  du  lat.  tnunctto,  m.  s. 

ENONGI.AR ,  V.  a.  vl.  Attacher,  s'atta- 
cher, river,  accrocher,  cramponner. 

Éty.  de  en  priv.  de  onyla  et  de  ar,  ôter  les 
ongles.  V.  Ottn^(,  R. 

ENONHER,  V.  a.  vl.  Oindre,  faire  Touc- 
tion. 

Éty.  du  lat.  tnun^ere,  m.  s. 

ENOOUIRAR,  V.  a.  d.  bas  lim.  Erelnter. 
Y.  Derenar  et  Esnoumblar, 

ENOOUIBAT,  md.  Y.  EenoumbloL     ' 

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ENO 

BNOOmLHAR,  ▼.  a.  (enooulià),  d.  bas 
lim.  Enlever  le  brou  des  noix.  V.  EseraU' 
veUuir. 

Ély.  de  en  pm.  de  naulh,  broo,  cl  de  ar. 

BN0R€K>LH08IR,  v.  a.  et  r.  vl.  Enor- 
ouiltr,  caU  Enorgueillir. 

BNORIGOLARftE,  T.  r.  vl.  m.  S.  que 
S*enargulhir,  y.  cm.  , 

ENORMAMENT,  ady.  (enormamein)  ; 
Enormément,  cal.  EnarmemenU,  esp.  iUl. 
Enormément,  excessivement. 

Ély.  de  enorma  et  de  ment. 

ENORME ,  OBMA ,  adj.  (énérmé,  orme); 
Enorme,  ital.  esp.  port.  cal.  Enorme,  qui  est 
d'une  grandeur  ou  d'une  grosseur  déme- 
surée. 

Ély.  du  lat.  enormii,  m.  s.  formé  de  nar- 
ma,  prœter  normam,  outre  mesure,  ou  de  en 
priv.  et  de  norma,  sans  mesure,  sans  règle. 

ENORBUTAT,  S.  f.  (enourmilâ)  ;  et 
impr.  BaounoTAT.  Enormità,  ilaK  Enormi- 
dade,  port.  Enormidad,  esp.  Enarmitat, 
cal.  Enormité^  qualité  de  ce  qui  est  énorme. 

Ély.  du  lat.  enormitatii  gén.  de  enarmitae, 

EN08SAR  S\  V.  r.  (enoussà  s'),^  d.  bas 
lim.  et  tmpr.  bhoomab.  On  le  dit  de  l'embar- 
ras ou  amas  de  noyaux  de  cerises  qui  se  for- 
me dans  les  intestins  de  ceux  qui  en  avalent 
une  grande  quantité. 

Ély.  de  en,  de  o#,  noyau,  et  de  ar.  V.  Os, 
Bad. 

ENOUNÇAR  »' ,  Voy.  Ànomçar  §  et 
Noufiç,  R. 

ENOUNCIATION.  8.  f.  (cnouncîatie-n)  ; 
MfomiciATm.  ^nunctaztone,  ital.  Enuneia- 
€i(m,  esp.  Enuneiaçâo,  port.  Enunciaeié, 
cal.  Enonciation,  action  d'énoncer  ou  les 
termes  qu'on  emploie  pour  énoncer  quelque 
chose,  manière  de  s'énoncer. 

Éty.  du  lat.  enuneiationis,  gén,  de  enun* 
eiatio.  V,  Nounç,  K. 

ENOUROUIiBIR  8' ,  v.  r.  (s'enourguil- 
lir);  f'BvooMvtB.  EnorguUir,  anc.  cat.  S'é- 
norgueillir. 

Ely.  de  en,  de  ourgulh  et  detr. 

ENOU8SAR  8',  V.  Enostar. 

ENP 

BNP ,  y.  les  mots  qui  commencent  ainsi  h 
Emp. 

raiPAGIENCIA,  vl.  V.  Impatiença. 

ENPAIGHAR,  et 

ENPAITAR ,  vl.  V.  Empaichar  et  Em- 
paehar, 

ENPARAGIR,  v.  a.  vl.  Rehausser, 
illustrer,  élever. 

Éty.  de  parage,  extraction,  rang. 

ENPARAmLAR,  V.  a.  vl.  Apprendre, 
informer. 

ENPARADLAT ,  ADA.  adj.  et  part.  vl. 
Appris,  ise. 

ENPARENTAR,  V.  a.  vl.  Emparentar, 
cat.  esp.  port  Imparentare.  ital.  Apparen- 
ter, donner  à  quelqu'un  des  parents  par  al- 
liance. 

BNPARLAR,  vl.  V.  Emparlar. 

ENPAMAR .  vl.  V.  Empanar. 

ENPA9TAT,  S.  m,  vl.  P4té.  V-  Past, 
Rad. 

ENPAUBiWtm,  vl.  y.  Empamkrtrei 
Empaurir, 


ENP 

ENPAUBREZIT,  adj.  et  p.  vl.  Appau- 
vri. V.  Paur,  R. 

ENPAUSAG10,s.f.  vl.  Y.  Empauxa- 
ment. 

ENPAUZAR,  vl.  y.  Empachar. 

ENPEGAR,  vl.  V.  Empegar. 

ENPEGUIR,  vl.  V.  Empeguir. 

ENPENDRE,  vl.  Y.  Empenher. 

ENPENHEMEN,  8.  m.  vl.  Empenyi- 
ment,  cal.  Impulsion,  émission. 

ENPEN8AMENTIT,  IDA,  adj.  (eim- 
peinsameinli,  ide).  Soucieux,  euse  ;  pensif. 
Cast. 

ENPEREZO ,  vl .  Pour  cela. 

ENPERFEGTIO,  vl.  V.  Imperfection 
eiFac,  R. 

ENPERI ,  vl.  y.  Empiro  et  Imper ,  R. 

ENPBRIAI»,  vl.  y.Emperiauei  Imper, 
Rad. 

ENPERIAU,  vl.  y.lfmpenauet/mper, 
Rad. 

ENPERO .  vl.  y.  Empero. 

ENPETUOSABIEN ,  vl.  V.  Impetuo- 
iament. 

ENPEUT ,  vl.  y.  Empeout. 

ENPEUTAR,  vl.  y.  Empeltar. 

ENPEUTAT,  vl.  Y.  Empeoutat. 

ENPEZAR,  vl.  Y.^mpe^ar. 

ENPLEGADABIEN,  adv.  vl.  Implicite- 
ment. V.  Plec,  R. 

ENPOLVERAR,  V.  a.  vl.  Empolvorar, 
esp.  Empolvoritar,  port.  Impolverare,  ilal. 
Poudrer,  saupoudrer. 

ENPM^VERAT  ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  En 
poudre.  V.  Pulvérisât,  Trissat  eiPoudr,  R. 

ENPORTAR ,  vl.  Y.  Emportar. 

ENPORTO ,  vl.  et 

ENPORTUN,  adj.  vl.  Y.  Impourtun. 

ENPORTUNABIEN,adv.  vl.  Importu- 
nament,  cat.  Importunamente,esp.  port.  ilal. 
Importunément. 

ENPORTONITAT ,  vl.  Y.  /mpotirltt- 
nttal. 

BNPOMTION ,  Y.  /mj>on<ton. 

ENPOST,  Y. ^mpo#(. 

ENP08TAMEN,  adv.  vl.  Âdjonctive- 
ment,  par  adjonction. 

ENPOTZONAR,  vl.  Y.  Empouisounar. 

ENPOTZONAT,  vl.  Y.  Empovisounat. 

ENPOZinO,  vl.  Y.  Imposition. 

ENPREGIO,  vl.  Y.  Empressio. 

ENPREGNAGIO,vl.  Y.  .Empre^aeto. 

ENPREGNATIU,  IVA,  adj.  vl.  nip»- 
GRATiii.  Fécondalif,  fertUisatif,  propre  à  fé- 
conder, à  fertiliser.  Y.  6'en,  R. 

ENPREINHAR,  vl.  Y.  J^mpren^ar. 

ENPRBBIAR ,  vl.  Y.  Imprimar. 

ENPRENDEDER,  vl.  V.  Enprendeire. 

ENPRENDEIRE,s.m.  vl.  Èmprende- 
doTy  esp.  Imprenditote ,  ital.  Entrepreneur. 

ENPRENDEMEN,  \\.  et 

ENPRBNBMEN,  Y.  Emprenemen. 

BNPRENGNAGIO,  vl.  V.  Impregnaeio. 

ENPRBNHAR ,  V.  a.  et  n.  vl.  m^rast- 
nrnjkm,  aonrauMUiAB ,  wmrwmMmAM.  Y.  Empre- 
gnar. 

ENPRBNRE  ,  vL  Y.  Emprendre. 

ENPRB88IO  •  vl.  Y.  Empressio. 

ENPREZA,vl.  V.  £ntreprtsa. 

ENPROMETRE ,  Y.  Emprometre. 

ENPROMI88ION,  luà  «wmA  m,  S.  f.  vl. 
La  terre  de  promissions  la  terre.  Y.  Mettre, 
Rad. 


ENP 


69 


ENPROPRIAMEN,vl.  Y.  Impropria- 
ment. 
ENPUGNAR,  vl.  Y.  Impugnar. 
ENPUIAR,vl.  Y.  Empuiar. 

ENQ 

EN-Q0AI.-BIANEIRA.  vl.  Comme,  de 
la  même  manière,  de  la  manière  que. 

Kly.  du  lat.  qnemadmodum,  m.  s. 

EN-Q0AM-1IIAIORMENT,  vl.  mmqvAm- 
MAJOAMSM.  El  particulièrement,  d'autant  plus: 
Quanto  magis,  combien  plus. 

ENQ0ANSA,  s.  f.  vl.  Chance,  égalité. 
\.Equ,n.2. 

ENQUANT ,  vl.  Encan.  Y.  Encant. 

ENQOANTAR ,  vl.  Y.  Eneantar. 

ENQUE,  (einqué).  dl.  qvm  ob.  5'ere  engu€ 
vous»  si  j'étais  que  de  vous  ou  si  j'étais  à  vo- 
tre place,  je  ferais  telle  chose.  Sauv. 

ENQUEIRADA,  s.  f.  (einqueiràde)  ;  at- 
TACACMAs.  Enqueirade,  combat  à  coups  de 
pierres.  Ce  nom  étail  donné  aussi  au  lieu  où 
l'on  se  rendait  habituellement  pour  s'y  battre 
de  celle  manière  ;  l'art.  101  du  règlement  sur 
la  police  de  la  ville  d'Aix,  de  1569,  porte  :  n  11 
est  aussi  inhibé  et  défendu  à  tous  les  habitants 
du  dit  Aix.  de  porter  frondes,  ni  en  user  et 
tirer  aux  lieux  et  terres  appelées  les  Enquei- 
rades.  » 

Éty.  Y.  Esqueiregeada,  Esqueiregear  et 
Querr,R. 

ENQUEIRAR,  V.  a.  (einqueirà).  Lancer 
des  pierres  avec  la  fronde,  |)oursuiTre,  chas- 
ser à  coups  de  pierres,  lapider.  Y.  Esquei- 
regear. 

ENQUEIRAR  8*.  v.r.  Pour  se  battre  à 
coups  de  pierres.  V.  Esqueiregear. 

ENQIJEI88AR,  Garc.  Alt.  de  £neat##ar, 
v.c.  m. 

ENQUER,  vl.  Il  ou  elle  cherche,  s'infor- 
me, demande. 

ENQUER,  vl.  Enquer,  cat.  Encore,  et 

ENQUERA,dg.  Enquera,  cat.  Pour  en- 
core. V.  Encara  el  Hour^  R. 

ENQUERAS^adv.  vl.  Yoy.  Enearatt 
Hour,  R. 

ENQUEREDOR,  S.  m.  vl.  kmqubiubiw, 
ciiQOKAiDo».  Inquiridor,  esp.  port.  Inqui* 
sitore,  ital.  Inquisiteur,  enquéreur. 

Ëly.  du  lat.  inquisitor,  m.  s.  Y.  Quer,  R. 

ENQUEREIRE  ,  vl.  Y.  Enqueredor. 

ENQUEREMEN,  s.  m.  vl.  /iigutertmen- 
tojilai.  Recherche.  V.  ^uer,  R. 

ENQUERBNGIO,  S.  f.  vl.  Recherche. 
Y.  Quer,  H. 

ENQUERER,  vl.  Enquerer ,  anc.  cat. 
V.  Enquerrer. 

ENQUERIDOR,  vl.  Y.  Enqueredor. 

ENQUERIR,  V.  a.  vl.  Converser,  deman- 
der. Y.  Enquerrer,  m.  s.  et  Quer,  R. 

ENQUERIT,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  ikqiu- 
•rr,  IDA  ;  Bii^vBt,  BXA.  Ënquis,  ise. 

ENQUERRE ,  et 

ENQUERRER ,  v.  a.  vl.  siiqiiu»n,  shoub- 
wn,  KMQQMuii,  m^uBiix»,  BMQVBBm.  Enquer* 
re,  anc.  cat.  inguirtr,  esp.  port. /n^uerire, 
ital.  Informer,  enquérir,  interroger,  deman- 
der, solliciter. 

Êly.  du  lat.  tngutrere,  inquœrere,  m.  s. 
Y.  Quer,  R. 


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70 


ENQ 


ElfQUES,  adj.  et  p.  vl.  m^osimt.  Requis, 
demandé. sollicité.  V.  Quer,Vi. 

ENQOESTA ,  8.  f.  (einquèste)  ;  Enqueê- 
la,  cat.  Inehieâta,  itaU  Inquiriçàù^  porL  En- 
quête, recherche  judiciaire. 

Ëty.  du  lat.  inffiimtîo,  recherche;  on  don* 
ne  le  non)  d'enquêteur,  au  juge  commis  pour 
faire  une  enquête.  V.  Qii^,  U. 

ENQim9TIQ,  s.  f.  vl.  Réflexion.  Voy. 
QuerA^' 

ENQOEfllTIOUNAR,  d.  ba9  lim.  m.  s, 
que  Enquitir,  v.  c.  m.  et  Quer,  H. 

ENQOET ,  vl.  U  ou  elle  commença, 

ENQU^Z ,  adj.  vl.  Paisible,  trauquille. 
V.  Quiet,  R. 

ENQO'HUI,  adv.  (eiqquQ.  AuJQurd'l^ui. 
V.  Hui, 

Êty.  du  lat.  J^cce  hodiè, 

ENQUIA  D',  adv.  (d'einquie)  ;  mmqvn  »*, 
BHçuiA»  o*.  Jusqu'à,  jusqu'à  ce  que  :  D'en- 
quia  ailà^  jusques-là, 

ENQ0IGA,  adv.  (einquiçà):  mquiçai,  u- 
«vifliA.  De  ce  côté,  du  côté  où  l'on  est. 

ENQUIÇAMODN,  adv.  (einquiçamùim). 
Du  côté  d'en  haut,  parlant  d'un  lieu  peu  éloi- 
gné qu'on  montre  et  vers  lequel  on  se 
trouve. 

Êty.  de  «fit  en,  de  qui  pour  aquit,  là,  de 
ça,  en  deçà,  et  de  moun  pour  amont,  en  haut, 
iitt.  en  haut,  de  ce  côté-ci. 

ENQUIÇAVAU,  adj.  (einquiçavàou).  En 
bas,  au-dessous  du  lieu  ou  l'on  est. 

ENQDIESflML^ ,  v.  a.  (einquiessà).  Con- 
cevoir, comprendre,  saisir  le  sens  de  cequ'qn 
nous  dit.  Gare. 

ENQUIET ,  Enquiet,  cat.  V.  Inquiet, 

ENQ0|fiTAR  ,  Enquiftar ,  cat.  Voy. 
Inquielar. 

ENQUIETAT ,  V.  Inquiétai  et  Quiet,  R. 

ENQUILA,  (ejnquilà)  et 

ENQUILAI,  adv.  Teinquilài).  De  ce  côté, 
en  delà,  de  l'autre  côté. 

ENQUILAMOUN ,  adv.  (einquilamôun). 
Là-haut,  par  là-haut,  çlu  côté  d'en  haut,  sans 
déterminer  le  lieu. 

ENQUILAVAU ,  adv.  (einquilavàou).  Là 
bas,  par  là-bas,  sans  bien  déterminer  l'en- 
droit. 

ENQUIIiENS,adv.  (çinquiléins] |  sn^vi- 
Lui.  Là- bas,  là-dedans. 

ENQUILHAR,  V.  a.  (cinquillà)  ;  brqoiaii. 
Empiler.  Cast.  V.  Accuchar. 

ENQUIQUIRICAR  S',  v.  r.  (s'cinqui- 
quiricà),  dg.  Se  percher  :  Loupoul  que  ïen- 
quiquirico.  le  coq  qui  se  perche  en  chanlanl. 
V.  Coq,  R. 

Loupoul  que  s'enquiquirico 
Sul  drapeou  dei  Ôrleam, 
Çantoplui  d$  repubUco! 

Jasmin. 

ENQOIS,  vl.II  ou  elle  interroge,  deman- 
de, enquiert;  deenquerrer, 

ENQUI8,  adj.etp.  vl.  Requis,  sollicité. 

ENQUI8  D*,  vl.  Jusqu'à  ce  que.  V.  En- 
quia  d\ 

ENQUISICIO,  vl.  V.  Ifiquiiiciù. 

ENQUISIR8',  V.  r.  (s'einquisi),  d.  bas 
Km.  BHQVBSTiooiiAB.  S'enquéHr,  chercher  des 
renseignements.  V.  Entrevar  $'  et  Quer, 
Rad. 

ENQUI8TAD0R ,  vl.  V.  Enquistaire. 


ENO 

ENQUISTAUB,  s.  m.  vl.  Demandeur, 
solliciteur,  qui  cherche,  qui  s'informe. 

Éty.du  lat.  inquititor,  m.  s.  V.  Quer^K. 

EN^OITAIRE,  s.  m.  vl.  Pemandeur, 
poursuivant.  V,  Quer,  R. 

ENQUITRANAR,  V.  a.  (einquitranâ); 
KRaotTSAKAa.  Enquitrunar,  cat.  Alquitranar, 
esp.  Incatramare,  ital.  Akatroar ,  port. 
Goudronner,  enduire  de  goudron. 

Éty.  de  en,  de  quitran  et  de  ar.  V.  Qui- 
tran,  R.  ^ 

ENQOITRANAT,  ADA,adj.el  p.  (ein- 
quitranâ, àde);  BneoiTmAMAT.  Alquitranado, 
esp.  Goudronné,  ée;  epduit  de  gQMdron.  V. 
QuUran,  R. 

ENQUOT,  Chez.  V.Aquot. 

ENR 

BNRABI,s.  m.  (einràbi).  Chagrin,  désa- 
grément, inquiétude  violente. 

Éty.  du  lat.  en,  dans,  et  de  rabi,  rage,  Iitt. 
dans  la  rage.  \,Rabi,  R. 

Es  un  enrabi,  c'est  une  misère. 

ENRABIADA  AL', adv.  (à l'einrabiàde). 
A  la  précipitée,  avec  une  espèce  de  rage,  d'une 
manière  enragée. 

Éty.  V.  Enrabiat  et  Rabi,  R. 

ENRARIADA,  s.  f.  Nom  de  la  dentelai- 
re,  selon  M.  Castor.  V.  Herba-deis-ra^cae. 

ENRABIANT,  ANTA,  a^j.  (einrabiàn, 
ànte)  ;  smAOBAirr,  viooLDiT.  »m»m»rMMMxrf.  En- 
rageant, ante  ;  qui  cause  beaucoup  de  cha- 
grin. V.  Rabi,  R. 

ENRABIAR,  V.  a.  et  n.  (einrabiâ)  ;  bvba- 
GBAm,  «Avosiui.  Arrabiare,  ital.  Rabuir,  esp. 
Raivar,  port.  Faire  enrager,  tourmenter, 
exciter. 

Éty.  de  en,  dans,  de  rabi,  rage,  et  de  la 
term.  act.  ar,  Iitt.  mettre  en  rage.  V.  Rabi, 
Rad. 

ENRABIAR  8',  V.  f.  ^s'einrabià)  ;  rirsAs, 

•s  MKWAM,     «'siniAOBAII,    •  WmOmWÂM,    CHASVAB. 

Raivar,  port.  Enrager,  avoir  un  violent  dé- 
pit, une  grande  douleur,  se  tourmenter  d'une 
manière  extraordinaire. 

ENRABIAT,  ADA,adi.  et  p.  (einrabiâ, 
àde);  snmAOBAT,  bsuobav.  Rabidus,  lat.  Ar- 
rabbiato,  ital.  Rabioio,  esp.  Raivoso,  port. 
Enragé,  ée;  qui  est  atteint  de  la  rage,  d'une 
douleur  extraordinaire^  d'un  mal  violent,  d'une 
colère  furieuse. 

Éty.  de  en,  dans,  de  rabi,  rage,  et  de  la 
term.  pass.  at,  ada,  Iitt,  qui  est  dans  la  rage. 
y.Rabi,ï\. 

ENRAGAR,  V.  a.  (einracà),  et  impr.  km- 
«AQfiA»,  dg.  Infecter.  V.  ^mpotirrocar  et 
Rae,  R. 

ENRACAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (einracà,  àde), 
dl.  fiouché,  obstrué  ;  on  le  dit  do  la  cannelle 
d'un  cuvier  de  vendange,  d'où  le  vin  ne  peut 
couler,  parce  que  le  trou  s'est  rempli  de  marc; 
De  vin  enracat,  du  vin  épre,  qui  a  un  goût 
de  rafle,  pour  avoir  trop  séjourné  sur  le 
marc. 

Éty.  de  en,  de  raea  et  de  al,  rempli  avec 
du  marc.  V.Rae,  R. 

ENRAGINAR  8',  V.  r.  (s^einracinà)  ;  u 
«uGM».  Radieare,  ilal.  Arraygarse ,  esp. 
Arraigarse,  port.  S'onradner,  prendre  ra- 
cine« 

Éty.  du  lat.  radiscere,  ou  de  en,  de  raci- 


ENR 

na  et  de  ar,  prendre  par  la  racine.  V.  Mmik, 
Rad, 

ENRAGINAT,  ADA,  adj.  (eînrai», 
àde)  ;  ■auaav  ,  mis^at.  Arraifuée ,  port 
Enraciné,  ée  ;  flg.  invétéré.  V.  Radie,  A. 

ENRADA,  s.  f.  vl.  Obstacle,  embams. 

ENRAGEAR ,  V.  EnrMar  et  MUAi,  R. 

ENRAGEAT ,  V.  Enrahiai  et  Rabi,  1 

ENRAIQAR,  vl.  Y.  EnroMiffar  et£a- 
racinar, 

SINRAIQAT,  adj.  et  p.  vl.  Eandné.  Y. 
Radie,  R.  ^ 

ENRAiSAR,  V.  a.  vl.  Ulumiiier,  èdàm 
par  des  rayons  de  lumière.  V.  Radi,  R, 

BNRAIIAR,  v.a.  vl.  Enrawtar.cêLtt^ 
port.  Planter,  garnir  de  branches,  da  n- 
meaux. 

ENRAIIELAR,  v.  n.  (eioramelâ},  df.  £a^ 
ramar,  çat.  psp.  port.  Couvrir  de  liaUlcs  oa 
de  fleurs. 

Ëty.  de  en.  de  rwnêl,  raineaa,  a  de  or, 
pousser  des  rameaux,  V.  Ram ,  R. 

ENRAMEUkT,  ADA.adj.  el  p.  (eiin- 
metâ,  àde),  md.  Orné  de  bouqueU,  de  ra- 
meaux, et  par  ext.  paré,  agencé.  V.  Bam,  R. 

ENRAMPIR  8',  V.  r.  (s'einrampir).  V07. 
Sendormir, 

ENRAPJAR ,  vl.  y .  Enragear. 

ENRA8AMENT,  8.  m.  (einraeaiéiB ). 
Arasement,  l'action  de  mettre  à  la  rate 
hauteur. 

ENRA8AR,v.  a.(einrasâ).  Ara»er,net- 
tre  de  niveau. 

ENRATJAR,  vl.  V.  ^nragêar. 

ENRAUC0IR  8',  v.  r.  (s  einraoolchirp 
•'simAiiQUBnm.  £nroii4p4ecer,port.  S'enrooer, 
perdre  la  nétetéde  sa  voix,  qui  devient  rauque. 

Éty-  de  en,  de  rauch  et  de  ir^  dercnr 
rauque,  ou  du  lat.  ra%teir€.  V.  Ramc^  R, 

EffRAUGHlT,  IDA.  adj.  et  p.  ^msm- 
qvn,  «muàOQVBMT.  Enrouc,  ée.  V.  Âaiic,  R. 

ENllAUJAR,vl.  y.Enragwr. 

ENRAUBIAB  9'  etc.,  V.  fnrAooitaiar  1 
etl{^,R. 

ENRAUHIAR,  V.  Enrhooumar. 

ENRAUlliA88AT ,  dl.  et 

ENRAUMAT,  V.  ^nr^oumof  et  Aà.  R. 

ENRAUMEZAR ,  v. p.  ft n.  Enrouer.  V. 
J?nr/iooiimar. 

ENRAUMEZAT,  AD^  vl.  V.  Emrhom- 
mat, 

ENRAUmT ,  IDAi  adj,  et  p.  vl.  Rangé, 
ée;  mis  en  ordre. 

Ëty.  Alt.  de  enraumU,  formé  de  en,  de 
rang  et  de  il,  mis  en  rang. 

ENRAUQUE8IR  8',  dl.  V.  Enramckù  1 
etAaue,  R. 

ENRAUQUEaiT ,  dl.  V.  Enrauchii  et 
|{attc,R. 

ENRÀU8ELAT,  AlL  de  Enroseîat , 
V,  c.  m. 

ENRAVAONAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (ets- 
ravagnà,  àde).  Enrhumé,  ée. 

Éty.  de  ravuê,  voix  enrouée.  V.  Rauc,  K. 

Meimo  qu*emhé  lou  tem  baignai 
Tout  lou  mounde  ee  enravagnat. 

Mîdici. 

ENRATAR,  T.  a.  (einrayâ).  Eonyer.  V. 
Embarrar  et  Radi,  R. 

ENRAZIGAR,  V.  a.  et  n.  irl.  smu 
Enraciner.  V.  Enradnar  et  ItadkyR. 

Digitized  by  Vni^VJV  l^ 


ENR 

ENBAZI0AB,  ?l.  Voy.  Bnraeinar  et 
Radie,  R. 

ENIIAZIOAT,ADA,y1.V.  EnraeinaL 

ENRASONAR,  v.  a.  il  Enrahonar, 
cal.  Raisonner,  endoctriner,  entretenir»  ques- 
tionner, instruire. 

ENRAZONAT ,  adj.  m.  et  s.  tl.  Raison- 
neur, éloquent,  judiciaire.  V.  Aa#on,R. 

ENRE,  dl.  V.  Enreirtf  Arreir  et  Reir^  R« 

Fai  Venret  retire-toi,  éloigne-loi. 

ENREARyV.  a.  d.  m.  Syncope  de  £n- 
regar^  v.  c.  m.  et  Radiy  R. 

ENREDAR,Y.a.  vl.  i^nredar,  cat.  esp. 
port,  inretare^  itaU  Envelopper,  entourer, 
attraper,  eml>arrasser,  prendre  dans  les  ûlets. 

Éty.  du  lat.  trrf (tre,  m.  s.  ou  de  en,  dans, 
de  red  pourret,  Glet,  et  de  ar. 

ENREDAT  f  ADE|  adj.  et  p.  vl.  Envelop- 
pé, ée. 

ENREDEIRAT,  ADA,  adj.  (einredeirà, 
*de).  Arriéré,  ée.  Gare.  V.  Endarreirat. 

ENREDE8IR,  dl.  V.  Enregauire. 

l^NREDESIT,  dl.  V.  Enrtgoui, 

Eiy .  de  en,  de  rede,  raide,  et  de  tr,  devenir 
raide.V.i2t^,R. 

ENREDIR,  y.Enngauire  et  Rigt  R. 

ENREDIT,  V.  Enre^outet  Rig,  R« 

ENREDONIR,  v.  a.  vl.  Arrondir. 

Ëty<  de  en,  de  redon,  rond,  et  de  tr,  faire 
devenir  rond.  V.  Rot,  R. 

ENREDOUNIR,  V.  a.  (einredounir).  Y. 
Bnred(mir. 

ENREGADA ,  s.  f.  (einregàde,  cH.  m.  s. 
que  SUhaun,  v.  c.  m«  et  Radi^  R. 

ENREGAR,  v.  a.  et  n.  (einrcgà)  ;  BinBAB, 
ftmMBAB.  Enrayer,  tracer  le  premier  sillon, 
la  première  raie,  planter  en  raies  ou  sillons. 

Ëty.  de  en,  de  re^,  sillon,  et  de  la  terni, 
act.  ar,  mettre  en  raie,  sou»-entendu  com- 
niencerè*  V.  Radi,  R. 

Enregar  un  eampHment^  enfiler  un  com- 
pliment. 

Enregar,  se  dit  aussi  pour  enrayer  une 
roue.  V.  Embarrar 

ENREGE8IR,\I.  Raidir.  Voy«  Enre- 
gouire. 

ENREGIMENTAR,  V.  a.  (einredgtmein- 
tà)«  Enrégimenter,  incorporer  dans  un  régi- 
ment, et  par  ext.  dans  un  corps  quelconque. 

Éty.  de  en,  de  régiment  et  de  ar,  mettre 
dans  un  régiment.  V.  Reg,  R. 

ENREGUIENTAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(einredgimeintà,  àde).  Enrégimenlé ,  ée.  V. 

Reg.  R. 

ENREG18TRAMENT ,  8.  m.  (einred- 
gistraméin).  Enregistrement,  action  d'enrc 
gistrer;  bureau  où  Ton  enregistre,  Tadminis- 
Iration  mème« 

Éty.  du  lat.  regiita  ou  regiitrum,  regis- 
tres, et  de  la  préposition,  in,  dans,  mettre, 
insérer  dans  le  registre.  V.  Reg,  R. 

L'enregistrement  des  actes  royaux  ou  im- 
pérbui,  est  de  toute  antiquité.  Le  premier 
diplôme  que  l'on  connaisse,  qui  est  de  l'em- 
pereur Galba,  marque  expressément  à  la  fin, 
qu'il  a  été  enregistré  et  homologué  auCapi- 
tole.  En  France ,  il  n'a  commencé  que  sous 
Saint-Louis. 

Noos  croyons  faire  plaisir  à  nos  lecteurs 
en  transcrivant  ici  l'avertissement  que  M.  Bon- 
nefoni  a  mis  en  tête  de  sa  Physiologie  4e  l'em- 
ployé de  renregistremcnt. 


ENR 

a  Avant  de  commencèrcette  Physiologie,  je 
dois  tracer  rapidement  T historique  de  l'enre- 
gistrement, et  faire  connaître  l'origine  de  cet 
impôt,  qui  donne  à  la  Société  de  si  grandes 
garanties. 

«  L'insinuation  remonte  à  Constantin  le- 
Grand;  la  formule  (le  timbré),  à  Justinien;  le 
contrôle  des  actes,  qui  en  est  la  conséquence, 
nous  vient  de  Henri  III,  oui  créa,  par  un  édit 
donné  à  Blois,  en  juin  1581 ,  un  office  de  con- 
trôleur des  litres  en  chaque  siège  royal  du 
royaume.  Enfin,  en  mars  1693,  un  édit  or- 
donna que  tous  les  actes  seraient  reçus  par 
les  notaires  royaux,  notaires  apostoliques  et 
ceux  des  seigneurs  dans  retendue  du  royau- 
me, et  enregistrés  dans  le  bureau  le  plus 
prochain,  à  la  diligence  de  ceux  qui  les  au- 
raient reçus,  quinze  jours  au  plus  tard  après 
leur  date. 

«  Le  9  janvier  1780,  le  ministre  Necker, 
par  un  arrêt  de  règlement,  fit  réunir  la  per- 
ception des  droits  de  contrôle,  comprise  jus- 
qu'alors dans  le  bail  de  la  ferme  générale,  à 
celle  des  revenus  du  domaine,  confiée  h  une 
compagnie  formée  sous  le  nom  d'Adminis- 
tration générale  des  Domaines. 

(c  Par  une  loi  du  19  décembre  1790,  le 
droit  d'enregistrement  a  été  substitué  au 
contrôle. 

ce  Enfin,  la  loi  du  22  frimaire  an  VU  (  12 
septembre  1798)  qui  forme  encore  aujour- 
d'hui la  base  de  ta  législation  sur  l'enregb- 
trement  a  modifié  celle  de  1790. 

«  Le  contrôle  que  l'enregistrement  exerce 
sur  les  actes  publics,  et  les  services  réels  qu'il 
rend  en  assurant  et  conservant  les  intérêts  des 
familles,  facilitent  la  perception  de  cet  impôt, 
et  loi  ont  fait  traverser  intact  les  temps  péni- 
bles et  orageux  de  nos  révolutions. 

n  Cette  branche  de  nos  finances  dépasse 
aujourd'hui  200  millions,  et  les  frais  de  per- 
ception et  de  régie,  sagement  répartis,  arri- 
vent à  peine  à  5  p.  Vo  »  chifire  bien  minime 
en  regard  de  celui  des  autres  parties  finan- 
cières. » 

ENREGI8TRAR,  V.  a.  (  einredgistrà  )  ; 
Regiitrar,  esp.  cat.  Regiitrare,  ital.  Rigit- 
trar,  port.  Enregistrer  ou  enregilrer,  mettre 
quelque  chose  sur  un  registre. 

Êty.  du  lat.  reyûfrare,  ou  de  registre,  de 
la  préposition  en  et  de  la  term.  act.  ar,  mettre 
dans  le  registre.  V.  Reg,^. 

ENREGISTRAT,  ADA,  part,  (einred- 
gistrà, àde)  ;  Regittado^  port.  Enregistré,  ée. 
V.  Reg,  R. 

ENREGOUI ,  OUIA ,  adj.  et  p.  (einre- 
gôui,  Ôuie)  ;    nmcosnT,  Kmmovmmovcn,  sfras- 

mr,  ABAvuT,  AMIA1IUT.  Eugourdl  parlcfroid. 

Éty.  du  grecèvpiY<Jw  (enrigoô),  être  transi 
de  froid,  formé  de  iv  (en),  dans,  et  de  ft^o« 
(rhigos),  frisson.  V.  Rig,  R« 

ENRECrOUIRE,  V.  n.  (einregôuiré)  ;  m- 
MBMM,  wKvn,  «BVBnik  ÈnregtUirse,  port 
Engourdir,  rédir,  rendre  raide,  en  parlant  du 
froid. 

Ety.  deenreyont  et  de  ir^  devenir  raide. 
V.  Reg,  R. 

ENRBGOUNAR ,  ▼.  a«  (einregooné),  dg. 
Biilonner,  labourer  en  faisant  des  billons, 
c'est  le  contraire  de  labourer  plainier. 

BNREns,  (enrèiré).  Ponr  en  arrière, 
V.  Arreire^  en  vh  autrefois,  jadis.  V.  iietr,R. 


ENR 


71 


ENRELHAR,  v.  a.  (einreillà);  bubia», 
BiiMBitxAB.  Mettre  le  soc  à  la  charrue,  piquer 
les  bœufs  avec  la  pointe  du  soc  en  labourant, 
on  dit  aussi  pou^ner,  dans  ce  dernier  sens. 

Ëty.  de  en,  de  relha,  soc,  et  de  or,  piquer 
avec  le  soc  ou  mettre  le  soc  en  place. 

ENRELHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einreillà, 
àde),  dl.  Engourdi,  ie  :  manchot  :  A  lou  bra$ 
enrelhat,  quand  cal  faire  la  eambada,  il  a  lo 
bras  engourdi  lorsqu'il  s'agit  de  suivre  sa 
tâche. 

ENREBIETER  •  v.  n.  vl.  S'entremettre. 
V.  Mettr,  R. 

ENREOUMAR ,  d.  béam.  Enrhumer.  V. 
Rh,ï{. 

ENREOUMATjd.  béam.  Enrhumé.  V. 
Rh,  K. 

ENREQUEZIR,  V.  a.  et  r.  vl.  Enreque^ 
cer,  esp.  port.  Enrichir,  s'enrichir,  devenir 
riche. 

ENREQUIR  8',  v.  r.  vl.  Profiter,  s'enri- 
chir. V.  Enrichir  #'  et  Rich,  R. 

ENRESSAR,  v.  a.  (einressà),  dl.  nrrou»- 
CAB.  Enreaar  lou  fé,  mettre  le  foin  en  men- 
ions. V.  .^mottlottiiar. 

ENRE8TAR,v.  a.  (einréstà);  «mstfAii. 
BRroimcAm,  bmcovbla».  Corder,  tresser  avec 
de  la  paille,  des  ognons,  des  aulx,  en  faire 
des  glanes. 

Ëty.  de  en,  de  rest,  glane,  et  de  ar,  mettre 
en  glane*  V.  Rest,  R. 

ENREVIRONAR,  v.  a.  vl.  En\ironner, 
aller  au  tour,  faire  le  tour,  parcourir.  V.  Vir, 
Rad. 

ENREiroi.0MAR,v.  a.  vl.  Rassembler, 
pelotonner,  tourbillonner,  mettre  en  désor- 
dre. V.  Voulu,  R. 

ENRHOOUMAR,  v.  a.  (etnroonmà); 

MIKOOVMAm,  SlUOLAm.  SlmAmA»,    ■KMAimiAMA», 

sRMovHAa,  KiraimiHAm.  Enrhumer,  causer  un 
rhume. 

Éty.  de  en,  de  rhoaumas  et  de  ar,  Y.  Rh, 
Rad. 

ENRHOOUMAR  8',  v.  r.  s'BiimAVMACflA». 
S'enrhumer,  gagner  un  rhume. 

ENRHOOUMAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eîn- 
rooomà,  àde)  ;  smiAoaAtiAT,  smiAOMAT.  Ën.- 
rhumé,  ée. 

BmnMovMAT  ooov  camvBoo ,  sasABOVcair , 


BIIBBBMI«AT,   KinOO«DlT,    BSSAVIIAT 

«AT.  Enchifrené.  V.  It/i,  R. 

ENRHUMAR  8*.  v.  r.  d.  béam.  Enrhu- 
mer. V.  Enrhooumar  et  Rh,  R. 

ENRIBANTAT,  dl.  Voy.  Ribantat  et 
Rubr,  R. 

ENRICHIR,  V.  a.  (einrifchir)  ;  ^ftrt^utr, 
cat.  Jnricchire,  ital.  Enriquecer,  esp.  port. 
Enrichir,  rendre  riche. 

Éty.  de  en .  de  riche  et  de  tr,  faire  devenir 
riche.  V.  lltc^,R. 

ENRICHIR  8*,  V.  T.  S'enrichir,  devenir 
riche* 

ENRICHIT,  IDA,  lA,  adj.  et  p.  (ein- 
ritchi,  ide,ie)  ;  £nriguectdo,  port.  Enrichi, 
ie.  V.  RUh,  R. 

ENRIQUIR ,  vl .  Monter  en  puissance,  de- 
venir fier.  V. Enrichir  et  Rich ,  R. 

ENROGE8IR,v.  n.  vl.  nmocssi»,  nimo- 
jum,  AoioMAii.  Rougir,  devenir  rouge«  V. 
Rog,  R. 

ENROGEJCIR, 

ENIUMUAR,  et 


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72 


ENR 


ENROIEnR,  tI.  V.  Enro^esir. 

ENROIâAMENT ,  8.  m.  (einroulaméin)  ; 
■momuuuKT.  ArrolamentOj  ital.  EDrôlemeot 
action  d'enrôler  des  troupes.  V.  Engagea- 
menUiRotyH. 

ENROLMI»  V.  a.  (eînroulà);  smoviuui. 
Arrolare,  ital.  Enrôler,  mettre,  écrire  sur  le 
rôle.  V.  Engageât  et  Rot,  K. 

Éty.  de  en,  de  roU  et  de  ar,  mettre  sur  le 
rôle. 

ENROLAR8',  v.r.  t'nraouLAm.  S'enrô* 
1er,  s'engager.  V.  Engageât  s\ 

ENROLAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (eînroulà)  ; 
sraovLAT.  Enrôlé,  ée.  V.  Engageât  et  Eot, 
Itad. 

ENROOnCAR  S\  Y.  r.  S'enrouer.  Cast. 

ENROOUBIAR ,  V.  Enrhooumar. 

ENROSAR,  vl.  KMmosAa.  V.  Arroiar, 

ENROSELAT,  ÂDA,  adj.  et  p.  (einrou- 
Bf\à,  àde),  et  impr.  mmmAvmMJkr,  Paré  de  ro- 
ses ,  entouré,  enveloppé, 

Ëty.  de  en,  de  rosa  et  de  al^lel  est  cupho- 
pique,  couvert  de  roses.  V.  Rot,  U.  2. 

ENROST,  s.  m.  vl.  Rôti.  V.  Roustit. 

ENROUAR,  V.  a.  (ciarouâ),  d.  m.  mwukv 
Bmukm,  Envelopper.  V.  Envelopar  eiRot,  U. 

ENROUAR  S',  v.  r.  En  parlant  du  temps, 
du  ciel,  s'obscurcir,  se  couvrir,  s'cn>cIopper 
rte  naagp9. 

Ëty.  de  fil,  de  roua  et  de  ar,  s'envelopper 
comme  une  roue  qui  tourné  autour  d'un 
essieu.  V.  Rot,  R. 

ENROUAR,  ûarc.  V.  Enrawhir. 

ENROUAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einrouâ, 
âde),dm.  Enveloppé,  ce;  roulé,  ée. 

ENROUGBAT,  ADÀ,  adj.  et  p.  (einroud- 
jà,  àde),  dl.  Vêtu  de  rouge, 

Ëiy.  de  en,  de  fouge  et  de  at,  Y.  Rtibr, 
Rad. 

ENROUI8SAR,  V.  a.  (oînrouissà)  ;  bv- 
ppoMKYBAB,  wtmovmAm»  Garnir,  couvrir  de 
ronces.  Gare.  V.  Enrounsar  i\ 

ENR0UU8AT,  ADA,  adj.  et  p.,(einrouis- 
sa,  àde).  Pris,  emt>arrassé  dans  des  ronces. 
V.  Enrounsatei  Embouitsounit. 

Éty.  de  en,  de  rouUsa  et  de  a(,  pris  dans 
des  broussailles. 

ENROUIaAR,  et  comp.  V.  Enrolar. 

ENROUI^HAT,  V.  Enrouthit  et  Roulh, 
Rad. 

ENROULHIR,  v.  a.  (einrouillir)  ;  Bnoii- 
vxuB,  Kimovw,  BiniOTiuui,  bubboolhi»,  bou- 
iriuMB,  BUBODUMvims:  Arrugginire,  liai.  En- 
rouiller,  rouiller,  faire  venir  de  la  rouille. 

Êty.  de  en,  de  roulha  et  de  tr,  se  changer 
en  rouille.  V.  Ruhr,  K. 

ENROUI«HIR  8',  V.  r.  SB  bosilbab,  •*sr- 
BBOViim»,  '%^  nohwuMAM,  s'biiboouiooibb,  s'bm- 
nooTomaB,  •%  boouiab,  tm  bovuab.  Se  rouil- 
ler, se  couvrir  de  rouille. 

ENROUI«^IT,|DA,  adj.  et  p.  (einrouil- 

li,  ide);    BMBOOUIOOI,    BBBBOVLHAT,     BOOVILHAT, 

"iSmoviMAr.  Rugginoso,  ital.  Rouillé,  ée  ;  cou- 
vert de  rouille, 

Éty.  du  lat.  rtt6t^tno#u«,  ou  de  roulh,  de 
n  et  de  al,  changé  en  rouille.  V.  Rubr,  R. 

ENROUMETRAR,  Gare.  V.  EnrouU- 
sar. 

ENROUMIAR  8',  v.  r.  Se  prendre  dans 
fies  ronces.  Y.  Roumi  et  Enrounsar  #'. 


en  < 


ENR 

BNROUN8AR  8',  v.  r.  (s*einrounsâ),  dl. 
_» ^^  S'emlwrrasser  dans  des  ronces. 


Ëty.  de  en,  de  rouma  et  de  ar. 

ENROUN8AT,  ADA,  adj.  et  p.  (eînroun- 
sà,  àde)  ;  mtmpm^êAr.  Pris,  arrêté,  embarras- 
sé dans  des  ronces. 

ENROUTAR,v^  a.  (einrootà),  d.  baslim. 
Mettre  en  mouvement,  en  action  :  Enroutar 
un  prouceSf  commencer  un  procès  ;  Enrou- 
taz'li,  dit-on,  pour  donnez-lui  une  citation. 
V.  Encaminar,  Enregar  et  Coumençar. 

Ëty.  de  en,  en,  de  rotUa,  route,  chemin,  et 
de  Tact,  ar,  mettre  en  chemin,  commencer. 
V.  Roump,  R. 

ENROUTAR  8',  V.  r.  md.  Se  mettre  en 
train  avec  violence  :  Lo  pledzo  i'enrouté, 
Bér,  c'est-à-dire,  La  piégea  8*enroutet,  la 
pluie  commença  avec  force;  Ma  den  se  sou 
enroutada,  Bér.  c'es^-à-dire,  Afoe  dents  se 
soun  enroutadas,  un  violent  mal  de  dent  m'a 
pris. 

ENROUVELIR ,  d.  arlés.  Y.  EnrouUiir, 

Ety.  Alt.  de  l'inusité  enrubelir,  rendre 
rouge.  V.  Rubr,  R. 

ENROZAT ,  ADA,  adj.  et  p.  Y.  Afrq- 
sat, 

ENRRI^UIR,  vl.  Y.  Enrichjr, 

ENS 

EN8,  vl.  Pour  e  nos,  et  nous,  et  il  nous. 

Quenidestrui  entabaicha  ens  amermals 
balans,  qui  nous  détruit  et  nous  abaisse  et 
nous  diminue  notre  sort. 
Uiât.  de  la  Crois,  contre  les  Alb.  Vers  4172. 

Il  signifie  quelquefois  nous  sommes, 

ENS ,  adv.  vl.  Delà,  en.  Y.  Ent. 

Éty.  du  lat.  tnd^. 

ENSA,  s.  f.  vl.  Epée,  glaive. 

Ëty.  du  lat.  ensis, 

ENSABATAT,  vl.  Y.  Sahalat  et  Sabat, 
Rad, 

ENSABLABIENT,  s  m.  (einsablaméin). 
Ensablement,  assablement,  amas  de  sable 
formé  par  un  courant  d'eau  ou  par  le  vent  ; 
sablement ,  action  de  sabler  un  chemin.  Gar. 

ENSABLAR,  v.  a.  (einsablà)  ;  b|iobatab. 
Ensabler,  faire  échouer  sur  le  sable,  plonger, 
cacher  dans  le  sable,  recouvrir  de  saple. 

Ëty.  de  en,  de  sabla  et  de  ar,  aller  dans  le 
sable.  V.  Sabl,  R. 

Ensablar  quauqu'un,  frapper  sur  la  poi- 
trine à  quelqu'un  avec  un  sacnet  de  sable,  ce 
qui  occasionne  une  lésion  mortelle,  selon  la 
vulgaire  croyance. 

EN8ABRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einsabr|i, 
àde),  dl.  Pourvu,  armé  d'un  sabre. 

Ensabratcoumoun  mameloue. 

Boufounados. 

Éty.  de  en,  de  ea6re  et  de  at,  pourvu  d'un 
sabre.  V.  5a6r.  R. 

ENSAGADOUIRA,  s.  f.  (einsacadôuïre). 
Garrot  de  meunier,  pour  ensacher  la  farine 
en  la  foulant  dans  le  sac,  bâton  court  et  épais 
avec  lequel  on  presse  la  farine. dans  les  sacs. 

Éty.  de  en,  dans,  de  #aca,  sac,  et  de  «louira 
qui  serlà.  Y.  Sac,  R. 

EN8AGADURA,  s.  f.  (einsacadùre),  dl. 
Le  refoulement,  lorsqu'on  fait  tomber  de  haut 
le  grain  dans  une  mine,  le  refoulement  en 
augmente  le  poids  d'environ  une  livre,  il 


ENS 

Paugmente  de  trois  si  Fon  secoue  la  mesure, 
Sauv.  on  le  dit  ailleurs  pour  afiàissemenl  des 
terres.  V.  Sac,  R. 

BN8AGAIRB,  S.  m  (dosacàfré).  £n#a- 
eheurl  celui  qui  remplit  les  sacs  ;  cheval  dont 
le  trot  dur,  fatigue  beaucoup.  Gare.  Y.  Sae, 
Rad. 

EN8AG4R,  v.  a.  (einsacà);  maccmm,  ■■• 

•ACHAB,  BttACAB,  WÊÊÊ^VCméM,  BMTACAB,  «AÇVB- 

TAB,  BAMACAB ,  tABAcvAB.  insocears ,  ital. 
Ensacàr,  esp.  cat.  Batsaear,  cal.  Ensaecar^ 
port.  Ensacher,  mettre  dans  des  sacs ,  entas* 
ser  en  secouant  le  sac  afin  d'en  faire  entrer 
davantage,  serrer,  presser,  cacher. 

Ëty.  de  en,  dans,  deeae  et  de  Tact,  ar,  litt. 
mettre  dans  le  sac,  Y.  Sac,  R.  ou  du  grec 
tiTL-jHd  (esacha),  parfait  de  votxu)  (sattô),  dbar- 
ger,  farcir,  l^mas. 

.Éneoear  lou  dinar,  faire  de  l'exerdce 
apr^  le  dtner  pour  faciliter  la  digestion,  pour 
abattre  les  morceaux. 

Ensacar  la  terra ,  battre  la  terre  avec  un 
instrument  quelconque  pour  U  rendre  plus 
dure  et  plus  unie. 

ENSACAR  8',  V.  r.  Se  tasser,  se  serrer 
davantage  par  son  propre  poids. 

EN8AGAT,  ADA»  adj.  et  p.  (einsacà,  àde): 
BMiAcaAT.  i?n#acca do, port  Ensaché,  ée;  mis 
dans  des  sacs,  tassé,  engoncé.  V.  Sae,  R. 

ENSACHAR ,  d.  m.  et  bas  lim.  Y.  Snao- 
eareiSap,  R. 

ENSADOULAR,  Aub.  Y.  Sadoular. 

I3N8AFRANAR,  y.  a.  (einsafranà)  :  Aça- 
froar,  port.  Ensafranar,  cat.  Azafranar, 
esp;  S^franer,  jaunir  avec  du  safran. 

Éty.  de  en,  de  safran  et  de  ar. 

ENSAFRANAR  8',  v.  r.  Se  barbouiller  la 
figure  avec  du  safran  ou  avec  une  couleur 
jaune  ;  ironiquement  gagner  la  siphilis. 

ENSAFRANAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (einsa- 
frauà,  àde);  Açafroado,  port  Jauni  avec  du 
safran.  V.  Safran, 

ENifAOEARi  V.  a.  (einsadjà),  dl.  Voy. 
Assagear. 

Vole  ensagear  moiin  saupre  faire. 
Fabre. 

BN8AONETAR,  T.  a.  vl.  Ensanglanter. 
Y.  Sang,  R. 

ENSAI ,  V.  Ençai  et  Sounsai. 

EN8AIAR,  vl.  Ensajar,  cat.  Y.  Etsaiar. 

ENSAiAR,  Ensajar,  cat.  Y.  Ensagear 
et  Astagear. 

ENSAJU8,  adv.  vl.  Ici-bas. 

BN8AI«ADA  ,  dl.  Y.  Salada  et  Sal , 
Rad. 

EN8ALIR,  V.  a.  (einsalir),  d.  arl.  Salir. 
Y.  Salir  et  Brutar. 

Despiei  hifr  ye  travaye, 
Eme  Voli  doou  couideaimoun  Diou  tant-freta 
Qu*e^  peca  d'ensali  ce  que  m'a  tant  cousta. 
Truchet,  La  Pastressa. 

EN8ANOLENTAR,  v.  a.  sfitABcuurrAB, 
BBtAiwiGAB.  Ensagrentar,  cat.  esp.  Ensan- 
gueniar,  port.  Jnsanguinare,  ital.  Ensan- 
glanter. Y.  Ensannousir. 

Éty.  de  en,  de  sanglent  et  de  ar,  Y.  Sang, 
Rad. 

EN8ANHTIR,  vl.  Y.  Ensantir. 

ENSANNAR,  dl.  Y.  EnsannouHr. 


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.ENS 

BNSANNAT,  dk  Y.  EsamwusiUi  Sang, 
Rad. 

BN8ANNIR,  (eiQsaouiiir)^  et 

bNsaNNOUIRS»  y.  Ensannouiir  et 
Sang,  R. 

EN8ANNOU8IR,  V.  a.  (einsannousir),  dl. 


miAi}iK>oni,Bf(BAViiMuui,BiitA«o&AirrAB.  Insan' 
guinar$,  \ià\.  Emangrtntar,  tsp.  cal.  En- 
ianguentar,  port,  ËQsanglaoleryfi  ouiller»  ta- 
cher de  sang. 

Èty.  de  en ,  de  êanfums^  saignant,  cl  de  tr, 
rendre  saignant.  \.Sang,  R. 

£N8ANN00SIT,IDA,  adj.  et  p.  (einsan- 
nousl,  ide);  miAvmT,  mmtMomm,  ■mAHiAT, 
mtAOHoiiMTy  iMAvmt.  Ensanglanté,  taché» 
souillé  de  sang.  X.Sang^  R. 

ENSANTIR ,   V.  a.  et  r.   \l  mmusMwnm. 
Sanctifier,  se  sanctifier. 
.   Éty .  de  en,  de  tant  et  de  ir,  devenir  s^int. 
V.  Sanl,  R. 

ENSAPAGAR,  V.  n.  ri.  Regimber. 

EN8APAR,  V.  n.  vl.  Broncher,  bnlter. 

EN8APEGADOR,  S.  m.  vl.  Piège. 

EN8ARDINAR,  V.  a.  (einsardinà)^  Châ- 
tier quelqu'une  coups  de  gaules,  lui  faire  sur 
la  peau  des  sillons  comme  des  sardines. 

Èty.  de  en,  de  tardina  et  de  ar,  Y.  Sard,  R. 

EN8ARGA8,  dl.  Y.  Entarriai. 

EN8ARIADA,d.  de  Marseille.  Y.  Rais- 
êalhada  et  Rh,  R. 

ENSARRAR ,  ▼.  a.  (einsarrâ) ,  et  mieux 
MmaAa.  Serrer,  enfermer.  Y.  Estremar^ 
Fermât,  Barrar  etSerr,  R. 

EN8ARRAT,  ADA,adj.  et  p.  (einsarrâ, 
âde),  et  mieux  «rnsmiAT.  Serré,  fermé.  Yoy. 
EttremaU  Barrai  eiSerr,  R. 

EN8ARRIADA,  s.  f.  (cinsarriàde)  :  m- 
ÉABaiAT.  Ce  que  peuvent  contenir  les  en#(irrû. 

ENSARRIAS ,  s.  f.  pi.  (  einssàrries  )  ; 

BIVSABaU,miABOAS,  BIMABIA»,  Mit AAAl».  ScrOn, 

esp.  Espèce  de  besace,  formée  par  deux  ca- 
bas de  sparte  réunis  ,  qu'on  place  sur  le  bât 
des  botes  de  somme  de  manière  qu'il  en  pen- 
de un  de  chaque  côté ,  servant  à  transporter 
de  petits  objets. 

Ce  mot.  désignant  une  espèce  de  harnais, 
qui  n'est  d'usage  qu'en  Provence,  n'a  comme 
beaucoup  d'autres,  point  d'équivalant  français; 
enfourche,  av forges  et  bouges,  n'étant  point 
adoptés  par  l'Académie,  eiyssare,  enserre , 
dont  se  sert  M.  Avril,  ne  l'étant  par  personne. 

Ély.  du  grec  UapTàui  ^exartaô),  suspendre 
à...  cl  de  serrer,  contenir.  Y.  Serr,  R. 

EN8ARRIA8  LONOA8 ,  s.  f.  pi  Grand 
pnnier  d'osier  à  deux  cavités  qu'on  place  sur 
Je  \yàt,  et  dans  lequel  on  transporte  le  fumier. 

ENSARRI8 ,  s.  m.  Y.  Ensarrias. 

EN8ARRI8-IIIAR8ELHE8A8,  s.  f.  pi. 
EisiAftau-HABtcuiu,  S.  m.  Doiiblc  cabas  de 
voyage,  plus  petit  et  plus  élégamment  cons- 
truit que  les  ensarris  ordinaires. 

EN8ARTAR,  Alt.  de  ensertar.  Y.  Entar, 
J^ntertor  et  Ser.R. 

ENSAUBIADAIRE .  s.  m.  (einsaouma- 
dàïre).  dl.  Chargeur  de  vendange.  Y.  Gru- 
daire  et  Saum,  R. 

BNSAUIIADAR,  v.  a.  (einsaoumadà),  dl. 
Charger  la  vendange,  faire  les  charges. 

Éty.  de  en,  de laumada .  charge .  etdear. 
partager,  diviser  en  charges.  V.  Saumy  R. 

ENSAUNIOAR,  Gare.  Y.  Ensanglantar, 

TOM.   If. 


ENS 

BN8AUNIGAR,  Gare.  Y.  J^neauNOiMtr. 

Éty.  de  en,  en,  de  saun,  pour  sang,  et  de 
igar  pour  e^eai ,  mettre  en  sang.  Y.  Sang,Vi. 

EN8AUNIR,  d.  prov.  Y.  J^neaunoitetr. 

ENSAUNIT,  d.  prov.  Y.  EsaunousUti 
Sang,  R. 

EN8AUNOUI ,  d.  m.  Y.  EnsaunousU. 

EN8AUNOUIRE,  d.  m.  Y.  Emaunousir 
et  Sang,  R. 

ENSAURBNGAR,  v.  a.  (einsaoureingà). 
Faire  blanchir  la  viande  d'un  ragoût.  Gare. 

EN8AUJBIE  ,  ion  ,  (  einsaousié ,  iou  ). 
Exclamation  qui  a  la  même  signification  que 
Dieu  m'en  préserve,  que  Dieu  m'en  garde. 
Ach. 

Ëty.  du  lat.  in  sainte  sim  ego,  ou  de  en,  de 
sau  pour  sauve,  et  de  sie,  que  je  sois  en  sûre- 
té, ou  que  j'en  sois  préservé.  Y.  Salut,  R. 

ENSADVAR  8'.  v.  r.  Se  sauver,  fuir.  Y. 
Descampar  et  Salut,  R. 

EN8ATNAR,  v.  a.  vl.  Y.  Ensanglentar. 

EN8ATNAT,  ADA,  vl.  Y.  EnsannouHt. 

ENSCRIOURE ,  Y.  Inscrioure  et  Eseriv, 
Rad. 

EN8EAR,  V.  a.  (einseà).  d.  de  Barcel.  Fê- 
ler, fendre  sans  que  les  parties  se  désunissent 
entièrement. 

Ëty.  de  en,  dans,  et  de  secare,  couper,  par 
apoc.  etsync.  du  e.  Y.  5ec,  R. 

EN8EA8,  d.  d.  Barcel.  \.Ensias. 

ENSEAT,  ATA,  adj.  et  p.  (einseà,  àïe), 
md.  Fêlé,  ée. 

Éty.  de  en  et  de  seeatus,  coupé  dans.  Y. 
Sec,  R. 

EN8EDAR,  v.  a.  (eînsedà);  •mdam.  En- 
soyer  le  ligneul,  mettre  une  soie  à  son  extré- 
mité afin  de  l'introduire  plus  aisément  dans 
le  trou  qu'a  fait  l'alêne. 

Éty.  de  en,  deeeda  et  de  ar.  Y.  Sed,  R.  2. 

EN8EOADOR ,  8.  m.  d.  vaud.  Imitateur, 
qui,  suit  la  même  route,  la  même  marche. 

Ely.  de  en,  àeSeg,  R.  de  srgre  et  deador, 
celui  qui  suit  dans...  Y.  Sequ,  R. 

ENSEGNA,  vl.  Y.  Enseigna. 

ENSEGNADOR ,  s.  m.  \  I.  buibciiaiiu.  vI. 
Qui  montre, qui  instruit,  successeur.  Y.  Sign, 
liad. 

ENSEGNAIRE  ,  8.  m.  vl.  uiBnaAiAs,  ch- 
•siiiBAiBa,  KntneMADO»,  AstBinAoo».  Enseûa- 
dor,  esp.  Insegnaiore,  ital.  Maître ,  institu- 
teur, précepteur.  Y.  Sign,  R. 

Ensegnaire  de  la  lei,  docteur  de  la  Loi. 

EN8ÊGNA1ISEN,   s.  m.  vl.  miERaAMN, 

■nSKIORABIBR,  aSfBCnAMKII,  Ktf BMIAMBBI.  EdUCa- 

lion,  politesse.  W  Ensegnament, 

ENSEGNAMENT,  s.  m.  (einsegna- 
mcin)  ;  crsucmambut.  Enseignament ,  anc. 
cat. /n«f^amen(o,  ital.  Ensrnamento,  esp. 
Enseignement,  rinstrucliou  en  général ,  la 
manière  d'cnseignrr. 

Éty.  de  ewee^iiaret  de  ment,  Y.  Sign,  R. 

ENSEGNAMENT  MUTUEL,  Enseigne- 
ment mutuel,  méthode  par  laquelle  les  élèves 
s'instruisent  mutuellement,  sans  le  secours 
du  professeur. 

Cette  méthode  qu'on  a  tour-à-tour  trop 
vantée  et  trop  blâmée,  fut  inventée  en  France, 
par  Pollel,  en  1780,  introduite  en  .Angleterre, 
vers  1811,  par  Bell  et  par  [encastre,  d'où  le 
nom  de  méthode  lancastrienne,  qu'on  lui  a 
aussi  donnée. 

Ce  mode  a  l'avantage  incontestable  de  la 


ENS 


73 


célérité  et  le  grand  Inconrénient  de  ne  pas 
graver  assez  profondément  les  choses  qa'îi 
enseigne  ;  on  apprend  vite  et  on  oublie  promp- 
tement. 

Bell,  prêtre  anglican,  créa  uœ  nonvdk 
méthode,en  août  1812,  elle  consiste  à  em- 
ployer les  écoliers  eux-mêmes  à  se  surveiller 
et  à  s'instruire  mutuellement 

On  croit  avoir  trouvé  des  traces  de  cette 
manière  d'enseigner,  non  seulement  dans  la 
Bible,  mais  encore  chez  les  Brames. 

ENSEGNAR,  v.  a.  (einsegnà)  ;  omiaïAB, 
BUMOMAB,  A9wwpammu,  wnmiukm.  Ensenyar^ 
cal.  Ensefiar,  esp.  Ensinar,  port.  Insegnare, 
itaK  Enseigner,  mstruire,  indiquer. 

Éty.  de  la  basse  lat.  tnst'^re,  formé  de 
et^um ,  signe ,  comme  si  l'on  disait  per 
signa  docere,  ou  de  tneîniiare,  selon  Sau- 
maise.  Y.Sign,  R. 

EN8EGNA8,  S.  f.  pi.  v].  Signes,  présages. 
Y.  Sign,  R. 

EN8EGNAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (einsegnà, 
àde);  Jb'netnado,  port.  Enseigné,  ée.  Y.  Sign, 
Rad. 

EN8EGNORIR  8* ,  v.r.  vl. 
Se  rendre  maître  et  seigneur,  dominer. 

Éty.  de  en,  de  segnot  et  de  tr,  aller,  com- 
mander en  seigneur.  Y.  Segn,  R. 

EN8EGRE ,  vl.  Y.  Enseguir. 

ENSEGUIR,  v.  n.  et  r.  v|.  bmxouib,  kh- 
MOBa,  BtisoBs.  Enseguir,  cat.  Ensuivre.  Y. 
Ensuivre. 

Ély.  du  lat.  insequi,  m.  s. 

ENSEGURAR,  v.  a.vl.  V.Assegurar, 

EN8EGURAT,  ADA,  adj.  vl.  Y.  Assegu- 
rat. 

ENSEI L',  d.  bas  lim.  ïjc  soir  même.  Y. 
5er.  R.2. 

ENSEIGNA,  s.  f.  (einségne)  ;  Bifi«iiA, m- 
iBCRA.  lusegna,  ital.  tnsegnia,  esp.  port.  cal. 
Enseigne,  marque,  indice  pour  faire  connaî- 
tre quelque  chose,  tableau  qu'un  marchand, 
un  aubergiste,  etc.,  suspend  devant  sa  porte, 
bouchon  de  cabaret. 

Éty.  du  lat.  insigne,  fait  de  signum,  signe. 
Y.  5i^,  R. 

ENSEIGNA ,  s.  f.  Enseigne,  signe  mili- 
taire sous  lequel  se  rangent  les  soldats  d'un 
même  corps  ou  d'un  même  parti. 

Êty.  Y.  le  mot  précédent.  L'enseigne 
prend  le  nom  de  drapeau.  Y.  Drapeau,  pour 
l'infanterie,  et  celui  d'étendard,  pour  ta  cava- 
lerie. 

On  ignore  l'époque  h  laquelle  on  a  com- 
mencé à  faire  usage  des  enseignes  cbei  les 
Egyptiens  qui  paraissent  en  être  les  inven- 
teurs. Une  branche  de  verdure,  la  tête  d'un 
animal,  un  oiseau,  étaient  les  enseignes  ordi- 
naires des  anciens.  Les  Romains  n'en  eurent 
pas  d'autre  pendant  longtemps,  qu'une  botte 
du  foin,  k  laquelle  Manus  substitua  l'aigle. 
Y.  Drapeou. 

ENSEIGNA,  8.  m.  Enseigne,  officier  qui 
porte  le  drapeau  ou  l'enseigne. 

ENSEIGNA,  s.  f.  \l  kbsmba,  bbsbtba, 
BBsxBHA,  BtssBHA,  Y.  U  mot  suivaot.  Marque, 
indice;  signe,  constellation,  enseigne,  ban- 
nière. 

ENSEIGNABLE,  v|.  Y.  Ensenhable. 

ENSEIGNADOR,  vl.  Y.  Ensegnaire. 

ENSEIGNAIRIER,  s.  m.  vl.  bmsbicbai- 
BisBs.  Gonfulonier.  V.  5t^n,  R. 


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74 


ENS 


ENSBIGVIAIIBN,  8.  m.  f  l.  Enteigna- 
ment,  cat.  lostrucUoD.  V.  Enngnament  et 

ENSEIGNAS,  8.  f.  pi.  (eioségnes)  ;  mmu- 
êmomjkêt  wtKtmmumcmm,  mMrmmëHom,  La  ceinture 

d'OrioD,  on  nomme  ainsi  troia  étoilesdc  pre- 
mière grandeur,  placées  en  ligne  droite  et  h 
une  égale  distance  Tune  de  Fautre,  qui  se 
trouvent  au  centre  de  la  constellation  méri- 
dionale connue  sous  le  nom  d'Orion. 

Éty.  Enseignas  est  dit  par  syncope  pour 
entre  eeignas  et  mieux  entre  signes,  fait  de  en, 
en,  de  très,  trois,  et  de  signum,  qu'on  prend 
quelquefois  pour  étoile,  litt.  en  trois  étoiles. 
V.  5iyii,R. 

EN8EINAIRE,  \h  \ .  Ensegnttire. 

ENSELàR,  V.  a.  vl.  Ensellar^CAi,  Seller, 
équiper,  harnacher.  V.  Sel,  R. 

EN8ELHAR  8',  v.  r.  vl.  V.SelareiSetK. 

Epus  Vus  Vautre  s'enselha. 

Rudel. 

ENAELHOUNAR,  T.  a.  et  n.  (einseif. 
lounà)  ;  ntsioimA».  Tracer  des  sillons.  Âub. 

ENSELLAR,  v.  a.  vl.  V.  Enselar. 

ENSEMBLE  L*,  s.  m.  (eiosèimblé);;  »- 
um.  Ensemble,  ce  qui  résulte  de  la  réunion 
des  parties  d'un  tout. 

Êty.  du  lat.  m  simul.  V.  Simit,  R. 

EN8EBIENÇAR ,  v.  a.  (einsemeroçâV  En- 
semencer, mettre  la  semence  nécessaire  a  une 
terre,  la  cultiver  convenablement. 

Éty.  du  lat.  insendnare,  ou  de  en,  de  se- 
mençaeiôear,  mettre  la  semence  dans.  V. 
^efnen,  R. 

ENSEMENÇAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einse- 
meinçà,âde).  Ensemencé,  ée.  V.  Semen ,  R. 

ENSEBIP,  d.  vaud.  V.  Emems  et  Simil, 

BNSEMS,adv.  (einséins);  wnm,  racn, 
aMCsm,  m— mm»,  ambui,  siisch«lb,  nran.  Insie- 
me,  ital.  Ensems,  anc.  cat.  Ensemble,  anc. 
esp.  Ensemble,  Tune  avec  l'autre,  les  uns  avec 
les  autres,  de  compagnie. 

Ë(y.  du  lat.  in  et  sûnut,  V.  Simil,  R. 

ENSEMS,  s.  m.  V.  Ensemble, 

ENSEN ,  khcxh.  vI.  Il  ou  elle  allume,  em- 
brase, anime,  excite,  échaufle,  irrite. 

Éty.  du  lat.  incendit,  m.  s. 

ENSENATRIER ,  s.  m.  vl.  Portc-cnsei- 
gne.  V.  Sign,  R. 

ENSENGHA.  adj.  f.  et  p.  vl.  Enceinte. 
V.  Encenher  et  Cenek,  R. 

ENSENDRE,v.  a.  vl.  Incendier,  brûler, 
enflammer. 

Ëty.  du  lat.  incendere,  m.  s.  V.  Can,  R.  3. 

ENSENGAT.  s.  m.  (einséngà),dl.  Con- 
fiture d'orange  sèche.  Sauv. 

ENSENHA,  s.  r.  anc.  béarn.  V.  Ense- 
gna.  Enseigna  et  Sign,  R. 

EN8ENHABLE  ,  ad},  vl.  ntstcsABu  , 
KttnnABLB,  MstionAsts.  Ensc^bls,  anc.  cat. 
Enseignable,  capable  d'être  enseigné,  digne 
d'être  instruit.  V .  Sign,  R. 

EBISENHADOR,  s.  m.  vl.  Maître,  doc- 
teur, instituteur,  habile.  V.  Sign,  R. 

ENSENHAIRE,  vl.  V.  Ensegnaire. 

ENSENHAIRITZ,  S.  f.  vl.  V. 

ENSENHAMEN ,  vl.  V.  Ensegnamen. 

ENSENHAMEN,  s.  m.  Enseignement, 
épltre  des  troubadours  qui  avait  pour  objet 
instruction  de  ceux  à  qui  G " 


y  Sign,  R. 


i  qui  elle  était  adressée. 


ENS 

BNSBNHAR,  vl.  Ensentfar,  cat.  Ense- 
nar,  esp.  V.  Ensegnar  et  Sign,  R. 

ENSENHARITS,  s.  f.  vl.  mmwMmrnumu. 
Ineegnalrice,  ital.  Institutrice,  maltresse.  V. 
Sign,  R. 

^  >?««BNHAT,ADA,  adj.  anc.  béarn, IM. 
Iruit,  poli,  bienéle^'é.  V.  Sign,  R. 

ENSENHER.  vl.  V.  £iureii^. 

ENSBNHIERA ,  s.  f.  vl.  Enseigne,  ban- 
nière. V.  Enseigna. 

ENSBNHORIR,  vl.  V.  Ensegnorir  et 
Segn,  R. 

ENSENS.vl.V.fneeiit. 

ENSENTIR,  V.  Eselar. 

Ety .  de  en  et  de  sentir,  avoir  senti  les  effets. 

EfiSJWTrr,  IDA,  adj.  et  p.  Cast.  Voy. 
Eselat.  ' 

ENSBQUESTRAR,  v.  a.  (eÎDseqoestrà). 
Séquestrer.  V.  Sequestrar. 

Éty.  de  en,  de  séquestre  ei  de  or,  litt  met- 
tre en  séquestre.  V.  Sequ,  R. 

ENSERAT,ADA,adj.  et  p.  vl.  Enfer- 
me,  ee. 

Éty.  Pour  enserrât,  serrât  en,  fermé  dans. 
V.S€r,R. 

ENSERGADWI,  s.m.  Espion,  V.  Quer, 
Rad. 

EN8ERGAR,  v.  a*  vl.  stcBmcAB,  mMsacAB. 
Eneerquar,  anc.  cat.  Rechercher,  examiner, 
scruter.  V.  Cerear. 

Éty.  de  en  eide  serear  pour  cerear,  fait  de 
cercle,  cercle,  aller  tout  au  tour.  V.  (h^r, 
Rad. 

ENSERCAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  mm- 
CBAT.  Recherché,  ée.  V.  Quer,  K. 

ENSERIA.  dl.  V.  Ensia. 

ENSERINGAR,  Gare  V.  Seringar. 

ENSERIO0S,  dl.  V.  Envegeous. 

ENSERRAR,  v.a.  vl.  kmbmuui,  bioum, 

SMAMBAB,     CIltABRAII  ,    BVltAMUUI,    ■WâWWa». 

Enserrar,  anc.  cat.  Encerrar,  esp.  port, 
/ntfrrare, ital.  Enfermer,  enserrer,  endore, 
envelopper.  V.  5err,  R. 

ENSERRAR ,  v.  a.  vl.  Enserrar,  cat. 
Assiéger,  serrer  de  près.  V.  Serr,  R. 

ENSERRAT,  ADA ,  adj.  et  p%  vl.  Enfer- 
mé  enserré. 

ENSERRAT ,  ADA,  adj.  et  p,  vl.  Enfer- 
mé, ée  ;  serré  de  près.  V.  5irfT,R. 

ENAERT,  s.  m.  (einsèrt)  :  bmbii  Enxer- 
to,  esp.  port.  GreOe,  ente,  pièce  rapportée. 
y.Ente. 

Êty.  du  ht.  ineitum,  insertum.  V.  Ser, 
Rad. 

ENSERTAGI, s.  m.  (cinserlâdgt) ;  mn- 
TAOB.  Entetnent  action  de  greffer  ,  d'enter. 
Gare. 

ENSERTAR,  v.  a.  (einscrtà)  ;  mitJkmmAM, 
niiAB«A»i  imauta»,  itssBTA».  Pour  greffer  un 
arbre.  V.  EnlarelSer.n. 

Ensertar  un  debas.  empiéter  et  rempiéter 
un  bas,  ime  paire  de  bas.  Sauv. 

Ensertar  ou  issartar  un  rawnas,  ajouter 
un  nouveau  rhume  «k  celui  dont  on  a' est  pas 
encore  entièrement  guéri. 

ENSERTAR,  V.  a.  (einsertà);  Enxer- 
tar,  esp.  port.  Grefler.  V.  Entar, 

Ëty.  du  lat.  inserere  ou  insertare^  mettre 
dedans,  insérer.  V.  Ser,  R. 

ENSERTAT ,  ADA,  adj.  et  p,  Grefle. 
V.  Entât. 

Ëiy.  du  lat.  insertatus^Y.  5«r,  R. 


ENS 

BNSBRTIR ,  V.  Eniar  et  Ser,  R. 

ENSES,vl.  V.  Eneeiw. 

ENSBSOUNAR,  v.  n.  (cmsesooiià).  Pro- 
fiter d'un  temps  favorable  poar  les  ïsionmi; 
saisir  le  moment  propice  poar  les  semeoco, 
Aub.  faire  à  temps. 

ENSBSSAR,  vl.  y.Enemueesr. 

BNSBT ,  vl.  S'en  eH,  is'en  soit. 

ENSEVELIR,  V.  a.  (einsevellr) ,  proi. 
mod.  SeppeUiref  ital.  Ensevelir.  V.  Emier- 
rar. 

Êty.  du  lat.  sepemre,m,  s. 

ENSETNA,  vl.  V.  Enseigna. 

ENSETNAR,  vl.  V.  Ensegnar, 

ENSETNAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Enaâ- 
goé.  V.  Ensegnat  et  Sign,  R. 

ENSEZENS,  adj.  et  p.  vl.  Assis.  V.  Sei, 
Rad. 

,  s.  f.  (einsie);  ■■■—■.  n  t    im. 
Envie,  jalousie  :  Portar  emsia,^ 
porter  envie. 

Ëty.  de  l'esp.  ansia,  désir  Yioleni. 

Paue  de  ben,  petue  d^ ensia 

Vau  mai  faire  eneia  que  pieUÀ^    Prof . 

Dérivés:  Ensiar,  Esisi-oue,  Enee-riau, 
Enseria. 

ENSIAR,  V.  a.  (einsia);  bkimu  Désirer, 
envier,  souhaiter,,  ambitionner  le  rang,  k» 
honneurs,  tarante, la  fortune  de  quetn^'ao. 

Éty.  de  en«ia,  envie,,  et  de  l'acL  or,  aw 
envie. 

ENSIAS ,  s.  m.  (erasiàs}  ;  covonntA,  m- 
MiAt,  coooiiiBmA.  Ventisquero,  esp.  Onéemtt 
ce  nom  dans  la  Haute-Provence,  aux  las  de 
neige  que  les  vents  amoncellent  dans  tes  Tir- 
ions et  dans  les  lieux  bas  et  enfoncés. 

Éty.  de  en,  dans^  et  du  lat.  sisCert,  r^ 
nir, arrêter. 

Ce  mot,  comme  beauconp  d^aolres,  n'kmk 
en  usage  que  dans  quelques  pa]fs  mena- 
gneux,  n'a  point  d'équivalent  en  français; 
fondrière  de  neige  serait  celui  q.ui  pocrai 
en  approcher  le  plus. 

ENSIBLE,  dl.  (eînsiblé).  Y.  EnsoMa. 

ENSIENMENS,  adv.  vl.  B«mTAu»t 
stMEiiMBii.  EscientementCf  anc.  esp.  SdcB- 
ment,  à  bon  escient.  V.  5a6,R. 

ENSIGNA,  s.  f.  (einsigne),  d.  bas  Ga^ 
Pour  enseigne.  V.  Enseigna. 

Les  bijoux  que  les  femmes  portent  an  coi 
s'appellent  aussi  «luttai. 

A  la  boucherie  on  donne  le  nom  de  emst- 
gna ,  à  la  marque  qui  distingue  le  mouloade 
la  brebis. 

Ëty.  du  lat.  signum,  signe.  V.  Sign,  R. 

ENSIGNAR,  md.  V.  Enseignar  etStfV 
Rad. 

ENSUOAR  a',  Gare.  AIL  de  Encimar  t\ 
V.  c.  m. 

ENSIN ,  Pour  ainsi .  et 

ENSINTA,^Garc.  V.  Ansin. 

ENSIN0AR,  vL  V.  Insinuar. 

ENSIO.  s.  f.  vl.  Intention.  Y 

ENSIOUS,  OUA.  OUSA,  adj.  (einsiôas. 
6ue,  ùusc).  Jaloux,  ouse;  envieux^  euse.  V. 
Envegeous. 

Éty.  de  ensia  et  de  ous^  litt..  de  la  natare 
de  la  jalousie. 


InUmiies^ 


QMnd  Jm 


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Gmn-  Bmht.  4tb  Dim. 


Google 


ENS 

BNSmilBNT»  8.  m.  (rinsinnéiD),  dg. 
MSMMsa.  Sarment  de  vigDe.  V.  Fû. 

ENSIRMENTAR ,  v.  a.  (  einwrmeiiUà  \ 
dg.  L'aclioo  de  ramasser  les  sarments coup^ 
de  la  veille  el  de  les  mettre  en  poignées.  V. 
Gavtou, 

ENSIVADAR ,  V.  Endvadar. 

EU«8IVOn8,OUSA,  OOA»  adj.  (einsi- 
vous,  ôuse,  ôuc).  V.  Kntiêmê, 

ENSOOnCAR,  V.  a.  (einsooncâ).  Espa- 
cer, tracer  les  sillons  d'espace.  V.  Soouca  et 
Vessana,  Avril. 

EN80UBLA,  S.  f.  (ansôuble);  juaovui^, 

Msiir»,  «i..ii.«,  w.«i^.  Nom  de  deux 
rouleaux  de  bois  dont  l'un  est  placé  devant  le 
métier  du  tisserand,  et  l'autre  derrière;  Tun 
porte  la  chaîne  et  l'autre  le  tissu. 

Éty.  du  lat.  insubula,  qu'on  trouve  dans 
les  anciennes  glauses  a%ec  la  même  signiu- 
cation. 

EN80UGAMENT,  S.  m.  reinsoucaméin) , 
dl.  Le  mouton  d'une  cloche.  V.  Bassegue, 

Éty.  de  «n  ,  de  souca  et  de  mtrU,  la  sou- 
che. 

ENSOOGIAR,  V.  Souciar  rX  Soullidl, 
Rad. 

EN80ULENT,  ENTA,  S.  et  adj.  Voy. 
Intoulent  et  Sol,  U.  3. 

EN60UIJSNTAR,  V.  a.  (einsouleintà), 
d.  baslim.  Humiler  quelqu'un  par  des  pro- 
pos ou  des  gestes  insolents. 

Éty.  de  ensoulenl  el  de  or.  V.  Intoultnl 
et5o(.  R.3. 

EN80inLENTARIA8,s.  f.  pi.  (einsou- 
leinlaries),  md.  Paroles  ou  gestes  indécents. 
V.5oi,R.3. 
EN80UPIJS ,  Y.  Ensoubla. 
EN800PRAR,  v.  a.  (einsouprà)  ;  loo- 
r»A».  Açufrar,  esp.  Enxofrar,  port.  Insou- 
frer, enduire  de  soufre,  soufrer. 

Éty.  de  en,  de  toupre  el  de  ar,  mettre  du 
soufre  sur,  ou  tremper  dans  le  soufre,  ou  du 
lai.  iulphurare.  V.  Soupr,  R. 

ENSOOPRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einsou- 
prà, àde)  ;  loiivmAT.  Enœofrado,  port.  Ensou- 
fré,  ée  ;  soufré. 
Êty.dulat.  f«îp^t«ra(ii#.  V.  Soupr,  R. 
ENSOURCCLAMENT,  V.  Mascaria  et 
5or<,U. 
ENSOURCELAR,  Voy.  Emmanar  et 

SotU  r. 
ENSOURGE&AT,  V.  Emmascal  cl  Sort, 

Rad.  ,  . 

EN80URGILBAIRE,  AIRA,  S.  (em- 
soucillâïrc,  àîre),  dg.  Sorcier,  icrc;  enchan- 
teur, enchanteresse. 

ENSOUBCII-HAR,v.a.  dg.  (ensourcil- 
là).  Ensorceler.  V.  Emmaicar^i  Sort.W. 

ENSOURCn-HAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  dg. 

Ensorcelé,  éc. 
EN80IIRDAR,  v.  a.  (einsourda)  ;  busoub- 

DIB,  ICHOVBOl»,  «l«»OC»I>A«,  BMtOOllD&a,  AMOOm- 

BA»,  itfovBOAB.  A$$oTdaT€,  ilal.  Emordeeer, 
csp.  Ensurdecer,  port.  Assourdir,  abasour- 
dir, rendre  sourd  a  force  de  crier. 

Éty.  du  lat.  exsurdare,  ou  de  «n,  de  sourd 
et  de  ar,  rendre  sourd.  V.  Surd,  R . 

EN8017RDIR,V.  Ensourdar  ciS urd, 
Rad. 


ENS 

E.S  SOURTUVENT»  v.  Aêêourtmeta  et 
Sort,l\.  . 

ENSOmiTIR,  Ce  mot  signiGe  aussi  éle- 
ver, instruire  jusqu'au  bout.  V.  Asiourtir, 
EnsortireiSort,^, 

EN80iniTIT,  Achevé,  complété,  élevé. 
V.  Assourtit  ei  SoH,  R. 

EN80USSIAR  8' ,  et 

ENSOCS8ITAR  S\  Garc.  Y.  Sousiiar 
s'en  el  SouUicit,  R. 

ENSOUVENIR  8',  v.  r.  (s'cinsou venir). 
Garderie  souvenir  d'une  chose  passée;  on 
dit  se  souvenir,  quand  îl  y  a  peu  de  temps,  el 
se  ressouvenir ,  quand  l'époque  dont  on  veut 
parler  esttrès-éloignée. 

Éty.  de  en,  en,  ou  de,  el  de  souvenir,  se 
souvenir  de.  Y.  F^n,  R. 

ENSTRt)MENT ,  Y.  Instrument. 

ENSTRUSIT,  adj.  dg.  Y.  Instruit. 

ENSUBRAR,  v.  a.  (einsubrà).  Mettre  du 
liège  à  un  Glet.  Garc. 

Éty.  de  en,  de  subre^  liège,  cl  de  ar,  gar- 
nir en  liège. 

ENSUCADA,  Y.  Sucada,  Gare. 

ENSnCAR,  v.  a.  (cinsucà);   bbbochab, 

ASSVCAB,   ATOSAB,  BBCBTAB,  DBStUCAB,    A'W.IAB. 

Assommer,  tuer  quelqu'un  en  lui  frappant 
sur  la  télé  avec  un  corps  contondant. 

Ély.  de  en,  de  suc,  sommet  de  la  tête,  et  de 
l'act.  ar,  frapper  sur  la  tète. 

EN8UGAR  8',  v.r.  Se  casser  la  tète  en 
tombant,  S*es  ensucal  en  toumhant. 

ENSUCAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einsocà, 
àde);  bbiocbat,  atocat.  Assommé  par  un 
coup  sur  la  tète.  Y.  Suc,  R. 

ENSUITA,  adv.  (einsuile);  apbbs,  »bi, 
rm.  Ensuite,  apr^,  à  la  suite  de. 

Ély.  de  en  et  de  suita,  à  la  suite.  Y.Scqu, 
Rad. 

ENSUIVRE  8',  v.  r.  (s'einsùïvré)  ;  «bib- 
•BBt',  «isKovui  •'.  J?n#e^ui r,  anc.  cat.  S'en- 
suivre; résulter,  dériver  d'une  chose  comme 
d'une  conséquence  :  S'ensuit  que,  il  s'ensuit 
que. 

Éty.  de  en  et  de  suivre,  ou  du  lat.  inscqui, 
m.  s.  Y.  Sequ,  R. 

EN8UPERBIR  8',  V.  r.  vl.  Ensuperhir, 
cat.  £n#o6er6efer,  esp.  port.  Insuperbire, 
ilal.  S'enorgueillir,  devenir  superbe.  Yoy. 
Super,K. 

Ély.  du  lat.  «uperfcia, orgueil, et  de  tr, de- 
venir. 

BNSUS,  dl.  EnsuSy  cal.  En- haut.  Y. 
Sus-en. 

ENT 


ENT 


75 


ENT,  adv.  (eint),  vl.  sut,  eh.  Endc,  esp- 
mod.  Ains,  en  vieux  français,  plutôt,  avant» 
auparavant,  delà;  dedans,  vers,  devant,  de- 
vers, près. 

Ély.  du  lat.  antè  et  indè,  que  Denina  fait 
venir  du  grec  evOev  (enlhen);  Ent'erbe,  mais 
bien  plutôt  c'est,  Douj.  il  signiGe  aussi  dans, 
et  il  vient  alors  de  intus. 

ENT ,  vl.  Qu'ils  ou  qu'elles  aillent. 

ENTA,  prep.  et  adv.  (einlâ),  dg.  Yers, 
jusqu'à?  des  environs. 

Uno  onibo,  un  tr.oatoini ,  un  porc  redoun  tU  krt, 
S'en  anabon  enta  la  finv. 

Brrgejret. 


ENTA81«A1IENT,  s.  m.  (dntablaméîn). 
Entablement,  saillie  en  haut  des  murs  d'un 
bâtiment.  C'est  la  troisième  el  supénewe 
partie  d'un  ordre  d'architecture  qui  repose 
sur  la  colonne. 

Ély.  du  lat.  tabuJatum  ,  assemblage  de 
planches ,  d'où  intahulatwm,  on  de  en,  en , 
de  tabla,  planche,  et  de  tnenl,  chose  faite 
en  planches,  ce  qui  fait  penser  que  les  pixs- 
raiersenlablemenU  furent  construits  en  bo». 
Y.  Tabl,  R. 

renlablemenl  se  compose  de 

L'ARCHITRAVE,  pHncipJe  pontrccn  poilrwl  q«U  port» 
borixoDulrment  lur  dei  coluonw  el  qni  Wl  U  prwawte 
parti*  de  l'entableroent.  ^ 

LA  FRISE  .  grende  face  pUw  qui  .^w  l'ercbiime  d  atee 
la  eoniiche.  «     j       v 

LA  CORKICHE,  qui  ttx  la  pertle  U  pl«  «evée.  >. 
CounacAm. 

ENTABI4AR  8' ,  Y.  Entaular  s\ 

ENTACAR ,  V.  a.  vl.  «htachab,  «ttbcab. 
Entacar,  anc.  cat.  Intaeeare,  ilal.  Entacher, 
souiller. 

ENTACHAR,  vl.  Y.  Entaear. 

ENTACON ,  Y.  Enticon.  Sauv. 

Le  mot  enticon  manque,  il  arrive  sou- 
vent à  M.  de  Sauvages  de  renvojrer  amsi  * 
un  autre  mot  qu'il  a  oublié  de  faire  Ogurer 
dans  son  dictionnaire. 

ENTAI,  Garc.  Y.  Entalha  el  Talh,  R. 

ENTAnXAR ,  vl.  Y.  Entalhar. 

ENTAILLEMENT,  s.  m.  d.  vaud.  Sculp- 
ture. Y.   Talh,K.  ,..,..     M    lyv.rA 

ENTAINAR,  v.  a.  (eintaïnà),  dl.  Faire 
endèver.  Sauv.  ,.     ^      ^  •«i..:«a 

ENTAINAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (eintama . 
àde),  dl.  Mutin,  emporté,  endevé. 

ENTAIRE,  s.  m.  (einlâïrè).  Celui  qui  feil 
profession  de  greffer. 

Éty.  de  ente  el  de  aire. 

ENTAIS,  vl.  Il  ou  elle  jette  dans  la  boue. 

ENTAI. ,  adv.  (einlàl) ,  dl.  Jusque-là  ;  en- 
viron, vers  quelque  lieu. 

Éty.  de  en(ai«ndfech.  jusqu'à  tel  endroit. 

ENTAIUkNTAMBNT,  vl.  Y.  ^nttt(en- 

tament.  , 

ENTALENTAIUENT,  8.  m.  vl.  "^^V^ 
TA-cBT.  Goût,  désir,  penchant,  affection, 
disposition.  V.  Talent. 
ENTAI.ANTAR,  V.  Entalentar. 
ENTALENTAR,  v.  a.  et  n.  ^'-.«f'e*"' 
TA..  £n(alen«ar.  cal. /ntalentare,  Uaj.  Don 
ncr ,  prendre  goût;  être  emp':^?»^;  <iisposer, 
désirer,  rendre  désireux.  Y.  ■*«  ^ViS«n 
ENTALBNTAT,  ADA.  adj.  el  p.  («n- 
talcnlâ,  àde),  dl.  Désireux,  e"se.  qui  a 
conçu  le  désir,  la  volonté.  V.  raient. 

ENTAUSNTIS,  adj.  vl.  Intentionné, 
disposé,  désireux,  empressé.      ^ 

ENTA1-ENT08,  adj.  vl.  Désireux,  em- 
pressé. V.  Talent,  R.     ^      ,^  . 
ENTAUI ,  s.  m.  vl.  Enlalhz .  anc.^  cat. 
Entalle,  anc.  esp.  Entalho,  port.  Intaglto. 
ilal.  Entaille;   forme;  gravure,  sculpture. 

V.  Talh,  R. 

ENTALH ,  Y.  £n(afca. 

ENTALHA,  s.  f.  (einlailhe)  ;  Intaglio, 
ital.  Entalho,  port.  Cran,  petite  enUille 
pratiquée  sur  un  corps  solide. 

Éty.  de  en,  dans,  et  de  talha,  Uillc  dans. 
Y.  Talh,  R. 


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76 


ENT 


ENTAIiHA,  9.  f.  (eiotàille);  nrAiA,  sa- 
TAUi,  nTAi.  Intaglio,  iul.  Entalho,  port. 
Entaille ,  coupure  faite  aux  chaire  avec  un 
iDstrumeDt  tranchant  ;  ouverture  que  l'on 
fait  à  une  pièce  de  bob  pour  la  joindre  ^ 
une  autre. 

Éty.  de  en,  dans,  et  de  tailha,  coupure. 
V.  Talh,  R. 

ENTAI.HAIIENT ,  9.  m.  vl.  Enlatta" 
mienU)  ,  esp.  Iniagliamento  ,  ital.  Sculp- 
ture. 

ENTATiHAB ,  v.  a.  vL  bktaiab.  svTAUAAm. 
Entallar,  esp.  Entalhar,  port.  Intagliare, 
ital.  Graver,  sculpter,  entailler»  tailler,  bles- 
ser; faire  une  entaille,  soumettre  à  la  taille, 
à  rimposition. 

Éty.  de  en,  dans,  et  de  talhar.  V.  Talh, 
Rad. 

ENTALHA8,  s.  f.  pi.  (eintàilles).  Entail- 
les, dents  d'afiB&l  de  bord.  t.  de  mar.  coches 
qu'on  pratique  dans  les  flasques,  au  derrière 
de  l'anût  des  canons,  pour  y  mettre  le  tra- 
versin sur  lequel  on  place  le  coin  de  mire. 
Ach.  V.  Tal^,  R. 

ENTALHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einUillà, 
^àe);Enlalhado,  port.  Entaillé,  ëe.  V.Talh, 
Rad. 

ENTALHAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Sculpté, 

ENTAbÎenadURA  ,  s.  f.  (einlamcna- 
dure)  :  BirrAMBimBA .  nrcAMAoniiA.  Enlamure, 
première  partie  enlevée  d'un  tout;  écor- 
churc. 

Ety.  de  entamenad  et  de  ura ,  chose  en- 
tamée, y.  Toum,  R. 

ENTABOSNAR,  v.  a.  (einlamenà);  sm- 
mMMAM.  Entamer,  couper  une  partie  d'une 
chose  entière,  commencer  à  couper,  h  di- 
viser; commencer  un  discours,  une  histoire, 
un  conte  ;  blesser  :  A  leis  mans  entamenadas, 
il  a  les  mains  déchirées,  Ai  la  gorgea  enla- 
menada,  j^ai  le  palais,  le  gosier  tout  écorché; 
mettre  un  tonneau  en  perce,  commencer 
quelque  chose. 

Ély.  du  grec  Ivt«îxeTv  (entaméin),  couper, 
formé  de  iv  (en) ,  dans,  et  de  tsjaveiv  (lem- 
néin) ,  couper  ;  xat^etv  (taméin) ,  se  trouve 
aussi.  V.  Tounit  R. 

ENTABIENAR  8' ,  v.  r.  Se  faire  une 
légère  blessure,  ce  qui  arrive  souvent  aux 
malades  qui  restent  longtemps  couchés  sur 
la  même  partie. 

ENTAMENAT,  ADA,  a<Ij.  et  p.  (einla- 
menà ,  àde)  ;  BinsMcnAr.  Entamé ,  ée ,  qui 
n'est  plus  entier,  qui  est  commencé.  V.  Toum, 
Rad. 

ENTAMENEIRA ,  d.  m.  V.  Enlamena- 
dura  et  Toum,  R. 

EffTAMENS ,  adv.  vl.  Par  la  même  rai- 


Tampauc  et  Paue, 


a. 


(eintanlchà)  .  dl. 
.Hâter,  dépé- 


son,  par  cela- même 

ENTABIPAUG,   V 
Rad. 

ENTANCHAR,  V. 
coiiiTAa ,  Auumii .  •*& 
cher.  V.  Despachar. 

Tuât  r«t«mplc  dcl  inrsu^  eatomcAo  Iuim  LorI«u. 
Pfjro». 

Ély  do  grec  iv  (en),  et  de  tàyjx  (tacha), 
vile,  promptemenl.  Thomas. 
ENTANCHAR  ST,  v.  r.  Se  dépêcher. 


ENT 

Sus  soun  eitandart  ieêcouveri 
L'ou  veiia  t^umbar  d'un  couvert 
Un  manobra  que  #*entanchava 
Coumo  $e  la  causa  pressava. 
Favre. 

ENTANGHAS,  s.  f.  pi.  (enlàntches) ,  dl. 
Des  mouillettes,  tranches  de  pain  longues 
et  étroites,  avec  lesquelles  on  mange  un  œuf 
a  la  coque. 

ENTANDI8,  d.  béam.  Tandis-que. 

ENTANDOOmiENS,  adv.  cependant, 
dans  cet  intervalle.  V.  Entanterin. 

Ety.  du  lat.  intérim  ,  dum. 

ENTANOEAR  8*,  dl.  V.  Entanchar  i\ 

Faran  ben  de  «*entangea. 
Rigaud. 

ENTANT,  loc.  adv.  d.  vaod.  AuUnt, 
d'autant  :  Entant  cani ,  autant  que  ,  tant 
que;  Eutantplus,  d'autant  plus.  Y.  Tant, 
Rad. 

ENTANT  m  qvamt  ,  dl.  et  impr.  otas- 
mcAM,  niTAM  m'iucas.  De  près  ni  de  loin,  en 
aucune  façon,  Sauv.  V.  Tant,  R. 

ENTANTERIN,  adv.  (einUnteifn);  m- 
mrsABr,  krtamtakiii  ,  TAirnmii,  «irrAiiuooii- 

WÊmmt,  BVTKAiii.  En  attendant,  dans  ces  entre- 
faites, cependant. 

Ély.  du  lat.  intérim. 

ENTANTOU  ,  adv.  (eintântou);  Intanto, 
ital.  Néanmoins,  toutefois. 

Ëty.  du  lat.  intantum.  Y.  Tant,  R. 

EBÎTAR,  V.  a.  (eintà);  kimbstab,  mtAm- 

TAa,  ■■rBOOTAir,  m IABTAB,  BHtBVVni,  BIMABTAa, 

usBBTiA.  Greffer,  faire  l'opération  delà  greffe. 
V.  Ente, 

Éty.  du  lat.  intue  et  de  ar,  mettre  dedans. 
V.  Enter,  R. 


On  onto ,  CMio  sësnp ,  d^  mû  d'à 
Eatr'Mtréi  en  troampetto  ,  co  rendo  ,  co  mcmmo*. 
PeyroU 

ENTARRAMENT,  V.  EnterramenL 

ENTARRAR,  V.  Enterrar. 

ENTARRAT  ,  V.  EnUrrat  et  Terr ,  R. 

ENTART0GAR ,  v.  a.  (eintartugà)  ;  n»- 
TASTAOAii.  Enivrer ,  donner  k  la  lète ,  en  par- 
lant du  vin  ;  Es  de  vin  capable  de  nous  en- 
tartugar.  d.  de  Thoraroe.  V.  Tartuga. 

ENTARTOOAR  S* ,  v.  r.  (s'eintariugâ)  ; 
S'eniêlcr,  ou  entêter  à..;  Pour  s'enivrer. 
V.  Enubriar. 

Ely.  de  en ,  de  tartuga ,  tortue  et  de  ar. 

ENTARTUOAT,  ADA,  adj.  et  p.  fein- 
lartugâ .  éde).  Etourdi  par  le  soleil.  Gare, 
enlèlé.  V.  Tartuga. 

ENTASCAR  B\  V.  r.  (s'cinlascâ) ,  d.  m. 
S'enivrer.  V.  Enubriar  s\ 

Éty.  de  en ,  dans ,  de  tesca ,  mot  que  les 
latins  employaient  pour  désigner  un  lieu 
couvert  de  ronces ,  où  Ton  ne  peut  marcher 
que  difficilemcnl,  et  de  Tact,  ar,  un  hom- 
me ivre  marche  en  effet  comme  s'il  avait  les 
pieds  entravés 

ENTASCAT,  ADA.  a($.  et  p.  (einUscâ, 
«ide),  d.  m.  V.  Enubriat. 

ENTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eralâ,  âde); 

BlIfraTAT,    BMTBOOTAT.    Grcffé,    éC. 

Éty.  de  tn(u#  et  de  al,  mis  dedans. 
ENTAU ,  adv.  d.  lim.  De  même ,  ainsi 
que. 
ENTAUIiAR,  V.  a.  (eîntaoulâ)  ;  Entau- 


ENT 

Xar ,  cat.  Entaular  Vwairt^  terme  de  Thch 
rame .  monter  la  charrue ,  Tarranger,  la  dis- 
poser pour  l'espèce  de  labour  qu'oo  se  pro- 
pose de  faire. 

ENTAUI.AR,  Y.  a.  vl.  Caser,  ao  jeode 
trie.- trac ,  mettre  sur  la  table. 

Ety.  deen,  detottlaetdear.  V.  TabtX 

ENTAUIaAR  8',  V.  r.  (s'eiotaoulà)  ;  «V 
TAnuui,  «'ATAinuMi,  •'savoovLAS ,  m'mnom- 
■AS,  BinABAAM»'.  Efdmutor^  anc.  caL  Ewês- 
blar ,  esp.  Entabotare ,  port.  Intavotan, 
ital.  S'attabler,  se  mettre  k  table  po«; 
rester  longtemps. 

Ëty.  de  en,  à ,  de  taula ,  table ,  el  defad 
ar,  litt.  se  meUre  à  table.  Y.  Tahly  R. 

ENTADIiAT ,  ADA ,  ac^.  et  parL  (eis- 
taoulà ,  âde)  ;  wmrjkvmAx.  Assis  à  table  ;  noa* 
lé ,  ée ,  en  parlant  de  la  charrue ,  garai,  ea- 
castré. 

Ëty.  de  en .  de  taulaei  du  pass. ot,  ado, 
mis  à  table.  V.Tabl,  R. 

ENTAVELAR,  ▼.  a.  (einUvdâ);  ^. 
Empiler.  Y.  Engrilhar  et  Acuehar. 

Éty.  de  en,  de  tavel ,  pile ,  et  de  ar ,  met- 
tre en  pile. 

ENTAVELAT,  ADA,  Y.  BngrUk^ 

ENTAYERNAR,  v.  vl.  Entavemer. 

ENTAVERNAT,  adj.  et  p.  vl.  £nla- 
vemé, 

ENTATRAIN  ,  vl.  Y.  Intérim  et  integr, 
Rad. 

ENTE,  s.  m.  (einté); 


Greffe,  mode  de  reproduction  des  \égé<aai 
ligneux,  qui  consiste  à  (aire  adopter  par  as 
individu  une  branche  ou  bourgeon  d'à» 
autre  individu;  opéralfon  que  l'on  pratiq» 
à  ce  sujet  :  la  petite  branche  que  l'on  ente. 
Éty*  du  lat.  tn^ue;  dedans,  ou  du  grec 
h^oL  (entbema) ,  selon  d'arbre  greSê  sa 
un  antre.  Y.  Mer,  R. 

Onnowtme  : 

GREFFE  ^  le  boargMa  «m  riniM«  qaW  trampInM. 
SUJET  ,  l'arbre  sur  lr<|Mcl  oa  l'inaèrc. 

On  connaît  aujourd'hui  plusieurs  wusnikes 
de  greffer ,  dont  les  principales  sont  : 

LA  GREFFE  EN  FENTE,  téU  qnreoMbic  à  imAn  ■■ 
pe«iri  brancha  dUns  mm  (nM  praUi|««*  nr  le  wuipi» 
d'un*  brinehe  «m  d'an  tronc  ,  ec  <|a*oa  pan<  Ur*  • 
funnc  de  poupée ,  de  croix  ,  de  eottronme  , 
«  l'anglaùe  ,  de  couronne  «  oranger  ,  etc. 

LA  GREFFE.  EN   ÉCUSSON  ,  qa'oa  fmH 

rent  dans  le  CNJet,  un  OMWceaa  d'é«orce  OHMi  d'an  «2 
deoe  MM  milieu.  On  la  Ufc  eo  mil potasmmt  et  es  cil 
dormant. 

LA  GREFFE  PAR  APPROCUE  SIMPLE,  cdk  i|«i  rrni» 
d«  la  rëténion  que  eontraclent  deux  troncs  t\vi  aa  Machm 
iincnédiatcmenl. 

LA  GREFFE  PAR  APPROCHE  COMPUQCÉE  . 
celle  qnl  dificee  de  U  pr^eédcnU  en  e«  «{«'ua  liai  ^ 
MMaiite  k  ehaenn  des  anjats. 

LA  GREFFE  PAR  JLXTA.POSITION  ;  èmm  «ue 
capctfc  ,  la  greffe  ee  louche  dam  t«*iites  ac«  |ini  liei  «««e 
le  sujet  :  on  la  prati<{Me  ta/tule,  en  c^aAuncaa,  ^  em* 
nom  ,  «n  tujrau  ,  en  anneau  ,  oa  ekepilit ,  em  tpntmh  . 
eta. 

ENTCRE .  l'eiidroil  oti  l'on  place  la  fi«Gb. 

Théophraste ,  Lucrèce  et  Pline,  attribuent, 
avec  raison ,  au  hasard  ,  l'invention  de  la 
greffe.  Nous  avons  vu  nous  même  une  greffe, 
non  seulement  due  au  hasard  ,  mais  une 
greffe  que  Fart  n'a  pas  encore  su  imiter, 
celle  du  mélèze.  On  peut  en  voir  rhistoire. 


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ENT 

dans  le  premier  fecuell  publié  par  la  So- 
ciété des  amatears  des  sdences  physiques  et 
naturelles.  ^ 

Virgile  parle  déjà  de  la  greffe  en  fente  et 
de  la  gr^een  écusson  dans  ses  Géorgtques. 

Cm  art  •  Jeu»  »w«tt  »  i<mX  VMel  Ml  pwtil. 
Tantôt ,  <Uiu  r«i»aroi».roéiiie ,  o4  U  boutoo  Tcnnefl 
D<l)«  hhM  échappOTM  fmUl*  prirnint^ . 
Ou  fah  B«M  VtMtr  «M  f«M«  Mgir*  . 
Là  iTun  arbra  f^nlla  m  iMir««o  bMton  , 
D«  l'arbrp  <iui  l'adopte  «  aitfa  «owriMoa. 
TanUc  daa  eoiu  atgiM  «•tr'oavrcni  avac  Corea 
Un  tronc  doM  aMaa  Mand  m  b^rUaa  Vicorm  ; 
A  aac  bnuMbaaanccètla  un  raouan  ploa  hearaiix  ; 
BbMildt  ea  trooe  ê'Uif  en  arbre  vigoarenx  « 
Et  ae  eativrant  de*  (rahe  d'one  race  étrange  , 
Admire  wa  enfanU  dMit  il  nTart  paa  le  ^if* 
Trad   daDeIKU. 

Hésiode  ni  Homère  ne  faisant  aucune 
mention  de  la  greffe ,  il  n'est  pas  probable 
qu'elle  fut  connue  de  leur  temps.  Macrobe 
en  attribue  l'invention  à  Saturne ,  qui  l'ap- 
porta selon  lui  en  Italie. 

Caton  décrit  parfaitement  les  manières 
d'enter  en  fente,  pour  la  vigne  ;  sous  l'écorce, 
pour  les  arbres;  et  en  écusson,  pour  le  flguier 
et  l'olivier. 

ENTE,  adv.  de  lieu(einté).  OiLVoy. 
Ounie. 

ENTE ,  prép.  dg.  Veis  :  EnVcra ,  yers 
elle. 

ENTE ,  S.  m.  Mouvement ,  espace.  Aub. 
V.  Andi. 

ENTEARRAR,  et 

ENTEARRAT  ,  d.  m.  V.  EnUrrar, 
EnierrateiT€rr,n. 

ENTEC,  s.  m.  (eintèc),dl.  noBci.  Voy. 
Endeca. 

ENTEGA,  s.  f.  (eintéque),  dl.  wmvmc  ^ 
mmnc.  Tare,  vice,  défaut  y  langueur,  vice 
intérieur. 

Ely.  Mot  celtique  ,  selon  M.  Astruc. 
M.  Dumège  le  dérive  du  grec  aveOt^xa  (ane- 
theka),aor.  tiré  de  avatiOi)(jLi  (anatilhémi), 
imposer,  exposer. 

Dérivés  :  Endee-ary  Endee-alfEndec-un» 

ENTECAR ,  v.  a.  (eintecà) ,  dl.  ubacab, 
KTOBCAB.  Estropier  ,  rendre  maladif,  maléû- 
der  ;  infecter ,  empuantir.  ^ 

Ëty.  de  endeca  et  de  ar, 

ENTEGAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (eintecà , 
àde),    dl.  niDBCAT  ,  MMomemAT,    EnUcQdo , 

esp.  Entecal ,  cat.  Estropié ,  éclopé ,  malade, 
maléGcié ,  maladif,  morfondu. 

El  y.  de  endeca  et  de  a( ,  ou  du  grée 
avam^xu)  (  anatékô) ,  exténuer.  Thomas. 

Es  enaecat  per  ea  vida ,  il  est  estropié 
|K>ur  le  reste  de  ses  jours. 

Un  enfai^t  endecat,  lin  enfant  noué,  en 
charte. 

Ai  las  mans  entecadas ,  J'ai  les  mains  en 
compote. 

Es  toui  endecat ,  il  est  tout  contrefait. 

Aubre  endecat ,  arbre  entiché. 

Plantas  endeeadas  ,  plantes  chétivcs  , 
languissantes. 

Soixanlo,  qaatre-vingts ,  cent  corps 
S'entemmn  emb'una  joumada , 
Tant  nostro  villo  es  endequado* 
Le  Sage. 

ENTBORADAMBNl ,  adv.  ».  V.  Bn- 
Ugrament  et  Integr^  R. 


ENT 

ENTBORAnAMENS,  adv.  vl.  Y.  Ente-^ 
grament. 

ENTEGRAMENT  .  adv.  vl.  uiTMaA- 
mrr ,  vmomABAaBm.  Entegrament  et  /lUe- 
grament,  caL  Integramente ,  esp.  ital.  Inté- 

5ralement,  entièrement.  V.  EntUramentei 
ntegr,  R. 

ENTEGRAMENT,  adr.  vl.  Inteara- 
menti  cat.  IntegramenJU  ,  ttal.  esp.  Intégra- 
lement ,  entièrement. 

ENTEGRE,  vl.  Entegre,eài.\.  InU- 
gre. 

ENTEGRITAT,  EnUgritai,  cat.  Voy. 
InUgriiat  et  ItUegr ,  R. 

ENTEGUE,  s.  m.  (eintégué).  Intelli- 
gence ,  bonne  volonté.  Cast. 

ENTEIR,  EIRA ,  adj.  vl.  Entier,  v.  c.  m. 
et  Integr ,  R. 

ENTEIRADAWBNS ,  adv.  vl.  Y.  £ti- 
tierament  et  InUgr ,  R. 

ENTEIRABIENT,  adv.  vl.  Entièrement. 
V.  Entierament. 

Ely.  de  enteir  et  de  ment,  V,  Integr,  R. 

ENTEIRAR  ,  v.  a.  vl.  Entegrar  ,  cat. 
Integrar  ^  esp.  Inteirar^  port.  Integrare , 
ital.  Intégrer,  renouveler. 

Éty.  du  lat.  integrare.  Y.  Integr  ^ïi. 

ENTELAGI ,  S.  m.  (eintelàdgi)  ;  bhtb&a- 
«L,  MmtQmmLAvm ,  mmtoiMjkOM.  Entoilage  ;  toile 
qui  soutient  une  dentelle  ou  tout  autre  tissu 
plus  fin. 

Éty.  de  en,  de  tcla  et  de  a^î ,  mis  en  toile 
ou  sur  toile. 

ENTELAR  ,  dl.  Ourdir.  Y.  Ourdir  et 
Tel, H. 

ENTELLEGTIO,  S.  f.  vl.  Intelkctiên, 
esp.  Intellezione ,  ital.  Synedoche ,  figure  de 
rhétorique. 

Éty.  du  lat.  intellectio. 

Intellectios....  cant  una  parts  es  pausaéa 
per  matas.  Leys  d'Amors. 

ENTELUGENGIA,  S.  f.  vl.  Y.  Mel- 
ligença. 

ENTELLIGENT,  ENTA,  adj.  (eintel- 
ligéin,  éinte)  ;  Entelligent,  cat.  Intelligent , 
ente,  qui  a  de  l'intelligence,  qui  comprend 
facilement 

ENTEMENAR ,  dl.  Y.  Entamenar  et 
roum.R. 

ENTEMENOU  ,  s.  m.  (eintemenôu)  *  dg. 
Baisure  du  pain.  V.  Embouchaira. 

ENTEN ,  s.  m.  vl.  But ,  avis,  fin ,  des- 
sein. V.  Entenla  et  Tend ,  R. 

ENTENA  ,  Enlena  ,  cat.  Y.  Antena. 
Entena  de  moulin  a  vent.  Volant ,  aile  d'un 
moulina  vent. 

ENTENA8,  s.  f.  pi.  (einténes).  Anten- 
nes ,  et  non  entennes ,  comme  l'écrit  Ach. 
nom  que  Ton  donne  aux  trois  mâts  plantés 
sur  le  c6té  d'une  machine  à  mâler. 

ENTENCIO  ,  s.  f.  vl.  Entendu  ,  cat. 
hitention ,  v.  c.  m.  et  Tend,  R. 

BNTENDABLAMEN8,  adv.  vl.  Intelli- 
giblement. 

ENTENDABLE ,  ABLA ,  adj.  vl.  Intel- 
ligible, compréhensible.  Intelligent.  Voy. 
Tendon. 

BNTBNaAMENT ,  S.  m.  (etnteinda- 
méin  )  ;  Intendimento ,  ital.  Entendimiento, 
esp.  Entendimento,  port.  Entendement,  «**l. 
Entendement ,  faculté  de  comprendre  et  de 
concevoir» 


ENT 


77 


Éty.  de  entendre  etde  menl,  faculté  d'en- 
tendre. V.  TendjR. 

ENTENDEDOR.  vl.  Entendedor ,  cat 
Employé  comme  régime  de  Entendeire  , 
v.  c.  m.  et  Tend  y  R. 

ENTENDEIRE,  s.  m.  (einteindèïre)  ;  ■■- 
TBMDoii  Entendedor,  cat.  esp.  port.  Inten^ 
ditore ,  ital.  Entendeur ,  qui  entend ,  qui  con- 
çoit bien  quelque  chose  ;  en  vl.  amant,  ga- 
lant ,  qui  fait  sa  cour,  confident. 

A  bon  entendeire  paue  paraulas.  Prov. 

Ëty*  de  entendre  et  de  être ,  qui  entend 
bien.  Y.  Tend ,  R. 

ENTENDEIRE,  vl.  mmwmmmom.  Pour- 
suivant ,  amant ,  amoureux.  Y.  Tend,  R. 

ENTENDEMEN,  vl.  Entendement ,  cat. 
Y.  Entendament  et  Tend  y  R. 

ENTENDEMENT  ,  S.  m.  vl.  smrBmB- 
mm ,  EMTmmnmKm.  Désir ,  entendement ,  but , 
dessein ,  projet.  V.  Tend,  R. 

ENTENDEMENT  ,  s.  m.  vl.  nnms. 
■su,  mrwamtMÊm.  Entendement,  cat.  Enten- 
dement, iutelligence ,  explication,  avis«  in^ 
terprétalion ,  intention ,  projet ,  but ,  afifec- 
tion ,  inclination. 

ENTENDENS,  adj.  vl.  Savant ,  intelli- 
gent ;  amant.  V.  Tend ,  R. 

ENTENDEN8A  ,  s.  f.  vl.  Intendcnso , 
cat.  Intendenxa  ,  ital.  Idée ,  pensée ,  avis  ; 
attente  ;  affection,  tendresse,  inclination, 
contentement,  jugement,  entendement.  Y. 
Tend,  R. 

ENTENDER,  ▼.  n.  vl.  Aller  à...  Avan- 
cer vers. 

Ëty.  du  lat.  intendere,  m.  s.  Y.  Tend,  R. 

ENTENDRE,  V.  a.  (eintèndré)  ;  «mu. 
Intendere,  ital.  Entender ,  esp.  port.  £n- 
tendrer ,  cat  Entendre ,  être  frappé  des  sons , 
Y.  Ausir ,  comprendre,  prétendre,  deviner  : 
Entendi  et  Prétendi,  j'entends  et  prétends. 

Éty.  du  lat  intendere, m.  s.  savoir,  avoir 
le  talent .  L'expérience.  Y.  Tend,  R. 

A  douote  entendre ,  à  double  entente  ,  qui 
offre  équivoque ,  qu'on  peut  expliquer  de 
deux  manières. 

On  dit  double  entente ,  et  non  double  en- 
tendement. 

ENTENDRE  8'  ,  Entender  se  ,  port. 
S'entendre  ,  se  deviner,  se  comprendre, 
être  d'intelligence,  agir  de  concert  :  S'en- 
tendon  coumo  larrouns  en  fiera,  ils  s'en- 
tendent comme  larrons  en  foire.  S'entendre 
à  une  chose,  la  savoir  bien  faire  :  Se  U  en- 
tende ,  il  s'y  entend. 

ENTEBIDRE,  V.  a.  vl.  Entendrer,  cat. 
Outre  les  significations  du  mot  précédent,  ce 
verbe  avait  encore  les  suivantes  dans  l'an^ 
cien langage:  Apprendre,  supposer,  imagi- 
ner, viser,  avoirdu  penchant,  et  récipr.  s'af- 
fectionner, s'appliquer. 

ENTENDODA, s.  f.  (einteindùde),  d.  bas 
lim.  Dessein  formé  entre  deux  ou  plusieurs 
personnes;  intelligence,  complot 
Éty.  de  entendre  s\  V.  Tend,  R. 
ENTENDUDA,  vl.  Interprété.  Sauv. 
ENTENDUR,  Y.  Entendeire. 
ENTENDUT,  UDA,  adj.  et  p.  (einléndû, 
ùde);  Entendido,  port  Entendu,  ue;  intel- 
ligent, savant  dans  son  art,  qui  voit  bien  les 
choses. 
Éty.  de  entendre  et  de  ut.  Y.  Tend,  R. 
ENTENDUT,  S.  m.  Aquot  es  un  enten^ 


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78 


ENT 


dut,  c'est  une  chose  concertée,  c'est  fait  à  la 
main  ;  Ben  entendut^  ad?,  bien  enlendo»  sans 
doute,  assarément;  Mau  entendtU^  s.  m.  mal 
entendu ,  siqet  de  division  provenant  de  ce 
que  les  parties  se  sont  mal  entendues.  Voy. 
Tend.R. 

ENTENEBBAR,  v.a.  et  n.  vl.  Obscur- 
cir, couvrir  de  ténèbres. 

Ëty.  du  lai.  oUenebrare. 

ENTENER,  v.  a.  d.  béam.  Entendre. 
V.  Entendre  et  Tend,  R. 

BNTBNERC,  vl.  U  ou  elle  attendrit, 
adoucit. 

BNTBNERG,  adj.  vl.  Obscur,  ténébreux. 

Éty.  de  tenebras, 

ENmfCm,  UA.  adf.  et  p.  d.vaud.  Te- 
nu, ue;  obligé,  ée.  V.  Ten,  R. 

BNTEN8A,  s.  f.  vl.  Ententa,  anc.  cat. 
/Mltfnsa,  ital.  Attente, pensée,  réflexion, idée, 
soin,  attention,  application,  volonté  ;  il  ou 
elle  aspire,  dessein  :  No  me$  en  als  $a  enlen- 
sa,  il  ne  met  en  autre  chose  son  attention,  il 
ne  s'occupe  que  décela.  Y.  Tend^  R. 

ENTENSAR,?.  n.  vl.  nmnAm,  Avoir 
intention,  disposer,  appliquer. 

Ëty.  de  intention  et  de  ar. 

BNTEN8AT ,  ADA ,  adJ.  et  p.  vl.  Dispo- 
sé, ée  ;  intentionné. 

ENTENSION,  s.  f.  vl.  bktwcio,  nmM- 
MO.  Attention,  intelligence.  Y.  Tend,  R.  et 
IntenHon, 

ENTEN88I0.  vl.  Y.  EnUnHoei  Inten-^ 
iion. 

BffTENTA,  s.  f.  vl.  nmi,  simii.  En- 
(fnia,  anc.  cat.  Entente,  but,  intention,  des- 
sein :  Per  venir  à  lar  intenta,  pour  venir  à 
leurs  fins. 

Éty.  du  lat.  intentio,  ra.  s.  Y.  Tend,  R. 

M*enîenta,  mon  entente. 

ENTENT AR,  Y.  Inlentar. 

ENTENTION.  Y.  Intention  et  Tend.  R. 

ENTENTIU,IVA,  adj.  vl.  Attentif.  Y. 
Tend,ïi. 

ENTENDT  ,  part.  d.  béam.  Entendu. 
Y.  Entendutei  Tend,  R. 

ENTER,  prép.  anc.  béam.  Y.  Entre  et 
Inter,  R. 

ENTER, ENTERI.  adj.  vl.  Enter,  cal. 
Entero,  esp.  Y.  Entier  eilntegr,  R. 

ENTERADOR.  vl.  Y.  Enteraire. 

ENTERAIRE ,  s.  m.  vl.  sRTAmAniB.  Fos- 
soyeur. V.  Enterra-mort, 

ENTERAR,  v.  a.  vI-kutswaii.  Enterar, 
cal.esp.ConOer. 

ENTERAT ,  ADA ,  adj.  vl.  nmaukr,  n- 
rmmAtz.  Confident,  instruit,  mis  entièrement 
au  fait. 

BNTERBESGHE,  s.m.  vl.  Le  zeste. 
ENTERIOA,  s.  f.  (einterigue)  ;  nrruuoov. 
LBimLBA,  nrncA,  BpraïaA.  L'agacement  des 
dents;  perte  de  l'appétit  :  Ai  Venteriga,  j'ai 
les  dents  agacées  ;  on  dit  par  ironie  de  quel- 
qu'un qui  a  bon  appétit,  A  pas  Venteriga, 
faire  enteriga,  Y.  Entrigar, 

ENTERIOAT.  ADA,  adj.  et  p.  (einteri- 
gà,  àdeV  Agacé,  ée  ;  en  parlant  des  dents.  Cast. 
ENTERIGOU .  Y.  EnUriga. 
KHTERIM.  Y.  Intérim. 
ENTEBIN ,  adj.  vl.  «irrATaAM.  Inierino, 
cat.  esp.  port.  Entier.  Y.  Integr.  R. 

ENTERINA,  adj.  f.  vl.  Entièrement, in- 
tacte, immaculée. 


ENT 

Éty.  du  lat.  intégra,  m,  s.  Y.  InUgr,  R. 

ENTERINAHENT  ,  s.  m.  (  einterina- 
méin);  Inttrinamento,  esp.  Entérinement, 
disposition  d'un  jugementqui  donne  un  plein 
et  entier  efiet  à  un  acte  qui  ne  pouvait  valoir 
autrement. 

Éty.  de  enUrinar  et  de  ment  Y.  Inlegr, 
Rad. 

ENTERINAR.  V.  a.  (einterinâ).  Enté- 
riner, ordonner  l'eiécution  de  certaines  let- 
tres du  prince. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  interinare,  employé 
pour  integrare,  formé  de  integer,  donner  à 
une  chose  son  entier ef&t.  Y.  Integr,  R. 

ENTERINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einte- 
rinâ, âde).  Entériné,  ée.  Y.  integr,  R. 

ENTERBOET ,  adv.  d.  bord.  Au  milieu. 

Éty.  de  enter,  entre,  et  de  miey,  milieu. 
Y.  Inter,  R. 

ENTERNAR  8',  v.  r.  (s'éinteraà).  dg. 
S'enfoncer.  Y.  Enfounsar  s'  et  Inter,  R. 

ENTERNAT,ADA.  adj.  et  p.  (einteroà, 
âde),  dl.  Enfoncé,  ée.  Y.  Enfounçat  et  Inter, 
Rad. 

E  puey  boste  medoc  es  un  camin  de  diaple , 
On  es  à  chaque  pas  enternat  dtns  lou  sapié, 

Yerdier. 

BNTERPOSITIU ,  ITA ,  adj.  vl.  Inter- 
positif,  qui  s'interpose.  Y.  Pous,  R. 

ENTERPOZITIO,  vl.  Y.  Inlerp^siHo. 

BNTBRPRETAGIO,  vl.  Y.  Intirprtta- 
iion, 

ENTERPRETADOR ,  et 

ENTERPRETAIRE  .  S.  m.  Interpréta- 
dor,  anc.  cat.  esp.  port.  Interpretùtore,  ital. 
Interprète,  traducteur. 

Ëty.  du  lat.  inter pretator,  m.  s. 

ENTERPRETAMQV ,  S.  m.  vl.  Inter- 
pretamento,  iiaU  Interprétation,  traduction, 
explication.  Y.  Interprétation, 

ENTERPRETAR,  v.  a.  (einterpretà). 
Y.  Interpretar, 

ENTERPRETAT ,  vl.  Y.  Interprétât. 

ENTERRAIRE,  s.  m.  (einterràiré).  dl. 
BirTBnA-BiOATs,  BiiTumA-aoïmmTs,  nrrBBMATVB, 
ACLArA^MoimiiTfl.  cosAu».  Enterratove,  esp. 
port.  Fossoyeur,  celui  dont  la  profession  est 
de  faire  les  fosses  pour  y  ensevelir. 

Éty.  de  en,  dans,  de  terra,  terre,  et  de  aire, 
litt.  celui  qui  met  dans  la  terre.  Y.  Terr,  R. 

Que  diantre  anax  faire? 
Poudei  pas  plus  plaire, 
Qu*emlmn  enterraire, 
De  que  voulez  fa  d'tiit  galant  ? 
Favre. 

ENTERRAMENTjS.  m.  (eintarraméin); 
saTBMiAOO,  BirrBAimAmirr,  wtnAmmAmMmr,  En- 

tierro,  esp.  Enterramento,  port.  Enterra- 
ment,  cat.  Enterrement,  funérailles,  inhuma- 
tion, action  d'enterrer  les  [morts;  derniers 
devoirs  qu'on  leur  rend. 

Éty.  du  lat.  in  terra  et  de  ment,  manière 
démettre  dans  la  terre.  Y.  Terr,  R. 

La  nécessité  d'inhumer  les  cadavres  a  été 
sentie  dans  tous  les  temps  et  chez  tous  les 
peuples,  mais  le  mode  qu'on  a  employé  a 
varié  selon  les  lieux  et  selon  les  circons- 
tances. 

Les  Egyptiens  enterraient  ou  embaumaient 


ENT 

pour  les  mieox  conserver,  les  restes  de  ceux 
qu'une  vie  irréprochable  rendaient  dignes  de 
cet  honneur.  Les  pyramides  qu'ils  élevèrent 
pour  servir  de  tombeau  à  quelques-uns  de 
leurs  rois  nous  donnent  une  haute  idée  de 
leur  magnificence  en  ce  genre. 

Les  Grecs,  du  temps  d'Homère,  brûlaient 
les  morts  et  en  renfermaient  les  cendres  dans 
des  urnes  plus  ou  moins  magnifiques,  selon 
les  rangs.  L'inhumation  n'avait  lieu  que  pour 
le  commun  des  honmies. 

Les  Assyriens ,  les  précipitaient  dans  les 
fleuves  ;  les  Scythes  les  ensevelissaient  dans 
la  neige  ;  les  peuples  voisins  de  la  mer,  les  y 
précipitaient;  les  Germains,  dans  les  forets, 
les  faisaient  consumer  par  les  flammes.  Les 
Juifs  avaient  recours  à  renterrement  :  Adam 
fut  enseveli  dans  la  ville  d'Hébron,  et  Gain, 
couvrit  de  terre  le  corps  de  son  frère,  ce  qui 
prouve  que  l'inhumation  est  aussi  ancienne 
que  la  mort. 

Les  Romains  mhumaient,  et  dans  la  suite, 
vers  le  IV»*  siècle,  la  coutume  de  brûler 
s'était  aussi  introduite  parmi  eux. 

Les  Gaulois,  faisaient  consumer  leurs  cada- 
vres par  le  feu. 

Gomme  on  le  voit  sur  plusieurs  marbres 
antiques,  les  anciens  étaient  ôéj^ï  dans  l'usage 
de  porter  un  grand  nombre  de  flambeaux  aux 
funérailles. 

L'antiquité  attribue  à  Cecrops.  l'institotion 
des  cérémonies  funèbres  dans  la  Grèce.  Go-v 
guet.  Orig.  des  Lois,  t.  3.  p.  42. 

On  n'a  commencé  d'inhumer  dans  les 
Églises  qu'en  l'an  1200. 

Dans  le  Bas-Limousin,  dit  M.  Béronie,  les 
enterrements  sont  ordinairement  accompa- 
gnés chez  les  paysans,  d'un  repas  où  fon 
boit  autant  de  bouteilles  que  l'on  a  allumé  de 
cierges  ;  pendant  ce  repas  on  propose  ordi- 
nairement un  nouvel  époux  ou  une  nouvelle 
femme  au  veuf  ou  à  la  veuve. 

On  a  vu,  continue-t-il,  autrefois  porter  l'in- 
décence de  ce  repas  de  «umrtofAat,  jusqu'à 
porter  le  cadavre  dans  le  cabaret  et  chanter 
ce  mauvais  couplet,  moitié  français,  moitié 
patois. 

Il  est  mort 

Ou  bien  il  dort  : 
Pour  le  reveiller,  irineons  un  veirt, 
Mort,  mort!  t'en  iras  lu  sensbueaure. 

ENTERRA- MORTS  ,  Enterra  morts  , 
cat.  Y.  Enterraire  et  rerr,R. 

ENTERRA-MOUERTS,d.m.  Y.  En- 
terraire et  Terr,  R. 

ENTERRAR ,  v.  a.  (einterrà)  ;  biitabhak, 

BKTBAMIAB.  KMtBTBUa,  ■UOimDm,  tOBATYmA», 

scpsuBB.  Enterrar,  cat.  esp.  pont.  Sotterra- 
re  et /nterrare.  ital.  Enterrer,  ensevelir,  met- 
tre en  terre,  cacher  dans  la  terre,  inhumer, 
tenir  caché. 

Éty.  de  en,  dans,  de  terra  et  de  ar,  mettre 
dans  la  terre.  Y.  Terr,  R. 

Enterrar  la  raeina de is plantas,  butter. 

ENTERRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einterrâ. 
àde)  ;  nrABBAT.  nmiAnAT.  ■«■ooimvT,  sb- 
rcuT.  Enterré,  ée  ;  enseveli,  inhumé. 

Éty.  de  en,  de  terra  et  de  at,  mis  dans  la 
terre.  Y.  Terr,  R. 

ENTERRINAMBN,  8.  m.  Inttrinamtn- 
to,  esp.  Entérinement. 


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EPÎT 

ENTBRROaACIO,  vU  V.  InUrrogoHo, 

ENTERR<MAR,tI.  V.  IiOerrogar. 

BNTBRROOATIOy  vl.  EnUrrogaeié , 
cat.  V.  Interrogaîio. 

ENTERBOGATID ,  IVA ,  adj.  vl.  Inter- 
rogatiu,  cat.  ItUerrogativo,  esp.  port.  ital. 
InleiTOgatoire. 

Ëty.  du  lat.  Merrogatorius,  m.  s. 

ENTERROUOAR,  V.  Interrougear. 

ENTERROUOATION»  V.  Jnierrouga" 
fton. 

ENTBRROUOEAT,  V.  InUrrouQêai  et 
Rog,  R. 

ENTERROUIR  8' ,  T.  r.  (eÎDterrouYr)  ; 
mnrnmmovmiam.  Se  salir  avee  de  la  terre,  acqué- 
rir, acheter  dea  terres,  devaûi  propriétaire 
lerrier.  ATril.  V.  Terr,  R. 

ENTERTENIMENT, a.  I».  aoc.  béam. 
EtttretieD.  V.  Tm,  R. 

ENTBRTBNIR,  T.  a.  atic.  béam.  Eo- 
tretenir.  V.  Entretenir  et  Ten,  R. 

ENTERDSCLB,  8v  m,  vl.  onr.  Zeste, 
écorce. 

ENTBRVA,  8^  f.  ?l.  Demande,  question. 

ENTERVAR,  V.  a.  ?1.  Interroger.  Voy. 
Bnirevar  a^. 

ENTERVAB  B\  Gare.  Alt.  de  Ei^e- 
var  i\  T.  e.  m. 

BNTERVENIR,  ▼!.  Y.  Intervenir. 

EBlTEa,  BBA,  adj.  vL  Entendu,  ue  ;  à 
condition.  V.  Tendy  R. 

ENTBSAR,  ▼.  a.  vl.  HmsAm.  Entnor, 
C8|).  port.  Tendre,  diriger.  V.  Teend,  R. 

ENTESAT,.  ADA,  adj.  et  pw  vL  Tendu, 
Handé,  dirigé.  V.  TenA ,  R. 

ENTEflTAMENT,  S»  Dk  (einteataméiu). 
Entêtement*  attachement  obstiné  à  son  opi- 
nion, à  ses  sentiments  ou  à  des  personnes  en 
lifeur  desquellesronest  prévenu. 

Êly.  de  «»,  4e  kato  et  de  mnU.  V.  r«#f, 
Rad. 

ENTEVrAR,  V.  a.  (eititestà);  BntMiooo- 
■M.  Entêter,  reinpiir  la  tète  de  vapeurs,  Té- 
loordir,  la  faire  tourner  :  Afulla  oondaur 
ênUêta  f  cette  odeur  porte  à  la  tète  ou  en- 
tête. 

Ëty.  âtet^de  tnta  et  de  ar.  aller  à  la  tète. 
V.ra#l,R. 

ENTESmjK,  V.  n.  BHTWTAaom.  Sdote- 
■irobstinément  son  opinion,  faire  tête. 

ENTESTAR  8',  V.  r.  S'entêter ,  prendre 
de  f  opiniâtreté,  s'obstiner. 

ENTB8TAR,  v.  a.  vl.  Persécuter,  tour- 
menter, étêler,  décapiter.  V.  EHeHar  et  Test, 
Rad. 

El«TE8TARlMR,Garc.  Y.  Mkteitmr. 

ENTEaTARDIT,  Gare.  Y.  Enteêtatei 
Test,  R. 

BIiTE8TAT ,  ARA,  adj.  et  p.  (eintesta, 
àde)  ;    mmvmgtAmmaCf  «STAmmsAT  ,   ovatmiAT , 

•vviMiMTmAT.  Entêté,  ée  ;  opiniâtre^  obstiné, 
prévenu,  il  est  aussi  substantif,,  et  il  désigne 
alors  un  homme  ayant  ces  lâcheuses  qualités. 

V.  rMe,R. 

ENTE8TAT,ADiA,  adj.  et  p«  (einteslà, 
àde)  ;  mmwavmovméx.  Entêté,  rendu  louffd  par 
Il  vapeur  du  charbon  ou  autre.  Y.  Teit,  R. 

BNTBBTINAI«,  adj.  des  deux  genres,  vl. 
inîeitinal,  esp.  port.  hUestinaU,  ital.  Intes- 
tinal. 

Éty.  êà  lat.  inteitinut. 


ENT 

ENl^TINADA,  adj.  (emtetinâde) ,  d. 
bas  lim.  Femme,  fille  qui  a  une  grosse  gorge. 

Ëty.  de  en,  de  tetina  et  de  ada,  pourvu  d'un 
gros  sein.  Y.  Jet,  R. 

ENTEUNEZIR,  v.  a.  vK  Atténuer, amai- 
grir, rendre  plus  mince. 

Ëty.  du  lat.  aUenuare,  m.  s. 

ENTEZAR,  vl.  Y.  EtUesar. 

ENTHOUSIASMAR  8',  V.  r.  (s'eintbou- 
siasmà)  ;  Enthusiasmar  se,  port.  S'enthou- 
siasmer, s'extasier,  prendre  oe  Tenthousias- 
me  pour  quelqu'un  ou  quelque  chose. 

Éty.  de  enthousiasme  et  de  ar. 

ENTHOUSIASMAT,  ADA,  adj.  (ein- 
tousiasmà,  àde);  Enthutiasmado ,  port. 
Enthousiasme,  ée. 

Éty.  de  enthousiastne  et  de  la  term.  pass. 
at. 

ENTHOUSIASME,  s.  m.  (eintousiàs- 
mé);  Entusiasmo,  ilal.  esp.  Enthusiasmo  y 
port.  Enthousiasme,  feu,  sorte  de  fureur  pro- 
phétique ou  poétique,  qui  transporte  l'esprit 
et  enuamme  l'imagination. 

Éty.  du  grecèvOou<Tiaj^bç  (enthoiisiasmos), 
formé  de  Iv  (en),  dedans,  de  ôèoc  (théos). 
Dieu,  et  de  VvxT^fxi  (hislêmi),  je  fixe,  ou  de 
Ivôeoc  (enthios) ,  divin. 

ENTHOUSIASTO,s.  m.  (eintoosiàste); 
Entusiaste,  ital.  esp.  Enthusiasta,  port.  En- 
thousiaste, visionnaire,  fanatique,  qui  se  croit 
inspiré,  celui  qui  montre  une  admiration 
excessive  pour  des  choses  ou  des  personnes, 
qui  en  mériteraient  moins. 

ENTI,  prép.  (einti),  d.  béam.  Jusqiw: 
Enti  a,  jusqu'à.  Y.  Jusqua  et  Dentro, 

Des  ^ch  lou  matin  enti  au  béspe. 
Depuis  le  malin  jusqu'au  soir. 

Fabl.de  la  Font. 

Fnli-ara,  jusqu*^  présent. 

ENTIRAISSA,  s.  f.  (eintibàîsse),  d.  bas 
lim.  Obstacle,  emt>arras,  difficulté  qu'on  fait 
naître  dans  une  af&ire. 

ENTIGLE,  Gare.  Alt.  de  Bericle,  v.  c.  m. 

ENTICON? 

Ben  souven  li'n  eosto  la  vido^ 
Per  estre  tomba*  enticon. 

Michel. 

ENTIEm,  USIRA,  adj..  vl.  Y.  Entier  et 
Jntegr,  R. 

ENTIEmAMENT,  adv.  vl.  Entièrement. 
Y.  Integr,  R. 

ENTIER,  lERA,  adj.  (eintié,  ière);  bh- 
ncYmA.  Intero,  ital.  Entero,  esp.  Inteiro , 
port. £nter,  cat. Entier,  ière;  (|ui  n'est  point 
entamé,  auquel  il  ne  manque  rien,,  qui  a  tou- 
tes ses  parties  ;  fig.  entêté,  opiniâtre. 

Éty.  du  lat.  integer,  m.  s.  Y.  Jntegr^  R. 

Cavau  entier^  un  cheval  entier,  qm  n'est 
pas  hongre. 

ENTIERAMENT,  adv.  (eintieramèio)  ; 
Interamente,  ilal.  Entercunente ,  esp.  Intel- 
ramente,  port.  Enterament,  cat.  Entière- 
ment, toul-àt-fait,  en  son  entier^  sans  excep- 
tion« 

Ëty.  de  entiera  et  de  ment,  d'une  manière 
entière,  complète.  V.  Integr,  R. 

ENTIETR,vl.  Y.  Entier. 

ENTIGA,  Gare.  Y.  BsUengiH. 


ENT 


79 


ENTILHA8,  dl.  Alt.  de  Lentithas  y 
V.  c.  m. 

ENTIMAR,  Y.  Intimar. 

BNTBHAT,  \.  Intimât. 

ENTIME ,  Y.  Intime. 

ENTDMIDAR ,  Y.  Intimidar. 

BNTnnDAT,  Y.  Intimidât, 

ENTINAR,  V.  a.  (eintinà);  smnnLAa,  ai- 
■BTAB.  Encuver,  mettre  les  raisins  dans  la 
cuve.  Y.  Entinelar. 

Éty.  de  en,  dans,  de  tina,  cuve,  et  de  ar, 
M.  mettre  dans  la  cuve.  Y.  Tin,  R. 

ENTINDAR,  V.  a.  (eintïndà),  dl.  Parer, 
ajuster^^ 

ENTINDOUNAR,  V.  a.  (einttndounà)  , 
dl.  Préparer,  disposer,  mettre  des  muids  sur 
le  chantier  ;  mettre  du  bois  en  pile,  fig.  dis- 
poser ou  établir  une  afibire.  Douj. 

ENTINDOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
tj'ndounà,  àde),  dL  Préparé,  ée;  disposé. 

Mm  •'•quel  boas  parës  d'otirgui  emponsoniMt, 
Aqaetu  »vl  caprid  «»aeMuo  tntindouttat. 
UiU«t. 

ENTINELAR ,  v.  a.  (eintinelà)  ;  EirmiAB , 
TnmLAM,  AMBTA».  Eucuvcr,  mcttrc  le  linge 
dans  le  cuvier,  tinet  ou  tineoUy  entinar,  se 
dit  plus  particulièrement  pour  mettre  dans  ta 
cuv^.  Y.  Tina. 

Éty.  de  en,  dans,  de  tinel,  envier,  et  de  ar, 
\.  Tin,  R. 

ENTINELAT,  ADA, adj.  et  p.  (eintine- 
là, àde)  ;  nrmiAT,  asibxat.  Encuvé,  éc  ;  mis 
dans  le  cuvier. 

Éty.  de  en,  de  tinel  et  de  at,  mis  dans  le 
cuvier.  Y.  Tin,  R. 

ENTINTERIN ,  Gare.  Y.  EntanUrin. 

ENTIPOUNAR,  dl.  Empiffrer.  V.  Ga- 
var, 

ENTnK>IJNAT ,  Y.  Gavât. 

ENTIPROUS ,  O08A ,  S.  et  adj.  (einti- 
prôus,  éuse),  d.  bas  lim.  De  mauvaise  hu- 
meur, chagrin,  grogneur. 

ENTIRANOIiAR,  V.  a.  (eintiranglâ). 
T.  de  Thorame,  dit  pour  Entnanglar,  atte- 
ler au  moyen  d'un  Triangle,  v.  c.  m.  et 
Très.  R. 

ENTIRAR,  v.a.  (eintirà).  Entraîner,  (ai- 
re pencher  la  balance ,  peser  davantage  que 
ce  que  l'on  a  mis  pour  contre  poids. 

Ely.  de  en  et  detirar.  Y.  Tra,  R. 

ENTITAT,  s.  f.  vl.  Entitat,  cat.  Enti- 
dad,  esp.  Entidade,  port.  Entità,  ital.  Enti- 
té ,  ce  qui  constitue  l'être  ou  l'essence  de 
quelqjue  chose. 

Ëty.  du  lat.  entis,  gén«  de  en».  Y.  Ser, 
Rad.  3. 

ENTITIGNAT,  ADA,  adj.  (einlitignà, 
àde),  d.  bas  lim.  Se  dit  de  plusieurs  choses  si 
fortement  mêlées  ensemble  qu'on  ne  peut 
plus  les  démêler,  trop  pressé,  trop  serré,  ei^ 
parlant  des  plantes.  V.  Tignassa. 

ENTITOIâAR ,  vl.  Y.  EntUular. 

ENTITUIiAR  ,  V.  a.  vl.  nmvoLAm  ,  mvi- 
TotjkM.  Intitulary  cat.  esp.  port.  Intitolare, 
ital.  Intituler,  nommer,  donner,  recevoir  un 
titre. 

Ëty.  du  lat.  intitulare,m,  s. 

ENTITULAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Inti- 
tulé  êe 

ENTOn.AGI ,  s.  m.  (eintoiJàdgi).  Yey. 
Entelagi. 


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80 


ENT 


ENTOIAAR,  V.  a.  (eÎDtoisà): 
EDtoiser,  meltre  en  (as  carré  pour  toiser. 
Gare. 

ENTOMAR,  V.  a.  vl.  Sodomiser. 

ENTONAR,  T.  a.  (cinlounà);  sanovm/km, 
Intonarey  ital.  Enionary  esp.  cat.  Entoar, 
port.  Entonner,  commencer  le  chant  d'une 
nymne  »  d'un  psaume. 

Ëty.  de  en,  de  Ion  et  de  ar,  donner  le 
ton.  V.  Ion,  R. 

ENTOR,  vl.  V.  Entorn. 

ENTORGHAS ,  8.  m.  (  cintértcbes  ).  Nom 

3u'on  donne  au  bouillon  blanc,  à  la  Motbe- 
u-Caire,  près  de  Sisteron. 

Ëly.  de  en  cl  de  torchai,  s'élevant  comme 
des  torches. 

ENTORCHE,  dl.  m.  8.  que  Torca,  torche, 
V.  c.  m. 

ENTORN  ,  \].  sirroB.  Entom,  cat.  An- 
tour,  entre,  à  l'entour,  environ.  V.  Enîaur. 

Éty.  de  tornare,  V.  Tom,  U. 

ENTORROLAR,  v.  a.  vl.  Entortiller. 

Éty.  de  en,  de  tor  et  de  rolar,  rouler  en 
tordant.  V.  ror<,R. 

ENTORSA,  s.  r.  (eintôrse);  mtoaia,  ■•- 

TOAtUDA  ,    SHTOmiODA ,    BSTOVMODA  ,    BSTOVStl- 

DusA,  TomwioiwA,  AToviADimA.  StOTtilaturay 
ital.  Toreedura,  esp.  port.  Entorse,  exten- 
sion violente  d'une  articulation  avec  ou  sans 
déchirement. 

Éty.  du  lat.  tntor^uere,  ou  de  en,  dans, 
et  de  lors,  lorsa ,  tordu,  m.  s.  V.  Tors^  R. 

5e  faire  una  entorsa ,  tr.  se  donner  une 
entorse. 

Le  résultai  de  la  distension  forcée  ou  du 
déchirement  qui  constitue  l'entorse ,  étant 
toujours  d'attirer  sur  les  parties  qui  les  ont 
soufferts  une  fluxion  d'humeurs  ou  une  in- 
flammation qu'il  faut  chercher  à  prévenir;  on 
conçoit  combien  est  préjudiciable  la  pratique 
de  ceux  qui  font  exécuter,  aux  parties  foulées, 
des  mouvements  plus  ou  moins  violents;  qui 
font  passer  le  pied  sur  un  rouleau,  etc.  Le  repos 
le  plus  parfait  est  au  contraire  indispensable 
pour  accélérer  la  guérison  et  prévenir  les  sui- 
tes fâcheuses  que  de  simples  foulures  mal  soi- 
gnées peuvent  avoir.  L'immersion  de  la  partie 
dans  l'eau  très-froide,  immédiatement  après 
l'accident,  peut  prévenir  l'engorgement,  si 
l'on  a  le  soin  de  la  renouveler  de  temps  en 
temps,  et  cela,  pendant  quelques  heures. 

ENTOR8EZIR  ,  v.  a.  \1.  bhtoaiscsui. 
1  ordre,  entortiller,  lier.  V.  Torser, 

ENTOUGON ,  (eintoucén),  dl.  et  bas  lim. 
snoAcou,  cRDAcoH.  QucIquc  part,  sans  dé- 
signer le  lieu. 

On  dit,  je  vais  quelque  part  et  non  en 
quelque  part. 

ENTOUINAR,  v.  a.  (eintouinà)  ;  nrroot- 
MAB.  Agencer ,  ajuster,  accommoder ,  ar- 
ranger. Avril. 

ENTOULHABIENT ,  8.  m.  (eintouilla- 
méin).  EnGlement  du  cable,  t.  de  mar. 

Êly.  Entoulhament ,  est  dit  pour  enver* 
toulhament,  action  de  rouler,  d'entortiller. 

ENTOUNADOURyS.  m.  dl.  Entonnoir. 
y.  Emboutaire  et  Toun,  R. 

ENTOUNAR,  V.  Entonar, 

BNTOUNOIR,  pr.  mod.  V.  Emboutaire 
et  Toun,  R. 

laVTODPINAR,  V.  a.  (eintoupinâ),  dl. 
Mettre  au  pot. 


ENT 

Ëty.  de  en,  dans,  de  toiiptna,  pot,  et  de 
ar.  V.  Toupin,  R.  ^      »  »^  • 

ENTOUPINAR  S»,  v.  r.  dl.  S'enfermer, 
se  clore,  comme  dans  un  pot;  se  dorloter. 

BIm  qm  diuta  a'aqnel ,  bouffit  de  aalSêmco , 
Qm  ê'eiHoupino  mmI  dint  Mon  aiean*  tdcn^. 


ENTOUR,  S.  m.  (eînlôur);  £n(om,cal. 
Entours,  environs  ,  circuit  d'une  ville;  en 
parlant  des  personnes,  celles  qui  vivent  dans 
l'intimité  de  quelqu'un. 

Ëty.  de  l'ital.  intomo. 

Et  toujour  à  moun  entour,  il  est  toujours 
autour  de  moi.  V.  Tom,  R. 

ENTOUR  A  I.' ,  adv.  DHntomo ,  ital. 
A  l'entour,  aux  environs. 

ENTOURAGI,  s.  m.  (eintouràdgi)  ;  ■■- 
ToomACB.  Entourage ,  tout  ce  qui  entoare , 
ornements  qu'on  met  autour  de.. 

ENTOURAR ,  v.  a.  (eintourà).  Entoorer. 
V.  Cencharj  Envirooutar  et  Tom,  R. 

ENTOURCHOUNAR ,  v.  a.  (eintourt- 
chounà)  ;  bumbcboohab.  Froisser,  plier  mal 
adroitement,  mettre  en  un  torchon. 

Ëty.  de  en ,  de  tourchoun  et  de  ar,  V. 
Tourcy  R. 

ENTOURGHOUNAT,  ADA,  a^j.  et  p. 
(eintourtchounà,  àde).  Froissé,  éc.  V.  Tourc, 
Rad. 

ENTOURNAR,  v.  a.  (eintournà);  Atlor- 
narcy  ital.  Ritornar,  esp.  Retourner,  reve- 
nir sur  ses  pas,  rapporter. 

Éty.  de  re,  ilér.  et  de  tournât.  V.  Tom, 
Rad. 

ENTOURNAR  S» ,  V.  r-  Ritomarsene  , 
ital.  Tomar  atras,  port.  S'en  retourner, 
revenir,  retourner  sur  ses  pas. 

ENTOURTEIJàR ,  V.  a.  (eintourtelà). 
Réunir  plusieurs  prunes  pelées  et  privées 
du  noyau,  pour  en  faire  ce  qu'on  appelle, 
dans  les  fiasses- Alpes,  des  TotirreoiM.  Voy. 
Tourteou. 

Éty.  de  en,  de  tourtel  et  dear.  V.  Tors  y 
Rad. 

ENTOURTILHABIBNT ,  8.  m.  (eintour- 
tilhaméin)  ;  BirroBTiiJuuiBirr  ,  TOBnuiAmnnr , 
nrrocBTiAMXKT ,  ERToiiToujttAMBinr.  Entortil- 
lement ,  action  d'entortiller,  ou  état  qui  ré- 
sulte de  cette  action. 

Éty.  de  entourtilhar  et  de  ment.  V.  l'on, 
Rad. 

ENTOURTILHAR,  ▼.  a.  (eintourtilhà)  ; 

SBTOOBTIAB,  BRTOIIBTOVBIUM»,  KBTBBTOVUUUI, 
BmrABTBOAB,  BBTIBOVLAB,  BB«O0BTfU|AB ,  TOUB- 
TBLHAB,   BMTOVBTXB,    BBTOPBTIAB,    fIfitOrtoUi' 

gar ,  caL  Entortiller  ,  envelopper  tout  au- 
tour en  tortillant ,  tordre  plusieurs  fois. 

Entourtilhar  una  clau,  fausser  une  clef. 

Éty.  de  en  et  de  tourtilhar,  tortiller  en 
ou  autour.  V.  Tors,  R. 

ENTOURTILHAR  8' ,  V.  r.  S'entortil- 
ler, se  tordre  ou  envelopper  autour. 

ENTOURTILHAT  ,  ADA ,  adj.  et  p. 
(eintourtillà ,  àde)  ;  bbtovbtovbiuiat,  bbtovb- 
TiAT.  Entortillé,  tortillé;  6g.  embarrassé, 
diffus.  V.  Tore,  R. 

ENTOURTiR ,  T.  a.  (eintourlir)  ;  bbtba- 
VACAB,  BBTouBvooiB.  Tortucr ,  rcudrc  lorlu  : 
Entourtir  una  elau,  fausser  une  clef;  En- 
tourtir  un  claveoUy  plier  ou  tordre  un  clou , 
et  non  eroeuer,  comme  dit  M.  Gare. 


ENT 

Éty.  de  ^,  de  tourt,  pour,  fore,  tordu, 
et  tr,  devenir  ou  rendre  tor».  V.  Tors.  R. 

ENTOURTIT ,  IDA  ,  adj.  et  p.  (ein- 
tourti,  ide).  Tortue,  tors,  faussé.  V.  Tors, 
Rad. 

ENTOURTOUBILHAR ,  dl.  V.  En- 
tourtilhar et  Tors.  R. 

ENTOURTOUBILHAT  ,  dl.  V.  En- 
tourtUhat  et  Tors,  R. 

ENTOURTOUIR,  Cast.  V.  EnsourUr. 

ENTOU»! ASHnS ,  Entusiasme,  cal.  V. 
Enthousiasme. 

ENTOXIOAT,  ADA,  adj.  ei  p.  vl. 
BBTOTMBOAT.  Empolsouné,  ée. 

ENTOXIGUAR  ,  v.  a.  vl.  bbtotmbbab» 
BBnvwsAB.  Empoisonner. 

Ëty.  du  lat.  toxieum,  poison. 

ENTOT9SEGAR,  v1.  V.  Bntoxiguar. 

ENTRABAT ,  dl.  V.  Entrevat. 

ENTRABn.HAR,  dl.   V.  Eniratacar. 

E^TRABOULHAR,  v.  a.  (einlrabouiUâ), 
dl.  Dévider  un  échevean  ;  colbrouiller.  V. 
Debanar  et  EmibuUhar. 

ENTRABUCADOR ,  vl.  Qui  tombe,  qui 
fait  tomber,  trébucher.  V.  Trabuair. 

ENTRACH  ,  ACHA  ,  adj.  (eintratch  , 
àtche) ,  d.  m.  Elevé ,  ée ,  qui  peut  se  passer 
de  sa  mère,  qui  peut  se  suffire  à  lui-même; 
tiré  d'un  mauvais  pas.  Gar. 

ENTRAGHEIRAR8*,  f.  r.  Se  fagotter, 
86  mal  ajuster.  Gare. 

Éty.  de  en ,  de  traehsr  pour  trachel,  et 
de  or. 

ENTRAGOR ,  S.  m.  vl.  Gonvenlkm  ré- 
ciproque. 

Ëty.  de  entre ,  entre  ,  et  de  acùrA.  V. 
Cor,  R. 

ENTRACORRER ,  V.  H.  vl.  Sonrenir. 

Éty.  du  lat.  înlerenfrere. 

ENTRACTE,  8.  m.  (eintràcte).  Entracte, 
intervalle  qu'on  met  entre  la  représentation 
de  chaque  acte  d'un  drame. 

Éty.  de  enire  el  de  ade. 

ENTifACTO,  s.  m.  (eintr'acte).  Entr'acle, 
espace,  intervalle  entre  les  actes  d'une  pièce 
de  théâtre.  V.  EntracU, 

Éty.  de  entre  et  de  acte,  entre  l'acte.  Voy. 
Inter,  R. 

Les  Grecs  ne  connaissaient  point  les  en- 
tr'actes,  d'après  J.-B.  Rousseau,  c'est  aux 
Romains  qu'il  faut  en  attribuer  Tinvention. 

ENTRADA»  S.  f.  ibtbaoa.  Enirada,  cat. 
esp.  Entrata,  ital.  Entrée:  Aver  Ventrada, 
avoir  ses  entrées  quelque  part.  V.  Inter,  R. 

ENTRAFEGAT,  dl.  V.  Intrigant,  En- 
trafigat.  Inter  et  Fich,  R. 

ENTRAFIOAR ,  v.  a.  (einlraGgé) .  d.  bas 
lim.  Au  propre ,  se  dit  des  choses  pointues 
qui  se  mêlent  et  donnent  ensuite  de  la  peine 
à  démêler  ;  au  flg.  on  l'applique  k  toute  espèce 
d'embarras. 

Éty.  de  enira,  dans,  et  de  figere,  planter, 
enfoncer.  V.  Inter  et  Fich,  R. 

ENTRAFIOAT,  ADA,  a4j.  et  p.  dl.  et 
bas  lim.  V.  Embarrassât  et  Fich,  R. 

BNTRAOOE,  s.  m.  vl.  Entrée.  V.  /n- 
tragi  et  Inter,  R. 

ENTRAOI,  V.  Iniragi, 

ENTRAIONAR,  V.  a.  (eintraignà).  Met- 
tre en  train.  V.  Entrainar  et  Tra ,  K. 

ApodloMi  CatMU  vaqidl  que  Iris  entn^na. 

Bwinlda  cUis  DioM. 


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ENT 

ENTBàiaUAB  y  nom  de  lieo  (eîntràlgae)  ; 
TPAM«-AMOA«»  vl.  Nom  qu'on  rend  en  fran- 
çais parEntragoe,  lieu  situé  entre  deui  ri- 
vières au-dessus  de  l'endroit  où  elles  se 
joignent. 

Ety.  du  lat.trU^  aquas,  m.  s.  V.  Aigu^ 
Rad. 

ENTBJJNAMENTyS.m  (ein^inamcin); 
mmtmmmABmir.  Entrainement,  action  d'entrat- 
Dcr  ;  fig.  force,  attrait,  charme  qui  entraîne. 

ENTRAINAR,  v.  a.  (eintreïnâ);  «msi- 
■AM,  mraAiGKAs.  Mettre  en  train,  commen- 
cer, exciter  les  autres;  acheminer;  ajuster, 
agencer. 

£ty.  de  en,  de  train ,  Iran ,  et  de  ar, 
mettre  en  train.  Y.  Tra,  R. 

ENTRAINAR  8',  ?.  r.  wmrmmMm  •'.  Se 
mettre  en  train,  se  mettre  en  voie  de  faire  quel- 
que chose,  commencer;  se  parer,  s'agencer. 

ENTRAINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
treinà,  âde);  sutuiiiat.  Commencé,  mis 
en  train.  V.  Ira ,  R. 

ENTRAIRE ,  ?.  a.  (einlràîré).  Extraire, 
retirer  quelqu'un  ou  quelque  chose  d'un  lieu 
ou  d'une  affaire  dangereuse;  élever  un  jeune 
enOeint  jusqu'à  un  âge  où  il  puisse  se  suffire. 
V.  AUfiar. 

Éty.  de  en  et  de  traire,  tirer  d*en  ou  de 
dedans.y.  Tra.R. 

ENTRAIRE  8' ,  V.  r.  S'adresser,  avoir 
recours,  aller  trouver  directement  quelqu'un. 
Avril. 

ENTRAIJBA8,  S.  f .  (einlrâilles)  :  wanuAMAê, 
mwnuuujkê.  BfUrafioêy  esp.  Bnlranhas,  porL 
Entrailles,  les  intestins  et  tous  les  viscères 
de  l'homme  ;  quand  il  s'agit  de  ceux  des 
animaux,  on  dit,  budêouSf  burbalha,  tri- 
paUui. 

Ety.  du  lat.  inUralia ,  formé  du  grec 
SvTtpov  (enteron) ,  intestin ,  entrailles. 

ENTRA1.I88AR,  v.  a.  (eintrolissâ),  d. 
bas  Ifm.  y.  EtUrelaçf^r  et  tae,  R. 

ENTRAM AMI ,  V.  EntremaiU ,  h  Bwr^ 
celonnette  on  donne  oe  nom  au  filet  dans 
lequel  on  ramasse  le  ibin.  V.  BarrUm , 
Trouêsa  et  Malha. 

BNTRAlilAR  8* ,  V.  r.  (etntramàs*).  S'en- 
traimer,  s'aimer  réciproquement. 

Éty.  de  enire  et  de  amar.  V.  Am,  R. 

ENTRAME,  AMEA,  adJ.  vl.Toos  deux, 
toutes  les  deux. 

Ëty.  de  entre  et  de  amb.  V.  Amby  R. 

ENTRAMBIiAR ,  v.  n.  (eintramblà). 
Embarrasser,  engager,  on  le  dit  propre- 
ment des  pieds  et  des  chevaux  qui  ont  les 
jambes  empêtrées  ou  embarrassées  dans  leurs 
traits  ;  on  remploie  aussi  avec  le  pronom  per- 
sonnel. Avril. 

Êty.  Ce  mot  ne  parait  être  qu'une  altéra- 
tion de  Entrevar^  ?.  c.  m. 

ENTRANT ,  adv.  (einlràn),  d.  bas  lim. 
Entrant,  cat.  Entrante,  esp.  ital.  Le  com- 
mencement de  quelque  chose:  La  semana 
entrant^  la  semaine  qui  va  commencer;  d'où 
caramaniran,  ou  carema  entrant.  V.  tnter, 
Rad. 

^  ENTRAPAR  8' ,  V.  r.  (s'eintrapà).  Tom- 
ber dans  une  trappe,  donner  dans  un  piège. 
V.  Eniravar  $\ 

Éty.  de  en,  de  trapa  et  de  ar.  Y.  Trap, 
Rad. 

TOM.  II. 


ENT 

ENTRAPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eintràpâ, 
àda).  Tombé  dans  une  trappe.  Y.  Trop,  R. 

ENTRAR,  Entrar,  cal.  Y.  Intrar. 

ENTRAR  8E  N' ,  v.  r.  d.  bas  lim.  Ren- 
trer chez  soi,  se  retirer;  on  le  dit  aussi  pour 
maigrir,  dépérir.  Y.  Mer,  R. 

ENTRAS ,  adv.  vl.  En  arrière  :  Entrai 
$à,  jadis,  ci-devant. 

ENTRA8GITAR,  ?.  a.  vl.  Entremêler. 
Y.  Entremetclar. 

ENTRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eintrà,  àda); 
B9ITBACH.  Elevé,  qui  peut  se  suffire.  Gare. 
\,AUfiattiInier,K. 

ENTRATGE,s.  m.  vl.  Début,  commen- 
cement. Y.  Inter,  R. 

ENTRAUCAR,  v.  a.  (einlraoucà) ,  dl.  m- 
novcAK,  nmiooucAM.  Enfiler ,  embrocher. 

Ély.  de  en,  dans,  de  traue,  trou,  et  de  ar, 
faire  un  trou  dans...  Y.  Trauc,  R. 

ENTRAUCAR  8',  v.  r.  (s'einlraoucâ); 
•'sfCAroonuyi,  •'■ncAronanAB.  Se  cacher  dans 
un  trou,  dans  la  terre,  se  clapir,  en  parlant 
des  lapins. 

Ëty.  de  en ,  dans,  de  traue,  trou ,  et  de  la 
terminaison  act.  ar,  se  mettre  dans  un  trou. 
Y.  Trafic ,  R. 

ENTRAUGAT,ADA,adj.etp.  (eintraou- 
cà,  àde).  Caché  dans  un  trou. 

Ély.  de  «n,  dans,  de  traue,  trou,  et  de 
at ,  ada,  mis  dans  un  trou.  Y.  Trauc ,  R. 

ENTRAUIiAR  8*,  V.  r.  (s'eintraoulà),dl. 
S'enfuir.  Sauv.  Y.  Deicampar. 

ENTRAUPAR,  V.  a.  (eintrooupà) ,  d.  bas 
lim.  Heurter,  Y.  Astipar  ;  mettre  des  en- 
traves, Y.  Enamblar  eiEntrevar, 

ENTRAUPAR  8',  v.  r.  md.  Tomber 
dans  une  embûche,  dans  les  entraves,  ou  se 
les  créer  soi-même. 

ENTRAUPAT,  ADA ,  adj.  et  part,  (ein- 
trooupà, àde),  md.  Empêché,  entravé,  en- 
chevêtré. Y.  Entrevat, 

ENTRAUSIR,  v.  a.  (eintraousir);  n- 
n'Ainm.  Entr'oujfr,  outr  imparfaitement,  à 
peine,  à  demi. 

Éty.  de  entre,  presque,  et  de  ausir,  en- 
tendre. Y.  Aud,  R. 

ENTRAUSIR^.  a.  (eintraouiir)  ;  mmuLv- 
vm,  «vnoovTiM.  ^n/routnr,  port.  Ouïr  im- 
parfaitement,  à  peine,  à  demi,  entr'ouïr, 
sous-entendre. 

Éty.  de  entre  et  de  ausir ,  litt.  entre  en- 
tendre et  ne  pas  entendre.  Y.  Aud,  R. 

ENTRATAGADURA,  8.  f.  (eintravaca- 
dùre),  dl.  Enchevêtrure. 

Ëty.  de  entravaead  et  de  ura. 

ENTRATAGAR,  v.  a.  (eintravacà);  sfi- 

nupujiAB.  Entravacar  una  clau,  égarer 
une  clef,  mêler  une  serrure. 

S* entravacar  lai  cambai,  Y.  S' eniravar, 

Éty.  Alt.  de  entraveaar. 

ENTRATAR,  V.  a.  (eintravà);  BunuivAB, 
nmiBVAB,  rmABJkM.,  bitibabas,  wmrtuiWACAm, 
mtnwumACAm,  wmeonmiAm.,  Traïor,  esp.  Tra- 
var,  port.  Entraver,  mettre  des  entraves, 
des  liens  aux  jambes  des  animaux  ;  faire  tom- 
ber quelqu'un  en  lui  donnant  le  croc  en 
jambe;  fig.  mettre  des  obstacles. 

Êly.  de  entrava  et  de  ar,  mettre  des  en- 
traves; de  (ratt,  |>ootre,  parce  qu'on  mettait 
les  jambes  des  prisonniers  dans  des  ouver" 
tures  faites  à  des  poutres. 
Entrevaruncavau,  empêtrer  un  cheval. 


ENT 


81 


ENTRATAR  8',  ?.  r.  •'mmnmwAm,  .'n- 

jkBJkM,  9mwïïmAWMCAm,  «'iinmABACAm.  S'em- 
pêtrer ,  s'embarrasser  les  jambes  en  mar- 
chant. 

ENTRAVAS,  Y.  Eneoubloi. 

ENTRAVAT,  ADA,  a«]j.  et  p.  (eintravà, 
àde);  bbtbsvat,  mmrnMWMMn,  tbasat,  bmtai- 
TAT,  savACBAv,  wanMABAT,  WÊrtwunnAf,  Trava- 

do.  port.  Empêtré,  entravé» embarrassé. 

On  le  dit  aussi  des  bancroches  ou  bancals, 
des  pieds  bots. 

ENTRAVER8ADAMEN8  ,  adv.  vl« 
Transversalement. 

Ëty.  du  lat.  venui. 

ENTRAVESflAR,  v.  a.  (eintravessà  )  ; 
Ati^vetar,  esp.  Mettre  en  travers. 

Éty.  de  en,  de  trava  et  dear.  Y.  Vert,B. 

Entraveaar  leii  touUtn  ,  éculer  les 
souliers  ,  quand  c'est  le  derrière  qni  tombe, 
et  tourner,  auaod  c'est  le  côté  qui  s'incline , 
et  non  aculer  comme  on  dit  souvent. 

ENTRAVE88AR  8' ,  ?.  r.  Se  mettre  en 
travers,  [prendre  le  contre-sens  d'un  mot, 
d'une  aflàire;  agir  par  caprice*  par  esprit  de 
contradiction;  tenir  taverne,  vendre  du  vin 
en  détail,  parce  que  ceux  qui  voulaient  faire 
ce  commerce,  suspendaient  un  rameau  vert 
ou  un  pot ,  au  travers  de  la  rue.  Avril. 

ENTRAVE8SAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
travessà, àde);  i4(ravei«ado,  port.  Mis  en 
travers;  fig. capricieux  :  Etpritentraveaat , 
esprit  de  contradiction;  Et  entravenat 
coumouna  barra  de  porta,  il  est  capricieux 
comme  une  mule;  A  Varna  enlravenada 
dint  loucorpi,  il  a  l'âme  chevillée  dans  le 
corps.  Y.  Vert,  R. 

ENTRE,  prép.  (eintré)  ;  £n(re,  esp.  port, 
cat.  /n(ra,  ital.  Entre,  au  milieu,  parmi, 
dans,  en. 

Éty.  du  lat.  inier ,  inlra.  V.  Inter,  R. 

Entre  que,  dès-que,  tandis-que. 

Entre  aver  dinat,  d'abord  après-dlner. 

Entre  qu'aurai  fach,  aussitôt  que  j'aurai 
fait. 

Entre-iou,  en  moi-même  ;  cette  expression 
sert  encore  aux  femmes  à  désigner  leurs  par* 
ties  naturelles* 

Entre-branci  ,  k  bras  ;  Pourtar  entre 
brattet,  porter  à  bras ,  ou  à  la  braaau. 

Entre-cambai,  Y.  Entrepedi. 

Entre-mam,  entre  les  mains,  dans  les 
mains ,  à  disposition. 

Entre-pedi,  sous  les  pieds,  qui  embarrasse, 
qu'on  rencontre  partout  ;  mal  arrangé. 

ENTREBAI8AT,  adj.  et  p.  vl.  Enlre- 
baisés,  embrassés.  Y.  liUer  et  Baie,  R. 

ENTREBAT.Tf  AR ,  v.  n.vl.  Eondir  au- 
tour,  sauter  autour. 

Éty.  de  entre , parmi ,  autour,  et  de  baU 
har ,  pour  ballar.  Y.  Bal,K, 

ENTREBA6T ,  S.  m.  (eintrébàst).  £nfrf- 
bdt.  y.IntereiBait,H. 

ENTREBE8GAR.  v.  a.  vl.  Entremêler, 
entrelacer.  V.  Enlremeiclar  et  Entrebree- 
car. 

ENTREBE8GAT ,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Entremêlé,  ée. 

ENTREBE8QUIL ,  S.  m.  vl.  umnBM««i. 
Rrouillon. 

Êty.  de  entre  et  de  breeq ,  piège ,  qui  veut 
faire  donner  dans  le  piège. 

ENTREBIG,  s.  m.  (eintrebic) ,  dl.  Lafraise 


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Cbogle 


82 


ENT 


4'unporcoa  deqaelqa'aalre  animal.  Voy. 
Fresa. 

ENTREBODIRAR,  ?.  a.  (eintrebooM), 
d.  bas  lim.  Entremêler,  et  S'etUrebouirar , 
s'entremêler.  V.  Meiclar  et  Meselar  se. 

ENTREBOUUR,  dl.el 

ENTBEBOURIR.  V.  Treboular. 

ENTREBRESCAR»  v.  a.  etr.  ?l.  nma- 
mmêcMM.  Embarrasser ,  embrouiller. 

fity.  de  entre,  de  hrese  et  de  ar. 

ENTRE-GAMBIABUS ,  vl.  Motoel,  sem- 
blable. 

ENTRE-GAP-ET-GOL,  8.  m.  dl.  La 
nuque.  V.  CouleL 

ENTREGAPIADAMENB,  ad?,  vl.  Par 
des  malheurs  réciproques. 

Ëly.  de  entre ,  de  eapiada  et  de  mens,  cap- 
tif de  même.  V.  Cap,  R.2. 

ENTREGAR,  v.  a.  vl.  Renverser. 

ENTREGAU8SABIEN,  S.  m.  vl.  W.En- 
trepourchas. 

Èty.  de  entre,  de  cause ,  chasse,  poursuite , 
et  de  men.  V.  Cass ,  R. 

ENTREGELAR,  v.  a.  vl.  Avertir,  pré- 
munir,  empêcher. 

Éty.  de  entre ,  parmi ,  et  de  celar ,  cacher 
ensemble,  c'est-à-dire,  communiquer,  faire 
connaître.  V.  Cet ,  R.  2. 

ENTREGEI.AT,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Prémuni ,  averti , ie.  V.  Cet,  fi.  2. 

ENTREGELI,  adj.  m.  vl.  Sournois. 

Éty.  de  entre,  de  Cet ,  R.  de  celar  et  de  t , 
désinence.  V.  Cet ,  R. 

ENTREGHAT,  S.  m.  (eintretchà); 
CHAUT,  et  par  corr.  abticbaot  ,  sm 
Entrechat,  saut  léger  et  brillant  pendant  le- 
quel les  deui  pieds  du  danseur  se  croisent 
rapidement,  une,  deux  ou  plusieurs  fois,  pour 
retomber  à  la  même  place. 

Éty.  del'ital.  cabriola  intreeeiata,  d'où 
supprimant  la  désinence  et  sous-entendanl 
cabriola  t  il  resie  entreccial,  cia(,  que  nous 
rendons  toujours  par  chat. 

ENTREGHAUT ,  Garc.  V.  Entrechat. 

ENTRE-GHIN8-ET-LOUP8,  On  em- 
ploie cette  phrase  pour  désigner  la  fin  ou  le 
déclin  du  jour  ;  cette  heure  où  les  chiens  ren- 
trent, et  à  laquelle  les  loups  commencent  à  se 
mettre  en  campagne  ;  d'où  l'expression ,  En- 
tre-chins-et-loups  ;  et  non  comme  le  dit 
Rochefort ,  parce  qu'il  ne  fait  plus  assez  clair 
pour  distinguer  un  chien  d'un  loup. 

ENTREGHOUGAMENT,  s.  m.  (eintret- 
choucamein  )  ;  mmrmMcmovqvAmMM  ,  d.  arl. 
L'action  de  se  choquer  l'un  l'autre. 

Éty.  de  entre ,  de  chaucar  et  de  ment. 
V.  Choc. 

s*  diif  to—  lo«  pu  per  d'tÊttneAoufjumÊtêm. 
Coye. 

ENTREGHOUGAR  8' ,  v.  r.  (  s'eintre- 
tchoucà).  S'entre-choquer,  se  choqoer  l'un 
l'autre ,  fig.  se  contredire  avec  aigreur.  Garc. 

ENTREGIAR,  Y.  a.  vl.  Accabler,  tour- 
menter. 

ENTREGILH  ,  S.  m.  vl.  Intracciglio , 
ital.  Entrecellas,  cat.  Entrecejo ,  esp.  Ta- 
roupe,  le  poil  qui  croit  entre  les  sourcils. 

Éty.  de  entre  et  de  cilh,  entre  les  cils  ou 
sourcils. 

ENTREGDf,  6.  m.  vl.  nnmcnia.  Cime, 
sommet. 


ENT 

Éty.  de  entre,  vers,  au,  et  de  cim,  som- 
met. V.  Cim ,  R. 

ENTREGIMAMEN ,  S.  m.  vl.  Entrela- 
cement. 

Éty.  de  entre ,  parmi ,  de  cima ,  sommet , 
bout ,  et  de  men ,  choses  mêlées.  Y.  Cim , 
Rad. 

ENTREGIMAR,  vl.  V.  Tressimar. 

ENTREGIMSy  s.  m.  vl.  Sommet.  Voy. 
Entrecim. 

ENTREGOUGHAR,v.a.  (eintrecoutchâ). 
Devancer,  accélérer,  hâter  la  mort  de  quel- 
qu'un par  de  mauvais  traitements  ;  faire 
user  la  chandelle  en  agitant  l'air. 

Ëly.  de  entre  et  de  couchar. 

ENTREGOOGHAT ,  ADA,  adj.  et  p. 
( eintré-coutchà ,  âde).  Dont  on  a  hâté  la 
mort.  

ENTREGOUELA  ,  s.  f.  (  eintreouéle)  ; 
Entremont,  parties  de  terrain  entre  deux 
montagnes,  Avril.  Notez  que  entremont  n'tsi 
pas  français. 

ENTRE-GOULOUNA,  s.  m.  (  eintre- 
coulôuna);  Entte-columnio,  port.  Entre- 
colonne  ,  ou  entre -colonnement,  espace  qui 
est  entre  deux  colonnes. 

Éty.  du lat.  «iUercoIttifiiitttifi,m.  s.  V.  /n- 
ter  et  Colon ,  R. 

ENTREGOUPAR  ,  v.  a.  (eintrecoupà)  ; 
BMTVBcorAm.  Entrecouper,  détruire  la  con- 
tinuité ,  interrompre  ;  couper  en  plusieurs 
endroits. 

Éty.  de  coupar-entre.  V.  Cop ,  R. 

ENTREGOUPAR  8'  ,  v.  r.  s'anBco- 
VAH,   fs  covrAB  ,   •«  DBOOorAm.   Se    couper 

dans  sa  déposition ,  dans  son  discours ,  et 
non  s'entrecouper ,  qui  n'est  français  qu'en 
parlant  des  chevaux  qui  se  blessent  ou  se  cou- 
pent la  partie  interne  du  paturon ,  en  mar- 
chant ;  se  contredire. 

ENTREGRID AR  8' ,  v.  r.  S'entre-appe- 
1er .  s'appeler  l'un  l'autre.  Avril.  V.  Crid , 
Rad. 

ENTREGU JAG ,  adj.  et  s.  (eintrecucj(jà) , 
dl.  Téméraire,  présomptueux;  outre-cuidé, 
en  vieux  français.  V.  Cuid,  R. 

ENTREGULHIR ,  v.  a.  (  eintrecnillir  ) , 
EntrecuUir  ,  cat.  Cueillir  avant  la  saison. 
Sauv.  V.  Desverdegear  et  Leg  ,  R.  2. 

ENTREGULHIT,  IDA ,  adj.  et  p.  (ein- 
trecuilli ,  ide) ,  dl.  Cueilli  avant  la  saison. 
V.  Desverdegeat  et  Leg ,  R.  2. 

ENTREDIGH ,  s.  m.  vl.  EntredU  ,  cat. 
Entredicho ,  esp.  Interdicto ,  port.  Inter* 
detto,  ital.  Interdit 

Ëty.  du  lat.  interdictum. 

ENTREDIRE,  vl.  Entredir,  eat.  Y. 
Interdire. 

ENTREDORinR,  vl.  et 

ENTREDOURMIR,  v.  n.  (eintredour- 
mir) ,  dl.  Sommeiller.  V.  Dorm,  R. 

ENTREDOU8,  s.  m.  (eintré-dous) ,  n- 
TBBBovx.  Entre-deux ,  ce  qui  est  moyen  en- 
Ire  deox  choses. 

Ëty.  de  entre,  entre,  et  de  dmu,  deux. 
V.  l>tt,R. 

Etre-dous  deis  saumiers ,  travée ,  espace 
qui  est  entre  deux  poutres. 

Entre- dous  deis  travetas  ,  entrevoux. 
V.  Entrevaux. 

Entre 'dous  deis  lignas ,  interlignes. 

Eêtre  entre-dou* ,  être  en  balance ,  incer- 


ENT 

tain ,  en  donte  sar  le  parti  qoe  Ton  prendra: 
Es  entre  dous ,  il  est  d'une  taille  moyenne. 

ENTREFEGAS,  s.  f^l.  (eintrefégues), 
dl.  Pommes  de  terre.  Y.  Truffa. 

ENTREPERIR,  v.  a.  vl.  sirnwrMHiiB. 
Entreferir ,  cat.  Entre-frapper. 

ENTREFERIT,  adj.  vl.  Entre-choqoé. 
Y.  Fer,  R. a. 

ENTREFETA8,  S.  f.  pi.  (  eintrefèles]  ; 
Entrefetas ,  cat.  Entrefaites. 

ENTREFIEL  ,  dl.  m.  S.  que  Libre, 
V.  c.  m^ 

ENTREnOL ,  s.  m.  (  eintrefiol  ).  Nom 
qui  est  commun,  à  Nismes,  à  plusieurs  es- 
pèces de  trèfles  et  même  au  fraisier.  Yoy. 
Treoute. 

Ëly.  de  «n , de  <re,  pour  très,  trois ,  et  de 
fiol,  feuille,  en  trois  feuilles.  Y.  Très  et 
Fulh ,  R. 

ENTREFCMRE,  dl.  Y.  Entrefouire  et 
Fotr,R. 

ENTREFORCAR,  V.  n.  vl.  Fourcher, 
tergiverser. 

ENTREFOOE8,  OOE88A,  adj.  et  part, 
(eintréfôues ,  ouesse).  Serfoui ,  dont  on  a 
remué  la  terre  avec  la  serfouette.  Y.  Foir,  R. 

ENTREFOUGEAR  »  dl.  Y.  Entrefouire 
etFotr,R. 

ENTREFOUIRAIRE ,  s.  m.  (eintre- 
fouiréïré) ,  dl.  Un  intrigant ,  un  entremetteur. 
Y.  Entrigant  et  Entremetaire. 

ENTREFOUIRAR  8'  ,  v.  r.  (  s'einire- 
fouira),  dl.  •'■««»«&*».  S'ingérer ,  s'entre- 
mettre ,  s'intriguer  partout  mal  k  propos,  de 
dioses  où  l'on  n'a  que  faire. 

ENTREFOUIRE,  v.  a.  (eintreféulré^; 
nmsronB  ,  nmarovosAS.    Serfouir  ,  ser- 

fouetter  et  béquiller,  remuer  la  terre  autour 
des  plantes  avec  la  serfouette. 

Éty.  du  lat  eireum  fodere,  m.  s.  Y.  Fotr , 
Rad. 

Entrefouire  un  vase ,  mouvoir  un  pot  à 
fleurs. 

ENTREFODUT,  IDA,  lA,  adj.  et  p. 
(eintrefouli ,  ide ,  le).  Folâtre ,  badin.  Y.  Fou- 
ligaudeiFol.K. 

ENTRECkAMENT,  8.  m.  v].  Enireffa- 
ment  y  anc.  cat.  Eniregamiento,  esp.  Trêve» 
paix ,  repos ,  suspension  d'armes. 

ENTREGAR,  v.  a.  (  eintregà  K  dl.  En- 
tregar  las  cambas  au  ciel ,  lever  les  jambes 
en  Pair.  Sauv. 

ENTREGAR,  V.  n.  vl.  BirmoiiAii,  n- 
TMBfioAa.  intreguarcy  Ital.  Entregar,  caL 
Avoir  trêve ,  faire  paix. 

ENTREGAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Trêve, 
paix  faite. 

ENTREGELAR  ,  v.  n.  (  eintredgelà  ). 
Entregeler,  congeler,  on  le  dit  des  liquides, 
et  particulièrement  de  l'huile,  qui  prennent 
une  consistance  plus  ou  moins  dure  ,  par 
l'action  du  froid.  Y.  Gel,  R. 

ENTREGELAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ein- 
tré-gelà ,  àde).  Congelé ,  pris;  saisi  par  le 
froid ,  en  parlant  des  personnes.  Y.  Gel,  R. 

ENTREGNAR,  vl.  \.  Entregar. 

ENTBBII.IAR  ,  vl.  Y.  Entrelhar. 

ENTREINAR,  Y.  Enlrainar, 

ENTREINAT ,  Y.  Entrainat. 

ENTRELAÇAMENT ,  8.  m.  (eintrela- 
çaméin).  Entrelacement. 

ENTRELAÇAR,  V.  a.  (eintrelassâ)  ;  nu 


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ENT 

IJ^1A■•  wmuuitfAB.  Intneeiarê ,  îlal.  En- 
fretasar,  esp.  £iilre/apar,  port.  Entrel- 
lassar^  cat.  Enlrelaoer,  enlacer  l'un  dans 
faotre. 

Ety.  de  tnfre ,  de  lac  et  de  ar.  V.  Lae,  R. 

EWTBBfiâCAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ein- 
Irélaçà)  :  wmu^^r.  Entrelacé,  ée.  V.  Zoe ,  R. 

ENTBELAISAAIIBNT ,  8.  m.  ?l.  «r- 
nsiATiAMsvT.  Diacontinoation ,  relâche ,  in- 
terroption.  V.  Laeh^  R.  2. 

BWTBBIiAISftâB  »  ?.  a.  1^1.  Interrom- 
pre, discontinuer.  V.  Laeh ,  R.  2. 

ENTRBLARDAB,  V.  a.  (  eintrelardâ  ). 
Entrelarder,  piquer  une  viande  avec  du  lard  ; 

§g^.  mêler  quelque  chose  d'étranger  à  un  ré- 
t.  à  une  composition  quelconque. 

Éty.  de  cfUre,  entre,  et  de  (ardar,  larder. 
V.Iard.R. 

BNTRBLARDAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
(eintré»Iardà,  àde).  Entrelardé,  ée,  viande 
mâéede  gras  et  oe maigre.  Y.  Lard , R. 

ENTRELAT8AMENT ,  S.  m.  d.  vaud. 
Interruption.  V.  EnlrelaUsamen  et  Lach, 
Rad.  2. 

BNTilBIiHAR  ,  V.  n.  vl.  simanuAm. 
S'étendre  comme  la  treille,  s'élancer,  grim- 
per, s'étaler.  V.  Trelha. 

ENTRELHOWAB,  v.  a.  vl.  Eloigner. 

BNTRELIàR,  v.a«  vl.  Entrelacer,  nouer, 
embarrasser. 

ENTRB-IiUSIRy  v.  n.  (eintré-losir).  En- 
tre-luire,  luire  à  demi,  à  peine,  faiblement. 
V.  Lue,  R. 

BNIHEHALH,  s.  m.  (eintre«-màill)  ;  su- 

TBXHAUiASA,  MTAIIDA^,  ■rnSV^O,  KfmiAliAUl, 
CKAMAUi,    VmAIIAt.,  T«AMAU|ADA,  rWUkMAV,  AK- 

BBT.  Tremail  ou  tramail,  filet  composé  de 
trois  rangs  de  mailles  dont  celles  du  milieu 
sont  ordinairement  plus  fines  et  plus  lâches. 
Éty.  du  lat.  barb.  tramaUum  pour  tréma- 
ettim,  formé  de  tre$,  trois,  et  àemacula,  mail- 
le, avec  la  prép.  en,  en  ;  Glet  en  trois  mailles, 
ou  peut-être  de  entre ,  entre,  de  mailha, 
maille,  entre  les  mailles,  parce  que  la  nappe 
da  milieu  est  placée  entre  deux  autres  nap- 
pes oui  sont  a  mailles  plus  grandes.  Voy. 

BNTRBMAI.HâOA,  V.  Entremalh. 

BNTRBIIARGHAR,  V.  a.  (eintremart- 
chà)  ;  rmEMAMcmAM.  Détourner ,  faire  dispa- 
raître furtivement  une  chose  en  se  la  faisant 
passer  de  l'un  à  l'autre.  Avril.  V.  Mareh,  R. 

BNTRBMAU,  nom  de  lieu.  Le  même 
que  EiUraiguaSf  v.  c.  m. 

Êty.  du  lat.  inter-amnee,  entre  deux  ri^ 
vlères. 

BlfTREllBOH,adv.v|.  Moyen,  mitoyen, 
du  milieu. 


t,  v.  a,  (eintremelà);  En- 
îrewuêelar,  esp.  Meeclar,  port.  Pour  mêler, 
brouiller.  V.  Meeclar,  EmlroulhartiMescl, 
Rad. 

BNIBBXELAR  8',  V.  r.  S'insérer  dans 
les  choses  où  l'on  n'a  que  faire.  V.  ^fi(re- 
fouirar  e\ 

BOTmBMBLAT,  V.  jfficl,  R. 

BNTBEUBNAR,  v.  a.  d.  vaud.  Intro- 
duire. V.  Men,  R. 

ENTREMEN8,  Y.  ErUrement. 

BNTRBUENT,  conj.  (einlreméin^ ,  dl. 
OTBB-vAPT,  BnmnsM.  Mentre.  ilal.  mien' 
treeque,  esp.  En  attendant,  tanc&sque  :  £n- 


ENT 

irement  que  H  eiax,  tandis  que  vous  avez  hi 

main  à  la  pâte  ou  que  vous  êtes  en  train  de... 

Êty.  de  fn  et  dementre,  ital.  renversé. 


ENT 


83 


La  ralsMa  vai  trnir 
Et  mowi  ounelt  ttttnmem  pourra  bclaou  venir. 

TnKhrt,  La  Pastraasa. 

ENTREMESCLAPAMEN ,  adv.  vl.  Pê- 
le-mêle, entremêlé,  confusément.  Y.  MescL 
Rad. 

ENTREMESGLAMENT ,  S.  m.  vl.  En- 
tremeselamiento ,  esp.  Mélange,  confusion, 
mixtion.  Y.  Meecl,  R. 

ENTREMESCLAR,  v.  a.  (eintremesclà); 
Entremeeelar  fCiiii  Entremeseîar,e8g.  Inira- 
mt«c/»tare,ilal.  Entremêler,  mettre  pcle-mêle. 

Êty.  de  entre  et  de  metclar,  Y.  Afe«d,  R. 

ENTREMESCLAR,  V.  n.  vl.  Entremee- 
elar,  esp.  cat.  S'entremêler,  combattre  pêle- 
mêle.  V.  Mescl,  R. 

ENTREMESGlaAT,  adj.  et  p.  vl.  Brouil- 
lé, entremêlé.  Y.  Metcl,  R. 

ENTREBIE8SA,  S.  f.  vl.  Y.  Enlremisa 
et  Mettre,  R. 

ENTREMETRE ,  V.  a.  vl.  Entremetrer, 
cat.  Entremeter,  esp.  Entrameler,  port.  In- 
trametterey  ital.  Entremettre,  tenter,  mêler, 
essayer,  placer. 

Éty.  du  lat.  intermittere,  m. s.  Y.  JVefIra.R. 

ENTREBIET8,  S.  m.  pi.  (eintrem&s); 
Tramesso,  ital.  Entremedio,  port.  Entremets, 
service  particulier  qui  est  entre  le  rôti  et  le 
fruit,  selon  la  plupart  des  auteurs. 

Éty.  de  entre  et  de  metx,  entre  les  mets, 
entre  les  viandesetle  dessert.  Y.  Mettre,  R. 

ENTREM^TTEIRE,  s.  m.  (eintreme- 
teïré);  nrrBBrovnuumB,   butbioaiit,  siMuumB, 

mwnwmrniB,  «muMBrrora.  Entremetteur*, 
intrigant,  qui  intervient  dans  les  afiaires  peu 
délicates. 

£ty.  de  entre  f  de  mettre  et  de  etra,  celui  qui 
se  met  entre.  V.  Mettre,  R. 

ENTREMETTRE  8',  V.  r.  EntremeUr- 
se,  cat.  esp.  S'entremettre. 

ENTREMETTOSA,  s.  f.  (eintremetûse). 
Entremetteuse,  celle  qui  s'entremet,  qui  faa- 
lite  des  intrigues  de  galanterie. 

Éty.  Y.  J^Mlremettttf  et  Jfettre,  R. 

ENTREMETS,  adj.  et  p.  vl.  Engagé. 
V.JJfettre,R. 

ENTRBMEZA,  S.  f.  dg.  Trémie.  Yoy. 
£nlreinte;a. 

ENTRBMESAR,  V.  d.  vaud.  Entremet- 
tre. Y.  Entremettre  et  MeUre,  R. 

ENTREMIA,  d.  mars.  Y.  Eniremueja. 

ENTRE-MIEGH,  s.  m.  (eintré-miélcb). 
L'entrerdeux.  V.  Éntre-doue. 

ENTRE -MIEJA,  S.  f.  (eintré-miédge); 
■irrmsMBXA,  ■MnaunnA,  bwtvbmija,  tbbmumba, 
TmAMBOB,  nmwovuiA,  snmsavBVA,  simiB- 

■tA.  Trémie,  grande  auge  carrée  dont  le  fond 
est  terminé  en  cône  tronqué  et  percé  d'une 
ouverture  pour  laisser  couler  le  blé  sur  la 
meule. 

Éty.  du  lat.  (remodta,  parce  que  cette  ma- 
chine contenait  trois  boisseaui,  modium.  Y. 
Mfdi,  R. 

On  appelle  : 

TRÉBflONS,  les  deux  billots  qni  potent  «or  la*   conrer- 

^aaiu,  tl  portent  la  tr^oiia. 
AVGET  Ml  SABOT,   Vmfif  a«  eanal  qvt  ra^t  la  Ui 

da  la  trÀnla  at  va  la  varaar  dans  l'oUlard   da  la  OMsla 


BNTREMIEJA8,  S.  f.  pi.  (eintre-miéd- 
jes).  Entrefaites,  dans  ces  entrefaites,  pen- 
dant ce  temps.  Y.  Medi,  R. 

ENTREMISA,  S.  f.  (eintremise)  ;  Tra- 
me$$a  ,  ital.  Mediaçâo^  port.  Entremise, 
action  d'une  personne  qui  s'emploie  à  trai^ 
ter  une  affaireentre  deux  personnes  éloignées 
l'une  de  l'autre. 

Éty.  de  etiire  et  de  iiiwa,mis  entre. 

ENTREMITAN  ,  s.  m.  (eintremitàn). 
L'entre-deux,  le  milieu,  entre  deux  choses. 

ENTREMOULHA,  Y.  Entremiefa. 

ENTREMOUIJT,et 

ENTRBMOUNIT,  IDA,  adj.  (entremou- 
ni,  ide).  Entrepris,  chancelant,  embarrassé, 
trouble,  tremblant,  frileux.  Y.  Enfregeoulit. 

Éty.  du  grec  ëvxpofjLOc  (entromos),  timide, 
effrayé. 

ENTREHIU8AR,  v.  a.  vl.  Attendre,  mu- 
ser.  Y.  Afttt,R.2. 

ENTREMUTA,  d.  m.  Y.  Entremi^a 
et  Jlfedt,  R. 

ENTRENANT,  adv.  vl.  nmnua.  En 
attendant,  auparavant.  Y.  Antrenant. 

Éty.  de  entret  de  eiittw.  Y.  Ant,  R. 

ENTRENAR,  v.  a.  (eintrenà)  ;  themaii. 
Intrecciare,  ital.  Trenear,  esp.  TVatifar, 
port.  Entrenar,  cat.  Tresser,  enlasser,  faire 
une  tresse,  natter  des  cheveux. 

Éty.  de  en,  en,  de  Irena,  tresse,  et  de  Tact. 
ar,  litt.  mettre  en  tresse,  ou  de  (re«,  trois, 
parce  que  les  tresses  se  font  ordinairement 
avec  trois  branches. 

ENTRENAT,  ADA,  adî.  et  p.  (eintrenà, 
àde)  ;  7renf ado,  esp.  Tresse,  ée. 

ENTRENCAMEN,  S.  m.  vl.  Bris,  cas- 
sure, rupture,  coupure.  Y.  TrenCt  R. 

ENTRENCAR,  V.  a.  Séparer,  retrancher. 

ENTRE-NOU8 ,  s.  m.  (eintré-nous).  En- 
tre-nœud, en  t.  de  relieur,  espace  qui  est  en- 
tre les  cordons  qu'on  voit  sur  le  dos  des  li- 
vres. Y.  JVbu#,R. 

ENTREOCIAR ,  vl.  Y.  Entrecelar. 

ENTREOULAR  8^  V.  r.  (s'eintreoulà). 
Se  météoriser,  prendre  une  indigestion  ven- 
teuse, en  parlant  des  animaux  ruminants. 

Éty.  de  en,  de  (reott(e,  trèfle,  et  de  ar,  par- 
ce que  c'est  plus  particulièrement  en  man- 
geant du  trèPe  mouillé  qu'ils  gagnent  cette 
maladie.  Y.  Jret,  R. 

ENTREPA8,s.  m.  (eintrepàs);  Trapae- 
«0,  ital.  Entre-pas,  allure  du  cheval  qui  ap- 
proche de  l'amble. 

Èty.  de  entre-pat  y  c'est-à-dire,  entre  le  pas 
et  l'amble.  Y.  Pau,  R. 

ENTREPAU8,  S.  m.  (eintrepàous) ,  et 
non  BimuopoT,  qui  est  pris  du  français.  Entre- 
pôt, lieu  où  l'on  met  des  marchandises  en 
dépôt. 

Éty.  de  entre,  parmi,  et  de  pausa,  poser, 
poser  parmi,  dans  ou  ensemble,  per  entre- 
pau«,pour  un  moment.  V.  Pam,  R. 

ENT^EPAUSAR,  V.  a.  feintrepaousà); 
BMTmBPoootAm,  nmnpAVTAB.  Entrepor,  port. 
Interpoëar,  cat.  mod.  Entrenotar,  anc.  r^t. 
Entreposer,  mettre  des  marchandises  en  dé- 
pôt, poser  en  atlei^dant. 

Ëty.  de  entre,  dans,  et  depanear,  poser, 
ou  du  lat.  «nterponere,  m.  s.  Y.  Paue,  R. 

ENTREPAU8AR,  V.  a.  vl.  urawAvsA*. 
Jnterpoiar  ei  Entrepoiar f  ceX.  Interposer, 
intercaler.  Y.  Paus,  R. 


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u 


ENT 


ENTREPAUftAT,  ADA,  adj.  et  p.  wmwwm- 
rânwAr.  Enlreposto^  port.  EntrefNMè,  ée  ;  mis 
d«ii8  un  entrepôt,  poâé  pour  un  moment. 

Éty.  de  eiiffvpaiM  et  de  alyOtfa  y  mis  dans 
un  entrepôt.     

ENTRBPAUSUR,  8.  m.  (eintrepaousùr); 

Muomwi.  Entreposeur,  coomus  à  l'en- 


;ty.  deeiilr«paii#  et  de  iir,  l'acteur,  l'ou- 
vrier  de  l'entrepôt.  V.  Poacf,  R. 

BWTBBPAUEAB,  vl.  V.  Entrepa%uar. 

ENTREPELLADOR,  8.  m.  d.  vaud.  In- 
tercesseur. 

EIfTREPELLATION,  8.  f.  d.  vaud.  In- 
tercession, médiation. 

ENTREPETTRAB,  T.  a.  ▼!.  Interpré- 
ter. 

ENTREPRENDRE  8' ,  v.  r.  (s'eintre- 
préindre).  S'attaquer,  se  disputer,  se  cher- 
cher noise,  se  couper  dans  son  discours,  dans 
sa  déposition.  Gare. 

ENTREPRENDRE,  v.  a.  (eintreprein- 

re,  ital.  InUrprender^  esp.  Enireprender^ 
port.  Entreprendre,  prendre  la  résolution  de 
faire,  s'engager  à  faire  quelque  chose  sous 
certaines  conditions»  entreprendre  quelqu'un, 
le  Quereller. 

Ety.  Prendre  entre.  V.  Prendr^  R. 

ENTREPREIVENT ,  ENTA,  adj.  (ein- 
treprenèin,  èinte);  m^mm.  Entreprenant,  anle; 
hardi  à  entreprendre. 

Éty.  de  entreprener  et  de  eni.  V.  Prendr^ 
Rad. 

ENTREPRENER,  V.  Entreprendre  et 
Frendr.K. 

ENTREPRENUR ,  S.  m.  (eintreprenùr)  ; 

ital.  i^mpreiidedor,  esp.  impreUeiro ,  port. 
Entrepreneur,  qui  se  charge  de  faire  quelque 
chose  k  certaines  conditions. 

Ëty.  de  entreprener  et  de  «ir,  celui  qui 
entreprend.  V.  Prendr,  R. 

ENTREPRE8,  EflSA,  adj.  (eintreprés, 
ésse);  omM.  Entrepris,  ise;  embarrassé, 
qui  ne  sait  comment  s'y  prendre,  commen- 
cé, ée. 

Éty.  de  prg#  entre.  V.  Prendr^  R. 

ENTREPRIBA,  S.  f.  (eintreprise);  wm- 
msA.  Impreea  ,  ital.  Empreea  ,  esp.  cat 
Entrepreza,  port.  Entreprise,  dessein  d'eié- 
cuter  quelque  chose,  ou  l'eiécution  même. 

ENTREQUITAR ,  ?.  n.  et  r.  vl.  Enire- 
qmtUr^  entre-acquitter. 

ENTREROUPRE,  v.  a.  vl.  Entre-divî- 
ser,  séparer,  délimiter. 

ENTRESARMAB,  s.  f.  pi.  (eintresàrmes), 
dl.  TBaaTA-M-i.'M«o«iiAc.  Les  bouchers  don- 
nent ce  nom  au  diaphragme  des  boMils  et  des 
autres  animaux  qu'il  débitent. 

Éty.  Sauvage,  fait  venir  ce  mot  deaifre,et 
du  latarmut,  épaule,  entre  les  épaules,  ou  de 
arma,éme,  entre  lésâmes  ou  les  parties  es- 
sentielles à  la  vie. 

ENTREKA,8.  f.  vl.  Arrangement,  com- 
binaison, composition. 

BNTBESEIONA,  vl.et 

ENTRE9EINH,  vl.  V.  Entreeeiiha. 

BNTRB8ENH ,  adj.  et  p.  vl.  Ceint,  en- 
touré. V.  Cenehai,hU€rei  Cench^  R.  V.  aussi 
Ei^etenha, 

ENTRE8ENHA,  S.  f.  vl. 


ENT 

Emireêe* 

gnay  anc.  eat.  Entreeêàa,  anc.  esp.  Inêrase- 
gna,  anc  ital.  Démonstration,  enseigne,  in- 
dice, signe,  signal,  étendard,  bannière.  Voy. 
Inter  et  Sign,  R. 

ENTRE8ENHAR,  V.  n.  vl.  Mettre  les 
euMignes. 

Éty.  de  entreeenha  et  de  ar.  Y.  Jnier  et 
Sign,  R. 

ENTRE8EIGNA8,  et 

ENTRESEIGNE ,  V.  Enugnoê. 

ENTRE8E1GNE8,  V.  EntreHguiS. 

ENTRE8ENT ,  S.  m.  vl.  Témoignage. 

ENTRE8ENTDIENT,  S.  m.  Garc.  V. 
Ressentinunt.   

ENTRESENTIR  8',  V.  r.  Ressentir  nne 
secousse,  se  former  une  fêlure.  Garc. 

ENTRE8IGNAR,  v.  a.  (einlresignà),  d. 
bas  lim.  Indiquer  quelque  chose  à  quelqu'un, 
lui  donner  1^  signes  auxquels  il  pourra  la 
reconnaître. 

Ëty.  V. /nier  et  5t>i,R.. 

ENTRE8iaNA8,  S.  f.  pi.  V.  EntreH- 
gnes, 

ENTREHGNE0,  s.  m.  pi.  (etntresignés), 
BnmnoPAs.  Marques,  preuves,  indices  qui 
n'ont  qu'un  léger  degré  de  certitude. 

Ety.  de  entre,  comme  signe  dubitatif,  et  de 
signes,  signes,  marques.  V.  Intérêt  Sign,  R. 

ENTRE8M. ,  s.  m.  (eintresôl);  Entre- 
suelo,  esp.  Entresotho,  port  Entresol,  petit 
appartement  pratiqué  dans  la  hauteur  d'un 
étage. 

Èty.  de  enire  et  de  sol,  entre  le  sol  et  le 
plafond.  V.  bUsr,  Sol,  R.Snspenta  et  Mes- 
soulier. 

ENTRE808PIR,  S.  m.  vl.  Soupir  entre- 
coupé, sanglot.  V.  5ptr,  R. 

ENTRE88ENHA,  vl.  V .  Intreseigna. 

ENTRE88BNHER,  V.  a.  vl.  Entourer, 
enceindre. 

Ëty.  de  entre,  parmi,  autour,  et  de  stnker, 
ceindre.  V.  inter  et  Ceneh,  R. 

ENTRE8TEZIR,  V.  a.  vL  Attrister.  V. 
Atristar  et  Trist,  R. 

EBITRE8SAR ,  V.  a.  vl.  Entrensar,  esp. 
Entrançar,  port  /nlrseciarf,  ilal.  Entrela- 
cer, tresser. 

ENTRETALHAR,  V.  a.  vl.  Entretallar, 
cat.  esp.  Eniretalhar,  port.  Sculpter,  dseler, 
entailler,  découper.  V.  Talh,  R. 

ENTRETAIAAT.  ADA,  a4j.  et  p.  vl. 
Découpé,  ée;  sculpté,  ée. 

ENTRE-TANT,  adv.  (eintré-tiin).  Ce- 
pendant, entr'autres  choses.  V.  Enttetnent. 

ENTRETELA,  S.  f.  feintretéle).  Entre- 
toile, Aub.  partie  d'un  habit 

ENTRETEIIP8,  adv.  (eintretèlm)  ;  m- 
nwm,  dg.  Cependant 

ENTRBTENAMENT ,  S.  UL  Entretien, 
y.  Entretien  ti  Ten,  R. 

ENraETBNEIRE,S.m.  (dntreten^bv); 
MiMiMu».  Entreteneur,  celui  qui  entretient, 
qui  est  chargé  d'un  entretèoement 

ENTRETENENCIA8,  s.  f.  pi.  (eintrete- 
ncincies),  dl.  V.  Entretien  et  Ten,  R. 

ENTRETENGDT,  DDA ,  adj.  et  p.  (ein- 
treleingù,  ùde).  Entretenu ,  ue;  on  donne  le 
nom  de  PUoto  entretengut,  pilote  entretenu, 
à  celuiqui  a  sa  paye  à  terre  coomie  pendant 
la  campagne. 
Éty.  de  enlfftffitr.  Y.  Ten,  R. 


ENT 


,  V.  a.  (eintietenir).  En- 
tretenir, conserver  en  bon  état  fournir  de 
quqj  subsister.  V.  Jfonteiitr  et  Tem,  R. 

ENTRETENIR,  v.  a.  nra.  Intrattmo- 
re,  ital.  Entretenir,  esp.  Entretêr,  port  En- 
êrelenir,  cat.  Entretenir,  entrer  en  confercnce 
avec  quelqu'un,  amuser  quelqu'un  par  de 
fausses  promesses  ;  vl.  se  mâer,  se  confondre. 

Ély.  deentreetdefemr.  V.  Ten,  E. 

ENTRETENIR  8',  V.  r.  S'entretenir, 
discourir  avec  quelqu'un,  se  conserver  dans 
un  bon  état,  fournir  k  son  propre  entretient  ; 
en  vl.  tenirrun  k  l'autre. 

ENTRETIEN,  S.  m.  (eintretién) ,  dL 

wêento,  port.  £nlretfiii«tieiifo,e8p.  Entrelien, 
conversation,  discours  sur  des  choses  sérieu- 
ses; soin  qu'on  prend  pour  maintenir  une 
chose  en  état  ;  subsistance,  ce  qu'on  donne  k 
quelqu'un  pour  s'entretenir.  V.  7fii,R. 

BNTRETOI8A,  S.  f.  (eintretôise).  Entft- 
toise,  pièce  de  bois  de  charpente  placée  entre 
deux  autres  et  assemblée  avec  elles;  dans  les 
voitures,  pièces  de  bois  façonnées  qu'on  met 
derrière  pour  soutenir  les  deux  mootoos.  V. 
loua. 

ENTREDGAR ,  v.  n.  vl.  mrhvab.  Faire 
trêve.  V.  Treva  et  Entregar. 

ENTRE VADI8 ,  S.  m.  (eintrevadis)  ;  «a- 

▼wgâMâ,  msvovnrvA,  miYOOBBVA,   •AanmasA» 

■ASAITA,    anJASA,     BBOO«BBTA.  NOUIS    qo'Ott 

donne  k  deux  espèces  de  clématites ,  à  la  dé* 
matite  proprement  dite  ou  herbe  aux  gueux, 
Clematis  vitalba.  Lin.  V.  Gar.  CUmatitiê, 
p.  119,  et  à  la  clématite  odorante,  ClewuUiM 
flawmma.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Renon- 
culacées.  V.  Gar.  CUfmatiUiê,  p.  120. 

La  première  espèce  estcommune  partout,  la 
seconde  ne  l'est  que  dans  la  Pr.  Mérid.  Elles 
sont  Tune  et  l'autre  caustiques  et  vénéneuses. 

Éty.  de  fiiIreiMir,  parce  que  ees  longs  jets 
rampants,  entravent  V.  Trab,  R. 

ENTREYAI.,  s.  m.  vL  V.  /nfervotto. 

ENTREYAR,  V.  a.  vl.  mimmia».  Inter- 
roger, demander. 

ENTREFAR,  d.  m.  Yoy.  fintrnoor  et 
Trab,  R. 

ENTREVAR  8',  V.  r.  9wmwamwMM.  H  signi- 
fie aussi  s'enquérir,  s'informer,  prendre  des 
renseignements.  V.  ^'enlravor. 

Éty.  de  en  et  de  Ireoor,  aller,  fréquenter. 

ENTREVARIR  8',  V.  Airwùorir  s\ 

ENTREVAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (eîntrevà. 
àde).V.£iifrav«letrraè,R. 

BNTREVAUn,  S.  m.  (eintrevéous).  En- 
tre-vous,  intervalle  d'une  solive  à  l'nntredans 
un  plancher.  V.  Val^  R.  2. 

ENTBEVBGA,  vl.  Il  ou  elle  arrive. 

ENTREVEIRE,  v.  a.  (eintrevèire^  ;  En* 
trever,  port.  Entrevoir,  voir  k  demi,  pies^ 
sentir. 

Éty.  de  ottre-enfre,  ou  inUrtrioere,  lat. 
V.  Fû,R^ 

ENTRE  VENIR,  vl.  V.  /fiterventr. 

Proe«r«doiir  non  enireven  depuis  dons 
forins  en  bas.  Stat  Prov. 

Ély.  de  venir  entre.  V.  Ven,  ft. 

ENTREFIGE,  S.  m.  (dntrevidgé).  Un 
des  noms  langued.  de  la  clématite  flammule. 
V.  Entrevadis. 

ENTREVU,  s.nL  (eintrevis),  d.  bu  lim. 


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ENT 

EfHêrm,  cil.  La  fraise  d'an  porc,  le  mésen* 
tère. 

BNTBEVUA,  8.  f.  (eÎDtrevùe);  mmtwmvmA. 
EntrwiMa,  port  cal.  esp.  Enlrefue,  visite, 
reooootre  concertée  entre  deux  ou  plusieurs 
personnes,  pour  se  voir  ou  pour  parler  d'af* 
nûres. 

Éty.  deima  entre.  V.  Tis,  R. 

BNTRI0ANAN,8.m.  vl.  Emehevébre- 
wumi ,  croisement ,  eojambemenL 

KNTBKIAR ,  V.  a.  vL  nnmicAs.  Entriear, 
cat  /«Irtear,  esp.  Suspendre,  enlrennêler , 
entre>couper,  entortiller,  enjamber. 

Ety.  do  kt.  inirieare ,  m.  s.  V.  Trie ,  R. 

BNTRICAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  EntH- 
Cad ,  cat.  Entre-^mélé*  ée;  entortillé,  enjambé. 

BNTRIOA,  V.  EnUnga. 

ENTRIGA ,  V.  InUriga. 

ENTRIGAR,  V.  n.  (eintrigà),  dl.  vau» 
BramBMA.  Agacer  les  dents. 

Ëty.  Entrigar  est  dit  par  svnc.  de  enteri- 
yar,  composé  deiiUeriga  et  de  ar, 

BNTUGAR,  V.  Inlrigar. 

BNTRIGAT,  V.  IfUrigat. 

ENTBMNCÂU  8%  v.  r.  Se  parer ,  s'ajus- 
ter, s'accoutrer.  Cast.  V.  S'alrinear. 

SNTRINGAR,  ▼.  a. (eintrincà).  Mettre  en 
train  :  Lou  fioe  e$  enlrtncol,  dl.  le  feu  est  en 
train  de  brûler;  former,  ourdir  quelque 
projet. 

Ety.  de  en,de<rtfic  et  de  ar.  V.  Trin. 

ENTRI8TEZIR ,  v.  a.  et  r.  vl.  EtdriHir, 
cat.  J?fi<rwtecer,esp.  port.  IrUriêtire^  ital. 
Attrister,  Affliger. 

BNTBISTEIIT,IDA,adj.  et  part.  vl. 
Attristé,  ée. 

BNTBO,  prép.  (eintrô)  ;  EMro,  cat.  Jus- 
ques  :  EMro  la  fin,  jusqu'à  la  fln;.  Entra 
fae  oi  êi  nowmat,  vl.  pendant  que  dure  ce 
teinps  que  l'écriture  appelle  aujourd'hui. 

EiUro^eora,  vl.  jiràques  à  quand. 

BNTROBLIDAR ,  v.  a.  vl.  Oublier  inté- 
rieurement. V.  Oublidar. 

BNTROBLIR, V.  a.  vl.  Troubler,  agiter. 

BNTROBUT,  IDA,  adj.  et  part.  vl. 
Troublé,  ée. 

ENTROCAR,  v.  a.  (eintrocâ),  dg.  Ra- 
masser, enfiler,  tresser. 

Et  lou  puple ,  gu*aymo  à  eanta, 
Bons  entroquo ,  sans  ^en  douta , 
De  groipugnaU  de  poesio. 

Jasmin. 


lUCno ,  vl.  V.  Inirouduction. 

BNTRODUIRB,  vl.  slmioBOTu.  Voy. 
Intraudmre. 

BNTROIIBS ,  s.  m.  vl.  DiTBOMM.  Intro* 
meito ,  ital.  Sonde. 

ENTROMBTRB,  V.  a.  vl.  Enirometrer, 
cat  Enirometer,  anc.  esp.  ErUromeUer, 
port  iniromettere ,  ital.  Introduire. 

Ëty.  du  lat.  intromiUere ,  m.  s.  ou  de  entra, 
dans  ,etde  mettre ,  mettre. 

ENTRONAR,  V.  n.  (eintrounà)  ;  mmrmov 
jiAB.  Puer,  infecter  :  Sente  gu'entrana ,  il 
sent  à  ne  pouvoir  pas  y  tenir, 

BNTRONIR,  V.  n.  (eintrounir);aMTsoinnB. 
S'obscurcir,  en  parlant  du  temps  :  Lou  det 
ê'enironU ,  le  ciel  se  couvre ,  s'obscurcit. 

Êty.  de  en,  de  tron ,  tonnerre,  et  de  iV , 
tourner  vers  les  tonnerres ,  vers  Torage.  V. 
rro». 


ENT 

ENTRONiaAR,  V.  a.  (eîntrounisà)  ;  En- 
traniear,  cal.  Entronizar,  port  esp.  In- 
troniser. V.  Trône. 

ENTRONI8AT,  ADA,  adj.  et  p.  (ein- 
trooisà,  àde)  ;  Entranixada,  port  Intronisé, 
ée.  V.  Trane. 

ENTRONI8ATION,  s.  (eintrounisatien)  ; 
Entronùaçào ,  port.  Entranisaeié ,  cat.  En- 
traniiaeion,  esp.  Intronisation.  V.  Trône. 

ENTROOUCAR,  dl.  Enfiler  ensemble. 
Douj.  V.  Entraucar  et  Trauc,  R. 

ENTRO-QU'ORA  ,  vl.  Jusqu'à  quand, 
quo  ueque. 

ENTRODDUCH ,  Y.  Introduch. 

ENTROUDUIRE ,  V.  Introduire. 

ENTROUNAR,  V.  Entronar. 

ENTROUNIR,  V.  Entronir. 

ENTRUANDAR,  V.  n.  Gueuscr.  Voy. 
Truand, 

ENTRUBraiT,  adj.  vl.  En$rabert,  cat. 
Entr'ouvert  V.  Aper ,  R. 

ENTRUBRIR,  V.  a.  vl.  Entrohrir ,  cat. 
Entre  rabrir,  esp.  Entr'ouvrir.  Voy.  Entre- 
durbir. 

Éty.  de  entre  et  de  ubrir.  V.  Aper,  R. 

ENTRIIEII«,  s.  m.  vl.  aMTsinuu..  Entre- 
œil  ,  espace  qui  sépare  les  yeux. 

BNTRUMIR  et  •mtnrnmm,  V.  n.  et  r. 
(einirumi) ,  dl.  Obscurcir  et  s'obscurcir. 

Êty.  Alt  de  Entronir ,  v.  c.  m. 

BNTUICEGAR,  V.  a.  vl.  nmnrncuui. 
Entpoisonner.  V.  Entoœigar. 

Ëty.  de  en ,  avec ,  de  tut ,  if ,  et  de  cegar , 
tuer  avec  Pif. 

ENTUSAR,  dl.  V.  Empurar  et  Tieaun. 

ENTUTAR  8' ,  v.  r.  (s'eintutà) ,  dl.  S'en- 
fermer dans  une  tanière. 

Ëty.  de  en  et  du  lat  tutare ,  garantir, 
mettre  en  sôreté.  V.  Tut,  R. 

ENTUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (  etntutâ  , 
àde),  dl.  Enfermé  dans  sa  tanière;  mis  en 
sôreté.  V.  Tut,^. 

BWTUVELIR  S' ,  V.  r.  (  s'eintuvelir  )  ; 
BmurvwKÊam.  S'incruster de  tuf;  se  pétrifier. 

Étf .  de  en ,  de  tuve  et  de  tr  ;  le  i  est  eu- 
phonique. 

ENTUTSEGAR,  V.  a.  vl.  Empoisonner. 

Éty.  Probablement  du  lat.  tnlui  et  de  se- 
care,  couper,  blesser  en  dedans,  ou  de  en, 
de  tuy,  if,  et  de  segar.  V.  Tui. 

ENU 

BNUBRIADORA,  8.  f.  (  enubriadùre  )  ; 
BMSBMADVBA.  Enivremcnt,  peu  usité. 

Ëty.  de  enubriar  et  de  ura.  V.  Ebri,  R. 

ENUBRIAR,  V.  a.  (enubrià).  /nfie6rtare,* 
ital.  Embriagar,  esp.  port  cat  Enivrer, 
rendre  ivre.  V.  pour  les  syn.  le  mot  suivant. 

Ëty.  du  lat.  tne6riafe,  ou  du  grec  ^làcD 
(briaôj,  rendre  robuste,  par  dérision.  V. 
Ebri,  R. 

ENUBRIAR  8' ,  V.  r.  t'nnianAr.AM ,  •mn- 

■■lAB,  •' BMPSaAll  ,  f 'bMCSOUMIJUI  ,  f 'BHTAfCAM, 

f'sinrucAB,  •'■MsaiAOABjf'uFiMroimAB,  f'm- 
9ovcmaukm ,  t'viicoiiQoiiaBAm  ,t'BMcoocAB ,  •'■■- 
cmemmAM,  a'BMcauiMnujui ,  •'smcbovtaii  ,  •'■!- 
«oiNiaovuàm,  a'BiiTAmvottAB,  9mtÊButmAm ,  •'«- 
MwmwacÊUkM,  t'iMiitciAm,  •' 


ENU 


83 


..  S'enivrer,  boire  jusqu'à  l'ivresse. 
Ëty.  du  lat.  tnebrtart ,  m.  s.  V .  Ebri,  R. 
EN0BRIAT,  ADA,  adj.  et  part  (enu- 
brià, àde);  BnaMiAT,   mmfmmAt,  bmwmfob- 

■AT,  SaCOOOOlIBVAT  ,  BUCBOOtCLAT  ,  KMCOTOWAT, 


ICmiAT,  BMCOVCAT, 
■AT,  BHCBUOVBLAT ,  BIICBOOTAV ,  ■ 
LAT  ,  BHTAKnr&AT  ,  MmnrWWUkT,  ■HVAVAT.  Eolvré, 

ée,  pris  de  vin. 

Éty.  de  en,  de  udriet  de  at.  V.  Ebri,  R. 

ENUEGH,  s.  m.  Ennui  :  A  enuetx,  à 
contre-cœur,  à  regret  V.  Enueg,  ennui ,  et 
Nuir,  R. 

ENUGO,  8.  m.  fenùque);  bpoqvb.  Eunu- 
que, homme  mutilé;  garde  du  sà'ail. 

ENUEG,  s.  m.  vl.  nim,  wanwsw,  wansmn , 


,  SMOIAMBHT.  EunUÎ  , 

souci ,  peine ,  chagrin.  V.  fntmi  et  Nuir,  R. 

ENOEIA,  vl.  V.  Enuiia. 

ENUEIAR,  vl.  V.  Enoiar. 

ENUEIT ,  s.  m.  vl.  Ennui.  V.  Ennui  et 
Nuir,  R. 

ENUEJA ,  vl.  V.  Emui. 

ENUEJAR,  V.  a.  vl.  Ennuyer.  V.  Emmiar 
etiVÎMr.R. 

ENUEJ08,  08A,  adj.  vl.  Ennoyeoz, 
euse.  V.  J?nnuyoiie  et  Nuir,  R. 

ENUET,  vl.  et 

ENUET  ,  vl.  V.  J?nue^  et  EwMui. 

ENUET08,  vl.  V.  Enoioi. 

ENUGAR,  V.  a.  vl.  Enujar,  cat.  Enyar, 
esp.  Ennuyer,  V.  Ennuiar ;  fâcher,  V. 
Fachar  et  iVutr,  R. 

ENUGEB8,  s.  m.  vl.  bmm,  wmaun , 
mmvmm,  mmn,  mmwxam.  Ennui,  chagrin,  vexa- 
tion. V.  Ennui  et  Nuir,  R. 

ENUIA ,  vl.  V.  J^nnut. 

ENUIAMENT,  vl.  V.  Enujament  et 
Ennui. 

ENTOAR,  V.  a.  vl.  sinjAii,  wouab, 
mmmâJkM,  bwojaii,  ■voiam*  V.  Ennuiar. 

ENUIAT,  adj.  et  p.  vl.  Tourmenté  i  fa- 
tigué. V.  Nuir,  R. 

ENDI08,  vl.  Enujoê,  cat.  V.  Enoiae. 

ENUIT ,  vl.  V.  £ntte^  et  Ennui. 

ENUJAMENT,  s.  m.  vl.  noiAMBiiT.  Àn- 
noiamento,  ital.  Ennui,  déplaisir,  chagrin, 
fatigue.  V.  Ennui. 

ENUJAR ,  vl.  V.  Ennuiar. 

ENUJOS  ,  adj.  vl.  BiHMOs  ,  nviOB.  V. 
Ennuiaui. 

ENUliA,  s.  f.  vl.  J^nuto,  port.  iUl.  V. 
Inula  eampana. 

ENUMBRAR,  V.  n.  vl.  Avoir  peur  de 
son  ombre.  V.  Enoumbrar  et  Ottoior,  R. 

ENUMBRAR,  v.  a.  (enumerà);  £iiiime- 
rar,  cat.  esp.  Ëoumérer,  dénonibrer. 

Ëty.  du  lat.  enumerare,  m.  s. 

BNUMERATION ,  8.  f.  (enumeratie-n)  ; 
mtnmmmArnm.  Enumeraxione ,  ital.  Nwnera^ 
etoA,  esp.  Enuineraçâo,  port.  Enumeraciù, 
cat.  Enumération.  V.  I)enoiim6raflienl. 

éty.  du  lat  enumeraHoniê,  gén.  de  enti- 
meratia.  V.  Num ,  R. 

BN-UNA ,  «MTAii.  V.  Una. 
BNUNA ,  utTAs  n.  expr.  adv.  (énùne). 
Rester  tranquille,  ne  pas  bouger,  ne  pas 
ÎDOomnKNler  les  antres. 
Éty.  En  una,  soos-entradu  plaça,     t 


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gle 


86 


ENU 


ENV 


BNUNGTIO,  v1.  V.  EnoncHo. 

ENUOI9  8.  m.  vl.  Ëonai.  Y.  £iinttt  et 
JVtttr,  R. 

ElVUOS,  OSA,  adlj.  ?l.  Déplaisant,  ante, 
ennuyeux.  V.  Nuir,  R. 

ENUT,  8.  m.  \\,  Ennui,  tourmepl.  V. 
Enugers,  JSnnui  et  Nuir,  U. 

ENV 

BNVA,  ad?,  vl.  En  vain.  Y.  Van,  R. 
ENVADIR,  y.  a.  anc.  béarn.  Y.  Envahir, 

Qui  envadirà  ourcat ,  p*gui  quoaie  Icyt  majors. 

Fors  et  cost.  de  Béarn.  Rubrica  de  penas.lQ. 
Qui  envadirà  degun  en  eamy,  ete, 
Ibid.  23. 

Ëly.  de  en  et  de  vad,  aller  dans.  Y.  Vad, 
Rad. 

ENVAHIR  ,  V.  a.  (einvahir)  ;  Invadir , 
anc.  cat.  esp.  port,  invadere,  ital.  Envahir, 
usurper,  prendre  par  force,  assaillir. 

Éty.  du  lat.  invadere,  m.  s.  Y.  Vad,  R. 

ENVAHISSAMENT ,  S.  m.  (einvahissa- 
mein).  Envahissement,  l'action  d'envahir. 

SNTAIA,  et 

ENVAIDA ,  s.  f.  vl.  Elan  ,  assaut ,  at- 
taque. Y.  Envaziment  et  Vad,  R. 

ENVAIDOR,  s.  m.  vl.  nvAsiooB.  En- 
vahisseur, ennemi ,  assaillant.  Y.  Vad,  R. 

ENVAIHENT,  8.  m.  vl.  Y.  Envaiaei 
Vad,  R. 

ENVAIR,  vl.  Y.  Envazir  et  Vad,  R. 

ENVALAR  ,  dl.  Avaler.  Y.  Avalar  et 
Val,  R.2. 

ENVAIilR,  dl.  m.  8.  que  Avarir ,  v.  0.  m. 
et  Val,  R. 

5e  veêéi  iaouUja  lei$  graços^ 
l,a  trisUito  alor  e'envalis. 

Aubanel. 

ENVAN,  8.  m.  (einvàn).  Auvent,  élan, 
Y.  Eicouita:  pour  en  Tain,  Y.  Van  en  et 
Van,  R. 

ENVANESIR,  V.  a.  vl.  Saisir  :  Envane- 
zida  las  avia  pavor,  la  peur  les  avait  saisies , 
Y.  Envatir ,  abolir ,  anéantir  ;  faire  éva- 
nouir. Y.  Fan,R. 

ENVANOIR,  vl.  Y.Eivanexir. 

ENVANT ,  s.  m.  (einvàn)  :  taouui,  TAomAB, 
TAouMooa  ,  vAvmAL.  Auvent ,  petit  toit  en 
saillie  qu'on  place  sur  les  portes  des  bouti- 
ques pour  les  garantir  de  |a  pluie. 

Ety.  du  lat.  in  ventum,  contre  le  vent. 
Y.  Vent ,  R. 

La  toile  qu'on  ^uspend  à  l'auvent  s'ap- 
pelle 6ane. 

Envani  d^una  iaulina ,  sévéroncfe,  partie 
du  toit  qui  déborde  le  muraille. 

ENVARAIRAR,  v.  n.  (einvaraïra) ,  dl. 
Empester,  empoisonner  par  la  mauvaise 
odeur. 

Éty.  de  varaire,  ellébore,  et  de  ar,  Y. 
VarMre. 

ENTARG1ÇIRAR,  T.  a.  (einvardgeirà)  » 
et  mieux  sprciuiBiBAB.  Former  un  verger, 
complanter  un  terrain  en  arbres  fruitiers  ou 
en  oliviers.  Avril.  Y.  Verd,  R. 

ENVARGEIRAT  ,  ADA  ,   adj.   et.    p. 

ieinvardgeirà ,  àde).  Complanté,  ee,  trans- 
omjk  eij  verger.  V.  Verd,  R. 


Y.  EwvêrêoMar  et 
,^  \,  EnverîouJhar 


ENVARTEGAR 

Vert,  R. 
ENVARTOULHAR 

et  Fer(,  R. 

SNTAB  •  prép.  vl.  Envers.  Y.  Vert,  R. 

ENVA8AMENT ,  Y.  Eivasament. 

ENVASAR,  Y.  Etvatar. 

ENVÉMASf  V.  a.  vl.  »iTAsnaB.  Envahir. 

Éty.  du  lat.  invadere,  m.  s.  Y.  Vad,  R. 

ENVASUIEN^  vl.  Y.  Bnvaximent. 

ENVAUR ,  vl.  Envaeir,  cat.  Y.  Envaiir 
et  Vad,  R. 

ENVASOR,  s.  m.  anc.  béarn.  Qai  en- 
vahit. V.  Vad,  R. 

ENVAZENIR,  vl.  Y.  Envatir  et  Vad, 
Rad. 

ENVAZIA,  8.  f.  vl.  Attaque.  Y.  Envasi- 
ment  et  Vad,  R. 

ENVAnDOR,  vl.  Y.  Envaidor. 

ENVAZIMENT  ,  S.  m.  vl.  wmwAMtmmm,  wm- 
wamuêmm,  BmrAxiA,  WAMmmtn,  MMmvntmmHt,  bm- 

vAiA.  Envahissement,  invasion,  attague,  as- 
saut, courage,  audace,  élan,  occupation,  éta- 
blissement. Y.  Fad,R. 

ENVAZIO,  vl.  Y.  InvaHon. 

ENVAZIR,  V.  n.  et  r.  vl.  mwAam.  S'éva- 
der, s'échapper.  Y.  Vad,  R. 

ENVAZIR,  V.  a.  vl.  mmwAMmmMM,  mmuMMM, 

mmvAMmm,  butams.  AttaGuer,  ravir,  enlever 
de  force,  assaillir,  prendre,  entamer,  trans- 
gresser, 

Ety.  du  lat.  tnoaiere,m.  s.  Y.  Vad^  R. 

A  V envazir,  à  l'attaque. 

ENVEA ,  d.  de  Barcel,  Y,  Envegea  et 
Vis,  R. 

BNVEADAS,  8.  m.  (einveadàs)  ;  Hnr>pAf . 
Augmentatif  de  Enveat,  v.  c.  m.  et  Vis  R.    , 

ENVE ADISA ,  S.  f.  (einveadise)  ;  butsa- 
Dim.  Inquiétude  d'un  enfant  gâté,  mauvaise 
humeur. 

Éty.  de  enveat  et  de  isa.  Y.  Vis,  R. 

ENVEADUN,  S.  m.  (einveadùn)  ;  »ai?a- 
P1I1I.  m.  s.  que  Envea4iia,  v.  c.  m.  et  Vis, 
Rad. 

ENVEARAR  ,d.  m.  Y.  Env^lar. 

ENVBARAT ,  Y.  Envelat. 

ENVEAT,  AI>A,  adj.  vl.  sim^n;.  Gai, 
gaie. 

ENVEAT,  ADA.  S. et  adj.  (emveà, âde) : 
■HTART  oAflTAT.  luquiétudc  d'un  enfant  gâté, 
enfant  trop  exigeant,  boudeur,  euse;  rechi- 
gné. Avril. 

Éty.  de  envea,  envie,  et  de  at,  quia  des  en- 
vies. Y.  Vis,  R. 

ENVEG,vl.  Envie.  Y.  Envegea  et  Vis, 
Rad. 

ENVEQEA.  8.  f.  (einvédje)  ;  imA,  nr- 
▼BiA.  UB6SA,  BM|if«BA.  tMwtA.  Invidiu,  ItaL 
Envidia,  esp.  Inv^à,  port.  cat.  Envie,  dé- 

[>laisir  qu'on  a  du  bien  d'autnii,  désir,  vo- 
onlé. 
Ëly.  du  lat.  invidia,  le  même,  Y.  Vit,  R. 
Envegea  de  frema  grossa,  malacie,  envie 
de  manger  des  choses  extraordinaires  qu'ont 
souvent  les  femmes  enceintes . 

Envegeas  d*anar,  des  épreintes  ou  besoins 
pressants  d'aller  à  la  selle. 

Qui  se  sarro  daban  Vembejo 
Bailo  as  méchant  un  pan  d*aygQ  de  may. 
Jasmin. 

Envegeat  de  vcaumir^  nausées. 


ENV 

ENVEGEA,  8.  f.  Eofle,  nmvut  des  La- 
tins, tafches  que  les  enfants  apportent  en  ve- 
nant aip  monde,  et  que  le  peuple,  par  on  pré- 
jugé tiès-répandu,  attribue  k  une  envie  non 
satisfaite  qa  a  eue  la  mère  pendant  sa  gros» 
sesse. 

Étt.  de  envegea,  envie,  cause  supposée 
de  ces  marques. 

BifVBGEAR,  T.  a,  (einvedjà);  taÊwvm, 
sMTBAm,  BMSBttAm.  Iiivûltare,  ital.  Enviéiar, 
esp.  invejar,  port  Envdar,  cat.  EoTier,  dé- 
sirer les  choses  que  possèdent  les  autres  avec 
un  chagrin  secret  de  ce  qu'ils  en  jooieseot 
préférablement  h  nous. 

Éty.  du  lat.  tnmdere  on  de  wvegea  et  de 
ar,  avoir  envie.  Y.  Vit,  R. 

SNVEGEASSMk,  S.  f.  (einvedjèsse),  et 
imnr.  BMaBOBA««A.  Folle  envie. 

Ety.  de  ewegea  et  de  l'augm.  atta.  Y07, 
m,R. 

Mi»  qu*iwi  piooel  poorrlo  te  piqtra  VfmteJfU$q 
Qm  porloo  à  qMl^'un  pcrba^t  d'aï»  plaço. 
HUIft. 

I^NVBGEOUS,  OU9A,  adj.  (einvecUôos, 
ôuse);  ipi«Ti*|oof,  arnivouf,  «vctTovs,  mmemr 
mioiif ,  BMiom ,  Butnivoop.  invidioso ,  îtal. 
Envidioso,  esp.  Invejoso,  port,  jpnvejot,  cat. 
Envieux,  euse;  qui  envie,  qui  porte  envîe, 
désireux. 

$ty.  du  lat  inmdiotut,  m.  s,  on  de  eiire- 
gea  et  de  ot^e.  Y.  Fte» R. 

ENVEGBTA,  s.  f.  (  einvedgéte  ) ,  et 
impr.  BMBBGBrrA,  dl.  BMBv^^sTA.  Faire  env$r 
apia,  faire  venir  l'eaa  à  la  bouche.  Y.  £tca- 
Jica. 

Éty.  de  envegea  et  du  dim.  eta.  Y.  Vit, 
Rad. 

ENVEIA,  s.  f.  vl.  BiTBiA,  BVB4*  V.  En»€<^ 
gea, 

ENVEIADOR,  S.  m.  vl.  nmoAm.  Qui 
désire,  convoileux,  soupirant.  Y.  Fis,  R. 

ENVEIAIRE,vt  Y.^nvetador. 

ENVEIAR,v.a.  vl. Envoyer,  Y.  Via^  R. 
pour  envier.  Y.  Bnvegear  et  Vit,  R. 

ENVEIIXEZIR.v.n.  vl.  Yîeillir.  Yoj. 
Fte/Aif  et  Fie/fc,R. 

ENVEIIXIR,  vl.  Y.  EnvUir. 

ENVEI08,  adj.  vl.  Bnrssot,  spnoc.  Yoy. 
Envegeùûs, 

ENVEIZAT,  AOA,  adj.  vl.  sur^nAn. 
Gai,  joyeux,  de  belle  humeur. 

Éty.  deFital.  vezzoso,  agréable,  mignon. 

ENVEJA,  s.  f.  vl.  Zèle  :  Avw  tWHJa. 
imiter.  Y.  Vis,  R. 

ENVEJADOR,  8.  m.  vl.  S^lé.  Y.  VUy 
Rad. 

ENVEJANSA,  8.  f.vt  Jalousie.  Y.  Fis, 
Rad. 

E^YEJAR.  vl.  Y.  Envegear  et  Vit,  H. 

ENVEJÔ8,  adj.  vfi,  vl.  £nvej6tf  cat  Dé* 
cireux.  V.  Vis,  R. 

ENVELAR,  ▼.  n.  (einvelà);  nnrsABA*. 
Déjeter,  cambrer,  se  yoiler,  se  tourmenter, 
se  déverser,  en  pariant  des  planches  et  des 
pièces  de  bois  qui  se  courbent  en  se  dessé- 
chant, Y.  Engauchir. 

Éty.  de  en,  dans,  de  vel  et  de  ar,  se  met- 
tre dans  ou  sous  un  voile.  Y.  Vel,  R. 

ENVELAT,  ADA.  acy.  et  p.  (einveU, 
àde):  mwnAMAt.  Déjeté.  cambré,  tourmenté, 
voilé.  Y.  Tel,  R. 


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ENV 

ElWBIâAT,  ADA,  adj.  et  p  dl.Enlre- 
pri8  ou  résolu  légèremeDt.  Saa?.  V.  Vel,  R. 

ENVEUMEN,  S.  m.  vl.  AfîliMement. 
V.  Fa,R. 

BNVEUiElIR,V.a.  s\.  Mvuosm,  n- 
vBunna.  EnveUir^  cat.  EnvtjêceVy  esp.  En- 
velheceTt  port.  Inveed^iare,  ital.  Ëovieillir, 
faire  paraître  vieui. 

Ety.  de  en,  de  vell^  vieux,  et  de  esir,  deve- 
nir. V.  Vielh,  R. 

BNVELOPA ,  8*  r.  (eiovelépe);  cvsnTA, 
BMTBiAVPA.  Enveloppe,  ce  qui  sert  à  envelop- 
per, on  le  dit  purticulièrement  de  la  feuille 
qui  recouvre  une  lettre  et  de  la  peau  ou  écaille 
M  fruits. 

Éty.  du  lat.  involuerum,  m.  8«  et  de  en,  de 
vel,  voile,  et  de  opa,  mis  comme  un  voile. 

BNVELOPAR ,  v.  a.  (einveloupâ)  ;  ■>▼■- 

ftOOPAM,  AOOVIXMVAB,  A&OOPAB,  MmOllAB,  WmWK' 

MjuwwMMu  Iwnluppare,  ital.  £nvolt>er^  esp. 
port.  Envelopper,  couvrir  une  chose  d'une  au- 
tre qui  s'applique  exactement  sur  la  première  et 
qu'on  nomme  enveloppe;  comprenore. 

Éty.  du  lat.  involvere ,  ou  de  inveU>pa  et 
de  ar,  mettre  une  enveloppe,  un  voile.  Voy. 

ENVEI«OI^AR  8',  v.  r.  S'envelopper.  V. 
Agouloupar  i'  et  S'enrouar, 

BNVELiOPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einve- 
loupâ, àde)  ;  asov&oovat,  simoiiAT,  Bimuoii- 
rAT.  Enveloppé,  ée.  V.  Vely  R. 

ENVEI.SIR,  V.  a.  vl.  Avilir.  V.  VU  et 
Envilir. 

ENVENOUT,  UDA,  adj.  et  p.  (einvein- 
gù,  ûde).  Revenu,  ue;  retourné,  part,  de  en- 
venirs\  V.  Fen,  R. 

ENVENIMAR,  V.  EnveHnar. 

ENVENIR  9',  V.  r.  (s'einvenir).  S'en  re- 
tourner, s'ébouler,  tomber  en  ruines,  se  ren- 
verser, en  parlant  d'un  mur,  d'une  terre,  etc. 
V.  Vtn  R, 

EnVenTA  BOULOPA8,  s.  m.(einvéin- 
te  boulôfes) ,  dl.  impr.  bmsbmta  souftorAf , 
dl.  Conteur  de  sornettes,  diseur  de  baliver- 
nes. V.  Ven. 

ENVENTAR,  V.  Inventar. 

ENVENTAT,  V.  Inventât. 

ENVENTRAR,  Gare.  V.  Eivenlrar. 

ENVERENAR,  d.  bas  lim.  V.  Enveri- 
nar  et  Venen^  R. 

ENTERGARjV.  a.  (eînvergâ);  Enver- 
gar^  esp.  cat.  Enverguer,  attacher  les  voiles 
aux  vergues. 

£ty.  de  fn,  de  verga  et  de  ar,  mettre  en 
vergues.  V.  Verg^  R. 

Énvergar  lou  manteou,  s'emmenteler. 

Envergar  de  eoous  de  nervi,  recevoir  des 
coups  de  nerf. 

ENTERGONHAR,  vl.  V.  Enverganhir. 

ENVEROONHAT,  ADA,  a^j.  et  p.  vl. 
saiTBBaoïnBT.  Honteux,  euse  ;  humilié.  Voy. 
Vergougna, 

BNVEROONHEZIR,  vl.  Voy.  Enver» 
gtmhir. 

ENTERGONHIT ,  IDA  y  adj.  vl.  Y.  En- 
vergonhat. 

ENVERGONIR,v.  a.  et  n.  vl.  bmthi- 
•omBsn,  MvsMoi«AB.  Enverganifir  y  cat. 
SfoergognareyilaU  Vergogner, humilier,  rou- 
glr,  abaisser,  déshonorer,  rendre  honteux. 

ENVERGUETAR,  V.  a.  (einvergueta). 
Gamir  de  gluaux.  Avril.  Y.  Yerg,  R. 


ENV 

ENVERGURA,  S.  f.  (einvergùre).  Enver- 
gure, manière  d'enver^uer  tes  voiles,  leur 
largeur,  étendue  des  ailes  d'un  oiseau  qui 
vole. 

Êty.  de  en,  de  verga  et  de  tira .  V .  Verg,  R. 

ENVERINAR,  v.  a.  (einverinà)  ;  chca- 

G«AM,  ACAOHAm,  BRTSVBRAB,  WIVBIUMA».     AWe' 

lenarey  ital.  Envenenar,  esp.  port.  Enveri^ 
nar,  cat.  Envenimer,  irriter  une  personne, 
un  animal  ou  une  plaie  ;  aigrir  ;  il  est  aussi 
réciproque. 

Ety.  de  en,  de  vérin,  venin,  et  de  Tact,  ar, 
litt.  mettre  du  venin  dans.  V.  Venen,  R. 

ENVERINAR  8',  v.  r.  Enverinane,  cat. 
S'enrager,  se  mettre  en  colère. 

ENVERINAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (einve- 
rinà, àde|  ;  bmcaiuiat,  ihutat,  embbwmat.  En- 
venimé, irrité.  V.  Venen,  R. 

ENVERNI88AR ,  dl.  JSnvemmar,  cat. 
V.  Vemiuar  et  Bamis,  R. 

ENVERS,  adj.  yl.  wvmm;  Inven ,  cat. 
Inverto,  esp.  port.  ital.  Renversé,  culbuté, 
opposé,  contraire,  injuste,  faux,  maladroit, 
embarrassé,  allongé,  étendu  ;  subst.  envers, 
rebours. 

Ëty.  du  lat.  inversus,  m.  s. 

ENVERS,  ERSA,  adj.  adv.  vl.  Con- 
traire,  à  la  renverse,  du  côlé  de...  auprès,  à 
regard.  V.  Vert,  R. 

ENVERS,  S.  m.  (einvès);  Birvct,  bam- 
VBM,  Bvsf .  Jnvee,  cat.  Rovetcio,  ilal.  Enves^ 
esp.  port.  Envers,  le  côté  le  moins  beau 
d'une  étoffe,  celui  qui  est  destiné  a  rester  ca- 
ché, celui  qui  est  opposé  à  l'endroil;  le  verso 
d'une  page. 

Éty.  du  lat.  inversa,  sous-entendu /bciee. 
V.Fert,R. 

ENVERS,  prép.  bvb«.  Envers ,  cat.  Ver- 
so,  ital.  Vers,  envers,  à  l'égard  de... 

A  Venvers»  adv.  à  l'envers,  à  la  renverse. 

ENVERSAR,  vl.  V.  Eversar. 

ENVERTOULHAR,  v.  a.  ^einvertouillâ); 


ENV 


87 


OOOBDBBlUiAB,  ▼ABTOOUIAB,  BBTABTOIIIAB.  EU- 

velopperen  roulant,  entourer,  entortiller.  V. 
Fer«,R. 

ENVERTOULHAR  S',  V.  r.  S'envelop- 
per dans  ses  habillements  ou  dans  ses  cou- 
vertures, s'emmitoufler,  s'envelopper  la  tète 
et  le  corps. 

ENVERUGEAR,  T.  n.  (einverudzà),  d. 
bas  llm.  Propager  les  mauvaises  herbes  :  En- 
verugear  lo  tronuge,  propager  le  chiendenL 

Éty.  de  veruae,  de  en  et  de  ar. 

ENVES,prèp.  vl.  vBt,  vbbi.  Enves,  cat. 
Inverso,  ital.  Vers,  envers,  contre,  du  côté 
de. 

ENVESAR,  vl.  V.  Envexar. 

Ëty.  du  lat.  versus.  V.  Vert,  R. 

ENVESCAR  ,  V.  a.  vl.  Envescar,  cat. 
Engluer.  V.  Envisear  et  Vise,  R. 

ENVESULE ,  vl.  V.  Invisible. 

ENVESINAR,  V.  n.  et  r.  (einvesinà); 
BBTBxniAB.  Avoisiner,  Aub.  s'entourer  de 
voisins. 

ENVESINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einvesi- 
nÂ,  àde):  avbubat.  Envoisiné,  ée  ;  qui  a  des 
voisins  de  terre  :  Ben  au  mauenvestnai. 

Ëty.  de  en,  de  veein  et  de  at,  pourvu  en 
voisins.  V.  Vie,  R.  2. 

ENVE8SAR,  V.  a.  (einvessà).  V.  Des- 
vessar,  Revessar,  Versar  et  Vert^  R. 


ENVESTA,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  investisse. 

ENVESTIGUAR,  vl.  V.  Investiguar. 

ENVESTIR,  V.  a.  vl.  Investir,  cat.  port. 
Envestir ,  esp.  Investire,  ital.  Rechercher, 
tâcher  de  trouver,  investir.  V.  Fe«(,  it. 

Éty.  du  lat.  invesHre,  m.  s. 

ENVESTIT,  IDA,  adj.  et  p.  (einvesti, 
ide).  Investi,  ie. 

ENVESTITURA ,  s.  f.  vl.  Investidura, 
cat.  port.  Enveslidura,  esp.  InvestUura, 
ital.  Investiture,  acte  par  lequel  on  investit 
quelqu'un  d'un  fîef  oud'uue  dignité ecclèsias- 
Uque.  V.  Vest,  R. 

ENVETA,  vl.  Y.  Envegea. 

ENVETAR,  vl.  V.  Envtiar. 

ENVETOS,  vl.  V.  Envegeaus. 

ENVETRIAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  De 
verre. 

ENVEZADAMEN  ,  adv.  vl.  Gaiement , 
joyeusement. 

ENVEZADURA,  S.  f.  vl.  Joie,  gaieté. 

Ëty.  de  l'ital.  vexxoso. 

ENVEZAR ,  V.  a.  et  r.  vl.  bmtbbab.  Ré- 
jouir. 

ENVEZAT,  ADA,  adj.  vl.  Gai,  gaie,  gail- 
lard, réjoui. 

ENVEZOS,  adj.  vl.  Voy.  Envegeaus  et 
Ftr.  R. 

ENVIA,  d.  m.  En  vl.  zèle,  il  ou  elle  en- 
voie. Y.  Envegea, 

ENVIAR,  V.  a.  vl.  Enviar,  cat.  esp.  port. 
Inviare,  ilal.  Envoyer. 

ENVIAR,  V.  a.  vl.  Renvoyer.  Y.  Envidar. 

BNVlAH,Enviet.y.Envegearei  Ft#,R. 

ENVIAR  S' ,  V.  r.  (einvià).  Se  mettre  en 
chemin ,  prendre  la  route,  la  voie. 

Éty.  du  lat.  tnmare,  ou  de  en,  devûiet 
de  ar,  se  mettre  en  chemin.  Y.  Via ,  R. 

ENVIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Enviad , 
cat.  Envoyé,  ée.  vl.  Joyeux. 

Étjr.  de  en ,  de  via  et  de  at ,  litt.  mis  en 
chemin,  mis  dans  la  voie.  Y.  Via,  R. 

ENVIDADOUR,  V.  Envitadour. 

ENVIDAR ,  Envidar,  cat.  Y.  Envitar. 

ENVIDAR.  V.  a.  vl.  BBviAB.  Renvier, 
terme  de  jeu. 

ENVIDAT ,  adj.  et  p.  vl.  Renvié. 

ENVIELHIZIR,  vl.  Y.  Envieltexir. 

ENVII«ANIR,  V.  a.  vl.  Outrager ,  inju- 
rier ,  insulter.  Y.  Ftl ,  R.  et  Invilir. 

ENVIIiANIT,  IDA,  adj.  vl.  Outragé, 
ée  ,  avili ,  ie. 

ENVIUBNT ,  p.  pr.  vl.  smnuB.  Outra- 
geant, avilissant.  Y.  Vil. 

ENVnJBZIR,  vl.  y.Envilir. 

ENVDLIR,  V.  a.  vl.  BBVBUAOI ,  BHVBUIB  , 
BMTIUUUB,     BmnUBUl,     BBnLAMm,     BtTl&AHIB. 

^nvilecer ,  esp.  port.  Invilir e,  ital.  Envi-- 
lir  ,  cat.  Avilir ,  outrager, 

ENVILIZIR ,  vl.  Y.  Envilir. 

ENVINAGHAR ,  Y.  Envinassar. 

ENVINADODIRA ,  S.  f.  (einvinadôuire) , 
et  impr.  shbibadoviba.  Nom  languedocien 
de  la  courge  bouteille ,  gourde  des  pèlerins  : 
Cueurbita  lagenaria,  J.  Bauh.  dont  le  fruit, 
étranglé  vers  le  pédicule  ,  représente  une 
bouteille;  celle  qui  est  toute  renflée  porte  le 
même  nom.  V.  Boutelha. 

Éty.  de  en,  dans^  de  vin  ,  de  adoutra  , 
litt.  qui  sert  k  contemr  du  vin.  Y.  Vin ,  R. 

ENVINAGRAR,  vh  Envinagrar^  çat. 
V.  Envinaigrar. 


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88 


ENV 


BNVINAGIIAT ,  ÂDA ,  adj.  et  p.  ?]. 
Mêlé  de  vinaigre. 

BfiVmàiQMàM,  V.  a.  (einvtoaîgrÂ); 
EwniAOBâB  f  KMwtmmMnmAM,  Envinagrar ,  anc. 
cat.  esp.  port  Arroser  de  vinaigre ,  jeter  du 
vinaigre  sur  le  visage  de  quel()u'un  qui  s*est 
évanoui ,  pour  le  faire  revenir  à  soi  ;  assai- 
sonner avec  du  vinaigre. 

Éty.  de  en,  de  vinaigre  et  de  Tact,  ar, 
mettre  du  vinaigre  dans  on  sur.  V.  Vin ,  R. 

BNTINAR ,  V.  Avinar ,  Enmnauar  et 
Vin ,  R. 

ENVINASSAR,  cmmiACHAB,  péjor.  de 
Avinar ,  v.  c.  m.  Aviner,  tacher ,  salir  avec 
du  vin.  V.  Ftii,R. 

ENVINASSAT ,  ADA .  adj.  (einvinassâ , 
âde);  nmow.  Teint  ou  taché  de  vin.  V.  Vin, 
Rad. 

ENTINASSAT  ,  8.  m.  ▼nrovs  ,  cahva- 
6iioui|  CAMVAçmovtmr  f  cam^agmoulibb.   NoRl 

qu'on  donne ,  dans  les  pays  voisins  du  Lan- 
guedoc ,  au  champignon  de  couche  :  Aga- 
ricus  fiwuiarimi,  à  cause  de  sa  couleur.  V. 
Vin ,  R. 

BNVI08 ,  adj.  vl.  V.  Envegeoui  et  Vie  > 
Rad. 

ENVIRAGAR ,  y.  a.  vl.  Remplir ,  infec- 
ter d'ivraie.  V.  Viraga. 

BNVIBO ,  prép.  vl.  Autour.  V.  Envi- 
foun. 

ENVIRON ,  vl.  y.  £fivtrotiii. 

ENVIRONAR,  vl.  Environar,  cat.  V. 
Envirounar. 

ENVIROOUTAR  ,  v.  a.  (einviroouté)  ; 
■mrAmrAii ,  ravmooiiAm.  Entourer ,  mettre  à 
rentour  ;  cerner.  V.  Fïr  ,  R. 

ENVIROClIâAR ,  V.  a.  (einviroolà) ,  dl. 
Rouler,  entortiller.  V.  Entourtilhar  et  ftr, 
Rad. 

ENVIROnN»  adv.  (  einvirôun)  ;  bua^i- 
Boa.  Environ,  à-peu-pres ,  un  peu  plus ,  un 
peu  moins. 

Ety.  Comme  nous  avons  tiré  virer  de 
gyrare,  il  est  aussi  certain  que  nous  avons 
fait  environ  de  in  gyrum,  qu'on  a  employé 
pour  environ,  autour.  V.  Vir,  R. 

ENVIROUNAR,  v.  a.  (einvironnà)  ;  bh- 
▼imoooTAii»  mirrovmAB»  bivoootab  ,  anwww»- 
tMMM.  Environar,9Xic,  cat.  Entourer,  envi- 
ronner. V.  Ftr,  R. 

ENVI8  A,  adv.  comp.  vl.  Malgré  soi. 

Ëty.  du  lat.  invitus, 

BNVI8,  dl.  V.  Vite. 

ENV18AGEAR,  V.  a.  (einvîsadjâ).  Envi- 
sager, regarder  une  personne  au  visage,  fig. 
considérer  une  chose  sous  un  aspect. 

Éty.  de  en,  de  visage  et  de  ar,  regarder  au 
visage.  V.  Vis,  R. 

ENVISAGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einvî- 
sadjâ, àde).  Envisagé,  ée.  V.  Vis,  R, 

ENVISC.dl.  V.  Fî#c. 

ENVISGAR ,  V.  a.  (einviscà)  ;  bhbbsca», 
BBTBKAB.  J^nvûcaf,  auc.  cat.  esp.  port,  /n- 
veicare,  ital.  Engluer,  frotter,  enduire  de  glu. 
faire  des  gluaux. 

Éty.  de  en,  de  tiic,  glu,  et  de  ar,  mettre 
de  la  ghien  ou  sur.  V.  Viec,  R. 

ENVI8CARS*,  v.  r.  Enviicane,  port. 
Envetearse,  cat.  Inveicarsi,  ital.  S'engluer, 
se  prendre  ou  se  salir  à  la  glu  ;  gagner  quel- 
que maladie  contagieuse. 

ENVI9GAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einviscà. 


ENV 

àde):  bhbbmat. Enviseado, port. Englué, ée. 
V.  vise,  R. 

fity.  de  en,  de  vise  et  de  ai^  ou  du  lat.  in 
eideviscatus. 

ENVIT ,  s.  m.  vl.  EnvU,  cat.  Envite,  esp. 
Invita,  ilal.  V.  Invitation  et  VU,  R. 

BNVITADOUR,  V.  InvUadour  et  VU, 
Rad. 

ENVITAR,  V.  InvUar. 

ENVITATION,  V.  InvUotionei  FW,  R. 

ENVOCATION ,  V.  Invoueation. 

ENVOGATIU,  IVA,  adj.  vl.  Invoeatif 
ive ,  propre  à  invoquer. 

ENVOI,  s.  m.  (anvouà),  pr.  md.  bbpb- 
BiTioB,  BBTpoA.  Invio ,  ital.  Enviada,  esp. 
Envoi ,  action  par  laquelle  on  fait  transpor- 
ter une  chose  d'un  lieu  dans  un  autre  ;  chose 
envoyée.  V.  Via,  R. 

ENVOLAR,  V.  a.  vl.  Involare,  ital. 
Dérober,  enlever. 

Ëty.  du  lat.  involare,  m.  s. 

ENVOLAR  S» ,  V.  r.  (s'einvoulâ)  ;  •wm- 
▼POI.AB.  Involarti,  ital.  Volarse,  esp.  S'en- 
voler, prendre  son  vol,  s'enfuir  en  volant. 

Éty.  du  lat.  evolare  et  involare.  V.  Vol, 
Rad.  2. 

.ENV0L0NT08,  a4j.  vl.  Résolu,  déter- 
mmé. 

ENVOLOPAMENT,  8.  m.  vl.  btoi^ba- 
PEBT  ,  BBvoMBAMBpi.  Inviluppamcnto ,  ital. 
Enveloppement,  enveloppe 

ENVOLOPAR,  vl.  V.  Envelqpar. 

ENVOLOPAT,  ADA,  vl.  V.  Envelopat. 

ENVOLUCIO,  s.  f.  vl.  iBvoi«TiQ.  Enve- 
loppe; Tourbillonnement. 

ENVOLUPAMENT,  s.  m.  vl.  Langes. 
V.  Fe/,R.  * 

ENVOLUPPAR,  vl.  V.  Envelopar. 

ENVOLUPPAT,  ADA,  adj.  V.  Enve- 
lopat. 

ENVOLVER,  V.  a.  vl.  Envolver ,  esp. 
port.  Involvere,  ital.  Envelopper,  entourer. 

tty.  du  lai.  involvere,  m.  s.  V.  Voulu,  R, 

ENVOOUTAR,  v.  a.  (einvooutà);  bptaii- 
TAB.  Entourer,  ceindre.  V.  Envirooutar  et 
Foti(tt,  R. 

ENVOUIJLR  8',  V.  Envolar  #'  et  Vol, 
Rad.  2. 

ENVÔUT,  OUTA,  adj.  vl.  BBvoinrs.  En- 
veloppé, ée.  V.  Fouitt ,  R. 

EI^OUTAR,  pr.  mod.  V.  Mandar. 

BNZ 

ENZAUZEN,  vl.  Qu'ils  ou  qu'elles  pour- 
suivent. 

ENZENGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einzeingà, 
àde),  dl.  Agencé,  ée,  paré,  ajuste. 

EOL 

EOLO,  divinité  de  la  fable,  {e6]o);Eolo, 
ital.  esp.  port.  Eole,  arrière  petit  fils  d'Eole, 
fils  d'Helien ,  qui  donna  le  nom  d'Uéoliens 
à  ses  sujets ,  qui  s'appelaient  Helléniens,  fils 
de  Jupiter  et  dieu  des  vents. 

Ety.  du  lat.  aolus. 

nov 

EOU,  désinence  de  la  langue  moderne 
qui  remplace,  dans  plusieurs  dialectes,  le 


ECU 

el  de  l'ancienne,  par  la  changement  de 
I  en  oti ,  comme  de  vedtl ,  eoiilel ,  pel , 
veùu.  eduteo^n,  peou.  Cette  désinence  est 
remplacée  généralement,  en  français ,  par 
eaii,veaii,  couteau,  peau;  eicepté  pourtant, 
tuyeau,  qql  se  rend  par  tuyau ,  mais  c'est 
parce  que  ce  mot  ne  vient  pas  de  tuyeU 

EOU,  m.  BIA4,  f.  Bftoof,  m.  pi.  BM^a,  f.  pi. 
BiASM,  pour  les  deux  genres,  pr.  pen.  de  la 
troisième  pers.  (éou,  ele,  élons,  elea,  èlei). 
Lui,  die,  eux,  elles,  eux. 

Éty.  du  laL  iUe,  Ula. 

Desper-eou,  adv.  de  lui-même,  de  sa  propre 
volonté. 

EOU,  m,  JBO.  Est  souvent  employé  dns 
les  anciens  titres,  pour  /ou,  v.  c.  m.  Je  on 
moi  :  Eou  Jon ,  moi  Jean. 

EOU,  s.  m.  d.  bas  lim.  et  f .  Pour  mof. 
y.Uou. 

BOUE ,  (éoué ).  Un  des  noms  lang.  de 
l'yeuse.  V.  Eouse. 

EOUFA,  s.  f.  (èoufe).  Un  des  noms 
lang.  de  l'hièble,  V.  Saupu4en;  pour  sparte 
V.  Aufii. 

BOUFFE  ,  a.  m.  (eouflé).  Nom  qu'on 
donne  au  blé  rouge ,  a  Gogolin ,  Var.  V. 
Blad-rouge. 

EOUIIRANIBR,  S.  m.  (eongranié).  Nom 
qu'on  donne ,  dans  le  département  du  Var, 
selon  M.  Avril,  aux  diflèrentes  espèces  de 
violiers  ou  girofliers.  V.  Vioulier. 

EOUBIE ,  nom  d'homme  (eoùmé).  Eras- 
me ou  Elmc. 

Ély.î 

Patr.  Saint  Erasme,  vulgairement  Saint 
Elme,  évéque  el  martyr  en  Campanie,  vers 
le  commencement  du  1V">«  siècle,  303,  dont 
l'Église  honore  la  mémoire  le  2  et  3  jm'n. 

EOUNA ,  s.  f.  (  é6une  ).  Un  des  noms 
lang.  et  bas  Km.  du  lierre.  V.  Eoure. 

EOUNAS ,  s.  m.  (éounàs) ,  dl.  Angm. 
de  Eouna  ,  grande  et  large  plante  de  lierre 
qui  couvre  tout  un  mur. 

EOUNB}  8.  m.  (eôuné).  Un  des  noms 
languedociens  du  lierre.  V.  Eoure. 

EOURE ,  s.  m.  (e6uré)  ;  boubbb,  boosb, 

BOUTBjBOmiA.   BOOBB,    BOBA,  UDBA.   Edera    Ct 

Ellera,  ital.  Tedra,  esp.  Hera,  port.  Lierre, 
lierre  grimpant,  Hedera  hélix.  Lin.  arbris- 
seau de  la  fam.  des  Caprifoliacées  qui  crott 
spontanément  dans  toute  la  Provence. 

Éty.  du  lat.  hederœ,  gén.  de  hedera,  d'où 
eoure,  par  le  changement  de  d  en  ou. 

Nous  devons  faire  observer  de  nou- 
veau ici,  que  les  voyelles  se  transforment  arbi- 
trairement les  unes  dans  les  autres,  mais  qu'il 
n'en  est  pas  de  même  des  consonnes.  Le  chê- 
ne vert  et  le  lierre,  portent  en  divers  lieux 
les  mêmes  noms,  mais  dans  le  premier,  le  s 
de  Hieis,  se  rencontre  dans  eoute,  et  le  r  de 
hederiB,  dans  eoure,  lierre,  ce  qui  ne  laisse 
aucun  doute  sur  le  nom  à  adopter;  comme  le 
d  a  souvent  été  changé  en  l  par  les  Latins, 
Denina,  pense  que  les  Toscans  firent  de 
hedera,  ellera ,  d'où  viendrait  notre  eoure, 
parle  changement  éel  en  ou. 

Les  anciens  avaient  consacré  cet  arbrissean 
à  Racchus,  parce  qu'ils  croyaient  que  ceDieu 
avait  appris  aux  hommes  qu^en  s'en  faisant 
une  couronne  elle  empêchait  de  s'enivrer;  il 
servait  aussi  h  couronner  les  muses  et  les  poë. 
tes  comme  le  laurier. 


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EOU 

j.    Il  Elle  de  Bcaornont,  cite  on  lierre  qui  a 
^  450  aD8  d'existence. 

BOURRE,  8«m.  (éoarré).  Nom  qu'on  don- 
ne,  \  Avignon,  au  ch^ne-vert,  V.  J?ou«e,  et 
dans  d'autres  endroits  au  lierre.  V.  Eourfi. 
Éty.  Alt.  de  hedera. 

BOOSByS.  m.  (éousé)  ;  povsi,  mwm,  boo- 
VB,  m»nua,  SUES,  soi»,  bouiia,  c^Aon-vcao. 

Teuse,  chéne-vert,  Quercui  ilex^  Lin.  arbre 
de  la  fam.  des  Amentacées,  commun  dans  la 
PfOfence  Méridionale.  V.  Gar.  Jlex  folio 
Mongo,  etc.  p.  24$. 

Éty.  du  lat.  ilex,  ilieis,  iliee,  k  Fabl.  par 
sjne.  ilee,  d'où  elce,  ital.  et  par  le  change- 
ment de  l  en  OM,  eauee  et  eouiê. 

Son  bois  est  l>eaucoup  plus  dur  que  celui 
dochèoe  ordinaire;  sonéoorce  est  employée 
pour  tanner  les  cuirs  et  son  charbon  est  des 
plus  estimés. 

Dérivés  :  Emu^iera ,  Baui-ina ,  Eouv- 
ifra. 

BOD8B.  s.  m.  Est  aussi  un  des  noms  du 
lierre.  V.  Eour0. 

DériTés  :  Eouri9ra^  et  les  noms  propres 
Deleouxe,  Deleuse^  qu'on  trouve  écrit  dans 
les  anciens  titres  de  Leuze. 

BOUHBRA,  s.  f.  (eousi)^);  iwwnnA, 
■uiBBA*  Chênaie,  lieu  planté  de  chénes-verts. 

Éty.  de  eoutê  et  de  iera. 

B01ISIIfA,s.  f.  (eousine),  dl.  Gland  du 
diène-vert  :  Cam  d'eausina  ,  chair  ferme  de 
pourceau  nourri  de  ce  glaqd. 

éty.  de  JgotMe,  v.  c.  m. 

EOUVByS.  m.Pourchène-yert,  V.  Eouse; 
et  pour  lierre.  Y.  £otire. 

EOUVIERA ,  V.  EouHera, 

BOUZE,  V.  Eoute. 

EP 

EP  »  d.  bordelais.  Vous. 

Are  ep  eouneehi  t(nU$. 

Hourcastreine. 

EPA 

EPACTA,  s.  f.  (epàte);  spaita,  vava, 
rATTA,  AVATA.  Epucta^  port.  esp.  cat.  Epatta, 
ital.  Epacte,  on  nomme  ainsi  le  nombre  de 
jours  qu'on  aioule  à  l'année  lunaire  pour 
régalera  l'année  solaire,ou en d'autrestermes, 
le  nombre  de  jours  dont  la  nouvelle  lune  pré- 
cède le  conmiencementderannée;  ce  nom- 
bre est  onze. 

Éty.  du  Idi.epacta,  dérivé  du  grec  inoncK^c 
(épaklos),  étranger,  sur  ajouté,  dérivé  de 
eici-fd)  (épagô),  ajouter,  introduire. 

Quand  temm  d'epacta,  combien  avons 
nous  d'épacte. 

L'épacte  servant  à  connaître  les  phases  de 
la  lune,  sans  le  secours  de  l'almanach,  nous 
alfons  décrire  le  moyen  de  s'en  servir. 

L'épacte  indiquant  la  diflérence  des  années 
lunaires,  d'avec  les  années  solaires,  et  cette 
différence  étant  de  onze  jours,  il  faut  ajouter 
chaque  année  ce  nombre  1^  celui  qu'on  avait 
d^i,  et  quand  ces  nombres  dépassent  trente, 
on  ne  conserve  pour  l'épacte  que  le  surplus. 
On  ajoute  à  ce  nombre  celui  des  jours  du 
mois  qui  se  sont  écoulés,  et  depuis  mars,  le 
nombre  des  mois  passés,  et  l'on  a  l'âge  de  la 
lune. 

TOM.  II. 


EPA 

Si  l'on  voulait  connaître,  par  exemple, 
rage  de  la  lune  au  4  septembre  1834,  on  di- 
rait: l'épaclede  1633,  étaitde9:  celle  de  1834, 
est  de  20;  puisqu'il  faut  ajouter  11  chaque 
année;  20  et  4  des  jours  du  mois,  font  24.  et 
6  des  mois  écoulés  depuis  mars,  valent  30. 
La  lune  est  donc  nouvelle  depuis  quelques 
heures.  Si  l'on  voulait  connaître  la  même 
chose  pour  1835;  au  même  jour,  on  forme- 
rait répacte  en  ajoutant  11  à  20,  ce  qui  don- 
nerait 31,  dont  on  soustrairait  30,  d'où  il  ne 
resterait  qu'un  d'épacte  pour  cette  année, 
ajoutez  4  de  jours  et  6  de  mois,  vous  aurez 
11  pour  l'âge  de  la  lune  au  4  sept.  1835. 

Au  XVI»*  siècle,  Geraldi,  mathématicien, 
ital.  inventa  les  épactes astronomiques. 

EPATIC,  adj.  vl.  Hepatieo,  esp.  port. 
Epatico ,  ital.  Hépatique ,  qui  est  malade  du 
foi,  qui  concerne  le  foi. 

Ëty.  du  |at.  hepatieuê,  m.  s. 

EPATTA,  Alt.  de  EpoUa ,  v.  c.  m. 
EpaUa,  ital. 

EPE 

EPEDEMIA,  S.  f.  vl.  y.  Epidemia. 

^PEI,  adv.  (épéi);  mu,  r  rs|. Puis, 
ensuite,  d'ailleurs. 

Ëty.  du  grec  ï-kû  (épèi) ,  ou  ïmixoi  (épèita), 
Icipème.  V.  Pe«. 

Epei  avex  îroou  de  reeoun , 
Troou  de  bouen  sens  et  de  genio , 
Per  tirar  vanilat  de  voueetre  vielh  blaetn^n* 
Dioulr 


EPI 


89 


EPELAR ,  pr.  md.  Ëpeler.  V.  Comptar 
leUleUras. 

EPENTHEZI8,  S.  f.  vl.  Epenthe$U,,poTi. 
Epenieiiiy  cat.  esp.  Epenusi,  ital.  Epen- 
thèze. 

EpeniheeU  et  ajustamens  e  ereytihemeni 
de  lèUra  o  de  iUlaba  en  lo  mieg  de  diclio. 
Leys  d'Amor. 

Ëty.  du  lat.  epentheeU,  m.  s.  dérivé  du  grec 
ènevOedic  (epenthesis). 

EPHEMERIDAB,  S.  f.  pi.  (ephemerides); 
Elfemeride,  ital.  Efemerxdee^  esp.  EpKe^ 
meridei,  port.  Ephémérides,  en  astronomie, 
tables  qui  font  connaître ,  pour  chaque  jour, 
le  lieu  où  une  planète  se  trouve  à  midi,  dans 
le  zodiaque  ;  livre  qui  contiennes  événements 
de  chaque  jour. 

Éty.  du  grec  l<pY)(xepi(;  (éphêméris),  journal 
formé  de  lid  (épi),  dans,  et  de  ^{j.tpQ((hémera), 
jour. 

EPI 

EPICICLE ,  vl.  V.  Epicyde. 

EPI,  Initiatif  pris  du  grec  l-pX  (épi),  sur, 
il  éveille  l'idée  de  position  supérieure. 

Epi'demiat  de  epi,  sur,  et  de  démos  , 
peuple,  maladie  qui  sévit  sur  la  multitude. 

Epi'derma ,  de  epi  et  de  derma ,  peau , 
surj>eau. 

Epytodo,  de  epi  et  de  eitodos,  entrée , 
histoire  incidente. 

EPICTAFI ,  s.  m.  vl.  y.  Epitapha. 

EPICURIEN ,  s.  m.  vl.  Epieureo  ,  cat. 
esp.  ital.  Epicurien,  qui  professe  la  doctrine 
d'Epicure. 

Éty.  du  lat.  epicureus. 


EPIGTCLE,  s.  m.  (epiciclé);BnctcL«,Tl. 
Epiqfclo,  port.  Epidcle,  cat.  Epicielo^ 
esp.  Ital.  Epicycle ,  petit  cercle  imaginé  par 
d'anciens  astronomes  pour  expliquer  les  sta- 
tions et  les  rétrogradations  des  planètes ,  et 
dont  le  centre  est  dans  la  circonférence  d'un 
plus  grand  cercle. 

Éty.  du  grec  ità  (éoi) ,  sur ,  et  de  xùxXoc 
(kukios),  cercle,  cercle  placé  sur  nn  autre. 

EPIDmiA ,  V.  Epidemia. 

EPIDEIOA ,  s.  f.  (épidémie)  ;  ^wtJumrA. 
Epidemia t\BL  esp.  ital.  port.  cat.  Epidémie, 
maladies  qui  attaquent  en  même  temps  un 
grand  nombre  d'individus.  Voy.  Maladia, 
Ouand  ce  sont  les  animaux  qui  eo  sont  at- 
teints, elles  portent  le  nom  d'épizootie. 

Éty.  du  lat  epidemia  y  formé  du  grec  M 
(  épi  ) ,  sur ,  et  de  StIijkk  (démos  ),  peuple , 
r^ndu  parmi  tout  un  peuple. 

EPIDEMIQUE,  IGA ,  adj.  (epidémiqué , 
ique);  Epidemicut^  lat.  ÉpidemicOf  ital* 
esp.  port.  Epidémiqué ,  qui  règne  épidémi- 
quement,  qui  tient  à  l'épidémie. 

Éty.  V.  Epidemia. 

EPIDERl|E,s.  m.  (epidermé);  wwmA. 
Epidermfiy  port  Epidermida^  itat  ^jn- 
dermiê ,  esp.  cat  Epiderme. 

EPIDDHIA,  s.  f.  vl.  V.  Eptdem{a. 

EPIFANIA, s.  f.  vl.  maAMA.  Epifania, 
cat.  esp.  V.  Epiphania, 

EPIGI.09,  s.  m.  vl.  EpigloHi,caiU  esp. 
Epiglottis,  port.  EpigloUa ,  ita\.  Epiglotte. 

Éty.  du  lat  epiglotiie. 

EPlGRAMA.s.  f.  (epigrâme);  Epi- 
gramma,  ital.  pori.  Epigrama  y  cat  esp. 
Epigramm,  ail.  Epigramme , trait  piquant, 
bon  mot  ordinairement  rimé. 

Êty.  du  grec  My^otikm  (épigraoran) ,  ins- 
cription ,  formé  de  l«d  (epi) ,  sur,  et  de  f  paocu 
(  graphô  ) ,  écrire.  Les  épigrammes ,  chez  les 
anciens,  n'étaient  que  de  simples  inscriptions 
qu'ils  mettaient  sur  des  monuments ,  sur  des 
tombeaux ,  etc.  Voy.  Gramm ,  R. 

Les  épigrammes  des  Grecs  étaient  de  six 
ou  de  huit  vers  au  pkis  ;  |es  Latifis  dépassè- 
rent ces  bornes  auxquelles  Boileau  a  voulu 
ramener,  lorsqu'il  a  dit  dans  son  art  poétique  : 

L'ëpigrunoM  plat  librt  (qne  !•  toimet)  m  Mm  tow  plat  boni  , 
N'Mt  «Hivoit  qa'an  bon  mot  de  deux  rimM  oroë. 

L'anthologie  offre  un  long  recueil  des 
épigrampnes  des  anciens  :  Catulle  et  Martial , 
parmi  les  latins,  Qément  Marrot,  De 
Saint-Gelais,  Maynard,  Brebeuf ,  Combauth , 
Chapelle,  Boileau,  J.-B.  Rousseau,  Piron,  etc. 
se  sont  distingués ,  dans  ce  genre,  parmi  les 
modernes. 

EPIGRAMATIQUE,  IGA,  adj.  (epigra- 
matiqué,  ique);  Epigram(Uie,  cat  Epi- 
grammaticoy  ital.  esp.  port.  Epigrammati- 
que,  qui  tient  de  l'épigramme. 

Éty.  du  lat.  epigrammaiieui.  Y.  Gramm^ 
Rad. 

BPIGRAPHA,  s.  f.  (  épigraphe  );  Epi- 
grafe,  ital.  esp.  cat.  Epigraphe ,  port.  Epi- 
graphe, inscnption  placée  sur  un  bâtiment , 
pour  marquer  le  temps  de  sa  construction , 
le  nom  de  son  fondateur,  etc.  C'est  aussi  une 
sentence  ou  devise ,  tirée  d'un  auteur  connu , 
qu'un  écrivain  met  au  frontispice  de  son 
ouvrage,  pour  en  indiquer  l'objet. 


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G6ogle 


90 


EPI 


Ëty.  da  grec  ImYpa?^  (épigraphe ),  ins- 
cripUoD;  de  lirt(épî)»  sar,  et  de  ^p^^ 
(graphô),  j'écris.  V.  Graf,  R. 

EPILEOTIG ,  ▼].  et 

BPILECTIU ,  ?1.  V.  EpiUpHque. 

EPILEMGIA,  vl.  V.  EpikpHa. 

EPILEMnc,  ▼!.  V.  EpiUplique. 

EPILENCIA,  vl.  V.  Epiùpiia. 

EPUiENTIG ,  tL  V.  EpiUpliqui. 

EPOiEPCIA,  ▼!.  Epiûpiia,  cal.  Voy. 
EpUepsia. 

EPILEP8IA  f  8.  f.  (epOepsia);  mmjo  m  ia 

nUURA  •    MAO-CADOC  |  MAHOT-MAO.    EpHtSêia  p 

ilal.  EpUepsia ,  esp.  port.  cal.  Epilepsie. 

£(y.  du  lat.  epiUpsia,  dérivé  du  grec 
eirtXT)^(a  fépilépsia) ,  formé  de  lia  (épi) ,  sur , 
et  de  AafjLMvo)  (lamlNind) ,  prendre,  surpren- 
dre ,  parce  que  cette  maladie  saisit ,  surprend, 
ceux  qui  en  sont  atteints ,  sans  qu'ils  s'y  at- 
tendent. 

Dérivés  :  Epilept-ique ,  EpiUuUe, 

BPIUBPTIC,  adj.  et  s.  mutmc,Bn- 
ÈMmTK.EpUectiutiEpiUHiCfyiL  V.  EpUep- 
tique. 

BPILEPTIQUB ,  IGA,  8.  et  adj.  (epi- 
leptiqué ,  ique)  ;  Epiietico ,  ital.  Epileptieo , 
esp.  port.  ÈptiepliCfC^L  Epileptique.  Voy. 
Epileptia. 

£ty.  du  lat.  epileptieus ,  m.  s. 

EPOLEUTIG ,  s.  etadj.  vl.  V.  EpUepti- 
que  et  EpUepsia. 

BPILOGO  9  s.  m.  (épilogue]  ;  EpUogo , 
cat.  esp.  ital.  Epilogue  •  la  dernière  partie  on 
la  conclusion  d  un  poëme ,  d'un  discours. 

Éty.  du  lat.  épilogue  ^  m.  s. 

EPlUHUlSy  8.  m.  vl.  V.  EpUogo. 

Epilogue  es  uno  figura  que^  en  hreus 
mots  compren  generalamen  récita  et  replica 
tôt  aquo  de  que  ha  parlât  e  tractât  en  espe* 
ciaX.  FI.  del  gay  sab. 

BPIPHANIA,  s.  f.  (épiphanie);  txu 
■Bit.  Epiphania^  lat.  port.  Epifanta  AisA. 
esp.  cat.  Epiphanie  ou  la  fête  des  Rois, 
fête  chrétienne,  ainsi  nommée  parce  que 
c'est  le  jour  où  le  Messie  se  manifesta  aux 
Gentils. 

Ëty.  du  grec  eict^pt^via  (  épiphania  ) ,  for- 
mé de  liri<pîveia  (  épiphaneia  )  ,  apparition  , 
manifestation ,  dérivé  de  lia  (épi) ,  sur ,  au- 
dessus  ,  et  de  <p«tvco  (phainô) ,  paraître. 

EPI9UE,  IGA,  adj.  (epiqué,  ique); 
Epico,  Ital.  esp.  port.  Epicus^  lat.  Episch, 
ail.  Epie ,  cat.  Epique ,  genre  de  poâne  où 
l'on  célèbre  une  action  héroïque ,  qu'on  em- 
bellit de  fictions  et  d'événements  merveil- 
leux. Le  poëme  épique  raconte ,  le  drama- 
tique représente. 

Ety.  du  grec ,  litoç  (  épos  ) ,  parole ,  vers , 
dérivé  de  Sica>  (épù),  je  dis ,  je  parle. 

EPISGOPAIi,  ÂMJL,  adj«  (episcoupàl, 
aie);  Episeopale^  ital.  Episeopat,  esp.  port. 
cat.Episcopal. 

Ëty.  du  lat.  episcopalis.  Voy.  Evesque  et 
Episeopat. 

EPI8GOPAT,  s.  m.  (episcoupâ),etimpr. 
BPucoorAT.  Episcopatusj  lat.  Èpiscopato^ 
ital.  Episeopado,  poii.  Ohispado,  esp.  Epis- 
eopat, digmlé  d'evéque;  temps  pendant  le- 


EPI 

quel  nne  personne  est  revêtue  de  cette  di- 
gnité. 

Ëty.  du  grec  im«coitoc  (épisicopos),  sur- 
veillant, inspecteur,  dérivé  de  lia  (épi) ,  sur, 
et  de  crxoicéo)  (skopéô) ,  je  regarde,  je  consi- 
dère, parce  que  les  évêquessont  chargés  delà 
surveillance  de  leur  diocèse. 

EPI80D0,  s.  m.  (épisode).  Episodio,  esp. 
ital.  port  Episodium,  lat.  Episodo,  cat  Epi- 
sode ,  ail.  Episode  ,  histoire  incidente  ou 
action  accessoire  qu'on  ajoute  à  l'action  prin- 
cipale dans  un  poème  épique  ou  dans  un  ro- 
man, pour  y  jeter  de  la  variété  on  pour  l'em- 
bellir. 

Ëty.  du  grec  iicet^c^iov  (épeisodion),  le  mê- 
me, formé  de  ira  (épi),  par-dessus,  et  de 
èi768ioc  (êisodios),  qui  arrive,  qui  survient, 
dérivé  de  êiç  (eis)  dans,  et  de  <tô({<  (  hodos  ) , 
chemin,  d'où  eCaoooc  (éisodos),  entrée. 

EPISTOLA ,  s.  f.  d.  vaud.  Epistola,  esp. 
ital.  port.  cat.  ËpUre. 

Éty.  du  lat.  epistola. 

BPI8T0LAR,  vl.  Epistolar,  cat  Voy. 
Epistolari. 

EPI8TOLARI ,  adj.  m.  (epistoulàrt): 
Epistolare,  ital.  Épistolar,  esp.  cat  port. 
Epistolaire,  qui  concerne  les  épitres,  les  let- 
tres que  l'on  écrit 

Ëty.  du  lat.  epistolaris. 

BPITAFI,  s.  m.  vl.  Epilafi,  cat  ËpiU- 
phe.  V.  Epitapha. 

E  ditx  el  epitafi  eel  quil  eah  ben  legir. 
Et  dit  répitaphe,  celui  qui  la  sait  bien  lire. 
Hist  de  la  Crois,  contre  les  Alb.  V.  8683. 

EPITAPHA,  s.  f.  (epitàphe);  EpUa^ 
cat.  EpitapMo,  lat  Epitaflo,  esp.  port  Epi- 
tàphe ,  inscription  gravée  sur  un  tombeau 
ou  que  l'on  suppose  faite  pour  y  être  gravée. 

Ëty.  du  lat  epîtap^itiffi ,  formé  du  grec 
imxstpiov  (épltaphion),  de  lia  (épi),  sur,  et  de 
Ti^<  (taphos),  tombeau,  sépulcre. 

Ce  mot  désignait  autrefois  les  vers  que  f  on 
chantait  en  l'honneur  des  morts  et  que  l'on 
répétaittous  les  ans  k  la  même  époque.  Morin. 

L'usage  de  mettre  des  épitaphes  sur  les 
tombeaux,  remonte  à  la  plus  haute  antiquité. 
La  formule  sta  vialor,  par  laouelle  elles  com- 
mencentsouvent,  vient  de  l'habitude  où  étaient 
les  anciens  d'enterrer  le  long  des  grands  che- 
mins. 

Une  des  plus  célèbres  est  celle  d' Alexan- 
dre par  Aristote: 

Snlfidt  huio  tMunlM,  col  non  Mffiderat  orblt. 

EPITHALAMO ,  8.  m.  (epithalàme); 
EpUalamiOy  ilal.  esp.  EpUhalamio^  port. 
£pitalamo,  anc.  cat  Epithalàme,  petit  poè- 
me en  l'honneur  d'un  mariage  ;  chant  nuptial. 

Éty.  du  grec  iTctOoXàfjiiov  (épithalamion) , 
le  même,  formé deâTcl  (épi),  sur,etde6sXafAoc 
(thalamos),  lit  nuptial. 

Cette  espèce  de  poëme  fut  inventée  chet  les 
Grecs,  suivant  quelques  auteurs,  par  Stesi- 
cbore,  vers  l'an  612  avant  J.-C.  Elle  était 
connue  chez  les  Juifs  du  temps  de  David. 

EPiTHETA,  s.  f.  (epithète};  EpUhetum, 
lat.  Epiteto,  ital.  esp.  cat.  Epitheto,  port. 
Epithete ,  terme  ajouté  h  celui  qui  contient 
l'idée  principale  pour  restreindre  cette  idée 
en  l'embellissant 


EPI 

Éty.  du  grec  Iic(6stoç  (épithétos),  ajouté^ 
du  verbe  êmtCOt^iu  (épitithêmi) ,  ajouter ,  im- 
poser.  

EPlTHUn,  s.  m.  vl.  Epithyme,  fleur  du 
thym. 

Epithimi,  $s  fiorede  la  herba  tkinmL 
Elndd  de  las  propr. 


ENTRA,  s.  f.  (epitre)  ;  urtnA.  EpietolOy 
ital.  esp.  port.  Episiol,  aU.  Epitre,  lettre  nà^ 
me;  on  ne  le  dit  guère  aujourd'hui  que  des 
lettres  des  anciens  ou  de  celles  qui  sont  eo 
vers. 

Étv.  du  lat.  epiêtola  «  le  même. 

L'epltre,  chex  les  Troubadours,  était  une 
poésie  oui  ne  se  chantait  pas,  et  dont  les  vers 
étaient  réguliers,  sans  être  divisés  eo  couplets, 
comme  dans  les  chansons. 

Francisque  Handet,  p.  246. 

EPITRA,  s.  f.  Epitre,  partie  de  la  messe 
qui  précède  l'évangile. 

Éty.  L'épUre  est  une  lecture  de  fÉcriture* 
Sainte,  tirèie  ordinairement  de  quelque  épitre 
des  Apêtres,  d'où  son  nom. 

EPimADEDlGATOIRA,  S.  f.  ËpItre 
dédicatoire,  épttre  qu'on  met  à  la  tête  d'un 
livre  et  qu'on  adresse  à  celui  à  qui  ce  livre 
est  dédié. 

L'estime  et  l'amitié  ont  émis  l'épUre  dédi- 
catoire^ et  la  flatterie  en  a  continué  et  avili 
l'usage. 

ÊPO 

EPOCA,  S.  f.  (époque);  Epocha,  lat  Epo* 
ea,  ital.  esp.  port  cat  ail.  Epoque,  point 
fixe  dans  l'nistoire,  événement  marquant 

Éty.  du  grec  i^x^  (épochéV  action  d'ar- 
rêter, de  retenir,  du  verbe  lirext»  (épéchô), 
arrêter,  parce  que  les  époques  sont  comme 
des  lieux  de  repos. 

Onnotimei^oque 

DES  ObTttPlADES ,  k  tMopt  à»  nmOHÊÛam  Jm  i«u 

ol^mpiqiiw,  776  Ms  wnM  J.-C 
DELA  FONDATION  DE  ROME,  75S  m»  mwM  J.-C 
DE  NABONASSAR,  447  «m  mnM  J..C. 
DES  SELEUQDES,  31S  «h  ««mu  J-C. 
ii:UÉNN£,  45  MS  MMi  j.-a 
CHRÉTtENNE,  ISS  «m  «p^  J.-C. 
DE  UAHOBfET,  m  ^d* lli^W,  092  «m 
GRÉGORIKNNE, 
DE  LA  RÉPVBUQUE  FRANÇAISE,  SI 

EPOPEA,  S.  f. (épopée);  Ei 
Epopeya,  esp.  cat.  Epopea,  poK 

Éty.  du  lat.  epos^  m.  s.  dérivé 
Stco^  (épos),  parole,  vers,  dérivé 
(épê),  je  dis,  je  raconte,  et  de  itoié(i> 
je£us. 


J.X. 


179i. 

,  ital. 
popée. 
du  grec 
de  iicb» 
(poiéô), 


EPS,  BP8A,  prép.  vl.  Même,  la  même. 
Epsa  Vora,  sur  l'heure. 
Éty.  du  lat.  «pia,  if  sa. 
EPSAMENT,  adv.  vl.  llêmemeot,  de 
même,  pareillement. 

EPD 

EPUBT ,  dg.  Pour  Et'pei,  et  puis. 

EPIIRAR,v.  a.(epurà),  pr.  mod.  Piir- 
^are,  ital.  ^purar,  esp.  port.  Epurer,  ren- 
dre pur. 


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EPU 

Êty.  de  €  augm.  de  pur  et  de  ar  »  rendre 
plus  par.  V.  Pur,  R.  ,      ^    i.^  v 

EPURAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eporà ,  àdej. 
Épuré.  ée.V.  Pur,  R. 

EPURATION,  8.  f-  (cpuratie-n);  swmA- 
vmi.  Epuration,  action  d'épurer. 

BPT 

EPTDIOGEZIS ,  8.  f.  ▼!.  Épidiocèse. 

Epydioe€xU  es  eani  hom  remov  et  oita  lo 
gue  premier  amen  ha  dig.  . 

EPTMONB,8.f.vl.iB;ptimme,  esp.  ital. 
Êpimone. 

Epymone  es  eani  hom,  pet  gran  atriuer 
0  per  gran  affeclio  retarna  una  meteyuha 
dMio. 

Ély.  du  îal.  epimoney  m.  s. 

EPTNAI^N8I8,  8.  f.  vl.  Epanaïepse. 

Epynalensis  c#  eant  una  meteyssha  die- 
tiot  eê  enio  eomenêamene  et  en  la  fi  del 
verset.  ^y^d'Amors. 

EPTNAUMPHA ,  8.  t.  vl.  Synalèpbe. 

Seneretie,  en  autra  maniera  dicha  epy- 
nalimpha,  et  ewnltrariaa  dyerete. 

ÉlT.  du  grec<rovaXonpTi  (synaloiphé). 

BPYTHBTON ,  8.  f.  vl.  V.  jÇpit^efa. 

EiPYZEOZMB,  8.  f.  vl.  BTUBuxu.  Rédupli- 
caUon. 
'    Senher^  êenher^  voe  nos  gardait^  etc, 

Ély.  du  lat.  epyteuiie ,  m.  8. 

E^U 

EQO,  radical  prisdu  lat.  equue,  t,  cheval, 
qui  vient,  selon  Isidore ,  de  œquui,  quod^ 
quando  quadrigU  jungebanturt  œquaban^ 
tùr,  paresque  forma^  e(fiiiiil«i  cunu,  eopu- 
lahantur;  J.  Scaliger  et  Nun.  Valentinus, 
le  dérivent  du  grectinco<(îppo8),  cheval,  par 
le  changement  du  tt  en  q^  comme  on  a  fait  de 
x£xop«  (tetora),  quatuor,  de  X(7tu)  (lipô) ,  K- 
quo,  et  ensuite  Itn^iio;  de  i^^vxe  (  pente) , 
quinque^  et  de  itcJxoc  (polos),  quotue,  V.  Vos- 
sios;  d'où  :  equeê ,  equUiSf  cavalier  ;  equee- 
trié,  équestre;  egtiiiatto,  équitation  ;  d'autres 
le  dérivent  de  ox^(»(okéô),  porter,  ce  qui 
confirme  cette  origine  ;  c'est  quet^x^w  (okéô), 
signifie  aussi  aller  à  cheval. 

De  e^uei,  par  apoc.  et  métagr,  de  q  en  ç, 
eeu;  d'où  :  Ecu-ter,  Eeu-yer. 

Veequitationiê,  par  apoc.  EquUation. 

De  equettriSf  par  apoc.  incompl.  Eques- 
tre, Escur-a. 

De  equU,  par  8ync.  de  i  et  changement  de 
^en  e  et  de  f  en  d,  etadd.  de« •  ffnid;d'où: 
EseudrieTy  Escud-e,  Escuder,  Ega.  Egn- 
aria,  Egu-at-ada,  Eg-oe^  Eg-os,  Eg-oua^ 
Egou-asser,  Egura. 

BQUACIO,et 

EQUAR,  vl.  V.  Eguar. 

EQUATIO,  vl.  V.  Equation. 

•EQUATION ,  8.  f.  (equatie-n)  ;  sQUAmii . 
Bquaeià,  cat.  Equacion,  esp.  Equaçao, 
port.  Equasione,\u\.  E<iuation,  égalisation, 
l'expression  de  la  condition  d'égalité  établie 
entre  deux  quantités  algébriques. 

Ëty.  du  lat.  €Bquatio,m.  s. 


On  nomme; 


EAOXfE.  1»  Tdear  àê  h  i|«nUU 


SOMME,  raMembUgc  de  tons  1m  tera^et,  fcUu  on  mem- 
hn,  de  manière  que  l'antre  membre  soit  0. 

EQUATOUR,s.  m.  (equouatôur) ;  mm  u- 
GMA.  Equaiore,  ital.  Equador^  esp.  port.  cat. 
mod.  Équator,  cat.  anc.  Equateur,  cercle  de 
la  sphère  qui  est  également  distant  des  deux 
pôles  et  qui,  par  conséquent,  partage  le  globe 
en  deux  parties  égales,  l'une  méridionale  et 
l'autre  septentrionale. 

Ëty.  du  lat.  œquator^  le  même,  formé  de 
œquare,  égaler,  rendre  égal. 

L*équateurou|ali|;ne  équinoxiale  fut  dé- 
passé,  pour  la  première  fois,  par  les  Portu- 
gais, en  1471. 

EQUESTRE,  ESTRA,  adj.  (equèstré, 
èstre);  ^qupstr^^  ital.  esp.  port,  équestre. 

Éty .  du  lat.  Equestris,  m.  s.  Y.  Equ,  K. 

EQUI  ,  Bto  ,  MO  ,  M  ,  wmûo  ,  nngo  , 
Aoiii.,  radical  dérivé  du  latin  œquus,  égal, 
pareil ,  semblable,  plat,  uni,  constant,  juste, 
d'où:  œqualis,  égal,  iniquus,  inique. 

De  aqui,  par  le  changement  de  <v  en  e, 
equi;  d'où:  Èqui-librey  Equi-noxo ,  Equi- 
valent,  Equi-voeo. 

De  egitt,  par  la  suppression  de  t ,  e gu  ; 
d'où  :  EqU'Uat,  Equ-U-ahle. 

De  eqUf  par  le  changement  dnqu  eugu, 
g,  egu,  eg;  d'où:  Egu-al-ejar ,  Egu- 
ansa,  Egu-ar,  J^n-au-oi,  JPg-al,  Eg-ala- 
ment,  Eg-al-itat,  fn-eg-al,  Jn-eg-al-Uat, 
Eg-al-ar, 

De  eau,  par  l'interposition  d'un  n,  engu; 
d'où:  Én-gu-al,  £}i-g«i-af^-a(ia  ;  par  celle 
d'\ïns:  Esg-al,  Egg-al-ar, 

De  iniquus ,  formé  de  in  prîv.  et  de  iquus, 
pour  œquus,  juste,  qui  n'est  pas  juste,  in- 
juste ;  par  apoc.  iniqu  ;  d'où  :  Iniqu-e , 
Iniqua-ment,  Iniqu-ilat. 

De  eg,  par  le  changement  de  eena^  ag; 
d'où:  Ag-ul-acio,  Ag-ul-ar^  Ag-ul-at. 

EQUIDI9TA|«T ,  adj.  vl.  Equidistani, 
cat.  Equidistanle ,  esp.  ital.  Equi-distant. 

Ély.  du  lat.  œquidistantis  ^  gén.  de  aqui- 
distans. 

EQUn^IBRE,  s.  m.  (équilibré);  Equili- 
brio,  ital.  esp.  port.  Equilibre,  cat.  anc. 
Equilibre,  étal  des  choses  qui  étant  pesées, 
sont  d'un  poids  si  égal ,  qu'elles  n'entrai- 
pent  point  la  balance  d'aucun  côté. 

Ëty.  du  lat.  œquilibrium,  formé  de  œquus, 
égal,  et  de  libra,  balance.  V.  Equ ,  R.  2. 

EQUINOCCl ,  vl.  Equinoeei ,  cat.  Voy. 
Equinoxo  et  Equ ,  R.  2. 

EQUINOGCIAL ,  vl.  Equinoecial ,  cat. 
V.  Equinoxiaï. 

EQUINOZIAL ,  adj.  (equinoxiàl)  ;  Equi- 
noecial, cat.  esp.  port.  Equinoxiale,  ital. 
Equinoxiaï,  qui  a  rapport  à  l'équinoxe. 

Ëty.  du  lat.  œquinoxialis,  m.  s. 

EÇUINOXO,  s.  m,  (cquinoxe);  Equi- 
noziù,  ital.  Equynoeeiô ,  esp.  port.  Equi- 
noeei, cat.  Equinoxe,  on  nomme  ainsi  les 
deux  époques  de  l'année  où  les  jours  çt  les 
nuits  se  trouvent  exactement  d^  la  même 
durée ,  ce  qui  arrive  lorsque  le  soleil  passe 
à  l'équateur ,  le  21  mars  et  le  22  septembre. 

Éty.  dq  lat.  mquinoctium,  formé  de  aqua 
nox,  sous-entendu  diW,  nujt  égale  au  jour. 
V.  Egw,R. 2 et  iVbcl. 

Anaximapare  avait  fixé  les  équinoxes,  575 
anS|  avant  J.-C 


EQU  91 

Hipparque  est  le  premier  qui  ait  remarqué 

Sue  ces  deux  points  s'avancent  tous  les  ans 
'Orient  en  Occident,  et  a  découvert  ainsi  ce 
2ue  les  astronomes  appellent  précession  des 
quinoxes ,  280  ans  avant  J.-C. 
EQUIP,  9iqjm,  n«oiv,  radical  pris  du 
latin  seapha ,  esquif,  chaloupe  ,  et  dérivé 
du  grec  oxicpT)  (skaphé) ,  m.  s.  formé  de 
cnciTTcu)  (sl^aplô),  fouir,  creuser,  parce  que 
les  premiers  canots  n'étaient  autre  chose 
qu'un  tronc  d'arbre  creusé ,  d*où  Tallem. 
schiff,  vaisseau. 

Dérivés  :  Equip^gi ,  Equip-ar ,  Equip- 
ât, A-eup-age,  Aquip-age,  Aquip-ar. 

EQUIPADA,  s.  f.  (equipàde).  Equipée, 
action ,  démarche  indiscrète ,  imprudente  ; 
entreprise  téméraire. 
EQUIPAGE,  s.  m.  (equipàdgi);  Bs^m- 

rATGS,  ACOTAOB,    AQUITAOI,    KQOIVAttB.    Equi- 

paggio,  ital.  Équipage,  esp.  port  Equipa- 
ge, train,  suite,  carrosse  et  chevaux  né- 
cessaires ;  en  t.  de  roar.  les  soldats  et  les 
matelots  d'un  vaisseau. 

Éty^  de  Esquis ,  v.  c.  m.  et  de  la  term. 
agi.  V.  Equtp,  R. 

E9DIPAMENT ,  s.  m.  (equipaméin). 
Équipement ,  action  d'équiper ,  ce  qui  est 
nécessaire  pour  cela. 

EQUIPAR ,  v.  a.  (équipa) ,  et  impr. 
AQowAii.  Equipar ,  esp.  port.  cat.  Equiper, 
pourvoir  quelqu'un  des  choses  qui  lui  sont 
nécessaires  ,  on  le  dit  aussi  d'un  vaisseau , 
d'une  flotte. 

Éty.  de  esquif,  et  de  la  term.  act.  ar , 
munir ,  pourvoir  un  vaisseau.  Y.  Equip,  R. 

EQUIPAR  8' ,  V.  r.  S'éqm'per,  se  pour- 
voir des  choses  nécessaires;  fam.  séparer, 
s'habiller. 

EQUIPAT ,  ADA ,  adj.  çt  p.  (eauipà  , 
âde)  ;  Equipado  ,  port.  Equipé ,  ée.  Y. 
Equip ,  R. 

EQUIPOIiBNT,  ENTA,  adj.  et  p.  vl. 
■«oiroixni.  Equivalente,  port.  ital.  esp. 
EquipoUeni,  cat.  Equivalent,  ente,  égal  en 
valeur.  V.  Equ,  R.  2. 

Ëty.  du  lat.  osquipoUeniis ,  m.  s. 

EQUIPOIXEN,  Y.  Equipoleni, 

EQUITABIiAMENT ,  adv.  (equitabla- 
méin)  ;  josviiMBirT.  EquUàblament,  cat.  Eaui* 
tablement,  avec  équité  et  justice. 

Éty.  de  équitable  et  de  ment,  d'une  mi|- 
nière  équitable.  Y.  Equ ,  R.  2. 

EQUITABLE,  ABI«A,  adj.  (eouilàblé, 
âble):  jvstb,  mBitooHABu.  Equitable,  cat. 
anc.  Equitable ,  qui  a  de  Téquité  ou  qui  tsi 
conforme  aux  règles  (le  l'équité. 

Éty.  de  equitat  et  de  dblf ,  susceptible 
d'équité  ou  remarquable  par  son  équité.  Y, 
£^.R.  2. 

EQUITAT,  8.  f.  (équité):  jfunci.  Equilà, 
ital.  Equidad,e3p.  Equidade,poTi.  Equitat, 
cat.  Equité,  vertu  pr  laquelle  nous  rendons 
à  chacun  ce  qui  lui  appartient  justement. 

Ëty.  du  lat.  esquitatis ,  gén.  de  aguitas. 
Y.  l?^u,R.  2. 

EQUITATION,  $.  f.  (equitatie-n):  Equi- 
tasione,  ital.  Eauitaçào,  port.  Equitacié, 
cat.  Equitation,  l'art  de  monter  i  cheval. 

Éty.  dp  lat  equitationis ,  gén.  de  fquita-: 
tio,  m.  s.  Y.  Equ,  R. 

EQUfTAIiENT,  ENTA^  adj.  (equiva- 
lèin,  èinte);  Equivalente,  ital*  esp.  ppr(f, 


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92 


EOU 


Equivalent,  cat.  Equiralent,  ente ,  qui  a  la 
même  valeur ,  la  m&ne  force  et  les  mêmes 
eBets  qu'une  autre  choâe. 

Éiy.  de  œquif  égal,  et  de  valeiU,  valant 
U  même  chose,  ou  du  lat.  mquivaUnH$.m.  s. 
y.JS^,R.2. 

EQUIVALER ,  V.  n.  (equivalêr)  ;  kqvi- 
▼AUB».  Equivalere^  îtal.  Equivalêr ,  cat. 
esp.  port.  Equivaloir,  être  de  même  prix, 
de  même  valeur  que  quelqu'autre  chose. 

Éty.  du  lat  œquivalere.  V.  £gu,  R.2. 

E9€IV0G .  OGA ,  adj.  vl.  EquivoCf  cat. 
Equivoque.  V.  Equivoque, 

Mot  equivoCf  mot  homonyme. 

Eqoivoa  e#  un  meteyih  molf , 
Engale  e  é*aeeen  e  de  votx^ 
Que  divers  eignificati  pouia  • 
Segen  qui  par  en  esta  pauta: 
Trenta  sols  e  plus  me  costa 
Le  rompemens  de  ma  eoito. 
Que  Vautre  Jom  prexi  eosia 
2a  forest  qu*es  en  la  costa, 

Flors  del  gay  sab. 

BmnvOCATIO,  s.  f.  vl.  Equivocadàt 
cat.  iquivocaeion,  esp.  EquivoicaçSio,  porL 
Equivocanone^  ital.  Équivoque. 

BOunrOQOiB,  oc  a,  adj.  (équivoque, 
ôqne)  ;  tAwmmmom,  Equivoeo ,  m.  esp.  port. 
Epduoe,  cat.  Equivoque,  double  sens  a  une 
puite  f  d'un  mot. 

Ety.  du  lat.  esquivoeum,  de  esquif  égal ,  et 
de  voeum,  dans  le  sens  de  mot;  mot  qu'on 
peut  prendre  également  dans  nn  sens  ou 
dans  un  autre.  V.  Equ^  R.  2. 


ER^  s.  m.  (ér)  ;  a»,  au,  mmbm,  Aure,  esp. 
Aère,  liai.  Ar^  port.  Air,  fluide  élastique, 
pesant ,  insipide ,  inodore  et  invisible  par 
petites  masses,  qui  forme  une  atmosphère 
autour  de  la  terre, d'environ  15oui0  lieues 
de  hauteur. 

Étv.  du  lat.  oéT,  Eût  du  grec  a^p  (aer), 
le  même.  V.  i«r,  R. 

Dans  le  XVU-«  siècle,  Galilée  démontra  la 
pesanteur  de  l'air,  que  longtemps  avant  lui 
Aristote ,  Empédocle  et  d'autres  avaient  re- 
connue. Elle  est  d'une  once,  trois  gros  et 
trois  grains  par  pied  cube. 

En  1643,  Toricelli  décrivit  les  efleU  de  sa 
pression  et  trouva  qu'au  niveau  de  la  mer  elle 
est  égale  à  celle  exercée  par  28  pouces  de 
mercure ,  ou  par  32  pi^ls  d'eau.  Héron 
d'Alexandrie  avait  déjà  fait  servir  l'élasticité 
de  l'air  pour  la  construction  de  la  fontaine 
qui  porte  son  nom ,  et  Ctesibius,  la  mit  à 
prout  pour  l'exécution  d'un  fu^  à  vent , 
130  ans  avant  J.-G. 

Quoique  les  anciens ,  et  EDppocrate  en 
particulier,  eussent  pressenti  que  l'air  n'est 
point  un  corps  simple,  il  était  réservé  à 
PHestley  et  surtout  à  Lavoisier  d'en  démon- 
trer la  nature,  et  c'est  ce  que  ce  dernier  Ot, 
pendant  les  année  1773, 1774  et  1775.  Des 
expériences  de  ces  chimistes  et  de  celles  (aites 
ensuite,  U  est  résulté  que  l'air  atmosphérique 
est  composé  de  79  parties  d'azote,  de  21  de 
gaz  oxygène,  d'une  très-petite  partie  de  ffaz 
adde  carbonique  et  d'une  quantité  variable 
de  Tapeurs  aqueuses ,  et  qu'il  contient  en 


ER 

outre  du  calorique ,  de  la  lumière  et  du 
fluide  électrique. 

L'air  existe  rarement  dans  un  état  de  pu- 
reté, surtout  dans  les  lieux  habités  où  il  ac- 
quiert quelquefois  des  propriétés  délétères. 
Guyton-Morveau,  fit  connaître  en  1773,  un 

Srocédé  facile  pour  le  désinfecter  au  moyen 
u  gaz  acide  muriatique  oxygéné,  ou  chlore 
des  modernes. 

BR ,  Se  dit  aussi  pour  vent  :  Fai  un  pau 
d^er^  il  fait  de  l'air. 

ER ,  vl.  Temps  du  verbe  être.  Sera ,  il 
sera. 

No  er,  il  n'arrivera  pas,  il  ne  sera  pas,  il 
n'est  pas  possible. 

ER,  adv.  vl.  Alors,  vers,  à  présent,  main- 
tenant. V.  Ara. 

No  er  quieu  nom  «tr,  il  est  impossible 
que  je  ne  m'attriste. 

ER,  vl.  J'étais. 

ER ,  Pour  physionomie*  V.  Aire. 

ER,  s.  m.  Aria,  ital.  port.  Ayre,  esp. 
Air,  manière,  façon  ;  et  en  musique,  suite  de 
tons  qui  composent  un  chant. 

Êty.  Dans  ce  dernier  sens,  Saumaise  fait 
dériver  le  mot  er  de  osra,  nombre  ou  marque 
du  nombre ,  qu'on  a  employé  ensuite  pour 
chant. 

ER,  «dv.  vl.  Hier. 


,  art.  fém.  sing.  pour  <Ua,  elle. 

Ma  causa  es  en  rasous  ta  richo 
Qu'tro  parla  d'ero  mcdicho. 

D'Astros. 

ERA,  adv.  vl.  bbas,  m.  Maintenant.  Y. 
Ara, 

Éty.  du  lat.  hora.  Y,  Haut,  R. 

ERA,  (ère). Troisième  personne  du  singu- 
lier de  l'imparfait,  ton  m,  j'étais,  tu  eres^ 
tu  étais,  eou  era,  il  était. 

ERA ,  s.  f.  Era ,  ital.  esp.  port.  cat. 
Ère ,  point  fixe  de  chronologie  d'où  l'on 
commence  à  compter  les  années  chez  les 
diflerents  peuples. 

Éty.  du  lat.  era ,  formé  de  l'arab.  arad^ 
ou  erach^  qui  signifie  on  a  fixé  le  temps, 
ou  du  lat.  ara^  que  l'on  croit  avoir  été  for- 
mé des  lettres  initiales  a,  «,  r,  a,  ab  initio 
regni  Augustin  du  commencement  du  règne 
d'Auguste ,  parce  que  les  Romains  commen- 
cèrent k  compter  de  ce  règne ,  ou  selon 
M.  Ferri  de  Saint-Constant,  de  oera,  œ  , 
cuivre,  parce  qu'on  gravait,  chaque  année, 
l'histoire  sur  des  tables  de  cuivre  et  que 
chaque  plandie  faisait  une  époque. 

Chaque  peuple  a  eu  pour  ainsi  dire  son 
ère;  les  cnrétiens  font  partir  la  leur  de  la 
naissance  de  J.-C.  ce  qui  l'a  fait  appeler  ère 
chrétienne  qu'on  nomme  aussi  ère  vulgaire. 

«  Cette  ère  ne  commence  pas,  comme  on 
le  croit  vulgairement ,  à  l'époque  fixe  de  la 
naissance  de  J.-C.  qui  arriva,  selon  la  croyance 
commune,  l'an  753  delà  fondation  de  Rome, 
et  4700  de  la  création  du  monde,  mais  cinq 
ans  plus  tard,  le  Concile  de  Leptine,  tenu  en 
743,  est  le  premier  où  l'on  ait  compté  les 
années  depuis  l'incarnation.  Denis  le  Petit 
est  l'auteur  de  cette  ère,  qu'il  proposa  l'an 


ERA 

526  »  ou  pour  mieux  dire  l'an  531 ,  car  fl 

fit  alors  une  erreur  de  calcul  de  cinq  ans.  • 

Boquillon ,  Dict.  des  Inv. 

Cette  ère  n'est  cependant  devenue  volgaffe 

que  vers  l'an  800.   Carloman  commença  !• 

{>remier  en  743  à  dater  les  actes  publics  de 
'année  de  l'incarnation. 


Ère 


aoisi 


rJ.-C 


asss. 


lyABRAHAll.fiiéiMf 
DES  JUIFS ,  189  da  I 
DES  GRECS,  15  nmn  a«  l'ui  ém  i 
iULIEHNË,  4S  amê  •*»!  J.-C. 
DE  LAODICÉE ,  l'an  im  rnood»  3800. 
DE  NABONASSAR ,  747  am ,  a«aM  fin  ebi^tlaiat. 
DE  TROIE ,  1909  ana ,  mnm  J.-C. 
DES  TTRIENS,  li5  •minmx  J.-C. 
DE  LA  FONDATION  DE  ROME ,  756  mm  «vmI  J.-C 
D'AUTIOCUE  ,  48  aM  avant  J.-C. 
DES  OLYMPIADES  ,  776  a»  arM  J..C. 
ARB1ÉNIENI9E ,  9  juiUet .  551  aM.  ayt^  J.G. 
DES  ASMOD^ENS,  IS  mai  580S,  et  Mnda. 
ASTRONOMIQCE ,  Î85  aM  ,  avant  J.-C 
DE  LA  CAPTIVrrÉ  .  ran  àm  nmàê  544». 
CHRÉTIENIIE  OU  VULGAIRE,  l'aa  d«  «»«•  4700. 
D'ESPAGNE  ,  30  aM  avM«  J..C 
DE  DIOCLÉTIEN  ,  S84  a«  la  (mmImIm  6$  Roaw. 
GELALEENNE,   mIW  aaa  pan>M,   14  man  1075  «m 
apr^  J..C. 

La  Convention  nationale  établit  nae  nou* 
velle  ère  par  son  décret  du  5  octobre  1793 , 
qui  comptait  de  la  fondation  de  la  répebKqoe^ 
et  qui  avait  commencé  le  ifôseptemore  179Î, 
jour  auquel  le  soleil  arrivait  àl  équinoxe  vrai 
d'automne,  à  9  b.  18  m.  30  s.  du  matin, 
pour  l'observatoire  de  Paris.  Cette  ère  fut 
noBunée  républicaine  oo  l'ère  des  Francafs,  et 
elle  a  cessé  d'être  en  usage ,  le  1«*  janvier 
1806.  V.  Calendrier. 

ERADIGAGIO,  S.  f.  vl.  DéracincBeia , 


£ty.  du  lat  eradicatiOf  m.  s. 

ERADICAR,  vl.  V.  Esraigar  et  Dera- 
cinar. 

BRALD,  s.  m.  vl.  MAL.  HérauU  d'armes. 

Éty.  de  la  basse  lat.  eraldus. 

ERAM ,  Nous  étions  ;  en  vl.  cmvre,  lat-* 
ton.  V.  i^raai. 

BRAN ,  vl.  y.  Aram. 

BRANH.et 

ERANHA ,  S.  r.  vl.  Araignée.  V.  Aragna. 

ERA8,adv.  vl.  Maintenant  ;  tu  étais.  V. 
Ara, 

BRAflMO,  nom  d'homme  (erasme)  ;  Bras- 
mo,  ital.  esp.  Erasme. 

Éty. 

Patr.  L'Eglise  honore  trois  saints  de  ce 
nom ,  le  35  novembre,  S  et  3  juin ,  5  et  19 
septembre. 

BRATIG ,  vl.  V .  ErraHe, 

BRATAM,  vl.  Nous  étions. 

BRR 

SRBA,  et  tous  ses  composés.  V.  Hertm 
etlIer6,R. 

BRBARIA,  s.  f.  vl.  Herberie,  marché  aux 
herbes.  V.  Herb,  R. 

BRBATGE,  vl.  V.  Herbagi  et  Herb, 
Rad. 

BRBE,  s. f.dg.  y.  Herba. 

ERBECnsAR,  y.  Berbegear. 

BRBETA8,  £tprtf  d^erbetas,  d.  bulim. 
esprit  superficiel,  v.  Herbetas  et  Herb ,  R. 


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ERB 

1, 8.  m.  y\.  Lieo  herbo »  abondant 

eo  herbe  :  P$f  Cerhat,  parmi  l'herbe,  V.  Herb^ 
R.  gaion,f>eloime. 

BRBUT>  VDAf  adj.  vl.  Herbo,  ne,  her- 
beux. V.  Herb,  R. 

ERG 

SBC,  vl.  n  on  elle  élère,  redresse. 

ERD 

BBDRE,  T.  a.  y\.  £reer,  anc.  esp.  Erge- 
re,  ital.  Hansser,  élever,  exalter  exhausser. 

ERE 

BBB  »  S.  m.  vl.  ma.  Héritier. 

Éty.  du  lat.  J^re#,  m.  s.  V.  Hereâ,  R. 

ERE,  s.  m.  (ère)  ;  ■■■,  mmm.  vl.  Héritier. 
V.  HHriÉiêr. 

S,  J'étais.  V.£n  et  J^ro. 

l,  V.  a.  ▼!.  auan,  iwm.  Ra- 
cheter, réchapper,  ravir,  arracher,  dter,  en- 
lever. 

Èty.  dniat.mpere. 

BRBBIT,  MURS,  adj.  et  p.  vl.  mmmmn. 
Sanvé,  échappé. 

EREBRE ,  vl.  y.  Erebir. 

BREBDT,  adj.  et  p.  vl.  V.  ErebU. 

EREGE,  vl.  anja.  Pour  hérétique.  Voy. 

EREGIA ,  vl.  V.  Bereêia, 

EREN,  Jasmin  l'emploie  pour  eram  ou 
eriam,  nous  étions. 

ERENAR,  d.  bas  lim.  Ereinter.  Y.  Dere- 
nar  et  Aen,  R. 

ERENTAR,  md.  Y.  Erreniarf  Dermar 
et  Ben.  R. 

ERENTAT,  md.  Y.  Derenal  et  Ren,  R- 

ERES,  s.  m.  vl.  Héritage  :  Zeret,  l'héri- 
tage. Y.  Hered,  R. 

ERE8IA,  Y.  Heresia. 

ERETAMEN,vl.  Eretammt,  anc.  caU 
Y.  Heritagiei  Hered,  R. 

ERETAR,  V.  a.  vl.  Paire,  donner,  former 
un  héritage  à  quelqu'un  ;  rendre  l'héritage, 
rétablh'.  Y.  Hered,  R. 

ERETAT ,  s.  f.  vl.  Hérédité,  patrimoine. 
\.Hered,R. 

ERETAT,  vl.  Y.  HHritagi. 

BRETGE,  s.  m.  vl.  Hérétique. 

BRETGA ,  s.  et  a4i.  f.  vl.  Hérétique. 

ERETGE,  vl.  Y.  HerHique, 

ERETGIA,  s.  r.  vl.  Hér&ie.  Y.  Eeregi 
et  Heresia. 

ERETIER,  vl.  Y.  Héritier  et  Hered,  R. 

ERETJA,  ERETJE,  S.  m.  et  adj.  vl.  Hé- 
rétique.  

EREI7BUT,adj.etp.  vl.  Sauvé  miracu- 
leusement, dégagé,  délivré,  racheté. 

Éty.  du  lat.  ereptui,  sauvé  du  naufrage, 
pafl.  de  eripere,  arracher. 

EREUP ,  vl.  11  ou  elle  délivra,  arracha. 

ERG 

ERGADA,  8.  t  vl.  Bande,  troupe,  assem- 
blée, société,  compagnie,  fréquentation. 
ERGANA,  8.  f.  vl.  Société,  compagnie, 
ERGNA,  s.  f.  (èrgne),  dl.  Inquiétude,  dia- 
grin.  Y.i7<rma,  R. 


ERG 

ERGNOUB ,  CMMA ,  adj .  (ergnéus^  ôuse); 
nmoiw,  vl.  Hargneux,  inquiet,  chagrm. 

Éty.  du  lat.  hemioiusj  atteint  d'une  her- 
nie, ou  du  grec  àp^otXéocTargaléos),  fâcheux, 
difficile  ^  supporter.  Y.  Irémta,  R. 

ERGOIL ,  et 

ERGonx,  s.  m.  vl.  Orgueil,  insolence, 
témérité,  injure,  affront.  Y.  Ourguelh. 

ERGOIilOfilR,  V.  a.  et  r.  Kwmuoini, 
nMOLBOBn.  Enorgueillir,  s'enorgueillir. 

Ëty.  de  ergol,  orgueil,  de  iae  et  de  ir ,  de- 
venir de  la  nature  dfe  l'orgueil. 

ERGOT,  s.  m.  (ergô);  aboot.  Ergot, 
excroissance  cornée  et  pointue  qui  vient  aux 
jambes  de  certains  oiseaux. 

Ëty.  du  lat  erigere,  dérivé  du  grec  i^pY«» 
(heirgô),  repousser. 

ERGUEUâ,  vl.  Y.  Ourguelk. 

ERG0ELH ,  m.  s. 

ERGUELHAR ,  vl.  Y.  Orguelhar. 

ERGUELHIR  8*,  V.  r.  vl.  S'énorguefllir. 
Y.  Orguelh. 

ERGUELH08,  vl.  Y.  Or^îhoê. 

ERGCIR,  s.  m.  vl.  Dépouille  deser|>ent. 

ERGOLlf  IKUR ,  V.  n.  vl.  Enorgueillir. 
Y.  Enourgulhir. 

ERGUnXOS.'OAA,  adj.  vl.  Orgueil- 
leux, euse.  Y.  Ourguelh. 

ERGUUaOBAMENT ,  adv.  vl.  uoii- 
MMWAmmt.  Orgueilleusement ,  fièrement 
Y.  Ourgulhausament  et  Ourguelh. 


ERI 


93 


BRI,  maov,  an,  désiuences  qui  caractéri- 
sent le  passé  du  prétérit  défini ,  tou  agueri, 
aguerou,  aguere  ;  ameri,  amerau,  amere, 
j'eus,  j'aimai,  selon  les  dialectes. 

ERI,  BM>,  UB.  J'étais. 

ERIER,  s.  m.  (érié),  dl.  Van,  v.  c.  m. 

Éty.  de  iera  etde  ter,  qui  sert  k  l'aire.  Y. 
Air,  R. 

ERIGEAR,  V.  a.  (eridjà);  Erigere,  ital. 
Erigir,  esp.  port  cat  Eriger,  élever,  établir, 
hausser. 

Êty.  du  lat  envers. 

ERIGEAR  8',  V.  r.  (s'eridjà)  ;  S'ériger, 
s'attribuer  une  autorité,  un  droit,  une  qualité 
qu'on  n'a  pas. 

Êty.  du  lat.  erigere  et  de  te. 

ERIGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eri^jâ, àde); 
Erigido,  port  Erigé,  ée. 

Éty.  du  lat  erectue. 

ERIGIR,  vl.  £n^>,cat.  esp.  Y.  Bri- 
gear, 

ERIQUIT,  adj.  et  p.  vl.  Fier,  enrichi.  Y. 
Rieh,K, 

EIII8,  S.  m.  vl.  Hérisson  ;  il  ou  elle  s'élè- 
ve. Y.  Eritom. 

ERISIPELA,  t1.  Brissipela,  cat.  et 

ERI8IPILA ,  Y.  Bryeipela. 

ERI80N ,  s.  m.  vl.  BBit.  ErixOy  esp.  Hé- 
risson. Y.  Erisioun, 

ERI88AR  8',  V.  r.  vt  S'élever. 

ERI88AR,  vl.  BouMAB,  «mab.  Y.  Hs- 
riuar. 

ERI880 ,  vl.  Hérisson,  machine  de  guer- 
re, et  quadrupède,  hérisson.  Y.  Eriesnun. 

ERI880UN,  s.  m.  (erisséunj^;  ■auMom, 
MMMê.  Eriisàf  cat  Erizo,  esp.  OuriçOf  port 
ittcdo,  ital.  Hérisson,  hârisson  commun, 


Brinaeeui  etiroponw.  Lin.  mammiftre  on- 
guiculé, de  la  fom.  des  Plantigrades^  qui  est 
couvert  de  piquants  etqui  jouit  de  la  liMuilté 
de  pouvoir  se  rouler  en  boule  pour  se  sous* 
traire  aux  attaques  de  ses  ennemis. 

Éty.  du  lat.  erinaeeue ,  formé  du  grec 
è^Tvoc  (échinos),  qui  désigne  le  même  animal. 

Le  hérisson  passe  l'hiver  dans  Tengour-* 
dissement 

ERI880UN,6.  m.  J?Hf#6,cat  Héris- 
son, est  aussi  le  nom  de  l'enveloppe  épineuse 
des  châtaignes. 

ERITA ,  poûTherilat,  d.  vaud.  Héritage. 
Y.  Hered,  R. 

ERITAMEN ,  vl.  Y.  Heritagi. 

ERinER,  vl.  Y.  Héritier  d,  Hered,  R. 

ERM 

£1111,  radical  pris  du  lat  eremme ,  i ,  dé- 
sert, solitude,  dérivé  du  grec  {pY)(Aoc  (érànos), 
désert  ;  d'où  :  eremita,  ermite. 

De  eremiM,  par  apoc.  erem,  et  par  la  supp. 
de  e,  enn  ;  d'où  :  £nii,  Erm-e,  Erm-ae^ 
Erm-ar^  il-erm-ar,  ii-erm-ol,  Arerm-ir^ 
Ai-ermar. 

De  eremita,  par  la  soppr.  de  e  :  Ermita^ 
ErmU^nfErmU-agifErmU-ùri  ;  et  par  le 
changement  de  e  en  a  :  Armito ,  ArmtUan , 
ArmU-agi. 

De  erm,  parle  changement  de  e  en  a,  arm; 
d'où  :  Arm-ae,  Armaee-ir,  Armasse, 

ERM,  adj.  vl.  Erm,  cat.  Termo,  esp. 
Ermo,  port.  ital.  Désert,  privé,  abandonné. 

Éty.  du  lat.  eremue. 

ERM,  et  BmMm,rap.  Hermas.  Y.  Erm, fi, 

ERMAGE,  s.  m.  vl.  Désert,  lieu  aban- 
donné, friche.  Y.  Hermae. 

ERMANEZIR ,  V.  vl.  Déserter,  abandon- 
ner. 

EllMAR,v.  a.vt  ErmoT^teX.  Désoler, 
rendre  désert  ;  délaisser.  Y.  Erm,  R. 

ERMARI ,  d.  lim.  V.  Armari. 

tBMÂB,  Y.  ffermoiet£rm,  R. 

Ëty.  du  grec  ëpr^ixoc  (erémos),  désert  in- 
culte. 

ERBIE,  adj.  et  s.  vl.  Abandonné,  désert, 
solitude. 

Éty.  du  lat.  eremtii,  m.  s.  Y.  Erm,  R. 

ERMENI ,  s.  et  adj.  vl.  Arménien. 

ERMI  •  vl.  et 

ERMIN,  W.Ermina. 

ERBIINA ,  s.  f.  (ermine)  ;  AsaniA,  nam- 
■A.  Arminyo,  cat.  Armmo,  esp.  At^ninKo, 
port  Ermellino,  ital.  Nom  qu'on  donne  aux 
Fourrures  faites  avec  la  peau  préparée  de  la 
belette  à  queue  noire  ou  hermine,  Mueiela 
erminea ,  Lin.  mammifère  onguiculé  de  la 
fam.  des  Digitigrades  ou  Carnivores,  com- 
mun dans  le  Nord,  surtout  en  Russie  et  en 
Laponie. 

Ëty.  de  arminiey  parce  que  les  Arméniens 
font  un  grand  commerce  de  ses  peaux,  ou  de 
hermeiin,  ancien  nom  gaulois  de  l'hermine. 

ERMITA  ,  s.  m.  (ermite)  ;  mamnâm,  wui- 

mno ,  AMuto ,  —■MiTAii.  Eremita^  ital.  Er^ 
Mtfailo, esp.  ffermita,  cat  Ermite,  solitaire 

2ui  s'est  retiré  dans  un  désert  pour  y  servir 
>ieu. 

ÉtT.  du  lat  eremita.  Y.  Erm,  R. 
Samt  Paul,  sumonmié,  l'hermite  delhèbes, 
est  regardé  généralement,  conune  le  pre- 


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94 


ERH 


mier  bomme  diiétieD  qui  w  soit  relire  dau 
un  désert  poar  s'y  livrer  à  la  prière  et  k  la 
contempiatioii.  Saint  Jean-Baptiste  s'y  était 
retiré  des  son  enlance  et  y  a  vécut  Jusqu'à 
l'âge  de  30  ans. 

ERMITAGI 9  s.  m.  (ermitâdgi)  ;  HAaMi- 
vA«i.  AvnvAAi.  Ermitaige,  cat.  ErewtUàgoiOy 
ital.  ErwiUorio,  esp.  Eremitario,  port.  £r- 
mitage,  habitation  d'un  ermite ,  et  fig.  lieu 
iOlitaire,  maison  isolée, 

Éty.  de  £rmîla,  v.  cm.  et  de  la  term.aoî. 
V.  Erm,  R. 

Les  défrichements  faits  par  les  anciens  er- 
mites, dans  leurs  ermitages,  ont  donné  nais- 
sance à  plusieurs  villes  ou  villages  qui  n'exis- 
teraient peut-être  pas  encore  sans  eux,  et 
l'agriculture  en  général  leur  a  les  plus  gran- 
des obligations. 

ERMITAN,  V.  EmUta. 

BRMITATGB ,  S.  m.  vl.  msmmgwAn,  Er- 
mUatge,  cat.  V.  ErmUagi. 

BRBaNI ,  s.  f.  vl.  Hermine.  V.  Ermina. 

BRMITORIiVl.  V.  Hermitagi^  Erm, 
Rad. 

ERMCKMI8 ,  s.  m.  pi.  ErmoUi,  port.  Ar- 
roche.  V.  Armoues. 

BRN 

BBNB88E8 ,  S.  m.  pi.  (eméssés)  ;  amss- 

ntf.  Halliers,  buissons,  haies,  broussailles. 

Éty.  Selon  M.  Thomas,  du  grec  Spvo<  epc 
(emos  eos),  dat  pi.  Ipve<n  (emesi) ,  rameau, 
plante,  branche. 

BRNE8T ,  nom  d'homme  (emès)  ;  fr- 
neslo,  ital.  Ernest 

Ëty.  Wachter  dit  que  ce  mot  sîgniQe  la 
même  chose  que  le  grec^Krco;  (aristos),  très- 
fort. 

Patr.  L'Ëglise  honore  la  mémoire  de  ce 
saint  le  7  novembre. 

BRNB8TiNA,nom  de  femme  (emesti- 
ne).  Emestine. 

Pair.  Probablement  Saint  Ernest,  honoré 
le  7  novembre. 

BHO 
BROS,  nom  d'homme,  vl.  Herde. 


ERPI,  V.Herpi. 

BRR 

ERR,  radical  pris  du  lat.  errare,  erro, 
errer  ;  dérivé  du  grec  2^^  (errhô),  quod  est, 
dit  Vossius,  œgre  eo^vagar;  d'où:  error, 
erreur  ;  errata ,  fautes  ,  errata  ;  errmuus , 
erronné. 

De  errare,  par  apoc.  err;  d'où  :  Err-ar, 
Err-ant^Err-ansayErr-a,  Err-ada,  Err- 
ât, Err-ata, 

Dé  erroneui,  par  apoç.  erroti  ;  d^où  :  Er- 
ron^ien. 

De  error  :  Error,  et  par  le  changement  de 
o  en  ou  :  Errour,  Ab^err'CUUm» 

BRRA ,  s.  f.  dg.  Erre,  manière  de  vivre, 
train  dévie,  route,  chemin. 

Tountem  noun  aro»  à  not  t-erro 
ParUm  de  Vayire  édela  terro. 

D'Astroa. 
fity,  du  lat,  errare,  V.  Err,  R. 


ERR 

BRRADA,  $.  r. vl.  Errada,  cat  ane.  esp. 
ErraliO^  ital.  Erreur,  égarement  V,  ErratMa 
et  Err,  R. 

BRRADIQUAR,  vl.  V.  Eradiear. 

BRRAMAR,  $.  m.  vL  Errameni,  anc. 
cat.  Erramenio,  ital.  Errements.  V.  Err,  R. 

BRR^NSA,  s.  f.  vl.  nwABA.  Errfi^ta, 
anc.  cat  ital.  erreur,  égarement,  mécréante, 
Ciute,  péché. 

Êly.  V.  Err,  R, 

BRR^kNT,  AKTA,  adj.  (erran,  ànte); 
wM/oMMomm,  BooftAflu.  ErranU ,  ital.  esp.  cat 
port  Errant,  ante;  vagabond,  qui  erre  de 
côté  etd'autre,  quin*est  pas  fixe;  Jm/erraiil, 
ehivàlier  errant. 

É^.  du  lat.  çrrantii,  gén*  de  erran^.  V. 
Err,  R. 

BRRAR,  V.  n.  (erré)  ;  mosab.  Errare, 
ital.  Errar,  esp.  port  cat.  Errer,  aller  de 
c6té  et  d'autre  sao^  but  déterminé.  V.  Ro4ar, 

Éty.  du  lat.  errare.  V.  Err,  R. 

BRRAT,s.  et  adj.  vl.  Hérétique.  V.  Err, 
Rad. 

BRRATA,  s.  m.  de  tout  genre.  Errata, 
cat  esp.  ital.  ^rrato, port.  Errata. 

Éty.  du  lat  errata,  pi.  de  erralMniyerreur, 
fait  de  errare,  V.  Err,  R. 

BRjRATIC,  adj.  vt  bbatk.  Errottco,  esp. 
port.  ital.  Errant 

Ëty.  du  l{it  errQti€U$,pï.  s.  Y.  Err,  R. 

,  s.  m.  (erré)  ;  sAmn,  pluriel  mmamB, 
M.  Ervo,  ital.  Herbum ,  arab.  Er- 
ven,  ail.  lervo,  Yero  et  Yeroi,  esp.  Er,  cat 
Ers,  allier,  orobe  des  boutiques,  j|M>is  de  pi- 
geon, Ertwm  erviUa,  Lin.  Vicia  ervilia, 
Dec  plante  de  la  fam.  des  Légumineuses, 
cultivée  partout  Y.  Gar.  p.  163. 

]^ty.  Erres  n'est  qu'une  corruption  du  lat. 
ervum,  ou  du  grec  Spo^  (orobos),  m.  s.  ou 
peut-être  dérivé  de  lp«  (éra),  la  terre,  où  de 
IpaÇe  (érazé),  adv.  à  terre,  par  terre. 

On  fait  avec  la  farine  des  ers,  délayée  dans 
de  l'eau  bouillante ,  une  espèce  de  bouillie 
qu'on  nomme  pattef,  dans  la  H,-P.  etou'on 
mange  sans  inconvénient. 

ERRO ,  adj.  vi.  Yagabond. 

Èty.  du  lat  erro.  V.  i?rr,R. 

BRRONIBN,adj.d.vaud.  Erronné,  ée. 

Ëty.  du  lat  erroneui,  Y.  Érr,  R. 

ERROR,  s.  vl.  £rror.  cat  esp.  Doute, 
erreur,  embarras,  perplexité.  Y.  Érrour^ 

Éty.  du  lat,  error.  Y.  Err,  R. 

ERROCR,  s.  f.  (erreur),  et  impr.  oonooi. 
Errore,  iial  Error,  esp.  port.  cat.  Erreur, 
écart  de  la  raison,  fausse  opinion  qu'on  adop- 
te: déréglementdans  les  mœurs,  faute,  mé- 
prise. 

Éty.  du  lat  error,  Y.  Err,  R. 
BRR8,  s.  m.  pi.  vl.  Ers.  Y.  Erres. 

ER8 

ERS,  ERTZ,  adtj.  vl.  Dressé,  élevé,  exal- 
té, petite  rivière  du  haut  Languedoc,  le  Lers. 

BR8E.  s.  m.  (èrsé).  d.  d'Aries.  Rosée 
que  produisent  les  vagues  agitées  et  qui 
mouille  les  personnes  qui  se  trouvent  dans  de 
petites  barques  comme  celles  des  pêcheurs. 

Ëty.  du  grecfp<n)  (ersê),  rosée. 


£RS 

Nous  devons  ce  mot  et  celle  étymologie, 
à  M.  Bfaxer. 

ERSES,  s.  m.  pi.  (èrsés).  Un  des  noms 
languedociens  des  ers.  Y.  Erre. 


BRT,vL  Don  elle  éUit 

BRTATB,  s.  m.  d^  béam.  VoQtBsrUigi, 
V.  c.  m.  et  Hered,  R. 

BRTE,  s.  m. BMM,d.  béam.  Pour  Jlert- 
fter,  V.  c.  m.  et  Hered,  R. 

ERTS,  s.  m.  vt  Nom  ancieo  du  Igts, 
rivière.  ^ 


BRUGA,  s.  f.  vl.  BMSB,  BvcA.  Eruea,  ital. 
JSni^a,cat.  Oruga,  esp.  Chenille.  Y.  Toûera 
et  Chenitha. 

Ëty.  do  lat  emea. 

BRUGA,  s.  f.  vl.  BBosA.  £ni^,cat  Orû^ 
ga,  esp.  port.  Eruea,  ital.  Roqoette.  Yoy. 
Rouqueta. 

Éty.  du  lat.  eruea,  m.  s. 

BRDCTATIO ,  S.  f.  vl.  Eructation,  rot. 

Éty.  du  lat  eructatio,  m.  s. 

BRUblT,  àdj.ets.m.  (erudi);  Bruêito, 
ital.  esp.  port.  Erudit,  cat.  Erudit,  qui  a 
beaucoup  d'érudition,  docte,  savent 

Éty.  du  lat  erudUus.  V.  ErudUUm  et 
«ud^R. 

BRUDITIOlf ,  s.  f.  (eruditie-n);  n«m- 
rtam.  Erudieiù ,  cat.  Èrudiiione,  ital.'J^ru- 
dicion,  esp.  ^mdt^o,  port  Erudition, 
graqde  étendue  de  savoir. 

Éty.  du  iat.  eruditionis,  gén.  de  emdtfîo, 
fait  de  erudire,  instruire,  fomié  à  son  tour  de 
la  particule  èxtractive  e  et  de  rudis,  ignorant, 
sans  culture,  tirer  de  l'ignorance,  ou  de  em- 
dit  et  de  la  term.  ion .  de  àetio ,  aetùmis , 
acÙon  de  l'èrudit.  Y.  Rud,  R. 

BRUOA,  s.  f.  (erùgue)  ;  Eruga»  cat  Che- 
nille. Y.  ChenUha. 

Éty.  du  lat  emca,  roquette.  Y.  Rouqueta, 

BRllGB,s.m.  vl.  Chenille  et  sangsue. 
Y.  Eruea  et  Sangsua. 

BRUGINAR  S',  V.  r.  vl.  Arruginire,îi^. 
S'enrpuiller,  jaunir,  verdir. 

Ety.  du  lat.  œruginare,  m.  s.  Y-  RouUh 
Rad. 

BRDGINOS,  OSA,  adj.  vl.  mimams. 
Eruginoio,  eisp.  port  Yert,  verdâtre,  cou- 
leur de  verl-de-gris. 

Ëty.  du  lat  <vni^nof«ii,  m.  s. 

^RUOUA,  s.  f.  vl.  Y.  Sçtngsua. 

ERUPTION,  s.f.  (eruptie^n);  Brweiù, 
cat  Eruxione,  ital.  Erupçâo,  port.  Erup* 
eion ,  esp.  Eruption,  en  terme  de  médedoe, 
sortie  abondante  déboutons  ou  de  pêtéchies 
àla  surface  de  la  peau;  éruption  d^un  volcan. 
Éty.  du  lat.  eruptUmis,  gén.  de  eruplio. 
V.  Roump,  R. 

ERT 

BRTSIPEIâA,  S.  m.  (erisipèle); 


Erysipelas,  lat.  Erisipela, 
esp.  port.  ital.  Eriss^pela,  cat.  Erysipèle,  in- 


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ERY 

flammaiion  superficielle  de  la  f^eau,  avec  rou- 
geur, chaleur,  etunetrès-légke  tuméÊicUon. 

Éty.  du  grec  if^icéXoe<  (erysipélaa) ,  for- 
mé de  ip&<i>(er7ô),  j'attire»  et  de  mXac(péla6), 
procbe,  parce  que  cette  Inflammation  s'étend 
souvent  de  proche  en  proche  sur  les  parties 
environnantes. 

Erysipèle  est  mlascùlin,  il  faut  par  consé- 
quent dire  un  érysipàle  pustuleux  et  non  une 
erysipèle  pustuleuse. 

BRT8IPBLATOU8,  OU»A,  ad>.  (erysi- 
pelatèus,  éuse)  ;  Erytipelatoio,  port.  Erysl- 
pîlatettz,  éuse  ;  qui  tient  de  l'érysipèle. 

Éiy.  de  erfiîpefoet  ààouê. 


BS^part.  prép.  qui  ajoute  différentes  si- 
gnifications aux  radicaux  auxquels  elle  s'allie. 
Elle  est  privative, dans,  Es-faç-ar,  Ei-eomp- 
f«,  Ei^eouorTf  Ei-gonl-^ir^  Eê-pelh^ur,  £>• 
pîmneha-r  ;  car  ces  mots  signifient  ôter  fa 
race  ou  la  trace,  ôter  du  compte,  la  queue, 
joSQu'à  la  dernière  goilte,  la  peau,  la  pointe  ; 
quelquefois  cette  particule  s'âide»  ce  qui  arri- 
ve lorsque  le  mot  auquel  elle  se  joint ,  com- 
mence par  es,  dans  eiiuina,  ei^utnar,  signifie 
rompre  ou  ôter  Féchine,  comme  s'il  y  avait 
esesquinar. 

Napoléon  Landais,  dit  que  la  préposition 
e  ajoute  une  idée  de  sorte  au  mot  auquel  elle 
est  jointe,  et  il  cite  pour  exemple  :  Èeosttr, 
faire  tartir  la  eoue^  c'est  le  grain  et  non  la 
cosse  qu'on  fait  sortir,  puisquela  cosse  le  ren- 
ferme, c'est  enlever  la  cosse. 

Bile  est  employée  au  lieu  de  en  dans  les 
mots  suivants  :  Ei-bauUunlrart  Es  eaud-ar, 
Es-elap-ar. 

Cette  analogie,  entre  f«  et  ai,  se  prouve  par 
lilusîemrs  mots  qui  ont  été  écrits  mcKflfihem- 
meiiC  de  Tune  ou  de  Fautre  manière,  comme: 
Eêsacar^  Ensaean  Essem.  Ensemi;  Eue- 
çnar^  Ensegnar;  Euem,  Encenit  elle  rem- 
place souvent  le  eu?  latin,  et  qui ,  comme  cette 
prépos.  marque  tantôt  pnvation  et  tantôt 
augmentation,  comme  :  Et^balanp'ar ,  i?s- 
hùuth-ir. 

£8,  pron.  dg.  Eux.  V.  EUmi  ti  EleU. 

Et  eadun  â^ts  n'en  badra  douite 
A  la  gsurto  eonmo  a^ban^U. 

Jasmia 

S8,  Est  souvent  employé  par  les  Langue- 
dociens e(  les  Gascons  au  lieu  de  tteg^  tu  es. 

En  êffH  U  demandiyà  tnqu'estanthabiUé 

HiUet. 

Es  miêcounM  un  ieignwr. 
Tu  es  mb  comme  un  seigneur. 

Verdier. 

B8  et  B,  prép.  qui  vient  du  lat.  eœ,  dont 
elle  conserve  presque  toutes  les  significations, 
elle  peut  sigmfier  à,  après,  avec^  contre,  dans, 
de,  dehors,  depuis,  dès,  en,  entre,  par,  pour, 
seion,  sur,  comme. 

Eif  dans  le  vieux  français,  a  souvent  encore 
la  même  signification  que  dans  £f-eaifip-ar, 
jeter  dans  le  cbamp,  répandre;  Ee-frontai, 
JSs-velKai. 


ES 

JB8 ,  troisième  personne  du  singulier  de 
l'ind.  prés,  du  verbe  e ffre,  il  est.  V.  Ei, 

Eif  singulier ,  est  souvent  employé  pour 
lottm ,  sont ,  ce  qui  fait  faire  bèiocoup  de 
fautes  à  ceux  qui  traduisent  littéralement. 

Et  elUme  que  v'an  fach^Tr,  Ce  sont  eux 
qui  l'on  fait  et  non  c'est  eux,  etc. 

Toutes  les  fois  que  e»  est  suivi  d'un  pluriel, 
il  faut  se  servir  de  ioun,  sont»  au  lieu  deei, 
il  est. 

B8 ,  pron.  pers.  d.  béam.  Pouris:  Et  ya^ 
ter,  se  coucher  ;  D'et,  de  se. 

B8 ,  vl.  Êtes  :  Dan  et^  d'où  étes-vous^  il 
signifie  aussi  il  y  a. 

E8,  vl.  Poure#e,  etse« 

ES,  ESSA,  désinence  passive  qui  carac- 
térise les  participes  passés  des  verbes  en 
ettrei  d'où  :  met,  etta,  de  meUre  ;  tournée , 
eetOy  de  toumeUre  ;  permee,  etta,  de  per- 
meUre  ;  proumet ,  et  ta,  de  promeUre*^  et» 
coumet,  etta^  de  eùmmeUre. 

ES,  ENS,  ENT.  terminatift  dérivés  di- 
rectement ou  par  altération  du  laL  ent,  entw, 
part,  irrég.  de  #um,  je  suis. 

£S.  ES  A,  terminaison  qui,  jointe  à  un 
nom  de  lieu,  en  indique  l'habitant;  elle  parait 
dérivée  par  contraction,  du  latin  entit,  qui  a 
la  même  signification;  ou  n'être  tout  simple- 
ment que  la  troisième  personne  du  singulier 
de  l'indicatif  présent  du  verbe  ettre^  es,  il  est. 

Martelh-et,  du  latin  Jfaeetlteiieie,  ou  de 
Martelha  et,  et  de  Martelha,  il  est  de  Mar- 
seille ou  marseillais. 

TotUoun^et,  et  de  Tauloun. 

Ginouv-et,  et  de  Crtnova. 

Foti(oifii-ee,  qui  est  de  Pologne. 

Ba4 

E8AGAR,  Vl.  V.  Entaear. 

B8AGBAR,  V.  a.  vl.  Essayer.  V.  Âttaiar. 

B8AIAR,  V.  n.  vl.  Essaver.  V.  Attaiar. 

B8AIâAR,  V.  a.  (esolà),  d.  bas  lim.  Cou- 
per, casser  les  ailes,  fig.  casser  les  bras. 

fity.  de  ee  priv.  de  ala,  aile,  et  del'act.  ar, 
priver  des  ailes.  Y.  Al^  R. 

B8AL8AR,  v.  a.  vl.  bxalvab,  bimaumui, 
tstAOfiMi,  isAOMAOB.  Esaltav,  cat.  anc.  esp. 
Exalxar,  port.  /na(iare,ital.  Elever,  exhaus- 
ser, accroître,  augmenter. 

Éty.  de  et  pour  eâP,  de  ait  pour  aK,  et  de 
ar,  âever  en  haut.  V.  ^411 ,  R. 

E8A1IIBN ,  V.  Examen. 

EBAMiNàR ,  y.  Examinât  et  Examen, 
Rad. 

B8ANGHAR,  d.  bas  lim.  (esontsâ).  Yoy. 
Detanehar,  Derenar  et  iliie,  R. 

B8ANCHAT,  d.  bas  lim.  (esontsâ).  Voy. 
Detanehat,  Derenai  et  Ane,  R. 

E8ANNAT,  dg.  Ensanglanté.  V.  San- 
glant ei  Sang,  R. 

B8ARIE8,  dl.  V.  Darrier  en. 

Ëty.  de  es  et  de  ariet,  qui  est  en  arrière. 
V.  -Reîr,  R. 

E8ARPAB,  V.  a.  (esorpÂ),  d.  bas  lim.  Dé- 
chirer avec  les  ongles,  égratigner.  Y.  Gra- 
fignar. 

Ëty.  de  ee  augm.  de  arpii  et  de  ar.  Yoy. 
Harp,f^. 

B8ABPAT,  ADA^  a4j.  et  p.  (esorpà), 
md.  Y.  Orafignat  et  Harp,  R. 


ESA 


95 


B8ART,  S.  m.  vl.  Défrichement,  ettart. 
V.  Sare,  R. 
B8AT,  Y.  Exact. 
B8ATAMEarr,  Y.  Exactament, 
B8AUVIR,  V.  a.  vl.  Entendre,  exaucer. 
Ety.  du  lat.  ea?aiultre ,  m.  s.  Y.  Aud^  R. 

B8B 

E8BADAR,  V.  n.  vl.  Y.  Badar. 
Éty.  de  ee  augm.  et  de  badar.  Y.  Bady 
Rad. 
B8BADARNAB,  V.  a.  (esbadarnâ) ,  d.  m. 

«■■ALAMÇAM,    mMmMMàM^MMf    BAOAniAB.    OUVrif 

complètement  les  portes  ou  les  fenêtres.  Y. 
Bad,  R. 

Éty.  de  e#  augm.  de  badar  et  de  ar. 

B8BADARNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esba- 
damà ,  àde)  ;  «■■alaiiç  av  ,  w  «âwçAT ,  badibb, 

ABADASMAT  ,  BAVABMAV  ,  ABA9AIJMT,  DBISADAII- 

■AT ,  ABSAUiAT.  Tout  ouvcrt,  cu  parlant  de» 
portes  et  des  fenêtres ,  et  même  des  habille- 
ments, particulièrement  du  gillet.  Y.  Bad, R. 

B8BAHI,  s.  m.  (esbÀÏ);  bébai,  bsbaboov- 
^n ,  BSBABAvovi.  Elonnemeut ,  surprise. 

Êty.  du  celt.  ee6ay,  Ach.  Y.  Bad,  R. 

£8BAHf ,  lA ,  adj.  vl.  bsbav  ata.  Stupide, 
ébahi,  hie,  émerveillé,  surpris.  Y.  Bad,  R. 

E8BAHIR  8%  v.  r.  (s'esbahir)  ;  b«baib  •'. 
Sbadigliare  et  Sbaire,  ital.  Etbalair,  cal. 
S'ébahir,  s'étonner,  être  surpris.  Y.  Etba^ 
lourdir. 

Éty.  de  la  basse  lat.  exbadire  et  exba^ 
date.  Y.  Bad ,  R.  Espèce  d' onomatopée, 
selon  Denina. 

B8BAHIT,  IDA,  lA,  ad},  et  p.  (esbahl, 
ide ,  ie}  ;  BMBAmr.  Ebahi,  ie ,  surpris,  étonné. 
Y.  EsbalourdU  et  Bad,  R. 

B8BAILIT,  BtBAiu».  adj.  et  p.  vl.  Em- 
porté, fougueux,  lancé.  Y.  Bal,  R. 

B8BAIR,  vl.  Y.  Etbahir. 

Êty.  de  ee  et  de  balant.  Y.  Bal,  R. 

B8BALANÇAR,  V.  a.  (esbalança);  bma- 

BAIIÇAB,  BIBABABMAB,  BSBADAUIAB.  OUVrir  UUO 

porte  è  deux  battants,  l'ouvrir  entièrement* 
V.  Bal ,  R. 

B8BALANGAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (esba- 
lanca,  àde) ,  d.  m.  Battant  ouvert.  Y.  Et- 
baaamat ,  Badier  et  Bal ,  R. 

B8BAIJkU8IT,  Y.  EtbalourdU,  ida. 

E8BAI.AIIZIR,  vl.  Y.  Etbalourdir. 

B8BAI.AUZIT ,  vl.  Y.  ^e6a/otird»l. 

E8BALDIR,  vl.  Y.  Etbaudir. 

Éty.  de  l'ital.6aIdo,  hardi. 

ESÊ^U^TTy  IDA,  adj.  et  p.  vl. Enhardi^ ie. 

Êty.  de  rital.  baldo,  hardi. 

B8BAI«OOUVia ,  V.  a.  (esboioouvi), 
d.  bas  lim.  Eblouir,  Y.  Emberlugar;  étour- 
dir ,  étonner ,  Y.  Etbalourdir  et  Lourd.  R. 

BSBALOOUVIT,  Y.  EtbalourdU,  ida. 

E8BALOdUVIT ,  IDA ,  adj.  et  part, 
(esboioouvi,  ide),  d.  bas  lim.  Ebloui,  Y. 
Emberlugat,  ébahi,  étonné.  Y.  Etbahit^ 
EtbalourdU  et  Lourd,  R. 

B8BAI.0UilDIR ,  V.  a.  (esbalourdir)  ; 

BSBAlilB,    BMBAIAOMB,   BkBIBIfcâB.    Etbolair , 

anc.  cat.  Abbalordire,  ital.  anc.  Etourdir , 

étonner^  surprendre,  émerveiller,  ravir,  faire 

tomber  des  nues,  abasourdir.  Y.  Enlourdir. 

Éty.  de  ee,  en ,  de  balourd,  et  de  Tact,  tr, 


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96 


ESB 


faire  tomber  dans  la  baloordiae.  T.  Lomrà^ 
Rad. 

ESBALOUBDIT  ,  IDA ,  adj.  et  p.  (esba- 
lourdi ,  ide)  ;  bmait 


•LAT  » 
BHPAIT  »     BarOOIIAT  , 

EtODDé,  ébahi,  pétrifié,  élourdi 
par  quelque  coup,  ébaubi.  Y.  Lourd,  R. 

rjiBâBâIiI.A,  8.  f.  y1.  Querelle,  tour- 
ment. 

Êty.  de  ei,  de  haralh,  trouble,  et  de  alha, 
tout  ce  qui  trouble.  V.  Baralh,  R. 

ESBARANÇAR .  Alt.  du  d.  m.  Eêhalan- 
car.  T.  c.  m.  et  Bal,  R. 

E8BARATOUI ,  OUIA ,  adj.  et  p.  (esba- 
ra?ôui ,  éuie) .  d.  m.  Etourdi ,  stupéfaiL  V. 
Esbalourdit  et  Lourd.  R. 

ESBABBAL^AR S',  V.  r.  (s'esbarbaillà). 
Se  crevasser.  Aub. 

ESBABBAI.HAT  ,  ADA .  adj.  et  part 
(esbarbaillà  ,  àde).  Crevassé,  ce.  Aub. 

E8BABBAR ,  ▼.  a.  (esbarbà)  :  swAmaAm , 
WAMAM,  Terme  d'orfèvre,  dégrossir  un  ouvra- 
ge qui  sort  du  moule;  ébarber,  enlever  les 
parties  excédentes  du  papier  d'un  livre,  d'un 
cahier,  etc. 

Éty.  de  es  priv.  de  harba,  pris  pour  ba- 
vures, et  de  ar ,  ôter  les  bavures,  les  inéga- 
lités. V.  Barb,  R. 

ESBARBAR,  V.  a.  d.  m.  BsaAra4B,  m^- 
BABSBuoi.  Egrener  les  gerbes.  V.  Eicou- 
mouêtar. 

Ety.  de  es  priv.  de  barba  et  de  ar,  àiet 
la  barbe  ,  le  grain.  V.  Parb,  R. 

E8BABBAB  L*,  9.  m.  d.  m.  Ledépieage, 
l'action  de  faire  tomber  les  grain  des  gerbes. 

E8BARBAT ,  ADA ,  adfj.  et  p.  (esbarbà. 
àde)  ;  Desbarbado,  port.  Dont  on  a  été  la 
baroe,  égrenées,  on  parlant  des  gerbes. 

E8BARBAV0UÎRA,  s.  f.  (esbarbavéuTre)^ 
d.  m.  urovMAflui.  Planche,  pierre,  tonneau 
ou  table  sur  laquelle  on  frappe  les  gerbes 
pour  faire  sortir  le  grain  de  l'epi. 

Êty.  de  esharbar.  V.  Barh,  R 

E8BARB0UI.AT,  Garc.  V.  Aharboulat. 

ESBABI^OOAR,  V.  Emberlugar  et  fier- 
lug,R. 

E8BATOU8,  QU8A ,  adj.  d.  bord.  Folâ- 
tre, qui  prend  ses  ébats.  V.  Batr,  R. 

E8BATRE,  V.  a.  etn.  vl.  Sbattere,  ital. 
Ebattre ,  battre. 

Éty.  de  es  et  de  halre.  V.  Batr.  R. 

E8BAUBIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (esbaoub), 
idc],  dg.  Enchanté,  ée ,  étonné. 

Ety.  du  français  ébaubi,  étonné,  surpris 
d'admiration.  V.  Baud,  R. 

E8BAUCHA ,  S.  f.  (esbàoutche)  ;  bbaocha. 
Abbotio,  ital.  Bosquejo^  esp.  port.  Ébauché, 
ouvrage  qu'on  n'a  pas  poli ,  auquel  on  n'a 
pas  encore  mis  la  dernière  main. 

Éty.  Ce  mot,  dont  Ménage  avoue  ignorer 
l'origine ,  nous  parait  venir  de  notre  bau  , 
grossier,  niais,  imbécille,  de  es  priv.  et 
de  a ,  caract.  du  fém.  Es-bauch-ar  ,  si- 
gnifie, litt.  déniaiser,  dégrossir,  et  par  con- 
séquent ébaucher.  V.  Esbauchar. 

E8BAUCHAR,  V.  a.  (esbaoutchà)  ;  uav- 
C9AB.  Abbozzan ,  ii9l,  ^osquejar,  esp.  port. 


ESB 

Tracer  grossiéfement  quelque  oovrage, faire 
une  ébauche. 

Éty.  de  e«&aiie^ ,  de  ar,  ou  de  et,  priv. 
de  hosc.  bois ,  et  de  ar,  eshoscar,  Àter  le 
premier  boif,  dégrossir  l'ouvrage;  il  fondrait 
dans  ce  cas  écrire  ce  mot  Esbocmehar. 

ESBAUDEIAR;  ▼.  a.  vl.  Réjouir.  Y. 
Esbaudir  et  Baud,  R. 

B8BAI7DEJAR,  vl.  V.  Eshaudêiar. 

E8BAIIDI1IBN,  6.  m.  vl.  Gaité  ,  joie , 
allégresse. 

Ety.  de  es  augm.  de  haud,  joyeux ,  et  de 
men.  V.  Baud,  R. 

E8BAI7DIR ,  mba&oui  ,  V.  a.  vl.  Réjouir, 
égayer,  et  v.  r.  Se  réjouir ,  s'ébaudir  s^é- 
battre. 

Éty.  de  es  ^ngm*  et  de  baudir ,  réjouir, 
y.  Baud,  R. 

Lou  rossignoleî  sauvage 
Ày  auxit  que  «'esbaudia. 

G.  Faydit. 

E8BAUDIT,  adj.  et  p.  vl.  Ébaubi,  réjoui. 
y.  Baud.  h. 

E8BAT  ,  TA ,  vl.  Égaré,  ée.  y.  EshahU 

E8BATR,  vl.  y.  Esbair. 

EÇBEGirr ,  d.  m.  y.  Embegut  et  Bev, 
Rad. 

E8BELUAB,  (esbeluà) ,  d.  m.  et 

E8BELUOAB,  V.  n.  (est^elugà).  Jeter  des 
étincelles. 

Éty.  de  e« ,  de  6elfi^a  et  de  ar,  jeter  des 
étincelles  hors.  y.  Belug ,  R. 

E8BEOIIRE ,  y.  Embeoure  et  Bev , R. 

E8BERCHAB,  y.  Bercar. 

E8BERCHAT,  y.  Éfrcat. 

EàBER|T  ,  IDA,  adj.  (  esberi,  ide). 
Éveillé,  ée. 

Ela  que  mey  a  Vair  esberide  è  countente 
Souben  arribe  aei  que  n'a  rés  dens  lou  bente, 
yerdier. 

E8BERLAR ,  dl.  Rompre,  briser ,  fendre. 
y.  Esbrechar  et  Brec. 

Éty.  du  cat.  e^erlar. 

E8BE8 ,  adi.  et  part.  ?1.  Borné,  bouché , 
émoussé ,  hébété. 

Éty.  du  lat.  hebes ,  m.  s. 

E8BEURB ,  vl.  y.  fmbeoure  et  Bev,  R. 

E8B1AI ,  8.  m.  (esbiàï) ,  u«oirA  mm.  d'b*- 
BiAi  OU  BM  Bf  aiAi ,  Débiais  ou  en  biais,  obli- 
quement, de  travers. 

Éty.  du  gaulois  bihai,  obliquité,  yoy. 
Biais,  R. 

E8BIAI8^,  V.  Q.  (esbialsà).  Biaiser, 
prendre  de  biais. 

Éty.  y.  Btaû,R. 

ESBIEBROO ,  y.  Esbirrou. 

E8BIONAIRE ,  8.  m.  (esbignàïré).  Celui 
qui  s'esquiche ,  au  jeu  derev'ersi.  Garc. 

E8BIONAB  n\  V.  r.  (s'esbignà), dl.  S'en- 
fuir ,  prendre  la  fuite,  s'esquicher ,  au  jeu  de 
reversi ,  ne  pas  s'eiposer  à  faire  la  levée. 

E8BILHOUNAR,  V.  a.  (  esbillounà  ) , 
d.  m.  Diviser  un  tronc  d'abre  en  billots  ;  plou- 
trer,  passer  le  billot  sur  un  guéret  pour  en 
briser  les  mottes,  y.  Esterrassar. 

Éty.  de  es,  de  btlfcotmetde  ar,  réduire  en 
billots,  briser  avec  le  billot,  y.  PU,  R. 


ESB 

8.  m.  (  esbirrou);  Sbirro , 
ital.  esp.  port  Huissier,  reçors  •  gendarme. 
Ety.  de  l'ital.  sbirro,  nom  qœ  pprtent,  à 
Rome,  les  sergents ,  gendanpes ,  etc. 

E^BLAMIT,  IDA ,  adj.  et  part  d.  bord. 
Esblaimad,  cat.  Flétri,  ie,  pâle.  V.EMa^i^, 
eiB!av,R.  ' 

,  vl.  y.  EwMasmar. 
,  IDA,  adj.  et  p.  d.  bord.M- 
Esblaimad,C9X.  Pâli  ;  on  le  dit  d'un 
vin  vieui  ^ui  a  perdu  sa  couleur,  y.  Blav , 
Rad. 
E8BLEOUGBAB,  d.  m.  V.  Bmberhtgar, 
E8BLBOU9BAT,  \oj.  Ewiberlugai  et 
Belug ,  R. 
E8BIJ50DOI88A1IENT,  8.  m.  (esbleood- 

Eblouissefoent ,  action  d'éblpu|r ,  de  troubler 
la  vue  par  un  trop  grand  écli^t.  y.  Belug, 
Rad. 

E8BI.0UIR,  y.  Emberlugar  et  Belug , 
Rad. 

E8BLOUI88ENT,  ENTA,  adj.  (esblouis- 
^in  ,  einte)  ;  qvmmmûmvutk.  mMMiJomemn. 
Éblouissant,  ante, qui  éblouit,  qui  trouble 
la  vue  p^r  une  trop  grande  himière,  y.  Bç^ 
lug ,  R. 

E8B0IINIAB ,  y.  Embomiar  et  Bom. 
Rad. 

ESBODDEUOI 8' ,  V.  r.  d.  m.  yoy.  £«- 
6ott/ar  s' ,  Esboudenar  et  Bud,  R. 

E8BOI7DENAR,  v.  n.  (esboudeoà ) ,  dL 
BtBoopsLAii ,  BiaovBnAB.  Sbtidellars ,  ital. 
Esbudellar.  cat.  Crever  d'embonpoint,  cre- 
ver dans  sa  peau ,  s'ouvrir,  se  fendre ,  en  par- 
lant des  fruits. 

Éty.  dedM,  de  boudena  pour  bedenB^ 
ventre ,  et  de  ar,  sortir  du  ventre,  y.  Bud , 
Rad. 

E8BOUI«AliENT,8.  m.  (esboulaméin) ; 


DV0A ,  TAccA ,  vBosov ,  voouii.  Éboulement , 
chute  de  la  chose  qui  s'éboqle  ;  éboulis,  chose 
éboulée. 

Éty.  de  esboular  et  de  mené. 

E8BOinLAR8',  V.  r.  (s'esfaoulà) ,  i 
•BiiAm*',x«aootBiAa,  bivachab  •', 

•  MBtwmmmiJkM ,   •  ssBOototniAm ,   •'] 
CAB,  t'mvnnB,  •'bsbovvbiab  ,  t'i 

•  BtaovuiiAm ,  «■  MoouiiAii,  •  BtBovoBHAm.  S'é- 
bouler,  tomber  en  s'a£&issant,  couler,  en 
parlant  des  terres  ;  «'écrouler,  s'il  s'agit  d'une 
maison,  d'un  mur. 

Éty.  du  grec  io&X^  (esbolé) ,  éruption,^ 
l'action  de  s'étendre  ,  de  s'allonger  ;  ou  de 
es  augm.  de  bo^la ,  et  de  ar ,  rouler  coomie 
une  boule ,  s'étendre. 

E8BOinLAT  ,  ADA ,  adj  et  p.  (esbottlà , 
àde)  ;  cssoviooiiat.  Éboulé,  ée.  Y.  Esboular. 

E8BO0I.If AMKNT ,  s.  m.  (^bouillar 
méin)  ;  Bsoixinoii ,  mbouitioii.  Ébullition , 
éruption  instantanée  de  petits  boulons  sur 
toute  la  surface  du  corps. 

Éty.  y.  iïulA,R. 

E8BOIILHBNTAR,  V.  a.  (esbouillenU); 
M»mvMj^mmwâM,  BiisovunnrrAm ,  ^pcbaoiiab  ,  >•- 

CBAOMAA,  BSCAVDAB  ,  BMOVnonrAm.  Echaudcr, 

faire  passer  par  l'eau  bouillante ,  ou  jeter  de 
l'eau  bouillante  ou  un  autre  liquide  dessus  : 
Esboulhenlar  un  pore  per  lou  pelar ,  échau- 
der  un  pourceau  pour  le  dépiler. 


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ESB 

Ety.  de  ef  9  de  houlheiU  et  de  ar ,  jeter  ioul 
bouillant.  V.  Bulh.R. 

Ébouillanter  n'est  pas  français,  c'est 
échauder  qu'il  faut  dire. 

ESBOULHCNTAR  8'.  V.  f.  S'écbauder, 
se  brûler  avec  un  liquide  chaud  ;  fig.  recevoir 
uo  dommage  dans  une  affaire. 

E8BOUUBENTAT ,  ADA ,  adj.  et  part, 
(esbouillentà ,  |tde);  BacaAOMATy  escavdat, 
BMBovunaiTAT.  Echaudé  f  ée. 

ESBOULHIR,  V.  n.  fesbouillir);  «uivutta, 
■uovia,  MMom.  EboUire,  ital.  Èbouillir» 
diminuer  à  force  de  bouillir  ;  fig.  échauffer , 
animer. 


Ëty.  de  ff  angm.  et  de  boulhiff  trop 

R. 

f  oe 


:ty.  d 
bouiUir ,  ou  du  lat.  êbuUire.  V.  Bulk ,  R 


BSBOOIâHIR  S\  V.  r.  s 
consumer  en  bouillant. 

ESBOUIiHIT  •  DA ,  adj.  et  p.  (esboullli , 
Ide).  Eboulli,  le,  consumé  en  bouillant  trop. 
V.  Bulh,  Rad. 

E8BOULIDRAR ,  V.  n.  (esboulidrà) ,  dl. 
Se  crevasser,  se  vider,  comme  il  arrive  h 
une  pomme  fondante  qu'on  met  cuire  à  la 
braise.  V.  Bulh.K. 

ESBODUNAB  8' ,  dL  m.  S.  que  Eibou- 
lar^  V.  c.  m. 

E8B0UBNIAR,  V.  Embomiar  et  Bom, 
Rad. 

ESBOURRA88AR  8',  V.  r.  (  s'esbour- 
rassà),  dl.  Se  houspiller  :  NoHreis  eati  se 
êoun  esbourrauati,  nos  chats  se  sont  hous- 
pillés ,  ils  ont  laissé  du  poil  à  la  querelle. 

ély.  de  es  priv.  de  b<mrras9  grosse  bourre , 
et  de  ar ,  ôter ,  enlever  la  bourre  ,  le  poil , 
V.  Bourr ,  R. 

E8B0niiBIFAT ,  ADA,  adj.  et  part. 
(esbourrifà,àde),  dl.  Ebouriffe,  ée,  qui  a  les 
cheveni ,  la  coimire  en  désordre. 

Éty.  de  baurrils ,  celt.  bonrgeons^de  laine 
ou  de  soie.  Astruc.  V.  B(mrr  «  R. 

B8BOU8ELAR ,  v.  n.  d.  de  Barcel.  Alt. 
de  Esboular ,  v.  c.  m.  et  Bav ,  R. 

B8BOUSOnNADimA ,  s.  f.  dl.  Éboule* 
ment.  V.  Esboulament. 

E8B0U80UNAR  8' ,  ▼.  r.  dl.  S'ébouler, 
s'écrouler.  V.  Esboular. 

B8BOUSOUNAT ,  ADA,  adj.  et  part,  (es- 
bousounà ,  àde).  Éboulé ,  ée.  V.  EsboulaL 

E8B0USSELAlBE,s.  m.  (esbousselàîre); 
BtTMUinB.  Drège. 

E8BOUTRIOAR ,  dl.  V.  Espoutrigar  et 
Espoutilhar. 

ESBRADBI ,  vl.  Il  on  elle  s'évertue. 

E8BRAIRE ,  V.  a.  vl.  Chanter.  V.  Bram, 
Rad. 

E8BRAI8SAR,  V.  n.  fesbraîssà),  d.  m. 
Leis  aubres  esbraissoun  ae  fruit ,  les  arbres 
rompent  de  fruit. 

Ety.  Esbraissar^  paraît  n'être  qu'une  alté- 
ration de  esbranear ,  rompre  les  branches. 
V.  Branc,  R. 

FffFBAM  A^AB  ,  et 

E8BBLABIEGBAR,  v.  a.  (sbramassà  et 
sbramedjà),  BtcAMtTBAa.  Galvauder,  gronder 
quelqu'un,  lui  faire  de  vifs  reproches,  l'é- 
poijivanler  par  des  menaces. 

Ety.  de  es  augm.  de  Bram ,  ▼.  c.  m.  et 
de  egear ,  faire  de  grands  cris.  V.  Bram,  R. 

E8BRANGABIENT,  S.  m.  (  esbraoca- 
méin),  AaBAKAMSffT,MBBAiK«AMHiT  Esbrati- 
caNMiU,  caL  Ebrancbement,  action  par  la- 

TOM.   H. 


ESB 

quelle  les  branches  d'un  arbre  sont  coupées 
ou  rompues.  V.  Brane ,  R. 
ESBRANCAR ,  v.  a.  (esbrancà) ,  ubiuui- 

BHBMAMCAM  ,  AMUMMCAM  ,  BS^BUSAM  »  Bt- 


ESB 


97 


CAS  ,  BIBBASCAB  ,  V^VAB  ,  DBBmABICAll,  BBBOOAB. 

£i6ran(;ar,  cat.  Ebrancher,  dépouiller  un 
arbre  de  ses  branches. 

Ety.  de  es  priv.  de  branca ,  branche ,  et 
de  ar  :  lilt.  ôter  les  branches.  V.  Branc,  R. 

BSBRANGAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (esbran- 
cà ,  àde)  ;  BtBmAiicaAT,  dbbbamcat.  Ebranché , 
ée.  V.  Branc.lX. 

E8BIIANGHAR ,  d.  m.  V.  Eshrancar 
et  Brane,  R. 

B8BftANLAlIENT ,  8.  m.  (esbranla- 
méin  ) ,  pr.  mod.  Ebranlement ,  mouvement 
donné  par  une  secousse  ou  des  secousses 
réitérées. 

Éty.  de  es ,  de  branle  et  de  ment ,  mis  en 
branle.  V.  Brand,  R.  2. 

E8BRANLAR ,  v.  a.  (esbranlà)  ;  mma- 


Ebranler , 

communiquer  du  mouvement  par  des  secous- 
ses réitérées  ;  frapper ,  toucher ,  émouvoir , 
en  parlant  des  personnes. 

Éty.  de  es ,  de  branle  et  de  ar ,  mettre  en 
branle.  V.irrandjR.  2. 

E8BRANLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
branlà ,  àde  )  ;  dbssaabovblat.  Ebranlé  ,  ée. 
V.  Brand.  R.  2. 

E8BRA8GAMENT  ,  S.  m.  (esbrasca- 
méin).  abbamaob.  V.  Brase,  R. 

ESBRA8IAR  ,  v.  a.  (eshrasià) ,  d.  m. 
BBBAMooLAm.  Rcmucr  ou  écarter  la  cendre 
pour  découvrir  ce  qui  reste  de  braise. 

Éty.  de  es ,  pour  ex ,  hors ,  de  brasa  et 
de  Tact,  tar,  mettre  la  braise  dehors,  la 
faire  paraître.  V.  Brax ,  R. 

E8BRA88IAR  8' ,  v.  r.  (s'esbrassià)  ; 
SB  BBBBAssAB,  BBiJBUBftB.  Bfacejar,  poti. 
Remuer,  agiter  les  bras. 

Éty.  V.  Bras,  R. 

E8BRAVACHAII,  V.  a.  d.  m.fesbravat^ 
chà);  BBBATAtcvAB.  Épou Vanter,  effaroucher, 
traiter  avec  une  rudesse  qui  épouvante. 

Éty.  de  es  augm.  et  de  brava^ar ,  dit 
pour  bravar,  V.  Brav,  R. 

E8BRAZAR  ,  vl.  V.  Embratar. 

E8BRECHAR,  V.  a.  (esbretchà);  bsbab- 

CHAB,   BSBBBIJUI,BI|BBBIAB,  BIBAKBAB.  ËCOr- 

ner,  ébrécher,  égueuler. 

Ëty.  de  es  en  •  de  bree  ,  brèche  ,  et  de 
Tact,  ar ,  litt.  faire  une  brèche  en  ou  à.  V. 
Brec ,  R. 

On  écorne  une  pièce  de  bois,  la  corne  d'une 
pierre  de  taille,  un  ouvrage  de  plâtre,  etc. 

On  ébrèche  les  bords  d'un  plat,  un  instru- 
ment tranchant  ;  on  égueule  un  broc ,  une 
cruche    elc 

ESBREOULHAq,  d.  de  Rare.  V.  Es- 
bleougear  et  Emberlugar, 

ESBREOUNAR  8* ,  V.  r.  (  s'esbreounà  ), 
d.  m.  Se  fouler  tout  le  corps  par  une  marche 
forcée,  ce  qui  arrive  lorsqu'on  la  fait  après 
avoir  été  pendant  longtemps  en  repos. 

Êty.  Ce  mol  parait  être  une  altération  de 
esbrigounar^  etorior,  briser,  se  briser.  V. 
Brec,  R. 

E8BRE0UNAT ,  ADA,  acQ.  et  p.  (es- 


breounà,  àde).  Foulé,  brisé  par  la  marche. 
V.  BreCy  R. 

E8BRIAR,  d.  m.  V.  Embrigar  et  Brec,  R. 

E8BRIADDAR,  V.  a.  et  n.  (esbriaoudà), 
dl.  Eblouir.  V.  Emberlugar  et  Brilh,  R. 

E8BRIGALHAR,  V.  a.  (esbrigaillà),  dg. 
Briser. 

Éty.  Itér.  de  esbrigar  ou  Embrigar. 
V.  c.  m.  et  Brec ,  R. 

ESBRIGAR ,  V.  a.  (esbrigà)  ;  micovbb- 


BBBBICAII,   BHBBICAUIAB,    BMBB 

Brésiller,  émier,  émietter,  réduire  en  miettes  : 
briser,  rompre. 

Éty.  de  en,  en,  de  briga^  miette,  petite 
parcelle,  et  de  ar,  V.  Brec^  R. 

E8BBIOAR  9,  V.  r.  •'bmbiab,  smbbioab  s'  . 
S'émier,s'émietter,  se  réduire  facilement  en 
miettes,  se  fracasser,  se  moudre  en  faisant 
une  chute. 

E9BRIOAR,m.  s.  que  Embrigar,  v.c.  m. 
et  Brec,  R. 

ESBRIGkAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esbrigà, 

àde);  BSBBIAT  ,  BtBBMIAT  ,  ABBBfOAT  ,  BMBBIBAT  , 

•ABQVTiT.  Emié ,  émietté  ,  rompu ,  brisé , 
brésillé,  ùg.  cassé,  fatigué  :  Siau  tout  esbri- 
gat,  je  suis  tout  moulu.  V.  Brec^  R. 

B8BRIOOURAR ,  v.  a.  (esbrigourà). 
Itér.  de  em6rt^ar,  émietter,  réduire  en  pe- 
tites  miettes. 

Éty.  de  es,  de  brigoura  et  de  ar,  réduire 
en  miettes.  V.  Brec,  R. 

E8BRn.H  AND  AR ,  V.  EsbUùugear. 

Êty.  de  es ,  de  brilhand  et  de  ar ,  blesser 
avec  le  brillant.  V.  Emberlugar  eiBrilh,  R. 

E8BRIVAR  8* ,  V.  r.  vl.  S'élancer.  V. 
Abrivar  «'. 

E8BRONDAR,  V.  a.  vl  bmonder,  abat- 
tre ;  ébourgeonner.  V.  Esbranear, 

Éty.  de  es  priv.  de  brandelh,  rameau, 
branche,  et  de  ar,  enlever  les  branches. 
V.  Brond,  R. 

B8BROIIF,  s.  m.  (esbrôuQ.  Bruit,  tapage, 
rumeur ,  on  le  dit  particulièrement  de  celui 
que  fait  un  cheval  quand  il  s'ébroue.  V.  Es'^ 
brou/far, 

Enfin  fes  pas  d'esbrouf . 
Sibour, 

ESBRODFFAR ,  v.  n.  (sbroufiH);  avovr- 
FAB,  «srooffTAB,  BBBBoorTA**  Sbuffars ,  ïid\. 
Ebrouer  ou  s'ébrouer,  on  le  dit  d'un  cheval 
qui  £iil  un  ronflement  particulier,  connu  sous 
le  nom  d'ébrouement ,  à  l'aspect  d'un  objet 
qui  le  surprend  ou  quand  il  veut  jeter  dehors 
quelque  cnose  oui  lui  irrite  les  naseaux,  on 
le  dit  aussi  pour  éclater  de  rire.  V.  Espoujfar. 
Mén. 

Ëty.  Ce  mot  est  une  onomatopée  ou  imi- 
tation du  bruit  produit  par  le  cheval ,  ou  de 
brut ,  de  es  aug.  et  de  l'aeL  ar. 

ESBROUNDELAR,  v.  a.  d.  m.  (esbroun- 
delà)  ;  BMBooQoniAa.  Couper  les  quignons,  les 
croulons  d'un  pain. 

Ëty.  de  es  priv.  de  brouniel,  croûton,  et 
de  ar.  V.  Brond,  R. 

E8BROUNDELAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(esbroundelà ,  àde)  ;  ummott^vm^r.  V.  Brond , 
Rad. 

E8BROtlTAOI,  m*  8.  (esbroutàdgi). 
Ebourgeonnement.  Aub. 


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Gô'ogle 


98 


ESB 


E8BROÙTAIIIE ,  ARBLA  ,  8.  (esbrou- 
tàïré ,  arèle  ).  Celui ,  celle  qui  ébourgeonne  la 
y  igné. 

ESBROOTAR ,  v.  a.  (esbroutà)  ;  dcbmni- 

TABy  tBsnrcAa  ^  smajbhcaii  ,  uBSOvrAm  y  uamo- 

TAII,  DBtaaOïrrAB  ,    •«OOlTABy  tUlMBIICAB.  Et'' 

brotar,  cat.  Ëbourgeonner,  rompre  les  bour- 
geons  ou  les  derniers  rameaux  des  arbres,  de 
la  yigne  en  particulier. 

Ély.  de  es  priv.  de  brout^  bourgeon,  et  de 
ar,  ôter  les  bourgeons.  V.  Brtmt,  R. 

ESBROUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esbroutà, 
âde)  ;  Dssa«o«TAT.  Ëbourgeonné,  ée,  abrouti , 
ie.  V.  Brout,  R. 

ESBROUTOUIRAS ,  8.  f.  pi.  (esbrou- 
léuïresV  Nom  cja'ondonneàrononis  arbris- 
seau ,  à  La  Javie ,  près  de  Digne.  V.  Lebre- 
tins, 

Ély.  V.  Brout,  R. 

ESBROUTUN ,  S.  m.  (esbroutùn).  Ebour- 
geonneroent.  Aub. 

E8BRUDIR,  V.  Esbrutir  et  Brut,  R. 

E8BRUDI8S11R  ,  S.  m.  (  sbrudissùr  ) , 
d.  arl.  Babillard ,  grand  parleur  ,  avanta- 
geux. 

Éty.  de  esbrudir ,  répandre  des  bruits ,  et 
de  la  term.  ur,  celui  qui  répand  les  bruits, 
qui  donne  des  nouvelles.  V.  Brut,  R. 

Avem  aieit  quauqueit  jouvents 
Ben  vantaireê ,  ben  suffisentt, 
Grands  esbrudissurs  de  tendresta. 
Truchet. 

ESBRUNIR  •  V.  a.  et  r.  t1.  Brunexir , 
anc.  cat.  Brunir,  rendre  sombre,  s'obscurcir. 
V.  Embrunir, 

Ëty.  de  es  augm.  de  brun  et  de  ir ,  rendre 
plus  brun.  V.  Brun,  R. 

E8BRUNIT ,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  Rembruni, 
obscurci.  V.  Brun,  R. 

E8BRUTIR,  V.  a.  (sbrutir)  ;  Masimui, 

BtamutTAii,  ■•psaam,  sMamiDni,  ABaviDia,  ac- 

aauoiB.  Ebruiter,  divulguer,  répandre  une 
nouvelle ,  un  bruit. 

Éij,  de  es  y  pour  en,  de  bruit,  etdeir, 
en  faire  bruit.  V.  Brut,  R. 

E8BUDELAR,  V.  a.  vl.  EsbudeUar,  cat. 
Etriper.  V.  Estripar, 

Ëty.  de  es  priv.  de  budel ,  boyau ,  et  de 
ar ,  enlever  les  boyaux.  V.  Bud,  R. 

E8BUERBAR,  d.  m.  V.  Esburhar. 

E8BUERNAR  8',  V.  r.  vl.  S'obscurcir, 
se  noircir,  en  parlant  du  ciel. 

Ëty.  de  es ,  de  buerna  ,  brouillard ,  et  de 
ar,  se  couvrir  de  brouillards. 

Il  signifie  aussi  le  contraire,  c'est-à-dire, 
s'éclaircir,  dissiper  le  brouillard. 

ESBDLHENTAR,  d.  m.  V.  Esboulhtn- 
tar  et  Bulh,  R. 

E8BUIJaiR  9 ,  V.  EsbfmlhiT  «'  et  BuJh, 
Rad. 

ESBDLIR,  vl.  Bouillonner.  V.  Etbulhir. 

Ëty.  du  lai.  ebuUire,  m.  s.  V.  Bulh,  R. 

ESBIILUGIO,vl.  V.  EbullUion  et  Bulh, 
Rad. 

E8BUIJJmON,  V.  Esbulhament  et 
Bulh.  R. 

ESBURBAR,  V.  a.  (esburbà)  ;  ssTaivAa, 
BtauaaaAa,  atavaaAB ,  asainrAa.  Vider  un 
poisson ,  habiller  ou  vider  une  volaille ,  en 
général  enlever  les  boyaux  ;  éventrer.  V.  Es- 
tripar  et  Esventrar. 


ESB 

Éty.  de  es  priv.  de  hurba,  les  boyaux,  et 
de  ar, 

E8BIT8€!AOI,  8.  m.  (esbuscàdgi)  ;  aavt- 
cAci.  Emondage,  l'action  de  tailler  les  arbres, 
de  leur  enlever  le  bois  inutile  ou  nuisible. 

Éty.  de  es  priv.  de  htuc,  pour  bose,  et  de 
agi. 

E8BU8CAR,  V.  a.  (esbnscà),d.  m.  siau*- 
CAS ,  saotcAa.  Gouper  toutes  les  branches 
d'un  arbre  abattu  ;  on  le  dit  aussi  pour  émon- 
der ,  selon  M.  Avril. 

Ëty.  de  es  priv.  de  huse,  pour  bosc,  bois, 
et  de  ar,  enlever  tout  le  bols.  V«  Bosc,  R. 

E8BU8GHATZ  ,  S.  m.  vl. 

Noi  causis  fust  ni  peirOf  murs  ni  escats, 
Mas  cortinas  de  seda  et  esbuschatz. 
G.  de  R. 

B8G 

ESCy  radical  dérivé  du  latin  esca,  aliment, 
nourriture ,  appât ,  amorce ,  formé  de  edere , 
edo,  esum,  manger. 

De  e«ca,  par  apoc.  esc;  d'où:  Esc,  Esc-a, 
Ese-ar  ,  En-ese-ar  ,  Ar-ese,  Ar^esc-ar, 
Ad-esCy  Adesc-ar,  A-esear,  Esqu-ier, 

E8C,  s.  m.  vl.  Esea,  ital.  Amadou;  la 
nourriture.  V.  Esea  et  EsCy  R. 

E8CA ,  s.  f.  Isca,  port.  Esea ,  ital.  cat. 
Tesea,  esp.  Amorce,  appât  dont  on  garnit  les 
hameçons  pour  prendre  des  poissons  ;  on  le 
dit  aussi  de  l'appât  que  l'on  met  dans  les 
pièges. 

Ely.  du  lai,  esea  y  aliment,  dérivé  proba- 
blement du  grec  ^<'xa(husca) ,  m.  s.  tison 
pour  allumer  le  feu. 

Esearleis  mouselaus^  amorcer  les  hame- 
çons. V.  Esc,  R. 

Les  pécheurs  du  département  des  Bouches- 
du- Rhône  emploient  de  préférence  pour  ap- 
pât, deux  espèces  d'annélides,  de  l'ordre  des 
Antennes,  connus  sous  les  noms  de  Hesions 
festivaeiPantera.  Sauv. 

Neptune  qu'a  pas  besoun  d'esco, 
Per  faire  quand  voouboueno  pesco. 
Germ. 


E8GA,  s.  f.  (êsque);  •»•*.  Fetca,  esp. 
Esca,  cat.  ital.  On  donne  ce  nom  à  deux 
espèces  d'amadou,  au  linge  brûlé  oa  mèche 
préparée  pour  prendre  le  feu  au  moyen  d'une 
étincelle  et  à  l'amadou  proprement  dit.  Voy. 
Sinsa  et  Amadour. 

Ëty.  du  lat.  esca ,  tison ,  quasi  pabulum 
ignis,  aliment  du  feu;  de  l'hébreu  etc^,  feu,  ou 
du  grec  Gvxa  (huska) ,  aliment ,  tison  pour 
allumer  du  feu,  V.  Esc,  R.  ou  de  ë^^^apx 
(eschara),  foyer.  Thomas. 

E8GA,  Est  aussi  le  nom  que  l'on  donne, 
dans  la  B.-Pr.  au  bolet  amadouvier,  champi- 
gnon ou  agaric  de  chêne,  Boletus  ungulatus 
et  igniarius,  Bull.  Boletus  ohtusus ,  Dec. 
plantes  de  la  fam.  des  Champignons  qu'on 
trouve  sur  le  tronc  de  diflêrents  arbres  et  par- 
ticulièrement sur  le  chêne. 

Après  avoir  enlevé  l'écorce  ou  épîderme  de 
re  champignon,  on  le  coupe  par  tranches  min- 
ces qu'on  Dat  pendant  quelque  temps  et  qu'on 
fait  bouillir  ensuite  dans  une  dissolution  de 
nitre  ou  nitrate  de  potasse.  Ces  tranches  bien 
séchécs  sont  famadou  du  commerce,  qu'on 


ESC 

rend  plus  susceptibles  de  prendre  1c  feu  en  les 
roulant  dans  de  la  poussière  de  poudre  à 
canon. 

E8€!A  A  cAaAH,  S.  f.  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  département  des  Bouches-du-Rhène, 
selon  l'auteur  de  sa  Stat.  à  la  Terebella  cùn- 
ehilega,  Lin.  annélide  de  l'ordre  des  Séden- 
taires. 

E8GA^  vl.  Il  ou  elle  avale. 

E8GA ,  (esca).  Alt.  de  Escach,  v.  c.  m. 

B8GA-M-BOf,  s.  f.  (ésqiie-dé-bôî),  d.  bas 
lim.  Morceau,  éclat  de  bois  propre  à  mettre 
au  feu.  V.  EêUla. 

E8GABA ,  s.  f .  (escàbe),  dg.  Senne ,  filet 
simple,  semblable  au  tramail,  ayant  h  chaque 
bout  des  cordes  appelées  bras  pour  le  hâler. 

ESGABARTAR^v.a.  (escaibatà),  dl.  Chas- 
ser loin  ;  perdre,  égarer  :  Ai  escabartat  moun 
coutel,  j'ai  égaré  mon  couteau  :  Soun  loch 
s* es  escabartaty  elle  a  perdu  son  lait.  Voy. 
Perdre. 

ESCABARTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escabar- 
tà.àde),  dl.  Avorté,  ée:  Cabra  €scabartada, 
chèvre  avortée.  V.  Perdut, 

E8CABA8SAR,  Alt.  de  eseabessar.  Voy. 
Destestar  et  Ckipf  R. 

E80ABA88AT,  Alt.de  escahessat.  Voy. 
DestestattiC4ip,R. 

E8GABECEIRA ,  S.  t  vl.  Chevet,  oreil- 
ler ,  traversin.  V.  Cap,  R. 

E8GABEL,  V.  Eseabeou,  plus  usité. 

E8GABEIJEiTA,s«  f.  (escabeléte)  ;  bmiak- 
aaun^aKABaawTA.  Sellette,  siége  sur  lequel 
on  fait  asseoir  un  accusé  devant  les  juges. 

Ety.  de  escabel  et  de  «to ,  dim. 

E8r.ABEI.HAR,  v.  a.  vl.  Eseabellar,  cat. 
Deseabellar^  eap.  SeapigliarSy  ital.  Ëcheve- 
ler.  V.  Capill,  R. 

E8CABEOD ,  8.  m.  (escabèou)  ;  ascAasA, 
BMUkaoT.  Escambel,  cat.  EscabeUo,  port. 
Escabelo,  esp.  SgdbeUo^  ital.  Escabeau,  esca- 
lielle,  petit  siège  de  bois  carré .  qui  n'est  ni 
couvert,  ni  rembourré  et  qui  n  a  ni  bras  ni 
dossier. 

Éty.  du  lat.  fea(eZ2i»m,  formé  de  tcamniiiii, 
banc. 

E8CABE8GEIRA,  8.  f.  vl.  Chevet,  oreil- 
ler. V.  Cùuissin, 

Ély.  de  es,  est|  pour,  de  cahes,  la  tète,  et 
deetra,  chose  servant  à  la  tète.  V.  Cap,  R. 

E8<:abE88AR,  v.  a.  (escabessà)  ;  sma- 
TAa,  BWAaAatAB.  Etèter,  couper  la  tète  d'un 
arbre,  décapiter.  V.  Destestar. 

Éty.  de  es  priv.  de  cab  ou  edbessay  tète,  et 
de  l'actif  ar,  priver  de  la  tète.  V.  Cap,  R. 

E8GABESSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esca- 
bessà, àde)  ;  atcAaAttAT,  amtTAT.  Etèté,  en 
pariant  d'un  arbre.  V.  Destestat. 

Ëty.  de  es  priv.  de  eabessa  eiûeat,  ade, 
privé  de  la  tête.  V.  Cap,  R. 

E8CABE8TRAR,  dl.  V.  Descahesîrar 
et  Cap,  R. 

E8GABI0SA>  s.  f.  vl.  Eseabiosa,  cat.  esp. 
port  Seabbiosay  ital.  V.  Eseabiousa, 

Lerba  dicha  scabiosa 
Es  erba  mot  virtuosa. 

Brev.  d*Amor. 


E8GABIOU8A,s.  f.  (scabiôuse]; 
Escabiose,  ^W.  Scabbiosa ,  ital.  Escabiosii, 
esp.  port.  cat.  Scabieuse,  genre  de  plantes  de 


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ESC 

la  fam.  des  Dipsacées  aaaez  nombreax  en  es- 
pèces. 

Éty.  da  lat.  seàbiosa^  formé  de  scabies, 
gale,  parce  qu'on  allribuait  à  celle  des 
champs  la  propriété  de  guérir  celte  maladie. 

Les  espèces  que  l'on  emploie  en  médecine 
et  qui  portent  plus  particulièrement  le  nom 
de  scabieuse,  sont  les  suivantes  : 

La  scabieuse  des  champs,  5ca&to#aarven- 
$iij  Lin.  Gar.  !'•  Seabio$a  de  la  page  429. 

La  scabieuse  colombaire,  Scabioia  eolum- 
(aria,  Lin.  Gar.  Scahiosa,  4  et  5  de  la  p.  429. 

La  scabieuse  succise  ou  mors  du  diable, 
Seahiota  succisa.  Lin. 

On  donne  encore  le  nom  de  eseabUmsa, 
dans  la  Haute-Provence,  à  la  centaurée  sca- 
bieuse. V.  Marsourau, 

ESGABIOUSA  DE  JARDIN,  Scabieuse 
pourpre,  veuve  ou  fleur  des  veuves,  Seabio^ 
sa  purpurea,  plante  du  même  ^enre  que  les 
pr^édentes,  qu'on  croit  originaire  de  l'Inde, 
et  qu'on  cultive  dans  tous  les  jardins  comme 
fleur  d'ornement. 

E8GABISSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esca- 
bissà,  àde).  Ruiné,  qui  n'a  plus  rien.  V.  Aca- 
bat,  Rouinat  eiDetereditat. 

Ëty.  du  grec  i(rj(éxr^  (eschatè),  fin. 

Es  un  lairs,  un  escabissaU       Gros. 

E8CAB0T,  d.  bas  lim.  Escabeau.  Voy. 
Eseaheou. 
BSCSABOT,  s.  m.  (escaboué)  ;  bkasboubt, 

BtCASOVBT,    BtCASOUA,    i|tCAaOimS,    SKABQflAT. 

Au  propre,  troupeau  de  brebis  ou  de  chèvres, 
et  au  fig.  multitude,  grand  nombre. 

Êty.  M.  Féraud  dit  dans  son  Dict.  Prov. 
Inéd.  si  eseabrouet  est  le  mol  primitif,  ce  nom 
vient  de  cabra^  chèvre ,  une  prononciation 
plus  douce  a  mtroduit  ensuite  escabouet, 
selon  l'auteur  delà  St.  des  B.rdq-Rh.  ce  mot 
est  ligurien. 

ESGABOTA$ ,  S.  m.  (escaboutàs)  ;  pma- 
■ooTAs.  Augin.  de  escàbouet,  gros  troupeau. 

Éty.  de  escaboî  et  de  l'augm.  as. 

E8CABOTOIIN ,  8.  O).    (escaboutôun)  ; 

StCABOVRCHOUH,  MCABOVTOOII.  Pctît  trOUpeaMf 

dim.  de  escabot  ou  Bscabouet,  v.  c.  m. 

ESCABOUCHOIÎII  >  Aub,  V.  ^scobou- 
toun, 

E8CABOUR,  adj.  (e8cab6or),dl.  Sombre, 
obscur  :  Jour  escabour ,  le  déclin  du  jour  ; 
lÀ  saremàjour  eseabour^  nous  y  serons 
rendus  à  U  brune,  à  l'entrée  de  la  nuit. 

E8GAB0URNIR8',v.  r.  (escaboumir), 
dl.  S'obscurcir  :  Loujov^r  coumença  à  s'eS' 
eaboumir,  le  jour  commence  è  tomber,  à  de- 
venir sombre.  V.  Bomi. 

ESCABOU8SAR,  dg.  AU.  de  Escabsuar^ 
V.  c.  m. 

E8GAB0U880Ij.  S.  m.  (escaboussôl),  dg. 
Nom  d'une  petite  fête  que  donnent  les  pro- 
priétaires des  campagnes  à  leurs  ouvriers,  en 
Gascogne,  quand  le  dernier  grain  de  blé  a 
été  enlevé  de  Taire. 

E8CABR0US,  OUSA,  adj.  Tescabrôus, 
ùuse);  BtciMJiBiioos  Scabroso,  ital.  Escabro- 
so,  esp.  port.  Escabrôs^  cat.  Scabreui^,  euse; 
rude,  raDotenx,  difficile  en  parlant  d'un  che- 
min, et  fig.  d'une  affaire. 

Éty.  du  lat.  scabrosus.  m.  s.  fait  de  scaber, 

EBCABOSSàB.y.Eseàbessar  et  Cap, 
Rad. 


ESC 

ES€!AG,s.  m.  vl.  EseaqueSf  esp.  port. 
Seaceo,  ital.  Jeu  des  échecs,  pièce  du  jeu.  V. 
Echecs. 

E8GAG,  8.  m.  vl.  Tache,  marque,  par 
allusion  aux  échecs  qui  sont  noirs  et  blancs. 

ESCAC ,  s.  m.  vl.  Butin,  part,  portion. 

ESGAGAONAR.  AH.  de  Escareagnar, 
V.  c.  m. 

ESGAGAMIAR  8',  v.  r.  (escacamià).  Ecla- 
ter de  rire.  V.  Escarcathar. 

Éty.  du  grec  àvoxa^X»?*»»  (anakagchazô), 
m.  s. 

E8GACAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Tacheté, 
marqueté. 

E8GAGE8 ,  vl.  Il  arriva,  il  advint. 

Élv.  de  Escaer^  v.  c.  m.  et  (7a#,  R. 

E8GACH,  s.  m.  (escàtch) ,  dl.  mcat.  et 
impr.  BtcA.  Une  partie,  terme  de  commerce  : 
Un  epcach  de  seda ,  de  ficela  ^  de  moutouni, 
c'est-à-dire,  une  partie  de  soie,  de  ficelle,  de 
moutons,  etc.  ;  un  reste,  une  bonne  partie. 

B8GAGHOU,  Alt.  languedocien  de 

ESGAGHOUN,  S.  m.  (escatchôun) ,  dl. 
Dim.  de  f«eac/i,  petite  f)artie  :  Uneêcachoun 
de  lana,  une  petite  partie  de  laine. 

E8GAGKBR,  vl.  V.  Eseassier. 

E8GADER,  T.  H.  vl.  Echoir,  arrivei».  Y. 
Escaer  et  Cas,  R. 

E8GADRA«  S.  f.  (escadre);  Esquadra, 
esp.  Escadre,  plusieurs  vaisseaux  réunis  sous 
un  seul  commandant;  l'une  des  divisions 
principales  d'une  armée  navale,  ordinaire- 
ment djvis^  en  trois  escadres. 

Êty.  du  lat.  quadra,  portion  d'une  chose 
divisée  en  quatre,  d'où  :  exquadra  et  esca- 
dra.y.  Quadr.^. 

E8GADRILHA,  8.  f.  (escadrille).  Esca- 
drille, petite  escadr«. 

Ëty.  Dim.  de  eseadra. 

E^GADROUN,  S.  m.  (escadrôun).  Esca- 
dron, troupe  de  cavalerie,  copiposée  ordinai- 
rement de  quatre  poippagnies. 

Éty.  de  l'ital.  squadrone^  formé  du  latin 
fauadro,  qu'on  a  dit  pour  ^uodro,  carré.  V. 
Quadry  R. 

Charles-Quint,  est  le  premier,  selon  La- 
noue,  qui  ait  formé  sa  cavalerie  en  escadrons. 

E8GADROUNAI| ,  V.  n.  (escadrouqâ). 
Escadronner,  se  ranger  par  escadrons. 

Ety.  de  eicadrpun  et  de  la  term.  act.  ar. 
V.  Quadr,  R. 

E8GAEN9A ,  vl.  V.  Escazensa  et  Cas , 
Rad. 

E8GAER,  y.  n.  vl.  «scaobs.  Convenir, 
tomlier  à  propps ,  arriver ,  échoir.  V.  Cas , 
Rad. 

E8GAFADURA,  S.  f.  V.  Esfaçadura. 

E8GAFAONADUH4,  sf.  Gar.  V.  Esfa- 
fadura. 

ESGi^TAONAR,  V.  a,  (  escafagnà  );  u- 
wovnm>  Écacher ,  écar))ouiller ,  écraser. 

Éiy.? 

E8GAFAGNAT  •  ADA ,  adj.  et  p.  (  esca- 
fagnà ,  àde).  Ëcaché  ,  écarbouillé ,  écrasé, 
selon  le  verbe.  V.  EspoQutit. 

Êty.  Alt.  de  esfaçat, 

E8GAFAII ,  d.  m.  V.  Esfaçat, 

ESGAFÂBNEIi ,  S.  m.  (  escaùimèl  ) ,  dl. 
Désordre ,  accident. 

Ëty.  de  Escafar,  chose  efibcée.  V.  Faei , 
Rad. 

E8GAFAT ,  d.  m.  Y.  Esfaçatei  Fan,  R. 


ESC 


99 


E8GAFEIRA ,  d.  m.  Y.  Esfaçadura  et 

E8GAFI,  8.  m.  (escàfi)  ;  stcAm.  Chagrin , 
inouiétude.  V.  Chagrin, 

Parlar  d'eseafi .  parier  d'une  manière  iro- 
nique; Ach.  femte ,  semblant,  moquerie. 
Avril. 

E8GAFIAR,  v.  a.  (  escafià  )  ;  ucaitiaii. 
Mépriser,  Y.  Jlfe#|>H«ar;  contrefaire,  singer. 
Avril. 

Éty.  de  escafi  et  de  ar, 

E8CAFIGHA,et 

E8GAFIDA .  adj.  f.  vl.  Potelée.     ^ 

E8GAFIONAR,  v.  a.  (escafignà).  Écra- 
ser, écacher.  y.Espooutir, 

E8GAFIONOUN ,  s.  m.  [  escafignéun  )  : 
cAn«io«m.  Puanteur  qui  s'exhale  des  pieds  Je 
certaines  personnes  ;  espèce  de  soulier  dont 
se  servent  les  danseurs  de  corde. 

Ély.  de  searpinus,  selon  Mén.  ou  plutôt 
de  scaphium ,  scapha,  parce  que  les  souliers 
avaient  la  forme  crun  petit  vaisseau. 

E9GAFINAR .  Y.  Chaupinar  et  Mes- 
prisar.  Chiffonner,  friper,  bouchonner. 

E8GAFIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  Potelé ,  ée. 

ESGAFrr,  IDA,  adj,  et  part,  (escafi, 
ide) ,  dl.  Èseafida,  cat.  Etroit,  étranglé. 

E^GAFOUIRAR ,  V.  a.  (escafouirà) ,  dl. 
Cacher  avec  soin.  Sauv. 

ESGAFUEG,Garc.  Y.  Chafuee. 

ESCAG,  8.  m.  vl.  Surplus ,  excès. 

E8GAOAGNAR  8' ,  v.  r.  (s'escagagnà) , 
dl.  s'iscAGAssAB.  Grimaccr  en  tempêtant, 
s'égueuler,  à  force  de  crier  :  Qui  prumier 
gaigna  darrier  s'escagaigna ,  qui  gagne  le 
premier,  s'éçorcbe  le  cul  le  dernier.  Douj. 

Éty.  de  es ,  de  eagagn  et  de  ar ,  Y.  Cac,  R. 

E8GAOANAI»  8' ,  v.  r.  (s'escaganà) ,  di. 
Grimacer  ;  s'égosiller. 

E8GAOAROI4,  s.  m.  (escagarél).  Un  des 
noms  lang.  du  escargot.  Y.  Escargot. 

E8ÇAQA88AMENT ,  S.  m.  (  escagassa- 
mein).  Af&issement  d'up  mur,  d'un  bâtiment 
quelconque.  Gare.  Y,  Cac ,  R. 

E8GAOA8SAR ,  v.  a.  (escagassà)  ;  ucui- 

f  AS ,     BnrO«»AMAS  ,     Uf  4pBIIAa  ,    ACOVAttAII  , 

•'stcBAiiciiAa.  écraser  ,  déprimer  ,  rendre 
épaté ,  affaisser, 

Ëty.  de  e# ,  en ,  de  Cagas ,  v.  c.  m.  et  de 
l'acl.  ar,  lilt.  ineltre  ei^  tas,  écrasé,  Y.  Cac, 
Rad. 

S*eseagassar  de  rire  ,  dl?  Se  pâmer  ou 
s'étouffer  de  rire. 

E8GAGA88AT,  ADA,  adj.  et  part,  (es- 
cagassà ,  àde),  BfCUifAT,   rOOCAttAT  ,    ArOO  • 

CASSAT.  Y.  le  mot  précédent.  Surbaissée  ,  en 

Karlant  d'une  voûte  qui  est  nioin^  courbée  que 
i  plein-ceintre  ;  écrasé ,  quand  il  s'agit  d'un 
bâtiment,  d'un  appartement  trop  bas  pour  sa 
largeur  ;  épaté ,  lorsqu'il  est  <)ueslipp  d'un 
nez  écrasé.  Y.  Cac ,  R. 
E8GAGNA,  s,  f.  (escàgne);  mapacqa,  m»- 


f^BATCL,  BISt  AVSOV,  r&OTT  A, 
BSCAOTA  ,  BUSAKfA  ,  HADAUSA.  EchCVCdU  ,   fil   , 

soie  ou  laine  plies  en  plusieurs  (ours ,  qu'on 
fixe  avec  une  espèce  de  lac,  formé  avec  l'ex- 
trémité du  fil .  et  qu'on  nomme  centaine. 

Dans  la  montagne,  on  ne  donne  le  nom 
de  escagna ,  qu'à  ce  qu'on  nomme  flotte ,  ou 
petit  écheveau ,  et  l'on  appelle  eissavel  ou 
ete^veoti,  les  grands  écheveaux. 

Étyî 


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100 


ESC 


M.  Garcinfait  observer  qu'à  Grasse,  on 
donne  le  nom  de  escagna  à  i'Escagnaire, 
▼.  c.  m. 

Dans  le$  fahriqvêê  on  mmniM  : 

PANTINE ,  «trtal»  nombM  4'éekc««Mn  liés  «nHinble. 

DémèsiEicagn'aire,  Eêcagn-ar,  Er 
eagn-eta ,  Escan, 
ESCAGNAraE,  s.  m.  (escagnàiré)  ;  kkav, 

DBBAIIAïaB,    ■AmAUUB,     MCAVBIi,  OBBAMADOCW  , 

BWACiiA ,  à  Grasse,  tamaboto.,  TmATovu.,  ram.. 

Dévidoir  à  main ,  pour  mellre  le  fil  en  écbe- 
véaux. 

Èty.  ûe escagna,  écbeveau,et  de  aire, qui 
sert  a  mettre  en  écheveaiix.  V.  Escagna. 

Cet  instrument  se  compose  d'une  tige ,  de 
deux  chevilles  ou  travouUletles  ^  placées  en 
croix ,  Tune  vers  le  haut  et  l'autre  vers  le  bas 
de  la  lige. 

E8CAGNAR ,  v.  a.  (escagnà)  ;  bimavblab, 
rAifts  d'sscaoia*.  Mettre  le  fil  en  écbeveaux  ; 
travouiUerf  quand  on  les  fait  sur  le  travouil; 
éekevoler ,  que  M.  Avril  donne  comme  équi- 
valent français,  est  un  barbarisme. 

B8CAONBTA,  s.  f.  (  escagnéte);  ixota, 
sBfSATBMoii.  Dim.  de  escagna ,  Petit  éche- 
veau.  V.  Escagna. 

ESGAHZ,  s.  m.  vl.  Morceau  d'étoffe, 
lambeau. 

ESC  Al ,  MCAis ,  radical  pris  du  grec 
9X210C  (skaios),  gauche ,  maladroit^  sot,  im- 
bécile; sinistre,  qui  est  de  mauvais  augure. 

De  skaios,  par  apoc.  skai,  et  par  Taddit. 
d' un  e  et  le  changement  du  Ac  en  c ,  escai,  esc  ; 
d'où  :  Escai ,  Escai-noum,  Esc^aire,  Es- 
caiss'ur,  Escaiss^es,  Escar^ier ,  Esearr^ 
ter;  Esquer,  Esquer-ichaun ,  Esquer-in- 
ckoun ,  Esquêrr-a ,  Esquerr^as ,  ÈsquerV' 
ter. 

E8GAI ,  s.  et  adj.  (escàî) ,  vl.  Gauche ,  côté 
gauche. 

Éty.  du  grec  ^ai^c  (skaios),  gauche.  V. 
Escai,  11. 

ESCAI,  d1. 11  ou  elle  échoit,  convient, 
V.  Escapouloun. 

Ëly.  de  noum  escai ,  nom  gauche.  V.  Es- 
cai, R. 

E8CAIENÇA,  S.  f.  (escatense)  :  bscajeuça, 
d1.  Hasard ,  rencontre.  V.  Cas ,  R. 

ESCAOIEL,  s.  m.  vl.  V.  Escabeou. 

ESGAI-NOUM ,  s.  m.  Sobriquet  ,  V. 
Soubriquet. 

ESCAlOLAjS.  f.  (escayéle).  Talc.  Voy. 
Escalh,V\. 

ESGAIOLA,  s.  f.  (scaîôle).  Voy.  Grana- 
longa, 

ESCAIRA,  8.  f.  (escàïre).  Nom  qu'on 
donne,  à  Nice,  à  la  vesce  cultivée ,  Fteta- 
saliva.  V.  Vesota. 

ESCAIRAR  ,  V.  a.  (escaTrà)  ;  bs^vabbis. 
Squadrare ,  ital.  Eêquadrar ,  esp.  Escai- 
rar,  cat.  Quailrar,  port.  Equamry  mettre 
une  pièce  d'équerre  en  tout  sens. 

Ély.  du  lai.  quadrare ,  ou  de  et  priv.  de 
eaire  ,  côté,  et  de  ar  ,  enlever  les  côlés; 
c'est  ce  que  Ton  fait  en  équarrissant ,  ou  de 
êSj  pour  en ,  encairar ,  former  les  côtes.  V. 
Ctttr,R. 

ESGAIRAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (escaîrà, 
àde)  ;  biquamit.  Equarri,  ic.  Y.  Cair,  R. 

E8CAIRE ,  s.  m.  (  scàîré  )  :  Esfuadra , 
esp.  iul.  Esquadria,  port.  Escaxre ,  cal. 


ESC 

Equerre  ,  instrument  pour  tracer  des  angles 
droits. 

Ély.  du  çrce  oscoi^c  (skaios),  gaudie ,  ou 
de  caire ,  colé  gauche ,  et  de  la  part.  priv.  es, 
qui  n'est  pas  de  côté,  qui  est  droit,  ou  du 
lat.  quaara ,  sous-entesdu  norma ,  règle 
carrée,  d'oùeo? quadra.  V.  Esea  et  Quatr,  R. 

L'invention  de  cet  instrument  est  attribuée 
h  Pythaçore,  qui  le  lira  de  la  47»«  proposî- 
tion  du  livre  I ,  d'Eudide  ;  d'autres  disent  que 
Théodore  de  Samos  l'inventa  pour  construire 
le  temple  de  Junon ,  718  ans  avant  J.-C. 

L'équerre  des  canonniers  a  été  inventée  par 
Nicolo  Tartaçlia ,  mathématicien  de  Bresce  , 
États  de  Venise.  Dict.  des  Origines. 

Plantar  à  Cescaire,  planter  en  échiquier 
ou  en  quinconce. 

Véquerre  s*  appelle  : 

FAUSSE ,  ^NMid  as  brMMÉM  sont  mobil«.  V.  Smufrwf; 
A  ÉPAULEMENT  ,  ^laml  «U*  ■  mm  bnnolM  uob  UM 

pin*  éfiu€  ^UM  t'aatrv. 
DOUBLE  ,    f|uuMl  «n«   rai  formfc  f«r  dc«x  ptaoclie*  qui 

sVmboîtciit  rnne  <1nim  Tautra. 
TRIPLE  ,  iiwmd  alla  eat  §anuêt  par  àem%  pbndict .  acr> 

«ant  à  plaear  le  aijla  dca  eadraaa. 
D'ARPEKTELR ,  tpmuà  dla  cOTiaiat*  en  um  mrth  de 

enivra  ,   ilivia^  e»  qoatre  panit»  ëf»lea  par  denm  lifnea 

qui  M  eoapent  ■  an^  ikvk. 
A  ONGLET  ,  qamaà  l'éqnerre  ordhi^re  porte  nn  ongtcC 
MOBILE  ,  CROIX  MOBILE  on  COMPAS  A  ELUPSE  , 

(|inn<l  elle  eat  tleatinée  à  Iracar  dca  ovalea. 
CHARIIIÉRE,U 


E8GAIRE,  AIRA,  a^j.  vl.  Gauche.  V. 
Escai,  R. 

ESGAIRE ,  ▼.  a.  etn.  (escâîre),  dl.  bscav- 
ms,  mêCASëM,  Rencontrer,  arriver,  échoir. 
V.  i4rri6aret  Cas,  R. 

ESGAIRE  S' ,  V.  r.  dl.  Se  rencontrer, 
arriver.  V.  Cas,R. 

ESGAIRIA,  vl.  Il  ou  eRe  ad>lendrait,  ar- 
riverait. V.  Cas,  R. 

ESGAIRIBAR  S' .  V.  r.  d.  béarn.  S'ar- 
ranger ,  se  parer  agréablement. 

E8CAISSAR ,  V.  a.  (escatssà) ,  dl.  Donner 
un  sobriquet;  écuisser,  faire  éclater  un  arbre , 
en  l'abattant. 

Ély.  de  escai  et  de  ar.  V.  Escai ,  R. 

ESGAISSE ,  s.  m.  vl.  Moquerie,  bêtise, 
niaiseiie.  X.Escarn,  R. 

ESGAISSES,  s.  m.  pi.  vl.  Sobriquets,  V. 
Escai,  R.  qu'il  ou  qu'elle  arrivât.  V.  Cas,  R. 

E8GAJAR,  V.  a.  (escodzâ),  d.  bas  lim. 
Casser  des  œufs.  V.  Éscalhar  et  Escalh,  R. 

Escodza  lo  testo,  Bér.  c'est-à-dire,  Esca- 
Jar  la  testa,  rompre,  fendre  la  tête. 

ESCAJEN8A,  s.  f.  (escadgèince),  dl.  Ha- 
sard, rencontre.  V.  Cas,  R. 

ESCAJOIaA,  V.  Eseaiola. 

ESC  AL,  BMHAB,  BSCAB,  9CJLL,   T^dlCà]     priS 

du  latin  scala,  a,  échelle,  qu'on  fait  dériver, 
les  uns  de  scandere,  monter,  les  autres  do 
grec  ficncipa  (eskara),  grille,  à  cause  de  la  con- 
formité de  la  forme,  ou  de  xàXov  (kalon), 
bois  ;  d'où:  scalaria,  escalier. 

De  scala ,  par  addition  euphonioue  de  e, 
escala;  et  par  apoc.  escai;  d  où  :  Èscal-a, 
Escal-as,  Escala-barris,  Escal-ada,  Esca- 
lad-ar,  EscaUar,  Escala-peroun,  Escala- 
sagna,  Escat-assa,  Escalass-aun,  Escal-e, 
Escai  ey,  Escal-ier,  Escal-oun,  Escal-os, 
Escai  abert ,  Escal-abrar  ,  Escal-abrat , 
Escal-ambr-ar^  Escal-er,  Escal-eta. 


ESC 

De  escai ,  par  le  changement  de  es  en  et  et 
de  c  en  eh,  eick;à*oiï  :  Eich-ara. 

De  escai ,  par  le  changement  de  I  en  r , 
e#car  ;  d'où  :  Eichar-a,  Eiehar-ar,  Eicha^ 
r-ier,  Eickar-oun,  Escar-a,  Esear-agn^ 
ar,  Escar-alh-ar,  Esear-alhat,  E^ear-as, 
Escar-CLSS'Omn,  Escar-oun. 

De  escai ,  par  le  changement  de  e  en  db , 
esckar,  d'où  :  Esehalro,  BsduU-a,  Esehal» 
ancar,  Eschal-at,  Enhal-on,  Esckai-€mm, 
Scal-a,  Scal'^. 

ESGAla,  s.  m.  (escâl}.  dl.  Pour  écaille,  V. 
Escalha;  pour  brou  de  noix.  V.  GrueUia  et 
Escalh,  iU 

E8GAI.A ,  8.  f.  (eseâle);  umumA,  BUSAM^ 
BscBAïuk,  BtMAMA.  Escola ,  cso.  poTt.  cat. 
Echelle,  inslriunent  composé  oe  deux  mon- 
tants, traversés,  d'espace  en  espace,  par  dea 
bâtons  nommés  échelon»,  servant  à  monter 
et  à  descendre^ 

Èty.  du  lat.  scala.  V.  Escai,  R, 

On  donne  le  nom  : 

D'ÉCHELLE  DOIJBLE  ,  •  celle  «luTeaC  eompoaéa  àt  dcna 
édirHca  rénniea  par  le  bani,  puovMit  f'ëearter  par  le  piedU 

D'ÉCHELLE  CARRÉE  on  ÉCHELLE  CUARIOTE,  m 
celle  <{al  e&i  portée  anr  qnatre  ronea.  V.  Etemnusotin- 

D'ÉCHELLE  DE  MEUMIEI^.  i  «elle  duot  ha  marehee 
aooi  plaiea-  et  largaa, 

La  simple  est  composée  : 

DE  DEUX  MCXfrANTS,  DES  BAMIEAUX,  DES  ÉCHE- 
LONS, 

EirrHETOISES,  laa  4Attom  phta  qn'ov  dW«ilk  Ana  cka- 
qne  rocintMit  puw  en  prévenir  l'ôeartciBent. 

PIED,  la  partie  <pil  porte  à  term. 

BOUT,  l'exirônlté  oppoaéa. 

Les  Grecs  attribuent  l'invention  de  VM^ 
le  à  Capanée,  l'un  des  sept  héros  qui  assié- 
gèrent Thèbes. 

Faire  escale,  faire  escale,  relâcher  dans 
un  port, 

Escala  de  toulur,  nom  qu'on  donne  m>n. 
aux  échelles  de  corde. 

Me  fariat  momAar  on  del  tensa  eseala, 
vous  me  ferrez  sauijer  aux  nues. 

ESGALA ,  s.  f.  Echelle,  marelle,  espèce  de 
jeu.  Cast.  V. 

ESGAIaA,  s.  f.  vl.  Il  signifie  quelquefois 
troupe,  garde,  escadron,  t>ataillon. 

De  i'escala  del  dijous  son  dauradors. 
Cartul.  de  Montpelfier. 

Les  doreurs  sont  de  la  troupe  de  jeudi 
V.  Escai,  R. 

E80AUk-PB-McoBAmB,  S.  f.  dl.  Rancher. 
V.  Escalassoun. 

ESGAIaA-BAGOUN,  8.  m.  (escâle-ba- 
côun).  Un  des  noms  que  porte,  en  Langue- 
doc, le  petit  grimpereau.  V    Escala-peroun. 

ESGALA-BARRi»,    8.  m. 


OtI    »A«TV»,    CBBCA    AHAWIIA»,     IXCCA-ASASBA*. 

Grimpereau  de  muraille,  pie  de  muraille, 
échelette,  Certhia  muraria,  Lin.  oiseau  do 
l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam.  des  Té- 
nuirostres  ou  l^toramphes  (^  bec  grêle), 
qui  habite  les  rochers  des  montagnes  pendant 
l'été  et  le  voisinage  des  maisons  pendant 
l'hiver. 

Éty.  Le  nom  de  escala  barris,  grimpe 
remparts  ou  murailles  lui  vient  de  son  genre 
de  vie  qui  l'oblige  à  chercher  sa  nourriture 
dans  les  trous  des  murs. 


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ESC 

BSCAUUBBRT,  EBTA,  S.  (escalabèr, 
èrte);  «•ca^abij»,  bscasabbast.  Etourdi ,  ie  ; 
extravagaDt,  ante. 

Ély.  Probablement  de  êcala  apirta,  échel- 
le ourertei  qui  meDace  ruine.  V.  Eseal,  R. 

BSr.âVâBIMàB }  dl.  a.  8.  que  Espar- 
raUstar,  ▼.  c  m. 

BSOJJLABBAR,  dl.  EieoMrar,  cat  V. 
EseaUmbrar. 

BSf.AI.ABBAT.  ADA,adJ.  et  p.  (escala- 
brà,  àde)  •  dl.  mcamaibav.  btourdi,  Sauv. 
léger,  évaporé. 

EBCAMsàBBOVa,  OU8A,  a^j.  (escala- 
bréoa,  ouae).  Raboleux,  euse. 

Élf«  AU.  de  Eseabrouê,  v.  c.  m. 

B8Cil&ADA,  8.  f.  (escalade):  Scaktta, 
ilal.  Eteulada,  eap.  port.  cat.  Escalade,  ac- 
tion d'escalader. 

Éty.  deeaeala  et  de  la  tenn.  al,  aia.  V. 
Eical,  R. 

BSCALADAB^^v.  a. (escalada);  ^calar^, 
ital.  Escalar,  esp.  port.  cat.  Escalader»  mon- 
4er  avec  des  échelles  sur  les  murs  d'une  place 
4|o'on  assiège. 

Éty.  de  êêcala  et  de  la  term.  acL  ar,  mon- 
ter au  moyen  d'une  échelle.  V,  Escal,  R. 

BSCAIaA-rBNOD,  8.  m.  Le  petit  grim- 
pereau. 

EMCàMéAGHA,  8.  f.  (escalàgne) ,  d.  de 
Berre.  Brou  de  l'amande.  V.  Gruelha. 

BSHAKAHIBBABB'.  ▼.  r.  (s'escalambrà); 
BscAijbBmAB  t',  S'écarquiller,  écarter  les  jam- 
bes, flg.  se  gendarmer.  Y.  S'escambarlar  et 
Eêcal,  R. 

ESCAT.AMRNT,  S.  m.  vl.  Escalade.  Y. 
Escalada. 

EBCâMsAMPADAB  d',  adv.  (d'escalam- 
pÂde).  dl.  De  biais,  en  passant.  Douj. 

EBCAUiNCrr,  IDA ,  adj.  et  p.  (escalan- 
ci,ide)«dl.Long,  fluet. 

Éty.  M.  Dumège  Tait  dériver  ce  mot  du  grec 
oxiXoc  (skélos),  la  jambe;  mais  il  nous  parait 
venir  plus  naturellement  de  tseala^  échelle, 
long  comme  une  échelle  ;  en  le  prenant 
du  grec  il  vaudrait  mieux  le  tirer  de  ffxlXXu» 
(sketld),  rendre  maigre,  amincir. 

ESGALA-PBBOUN,  S.  m.    Awt 


Petit  grimpereau  ou  ^mpereau  d'Eurone, 
Certhia  /amtitartf,  Lm.  oiseau  de  l'ordre 
des  Passereaux  et  de  la  fam.  des  Ténuirostres 
ou  Leptoramphes  (à  bec  étroit),  presque  aus- 
si petit  que  le  roitelet. 

Ëty.  On  le  voit  toujours  grimpé  sur  le 
tronc  des  arbres,  d'où  le  nom  de  eseala-pe- 
raun,  grimps-trone. 

Ce  petit  oiseau  est  de  couleur  grise  et  sa 
femelle  pond  cinq  ,  six  ou  sept  œuts  blancs 
avec  de  petites  taches  rouges. 

EBCAIâAB,  V.  a.  (escalà);  bsca&abrab, 
micBABAA.  Scalare,  ital.  Esealaty  esp.  port, 
Monter  en  grimpant,  gravir  sur  un  rocher, 
grimper  sur  un  arbre ,  escalader  les  murs, 
montera  une  échelle. 

Ét^.  de  et,  ^,  de  escala^  échelle,  et  de  l'aet. 
ar,  btt.  monter  à  ou  sur  une  échelle.  Yoy. 
£fca/,  R. 

ESCAfiAB,  V.  a.  (escalà)  ;  nemMMMM^  am- 
VLAVAB.  «BuiyAB,  itf— i.â«,  EscaUir^  cat.  esp. 
port.  SealoTty  ilal.  Echelonner,  disposer  par 
échelons;  monter,  eagriader;  grioàper,  en 


ESC 

langue  moderne,  monter  eo  grain,  en  parlant 
des  plantes. 

Ély.  de  esralaetde  ar,  monter  en  échelle. 
V.  Escaly  R. 

ESCAIâAB,  V.  n.  (escalà),  dg.  Couler,  en 
parlant  de  la  vigne  qui  fleurit  sans  produire 
de  Truit.  Y.  Desflourar, 

ESGALA8.  s.  f.  pi.  (escalàs).  Ridelle  de 
charrette.  Y.  Parabandoun. 

ESGAIiAS,  s.  m.  (escalàs);  bscasiot. 
Copeaux. 

Éty.  M.  Dumège ,  ft»t  dériver  cemot  du 
grec  (JxaXCc  (skalis),  sarculum,  Y.  Ribans. 

E8CALA-SAONA,  S.  f.  (escàle-sàgne). 
Nom  qu'on  donne,  en  Provence,  selon  M. 
D'Anselme,  à  la  fauvette  aquatique,  Sylvia 
afuaticay  Lath.  Moiadlla  aqualicaf  Lin. 
oiseau  de  l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam. 
des  Subulirostres.  V.  Bosearidadeispaluds, 

Ëty.  Cet  oiseau  passager  n'habite  parmi 
nous  que  pendant  la  bonne  saison,  et  il  ne  se 
montre  que  dans  les  lieux  marécageux,  où 
on  le  voit  toujours  grimpé  sur  des  plantes 
aquatiques,  sur  des  typha,  par  exemple,  ap- 
pelés sagna,  en  Provençal,  d'où  le  nom  de 
seala-sagna^  grimpe  ma^se-d'eau. 

BBCAIiAMA,  S.  f.  (escalàsse).  Augm. 
de  tseala,  grosse  ou  vilaine  échelle.  Yoy. 
Escal^  R. 

EBCALASSE8 ,  dl.  Y.  Cacalas, 

B8CAI«A880UN,  s.  m.  (esealassôun); 

BICHABAMOVW,  SKABAMOOli,  aAMOnSS,  BKAlUà 
DB  BBCDBAniS,  CAWMMMW,  ■MAaAAtMNIII,  COUBIBB, 

sftABBAt^  MêcMMMMÊwov,  fichelicr ,  raucher, 
longue  pièce  de  bois  garnie  de  deux  rangs  de 
chevilles,  un  de  chaque  côté,  servant  d'éche- 
lons pour  grimper  sur  les  arbres;  ces  chevil- 
les portent  le  nom  de  ranehes. 

Éty.  Dim.  de  escalassaj  grosse  échelle.  Y. 
Escal,  R. 

ESCALBAIBAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (escal- 
beïrà,  àde),  dl.  Etourdi,  léger,  évaporé.  Y. 
Escalabral. 

E8GAIXIB,  V.  a.  (escalcir),  dl.  Escaîcir 
la  soupa,  tremper  la  soupe.  V .  MiUmnar, 

Êty.  de  es  priv.  de  eale,  chaud,  et  de  iV, 
priver  la  soupe  de  sa  chaleur.  Y.  Cal,  R. 

ESGALDUFAT,  adj.  et  p.  (escaldufà),  dl. 
SKAMOTAT.  firasitlé,  grille  légèrement  sur 
la  braise;  faire  brasiUer  une  pomme.  Sauv. 

Ëty.  de  es  augm.  de  caldu,  dérivé  de  cali- 
dus,  chaud,  et  de /al,  exposé  à  la  chaleur. 
Y.  Cal,  R. 

EftCALE,  dg.  Pour  escalier.  Y.  Escalier 
ti  Escal,  R. 

E8CALENGIA,  Alt.  laBg.de£#^naiieîa, 
▼.  c.  m. 

BSGAUBR,  s.  m.  d.  béam.  Pour  Esca- 
lier ,  V.  c.  m.  et  Escal,  K. 

E8CAIXTA,  s.  f.  (esealéte);  Escadinha, 
port  Escaleta,  cat.  Escalertta,  esp«  Sca- 
Ma,  ital.  Petite  échelle. 

Éty.  de  eseala  et  de  la  term.  dim.  sto. 
Y.  Escal,  R. 

Far  le  pHàescaUtas,  dl.  bretauder,  faire 
le  poil  inégalement.  Y.  Escal ,  R. 

BSGALBTA,  8.  f.  en  term.  de  mbanier, 
mnnomi.  Nompareille ,  petit  ruban  fort 
étroit 

ESGALBTA,  Alt.  de  Esqudeta ,  v.  e.  m. 

EIGALETA, 


ESC 


101 


rnn.  Du  croquet  :  sorte  de  gaofl're  plate 
et  carrelée.  Sauv. 

ESCALETA  ,  s.  f.  dl.  capbua.  Jugar 
à  la  capeleta  ou  â  la  capela  ,  espèce  de 
jeu  de  mérclle  où  l'on  pousse  avec  le  pied, 
en  sautant,  k  cloche  pied,  un  palet  d'un  éche- 
lon h  l'autre ,  sur  une  échelle  tracée  à  terre; 
au  haut  de  celte  échelle  est  un  lieu  où  le 
joueur  se  repose ,  qu'on  appelle  la  capela , 
s'il  peut  reconduire  son  palet  d'un  échelon 
à  l'autre  sans  toucher  aux  lignes  tracées ,  il 
gagne  la  partie.  Y.  Escal,  R. 

E8GALET,  S.  m.  dg.  AM.  de  Escalier, 
V.  c.  m. 

E8GALFALIETT ,  dl.  Y.  Escaufaliech 
et  Cal,l\. 

ESGALFAMENT ,  S.  m.  vl.  Y.  Escau- 
famsntei  Cal,  R. 

E8GALFAB,  vl.  Escalfar ,  Oit  Y.  Es- 
caufar  et  Cal,  R. 

E8GALFAT,  dl.  Y.  Escaufai  et  Cal,  R. 

ESCALFETA,  dl.  Esealfeta ,  cat  Y. 
Eseaufela,  Banquela  et  Cal,  R. 

E8GALFUBAB,  v.  a.  (escalfurâ) ,  dl. 
Échauffer.  Y.  Escauffar. 

Éty.  de  es  augm.  de  col ,  chaud ,  et  de 
furar.  Y.  Cal,  R. 

E8GAUFTJBAT,dl.  Y.  £#eaii/alct  (7ai,R. 

EftCALOATT ,  vl.  Y.  Scalgayt. 

ESCALE,  BtcAint,  radical  pris  du  latin 
sq%Mmula,  petite  écaille,  diminutif  de  «^tia- 
ma;  dérivé  de  scahere,  fouir,  gratter,  racler, 
parce  qu'on  racle  les  écailles ,  et  pris  du 
grec  (jxdhmi)  (skaptô),  fouir,  creuser,  ou  de 
i'allem.  sehale ,  écaille. 

De  squamnla ,  par  add.  de  e  initial,  et- 
quamufa ,  par  svnc.  de  mu ,  esquala ,  et  par 
le  changement  de  çu  en  c,  escalà ,  escalha; 
d'où:  Escalh-a,  Escalk-ar,  Escalh-oun, 
Escalh-at,  Eseaiol-a,  Escal,  Esealh-M, 
Eseal'Oufar. 

De  squama ,  par  métath.  de  a  du  milieu 
et  add.  de  e  init.  escauma  ;  d'où  :  Escauma, 
Escaum-ar  ,  Escaum-esoun ,  Sclaum-a  , 
Ese-aumessoun, 

De  escalh ,  par  le  changement  de  esc  en 
en  eiss,  eissalh;  d'où:  Eissalh-ar,  Eis- 
saUi-at,  Escaiol-a,  Escai-ar,  Eschat-a  , 
Eschat-ar,  Eschat-as,  Ichai-ar,  R-eseal- 
ab,  Scal-a,  Seaum-a. 

ESCALHA,  s.    f.    (escàHIe);   bkau^a  , 

■•CA& ,    BKATA  ,    UCAHI  ,    «iCAHIlA.     SCOglta  , 

ital.  Eseama ,  esp.  port.  Sehale,  ail.  Ecaille, 
substance  cornée ,  laminée  et  luisante,  qui 
couvre  la  peau  des  poissons  et  celle  de  quel- 
ques reptiles ,  parcelles  plates  qui  se  déta- 
oient  de  certains  corps ,  etc.  Y.  Escalh,  R. 
Éty.  du  lat  squamula,  ou  de  l'ail,  sehale, 
écaille. 

f.  BscATAM.  Écaille,  test  de 


la  tortue ,  qu'on  appelle  carapace  en  histoire 
naturelle.  On  donne  aussi  le  nom  d'écaillé  à 
des  lames  minces,  brillantes,  que  l'on  prépare 
avec  l'écaillé  d'une  tortue  d'Amérique,  connue 
sous  le  nom  de  caret. 

E8GAI.HAB ,  V.  a.  (escaîllà)  ;  bscataii  , 
■•«raiAM ,  BACAvaAK  ,  DBacAVKAB  •  ScagHarc 
ital.  Ecailler,  ôter  les  écailles,  séparer ,  par 
écailles  ;  en  vl.  rompre  ,  briser ,  fendre  ; 
fig.  mentir,  divulguer. 

Éty.  du  lat  squammare,  ou  dt  scaiha  et 
de  la  term.  act.  ar.  Y.  Escalh,  R. 


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]02 


ESC 


ESC 


Faire  enalhar  d^uouif  faire  cuire  des 
œufs  au  plat ,  les  casser  pour  les  mettre  à 
la  poêle. 

Èsealhar  d$  noses,  écaler  des  noix. 

E8CALHAR  8',  V.  r.  (s'escaillâh  ^ca- 
gliarti,  ital.  S'écailler»  tomber  par  écailles. 
V.  Esealh,  R. 

B8GALHAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (escaillà, 
àde);  ScagUatOf  ital.  Ecaillé,  ée. 

Ëty.  de  escalha  et  de  at,  V.  Esealh. 

ESCAUSER  ,  s.  m.  (escalhè) ,  dg.  Y. 
Etealier. 

E8CALHOUN  ,  8.  m.  Petite  écaille  et 
quelquefois  grosse  écaille,  ooand  il  s'agit  des 
blocs  de  pierre  qui  se  détacnenl  d'un  rocher, 
d'où  le  nom  de  escàlhoun,  qu'on  donne  a 
certains  passages  taillés  dans  le  roc. 

Ety.  de  escalha  et  de  oun.  V.  Escalh,  R. 

ESCALHOUN  ,  S.  m.  (escailléun)  ;  no- 


BKAYooK.  Cerneau ,  la  moitié  de  l'amande 
d'une  noix  fraîche. 

Éty.  de  escalha  et  de  Taugm.  oun ,  grosse 
écaille.  V.  Escalh  ,  R. 

ESCALHOUN,  8.  m.  d.  béam.  bscauxovm, 
bûcheron. 

Ëty.  Parce  qu'il  fend  le  bois,  qu'il  en  fait 
des  écailles. 

ESGAUBZ ,  s.  m.  pi.  vl.  Pièces ,  mor- 
ceaux. V.  Escalhf  R. 

ESGAUAR ,  yl.  V.  Escalar. 

E8GALlEB,s.  m.  yl.  Echelle.  V.  J?«eala. 

ESCAlilEB,s.  m.  (escalié)  ;  sscalby  st- 
cALKm,  «If Hawn« ,  mwcjkmmm»  Èscalera,  esp« 
Escada  ,  port.  Scala ,  ital.  cal.  Marche , 
degré  d'un  escalier ,  la  partie  sur  laquelle  on 
pose  le  pied  pour  monter  ou  pour  descendre  ; 
en  y|.  compagnie,  troupe. 

Éty.  de  escala^  échelle,  et  de  la  term.  ier, 
ou  dulat.  scalartat  sealarium^  de  scendere, 
monter.  V.^fcal»  R. 

Dans  une  marche  on  nomme  : 

COLLET  ,  la  partit  qol  m  jolat  Mn  noyuui  o«  limoM. 

COTÉ ,  oeil*  qui  Mt  Mtll^  lUm  !•  mur. 

HAUTEUR ,  1«  darant ,  l'cipaca  qui  Ict  i^para  Vmv»  à» 

l'autre. 
ClROTf  ,  »a  largrar. 
C0!9TRE>M  ARCHE  ,  la  partit  pokét  vtrtlcalcmtnt  «pi 

CaU  It  iltvant  ou  la  tiautaur  de  la  marche. 
PALIÈRE  ,  la  première  marche. 
QLELE ,  la  partie  la  plus  large  du  ^ron  d'un  etealier  à 

nojan. 

L'escalier,  en  français,  est  l'assemblage  de 
toutes  les  marches ,  on  fait  donc  une  faute 
toutes  les  fois  qu'on  dit ,  j'ai  sauté  trois 
escaliers  ,  au  lieu  de  trois  degrés. 

Ai  regoulat  leis  escaliers,  Tr.  j'ai  roulé 
l'escalier. 

ESCALIERS ,  s.  m.  pi.  «iMABiBM.  Scala, 
liai.  Escalera,  esp.  Escada ,  port.  Escalier, 
partie  d'un  édiGce  qui  sert  à  monter  et  à 
descendre,  pour  communiquer  entre  les  dif- 
férents étages. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent. 

Dans  un  escalier  on  nomme  : 

APPLl-RAMPANT,  lea  pircet  de  piem  ou  de  boit  qui 

tout  i  hauttnr  d'appui  le  long  de  la  rampe. 
CAGE ,  enceinte  dans  hupielle  il  et!  eominUt. 
COLLET  ,  V.  Etealitr, 
CONTRE- MARCHE  ,  V.  Esealitr. 
COQUILLE  .  le  d»>sona  de  Ftitemblage  dct  masdwt  qui 


ÉCHAPPÉE ,  la  hauiav  qui  ati  airtrt  demi 

hooMiM  doit  aitcracat  peeter  de  bout. 
E8CAUER  EN  CARACOL  ou  EN  LIMAÇON  ,  eelui  qui 


ÉCHAPPÉE ,  la  dlttanae  qui  tel  mtrt  deui  rao^pM. 
ECUYER  ,  la  perche  de  bob  arnmdit ,  qu'on  poee  tur  dtt 

erampoM  de  fer  •    le  long  det  mm  d'un  ttcuNtr  |Mral. 

lèlemcnt  à  la  pente  det  Umoat,  pour  mnk  d'appui  è  cau« 

qui  montent  ou  det^endeut. 
PATIN  ,  l'ab  (un  igtiê  qu'on  plaça  tout  la  eharpei^M  d'un 

etealier. 
QUARTIER  .  tootet  let  marcbet  atteibléw  dant  un  nojau 

par  leur  collet. 
TAMBOUR  «  nom  de  ehacmie  det  pierrtt  pleinat  9U  per- 

cëet  dont  le  nojrau  d'un  etealier  ett  compote, 
f  RISE ,  It  large  champ  que  l'un  peint  en  couleur  fo^c^  au 

bat  dct  murs  d'un  etealier. 
DOS  DE  LA  RAMPE ,  ta  partit  tuptfricnrt. 
ÉCHIFFRE  ou   PARPAIN  D'ÉCHIfFRE,  rttttmUage 

de  loulM  let  partiet  qui  ferment  le  pied  d'un  atealicr , 

eomput^  ordioMTcniM^  d'un  JwA'n,  4'""  f^»f¥»  ^'"" 

moyau  et  d'un  limon. 
ECU  VER,  la  Uingle  de  boit  arrondie,  ajiMt^  tur  le  haut  de 

la  rampe,  en  place  de  la  plate>bandc  en  fer. 
GIRON  ,  V.  Eicaiier. 
UMON  ,  la  t*mp«de  pirrra  ou  daboit  qni  portt  Utmar. 

cbet  et  tur  laquelle  pott  la  rampt ,  aérant  dat  cnta^jet 
qu'tm  appelie  tmmarckem»nt. 
MARCHES.  V.  Etcfiiier. 
NOVAU  ,  le  cylindre  de  pierre  00  de  bob  ,  qui  porte  de 

fond,  et  qui  ett  formé  par  la  bout  det  marjshet  glroonéta 

d'un  etealier  à  vb. 
PALIER  ou  REPOS,  l'etpaoe  nui  et  horiaoniBl ,  entra  let 

rampet.  que  l'on  trouve  à  chaque  étage. 
CARRE  ,  le  palier  tur  leipel  t'ouvrent  lut  portât  dct  ap- 

partemenu. 
PATIN  ,  U  pièce  de  bob  poeée  de  niveau  tur  It  parpaiag 

dt  ehiifra. 
RABfPE.  la  tultt  dt  dtgrét,  aniM dtnv  palitrt  tC  la  balfft. 

tradt,  thautcur  d'appui,  couronna»  par  une  maiu'Ouulaote. 
REPOS .  V.  Paiier. 
VIS  ,  l'arrangement  det  niarchet  autour  d'un  pilier  qu'on 

appelle  novau  de  la  vb* 
VOLUTE  .  la  partie  ronde  du  bat  du  limon  tur  laquelle 

poee  le  piltatrt  de  la  rampe  en  fer. 
)£BiMARCUEM£NT  ,  let  enUiUet  faitet  dant  Ici  limont , 

pour  recevoir  l'ratréi^té  det  marcbet. 
MAlN.COULANTE.   pièce  uuie  et  Ibte  que  couvre  le 

lomniet  de  la  lampe. 
PUISARD  ,  «ide  qui  règne  quelqucTob  de  haut  ei|  bat  dant 

le  nojau  d'uu  etealier  à  vb. 
TRAPaN  ,  haut  de  l'eteaibr  où  finit  la  charpente. 
EAUX-LIMON  ,  la  pièce  rampante,  poeèe  conue  un  mur. 

laquelle  ne  reçoit  pat  le  l^it  det  marcbet  comme  le  vrai 

limun  .  mab  qui  est  découpée  pour  letWttr  en  dettout 

et  en  tppoyer  let  contre- marcbet. 

ESOALIN ,  8.  m.  (escalin).  Monnaie  des 
pa^s  de  Suisse,  etc.  dont  la  valeur  varie 
suivant  les  localités. 

E9CAIJ8,  s.  m.  vl.  Escalin. 

ESCAUUERGNAR ,  dl.  Eblouir,  (if. 
aveugler ,  endurcir  aus  vérilés  de  la  reli- 
gion. Sauv.  W .  Emberlugar. 

E8GÀLO,  vl.  et 

ESGAItON,  V.  Escaloun. 

EàCAItONA,  nom  de  lieu,  vl.  Âscalon, 
Escalone,  en  Espagne. 
'*  ESCAItOS,  s.  m.  pi.  vl.  tcAJLot.  Echelons. 
V.  Esql,  K. 

ESGALOUFAR ,  V.  a.  (escaloufà),  d.  bas 
lim.  Enlever  l'écale,  V.  Escalhar  ;  le  brou. 
V.  Enoulhar  et  Esgruelhar, 

EscaUmfar  un  home^  le  faire  disparaître, 
letuer.  V.  £fcaI/i,R. 

ESGAItOUN,  s.  m.  (escal6un);  ^ABsomi 

nUêCMMJL,  UVAUBOm,  ■CCMABOVW.  ScoHnO,  liai. 

Escalon.  esp.  Jscalà,  cat.  Echelon,  chacun 
des  pas  de  l'échelle,  ou  petits  barreaux  po- 
sés en  travers,  entre  les  montants  ;  fig.  ce  qui 


sert  k  mener  d'un  rang  I  un  autre  plus 
élevé. 

Éty.  de  eeeala  et  du  dint  omi.  V.  JSaeol, 
Rad. 

E8CALOUPETAR.  v.  a.  (egfCaloQpetâ), 
dl.  Effleurer,  friser  en  passant,  toucher  légè- 
rement. V.  Prisar, 

ESGAIiOimiR  r,  V.  r.  (s'ettaloorir), 
dg.  Reprendre  sa  chaleur.  V.  Reicamfar  se. 

E8GAIJ>AR,  V.  a.  vl.  Scalper,  écharper. 

ESCALOZOïf.  f.  vl.  Sauce. 

Éty.î 

En  cat.  et  en  esp.eaUo,  signifie  jii8| boni- 
Ion. 

ESCAItUDAR^dl.  Eblouir.  Y.  Emèer- 
lugar. 

Éty.  de  ef  pour  pn^  de  caUsd  et  de  ar,  don- 
ner le  tournis. 

E8CAUI8TRADA,  s.  f.  «va  m»oocM- 

IIAI>4,  lUàTADA,  CmiDMTA,  CAtVtTBAOA.    VOC  té* 

primande,  une  mercuriale. 

Éty.  de  escalustrar  et  de  ada, 

BMAItUSTRAR.  T.  a. (escalostrâ);  ss- 
cA«otT«Am,  cAiXBTwukM,  Réprimander,  rembar- 
rer, efFirayer^  repousser  brusquement,  meDa- 
ccr,  rebuter,  mépriser. 

Escalustrex  pas  leispùulûSp  n'effirafei  pas 
les  poules. 

Éty.  Probablement  du  grec  «miXtuêpov 
(skaleu(hron) ,  sarcloir,  instrument  avec  le- 
quel on  remue  la  braise. 

Vont  prefui,  houen  laetour,  de  m'attfv  ■"  fM  proupid. 
Pe  pat  tteaiusira^  ni  trata  de  peilhout 

De  pauf  at  enfante  vergnugnout. 

Que  ma  niuao  encart  noinriei 

Diiit  l'atlilt  deb  Truubad4«rt 

A  ia  naiitt  dt  ma 


prot. 

ESGAItVAIRAT,  ADA,  adj.  vl.  V.  Estai- 
vinateiCalv,  R. 

ESCAItTINAR,  V.  a.  vl.  Rendre  ehaore. 

Ëly.  de  es.  de  calvin  pour  colv,  et  de  or. 
V.  Calv,  R. 

ESGALVINAT,  ADA.  9^.  et  p.  ucai.- 
TAiMAT.  Chauve,  rasé.  V.  Calv^  R. 

ESGAMACHOU,  S.  m.  (escamâtcfaoo),dL 
Terme  de  fileuse  à  la  quenouille,  le  peignoo 
ou  la  partie  grossière  des  cocons  de  graine 
Ôlés,  qu'on  en  sépare,  et  qui  déparerait  la  filo- 
selle  ou  le  fil  qu'on  tire  dé  ces  cocons.  Saav. 

ESGABIÂL,  adj.  vl.  Squammeux,  à  ècaih 
les,  qui  a  des  écailles. 

Ëty.  du  laf.  squamatus, 

E8GAMANDRA8,  8.  m.  (eçcamandris), 
dl .  Une  dévergondée. 

Ëty.  de  escamandre  et  du  péj.  as. 

ESGAntANDRE ,  S.  m.  (escamàndré).  dl. 
Une  marrie  chiffon,  une  dé^ueniDée,  une  dé* 
vergondée  ;  vieille  femipe  décharnée,  ressem- 
blant à  un  squelette. 

:Éty.  du  Scamandre ,  rivière  de  Phrygie , 
prèsdeTrpie.ll  semble  qu'en  appliquant  ce 
mot  aux  filles  peq  chastes,  on  veuille  rappe- 
ler l'usage  dans  lequel  étaient  les  anden- 
nes  Pl^ryffiennes,  qui  allaient,  la  veille  de  leur 
noces,  se  baigner  dans  ce  Qeuve,  d'où  le  Dieu 
les  conduisait  dans  sa  grotte. 

ESCAMBAR,  Aub.  V.  Eneambar. 

ESCAHmARliAR  B\  v.  r.  (s'escambarlâ); 

•'sSCAMCAMIAB  •     •^■■CAIH.Wil»,     ■■CâWt  a—lTa», 

Enjamber,  écarquiller  les  jam- 


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ESC 

bes,  en  mettre  roDed'uD  côté  et  ràalfederàa- 
tre.  les  écarter  aatautque  possible. 

Ety.  de  es  pour  ex,  dehors,  en  dehors,  de 
eamoa,  jambe,  et  de  la  lerm«  act.  ar,  mettre 
les  jambes  en  dehors,  les  écarter.  V.  Camb, 
Rad. 

BSÛAMBABULT ,  ADA,  adj.  et  part, 
(esctmbarlà,  àde)  ;  ■■cam  amiat,  ducambab- 
Mot.  Ecarqaillé  :  Anar  à  ehivau  escandMr^ 
lai  oo  d'eecambarlounêf  etsobst.  E$  un  et- 
eambarUUi  c'est  un  traître,  un  indifll&rent,en 
matière  de  religion  ;  Mourala  etcambarladaf 
dl.  morale  relâchée.  V.  Camb ,  R. 

B8GA1IBAIIIXTA  FAIRE  V^  dl.  Don- 
ner le  croc  en  jambe.  V.  Cambeta  faire  la  et 
Camb^ïi. 

OGAMBiATAR,  v.  «.  et  n.  (escambatà), 
dl*  BKAMBOfiTAm.  Etcamarse ,  çat.  Rompre 
lesjambes,  courir  à  toutes  jambes. 

Ëty.  de  e$  priv.  de  cambai,  iambé,  et  de 
ar,  pmer  des  Jambes.  V.  Cami,  R. 

BSCAMBI,  V.  Eschangi. 

BSGAMBIAIIEN,  S.  m.  vL  Seambiumen- 
to,  ital.  Echange.  V.  Etehangù 

Ety.  de  eeeawbiar  et  de  men.  V.  Camhi , 

ESCAMBIAR  »  V.  Eichangear  el  Cambi, 
Rad. 

BseAMBlLHAR ,  d.  \m  \m.  V.  £$eam^ 
hartar  $*  el  Camb,  n. 

BSGAIIBU,  Yl.  V.  Bsehangiti  Cambi, 
Rad. 

SSCAMBiraoRNATi  S.  m.  dl.  Un  ban- 
croche.  V.  Chambard. 

Ëty.  de  et,  il  est,  de  eambi,  jambe,  et  de 
tournai,  tournée.  V.  Camb ,  R. 

ESGAMBOUTARydL  V.  Etcambalar  ti 
Camb,  H. 

BBCAUEL,  S.  m.  ▼!.  Escabeau,  marche- 
pieds 

ESGAinTA,  s.f.  (escamite).  Eseamette, 
toile  de  coton  éa  Le? ant,  plus  iécbe  que  la 
demie.  Gare 

BSCAMONEA,  vl.  Ëtcamoma,  cal.  V. 
Eteamounea. 

ESCAMOTAOl,  S.  m.  (escamoutâdgi)  ; 
«MAiMVTAM.  Escamotage,  l'action  d'esca- 
moter. 

Ety.  de  eteamoUir  et  de  agi.  Y,  Mut,  R. 

ESGAMOTAR,  V.  a.  (escamootà);  bm*- 
HovTAm.  Escamoter,  faire  disparaître  subtile- 
ment, dérober  avec  subtilité. 

Êty.  de  resp«  eamodar,  changer  les  choses 
de  face,  jouer  des  gobelets;  dérivé  du  latin 
commutare  et  de  la  part.  prép.  et.  V.  Mut, 
Rad.  

EflCAHOTUR,  s.  m.  (escamoutùr);  rAn- 
rABTAiBB,  atcAiMBTVB.  Escsmoleur,  joueur 
de  gobelets,  escroc.  V.  JlfiO,  R. 

ESCAMOUNEA,s.f.  (scamounée);  £f- 
eoBumea,  port.  esp.  cat.  Scamonea ,  ital. 
Scammonée,  eztracto  résine,  dont  on  distin- 
gue deux  espèces ,  la  scammonée  d'Alep  , 
qu'on  croit  provenir  par  incision  du  liseron 
scammonée ,  Convolvulut  teammanea.  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Convolvulacées,  com- 
mune aui  environs  d'Alep;  et  la  scanmionée 
de  Smyme ,  qu'on  dit  être  produite  par  le 
Periploca  teammonea,  Lin. 

Ëty.  du  lat.  teammonea,  dérivé  du  grec 
9xa(i.(M0v{a  (scammônia). 

Hippocrate,  connaissait  déjà  la  scanmio- 


ESC 

née,  à  laquelle  il  attribuait  plus  de  vertus  que 
l'expérience  ne  lui  en  a  constatées. 

ESGAMOUSaAR,  V.  a.  (escamoussà). 
Achever  de  filer  le  chanvre  delà  quenouille. 
Gare. 

Ëty.  Probablement  du  languedocien  e#ea- 
maehou,  peignon,  et  de  ar. 

ESGAMOUSSOUN,  S.  m.  (escamoussôun). 
Commencement  d'un  peloton  qu'on  forme 
ordinairement  sur  un  gros  étui  ou  sur  un 
tuyau  de  roseau.  Gare.  V.  Coumençoun. 

ESCAlkPA,  s.  f.  (escàmpe)  ;  mcamvi,  bm- 

•AHBI,  BSCUSA,  BtCAVATOBl,  B0CAVADOUB.  ËXCU- 

se,  prétexte,  évasion,  foux-fuyant:  Cerear 
d*etcampat,  chercher  des  excuses,  de  faïu- 
prétextes,  un  échappatoire.  V.  Camp,  R. 

Far  eteampa  de  fe,  dl.  Disparaître. 

E8CA1IPA-AIOUA8,  S.  m.  (escàmpe- 
àîgues),  dl.  Décharge  du  ventre.  Sauv. 

E8GABIPA-BARRIOU.  S.  m.  dbscabba- 
BABBiov.  Jeu  d'enfant.  V.  Peirtn-goula. 

Ëty.  Ainsi  nommé  parce  qu'on  tourne  les 
pieds  en  l'air  à  ce  jeu. 

Ce  mot  signifie  aussi  prodigue.  V.  ProM- 
digue. 

E8CAMPADABIEN,  adv.  vl.  Eteam- 
pâment,  cat.  Epartement,  Rayn.  épanche- 
ment. 

Éty.  de  etcampada  et  de  men.  V.  Camp , 
Rad. 

ESGAMPADOR  ,  vl.  V.  Eteampaire. 

E8GAMPADODIRA,  s.  f.  (escampadéul- 
re) ,  dl.  L'épanchoir  d'un  canal. 

Ëty.  de  etcampada  et  de  ouire,  ce  qui 
épanche.  V.  Camp ,  R. 

E8GAMPADOUIRAS ,  s.  f.  pi.  (escam- 
padôuïres) ,  dl.  Les  oreilles  de  la  charrue. 
V.  Aurelhat  de  Varaire  et  Camp ,  R. 

ESGAMPADOUR ,  S.  m.  (escampadoù)  ; 
Etcampador,  cat.  Prodigue.  V.  Proudt^e 
et  Camp,  R. 

A  bon  aeeampadour  bon  escampadour. 

Prov, 

E8CAMP AGI ,  s«  m.  (  escampàdgi  )  ;  aa- 
CAWAMBHT.  Coulagc,  pcTteou  diminution  qui 
se  fait  des  liqueurs  contenues  dans  des  ton- 
neaux. 

Êty.  àeeteampar  et  de  agi.  V.  Camp, Us 

E8GAMPAIRE,  S.  m.  vl.  Seampatore, 
ital.  Etcampador ,  cat.  Dissipateur, 

Ety.  de  etcampar  et  deatre.  V.  Camp,  R. 

Apret  un  amattaire  ven  un  eteampaire. 
Prov. 

ESCAMPAIRE,  6.  m.  (  escampàïré  ). 
Hé  Garcin ,  dont  nous  empruntons  ce  mot , 
lui  donne  pouréouivalents,  dans  son  Diction- 
naire, deux  barbarismes ,  épaneheur  et  ré" 
pondeur  de  liquide ,  et  il  renvoie  à  i>e#cam- 
paire.  V.  Protidt^. 

Éty.  de  etcampar  et  de  aire,  qm'  répand. 
Y.  Camp,  R< 

ESGAMPAMENT,  8.  m.  (escampaméin)  ; 
Etcampament ,  cat.  Etcampamento ,  esp. 
Scampamento ,  itaL  L'action  de  répandre , 
eflfbslon,  fuite. 

Éty.  et  etcampar  et  de  ment.  V.  Camp,  R. 

ESGAMPAR,  V.  n.  vl.  Echapper,  décam* 
per ,  fuir.  V.  Eteapar  et  Camp,  R. 

ESGAMPARi  V.  a.  (  escampà  ) ;  tbmab. 
Scampare,\ia\.  Etcampar ,  cat.  esp.  Ré- 
pandre ,  verser  malgré  soi  ;  dissiper  son  bien. 

Éty.  deet I  en  ou  sur,  de  camp ,  champ  f 


ESC 


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terre ,  sol ,  et  de  ar,  jeter  à  terre,  ou  de  et 
priv.  et  de  camp ,  s'échapper  du  champ  où 
l'on  est  renfermé.  V.  Camp ,  R. 

Etcampar  d^aigua,  épancher  de  Teau, 
uriner. 

Etcampar  la  toupa ,  répandre  la  soupe. 

Aquel  lume  eteampa  foli,  aquet  touneou 
eteampa  lou  vin,  cette  lampe ,  ce  tonneau 
fuit. 

Aquella  femna  a  eteampa  brouqueta , 
dl.  Cette  femme  ne  compte  plus ,  elle  est  sur 
le  point  d*accoucher. 

Eteampa  lo  ioo%Millo  tur  lo  taoulo ,  Bér. 
d.  bas  lim.  c'est-à-dire,  Etcampar  latoualha 
tur  la  taula ,  Etendre  la  nappe  sur  la  table. 

Etcampar  toun  argent,  disperser  son 
argent. 

Etcampar  una  nouveUa ,  répandre  une 
nouvelle. 

E8CAMPAR  B' ,  V.  r.  Se  répandre. 

ESGAMPAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (escampa , 
àdeh  ▼utAT,B«wBAT.  RépaudUyUc.  V.  Camp, 
Rad.  en  vl.  ^rs ,  arse. 

ESGABiPETA,  S.  f.  (escampète);  roiTA, 

mWttA  ,  BfCABVA,  rV«»«lBA  ,  BSCATAOA.  FuîtC, 

évasion,  escampette  :  Jugar  deit  etéam^ 
petat  ou  prendre  de  poudra  d*etcampeta, 
prendre  la  poudre  d'escampette ,  pour  dire 
s'enfuir  promptement. 

Ëty.  Dim.  de  eteampa.  V.  Camp ,  R. 

E8GAMPI ,  s.  f.  V.  Eteampa  et  Camp  , 
Rad. 

ESCABiPIEOEAR, dl.  V.  Etparpilhar, 
Etcampar  et  Camp,  R. 

Éty.  de  et ,  deeatnpi  et  de  egear. 

ESGAMPILHAR,  v.  a.  (escampillâ); 


CâBftlJlAB  ,  DUVBBSAB  ,  BMAMMAB.  DiSOCrSer  , 

éparpiller,  répandre  partout;  dissiper  :  Etcam» 
piUhar  lou  femt,  éparpiller  le  fumier. 

Éty.  deet,  sur,  de  camp,  champ,  et  de 
ilhar,  répandre  sur  le  champ.  V.  Camp. 

EMAUPILHAR  S' ,  v.  r.  S'épandre. 
Douj.  *^ 

E8GAN ,  s<  m.  (escàn)  ;  bkavbov  ,  bscav. 
Travouil.  V.  Eteagnaire  et  Eteagna. 

E8CANA ,  s.  f.  (escàoe).  Crémaillon  qu'on 
suspend  à  la  crémaillère  avec  la  marmite. 
Gare.  V.  Cumateloun,  Sarventaei  Manelha 
deVoula. 

ESCANAR^y.  Etcannar. 

E8GANA8 .  S.  f.  pi.  (escànes).  Crémaillon , 
double  crochet  de  fer  qu'on  suspend  à  la 
crémaillère  avec  la  marmite.  Gare 

ESGANAT,  V.  Etcannat. 

ESGANAT ,  ANA,adj.  et  part.  d.  béam. 
Etranglé ,  éloufié. 

ESGANAUUT ,  IDA ,  adj.  (  escanaouli , 
ide  ).  dl.  Maigre,  défait ,  fluet. 

ESGANCELAR,  V.  a.  vl.  bmabtbiab.  Et- 
eanceitof ,  anc.  cat.  Scaneellare,  ital.  Dé- 
truire ,  rompre,  abattre  un  quartier. 

Éty.  de  et  augm.  et  de  eanceUar,  biflèr. 

E8GANGELI.AR ,  vl.  V.  Etcancelar. 

ESGANCI ,  Gare.  V.  Caneet. 

E SCANDA  L ,  bmabbau,  radical  pris  do 
lat  tcandalum.  et  dérivé  du  grec  9xdv^«Xov 
(skandalon),  piège,  pierre  d'achoppement, 
trébuchet ,  formé  de  93cat<i>  (dcax6) ,  boiter. 

De  ce  radical  sont  dérivées  deux  familles  : 
eteandau ,  balance ,  et  eteandale ,  scandale , 
qui  n'ont  de  commun  entre  elles  qoe  l'action 


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ESC 


de  tomber  :  la  balance  trébuche  et  le  scan- 
dale fait  trébucher. 

Descandalumf  parapoc  et  add.  d'un  e, 
eseandal:  d'où,  dans  le  sens  de  balance  : 
Eteandal^  Eteandal-ier ,  Eseandal-har  ^ 
Eteondalh-ar  ^  Escandalh'-aire,  Eteand-oly 
Eseandau, 

De  eseandal  f  dans  le  sens  de  scandale  : 
Eicandal-a,  E scandai- e  ,  Escandal-ous , 
Eseandal^izar  ,  Escandal^ixat ,  Eseanda- 
lousa-fMnîf  EseandoUf  Eseandutl-i,  Es- 
eandol. 

E80ANDAL ,  d.  de  Thorame.  V.  Esean- 
dau ti  Eseandal  ^  R. 

ESCANDÂLA ,  V.  Eseandale  et  Esean- 
dal,K. 

ESGANDALE ,  8.  m.  (  escandàlè  )  ;  icaii- 
DALB.  Seandalo  ,  ital,  Eseandalo  ,  esp. 
port.  Escandol ,  cat.  Scandale ,  toute  parole 
ou  action  qui  peut  faire  tomber  les  autres  dans 
l'erreur  ou  dans  le  péché,  Téclat  que  produit 
une  chose  honteuse  ou  diffamante  ;  indigna- 
lion  qu'elle  excite  dans  ceux  qui  en  ont  con- 
naissance. 

Ëty.  du  lat.  seandalum.  V.  Eseandal,  R. 

ESGANDALH ,  vl.  V.  Eseandau. 

ESGANDALHADA,  bmiardiada.  V.  Es- 
eaudilhada» 

ESCANDAIâHAIRE ,  s.  m.  (escandaillà!- 
ré).  Ktalonneur  ,  vérificateur  des  poids  et 
mesures. 

Éty.  de  eseandaJhar  et  c|e  aire.  V.  Esean' 
dal,R. 

ESCANDALHAR ,  V.  a.  (  escandaillà  )  ; 

BtCAWDUBAB  ,    AUSX.A«  ,    BSCAIIDAIAII  ,    KATAII  , 

jAoaKAB.  Eseandalhar ,  esp.  port.  Seanda- 
aliare,  ital.  Jauger,  mesurer,  étalonner, 
echantiller  les  poids  et  mesures. 

Éty.  de  la  basse  lat.  eschantillare ,  m.  s. 
ou  du  cat.  escandallar ,  sonder,  de  esean^ 
dau  et  de  ar,  peser,  mesurer.  V.  Eseandal, 
Rad. 

On  jauge  un  muid,  un  tonneau,  pour  sa- 
voir ce  qu'il  contient  ;  on  étalonne  un  bois- 
seau ,  une  mine ,  pour  constater ,  par  une 
marque  qu'on  y  imprime ,  qu'elle  est  de  me- 
sure requise  ;  on  échantillonne  une  mesure 
avec  la  matrice  originale  ou  l'étalon. 

ESCANDALHAR,  dl.  V.  Eseandalisar. 

E8CANDALHET,  8.  m.  fescandaillé);  u- 
cAHDAuwvii.  Peson,  petite  balance.  Gare. 

ESCANDALHOUN.Garc.  V.  Eseanda- 
Ihet. 

ESGANDALIER.s.  m.  (scandalié).  Celui 
qui  mesure  à  scandai;  qui  vend  le  vin  à  pot 
et  \  pinte. 

Éty.  de  eseandal  et  de  ter.  Y.  Eseandal , 
Rad. 

E8CANDALISAR ,  V.  Eseandalixar, 

E8CANDALIZAR  ,  V.  a.  (escandalizà),  et 
impr.  sscAHDAutAM.  Scandalizzare,  ital.  ^s- 
eandalizar,  esp.  Eseandalisar ,  port.  cat. 
Scandaliser,  donner  du  scandale ,  il  est  aussi 
réciproque. 

Ëtv.  de  eseandale  et  de  tzar;  ou  du  grec 
ïxxvSatXtÇo)  (skandalizô),  m.  s.  V.  Eseandal, 
Rad. 

Eseandalizar    qjiauqu'un ,   dl.    couvrir 

3uel(|u'un  de  confusion,  le  faire  rougir  ;  le 
écrier  en  public. 

L'ai  eseandulitat  dewmi  DUm  et  tout  lou 
moMiuZf  Je  lui  ai  fait  bonté  publiquement. 


ESC 

E3CANDALI2AR  B\  v.  r.  Se  scandali- 
ser, prendre  du  scandale,  avoir  de  l'indigna- 
tion pour  une  action  malhonnête. 

E8CANDAUZAT ,  ADA ,  adj.  et  p,  (es- 
candaliEà,àde);  bkamdauiat.  Eseandalisar 
do,  port.  Scandalisé,  ée.  V.  Seandal,  R. 

ESCANDAIX,  vl,  V.  Eseandau. 

E8CANDAI<OIia,OUSA,  adj.  (scanda- 
léus,  ùuse)  ;  Seandaloso,  ital.  Eseandaloso, 
esp.  port.  Eseandalàs,  cat.  Scandaleux,  euse; 
qui  porte,  qui  cause  du  scandale. 

Éty.  dee#canda(eetde  ous.Y.  Eseandal, 
Rad. 

E8CANDAU>USAlfENT,  adv.  (escan- 
dalousaméin)  ;  Seandalosamente ,  ital.  esp. 
port.  Eseandalosament,  cat.  Scandaleuse- 
ment, d'une  manière  scandaleuse. 

Ëty.  de  eseandahusa  et  de  ment.  Y.  Es- 
eandal, R. 

ESGANDAR,  vl.  Échauffer.  Y.  Eseauffar. 

E8GANDAU,  8.  m.  (scandàou):  salahça, 
sscAiiDAi.«  uovBAft.  Escandall,  cat.  EseandaU 
lo,  esp.  Seandaglio,  ital.  On  donne  plus  par- 
ticuli&ement  le  nom  de  eseandau ,  en  pro- 
vençal, à  la  romaine  ou  balance  à  un  bassin. 
Y.  Balança. 

Éty.  du  grec  îixavSaXov  (scandalon),  piège  ^ 
Ircbuchct.  Y.  Eseandal. 

Dans  cette  espèce  de  balance,  on  nomme  : 

VERGE  ou    FLEAU,  U  tfgc  tnr    la<{nell«  «ont  niw«|ii^ 

1m  divisions  du  poUU:  oo  tiomme  eàti  MM9  l'cxtrésiilé 

où  «ont  fixées  1m  gardM,  tt  «Ati  fort,  k  bout  oppokë. 
GARDE-FORTE,  la  mcnibnire  on  pièee  d«  1er  m  (orma 

de  cliaMe,  avec  un  annean  Mrrant  à  peter  an  graa  poids. 

elle  Mt  munie  d'un  annean  et  d'un  crochrt. 
GARDE.FAIBLE,  celle  qui  sert  a  peMr  au  |>el!l  poids. 
CROCHET,   fer  crochu  qui  c»t  atUcb^    par  nn   touret  an 

boidon,  fixé  i  la  ^rde. 
BROCHES,  cbcviilM  de  fer  qui  6icntlM  gardM  à  la  varfe. 
AIGI^ILLE.  bnguette  fixée  qn    fainot  partie  de  la  verge 

et  «rrvant  à  ëtablir  l'équilibre. 
AimEAU  COULANT,   le  crochet  i  bec  de  oorbin   qui 

gllut  «or  U  verge  et  soutienàltf  contre- poids. 
DASSIN,  pbt  dans  lequel  on  place  ce  qu'on  veut  peser. 

E8ÇANDAU ,  s.  m.  Mesure  des  liquides, 
pour  l'huile  en  particulier,  en  usage  dans  la 
Basse-Provence,  qu'on  nomme  aussi  seandaL 
C'est  le  quart  de  la  millérole. 

Ëty.  Ce  mot  est  ligurien ,  selon  Tauteur 
de  la  St.  des  Bouc.-du-Rh.  ou  plutôt  dérivé 
de  Eseandal ,  v.  c.  m. 

E8GANDEIsIIAR,  vl.Y.  Eseandalhar. 

E8GANDIADA,  Alt.  de ^jcandi/^da.  V. 
Eseandilhada. 

E8CANDILHADA,  Y.  Eseaudilhada. 

ESGANDILHAR,  Y.  Eseandalhar  et 
Eseandy  R. 

ESCANDILHOUN8,  s.  m.  pi.  (oscandil- 
loùns);  KKAiiDioviit.  Chenevotte.  Aub.  Y, 
ChandxJh^uns. 

E8CANDIR,  vl.  Y.  Escantir. 

E8GANDOIj,  BtcAVDOu,  MCAiroov,  st- 
cAmms.  Escandol,  cat.  Esclandre,  accident 
ui  fait  de  l'éclat  Y.  Scandale  et  Eseandal, 

ad. 

E8CAND0U,  8.  m.  (escandou).  Esclan- 
dre, mayieur,  perte,  accident  qui  fait  de 
l'éclat ,  et  est  accompagné  de  quelque  honte. 
Y.  Esclandre. 

Èly.  C'est  une  aller,  du  lat.  seandalum. 
Y.  Esclandre,  Eseandale  et  Eseandal,  R. 

ESCANDOUIsA,8.f.(escand6ule).  Echan-^ 


l 


ESC 

dole ,  chambre  d'une  galère  destinée  aux  ar- 
gousins. 

E8GANDR15,  s.  m.  vl.  Esclandre,  esean- 
dale. Y.  Esclandre. 

E8GANDDEI,Ij,  S.  m.  (escanduèlî).  Mot 
générique  qui  désigne,  dans  la  Basse-Pro^ 
vence,  toutes  les  petites  iQesures.  Y.  Es^ 
candau  et  Eseandal,  R. 

ESCANDUELI,  s.  m,  (escanduèli).  Nom 
commun  à  toutes  les  petites  niesures  de 
l'huile  et  des  autres  liquides  en  général  ; 
d'où  le  proverbe  :  Mangear  soun  ben  en 
escanduèli ,  dissiper  son  bien  pe»  k  peu. 
Gare. 

E8GANH ,  8.  m.  vl.  EIscanu ,  anc  cat, 
Escano,  esp.  Scanno,  ital.  Escabeau,  baoc^ 
Y.  Escaheou. 

Ëty.  du  lat.  scamnum. 

E8CANJAR,  vl.  Y.  Eschangear  et  Camhi, 
Rad.  ' 

ESCANlfA-GAT,  8.  m.(escanne-câ),  dl. 
Usurier.  V.  Usurier. 

ESCANNAR,  v.  a.  (escannà),  dl.  «caka». 
Seannare ,  ital.  Escanyar  ,  cat.  Egorger  , 
\.  Esgourgear;  étrangler,  Y.  Estranglar  ; 
poignarder  un  mouton,  selon  Tusage  des 
bouchers  juifs ,  qui  tuent  ainsi  les  animaui 
de  boucherie  et  la  volaille  pour  qu'il  n'y 
reste  pas  une  goutte  de  sang  ,  qu'il  leur 
est  défendu  de  manger.  Sauv. 

Me  siou  escannai  de  cridar,  je  me  suis 
égosillé  à  force  de  crier  :  ^oiii  escannai  de 
set .  j'étrangle  ou  je  meurs  de  soif. 

Ëty.  de  l'ilal.  seannare  ou  tagliar  la  canna 
de  la  gola,  couper  la  trachée  artère,  ou  du 
grec  iTxstivb)  (iskainô),  dessécher.  Thomas. 

Rizié  que  presque  s'escanara. 
Fabre. 

ESGANNAT ,  àDA ,  adj.  et  p.  (escannà, 
àde),  dl.  Egorgé,  étranglé,  étouflR^. 

ESGANOUEL,  8.  m.  vl.  mcami,smuum.. 
Siège  de  bois,  escabeau,  escabelle,  tabouret. 
Y.  Escaheou. 

Ëty.  du  lat.  sçawinum ,  ou  du  bas  breton 
escamU,  m.  s. 

E8GANSI ,  m.  s.  que  Cha;nsia,  v.  c.  m. 

ESI:an80I7NAMENT,  s.  m.  (esconsou- 
naméin),  d.  bas  lim.  Ebrasement,  élargis- 
sement du  cdté  intérieur  du  jambage  d'une 
porte  ou  d'une  fenêtre.  Y.  Embrasemtni. 

E8GAN80UNAR,  V.  a.  (esconsounà) , 
nod.  Ebraser ,  élargir  en  dedans  la  baie  d'une 
porte  ou  d'une  fenêtre, 

ESGANTA-BARNAT ,  8.  m.  (escànte- 
bamà).  Bandi,  scélérat,  mauvais  sujet. 

E8GANTEI«AR ,  v.  a.  vl.  Eseanielar , 
cat.  Seantonare,  liai.  Tailler,  ébranler. 

Ëty.  de  es  priv.  de  eantel  et  de  ar,  ôtcr 
les  coins ,  les  angles. 

E8GANTIO  8' ,  vl.  Il  ou  elle  s'éteiiit. 
Y.  Ca»,R.  3. 

E8(UNTUIENT  ,  s.  m.  vl.  stcAimMBM. 
L'action  d'éteindre  le  feu ,  et  flgurémenl  Ja 
colère,  les  passions. 

Éty.  de  escanHr  et  de  ment.  V.  Can,  R.3. 

ESCANTIR,  V.  a.  (escantir);  itcAimm, 
BtcAMpm.  Eflàcer ,  éteindre  ,  amortir  ;  flg. 
Escantir  lou  set ,  étancher  ou  appaiser  n 
soif  :  Avez  alueat  un  gran  fuee  que  jamai 
noun  si  escantirà. 

Éty.  de  ef  priv.de Catif,R.etdecaiidaift#, 


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ESC 

ardent,  el  de  tr,  éteindre  ce  qoi  était  enflam- 
mé. V.  Can,R.  3. 

ESGANTITy  adj.etp.  vL  Eteint.  V.  Can, 
Rad.  3. 

E8GABIU8 ,  n.  pr.  t1.  Ascagne. 

B8GAP  y  adj.  de  deux  genres  (escàp)  ;  st- 
cATA,  MCAToo.  Sauf,  auvc ,  qui  est  hors  de 
danger. 

Es  e$eapf  il  est  sauvé. 

Éty.  V.  Eicapar  et  Camp,  R. 
*  B8CAPADA ,  s.  f.  (escapade)  ;  bkoobbb- 
•«•A.  Seappaia,  ilal.  Escapada^  cat.  esp. 
port.  Escapade ,  échappée ,  fredaine  ;  fuite, 
èf  asion.  ifeteapada ,  k  la  dérobée. 

Èty.  de  Fital.  teappata  Terbal  de  teap- 
pari  y  dit  pour  seampare ,  aller  dans  les 
champs,  atoir  la  clef  des  champs.  V.  Camp, 
Rad. 

En  langage  de  berger,  on  ne  donne  le  nom 
de  enapada  qu'aux  invasions  des  troupeaux 
dans  les  Inens  d'aotrui ,  sans  la  volonté  du 
berger ,  on  dit  échappée;  quand  c'est  volon- 
tairenient ,  à  basUmn  plantât ,  de  garde 
faite. 

*~  ESCAPADOOR  ,   dl.   Eseapador ,  oat. 
m.  s.  que Eseampa,  t.  c.  m.  et  Camp ,  R. 

E8CAPADIIRA ,  S.  f .  (escapadùre^.  Esca- 
pade •  dommage  causé  par  les  bestiaux 
qu'on  fait  voyager;  sans  qu^il  y  ait  de  l'in- 
tention de  la  part  du  propriétaire.  C'est  pour- 
3uoi  le  règlement  de  police,  pour  la  garde 
u  terroir  d'Aix  de  15T4,  art.  10,  ne  prononce; 
nuUê  peine  pour  Ut  eeeapadmrei. 

Éty.  de  eseapada  et  de  ura.  V.  Camp,  R. 

B9CAPABlEBiT,s.  m.  (escapaméin).  ^#- 
eapament,cii'Èteape,esp,  Evasion,  action 
d'échapper,  de  prendre  la  fpite,  d'éyiter  un 
danger,  un  péril.  Gare. 

ESCAPAMOVNTÂDA  y  8.  f.  (escépe- 
mountàde).  Emportement,  moi|vement  vio- 
lent de  colère.  Y.  Camp,  R. 

E8GAPAR,  V.  n.  (escapâ);  rvAm»  du- 

CASTAB,    «AATAII-rai^A  ,     SfQOlUIAA.     ScOp- 

pare ,  ital.  Eseapar ,  esp  port.  cat.  Echap- 
per, s'enfuir,  sortir  d*unlieu  pu  d'une  cir- 
constance où  l'on  était  retenu  malgré  soi  ; 
sortir  du  danger ,  se  tirer  d'une  maladie  , 
n'en  pas  mourir  ;  résister  à  la  rigueur  du 
froid ,  en  parlant  des  fruits  de  la  terre, 

Éty.  On  a  fait  dériver  ce  mot  de  ecapha, 
seaphare ,  s'enfuir  dans  un  esquif,  mais  la 
véntable  élym.  de  ce  mot  est  conservée  dans 
rital.  $eampare,ei  dans  notre  descampar;  de 
etpriv.  de camn,  champ,  et  de  ar,  V.Camp, 
R.  Quitter  le  champ,  c'est-à-dire,  le  lieu  où 
Ton  était ,  ou  de  et ,  dans  ,  de  camp  et  de 
ar,  courrir  dans  les  champs. 

On  dit  échapper  à ,  et  échapper  de,  mais 
dans  des  sens  difTérents. 

Le  premier  signifie  qu'on  a  évité  d'y  aller: 
Etcapar  i  la  galera,  échapper  aux  galères, 
et  le  second,  qu'y  étant,  on  a  trouvé  moyen 
d'en  sortir  :  Etcapar  de  la  galera ,  échapper 
des  galères. 

Etcapar  d^una  maladia ,  Tr.  réchapper 
d  une  maladie ,  et  non  échapper. 

PSCAPAR  8' ,  v.  r.  Etcappare ,  ital. 
Eteaparse,  esp.  port.  cat.  Echapper,  s'en- 
fuir. 

B8GAPAT .  ADA  ,  adj.  et  p.  (escapà , 
àde)  ;  Étcapaao,  port.  Echappé,  ée.  sauvé. 

TOM.  U. 


ESC 

Etcapat  de  galera,  mauvais  sujet,  fripon, 
échappé  des  galères.  V.  Camp,  R. 

ESCAPATORI ,  s.  m.  Etcapatorxa,  eso. 
port.  Echappatoire.  V.  Eteampa  et  Camp,  R. 

ESGAPEL  ,  s.  m.  (escapèl).  ScalpeUo , 
ital.  port.  Etcarpèll,  cat.  Escarpelo,  esp. 
Scalpel ,  instrument  de  chirurgie ,  composé 
d'une  lame,  fixée  sur  un  long  manche,  ser- 
vant à  disséquer. 

Ety.  du  lat.  tcalpellum,  m.  s. 

ESGAPELATAAL' ,  adv.  (à  l'escape- 
làte).  A  cloche-pied,  terme  de  Draguignan. 
Gêrc.y.  Ped'CouqueL 

E8GAPITAR ,  dl.  V.  DeteapUar, 

Èty.  de  et  priv.  de  capUit,  gén.  de  caput 
et  de  ar,  priver  de  la  tète.  V.  Cap,  R. 

E8CAPITAT,  ADA,  dg.  V.  DetcapitaL 

E8GAPOLARI ,  vl.  V.  Etcaptdari. 

ESCAPOUIaAR ,  V.  a.  (scapoulâ)  ,  dl. 
BMAFovBAM.  Ebauchcr,  dégrossir  un  ouvrage 
à  la  cog'qèe;  hacher,  trancher,  couper  la 
télé. 

Ëly.  de  et  priv.  de  capoul,  tète,  commen- 
cement, et  de  ar.  V.  Cap,  R. 

Deit  doctet  enfante  d'Eteulapo 
Penetrarai  pat  Ifis  tecreit , 

Vun  escapoulou  en  HypoerataUy 
1,'autre  attattinou  en  Gallien. 
Coye. 

Dérivé,  etcctpouloun, 
ESGAPOUIjOUN  ,  s.  m.  (scapouloun)  ; 

BSGAI  ,  BSCAT  ,    BSCArO««OVII  ,    CArOlll.0011.    Et" 

capulo,  cat.  Coupon,  reste  d'une  étoffe, 
ironiq.  commis  marchand,  un  reste  de  mar- 
chandise. 

Ety.  de  etcapoular,  hacher,  couper,  et 
du  dim.  oun,  petit  morceau.  V.  Cap,  R. 

E9GAPSAR,  V.  a.  vl.  bmabcmam.  Et- 
captar,  cat.  Scavexzare,  ilal.  Detcabezar, 
esp.  Décapiter ,  etêter ,  couper  la  tète. 

Ëty.  de  et  priv.  de  cap,  tète,  et  de  ar, 
priveir  de  la  tête,  le  t  est  euphonique.  V. 
Cap,  R. 

ESGAPULAIU ,  s.  m.  (scapulàri)  ;  bka- 
pouno.  Scapulier,  ail.  Scapolare,  ital.  Et" 
capulario,  esp.  port.  Etcapulari,  cat.  Sca- 
pulaire,  deux  petits  morceaux  d'étoffis  bénite, 
joints  par  un  ruban,  qu'on  porte,  l'un  sur  la 
poitrine,  l'autre  sur  le  dos  ou  sur  les 
épaules. 

Éty.  du  lat.  tcapularium,  fait  detcapulœ, 
arum  ,  épaules ,  parce  que,  dans  l'origine, 
c'était  un  petit  habit  qui  couvrait  les  épaules. 

L'usage  ou  la  dévotion  du  scapulaire  fut 
introduit,  vers  le  Xlll»*  Siècle,  par  Simon 
Stock,  carme  anglais  et  général  de  son  ordre. 

La  matière  du  scapulaire  est  de  laine,  em- 
blème d'humilité;  il  est  léger,  pour  représenter 
la  légèreté  du  fardeau  que  la  Sainte  Vierge 
impose  à  ceux  qui  le  portent  ;  les  galons  fi- 
gurent les  nœuds  que  lient  Marie  avec  ses 
enfants,  et  la  couleur  brune  ou  noire,  rappelle 
la  mortification  que  doivent  pratiquer  ceux 
qui  en  sont  décorés. 

ESCAPUUERA,  Garc.  Y.  Eeeapulero. 

ESGAQUIER,  S.  m.  vl.  SeœMere,  ital. 
Échiquier,  damier. 

E8GAR,  V.  a.  (escà):  Etear,  port.  Mettre 
l'appât  à  un  hameçon,  amorcer. 


ESC  105 

Ëty.  deetca,  amorce,  et  dear.  V.  Eté,  R. 

ESGAil,  V.  a.  vl.  Manger.  V.  Etc,  R. 

ESGARA,  V.  Etcala  et  Etcal ,  R. 

ESGARA-BARRIS ,  V.  Eteatabarrit, 

ESGARABAS ,  Douj.  Escarbot.  V.  Et- 
earabai. 

E8GARABAS8A,  V.  Crébatta. 

E8CARABA9SAT ,  Gare.  V.  Eterehat- 
tat, 

B8GARASAT ,  8.  m,  (escarabà)  ;  bmaba- 
▼Acp,  BtcASATAi,  cABMoiiA«.  Etcaravelho , 
port.  Escarbot ,  scarabée  ;  on  désigne  plus 
particulièrement  par  ce  nom,  les  insectes  du 
genre  Aleuchut,  Fab.  Déj.  qu'on  trouve  le 
long  des  chemins  dans  le  fumier. 

Êty.  du  grec  cncoepé^eioc  (skarabéios),  m.  s. 

Les  Egyptiens  honoraient  particulièrement 
une  espèce  de  ce  genre,  le  scarabée  sacré  , 
Ateuchut  tacer,  de  l'ordre  des  Coléoptères 
et  de  la  fam.  des  Lamellicornes,  qu'on  voit 
figurer  sur  presque  tous  leurs  monuments. 

E8GARABERT,  d.  m.  V.  Etcalabert, 

E8GARABIAT,  ADA,  adj.  V.  Etcara- 
bilhat. 

ESGARABIDA,  S.  f.  (escarabide).Nom 
languedocien  du  chervi.  V.  Charui. 

ESGARABIG,  S.  m.  (scarabic).  Nom 
toulousain  du  panais  cultivé  et  du  panais 
sauvage.  V.  Pattenarga  et  Jaeareya. 

g8CABABn.HA ,  S.  f.  (scarabille).  Nom 
toulousain  de  VAgarieut  eantharellut. 

ESGâRABnjffAR  8* ,  v.  r.  Se  donner 
du  mouvement,  se  réjouir,  s'égayer, s'éver- 
tuer ,  tâcher  de  se  ravoir. 

Éty.î 

Coumença  à  t*escarabilhar ,  dit-on  d'un 
jeune  homme  timide  qui  conunence  à  se  dé- 
niaiser. 

Veirat  coumo  V  etcarabilharai ,  tu  verras 
comme  je  te  dégourdirai. 

ESGABABIf.HAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
(escarabillà ,  àde)  ;  mcamuat,  stcABAsiAT, 
BscAssABiuiAT.  EtcarbUlord ,  arde  ;  gai, 
enjoué,  plaisant ,  badin ,  fin ,  rusé ,  éveillé , 
dégourdi ,  sémillant. 

Et  etcarabilhai  coumo  un  rat  degranier, 
il  est  éveillé  comme  une  potée  de  souris. 

Éty.  Probablement  do  etcarhilhat,  petits 
morceaux  de  braise  éteinte. 

ESGAB ABI1.HBTA ,  s.  f  (escarabilléte). 
Un  des  noms  du  jeu  de  colin-maillard.  V. 
Muliera. 

B8GARABII4,  S.  m.  (escarabili).  Un 
des  noms  du  chervi,  en  Languedoc.  V.  Cha- 
rui. 

E8GARABI88A  ,  S.  f.  (  escorobisse  ). 
Nom  de  l'écrcvisse ,  dans  le  Ras-Limousin  , 
que  M.  Béronie  appelle  improprement  un 
poisson.  V.  Etcrevici. 

E8GARABI8SA  ,  s.  f.  et 

E8GARABI8SE  ,  S.  m.  (  escarabissé  ). 
Nom  de  l'écrevisse,  en  Languedoc.  V.  Et- 
crevicù 

ESGARABOT,  S.  m.  (escorobô) ,  d.  bas 
lim.  V.  Etcargot. 

E8GARADA88A ,  V.  Crébatta. 

ESGARAGNAR,  V.  a.  (escaragnà),  d.  de 
Garpentras  :  Eecaragnar  guaugu'un,  lui  (aire 
la  moue,  le  singer. 

ESGARAGNAR  9' ,  v.  r.  (s'escaragn4) , 
dl.  S'irriter,  se  mettre  en  colère,  prendre  feu, 
d.  de  Garpentras,  faire  des  grimaces. 

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106 


ESC 


Ely.  Ce  mot  parait  formé  de  f «cara,  échel- 
le, de  aragna ,  araignée ,  et  de  Tart.  ar^ 
monter  sur  une  échelle  ou  sur  ses  grands 
chevaux ,  comme  une  araignée  sur  sa  toile , 
quand  on  l'irrite.  V.  Escal,  R. 

Qu'es  aeo  qu'avé  jUa  eilà? 
Veguen  un  pau ,  es  une  pale  : 
Tou  d'abor  vous  escaragna, 
Li  apa  de  que  tan  s'encagna. 
La  Pata  enlevada. 

ESGARAGOIj,  Nom  lang.  du  colima- 
çon. V.  Escargot. 

Escaragol  ïibarol^  colimaçon-borgne, 
nom  d'un  jeu  d'enfants. 

E8CARAGOOU,  s.  m.  (escaragoou).  Nom 
qu'on  donne,  à  Marseille,  a  l'hélice  aspergée. 
V.  Escargot. 

E8GARAGOT  ,  bkabagqov.  Crachat. 
Avril.  V.  Escargot. 

ESCARAGOOU,  V.  Escargot. 

E8CARAI. ,  s.  m.  (escarâl) ,  dg.  Large 
balai  d'aubépine.  Jasm. 

El  coumo  un  escaral. 
Balfjo  de  sous  crins  lou  terren  inégal. 
Jasmin. 

BSCAIUI.HAR,  V.  a.  (scaraillà)  ;  mca- 
■ATAB,  BMAMiAM.  Eparpiller,  écarter,  jeter 
çà  et  Û ,  étendre,  déployer. 

Escaralhar  loufueeh,  éparpiller  la  cendre, 
la  braise.  \ .  EscampUhar. 

Êty.  de  escaralh^  peu  usité,  et  de  la  term. 
ar,  écarté  comme  les  montants  d'une  échelle. 
V.  Escal,  R.  ou  du  grec  <ncaXevu)  (skalenô), 
fodio ,  sarculo  circumcirca. 

BSCARAI.HAR  B' ,  v.  r,  S'étendre , 
s'agrandir. 

E8GARALHAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (sca- 
raillà, àde).  Eparpillé,  ée,  étendu,  déployé. 
y.  Escal ,  R. 

ESCABAMIAR ,  T.  a.  Tescaramià)  ;  mca- 
viiui,  mMCMAMAMiAM.  Contretaîre ,  singer,  co- 
pier ,  par  moquerie  et  en  grimaçant  les  pa- 
roles, les  actions  et  les  manières  de  quelqu'un. 
Avril.  V.  Engaugnar. 

Ety.  de  es ,  de  cara  et  de  tniar,  contre- 
faire la  figure  V.  Cara,  R. 

ESCABAMIAR  8* ,  v.  r.  (s'escaramià). 
Se  refrogner ,  froncer  le  sourcil ,  en  signe 
de  mécontentement.  V.  Refrougnar  se, 

Êty.  de  es ,  de  cara  et  de  miar ,  faire 
mauvaise  mine.  V.  Cara,  R. 

E8GARAMIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esca- 
ramià ,  àde).  Refrogné.  V.  Refrougnat  et 
Cara ,  R. 

E8CARAMOUGHA,8.  f.(es€aram6utche); 
BscAïuuioocaABA.  Scaromuccia ,  ital.  Esca^ 
ramuxa,  esp.  Esearamuça,  port.  Schar- 
mutxelf  ail.  Esearamussa,  cat.  Escarmou* 
che,  combat  de  quelques  soldats  détachés  de 
l'armée. 

Èty.  Caseneuve  pense  que  ce  mot  pour- 
rait venir  du  grec  Y^H^^  (charmé),  combat, 
mais  Ménage  le  dérive  de  I  ital.  êcaramuc- 
cta,  fait  de  l'ail,  schirmen,  escrimer. 

ESGARAMOUGHADA ,  Gare.  V.  Esca- 
ramoucha. 

ESC  AR  AMOUCHAB ,  v.  n.  (escaramoot- 
chà);  Searamucciare ,  ital.  Escaramuxar, 
esp.  Escaramuçar ,  port.  Escaramussar  , 
cat.  Escarmoucher ,  combattre  par  escar- 
mouche. 


ESC 

Éty.  de  escaramoucha  et  de  ar. 

E8CARAMOUCHAR ,  V.  a.  Gronder, 
battre,  renvoyer  avec  menaces. 

ESCARAMOUCHO ,  S.  m.  (escaraméot- 
che).Nom  qu'on  donne  à  un  acteur  bouffon 
du  théâtre  italien. 

ESCARAB,  V.  Escalar.  En  vl.  orner, 
pourvoir. 

E8CARA8,  s.  m.  (escaràs),  dl.  Un  porte- 
clayon  ;  meuble  de  magnanerie ,  châssis  en 
carré  long ,  qui  porte  sur  chacun  de  ses  deux 
montants  un  rang  de  bâtons  saillants*  d'en- 
viron deux  pieds  :  c'est  sur  ces  bâtons  que 
posent  les  clayons,  au  nombre  de  sept  à  huit, 
lors(|ue  le  porte-clayon  est  de  bout  ou  qu'il 
est  incliné  et  appuyé  contre  un  mur.  Smiv. 

Êty.  de  eseara ,  échelle  •  et  du  péj.  as  ; 
c'est  une  corruption  de  escalassa.  V.  ascal^ 
Rad. 

EBCARA880UN  ,  V.  Escalassoum  et 
Escai ,  R. 

ESGARASSOUN ,  S.  m.  Ce  mot  signifie 
échalas ,  à  Antit>es ,  d'après  M.  Duval ,  qui 
nous  en  donne  l'élymologie  suivante ,  du 
grec  x^P^'^^^^^  (charakion),  échalas. 

ESCARASSOUN,  S.  m.  (escarassôun),  dl. 
Fromage  sec  de  caillebottes ,  propre  aux 
Cevennes ,  il  est  en  pelolte  et  d'un  goût  pi- 
quant ;  on  le  râpe  sur  le  potage.  Sauv. 

E8GARAUBRIAR ,  v.  n.  (scaraoubrià)  ; 
MCAMooBMAm.  Mootcr,  grîmpcr  sur  les  ar- 
bres. 

Éty.  de  escarar ,  de  auhre  et  de  iar. 

E8CARAUONAR ,  Alt.  de  escarougnar. 
V.  Grafignar. 

Éty.  du  grec  <rxapi«piva)  (skariphenô) , 
scarifier.  Thomas. 

E8GARAVAI,  S.  m.  Nom  de  VAteuchus 
sacer ,  aux  environs  d'Ail.  V.  Escarahat, 

E8GARAVAI ,  mababat.  C'est  aussi  le 
nom  qu'on  donne,  dans  les  environs  du  Fu- 
geret  ,  à  la  blatte  ordinaire.  V.  Fourtiet- 
roott. 

ESCARAVAICHAR,  v.  n.  (scaravaîchà)  ; 
BMASAvsicMAB.  Faire  de  gros  crachats.  Aub. 

E8CARAVAI8 ,  vl.  V.  Escaravat. 

ESCARATART  db  rovmii,  et 

E8CARAVAS ,  S.  m.  Blatte.  V.  Four- 
neiroou. 

ESCARAVAT,  S.  m.  vl.  mcabatam.  Es- 
carahat ,  cat.  Escardhajo ,  esp.  Eseara- 
velho,  port.  Scarabeo^  ital.  Scarabée.  Voy. 
Escarahat. 

E8GARAVAGH,  dl.  V.  Escarahat. 

ESGAflATAI,  s.  m.  Jeu  d'enfant.  Ach. 

ESGARBALHAT,  ADA,  adj.  (escorbol- 
Iià\  d.  bas  lim.  Qui  a  les  jambes  arquées  en 
denors. 

ESGARRASSA,  V.  Crehassa. 

E8CARBOUTAR ,  V.  a.  (escarbootà),  dl. 
Escarboular  lou  fuec,  élargir  le  feu  pour  y 
donner  de  l'air  et  le  faire  mieux  brûler;  four- 
gonner la  braise.  Sauv. 

BSCARBUTA,s.f.  (escarbûte).  Canon- 
nière, Avril,  par  extension,  fusil.  V.  Eissop. 

Éfy.  Alt.  de  arquéhusa. 

E8GARGAONAR,  V.  n.  (scarcagnà); 

ffirâ«c<iHi*«,  Bflctjum,    BirovrAm,  bscabca- 

oMAii  UM  MU.  Rire  à  gorge  déployée. 

Éty.  do  grec  ï-çMtr^x^r,^  (cgkagclMutô),rirc 
aux  éclats,  ou  de  xap^a;<i>(karchaxû),  écla- 
ter le  rire. 


ESC 

BBCARGACUVAS ,  s.  m.  (âcarcagnàs).  V* 
Escarcavai. 
Éiy.  V.  Eserae,  R. 

E8CARCAI,  y. Escarcavai e\  Escrae,ïi. 
E8CARGALAS,  dl.  V.  Escarcavai. 
Éty.  V.  Escrac,  R. 
ESCARCALBADA,  8.  f.  (escarcainàde)  ; 

MCABCAMIAII,     BtCALA*  ,    CACAfcA»,   VOtCOLAD*. 

Carcajada,  esp.  Gargalhada,  porL  Grand 
éclat  de  rire^ 

Ely.  y.  Escareagnar. 

B8CARCALHADA,  Y.  EseaTcoXhoMi 
plus  usité. 

E8CARCAI JfAR ,  v.  H.  (escârcaillà),  d. 

m.  •'ucABCAiiiAB*  BsrosrvAm,  far^lAMA»,  M- 

cAwuMOMAm,  «f  ■fliiMÉM  Faire  de  grands 
éclats  de  rire« 

Éty.  du  grec  Y*PY*^tî<»>  (gargaliiô),  titiller, 

ESCARCAT.HAR  ,  V.  Escawtbarimr  i  et 
Sescarcaiar. 

ESCARGAIiHAR,  V.  n.  (escareaiUà) ,  d. 
lim.  Briser  en  éclats.  V.  Escareagnar. 

ESGARGAI.HAR  S',  V.  r.  dl.  Se  crever, 
se  crevasser 

ÉSCARGLALHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escar- 
caillà,  àde),  dg.  Bancroche.  V. 

E8CARGALHAU,  S.  f.  (escarcaillàou), 
d.  m.  V.  Escarcalhada. 

E8CARGA8,  dl.  m.  8.  que  Escarcuvait 
v.  e.  m. 

Éty.  V.  Escroc,  R. 

ESCARCAVAI ,  S.  m.  (escarcavàl).  d.  ra. 

MCAMCAS  ,    ■•CAMCAUi*   t     BtCAmATAI.     Gr08  Ct 

épais  crachat  qui  remplit  la  kM>ucfae. 

Èty.  V.  Escrac,  R. 

ESCARCELA ,  s.  f.  (escarcèle)  :  ucamk- 
&A,  ucAMBUA.  Escarcela,  esp.  Escarsella, 
ital.  Escarcelle,  petit  sac  ou  grande  bourse 
dans  laquelle  on  serre  son  argent  ;  avare  vé- 
tilleux, personne  difficile  à  contenter  ;  mau- 
vaise monture,  haridelle;  squelette. 

Êty.  de  l'ital.  searsella,  bourse,  dérivé  de 
scarso,  avare,  chiche. 

ESCARCELLA ,  vl.  Y.  Escarcela. 

ESC ARCH ADORA,  S.  f.  (escartcbadùre). 
Déchirure,  acroc. 

ESCARCHADORA ,  S.  f.  (escartcbadùre)  ; 


TMAÇASIIBA,  B«goniSAO«l«A,  BILAIOniB,  BCISSABA, 

Déchi- 


rure, acroc. 

Èty.  de  escarchada  et  de  ura,  diose  déchi- 
rée, que  Ménage  dérive  de  carduus^  char- 
don. V.  Carp,  R. 

ESCARCHAR,  V.  a.  (escarchà);  i 


rAB,  SSTMAÇAII,  BSTHIVAS,    DBcmmAm, 
BtQinintAB,  BtQOlMAa,     BSrSLAaAMAa, 

■igAmiwiiâM,  vmuBHCAB,  BsvAUiAB.  Sçuartia 
re,  ital.  Déchirer,  mettre  en  lambeaux;,  aono- 
1er  ou  anéantir  un  écrit. 

Éty.  du  lat.  exearpere  pour  carptre^  fen- 
dre, diviser,  couper.  V.  Carp,  R. 

ESCARCHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escart- 
chà,àde);  BtraAfAT,  srimwAT,  MKBoaAT,  ses- 

■■AT,  SCrBUIAT,    DVniBMCAT,    OS^AHAT,  ■■!■! 

Déchiré,  mis  en  lambeaux.  V.  Carp,  R. 

ESGARCHOFA,  s.  f.  (escartcbôfe) ,  dl. 
Pomme  ou  tête  d'artichaut.  V.  Ârtichau. 

ESCARCINAR  S',  v.r.  (s'escardoâ).  S'è- 
poumonner  à  force  de  pleurer  ou  de  crier. 
Gare. 


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E8GA1ICINAT,  ADA,  adj.  el  p.  (escar- 
sioà,àde);  BscAMaiAT.  Desséché,  ee,  parte 
feo.  V.  Calcinai  et  CaUR.  3. 

E8GARCOUN ,  Alt.  ûeCalçoum,  v.  c.  m. 

E8GAR6a88AR,  V.  a.  (escardassà); 
Seardauare ,  ital.  m.  s.  que  Etearranar^ 
V.  c.  m.  fig.  t)attre,  étriUer  quelqu'un.  Yoy. 
Ctor(l,R. 

Ély.  du  grec  oitapoLlaç  (sparaïaa),  velliea* 
re,  dilaeerare^  déchirer. 

E8CAIIDIIFAT,dl.  V.  Esealdvfat. 

ESGAROUS8AT,  ADA,  aij.  et  p.  (escar- 
dussà,  àde),dl.  Eveillé,  gentil,  propre:  Mour- 
re  etcarduisat,}oH  minois, physionomie  fine. 

BTCABJBTAS.  S.  f.  pi.  (escarétes).  Ridel- 
les de  charrette.  Aub. 

BSGARFADURA ,  AU.  de  Eêfaçadura 
OQ  de  Eseafadura,  v.  c.  m. 

B8CARFAR,  v.a.  (scarfà);  bmata».  Efla- 
ca,  V.  Esfaçar. 

De  meU  fautos,  de  mHipeccati, 
Per  meis  lagremos  escarfats, 
Escarfaz  finpie  la  memori. 

Pageville. 

éty.  du  grecxQtptpu)  (karphô),  effacer,  dé- 
truire. 

B8CARFB89AR,  Gan  Effacer.  V.  Es- 
façar. 

ESCARFUBO,  V.  Chafuec. 

E8CAROAONAR  8',  dl.  V.  Escambar- 
lar$'. 

ESCAROAR.et 

B8GAR€K>T ,  8.  m.  (escargô)  ;  «tcAaaoï., 

njkTBUà  ,  CACAI.A1ISA  ,  CACALAP  »  CAOilBAVIA, 
COVCAaSI^  BSCASASO!.,  SSCOOliaOl.,  ■tCABAOOOVy 

■prawcoT,  cASAGoou,  sscAaaoou,  uhaça»  ■a- 
JAMA.  Caragol,  esp.  Escargot,  nom  qu'on 
donne  k  plusieurs  espèces  d'hélices,  mais 
plus  particulièrement  à  l'asperse,  Heliis  at- 
perea.  Lin.  qu'on  nomme  contar,\  Arles  et  à 
Avignon;  mollusque  Gastéropode,  de  la  fam. 
des Adélobranches  (à branchies  non  appa- 
rentes). 

B8CAROUAR ,  vl.  V.  Escargar. 

BSGARIA,  s.  f.  vl.  BKAsmA.  Faveur,  for- 
tune, aventure,  sort,  destin,  lot,  partage.  V. 
Cae.  R. 

E8GARIA,  vl.  Il  arriverait,  il  adviendrait. 

ESGARIDA,  8.  f.  vl.  BscHAiimA.  Fortune, 
destinée,  condition,  aventure. 

Ëty.  de  e$t  de  car  pour  c(i#,  et  de  ida,  n^ise 
au  hasard.  V.  Ca$,  K. 

ESGARIER,  V.  Escalier. 

B8GARIER ,  vl.  V.  Esquerrier. 

B8CARIER,  lERA,  adj.  (escarié) ,  dl. 
Étrange,  difficile.  Pour  gaucher,  V.  Gau- 
chier, 

Éty.  du  grec  (rxaioc  (  skaios  ) ,  gauche ,  et 
deier.  V.  £icat,R, 

ESGAHIFIAR,  V.  a.  (escarifiâ)  ;  rra». 
Scarificare,  ital.  Scarifier,  inciser,  Taire  de 
légères  incisions  h  la  peau. 

Ëty.  du  lat.  scarificare  ,  dérivé  du  grec 
oxopwpeùeiv  (skaripheuein) ,  inciser,  formé  de 
oxipupoç  (skariphos) ,  burin. 

E8CARIFIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (escari- 
fia,  âde).  Scarifie,  ée. 

Ëty.  du  lat  searifieatuê. 

E8CARIF1GATIO,  vl.  et 

ESCABIFICATION,  s.  f.  (  escarifica- 
lié.n)j  Scarifkaxionef  ital.  Scarification, 


ESC 

légère  incision  faite  b  la  peau  avec  une 
lancette  ou  avec  n  bistouri ,  pour  donner 
issue  au  sang  ou  à  un  liquide  quelconque. 

Ëty.  du  lat.  icarificatianis ,  gén.  de  sca^ 
rificatio, 

ESGARILHA8,  V.  Eseavilhas. 

ESGAUOLA,  V.  Esearola. 

ESCARIOT,  dg.  V.  Escalas. 

E8CARIOT,  s.  m.  (escariôt),  dl.  Traître, 
inhumain,  déloyal. 

Éty.  par  allusion  à  Judas  Iscarioth ,  qui 
trahit  J.-G. 

E8CARIR ,  v.  a.  vl.  Chérir,  apprendre  , 
enseigner,  garantir,  préserver ,  former,  dé- 
laisser, abandonner. 

Èty.de«#,de  car  et  de  tr,  devem'rplus 
cher.  V.  Car,  R. 

ESGARIT,  IDA,  adj.  et  part.  vl.  bscamts. 
Chéri  ,  précieux ,  privilégié  ;  abandonné  , 
délaissé  ;  familier ,  privé ,  secret ,  rare ,  gai , 
joyeux  ;  effrayé ,  éperdu ,  échu  ;  départi,  des- 
tiné; dépourvu,  dénué,  délaissé,  seul.  V. 
Car,  R. 

ESCARJAR,  vl.  V.  Eseargar. 

E8GARJAR,  V.  a.  vl.  Décharger,  dé- 
ployer. 

Ety.  de  es  priv.  et  de  cargar.  Y.  Carg, 
Rad. 

E8CARJ0FA ,  s.  f.  (escardjôfe)  :  bkabio- 
TLA.  Un  des  noms  lang.  de  l'artichaut.  V. 
Artichau. 

EgCARIiAMBAT,  d|.  de  Escamharlat , 
par  roétathèse,  v.  c.  m. 

ESCARLAMBfCAR  9' ,  dl.  Y.  Escam- 
barlar  s\ 

ESC ARI. A WB1COUN8  ',  adv.  (escar- 
lambicéus) ,  dl.  A  califourchon ,  et  non  à  che- 
vochons,  comme  l'écrit  Douj. 

E3GARLAT ,  s.  f.  vl.  Ecarlate.  Yoy.  Et- 
carlata, 

E8GARLAT,  adj.  (escarlà) ,  dl.  Fendu, 
bois  fendu.  Sauv. 

ESCARI#ATA ,  s.  f .  (scarlàte)  ;  Scarlala , 
ital.  Searlei,  angl.  Scarlaei,  ail.  Escarlata , 
port.  esp.  cat.  Écarlate,  couleur  d'un  rouge 
vif  dont  la  base  est  la  cochenille  ou  le  kermès. 

Éty.  de  la  basse  latinité  scarlatum ,  scar- 
lala ,  qui  désignent  la  même  couleur ,  mots 
celles,  selon  Wachter,  et  que  M.  Astruc  fait 
dériver  de  yi,  article  ,  de  quer ,  chêne- vert , 
et  de  tif  ou  leif,  couleur.  Ainsi,  ysauerleif, 
signifie  littéralement  la  couleur  du  Kermès  , 
parce  que  cet  insecte  se  nourrit  sur  le  chêne, 
d'où  yxquerlat ,  arabe ,  qui  a  aussi  la  m.  s. 
ou  de  l'ail,  scarlaet 

Drebbel ,  alchimiste  hollandais ,  est  le  pre- 
mier, dit  Boquillon,  Dict.  des  Inventions, 
qui  ait  découvert  celte  couleur  qui  ne  s'atta- 
che qu'à  la  soie,  à  la  laine  et  aux  autres  ma- 
tières animales,  et  non  au  coton ,  au  lin  ,  au 
chanvre,  etc.  Il  vivait  dans  le  XVI"»  siècle. 
Gilles  Gobelin  perfectionna  les  procédés  de 
Drebbel ,  et  parvint  à  donner  à  l'écarlate  lé 
plus  brillant  éclat,  en  1Ç32. 

ESGARlâATA,  s.  f.  Nom  gascon  du  fe- 
nouil odorant.  V.  Aneth, 

E8GARLATAT,  adi.  m.  (escorlatà),  d. 
bas  lim.  Serein,  parsemé  d'étoiles»  en  parlant 
du  ciel. 

Ëty.  de  escarlala  et  de  al ,  brillant  comme 
l'écarlate. 

E8CARLATINA  mn ,  8.  f.  (scarlatine); 


ESC 


107 


Esearlatina,  cal,  Scarlatina,  ital.  Scarla- 
tine ,  fièvre  scarlatine ,  fièvre  rouge ,  plileg- 
masie  ou  inflammation  cutanée,  consistant 
dans  l'éruption  de  taches  plus  ou  moins  lar- 
ges, de  la  couleur  du  cinabre  on  de  l'écarlate, 
et  propre  aux  enfants. 

Ety.  du  lat.  scarlatina ,  de  Scarlala  , 
V.  cm. 

Cette  maladie ,  que  peu  de  personnes  évi- 
tent de  nos  jours,  parait  avoir  été  inconnue 
aux  anciens.  On  en  attribue  les  premières 
notions  à  Jean  Coy  ttar ,  médecin  de  Poitiers, 
qui  la  décrivit  en  1578,  sous  le  nom  de  fièvre 
pourprée ,  épidémique  et  contagieuse. 

E8G  ARUBIP  AD  A ,  S.  f.  (escarlimpàde) , 
dl.  CABUMTAOA.  Fsux  pas,  glissade.  Y.  Res- 
quilhada. 

Éty.  Ce  mot  est  composé,  comme  Macari, 
V.  c.  m.  de  deux  autres, appartenant  h  des 
langues  diflérentes  et  qui  ne  sont  que  la  tra- 
duction l'une  de  Tautre.  Escar  signifie  la 
même  chose  que  limpada ,  l'un  est  français 
et  l'autre  roman. 

E8GARI.I1IPAR ,  V.  n.  (escarlimpà) ,  dl. 
Faire  un  faux  pas.  Y.  LimpareiResquilhar. 

Êty.  de  escar,  écart,  et  de  limpar,  glisser. 

ESGARMENAR,  V.  a.  (escarmenà  ),  dl. 
Battre  •  étriller.  \,Rossar  ei  Eslrilhar. 

ESGARMENTADO.  adj.  et  p.  vl.  Escar- 
mentad ,  cat.  Escarmentado ,  esp.  Instruit , 
repris ,  corrigé. 

Éty.  de  l'espagnol  etcarmentado, m.  s. 

ESCARMODNIR  S* ,  v.  (s'escarmounir). 
Se  confiner,  mourir  d'ennui,  d'impatience, 
d'amour.  Gare. 

E8GARBIU88A,  8.  f.  vl.  Yoy.  Escara- 
moucha. 

ESCARN,  KMc^mm ,  radical  pris  de  l'italien 
«c^erfitr6,se  moquer,  ou  du  portugais  es- 
eamecer ,  m.  s.  dérivé  de  l'allem.  schcm , 
moquerie,  ou  du  lat.  sperno ,  je  méprise. 

De  schem,  par  le  changement  de  che  en 
ca,  escarn;  d'où  ;  Esearn-aisser,  Escarn- 
ar,Etcarn-idor,  Escarn-ieres,  Escarni- 
ment,  Escam-itf  Escarn-itfEscharn-ire, 
Escham-s. 

De  scarn,  par  le  changement  de  a  en  o , 
f  eorn  ;  d'où  :  Escom-a. 

ESGARNADOUR,  S.  m.  (scarnadour)  ; 
Escamador ,  port,  Drayoire ,  couteau  de 
corroyeur  qui  sert  à  drayer  les  cuirs. 

Ëty.  de  «fcarnar,  décharner,  et  de  la  terro. 
our ,  instrument  propre  à  décharner.  Yoy. 
Carn,R. 

ESGARNADURA8,  S.  f  pi.  sscamibuuu. 
Écharnures,  restes  de  chair  qu'on  enlè\e  aux 
cuirs  avant  que  de  les  tanner. 

Éty. de ««camat,  décharné,  et  de  uras , 
tout  ce  qui  provient  de  l'opération  d'échar- 
ner.  Y.  Carn ,  R. 

E8GARNAI88ER,  v.  n.  (escarnâïssé),  dl. 

BtCAMIUI,    rAUUB    B«€ABHAIMUt.     Mettre  qUCi- 

qu'un  en  peine,  lui  mettre  la  puce  à  l'oreille. 
V.  Faire  cercar. 

Ety.  Faire esearnaisser ,  signifie  littéra- 
lement faire  naître  un  écart ,  supposer  une 
chose  perdue ,  ou  du  portugais  eseamecer , 
se  moquer.  Y.  Escarn ,  R. 

E8CARNAR  ,  v.  a.  vl.  Tuer,  massacrer , 
faire  un  grand  carnage.  Y.  Carn,  R. 

E8GARNAR  ,  Esearnar  ,  esp.  port. 
Seamare ,  ital.  Y.  Descarnar. 


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108 


ESC 


Êly.  de  ei  prîv.  de  eam ,  chair ,  et  de  ar , 
priver  de  la  chair.  V.  Carn ,  R. 

E8GABNAR,  t.  a.  vl.  bscama.  Eicame- 
Yer ,  porl.  Railler, se  moquer.  y.Eseam,R. 

ESCARNIDOR,  adj.  m.  vl.  mca»». 
Eicamidor ,  ènc,  cài.  esp.  Eseamtador. 
port.  SchemUare ,  ital.  Moqueur. 

Èty.V.  £*carfi,R. 

BSGARNIEBE ,  8.  m.  vl.  Moqueur,  blas- 
phémateur. V.  Esearn^  R. 

ESCIARNUIENT,  s.  m.  Eicamindento^ 
esp.  EicamicimefUo ,  porl.  SchemimeniOf 
ital.  Moquerie,  dérision,  imitation  du  geste; 
injure,  outrage,  insulte.  V.  Escam,  R. 

BSCARN»,v.  a.  (escarnir),  dl.  st^imm- 
m.  Schemire,  ital.  Escarneeer,  port.  esp. 
EicamiVy  cal.  Railler,  imiter,  contrefaire,  se 
moquer;  blasphémer,  en  vl.  mépriser,  vili- 
pender, en  d.  bas  lim.  V.  Engaugnar, 

Ëty.  de  sehemire,  se  moquer,  ou  de  Ei* 
quem,  v.  c.  m.  et  Eicam,  R. 

E8GARNIT,  IDA,  adj.  et  p.  (^escarni, 
ide),  dl.  BscAmnTs.  Escamecido,  port.  Aver- 
ti, le;  attrapé,  échaudé,  battu  de  l'oiseau,  mé- 
prisé, bafoué,  y.  Escam^  R. 

ESCAROIjA  ,  s.  f.  (escaréle)  ;  macAmoLA. 
Eêcaroîa,  esp.  port.  cal.  Espèce  d'endive  ou 
de  chicorée  h  larges  feuilles. 

On  donne  aussi  le  nom  de  esearola,  en 
Languedoc,  à  la  laitue  sauvage,  suivant  le 
Suppl.  de  Sauv. 

ESGAROUONADA,s.  f.  (escarougnâde). 
dl.  Egratignure,  écorchure.  Y.  Grafigna- 
dura, 

B8CAR0UONAR,  V.  a.  (escarougnà) , 
dl.  Egratigner.  V.  Grafignar. 

Êty.  dee#priv.  de  car,  chair,  et  de  roti- 
gnar,  enlever,  ou  du  lat.  excoriare, 

E8CARODIRE ,  V.  a. 

Per  leis  faire  escarouire 
Menaci  de  leis  ensocunouire, 

Reymonenq. 

ESGAROUN,  y.  Etcaloun  et  Eêcal^  R. 

E8CARPA,  d.  ari.  Pour  Carpa,  v.  c  m. 
d.  de  Berre,  pour  écaille  de  poisson.  Yoy. 
Esealha. 

E8CARPA,  s.  f.  (escarpe)  ;  Scarpa,  ital. 
Eêcarpa,  esp.  port.  cal.  Escarpe,  en  t.  de 
fortiGcations,  pente  du  fossé  du  côté  de  la 
place;  la  ligne  qui  termine  le  fossé  du  côté  de 
la  campagne,  se  nomme  contre-escarpe,  parce 
qu'elle  est  opposée  à  l'escarpe. 

Ëty.  de  l'ital.f carpa. 

ESCARPA,  S.  f.  Paillette  d'or  ou  d'argent, 
qii^on  trouve  dans  quelques  rivières  et  dans 
les  mines  de  ces  métaux. 

ESCARPABIENT ,  8.  m.  (escarpaméin). 
Escarpement,  pente  raide,  t.  de  fortiGcation. 

ESCARPAR,  dl.m.  8.  que  Desgrapar, 
V.  cm. 

EMARPAT,  ADA,adj.etp.  (escarpé, 
àde);  £#carpai{,  cal.  £#earpaao,  esp.  Es- 
carpe,  ée;  en  pente  rapide. 

ESGARPENAR  8' ,  V.  a.  et  r.  (escarpe- 
nà  s'),  dl.  Escarpear,  port.  Carder,  se  pren- 
dre aux  cheveux,  y.  Carpignar  et  Carp,  R. 

E8GARPIDA,  s.f.  (scarpîde)  ;  cmabra. 
CarpU^  ail.  Charpie,  vieux  Imge  effilé,  dont 
on  fait  des  plumasseaux  pour  panser  les  plaies 
et  les  ulcères. 

Éty.  Les  uns  font  dériver  ce  mot  du  lat. 


ESC 

earôcMMs,  les  antres  do  cdt.  éhirpiU,  d'ao- 
très  de  la  basse  laL  earpia,  formé  de  carpere, 
amasser:  d'antres  enfin,  du  grec  xap<po« 
(karphos),  brin,  fétu  ;  mais  sa  véritable  ori- 
gine vient  du  verbe  escarpir,  dont  il  est  le 
participe,  cardé,  eharpi.  \.  Carp,  R. 

E8GARPIGNADA,  Gare.  y.  Grafignada. 

E8CARPIONAR,  Y.  Carpignar  ei  Carpy 

ESCARPDLHAR.  V.  a.  (escarpillà) ,  dl. 
Eparpiller.  Y .  Eêparpalhar. 

Êly.  de  escarpida  et  de  ar,  V.  Carp,  R, 

ESCARPIN ,  s.  m.  (escarpin)  ;  Searpino, 
ital.  Esearpim,  port.  Escarpm,  soulier  ài  sim- 
ple semelle;  chausson  de  peau  qu'on  met  dans 
les  sabots  pour  n'en  être  pas  blessé. 

Ety.  du  lat.  carpitculus,  sorte  de  chaus- 
sure découpée. 

E8CARPINADA,  8.  f.  (escarpinàde).  Dé- 
chirure faite  avec  les  grifl^,  avec  les  ongles, 
y.  Grafignada^  Avril,  et  Corp,  R. 

ESGARPINAR,  V.  n.  (escarpinâ),  dg.  Pié- 
Imer,  marcher  avec  vitesse,  courir  légère- 
ment 8ur  la  pointe  des  pieds. 

Ety.  de  escarpin  et  de  ar, 

E8GARPINAR,  V.  a.  et  n.  (escarpinâ), 
dl.  Echeveler.  y,  Etearpignar;  égraligner, 
y.  Esgrahgnar;  se  sauver,  donner  du  pied, 
déchirer.  V.  Eêcarehar. 

Êty.  de  escarpin^  escarpin,  .et  de  ar,  cou- 
rir avec  les  escarpins,  parce  qu'on  court 
mieux,  y.  (7arp,R. 

E8CARPINAR  8',  V.  r.  BMAUEiiAm.  S'é- 
charper,  se  déchirer  on  phitôts'enlredéchirer. 
Gar.  y.  Etearpignar  ei  Carp,  R. 

ESGARPINAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (escar- 
pmà,âde).  Echevelé,  ée.  Y.  Carp,R. 

Etcarpinai  de  sort,  juron  populaire,  pes- 
te soit  de  ma  desU'née.  Avril. 

E8CARPIR,  V.  a.  (scarpir);  siMAmna, 
■•raMs.  Etcarpir,  cal,  Charpir  de  la  laine, 
des  cocons,  du  vieux  linge,  les  dilater,  les 
étendre  :  Escarpir  de  lana,  chiqueler  de  la 
laine,  démêler  ce  qui  est  brouillé.  Y.  Des- 
bulhar, 

Ély.  du  grec  axopicKw  (scorpiiô),  disper- 
ser, éparpiller.  Y.  Carp^  R. 

Escarpir  la  pasta,  eseocher  la  pâte. 

B8CARPIR,  v.  a.  (escarpir),  dl.  Ravir, 
enlever,  déchirer,  mettre  en  pièces.  Y.  Carp, 
Rad.  ^' 

ESGARPIT ,  IDA,  adj.  et  part,  (scarpi, 
ide).  Ouvert,  éparpillé,  écarté,  en  pariant  de 
la  laine  et  des  poils.  Y.  Carp,  R. 

E8GARPOUI88AR8',  V.  r.  (s'escarpouis- 
sâ).  Faire  tout  son  possible,  s'eflbrcer.  Voy. 
Appouirar  s\ 

E8GARPOULETA.  s.  f.  (escarpoulé- 
le).  Nom  que  porte,  k  Nismes,  l'urosperme 
wusse  picride,  &ro«permNm/n'crotdM,Desf. 
Tragopogan  picroides,  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  composées  Chicoracées,  qu'on  trouve  au 
bord  des  chemins  et  des  vignes,  dans  la  Bas- 
se-Provence. 

E8GARPOUN,  8.  m.  (escarpéun).  Car- 
peau.  Y.  Carpilhoun. 
Éty.  de  esearpa  et  de  oun,  Y.  Carpa, 
E8GARQUIIAAR,  Y.  Esparpalhar. 
ESCARQUILHAT,  Y.  Esparpalhai  et 
Etcarealhai. 

E8GARRA,  S.  f.  (escàrre).  Écart,  faute, 
erreur.  Avril.  V.  Eseart^  R. 


ESC 

BSCARRABOAAT,  dg.  JKsearrofttl- 
lad^  cat.  Y.  EsearrabilhoL 

E8CARRADA ,  8.  f.  (escarràde).  Un  es- 
cadron, une  troupe,  une  multitude. 

Ptr  anar  trop  per  escaradas 

Lous  eHoumeous  ê<mn  desgraissaU.  Pr. 

Éty.  du  vieux  mot  «car,  troupe. 

E8CARRADOUN,  s.  m.  (escarradéon) , 
d.  m.  Petit  troupeau  de  brebis,  de  chèvres. 

Éty.  Dim.  étescarrada. 

ESGARRADORA,  s.  f.  anc.  béam. 

Etsiyka  plaganoiabUqueno  Ha  esear-^ 
radmra.  Fors  e|  Cost.  de  Béam.  Robrica  de 
Homicidis .  5.  Ecorchure? 

E8CARRA1IAGNA,  ».  f.  (  escarramâ- 
gne),  dg.  Ridelles  de  charrette. 

EBCARRANA8 ,  S.  m.  (escarranés)  ;  «n- 
m.  Précipice,  chemin  rapide  et  très-ralde. 
Gare 

E8GARRANCaAR  8',  ▼.  r.  (s'escarrant- 
cfaà).  S'erreinter,  se  déchirer  en  glissant  sur 
un  terrain  inégal  ou  sur  quelque  corps  rabo- 
teux, ébrancber.  Aub. 

E8GARRA8,  dg.  £fcarrat«oiiii  et  i^seo- 
lassoun. 

E8CARRA88AONA,  8.  f.  (escarrassi- 
gne).  La  quantité  de  laine  oo'od  carde  à 
la  fois  :  cardée ,  cette  quantité,  quand  die 
est  cardée. 

Éty.  de  escarrassa  et  de  agna»  Y.  ^searf, 
Rad. 

E8CARRA88AlRE,8.m.  (escarrassttré). 
Cardeur  à  la  drousseUe. 

Éty,  de  esearrassa  et  de  airf ,  qui  droosse. 
Y.  Éseart,  R. 

E8GARRA8AAR,  V.  a.  (escarrassâ)  ;  m- 
cAMWAWâ»,  KBiMn.  DrouêS9r,  carder  la  l»ne 
avec  les  drouss^ies  ^  et  non  eardosser, 
comme  le  disent  MM.  Gardnet  Avril. 

Éty.  de  esearrassa  et  de  ar.  Y.  Eseart^ 
Rad. 

E8GARRA88A8,  8.  f.  pi.  (escanrâsses)  : 

tCMMUAMtmB,   CAS0AMS.  DrOtMfftlef ,   gTOSSCS 

cardes  de  fer  destinées  a  ouvrir  la  laine 
brute ,  à  la  mettre  en  état  d'être  passée  par 
des  cardes  plus  fines.  La  carda#fe  mot  par 
lequel  M.  Garcin  traduit  esearrassa  ,  est 
une  carde  particulière  à  la  soie. 

Ëty.  Alt.  de  esearîelar,  séparer,  diviser. 
Y.  ^#earl,R. 

E8CARRA88(HIN,  Y.  J^fcaloâSOttU,  ran- 
cher  ;  pour  roidillon.  Y.  Jfountada. 

E8CARRAUONAR,  V.  a.  (escarraoogirii), 
dg.  Egratigner,  écorcher.  Y.  Esgrafignar. 

May  lous  depulats  begnon  gras, 
May  la  charto  #'escarraougnabo. 
Jasmin. 

E8CA1IIIE ,  s.  m.  (escàrré) ,  d.  bas  lim. 
Escarre,  ouverture  qui  se  fait  dans  un  corps 
avec  violence  et  fracas  ;  tumulte ,  sédition  » 
querelle.  Y.  Eseart,  R. 

E8CARRIER,  lERA ,  adj.  (eiscarrié , 
iérre),  dl.  Gaucher,  étrange,  qui  ne  vient 
pas  bien  à  main:  Man-esearrier ,  gaucher. 
V.  Escai,  R. 

E8GARRIR,  Y.  EsquarHr. 

ESCARRI88AGI ,  S.  m.  (escarrisâdgi). 
Equarrissage.  Y.  Esqnarrissagi, 

E8GARROinRE,  v.  a.  (escarrooîré)  ;  ■•• 
cAMm.  Eloigner ,  écarter ,  chasser  au  iom. 

Éty.  du  lat.  scart/icare ,  ou  de  £fcal,R. 


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ESC 


L,  êdi.  tI.  mcas.  Starso, 

liai.  EseaSi'cai.  Eseaio,  esp.  Eteoêso^  port. 
Avare ,  chiche ,  mesquin. 

Ély.  du  vieui  français  échars,  dérit é  du 
lat.  êxpareus;  d'aulres  le  font  venir  du 
teuton  hirg ,  avare. 

ESGABS,  m.  s.  que  Esea$f  v.  c.  m. 

E8CSARSAS ,  Alt.  de  Eicatsaty  v.  c.  m. 

E8GAB8EDAT,  vl.  V.  Etcanetat. 

BSCARSELA,  S.  f.  (esearcèle).  Taauin, 
vétilleux,  chiche  •  avare.  V.  E Harcela  et 
EsearSf  pour  Tély. 

■SCUR8BT,  y.  Pourtaiour.  Avril. 


E8CAII8ETAT ,  8.  f.  vl 
cASHtoAT.  Eseang  •  esp.  Eseassez ,  port. 
Seariità,  ital.  Mesquinerie,  avarice,  parci- 
monie. 

tor.âBlWPWBRA ,  Nom  qu'on  donne,  à 
Niâmes,  à  la  scorsonère.  V.  Eicoursounera. 

ESCART,  MÊUkmm,  radical  que  Nicot  dérive 
do  latin  eœ ,  hors,  et  de  eharla,  carte,  carte 

2u'on  met  hors  du  jeu ,  è  l'écart;  liénage 
e  9X  parte,  hors  de  la  part,  et  GebçHn 
de  eœ^  hors»  et  de  tear,  troupe.  Roque* 
fort  dit  :  Eeart^  action  de  s'écarter;  distance, 
séparation ,  qui  vient  du  verbe  éearteler  » 
mettre  en  quatre  quartiers^eJCArt,  serait  dans 
ce  cas  no  so«s-dérivé  de  Quatr,  v.  c.  m. 

Dérivé:  E$eari^  Enari-a^  Eecarta-mêni, 
Eeeari'QT,  Eecart-ai, 

De  eteart ,  par  la  suppression  du  I ,  esear  ; 
d'où  :  Setarr-^j  Eêcarr^esary  Escarratê^ 
ar,  Eicarrais-agna,  Eêcarrais-aire,  E$» 
tarr-êy  Esearr-ouire. 

E8CART,  s.  m.  (escà);  Scarto  ^  ilal. 
DeeearU,  esp.  (K>rt.  Ecart,  action  de  s'écar- 
ter d'une  direction  donnée  ou  d'une  con- 
duite prescrite;  espèce  de  dislocation  ac- 
cidentelle que  le  cheval  prend  en  faisant  un 
écart,  qu'on  nomme  entr'ouverture ,  quand 
elle  est  considérable. 

Éty.  éeexparte,  selon  Mén.  par  le  change- 
ment ordinaire  dup  en  e,  eêcartar  te  :  expar- 
tare  te  ,  c'est  sortir  de  sa  part ,  c'est-à-dire, 
do  lieu  où  l'on  est.  V.  Eteart ,  R. 

A  Veteat^  expr.  adv.  In  dûparie,  ital. 

A  C  écarts  en  un  lieu  détourné. 

B8CART,  s.  m.  Ecart,  cartes  qu'on 
dépose  à  certains  jeux  ,  pour  en  prendre 
d'autres. 

Éty.  \.  Eteart,  R. 

BSCART.m.s.  Ecart,  disjonction  acci- 
dentelle du  bras  d'avec  le  corps  du  cheval. 
V.  -Bcarf,  R. 

E8CART-UMW,  s.  m.  En  terme  de  mar. 
écart-long,  jonction  de  deux  bordages ,  qui 
diffère  un  peu  des  autres  écarts  ou  joints. 

B8GAT,  adj.  vl.  Tenace,  opiniâtre. 

BSGARTA,  s.  f.  (escàrte).  Solandre , 
éparvin.  V.  Etprevim  et  Eteart,  R. 

E8CARTA ,  s.  f.  Gerçure ,  crevasse. 
Y.  Crebatta  eiBteart,  R. 

E8CARTAIRAB.  dl.  Fendre,  séparer  en 
éclats,  en  d.  bas  lim.  V.  Etearttlar  et  Quair, 
Rad. 

ESCARTALHAR,  dg.  V.  Eteartelar. 

ESCARTAMBNT,  s.  m.  (escarUmein). 
Ecartement,  action  d'écarter,  état  de  ce  qui 
est  écarté. 

Ëty.  de  etcarl-a-tiMiil,  manière  d'être  de 
ce  qui  est  écarté.  V.  Eteart ,  R. 

ESOARTAR  y  v.  a.  (sscarlé)  ;  Apartar, 


ESC 

esp.  Deteartar,  port.  Ecarter,  séparer,  di* 
viser,  éloigner  un  objet  d'un  autre  ;  mettre  à 
part  qoeloues  cartes  pour  les  remplacer  par 
d'autres,  a  certains  jeux. 

Ëty.  de  Eteart ,  v.  c.  m,  et  de  ar.  V. 
Eteart,  R. 

ESCARTAR  S' ,  v.  r.  S'écarter,  se  sé- 
parer, s'éloigner,  s'égarer,  se  disperser. 

ESGARTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escartà, 
àde).  Ecarté,  ée,  selon  le  verbe.  V.  Eteart, 
Rad. 

ESGARTAT  ,  S.  m.  (escartâ)  ;  commurr. 
Jeu  de  cartes  qui  se  joue  ï  deux  personnes 
qui  prennent  trois  cartes  chacune,  avec  la 
foculté  de  les  écarter  toutes  ou  quelques 
unes  seulement  pour  en  prendre  d'autres  si 
la  partie  adverse  y  consent. 

Ëty.  de  etcartar ,  mettre  à  l'écart.  Voy. 
Eteart,  R. 

ESGARTEIRAR,  d.  m.  Y.  Etcartelar 
et  Qualr ,  R. 

E8CARTEI<AR,  V.  a.  (escarlelà);  bsoui- 
TBouB,  mêCAKfAiMMM.  Etquartart ,  ital.  Det^ 
muirtixar,  esp.  Etquarlelar,  port.  Écarte- 
fer,  mettre  en  quatre  quartiers,  supplice 
qu'on  faisait  subir  à  des  criminels  de  lèse- 
migesté  au  premier  chef. 

Ëty.  de  et  priv.  de  cartel,  pour  quartier , 
•t  de  ar,  6ter  les  quartiers.  V.  Quatr,  R. 

E8GARTELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escar- 
telà ,  àde)  ;  Etquarteiado ,  port.  Ecartelé ,  ée. 
V.  Quatr,  R. 

ESCARU8TRAR,  Y.  Etcaluttrar. 

E8GARVAI8,  S.  m.  vl.  Escargot. 

E8GA8,  ASSA,  adj.  (scàs,  àsae);  bkau. 
Eteato,  esp.  Etcat ,  cat.  Etcatto,  port. 
Rare ,  qui  manque  de  quelque  chose ,  qui  est 
en  défaut;  étroit;  ûg.  avare,  chiche. 

Ély.  du  lat.  fcarfu#,  le  même,  ou  du  grec 
âxàç  (ékas),  loin  de,  de  loin. 

Sciença  etcatta,  science  bornée. 

Etcat  d'argent,  court  d'argent 

E8GA8,  adv.  Tout  etcat,  à  peine,  non 
loin,  il  n'y  a  qu'un» moment. 

Éty.  du  grec  o^>c  âxàç  (houk  bekas),  non 
loin,  tout  près. 

Mal  etcat,  le  même  que. 

i.  Estropié, 


E8GA8AN.S.  m.  vl. 
mutilé;  béquillard. 

Éty.  de  et,  de  cot  et  de  an,  qui  est  sujet 
à  tomber.  Y.  (Tôt ,  R.  ou  du  grec  axà^eiv 
(skazèin),  boiter,  clocher,  ou  de  etcattat. 


E8GA8ENSA,  S.  f. 


,  dl. 


cAmsMtA.  Hasard  ,  rencontre ,  événement , 
chance,  échéance. 

Éty.  de  etcat,  par  hasard,  et  desnsa,  chose 
qui  arrive  inopinément.  Y.  Cat,  R. 

E8GA8ER,  V.  n.  dl.  (escasé);  bmasbb. 
Rencontrer,  arriver,  échoir.  Y.  Etcaire  et 
Arribar. 

Éty.  de  et,  de  catut,  cas  fortuit,  accident, 
et  de  l'act.  er.  Y.  Cat,  R. 

E8GA8EZA  ,  s.  f.  vl.  Btcatteta,  eat. 
Etcaceia ,  esp.  Eteatteia,  port.  Etearexxa, 
ital.  Avarice. 

E8CAWT ,  UDA ,  adj.  et  p.  dl.  Arrivé, 
rencontré.  Y.  Arrihat  eiCat^R. 

EMCàMWA,  adj.  f.  vL  Maigre,  efaétiva. 
Y.  Cas,  R. 


ESC  109 

EMAOEO,  S.  f.  vl.  Sauce. 

Éty.  de  caldo,  qui  en  esp.  et  en  cat.  si- 
gnifie bouillon. 

E8GA8SA,  s.f.  (escàsse).  Eteatte,p\kce 
de  bois  sur  la  contre-quille  d'un  vaisseau  ; 
échasse.  Y.  Etcattat. 

ESCAMAMENT,  adv.  dl.  (escassamein); 
MCAMAMn,BscAMApmA.  Scartamentt ,  lit} . 
Etceittamente,  port.  Eteattament,  cat  ^f- 
catamente ,  esp.  A  peine  ;  tant  soit  peu  ; 
expressément.  Avril  ;  chichement. 

Éty.  du  vl.  eteartement,  ou  de  etcatta  et 
de  ment, 

E8CAS8APENA,  dl.  Y.  Eteattament. 

ESGA88AS,  S.  f.  pi.  (escasses)  ;  ucoAMAt, 
BscAMAs,  BioA*.  Echasses ,  dcux  longs  bâtons, 
munis  vers  le  bas  d'une  espèce  d'étrier  sur 
lequel  on  pose  le  pied ,  servant  à  passer  les 
rivières. 

Ëty.  du  grec  <TxàCeiv  (skazèin)  ,  lK>iler , 
clocher,  selon  Gaseneuve,  ou  de  tcalacia, 
augm.  de  tcala. 

Une  échasse  se  compose  :  de  la  tige  ou 
bâton,  et  de  Vélrier. 

Dérivés:  Etcat-an,  Etcatt-ier,  Etcatt- 
el'ier. 

E8GA88EDAT,  vl.  Y.  Etcartetat. 

E8GA88ElilER,  S.  m.  vl.  Faiseur  d'é- 
chasses.  V.  Etcattat, 

E8GA8SIER,  s.  m.  vl.  Estropié,  béquil- 
lard, monté  sur  des  échasses.  V.  Èteeutat» 

ESGASSOUNAR ,  V.  a.  (escossounà),  d. 
bas  lim.  Briser  les  mottes  de  terre  dans  les 
champs.  V.  Trittar  moutat, 

Ëty.  dee#priv.  deeoMOunof,  dim.  deeat- 
tat,  mottes,  et  de  Tact  ar. 

E8GAT ,  dl.  m.  s.  que  Etcapùuloun,  v. 
c.  m.  c'est  aussi  un  reste  de  marcnandise,  de 
grains,  de  fruits,  etc. 

E8GAT,  dl.  m.  s.  que  Etcach,  v.  c.  m. 

E8GATA,  s.  f.  vl.  Semence,  race,  lignée, 
qualité. 

Étv.  de  l'ital.  tehiatta,  m.  s.  de  l'ail. 
tdialat ,  part,  de  tchlagen ,  de  tehlacht ,  an 
lieu  de  getchlêcht. 

E8GATA,  s.  r  (escàte},  dl.  mata.  Etcat- 
ta, cat.  Ecaille.  V.  Etcalha. 

E8GATAI.AR,  v.  a.  d.  bas  lim.  (escotolà). 
Y.  Detcatalanar. 

E8CATABlENT;S.m.  (escataméin).  Dé- 
rive, l'action  de  dénver,  en  pariant  des  vais- 
seaux. 

E8CATAR,  V.  n.  (escatà).  Dériver,  n'al- 
ler pas  directement  dans  le  sens  de  la  quille, 
en  parlant  des  vaisseaux;  se  laisser  gagner 
par  le  vent. 

E8GATAR,  dl.  Etcalar,  cat.  Pour  écail- 
ler. V,  Etcalhar. 

ESGATAMENT,  et 

ESGATAR ,  V.  Dériva  et  Derivar. 

Ce  dernier  mot  signifie  aussi  tirer  l'eau 
d'une  source  pour  la  conduire. 

ESGATMAT ,  vl.  Ëchec  et  mat. 

E8GAT08 ,  a<U.  vl.  Eteatot,  cat.  Écail- 
leux,  qui  est  couvert  d'écaillés. 

Éty.  de  tquawMtut,  m.  s. 

E8GATSAR,  V.  a.  (escatsà),  dl.  hcazab. 
Couper,  au  jeu  de  cartes,  trancher,  parier 
franchement.  Y.  Coupar. 

E8GATI ,  vl.  V.  Etbutehaig. 

BMAUDADllRA,  S.  f.  vl.  EteoUoiura, 


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liO 


ESC 


port.  Eehauâmre,  brûlure,  on  le  dit  aussi  de 
l'eMi  qui  a  servi  à  écbauder. 

Éty.  de  eseaudaâa  et  de  ura.  chose  écbao- 
dée.V.  6^,R. 

On  le  dit  aussi,  en  Gascogne,  de  l'allération 
du  vin  poussé. 

BSCAUDAR,  ▼.  a.  (escaoudà)  ;  «mn!»- 
Tém,  wic^âwiawj  KsaoiiuBin>4M,  BscASTAm.  Es- 
caldar,  esn.  cal.  porl.  Sealdart,  ilal.  Ëchau- 
der,échau[rer,chaufler,  ûg.  tromper,  attra- 
per :  Eicaudar  la  vianda,  blanchir  la 
viande.  V.  Esbulhentar, 

Éty.  de  es  augm.  de  caud  et  de  ar,  rendre 
plus  chaud.  V.  Cah  R« 

ESCAUDAR,  V.  n.  On  emploie  ce  mo| 
pour  désigner  Taction  de  dessécher  acciden- 
tellement les  fruits  et  les  empêcher  de  parve- 
nir à  leur  maturité. 

Éty.  de  €s  augm.  de  caud*  chaud,  et  de  ar, 
V.CalK. 

BSCAUDAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (escaoudà, 
àde)  ;  bscaoiu^t.  Mscaldado ,  port.  esp.  Et- 
ealdad^  cat.  m.  s.  que  têhaulhenlaL  échau- 
dé,ée.  V.Cal,^. 

Cat  eseaudat  l'aigua  freda  li  faipaour. 

De  vin  escaudat,  dl.  du  vin  poussé  ou 
tourné. 

Figai  eseaudadat,  figues  avortées. 

E8GAUDILHADA ,  s.  f.  (escaudillàde)  ; 

MCAMPlUiADA,  BtCAimiABAy  BtCAUDALHiUlA.  Mt- 

cmjkMDïïÈMAn.  Echappée  de  soleil;  se  dit  lors- 
que le  soleil,  ne  paraissant  que  par  interval- 
les à  travers  les  nuages^  darde  ses  rayons 
avec  plus  d'ardeur  que  de  coutume,  ce  qui 
est  ordinairement  une  annonce  de  pluie. 

Ety.  de  eecaudUhar  dim.  de  escaudar, 
échauder,  et  de  ada.  V.  Cal,  R. 

ESCAUDII^HAR ,  ^tAmniJua.  V.  Et- 
eouire  et  Cal,  R. 

ESGAUDILHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esr 
caoodillâ,  àde);sw0A9muAT,  BMimca.  Brûlé 
parle  soleil.  V.  Cai,R. 

E8GAin>UN,  s.  m.  (escaoudûn),  dL  Vet- 
eoMdun  doou  vin,  la  pousse  du  vin.  V.  Cal,  R. 

E9CAUDDRAR,  ▼.  a.  (escaoudurà),  dg. 
Echauffer,  réchauffer.  V.  Eicaufar,  ReteaU" 
far  et  Cal.  R. 


tsetiuJuro  l'ccpaço, 

n  et  U  neÎD  9%  la  §ta^. 


De  tout  rioaa 
El  l»y  iouudn  m 


ESGAUFADOUR,  (escaoufadùu) ,  et 

ESCAUFAIRE ,  S.  m.  (escaoufaîré)  ;  coo- 
tomÊAM ,  cAurADOim ,  mncov  ,  BicHAvrAimB , 
momjovKm.  Eêcalfador,  esp.  port.  Bouilloire, 
coquemar  ,  vase  de  métal  ou  de  terre  pro- 
pre à  faire  chauffer  de  l'eau. 

Éty,  de  etcaufa  et  de  aire,  qui  échauffe, 
V.  Escaufar  et  Cal ,  R.  ^ 

ESCAUFA-UBCa,  S.  m.  (escèoufe-liè)  ; 

OAOrA'USCB,  CBAOTA-USeO,  mVWWA'  uc%  mi^A- 

UMB,  tcAOBo-uBrr.  SealdaleUo^  liai.  Escal* 
dador  et  Eicalfallilê,  cat.  Bassinoire,  usten- 
sile propre  à  chauffer  le  lit.  V.  Cal,  R. 

Chauffe-lit.  n'est  pas  français,  pas  plus 
que  chauffer  le  lit  ;  c'est  échauffer  le  lit  qu'il 
faut  dire. 

E  nou  y  a  milhou  scauho-liey  t. 
Ses  poou  que  la  calou  s*eybente, 
Qu*un  picherrqun  de  hin  eou  hente, 

D'Astros. 


ESC 

BSCADFAIBNT,  S.  m.  (sceoofliiméin)  ; 
■KMAvrAMBVT ,  — cAirâiwinr.  Esealdamenio  y 
ital.  Esealfaiment,  cat.  Echaufiement,  l'ac- 
tion d'échauffer  et  l'eflet  de  celte  action  ;  in* 
disposition  consistant  dans  une  irritation 
générale,  causée  par  la  fatigue  ou  l'abus  des 
choses  réputées  échaufi^tes,  échaufiaison, 
éruption  qui  en  résulte. 

Éty.  de  escauffar  et  delà  term,  ment,  V. 
Càl,  R. 

E9GAUFANT,  ANTA,  adj.  (escaoufaq, 
ânte).  Echauffant,  ante. 

ESCAUFAR,  V.  a.  (escaoufà)  :  ucBAvrAB, 
■•cAurvmAm,  bsca&voka»,  ACAbombui,  acauio- 

wjkM,  Scaldare,  ital.  Acalarar,  esp.  EscaU 
far,  caL  Echauffer,  donner  de  la  chaleur;  fig. 
animer,  exciter. 

Éty.  du  lat.  calefacere,  6iire  chaud.  Voy. 
Cal,n. 

ESCAUFAR  flf' ,  V.  r.  Escalfairse^  cat. 
S'échauffer,  idevenir  chaud,  se  causer  irae 
échauffaison;  s'animer  au  combat,  au  jeu, 
au  travail;  entrer  en  rut.  V.  Cal,  R. 

ESGAUFAT,  AQA,  adj.  et  p.  fescaoufô, 
àde).  Echauffé,  ée;  qui  est  en  rut.  V.  Cal,  R. 

ESCAUFESIRE ,  s.  m.  (escaoufèstré)  ; 

BfCaAVrBSTBB,    UCOUTBfmB,   et  impr.  KKOOU- 

rssnis.  Risealdamento,  ital.  Escalenlamien' 
(o,  esp.  Echauffaison,  plutôt  morale  que 
physique ,  accident  malbeureui  qui  n^el  en 
émoi,  mouvement  violent  de  colère. 

Ëty.  du  lat.  exealefacere,  ou  de  escaufar 
et  de  estre,  être  échauné.  V,  Cal,  R. 

BLi  ye  tonqucn»  ■  peiw,  bo  ciel,  qaint  esea'ifesbè^ 
Qu'*retut  per  km  pce  d'an  paswgier  letiwMe 
Lmi  poMotoaa  ileigleiU  «'cniomifa  iiu(|u*cU  boftU. 
Coye. 

ESCAUFBTA,  S.  f.  (escaouféte);  khcmau». 
Escalfador,  esp.  Réchaud,  meuble  de  cui- 
sine dans  lequel  on  met  du  feu  pour  réchauf- 
fer les  plats;  homme  bouillant,  qui  se  met 
facilement  en  colère;  lèle,  ardeur,  empresse- 
ment :  Jugar  d'escaufeta,  dl.  se  piquer,  s'ani- 
mer, s'échauffer  au  jeu. 

Éty.  de  e«catf/a et  du  dim.  eta.  V.  Cal,  R. 

Séuè<|ue  en  parle  comme  d'un  ustensile 
très- utile  de  son  temps. 

ESCAU,  s.  m.  (escaou).  Dévidoir  à  main, 
aspe.  V.  Escagnaire. 

ESCAUFIGNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
caoufignà,  àde).  En  parlant  du  fruit,  meur- 
tri. V.  Macat  et  Espoautit. 

ESCAOFIT,  s.  m.  (escaoufi);  sMAvrstiT. 
Sentir  Veseaufit,  sentir  le  relent,  on  dit  aussi 
Sentir  Varmari  ou  Venfarmat.  V.  Esluch  et 
Cal,R. 

ESGAUGNAR  ,  v.  a.  (escaougnà) ,  dg. 
Singer.  V.  Engaugnar, 

E9CAUMA,  s.  f.  (^càoume)  ;  Escama, 
esp.  port.  m.  s.  que  Escalha,  v.  c.  m.  fig. 
vaurien,  ruiné,  qui  est  sans  argent. 

Ëty.  du  lat.  squama.  V.  Escalh,  R. 

ESCAUMAR,  Eêcamar,  port.  Y.  Esca^ 
lhareiEscalh',n, 

ESCAUMASSI,  (escaoumàssi),  dl.  Voy. 
Calimas  et  Cal,  R. 

ESCAUME ,  s.  m.  (escaoumé).  Échome, 
sealme  ou  tolet,  cheville  placée  sur  le  plat- 
bord,  où  l'on  passe  l'anneau  qui  retient  l'avis 
ron  dans  les  bateaux. 

Ét^.  du  grec  oxaXjjiâc  (scalmos),  m.  s. 


ESC 

BSG^UinssauN,  s.f.  (escaonmeséon). 
^cremure  du  verre.  Gare. 
Ëty.  du  lat.  squama.  V.  Escalh. 
ESCAUPRE,  s.  f.  (escàoupré);  bichav- 

rKB,  ICHAVPKS,  miMASPBB,  CIMOII,  CUSI..  SCOST" 

pello,  liai  Escoplo,  esp,  Escopro,  port  Ci- 
seau, instrument  de  menuisier  dont  la  lame 
est  longue,  plate,  avec  un  tranchant  en  biseau 
h  l'extrémité,  pourvue  d'un  manche,  sur  le* 
quel  on  frappe  ^veç  uq  qiaillelt  V.  fermoir 
piBedanQ. 

Éty.  du  lat.  scalprum,  m.  a. 

ESC AUPRB ,  s.  m.  Echoppe,  pointe  peur 
graver. 

ESGAUPRE-DE-RARRILHET,  ».  tt« 
Clou^,  petit  ciseau  de  tonnelier,  dont  on  se 
sert  pour  enfoncer  la  neiZ/edans  le  jable. 

ESGAUSSEIi,  s.  m.  (escaouss^),  dl.  Trou 
ou  fouille  au  pied  d'un  arbre,  pour  y  mettre 
du  fumier;  c'est  un  déchaussement.  Sauv. 

Ëty.  de  es  priv.  de  cau^s  et  de  et,  ce  qui 
déchausse.  V.  Cale,  R. 

BSGAU9SELADOUR,  s.  m,  (escaoQBse- 

ladÔU),  dg.  UCAUMSIABOP,    CASQOSTA.     EmCi" 

toir  ou  casse-mottes,  massue  de  bois  dont  op 
se  sert  pour  briser  les  mottes. 

L'^mottotr  est  composé  de  la  massae  pro- 
prement  dite,  d'un  œil,  dont  elle  est  per-* 
cée,eldu  manche  qu'il  reçoit. 

ESCAUfifSEUAR,  V.  a.  (escaousselà),  dl. 
oBscAottAs.  Déchausser  le  pied  d'un  arbre. 

Ëty.  de  es  priv.  et  de  causselar  pour  causr 
sar,  chausser.  V.  Calç,  R. 

ESCAUSSELAR,  v.  a.  (  escaousselà  )  ; 
CAMAB,  dg.  Emotter,  casser,  briser  les  mottes 
avec  l'émottoir. 

ESCAUSSELAR,  V.  a.  (escaousselà),  dg. 
Emotter.  V.  Trissar-moutas. 

ESCAUTA,  9.  f.  (escàoule),  dl.  V.  Esca-- 
gna. 

ESGAUTAR,  V.  a.  (escaouU)  ;  imcavioo- 
HAs,  dl.  BMMuuostBLAm.  Pelotonuer,  mettre 
du  fil  en  pelotons.  V.  Debanar. 

Éty.  de  escautoun,  peloton,  et  de  ar. 

BSCAUTAS,  s.  f.  pi.  (escàoutes),  dl. 
Ecailles  de  poisson.  V.  Escalhas. 

É(y.  du  ceH.  selon  M.  Astmc. 

ESGAUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escaoutà, 
àde),  d.  béam.  Echaudé,  ée.  V.  Eseaudai  et 
Cal,  R. 

ESCAUTOUI9,  s.  m.  (escaoutéun),  d.  m. 
Peloton.  V.  Cabudeou. 

Amoulounat  eounio  un  escautaun,  accrou^ 
pi,  mis  en  peloton. 

ESCAUTOUNAR,  d.  m.  Q^.s.que  Seau- 
tar,  V.  cm.  eiDebanar, 
,  E8CAUVIAR,  d.  bas  lira,    (escoouvîà). 
Echancrer.  V.  Eschancrar  elEscourtegear. 

ESCAUZIR,  V.  a.  vl.BMAi»nu Remarquer^ 
prendre  garde,  distinguer. 

Éty.  de  eiaugm.etdecatfstr,  choisir,  bien 
distinguer.  V.  Caus,  R,% 

ESGATA,  s.  f.  (escàve),  d.  basiim.  tAscu- 
lABA,  TaAmA.  Seine  ou  tratne,  long  filet  de 
pécheur.  Béron. 

ESCATADURA,  S.  f.  (esoavaddre)  ;  >•- 
cBAiicmmA,  stcATBnA ,  acMAMMintA.  Ineava^ 
tara,  ital.  Escotadura,  esp.  Chaufradura, 
port.  Echancmre,  coupure  taite  en  dedans  en 
forme  de  demi-cercle  ;  on  ne  le  dit  qu'en  par- 
lant do  drap  et  de  la  toile. 


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ESC 

Ëtj.  de  êseavada^  échancrée,  cremèe,  et 
de  lira,  chose  creusée  dans.  V.  Cav,  R. 

Escavadura  d'una  mancha,  entovraure» 
échancrare  d'une  manche,  dans  la  parlie  qui 
touche  k  répaule. 

BSCAVAIiCAR,  V.  n.  vl.  Descendre  de 
cbeYal.  V.  Caval,  R. 

E9CAVALCHAR,  V.  a.  et  n.  tI.  Chevau- 
cher, V.  Cavalcar  ,  dont  eseavalchar  ,  est 
une  altération,  et  Caval,  R. 

E8CAVAR,  V.  a.  (escavà);  mchavouui. 
Incavarêf  ital.  Escorlar,  eêp.  Chanfrar, 
port.  Echancrer,  tailler,  couper  en  dedans, 
évider. 

Ëty.  du  \ai.  excavare,  m.  s.  V.  Oav,  R. 

E8GAVAT,  ADA,  adj.  et  p  (escayâ,  àde); 
mtcuMMcwukx.  Echancnfe,  évidé.  V.  Cav^  R. 

E8CAVEL.  dl.  V.  Debanaire. 

B8CAVENA,  s.f.  (escavéne).  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  des  Bouches-du- 
Rhône,  selon  M.  Négrel,au  LycorUenavena^ 
Annélide  de  Tordre  des  Antennes,  qui  sert 
(f  appât. 

E8CAVEOU,  V.  Dehanain. 

ESGAVIA,  s.  f.  vl.  Scahhia^  ital.  Gale. 

Ëty.  du  lat.  icahiei. 

ESGAVILHAS,  S.  f.  pi.  (scavilles)  ;  ska- 
muaAt,  jAOMMUM-rB*,  «amOTouiit  jbbcbhil. 
Jasmin  jaune,  Jaiminum  fndicans ,  Lin. 
arbrisseau  de  la  fam.  des  Jasminées,  com- 
mun dans  les  lieux  secs  de  la  Prov.-Mérid. 
V.  Gar.  Jasminum  luUum,  p.  245. 

B8CAT,  s.  m.anc.  béatn.  Coupon? 

Per  ehaseune  peste  de  drap  gros  ef  escay, 
très  diners  morlaas;  per  escay  de  drap  fin  a 
vendre,  etc. 

E8CATAR,  v.  a.  d.  bordel.  Espionner. 
V.  Espiounar. 

ESCATORA,  s.  r.  (escay ère)  :  Eseayola, 
cat.  Nom  de  Talpiste  ou  graine  à  canari. 

E8CATRAOI,  V.  Escairagi. 

ESCATRAR,  V.  Escairar. 

ESCATRE ,  vl.  V.  Eseaire. 

E8CATS8AR.  v.  a.  vL  Eseaxalar^  cat. 
Rompre  la  mâchoire. 

Éty.  de  ee  priv.  decaie,  dent,  mâchoire,  et 
de  ar.  V.  Cais,  R. 

B9GAZECHA,  S.  f.  fl.  Cberance. 

Éty.  de  es,  de  caz  et  de  echa,  litt.  qui  est 
échue  par  hasard,  par  la  destinée.  V.  (ku,  R. 

BSGAZBOUT,  UDA,  adj.  et  p.  bkasb- 
mon,  vl.  Echu,  arrivé.  V.  Cas,  R. 

BSGAZENSA,  V.  Eseaser  ei  EsehaMer. 

BSGAZUTA,  vl.  V.  Escasensa. 

B8GAZ0TA,s.  f.vl.  Chute,  abaissement. 

Éty.  de  ee,  de  cas  et  de  uta,  chose  qui  est 
tombée.  V.  Cae,R. 

ESCEMIR,  v.  n.  vl.  Diminuer,  s'éva* 
nouir. 

BSGENDRE,  v.  a.  vl.  BMBNsma,  bcskobb. 
Attiser,  allumer  le  feu,  embraser  quelque 
chose, incendier,  fig.  animer.  V.  Cad,  R.  3. 

B8CERCAR,  vl.  Rechercher.  V.  Enser- 
car  et  Cercar. 

B8CHA ,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  sorte ,  se 
retire. 

BSCHABOUIAAR ,  V.  a.  (estsoboulià), 
d.  bas  lim.  Effeuiller,  enlever  les  tiges  à  cer- 
taines plantes. 

Éty.  deee  priv.  de  ehabel,  tige  herbacée, 
et  de  ar. 

BSCHAFENADA ,  s.  f.  (estsofeoMe)»  d. 


ESC 

bas  Itm.  Roulée  qu'on  se  donne  en  se  tirant 
par  les  cheveux.  V.  Pignada, 

E8CHAFBNAR,  V.  a.  (estsafenâ),  md. 
C'est  prendre  un  homme  aux  cheveux  et  les 
lui  mêler  de  manière  qu'ils  ressemblent  k  du 
foin  ;  battre,  rosser. 

E8CHAFENAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estso- 
fenâ,  àde),  md.  Echevelé,  ée.  V.  Espeloufit. 

B8CHAI.A,  d.  bas.  lim.  V.  Recala  et 
Esealy  R. 

BSGHAIiO,  s.  f.  vl.  Altér.  de  eschaUm^ 
échelon.  V.  EseaUmn  et  Escal,  R. 

ESCHALANÇAR  8* ,  v.  r.  (s'eschalançà). 
Se  précipiter.  V.  Preeipilar  s\ 

Ëty.  de  esehalonf  précipice,  et  de  ar.  Voy. 
Esealy  R. 

ESGBAIaAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estsolâ, 
àde),  d.  bas  lim.  Etiolé,  ée;  blanchi,  allongé 
par  manque  de  lumière.  V.  Blanchit. 

Détruit  paréchelons,  c'esl-^  dire,  d'espace 
en  espace. 

Ëty.  de  escha  et  de  ol,  monté  comme  è  une 
échelle.  V.  Eseaiy  R. 

ESGHALON ,  S.  m.  (eschalon ) ,  dl.  Pré- 
cipice. V.  Predpiei  et  Escalf  R. 

E8CHAI.OUN,  d.  bas  lim.  (estsoloù).  V. 
Esealoun ,  Barroun  et  Eseal ,  R. 
*  BSGHAMA,  8.  f.  (eslsàme),  d.  bas  lim. 
Fils  qu'on  tire  d'une  toile  en  fil  ou  en  coton  : 
Per  bien  fa  un  orsol ,  ttal  de  Vestsamo , 
Bér.  c'est-a-dÀre ,  Per  ben  far  un  ortol  chai 
de  Vesehama ,  pour  bien  faire  une  reprise , 
il  faut  du  fil  efliié. 

EâCHAUAR,  T.  a.  (estsamà).  Effiloquer. 
V.  Esfilar. 

E8GHABIBAR ,  V.  a.  (estsombà) ,  d.  bas 
lim.  Au  propre ,  rompre  les  jambes ,  et  au 
fig.  arrêter ,  empêcher  d'aller  en  avant. 

Ëty.  de  es  priv.  de  diam6a,  et  de  ar. 
V.Camb,  R. 

BSGHANCRAINJRA ,  8.  f.  (stchancra- 
dûre).  Aub.  V.  Escavadura. 

ESÇHANCaAR,  v.  a.  (estchancré)  ;  cniut- 
cRAiu  Échancrer.  V.  Escavar. 

Ëty.  Ce  mot  a  été  fait  de  celui  de  cancer , 
chancre ,  dit  Ménage ,  k  cause  que  les  cancers 
rongent  la  chair  en  forme  d'arc.  V.  Cancer , 
Rad. 

B8CHANGRAT,  Y.  Escavat  et  Cancer , 
Rad. 

BSGHANGRURA,  Voy.  Escavadura  et 
Cancer,  R. 
En  eschangi ,  en  échange, 
rruc-jper-lme ,  pièce  par  pièce ,  l'un  pour 
l'autre. 

B8CHANOBAR,  ▼.  a.  (  estchan^jâ  )  ; 
auuraBAa,rAnm  chainu,  noocAm,  mcabsiab. 

Seambiare,  ital.  Echanger,  foire  un  échange  ; 
troquer,  permuter. 

Ëty.  de  ee,  de  changi  et  de  ar.  Y.  Cambi, 
Rad. 

E8GHANOBAT,  ADA,  a^J-  et  p.  (es- 
chandjà,  àde).  Echangé,  ée.  V.  Changeât  et 
Cambi,  R. 

B8GHANOI ,  s.  m.  (estchàngi)  ;  aciiAmi , 

VaVC  ,  BtCBAiraB  •  CHAIMt,TaOC,  B0CAMM.  ScaM" 

kio,  ital.  Eseambio ,  port.  Eehangium ,  basse 
lat.  Change ,  troc  que  l'on  fait  d'une  chose , 
d'une  marchandise  contre  one  autre. 
É^.  du  kt«  emeambium^m.  s.  Voy.  Com- 

BSGHAliTILHOIIlf ,  V.  BchmMhaun. 


ESC 


111 


BSCHAlfTlR,  ▼.  a.  (estsonli),  d.  bas  Km. 
Au  propre,  éteindre  le  feu,  V.  Atupir  et 
Tuar;  fig.  apaiser,  éteindre  une  passion. 
On  le  dit  aussi  d'une  espèce  d'animal  ou  dé 
plante  qui  disparaît  d'un  pays;  on  le  dit  en- 
core poiiir  diiisiper  son  bien  :  O  estsmm  bien 
delooesaunio,  Bér.  c'est-à-dire,  a  eschantU 
ben  de  besougna,  il  a  dissipé  beaucoup  de 
tuen. 

E8GHANTIT,  8.  m.  (estsonti),  d.  bas 
lim.  Feu  follet.  V.  Ficee  f<nHet. 

E8CHAPADA,  d.  bas  lim.  V.  Escapada. 

E8GHAPAR,  (estsopà),d.  bas  lim.  Echap- 
per. V.  Eseapar. 

E8CHAPAT,  d.  bas  lim.  V.  Escapat. 

E8GHARIDA,  vl.  V.  Escarida. 

E8CHARIR ,  vl.  V.  EscaHr. 

E8CHARNIRE,  s.  m.  vl.  Railleur,  mo- 
queur •  dédaigneux. 

Ëty.  de  l'ital.  eehemtre,  se  moquer.  V. 
Escam ,  R. 

E8CHARN8,  adj.  vl.  Ridicule.  Y. Escam, 
Rad. 

E8CHAROUGNADA,  S.  f.  (estsorougnà- 
de) ,  d.  bas  lîm.  Ecorchure  qui  enlève  la  peau. 
V.  Grafignadura, 

E8CHAROtlGNAR,  v.  a.  feslsorougnâ), 
d.  bas  lim.  Déchirer  la  peau,  V.  Grafignar 
et  Espelhar^  enlever  l'écorce.  V.  Espeara^ 
gnar. 

E8GHARPAR,  v.  a.  (estsorpà),  d.  bas 
lim.  Faire  une  grande  blessure  avec  un  cou- 
telas, un  cimiterre,  etc.,  écharper. 

Éty.  du  lal.  carpere ^  fendre,  déchirer. 
V.  Carp,  R. 

E8CHARPIDA,  S.  f.  (estsorpide),  d.  bas 
lim.  Rixe  dans  laquelle  les  combattants  se 

Prennent  aux  cheveux,  se  déchirent.  V.  Carpf 
iad. 

E8CHARPILHA,  S.  f.  (estsorpille}  , 
d.  bas  lim.  Copeau.  V.  Jttôan,  Bessuelha 
et  Carpf  R. 

ESCHARPnLHAR,  v.  a.  (estsorpillà) , 
d.  bas  lim.  Rompre  par  éclats ,  enlever  des 
copeaux;  charcuter.  V.  CharcutiareiCarp, 
Rad. 

E8CHARPILHAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
md.  (estsorpillià  ,  àde).  Charcuté ,  char- 
penté ,  on  le  dit  de  la  viande  mal  découpée. 
V.  Charculiatei  Carp,  R. 

E8CHARPILHOUN  ,  S.  m.  (estsorpil- 
liôu),  d.  bas  lim.  Dim.  de  eseharpilhat  petit 
copeau.  V.  Carp ,  R. 

E8CHARP1R,  V.  a.  vl.  Ëcharper,  déchi- 
rer, mettre  en  pièces.  V.  Carp,  R. 

E8GHARPIR,  V.  a.  (estsorpi),  d.  bas 
lim.  Charpir.  V.  Éscarpir  et  Carp ,  R. 

B8CHARPIR  8',  v.  r.  md.  Se  threr  par 
les  cheveux.  V.  Carpignar  s*  et  Carp,  R. 

B8GHARPIT,  S.  m.  (estsorpi),d.  bas  lim. 
Charpie.  V.  JSscarpida  et  Carp ,  R. 
.  E8GHATA,  S.  f.  (estsate) ,  d.  bas  lim. 
Écaille  de  poisson.  V.  Èscailla  et  Bscalhy  R. 

B8GHATAR ,  v.  a.  (estsotà),  d.  bas  lim. 
Eseatar,  cat.  Ecailler,  enlever  les  écailles 
d'un  poisson.  V.  Escalhar  et  Esealh,  R. 

B8GHATA8,  S.  f.  pi.  (estsàtes),  md.  Dar- 
tre farineuse.  V.  Berbis  et  EscaU^,  R. 

E8CHAlJDAR,v.n.  (estsooudà),  d.  bas 
lim.  Causer  une  douleur  cuisante  par  l'attov- 
chement  ou  la  grande  proximité  d'an  eorps 
chiudi  f'eee^nilar,  s'attraper»  Y.  Eecau^ 


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ESC 


ESC 


tfor ,  dont  iê^audar^  est  iin^  aHératfon. 
V.  Cal,  a. 

EMSAUDAT  »  d.  m.  et  bas  lim.  V.  Si- 
eaudat  et  Cal,  R. 

ESGHAUDAT,  8.  m.  (eslsootidà),  d.  bas 
lim.  Farine  de  sarrasin  délayée  dans  de  Teaa, 
qu'on  fait  cuire  en  Tagîtant  toujours  Jusqu'à 
ce  qu'elle  ait  la  consistance  d'une  pâte,  qu'on 
assaisonne  ensuite  avec  du  sel,  et  qu'on 
mange  avec  du  lait,  du  miel ,  ou  fritte  dans 
rbuile  de  noix,  on  l'appelle  alors  Esehaudat 
fricasiot,  c'est  une  espèce  de  poUenlft.  Voy. 
Cal,  R. 

ESGHAUDEflAR ,  d.  bas  lim.  Échauder. 
y.  EêboulKentar,  Eseaudar  et  Cal,  R. 

E8GH4UFALIEGH,  8.  m.  d.  o).  et  bas 
lim.  V.  Escaufalieck. 

BSCHAUFAH,  md.  V.  Eicaufar. 
ESGHAUFAT ,  md.  Y.  Eicaufai  et  Eê- 
îuch. 

E8GH4UFETA ,  d.  m.  et  bas  11m.  Voy. 
Eseauftta» 

ESGHAUHURAR,  V.  a.  dg.  Ait.  de  e#- 
eaufurar.  V.  Eicaufarei  Cal,  R. 

ESCHAUR^R,  Y.  a.  (estsoourà),  d.  bas 
lim.  Ëchaufier,  réchauffer  par  une  chaleur 
douce,  comme  celle  du  lit  :  Oquel  vi  est  taou- 
roVestowfia,  Bér.  c'esUè-dire.  Aquel  vin  es- 
ehaura  VetUmmae,  ce  vin  échauffe  l'estomac. 
V.  Cal,  R. 

EBC^AVBILHADA ,  s.  f.  (estsoouril- 
liàde),  d.  bas  lim.  Tirement  d'oreilles  :  Liai 
beila  une  6<mno  êilsoçurilliado,  Bér.  c'est- 
à-dire,  L'y  ai  bailaturia  bona  eschaurUha- 
àa,  Je  lui  ai  bien  tiré  les  oreilles.  V.  Aurelh, 
Rad. 

EflGHA17RII«HAR ,  V.  a.  (estsoourillà), 
d.  bas  lim.  Essoriller,  V.  Eissaurilhar;  on 
le  dit  aussi  pour  tirer  les  oreilles.  V.  Aurelh, 
Rad. 

E8GH4UTA,  s.  f.  (estséoule),  d.  bas  lim. 
Pelote  de  Gl. 

E8CHAUTOUN  ,  S.  m.  (estsooutôu)  , 
d.  bas  lim.  Peloton  de  fll.  V.  Cabudeou. 

E8GH4VEI«,s.  m.  (estsovéh,  d.  bas  lim. 
Dévidoir,  on  le  dit  aussi  Gg.  ae  tout  ce  qui 
tourne  en  rond,  qui  fait  la  pirouette.  V.  Vin- 
dou  et  Debanaire, 

E0GHAVEI.AT,  àDA,  adj.  et  p.  (estcha- 
velâ,  éde).  Echevelé,  ée.  Aub. 

E8GHAZENZA,  vl.  V.  Eteazenxa. 

E8CHAZBR,  V.  n.  vL  Scadere ,  ital. 
Échoir,  arriver,  convenir. 

Ety.  de  es  et  de  chazer,  tomber  en  ou  sur. 
V.  Cas,  R. 

E8CBœNILBAGI,s.  m.  (estchenillàdgi). 
Écheniilage,  action  d'écheniller. 

Éty.  de  es  priv.  de  chenilha  et  de  agi. 

Cette  opération  si  utile  et  si  négligée  dans 
nos  contrées,  fut  ordonnée  par  la  loi  du  26 
ventôse  en  IV. 

E8CHENILHAR,  v.  a.  (  eslchenillâ  ). 
Ëcheniller,  ôter,  enlever  les  chenilles. 

Éty.  de  es  priv.  de  chenilha  et  de  Tact.  ar. 
On  nomme  : 

ÉCHENILLOIB*  un  ifMtnunci^t  dont  on  ce  tort  pour  éch«* 
nUIer. 

E9GHENTT,  lA,  adj.  et  p.  d.  bordel. 
BtcHBTiii.  Dépourvu,  débarrassé, ée;  exempt. 

E8CHERINOA,  8.  f.  d.  bordel.  Serin- 
gue. V.  Seringa. 


ESC 

,  ADA,  adg.etp.  (estche-  i  éla-fir,  Ese^rondrt,  Eêtkm-irfEMdeki'U, 
velà,àde).  Echevelé,  ée.  |  EscUtira  ,  EseUemba. 
E9CHETNI,  lA,  adj.  et  p.  d.  bordel.  I     De  êsel,  par  le  changement  do  c  en  ^, 
té^.AA «,  V   i?^L^..#  0sgl;à*oik:Esgl-andrar,Esglranâ-€d. 

ESGI«A ,  s.  f.  ait.  de  esea.  Bolet  aipa* 
âouvier.  Avril. 

ESCLA  ,  8.  f.  Agaric  amadouvier,  on 
mieux  bolet.  Selon  M.  Garcin»  c'est  luije  lalt. 
de  J^sfia ,  V.  c.  m. 

Ëty.  du  grec  Akitnç  (klasis),  roptare» 
fracture.  V.  Escl,  R. 

BSCi.AiiHMiAB,dl.  Aasommerdeeoops. 
Y.RossareiEsdfK. 

ESGUABOUSSAR .  V.  a.  ( esdaboossà)  ; 
nrovfC4ji.  Eclabousser,  fym  rejaiWr  de  la 
boùé  sur  quelqu'un  ou  sur  quelque  chose. 

£ty.  de  êsclat ,  de  bausa ,  boue,  et  de  ar , 
faire  un  éclat  de  boue.  V.  Escl^  R. 

B8GLABOU8SAT .  ADA .  adj.  et  part, 
(eiclàboussà ,  àde).  Eclaboussé ,  ée.  Voy. 
Esel,fi. 

E8CI.ABOII8flrURA,  8.  f .  (eaclabonssûre); 
Bwowc.  Eclaboussure  ;  boue  qui  rejaillit  sur 
quelqu'un  ou  sur  quelque  chose. 

Éty.  de  êselaboussar  et  de  «ira.  V.  Escl, 
Rad. 

B8GI.AGA ,  8.  f.  (esdàque),  <)l.  Qiiekmes 
gouttes.  Peyrot. 

E0CLACHAR,  v.  a.  (esclatchà)»  4g. 
Ecraser.  V.  EspmUir, 

E8aAD4BllT,  V.  EscladenU^  EscUi- 
nUeiEsel,yi. 


Eiempt,  te  ;  dépourvu.  V.  Esehenui, 
ESCHUU  ,  vl.  v .  Esshimi. 
E8GHIRGAS,  dl.  V.  Esehirpas. 
ESGHIROT,  8.  m.  (eschîrét).  Nom  ni- 
céen  de  l'écureuil.  V.  Esquiroou, 

E8GHIRDA8,  8.  f.  pf.  (estchirpes)  ;  n- 
cvmcAs,  dl.  Détour  ou  sentier  pratiqué  dans 
lés  pays  montuenx,  pour  éviter,  surtout  en 
hiver,  le  passage  d'un  ruisseau  débordé,  le 
gué  d'une  rivi&e,  ou  enfin,  un  mauvais  pas^ 
lorsque  l'ancien  chenun  a  été  rompu. 

BiCPipPET,  s.  m.  (estchirpé).  Un  des 
noms  languedociens  de  la  courtilière.  Voy, 
Courtilhiera, 

ESGHtS,  ISA,  adj.  et  p.  (estciiis,  ise). 
Déchiré,  ée.  V.  Escarchai. 

Ëty.  M.  Dumège,  de  qui  j'emprunte  ce  mot, 
le  dérive  du  grec  ^t<7a  (schisa),  fissure. 
ESGHiaAR,  V.  a.  (estchisà).  Déchirer. 
Éty.  M.  Dumège,  le  dérive  du  grec  9^C(7u) 
(schiso),  édndo,  V.  Esearchar. 
E8CHIUL4R,  vl.  V.  Siblar. 
ESGtirFAR,  vl.  V.  Esquivar. 
E8GHOURDAR ,  T.  a.  Assourdir.  Voy. 
Eissourdar. 

E8GHDFLADA ,  S.  f.  (estsuflâde),  d.  bas 
lim.  Coup  de  sifflet,  coup  bu  à  la  bouteille. 
V.  Sibl,  R. 

E8CHUFLAR,  ▼.  n.  (estsuflà) ,  d.  bas 
lim.  Pour  siffler,  V.  Siblar;  pour  boire, 
fioular.y.Sibl,ïk. 

E8GHUFLE ,  (estsùfle), 
ESCHDfXET ,  (eslsoflé),  et 
ESCHUFLOI*,  S.  m.  (estsuflôl),  d.  bas 
lim.  Sifflet.  V.  Siblet  et  Sibl,  R. 

E8GHUOAR,v.a.  d.  l>éarn.  Essuyer.  V. 
Secar  et  See,  R.  2. 

ESGQUGAT,  ADA,  adj.  et  p.  d.  béam. 
Essuyé,  ée:  V.  See,  R.  9. 

E9GIEBf|T ,  expr.  adv,  vl.  wtcMstma^,  En 
secret. 

ESGIEN ,  s.  m.  vl.  Mê9m,  acisii.  EsciefU, 
anc.  cat.  Escient,  sens,  esprit,  aîvis,  discerne- 
ment, il  est  quelquefois  employé  adverbiale- 
ment :  Trencar  escien,  rompre  sciemment. 

E8GIENT,  s.  m.  (es^ièin)  ;  ski».  Escient, 
anc.  cat.  Savoir,  connaissance  de  ce  qu'on 
fait  :  A  soun  escient,  à  son  escient,  le  sachant 
de  sa  pleine  volonté  ;  en  vl.  jugement,  avis, 
habileté.  ^ 

Ëty.  du  lat.  seientis,  gén.  de  sciens,  déri- 
vé de  scire,  savoir,  ou  de  es  et  de  scient,  V. 
Sab,  R. 

E8CIENTER,  adv.  vl 

prudemment.  V.  Sab,  R. 

E8GIENT08,  adj.  vl.  Consciencieux,  de 
bonne  foi. 

E0GIRIOL,  vl.  V.  Es^iroou. 

ESCL ,  AscL,  syai.,  radical  dérivé  du  grec 
xXàjt»  (klasis) ,  rupture ,  fracture. 

M.  Astruc  regarde  ce  mot  comme  celtique. 

Dérivés  :  Es-cla ,  Es-el-adura,  Es-cl-ar, 
Es-el-at ,  ^#-c^etra,  Es-cla-bissar,  Esela- 
boussar, Escla-boussat,  Esçia-bouss-ura, 
Esela-douii,  Ascl-a,  Ascl-aire ,  Asel-ar  , 
Ascl-ats ,  AseUat ,  EscUata  ,  Eselat-ar , 
Esclad-anit,  EscUadura,  E scia- far,  Es- 
clat'aSfEsclat'idour,  Mêcla-fidour,  £#- 


Scienmient,  V.  EscieiU;  savamment,  ^îf'»^" 


jyavaniquerepassar  la  barçHaeçcladenido. 
Labellaudière. 


E^GLADURA .  8.  f.  (escladùre)  ; 
Fêlure,  fente  peu  considérable. 

Ëty  de  escla  et  de  ura.  V.  Esd^  R. 

EftGI-AFAR ,  V.  a.  ( esclafa  ).  Appliquer, 
frapper  rudement  ;  on  le  dit  particulierrâient 
d'un  soufflet;  éc9cher,v.n.  flaquer, rejaillir, 
en  parlant  de  l'eau. 

Ety.  Ce  mot  parait  être  formé  par  onoma- 
topée. 

EflGLAFARt  V.  a.  (esclafà)  ;  nurAriui. 
Ecacher ,  écraser.  V.  Escl ,  R.  et  £«pooMlir. 

Éty.  do  grec  ^Xac^D  (glaphô) ,  cavo,fodio, 
Duinège. 

E8GLAFAT ,  ADA .  adj.  et  p.  (  esdafa . 
àde).  Ecaché ,  ée  ;  épaté. 

ESGLAFIDOnR  ,  8.  m.  dl.  bmxatidoob  , 
ucw«ii«T.  Canonnière,  V.  Eissôp;  un  épan- 
choir,  une  baie,  ou  l'ouverture  par  où  l'on 
fait  écouler  l'eau  d'unbiexde  moulin.  Voy. 
Escl,  R. 

ESGLAFIDOUR ,  dl.  V.  Jlfarlelîera  et 


E8GLAFIR,  V.  a.  (esclafir),  dl.  Désem- 
plir, lâcher  la  bonde  d*un  étang;  hausser  la- 
vanne  à  l'eau  d'un  moulin  ;  fig.  Esclafir  la 
paraula,  articuler,  prononcer  distinctement; 
Qu  a  tout  esclafit,  il  a  tout  découvert. 

Éty.  de  ei  priv.  et  de  cta/ir,  remplir,  dé- 
semplir, y,  Escl,  R. 

ESCLAFIR 8',  V.  r.  dl.  S' esclafir  de  rire, 
foire  rire  aux  éclaU.  V.  Escarcagnar  et  Escl , 
Rad. 

E8CLAIRADA.  S.  f.  (escleîradà) ,  dl.  V. 
Eselar siéra  et  Clar ,  R. 

ESCUORAOI,  S.  m.  (scleiradgi);  mcui- 
Eclairage,  mot  nouveau»  inventé  pour 


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ESC 

désigner  TactioD  d'éclairer,  et  particuliire- 
meot  par  les  moyens  chimiques. 

Ety.  de  e«,  de  elar  et  de  la  term.  agi^  je 
rends  clair.  V.  Clar^  R. 

On  n'employa  d'abord  pour  sf éclairer, 
qnedjes  morceaux  de  bois  résmeux,V.  Thea, 
auxquels  les  Égyptiens  substituèrent  les 
lampes;  il  en  existait  déjà  à  l'époque  de  Moïse. 
Dans  ces  derniers  temps  ,  on  s'est  senri  uti- 
lement de  rbydrogèneau  lieu  derbuile^. 

BSdâAIRAOI,  s.  m.  (escleïràdgi).  éclai- 
rage; ohdést^  parce  mot,  les  divers  moyens 
que  rindustne  emploie  pour  se  procurer  que 
lumière  artificielle. 

Ëty.  de  eiclairar  et  de  agi,  litt,  f  éclaire. 
V.Cter.R. 

Outre  les  divers  moyens  de  produire  de 
la  lumière»  qui  sont  depuis  longtemps  connus, 
celui  .par  le  gaz,  que  l'on  doilà  Af.  Lebon, 
ingénieur  français,  qui  employa  à  cet  usa^e 
les  gaz  hydrogène  carboné  des  1799,  mérite 
de  fixer  l'attention  des  propriétaires  et  des 
directeurs  des  grands  établissements. 

Ce  fut  en  Angleterre  que  l'on  fit  les  pre- 
mières applications,  en  grand,  de  ce  procédé. 

En  Iw9,  Mardoch,  anglais,  appliqua  le 
gax  hydrogène  tiré  de  la  houille,  2i  l'éclairage. 

BSGLAlilABiEN,  S.  m.  vl.  EtdaHmentj 
cat.  Eclaircissement. 

éty.  de  esdairar  et  de  men.  V.  CZar,  R. 

BSCfiâfBâB,  V.  a.  (esclairà)  ;  ACfjuiAm. 
Sehiarare  et  Riichiarar,  ital.  Adarar,  esp. 
Aeelarar,  port.  Éclairer,  illuminer,  répan- 
dre de  la  clarté ,  donner  des  lumières  à  l'es? 
prit  ;  instruire  de  ce  qu'on  ignore,  détromper. 

Éty.  de  ei  augm.  de  clair  pour  c2ar,  clair, 
et  de  la  term.  act.  ar,  litt.  rendre  plus  clair 
ou  très-clair.  V.  Clar^  R. 

ESCÏiâlBAR ,  V.  n.  ■trmmrAm.  Ëclairer . 
apporter  de  la  lumière  è  quelqu'un  pour  lui 
faire  voir  clair ,  éclairer  à  monsieur ,  et  non 
éclairez  momieur,  qui  a  un  sens  tout  difR^ent. 
V.  lume,  la  lune  éclaire  et  non  U  fait  lune. 
V.  Xunaet  Ciar,  R. 

ESCMéÂXRAR  r ,  V.  r.  S'éclairer,  s'infor- 
mer, prendre  des  renseignements. 

Le  17  novembre  1813 ,  F.  A.  Windsor , 
anglais ,  emploie  pour  éclairer  les  rues 
de  Paris  le  gaz  hydrogène  carboné,  tiré 
du  charbon  de  terre  des  mines  de  France, 
et  obtint  un  brevet  d'invention. 

Le  14  août  1816,  les  rues  de  Londres 
ont  été  éclairées  avec  le  gaz  hydrogène. 

E8GLAIIUR,  V.  a.  vl.  Esclair,  cat.  Et- 
claraer,  esp.  Sehiarare,  ital.  Égayer,  ré- 
jouir ;  luire  ,  dissiper  ;  signaler ,  illustrer  ; 
laver,  nettoyer.  V.  (7/ar,  R. 

ESCLAIRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (cscleirà, 
àde);  aclabat.  Eclairé,  ée. 

Éty.  de  et,  de  clar  et  de  at,  ada,  rendu 
clair.  V.  Clar,  R. 

E0CUURE  ,  s.  m.  (esclàiré),  dl.  Clarté. 
V.  Clartat;  éclair,  en  dg.  V.  Eeliout  et 
Clar,  R. 

On  le  dit ,  dans  le  Bas-Limousin ,  du  bois 
•ec  qui  sert  iallumer  le  four,  allume, /lam- 
hart. 

E^CLAIRB ,  S.  m.  d.  bas  lim.  Esprit , 
intelligence ,  on  dit  :  Un  home  d*esclairê  , 
pour  un  homme  éclairé.  V.  Clar,  R. 

ESCLAMATION,  V.  Exclamation. 

ESGLANDILHADA,  s.  f.  (esclandiU&de)  ; 

TOM.   U. 


Éclat  de  soleil  pmdnt  un 
temps  couvert.  Aub.  Ei^umiilnada,  ait.  de 
Eêcandilhada. 

ESGLANDIR,  Aub.  V.  EsdatiUir. 

E8CLANDOU,  V.  Esclandre. 

E0GI«ANDaE,  s.  m.  (esclandre);  ■•car- 
Doo,  B«c&Ain>ttA,  «scLAmov.  Esclandre,  acci- 
dent qui  fait  de  Téclal  et  que  la  honte  accom- 
pagne. 

Ëty.  du  grec  xXàa>  (klaô),  briser,  ou  de 
xXàCcD  rklazô) ,  faire  du  bruit  ,  ou  du  lat. 
tcandatum ,  qu'on  trouve  souvent  employé 
dans  le  sens  de  esclandre.  V.  Escl,  R. 

BBOLANTOI,  V.  n.  (sdantir); 


ESC 


113 


Résonner ,  retentir ,  produire  un  son  écla- 
tant. 

Êty.  du  la^  clangOy  dérivé  du  grec  xXdcYyo) 
(klaggô),  faire  rententir,  sonner  de  la  trom- 
pette. 

A  quella  harmounùmso  gamo 
Que  resclantis  au  fond  de  l'amo. 
Dioul. 

HaCJLAPJ^ ,  s.  f.  (esclàpe)  ;  cila»a  ,  bklat, 
«MXA,  cukr.  Eclat,  grana  quartier  de  k>ois; 
bûclie  •  copeau  ;  ûg.  Una  hella  esclapa  de 
filha,  on  beau  brin  de  fille  ;  Una  beUa  clapa 
^homme^  un  beau  corps  d'homme. 

Éty.  y.  Clap  et  Clap ,  R. 

E9GLAPAIRE,  8.  m.  (sclapàîré).  Nom 
arlésien  du  blongios  de  Somw  :  Ardea  mi- 
nuia ,  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Echassiers 
et  de  la  fam.  des  Cultrirostres  ou  Ramphor 
copes  (à  bec  tranchant).  C'est  le  plus  petit  des 
hérons  qui  se  montrent  dans  nos  contrées. 

Ëty.  Ainsi  nommé  à  cause  d'une  espèce 
de  Aa ,  ^,  au'il  fait,  et  qui  imite  assez  bien 
celui  des  fendeurs  de  bois ,  esclapaires.  V. 
Clap,  R. 

E8GLAPAIRE ,  s.  m.  (sdapâîré).  Nom 
qu'on  donne,  dans)e  département  des  Rouc- 
du-Rh.  selon  l'auteur  ae  sa  Statistique,  au 
crabier  vert,  Ardea  viridiSy  oiseau  de  l'or- 
()re  desEchassiers  et  de  la  famille  des  Cullri- 
roslres  (à  bec  tranchant). 

E8CLAPAIRE ,  s.  m.  (eçclapàîré) ,  c^a- 
fAiiiB.  Fendeur  de  bois. 

Ëty.  de  e< .  en,  de  c/ap,  éclat,  et  de  aire  > 
celui  qui  fend.  V.  Clap  ,  R. 

E8C.LAPAR  ,  v.  a.  (esclapa)  ;  cH4rAB. 
Fendre  du  bois ,  le  dépecer  en  quartiers  ,  en 
bûches. 

Éty.  de  eselap,  éclat,  et  dear,  litt.  ré- 
duire en  éclats.  V.  Clap,  R. 

Eselapar  una  fusla,  dl.  équarrir  une 
poutre. 

Bote  esclapat,  dl.  bois  de  quartier,  bois 
refendu. 

Eselapar  la  testa ,  dl.  fendre  la  tète. 

E8CLAPAR  0* ,  V.  r.  S'entr'ouvrir ,  se 
fendre. 

E8GUMRAT,  ADA,  adj.  et  part,  (es- 
clapi ,  àde)  ;  csata»  ,  M^mBUjiT.  Fendu ,  ue  ; 
demi-rompu. 

Éty.  de  es ,  de  clap  et  de  cU ,  ada ,  mis  en 
éclats.  V.  Clap,  R. 

E8CLAPETA ,  8.  f.  (esclapéte) .  dl.  La 
petite  vérole  volante.  V.  Yairoia-folla. 

ESGLAP0UN8,  6.  m.  pi.  (esclap6us  ) , 


dg.  Copeaux»  V.  B^ns;  peiiu  moroeam 
de  bois  que  détache  la  hache,  V.  Bessuelhas 
et  Clap ,  R. 
EftCf lAB ,  V.  a.  (esclà);  otc&Ai 


AMLAK.  Asclar,  cat.  Aseiare,  itaL  Fêler, 
fendre  quelque  chose  dex:as8ant  sans  que  les 
morceaux  se  détachent. 

Éty.  de  esela,  fêlure,  fente,  et  de  or. 
y.Escl,ïi. 

ESGULR  0' ,  V.  r.  (  s'esclà).  Se  fendre. 

£ty.  de  esela  et  de  ar,  faire  une  fente. 
V.  £icl,R. 

ESCLARGIDA,  V.  Esclargivouera. 

E8GLARCIR,  V.  a.  (esclarcir);  Schia- 
rare ,  ital.  i4e/arar ,  esp.  Esclarecer,  port. 
Eclairdr  une  couleur,  la  rendre  moins  som- 
bre: édairck  mi  tx>is,  le  rendre  moins  toufli», 
éclaircir  la  voix,  la  rendre  plus  sonore.  V. 
Eêclairar^ 

Éty.  du  lat.  elarare.  V.  Cfar ,  R. 

BaCLARGIR  ft' ,  V.  r.  Esclareeer-se , 
port.  S'édaircir  :  Lou  temps  s'eselareisse. 
le  temps  s'éclaircit ,  O  tempo  esdareeeo , 
port.  Edairci,  ie.  V.  Clar ,  R. 

ESCI.ABC18«AMKNT ,  s.  m.  (esdards* 
saméin).  Eclaircissement,  explication  d'une 
chose  obscure  ;  explication  nue  l'on  demande 
d'une  parole  ou  d'une  action  dont  on  se 
trouve  oflensé.  V.  Clar ,  R. 

ESGLARCrr ,  IDA,  adj.  et  p.  (esdarci, 
ide)  ;  Eselarecido,  port.  Eclaira,  le.  V.  Clar^ 
Rad. 

ESCLAROIVOUEBA.  V.  Esclarcir. 

ESCXABIR ,  dg.  Eclairer.  V.  Esclairar 
et  Clar,  R. 

E8GLAR9IADA ,  s.  f.  (esclarziàde)  ;  caai- 
SARA.  Rayons  du  soleil,  jets  de  lumière  qui 
se  font  jour  tout  h  coup,  à  travers  les  nuages; 
éclairs  qui  se  manifestent  pendant  la  nuit , 
durant  l'été,  par  un  temps  serein.  AvriL 
\,Clar,K. 

E8CLAII8IDDIIA8 ,  S.  f.  pi.  (esdarâ- 
dùres),  d.  bas  lim.  C'est  le  nom  d'une 
certaine  quantité  de  vin  qu'on  donne,  en  sus 
de  la  mesure ,  aux  propriétaires  des  monta* 
gnes  du  Limousin ,  qui  viennent  en  chercher 
avant  qu'il  ail  fini  de  fermenter,  pour 
tenir  lieu  probablement  de  ce  qu'il  perd  en 
s'éclaircissant.  V.  Clar^  R. 

E8GLAil8I£RA ,  S.  f.  (  esdarsière  )  ;  u* 

CLABttlVllA  ,  BfC|.ABClVpVi;pA  ,  «IC^AISAPA  ,  U- 

cLAmsisMA ,  MGuniMBmA.  Clairière  ,  espace 
dans  un  bois  qui  est  dégarni  d'arbres. 

Éty.  de  es  augm.  de  clar  et  de  %$ra ,  très- 
clair-semé.  V.  Clar,  R, 

EaCLABMR,  V.  a,  d.  bu  lim.  Êcurer, 
en  parlant  de  la  vaisselle ,  V.  Eseurar  ;  en 
pariant  des  armes ,  Fourbir  y  égayer,  quand 
il  est  question  d'un  arbre.  V.  Clar ,  R. 

ESCMIIZEZIB ,  et 

E8CLJLIIZIA,  S.  f.  vl.  Éclaircie.  V.  Clar, 
Rad. 

E8CLARZ1ADA ,  S,  f .  ( esclarziàde).  Jet 
de  lumière  à  travers  les  nuages.  V.  Gare. 

E8CLARZIBIEN,  S.  m.  vl.  Eclaircisse- 
ment. V.  Etclardssament  et  Clar,  R. 

E6GI«ARZIR ,  V.  a.  vl.  Esclarir ,  cat. 
Esclarecer ,  esp.  port,  éclahrir  ,  clarifier , 
nettoyer,  purifier,  purger,  expliquer , éclai- 
rer. V.  ^#clairaret  Clar,  R. 

Ëty.  de  es  augm.  de  clar  et  de  ir ,  faire 


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lu 


ESC 


de?«iir  clab »  rendre  plus  pur,  le  i  est 
euphonique. 

EaCLABXrr ,  IDA  ,  adj.  et  p.  t1.  Éclair- 
cit ,  clarifié  »  luisant  V.  Cuir ,  R. 

E8GLAT ,  s.  m.  (eaclà).  Eclat ,  fragment 
qui  se  sépare  avec  violence  d'un  corps  dur  ; 
bruit,  fracas,  lueur,  clarté  vive,  splendeur 
physique  ou  morale.  V.  Esdapa. 

Ety.  Dans  le  premier  sens,  du  grec  xXuUa 
(klaôj ,  briser  ;  et  dans  le  second,  de  àC^X?) 
(aigle),  splendeur.  V.  Escl^  R. 

Qu'es  bella  fia  sagessa)  qu'es  aimabla  l 

Hurous  qu  la  eounout  hen! 

Sa  douçour  es  preferabla 

Au  faus  esdat  ae  Vargen.  Gros. 

E8GI.AT ,  s.  m.  ( esdà  ),  d.  bas  lim.  La 
splendeur,  le  brillant,  le  lustre  de  quelque 
chose  :  Oeoo  mai  d'esela  que  de  volour;  Ber. 
c'est-à-dire,  Aquota  mai  d* esdat  que  de 
vcUour  ;  rumeur ,  éclat. 

ESGI^T,  ADA,  adJ.  et  part,  (esclà .  àde); 

AtC&AT,  rmMJkT,    CHATAT,    BMIimT.  Fêlé,    éo  , 

fendu  ;  et  fig.  fou. 

Éty.  de  esela  et  du  bass.  at,  qui  est  fêlé. 
V.£id,R. 

E8<XATA,s.f.  vl.  Rejeton,  lignée.  V. 
Esd,  R. 

ESCI^TABIT,  ANTA,  adj.  (esclatân, 
ànte).  Eclatant,  ante ,  qui  a  beaucoup  d'éclat. 

B8GI.ATAR .  ▼.  a.  et  n.  (esclalà)  ;  Sdiian- 
tare ,  ilal.  Esclalar,  cat.  Eclater,  se  fendre 
avec  grand  bruil,  fendre,  gercer ,  réduire  en 
éclats,  briller,  luire,  devenir  public. 

Éty.  de  esela,  éclat,  et  de  Tact,  ar,  réduire 
en  éclats ,  en  morceaux  ;  faire  briller ,  dans 
l'autre  sens.  V.  Escl,  R. 

E8CXATAR8',  v.  r.  S'édater,  se  fendre 
par  éclats. 

E8GI.ATA8,  s.  f.  pi.  (esclâtes),  dl.  Ger- 
çures, crevasses.  V.  Crmassa  et  Esely  R. 

Médecin  das  eselatas  ,  médecin  d'eau 
douce  ;  variole  discrele.  Gast. 

E8GI4ATIDOIIR,  dl.  V.  Eselafidour  et 
Esd.R. 

E8GI4AU ,  s.  f.  vl.  Trace,  route ,  vestige , 
exemple  :  Esdaus  delafe,  les  traces  de  la 
foi;  Vestigia  fidei.  Bruit  do  pas. 

Seguen  son  esclau,  suivant  son  exemple. 

B8GI.au,  s.  m.  vl.  Bsdau,  anc.  cat.  Es- 
clave ,  V.  Esdave;  brigand ,  pirate.  V.  Clav^ 
Rad. 

B8CIjAnRB,T.  a.  (esclàouré),  d.  bas 
lim.  Sevrer.  V.  Iksmamar. 

Tsal  mas  esdaure  tous  efon  quan  podou 
mortsa;  Bér.  c'est-à-dire.  Chai  mas  esdaure 
lous  enfanis  quand  podoun  marehar ,  il  ne 
faut  sevrer  les  enfants  que  lorsqu'ils  peuvent 
marcher. 

Éty.  Ge  mot  n'est  probablement  qu'une 
ait.  du  lat.  excretua,  m.  s.  d'où  excretare, 
inusité.  V.  Claus,  R. 

E8GLAURE ,  vl.  y.  Esdure. 

E8CLA08,  AUSA,  adj.  vl.  Exclus,  use. 
V.  Claus,  R. 

B8CLAU8BIIA ,  S.  f.  dg.  scluia.  V.  Res- 
dauva  et  Claus,  R. 

Quan  et  drubie  las  esclauseros 
De  las  granos  gourguos  aqueros. 

Quand  il  ouvrit  les  écluses 

Des  grands  réservoirs  de  l'eau.  D'Âstros.  1 


ESC 

8.  f.  vl.  Bseiava ,  cat.  esp. 
Escrava  .  port.  Sehiava^  ital.  Esclave» 
femme  qui  est  dans  l'esclavage. 

E8GULTABLE,  vl.  Qu'on  peutsuivreàla 
trace,  compréhensible.  V.  Clavable. 

B8GLAVAOI,  s.  m.  (  esclav&dgi  )  ;  n- 
cMukmvDA.  Schiavitudinef  ital.  EseUmlud, 
esp.  Eseratidào,  port.  Esclavage,  servitu- 
de, état  de  celui  qui  est  esclave. 

Èty.  de  esdave  et  de  la  term.  Agi^  v.  &  m. 
et  Clav,  R. 

Il  est  déjà  parlé  de  l'esclavage  dans  l'Iliade 
d'Homère. 

<x  G'est,  dit  Gogoet,  de  V  Origine  des  lois, 
dans  l'abus  que  les  premiers  vainqueurs  firent 
de  leurs  victoires,  qu'on  doit  chercher  l'ori- 
gine du  droit  d'esclavage;  ce  droit  odieux 
(]u'on  voit  établi  d'une  antiquité  presque 
immémorable.  Originairement,  on  ne  faisait 
aucun  quartier  aux  vaincus;  cependant,  l'ava- 
rice, qui  trouve  place  même  dans  les  âmes 
féroces  et  sangunaires  vint  au  secours  de 
l'humanité.  »  Les  vainqueurs,  vendirent  les 
esclaves  oh  ils  les  occupèrent  à  des  travaux 
ptoibles. 

Ghez  nous ,  Louis-le-Gros  donna  l'exemple 
de  l'aflranchissement  des  serfs  en  1135.  Louis 
VIII,  en  1223,  signala  le  commencement  de 
son  règne  par  un  semblable  affranchissement, 
et  Louis  X,  déclara  par  un  édit  du  3  juillet 
1315,  que  tous  les  habitants  du  royaume  des 
Francs,  devaient  l'être  de  fait  comme  de  nom. 

B8<XAVAlltADO,  adj.  m.  vl.  Ghauve  00 
rasé. 

Êly.  de  esdave  et  de  aire,  air  et  ado,  qui 
ressemble  à  un  esclave,  parce  qu'on  ne  per- 
mettait pas  aux  eschives  d'avoir  les  cheveux 
longs.  V.  Clav,  R. 

B8GI.AVAR,  V.  a.  vl.  Esdavitar,  esp. 
Enfermer,  rendre  esclave. 

Éty.  de  es  pour  en,  dans,  et  de  davar,  fer« 
mer  dans.  V.  Clav,  R. 

B8ClJkVAR,  V.  n.  (sdavà). Éclore.  Voy. 
Espellir. 

Ëty.  du  lat.  excludere,  mettre  dehors,  ou 
peut-être  ûees  priv.  et  de  davar,  fermer,  ce 
qui  signifieraitouvrir,  donner  passage:  Exclu- 
dere  ova,  éclore  des  œufs,  se  trouve  souvent 
dans  Golumelle.  V.  Clav,  R. 

B8CLAVAT,  ADA,  adj.  et  p.  (sclavà, 
àde).  Eclos,  ose.  V.  Espelit, 

Éty.  de  es  priv.  et  de  clavat,  fermé,  ouvert. 
V.  Clav,  R. 

B8CLAVE,  AVA,  S.  (esclàvé.  àve);  bs- 
c&Ao.  Schiavo,  ital.  Esdavo,  esp.  Escravo, 
port.  Esdau,  anc.  cat.  Esclave,  celui,  celle 
qui  est  en  servitude  et  sous  la  puissance  ab- 
solue d'un  maître. 

Éty.  du  lat.  sdavuSf  esdavon,  sclave, 
habitant  de  la  Sclavonie  ;  car,  dit  Gaseneuve, 
durant  les  grandes  et  longues  guerres  que 
Gharlemagne  et  Louis  le  Débonnaire  eurent 
contre  les  Sclaves,  il  y  en  eut  un  si  grand 
nombre  qui  subirent  le  joug  de  la  captivité 
française,  qu'à  la  fin,  toute  sorte  de  serfs  et  de 
captifs,  de  quelque  nation  qu'ils  fussent,  fu- 
rent appelés  esclaves;  d'autres  le  font  venir 
du  grec  ê<ncXe(c0  (eskleiô),  fermer  sous  clef,  et 
Ménaffe.  de  l'ail,  flaef  ou  fiave,  qui  a  la  même 
signification.  V.  Clav,  R.  ] 


ESC 

On  appdU  : 

HANtBUSSION,  rMtioa  3t  dooacr  U  libcrU  i  m  n- 
etav*. 

BSdâAYINA,  S.  f.  vl.  Esdavina,  cat. 
esp.  |N)rL  SchiavinOf  ital.  Sanan,  vêtement 
grossier,  cape. 

E8CLAVITIJT,  8.L(esdavita);  Esda- 
vituL  cat.  Esdavitud,  esp.  SekiavUù,  Uak 
V.  Ésdavagi, 

E8GLATRAR,  vL  V.  Esdairar. 

B8GLATaB,  dg.  Pour  éclair.  V.  Esliaus 
et  Clar,  R. 

£8aL£INA  8*,  V.  r.  (s'esdeinir)  ;  m«a- 


«ovTiB,  A«i.ADim.  Se  disjoindre,  bailler,  s'en* 
tr^ouvrir,  on  le  dît  des  futaiOes  dont  les  dou- 
ves, ayant  éprouvé  un  retrait  par  la  séche- 
resse, cessent  de  se  joindre,  Lou  somleou  fara 
esdeiniraqueou  tonneau, 

Éty.  du  grec  <7)cXiu)  (skl^),  durcir,  par  la 
sécheresse  ;  ou  de  ffxX?lv«t  (aUênai) ,  aor.  2 
inf.  de  cncX^i  (skJêmi),  on  de  êsda  et  de 
tmr.  V.  Esd,  R. 

E8GLBINIT,  IDA,  adj.  et  p.  (escleini, 

ide)  ;  saoutir,  BMunv,  adauv,  *naur^  n** 

■•«,  ■scMBonr,  p— riraaMw.  Disjoint,  ou- 
vert, par  la  sécheresse  :  Es  eseUwU,  il  esl 
élique,  dit-on  de  quelqu'un  qui  est  excessive- 
ment maigre.  Y.Èsd,  R. 

B8CLBIBA,  s.  f.  (esclèire).  Fente  que  la 
sécheresse  produit  dans  le  bois,  les  pbnches^ 
les  meubles,  etc.  V.  Esda. 

Éty.  V.  Esd,  R. 

E8GLBIRAB,  V.  Esdairar, 

E8GIiEIRAT,  Y.  BsdairaL 

B8GLEifBA,  s.f.  (esdèimbe).  Echarde. 
\.EsplentatiEsd,f{. 

B8CLEN,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  abatte,  dé- 
truise, renverse,  ruine. 

B8CXBRGIERA,  s.  f.  Gare.  V.  Eidor- 
siéra. 

E8GIJBT,  adj.d.  bas  lim.  Y.  Eseret;  en 
vl.  pur,  net. 

B8CLIBIBA,  s.  f.  (esdimbe),  d.  de  Garp« 
Echarde. 

B8GLIN8AR,  V.  n.  (escitnsà),  dl.  Rejailfir. 

B8CL1P0T,  s.  m.  dg.  Tire-tire.  Y.  Ca- 
eha-malhas. 

E8GLIP8AR,  v.a.  (escljpsà);  bcumaiu 
Edipsar,  caL  esp.  port.  EecUssare,  ital. 
Eclipser,  cacher,  couvrir  en  tout  ou  en  par- 
tie, Il  est  aussi  réciproque. 

Éty.  de  esdipsi  et  de  ar^  d'où  eclipsan, 
en  basse  lat 

E8GLIP8AT,  ADA,  adj.  et  p.  (eadipsà, 
àde);  Edipsado,  port.  Eclipsé,  ee. 

Ëty.  Edipsatus,  en  basse  lat. 

BSGLIP8B,  s.  m.  vl.  Eclipse.  Y.  Esdusn. 

B8GLOP,  S.  m.  (esclé)  ;  mcmt,  sabot,  tow. 
Esdap,  cat.  On  donne  le  nom  de  esclop^  aux 
sabots  ou  chaussure  de  bois  faîte  toute  d'une 
pièce  et  creusée  de  manière  à  pouvoir  y  loger 
commodément  le  pied,  et  à  des  souliers  four- 
rés •  dont  la  semelle  est  garnie  d'une  antre 
semelle  de  t>ois,  ou  qui  est  même  toute  de 
bois.  Y.  Chaussoun. 

Éty.  Ménage  fait  venir  ce  mot  de  soecuSf 
soeculus,  soceuloUus,  esdoL 

Faire  de  brut  ame  Uis  esdaps,  saboter. 

Que  fai  ou  porta  d'esdops^  sabotier. 


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ESC 

EséUipê  àlaUtapidaf  dl.  sabots  à  labe- 
saigne. 

BarçiêHoê  das  eselops^  dl.  Talons  des 
sabots. 

Dérivés  :  Eselap-at ,  Eselop-egear,  Es- 
dop-el,  Eiclop'ier. 

Les  Romains  connaissaient  les  sabots  ou 
chaussores  de  bois  et  ils  en  faisaient  usage. 

hà  lanière  de  tuir  qi/on  met  aux  sabots 
pour  empêcher  que  le  coude-pied  ne  se  blais- 
86  s'appelle  bride. 

BSGI«0PEGB4R,  v.  n.  (escloupedjà)  ; 
sK&ovKMA».  Saboter,  faire  do  bruit  avec 
ses  sabots,  en  marchant 

Êty.  de  iselop  et  de  egear,  faire  sonner  les 
sabots, 

BMIiOPET,  s.  m.  (esGloupé);  mcloo- 
m.  Petit  sabot  ;  la  faséole,  espèce  de  haricot 
quia  la  forme  d'un  sabot. 

Éty.  de  eichp  et  du  dim.  et, 

BSGIiOPET,  s.  m.  (escloupé).  Dîm.  de 
««eiop,  sabot,  petit  sabot. 

^CLOPBTfll,  s.m.çl.  (escloupés).  Nom 
qa'on  donne  h  une  variété  de  hancols  en 
graine,  dans  le  Languedoc,  parce  qu'on  a  cru 
leur  trouver  ouelque  ressemblance  avec  un 
petit  sabot.  Y.  Eselopet, 

BsèliOPIBR,  s.  m.  (escloupié}  ;  Bfctoo- 
rm.  SalH>tier,  l'ouvrier  qui  fait  les  sabots, 
celui  qui  les  porte,  le  marchand  qui  les  vend. 

Éty.  de  eselap  et  de  ier. 

WiBCLOT ,  y.  Esclop, 

E8CLÔUPAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (esclou- 
pé ,  àde)  ;  sfCMrAT.  Ecloppé  ,  ée ,  irapolant, 
infirme ,  et  non  escloppé ,  comme  l'écrit 
M.  Gare 

Éty.  de  clopper ,  vieux  mot  qui  signifiait 
boiter;  d'où  etopin-clopani ,  formé  du  lat. 
claudicare. 

BSCXOUPEGEAR,  V.  Eselopegear. 

E8GLOUPET ,  V.  Eiclopet 

E^GLOUPIER ,  y.  Esclopier. 

ESGLUIIIA ,  s.  f.  Aub.  y.  Eeeleira, 

ESGIiURE,  vl.  EtcLAvn.  Exduir ,  anc. 
cal.  esp.  port.  Eseludere ,  ital.  Exclure, 
défendre  ,  renvoyer  ,  retrancher  quelqu'un 
d'une  société,  d'un  corps. 

fity.  du  lat.  exdudere ,  fait  de  ex  priv.  et 
decmudere,  fermer,  enfermer,  y.  Çlam. 
Rad. 

E8CLUSA ,  Gare.  y.  EcHea. 

ESCLU8ADA ,  s.  f.  (esclusàde).  Eclusée, 
ce  qu'une  écluse  contient  d'eau,  ce  qui  s'en 
écoule  quand  on  l'ouvre.  Gare. 

ESGLU8IF ,  V.  Exclusif. 

ESGLUSIVAMEl^T,  y.  E^vclusivament 
eiClaus,^. 

ESCLOSSI ,  s.  m.  (  sclùssi  )  ;  Mclipsis , 
lat.  Ecclifse  ,  ital.  Eclipse,  esp.  port.  Eclip- 
se,  s.  f.  Disparition  totale  ou  partielle  d'un 
astre  par  son  passage  dans  1  ombre  d'un 
autre  ou  par  l'interposition  de  cet  autre. 

L'éclipsé  de  lune  a  lieu  lorsque  la  terre  se 
trouve  directement  interposée  entre  elle  et  le 
soleil,  ce  qui  ne  peut  arriver  que  lorsqu'elle 
est  pleine,  y.  Luna. 

Celle  do  soleil  s'efTectne  au  contraire  lors- 
que lalune  est  placée  entre  cet  astre  et  la  terre. 
Elle  ne  peut  être  complète ,  comme  celle  qui 
eut  lien ,  en  1706 ,  le  12  mai ,  à  8  heures  du 
matin ,  que  lorsque  la  lune  est  nouvelle. 


ESC 

Éty.  du  grec  SxXeitpic  (  ékléipsis  ) ,  éclipse, 
formé  de  iï  XeCirco  (  ex  léipô) ,  manquer. 

Faire  eselussi ,  s'éclipser. 

Les  Chinois  savaient  calculer  et  prédire 
les  éclipses  de  soleil ,  dès  l'an  2160,  avant 
J.-C. 

Les  Grecs  attribuent  à  Palamède  l'honneur 
de  la  découverte  des  causes  qui  produisent 
les  éclipses. 

L'annada  de  Vesduisi  ,  l'année  de  la 
grande  éclipse ,  arrivée  le  12  mai  1706 ,  k 
huit  heures  du  matin  ;  l'obscurité  devint  telle 
qu'on  ne  se  reconnaissait  plus,  et  que  la 
consternation  était  générale. 

En  1996 ,  avant  J.-G. ,  les  Égyptiens  cal- 
culaient déjà  les  éclipses. 

En  184$,  avant  J.-G.  Apollon  enseignait 
aux  Grecs  à  les  prédire. 

La  première  éclipse  de  l'une  dont  il  soit 
fait  mention ,  dans  les  livres  des  Grecs,  date 
de  720 ans  avant  J.-C. 

En  585,  avant  J.-C.  Thalet  de  Uilet,  pré- 
dit une  éclipse  de  soleil  qui  déconcerta  deux 
armées  et  les  détermina  à  faire  la  paix. 

ESf:OBik,BtcouiAA,  s.  f.  vl.  Escoba, 
esp.  Balai,  y.  Eseouba  et  E$coub,  R. 

E8COBAR,  V.  a.  vl.  Nettoyer,  purger, 
balayer,  y.  Escoubar  et  Pscoub ,  R. 

E8C0BILH,  8.  m.  vl.  Poussive,  ba- 
layure.  y.  Escoubilhas  et  Eseoub,  R. 

E8COBILH4,s.  f.  \\.  Efcobilha,  esp. 
y.  Escoubilhas  et  Escoub ,  R. 

ESGOBOLER9, 8.  m.  pi.  vl.  y.  Escow 
balier,  Escoubilhas  ei  Escoub,  R, 

E8GOBOUER,  S.  m.  vl.  Bajayeur. 

Éty.  du  lat.  scoparius,  m.  s.  y.  Escoub., 
Rad. 

E8C0BUT,  s.  m.  vl,  Pouvoir,  disposi- 
tion. 

ESCODIR,  V.  a.  vl.  y.  Escodre. 

E8CODRE,  V.  a.  vl.  mgoo».  Délivrer, 
racheter.  Rescourre,  envieux  français. 

E8COFEIXAR,  vl.  y.  Escofenar. 

E8G0FENAR,  V.  a.  vl.  EscorsixAB.  Es- 
clofollar,  port.  Ecosser,  écalcr.  y.  Esgovar. 

ESGQFIRyV.  a.  vl.  Escoffier,  tuer,  défaire. 

E8COF|T,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  ucorns. 
Déconat,  détruit.  V.  Fae,  R. 

ESG0G088AR,  V.  a.  vl.  Cocuûer,  hon- 
nir. 

Ëty.  de  es ,  en,  de  eogos,  pour  coeu,  et  de 
ar.  y.  Cçuc,  R. 

E8GOCmirO,  s.  m.  (escogrlfe)  ;  e^coo- 
GBirov.  Escogriffe,  terme  injurieux  qu'on 
donne  aux  avares  et  aux  escrocs,  et  par  ironie 
à  gne  personne  de  grande  taille  et  mal  bâtie. 

El  y.  Huet  dérive  ce  mot  de  hypogryphe, 
par  corruption ,  hypogryphe  vient  du  grec 
ùTî(Î7pu7roc  (hupogrypos) ,  qui  sjgniGe  un  peu 
crochu  ;  n^ais  Ménage  croit  qu'il  vient  de  es- 
croc, et  dégriffé. 

EacOICHElHimB,  V.  a.  vl.  Fendre, ou- 
vrir, y.  Escoissendre. 
I58GOILAT,  s.  m.  vl.  Eunnqoe. 

Éty.  de  es  priv.  de  coIeu#,  testicule,  et  de 
of ,  privé  des  testicules.  Enn%ithus ,  lat. 

BSGOIIiL,  s.  m.  vl.  Genre,  sorte,  es- 
pèce :  confrérie  :  avis. 

B8G0IIIE,  dl.  y.  EseimireeiCouire.  R. 

E8GOI8GHENDRE,  vl.  V.Eseoissendre. 

E8GOI88EI«DRE,  V.  a.  vl.  smoicbciidu  , 


ESC 


tl5 


Seoscendere,  ital.  Déchirer,  rompre,  fen- 
dre ,  arracher ,  écorcher  :  Eêcoissendens  lor 
gonelas  ,  déchirant  leurs  robes. 

E8COI88ER,  ▼.  a.  vl.  Écraser. 

ESCOL,  ucom. ,  Bfcoim,  radical  pris  du 
latin  scholam ,  école ,  dérivé  du  grec  (t^oXt^ 
(scholé),  loisir,  parce  que  l'étude  demande 
ae  la  tranquillité  et  du  repos.  Ab  obtio  verù 
seholm  nomen  indUum ,  ^ia  otio  opus  ii$, 
qui  studiis  vacare  volufU,  yossius,  d'où: 
scholaris,  écolier;  scholasticus ,  scbolasti- 
que. 

De  schola,  par  apoc.  schol,  et  par  le  chan- 
gement de  ck  en  c,  et  l'add.  de  e,  escol  ;  d'où  : 
EscoUay  Escol-asire,  Escol-ier^Eseol-^n, 
Ey-eoul'ier,  Escouri-an, 

De  scholaslicuê  :  Escolastiqurts 

B800LA,  s.  f.  (scéle)uco«A.  SchuU, 
Ail.  Sciiofa, ital.  Eseuela,  esp.  EsetÀa ,  port, 
cat.  École,  lieu  où  l'on  enseigne  les  lettres , 
les  sciences  et  les  arts  ;  en  term.  de  peinture , 
différentes  manières  des  peintres  fameux. 

Ëty.  du  lat  schola  .\.  Escol ,  R. 

Dédarar  Vescola^  dire  les  secrets  de  l'é- 
cole. 

Les  écoles  paraissent  être  aussi  anciennes 
que  les  connaissances  humaines  ;  celles  de 
la  Grèce  seront  è  jamais  célèbres.  Rome  en 
eut  un  peu  plus  tard ,  et  la  France  ne  com- 
mença a  jouir  de  ce  bien  fait,  que  sous 
Charleipagne. 

Escola  d'architedura ,  école  d'architec- 
ture. M.  Blondel  en  jeta  les  fondements  en 
1740. 

Escola  deis  arts  et  mestiers ,  école  des 
arts  et  métiers  ;  comme  recueil  de  modèles 
d'instruments  de  mécanique  et  de  toutes 
sortes  d'outils ,  elle  date  de  17S2  :  comme 
école  d'enseignement,  elle  n'a  été  établie 
qu'en  1810. 

Eseolas  d^artUharia,  écoles  d'artillerie; 
elles  furent  fondées  par  Logis  Xy ,  pour 
l'instruction  des  officiers  et  des  soldats  de 
rayal-arlUlerie. 

Escola  de  eavalaria ,  école  de  cavalerie  ; 
elle  ne  date  que  du  commencement  de  la 
révolution. 

Escola  especiala  de  coumerço,  école  spé- 
ciale de  commerce  ;  la  première  idée  d'une 
école  de  ce  genre  a  été  conçue  dans  le  Nord 
et  particulièrement^ Hambourg;  en  1816,  on 
établit  à  Paris  une  école  sous  le  nom  6* Aca- 
démie de  commerce,  ei  en  1819,  elle  prit  celui 
d'école  spéciale  de  commerce  qu'elle  porte 
aujourd'hui. 

Escola  de  drech,  école  de  droit  La  pre- 
mière école  de  ce  genre,  dont  1  histoire  lasse 
mention,  est  celle  qui  fut  fondée  à  Béryte, 
ville  de  Phénicie,  à  une  époque  qui  n'est  pas 
déterminée  ;  la  seconde  le  fut  à  Constantino- 
pleen  425,  la  troisième  è  Rome.  La  première 
que  l'on  ait  vue  en  France  fut  érigée  h  Tou- 
louse. Les  écoles  de  droit  actuelles  le  furent 
le  âl  septembre  1804. 

Escola  d^ application  deis  ingeniurs  geou* 
graphos  mihtariSy  école  des  Ingénieurs  géo- 
graphes militaires  :  elle  date  du  30  vendémîai- 
Ire,  an  ly. 
Escola  de  medeeina ,  école  de  médecine, 


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116 


ESC 


elle  fol  oaverte  à  Ptris»  me  de  la  Bâcfaerie  » 
en  1472. 

Eêcota  ntyàla  esp^eialm  milUaria ,  école 
royale  spéciale  milkaire.  Elle  fiil  instituée  en 
l'an  XI.  On  TéUblit  ^  FonUinebleati  à  celte 
époque ,  et  on  la  transporta  à  Saint-Cyr»  près 
de  Versailles  en  1809. 

Etcola  royala  milUaria  preparatoira  , 
école  royale  militaire  préparatoire,  fondée  en 
1814. 

liicola  royala  deii  minas,  école  royale 
des  mines  ,  son  origine  est  due  aux  soins 
de  M.  Sage,  et  date  de  1778;  son  institution 
définitive  eut  lieu  par  une  loi  du  30  vendé- 
miaire an  IV. 

Eseola  royala  de  musiea  H  de  deelama- 
Uon,  école  royale  de  musique  et  de  cjécla- 
mation,  elle  doit  sa  première  institution  à 
la  réforme  qae  firent  subir  au  chant  Oluch, 
Picdni,  Sacchini.  etc.  réforme  qui  obligea 
de  créer  une  école  adhoe^  ce  qui  fut  foil 
en  178». 

Bicola  nourwMlay  école  normale,  créée 
par  un  décret  de  la  convention ,  du  9  bm* 
maire ,  an  111  (31  novembre  1794). 

Eseola  de  pxntura  etd*archiUetura,  école 
de  peinture  et  d'architecture,  fondée  en  1667 
par  Louis  XIV,  d'après  les  conseils  de  Gol- 
berl. 

Eseola  polyîeehniea,  école  polytechnique, 
sa  première  organisation,  sous  le  titre  d'école 
centrale  des  travaux  publics ,  est  du  26  no- 
vembre 1794 ,  et  elle  ne  prit  le  nom  d'école 
polytechnique  que  le  21  mars  1795,  d'après 
un  décret  du  l^^  septembre. 

Eseolas  primartas ,  écoles  primaires. 
Henri  11,  en  1598,  en  avait  déjà  organisé 
quelques-unes,  mais  leur  création  moderne 
ne  date  que  de  l'an  XI  (18(^2). 

Eseola  de  theomUmgia,  école  de  théologie, 
les  anciens  enseignaient  la  théologie  dans 
toutes  les  églises,  mais  ce  n'a  été  que  sons 
François  !«'.  et  même  sous  Henri  111,  qu'il  y 
a  eu  des  chaires  de  théologie  proprement 
dite. 

Eseola  veUrinaria^  école  vétérinaire.  On 
doit  a  Bonrgelat  le  premier  établissement  de 
ce  genre ,  fondé  k  Lyon ,  le  16  février  1762. 

B8G0LA .  est  encore  le  nom  que  les  Juifs 
d'Avignon,  donnent  à  leur  synagogue. 

ESCOLAN,  s.  m.  vl.  êtouk.  Ecolier, 
apprenti,  élève. 

ESCOLAB.  V.  a.  vl.  Eseolar,  cal.  Cou- 
ler, égoutter,  épm'ser,  chitrer.  V.  Col,  R.2. 

B8G0I-AR,  s.  m.  vl.  Eseolar,  esp.  V. 
Eseolier  et  Eseol ,  R. 

E8GOLAB ,  V.  a.  vl.  ucoiATAm.  Décol- 
leter. 

Êtv.  de  es  priv.  de  eol  et  de  ar.  ôter  le 
col.  V.  Col,  R. 

BSGOIaASSA,  nom  de  femme  en  Langue- 
doc (escolàsse).Scolastique.  V.  Eseolastiea, 

BSGOLASnc,  vh  Escolaslic,  cat.  V. 
EscolasUgue. 

ESCOlâASTIGA,  nom  de  femme,  (escou* 
lastique)  ;  stcoLAMA,  co&amica.  Scholastique. 

Pair.  Sainte  Scholastique .  vierge,  soeur 
de  saint  Benoit,  morte  vers  l'an  543,  dont 
PEglise  honore  la  mémoire  le  10  février. 

ESGOIiASTIQUE,  ICA,  adj.  (escoulas- 
tique,  ique)  ;  Escolaslic,  caL  Seholaslisch, 
atl.  EseolasHeo,  port.  esp.  ital.  Scolastique, 
qui  lient  de  l'école,  des  principes  de  l'école. 


ESC 

Éty.  de  fat.  scholastieus.  V.  Bseol,  R. 

ESGOLASnUB  ,  s.  m.  (escoulàsiré)  ;  m- 
covijitm.  Ecolâtre ,  on  donnait  autrefois  ce 
nom  k  un  chanoine  jouissant  d'une  prébande 
qui  l'obligeait  à  tenir  école  de  théologie  pour 
les  ecclésiastiques  pauvres. 

Éty.  du  lai.  sehola  et  de  astre.  V.  Eseol , 
Rad. 

E8COLAT ,  8.  m,  (escolé).  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  au  troisième  ouvrier 
des  fonderies  en  fer,  k  celui  qui  est  chargé 
de  la  conduite  du  feu. 

BSGOI^TAR ,  V.  a.  vl.  DécoNeter.  V. 
EseolareiCol,n. 

E9GOIJBAR,  V.  a.  vl.  Châtrer,  Ôter  les 
testicules. 

E8COLHAT,  adj.  et  p.  vl.  Châtré. 

B8COLIAN ,  s.  m.  (escouliàn)  ;  mmcovumm, 
■MoraïAs.  Maître  d'école,  instituteur  primai- 
re ;  on  le  dit  aussi  pour  écolier. 

E8COUER ,  lERA ,  s.  (escoolié,  iére)  ; 
ncooijBs  ,  BtcoimixB  ,  btcooub».  Seolaro  , 
ital.  Sehdar,  ail.  Eseolar,  port.  esp.  Eseola, 
cat.  Ecolier,ière,  celui  ou  celle  qui  va  à  l'école. 

Éty.  de  eseola  et  de  ter.  V.  Eseol,  R* 

BSCOLOPENDRA,  S.  f.  (scolopàndre)  ; 
•AUMA.  Eseolovendra ,  esp.  port.  Eseolo^' 
pendra ,  cat.  Nom  commun  à  toutes  nos 
scolopendres  qui  sont  des  insectes  de  l'ordre 
des  Aptères  et  de  la  fam.  des  MiHepieds  ou 
Myriapodes,  remarquables  par  la  longueur 
de  leur  corps  qui  est  très-aplati  et  pourvu 
d'un  bout  à  l'autre  d'un  très-grand  nombre 
de  nattes. 

Ety.  du  lat.  scolopendra,  qui  désigne  les 
mêmes  insectes. 

ESCOLOPENDRA ,  s.  (escolopàndre)  ; 
■nsA  os  LA  «ATA.  E scolapcndra ,  port.  Sco- 
lopendre oflScinale.  Seolopendriumogûinale, 
Smith.  Aspleniumseolopendrium,  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Fougères  qu'on  trouve  dans 
les  lieux  humides  et  couverts,  dans  les  grottes, 
dans  les  puits ,  etc. 

ESCOLORlABTiK,  adj.  vl .  Kfco&ouAMca. 
Glissant,  rampant,  insinuant. 

Êty.  de  es  augm.  de  eohriar ,  ilér.  de 
colar ,  glisser,  et  de  able.  V.  Col,  R.  2. 

E8GOLORIAR,  v.  a.  vl.  Glisser,  ram- 
per, s'insinuer. 

Éty.  de  es,  de  color  et  de  iar^  V.  Col , 
R.  2 

ESCOLORm ,  V.  a.  vl.  Décolorer.  V. 
Descoulourar, 

Ëty.  de  es  priv.  et  de  colorir,  colorer, 
V.  Color,  R. 

E8COLORIT,  vl.  Décoloré,  pâle.  V. 
Descoulourat  et  Color,  R. 

ESCOLS,  vl.  Que  tu  vides,  tarisses,  etc. 

ESCOLTAR,  V.  a.  vl.  Eseoltar,  cat. 
Ecouter,  entendre.  V.  Escovlar  eiEscouL 
Rad. 

BSGOHAUOUT,  0DA  ,  adj.  et  p.  vl. 
Emu,  ne. 

ESCOMBATRE,  v.  a.  vl.  Dompter, 
vaincre. 

Êty.  de  e«  et  de  eomèaire.  V.  Batr,  R. 

ESCOMENEGADOR ,  adj.  vh  Exécrable. 
y.Mun,R.2. 

ESCOMENCkAR ,  vl.  V.  Escumengat  et 
Escoumuniar, 

ESCOMENIAR,  vl.  V.  Escuwmçar  et 
Escomuniar,  I 


boC 


,  vl.  V.  Esewner- 
gamen  et  £aeoiiMttfitcaKofi. 

ESGOMBROAT,  adj.  vl.  Abominable. 
V.  Eseoumunia$  et  Mim,  R.  2. 

ESCmiES,  EUA .  adj.  et  p.  vl.  Défié  ^ 
provoqué.  V.  Mettre ,  H. 

E8G01IETRE,  V.  a.  vl.  Êscometrer,  caL 
Scommetlere ,  ital.  Gager ,  parier ,  défier , 
provoquer.  V.  Mettre,  R. 

E8C0MINID,  vl.  V.  EateomuMio  et 
EseoumunieaiUm. 

EK01IINI8,  s.  f.  vl.  EieommuttcatioQ. 
V.Jficfi,R.2. 

EflCOREIS ,  Vf.  J'entrepris. 

ESGOMOGia,  s.  f.  vl.  Commotion,  agi- 
tation, emportement. 

EacQilOOilT,  ad),  vl.  Ému,  épouvanté. 
V.  Uùutf,  R. 

E8GOIIONEA,  s.  f.  vl.  Scammonéc. 

EBCOlIOOnRE,  V.  a.  (eseomôouré) ,  dl. 
McoMovBB,  McoMOTBs^  Ëmouvolr,  réveillcr» 
exciter. 

iÀ  JusiH  eseomùgUeron ,  les  juife  soulevè- 
rent. V.  MoHv ,  R# 

ESCOMOVEIIBN ,  S.  m.  vl.  Èmotioo , 
agitation,  soulèvement 

E8CC»lOVBR,v.  a.  vL  bmmovm.  Emou- 
voir, exciter. 

ESCOMOVRE,  Vl.  V.  Escimover. 

BSCOMPREWPREy  V.  a.  vl.  Allumer, 
embraser. 

EflCOMPRBS,  BSAr,  adj.  et  p.  vl.  En- 
flammé, ée. 

E8C0M9TAR,  ▼•  a^  (eacoumtà);  v 
covMVTAB.  SeontarSf  ital.  Denontare,  port. 
Escompter,  faire  l'escompte.  V.  Comj^,  H. 

ESCOMPTAT.  ADA,  adj. etp.  (escoufn- 
tà,  àde).  Escompté,  ée«  V.  C'ompt,  R. 

EflCOMPTBi  s*  m.  (escdmté)  ;  Seomio , 
hal.  Deseonto,  port.  Escompte,  remise  que 
fait  le  créancier,  ou  perte  k  laquelle  il  se  sou- 
met en  faveur  du  paiement  anticipé  qu'on  lui 
fait  d'une  somme  avant  l'échéance  du  terme. 

Éty.  du  lat.  e«-eo«iptitem ,  m.  s.  V. 
Compt,  R. 

E8GOBIUNIAR,vl..V.  Bscumengar. 

E8CON,  s.  m.  vl.  BKovA,  s.  f.  Pique, 
javelot;  huche,  buffet. 

E8GONA,V.£«eoii. 

E8GONMDAMENT,  adv.  vL  V.  Esam- 
dudamen  et  Bseound^  R. 

E8C0BIDIO,  S.  m.  vl.  Eseomâigz  es  ut 
dictait  de  compas  de  chanso,  cant  a  laseo^ 
blas  ealso,edeu  traelar  de  dezeneuxatio, 
en  contradisen  se^  en  son  dictât,  de  so 
de^s  estât»  acuzati  o  lautenjats,  am  sa 
d(ma  de  os  am  son  eapdel,  FI.  del  Gay  Sab. 
Vescondtg  est  une  composition  de  la  mesure 
de  la  chanson,  quant  aux  couplets  et  au  chant, 
il  dbit  traiter  de  justification  et  doit  contre- 
dire,  dansson  ouvrage,  ce  dont  il  a  été  accusé 
ou  loué  à  regard  de  sa  dame  ou  de  son  sei- 
gneur. 

ESCONDIO,  s.  m.  vl.  ■scovDiT.  Justifica- 
tion, pièce  de  vers  dans  laquelle  les  trouba- 
dours se  défendaient  d'une  accusation  envers 
leur  dame;  excuse,  justification.  V.  Escound, 
Rad. 

B8GON0IR,  V.  a.  vl.  MooaMM.  Bscon^ 
dir,  cat.  Défendre,  disculper,  cacher,  justî. 


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ESC 

fier,  eicoser,  caMHMmer,  gMmitir,  reAtter, 
dédkre.  Y.  Sse&¥mdr9H  Bieowaâ,  R. 

■MIONBUI  r,  V.  r.  f I. 

BSGONDHUB,  tI.  V.  Bseondir^  s'exou- 
ser,  se  josdfier,  se  disculper^  cacher  sa  faaie. 
V.  Escouné,  R. 

ESCONDIT,  adj.  et  p.  ?l.  Caché.  Yoy. 
Esem/md^  R. 

BSGOBfDIT,  S.  m.  yI.  sKOomn.  Justifl- 
cation,  refus.  V.  Ss€<nmd,  R.  et Scondig. 

BMOBIDRB,  Yl.  V.  Eiomndre  et  Et- 
eoiNui,R. 

BSCONMDAXBN,  ad?,  vl.  awoimM- 
Mnv.  EêûondiéAmmU.  esp.  port  Secrète- 
ment, en  cacbelte,  furthement  V.  Bscawi^d, 
Rad. 

EflCOFIDUT ,  IHIA,  yI.  V.  Etanmdmi  et 
Eic&miâfK. 

BflGONJOBMi,  t1.  V.  EêCimi^urar. 

■MONS,  a4j.  et  p.  ▼!.  Caché.  V.  £scoiiii- 
dtUet  Eteaundf  R. 

BSOONTEliTAR  B\  ?•  r.  vl.  Se  conten- 
ter. V.  CounUiOar  i\ 

Ély.  de  a  angn.  et  de  eonkntar.  V .  Ten, 
Rad. 

BSCONnR,  T.  a.  (escontt),  d.  bas  Ihn. 
Mettre  à  l'écart,  cacher.  Voy.  Eêamndre  et 

MêC9UHdj  R. 

■MONTRMi  r.  (s'escoontrÀ);  t'n- 
covnnniùui.  Se  raqu^iêf  des  aranocs  faites  oo 
reçoes,  rendre  les  journées  de  travail  qu'on 
devait  :  Faire  d^e$unUr€ês  se  prêter  des  jour* 
nées.  Gare.  V.  (kmtraj  R. 

B8CONTRE,s.  n.  (escéntre),  et  impr. 
■scMAans.  Journée  de  travail  que  Ton  se 
prête  mutueUement.  Gar. 

£ty.  PoorrefeofUre,  rencontre.  V.  Conira, 
Rad. 

BflCOOU ,  On  trouvera  à  Enau , 

les  roots  qui  ne  figurent  pas  k  Escoau ; 

ces  flwts  ayant  presqae  tous  Camd^  chaud, 
pour  radical. 

BSCOOOFBSTRB ,  Alt.  de  Eteomftêire, 
▼•  c.  m« 

E8GOOIIIIE880IIN,  s.  m.  (escooumes- 
sôuq).  Ecremure  du  verre,  terme  de  verrier, 
Gare.  V.  Escaumesaun^  dont  ce  root  est 
une  altération  et  Escalhy  R. 

B8GOP,  s.  m.  McvraïA.  (7ii#po,port.  5ptt- 
to,  ital.  Crachat.  V.  Eseup. 

Éty.  dulat.  spuhtm,  m.  s. 

B8COP,  vl.  V.  Eêcup. 

BSGOPAR,  vl.  y.  Eicobar. 

EBCOPHOÊBST^  s.  m.  vl.  Scanfiggi" 
mento,  ital.  Défaite.  V.  Fae,  R. 

E8C0PILH08,  adj.  vl.  V.  Escupêite  et 
Etcup^  R. 

E8GOPIIIBN,  s.  ro.  vl.  V.  EêCttp. 

BSCOPIR,  V.  a.v|.  Cracher.  V.  Escupir 
et  Eêcup,  R. 

Qui  vol  del  toi  vituperar  una  pertmuif  H 
èêcopU  en  la  eara,  qui  veut  entièrement  avi* 
lir  une  personne  lui  crache  à  la  figure. 

B8GOPIT,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  icoms. 
Conspué,  ée.  V.  Escup,  R. 

BSCOIUII.I.AB,  vl.  V.  DeicoralKar. 

E8CORÇA,  s.  f.  (esc6ree)  ;  moticA.  Scona^ 
ital.  Gorleia,  esp,  (hrUça^  port  Eseorea, 
eaU  Ecorce,  enveloppe  générale  et  extérieure 
des  végétaux;  et  par  extension,  ce  qui  recoo* 
vre.  ce  qui  est  extérieur,  apparence^  en  vl. 
voile. 


ESC 

Ety.  du  kt.  ewtes,  formé  probahtaient 
de  cor,  contraction  de  eorpui  et  de  «a?,  hors, 
dehors,  corps  extérieur. 

Lécorce  des  plantes  et  des  arbres  en  par- 
ticuHer,  ulcotnposée  de  plusieurs  parties, 
qui  sont  t  en  procédant  de  (^extérieur  à 
hnUrieur  : 

L'ÉPIDERBfE,  mambraM  nànoê  t  Martnt  tnMpartot* 

qui  M  prétCBtt  la  premicre. 
LE  TISSU  CELLULAIRE  m   PAREN CHTBS  .  mU. 

taaoe  piw  o«  amiiw  vcrU  plaçai   immÀUatcnMol   M«a 

l'^pkUrmt. 
LES  C0UCBE8  CORTICALES,  aiuimum»  le  Um»  cal* 

lulaira  ou  enveloppe  brrbacéa. 
LE  LIBER,  qu'un  trouve  eoanlie  aoui  Canne  d'tme  meiii* 

brane  mince,  appliquée  tmt  le  bois. 

Voyez  en  outre  les  articles  ÀubrCy  Bose 
etPerotm. 

Au  printerops  et  en  automne  il  se  forme  en- 
tre récorce  et  le  lK>is  un  nouveau  tissu , 
d'abord  mucilagineux,  quiexpliquepourquoî, 
è  ces  deux  époques,  Técorcese  sépare  facile* 
ment  du  bois,  et  ensuite  dur,  qu  on  nomme 
aubier,  à  cause  de  sa  couleur  blanche. 

Quand  on  veut  favoriser  la  séparation  de 
récorce  d'avec  le  bois,  on  la  tanne ,  c'est-à- 
dire,  qu'on  la  bat  légèrement  avec  un  corps 
dur  et  poli,  après  quoi  elle  se  détache  facile- 
ment. 

Eicorça  de  nose,  broo  de  noix. 

E8COBCHAR,  v.  a.  anc.  béam.  Ecor- 
cher. 

Éty.  de  es  priv.  de  eorch  et  de  ar,  enlever 
la  peau.  V.  Cdr,R.2. 

ESCOREOUT,  adj.  et  p.  vl.  Encouru, 
confisqué.  V.  Corre^ulet  Ctmrr,  R. 

E8GORBRIENT,  s.  m.  vl.  Attroupement. 
V.  Courr  et  Escorrewuni. 

ESGORFl,  a(g.  (esc6rfi),  dl.  Fruit  avorté, 
méchant,  mutin,  sec,  maigre,  décharné.  Voy. 
Deseamat. 

Ëty.  de  l'ital.  seorionef  et  seorsu,  en  cat. 
serpent,  vipère. 

B9GORGAR,  vl.  Écorcher.  V.  Eseorjar 
et  Cor,  R.  2. 

BMCmOAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.ficorché, 
ée,  V.  Espelhai  et  Cor,  R.  2.  en  vl.  é^orce. 

Êty.  du  lat.  «cor(<ca(ic#. 

BSGORGBAR,  V.  a.  vl.  Ecorcher.  Voy. 
Cdr,R.2. 

BSCOBOBA-BOflSAS,  s.  m.  dl.  Voy. 
Espelha-chins  et  Cbr,  R.  2. 

Ëty.  Eseorgea  est  une  ait.  de  eseoreha. 

E8G0RIADUBA,  S.  f.  v1.  V.  Excoria- 
tion et  Cor,  R. 

ESCORJADOR,  s.  m.  vl.Ecorchoir,  bou- 
cherie. V.  Eseourtegadour. 

Ëty,  de  s«cor;ar,  écorcher,  et  de  odor, 
lieu  où  l'on  écorche.  V.  Cor,  R.  2. 

ESGORJAB,  V.  a.  vl.  MMKOUQAMymacomÈAM. 
Escorxar,  cat.  Escorehar,  esp.  port.  Scor- 
ticare,  ilal.  Ecorcher,  arracher  la  peau,  dé- 
pouiller. V.  Espelhar  et  Eseourtegar. 

Ëly.  de  es  priv.  de  Cori,  R.  de  corium, 
cuir,  peau,  et  de  ar,  dter  la  peau.  V.  Cor, 
Rad.  2. 

B8G0RNA ,  S.  f.  (escéme)  ;  Scomo,  ital. 
Affront.  V.  AffroM. 

Êty.  de  rital.  scomo.  V.  Eseom,  R. 

B8G0RNAR,  V.  a.  (escoumà)  ;  bmov«ab, 
BBaoovTiUi,  BStcoMUB.  JSfCOfliaf ,  CSt.  ScOT" 


ESC 


117 


nare^  itd.  Deseomar^  esp.  Êooaer,  au  pro- 
pre, rompre  les  cornes,  et  par  ext  rompre 
ies angles  d'un  corps,  d'une  tal^,  de  la  cou- 
verture d'un  livre,  etc.»  diminuer  sa  fortune, 
l'écorner. 

Éty.  de  es  priv.  de  cofna  et  de  or,  ôter 
les  cornes.  V.  Cdni,R. 

BSGORNAT,  ABA ,»](].  et  p.  (escoomà, 
àde);  bmoomav.  ikorné,  ée;  honteux  de 
n'avoir  pas  réussi  dans  quelque  entreprise, 
d'avoir  été  mal  accueilli,  penaud.  V.  Corn, 
Rad. 

BSCOBNIFIeAfilE ,  s.  m.  (escoomiflàï- 
ré);  ucoviunruMi.  JScorniOeur,  celui  qui  man- 
ge chez  les  autres  sans  y  être  invité,  un  pa- 
rasite. 

Êty.  de  escomiftar  et  de  aire,  celui  qui 
écorne,  sous-entendu ,  des  repas.  V.  Com.  R. 

EflCOBNIFLAR,  V.  a.  (escourniOà)  ; 
Êeomiiler,  prendre  des  repas  aux  dépens 
d'autrui  ;  chercher  des  franclies  lippées  ;  es- 
croquer quelque  chose. 

Éty.  des«  priv.  de  corna,  corne,  et  de  ni- 
fiar ,  flairer ,  litt.  écorner ,  sous-entendu ,  re- 
pas, en  flairant,  en  quêtant.  Sauvage  suppose 
3ue  ce  mot  pourrait  venir  de  es^ours-nijlerp 
àirer  aux  cuisines  des  cours.  V.  Com .  R. 

B8COBNIFLIIR  ,  s.  m.  (éscomiûûr). 
V.  Eseoumifiaire  et  Com,  R. 

BSGORNUBA,  s.  f.  (escoumùre);  imp. 
wuiommvwuk.  Kcornure,  éclat  emporté  de  Tan- 
gle  d'une  pierre,  d'un  marbre. 

Éty.  de  es  priv.  de  coma  et  de  ura,  chose 
privée  de  la  corne.  V.  Corn,  R. 

B8GOBP1,  s.  m.  (scérpi).  Nom  arlésien 
du  cormoran.  V.  Coniioraii. 

B8GORPIO  ,  s.  f.  vl.  Escorpi,  cat.  Tei- 
gne, ver;  machine  de  guerre. 

BSCOBPION ,  s.  m.  (scourpie-n)  ;  m- 
coonnomi.  Scorpion,  ail.  Scorpione ,  ital. 
^icorpton ,  esp.  Escarpiâo,  port.  Escorpi, 
cat.  Scorpion ,  nom  d'un  genre  d'insectes 
Aptères ,  de  la  famille  des  Acères ,  dont  on 
connaît  deux  ou  trois  espèces  en  Provence. 

Ély.  du  lat.  «corpt«i#,  scorpio,  formé  du 
grec  (ncopic(o(  (skorpios) ,  le  même. 

Escorpion  ourdinari,  scorpion  commun 
ou  scorpion  d'Europe  :  Scorfio  europœus, 
Lin.  Gu'on  trouve  sous  les  pierres  d^ns  les 
lieux  humides  et  abrités.  11  n'atteint  guère 
qu'un  pouce  de  longueur. 

Sa  piqûre,  plus  redoutée  que  dangereuse, 
n'est  runeste  qu'aux  très-petits  animaux. 

Escourpion  rouge ,  nom  par  lequel  on 
désigne,  dans  la  Basse-Provence,  le  scorpion 
roussâtre  :  Scorpo  oceitanus ,  Dict.  Se.  Nat. 
qui  atteint  jusqu'à  deux  pouces  de  longueur, 
et  dont  la  piqûre  est  plus  venimeuse  que 
celle  de  l'espèce  précédente. 

B8GORPION,  s.  m.  Scorpion,  huitième 
signe  du  xodiaque. 

BSGORPIOUN,  s.  m^  (soourpl-oon).  En 
lang.  selon  M.  de  Sauvage ,  on  donne  aussi  le 
nom  de  scorpion  à  la  grosse  espèce  de  sco- 
lopendre jaune. 

ESGOBPlOUN,s.  m.  Nom  qu'on  donne, 
à  Digne,  aux  caoricornes  et  particulièrement 
au  capricorne  héros,  Cerawuiix  héros,  Lin. 
insecte  de  l'ordre  des  Coléoptères  et  de  la 
fam.  des  Tignivores  ou  Xylophages. 

Cest  à  cause  de  ces  longues  pattes  qu'on 
lui  donne  improprement  le  nom  de  scorpion. 


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118 


ESC 


B8GOBPORAR ,  v«  a.  vl.  Incorporer. 
V.  Encorparar  et  Corp ,  R. 

B8G0IIP0RAT  ,  AOA ,  adj.  el  p.  vl. 
Incorporé»  ée.  V.  Corp,  R. 

ESCORRE ,  V.  n.  %l.  Escorrere ,  ital. 
Eseorrer,  cat  Écouler,  échapper,  échoir; 
et  act.  conGsquer ,  acquérir ,  courir  sur. 

Ély.  de  es  et  de  eorrê.  V.  Courr^  R. 

ESGORREifENT ,  8.  m.  vl.  Ccmcoura, 
écoulement,  flux;  rassemblement. 

Ély.  de  tif  de  eorre  et  de  m«nî,  action  de 
8*écouler.  V.  Courr  ^  R. 

BSCORaA,  vl.  V.  Eseorça. 

ESGORSAR,  vl.  Eseortar,  cat.  £cor<- 
cher.  V.  Eseorjar,  Eipelhar  et  Cor,  R.  2. 

E8COR8SA,  vl.  V.  Etcorça. 

ESCORTA,  s.  f.  (escorte):  Scarta,  ital. 
Escorta f  esp.  port.  Escorte,  troupe  qui  ac- 
compagne un  officier ,  un  convoi  pour  le 
mettre  à  l'abri  de  l'ennemi  ;  réunion  d'amis 
qui  accompagne  quelqu'un  pour  sa  sûreté. 

Ëty.  de  l'ital.  seorta,  que  Ménage  dérive 
du  lat.  scorgers,  V.  Cort,  R. 

ESGORTAR,  V.  a.  (escourtà);  wcovmr^. 
5cor(are,  ital.  ^seollar,  esp.  port.  Escorter, 
accompagner  par  précaution. 

Ëty.  du  lat.  seortare^  ou  de  escorta  et  de 
ar.  V.  Cortj  R. 

ESCORTAT ,  adj.  et  p.  vl.  Ecourté. 
V.  Court,  H. 

ESCORTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escourtà, 
àde):  EscoUado,  port.  Escorté,  ée.  V.  Cort, 
Rad. 

ESCORTEGAR,  V,  a.  vl.  Escorxar  ^ 
cat.  Escorchar ,  esp.  Ecorcer,  écorcher. 

Éty.  du  lat.  decorticare, 

ESCORTEGAR,  v.  a.  vl.  Ëcorcher.  V. 
Escourtegar  et  Cor,  R.  2. 

E9CORTEGAT  ,  vl.  V.  Espelhat  et  Cor, 
Rad.  2. 

E9CORZONERA,  6.  f.  (scorzonère) , 
sacoBfowsPA.  EscorsonerçLt  cat.  ^scorfonera, 
esp.  ital.  Scorzonère,  scor^nère  d'Espagne, 
Scorxonera  hispanica.  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Composées  Cbicoracées ,  originaire  des 
montagnes  delà  Uaute- Provence,  et  cultivée 
dans  les  jardins  comme  plante  potagère. 

Éty.  du  lat.  scorxonera ,  formé  de  l'ital. 
seorza,  écorce  et  de  nera ,  noire,  écof ce 
noire  ,  qui  est  aussi  un  des  noms  de  celle 
plante. 

M.  Théis  pense  que  ce  mot  est  dérivé 
de  scurxon,  nom  de  la  vipère,  en  catalan, 
parce  que  cette  plante  passe  pour  un  remède 
a.(isuré  contre  sa  morsure,  dans  ce  pays. 

ESCOS,  vl.  11  ou  elle  écouta.  V.  Escotar, 

ESCOS,  OSSA,  adj.  et  p.  vl.  Secoué, 
baltu.  V.  Cut,  R. 

ESCOSA ,  s.  f.  vi.  BtcosiA.  Escousse. 

ESCOSA,  s.  f.  vl.  Alt.  de  eseorça,  écorce. 

ESCOSER,  d.  bas  lim.  V.  Escouire  ei 
Coutre,  R. 

ESCOSSA ,  V.  Eeossa, 

ESCOST,  OSTA,adj.  et  p.  vl.  Caché, 
ée.  V.  Escot  eiEseound,  R. 

ESCOT,  s.  m.  (escô)  ;  Scotto,  ital.  Escote, 
esp.  Escot,  cat.  Ëcot,  la  quote-part  que  cha- 
cun doit  pour  un  repas  commun  ;  dépense 
qu'une  ou  plusieurs  personnes  ifonl  dans  unç 
auberge  pour  un  repas. 

Èty.  flu  lat.  exquota ,  pour  quota  parf , 
ou  de  l'anglo-saxon,  scot,  espèce  de  tribu. 


ESC 

BRGOT,  S.  m.  ÉtoOi  àê  laise  dont  les 
religieuaes  font  leurs  robes. 

ESCOT,  s.  m.  vl.  Ecossais»  habitant 
d'Ecosse  :  esquif,  nacelle. 

ESCOT,  adj.  et  p.  vl.  ucotr.  Caché,  mis 
en  lieu  secret,  part  de  escoiidrs.  V.  Eseound, 
Rad. 

ESCOTA,  S.  f.  (scôle);  mcotta.  Seotia, 
ital.  Eseata,  esp.  port.  cat.  Ecoute,  cordage 
qu'on  amarre  au  bout  des  voiles  par  en- 
bas,  pour  servir  à  les  déployer  et  a  les 
étendre. 

ESCOTA ,  s.  f.  dl.  Latte,  sorte  de  mairin 
de  châtaignier  sauvageon,  refendu  cfi  lames 
de  deux  ou  trois  liffnes  d'épaisseur.  On  s'en 
sert,  au-delà  de  la  Loire,  pour  y  accrocher  la 
tuile  plalte  et  pour  y  clouer  l'ardoise  des 
couvertures  des  maisons.  Sauy. 

ESCOTA,  s.  f.  dl.  Eseata  de  bargeiris, 
espade  ou  espadon  de  broyeusç. 

Éty.  Ce  mot  parait  dériver,  dit  Saov.  du 
lat.  exeutere,  secouer,  qui  est  l'usage  qu'en 
font  les  broyeuses.  V.  Cut,R. 

ESCOTAU,  vl.  V.  Escoutar  et  Escout, 
Rad. 

E8COTAS,  s.  f.  pi.  (escétes)  ;  waoÊtAM, 
Escotas,  port.  Couets,  s.  m.  on  donne  ce 
nom  à  quatre  grosses  cordes  dont  deux  sont 
amarréeÎB  aux  deux  points  d'en  bas  de  la 
grande  voile ,  et  les  deux  autres  aux  deux 
points  d'en  bas  de  la  misaine. 

ESCOTAT,  ADA,  part.  vl.  Ecouté, ée. 
V.  Escout,  R. 

ESCOTm,  Y.  a.  vl.  Scuotfn,  ital.  Se- 
couer, agiter. 

Éty.  du  lat.  exeutere,  m.  s. 

ESCOTISSOUM,  s.  m.  Pique-nique,  re- 
pas ou  chacun  paie  son  écot.  V.  Pie-nie, 

Ëty.  do  lat.  de  cuisine,  scoti,  gén.  de  seo- 
tum,  et  du  verbe  sum,  je  suis  de  Técot,  cha- 
cun est  de  l'écot. 

Maiaieit,  tous  sensafaçoun, 
Digueroun,  Jupiter  serem  escotissoum. 
Germain,  Bourrida  deis  Diou^. 

E6COU ,  Gare.  V.  Escouta, 

ESCOUADA,  s.  f.  (escouade)  ;  kkouadba. 
Squadra,  ital.  Esquaàra,  esp.  port.  Escoua- 
de, huit  fantassins  et  un  caporal,  composent 
une  escouade. 

Éty.  Ait.  de  eseouadra  et  de  escadra,  V, 
Quadr,  R. 

ESCOUANTRE,  Gare*  AU.  4e  Escontre, 
V.  c.  m. 

ESCOUAR,  V.  a.  (escouâ);  «kovatam, 

DBSCOOAm,     COTim,    DS1C01IATAA.    EsCOar  ,    CdX* 

Pescolar,  esp.  Equeuterf  courtauder,  ecour- 
ter,  couper  la  queue  h  un  cheval;  écouer,  cout 
per|a  queue  à  tout  autie  animal. 

Ëty.  de  es  priv.  de  coua  et  de  ar,  priver 
de  la  queue.  V.  Coua,  R. 

i;S|COUAT,  A9A^  adj.  et  p.  (escouà, 
âde)  ;  DB0COO4T.  Ecoue,  écourté,  courtaude. 
V.  Coua,  R. 

^SCOOATAR}  dl.  Ecourter.  V.  Escouar 
et  Côua,  R. 

ESCOUATAT,  dl.  V.  Escouat  et  Coua, 
Rad. 

ESCOUB ,  rad.  pris  du  lat.  seop(B,  arum, 
balai,  formé  de  scabere,  abo,  gratter,  ^tisser, 
dérivé  du  ffreç  (rxu^XCÇu)  (skubalizô),  rejeter 
Comme  de  l'ordure. 


ESC 

De  saop«,  par  apoe.  HOp^  d  par  aMilioii 
de  e  et  changement  de  o  en  ou,  et  de  p  en  6, 
escoub;  d'où  :  Escoub-a,  Esooih^  Sse^mb' 
ar,  Eseoub-atf  ada;  Eseouhad^ura,  Es- 
coub-alhoHnyEscQub-aVhifr,  Eseoub-aire, 
Eseoub-eta,  Eseoubet^r,  J^êcoub-ier,  Et- 
coubTilh-ar^Escoub-Uh-as,  J^aeonètlMrr» 
Eseoub'Uh-oun,  Eseoubilhoun-Qr,  Escoub- 
al,  Escoubas.  Escoubrassa,  Esetn^iik- 
aire,  EscoHb-ithas,  Eseoub-iU^l  Eseoh^a, 
Eseob-ar,  Éscob-otêrs,  Sf^-aft  EtcuU-ûi. 

BSCOUBA ,  s.  f.  (escoube)  ;  ualama,  Hi<r< 
•mJkMmmmA,  baiav,  a^UNOi,  aasvAui,  mosjkf 

Seopa,  iUl.  Eseota,  esp.  )^lai,  poignée  et 
verges,  de  genêt,  debruyère|de  crin,  de  pla* 
mes,  etc.,  propret  balaytc. 

Éty.  du  laL  seopm,  m.  s.  Y,  Eseomb,  R.    . 

Eseouba  de  bruse,  balai  da  bruyère. 

Eseoubade  sagna,  bqlai  bit  a?ec  leoiiile^ 
à  balais.  V.  Sorga. 

Eseouba  dijoumquina,  balai  de  kme  dTE^r 
pagne.  ^ 

Eseouba  de  crin,  balai  4«  ortn* 

Eseouba  de  plumas,  plumait,  pIufRorl, 

£#cou6a  per  tels  mottes,  houssoir. 

Eseouba  de  foum,y,  Esco^balhoun. 

Eseouba  nova  fa  beou  soou  ou  6eoii  foum^ 
un  domestique  fait  bien  aoq  devqir  pendant 
les  premiers  jours. 

ESCOUBA-inERA,  S.  f.  Un  des  noina 
du  bouillon  blanc,  selon  Bl.  Castor.  V.  Bcm^ 
Ihoun-blanc, 

BSCOUBAmiRA ,  8.  f.  (escoobadùre). 
Ralayure.  Gare,  V.  Escoubilhas. 

ESGOUBADURA,  m.  8.  que  Escoubi- 
lhas, V.  c.  m.  et  Escoubf  R, 

ESCOUBAGI,  s.  m.  (escoubàdgi).  L*ac-. 
tion  de  balayer  ;  ce  qu'il  en  coûte  pour  i'exé* 
cuter. 

ESGOUBAIRB  ,  ABBLA,  S.  (escott- 
bàïré,  arèle);  BscovsiuiAn» ,  ncoiNniJttm.' 
Scopatore,  ital.  Ralayeor,  euse  ;  celui,  celle 
qui  est  chargé  de  balayer;  on  noaune  aosaî 
boueur,  le  balayeur  des  rues. 

Ély.  du  lat.  seoparius,  ou  de  eseouba  et  de 
aire,  V.  Escoub,  R. 

E9COUBAL ,  s.  m.  (escoubil) ,  dl.  Voy. 
Escoubalhoun  et  Escoub,  R. 

ESCOUBALHIER,  V.  EseoubUhas. 

ESCOUBAIAOON,  S.  m.  (escoubail- 
loûn);  BfcooBiLBOini,  mtcmmAi.,  «scoubas,  «•* 

COOBABOOII,  BABAttA,  rBBAlB,  WATéVWm,  BCOU- 

villon,  haillons  attachés  au  t>out  d'une  perdbe 
pour  balayer  le  four,  après  qu'on  en  a  retiré 
la  braise  avec  le  fourgon. 

L'auge  dans  laquelle  on  lave  récoarilkm 
s'appelle  lauriot. 

Ëty.  de  escoubal  et  de  Paogm.  oun,  grand 
balai.  W. Escoub,  K. 

ESCOOBA-MAT,  S.  m.  (escoube-mè); 
5copamart, ital.  Bonnettes.  V.  Bfnmetas, 

ESCOUBAR,  V.  a.  (esconbà);  momnmm, 
mmumMMMM,  mjktAoïum,  baumab,  BtcovBicaAa. 
Scoparf ,  ital.  Escobar,  esp.  Escombrar, 
cat.  Balayer,  nettoyer  avec  un  balai  ;  enlever 
tout,  tout  emporter. 

Éty.  du  kt.  seopare,m,  s.  ou  de  eseouba 
et  de  ar,  dont  Torigine  peut  venhr  du  grée 
,  (ncufoXf^u)  (skubalizô),  rejeter  comme  de 
î  l'ordure.  Y.  Escoub,  R. 


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Google 


ESC 

BMO0BA8, 8.  n.  (eieoobÀfl}, dl  ÉeoB- 
f lUon.  V.  Eêeoubilkaun, 

Ëty.  de  têcouba  et  de  raofni.  «t|  gros 
bakû.  V.  Eêcomb,  R. 

EacomÂB,âMBA,$.  (escoubâf»  àeee). 
Gros  btlai  ^  ioog  maocbe  poor  balayer  le 
ÙMTt  balai  mal  ùif  oté.  V.  Esemib,  R. 

BSGODBAflSOLA,  6.  f.  (escoubasaôle)» 
dg.  La  clôture  des  moissoDs. 

B8COUBAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eacoubà, 
JMie).  Balayé,  ée. 

Éty.  de  eêcemba  et  de  ot  V.  Bseoub^E. 

■0COIIBBTA,8.r.(e8OOobéte);  Seipeê- 
f<H  ital.  i?Mov<tiA«,  port.  Petit  balai,  broaae, 
booflsoir. 

Éty.  de  êêCimba  et  do  dim.  etm.  V.  Es» 
€0ii6,  R. 

BMOUBBTAR,  ▼•  a.  (eacoubetà);  £#- 
€war,  port.  Epooaseter ,  nettoyer  avec  une 
épooflaette  ;  vergeler,  brosser. 

Éty.  de  êicaubeta  et  de  ar.  V.  EsewOf^  R. 

BSCOOBIBR,  s.  m.  (escoabié)  ;  vovmoo- 
msft.  Cbèvre-feaille-xylosteoD  ,  Lonieera 
myloiUum^  Lin.  arbrisseau  de  m  fam.  des 
Gaprifoliacées,  commun  dans  la  Haute-Pro- 
Tenoe. 

Ëty.  de  «f  cott6a,  balai,  et  de  la  term.  ier, 
qui  sert  >  faire  des  balais.  V.  Eêcoub^  R. 

EflCOmniiH ,  s.  m.  Tescoubill),  dg.  et 
béam.  Brosse,  vergelte,  V.  Brossa  et  ver» 
g0èa:  balai.  V.  ^looiida. 

Éty.  de  Eseo/uba^  ▼.  c.  m.  et  Esamb,  R. 

ESGOUBDLHAIIUB,  S.  m.  (escoubillàl- 
ré).  V.  Escoubairs  ti  Eseoubj  R. 

B8CODBILHAR»  v.  a.  (escoubillà).  Ba- 
layer les  rues.  V.  Èseoubar. 

Éiy.deescimbUhas  et  de  ar.  V.  Eseaub, 
Rad. 

ESGOUBILHAS,  S.  f.  (  escoubilhes  )  ; 
maconmuk»,  ■•covannAS,  BtcovsAmnuM,  sscon- 


TA,  BOmiDlUiA,  9AiMA»f    «ABOAVAUi, 

iA§.  Escobilhay  esp.  Escombra- 
rias,  cat.  Balayures,  inunonaices  qu'on  ra- 
masse-en balayant. 

Éty.  de  escouba  et  de  ilhas^  tout  ce  que 
ramasse  le  balai;  ou  du  grec  oxu^aov 
(skubalon),  fumier,  ce  que  l'on  jette  au  coin 
de  la  borne.  V.  Eseaub,  R. 

BSCOUBILHIBB,  8.  m.  (escoubillié)  ; 
Eseombradar,  cat.  Boueur,  balayeur  de  rue. 
V.  Eseoubaire, 

Êty.  de  la  basse  lat.  scobaUriuSf  m.  s.  ou 
de  escoubUha  et  de  ier,  V.  Eseauby  R. 

B8COUBILHOUN ,  EseobtUà,  cat.  m.  s. 
que  Escoubalhoun^  ? .  c  m.  et  Eseoub. 

BSCCNIBILHOinV,  8.  m.  (escoubilléun); 
BseobiUà^  cat.  EseobÛlony  esp.  Ecouvillon, 
instrument  d'artillerie  au  moyen  duquel  on 
nettoie  et  rafraîchit  le  canon  quand  il  a  tiré. 
V.  Bseoubalhoun  et  Escùub,  R. 


UAMÉEmHAMPE.  u 
BOITE,  UbootiU  la 


On  appeUê: 


BSGQOBILHOUN ,  8.  m.  vl.  Booeor,  or- 
durier.  V.  Eseoubilhoun  et  Eseùubf  R. 

BSGOOBILHOIINAR,  V.  a.  (  escoubi- 
ttionnâ);  EcouTilionner,  nettoyer  le  four  ou 
le  canon  avecl'écouvillon. 

Éty.  de  eseoubilhoun  et  de  or.  Y.  Bseoubf 
Rad. 


ESC 

B8GOOBLADA8.  S.  f.  pi.  (eMOoUàdes), 
dl.  Côtelette  de  porc  salé.  y.  Coustiihouns, 

BSCOUBOIBAS,  Aub.  E seombr arias  ^ 
cat.  V.  Escoubilhas. 

B8GOOGOUONAB  0',  ▼.  r.  Se  blottir. 
Gare.  V.  Acoueounar  s\ 

ESGOOOA,  s.  f.  (escôude);  Eseoda,  cat. 
esp.  Smille»  marteau  tranchant  de  tailleur  de 
pierre  et  de  maçon,  qui  sert  à  piquer  le 
moellon  et  le  grès. 

Éty.  du  laL  exeuUre,  battre,  frapper.  V^ 
Ciil,  R. 

ESGQUOAIBB,  S.  m.  (escoudâîré),  d.  bas 
lim.  Batteur  en  grange. 

Éty.  de  eseoudre,  battre,  et  de  aire,  ou  du 
laL  êxeutere.  V.  Cutj  R. 

ESCOUDE ,  s.  m.  (escôude).  Instrument 
en  fer,  propre  k  extraire  les  {)ierres  des  car- 
rières, et  à  remuer  la  terre ,  il  est  pointu  de 
chaque  côté. 

Éty.  du  lat.  eweussorius.  qui  sert  à  secouer. 
V.Ciil,R. 

B8GOUDEN,  s.  m.  (escoudén);  bmoiiiii, 
covon.  Dusse,  première  et  dernière  planche 
qu'on  tire  d'une  bille,  bUhoun ,  elle  n'est 
sciée  que  d'un  côté;  on  voit  de  l'autre  la  fla- 
che,  c'est-à-dire,  la  surface  sur  laquelle  était 
appliquée  l'écorce. 

Ëty.  de  S9Xttto<  (escbatos),  le  dernier,  qui 
est  à  l'extrémité,  ou  devxÙTOc  (skutos),  cuir, 
peau,  parce  que  les  dusses  semblent  servir 
de  couverture  ou  de  peau  au  tronc. 

Marrit  ««eonden,  cantibay. 

Levar  un  eseouden  ame  le  serra,  laver 
une  poutre. 

ESGOUMGAT,  ADA,  dg.  V.  Eseouai 
et  Coua,  R. 

BSCOODOUllAB,  V.  a.  (escoodoumâ) , 
dl.  Ebrancher  un  arbre.  V.  Esbranear. 

ESCOUDBE ,  V.  a.  (escéudré) ,  dl.  Battre 
le  blé.  V.  Escoussegear. 

Éty.  de  la  basse  lat.  eseoâare  bMum^  for- 
mé du  lat.  exeutere.  V.  Cut,  R. 

E8COUBFBGBAR,  Alt.  de  E  seau  far , 
V.  c.  m. 

E0GOUET,  s.  m.  (escoué).  Gourson, 
crosselte,  sarment  de  l'année  auquel  on  laisse 
un  oBil  ou  deux  et  un  peu  du  liois  de  l'année 
précédente. 

Éty.  de  es,  de  eoua  et  de  et,  petite  queue. 
V.  doua,  R. 

ESGOUFA.  s.  f.  (escôufe),  dl.  Un  écrou 
de  pressoir.  V.  Eserou. 

ESGOUFBSTRB,  dl.  V.  Eseaufestre  et 
Cal,  R. 

E8C0UFFAR ,  ▼.  a.  (eseoufa),  d.  de  Car- 
pentras.  Eseouffar  de  noses,  etc. ,  écaler  des 
noix,  des  haricots,  des  fèves,  etc. 

ESCOUmOUN,  s.  m.  dg.  Bseoflion, 
sorte  de  coiffe  de  femme.  V.  Couiff,  R. 

lou  lehéou  de  moun  dU  sapioun 
Un  ta  bêlé  riche  escouflRoun. 

D'Astros. 

ESGODFIAB,  v.  a.  (escouflà).  Terme  de 
jeu  d'enfant,  mettre  à  sec,  gagner  à  quelqu'un 
tout  ce  qu'il  avait  sur  lui ,  Avril  ;  gagner  jus- 
qu'à la  coiffe. 

Éty.  de  es  priv.  de  confia  pour  couiffa,  et 
de  ar.  V.  Couiff,  R. 

BSGOUFIAT ,  (escoufià),  et 


ESC 


119 


BMOOFIBB,  S.  m.  (escoufié),  dl.  Plein 
une  assiette  de  potage.  Sauv.  V.  Sietada, 

ESCOOFIONARr,  V.  r.  dl.  Se  renco- 
gner,  se  presser,  se  réduire  en  un  coin  on 
dans  un  petit  espace. 

ESGOUnONAR,  v.  a.  (escouGgnâ),  dl. 
Serrer,  presser,  entasser.  V.  Escahnar. 

E8GOUFIGNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
couGgnâ, àde),  dl.  Acculé,  tapi,  rencogné. 

ESGOUFIT.adj.  et  p.  (escouti),  dl.  Dé- 
confit, mis  à  sec,  se  dit  d'un  joueur  qui  a  per- 
du tout  son  argent.  V.  Esculhit  et  Couiff, 
Rad. 

E8COUFREIA,  s.f.  rescoufrèie).  Eco- 
frai  ou  écofroi,  grosse  table  dont  se  servent 
plusieurs  artisans  pour  tailler  et  préparer 
leurs  ouvrages,  particulièrement  les  cordon- 
niers pour  tailler  les  empeignes. 

ESGOOGODMAR,  dl,  m.  6.  que  Esbran^ 
car,  V.  c.  m. 

E9COUGBIFOU,  Garc.  V.  Escogrifo. 

BSCQinDUBA,  s.  f.  (escouîdûre}.  Exco- 
riation, écorchure.  Cast. 

BSCOOILHE,  dl.  V.  Eseoulier, 

BSCOUIN ,  s.  m.  (escouin).  Est  dit  par 
syncope,  dans  la  Haute-Provence,  pour  £s~ 
couden,  v.  c.  m. 

BBGQinBAT,  a<lj.  d.  bas  Ihn.  V.  Encoui- 
rai. 

ESGOUIBE,  V.  n.  (escôuîré); 


J^icozer,  port.  Brouir, 
brûler,  en  parlant  de  l'action  du  soleil  sur  les 
plantes  et  sur  les  fruits  après  une  gelée  ou  une 
légère  pluie. 

Éty.  de  es  augm,  et  de  eouire,  cuire.  Voy. 
Couire,  R. 

B80O01RB,  v.n.  Bfconn.  Causer  une  dou« 
leur  brtUante,  V.  Couire.  Gar.  a  employé  ce 
mot  dans  le  sens  actif  pour  rosser,  bétonner. 
V.  JSstrUhar  et  Eossar. 

Éty.  de  contre,  dans  le  premier  sens,  et  de 
eorium,  dans  le  second.  V.  Coutre,  R. 

ESCOUIRE  8',  V.  n.  et  r.  S'excorier,  s'é- 
corcher,  en  parlant  des  personnes  trop  cras- 
ses, et  particulièrement  des  enfants  qui  ont 
trop  d'embonpoint,  et  chez  qui  la  peau  s'enta- 
me dans  les  plis  des  cuisses  et  des  aines. 

Éty.  de  es  et  de  cortimi,  cuir,  peau,  enle- 
ver la  peau. 

ESCOUIRE .  dl.  Poor  battre  le  blé.  V. 

E8COUIS8AR.  d.  bas  lim.  V.Esquissar. 

ESCOUISSENDRE,  v.  a.  (escouissein- 
dre),  dl.  Rompre  à  force,  déchirer  du  drap. 
V.  Fendre  et  Escarchar. 

E8COUISSENDUT,UDA,adj.  et  part, 
(escouisseindù,  ûde),dl.  V.  Escarehat. 

E0COUI«ADOUR,  s.  m.  (escouladôu) , 
dl.  Un  ecotflotr  ou  envidoir;  instrument  de 
dévideuse  de  soie  pour  envtder  sur  un  rochet 
la  soie  d'un  écheveau;  broche  de  fer  avec 
un  volant  qui  tourne  horizontalement  sur 
deux  poupées  portées  sur  un  plateau  de  bois. 
Sauv.V.  C6t,R.2. 

E8COULADOUR,  S.  m.  (escooladôo); 
McvDsuBs.  Egouttoir,  planche  sur  laquelle 
on  fait  égoutter  la  vaisselle,  quand  elle  est 
lavée;  saladier  d'osier  pour  taire  égoutter  la 
salade. 

Éty.  de  escomlar  et  de  adour,  qui  écoule. 
V.  Col  R  2 

'BSCOUiJkDURA»  s.  f.  (escooladûre); 


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no 


ESC 


quetures,  effondriUes,  égoatlures ,  restes  de 
l'eao  dans  laquelle  oo  a  fait  bouillir  des  her- 
bes, des  légumes,  etc, 

Éty.  deeseoulada  et  denra.  V.  Col,  R.S. 

BTCOmLAMENT ,  s.  m.  (escoulaméin)  ; 
KKovmmnnaiT.  ScorrimeniOf  ital.  Etcofameni, 
cat.  Ecoulement,  mouvement  d'un  fluide  qui 
passe  ou  qui  s'échappe  d'un  lieu  où  il  élait 
ramassé. 

Éty.  de  Eteoula,  R.  de  acoular  et  de 
«efK.  V.  Co(,R.2. 

ESCOUI.ANGIIAR,  V.  EêCfmranehar  et 
Col ,  R.  2. 

E8GOUI«ABrGHOUIRA,s.  f.  (escoulant- 
chôuîre) ,  d.  de  Barcel.  Lieu  où  l'on  fait  fflis- 
serle  bois  d'une  montagne.  Y.  Col,  R.  2. 

E9GCN7LAR,  V,  a.  (escoulà);  kkoobam, 
cftcooaass,  bsbuub.  EscoaTy  port.  Ecouler, 
égoutter,  vider,  mettre  à  sec;  flg.  gagner 
tout  son  argent  à  quelqu'un,  le  mettre  à  sec, 

Ëty.  de  es  pour  ex,  et  du  lat.  colare,  cou- 
ler dehors.  V.  Col,  R.  2. 

ESCOmLAR,  V.  n.  uco^mAm.  Seorrere, 
îtal.  Eteoar,  port.  Eicolar^  cat.  Ecouler  et 
s'écouler,  perdre  tput  son  sang  ;  s'égoutter. 
V.  Col,  R.  2. 

ESGOULAmiE ,  V.  Eêcolaatrê. 

ESGOULET9,s.  m.  dl.  et  bord.  Dernière 
gouttes  d'une  lioiieur  qui  s'écoule.  V.  Es- 
€Ourrilka$tiCol,  R.2. 

E8GOUI4A,  V.  EiCOurrOh^s,  çt  Col, 
Rad.  ?. 

ESGOULIAN ,  V.  Euolian. 

E9CQDUER,  V.  Escolier, 

ESGOUI«OU|RA ,  s.  f .  (sf^ulouïre)  ;  sync. 
de  icooLAToiiuiA.  On  donne  ce  nom,  à  Barce- 
lonnelte ,  à  une  rigole  qui  sépare  deux  pro- 

Priétés  dont  ell^  trace  les  Uinites,  et  qui  sert  à 
écoulement  des  eaux. 
Ëty.  de  etcoular ,  écouler ,  et  de  la  term. 
Outra,  V.  c.  m.  parce  que  celte  sorte  de  ri- 
gole fournit  un  écoulement  aux  eaux.  Voy. 
Col,  ¥i.2. 

E8GODLOURIB8',  v.  r.  (s'escoulour^r)  ; 
Perdre  sa  couleur.  V.  Descoulourqr  et  Cq* 
lor,  R. 

Toula  beoutat  «'escoulouris. 
Et  bon  renoumjamai  péris. 

Prov. 

E8CO01.OUR|T,IDA,  adj.  V.  Pescou- 
lourat  et  Color ,  R. 

E8GOUBIBOUIRADA,s.  f.  (escoumbouT- 
ràde).  Augm.  de  Eicoumbouire,  v.  c.  m. 
Gare. 

E0GOIJ1IBOUIIIAR,  Gare.  Y,  Eseoum- 
boulhar. 

B8GOUMBOUIIIE,  S.  m.  (escoumbouire); 
Alerte,  trouble, chagrin,  désagrément.  Gare. 

ESGOUMBOmUBAR  8',  V.  a.  ^t  r.  fes- 
coumt>ouillà)  ;  sfcooMBomaAii.  Troubler, 
effrayer ,  s'épouvanter  ou  se  troobler ,  etc. 
Gare.  

ESGOinilBOIlLHlR,  ▼.  a.  et  r.  (e$coum- 
bouillir).  Consumer  ou  se  consumer  par  Té- 
bullition.  Gare.  Y.  Esboulhir. 

B8GOD1IIBOURIR8' ,  v.  r.  (s'escoum- 
bourir).  S'effrayer,  s'alarmer,  prendre  de 
répouvante.  Gare. 

E8GOUMBRE8,s.  m.  pi.  (escôumbrés)  ; 
dl.  ScombrOf  ital.  Décombres.  Y.  Curun, 


ESC 

BMOlIMBRlAt ,  Y.  JSnewmkriat. 

B8QOUMENGB,  s.  m.  dl.  Y.  Eicoumu- 
nieation  et  Mun,  R.  2. 

EaGOimCNOEAB,  dl.  Y,  Escoumu- 
niar. 

ESGOUIIEIVOBAT,  dl.  Y.  Eteownu- 
nialeiMun,  R.2. 

ESGOUBfBSSA,  s.  f.  (escoumésse)  ;  «a- 
GvuiA,  vABi,  riuuAOB.  Scommessa ,  ital.  Ga- 
geure, pari ,  convention  sur  une  chose  dou- 
teuse et  incertaine,  pour  raison  de  laquelle 
chacun  dépose,  eqtre  les  n^aios  d'un  tiers, 
une  somme  ou  des  gages  convenus. 

Ety.  du  lat.  commUtere  ;  m  eommissa. 
Y.  MeUre,  K. 

E8GOUl|IÇTTR|?,v.  a.  etn,  (escoumé- 
tré);  BtcoviisTTAm.  SeommeUerty  ital.  Etco* 
meUrer,  cat.  Gager,  parier,  faire  une  ga- 
geure, un  pari. 

Éty.  de  l'ital.  $eommeUere,  fpnné  de  con, 
avec,  et  de  mellere,  mettre,  mettre  avec 
up  autre.  Y.  Eicoumessa  et  Mettre,  R. 

^oumetU  que  ma  presend 
féi  fague  perdre  countenenei. 
Gros. 

QSGOOMOUIR^ ,  d.  m.  Y.  Escnmadoui' 
raeiÉieum,K, 

E8GOIIMOU88AR ,  v.  a.  dl.  (escôumous- 
sa)  ;  uamjkMBMm»  Egrener  les  gerbes ,  en  faire 
tomber  le  grain,  soit  en  les  t>attant  contre 
le  tonneau  ou  la  planche ,  soit  en  frappant 
dessus  avec  un  fléau  qu  avec  un  battoir.  Y. 
Eêbarbar, 

Ëty.  du  lat.  eweutere.  Y.  Cut,  R. 

Goaune  cette  opération  n'enlève  pas  tout 
le  grain  ,  on  soumet  ensuite  les  gerbes  àù 
(Mittage  ou  au  foulage. 

ESGQUIIPETAR ,  Y.  a.  (escoumpetà} , 
dg.  Tapir. 

ESGOUIIPETAR  8*,  v.  r.  md.  Se  tapir. 

E8GOIIBIPI88ADOUR,  S.  m.  (escoum- 
pissadôu)  ;  m.  s.  que  Espouscaire ,  v.  c.  m. 
etPû#,  R. 

B8GODMPISSAR ,  V.  a.  (escoumpissà). 
Salir  avec  de  l'urine ,  pisser  sur  qp^lqUe 
chose  de  propre  qu'on  saljt. 

Éty.  de  es,  de  coum ,  avec ,  en,  et  de 
pissar,  en  pissant,  ou  avec  le  pisser,  Y. 
Piss,  R. 

E8G0imiPI8SAT,  AOA ,  adj.  et  p. 
(escoumpissà ,  àde^.  Sali  avec  de  l'urine. 

Rauha  escoumptisada,  robe  salie  ou  tachée 
du  pissat  de  quelque  animal. 

Aquel  chinm*a  tout  eseoumpissat ,  ce  chien 
a  pissé  partout  sur  moi. 

ESGODMPTAR,  Y.  Escomptar. 

ESGOUM|»TAT ,  Y.  Escomptât. 

ESGOUMIINIAR,  V.  a.  (escoumunià) , 
«•coimMaAii  y  Mco^nicBiiMB  ,  bscoomsusbam  , 
BtcummAB,  McvMssoAB.  Scomunicare ,  ital. 
Exeomulgar,  esp.  Excommun gar ,  port. 
Escomuniear ,  cat.  Excommunier,  séparer 
de  la  communion  des  fidèles  et  de  la  parti- 
cipation des  biens  spirituels  de  l'Eglise. 

Éty.  du  lat  exeommunicare ,  fait  de  la 
prép.  ex,  hors,  et  de  eommunicatio ,  com- 
munication, communion;  mettre  hors  de  la 
communion.  Y.  Mun,  R.  2. 

E8GOUBIinaAT ,  ADA ,  p.  (escoumuniâ, 

âde);   stcvaivasAT,  MMcnmmm9mAT,  EicooMBir* 

«BAT^    BfCVMBBATf    «fGVMBMAT,    ftCyiWlT , 


ESC 

iv.  Bseomuniead ,  cat.  Bseoama- 
iiié ,  ée ,  celui ,  celle  contre  qui  on  a  lancé 
une  censure  eedésiastique. 

Éty.  du  lat.  exeommunieaiui.  Y.  tfiiti, 
Rad.  2. 

Sembiar  un  escoumuniat,  aver  la  figura 
d^un  escoumuniat  t  avoir  un  visage  d'e^co»- 
munie ,  être  défait ,  pâle  ,  jaunâtre ,  parce 
qu'on  dit  vulgairement,  que  les  excomma^ 
nications  font  pâlir  et  maigrir. 

ESfGOUMUNIGATION ,  S.  f.  (escOOIBB- 
nicatie-n);  Mtwww  ,  fscovMaraa ,  stco* 
■ncps.  ïseoimiiitcacté ,  cat.  Exeommnkmf 
esp.  Scomunicagione ,  ital.  Escommtinkào , 
port.  Excomniunication  ,  censure  ecclésiaa^ 
tique  par  laquelle  on  excommunie. 

Éty.  du  lat.  excommunieatio ,  de  excam^ 
munieare  et  de  acito,  l'action  d*exoomminiier. 
Y.  Mun,  R.  2. 

L'excommunication  majeure ,  retranche 
de  toute  communion  avec  les  fidèles,  et  la 
mtiietcrs ,  n'interdit  que  l'usage  des  sacre- 
ments. 

L'priginede  ]'excommunication,dit  l'autenr 
4u  Dict.  des  Orig.  de  1777,  en  6  vol.  in-12. 
est  de  la  plus  haute  antiquité ,  les  prêtres  des 
Païens  infligeaient  cette  peine  en  plusieurs 
circonstances ,  et  c'était  ce  qu'ils  appelaient 
sacris  inlerdicere  ,  ex  seerUri,  Les  Grecs 
en  trasmirent  l'usage  aux  Romains,  et  les 
Druides  ne  faisaient  point  participer  à  leurs 
mystères  ceux  qui  n'étaient  pas  entièrement 
soumis. 

E8GOUIIUROAR,  dl.  Y.  Escoumuniari 

pssGOUaiUROAT ,  dl.  Y.  Escoumuniat. 

E8GQUf«GEI.,  et 

E8GOUNGEOU,  d.  m.  Y.  Aresda. 

EI^OUNÇEOn,  Y.  Eserouneeouei  Ares» 
ela. 

ESCOUNDj  sous-radical,  dérivé  du  latin 
ahscondere,  cacher,  couvrir,  dérober  aux 
yeux,  formé  deabs,  de  eum  et  de  do,  ne 
pas  donner. 

De  abscondere,  par  apoc.  abscond,  par 
changement  de  abs  en  es ,  et  de  o  en  ou , 
e^cound;  d'où:  Escound-ut,  uda,  Escoun- 
dud-as ,  Escound-age  ,  Éseound-alhas  , 
Eseound-alha,  Escound-edour ,  Escound- 
idour,  Eseound'ilha,  Escound-ilhas,  Es- 
cound'Ouns,Escound-re,  Escound-ut,  Es* 
eound'Udas,  R-eseound-re ,  Tra-scoundre, 
R-escound^da,  Rescound-ouns,  En-gounç- 
ar,  En-gounç-at,  Escoun-ut,  Escond-ig, 
Escond'ir^  Esçond-ire,  Escond-it,  Escond- 
te,  Escounduàa'men,Escond'Ut,  Escons, 
R'escondre,Escont'ir,  R-escond-ut,  Escost, 
Escot,  Ra-scundr-e ,  R-eseo  ,  R-escosta- 
ment ,  R-escouns-alha  ,  R-escoust-iera  , 
Scond-ir. 

ESGOUNDAGE ,  s.  m.  (scoundadgé).  Y. 
Eseoundalhas, 

Ëty.  de  escoundre  et  de  âge,  Y.  Eseound, 
Rad. 

ESGOUNDAGI,  BfCOOHDAOB,  SfCOimDAQBA. 

m.  s.  que  Eseoundalhas,  v.  c.  m.  et  Eseound, 
Rad. 

B8GOnNDALHA,  s.  f.  (escoundàille)  ; 
Bfcooipmuà ,  sfcoimDuaA,  lOvmKBA,  matcomi- 

DAl.,  BSCOOliOBDOOM,  ■SCOOimiBOVIA  ,  BS«C01ITni- 

BA.   Nascondiglio,  ital.  Escondrijo ,  esp. 
Eseondeduro ,  port.  Cache ,  lieu  retiré  et 


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ESC 

com»  propre  à  s'y  cacher.  V.  Bseomd, 


BSGOmWALHAB,  8.  f.  pi.  (scoundàil- 
les)  ;  ■scommAftB ,  ««conpdiiui^f ,  BMoimooBi^, 
■wcoonvBAff  rfAOïnrv*  c|«q«vt,  cosobt.  Gli- 

gne-musette  ou  cacbe-cacbeUe,  jea  d'enfantt 
oana  lequel  oo  ferme  les  yeux  à  celui  qui 
fdt ,  pendaut  que  lea  auUres  se  cachent.  Il 
faut  eRsutte  qu'il  en  prenne  un  aTant  qu'il 
ail  touché  au  but  pour  être  relevé,  celui  qui 
s'est  laissé  prendre»  prend  la  place  de  celui 
qui  l'a  pris,  ainsi  de  suite, 

Éty.  de  escoundrt  et  de  alha ,  jeu  où  tout 
Je  monde  se  cache.  V.  Eicound,  R. 

Qu  elucha ,  qu  s'escounde  ou  qu  pluga? 
à  qui  est-ce  à  faire? 

Dans  le  Bas- Limousin ,  pendant  que  les 
enfants  se  cachent,  la  personne  qui  bande  les 
yeux  à  celui  qui  fait,  répète  les  Biots  suivants, 
moitié  latins»  moitié  gaulois  ; 

Vn  ftmltÊr  énm  UUat  la  himm  ,  nu/f  campot  qid  3t  al 
qui  <U  lo.  T"        -nr-  -i 

BSGOUNDBDOUR  ,  V.  Eicoundidour, 

ESCOUNDE-iroilCHOIR ,  S.  m.  (es^ 
côundé-moutcbôir)  ;  cAcaB-TAMvoii ,  cac»- 
MRoouis.  Sorte  de  jeu  d'enfant.  Avril. 

ESCOUNDIOOUR ,  m*  S.  que  JSseaun- 
dalha.,  V.  c.  m.  et  Eseound,  R. 

ESGOUNDIBRA,  Aub.  Y.  Etcoundatha. 

ESGOUNDILHA.  \.  Eêdoundalha. 

ESGOUNDILHAB ,  V.  Escowdalhas  et 
Eseound,  R. 

E0COUNDOUN8  D' ,  adv.  (d'escoun- 
déuns)  ;  db  mMacommomn,  n^tcommomi,  »m 
cACBA-cAc«MB|i.  En  cachettc,  sans  être  aper- 

ri  :  Anar  d*e$couniauns,  aller  secrètement, 
la  dérobée. 

Êty.  de  eiCowÊdre,  cacher;  ou  du  lat. 
abseondUè,  abseondUus.  V.  Eseoundf  R. 
E8GOUNDIUB,  ▼.  a.  (escéundre);  m- 

■OIUUWB,  CACHAS,  ClULAB,  SfCOPimB,  IMfCOlWU, 

uMovpm,  AMAAAB.  Àscondere,  ital.  Eêcon- 
der,  esp.port.  Eseandir,  c^i.  Cacher,  mettre 
dans  un  lieu  où  il  soit  diflScile  de  trouver; 
nier  :  Abtiii  podespas  v'eseoundre,  dl.  tu  ne 
saurais  le  nier. 

Êty.  du  lat.a6«eondere,m.  s.  V.  E$cound, 
Rad. 

Tira  la  peira  e$eoHnde  lou  hras  ;  Tira  la 
pitdra  y  eseonde  la  mano,  esp.  il  tire  la 
pierre  et  cache  la  main. 

B8GOUNDRE  8',  v.  r.  (s'escôundi-é)  ; 
Eêconder-ie,  port.  Se  cacher,  se  mettre  dans 
un  lieu  où  l'on  ne  puisse  pas  être  découvert, 
se  blottir,  se  tapir. 

BSOOUNDUDAS,  s.  f.  pi.  (scoundùdes). 
Cligne-musette,  V.  Eicoundalhai;  dans  le 
Bas-Limousin,  on  donne  aussi  le  nom  de  es- 
coundudas,  aux  entrevues  secrètes  de  deux 
amoureux.  V.  Eêcound,  R. 

Que  H  metio  dins  leis  eoumudoi 
Quand  jugavias  Ht  escoundudos. 
Gros. 

ESCOUNDUT,  UDA,  adj.  et  p.  (escoon- 
dù,  Ùde);  ucomnrr,  mBaooiiDirr,  cachât,  ata* 

FA»,  ACATAT.  Bscondido,  port.  Caché,  ée.  V. 
EiCùund,  R. 

BSGOUNILHAR  8>,  v.  r.  Se  blottir  dans 
un  recoin  pour  s'y  tenir  caché.  Gare. 

Éty.  de  e$ ,  de  counilh  et  de  ar ,  faire 
comme  nnlapin. 

TOM.  II. 


ESC 

BSCOmvJtnuMBNT,  GarcV.  5#eoim- 
juraiian. 

ESGOUNJmiAR,  V.  a.  (esconndjurâ); 
AiMOBAB.  Scongiurare,  ital.  dmjurar^  esp. 
Esconjurar,  port.  Conjurer,  chasser,  détour- 
ner des  calamités,  des  maux,  par  des  prières, 
des  paroles  sacrées,  ou  par  quelques  prati- 
ques superstitieuses;  exorciser  les  démons. 

Éty.  de  es,  et  du  lat.  conjurare,  m.  s.  V, 
Jur,  R, 

Eseonjurer  et  etcon/urottoni  ne  sont  pas 
français. 

E9GODNJnRAT|QN,  s.  f.  (escoundju- 
ralie-n)  ;  ADjimAnsp,  Etcoiiiijinii4v|ip,  mcoup- 
«miAiniiT.  Conclura,  ital.  CmjuracUmf 
esp,  Conjuraçâo^  port.  Conjuration,  paroles 
et  cérémonies  par  lesquelles  on  invoque  ou 
l'on  chasse  les  esprits  malins,  on  détourne 
les  tempêtes,  les  maladies ,  et  par  lesquelles 
aussi,  on  exorcise  les  démons. 

Ety,  du  lat.  emjuratianiê^  gén.  de  conju- 
ratio  et  de  eiaugm.  V.  Jur,R. 

E8GOUN8EOU,  Gar.  V.  Aretela. 

E8CODNTRAR,  Gare.  V.  Retcountrar, 

E8ÇODNUT,  UDA,  adj.  et  p.  (escounù, 
ûde),  dg.  et  bordel.  Caché.  V.  escoundut  et 
Eteaund,  R. 

ESCOUPETA*  s.  f.  (escoupéte);  Schiop- 
po,  ital.  Eteopeta^  esp.  port  cat.  Escopette, 
espèce  de  carabine  que  l'on  portait  ordinai- 
rement en  bandoulière. 

Éty.  del'ital.  tehioppeUo,  petit  fusil. 

E8GOIJPETAII,  d.  bas  lim.  m.  s.  que 
Deseoupetar^  v.  c.  m.  trancher  la  tête, 

E8G0UPETA8 ,  S.  f.  pi.  (escoupétes),  d. 
bas  lim.  Ricochets,  bonds  que  fait  une  pierre 
plate  que  l'on  lance  obliquement  sur  l'eau. 

ESGOUPICa,  s.  m.  dg.  Crachat,  v.  c. 
m.  Eicupiegng  et  ^«ctip,  R. 

E8COUPIDOIIR,  Voy.  Eêcupidaur  et 
Eseup,  R. 

E8C0UPILINA,  41t.  lang.  de  Bsçupie- 
gna,  v.  c.  m.  eiEieup,  R. 

E8GOUPIR,  V.  Eteupir. 

ESGOUPIT,  s.  m.  (escoupi),  dg.  Crachat. 
y.  Eteupiegna,  Crachat  eiBseup,  R. 

E8GOUR,  Cast.  V.  Bassa-cour, 

B8G0€IIADIi,  Avrq.  V.  Eecourrilhas 
et(7o^R.  2. 

ESCOURANGHAII,  ▼.  n.  (escourant- 
chà),  d.  m.  Glisser  sur  la  glace  ou  sur  la  nei- 
ge. Y.  ^(,R.i. 

ESCOURAR,  V. Eecoular  et  Col,R.  2. 

ESCOURBirr,  s.  m.  (sconrbû).  Scorbut, 
maladie  caractérisée  par  la  mollesse,  la  tumé- 
faction et  le  saignement  des  gencives;  par  la 
fétidité  de  l'haleine,  les  lassitudes  spontanées, 
les  taches  livides  de  la  peau  et  les  dispositions 
aux  hémorragies. 

Ëty.  du  lat.  #cor5tttu«,  de  l'esclavon  teorh, 
maladie,  ou  du  danois  schorbect,  déchire- 
ment ou  ulcère  de  la  bouche. 

E8COURBUT1QUE,  adj.  (scourbotitiué). 
Scorbutique,  comme  subst.  ce  mot  désigne 
ceux  qui  sont  atteints  du  scorbut,  et  comme 
adj.  ce  qui  est  relatif  ^  cette  maladie* 

Éty.  du  lat.  scorbuticus. 

ESCODRBimQUE ,  ICA ,  adj.  et  s.  (es^ 
courbutiqué,  ique)  ;  Seorbutieo ,  ital.  Eseor- 
butico,  esp.  port.  EicorhutiCf  cat.  Scorbuti- 
que, qui  tient  de  la  nature  du  scorbut,  qui 
est  atteint  du  scorbut. 


ESC  121 

Éty.  dtt  lat,  êcorbutieus, 

ESGOURGHA,  s.  f.  (escôurtche)  ;  accovh- 

^JA,  ACCOVBCIMAIISBT,    DBMfUBA,    BUOnnA. 

Escorço,  port.  Accourcissement,  chemin  plus 
court.  ■ 

Ély.V.C5[mrl,R. 

ESCOURCHADimA,  8.  f.  (escourtcha- 
dùre).  Ecorchure. 

ESCOURGHAIRE.et 

E8COURGHAB,  pr.  mod.  V.  £n>eUbaî- 
reeiEspelhar. 

ESGOUaCHAR,  v.  a.  (escourtchâ)  ;  i 


Accorciare,  ital.  Acoriar, 
esp.  Eneurtar,  port.  Aceunar,  cat  Accour- 
cir,  rendre  plus  court,  diminuer  la  lonffueur  : 
Escourehar  lou  eamtn,  accourcir  le  chemin, 
prendre  un  chemin  plus  court. 

Ety.  de  es  pour  ex,  par,  de  coureh  pour 
court,  et  de  l'act.  ar,  litt.  prendre  le  plus 
court.  V,  Court,  R. 

Escourehar  la  vida,  Tr.  abréger  la  vie. 

Escourehar  una  rauha,  rapetisser  une 
robe. 

ESGOiniCQAR,  Gar.  Pour  écorcher.  V. 
Espelhar. 

ESGOOUGHAR  9',  v.  r.  t'AccoimaiA». 
S'accourcir,  devenir  plus  court  :  L'on  ac* 
courchaper  aquit,  on  accourcît  parti.  V. 
Court,  R. 

E8GOURCHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
courtchâ, àde)  ;  accoubchat,  accoobchit,  Bt* 
cpuBCHiT.  Aeortado,  esp.  Accoure!,  ie;  deve- 
nu plus  court.  V.  Court,  R. 
•  E9GOURGHIR,  V.  Escourehar. 

ESCOUHGHIT,  V.  Escourchatei  Court, 
Rad. 

EBCOJmc^OhA,  Voy.  Acourchola  et 
Court,  R. 

E8CODRCQOIIA,  S.  f.    (scourtehùre)  ; 

BABHAOA»,  BAMmOAS-mpOTAIr-ncpOir,    BAmTOII, 

TABpAOAs  TnvHf.  Nom  quo  porte,  dans  le 
département  des  B.-du-Rh.  l'écorcheur  ou 
pie-grièche-écorcbeur,  lanius  eoUurio,  Lin. 
oiseau  de  l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam. 
des  Crénirostres  ou  Glyphoramphes  (à  bec 
dentelé),  qu'on  nomme  Uapinur,  dans  le 
département  du  Qard. 

Cet  oiseau  fait  son  nid  dans  les  buissons, 
où  il  pond  cinq  ou  six  œuGs  obtus,  roses,  ta- 
chetés de  rougeâtre. 

ESGOURDAR ,  Oublier.  V.  Oublidar. 

Ëty.  de  l'ital.  scordare. 

BSCOUREGUT,  V.  Eseourregut. 

B8COURER,  V.  Escourrer. 

ESGOURGEADOUR,  dl.  (escourdjadéu), 
S,  m.  Voirie.  V.  Prad-6a(a(Mer  et  Cor,  R.  2. 

E8COUROEADURA,  dl.  V.  Escourte- 
gadura, 

Éty.  Alt.  de  escourehar.  V.  Cor ,  R.  2. 

E8GOUROEAII ,  dl.  V,  Espelhar  et  Cor, 
Rad.  2. 

ESCOORGBAB,  v.  a.  (escourdzà),  d.  bas 
lim.  Ecorcher,  V.  Espelhar,  fig.  déchirer 
quelqu'un  par  des  médisances  ou  par  des 
calomnies.  V.  Cor,  R.  2. 

ESCOUROOKi,  s.  m.  dl,  V.  Escargot. 

E8COURIAN ,  s.  m.  (esoourian)  ;  mcov- 
UAM ,  et  mieux  bkouan.  Ecolier,  maître  d'é- 
cole, dans  quelques  pays.  V.  Escol.  R. 

ESGOIIRIAT ,  adj.  et  p.  (escouriâ),  dl.  et 


16 

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ogle 


122  ESC 

béarn.  sscoormAT.  Poarécorché.y.  Espélhat 
et  Cor,  R.  2. 

Escouriat  tant  d^anUUpar  éstre  ben  vengut 
Que  U  iol  reialio  del  sang  qu'avio  begtU. 
fiergoiog. 

Ëly.  du  lat.  excoriare ,  écorcber. 

BSGOURIOA,  AU.  de  eseourrida.  Cour- 
se. V.  Courr,  R. 

BSGOURIER,  V.  Eseaulier. 

ESCOURNAR,  V.  Escornar  et  Com,R. 

ESGOORNIFLAIIIE ,  V.  Escornxflaire, 

ESGOURNIFIiAR,  V.  Eicorniflar  et 
Corn ,  R. 

ESCOURNIOULAT ,  AOA,  S.  et  adj. 
(eacouruioulà  ,  àde) ,  d.  bas  lim.  Personne 
qui  a  un  cou  long  et  décharné  ;  on  le  dit 
aussi  de  ceux  qui  ne  portent  point  de  cra- 
vate. 

Ëty.  de  es  augm.  de  eourniola,  œsophage, 
et  de  ar. 

ESCQURPENAy  8.  f.cicovmri,  kascasia- 
■ooGSA»  cAPovn,  à  Nice.  Scorpend,  port. 
La  truie  ou  scorpène  truie  :  Scorpœna  scrofa^ 
Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Uolobrancbes 
et  de  la  famille  des  Géphalotes  (  à  grosse 
tète),  il  est  de  couleur  rouge  et  n'a  que  deux 
baroillons  à  la  lèvre  inférieure. 

E0COURPENA  ,  On  donne  encore  ce 
nom,  à  Marseille,  selon  M.  Roux,  à  la 
Scorpœna  massiliensis ,  Lacép.  du  même 
genre  que  le  précédent.  V.  Lemia, 

E8COURPENA ,  s.  f.  (scourpéne).  Cra- 
paud de  mer.  V.  Rascassa. 

E8GOURPENA ,  8.  f.  (escourpéne).  Y. 
Capoun. 
ESCOURPIOUN ,  V.  Escorpion. 
ESCOURRAR,  V.  a.  (escourrà),  dg. 
Ëtayer ,  appuyer. 

Ëty.  Il  est  difficile ,  a?ec  l'orthographe 
donnée  à  ce  mot  par  Jasmin ,  d'en  découvrir 
une  étymologie  satisfaisante,  tandis  qu'on 
en  donnerait  une  plosible  en  l'écrivant  par 
un  seul  r;  escourar  ,  de  es  augm.  de  cour, 
et  de  ar ,  donner  plus  de  cœur,  et  fig.  plus 
de  force. 

ESGOURRAU,  s.  m.  (escourràou^  d.  m. 
TUBBBiiTilui.  Nom  qu'on  donne,  dans  la  Haute- 
Provence  ,  h  la  térébenthine  du  mélèse. 

Ëty.  du  grec  U  (ex) ,  hors ,  et  de  ^ita 
(rhéô) ,  couler,  ou  du  lat.  ex,  hors,  et  de 
cwrrere^  courir,  V.  Courr,  R.  d'où  le  verbe 
excurrere,  m.  8. 

ESGOURREOEADA ,  8.  f.  (escourredjà- 
de).  Ecorchure.  Avril.  V.  Escourtegadura 
et  Cor,  R.  2.  EslaGlade.  Cast. 

E8GOURREGEAR ,  v.  a.  (escouredzà) , 
d.  bas  lim.  Oter  les  61s  des  pois  goulus ,  des 
haricots  verts;  écorcber,  déchirer.  Avril. 

Éty.  de  es  prîv.  de  eorregea,  courroie,  fil, 
et  de  ar ,  ôter  les  fils.  Y.  Cor,R.  2. 

E8CQURREGUDA,s.  f. (escourregùde). 
Échappée ,  Y.  Eseapada ,  traite  de  chemin. 
Y.  Èstiraei  Courr,  R. 

ESCOURREGUT ,  UDA ,  adj.  et  p.  (es- 
COUrregÙ,  Ûde);  McomisciiT,  Mcoimmrr.  ES" 

corregut,  cat.  Eseorrido,  esp.  Ecoulé,  ée  , 
qui  a  lâdié,  qui  est  devenu  rare,  échappé, 
ee ,  tombé,  en  parlant  d'une  maille.  Y.  Cor, 
Rad.  2. 
E8G0URRENÇA,  S.  f.  (escourréioce)  ; 


ESC 

micovBmnçA,  wcoumiçA.  Yideboorse,  écou- 
lement. 

Ëty.  de  Escowrrer,  v.  c.  m.  et  Col,  R.  2. 

Bêla  houstessa,  eseourrença  de  boursa. 

Prov. 

ESCOURREN8A,  8.  f.  (escourrèince)  ; 
ucoi»m{A.  Course  ;  cours  de  ventre ,  diar- 
rhée. Y.  Courrenta ,  Diarrhea ,  Courr  et 
Cot,R.2. 

Ëty.  de  e«,  de  courrer  et  de  ensa,  dont 
l'essence  est  de  courir  ou  de  fanre  courir. 

Et  Vautre  dis,  mal  escourenço 

Prenguo  counsuls  et  eounseliex, 

Michel. 

E8COURREN8AR  8^ ,  v.  r.  (escourrein- 

sà  s'),  dl.  Aller  du  ventre,  avoir  la  diarrhée. 

Ëty.  deeseourrensa  et  de  ar.  Y.  Col,  R.  2. 

Tant  sur  aquel  que  l'escourrenea, 
Coumo  sur  un  qu*es  eoustubeU, 
Michel. 


E8COURRER ,  v.  n.  (escôurré)  ; 

■n.  Escorrer,  port.  cat.  Ecouler,  égoutter; 
échapper,  tomber,  en  parlant  des  mailles 

Îui  tombent  et  qui  s'échappent  d'un  tricot  : 
ïna  malha  eseourruda,  une  maille  échappée 
ou  tombée  ;  on  le  dit  aussi  des  étoffes  qui  se 
décousent,  parce  qu'on  n'avait  pas  fiché  Tai- 
guille  assez  avant  pour  les  retenir,  d'une 
corde  qui  lâche  parce  qu'elle  était  mal  fixée. 
Y.  Escoular  et  Col,  R.  2. 

Éty.  de  es  ei  de  courrer,  pour  courir, 
couler.  Y.  CoI,R.2. 

E8COURRIDA ,  s.  f.  (escourride)  ;  ■■coonr 
DA.  dl.  Traite  de  chemin.  Y.  Estira, 

Éty.  de  es,  de  courre  et  deida,  qu'on  fait 
en  courant.  Y.  Courr,  R. 

El  s*agandis  <funa  escourida, 
Aou  huissou  que  la  rescoundie, 
Couma  espingeava  s*el  veniè. 
Rigaud. 

E8G0URRIDURA8 ,  Y.  Escùurrilhas. 
E8COURRIGUDA ,  8.  f.  (escoorngùde). 
Course,  échappée.  Cast. 
E8COURRILHA8 ,  S.  f.  pi.  (escourrilles)  ; 

SOULACB  ,  BSCOOBADIIVAfl  ,  rOIWXIUWl,  rOO»««- 
■ALHAS  ,  BfCOVBADIt  ,  BtCOOTIA  ,  rOimOBAUMf, 
ClOA,  KSCOOIXTt ,  «OUBAOI,  COOV  ,  rOOOlOl.  Es^ 

corralhas,  port.  Escorriallas,  cat.  Eseurrif 
duras,  esp.  Sédiment  d'une  liqueur  quelcon- 
que; baquetures,  vin  qui  tombe  dans  le  ba- 
quet ,  sous  le  tonneau ,  lorsqu'on  remplit 
des  bouteilles;  effondrilles,  dépôt  qui  reste 
au  fond  d'un  vase,  où  l'on  a  fait  cuire  ou 
infuser  quelque  chose. 

Ëly.  de  escourrer,  écouler,  et  de  ilhas, 
tout,  toutes  choses  écoulées,  ou  du  grec 
9xu)pia  (skôria) ,  ordure ,  scorie.  Y,  Coi, 
Rad.  2. 

ESCOORRIMENT ,  Gare.  Y.  Eseou- 
lameni. 

E8GailRSIERA8 , 8.  f .  pi.  (escoursiéres)  ; 
BtcooMiuuu.  dl.  Remparts  d'une  ville  sur  les- 
quels on  peut  se  promener  ,  rues  qui  Ion  • 
gent  les  remparts. 

Éty.  de  es,  de  coiir#a  et  de  iera,  où  Ton 
peut  courir  ;  qui  est  destiné  a  ou  pour  y  courir, 
marcher,  ou  du  grec  Ir^aviç  (eschotos),  le 
dernier.  V.  Cour,  R. 


ESC 

E8G0I1R80IINEI.A ,  S.  f.  (esoDursott-» 
nèle)  ;  ■•coobsoiik&a.  Nom  toulousain  de  la 
scoraonère  lacinée  :  ScorMornera  laeiniata. 
Y.  GaUineta. 

E8G0UR80UNERA  ,  8.  f.  (escoursou- 
nère);  aMA»fovina*.  Seononire.  Y.  Escor^ 
sonera. 

E8COIIRTEGADOUR,  S.  m.  (escourte- 
gadou)  ;  Escorxodor,  cat.  Scoriieatore,  itaTv 
Yoirie ,  tuerie  y  écorcherle  ;  hôtellerie ,  odi 
l'on  fait  surpayer.  Y.  Prad-Batalhier,  Dou^ 
badour  et  Cor,  R.  2. 

E8COURTEGADURA ,  8.  f.  (escourte- 
gadure)  ;  mMcuvvuMAnvwuk,  — cow— lafiii,  ■r-' 

coonnsBAPA.  Escorxadura,  cat.  Seortica- 
tura,  ital.  Ecorchure,  enlèvement  superficiel 
de  la  peau  en  quelque  partie  du  corps  d'un 
animal  ou  de  l'homme. 

Éty.  de  escourtegaâa  et  de  lira ,  partie 
écorchée.  Y.  Cor,  R.  2. 

E8COURTEGAIRE,  Y.  Esvelhaire. 

E8C0URTEGAR  ,  V.  a.  (escourtegà); 
Eseorxar,  cal.  Escorehar,  esp.  Seortiearef 
iUl.  Ecorcber.  Y.  Espelhar  et  Cor,  R.  2. 

E8COURTEGAT  ^  Y.  Espelhai  et  Cor  g 
Rad.  2. 

E8GOIIRTIAR,  d.  Xù.  Ponr  éconrter, 
Y.  Eseourckar;  pour  éeorchef.  Y.  Esf 
pelKar  et  Cor ,  R .  2. 

ESCOURTlIf ,  s.  nr.  (escoarOo)  ;  ■tronh' 
TV,  mcovwrm,  tcoorun.  GBkbas  de  sparte  dans 
lequel  on  pressure  la  pâte  des  olives  ;  ««eor- 
tin  et  escouffhi,  ne  sont  pas  français. 

E8GOURTINAR,v.a.(e9Courtinà).  Rem- 
plir les  cabas  (eseourtins),  y  mettre  la  pite 
des  olives  pour  la  pressurer. 

Éty.  de  escowrtin  el  de  ar^ 

E8G0U8EN8A ,  (escoQseince}  eC 

E8G01I8ENT0UR,  dl.  Y.  EseoUÊùur  tï 
Couire ,  Rv 

E8GOUSINAR,  v.  n.  (escoiisinà).  d.  bas 
lim.  Dim.  de  eseouire  et  de  eseoser.  Y.  BrU" 
$ar,  Bousinar  et  Couire ,  R. 

E8C0U80nR,8.  f.  (escouséu)  ,dl.  sicov- 
•sin««ni.  Cuisson,  sentiment  de  chaleur  in- 
commode et  douloureuse  qu'on  ressent  dans 
Îuelque  partie  da  corps;  brusour.  Yoy. 
'ouiff ,  R. 

E8G0088A,  S.  f.  (escôusse);  vas,  asw- 

VADA,    COUMA,    VAMADA  ,    mmWMM.   ESCOUSSC  « 

mouvement  ou  course  qu'on  fait  pour  mieux 
sauter  ou  pour  s'élancer  avec  plus  de  force. 
Pour  traite,  Y. -Eiftra. 

Prendre  escoussa ,  prendre  son  élan  , 
prendre  son  escôusse. 

Éty«  de  exeussa  ,  fait  de  exeuHo.  Yoy. 
Cut,R. 

ESGOUSKOEAIRE ,  S.  m.  (escoussed- 
jâYré  );  strooMAmB ,  njuRAm.  Batteor  en 
grange  ;  celui  qui  bat  le  blé« 

Éty.  deenoussegear  et  de  aire,  ce  qui 
escôusse gea ,  qui  bat.  Y.  Cut ,  R. 

E8COI»8EGBAR,T.  a.  (escoossedjà) ; 


Battre  le  blé  avec  on  fléau, 
et  non  dépiquer. 

Ëty.  de  Escoussoun,  ▼.  c.  m.  et  de  la  term. 
egear ,  agir ,  battre  avec  Yescoussoun ,  ou  do 
lat.  excutere,  secooer ,  battre.  Y.  Cut,  R. 

E8GOU88ET,s.  m.  (escoussé).  Corset. 
Cast.  Y.  Corsiihoun. 

E8G0U88IERA8,  s.f.  pi.  (escoossiéres)» 


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ESC 

dl«  m-  s*  qpitEie<mriiera»,v.  c,  m.  et  Cbtirr, 
Bad. 

B8C0U880I1N,  S.  m.  (escoosséun)  ;  m- 
cooMoni»  naoo,  rLAssi..  Fléau  dont  OD  se 
•ert  pour  battre  le  blé. 

Ety.  de  excutere,  quanum,  battre.  Yoy. 

Daiu  un  fléau  on  nomme  : 

PtJCUE  ,  l«  pMtle  qn*  le  Uttear  tient  dans  la  nwlo. 

f  OUET  ,  edl^  qui  frappe  ew  le»  gerbe»  pour  ëgrcncr  le 

nOBUD ,  l'atiacbe  qol  lie  cee  imn  partice. 

E8C0II880IIA,  a.  f.  (escoussùre), 

Lapiou  nous  eoui  de  Tescoussuro. 
Epitro  à  M.  Gbansau. 

BSCOTOTARRâB,  v.  a.  (escoustarra),  dl. 
VBtcowTiuimA.  Ereinter,  en  parlant  d'un  cbe«- 
vat  V.  Derr^nar  et  Cost^  R. 

B8G0U8TARIIAT,  ADA  ,  adj.  et  part, 
(escoustarra ,  àde  ).  Ereinté ,  ée.  V .  Derrenat 
et  Coity  R. 

ESCODT^  mâcor y  macoLT,  radical  pris  du 
latin  auêcultare ,  écouter ,  entendre  :  dérivé 
du  grecoDcoucD  (akou6) ,  m.  s.  On  disait  acou- 
Ur  f  anciennement. 

De  auicuUare,  par  apoc.  aueeull,  par  le 
changement  de  aus  en  es,  eseuU,  par  sync. 
de  l,  eseut  et  escout,  par  le  changement  de 
«  en  on,  d'où  :  Eseout-ar,  Eseout ,  Eseout- 
a ,  Escoui-ea ,  E scout' oun ,  EscoU-ar ,  Es^ 
eoi^aVy  Escot-aL 

EaCOVT,  s.  m.  EscoUar,cai.  Eseucha , 
esp.  Eseuta  »  port.  AscoUa ,  ital.  Guet,  ac- 
tion d'écouler, 

Pâtre  Veseout,  Gare,  faire  la  sourde 
oreille. 

ESCQOTA ,  s.  f .  (escôute)  ;  bkoot,  Btcoo. 
Écoute ,  lieu  où  l'on  peut  écouler  sans  être 
vu  :  Faire  Vescoula  »  Tr.  (aire  la  sourde 
oreille. 

Élj.ôeEseoutar^v,  c.  m.  et  Escaut fV^. 
Escouta^  pourécroudepressoir,  V.  Escrou, 

ESCOUTADA8,  s.  f.  pi.  (  escoutàdes  )  » 
dl. Reprises,  boutades.  Intervalles.  Ploou 
per  escoutadas ,  il  pleut  par  ondées  ou  par 
reprises. 

ly escoutadas,  des  ondées  de  pluie.  Voy. 
Mamadas, 

Sourtiremà  la  première  escoutada^  nous 
sortirons  au  premier  intervalle. 

Dourmir  per  escoutadas,  dormir  à  bâton 
rompu.  Sauv. 

Éty.  Escoutadas  est  dit  pour  esgoutadas, 
de  es  priv.  de  goûta,  goutte,  et  de  ada, 
cessation  de  pluie. 

ESCOUTADOR ,  S.  m.  vl.  Escuchador , 
esp.  Eseutador  ,  port.  AscoUatore  ,  ital. 
Ecouteur,  espion. 

Éty.  du  lat.  auscultator,  m.  s. 

B8C0UTAIRB ,  USA,  s.  m.  et  f.  (escou- 
taîre,ûse).  Celui,  celle  qui  a  l'habitude  d'é- 
couter, d'espionner. 

ESGOUTAII ,  v.  a.  (escéutâ)  ;  Ascoltare , 
ital. i^#cuc^r, esp.  J7#cti(ar,port.  EscoUar, 
cat.  Écouter,  pr^er  l'oreille  pour  ouïr  ;  suivre 
les  conseils  qu'on  vous  donne. 

Èty.  de  auscuUare,  m.  s.  V.  Eseout,  R. 

Quparla  semena,  qu  escouta  recueilhe,  Pr. 

E8G0UTAR  8' ,  ▼.  r.  Escutar  se  ,  port. 
S'écouter ,  donner  une  attention  minutieuse 


ESC 

à  la  conserfation  de  sa  santé;  parler  avec 
afiectation  et  lentement. 

ESGOUTARAT,  dl.  Voy.  EseouUlatei 
Coutel,  R. 

E8GOUTEA,  Tl.Pourj^«coulada,v.  cm. 
ei  E  scout,  ii. 

ESCOUTELAR ,  v.  a.  (escoutelà).  Egor- 
ger à  coups  de  couteau  ;  massacrer  avec  un 
ms)ruipent  tranchant  ou  pointu. 

Éty.  de  e«,  avec,  de  coutel,  couteau,  et 
de  l'act.  ar,  agir,  frapper  avec  le  couteau. 
y.CouUl,R. 

E8G0irrEI«AR  8*,  V.  r.  S'égorger,  se 
poignarder,  se  massacrer  à  coups  de  couteau. 
E8G0UTELAT,ADA,  adj.  et  p.  (  es- 
coutelà,  àde) ,  dl.  BscooTAïuiT.  Ereinte,  à  qui 
on  a  cassé  les  reins  ou  les  côtes,  V.  DerrenaL 
Ëty.  de  es  priv.  de  coutel ,  pour  coustela , 
côte,  et  de  at.  C'est  une  ait.  de  escoustelat. 
V.  Cost.ïL. 

E8GOUTELLAT ,  adj.  et  part.  vl.  mcoo- 
TBixATx.  Coupé ,  châtré. 

Éty.  de  es ,  de  coutel  et  de  at ,  privé  avec 
le  couteau.  V.  Coutel,  R. 

ESCOinriFLAR ,  V.  a.  (escoutifla) ,  dl. 
Payer,  compter  de  l'argent  ;  donner  des 
coups.  Sauv. 

E8GOUTILHA ,  s.  f.  (scoutille)  ;  coonuiA , 
QOAmnxa.  Escotilha ,  port.  Ecoutille ,  ouver- 
ture carrée,  faite  en  forme  de  trapue,  au  pont 
d'un  vaissau ,  pour  descendre  au  fond. 

Éty.  du  lat.  scutella,  dim.  de«cu(um,  tar- 
ge,  bouclier,  à  cause  de  la  ressemblance  qu'on 
a  cru  trouver  entre  cette  arme  défensive  et  le 
couvercle  de  l'écoutille.  V.  Escut,R. 

Ecoutillon,  petite  écoutille,  pratiquée  seu- 
lement pour  le  passage  des  hommes. 

ESCOUTILHAIRE,  AIRA,  s.  (escou- 
tillàïré ,  àire) ,  d.  bas  lim.  Ecosseur,  euse. 

ESGOmnuaAR,  V.  a.  (  escoutillà  ) ,  d. 
bas  lim.  Ecosser  des  pois ,  des  fèves  ,  etc. 
V.  Esgouvar,  faire  disparaître  des  choses , 
l'une  après  l'autre. 
E8C0UTIR ,  dl.  m.  s.  que  escoussegear. 
E8C0IITIR,  V.  a.  (escoutir) ,  dl.  Amener 
à  bien.  V.  Abarir, 

E8ÇOUTIT,  IDA,  adj.  et  part,  (escouti, 
ide) ,  dl.  Remis,  rétabli.  V.  Remes. 

E8G0UTIT,IDA,  V.  AharU,  dans  le 
sens  d'élevé. 

E8GOUTOUN,s.  m.  (escoutôun).  La  sœur 
écoute,  celle  (jui,  dans  les  couvents, assiste 
aux  conversations  que  les  pensionnaires  font 
au  parloir. 

Anar  d* escoutôun,  être  aux  écoutes,  écou- 
ter aux  portes. 

Qu  vai  d*  escoutôun  ause  seis  doulours.  Pr. 
on  est  puni  de  sa  curiosité. 

Éty.  Dim.  de  ^scouta ,  v.  c.  m.  et  Escoui, 
Rad. 

E8C0VIDURA,  s.  f.  (escovidâre).  Suppl. 
àPellas.  V.  Grapier. 

E8COTAR,  V.  a.  vl.  Écorcber,  ôter  la 
peau.  V.  Cor,R.2. 
ESCOTCENDRE,  vl.V.  Escoyssendre. 
E8GOT88ENDRE,  ▼.  a.  vl.  Arracher. 
V.  Escoissendre. 

E8COZ ,  adj.  et  part.  vl.  Bason ,  ntcoot . 
Délivré    sauvé 

E8GOZER/d.  bas  lim.  V.  Escouire  et 
Couire,  R. 
E8COZE8 ,  adj.  pi.  de  escot,  vl.  Sauvés. 


ESC 


123 


ESCRAC,  BfcmACH,  c«ACH,  radlcdl  pris 
du  lat.  screare,  screo,  cracher,  mot  formé 
par  onomatopée. 

De  screare ,  par  apoc.  iiicomp.  on  fait 
sereae,  et  paradd.  de  e  et  sync.  de  la  même 
lettre  au  milieu  scrac;  d'où  :  Escrac-ar , 
Escrac-at,  Ecrach  ,  Escrach-ar  ,  Escra^ 
ehad'issa ,  Escras ,  Escrat ,  Eserac-ar  , 
Escrac-at, 

De  escrac,  par  métath.  de  a,  esearc;  d'où  : 
Escarc-agn-as  ,  Escarc-alas ,  Esearc^as , 
Escare-avai ,  Escarc-ai. 

E8CRAGAR,  v.  a.  vl.  Escarrar,  port. 
Cracher ,  couvrir  de  crachats.  V.  Escupir 
et  Crachar. 

Éty.  de  escrac  et  de  ar ,  pousser  hors 
les  crachats.  V.  Escrac,  R. 

E8GRACAT,  adj.  et  p.  vl.  Couvert  de 
crachats. 

Ély.  de  escrac  et  de  at.  V.  Escrac,  R. 

ESCRAGH,  s.  m.(escratch),  dl.  V.  Cra- 
chat et  Escrac,  R. 

E8CRACIIADIS8A,  s.  f.  (escratcbadisse), 
dl.  Crachement  fréquent.  V.  Escuparia. 

Éty.  de  escrachad  et  de  issa.  V.  Escrac, 
Rad. 

E8CRAGHAR,  ▼.  a.  et  r.  (escratchà), 
dl.  Ecacher.  V.  Escramachar ,  Espoutir  et 
Crachar. 

Un*autro  l'escracho  lou  det. 
En  voulen  tira  la  pastiero, 
Michel. 

E8CRAGHAR,  v.  a.  (escratchà),  d.  bas 
lim.  Cracher.  V.  Escupir  et  Crachar. 

Éty.  du  lat.  escreare,  ou  de  escrach  et  de 
ar.  V.  Escrac,  R. 

E8CRAFFADURA ,  s.  f.  (escraflndûre); 
BscATTAimA ,  BtcArrAovKA.  EfiTaçurc ,  raturc. 

Ély.  de  escraffar  et  de  ura,  ce  qui  est 
effacé.  V.  Graf,  R. 

E8CRAFFAR,  v.  a.  (escraffa)  ;  sscaftak, 
urAçAm.  Effacer ,  ôter  les  marques  de  ce  qui 
était  écrit,  gravé  ou  rayé. 

Èty.  de  es  priv.  de  craff ,  pour  graff, 
du  grec  fpi<pu)  (graphô),  écrire,  et  de  Tact. 
ar ,  lilt.  ôter ,  enlever  ce  qui  est  écrit  ou 
gravé.  V.  Graf,  R. 

On  raye  un  compte  dans  le  livre  d'un 
marchand;  on  barre  dans  un  acte  judiciaire 
les  mots  ou  les  lignes  qui  y  sont  de  trop^  et 
les  juges  condamnent  une  écriture  à  être 
biffée. 

E8GRABIAR,  y.  a.  (escramà);  «tcmsMAm. 
Écrémer,  enlever  la  crème  de  dessus  le 
lait. 

Éty.  de  es  priv.  de  crama  et  de  Tact,  ar, 
ôter  la  crème.  V.  Crem,  R, 

E8CRAMAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escramà; 
àde).  Ecrémé,  ée,  à  qui  fona  ôté  la  crème. 
V.  Crem,  R. 

B8CRANGADURA,  s.  f.  (escrancadûre) . 
d.  mars.  Ecarquillemênt. 

E8CRANCAR,  v.  a.  (escrancà).  Écar- 
quiller,  écarter,  ouvrir;  on  le  dit  plus  par- 
ticulièrement en  parlant  des  jambes.  V.  Es^ 
camharlar. 

E8CRANCAR  8' ,  ▼.  r.  Écarquiller  ses 
jambes,  les  étendre  en  les  éloignant;  se 
rendre, s'élargir,  succomber  sous  le  poids, 
affaisser. 


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124 


ESC 


Un  «M  viel  mlMt*  Cl  «U  pto—  paan  iqlM 
Qm  teserêitqamm  ,  choot  loa  pas , 
Gwntavm  pM  d'—ppiH  ««m  muàtU, 

A.  TandMÏ 

BMRAFIGAT,  ADA ,  a4j.  et  p.  (escraocâ, 
àde).  EcarquiUé,  ée:  Caminar  ueraneat, 
marcher  avec  les  jambes  écarquillées;  trop 
ouvert;  trop  fendu,  en  parlant  d'une  plume 
à  écrire;  impotent,  écloppé. 

B8GRANCHAR0',  Gare.  V.  Etfiagoi- 
tar  f*. 

B8CRAPOUGHINAR ,  ▼.  a.  (escrapout- 
china) ,  dl.  C'est  une  espèce  de  superlatif 
de  Eêcafagnar^  ▼.  c.  m. 

B8CRA8 ,  s.  m.  (escràs).  Gros  crachat. 
V.  Crachai  et  Eicrae,  R. 

BSGRASAR ,  ▼.  a.  (escrasà)  ;  nrooons. 


Sehiaeeiarê ,  ital.  Ecraser ,  briser  et  apla- 
tir au  moyen  d'un  poids ,  d'un  effort  ; 
harasser  de  fatigue  ;  rumer  par  des  impôts , 
ou  autrement;  éclipser ,  confondre.  V.  Es- 
poulir. 

Êty.  du  grec  xpa^o)  (kraiô),  faire  du  brait, 
crier  ;  Jault.  dans  Ménage,  pense  que  le  mot 
écraser  vient  des  langues  du  Nord,  krolan, 
engothi({ue;  krossas,  en  suédois;  focmaft, 
en  anglais;  gruiien,  en  ail. 

BSGRASAR  8>,  v.  r.  Se  ruiner;  s'abjmer ; 
se  fatiguer  excessivement. 

E8CBA8AT,  ADA,  adj.  et  p.  (escrasà, 
àde).  Ecrasé,  ée,  ruiné,  etc.  selon  le  verbe. 

E8GRA89A,  S.  f.  (escràsse),  dl.  Papier 
brouillard.  V.  Ùrass,  R. 

E8CIIA8SADOUIBA ,  et. 

BSGRA88ADURA,  s.  f.  (escrassadùre), 
dl.  m.  s.  que  Giradouira ,  y.  c.  m.  Es- 
cumouira  et  Crass,  R. 

BSCRASSAB  0',  V.  r.  (s'escrassà).  S'ef- 
facer, tenir  le  corps  dans  la  position  qui 
donne  le  plus  de  grâce.  Gare. 

B8GRAT ,  d.  bas  Um.  V.  CradM  et 
Eserae^  R. 

B8GIIAIIBIAR,  V.  a.  (escraoumà),  dl.  m. 
s.  que  EsboulhetUar^  v.  c.  m. 

Un  eausignéqu*un  kart  escraumo. 
En  iravaiUan  sans  y  pensa. 
Michel. 

E8CIIAUNAR  8',  d.  bas  lim.  V.  Esgou- 
silhar  si'. 

B8GIIAIIRA8 ,  V.  Escrolas. 

B0CRATI88A,  S.  f.  dg.  (escrabisse). 
V.  Eseretnssi. 

B8CRBBANTAR,  V.  a.  vl.  mêemmwMnMM, 
Renverser,  atmttre. 

Étj.  de  ss  et  de  erebantar ,  aogm.  de 
crebar ,  crever ,  percer.  V.  0«6,  R. 

BSGRBBAMAR  8',  V.  r.  (s'escrebassà)  ; 

BBISAB  •  ,  CSBBAStAB  fB  ,  rwmUiâB  fB.  SC  OTe* 

vasser,  se  fendre  par  la  dessiccation  ou  par 
l'excès  de  maturité. 

Éty.  de  is  pour  eœ,  de  erebassa  et  de  ar^ 
se  fendre  en  dehors.  V.  Creb^  R. 

B8CRBBA88AT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
crebassà ,  àde)  ;  bbibav  ,  cbbbai0at  ,  nuiiT , 

BIftALAT,  rSBBBUUiT,  BtCABABAftAT.  CteVaSSé, 

ée,  fendiUé.  V.  Cre»,R. 

BSCREBOUUT,  Aub.  Chétif,  rabougri. 
V.  AersbtmrU. 

B8CRBOUDA,  S.  f.  vl.  Crue.  Y.  Creiss, 
Rad. 


ESC 

B8GRB1IIAR  r,T.  r.  (s'escreidà).  S'é- 
crier. Gare  V.  Eseridar  r. 

B8CRBI88ENGA,  8.  f.  (escreissèince)  ; 
BKBBuiBBÇA ,  BtcBucoptA.  Esersscenta,  itaK 
esp.  Escreseisncia,  port.  Excroissance,  tu- 
meur charnue  ou  graisseuse  qui  se  manifeste 
sur  les  animaux,  espèce  de  loupe  qui  croit 
sur  les  arbres. 

Éty.  du  lat.  esereseenlia,  formé  de  exeres- 
eere,  composé  de  ew,  et  ne  cretcere,  croître 
en  dehors.  Y.  Creiss,  R. 

B8GREIIAR,  Cast.  Y.  Escramaf. 

B8GIIBMENT8 ,  s.  m.  pi.  (screméins); 
Escrements,  eat.  Excréments,  matières  féca-* 
les,  déjections  alvines. 

Ety.  du  lat.  tacrewunium,  le  même,  du 
verbe  excemers ,  séparer. 

BSCRmiR  8',  V.  r.  et  a.  vl.  Se  dérober, 
assaillir,  batailler,  guerroyer,  s'escrimer,  con- 
tester. 

A  la  mort  no  s  pot  escremîr 
Rets,  m  comSf  ni  duex ,  ni  nuirqis, 
A  la  mort  ne  se  peut  dérober 
Roi,  ni  comte,  m  duc,  ni  marquis. 

B8GIIEOIJRB ,  d.  ark  Y.  Escrioure. 

B8CRET ,  BTA ,  adj.  (escrèt,  ète)  ;  b#- 
cwv.  Pur,  sans  mélange  :  Crachava  lou  sang 
eserst,  très-ressemblant;  Es  saun  paire  es- 
er«l,  c'est  son  père  tout  craché. 

Éty.  du  lat.  exeretmSf  criblé,  tamisé. 

B8CRBTION ,  8.  f.  (escretle-n).  Excré- 
tion^ action  par  laquelle  les  matières  molles, 
liquides  ou  aériformes,  devenues  Inutiles, 
sont  expulsées  des  corps  vivants  ;  on  le  dit 
aussi  de  ces  matières  elles-mêmes. 

Éty.  du  lat.  e^a*f(t<mi« ,  gén.  de  exereHo. 

E8GREVANTAR,  V.  a.  vl.  Renverser, 
abattre.  Y.  Eserebantar, 

B8GBBTANTAT ,  ADA,  adj.  et  p.  Ren- 
versé, ée. 

B8GBByiGI,  8.  m.  (escrevici); 


i ,  ■■!  ji^MPiiB».  Gatnbero  et 
Granehio,  ital.  Cangrefo^  esp.  Krebs,  ail. 
Ecrevisseou  écrevisse  de  rivière,  s.  f.  Can^^ 
eer  astaeust  Lin.  Astaeus  fluviatHis ,  des 
modernes,  Crostacé  de  l'ordre  des  Astacoï- 
desetdela  fam.  des  Longicaudes  ou  Ma- 
croures (à  longue  queue),  çu'on  trouve  dans 
plusieurs  rivières  et  particulièrement  dans 
celle  de  Yaucluse. 

Chacun  sait  que  les  écrevisses  rougissent 
par  l'action  du  feu  ;  mais  on  a  ignoré  pen-^ 
dant  longtemps  la  cause  de  ce  phénomène 
sur  lequel  on  a  beaucoup  disserté.  Il  parait 
que  M.  Lensaigne  a  démontré  que  cela  tenait 
h  l'existence  de  celte  couleur,  dans  l'intérieur 
de  ranimai,  que  la  chaleur  fait  répandre  dans 
le  test 

Une  autre  particularité  que  présentent  ces 
animaux,  est  qu'au  temps  et  avant  que  leur 
meu  sTopère;  on  trouve,  sur  les  cotés  de 
leur  estomac,  deux  corps  calcaires  qu'on 
a  impropranent  nommés  yeux  d'écrevissSf 
ces  corps  disparaissent  après  la  mue. 

Éty.  Nicot dérive  ceukoi  de  l'ail,  erebs,  ou 
du  lat.  earabus^  m.  s. 

B8CREVI0U,  Y.  Espremer. 

B8GBIAB,  v.n.  vl.  Crier.  Y.  Eseridar 
etCnd,R. 

B8GBIBAN,  Y.  Eicnvon. 


ESC 

■aw«MMH,  vl.  anc.  béam.  Ecrire.  Yoy. 
Escrioure  et  Escriv^  R. 

BSCaUBO,  s.  m.  (escribe)  ;  bbcmbb.  Scri- 
ha,  itaL  port^  cat.  EscrUnenUy  esp.  Scribe, 
chexles  anciens  Juifs,  docteur  qui  enseignait 
la  loi  de  Moïse,  et  qui  l'interprétaK  au  peuple  ; 
en  terme  de  mépris^  copiste,  homme  qui  g»- 
gne  sa  vie  à  copier,  à  écrire^ 

Éty.  dulat.«cri6a,m.  s.  Y.  ÉseriH^  R. 

Ghex  les  Romains,  le  scribe  était  un  oâcîer 
subalterne  de  justice  eui  tenait  les  registres 
des  arrêts,  des  lois  et  des  ordonnances,  com- 
me le  font  h  peu  près  aujourd'hui  les  grefiOers 
des  tribunaux.  Cet  emploi  fut  aussi  méprisé 
par  les  Romains,  quil  était  honoré  chez  les 
Grecs.  Sous  les  empereurs  les  scribes  por- 
tèrent le  nom  de  iioCartî. 

B8CRISIIT ,  part,  de  escrioure ,  dg. 
Écrit.  Y.  Escrieh  et  Escriv^  R. 

B8GRICA^,  ADA,  adj.  et  p.  (escricà, 
àde),  dg.Ner,etee.  Y.M(. 

BSCaUGH,  s.  m.  (escriteh):  bkbr,  b«- 
cwuBww  ^Eserit,  ui.SerU1o,  ital.  £#cfillo,esp. 
port.  Ecrir,  ce  qui  est  écrit,  acte,  mémoire 
portant  promesse,  convention. 

éty.  du  lat.  «ertjUmii,  m.  s.  Y.  Escriv,  R. 

E8GRIGH,  ICHA,  9^.  et  p.  (escntch, 
itche)  ;  Eserilo,  port.  Ecrit,  ite  ;  qui  est  tracé 
à  la  main,  on  le  dît  aussi,  en  général,  pour 
imprimé. 

Ely.  dior  lat.  «er^ii#,  m.  s.  Y.  Escriv ,  R. 

flour  eseridWf  fleur  panachée. 

Figa  esericha,  fiffue  gercée. 

Fayoou  escrià^,  haricot  bariolé. 

B8CRI(»8,  s.  m.  dl.  (escritchs).  Écrits, 
ouvrages  d'esprit,  livres ,  manuscnts.  Yof. 
Escriv,  R. 

B8CBIDALAB,  V.  tt.  vl.  BCTiPâWâB. 
Brailler,  criailler. 

Ëty.  de  es  augm.  et  de  eridahr,  itér.  de 
eridar,  crier.  Y.  Crid,  R. 

B8CBIDAT.HAB,  vl.  Y.  Eseriialar. 

E8GBIDAIIBN ,  S.  m.  Cri,  criaillerie. 

Éty.  de  es,  de  mdar  et  de  «len,  manière  de 
crier  souvent.  Y.  Crid^  R. 

B8CRIDAB,  v.a.  et  n.  vl.  «acbdaiu  Sgri- 
dare,  ital.  Publier  quelque  chose,  s'écner, 
pousser  un  grand  en,  huer. 

Éty.  de  es  augm.  et  de  cridar.  Y.  Crid, 
Rad. 

BSCB1DA88ADA.  S.  f.  (escridassàde) , 
dl.  Huée.  Y.  Badada  et  Cnd,  R. 

E8CBIDA88AR,  v.a.  ( escridassà ) , dL 
Huer  quelqu'un  ou  aprè»  quelqu'un. 

Éty.  Augm.  dépr.  de  eridar.  Y.  Crtd,  R. 

E8CBIDAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Crié, 
publié.  Y.  Crid,  R. 

E8CBIBCIBB,  vL  Y.  Escrioure, 

E8GBIO,  vl.  m.  S.  que  Escrieh,  v.  c.  m. 
et  Escriv,  R. 

B8CBI1I,  s.  m.  vl.  Combat. 

B8CBlifA,  s.  f.  vl.  Esgrima,  cat.  esp. 

Sort.  5c^erma,  ital.  Adresse,  escrime,  ruse, 
euret. 

E8GB1MAB  8',  v.  r.  (s'escrimà)  ;  bhobi- 
HAB  •'.  5cfcfnfiire,ital.  Esgrimir,  esp.  Es- 
grimar,  port,  cat  S'escrimer,  se  débattre, 
suer  sang  et  eau ,  pour  venir  à  bout  de  quel- 
que chose,  s'époumoner. 

Éty.  de  escrime  et  de  la  term.  act  ar. 

B8GBI1IB,  s.  m.  (escrimé);  ibubimé. 
Cherma,  ital.  Esgrima,  esp.  port  cat.  Es- 


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ESC 

crime,  irt  de  tirer  oo  Cure  désarmes;  mallre 
d'escrime,  matlre  en  foil  d'annes,  et  non 
wuLiir9  ^  armai. 

6ty.  de  l'ital.  icherma^  le  même,  dériféde 
TtU.  «cMmieti,  se  tuttre»  escarmoocher . 

Da  temps  de  Blootaigoe,  l'art  de  faire  des 
armes  était  regardé  conmie  une  chose  capa- 
ble  de  porter  atteinte  aux  bonnes  moeurs,  etc. 
Dîct.  des  Orig.  de  1777,  en  6  vol.  in  12. 

EflCRIMIR,  V.  a.  et  r.  vl.  maocuam.  Se 
ddendre»  s'escrimer,  s'exercer,  garantir, 
échapper,  soustraire. 

Étj.  de  l'anc.  ail.  t cMniMii,  m.  s. 

BSGBimiR,  s.  m.  (scrimùr).  Escrimenr, 
fSerrailleur,  qui  entend  l'escrime. 

B8GRlN,s.  m.  vl.£«eHfiy,cat.  Scrigno, 
ital.  £crin,  boite,  layette. 

Éty.  du  lat.  êerifUum. 

BSCBINftBf.âlUIRA,  S.  f.  (escrïnsela- 
dure),  dl.  Gravure,  telle  que  la  font  les  ber- 
gers avec  la  pointe  d'un  couteau  sur  des  sa- 
bots, sur  une  quenouille,  etc. 

£ty.  de  tterimeUida  et  de  «ra. 

ESCBDiaELADURAS,  S.  f.  pi.  (escifnse- 
ladûres),  dl.  Gerçures  que  la  pluie  ou  la  ro- 
têt  produisent  sur  des  figues  mûres.  Voy. 


V.  a.  (escrfoselÀ),  dl. 
Graver  sur  le  bois  ^  la  manière  des  bergers 
ou  des  sauvages. 

Êly.M.  de  Sauvagesditquecomme les  gra- 
vures les  plus  recherchées  et  les  plus  soignées 
en  ce  genre,  se  font  sur  les  archets  des  ber- 
oeanx  nomroése#crcmii«ei#,  eserinsitar^  pour- 
rait venir  de  là  ;  mais  alors  il  aurait  fallu  écri- 
re iêcrincelar  et  non  e$erini9lar  comme  il 
ratait. 

B8CIIIN0BLAT.  ADA,  a^j.  et  p.  (escrin- 
sdi,  àde),  dl.  Gravé,  sculpté. 

B8GRIQ0,  dg.  Pour  écrite  V.  EstrUh  et 
JSseriv,  R. 

E8GBIOinEU5,v.  a.  et  n.  (scriônré);  ■•- 

rmmmm,  maemtmmm»,  Eêerturer^  cat.  Scftve- 

r«,  ital.  Bicribir,  esp.  Eserwer^  port.  Ecri- 
re, tracer  des  lettres;  orthographier,  mander 
par  lettre  ;  composer  un  ouvrage,  etc. 

Ëty.  du  lat.  êcribire.  V.  Eicrw^  R. 

Eserioure  coumo  un  angi,  écrire  comme 
un  ange.  C'est  la  belle  plume  de  at||fiior  An- 
gdo  VtrgeeOt  qui  a  donné  lieu  à  ce  proverbe, 
selon  Prosper  Marchand ,  Dict.  Hist. 

On  nomMe: 

SCRIBOHAIIIB.  b  oMiIt  o»  An»  d'^orfcv. 
SdUBOIlAlfE,  «M  tfàmm  rtiihl. 

B8CRIOUT ,  S.  m.  dg.  y.  Escrieh  et 
EseriVyR. 

B8CRIPA,  s.  f.  vl.  Bourse,  besace, vafise, 
dans  le  d.  lim.  petite  boite  dans  un  coffire. 

B8GBIPT,  adj.  et  p.  vl.  Ecrit. 

Êty.  do  lat.  teripliiiN.  Y.  Eserieh  et  Jff- 
crie,R. 

BICBIPTIO ,  S.  f.  vh  Inscription,  légen- 
de. V.  Inscription. 

BSCBIPTOBA,  s.  m.  pi.  vl.  Les  scribes. 

B8GRIPT0RB ,  s.  m.  vl.  Scribe. 

Éty.  V.  Eseriv,  R. 

B8GRIPTORI,  s.  m.  vh  EêcHpiari^oA. 
Eicriptoria^  esp.  EKrtIorto,  port.  Serittoio, 
ital.  Bureau,  étude,  comptoir. 

Éty.  do  lat.  êcripioriui,  V.  Etcriv,  R. 


ESC 

,  S.  f.  vl.  fcarvOTUà.  ES' 

cHpCtira,  cat.  Escritnrat  esp.  port  Scrit^ 
tura,  ital.  Ecriture,  rficriture  Sainte,  l'An- 
cien et  le  Nouveau  Testament;  écrit,  livre. 

Éty.  du  lat.  êcripiura,  l'écriture  par  excel- 
lence. V.  Aver,  BUAa  et  Eseriv,  R. 

EacRlPTnRJJL ,  adj.  vl.  A  écrire,  pour 
écrire.  V.  Eseriv,  R. 

BSGRIPTURAT,  S.  m.  vl.  Savant  en 
écritures,  lettré. 

E0GRIT ,  s.  m.  vl.  EserU,  cat.  Ecrit,  Y. 
Eserieh,  dépeint,  et  Eseriv,  R.  res€rit,ordon- 
nance. 

E8CB1T,  s.  m.  vl.  Bniil,  cris.  Y.  CHd, 
Rad. 

E8CBITBOU ,  S.  m.  (escritèou)  ;  famab- 
VA,  AmcBA.  Ecriteau,  inscription  destinée  à 
indiquer  au  public  une  chose  k  vendre  ou  à 
louer,  la  demeure  d'un  artiste,  etc.  ;  le  crime 
pour  lequel  un  condamné  est  exposé  au  pu- 

Êty .  de  iserit  et  de  #(,  sou.  Y.  Eseriv,  R. 

B8GRIT0BI ,  s.  m.  (  escritéri  )  ;  mcm- 
voiBo,  AKOttHu  Eseriimio,  esp.  port.  Ecri- 
toire,  s.  f  .  botte  destinée  à  renfermer  les  cho- 
ses nécessaires  pour  écrire  ;  mais  phis  parti- 
culièrement, encrier,  vase  qui  contient  l'en- 
cre. 

Éty.  de  eserU  et  de  ort,  qui  sert  à  écrire. 
Y.  Esenv,  R. 

L'écritoire  de  poche  est  composée  d*un 
éiui  à  mettre  les  plumes  qu'on  nomme  eaU 
mar  et  d'un  comal. 

E8GRITIIBA,S.  f.  (scritûre);  sKunnut 
M  MAS,  AOBoonmA.  SeriU^ra,  ital.  Escri* 
iura,  esp.  cat.  EserUa,  port.  Ecriture,  ca» 
ractèfes  écrits  qu'on  produit  pour  défendre 
sa  cause,  et  absolument  parlant,  les  livres 
sacrés,  la  Sainte  Ecriture.  Y.  Eêeritma- 
Santa. 

fity.  du  lat.  acHpdira.  Y.  Eseriv,  R. 

SeUm  la  forme  des  earadères,  on  nomma 
éeriture  : 

FRANÇAISE  m  RONDE,  edia  qal  tir*  aoo  origlM  àm 
carMtérM  gotklqvM  nodaract  qol  prirou  mlawct  émê 
U  Jotijg»  AUim  ;  om  !'•  «omm^t  franyl— pt—  y 'dl» 
était  pTMqaa  la  Mvla  wM»  an  Franaa. 

ITAUENNE  o«  BATARDE,  aaUa  qalaMaapUanr 
las  aaraatJrat  daa  aMiaaa  Hnailai  Oa  arolt  ^aa  Pépi* 
thàiadaUiardale!»  ivk  iimmim  pM«a  ip'alla  B*4ialt 
pafakt  aa  Franaa  rfallaia  naïkaiala- 

COULÉE  <M  da  PERMISSION.  aalla<|ai  ast  la  plaa  «il. 
t^  an  FrMMa  at  la  plus  axp^tira. 

ANGLAISE,  adla  qai  MNM  viam  «ka  Aaglak. 

G0TIUQI2E.  aaUa   «w  tllplla*,  et «ipa  d«  Gotl».  la- 


ESC 


125 


L'ierUMrt  tH: 

•     *....*    Cal  art  InfaaiaaB 
Da  paludra  la  parola  at  3a  paHar  aai  yaas  ; 
Qal  par  daa  traita  dWari,  da  fi^araa  tcaete, 
Po— ■  da  la  aaalaa  at  da  aarpa  ai  pwitàw. 


Ces  difiBrenles  inventions  se  perdent  dans 
la  nuit  des  temps  ;  il  parait  que  la  première 
écriture  n'a  été  autre  chose  que  la  repré- 
sentation des  objets  mêmes  dont  on  voulait 
conserver  la  mémoire.  Les  hiéroglyphes  ont 
été  inventés  ensuite  par  les  Egyptiens,  et 
après  les  hiérogly|>hes  parurent  les  lettres  ou 
caractères  qui  pàgnent  les  sens  an  Ueo  des 
choses. 

Tboot,  égyptien,  est  regardé  comme  Fin- 


venteur  de  ces  derniers.  Cadmns  porta  la 
connaissance  des  caractères  grecs  en  Europe^ 
vers  l'an  du  monde  2620,  et  les  Latins,  les 
reçurent  dçttx  cents  ans  après,  d'un  nommé 
Evandre. 

BfCBRVBA  fAWA,  Is  Salutc  fcriturc  on  sim- 
plement l'Ecriture,  est  le  nom  générique  de 
tous  les  livres  de  l'Ancien  et  du  Nouveau 
Testament. 

On  nomiiM  : 

l'i 


ABLVER,  l'aetloB  da  &Ira 
uajaa  d'aaa  |{^ 

n  parait  que  le  (linceau  fut  employé  pour 
écrire  tant  que  l'écnlure  fut  hiéroglyphique, 
qu'on  se  servit  ensuite  du  stylet,,  tant  qu  on 
écrivit  sur  des  corps  durs,  et  enfin  de  la  phime. 

Dans  les  manuscrits  trouvés  è  Hercula- 
num,  les  mots  ne  sont  pas  séparés,  l'écriture 
est  continue.  Wlnckelmann. 

3400  ans  avant  J.-G.  Henoch  ou  Edris, 
inventa  la  plume  et  l'écriture. 

C'est  à  1600  ans  avant  J.-G.  oue  plusieurs 
auteurs  placent  Invention  de  l'écriture  cou- 
rante. 

Onoppelfo: 

UAISON» lat  tralla fiaa qÉlliaM aaa lattia 4 aM aaira. 


,  V.  a.  vl.  Eseriurer,  cat. 

Écrire.  Y.  Eseriaure  et  Eseriv,  R. 

E8GRIII8EN ,  vl.  Ils  OU  elles  toivent. 

BSCRUrr,  adj.  anc.  |>éam«  Ecrit.  E$- 
eriuts  et  non  eseriuts.  Ecrit  et  non  écrit. 
Y.  Eseriv ,  R. 

ESdUVAet 

ESCRIYAIN,  vl.  Y.  Eserivan. 

E8GBIVAN  ,  S.  m.  (escrivàn)  ;  mêcmxvwm. 
SerivanOy  ital.  Eserikano,  esp.  EserivàOp 
port  Eseritêr ,  Eseriba  eiEseribent ,  cat 
Ecrivain,  maître  k  écrire;  auteur,  éorivaih 
public. 

Éty.  du  lat.  acrleortna,  nom  qiie  les  an- 
ciens donnaient  aux  écrivains  publics  et  aux 
archivistes  qu'on  appelait  aussi  seriniarii. 
Y.  Eseriv,  R. 

EBGRnrAlOA,  s.f.  vl.  Enribania.  cat. 
esp.  Eserivania,  port.  Expédition,  rédac- 
tion, y.  Eseriv,  B. 

B8GB1VA8MAB ,  V.  (escrivassii)  ;  ekbi- 
VAMAB.  Ecrire  beaucoup  et  mal,  foire  l'écrî- 
vassier. 

ESGRIVAfiSIEB,  lEBA,  S.  (escrivMsié, 
iére);  Ecrivailleur,  écrivassier,  terme  de 
mépris,  pour  désigner  un  auteur  qui  écrit 
beaucoup  et  mal. 

Éty.  de  ^icrto ,  R.  de  a##  et  de  lar. 

EBCBMWEN,  m.  S.  que  J^aeriMNi,  v.  c. 
m.  et^#mt?,R. 

E8GRIVBO,S.  m.  (escrivée);  wmrM». 
Nom  qu'on  donne,  à  Nice,  selon  M.  Risso: 

!•  Au  foucon  émérillon,  Foleo  msaUm. 
Gm,284. 

2»  A  la  cresserelle.  Y.  RaHer. 

3«  A  kcresserellette,  Folce  Hnmiciikiidsf. 
Risso. 

4»  Au  faucon  aux  pieds  ronges,  Faîeo 
vesperUnus,  Gm.  982.  Fako  ruâpês,  Risso. 

S*Arautour,Y.i4iiloiir. 

6*  Au  busard  de  montagne,  Cireui  «on- 
taguif  Risso. 

Oiseaux  de  Tordre  des  Rapaces  et  de  la 
fom.  des  PlumicoUes ,  à  cou  recouvert 


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126 


£lKji 


ESCRIVEO-DE-MAR,  S.  m.  Nom  nic£en 
de  la  chevêche  méridionale  ,  Noctua  meri- 
dionalUy  Risso,  oiseau  de  l'ordre  de  Rapa- 
ees  et  de  la  fam.  des  Nocliimes. 

ESGRiyiGI,  V.  Eicreviei. 

ESCROC ,  s.  des  deux  genres  •  (  escroc  )  ; 
mmcmovcjm.  Seroecone ,  iià\.  Escroc ,  qui  fait 
des  tours  d'escroquerie. 

Ély.  de  l'ital.  scroceo ,  ou  peut^tre  de  es , 
il  est,  et  de  croe^  crochu,  c'est-à-dire ,  sujet 
à  prendre.  Lancelot  fait  venir  ce  mot  du  grec 
du^poxEpÇ^c  (aicbrokerdès),  celui  qui  fait  un 
gain  sordide. 

E8GR0CAR,  V.  a.  (scroucà)  ;  bichoucab. 
Seroceare ,  iUl.  Escroquer ,  voler  en  em- 
ployant la  ruse ,  l'artifice  ou  la  fourberie. 

Éty.  de  eteroe  et  de  ar ,  faire  Ve$erQc ,  ou 
de  l'Ual.  icroccare ,  ou  peut-être  du  grec 
alff^poxep^éo)  (aischrokerdeô),  occupé  d'un 
gain  sordide  ;  formé  de  «t^r^poc  (  aischros  ) , 
honteux,  déshonorant,  etdexép8oç(kerdos), 
intérêt ,  proQt,  ruse ,  astuce. 

E8CROÇARIA ,  s.  f.  (escroucarie)  ;  impr. 
BicBoocABiA.  EscroqueHe,  action  d'escroquer. 

Ety.  de  escroc  ci  de  aria^  tout  ce  qui  est 
relatif  h  V escroc ,  ou  du  grec  «bvpoxipSeia 
(aischrokerdeia) ,  gain  sordide ,  tranc. 

f»CROFA,  s.  f.  (escrofe).  Scrofuleqx, 
terme  de  mépris. 

Ety.  du  lat.  scrofa ,  truie. 

ESCROIGHIT,  s.  m.  vl.  Btcaoïcmn. 
Choc. 

Eêins  volon  atendre  er  aitat  l'escroîchit. 
Et  s'ils  nous  veulent  attendre  sera  tel  le  choc. 
Hist.  des  Crois,  contre  les  Albig.  V.  8819. 

ESCROI8IR,  vl.  V.  EscroUsir. 

ESCROIS8IR,  v.a.  vl.  stcBoum.  Ëcraser, 
briser. 

Ét^.  de  es  augm.  et  de  croissirt  pour 
cruetr. 

E8CROI8SIT ,  IDA ,  sicaouir ,  adj .  et  p. 
vl. Froissé,  ée. 

ESCROLAS,  s.  f.  pi.  (scrôles)  ;  bicmomas, 

OBAOOIIAS  ,     CmOMMJkB  ,    iMfQKAM  ,     BSCBOOVmAS  , 

mêcmmmiJkB ,  bcmoobs  fubdas.  Scrofole  ,  ital. 
Eserofulasy  porL  Ëcrouelles,  variété  du  vice 
scrofuleux,  ^i  affecte  particulièrement  les 
glandes  cervicales. 

Ëty.  du  lat.  scrophula ,  scrophulœ,  dérivé 
de  scrofa,  truie,  ou  du  grec  X^^?^^i  ^^^^ 
(choiras ,  ados) ,  écrouelles ,  pris  de  x^^P^^ 
(  chohros  ) ,  porc  ,  pourceau  ;  de  alcx^pog 
(aischros),  laid,  difforme,  honteux,  ou  en- 
core, soit  parce  qu'on  croyait  que  les  truies 
y  étaient  sujettes ,  soit  parce  que  leur  chair 
y  donnait  lieu. 

Nos  anciens  rois  prétendaient  avoir  le  don 
de  guérir  les  écrouelles  par  l'attouchement. 
Il  parait  que  Robert  est  le  premier  qui  se 
soit  crut  doué  de  ce  don. 

ESGRORA8,  Alt.  deEscrolas^  ▼.  c.  m. 
Sorte  d'insecte  crustacé,  Gare,  désignation 
qui  n'apprend  rien. 

E8CROSBNA,  s.  f.  (escrouiéne).  Nom 
nicéen  du  marteau  pantouflier:  Zygœna 
i^des.  Risso.  V.  Pantou/lier. 

A  Toulon,  on  donne  ce  nom  au  Squalus 
tiburo.  V.  Pantoufiier, 

£ty.  Ce  nom  parait  venir  du  lat.  scrofa, 
truie. 


ESC 

ESCROU,  S.  m.  (escroù)  ;  stcoorA,  bcmu» 
BfcaovsA.  Ecrou,  trou  cannelé  en  spirale  dans 
lequel  le  filet  d'une  vis  entre  en  tournant. 

Ety.  du  lat.  scrobs^  fosse;  ou  du  grec 
lYxpouù)  (eçkrouô),  pousser  dedans  ;  le  Du- 
cbatfait  dériver  ce  mot  de  l'ail,  sehrauhe,  vis, 
fait  de  schrauben,  tordre,  tourner. 

On  nomme  : 

PAS,  la  ligne  «piralc  que  dierii  récroa,  d'une  eircf  à 
l'antre. 

ESGROUAR,  V.  a.  (escrouà).  Ëcrouer, 
inscrire  le  nom  d'un  prisonnier  sur  le  regis- 
tre des  emprisonnements. 

Ëty.  de  Escrou,  v.  c.  m.  et  de  ar. 

ESGROUAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escrouà, 
ade).  Ecroué,  ée  ;  enregistré  au  nombre  des 
prisonniers. 

Ëty.  de  escrou  et  de  at, 

ESCROUBA,  s.  f.  dg.  V.  Escrou, 

ESCROUCAR,  V.  Escrocar. 

E8CROUCARIA,  V.  Escrocaria. 

ESCROUELAS,  s.f.  pi.  V.  Escrolas. 

E8CROUISSIR,  dl.  Y.  Esclar. 

E8CROUI«AMENT  ,  S.  m.  (  escroula- 
méin) ,  pr.  mod.  Ecroulement ,  action  de 
s'écrouler. 

ESCROUI«AR  S',  ▼.  r.  (s'escroulà),  pr. 
mod.  S'écrouler,  tomber  en  s'affaissant. 

ESCROUNCEL,  et 

ESGROUNCEOU,  S.  m.  (escrouncéou)  ; 

BtCOimCBOO,    AIUSC1.A,     AMEfCLB,    ABISLS,     AMEl, 

dans  le  Var,  selon  M.  Gare,  ucooucboo,  mm- 
cmnicBov.  Archet  de  berceau,  cercle  qui  sou- 
tient la  couverture  du  berceau  et  l'empêche 
de  toucher  la  tête  de  l'enfant  qui  y  est  couché; 
on  le  dit  aussi  de  celui  qu'on  met  sur  une 
jambe  malade  pour  soutenir  les  couvertures. 

Éty.? 

ESCROUPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escroupâ, 
àde),  dl.  Déhanché,  ou  dont  la  tète  du  fémur 
est  déboîtée,  ce  qui  peut  avoir  lieu  par  acci- 
dent ou  par  maladie,  qu'on  nomme  alors  luxa- 
tion spontanée  du  fémur. 

Ëty.  de  es  priv.  de  çroupa  et  de  at  Voy. 
Croup,  R. 

ESGROUPUIjOim,  y.Escrupulous. 

ESGROUSSAU,  Gare.  V.  Arescla. 

ESGROU88IR,  dl.  V.  Esclar. 

ESCROUSTAR,  Scrostar,  cat  V.  Des- 
croustareiCrust,^. 

ESCROirrADOURA  ,  s.  f.  (  escrouta- 
dôure),  dl.  Décrotoire.  V.  Crust,  R. 

ESCROTGPEDI9  ,  S.  m.  vl.  Froisse- 
ment. 

Ëty.  de  es  augm.  de  crotc^  et  de  edis. 

ESCRUD,IJOA,  UA,  adj.  (escrù,  ùde, 
ùe)  ;  cBiis,  Bscaoi,  RoottsT.  Crudo,  ital.  esp. 
CrU,  port.  Écru,  ue;  (il  qui  n'a  pasètédécru- 
sé,  ni  misa  l'eau  bouillante. 

Éty.  du  lat  crudus,  m.  s.  V.  Crud ,  R. 

E8CRUMENTIR,Gar.  Pour  grincer  les 
dents,  V.  Cfussir:  s'impatienter,  être  exté- 
nué. Gare. 

E8CRUMENTIR,  Avril.  V.  Crenilhar. 

ESCRUPTADOR  ,  8.  m.  vl.  Escrutador, 
esp.  port.  Scrutaiore,  ital.  Scrutateur,  qui 
recherche,  qui  poursuit. 

Ëty.  du  lat.  scrutator,  m.  s. 

E80RIIPTAIRE ,  vl.  V,  Eseruptador. 

ESCRUPUL,  rad.  pris  du  lat.  scrupulus, 
petite  pierre  qui  entre  dans  les  souliers  et 


ESC 

empêche  de  marcher,  et  flg.  embarras,  peine 
d'esprit,  scrupule,  dérivé  de  «cru/m#,  petite 
pierre,  caillou,  qui  vient  probablement  du  grée 
ffxXTjpiç  (skiêros),  dur. 

De  scnipulus,  par  apoc.  f  erviml,  et  nar 
addition  de  0,  escrupul  ;  d'où  :  Eseruput-e, 
Escrupul'ous,  ousa,  Escrupulousa-mmU. 

E8GRUPULE,  s.  m.  (escrupùlé)  ;  ncmo- 
roLo.  Èscrupol,  cat.  SerupolOy  ital.  Eseru' 
pulOf  esp.  port.  Scrupule,  doute,  inquiétude 
qui  trouble  la  conscience;  grande  exactitude 
à  remplir  ses  devoirs  religieux  ;  sorte  de  répui> 
gnance  qu'on  éprouve  à  faire  quelque  chose 
qu'on  ne  croit  pas  bien  légale. 

Ëty.  du  lat.  scrupulus.  V.  Escrupul,  R. 

ESCRDPOLE,  s.  m.  Escrupol^  cat.  Scru- 
poto,  ital.  Escrupulo,  esp.  port.  Scrupel, 
ail.  Scrupule,  le  tiers  d'un  gros,  ou  le  poids 
de  24  grains. 

Ëty.  du  lat.  ^crupulum.  V.  EscrupuUR. 

ESGRUPU]i«OII8 ,  OUSA,  adj.  (escrupu- 
lôus),  et  impr.  sfcBooFiiuiiit.  Scrupulosa  ^ 
ital.  Escrupuloso ,  esp.  port.  Scrupuleux, 
euse;  qui  est  tourmenté  par  des  scrupulesw- 

Ély.  de  ^scrupule  et  de  ous.  V.  Escrupul^ 
Rad.  ^ 

ESGRUPULOmAMENT ,  adv.  (escru- 
pulousaméin)  ;  ScrupulQsafneni,  cat.  Scru^ 
pulosamente  y  \i9\.  Escrupulosamente ,  esp. 
port.  Scrupuleusement,  avec  scrupule. 

Élv.  de  escrupulousa  et  de  ment,  d'une 
manière  scrupuleuse.  V.  Escrupul,  R. 

ESGRUSSIR ,  V.  vl.  Grincer. 

ESCRUSSIR ,  V.  a.  (esçrussir) ,  dl.  Ecra- 
ser. V.  Escafagnar,  ^scrussir  las  dénis  ei 
Crussir. 

ESCRUTAR,  V.  a.  vl.  Escrutar ,  caU 
port.  Escu^riiiar^  esp.  Scrutinare,  ital. 
Rechercher ,  scruter. 

Ëty.  du  lat.  scrutari ,  m.  s. 

ESCRUTATOUR ,  S.  m.  (escrutatôur  ). 
Scrutateur,  examinateur ,  clairvoyant ,  mem- 
bre d'un  bureau  chargé  de  l'examen  du 
scrutin. 

ESGRUTIN  ,  s.  m.  (SCruan)  ;  stcoimar. 
ScruUino ,  ital.  Escrulinio,  esp.  porL  Scru^ 
tin ,  manière  de  procéder  par  suffrages  se- 
crets, dans  laquelle  on  donne  plié  le  billet 
qui  contient  l'opinioq  de  celui  qui  vote; 
cette  opération  même. 

Éty.  du  lat.  scrutinium. 

Les  Romains  commencèrent  h  s*en  servir 
dès  l'an  614  de  Rome ,  pour  rendre  plus  li- 
bres les  votes  du  peuple  »  qui  n'aurait  pas 
osé  se  prononcer  à  haute- voix  contre  les 
grands. 

E8CRimNAR,  ▼.  a.  (escrutinà).  Scru- 
tiner. 

ESGRUVEGEADURA  ,  S.  f.  (escruved- 
jàdure)  ;  BscmnrBuiADiimA ,  novurcLOADOBA* 
Eraflure,  légère  écorchure.  V.  Gra/igna' 
dura  et  Crouveou. 

ESGRDVEOEAR»  V.  a.  (escruvedjà)  : 
BtcBovBx.HAB ,  BiGBvvBiAB.  EffleurcF ,  eiileveT 
l'épiderme.  V.  Grafignar. 

Éty.  de  es  priv.  de  emveou,  dît  pour  en- 
veloppe ,  peau,  et  de  egear,  enlever  la  peau. 

E8GRUVELET ,  S.  m.  (escruvelé).  Dim. 
dee«cruveou,épervier,  petit  épervier. 

Plumet  traU  un  rivau  <{nand  s'agU  d'amonrtHv 
Coamo  no  ticruvtlet  traie  no  toI  d'aioMias. 


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ESC 

ÈSeRUVBLHABS',  ▼.  a.  et  r.  Mcmi- 
vBiAm.  Ecorcber  légèrement,  ou  s'écorcber 
.  à  [>eiDe  la  peaa  ;  écosser  des  pois,  écaler  des 
Dois.  Cast.  V.  Ésgrouvelhar. 

E8CII ,  V.  Escut. 

ESGUAR,  Gare.  Racqaitter.  V.  Resquetiar 
et  Repatiar, 

ESGUBERBIENTyS.  m.  ▼!.  Révélation. 
V.  Cobr,  R. 

E8GUBIAR,  ?.  a.  (escubiâ),  d.  bas  lim. 
Cacher,  mettre  auxoublietles.  Y .  E$eoundre. 

Éty.  de  escubiai  et  de  ar. 

ESCnJBIAR  S',  V.  r.  md.  S'esquiver,  se 
retirer  précipilemment  d'une  compagnie; 
s'évader.  V.  Esquivar  s* ,  F^gir  et  S'e«- 
ccmndre. 

EBCUBlASy  s.  f.  pi.  (escùbies),  md. 

Jjm  veirez  pltu  Van  boutât  à  las  eteubias^ 
TOUS  ne  le  verrex  plus  on  l'a  mis  aux  ou- 
bliettes. 

BM^BILL,  s.  m.  vl.  Balayures.  Y.  £«- 
caubilhtiê  et  Escob,  R. 

ESCUDAR ,  V.  a.  vl.  Eseudejar,  anc.  cat. 
Ei€ftdar,  esp.  port.  Scudarê,  ital.  Couvrir 
d'un  bouclier,  faire  bouclier.  V.  Seut,  R. 

E8CODARIA,  8.  f.  (escudarie),  dl.  Ecurie, 
élable.  V.  Estable. 

Éty.  de  l'esp.  eseuderia.  V.  Equ ,  R. 

BSG1IDEI«A,  s.  f.  (escudèle)  ;  ucvsua  , 
MaenmmMjLA,  Seodellaf  ilal.  EscudiUa,  esp. 
Eêcudita^  port.  EseudeUaf  cat.  Ecuelle,va8e 
d'argent,  d'étain,  de  bois,  de  terre,  etc. 
dans  lequel  on  met  du  bouillon,  du  potage, 
etc.  pour  manger. 

Éty.  du  lat.  scutella,  m.  s.  V.  Escut,  R. 

On  donne  le  nom  de  capucine  à  une  petite 
écnelle  de  terre ,  qui  a  une  queue. 

Escudela  fermada ,  écuelle  couverte. 

Escudela  à  botutcmn,  écuelle  à  goulot , 
biberon. 

Eicudeta  doou  nègre ,  gueuielte,  écuelle 
oogodet. 

Faire  escudela  ^  mettre  la  soupe  dans  les 
écnelles. 

Se  faire  eeeudela,  se  faire  la  part  du  Kon. 

Aupeiroou  dei  eept  doulours 
Cadun  a  eoun  escudela.  Prov. 
Eeeudela  Saglan,  d.  bas  lim.  la  coupe 
ou  cupule  du  gland. 

Onnomme: 

CREOLE,  U$  a«M  a*  f^oMll*. 

B8GUDEI.ADA,  S.  f.  (escudelàde);  u- 
cvttAo.  Ecuellée,  plein  une  écuelle ,  ce  que 
contient  une  écuelle  remplie. 

Êty.  de  escudela  et  de  ada.  V.  Escut^  R. 

E8GUDELAR ,  Vider  Técuelle ,  disposer 
des  choses.  V.  Eeeudela  et  Escudelar. 

E8C17DEI«AR,  V.  a.  (escudela)  ;  bic«iaa% 
puruAB.  Escudellar,  cat.  EseudUlaryesp. 
ScodeUare»  ital.  Dresser  le  polage,  tremper 
k  soupe;  verser  dans  les  écuelles  ;  déguiser, 
divulguer  un  secret ,  lâcher  toutes  sortes  de 
mauvais  propos,  vider  Técuelle. 

Éty.  de  escudela  f  écuelle,  et  de  fact.  ar^ 
mettre  dans  l'écuelle  et  ôter  de  l'écuelle ,  ré- 
pandre ,  dans  le  dernier  sens.  V.  Escut,  R. 

E8GUDELAMA,  s.  f.  (  escudelâsse  ). 
Grande  ou  laide  écuelle. 

Éty.  de  escudela  et  de  Taug.  assa.  Y. 
Escut,  R. 

BSCUDELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escudela, 


ESC 

àde).  Déjoisé,  ée,  dévoilé:  A  tout  eseudelat^ 
il  a  tout  dévoilé  ,  tout  fait  connaître,  il  a 
découvert  le  pot  aux  roses,  c'est-à-dire ,  le 
mystère.  V.  Èscut ,  R. 

Éty.  de  escudela  et  de  at ,  sorti  de 
l'écuelle,, du  lieu  qui  la  renfermait. 

ESGUDELETAjS.  f.  (escudeléte)  ;  ucu- 
omMJovn ,  BCBouMBBTA.  PcUte  écuelle. 

Éty.  du  lat.  scutula^  ou  de  escudela  et 
du  dim.  eta.  Y.  Escut,  R. 

ESGUDELETA,  s.  f.  Un  des  noms  du 
nombril  de  Vénus,  selon  M.  Castor.  V.  Es- 
cudet, 

Éty.  Ses  feuilles,  à  bords  retroussés,  res- 
semblent à  une  petite  écuelle. 

ESCUDELETAS,  S.  f.  pi.  Avril.  Voy. 
Resquilheta. 

ESGUOELIER  ,  S.  m.  (escodelié)';  dbss- 
sAnB,BfcoiiLADooa.  EscudeUèr,  cai.  Dressoir, 
égouttoir ,  espèce  de  buffet  sur  lequel  on 
range  les  écuelles  et  la  vaisselle  en  général. 

Ety.  de  escudela  et  de  ter.  V.  Escut ,  R. 

ESCUDBLOUN,  s.  m.  (escudelôun).  Dim. 
de  escudela,  V.  Escudeleta  et  Escut,  R. 
en  dl.  ce  mot  désigne  un  cageron ,  une 
faisselle,  Y.  Faisella ,  tesson  ou  tét ,  selon 
M.  Garcin.  Y.  Clap. 

ESGUDER,  vl.  Escuder,  anc.  cat.  Y. 
Escudier» 

E8CUDET ,  s.  m.  et  mieux  ESCUTBT , 
(scndéet  SCUté);  cabiwsbla,  bbbba-db-mooub, 
macmnaxtA,  bmbobtaibb  ,  ardbb,  campabbta, 
catbubta,  covcabbla,  coocovmb&a,  coocoo- 
BBftBTA.  Escudeles,  esp.  Nombril  de  Vénus, 
Cotylédon  umbilicus ,  Lin.  Umbilicus  pen- 
dulinus ,  Dec.  plante  de  la  fam.  des  Cras- 
sulacées  qu'on  trouve  sur  les  vieux  murs 
un  peu  humides ,  dans  la  Basse-Provence. 

Èty.  Escutet  dim.  de  escut,  écu ,  petit  écu, 
à  cause  de  la  forme  arrondie  de  ses  feuilles. 
V  Escut,  R. 

E8CUDET,  Escudet,  cat.  Escudillo, 
esp.  Scudetto,  ilal.  Pour  écusson,  épithème. 
Y.  Escutet. 

E8CUDIER,  s.  m.  (escuyé);  scmnoi,  bb- 
cmrBB.  Scudiere,  ital.  Escudero,  esp.  Escu- 
deiro,  port.  Escuder,  anc.  cat.  Ecuyer,  an- 
ciennement ,  gentilhomme  qui  faisait  le  ser- 
vice militaire  à  la  suite  des  chevaliers,  avant 
Que  de  parvenir  à  cette  qualité  lui-même  ; 
I intendant  de  l'écurie  d'un  prince;  maître 
d'équitation  ;  celui  qui  donne  la  main  è  une 
dame  pour  la  conduire  ;  valet  au  jeu  de  cartes. 

Éty.  du  lat.  scutiger ,  qui  porte  un  écu , 
pour  la  première  signification,  et  de  eqiMs, 
pour  la  seconde.  Y.  Escutet  Equ,  R. 

ESCUDIER,  s.  m.  tI.  bkvdibbb.  J?«cudier, 
homme  de  guerre  armé  d'un  écu. 

Ety.  de  escut  et  de  ter.  V.  Escut,  R. 

E8GUDRINHAR,  ▼.  a.  vl.  Escudrinyar, 
cat.  EscudriHar,  esp.  Scrutinare,  ital.  Fouil- 
ler, scruter,  éplucher. 

Éty.  du  lat.  scrutari,  m.  s. 

E8GUEGH ,  HEGHA ,  adj.  et  p.  (eseuétch, 
étche  )  ;  BniAUBUBUàT ,  sfCAvoiuiAT.  Dcml- 
pourri ,  en  parlant  du  bois  ;  brûlé  par  le 
soleil. 

fity.  de  e«,  il  est,  et  de  eueeh,  cuit.  Y. 
Couire,  R. 

ESGUEiIiH,  BscoBUi.  S.  m.  vL  Classe, 
espèce,  façon. 

BSCOEIIX,  fl.  Y.  Escuelh. 


127 


ESC 

ESCUELH,  8.  m.  (escoéil);  «««•», 
cinni ,  BfTBOB.  Scoglio ,  ital.  Escollo ,  esp. 
Escolho,  port.  EscoU,  anc.  cat.  Ecueil ,  roc. 

Ëty .  du  lat.  scopulus ,  probablement  formé 
de  l'hébreu  sekôl,  rocher. 

ESGUEnx,  vl.  et 

ESCUEIX,  Y.  Escuelh. 

ESCUELLA,  S.  f.  (escuèle) ,  d.  m.  Dit  par 
sync.  pour  Escudela  »  v.  c.  m.  et  Escut,  Ré 

ESCUERATAR,  V.  a.  (escueratâ).  Acculer, 
et  éculer.  Âub. 

ESGUER8AR  8' ,  V.  r.  Se  retrousser, 
relever  ses  habillements.  Aub. 

ESGUETLL,  s.  m.  vl.  Y.  Escuelh. 

ESGOGET ,  Gare.  V.  Escutet. 

Éty.  de  escutet ,  par  le  changement  du  e 
en  g.  Y.  Escut,  R. 

ESGUICHAR,  V.  a.  (escuitchâ).  Ébran- 
cher.  Aub. 

E8CUIGHAR  S' ,  Y.  r.  Avoir  les  jambes 
trop  écartées,  Aub.  Se  démettre  les  cuisses. 

Ety.  de  es  priv.  de  cuicha  et  de  ar. 

ESGUIER,    s.    m.    vl.    BBCBOBB,    BCmiBB. 

Y.  Escudier  et  Scut,  R. 

ESGOILAU ,  (escuilàou),  d.  m.  Y.  Eseu- 
delada  et  Escut,  R. 

ESGUI8SAT,  ADA,  adj.  vL  Ereinté,  ée, 
déhanché. 

Ëty.  de  es  priv.  de  cuissa  et  de  al,  qui 
est  privé  de  la  cuisse.  Y.  Cuiss,  R. 

E8GULAPO,  Dieu  de  la  fable  (esculàpe); 
Esculapio,  ital.  esp.  Esculàpe,  Dieu  de  la 
médecine,  fils  d'Apollon  et  de  Coronis;  fig. 
habile  médecin. 

Éty.î 

E8GIJI.HAR ,  V.  a.  et  n.  (eseuillà) ,  dl. 
Dresser  le  potage:  Faire  escudela,  tremper 
la  soupe  ;  fig.  déguiser ,  dévoiler  un  secret , 
lâcher  toutes  sortes  de  mauvais  propos.  Y. 
Escudelar. 

Éty.  de  escuela  et  de  ar.  Y.  Eseuty  R. 

Qaand  Un  l'ecprit  noua  rin  us*  ApigruMi  , 
Ce  qn'apcUB  tm  mot  plaawi  , 
Ea  rare  que  nonn  VetetUltn 
A  (ptau  que  aiega  que  parient 
A.  Tandov. 

ESGUIiHAR ,  T.  n.  dl.  AccoQchar  :  Es* 
etilhet  un  gros  enfant,  elle  accoacba  d'uD 
gros  garçon.  V.  Accouchar. 

Ëty.  du  bas  breton  efciiltor,  verser.  SauT. 

Quinte  sera  nostre  sort 
Se  soun  engença  pullula , 
Se  sa  fenna  nous  escuHa 
Quatre  ou  dnq  sourels  de  may. 
A.  Tandon. 

ESCULPlR,v.a.  vl.  .E«e«l|)tr,  cat.  esp. 
Scolpire ,  ital.  Y.  Esculptar, 

ESGULPTAR,  v.  a.  (escultâ)  ;  bicvltat. 
Scolpire,  ital.  Esculpir,  esp.  port.  cat.  Sculp- 
ter, tailler  quelque  image  de  pierre,  de  mar- 
bre, de  bois,  de  métal,  etc.,  graver. 

Ety.  du  lat  sc^pire,  m.  s.  Y.  EscuUura. 

E8GUIiPTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escolptà- 
àde)  ;  bicoltat.  Sculpté,  ée.  Y.  Esculptura. 

E8GUIJPT0UR,  S.  m.  (escnlptôur)  ;  bs- 
cvwTva,  BBC01.TBB.  EscuXtùr,  csp.  cat.  Scutr 
tore,  ital.  Sculpteur,  ouvrier,  artiste  qui 
sculpte. 

Éty.  du  lat.  seulptore,  m.  e. 

ESGULPTDR ,  Y.  Esculfttmr. 


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128 


ESC 


BSCDLPTIIRA,  8.  f.  (sculpture)  : 
TUBA.  Biculturat  cat.  esp.  porU  SeuUura , 
ital.  Scolpture,  art  etooYrage  doscalpteur. 

Éty.  du  lat.  sculpiura. 

Dérivés  :  Sculptar,  SeulpUmr^  Sculptai, 

Moïse  parle  d  ouvrages  de  sculpture  faits 
dans  des  siècles  bien  antérieurs  è  ceux  où  il 
écrivait.  Les  Egyptiens  s'en  regardent  comme 
les  inventeurs,  et  quoiqu'il  paraissedifficile  de 
croire  qu'un  art  qui  exige  une  connaissance 
exacte  des  formes  soit  né  dans  un  pays  où  ton- 
te recherche  anatomique  était  interdite,  il  est 
{)lus  diflScile  encore  de  savoir  quels  en  ont  été 
es  inventeurs;  ici  comme  ailleurs,  l'art  a  com- 
mencé par  des  ébauches  si  imparfaites  qu'on 
n'a  pas  tenu  compte  de  celui  qui  en  était  l'au- 
teur, et  les  perfectionnements  ont  été  si  lents 
qu'il  a  été  impossible  de  les  suivre. 

809  ans  avant  J. -G.  Invention  de  la  plasti- 
que on  de  la  sculpture  en  terre  molle,  que  Ton 
faisait  cuire  ensuite,  par  Dibutadès,  potier  en 
terre,  à  Sicyone. 

335  ans  après  J. -C.Nicolas  Pisan  perfec- 
tionna la  sculpture  en  Italie. 

1504  ans  même  ère,  Michel  Ange,  illustra 
l'architecture,  la  peinture  et  la  sculpture. 

ESCUM,  itcpiw,  radical  pris  du  lat.  ijm- 
ma^  écume,  dérivé  deipuere,  cracher,  reje- 
ter, qui  vient  du  grec^xtSci)  (ptuô),  m.  s.  ou  de 
IXxu9(Aa  (hellcusma),  écume  de  l'argent, 

Denmma,  par  apoc.  spum,  par  change- 
ment die  p  en  e,  et  addition  de  e  init.  eseum; 
d'où  :  Eteuma^  Escum-ar,  £«cutii-al,  ada, 
Escumad'Ouiray  Eseum-oui,  Eteum-airtf 
Eseum-ur  ^  Eseum-ouira,  Eseum-egear, 
Eieoum-ùuira. 

ESCUMA,  s.  f.  (escùme)  ;  auuiA.  Schiu- 
ma  et  Spuma,  ital.  Espuma,  esp.  Escuma, 
port.  cat.  Ecume,  mousse  blanche  qui  surna- 
ge sur  un  liquide  agité,  bave  mousseuse  qui 
sort  de  la  bouche  de  quelques  animaux  quand 
ils  sont  échauffés  ou  irrités  ;  sueur  blanche 
qui  s'amasse  sur  un  cheval  qui  a  fait  une  cour- 
se pénible. 

Ety.  du  lat.  #ptifiia.  V.  Eseum,  R. 

E8GUMAD0UIRA,  s.  f.  (escumadôuirà); 
stcoHABomi,  weomxmmÊJkf  ■«cvwoviba,  et  impr. 
stcvHoiBA.  Seumaruola,  ital.  Bspumadera, 
esp.  EtcumadHra,  port.  Eseumadora,  cat. 
Ecumoire,  ustensile  de  cuisine,  fait  en  forme 
de  cuillère  plate,  percée  de  plusieurs  petits 
trous,  servant  k  écumer. 

Éty.  de  escumad  et  de  outra.  V.  Eicum, 
Bad. 

EBCmnADOUn ,  s.  m.  d.  bas  lim.  Y.  Et- 
eumadauira. 

ESCimiAiiiB ,  m.  s.  que  ^scumur  de 
mar,  v.  c.  m. 

Éty.  V.  Eseum,  R. 

ESCUMAR ,  (escumà) ,  v.  n.  aaraAs ,  9m- 
ummmMM,  Eschumare,  ital.  Espumar,  psp. 
Escumar,  cat.  port.  Eseumegear ,  lang.  Écu- 
mer ,  jeter  de  l'écume. 

Étv.  du  lat.  spumare,  ou  de  eseuma  et  de 
ar ,  faire  de  l'écume.  V.  Eseum ,  R. 

E8GUMAR»  V.  a.  (escumà);  Eseumar^ 
^t.port.  Espumar,  esp.  Sehiumare,  ital. 
Écumer,  ôler  l'écume  qui  se  forme  sur  un 
liquide  qui  bout  ou  qui  est  agité  ;  fig.  mettre 
quelqu'un  à  sec  en  jouant;  prélever,  e£Qeu- 
rer.  V.  Eseum ,  R. 

E8CXI1IAT,  ADA,  adj.  et  p.  (escumà, 


ESC 

àde)  t  BseuwMdOj  port.  Êcumé,  ée,  dont  on 

a  enlevé  l'écume. 
Éty.  de  eseuma  et  de  a<,  on  du  lat.  expu- 

matus  ou  despumatut,  Y.  Eseum ,  R. 
ESCUMEOEAR ,  dl.  Y.  Eseumar, 
ESGDMQUXRA,  d,  m.  dit  par  sync.  pour 

Eseumadouira^  y.  c.  m.  et  Eseum,  R. 
ESCUUUR  DE  BfAR,  S.  m.  (escumùr  dé 

màr)  ;  ncvMAm.  ICcumeur  de  mer,  corsaire, 

pirate  qui  écume,  qui  prend  ce  qu'il  trouve 

sur  la  mer. 
E9CU1IARELA,  Anb.  Y^Eseumadouira^ 
B8CUBIEI4 ,  s.  m.  (escumél).  Nom  qu'on 

donne ,  en  Languedoc,  au  duseau ,  champi- 

fnon  du  genre  des  Laminés,  blanchâtre  et  t>on 
manger.  Le  dessus  est  légèrement  peluché  ou 
écailleux;  il  porte  un  anneau  on  collet,  vers 
le  milieu  du  pied.  Sauv. 

C'est  probablement  de  l'agaric  élevé.  Âgar 
rieusproeerus,  Schœff.  Agarieusolubrinus, 
fiull.  dont  M.  de  Sauvages  veut  parler. 

ESGUBtfNEOABUB ,  adj.  vl.  Exécrable , 
réprouvé.  V.  if  un,  R. 

E8GU]IIENEOAT,ADA,  adj.  et  p.  vl. 
Profane,  excommunié.  Y.  Mun ,  R.  2. 

ESCUMENOAR,  V.    a.   vl.  McmoEpaAB, 

cpMwoâM ,  mKcvmwmni^m,  ^xconmiunier.  Y. 
Eseoumuniar, 

ESCDMENOB,  8.  m.  Hurlements  d'un 
chat  irrité  :  Jita  d'eseum$nges,  Gare,  il  pousse 
des  hurlements.  Y.  Eaeouwiunieatian  et 
Mun,  R. 

BSCIJMENOEA.  s.  f.  (escuméindje),  Ex- 
communication. Y  Escoumunieation. 

Gros  a  employé  ce  mot  dans  le  sens  d'a- 
nathème,  dans  ses  Stances  contre  la  poésie. 
Y.Jfttii,R. 

Lanças  eonlro  ma  erUteo, 
L'escumengeo  ehimerieo 
D'un  repupiare  ApouUoun, 
La  eauvo  es  ben  naturela^ 
Ou  ehéris  la  bagatello 
Poou  mespresar  la  resoun. 

ESCOMENGBAR,  Y.  Eseoumuniar. 

ESCUMENOEAT ,  Y.  Eseoumuniai. 

ESCDMENIAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Ex- 
communié. V.  JIfttii,  R. 

E9CU]llENIAZON,  vl.  Y.  Eseomunioei 
Eseoumunieation. 

ESCUMENIO,  vl.  Y.  Eœeomunio  ef  Es^ 
eoumunicatûm. 

ESOUMENJAH,  vl.  Y.  Sseumenjar,  Es- 
eoumuniar et  Jlfttti,  R. 

E8GIIBIENJAZ0N,  S.  f.  vl.  Excommuni- 
cation, action  d'exconununier.  Y.  ifiin,  R. 

E9Gini|EIIAR,  dl.  Y.  Eseoumuniar. 

E8CUBIERAT,  dl.  Y.  Eseoumuniai  et 
Mun,  R. 

ESGUBIERGAMENT,  S.  m.  vl.  ucom^b- 
fAVBn.  Eûpeomulgamiento ,  esp.  Seomuni- 
eamento ,  ital.  Abomination,  excommunica- 
tion. Y.  Jlfun,  R. 

ESGUfl|EROAIVSA,8.  f.  vl.  Abomina- 
tion, anathème.  Y.  Mun,  R. 

E8CUMEROAR,v.  n.  (escumergà);  «§- 

cviuKttBAB ,  «xcomnimAK,  BfcovMimtÀa.  Faire 

des  imprécations  ;  vl.  détester,  abhorrer.  Y. 
Jlfttti,R. 

ESGUMEBGAT,  8.  m.  vl.  Scélérat, im- 
pie, Y.  Jtftcn,  R. 


ESC 

E^CDMfeRGEARi,  Y.  ir#cumer^ar. 

B8GUIIERGIIE ,  S.  m.  dl.  Y.  Escoumm^ 
njeaiion  et  Jlfuti ,  R. 

B9CUM|NGEAT,d.ba8lim.  Y.  Escout 
iniifiiaf  et  Afuti ,  R. 

BflCDMOUIRA,  Y.  gseumadouira. 

ESGUMOini,  OiraA,  adj.  (escuiié08, 
ôose)  ;  Sehiumoso,  ital.  Espwnoso,  esp.  Es- 
eumoso ,  port.  EcumeuK,  euse,  qui  jette,  qui 
pousse  de  l'écume. 

Éty.  du  laL  spumosus,  m.  s.  ou  de  Eseut 
«M  et  de  Ou9.  V.  Eseum ,  R. 

E8C;d|«l01IN9  s.m.Dim.  de  eseuela,  d. 
bas  lim.  Y.  EseudeUmn  et  Eseut,  R. 

ISSCniOILL,  s.  m.  vl.  Sorte. 

ESCUP ,  radical  pris  du  lat.  spuere ,  spuo, 
sputum ,  cracher,  dérivé  du  grec  ircuu>  (ptuô), 
m.  s. 

De  sp%Uum,  par  apoc  spui ,  par  add.  de  a 
init.  esput,  et  par  changement  du  p  en  e ,  et 
du  I CQ  p ,  eseup  ;  d'où  :  Eseup ,  Eseup-eire , 
Eseup-agna,Eseup-id-^mr,  Eseup-iegna, 
Eseupign-egear ,  Eseupign-oun,  Eseup- 
ir,  Eseup'Ounirar,  Eseup-ii,  Escup-aria , 
Eseup-uhar,  Eseop-ir,  Eseop-it,  Èseoup-^ 
ieh,  Eseoup'idour ,  Eseoup-ilina, 

ESquP ,  s.  m.  (escùp)  ;  Sputo,  ital.  Cus- 
po,  port.  Crachat.  Y.  Escupiegna  et  (7ra- 
ehaU 

Êty  du  lat.  sputum,  Y.  Eseup ,  R. 

B8CUPAGNA,  dl.  Y.  Sseupiegna. 

Éty.  Y.  Eseup,  R. 

E8CUPARIA ,  S.  f.  (escuparie),  d.  m.  w/ê- 
csAcqAmtiA,  ^miCBADMiA.  Crachotement  ou 
crachement  fréquent. 

Éty.  de  eseup  et  de  aria.  Y.  Eseup,  R. 

ESIIUPEIIIE ,  E|RI8 ,  S.  (escupeiré ,  éi- 
ris);  BscvrAiiw.  Sputator,  lat.  Cuspidor , 
or  a,  port.  Cracheur,  euse,  qui  crache  sou- 
vent ,  qui  a  l'habitude  de  crachoter. 

Èty,  de  Eseup,  R.  et  de  eire. 

E8GDPET8,  8.  m.  (escupés) ,  dg.  Coque 
ou  coquille  de  l'œuf.  Y.  Crouveou. 

Êly.  du  grec  (txvtoc  (skutos) ,  Cuir,  peau , 
selon  M.  Domège. 

E8CUPIDOUii,s.  m.  (escupidéu);  u- 
covwmovm,cuAcmoaL,  Escupxdera,  esp.  Es- 
eupidora,  cat.  SpulaMera,  ital.  Crachoir, 
vase  où  Ton  crache. 

Èty.  de  eseupir  et  de  our.  Y.  Eeup ,  R. 

ESCUPIEGNA,  s.  f.  (scupiégne)  ; ucou- 

riCB,   StCOVMMA,    BtCVrVlOMA  ,  Bf  CVT  ,  ■•corA- 

fiMA,  BfcovnuxA,  BtcoriRA.  ^ICIfptdttfa,  ilsl. 

Cugpxdura,  port.  Eseupina,  cat.  Crachat 
composé  de  salive  seulement;  quand  il  est 
épais  on  1ç  nomme  Crachat,  ▼.  c.  m.  et  quand 
il  est  très-gros,  Escarcavai ,  v.  c.  m. 

Ëly.  de  Eseup,  R.  et  de  iegna. 

E9CUPIGNA ,  Eseupina,  cat.  Y.  Escup^ 
iegnaei  Eseup,  Vi. 

E8GUPIGNEGEAR,  ▼.  n.  (escupine^jà); 

BtCOTOOmAB  ,  BtCVPIinOBAB  ,  BfCVPIOMAB  ,  Bf- 
CVPOVmAB ,    BfCOriMiAB  ,    BfCVnUttBAB.     Cus» 

pinhar,  port.  Crachoter,  cracher  peu  et 
souvent, 

Éty.  de  escupigna  et  àeegear,  ou  du  celto- 
breton ,  skopigella ,  m.  s.  V.  Eseup,  R. 

ESCUPiGNOtJN ,  s.  m.  (escupignoun)  ; 
Petit  crachat ,  crachement. 

Éty.  de  escupigna  et  du  dim.  oun.  Y. 
Eseup ,  R. 


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ESC 

IPnUBUUI»  d.  baslim.  V.  £jCMp<- 
gmgear  et  Éseup ,  R. 

B8G0PIUOEAR ,  d.  bas  Hnr.  V.  Escupi^ 
gnegear  el  E$eup ,  E. 

BSGUPKNA,  dl.  EtcupituifeaU  V.  Ei- 
eufdegna  ti  Etcup,  R. 

BSGOPIB  •  V.  a.  (escupir)  ;  sMora .  csa- 

CHAB  »  CaOtTAB,  BSCMACHA».  SpUtortf  ,  iUl.  Et' 

tupify  esp.port.  cat.  ScopeineiSkopar,  bas 
breL  Graitber ,  rejeter  la  salive  ou  les  cra- 
chats par  la  bouche. 

Êty.  du  lat.  ipuere.  V.  escup,  R. 

Escupir  paue  et  souvent,  crachoter;  fig. 
jeter  dehors. 

Aqiu<m  drap  etatpe  VM ,  ce  drap  rejette 
l'bnile. 

EseupirVaigua^  rejeter  l'eau ,  parlant  de 
certaines  étoffes  qui  ne  s'en  laissent  pas  im- 
bit>er. 

Escupir  ves  sus ,  fi.  cracher  en  l'air. 

ESOUPIT,  s.  m.  d.  bas  lira*  BacomovAy 
oLMaAT.  V.  Escup ,  R. 

ESGUPOUNIAR,  V.  Escupignegear  et 
Eseup,^. 

ESCUR  •  OKVB ,  radical  pris  du  lat.  obs- 
eurus ,  obscur ,  sombre,  ténébreux ,  noir. 

Êty.  de  obscurus ,  par  apoc.^  obscur  : 
Ouhscur,  Oubscurc-ir,  Oubscurcissa-menty 
Oubscurc'it,  Oubscur-iiat. 

De  obscur ,  par  le  changement  de  ohs  en 
êSf  eseur;  d'où  :  £fciir,  Escur-a,  Escur^ 
ada  9  Escur-aigna ,  Eseur-^ar  s' ,  Escurc-ir, 
Eseur-iat,  Escur-esina ,  Escur-ilat ,  Es- 
ctir-n-«iefil,  Eseur^x-ir. 

ESCUR, URA,  adj.  Oscuro^  ital.  Obs^ 
mro ,  esp.  EseurOf  port.  Eseur ,  cat.  Obs- 
cor  ,ure,  sombre,  privé  de  clarté.  On  ne  le 
dit  gue  du  temps  et  des  couleurs  ;  vl.  mauvais. 

Ety.  du.lat  obscurus,  m.  s.  Es  eseur 
eossmo  la  goûta  doou  Ump,  il  fait  noir  comme 
dans  un  four. 

A  V eseur  j  adv.  A  escuras,  esp«  sans  lu- 
mière ^àja  sourdine. 

ESCUR,  s*  m.  Ai.'Btc«m ,  dans  l'obscurité. 
\^  Oubscuritat  et  Eseur ,  R .    , 

ESCURA ,  S.  f.  vl.  BtcmnA.  Écurie. 

£ty.  de  la  basse  lat.  scuria ,  dit  pour 
equOCf  <|ni  l'a  été,  pour  equus.  V.  Eseur,  R. 

Leibnitz  fait  venir  ce  mot  de  l'anc.  allem. 
sekur ,  étable, 

ESCURA,  s.  f.  vK  Eseuro  et  Escuridade, 
port.  Obscurité. 

Selh  qui  crup  en  Vescura. 

Celui  qui  croupit  dans  l'obscurité. 
Marcabrus. 

BSCURADA,  s.  f.  (escuràde) ,  dg.  Eseu- 
ridade .  port.  Obscurité.  V.  Eseur,  R. 

ESCURAOI,  s.  m.  (escurâdgi);  BscoaAaa. 
Eseura,  cat.  Ecurage,  action  d'écurer,  net- 
toiement. Gare 

ESCURAIONA,  s.  f.  (  escpràlgne  ) ,  dg. 
Obscurité.  V.  Oubscuritat. 

Ély.  de  eseur  et  de  aigna.  V.  Eseur,  R. 

BSCURALHAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (escu- 
raillà,  àde),  d.  bas  Um.  On  le  dit  des  per- 
sonnes et  des  animaux  à  qui  il  ne  reste  que  U 
peau  et  les  os, 

fitv.  de  es ,  de  eurali ,  peau ,  et  de  ol ,  ré- 
duit a  la  peau ,  ou  de  curalhat,  creusé ,  ré- 
duit au  dernier  degré  de  maigreur.  Voy. 
Ciir,R. 

TOM.   U. 


ESC 

ESCURAMBN .  adv.  vl.  Obscorément. 

ESCURAR,  V.  a.  (escurà);  Escurar,  cat. 
Ècurcr ,  polir ,  rendre  luisant  :  Escurar  lou 
wiainagi  ou  emerar ,  écurer  la  vaisselle  ; 
Escurar  un  ferre  roulhous,  polir. 

Éty.  de  es  et  de  curar ,  pour  vider ,  net- 
toyer, prendre  soin  :  Exeurare  rubiginem , 
se  trouve  dans  Faustus  rheginensis,  dans  le 
sens  d'ôter  la  rouille.  V.  Cur ,  R, 

ESCURAR  B\  V.  r.  Expectorer,  faire  des 
efforts  pour  débarrasser  les  bronches. 

ESCURAR  S',  V.  r.  vl.  S'obscurcir.  Voy. 
Eseur ,  R. 

ESGURAT,  ADA,adj.  et  p.  (escurà,âde). 
Ëcuré ,  ée ;  poli ,  ie.  V.  Cur,  H. 

Les  vignerons  donnent  l'épithète  de  ei- 
eurals ,  aux  raisins  qui  sont  lâches  sur  la 
rafle ,  ou  éloignés  les  uns  des  autres. 

ESCURCIR  S',  V.  r.  (s'escurcir)  ;  l'oroi- 
coBcni ,  •'mcAPAMAB.  Escureeer  se ,  port. 
S'obscurcir .  devenir  obscur ,  sombre ,  en 
parlant  du  ciel.  V.  Eseur ,  R. 

ESCURCITAT ,  S.  f.  vl.  Obscurité.  Voy. 
Eseur. 

ESCURDAT,  s.  f.  vL  Escuredaty  cat. 
Tache,  obscurité.  V.  Eseur,  R. 

ESCURESINA,  S.  f.  (escnresine)  ,  dl. 
Obscurité.  V.  Oubscuritat  et  Eseur,  R. 

ESGURET,  S.  m.  (  escuré  ).  Nom  de  la 
prèle  ,  Equiselum  limosum ,  à  Toulouse. 
V.  Coussauda. 

ESCURET,dl.Alt.  de  £feiiiel,  v.c.m. 

ESCURETA ,  s.  f.  (escuréte).  Un  des  noms 
languedociens  de  la  prèle.  V.  Coussauda. 

Etv.  Parce  qu'on  s'en  sert  pour  éclaircir 
laraisselle.  V.  Escurar  ei  Cur ,  R. 

ESCUROACH,  vl.  V.  Scalgayt. 

ESGUROACHAR ,  vl.  V.  Echirgaitar. 

ESCURIA,  vl.  V.  Eseur  a. 

ESCURIOOU,  Cast.  V.  Etquiroou. 

ESGURITAT.  Escuritat,  cat.  V.  Oubs- 
euriiai  et  Eseur ,  R. 

ESCUROI. ,  vl.  V.  Esquiroou. 

ESGURPULE,  dg.  Ait.  à^Esérupule, 
V.  c.  m. 

ESCURSAR  S',  V.  r.  (s'eseursà),  d.  de 
Barcel.  bscoma».  Escursar,  cat.  Se  retrous- 
ser, relever  sa  robe ,  sa  soutane,  ses  man- 
ches, etc.  V.  Reiroussar  se. 

Ëty.  Escursar  parait  être  dit  pour  Es- 
courchar ,  v.  c.  m. 

ESCURSAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (escursà , 
àde),  md.  Retroussé,  ée.  V.  Retroussât. 

ESCURSETAT,vl.  V.  Oubscuritat. 

ESCURTAT,  vl.  V.  Oic6«cttri(af  et  Es- 
eur, R. 

ESCURZnHENT,  S.  m.  vl.  Obscurcisse- 
ment. V.  £«cur,R. 

ESCURZIR,  V.  a.  et  n.  vl.  Obscurcir, 
brunir.  W.  Eseur ,  R. 

ESCURZIT,  IDA,  adj.  et  p.  Obscurci,  ic. 
V.  £#cttr,  R. 

ESCUS ,  sous-radical  pris  du  lat.  excu- 
sare,  dérivé  de  ex  priv.  de  cauta,  par  sync. 
de  u  et  de  are ,  âler  l'accusation ,  la  cause 
qu'on  reprochait,  excuser. 

Êty.  de  excusare ,  par  apoc.  excus .  et  par 
le  changement  de  x  en  «,  escus;  d'où  :  Es- 
cus-a,  Eseus  able,  Escuia-ment,  Escus^ 
aryEscus-at,  Escus-ivolf  In-escusable. 

ESCUSA,  s.  f.  (escùse);  Scusa,  ital. 
Excusa ,  esp.  Escusa,  port.  cat.  Excuse , 


ESC 


129 


raison  ou  prétexte  qu'on  domie  pom  s^excn- 
ser ,  pour  se  disculper  ;  terme  de  civilité  dont 
on  se  sert  envers  quelqu'un  pour  le  porter 
à  avoir  de  l'indulgence  pour  quelque  faute 
légère. 

Ëty.  du  lat.  excusatio ,  excusa ,  nu  s.  ou 
de  es  pour  ex ,  hors,  et  de  cusa  pour  coûta, 
hors  de  cause.  V.  Escus ,  R. 

Demandar  escusa ,  faire  des  excuses  ou 
demander  pardon ,  et  non  demander  excuse. 

Vous  demandi  escusa,  Trad.  je  vous  prie  de 
m'cxcuser. 

Dérivés:  Escus-ablejEseus-ar,  Escus-aî. 

ESCUSABLB,ARLA,  adj.  (escusâblé, 
âble)  ;  Scusabilet  ïial Excusable,  esp.  cat 
Escusavel,  port.  Excusable,  qui  peut  être 
excusé,  qui  est  digne  d'excuse. 

Étv.  du  lat.  excusabiliSy  ou  de  escusa  et 
de  able,  de  nature  à  être  excusé.  V.  Escus,  R.  * 

ESCUSABIENT ,  S.  m.  vL  Scusamento , 
ital.  Excuse.  V.  Escusa  et  Escus,  R. 

ESCUSA- PET ,  s.  m.  (escùse-pé),  dg. 
Rapporteur. 

ESCUSAR  S' ,  V.  r.  mxmtAM  is.  S*ex- 
cuser,  faire  des  excuses,  s'excuser  de 
faire  une  chose ,  ea  français ,  signifie  s'en 
dispenser. 

Ety.  du  lat  «e  excusare, m.  s.  V.  Eseus, 
Rad. 

ESCUSAR,  V.  a.  (escusa)  ;  hkcvia».  5ctt- 
sare,  ital.  Exeusar,  esp.  Eseusar,  port, 
cat  Excuser ,  trouver  dans  les  circonstances 
d'une  action  répréhensiblo  ou  d'une  faute , 
ou  dans  les  intentions  de  celui  qui  l'a  com- 
mise ,  des  raisons  pour  croire  que  cette  ac- 
tion ,  que  cette  faute  ne  doit  pas  lui  être  re- 
prochée avec  sévérité  ;  pardonner. 

Éty.  du  lat.  excusare,  m.  s.  ou  de  excusa 
et  de  ar.  V.  Escus,  R. 

Escusax-me  ,  excusez-moi  ,  pardonnez 
si  je  vous  contredis. 

ESCUSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esciisà, 
àde).  Excusé ,  ée. 

Êty.  du  lat  excusatus ,  ou  de  escusa  et 
deat  V.  Escus,  R. 

ESCUSIVOI* ,  Bdj.  d,  vaud.  Excusable. 
V.  Escusable  et  Enus ,  R. 

ESCUS8AR ,  V.  a.  (escussà) ,  dl.  Retrous- 
ser, replier,  relever  ce  qui  pendait,  il  est 
aussi  réciproque.  V.  Escursar, 

S'escusseroun  même  sei  manche 
Per  poudémieu  s'enbarbouilla. 
La  pata  enlevada. 

ESCUSSOUN ,  s.  m.  Écusson  ,  plaqne 
d'argent  ou  de  fer  blanc  à  laquelle  on  adapte 
les  cierges  que  les  marguilliers  portent  à  la 
procession.  V.  £«cu(,R. , 

ESCUSSOUN ,  s.  m.  Écusson ,  en  terme 
de  jardinier ,  morceau  d'écorce,  garni  d'un 
œil,  qu'on  enlève  d'un  arbre  pour  le  greflcr 
sur  un  autre.  V.  Escut,  R. 

Entar  en  escussoun ,  écussonner. 

ESCUSSOUN ,  s.  m.  (escussoun)  ;  Escu- 
dete,  port.  Ecusson ,  platine  de  fer  ou  d'au- 
tre métal  qui  sert  à  orner  les  heurtoirs  des 
portes,  les  boutons,  les  entrées  des  serru- 
res, etc. 

Éty.  du  lat.  scutum ,  m.  s.  V.  Escut,  R. 

ESCUSSOUN ,  S.  m.  Scudo ,  ital.  Escudo, 
esp.  port.  Ecusson ,  en  terme  de  blason  , 
écu  chargé  d'armoiries.  V.  Escut ,  R. 


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ESC 


ESGU880UNAR,  T.  a.  (  cscussounâ  ). 
Ëcussonner,  enter  en  écusson. 

Éty.  de  eseusêoun  et  de  ar.  V,  Egcut ,  R. 

ESCUT,  ucot» ,  BtcooT ,  radical  pris  du 
latin  scutum^  i,  bouclier,  écu,  dérivé  du 
grec  axutoc  (skutos) ,  cuir ,  peau ,  parce  que 
les  premiers  boucliers  en  étaient  faits.  L'écu 
monnaie  a  été  ainsi  nommé  parce  que  l'écu 
de  France  y  était  empreint. 

De  sculum ,  piar  apoc.  icut,  et  par  add. 
de  e  «uph.  tscut  ;  d'oà  :   Escut ,  Etcut-et. 

De  eseui ,  par  le  changement  du  (  en  d , 

,eteud:  d'où  :   Eteud-ela  ,  Eteudel-ada  , 

Etcudel'àssa ,  Escudel-eta  ,  Eêcudel-ier , 

Escudil-oun  ,   Escudel-ar  ,   Eêcudelax  , 

E^eud-et^  Eêcudier,Scud'ar^  Eicug-et. 

De  eseudf  par  la  suppr.  du  d,  eseu;  d^où  : 
£«cu,  Eicu-ella,  Escu-ilau,  Escu-lh-ar^ 
£scus$-oun  ,  Escuséoun-ar  ,  i4-cu6-ter  , 
^leunt-otin,  Ey-cunl-al^  Aieud'ila,  Es- 
eout-Uha. 

ESCUT,  s.  m.  (scû);  Seudo,  liai.  Es- 
cudo y  esp.  port.  ECU ,  ancienne  pièce  de 
monnaie  de  trois  ou  de  six  livres  ,  por- 
tant l'empreinte  de  l'écu  de  France. 

Éty.  du  lat.  seutum.  V.  Eicui ,  R, 

Pichot  escut,  petit  écu,  ou  écu  de  trois 
livres»  réduit  à  2  fr.  55  c.  et  ensuite  dé- 
monétisé en  1835. 

Escui  noQu ,  écu  neuf  ou  écu  de  six  livres, 
réduit  à  5  fr.  80  c.  et  démonétisé  en  1835. 

Les  écus  d'argent  ne  datent  que  de  1641, 
sous  le  régne  de  Louis  XIV.  Ceux  qui  exis- 
taient avant  étaient  en  or  et  avaient  une 
valeur  bien  supérieure. 

On  dit,  en  parlant  d*une  personne  oui  a 
beaucoup  d'argent  :  Qu*a  d*escuts  au  souleou, 
rappelant  par  là  les  écus  d'or  au  soleil  que 
Louis  XI  fit  frapper  en  1475,  ainsi  nommés, 
parce  qu'ils  portaient  un  soleil  au-dessus  de 
la  couronne. 

L'écu  d'or ,  sous  le  roi  Jcam ,  en  1350 , 
valait  de  notre  monnaie  .  .  .  .  13  fr.  66  c. 

L'écu  d'or  au  soleil ,  de  1443.  11      66 

L'écu  d'or  de  François  l'^de 
1519 Il      35 

L'écu  d'or  au  soleil,  de  1561.  11 

L'écu  d'or  au  soleil ,  de  1599  .11      14 

L'écu  blanc  de  Louis  XIV,  de 
1649 5      59 

L'écu  d'argent  d'Henri  IV.  .  .    7      92 

L'écu  d'argent  de  1599.  ...    7     -97 

E8C0T,  s.  m.  Escudy  cat.  EscudOy  esp. 
port.  ScudOy  ital.  Écu,  espèce  de  bouclier 

Sue  portaient  autrefois  les  chevaliers,  la  figure 
e  ce  bouclier  sur  lequel  on  peint  les  armoi- 
ries. 
Ëiy.  du  laL  #cu(tim,  m.  s.  V.  Eseut,  R. 

On  appelle: 

TOLTiTt ,  U  fvù»  loTÀlMT*  qiU  m  unaint  otaïadrcoMiu 

ea  poinM. 
QL  ARTIER ,  ane  des  qiiatrt  paiikt  i«  celui  «fui  «kt  éear- 

iclé. 


ESGOTET ,  S.  m.  (escuté)  : 

CtRST,     BSCVOST  ,     BtrUCBST.     ÈsCUdcte  ,     CSp. 

Épithème,  emplâtre  de  forme  ronde  au'on 
applique  ordinairement  sur  l'estomac  ;  l'ecus- 
son  d'une  greffe. 

Êly.  du  lat.  Seul,  R.  et  de  H  dim.  ^m- 
plastrum  seutaîum, 

ESOUTER ,  V.  Eseudier. 


ESC 

EftCUTSSAT,  vL  y.Escuissal. 

E8CI1ZAN8A.  vl.  V.  Escusa. 

E8CUZAR,  vl.  V.  Eseusar. 

E80UZET,  ET4,  adj.  (escusé ,  été). 
Dissimulé,  ^,  traître. 

M.  Dumège  fiit  verar  ce  mot  du  grec 
•xwTx^ci)  (fikutastô),  fe^ro,  je  couvre. 

ESCUZOU,s.  f.(escuz6u).  Cuisson:  Z'es- 
cuxou  doou  grand  fred^  le  piquant  du  grand 
froid. 

Éty.  du  grec  ffxwîui  (scuzô) ,  irriter.  Du- 
mège. 

EflD 

1Ë8PADH ,  s.  m.  vl.  Dédain ,  refus.  Y. 
Dign,  R. 

ESDARAVAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vL  Ar- 
raché, ée.  V.  Derrabat. 

E8DE1IB8 ,  exp.  adv.  vl.  D'un  même 
^lan ,  h  bride  abattue  ;  abandonné. 

E8DBME8SA,  S.  f.  vl.  Efibrt ,  élan, 
déploiement.  V.  meures  R. 

E8DEMETRE,  v.  a.  vl.  Abandonner, 
renoncer,  confier,  déployer. 

ESDENH ,  s.  m.  vL  V.  Desdegn. 

E6DENTAT,  a()j.  et  p.  vl.  Êdenté.  J^f* 
dentegad,  cat.  V.  Desdentat, 

Éty.  du  lat.  edenkUus.  V.  Denl,R. 

E8DEVE,  vl.  Alt.  de  esdeven:  M  n*et* 
devo,  m'en  revient.  V.  Esdevenir  et  Yen, 
Rad. 

E8DEVENDEDOUB ,  OORA ,  adj.  (esde- 
veindedôu  ,  dure) ,  vl.  Esdevenidor ,  cat. 
Fentdero,  esp.  A  venir:  Tems  esdevende^ 
dour ,  temps  k  venir,  k  l'avenir. 

Présents -et  <esdevended<mrs,  présents  et 
avenir.  V.  Fen,  R. 

Ëty.  du  lat.  veniurus. 

E8DEVENIDOR,  vl.  Esdevenidor,  cat. 
Devant  arriver.  V.  Endevenidor. 

ESDEVENIMENT,  s.  m.  vl.  Esdevenù 
ment,  cat. Événement,  aventure.  V.  Fefi,  R. 

ESDEVENIR,  V.  n.  vl.  mnAorAm,  EsdevS' 
niry  cat.  Arriver ,  survenir ,  venir,  réussir, 
parvenir. 

Per  pagar  las  dickas  soumas  et  autras 
causas  et  despensas  que  occurriran  au  paur^ 
rian  oecurre  ait  dits  luecs^  qu'esdevenon  et 
pourrian  esdevenir ,  pour  payer  les  dites 
sommes  et  autres  choses  et  dépenses  qui 
surviendront  ou  pourraient  survenir  dans  les 
dits  lieux  qui  se  rencontrent  ou  pourront 
se  rencontrer  :  Car  souvent  si  esdeven^  car 
il  arrive  souvent.  St.  Prov. 

Ëty.  de  M,  il  est,  de  de  et  de  venir.  V. 
re«,R. 

E8DIG ,  vl.  Il  ou  elle  nie. 

E8DICH,  IGHA,  a^j.  \L  sum,  mstnt. 
Dédit,  ite.  V.  />ire,R. 

E8DIG,  vl.  s.  m.  Dédit.  V.  Esdit. 

E8DILOV1,  s.  m.  vl.  V.  Delugi. 

.E8DIR,  vl.  V.  Esdire. 

EffMR^i  V.  a.  vl.  MWBtm.  Nier ,  protester, 
rejeter,  éviter,  disconvenir,  disculper,  dé- 
dire. 

Êty.  Hle  es  priv.  ^t  ûe  dire ,  dire  le  con- 
traire. V.  Dire,  R. 

ESDIT,  vl.  V.  Esdich  et  Esdig. 

ESDOLEVI,  et 

ESDOLIBRE,  s.  m.  vl.  et 


ESD 

BSDOLinn ,  Déluge.  V.  Esddovî  et  2>e.^ 
lugi. 

ESDRAGAR^  Y.  a.  (esdracâ);  BwiuMAa. 
Eidracar  la  bugada ,  Cast.  Essorer,  séchar 
à  demi  le  linge  de  la  lessive;  parlant  de  la 
terre ,  ressuyer. 

BSDRAGAR,  ?.  a.  (esdracÂ).  Essorer, 
ressuyer.  Cast. 

ESDREG,  S.  m.  vL  Endirti,  cat  En 
jusHce. 

Êty.  de  es  priv.  et  de  drvg^  pour  itreeJ^ 
droit.  V.  Ueg,  R. 

ESDROIITA,s.  f.  (e8dr6ole),d.  deBarcel. 
Rossée.  V.  ÛMsada. 

ESDROUYAR,  ?.  a.  (csdroulà),  md. 
Rosser.  V.  Eossar, 

fiSDUGH ,  HCHA ,  p.  «t  adg.  tI.  Retiré, 
rejeté,  rejetée.  V.  /Mr,  R. 

ESDDI,  s.  m.  vl.  Manière,  «rf  d'icon- 
duire. 

BSmiIRE ,  «t 

ESDURRB,  Y.  a.  \1.  Écarter,  éloigiier, 
emmener,  ècondaire. 

Èty.  du  lat.  educere.  V.  D«e,  ft« 

SSDUTBB ,  vl.  V.  EsduHrê. 


fiSEMPLARI,  S.    m.    Vl.   -rai 
Exemple ,  modèle. 

Éty.  du  lat.  exemplaris,  n.  s. 

ESENHAMBNT,  S.  m.  vl.  Politctse« 
V.  ^t>i ,  R. 

ESER,  V.  a.  (esé),  dg.  Faire:  Per  eaer, 
pour  faire. 

Èty.  C'est  nne  altér.  de/kser,  ou  do  lat. 
facert, 

IBSERAR,  vl.  V.  Enserrar. 

ESERNIR,  Yl.  V.  Eissemir. 

ESERVIOAR ,  Y.  n.  vl.  et  mieox  mhi* 
▼iftAm.  Devenir  lunatique. 

Éty.  de  es  priv.  de  servig  pour  terviM , 
cervelle ,  et  de  ar ,  perdre  la  cervelle  ,  le 
bon  sens.  V.  Cervel^  R. 


^FAÇABI.E,  ABLA,  adj.  (eslaçâble,, 
âble).  Efljiçable,  qui  peut  être  eflboé. 

Ëty.  de  EsfaÇf  R.  de  esfaçar  et  de  aôle, 
susceptible  de .  • .  V.  Faci,  R. 

ESFADOm,  lA,  adj.  (esfadoul,  le), 
d.  de  Carpentras.  Fade,  insipide.  V.Fads, 

ESFADOURIT,  IDA,  adj.  et  p.  (esfa- 
douri,ide).  Evaporé,  ée;  éventé.  Cast. 

ESFAMAR,  Y.  a.  vl.  Difiamer.  V.  J&m, 

ESFANELAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (dwplè, 
àde),  dl.  Essoufllé.  V.  Eissouflat.  '^ 

Éty.  du  lat.  anhelatus,  m.  s. 

ESFANOASSAR  S',  Y.  r.  (s'esfangassà), 
d.  de  Rarcel.  S'affaisser,  s'aplatir,  comme 
ferait  un  tas  de  boue. 

Êty.  de  «1,  de  fangas  et  de  ar.  V.  Fang, 
Rad. 

ESFANGA88AT ,  ATA,  adj.  et  p.  (es- 
fangassâ,  aie),  md.  Affaissé,  ée.  V.  Fang,  R. 

ESFARAR,  V.  a.  (esfaré)  ;  mrwMMMm.  EAh 
rer,  épouvanter. 

ESFARAT ,  ADA ,  a^j.  (esCirà,  àde)  ;  w. 
wMmAx,  Epouvanté,  effrayé. 

Éty.  du  lat.  efferatus,  m.  s.  V.  Fer,  R.  2' 


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ESF 

ESFABFAtAAR,  Y.  a.  (eiù^hi\\k).ÉhûU' 
rifferj  déranger,  éparpiller  les  cheveux. 

Éij.deeSf  et  de  Tilal.  farfalla,  papillon, 
léger,  évaporé,  éventé,  et  de  ar,  rendre  lé* 
gcr,  éventer,  eiposer  ao  vent. 

E8rAIIFAI.EIAT,  ADA,  ê^  et  p.  (es- 
farfaillà,  àde).  Ebouriffé,  ée; on  le  dit  particu- 
lièrement des  cheveax  qu'un  accident  a  rele- 
vés, rendus  flottants,  oui  peuvent  voler  com- 
me on  papillon,  /ar/alia,  en  ital. 

BSr  ARNODRAR  8',  v.  r.  (s'csfarnonrà); 
•'alatsab.  On  le  dit  des  poules  qui  se  vau- 
trent dans  la  poussière  pour  se  débarrasser 
des  poux  qui  les  fatiguent. 

Éty.  de  eê  pour  en,  en,  defarn  pour /arina, 
poudre,  et  de  l'aet.  ourart  se  couvrir  de  pous- 
sière, de  farine.  V.  Far,  R. 

B8PARN0URAR  8',  V.  n.  Se  réduire  en 
farine, ei\ parlant  des  pommes  de  terre;  on 
appelle  fiffinousas  ou  farnaufat,  celles  qui 
jouissent  de  cette  qualité. 

E8FAROUCHAB,  V.  a.  (esfaroutcbâ), 
dm*  mmAinuui,  urATAHTAs.  Effrayer  >  épou- 
vanter, effaroucher. 

Èty.  du  lat.  e/ferate,  rendre  farouche,  ou 
des  es.  de  farouche  et  de  ar.  V.  Fer,  R.  2. 

Etfanmhar  Um  gibier,  effaroucher  le 
gibier,  ou  de  exferociare,  suivant  Ménage. 

E8FAR0UCH4T,ADA,  adj.  etp.  (es- 
faroutthâ,  àde);  shpaveat.  Ef&roucné,  èe. 
V.  Fer,  R.  2. 

B8FA8AR,  vl.  V.  Esfaçar. 

E8FA8ENT ,  p.  pr.  vl.  Effaçant. 

E8FA80ULIT,  IDA,  adj.  (esfasooli, 
ide),  dl.  Maigre,  «xténué.  V.  Maigre  et  See. 

B8FA88AR ,  vl.  V.  Eefaçar. 

ESFATAR,  V.  a.  (esfatà),  dl.  Dépecer, 
déchirer  de  vieux  linge  sans  ef^rt  :  Eeiri- 
oar,  au  contraire,  indique  qu'il  dut  employer 
oeaticoup  de  force. 

K8rATRfllfF>I.AB>  v,  a.  (esfatrimelé), 
dl.  Déchirer  en  lambeaux. 

ESTAUCHADURA,  V.  Enfawhadura 
et  Fale,  R. 

BSFAUGHAR,  ■•rooccuAa.  Avril.  Voy. 
Enfanehar  et  Fale,  R. 

BSFADIâAR,  v.a.  (esfaoulà),dl.  Flétrir 
quelque  chose.  Sauv.  V.  Paair, 

ESFEILLAT,  vl.  V.  Eifulhol  et  Fulh, 
Rad. 

E8FELENAR  S',  V.  r.  vl.  S'obstiner,  de- 
venir cruel,  félon,  se  piquer,  s'irriter. 

Éty.  Y.  FeUm,  R. 

B8FELENAR ,  V.  a.  vl.  rsuBUA*.  Rendre 
cruel. 

E8FELLENAR,  v.  a.  vl.  Forcer,  irri- 
ter,  rendre  cruel. 

ESFELNEZUI,  V.  a.  vl.  Altérer,  rendre 
mauvais. 

E8FELNIR,  v.  n.  vl.  S'cfpporter  de  co- 
lère, devenir  furieux.  V.  Félon,  R. 

IBSFELNIT ,  adj.  et  p.  vl.  Courroucé,  en 
colère.  V.  Félon,  R. 

E8FEOWPAII  9\  v.  r.  (a'esfeoupà),  d.  m. 
S'effiler.  V.  Detfilar. 

E8FEOUPAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (esfeou- 
pà.  àde).  Effilé,  ée.  V,  Desfilat. 

66FEIIA ,  ÎEsfera,  cat  ital.  Y.  Esphera, 

E8FERAR ,  v.  a.  vl.  Effrayer,  effarou- 
cher. Y.  Fer,  R.  2. 

BliPEREZIR ,  V.  a.  vl.  ptrBuim.  £«/e- 
rfir,  cat.  Courroucer,  effrayer.  Y.  Fer,  R,  2. 


ESF 

BSFEaiQDE ,  Esferie,  cat.  Y.  Eêphe- 
Tique, 

E8FERVIR,  V,  a.  et  n.  vl.  Échauffer, 
bouillonner,  animer,  rendre  fervant. 

Éty.  du  lat.  fervere^  m.  s.  Y.  Ferv,  R. 

ESFERZIR,  vl.  Y.  Eiferttir  ci  Fer, 
Rad.  2. 

ESFERZIT,  adj.  etp.  vl.  mêrmmMnx.  Fu- 
rieux, effarouché,  emporté,  devenu  cruel , 
effrayé,  consterné.  Y.  Fer,  R.  2. 

BSFIALAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esfialà, 
àde),  dl.  Aquel  fai  m'a  esfialat,  ce  fardeau 
m'a  éreinte.  Y.  Esquinat. 

ESFIARAR ,  d.  m.  Y.  DesUlar  et  FU, 
Rad. 

E8FILAR,  V.  a.  (esfilà);  dstibbab.  Effi- 
ler. Y.  I>e«/!(ar  et  Ft7,  R. 

E8FILAT ,  ADA ,  adj.  etp.  (esfilà, àde)  ; 
nuLAiioovi.  Effilé,  ée.  Y.  Desfitat  ei  Fil,Vi. 

ESFINIR,  V.  vl.  Terminer,  achever. 

E9FIDLAR,  dl.  Siffier.  Y.  Siblar, 

BSFmuST,  dl.  Y.  FiouleteiSiblet. 

BSFLANGAJEI,  v.  a.  (esflancà).  Effianquer, 
rendre  maigre,  au  point  d'avoir  les  flancs  creux 
et  abattus,  en  pariant  des  chevaux. 

Éty.  de  es  priv.  de  flanc  et  de  ar,  priver  des 
flancs.  Y.  Flanc,  R. 

E8FUUVGAT,  ADA,  (esflancà,  àde). 
Efflanqué,  ée;  quia  les  flancs  maigres  et  abat- 
tus ;  long  etmince.  Y.  Flanc,  R. 

EaFI^OURAIRE,  s.  m.  (esflouràiré). 
Arbre  dont  les  fleurs  sont  sujettes  à  coulcry 
à  tomber  sans  laisser  de  fruit.  Aub. 

Éty.  de  es  priv.  de  flour  et  de  aire,  qui  perd 
les  fleurs. 

•E8FL0URAR,v.  a.  (esflourà); 
«A,  ffovnkouiiAK,  DBSAor&omuui,  riiOt 
nooKAK.  Effleurer,  enlever  la  superficie  dé 
quelque  chose,  ne  toucher  que  légèrement  ; 
enlever  la  fleur,  prendre  ce  qu'il  y  a  de  mieux 
'  dans  une  chose,  l'écrémer,  prendre  le  dessus 
d'un  panier;  pour  couler.  Y.  Desflourar, 

Éty.  du  lat.  éfflorare  ou  de  es  priv.  de 
flour  et  de  ar,  enlever  la  fleur.  Y.  Fior,  R. 

ESFLOURARELA,  S.  f.  (esfloorarèle). 
Yigne  dont  les  fleurs  sont  sujettes  à  couler. 

E8FLODRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esflou- 
rà, àde).  Effleuré,  ée  ;  dont  la  superficie  a  été 
enlevée;  qui  n'a  été  touché  que  légèrement; 
dont  on  a  pris  la  fleur;  on  le  dit.aussi  pour 
herniaire,  en  parlant  des  enfants.  Y.  Relas* 
loletF/or,  R. 

ESFLOUTAR,  v.  n.  (esfloutà),  dl.  Déche- 
veler,  arracher  la  coiffure.  Y.  Descouiffar  et 
Carpignar, 

ESFLOUnONAR,  dl.  Décheveler.  Yoy. 
Carpignar, 

E8FLOUTIUNAR,dl.  Écheveler.  Yoy. 
Carpignar. 

E8FOIIXAR,  vl.  Y.  Esfulharel  Fui ,  R. 

E8FOLHAR,vl.  W.Esfulhar  eiFulh,^. 

E8F0NDAR,  vl,  Y.  EsfondrareiFound, 
Rad. 

B8F0NDRAR,  v.  a.  vl.  mwotmAm,  si>«nc- 
DP  AS.  Enfoncer,  abattre,  effondrer,  démolir. 
Y.  Foufid,  R 

WFONDRAT,a(|i.  et  p.  v|.  Effbndré.  Y. 
Found,  R. 

E8F0RGENAR,  v.  a.  et  n.  AroBCKii4B. 
Etre  forcené,  le  devenir. 

E8FORCENAT,  ADA  ,  adj.  et  p.  vl. 
Forcené,  ée. 


ESF 


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E8F0RGÈ8,  dl.  m.  8.  que  Four  fie ,  v.  c. 
m.  et  Fore ,  R. 

BSFOR8,  s.  m.  (sfor);  nrroBr,  bitobt. 
E8for$,CBLSforzo,  ital.  Esfuerio,  esp.  Es- 
forço,  port.  Effort,  action  faite  en  s'eîforçani, 
résultat  de  l'effort,  maladie  ou  lésion  qui  ré- 
sulte d'un  effort. 

Éty.deftf.  de/(»r(,poar/braa,  beaucoup  de 
force.Y.For(,R  ^ 

On  donne  aussi  le  nom  de  esfore,  à  un  tour 
de  reins,  parce  qu'on  le  gagne  ordinairement 
en  faisant  un  effort  ;  à  une  courbature. 

E8FORSADAMENT,  adv,  vl.  ■■toma- 
DAMBii.  Esforsadament,  cat.  Esforxada- 
menie,  esp.  Esforçadamente ,  port.  Sforxa- 
lamente,  ital.  Avec  effort,  à  marche  forcée. 
Y.  Fort,  R. 

ESFQR8AMENT,  8.  m.  vl.  Esforta- 
miento,  anc.  esp.  Sforxamenlo,  ital.  Effort. 
y. F  or  s,  R. 

E8FOR8AR8',  y.  r.  (s'esfoursà)  ;  •'«•- 
rovaçA».  Esforzar  se,  cat.  esp.  Esforçar 
10.  port.  Sforzarsi,  ital.  S'efforcer,  faire  des 
efforts  pour  venir  à  bout  de  quelque  chose  ; 
faire  en  sorte. 

Éty.  de  esfors  et  de  ar.  Y.  Fort,  R. 

En  vl.  fortifier,  rafi^rmir,  et  act.  vl.  for- 
tifier. 

E8F0R8ET,  8.  m.  (esfourcé)  ,^l.  et 
imp.  Mêwomem.  Petit  effort. 

Ety.  de  es  fore  et  du  dim.  et.  Y.  Fort,  R. 

ESFOR8IU,IVA,  adj.  vl.  Faisant  effort, 
fort,  te,  violent,  ente,  opiniâtre.  Y.  Forf,R. 

Una  dolor  esforsiva,  une  douleur  violente. 

E8FOR8IVAMENT,  adv.  vl.  Opiniâtre- 
ment, violemment.  Y.  Fort,  R. 

ESFORT,  vl.  Force,  troupe.  Y.  Esfors 
et  Fort,  R, 

ESFORT ,  S.  m.  dg.  Hernie.  V. 

ESFORZADABIBN,  vl.  Y.  Esforxada- 
ment  et  Fon,  R. 

ESFORZAR,  V,  a.  vl.  Renforcer.  Y.  Fort, 
R.  et  Esforsar. 

ESFORZAR  S' .  v.  r.  vl.  Esforzar ,  cat. 
Devenir  fort,  prendre  de  l'énergie,  s'animer. 
Y.  Fort,  R.etS'ei/brpar. 

ESFOUGHADURA,  Gare.  Y.  Enfaucha- 
dura, 

E8FOOGALHAR  8',  Y.  Agrouar  <'  et 
Foc,n. 

ESFOUOALHAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
fougalhà,  àde),  dl.  Accroupi.  Y.  Agrouat  et 
Foc,  R. 

ESFOOGA88AR  S',  v.  r.  (s'esfbugassà); 
BiroocAMAB.  S'affaisser,  s'applatir  comme  un 
gâteag. 

Éty.  de  es  augm.  de  fougassa,  gât«au,  et 
de  arjitl.  faire  devenir  comme  un  gâteau. 
Y.  Foc,  R. 

.  ESFOUGAS8AT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esfou- 
gassà,  àde)  ;  ssroooAtf  at,  atodgassat.  Appla- 
ti,  écrasé,  épaté, en  parlant  du  nez,  écache. 

Éty.  de  es,  de  fougassa  et  de  at,  ada,  litt. 
fait  comme  un  gâteau.  Y.  Eoû,  R. 

ESFOUIRAIRE.  S.  m.  '  (  èsfouirairé). 
Gouet,  sorte  de  raisin  blanc  dont  les  grains 
très-doux,  ont  la  peau  si  fine  qu'ils  foirent  et 
laissent  échapper  ce  qui  est  dedans,  si  peu 
qu'on  les  presse  et  môme  lorsqu'on  les  déta- 
che de  la  grappe. 

Ély.  de  es,  de  /outra  et  de  ar.  Y,  Fouir, 
Rad. 


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132 


ESF 


.  EWOOIRàm AIXA ,  V.  FouiraUiada  et 
Fouir,  R. 

EM^UIRALHAU,  d.m.  V.  Fùuiralha- 
da  et  Fouir  y  R. 

BSFOUIilAN ,  s.  m^.  (  esfoulràn  ).  Nom 
qu'on  donne,  à  MootpeIKer,  à  un  raisin  noir. 
V.  Fouir,  R. 

ESPODIRAR  S',  V.  r.  et  n.  (s'esfouirâ). 
Avoir  la  diarrhée,  foirer:  Aqueou  ehin  ïes 
etfouiraU  ce  chien  s'est  vidé  ;  fig.  recder  de 
peur,  saigner  du  nez,  faire  un  trait  de  lâcheté. 

Ëty.deef,en,de/mitra,  foire,  et  de  l'aet. 
ar,  titt.  se  changer  en  foire,  s'en  aller  en  foi- 
re. V.  Fouir,  R. 

ESFOUIRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esfouirà, 
éde).  V.  Fouirous  et  Fouir,  R. 

ESFOULI8SADA,  s.  f.  (esfoulissàde),  dl. 
Fougue,  vivacité,  emportement»  V.  Foï,  R. 

^VtKIUSaAR  S?,  V.  r.  (s'esfoulissà) , 
dl.  Se  mettre  en  colère ,  se  courroucer,  se 

gendarmer,  monter  sur  ses  grands  chevaux  : 
*ېfoulissaperparei,  il  s'emporte  pourrien. 

Trambla,  ven  pale,  s'esfoulissà. 

Favre* 

Ëty.  de  es,  de  foui,  fou,  et  de  inar,  se 
hérisser  comme  un  fou.  V.  Fol,  R. 

ESFOUUUUAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (esfoo- 
lissa,  àde]  ;  bumat.  Ebourifié,  on  le  dit  des 
cheveux  quand  ils  sont  hérissés  oy  en  désor- 
dre. V.  Carpignat  ti  Fol,  R. 

ESFOUNDRAR ,  v.  a.  (esfoundra) ,  d.  de 
Barccl.  Efifondrer.  V.  Eêlrucar, 

Ëly.  de  exfnndulare ,  par  le  changement 
ordinaire  de  l  enr,  selon  Ménage.  V.  iFound, 
Rad. 

ESFOUNOEX.AR  S',  d.  HL  t'umun.  Y. 
Eihoular  ei  Found,  R. 

Ëty.  de  ej^augm.  de  foungel  et  de  ar, 

ESFOURNIAR ,  v.  a.  (esfournià)  ;  tooba- 
civah,  BvrotmwKiMt)  siroomiA»,  roDuiiA».  Sni" 
dore,  ital.  Desanidare ,  esp,  Desanihhar , 
port.  Dénicher,  ùter  du  nid,  et  par  ex(.  faire 
sortir,  tirer  par  Xbrce  de  quelque  endroit^  sur? 
prendre  €|uelqu'un  qui  s'était  caché,  il  est 
aussi  réciproque. 

Ëty.  de  es  pour  ex,  de  four,  qui  signifie  la 
même  chose,  hors,  de  ni,  nid,  et  de  ar,  tirer 
hors  du  nid  :  Ex  nido  deripere,  V.  Nis,  R. 

ESFOURNIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esfour- 
nià, àde).  Déniché,  ée  :  An  isfoumi(U,  les  oi- 
seaux sont  dénichés,  pour  dire  que  les  choses 
qu'on  croyait  trouver  n'y  sont  plus.  V.  Nis , 
Rad. 

ESFOURNIAU,  srm.  (esfouroîâou)  ;  ca- 

CA-Kif ,  Ei«>oiiiaiiAO,  xnrpuiunAo,  roomMO.  Oi- 
seau branchier,  celui  qui  sort  à  peine  du  nid. 
V.Aw,R. 

ESFRAINER, 

BSFRAINONER ,  et 

ESFRAINHER,  V.  Esfranhêr. 

ESFRANDAI4HAR,  v.  a.  (esfrandaiHÀ)^ 
BsrBAMDAiAB.  Mettre  en  lambeaux,  déchirer. 
Aub.  V.  Espelkar. 

ESFRANPALIIAT,ADA,  adj.  et  part, 
(esfrandaillâ,  àde).  Déchiré^ée.  V.  Espelhat. 

E8FRANOA ,  vl.  Qu'il  OU  qu^elle  rompe. 

ESFRANOEH^et 

ESFRANHER^  V.  a«  vl.  srnuunmi,  /n« 
fragnere,  ital.  Rovpre,  détruire,  briser. 

ESFRATjS.m.  (esfrài);  muruAH,  M^nàr, 


ESF 

BSTKAi.  Effroi,  frayeur,  épouvante,  terreur 
soudaine. 

Éty.  de  es,  avec,  et  de  Frayour,  v.  c.  m. 
et  Frem,  R. 

Faire  esfray,  être  horrible,  épouvantable, 
hideux  à  voir. 

De  V esfray,  adv.  d'efBroi. 

LeU  oumbrBs  de  Vesfra/  fagiaaaaii  dins  1m  ers. 
Céy.. 

E8FRATABI.B,ABUI,  adj.  (esfreyà, 
blé,  àble);  BsraooAMx.  Effroyable,  qui  ef- 
fraye. 

ESFRATANT,  ANTA,  adj.  (esfreyàn, 
ânte).  Effrayant,  ante. 

ESFRATAR,  v.  a.  fcsfreîà);  srmDMi, 
BirmATAB.  Effrayer,  inspirer  de  la  frayeur. 

Ëty.  de  ê^ray  et  de  Tact.  ar.  Y.  Frmn, 
Rad. 

ESFRATARS'.  V.  r.  asusasab.  S'ef- 
frayer, éprouver  de  la  frayeur. 

E8FRATAT,  ADA ,  adj.  et  p.  BirBAVAT, 
ABA.  Effrayé» ée;  saisi  de  frayeur.  V.  Frem, 
Rad. 

ESFRATOUS,  0U8A,  ad],  (esfralous, 
énse),  d.  aH.  Effrayant,  aate. 

Ëty.  de  esfray  et  de  ous,  V.  Frem,  R. 

DfaM  md  Mwng'M/ni/oM  ay  vtê  lel  Mombreis  bords. 
C«j«. 

E8FRE ,  8.  m.  v1.  Sans  frein. 

ESFREDAR,  vl.  V.  Esfrayat  et  Frm, 
Rad. 

E8FREDAT,  ADA,  vl.  V.  Esfrayat  et 
Frem,  R.     ^ 

E8FREDEZIR,  V.  D.  vl.  sfrasu.  Rç- 
froidir. 

E8FRED1R  S' ,  dl.  V.  Refredar  se  et 
Fred,  R. 

BSFREOiniENT,  s.  m.  (esfredgimein). 
Refroidissement.  V.  Enfredament  ti  Fred, 
Rad. 

B8FRBGIR  8',  dl.  V.  Enfredar  «*,  JTe- 
fredar  se  et  Ffed,  Rad. 

ESFREI  •  s.  m.  vl.  BKfm,  bwab.  Effroi , 
Trouble,  épouvante.  V.  Esfrag  et  Frem, 
Rad. 

E8FREIDAR,  vl.  V.  Esfrayar  eiFrem, 
Rad. 

ESFREVOL8IR,  V.  a.  vl.  Affaiblir. 

E8FREVOLZIR,  v.  a.  vl.  Affaiblir. 

ESFRET,  vl.  V.  Esfret. 

E8FRETAR,  vl,  \.  Esfrayar  cl  Frem, 
Rad. 

E8FREUR,  vl.  y.  EsfredeHr  et  Fred, 
Rad. 

E8FREZIT,  IDA,  B^.  et  p.  vl.  Refroi- 
di, io.  V.  Fred.  R. 

E8FRONDAR,  et 

ESFRONSAR.v.  a.  vl.  Effbndrer,  pef- 
cer,.  enfoncer.  V.  Found,  R. 

E8FRONTAT,  ADA,  adj.  (esfrountà, 
àde);  urBocmA*.  Sfrontalo,  iisH.  Effirenté,. 
ée;  qui  n'a  ni  honte,  ni  pudeur. 

Éty.  de  effrous,  qui  se  trouve  dans  le  même 
sens  dans  Vopiscus,  d'où  l'on  a  fait  le  latin 
barbare  effrontatus.  V.  Front,  R. 

E8FROIINDADA,  S.  t  (esfroundâdc). 
Terre  nouvellement  effondrée. 

E8FROG0AB ,  v.  a.  vL  Rendi:e.  stérSft, 
appauvrir,  dépouiller^ 

ESFUELRAR,  vL  V.  Esfulhar. 

WiBFVLHAR^v^su  (es&iillàl;  SfoglUare, 


ESF 

ital.  Dishfijar  et  EsfMar,  port.  Esfullar, 
caL  Effeuiller^  enlevex  les  feuilles. 

Éty.  de  es  priv.  de  fulh  et  de  ar.  Y.  Fulh, 
Rad. 

ESFDLIA ,  8.  f.  vl.  Injure,  outrage,  tra- 
casserie, sottise.  V.  Fol,  R. 

ESFOUAR.  v.a.  vl.  Outrager,  injurier» 
tracasser.  V.Fô^R» 


B8GA,  8.  f.  vl.  Maladie  de»  oisetui.  de 
proie. 

E8GAGNOO,  AU.  de  Aiguagna ,  v.  c.  m. 

BSOAIMENÎTARyV.  D.  vl.  KtcAMsxrA». 
Gémir,  se  lamenter. 

ESCkAUAR,  V.  Egalât  et  Egu,  R.  2: 

ESGALAUCHIT ,  IDA  ,  a4i.  et  p.  (esga- 
laoutchi,  ide),  dg.  et  béam.  Contrefait,  aité  ; 

Sii  esl  de  travera».  V.  Enêravessal  et  Gauch,. 
ad. 

ESGAMBIAR^  ?.  a.  (esgambià),  d.  m. 
Rendre  boiteux.  V.  Gàyar. 

Éty.  de  es  priv.  de  gamba  et  de  ar,  priver 
de  la  jambe  ou  de  son  usage  V.  Cawib,  R. 

E80ABIBIAT,ATA,adj.etp.  (esgam- 
bià, été).  Rendu  boileUx,  priv^  de  l'usage 
d'une  jambe.  Y.  Cajii5,R. 

E&OAMEHTAR ,  vl.  V.  Esgaimeniar. 

E8GANURRAR  8^,  V.  r.  (s'esganurrâ)» 
dg.  et  béam.  S'égosiller.  Y .  Esgousilhar  s' . 

Ëty.  Ce  mol  est  probablement  une  altécar» 
tion  de  esga%ignurar,  inus.  s'égosiller.  Voy» 
Gaugn,  R. 

E8CkAR,  8.  mw  ¥l.  Proteetion,  regarc^ 
avis,  résolution,  motif. 

Éty.  de  la  basse  lat.  esgardium,  m.  s. 

ESOARAGNAR,  V.  a.  (esgaragnâ);  m- 
cABAsttBAB.  BscAmAsoiAB»  EgratigucT  légère- 
ment, uc  déchirer  que  répîdenne.  V.  Egraf-- 
fignar. 

Ëty.  de  f  s;,  de  garajjnoun  et  de  Tact,  ar. 
Ce  mot  vient  du  celtique,  selon  M.  Astnic. 
II.  Latouche  le  dérive  de  l'hébreu  garad^  se 
gratter,  ou  de  gara,  raser. 

E80ARABIENT,  8.  m.  (  esgaramein  ). 
Égarement,  action  de  s'égarer. 

E80ARAR,  V.  a.  v1.  sfMABAB.  Regarder; 
garantir,,  préserver. 

ESGARAR,v.  a.  (esgarà);  kam»,  bviua- 
viAB,  BtTBAUMB.  Egarer,  fourvoyer,  tirer  hors 
du  droit  chemin,  jeter  dans  l'erreur. 

Ëty.  de  es  pour  eos,  hors,  et  de  vararê, 
courber,  s'éloigner  de  la  droite  Mgne.  Voy. 
r8r,R.î2. 

ESGARAR  8',  ▼.  r.  S'égarer,  se  tromper 
de  chemin,  tomber  dansrerreur,se  fourvoyer. 

E8GARAT,  ADA,  adj.  et  part,  (esgarà. 
àde)  ;  BfcuuBAT,  DsoAntT.  Egaré,  ée,  on  le 
dit  aussi  pour  fou.  V.  far,  R.  2. 

ESGARADGNAR ,  V.  a.  dl.  Y.  Esgarà- 
gnar. 

E8GARD,  S.  m.  (esgà);  bgapd,  bb«abo. 
Itiguardo,\tài.Esguardo,  port.  Egard,  at- 
tenlion  particulière  à  quelqu'un  ou  à  quelque 
chose,  relativement  à  ce  qu'on  dit  ou  à  ce 
qu'on  fait }  considération,  déférence.  Y.  Oor, 
Rad. 

E8GARDABLE ,  a4j*  ▼!•  B;Kposé  aux  pe- 
gards.  Y.  Gor,  R. 

mGABDAD0Rr.8.jn.  vL 


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oo^ 


i\^ 


ESG 

Sgmriatore^  ital.  Regardeor,  seotioelle, 
saulateor.  V.  Gar^  R. 

BSGARDAliœNT,  8.  m.  v1.  sMAnAn», 
sMOABDAmi.  Eêguardameni ,  anc.  cat. 
Souardamenio^iièU  Reffard,  aspect;  examen, 
déomon  ,  résoluUoD;  éçard,  considération; 
observation,  spectacle.  Y.  Gar,  R. 

BSUrABPAR,  V.  vl.  xmoabdab.  smoa- 
BA«,  stoABAm.  EêgardaTf  cat.  BMuardar, 
esp,voTL  Sguardare^  ilal.  Regarder,  voir, 
considérer,  avoir  égard,  prendre  garde;  vl. 
•'abstenir.  V.  Engardar  §', 

Étj.  de  e$gard^  regard,  dans  on  sens, 
d'égard,  dans  l'autre,  et  de  ar,  V.  CUtr,  R. 

BSGîàllDmBNT',  s.  uu^fk  Rrotectioa 
V.  Gar,  R. 

E8GAROA1IIEUAR  8',  ?.  r.  Esgaroa- 
Me2ar«e,  caL  S'égosiller.  Y.  S^isgoutilkar 
el  Gmrg. 
EBOAROUBSIT 
Sont  à  pàoH  prèfeoume  cTidcfr, 
Davanlou  grem  Dieou  que  t'ttnmole, 
Ou  ben  dim  un  esgaroossi 
Qu*(mffknH  maixiue  non  dent. 

Boissîer. 
EflOARRANADORA,  &f.  (esgarrasadû. 
re).  Eraflure.  Cast 

BSOARTyS.  m.  vl.  Esguard.  cat.  Fi- 
guarde,  esp.  5yuardo,  ital.  Re^d^  aspectf 
coup  d'œil.  appiarence,  appréciation;  qi^ard, 
eoBsidéraUon.  V.  ^àr,  R. 

E8GAURIONAR,  v.  a.  (ésgaourigna)  ; 
MMwwMKA»,  moovaiGirAB.  Décbirer,  V.  Es^ 
carckar  et  Esgraffignar;  découpermaladroî- 
temeni,  charcuter.  V.  Graf,  R. 

B80AURIGNAT,  ADA,  a4j.  et  p.  (CS- 
gaourignà,  àde);  bioooobmmav.  Charcuté,  ée; 
découpemalproprement.  V.  Graf^  R. 

BSGAUSILHAR  SP ,  (s'esgaousîllà  ).  Y. 
EigouHîhar  s', 
B9GAU8IR  SK,  ¥.  r.  (s^esgàoasir)  ;  »st- 

•Avzu,  BOAVUuAa ,  s'ssoAvxiAm.  Alt.  vl.  Se 

réjpoir:  jtf'en  en^auiti,  j'en  ai  bien  de  la 
joie. 

Ëty.  de  <«  aasm.  de  gaui,  joie,  et  de  tr, 
•0  du  lat.  gaudere.  Y.  éSaïul,  R. 

B8OA0ZIMBNT,  S.  m.  vl.  ciJAVstMnr. 
Joie,  iouissance y. contentement.  Y.  Gaud, 
Rad 

EaGA]DZIR,?L  Y.  Eijaugir. 

B8GATAR,  Y.  a.  (esgueià).  Egayer,  ren<- 
die  gai,  rendre  moins  triste,  moins  sombre. 

Éty.  de  «X,  de  yol  et  de  iar\  rendre  plus 
gai. 

EgOAYAH  8*7  V.  r.  S'égayer,  se  réjouir. 

BSCkATEft,  s.  m.  (esgaîé).  Celui  qui 
conduit  les  chevaux  sur  Taire  »  quand  ils 
foulent.  Aub. 

Éty.  de  êga  et  de  1er,  t.  c.  ro. 

E8GAT1IENTAR,  vl.  Y.  Eigaimentar. 

ESOSAVENTADA,s.  f.  (esdjaveinlade), 
dl.  Criarde,  criailleuse.  Sauv. 

E80EAVENTAR,  v.  a.  (esdjaveintà),  dl. 
Alarmer,  Y.  Alarmât i  cpooventcr,  Y,  Es- 
pavfntor;.intimider,.  Y.  Enlimidar. 

BfiOlOUNIAlRB.^  s.  m.  (esdgiouniàîré), 
d.  d.c  Barce).  Moqueur. 

E8GIOUEIIAR^aL  m*  V.  Engaugnar  et 
Gaugn,  R, 

BSOlBBAB,  T.  a.  (esdgîrbà),  dl.  Briser 
les  motte»  d'un  champ.  Y.  Reuegre, 

SftOITAR,  vi.  Y.  Jwjelar. 


ESG 

E8GLAI,et. 

EsaiiAlAR,  vl.  Y.  Esglayar. 

ESGIâAIS^s.  m.  vl.  SM1.AS.  Esglay,  cat. 
Frayeur,  épouvante,  trouble,  terreur.  Y. 
Esglari, 

E8GLANDAR,  ?.  a.  vl.  Abattre  les 
glands,  frapper. 

E8GI«ANDAR  S',  V.  r.  (s'esglandà), dm. 
■AUMBAM  s' ,  rKassB.  SB.  Sc  fcndrc  l  A^fUCOU 
bosc  i*e$  tout  esglandat,  ce  bois  s'est  tout 
fendu  ;  vl.  assommer.  Y.  Esel,  R. 

E8GLANDAT,  ADA,  adj>  et  p.  (esglan- 
dà,  àde),  md*  FeiMiu,  ne.  Y.  Eselj  R. 

ESGLARI ,  s.  m.  M.  Garein  dit  que 
c'est  un  des  noms  de  l'effraye,  Y.  Beou^ 
f^li,  et  M*  d'Anselaie,  du  ébat  huant.  Yoy> 
Machota, 

ESGIâARI,  s.  m.  (esglàri)  ;  muât,  «olau, 
mmmajkn,  nrciiAOïAMsinr,  siiOLAca,  ucujm.  Peur, 

effroi,  épouvante,  grande  frayeur  ;  accident 
fâcheux,  désastre,  alarme. 

Ety.  de  aglago^  vieux^mot  esp.  qui  a  la 
m.  s. 

E8GI.ARIAR ,  V.  a.  (esglarià|,  dl .  so&aiab, 
MUMBA»,  wmâMAii.  ËurayeT,  étonner* 

Éty.  de  eeglari  et  de  ar. 

ESGLARIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esglariâ, 
àde)  ;  uouuibat  ,  bkolasiat  ,  ■oiroBâT.  Ef- 
frayé ,  emporté ,  hors  de  soi ,  troublé;  fou, 
folle:  Cridar  eoumo  un  eeglariat ^  crier 
comtne  un  fo»;  revenant,  fantôme. 

Ety.  de  l'esp.  aglayado,  da,  ou  de  e<- 
glari,  et  de  la  term.  pass.  al,  ada:  selon 
M.  de  Sauvages,  de  es-  priv.  et  de  glaria, 
pour  ghria,  âme  privée  de  gloire. 

ESGLAS,  s.  m.  d.  bordel.  Epouvante. 
y.  Eêglari. 

ESGLAS ,  vl.  Y.  Msglaii  et  EêglaH. 

E90LATIR ,  V.  n.  vl.  Rendre  le  dernier 
soupir,  pousser  le  dernier  gémissement; 
éclater. 

ESGLATAR,  v.  a.  vl.  bmuaiab,  bb« 
oLABiAB,  BMiABiAB.  Eiglaguty  cdt.  Ëffraycr, 
. affliger,  tourmenter. 

ESGI.AZIAR,  vl.  Y.  Eêglayar. 

EBGLAZIAT,  adj.  et  p.  vL  Maltraité, 
blessé ,  frappé  du  glaive. 

E8GI«AZIAT,  adj.  et  p.  vl.  Damné, 
tourmenté. 

ESCOiENMLLAR  S' ,  V.  r.  vl.  S'égo- 
siller. 

ESGOALAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  anc  béam. 
Egalé,  ée;  réparti.  Y.  Éigalatti  Equ^  R.2. 

ESGOARD,  s.  m.  anc.  béam.  Y.  Esgard, 

E8GORGEADOUR,  s.  m.  (esgordjadôu)  ; 

«•AOOBOBADOVB,    BtGOfnUADOVB.    TUCHC  «   liCU 

OÙ  Ton  égorge  les  bestiaux;  coupe  gorge, 
pacage  dangereux. 

Éty.  de  esgorgear  et  de  adour,  où  l'on 
égorge.  Y.  Gorg,  R. 

ESGORGEAR,  v.  a.  (esgour^jà), bmouii- 
OBAB,  BioooKniAm.  Sgoxtare,  ital.  Egorger, 
couper  la  gorge;  tuer  de  quelque  manière 
que  ce  soit  ;  assassiner. 

Êly.  de  es  priv.  de  gorgea  et  de  ar,  priver 
de  la  gorge ,  c  est-à-dire ,  la  couper*  Y.  Gorg^ 
Rad. 

E8G0RGEAT,  ADA,  a^L  et  p.  (es- 
gourdjà ,  àde)  ;  BMoraoMT.  Egorgé ,  ce  , 
assassiné.  Y.  Gorg,  R. 
,  E8G0TAR,  v.  a.  vL  Esaotar,  anc.  cdt. 
Ejfoutter.  V.  Begquttar  et  (rouf^R. 


ESG 


133 


E8€K>mRA ,  S.  f.  (esgéoTre),  t.  de  Tbo< 
rame.  Espèce  de  peHe  creuse,  emmanchée 
d'un  long  manche ,  servant  à  jeter  de  feau 
pour  arroser. 

ESGOUSILBAR  8>,  V.  r.  (esgoosillé)  ; 

BMOOOf lAB  •'  ,  BfOOOOflULBAB  ,  BBCOUSIAK  ,  t'Bf- 
OABOABRUUI,  BQOLAB    »' ,    BMIÉBMAB    s' ,  B&AV 

HA»-s  .  S'égosiller,  s'enrouer,  perdre  la  voix 
à  foree  de  crier. 

Ëty.  de  es  priv.  de  gousW^  pour  gousier, 
et  de  Tact  ar,  déchirer  le  gosier,  l'enlever 
en  quelque  sorte.  Y.  Gorg,  R. 

,  ESGOUT,  s.  m,  (esgéut);  sAarA,  mm*. 
Egout,  canal  destiné  à  recevoir  et  à  emporter 
les  eaux  sales,  et  les  eaux  de  pluie;  gout- 
tière, eau  qui  tombe  des  toits  quand  il  pleut. 

Éty.  du  lat.  eœguttum,  formé  de  ex,  hors, 
et  de  gutta,  goutte,  qui  tombe  hors  ;^u  plutèt 
de  aquœductus,  Y.  Goutt^  R. 

ESGOUT,  s.  m.  ABovr,  amnjtava.  Action 
de  mettre  à  sec  le  lit  d'une  rivière,  en  détooN 
nant  l'eau  ,  dans  l'intention  de  prendre  le 
poisson  qui  s'y  trouve. 

Ety.  de  es  priv.  et  de  goul,  mettre  à  sec, 
ne  pas  laisser  une  goutte.  Y.  GouU,  R. 

E8GOOTAR ,  v.  n.  et. 

ESGOUTARS',v.r.(s'esgoutà);  Agoiarse, 
esp.  Esgotar,  port.  anc.  cat.  Egoutler , 
toml)er  goutte  à  goutte  :  s'écouler  jusqu'à 
la  dernière  goutte.  En  ter.  de  charp.  dres- 
ser ou  enformer  un  chapeau  sur  la  forme  de 
t>ois. 

Éty.  de  esgout  et  de  or.  Y.  GouH,  R. 

ESGOUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esgoulà, 
àde);  Esgotado^  port.  Egoutté,  ce,  qui  s'est 
écoulé  jusqu'à  la  dernière  goutte.  Y.  Goutt, 
Rad. 

ESGOVAR ,  Y.  Escrouvelhar. 

ESGRAFIGNAR,  v.  a.  (esgrafignà)  ; 
Esgratinyar,  anc.  cat.  Sgaffiare ,  tlal.  Egra- 
ligner.  Y.  Grafignar  et  Graf,  R. 

ESGRAFIGNAT,  Y.  Grafignat  ti  Graf, 
Rad. 

ESGRAIWAR,  vl.  Y.  Esgrafignar  et 
Graf,  R. 

ESGRAMAR,  V.  a.>  (esgramà).  Ëcumer  , 
Dumège.  Y.  Grama. 

ESGRAPAR,  V.  a.  (esgrapà).  Y.  Degra-^ 
par  et  Grap ,  R.. 

ESGRAPELAR,  v.  a.  vl.  Erailler.  Y. 
Graf,  R. 

ESGRAPEIJ^T,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  bs- 
oBArBijiTs.  Eraillé. 

Ëty.  Probablement  de  esgra,  pour  esgarat, 
de  pel  et  de  at,  qui  a  la  poil  égaré,  dérangé. 
Y.  Peï,R.2. 

BSGRAT ,  vl.  Gratuitement. 

Ety.  de  es  et  de  gratis,  contracté  en  grat, 
y.Grat,K. 

ESGRATIGNAR,  v.  a.  Esgratinyar^  oat. 
Y.  Esgrafignar. 

ESGREMIR,  V.  n.  vl.  Se  fâcher,  se 
brouiller,  se  prendre  de  querelle,  guerroyer. 

ESGREOmiAIRA ,  s.  f.  (ésgreourèire) , 
d.  m.  Rainurefaite  avec  l'outQ  nommé  e«^reou- 
rotre. 

ESGREOURAIRE ,  S.  m.  (esgreouràïré), 
d.  m.Outilde  charpentier  qiû  sert  à  faire  une 
rainure  aux  planches  qu'op  emploie  pour 
couvrir  les  maisons. 

ESGRfiOURAR,  v.  a.  (esgrcourà^,  d.  m. 
Faire  une  rainure  à  chaqqe  côté  des  planches, 


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134 


ES6 


DOD  loin  du  bord,  afin  de  fadlîler  l'écoale- 
roeot  de  l'eau  quand  on  les  emploie  pour 
couvrir  les  maisona. 

ESORIDAR ,  V.  n.  vl.  Crier.  V.  Cridar. 

ESGRIS8AR,  ?.  a.  (eagrissà).  Egriser, 
froUer  deux  diamans  ensemble  pour  ébau- 
cher les  facettes  qu'on  veut  leur  donner. 

ESGROUVELHADURA ,  S.  f.  (esgrou- 
veilladùre)  ;  BimouTnAiiinn.  Ecorcnure. 

BSOROOVELHAR ,  v.  a.  (escrouveillâ)  ; 


Ecosser,  écaler;  on  écosse  des  pois,  des 
haricots ,  en  les  tirant  de  leur  cosse,  et  l'on 
écale  des  noix ,  en  enlevant  le  brou  qui  les 
recouvre;  cerner,  enlever  l'épiderme,  lacroûle 
d'un  ulcère#  V.  Escrouvelhar. 

Ëty.  de  es  priv.  de  crouvelh ,  écale,  et  de 
Tact.  ar.  liu.  priver  de  Técale. 

E8GROUVELHAT ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
(escrouveillâ,  àde).  Ecalé,  écossé. 

ESQROD  VI I  iH  APURA,  stoBoomAOOBA. 
V.  Grafignadura. 

ESOROUVILHAR,V.  Grafignar. 

E8GRULAR,  et. 

E8GR0LHAR  ,  sMansAB.  V.  Eâcrouve- 
Ihar  et  6rrul^,  R. 

E80RUNAR ,  V.  a.  (esgrunà)  ;  Esgrunar^ 
cal.  Sgranare,  ital.  Desgranar,  esp.  Egre- 
ner, faire  sortir  le  grain  de  l'épi  ;  bnser,  met- 
tre en  petits  morceaux. 

Éty.  de  ei,  en,  de  grun,  grumeau,  petit 
morceau,  et  de  ar,  mettre.  V.  Grum^  R. 

E8GRIINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esgrunà, 
àde).  Egrené,  ée;  mis  en  petits  morceaux.  V. 
Grum,  R. 

E80UJIN8A,  vl.  V.  EgalUat  et  Equ, 
Rad.  2. 

EbGUAR,  S.  m.  vl.  Regard.  V.  Regard 
et  Gar,  R. 

ESG0AR,  vl.  Je  regarde. 

E8GUARAR,  v.a.  vl.  Préserver,  garan- 
tir. V.  Gar,R. 

ESGUARAR,  vl.  V.  Esgarar  et  Regar- 
dât. 

E8GPARPAHIENT ,  8.  m.  bsmabdambii* 
Eiguardamentj  cat.  V.  Esgardament, 

E8GUARDAR,  vl.  V.  Èsgardar  et  Gar, 
Rad. 

ESGUARDAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Re- 
gardé, ée.  V.  Gar,  R. 

ESGUART,  s.  m.  vl.  Eeguard^  eat.  Re- 
gard, vue,  apparence.  V.  (Sar,  R. 

E8GUIRAR,  V.  a.  vl.  Déchirer,  égrati- 
gner,  estropier. 

ESGUIRE,  adj.  vl.  Déchiré,  estropié. 

ESGurr,  s.  m.  d.  bordel.  Leguit  aeuêou, 
le  lever  du  soleil. 

ESGU8PERAR,  v.  a.  (esgusperà),  dg. 
Dépouiller  un  fruit  de  sa  peau  sèche.  Dumège. 

Ety.  Ce  mot  a  été  formé  comme  euidnier 
maearif  ver  f^^af, etc.,  c'est-à-dire,  d'un  mot 
radical  qu'on  a  traduit  et  qu'on  a  conservé  ; 
car  il  est  formé  de  e  priv.  de  $gm,  ait.  du  grec 
oxùxoç  (skutos),  cuir,  peau»  de  per  pour  pel, 
et  de  ar,  enlever  la  peau. 


E8HERBELAR,  ?.  a.  vl.  Ecervekr.  Y. 
Eaervelar  et  Cervel,  R. 

SNT,  8.  m.  vl.  Exil,  V.  c.  m. 


ESH 

E8HIBII ,  tI.  y.  Eiihimi. 
ESHIMIA ,  s.  f.  vl. Guenon,  la  femelle  du 
singe. 
E8HIULAR,  V.  D.  vl.  Siffler.  Y.  Siblar. 

En 

E8IENTAL1IEN,  adv.  vL  Y.  Emien- 
mens, 

E8IEBiT08,  adj.  vl.  Gonsdendenx ,  de 
bonne  foi^^ 

E8IENTRE,8.  m.  vl.  Escient,  selon  moi: 
Segon  mon  eiten(r«,  selon  moi,  à  mon  escient. 

Ety.  V.  Sab,  R. 

ESIPERA,  et. 

ESIPERI,  d.  baslim.  Y.  Erysipelo. 

E8ITACIO,  vl.  Y.  HeyssUacio. 

E81 

E8JARRATIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esdjar- 
ralià,  àde).  Mal  coupé.  Aub. 

ESJAuaDA,  s.f.  vl.  Joie,  réjouissance. 
Y.  Gaud,  R. 

ESJAUZIMEN,  vl.  Y.  Esgaufiment  ei 
Gaud,  R. 

E8JAOZIR,  V.  a.et  tma^vm,  V.  r.  vl. 
uoAoum.  Réjouir  et  se  réjouir;  féliciter,  ap- 
plaudir. V.  6raiid,R. 

E8JAimRB,adv.  vl.  Joyeux,  content, 
heureux.  Y.  Gaud,  R. 

E8L 

E8I.ABRAR,  V.  a.  (eslabrà) ,  dl.  Fendre 
lesjèvres. 

Ety.  de  es  priv.  de  labra,  lèvre,  et  de  ar, 
ôter  les  lèvres.  Y.  Labr,  R. 

E8LABREIAR,  vl.  Y.  Eslabrejar. 

E8LABREIAR,  ▼.  n.  vl.  uiasmiab.  £f- 
labissar ,  cat.  Hésiter,  vaciller,  chanceler, 
glisser,  tomber,  dégénérer,  se  délabrer. 

E8IAI8,  s.  m.  vl.  Elan,  course,  vitesse, 
trait,  eflbrt.  Y.  Lanç,  R. 

ESLAI88AR ,  V.  a.  et  n.  vL  Élancer,  pré- 
cipiter, aventurer. 

ESLAI8SAR,vl.  Enlacer,  Y.  Enlaçar; 
s'élancer,  V.  Eslançafs';  relâcher.  Y.  Lanç, 
Rad. 

E8LA1IAR,  v.  a.  d.béam.  Brûler,  en- 
flammer. 

Èly.  Alt.  de  enflammar.  Y.  Plam,  R. 

ESLAMBREC ,  S.  m.  d.  bordel.  Eclair. 
Y.  Eslious  et  Lambrec, 

E8LANÇA1IENT,  Y.  Elançament. 

E8LANÇAR,  Y.  Elançar. 

E8LAMPAR,  V.  n.  vl.  Glisser. 


E8LANEGAR ,  v.  n.  vl. 


Es- 


leneaar,càL  Sortir,  échapper,  descendre, 
tomber. 

ESLANEGAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Tom- 
oe ,  ee. 

ESLANS ,  s.  m.  (  eslàns)  :  ucooitA ,  tan. 
Elan,  mouvement  subit,  fait  avec  eflbrt, 
pour  sauter,  se  le^er  ou  se  débarrasser  de 
quelque  entrave. 

Éty.  de  eslançar.  Y.  Lafiç,  R. 

ESLAN8AR,  V.  a.  vl.  Lanciare ,  ital. 
Elancer ,  pousser ,  jeter. 

E8LAN8AR  S' ,  v.  r.  (s'eslansà).  S'élan- 
cer, se  porter  en  avant  avec  impétuosité, 


KSL 

T.  B.  élancer  y  faire  éprouver  des  élance- 
ments 

ESL4N8AT,  ADA,  a<y.  et  p.  (eslansà  . 
àde).  Elancé,  ée,  en  parlant  d'un  arbre, 
qui  n'est  pas  chargé  de  branches. 

E8IJkRGAR,  V.  a.  (eslargà)  ;  esiamb  , 
Ai^uioAs.  Eslargar,  esp.  Slargare,  ital. 
Elargir,  rendre  phis  large  ;  élargir  un  trou 
de  muraille  avec  le  marteau,  ewibraser  ou 
ébraser. 

Éty.  de  es  augBk  de  larg ,  large ,  et  de  ar, 
litt.  rendre  plus  large.  Y.  Larg,  R. 

E8LARGARS',  V.  r.  •'msMj^Mmm,  «'ala»- 
OAB,  l'AumoAuB,  Alargatse ,  esp.  Devenir 
libéral,  donner,  répandre,  prodiguer. 

La  ren  de  tau  qu'unpouerc  quand  #'f#- 
larga, 

E8LARGIR,  Y.  Eslargar  et  Larg,  R. 

E8LARCa88AMENT,  s.  m.  (eslargis- 
saméin)  ;  sLAMiMAHnT.  EUrgissement ,  dé- 
livrance ,  mise  en  liberté  ;  agrandissement. 

E8I.AS8AHIEN ,  vl.  V.  Enlassamen, 

E8LA88ABIEN8,s.  m.  pi.  vl.  Charmes, 
attraits.  V.JLm,R. 

ESLAVAR,  V.  a.  vl.  Laver,  nettoyer,  pu- 
rifier. 

E8I«ATB,vl.Y.  Estais. 

E8LEG,  vl.  Il  ou  elle  choisit. 

E8LEGI,  KA,  adj.  d.  vaud.  Êlo,  ne.  Y. 
Leg,R.^. 

E8LEGUT ,  UDA ,  a^j.  et  p.  d.  bAm. 
Êlu,ue.  Y. />y,R.  â. 

ESLEIT,d.  vaud.  Élu.  Y.  Leg,  R.  2. 

ESLENEGAR ,  v.  n.  vl.  Perdre  haleine. 
Y.  Alenegar,  Beshalenar  et  Halen ,  R., 

E8LENEGAT,  ADA  ,adj.  et  p.  vK  Epui- 
sé, ée  ,  essoufflé.  Y.  Halen,  R. 

ESLENGAR,  V.  a.  vl.  Arracher  la  langue. 

Éty.  de  es  priv.  de  lengua  et  de  ar,  pri- 
ver de  la  langue.  Y.  Lengu,  R. 

ESLEOUCOR,  d.  m.  V.  Aleaugir  ei  Lev, 
Rad. 

ESLEOUPAR,  V.  a.  Tcsleoupâ),  d.  de 
Barc.  Singer  quelqu'un.  Y.  Engaugnar. 

Èty.  de  ftfotipa,  farceur,  moqueur. 

E8LER,  V.  a.  vl.  Élire ,  choisir.  Y.  Leg , 
Rad. 

ESI^EVAMENT ,  s.  m.  vl.  muTAinn. 
Elevamiento,  esp.  Elevamento,  ital.  Éléva- 
tion, haussement. 

E8LEYAR,  v.  a.  (eslevà)  ;  butab,  bbo- 
CAB ,  AMAmm.  Allevare ,  ital.  Elever,  édu- 

2uer ,  prendre  soin  d'un  enfant  et  ué  son 
dueation  ;  nourrir  des  animaux  ,  mhiver 
des  plantes  ;  pour  aller  en  haut.  Y.  Elevar 
et  Lev ,  R. 

E8LEyAR  8' ,  v.  r.  •'■pakab.  S'élet^r, 
se  nourrir ,  faire  son  éducation  dans  un  lieu  : 
Se  siam  eslevats  ensems ,  nous  avons  passé 
notre  jeunesse  ensemble. 

E8LEyAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eslevi , 
aie)  ;  sutat.  Elevé  ,  nourri  ,  jusqu'à  ce 
qu'il  puisse  se  suffire  à  lui-même  ;  pour  haut. 
Y.  Elevât  et  Zev  ,  R. 

E8UEVATION,  Y.  ElevalwnetLeviïi. 

E8LEVO  ,  8.  m*  (eslève)  ;  bixto  ,  mcoo— 
UBB.  Allievo ,  ital.  Elève ,  celui  <jui  est  ins- 
truit et  élevé  par  quelqu'un ,  quj  est  formé 
par  im  autre  dans  un  art. 

Èty*  de  eslevar.  Y.  Lev ,  R- 

E8LHDGIADA,  S.  f.  vl.  Eclair.  Y.  Er- 
liaus. 


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ESL 

Ëty.  de  lueii ,  gén.  de  luœ  et  de  ada. 

BSUMI,  vl.  Délier.  V«  Detliar  et  iÂg , 
Rad. 

B8UOUPAT.  îâI>A,  ad),  et  p.  d.  bord. 
Ëchappé  sans  effort. 

ESLIOUS ,  s.  m.  (esliéus)  ;  auoi 


FST  ,  mêtâMmmmc  ,  «lav  ,  M1.AI1,  uaoi,  uovn  9 


oaïuciAOA,  ■oit«Ao,  TiAv.  5/iict|  pièiii.  Eclsir 
4le  lumière  qui  brille  dans  le  ciel  au  moment 
de  l'explosion  électrique ,  et  qui  précède  4e 
bruit  du  tonnerre. 

Éty.  du  grec  %^toc  (hèlios),  soleil,  qui 
•brille  comme  le  soleil ,  ou  du  lat.  tlueere , 
luire  •  fait  de  ea  luee, 

Voyei  au  mot  lumière  où  l'on  fait  con- 
naître la  mélbode  pour  calculer  la  distance 
•qu'il  y  a  entre  le  tonnerre  et  le  lieu  où  Ton 
«c  trouve. 

En  1757,  Franlinn  démontra  Fidentitédu 
feu  électrique  et  de  l'éclair. 

Bai<IOIJ08lAR ,  T.  n.  (esHoussià)  ;  mioiif  • 

AHMAB  ,   OaiOCIAB  ,  3BtBOBAB,  fJ^»' 

■AB,  110 wâ»  ,  -ssuouftAB.  Ëclaircr  ^ 
ûire  des  éclairs  :  Eêliouuia ,  il  éclaire* 

Ety.  de  «Wiont-et  de  «r. 

B8LI0U881JJI  Sr  ,  ▼.  r.  «  MJOuiMui. 
S'irriter  t-s'eC&roucberi  sauteur  aux  nues. 

ESUR,?!.  et 

ESLMBE,xlW.meifir. 

E8LlRB,?.a.  «1.  Distinguer 9 choisir, 
^re. 

Ély.  do  lat.  eligere,  élire ,  trier ,  choisir. 

ESLITf  part.  tI.  Pour  eleoul ,  vrai ,  par- 
ticipe des  vertïes  esHr ,  tJegir  ^  cboisir , 
élire.  V.  Leg,ïi,  2. 

ESLOIONilR,  vl.  V.  Eiluegnar. 

E8U>NOANSA ,  s.  f.  vL  Délai ,  prolon- 
gation. V.  Long ,  R. 

E8LONHAR ,  vl.  Y.  Eiluegnar. 

B8LOUONAR,  d.  arlésien.  V.  Eilue- 
gnar et  Long,  R. 

ESIaOORDIR ,  V.  Enlourdir ,  .E#(OMrdir 
et  Lourd,  R, 

E8L1OUS ,  s.  f.  pi.  d.  bord.  Fleurs.  Voy. 
:F{o«retF(or5R. 

Egechoun  lou$  Imtocs  ^ermU  que  lae  eehui. 
Ilourcastreine. 
Sortent  les  épines  avant  que  les  fleurs. 

E9LUC  ,  s.  m.  (eslùc)  ;  mBuc  et  loi»a  , 
en  lang.  Un  rayon ,  un  jet  de  lumière  qui  ne 
parait  que  pour  un  moment  et  pendant  le- 
quel il  cesse  de  pleuvoir. 

éty.  de  et  et  de  lue ,  radical  de  lueii , 
gén.  de  lu»^  lumière.  V.  Lue^  R. 

ESLUCHA ,  vl.  H  ou  elle  éloigne. 

E8L0GHAR8',  V.  r.  vl.  i'mldoab.  S'é- 
daircir ,  devenir  serein. 

ESLUCIADA,s.  f.  vl.  Éclair.  V.  Lue,  R. 

BILUCIDARI,  s.  m.  vl.  Eclaircissement, 
explicayon. 

Elu^detri  de  loi  j^roprietalx  de  êotat  ree 
naturali, 

BSLVECmAlIBNT ,  S.  m.  (esluegna- 
meîn):  wMwaMiâMiwi.  AUontanamento^  ital. 
AlejamieniOf  esp.  Apartamento^  port.  Bloi- 
gnement ,  action  par  laquelle  on  éloigne 
une  personne,  ou  I  on  s'éloigne  soi  même  ; 


ESL 

l'effet  de  cette  action  ;  antipathie,  aversion  ;  . 
distance.  1 

Ëty.  de  eeluagnar  et  de  ment,  V.  Long, 
Rad. 

ESLUEGNAR,  Y.  a.  (esluegnà)  ;  bilou- 
ocAB  ,  B&ooAOff A« ,  Bi&ooAOHAB.  Allontonare, 
ital.  Alejar,  esp.  Apartar,  port.  Eslongar , 
anc.  cat. Eloigner ,  écarter  une  personne, 
une  chose  d'une  autre.  V.  Alunchar. 

Ëty.  de  ei ,  pour  tx,  marquant  éloigne- 
ment,  de  luec,  lieu ,  et  de  l'actif  ar ,  écar- 
ter du  lieu.  V.  Long ,  R. 

ESLUEGNAR  S' ,  V.  r.  S'éloigner.  V. 
Eiluegnar  pour  les  syn. 

ESLUEONAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eslue- 
gnà, àde)  ;  biooaomat.  Eloigné,  ée.  V.  Long, 

SSLUEINGNAR .  \1.  V.  Eiluegnar. 
ESLUGAR,  s.  f.  Eclairclr.  V.  Eiluchar. 


ESM 


1^5 


XSMADMT.  adj.  Étonné,  ébahi.  V.£«- 
iounat,  Eihahiel  ÉibaravouU 

Ety.  du  lat.  mirakn,  miratio,  surpris, 
étonné.  V.  Mir,  R. 

EaMAG,s.  m.  vl.  Trouble,  soucj,  émoi. 
V.  Eimai  et  Mir,  R. 

ESMAGARyV.  a.  vl.  Cacher,  musser.  V. 
Eimaiar, 

Ëty.  de  ei,  au  lieu  de  a,  et  de  magar,  V. 
Amagar, 

E8MAGAT,  ADA,  adj.  et  p.  vL  Trou- 
blé ée. 

ÊsaÎAGINAR,  V.  Imaginar. 

E8MAGINARI,  V.  Imaginari. 

E8BIAGINATI0N,  V.  Imaaination. 

ESUAGREZIR,  vl.  Voy.  Emagreixr  et 
Emmaigrir, 

ESMAGREzm,  V.  vl.  Amaigrir.  V.  Em- 
maigrir et  Maigr,  R. 

ESMAI,  s.  m.  (esmàï)  ;  KMAT.  Deemay, 
ci^t.  Deemayo,  esp.  Deemaio,  port.  Smago, 
ital.  Souci ,  embarras  du  ménage  ;  vl.  émoi, 
troubleyétonnement,  chagrin.  y«  Esmag. 

Ëty.  du  rom.  eemay,  m.  s.  V.  Mir,  R. 

ESMAIAR  S',  V.  r.  (s'esmaïà)  ;  BmATAB. 
DMmayar,  cat.  esp.  £«matar,  port.  Sma- 
gare,  ital.  Se  donner  du  souci,  s'inquiéter  sur 
son  avenir  ;  s'effrayer,  en  vl.  se  troubler,  se 
déconcerter. 

Éty.  de  eemai  et  de  ar,  V.  Mir,  R. 

Et  act.  vU  troubler,  épouvanter. 

ESMAJENA,  \l.  V.  Imagi. 

ESBIAL,  y.Emal. 

E8BIALIÇAR,  V.  Emmaliçar  et  Mal, 
Rad. 

E8BIAN0IPAR,  V.  Emancipar. 

ESMANGIPAT,  V.  Emancipai. 

ESMANENTIR,  V.  n.  vl.  S'enrichir,  de- 
venir riche. 

Ëty.  de  ei,  de  manenl  etde  tr,  litt.  devenir 
plus  riche. 

E8BlANS,vl.  Que  tu  coupes  la  main. 

ESBIANSA,  s.  f.  vl.  Opinion,  Idée,  pensée, 
estimation,  évaluation.  V.  Eetim,  R. 

Prendre  eemamOf  penser,  réfléchir,  exa- 
miner. 

EfflMAR,  V.  a.  vl.  Estimer, évaluer,  juger, 
comparer.  V.  £5(1111,  R. 

EsaiARAGBt  S.  m.  (smaràdgéO,  d.  arL 


Egarement,  fourvoyement,  l'action  de  se  four- 
voyer, de  s'égarer,  de  prendre  une  fausse 
route. 

Éty.  de  eemarar  et  dea^f,  l'action  de  s'é- 
garer, formé  de  ee  priv.  et  de  marar  pour 
gardar.  V.  Gar,  R. 

E8MARARS',  V.  r.  (s'esmarà).  S'éga- 
rer, se  fourvoyer.  V.  Gar,R, 

E8MARAVILHAR  8' ,  V.  r.  (s'esmara- 

villà)  ;  Vbsmsbtbuias,  •'b«A«A¥IA»  ,  !'■■■«■■- 

VII.HAS,  SB  nmATiuiAs.  Moravigliarii,  itaL*- 
Jlfarartitarre ,  esp.  MaravUhane,   port. 
S'émerveiller,  rester  étonné  de  surprise  en 
voyant  des  choses  étonnantes ,  merveilleu- 
ses. 

Ëty.  de  l'ital.  maravigliarei ,  formé  de 
maraviglia,  merveille.  V.  Jlftr,R. 

ESMlRAVILHATtADA,  adj.  et  part, 
(esmara villa,  àde)  ;  mêmamwmiMAr,  mmAmuMAr, 

Emerveillé,  ée.  V.  Mir,  R. 

E8MARICHAR  8',  d.  m.  V.  Emmalii- 
iar  i  etifa^R. 

E8MARIR,  V.  a.  et  n.  vl.  Smarrire,  Ital. 
Attrister,  affliger,  gémir.  V.  Marrir. 

E8MARIT,  IDA,  adj.  vl.  Triste. 

ESMARRimEN ,  S.  m.  vl.  Smarrimento, 
ital.  Affliction ,  inquiétude. 

ESMARRIR ,  V.  a.  vl.  Affliger,  chagriner. 

ESMAUT,  s.  m.  vl.  Eimalt,  cat.,£maiL 

ESBIAT,  vl.  V.  Eimai. 

ESBIATAR  8'^  V.  Eimaiar  i\ 


,  adv.rèsmé)  ;  «mb,  «m,  m.  iler- 
mer,  en  vieux  rrancais.  Eemar,  port.  A  bel 
eemo  ou  à  bel  eime,  a  vue  de  pays ,  è  la  bon- 
ne venue,  en  bloc,  sans  choix  ;  Èeme  et  eime, 
signifient  aussi  esprit,  inlelligence. 

Éty.  du  lat.  emer^, acheter,  ou  de  etilimare, 
estimer,  priser,  évaluer.  Y.  Eitim,  R. 

M.  de  Sauvages  écrit  ce  mot,  ime,  et  loi 
donne  le  sens  de  discernement,  pensée,  idée  ; 
il  le  fait  dériver  de  animui. 

N'ai  pai  gadHme  d*aquoi,  dl.  je  n'ai  au- 
cune idée  de  cela. 

Ai  ime  que,  je  pense  que  ou  je  conjecture 
que. 

Avet  ime?  y  pensez-vous? 

Faire  quicon  d'ime,  faire  un  ouvrage 
d'idée. 

M'en  an  dounat  eam  ime,  ils  m'en  ont 
donné  sans  mesure. 

ESME,  s.  m.  vl.  Estimation,  prisée, prix, 
valeur  ;  qu'il  ou  qu'elle  évalue.  V.  Estim, 
Rad. 

ESMEC .  EGA ,  adj.  (esmèc,  èque),  d.  de 
Rarccl.  Précieux,  ieuse  ;  en  parlant  des  per- 
sonnes qui  affectent  un  air  de  hauteur.  Voy. 
Eitim,  R. 

E8BIENA ,  nom  de  femme,  vl.  Ismène. 

E6MENANDRE8, 8.  m.  noip  d'un  fleu- 
ve, vl.  Le  Méandre. 

E8BIENDA,  S.  f.  (esméinde);  Eimena, 
cat.  Enmienda,  esp.  Emenda,  port.  ital. 
Amende,  peine  pécunière  ;  vl.  excuse ,  répa- 
ration. 

Éty.  du  lat.  emendare,  corriger,  réparer. 
V.  aknd,  R. 

Dans  tous  les  temps,  les  amendes  ontété  une 
peine  prononcée  contre  le  coupable  pour  ré- 
parer ses  torts  ;  dès  le  temps  de  Joseph,  elles 
étaient  en  usage  chez  les  Egyptiens  qui  en  at- 
tribuent l'origine  à  Osiris. 

ESBIENDADOR  ,  S.  m.  vl. 


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136 


ESM 


Ewnendaêoft  eip.  Emendadort^OTLEmen" 
dalore.  iUl.  Correcteur. 

Êty.  du  lat.  imendator^  dl  s.  V.  Memà^ 
Rad. 

ESMBNDAIBE ,  y1.  V.  Bimendador. 

ESMENDAMEN ,  ?l.  V.  Emendament. 

BSMENDAMEHT ,  8.  m.  vL  mi«»a- 
Moi.  Ameodemeot,  correcUon,  Y.  Emenda^ 
mtnt. 

BfiMENDAR,  T.  a.  d.  vaud.  Etmenar^ 
cat  Enmendar,  esp.  Amender,  corriger,  ren- 
dre meilleur;  réparer,  compenser.  V.  Mend, 
Rad.  et  Emendar. 

ESMENDAMt  Y.  n.  v1.  S'amendqr,  deve- 
nir meilleur.  V.  Mend,  R. 

BaMBNB,  8.  m.  vi.  Prix,  valeur.  Voy. 
Ettim,  R. 

BSBIENTIDUBA,  8.  f.  vl.  Fiente,  4iec- 
lion. 

E8BIBNTIR,  V.  a.  vL  Fausser,  briser, 
déchirer,  fienter. 

ESMER,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  polisse,  per- 
fectionne. V.  EiHm,  R. 

ESMERADURA,  8.  f*  vl.  i4/}liie]fietll , 
gentillesse.  V.  £«ttm,  R. 

ESMBBAR,  v.BMSMAB.  vl.  Esmêraty  cat. 
esp.  port.  Smerare^  ital.  Bsmenr ,  affiner, 
rendre  pur,  rendre  parfait,  purîfler,  épurer, 
briller. 

Éty.  du  lat.  mertif ,  pur,  vrai. 

ESMBRAR  8',  ▼.  r.  vL  S'épurer. 

ESMBRAT,  adj.  vl.  mmuats.  ^uré,  ée; 
éclaîrci,  rendu  joyeux,  réjoui.  V.  Éttim,  R. 

E8MBRAIJDA,8.  f.  (smeràoude);  Sma» 
ragduSy  lat.  Smeraldo,  îtal.  Esmeralda,  cat. 
esp.  port.  Eméraude,  pierre  précieuse,  d'une 
belle  couleur  verte,  dont  on  distingue  deux 
variétés  principales  dans  le  commerce,  l'orien- 
tale et  l'occidentale. 

Éty.  du  grec  9[idipaY^;  (smaragdos),  le 
même. 

En  1798,  M.  Vauqudin  découvrit,  dans  les 
éméraudes,  l'oxyde  de  glucinium,  qui  est  un 
métal  nouveau  ;  selon  le  même  chimiste,  ces 
pierres  doivent  leur  couleur  à  la  présence 
d'une  petite  quantité  d'oxyde  de  chrome. 

E8MEIUUDA,  8.  f.  vl.  GenUIlcsse,  joli- 
veté. 

Ety.  du  lat.  merus,  pur,  vrai,  fin. 

ESBIERDAR ,  vl.  V.  Emmerdar. 

ESMEREVILHAR  8*,  Voy.  Emaravi- 
Ihar  ê*  et  Mirj  R. 

E8MERILB ,  8.  m.  vl.  mamauM,   bimcsii.- 

u>.  Esmerenyon.càt  Eêmerejan^es]^.  Esme- 
rilhào,  port.  Smeriglio  et  Sfneriglum4,  ital. 
Eméri lion, espèce  d'épervier. 

E8MERIIXO .  vl.  V.  EimeHlh. 

E81IEEI8,  adj.  vl.  Pur,  vrai. 

Êty.  du  htmeruiy  pur. 

ESMERVELHAR  8',  V.  r.  (s'esmervell- 
là);  s'uMnvsiAm.  S'émerveiller. 

EBMERVELIIAT,ADA,  adj.  et  part, 
(esmerveillé,  àde);  KSMuvnAT.  Emerveilla  ée. 

E8MES,  acy.  et  p.  vl.  Obéré  de  dépenses, 
ruiné,  épuisé  d'argent;  livré,  adonné,  aban- 
donné ;  nous  sommes. 

E8IIET  S',  vl.  Il  ou  elle  ^'entremet. 

E8METRE,  V.  a.  vl.  Avancer,  engager, 
émettre,  manifester ,  livrer,  entremettre,  rui- 
ner, épuiser  d'argent. 

EsaxEurmuRA,  s.  f.  vl.  Fiente. 

E81IIBIITIR,  V,  n.  vl.  Smugueref  ital. 


ESM 

Fienter,  rejeter  les  humeurs^  les  excréments. 

E8MIGHOUNAR,  v.  a.  d.  m.  (esmU- 
chouné).  Morceler,  diviser  par  morceaux. 

Éty.  dee#,  en,  de  mtc^it ,  diminutif  de 
micha^  et  de  ar.  V.JKftc,R. 

B8MIGHOUNAT,  ADA,  aOJ.  et  p.  (es- 
mitchounà,  àde).  Morcelé,  ée.  V.  ifie,  R. 

E8MICOLAR,  v.  a.  vl.  Esmieolar^  cat. 
Emier,  émietter. 

E8Mn«HA ,  prov.  mod.  V.  Eicouda. 

E8MILHAR,  v.  a.  (esmillà);  bsmujuui. 
Smiller,  piquer  avec  la  smille.  Gare. 

E8BIINA,  s.  f.  (esmine);  mmmuki^  ■moiao, 
nmiA,  rjkMMv ,  biukai..  iftiia ,  esp.  iUl*  port. 
Emna^  anc.  esp.  Mine,  mesure  de  capacité 
pour  les  grains,  les  châtaignes,  les  amandes, 
etc.  Cette  mesure  forme  la  moitié  du  setier 
et  est  composée  de  huit  earUrées  ou  bob- 
seaux,  dans  la  plus  part  des  pays,  huit  mines 
forment  la  charge  ;  dans  quelques  autres  il 
en  dut  dix,  mais  alors  elles  sont  plus  petites; 
quantité  de  grain  qu'elle  contient. 

Dans  le  Languedoc,  la  mine  est  la  huitième 
partie  de  la  salmée  ;  elle  s'y  divise  en  deux 
cartes  ou  huit  boisseaux. 

Éty.  du  grec  f^H^tvi  (hèmina),  formé  de 
^(Ai9uç  (hémisus),  demi ,  ou  du  lat.  liemina^ 
mesure  des  liquides  chez  les  Romains,  qm 
formait  la  moitié  du  sétier. 

On  dit  une  mine,  et  non  un  Minoi,  oui  est 
une  mesure  du  sel,  v.  c.  m.  ni  une  hémine 
qui  était  une  mesure  romaine  pour  les  li- 
quides. 

A  Nice,  Ye$mina  vaut  20  litres. 

ESmNAU ,  s.  m.  (esminàou),  d.  m.  m- 

«AUiDA ,  EMimAV ,  BoaiTAnA,  BvmiiAii.  La  quan- 
tité de  grain  contenue  dans  une  mine  ;  l'es- 
pace de  terrain  dans  lequel  on  peut  semer 
une  mine  de  blé. 

Éty.  de  esmina  et  de  au,  à  la  mine. 

B8MIOUFFAR ,  V.  Boudenar. 

E8liaRLE ,  s.  m.  vl.  5mer[o,  ital.  Emé- 
rillon.  V.  Etmtrilh. 

E8lfl8,  I8A,  adj.  et  p.  vl.  Ruiné,  ée. 

ESMOFIDAR,  V.  n.  et  r.  vl,  Se  moucher, 
chasser  le  mucui  par  les  narines. 

ESMOGOT,  UDA,  adj.  et  p.  vl.  Agité, 
ée,  ému,  ue. 

E8M0L,  vl.  Il  ou  elle  émeut,  émonde. 

ESBIOLAR,  V.  a.  vl.  uHoun.  £imoIar, 
cat.  Emoodre,  affiler,  aiguiser. 

ESMOI^AT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Aiguisé, 
ée  ;  affilé,  ée. 

ESMOLEDOR,  s.  m.  v1.£Mielador,  cat. 
Rémouleur ,  gagne  petit.  V.  Amoulaire  et 
Mol,  R. 

ESMOLBE ,  ▼.  a.  vl.  Perfectionner.  V. 
Esmolar, 

E8MOLT,  OLTA.  adj.  et  p.  vl.  Ëmoulu, 
ue,  affilé,ée.  V.  JHot,  R. 

E8MOl4rr  ,  UDA ,  adj.  et  p.  vl.  Emou- 
lu,  ue ,  éguisé ,  ée,  effilé.  V.  Esmolat. 

Êty.  de  e«,  de  mola  ,  meule ,  et  de  «i(.  V. 
Jfo(,R. 

Lengas  eimoludas,  langues  effilées. 

E8MONDEOAH,  v.  a.  vl.  Rompre. 

E8MO<HJGirr,  UDA,  adj.  et  p.  (esmoou- 
gù,  Ûde)  ;  KHoocoinr,  BMAOovr,  niB«vr,  «nroon- 

«VT.  Emu,  ue;  touché,  saisi  de  compassion. 

Éty.  de  efinoon^  pour  eitioo,  et  de  «1.  V. 
Mouv,  R. 

E8M00URE,  V.  a.  (esméouré); 


ESM 


.  BttOOOBB,  «tMOOWVM,  1 

.  Emouvoir,  remuer,  toucher 
de  compassion. 

Êty.  du  lat.  ewwvire^  m.  s.  par  le  change- 
ment de  V  en  ou.  V.  Mour,  R. 

E8M08IDA,  8.  f.  vl.  Fiente. 

E6M08IT,IDA, adj.  vL  Émoulu,  ne; 
nettoyé,  ée. 

E8iioaiCHAR ,  el  comp.  d.  m.  V.  j?s- 
mouêcart  etc. 

E8iiOUl88AB ,  Y.  Etmfmscar  et  M<mèe, 
Rad. 

E8M0ULESA ,  d.  de  Barcd.  V.  Bmou^ 
rtaetifoi,  R.  3. 

E8MOUUNAR  8*,  ▼.  r.  (s'esmoolinà) , 
dl.  S'ébouler.  V.  Esboular  $'  et  Mol,  R. 

E8IIOULU1IENT8.  s.  m.  pi.  anc.  béam. 
Émoluments.  V.  ilfo<,  R. 

E8MOUNEAR,et 

E8MOONEDAR,  V.  a.  (esmounedâ); 
Amonedar^  esp.  Echanger  une  pièce  d'ar- 
gent ou  d'or  pour  de  la  petite  monnaie. 

Éty.  de  s#,  en,  de  mfmneda  et  de  ar,  met- 
tre en  monnaie.  V.  Mouned^  R. 

E8MOURIA,  s.  f.  (esmourie);  ■wom^ 
•A.  On  donne,  dans  la  monta^,ce  nom  k 
un  temps  humide  et  chaud,  qm'  fait  fondre  It 
neige  :  Fat  eMiourt a,  la  neige  fond. 

Éty.  Eswiouria  est  dit  pour  etnioiifia,  for^ 
mé  de  e#,  de  moul,  mol,  et  de  ta,  qui  rend 
plus  mou.  V.  Esmourir  et  Mol,  R.  3. 

E8MOURIR,  V.  a.  (esmoonr);  m^maoum* 
MoUificartf  ital.  EnmoUeeer,  esp.  ÂmoUê^ 
cevy  port.  Amollir,  rendre  mou  et  maniable. 

Êty.  du  lat  emoUir4.  V.  Mol ,  R.3. 

ESBIOURIB  8',  V.  r.  S'amollir,  devenir 
mou. 

BmOUBIT,  IDA,  KA,  adj.  et  p.  (es- 
mouri,  ide,  ie).  Amolli,  ie.  V.  Moly  R.  3. 

E8MOUROUIDA8,  Altér.  de  ^Tmorriboi- 
doê,  V.  c.  m. 

E8MOUSCAIIIE  ,  S.  m.  (esmouscà!ré)  ; 
MooMAi.,  muÊomcauMm.  Cacciamofche,  ital. 
MosqueadaTt  esp.  Moseadeiro,  port.  Emoi»* 
choir,  queue  de  cheval  emmandîée,  dont  on 
se  sert  pour  émoucher  les  chevaux  pendant 
qu'on  les  ferre. 

Éty.  de  e$  priv.  de  moufca,  mouche,  et  de 
aire,  litt.  qui  prive  des  mouches,  qui  les 
chasse.  V.  Mou$e,  R. 

E8MOU8CAR,v.  a.  (esmooscà);  bmovm- 
•AB,  BMootcaAm.  Emoucher,  cnasser  les 
mouches. 

Éty.  de  €$  priv.  de  mous ca  et  de  ar,  Voy. 
Movse,  R. 

ESMOUT ,  OUTA ,  adj.  vl.  Emoulu,  oe. 
V.  Md,  R. 

E8fllOUTAR,  V.  a.  (esmoutà).  Ecorner, 
rompre  les  cornes  d'un  animal  ;  ôter  le  fil  d'un 
instrument,  la  pointe  d'un  outil;  briser  les 
mottes  de  terre. 

Êty.  de  es,  de  moût  et  de  ar,  rendre  obCes. 
V.ifotK.R. 

E8MOUTAT,  ADA,  adj. et.  p.  (esmoQtà- 
àde).  Ecorné,  épointé,  qui  a  perdu  le  fil  de 
son  tranchant,  sa  pointe.  V.  Jfotif ,  R. 

E8MOVEBlEN,8.  m.  vl.  Agitation,  mo»> 
vement,  remuement. 

ESMOTBR,  V.  a.  vl.  Mwmw.  Agiter, 
avancer,  élancer. 

Êty.  du  lat.  ainoverf,  m.  s. 

ESMOVRB,  vl.  y.  Eiwmtr. 


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ESM 

l^  T.  a.  t1.  Porfer,  pnrifler. 

ÉtY.  du  lat.  emundare,  m.  s. 

ESMUNDAT.  A]>A,adj.  et  p.  v1.  Net, 
ette;  purifié,  ée.  V.  JlfotttMl,  R. 

ESBIOIUR,  ▼.  a.  vl.  Eteindre.  V.  MoH, 
Rad. 

EauVB ,  vl.  Il  ou  elle  émeute,  excile. 

ESN 

ESNASARyT.a.  vl.  jSna^f,  couper  le  nez. 

Ëly.  de  ês  priv.  de  na$  ei  de  ar. 

ESNAU88AR,  v.  IL  (esnbaoussà)  ;  sa- 
■AVMAB.  Se  relever,  se  mettre  au  beau,  en 
parlant  du  temps  :  Lou  temps  s*enau$sa ,  le 
temps  s'éclaircit;  La  negea  iesnaussa,  la 
neige  se  relève,  s'éloigne,  c'est-à-dire,  qu'el- 
le fond  dans  les  lieux  bas,  on  ledit  aussi  des 
oiseaux  qui  s'élèvent. 

Éty.  de  es,  en ,  de  aussa  et  de  ar,  s'en 
aller  en  haut,  parce  que  lorsque  le  temps 
s'éclaircit,  les  nuages  semblent  remonter  dans 
le  cid.  V.  AU,  R. 

E8NAUSSAT,  ADA,adj.  et  p.  (esnhaous- 
aà,  àde);  simAvifAT.  Relevé,  ée.  V.  AU,  R. 

E8NEMIEO,  s.  m.  vl.  V.  Am,  R. 

BSNEVOUUR  S\  V.  Bnnivoulirs*  et 
Nub,  R. 

E8NEVOULIT9  V.  EnnevouUt  oi  Nub, 
Rad. 

E6NIERAR,  V.  a.  (csniérà);  BimAmAm, 
■■■■■!■■■  Epucer,  ôter,  chasser  les  puces. 

•  Êty.  de  es  priv.  de  niera  et  de  ar^  enlever 
les  puces.  V.  Negr,  R. 

E8NIS8AR  8',  V.  r.  (s'esnîssâ)  ;  s'bil»- 
tAs.  Se  hérisser,  on  le  dit  au  propre  des  ani- 
maux lorsqu'ils  dressent  leurs  poils ,  et  fig. 
des  personnes  qui  se  mettent  en  colère  pour 
4a  pHU  légère  cause. 

Éty.  de  es  priv.  et  du  grec  i^<  (isos),  égal, 
uni,  mégal,  hérissé. 

ESNIVOURAR.et 

BSNIVOURAT,  dl.  V.  EsnivouUr ,  Es- 
nivouUi  tX  Nub,  R. 

BSNODMBLAR ,  d.  m.  m.  s.  que  Dette- 
fior,  v.c.  m. 

E8N0iniBI.AT,  V.  Desrena^. 

E80 

E80RGEIIA ,  vl.  II  ou  elle  s'élèvera,  res- 
BUseHera. 
Éty.  du  lat.  eœsurget 

ESP 

•  B8P ,  V.  à  Exp ,  pour  les  mois 

qui  manquent  à  Esp. 


ESP 


ESP 


BSPA,  s. 


f.  vl.  Espau,  anc.  cat.  Épée. 


V.  Espasa 

tWPABA.  6.  f.  fespébe),  dl.  Surprise, 
aller,  de  espavant.  V.  Paour,  R. 

E8PABOULHAT,  ADA,  adj.  etp.  (espa- 
boniMâ.àde),  dl.  Oiassieux.  V.  Lagagnous, 

ESPAC,  BSPASf,  radical  dérivé  du  lalm 
àpaiimm ,  lice  pour  Ib  course ,  espace,  étendue. 

De  Spaiimm,  par  apoe.  #pol,  par  add.  de 
e  ispat;  et  par  le  changement  de  <  en  e  , 
êspae^^ûk:  Espà'Ç-a,  Ëspat-ar,  Espae-i, 
EspeK'Ur  ,  Espaça-v^tira  ,  Espati-ous  , 
Espass-ar^  Espai  ,  Espax-i,  Esp^ea. 

TOM.  II. 


■8PAflA,  8.  f.  (espÉee).  Espace.  V. 
Espaei  tlEspae,  R. 

E8PAÇAR ,  V.  a.  (espaça)  ;  w9HkmMM.  Eê^ 
paçaty  port.  Mettre  an  plus  grand  espace , 
éloigner.  V.  Espoc  »  R. 

E8PAÇAVOIIIBA,  S.  f.  (espas8av6uïrcV, 
sfTooBcsoD ,  BirAfSAvooms.  Epanehoir,  hTt' 
ebe  que  l'on  fait  ï  un  canal  ou  à  une  rigole 
pour  faire  toml>er  l'eau  dans  le  champ  qu'on 
veut  arroser.  On  nomme  arrêt  y  la  terre  , 
les  mottes  ou  les  piarres  qu'on  met  dans 
le  canal  pour  arrêter  l'eau. 

Éty.  de  espa  ça  f  parce  qu'on  pratique  ces 
ouvertures  d'espace  en  espace ,  ou  plutôt  de 
esparsavauira^  qui  sert  a  éparpiller. 

E8PACI ,  s.  m.  (espàci)  ;  mûi ,  bspasi  , 

■tPAÇA,  BfPLAT,  UPASfl.  ^^pOOt,  CSt.  SpOSiO, 

liai.  Espaeio,  esp.  Espaço,  port.  Espace, 
s.  f.  étendue  d'un  lieu  à  un  autre  ;  l'étfndue 
en  général ,  soit  des  temps ,  soit  des  lieux  ; 
ce  qui  sépare  quelque  chose. 
Éty.  du  lat.  spatium^  m.  s.  V.  Espae,  R. 
E8PACIER,  V.  Espassier  et  Espa€,  R 
Éty.  du  lat.  spatiosus.  V.  Espae ,  R. 
E8PACIER,  s.  m.  (espassié);  BtrAssm, 
BtrAciBB,  ■•FAMnui.  Balc  OU  épanehoir,  ou- 
verture d'un  canal  de  moulm  qui  permet 
à  l'eau  d'arriver  sur  la  roue  ,   c'est  aussi 
une  ouverture  latérale  qui  donne  issue  à 
l'eau  quand  on  veut  la  détourner,  ce  qu'on 
fait  au  moyen  d'une  vanne.  V.  Marteliera, 
Espassier  de  eousina ,  Gare,  évier.  V. 
Aiguier. 
Espassier  de  camin.  V.  Rigola, 
E8PACIEIIA,  s.  f.  (espaciére);  ksfas- 
uxsA.  Petit  canal  d*irrigation.  Aub. 

E8PACI08,  adj.  vl.  Espacios ,  CàU  Es- 
pacioso,  esp.  Èspaçoso  ,  port.  Spazioso  , 
ilal.  Spacieux. 
Éty.  du  lat.  spatiosus,  m.  s. 
E8PACIOU8,  008A,  adj.  (espaclous, 
ôuse).  Spacieux,  euse,  étendu  vaste,  qui  a 
beaucoup  d'espace. 
Éty.  de  espaei  et  de  o%is. 
ESPACIOZ ,  vl.  V.  Espacions. 
ESP  AD ,  BfrAfl ,  BsrAoïi ,  radical  pris  du 
latin  «pa^a,épée  large,  spatule,  et  dérivé 
du  grec  oni^ri  (spathé),  spatule. 

De  spalha,  par  apoc.  spat,  par  add.  de 
e  et  changement  de  t  en  d,  espad;  d'où  : 
Espad-a,  Espad -ar,  Espadass-in,  Espad- 
ilha,  Espad'Oun,  Espadr-an,  Espadr-oun, 
Espadroun-ar, 

De  espathyp^r  le  changement  de  th  en  s, 
espas;  d'où:  Èspas-a^Espas-assa,  Espas- 
eta ,  Espasi-an  ,  Espas-ier  ,  Espas-oun  , 
Espat-ula^  Espai^ada ,  Espax-etas,  Es- 
peia,  Es'pei,  Spad-an. 

B8PADAR ,  V.  a.  vl.  Tuer  nvce  l'épée  , 
enfiler;  armer  d'une  épée.  V.  Espad ,  R, 

E8PADA88A ,  S.  f.  (espadàsse),  dl.  Grosse 
cloche.  Sauv. 

ESPADA8SIN ,  S.  m.  (espadasBÏO)  ;  »aii- 
ÔAUTB,  rmaBAunitt.  Eêpadackim,  port,  Spa* 
dassin,  bretteur,  querelleur. 

Éty.  de  espadeusa  et  de  tn.  Y.  Espad , 
Rad. 

ESPADAT  ,  adj.  vl.  Enfilé  ^  tué  avec 
répée. 

ESPADBLAR ,  v.  n.  vl.  bwadbiaa».  Bran- 
dir l'épée.  V.  £#pad,  R. 
I     E8PADELLAR,  vl.  Y.  Espaddat. 


B8PADENAR8> 


137 

Y.  r.  (srespadenà),df. 


S'étendre  en  s'aplatissant,  comme  il  arrive 
au  pain  en  pâte.  V.  Eseaaassar, 

E8PADILHA,  S.  f.  (espadiUe);  Espa- 
dUha ,  nort.  Spadille ,  Tas  de  pique,  au  jeu 
de  l'omore. 

Éty.  de  l'esp.  espaditta,  petite  épée.  Y, 
Espad,  R. 

ESPADOUN  ,  s.  m.  (espadôun).  Pour 

espadon.  Y.  Espadroun ,  plus  usité. 

Éty.  de  espada  et  de  outi.  Y.  Espad ^  R. 

ESPADOUN ,  s.  m.  Un  des  noms  qu'on 

donne,  à  Toulon,  à  l'épée  de  mer.  Y.^erra. 

ESPADRAN,  s.  m.  (espadràn),  dl  Longue 

rapière,  longue  épée.  V.  Espad,  R. 

ESPADROUN ,  s.  m.  (espadroun)  ;  Espa- 
done,  ital.  Espadon  ^  esp.  Espadâo,  port. 
Espadon ,  longue  et  large  épée. 

Ety.  de  l'ital.  spadone,  formé  de  espada^ 
et  de  l'augm.  one ,  grande  épée.  Y.  Espad, 
Rad. 

ESPADROUNAR ,  v.  n.  (espadrouna)  ; 
Espadar,  port.  Espadonncr,  se  servir  de 
l'espadon. 

Éty.  de  espadroun  et  de  ar,  Y.  Espad, 
Rad. 

Espadron  et  espadronner ,  sont  des  bar- 
barismes en  français ,  il  faut  dire  espadon 
et  espadonner. 

ESPAENTIER,  vl.  Y.  Espaventier  et 
Paour,  ^, 

ESPAGNA,  s.  f.  (espâgnc);  Spagna, 
ital.  Espana,  esp.  Espanha ,  port.  Espa- 
gne ,  royaume  d'Europe ,  borné  au  N.  par 
les  Pyrénées  ;  à  l'O.  par  l'Océan  elle  Portugal  ; 
an  S.  et  à  l'B.  par  la  Méditerranée. 

Éty.  du  lat.  hispania,  mot  qu'on  croit 
être  dérivé  de  hispaUSf  nom  du  Guadalquivir, 
fleuve  qui  la  traverse. 

Dérivés  :  Espagn-enc^  Espagnol,  Espagn- 
ou,  Espagn-oous,  Espagnoul-ada ,  Espa- 
gnoul-et,  EspagnouUeta ,  Espan-ese. 

ESPAGNENG ,  s.  m.  bspaaiuii, bstaoiioov. 
Espèce  de  raisin.  Y.  Uasin  et  Espagna ,  R. 

Ben  MttvMt  •«•«  rb  «n  •owqinot  la»  «•■nMdkM. 
D'uny»  et  à'etpagneM  ,  Iaiplavl«n  loa  panior. 
LabcUaudièra. 

ESPAGNOL,  OLA,  Y.  i^tpa^nooii. 

ESPAGNOUBT ,  S.  m.  (espagnoulé)  ; 
MrAOHMuff.  Nom  qu'on  donae,  dans  le  Gard, 
au  bécasseau  canut ,  Tringa  einerea ,  Lin. 
oiseau  de  l'ordre  des  Echassiers  et  de  la  fam. 
des  Ténuiroslres ,  (à  bec  grêle) ,  et  è  Mont- 
pellier, au  dncTe  ou  alouette  de  mer. 

ESPAGNOIiETA,  s.  f.  (espagnouléte); 
BsrAoïioDUTA.  Espagnolette,  lige  de  fer,  lon- 
gue et  crochue  h  chaque  extiémité,  servant 
à  fermer  les  fenêtres. 

Êty.  de  espagnol ,  parce  qu'on  croit  que 
son  usage  vient  d'Espagne.  Y.  Espagna^  R. 

Dans  une  espagncleUe  on  nomme  : 

AGRAFE  ,  la  |K>nole  mtoi*  d'un*  palU  atUcAi^  Mt  volcu 

A%nt  laqiielU  patM  le  panncion  de  rMpe|nolctte ,  pour 

fernMT  le  chiusis. 
COLLET ,  V.  B$>»hmin, 
CORPS  M  VfiSfiE  «  nooi^U  ilfR. 
EMBASES,  Ui  pertiM  MUbptM  M  proSMai  m  dr^t  «ki 

laceu  <{ul  liemieat  à  fai  lift  on  eorpa  d'e^MigaoleU*. 
LACET  ou  PITON,  les  licfu  qai  embraeapttt,  et  dMM  lea- 

qarU  roaW  le  eorpe. 
PANNETON,  lei  parties  Mltlantef  qui  MrvtaC  k  femar  1m 


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138  BSP 

POIGKÉE.  kitvfari  «liM«iOT«  «4  l'oapbM  kawbpo» 
U  faire  tourner,  et  qui  Tient  ê'err4ter  aor  le  M^iport. 

CROCHETS,  les  erocheu  qui  aomi  mn  deux  «su^inllà  de 
U  verge  et  qui  cmbruMot  b  broche. 

CUIi.DE-P013LE ,  U  nnieoMot  de  k  verfe ,  am  lequel 
CM  tUêU  poignet. 

E8PAON00U  ,  OImA  ,  adj.  (espagDÔou  » 
Ole)  ;  Espanhol ,  port.  Eipanaei  Éspanyolf 
cat.  Espagnol ,  oie ,  qui  esl  d'Eapagne. 

Ëty.  de  espagna  et  de  ol ,  oou ,  ou  do 
lai.  hitpanui.  Y.  Espagna ,  R. 

Aver  lou  ventre  à  l'espagnola ,  avoir  le 
▼entre  vide,  comme  les  Espagnols,  qui  sont 
en  général  très-sobres. 

S'ignore  leb  eecruu  de  euiw  de  Bertholo , 
>  d'ever  eouveo  km  ventre  i  !'< 


ESPAONOOU ,  8.  m.  Nom  qu*on  donne,  à 
Nice,  à  un  raisin  qu'on  nomme,  en  Provence, 
Eipagnenc ,  v.  c.  m.  parce  qu'on  le  croit 
originaire  d'Espagne.  V.  Eepagna^K. 

E8PAONOOU8,  8.  m.  pi.  Gendarmes, 
étincelles  qui  s'élancent  hors  du  feu  en  se 
divisant  plusieurs  fois  et  s'éparpillant  en 
difi&rents  sens,  avec  des  éclats  plus  ou  moins 
considérables. 

Ëly.  Ce  mot  est  né  dans  le  temps  où  les 
Espagnols  faisaient  la  guerre  dans  nos  con- 
trées. On  a  comparé  les  bluettes  nommées 
Sendarmes,  en  français,  à  leur  mousquelerie, 
'où  le  nom  de  etpagnoimi.  Y.  Espagna , 
Kad. 

ESPAONOOLAD  A ,  8.  f.  (espagnoulàde)  ; 
sspAMTAMADA ,  ■srAHTAaiiAVB.  Rodomoutade. 

Ëty.  de  espagnol  et  de  ada,  action  d'Es- 
pagnol. Y.  Espagna. 

BSPAGNODIaES ,  8.  m.  (espagnoulés). 
Nom  qu'on  donne,  à  Nismes,  att  cincle. 
Y.  Merle  d'aigua, 

B8PAGN0ULET .  8.  m.  (spagnoulé)  ; 
piuTBiBOTA.  Nom  artésien  du  vanneau  varié  • 
Tringa  varia ^  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des 
Ecbassiers  et  de  la  fam.  des  Téouirostres  ou 
Rampholites  (à  bec  grêle). 

Ëty.  Dim.  ûeespagnoou^  Espagnol:  j'ignore 
d'où  provient  cette  comparaison.  Y.  Espa^ 
yna,R. 

E8PAI ,  8.  m.  (espàl)  ;  bwat.  Espay^  cat. 
Espace,  emplacement  :  L'a  d'espai,  il  y  a  de 
la  place,  de  la  marge  ;  temps  plus  ou  moins 
long.  Y.  Espaei  et  Espae^  R. 

E8PAIllAR,v.a.  (espalmà).  Y.  E^^- 
vantar. 

ESPAIMAR  S',  V.  r.  S'effrayer,  s'alar- 
mer, avoir  grande  peur,  tomber  en  syncope. 

Êty.  deespaiwÊe  et  de  l'act  ar, 

B8PAIBIAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (espaimà, 
àdeV  Effaré,  épouvanté,  alarmé. 

Lty.  de  espaime  et  de  of . 

ESP  AIME,  8.  m.  (eppâlmé)  ;  ■•»*«>,  en 
rom.  Epouvante,  terreur  soudaine,  convul- 
sion, pâmoison,  évanouissement. 

Éty.  du  grec  <rK<ià\Uç  (spasmos),  contrac- 
tion non  naturelle  des  muscles;  formé  de 
vTrdui)  (spaô),  tirer,  contracter. 

Dérivés  :  Espaiwiar,  Espaim-al. 

£5Pi4/«,  rad.  pris  du  lat.  seapuUB,  arum, 
épaules  ;  ce  nom,  dit  Denina,  vient  de  l'ail, 
sans  contredit,  mais  il  ne  parait  pas  dériver  de 
scKuUer,  quoiqu'il  sigiufie  précisément  la 
même  chose;  en  le  prenant,  comme  il  est 


con? eoaUe,  de  «paU«m  il  vient  par  tranaU- 
tion,  c'est-à-dire,  par  le  rapport  qu'il  y  a 
entre  les  épaules  et  ce  qui  les  sépare  l'une  de 
l'autre  ;  c'est  donc  parce  que  l'épine  dorsale 
partage  le  dos  en  joignant  ies  épaules. 

De  seapulm,  par  apoc.  acapui,  par  addition 
de  e,  eseapul,  par  syncope  de  ea,  espul,  et 
par  métagr.  de  tien  a, ou  de  spatula ,  omo- 
plate •  par  syncope  de  fii  ;  d'où  :  Espal-a , 
Espal-anear^  E^l'anea-ment^  Espal^ar^ 
Espal-assa^  Espal^aif  Espal-egear,  Espa- 
la-versar,  Espal-eta^  EspaU-iera,  Espal^ui, 
Espal'fnm,  D-espal-ar,  D-espal-at^  Es- 
pall-as,  Espanl^.  EspamUar^Espanl-ùus^ 
EspauUa.  Espaula^meni^  Espaul-arf  Es" 
poui-o,  EspinU^eUif  Ey-paul^a, 

ESPAIe,  dl.  m.  8.  que  Tamis,  v.  c.  m. 

ESPAUk,  s.  f.  (spile);  bwaola.  SpaUa, 
ital.  EspaUla,  cat.  Espalda,  esp.  Esfadoa, 
port.  Epaule,  la  partie  supérieure  et  latérale 
du  dos. 

Éty.  du  lat.  teapmla^  m.  s.  Y.  Espal^  R. 

La  charpente  de  l'épaule  est  formée  par 
l'omoplate,  l'extrémité  supérieure  de  l'humé- 
rus et  l'extrémité  externe  de  la  clavicule. 

A  la  testa  dins  leis  espalasj  il  est  tout  en^ 
tassé,  il  a  la  taille  engoncée. 

Dounar  un  coou  d'espala,  faire  une  épau- 
lée, pousser  avec  l'épaule, 

E8PAI.ANCAMENT,  8.  UL  (espalaaca- 
méin),  dl.  L'action  d'éreinter,  de  briser.  Y. 
Espal,  R. 

De  soupleesoSf  d'esquinçamens, 
D'occtaeiM,  d'espalanquamens. 
Michel. 

BSPAUkNGAR,  v.  a.   (espalancà) ,  dl. 
Ereinter,  briser.  Y.  Desrenar  et  Espalar. 
Ëty.  de  espala.  Y.  Espal^  R. 
E8PALAR,  V.  a.  (espalâ);  bwau&ab,  ost- 

9ALÂM  ,    MêPÂMLAM  ,  DBSMOtC&AStAa.   Spallare  , 

ital.  Emuler ,  rompre  ou  disloquer  l'épaule  ; 
flg.  protéger,  ménager,  appuyer,  aider;  ébran- 
cher  un  arbre.  CasL 

Ëty.  An  positif,  de  es  priv.  de  tpàlaj 
épaule,  et  de  l'act.  ar,  ôter,  enlever  l'épaule; 
et  au  flg.  de  espala  ti  de  ar.  aider  de  1  épau- 
le, appuyer,  soutenir.  Y.  Espaly  R. 

E8PALARa',v.  r.  ifrAVLA».  S'épauler, 
se  disloquer  répaule  :  Soun  ehivau  s'esespo' 
loi,  son  cheval  s'est  épaulé. 

B8PAI.ARGAR  LAS  CAMBA8,  dl.  Y. 
Escawibarlar  s\ 

E8PALA88A,  8.  f.  (espalâsse).  Grosse 
épaule  ou  épaule  mal  conformée. 

Éty.  de  eêpala  et  de  l'augm.  dépr.  aê$a, 
\.Espal,R. 

BSPAUkT,  ADA,  adj.  et  part,  (espala, 
àde]  ;  BBCTALAT,  muMOKiAMAT.  Epaulé,  ée; 
qoi  s'est  disloqué  l'épaule,  épointé,  éhanché, 
en  parlant  d'un  animal  qui  a  la  hanche  dé- 
mise; paralytique. 

Éty.  de  9$  priv.  de  «polo,  épaule,  et  du 
pass.  ol,  litt.  privé  de  l'epaiile,  el  par  exten- 
sion deson  usage ,  Y.  Espalt  R.  pour  obéré, 
ruiné.  Y.  Emperi. 

E8PAI<A¥EII8AR,  V.  nu  et 

E8PAI.AVER8AB  8',  V.  r.  (espolover- 
•à),  d.  bas  lim.  Tomber,  se  renverser  entière- 
ment, tout-è-fait,  à  plat.  Y.  Etleudre  s'  et 
Estravachar  a'. 


ESP 

éty.  defMolaet  de  versar,  tomber  sur 
répaule.  Y.  Espal,  R. 

E8PALEGE,  s.  m.  vl.  Traversée. 

ESPALEGEAIRE,  s.  m.  (espaledjâîré). 
Hoipme  partial  qui  se  laisse  entraîner  dans 
ses  jugements  ou  dans  ses  actions,  par  des 
considérations  autres  que  celles  que  la  justi- 
ce inspire. 

E8PALEGEAR,  v.  a.  (espale^jè).  Épau- 
ler, dans  le  sens  de  favoriser,  protéger, 
aider. 

Ëty.  Y.  Espàlar  et  ^apol,  R. 

ESPALBTA,  s.  f.  (espaléte).  petite  épau- 
le, épaule  d'agnean,  de  chevreau. 

Éty.  de  espala ,  épaule,  et  du  dim.  eto, 
petite  épaule.  Y.  Espal,  R. 

Espatela,  pour  épaulelte.  Y.  Museliera 
et  EspouUta. 

ESPALEZOt ,  v.  n.  vl.  PIlir,  blêmir. 

Ëty.  de  pale,  pâle,  et  de  tr,  devenir  plie. 

E8PAI.HADOUIRA,  s.  f.  (espailUdéul- 
re),  dl.  m.  s.quetoinffavotiira. 

Ëty.  de  es  priv.  de  palha  et  de  adouira^  qui 
sert  k  enlever  la  paille.  Y.  F«14,  R. 

ESPAIAAIRE,  s.  m.  (espaillàîré);  m- 
rAuxM,  en  rom.  «nriAMs.  Espèce  de  fauchet, 
ou  râteau  à  dents  de  bois,  beaucoup  plu0 
écartées  que  dans  les  râteaux  ordinaires,  ooiil 
on  se  sert  pour  séparer  la  paille  du  grain. 

Éty.  de  es  priv.  depoOÙi,  paille,  et  deoirr, 
Itlt.  qui  ôte,  enlève  la  paille.  Y.  Palh,  R. 

ESPAUOAR,  V.  a.  (espaiUà);  «mia», 
dnriAa.  Séparer  la  paille  do  gram  ao  moyen 
du  fauchet. 

Éty.  de  es  priv.  de  paUha  et  de  Tact  ar^ 
ôlerlapaille.  Y.  Pa2A,R. 

E8PA1JBAR,  dl.  Pour  tamiser.  Y.  Tam^ 
faretPaiA,R. 

ESPALIER,  s.  m.  (espalié);  ■■> ■!■■■. 
Spallierej  ital.  SpalUer,  ail.  Espalier,  suite 
d  arbres  fruitiers  étalés  le  Jk>ng  d'im  mur  sooa 
forme  d'évantail. 

Éty.  de  es  augm.  de  jmI,  pieu,  et  de  la 
term.  mult.  mt,  parce  que,  dans  l'origine,  les 
espaliers  n'étaient  soutenus  <iue  par  éea  pieux, 
ou  de  l'ital.  spalUera,  dossier,  par  analogie. 
Y.  Pal,  R. 

On  appelle: 

COirmE  ESPALIER,  b  nngded'Mfcnt  opr^dvirti. 


E8PALIER,  s.  m.  Espalier,  le  premier 
rameur  d'un  banc,  dans  une  galère. 

Êty.  de  espala^  espafe,  espace  entre  le  pre- 
mier rang  dà rameurs  et  la  poupe,  dans  une 
galère,  et  d^  la  term.  ter. 

E8PALIERA,  8.  f.  (espaliére).  Y.  MÊus^ 
eliera, 

Éty.  de  espala  et  de  iera.  Y.  Espaij  R. 

ESPAUNGEAR,  V.  a.  (espdmdzà) ,  d. 
bas  lim.  Remuer,  retourner  lajpaïUe  quand  on 
a  battu  les  gerbes.  Y.  Palhy  R. 

B8PALLA,  vl.  et 

E8PALLA8,  S.  f.  pi.  vl.  Epaoles.  Y.  Espeh- 
hseiEspahn. 

ESPALLIETRA ,  ft.  t  vl.  SpoUiera.  iUl. 
Ëpaulière,  partie  de  l'armure  qoi  dtfendait 
les  épaules.  Y.  £jpal,R. 

ESPALMAR ,  V.  a.  vl.  Espaimar,  port 
esp.  Spalmare,  ital,.  Espalmer  j  eodoire  de 
soif  fondu. 


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ESP 

i  B\  i.T.  vL  Eêpatmar,  aoc. 
€8p.  port.  Spanmare,  ital.  Se  pâmer. 

BflPALMOUNAA,  ég.  V.  Eipcaumou- 
maretPulm,  R. 

BlPâfiOOflB,  y.  Eipeloufir. 

BSPàJLOVFTTj  Voy.  £«pelott/i(  et  Pel, 
Rad.â. 

EIPiJLOUN,  6.  m.  (espaléun).  L'épaule 
des^uiifliaai. 

Éty.  de  e$palà  et  du  dim.  outi.  Y.  Espal, 
Bad. 

BfPALUS ,  vl.  V.  £#pa2fi(. 

BflPJLLUT,  ADA,  a4j.  (espalù,  ùde). 
Larae  d'épaules,  qui  a  de  grosses  épaules. 

Ely.  de  têpala  et  de  fU.  V.  Etpal,  R. 

BAPAMPAONADA,  V.  Eêpagtiôulada. 

BSPAMPAI.HABP,  V.  Sampalkard, 

ESPAMPANAB,  dl.  Espampanar,  cat, 
V.  Despampar, 

ESPANyS  m.  (espân).  Curoir  des  Alem- 
bics,  terme  de  Grasse.  Gare. 

EftPAliCBAMENT,  S.  m.  (spaucba- 
mèin).  Ëpaochement»  amas  d'un  fluide  dans 
quelque  partie  du  corps  de  l'homme  ou  des 
animaiix,  qui  n'était  pas  destinée  à  le  con- 
tenir. 

Ëty.  de  êspanehar  et  de  ment,  ou  du  lat. 
pmsart^  fréq.  de  penier^^  aller  en  pente. 

V.   PQIHÂy   Rr 

BSPANflHAB,  V,  a.  (espaochà);  ▼««KAm. 
5|>afM(«re.  ital.  Epancher,  verser  doucement; 
on  ne  le  dit  guère,  en  provençal,  que  dans 
cette  pbraae:  Espanehar  d^aigua,  uriner. 

Éty.  du  lat  penian.  V.  Pand.  R. 

E8PABIDS1BBIT,  $.  m.  vl.  mrjkmmmmn, 
fOTAimiMwnr.  Expensiou,  épancbement,  effu- 
sion. y.Pand.k, 

E9PANDI,  lA,  vl.  V.  EipandU  et  Pand, 
Rad. 

ESPANDIDOOIBAfl,  8.  f,  pi.  (espandi- 
dûuires),  dl.  Pour  oreilles  de  charrue.  V. 
Aurelhas  de  Varaire  et  Pand,  R. 

ESPANDIDOUR,  S.  m.  (espapdi()éu), 
dl.  m.  s.  que  ^ttendidour,  v.  c.  m.  cl  Pand^ 
Rad. 

ESPANDIR,  V.  a.  (espandir),  dl.  Ee- 
pandtr,  anc.  cat.  Pour  éteindre.  V.  EtUn- 
dreeiPand,K. 

Éty.  du  grec  VTrév^eiv  (espendeîD).  Ré- 
pandre, faire  des  libations.  Thomas. 

ESPANDIR,  V.  n.  bimamohi,  AsptAmni. 
Espandir,  anc.  cat.  Epaoouir,  s'ouvrir,  sor- 
tir du  calice  en  parlant  des  fleurs  ;  réjouir. 

Éty.  du  lat.  expandere ,  étendre ,  ou  de 
pandêre  $e.  V.  Pand,  R. 

ESPANDIR  9\  V.  r.  S'épanouir,  se  déve- 
lopper» fleurir,  étendre  ses  feuilles  ou  ses 
fleurs;  se  déborder,  en  parlant  d'une  rivjère; 
se  f  éjouir« 

Ma  rato  qaancl  1**1  tIii  t'M  d'iAord  m|mm4Mo. 

E8PANDISSA^ENT,8.  m.  (spandissa- 
mein).  Epanouissement ,  action  d'épanouir. 
V.  Pawd.R. 

B8PANDIT,  IDA,adj.  et  p.  fespandi , 
ide).  Epanoui,  ie;  éclos,  ouvert.  V.  Pand, 
Rad. 

Voui  $ia$  pu  fresco  et  pu  poulido, 
Qu*une  roto  à  peno  espandido. 

Suou,  inéd. 


ESP 

ESPAiaK>lII.HAT ,  ADA ,   ad),  et  p. 

vL  ■WAWTOQUMT  ,  Bf  PAMOHOAT,  BBMAOASIIAT. 

Dét^raillé,  ée,  en  désordre. 
Ety.  de  es,  de  pandoula  et  de  ai. 

La  joute  un  pauquet  degtmlhada 
Pariiguel  toute  espandoulhada 
Sant  cargar  fichu  ni  vaniau. 

Favre. 

ESP  ANDRE,  V.  a.(e8pàndré).  d.  bas.  lim. 
Epandre,  étendre  le  fumier  qui  était  en  tas. 
daus  le  champ ,  sur  toute  la  surfiioe  de  la 
terre.  V.  Estendre. 

Ëty.  du  lat.  expandere ,  m.  s.  V.  Pand, 
Rad. 

ESPANDRE ,  ▼.  a.  vl.  szpAiroMt.  Eepan- 
dre,  anc.  cat  Spandere^  ital.  Epandre  ,  di- 
vulguer. 

Ëty.  du  lat.  expandere,  V.  Pand,R. 

ESPANDUT,  UDA.  adj.  et  p.  vl.  Répan- 
du, ue.  V.  Pand,  R. 

ESPANEIS,  adj.  vl.  V.  Etpanesc  et  Es- 
pagnoou. 

ESPANE80.  ESCA,  adj.  et  s.  vl.  b«paii«i, 
BSFAinM.  Espanesj  anc  cat.  Espagnol,  oie. 
V.  Espagnoou, 

ESPANOASSAT ,  S.  m.  (spangassâ)  ; 

CAUSA,   MT«aW«â-C«yAO,  «■TWâWI.A-litAS- 

TM.  Nom  qu'on  donne,  dans  quelques  parties 
de  la  Provence,  au  Brome  stérile,  Bromus 
iterilief  Un.  plante  de  la  famille  des  Gra- 
minées, commune  le  long  des  chemins  et 
dans  les  champs. 

ESPANOASSAT,  S.  m.  ( espangassà ). 
Nom  langued.  de  l'orge  des  souris.  V.  Sauta 
rouhin^  et  des  bromos,  ï  longues  arêtes.  V. 
Espigau  et  Eetranglatchivaus, 

ESPANOERI.AR,  dl.  Débrailler.  V. 
Despeitrinar. 

Ëty.  du  lat.  expandere,  V.  Pand^  R. 

mpANOERI.AT,  dl.  V.  Bêpandoulhal 
et  Pand,  R. 

ESPANGOUNIAR  S',  v.  r.  (s'espauffon- 
nià).  Faire  tous  ses  efiorts  pour  venir  à  bout 
de  quelque  chose.  V.  Appouirar  $*, 

ESPANH,  vl.  Il  ou  elle  épanouit 

ESPANIR,  V.  a.  (espani),dg.  Sevffir.  Y. 
Desmamar, 

ESPANLAR,  ait.  de  i^ipalar,  v.  c.m. 

ESPANtAR,  dl.  V.  Eepalar  et  Espal, 
Rad. 

ESPANLOUS,  s.  et  adj.  (esponloû),d.  bas 
lim.  Qui  a  une  épaule  plus  haute  que  l'autre. 

Éty.  de  etpauîa,  épaule. V.£#pa(^  R. 

ESPANNAR,  V.  a.  (espannà)  d.  béarn. 
Épouvanter.  V.  Espavantar  et  Paour,  R. 

EMPANNAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (espannà, 
àde)  ,  md.  Epouvanté,  ée.  V.  Etpavantai 
et  Paour^  R. 

jpsPÀNSAR,  V.  a.  (espansà).  Éventrer, 
ouvrir  le  ventre. 

Ély.  de  e$  priv.  de  panea  et  de  ar,  priver 
de  la  panse,  I  ouvrir.  V.  Pans^  R. 

ESPANSAT,  ADA,  àdj.  et  p.  (espansà, 
àde).  Efflanqué,  ée. 

Ëty.  de  ee  priv.  de  panea  et  de  ai ,  privé 
de  la  panse,  mince, 

ESPANTAR ,  V.  a.  (espantà)  ;  Spaven- 
tare,  ilal.  Eepantar,  esp.  port  cat  Epou- 
vanter ,  inspirer  la  terreur.  V.  Espaventar. 

Ély.  de  Tesp,  eepantar,  formé  par  syncope 


ESP 


1^9 


de  eepaveniar,  qui  est  dérivé  do  lat.  expa^ 
vefaeere,  m.  s.  Y.  Paour.  R. 

ESPANTAR  S',  v.  r.  Enantar^ie^  port, 
cat  esp.  S'épouvanter,  s'ébahir,  s'émer- 
veiller. 

E8PANTAT,  ADA,  adj.  et  p.  fespanté, 
àde);  £«pantado,  port.  Epouvante,  Y. ^e- 
paventai;  surpris,  étonné.  Y.  Paour,  R. 

Ailun  UMt  etpmutmt  d'an*  tdio  miBMin, 
Ghud'ub  ehlo  «arabifti  uy  TMioa  (airt  plufo. 


ESPANTELAR ,  v.  a.  (espantelà).  Pen- 
dre une  branche  qu'on  sépare  presque  du 
reste  de  l'arbre.  Gare. 

ESPANTOULHAR,  dl.  Débraîller.  Y. 
Deepettrtnar  et  Pand,  R. 

ESPANTOULHAT,dl.  Y.  Bepandou- 
Ihat  et  Pand,  R. 

ESPAORDIR,  V.  a.  vl.  Epouvanter.  Y, 
Eepaourir  et  Paoïir,  R. 

ESPAORIR,  vl.  Y.  Eepaourir, 

BSPAORrrz,  vl.  Y.  E«paoicrieetPa<mr, 
Rad. 

ESPAORZIR,  V.  a.  vl.  Y.  Eepaourir  et 
Paour,  R. 

ESPAORzrr,  adj.  et  p.  vl.  Ëponvanté. 
Y.  Eepaourii  et  Paour,  R. 

ESPAOURIR,  T.  a.  (spaoorir);BirAomni. 
Eepavorir,  pori.  esp,  Eepavordir,eèt  Spam' 
rire,  ital.  Intimider,  rendre  peureux,  efla* 
roucher.  Y.  Eepavantar. 

Ëty.  du  lat  expaveecere,  onde  ee  pour  en, 
de  paour,  peur,  et  de  la  term.  ir,  Y.  Paour, 
Rad. 

Ce  verbe  est  aussi  réciproque  et  signifle, 
s'épouvanter,  s'effrayer. 

E8PAOORIT,IDA,adj.  (spaonri, ide) ; 
Eepavoreeido,  port.  Epouvanté,  effi-ayé. 

Ëty.  du  lat  expavidue,  ou  de  ee  pour  en, 
de  paour  et  de  t(,  ida,  Y.  Paour,  R. 

ESPAOURUGAR,  v.  a.  (espaourogâ)  ; 
dl.  m.  s.  que  Eepaourir,  v.  c.  m. 

ESPAOURUOAT,  ADA.  Y.  Eepaourii 
et  Pttour,  R. 

ESPAODTAR,  Cast  Y.  Eepavantar, 

ESPAR,  s.  m.  (espà).  Nom  qu'on  donne, 
àNismes,  à  un  raisin  noir  très-hatif,  dont 
les  grains  sont  petils ,  ronds  et  aerrés  , 
donnant  un  vin  extrêmement  coloré. 

ESPARADOU .  Gare.  Y.  Eeparradoun, 

ESPARACkAU,  s.  m.  (  espars gàou ],  dl. 
On  donne  ce  nom  è  un  enfant  turbulant , 
violant,  qui  dérange,  bpuleverse,  casse  et 
brise  tout 

Éty.  du  grec  £i^o(pat9<Tio  (sparassô) ,  déchi- 
rer ,  mettre  en  pièces.  Mazer. 

E8PARAOOULA ,  Cast  Y.  Eeparg^u 

ESPARANGAR ,  v.  a.  (  esparancà).  Dé- 
membrer ,  assommer,  mettre  en  pièces. 

Ély.  du  grec  iaicàpa^v  (esparacba)  ,  parf. 
de  97ca(>à99to  (  sparassô  ) ,  déchirer ,  mettre 
en  pièces.  Thomas. 

ESPARAT ,  s.  m.  (esparà) ,  dl.  Madrier. 
Y.  Ptateou, 

ESPARAVIER,  d.  pr.  Un  des  noms  de 
répervier.  V.  Eeprevier, 

BSPARBE ,  s.  m.  anc.  béarn.  Epervier. 
Y.  Eeprevier. 

BSPARBEIBAT ,  s.  m.  BWAnBWA|d. 
béarn.  Epervier,  sorte  de  filet. 

s.  m.  (esparbèire),  dg« 


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et  béarn.  Êpenrier,  espice  de  filet  Y .  Es^ 
previer, 

BSPARBOULAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
fesparboulà ,  àde) ,  dg.  Etourdi ,  le ,  par  al- 
luMOD  aux  oiseaux  efiarouchés. 

ESPARCEA  ,  8.  f.  et 

E8PARGELH,  s.  m.  («parcéiJI),  V.  £#- 
pareeim. 

ESPARGELHAR  ,  v.  n.  (sperceillâ). 
Semer  en  sainfoin. 

Ély.  de  esparcelh  et  de  la  lerm.  act.  ar, 

ESPARCEOU ,  s.  m.  (sparcéou)  ;  strAii- 

CUUi,      BSrAKBTA    ,      SfrAMBA   ,      UPABCBT  , 

•AM-rs».  Noms  du  sainfoin  ou  esparcelte  , 
Hedysarum  onobrychis ,  Lin.  Onobrychù 
êcUiva,  Lam.  plante  de  la  fam.  des  Légumi- 
neuFes ,  qui  fournit  un  des  meilleurs  four- 
rages connus,  et  que  pour  celte  raison  on 
cultive  partout.  V.  Gar.  Onobrychis  foliis 
vieiœ,p.d39. 

Ély.  du  lat.  sparsm  et  de  el,  formé  de 
spargere ,  d'où  l'espagnol ,  esparcir,  espar- 
çida,  jeter  çà  et  là,  d'où  esparcelh,  ré- 
pandu, éparpillé. 

BWAwaou  D'BCTAaiiA,  8.  m.  Variété  du 
sainfoin  ordinaire  qu'on  a  introduite,  depuis 
quelques  années  en  Provence ,  sous  le  nom 
de  sainfoin  d'Espagne.  Elles'élève  davantage 
que  l'eaparcette ,  et  parait  mieux  réussir 
dans  les  mauvais  terrains ,  mais  il  lui  faut 
un  climat  plus  tempéré. 

ESPARGEOU-RA8TARD,  8.  m.  Nom 
qu'on  donne,  à  Lurs,  à  l'astragale  de  Mont- 
pellier, Astragalus  numspessulanus  ^  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Légumineuses ,  com- 
mune dans  les  bois. 

Ëty.  A  cause  de  la  ressemblance  qu'elle  a 
avec  le  sainfoin ,  surtout  par  ses  feuilles. 

E8PARGET,  s.  m.  (espacet).  Un  des 
noms  du  sainfoin.  V.  Esparceou. 

ESP ARGET- JAUNE,  s.  m.  Nom  qu'on 
donne,  à  Arles,  selon  M.  Laugier  deCbar- 
trouse ,  k  i'hippocrepis  en  ombelle.  V.  Sept- 
arpas. 

ESPARCINAR,  V.  a.  (esparcinâ).  Ré- 
pandre, disperser.  V.  Esparpalhar. 

Ety.  du  lat.  spargere,  m.  s. 

ESPARDILHA8 ,  s.  f.  pi.  (espardilles) , 
dl.  Espardenya ,  cat.  Souliers  de  corde  ou 
alpar gâtas,  chaussure  des  miquelets ,  faîte 
de  brins  de  chanvre  nattés. 

Éty.  du  lat.  sola  sparUhea  ou  sparlea , 
de  spart.  V.  Auffa.  ' 

Voyei  aussi  chàmbeirimn  qui  nous  parait 
être  h  peu  près  la  même  espèce  de  chaussure. 

BWARPIERAT,  ADA, adj.  (esparfieré, 
ad^.  Rusé ,  ée,  On  matois.  Gare. 

ESPARG ,  AwsBo,  BtrAms,  radical  pris 
du  latin  spargere  .  espargo  ,  sparsum  , 
épandre ,  semer,  jeter  çà  et  là  ;  d'où  :  spar^ 
sus,  épars ,  aspergere ,  asperger,  répandre 
vers  ;  asnersio ,  aspersion  ;  dispergere ,  ré- 
pandre çà  et  là,  disperser  :  dispersio ,  dis- 
persion. 

De  spargere,  par  apoc.  sparg ,  et  par 
Kaddit.  de  e  épentnétique, eipar^. 

De  sparsum ,  par  apoc.  spars ,  et  par 
addit.  d'un  e,  espars  ;  d'où  :  Espar  sir,  Es- 
pars'ùu  ,  Esparsoun-ar  ,  Espars-a,  Es- 
pars^et,  Espers-our. 

ESPARGA ,  s.  f.  (spârgue);  mtwéMovtjk , 

■BJIBA-DS- VS«T  ,  ràMMTJUMA,  WMMMIHkàmjk  ,  9 A' 


ESP 


.  utwAMJu&ovLék,  nni'nâ  ■ 

Pariétaire,  casse-pierre,  herbe  de  Notre-Dame, 
vitriole,  Parielaria  officinalis f  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Urticées ,  très-commune  sur 
les  vieux  murs ,  excepté  dans  la  partie  la 
plus  septentrionale  de  la  Provence,  où  elle 
ne  croit  point  V.  Garid.  ParUtaria,  p.  349. 

On  observe  ,  dans  les  étamines  de  cette 
plante .  le  phénomène  de  l'élasticité  ou  irri- 
tabilité végétale,  à  un  haut  degré,  lorsqu'à 
l'époque  de  la  fécondation  on  les  touche 
avec  la  pointe  d'une  épingle. 

La  pariétaire  est  émolliente  et  un  peu 
diurétique ,  propriété  qu'elle  doit  à  une  as- 
sez grande  quantité  de  nitrate  de  potasse , 
(nitre) ,  qu'elle  contient. 

Éty.  du  grec  iita^T^  (spargé) ,  désir  im- 
patient des  mères  de  se  voir  délivrées  du  lait 
qui  gonfle  leurs  mamelles ,  parce  que  cette 
planie  étant  diurétique  est  regardée  comme 
anti-laiteuse.  Spargè  est  dérivé  du  grec 
«rorpYàw  (spargaô),  s'enfler,  se  gonfler. 

BtrAmOA   SAOTASBA   OU  WMWUkm    Y.     AspatÇa 

sauvagea. 

ESPARGA,  vL  Qu'il  oaqo'die  répande, 
fasse  courir. 

E8PARGAIRAR,  v.  a.  (  espargueirâ  ) , 
dl.  Frotter  un  enduit  frais  avec  un  linge 
mouillé ,  pour  boucher  les  gerçures  qui  s'y 
font  à  mesure  qu'il  sèche.  Sauv. 

ESPARGANEOU  ,  s.  m.  (sparganèou) , 
00  aoimc  rLomuT.  Nom  qu'on  donne,  aux  en- 
virons de  Brignoles ,  au  butome  ou  jonc 
fleuri ,  Butomus  umbellatus.  Lin.  plante  de 
la  fam.  des  Joncées ,  qu'on  trouve  sur  le 
bord  des  rivières  et  dans  les  marais. 

Ety.  A  cause  de  la  ressemblance  que  ses 
feuilles  ont  avec  celles  des  Sparganium. 

Cette  jolie  plante  fait  avec  le  nénuphar 
le  plus  bel  ornement  des  pièces  d'eau. 

E6PARGER ,  v.  a.  vl.  nFAsm.  Spar- 
gere, ital.  V.  Espargir  et  Pand ,  R. 

ESPARCOR,  V.  a.  (espardgir)  ;  Espargir, 
port.  cat.  Esparcir,  esp.  Spargere,  ital. 
Eparpiller ,  répandre ,  il  est  aussi  réciproque. 

Ety.  du  lat.  spargere,  répandre.  V.  Pand, 
Rad. 

ESPARGN,  sous-radical  pris  du  latin 
pareere,  parco ,  épargner,  ménager. 

Dérivés:  Espar gn-a,  Espargnar,  Es- 
pargn-as,  Espargn-eia  ,  Espargn-i ,  Es- 
pragn-a,  Espragn-ar,  Espragn  eta. 

E8PARGNA .  s.  f.  (espargne)  ;  «famir, 
uraACMA,  Risparmio,  ital.  Espergne ,  rom. 
Epargne ,  économie  dans  la  dépense ,  dans 
le  ménage. 

Éty.  du  lat.  pareimonia ,  formé  de  par» 
cere  ,  épargner.  V.  Espar gn,  R. 

ESPARONA,  s.  f.  strBAsiiA,  BtrAOBSTrA, 
nrAMBB.  Bobèche,  petit  cylindre  creux,  avec 
un  rebord  qu'on  met  dans  un  chandelier  pour 
recevoir  qui  ce  coule  des  bougies  ou  de  la 
chandelle,  petit  bassin  qui  entoure  le  bas  des 
lampes  de  verre ,  où  l'huile  qui  coule  de  la 
mèche  est  retenue  ;  binet ,  petit  instrument 
qu'on  adapteà  un  chandelier  pour  faire  t>rûler 
la  chandelle  jusqu'au  bout. 

Ély.  de  espargna ,  épargne,  parce  que 
cette  partie  empêche  de  perdre  la  chandelle 
ou  l'huile  qui  coule. 

B8PARGNAIRE,  Y.  Espargnet.  Gare. 


ESP 

B0PARG1«AR,  V.  a.  (espârgnÉ}  ;  ■ 
MnAwukM ,  stPiUàuiAB.  RtsparmMre  ,  ifmC 
Çstammar  et  Estanbiar,  lang.  Spanm^  «IL 
Epargner,  user  d'épargne,  ménager  son 
bien  ;  ménager  quelqu'un,  le  tniter  livo- 
rablement. 

Ëty.  du  lat.  pareere ,  d'où  expareere , 
eappardnare ,  espar gnar.  V.  Espar gn,  R. 

Dites:  je  voudrais  vous  épargner,  et  noo 
vous  étiUr  cette  peine  ;  on  évite  soi-même 
une  chose,  mais  on  ne  l'évite  pas  à  un  autre. 

E8I<ARGNAR  S',  V.  r.  •tM^àm^m. 
S'épargner ,  ne  pas  se  donner  la  peine  né- 
cessaire ;  se  faire  faute  de  quelque  chose. 

ESPARGNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (espar- 
gna, àde).  Epargné,  ée.  V.  Esparpka  et 
Espargn,  R. 

E8PARGNET  ,,ETA,  a$.  8.  (emrgné, 
été);  uFABCBAiBB.  Économc,  avare,  uarc. 

B8PARGNETA,  8.  f.  (espargnéte)  ;  m- 
FAM8IIBT,  BcrmACMA,  wwovncwmïï,  MWiBrA.  Bi- 
net ,  petit  ustensile  composé  d'un  iMSsiBet 
qui  porte  une  ou  phisieurs  pointes  sur  les- 
quelles on  enfonce  un  bout  de  chandelle  , 
et  d'une  qaeme  qui  entre  dans  U  bobèche 
d'un  chandelier. 

Éty.  de  espargna,  épargne,  et  do  dîm. 
eta ,  petite  épargne ,  petit  économie.  V. 
Espargn ,  R. 

E9PARGNI,  Avril.  Y.  EtparÇM  et 
Espargn,  R. 

ESPAROOU ,  8.  f.  (esnârffoo).  Nom  lan* 
guedocien  de  l'asperge.  Y.  Aspergea. 

E8PARG<Hl-»AinrAM ,  S.  Un  des  noms 
languedociens  de  l'asperge  sauvage.  Y.  As- 
pergea soMvagea. 

E8PARGOUIETRA ,  8.  f.  (espargouiet* 
re) ,  dl.  Lieu  planté  d'asperges.  Y.  Asper- 
giera. 

Éty.  de  espargou  et  de  ieyra. 

Noun  se  yévésie'  que  de  peyras, 
E  eaouque  paou  (Tespargouieyras 
Cent  fespus  secas  que  Valun 
Mais  d'espargous  pas  la  co  (Ttni. 
Fabre. 

E8PARQ0UI«A,  8.  f.  (spargéule).  Y. 
Esparga. 

E8PARGS,  n.  p.  vl.  Esparcieux, 

ESPARGUB,  s.  m.  d.  d'Arles.  Y.  Aê^ 
pergea. 

E8PARGIIR,8.  m.  (espardjù);  BtrAwo». 
Imprécation,  blasphème,  faux  serment.  Y. 
Imprécation  et  Jur ,  R. 

ESPARJURARS',  V.  r.  (s'espaijurè).  Se 
parjurer,  prêter  un  faux  serment,  se  rendre 
parjure.  V.  Jur ,  R. 

ESPARJUS,  Aub.  Y.  Esparjur. 

ESPARLIGCAR  8' , v.  r.  V.  Esperlicear. 

E8PARUN  j  s.  m.  (spartîn)  ;  Spargoil , 
esp.  Esparo ,  ital.  Nom  qu'on  donne,  à 
Antibes ,  au  sparaillon.  Y.  Cante. 

ESPARUIfOAT, 

ESPARLOONGAR ,  et 

ESPARLOUNGAT,  \ .  Esperlongar  et 
EsperUmgat. 

ESPARMABLE ,  adj.  vl.  Parcimonieux , 
économe.  Y.  Espargn,  R. 

ESPARBIAR,  V.  a.  (sparmà).  Espalmer. 
Y.  Encarenar. 

Ëty.  du  lat.  sphatium,  bitume,  parce 
qu'on  l'employait  anciennement  à  cet  usage. 


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ESP 

On  ledit  aussi  par  eitanSioB,  pour  graisser 
les  souliers ,  oindre. 
BSPAaKASoorai, s.  r.  pi.  dl.  ^Nrefai- 

tcs.  V.  SifuiehanMfUt. 

BBPARNBI* .  S.  m.  fespamèl},  dl.  Ëpoo- 
Tanlail.  V.  Espavantaih, 

BSPâBNHAB,  vl.  V.  Esporgnar. 

BBPABNiABLBy  adj.  fl.  Pardmonieox, 
èooDome. 

BSPABOUFITi  y.  EipdomlU^  Pêl. 
Rad.9.  , 

BftPARPALH.  S.  m.  vl.  EparpiUeiBent, 
dispersîoo.  V.  Patk  et  Pand. 

BSPARPAIéHAR ,  V.  a.  (esparpaillA)  ; 


CA«.  Sparpa» 
glmrê,  ilaî.  £<pal^r.  port.  Dêsparpajar^ 
csp.  £«parpiUar.  cet.  Epaipiller,  épandre, 
çà  et  là,  éuler,  disperser.  Y.  EseampUhar 
ti  Deêporpêlar. 

Éty.  de  e$par ,  formé  do  lat.  ipargirê^ 
de  pmtha  et  de  Tact,  ar,  lilt  épandre  la 
paille  ^  et  là ,  ou  disperser  comme  le  vent 
dHperse  la  paille.  V.  Palh  et  Pand,  R. 

BSPARPALHAT ,  ADA ,  adj.  et  parL 
(esparpaiUà,  àde);  BWAmraaAT.  sOTATAWiT, 
nPATAv  »  wacMM/qaaMMT.  Eparpillé,  dispersé  : 
Huelk  êsparpaUnU,  œil  éraillé.  Y.  Palh,  R. 

BSPARP JJLHAT  ,  A9A,  adj.  et  p. 
(emorpolià) ,  d.  bas  lim.  EêparpiUad.  cat. 
Déonulé,  ée;  on  le  dit  d'une  personne  que 
b  cbaleor  a  obligée  à  se  découvrir  la  poi- 
trine, le  coa.  V.  DisgtvUral ,  DespHtrinat 
et  Palh,  R. 

BSPARPElX.ARS'.y.  r.  (esparpellà s'). 
Se  frotter  les  paupières  pour  les  ouvnr 
qoaod  elles  sont  collées  pjkf  la  chassie  ou 
appésanlies  par  le  sommeil. 

Ëty.  de  €$  priv.  de  parpela ,  paupière , 
etde  ract  ar,  lilt.  ôter  les  paupières,  sous- 
entendo  de  dessus  Toail.  V.  Parptl,  R. 

BSPABMBLUGAT,  ADA,  a^j.  el  p. 
(esperpelugâ,  àde),  dl.  Gai,  éveillé,  gaknl ; 
brave.  V.  Eiperiueat. 

Èty.  de  es  priv.  de  parpela,  paupière, 
et  de  ugat,  qui  a  ouvert  les  paupières.  V. 
Porpcl,  R. 

BSPABPtLBAR,  £jfpaf|K{(ar,  cat  et 

B8PABPILHAT,  MiparpiUad ,  cat. 
?.  Etparpalhmr,  Etparpalhai  et  Palh,  R. 

B8PARRA ,  s.  f.  (espàrre).  Esparre ,  en 
roman,  espèce  de  dard  on  de  Javelot 

Ély.? 

Dérivée:  Eiparrada,  Esparra-doim , 
Eiparr-aneha^vimira ,  Esparr-ar. 

B8PABRABIS1AR,  V.  a.  (esparrabissâ), 
dl.  ygcAiÉBittâ».  Bouleverser,  déranger, 
détmire. 

B8PABRADA,  S.  f.  (esparràde);  dmvaii* 

■A9A,  MgmUlADA,  AMMJUt^ADA,  BBtQUIUiADA, 

isMMiAOA,  sMovunTA.  E$paradê ,  en  rom. 
Glissade,  mouvement  du  pied  ou  des  pieds 
qui  glissent  involontairement  sur  un  plan 
incliné  ou  sur  un  corps  gras,  poli.  etc. 
fig.  décharge  d'arlillerie  ;  propos  déplacés. 

Una  êsparrada  de  coaups  de  canowa,  une 
décharge  de  coups  de  canon. 

Éty.  de  iêpofta,  trait,  et  de  oda,  fait 
comme  on  trait,  c'est-à-dice,  rapide  comme 
un  trait 

ESPABBADOOM,  t.  Ht  (esparradéun)  ; 


ESP 

wÊ»àMàa9o.  Cloehêman  on  ttmnaiUer,  en 
rom.  Nom  qu'on  donne  au  mouton  qui  porte 
une  sonnaille  et  conduit  le  troupeau  ;  on  don- 
ne aussi  ce  nom  à  la  clairine  ou  sonnette  que 
le  mouton  porte. 

Ëty.  de  etparrada,  grande  quantité  de 
choses  qui  se  meuvent  à  la  fois,  et  de  oun 
an|[m.  le  chef  de  la  troupe  ;  ou  de  esparra, 
trait,  et  de  doun,  celui  qui  marche  le  mieux, 
qui  glisse  comme  un  trait. 

BSPABBANGHAVOUIBA,  S.  f.  (espar- 
ranlchavéutre).  Lançoir,  pale  qui  détourne 
l'eau  du  moulin  quand  on  veut  arrêter  son 
mouvement. 

Éty.  de  esparra,  trait,  de  Aneha,  v.  c.  m. 
et  de  vouira,  lilt.  planche  destinée  à  être 
lancée  comme  un  trait  pour  fermer  un  pas- 
sage. 

ESPABBAB,  y.  n.  (esparrà)  ;  pasrAraAB, 

UWAM,  ABLKMPA»,  LBttVXMAB,    BSgillMiAll,  BM- 

QvuMAm,  BcrABum,  en  rom.  Detbarrar,  esp. 
Glisser,  on  le  dit  du  pied  ou  des  pieds  qui 
coulent  rapidement  sur  un  corps  uni  ;  fig. 
parler  mal  à  propos. 

Ély.  de  esparra  et  de  ar,  faire  une  glis- 
sade. 

E8PABBA8,  S.  f.  pi.  (espârres).  £par#, 

{>ièces  de  bois  plates  qui  joignent  les  deux 
imons  d'une  voiture  et  les  assujettissent  à 
pareille  distance. 
Ély.  î 
ESPABBBNGHAi  s.  f.  (esparreintche)  ; 

BSPBmmoA,  KirsBBMCA,  BtrauDM,   Amqvmr,  st- 

piTouMAa.  Esparrella,  port  Réginglette,  re- 
puce,  sorte  de  lacs  ou  de  piège  pour  prendre 
les  petits  oiseaux,  consistant  dans  un  bâton 
courbé  en  arc  qui  serre,  en  se  redressant, 
les  deux  fils  qui  lui  servent  de  corde,  et  dans 
lesquels  les  pieds  des  oiseaux  se  trouvent 
pris.  y.  Espitouran» 

Ety.  de  esparra,  dard,  javelot,  et  de  Encha, 
V.  c.  m. 

ESPABBIADA,s.  f.  (esparriâde).  Ëchauf- 
fourée.  entreprise  téméraire  et  malheureuse. 

E8PABBICAB  8',  V.  r.  dg.  S'étendre? 

Maihimn,  eue  ta  laing  s'esparriquo 
Que  teng  l'Agio,  teng  VAfriquo, 
lou  éy  enfin  un  eô  de  musiquo 
Quepertout  loumoun  s'esparriquo. 
D'Astros. 

E8PABBOUN,  S.  m.  (esparrôun),  dl  et 
m.  Echelon.  V.  Esealoun, 

Éty.  de  esparra,  barre,  et  du  dim.  oim, 
petite  barre. 

E8PAB8A,  s.  f.  vl.  Aspergée. 

Éty.  du  lat.  eparsa,  m.  s.  de  spargere. 
V.  Esparg^  R. 

E8PAB8EB,  vl.  V.  Espargir  et  Pond, 
Rad. 

B8PAB8ET,  V.  Espareet  et  Esparg, 
Rad. 

B8PAB8IEB,  S.  m.  (esparsié),  d.  de 
Carpentras.  Ecluse. 

B8PABaiO,s.f.  vl.  BXPAMio.  Espar' 
sUm,  esp.  Sparsiane,  itaL  Dispersion,  eflii- 
sion. 

Éty.  du  lat.  sporsto,  m.  s.  V.  Pand,  R. 

E8PAB8IB,  V.  a.  (esporsi),  d.  bas  Ihn. 
Distribuer,  partager  entre  pinsieors  ;  épan- 
dre, éparpiller.  V.  Partir  et  EêparpÔhar. 


ESP 


141 


Ëty.  du  lat.  sparsum ,  spargere.  Voy. 
Esparg,  R. 

ESPABSID,  IVA,  adj.vl.  Disgersant, 
desséminanl,  dispersif,  V.  Pand ,  R. 

ESPABSOUN,  s.  m.  (esparsoû),dl.  V. 
Goupilhoun  et  Esparg,  R. 

ESPABSOUNAB ,  d.  bas  lim.  Asperger. 
V.  Espergear  et  Esparg,  R. 

ESPABT,  Espart,  cat  Esperlo,  esp. 
V.  Aufa, 

BSPABTABIA,  S.  f.  (esparUrie)  ;  Espar- 
teria,  cat.  esp.  Sparteri(^  le  commerce  et  les 
ouvrages  de  spart. 

ESPARTIB ,  V.  a.  (espartlr).  Répandre, 
disséminer.  V.  Ésparptlhar  et  Part,  R. 

E8PABTITS,  s.  m.  pL  (espartîs),  d. 
bordel.  Les  adieux  du  départ. 

Ély.  de  parUr.  V.  Part,  R. 

E8PABVANT ,  S.  m.  (esparvàn).  Ëpou* 
vanle,  efiroi.  Cast. 

ESPABVANTAU,  Cast  Y.  Espavan- 
talh. 

,  ESPABVEB,  S.  m.  vl.  Esparver,  cat 
Épervier.  W.Esprevier. 

ESPABVIEB,  vl.  V.  Esprevier. 

ESPABX,  vl.  Cosse  des  légumes,  silt'* 
ques.  Desiava  emplir  son  ventre  dels  esparx. 
Ùupiehat  implereventrem  suum  de  siliguis. 
V.  Gruelha. 

ESPA8 ,  S.  m.  vl.  Temps,  loisir,  commo- 
dité: épée. 

ESPA8A ,  s.  f.  (spàse)  ;  mmnA.  Espasa, 
cat.  Espada,  esp.  port  Spada,  ital.  Epée» 
arme  offensive,  composée  d'une  poignée  et 
d'une  lame  mince  et  pointue. 

Éty.  du  gaulois  spalha,  ou  du  grec  o^càOY^ 
(spatbè),  m.  s.  ou  selon  M.  Thomas  de 
dica^a  (spasa),  aoriste  de  (rvaoj  (spaô),  tirer. 
V.  Espad,  R. 

Dans  une  épée  on  dîslîogue,  la  poignée, 
la  garde,  la  lame  et  le  fourreau. 

Dans  la  garde  et  la  poignée  on  nomme: 

GARDE,  tant  c«  qni  Mt  dMUatf  i  dtfcnar*  U  OHla. 
POIGNÉE,  la  partie  qiw  la  roala  eoibraMa. 
POMMEAU,  la  |iwt{«  vrawlia  tf^  ttrmtiM  la  ftOptia. 
VIROLE,  VÊmtmm  «pi  aart  d«  basa  &  l'niHaaa  lottrkwa 

ca  la  poi||BM. 
BRANCHE,  la  partla  «yltpdrfaiw,  qatda  k  co^oflle  w  «a 

fixer  au  poMinaaa,  aa  parUa  moyenne  porte  ordinatr*. 

nent  ini  renflement  qu'en  nomme  amant/*,  et  aon  ntr<- 

wixi  supérieure  qw  entre  dana  le  pomoMaa  s'appelle  bout 

COQUILLE.  lapvtiaplateiidpfvtJgelepolgwianeM 

de  la  lame. 
CROIX,  les  dans  Iwwwliee  qnl  erolseM  la  eoqnOla. 
NOEUD,  la  rosette  de  rubans  dont  on  l'orne. 
PLAQUE,  la  partie  de  la  garde  qui  «ouvre  b  main. 
QUILLON,  l'cspèee  de  branche  qal  lieM  anoorpsaal* 

garde. 
▲MANDE,  la  mOifn  de  b  gatde  qui  est  ftb  aalboM  ra. 


CALOTTE,  la  partie  de  la  garda  o4  l'on  place  la 

Dans  la  lame  on  nomme  : 

SOIE,  b  partb  effilée  qni  entra  dM  bpolgii^ 
ARÊTE,  b  cdte  qal  règne  b  long  deblama. 
TRANCHANT,  b  partb  de  b  bme  qui  s'étend  dab  garde 

à  U  pointe  et  qu'on  divise  en  trob  t  1*  b  talon  on  b  pre» 

■dertkraduoMdebgaide;  S*  b/erfon  leUarada 

mlUen  et  S*  b /e«»/^  M  b  tbia  bttrbar. 
TRAI  TBANCHANT.  aaluIdnadtépaelM. 
FAUX  TRANCHANT,  eabl  dn  aM  dnilt; 
PLAT,  raspaw qui eai «ou* bs dans  tnmkam  4m»mm 

dpéapbK. 
POINTE,  rcstoéarfidoppoiétiUMb. 

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142 


ESP 


BATTE,  la  pwtk  IhUmm  da  eofpt  è»  Vifi»  mv  UquXk 
on  plaet  la  montara. 

Aint  le  fourreau  on  nomme  : 

CHAPE,  la  plM|M<k  mjia]  <|a'oi)  plae»  an  haM  ds  (jaw 

tWB. 

Dans  le  foarreaa  on  distiDgoele  erochH  et 
8on  anneau,  et  le  bout  ou  hauUeroUe, 

Les  historiens  profanes,  altribuent  l'in- 
Tention  de  Tépèe  à  Bélusi  roi  d'Assyrie  et 
père  de  Ninus,  mais  elle  était  déjà  connue  du 
temps  d'Abraham.  Dicl.  des  Orig. 

Noitra-Dama-deit-Sept-Espasas,  Notre- 
Dame-desrSept-Douleurs. 

ESPA8A-DE-MAR,  s.  f.  (espase-dé-màr). 
Un  des  noms  toulonnais  de  Fépée  de  mer. 
V.  5eiTa. 

ESPA8A8SA,  s.  f.  (spasàsse) ,  augm. 
dépr.  de  ispasa,  grosse  et  laide  épée.  Voy. 
E,pa4.K  r-^        J 

On  nomme  : 

BRETTE.  iraiiU|iiein«iit,  dm  l^giw  ifi;  a'or iglM  brt- 
tonac,  d'oà  aoo  nom. 

E8PA8ETA,  6.  f.  (espaséte);  sfPAMim. 
Espaeela,  cat.  EspadUla,  esp.  Dim.  de  es- 
posa,  petite  épée  ;  c'est  aussi  le  nom  d'une 
ancienne  et  petite  monnaie  ;  divisoir,  instru? 
ment  de  fileuse  de  soie, 

Éty.  de  espasa  et  de  eto.  Y.  Espqd,  R. 

ESPA8I,vl.  y.Espaci. 

ESPASIAN,  s.  m.  (espasiâq).  Hopme 
d*épée,  militaire. 

Ety.  de  espasa  et  de  itin.  Y.  E$pady  R. 

ESPA8IER,  s.  m.  (espasié);  Etpaser, 
cat.  Espadero,  esp.  Spadajo,  ilal.  Fourbis- 
seur.  oui  fait,  qui  vend  ,  qui  polit  ou  monfç 
des  épees  ;  en  vl.  homme  d'épée,  garde. 

Éty.  de  espasa  et  de  ter.  Y.  Espad^  R. 

E8PA8IS,  s.  m.  pi.  dg. 

Quet  dan  de  Fayguo  loue  espasis 
Se  oui  ahitot  gouayre  que  glasis  f 
P'Astros. 

E8PA8BIAR  8',  V.  r.  d.  béam.  ^epoe- 
mar-se,  port.  Se  pâmer  ;  avoir  des  spasmes. 
Y.  Eepasme* 

E8PA8MAT,  adj.  et  p.  d.  bèarn.  Épou- 
vanté. V.  E spasme. 

ESPASME,  s.  m.  (espasmé);  Spasmo, 
îtal.  Espasmo,  esp.  port,  ^«paem, cat.  Spas- 
me, contraction  involontaire,  plus  ou  moins 
longue,  des  muscles. 

Èty.  du  lat.  spasmus ,  dériva  du  grec 
ffita^iib;  (spasmos),  formé  de  <Jviui  (spaô), 
tirer,  contracter. 

Dérivés  :  Espasm-ar,  Espasm-at. 

ESPASME,  s.  m.  dg.  Pâmoison,  Y.  Fei- 
hlcssa  :  épouvante,  en  d.  béarn. 

ESPASOUN,  s.  m.  (espasoù),  d  bas  lim. 
Epée  très-courte.  Y.  Espaseta  et  Espad,  R. 

ESPASSA.  vl.  Y.  Espaza. 

ESPASSAR  8',  V.  r.  (s'expassâ):  fvêfM- 

■BGXA«,    tOOLAtSlAM,    PAt»BGlAIIB.     EspaCtar  ^ 

anc.  cat.  esp.  Spaziare,  ital.  Espaçât^  port. 
Se  promener ,  se  dissiper ,  se  distraire  ;  en 
parlant  du  temps,  se  relever.  Mesurer  un  es- 
pace ,  en  comptant  le  nombre  de  pas  ao'il  y 
a  de  l'une  à  l'autre  extrémité.  Avril.  V .  -P#- 
j>oc,  R. 
Éty.  du  lat.  spatiafi. 


ESP 

.  ▼.  a.  et  n.  vL  Paâseri  a»», 
s'en  aller  ;  dissiper. 
E8PAS8AT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Passé,  ée, 
ESPAaSAYOUIRA  et  E8PA88I,  vl.  Y. 

Espaei, 

E|^»A98IER.  Y.  Mspaçatouirt^  et  i^e- 
pacter. 

ESPATAR  S',  y.  r.  (s'espatà),  d1.  Se  dan- 
diner, se  dpdîner,  se  dorloter,  prendre  ses 
aises  ;  s'étendre ,  se  dilater ,  s'epai^ouir  4® 
plaisir. 

(jou  nas  das  princes  l'espatava, 
Au  fumet  que  tous  chatoulhava. 

Fayre, 

Éty.  de  et,  de  pata  et  de  ar,  étendre,  re^ 
muer  les  pattes,  les  pieds.  Y.  Pat,  R. 

ESPATARAR  S',  Y.  r.  (s'espaUrà)  ,  dl. 
Espatarrars\  cat.  Se  coucher,  s'étendre  de 
son  long  à  terre.  Y.  5*e#lraluirar  et  Pat, 
Rad. 

Éty.  du  grec  9icaxaXdu>  (spatalaô).  Yîvrp 
dans  la  motesse.  Thomas. 

ESPATARAT,  ADA,  çdj.  et  p.  (espa- 
tarà,  àde) ,  dl.  vx^o-nmAr,  Eparpille,  ee.  V. 


latâ,  àde) , 
streluirat 


^sparpalhat  et  Pat,  R 

ESPATAT,  ADA,  adj.  et  p. , 
dl.  Etendu.  Y.  Esparpalhatl 
et  PaU  R. 

ESPATLA,  S.  f.  vl.  Espattta,  cat.  Epaule 
Y.  Espala, 

ESPATOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (espo- 
tounà,  àde),  d.  bas  lim.  Manchot,  ote.  Y. 
Manchet. 

Éty.  de  e#  priv.  de  j>a(oun,  maiq,  et  de 
at.\.Pat,ïi. 

ESPATRUR  fl|'.  Y.  ^xpatriar  s'. 

ESPATULAt  8.  f.  (spatule);  Espatula^ 
port.  cat.  esp.  Spatule ,  instrument  de  chi- 
rurgie et  de  pharmacie  dont  on  se  sert  pour 
étendre  les  onguents  :  il  est  composé  de  la 
spatule  proprement  dite  ou  palette,  et  du 
manche.  On  donne  le  mèniie  nom  à  la  faille 
d'un  radeau. 

Éty.  du  lat.  spathula,  dim.de  spatha,q[ai 
a  la  même  lignification.  Y.  Espad,  R. 

ESPATUIiA,  s.  f.  (spatule)  ;  wjumwa.  Es- 
patula,  cat.  esp.  Spalel,  ail.  Spatule  blan- 
che, sans  huppe,  Platelea  ntt?ea,Guv.  qui  ne 
Karaltètre  qu  un  jeune  individu  de  la  spatule 
tanche,  Platelea  leucorodia ,  Lin.  oiseau 
de  l'ordre  des  Echassiers  et  de  la  famille  des 
Latirostres  ou  Ramphoplates  (à  bec  large). 

Etv.  Ainsi  nommé  à  cause  de  la  forme  de 
son  bec  qui  ressemble  parfaitement  à  ime 
spatule  d'apothicaire.  Y.  Espad,  R. 

EÇPATDIiAA ,  y.  n.  (espatulà).  Ramer 
sur  un  radeau.  Aub. 

ÉLy.  de  espatuta  et  de  ar. 

ESPATUBI,  V.  n.  vl.  Y.  Espatulà. 

E8PAULA,  dg.  Pour  épaule.  Y.  Etpala 

et  Espal,  R.    

.  ESpai^IéAMEEWT,  s.  m.  (espaonlaméin). 
Epaulcment ,  planches  rangées  en  forme  de 
toit  pour  couvrir  quelque  chose,  portion  d'un 
mur  qui  sert  à  soutenir  un  terrain.  Y.  Espal, 
Rad. 

ESPADIiAR,  ait.  de  Espalar,  v.  c.  m.  et 
Espal.  R. 

ESPADIiUGHAR,  V.  a.  (espaoulotsà) , 
d.  bas  lim.  uvoovutab.  Epouvanter  ,  ef- 


ESP 

fraydr.  Y.  Eipanantar  ,  Eêçakulre^  et 
Rad. 

&8PAllLUfSH4T,  ADA ,  a^}.  et  p.  (es* 
pooulotsà.  àde) ,  md.  Kpouvanté.  Y.  Epa^ 
vanUU  et  Paour,  R. 

ESPAUBIAR ,  T.  a.  £«paiimar  tma  mo- 
natra,  forger  de  nouveau  yne  hache.  §aov, 

ESPAUR,  Y.  Spoour. 

ISSPAVS8AD4. 

BSPAVSSACn , 

ESPAUBSAB  et 

ESPAU88BTAR,  Y.  tOUSMSlBOlB  fMIP 
i^epoti, comme  ayant  Po^$siera  pour  radical. 
Y.Pulver.R.   *  ^ 

BCTADT,  S.  m.  vl.  Défont,  MUesse. 

ESPAUTAy  s.  f.  (espàoate).  fipée  d* 
cordier,  couteau  de  bois  qui  sert  à  serrer  It 
tissu  des  sangles.  Gare. 

EffiPADT^R,  V.  a.  vl.  Troubler,  agiter» 
tourmenter. 

ESPAUTAR,  V.  a.  v|.  Troubler.  V. 
Paottr,R. 

ESPAOTAT,  ADA ,  adj.  et  p.  v).  Étonné^ 
stupéfait,  tourmenté,  agité.  Y.  Paotir,  R; 

ESPAÙTIUBAR,  v.  a.  (espoutilà);  mo«« 
Tm,  «svoirriuaAs.  Ecraser,  écacher.  V.  Esem^ 
fa(mar. 

Ety.  Fréquentatif  de  EspmemHr,  v.  c»  m^ 
et  Paul,  R. 

ESPAUTm,  Y.  EspaouHr. 

BSPAimRAR,  V.  a.  (espaoQtlrày,  dl. 
Tirailler.  Y.  Tiralhar  et  Tra,  R. 

ES^AUrm ,  V.  a.  (espaouth*)!  MvoimK  , 
KMBoonn.  Eçrfiser ,  aplatir,  écacner.  Y.  £#• 
cafagr\ar.  ' 

Éty.  de  ff,  en,  de  naula,  boue,  bonîltîe, 
et  de  fr,  réduire  eq  pouillie,  en  boue.  Y. 
Pati(,ft. 

ESPAUTIT .  IDA,  adj.  et  p.  (espaouti , 
ide)  ;  mpootit.  V.  Pàut,  R. 

ESPAUTOS,  OZA,  adj.  vl.  Trçmblant , 
ante.  Y.  Pàour,  R. 

ESPADTRIGAR.  V.EspouMgar,  com- 
me plususité,  quoique  plus  éloigné  de  Fétym. 
Y.  Paut,  R. 

ESPATA ,  S.  f.  (espàve) ,  dl.  Surprise.  Y. 
5tirprt«a  et  Paonr,  R. 

ESPAVANT ,  s.  m.  (espavânt)  ;  Kt»B*-r 

VAUT ,  BsrouvAirrA ,  BtPAVBir».  Espant ,  cat. 

Spavento,  ital.  Espanto^  port.  Espeariento, 
esp.  Epouvante,  terreur  causée  par  qoelqtié 
accident  imprévu.  Y.  Paoiir,R. 
ESPAV ANTAIiH .  8.  m.  (espavantàlh)  ; 

BsroovAirrAUi  ,  stFOWAirrAii ,  stPftAVAirr,  ■•- 

PVAVAinrAII,  BSrAMtAA,  MPAVAPTAO,  afTASBiA». 

Spaventacchio ,  ital.  Espantajo^  esp.  Es-^ 
panialho,  port.  EspasUall,  cat.  EpounUail, 
haillon  qu'on  suspend  dans  les  champs  en- 
semencés pour  épouvanter  les  oiseaux  ; 
chose  qui  épouvante,  ordmairemenl  sop- 
posée. 

Éty.  de  etpavonl  et  de  oiA  ,  tout^  Y. 
Paour,  R. 

ESPAYANTAB,  v.  a.  (espavantà);  n- 

FAHKAB  ,  BtPAtmim,  «t>ATOKC«A» ,  STAOUVAB, 
Bf  rOVTAKTAM  ,  SpFAVAirrAB  ,  Bf  PLAVAVVAm  ,  p»- 
BLAIMAB,     BSPAIHAII,     WKHWIglIi  $    mmBSUmAM. 

Spaventarcy  i\a\,  Expantar ,  esp.  port,  cat 
Epçuvanter,  effrayer,  causer  de  l'épou vente. 
Éty.  dû  lat.  eœpavefaseere ,  inspirer  la 
terreur,  ou  de  espavânt  et  de  ar.  Y.  P««nr» 
Rad. 


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ESP 

B0PAVAliTiA  »\  y.  r.  sMumua  •'. 

S'épouvanter,  s'effrayer.  V.  EipanottnkU. 
ESPAVANTAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (eapa- 

f  antày  àde)  ;  BanAumAT  »  mviiiiiat  ,  stPAOBiT  f 

BOTABsoBAT,  Epouvaiité,  éc ,  effrayé.  V. 
Paaur,  R. 

ESPATANTAO,  Aub.  V.  Eêpavanlaïh. 

E9PATANT08 ,  vl.  V.  EspavefUos. 

E8PAVARDAR ,  V.  Bipavûntar. 

BSPATAROAU  y  Gare.  V.  £«fHivaiitoI/^. 

ESPAVAROIB ,  y.  a.  (espavardir)  ;  m- 
»ATA»A«,  Epouvanter.  Y.  Espavourdir  et 

BSPAV£N,et 

ESPAVENflA ,  8.  f.  vl.  Frayeur,  crainte. 
V.  Pamir,  R. 

B8PAVBNT ,  B.  m.  vl.  V.  Espavant. 

E8PAVENTABLA1IIENT,  adv.  vl.  V. 
Eipouvantablament. 

E8PATENTABLE,  adj.  vl.  Y.  Eêpow- 
vantable. 

E8PAVENTALH,  8.  m.  vl.  Epouvan- 
tail.  Y.  Espanialh  et  Paotir,  R. 

B8PAVENTAMENT,  s.  m.  vl.  Spavift- 
taw^etUo.  ital.  Peur,  épouvante.  Y.  Espa^ 
«OfUetPaottr,  R. 

B8PAVENTANZA,  8.  f.  vl.  Crainte, 
firayeor.  V.  Paour ,  R. 

ESPAVBNTAR ,  y.  a.  vl.  Épouvanter. 
V.  Espavantar  et  Paour ,  R. 

BÉPAVBNTER ,  8.  m.  vl.  Y.  Espaven- 
lier  et  Paour,  R. 

BSPAVENTIER,  vl.  sspavbrsb  ,  w- 
PASMm.  Epouvante,  épouvantail.  Y.  Paotir, 
Rad. 

EflPATEVfTM,  OSA,  a^j.  vl.  mpa- 
vsnos.  EspafUoê  ,  cat.  Éspantoso  ,  eap. 
port.  Spavenioio  ,  ital.  Peureux  ,  euse , 
épouvantable.  Y.  Paour ,  R. 

EflPATBNTOS  ,  adj.  y|.  Ombrageux. 
Y.  Etpavantoê  et  Paour,  R. 

ESPATORDIR  ,  V.  a.  vl.  strAoran  , 
wvAOM*.  Bêpavordir ,  cat.  Eêpavorir ,  eap. 
port  Effrayer,  alarmer,  eflforoucber,  épou- 
vanter. Y.  Etpaurir,  Espavantar  et  Paour, 


B8PATOUllDIR,et 

BSPATOUBDIT,  ait.  de  espavardar  ti 
apavardii*  Espavordid,  cat.  Etpavorido, 
esp.  Y.  £#pavantar,£«pavaiaaietPa(mr, 
Rad. 

ESPAZA ,  Y.  Eipasa. 

E8PAZADA,  8.  f.  vl.  Espadada ,  esp. 
Spctdaeeiata,  ital.  Coup  d'épiée,  estocaoe. 
Y.Eipad.R.  "^ 

E8PAZAR ,  V.  a.  vl.  Armer  de  Tépée. 
V.Espad^t^. 

BSPAZETA,  vl.  Y.  Espa$eta. 

B8PAZETA8 ,  8.  f.  pi.  vl.  Petites  plu* 
mes  des  oiseaux.  Y.  E$pad ,  R. 

E8PAZI ,  s.  m.  d.  vaud.  Espace.  Y.  £#* 
jwif ,  R. 

E8PAZIER ,  vl.  Y.  Eêpasier. 

B8PEA,  vf.  Y.  Espa$aeiE»pad,  B. 

E8PBAQHAR,  y.  a.  (espeadtà  ) ,  d.  de 
Barc.  DédHfer,  mettre  en  pièces,  en  mor<^ 
ceaux. 

ESPEAlUMm AR ,  T.  a.  (  espearagnà  ). 
Ecorcer ,  ôter  l'écorce  ;  déchirer  la  peau. 
y.POartiJB^Hkar. 

È|y.  de  0t  pdv.  de  pmragna  et  de  ar. 
▼  •  Ptl,  R« 


ESP 

ÊtfPEABDEE  ,  dm.  Y.  Bspirdrê  et 
Perdr ,  R. 

E8PEGA,  s.  f.  (espèce)  ;  Bsraci,  mbta. 
Spme^  ital.  Eêpuii ,  esp.  port  cat.  Es- 
pèce ,  classe  idéale  d'êtres  ou  d'objets,  dans 
lesquels  on  a  remarqué  les  plus  grandes  res- 
semblances ,  division  du  genre. 

En  histoire  naturelle,  l'espèce  a  été  définie 
par  Linneus,  l'être  animal  ou  végétal  qui  se 
reproduit  constamment  le  même  par  voie 
de  génération  ou  de  semence. 

Espèce ,  dans  le  langage  ordmaire ,  signi- 
fie encore ,  sorte ,  qualité. 

Ëty.  du  lat.  tpeeiei ,  m.  s.  Y.  Espeel ,  R. 

ESPEÇADA ,  s.  f.  (espeçâde).  Lourdaud , 
malotru,  maladroit,  qui  tombe,  (pour  laisse 
tomber) ,  qui  gâte  ou  brise  ce  qu'il  toudie. 
Avril.  Y.  Pee,  R. 

ESPEÇAUUB,  s.  m.  (espeçàîré);  cbapai- 


ESP 


143 


&-Bot.  Fendeur,  fendeurde  t>ois,  et 
non  bûcheron ,  qui  est  celui  qui  abat  les 
arbres  dans  les  forêts  ;  celui  qui  dépèce  le 
bois,  qui  le  réduit  en  bûches. 

Éty.  de  êspeçar  et  de  aire,  celui  qui  fend. 
Y.  Pec,  R. 

E8PEÇAB,  y.  a.  (e^eçà);  bsfbmab  , 
cnAPA».  speziare ,  ital.  Rompre ,  briser  , 
mettre  en  pièces,  dépecer,  fendre,  couper. 

Éty.  de  ei,  en ,  de  jpeca ,  pièce ,  et  de  ar, 
Utt.  mettre  en  pièces,  dépecer.  Y.  Pee,  R. 

Eepeçar  de  boee,  ekapar,  eeelapar,  fen- 
dre du  bois. 

E8PEÇA8 ,  s.  f.  pi.  (espèces)  ;  bspbcm. 

Espèces ,  l'argent  en  général  ;  en  théol.  les 
apparences  du  pain  et  do  vin,  dans  le  sacri- 
fice de  la  messe;  les  poudres  composées,  en 
t  de  pharm.  ;  cas  particuliers ,  en  jurispr. 
Y.  Eepeet,  R. 

E8PEÇAT,  ADA,  8(1).  et  p.  (espéçà,  àde), 
et  en  parlant  du  t>ois ,  chavat  ,  bm&avat, 
RBDirr.  et  irapr.  bimmat.  Romipu,  brisé  ; 
harassé  de  Citigue:  fendu,  mis  en  bûches. 
Y.  Pec,  R. 

EIPECI ,  et 

E8PEGIA ,  8.  f.  yt  Eepeeia,  cat  esp. 
port  Spesie,  ital.  Êpice.  Y.  Espeeias  et 
Eepeet,  R. 

E8PEGIADOB,  vt  Y.  Eepidir. 

EffiPEGIAIRB,  S.  m.  vl.  BtnMUB;  bs- 
raciAYBB,  BsradADom.  Eplder,  droguiste, 
apothicaire.  Y.  E épicier  et  E^^t ,  R. 

E8PBGIAIBIA,  vl.  Y.  Eepeeiaria. 

EftPEGIAL,  AliA,  adj.  (espedàl ,  aie); 
vAmcuuBB.  Spéciale^  ital.  Eepetial ,  esp. 
port,  cat  Spécial,  aie,  qui  tient  à  quelque 
chose  de  particulier ,  qui  a  un  but  particu- 
lier. 

Éty.  du  lat  ipeeiaXii.  Y.  Eipeei,  R.  En 
vl.  Epicé. 

ESPECTAI.AWKliT  ,    adv. 


méin);  EtpecialeMn^ ,  eat  Spedaimsnte , 
ital.  Eepeeiafmênie,  esp.  port  Spécialement, 
pour  on  objet  détermine. 

Éty.  de  eepeeiala  et  de  mmii.  Y.  Eepeet, 
Rad. 

E8PBGIAUIBN8,  adv.  vL  Y.  Bepe- 
cialameni  et  Eepeet,  R. 

B8PECaukR,v.a.(e8peeié),d.  bas  lim. 
Poivrer,  mettre  du  poivre.  Y.  Pébrar  et 
Eepeet,  R. 

Ety.  dé  fspsd  ei  de  ari  mettre  des  épioes. 


EBPBGIAIIIA,     s.    f.     yl.      BM^IIABA, 

BWBOAtBiA.  Eepecieria ,  anc.  cat.  esp.  E$^ 
peeiara,  port.  Speximria,  ital.  Epicerie, 
magasin  d'épiées.  Y.  Eepeet,  R. 

E8PECIA8 ,  S.  f.  pi.  (espédes);  Btncis, 
sirBci.  Spetierie ,  ital.  Etpeewiae ,  cat. 
esp.  Eepeciariae,  port.  Epiceries  ou  épices, 
nom  générioue  des  drogues  et  aromates  qui 
font  partie  du  commerce  des  épiden;  telle 
que  fa  cannelle,  le  poivre,  les  dons  de  gi- 
rofle ,  etc. ,  etc. 

Êty.  du  lat.  epeeiee,  erum,  marchandises 
de  parfumeurs,  de  droguistes.  Y.  Eepeet,  R. 

Aoun  ven  pae  per  bouna  eepeeia ,  dl.  Il 
ne  vient  pas  k  bon  dessein.  Douj. 

E8PEGIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (espedà , 
àde) ,  d.  bas  lim.  Poivré.  Y.  Pedrol  et 
Eepeet,  R. 

Oquela  gogae  eotm  tro  eepeeiadae ,  Bér. 
c'esl-à-dire,  aquelae  gogae  eoun  troou  ee- 
peeiadae. 

ESPEGIATRB,  vL   Y.  EepiHer. 

E8PECIER ,  E^ecier ,  cat.  Garc.  Y. 
EepiHer, 

ESPEGHTAR,  y.  a.  (especifià)  ;  Bmci- 
wtcMM,  Speeifieare,  ital.  Eepeeifiear ,  cat 
esp.  port  Spécifier,  exprimer,  déterminer 
en  particulier,  en  détail. 

Ëty.  du  lat.  epecifcare^  m.  s.  Y.  Eepeet^ 
Rad. 

ESPECIFIAT ,  ADA,  a(V.  et  p.  (esM- 
d&k,  àde);  Eepeeificado ,  port.  Spedné, 
ée.  Y.  Eepeet,  R. 

E8PECIFICAR,  vl.  «raoncAK.  Y.  Ee- 
pecifiar. 

ESPEGIFIQUB ,  S.  m.  Spécifique,  re- 
mède qu'on  croit  infoillible  pour  la  guérison 
d'une  maladie;  cet  heureux  phénix  est  encore 
à  trouver.  Y.  Eepeet,  R. 

ESPEdFIQUE,  ICA,  adj.  (especifiqué, 
i^ue);  Eepeeific,  cai.  Speeifieo,  ital.  ^«pe- 
ct/ico ,  esp.  port.  Spécifique ,  propre  spé- 
dalement  k  qudque  chose. 

Éty.  du  lat.  epeeificue.  Y.  Eepeet,  R. 

E8PEGinQUE,r  ICA,  adj.  ets.  fespedfi- 
qué,ique);  Eepeeific,  cat  Spécifiée,  itat 
Eepeeifieo,  esp.  port.  Spédfique,  on  ledit 
des  remèdes  que  l'on  croit  pro|>res  à  guérir 
telle  ou  tdle  maladie,  d'une  manière  certatoe. 

Éty.  du  lat  epecifieue,m.  s.  Y.  Eneet,  R. 

E^EGIS,  s.  f.  pt  Nom  qu'on  donne,  à 
Yalensoles,  à  la  nielle  ordinaire.  Y.  Barbua. 

E8PEGI8,  Pour  épices.  Y.  Eepeeia  et 
Eepeet,  ïi. 

ESPEGOURAR,  V.  a.  (specourà).  Ton- 
dre la  base  de  la  queue  des  brebis  pour  en- 
lever le  fumier  qui  s'y  attache  ou  pour  pré- 
venir cet  inconvénient. 

Ëty.  de  ee  priv.  et  de|)rcora,  crottin  qui 
s'attache  à  la  faine  des  brebis. 

E8PEGTAGIO ,  S.  f.  vl.  Expeetocià,  eat 
£â?p«clactofi,esp.  Expeetafio,  port  Aepet' 
taeione,  Ital.  Attente. 

Êty.  du  lat.  epettatio,  et  epeeteare,  dans 
le  sens  d'attendre. 

E8PEGTACLB ,  Y.  Eepetoelej  plus  usité, 
et  Eepeet,  R. 

E8PBGTAOLB,  S.  m.  d.  bordd.  Alt.  de 
Eepe^aele,  y.  c.  m.  et  Eepeet,  R. 

ESPECTAGLE ,  dg.  Y.  Eepectoéle. 

ESPEGTAR,  vl.  Expectorer.  Y.  Ee^ee- 
tarar. 


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lU 


ESP 


l«lDûr,  aliioe)  ;  «mcvkaim.  SpeUatore,  kaJ. 
Etfdaéor^  «ra«  esp.  port  cat.  SpecUiear» 
atnce ,  qni  est  présent  au  spectacle  »  k  la 
cboM  dont  H  est  question. 

Éty.  chi  lai.  aptefalor ,  m.  s.  V.  £fpsei,  R. 

BSPBGTRO ,  s.  m^  (spectre)  ;  urscn*. 
EspdTê^  cat.  SpeUro^  ital.  E^edro,  esp. 
port.  Spectre,  fantôme.  Y.  Esglari. 

Ély.  do  lat.  #p«e<niffi ,  m.  s.  Y.  Eêpect,  R. 

ESPEGULAGIO,  vl.  Y.  5)p<c«lado. 

ESPEGULAIRB ,  8.  m.  Y.  ÈtpeeukUour 
et  Esped,  R. 

ESPECULAR ,  adj.  vl.  Espeeular,  anc. 
esp.  cat.  Spéculaire,  transparent, 

Ëty.  du  lat.  ipecularU. 

E8PEGDI.AR ,  v.  n.  (especulà)  ;  Speeu- 
lare,  ital.  Esfeeular,  esp.  port.  Spéculer, 
inéditer  attentivement  sur  une  matière;  faire 
des  projets  de  finance ,  de  commerce ,  de 
politique. 

Êly.  du  lat.  ipeeulari ,  épier ,  guetler 
Toccasion.  Y.  Etpect,  R. 

ESPEGULATIO ,  S.  f.  vl.  Especulaeià, 
cat.  Y.  Espeeulation. 

ESPEGULATION  ,  8.  f.  (especulatie-n); 
«trBcuLATnii,  Speeulazione ,  ital.  Especulà- 
don,  esp.  Etpeculaçâo,  port.  Especulaeià, 
cat.  Spéculation,  examen  réfléchi  de  la  nature 
et  de  la  qualité  d'une  chose  ;  entreprise,  action 
de  considérer. 

Éty.  du  lat.  speeulaUonis,  gén.  de  speeu' 
laiio,  m.  s.  Y.  Especi,  R. 

ESPEGUIiATOUR,  S.  m.  (especulatéor); 
Especulador,  esp.  port.  cat.  Spéculateur, 
celui  qui  fait  des  spéculations. 

Ëty.  du  lat.  speculator^m.  s.  Y.  Espect,ïi. 

ESPEGULATIO,  IVA,  adj.  tI.  Èspecu- 
laiiu,  cat.  Especulativo ,  esp.  port.  Specu- 
lativo,  ital.  Spéculatif. 

ESPEDIDAIRE  ,  dl.  m.  S.  que  Patet, 
Y.  c.  m.  et  Ped,  R. 

ESPEDIDAR,  T.  n.  (espédldà},dl.  Yé* 
tiller.  Y.  PaleUar  et  Ped,  R. 

ESPEDIR,  vl.  Espedir ,  rat.  Y.  Expédiât. 

ESPEGNER ,  V.  a.  vl.  Heurter,  frapper  : 
Espegner  ou  Espenher  à  Vus,  frapper  à 
la  porte. 

Èspe§nes  et  sera  uber  a  vos  !  frappez  et 
Ton  vous  ouvrira. 

Ëty.  de  rital.  spegner^. 

E8PEIA,  s.  f.  vl.  Epée.  Y.  Espasaei 
Sspàd,^. 

ESPEIGHIR,  d.  m.  Y.  Espeissir  et 
Espess.K, 

E8PBIH,  yi\  X.Espeil. 

BSPEIIj  ,  8.  m.  vl.  Mênujk.  Miroir. 

Lty.  AU.  du  lat.  speeulmm.  Y.  Espect^  R. 

ESPEUXAR,  vl.  Y.  Espelhar. 

ESPEIMAR,  dl.  ait.  de  Espaimar^v,  cm. 

B8PEIRAR,  vl.  Y.  Espirar  eiSpir,  R. 

B8PBIREAR,  d.  de  Barcel.  Y.  Espeire* 
gar  et  Peir,R. 

BflPfilRBGiai,  ▼•  a.  (espeiregà);  i^t- 

PBIBSCBAB  ,  BSPBnUGAB,    BtraïUUUI ,    BBtVSnB* 

oAM.  Deàmpedtar,  port.  esp.  Epierrer  ,•  ôter 
les  pierres  qui  sont  sur  la  terre ,  dans  un 
ebQ;np.,  dakis  ua  pré^  lapider ,  Avril. 

Ety.  de.a#  priv.  de  peira,  pierre, et  de  la 
term.  aci.  9qaJt  pour  egeat.  V.  Pe(r,  R. 

BfWEIRBCkAR  8%  v.  r.  Se  laocer  des 
pierres.  Y.  S*esque%regear. 


ESP 

BSPBBBCyLT^  ADA ,  ad|}.  etp.  ItaMNl- 
pedrado ,  esp.  Epierré ,  ée,  dont  on  a  ôté  les 
pierres. 

Éty  de  ês  priv.  de  peira  et  de  la  term.  pass. 
al,ada.  Y.  P«tr,R. 

EffiPElRBOBAR,  Y.  EêptirtgwrtX  PsUr, 
Rad . 

E8PBtRiaAR,  dl.  Y.  Etpeir$gwr  et 
Petr,  R. 

E8PBI88A,  s.  m.  vl.  épaisseur,  il  ou 
elle  épaissit.  Y.  E$p€$s,  R. 

E8PBI88AR,  V.  a.  et  Q.  vl.  MrawMB. 
Y.  Espessir  et  Espess,  R. 

E8PB188BDAT,  S.  f.  ?1.  «mwmbvat. 
Epaisseur,  densité. 

Êty.  da  lat.  spissUaUm.  Y.  Espess,  R. 

B8PBI88IR,  Y.  EspesHr. 

ESPEI88I8SABIENT ,  Y.  Espestiêêa- 
ftufU. 

E8PBI8SIT,  Y.  EspessU  et  Éspess,  R, 

E8PEITA,  S.  f.  (espèile).  Nom  qu'on 
donne,  h  Atlos,  à  ta  otette.  Y.  Passeta. 

E8PEITA,  s.  f.  (espeite).  Planchette 
percée  d'autant  de  trous  que  le  tisserand  veut 
mettrede  fils  à  chaque  portée,  servante  tisser. 

Éty,  du  grec  (xireCpo)  (speirô).  Semer,  parce 
que  cet  outil  va  comme  semant  le  fil. 

E8PEITRINAR 8' ,  (s'espeitrinà )  ;  v.  r. 
d.  mars.  S'époumoner.  Y.  Espooumounar, 

E8PEL,  BtpsuiA.  vl.  Il  ou  elle  explique, 
éclôt. 

E8PBIJLGA88AR,  dl.  Déchirer,  Y.  Et- 
pelhar  et  Pel,  R. 

ESPELAR,  vl.  Y.  EtpeVMr. 

E8PELH,  s.  m.  vl.  BfFiBui.  EspUhf  anc. 
cat.  Esp^Of  esp.  Espelko^  port.  Speechio, 
ital.  Miroir,  glace. 

Éty.  du  lat.  spéculum» 

E8PEI.HA-GHIN8  ,  S.  m,  (espéille- 
cblns)  ;  sMOBaBA-MMAi.  ficorcheur  de  voôie. 
Ce  terme  injurieux  s'applique  aussi  aux  dé- 
guenillés qui  exercent  les  derniers  emplois. 

Éty.  Espelha^chini,  qoiéoorche  les  chiens. 
Y.  Pei,R. 

E8PEI.HADURA,  S.  f.  (espellladûre)  ; 
mrmuunmA,  Ecordiure.  Aub. 

E8PELHA-GOUNDRIIf,8.  m.  (espéN 
le-gouDdrïo) ,  dl.  Déchiré,  couvert  de  hail- 
lons. Y.  ^^pei^ndrat  et  Pel,  R. 

E8PELHAGOUNDRIT,  d,  m.  m.  S. 
Y.  le  mot  précédent. 

ESPEIaHAIRB,  s.  m.  (espeillàtré)  ;  ■•- 

COimCMAIBB,  BtCOVBTBCAimB  ,  BsnUAIBB.  SCOV" 

licatore ,  ital.  Êcorcheur,  celui  qui  fait  f>ro- 
fession  d'écorcher  les  animaux  à  la  voirie, 
fig.  celui  qui  fait  payer  trop  cher. 

Éty.  de  es  priv.  depel  et  de  atr«,  celui 
qui  enlève  la  peau.  Y.  Pel,  R. 

E8PEI.B;ANDRAT,  ADA,  adj.  etp. 
(espeillandrà,  âde)  ;   BSPButAimBunr,  aips*- 


RAUIAT,  VBBBABTDASaAT,    »1W4— I    ,    mmÊBMM" 


RAT,  Dépenaillé,  dégfwnillé , mal  vétil,coa- 
vert  de  haillons. 

Éty.  de  es  augm.  de  Pelhandra,  v.  c.  m. 
et  de  at ,  tout  ouvert  delambeaox.Y.  i^,  R. 

ÉSPEUIAR,  V.  a.  (espeitlà);  BnvtAéAt^ 
■*■,  mamjum^  dbsruub,  bscovuia»  ,  mtemtmr 
viAB ,  ,  BftcomTBttAB ,  utoÊmumi  ficorcbtr,  eoh 
lever  la  peau  ;  déchirer  les  vêtements,  fig.  dé- 
pouiller. 


.Éty»  de«#  priv.  depd,  peau,  rt  deor.  ettle- 
ver  la  peau,  peUm  ddrahere,  lat.  Y.  Pti^ 
Rad. 

Envi,  expliquer. 

E8PBLBAR  8*,  ▼.  r.  S'écorcber,  déchi- 
rer ses  vêtements;  se  faire  des  égratignores. 

E8PBLHAT,  ADA,  a^J.  et  p. (espeHlà , 

àde)  ;  BICOI^KTINIAT,   BSCDOBVIAT  ,  BIVBIAT,  MM" 

wwuumAt,m^f.  Écorché,  déchiré;  déguenillé. 
V.  Pe(,R. 

E8PELROFI,  S.  m.  (espeîltôfi)  ;  upbum- 
vm,  pf rBLBOM ,  Mf^YOTi.  Un  déguenillé,  ma! 
vêtu. 

Ély.  de  esfelhar  ou  de  espelhoufrir.  V. 
Pelf  R. 

B8PELH0FRI ,  Y,  Espethofi. 

BSPBLQOTI,  Bfraiovi.  Y.  Espelhofi  et 
Pelf  R. 

E8PBLHOTI,  s.  m.  (espillôti)  ;  BtrBuon, 
d.  de  Carp.  Pauvre,  déguenillé,  loqueteux. 

E8PEX.H01IFRIR,  Y.  Espeloufir. 

ESPEI^OUFRIT,  Y.  Espeloufit  et  Pel, 
Rad. 

E8PELH0UIfDRAT,  dg.  Y.  Espe- 
IhandrateiPel.R. 

E8PELIDA,  s.  f.  (spelide).  Éclosion, 
naissance  des  êtres  qui  proviennent  d'un  œuf 
extérieur  :  (Ine  bona  ipelUda ,  une  bonne 
couvée, 

Éty.  de  Espêliff  y.  c.  m.  et  de  ida^  l'ae* 
tion  d'éclore, 

E8PEIXIDOUIRA.  s.  f.  (espelidouire), 
dl.  Cabinet  où  l'on  faitecloreet  où  Ton  tient 
les  vers  à  soie  dans  leur  jeune  âge. 

E8PEUJR,  V.  n.  (spelir);  bklatab,  stra- 
UB.  Eclore,  en  parlant  des  animaux  renfer- 
més dans  des  œufs,  paraître  au  dehors  quand 
il  est  question  des  graines  ou  d'une  produc- 
tion quelconque.  Faire  édore,  vl. 

Éty.  du  lat.  txpellere,  dee#  ponreo?,  de- 
bqrs,  et  de  peUere,  lancer,  jeter,  mettie 
dehors;  ou  selon  nous,  de  «s  pour  «oieCdetre, 
d*où:  «ânre,  sortir,  etdep«2m,  peau;  sapd^ 
lexire ,  sortir  de  sa  peau  ou  de  son  enve- 
loppe. Les  Espagnols  disait  saltr. 

E8PELLIT,  IDA, adj.  etp.  ou EsclavaU 
Éclos,  ose,  né,  qui  a  vu  le  jour. 

Éty.  de  espelir  et  de  U,  ida ,  qni  est  édos. 

E8PELLIR,  vl.  Y.  Espelir. 

E8PELLUGBA,  S.  f.  vl.  Batterie,  prise 
aux  cheveux. 

Éty.  de  es  priv.  et  de  péllucha,  surpeau, 
enlevé  Vépidernu,  Y.  Pel  R. 

E8PELOFIR,  vl.  Y.  Espeloufir. 

E8PBLODFIR,  V.  a.  (espeloufir);  bwa- 
LOoriB,  K9wuiMOvrwum ,  BsvBAwmrni,  BtPABOO- 

riB,  mBBvrBLAm.  Ebooriffsr ,  hérisscr ,  épar- 
piller, déranger  les  cheveux, 

Éty.  de  es  priv.  de  pel,  poil,  cheveu,  et 
du  grec  Xoiptà  (lophia),  criniâre,  ôter  ou  dé- 
ranger le  poil  de  la  crinière,  de  la  queue  o« 
de  la  coiffure.  Y.  Pel,  R. 

B8PBLOUFIT,  IDA,  lA,.  adj.  et  p. 
(espeipuli,  ide,  ic)  ;,BsrA&9(irtv,  ■sramAs, 
mrmiMOvrmm,  BtwABOvm,  bi «Asoonr,  ■  abv- 
RBAT.  Ebouriffé,  hérissé;  pale,  tK>uffi,  pour 
causedemaladie;  transi  d'eftooi.  Anîl.  Y.Pel, 
ftad. 

Loucerfboumias,  l'espalptifit  san^r 

Habitiopimn  mesne  quariier. 

Berg. 


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ESP 

99rBI#TipAB,dl.  V.  PeUirar  el  Pel, 
Rad. 

EftPELUGAR,  (espducâ).  V.  Eêpdu- 
ekar. 


BSPELUGHAIRE .  8.  m.  (espeliilchàTré); 
cbeur,  épik 
Dêspimpomegêâire  et  Pc/,  n. 


Eplucbeur,  épilogiieor.    Voy. 


^ELUCHAR»  V.  a  (espelulchà)  ;  mAB, 
■Ml.  Espulgar.  esp.  Ë|)lucher,  D«t- 
teyer  d'ordures  avec  une  atlenlion  scrupu- 
leuse. V.  BêpepUmnar;  lig.  examiner  avec 
attrDlioo,  épilogiier. 

Éty.  du  lai.  espelliearê,  ou  de  es  prif .  de 
Mfwdtof  petite  peau*  iietile  paillette,  et  de  ar, 
eoleverlrs  fétus.  V.Pw.tt. 

ESPELOOIIBOBAR,  v.  a.  (espelugued- 
ja),  d.  art.  Epiloguer.  Y.  Eêpepiùunar  et 
Pd,  R. 

Ety.  de  e#  pour  ex,  de  peluga,  dim.  Inusi- 
té, de  j»e<  et  de  egear^  enlever  la  peau  la  plus 
fine. 

C(mnven  qu'eu  mif/note  d'ApouUaun 
l^espelugiiegf  a  r/Utadon, 
L'Eneidw^ia  Hanriadou^eic. 


^BN^ftu  ou 

pmnàÊOBA.B. 


Coye. 

^^^  ou  elle  pousse,  chasse, 
expulse.  IfHW 

SSPBNiSDRA,  s.  f.  (espenadùre).  Her- 
nie oit  descente.  Cast.  V . 

BSPBNALHAT,  ADA ,  adi.  et  p.  (espe- 
naillé,  éde),  d.  m.  m.  s.  que  Espelhandrat, 
V.  cm.  et  Penalhf  R. 

BIPBNAT,  ADA,  adj.  el  p.  tiare.  Qui 
est  atteint  d'une  hernie.  V.  Espeihandrai. 

E^ENGHA,  s.  r.  vl.  V.  Emmncha, 

E8PENCHA .  s.  f.  (cspeintche).  Epaulée, 
effort  que  Ton  fait  p«»ur  pousser  quelque 
chose:  navée.  espace  que  Ton  parcourt  |»ar 
un  seul  cflbrt ,  course  courte  et  prompte. 
V.  ArebfmiaM. 

Ély.  de  rilal.  tpingere  ^  lancer^ 

BSPBNDIB,  ▼.  a.  (espeindir).  Éhmlter. 
Gare.  T.  Esbrudir  et  Paiid,R. 

ESPBNDOUI,  Gare.  V.  Mora. 

ESPENOA,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  pousse, 
excite,  anime. 

E8PBNHER,  v.  a.  vl.  Heurter,  frapper. 

Éty.  de  rital.  $p%ngere,  lancer,  pousser. 

ESPBNIX>RI,  s.  m.  (es|)einl6ri),d.  bas 
lim.  Désarroi,  désordre  dans  les  affaires, 
renversement  de  fortune  :  0  Vetpenlori ,  il 
est  en  ilésarrot.  V.  Penalh,  R. 

E8PENS,s.  m.(spéin5).  E^pene,  pièces 
au  nombre  de  dix,  qui  composent  le  lilct  du 
sardinal,  ayaf^  chacune  16  brasses  et  demie 
de  longueur  et  six  de  largeur. 

BSPENSAR,  v.  \L  Penser,  considérer. 
V.  Pend,  R. 

B0PBNSAR,  V.  a.  vl.  Dépenser.  V.  Pee- 
penear. 

Ëty.dulat.  expeneare. 

B8PBNTA,  Gar.  Altér.  de  Eeplenta , 
v.c.  m. 

BSPBOOLHA,  s.  f.  (cspcouille),  dl.  Du 
padwh  V.  Padoua. 

ESPEaULHADODR ,  et 

BSPBOUIJBAIRB .  s.  m.  (espeouilladéu 
et  espeouillàlré).  Abri  où  les  pau\res  vont 
s'époiriller. 

Ely.  de  es  pour  ex,  de  peaulh,  pou,  et  de 

TOM.  II. 


ESP 

aire,  litt.  lieu  où  l'on  ôte  les  pous.  V.  Pf  d, 
Rad. 
BSPBODIiHAR,  v.  a.  (espeouillà)  :  m«- 


ESP 


145 


uiiui.  Spidocchiare  y  ilal.  Despiojar,  esp. 
Esfiolhar,  port.  EfiouiUcr,  ôler  les  pous. 

£iy.  de  es  priv.  de  peoulh  et  de  ar,  litt. 
enlever  les  pous.  V.  Ped^  R. 

E8PEOOLHAR  8',  v.  r.  s'mmvoo 
■'ssrsovtAa.  S'épouiller,  s'ôter  les  pous 

ESPEOUTA .  s.  f.  (spèoute)  ;  m»! 

•OUJCAIWB,  aOADl-BOIAKD,    «OJtA.    SpelS,    ail. 

Espetta,  cal.  esp.  Spelta,  ital.  Epeautre  ou 
grande  epeautre,  THlicurnspeUa,  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Graminées,  originaire  de  la 
Periie,  cultivée  depuis  longtemps  en  Europe, 
où  l'on  en  connaît  maintenant  quatre  ou  cinq 
variétés.  V.  Garid.  p.  2:i3. 

Ély.  du  lat.  jpe^aou  de  speU,  anglo-sax. 
d'où:  tpelt,  angl.  «pe/(r,theuton,  dont  le  rad. 
est  SpUze,  pointe,  en  tudesque.  Théis. 

Dérivés  :  Etpe<nd-%era,  Espeautr-e. 

ESPEOUTA-FioMnA,  s.  f.  mr».  Petite- 
épeautre,  froment  monocoque,  froment  nni- 
loeulaire  •  Trilieum  WÊonoeoccum,  Un.  cette 
es||)cceestplus  petite  que  la  précédente,  ses 
épis  sont  plus  grêles,  plus  courts,  plus  com- 
primés, el  chaque  épillet  ne  contient  qu'une 
Oeur  fertile,  et  par  conséquent ,  qu'un  grain  ; 
c'est  celle  qui  est  généralement  cultivée  dans 
la  Uaute-Prov.  V.  Gar.  dernier  i/ordeimi de 
la  page  232. 

ESPEOUTA,  s.  f.  'espèoote).  Couteau  de 
bois  dont  les  cordiers  et  les  t>ourreliers  se 
ser\enl  pour  tisser  les  sangles;  épée  des  çor- 
diers.  Gare. 

ESPEOUTIERA.  s.  f.  (  cspcoutiére  ). 
Chjmp  ensemencé  d'épeautre. 

Epeautrière  ui'esi  pas  adopté  par  l'Aca- 
démie. 

Éty.  de  espemUa  et  de  iera^  qui  produit 
répeautre.  V.  Espeouta,  R. 

EftPEOOTIRAR ,  v.  a.  (espeoulirâ),  dl. 
Tirailler,  traîner,  tirer  par  les  cheveux.  Voy. 
rira-peous. 

Èty.  de  es,  de  peau  el  de  Hrar.  V.  Pd, 
Rad.â. 

BS^EOUTRB^Garc.  Pour  éfieautre.  V. 
Bspewila,H. 

ESPEPBaucmAR,  On  le  dit  aussi  des 
oiseaux  qui  s'arrangent  les  plumes.  Aub.  V. 
Espepiounar. 

ESPBPIDAR,  dl.  V.  Paietiar  et  Ped, 
Rad. 

BSPEPIOUNAIRE ,  8.  m.  (rspe|)iou- 
n^Iré  )  ;  B»n«vo«nM»Aun  •  MPirsovanAfas. 
Epilogueur ,  vélilleur  ,  espion  •  celui  qui 
époiiille  la  volaille,  les  plantes.  Gare. 

Êty.  de  e«,  de  pfpton,  petit  poq .  et  de  la 
term.  aire,  qui  cherche  les  petits  pous,  les 
minuties.  V.  Ped,  R. 

ESPEPIOmiAR.  V.  a.  et  n.  (espepiouna); 

l•r■M•ao«|uu^ 

Epiloguer,  chercher  à  redire; 
épier. 

Êty.  V.  le  mot  précédent  avec  la  term.  act. 
ar,  au  lieu  de  celle  en  aire.  V.  Ped,  R. 

B8PEP10UNAR  8',  v.  r.  S'épouiller,  en 
parlant  des  poules  qui  tuent  les  petits  nous 
nommés  pipoaudoune  ou  ptptoNf .  V.  Ped, 
Rad. 


ESPEPIMOUNAR,  v.  a.  dl.  Pour  epi- 
loguer, X.Espepiaunar;  pour  éplucher.  V. 
Espeluehar  et  Ped,  R. 

En  espepissQunan  finomen  sas  acHus, 
Hillcl. 

ESPBR,  radical  pris  du  lat.  speres,  qu'on 
disait  anciennement  pour  spee,  et,  attente, 
espoir. 

De«^re«,parapoc.  sper,  et  par  addition 
de  e  init.  espèr;  d'où  :  Esper,  Esper-a,  Es- 
per-ança,  Esper-^r,  Esper-ai,  DesHsper» 
ar,  Des-esper-at,  Esp-âir, Deê-espoir^Du- 
esper,DeS'esper-ada,Des-per'alion,  Prou- 
sperar,  Prou-sper-e,  Prou- sper -i^L 

EftPER»  vl.  J'espère.  V.  Espoir  et 
Espes,  R. 

ESPERA ,  8.  f.  vl.  V.  Esphera. 

ESPERA ,  8.  f.  i[espère)  :  aitot.  Espéra, 
port.  cal.  esp.  Altcnte;  aflRH,  lieu  où  l'on 
se  cache  pour  attendre  el  surprendre  le  gi- 
bier. 

Êty.  de  Esperar,  ▼,  c.m,  et  Esper,K. 

Anar  à  t espéra ,  aller  è  Taffùt. 

Lnu  cales  a  V  espéra,  le  chat  est  au  guet. 
En  vl.  sphère. 

ESPERA,  8.  f.  vl.  Espéra,  port.  cal. 
esp.  5pera,  ital.  Terme,  attente,  retard, 
répit. 

Fan  bâtais  ad  espéra  »  Brev.  d'am.  ils 
font  marchés  à  terme. 

Éty.  V.  Esper,  R. 

E8PERADOR,  \\.  V.  Esperaire. 

BSPERAIRE ,  s.  m.  vl.  Esperador,  esp. 
Qui  espère,  qui  attend.  V.  Esper ,  R. 

E8PBRAL,  dl.  m.  s.  que Bspira,  v.  c.  m. 

ESPERAMEN ,  s.  f.  vl.  Esperamiento, 
anc.  cal.  Espoir.  V.  Esper,  R. 
,  ESPERAXENT  ,  m.  s.  vl. 
Epreuve. 

Éty.  du  lat.  effpertiiieiiliwi. 

BSPBRAliÇA,  s.  f.  (espérance); 


Speranta ,  ital.  Bsperansa  ,  esp. 
Esperança,  port.  Esperansa,  cat.  Espé- 
rance ,  attente  d'un  bien  qu'on  désire.  C'est 
aussi  une  des  vertus  théologales. 

Ëty.  de  espéra,  attente,  et  de  la  term. 
Ança,  V.  c.  m.  et  Esper,  R. 

ESPERANSA,  S.  f.  vl.  V.  Esperança  et 
Esper ,  R. 

ESPERAR,  V.  a.  (espéré) :  nuTAs ,  âv- 
TBKMiB,  momtArMM.  Esperar ,  esp.  port.  cat. 
Sperare ,  ital.  Attendre ,  espérer  ;  on  attend 
le  tiien  ou  le  mal  qu'on  est  k  peu  près  sur 
de  recevoir,  et  Ton  es|ȏre  quelque  chose 
d'avantageuf  qu'on  n'aperçoit  que  dans  un 
avenir  incertain  ;  patienter';  i^est  aussi  féci- 
prni|ue  :  S' esperar,  s'attendpiu 

Éty.  du  lat.  sperare,  espérer,  attendre, 
c'est  espérer  l'arrivée.  V.  Esper,  R. 

Tout  ven  à  ben  à  gu  poou  espfrar,  la 
patience  vient  à  bout  de  tout. 

Espéra  qu^esperaras,  attendre  longtemps. 

ESPERAT ,  ADA,  ad^j.  (esperà ,  âde)  ; 
Beperado,  port.  Attendu,  ue. 

Kiy.  de  fjpers  et  de  al,  qui  est  attendu. 
V.  Bsper,  R, 

ESPBRBIBR,  s.  m.  (esperblé) .  d.  d^s 
environs  de  Carpentras.  Sorbier.  V.  5oiir- 
bier. 

ESPERC  M* ,  vl.  Je  m'émeneille. 

ESPERGET ,  s.  m.  (esparcét).  Nom  qu'on 


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U6 


ESP 


donne,  àNismes,  an  sainfoin.  Y.  Etpareelh 
etPatui,R. 

E8PERDALH,  8.  m.  tI.  V.  Espirau 
et  Spir,  R. 

E8PEIIDRE ,  ▼.  a.  yI.  Sperdere  ,  ital 
Sécher,  consumer;  éperdrey  égarer,  éton- 
ner ,  décourager. 

Ély.  V.  Perdr,  R. 

ESPERDRE  8*,  y.  r.  S'endormir  lé- 
gèrement. V.  Airavarir  $\ 

E8PERDDT,  UDA,  UA ,  adj.  et  p. 
(esperdû.  ûde,  ûa),  d.  m.  Eperdu,  ue,  sol, 
qui  a  peu  d'intelligence  ,  on  ne  l'emploie 
qu'avec  la  négation  :  Ei  pat  eiperdtU ,  il 
n'est  pas  endormi ,  il  n'est  pas  sot  ;  décon- 
certé. 

Ély.  V.  Perdr.  R. 

ESPERDmr,  UDA,  vl.  Éperdu,  ue. 

ESPEREGAR,  v.  a.  (espereca),  dl.  V. 
Esperrecar. 

ESPEREGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (espere- 
ca ,  âde),  dl.  V.  Etperrecat. 

E8PEREI.  D',  V.  Espereoud:. 

ESPERENG ,  s.  m.  (esperéin)  ;  sram. 
Repuce,  espèce  de  piège.  V.  Esparrencha, 

Ety.  de  esperar^  attendre,  piège  qu'on 
place  pour  attendre  la  proie. 

E8PERENGA,  V.  Esparrencha. 

E8PERENGA ,  terme  de  Cuges.  V.  Et- 
parreficha. 

ESPEREOU  D' ,  espèce  d'adv.  (d'espe- 
réou)  ;  d'upsku..  De  lui-même ,  par  lui- 
même,  spontanément,  sans  y  être  ni  invité, 
ni  forcé. 

Mangea  déjà  d'etpereou,  il  mange  déjà 
seul. 

Ety.  du  lat.  peripsum^  ou  de  ei/pour 
de  ,  de  per  et  de  «ou,  de  par  lui. 

ESPERFORÇAR  S*,  ( s'esperfourçâ ). 
S'efforcer,  s'évertuer. 

Ëty.  de  et  et  de  per ,  deux,  aagm.  et  de 
fourçar.  V.  Fort ,  R. 

ESPERFORGES,  s.  m.  pi.  dl.  Efforts. 
V.  EsforU  et  Fort,  R. 

EffiPERI  ,  s.  m.  (espéri),  d.  bas.  lim. 
Mal ,  incommodité  que  l'on  gagne,  en  s'ex- 
posant  h  un  air  froid,  quand  on  sue  ou  qu'on 
a  cliaud.  V.  Caud  et  Fred. 

E8PERIA ,  s.  f.  et. 

ESPERIAT,  s.  m.  vl.  Espion;  faute. 

Ëty.  Ce  mot  est  dit  pour  espia. 

E8PERIG ,  vl.  Je  m'éveillai. 

ESPEMENGIA,  vl.  Etperieneiaf  cat. 
V.  Experiença, 

ESPERIMEN ,  vl.  V.  Experimeni. 

ESPERUlENT,s.  m.  dg.  vl.  Expérience. 

Home  d'eeperimetif,  homme  expérimenté. 
Bergeyret. 

E8PERIR,  V.  r.  et  n.  vl.  Eveiller,  s'é- 
veiller. V.  5pir ,  R. 

ESPERIT,  nom  d'homme  (esperi).  Es- 
prit. 

Éty.  du  lat.  i^riciu,  m.  s.  V.  Spir,  R. 

ESPERIT,  s.'  m.  Esperit,  cat.  Spirilo, 
ital.  Est  souvent  employé  pour  Esprit,  dans 
les  vieux  auteurs ,  v.  c.  m.  et  quelquefois 
pour  âme.  V.  Spir ,  R. 

L'boiM  qiM  noa  mu  ren  et  n'a  gm  à'êsperit 
Es  eoonw  m  tronc  d*  boocte  WMt  et  eoan 
Pcr  !■  n%j  d'ao  cmt ,  ou  beo  de  la  tempetto. 


ESP 

Dérivés:  EsperU-ar,  EeperU-al,  Espe- 
rit^aun,  Eêperitu-eL 

Éty.  du  lat.  spiritut. 

ESPERITAUnENT,  adv.  vl.  Spirituel- 
lement. V.  Spir,  R.  ei  E$piriialm$nt. 

E^ERITAR,  ▼.  a.  (esperità),  dl.  Écl^- 
rer  des  lumières  de  l'esprit. 

Êty.  de  eeperii  et  de  ar.  V.  Spir,  R. 

E8PERITAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esperità, 
âde) ,  dl.  Esperitad ,  cat.  Insensé ,  ée,  qui  a 
perdu  l'esprit,  le  bon  sens;  possédé. 

Éty.  de  es  priv.  de  esperil,  esprit,  et  de 
at,  privé  de  l'esprit,  le  es  se  trouvant  doublé, 
on  en  supprime  un.  V.  Spir,  R. 

E8PERITAL,  ALA,  adj.  t1.  Spirituel, 
elle  :  Sant  Spirital ,  le  Saint-Esprit.  V. 
Spir,  K.  et  Èspirital 

ESPERITODN ,  nom  d'homme  (esperi- 
tôun).  Dim.  de  Esperil,  Spiridion.  V.  Es- 
priUmn  et  Spir,  R. 

E8PERITUEL ,  V.  Espiriiuel  et  Spir, 
Rad. 

ESPERLAR,  ▼.  a.  (esperlà),  dl.  Faire 
un  accroc.  Sauv. 

ESPERUBNG ,  dl.  Pour  pétard.  V.  Pet. 

E8PERLIN,  &  m.  fsperlTn];  vn-col. 
Nom  nicéen  duspare  haffara,  Sparus  haf- 
fara,  Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Holobran- 
ehes  et  de  la  famille  des  Léiopomes  (à  oper- 
cules lisses),  qui  atteint  la  longueur  d'un 
décimètre  et  demi. 

Éty? 

ESPERLINOAR  8*,  V.  n.  (s'esperlipgâ]. 
Se  rengorger,  s'ajuster,  se  parer.  Avril.  V. 
EsperUmgar  et  Ixmg,  R. 
^  ESPERU>NGARS',v.r.(8'esper1oungà]; 

t'BtrABftOVIC«A«  ,      •'UPABUSAAB  ,      «BmmAK. 

S'étendre ,  s'allonger  ;  se  parer  avec  affecta- 
tion. 

Ety.  de  es  aug«B.de  perUmgus,  lat.  très- 
long,  et  de  la  term.  act.  ar,  s'allonger  beau- 
coup. V.  Long,  R. 

ESPERLONOAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
perlonngà,  àde);  stvAmiiOiJVftAT  et  mpab&di- 
OAT.  Très-long,  très-délié,  long  et  décharné; 
longue  échine. 

Ëty.  de  esperUmg  et  do  pass.  ai»  Y.  le 
mot  précédent  et  Long,  R. 

E8PERUJGAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (esper- 
lucà,  àde^  ;  BtPBtti.ooAT ,  sspAmpBUMiAT.  Gai , 
vif,  éveillé,  et  en  parlant  du  del,  serein,  dont 
les  étoiles  répandent  une  vive  lumière. 

Ëty.  de  es,  est,  de  per  augm.  et  de  lucat. 
V.  Luear,  litt.  qui  est  pourvu  de  beaucoup 
de  lumière,  qui  a  la  vue  perçante.  V.  Lue, 
Rad. 

ESPERU70AR  8',  v.  r.  Çs'esperiugà)  ; 

■'bSFSBLVCAB,    SB    KCTBUiAB.     S  éveiIlcr ,    OU- 

Trir  les  yeux  h  la  lumière.  V.  Luc,  R. 

ESPERliUOAT,  d.  m.  V.  Esperlucat  et 
Lue,R. 

BBPERMA ,  8.  m.  vl.  Esperma,  cat.  esp. 
poil.  Sperma,  ital.  Sperme,  semence. 

Ety.  du  lat.  sperma,  m.  s. 

E8PERMATIG ,  IGA,  adj.  vl  frawAnc. 
Espermatico,  esp.  port.  Spermatico,  ital. 
Esfarmatic,  cat.  Spermatique. 

Ety.  du  lat.  spermatieus. 

BSPERMENTAR ,  ▼.  a.  vl.  Expéri- 
menter. 

E8PERNIGADOUR.  8.  m.  d.  boid.  Qui 
égratigne  avec  les  ongles. 


ESP 

B^BRO  y  vl.  Espero,  anc.  cat.  V.  Es- 
peroun, 

E8PERONADOR.8.m.vl.  Sprimedore, 
ital.  Eperonneur,  qui  éperonne.  V.  Espe^ 
roun, 

E8PERONAILL ,  S.  m.  vl.  ÉperoD.  V« 
Esperoun. 

E8PERONAIRB,  vl.  V.  Esperonadar. 

E8PERONAUB,  V.  SsperonaiU. 

BSPEROIf  AR,  V.  a.  vl.  Jft^ff onner,  don* 
ner  de  l'éperon.  V.  Esperounar. 

Ëty.  de  esperon  el  de  ar.  V.  Esperoun  , 
Rad. 

E8PBROIIN,  s.  m.  (esperéon);  Spnme, 
ital.  Espuela  elEspoUm,  esp.  Bspora  elBê^ 
porâo ,  port.  Esjpero,  cat.  Ëperon,  aigaiMon 
dont  s'arme  le  pied  du  cavalier  pour  piquer 
le  cheval. 

Ëty.  du  lat.  sphmrula,  molette,  ou  de  l'alU 

Spom,  éperon.  Portus  de  Tbyard,  le  dérive 
u  grec  TcepdvT)  (péroné) ,  agrafe ,  pointe  , 
épingle. 

Dana  «in  ^ron  on  nommé  : 

COLLIER  os  CORPS ,  l«  mtmmi  f|«i  mJbnam  U  taloo, 
BRARCHES  oo  BRAS .  l«i  furûm  Ittinïtdm  colliw-. 
COLLFf ,  la  tig«  qui  Mit  d«  ooUIm-  m  port*  U  wtJétt». 
MOLETTE  .  U  nmt  «leot^  ¥^^,  fi>^  •»■•  »• 

pooll*  dans  la  diappa  en  «ollct.  - 
MEBIBRET  ,  la  pattia  à  lai|Mlla  s'attacbant  Ict  eovrroiiF». 
BOUCLE ,  y.  BtMÊtm. 
SDL'S'PIEI) ,  la  eowTola  qal  paut  aou  ta  pied. 

SVS-PIED  r  mUi  «fOl  PMM  dCMM. 

On  donne  le  nom  de  : 

PORTE  ÉPCROII  .  à  la  picca  d«  métal  oa  d«  cnSr  6t^  4- 
la  botta  du   eataller ,   «pri    ampéefae  qua  T^pcroa   ■• 


Le  vers  suivant  prouve  eue  du  temps  de 
Virgile  les  éperons  étaient  déjà  en  usage  : 

Qiiadnip««laaM|«a  cîtam,  farratà  calea  latigar, 

Solius  Italiens,  a  employé  la  même  ex- 
pression :  Ferratd  ealee ,  pour  désigner  le 
même  instrument.  Cicéron  lui  donne  le  nom 
de  calcar. 

Les  éperons  étaient  autrefois  un  signe  de 
distinction  dont  les  gens  de  la  cour  étaient 
même  jaloux.  Plusieurs  ecclésiastiques ,  diC 
Tanteur  de  Tarlicle  Éperon,  de  TEncyclopé- 
die,  peu  empressés  d'édifier  le  peuple,  parleur 
modestie,  en  portaient  à  leur  imitation,  sans 
doute  pour  s'attirer  les  hommages  que  le» 

Bsrsonnes  sensées  leur  refesaient.  Louis  le 
ébonnaire  cmt  devoir  réprimer  en  eux  cette 

vanité  puérile Des  evécfues  assemblés 

qui  pensaient,  comme  Fléchier ,  que  tout  ce 
qui  n'a  que  le  monde  pour  fondement  se  dis- 
sipe et  s  évanouit  avec  le  monde,  condamnè- 
rent et  réprouvèrent  hautemflr  ces  témoi- 
gnages d'orgueil ,  dans  des  hommes  destinés 
è  prêcher  rhumilité,  non  seulement  par  leur 
discours,  mais  par  leur  exemple. 

Esperoun  d^un  gau,  ergot  des  coqs  et  des 
autres  oiseaux. 

Esperoun  d'un  houstau,  éperon,  oovnge 
de  maçonnerie  à  angle  saillant. 

ESPEROUN,  s.  m.  Nom  qu'on  donne,  à 
Valensoles,  à  l'écbinaire  en  tète ,  fdbtiiarta 
eapUala,  Desf.  Cenchrue  capUaius,  Lin. 
plante  de  la  famille  des  Graminées ,  qu'on 
trouve  dans  les  lieux  arides. 

Ëty.  L'épi  de  cette  plante  est  hérissé  de 
pointes,  ce  qui  Ta  fait  comparer  à  la  OM>lettc 
d'un  éperon,  d'où  le  nom  qu'elle  porte. 


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ESP 

f ,  8.  m.  Déagne  encore,  dans 
k  d.  bas  lim.  1«  les  ridefi  qu'on  voit  an  coin 
de  foeil  des  personnes  qui  vieillissent  ;  2«  les 
petits  filets  qui  se  détachent  de  la  pean  près 
de  Tongle.  V.  Pauerra  et  Envegeat, 

B8PEROUNAR ,  v.  a.  (esperounà)  ;  E$- 
pmromiar ,  anc.  cat.  Etpolomar,  anc.  esp. 
Etparêor,  port.  Speronan,  ital.  Donner  ae 
réperen,  ^ptrofifier. 

B8PBROOBIIER,  s.  m.  (esperounié). 
Êperonnier,  artisan  qui  fait  ou  vend  des  épe* 
roi^des  mof»,  des  étriers,  etc. 

£^.  de  efperonnet  de  ter. 

BflPBRRAS,  a.  r.  pi.  (espérres),  dl.  Ef- 
forts ;  Faire  touloê  $a$  eiperrai,  c'est  faire 
tousses  efforts;  presse. 

QfCaUnio  fue  l'hiver  âge  fait  tas  esperros. 

Bergoing. 

Qo^il  attende  qoe  Thiver  ait  épuisé  tous 
SCS  frimas. 

El  passan  per  la  gran  earrieiro 
JHns  las  esperros  de  la  fieiro. 

Michel. 

1BSPBBSUÊQÉSL ,  v.  a.  (espenrecâ)  ;  ■■»■- 
■BCAB.  dl.  et  g.  Déchirer,  tirailler,  dissiper, 
mettre  en  pièces.  V.  Esearchar^  Espeçar  et 
Diêsipar. 

Étj.  Probablement  du  grec  icep6u>  (per- 
thA^,  ruiner,  ravager.  V.  Perdr,  R.  ou  selon 
lLDumègede(r7capà(7(r(i>(8parass6).  lacera, 

ESPERSOUB,  s.  m.  (esperséu),  d.  bas 
lim.  Pour  aspersoir ,  V.  Goupilhoun.  On 
donne  aussi  ce  nom  à  la  souris  et  au  muscle 
qui  tient  k  l'os  du  manche  d'un  gigol  de 
mouton.  V.  Etparg,  R. 

B0PERT,  adv.  (espèrt),  dg.  et  béam. 
Bientôt.  V.  Leou. 

E8PERT,  ERTA ,  adj.  vl.  Esperl,  cat. 
Eveillé,  adroit,  habile.  \, Expert. 

E8PERTABIENT,  adv.  vl.  Experta- 
wtenU,  esp.  EsperlamâmU^  ital.  Convenable- 
ment, adroitement. 

BSPBRTAR,  y.  a.  vl.  Deepertary  anc. 
cal.  esp.  port.  Eveiller,  expérimenter. 

E8PERTB2A,  s.  f.  vl.  Bspertesa,  anc. 
esp.  port.  Adresse. 

B9PERTINAR,  dl.  V.  Desparlinar. 

E8PERTII|,dl.  V.  Despartir. 

E8PERTZ,  adj.  vl.  Proche,  voisin,  pa- 
rent, intime. 

68PERUEONAR,  v.  a.  (esperoegnà)  ; 
MMABASMA»,  d.  m.  Ëcorchcr  légèrement, 
n'enlever  que  l'épiderme. 

Éty.  de  es  priv.  de  peruegna^  petite  peau, 
et  de  or. 

ESPERTIERi  ^iper,  cat.  V.  Esprevier, 

Éty.  du  lat.  sparvarius. 

BSPERZAy  s.  f.  dç.  V.  Aspergea. 

Bfl^S,  s.  m.  (espes).  Accroc,  dédiirore 
faite  à  on  habit,  à  un  vêtement.  Gare. 

B8PÊ8 ,  adv.  vl.  Souvent,  promptement, 
lUigesinient. 

Éty^de  l'ital.  spesso  ,  m.  s 

B8PE8,  EflMIA ,  adj .  (espés ,  ésse)  :  tmiAT, 
«uMT.  Spesso,  ital.  Espeso,  esp.  E spesso , 
port.  Epais ,  esse ,  qui  a  beaucoup  plus 
d'épaisseur  que  ce  que  l'on  qualifie  mince; 
dont  les  porties  sont  rapprochées ,  bois  épais; 
qui  a  de  la  consistance ,  en  parlant  des  cho* 


ESP 

ses  molles  ou  liquides  ;  fig.  lourd ,  magand, 
roflfre ,  grossier  ;  abondant,  ante. 

Éty.  du  lat.  spissus ,  m.  s.  Y.  Espess,  R. 

Plantar  espes ,  planter  près  à  près. 

E8PE8,  s.  m.  Pour  accroc,  V.  Esear- 
chadura.  L'épais,  l'épaisseur  :  À  un  pan 
d'espes ,  il  a  un  pan  d'épaisseur ,  ce  qui  est 
épais.  V.  Espessour. 

Semenar  espes,  adv.  Semer  épais. 

ESPE8A1IENT,  adv.  vl.  Espessament, 
cat.  Par  le  menu  ,  souvent. 

E8PESAR,  vl.  V.  Espessar. 

E8PESIR,  V.  a.  (espesir) ,  dl.  Pour  dé- 
mêler, V.  Desbulhar,  Desgoussir;  pour 
éplucher,  V.  Triar  leu  herbas  ;  fig.  regarder 
de  près ,  examiner  attentivement  :  Tespesi» 
rai ,  je  te  peignerai  comme  il  faut. 

ESPEMHUJOAR  ,  V.  £#p60ii(Aar  et 
Ped,R. 

Espesoulhar  un  autre,  dl.  en  retrancher 
les  branches  inutiles. 

E8PE80DTAR,  V.  a.  (espesoutà) ,  dl. 
stPBMooTAB.  Rompre  le  pied  à  quelque 
chose. 

Ëty.  de  e^piiv.  de  pet ,  pied,  et  deoutar, 
enlever,  ôter. 

E8PESOUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (  espe- 
soute  ,  àde  ).  Sans  pied.  V.  Espesoutal. 

ESPESS,  BtrcMt,  radical  pris  du  lat. 
spissus,  a,  um,  épais,  serré,  condensé, 
dru ,  dérivé  du  grec  aici$voc  (spidnos),  m.  s. 

De  spissus ,  par  apoc.  spiss ,  par  addit.  de 
e  init.  espiss ,  et  par  changement  de  i  en  e , 
espes ,  espess;  d'où:  Espes ,  Espess-a ,  Es- 
pessa-ment,  Espess-ir ,  Espess-issament , 
BtpesS'it ,  Espess^ur ,  D'espess-esir ,  Es- 
peiss-a,  Espeiss-ir,  Espeississa-ment,  Es- 
peiss-it,  Espeich-ir^  Ey-pens-our. 

E8PE88AOI ,  S.  m.  (espessàdgi)  ;  ssm- 
•A«s.  Action  de  fendre  le  bois  è  brûler.  Gare. 

ESPE88AIRE  ,  vl.  V.  Espeçaire. 

ESPESSAMENT ,  adv.  vl.  Espessament, 
cat.  EspesawuntSy  esp.  Espessamente,  port. 
Spessamente^  ital.  Épaissement. 

Éty.  de  espessa  et  de  ment.  V.  Espess,  R. 

E8PE89AR ,  vl.  Dépecer.  Y,  Espeçar. 

ESPE88AT ,  V.  Espeçai. 

ESPESSEOAR,  V.  EspessHar. 

EffiPESSEIAR,  V.  a.  vl.  bwbmeaa».  Bri- 
ser ,  mettre  en  pièœs ,  déchirer.  V.  Espeçar. 

E8PESSEIAT,ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Ml4  en  pièces. 

ESPB89ETAT  ,  vl.  V.  Espeissedat  et 
Espess,  R. 

E8PES8IADOR,  vl.  Y.  Espicier. 

E8PB89IARIA ,  vl.  V.  Etpeciaria. 

ESPE88IER, s.  m.  vl.  Ëpicier.  Y.  Espi- 
cier ei  Espect .  R. 

E9PESSIR ,  V.  a.  (cspessir)  ;  mamcmm, 
MVBiMim.  Espessir ,  cat.  Spessare ,  ital.  Es- 
pesar ,  esp.  Espessar,  port.  Épaissir ,  ren- 
dre épais ,  condenser. 

Ëty.  du  lat.  spissare  ou  de  espes  et  de  ir , 
faire  devenir  espes.  Y.  Espess,  R. 

E8PE88IR ,  V.  n.  Spessire  ,  ital.  Epais- 
sir, devenir  épais,  grossir. 

El PB88IR 8',  V.  r.  mBrwmtm  s*.  Spessire , 
ital.  Espesarse  ,  esp.  Espessarse  ,  port, 
s'épaissir ,  devenir  plus  épais. 

Ëty.  du  lat  spissari. 

E8PE88I88AMENT .  S.  m.  (espessissa- 
mein)  ;  BirasMMAMSBT ,  «■FBWCTâMwrg.  Es- 


ESP 


m 

I  condensa- 


pêssiment,  cat.  Êpaississement , 
tion ,  action  d'épaissir. 

Éty.  du  lat  spissatio.  Y.  Espess ,  R. 

E8PE88IT,IDA,IA,adj.etpart.  (es- 
pesdi ,  ide,  ie)  ;  mvumr,  savsuanr.  Espes- 
sado ,  port.  Epaissi ,  ie ,  devenu  épais. 

Éty.  du  lat  inspissaUss.  Y.  Espess  ,  R. 

E8PESS0UR ,  s.  f.  (espesséur)  ;  Espes- 
#or,  cat  Es^pessexa,  ital.  Espesura ,  esp. 
Espessura,  port.  Ëpaisseur,  profondeur  d'un 
corps  solide  ;  qualité  de  ce  qui  est  épais. 

Èspessour  d'un  home,  grosseur. 

Espes sour  d^un  libre ,  tranche. 

Ëty.  de  espes  et  de  our ,  ou  du  lat.  espis- 
satio ,  m.  s.  Y.  Espess ,  R. 

Triar  d' èspessour ,  t.  de  menuisier ,  ré- 
duire à  la  même  épaisseur ,  une  planche,  une 
trioffle    elc 

E8PE880€TAR ,  Y .  Espesoutar. 

ESPE880DTAT ,  Y.  Espesoutal. 

ESPESSUG  ,  dl.  Y.  Pessuc. 

E8PE8SDOAR ,  dl.  Y.  Pessugar. 

E8PET ,  dl.  Pour  pétard ,  Y.  Pet. 

ESPETACXA8,  S.  m.  (espetaclàs).  On  le 
dit  particulièrement  d'une  femme  dévergon- 
dée qui  affiche  son  impudicilé. 

Éty.  de  espetaele  et  du  péj.  as,  Y.  Es- 
pecl ,  R. 

ESPETAdiE ,  s.  m.  (espetàde)  ;  marmc- 
TAux ,  MrBCTAMji.  Espcctacle ,  cat.  Spetta- 
colo,  ital.  Espectaculo,  esp.  port.  Spectacle, 
tout  objet  extraordinaire  oui  attire  les  re- 
gards ;  esclandre  ;  chose  effroyable  à  voir  , 
sprprenante  ;  folie ,  extravagance. 

Ety.  du  lat.  speclaculum,  m.  s.  Y.  Espect,  R. 

Qu'espetacù!  quelle  horreur,  quelle  aven- 
ture ,  quel  événement 

Faguet  d'espelacles ,  il  fit  des  folies. 

Dérivés  :  Espetacl-as ,  Espelael'OUs. 

E8PETAGIiOD8  ,  ODSA .  adj.  (  espeU- 
clôus ,  ôuse  ).  Prodigieux ,  étonnant ,  sur- 
prenant ,  énorme. 

Ëty.  de  espetaele  et  de  ous,  de  la  nature 
du  merveilleux.  Y.  Espect,  R. 

ESPETAR,  dl.  Y.  Pelar  et  Pet ,  R. 

ESPETATODR,s.  m.  (espeUt6ur).Garc. 
Y.  Espectatour. 

E8PETIDURA,  s.  f.  (espetidùre) ,  dl. 
Entaille ,  entamure ,  crevasse ,  gerçure. 

Éty.  de  espeiid  et  de  ura. 

E8PBTIR ,  V.  a,  (  espetir  ) .  dl.  Mordre 
une  châtaigne ,  la  piquer ,  l'entamer ,  y  faire 
une  entaille ,  avant  que  de  la  mettre  sous  la 
cendre  chaude ,  pour  empêcher  qu'elle  n'é* 
clattc. 

E8PETIR ,  V.  n.  dl.  Germer.  Y.  GrMar. 
C'est  une  aller,  de  Espelir ,  v.  c.  m. 

ESPETOURIDA,  S.  f.  (  espelouride)  ; 
sâvBTOomiuDA.  Vacarme,  bruit  considà^ble 
pour  peu  de  chose. 

Ëty.  de  espetourido ,  part,  de  espekmrir, 
Y.  Pe(,R. 

E8PETOURIR,  dl.  m^.  s.  que  Espetour» 
niar,  v.  c.  m.  et  Pet ,  R.  * 

E8PETOIIRNIADA  ,  kwtowwamia. 
Y.  Botada,  EspetoumiareiPet,  R. 

BSPETODRNIAR,  v.  n.  (espetoumià)  ; 
Espetourir,  lang.  Regimber ,  ruer  en  sau- 
tant ,  faire  des  pétarades  avec  la  bouche.  Y. 
Pet,.  R. 

Ety.  de  es  augm.  de  petawrisim ,  i 
batteleur,  et  de  la  term.  act.  iar. 


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ESP 


Leis  cabras  e$ptUmmUm^  les  chef  resfoot 
dMpéUrades. 

B8PBTOUBRIDA ,  ait.  de  etpeloar- 
niada.  V.  BmàU^éa^  iktmrgadmratiPH,  B. 

BftPER,  adv.  %l.  En  toate  kile. 

BSPBOT,  8.  m.  ?l.  MMBOT,  urtAVT.  ir#- 
pîe^ ,  esp.  i?«pf fo  y  port.  Spiede,  iUl.  Epiea, 
pique,  javelot,  lance. 

Éty.  du  bt.  spiculum.  V.  Pal,  B. 

BSPEUTAjS.f.vl.  Èpeautre.  V.  Espiou 
ta. 

BSPEVOOIAR,  V.  Eipeoulharei  Pfd,  B. 

BSPBT. . . .  Dans  plusieurs  dialectes  on 
prononce  le  ^^  mouillé  comme  un  y  et  on 
le  remplace  par  cette  lettre  ;  c'est  ainsi  qu'on 
écrit  bouUya ,  espeyar,  etc.  au  lieu  de  bou- 
êflha,  espisthar,  V.  les  mots  en  o,  ay,  ey, 
^^y*  ^Sff  qȔ  ne  figurent  par  ici,  par  oifc, 

ESPETOn.  alt.de  J?«pe//^Jki,  v.  c.  m. 

B8PETAHAR,  vl.  Epaissir.  V.  EêptU- 
sar. 

E8PETBHBZA,  s.  f.  vl.  Y.  Eêpieua  et 
Eiptêêy  K. 

E8PBZAR,  %l.  V.  Eêpttçar. 

BSPaERA,  s.  f.  (esphèrej:  Sphmn, 
ail.  SphcÊra ,  lat.  Sftra ,  ital.  Éifera ,  esp. 
port.  cat.  Sphère,  glolie,  corps  solide,  régu- 
lier,  dans  lequel  toutes  les  lignes  tirées  du 
centre  à  la  ^rconlérence  sont  égales.  On  le 
dit  particulièrement  d'une  machine  ronde  et 
mobile ,  composée  de  divers  cercles  représen- 
tant le  cours  des  astres  dans  le  ciel. 

fily  du  grec  «<patp«  (-sphaira).  m.  s. 

Uoang-ti,  inventa  la  sphère  2602  ans, 
aTant  J.-C. 

2357  ans,  avant  J.-C.  les  mathématirîens 
lli  et  Ho  présentèrent  à  l'empereur  Tao  » 
une  sphère  armllairc. 

2^  ans,  avant  J.-C.  Chun,  soccessenr 
d' Yao ,  fit  une  sphère  céleste. 

1749  ans,  avant  J.-C.  Atlasinventa  de  noa- 
veau  ou  perfectionna  la  sphère 

BSPHEBIOUB,  GA,adj.  (esphériqué, 
ique);  Sphœricui,  lat.  Sfertco^  iial.  Esfi- 
neo,  esp.  port.  Sphérique ,  qui  a  la  forme 
d'une  sphère. 

J?5P/,  radical  pris  du  lat.  atpieere,  voir, 
regarder ,  prendre  carde,  et  probablement  dé- 
rivé de  #/»m,  qui  signifie  ceil  en  celte  et  en 
scjthique ,  d*où  aussi  l'allemand  iptontren, 
épier,  espionner,  le  flam.  spUn,  le  suédois 
iepeya,  l'anglais  ta  spy,  Tilalien  ipiare, 
l'espagnol  spiar ,  qui  ont  la  même  significa- 
tion .  ipiden ,  en  belge. 

De  a«ptr#re ,  par  apoc.  a«pt ,  et  par  chan- 
gement de  a  en  e,e«pt:  d'où:  Eêpi^,Eê' 
pia-nUm,  Eêfi-ar,  Espi-on.  Espitm-^gi, 
EspiaiÊ^ar ,  Eêpiaunar,  Etpin^O^aire,  fs- 
pinch-ar,  Espineh-itun, 

B8PIA,  sync  de  Espiga^  d  m.  ▼.  c.  m. 

BSPIA ,  s.  f.  vl.  Espia,  port,  cat  V.  £#- 
pumelEêpi.K. 

B8PIAMBN,  s.  m.  vU  Spirminio,  ital. 
Espionnage,  observation,  exploration.  Y. 
JBfjn,  B. 

BIPIA-NIOU,  s.  m.  d.  bas.  lim.  (espie- 
niou).  Dénicheur,  on  donne  ce  nom  aux  en* 
fantsquî  vont  chercher  des  nids.  Y.  Cerc«- 
niiadas  ei  Espi  1 1i, 

BSPIAR ,  d.  m.  dit  par  sync.  pour  Etpi^ 
yar,  V.  c.  m.  et  Eipie,  B. 


ESP 

,  ait.  de  Aipelhar^  v.  c.  m. 
B0PIAR,  V.  a.  (tmà);  Sfimrt,  ital.  E$ 


ESP 


esp.  port  cat.  Epier,  otiserver  secrè- 
tement ce  que  dit  ou  fait  quelqtt'un,  ce  qui 
se  passe  en  un  lieu  ;  regarder. 

Ety. du  tcut.  $pk€eh€n,m.  s.  Y.  £«pt,  B. 

BSPIAR  8',  V.  r.  d.  béam  Seregarder: 
S'espia  fil  ou  elle  se  regarde;  i'espiaba,  il 
ou  elle  se  regardait.  Y.  Espi,  B. 

B8PIAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Épié,  ée, 
reconnu ,  ue.  Y.  Etpi ,  B. 

BSPIAUT,  vj.  Y.  Eip€Ut  et  Pal ,  B. 

ES  PIC  f  MVM,  nn,  radical  pris  do  lat. 
#pir«,  épi,  que  Yarronfait  venir  de  «fM,  et  J. 
Seal,  et  Nunn.  du  grec  éol.  rKvjnyç  (lipadius) , 
pour  ffri^uc  (stachus) ,  épi. 

De  «ptca,  par  add.  de e  init  «ipie, .et  par 
snpprrâion  du  c  z  Eêpi-a  Eêpi-ar. 

ut  ispic  ,  par  le  changement  du  e  end  : 
Eêpid^. 

De  itpic,  par  le  changement  du  e  en  y,  es- 
pig;  d'oà:  Etpig^,  Eêpig-ain,  Sêpig- 
oiÂ,  Espigar^  Eêpig-ai,  Eêpig-oêsa  ^ 
Espig-ûu,  Eêpig-our-Ur ,  Eêpigu^,  Es^ 
pigU'êîa^  Espig-aê;  Eêpigê-a^  Eêpigê-ar, 
Spia. 

BaPIG ,  s.  m.  (aspi)  ;  as»k  ,  kavama  .  m- 
•ouu,  ammmr.  Spiike,  ail.  Espigol,  cat. 
Eêpigui^  porL  Aspic  ou  lavande  spic ,  £a- 
vandulm  sptea,  Dec  plante  de  la  fam.  des 
Labiées,  qui  croit  sur  (es  coteaux  arides  de 
la  Prov.  Mérkl.  Y.  Lavanda  et  FrigûuU; 
et  tiar.  l.avaiidMia    laHfolia ,  pag.  272. 

Él|.  du  lat.  êpiea ,  épi ,  à  cause  de  la  dis* 
position  de  sa  fleur.  Y.  Espie ,  B. 

OH  d*etpie.  ce  nom  est  donné  par  erreur 
à  l'huile  essentielle  de  tércbenthme. 

B0PIC,  s.  m.  (espi),  dl.  Pour  épi.  Y. 
Espiga.  Garrot  oo  ers  d'un  cheval,  Douj. 
en  vl.  pieu ,  épieu. 

B8PIG ,  s.  vl.  Épkes.  Y.  Eipiçaê  et  Es- 
^ecf,B. 

B8PIGAB,  V.  a.  (espissà)  ;  mmmaa.  Ëpi- 
cer,  mettre,  assaisonner  avec  des  épicet. . 

B8PIÇA8,  s.  f.  pi.  (spices)  ;  mncm.  Epi- 
ées, droit  qu'on  allouait  autrefois  aox  juges 
dans  les  procès  parécrit. 

Èty.  Epices  était  anciennement,  comme 
à  présent,  le  nom  qu'on  donnait  à  la  plupart 
des  productions  coloniales,  «partes,  en  latin, 
et  comme  ces  productions  étaient  rares,  on 
en  faisait  des  présents  aux  juges  après  les 
jogements.Ceslibéralitésétant  devenues  obli- 
gatoires, oo  les  remplaça  par  des  sommes 
d'argent;  mais  le  nom  ne  diangea  point  et 
on  les  nomma  toujours  épices.  Y.  Sped,  B. 

L*ori^ne  des  épiées,  même  en  argent,  est 
très-ancienne,  elle  remonte  jusqu'aux  Grecs. 
Dict.  des  Orig.  1777.  en  6  vol.  m  12. 

B8Pia,nom  d'homme.  Hospice, Cast. 
t'est  le  même  nom  que  Sospis,  honoré  le  21 


■■■■  ■ ■  ,  s.  m.  (espicié)  :  atnciAM. 

EipfeUro ,  esp.  Esptciiiro ,  port.  Epider, 
cdui  qd  fiîit  le  commerce  de  l'épicerie  et  des 
dnigues. 

Éty.  de  têpiça  et  de  tsr.  Y.  Espteî,  B. 

WP1GI8,  d.  béam.  Y.  Espiças  et  £#- 
P€rî,H. 

B8PIDBT,  s.  m.  (spidé),  dl.  Y.  Eêpi€, 
dont  êêpidii  est  un  diminutif. 

Êly.  Y.  Etpic,  B. 


o    ^.   .    •«•/•(«^«1arie):t™ 
Espièglerie,  petite  mahce  qoe  fait  an 
enfant  vif  et  éveillé. 

Ety.  de  etpieylt  et  dtaria,  tour  de  e^piè- 
gle. 

BSPnaLB,  s.  et  a4j.  m.  (espiègle):  «a- 
«AMOOT,cAMMm.  Espièglc,  siibtil,  éveilé, 
rusé,  qui  s  amuse  à  faire  de  petites  malites. 

Éty.  de  l'ail,  spiigd,  miroir,  qu'on  pronon« 
ce  t.ptey/e;  ce  mot  sert  de  lilie  è  un  petit 
roMin,  où  sont  décrits  les  tours  ingénieux 
de  milice,  de  Till  Ulerpiègle,  qui  vivait,  en 
Allemagne,  vers  1480.  Ménage; 

B8PIBI88AR,  %L  Y.  EtpeêHr  et  «s- 
peM,B. 

BSPIBIJB,%I.  Y.  Etptlh. 

E8PIBN ,  ait.  de  EspUn^  v.  c.  m. 

B8PIBBBA8fAT,  Gare.  Débrattlé.  Y. 
DespeUfinat  et  Ptd,  B. 

ESPOSaSA,  s.  f.  vl.  MmrtMSi^  ^^pnm, 
Mc.  esp.  Speuessa,  ital.  Epaisseur»  Voy. 
Eêpest^. 

B8PIB88AR  8\  t.  r.  (s'espîesrà).  Se 
rengorger,  avancer  la  gorge,  se  découvrir  le 


Éty.  de  es,  de  fie«et  de  «r,  porter  la  gor- 
ge en  avant.  Y.  Pec(,B. 

B8PIED.  \1.  Y.  Espieut. 

B8PIE0T,  \\.  Epieu.  Y.  E$pui. 

BSPIOA .  s.  f.  (espigue)  :  unsA,  bmmba. 
Spiga,  iUl.  Etpiga^  esp.  port.  cat.  Epi,  as- 
semblage allongé  de  fleurs  ou  de  fruits,  el 
particulièrement  de  ceux  des  Graminées  ;  par 
extension  on  donne  le  même  nom  è  tout  ce 
qui  est  disposé  à  peu  près  de  la  même  maniè- 
re :  glane,  dl. 

Éty.  du  lat.  $piea.  Y.  J^spie,  B. 

i>aiis  mnépidt  èK  d^awnnê,  d'orge,  sfr., 
OUI 


a  AFLE,  TaBc  qai  iihnicm  l«i  (mina. 

BALE  M  GLOUME,  lc«  éaiUm  m  ^Unm  ^\  ••«•• 

rwnnviii  et  rmMtWMSt  wi  Bcttcs  4t  cwwlc  !•  y  mm. 
BARBES,  le»  arliM  ^  ttrihMi  \m  4maim  «sitfritw»» 

drsUlM. 
FOUUlEAi;.  UtUait  *m  ymlafa  ^ai  cmwvM  I'^ 
•«•M  ^M  U  graÎM  Mil  biMi  iuimi, 

B8PIOADA ,  s.  f.  (espîgâde).  Les  épis  en 
général  :  L'y  a  una  (Ma  espigada ,  les  épis 
sont  très-b^x.  Gare. 

B8PiaAlBA,s.  f.  (eipigàke),  dl.  Gla- 
neuse. Y.  Glenain. 

Éty.  de  e#ptyaet  de  air  a.  Y.  Eipie^  B. 

B8PIOAI«H,  s*  m.  (espigaiH)  ;  àmm  ■•»■- 

•AS,  MMSAS,  MVMAI,  ■SPMAO,    OUVOS,    «KA- 

ran.  Les  épîs  de  blé,  d'orge,  etc. ,  dont  le 
grain  n'est  pas  tombé  en  battant  on  en  fou- 
lant kê  gerbes,  et  que  l'on  bat  eosuile  sépa- 
rément; bourriert,  paille  qui  reste  dans  le  trié 
battu. 

Êty.  dtitpiga  et  de  alk,  Y.  E^ît,  B. 
"IbsPIOAR,  V.  n.  (espigà);  mmai^  mvi- 
•sas.  Spigare,  ital.  Espigar,  esp.  port.  cat. 
lipier,  monter  en  épi  ;  glaner,  dl. 

Èty.  du  lat.  $picaft,  m.  s.  ou  de  fspiya 
el  de  ar,  lilt.  Um  l'épi.  Y.  E^e,  B.    . 

B8PIOA8,  s.  f.  pi.  (espîgues).  Pour  gb- 
nure,  Y.  Glenags;  pour  épis  è  battre.  Y.  £s- 
pigalkeiEipiCf  B. 

B8PIGA89A,  s.  f.  (espigasse).  Gros  épi. 

Éty.  deei^îya  el  de  l'augm.  ««se.  Yoy. 
Espic,  B. 


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ESP 

BSPIGJLT ,  ADA,  a<lj.  et  p.  (espigà.ade); 
ix.  Espigado,  port  Epié,  ée;  moulé  en 


Sûlmâa  f«^*fa<ia,  salade  montée  en  graine. 

Se  n'a  plat  eipigai,  dl.  il  s'est  mis  à  l'aiM. 

tXj.  do  Ut.  ipieaiit$^  ou  de  ispiga  et  de 
«l<  épi  hk.  V.  MipU,  R. 

BiPIOAU,  S.  m.  (espigàoo);  uvma&. 
Ëpi  vide,  battu,  égrené.  Cast. 

E8PIOAD  ,  s.  m.  (spigâon).  On  désigne 
par  ce  nom,  aux  em irons  de  Marseille, 
selon  Tauteur  de  la  Stat.  des  B.-du-Rh.  le 
brome  seigle,  ilromiii  feeaNmi#,  lin.  plante 
dt  la  fam.  des  Graminées,  commune  le  long 
des  chemins  et  sur  le  bord  des  champs. 

Ély .  de  espiga,  épi,  parce  que  ceux  de  cette 
plante  sont  remarquables  par  leur  longueur. 
Sf.Eêpie.H. 

BSPIOA0,  Seigle,  selon  M.  Gare.  Voy. 
Stçuê. 

BSMOBA,  ait.  de  Etpiga^  v.  c.  m. 

BSPIOEAB,  V.  E$pigar. 

B8PIOEAT ,  V .  Eêpigat  et  Eipie^  R, 

BSPlcmA  •  <U.  ait.  de  Espina,  v.  c.  m. 
.  BlPIcmA^ISC  •  s.  f .  (espigne-bé).  Nom 
qu'on  donné,  Il  Avignon,  à  répinoche,  épi- 
narde  ou  échat^le,  GaHeroêteuê  aeahatut, 
Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Holobrancbes  et 
delà  fam.  des  Atractosomes  {^  corps  en  fu- 
seau), qui  vit  dans  les  ruisseaux  où  on  le  voit 
en  troupes  nombreuses  et  qui  n'atteint  près* 
que  jamais  un  décimètre  de  longueur. 

Ce  poisson  est  si  abondant  dans  quelques 
pays  qu'on  l'emploie  comme  engrais. 

Éty.  Ainsi  nommé  à  cause  des  épines 
qu'il  porto  près  de  la  tète,  espiana-bee 
n'étant  qu'une  ait.  de  espino-bee,  épine  atl 
bec,  près  du  l>ec  ou  en  forme  debee.  Voy. 
Espin,  R. 

BSPIOftAS,  dl.  V.  Espinar  et  Eêpin, 
Rad. 

BSPIGNAB .  Cast.  V.  Eipmare. 

ESPIONAUBBC,  t.  m.  V.  Eipigna- 
btc. 

B8PIOOUN ,  8.  m.  (espigoùn),  d.  du  Var. 
Pièce  qu'onijoute  k  Vâgeou  timon  delà 
charrue  quand  il  n'est  pas  asseï  long. 

BSPIOOUN,  s.  m.  (espiçéim).  Tampon 
de  bois,  garni  d'étoupe,  qui  entre  dans  la 
cuve  du  vin  et  qui  sert  k  lesous-tirerpoor  eo 
remplir  les  tonneaux.  Ach. 

BflMeOIIBIBR,  8.  m.  (espigoorîé).  Ter- 
rain tncttlte,  le  plus  souvent  couvert  d'aspic; 
lande. 

Ëty.  de  sjptc,  de  e$pig&mra  el  de  itr.  V. 
Eipie,  R. 

B0MOIFA,  vl.  V.  Eipiga. 
ESPIOUBT ,  s.  m.  Un  des  noms  bingoe- 
dociensdelrlavandespic.  V.  i?«pte,R. 

BSPlOinBTA,  8.  f.  (espiguéte);  Espt- 
gmtiaeiPigkeUa,  cat.  Espigaita,  esp.  PetU 
épi. 

Éty.  de  êipiga  et  do  dim.  Ha.  V.  StpU^ 
Rad 


*,8.  m.  vl.  Eêpm, cat.  Glace,  mi- 
roir, observatoire. 

Ety.  Altér.  du  lat.  «})«€iil«i|ii. 

BIPII.A,  s.  f.  (splle) ,  d.  de  Carp.  Fans- 
âel  d'un  tonneau.  V.  ^sfi^na. 

BSpnuHA,  8.  f.  vl.  Epingle»  épine.  V. 
Espingla  et  Espin ,  R. 


ESP 

ly avant  qne  â^enireprênie 
À  mmndini mon cnor espillo  êe  ma  man. 
Labcllaudière. 

BiPILHA-CHINS.  V.  Eipelha-ehinê. 

S8PILHANDRAT ,  V.  £fpelAaiNlraf. 

BSPILHAR .  V.  a.  (eapiUà) ,  dl.  Piquer 
avec  des  épingles:  parer,  ajuster. 

Ély.  de  etpUha,  épingle ,  et  de«r,  piquer 
avec  une  épingle,  êêpilhar,  parer  et  ajuster  est 
pris  dans  un  sens  figuré ,  parceqnc  les  épin- 
gles servent  i  ces  usages.  V.  Eipin.  R. 

B8PILHA9SAT ,  ADA ,  a<lj.  et  p..  (esmj- 
lassà,  ide) ,  d.  bas  lim.  Tout  dégueniQé.  V. 
SêpêlhandrateiPd.R. 

EMPILHAT,  V.  Espethat.        ^.  ^  ,  . 

B0PI1.HIBB,  s.  m.  <espillé),  dl.  Pelote 
où  l'on  pique  des  épingles;  épînglier,ott 
fabricant  d'épingles. 

Êty .  de  «tml^  et  de  ier ,  ou  du  lat.  «pinii- 
lariviii.  V.  Jospin,  R.  ^    ^,  „ 

B0PILHOIIN ,  s.  m.  (espillônn),  dl.  Ha- 
meçon. V.  Muiclau  et  Esptn ,  R. 

BSPOiPOIIliAIIIB,  Gare.  V.  Eêptptm- 

B8PIlIP0lliyBOBAIllB,  S.  m.  (espin- 
pounedjàlré).  Epilogueur.  V.  E$peptan- 
nain. 

kfim  ai  U  piMM  k  U  mM, 
Qm  m'tnfrrnl,  trMMii .  H  prwil  p»r  4*a««it.... 
I>«  mmrgmt  qn'ai  •  MiiMkirc 
T«nl  a'MpriU  .  a«  foirtt  4H«*r*nl«  , 

Tant  a»  (Mits  «t  r^^êmpetÊMJtmrn 

GrcM. 

ESPIMPODNBOEAR,  ▼.  a.  (esplnpoa- 

ne«ljâ).  ÈpUoguer.  V.  Espepiounar, 

ESPmPOUNTOEAIi,  V.  £«peptoiinar. 

E8PIBIPOXINTAR,  V.  Espinpùunegear 

ti  Espepiounar,  ^.    .      .    ^ 

£5P/iV,MMiio*,  Btwui,  radical  pris  du 

latin  iptiui ,  épine  ;  d'où  spinula,  petite  épine. 

De #ptna ,  par  add.  de  «initial ,  e$ptna,  et 

par  apoc.  ttjnn;  d'où  :  Etpina ,  Eêpin-ar  , 

Espin-arc^  Eipin-argu-iar ,  Etptn-Of ,  «- 

ptn-afta,  £fptn-aii,  Eipin-eta,  Espin- 

ou$,Eêpina$t'ar ,  £fpiiiatf -as,  Eipinora. 

De  tpinnla,  par  sync.  de  y  et  add.  d  on 

g  et  d'un  «  im't.  tipingla .  apingl,  par  apoc. 

d'où:i?tpifiyIa.  Espingl-ar,  Etptngl'Ha, 

EtpingUier,    Espingol-ier,  Espingol-a , 

E$pingoUai,Espingu-eta,  Espinor^a,  Et- 

ptmguier.   E$ptnl'ier,    EspimU-ar,  Es- 

pling-a,  Eêplingaire ,  Es'^hngonr.t^, 

Ey-pinl-a,  Ey-ping-a,  Espingn-a.  £$- 

pingn-ar,  Eipigna-hte,  E$ptlh-a  ^  lf#- 

pUh-ar.Eêpi&rUr.Eipilh-oun. 

B0PINA ,  8.  f.  (espine)  ;  mvnatm.  dPtna , 
ild.  Etpina,  esp.  cat.  Espinha,  port.  Enine, 
pointe  aiguë  adhérante  au  corps  d  une  plante 
ou  au  bois  d'un  arbre  ;  celles  qui  ne  tien- 
nent qu'à  l'écorce,comme  celles  du  rosier,  por- 
tent le  nom  d'aiguillon;  par  extension,  tout 
ce  qui  est  délié  et  pointu  ;  fig.  peine ,  embar- 
ras:  pie-grièelie,  esprit  mordant:  boisson  épi- 
neux* 
Éty.  dn  lat,  rptna,  m.  s.  V.  Eipin^  Ç. 
Meehania  etpina,  méchante  femme.      ^ 
Esfina  de  palai ,  épine  de  paUis ,  sollici- 
teur de  procès. 
£«ptiio  rfepciffonn,  arête. 
Espina  éFartiehau,  piquant. 
Eipina  d'un  tonnam,  faossoU 


ESP 


149 


BSPINA,8.f.  vl  Epine,  arête,  arbrisseau, 
aubépine. 

BSPINA,  8.  f.  Pièce  de  ferqoi  pertjsux 
savonniers  pour  faire  sortir  la  lessive  des 
chaudières. 

BSPINA-BUINCA.  S.  f.  (spine-blànque)  : 
■ovMTA.  Aux  environs  de  Brignoles.cc  nom 
désigne  l'aubépine.  V.  Acinier  ;  et  à  Valen- 
soles,  il  indique  l'échinope  ritro,  Eehinope 
ritro.  Un.  plante  de  la  famille  des  Cynarocé- 

giales ,  commune  dans  les  cham|M  incultes, 
n  la  nomme  Bouleta,  dans  le  département 
de  Vaucluse. 

Êty.  Le  nom  d'épine  blanche  n'est  pour 
l'aubépine  que  la  traduction  de  5ptiio  alba, 
son  nom  latin,  et  il  a  été  donné  à  l'échinope, 
parce  que  celle  espèce  de  chardon  à  télés 
bleues,  a  ses  involucres  hérissés  de  poils 
raides  et  blancs  qui  les  font  ressembler  à  des 
épines. 

BSPINA-TiimA.  s.  f.  (espine vméfe):  vw- 
TA.  Nom  avignonnais,  pris  du  français,  pour 
désigner  l'épine  vinette.  V.  Agrivoutat. 

ESPINALH,  s.  m.  (espinâil)  ;  umiAi. 
Ëpinier,  kmis  fourré  et  composé  en  général 
d'arlMres  épineux  ou  de  buissons.  Gare. 

ESPINAR,  V.  a.  (espinà),  d.  bas  lim.  £#- 
iKnar,  cat.  esp.  Eipinhar^  port.  Spinare, 
itaf .  Gamh'  d'épines  pour  empêcher  qu'on  ne 
passe:  £#p{fiar  un  pa#,  placer  des  Inrissons, 
pour  fermer  un  passage.  Espinar  un  au6re, 
mettre  des  buissons  autour  du  tronc  d'un 
arbre. 
Èty.  de  etpina  et  de  ar,  V.  Etpin,  R. 
ESPINAR,  s.  m.  vl.  Epinard.  V.  Etpi- 
nare  et  Etpin,  R. 

ESPINAR S*,v.  r.  (s'espinà) :  tstnanAa. 
Etoinar-se^  port.  Se  piquer,  prendre  une 
épine,  fig.  donner  dans  un  piège ,  dans  le 
panneau. 

Èty.  de  ejtptfia  et  de  l'act.  ar^  mettre  une 
épine.  V.  Jospin,  R. 
Mi  toui  etpignat,  dl.  j'ai  pris  une  épine. 
Vont  etpignarez,  vous  vous  piquerex. 
ESPINARG,s.m.  (spinàr):  wnemAMf  «•- 
MiAM.  5pt'na(,  ail.  Etpinafre,  port  Es- 
pinae,  cat.  Etpinaca,  e»p.  Emnace,  Mal. 
Bpinard,  épinard  ordinaire,  SpinaciaoU^ 
raeea,    var.  Lin.  Spinacia  tpinosa ,  Dec. 
plante  de  la  famille  des  Chénopodées.  origi- 
naire de  la  Perse  et  cultivée  en  Europe  depuis 
environ  deux  cents  ans,  pour  l'usage  de  la 
cuisine  ;  on  en  connaît  maintenant  trois  es- 
pèces. 

Éty.  du  lat.  tpinaeia,  par  apoc.  «ptnoe,  et 
par  add.  d'un  r,  e«piiiarr,  formé  de  «ptiia, 
épioe,  parce  que  sa  graine  est  épineuse,  et  de 
«e,  aiguë.  V.  Etpin,  R. 

On  dit  fig.  d'une  personne  méchante  on 
acariâtre,  qu'es  un  etpinare. 

Grot  etpinae,  gros  épinard,  épinard 
de  Hollande»  épinard  sans  cornes.  Sptnaeia 
ifieniiû,Dèc.  plante  du  même  genre  que 
la  i^récédente,   qu'on  emploie  aux  mêmes 

usages.  «.    *    M 

BSPINARC-BASTARD ,  M.  Avril  qui 
donne  ce  nom  dans  son  Dictiomiaire,  renvoie 
à  Moouiué,  et  è  ce  mot  on  trouve,  Etpi- 
narà-battard:  c'est  le  Bon-Henri  nommé 
ainsi  à  llanosqoe.  V.  SangarL 
BSPINARGSALVAGE,  8.  m.  (espinâr- 


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150 


ESP 


Mlbalgé).  Nom  du  Bon-Henri,  à  Tonloose. 
V,  Sangari. 
Kspuvabd  D'AUVBRONA*  s.  m.  Nom 

Ïu'on  donne,  à  Allo8,à  la  mofe  crépue, 
falva  crispa ,  Lin.  plante  de  la  famille  dee 
BlalTicées,  indigène  de  la  Sjrrie,  dont  on 
mange  lesjeunea  pousses  en  guised'épinards. 
.  ESPINARGUET ,  s.  m.  (espinargué). 
Epinocbe,  poisson  de  rivière.  Gare. 

B8PINARODIAR,  V.   n.  (espinarguiâ). 
Regimber,  s'agiter  pour  résister.  V .  Mspinare 
et  Agere. 
Ély.  V.  Espin,  R. 

ESPINA8 ,  S.  m.  (espinàs)  ;  sawas.  Em- 
pinhal ,  port.  Hallier ,  lieu  couvert  de  buis- 
sons ;  buisson  épineux. 

Ély.  de  eipina  et  de  l'augm.  ai ,  grosse 
épine  où  lieu  abondant  en  épines.  V.  Ëspin, 
Rad. 

Caueatot' engendrée  demest  calque  esplnas, 

Bergoing. 

ESPINASflA ,  s.  f.  (espinàsse).  Buisson, 
augm.  de  espina,  grosse  épine.  Nom  de 
lieu ,  remarquable ,  par  ses  buissons,  quand 
on  lui  donna  ce  nom. 

Éty.  de  espina  et  de  assa.  V.  Espin,  R. 

E8PINA8SAR  v,  a.  vl.  Piquer ,  entou- 
rer, couronner  d'épines.  V.  Espin ,  R. 

£8PINASSA8 ,  s.  f.  pi.  (espinàsses)  ; 
■srwAflm ,  MPou^Moim.  Sont  des  noms  de 
lieu  dérivés  de  espinas,  hallier,  lieu  couvert 
de  buissons,  qui  ont  la  même  signification. 
V.  Espin,  R. 

ESPINAT,  ADA,  a(y.  et  p.  Piqué  avec 
des  épines.  V.  Espin ,  R. 

ESPINAU  ,  s.  m.  et  nom  de  lieu.  Es" 
pinhal,  port.  Epinal  ou  ^pinoî,  lieu  où  abon- 
dent les  buissons. 

Éty.  du  lat  spinelum ,  ou  de  espina  et 
de  rart.  au.  Y.  Espin,  11. 

EffiPINGHAIRB,  S.  m.  (spîntchàïré).  Qui 
guette,  qui  épie,  lorgneur;  épieur  et  épion- 
fleur,  dont  M.  Avril  se  sert  comme  équiva- 
lants français,  sont  des  barbarismes. 

Ety.  du  lat.  aspicere  ou  intpicere,  regar- 
der, observer,  lorgner,  et  de  aire,  celui  qui 
regarde .  qui  observe.  V.  Espi ,  R. 

E8PINGHAR,  Y.  a.  (spÎDtcbà):  p»c«oii- 
HAB,  BSPMCBAB.  ^ptare,  liai,  j^jpiar,  esp. 
To  spy,  angl.  Epier,  observer  d'un  endroit 
où  l'on  est  cache,  lorgner,  regarder  du  coin 
de  rœil. 

Lou  diou  dooujour  fasia  que  d'espinchar. 
Gros. 

1-e  soleil  paraissait  à  peine.  V.  Espir,  R, 

ESPINGHOUN  ,  s.  m.  (espYnlchéun)  ; 
rmemovm,  dl.  Lorgnerie,  action  de  lorgner: 
Faire  pinchoun ,  regarder  do  coin  de  l'œil. 
V.  Espinchar  et  Espi,  R. 

E8PINETA ,  s.  t.  (spinéte)  ;  Espineta  , 
cal.  Espinica,  esp.  Spineito ,  iial.  Petite 
épine ,  et  ûg.  hoomie  rusé  ,  méchant ,  in- 
quiet. 

É^.  de  espina  et  de  la  term.  dim.  eta. 
V.  Espin,  R. 

ESPINETA,  s.  f.  Bondon,  cheville  de 
bois,  garnie  d'éloupe,  qui  sert  à  boucher 
l'ouverture  par  laquelle  on  tire  le  vin  d'un 
tonneau.  < 


ESP 

È^.  De  sa  forme  pointue  on  conique,  qui 
la  fait  rassembler  à  une  épine.  V.  Espin,  n. 

BIPINBTA ,  s.  f.  Espinma,  port  cat 
SpineUa ,  itaL  Epinette ,  instrument  de  mu- 
sique à  cordes  de  métal,  ou  espèce  de  demi- 
clavecin,  ayant  une  corde  pour  coaque  touche. 

Êty.  Des  pointes  de  plumes  au  moyen 


siècle,  par  Guy  d'Arezzo. 

E9PINOADA,  s.  f.  d-bas  Um.  Saut,  gam- 
bade. V,  Gambada. 

E8PINOAIBE  ,  s.  m.  (espingàîré),  Res- 
pingador,  port.  Indocile,  qui  reginaîbe.  V. 
Espingar. 

B8PINOAI.A  ,  s.  f.  (esptog&le)  ;  wmii- 
•JutA.  Espingarda ,  esp.  port.  Spingardà , 
ital.  Espidgole,  grande  arbalète,'  gros  fusil 
de  rempart  assez    semblable  au  biscayen. 

Ély.  de  la  basse  lat^  spingardà. 

ESPINGAR,  V.  a.  vl.  V.  Espiar  et  Ex- 
pinclar. 

ESPINGAR ,  V.  n.  (espingà)  ;  Espinguer, 
en  rom.  Respingar,  port.  Sauter,  gambader, 
ruer,  en  parlant  des  animaux  qui  lancent  les 
pieds  pour  frapper. 

Ely.  de  la  basse  lat.  spingare ,  ou  de 
rital.  spingare  f  en  vl.  lorgner.  Y.  Es- 
pinchar. 

ESPINGARDA ,  s.  f.  (espTngârde)  ;  Es- 
pingarda, cat.  esp.  Spingardà,  ital.  Espin- 
gard,  pièce  d'artillerie. 

ESPINGEAR,  dl.  Alt.  de  Espinchar, 
V.  cm. 

ESPINGLA,  s.  f.  (splngle);  bstuhoa, 

KSraOBA,  BSriaOLA,  KffUiaOLA,  UPDIOA,  SYPIII- 

I.A.  Espinola,  porl.  Epingle,  petite  tige  de 
fer  ou  de  laiton,  munie  d'une  lèle  et  d'une 
pointe,  servant  à  allacher  et  à  fixer  particu- 
lièrement les  habillements. 

If  en  dounarioupas  la  testa  d*una  ^fpin- 
gla ,  je  n'en  donnerais  pas  un  clou  à  soumet, 
un  zcst,  un  fêlu;  on  dit  comme  nous,  en  an- 
glais :  i  would  not  give  a  pin  'shead  for  U, 

On  nomme  empreinte,  la  marque  du  fa- 
bricant qu'on  imprime  sur  le  papier  qui 
renferme  les  épingles. 

Êty.  du  lat.  spinula  ou  spicula,  petite 
pointe,  petite  épine,  V.  Espin,  R. 

Dans  une  épingle  on  nomme  : 

BRANCHE ,  It  eorpa  ,  luraqu'an  cAii  wt  poioMi  «  l'Mtre 

dUpoê^  à  rrecvoir  U  Ictr. 
TÊTE  ,  la  ptftic  arruorlte. 
POIKTE,  la  pmU«  puintut. 

Espèces  d'épingles  : 

CABflON  ,  la  plm  petits  v^ic: 

DRAPIERE,  Vtêfin  grosM  et  coarte  dont  !«•  nMu-rbancU 

M  lervent  pour  ierawr  l«a  ballou. 
HOL'SSEAU  ,  la  pliM  graete ,  qui  ne  parte  plos  de  BumÀo. 

Les  premières  éphigles  furent  faites  en  An- 
gleterre en  1543,  d'autres  disent  qu'elles  ne 
furent  inventées  qu'en  1570. 

Quoique  de  tous  ks  ouvrages  mécani- 
ques l'épingle  soit  le  moins  précieux  et  le 
plus  commun ,  il  n'en  exige  pas  moins  dix- 
nuit  opérations  avant  qu'il  puisse  être  livré 
au  commerce.  On  distingue  la  grandeur  des 
épingles  par  des  numéros  qui  commencent  aux 


;  plDs 


ESP 

plus  grosses  et  desceodeul  josqu's 

On  donne  le  nom  de ibotueatiâP,  aux  grosses 
épioff  les  jaunes  auxqiselles  on  ne  met  phis  de 
numéro,  et  qu'on  connaît,  dans  plusieurs  en- 
droits de  la  Provence,  sons  le  noaidesiplii- 
glas  d'un  liard  ;  les  plus  petites  sont  dési^ 
gnées  par  le  mçt  Qimion. 

ESPINGLADA,  adj.  (espinglàde),  d.  bas 
lim.  On  le  dit  d'une  femme  qui  a  donné  tous 
ses  soins  h  sa  parure. 

.  E9PINGLAR  S^ ,  V.  r.  (s'espTnglà),  d.  bas 
hm^  Se  parer,  se  tirer  à  quatre  épingles. 

Éty.  de  espingla  et  de  ar.  V.  Espin,  IL 

ESPINGLETA,  s.  f.  (espïngléte)  ;  >mirT 
jBovn.  Camion,  tr&-petite  épingle. 

Ëty.  de  espingla  et  de  eta.  V.  Espin^  R. 

ESPINGUER,  V.  Espingolier, 

ESPINGOLA,  s.  f.(8pingôle);  Bùsa,  à 
Nice.  Syngnaie  papacin,5yfi^altM|iapaci«' 
nus,  Risso,  poisson  de  l'ordre  des  Télèo- 
branches  et  de  la  fam.  des  Ostéodermes  (à 
peau  osseuse),  qui  atteint  la  longueur  de  trois 
décimètres. 

Éty.  De  sa  taille  allongée  qui  le  fait  res- 
sembler à  une  épingle,  espinffôla.  V.  Espin, 
Rad. 

ESPINGOLA ,  Pour  éf^gie.  V.  Es- 
pingla, 

BSPINGOLAT,  ADA,  adj.  (espingoulà  , 
ade);  BSFiiieooaiAT,BsraKoiiUAT,Bfraioov&Av. 
Tiré  à  quatre  épingles,  paré  avec  afiectation  ; 
pointu,  armé  d'épingles.  Avril. 

Èty.  de  espingola,  épingle,  et  de  of ,  fixé 
avec  des  épingles.  V.  Espin,  R. 

ESPINGOLIER,  s.  m.  (espingonlié}  ; 


.  , .  Etui  où  l*on  renferme 

les  épingles  et  les  aiguilles. 

Ety.  du  lat.  spinularium.  V.  Esnin ,  R. 

ESPINOOULAT ,  ADA  ,  adj.  et  part, 
(espingoulà  ,  àde)  ;  upiiicolat.  Garni  d'é- 
pingles. Gare. 

ESPINGOmLIAR  S*,  y.  r.  snwooiiuAB, 
Mpaiaouijui.  S'ajuster  avec  un  extrême  soin, 
de  manière  qu'il  ne  manque  pas  une  épingle. 
Gare. 

ESPINGOULIER,  V.  Espingolier. 

ESPINGUETA ,  dl.  V.  Espingleta  et 
Espin,  K, 

ESPINGUIBR,  dl.  V.  Espingolier  et 
Espin, R.  ^ 

ESPINUBR,  d.  bas  fim.  V.Espingotier 
ei  Espin,  H.  ^ 

ESPINOLA,  V.  Espingla, 

ESPlNORA,s.f.  (e8pin6re),d.  m.  Ëpîn^ 
gle.  V-  Espingla  et  Espin,  R. 

ESPINOS,  vl.  Espinos,  cat.  V.  Espi- 
nous. 

ESPINOUS,  OUSA,  OUA.  adj.  (espi* 
néus,  élise,  6ua);  Spinosa  et  Spinosa,  Ital. 
Espinosa,  esp.  Espinhoso,  port.  Espinos, 
cat.  Epineux,  euse,  qui  a  des  épines;  fig. 
qui  donne  de  l'embarras  ,  qui  est  difficile  k 
exécuter. 

Ety.  du  lat.  spinosus,  ou  de  espina  et 
de  la  term.  ous,  litt.  qui  est  de  la  nature 
des  épines  ou  fui  en  a  beaucoup.  V.  Espin, 
Rad^ 

ESPINTAR,  yUY.Enfounçar. 

ESPION ,  Sé  m.  (espie-n);  amom,  ■»•- 
•ABs ,  et  impr.  mto».  Spia  et  Spione,  ital. 


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ESP 

Spia,  eâp.  port  cit.  SpUm^  aU.  EspioD, 
•içéomie  aa  ftm.  celui  ou  celle  qui  épie , 
qui  obser? e  la  conduite  de  quelqu'un  dans 
I  intention  de  la  taire  connaître. 

Éty.  du  l'ail,  tpaà^m^  épier,  ou  du  lat 
imgfie$re,  regarder»  examiner.  V.  Espi^K, 

ÉSPIONAIU,  8.  m.  (espionnàdgi)  ;  M- 
Monum.  Espionnage,  mot  nouveau  par  le- 
quel on  désigne  l'action  d'espionner. 

Ëty.  de  eapton  et  de  la  term.  agi,  de 
s^.  je  dis  l'espion.  V.  Eipif  B. 

On  reprochait  à  M.  d'Ar^enson  de  n'em- 
ployer pour  espions  de  police  q|ue  des  fri- 
pons et  des  coquins.  Trouvex-moi,  répondit- 
il  •  d'honnêtes  gens  qui  Ycuillent  faire  ce 
métier. 

C'est  au  père  Joseph,  capucin  si  fameux, 
sous  le  mimstère  du  cardinal  de  Richelieu , 
qu'on  doit  l'établissement  des  premiers  es- 
pions soudoyés  par  la  police,  établissement 
qui  remonte  à  l'année  1629.  Noël.  DicU  des 
Orig. 

liSPIONAS ,  y.  a.  et  n.  BtnomiAa,  M- 
cAtAB*  Sptare,  ital.  Espiar^  esp.  Espion- 
ner, observer,  épier,  servir  d'espion. 

Ëty.  de  upion  et  de  la  term.  act  ar, 
(aire  l'espion.  V.  J?#pi,  R. 

ESPIOUGAR,  V.  a.  (espiougà),  dl.  Épu- 
cer.  V.  Triar  las  nterat . 

E8PIOULAR,  V.  a.  (espioulà),  dl.liettre 
quelqu'un  à  sec  au  jeu.  V.  Etemhir. 

Éty.  Ce  mot  est  dit  pour  apingoular , 
éter ,  priver  des  épingles ,  parce  que  les  en- 
fants ne  jouent  ordinairement  que  cela.  Y. 
Espin^  R. 

ESPIOUNAR ,  V.  Eêpianar  et  E»pi ,  R. 

E8PIPIDAR ,  V.  a.  (espipidà) ,  d.  bas  lim. 
Examiner ,  rechercher  avec  soin  ce  qu'il  y  a 
de  gâté ,  de  mauvais ,  de  nuisible  dans  quel- 
que chose.  V.  Triar  et  Eiptluehar. 

Éty.  de  «#,  qui  désigne  séparation  ,  de 
pipidoun  et  de  ar ,  enlever  les  pous  des 
poules»  et  par  extension  les  plus  petites 
choses  qui  nuisent.  V.  Pêdf  R. 

E8PIPI0UNEO&AR ,  y.  n.  (espipiou- 
nedjà  )  :  mawtnomuMm.  Éplucher  ,  épiloguer, 
titiUooner ,  entrer  dans  les  détails  les  plus 
minutieux.  Gare. 

ESPIPIOUNEOEAIRE,  y.  Espepiou- 
naire. 

ESPIPODJMOUNAR,  Y.  a.  (  espipous- 
sounà) ,  dl.  Éplucher  :  E$pip(mssounar  la 
maiêtela ,  curer  les  dents.  V.  Ped  ,  R. 

ESPIRA  ,  s.  f.  (espIrO  '*  nraBAi, ,  strauu., 
«■rnotm,  AiMiABoim.  Event  OU  trou  du 
fausset  que  l'on  fait  à  un  tonneau ,  pour  lui 
donner  de  fair ,  quand  on  veut  tirer  le  vin 
par  la  cannelle ,  le  fausset  même. 
.  Ëty.  du  lat.  tpirare^  soufUer,  respirer. 
V.5>ir,R. 

BSPIIUL,  S.  f.  (spire).  Fausset,  cheville 
qui  sert  à  boucher  le  trou  qu'on  a  fait  avec 
une  vrille ,  à  un  tonneau ,  pour  en  goûter  le 
vin. 

Éty.  du  lat.  êpira ,  qui  est  en  ligne  spi- 
rale ;  dérivé  du  grec<nrttpa  (speira),  le  même, 
parce  que  cette  cheville  suit  la  voie  de  la 
vrille  qui  est  en  spirale. 

ESPiRAaO ,  s.  f.  vl.  mêwmAÊÊio.  Expira- 
tion et  inspiration.  V.  j^â^rotion. 

E8PIRAL,  dl.  V.  Espirala. 

ESPiRAUk ,  ad|j.  f.  (espiràle);  Spirale  , 


ESP 

ital.  £j|)iral,  port.  £«|»tra,cat.  esp.  Spi- 
rale ,  qui  a  la  forme  d'une  courbe ,  qui  lait 
un  ou  plusieurs  tours  sur  elle-même ,  en 
s'éloignent  plus  ou  moins  de  son  origine. 

Éty.  du  lat.  apetra,  dérivé  du  grec  (ncstpa 
(speira) ,  m.  s. 

B8PIRALH ,  y.  Spiran. 

S8PIRA1IBN,  s.  m.  vl.  iwiiiii ,  am- 
wuuÊÊMm.  EspiramiitUo ,  anc.  esp.  5piramafi- 
to ,  ital.  Souffle,  inspiration  ;  la  troisième 
personne  de  la  Trinité. 

BSPIRAN ,  s.  m.  (espiranV  Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes  et  à  Montpellier ,  à  un  rai- 
sin noir,  peu  hâtif,  dont  les  grains  sont  mé- 
diocres ,  ronds  et  peu  serrés. 

ESPIRAN  VERDAU ,  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  même  pays ,  à  un  raisin  rouge ,  peu 
hâtif,  à  grains  ronds,  médiocres  et  peu 
serrés. 

EffiPIRAR ,  V.  a.  vl.  utnmAM,  Espirar  , 
cat.  Ewpirarei  Espirar,  port.  Spirare,  ital. 
Inspirer ,  souffler ,  animer;  expirer,  mourir. 

Ety.  du  lat.  êmpirare ,  m.  s.  Y.  Spir ,  R. 

E8PIRAR,  V.  n.  (espirà)  ;  casvb&ab,  ba»- 
>âw— ■■,  TnanoBAB.  Sumter,  transsuder, 
et  non  Iroiisuder  ;  on  le  dit  d'un  vase  dont  la 
liqueur  fuit  à  travers  les  joints  du  bois  ou  à 
travers  les  pores. 

Ét^.  du  lat  MPptrarf,  expirer ,  rendre  le 
dernier  soupir. 

E8PIRA88IO,  vl.  y.  Espiraeio. 

ESPIRAT,  adj.et  p.  vl.  Inspiré,  y.  5ptr, 
Rad. 

E8PIRATIU ,  IVA ,  adj.  vl.  Expiraiif^ 
ipe.y.5ptr,R. 

ESPIRAU  •  S.  m.  (espiràou)  ;  trnuu. ,  m- 
rauuji ,  joim- sk-cbota. Spiraglio ,  ital.  i?f- 
pîraU.  cat.  Rsipiradero,  esp.  Espiradero, 
port.  Soupirail ,  petite  fenêtre  qui  donne  du 
jour  à  une  cave  ou  à  quelque  autre  lieu  sou- 
terrain. 

Éty.  du  lat.  êpiraeulum,  petite  ouverture 
qu'on  fait  à  un  tonneau  pour  donner  de  l'air 
et  faire  couler  le  vin.  y.  £spiry  R. 

E8PIRAn,s.  m.  (espiràou)  ;  Espiraeulo , 
port.  Soupirail  ;  en  t.  de  tonnelier ,  l'endroit 

Sar  où  une  futaille  suinte.  Suinte ,  que 
[.  Avril  donne  comme  équivalant  à  eapirav, 
est  un  barbarisme,  y.  Spir,  R. 

BSPIRIT ,  y.  Eeprit  et  Espir,  R. 

E8PIRITAI.,  ALA,adj.  vl.  BtrsMirAL, 
upuhtai».  Espirilual ,  cat.  esp.  Spiriluale, 
ital.  Sensé ,  spirituel ,  immatériel  ;  qui  a  de 
l'e«>rit  ;  sounlant ,  aspirant;  spiritueux. 

Ety.  du  lat,  êpiritualie,  m.  s.  y.  Espir , 
Rad. 

ESPIRITALMENT  ,  adv.  vl.  Espiri- 
tualment ,  cat.  y.  Espirituelament. 

E8PIRITAUS  ,  adj.  y.  Eepirital 

ESPIRITOON.  y.  EepriUmn  et  Spir , 
Rad. 

E8PIRIT0EI«,UEU«A, adj.  (spirituel, 
uèle);  strawnmi.,  tmirvA.  Spirituale,  ital. 
Esptriiualf  cat.  esp.  port.  Spirituel ,  ^ui  est 
esprit ,  qui  est  oppose  à  matériel ,  qui  a  de 
l'esprit. 

Ëty.  du  lat.  epirUualis.  \.  Espir,  R. 

ESPIRITIJEI.AMENT ,  adv.  (espiritue- 
laméin);  Spiritosamente ,  ital.  E  spiritual" 
mente,  esp.  port.  Espiritualmeni ,  cat.  Spi- 
rituellement ,  avec  esprit. 

E8PITALBR ,  vl.  y.  i7oicspila(i«r. 


ESP  151 

Éty.  de  spirituela  et  de  ment ,  d'une  ma- 
nière spirituelle,  y.  Espir,  R. 

E8PIRITU01I8,  OII8A,  adj.  (spirituéus, 
ôuse);  Spirituoso,  port.  Esperitoso,  ital. 
Esp%rituoso,t8p.  Spiritueux, euse.  y.  5ptr, 
Rad. 

E8PIROnN,dl.  m.  s.  que  Espira^  v. 
c.  m.  et  5ptr ,  R. 

E8PI88IA ,  s.  f.  anc.  béam.  Épices.  y. 
Espect ,  R. 

E8PITAI.,  dl.  Espital,  cat.  y.  Houspi- 
tauei  Housp,  R. 

E8PITALER,  v|.  y.  Hospitalêir. 

ESPITALET ,  s.  m.  (espitalé).  Petit  hos- 
pice, petit  hôpital.  V.  Hou^pitalet  ei  Housp, 
Rad. 

E8PITAUER,  lERA,  alt.deF(m#pi(aKr, 
V.  c.  m.  et  Housp ,  R. 

E8PITAR,  vl.  Enfoncer. 

ESPITAU,  ait.  de  Houspitau,  v.  c.  m. 
Retaille,  sorte  de  jeu.  y.  Batalha,  Demura, 
Houspitau  et  Housp ,  R . 

E8PITLORI.  s.  m.  vl.  Pelomrinho,  port. 
Pilori. 

ESPITOURAN,  s.  m.  (espitourân).  Jfar- 
ehette  qu'on  met  au  piège  appelé  repues. 
Gare.  Y.  Espamneka. 

Ëly.? 

ESPITOURIDA,  s.  f.  (espttooride).  Va- 
carme,  coup  de  tête.  Gare.  V.  Desmargt^ 
dura  et  Bspelourrida. 

Éty.  y.  Pet,  R. 

ESPIUGAR,  V.  a.  (esplogé),dl.Épucer, 
trier  les  puces^ 

E8PUO,  s.  f.  vl.  Gageure. 

E8PLAGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (espladjà, 
àde).  Couvert,  jonché. 

Lestang  n*es  esplageat. 
Sibour. 

ESPUMVADA,  s.  f.  (esplanade)  ;  Spio- 
nota,  ital.  Explanada^  esp.  port.  cat.  Es- 
planade .  en  t.  de  fortir.  partie  qui  sert  à  la 
contre-escarpe  ou  chemin  couvert  ;  terrain 
plat  et  de  niveau  ;  lieu  élevé  et  plat  ;  grande 
plaine. 

Éty.  de  es  aogm.  de  plana  et  de  ada,  fait 
en  grande  plaine.  V.  Plan,  R. 

ESPLANAR,  V.  a.  vl.  Esplanar,  cat.  port. 
Explanar,  esp.  Spianare,  ital.  Expliquer, 
éclaircir,  rendre  plan,  uni,  facile. 

Éty,  du  lat.  explanar  e,  m.  s.  y.  Plan, 
Rad. 

E8PLANDIR ,  y.  Espandir. 

ESPLANDOUR,  S.  m.  (esplandôur)  ; 
upiMDoiia.  Splendore,  ital.  Èsplendor,  esp. 
port.  cat.  Splendeur ,  très-grand  éclat  de  lu- 
mière, et  fi^.  de  gloire;  pompe,  magniûcence 
extraordinaire. 

Étjjr.  du  lat.  splendor,  m.  s. 

Dérivés  :  Respland-issent. 

ESPT.ABMAR,  V.  n.  vl.  Pâmer,  y.  Es- 
palmar. 

E8PLAVANTAIRB,  V.  Espavaniaire. 

E8PLAVANTAR,  y.  Espavantar  et 
Paour,  R. 

ESPLAT,y.  ^flHict. 

E8PIJB ,  vl.  y.  Espleeha. 

E8PIJB  ,  Ao,  expr.  adv.  vl.  Au  plus  vite. 

E8PLEG,  s.  m.  vl.urM,  mtu,  mntMn. 

BOT&BT.  Revenu,  profit,  produit,  jouissance. 


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152 


ESP 


service,  abondance,  satiété,  excès.  V.  Eap{«- 
eKa. 

BSPLBCHâ ,  8.  f.  ri.  mpukta,  strutTA, 

BtPtVC,  UPLB*,  BtrU,  UPLBIT.  MPLBT.  UsagC, 

jouissance,  proAt,  revenu,  redevance,  produit, 
récolte;  droit  de  pâturage. 

EsplêcKaf  était  un  terme  générique, 
qu'on  peut  traduire  par  droit  d'usage.  11 
s'appliquait  également  :  1*  aux  droits  du  sei- 
gneur qui  levait  VEspUcha  sur  les  produits 
des  terres  des  habitants  ;  £•  et  pour  ceux-ci, 
aux  droits  de  chaufTage ,  de  pâturage  et  de 
défncJierocnt ,  etc.  dans  les  terres  du  sei- 
gneur. Baynouard.il  ou  elle  fait,  opère. 

EM^LECHAR,  v.  a.  vl.  bsplbitai^ mpuc- 
TAM,  BOTuvTiui.  Exploiter ,  exécuter,  pour- 
suivre, tirer  le  revenu ,  user ,  se  servir ,  pos- 
séder, défricher,  agir,  opérer. 

Êty.  du  lat.  expiée ^  compléter,  rendre 
parfait. 

B8PI.EGHAS,s.  f.  pi.  (esplétchcs) ,  dl. 
On  le  dit  de  différentes  mesures  servant  à 
vendre  le  vin  en  détail.  Sauv. 

SSPUBGHIEU,  vl.  V.  Bsplechieu. 

BSPLBCHIO .  s.  m.  vl.  BtriMnii,  upm- 
cMw.  I*âturage,  droit  de  pâturage. 

BSPLECTA  et 

E8PLECTAR,  V.  a.  vl.  V.  Espleehar. 

EftPLEO,  \l  V.  Esplecha. 

BSPLEO,  %1.  V.  EspUU,  Etplee  et 
Espiel, 

E8PLBOAR,  V.  a.  vl.  bstmiab.  upiatas. 
Eêplayar^  cat.  Explayar,  esp.  E$praiar  ^ 
port.  Spiêgcrtf  ital.  Expliquer,  déployer, 
développer,  employer. 

Ety.  du  lai.  êsplieare,  m.  s. 

B8PLBIAB,  vl.  V.  Esplegar, 

BSPLEIT,  s.  m.  (esplèîl),  dl.  mmm, 
MMBT.  Pro6t,  exploit  ;  instrument,  outil.  V. 
Instrument  oouiis. 

ESPLEITA,  s.  f.  vl.  1^  profit,  le  revenu, 
la  récolte  d'une  ferme,  d'une  métairie,  d'une 
mine;  redevance  qu'un  seigneur  se  réservait 
,sur  une  terre,  sur  un  domame.  Sauv. 

MPLEITA,  s.  f.  (esptèite).  dl.  wpucta, 
tptam^.  Récolte,  cueillette.  Douj. 

B9PLEITAR,  s.  f.  vl.  Redevance,  impôt. 
V.  Esplecha. 

BSPI«EITAR,  V.  a.vl.  Exploiter,  aller  en 
avant  dans  une  oeuvre,  la  suivre  jusqu'au  l>out; 
agir.  V.  Espleehar, 

BSPLBITAT,  adj.et  p.  vl.  Travaillé. 

BlPLBinU,  vl.  Y.  Éspleehiu. 

B9PLEIT8,  s.  m.  pL  }l  ProGts,  revenus, 
redevapces.  ' 

fity.  d^  lat.  expletio.  sati.ofectipn. 

B8Pi«ENTÀ,  s.  f.  (esplèiifte)  ;  •icmaiida , 

■■P1«A  ,  BtQOBBV&A  ,  VAPC  ,  FOVHCHA  ,  BtltinUfA  , 
BtTABBIMftA,     «tTSUIA ,    «•CI^MBA  .    BICVAM&A  , 

BspuonrA.  Ëchèrde ,  petit  éclat  de  bois  qui 
entre  dans  la  chair. 

Éty? 

BSPLE8.  adj.  m.  pi.  vl.  Déployés. 

E8PLET,  s.  m.  vl.  tpuKc  Instrument , 
outil  •  hâte ,  presse.  V.  Espleit  et  Apleg, 

E8PLBT  ,  vl.  V.  Pspleeha. 

ESPLBYAB,  vl.  V.  Esplagnr. 

ESPLBTAR.  v.n.  vl.  rroliter,  jouir. 

B^PLBTTAR,  V.  dg.  sarLccTAm.  bspui- 

T««.  Travailler,  agir,  poursuivre.  V.  Es- 
pleehar, 


ESP 

Èty.  du  lat.  explere,  compléter,  rendre 
complet. 

Or  jNicà  qus  Dious  àjou  wui  près 
Per  etpleyta  so  qn*anlrepee 
De  mes  imporîeni  i  de  mage. 
IVAstros. 


et  oomp.  V.  ExplUar. 

BSPUNttA ,  V.  Espingia. 

ESPUNOAIRB ,  s.  m.  (esplîngàlre),  dl. 
Epinglier,  faiseur  d'épingles. 

Èty.  de  esplinga  et  de  aire.  V.  Espin^  R. 

B8PUNOOBA ,  s.  f.  Cast.  V.  Espingia. 

B8PLIN001IBIBB ,  V.  Espingourier 
et  Espin ,  R. 

B8PLINOOU8  ,  OOAA ,  adj.  (  esplin- 
gôiis ,  ôttse  ) ,  dg.  Qui  pique  comme  des 
épingles. 

ESPIfOUMASSAR ,  dl.  V.  Esplumat- 
sarei  Plum,  R. 

BSPUHnUBAB ,  V.  SuspUmmbar. 

Éty.  de  es  pour  ex,  en  deliors,  et  de 
ploiitiibar,  pencher  en  dehors.  V.I'/oiiNidyR. 

BSPLODBAT  ,  ADA,  «dj.  et  p.  (es- 
plourà,  àde).  Eploré,  ée,  qui  est  tout  en 
pleurs. 

Étjr.  du  lat  plorabmndus ,  ou  de  es , 
de  pionretde  al.  qui  est  en  pleurs.  Voy. 
Ptor,R. 

BSPLOmnON ,  V.  Raclai. 

ély.  du  lat.  explasianiSf  gén.  de  explosio, 
explosion. 

ESPUDGBAIBB  ,  Gare.  V.  Espela- 
chaire. 

B8PLUGHAB,  Gare.  V.  Espeluehar. 

BSPLPMAUtAIBB  ,  S.  m.  (esplumas- 
séïré).  Fripon ,  escroc.  Aub. 

B8PI.UIIA4ft4JI,  V.  a.  (esplumassà)  ; 
«4v|4NiMAMiMi .  witrMniAM^**  Plumer ,  arra- 
cher en  grande  partie  les  plumes  è  un  oi- 
seau; fig.  gagner  beaucoup  d'argent  à  quel- 
qu'un. 

Éty.  du  lat.  pUnnas  êeirahere ,  ou  de  e# 
pnv.  de  plumas  et  de  ar ,  enlever  les  plu- 
mes. V.  P<tim,R. 

B8PLUIIA8SAB  •'  v.  r.  Se  déplumer. 
On  le  dit  des  oiseaux  qui  s'arrachent  les  plu- 
mes. 

B8PLU1IA8SAT  ,  ADA ,  adj.  et  part. 
(esjdumassâ-àdeV  Déplumé,  ée,  plumé,  ée; 
qui  a  perdu  une  grande  quantité  de  plumes 
par  une  cause  violente.  Fig.  qui  a  fait  une 
perte  considérable  au  jeu  :  Lan  esplumas- 
sat,  on  lui  a  tiré  une  plume. 

Êty.  de  es  priv.  de  p(tiiii<iafa  et  de  la 
term.  pass.  al,  ade,  pnvé  de  ses  plumes. 
V.  IViim,R. 

D'ahùrd  leis  culn'is  de  soun  aie  ; 
Mai  canif o  la  gulo  mourtaU, 
A  beoH  faire  abrU  de  soun  cor, 
La  pauro  maire  esplumassade 
Et  sa  tnalhurouso  eouvade 
Dçvenonn  loujuguet  doou  sort. 
Coye. 
ESPp ,  vl.  Il  on  elle  explique,  expose. 
Ëty.  du  la^  exponii. 
E8POIO ,  ^!  f.  vl.  Mise  d'une  gageure. 
ESPOIR  ,  s.  m.  ^  espoir  )  ;    sotsmaiiça  , 
BwooAB.  Speranza,  ital.  ^jperansa,  esp. 
Esperança ,  port.  Espoir  ,  espérance,  qui 
s'adresse  à  cette  sorte  de  biens  dont  nous 


KSP 

désirons  ardemment  la  potsession  et  dont  la 
privation  serait  pour  nous  un  malheur, 
y.  Espor,  R. 

B8POUL ,  s.  f.  d.  bas  lim.  V.  Espwr. 

B8POLIAR,  v.a.  vl.  Espotiar ,  cat.  anc. 
EspoUar,  cat.  port.  ExpoUar^  esp.  5fo- 
gUare,  ital.  Dépouiller,  spolier. 

Ëtf .  du  lat.  apolîare  ,  m.  s.  fait  de  s|io* 
lia ,  linge ,  haillon. 

B8POLIAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Spo- 
lié, ée. 

BiPOLIOll ,  s.  m.  (espolium).  Dépouille 
d'un  religieux  qui  a  quitté  le  fioc 

Éty.  du  lat.  spolium ,  peau  de  béte  écor- 
chée ,  dépouille  |irise  aux  ennemis ,  fait  de 
esfoliare ,  dépouiller ,  ou  de  spolia ,  linge , 
haillon. 

B8PONCIO,  s.  f.  vl.  Promesse ,  obliga- 
tion. 

Èty.  du  lat.  sponsio ,  m.  s. 

E^ONDA ,  s.  f.  (e.<ponde);  BtvovsimA , 
Esponde ,  en  roman .  Etpounda  et  Espona^ 
cât.  Sponda ,  ital.  Les  pans  d'un  lM>is  de 
lit .  le  bord  du  lit.  V.  Lichiera. 

Éty.  du  lat.  sponda  ,  m.  s. 

Un  tK>ii  de  lit  a  quatae  pans ,  deux  de  lar- 
geur et  deux  de  longueur.  Ceux-ci  portent 
les  gol>erges  ou  barres  en  travers  qui  sou- 
tiennent les  planches  formant  le  fond. 

En  vl.  Il  Signifie  encore  rivage ,  frontière , 
barrière ,  extrémité  ,  fîn,  bord. 

Dérives  :  Espend  eira  ,  Espouend-a  , 
Espondilhar. 

BSPONDBIAR,  v.a.  vl.  Border,  garnir 
les  bords,  tiarricader. 

ESPONDEIRA,  S.  f.  vl.  Banquette,  cou- 
chette. V.  E sponda. 

ESPONDE JAR,  \l.  V.  Espondeiar. 

B8PONDIL,  s.  m.  vl.  svoiroiui.  Espon- 
dit,  esp.  port.  Spondilo,  ital.  Spondyle,  ver- 
tèbre. 

Ëty.  du  lat.  spondylus. 

BSP02WILH,  vl.  V.  EspondU. 

EM^ONDILHAR,  v.  a.  (espoundillâ). 
Terme  de  Thorame,  attacher,  fixer  le  bout  du 
fil  au  fuseau. 

Éty.  de  eipofidtf,  bord,  extrémité,  et  de 
ilhar.  fixer  le  bout. 

BSPONDBE,  V.  a.  vl. Exposer,  expliquer. 

Ëty.  du  lat.  exponere,  m.  s. 

ESPONBR,\l.  V.  Expousar. 

ESPONGA,  vl.  Esponja,  cat.  Y.  Es- 
pounga, 

ESPONOIOS,  OSA.  adj.  vl.  sroMMt. 
Esponjos.  chL  V.  Espoungous, 

BSPONGIOZITAT ,  s.  f.  \\.  Spongio- 
sité,  qualité  spongieuse. 

ESPONGUA,  vl.  V.  Espounga. 

ESPONJA ,  vl.  V.  Espounga,  Esponga, 
Espongna  et  Sponna, 

BSPOOn .  V.  Espor  et  Espar,  R. 

BSPOOOFIR0BBuiB,Garc.  V.  Espoufar; 
efiaroucher,  intimider.  V.  EspavanUir. 

ESPOOUltOONARS',  v.  r.  (s'espoou- 
mounâ);  MVAUMNmAst',»  voovmooiia»,  mi 
VAMMUHAM,  ■'■•pamuiiAB.  S'époumoueT,  se 
fatiguer  les  poumons  à  force  de  crier.  Voy. 
Esgousilhar. 

Ety.  de  es  priv.  de  pooumoim  et  de  ar^ 
comme  si  l'on  disait  enlever  ou  déchirer  le 
poumon.  V.  Pulm,  R. 

ESPOOUB ,  V.  Espor,  R. 


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ESP 

i,  V.  Eêpëomrir. 

BSPOOUIUT,  y.  EspoùurU  et  PoùHr^ 
iUcL 

ESPOOuasAB,  V.  Etp<m$$ar. 

B8POODTAR,  T.  a.  (espooolâ).  Effrayer. 
Avril.  V.  E$paourir  et  FaowTj  R. 

B8POOIITm,  V.  EspimHr. 

BSPOOUTRAR,  T.  a.  (espooutrà)  ;  a»ov- 
tmmjkM  t .  Déchirer,  en  parlant  d'un  Tètement 
trop  étroit  9a'on  fend  en  se  le  mettant  ;  éven- 
tier  quand  il  s'agit  d'un  sac  trop  plein. 

Espooutrà  dinnapèmi^  dit-on  en  parlant 
d'une  personne  ou  d  un  animal  trop  gras, 
H  éclate  dans  sa  peau;  s'étiouler,  en  parlant 
des  terres,  d'un  mur. 

Ély.  V.  le  mot  suivant,  parce  <|u'on  a  com- 
paré  une  chose  qui  s'ouvre,  qui  se  d^re 
par  accident  ou  par  excès  de  plénitude  a  un 
accouchement  qui  a  lieu  avant  terme. 

BSPOOOTRAR,  y.  n.  mwrwnuLm^  Btrov- 
PBAB  .  dl.  AvoHer  ,  mettre  bas  avant 
terme,  en  parlant  des  animaux,  Une  se  dit 
que  ironiquement  ou  par  mépris,  des  femmes 
qui  font  une  fausse  couche  ou  qui  avortent. 

Ély.  de  es  pour  es,  dehors,  de  poouin, 
pouhn,  et  del'act.  ar^  litt.  mettre  le  poulam 
dehors,  sous-entendu  avant  le  temps. 

ESPOR,  radical  pris  du  grec  <ntdpoc 
(sporos),  l'action  de  semer,  de  répandre,  ou  de 
oict{pia>  (speirô),  semer,  répandre,  disperser. 

De  sporot,  par  apoc.  ipor^  et  par  l'addi- 
tion de  e,  espor:  d'où  :  Eipor,  Espoou,  E$- 
poour,  Espou-el,  Espimer,  Eêpâul-adour, 
EipoiXraire.  Eipour-aire,  Espowr-ar,  Eê- 
pourrit, 

ESPOR,  S.  m.  (spôr)  ;  Bsvoim  ,  ssroLA, 

CMMMTAf  MPAim.  BSVOOU,    BSTOOim.  OU    dOOnC 

ce  nom  au  eanon  ou  petit  cylindre  creux  sur 
lequel  on  dévide  la  trame,  et  h  Vépoullin,  vo- 
lue  ou  cannette^  qui  est  le  même  cylindrechar* 
gé  dufil  destiné  a  être  placé  dans  la  navette. 
Espotirif  selon  l'Ency.  n'est  qu'une  petite 
camneUe. 

On  nomwu  : 


FCSEROLLE,  la  Wodwit*  q«l  pMM  ém 

Éty.  du  grec  «icdooc  (sporos),  l'action  de 
semer,  parce  que  VépauUtn  va  en  perdant  son 
fil  comme  s'il  le  semait  V.  Sepor,  R. 

BSPOR,  s.  m.  (espor):  bstooub,  urAim. 
5piileii,  ail.  i^pcmlf  N,  tuyau  de  roseau  sur  le- 
quel on  dévide  la  trame,  et  qu'on  met  daq^  la 
poche  d'une  navette.  Il  porte  le  même  nom  , 
quand  il  est  chargé  de  trame,  et  se  nomme 
alors  volue  en  français. 

Êty.  du  grec  9icetpa>  (speirù),  semer,  répan- 
dre, disperser,  parce  que  la  volue  va  en  rér 
pendant  sa  trame  à  mesure  que  Ton  tisse;  ou 
mieux  de  oiccSpoc  (sporos),  action  de  semer. 

B0POROB ,  s.  m.  vl.  Porche,  portique. 

BSPOBI.AR,  V.  n.  vl.  Payer  le  droit 
^eeporle, 

S8POBLE,  s.  m.  vl.  Esporle^  droit  de 
hkb,  d'investiture,  qui  était  dâpar  le  vassal , 
en  cas  de  vente ,  pour  obtenir  l'approbation 
do  seigneur. 

B8PORRB,  V.  Eepouerre. 

BSPOBTA,  s.  f.  vl.  fMBTA.  Etporta» 
cat.  port.  Eepueria,  esp.  5porta,itaI.  Besa<» 
ce,  panier,  corbeille. 

Êty.dalat.  fporto. 

TOM.  II. 


ESP 

EftPORTBIXâ ,  s.  f.  vl.  tmmwmujL.  Ei- 

porteUa^  anc.  cat.  EsporHUa,  esp.  Sportel* 
/a,  ital.  Sac,  besace,  bissac 

£ty.  du  lat.  eportella. 

E8PORTINI,  s.  m.  pi.  Eeporii,  cat. 
Nom  qu'on  donne,à  Nice,  aux  cabasdes  olives, 
cabas  rond.  V.  Eseourtwe, 

E8POS.  OSA ,  vl.  s.  et  adj.  Eepoe,  cat 
Exposé,  expliqué.  V.  Etpout^  R. 

ESPOSAI.HAS ,  vl.  Èsposallas,  cat.  V. 
Espouealhas. 

ESPOSAUGI,  adj.  vl.  Esponiàlieio, 
esp.  Sponsalizio,  ital.  D'épousailles, de  do- 
nau'on, 

Ély.  du  lat.  sponiolUiue.  V,  Espou$,JSi. 

ESPOSALIGIAS ,  S.  f.  pi.  vl.  SposalUia^ 
ital.  Epousailles. 

Ëty.  du  lat.  spoMalia.  V.  Eipousy  R. 

BSPOSAUat,  vl.  V.  EsposalUsi  et  Ee- 
pous,  R. 

BSPOSAIIEN,  s.  m.  vl.  Sposamento, 
ital.  Epousailles,  mariage. 

ESPOSAR ,  vl.  V.  Eepozar. 

ESPOSCAR,  vl.  Arroser,  asperger.  V. 
Eepousear, 

ESPOSITIO,  vl.  V.  ExpousiHoH. 

ESPOUADA,  syncope  de  Espoutada,  v. 
cm. 

BSPOUGHIGAR,  v.  a.  (espoutchigâ), 
dl.  Ecraser,  écacher.  V.  Escafajfnar. 

BSPOUGHIOAR  S',  V.  r.  dl.  V.  Eseafa- 
gnar  #'. 

S'eepoudiiniar  de  rire,  se  pâmer  ou  se 
pouffer  de  rire. 

ESPOUDASSAR,  v.  a.  (espoudassà)  ; 
wrooDAm.  Tailler  la  vigne  plus  haut  qu'à 
l'ordinaire  afin  qu'elle  porte  plus  de  raisins  ; 
charpenter,  couper  grossièren^ent ,  sabre- 
nauder, 

Ély.  de  e$  au^.  de  poudar^  tailler  la  vigne, 
et  du  dépréciatif  aMa,  litt.  tailler  grossière- 
ment, laisser  plus  de  bois. 

M.  Dumège  fait  venir  ce  mot  du  grec 
9irou$aC(i>  (spoudazô),  eedulè  ago^  contendo, 

E^OUEL ,  V.  Espouer  et  Eepor,  R. 

ESPOUENDA,  V.  Esponda. 

ESPOUER,  y.  Espor,  R. 

ESPOUERRE,s.  m.  (espouérre).  Cloison 
en  planches  qu'on  fait  pour  fermer  l'ouver- 
ture extérieure  d'un  toit. 

ESPOOFE,  s.  m.  (espôufé) ,  d.  bas  lim. 
Ouragan,  tempête;  pg. accident  qui  prpduit 
des  effets  étonnants. 

ESPOUiTAR,v.n.(spou(a);  BSfounQAK, 
BtroocmaAm,  woonna.  Espouffar  d'au  rire, 
éclater  de  rire.  V.  Eseareagnar. 

ESPOUFFAR  S',  V.  r.  S'évader,  se  saur 
ver,  décamper.  V.  ^«gut var  «*,  s'épouffer. 

lou  de  poour  d^eeîoufar  doou  rire, 
M'espouflbri  sensa  ren  dire  : 

Dan  pranbo  drompeUt,  I*m  êcmMmÛ  •spm^mbof 


ESP 


153 


EgPOUFIDAR.  dl.  V.  Eepoufar  et  Ee- 
elafar.  Eeclafar,  (aire  des  efforts  pour  res- 
pirer, en  d.  lim. 

EflIPOUONBR,  v.a.  (espéugné);  rov- 
^M«A%  atvoowa.  Brasser  la  péte,  la  piquer 
avec  les  poings;  la  fouler  avec  les  talons, 
eecocher. 

Ëty.  de  et  aogm.  etdejMminier,  piquer. 
V.  Pcmncl,  R. 


BSPOuaiiBR,v.  n.  Élancer,  fiiire  sentir 
des  élancements  :  Lou  det  m'espougne,  je 
sens  des  élancements  dans  le  doigt,  effet  qui 
précède,  en  général,  tous  lesabcès.  V.  Pounct, 
Rad. 

ESPOUONBR  S',  V.  r.  dl.  Se  fouler  le 
pied  ou  la  main.  V.  Estorsers', 

ESPOUICH.  d.m.  V.  Eepouêc. 

ESPOUIGPAIRB,d.  m.  V.  EspouiCttire. 

ESPOUIGHAR,d.  m.  \,  Eepousear. 

ESPOUILAR,  dl.  Ereinter.  V.  Derenar. 

ESPOUIIiAR  S*,  Se  tuer  pour  ne  rien 
faire  qui  vaille  ;  prendre  beaucoup  de  peine 
inutilement  pour  faire  un  ouvrage  qu'on 
n'entend  pas. 

ESPODISOUNAR,  dg.  Pour  empoison- 
ner. V.  Empouisounar  et  Pouisoun,  R . 

ESPOUI«ADOUR ,  s.  m.  (espouladôor)  : 
BiroouLADoim.  Ouindre,  petit  métier  qui  sert 
à  doubler  les  soies  ou  è  les  réduire  envolues, 

Éty.  de  espoular ,  faire  des  volues,  et  de 
adour,  V.  Espor,  R. 

ESPOUIiADOUR ,  S.  m.  Bf Foouni ,  sm- 
voviuuitt,  ssroiiBAniB.  Petit  tour  ou  rouet  qui 
sert  k  faire  les  volues ,  e#poottf .  C'est  peut- 
être  la  même  machine.  V.  Espor,  R. 

ESPOULAIRE,  s.  m.  d.  de  Barcel.  V. 
Espouladour  et  Espor,  R. 

ESPOULAR,  Btrooo&AK.  Epargner.  V. 
Espalar  et  Espal,  R. 

ESPOULAR,  V.  n.  Faire  des  voltus.  Gare. 
V.  Espol  et  Ar.     , 

ESPOULETA,s.  f.  (espQuléte);  bivauta. 
Ëpaulette ,  ornement  de  distinction  ,  dans 
les  armées,  particulièreme|it  des  ofBciers. 

Êty .  de  espoXa,  épaule, et  du  dim.  e(a.  V. 
£#j»al,R. 

EffiPOULIAR,  et  comp.  V.  Expouliar. 

ESPOULSETA,  S.  f.  (espouiséte) ,  dg. 
Vergette.  V.  Vergeta. 

ESPOUMOUNAR,  V.  Espooumounar, 

BSPOUMPAR  S',  dg.  V.  Espooumpir  s\ 

E8POUBIPAT ,  V.  Espoumpii. 

IBSPOUIIIPIDURA,  s.  f.  (espoumpidùre), 
L'action  de  se  gonfler,  de  s*Espoumpir,  v.  • 
cm. 

Ëty.  de  espoumpir  et  de  urt^. 

ESPOUBIPIGNAT,  ADA ,  adj.  et  p. 
Aub.  V.  Espoumpit. 

ESPOUMPIR  S'.  V.  n .  et  r.  (s'esponmpir); 

BtVOOMPlMAB    •',     WrOOMVAB    •'.      SC    gOnflCf, 

s'imbiber,  devenir  rond,  dodu  ;  on  le  dit  parti- 
culièrement du  pain  ;  fig.  s'enfler,  se  bouffir 
d'orgueil,  de  Oerté. 

Ëty.  de  ee ,  de  poî$mpa ,  gâteau,  et  de  ir, 
litt.  gonfler  comme  un  gâteau. 

TfMt  dCuMiat  s'alUca  «t  •'emaouMis  df  f;larl. 
Dionl 

ESPOUMPIT,  IDA,  adj.  et  p.  (espoumpi, 
ide);  assomiiB^LAT  BgvooMmuAT.  Gonflé,  im- 
bibé ,  dodu,  potelé,  rebondi,  bouffi  d'orgueil. 

Gaulas  espownpidas ,  joues  rebondies. 

Man  espoumpida,  m*in  potelée. 

Pan  espoumpit,  pain  renflé  ou  bien  levé. 

ESPOUMPISSAR  S',  V.  Espoumpir  s\ 

ESPOUMPOCHI ,  s.  m.  (espoumpétchi). 
Soupe  ao  perroquet  ou  soupe  au  vin.  Voy. 
Chauehola. 

ESPOUNCIH,s.  m.  (espôontch).  Le  pi- 
quant des  liqueurs  qui  commencent  à  s  ai* 
grir. 


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134 


ESP 


Ëtj.  de  e#,  avec,  et  de  poundi,  piqiiaBl, 
avec  piquant.  V.  Paunet^  R. 

ESPOUNGH,  GHA,  a^j.  (espoûntch. 
éiiDtcbe).  Aigrelet,  qui  oommeiice  a  avoir  le 
piquant  des  acides. 

BflPOUNGHA ,  s.  f.  (espôuntche)  ;  m- 
pomiTA.  Le  trait  ou  jet  du  lail,  Tépreinte,  es- 
pèce d'élancement  que  le  lait  occasionne,  dans 
le  sein  des  nourrices,  lorsqu'il  va  sortir. 

Faire  venir  Vespouncha,  faire  venir  le 
trait. 

Aver  Vespouncha,  avoir  le  trait. 

Ëty.  de  eSf  avec,  et  de  pounehaf  avec  la 
pointe,  avec  piqûre.  V.  Pouncl,  R. 

E8P0UNGHADA,  s.  f.  (espountchâde). 
On  donne  ce  nom,  dans  le  Bas- Limousin,  h 
l'effet  que  produit  une  gelée  dans  la  fin  d'avril 
ou  au  commencement  de  mai,  lorsque  les 
épis  étant  en  fleur  et  les  fruits  commençant  à 
se  nouer,  elle  les  faitavorter,  leur  coupe  pour 
ainsi  dire  la  pointe.  V.  Pounct,  R. 

E8PODNGHAR,  V.  a.  (espountchà)  ;  dm- 
poimciiAm,  DBSPOVirrAii,  SMOUVAm.   Espuntar^ 

cat.  Spuntare,  ital.  DetpurUar^  esp.  Ëpoin- 
ter,  émousser,  ôter,  rompre  la  pointe  d'un 
instrument. 

Êty.  de  es  priv.  de  pouneha  et  de  ar,  ôter 
la  pointe.  V.  Pounct,  R. 

E8POUNGHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 

pountcbà,  àde)  ;  nmêrovmctukx,  ABBMiT,  Movar 
BVT,  Mooffirr,  MovT.  Emoussé,  épointé,  ée  ; 
qui  a  perdu  la  pointe. 

Ëly.  de  es  priv.  de  pouneha  et  de  la  term. 
pass.  aty  ada,  qui  a  perdu  la  pointe.  Voy. 
Pounct  fK. 

ESPOUNDA,  y.Esponda. 

ESPQUNOA.  s.  f.  (espéungue)  ;  Spugna, 
ital.  Esphnja,  esp.  port.  cat.  Eponge,  Spon- 
gia.  Lin.  genre  de  loopbytes  ou  animaux- 
plantes,  de  ta  Gnnille  des  Geratopfaytes,  très- 
communs  dans  toutes  les  mers,  et  très-nom- 
breux en  espèces.  Le  Dict.  des  Se.  Nat.  en 
décrit  141,  mais  on  en  connaît  plus  de  250. 

Ëty.  du  lat.  spongia^  dérivé  du  grec 
air^Y^oc,  <ï^^Tiria  (spoggos,  spoggia),  qui 
a  la  même  signification. 

L'éponge  commune,  Spongia  communis, 
Spongia  officinaUs?  Lin.  et  l'éponge  plu- 
chée,  Spongia  laeinuiosa,  Lara,  sont  Tes  deux 
espèces  que  l'on  emploie  le  plus  communé- 
ment. 

La  partie  connue  dans  le  commerce,  sous 
le  nom  d'épongé,  n'est  en  quelque  sorte  que 
le  canevas  de  l'animal  ou  de  la  gelée  animale 
qui  est  renfermée  dans  ses  loges. 

Les  naturalistes  ont  été  pendant  longtemps 
incertains  sur  la  vraie  nature  de  ce  corps,  le 
regardant,  les  uns  comme  végétal  et  les  autres 
comme  animal.  Cette  dernière  opinion  j  qui 
était  celte  d'Aristote,  a  été  mise  enfin  iiora 
de  doute  par  les  modernes. 

Les  propriétés  de  l'éponge  brûlée,  contre 
e  goitre,  reconnues  depuis  longtemps,  sont 
dues  à  la  présence  de  l'iode,  dans  cette  subs- 
tance. V.  lodo. 

ESPOUNGA,  s.  f.  Conduit,  souterrain,  au 
moyen  duquel  on  £ait  évacuer  les  eaux  sta- 
gnantes, ainsi  nommé  parce  que,  comme  l'é- 
ponge, il  pompe  l'eau. 

ESPOUNGAR,  V.  a.  (espoungà).  Epon- 
ger, nettoyer  ou  pomper  avec  une  éponge. 

^.ty.  de  espoungà  et  de  ar. 


ESP 

B8P0UNG0IMI,  OUAA,  adj.  (espoun- 

fôus,  éuse]  ;  bsvoiiii«iom.  Espougioso,  port. 
'sponjos,  cat.  Esp<n^oso^  esp,  Spuanoso, 
Ital.  Spongieux, qui  est  de  la  nature  de  l'é- 
ponge»  ou  qui,  comme  l'éponge,  pompe  facile- 
ment les  liquides. 

Ëty.  de  espoungà  et  de  om,  ou  du  lat. 
spongiosvu. 

BSPOUNSAlK>IIR,  s.  m.  (espouniadoû). 
d.  bas  lim.  Escope,  (Mille  creuse  à  rebords 
dont  on  se  sert  pour  vider  l'eau  des  bateaux. 

ESPOUNTA,  dl.  V.  Espouneha. 

ESPOUNTANAMENT ,  adv.  (espounta- 
naméin);  Espontaneament,  cat.  Esponta- 
neamente,  esp.  Spontaneamenle,\ia\.  Spon- 
tanément, de  soi-même,  sans  réueiion,  sans 
y  être  obligé  ou  forcé. 

Ély.  du  lat.  spontè. 

ESPOUNTANAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
pountanà,  àde)  ;  Espontaneo,  cat  esp.  5jMm- 
taneo ,  ital.  Spontané,  ée  ;  de  son  propre 
mouvement. 

Ety.  du  lat.  spontaneus,  m.  s. 

ESPOUNTOUN,  s.  m.  (spountôun); 
Espontà,cai.SpunUmej  liai.  Esponton^  esp. 
Espontjôio^  poK.Esponton,  sorte  de  demi-pi- 
que que  portaient  les  officiers  d'infanterie. 

BSPOUNTE,  s.  f.  d.  béarn.  Altér.  de 
Espoungà^  v.  c.  m. 

ESPOURAIRE,  d.  m.  V.  Espouladour 
et  Espor^  R. 

ESPOURAIRE,  s.  m.  (spouréTré).  Rouet 
à  eannettes,  il  est  composé  d'une  roue,  d'un 
pied,  etc.,  comme  le  rouet  ordinaire,  servant 
à  foires  les  canneltef.  V.  Tournet  et  Espor. 
Rad. 

ESPOURAR,  y.  a.  (espourà).  VoUter, 
faire  des  volues,  canneUes  ou  époulins. 

Éiy.àcespouer  et  de  la  term.  act.  ar.  Y. 
Espor,K. 

E8POURET,  s.  m.  (espouré).  Fuseau 
pour  faire  les  dentelles.  Gare.  V.  Espor,  R. 

BSPOORGAR,  dl.  Esporgar,  cat.  Emon- 
der  un  arbre.  V.  Espurgar,  rfeUgear  et 
Pur,  R. 

ESPOURIOU,  V.  Espourivou,  iva. 

E8POURIR,  V.  Espaourir  et  Paour,  R. 

E^H>URIVOII ,  IVA,  adj.  (espourivou, 
ive),  dl.  Pur,  sans  mélange.  V.Ptir,  R. 

ESPOURIiAR  ,  V.  a.  (  espourlà  ) ,  dl. 
Egueuler.  V.  EspouUrlarti  Pot,  R.  2. 

ESPOURQUISSA,  8.  f.  (espourquisse), 
d.  de  Rarcel.  Cochonnerie.  V.  Pourcaria  et 
PorCf  R. 

E8POURSAIRE,  8.  m.  (  espoursàTré  ). 
Alt.  de  espoîusaire,  nom  qu'on  donne,  dans 
les  environs  d'Annot,  à  la  planche  sur  la- 
quelle on  bat  les  gerbes.  V.  Esbarbavouira 
et  Pulver,  R. 

ESPOUS,  radical  pris  du  latin  spondere, 
eo,  aponanm,  promettre,  dérivé,  selon  Ver- 
rius,  cité  par  Festus,  de  sponte,  quod  sponie 
sud,  id  êst,  voluntate  promitUtur  ;  d'où  : 
sponsui  ,  époux  :  sponsalia  ,  épousailles; 
respondere,  répondre. 

De  spousus,  par  apoc.  spoui,  par  sync.  de 
ti,  nfos,  et  par  addition  de  e  initial,  espos; 
d'où  :  £i|H>f,  Espoê-a^Espoê'-alùsi,  Espos- 
alieias. 

De  espos,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
espous;d'oii:  Espous,  Espous^Of  Espous^ 


ESP 

ada,  Espous  airs,  Espous-alhas,  Espomê- 
ar,  EspouS'iou, 

ESPOUS,  s.  m.  (espous);  vaut,  homb. 
Espos,  cat.  Sposo,  ital.  Esposo,  esp.  port. 
Epoux,  l'homme  qui  est  uni  par  le  mariage  h 
la  femme. 

Leis  espouses,  les  époux,  au  pturiel,  dèai- 
gnç,  le  mari  et  la  femme. 

Ety.  du  lat.  spomsus.  V.  Espous,  R. 

ESPOUS,  s.  m.  Nom  qu'on  donne,  dan» 
la  Camargue,  selon  M.  Rivière,  à  l'orge  vul* 
gaire.  V.  Hordi. 

ESPOUSA,  s.  f.  (espéuse)  ;  monmmt,  r»- 
■A.  Sposa,  ital.  Esposa^  esp.  port.  cat.  Epou- 
se, la  femme  qui  est  urne  à  un  honune  par  le» 
liens  du  mariage. 

Êty.  du  lat.  sponsa.  V.  Espous,  R. 

EU»OUSADA,  s.  f.  (espoiûàde)  ;  uroirM, 
KiroosAO,  affiroosAVA,  awrooAOA,  iiovi.  EspO" 

soda,  port.  cat.  Epousée,  celle  qu'un  hom- 
me vient  d'épouser  ou  qu'il  va  épouser. 

Éty.  de  espousa  et  de  ada,  V.  Esfous,  R. 

ESPOUSAIRE,  s.  m.  (espousairé).  Epou- 
seur,  qui  fait  semÛantde  vouloir  se  marier. 

Ëty.  de  espous  et  de  atre.  V.  Espous,  R. 

ESPOUSAI«HAS,  s.  f.  pi.  (eapousàilles)  ; 
>oçA»,  MAsiAoi,  BtroosAïAs.  Esposayas,  anc. 
esp.  Sposalixio,  ital.  Desposorio,  esp.  omkI. 
Bsponsaes,  port  Esposattas,  cat  Epousail- 
les, célébration  du  mariage. 

Ëty.  du  lat.  sponsalia,  ou  de  espous  et  de 
alhas,  tout  ce  qui  esC  relatif  aux  époux.  V. 
Espous,  R. 

ESPOUSAR,  ▼.  a.  (espousà);  rmamomm. 
E sposar,  port.  cal.  Sposare,  ital.  Desposar, 
esp.  Epouser,  prendre  en  mariage  ;  fig.  adop- 
ter un  parti,  une  opinion.  le  soutenir  ;  marier. 

Ëly.  du  lat.  sponsare,  V.  Espous,  R.  pour 
exposer.  V.  Expousar, 

ESPOUSGjS.m.  (espéuse).  Nom  qu'on 
donne,  à  Nisme,  à  l'herbe  provenant  des 
mauvaises  graines  ou  des  débris  de  l'aire 
auxquels  on  mélo  de  l'avoine  et  de  l'orge,  et 
qu'on  sème  sur  le  chaume  au  mou  de  septem- 
bre. Que  Von  espousea  dins  leis  ehatsips.  V. 
Puis,  R. 

ESPOUSG ,  s.  m.  (espéus)  ;  strootcAsv 

■A,    BtVOIIKB,    BtPOVl,    tU    rOm.    ■tVOOtCAOA» 

Espneho,  port.  Ëclaboussure,  eau,  k>oue 
qu^n  fait  rejaillir,  Oaquée  ;  arrosement. 

Éty.  du  lat.  expulsare.  V.  Puis,  R. 

ESPOUSCADA,8.  f.  (espouscàde).  Avr. 
Boutade.  V.  Espouse  et  Puis,  R. 

ESPOUSCADOUR,  8.  m.  (espouscadoù)  ; 

SMOfiADOUm,    BSTOUBADOUm,   SCrOIWtA-tAUUIA. 

Egouttoir,  panier  en  fil  de  fer,  dans  lequel  on 
met  la  salade  pour  la  faire  égoutter.  V.  Puis, 
Rad. 

ESPOUSGADURA ,  8.  f.  (espooscadùpe). 
Ce  qui  éclabousse.  V.  Espouse ei  Puis,  R. 

ESPOUSGAIRB,  8.  m.   (espouscéiré); 

BaVOmCHAOlK,   «ItC&BT,    BSCOfWnMABOOB,    «M- 

c&AiBs.  Clifoire,  espèce  de  seringue  faite  avec 
un  tuyau  de  roseau  ou  d'angélique  sauvage, 
eounuuha,  dont  les  enfiints  se  servent  pour 
lancer  de  l'eau,  on  en  fait  aussi  avec  du  su- 
reau ;  fig.  homme  emporté. 

Ély.  de  espouse  et  de  atre,  qui  lance,  qui 
éclabousse.  V.  Puis,  R. 

E^OUSCAR,  V.  a.  et  n.  (espouscâ)  ;  w 

rOmCHAB,   BtPOIlUAII,    ■trOOtriAB,    BMPIOLAm. 

Esguichar,  port.  Eclabousser,  (laquer,  faire 


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ESP 

rejûllfr  Teto  ou  la  boae  :  Etpousear  de  $au, 
Mopoodreravec  du  sel:  Eipomsear  d'aigua 
6€Mfto,  asperger  de  l'eau  bénite  ;  fig.  s'em- 
porter, se  mettre  en  cojère;  fuhr  préâpitem- 
ment.  V.  Tabusclar. 

É^.  de  eipoutc  et  de  Tact  ar,  lilt.  faire 
des  eclabousêures.  V.  Puis,  R. 

B8POII8IOU,  adj.  (espousion) ,  dl.  Nup- 
tial,, qui  appartient  aux  noces. 

tij.y.Espous,K. 

E8POD8SADA,  S.  f.  (espoussàde)  ;  u- 
voooMAOA.  Secousse  donnée  a  un  arbre  pour 
en  faire  tomber  le  fruit  ;  iron.  bastonnade, 
roulée  de  coups;  action  d'égrener;  égre- 
nage  est  un  barbarisme. 

Êiy,  dee«  priv.de  pounes,  pousse,  et 
de  oÂi ,  secousse  donnée.  Y.  Pttî«,R. 

E8POUS8ADODR ,  BsromcAoora ,  bstov- 
hAooim,  uavcAooo».  Saladier  d'obier  ou 
de  fil  de  fer,  pour  secouer  la  salade. 

Ety.  de  espouuar  et  de  adour ,  qui  se- 
coue ,  qui  sert  à  secouer.  V.  Puis ,  R. 

ESPOnsSAIRE,  s.  m.  (espoussàîré). 
Qui  sert  à  épousseter,  à  secouer,  qui  secoue. 

Éty.  de  espoussar  et  de  aire ,  qui  sert  à  se- 
couer ou  qui  secoue.  V.  Puis,  R. 

ESPOUSSAR ,  V.  a.  (espoussA  )  ;  Mvoont- 
■AB.  Secouer,  épousseter,  secouer  la  pous- 
sère  :  ironiq.  rouer  de  coups:  Espoussar  leis 
^urelhas,  secouer  les  oreilles;  faire  sortir  le 
gfais  de  ses  enveloppes  ;  égrener.  Y.  Des- 
hùusêelar  et  Piar. 

Èiy.  de  es  pHv.  de  pousses,  poussière ,  et 
de  Tact,  ar,  lilt.  ôter  la  poussière.  Y.  Puis,  R. 
et  selon  M.  Thomas ,  du  grec  t-rzona  (epo- 
sâ),aor.  W  de  icà^du»  (passô) ,  répandre. 

ESPOUSSA-SALADA.  s.  m.  fespousse- 
ftalàde  )  ;  ÈgouUoir ,  panier  en  ûl  de  fer  où 
l'on  fait  égoutler  la  salade;  fig.  homme  de 
ricB.  V.  Espoussadour  ei  Puis,  R. 

ESPOUS8AT ,  ADA,  adj.  et  p.  (espouss4, 
âde).  Secoué,  épousseté;  essoufflé,  en  d. 
gateon  ;  égrené,  en  parlant  du  grain.  Y.  Pi- 
calj  Desbousselal  et  Puis,  R. 

BSPOUSSBTA,s.  f.  (espousséte).  Pour 
brosse  et  pour  houssoir.  Y.  Vergetaj  Eseou- 
betûy  fkstaraninadouira  et  Puis,  R. 
,  E8P0DSSGTAR ,  v.  a.  (e^oussetà). 
Épousseter,  housser.  Y.  VergetarfÈscouhetar 
et  Puis,  R. 

ESPOnssOOff ,  s.  m.  (espoiissoun),  dl. 
Goupillon.  \,Goupithoun  et  Puis,  R. 

BSPO0ST1AR,  d.  m.  Y.  Espouscar  et 
Puis,  H 

ESPOUTAR,  dl.  Y.  Espouterlar  et  Put, 
Rad. 

EffiPOirrARRADA,  s.  f.  (espoutarràde). 
Boutade.  Y.  Boutada. 

Èty.  de  es  pour  ejp,  dehors,  et  de  poutar» 
rada,  plein  on  pot.  Y.  Pot,  ii. 

BSPOUTENSAR,  V.  n.  (  espouteinsâ  ) , 
d.  bas  lim.  Crever  de  rire.  Y.  Esclatar  et 
Pol,R. 

ESPOUTENSAB  S' ,  V.  r.  m.  S. 

ESPOUTERLAR ,  v.  a.  (espooterlà)  ;  si- 
vomujui ,  stvooTiui,  sama&AA.  Egoeoler^  rODf|- 
pre  les  bords  d'un  vase. 

Éty.  Y.  Espouterlar  et  Pof ,  B.  9. 

ESPOUTBRLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
pooterlà ,  àde) ,  dl.  éguéulè ,  ée,  et  au  propre, 
qm'  n'a  poipt  de  lèvres  ou  à  ^i  oq  les  a  cou- 
pée^. 


ESP 

Éty.  de  pot  oupout,  lèvre,  de  es  priv.  et 
de  at ,  qu'on  a  privé  des  lèvres. 

Pechier  espouterlat^  broc  égueulé.  V.Pot, 
Rad. 

BSPODTIFLAR ,  dl.  V.  Espoutrigar  et 
Paul,  R.  r        9 

ESPOUTOLHAR  ,  v.  a.  (espoutillà).  d. 
m.  itér.  deespoutir,  mettre  tout- à-fait  en 
bouillie,  en  pâte ,  quelque  chose  qu'on  écrase. 
Y.Paur,Rr  ^ 

ESPOUTIR ,  V.  a.  (  espoutir  )  ;  nrooiiTia , 

BtrAOTM,  BMBOVTOI,  BtCmASIB,  BtCHAtAm ,  BS- 
rOOCMMAB  ,  BtCBACBAB  ,  BSCBABIACBAB  ,  BtCBA- 
rOVCmilAB^  BtQUICBAB  ,  Bt^BÇAB  ,  BtC AT ABBAB  , 

■ACBAB.  Ecraser,  écacher,  écart>ouiller  ;  on 
écrase  quelque  chose  sur  laquelle  on  met  le 
pied,  et  l'on  s'écache  le  doigt  entre  deux 
pierres, 

Éty.  de  M,  en ,  de  pouî ,  lie,  vase,  bouil- 
lie, et  de  tr^  réduire  en  pâte.  Y.  PauC ,  R. 

ESPOUTIR  S' ,  V.  Y.  le  mot  précédent 
pour  les  syn.  S'écraser,  s'écacher,  se  réduire 
en  bouillie. 

ESPOUTIT,  IDA,  lA,  adj.  et  p.  (es- 
pouti ,  ide ,  ie  )  ;  B»FAim ,  Bspoovm.  Ecrasé, 
écaché.  Y.  Paul, R. 

ESPOUTRAR,  Y.  Espooutrar,  plus  con- 
forme à  rétymologie. 

ESPOUTRIOABONT,  s.  m.  fespoutri- 
gaméin).  Écachement.  Y.  Paul,  R. 

Jfespoutrigamens  de  boudouissos. 
Michel. 

ESPOUTRIOAR,  ▼.  a.  (espoutrigà  ),  bs- 

BOVTBMAB,  BfPOOTBII.aAB  ,  BSPOOTinAB  ,  dl.  Bf- 

PAsnuBAB.  Grever,  crevasser,  écarbouiller , 
metueen  marmelade.  Y.  Jroiil^ret  Paul, 
Rad. 

ESPOUTRIGAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (  es- 
poulrigà,  àde),  dl.  bcpootuloat.  Grevé,  écrasé, 
mis  en  marmelade  :  Pera  espoutrigada,  poire 
pourrie  ou  trop  mûre.  Y.  Paut^  R. 

Ques  arrivât  devers  lou  prat 
Quauqu*un  que  s*es  espoulrigat. 

Michel. 

ESPOUTRILHAR,  d.  m.  Y.  Espoutri- 
gar et  Paul,  R. 

ESPOUVANTABLAHENT  ,  adv.  (es- 
pouvantablaméin)  ;  Espantosamente ,  esp. 
port  Spaventevolmenle  ,  ital.  EpouvaiUa- 
blement ,  d'une  manière  épouvantable. 

Éty.  de  espouvantaUa  et  de  ment.  Yoy. 
Poour.R. 

ESPOUVANTARLB ,  ARLA,  adj.  (es- 
pouvantàblé ,  àble)  ;  BtvomrBBrABu.  Spaven- 
tevole  •  ital.  Espautable  ,  esp.  cat.  Espan- 
toso  ,  port.  Epouvantable  ,  qui  cause  de 
l'épouvante ,  étrange ,  excessif. 

Ety.  de  espouvanta  et  de  abh,  liU.  sus 
ceptible  d'épouvante.  Y.  PaoMr ,  R. 

Que  d«  erii  rcdoiibUu  qne  de  mhu  UmMitablei  , 
Somtlf  MitMi  àmm  taiwida  4uo«  goafr*  «^pMiwntaM». 
Cay. 

ESPOUVAfITAU ,  (esponvantàou).  Y. 
^spàvantalh  et  Paour,  R. 

ESPOUZAR,  y.  a.  vl.  Epuiser. 

ESPOZA ,  vl.  Y.  Espousa. 

EtPOZADA,  8.  f.  VI.  Epouse,  épousée. 
V.  Espous,fi. 

ESPOZAIilCI ,  8.  tI.  Ftançaflles  ;  ce  qu'on 
donne  au  futur  époux.  Y.  Espous,  R. 


ESP 


155 


ESPOZAR ,  vl.  V.  Espousar. 

ESPOZETIO  ,  vl.  Y.  Eaipimsition. 

BSPOZITIO,  vl.  Y.  ExposUio. 

ESPRAGNA,  S.  f.  (espràffne),  dg.  Chan- 
delier économique.  Jasmin.  V.  Espar gna  et 
Espar gn,  R. 

ESPRAGNA,  V.  Espar  gna, 

ESPRAGNAR ,  Y.  Espargnor. 

ESPRAGNETA,  Y.  Espargneta  et 
i?#par^,R. 

ESPRACHVOU,  s.  m.  (espragnôu),  dg. 
Bobèche.  Y.  Espmrgneta. 

ESPRAVANT,  8.  m.  (espravào  ).  Y. 
Espavantalh. 

Mourir  é^espr avant  ^  mourir  de  frayeur. 

ESPRAVANTAR ,  Y.  Bspouvantar. 

ESPRAVANTAU,  Y.  Espavantalh  et 
Paottr,  R. 

ESPREGATORI,  S.  m.  di.  et  ait.  du  d 
bas  lim.  preeatori.  Yoy.  Piir^tori  et  Pur, 
Rad. 

ECREMER,  V.  a.  vl.  Bspremer,  cat. 
Presser,  exprimer.  Y.  Exprimar» 

Ëty.  du  lat.  exprimtre ,  m.  s.  Y.  Press,  R. 

ESPREBIESSA9,  S.  f.  pi.  (espremésses), 
dl.  Epreintes  ;  dyssenlerie.  V.  Esquichaments 
et  Press,  R. 

ESPREN,  vl.  Il  00  elle  enflamme. 

ESPRENDRB,  v.  a.  vl.  Eprendre,  enflam- 
mer, embraser. 

E8PRBS,  adv.  (esprès).  Exprès,  à  dessein, 
poiir  cela. 

Éty.  du  lat.  expresse,  expressément. 

Per  espres,  pour  rire,  par  jeu. 

Es  per  espres,  ce  m'est  pas  tout  de  bon,  ce 
n'est  que  po«r  rire. 

ESPRES,  s.  m.  £tpre##o,  ital.  Expresso^ 
port.  Expresp  cat.  Espreso,  esp.  Exprès, 
homme  envoyé  à  dessein  pour  on  bat  déter- 
miné. 

ESPRESSAMENS,  vl.  Yoy.  Expressa- 
ment> 

ESPRESSAMENT,  Y.  ExpressommU 

ESPRESSITE  ,  adj.  (  espressite  )  ,  dl. 
Tout  hel  espressite ,  i  dessein ,  exprès. 
Douj. 

ESPRESSI ,  vl.  Y.  Expressi. 

ESPRESSAR ,  v.  a.  vl.  Expressar ,  cat. 
port.  J^xpretar  I  esp.  Spécifler,  dire  expres- 
sément.        • 

ESPREVIER,  S.  m.  (sprevié)  ;  BiPBBTma, 

BSPABVIBB  ,BSVABAVIBB  ,  BfPBIVIOO  ,  B«CBSV|OII, 

BfCBivioii ,  ^KBiTioLA.  EspsTver ,  en  roman» 
Sperber,  ail.  Sparviere,  ital.  Esparver,  cat. 
Epervier  ;  on  donne  en  général  ce  nom  à 
toutes  les  petites  espèces  du  ^enre  Faucon  , 
Faleo,  Lin.  mais  plus  particulièrement  à 
répervier  commun,  Paleo  nisus,  Lin.  oiseau 
de  l'ordre  des  Rapaces  et  de  la  fam.  des 
Pinmicollcs  ou  Gniphodères  (à  cou  recou- 
vert), dont  le  mâle  porte  le  nom  de  tiercelet, 
et  de  émouchet,  chez  les  fauconniers. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  sparvarius  et  spar- 
verius,  ou  de  l'ail,  sperber, 

ESPREVIER,  s.  m.  BBttAor,  biai,  basa^ 
tBBAiBovB,  Bt#ABBiBa.  Epcrvicr  ,  furet  ou 
risseau,  filet  en  forme  de  cône,  dont  l'oo- 
Terture  est  bordée  d'une  rangée  de  balles 
ou  anneaux  de  plomb  pour  le  faire  aller  au 
fond  de  l'eau. 

Éty.  Parce  qu*en  étendant  ce  filet  il  plon^ 
comme  l'épervier  quand  il  s'abat  sur  sa  proie. 


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156 


ESP 


On  appdU: 


CULASSE  ,  la  aonMoet  ém  «Am. 
EMBOUCHURE ,  la  fond  6k  —  ïnmw  la  pUmbUa. 
PLOMBÉE  ,  U  nuig^  4'anMaas  de  plomb. 
BOURSES ,  1m  replu  «|al  m  (ont  an  dedans  de  U  plonbda. 
COIFFE  ,  la  filet  propremeta  diu 

E8PREVIN ,  8.  m.  (esprevio);  nrABw» 
mMCAMtik,  Eiparavan ,  esp.  Esparavào , 
port.  Eparvin  oo  épervin,  émÎDence  osseuse 
qui  est  à  la  partie  latérale,  interne  et  su- 
périeure de  Tos  du  canon  du  ctieval  ;  tumeur 
qui  survient  à  cette  éminence. 

ESPBIDA8, dl.  V.  Eêpritat  et  Spir, R. 

E8PR1EU  ,  tI.  V.  Bsvriu. 

ESPRIEUR,  a4j.  vl.  Ëipressif»  frappant, 
qui  eiprime  bien.  V.  Prea,  R. 

BSPBIMAB,  Alt.  de  Exprimât^  v.  c.  m. 
et  Pr$ii ,  R. 

ESPRIT,  S.  m.  (espri);  nvsmr.  SptHto, 
ital.  Eêpiriiu^  esp.  BtpirUo,  port.  Esperity 
cat.  Esprit,  substance  incorporelle  ;  Tâme, 
les  facultés»  leur  usage;  le  jugement,  l'ima- 
gination; humeur,  caractère  d'une  personne; 
sens;  motif,  etc. 

Éty.  du  lat.  spiriluê,  m.  s.  V.  Spir,  R. 

Aver  V esprit  en  couwdiêUm,  être  dbtrait. 

Aner  V esprit  en  séquestre^  être  borné,  k)ète. 

Esprit  d'herbetas,  d.  bas  lini.  esprit  gin- 
guet  ,  esprit  mince ,  qui  a  peu  de  fond. 

ESPRIT ,  nom  d'bomme.  V.  Esperit, 

ESPRIT ,  s.  m.  Esprit ,  fluide  subtil  ; 
liquide  qu'on  obtient  par  la  distillation;  on 
désigne  souvent,  par  le  seul  nom  d'esprit , 
l'alcool  ou  esprit  de  vin.  V.  Esprit  de  vin^ 

ESPRIT  &00  sAinr,  S.  m.  Le  Saint-Esprit, 
la  troisième  personne  de  la  Trinité.  V.  5pir, 
Rad. 

Henri  Itl  »  fonda  le  31  décembre  1578,  un 
ordre  composé  de  cent  chevaliers,  sous  le  titre 
û* Ordre  et  milice  du  Saint-Esprit,  en  mé- 
moire des  grands  événements  qui  lui  étaient 
arrivés  le  jour  de  la  Pentecôte. 

ESPRIT-roouT.  V.  FouleUmn, 

ESPRlT-Ds-MBioBUKos ,  Esprit  de  men- 
dererus,  liqueur  acre,  piquante,  stimulante 
et  tonique,  que  les  modernes  ont  nommée 
acétate  d^ammaniaque ,  è  cause  de  ses  par- 
ties, constituantes. 

Éty.  Cet  esprit  ou  liqueur  fut  décou- 
vert dans  le  XV1I"«  siècle  par  Mendererus, 
d*où  son  nom. 

ESPRIT-rosuc  ^  S.  m.  Esprit  public , 
opinion  politique,  généralement  admise  ches 
une  nation  ;  attachement  au  gouvernement. 
C'est  dans  ce  sens  que  l'esprit  public  est  le 
soutient  des  royaumes  et  des  empires,  sans 
lequel  ils  sont  toujours  è  la  veille  de  leur 
décadence. 

ESPRIT-DB-TBBBmimiA  ,  s.  m.  OU  de 
tourmentina.  Esprit  ou  essence  de  térében- 
thine ;  huile  volatile  de  térébenthine,  caracté- 
risée par  une  odeur  très-pénétrante ,  et  par 
une  saveur  acre  et  brûlante.  Elle  jouit  de  la 
singulière  propriété  de  communiquer,  à  l'uri- 
ne de  ceux  oui  en  respirent  les  vapeurs,  une 
odeur  de  violette  très-remarquable. 

On  extrait  cette  huile  volatile  en  distillant 
la  térébenthine  de  Chio  ,  qui  provient  du 
Pistacia  ierebinthus,  V.  Petelin;  et  la  téré- 
benthine commune ,  fournie  par  le  pin  mari- 
time, par  le  Bièleze,  etc. 


ESP 

■•v»,  s.  m.  (espH-de-flo)  ; 
AMjeooL.  Esprit  de  vin  ou  alcool .  liquide  ? o* 
latil  et  très-spiritueux  qu'on  obtient  par  la 
dblillation  des  liqueurs  sucrées  qui  ont  subi 
la  fermentation  vineuse ,  et  particulièrement 
du  vin.  V.  Aiguardent, 

Êty.  Le  nom  d'esprit  lui  vient  de  sa  vo- 
latiUté. 

La  plupart  des  auteurs  attribuent  la  dé* 
couverte  de  l'alcool  è  Arnaud  de  Villeneuve, 

Krofesseur  è  l'université  de  médecine  de 
[ontpellier.  Ce  praticien  s'en  servit  le  pre- 
mier ,  pour  préparer  des  teintures  médiana- 
les.  Mais  ce  sont  les  Maures,  étabib  en  Espa- 

Î^ne,  qui  les  premierS|  enseignèrent  è  distiller 
e  vin  et  l'eau-de-vie.  Selon  son  deffré  de 
densité ,  l'alcool  est  appelé ,  alcool  à  40*, 
alcool  à  36«,  suivant  qu'il  marque  ces  degrés 
è  l'aréomètre  ou  pèse-liqueur.  On  nomme 
troiS'SiWf  celui  qui  ne  porte  que  33*  ;  quand 
il  est  plus  étendu  d'eau  et  qu'il  marque 
22oè23«,  on  l'appelle  preuve  d'huile,  et 
preuve  de  Hollande  quand  il  ne  marque 
que20o. 

ESPRlT-DB-vmuM,  S.  m.  Espit  de  vi- 
triol ,  nom  que  les  anciens  chimistes  don- 
naient è  l'acide  sulfurique,  étendu  d'eau, 
parce  qu'on  l'obtenait  en  distillant  le  sul- 
fate de  fer ,  et  que  tout  produit  de  la  dis* 
tillation  était  par  eux  appelé  esprit. 

ESPRITAS,  s.  m.  (espritàs;;  ««raDAf. 
On  le  dit  d'un  esprit  loura  et  grossier  ;  et 
quelquefois  d'un  esprit  fort 

Éty.  de  esprit  et  de  l'augm.  dépr.  as,  V. 
Spir,K. 

ESPRITOUN ,  s.  m.  (espritéun)  ;  ■•»»- 
voo«.  Esprit  vif  et  pétulant,  en  parlant  d'un 
enfant;  farfadet,  lutin.  V.  Fouletoun. 

Éty.  de  esprit  et  du  dim.  oiifi.  V.  Spir,  R. 

EIVRITS-TiTAiit ,  s.  m.  pi.  (espris* 
▼itàous).  Esprits-vitaux;  on  donne  souvent 
ce  nom  à  certains  muscles  qui  se  contrac- 
tent encore  après  la  mort  de  l'animal,  et  aux 
contractions  organiques  elles-mêmes. 

ESPRiu,adj.  vl.Mnun.  Expressif  daif. 
V.  Press,  R. 

ESPRivlOn ,  s.  m.  V.  Esprevier. 

ESPRO ,  s.  m.  d.  bas  lim.  Pour  écrou. 
V.  Escrùu. 

ESPROA,  vl.  BtPSOAmA,  mpsotaiisa.  V. 
Esprova. 

ESPROADAMENS,  adv.  vl.  D'une  ma- 
nière éprouvée ,  avérée  ;  certainement.  V. 
Pro6,H. 

ESPROADOR,  V.  Esproaire. 

ESPROAIRB  ,  s.  m.  vl.  nraoAooB.  Es- 
sayeur, examinateur.  V.  Esprwoaire  et  Prob, 
Rad. 

ESPROANSA ,  s.  f.  vl.  Épreuve.  V.  Es- 
prova  et  Prob,  R. 

ESPROAR,  V.  a.  vl.  mmo»ui.  Eprouver. 
V.  Esprobar ,  Esprouvar  et  Prob,  R. 

ESPROEAR ,  V.  a.  d.  béam.  Éprouver. 
V.  Esprouvar  et  Pro6,  R. 

ESPROEAR ,  vl.  MraoAB.  Éprouver , 
souflrir. 

Éty.  du  lat.  exprobare.  V.  Prob,  R. 

ESPROHAR ,  vl.  V.  Esprouvar. 

ESPROU,  s.  m.  (esprou) ,  d.  bas  lim. 
Ecrou.  V.  Eserou. 

ESPROUVANTAU  ,  Avril.  V.  Espou-- 


ESP 

E^RÛVA,  s.  f.  (etprof é);  »mvj 
ital.  port.  Prti«6a,  esp.  Epreuve,  enai  pir 
lequel  on  s'assure  qu'une  personne  oo  une 
chose  a  les  qualités  qu'on  lui  croit  oo  qu'elle 
croit  ou  doit  avoir. 

Ety.  du  lat.  proha ,  on  de  «»,  en,  et  de 
prova ,  sous-entendu  mettre  à  la  preuve.  V. 
Prob  ,  R. 

ESPROVA:  s.  f.  Epreuve,  feuille  d'im- 
pression qu'on  envoie  è  Tauteur  pour  eo  cor- 
riger les  fautes  avant  que  de  la  tirer. 

ESPROTAIRE,  s.  m.  vl.  WÊ^maàms.  Qui 
éprouve,  souffrant.  V.  Pro6,  R. 

ESPROTANZA,  s.  f.  vl.  smoAtiA.  Y. 
Esprova, 

ESPROTAR,  y.  a.  (esprouvâ),  et  impr. 

MmoinrA%  amassas,  »ifo— .  Esprovart, 
ital.  Probar,  esp.  Provar,  port.  Eprouver, 
essayer  une  chose  pour  s'assurer  qo  elle  a  U 
qualité  qu'elle  doit  avoir;  connaître  par  ex- 
périence. 

Éty.  du  lat.  probare,  on  de  esprova  cl  de 
ar,  foire  l'épreuve.  V.  Prob,  R. 

ESPROVAR,  V.  a.  vl.  Blâmer,  reprocher, 
charger  d'injures. 

Éty.  du  lat.  eatprobare.Y.Préb,  R. 

ESPROTAR  S',  y.  r.  Eprouver,  essayer  : 
5e  siam  esprouvats  en  tout,  nous  avons  tool 
tenté,  nous  avons  tout  essayé. 

ESPROVAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esprouvâ, 
àde);  BMAasATy  BMAVAT.  EpTOUvé , éc,  cssajé, 
mis  è  l'épreuve,  expérimenté.  V.  Pfo6,R. 

ESPROVETA ,  S.  f.  (esprouvéte);  ■•- 
9mo9VKWA ,  MovwrA.  Eprouvette ,  macbioe 
pour  essayer  la  force  de  la  poudre. 

Êty.  de  esfrova,  épreuve, et  de  la  term. 
dim.  eta,  petite  épreuve',  essai.  V.  Proh,  R. 

Le  premier  instrument  de  ce  genre,  doot 
r  utilité  soit  reconnue,  CBt  dû  è  Jean  Bading- 
ton,  anglais. 

ESPUISABiBNT ,  8.  m.  (spuisaméio}. 
Épuisement,  faiblesse  générale  ou  déperdi- 
tion des  forces  vitales,  produite  par  un  eicès 
de  fatigue  ou  par  des  évacuations  trop  consi- 
dérables. 

Éty.  de  espuisat  et  de  smiU.  V.  Pous,  R. 

ESPOISAR,  V.  a.  (espuisà).  Epuiser, 
puiser  jusqu'à  tarir,  V.  Agoutar.  Par  anal. 
aŒiiblir,diminuer les  forces,  épuiser  le  trésor. 

Èty.  de  es  priv.  de  puis  et  de  ar,  priver  le 
puits  d'eau.  V.  Pous,  R.  3. 

Espuisar  la  terra,  effriter  la  terre. 

ESPUISAR  S',  V.  r.  S'épuiser,  détroiie, 
ruiner  ses  forces,  ses  moyens  d'existence. 

ESPUISAT,  ADA,adj.  et  p.  (espotsà, 
âde).  Epuisé,  ée.  V.  Pous,  R.  2. 

ESPOLOAR,  V.  a.  et  r.  vl.  Epouilleret 
s'épouiller.  V.  Éspeoulhar  et  Ped,  R. 

ESPULOAR,  V.  a.  vl.  Eplucher. 

ESPUMA,  s.  f.  vl.  sranA.  Espuma^  esp. 
Spuma,  ital.  Ecume.  V.  Eseuma. 

ESPUOULHAUIE,  V.  Bfpeouihaire. 

ESPUOULHAR,  V.  Espeoulhar  ti  P»* 
Rad. 

ESPUROAMEN,  8.  m.  vl.  m»obja0»* 
Spurpamenlo,  ital.  Purgation,  médecine; 
épuration.  V.  Pur,  R. 

ESPOROAR,  v.a.  (espurgé);  mnow»»* 
MroswAs,  MrvBJAB.  Espurgar,CêLEsp*r' 
gar,  esp.  port.  Spurgare,  Ital.  Purger,  po- 
riûer,  nettoyer,  monder»  cribler;  vider; 
émonder. 


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ESP 

On  crible  les  gran»»  on  nettoie  ce  qui  est 
sale  el  on  émonde  les  arbres. 

Éty.  du  lat.  espurgan,  m.  s.  Y.  Pur^ 
Rad. 

ESPUBaAR  H*,  V.  r.  9—9vu9mMM.  Se 
nettoyer,  se  vider,  se  purger,  dire  tout  ce 
qu'on  asor  le  cœur. 

E8PUROAT,  ADA,  adj.  et  p.  (espurga. 
àde).  Purgé,  éc.  nettoyé,  etc.  V.  Pur,  R. 

EflnPtlROATORI,s.m.  vl.  Expurgatorit 
cal.  Expurgatorio ,  esp.  port.  Purgatoire. 
V.  Purgatori, 

ESPUaiAMElf ,  vl.  V.  EipurgamenL 

E8PURJAII,vl.  V.  Bipurgar. 

E8P0TA1IEN,  s.  m.  vl.  Dispute,  discus- 
sion, y.  Diiputa. 

E8Q 

BSQ0....  On  trouvera  à  mc....  les  mots 
qui  ne  figurent  pas  à  E$qu. 

E8QUAU-AR,  vl.  V.  Eêcalfar. 

E8QUANTIR,vl.  V.  Eicanitr. 

E8QUAPAR,  vl.  V.  Eêcapar. 

ESQUAQIER,  S.  m.  vl.  Echecs,  échiquier. 

E8QUARN,vl.  V.Esquem. 

B8QUARRIR,  \.Etcairar. 

BSQUARRIT,  V.  Eseairai 

ESQUARTELAR,  vl.  Terme  de  blason, 
diviser  en  quatre;  se  détacher.  V.  EsearUlar. 

E8QUATRAR,  V.  a.  vl.  Equarrir.  V.  E$- 
eairar. 

E8QUEIRA,  s.  f.  vl.  Escouade,  compa- 
gnie, bataillon,  troupe.  V.  Quadr,  R. 

E8QUEIRADA,  V.  EsquHrada. 

E8QUEIRAIRE  ,  S.  m.  (  eaqueiràiré). 
Frondeur,  celui  qui  lance  des  pierres.  Avril. 
V.  QuHr.  R. 

B8QDBIRAR,  V.  a.  et  r.  S*appréter,  se 
ranger  en  baUille.  V.  Quiir,  R. 

ESQUBlRâRP ,  S.  m.  (esfiueirar)  ;  m- 
9iisauui.  Soliveau,  pièce  de  bois  refendue  en 
long.  Gare,  équarne.  V.  Quadr^  R. 

ESQUBIRAT,  acQ.  et  p.  vl.  Disposé, 
rangé  en  bataille. 

E8QUElREOEADA,s.  f.(e8(]ueire4jàde); 
■■QonBADA,  uQosnAOA.  Battcrie  à  coups  de 
pierres.  V.  Queir,  R. 

ESQOEIREOEAIRE,  S.  m.  (esqueired- 
jâiré)  ;  MgoBBAniB.  Enfant  qui  se  Data  coups 
de  ^wneê ,  qui  lance  adroitement  les  pierres. 

Ety.  de  etguetrejTf ar  et  de  ain.  Y.  Qudr, 
Rad. 

E8QUEIREGEAR  8',  ▼.  r.  (s'esquei- 
redjà);  uvsnBOAB  iP,  s'aoaibab,  s'AcaBnu», 
ttUÊtmMMf  s'aooibab,  wm^cwmnïïAm,  «'acamab, 
s'A^iBAm,  noAnsoBAS,  biiqiisuiab  ■',  i'aba- 

rAUmMMf  MB  OAIBBOBAB,  ■' AMBSOTAB,   tB  CLAVBI- 

■AB,  i'abvibijmb.  Se  battre  à  coups  de  pier- 
res ,  et  act.  lapider  une  personne. 

Éty.  du  grec  «x(po<  (skiros),  moellon, 
morceau  de  marbre,  et  de  la  term.  eyear,  ou 
de  ytl^  (cheir),  main,  et  de  e^ear;  lancer  avec 
la  main,  d'où  le  rom.  cairel,  carreau.  Y. 
QuHr,  R. 

BSQUEIRBGEARyV.  a.  mm^mmâm,  aito- 
•AB.  Poursuivre .  chasser  à  coups  de  pierres  ; 
lapider.  Y.  Queir,  R. 

E8Q0EIRIER,  S.  m.  (esquelrié).  Pente 
picrrense,  mot  ligurien,  selon  l'auteur  de  la 
Statistique  des  Bouchenlu-Rhône. 


ESQ 

Éty.  de  OMsirouM,  V.  c.  m.  et  de  la  term. 
mult.ier.  Y.  Queir^R. 

E6QIIEI88AR,  Y.  Eihranear. 

E8QUEL,  s.  m.  (esquél),  d.  basiim.  Se 
dit  de  la  couleur  que  prend  le  linge  en  sor- 
tant de  la  lessive,  s'il  est  d'un  beau  blanc,  on 
dit  :  e»  de  boun  esqueL 

Ou  le  dit  aussi  flg.  de  l'humeur  d'une  per- 
sonne qui  peut  être  de  6ottn  ou  de  mauvas 
esquel. 

ESQDELETA ,  8.  f.  (squeléte) ,  et  impr. 

BSCAI.BTA  ,   &OIITOVII1A  Ct  IBTOOmA.  EiqUelttOf 

port.  Squelette,  l'ensemble  des  os  du  corps 
d'un  animal  et  particulièrement  de  ceux  de 
l'homme.  On  nomme  $queleUe  naturel,  celui 
dans  lequel  les  os  sont  réunis  par  leurs  pro- 
pres ligaments,  et  «gueleUe  artificiel ,  celui 
dans  lequel  ils  sont  maintenus  par  des  corps 
étrangers;  fig.  personne  maigre  et  décharnée; 
carcasse  d'un  vaisseau. 

Éty.  du  lat  iceUtum^  formé  du  grec 
nceXexèv  (  skeleton  ) ,  le  même,  dérivé  de 
vxtXetoc  (skélétos),  desséché,  pris  de 
9xiXXu>  (akéllô) ,  je  dessèche. 

SqueleUe  fém.  en  provençal  est  masculin 
en  français,  un  squelette. 

11  parait  que  tout  ce  que  l'on  a  dit ,  avant 
Galien,  touchant  les  squelettes,  se  rapporUit 
à  des  cadavres  desséchés,  ce  qu indique 
littéralement  le  mot  squelette  ;  mais  ce  grand 
médecin  rapporte  qu'il  en  existait  deux  à 
Alexandrie,  qui  faisaient  de  cette  ville  le  ren- 
dez-vous de  tout  ceux  qui  voulaient  acquérir 
2 uelques  connaissances  anatomiques.  Cepen- 
ant ,  la  science  des  os  ne  fit  aucun  progrès 
marquant  jusqu'au  XVI»«  siècle  ^époque  à 
laquelle  Vésale  la  porto  à  un  haut  degré  de 
perfection. 

E8QUELHA  et 

E8QUELLA,  S.  f.  vl.  Esquelîa,  cat.  Ei" 
quila,  esp.  Clochette,  crécelle.  Y.  Esquilha 
et  Eequil,  R. 

ESQUENA,  s.  f.  vl.  Y.  Esquina. 

E8QUER,  ERA,  vI.b^vbbba.  Esquierdo, 


ESO 


157 


esp.  Etquerdo,  port.  Esquer,  cat.  Sinietro 
itai.  Gauche. 

La  man  esquera^  la  main  gauche,  qui  ne 
vientpasàlamain. 

A  lesquer,  à  côté. 

Ety.  du  grec  oxaio;  (skaios),  gauche.  Y. 
Eseai,  R. 

YeunounpUlariépoi  sm6/to  eumesquerra. 

Lesage. 

E8QUERIGH0UN ,  OUNA,  adj.  (esqne- 
ritcbôun,  oùne);  bsqobbibciiovb.  Fluet,  mai- 
grelet. Y.  metoulin ,  Avril.  Escai ,  R.  et 
Nequelii. 

E8QUERIER,  vl.  Y.  Eequerrier. 

ESQUERINGHOUN,  OUNA,  adj.  (es- 

ÎuerTnlchèun,  6une).Garc.  Maigre,  fluet.  Y. 
Uquerichoun  et  E$cai ,  R. 
E8QUERIT ,  Y.  Nequelii. 
Éty.  du  grec  ff^^^tXsTÔc  (scheletos) ,  des- 
séché. 

ESQUBRN  ,  S.  m.  vl.  MQOABB,  St^OBBBA. 

Eêcam,  anc.  cat  E$eamio,  esp.  Eseameo^ 
port.  Seherno,  iul.  Moquerie,  médisance, 
raillerie,  plaisanterie;  mépris,  avanie,  af- 
front, blasphème.  Y.  J^jcam,  R. 

B8QUERNA ,  vl.  Schéma  ^  ital.  Y.  £«- 
qucmeiEscam,  R. 


E8Q0BR1IBI,  vL  Y.  fseomiret  fseom, 
Rad. 

B8QUERRA,  S.  f.  vl.  Echarpe,  collier. 
Y.  Eicai ,  R. 

E8QUERRAN,  S.  m.  vl.  Récalcitrant, 
revècbe,  rétif. 

ESQUERRAB,  adj.  vl.  ^ur,  farouche, 
étrange ,  indocile  ,  gaucher.  Y.  Eêcai,  R. 

B^UERRIER,  s.  m.  vl.  bsousbibb.  Con« 
traire ,  contradicteur,  d'un  avis  opposé ,  in- 
commode, difficile,  périlleux,  dur,  fâcheux. 
Y.  ^»cai,R. 

Que  od  qw  imis  vm  «hmi  «kv  Mti«  tsfmtmm. 
Car  pahii  qui  plus  vow  •ime  ànAt  vom  iïn  conirairc. 

HUt  a«  U  Crob   eontre  Im  Albig.  V.  C895. 

E8QUERBIER,  adj.  vl.  b«cabibb.  Gau- 
cher, maladroit,  embarrassé,  difficile. 

E8QUERRIT,  IDA,  adj.  et  p.  (esqucrrî, 
ide).  Maigre,  fluet,  décharné.  Gare. 

E8QUI ,  vl.  Y.  Esquiu, 

E8QUI ,  S.  f .  dg.  Alt.  de  Eequina^  v.  c.  m. 
en  vl.  milieu. 

Los  drape  ee  deben  meeurd  à  canas  .... 
el  aquete  per  la  esquia  et  no  per  la  lieera. 
Fors  et  Cost.  de  Béarn. 
Rubrica  de  pees  et  mesuras. 

E8Q1IIALA88AR  8',  v.  r.  (s'esquialassa)  ; 

•'B»QVIBIAtSAB,  t'BSQOIBBAStAB.  ForCCr  SS  VOIX 

en  criant,  crier  d'un  ton  aigu. 

Éty.  de  es  augm.  de  quioular,  crier  d'une 
voix  aiguë,  et  de  Tact,  ar,  ou  du  lat.  çutrî- 
tare.  Y.  Crid,  R. 

E8QUICH ,  s.  m.  (esquitch).  Y.  Quicha* 
daeiQuich,  R. 

Si  non  t'en  vas  battre  Vestrqda , 
Te  far  ai  dounar  un  esquichl 
Brueys. 

ESQUiCH-BWAftA ,  s.  m.  (  esquitche- 
eimpàsse).  Blanc-manger ,  mot  plaisant  par 
lequel  on  désigne  tous  les  aliments  mous, 
comme  les  crèmes,  etc.  parce  qu'on  peut 
les  avaler  sans  roécher.  Avril. 

ESQUlGHA-vACBAos ,  Garc.  m.  s.  que 
Esquichc^^Àgneki, 

ESQOIGHA-ANGHOTA,  S.  Pince-mail- 
le,  fesse-mathieu.  Avril.  Y.  Quich,  R. 

ESQUIGHA-BIONETA  ,  S.  m.  (es- 
quitche-bignéte)  ;  bsovicba-boobbbta  ,  biqoi- 
«M-vACBAns.  Avare,  cuistre,  vétilleux,  en  fait 
d'économie. 

Éty.  Esquicha-bigneta ,  litt.  qui  exprime 
les  beignets,  pour  en  retirer  l'huile  qui  avait 
servi  à  les  faire  cuire. 

ESQOIGHA-BOUONETA  ,  Y.  JSfÇlci- 
cha-bigneta. 

E8QUIGHADA,et 

E8QUIGHADURA,  Y.  Quichadura  et 
Quieh ,  R. 

E8Q1IIGIIA-GRAPAIID,  S.  m.  (esquit- 
che-crapàou) ,  dl.  Nom  que  porte,  en  Lan» 

rioc ,  le  crapeau  volant  ou  tète  .chèvre. 
Tardarasea, 

E8QUIGHAIRE ,  S.  m.  (esquichàlré). 
Celui  qui  n'ose  pas  ou  ne  veut  pas  se  mettre 
en  avant,  se  rendre  mettre  du  jeu,  qui  esqui- 
che  ou  s'esquiche. 

Ety.  de  eequichar  et  de  aire,  celui  qui 
s'esquiche.  Y.  Quich,  R. 

E8QUiGHA-L*OLi,  S.  m.  dl.  Le  jeu  de 
boute-de-hors.  Sauv. 


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158 


ESQ 


ESQdICHiyBENTS,  S.  DÉ.  pt.  (squildia- 
inéinsj  ;  mêrAwmAMOvmê,  BcrBBMBtfiM}  rmooMB** 

Ëpreintes,  ténesme,  eavie  fréquente  et  sou- 
vent iuuUle  d'aller  à  la  selle,  accompagnée  de 
douleur. 

£iy.  de  et  angm.  de  quicha,  pression,  et  de 
ftieni,  liit.  qui  presse  beaucoup.  V.  Quich, 
Uad. 

[ou  êouffri  la  mouer  nuech  et  jour 
D'esquichamens  et  de  doulour. 
Gros. 

E8QUIGHAR ,  v.  a.  (esqnîtcha)  ;  «oicham, 
ACAJLAB.  Presser,  serrer,  épreindre,  exprimer. 

Éty.  de  es  augm.  de  quich,  pression,  et  de 
Tact,  ar,  litt.  presser  beaucoup  ou  exercer 
une  forte  pression  ;  ou  selon  M.  Thomas , 
du  grec  i<yxv?iÇo|Aat  (ischyrizomai),  s'eflbr- 
cer,  dérivé  de  t<ix'«^<  (ischys),  force.  V.  Quieh, 
Rad. 

Eequichar  una  lima,  exprimer  un  limon. 

Eiquichar  Vanehoyat  faire  maigre  chère, 
lésiner. 

BSQUIGHAR  flf',  ▼.  r.  Se  baisser,  se 
courber,  et  Og.  esquicher,  éviter  le  coup, 
acad.  faiblir,  faire  des  efforts  pour  aller  à  la 
Salle. 

S'esquichar  per  rire  ,  dl.  Se  chatouiller 
pour  rire. 

BSQUICQAT,  ADA,  adj.  et  ç.  (esquit- 
chà,àde);  qcicbat.  Pressé,  comprimé,  serré, 
et  en  parlant  de  la  taille  d'un  homme,  courbé. 

Éty.  de  e«,  de  quich  et  du  pass.  at^  litt. 
qui  a  souffert  une  forte  pression.  V.  Quich, 
Kad. 

ESQUIjCHOUN,  V.  Peeeueei  Quich,  R. 

B8QUIGHOUN8,  8.  m.  (esquilchôuns), 
et  impr.  bsqoiciioos.  Pelotes  de  cire  brute, 
dont  on  a  exprimé  le  miel,  en  les  serrant  et 
Jes  arrondissant  entre  les  mains  :  Que  ven- 
dez  lou$  esquichouns?  combien  les  pelotes 
de  cire?  Sauv. 

Ëty.  àeeequiehar,  presser.  V.  Quich,  R. 

E8QIHBLABIENT,  s.  m.  (  esquiela- 
mèin)  ;  quiklamsut.  Glapissement ,  cri  aigu 
d'une  personne  qui  parie  ou  chante  en  gla- 
pissant. Avril.  V.  Crid,  R. 

BSQUIELAR  8',  Avril.  V.  Esquierae- 
sar  s*  el  Crid,  R. 

E8QUIELAS8ARS',  V.  Esquieraesar  et 
CHd.  R. 

E8QI7IENGIy  Aller,  de  Eêquinanda, 
V.  c.  m. 

E8QUIER,  s.  m.  (esquié).  Boite  dans 
laquelle  on  serre  l'amadou. 

Éty,  de  eecaeX  de  ter.  V.  Esc,  U. 

E8QUIER ,  s.  m.  Pour  fusil.  V.  AHlh. 

B8QUIERAIIIE ,  s.  m.  (esquieràîré). 
Frondeur,  celui  qui  se  sert  de  la  fronde  ;  ce- 
lui qui  lance,  poursuit  à  coups  de  pierres. 
Gare. 

ESQUIERAR ,  Gare.  V.  Eequeiregear, 

ESQOIRAR,  v.  n.  (esquira).  Grimper 
comme  un  écureuil.  Gare. 

Éty.  de  esquiroou  et  de  ar,  faire  comme 
l'écureuil. 

E8QUIERAS8AR  S',  v.r.  (esquielassà 
et  esquiera$$à)  ;  b«qoiai,amab,  BftçtnsLAiSAB, 
Bs^ctcLAB.  Crier  d-on  ton  aigu,  pousser  des 
cris  perçants.  V.  Bsquierlar. 

Èty .  de  et  augip.  de  quiela  angm.  de  quiou, 


ESQ 

cri,  et  de  or,  litt  pousser  de  grands  cris.  V. 
Crid,  R.  *^  '^ 

E8QUIERLA,8.f.(esquièrle).  Altér.  dp 
e#^iiaAa,écbarde.  W.EspUnta. 

Ety.  dugrec7xùpo<  (skuros),  édat  qu'on 
fait  jaillir  du  marbre. 

^  ESQUIBRLAR  8',  Y.  r.  (  s'esquierià  )  ; 
•'spQoisBAff  AB.  S'efforcer  à  clianter,  d^aoter 
en  criant. 

Éty.  de  e$  augm.  de^ioMr,  cri,  et  de  ar, 
crier  fort,  et  non  du  grec  txùXXco  (  skullô  )  » 
tourmenter ,  importuner ,  comiQe  le  pense 
M.  Diouloufet.  V.  Crid,  R. 

ESQUIERLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (es- 
quierlà,  àde},  d.  de  Berre.  Fendu,  ue.  V.  Es- 
clapat 

ESQUIBR8  FAIRE  D*,  Expression  lan- 
guedocienne qui  signifie  taire  pièce  à  quel- 
qu'un. 

ESQUIF ,  wqmw ,  radical  pris  du  latin 
ecapha,  œ;  esquif,  dérivé  du  grec  jxitpT) 
(skaphê) ,  m,  s.  formé  de  oxdiirc^  (skaptô) , 
fouir,  creuser. 

De  scapha,  par  apoc.  êcaph,  et  par  addi- 
tion de  e  et  changement  de  a  en  ut,  esquif; 
d'où  :  Esquif,  Esquif-ar,  Esquif-ou. 

De  esquif,  par  le  changement  de  fen  v, 
esquiv;  d'où:  EsquiV'ar,EiquiV'ad-ansa, 
Squi-ar,  Squival-meni, 

ESQUIF,  IVA ,  adj.  vl.  Rétif,  ive  ;  pour 
petit  batean.  Y.  Esquifau. 

B8QniFA,EN,  dl.de  Biais.  V.  Bîoi.  ^e. 

Ety.  de  es  fui  f,  parce  que  cette  espèce' de 
navire  est  taillé  en  biais.  V.  Esquif,  R. 

ESQUIFAR  8',  V.  r.  (s'esquifl^).  S'esqui- 
ver.  V.  Esquivar  s\ 

Éty.  de  esquifou  ,  esquif,  s'en  aller  sur 
on  esquif,  bateau  léger.  V.  Esquif  R. 

E8QIIIF0U  .  s.  m.  (esquifoik)  ;  Esquif, 
cat.  Schiffo,  ital.  Esquifs,  erâ.  port.  Scapha, 
ht.  Scaff,  bas  bret.  Esquif,  petite  barque, 
petit  bateau  à  rames ,  servant  pour  aller  des 
vaisseaux  au  port  et  pour  se  sauver  en  cas  de 
naufrage;  fig.  petit  homme;  habillement  court 
et  étroit. 

Éty.  du  grec  qxijTi  (skaphê),  m.  S.  dérivé 
de  vxaTTxéiv  (skaplein),  creuser,  parce  que, 
dans  l'origine,  ces  petits  bateaux  étaient  faits 
d'un  tronc  d'arbre  creusé,  ou  de  l'ail,  schiff, 
de  l'angl.  ship,  duflam.  sehip,  de  Tirland. 
skip,  du  suédois  skepp,  du  goth,  ship,  mots 
qui  désignent  tous  un  vaisseau,  d'après  Mén. 

Dérivés  :  Esquif-ar ,  Esquiv-ar  ;  fif^. 
avorton,  Aub.  fluet,  mince,  délicat,  Gare. 

ESQGIGAGHA,  s.  f.  vl.  Echauguette. 

ESQUIL,  BiQciui,  radical  pris  de  l'italien 
squilla,  sonnette,  probablement  dérivé  du 
tudesque  skella,  qui  a  la  même  signification. 
On  lit  dans  la  loi  salique  :  Si  quis  ske|lam 
decaballis  furaverit. 

Dérivés  :  Squil-a,  Esquil-eta,  Esquilh-a , 
Esquilh-arjEsqueilh-eta,  Esquilh-ot^Es- 
quuh-oun,  Esquinl-a,  EsquinUar,  Esquir- 
a,  Esquirl-a,  Esquirl-o^is,  Esquir-ol,  Es- 
quir-on,  Esquir-oun. 

ESQOILA,  s.  f.  (e8quite),d1  Clochette. 
V.  Campaneta,  Sùunalha  et  Esquil,  R. 

E8QUILA,vl.V.  SctWa. 

ESQUILANCIA,  ait.  deEsquinancia,  v. 
cm. 

ESOl^n-ETA,  s.  f.  (esqmiéle).  dl.  Son- 
nette, clochette. 


ESO 

Éty.Dim.  de  esqnila.  V.  EsquiLïi. 

ESQUILH,  radicsl  de  «f^^ar,  glisser. 

De  esquUh,  par  l'addition  de  r«,  comme 
augm,re«gttt(^;id'où  :  Resquilh-ada,  Res^ 
fsUh^adour,  Resquilh^ire,  ResquUh-ar, 
Hesquilh-amt,  ResquUh-eia .  Resquilh-ous, 
Resquini-eta  ,  Resquinlruda  ,  MesquiM-^ 
adour,  Resquinl-ouf. 

ESQUILPA  ,  s.  f.  (esquille);  w»wumwA, 
Mê^mjk.  Schiggia,  ital.  Esquirota ,  port.  Es- 
quille ,  petit  éclat  d'un  os  rompu  ou  d*iiQ 
morceau  de  bois  qui  entre  dans  les  chairs. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  smtidiUa ,  dim.  de 
squidia  ou  schidia,  dérivé  du  grec  ovi^iov 
(schidion),  copeau,  édat  de  bois.  Y.  J?f- 
p<eiito,pourécbard0 

E8QUILHA,  s.  f  (esquille);  ■•oohila. 
Esqueila ,  cat.  Esquila,  esp.  SquiUa,  ital. 
Clochette.  V.  Campaneta, 

Éty.  de  l'anc.  ail.  skel,  clochette.  Y.  E$- 
çutV.  R. 

E8QUILHAD4,  S.  f.  (osquniàde).  Glis* 
sade.  y.Esparrada,  faite,  échappée. 

ESQUILHAR,  y.  a.  dl.  (esquillà);  «•* 
«ouiLAB.  Sonner ,  tirer  le  cordon  d'une  son- 
nette de  porte.  Y.  Sounar, 

Ëty.  de  l'iial.  <gMi/(ar0,  résonner,  retentir, 
ou  de  esquitha,  sonnette ,  et  de  af.  Y*  ^«^«Ii 
Rad. 

E8QUILHAR,?.  n.  mçoiab.  Pour  fflisser. 
V.  Esparrar,  Resauilhar,  (ùir,  s* échapper 
adroitement.  ^ 

E8QUIIJBAR  8',  v.  r.  S'enfuir,  s'évader. 
Y.  Esquivar  m\ 

E8QUILHETA  ,  S.  f.  (esquillétç).  Faire 
esquUhetçi ,  glisser  étant  assis. 

E8QUILHETA ,  S.  f.  vl.  Esquileta ,  dim. 
desquHha,  pclite  sonnette.  Y.  Esquil,  R. 

E8QUILHETA,  s.  f.  et  impr.  «f^onmA. 
M.  D'Anselme  donne  pe  nom  à  la  Sjjhna  lo- 
custela,  sans  nom  d'auteur,  oiseau  de  l'or- 
dre des  Passereau](  et  die  la  fao).  i^s  Subu- 
lirostres. 

E8QUILHOT ,  S.  m.  dg.  Petite  SQOTiette , 
dim.  de  esquilha.  Y.  Esquil ,  R. 

E  tout  soun  tour  n'es  qu'un  ilhot 
Au  près  deou  meu  un  esquilhot. 
D'Astros. 

ESQUILHOUN ,  S.  m.  (esquilléiin  ) ,  dl. 
«ouNALBBTA.  Clochctte,  grclot.  Y.  Campa-' 
neta  ;  fig.  petite  fille ,  petit  homme. 

Ëty.  de  esquilha  et  du  dim.  oun,  Y.  Es^ 
quH,^. 

E8QIIIULA ,  S.  f.  vl  Nom  qu'on  donne, 
è  Montpellier ,  î  la  sctile ,  plante.  Y.  SdUa. 

Ëty.  du  lat.  seiila ,  m.  s. 

E8QUll<f  A ,  s.  f.  (esqulne)  :  oot,  abbct-a 
Schiena ,  ital.  Esauena  ,  cat.  esp.  L*échine. 
l'épine  du  dos ,  le  rachis  ;  partie  du  corps 
qui  s'étend  depuis  le  bas  du  cou  jusqu'au 
bassin,  formée  par  la  colonne  vertébrale. 

Éty.  du  grec  è)^ivoc  (échtnos) ,  hérisson , 
parce  que  l'épine  du  dos  est  hérissée  d'apo- 
physes épineuses  que  Ton  a  comparées  aux 
épines  de  cet  animal ,  ou  de  Ix^^  (  '^*on  ) , 
dos ,  ou  de  ^9jK<  (ischis) ,  le  dos ,  les  reins. 
Thom. 

Virar  Vesquina,  tourner  le  dos,  8*en  aller. 

Leis  esquinas,  les  reins. 

Ai  mau  eis  esquinas ,  j'ai  mal  aux  reins. 


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ESQ 

Aver  banaeâfmnat  avoîf  bon  do6, «ap- 
porter tout. 

Le  wmlâria  vtâer  pir  e$quina ,  dl,  expr. 
prov.  pour  dire,  je  ne  raime  point ,  je  ne 
voudrais  le  voir  que  par  derrière. 

Bsquina  d'ase,  dos  d'âne,  ados. 

Esquina  de  pore,  une  échinée ,  morceau 
du  dos  d'un  porc. 

Dérivés  :  Esquin-adour  y  Bsquin-ar  , 
Esquin-aiy  Eiqurn-au^  Esquin-eta  ,  Ei- 
quin-ada ,  Estin-a ,  Eelinrada ,  EêUn^ar  ; 
et  les  mots  français  ,  Echine  ,  Eckin-ée , 
£e^tii-er,  Echiné. 

E8QUINADA,  8.  f.  (esquinàde).  Nom 
qu'on  donne,  dans  la  Basse- Provence,  à  un 
grand  nombre  de  Crustacés ,  formant  plu- 
sieurs genres  de  l'ordre  des  Uomobrancbes 
et  de  la  division  des  Brachycères  ,  et  parti- 
culièrement aux  suivants  :  Coryêtee ,  Maïa, 
Doripe  ,  Homala  ,  Gonoplax  ,  Dromia , 
Pisa ,  Lisêa  ,  Libinia ,  etc.  v.  Stat.  des 
Boacbes-du-Rhône,  1. 1 ,  p.  875. 

Ely.  Ce  mot  viendrait-il  du  grec ,  oxivaÇ, 
oaoc  (skinaz  ,  akos) ,  agile ,  leste. 

BSQUINADA ,  Bastonnade  ou  volée  de 
coups  de  poing  ;  grande  fatigue.  Gare.  Tra* 
vail  forcé.  Avril.  V.  Eequina. 

E8Q1IINADOUR ,  s.  m.  (  esquinadôu  )  ; 
rAVTiDoim  ,  BSQoniAPK.  Couperet,  cputeau 
de  cuisine  qui  sert  à  dép^er  la  grosse 
viande.  V.  âfarrae, 

Ety.  de  eequina  ,  échine,  parce  qu'il  sert 
particulièrement  pour  séparer  les  os  qui  la 
composent  V.  Eequina. 

E8QUINANGIA ,  s.  f.  (squinancie);  am- 

fiOlA,  BtQVnAIICIA,  MAO  DB   ««IIMUI  ,   MCAABM- 

ciAt  s«QiiiBici,Bscv«AiKiA.  Squînanxia,  ilal, 
Esquinaneia ,  es^  Estjfuineneia ,  port.  cat. 
Esquinancie ,  angine,  inflammation  des  or- 
ganes qui  servent  à  la  déglutition  ou  de  ceux 
qui  constituent  les  voies  aériennes. 

£ly.  du  lat.  equinaneia ,  dérivé  du  grec 
xuvxv^T^  ,(kynanché),  formé  de  xub)v(kyôn), 
chien,  et  de  ctrfy(tvê  (agcfaeîn),  suffoquer, 
étrangler,  parce  que  les  malades  tiennent  la 
bouche  ouverte  et  tirent  la  langue  conune 
un  chien  qu'on  étranglerait  ;  ou  de  Tuvà^x^ 
(sunagché) ,  de  ayxw  (agcbô) ,  serrer ,  suffo- 
quer. 

ESQUINAR,  v.  a.  (esquinà).  Échiner, 
éreinter,  rompre  l'échiné  ,  et  Ûg.  assommer 
de  coups. 

Éty.  de  ee  priv.  de  eequina  et  de  Tact,  ar^ 
litt.  priver  de  l'échiné ,  rompre  Téchine. 

ESQUINAR  8' ,  V.  r.  S'éreinter  et  fig. 
se  ruiner  dans  une  entreprise  mal  con- 
çue. 

E8QUINAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (esqninà, 
àde)  ;  stnA&AT,  bmvbiiit.  Echiné,  ée;  éreinlé, 
a  qui  on  a  rompu  Téchine  ;  ig.  fatigué,  ha- 
rassé, rendu  ;  ruiné.  V.  Eequtna. 

ESQUINAn,  s.  f.  (esquinâou).  Bfèi«- 
laine  ;  écheveau  de  laine  blanche  que  l'on 
veut  faire  teindre.  Gare 

£ty.  de  eequina  et  de  Tact,  on,  pris  à  l'é* 
chine,  parce  que  c'est  celte  partie  qui  prodnit 
la  plus  oelle  laine.  V.  Eequina» 

ESQUINÇABIENT,  s.  m.  (esqnînçaméln), 
dl.  Bt^mmAMMT.  Déchirure.  V.  Eeçuinea- 
dura. 


ESQ 

B*U^uroef  d^autrageet  de  pouiUoe^ 
De  eoupleeeoe,  d'esquinçamens 
D'ocdden»,  d'eepaUuiquamene. 

Michel. 

E9QUINETA,  S.  f.  (esquinéte).  Petite 
échine. 

Éty.  de  esquina  et  du  dim.  eta. 

Faire  eequineta,  coelat  pola  ou  courta- 
eella,  faire  la  tortue  ou  la  courte  échelle, 
prêter  l'épaule  à  quelqu'un  pour  l'aider  à 
monUtr  ;  nroiégoj*,  être  croupier  dr  queiqii'up, 
le  soutenir. 

Nadar  d^ eequineta  ou  de  reveeeetaj  nager 
sur  le  dos  ou  à  la  renverse. 

ESQUINLA,  s.  f.  (esquînle).  AlL  de  Ee- 
quilha,  v.  c.  m.  et  Campaneta  et  Eequil,  R. 

ESQmNLAR,  V.  Eequilhar,  acl. 

ESQUINI«AR,  d.  bas  lim.  V.  Sounar, 
Reeounar  eiEsquil,  R. 

ESQUIN8ADURA,  S.  f.  (esquTnsadùre)  ; 
BKvniçAHBn.  Déchirure,  accroc.  V.  Eecar- 
chadura. 

E8QDIN8AR,  vl.  Eequinear^  cat.  Déchi- 
rer, lacérer.  V.  Esquintar. 

Êty.  du  lat.  ecindere,  ou  du  grec  î^x^fa 
(eschisa),  aoriste  de  r/ijJiui  (scfaixô) ,  m.  s. 
Thomas. 

ESQUINTAXEN,  S.  m.  vl.  Déchirement. 

ESQUINTAR,  V.  a.  (esquintâ)  ;  bcqquab. 
Donncrdes  coups  de  poing,  éreinter,  battre, 
déchirer.  V.  Eecarchar. 

Ëly.  du  grec  9Ktvô(2;(i>  (dctnthizè) ,  mer , 
regimber,  donner  des  coups  de  pied. 

ESQUINTAR  S',  V.  r.  sMovinAB.  Se 
battre  à  coups  de  poing,  se  prendre  aux  che- 
veux, se  déchirer  les  habits. 

ESQUIOL ,  s.  m.  (esquiél),  dl.  Montre  ou 
signe  qui  donne  quelque  espérance,  bonne  ou 
mauvaise  apparence  :  Loue  biade  an  bon 
esquiol;  les  blés,  encore  en  herbe,  ont  bonne 
apparence  ou  promettent  beaucoup.  Sauv. 

ESQUIOUIaAR,  v.  a.  (esquioulà),  d.  bas 
lim.  Ëculer.  V.  Aeular  et  Entraveeear. 

Éty.  de  e»,  de  quioui  pour  eul^  et  de  ar. 
V.  Cui,R.  ^  •-  » 

ESQUIPATTE ,  S.  m.  d.  béam.  Equi* 
page.  V.  J^quipagi. 

E8QUIPOT,  s.  m.  (esquipé).  Esquipot, 
petit  tronc  ou  tire-lire  qu  on  voit  dans  les 
boutiques  des  barbiers,  où  l'on  met  l'argent 
qui  doit  être  partagé,  amas  d'argent.  V.  Ma- 
guet. 

Éty.  du  grec  (xxiiico  (sképô),  couvrir,  voi- 
ler, protégiçr,  défendre  ;  Ménage  le  dérive  de 
aTuito<(8tupos),nipw,  tronc;  on  le  dit  en- 
core, fig.  d'une  personne  mal  construite,  pe- 
tite et  bossue. 

ESQUIRA ,  dg.  Pour  sonnette.  Y.  Cam* 
paneta  et  EequU,  R. 

ESQUIRAR,  V.  a.  vl.  Déchirer. 

Ely.  de  ee  priv.  deeuer  et  de  ar. 

ESQUIRAUS ,  s.  m.  pL  (esqniréou).  Bul- 
les d'air. 

Éty.  du  grec  nci^^ç,  (skirrhus).  Dumège. 

ESQUIRI.A,  s.f.  (esqnirle);  BfgmMA. 
Alt.  de  Eequirre,  v.  c.  m. 

E8QUlRLABiENT,s.  m.  (esqoirlaméin). 
Glapissement  Cast. 

ESQumiaAR,  V.  n.  (esqmVIà).  Glapir 
comme  font  les  petits  chiens,  crier  comme  les 
petits  enfants. 


ESQ 


159 


Ety.  de  eifuirla,  clocheilei  et  de  or.  Voy. 
Eequih  R. 

ESQUIRIâAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esquir- 
lâ,  àde).  Aigre,  caisse,  ée»  parlant  du  cri  et  de 
la  voix.  Gare. 

ESQUIRI.OTIS  ,  S.  m.  (esquiriûtis). 
Vieux  root  qui  désignait  une  roue  à  clo- 
chettes. 

Éty.  de  eeqnirla.  V.  Eequil,  R. 

E8QUIROL,  s.  m.  (esquirôl),  dg.  mqiii- 
noir,  BtooiaooN.  Grelot.  V.  Caecaveou  et  Ee- 
quil,  H. 

Z'esquirol  de  ta  folio 
Tindino  de  toute  couetate. 

Jasmin. 

ESQUIROL,  vl.  Eequirot,  cat.  Ecureuil. 
V.  Esquiroou, 

ESQUmON,  8.  m.  anc.  béam.  Petite 
sonnette.  V.  Eequirol  et  Eequil,  R* 

ESQUIROOU ,  s.  m.  (squirôou)  ;  bsco- 
moov ,  KtcHiBooBs  ,  BKBiMOT.  Esquirol,  cat. 
esp.  arag.  Eequilo,  port.  ScoiâUoh,  Hal. 
Ecureuil ,  ou  écureuil  commun  ,  Sciurue 
vulgarie^  Lin.  petit  mammifère  de  la  fam. 
des  Rongeurs,  très-commun  dans  les  bois 
de  la  Uaute-Prov. 

Éty.  du  lat.  eeiuriolue,  dim.  de  eciurue, 
dérivé  du  grec  oxCoupoc  (skiouros),  formé 
de  V3ua  (skia) ,  ombre ,  et  de  oupa  (oura) , 
queue,  parce  qu'il  se  sert  de  cette  partie 
pour  se  couvrir. 

Ce  petit  animal  fait  son  nid  au  sommet 
d'un  arbre  élevé ,  et  le  construit  d'une  ma- 
nière si  ingénieuse  qu'il  met  ses  petits  k 
l'abri  de  la  pluie.  La  femelle  reçoit  le  mâle; 
au  commencement  du  printemps,  et  vers  la 
fin  de  juin  elle  fait  quatre  ou  cinq  petits 
que  le  mâle  concourt  à  élever. 

ESQUIROOU-ORIS,  S.  m.  Nom  du  loir, 
dans  le  département  des  B.-du-Rhône.  V. 
Greoure. 

ESQUIROUN ,  s.  m.  (esquiréun) ,  dg. 
Grelot.  V.  Caecaveou  el  Eequil,  R. 

ESQUIROUNEL  ,  s.  m.  (esquirounèl) , 
dl.  BflQ«nM>iiinBov.  Nom  qu'on  donne,  en  Lan- 
guedoc, au  mouchet,  tiercelet  ou  mâle  de 
l'épervier,  Sauv.  V.  MouieeeteiEspretier, 

ESQUIRRE  ,  s.  m.  (squirré^  ;  «tgvim&A, 
B*9«nB&A,  •Qmnou.  Sctrro^  ital.  Eecirroei 
Esquirro,  esp.  cat.  »Sctrro  et  EeeirrOy  port. 
Squirhue,  lat.  Squirreet  squirrhe,  tumeur 
dure,  indolente  et  circonscrite,  sans  alté- 
ration de  couleur  à  la  peau ,  qui  a  ordi- 
nairement son  siège  dans  les  glandes. 

Ëly.  du  grec  Tx^^poç  (skirrhos),  dérivé  de 
<niipoc  (skiros),  moellon,  édat  de  marbre, 
parce  que  les  tumeurs  squirreuses  sont  très- 
dures. 

E8QUIRROU8,  OUSA ,  OUA ,  adj.  et  p. 
(esquirroùs,  oùse ,  oue);  Seirroea,  ital. 
Cirrœo,  esp.  Eecirroeo,  port.  Squirreux,^ 
euse,  qui  est  de  la  nature  du  squirre. 

Êty.  de  eequirte  et  de  la  term.  Oue, 
V.  c.  m. 

ESQUiS,  V.  EequiH. 

ESQUIS ,  s.  m.  (esquis) ,  dg.  Déchirure. 
V.  Eeearehadura. 

ESQUIS,  adj.  vl.  Apre,  difficile. 

ESQUISSA,  s.  f.  (esquisse)  ;  Sehiszo , 
ilal.  Esquisse,  ébauche  d'un  ouvrage  d'art. 

Éty.  de  l'ital.  echitMO,  m.  s. 


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160 


ESQ 


ESQOUMADA  ,8.  f.  (eâOaiMade) ,  d.  bas 
lim.  Déchinire.  V.  Bscarckadura. 

E0OUIMAB,  V.  a.  (eaquiMé)  ;  SMt- 
tare,  iial.  Eacpsser,  tracer  les  premiers 
traits  d'un  dessin. 

Éty.  de  l'ital.  êchitsare  ,  oo  de  esquUêa 
et  de  ar. 

E8QUIMAR ,  V.  a.  Bt^tncuAa.  Épreindre, 
exprimer  quelque  chose  |K>ur  en  faire  sortir 
le  jus  »  le  soc  ;  tordre  le  linge  pour  en 
chasser  Teau.  V.  Esguichar  et  Quuh,  R. 

ESQUI88AR,  y.  a.  ucmMfMi.  Rumpre 
par  quartiers,  ébrancher,  V.  Efhranear; 
pour  déchirer  •  V.  Bfcarchar  et  £$quintar, 

B8QUI88AT,  ADA,  adj.  et  p.  (esquissa, 
âde).  Esquissé,  ée ,  épreint,  etc.  selon  le 
verbe.  V.  Quich,  R. 

E8QUI88AT ,  ADA,  adj.  et  p.  (esquissa , 
âde),  d.  béam.  Déchiré,  ée.  V.  Eêcarehat. 

Imu  cap  couyffai  d*iU  eohe  esquissade. 

Voés.  bcarn. 

ESQUIST,  I8TA,  adj.  (esquis,  iste); 

BSQOU  ,    BZCSU.BIIT  ,     BXQOIt.    EsquUit ,     CSt. 

Squisito,  ital.  ExquiiitOy  esp.  port.  Ei^quis, 
ise,  recherché,  excellent. 

Ëty.  du  lat.  exquisUut. 

ESQOITAR  8' ,  V.  r.  dl.  Y.  Re$quUar 
et  Quiet,  R. 

ESQUITAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esquîlâ , 
éde) ,  dl.  Qui  est  quitte ,  qui  ne  doit  rien. 
Sauv. 

Éty.  de  e»,  de  guUi$  et  de  af,  qui  est 
quitte.  V.  Quiet,  K. 

E8QUIU,  IVA,  adj.  vl.  Btçni.  Esquiu, 
cat.  Esquive,  esp.  port.  Schifo,  ilal.  Fort, 
terrible  :  Mal  e$quiu,  mal  terrible;  farouche, 
dur,  bourru,  sauvage;  difQcile,  rebuUnt, 
pénible. 

Dérivés:  Esqiu^  Eequiv-anea,  Esquiv^ 
ùff  Etehiv-ar. 

ESQUIDEI.,  s.  m.  (esquiuèl),  dl.  Sens, 
bon  sens,  jugement  Sauv. 

E8QUIVADANSA,  s.  f.  vl.  Mensonge, 
moyen  de  s'esquiver.  V.  Esquif,  R. 

E0QUIVANSA,  s.  f.  Aversion,  refuf,  ré- 
sistance^ 

BSQUIVAR ,  y.  a.  (esquiva)  ;  Sehivare, 
ital.  Esquivât,  esp.  port.  cat.  Esquiver, 
éviter  adroitement,  ftiir,  éluder,  refuser,  en 
vl.  y,  Esquivar  s\ 

Éty.  de  esquif,  barque  légère,  et  de  ar,  V. 
Esquif,  R. 

ES^^JIVAR  8',  V.  r.  r  st^oirf  ab  ,  t'stçvf- 
I.MAB,  ■'sfVAOAm,  s^BtvovrrAm.  omatab  rinsDA. 

S'esquiver,  se  retirer  secrètement,  sans  éire 
aperçu  ;  se  retirer  adroitement  d'une  afiaire. 

ESR 

ESRAIOAR,  V.  a.  vl.  biuibicab,  BamABi- 

«OAR.  Sradieare ,  ital.  Déraciner,  ark'acher. 
V .  Derrahar  et  Desraeinar, 

Éty.  du  lat.  eradieare,  m.  s. 

ESRAI8,  vl.  Il  ou  elle  arrache. 

E8RENAR,  Avril.  V.  Derenar  ti  Ren , 
Rad. 

B88 

ESSA.  6.  f.  (èsse)  ;  Essa ,  cat.  Nom  de  la 
ettre  s.  Faire  d*essa^,  ét^e  ivre,  vaciller. 


ESS 

•  S.  f.  Esse,  cheville  de  fier,  en  ferme 
d'S,  qu'on  met  au  bout  de  l'essieu  d'une  voi- 
ture, charrette  ou  cbarriot,  pour  empêcher 
oue  la  roue  ne  sorte.  Cest  aussi  le  nom  de 
Vesse  ou  tourniquet ,  qui  tient  im  contre- 
vent ouvert. 

ESSA,  (ésse).  Désinence  d'un  grand  nom- 
bre de  substantifs  auxguels  elle  ajoute  l'exis- 
tence de  la  qualité  désignée  par  le  radical  . 
et  parait  ainsi  dérivée  de  esse,  étre.Cest  ainsi 
que  feiblessa  est  l'abstractif  de  feibU,  être 
faible ;^ro^«eMa,  état  de  ce  qui  est  gros; 
finessa,  de  ce  qui  est  fin;  rudessa^  de  ce  qui 
est  rude,  etc. ,  etc. 

E88A,  s.  f.  (èsse).  Nom  qu'on  doniie.  à 
Nisn^e,  à  Fers  velu.  Brvum  hirsutum,  Lin. 
plante  de  la  famille  deg  Légumineuses,  qu'on 
trouve  dans  les  champs. 

B88A,  vl.  Il  est  m  :  Adest,  mot  formé  de 
es  sa,  ou  mieux  ça.  On  le  trouve  aussi  au 
lieu  de  et  sa. 

B88ABATAT,  vl.  V.  Sabatat. 

E88ACAR,  ait.  lang.  de  Ensaear,  y.  c. 
m.  et  Sae,  R. 

ESSAI,  vl.  V.  Aesai, 

E88AIAR,  vl.  y.Assaiar. 

ESSAIS,  s.  m.  pi.  ?L  JontjeSy  combats, 
escarmouches. 

ES8AJAR,  vl.  V.  Essaiar. 

ES8ALEORAR ,  y.  a.  vl.  Récréer,  ré- 
iouir,  délecter.  V.  Aieqr,fi. 

ESflUkLSAMEN  ,  S.  m.  vl.  ytttAiicwâw«yi», 
usAUAMBM.  ExcUçamÊn,  anc.  càU  inalia- 
menio,  ital.  Élévation,  avantage. 

Êty.  de  es,  pour  ex,  de  alsa,  pour  alla,  et 
de  men,  pour  rn^ni^  élevé,  par-dessus.  V.  Alt, 
Rad. 

ESSAMENAR,  vl.  Y.  EissatMnar, 

ES8ANOLANTAR ,  vl.  Y.  Ensan- 
glantar. 

ES8ANIU.ANTEIA,  adj.  vl.  Ensanglan- 
tée. Y.  Sanglant  et  Sana,  R. 

ESSAR,  V.  r.  (essâ),  d.  basiim.  Paire  des 
lacets,  des  contours,  pour  adoucir  une  montée 
trop  rapide  :  Mou  bia  ne  mountariaun  pas 
oquel  rospet  sens  essa,  Réron,  c'est-à-dire: 
mouf  buSus  ne  mountarian  pas  aquel  ras- 
pect  sens  essar,  mes  bœufs  ne  monteraient 
pas  cette  colline  sans  faire  des  détours. 

Éty.  de  essa,  s,  et  de  ar,  faire  des  ». 

ESSARRAR,  v.  a.  vl.  B«tAMB.  Enserref, 
enclore;  assaillir.  Y. Sorr,  R. 

ESSART,  s.  m.  vl.  Abattis,  destruction. 

Êty.  de  la  basse  lat.  essartum, 

ESSAflf,  s.  f.  pi.  (èsses).  Faire  d'es$as, 
chanceler;  on  le  dit  des  pas  tortus  que  fait 
une  personne  ivre. 

E^AURAR ,  y.  a.  vl.  Essorer ,  mettre , 
exposer  à  l'air.  Y.  Aur,  R. 

E88AUREIAR,  y.  a.  vl.  Y.  Eisaurar. 

E8SAURETAR,  vl.  Y.  EUaurar, 

ESSAURIR,  v.  a.vl.  Ecouter. 

E88AU8ABlE|rr,  S.  m.  vl.  Elévation.  Y. 

E88AT,  v|.  Y.  Essai. 

fiSSATAR,  Gare.  Y.  A^sayar, 

ESSATUR,  Gare.  Y,  Assayur, 

PSSE  ,v.  aux.  qui  se  conjugue  avec  eifre 
et*er,èlre. 

Éty.  du  lat.  esse^  iqf.  de  sum. 

Siou  tùut  vostre^  je  suis  tout  à  vous,  »tiiii 
totuê  vest€r,\aL 


ESS 

PereBit1mrou$faumiBêa§i.  Pror. 

ESSE, s. m.  (èssè).  Etre,  manière  d'être: 
Es  toujours  doou  mems  esse,  il  esl  toujours 
le  même  ;  Es  pas  dins  soun  esse,  îi  n'est  pas 
dans  son  assiette  naturelle.  Y.  Estre. 

ESSE ,  s.  m.  (èssé)  ;  MTAmir,  vl.  fitat  : 
En  bon  esse,  en  bpn  état  ;  De  tal  esse  ei  tft- 
gnitat,  d.  anc.  béam.  on  le  trouve  aussi  pour 
en  se,  en  soi. 

ESSEG ,  vl.  Il  soit,  il  s'e^  sni^ 

E89EGAR,  v.a.  vl.  \.  Eneegar, 

ESSEONAMEN.  vl.  Y.  Pnspgnawunt. 

ESSEONAR,  vl.  Enseigner.  Y.  Emê- 
gnar  et  Sign,  R. 

ESSBGNIAR,  vl.  Y.  Bnsegnar. 

ESSEORB,  vl.  Y.  Enseguir. 

l^SSEOUENT,  ENTA, adj.  vl.  Suivant, 
ante  ;  qui  suit.  Y.  Sequ,  R. 

E^EOUIR,  vl.  V.  Enseguir. 

ESSEIONABLE,  vl.  Y.  Ensenhahlf. 

E88E1GNAR,  vl.  Y.  Ensegnaf. 

EW^CTiAR,  V.  a.  yl.  Indiquer,  déceler.  V. 
Enselar. 

Éty.  de  f  s  priy.  et  de  selar  pour  celar. 

BSSELAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Sellé,  ée; 
po'ufyu  de  sa  selle.  Y.  Stll,  R. 

È88EBIBLAyAlIENS,ady.  vl. 
nfjL»AmïïM,  Ensemble.  Y.  SimU^  R. 

ESSEMPLE,  vl.  Y.  Exemple. 

ESSÉMPLIFICAR,  V.  a.  vl.  m 
BxempUficar,  cat.  esp.  port.  Esemplificare^ 
ital.  E^pèseir,  ^yelopper;  copier,  faire  des 
exemplaires. 

BSSEMI^S ,  vl.  Y.  Ensems. 

ESSEMS,  vl.  Ensemble:  Essernscorrens^ 
concouriants,  du  làt.  coiietifTefilef  ;  Esêoms 
nomnai%,  «umommés,  du  lat.  eognominaU* 
Y.  Enséms  et  Simil,  R. 

ESSENATRIER,  S.  m.  vl.  Porte-en- 
seigne. 

BSSENÇA,  S.  f.  (esseinça)  ;  mtrmn.  Eê» 
lenia,  ital.  J?#eiieia,  esp.  Esseneia,  port.  caL 
Essence,  ce  qui  constitue  la  nature  d'une 
chose. 

Éty.  do  lat.  sifsnlia,  déesse,  être.  Y.  5er, 
Rad.  3. 

Essence,  en  chimie,  est  une  huile  volatile, 
séparée  par  la  distillation,  telles  sont:  l'huile 
volatile  de  lavande,  rhuile  volatile  de  roses, 
l'huile  volatile  de  térébenthine,  etc.,  etc.» 
qu'on  connaît  aussi  sous  les  nomsd'esseoce* 

ESSENCIA,  vl.  Y.  Essentia. 

E8SENGIAL,  vl.  Essendal,  caU  Y.  ^s- 
sentiel  et  Ser,  R.  3. 

ESSENGIALBiENT,  adv.  vl.  Essendal- 
meiU,  cat.  Esencialmente,  esp.  Esseneial^ 
mente,  port.  Essentialmenie,  ital.  Essentiel- 
lement. Y.  Ser,  R.  3. 

ESSENDRE ,  vl.  Rrâler.  Y.  Bseendre. 

ESSENHA ,  s.  f.  vl.  Enseigne,  grade.  V. 
Sign  et  Ensegna. 

ESSENHADAMBNS,  adv.  vl.  Savam- 
ment, en  homme  bien  appris.  Y.  Sign^  R. 

ESSENHADOR,  S.  m.  vl.  InstiUiteur, 
qui  enseigne. 

Éty.  de  essenhar  pour  ensegnar^  et  de 
ador,\.Sign,R. 

ESSENHAIRE,  vl.  Y.  Essenkador. 

ESSENHABIENT,  S.  m.  vl.  Enseigne- 
ment. V.  Enugnameni. 

ESSENHAR ,  vl.  Y.  Ensegnar. 

ESSENHAT,  adj.  et  p.  vl.  Enseigné,  i 


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ESS 

Irait»  bien  éleié)  enceint,  enieraié.  Voy. 
Sigm,B.  . 

E88ENHORIB,  v.  a.  ▼!.  Eublir  eo  sei* 
gneor  y  mettre  en  poasefisîon.  V.  Emêgno* 
rir  eiSegn^R. 

B88ENIABLE ,  vl.  V.  EntenhabU. 

JB£8EN1ABLE8 ,  adj.  vl.  A  qui  l'ont  peut 
apprendre,  V.  Sign^  R. 

E88ENTIA,  vl.  V.  Essmça. 

ESSENTIEL,  V.  Eêêeniiel. 

BMENTIEL,  WAA.  adj.  (essentiel, 
èle  )  :  EnentiaU ,  ital.  Esencial  •  esp.  £«- 
«Mitai,  port.  cat.  Essentiel,  elle,  absolument 
nécessaire,  important,  considérable:  pris 
subst  ressenliei  est  la  partie  la  plus  impor- 
tante. V.  Ser,  R.  3. 

B88ENTIELAMBNT,  adv.  (esseintie- 
laméin);  Eitenzialmente,  ital.  E$encial' 
menU,  esp.  port.  Essentiellement,  par  es- 
sence, nécessairement 

Éiy.  de  es9€fUiela  et  de  ment, 

ESUPAR,  v.a.  vl.  Eneepar^  esp.  Cou- 
per, trancher. 

Ety.  de  e»  priv.  de  êep.  souche  9  et  de  ar, 

IWBB,  Esier,  caL  Ber^  esp.  port.  £$• 
are  y  ital.  Un  des  verbes  èti*e,  esire  ou  e$$e, 
qoi^  n'est  connu  qu'à  l'inûnitif  aujourd'hui. 

Éty.  du  lat.  e$$e, 

ESSER ,  L' ,  s.  m.  vl.  L'être ,  l'eiblence, 

B8SBRqAR,vl.  Rechercher.  V.  £iMer- 
ear ,  Cerear  et  Quer^  R, 

BMERCHAR ,  vl  V.  Emserear. 

B88BR1IENT8 ,  s.  m.  pi.  vl.  «cnmmrtt. 
Sarments,  menu  boïs,  bois  de  fagots. 

éty.  du  lat  exeerpere,  séparer,  ce  qu'oq 
sépare  de  la  souche. 

ESSERNIMBN  »  S.  m.  vl.  Bon  sens,  juge* 
ment.  V.  Cem,  R. 

SaSBRNIR,  \\,  V.  Eissemir. 

BSSERNIT,  adj.  vl.  Sensé,  judicieux.  V. 

CCTHj  R. 

E88ERIIAR,  vl.  V.  Enserrar. 
E88BRRAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Fermé, 
éc.  V.5err.R. 

BSflBBVELAR,   v.  a.   vl.  »t— — iâ«. 

EetrvtUar fioc,  cat.  SeerveUare ,  ital,  Êcer- 
vder,  âter  la  cervelle ,  briser  la  cervelle. 

Éty.  dee«  priv.  de  servela,  pour  eervela, 
et  de  ar.  priver  delà  cervelle.  V.  Cervel,  R. 

E8SERVELAT,  adj.  vl.  V.  Étervtlat, 
DéctrvfM  et  Cervtl ,  R. 

E88B8 ,  s.  m.  pi.  (essés).Nom  languedo- 
cien des  ers.  V.  Erres» 

ESSES,  dl.  (èssés).  Les  êtres  d'une  mai- 
son. V.  Eilreê, 

ESSES ,  s.  m.  vl.  Encens.  V.  Encens, 

ESSES, souvent  employé  dans  le  dl.  pour 
eZ^û.eux. 

ESSESSER,  et 

ESSESSiER,  s.  m.  vl.  Encensoir. 

Êty.  de  es$e$ ,  pour  encens,  et  de  ler.  V. 
Encens,^, 

ESSHIUI,  s.  m.  vl.  MBun ,  KtcaiMy.  Sloge. 

V.  Singe. 

ESSHnnLAR ,  vl.  V.  SiUar. 

ESSIAI«AT,  s.  m.  (essiolà  ).  d.  bas  Km. 
Beurre  fondu  et  noirci  dans  la  poêle ,  beurre 
noir:  Boula i^otia  soùhs  0  reitiola ,  Béron. 
c'est-à-dire,  Bùutar  d*oous  à  Vessiolat,  met- 
tre des  oBofe  au  beurre  noir. 

ESSIAURAR ,  V.  a.  (essiooarà) ,  d.  bas 
Km.  Essorer,  exposer  au  léphire  pour  faire 

TOM.  IL 


ESS 

sécher  un  objet  queleonqve.  V.  Awr^  IL 

ESSIAURB,  s.  m.  (eâsiéure) ,  d.  bas  Km. 
Zéphir ,  vent  frais  et  agréable.  V.  Zephir. 

Ety.  de  Aura^  v.  c  m.  et  Atsr,  R. 

ESSIGAR .  V.  a.  vl.  Aveugler. 

Ety.  du  lat.  ex  cœeare^  m.  s.  V.  Cfc,R. 

ESSIDUELH ,  nom  de  lieu ,  vl.  bmidoiu. 
Exideuil ,  en  Périgord. 

ESSIEN,  vl.  V.  EsHen. 

ESSIEN,  s.  m.  vl.  BMiAirr ,  BtusR.  Savoir, 
sagesse.  V.  Sah ,  R. 

meu  essiant,  à  mon  avis. 

ESSIENMEN ,  adv.  V.  EnHenmen, 

BSSIEOU,  Alt.  de  Essiou,  v.  c.  m. 

ESSIL,  s.  m.  vl.  sstim.  Ravage,  destrac- 
tion .  raine. 

Êty.  du  lat.  eâ?tH«,  réduit  à  rien,  vide:  pour 
exil.  V.  ExU. 

BSSILAOAT .  ADA ,  adj.  et  p.  d|.  Ébloui, 
ie.  V.  EmberlugcU. 

BS8ILH .  s.  m.  vl.  y.  Essil  et  Exil. 

ESSII.HAR,  v.  a.  vl.  DèMruire,  ravager. 

Éty.  du  lat.  exsulare, 

USILHAT,  adj.  et  p.  vl.  Exilé. 

Ety.  du  lat.  exsul,  m.  s. 

ESSIUSEA,  adj.  vl.  Ruinée. 

E9SIOU ,  s.  m.  (essiou)  :  ai  ,  ai»,  Aiuni., 

BIMIOU,    KS»»O0,    UMIOO.    hM»%lOV .  E XC ,  ^80. 

EixOy  port.  .^Me,  ital.  Essieu,  pièce  de  bois 
ou  de  fer  qui  passe  dans  le  moyeu  des  roues. 
Ély.  du  lat.  axis,  oxt/ium,  dlm.  du  grec, 
àÇcov  (axôn) ,  axe. 

Dans  un  essieu  <m  nomme  : 

FI^SÉE ,  l«  parti*  qi.{  e«t  dan*  rewito. 

CORPS  DE  L'ESSIEU,  l'innrvaH*  iTom  roue  •  l'auire. 

CKIL  ,  U  troa  qui  Mt  •  l'citrcmii^  àt  la  fuiim  et  «{ul  r«* 

rniil'S 
ÉPAtLEMEKT,   U  poni  de  re»Ie«  où  coouBeiioe  U 

fiuée. 
ÉQUlGI«ON,  la  bwMle  de  lêr  eneaMf^  dana  la  fuMe  d'mn 

eulea  de  boit  ,  daa$  le  tena  de  aa  longueur. 
HAPPE  ,  le  detifi.ecrde  de  fer  duBl  on  gamll  un  eMieu 

ESSm,  vl.  Sortir.  V.  Sourtir. 

Ëly.  du  lat.  sj;tre. 

ESSIRBAR,  V.  a.(essirbâ),  d.  bas  Km. 
Sarcler.  V.  Seouclar, 

ES8IVOUS,  OUSA,  adj.  Gare.  V.  Enve- 
geous. 

ESSO,  vl.  En  son,  dans  son,  esso  ventre, 
in  venire  suo, 

ESSOI,  vl,  Je  suis  :  Essoi  ne  ben  certr, 
j'en  suis  bien  certain.  V.  Esser. 

ESSORGER,  V.  n.  vl.  Bvitoacsa.  Jaillir, 
sourdre  :  sortir,  naître,  pousser. 

BSSORT,  adj.  vl.  Sauvé.  V.  Escoz, 

ESSOUFLAMENT,  V.  Eissouflament. 

ESSOUPLAR,  V.  Eissouflar  et  FI,  R. 

BSSODFLE  ,  s.  m.  (essôuflé).  Nom  bas 
limousin  de  la  salamandre.  V.  Salamandra 
et  Alabrena, 

ESSOURDAR,  d.  bas  Km.  V.  AMOuréir, 
Ensourdir  et  Surd,  R. 

ESSU,  vl.  et 

ESSUCH,  adj.  (essùtch); stnnr*.  Sec;  Kg. 
liquide,  ce  qu'il  y  a  de  plus  clair  dans  une 
socoession.  V.  Eissueh  etSee,  R. 

BSSUOADOUR,  s.  m.  (essogadôa),  d).  M 

ESSMbADOIIR,  Gare.  s.  m.  (essngadôuV 
Filet  à  secouer  la  salade  ;  essuie-lnain.  v. 
Panaman. 


ESS  16t 

Éty.  àtsêiuek  et  de  adesÊT,  qé  akcbe^  qui 
essuie.  V.  See,  R. 

BSSnOADOIIR, dl.  m.  s.  que  espoustsk* 
dour. 


,  vl.  V.  Eseuyar, 

ESSUONAR,  v.  a.  (essugnà),  d.  bas  Km. 
Essuyer,  sécher.  V.  Panar ,  Secar  et  Sec. 
Rad. 

ESSUONAR  S',  y.  r.  rad.  Ressuer  :  Las 
pore  s^essugnou  penden  quaouque  tem,  Bér. 
c'e9t-li*dire;:  Las  pareiss'essugnoun  pendent 
qtMuquetempsy  les  murs  neufs  ressuent  pen- 
dant quelque  temps. 

ESSUIA,  BusinsA.  Cast.  T.  Suelha. 

ESSUTADOUR,  V.  Pana^man  et  Touer- 
ca-man. 

ESSUTAR,  (essuïa);  siMuoAm,  uiibab. 
Enxuyar,  esp.  Enxugar^  port.  Assiugare^ 
ital.  Essuyer,  sécher. 

Ély.  V.  Sece,  R. 

EST 

EST^  mr,  iT,  sTAinr ,  «r ,  radical  pris  du 
latin  starsj  a(o,  sUUum,  être  de  bout,  droit, 
sur  pied ,  se  soutenir ,  dérivé  du  grec  ffrocD 
(stad),  thèoie  inusité,  de  Xm^i^v  (histémi), 
posef ,  élever,  demeurer.  Cette  racine  fournit 
un  grand  nombre  de  mots. 

Ingens  est  caterva  eorum  gués  ah  kae 
voee;  deseendunt,  dit  Vossius,  ste&tiû,  sta- 
ble: estafnlitas,  stabilité;  flfl6ilire,  étabUr; 
staMum^  étaUe;  stoêus^  état;  stolners, sta- 
tuer ;  statutum,  statut  ;  statua,  stutue  ;  ato* 
tura,  stature  ;  constituere,  comtituer  ;  cons^ 
fiiutio ,  constitution  ;  destituere,  destituer; 
destit%diOy  destitution  ;  instituerez  instituer; 
instUuHo,  institution;  prostituere,  prostituer; 
rMCtlnertf,  restituer;  rsaHlutio,  restitution; 
mèatihcere, substituer;  substitution  substitu* 
tion,  constans,  constant:  eonstanHa,  coos» 
tance;  supersUtio^  oMaeulum,  obstacle; 
restare,  rester,  etc. 

Sub^stanli-aconstare,  être  debout,  s'ac- 
corder, coûter. 

Destare,  parapoc.  et  addition  de e,  initial: 
Estar^  Estad'ir^  Estad-is,  Estap-es^  Bt^ 
star,  [st-ar,  Eys-tad-is, 

De  stabilire,  par  apoc.  incomplète  et  addit. 
de  e,  iait.  eHa6i(e,  bar  sync.  de  t,  estable; 
d'où  :  Eslabl'idajÉstabls,Bstabl^a,Esta' 
bl-age^  Establ-ada,  Bsiabl-ar,  EsUAU 
oun,  Estabi^aria,  Establ-as,  Estahl-ant, 
Establ'ig,  EstabUiment,  EstahUr,  Estàbl- 
issament,  Estabt-it,  mIo,  EstaU-ixo^  Estaff* 
fia.  Eêtanci ,  Est-ans ,  Estshou,  Esta^iar^ 
Est-aire,  Est-aguit. 

De  esiar,  par  apoc.  est;  d'où  :  Esl-ags^ 
Estage-a,  Est-aga,  Est^agi^  Est-age^r, 
Estage-at.  Estagi^u,  Estag-ier,  Estag*- 
ieras^  Estatgs,  Èstamb^i,  Estaud^eLEs^ 
taud^et,  Estaud'is,  Estay,  Est-ars^  iTita- 
meiO,  Est-oM. 

De  statum^  par  apoc.  et  addit.  dee,  înit. 
Estaty  Estas-iou,  Estairua,  Eslat^sar^  Es- 
tatu-at,  Estatrura,  Estait,  Bstahili^t, 
Esta-^ment,  EsUeou,  Mat-esta^  McA-est-au^ 
Mat-est-ansoy  Mal-est^ar,  Mat-estre^  Con- 
tra-sty  Cbiilra*at-odor  ,  Coutra-st^ire  ^ 
Contraste,  Contra-star ^  Esta-vouir-ar ^ 
Est-ayres,  Estaeh^isr,  EstÀva. 

De  constare,  coûter,  par  apoc.  consfar  et 


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Gbogle 


162 


EST 


eofifl, par  lasoppr.  de  fi,co«l,  et  parchang. 
de  oenou,  coust  ;  d'où  :  CouH,  Coustar , 
Coust-age,  Coutatge  ^  CouêU-aus  ^  Est- 
alfa,  Estaff-eia,  Ê$taff-%es,  Con-sUU-ar , 
Con-êtatat.  fjtofir-otm ,  EUançwm-Qr , 
EêtatM-a,  In-slar. 

De  statum ,  par  apoc.  stat,  et  par  change- 
ment de  a  en  t,  stit,  $tùut:  d'où  :  Coun- 
wtUuarJn'êtUui^  Coun'SlUu4ion,  De-êHlu- 
ar,  Ih-êtUu'lian,  In-êtUu^r,  Rê-êtUu-tiam^ 
Sub-ititH-ar,  Sub-ilitu-iion ,  Re-ttU-mr, 
SubitUul,  Con-ttUu-ir,  D'estiiwabU,  D'e*- 
iUut-ion ,  D*esiUU'ar,  In-êtUutour,  Subêii- 
iu-ir^  SubitUuci-on, 

De  etlit,  par  une  nouvelle  apoc.  et;  d'où  : 
Su-ttUu-ar,  SuHitu-it,  Su-ttilu-cio,  Coun 
êl-ança,  Coun-tt-ans,  In-eounêtança,  Coun- 
stant,  Coun-stam-ment^  Coun-itar^  Des- 
estans  ,  Det-estansa ,  In-gtam-menl ,  /n- 
êlanç-a^  Incitant. 

De  êubftaniia,  par  apoc.  subêtant,  $nhs- 
tanti  :  d'où  :  Coun-êubtianti-el,  Coun-iubê" 
tanti-al-Uai^  Trans-tubstane-iar ,  Tram- 
êubitanciai.  Et  ava ,  £tol,  Btal-^ir,  EUU- 
agi,  Houn-al,  Houtîal-ada,  Haustal-as, 
Houttal-et,  HouU-au,  HoustaUadoun,  O- 
êtQm-en,  O-stam,  Oêlau,  O-star,  O-itat. 
De  obitaeulum.  par  apoc  od^tociil,  par 
auppr.  de  u  et  changement  de  o  en  on,  M$» 
lac(;d'où  :  OubitaeU^, 

De  obsHnare,  par  apoc.  et  changement  de 
o  en  ou ,  OMbstin  ;  d'où  :  OubUin-ar ,  Oubt^ 
tin-at,  Ouftltn-olton, 

De  proêtUuere,  par  apoc.  proHUu  et 
pr9Uttitu;d*oii  :  ProiuHtu-ada,  PrauêÈUm" 
or,  ProuâtUut-at,  Proustitut-ion. 

De  iupersIUioniê,  gén.  de  tupertitlto,  ao- 
perstUion  »  formé  de  «uper  et  de  êto,  par 
apoc.  iuperUtian;  d'où  :  Supeiiaûm.  Sear, 
Super-stUionSf  Siane,  Stane^a ,  5(ait(r-a, 
Stabas,  StabUi-ment,  StabU-itaî,  Stabla- 
meiU,  Stable,  StabU^metU,  Stabl-ir,  StaeUn^ 
art,  Stages,  Sobr-esUei-oê,  Sobr-êstUiciosa- 
ment,  St-atia,  Stat-Uta. 

B8T On  trouTcra  à  bzt....  les  mots 

qui  manquent  à  BtT. 

BftT,  ÉêtjCaL  Souvent  employé  dans  les 
anciens  écrits  pour  ee,  cet,  celui.  V.  Aqueeê, 
TOUS  êtes. 

EST, s. m.  (hs);MMwjkMT.  £»l,ital.  cat. 
EaH,  angl.  Est,  l'Orient,  l'un  des  quatre 
points  cardinaux  de  Thoriioo. 

Ëty.  de  l'ail,  oeêt,  dérivé  de  o«l,  ctten. 
Orient,  naissant,  le  côté  d'où  le  soleil  naît 

Il  se  prend  souvent  pour  vent  d'Est  :  VE$t 
bouffa,  le  vent  d'Est  souffle. 
EST,  vl.  Vous  êtes. 

ESTA,  Souvent  employé  pour  s^riiMfa, 
celle-ci,  cette;  il  ou  elle  reste,  difike,  hésite. 
ESTA ,  MTm,  BtTO,  na,  désinenoes  déri- 
vées du  latin  «tare,  #(o,se  tenir. 

Moud-eêtê,  de  modus  et  de  «tore,  qui  se 
tioit  dans  la  mesure. 

Agr-eête,  deagrU,  gén.  de  ager^  qui  se 
tient  dans  les  champs, 
^un-eefe,  qui  tient  à  la  mort,  de  funus. 
Houn^eite,  de  honor,  qui  tient  à  Thonneur. 
JuS'U,  éejuê,  qui  se  tient  dans  le  droit 
Céleste,  qui  se  tient  dans  le  ciel»  de  cœlum. 
Manif'eHe ,  de  manufaetus,  mis  sous  la 
main,  évident. 
ESTABANIR,  V.Eitavanir. 
BSTABANIT,  V.  EitavanU. 


EST 

BSTAMUTAT,  s.  f.  (esUbifité);  EetaH- 
Mf  cat.  Stabitita ,  iul.  Eetabilidad ,  esp. 
EêiabUidade,  ^fi.  SUbilité,  qualité  de  ce 
qui  est  stable,  au  propre  comme  au  figuré  ; 
état  fixe. 

^  Éty.  du  lat  etabOUalU,  gén.  de  HabOUas. 
V.  Est,  R. 

ESTABLADA ,  8.  f.  Testablàde).  L'ensem- 
ble des  bestiaux  logés  dans  une  écurie,  ou 
des  personnes  qui  y  passent  les  soirées;  fu- 
mier d'écurie.  Sauv. 

Éty.  de  eHabte  et  de  ada.  V.  Est,  R. 

ESTABLAOE ,  s.  m.  (esUblâdgé).  dl. 
mnABtjLQm.  Droit  d'attache,  àablage,  ce  qu'on 
paye  pour  la  place  d'un  cheval ,  d'un  bcBuf 
etc.  dans  une  étable. 

Ély.  de  eeto62e  et  de  âge.  V,  Est,  R.   , 

ESTABXâANT,  part  pr.  d.  vaud.  EU- 
blissant. 

Éty.V.  J?el,  R. 

ESTABLAR,  v.  a.  (stablâ);  Stabulare, 
ital.  Etabler,  mettre  dans  une  étable,  prendre 
des  chevaux  à  l'attache.  Sauv. 

Êly.  du  lat  eto&titare.  V.  E$t,  R.     . 

Dans  le  vieux  langage  ce  mot  signifiait 
etaftier;  on  dit  encore  Tablar,  v.c.  m.  et 
pou  rétablir,  V.  Eetablir. 

E8TABLAR  S',  v.  r.  S'établer ,  se  ren- 
fermer dans  les  éubles. 

ESTABLARIA.s.  r.  (establarie);  mco- 
oABiA.  Bâtiments  attachés  aux  auberges  où 
sont  les  étables. 

Ély.  de  estable  et  de  aria.  V.  Est,  R. 

ESTABI.A9IA,  s.  m.  vl.  Eitablia , 
cat.  anc.  esp.  Euble,  les  étables.  V.  E$t,  R. 

ESTABLAS,  s.  m.  (sUblàs).  Grande 
écurie. 

Ëtv.  de  eetahle  et  de  la  term.  augm.  of . 

BSTAMJS,  s,  f.  (establé);  uci»AmA. 
Stalla^  ital.  Estable,  cat.  Establo ,  esp. 
Ecurie ,  lieu  destiné  à  loger  des  chevaux , 
et  étable,  lieu  où  l'on  tient  les  autres  bes- 
tiaux. 

Éty.  du  lat.  eto6iilifm ,  dérivé  peut-être 
du  grec  (rra6{Ao«  (stathmos) ,  le  même.  V. 
Estf  R. 

Dans  une  écurie  on  nomme: 

MANGEOIRE ,  V.  Cmpi. 
RATEUER  ,  V.  Hmstetitr. 

POTEAUX ,  murccMs  de  boia  rabnc^  aaoa  U  terr*  , 
wrvsM  à  «qMivr  ks  places  dca  eheraiix  èmoé  l«s  crarin. 
DEVESTIRE  ,  le  dr*«ii  de  1.  raeng«Hiir« 
RACUVAt'X  ,  potMNX  qoi  pertrat  la  tmogeoire. 


^- , ,  adj.  (stable,  âWe)  ; 

Estavel  et  EstabU,  port  Estable  ^cài,  esp. 
StabQe ,  ital.  Stable ,  qui  est  dans  une  si- 
tuation ferme,  qui  se  soutient  longtemps. 

Éty.  du  lat  stabilis,  V.  Est,  R.  et  de 
ooute,  propre  à  rester  de  bout 

ESTABLIA ,  vl.  V.  Estabiida. 

BSTABUDA ,  s.  f.  vl.  mtauia.  Demeu- 
re, établissement,  garnison  :  Far  V estabiida, 
courir  le  guilledou.  V.  EH ,  R. 

ESTABUO,  adj.  et  p.  vl.  Établi. 

Ely.  V.  EH,  R. 

ESTABLIMBNT ,  s.  m.  vl.  trAMnnoiT, 
nMmuMmmn.  Stabilitnento,  ital.  EstMiment, 
cat  Stablecimiento,  esp.  Etablissement.  V. 
Establissament:  en  vl.  garnison. 

Ety.  V.  EH,  R. 


EST 

ESTABLIR,  V.  a.  (establir)  ;  EHabUr, 
cat  5to6iltre,  Jtal.  Estableeer,  esp.  Esta- 
beleeer,  port.  EtalHir,  rendre  stable  ;  fixer; 
mettre  en  vigueur,  en  usage;  mettre  dans 
une  condition  avantageuse ,  marier.  Voy. 
Chabir. 
Éty.  do  lat  «toHItre,  m.  s.  V.  EH,  R. 
ESTABUB,  V.  a.  vl.  Fortifier,  munir. 
ESTABUB  9  ,  y.   r.  Stabilirsi,  ital. 
EstabUcerse  ,  esp.   Estabelecer^se  ,  port 
Establirse ,  cat  S'établir ,  se  fixer  dans  un 
lieu,  y  former  un  établissement;  se  marier. 
ESTABLIR ,  V.  a.  vl.  iTAuai.  EstobHr, 
cat.  Estableeer ,  esp.  Estabelecer ,  port  5to- 
6fh>e  ,  ital.  Établir  ,   afiermir ,  occuper , 
garder,  marquer,  indiquer,  placer. 
Éty.  du  lat.  stabilire.  V.  EH,  R. 
De  II  parelhs  de  barras  la  porta  es  esta- 
biida. Roman  de  Fer-à-bras. 

La  porte  est  aflermie  avec  deiu  paires  de 
barres. 

ESTABUDMAMENT ,  8.  m.  (estaUma- 
méin)  :  mtTAmuxMAmmmr,  StabUimento  ,  ital. 
^eta^fedifitenlo,  esp.  ^elaMeetstenfo,  port. 
Establiment,  cat.  Eublissement,  action  d'é- 
tablir, ce  qui  est  établi  pour  l'utilité  publia 
que,  état  fixed'one  personne;  poste  avan- 
tageux. 
Ety.  V.  EH,  R. 

ESTAm.IT ,  IDA ,  lA ,  adj.  et  p.  (establi, 
ide,  ic);  Estabeleeido  ,  port.  Etabli,  ie , 
rendu  stable ,  marié,  qui  a  fondé  un  éta- 
blissement 
Êty.  du  lat.  stabilUus.  V.  EH,  R. 
ESTABUT,  IDA,  ad),  et  p.  vl.  EstablU, 
cat.  Establecido,  esp.  Défendu,  pourvu, 
fortifié,  gardé.  V.£el,  R. 

ESTABLUO ,  s.  f.  vl.  Garnison,  éta- 
blissement. 
Éty.  V.  EH,  R. 

ESTABLOUN ,  S.  m.  (establoun).  PeU  te 
étable. 

Ély.  do  lat.  stabulmm ,  ou  de  estable  et 
du  dim.  ottii.  y.  Est,  R. 

ESTABOIR,  y.  a.  vl.  MTMMva,  ata- 
■oBMi,   wnAvékm.  Abasourdir,    étourdir, 
engourdir. 
ESTABOlT ,  adj.  et  n.  vl.  Abasourdi. 
ESTABORDIR ,  vl.  V.  Estaboir. 
ESTABOURAR,  V.  a.  et  r.  (estabourà> 
Ressuyer,  ressuer,  rendre  l'hmnidité  inté- 
rieure ,  en  parlant  des  murs  et  de  la  terre  ; 
on  le  dit  aussi  des  fourrages  et  du  linge, 
qu'on  fait  essorer.  Avril. 

ESTABOURAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esta* 
bourà,  àde).  Ressuyé,  ée,  essoré,  ée. 
ESTABODROrr ,  et 
ESTABOIJRNIT,  V.  Esbalourdit. 
ESTABOUSm,  V.  n.  (eslobousi),  d.  Imis 
fim.  Sentir  une  douleur  précédée  de  l'en- 
gourdissement de  la  partie  frappée. 
ESTABOUSIR,  dl.  V.  Estavanir. 
BSTABRASARE ,  s    m.  (estabrasaré)  , 
d.  bas  lim.  Cri  des  fondeurs  d'étain  et  des 
chaudronniers  italiens ,  dont  on  a  fait  un 
substantif  pour  désigner  les  ouvriers  forains 
en  métaux.  Bér. 

Éty.  Ce  mot  est  composé  de  estamar  et 
de  brasar, 
ESTAG,  V.  Estaea  et  Tact,  R. 
BSTAGA,  BSTACBA.  vl.  V.  Estaga  et  Est, 
Rad. 


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EST 

S8TAGA ,  8.  r.  vl.  Estaea ,  caL  tttp. 
Pilier,  poteau ,  domidlei  demeure.  Y.  Tocf, 
Rad 

£ty.  de  l'ail,  itecken ,  atlacber,  lier,  ou 
do  lat.  itipes, 

E8TAGA,  8.  f.  (stâque);  bstacba,  mtac, 
en  rom.  Estaea  y  esp.  Atadura,  port.  cal. 
Staeca,  ital.  Attache,  lien,  et  en  général,  tout 
ce  qui  sert  à  lier,  au  physique  comme  au 
moral  ;  amitié,  affection,  attachement. 

Êty.  de  la  baase  lat.  staeha.  V.  Tact,  R. 

Menar  de  ekirn  à  Veftaea ,  mener  des 
chiens  en  lesse. 

E8TACA,  8.  f.  (estàque);  Estaea^  port, 
cat.  Planiard  d*olivier,  en  langued.  E$taea 
de  olivaê,  esp.  Gros  plantard  d'olivier,  très- 
peu  enraciné,  détaché  d'une  cépée  (tnatade), 

Êty.  de  la  basse  lat.  et  de  Tangl.  staea , 
pieux,  pilotis.  V.  Tact,  R. 

Noos  donnons  ce  mot  parce  qu'il  ()eut 
servir  d'étymologie  à  plusieurs  noms  de  lieu. 

B8TACADA,  S.  f.  vl.  Eilaeada ,  cat. 
esp.  Estacade,  sorte  de  digue  faite  avec  de 
grands  pieux  plantés  dans  une  rivière,  dans 
un  canal  pour  en  fermer  l'entrée. 

Êty.  du  portugais  eitacadù,  pilotis,  pieux 
où  l'on  attache.  V.  Joël,  R. 

ESTACADAB  ,  A8SA  ,  8.  (estacadas  , 
âsse) ,  dl.  Âugm.  dépr.  de  estaeat ,  très- 
attaché  ,  sordidement  avare.  V.  Tact ,  R. 

Noun  ou  fara ,  è$  tan  estacadas! 

Fabre. 

B8TAGADOUR,  adj.  (estacadoû) ,  dl. 
Fou  à  lier:  Ere  eitacadour^  j'étais  furieux, 
je  ne  me  possédais  pas. 

Éty.  de  eitacad  et  de  our,  propre  à  être 
atUché.  V.  Tact,  R. 

ESTAGADURA  ,  6.  f.  (estacadûre) ,  dl. 
Lésine,  avarice  :  Àquot  es  pas  que  desta- 
cadura,  c'est  pure  lésine. 

Éty.  de  estacad  et  de  lira.  V.  Tact,  R. 

E8TACAMENT  ,  S.  m.  (estacaméin)  ; 
Bf¥ACBAMBBT ,  AMovm ,  AMiTié.  Attachcment, 
affection ,  amour  qu'on  a  pour  les  personnes 
ou  ,pour  les  richesses. 

Ëly.  de  estaea  et  de  metU.  V.  Tact ,  R. 

E8TAGAR ,  V.  a.  (estacà)  ;  mewAcmAm  , 
UAB.  Atacar  ,  esp.  port.  cat.  Slaccare  , 
iul.  Attacher,  lier  avec  une  attache;  inspirer 
de  rattachement. 

Éty.  du  lat.  attactus  ,  qui  touche  de  près , 
V.  Tact,  R.  ou  de  l'alL  stecken,  pieu,  bâton, 
pal;  M.  Dumège  fait  venir  ce  mot  du  grec 
eoxsxa  (estaka),  p.  de  taTT,jjLi  (istèmi), 
cohibeo. 

ESTAGAR  S' ,  V.  r.  (s'estacâ)  :  s'cstachah. 
Ataearse,  esp.  S'attacher,  se  joindre,  pren- 
dre de  rattachement ,  tenir  à  .  .  . .  s'appli- 
quer. 

Vous  eslacaz  en  de  miseras ,  vous  vous 
arrêtez  à  une  bagatelle ,  à  des  minuties ,  etc. 

E8TACAT  ,  AD  A  ,  adj.  et  p.  (estacà , 
àde)  ;  ut  achat.  Atacado,  esp.  Atado,  port. 
Attaché,  ée;  lié,  affectionné;  avare,  ctuche. 
\.Tact,R. 

E9TAGATGE,  8.  D).  v|.  Estacade,  pa- 
lissade, y.  Tact,  R. 

E8TAGHA ,  V.  Estaea. 

ESTAGBAHENT ,  V.  Estaeament. 

E8TACHAR,  Y.  Estacar  et  Tact,  R. 


EST 

E8TACHIER,  S.  m.  vl.  mtaoibb.  Loca- 
taire. V.  Estagean  et  Est,  R. 

E8TAGH1N ,  S.  m.  festatchin).  Sorte  de 
jeu  de  cartes  surnommé  piquet  des  cordon- 
niers. Gare. 

ESTAGI,  nom  d'homme,  vl.  Eustache. 

E8TAGIO,  vl.  V.  EstatU), 

E8TADA,  s.  f.  (estâde);  astao.  Stadio, 
ital.  Estadio,  esp.  port.  Estadi,  cat.  Stade, 
carrière  où  les  Grecs  s'ezerçaient  k  la  course, 
et  qui  était  de  125  pas  géométriques  de  lon- 
gueur ou  567  pieds  180  mètres  environ. 

Êty.  du  lat.  stadium  ,  formé  du  grec 
orâSiov  (stadion). 

E8TADAU,  s.  m.  (estadàou),  dl.  Paquet 
ou  pain  de  bougie  filée. 

ESTADI,  vl.  Estadi, cat.  V.  Eslada. 

E8TADIER,  s.  m.  vl.  Locataire.  V.  Est, 
Rad. 

ESTADm  8',  V.  n.  et  r.  (s'estodi),  d.  bas 
lim.  Devenir  rance.  V.  Rancir, 

Êty.  de  estar.  estât ,  parce  que  c'est  en 
séjournant  que  les  choses  rancissent.  Voy. 
Est,  R. 

E8TADI8,  I98A,  adj.  (estadis,  isse). 
Stagnant,  ante.  V.  Croupissent. 

Éty.  de  estar,  rester,  être  en  repos.  Voy. 
Est,R. 

E8TADI8,  S.  m.  vl.  Le  stade,  hippo- 
drome. 

X'csiadîs,  so  es  aquel  locs  un  corrunt  U 
ehaval  à  Roma, 

ESTADIS,  I88A,  adj.  (estadIs.  isse); 
■sTAODifl.  llasardé,  passé,  éventé,  qui  sent  le 
relent,  aigre,  rance. 

Éty.  de  ««(ada  part,  de  estar  et  de  is,  qui 
est  resté  ou  qui  a  séjourné  trop  longtemps. 

y.Est,fi. 

Yiandaestadissa,  yidiuàe  hasardée,  celle 
qui  a  contracté  du  goût  pour  avoir  été  con- 
servée trop  longtemps.  On  dit  qu'elle  sent 
le  relent ,  quand  le  mauvais  goût  qu'elle  a 
provient  de  ce  qu'elle  a  été  renfermée  dans 
un  endroit  humide  ou  non  aéré.  V.  Estueh, 

llou  estadis,  œuf  couvis. 

E8TA1IOUR,  S.  m.  (estadou);  cQfwvAt. 
Estadou  ou  étadou,  scie  à  deux  lames  qui 
sert  à  ouvrir  les  dents  d'un  peigne  et  autres 
ouvrages  de  tabletterie. 

E^AFAN,  nom  d'I^ommCf  V.  psteve  et 
Esiieni, 

ESTAFFA,  S.  f.  (estàffe};  Stdffa,  iUl. 
Ancien  nom  de  l'étrier.  V.  ^slHon, 

S*es  fach  tirar  Vestaffa,  il  s'est  fait  prier. 

Ety.  de  rital.  staffa,  dérivé  du  lat.  stapes, 
V.  Est,B. 

ESTAFFA,  S.  f.  (estafletc);  StaffeUa, 
ail.  Stafetta,  ital,  Esta  fêta,  esp.  port.  cat. 
Estafette,  cqurrierqui  pQrtc,pn  toute  hâte, 
des  dépèches  d'un  lieu  dans  un  autre. 

Êty.  de  estaffa,  étrier,  estapes.  V.  Est,  R. 

B8TAFFIER,  IBRA,  s.  (estafié,  iére). 
Rusé,  fin:  Marrit  estafier,  mauvais  sujet; 
^tii(  estafier!  quel  compère!  Esunaesta- 
fiera,  c'est  une  rusée  commère.  Avril. 

Éty.  de  estaffaeià»  ier.  V.  Est,  R. 

ESTAFFURyS.  m.  (sUfié);  Staffiere,  ital. 
Estafeira,  port.  Eataffier,  valet  de  pied; 
luron,  dégourdi,  mauvais  sujet. 

Éty.  de  estaffa  et  de  ter,  valet  de  l'étrier, 
ou  du  lat.  #ltpa(or.  Y.  Est,  R. 


EST 


163 


Mirtfi— qi  M  toujourt  àoon  nurfU  0tta/ftr^ 
Qu'à  l'aiiio  OTM  pM  mai  «jii'au  jugeament  damier. 
Dioal. 

ESTAFIONOU8 ,  dl.  V.  EsUfignous, 
ESTAFILADA.  s.  f.  (estafilade):  Sta/fi' 
lata,  ital.  Coup  d'étrivières,  estafilade,  lon- 
gue coupure  faite  avec  un  instrument  tran- 
chant, au  visage. 

Êty.  de  l'ail.  «Ia|[,  coup  de  bâton,  ou  de 
extra  filata,  selon  Ducange,  fil  hors  de  sa 
trame. 

E8TAOA,  s.  f.  vl.  IÇlTAaBA,BfTAJA,BfTAT- 

«A,  BtTACA,  ssTACHA.  Maisou,  habitatiou,  de- 
meure, séjour,  étage. 

Éty.  de  estar,  V.  J$#(,  R. 

Mudar  estaga,  déménager,  changer  de 
logis.  V.  Est,  R, 

ESTAOA,  vl.  Salle  à  manger. 

El  y.  du  lat.  eetare. 

ESTAOAFI,  s.  m.  vl.  BtTATOAH,  StTAIOAa. 

Habitant,,  indigène;  adj.  domicilié.  V.  Eit, 
Rad. 

EST  AGE,  V.  Estagi,  envi,  demeure. 
V.  Estatge. 

B8TAGEA ,  vl.  y.  Estaga. 

ESTAOEA,  dl.  V.  Estagieraei  Est,  R. 

ESTAOEAN,  ANA,  s.  n^.  (estadjàn, 

âne)  ;  BtTACUBa,  KtTACIAlf,    BSTAJAW,    liVASBAII, 

snAciAM,  rom.  EstcUger,  anc.  cat.  Habitant, 
locataire  d'une  maison,  d'une  chambre  :  Mar- 
rit  estagean,  mauvais  sujet,  mauvais  citoyen, 
un  garnement  ;  Siam  estageans,  nous  demeu- 
rons dans  la  même  maison. 

Ety.  de  la  basse  lat  stagium,  demeure, 
habitation,  résidence,  formé  du  lat.  slare, 
demeurer;  ou  de  estagi  et  de  an,  qui  habite 
unétage.  V.£«(,  R. 

Que  per  tira  del  cet  les  prumiers  estajans 
Enjouauec  Pelionsur  la  grand  cimoéTQssa. 
Qoudelin. 

Muso,  d*helicoun  estajaqta. 
Vales. 

E8TAOEAR,  V.  n.  (estadjâ).  Faire 
estagierçt,  échafauder,  dresser  un  échaiaud 
pour  bâtir. 

Éty.  de  estagiera  et  de  ar,  étager  1e3  che- 
veux, les  couper  par  étages.  Y.Est,  R. 

ESTAGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  fest^djà, 
àde).  Echafaudé;  logé  ;  garni  d'fiagires. 

Éty.  V.  Est,  H, 

ESTAGI,  s. m.  (estàdgi)  ;  m^au^  mtah- 
çi,  coos,  cooM.  Stagium ,  basse  lat.  Etage, 
toutes  les  pièces  d'un  ou  de  plusieurs  appar- 
tements qui  sont  d'un  même  plein-pied;  dé- 
gré  d'élévation. 

Êty.  do  grec  T:i^oç  (  slégos) ,  ou  «rçe^Tj 
(stégé),  m.  s.  V.  E9t,  R. 

ESTAGIER,  d.  bas  lim.  V.  Estagean  ei 
Est,  R. 

ESTAGIERA,  8»  f.  (estadgiére)  ;  botaoba, 

niABT,  BCBAr^ODAM  •    UMANDA.    EchafaOd     dC 

maçon,  espèce  de  plancher  (|ue  font  les  pla- 
çons pour  s'élever  k  l'endroit  où  ils  veulent 
travailler. 

Êty.  de  estagiera.  V.  Eetagear  et  Est,  R. 

Faire  estagiera,  échafauder. 

Dans  cet  iehafemà  on  nçm'iu; 

t&GOPERCUES  o«  CHASSES,  Im  pi^  da  liMt  <pl  «w- 

iknocnt  Ictboalini. 
BOULINS,  Im    piMM  iMHNWtalM  ^-'o.  ■«•Il*  dm  U 

nar  «t  ipa'oo  fiu  vtx  ieopcrcUi  avm  dc«  «onica. 


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164 


EST 


ESTAOIBlUa,  6.  r.  pi.  (estagiéres). 
Étagères,  (ablettes  qu'on  appuie  sur  des 
tasseaux  par  étages. 

Êty.  de  e$tagi  et  deiera  :  V.  Est,  R. 

Eitagierai  per  UU  libre$,  tablettes. 

E8TAONA,  (estâgne).  Es  estagna.  Gare. 
éHe  est  combugee,  parlant  d'une  fbtaille.  V. 
Embvgat, 

BSTAONADA,  s.  f.  (estagnâde),  dl. 
Vaisselle  d'étain. 

Ety.  de  l'esp.  estagno,  étain,  et  de  ada, 
faite  d'étain.  V.  Estam,  R. 

E8TAGNAD0UR,  Voy.  Estagniet  et 
Estam,  R. 

E8TAGNAR,  y.  a.  (estagnà).  ÉUmer, 
V.  JS«(afiiar:coinbuger,  Gare  V.  £»i6ii- 
gar  et  Endouar^  croupir. 

Êty.  de  Tesp.  estagno^  étain,  et  de  ar, 
mettre  defétain,  et  dans  la  dernière  acception, 
du  lat.  stagwir$^  m.  s.  V.  Estam^  R. 

B8TAGNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esUgnà, 
àde).  Etamé,  V.  Estama  ti  Esiam,  R.pour 
Gombugé,  V.  End(maU 
,  E8TAOBIATION,  8.  f.  (  estagnaU»-n  )  ; 
itsAMATm,  proy.  mod.  Estagnaçâo^  port. 
Stagnation,  état  des  eaux  qui  ne  coulent  pas  ; 
iig.  suspension  dans  la  marche  des  a£Eaires, 
du  commerce,  etc. 

Éty.  du  laU  stagntUioms,  gén.  de  istagnor 
Uo. 

B8TAONIBB»  S.  m.  (estagnié)  ;  atriunn, 
BtTAGiMDooB ,  ■•iMfliBB.  Poticr  d'étain; 
ëressoir,  bufiet  pour  mettre  la  Taisselle 
détain. 

Ety.  detfte^  a  de  1er.  V.  Estam,  R. 

ETTACHRAT,  yl.  Malgré.  Y.  Grat,  R. 

BSTAHIB^  nom  de  femme.  V.  Anasta- 
êia. 

ESTAI, yl.  Jesnis,  du  yerbe  estar,  il  ou 
elle  est,  demeure,  subsiste. 

B8TAIAR,  y|.  Demeurer. 

E9TAIRE,  m.  s.  V.  Est,  R. 

ESTAIGkA,  et 

E8TAIGAN ,  yl.  V.  Estagan  et  Est,  R. 

BSTAlGlIa,  s.  m.  y|.  LIge-étaffe ,  obliga- 
tion pour  le  yassal  de  faire  la  garde  du  châ- 
teau en  temps  de  guerre. 

E8TAING,  s.  m.  dg.  Étain.  V.  Estam , 
Rad. 

fiSTAITA,  Y.  Taila, 

ESTAI^  y|.  TAB ,  Ttmrnm ,  mtao.  Estalo , 
anc.  esp.  Estao ,  port.  Stallo,  ital.  Place ,  sé- 
jour, siège,  s'arrêter,  tenir  ferme,  rester, 
attendre:  Gurpir  estai,  Abandonner  la  place. 
Y  Est  R 

ESTAllABOmiNIB,  y.  a.  dl.  Y.  Esba- 
laurdir. 

E8TALAGI,  s.  m.  (estatàdgi)  ;  mtalaob. 
Etalage ,  exposition  de  marchandises  ;  parure, 
montre  afifectée. 

BSTALAIRE.  s.  m.  (estalaTre).  Petit 
marchand  qui  étale  dans  les  mes.  Gare. 

E8TALAB,  y. a.  (estalà).  Etaler,  expo- 
ser des  marchandises  en  yente  ;  étendre,  dé- 
ployer. 

E8TALBI ,  s.  m.  vl.  EstabUn,  cat.  Épar- 
gne ,  économie. 

EfTAIiBIAR,  y.  a.  yl.  awAMnAB.  Etal^ 
viar ,  caL  Ménager  ,  épargner.  Y.  Espar- 
gnar, 

EstaUA  l9us  iahaknms  quand  porH  las 
panUmfias.  Proy. 


EST 

EBTAUMTAR.y. a.yl.  Oter  l'envie, 
empêcher.  Y.  Destalentar  et  TalnU,  R. 

E8TALHANT8,  8.  m.  pi.  (esUiliàns), 
dl.  Y.  TathanU. 

ESTAURAGlf A.  S.  f.  (estalirâgne) , dl. 
Toile  d'araignée.  Y.  Taranina  et  Aragn,  R. 

ESTAIâlSAGRA ,  S.  f.  Nom  ancien  de 
la  staphisaigre.  Y.  Estaphisagria. 

B8TAL1EAGBIA,  vl.  Nom  ancien  de  la 
staphisaigre. 

ESTAIXA,  s.  f.  (stàle)  ;  bsxala.  SUUe , 
siège  de  bois,  qui  se  hausse  et  se  baisse , 
placé  dans  le  chœur  d'une  église. 

Éty.  du  lat  stallus ,  ou  de  l'ail.  staU,  m.  s. 

Les  anciens  chanoines  se  tenaient  toujours 
debout  à  l'office  ;  on  permit  ensuite  aux  yiel- 
lards  et  aux  infirmes  de  s'appuyer  sur  nn  bâ- 
ton ;  puis  sur  les  deux  bords  de  leurs  ni- 
ches, qu'on  nomma  indulgences;  plus  tard 
on  plaça  un  cul  de  la  lampe,  dans  la  stalle , 
qui  porta  le  nom  de  patience.  Ainsi ,  les  cha- 
noines sont  assis  sur  la  patience  et  appuyés 
sur  Vindulgence.  Noëf. 

E8TALLAR,y.  a.  (estalà).  Etaler,  dé- 
ployer ;  pour  installer  Y.  InstaUar. 

Ety.  de  la  basse  lat.  stallare,  m.  s.  que 
Jault.  (ait  yenir  de  l'ail,  stallen,  disposer , 
arranger ,  ou  de  stall,  dans  la  siguincation 
de  table  où  les  marchands  exposent  leurs 
marchandises» 

E8TALVAR,  y.n.  yl.  Advenir,  arriver, 
se  trouver. 

E8TALVAT,  part.  vl.  Il  nous  arrive ,  il 
est  advenu. 

ESrrALVIAR,  vl.  Y.  Eslabliar, 

ESTAM,  stTAG*,  rad.  pris  du  latin  stam- 
fium,  probablement  dérivé  du  grec  (rcxfAvoç 

Sstamnos),  urne,  cruche,  parce  que  ces  vases 
liaient  ordinairement  faits  avec  ce  métal. 

De  estam  :  Estam-ar,  D-estamar^  Estam- 
at,  D-estamat,  Estam-agi^  Estam-e,  Es- 
tam-aur,  Estaing,  Estagn-ar,  Ifestagn-ar, 
Estagn-at,  D*estagn-at,  Esiagn-adtL,  Es- 
tagn-adour,  Estagn-ier,  Estanh'ar,Stanh, 
Stan'i,Estan-ier^Stagn-ar,  Staign-ar, 

ESTAM ,  s.  m.  (estan)  ;  mtewAnm,  KtTAii. 
Estaho,  esp.  Estany^  cat.  Stame  et  Stagna^ 
ital.  7tfi,  angl.  Etaiu,  métal  d'un  gris  blanc, 
particulier,  malléable,  facile  à  rayer,  faisant 
entendre  un  petit  bruit  qu'on  nomme  cri, 
quand  on  veut  le  plier,  et  exhalant  une  mau- 
vaise odeur  lorsqu'on  le  frotte  entre  les  doigts, 
et  dont  la  pesanteur  spécifique  est  k  celle  de 
l'eau  distillée,  comme  7,299  sont  à  1,000. 

Ety.  du  lat.  stamnum,  m.  s.  Y.  Estam,  R. 

L'étain  a  été  connu  dis  la  plus  haute  antî- 

Îuité.  Il  est  cité  par  Moïse,  1596  ans  avant 
.-C ,  comme  étant  au  nombre  des  métaux; 
Homère,  907  ans  avant  notre  ère,  en  parle 
aussi  ;  les  Grecs  en  attribuaient  la  découver- 
te à  Phœnix. 

L'usage  de  l'étain  est  très-ètendu,  il  sert  à 
fiûre  des  vases,  de  la  vaisselle;  il  entre  dans 
la  composition  des  vemb,  comme  mordant, 
dans  la  teinture,  il  forme  le  teint  des  glaces  ; 
allié  an  cuivre,  il  sert  à  composer  le  brome, 
le  métal  des  cloches,  etc.,  etc. 

OnnmMue: 

AIGRE,  mW  ^  «oniiMt  m  pcv  a'aa  mtf  néu». 
CHASSE,  Vmydm  frh^tm  Sotw  •  U  mubm  de  Vilakt 

qojiMl  U  Mt  «n  (luiMl. 
ET  AIN  DE  ^TÉLAC,    Vitdn  fia  ipi  vint  àm  Péroa  , 


EST 

EBTAM,  S.  m.  (stâm);  nrAin.  EstahhOf 
port.  Estam,  cat.  Estambre,  esp.  E^wu, 
ital.  Etaim,  la  partie  la  plus  fine  de  la  laine 
dont  le  fil  étendu  en  long  reçoit  la  trame. 

Éty.  du  lat.  stawten, 

Estam  sur  estam,  étaim  sur  étaim,  drap, 
tissu  avec  de  l'étaim  sans  trame  ;  en  vl.  nous 
sommes. 

ESTAMAGI ,  s.  m.  (stamâdgi);  myama- 
•s.  Etamage,  actiond'étamer,  l'enduit  d'étam, 
celui  qu'on  applique  derrière  les  glaces  porte 
le  nom  de  tain.  Y.  Estam,  R. 

Pline  attribue  l'invention  de  l'étamage  ans 
Gaulois. 

E8TA1IAIRE,  S.  m.  (estamàlré).  Eta- 
meur,  celui  qui  étame. 

E8TAMAB,  V.  a.  (stamà);  botaouav» 
Estanhar,  port.  Estanyar,  cat.  Estaàar, 
esp.  Stagnare/tisA.  Etamer,  enduire  d'étam. 

Èty.  de  estam  et  de  ar.  Y.  Estam,  H. 

Plusieurs  des  ustensiles  de  cuivre  qu'on  à 
trouvés  dans  les  fouilles  d'Berculanum,  de 
Pompeii,  etc..  étaient  argentés  en  dedans, 
pour  prévenir  la  formation  du  verd-de-gris, 
prinapal  but  de  l'étage.  Le  même  usage 
s'observe  en  Angleterre.  Wkickelmann. 

E8TABIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (esUiirt, 
éde)  ;  sstamat.  Estanhado,  port.  Etamé,ée  ; 
enduit  d'éUin.  Y.  Estam,  R. 

ESTAMBOR,  Y.  Esiambat. 

E8TAMBOT ,  S.  m.  (estambé)  ;  b»tam- 

■Oa,    BTAMSOT,    MOOA    DB    VOVTrA.    EstOmbor, 

esp.  R9îa  puppis,  lat.  Etambot  ou  étambord, 
pièce  de  bob  qui  soutient  le  château  de  pou- 
pe et  le  gouvernail. 

B8TABIE,  S.  m.  (stâmé).  Etara.  Yoy. 
Estam,  R. 

E8TABIB,  s.  m.  BtTAM.  Estame  tissu  de 
fil  et  de  laine. 

Êly.  du  grec  <rcij|Aov  (stémon),  laine? 

E8TAMEGNA ,  s.  f.  (estamégne).  Sta- 
miné, tissu.  Y.  Estamina, 

ESTAXEGNA ,  S.  f.  Nom  qu'on  donne, 
à  A^Uos,  aufromental.  Y.  Frawmniana. 

Ety.deafamen,  fil  de  chaîne,  parce  que 
la  tige  de  cette  plante  est  très-déliée. 

ESTAMECmA,  S.  f.  d.  de  Barcel.  m.  s. 
'que  Buichau,  y.  c.  m. 

Ëty.  de  slam,  fil  délié,  tissu  clair. 

E8TAMEGNATA ,  S.  f.  md.  Ce  que  peut 
contenir  Vestamegna.  Y.  BuicKalhada. 

E8TAMENAT,  S.  m.  (estamenâl);  ssta- 
«A.  Genou.  Les  ffenoux ,  en  terme  de  ma- 
rine ,  sont  des  pièces  de  bois  courbes  qui 
s'empâtent  sur  les  varangues  et  les/btirculs. 
On  les  distmgue  en  genoux  de  fonds  et  ge- 
noux de  revers. 

B8TABIBNHA  ,  8.  f.  Etanune.  Yoy. 
Estamina, 

BSTAMENT,  S.  m.  yl.  strAMor.  Esta- 
ment,  cat.  ËUt,  situation,  condition.  Y.  Esi, 
Rad. 

De  sobrebas  esîamen,  de  très-bas  étage. 

En  aquest  eitament,  dans  cet  état 

ESTAMINA,  s.  f.  (staminé);  Stammi- 

S  fia ,  ital.  Estameûa,  esp.  £^aiiienfia ,  port. 
tamenya,  cat.  Etamine ,  étoffe  de  laine  ex- 
trêmement claire  ;  tissu  peu  serré  pour  pas- 
ser une  liqueur. 

Éty.  du  lat.  staminis ,  génitif  de  stamen, 
et  de  la  term.  fém.  a  ,  dérivé  du  grec , 
on^iuov  (stémôn);  Tri^xuiv  (stamôn),  dorî- 


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EST 

que,  fli  qui  sert  de  chaîne  aa  Usieratid,  qui 
est^los  délié  que  la  Irame. 

Poêsar  perVettamiM ,  passer  par  de  ra- 
des épreuves. 

BBTàMiNA ,  Etamlne ,  organe  mile  des 
plantes.  V.  Flaur, 

E8TAMINA  f  Nom  qu'on  donne,  a  Bar- 
celonnette ,  au  drap  à  fourrage.  V.  Buioau. 

Ëty.  De  la  toile  claire  que  Ton  emploie  à 
cet  usage  et  qu'on  compare  è  VEttamina , 
V.  cm. 

E8TA1IOUR,  8.  m.  (estamôor).  Oniil 
qui  sert  à  étamer.  V.  Eêtam ,  R. 

ESTAMPA,  s.  f.  (stàmpe)  ;  Stampa ,  esp. 
port.  cat.  Estampe,  image  imprimée  sur  du 
papier  avec  une  planche  gravée. 

Ety.  de  l'ail,  itampf,  marteau ,  de  typus^ 
selon  Ménage .  ou  de  l'italien  êtama, 

Marrida  eitampa ,  terme  injurieux ,  mau- 
vais sujet  , 

L'art  de  tirer  plusieurs  empremtes  de  la 
même  gravure  ou  de  multiplier  les  estampes, 
ne  pnt  naissance  que  vers  le  milieu  du 
XV»«  siècle ,  en  1460.  Les  Italiens  en  attri- 
buent l'invention  li  un  orfèvre  de  Florence , 
nommé  Maso ,  ou  Thomas  Finiguerra  ;  et  les 
Allemands  à  un  simple  berger  appelé  Fran- 
çois ,  de  la  petite  ville  de  Bockholt.  V.  le 
pict.  des  Orig.  En  vl.  Etampes  ou  estampes, 
ville. 

Dérivés  :  E$tamp-ar ,  Estampât ,  Es- 
Ump'ilha,  Eitampa  ^  Bêiamp-age  ,  Eê- 
tamp-agù 

Demi  une  estampe  on  nomme: 

LETTRE ,  riMerifilon  «pil  m  Inii^m  U  s«^. 
ESTAMPE  AVANT  LA  LETTRE .  ecÙ«  ^mk  n'a  pw 
Mite  iMcripiioo. 

EflTAflfPA,  S.  f.  Ëtampe,  outil  qui  sert 
k  éUmper ,  à  faire  la  tête  des  dons  a  épin- 
gle. V.  Eêtampa. 

ErrAUPAOB ,  s.  m.  (  estampâdge  )*  V. 
Eeiampagi  et  Estampa. 

BSTAMPAOI .  s.  m.  (esUmpèdgi).  Boa- 
•elage ,  travail  en  bosse  sur  la  vaisselle. 

Èty.  de  eelampa  et  de  agi.  V.  Eitampa, 

BSTAHPAR,  V.  a.  (esUmpè);  Stam- 
pare,  ital.  Eêtampar,  esp.  port.  cat.  Es- 
tamper ,  faire  une  empreinte,  imprimer;  en 
I.  de  cbape^ ,  passer  les  pièces  à  plat  ; 
étemper  un  fer  de  cheval  ;  faire  prendre 
à  une  pièce  d'horlogerie  la  figure  d'une 
autre. 

Êty.  de  eêtampa  et  de  ar. 

ESTAMPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estampa, 
àde);  Eetampado,  port.  EsUropé,  ée;  im- 
primé ;  étampé  ,  pariant  d'un  fer  de  cheval, 
etc. 

Èty.  de  estampa  et  de  ai. 

E8TAMPEI*,  s.  m.  (estamr>èl),  dl.  Faire 
estampel  à  quavl^'un,  tenir  tète.  V.  £ka- 

EflTAUPBOU ,  s.  m.  (estampèou).  Cne- 
rie,  bruit,  vacarme. 


F«io«  faira  à'êttampeou  M  Tonlts  tm  l'empcri. 


L,  8.  f.  vL  Stampita,  ital. 

Estampide ,  sorte  de  poésie  ;  comme  adj. 
barrée,  arrêtée,  fermée  par  une  barre. 

s.  I.  tL  Bstampida» 


ESlT 

esp.  StampUa,  HaU  Caquet,  dispute,  ru- 
meur. 

ESTAMPOéHA,  S.  f.  (estampille)  ;  Stam- 
patella,  ital.  EstampiUa,  esp.  cat.  Estam- 
pUha,  port.  Estampille,  marque  qui  se  met 
avec  la  signature,  ou  qui  en  tiem  lieu,  sur 
les  lettres,  les  livres,  etc. ,  l'instrument  qui 
sert  à  faire  cette  marque. 

Êty.  Dim.  desatompa. 

ESTAflfPluaAR ,  V.  a.  (estampilla)  ; 
Estampir^  cat.  Estampiller,  marquer  d'une 
estampille. 

Éty.  de  estampilKa  et  de  ar. 

E8TA1IPIN ,  s.  m.  (estampTn).  Smille. 

ESTABIPIR,  V.  n.  vl.  Késonner,  retentir. 

E8TAN,  vl.  Ils  ou  elles  sont,  restent,  et 
adj.  fixe,  immobile  :  En  estan^  de  bout. 

E8TAN ,  V.  Estam^  pour  étam,  et  Estang, 
pour  étang. 

E8TANALHAR,  V.  Estenalhar. 

ESTANALBlAa,  V.  Estenalhas. 

E8TANAR,  v.  a.  d.  béarn.  Arrêter.  V. 
Àrreetar. 

ESTANG ,  ANCA ,  ad),  (estànc,  énque)  ; 
MTAOMA.  Combogé,ée,  parlant  d'une  futaille; 
éUnché.ée.  Gare. 

ESTANG,    s.   m.    vl.    BtTATlICB,    MVAm, 

nAMc.  V.  Estang. 

ESTANG,  adj.  vl.  Stable,  solide.  V. 
Est ,  R. 

ESTANCA,  8.  f.  (éilànqoe),  d.  mars. 
Étage ,  partie  d'un  terrain  en  pente,  mise  de 
niveau  au  moyen  d'un  mur,  qui  soutient  les 
terres;  colUne,  terrain  coupé  par  des  étagea. 

ESTANCA,  V.  Tanea-pasta;  vl.  arrêt, 
écluse,  barrage. 

Èty.  V.  Estang,  R. 

ESTANCA,  s.  f.  Stance,  nombre  déter- 
miné de  vers,  formant  un  couplet. 

ESTANCA-BIOU,  8.  m.  (estànque- 
biou).  Nom  que  porte^  aux  environs  de  Tou- 
louse, l'ononis  vulgaire,  Ononis  areensis, 
et  spinosa,  V.  Agavoun  et  Agatousses. 

ESTANCADOUIRA,s.  f.  (stancâdéuîre); 
BtTA««A,  9AMMmcMB0vsÊUk.  Braulolre  de  la  van- 
ne d'un  moulin  à  huile.  V.  Estanea.  Gare. 

ESTANCAR ,  V.  a.  cooouui.  En  terme  de 
boulangerie,  tendre,  sortir  la  pâte  de  la  hu- 
che pour  la  resserrer  dans  des  tables  où  elle 
opère  sa  fermentation.  Avril. 

ESTANCAR,  Etancher,  arrêter,  V.  Es- 
tanehar:  en  vl.  bader,  fermer.  V.  Tancar  et 
Estang,  R. 

ESTANCAR  S',  v.r.  dg.  S'arrêter,  foire 
halte.  V.  Arrestar  »'  et  Estang,  R. 

E8TANCHA,  S.  f.  (estàntche)  ;  utvAiicA. 
Réservoir,  étong,  vivier;  en  général,  lieu 
propre  à  retenir  l'eau. 

Ety.  du  lat.  stagnmm,  étang.  V.  Estang, 
Rad. 

On  nomme: 

ÉCRILLE,  U  grill*  M  l«  dajrooMgt  â'm  rhuntAr  poor 
mufkhtt  U  puiMim  de  surtir. 

E8TANCHAR,v.  a.  (estantchà);  bstam- 
CAB,  AuatTAacA».  Stancare,  ital.  EHancar, 
esp.  port.  cat.  Etancher, arrêter  l'écoulement 
d'un  liquide,  du  sang;  il  est  aussi  réciproque. 

Éty.  delà  basse  lat.  staneare,  fait  du  lat. 
stagnare,  ou  de  estanch  et  de  ar,  former  un 
étang.  V.£«tan^,R. 

ESTANCHAT,  ARA|  adj.  et  p.  (estant- 


EST 


165 


chè,  àde);  Estançaâo,  port.  Etandié,  ée; 
desséché,  tari.  V.  Estang,  R. 

ESTANd ,  Ettaneia,  esp.  port.  cat.  V. 
Estagi,  Cous  et  Est,  R. 
ESTANCIR ,  V.  a.  vl.  Eteindre. 
ESTANCIT,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  Eteint, 
einte, 
Éty.  du  lat.  exstinctus,m,  s. 
ESTANÇOUN,  s.  m.  (estançoon)  ;  »ov«- 
cmmm,  Etançon,  grosse  pièce  de  bois  que  l'on 
place  de  bout  pour  soutenir  un  mur,  un  plan- 
cher, etc.  :  Estançoun  d'un  aubre.  Voy. 
Foureola. 
Étj.V.  Est,  R. 

ESTANÇO0NAR ,  v.  a.  (estançooné)  ; 
rovifcanaAB,  AroovcHsnuui ,  cootab.  Etan- 
çonner,  appuyer  avec  un  étançon. 
Éty.  de  estançoun  et  de  ar.  Y.  Est,  R. 
Estançounar  una  mina,  un  pous,  cuve- 
ler,  garnir  de  planches  étançonnées  l'inté- 
rieur d'une  mine  ou  d'un  puits  pour  préve- 
nir les  éboulements. 

ESTANCX,  S.  m.  vl.  Etang.  Y.  Esîang, 
Rad. 
E8TANDAL,  dl.  Y.  Entremalk. 
Éty.  de  eHendre.  Y.  Tend,  R. 
ESTANDARD,  vl.  Y.  EsUndart. 
ESTANDART ,  S.  m.  (estandàr)  ;  ba»- 
•iBBA,  BtTAiœABD.  Standarte,a\\.  Standardo, 
ital.  Estandarte,  esp.  port.  Estandart,  cat. 
Etendard,  enseigne  de  cavalerie,  drapeau  en 
général. 

Éty.  de  la  basse  lat.  «tondardic^,  formé  de 
exlendere,  étendre,  déployer.  Y.  Tend,  R. 

ESTANG,  BtTABCH,  radical  pris  du  latin 
stagnum,  étang  ;  formé  de  stare ,  parce  que 
l'eau  est  en  repos  dans  un  étang ,  dérivé  du 
grec  Tcr^vàv  (stagnon),  dit  pour  axe^bv 
Çstegnon),  qui  resserre,  qui  contient,  selon 
Varron. 

De  «(aynum,  par  addition  de  «initial,  esta^ 
gnum,  et  par  apoc.  esiagn,  enfin,  par  méth. 
den,  estang;  d'où  :  Estang. 

De  estang,  par  le  changement  do  jT  en  e, 
ou  en  ch,  estanch,  estane  ;  d'où  :  EHane, 
EstanC'Or ,  Estaneh-a ,  Estaneh-ar  ,  Es- 
tanch-at.Estans-ada,  Estanch,  Eskmw, 
Eytan,  Éyioneh-a. 

ESTANG  y  s.  m.  (estàn)  ;  bitab  ,  bvtab. 
Estang,  cat.  Estaneo,  anc.  esp.  Estangue, 
esp.  mod.  Tanque,  porL  S(ayno,  ital.  Etang, 
amas  d'eau  douce  ou  salée;  grande  pièce 
d'eau  destinée  k  faire  multiplier  le  poisson. 
Éty.  du  lat.  stagnum,m.  s.  Y.  Estang,ïi. 

Dans  un  étang  on  appelle  : 

TÈTE ,  le  c6\é  proTond  près  At  la  ehaouée  qui  le  ferme 

•n  aval. 
QUEUE  o«  FOND ,  le  oM  oppoeë  •  la  tkt,  par  où  l'eMi 

arrive  ordinatremenl. 
CHAUSSÉE  ,  la  lavée.  onliaalmMnt  d»  iMre,  qui  barra 

r^anf  â  M  t^te. 
VANNE  on  PELLE ,   l'eapèca  ie  porte   qui  m  bme 

l'iMnc. 
BOUDE  •  la  troa  abpoeé  poar  faire  étaeaer  lea  eawu 
AUGE  .  l'arbre  ereuaé  en  foautère,  aoat  le  boM  plein  o« 

liH^  eet  pere^  par  ta  bouile. 
PATni ,  la  pièce  Je  bob  anr  laquelle  Tange  ati  po»ée. 
PILON  ,  le  groe  Urapon  de  boU  qnl  ferme  le  tron  de  I» 

bonde  ;  mhi  eift^ninlé  t'appelle  yara*» 
JUMELLES,  lea  deux  fertea  pièeee  de  bob,  plaete  varti* 

caleneat,  fiséea  biUriearemant  daoa  le  «e/m,  et  cuiS^  i 

leur  partie  anpériewe  par  ua»  pidee  traMVcraale  appelée 

tkapemu. 


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166 


EST 


CAGE  ,  le*  plaiMliM  perr^  d«  trotti  qat  klweat  péiNr 

l'eaa  et  ratÎMHMnt  !•  foimom, 
CUL-DE-LAMP£ .  Ttap^  cU  Uunk»*  qu'on  bit  m- 

tomr  d'une  chaMe^e  qui  perd  Vfm  pow  la  retenir. 
DÉCHARGE  on   DÉCHARGEOIR ,  le  pueage  n.^i»g< 

pour  r^eonlenirat  dee  eenx  wirabondantce. 
GRILLES  ,  Ice  grU|çe  qa'nn  place  ans  d^ehargeotra  ponr 

empêcher  1«  poleeun  de  sortir. 
FOSSÉ  ,   rigole  ^rensée  an   ibnd  de  l'étang  ponr  diriger 

Tean  veri  la  bonde. 
POÊLE  ,    l'endroit   plu   profond  de  l'éung  ,   pr«s  de  la 

bonde    oo   l'un  prend  le  polMoa  i    mecure    qoe  l'eaa 


ESTANOOPIRAR  B\  Avri|.  Se  coocher 
noDchalanument  y  iDdécemment.  V.  Eêtra" 
lf$irar  $\ 

Éljr.  de  ftfendre.  V.  Ten4,  R, 

E8TAN9 ,  vl.  V.  Estang. 

EBTANH,  vl.  rPour  élaio,  Y.  E$tafn; 
pour  étang ,  V.  Eptang ,  R. 

El^TAIf HAR ,  vl.  V .  Eitamqr  ^t  E$tam, 
Ra4* 

ESTANIBR ,  ^  m.  (  stanié }.  Égoottoir , 
dressoir,  tablette  à  mettre  la  vaisselle  d'étain. 
V.  Eêtagnier. 

Éty.  de  tftan  et  de  ter.  V.  Bttam  ,  R. 

E8TANI8LA8,noin  d'homme  (ef  tanislàs); 
Stanislao,  ital.  E$taniilao^  esp.  Stanislas. 

Patr.  l'Église  honore  trots  saints  de  ce 
nom:  lest  et  8  ipài,  22  avril,  15  août  et 
13  novembre. 

E8TANQUAR ,  V.  a.  f  I.  ssTAiicAm.  Eêîat^ 
car,  C9t.  e^p.  Etancher,  contenir,  calmer, 
arrêter;  rassasier. 

ESTANSBN ,  adv.  vl.  Debout,  gur  pied. 

Éty.V.Jf«l,R/ 

E8TANSÂ ,  8.  f.  yl.  Y.  BitamfU  çt  E^L 
Rad^ 

E8TANSAPA ,  8.  f.  (  esUnsàde  ), d.  has 
lim.  Eclusee,  la  quantité  d'eau  que  contient 
un  étang. 

Ëty.  Ce  mot  est  une  ait.  de  eHaneada,  fait 
de  eêtang  et  de  ada ,  plein  un  èlang.  Y.  Em- 
tang,ïi. 

EBTÉMSl,y.Estagi. 

E8TANSIER,  S.  m:  Cast.  Y.  Drettoire. 

ESTANSILBA,  S.  f.  (estan8ille),dl.  Cor- 
rection ,  coups  de  fouet  ou  de  nerf  de  bœuf. 
Pour  ustensile,  Y.  UslansUe  et  Aisina, 

E9TAN80UN ,  S.  m.  (estansôun).  ÉUn- 
çon,  appui. 

B8TAN80UNAR,  V.  a.  (  estansounà  ). 
Etançonner  :  Eit^ntounf^r  un  pous ,  cuve- 
1er. 

ESTANT ,  s.  m.  vl.  Estant, caU  Estante, 
esp.  port.  Stante  ,  ital.  Place ,  état  d'un 
homme  qui  est  debout.  Y.  Est,  R. 

E8TANZ^,  8.  f.  \\,  Estaneia,  cat.  esp. 
pùti.  Stansd,  ital.  Fortune,  condition,  si- 
tuation. Y.  Est^Vi. 

B8TA0N,  s.  m.  vl.  Balcon. 

Éty.  Y.  £*I,R.  de  S/are. 

E8TAPA,  Y.  Etapa. 

B8TAPHI8AOIIIA,8.f.vl.  Estafisagra, 
esp.  Stafisagray  ital.  Staphisaigre,  herbe 
aux  poux  ,  Delphinium  staphisagria ,  Lin. 
planle  de  la  fam.  des  Renonculac^s. 

Éty.  du  lat.  staphisagria,  m.  s.  dérivé 
du  grec  ffT(i<pic  (slaphis),  raisin,  et  de  «Yp^a 
(agria),  sauvage,  parce  que  ses  feuilles  ont 
quelque  ressemblance  avec  celles  de  la  vigne. 


EST 

B8TAPLOIIN,  8.  m.(e8tapk>ù),  dg.  Toit 
à  porcs,  loge  à  cochons. 

Éty.  Alt.  de  EstabUmn,  v.  c.  m. 

ESTAPOUCHOUN,  8.  m.  (esUpout- 
chôun).  Tampon,  bouchon. 

E8TAPOUN,  8.  m.  (estapoon).  Bourre 
ou  papier  qu'on  met  sur  la  poudre  et  sur  le 
plomb,  en  chargeant  une  arme  à  feu,  tampon. 

Éty.  de  es,  de  tap  ^t  de  oun,  petit  bouchon. 
Y.  Tbp.R. 

E8TAPOUNAR,v.  a.  (estapounà);  «a- 
vomiAm.  Emmitoufler,  l>oucber,  couvrir,  en« 
velopper  avec  soin,  pour  tenir  chaudement. 

Éty.  de  estapimn,  bourre,  tampon,  et  de 
ar.Y.rap,R.  *^    ' 

Estapounq,r  nna  chambre,  calfeutrer  une 
chambre. 

ESTAPOUNAB  »',  v.  r.  S'emmitoufler, 
s'envelopper  dans  son  manteau  qq  daps  ses 
couvertures  plus  étroitement  que  lorsqu'on 
ne  fait  que  s'en  couvrir.  Y.  Amagar  s\ 

E9TAPOUNAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (esta- 
pounà, àde).  Couvert  exactement,  enveloppé 
^vec  soin,  calfeutré,  ée.  Y.  Tap,  R. 

E8TAQnETÀ,  8.  f,  (esUquéte).  PeUte  at- 
tache, bandelette;  estaquetas,  au  pluriel^  lisiè- 
respour  conduire  les  enfants.  V.  Taita. 

Ety.  de  e«(aca  et  du  dim.  eta.  Y.  Tact,  R. 

E8TAQUI,  nom  d'homme  (estàqui) ,  dl. 
Eustache.  V.  Ustacho. 

BSTAQUIT,IDA,  adj.  et  p.  (estaqui, 
ide),  dg.  Epuisé  de  forces. 

Êty.  Ce  mot  est  formé  de  estar  et  de  aquU, 
esta  aquit,  qui  demeure  là,  qui  ne  peut  pas 
aller  plus  avant.  Y.  Est,  R. 

ESTAR,  V.  n.  (esta);  isvAm.  Slare,  ital. 
Estar,  port.  cat.  esp.  Demeurer,  rester,  tar- 
der, convenir,  exciter, existence  ;  vl.  presser, 
insister, et subst.  demeure,  maison.  V,  Est, 
Rad. 

Êty.  du  lat.  siare. 

Estara  gaire,  il  ne  tardera  pa|i. 

!sta  à  la  carriera  nova,  il  demeiire  dans 
la  rue  neuve. 

Aquot  li  esta  hen,  cela  lui  sied  bien. 

Laissami  estar,  laissez-moi  tranquille,  ne 
troublez  pas  mon  repos. 

Lou  laissame  estar,  le  laisser  aUer,  l'aban- 
don de  quelqu'un,  la  mélancolie. 

Estaz  à  siau  ou  estas  siau,  chut,  restez 
trahquille. 

Aquot  t*esta  plan,  dl.  cela  te  sied  bien. 

S'en  estar,  vl.  cesser,  s'en  passer. 

ESTAR  L',  s.  m.  vl.  Maison,  demeure  : 
Lur  estar,  leur  maison. 

E8i*AR ,  v.  n.  Dans  le  d.  bas  lim.  ce  ver- 
be a  aussi  la  signification  de  se  passer  :  loou 
pode  esta  de  café»  Rér.  c'est-à-dire,  loupodi 
estar  de  café,  je  puis  me  passer  de  café  :  Pode 
pas  esta  de  toba,  Bér.  c'est-à-dire,  Podi  pas 
estar  de  tahaç,  je  ne  puis  me  passer  de  tabac; 
on  le  dit  encore  pour,  il  ne  tient  pas:  UTesio 
pofpertooif,  Bér.  c'est-rà-dn-e,  N* esta  pas 
per  tott,  il  ne  tient  pas  à  moi;  du  lat.  per  me 
non  stat.  On  l'emploie  aussi  pour  manquer  : 
Esto  depo,  Bér.  c'est-à-dire,  Estar  de  paai^, 
manquer  de  pain. 

E9TARAGUERA,  s.  f.  vl.  D'Astarac. 

E8TARAIGNADOURA  ,  dl.  Houssoir. 
Y.  Destararinadouira  et  Aragn ,  R. 

E8TARARAGNA,dl.  toile  d'araignée. 
Y.  Taranina  et  Aragn^  R. 


EST 

B8TARAV9LAT,  d.  bas  lim.  Y.  Desto- 
râtelai. 

E8TARAVI,  8.  m.  (^iQrovi).  Un  des 
noms  bas  lim.  du  chervi.  Y.  Charui» 

BSTARBIAR,  dl.  Y.  EstaMar. 

ESfAMXDA ,  8.  f.  (estàrde).  Nom  avignon- 
nais  de  l'ontarde.  Y.  Outarda* 

E8TARDA88AR,  V.  Battre  et  renver- 
ser ,  en  parlant  des  coqs ,  et  par  ext.  des 
liommes.  Y.  Jïfopeous  jugar  à. 

ESTARElfCI^A,  dl.  Echarde.  Yoy.  Es- 
plenUs. 

ESTARIONADOUR,  dl.  Y.  Destarari- 
naire  et  Aragn ,  R. 

B8TARIONAIRE ,  dl.  Y.  DesU^rari- 
naire  et  Aragn,  k, 

EÇTARIGNAll ,  dl.  Y.  DesUsrarinnr  et 
Aragn, )X. 

IPSTARIR ,  V.  a.  (estari) ,  dg.  Tarir,  épui- 
ser. Y.  Tarir,  Seear  et  Ar ,  R. 

BSTARfRAGlfA,  dl.  Y.  Taranina  et 
Aragn,  R.        ' 

ESTAR1T,  IDA,  adj.  etp.  (estari,  ide), 
dg.  Épuisé.  Y.  Sec,  A  sec  et  Ar,  R. 

E8TABLI.OGQ ,  AIL  de  Astrqlogo,  v.  c. 
m.  et  Astr,  R. 

ESTARLOT,  ^H.de  Astfalogo^  v.  c.  m. 
fi\Àstr^Yi. 

tous  estarlots  emb'un  eompoi 
Jdesuron  lou  cours  de  la  luna. 

Brueys. 

E8TARHINAR,  Ypy.  Exterminar  et 
rfrm,R. 

fiSTARNIR ,  y.  a.  (eslamir).  Épandre , 
étendre ,  éparpiller.  Avr. 

Ëty.  du  lat.  stemere,  étendre ,  joncher , 
renverser. 

ESTARPADIS ,  S.  m.  (esUrpadis).  Terre 
fraîchement  remuée. 

Éty.  de  e»(erpadaet  de  t#.  Y.  Ped,  R. 

1Ç8TARPAR ,  Y.  Bstarpiar  et  Ped  .  R. 

Quviou  ame  teis  poulas  apren  àesUsr* 
par,  Prov. 

E8TARPBGEAR ,  Avril.  Y.  Esêarpir 
et  Ped,  IX. 

ESTARPIAR,  y.  a.  (starpià)  ;  atrAWAs. 


BtniAVBiAB,  wuAMrAM.  Gratter  la  terre  avec 
les  pieds,  en  parlant  des  poules  et  des  oiseaux 
en  général. 

Éty.  du  lat.  extra,  hors  ,  dehors,  et  de 
pedes ,  pieds ,  jeter  hors  avec  les  pieds;  ou 
bien  de  es ,  de  terra ,  de  pes  et  de  ar ,  jeter 
la  terre  hors  avec  les  pieds.  Y.  Ped. 

ESTARRAMOUTrr ,  IDA,  adj.  et  part, 
d.  bord.  Atterré  de  frayeur  ou  de  crainte.  Y. 
rerr,R. 

ESTARRA88AR,  dl.  Y.  Terrassât  et 
rérr,R. 

ESTARTARIR ,  V.  a.  (estartarir).  Eton- 
ner. 

E8TARZ ,  s.  m.  pi.  vl.  Logements,  appar- 
tements. V.Est,  R. 

ESTAS ,  pr.  dém.  f.  pi.  Estas ,  cat.  esp. 
port.  Este ,  ital.  Ces,  cdles-d. 

E8TA8A ,  Y.  Extasa. 

B8TA8AR,  V.  a.  (estasà).  Jauger,  mesu- 
rer la  capacité  d'un  tonneau  avec  la  jauge. 
Y.  Jaugear. 

ESTASIAIRE,  S.  m.  (  estasiàiré  ).  Jau- 
geur«  qui  mesure  avec  la  jauge. 


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EST 

B8TA8IAT«  ADA ,  adj.  et  p.  Jaogé ,  le  ; 
pour  exUsié  »  V.  Extatiai. 

ESTAT,  ADA,  p.  (està,  àde).  Eté. 

Ëty.  V.£«(,R. 

ESTAT,  8.  m.  ?l.  Eté,  V.  J?«(ioii;poor 
cstade.  V.£»(ada. 

ESTAT ,  8.  m.  (esta),  d.  bas  lira.  Eut , 
considération,  égard.  V.  Etat  et  Faire  état, 

Ély.  V.  E$l,K. 

ESTATOA ,  vl.  V.  Edaga  et  !?»< ,  R. 

ESTATOAN ,  vL  V.  Estagan  et  E$t,  R. 

ESTATGB ,  8.  m.  vl.  bstam,  £«tal^e , 
anc.  cat.  Staggio,  ital.  Demeure,  résidence, 
étage,  séjour,  retard;  rang ,  état,  manière, 
tenue  ;  le  lit  de  la  mer.  V.  Esî^  R. 

ESTATIO,  vl.  V.  Eitatian. 

BSTATtON ,  s.  f.  (esUUe-n)  ;  bstatic*. 
EHaeià,  cat.  Staiione^  ital.  £«toctoft,  esp. 
Esiaçào,  port.  Station,  pause,  action  de 
s'arrêter;  on  le  dit  plus  particulièrement 
des  pauses  qu'on  fait  dans  les  églises  pour 
prier  devant  les  autels  désignés,  ou  devant 
les  diverses  stations  de  la  croix. 

Éty.  du  lat.  staUomU  »  gén.  de  itatio , 
repos.  V.  Est,  R. 

ESTATIOUNARI ,  S.  m.  (estatiounâri)  ; 
EilacionariOf  esp.  port.  Stazianario ,  ital. 
Stationnaire,  se  dit  des  choses  qui  semblent 
fixes. 

Éty.  du  lat.  ttationariuSf  m.  s. 

CSTATIsnCA ,  s.  f.  (estatistique).  Sta- 
tistique, tableau  historique  de  l'état  et  des 
prodttctKHis,  ainsi  que  du  coaunerce  d'un 
pays. 

ESTATOA,  s.  t  (statue);  BSTATVT.  Statua, 
ital.  Eitatua,  port.  esp.  cat.  Statue,  ûgure 
de  métal,  de  bois,  de  pierre ,  etc.  entière  et 
de  plein  relief,  représentant  un  personnage 
distmgué  ;  fig.  personne  sans  action ,  sans 
OHiuvemait. 

Éty.  du  lat.  statua ,  fait  de  statuere,  dres- 
ser, ériger,  élever,  formé  de  slatum,  supin 
de  stars ,  être  de  bout.  V.  Est,  R, 

Estatua  d*un  atOar,  image. 

Estalua  pi'a  ni  bras ,  ni  eambas ,  ni 
tssta,  torse. 

Statuaire,  sculpteur  qui  fait  des  statues, 
art  du  statuaire,  marbre  qu'on  y  emploie. 

Les  {premières  statues  ont  été  consacrées 
h  la  religion,  aux  dieux,  aux  demi-dieux , 
aux  souverains  et  ensuite  aux  hommes  qui 
avaient  rendu  des  services  signalés, 

La  première  statue  élevée  en  monument 
public,  en  l'honneur  des  rois  de  France,  fut 
la  statue  équestre  de  Henri  IV,  érigée  sur 
le  Pont-Nœuf,  le  23  août,  1614,  renversée 
et  brisée  par  la  rage  révolutionnaire  de  1792, 
elle  a  été  remplacée  en  1818. 

Prométhée ,  1740  ans  avant  J.-C  apprit 
aux  Grecs  k  modeler  des  statues  avec  de 
l'argile. 

1^  première  statue  érigée  à  Rome,  le  fut 
en  l'honneur  d'Uoratius-Goclès,  pour  célé- 
brer la  victoire  qu'il  avait  remportée  sur 
Porsenna. 

On  donne  le  nom  de  statue: 

COLOSSALE  ,  â  ccll«  qui  cscciU  le  doaU«  ou  le  tripU  d« 
U  srwidMir  Daturrllc. 

ALLEGORIQUE ,  à  celle  qui  reprcMote  quelque  symbole. 

HYDRAlLlQt'E  ,  &  ecUc  qui  lert  d'umement  à  une  fon- 
taine. 

CURL'LE ,  •  c^lttpl  rtfftêtnm  «a 


EST 

PERSIQTJE  ,  i  «IW  qal  bit  offie*  de  eokiBM  MMM  «•  «ma. 


EST 


167 


CARIATIDE  ♦  celle  qui  représente  une 

office  de  colonne. 
GRECQt'E,  aux  antlqoM  qui  sont  nnee: 
ROMAINE ,  à  oeUe  qui  ctl  revêtue  d* 


&  U 


E8TATUAR,  V.  a.  (estatuà)  :  Statuire, 
ital.  Estatuir,  esp.  port.  cat.  SUtuer,  ré- 
gler d'une  manière  stable,  ordonner. 

Éty.  du  lat.  statuere.  V.  Est,  R. 

E8TATUAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estatuà, 
àde).  SUtué,  ée. 

Éty.  V.  Est,  R. 

ESTATUIR,  vl.  tTATuni.  V.  Estatuar 
et  Est,  R. 

BSTATU-QUO,  S.  m.  (estatû-quo) , 
lang.  mod.  Statu-quo,  mots  latins  conservés 
pour  désigner  un  état  de  choses  qui  ne 
change  pas. 

E8TATURA,  S.  f.  (estatùre);  Statur,  ail. 
Stahira ,  ital.  Estatura ,  esp.  port.  cat.  Sta- 
ture, hauteur  de  la  taille  d'une  personne. 

Éty.  du  lat.  statura.  V.  Est,  R. 

E8TATUT,  s.  m.  (estatù);  J?s(aftil,  cat. 
Statuto,  iUl.  EstatuU),  esp.  port.  Statut, 
loi,  règlement,  ou  partie  d'une  loi,  d'un 
règlement  qui  permet,  défend  ou  ordonne 
quelque  chose, 

Ëty.  du  lat.  «todiliifii.  V.  Est,  R. 

Pour  statue.  V.  Estatua. 

ESTATUTA,  dg.  Alt.  de  Estaiua,  v.  c.  m. 

ESTATZ,  vl.  Soyez,  restez,  arrêtez; 
pour  été ,  V.  EstUm, 

EST  AU ,  V.  Estaue. 

E8TAUBI,  (estôoubi) ,  d.  bas  lim.  Echa- 
faud  de  maçon.  V.  Estagieraei  Est,  R. 

ESTAUG ,  vl.  Je  suis  ;  du  verbe  estar ,  je 
reste ,  je  m'abstiens. 

BSTAUDEL ,  dl.  Tréteau.  Y.  Estaudet 

Ély.  V.  Est,  R. 

ESTAUDET,  S.  m.  (estaoudé)  ;  MTAimBi, 
LAXQvn.  Tréuu ,  chevalet,  pour  soutenir  une 
Ubie,  un  lit,  etc.  bourrelet  des  corps  de 
femme. 

tij.de  stare.y.  Est,  R. 

Vous  qu'au  liech  fatez  lou  harome , 
Si  deziras  de  guarir  prez , 
Pregas  san  Damian  et  san  Cosme, 
Reitauradour  das  estaudes. 

Pierre  Paul. 

E8TAUDIS,  dl.  y.  Estadis. 

ESTAULA,  s.  f.  vl.  ËUbli ,  état.  V.  Tabl, 
Rad. 

BSTAURAZ ,  V.  Storax. 

BSTAUTRAN,  vl.  Pour  est  autre  an  , 
cette  autre  année.  . 

ESTAUVAR,  V.  n.  vl.  BWBvmm.  Âmver  : 
Si  estauvava  qw,  s'il  arrivait  ^ue;  Car  sou- 
vent si  estauva,  car  souvent  il  arrive.  Yoy. 
ArHbar.  ..x     j,      . 

ESTApviAR,v.  a.  (estaouvia),  dl.  et 
bas  lim.  Ëpargner,se  passer.  V.  Espargnar. 

Ontan  mindzen  bien  de  las  truffas  ,  mot 
adzan  las  oven  be  estoouviadas  ;  Beron. 
c'est-à-dire,  antan  mangeriam  ben  de  truf- 
fas, mai  udsan  las  avem  ben  estauviadas, 
l'année  dernière,  nous  mangeâmes  bien  des 
pommes  de  terre ,  mais  cette  année  il  a  fallu 
s'en  passer. 

ESTAVAMR ,  V.  D.  (estavanir)  ; 


■IB,  EiTABOVtm,  ABAOïni»    OOBTAUB,  ATABIB. 

Svanire,  iUl.  Evanouir,  pâmer,  tomber  en 
syncope,  perdre  la  respiration  à  force  de 
pleurer,  ce  qui  arrive  souvent  aux  enfants. 

Éty.  de  esta,  état,  de  van  et  de  ir,  état 
vain, nul.  V.  Fan,  R. 

ESTATANIB  S',  V.  r.  S'évanouir , se 
pâmer. 

ESTATANIT ,  IDA,  adj.  et  p.  (estavani, 
ide) ;  unABjutn.  Evanoui ,  pâmé.  V.  Van. 
Rad. 

ESTAVOUIRAR  S' ,  v.  r.  Se  eabaner, 
être  dans  l'inaction.  V.  Estangouirar  et 
£«(,R. 

ESTAT,  s.  m.  (estàî):  mnuAJt.  Estay, 
c^t.  esp.  Straglio ,  ital.  Etai  ou  élaie ,  gros 
cordage  à  douze  tourons  qui  sert  à  auermir 
un  mât 

Ëty.  du  rom.e«(a!r, support,  ou  du  lat 
stabilU.y.Est.K. 

ESTATNCH,  vl.  V.  Estang,  R. 

ESTATRES,  S.  m.  pi.  (estàïrés),  d.  hoT*h 
Gens  sans  occupation ,  désœuvrés. 

Ély.  de  estar.  V.  Est ,  R. 

ESTE ,  dg.  Ak.  de  estre ,  être. 

ESTE,  pron.  dém.  vl.  Cet. 

Il  signiGe  aussi,  soit,  il  ou  elle  s'abstient. 

BSTEARAet 

E8TEARAT ,  d.  m.  V.  Estellaj  Estellat 
eiEstell,  R. 

ESTEBA ,  Ail.  lang.  de  Esteva,  v.  c.  m. 

ESTEBE ,  S.  m.  dl.  V.  Esteva. 

ESTEBIAR,  V.  n.  (estebià)  ;  tmbobak  , 
TCBKMK,  ATBBSfiB.  Miepidete ,  ital.£ft(t- 
biarse,  esp.  port.  Tiédir,  attiédir,  rendre 
tiède  :  Faire  estebiar  d*agua,  faire  tiédir  de 
leau. 

Éty.  du  lat.  tepescere,îormé  de  tepidus^ 
tiède,  ou  de  es,  de  Ubi  et  de  ar,  faire  devenir 
tiède. 

ESTEG ,  S.  m.  (estèc)  ;  batsk  ,  asTAorni. 
Espèce  de  jeu  de  cartes  qui  a  beaucoup 
d'analogie  avec  l'écarté. 

ESTEG,  vl.  Il  ou  elle  fut,  s'arrêta. 

ESTEG,  s.  m.  Invention,  le  nœud  gordien, 
le  fin  de  l'affaire  :  iVen  counouissipas  Vestee, 
je  n'en  connais  pas  le  nœud;  per  a^uel  estee, 
dans  cette  vue  ;  les  êtres  d'une  maison. 

El  bint  aalre»  êtttes  que  beoen  at  malnatg^, 
Pet  troufupa,  qiauMl  coumî»  qu'aooe.soun  ahanutge. 
Hillet. 

ESTECA ,  S.  f.  (estèque);  bttbçca.  Attelle, 
pièce  de  bois  dont  les  potiers  de  terre  se  ser- 
vent pour  façonner  leurs  pièces. 

ESTEDAL ,  s.  m.  vl.  Cierge. 

ESTEFES,  vl.  Etienne.  V.  Esteve. 

ESTEFIGNOUS,  dl.  V.  Lefignous. 

ESTEGNER,  V.  a.  (slégné);  bbtbiorbb, 
BXTBiaiBii.  BfTMMBB.  EstingusTe,  ital.  Extin* 
guir,  esp.  port.  cat.  Eteindre,  V.  Amoussan 
interdire,  empêcher  de  parler  par  la  force  de 
douleur  qu'occasionne  une  mauvaise  nou- 
velle; étouffer. 

Éty.  du  lat.  extinguere,  éteindre,  étouffer, 
amortir,  ou  du  grec  (rcévw  (sténo),  gémir» 
soupirer ,  ou  de  tfitybç  (sténos) ,  étroit,  res- 
serré. 

ESTEGNER  S',  V.  r.  S'engouer,  remplir 
son  gosier  d'aliments  sans  pouvoir  les  avaler  ; 
s'attendrir  par  un  excès  de  sensibilité ,  se 
serrer  le  cœur,  s'éteindre.  V.  Amoussars\ 


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168 


EST 


BSTBaiiliœNT,  8.  m.  (estegnimém). 
Engonemeot ,  état  d'une  personne  qui  a  le 
gosier  embarrassé ,  engoué ,  bouché  par  on 
gros  morceau.  Ach. 

Êty  de  eêtegner  et  de  nunt. 

B8TEONOIR,s.  m.  (estegnôîr),  lang. 
mod.  BnccuovAM.  Ëteignoir,  petit  ustensile, 
en  forme  de  capuchon,  dont  on  se  sert  pour 
éteindre  les  chandelles. 

ESTEI ,  Pour  ilçwfftetf,  eesy  celles;  en 
?L  je  fus,  soit  Je  restai. 

Ety.  du  lat.  steti. 

E8TEIA,  ?1.  Que  je  sois,  qu'il  ou  qu'elle 
soit,  qu'il  ou  qu'elle  reste. 

BSTBIONER,  t1. 

B8TEINOER ,  vl.  V.  Ettegner. 

BSTBIRA ,  s.  f.  BfTsniB  ,  d.  béam.  Eê- 
îeira,  port.  Nattes,  tissu  fait  avec  du  genêt 
ou  du  jonc. 

Car  un  mut  prim  eum  ibe  eslèire. 
Fable  de  la  FonL 

Car  un  museau  mince  comme  une  natte. 

ESTEI8,  adj.  (eslèls).  Uouf  efleit,  (Bufs 
passés,  desséchés. 

ESTEIfl,  BOT^t,  pron.  dém.  pi.  (éstejs). 
Pour  aqu€$Uiii  ces  ;  en  vl.  il  ou  elle  étendit, 
étreignit. 

E8TEITA,  Faire.  V.  Taila. 

ESTELA,  S.  f.  (stèle)  ;  s^a-b!b-«oi,  mhic, 
ftciA,  BvsciiA.  Estelle  f  en  rom.  Bûche ,  gros 
éclat  de  boîs,  échalas. 

J^me  de  gros  boscVon  fa  d*eslelas. 

Ety.  du  lat.  aWula, du  celt.  astel,  copeau, 
ou  du  grec  9^^X01  (stoloi),  bouts  de  bois 
coupés,  selon  l'auteur  de  la  Statistique  des 
Boaches-du- Rhône,  ou  de  tj-ztXUoç  (^télç- 
kos).  tronc  d'arbre. 

Sani  de  bosc,  miracle  d*esielas,  Prov. 

On  donne  le  nom  de  suage^  à  l'humidité 
qui  sort  des  bouts  des  bûches  quand  elles 
sentent  la  chaleur. 

BSTELA ,  s.  f.  ATBLA,  BoofTALA.  Attellc, 
éclisse,  ais  fort  mince  dont  on  soutient  une 
partie  fracturée. 

Éty.  du  lat.  ^asteUa. 

E8TELA  ,  8.  f.  ou  VAweooii,  rootrBLAt , 
f  BSTBLAs,  rotTiuiAs.  Attclles,  Uttes  minces  et 
courbées  attachées  au  collier  des  chevaux 
de  harnais  ou  au  joug  servant  à  labourer. 

ESTELA,  s.  f.  Sorte  de  peigne  ou  de 
châssis  qui  sert  à  resserrer  le  fil  de  la  toile  sur 
le  métier. 

ESTELA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne,  à  Bar- 
çelonnette,  h  la  planchette  percée  qui  sert  à 
ourdir.  V.Espeita. 

ESTELA.  Pour  étoile,  V.  Estella. 

E8TELAR,  V.  a.  (cstelà).  Eclisser,  mettre 
des  édites  ou  attelles  pour  maintenir  une 
fracture. 

Éty.  du  grec  aiiXXu)  (stellô) ,  resserrer  , 
arrêter,  mettre  un  frein. 

E8TELAR,  v.  a.  d.  bas  lim.  Fendre  du 
bois  pour  en  faire  des  bûches  ;  rosser  à  coups 
de  bûches. 

Éty.  de  estela,  bûche,  et  de  ar. 

ESTELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estelâ,  àde\ 
Eclissé,  ée,  serré  avec  des  éclisses  ou  des  at- 
telles; ûg.  droit,  roidc:  Sembla  estclat,\\e6i 
Toide  comme  un  bâton  :  Las  castagnas  soun 
ben  esteladas ,  dl.  les  châtaignes  sont  tom- 


EST 

bées  bien  dm,  la  terre  en  est  semée  coiune 
le  ciel  d'étoiles  ;  pour  étoile,  V.  Estellai. 

E8TELETA.  s.  f.Nom  qu'on  donne,  dans 
les  environs  de  Toulouse,  à  la  SteUaria  gra* 
minifolia,  et  à  la  SUUaria  holostea, 

BSTELETA,  S.  f.  (stelUe).  Petite  bûche; 
vermicelle  plat,  Gar.  petites  étoiles  faites  avec 
de  la  pâte. 

BSTELETA ,  6.  f.  vl.  Bstelleta,  rat.  As- 
tillita,  esp.  Petite  étoile. 

ESTELB(A ,  s,  f.  (esléille),  d|.  Pour  che- 
nevotte,  V.  Candeau  ;  pour  écharde.  Voy. 
Esplenta. 

ESTELHAR,  v^  a.  (esteiHâ);  BfTBLBoopAa, 
dl.  Teiller  le  chanvre  ;  on  le  teille  à  la  main 
brin  à  brin  ;  pour  maquer.  V.  Bregounar  et 
Telhar. 

Êty.  de  eslelha  et  de  ar^  enlever  la  chene- 
volte. 

ESTELHAR  S*,  v.  r.  dl.  Se  gercer,  s'é- 
clater, ce  qui  arrive  souvent  quand  celui  qui 
tient  le  bout  qu'on  scie  fait  quelque  mouve- 
ment en  bas. 

ESTELpOUNAR,  V.  a.  (esteillounà),  dl. 
V.  Telhar ,  Estelhounar  la  rusca  et  J^us- 
quegear. 

Ei^TELHOUNS,dI.  m.  S.  que  Chandil- 
hounst  V.  c.  m. 

ESTELL,  radical  pris  du  lat.  stella^  étoile, 
qu'on  fait  dériver,  \e^  uns  de  stilta,  sous-en- 
tendu ignis  ou  luminis;  les  autres,  comme 
Isidore,  de  stare^  parce  qu'on  croyait  que  les 
étoiles  étaient  toutes  fixes,  comme  elles  le 
sont  en  effet  ;  d'autres,  Vossius  par  exemple, 
du  grec  vsXqcç  (sélas), lumière,  clarté,  éclat  ; 
par  l'addition  de  <;  ou  de  àstr^p  (aster),  étoi- 
le, qui  se  rapproche  davantage  du  dialecte 
montagnard  esteara,  dit  pour  estella. 

De  Stella,  par  apoc.  et  changement  de  s 
initiale,  en  es,  estell;  d'où:  Estell-a,  Estell- 
ai, Estell-ela,  Coslell-acio.  Eslear-a,  Es* 
tear-al,  EstiaUa,  Estial-at, 

ESTELLA ,  9.  f.  (stèle)  ;  bétbaba.  Stella , 
ital.  Estrella,  esp.  port.  Èstela,  cat.  Etoile, 
corps  lumineux  qu'on  voit  briller  au  firma- 
ment pendant  la  nuit.  En  considérant  les  étoi- 
les avec  quelque  attention,  on  s^aperçoit  aisé- 
ment que  le  plus  grand  nombre  ne  chan- 
gent point  de  place,  relativement  les  unes  aux 
autres,  ce  sont  les  véritables  étoiles  ou  étoiles 
fixes;  celles  qui,  outre  la  révolution  (jiurneel 
annuelle,  ont  une  marche  particulière  sont 
connues  sous  le  nom  de  planètes  et  de  comè- 
tes. V.  P/ane(aet  Coumeta. 

Ëly.  du  lat.  stella,  ip.  s.  V.  Estell,  R. 

D'après  les  derniers  calculs,  fait  par  M. 
Pond,  les  étoiles  ordinaires  ne  peuvent  pas 
être  moins  éloignées  de  la  terre  de  treize  mille 
deux  cents  fois  mille  millions  de  lieues,  et  un 
million  de  fois  plus  grosses  ^ue  le  soleil  qui 
est  lui-même  un  million  de  fois  plus  gros  que 
la  terre. 

M.  Calandrelli,  astronome  romain,  trouva 
en  1806,  que  la  parallaxe  de  la  lyre  est  de 
cinc^  secondes,  et  qu'elle  est  à  un  million  de 
millions  de  lieues  de  la  terre. 

I..es  Chaldéens  se  sont  occupés  les  pre- 
miers des  étoiles  fixes ,  et  ce  sont  eox  qui 
ont  commencé  à  les  diviser  en  constella- 
tions. 

En  l'an  125,  avant  J.-G.  Hippan^ne,  fit 
un  catalogue  des  étoiles  connues,  qui  s'éle- 


EST 

Tait  déjà  è  1029,qa'U  distriboa  en48 
tellations. 

Ptolomée,  Ticho-Brahé,  Riçcioli,  Bafer, 
Ilalley,  Hévétius  et  Flamsteed,  en  ont,  dans 
des  temps  plus  moderne8,augmenté  de  beau- 
coup le  nombre. 

En  1609,  J.  Bayer  d' Augsbourg,  donna  un 
Qom  aui^  étoiles,  en  indiquant  chacune  d'elle^ 
par  une  lettre  grecque  ou  latiqe. 

Vous  faria  veire  leis  eslelîas  en  plein 
miejour,  il  vous  éblouirait  par  ses  discours, 
|l  vous  ferait  labourer. 

M'afachveire  leis  estellas,  il  m'a  fait  voir 
les  chandelles  ou  les  at|ges  violets,  en  par^ 
lant  d'un  coup  qui  a  cause  des  éblouissements» 

Esiellas  queloumboun,  les  traits  de  la  lu- 
mière que  Ton  voit  sillonner  le  ciel  avec 
beaucoup  de  vitesse  et  auxquels  on  donne  le 
nom  d'étoiles  tombantes,  ne  sont  autre  chose, 
que  de  'petits  globes  de  feu  et  peut-être  le 
plus  souvent  des  étincelles  éleclnoues. 

Estella  poularia  ou  lou  pori,l  étoile  po- 
laire, c'est  celle  marquée  a  dans  la  constella- 
tion de  la  petite  ourse,  son  nom  lui  vient  de 
ce  qu'elle  est  placée  très-près  du  pôle  du 
mqnde. 

ESTELLA, s.  f.  On  donne  aussi  le  nom 
d'étoile ,  à  la  tache  blanche  qu'on  voit  an 
front  de  plusieurs  chevaux.  V.  Estell,  R. 

ESTELLA ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne ,  à 
Toulon,  au  squale  étoile.  V.  Gatla  et  Es-' 
iell.K,  • 

ESTELLA-BELLA ,  S.  f.  u»ab,  klao? 
■AB9IIB.  Venus,  v.  cm. 

ESTELLAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (estelà, 
àde)  ;  bstclat ,  bctbaiuit.  5(«ilato ,. ital.  Eê- 
trellado ,  esp.  port.  Estelat ,  çaf.  Étoile ,  ée, 
semé  d'étoiles. 

Ëty.  du  lat.  stellaius.  V.  EsUll,  R. 

ESTELUONAT,  s.  m.  (  esteiliQunà }  ; 
Estellionato ,  pqrt.  Stellionat. 

Éty.  du  lat.  stellionaius. 

ESTELLOUN ,  S.  m.  (estelùun).  Petite 
bûche  ;  copeau.  Cast. 

Ëty.  de  estella  et  du  dim.  oun. 

ESTEI^ ,  Alt.  du  dg.  pour  esUnde,  il  oa 
elle  étend. 

ESTENALHAR,v.  a.  (cstenaillà) ;  «tvi^- 
mAtMAM,  Estenazar ,  port  Tenailler,  tour- 
menter un  criminel  avec  des  tenailles  arr 
dpDtcs. 

Ëty.  dee#tenalAaetdear.  V.  r«n,R. 

ESTENAftHAS,  S.  f.  pi.  (eslenàilles  )  ; 

BfTAHAUiAS  ,    TAHAUIA*  ,     BfTBflAlAS.      Tcitaf, 

port.  Tenaza ,  esp.  Tenaille ,  instrument  de 
fer  propre  à  saisir ,  prendre  •  arracher,  etc. 

Êty.  du  lat.  tenacula  ,  formé  de  tenas.  qui 
tient  fortement,  es,  est  ici  comme  aug- 
mentatif. V.  Ten ,  R. 

En  français,  m  nomme: 

TEN  AILLON  ,  U  fortificRtloa  ipil  e«  tn  face  A'nam  d^- 

Imir.  ainsi  <Uie  de  u  ton*ie- 
TENAILLÉE,  la  qnantllë  4a  tron^om  que  prend  r«ii|0lB* 

tMr  ép«{ngl«r ,  pour  Ici  porter  ntr  1*  me*»l«: 

Dans  une  tenaille ,  on  namnm  : 

CHARNIÈRE ,  Tciianiit  o&  1m  dMi  brMchet  mm  jolnM». 
BRAN  GUES,  Im  dcu»  Uget  qui   réfooàntt   mu    dcM 

tnichoirea. 
MACHOIRES  ,  l«a  àtnx  lamM  qni  M  leueomiwn  q«Md 

on  r»|>pniclM  les  branche*. 

Les  Égyptiens  attribuent  l'invention  de# 
tenailles  à  V  ulcain  ;  Pline  en  fait  honneur  à 


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EST 

Cymra ,  fille  d*  Agriope,  et  les  Grecs  è  Cyni- 
re,  roi  de  Chypre,  ce  qui  prouve  que  cet 
mslrument  dale  de  l'antiquilé  la  plus  reculée. 

Od  le  voit  entre  les  mains  d'une  déesse, 
dans  la  \iUa  Borghèse,  et  il  est  très-commun 
sur  la  tète  des  Vuicains  antiques. 

ESTBNC  ,  vl.  11  ou  elle  s'abstînt. 

BSTENCIBIaAR.  V.  n.  vl.  Êteinccler. 

E8TBNCH ,  ENGHA,  adj.  et  p.  (ei.(éinch. 
éinclie)  ;  utbhc,  utoka.  Oppressé ,  sufToqué 
par  la  douleur,  qui  ne  peut  plus  parier;  éteint. 
Y.  AUtpit  et  Amouêtat. 

Ély.  du  grec  (yrev^ç  (  sténos) ,  resserré , 
parce  que  la  douleur  semble  resserrer .  com- 
primer la  poitrine  •  ou  du  lai.  extinctus. 

B8TENDADOUR,  V.  Esten^idour  et 
Jeid.R. 

E8TENDAGI,  s.  m.  xi-mvoAu^,  Bt-rni- 
DAB ,  «sTBNonui,  bstkhoaob.  Etendage,  cordes 
tendues  sur  lesquelles  on  fait  sécher  les  feuil- 
les imprimées  ;  perches .  buissons .  etc.  sur 
lesquels  on  étend  pour  faire  sécher.  Avril. 
V.reiid,R. 

On  le  dit  aussi  d'une  grande  quantité  de 
choses  étendues  par  terre.  Aub. 

ESTENDALHA ,  s.  f.  festeindàille)  ;  «s- 
TBBSACBA.  Graudc  quantité  de  choses  éten- 
dues, étalées. 

Ëty.  de  Estend,  R.  îleestendre  et  de  alha, 
tout  ce  qui  est  étendu.  V.  Tend,  R. 

ESTENDAMENT,  S.  m.  vl.  Kxrmtmmmwtn. 

Stenditnento ,  ital.  Extension,  expansion.  V* 
Tend,  R. 

E8TENDAR,  8.  m.  Avril.  V.  J^tlendagi 
etr«nd,R. 

E8TENDART ,  vl.  V.  Eitandart. 

ESTENDEDOUR  ,  V.  Eitendidour  et 
7ffid,R. 

ESTENDEIRE ,  d.  m.  V.  Estendidour 
îiTendyR. 

ESTENDIDOIIR,  8.  m.  (esténdidour)  ; 

ADOOB  ,  JITAD01I1I  ,  BSTBBOBOÇim  ,  BtTBIl* 
^  BlflSOOAR,  tBCADOOB,  BCr ABDIDOI» ,     BS- 

Eitetidedouro,  port,  Ëtendoir, 
essui,  lieu  ou  l'on  étend,  où  on  étale  des  ob- 
jets pour  les  faire  sécher. 

Ëtv.  de  eslendre  et  de  tdour.  V.  Tend ,  R. 

A  wm  estendedour  gaire  de  iouleou,  Prov. 

BSTENDILHAR,  v.  a.  vl.  bstbhouxab. 
Ettendiller ,  anc.  cat.  Allonger ,  étirer ,  éteur 
dre.  V.  Estendre  et  Tend,  R. 

B8TENDOUR,  s.  m.  (estendour).  En  t. 
d'impr.  étendoir,  outil  de  bois  au  moyen 
duquel  on  étend  les  feuilles  imprimées  sur 
des  cordes.  V.  Tend^K, 

ESTENDRE ,  v.  a*  (esteindre)  ;  strAvoim, 
BSBABBATAB.  Stendeve ,  ital.  ^xtend^r ,  esp. 
Eêtender^  port.  Estendrer,  cat  Etendre, 
donner  plus  d'étendue  à  une  chose,  l'allon- 
ger ,  la  déployer  ;  augmenter,  agrandir. 

Éty.  du  lat.  extendere.  V.  Tend ,  R. 

Eêtendre  la  bra$a  dooufuec,  éparpiller 
la  braise 

Ef  tendre  lou  canehe ,  haler  le  chanvre ,  au 
sortir  du  rontoir. 

Eêtendre  la  bugada,  étendre  le  linge  et 
Don  la  lêêHve. 

EHendre  Um  fems ,  épandre  le  fumier 

E étendre  km  fen ,  faner  le  foin. 

ESTENDRE  8*,  v.  r.  S'étendre ,  Se  dé- 

{iloyer ,  8e  renverser  ou  tomber  tout  de  son 
ong  ;  se  répandre. 

TOM.   II. 


EST 

E8TENDDA,  (esteindùe).  y. 

ESTENDUDA  .  s.  f.  (estendùde);  Exten- 
none,  ital.  Extention,  esp.  Extentçào,  port. 
Etendue,  espace  considérable  de  temps  ou 
de  lieu  ;  les  «limcnsions  en  longueur ,  largeur 
et  profondeur  des  corps.  V.  Tend,  R. 

ESTENDCT,  UDA  ,adj.  et  p.  (estendù , 
ùde);  Exlendido,  port.  Etendu,  ue.  V. 
Tend.  R. 

ESTENOUDODR,  dl.  V.  Eetendidourei 
Tend.K. 
EST£NEBRA8,s.  f.  pi.  (estenèbrès)  ; 

CBBSIRBTAS  ,  BBNBT  ,  TAmABABT,  BBMAIBB  ,  BIOA* 
BAOA,  BB91VBTA,   CAIUIPI-CAI»AT.  CreCClle,  ÎUS- 

trument  de  bois,  composé  d'un  essieu  denté  et 
d'une  languette  ûxée  sur  un  cadre,  qui  pro- 
duit un  bruit  considérable  quand  on  le  fait 
tourner ,  et  qui  remplace  les  cloches  le  jeudi  et 
le  vendredi  de  la  semaine  sainte. 

Ély.  de  et  et  de  Tenebrae ,  v.  c.  m. 

EfiTENENSA,  vl.  V.  i46«(tiietifa  et  Teit, 
Rad. 

E9TENBR  S',  v.  r.  vl.  S*abetenir,  v.  c. 
m.  et  Ten,  R. 

ESTENOBR,vl.  V.  EeUgner. 

E9TENHER,  v.  a.  vl.  Eteindre.  V.  Ee^ 
tegner. 

E8TENIU9AR  9'.  V.  r.  (s'estenîllà),  dl. 
S'étendre  par  terre.  Douj.  V.  EsHrar  $'  et 
Tend,  Rad. 

ESTENOCUEIAPHIA,  8.  f.  (estenougra- 
phic) jBmMoofWArmA.  Sténographie. 

ESTENOGRAPHIAR,  V.  a.  (stenougra- 
phià),  lang.  mod.  Sténographier. 

ESTENOORAPHO,  8.  m.  (estenongrà- 
phe),  lang.  mod.  Sténographe. 

ESTENTA,  adj.  vl.  Cruelle. 

E9TENTOR,  s.  m.  (esteintér).  Stentor, 
capitaine  grec,  remarquable  par  la  force  de  sa 
voix  ;  fig.  voix  forte, 

E8TENUT,  UDA,  adj,  dg.  Alt.  de  Ee- 
tend%a  et  Tend,  R. 

ESTEOD,  s.  m.  (estèou),  abca,  bamc, 
BfcvBui,  Btcvu.  Ecueil,  rocher  qui  se  trouve 
à  fleur  d'eau  dans  la  mer  où  les  vaisseaux 
peuvent  se  briser. 

Ély.  du  grec  im^xcoc  (hestékds),  stable, 
ferme,  ou  de  ^nrriOoç  (stéthos),  bancs  de 
sabie  et  rochers  cachés  dans  la  mer.  Y.  E$t 
Rad.  * 

ESTEPHANIA,  nom  de  femme  (estepha- 
nie)  ;  BfTBrAfiiA.  Stéphanie. 

Pair.  Sainte  Stéphanie,  honorée  le  t8  sep- 
tembre. 

E8TEQUA ,  V.  Eiteca. 

ESTEQUIDDRA,  s,  f.  (  estequidùre) , 
dl.  Maigreur,  langueur,  étisie. 

Ely.  de  eiUquii  et  de  ura.  V.  EeteqyÀt. 

BSTE9DIT,  IDA,  adj.  et  p.  (estequi,  ide), 
dl.  Maigre,  défait,  étique. 

Ély.  du  lat.  hectieus,  ou  du  grec  IxTtxbc 
(hektikos),  m.  s. 

Noun  veiiax,  din$  aquel  paye , 
Que  des  vitageê  estequis. 

Favre. 

ESTER,  V.  aoxîl.  Être.  V.  Estre,  Eeeer 
et  Estar. 
ESTERA,  vl.  Il  ou  elle  serait. 
ESTEREL,  V.  Eêtereou. 
ESTBRELITAT,  ?1.  V.  EsterUMai. 


EST  169 

rPAR ,  V.  a.  (estéreolypà)  ; 
EêtereoHpar,  esp.  cat.  Stéréotyper,  con- 
vertir en  formes  solides ,  les  formes  com- 
posées de  caractères  mobiles  ;  imprimer  avec 
ce  procédé. 

ESTEREOTTPO ,  8.  m.  (estereotype)/ 
Stéréotype. 

ESTEREOU,  8.  m.  (esterèou),  nom  de 
lieu.  BtnBBi,  :  Pa$  de  Vesteteou,  coupe 
gorge;  magasin  ,  auberge  où  l'on  fait 
payer  trop  cher. 

Éty.  Du  bois  de  l'esterel,  où  l'on  arrêtait 
souvent  les  voyageurs  autrefois. 

ESTEROER,  vl.  bstbbjbbb,  BSTBMsm. 
Secouer,  nettoyer,  essuyer. 

Éty.  du  lat.  extergere  ou  de  àbetergere, 

E8TERIGOUS8AR  S',  v.  r,  dl.  Se  bat- 
tre, se  traîner.  V.  Etlrigaussar, 

BSTERIUB ,  LA,  adj.  (stérile ,  île)  ;  bs- 
TBUBT.  Eiteril^  cat.  esp.  port.  Stérile,  ital. 
Stérile ,  qui  ne  produit  pas  de  fruit  quoiqu'il 
soit  de  nature  à  en  porter;  qui  ne  se  repro- 
duit pas ,  V.  dans  ce  dernier  sens ,  le  mot 
Tuergea, 

Éty.  du  lat.  eterUU,  dérivé  du  grec  <r:lpéu> 
(stéreô),  priver. 

ESTBRILITAT,  s.  f.  (stérilité);  Steri- 
lità,  ital.  Eiterilidade,  port.  Eiterilitat  ^ 
cat.  Eeterilidad ,  esp.  Stérilité ,  qualité  de 
ce  qui  est  stérile. 

Éty.  du  lat.  iterUilae,  tatU. 

La  stérilité  était  chez  les  anciens  une  es- 
pèce d'opprobre.  V.  Sant  Valantin, 

ESTERULHAR  S' ,  Alt.  lang.  de  EstU 
rar  #*,  v.  c.  m. 

BSTBRIQDR,  V.  Exteriaur  et  Extr, 
Rad. 

ESTERLB,  8.  m.  (estèrlé),  dl.  et  bas  lim. 
Jeune  homme,  jeune  garçon,  qui  n'est  pas 
marié  ;  drôle  ,  galopin. 

Éty.  de  iterilie ,  stérile ,  qui  ne  produit 
pas,  formé  du  grec  v^ifiia  (stéréo),  priver. 

Tant  eur  aquel,  qu*es  maridat, 
Que  sur  aquel  que  mar  esterle. 
Michel. 

ESTERI«E,  adj.  (estèrié)  ,  dl.  Stérile, 
qui  n'engendre  pas,  qui  ne  se  reproduit  pas, 

Éty.  V.  le  mot  précédent. 

ESTERU,  vl.  V. 

^TBRLIN»  s.  m.  vl.  Steriin.  V.  Ee- 
terling. 

E8TBRLINGA ,  s.  f.  (esterlTnque},  d.  bas 
lim.  Petite  épine  ou  petit  éclat  de  bois  qui 
est  entré  dans  les  chairs.  V.  Etfina  et  Tanc; 
pour  attelle.  V.  Ettela. 

Ëty.  de  la  basse  latinité  tarincha  ,  on 
trouve  dans  la  Légende  des  martyrs,  Fuscien 
et  Victorin  (XI  déc.)  Innares  et  auree  adactœ 
êunt  tarinchœ.  Bér. 

ESTERLINO  ,  adj.  (stèriïn);  Eêterlin^ 
esp.  port.  Sterlino ,  ital.  Eêterli ,  cat.  Ster- 
ling ,  livre  steriing ,  monnaie  de  compte  , 
gui  vaut  en  Angleterre,  où  Ton  s'en  sert , 
23  fr.  à  peu  prâ,  on  dit  par  analo'gie,  6014- 
ein,  tapagi  eeterling^  pour  désigner  un 
grand  vacarme. 

Éty.  de  l'anglais  «(eritnj/,  dérivé  de  ea^fer- 
ling ,  oriental ,  parce  que  Richard  K,  roi 
d'Angleterre ,  6t  venir  des  monnoyeurs  de 
l'Orient  de  l'Allemagne,  que  le  peuple  nomme 
eeterling. 


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170 


EST 


ESTERLINQUIT »  IDA,  ad),  et  p.  («S- 
tcriioqui,  ide).  md.  Maigre,  eilénué.  V. 
AnecowU  et  IfêquelU, 

E8TEIULIfl,  vl.  V.  EiUrling. 

ESTERMINAR,  V.  Ext€rminar  et  Ttrm^ 
Rad. 

ESTERNf  KtTsnniT ,  uvwomrnm  t  radical 
pris  du  lalin  êtemutametUum,  iUmumenium 
ou  iterntUatio ,  élernument ,  dérivé  du  grec 
Tctapvuu)  (piarnuô)  ou  icTipvojMci  (ptarDomai), 
cternuer. 

De  êternutamenlum,  par  apoc.  «terme!  et 
stem  ,  et  par  la  prostheae  d'un  e,  eêtemut, 
eitern;  d'où:  EêUmud-ar  y  Eitemuda- 
ment ,  Eitemug-ar ,  Eslomuda-ment ,  Eê- 
loum-tar,  Eitourn-idar  ,  Eitoum-iga  , 
Eêtourn-ie  ,  Estoumig-atori  ,  Eetoum* 
udar,  Ettoumul^  Estranug-ear  ^  Eilran^ 
til,  Eêtrun-iur^  Eitrun-ij  Ësturn-ii,  Es- 
turn-udar,  Stomud-ar,  Stornut-acio,  Stwr- 
nut-aeio, 

ESTERN ,  s.  m.  vl.  Direction»  trace,  che- 
min ;  gendre  qui  vit  avec  son  beau-père  ; 
gouvernail. 

E8TERNAR,  V.  a.  vl.  Poursuivre,  suivre 
à  la  piste. 

E8TBRNIR,  V.  a.  (éisternir).  Étendre, 
renverser ,  jeter  à  terre. 

Éty.  du  lat.  etemere,  étendre ,  renverser. 

ESTERNODAIRB,  s.  m.  (eslemudàire). 
Eternueur,  celui  qui  éternue  souvent.  Voy. 
Eitern,  R. 

ESTERNUDAH,  v.  D.  (estemudâ);  m- 
TomunAs,  BCTOvnraiSABt  BtrovnnaAB,    bstbii- 


BtTQUBMui,  ■tnmim.  Eêtomudar^  esp.  Star^ 
nutare,  ital.  Eêtemudar,  cat.  Etemuer,  fai- 
re un  éternument.  V.  Eêtemut  eiEstem^  R. 

Ëty.  du  lat  stemutare.  V.  EsUm,  R. 

EaTERMnOAR,  d.  bordel.  V.  EsUmu- 
dar  et  E$tem,  R. 

BSTERNUT ,  S.  m.  (estemû)  ;  —low—w, 
BSTomnnc,  unniin.  Estornudo,  esp.  StamU" 
fo,  ital.  Estemud,  cat.  Eternument,  mouve- 
ment subit  et  convulsif  des  muscles  eipira- 
teurs ,  qui  chasse  avec  efiTort  et  bruit  l'air 
contenu  dans  les  poumons. 

Éty.  du  laL  ilemuUUio  ou  «(erfiutomen- 
tum.  V.  Eitern,  R. 

On  rapporte  qu'un  des  principaux  symp- 
tômes d'une  maladie  pestilentielle  qui  rava- 
gea Rome  sous  le  pape  Pelage  II ,  était 
réternuement,  et  c'est  de  là,  dit-on,  qu'est  ve- 
nue la  coutume  de  dire  :  Dieu  vous  conserve^ 
Dieu  vous  aide,  Diou  voue  ajude^  à  ceux  qm 
êternuent  ;  mais  cet  usage  est  bien  plus  an- 
cien. Les  Grecs  disaient  déjà,  quand  ils  éter- 
nuaient:  Ztû  (7o>2;ov  (Zeu  sôzon),  Jupiter  sau- 
ve-moi, et  à  celui  qui  étemuait,  les  assistants 
répondaient  Cn^i  (zéthi) ,  vivez;  ce  que  les 
Latins  ont  traduit  par  êolve;  les  Provençaux, 
par  Diou  voue  aiude,  à  vos  souhaits  ^  Diou 
vous  bénisse;  et  les  Français,  par  Dieu  vous 
aîd«.  Dieu  vous  bénisse,  que  vos  sou/iaits 
s*aceomplissenif  etc. 

L'éternuement  était  le  troisième  des  présa- 
ges domestiques  chez  les  Romains.  Voy. 
Aurelha, 

On  le  regardait  comme  de  bon  augure  , 
quandon  étemuait  adroite,  et  comme  fâdneux, 
quand  c'était  à  gauche. 

On  faisait  des  vœux  pour  ceux  qui  éler- 


EST 

nuaientafînde  détowner  les  mauvais  pré- 
sages. 

E8TBRNUTATORI,  S.  m.  (esternuta- 
tori)  ;  BcvooamoA,  nroiiMnoATOiso,  sstoiib- 
nMATom.  Stemutatoire,  remède,  poudre  qui 
excite  l'éternuement. 

Ëty.  de  esternul  et  de  atori, 

E8TEROZA ,  vl.  Il  OU  elle  fume,  engrais- 
se, souille,  pollue. 

E8TERPAR,  v.  a.  (esterpà)  ;  BmwiPAa, 
dl.  Essarter  un  champ,  le  nettoyer  des  ron- 
ces et  des  broussailles,  V.  Desfriehar;  répan- 
dre, éparpiller.  V.  Esparpaihar. 

Éty.  de  es  priv.  de  stirps,  souche,  racine, 
et  de  ar,  enlever  les  racines. 

ESTERRANCXA ,  S.  f.  (estenràncle),  dg. 
Echarde  qui  s'implante  entre  l'ongle  et  le 
doigt.  V.  Tanc. 

ESTERRASSAR,  V.  a.  (esterrassa) ,  dl. 
ssmanAMAM.  Esterrossar,  cat.  Desterrenar, 
esp.  Erootter  un  champ  ;  herser.  V.  Trissar- 
moutas. 

Éty.  de  es,  de  terrassa  et  de  or.  V.  Terr, 
Rad. 

ESTERS ,  adj.  vl.  Estem,  cat.  Extemo, 
esp.  port.  Estemo,  ital.  Exempt,  dépourvu, 
privé. 

Éty.  du  lat.  extemus. 

ESTERS,  adj.  lang.  (esters).  Pur,  sans 
mélange  ;  en  vl.  à  l'exception  :  Esters  las 
femnas,  excepté  les  femmes  ;  étranger. 

Éty.  du  lat.  eœterus, 

ESTERS,  adv.  vl.  Autrement.  V.  Estiers. 

ESTERSER ,  v|.  V,  EsUrger. 

ESTERVEL,  S.  m.  (estervèl),  dl.  Tour- 
billon, vent  follet.  V.  TourbUkouneiRernow 
linada. 

Sembla  un  estervèl,  il  est  comme  nn  tour- 
billon ,  dans  un  mouvement  continuel. 

ESTERVEL,  s.  m.  dl.  Loup.  V.  Brounzi- 
dour. 

ESTES,  adj.  et  p.  vl.  Estes,  cat.  Étendu, 
et  subst.  fût.  V.  Tend,  R.  et  Estendut. 

ESTESSON ,  V.  f.  Qu'ils  ou  qu'elles  fus- 
sent. 

ESTESTAR,  d.  m.  m.  S.  que  Destestar, 
V.  c.  m.  et  Test,  R. 

ESTET ,  S.  m.  vl.  Eté.  V.  Esliou. 

ESTEUG ,  vl.  Il  ou  elle  fut,  resta  ;  soit. 

ESTEDS,  Bo.  vl.  Moi-même. 

ESTE  VA,  s.  f.  (estève)  ;  bstbm  ,  babu, 
UTA.  Esteva,  porU  cat.  esp.  Stiva,  ital. 
Manche  et  mancheron  d'une  charrue  ;  la 
partie  du  manche  que  le  laboureur  tient  dans 
la  main  s'appelle  maneki ,  mancheron  ;  flg. 
timon  des  affaires. 

Éty.  du  lat.  stivâ ,  m.  s.  formé  de  sUUiva, 
de  sto,  V.  £»t,  R.  pour  timon,  V.  Timoun, 

Tenir  Vesteva  drecha  en  quauqWun,  le 
surveiller  de  près ,  le  faire  marcher  droit 

ESTEVA,  s.  f.  vl.  mwnwA.  Comemuse, 
musette. 

ESTEVE,  nom  d'homme  (estèvé);  «•- 

mn  ^  Bfnra  9  ms/rmwu» ,  Btrsr a«  ,  xism ,  dont 
les  dmûnutifo  sont  :  bstsvbboub  ,  Tuatotm , 
miroT.  Estevanj  esp.  Stefano^  ital.  Este- 
phoi ,  angl.  Etienne. 

Éty.  du  lat.  stephanus ,  dérivé  du  grec 
(ixé^pavoç  (stéphanos) ,  couronne ,  prix,  ré- 
compense. 

Pair.  Saint  Etienne,  premier  martlr.  On 
célèbre  sa  fête  le  â6  décembre,  et  celle  de 


EST 

l'invention  de  son  corps  ,  en  415,  le  3 
août. 

En  f.anguedoc,  on  donne  le  nom  de  esteves 
et  de  eslevenouns,  à  des  gâteaux  qui  ont  la 
forme  d'un  marmouset, et  que  les  boulangers 
vendent  aux  fêtes  de  Noël  et  de  Saint  Etienne* 

Ces  gâteaux  avaient  autrefois  la  forme 
d*une  couronne  et  les  parrains  ei|  donnaient 
h  leurs  lilleuls  le  jour  de  Saint  Etienne ,  en 
mémoire  de  la  couronne  qu'avait  oiéritée  ce 
martyr  grec. 

On  dit  prov.  d'un  homme  grossier,  en 
Languedoc  :  Es  fin  coumo  un  esleve  de  pan 
6rttn,  ilesl  (in  comme  un  gâteau  de  pain  ois. 

ESTEVENOON ,  s.  m.  (  estevenôun  )  » 
dim.  de  esleve ,  nom  ^u'on  donne  aux  en- 
fants qui  s'appellent  Etienne. 

ESTEVENOUN ,  S.  m.  Etait  le  nom  d'une 
monnaie,  ainsi  nommée  d'Elicnne ,  comte  de 
Provence. 

ESTEVER,  V.  impers,  vl.  Falloir. 

ESTETNGER ,  vl.  V.  Esteniier. 

ESTEZAR,  V.  n.  vl.  Résider ,  demeurer. 
\.£st,  R. 

ESTEZAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vL  Tendu , 
bandé.  V.  Tend,i{, 

ESTHER  ,  nom  de  femme  (eslhèr)  ;  £#- 
ter ,  ital.  esp.  Esther. 

ESTHOURA,  adv.  (esthoure).  A  cette 
heure ,  dans  le  moment. 

Ëty.  du  lat.  ipsa-ora. 

ESTIADA,  s.  f.  Testiade) ,  d.  bas  lim.  Sole, 
étendue  de  terre  labourable  dans  laquelle  on 
sème  alternativement  du  blé  et  des  menus 
grains,  ou  qu'on  laisse  en  jachère  :  N* es  pas 
perme  ou  d'un  fermié  de  tsondza  Vesliada, 
Bér.  c'est-à-dire.  N*  es  pas  permes  à  un  fer- 
mier de  ehangear  Cestiade.  Il  n'est  pas  per- 
mis à  un  fermier  de  changer  les  soles. 

Êty.  Alt.  de  estirada,  étendue. 

ESTIALA,  s.  f.  (estiàle),  d.  bas  lim. 
Étoile.  V.  EsUlla  et  ÈsUU,  R. 

ESTIALAT,  adj.  d.  bas  Um.  Êtoîlé.  V. 
EsUllateiEsUll,^. 

ESTIAS ,  vl.  Que  tu  sois. 

ESTIRADOUR,  s.  m.  (estibadoû),  dl. 
Moissonneur,  métayer.  V.  Meissounier. 

Éty.  de  estib,  pour  esUv,  et  de  odoicr,  l'ou- 
vrier de  l'été.  V.  Estiou. 

ESTIRAR,  V.  n.  (esUbà),  dg.  Ramasser 
la  récolte  de  tout  l'été.  V, Estiou,  R. 

ESTIBLADA,  s.  f.  (estiblàde).  Elimure, 
usure,  friperie,  détérioration  du  linge,  des 
étoffes,  etc.  Avril. 

ESTIBLADOUR ,  S.  m.  (stibladôu).  V. 
Estiblaire. 

ESTIBLAIRE,  s.  m.  (estiblàîre)  ;  BSTisut- 
wmm.Etriehoir,  polissoir  de  fileuse,  morceau 
de  toile ,  de  drap  ou  de  peau  que  les  dé\i- 
deuses  tiennent  dans  la  main  en  dévidant, 
afln  de  presser  et  de  polir  le  ûl  ;  morceau  de 
couenne.  Avril» 

Ély.  du  grec  <rzi\Stû  (stilbô),  rendre  lui- 
sant, biillanl,ou  de  oxiX&ofAa  (stilbôma)  ,ce 
qui  rend  luisant,  ou  de  vriâ^o»  (stibazo), 
fouler,  battre. 

ESTIBLAR,  V.  a.  (stiblà)  ;  nsAm,  TiaiAm* 
Dévider  le  fil,  le  faire  passer  dans  le  polissoir 
en  dévidant;  étendre,  dérider  le  linge  sur  la 
grève;  élimer  le  linge. 

Ëty.  ôeEstUd^  rad.de  sli&to,et  delà  tenu; 
act.  ar. 


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EST 

BftTiBLAflSADA ,  8.  f.  (estiblasràde),  dl. 
m.  8. que Eitrilhaéa,  v.  cm. 

E8TIBI.A8SAR,  V.  a.  (estiblassà) .  dl. 
m.  8.  que  Esirilhar,  v.  c.  m. 

ESnc ,  vl.  Je  8018,  il  ou  ellesoit. 

E8TICANÇA ,  6.  f.  m.  8.  que  Eêliealion, 
▼.  c.  m.  Façon  de  faire,  dextérité.  Avril.  V. 
Estieation. 

E8TICAR .  V.  a.  (estîcà).  Attenter  à  la 
Tie  de  quelqu'un. 

Ëty.  de  e9tUa,  vieux  mol  qui  dé8ignait  une 
longue  cpée. 

ESTICATION,  s.  f.  (esticatie-n)  ;  mi- 
cAiifA ,  BtncATiBii,  BtrioAiitA.  IntentioD,  insi- 
nuation, tournure;  8ollicitation ;  vue,  inten- 
tion d'obliger,  d'être  utile. 

Ély.  du  lat.  imligaliotiis ,  g6n.  de  instU 
galio,  instigation,  inipre88ion,  dérivé  du  grec 
7Ti!;ai  (atizô),  piquer,  aiguillonner. 

Dérivés  :  J^#ftc-an^a ,  Eslig-ança,  Ei- 
Ug-ar, 

ESncs,  adv.  vl.  Autrement. 

ESTIEI^ ,  nom  d'homme  (esticnî).  V. 
Esleve. 

E^TlEOn,  AU.  de  Estiou,  v.  c.  m,  dl.  et 
baa  lim.  Ce  mot  désigne  aussi  la  récolte  de 
Tété.  y.Estiou. 

ESTIER,  adv.  vl.  mamm».  Hormis,  outrp, 
V.  Ettiert;  pour  autrement,  V.  A^lramenl; 
pour  même  .V.  Memp. 

BartEBA,  W.Aitiera. 

ES11ERRA8SAR,  dl.  V.  Etlerranar, 
Trissar-Houtas  et  Terr,  R. 

E8TIEIl$ ,  adv.  et  prép.  vl.  ^%nmê ,  u- 
TBA ,  BtTut.  Excepté ,  à  la  réserve ,  malgré, 
sans,  autrement,  hormis,  au  contraire ,  à  part , 
sans  compter. 

Èty.  du  lat.  e^i^tra. 

E8TIES .  d.  bas  lim.  V.  Estien. 

E9TIFACIEN,  Alt.  de  SalitfacHon.y. 
c.  m.  et5a(,  R. 

ESTIFLAR,  V.  a.  (estiflà).  Donner  des 
soufflets.  V.  Souffletar  ;  pour  siffler .  Douj. 
V.5i5toretPÏ,K. 

ESTIFLET ,  s.  m.  (estiflé) ,  dl  .Sifflet.  Y. 
5tMeletK,R. 

E8TIFRAB,  d.  bas  lim.  Effacer.  V.  J^»- 
façar, 

ESTIOAIf  ÇA ,  s.  f .  (stî^ànce)  ;  bsticatiop, 
BtncAHÇA.  Instigation,  incitation,  suggestion, 
sollicitation  pressante  par  laquelle  on  pousse 
quelqu'un  à  faire  quelque  chose  de  blâma- 
ble. 

Êty.  deEstigar,  v.  c.  m.  et  de  ança.  V.  Es- 
tieation. 

Veni  de  perdre  la  parlido. 
Toun  esliganço  m'a  emmatcat, 
La  vanitai  me  va  couetar  la  vida. 
DiouL 

EÉTIGANSA,  V.  Eetieatiùn. 
*    E8TIGAR,  V.  a.  (stigà).  Instiguer,  pous- 
ser ,  inciter  à  faire  quelque  chose. 

Êty.  du  \^Uin$t\gare,  ou  du  grec  <xxC!;a> 
(stizo), piquer,  aiguillonner.  V.  Eiiicalion. 

ESTIOAR^  V.  a.  (estigà).  Exciter,  provo- 
quer, irriter,  mciter.  Gare. 

E4TlèATION ,  V.  EsUcatum. 

ESTIGNADOUR ,  d.  I^^s  lim.  m.  8.  que 
Estiblaire, 

ESTIGNAR,  d.  bas  lim.  m.  s.  queEi- 
liblar,  v.  c.  m, 


EST 

ESTIGNA88AR.  V.  a.  (esti^assâ),  dl. 
Tirer,  arracher  les  cheveox,  peigner  are- 
brousse  poil.  V.  Carpignar. 

Ëty.  de  f  «  priv.  de  tignassa  et  de  ar ,  en- 
lever la  tignassa, 

ESTIGNER,  V.  EtUgngr. 

ESTUNABLE,  ABLA,  adj.  vl.  Extin- 
guible. 

ESTIL,vl.  V.Estyle. 

BSTtLAn,Y.  Eitylar, 

ESTILAT,  V.  EstylaL 

ESTILDE-GRAN,  6.m.(e8tll-de-gran); 
BiTULA-DB-«aBff^  Stil  dc  graîu ,  couleur  jaune. 

ESTILE,  V.  Eslyle. 

ESTILH,  vl.  V.  £«(tl. 

ESTILHADOUR ,  s.  m.  (estilladôu) ,  dl. 
Alamhie,  v.  c.  m. 

Èty.  du  pori.  eitilador,  alambic. 

E8TILHAR,  v.  n.  vl.  Estilharj  port. 
Stillare,  iUl.  Découler,  dbtiller.  V.Distil' 
lar. 

ESTILLAR.  dl.  V.  Dislillar. 

ESTIULB,  dl.  V.  E style. 

ESllMt  radical  pris  du  lat.  œstimare,  œt- 
(tmo,  estimer,  pnser,  évaluer,  apprécier, 
taxer ,  et  qu'on  fait  venir  de  ms ,  argent ,  et 
du  grec  Tijxico  (timaô], évaluer,  apprécier,  ho- 
norer. 

De  œstimare ,  par  apoc ,  e$tm  ;  d'où  :  Ex- 
tim-ar^  Ad-eitimar,  £«ttm-a,  Estim-ar, 
E$lim-at,  Eitim-ation,  Eitim-ainur ,  Es- 
tim-adour,  Estim-aire,  Mes-estimar^  Ad- 
estim-ar,  Eilim-aliOy  EêtimraiiUf  Estim- 
airisj  Aei-mama^  Ee-mama,  Aesm-arj 
Aesm-at,  Es-mar^  Ad-esmar,  Az-etmar, 
A-e$me,  E$me,  Esm-ee ,  Esm-em,  Esm-er, 
Esmer-adura ,  Esmer-ar,  Esmer-at,  Es- 
tim-able,  In-estiniàble ,  Aym-ar ,  Ym-ar , 
Àd-ysmar,  Ad-imar,  Az-iemam-en,  Isma- 
tun.  Aym-at,  Aùsma-men. 

ESTIMA,  s.  f.  (esUme);  SUrna,  ital.  Es- 
tima ,  esp.  port.  cat.  Estime ,  état  qu'on  fait 
d'une  personne  oa  d'une  chose,  valeur  qu'on 
lui  donne ,  estimation. 

Éty.  du  lat.  e^itimofio,  m.  s.  V.  Estim , 
Rad. 

ESTIMA,  9.  f.  BcvfMATKm.  Estime  et 
mieux  estimation,  évaluation  qne  l'on  fait 
d^une  chose. 

Ëty.  du  lat.  existimaiio. 

Ai  agut  aquot  àCestima ,  j'ai  en  cela  pour 
la  prisée,  Croumpar  à  Testima ,  acheter  à 
Testimation. 

ESnMABLB,  ABI«A,  adj.  (estîraâblê. 
àble) ;  5(tma&t/e,  ital.  Estimable^  esp.  cat. 
Estimavel,  port,  ^slimable,  qui  mérite  d'être 
estimé  ;  appréciable,  en  vl. 
Êt^.  de  estima  et  de  abiUs.  V.  Estim,  R. 
ESTIMAGIO,  Estimado,  cat.  V.  Esti- 
mation. 
ESTIMADOUR,  Eslimador,  cat.  et 
ESTIMAIRB ,  V.  EsHwnaimtir  «t  SiUm, 
R^d. 

ESTIMAIRIS,  f.  f.  (e9iiinaiv^);BiTi- 
vBous.  Appriéciatrica,  fenune  chargée  4ie  faire 
l'évaluation  d'une  chose,  d'en  fixer  le  prix. 
V.EstimaelEstim,^. 

ESTRMAII ,  V.  a.  (éstîmà)  ;  Stimare,  ital. 
Estimar ,  esp.  port.  cat.  Estimer,  faire  cas, 
avoir  nne  bonne  opmion  d*nne  f)ersonne  ou 
d'une  chose,  chérir  ;  mettre  le  prix,  juger  de 
kl  valeor. 


EST 


t71 


Êty.  du  lat.  œstimare,  m.  s.  dérivé  de  œ«, 
enivre,  argent.  V.  Estim,  R. 

Estimar  mte«,  préférer,  aimer  mieux. 

ESTIBIARS',  V.  r.  S'estimer,  se  priser 
beaucoup,  se  croire:  Mtestimi  hiirou«,je 
me  crois  heureux. 

ESTIMAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estima,  àde); 
Estimado,  port.  Estimad^  cat.  Estimé,  ée. 

Ëty.  du  lat.  œslimatus,  m.  s.  V.  £«lim,R. 

ESTIMATIF,  IVA,  adj.  (estimatif,  ive). 
Estimatif,  ive.  qui  résulte  de  l'estimation. 

E8TIMATI0,  vl.  V.  Estimation  et  Es- 
tim, R. 

ESTmATION,  8.  f.  (esUmatie-n)  :  Bs- 

TIMA,   BSTIMAailBII,    BSTOIATIBir.     ^#({1910X10110, 

ital.  Estimaeion,  esp.  Estimaç^o^  port.  Es^ 
ttmaeto ,  cat.  Estimation ,  action  d'estimer, 
prisée,  évaluation.  V.  Estima  et  Estim.  R. 

ESTIBIATIU,  IVA,  adj.  vl.  Estimatif, 
ive,  appréciatif. 

E8TIMATOUR,  8.  m.  (  estimaténr  )  ; 
BfrraiAooiiB,  BtTiBuuBB.  StinuUors  •  ital.  Esti^ 
mador,  esp.  port.  cat.  Estimateur,  celui  qui 
est  choisi  ou  nommé  pour  faire  une  estima**- 
tion,  priseur. 

Ety,  du  lat.  mstimator^  ou  de  eaCima  et  de 
tour. 

ESTIMOOSSADA,  8.  f.  (estimoussade) , 
d.  bas  lim.  Petite  roulée  qu'on  donne  à  queU 
qu'un,  ou  avec  le  poing  ou  en  le  tenant  par 
les  cheveux. 

ESTIMULAR,  v.  a.  (estimulà)  ;  Stimti- 
lare,  ital.  Estimular,  esp.  porL  cat.  Stimu- 
ler, aiguiUonner,  exciter.  V.  Agulhounar. 

Ëty.  du  lat.  stimulare,  m.  s. 

ESTIM0LAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estimulà, 
éde):  Estimulado,  port.  Stimule,  ée.  V. 
Excitât  et  Agulhounat. 

ESTIMUI«US.  8.  m.  (estimulùs);  £«(t- 
mtUo,  esp.  ital.  port.  Estimul^  cat*  Mot  con- 
servé du  lat.  qui  signiGe,en  provençal,8timu- 
lant,  qui  excite. 

Éty.  du  lat.  #cîiiiiilu#,  aiguillon. 

ESTINA,  Alt.  du  d.  bas  lim.  pour  Es- 
quina,  v.  c.  m. 

ESTINADA ,  8.  t  (estinàde)»  d.  bas  lim. 
Volée  de  coups  de  bâton  ou  d'autre  cho8e 
qu'on  reçoit  sur  l'échiné. 

Êty.  de  estina ,  ait  de  esquina  et  de  ada. 

ESTINAR,d.  bas  lim.  Alt,  de  Esquinar, 
v.  c.  ra.  et  Esquina. 

ESTIOU ,  s.  m.  (stAou)  ;  mnmov ,  smo. 
EstaU,  ital.  Estio,  esp.  port.  BsUu,  cat. 
Eté,  la  plu.o  chaude  des  quatre  saisons  de 
l'année ,  qui  commence,  dans  notre  hémis- 
phère, au  passage  apparent  du  soleil,  par  le 
signe  de  l'Ecrevisse  ou  Cancer,  terme  de 
son  plus  grand  éloignement  de  l'équatenr 
vers  le  Nord^  ce  qui  arrive  du  19  au  22 
juin.  Celle  saison  finit ,  aslronoroiquement 
parlant,  vers  le  2|  septembre:  pendant 
sa  durée,  la  terre  parcourt  dans  l'écliplique 
les  signes  du  Capricorne ,  du  Verseau  et  des 
Poissons. 

Éty.  du  lat.  œstas,  dérivé  de  fBttuare,  ea> 
flaoïmer,  brûler.  V.  Estiv,  R. 

ESTIOU-DE-SANT-BIARTIN  •    »-   >0« 

BtTITBT  DB-tAIIT*MA»nil.        E^VM      <M        *ÛII 

Marti,  cat.  Eté  de  Saint-ilarUn. 

ESTIPAR,  v.  a.  vl.  Est^liear^  esp, 
Stoare,  ital.  Entasser,  boucher,  calfater. 

Éty.  du  lat.  stipare. 


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172 


EST 


E9TIPTIG ,  ICA,  adj.  ? l 
Eititic^  cat.  Esliplicat  esp.  Sititco,  ital 
StjrpUque,  astringent. 

Rty.  du  lat.  ttypUcus,  m.  s. 

ESTlPOlaA,  8.  f.  vl.  Fétu,  chaume,  paille. 

Ély.  du  lat.  itipula,  m.  s. 

E8TIPUI.AR,  V.  a.  (stipula)  ;  Eiiipular, 
port.  esp.  cat.  SUpulare,  ital.  Stipuler,  faire 
une  stipulation. 

Éty.  du  lat.  «ttpulart,  formé  de  «ftpiila , 
brin  de  paille ,  parce  que  celui  qui  stipulait 
portait  en  sa  main  une  paille  qui  représentait 
le  fonds. 

Orig.  Anciennement,  lorsqu'on  passait  un 
contrat  de  vente,  on  donnait  un  brin  de 

E aille  à  l'acquéreur,  et  souvent^n  attachait  ce 
rin  à  la  charte  ou  contrat. 

ESTIPDLAT,  ADA,  adj.  (stipula,  Àde)  ; 
Estipulado,  port.  Stipulé,  ée. 

Ëty.  du  lat.  slipulatui. 

E8TIPULATION ,  6.  f.  (  stipu!alie-n  )  ; 
m»rf»vukvimm.  Eitipuliuià,  cat.  EiUpulaçào, 
port.  Stipulation,  clause  insérée  dans  un 
contrat. 

Ëty.  du  lat.  Mtipulatio.  V.  Slipular. 

ESnQUIT,  adj.  (estiqui)  ;  «mçoiv.  Re- 
tenu, assujéti,  etc.,  rendu  maigre. 

Ëty.  du  grec  ir/yéç  (ischnos) ,  maigre. 
Thomas. 

E8TIRA,  s.  f.  (estire).  Torture  que  l'on 
faisait  soufiTrir  aux  crimmels  en  leur  tirant 
fortement  les  membres  ;  tortures  en  général  ; 
lieu  où  on  la  donnait. 

Ély.  de  eittrar,  tendre,  tirer.  V.  Tra^  R. 

Ny  may  lou  luoe  que  si  nommo  Testiro, 
Qu*un  gros  hoututiouvetU  du,  tiro,  Hro. 
Lal>ellaudière. 

E8TIIIA ,  8.  f.  BtnucASA,  tbbta,  «ampa- 

BA,  BSTmASA,    THOTA,     BtCOOnUBA,    BfCOliaBB- 

•ooA,  BtcouMA.  Urada,  esp.  Eitirâo,  port. 
Traite ,  longue  traite  de  chemin  :  L'a  una 
bona  eitira,  il  y  a  une  bonne  traite. 

Êty.  de  eêtirar,  allonger.  V.  Tra^  R. 

E8TERADA,s.f.  (stiràde).  Traite,  Voy. 
Ettira;  en  d.  bas  lim.  mouvement  qu'on 
donne  à  un  objet  pour  le  tirera  soi  ou  du  côté 
que  l'on  veut.  V.  Tra,  R. 

BSmiAGI,  s.  m.  (estirâdgi)  ;  stmAOB. 
Linge  k  repasser  ou  repassé;  métier  de  re- 
passeuse. 

Êty.  de  f tfirar,  repasser,  et  de  la  term' 
agi ,  litt.  action  de  repasser,  ce  qu'on  repas- 
se. V.  Tra,  R. 

ESmiAGNAR ,  dl.  V.  DeHararinar  et 
Aragn,  R. 

B8TIRAOOUSSIAR,  v.  a.  (estÎTagons- 
sià).  Tirailler,  harceler.  Aub.  V.  Trigauuar. 

ESmiAIRA,  dl.  V.  EHirusa. 

ESTIRAIRE,  s.  m.  (esliràïré).  Lange  ou 
drap  à  repasser  ou  de  repasseuse. 

Éty.  de  eitirar  et  de  aire,  qui  serti  repas- 
ser, où  l'on  repasse.  V.  Tra,  R. 

ESTIRAUB.S.  m.  (estiràill);  unm^. 
L  action  d  étendre  et  d'allonger  les  bras  par 
envie  de  dormir.  V.  Tra,  R. 

i?I/ii^iie<tcNestiral 

Un  grand  iouspir^  emb'un  badal 

ESnRALHAR  S',  v.  r.  (s'esliraîllâ).  S'é- 
tnedre,  s  allonger.  Y, Eitirar  s'  et  Tra,  R. 


EST 

Ou  baiailha  H  i'eiiiralka 
Durmiria  dessus  la  palha.     Prov. 

E8TIRA-PED,  d.  bas  lim.  V.  Tiraped. 

BSTIRAR ,  V.  a.  (estirâ)  ;  Eslirar,  esp. 
cat.  port.  Stirare,  iul.  Détirer,  étirer,  éten- 
dre,  allonger  en  tirant,  tirer  k  soi,  en  d.  bas 
limousin. 

Éty.  de  es  augm.  et  de  ttrar,  tirer  beau- 
coup, y.  Tra,  R. 

Êslirar  la  peoi»,  expr.  prov.  pour  dire 
fatiguer  beaucoup. 

Vaumai  estirar  que  roumpre.      Prov. 

ESTIRAR,  V.  a.  USAS.  Repasser  du  linge, 
le  rendre  uni  avec  un  fer  chaud.  V.  Tra,  R. 

ESTIRAR  S',  v.  r.  «'«tmAuiAB,  l'un- 
nuA»,  f'BsnuuiAB.  S'étendre  ;  étendre  les 
bras,  s'allonger  en  baillant;  grandir  beau- 
coup. 

ESTIRAT,  ADA,  a(U.  et  p.  (esUrâ,âde); 
Estirado,  port.  Allongé,  étiré,  repassé  ;  en 
vl.  déguenillé;  gêné  dans  ses  aflàires.  Voy. 
Tra,  R. 

ESTIRA-VIBLBA,  8.  m.  (stire-biéille). 
Nomtoulousam  de  la  viorne.  V.  AUatier. 

ESTIRGOUGNAR,  di.  V.  Eslrigoussar. 

ESTIRGODSSAR,  dl.  V.  Eslrigoussar 
et  yestrigoussar. 

E8TIRS,  s.  m.  (esUrs),  dg.  Tension  des 
nerfs,  dans  le  langage  ordinaire,  qui  n'est 
autre  qu'une  contraction  des  muscles.  Vov. 
Tra.R.  ' 

ESTIRUSA,  s.  f.  (estirùse)  ;  «maauu. 
Repasseuse  de  linge. 

Ety.  de  astira  et  de  usa.  V.  Tra^  R. 

BSTIU,  IVA,  adj.  vl.  EsUmaUf,  îve, 
appréciaUf,  ive.  V.EsUm,  R. 

ESnu ,  dl.  Goud.  V.  EstioueiEsliv,  R. 

ESTiV,  radical  pris  du  lat.  œsHvalis, 
d  été,  formé  de  œstas ,  été ,  qui  vient  de  œs- 
tus ,  chaleur,  ardeur,  dérivé  du  grec  atOco 
(althô),  allumer,  enflammer. 

De  estivalis ,  par  apoe.  esUval  et  esHv  ; 
d'oiiiEstiv-alhas,  Estiv-ar,  Esliv-ada, 
Estiv-alha,  Estiv-agi^  EHiv-aus ,  Estiv- 
isr;  par  le  changement  du  o  en  6,  estib; 
d'où  :  Estib-ar ,Estib'adour , Estiou , Es- 
Ueou ,  Estieu ,  Estiu ,  EyHu. 

Deajrtalû,  ffén.  de  flMto#,parapoc.c«tol; 
û'oh:  Estai,  EsUl. 

ESTIVA,s.  f.  (estive);  Esliva,  port. 
Estive,  contre-poids  qu'on  donne  à  un  bâ- 
timent, pour  balancer  sa  charge.  Ach. 

Le  inot  stive,  dans  le  langage  français  de 
la  marine,  indique  Faction  par  laquelle  on 
comprime,  dans  les  bâtiments,  les  objets  élas- 
tiques ,  comme  la  laine ,  le  coton ,  etc. 

E8TIVA ,  Pour  manche  de  charrue ,  Voy. 
Bsteva.  '      ' 

EsnVA ,  s.  f.  vl.  Musette.  V.  Esleva. 

ESTIVA,  s.  f.  Futaille  en  bois,  en  terre 
ou  en  verre.  Gar. 

Mai  Unsl  aeo  sayepiei  ren 
Se  n'avian  pas  de  bonau  pivou  ; 
Sùungea  donne  de  durbi  Cestivco 
ifountès  Velisir  d^oou  eouven. 
Goye. 

BSmrADA ,  m.  s.  que  Estivagi ,  Esti- 
valha ,  V.  c.  m.  et  EsHv ,  R. 

ESTIVADOR,  8.  m.  vl.  sniTAmB.  Mois- 
sonneur. 
EsnVAOI,  s.  m.  (  esUvâdgi  ) 


EST 

Arrimage,  action  de  mettre  le  vio  dans  ies 
futailles ,  Gare.  V.  Arrimagi. 

ESTIVAGI ,  Le  séjour  de  l'été.  V.  Esti- 
valha  et  Estiv ,  R. 

ESTIVAIRE ,  vl.  V.  Estivador. 

ESTIVAL,  adj.  vl.  Estival,  anc.  cat. 
esp.  port.  Estivale,  ital.  D'été ,  de  la  saison 
d'été. 

Éty.  du  lat.  œstivalis. 

ESTIVALAR.  v.  a.  (cstivalâ),dl.  Étriller, 
ou  donner  des  coups  d'étrivières.  V.  Es- 
trilhar  et  Rossar, 

ESTIVAIiHA ,  s.  f.  (estivàiHe);  snnrABA , 
BmvA«i ,  BftTiTAG».  Le  séjour  de  Tété ,  le 
travail  qu'on  fait  pendant  cette  saison  ;  le 
gain  qui  en  résulte. 

Ëty.  du  lat.  œstivalis,  ou  de  estiva  et  de 
alha ,  tout  Tété ,  ou  tout  ce  qui  se  fait  pen- 
dant l'été.  V.£i(tt?,R. 

Pagar  Vestivalha ,  payer  la  nourriture  que 
les  bestiaux  ont  prise  pendant  Télé. 

Moun  estivalna  m* a  vagut  tant ,  ce  que 
j'ai  fait  pendant  l'été  m'a  rendu  tant. 

Bona  estivalha  ,  bonne  saison  d'été. 

ESTIVALHAS,  6.  f.  pi.  (  eslivâilles }  ; 
•ooTBUMim.  Nom  qu'on  donne ,  à  Digne,  aux 
graines  ou  semences  de  courge. 

ESTIVANDIER,dl.  V.  Meissounier et 
Estiv,  R. 

ESTIVAR,  V.  a.  vl.  Récoller. 

ESTIVAR,  V.  a.  (estivà):  Estivar^  cat. 
esp.  5(tvarc,  ital.  Pour  arrimer,  V.  Arri^ 
mar ,  arranger. 

ESTIVAR,  V.  a.  Mettre  le  vin  d'une  cuve 
dans  des  tonneaux,  ou  d'un  tonneau  dans 
d'autres  futailles  plus  petites,  en  bois,  en 
terre  ou  en  verre.  Gar. 

ESTIVAR,  V.  n.  Passer  Tété,  faire  passer 
l'été  aux  troupeaux  sur  les  montagnes  , 
nourrir  pendant  l'été  ;  être  en  été. 

Ély.  de  estiv ,  pour  estiou ,  été ,  et  de  ar. 
\.EsUv,R. 

Ounte  avet  estivati  où  avez-vous  passé 
l'étéf  *^ 

Car  prop  es  d'estivar.  car  l'été  s'approche. 

ESTIVAR,  V.  n.  vl.  Jouer  de  rinstru- 
ment  appelé  estiva. 

ESTIVAUS,  s.  m.  pi.  (estivàous)  ;  ■•«- 
rAÈM.Stivali,  ital.  Houseaux,  bottes  légè- 
res ,  l)ottines  ,  chaussure  d'été  :  l>otte8  que 
portent  les  pécheurs  dans  les  étangs  ;  bas 
d'étoffe.  V.  dans  ce  dernier  sens,  Baluarts. 

Éty.  du  lat.  œstivatis ,  qui  sert  en  été , 
selon  Ducange,  et  de  estuyer,  estouyer , 
serrer ,  cacher ,  couvrir,  suivant  Borel. 


&u,  Bfartin ,  doano  mj  otom  abrivmi  éê  ftn  , 
El  mays  mou*  esUnms,  t\  km  diantre  m'adrcr* 
Si  jaunia  tooray  pina  dins  wom  mfarnau  laoe. 
I«b«llaiidiâ«. 

ESTIVBNG,  adj.   vl.   Estivene  ^    caC. 

D'été. 

ESTIVET,  8.  m.  (estivé),  dl.  EstxuH,t9X^ 
Dim.  de  estiou,  petit  été:  VtstivetdeSami» 
Martin.  \.  Estiv,  R. 

ESTIVIER ,  s.  m.  estivié),  d.  bas  Km. 
Ouvrier  qu'on  loue  pour  lever  la  récolte 
d'été. 

Éty.  de  estiou  et  de  ter.  V.  EsHv^  R. 

ESTO ,  Etau.  V.  Estoc;  c'est  un  mot  pris 
de  l'espagnol. 

ESTOBEZENS ,  vl.  EflRrayé,  étonné. 

Éty.  du  lat.  stupens ,  étonné. 


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EST 


8.  m.  fl.  Slapevr, 
stupéfaction. 

Éty.  du  lat.  glupefiBri^  être  stupéfié. 

ESTOBEzm,  V.  n.  vl.  Être  dans  l'éton- 
nement. 

Êty.  du  laL  itupeêcere,  être  étourdi. 

BSTOttJL,  tI.  stoua.  V.  Eiloûbla. 

B8TOG ,  8.  m.  (esté)  ;  bstoz,  mno.  Elad, 
pkice  en  fer  avec  une  vis  qui  sert  à  fixer 
les  objets  qu'on  travaille. 

Êty.  du  grec  i(rei)xJic  (héstékôs) ,  stable, 
ferme»  solidement  établi ,  ou  de  l'ail,  stock, 
tronc,  aouctie. 

Datif  un  élau  on  nomme  : 

UACHOIRES  oa  MORS ,  Im  Hmii  piMw  ipl  m  rëauia- 

•cnt  aa  moyen  «fane  vk  it  prtMkMi. 
SRANCHES,    les  dc«s  p«iia  6m  l'iuii.  tmwiûmém  en 

haut  par  les  mon. 
BOrrE  A  VIS  «  r^en»  a*  la  «la. 
RESSORT,  la  r«aMrt  qiU  iaH  ouvrir  lat  hnmAm  qMwl 

oa  «Usaarra  b  via. 
AGRAFE ,  laa  patia^»  nuaiaa  d'sM  vk«  911  aarvani  à  incr 

i*ëua  à  nn  établi 
CLEF ,  !«•  oiorosai»  da  l«r  avae  leiyial  00  aarra  laa  wêA' 

ahoir«t. 

On  appéUe: 

lltC ,  m  éum  da  loU  A  kanahaa  étaaUi(Ma. 

fivrOC,  s.  vl.  Ettœ,  cat.  £#<ogii#,  eap. 
port.  Stoeco,  ilal.  Estoc»  pointe,  pieu»  bâton 
pointu  f  épée  :  ITestoc  et  de  talha ,  frapper 
d^esloc  et  de  taille»  de  la  pointe  et  du  Uran* 
chant. 

Ê(y.  de  l'ail,  stock,  un  biton. 

A  h  fi  tort  DUm  al  mltan  dU  acnt  gantoa 
Anmt  àê  pisUileU,  4fê3(9oxi  iTlalaUnkia. 


ESTOC,  vl.  Il  OU  elle  garde,  serre» 
diffère,  s'arrête. 

E8T0GA1IA,  s.  f.  (estoucàde);  mtoo- 
cABA.  Stoccata,  ital.  Estocada,  esp.  port, 
cat.  Estocade,  botte,  coup  de  pointe  quel* 
conque  qu'on  allonge  k  l'ennemi. 

Éty.  de  Tall.  stechen,  piquer,  ou  du  grec 
«Toxî^^otAOi  (atokaiomai)  »  viser»  mirer» 
ajuster. 

ESTOa,  s.  m.  tI.  Estoic,  cat.  Estàieo, 
esp.  port.  Stoïcien. 

Èty.  do  lat.  stoicuê,  m.  s. 

BSTOCOFIGH,  8.  m.  (eslocofi);  Mton. 
Stock-fisch  »  espèce  de  merhidie  sèche  dont 
les  Hollandab  font  nn  grand  commerce, 
Ach.  fig.  personne  eitrèmement  maigre. 

Éty.  V.  le  mot  suivant. 

BSTOCOFIGH,  s.  m.  Nom  qu'on  donne, 
k  Nice  »  au  gade  colin ,  Oadus  carbonarius. 
Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et 
de  la  fom.  des  Jugulaires  ou  Auchénoptères 
(à  nageoires  au  cou),  rare  dans  la  Méditer- 
ranée. 

Et  au  gade  molve ,  Gadus  molva  »  Lin. 
poisson  du  même  genre  que  le  précédent, 
qui  parvient  k  la  longueur  de  huit  k  neuf 
décimètres  ;  et  au  gade  allongé  :  Qadns 
eUmgaius ,  Lotta  eUmgata ,  Risso* 

Ety.  Corruption  de  l'anglais  itoek^hf 
sorte  de  morue  sèche. 

BSTOFFA,  s.  f.  (stôffis);  S(»l[a.  ital. 
EsHofa^  esp.  port.  Etoflfe,  drap,  tissu  de  hme, 
de  soie,  de  coton,  etc.  servant  k  faire  des 
habits  ou  k  garnir  des  meubles;  moroews 


EST 

d'acier  doM  les  taillandiers  Amnent  les  parties 
non  tranchantes  de  leur  ouvrage. 

Éty.  de  l'ail,  stoff,  le  laémo ,  ou  de  la 
basse  lat.  sluffa ,  stuffare y  garnir,  équiper. 

Faire  estoffa ,  corroyer  le  fer ,  le  battre 
k  chaud. 

Aver  d'estoffa ,  avoir  des  moyens  »  des 
talents .  des  qualités  ;  être  riche  ;  avoir  de 
la  matière  de  reste ,  etc. 

On  fait  remonter  aux  Egyptiens,  l'inven- 
tion de  l'art  de  tisser  les  étoffes,  queCecrops 
importa  dans  la  Grèce  ;  on  attribue  celle  de 
les  fouler  à  Nicias  de  Mégare. 

En  175-2  ,  M.  Golyon ,  fabricant  d'étoffes 
k  Lyon,  inventa  une  machine,  au  moyen  de 
laquelle  une  seule  personne  faisait  k  la  fois, 
les  cinq  opérations  suivantes  :  Àsplage  » 
boHnage,  retordage ,  ourdissage  et  eneol- 
lage. 

En  1805,  M.  Jacquard,  de  Lyon,  inventa 
un  métier  destinée  fabriquer,  sans  le  secours 
de  la  tire,  toute  espèce  d'étoffe  brochée 
et  façonnée. 

En  1806,  M.  Couturier,  de  la  même  ville, 
fit  connaître  un  procédé  pour  fieibriquer  à  la 
fois  plusieurs  pièces  d'étoffe  sur  un  même 
métier  et  par  un  seul  ouvrier. 

Le  31  juiUet ,  1801.  M.  Lussen  et  Brinck, 
de  Crevelt  »  publièrent  la  découverte  d'une 
liqueur  qui  rend  les  étoffiîs  impénétrables  k 
l'eau. 

Dam  une  étoffe  on  nomme  : 

RAYURE ,  U  manirra  ,  la  fà^on  dont  alla  aat  raj<a. 
FAIBLAGE  ,  una  partia  ploa  faibla  qna  la  reata. 
FLAMBURE .   una  tacha  provaomt  é»  l'fnëgaUlë  <!•  la 


EST 


178 


FORLAMÇURE ,  la  iélma  qirf  pravltnt  da  oa  ^m  ro«niar 
oTa  paa  Imn  UU  coorir  la  ■avatic. 

ESTOFI,  Alt.de£«(oco/le^»v.  cm. 

E8TOIANT8,  vl.  Amassant  peu  è  peu. 

ESTOIAR,  vl.  V.  EHuiar. 

B8TOJAR,  V.  a.  vl.  Estogar,  caL  Garder, 
enfermer,  réserver,  cacher,  serrer. 

E8TOL ,  s.  m.  vl.  Eslol ,  anc.  cat.  Flotte, 
armée  ;  il  ou  elle  exalte. 

BSTOIi ,  adj.  vl.  anvr,  Btiovr.  Estolido, 
esp.  port.  Stolido^  ital.  fctourdi,  imprudent» 
stujpide,  méchant. 

Ety.  du  lat.  stoUdus^m.  s. 

ESTCMUA,  s.  f.  (stèle):  Stela,  lat.  StoU, 
ail.  5toto,ital.  Estola,  esp.  port.  cat.  Etole» 
longue  bande  d'étoffe  que  le  prêtre  met  sur 
le  cou  et  croise  sur  l'estomac,  et  que  le  dia- 
cre porte  en  façon  d'écharpe. 

fity.  du  lat.  stola,  dérivé  du  grec  oroXii 
(stolè),  robe  traînante. 

Cette  robe»  qu'on  a  peu  k  peu  rétrécie,  est 
réduite  aujourd'hui  à  une  simple  bande. 

L'étole  marque  la  puissance  attachée  au  ca- 
ractère sacerdotal. 

ESTOLA,  s.  f.  vl.  AIt.de  Estelà,  v.  c.  m. 

E8TOLRE,  V.  a.  yl.  Stogtiere,  ital. 
Exalter,  élever. 

Éty.  du  lat.  e^tollére,  m.  s. 

E8TOI.TO,  OLTA,  adj.  vl.  StoUo,  ital. 
Étourdi,  le. 

Ëty.  du  lat»  stuUus,  sot»  fou,  imprudent. 

ESTOMAC» 

BSTOMAGB  et 

ESTOMAX  »  vl.  Y.  Estoumae. 

BSTONC ,  S.  m.  vl.  Bâton,  trique. 


ESTOODTAa  S'»  V.  r.  (s*«fltomi?à)«  Se 
hasarder.  Aub. 

E8TOPA ,  s.  f.  vl.  Etoupe.  Estopa,  cat. 
V.  Estoupa  et  Estoup,  B. 

ESTOPACI,vl.  V.  Estopassy. 

ESTOPA88T»  S.  m.  vl.  MvovAsn.Topaze. 
V.  Topaia, 

ESTOPONAR»  V.  a.  vl.  Boucher,  étou- 
per.  \ ,Eslapounar  et  Estoup,  R. 

E8TOR ,  s.  m .  vl .  MTovM. 

E8TOR  ,   s.  m.   vl.  snoom ,   bstomaiicb. 

Le  trousseau  ou  les  bardes  qu'on  donne  à 
une  fille  en  la  mariant. 

Ëty.  du  lat.  instaurare, 

E8TORA,  s.  f.  (cslore);  Sluota»  itaL 
Estora,  cat  Estera^  esp.  Store,  rideau  de 
portière  de  voiture. 

Ëty.  du  lat.  storea^  natte  de  jonc,  fait  du 
grec  (Tcopeui  (storéô),  j'étends. 

E8TORAX ,  s.  m.  (storàx)  ;  ivaiibaz  .  Sto- 
rax^aW.  Estoraque,  port.  Storax»  produit 
végétal  solide,  de  la  nature  des  baumes,  c'est- 
à-dire,  contenant  de  l'acide  benzolque,  pro- 
venant du  Styrax  ofieinaUt  Lin.  arbre  de  la 
fam.  des  Ebénacées,  qu'oo  trouve  en  Pro- 
vence. V.  Aliboufier, 

Éty.  du  lat.  storax. 

Il  ne  faut  pas  confondre  cette  substance 
solide  avec  le  styrax  qui  est  toujours  liquide. 
V.  E styrax. 

ESTORBIL,  s.  m.  vL  Estorvilho,  porL 
Tourbillon. 

Éty.  de  troubel,  tourbillon. 

ESTORBOULAR,  V.  a.  vl.  Ballotter»  tour- 
billonner, tourmenter. 

Éty.  de  lrou6Ie. 

ESTORÇA,  s.  f.  (estéroe),  dg.  LuUe  :  A 
tes  estorceSf  k  la  bitte.  V.  Loucha. 

ESTORGA,  dl.  V.  EnUn-ça. 

ESTORÇAS,  s.  f.  pi.  (estèrces)»  d.  bordel. 
Lutte.  V.  Loudia, 

E8TORCER,  vl.  V.  Ettorser. 

E8TORGER»  v.  a.  vl.  Extraire, arracher; 
échapper,  sauver,  préserver»  délivrer. 

E8TORGS  »  vl.  Tu  arraches. 

ESTORI,  s.  m.  (estéri);  Stuoia,  ilal. 
Estera,  esp.  £«teirâo,  port.  Éstère»  natte  de 
jonc  ou  de  sparte,  qui  nous  vient  du  Levant, 
V.  Palhassoun. 

Ëty.  du  lat.  etorea,  m.  s. 

ESTORIA ,  s.  f.  vl.  Histoire.  V.  Eutori. 

ESTORIAUHBN»  V.  Ystorialmen. 

BSTORMIR,  V.  a.  vl.  Combattre,  aUa- 
quer.  V.  Estomtr. 

E8TORN,  s.  m.  vl.  amm»  WÊtovm.  Stor^ 
ma,  ital.  Bataille,  combat»  mêlée,  estour^ 
tournois,  guerre,  assaut,  désordre,  conflit» 
confusion»  bruit,  et  particuKèrement  celui  du 
tonnerre. 

Ety.  V.  7ofvi,  ou  du  lat.  ewiurhaiio. 

E8TORNAR»  V.  a.  vL  Stomare,  HaL 
Détourner. 

E8T0RNAT,  ADA,  a^.  et  p.  vl.  Détour- 
né  ée. 

ÊSTORNEL,  tL  EstomeU,  cat.  V.  A- 
leiirfMOii. 

B8TORNBLH,et 

BSTORNBDa  s.  m.  ▼!.  V.  Sêkmmeom. 

BSTORifl,  lA»  aiQ.  etp.  ▼!.  AssallH »  le. 

BÉTORNIR ,  V.  a.  ▼!.  munumm.  Attaquer, 
livrer  bataille ,  combattre. 

Êtj.  de  estom,  combat,  et  de  ir. 


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oogle 


174 


EST 


BlTOBNIT,mA,  ailj.etp.  vl.  CoBbat- 
tu,  uc. 

ESTORNOnAltENT,  8.  m.  vl.  bstomto- 
OAMBR.  Êlern ornent.  V.  É$tem\U  et  EtUm^ 
Kad. 

Ely.  du  ht.  exîerntUamentmm,  m,  8. 

E8TORNUDAR ,  V.  D.  vl.  trowanoAm,  sf- 
«MimiNMi.  Eitemudar  jC9i.  Ettomudar,  esp. 
V.  Ettemudar  et  J?«lem,  R. 

BSTORNUT,  8.  m.  vl.  Estomudo,  esp. 
Estemud ,  cat.  V.  Eitemul  et  £#f0m ,  R. 

E8T0RSA,  dl.  V.  Entona  et  Tors,  R. 
ArracbemeDt  y  délivrance.  V.  Ettonio  et 
ror#.  R. 

B8TOR8A»  8.  f.  (estôrse),  Y.  Entorse, 

E8TOR8EBIENT,  8.  m.  vl.  wtovmmkii. 
Estorcimiento ,  Buc.  esp.  5(orctmento,  ital. 
Arrachement ,  délivrance.  V.  Tors,  R. 

E8TOR8ER,  v.  a.  (estéursé)  ;  MToosi^pm, 
Tottsfi ,  «ifTooAM^.  Estareer ,  cat.  esp.  port. 
Storctre ,  ital.  Tordre  du  ling^  mouillé  avant 
que  do  fétepdre;  fouler  une  articulation, 
tordre,  entortiller.  V.  Torser, 

Êty.  du  lat.  tor^uere,  intorquere,  V.  Tors, 

E8TOII8ER ,  V.  a.  vl.  Estorcer,  cat.  Dé- 
livrer :  Vos  qu'estorsetg  Sidrae  d'ardent  fia- 
ma*  l^ierre  d'Auvergne. 

Vous  qui  délivrâtes  Sidrae  de  la  flamme 
ardente. 

ESTORSER  8' ,  v.  r.  n  bbicoula*.  Se 
fooler  :  Mi  siou  estorsui  la  man ,  je  me  suis 
foulé  la  main. 

ESTORSlO,8.  f.  vl.  BZTOmtiov,  bztobttom, 
sMOMA.  Estùrsii ,  cat.  ^â^iornon,  esp.  Ex- 
iors^o^  port.  Estorsione^  ital.  Arrachement, 
extraction  ;  extorsion. 

Éty.  du  lai.  eœtarsio^  m.  |.  V.  Tors,  R. 

ESTORMIDA^.f.  (esteursûde)  ;  kstoov- 
•in>A ,  BtrooitmiA.  Entorse.  V.  Entorsa, 

ESTORSOT^  VÙA,  odj.  et  p.  (estoursù, 
ûde).  Tordu ,  ne ,  foulé ,  ée.  V.  Tbrs,  R. 

E8TORT,adj.  vl.  mtrosTz.  Estort,  cat. 
Délivré ,  donné ,  sauvé: 

ESTORCER^  V.  a.  vl.  Délivrer,  tirer  du 
danger.  V.  Esiorser, 

E8TOT ,  adj.  vl.  Il  ou  elle  était.  V.  J9ffo{. 

B8TO0,  pr.  dén.  (estou).  Esto,  port. 
Celui,  celui-ci.  V.  Aquestou, 

Éty.  du  lat.  istud. 

Estou  matin ,  esiou  sera,  ce  matin ,  ce  sqir. 

ESTOUBIAR,  Avril.  V.  Oablidar. 

ESTOOBILHOUNS,  V.  Estoublouns. 

ESTOUSL,  tToust.,  MTOBi.,  radical  pris 
du  lat.  «ftpuia ,  tuyau  du  blé,  paille,  chaume, 
tstemble* 

De  stipula^  par  apoc.  sHpul,  par  la  snp- 
presslon  de  u ,  stipl ,  par  le  changement  diip 
en  ^ ,  de  i  an  on,  stoubU  d*où  :  Ka-stoubl-e, 
Ra-stoubl-ar ,  R-estoubl-a,  Restoubl-ar, 
R-estoM-e,  R-esUmbt-Um,  R-estobl-t ,  R- 
ul0l,R-estolk. 

De  stoubl ,  par  la  suppression  du  6,  s4oul  ( 
il'où:  Ra-sUmly  RM-daulhy  Ma-sioùlrcire , 
Ra-stoulh-ar,  Re-estoulh-aire ,  Re-stouÛ^ 
or. 

E8T0UBLA,  8.  f.  (estôuble) ,  d.  m.  wi- 

TOOB&S  ,    BAITOVBU  ,     BtVOtBUA  ,    WÊBÊftOVWtJk,  , 

BABnm,  «MVQBÛf.  Champ  moissonné  qui  est 
iuicore  couvert  de  chaume,  on  delapattie 
du  tuyau  du  blé  oa  des  autres  céréales  quTon 
a  laissée  en  moissonnant,  en  vl.  chaume; 
paille. 


EST 

Êty.  de  estùMe  ou  €kml>U,  en  vieux  lang. 
dérivé  de  sHpula ,  dont  Virgile  s'est  servi 
dans  le  même  sens  : 

8«p«  cUmd  •irrilct  incciKicr*  proMt  afixM  , 
AtqM  Uvaro  ttiptUam  crvpi^niibM  «rert  flMnnib. 

Ou  de  Tall.  stoppel,  chaume. 
Dérivés  :  Estoubl-iens  ,  Esionbl-ouns , 
R-eslouM-e,  R-estoubUar^  Hestoubl-ai. 
ESTOURLOUN8,  s.  m.  pi.  (estoublouns',; 

BSTOOBIOVBB,    BtTOBBUOOBB  »     MOB«,    «lAlOOO, 

BSTo,  BToouA.  Cbdumc  OU  partie  du  tuyau  du 
blé  qui  reste  attaché  à  la  terre  apr^  la  mois- 
son ;  esteuble  et  etoubUt  en  rom. 

Éty.  de  estoubla  et  du  dim.  (mn^ 

Derrabar  leU  eskmlAouns,  chaume^  un 
champ;  chaumage  est  l'action  d^  chaun^er. 

E8TOUDOUGNAR,  V.  a.  (estoudougnà), 
dl.  Èbrancher  un  arbre  de  manière  à  ne  lui 
laisser  que  le  tronc.  V.  Esbrancar. 

ESTOUERSER ,  V.  Estorstr  et  Tors , 
Rad. 

ESTOUFADA ,  S.  f.  (estoofade)  ;  bstov- 
FAB ,  BtrooTAT.  Ëtuvée,  vUude  cuîtc  daus  son 
jus  et  dans  un  vase  bien  couvert. 

Êly.  de  estoufada,  part,  de  estoufar , 
étoufler.V.  rou/,  R. 

De  buou  à  t'estoufada ,  du  bœuf  à  Fétnvce. 

Faire  una  estou  fada,  faire  une  fusée  , 
une  grande  perte  an  jeu  de  hasard. 

ESTQUFAOI,  s.  m.  (estoufàdgi)  ;  srrov- 
rACB.  Action  et  temps  d'échauder  les  cocons 
pour  en  faire  mourir  les  chrysalides.  Avril. 
V.  Touf,  R. 

ESTOUFAMENT ,  8.  m.  (estoufamein). 
Élouffement ,  action  d'étouiïer  ;  suffocation  , 
oppression ,  difficulté  de  respirer. 

E8TOUFANT ,  ANTA ,  adj.  et  p.  (estou- 
fan .  ânte).  Etoufifont ,  ante ,  qui  fait  qu'on 
étouffe ,  qu'on  respire  mal  à  son  aise.  Voy. 

Touf,  r; 

BSTOUFAR,  V.  a.  (  estoufà).  Ëtouftr  , 
ôler  U  respiration  en  empédiant  les  pou- 
mons de  recevoir  Tair  et  de  le  rejeter  alter- 
nativement ;  faire  périr ,  en  privant  de  la  res» 
pifation  ;  par  exL  éteindre  le  feu  en  le  privant 
de  la  communication  de  Tair  ;  échauder  les 
vers  à  soie. 

Éty.  de  es  priv.  et  du  grec  td^uy  (tiiphéin), 
aHumer,  c'eat*^ dire,  éteindre.  V.  Touf, 
Rad. 

ESTOUFARS*,  ?.  r.  (s'estonfa).  S'étoufifer, 
ouétoufier,  ne  pouvoir  plus  respirer. 

E8TOUFAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  ( estoufô , 
Âde).  Ëouffé,  ée  :  Temps  estoufat,  temps 
vain ,  bas  et  couvert ,  étouffant.  V.  Touf,  R. 

E8TOIIFEGJJi ,  v.  a.  (estoufegà)  ;  Affo- 
aare ,  ital.  Engouer,  embarrasser  le  gosier, 
le  remplir  de  trop  d'aliments  à  la  fois;  suffo- 
quer. 

Éty.  de  estnufar.  V.  Touf,  R. 

Moussur  lou  francilhot,  easpi  que  mot$r- 
raîhada ,  m*avex  estoufegat.  uros. 

E8TOUFEGAR  8',  v.  r.  S'engouer.  V. 
Estrangoular  s\ 

EnoOFUOI,  s.tn.  (estoufùdgi)  :  bstoo- 
rAHBxnr  ^  furoiiGATioB.  Étouffement ,  difficulté 
de  respirer  qui  menace  de  sofibquer,  suffo- 
cation, oppression.  V.  Touf,  R. 

ESTOUIGHAIRE,  s.  m.  (estonicfa&Tré). 
Grosse  serpette  dont  on  se  sert  pour  couper 
les  buissons. 


EST 

Éty.  de  e«  priv.  detonic^,  baie,  et  deaire, 
quicoupe  les  haies, 

E8TOII9GHAR,  v.  a.  (estouicha).  Cou- 
per ou  tailler  |es  buiasons  d'une  baie  ;  lig. 
rosser,  battre. 

Ëty.  de  es  priv,  de  louieka ,  haie ,  et  de  ar, 
.  Q8TODLA ,  s.  f.  (  estôule  ) ,  d.  bas  lim. 
EUncelle.  V.  Béluga  et  Esteil ,  R. 

ESTOUICHA,  8.  f.  (estéuille),  dl.  Voy. 
Clui.  

E8TOUL01IFIT,  IDA,  adj.  et  p.  (estou- 
louTi ,  ide) ,  d.  bas  lim.  On  le  dit  d  une  per* 
sonne  maigre  qui  a  un  mauvais  teint 

E8TODI.OUIRAR,dl.  V.  Estourouliar. 

ESTOULOURDIR ,  d.  bas  lim.  Voy.  Es- 
tourdir. 

ESTOULOUROrr,  md.  V.  EstourdU. 

ESTOUMAC,  BfTOBMAa,  radical  pris  du 
lat.  stomachus ,  i  •  estomac ,  dérivé  du  grec 
vT($fxayoc  (stoniachos) ,  m.  s. 

De  stomat^us,  par  apoc.  siMnaek,  par 
addit.  de  e  init.  esiomaeh,  et  par  changement 
de  ()  en  Qi| ,  fstoumacl^  et  ^staumae;  d'où  : 
ÈstùuvM^ç  ,  EsUt^mac-ar  ,  Estoumaeh-f 
ique. 

De  esfotfmae,  par  le  changement  du  c  en  9  • 
estoumag:  d'où:  Estoumag-a^a^^stimmag' 
ar,  Estôûmag-at. 

E8TOUBIAG ,  8.  m.  (  Stoumâ  )  ;  bacbm^. 
Stomaco,  ital.  Estomago,  esp.  port.  EstO' 
mach,  anc.  cat.  Estomac,  principal  organe 
de  la  digestion,  situé  au-dessous  dq  dia- 
phragme, entre  le  fqie  et  la  rate,  occupant 
l'cpigastre  et  une  partie  de  l'hypochondre 
gauche. 

Éty.  du  lat.  stomachus,  V.  BsUrnmae.H, 

La  plupart  des  habitants  de  la  Provence, 
donnent  improprement  le  nom  de  estomo/ç  k 
la  poitrine  et  aux  seins. 

Barrament  d'esioumae  ,  serrement  de 
cœur. 

Aquot  fai  crebar  festoumac ,  dl.  cela  fajl 
fendre  le  cœur. 

Onnmnme: 

CARDIA  ,  rcMvcrtwt  mfMtnn  d«  Tnioane. 
PYLO|iE ,  ir<Nit«rt«r«  Mérlwn. 

ESOPHACE  .  I«  «hkMi  qal  port*  lc*alliiwi|«ib  l'arrMr». 
ImmcIm  (Uim  r«sUMiMe. 

E8TOUBIAGAR,  V.  Bst4mmagar  et  Es- 
toumae,  R. 

ESTOUMAC-DUR^R  V.  (  restoomae* 
dubèr)  ;  i.*BtromT,  dl.  Mal  de  reins.  Lumbago. 
V.  Mau  d'estoumae. 

E8TOUMACHIQI7^,  ÇA,  adj.  (stOO- 
matchiqué;  ique);  bmobmacaa.  Stomachiqoe, 
qui  appartient  k  Testomac  ou  qui  est  propre 
aux  maladies  de  restomac 

Ëty.  du  iat.  stomacMo^.  V.  iSHoumoc, 
Rad. 

ESTOUBIAGADA.  8.  f.  (estoumagàde)  ; 
mnùvMAMAVt  BtionMABAVA.  Gastrodiuie,  dou- 
leur d'estomac,  et  fig.  serrement  de  cœar, 
chagrin,  inquiétude  concentrée,  çrève-coanr. 

Éty.  de  esfouma^  et  de  oiia,  V.  Esîownae. 
Rad.      . 

BSTOeMAGMI ,  T.  a.  (estoumagà)  ;  Bi- 
tomacar,  caL  Estomagar,  esp.  Stomaeare^ 
ital.  Donner  un  eonp  sur  Vestomac,  arrêter 
la  digestion;  fig.  affliger,  annoncer  nnemau* 
vaise  nouvelle. 

Êty.  de  estoumae  et  de  or,  agir  sur  Testo- 


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EST 

mac .  parce  qu'on  a  cru,  pendant longteinps, 
qu'il  était  le  siège  principal  des  sensations. 
Y.  Eêtoumae,  K. 

ESTOUMAGAR  8',  V.  r.  Eitomagar-êe, 
port.  S'estomaquer,  s'inquiéter,  se  chagriner, 
sans  en  témoigner  la  cause. 

E8TOUBIAGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estou- 
roagà,  àde)  ;  Estomagado ,  port.  Estomaqué, 
ée,  qui  a  le  cœur  serré,  inquiet,  chagrin. 

Éty.  de  eiUmmae  et  de  al.  V.  EHoumae, 
R.  ou  du  lat.  ilomachiUutj  ni.  s. 

E8TOUIIAGUBT ,  s.  m.  (estoumagué), 
Nom  qu'on  donne,  à  Toulouse,  à  la  pomme 
d'amour.  V.  Pouma  d^amour. 

ESTOUMAGOUN,  s.  m.  (estoumagôun). 
dim.  de  eitoumae ,  petit  estomac ,  estomac 
faible,  qui  ne  supporte  les  aliments  qu'avec 
peine. 

ESTOUMPA,  8.  f.  (estôumpe).  Estompe, 
rouleau  de  peau  ou  de  papier,  taillé  en  cône 
pointu ,  pour  étendre  les  couleurs  au  pastel. 

ESTOUMPAR,  V.  a.  (estoùropà).  Es- 
tomper, étendre,  unir  les  couleurs  qu'on  ap- 
plique en  poudre. 

BSTOin«AllENT,8.  m.  (eslounaméîn) ; 
toMosA,  uBAi.  Ëtonnement,  la  plus  forte 
impression  que  puisse  exciter  dans  l'âme  un 
événement  imprévu;  admiration,  ébranle- 
ment, secousse.  V.  Ton,  R. 

E8TOUNANT ,  ANTA,  adj.  (estounàn , 
ànte).  Etonnant,  ante. 

E8TOUNAR,  v.  a.  (estounà):  iQtrMHDM, 
mmmâMttu  Etonner ,  causer  dans  l'âme  une 
forte  impression  mêlée  de  crainte,  d'admira- 
tion, d'ètonnement,  par  quelque  chose  d'ex- 
traordinaire et  d'inopiné;  frapper,  émouvoir, 
ébranler. 

Ety.  du  lat.  aUonare ,  ou  de  r  «  priv.  de 
(Ottn,  pour  Ion. et  de  ar.  V.  Ton,  K. 

B8TOUNAR  8',  v.  r.  S'étonner,  se  trou- 
bler, s'effrayer,  être  surpris. 

ESTOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estounà , 
àde).  Etonné,  ce,  surpris,  ise. 

Éty.  du  lat.  atlomliif.  m.  s.  V.  Ton,  R. 

E8TOIINDBGEAR,  v.  n.  (cstoundedjâ). 
Bouillir  ou  cuire  à  gros  bouillons.  V.  Ound, 
Rad. 

ESTOUPf  radical  pris  du  lat  «lirpa,  œ, 
ctoope,  dérivé  dn  grec  Tcôicr^  (stupé),  m.  8. 

De  ttupa ,  par  changement  de  m  en  on,  et 
addit.  de  e  init.  estoup:  d'où  :  EiUmp-a, 
Estoup-ada,  Eitoup^gi,  Eiloup-ar^  Et- 
toup'Oif  Ettoup'ier,  Èitoup-iera,  EsUmp- 
in,  Eitoupin-ar  ,  EsUmp-oui  ^  Eitoup- 
oun-ar,  Étiop-a,  Ettop-on-ar. 

ESTOUPA,  S.  f.  (Stoùpe)  ;  hsdaima,  m- 
cauiAMmA,  iMAttAMiuiAi,  msçovuiiA.  Stoppa, 

ital.  Eitopa,  esp.  port  cat.  Etoupe,  premier 
rebut  de  la  Glasse  du  chanvre  et  du  coton, 
qu'on  appelle  aussi  ieeond  brin.  Dans  la 
Haute-Provence  on  nomme  cochi$,  l'étoupe 
la  plus  grossière. 

Ëty.  du  lat.  stupa,  V.  Eitoup,  R. 

Eitoupa  de  la  seda,  capiton. 

M.  Vallon  a  inventé,  en  1802,  un  procédé 
au  moyen  duquel  on  peut  convertir  l'étoupe 
en  charpie  vierge  et  en  ouate. 

E8TOUPADA,  8.  f.  (estoopâde),  et  par 
syncope ,  stvovrAt ,  snocHASA.  Eitopada , 
port.  cat.  esp.  Sauvages ,  dans  son  Diction- 
naire languedocien ,  rend  ce  mot  par  étoupée, 
qui  en  serait  bien  la  traduction,  mais  que  les 


EST 

lexicographes  français  n'ont  pas  adopté. 
C'est  un  topique  ou  épithème  que  l'on  pré- 
pare en  faisant  épaissir  une  glaire  d'œuf,  en 
la  remuant  pendant  quelque  temps  dans  un 
vase  avec  un  morceau  de  vitriol  bleu,  sulfate 
de  cuivre,  ou  avec  un  morceau  d'alun,  et 
qu'on  place  ensuite  sur  un  plumasseau 
d'éloupe  pour  l'appliquer  sur  la  partie  oon- 
tusc  ou  brûlée. 

Ëty.  de  estoupn  et  de  la  term.  ada,  étoupe 
préparée.  V.  Estoup,  R. 
A  mau  de  tetla,  eetoupada  de  vin.  Prov. 
E8T0UPAGI,  s.  m.  (esloupàdçi).  Elou- 
page,  en  term.  de  chapelier  ce  qui  reste  de 
rétoQe  après  avoir  formé  les  capades  et  dont 
on  se  sert  pour  les  garnir  dans  les  endroits 
faibles. 

Êty.  de  eiloupa,  pris  pour  reste,  et  de  agi* 
V.  Bstoup,  R. 

ESTOUPAR,  V.  a.  (esloupà);  fata». 
Êtoupcr,  boucher  avec  de  l'étoupe,  ou  étan- 
cher  un  cuvier  qui  fuit;  boucher  les  voies  im- 
perceptibles autour  du  jable  d'une  futaille  ; 
garnir  les  capades  avec  Véioupage. 

Èty.  de  estoupa  et  de  ar,  lilt.  mettre  de 
l'étoupe.  V.  Eitoup,  R. 

ESTOUPA8 ,  s.  m.  (estoupàs) ,  dl.  Toile 
d'étoupe  fort  grossière.  V.  Estoupag  et  5«r- 
piliera. 

Ëty.  de  ettoupa  et  du  péj.  ai.  V.  Eetoup, 
Rad. 

ESTOUPA8,  s.  f.  ni.  (estôupes),  dl.  Pe- 
lotte  de  fibrine  qui  se  forme  dans  le  sang  des 
animaux  qu'on  égorge,  lorsqu'on  l'agite  ou 
le  fouette,  à  mesure  qu'il  sort  de  la  plaie. 

Éty.  de  la  ressemblance  que  cette  flbrine 
a  avec  de  l'étoupe.  V.  Estoup,  R. 

E8TOUPETA  ,  8:  f .  (  estoupéte).  Ae- 
gayure,  ce  qui  reste  dans  le  regayoir.  Gare. 
ESTOUPIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estoupià, 
àde).  Fou,  outré,  ridicule.  Gare. 
E8TOUPIER  ,  8.  m.  (estoupié).  V. 
E8TOUPIERA,  S.  f.  (estoupiére).  Ser- 
pillière. V.  Serpiliera, 

Éty.  de  ettoupa  et  de  iera,  fait  avec  de 
l'étoupe.  V.£«loup,  R. 

ESTOUPDLHA,  s.  f.  (estoupille).  Etou- 
pille ,  mèche  de  coton  filé  et  roulé  dans  la 
poudre.  Gare. 

ESTOUPILHAR  ,  v.  a.  (  estoupillà  ). 
Etoupiller ,  garnir  les  artifices  d'étoupilles. 
Gare. 

ESTOUPIN  ,  s.  m.  (estoupîn)  ;  sstoufui. 
Peloton  d'étoupe  qui  sert  à  bourrer  la  pou- 
dre du  canon,  fig.  gros  morceau,  grosse 
bouchée. 
Êty.  de  estoupa  et  de  tu.  V.  EtUmp ,  R. 
ESTOUPINAR,  V.  a.  (estoupinâj  ;  u- 
ToorooiiAB.  Bâfrer ,  manger  avec  avidité , 
remplir  la  bouche ,  la  bourrer. 

Ëty.  de  estoupin ,  gros  morceau,  et  de  ar^ 
manger  de  gros  morceaux.  V.  Eetoup ,  R. 

E8T0UPIT,  IDA,  adj.  (estoupi ,  ide) , 
dg.  Filandreux,  euse.  V.  EsUmpoùê  ti  Et* 
toup ,  R. 

E8TOIIPOIINAR  ,  Avril.  V.  Estoupi- 
nar  et  Estoup ,  R. 
ESTOUPOUNOUS ,  Gare.  V.  Estoupoug. 
E8T0CIP01I9,  OU8A,  a(y.  festoup6u8  , 
6use)  ;  strovrounoot ,  stvovFrr.  Ak)ondant  en 
étoupe ,  ressemblant  à  l'étoupe  ;  coriace  , 
filandreuse ,  en  parlant  de  la  viande  ;  coto- 


175 


EST 

neose  et  cordée ,  quand  il  s'agit  d'à 
matériel ,  lourd  ,  pesant ,  quand  il  est  ques- 
tion d'un  homme. 

Ëty.  de  estoupa  et  de  ous ,  qui  est  do  la 
nature  de  l'étoupe.  V.  Estoup ,  R. 

ESTOUQUEOU,  8.  m.  (  estooquèou  )  ; 
BSTOQuiAQ,  BTOQuiAii.  L'anucau  d'une  petite 
cheville  de  fer  qui  tient  le  ressort  d'une  ser- 
rure. 

ESTOURAT.HFiT  ,  S.  m.  dg.  Espèce 
d'oiseau. 

Z'estouraillet  lou  miUiarenc 
Auzet  lutin  de  Vesperenc. 
D*A8tros. 

ESTOURADOUR ,  dl.  m.  s.  que  Espous-^ 
cadour. 


ESTOURAR,  V.  a.(estourà) ,  dl.  i 
Essuyer,  sécher ,  dessécher  et  mettre  à  sec  : 
L'aigonal  s'es  estourat ,  la  rosée  s'est  des- 
séchée. V.  Tour,  R. 

ESTOURDARIA,  S.  f.  (  estourdarie  ). 
Êtourderie ,  action  d'étourdi ,  d'un  incon- 
sidéré ;  caractère  de  l'étourdi. 

Ëty.  de  estourdit  et  de  aria ,  ce  qui  a 
rapport  à  l'étourdi ,  ou  du  lat.  stolidus ,  sot , 
étourdi. 

ESTOURDIBIENT,  Cast.  V.  Estourdis- 
sament, 

E9TOURDIR ,  v.  a.  (stourdir  )  ;  ciu>im- 

DIV,     ASAtOOVBim,    ABAI^Qtra,    UBA&OVBOIS  , 

DBBALAvtm ,  KSTABomm.  Aturdir,  esp.  port. 
Etourdir ,  fatiguer  par  le  bruit ,  causer  un 
ébranlement  dans  le  cerveau  qui  trouble  mo- 
mentanément les  sens. 

Ëty.  del'ital.  stordire,  m.  s.  ou  du  lat. 
exturbatio ,  selon  Borel ,  ou  de  stolidus  , 
sot.  étourdi. 

ESTOURDIR  8',v.  r.  i4lttrdir.  cat.  S'é- 
tourdir, se  donner  une  violente  commotion 
à  la  tête,  se  faire  illusion. 

Éty.  V.  Estourdir,  ou  du  lat.  Iicr^are. 

E8TODRDIS8AMENT.  S.  m.  (stourdis- 
Samein  )  ;    BtroomoicHAasar  ,  ■STomimMBirr. 

£liirdtmtfnlo,  esp.  Etourdissement,  commo- 
tion du  cerveau ,  qui  étourdit ,  qui  prive  mo- 
mentanément de  l'usage  des  sens. 

Ëty.  de  l'ilal.  stordimento ,  le  même. 

ESTOURDIT ,  IDA ,  adj.  et  subst.  (étour- 
di ,  ide)  ;  abasookdit,  mutotmmAr.  Stordito , 
ital.  Àturdido,  port.  Etourdi,  qui  agit  in- 
considérément ;  assourdi,  qui  a  reçu  une  com- 
motion. 

Ety.  de  l'ital.  stordito^  dérivé  du  lat. 
stolidus .  Mén. 

E8TOURGE0UN,  Gare.  V.  Eslurgetmn. 

B8TOURIR,  v.a.  (estoori),  d.  baslim. 
Pour  éprcindre,  V.  Esprimar  ei  Esquiehar; 
pour  dessécher,  V.  Seear  et  7orr,  R. 

Lou  êouUl  a  bien  estouri  Um  poi ,  Bér. 
c'est-à-dire.  Ion  «oulel/i  a  6eii  estauril  lou 
pais,  le  soleil  a  bien  desséché  la  terre. 

£»loiirtr  Censalada ,  secouer  la  salade 
pour  la  faire  égoutter. 

EST0URI88E8,  8.  m.  pi.  (estourissés) , 
dl.  La  jaunisse,  l'ulcère  :  Bstowriises  blancs^ 
les  pâles  couleurs.  V.  Jaunissa, 

E8TOURilENTlR,  Cast.  Voy.  Estre- 
meiiKr. 

E8TOnRMBNTIT,IDA,adj.  (estour- 
meinti ,  ide  ) ,  dg.  Etourdi  par  un  coup  vio- 
lent. V.  £»lr«m«iilil. 


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176 


EST 


B8T0UIINAB0DELS  ,  dl.  V.  Tourna-' 
hudiU  et  Tom  »  H. 

ESTOUIINA-BUDELS ,  dl.  V.  Cofi* 
deleta. 

ESTOUBNJJL,  ê.  m.  (estournàl),  dl. 
Meule  à  aiguiser  qoe  l'on  fait  tourner.  Voy^ 
Peira^mouera  et  rom,  R. 

ESTOURNEL ,  nom  languedocien  de 
rétourneau.  V.  Estoumeou, 

ESTOURNEL AR,  v.  a.  (estoumelà),  dl. 
Oter  ce  qui  est  autour  de  quelque  chose,  l'en 
débarrasser,  en  nettoyer  la  place. 

Êly.  de  es  priv.  de(oum  et  de  elar,  priver 
de  ce  qui  est  autour.  V.  rom,  R. 

E8TOURNBOU,  s.  m.  (stoumiou)  ;  sah- 

■OmiBT,     SltTOMIBI.  ,   BtTO0BMK&.  EslmUMOUf  h 

Nice.  SlornellOf  ital.  Estomino,  esp.  E$tor- 
nell,  cat.  Estorninho,  port.  Etoumeau , 
ctourneau  commup  ou  sansonnet,  Stumui 
vulgaris,  Lin.  oiseau  de  l'ordrie  des  Passe- 
reaux et  de  la  fam.  des  Conirostres  ou  Cono- 
rampbes  (à  bec  conique),  dont  la  chair  est 
peu  estimée.  V.  Estrouneou. 

Ély.  du  lat.  «(|ime/ltt#,  dim»  de  Humus, 
m.  s. 

Estoumeou,  se  dit  fig.  d'une  petite  per- 
sonne qui  fait  l'insolentei  sias  un  bel  estour- 
neou, 

ESTODRNIAR,  v.  n,  (sloumiâ),  V.£#- 
temudar  et  Estern,  R. 

ESTOURNIG,  Gar.  Y.  Estemuî  et  Es- 
tem,  R. 

ESTOURNICAR,  v.a.  (estoumiçâ),  d. 
basiim.  Cerner  des  noix,  et  fig.  arracher 
quelque  chose  avec  un  ipstrunient,upe  épine 

Sar  exemple,  la  détacher  tout  autour-  V .  fom^ 
iad. 

E8TOURNIDAR,  Avril.  V.  Estemudar, 

ESTÔURNICkA,  s.  f.  (sloumigue).  Bétoi- 
ne  des  montagnes,  ta()ac  des  Vpsj^es  qu  des 
Savoyards,  Amical  Arnica  montana,  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Composées  Corymbifè- 
res,  commune  dans  les  prairies  de  moplagne, 
i  Allos,  Barcelonnette,  Cohnars,  Seyne,  etc. 

Ëty.  de  estoumigarf  éternuer,  parce  que 
ses  feuilles  prises  en  poudre ,  en  gujse  de 
tabac,  font  éternuer.  V.  Estem,  R. 

E8TOURNIGATOIRO,  et 

ESTOURNICkATORl,  Gar.  V.  Estera 
nutatori  et£<lem,R. 

E8TOURNIR,  Alt.  de  ReUmmir^v.  c.  m. 
pour  éternuer.  Cast.  V.  EsUmudar, 

E8TOURNIT,  s.  m.  (estourni),  d.  bas 
lim.  Cerneau  de  la  noix.  V.  Eseallwun, 

E8TOURNin>AR,dl.  Esiomudarf  cat. 
V.  Estemudar  et  Estem,  R. 

E8TOURNUT,£«lomtiii,cat.  V.  Ester- 
nui  et  Esttm,  R. 

ESTOUROULHAR8',  v.  r.  (s'estourou- 
Ihà),  dl.  f'paroiiaoïiiA»,  m  toubovkjiab,  i'bs- 

TOOLonmAm.  Se  câliner  en  hiver,  au  soleil  ou 
devant  un  bon  feu  ;  s'épanouir  dans  un  coin 
on  à  un  bon  abri,  à  la  chaleur  du  sçleil.  V. 
Sùurelhar  se, 

Éty.  du  grec  aropEwujxt  (storennomi),  cou- 
cher, étendre,  et  de  ÎTc^ptxa  (estoreka), 
aoriste.  Thomas. 

E8TOURPIGEA,  8.  f.  (stonrpidffe).  Un 
des  noms  de  la  torpille.  V.  DciurmiUwuêa, 

ESTOURRIMENT,  8.  m.  (estourriméin), 
dl.  Epreinte. 

E8T0URRIR,  V.  a.  (estourrir),  dl.  et  g. 


EST 

Tarir,  dessécher,  sécher;  épreindre jusqu'à  la 
dernière  goutte.  V.  Estowar^  Agoutar,  See* 
caret  Jorr,R. 

ESTOURRIR  8',  v.  r.  dl.  S'égoutter.  V. 
Esgoutar  s\ 

E8TOURRIT,  IDA,  adj.  et  p.  (estourri, 
ide).  dl.  et  g.  Séché,  épuisé,  tari,  mis  k  sec. 
V.  Esgautat,  Seecat  et  Tarr^  R. 

8»  eoor  <l}Dt  un  «adret  omit  CiM|uon  la  partitio, 
Cooao  wfe»  pas  filou,  aifft  la  boarto  tsHHurido. 

HilUl. 

|S8TOUil8EIAR>  ▼•  a*  (estourseià),  d.  de 
Barcel.  Dévier  l'eau  d'up  canal  pour  la  faire 
tomber  dans  le  champ  qu'on  veut  arroser. 
V.  Espassar  et  Tors,  R. 

E8T01IR8E0U,  8.  m.  (  esloursèou  ). 
Epanchoir ,  plaque  dont  op  se  sert  pour 
dévier  l'eau ,  et  nrèche  que  l'on  fait  pour 
cela.  V.  Espassavouira  et  ror# ,  R. 

E9TOUR8UDA,  V.  Estorsuda. 

E8TOUR8UT  ,  V.  ftlorsut  et  Tors,  R. 

EI^TOURTELAR,  V.  a.  (  eslourtelà  ). 
Aplatir. 

Étv.  de  tourtel  et  de  ar. 

E8TOIIRUN,  s.  m.  (estourûn),  d.  b^s 
lim.  Pressis,  jus  que  l'on  fait  sortir  de  la 
viapde  en  la  pressant;  vin  qu'on  fait  couler 
des  outres  en  les  pressant,  après  qu'on  les 
a  vidées.  V.  Tors,  R, 

E8TOn8lN,  s.  m.  (estousîn),  d.  de  Barcel. 
Gouttes  d'eau  qui  retombent  de  la  voûte  des 
écuries,  Quand  elles  sont  échauflees  par  les 
bestiaux.  Les  pierres  de  la  voûte  font  dans  ce 
cas  l'office  de  réfrigérant. 

E9TOU88ADA,  Gare.  V.  Entorsa. 

É8TOU8SIDDRA  ,  Cast.  V.  fintorsa, 

E8T0U8SUQA,  V.  gstorsuda,  Entorsa 
et  Tors,  R. 

E8TOUT,  adj.  vl.  Etourdi,  brave,  irri- 
table. V.  Estol. 

ESTRA ....  Cherchez  les  mots  que  vous 
ne  trouverez  pas  écrits  ainsi  à  ed;lra. 

E8TRA,  adj.  et  prép.  vl.  V.  Estiers. 

E8TRA,  s.  f.  vl.  Estrade,  balcon. 

Éty.  du  lat  straîum. 

EdTRA,  s.  f.  (èslre),  m.  s.  que  Fenestra, 
T.  c.  m. 

E8TRA ,  (estrà)  ;  BzvaA.  Extra ,  esp. 
Préposition  dérivée  du  laL  ea:(ra,  qui  ajoutée 
au  commencement  de  plusieurs  mots,  leur 
donne  le  sens  de  hors  de,  étranger  à,  contre, 
outre. 

Estraordinari,  contre  l'ordinaire. 

Estravagar ,  vaguer  hors ,  c'est-à-dire  , 
allfsr  hors  de  la  route  ;  en  vl.  il  ou  elle 
ôte,  retire. 

E8TRAG,  adj.  (estrac).  d.  bas  lim.  Cheval 
eHrac ,  celui  qui  a  peu  de  corps  et  peu  de 
ventre. 

E8TRAÇA,  8.  f.  (estràce);  Mn4s«A , 

MËfïïWLJkM,  BVnAÇADVRA,  ^BMaC,  TSAStA  ,  TSBt- 
TABIA»,  TKAtT,  THATKAS  ,  VATA»  PBA|i.  StraStO, 

ital.  Chiffon,  vieux  linge,  restes  d'un  cadavre 
00  d'un  animal  mort;  capiton,  cardasse  de 
soie. 

Ëty.  de  es  et  de  traça,  litt.  traces  mises 
hors ,  sou8-emendu  de  service. 

Una  estraça  d*Komme,  un  homme  cbétif. 

ESTRAÇA-uiiçooiii ,  Fainéant,  homme 
qui  reste  longtemps  au  lit. 

ESTRAÇAmiRA,  s.  f.  (estraçadùre).  Y. 
Estraça  eiEscarehadura. 


EST 

B8TRAÇAIRE  ,  AIRI8 ,  8.  (estra^Iré, 
aIrit);rATAiiiB.  Chiffonnier,  ière,  drillier , 
marchand  de  chiffons ,  qui  les  ramasse. 

Éty.  de  estraça,  chiffon,  et  de  aire,  litt. 
qui  s'occupe  des  chiffons.  V.  Extr,  R. 

Éty,  de  estraça  et  de  ar ,  faire  d*estra- 
cas.  V.  Extr,ïi. 

Estraçar  la  marchandisa ,  donner  sa 
marchandise  pour  rien. 

Estraçar  lou  mau,  se  distraire,  oublier 
son  mal. 

Estraçar  lou  lagui ,  tromper  le  chagrin. 

Fau  estraçar  aquot,  il  faut  oublier  cela. 

E9TRAÇA-PAN ,  8.  m.  (estràce-pân)  ; 
BSTRAvrA-rApr.  Fainéant,  paresseux,  homme 
qui  n'est  bon  qu'à  manger. 

Ëty.  Bstraça-pan,  qui  gâte  le  pain. 

E8TRAÇA-PARAULA8,  S.  m.  unuis- 
■A-»A«Awi.At.  Un  diseur  de  rien,  un  hom- 
me qui  parle  toujours  sans  rien  dire. 

Tant  sur  aquel  que  ren  non  dis 
Coumo  sur  Testrasso-paraulos. 
Michel. 
E8TRAÇAR,  V.  a.  (estraçà);  BovaAs, 

OAivAa,  miavûËiMMM  •  ■■TmAi.aA»,  «•ibamas. 
Straeciare  el  Straziare,  ital.  Estrazar,  esp. 
Gâter,  répandre,  dépenser  follement  son 
bien  ;  déchirer,  mettre  en  lambeaux,  laisser 
perdre,  ne  pas  profiler.  V.  Escachar. 

ESTRAÇA9,  s.  f.  pi.  (estràce);  bstbas, 
•vAAoï.  Bourre  de  soie,  capiton,  ce  qui  reste 
des  cocons  dans  la  bassine  de  la  tireuse  de 
soie. 

ESTRAÇAR,  vl.  V.  Estraguar. 

E8TRAÇAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estraça, 
àde).  Gâté,  gaspillé.  V.  Escarchat, 

Mariagi  estraçat^  mauvais  mariage,  mé- 
salliance. 

Êty.  de  estraça  et  de  at,  devenu  chiffon, 
gâté.  V.  Extr,  R. 

E8TRACHAN,  V.  EHreehan. 

E8TRADA,  s.  f.  (estrade);  Slrada,  iUl. 
Estrada,  esp.  port.  cat.  Grande  route,  che- 
min ;  estrade,  petite  élévation  sur  le  plancher 
d'une  chambre  :  fiatlrç  Vestrada ,  battre 
l'estrade ,  courir  les  grands  chemins ,  cher- 
cher aventure. 

Éty.  de  l'ital.  »(rada,  formé  du  lat.  stra- 
tum,  pavé. 

E8TRADIER,  adj.  vl.  sTmAoïsa.  Batteur 
d'estrade,  de  chemin  :  Raubador  estradier^ 
voleur  de  grand  chemin,  marcheur,  coureur 
de  grands  chemins. 

Ëty.  de  estrada  et  de<«r. 

B8TRAFACIAR,  v.  a.  (estrafacià)  ;  si- 
TnrAciAK.  Défigurer,  faire  une  chose  tout  de 
travers,  la  rendre  difforme. 

Éty.  de  ealra,  hors  de,  de /iact,  face,  figure, 
forme,  et  de  ar,  donner  une  autre  forme.  V. 
ExtreiFaci,  R; 

ESTRAFAGIAR  8',  V.  r.  et  impr.  •'■■- 
nsTAciAs.  Faire  des  grimaces  qui  contrefont 
la  figure,  terme  en  usage  à  Manosque. 

E8TRAFAGIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estra- 
facià, àde);  smuevAciAT.  Défiguré. 

E8TRAGALA,  V.  Aitragala. 

B8TRAGAT,  ADA,  adj.  vl.  Etrange, 
extravagant,  ante,  rejeté,  détesté.  V.iTapfr, 
Rad. 

Éty.  de  extra»agai,  par  la  suppression  de 
va.  \.Ewir,ti. 


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EST 

E8TRAGAZI,  8.  m.  t1.  Eâtrogo,  cal. 
esp.  porl.  Strag9,  ilal.  Accident  étrange.  V. 
Exlr,  R. 

ESTRAGNA ,  V.  Eitran. 

BSTIIAGNAlIEN,adv.  vl.  V.  Eitranha- 
men, 

ESTRAGNAR,  v.n.  vl.  Extravaguer.  V. 
£xtravagarei  Extra,  R. 

B8TRAGNAR,v.  n.vl.  Être  éloigné  de 
sa  patrie.  V.  Extr,R. 

ESTRAGOIiAR,  vl.  Y.  Eêtrangîar  et 
Estrangl,  R. 

ESTRAGOCIN,  8.  si.(8tragoun);TBAGovii. 
Estragon  ,    Artemisia  dracuneulus ,   Lin. 

Elante  de  la  famille  des  Composées  Gorym- 
ïtèrtBf  cultivée  dans  les  jardins. 
Éty.  de  draconem  ou  dedracuneulus,de 
draco.  Saumaise. 

Cette  plante,  originaire  de  la  Tartarie  et  de 
la  Sibérie,  a  une  saveur  piquante  et  agréable 

3ui  Ta  faite  adopter  comme  assaisonnement 
ans  les  salades. 

ESTRAGRAT.adv.  vl.  Malgré.  V.  Extra 
et(rral,R. 

ESTRAGUAR,  v.  n.  vl.  scrmACA*.  Eitra- 
gar,  cat.  esp.  port.  Extravaguer,  être  sans 
voie  tracée.  V.  Eitravagarei  Extr,  R. 

ESTRAI,  s.  m.(estràï).  Elai,  cordage  at- 
taché par  un  bout  à  la  télé  de  chaque  mât  et 
qui  descend  diagonalement  de  l'arrière  & 
1  avant  du  vaisseau.  Gare. 
E8TRAI,  adj.  Usé.  Aub. 
E8TRAIGNAMBNT  ,    S.    m.  V.  Eê- 
tranhamen  et  £a:lr,R. 
E8TRAIL,s.m.dg. 
Segoundameni  deêoun  estraîl 
Ero  fl'aiguaj  geprobo  la  plu  héro. 
D'Aslros. 

E8TRAIN  et 

E8TRAINER,  vl.  Etranger.  Y.  Eitran 
et  Extr,  R. 

E8TRAIRE ,  V.  a.  (estràïre)  ;  BxrmAim*. 
Extraurer  ei  Estraire,  cat.  Extraer,  esp. 
ExtrahUy  port.  £Wrarre,  ital.  Retirer, 
extraire,  ôler,  soutirer  à  un  enfant  des  objets 
appartenant  à  son  père;  en  vl.  prendre , 
restreindre,  excuser,  disculper. 

Ély.  du  lat.  extrahere.V.  Tra,  R. 

E8TRAIRE  8',  v.  r.  vl.  Se  retirer,  se 
soustraire,  s'eiempler  de....  s'excuser. 

E8TRAI8SA,  s.  f.  vl.  Trace,  voie,  vestige. 

E8TRAISSER,  wnmmAm.  vl.  Presser, 
comprimer,  extraire,  exprimer.  V.  Tra,  R. 

E8TRAIT,  AITA,  adj.  et  p.  vl.  Ecarté, 
ée»  séparé;  issu.  Y.  Jra,  R. 

BBTBAL,y,Estralh. 

ESTRAIjH,  s.  m.  (esirâill) :  «tTKAL,  dl. 
Litière  :  Faire  estralh,  faire  litière,  prodi- 
guer. On  dit  :  Faire  fanga,  ailleurs. 

Éty.  du  lat.  Hramen,  paille,  chaume. 

E8TRAI«H,s.  m.dl.  Dégât. 

ESTRAUHADURA ,  Y.  Etcarchadura. 

ESTRALHAR,  V.  a.  (estraillà);  Bmuu^m. 
Disperser,  éparpiller,  Avril.  W.  Estraviar^ 
EsparpiUiar  ci  Extr,  R. 

E8TRALHAR,  v.  a.  (estraillà).  Gâter; 
roder,  aller  et  venir;  éparpiller,  égarer,  dis- 
perser, parsemer.  Y.  Escampilhar  et  Ei- 
traviar, 

Éty.  de  ilralh,  dégât,  et  de  ar.  Y.  Extr^ 
Rad. 

TOM.  U. 


(estra- 


EST 

E8TRALHAT  ,  ADA,   part  (estraillà 
àde).  Dispersé,  éparpillé. 
Éty.  Y.  Extr,  R. 

Cbafrin  dc«p«i  longtemps  à»  Ick  vcir«  ettmitkmU  {$tt  wrt) 
Esinwnu.  «t  «UafiganU, 
CounM»  an  boven  pair*,  cm*  jutici, 
litit  ai,  Una  que  v«4cs.  quasi  tonts  assemblât», 
Pcr  Ids  ànanetpar. 

Gros. 

ESTRALIR,  V.  a.  (estrali),  d.  du  Rouer- 
gue.  Gâter,  friper.  V.  Extr,  R. 

ESTRAIsS ,  vl.  Y.  Eitraui. 

ESTRALUIRAR  8',  v.  r.  d.  m 
luirà);  i'bwatvbaii,  et  impr. 

•'BtTmAMTA&AB  ,     «  SmiAIITAUUI.     ';Se     COUChCr 

indécemment  par  terre ,  s'y  étendre  de  tout 
son  long. 

Éty.  de €j;(ra,  hors,  de  futra,  place, et 
de  ar^  tenir  plus  que  de  sa  place.  Y.  Extra. 
Rad. 

E8TRALUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estra- 
lunà,  àde).  Lunatique.  Y.  Lunati^ae. 

ESTRALpSIDA,  s,  f.  (estralustde) ,  d. 
bas  lim.  Passage  rapide  de  quelque  chose  : 
Vai  vi  d'uno  eitraluzido,  c'est-à-dire,  L*ai 
vist  d*una  estraluiida^je  l'ai  vu  passer  com- 
me un  éclair. 

Ely.  de«<tra  poure^^fra,  hors  de,  et  de 
lusida.  Y.  Extra,  R. 

ESTRABIA8 ,  8.  m.  (estramàs)  ;  utba* 
MiA».  Chute  lourde  et  soudaine,  coup  que 
l'on  se  donne  en  tombant  tout  de  son  long. 

Ety.  de  estra  et  de  ina«,ou  de  l'ital.  #fra- 
mazzone,  V.  Eêlra,  R. 

ESTRA1IIA8SAR  8',  v.f.  (s'estramassà). 
Tomber  tout  de  son  long,  frapper  rudement 
contre  terre  en  tombant. 

Éty.  de  eêtramastide  ar.  Y.  Extra,  R. 

ESTRAMBAf ,AT ,  Y.  Eitrampalat  et 
Extra,  R. 

E8TRAMBORD ,  8.  m.  ([estrambéf)  ;  u- 
TMAMBOT.  Extravagance,  folie,  délire,  trans- 
port d'enthousiasme  :  Faire  d'ettrambords, 
extravaguer.  Y.  Extr  et  Bord,  R. 

ESTRABIBQT,  8.  m.  (estrambô).  Y. 
Eêlrambord. 

Éty.  Ce  mot  est  probablement  une  altér. 
de  estrambord,  formé  de  eitra  et  de  bord, 
hors  des  bords,  des  limites. 

ESTRAMEA8 ,  d.  de  Barçel.  et. 

ESTRAMIA8 ,  s.  m.  (estramiàs),  d.  m. 
Coup  de  maladroit  que  l'on  se  donne  en  tom- 
bant. Y.  Ettramai  ei Extra,  R. 

ESTRABIIER,  Y.  Bourrenc. 

E8TRABUER»  8.  m.  (estramié).  Nom 
qu'on  donne,  au  Fugeret,  au  drapa  fourrage. 
Y.  Buinau 

ESTRAMP,  AMPA,  adj.  vl.  Estropié, 
ée:  isolé,  séparé.  V.  J^xlr,  R. 

Rim  estramoueitramp,  vers  blanc;  Rimi 
estramps  es  dig  qu'ar  no  i'çicorda  am  degu 
deli  autrei.  FI.  del  gay  sa|). 

E8TRAMPALAR  8',  v.r.  (s'estrampalà); 
t'csTMAairAmA* ,   •mêrmmmwMMUkm,  ■'■•rmAirrA- 

LAB.  S'éc^rquillcr,  écarter  les  jambes  d'une 
manière  indécente;  toml)eren  glissant. 

Éty.  dee#lra  pour  eiftra,  et  de  palar^  le 
m  est  euphonique.  V.Extr,  R. 

ESTRAMPALAT,  ADA,  acQ.  et  p.  (eS- 
trampalà,  àde)  ;  — tbamfabat.  Ecarqmllé,  ée. 
Y.  Extr,R. 

ESTRAMPARAR,  Y.  Sjfroiiipalar. 


EST  177 

ESTRAN,  BmkAM,  radical  pris  du  latin 
extraneui,  extérieur,  de  dehors,  étranger, 
qui  n'est  pas  de  la  famille,  dont  la  racine 
est  M?. 

Deextraneui,paT  apoc.  extr  an,  et  par  le 
changement  de  j;  en  s,  eitran;  d'où  :  Strang, 
Stran-i,  Straign-at. 

E8TRAN,  AGNA,  8.  et  adj.d.  m.  Bi- 
trano,  ital.  esp.  Eitranq,  cat.  Eitranho, 
port.  Pour  étranger,  Y.  £<(fa9i|^t«r;  extraor- 
dinaire, étrange.  V.  Eitrangi. 

Éty.  du  bas  breton  eitran,  formé  du  lat. 
extraneui.  Y.  Extr,  R. 

E9TRANGI,  Y.  Eitrangi  et  Eitranei- 
dura. 

E8TRANCIDURA,  \.  Eitraniidura. 

ESTRANCINAR,  V.  Eitraminar. 
,  ESTRANGUEIsAR,  V.  a.  (estrancuelà). 
Etrangler,  serrer,  rétrécir  un  habit.  Acb.  V. 
Eitranglar  et  Eitrangi,  R. 

ESTRANG,  vl.  Y.  Eitranh. 

ESTRANGAT,ADA,adj.  et  p.  vl.  st- 
TBAMUATs.  Etrange,  effarouché.  Y.  Extr,  R. 

ESTRANGEE ,  s.  m.  anc,  béarn.  Etran- 
ger. V.  Eilrangier  et  Extr,  R. 

ESTRANGI,  ANGEA,adj.  (estràndgi, 
àndge);  mÊnukçm,  b«tiiaii,  obtbb,  BsrmAin. 
Strano  et  Straneo,  ital.  Extraho,  esp. 
Extranho,  port.  Eetrany,  cat.  Etrange,  qui 
n'est  pas  dans  Tordre  commun,  qui  blesse 
l'usage,  le  bon  sens,  les  convenances. 

Éty.  du  lat.  «xlrancui,  étranger.  Y.  Extr^ 
Rad. 

E8TRANGIER,  lERA,  adj.  et  S.  (es- 
trangié,  iére)  ;  wwwum  ,  rouBstruB ,  sBoot. 
Slraniero,  ital.  Extrangero,  esp.  Eitran- 
geiro,  port.  Eitranger,  cat.  EU*anger,  ère; 
qui  est  d'un  autre  pays  que  celui  où  il  se 
trouve  actuellement;  qui  n'est  pas  du  pays 
dont  on  parle  ou  de  la  société  dont  il  est  ques- 
tion ;  qui  n'a  aucun  rapport,  qui  est  étranger 
à  l'affaire  dont  on  s'entretient. 

Éty. du  lat.  extraneui,m.  s.  Y.  Extr,  R. 

E8TRANGIR,  V.  n.  vl  Retentir,  réson- 
ner. 

ESTRANGL ,  bitbainmoi.  ,  radical  pris 
du  latin  itrangulare ,  qu'on  dit  être  formé 
de  itringere-guXam  ,  étrangler  ,  étouffer  , 
sufifoquer,  mais  qui  vient  du  grec  atpaYYaXdw 
(straggaloô)  .tordre,  tortiller,  étrangler, ou 
aTp«YY*^iC<*^  (straggalizô) ,  serrer. 

De  itrangulare,  par  apoc.  itrangul,  par 
la  prosthèse  de  »  et  changement  de  u  en  ou  : 
Eitrangout. 

De  eitrangout ,  par  syncope  de  ou  ,  e#- 
trangl  ;  d'où  :  EitrangUa,  Eitrangla-mmi, 
Eitrangl-at,  Eitrangl-oun,  Ettrangl-oou, 
Eitrangl-ar ,  R-eitranglar. 

De  eitrangul ,  par  le  changement  du  g  en 
c,  eitrancul;  d'où  :  Eitrancuel-ar. 

De  eitrangul,  par  le  chaijgement  de  u  en 
0  ou  en  ou ,  eitrangol:  d'oii  :  Eitrargola-^ 
ment^Eitrangol-ar,  Estrangol-m^n,  Ei- 
trangoul-ar,  Eitrangout- at ,  pitrangour- 
at ,  pitrangoul-ivai ,  E^tragol-ar ,  Stran- 
gl-ar. 

ESTRANGI4-REIXA-BIERA ,  8.  m. 
Celerin ,  poisson  ainsi  nommé  à  cause  de  ses 
arêtes.  V.  SevereoM.  Avril. 

ESTRANGIsA-RÊ9TI9,  S.  m.  (strangle 
bèsti)  ;  BovBauiBBOB.  Nom  qu'on  donne  à 
forge  maritime  ,  Eordeum  maritimum , 


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178 


EST 


Dec.  et  k  l'orge  des  sooris ,  Hordeum  mûri" 
num.  Lin.  plantes  de  la  fam.  des  Graminées, 
qu'on  trou? e ,  la  première ,  aux  environs  de 
la  mer ,  et  la  seconde ,  le  long  des  chemins. 
V.  Gar.  l*'  Gramm  de  la  p.  213. 

Éty.  Les  arêtes  dont  sont  munis  les  épis 
de  ces  plantes  excitent  quelquefois  la  toux 
aux  bestiaux  qui  les  mangent ,  d'où  le  nom 
d'étranglé  bêtes  qu'on  leur  a  donné. 

ESTilANGI.A-GAT,s.  m.  (  estràngle- 
cà).  Nom  qu'on  donne,  à  Nisme ,  à  l'épino- 
cbe ,  poisson. 

ESTRANGI.A-GHE,  d.  bas  lim.  Alt.  de 
estrangla-ehin,  Nœud-coulant.  Voy.  Xa»- 
courrent. 

ESTRANGI.A-CH1N ,  S.  m.  (eatràngle- 
tchin).  Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc  , 
au  colchique.  V.  Brama-vaeca» 

ESTRANGLA-GHIVAU,  S.  m.  Un  des 
noms  qu'on  donne,  à  Arles,  au  brome  stérile. 
V.  Espangastat. 

ESTRANGLA-GHIVAUS  ,s.  m.  (stràn- 
gle-tchivàous).  Nom  qu'on  donne,  aux  envi- 
rons de  Valensoles ,  au  brome  des  champs , 
Bromui  arvemis,  Lin.  plante  de  la  fam.  des 
Graminées  qu'on  trouve  partout. 

Ce  nom  lui  a  été  donné  à  cause  de  ses 
arêtes ,  comme  aux  plantes  précédentes. 

E8TRANOLA-L0UP ,  s.  m.  (estràngle- 

lOU  )  ;  TBOOBBA-  BLVS  OU  ■SKBA  DB  TBOOSmA. 

Napel ,  Ihore,  aconit  napel ,  Aeonitum  na^ 
pellus ,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Renoncu- 
lacées  ;  il  croit  dans  les  prairies  élevées. 

Éty.  Eslrangla  loup ,  est  la  traduction  de 
Imcoctonum ,  tue  loup  ,  donné  à  une  espèce 
voisine.  V.  Thouerajauna. 

Le  napel  est  un  poison  des  plus  violents. 

ESTRANGI.A1IENT,  s.  m.  (strangla- 
mein).  Étranglement,  action  d'étrangler,  res- 
serrement excessif,  suflbcation,  étoufTement. 

Éty.  de  estranglar  et  de  ment, 

Ijes  anciens  connaissaient  déjà  ce  supplice 
qu'ils  regardaient  comme  le  plus  infamant  : 
ils  n'étranglaient  même  pas  en  public.  V.  Es- 
trangl,  R. 

E8TRANGI.A-1IIRA8TIIA ,  Un  des 
noms  artésiens  du  brome  stérile.  V.  Espan- 
gassaU 

ESTRANGI.AR,  v.  a.  (stranglà)  :  Et- 
trangolar,  cat.  Estrangular,  port.  Stran- 
golare ,  ital.  Étrangler,  presser  le  gosier  au 
point  d'intercepter  la  respiration ,  suffoquer , 
étouffer  :  Aquelas  peraê  e$trangloun ,  ces 
poires  n*ont  pas  de  jus,  elles  étranglent. 

Ëty.  du  lat  tirangulare,  V.  EitrangL 

E8TRANGI.AT,  ADA,  adj.  et  p.  (stran- 
glà ,  àde).  Étranglé,  ée,  trop  étroit,  en  par- 
lant d'un  vêtement ,  suffoqué  par  la  dou- 
leur. 

Éty.  du  lat.  itrangulatus,  V.  Ettrangl. 

E8TBANOLOOU,  8.  m.  d.  de  Barcel. 
Courioie  des  souliers.  V.  Caurregeaun. 

£ty.  de  atranglar.  V.  Eslrangl,  R. 

ESTRANGItOUN  ,  8.  m.  (  estranglùo  ). 
M.  Vialle,  dans  ces  additions  au  Dict.  de  M. 
Béronie .  déGnit  ce  mot  de  la  manière  sui- 
vante: maladie  de  gorge,  espèce  de  typhus 
qui  fait  périr  beaucoup  d'enfants. 

Ëty.  de  Estrangl,  rad.  de  itranglar  et 
de  oun.  V.  Estrangl 

E8TRANGOLAMENT,vl.  V.  Ettran- 
glament  et  Eitrangl,  R. 


EST 

B8TRANG0LAR,  vl.  V.  Estranglar, 
ti  E$trangl,  R. 

BsniANGOIJllENT ,  S.  m.  vl.  Étrangle- 
ment. V.  Ettrangl,  R. 

ESTRANGOUIJkR,  V.  Etlrangolar. 

ESTRANGODLAT ,  V.  Ettrangourat, 

ESTRANGOUUVAS,  S.  f.  pi.  (cstran- 
gouhves).  Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc, 
aux  poires  d'étranguillon.  V.  Perut, 

Éty.  de  ettranglar.  Y.  Ettrangl ,  R. 

E8TRANGOURAR,  et 

B8TRANGOURAT,  V.  Engavaittar  et 
Enaavaittat, 

Ety.  du  lat.  ttrangulare,  ou  de  ettrangl  ^ 
resserrer ,  de  goula  et  de  ar  ,  serrer  ta 
gueule  ou  le  gosier.  V.  Ettrangl. 

ESTRANGULATION,  (estrangulatie-n). 
Strangulation,  action  d'étrangler,  ses  effets  ; 
resserrement  excessif. 

E8TRANH,  ANHA,  adj.  vl.  mnBAm , 
•TBAMi.  Ettrany,  cat.  Etranger,  étrange.  V. 
EttraneiExtr,^. 

ESTRANHABIEN ,  adv.  vl.  BtTmA«iiA- 
waat.  Ettranyament,  cat.  Extranamenle , 
esp.  Ettranhamente ,  port.  Stranamente , 
ital.  Etrangement,  considérablement.  Voy. 
Exlr.R. 

E8TIIANHAR,  v.  a.  vl.  Ettranyar,  cat. 
Extranar,  esp.  Etlranhar,pori.  Stranare, 
ital.  Perdre,  écarter,  éloigner  ;  s'absenter  ; 
être  étonné ,  surpris,  trouver  étrange  ;  rendre 
farouche;  v.  r.  s'éloigner.  V.  Extr, R. 

E8TIIANHAR  8',  v.  r.  anc.  béarn.  S'é- 
loigner, s'expatrier.  Y. Extr,  R. 

ESTRANHARE8A,  s.  f.  vl.  Voyage.  V. 
Extr,  R. 

ESTRANHAT,  adj.  et  p.  vl.  Eloigné,  ée. 

E8TRANHATGE ,  S.  m.  vl.  Eloigne- 
ment,  cas  étrange,  rigueur,  fort  loin.  Voy. 
Extr,  R. 

EâTRANHATGE,6.m.  vl.  Étrangeté. 
V.  J?a?(r,R. 

E8TRANHER,  vl.  Voy.  Ettrangier  et 
£i?(r,R. 

E8TRANHEZA,  S.  f.  vl.  Ettraniyeta , 
cat.  Ettrafieza,  esp.  Ettranheza  ,  port. 
Stranezxa,  ital.  Etrangeté;  proverbial  :  Avez 
ettranheza ^  éite  farouche,  ombrageux.  V. 
Extr,R. 

E8TRANI ,  vl.  Etrangers ,  barbares.  V. 
Ettrangi  et  Extr,  R. 

E8TRANJAR,  vl.  V.  Ettranhar. 

E8TIIAN8I,  s.  m.  (estrânsi)  ;  nuiim  , 
BfTBAMci.  Trance,  esp.  port  Transe,  chagrin, 
inquiétude ,  peur  que  l'on  a  d'apprendre  un 
fâcheux  événement  ;  marasme. 

Mourir  d'ettranti  ou  en  transit ,  mourir 
de  langueur,  de  chagrin,  à  la  suite  de  lon- 
gues souffrances.  V.  Tranty  R.  2. 

E8TRAN8IDURA ,  S.  f.  (  estrancidûre  )  ; 
BtnuBciDVBA  ,  BSTBABci.  THstcsso ,  Inquîe- 
tude,  langueur.  V.  Languiment  et  Trant, 
Rad.  2. 

E8TRANSINAR  8',  v.  r.  (s'est rancinà)  ; 
smAMcnAa,  Transir,  languir,  s'ennuyer, 
s'inquiéter.  V.  Trantinar  ei  Trant,  R.  2. 

EaTRAN8INAB8',  V.  r.  (s'estransinà). 
Se  dessécher  par  l'ennui  ou  par  la  douleur, 
d'une  manière  lente;  jeter  les  hauts  cris,  en 
parlant  des  enfants  ;  languir. 

Éty.  V.  Trant,  R.  2. 

ESTRANSINAT,  ADA,  adj.  et  part. 


EST 

(stransinâ,  àde).  Maigri,  transi,  exténué. 
V.  Ettrantinar  et  Jurant,  R.  2. 

E8TRAN8IR  8' ,  v.  r.  ib  tbabob.  Lan- 
guir ,  souffrir  en  attendant ,  souffi-ir  ou  lan- 
guir. V.  Tran«,  R.  2. 

ESTRANTAIâAR  8*,  V.  r.  (s'estrantalà) , 
dl.  S'étendre  dans  un  lit.  V.  Ettrampa^ 
lart\ 

S*e8trantaloun  dedint  leurt  liez. 
Michel. 

E8TRANnGEAR,d.  bas  lim.  V.  Etter- 
nudar  et  Etlem,  R. 

E8TRANUT,  s.  m.  d.  bas  lim.  V.  Etter- 
nut  et  Ettern,R. 

E8TRAPADA,  s.f.  (estrapade).  Estrapa- 
de, espèce  de  punition  militaire,  dans  laquelle, 
après  avoir  lié  les  mains  derrière  le  dos  au 
criminel,  on  relevait ,  avec  un  cordage,  jus- 
qu'au haut  d'une  haute  pièce  de  bois,  d'où 
on  le  laissait  tomt>er  jusque  auprès  de  terre. 
On  dit  estrapader,  pour  faire  souffrir  l'es- 
trapade. 

Ety.  de  V'iUkhtlrappata ,  secousse. 

E8TRAPAR,  V.  Ettarpiar  et  Ped,  R. 

ESTRAPEGEAR ,  V .  Ettarpiar  et  Ped, 
Rad. 

ESTRAPIAR ,  V.  a.  (  strapà  et  strapià  ]. 
y.  Ettarpiar  ei  Ped,  R. 

Ou  voou  Vhuou ,  deou  touffrir  Testrapiar 
de  la  galina,  Prov. 

E8TRAPIOUN ,  s.  m.  (estrapiôun).  Nom 
qu'on  donne ,  à  Nice ,  selon  Risso  : 

1«  Au  lézard  gris.  V.  Lagramuta. 

2»  Au  lézard  tacheté,  Lacerla  maculata  , 
Daud.  Risso. 

S^Au  lézard  de  nierrem,  Laeerla  merre- 
mia.  Risso. 

4*  Et  au  lézard  fascié,  Lacerla  fateiata , 
Risso ,  reptiles  sauriens  de  la  fam.  des  Téré- 
ticaudes ,  a  queue  arrondie. 

B8TRAPOUNTIN ,  S.  m.  (cstrapountîn). 
Strapontin  ,  siège  garni,  que  l'on  met  sur 
le  devant  des  carrosses  coupés,  et  aux 
portières  dans  les  grands  carrosses;  lit  de 
matelot. 

Éty.  de  f ^(ra ,  dehors ,  et  de  pountin  , 
balcon,  siège. 

ESTRA8 ,  s.  m.  (estràs).  Straces,fiison8, 
enveloppe  soyeuse  de  la  chrysalide  du  ver 
à  soie ,  qui  est  restée  dans  le  bassin,  après 
qu'on  en  a  dévidé  la  soie. 

ESTRAB,  s.  f.  vl.  BSTBBs.  Les  diverses 
parties  de  l'intérieur  ou  des  alentours  d'une 
maison  ;  balcons. 

E8TRA8,  s.  m.  (estràs)  ;  bctbau.  Accroc, 
déchirure  ,  dégât ,  débris.  V.  Estraça  et 
Etcarchùdura. 

E8TRASSA  ,  V.  Traça  et  Papier  de 
traça. 

E8TRA88A,  et 

ESTRA88ADURA.  V.  Ettraçadura. 

E8TRA8SA1RE  ,  V.  Ettraçaire. 

ESTRA8SANA,  dl.  V.  Ettreehana^ 

E8TRAS8AR,  V.  a.  vl.  V.  Ettraçar. 

ESTRA8SAT,  ADA,adj.  et  p.(estrassà, 
àde).  Gâté,  bousillé,  malfait. 

En  vl.  épars.  détaché,  flottant. 

E8TRASSE8,  S.  m.  (estràssés),  dl.  Les 
strasses,  le  capiton  ou  la  cardasse  de  la  soie  ; 
ce  qui  reste  dans  la  bassine  d'une  tireuse 
de  soie.  Sauv. 


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EST 

B0TBAT,  8.  m.  vl.  Extrade,  cal.  Ex- 
tracto^  esp.  port.  EitrattOy  ital.  EitraiC. 

Ély.  du  laU  extractus^  m.  8. 

B8TRATAGEBIE ,  6.  m.  (eslratadgèmé)  ; 
Slrataggemma ,  ital.  Estratagema  ,  esp. 
port  cat.  Stratagème ,  ruse  de  guerre  ;  dé- 
tour, finesse. 

Éty.  du  lat.  êtralagema ,  m.  s.  dérivé 
du  grec  <xTp<xxiiY^(ia  (stratégéma),  qui  vient 
de  oxpaxT^Y^*^  (stratègeô),  commander  une 
armée,  dérivé  de  «rcpa-ro;  (slratos),  armée, 
et  de  ^Y^^(^^^  (hégéomai),  conduire. 

ESTRATIR ,  V.  a.  (estratir).  Déroger  , 
déshonorer  sa  famille  ;  répudier  sa  femme  , 
déshériter  un  enfant,  le  méconnaître:  Noun 
eitratisêe  pat  $a  raça,  il  ne  méconnaît  pas 
8on  origine.  Gar. 

Ailleurs,  ce  mot  signifie  priver  des  soins 
ou  des  aliments  nécessaires. 

Ély.  du  grec  crcEpsw  (stéreô),  priver, 
dépouiller,  frustrer  de  ...  . 

ESTRAUS,  8.  m.  vl.  kstbau.  Môle,  quai, 
embarcadaire. 

M.  Faurier,  dit  (]u*il  ne  connaît  pas  le 
sens  de  ce  mot,  qui  figure  dans  l'Histoire 
de  la  Crois,  contre  les  Albig.  mais  il  parait 
désigner,  selon  lui,  une  sorte  de  bateau  ou 
la  partie  des  bords  du  Hhùne,  qui  servait  de 

Eort  à  Tarascon,  et  où  étaient  amarrés  les 
ateaux  et  les  navires  des  Tarasconnais. 
ESTBAVAGANÇA,  s.  f.  (estravagànce)  ; 

BSraATAOAHÇA  ,  ^MrWWOVUBmA  ,  KiTMAMBOT,  ^^  ' 

rjuÊ^moVf  DSMAmoAoïiBA.  Siravaganza,  ital. 
Extravagancia  ,  cat.  esp.  port.  Extrava- 
gance, état  de  l'âme  qui  extravague  ;  action 
ou, discours  hors  de  raisop. 

Éty.  de  extravag  et  de  ança,  V.  Extra- 
vagar ,  Extra  et  Vag,  R. 

BSTBAVAGANT,  ANTA,  adj.  (estra- 
▼agàn,  ànte);  umATAflAMT.  Estravagante , 
port.  ital.  Étiravagant,  cat.  Stravagante, 
Ital.  Extravagante  t  esp.  port.  Extravagant, 
ante,  qui  extravague,  qui  a  l'habitude  d'ex- 
travaguer. 

Éty.  du  lat.  extra  et  de  vagantig ,  gén. 
de  vagant.  V.  £x(raet  Vag ,  R. 

ESTRAVAGAR ,  v.  n.  (estravagà)  ;  kxtba- 
TAOAB,  DBsrABi.A*,  KmAHMAm,  Ettravagor  , 
cat.  esp.  port.  Extravaguer,  penser,  parler, 
agir  sans  suite,  sans  raison,  et  d'une  ma- 
nière toute  contraire  au  bon  sens;  égarer, 
perdre  momentanément.  Avril. 

Éty.  du  lat.  extra,  hors  de,  et  de  vagari, 
errer.  V.  Extr,  R. 

ESTRAVEPf  AR ,  v.  n.  (es(ravenà)  :  tua- 
sABAB.  Perdre  haleine,  on  le  dit  des  enfants, 
lorsque  à  force  de  pleurer  lepr  respiration 
86  trouve  suspendue. 

Ëty.  Ce  mot  est  une  altération  de  eitra- 
haUnarf  pousser  sa  respiration  à  bout.  V. 
Extra,  R. 

ESTRAVER8AR,  d.  bas.  lim.  V.  En- 
travessar, 

ESTRAVIAR ,  v.  a.  (estravià)  ;  t  bstab- 

■lAB,     rOOBAVlA»  ,     VSIWATAOAS  ,     IBSTASiUl. 

Egarer,  dissiper,  ôter  ou  mettre  hors  de 
sa  place  ordinaire  ;  écarter  de  la  bonne  route, 
fourvoyer. 

Étv.  du  lat.  extra  vtam,  hors  de  la  voie, 
du  chemlDi  de  la  place.  V.  Bstra  et  Via, 
Rad. 


EST 


EST 


179 


EftTRAVIAR  S' ,  v.  r.  utbavas  ■  ,  i'ita- 

■AB,  «K  HAUB.  S'égarer,  se  perdre,  s'écarter 
du  bon  chemin ,  se  fourvoyer. 

ESTRAVIAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (estravià, 
àde.;  rocBAviAv.  Egaré,  ée,  détourné,  ée. 

Ëty.  de  extraviam  et  de  la  term.  pass.  at, 
ada ,  qui  est  hors  de  la  voie.  V.  Estra  et 
Via,  R. 

E8TRAVIRADA,  d.  bas.  lim.  V.  En- 
tona  et  Vir,  R. 

ESTRAVIRAR  8',  d.  bas  lim.  V.  5*6»- 
toner, 

ESTRAT,  V.Estay. 

ESTRATAR  8',  v.  r.  S'égarer.  V.  Es- 
traviar  i\  Extr  et  Fia,  R. 

E8TRATN,  adj.  vl.  Etrange.  Y.  J^jrtr, 
Rad. 

ESTRE,  BtTB,  v»TB,  désinence  prise  du 
latin  estii ,  ettris ,  ustue,  qui  exprime  l'idée 
d'appartenance,  de  similitude ,  de  ralliement 
vers  un  point  déterminé ,  d'une  qualité  qui 
se  rapporte  au  terme  variable. 

De  estrit,  par  apoc.  ettr,  et  par  l'addition 
d'un  e  euphonique,  estre;  d'où:  Camp-estre^ 
Eqa-estre,  Sylv-eitre,  Terr-estre,  Aigvk' 
estre. 

De  e»tii,  par  apoc.  et  addition  d'un  «.  eit$\ 
d'où  :  Cet' este,  Fun-este,  Moud^ite,  Houn- 
este,  Tri'Ste. 

De  ustui,  lat.  par  apoc.  ust,  et  par  l'addi- 
tion d'un  e  euphonique,  uste;  d'où  :  Ju  ste, 
Aug-uste. 

ESTRE,  6.  m.  (èstre)  ;  bstbbb.  Essere, 
ital.  Ser,  esp.  Etre,  ce  qui  est.  ce  qui  a  été, 
ce  qui  sera,  existence  :  Lou  oen  estre,  lou 
mal  estre,  le  bien  être,  le  mal  être. 

Aquot  es  pas  à  soun  estre,  cela  n'est  pas 
à  sa  pUce,  cela  est  déplacé. 

ESTRE ,  V.  aux.  (estré)  ;  bubbb.  Stare, 
ital.  SereiÉstar,  esp.  port.  Ce  verbe,  avec 
ser,  esse,  estar  eifouguer,  qui  fournissent 
chacun  plusieurs  personnes,  en  divers  temps, 
composent  le  verbe  être.  Cette  observation 
n'a  point  échappé  à  M.  Ampère,  qui  dit,  p. 
128  de  son  ouvrage; 

a  Le  verbe  être  est  irrégulier  dans  la 
»  plupart  des  langues  de  la  famille  Rudo- 
M  Européennes,  c'est-à-dire,  qu'on  emploie 
»  plusieurs  verbes  diflerents  ,  défectueux, 
»  chacun  dans  quelques-uns  des  temps,  pour 
»  composer  le  système  général  de  conjugal* 
»  son  de  ce  verbe.  » 

Ëty.  du  lat.  sum^fai  et  stare, 

Estre  dérangeai,  avoir  la  diarrhée. 

Estre  far  ça,  être  farceur. 

Estre  fut  de  quauqu*un  ou  de  quauqna" 
ren,  raffoler  de  quelqu'un  ou  de  quelque 
chose. 

ESTRE,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  étrenne,  fasse 
présent. 

ESTRE ,  8.  m.  (estré).  Mot  vague  qu'on 
dit,  en  Lang.  dans  le  même  sens  que:  Couve, 
mou^sur  cauve ,  mous$ur  estre  ^  iBonsieur 
chose. 

ESTREA,  8.  f.  d.  bord,  b^bsb.  Etrennei 
9lt.  de  Estrena,  v.  c.  m. 
Ëty.  du  port  estrea,  m.  8. 

ESTREAR,md.  Alt.  de  Eeêrtnar^  y. 
cm, 

E8TREGH,  ECHA,  adj.  (estrecb,  etche); 

AWBBCB    «     BBtTBBCB   ,    BSIBBICTT  ,      BtTBnKB  , 

BRBBca.  5ireUo,  ital.  Eêtrecho,  esp.  Egtreito, 


port.  Estret,  cat.  Etroit,  oite,  qui  a  pen  de 
largeur  ;  borné,  resserré. 

Ëty.  du  lat.  «Cric(u#,  m.  8.  V.  Sîregn,  R. 

A  Vestrech ,  phr.  adv.  à  l'étroit,  dans  un 
espace  étroit  :  Estre  à  Vestrech,  être  à  l'é- 
troit, vivre  à  l'étroit,  n'avoir  pas  de  quoi  vivre 
à  faise. 

Dérivés  :  Estrech-an ,  Estrech-at,  Es* 
tregn-er,  Estre-ict, 

ESTREGHABIENT,  adv.  (  estretcha- 
méin):  Strettamente,  ital.  EstrechamenU , 
esp.  Estrectamente,  porL  Estretament,  cai. 
Etroitement,  sévèrement,  strictement  V. 
Stregn,R. 

E8TREGHAN  ,  ANA,  adj.  (estretchàn, 
àne); 


Angleux,  euse,  en  parlant  des  noix,  dont  on 
ne  détache  que  diflScilement  la  coquille,  les 
quartiers  ou  la  chair  ;  fig.  avare,  cuistre. 

Ëty.  de  estrecheide  an,  ana.X.  Stregn, 
Rad. 

ESTRECHET,  ETA,  adj.  (estretché, 
été),  dl.  Dim.  de  ettrecA,  étroit,  un  peu  étroit, 
terme  de  mignardise. 

Et  s*era  pas  gu'estrechetas 
Soun  las  portas  d*dou  ratun, 
La  doumaysèla  dou  fin  mourre 
Lou  farié  diablamen  courre, 

A.Tandon. 

Ëty.  de  E  stregn,  ïl, 

ESTRECHEZA,  8.  f.  vl.  BSTBBcmsssA, 
BtTBBTCBOAT.  Estrccheia ,  anc.  esp.  Estrei- 
teza,  port.  Strettezza,  Ital.  Etroitesse.V. 
Stregn,  R. 

E8TREGHIE88A ,  S.  f.  v1.  V.  Estre* 
cheza  ei  Stregn,  R. 

E8TREGH0NA,  dl.  V.EHrechan,  ana 
ei  Stregn,  K. 

ESTREGHONA»  adj.  dl.  Y.  Eiireehan, 
ana  et  Stregn,  R. 

ESTRECHOUN,8.  m.  (estretsàu),  d.  bas 
lim.  Noix  angleuse  ;  avare.  V.  Estrechan , 
ana  et  Avare. 

Ëty.  de  estrechei  de  oun.  V.  Stregn,^, 

E8TREGQ0UNAR,  v.  n.  (estrelsounà). 
d.  bas  lim.  Tirer  avec  une  pointe  quelcon- 
que les  quartiers  d'une  noix  qui  tiennent  à  la 
coquille. 

Ety.  de  ettreehoun  et  de  ar.  V.  Stregn, 
Rad. 

ESTREGBOUR ,  s.  f.  (estretséur) ,  d.  bas 
lim.  Etroitesse,  qualité  de  ce  qui  est  étroit. 
Béron. 

Ëty.  de  estrech  et  de  our.  V.  Stregn. 

ESTREGQURA,  s.  f.  vl.  Estretura,cai, 
Eitrechura  ,  esp.  Estreitura ,  port.  Strei- 
tura,  ital.  Serre,  etroitesse,  V.  Stregn,  R. 

E8TREGIAR,  v.  a.  vl.  Resserrer,  affli- 
ger. V.  5(r(fflfii,  R. 

E8TREFACIAR,  Avril.  W.Bitrafaciar, 

ESTREFACIAT,  V.  EHrafaciat. 

ESTREFAR ,  V.  a.  (estrefà),  dl.  Faire 
quelle  chose  que  ce  soit,  dont  on  cherche 
le  mot  propre.  Donj. 

ESTREO,  adj.  vl.  b»bbit.  Etroit,  stnct, 
serré,  pressé,  chiche,  avare,  enveloppé. 
V.  Streign ,  R.  et  Eetrech. 

B8TRBOUAJ>B-FANCkA,8.  f.fstrèille- 
dé-fangue).  Nom  qu'on  doooe,  à  Nice  : 


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180 


EST 


!•  Aa  rougeC,  MuUus  harhaiu^f  Lia. 
MMuê  ruber ,  Risso.  Y.  Rougêi. 

S*  Aa  mulle  brun ,  MuUut  fuêcus ,  Risso. 

BSTBEGUA-DE-ROGGA,  8.  f.  tm- 
ouA  t  wnwmiJÊUk.  vb-bocca.  Nom  oicéen  du 
sarmulet.  V.  Rougel-de-roeca. 

E8TRBGNAB ,  V.  Estregner  et  Ru- 
Iregner. 

E8TREGNEMENT8,  8.  m.  etimpr.  Bt- 
TwaMmaamê ,  ▼!.  GrincemeoU. 

Éty.  y.Stregn.R. 

E8TREONER,  v.  a.  (estrégné).  Serrer, 
fermer.  V.  ReHregner, 

Ety.  du  lat.  stringere,  V.  Slregn,  R. 

B8TREIA,  8.f.  fl.  Chemin.  V.  Ettrada 
et  Estrilha ,  pr.  mod. 

B8TREICT,  adj.  vl.Reaaerré,  V.  Streeh; 
brève,  en  parlant  des  voyelles. 

E8TREIGNER,  vl.  V.  JEsUrenhir. 

E8TREINGH,  V.  R0Hreeh,  EtlreOi  et 
Slregn,  R, 

ESTREINGNBR,  tl.  V.  EHrenher. 

E8TREINHER,  vl.  V.  Estregner. 

E8TREI8,  adj.  vl.  Lié»  garrotté.  Voy. 
Stregn,  R. 

E8TREI8A.  S.  f.  vl.  Serrement.  Voy. 
Slregn,  R. 

ESTREISSER,  V.  a.  vl.  Eilreitar,  port. 
Serrer,  mettre  à  l'étroit.  V.  Slregn,  R. 

B8TREIT,  y|.  V.  Eitreeh. 

E8TRELHA,  V.  EstrUha. 

BSTBKI.HAR,  X.EelrUhareiEilregn, 
Rad. 

E8TRELI,  8.  m.  vl.  Sterling,  monnaie. 

ESTRELUIRAR,  Voy.  Eelraluirar  et 
Èxlr,R. 

E8TREM ,  S.  m.  vl.  Eslrema ,  port.  £«- 
Irem,  cat.  Extrémité,  bout»  coin,  côté, 
borne.  W.Extr,  R. 

E8TREMAR .  V.  a.  (estremà)  ;  mucwmm  , 

KtniBABy  COIHHWI— »,  KIWAWiA*,  BMTBmMA*  y 
BUfAMBAB,  rsaMA*  ,  BAHUUI  »    SMCLAOrna.    EX^ 

Iremar,  cat.  esp.  Eslremar,  port.  Slremare, 
ital.  Enfermer,  serrer,  mettre  à  l'abri,  ren- 
trer quelque  chose. 

Ëty.  du  lat.  exlremum,  fin,  extrémité,  le 
lieu  le  plus  caché,  et  de  ar,  V.  Exlr,  R. 

Eslremai  aqueou  pan,  serrez  ce  pain. 

Eelremax-vous .  rentrez . 

Eetremat  aquel  chivau ,  faites  entrer  ce 
cheval. 

On  ne  dit  serrer  oue  pour  les  choses  ina- 
nimées que  Ton  renferme. 

E8TRE1IAR  8' ,  v.  r.  Se  renfermer , 
rentrer  chez  soi  :  Eilremem  se,  rentrons, 
mettons- nous  4  Tabri  ou  à  couvert 

E8TREMAT .  ADA ,  adj.  et  p.  (estremà, 
àde)  ;  buiasmat,  bmmat.  Serré,  rentré,  ren- 
fermé ,  selon  le  verbe. 

Las  galinas  se  sùun  eHrewMdas,  les 
poules  se  sont  retirées. 

E8TREBIBIAT ,  ADA ,  adj.  et  part.  d. 
bord.  Egaré .  seul ,  qui  se  tient  k  l'écart 

Ety.  Alt.  de  estraviada.  V. Exlr,R. 

B8TREIIENTIR,  v.  a.  (estremeintir); 

BSTB AMBBTIB  »  BtTOBBlUBIUI ,  BtlUBHBBTIB.  J?#« 

Ir^mecer,  port  Ebranler,  secouer,  émou- 
voir, donner  une  commotion;  en  vl.  frémir, 
tressaillir ,  retentir ,  s'ébranler. 

Ëiy.  de  l'ail,  sturm,  orage,  tempête. 

BSTREMENTIR  8' ,  ▼.  r.  •' 


Se  donner  one  secousse ,  une 


EST 

Commotion,  se  mouvoir,  «'efifrayer  subite- 
ment, trembler  de  crainte. 

ESTREMENTIT,  IDA,  adj.  et  part,  (es- 
treménti ,  ide  )  ;  Eslremecido,  port.  Ebranlé , 
ée,  troublé;  qui  a  reçu  une  forte  commo- 
tion. 

E8TREMroA,  S.  f.  vl.  Extrémité ,  per- 
plexité; ronde,  recherche  jusqu'à  l'extrémité. 
V.  Exlr,  R. 

E8TREMIER,  lERA,  adj.  vl.  De  l'extré- 
mité :  £/>  membre  exiremier;  étrange,  supé- 
rieur, du  sonunety  le  dernier,  le  plus  haut  V. 
Exlr,  R. 

E8TRElfirai8,  8.  m.  vl.  Le  dernier, 
celui  qui  vient  après  tous  les  autres. 

ESniEllIR,  V.  a.  vl.  Faire  trembler. 

E8TREMIUAT.  ^#lremifaf,  cat  V.  Ex- 
Èremilal  et  Exlr,  R. 

E8TREMOULIR,  v.  n.  (estremoulb) , 
dg.  Trembler  de  peur.  Dumège. 

E8TREMOUNCIDA,s.  f.  (estremoun- 
cide),  d.  bas  lim.  Frayeur  extrême  qui  oc- 
casionne un  tremblement  général.  V.  Estre- 
mouneir, 

E8TREBffOUNClOU ,  d.  bas  lim.  Alt  de 
Estrema-ounclian,  v.  c.  m. 

ESTREMOUNCIRet 

E8TREMOONCIR8',  v.n.et  r.  (s'estre- 
mounci),  d.  bas  lim.  Avoir  une  telle  peur 
qu'elle  occasionne  un  tremblement  général. 

Ëty.  Ce  mot  est  probablement  dérivé  de 
eHremouneUmn ,  comme  si  celui  qui  était 
atteint  de  cette  frayeur  avait  besoin  de  l'ex- 
tréme-onction. 

E8TREIIPARAR  8',  Avril.  V.  Eslram-^ 
palar  s', 

E8TREN ,  8.  m.  d.  deCarp.  V.  EHre. 

E8TRENA ,  S.  f .  (stréue)  ;  bstobbab,  s.  f. 
pi.  TBOBA«,BnBBA.  Eslrsna  ou  Eslrenas, 
esp.  cat  S(reiifia,ital.£«fr/a,  port.  Etienne, 
présent  du  premier  jour  de  l'an;  premier  ar- 
gent que  reçoit  un  marchand;  premier  usage 
que  l'on  fait  d'une  chose. 

Les  petites  libéralités  qu'on  fait  aux  do- 
mestiques mâles  s'appellent,  U  pour  boire; 
celles  qu'on  donne  aux  domestioues  femell^ 
les  épingles,  et  eelles  relatives  à  un  marché, 
pot  de  vin. 

Éty.  dulatsfreiUB. 

D'après  Nonius  Marcdlus,  c'est  èTatius, 
roi  des  Sabins,  qui  régnait  en  même  temps 
que  Romulusà  Rome,  qu'il  faut  rapporter 
l'usage  de  donner  des  étrennes  le  premier 
jour  de  l'an.  Ce  prince  regardait  comme  d'un 
bon  augure  le  présent  qu'on  lui  faisait  ce 
jour  là,  de  quelques  branches  coupées  dans 
un  bois  consacré  à  Strenia  ou  Slrenua^ 
déesse  de  la  force. 

La  coutume  de  faire  des  présents,  le  pre- 
mier jour  de  Tan,  s'établit  et  on  leur  donna 
le  nom  de  strenœ. 

B8TRENAR,  V.  a.  (sirenà);  Eslrenar, 
esp.  cat  Estrear,  port.  Etrenner,  donner 
les  étrennes;  avoir  le  premier  usage  d'une 
chose;  acheter  le  premier  d'un  marchand. 

Éty.  du  lat  «frenas  dare. 

E8TRENAR,  d.  bas  lim.  Pour  essanger, 
V.  Eissagar. 

E8TRENAT,  ADA ,  part,  (strenà ,  éde). 
Etrenné,  ée. 

E8TRENA8-iaONOIINA8,  8.  f.  pi. 
(estrénes-migaounes).  Eirennes  migoonneo» 


EST 

almanach  qui  contient  des  chansons,  des 
compliments,  etc. 

ENTREN€AR,  y.  a.  vt  Rriser,  casser, 
rompre,  couper,  séparer,  retrancher.  V. 
Trenc,  R. 

ESTRENGER,  vl.  V.  Estrenher, 

ESTRENGUT,  adj.  et  p.  dl.  V.  EHrech 
et  Slregn,  R. 

ESTRENHA,  vl.  V.  Eslrena. 

E8TRENHEBIEN8,  vl.  Voy.  Estregne-^ 
ments  et  Slregn ,  R. 

E8TRENHER ,  V.  a.  vl.  BiTHnoasB.  Et' 
Irenyer,  cat  Estreckar ,  esp.  £«freiiar, 
port.  Slregnere  ,  ital.  Etreindre  ,  serrer , 
presser,  grincer;  jeter  par  terre  :  Eslreido^ 
}etez-le  par  terre  ;  cacher ,  serrer. 

Ëty.  du  lat.  stringere.  V.  Slregn,  R. 

E8TRENHER  L' ,  8.  m.  vl.  Serrement. 
\.  Slregn,  R. 

E8TRENIAR,  vl.  Presser,  comprimer. 
\.  Slregn,  R. 

E8TREN8,s.  m.  pi.  (estréins), dg.  Les 
côtés,  les  extrémités  d'une  chose  :  Fous  es- 
fretiu,par  les  côtés.  V.  Extr,  R. 

E8TREPAR,  V.  a.  vl.  Fouler  aax  pieds , 

E8TREPAR,  Cast.  V.  Estarpiar. 

E8TREPA8  ,  s.  m.  (^estrepàs),  d.  de 
Barcel.  Pieux  des  cloisons.  V.  Palissoun. 

E8TREPIR .  V.  a.  vl.  Dévaster  ;  estreper^ 
en  vieux  français. 

Ëty.  du  lat.  exslirpare,  formé  de  ex  hors, 
et  de«(trp#,  racine ,  souche ,  enlever  jus- 
qu'aux racines. 

Dérivés  :  Eslrep-eou. 

E8TREPOOU,  s.  m.  (esirepoou),  d.  de 
Barcel.  Petit  pic,  serfouette.  V.  i4t##otifiel. 

Éty.  V.  Eslrepir. 

E8TRE8 ,  s.  m.  pi.  (estrés)  ;  bmbs.  Êtres, 
les  pièces  d'une  maison ,  leur  disposition  : 
Counouissi  leis  eslres,}e  connais  les  êtres  de 
cette  maison. 

E8TRET,  s.m.  vl,  BtTBBTs.  EHret^  cat. 
Stretto,  iUl.  Presse  ^foule,maée.  V.  Slregn, 
Rad. 

E81RET ,  V.  Exiraéh  et  Stregn ,  R. 

E8TREDMENT ,  vl.  V.  Instrument. 

ESTREUP  •  6.    m.    vl.  BBTBIBIf ,   BtTBIOB. 

Étrier.  V.  Eslrion. 
E8TREVIERA8 ,  S.  f.  pi.  (estreviéres)  ; 


Etrivières,  courroies  qui  servent 

à  suspendre  et  à  fixer  les  étriers  a  une  hau- 
teur convenable  :  Dounar  leis  eslrivieras, 
donner  les  étrivières ,  frapper,  battre  avec 
les  étrivières  ou  autrement  V.  ^«Irtomi. 

ESTREVIETRA8 ,  dl.  V.  Ettrevieiras. 

E8TRETGEDAT,  S.  f.vl.  Y.Estreeheza 
ei  Stregn, K.  ,     . 

E8TRETNER,  V.  a.vl.  Serrer,  étrem- 
dre.  V.5lr«yn,R.  . 

ESTRET88ERAT,  S.  f.  vL  Btr(dUsse , 
rigueur.  

B8TRETB8HE1IENT ,  S.  m.  vl.  Estrê- 
dusmienio,  esp.  SlHgimenio,  iUl.  Etroitesse. 

E8TRETr,adv.  vl.  Ëtrollement  Voy. 
Stregn,  R. 

E8TR1,  vl.  V.  EHris.  , 

E8TRIBAR,  y.  a.  vl.  sBYiniBMi.  EtÊfù 
bar,  cat  esp.  port.  Soutenir,  appuyer, 
étayer,  V.  EsîrUm. 


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EST 

B8TBIBAT,  ADA,  adj.  et  p.  tl.  Appoyé^ 
soutenu. 

E8TRIB0BIRA,  8.  f.  (estribèlre),  d.  béarn. 
Gordelelle. 

ESTRIBOT,  8.  m.  tI.  inuoT.  EHribot, 
sorte  de  poésie. 

ESTRIGADA,  dl.  Y.  Eslira. 

ESTRICT,  IGTA,  adj.  (estrict,  icte). 
Strict,  icte;  fig.  rigoureux. 

E8TB1CTAMEBIT,  adv.  (estrictamein). 
Strictement,  d'une  manière  rigoureuse. 

B8TIIIBN,  V.  Estritm. 

BSTRIBU.  tl.  V.  EHrion. 

ESTRIEUP ,  y\.  V.  Estreup  et  Estrian. 

E8TRIFAR,  v.  a.  (estrifô),  dl.  Déchirer, 
V,  Eicarehar;  essarter.  V.  Desfriehar. 

ESTRIFAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estrifii, 
àde).  Déchiré,  ée;  déguenillé.  V.  Escarehat 
et  EtpelhandraU 

QwnUeii  fennastas!  fan  poou  ! 
N'en  i<mn  touteit  estrifados! 

Aul)ane1. 

ESTRIGA,  vl.  Il  ou  elle  serre,  étreint. 

E8TRIOAR,  V.  a.  et  n.  vl.  Retarder, 
tarder,  différer;  empêcher,  embarrasser. 

Êty.  du  rom.  triga,  retard. 

BSTRIGOUGNAR,  dl.  V.  Eilrigouisar. 

B8TRIGOU88AR ,  V.  a.  (estrigoussà)  ; 
BOTsanooMAa,  wraisooaiiAa  •  BtnaooiiMAB, 
MfMKHMHiiiw,  rmiMOMAm.  Tirailler,  secouer, 
houspiller,  traîner  par  les  habits,  par  les  bras. 

B0TRII.HA,  s.  f.  (strllle);  «mmuiA. 
Siriglia,  ital.  Etrille,  espèce  de  peigne  en 
fer,  emmanché,  serrant  au  pansement  du 
cheval. 

Éty.  du  laUn  êlrigilU^  dérivé  du  grec 
«rcXe-pru  (stleggis) ,  strigille ,  étrille.  Voy. 
Stregnj  R. 

Dans  une  étrilU  on  nomme  : 

COFFRE,  b  plaqM  de  méial,  aoiu  foniM   im  emné  long, 

dont  Im  dctti  grand*  •ilit  «oot  relevés  à  angle  droit. 
RANGS,  les  dcos  partOs  verticales  du  eoflre  et  les  qnatra 

Iotm*  de  firr  égaleoMnt  aepaoéei  et  poe^  vertlealenwat 

■ar  ee  même  eoflre. 
COUTEAU  DE  CHALEUR,  eelal  des  ûm  nnge  <|«I  n'est 

pas  taille  en  sde,  mate  qui  est  tranchant. 
SOIE,  la  partie  allonge  de  la  patte,  <|al  lise  le  eoITra  an 


PATTE,  le  fer  aplati  «p'oa  fixe  snr  le  oodre  cl  dont  la 

tige  on  sole  entra  dans  le  manebe. 
MANCHE,  la  poigne  qnl  cet  traversée  par  la  sole. 
VIROLE,  l'annean  4|Ni  enveloppe  le  bont  dn  manehe. 
MARTEAUX,  le  morecans  de  fer  dont  sost  ranlbrads  les 

deni  potiu  côté»  dn  oolfre. 

EmUIâBADA,  S.  f.  (estrillàde)  ;  aoola- 

OA,    irOV&ABA  ,    BITIBLAMADA.     Uue     VOléC    dO 

coups. 

Ety.  ôeeetrilha  et  de  ada.  V.  Stregn,  R. 

BSTRILHAR,  v.  a.  (estrillà)  ;  msnoMm,  m- 
nsuuui.  Siregliare^  ital.  Ettrijolar^  cat. 
£«fnUar,  anc.  esp.  Etriller,  frotter  avec 
rétrille. 

Éty.  dn  latin  itrigilare ,  on  du  grec 
grXeYYCgu)  (stleggizô),  m.  s.  V.  Ettregn,  R. 

BffFRILHAR,  V.  a.  lAaovnuui,  fABOvirAB, 

BAMBAB,  aOBlAB,  SOVBAB,  AftOOTAB,  UrOUt- 
•AB,  BMABanBAB,  BOOSIAB,  «ICfcABWAB,  Bt- 
«OSIBB  BMIBIAMAB,  BmVABAB.     Battre,     rOS- 

ser,  étriller,  rouer,  assommer  de  coups.  V. 

5f|rf^,R. 

E8TRILBAT.  ADA,  a^j.  et  p.  (estriUâ, 
àde).  Etrillé,  ross^  battu  d'impeitance. 


EST 

Êty.  de  eelrilha  et  de  of.  V.  Stregn,  R. 

E8TRIIXAR,  vl.  V.  Estrilhar, 

E8TRIBIAT ,  ADA,  adj.  vl.  Hardi,  ie; 
effronté,  ée.  V.  Esirunaî. 

ESTRINCAR  8*,  Avril.  V.  Eslringar  et 
Stregn,  R. 

E8TRINGADURA,  8.  f.  (esUîngadûre), 
dl.  Ajustement,  parure. 

Éty.  de  eetringar  et  de  nra.  V.  Stregn, 
Rad. 

B8TRINGAR  8',  V.  r.  (s'estrïngà) ,  dl. 
BtTBiBCAB.  Se  parer,  se  faire  brave. 

Ëty.  du  lat.  dietringo,  serrer.  Y.  Stregn, 
Rad. 

E8TRINGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estrïngà, 
àde)  ;  cnBOKAT,  mnmmajLr.  Habillé  court  et 
serré  ;  paré,  ajusté.  V.  Stregn ^  R.  et  Es- 
trangt. 

Pcr  falra  nn  pantaloun  bcn  haut  pas  *ttringua, 

Trucbct,  La  Pastressa. 

ESTRINCHsAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (estrin- 
glà,  àde).  Etroit;  délié,  ée.  V.  Eêtrwgatei 
Eitrangtat. 

E8TRIOP,  vl.  y.  Estrion. 

ESTRIOU,  s.  m.  (siriou);  bstbiovb,  bi- 
TBut,  etimpr.  b^tbibb.  Staff  a,  ital.  Eetribo^ 
esp.  port.  Etrier,  anneau  de  métal,  suspendu 
de  chaque  côté  de  la  selle,  servant  à  monter  à 
cheval  et  à  soutenir  le  pied  du  cavalier. 

Êty.  de  Tall.  etreff^  étrier;  ou  de  la  basse 
lat.  «(rtvartum,  <(repantim,formé  deilrepa, 
étrier,  dans  la  basse  lat. 

Dan$  un  étrier  on  nomme  : 

OEIL,  l'onverture  dans  latpwlle  on  passe  l'ëtrivièn. 
CORPS,  tontes  les  parties  snpdrienras  de  l'annean. 
PLANCHE,  la  partie  snr  laqMlle  le  pied  a'appnlo. 
GRILLE,  l'entrelaos  qui  reoplit  rintérienr  de  la  plaaelM. 
ÉTRIVIÈRE,  la  oonrroie  où  est  soapendo  rétrier,  qni  va 

passer  dans  le  porte  étrivièra,  6%é  i  la  selle. 
CHAPELET,  nom  eonunnn  ans  <trien  et  an  étrlvUras 


EST 


181 


ÉTRIÈRE,  la  petite  eonrrole  qd  sert  k  nlUrrm  las  éirlen 
sur  le  derrière  de  la  selle. 

Hénage,d'aprè8  Vossius,  soutient  que  Saint 
Grégoire  est  le  premier  auteur  qui  ait  parlé 
des  etriers  ;  mais  le  P.  de  Montfaucon,  con- 
teste le  passage  cité  par  Ménage,  et  dit  qu'il 
n'existe  pas  dans  les  épllres  de  ce  Saint.  Ce 
dernier  en  fait  cependant  remonter  l'usage  au 
temps  de  Théodose  qui  était  contemporain 
de  saint  Jérôme. 

Le  premier  ouvrage  qui  fasse  mention  des 
étriers ,  est  un  livre  sur  Tart  de  la  guerre, 
qu'on  attribue  communément  à  l'empereur 
Maurice,  mort  l'an  602. 

Lou  couetat  de  VeetrioUf  le  côté  du  mon- 
toîr. 

Anar  à  franc  eetriou^  courir  à  franc  étrier 
et  non  À  liane  ^rier. 

Coot»  de  l'eetriou,  boire  le  vin  de  l'étrier, 
boire  avant  que  de  monter  à  cheval. 

E8TRI0II,  s.  m.  Etrier,  bande  ou  cor- 
beau de  fer,  coudé  carrément  en  deux  en- 
droits, servant  à  retenir  une  chevrette  ou  au- 
tre pièce  de  bois. 

E8TRIPADURA,s.  f.  (estripadùre),  dl. 
Déchirure.  V.  Becarehadura  et  Trip,  R. 

E8TRIPAR,  V.  a.   (estripà);   b«bbbbab, 

BtVBMVBAB,  BBOBBBAB,  BHBOVIXAB,  laUg.    DfS- 

frtpar,  esp.  JBifripar,  port.  eat.  Etriper, 
arracher Ie8  entrailletk  on  animal,  éventrer; 


crever  le  ventre ,  faire  sortir  (es  boyaux  ; 
déchirer,  mettre  en  pièces,  dl. 

Êty.  de  e»  priv.  de  fripa,  boyau,  et  de 
Tact,  ar,  litt.  ôter,  enlever  les  tripes,  Voy. 
Trip,  R.  dans  le  sens  de  déchirer,  ce  mot 
peut  venir  du  grec  ix^t^oe  (etripsa),  broyer» 
triturer.  Thomas. 

ESTRIPAR  8',  y.  r.  Se  crever  de  travail, 
se  presser  fortement  le  yentre  par  accident 

E8TRIPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estripà, 
àde);  Eitripado,  port  DeHripado,  esp. 
Evenlré,  ée.  V.  THp,  R. 

E8TRI8 ,  s.  f.  vl.  Grande  mangeuse. 

Êty.  du  lat  estria, 

E8TRI8,  s.  m.  vl.  Débat,  lutte,  combat. 

E8TRI88AR-MODTA8,  d.  m.  Emotter. 
V.  Tristar^moutae,  Esterrauar  et  Tries, 
Rad. 

E8TRniB ,  s.  vl.  Etrier.  V.  BHrùm. 

E8TRIVIERA8,  V.  Eeiremera$. 

E8TROLIT,  IDA,  adj.  (estroU,  ide), 
dl.  Las,  faUgué.  V.  Lot. 

ESTROIsOOlAR,  V.  D.  vl.  Observer  les 
astres. 

Éty.  de  eetrologia ,  pour  aetrologia  et  de 
ar.  V.  A$tr,  R. 

ESTROLOMIA ,  vl.  V.  Aeiroiogia  et 
Aitr,  R. 

ESTROMEGEAR ,  y.  a.  (estromedzà) , 
d.  bas  lim.  Purger  un  champ  du  chien- 
dent qui  y  croit. 

Ëty.  de  ettromege,  chiendent,  et  de  egear. 
\.Aitr,R. 

E8TRON ,  S.  m.  festrôn)  ;  BnaovBB,  tobi, 
cABAi..  StronsOf  ital.  Êtron,  matière  fécale 
qui  a  quelque  consistance. 

Éty.  dn  lat.  etruntue,  ou  de  l'ail,  etrmnî, 
ordure,  ou  du  grec  ^itpov  (étron) ,  le  bas 
ventre ,  décharge  du  bas  ventre ,  oo  de 
oxptovojjii  (strônomi),  împ.  orptavvuov  (strôn- 
nuon),  ttemere^  répandre,  étendu  dans  les 
rues. 

Eitron  de  eerventa  ou  de  ehamhriera , 
Trait  ou  étron  de  chambrière,  trait  de  plume 
en  forme  de  cul  de  lampe. 

Marrit  coumo  un  eetron,  mauvais  ou 
méchant  comme  la  galle. 

E8TRONGHOUN,s.  m.(e8tronntch6un); 
BtTBoiiBc«>«B.  Dim.  de  eetron,  petit  étron. 

E8TRONOMEAIRE,  vl.  V.  AHronomOp 
Astrohgo  et  Astr,  R. 

E8TRONOMEIADOR,  vl.  V.  Eetrono- 
wuiaire, 

E8TRON(MIA,  vl.  V.  Aetrologia, 
Aetronomia  et  Astr,  R. 

E8TRONOIIIAN ,  vl.  V.  Aeirononw , 
Aêtrologo  et  Aitr,  R. 

E8TRONT  ,  vl.  V.  Eetron. 

E8TROP,  s.  m.  (estrôp).  Herse  de  gou- 
vernail, t.  de  mar.  herse  de  poulie  ;  estrope, 
corde  qui  sert  à  tenir  la  rame  au  solet  d'une 
ebaloupe. 

E8TRC^,  nom  d'homme.  Eutrope.  Y. 
Estropi. 

B8TROPHA ,  S.  f.  (stréphe)  ;  Siropka , 
lat  Strofa,  ital.  Eetrofa,  esp.  Eetrophe, 
port.  Strophe,  stanoe  ou  couplet  d'une  ode, 
d'un  hymne. 

Éty.  du  grec  Tcfof^  (stroohè),  conver- 
sion, retour,  dérivé  de  mi^  (stréphô), 
tourner,  parce  qu'après  qaune  strophe  est 
finie  on  retourne  et  on  recommence  la  même 


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182 


EST 


merarei  ou  parce  qae^  sar  le  théâtre  des 
anciens,  les  diorisles  exécutaient  une  marche 
après  chaque  strophe. 

B81BOPI I  nom  d'homme,  (estrôpi).  En- 
trope. 

Patr.  Saint  Eutrope ,  premier  évêqoe  de 
Saintes ,  qui  reçut  la  couronne  du  Martyre 
an  IIIB*  sieclei  et  dont  on  honore  la  mémoire 
le  30  avril. 

Coau  de  sant  alropi,  coup  de  mal  adroit, 
qui  atteint  le  but. 

ESTR08,  A,  adv.  vl.  mgwmom.  Entière- 
ment :  A  estroê ,  en  cachette,  à  l'instant , 
sur  le  champ,  directement,  immédiatement, 
franchement,  tout  de  suite,  tout  net. 

Êty.  du  laL  esptrutum,  part,  de  e^truderej 
dépêcher. 

Tôt  à  estroif  tout  à  coup,  subitement. 

E8TR0S,  adj.  vl.  Sinistre. 

E8TR08 ,  s.  m,  vl.  Autruche. 

ESTR08 ,  et 

E8TR09SI,  adj.  (estrés,  ôssi) ,  dg. 
Gauche,  maladroit.  V.    Deêçaubial. 

Éty.  M.  Dumège  fait  dériver  ce  mot  du  grec 
9T^4λwu{Jii  (strônnomi),  l'action  d'étendre  à 
terre ,  dont  (rcpc^do)  (strôso),  est  le  premier 
futur. 

E8TR0U,  d.  bas  lim.,(éstrqu}.  A  bpun 
estrou,  locut.  prov.  uniquement,  tout  d'un 
coup,  net  :  Zouofapeta  o  houn  titrou,  Bér. 
c'est-à-dire,  Oou  a  faeh  petar  a  bon  estrou^ 
il  l'a  cassé  comme  un  verre. 

E8TROUEN ,  d.  m.  V.  Etlron. 

ESTROUGfïO^N ,  S.  m.  (strougnôun)  ; 
cAïuàBD-A-i^no-vac.  Un  des  noms  du  grand 
plongeon.  V.  Gabian. 

Dans  le  département  des  B.-du-Rh.  on 
donne  le  mèn^e  nom  at|  harle  pielte ,  Mergus 
albellus ,  Lin.  oiseau  de  Tordre  des  Palmi- 
pèdes et  de  la  fam.  des  Serrirostres  ou 
Frionoramphes  (à  mandibules  dentelées)^ 
qui  passe  en  automne  dans  nos  climats. 

Dans  le  Gard ,  cet  oiseau  se  nomme 
€anard-à-long-bee» 

ESTROUm,  V.  a.  (estronï).  Tuer .  faire 
mourir.  Cast. 

E8TROUIT,  IDA,  adj.  Mort,  morte. 
Cast. 

BSTROI1MPI89ADOUR  ,  S.  m.  (  es- 
troumpissadôn).  Averse. 

Uno  ehavane  a  quasi  lesto 
A  lachar  teis  pétards  et  Ceslroumpissadou. 
Reymonenc. 

E8TROUN,  s.  m.  (estréun).  Petite  fe- 
nêtre. Dira,  de  Ettra  ,  v.  c.  m.  et  Femstr. 
Rad.  * 

E8TROUNCHAR,  v.  a.  (eslrountcbà  )  , 
dl.  Etronçonner,  surbaisser  les  branches  d'un 
arbre ,  en  sorte  qu'elles  ne  présentent  que 
des  tronçons  :  écimer  ou  pipcer  le  sommet 
ou  la  sommité  d'une  plante. 

E8TRODNCHOUN,  V.  Ettronehoun. 

E8TROUB|EQ ,  s.  m.  (estrpunée);  •rmom- 
co.  Nom  nicéen  du  chpucas  des  Alpes.  Voy. 
Graihonà'bec'jaunê.  C'est  le  Pyrrhocorax 
tUpinui  des  modernes. 

,  E8TR0UN^0U,  s.  m.  (estrounèou).  Nom 
nicéen  de  Tétourneau  vulgaire.  V.  Estaur- 
'fieou:etde  l'éloumeau  u^icolore,  Stumui 
unicolor,  Ris^p. 


EST 

B8TR01IP,  S.  m.  (estrôup),  dl.  Enve- 
loppe ,  maillot, 

Ëty.  du  celt.  selon  M.  Astmc, 

E8TROUPAR ,  V.  a.  (estroupa) ,  dl.  En- 
velopper, emmaillotter,  plier.  Sauv. 

E8TROUPAR  8',  V.  r.  Trousser ,  relever 
ses  manches;  Ach.  s'accroupir,  se  blottir, 
Avrfl  :  se  séparer  du  troupeau.  Aub. 

E8TROUPIADIIRA  ,  S.  f.  (  estroupia- 
dûre).  Blessure  ;  fig.  mensonge ,  ridipulité , 
inconvenance,  chose  estropiée. 

Éty.  de  estroupiada  et  de  ura^ 

E8TROUPIAR ,  v.  a.  (estroupià)  ;  Sirop- 
piare  et  Storpiare^  ilal.  EHropear^  esp. 
port.  Distrop%r9f  basse  lat.  Ettropiar^  cat. 
Estropier ,  blesser  un  membre  de  manière 
qu'on  ne  puisse  plus  s'en  servir;  et  pajr  ei^t. 
blesser;  altérer  un  mot,  une  pensée. 

Êty.  de  l'ilal.  ttroppiare,  m.  s.  pu  du  grec 
vTpscpco  (stréphô) ,  tordre. 

E8TROUPIAR  8' ,  V.  r.  (  s'estrpupià  ). 
S'estropier ,  se  blesser  grièvement. 

E8TR0UIHAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (estrou- 
pià ,  âde  )  ;  «a«bat  ,  trnnmmu»  Eitrwptado  ^ 
port.  Estropié  ^  ée ,  blessé,  rendu  impotent  ; 
flg.  disparate,  inconvenant,  disproportionné. 

E8TROIJPIG  ,  Alt.  de  Uydroupiqu9  ^ 
V.  c.  m. 

E8TR(HIPI8IA,  Alt.  de  Hydroupisia, 
V.  c.  m. 

E8TR0llflf ,  (estrôus) ,  dl.  t«in:a»  d'u- 
Twov».  Trancher  ou  casser  nettement  ou  en- 
tièrement. Douj. 

Abracar  tout  estroug ,  trancher  tout  net. 

E8TRn ,  S.  m.  vl.  MTsoT.  Autruche.  V. 
Autrucha, 

ESTRU,  s.  m.  vl.  Rapidité,  yltesse , 
promptitude ,  vivacité. 

ESTRURAN ,  Ëperonnant  ? 

Ara  veirem  parer  fenhen  et  afaehan» 

Anar  d'arteîh  a  pe  e  pojar  estrubap. 
Sordel. 

Éty.  de  e«(ric6tetra ,  étrier. 

E8TRURAR,  vl.  V.  Estribar. 

E8TRUBICIRA,  s.  f.  vl.  Estribadera^ 
esp.  Eêtribeira ,  port  Etrier.  V.  Estrion, 

E8TRUC,s.  f.  vl.  Autruche.  V.  Estrus. 

E8TRUC,s.  m.  (estrùc),  dl.  astboc, 
comvLniBiiT.  Félicitation,  compliment  :  Bouen 
ou  bonestruc  voussia^  bien  vous  en  soit. 

Segaz  ou  «ta z  lou  ben  estruc. 

E8TRUCADA,s.  f.  (  estrucàde ).  Terre 
effondrée. 

Éty.  de  et  priv.  de  truc ,  pierre ,  et  de  ada^ 
litt.  terre  privée  de  ses  pierres. 

ESTRUGAR,  v.  a.  (estrucà);  Bnt>inn>mAa, 
nwsooHAB.  Eflbndrer,  fouiller  une  terre  pro- 
fondément, pour  en  enlever  lef  grosses 
pierres. 

Éty.  de  es  priv.  de  «rue ,  grosse  pierre , 
et  de  ar,  ou  du  lat.  extrieare. 

E8TRUGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estrucà, 
àde).  Ëfifondré,  ée. 

ESTRUGCIO,  vl.  V.  Instruction. 

E8TRIIGBI,  GHA,  adj.  (estrutch,  tïtcfae). 
Alt.  de  Instruit,  v.  c.  q.  Instruit,  habile. 

Mal  estrueh  ou  estrut,  mal  élevé ,  malotru. 

Per  sant  Lue ,  à  l'eseola  mal  estnic.  Pr. 

E8TR0GI,  y.DeHrusH. 

E§TRUÇi,v|.V.ily|nicfta. 


EST 

B8TRUGTinRA ,  s.  t  (structure)  ;  Strut- 
tura,  ital.  E  structura  ^eap,  port.  cat.  Struc- 
ture, arrangement  des  parties  dont  est  formé 
un  édiûce ,  dont  sont  composés  les  corps  or*» 
ganisés. 

Éty.  du  lat.  structura ,  m.  s. 

E8TRIIDET,  S.  m.  vl.  m^nam^n,  i^mw-p 
ftsT'  Trébuchet,  piège,  artifice. 

E8TRUEP4«,  s.  f,  vl.  Ipstructfon, en- 
seignement 

E8TRUEP,  s.  m.  vl.  Ëtrier. 

E8TRÇGAR .  v.  a.  (estrugà);  acnoMAs, 
Féliciter,  complimenter  quelqu'un  sur  son 
arrivée  ou  sur  up  é?épeme|it  heyreui.  V. 
CoumpHmentar, 

L'avem  estrugat  de  sa  venguday  nous  lui 
avons  fait  compliment  sur  son  arrivéCr 

Êty.  de  estrue,  félicitation,  et  dear. 

E8TRI7GE,  s.  m.  (estrùdze).  Nom  bas 
limousin  de  l'ortie.  V.  OurHga. 

E8TR0GEAR  8',  v.  r.  (s'estrudià),  rod. 
Se  piquer  avec  des  orties.  V.  Ourtt^ar  se. 

E8TROGEOUN,  S.  m.  (estrudzôu),  d. 
bas  lim.  Un  des  noms  du  charançon  du  blé, 
V.  Courcoussoun  :  dartre  des  paupières. 

ESTROIRE,  V.  Instruire. 

E8TRD]llA,  s.  f.  vl.  iTBiMA.  Bosse,  loope, 
marque,  tumeur. 

E8TRUMEN8  et 

ESTRUMENT,  V.  Instmmeni. 

E8TR01IENTIDA,  s.  f.  (estrumenlide); 
«■nmmmsA,  d.  bas  lim.  Ce  mot  vient  de 
l'ail,  sturm,  tempête,  orage, allar me,  assaut; 
l'ital.  dit  stormo.  Béron. 

E8TRI1M08,  OZA,  adj.  vl.  ■ctkwos. 
Bossu,  ne  ;  enflé,  ée. 

Éty.  de  estruma,  bosse,  et  de  os. 

B8TRUN ,  s.  m.  vl.  Ck>urage ,  hardiesse, 
audace,  bonne  volonté  :  affectation,  désir  ar- 
dent ,  passion  :  Ab  un  eslrun ,  ensemble , 
réupis. 

E8TRUNAR,  v.  a.  vl.  Encourager, 
remplir  d'ardeur,  irriter,  indigner. 

E8TRUNAT,  ADA,  adj.  vl.  mnwamAn. 
Ardent,  irrité,  furieux,  vanté,  flatté. 

E8TRUNIAR,  v.  n.  (estrunià) ,  d.  de 
Barcel.  V.  Estemudarei  Estem,  R. 

E8TRUNIOAR.  vl.  V.  EUmudar  et 
Eslern,  R. 

E8TRUNIT,  s.  m.  (estrùni);  mnmvm.  V. 
EsUmuteiEstem,ïi. 

E8TRU9,  s.  f.  vl.  uTBoc.  Autruche.  V. 
Autrucha. 

BBTBVfi,  U8A,  adj.  vl.  Sauvage,  rétif, 
courageux,  fier,  audacieux. 

Êty.  du  lat.  Hrenuus. 

E8TRIIT ,  dl.  V.  Estrueh  et  InstruU. 

E8TRUTRE,  vl.  V.  Instruire. 

E8TURA,  s.  f.  (estûbe)  ;  nmmwA.  Stufa , 
ilal.  Estvfa,  esp.  port.  Estuba,  catEluve, 
lieu  qu'oil  échauffe  pour  faire  suer;  camou- 
flet, parfum,  brouillard.  V.  Estubada. 

Éty.  de  es ,  avec ,  et  de  tubas,  fumée ,  par- 
ce que  c'est  avec  la  fufnée  pu  de  la  vapeur 
d'eau  que  les  étuves  sont  chauffées.  Y,  7ti6, 
R.  ou  de  l'ail,  eslube. 

Estuha  de  courdaria,  lieu  où  sont  les 
chaudières  pour  goudronner  les  cordages 
d'un  vaisseau. 

E8TURADA ,  s.  f.  (estubàde).  Action  d'i- 
tnver ,  fumigation. 

Ëty.  de  es,  en ,  a ,  d^  t^bas,  fumée,  et  de 


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EST 

aia  y  etpoêè  ou  fait  à  la  fumée.  V.  Tub,  R. 

ESTUBADAfS.  f.  (eslubàde).  Pourétuve, 
V.  Eituba ,  camouflet,  fumée  soufflée  au  nei 
d'une  peraonne  qui  dort.  V.  rtc6,  R. 

ESTUBAB,  Y.  a.  (eslubà);  uatvmovmm, 
Eêtufar,  porl.  Parfumer,  enfumer,  étuver. 

Ëlj.  dee#,  avec,  de  tuhas,  fumée,  el  de 
Tact  ar,  agir  avec  la  fumée.  V.  ru6,  R. 

On  parfume  volontairement  et  avec  quel- 
que parfum.  On  est  enfumé  par  accident  et 
avec  de  la  fumée. 

E8TUBAR  8',  V.  r.  S*enfumer ,  se  parfu- 
mer,  s'étuver;  s'évaporer.  Avril. 

E8TUBA8SAB,  v.a.  (eslubassà).  Augm. 
de  Stubar,  v.  c.  m.  et  Tub ,  R. 

E8TUBA8SAT,  ADA,  Pâle,  b!ôme.  Cast. 
y.£#lu&alel7tf&,R. 

E8TIJBAT,  ADA,  adj.  et  p.  (estubâ,  âde)  ; 
BcTosAMAT,  AmwAT.  Ëufumé ,  éc,  teint, 
sali  par  la  fumée. 

Êty.  de  es ,.  de  tubas ei  de  al,  sali  par  la 
fumée.  V.  Tub,  R. 

ESTUBOUIBE,  Gare.  V.  EHubar. 

BSTUC , s. m.  (stuc),  Esluque^  port.  Es- 
tueOf  cat. esp.  Stucco^  ital.  Stuc,  mortier 
fait  avec  de  la  chaux  et  de  la  poudre  de  mar- 
bre, au  moyen  duquel  on  imite  les  plus 
beaux  marbres. 

Êty.  de  rital.  stuceo,  ou  du  grec  ^Tnixo) 
(  hestékô) ,  subsister,  durer  longtemps. 

Dérivé:  Stueatour^  ouvrier  qui  travaille 
aistnc. 

Les  anciens  avaient  excellé  dans  ce  genre , 
mais  leur  secret  s'était  perdu.  Il  parait  que 
Nanni,  peintre  italien,  au  XVI>«  siècle,  ou 
son  contemporain  Jean  d*(Jdine,  l'ont  re- 
trouvé. 

ESTUCAB,  V.  a.  (estucà) ,  Esluear,  cat. 
esp.  StMcare,  ital.  Stuquer,  employer  le  stuc; 
enduire  de  stuc. 

E8TUGAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (estucà,  àde). 
Enduit  de  stuc. 

E8TDGH,UCHA,  adj.  (e8tûch,ùche)  ; 
svrsBMAT •  MÊm ,  Bscovm,  mmukw ,  mmcum,  wmr 
cvoii.  Obscur,  renfermé,  chaud  :  Sente  l'estuch^ 
il  sent  le  renfermé,  le  relent,  le  remeugle  ^  en 
parlant  des  viandes  qui  ont  acquis  un  goût 
désagréable  pour  n'avoir  pas  été  assez  aérées. 
V.  Escaufit. 

Èty .  Ce  mot  parait  dérivé  de  esluch^  qui  si- 
gniOe  étui,  en  languedocien.  y.EsttH. 

E8TUGB1,  s.  m.  (estùtch).  Étui, un  four- 
reau; le  ventre,  la  bedaine ,  le  sein  d'une 
femme.  Gare. 

Êty.  V.  Estui. 

Tomo  Vespato  dins  Testuch. 
MicbeL 

E9T0CHADA,  8.  f.  (estûtchàde).  Écus- 
son.  y.  EsUmpaia  et  Escudel,  Gare. 

E8TOGHADE ,  s.  f.  (estutchàde).  Gare. 
V.  Estaupada  et  EseuM, 

ESmCHAB,  V.  a.  (estuchâ) ,  dl.  mwsab. 
Serrer,  enfermer,  vl.  étudier. 

Éty.  de  estueh  et  de  ar,  mettre  dans  l'obs- 
curité. V.  ^«iui ,  R. 

E8T0CHAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (estutcba , 
àde)  ^  dl.  Caché,  enfermé,  emprisonné,  pri- 
spnnier. 

Ëty.  de  estueh  et  de  af ,  mis  dans  Fobs- 
eurité.V.  £«(ui,  R. 

E8TUGHBT,  Garc.  V*  Bseudet. 


EST 

ESTUD I  radical  pris  du  lat.  sludere , 
sludeo,  étudier,  d'où  :  sludium,  étude,  «tu- 
diosus ,  studieux. 

De  studium,  par  apoc.  studi,  et  par  add. 
de  e  init.  esludi;d'oti:  Estudi,  Estudi-anl^ 
Estudi-^r^  Estudi-ous  ,  Estuz4,  Estut- 
ar.    

E8TUDI,  s.  m.  (estùdi)  ;  Studio,  ital. 
E  studio,  esp.  Estudo,  port.  Estudi ,  cat. 
Etude ,  forte  application  de  l'esprit,  soit  aux 
sciences  en  général ,  soit  à  quelqu'une  en 
particulier  ;  action  d'étudier  ;  lieu  où  l'on 
étudie  :  cabinet  de  notaire. 

Ëty.  du  lat.  studium^  m.  s.  V.  Eslud^  R. 

ESTUDIAN ,  vl.  et 

ESTUDI ANT,  S.  m.  (estudiàn)  ;  5ttt- 
diante.  ital.  Estudianie,  esp.  Estudante  y 
port.  Studenty  ail.  Estudiant,  cat.  Etudiant, 
jeune  homme  qui  fait  ses  études. 

Ëty.  du  lat.  studentis ,  gén.  dee«Cuden#, 
m.  s.  ou  de  estudi  et  de  anl.  V.  Estud^  R. 

ESTUDIAB ,  V.  a.  (estudiâ)  ;  Studiare, 
ital.  Esiudiavj  esp.  cat.  Estudar ,  port. 
Sludiren ,  ail.  Etudier ,  tâcher  de  mettre 
dans  sa  mémoire ,  d'apprendre  par  cœur. 

Éty.  du  lat.  sludere ,  ou  de  estudi  et  de 
ar.  V.  Estud,  R. 

ESTUDIAB,  V.  n.  Efittdîar,  cat.  esp. 
Studiare,  ital.  Étudier,  appliquer  son  esprit 
aux  sciences;  penser,  réfléchir,  rêver;  être 
oisif,  immobile ,  ne  penser  à  rien. 

De  que  eHudiasf  dl.  à  quoi  réves-tu? 

ESTUDIAB  8' ,  V.  r.  S'étudier,  s'appli- 
quer à  bien  faire  une  chose,  à  se  faire  aimer. 

ESTUDIOS,  vl.  EstudioSf  cat.  V.  £a- 
tudious, 

ESTUDIOSAMEN ,  adv.  vl.  Esludioso- 
ment ,  cat.  Estudiosamente,  esp.  port  Stu- 
diosamente,  ital.  Studieusement,  soigneu- 
sement. V.  Estud ,  R. 

ESltlDIOUS,  OU8A,  adj.  Studioso  , 
ital.  Estudioso,  esp.  port.  Estudios,  cat. 
Studieux,  euse,  qui  aime  l'étude;  soigneux, 
attentif,  vl. 

Éty.  du  lat.  studiosus,  ou  de  estudi  et 
àeosus.\.  Estud,  ïk. 

E8TUDIOZ,  vl.  V.  Estudious. 

E8TUDIOZAHIENTAL,adj.vl.D'étude. 
V.  Estud,  R. 

ESTUETBA,  6.  m.  vl.  Armoire,  garde- 
robe. 

ESTUFLAB ,  dl.  V.  Siblar. 

ESTUFLET ,  8.  m.  V.  Siblel. 

ESTUO,  vl.  V.  Estui. 

ESTUGAB,  y.  Estuiar. 

BSTUGEAB,  V.  a.  (estudjà),  dl.stTAJAa, 
MYooAB.  Serrer,  enfermer,  encofïrer. 

Éty.  de  estueh ,  étui ,  et  de  ar  ,  mettre 
dans  un  étui.  V.  Estui, 

E8TUOET,  vl.  Il  on  elle  plut. 

E8TUOUET,  Epithème,  Avril,  y.  Es- 
eutet, 

E8TUI ,  s.  m.  (estùT)  ;  nnmt.  ÀsUiecio , 
ital.  Estuehe.  eso.  Estqjo,  port.  Etui, 
boite  ajustée  a  la  forme  de  la  chose  qu'on 
vent  y  renfermer;  on  le  dit  particulièrement 
du  cylindre  creux,  avec  on  couvercle,  dans 
lequel  on  tient  des  aiguilles  ou  des  épingles  ; 
en  vl.  cachette. 

Èty.  do  laL  Iheea,  éioi ,  gaine,  dérivé  do 
grec  Oifxi)  (thékè),  m.  8. 

Dérivés:  Ettuch^  E$iu^-ada,  Estueh- 


EST 


183 


at,  Estuge-ar,  Estui-aij  Esluyani,  Estuœ, 
Estut-aî. 

On  appeUe  : 

PATTE ,  la  pwtl*  qui  Mrt  i  fonvrlr  M  i  la  Cvatr. 

ESTOIAB,  V.  a.    vl.  BtTOiAm,   snvoAa. 

Mettre  dans  l'étui,  serrer,  cacher,  renfermer, 
conserver,  réserver.  V.  Estugear, 

E8TUIAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.   wtraukz. 
Gardé,  conservé  ;  caché,  ée. 
Ëty.  de  estui  et  de  at,  mis  dans  nnétui. 
ESTUJANT,  dg.  Enfermant.  Bergeyret. 
E8TUJAB,  vl.  y.  Estui  et  Estuiar. 
ESTUP,  radical  pris  du  latin  siupere,  stu- 
peo,  être  étonné,  étourdi,  dérivé  de  stipes^ 
tronc,  bûche,  être  comme  une  bûche;  les 
anciensontdit<ltp«(et  o6#(t|7ttt/,  pour  stu- 
pet  et  obstupuil,  ce  qui  justifie  pleinement 
cette  élymologie  ;  de  là  sont  dérivés  :  stu- 
por,stupidus,  stupiditas,  stupe fœtus,  sUê- 
peur,  stupide,  stupidité,  stupéfait. 

De  stupefactus,  par  apoc.  et  changement 
de  e<  en  eh  :  Stupefach,  et  par  addition  de  e 
init.  Estupefach. 

De  stupidus.  par  apoc.  incompl.  et  addi- 
tion de  e  init.  EHupide,  Estupid-itat. 
De  stupor  :  Estupour. 
ESTUPEFACH,  ACHA,  adj.  (estope- 
fatch,  àtche);  Stupefatto,  ital.  Stupéfait, 
aite  ;  surpris  jusqu'à  l'immobilité.  V.  Nec, 
InUrdich  et  Eslup,  R. 

Éty.  du  lat.  stupeseere,  foit  de  stipes,  sou- 
che, rester  immobile  comme  une  souche. 

E8TUPEFIAB,  V.  a.  (estupéfiâ).  Stupé- 
fier, causer  une  grande  surprise. 

ESTUPIDE  ,  IDA,  adj.  (estupidé,  ide)  ; 
Estupid,  cat.  Stupido,  ital.  Estupido,  esp. 
port.  Stupide,  sans  esprit,  sans  jugement,  sans, 
réflexion.  V.  iVtat>. 
Ëty.  du  lat.  stupidus.  Y.  Estup. 
E8TUPIDITAT.  S.  f.  (estupiditâ)  ;  J?s- 
lupidtlol,  cat.  Stupidità,  iiàU  Estupidex , 
port.  Stupidité ,  pesanteur  d'esprit ,  défaut, 
d'imagination,  de  mémoire  et  de  jugement. 

Ëty.  du  lat.  stupidUaliSf  gén.  de  »<tiptdt- 
tas.  V.  Estup,  R. 

E8TUPOUB,  s.  f.  (estupéur)  ;  «laoomDu- 
fAMirr.  Stupore,  ital.  Estupor,  esp.  port. 
Stupeur,  engourdissement,  assoupissement, 
dimmution  plus  ou  moins  grande  de  l'action 
des  sens  et  du  mouvement. 
Éty.  du  lat.  stupor.  V.  Estup,  R. 
E9TU1IA88AB ,  dl.  Alt.  de  esterrossar. 
y.  Tristar- moulas. 

E8TUBGEOUN,8.  m.  (sturdjôun);  m- 
Tvmiooii,  BSToimoiooii,  cbsat.  Slurione,  Ital. 
Esturion,eBp.  £f«ur«ô,  cat.  Esturgeon,  i4cd- 
pennr  sturio.  Lin.  poisson  de  l'ordre  et  de  la 
fam.  des  Eleuthéropomes,  qu'on  trouve  dans 
la  Méditerranée  et  dans  les  fleuves. 

Éty.  do  celt.  estrugan,  oo  do  lat.  shiHo, 
Umis. 

Ce  poisson  parvient  à  une  grosseur  consi- 
dérable; en  1800,  onen prit  un  dans  la  Seine, 
à  Neuilly,  qui  p^lt  100  kil.  long  de  deux 
mètres  et  demi  ;  sa  chair  est  fine,  solide  et 
délicate;  ses  œufs  marines  se  vendent  dans  le 
commerce  sous  le  nom  de  caviar  oo  caviat,  et 
sa  vessie  natatoire,  séchée  et  roulée,  sooB 
celui  de  colle  de  poisson. 

On  voit  par  one  charte  d'Estiennette,coni- 
tesM  de  Provence  (année  1603),  qu'il  y  avait. 


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184 


EST 


sur  le  Rhône,  des  baleaoi  destinés  à  te  |)è<- 
cbe  de  l'esturgeon,  fieujeo  dit  que  ce  pois- 
son élail  si  commun  en  Profence,  en  1551, 
qu'il  ne  coûtait  qu'un  son  la  livre. 

ESTURION,  Un  des  noms  de  l'estur- 
geon.  V.  Eiturgeoun. 

ESTURIOUfl,  V.  Etturgeoun,  comme 
plus  usité,  quoique  eHurioun  se  rapproche 
davantage  de  Tétymologîe  tturio, 

E8TURJON»  vl.  V.  Eilurgeoun. 

ESTURI^BNG,  S.  m.  vl.  Combattant. 

ESTDRBIEPIT  ,  dg.  et  vl.  AU.  de  /ii«- 
trumeni,  v.  c.  m.  instrument,  titre,  acte. 

ESTDRIIENTIR  ,  Gast.  V.  Ettre- 
mentir, 

E9TIIRNIR.  Cast.  V.  Ettemudar. 

ESTORNIT,  s.  m.  vl.  Sternuement.  V. 
Eitemut  et  SUrn,  R. 

E8TURNUDAR,  dg.  Elemuer.  V.  Ei- 
iemudar  eiEstem^  R. 

E9TURRA88AB,  V.  a.  (estaurrassâ),  dl. 
Ëmotter,  herser,  et  Gg.  dissiper  son  bien. 

Éty.  Ce  mot  est  dit  pour  esterratiar , 
formé  de  ««,  de  terra ,  et  de  l'act.  ar,  remuer 
la  terre  au  dehors. 

ESTURTTF,  AU.  de  Estourdit,  v.  c.  m. 

ESTUT,  vl.  Il  ou  elle  resta  ;  il  fallut. 

E8TUX,  s.  m.  dg.  (estùi).  Réservoir. 

ESTUZ.dg.  V.  £ifut 

È8TUTAR,vl.  V.  Estuiar. 

ESTUTOUN ,  Nom  ou'on  donne,  à  Avi-r 
gnon,  à  l'esturgeon.  V.  Esturgeon. 

BSTUZAR,  V.  a.  vl.  Eteindre,  étoufler. 

Éty.  de  tuar. 

B8TUZAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Caché,  ée. 
V.  Estui,  R. 

BSTOZI,  S.  m.  vl.  Etude,  peine,  soin,  m- 
dustrie. 

Éty.  du  lat.  «etidtum,  m.  s.  V.  Ettud,  R. 

ESTUZIAR,  V.  a.  vl.  Étudier,  réfléchir. 
V.  Eitud  et  Estud,  R. 

E8TTLAR,  V.  a.  (estilâ);  EMar,  esp. 
cat  Slyler,  former,  dresser,  instruire. 

Éty.  de  estyle  et  de  la  term.  ^ct.  ar,  fer- 
mer au  style. 

ESTTLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (stylâ.  àde). 
Stylé,  expérimenié,vcrsé,  dressé  aux  af&ires. 

Éty.  de  fstyU  et  de  ai,  ada, 

E8TTI-E,  s.  m.  (estylé);  Stile,  ital. 
Estil,caU  Slilo,  esp.  Ettylo,  port.  Stylus, 
lat.5tyf,all.  Style,  chez  les  anciens,  c'éUit  un 
poinçon  ou  grosse  aiguille  dont  ils  se  ser- 
vaient pour  écrire  sur  des  tables  de  cire  ; 
d'où  est  venu  le  mot  style,  pour  désigner, 
dans  les  ouvrages  de  l'esprit  ou  de  l'art,  la 
manière,  le  ton,  la  couleur  qui  règne  dans 
ces  ouvrages. 

Éty.  du  grec  oxu/.oc  (stulos).  Sorte  de 
poinçon. 

Dérivés  :  Estylar,  Estylat,  Estylet. 

ESTTLET,  s.  m.  (estylé)  ;  Stiletto,  iUl. 
Stylet,  sorte  de  poignard  dont  la  lame  est 
très-aiguë  et  très-étroite. 

Éiy.  de  style  ei  du  àim.  et. 

E8TZ9  pr.  dém.  vl.  Casi 

E8U 

ESOAOAMENTZ,  adv.  vl.  A  seç. 
Éty.  de  esugar  et  de  ment. 


ESV 


E9V 

E8VAGHAR,  V.  n.  V.  Vaquegear. 

E8VAGUAR,  Y.  Evaeuar. 

ESTAGUAT,  Y.  évacuât. 

E8VÀGU ATION ,  Y.  Evacuation. 

E9VADA]IIENT,s.  m.  (esvadaméin^;  fi- 
cArADA,  KTADAMBiiT.  Evaslou,  fuite  secrète. 

Éty.  de  esvadar  et  de  ment,  Y.  Vad,  R. 

E8VADAR  S',  v.  r.  (s'esvadâ);  Evadir, 
port.  S'évader,  échapper  secrètement.  Y. 
Deseampar. 

Éty.  du  lat.  evadere,  m.  s.  Y.  Vad,  R. 

E8VADAR  S',  v.r.  m.  S.  que  Esquivar  »', 
v.cm.  et  rad,R. 

ESVALANGHAR  8' ,  V.  r.  (s'esvalant- 
cbâ).  S'ébouler  ;  être  emporté  par  une  ava- 
lanche; s'éflanquer,  n^aigrir  considérable- 
ment. 

Éty.  de  es,  de  valaneha  et  de^r.  Y.  Val, 
Rad.  2. 

E8VALANGHAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (es- 
valantchà ,  àde)  ;  dmcobhoat  ,  vmtvAijatcmA'w. 
Emporté  par  une  avalanche,  maigri.  Y.  Vat, 
Rad.  2. 

ESVALUAR,  V.  a.  (esvaluà)  ;  Valorare 
ou  Valutare,  ital.  Valuar,  esp.  Avaliar , 
port.  Avatuar ,  cat.  esp.  Évaluer ,  apprécier, 
fixer  le  prix  de  quelque  chose ,  en  estimer 
la  valeur. 

Éty.  de  es,  de  val  et  de  ar,  Y.  Fal,  R. 

E8VALUAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (esvaluà , 
àde)  ;  Valuado,  esp.  Avaluado,  port.  Eva- 
lué.  ée.  Y.  Faf ,  R. 

E8VALnATION  ,  S.  f.  (  esvaluatie-n  )  ; 
■▼A1.1IATIKII.  Valuacion  ,  esp.  Evaluation , 
appréciation. 

E8VANEZIR,  vl.  Y.  Envanesir. 

ESVANOUIR,  Esvaecer,  port.  S'éclip- 
ser,  s'évàhouîr ,  se  dissiper. 

Éty.  du  lat.  evaneseere ,  m.  s. 

E8VANOUIR  8',  v.  r.  (s'esvanoulr)  ;  Es- 
vanirse,  cat.  S'évanouir,  on  dit  plutôt  en 
provençal,  Avanir,  v.  c.  m. 

Éty.  du  lat.  evaneseere ,  m.  s.  Y.  Fan^R. 

E8VANIIIR ,  vl.  Y .  Esvanezir. 

ESVANUIT,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  btaiht. 
Ébloui ,  ie ,  évanoiii. 

E8VAP0RAR  ,  vl.  Y.  Esvapourar, 

ESVAPOURAR  8' ,  v.  r.  (s'esvapourà)  ; 
BCTAPORAA.  Svaporarsç ,  ital,  Evaporarse, 
esp.  port.  cât.  S'évaporer,  se  résoudre  en 
vapeur ,  et  fîg.  se  dissiper. 

Éty.  du  lat.  evaporare ,  ou  de  es ,  du  lat. 
e  ou  ex  t  de  vapour  et  de  la  term.  ar , 
faire  sortir  en  vapeur.  Y.  Vapour ,  R. 

ESVAPOURAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (es- 
vapourà ,  àde);  Evaporado ,  port.  Ev^pQré, 
ée;, dissipé,  èe. 

Éty.  de  esvapour  et  de  la  term.  pass.  ai , 
ada.  Y.  Vapour,  R. 

E8VAPOURATIQN ,  s.  f.  (esvapoura- 
tie-n)  ;  Evaporaxione ,  ital.  Évaporacion, 
esp.  Evaporaçio ,  port.  Evaporaeià ,  cat. 
Evaporalion ,  exhalation  de  vapeurs;  légè- 
reté d'esprit. 

Êty.  du  lat.  evaporationis  ,  gén.  de  evo- 
poratio,  m.  s.  Y.  Vapour ,  R. 

C'est  à  H.  Mariotte  qu'on  doit  la  preuve 
1  que  Tévaporation  qui  se  foit  journellement 


ESV 

à  la  surface  de  la  terre  .  est  plus  que  suffi- 
sante pour  l'entretien  des  souices ,  des  riviè- 
res ,  des  fleuves  et  de  la  végétation. 

E8VARAR  8' ,  m.  8.  que  Estraviar, 
V.  c.  m. 

E8VARAT  ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  uvab- 
AAT.  Egaré,  ée,  embarrassé,  ée.  Y.  Var, 
Rad. 

B8VARIAR  8' ,  Garc.  Y.  Estraviar. 

E8VARRIAR  8' ,  V.  r.  (s'esvarrià).  Aub. 
Y.  Estraviar  s'. 

E8VARTAR8^ ,  y.  r.  (s'esvartà).  S'éloi- 
gner, se  dissiper.  Y.  Cast.  Esvatar  s\ 

E8VA8A1IENT  ,  S.  m.  (  esvasamein  )  ; 
mmwAMAMMmf,  Evasement  ;  état  de  ce  qui  est 
évasé. 

Éty.  de  esvasar  et  de  meni.  Y.  Vas,  R. 
,  ESVASAR ,  V.  a.  Cesvasà)  ;  bbiamab. 
Evaser,  agrandir  une  ouverture,  en  sorte 
que  son  Qrifice  soit  plus  étendu  que  son 
fond. 

Éty.  de  es,  en,  de  vase  et  de  u,  faire  en 
forme  de  vase.  Y.  Vas,  R. 

E8VASAT,  AI^A,  adj.  et  p.  (esvasà, 
àde).  Évasé,  ée.  Y.  Vas^  R. 

E8VATAR9'  >v.  r.  (s'esvatà)  ;  uvAnAsi'. 
Se  dissiper ,  s'amuser. 

ESVAZIAR,  vl.  Envahir,  s'emparer.  Y. 
rad,R. 

ESVAZIDOR,  S.  m.  vl.  Transgresseur, 
entrepreneur  :  assaillant.  Y.  Vad ,  R. 

E8VAZI9IEN ,  S.  m.  vl.  svaimeii.  Atta- 
que ,  irruption  ,  courage  ;  hardiesse.  Y. 
Vad,  R. 

E8VAZIR,  V.  a.  vl.  Dépasser,  ramener, 
transgresser,  charger ,  assaillir,  Y.  Vad,  R. 

ESVAZIR ,  vl.  Y.  Evasir. 

ESVAZIT,  IDA,  adj.  et  p.  Envahi,  îe. 
Y.  Vad .  R. 

ESVEIIXAR  ,  vh  Y.  Esvelhar. 

E8VELEZIR,  v.  a.  vl.  Avilir.  Y.  Vil. 

ESVELH,  S.  m.  (esvéil);  «▼«&■,«•▼». 
Eveil ,  avis  qu'on  donne  à  quelqu'un  d'une 
chose  qui  l'intéresse,  et  à  laquelle  il  ne  pen- 
sait pas,  en  provençal,  il  s'emploie  souvent 
dans  le  sens  d'insomnie  :  Es  tombât  en  esveilh, 
il  n'a  pu  s'endormir,  il  a  eu  une  longue  in- 
somnie. 

Éty.  de  es  augm.  de  velha,  longue  veille. 
Y.Vigil,¥i. 

ESVEUIAR,  y.  a.  yl.  UTsiuAm.  Soe- 
gliçire ,  ital. Éveiller,  réveiller.  Y.  Revelhar. 

Ety.  du  lat.  évigilare,  m.  s. 

E8VELHAT ,  ADA,  adj.  et  p.  DesvelcLdo, 
port.  Éveillé,  ée.  Y.  Vigil,  R. 

E8VEL0PAR,  vl.  Y.  Envelopar. 

E8VENIR,  V.  n.  (esvenir),  d.  mars. 
Tomber  en  s'afTaissant,  s'écrouler,  s'ébouler. 

E8VENTAI.H,  Y.  Ventoir  et  Vent,  R. 

E8VENTAR8',  v.  r.  (s'esventà).  S'éven- 
ter, s'altérer  par  le  contact  de  l'air. 

Éty.  de  es,  au, de  veniei  de  ar ,  s'en  aller 
au  vent.  Y.  Vent ,  R. 

E8VENTAT..ADA,  adj.  et  p.  (esventà, 
àde)  ;  stshtat.  Eventé,  dont  le  contact  de 
l'air  a  diminué  la  force  :  Vin  esventat ,  vin 
qui  a  de  i'évenl.  Y.  Vent,  R. 

E8VEI4TRAR ,  V.  a.  (esveintrà)  ;  nvsii- 
rmAM,  BKTBimiAa.  Sventrare,  ital.  Ëventrer, 
ouvrir  le  ventre. 


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ESV 

Êty.  d«  €$  prÎT.  de  ventre  el  de  ar.  Y. 
Tenir ,  R. 

B8VENTRAT,  ADA,  adj.et  p.  (eSYeÎD- 
trt,  àde).  Éventré,  ée.  V.  Ventr,  R. 

BtVERENAR ,  vl.  V.  Enverinar. 

BglTERGONHAB ,  vl.  V.  Envergonhir. 

E8FERTDDAB ,  V.  r.  vl.  S'éverluer.  V. 
rerlul,  R.  s'exci  1er,  s'efforcer. 

ESVIAR,^.  a.  vl.  Envoyer,  diriger,  met- 
tre en  chemin,  acheminer ,  V.  Aviar ,  £n- 
viar  s*  el  Fia ,  R.  Pour  égarer,  V.  Deiviar. 

B8VII.ANIR,  yI.  V.  Envilir. 

EBVtLàB. ,  V.  a.  vl.  Avilir ,  abaisser. 

E8VI0LAR ,  vl.  Briser,  enfoncer  les  por- 
tes d'une  maison ,  commettre  des  violences. 

Ély.  du  lat.  violare.  V.  Viol .  R. 

BSVIRONAR ,  V.  a.  vl.  Environner.  V. 
Bnvirounar  et  Vir  .  R. 

ESVITAR,  V.JÊoitor. 

ET 

ET,  conj.  cop.  (é)  ;  e ,  èeied,  ital.  y 
et  e,  esp.  e,  port.  Et,  cette  conjonction  mar- 
que l'action  de  l'esprit  qui  lie  les  mots  et  les 
phrases  d'un  discours,  c'est-à-dire,  qui  les 
considère  sous  les  mêmes  rapports.  Etc ,  est 
mie  abréviation  du  lat.  et  cwtera^ei  les  au- 
tres, lorsqu'on  veut  se  dispenser  de  les  dési- 
gner. 

Ety.  du  lat.  et. 

ET  y  pr.  d.  béarn.  pour  te. 

De  ço  qui  lou  loup  et  denuinde, 

Fabl.  de  Lafont. 
De  ce  que  le  loup  te  demande. 

ET,  BTA,  désinence  gui  modiGe  l'idée  du 
radical  auquel  elle  est  jointe,  parcelle  acces- 
soire de  moindre  dimension  dans  l'objet,  ou 
de  moindre  intensité  dans  la  qualité ,  comme  : 

5iyn-c(,  petit  signe. 

Maigr-et,  un  peu  maigre. 

Caud-et,  un  peu  chaud. 

Freequ-etj  un  peu  frais. 

£oii6-ef,  petit  loup. 

Poul-et ,  petite  poule. 

Et  dans  les  noms  propret  : 

Jocueel-et,  |>etit  Joseph. 

Jean-ete ,  petite  Jeanne. 

Antoin-eta^  Mari-eta,  Suz-eta,  etc. 

ET,  ETA,  n'est  pas  toujours  diminutive, 
elle  indique  l'habitalion  d'un  grand  nombre 
de  sujets  de  même  espèce ,  quand  elle  vient 
du  lat.  etum ,  comme  spineta ,  de  tpinetum, 
lieu  planté  d'épines,  de  buissons. 

ET ,  KTC.  Art.  que  Bergeyret  emploie  au 
lieu  de  el^elleiSf  eloas»  il,  lui,  eux. 

ETA 

ETA.înlerj.  V.  £to. 

ETA,vl.  Alt.dee(a(,  âge. 

ETALAGI ,  s  m.  (etalàdgi)  ;  bstaudamt, 
MopMfA ,  HotTBA.  Etalage  ,  objets  que 
les  marchands  exposent  sur  le  devant  de 
leurs  boutiques.  V.  Mottra. 

Êty.deetolar  et  de  agi.  V.  £«l,  R. 

ETAXAR,  V.  a.  (etalà).  Etaler.  V.  Des- 
piegartiE$t,}X. 

ETAIiOUN,  s.  m.  (etaléun):  «nMoim, 
■•■â—o€ii,  «AXAomim.  Staltone^  ital  Etalon, 
cheval  entier ,  destiné  à  saillir  les  juments 

TOM.   U. 


ETA 

dont  onyeat  faire  race;  mesure  sur  laquelle 
on  règle  les  autres. 

Ëty.  du  vieux  mot  estalle,  qui  signifiait  la 
même  chose  que  ieetieule  ;  étalon ,  qui  a  sts 
eetalles,  selon  les  uns,  et  de  stallum,  étable, 
selon  d'autres,  parce  qu'on  tient  les  étalons 
dans  les  étabics,  pour  qu'ils  prennent  plus 
de  vigueur. 

Les  étalons  ou  poids  originaux ,  étaient 
déjà  en  usage  chez  les  hébreux  qui  les  pla- 
çaient dans  le  temple,  d'où  les  expressions: 
le  poids  du  sanctuaire ,  la  mesure  du  sanc- 
tuaire, communes  dans  les  livres  saints. 

ETAPA,  s.  f.  (étape);  mtata,  tata. 
Étape,  lieu  où  les  troupes  qui  sont  en  mar- 
che s'arrêtent  pour  y  passer  la  nuit;  ce  qu'on 
leur  distribue  pour  leur  subsistance. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  stapula ,  le  même, 
formé  du  lat.  stapia ,  élrier  ;  stapid  descen'^ 
dere;oa  dit  indifléremment,  le  vin  de  l'étape 
ou  le  vin  deTétrier.  V.  Est,  R., 

ETAPIER,  s.  m.  (étapié).  Etapier,  celui 
qui  fournit  l'étape. 

ETAT,  s.  m.  (età);  Estât,  cat.  Staat, 
ail.  Stato ,  ital.  Estado,  esp.  port  Etat,  ma- 
nière d'être  d'une  personne  ou  d'une  chose; 
constitution  individuelle  d'une  chose  dans 
le  moment  où  l'on  en  parle  ;  profession  et 
condition  des  personnes;  train,  dépense;  di- 
vision territoriale  sous  la  domination  d'un 
souverain;  gouvernement;  liste,  registre, 
mémoire,  inventaire,  etc. 

Ëty.  du  lat.  status,  m.  s.  V.  Est,  R. 

ETAT,  s.  m.  vl.  BTATs.  Edat,  cat.  Edad, 
esp.  ^liadf,  port  Età  et  Etade,  ital.  Temps, 
Âge.  V.  Agi. 

Éty.  du  lat.  œtatis,  gén.de  wtasV.Est,  R. 

ETAT  CIVIL,  s.  m.  Etat  civil. 

Les  registres  de  l'état  civil  ne  commen- 
cèrent à  être  tenus  régulièrement  qu'en  1539, 
et  ce  n'est  que  depuis  1791 ,  qu'ils  ont  été 
confiés  aux  soins  des  maires. 

ETAT-MAJOR  ,  ê.  m.  (étà^ma^jor). 
Etat-major ,  le  corps  des  prinapaux  oflSciers 
d'un  régiment. 

.  ETATS  DE  PROinr^NÇA,  8.  m.  pi. 
Etats  de  Provence  ,assemblée  qui  se  réunis- 
sait en  Provence,  comme  dans  d'autres  pro- 
vinces, pour  ordonner  les  contributions 
qu'elles  devaient  lever  pour  soutenir  les 
charges  de  l'Etat  et  viser  aux  autres  besoins 
du  pays.  Le  Languedoc  avait  aussi  ses  Etats. 

Éty.  Le  nom  d'états  était  donné  à  cette 
réunion ,  parce  que  les  trois  états,  c'est-à- 
dire,  le  clergé,  la  noblesse  et  le  tiers- état  y 
étaient  représentés. 

Cet  usage ,  dit  Papon,  1,  3,  p.  87,  remonte 
au  temps  des  Gaulois  ;  il  se  conserva  du 
temps  des  Romains, et  l'histoire  nous  apprend 
qu'en  4S8,  on  tint  à  Arles  une  assemblée  gé- 
nérale des  provinces  Méridionales  des  Gau- 
les; en  878,  une  assemblée  gépérale  des 
prélats  et  des  nobles,  tenue  à  Mantille,  replace, 
près  de  Vienne ,  en  Dauphiné ,  BoEon  sur  le 
trône  ;  un  autre  à  Vienne ,  en  890 ,  met  le 
sceptre  dans  les  mains  de  son  fils  Louis  ;  en 
1146,  des  états  se  tinrent  à  Tarascon;  le  14 
mars,  en  lâ86,  il  y  eut  une  assemblée  géné- 
rale à  Sisteron  ;  en  1350,  une  à  Aix. 

Les  documents  écrits  des  premiers  États 
deProTence  ne  sont  pas  parvenus  jusqu'à 
nous,  dit  M.  P.  Ricard,  archiviste  de  la  pré- 


ETA 


185 


fectnre  de  Marseille,  dans  un  essai  sur  les 
archives  en  général,  inséré  dans  le  douiiè- 
me  numéro  des  Annales  des  Sciences  et  de 
l'Industrie  du  Midi,  p.  209.  Les  plus  ancien- 
nes délibérations  qui  existent  dans  les  archi- 
ves départementales  de  Marseille,  sont  du  17 
septembre  1363  et  du  l«r  octobre  1374. 

Le  Recueil  des  délibérations,  conservées 
dans  les  armoires  de  la  province,  commencé 
à  1537  et  continue  jusqu'en  1789 ,  sans  au- 
cune lacune. 

ETATS-UNIS,  s.  m.  pi.  (etàts-unis); 
Statiuniti,  ital.  Esladas-unidos.  esp.  Etats* 
Unis,  pays  considérable  de  l'Amérique  Sep- 
tentrionale. 

ETE 

BTBRES ,  nom  d'un  fleuve,  vl.  Èbre. 

ETE 

ETERNAL ,  vl.  Eternat,  cat.  V.  EUmel. 

ETERNAUMENT,  adv.  vl.  W.Etemela- 
ment. 

ETERNAJttENT,  adv.  d.  vaud.  Etema- 
ment,  cat.  Etemamente,  esp.  ital.  Eternelle- 
ment. V.  Eternelament. 

ETERNEL,  ELA,  adj.  (étemel,  èla); 
TBRHAu.  Etemo,  ital.  Etemal,  port.  cat.  anc. 
esp.  Eternel,  elle,  qui  n'a  point  de  commen- 
cement et  qui  n'aura  point  de  fin. 

Éty.  du  latin  œtemus,  formé  de  wvum;  ter- 
num,  ter,  étant  employé  ici  comme  superlatif, 
l'âge  indéfini,  sans  fin.  V.  Ter. 

ETELNEIt,  s.  m.  ^terno,  ital.  L'Étemel, 
l'Être  suprême.  Dieu. 

L'Ëternel  e$t  ton  nom,  le  awiMie  ect  aoo  ouvrage, 
Rao. 

ETERNEI.AMENT,  adv.  (eteroèlamein); 
Etemalment ,  cat.  Eternalmente,  esp.  port, 
ital.  Eternellement. 

ETERNISAR S',  v.  r.  (s'éternisa);  EUr- 
nisar,  cat.  Eternizar,  esp.  Etemare,  ital. 
S'éterniser,  rendre  éternel,  etfig.  faire  durer 
longtemps. 

Ëiy.  du  lat.  mternare,  m.  s. 

ETERNITAT,  S.  f.  (étemità)  ;  Etemi- 
dad,  esp.  Etemitat,  cat.  Etemidade,  port. 
Etemità,  ital.  Eternité,  durée  qui  n'a  ni  com- 
mencement ni  fin. 

fily.  du  lat.  œtemitas,  gén.  œtemitatis. 

Elle  était  reconnne  par  les  Payens,  puis- 
que leurs  sacrifices,  appelés  lauroboles,  n'a- 
vaient d'autre  but  que  de  régénérer  pour  l'é- 
ternité celui  qui  en  était  l'objet,  comme  on 
le  voit  par  cette  inscription  recneillie  par 
Gruter(28-â). 

Taurobolio  in  aUemum  renato.    Ency. 

ETH 

ETHER ,  s.  m.  (elèr^  ;  Elher,  port,  Etere, 
ital.  Eter,  esp.  cat.  Etner,  nom  commun  à 
plusieurs  liqueurs  qui  n'ont  d'autres  rapports 
entre  elles  que  d'être  le  produit  de  la  réac- 
tion d'un  acide  sur  l'alcool  ou  esprit  de  vin. 

Élv.  On  croit  que  c'est  un  chimiste  .aile* 
mand,  qui  sous  le  nom  supposé  de  Frobe- 
nius,  a  mtroduit  ce  mot  dans  le  langage  chi- 
mique, en  1730,  pour  désigner  l'cther  sulfu- 
rique ,  et  qu'il  l'a  dérivé  du    grec  alOy|p 


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186 


ETH 


(ailher),  air,  parce  que  ce  liquide  s'évapore 
facHement. 

ETHER  touvBiQvm ,  Éther  sulfurîqae , 
huile  douce  de  TÎtriol,  éther  hydratique  des 
modernes. 

Êly.  11  est  le  résultat  de  TactioD  de  l'acide 
sulfurique  sur  Tesprit  de  vin,  d'où  l'épitbète 
de  sulfurique. 

Cet  éther  était  déjà  connu  dans  le  X  Vl»* 
siècle,  sous  le  nom  d'huile  douce  de  vUrioL 

ETHER  MUBiATiQOB,  Ether  muriatique, 
éther  marin,  éiher  hydrochlorique  des  chi- 
mistes modernes. 

Êty.  On  le  prépare  en  combinant  l'acide 
hydrochlorique  ou  acide  muriatiqoe  •  avec 
l'esprit  de  vin,  d'oii  le  nom  qu'il  porte. 

Cet  éther  a  été  découvert  par  Courtanvaux, 
en  1759. 

ETHER  cMidomnnQim,  Ëther  chlorurique 
ou  gaz  olé fiant  des  chimistes  hollandais,  qui 
le  découvrirent  en  1796.  Il  est  composé  d*un 
volume  de  chlore  et  d'un  volume  d'hydro- 
géne  percarburé,  condensés  en  on  volume. 

ETHER  BTvmioDiQvm,  Ether  hydriodique, 
découvert  en  1814,  par  M.  Gay-Lussac, 
composé  d'alcool  et  d'acide  hydriodique. 

ETHER  rnnuQOB,  Ether  nitrique  ou  éther 
nitreux,  découvert  par  Navier,  en  1742.  Il 
est  formé  par  l'action  de  l'acide  nitrique  sur 
l'alcool. 

ETHER  Acm«v«,  Éther  acétique,  résul- 
tant de  la  combinaison  de  l'adde  acétique  avec 
l'alcool,  découvert  en  1759,  par  M.  le  comte 
de  Lauraffais. 

ETHER  BCMsoaQvm,  Ëther  benxéique, 
découvert  par  Schéele,  en  1782  :  il  est  le  pro- 
duit de  la  distillation  de  l'acide  benzolque 
avec  l'alcool. 

ETHER  ovzAUQim,  Éther  oxalique,  ré- 
sultant de  l'action  de  l'acide  oxalique  sur 
l'alcool,  découvert  par  M.  Thenard,  en  1807. 

ETHER  crnuQos ,  mauqos  ,    «auj^ob  et 

rMMVAMiqfm.  Ether  citfiqae,  raalique,  galli- 
que  et  tartarique,  produits  f>ar  l'action  de 
ces  acides  sur  l'alcool,  ont  été  découverts  en 
1807,  par  M.  Thenard. 

ETHER  vovwioim»  Ether  formiqoe,  dé- 
convert  par  Gehlen. 

ETHER,  s.  m.  vl.  EUr,  esp.  cat.  Elher, 
port.  Blere,  ital.  Ether. 

Ether  vol  dire  retpUnient. 

Éty.  du  lat.  mlher. 

BTHERET,adj.  vl.  Etereo,  esp. ital. 
Ethereo,  port.  Ethéré. 

Éty.  du  lat.  œthereus,  m.  s. 

ETHEROOENE ,  vl.  V.  Etherogpieoi. 

BTHER0GENE09,  adj.  vl.  Hetero- 
geneo,  cat.  esp.  port.  Eterogeneo^  ital.  Hé- 
térogène. 

Ëty.  du  lat.  hHerogeneuty  dérivé  do  grec 
sitpoç  (hétéros),  et  y^voc  (génos). 

ETHIG,  adj.  vl.  Elie,  cat.  V.  Ethique. 

ETHIMOLOOIA,  vl.  Etimologia,  cat. 
V.  Etymologia. 

ETHIMOLOOIZAR,  V.  n.  vl.  Etimolo- 
gixar,  esp.  Eiymologiiar^  port.  Etimolo- 
gixzare,  ital.  Etymologieer, 

ETHIOPIA,  s.  r.  (ethiouple);  Etiopiaf 
ital.  esp.  £(/itopta,  port.  Ethiopie,  vaste  con- 
trée d'Afrique,  dont  les  limites  ne  sont  pas 
bien  tracées,  ou  sur  lesquelles  du  moins  on 
n'est  pas^bien  d'accord. 


ETH 

Éty.  do  lat.  elhiopia,  qu'on  fiiit  venir  do 
grec  atOicMl;  (aithiops),  de  ^iOcd  (aithô),  uro^ 
ardeo,  et  de  o^;,  faeiee,  face  brûlée. 

ETHIOP8,  s.  m.  (étiéps).  Ëlhiops,  nom 
qu'on  donnait,  dans  l'ancienne  chimie,  à  des 
produits  ou  combinaisons  des  métaux  qui 
étaient  plus  ou  moins  noirs. 

ETHIOP8  ■AmA&,  Éthiops  martial ,  espè- 
ce d'oxyde  de  fer,  connu  sous  le  nom  de  deu- 
toxyde  de  fer,  dans  la  chimie  moderne. 

Lemery  fils,  en  a  le  premier  proposé  l'osa- 
ge  en  roédecme. 

ETHIOPS  MommAL  ,  Ëthiops  minéral , 
combinaison  de  soufre  et  de  mercure. 

ETHITE8,  s.  m.  vl.  EtUeif  esp.  port. 
Etite,  ital.  Ëtite. 

Éty.  du  lat.  œtitet. 

ETI 

ETIQUE ,  ICA ,  adj.  (etlqué,  iqne)  ;  Ane, 
BTic.  Hecticus,  lat.  £(tc,  cat.  Etieo,  port, 
ital.  HetieOf  esp.  Etique  et  mieux  hectique, 
maigre,  sec,  consumé  par  la  fièvre. 

Ëty.  du  grec  ixxixbc  (hectikos) ,  habituel, 
qui  est  dans  l'habitude  do  corps,  formé  de 
ix^  (écho),  avoir  habitude. 

ETIQUETA ,  s.  f.  (étiquete)  ;  nomcvA,  n- 
MMKt.  Etiqueta,  cat. esp.  port,  ^(ic^tta. ital. 
Etiquette,  petit  écriteao  qu'on  attache  a  des 
sacs,  à  des  vases,  etc.,  pour  indiquer  ce  qu'ils 
contiennent. 

Éty.  Les  procédures  étaient  autrefois  rédi- 
gées en  latin,  et  l'on  écrivait  sur  une  bande- 
lette qu'on  fixait  au  sac  qui  les  contenait  : 
Est  hie  quœêtiointer,  N.  et  N.,  et  par  abré- 
viation, e$t  hie  gicoMi,  d'où  par  altération, 
et  hie  quetei  étiqueta. 

Mettre  d' étiquetai,  étiqueter. 

BTtQOBTA.  Etiquette,  est  aussi  le  mot  qui 
désigne  le  cérémonial  de  chaque  cour. 

On  s'accorde  à  reconnaître  que  c'est  chei 
les  Mèdes,  que  la  plupart  des  nations  ont 
pris  l'étiquette,  qui  s'observait  à  la  conr  des 
louverains. 

ETlQUETAR,  v.  a.  (étiqueté).  Ëtiqoe- 
ter,  mettre  une  étiquette. 

Ëty.  de  étiqueta  et  de  ar. 

ETIQUETAT,  ADA ,  a(Q.  et  p.  (étiqueté, 
àde).  Etiqueté,  ée. 

ETO 

ETO ,  inleij.  (été)  ;  bva.  Cette  interjection 
marque  ordinairement  une  espèce  d'opposi- 
tion :  Dounax  m*  en  eneara  unpaue^  eto! 
donne^m'en  encore  un  peu  ,  non  pas.  Elle 
est  aussi  quelquefois  affirmative;  FaveM  prêt, 
ito!  vous  l'avex  accepté,  sans  doute,  assu- 
rément, hé  donc/ 

Éty.  do  grec  )ixe  (été) ,  sans  doote ,  asso- 
rément. 

ETO  !  inteij.  Hé!  Cette  inteijection  mar- 
que le  refus  avec  surprise  :  Daunax  me  aquotj 
eîo  î  donnez-moi  cela ,  j'en  ai  garde. 

ETR 

BTRO,V.f:ffre«. 


ETS 


ETS 

ETS,  d.  béam.  Vous  êtes. 
ETS,pr.  md.  Eux. 

ETS ,  d.  béam.  Employé  pour  eb,  eieis , 
eloui,  ils. 

ETY 

ETTMOLOGIA,  s.  f.  (etymouloudgie)  ; 
impr.  armovidOvaiA.  Etymologia ,  lat.  port. 
Etimologia ,  ital.  esp.  cat.  Etymologie,  con- 
naissance de  l'origine  et  du  sens  primitif  des 
mots. 

Éty.  du  lat.  etymologia ,  dérivé  du  grec 
eTU{M>c  ^etymos) ,  vrai ,  véritable,  et  de  Myoç 
(logos) ,  dérivé  de  Alyto  (légô) ,  je  dis;  d'où 
èxujioXoY^a  (etymologia),  m. s. 

ETZ 

ETZ,  vl.  Vous  êtes. 
ED 

EU,  pron.  pers.  vl.  m.  JBu,  anc.  cat. 
port.  Je  ,moi ,  il  :  £ti  la  cha«(ta,  il  renseigne. 
V.  lou. 

Éty.  du  lat  ego. 

EU,  qu'on  prononçait  «on,  vl.  pr.  pers. 
Je ,  moi  :  Eu  Johan ,  moi  Jean  ;  Eou  $o^  c'est 
moi  :  Ego  $um. 


,  vl.  V.  EhaxU. 


EUGHARISTIA ,  S.  f .  (  Qcaristie  )  ;  Eu- 
ehamtia,  lat.  port.  EuearUUa ^  \U\.  esp. 
cat.  Eucharistie,  leSaintSacrement  du  corps 
et  du  sang  de  Jésus-Christ ,  contenus  sous 
les  espèces  du  pain  et  du  vin. 

Éty.  du  grec  t\}x^\rz{xt  (eucharistia),  action 
de  grâces,  dérivé  de  t3  (eu),  bien ,  et  de 
X(<PK  (charis).  grice,  ainsi  nommé,  parce 
qu  il  est  le  principal  moyen  des  Chrétiens 
pour  rendre  grâces  à  Dieu  par  J.  C. 

Fa!U  que  noueetr^amour  eiégrando 
Per  ta  eanto  eucharistie , 
An  aquelo  eimablo  viande 
JeêUi-Chriit  ei  douno  enHé. 

David. 

EUCHARISTIQUE,  ICA,  adj.  (ncaris- 
tlqué,  ique);  EuearieHc,  cat.  EuearieHco^ 
ital.  esp.  EueharisHeo ,  port.  Eocbaristiqoe, 
qui  appartient  à  l'eucharistie. 

Éty.  du  lat.  eueharieticue. 

BUD 

EUDOXIA,  nom  de  femme,  (ndoxie)^; 
Eudosiiay  ital.  Eudoxia^  esp.  Eodone. 

Patr.  SainteEudoxie,  martyre,dontf  Eglise 
honore  la  mémoire  le  31  janvier. 

B^K>ZO»  nom  d'homme  (  «déxe  )  ;  £«- 
doiiio ,  ital.  Eudoie. 

Patr.  L'Église  (aU  méiMire  de  dois  isîBls 


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EUD 

de  ce  nom,  les  5  et  14  aeptembre  et  â  no- 
vembre. 

EUT 

BUFONIA,  v1.  Euphonia,  cat.  ilal.  esp. 
V.  Euphonia, 

EUFORBI,  8.  m.  vl.  BUFOBBiA.  EuforhiOf 
esp.  port.  ital.  Euforbif  cat.  Euphorbe.  Voy. 
Eupharha, 

Éty.  du  lat.  euphorUa, 

EUFORBIA,  Yl.  Euforhia,  C9i.  Voy. 
Eufarbi. 

EUFRAZIA,  8.  f.  vl.  Eufratia,  cat. 
cpp.  port.  ital.  Eufraise,  plante.  V.  Htrha- 
de-Sant'Clar. 

Ély.  du  lat.  euphrasia. 

BUG 

EDGtENIA ,  nom  de  femme  (ugenie)  : 
Bugenia,  Ital.  esp.  Eugénie. 

Patr.  L'église  honore  quatre  saintes  de 
ce  nom,  les  3  et  8  janvier,  et  25  décembre. 

BUGENO ,  nom  d'hon^me  (ugèoe)  ;  Eu- 
geniOf  ital.  esp.  Eugène. 

Ëty.  du  lat.  Eugenius, 

Patr.  L'Eglise  honore  21  saints  de  ce  nom, 
les  4,  21,  23  et  24  janvier;  4,  12,  17  et 
20  mars;  31  mai;2et  27  juin:  13,18.  23 
et  29^  juillet  ;  23  août  ;  6  et  23  septembre; 
13,  15  et  17  novembre;  13,  20  et  30  dé- 
cembre. 

BUI 

BOiL,  S.  m.  dg.  Œil,  ait.  de  Uelh,  t.  c.  m. 
BVL 

EUUkLIA,  nom  de  femme  (uUlie),  dl. 
uu,  Eulalie. 

Le  noms  de  Auîaire ,  Olacie ,  Oeille, 
Olailh,  Olatie,  etc.  ne  sont  que  des  allé- 
rations  d'Eulalie. 

Il  y  a  encore  nne  Sainte  Eulalie,  vierge, 
qoi  fut  martyrisée  11  Mérida ,  en  Espagne , 
vers  la  mi-décembre,  304. 

tAy.  du  lat.  Eulalia. 

L'Eglise  honore  quatre  saintes  de  ce 
nom,  les  12  février;  27  août  et  10  décembre. 

BULB ,  s.  m.  (èulé).  Nom  toulousain  de 
rhièble.  V.  Saupuden, 

EUM 

BtlMENlDAfl,  S.  f.  pi.  (umenides):  Eu- 
menidi,  ilal.  EumenidU,  port.  Euménides, 
furies  des  enfers. 

Êty.  du  grec  e^fxevT^c  (eumenès) ,  favora- 
ble ,  doui ,  par  antiphrase, 

EDP 

EUPATORI ,  s.  f.  (eupatôri)  ;  BrATomim, 
«TAToiBA.  Eupatorio,  port.  Eupaloire,  eu- 
patoirt  d' Avicenne ,  Eupatorium  cannabi- 
n^fn ,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Composées 


EUP 

GorymbiAres ,  commune  le  long  des  fossés. 
V.  Gar.  p.  166. 

Êty.  Le  nom  d'enpatoire  a  dit-on  été 
donné  à  celte  plante,  à  cause  d'Eupator,  sur- 
nom de  Mtlhridate  ,  roi  de  Pont ,  qui  le 
premier  en  lit  usage. 

BUPHEBnA ,  nom  de  femme  (ophemie)  ; 
Evfmiay  ilal.  esp.  Euphémie. 

Ëty.  du  lat.  Euphemia. 

Patr.  L'Église  honore  sept  saintes  de  ce 
nom,  les  18  et  20  mars;  6  et  17  juin;  11 
juillet;  et  3  ,  16  et  19  septembre. 

EUPHONIA,  s.  f.  (uphonle);  ivromA. 
Evfonia^  port.  esp.  ilal.  cat.  Euphonie. 

£ty.  du  lat.  euphonia ,  et  dérivé  du  grec 
eu  (eu) ,  bien,  et  de  <pcovïj  (  phônê  ) ,  son  , 

VOIX. 

BOPHORBA ,  s.  f.  (nphérbe);  Euphor- 
Mo,  port  Eyforbio,  esp.  ital.  Euphorbe, 
Euphorbia,  Lin.  nom  d'un  genre  de  plantes, 
très-nombreux  en  espèces ,  de  la  fam.  des 
Euphorbiacées,  qu'on  a  nommées  aussi  Titby- 
matcs.  V.  Chouicla. 

Éty.de  Euphorbutf  médecin  de  Juba,  roi 
de  Mauritanie ,  qui  selon  Pline,  avait  décou- 
vert cette  plante,  qu'il  dédia  à  son  médecin, 
parce  que  celui-ci  en  fit  l'objet  d'un  traité 
particulier. 

EUPHRATA ,  s.  f.  (uphràle);  Eufrate^ 
ital.  EufraUê,  esp.  Eupkrale$,  port.  Eu- 
phrate ,  grand  fleuve  d'Asie ,  qui  prend  sa 
source  au  Mont-Ararat,  en  Arménie,  et  se 
jette  dans  le  golfe  Persique  ,  après  s'être 
joint  au  Tigre  au-dessus  de  Bassora  ;  son 
cours  est  de  plus  de  600  Keues. 

EUPB[R08INA ,  nom  de  femme  (uphro- 
sine)  ;  raoiniA.  Evfrosina  ,  ital.  Euphi-o- 
sine. 

Patr.  L'Eglise  honore  trois  saintes  de  ce 
nom,  les  l«r  janvier,  11  février  et  7  mai. 

EUR 

EURA,s.  f.  (èure);  Eura,  cat.  Un  des 
noms  lang.  du  lierre.  V.  Eoure. 

BURA,  s.  f.  (ùre);  Eura,  esp.  Eure, 
départ,  de  1'....  dont  le  chef-lieu  estEvreux. 

Ély.  Du  nom  d'une  rivière  qui  sépare  l'Ile 
de  France  de  la  Normandie ,  dérivé  du  lat. 
Ebura. 

EUR«ET-LOIR ,  (ur-et-loir)  ;  Eura-y- 

Loir,  esp.  Eur-et-Loir,  département  d' 

dont  le  chef-lieu  est  Chartres. 

Éty.  Des  noms  de  Eur  et  Loir ,  rivières 
qui  traversent  ce  département. 

EUROPA,  s.  f.  (urépc);  £uropa,  ital. 
esp.  port.  Europe,  l'une  des  cinq  parties  du 
monde. 

Éty.  dulat.£ttropa,  dérivé  dugrecEJpcoim 
(Europe). 

EimOPEEN,  ENA,  s.  etadj.  (europeein, 
éine)  ;  Europeo,  port.  cat.  esp.  ital.  Euro- 
péen, ène. 

Êty.  du  lat.  europœut. 

BURU8 ,  s.  m.  vl.  Euro,  cat.  esp.  port, 
ital.  Eurus. 

Eurus  deves  mech-Jorn, 
Elue. 
Éty.  du  lat.  euruê. 


EUS 


187 


EUS,  E1I88A,  conj.  vl.  Même;  il  signifie 
aussi  et  vous,  e  vos. 

EUSEBA,  nom  d'homme  (usèbe);  Eu- 
iebio,  ital.  esp.  Eusèbe. 

Pair.  L'Église  honore  37  saîsts  de  ce 
nom. 

EUSIERA ,  vl.  V.  Eusiera. 

EUST,  vl.  11  ou  elle  eut. 

EUSTACHO ,  nom  d'homme  (ustatche)  ; 
Euslachio .  ital.  Eustaquio,  esp.  Euslache. 

Pair.  L'Église  honore  6  saints  de  ce  nom, 
les  14  avril,  19  et  20  septembre  el  l*'  no- 
vembre 

EUT 

EUTRAMAR,  vl.  Mot  composé  de  eu- 
tray  outre,  et  de  mar,  outre-mer. 

EUTROPO,  nom  d'homme  (utrépe)  ; 
smoFi.  Eutropio  ,  ital.  Eutropia  ,  esp. 
Eutrope. 

Éty.  du  lat.  Eutropiai, 

Pair.  L'Eglise  honore  six  saints  de  ce  nom, 
les  12  janvier,  11  février,  3  mars,  30  avril, 
27  mai  et  15  juillet 

EUy 

EUVANGELI,  vl.  V.  Evangilo, 

2UZ 

EUZIERA,  s.  f.  vl.  Lieu  planté  d'yeuses 
ou  chènes-verls. 

EVA 

EyA,s.  f.  (ève);  Eva,  lat.  ital.  esp.  port. 
Eve,  nom  propre  de  la  première  femme,  que 
Dieu  forma  d'une  côte  d'Adam,  le  sixième 
jour  du  monde. 

Ély.  de  l'hébreu  khavah,  vivre,  parce 
qu'elle  devait  être  la  mère  de  tous  les  vivants; 
dans  les  langues  typiques  de  l'Orient,  le  mot 
ève,  signifie  bonne  ou  agréable. 

BVACUAGIO,  vl.  Evacuaeiô ,  cat.  V. 
Evacuation. 

EVACUAR,  V.  a.  (évacua);  uvacvab. 
Evacuare,  ital.  Evaeuar,  esp.  port.  cat. 
Evacuer,  vider,  faire  sortir,  il  se  dit  particu- 
lièrement de  reflet  des  remèdes  purgatif)»  ; 
évacuer  une  place,  un  pays,  l'abandonner. 

Éty.  du  lat.  evacttare ,  formé  de  e  augm. 
de  vaeuus  et  de  are,  rendre  vide,  plus  vide. 
V.  Vae,  R. 

EVACUAT,  ADA,  adj.  el  p.  (evacuà,  àde); 
uvAcuAT.  Evacué, ée.  V.  Vac,  R. 

EVACUATION.  S.  f.  (evacuatie-n);  bta- 
cvAT».  Evacuazione,  ilal.  Evaeuacion, 
esp.Evacuaçâo,  port.  Evacuaciàj  cat.  Eva- 
cuation, sortie  des  matières  (Ni  corps  humain 
par  un  émoncloire  quelconque,  mab  plus 
particulièrement  par  les  selles;  abandon 
d'une  place,  d'un  pays. 

Ely.  du  lat.  evac^ati(miM,  géo.  deeea- 
cuatio.  V.  Vac,  R. 

EVACUATIO,  vl.  V.  BvacuaUon. 

EVACUATIU.  IVA,  adj.  vl.  Evacuativo, 
esp.  port.  ital.  Ëvacuatif,  ive,  propre  à  éva- 
cuer. V.  Vac,  U. 


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188 


EVA 


EVADAR  S*,  V.  Etvadar  t\ 

ETADMENT,  8.  m.  vl.  Eêvaiment,  cat 
Gonrage,  hardiesse.  Y.  Eivaximeni. 

Ety.  da  lat.  invadere ,  attaquer ,  assaillir , 
formé  de  in.  de  vadere,  aller^  courir  dessus. 
V.  Vad.  R. 

EVALIMEN ,  S.  m.  vl.  Disparition , 
anéautisscment. 

Éty.  de  vallis, 

BVALUAR»  ▼.  a.  (évalua)  ;  wTAMAm, 
BtniiAa.  Vàluar^  esp.  Falutare,  ital.  Avaliart 
port  Evaluer ,  estimer  une  chose ,  son  juste 
prix,  décider  de  ce  qu'elle  vaut. 

Éty.  de  e,  pour  ex,  de  valu,  pour  valour, 
et  de  Tact,  ar,  iitt.  décider  d'après  la  valeur. 
V.  Val,  R. 

EVALUAT,  ADA,  adj.  et  p.  (évalua,  àde); 
■•▼ALVAT,  Valuado,  da^  esp.  Evalué,  ée, 
dont  on  a  déterminé  le  prix. 

Éty.  de  évaluât  et  de  af ,  chose  évaluée. 
V.  Val,  R. 

EFALUATION ,  S.  f.  (evaluacie-n)  ;  ksta- 
uiATioii,BVAi.vAcixa.  Faittactoii ,  csp.  Âva^ 
itf3o,port.  Evaluation,  le  prix  qu'on  met 
ï  quelque  chose ,  selon  sa  valeur. 

Ety.  de  évaluât  et  de  lion ,  action  d'éva- 
luer. V.  Val,  R. 

EFANEZIR,  V.   n.  etr.   vl.  nrAnsui, 

SNTAVOIB,  WKWàMVm^  ■VAHUIB,  BVAIIUI.  EtVae- 

cer,  port.  Svanire,  ital.  Evanescer ,  cat. 
Desvanecerse ,  esp.  S'évanouir ,  disparaître, 
se  dissiper,  éblouir. 

Éty.  du  lat.  eivaneieere,  m.  s.  et  de  vaiiti#, 
Tain. 

E  FANGE L,  btaiiou.,  radical  pris  du  lat. 
evangelium,  évangile,  et  dérivé  du  grec 
avxzYY^^tov  (euaggclion),  bonne  nouvelle, 
formé  de  tZ  (en),  bien,  heureusement,  et  de 
àYiféXc»  (  aggelô  )  ,  annoncer ,  parce  que 
l'Evangile  annonce  aux  hommes  Theureuse 
nouvelle  de  leur  réconciliation  avec  Dieu. 

De  evangelium ,  par  apoc.  evangel;  d'où  : 
Euvangel'ical  ,  ÈvangeUi  ,  Evangel-ie , 
Evange^s^ion ,  Evangel-ist-ier  ^  Evan-- 
gel4z'ar,  Evangel-ique ,  Evangel-U-ar  , 
Evangel'Ulo. 

De  evangel ,  par  le  changement  de  t  en  i , 
evangil  ;  d'où  :  Evangil-a ,  Evangil-o. 

EVANOELI,  vl.  V.  Evangile. 

EVANGEIilG ,  ICA ,  adj.  vl.  Evangelio, 
cat.  Evangelieo ,  esp.  Ital.  Evangélique.  V. 
Evangelique  et  Evangel,  R. 

EVANOEIilGAL.adj.  vl.  Evangélique. 
V.  Evangelique  et  Evangel ,  R. 

EVANOEI4QUE,IGA,  adj.  (evandgeli- 
qué ,  ique)  ;  Evangelie,  cal.  Evangelieo,  ital. 
esp.  port.  Evangeliêch,  ail.  Evangélique, 
qui  est  de  l'Evangile  ,  ou  selon  l'Evan- 
gile. 

Ëty.  du  lat.  evangelieus,  m.  s.  V.  Evan- 
gel, K. 

BVANOELI8AR,  v.  a.  (  erandgelisà  )  ; 
Evangelisxare,  ital.  Evangelixar,esp,  port. 
Evangelisar,  cat.  Evangéliser ,  annoncer 
l'Evangile. 

EVANCœusATION,  s.  f.  vl.  Prédica- 
tion de  l'Evangile. 

BVANGELI8TA.  vl.  Evangelista,  cat. 
esp.  ital.  V.  Evangelisto, 

BVANGEUSTIER ,  8.  m.  vl.  Evangé- 
liste.  V.  Evangelislo  et  Evangel,  R. 


EVA 

ETANOEIilSTO,  S.  m.  (evandgelisle)  ; 
Evangelitta,  ital.  esp.  port.  cat.  Evangelisi, 
ail.  Evangéliste ,  nom  oonné  aux  quatre  dis- 
ciples que  Dieu  choisit  et  inspira  pour 
écrire  l'Evangile  ou  l'histoire  et  les  précep- 
tes de  J.-C.  Ce  sont  Saint  Mathieu,  Samt 
Marc ,  Saint  Jean  et  Saint  Luc. 

Ety.  du  lat.  evangelislo ,  m.  s.  V.  Evan- 
gel, R. 

EFANOELUAR  »  vl.  Y.  Evangeliiar 
ei Evangel,  K. 

EVANGILA,  s.  f.  (evandgile);  et  plus 
souvent  btamuo,  m.  Èvangeli,  cat.£tNin- 
gelio,  ital.  esp.  Evangelho,  port.  Evangile , 
s.  m.  partie  de  l'Evangile  que  le  prêtre 
récite  à  la  messe,  au  premier  Evangile 

Éty.  du  lat.  evangelium,  V.  Evangel,  R. 

EVANCOLAS ,  S.  f.  pi.  Nom  qu'on  donne, 
à  Valensoles,  à  la  bourse  à  pasteur.  Voy. 
Bouna-à-pastre. 

EVANGILO,  s.  m.  (  evandgile  ),  et  impr. 
ATAMouA.  Evangeli ,  cat.  Evangelio ,  Ital. 
esp,  Evangello,  port.  Evangile ,  nom  que  les 
Chrétiens  donnent  aux  livres  du  Nouveau-Tes- 
tament qui  contiennent  l'histoire  de  la  vie,  des 
miracles, de  la  mort,  de  la  résurrection  et 
de  la  doctrine  de  J.-G.  V.  Evangila. 

Éty.  du  lat.  evangelium.  Y.  Evangel,  R. 

EFANIR,  V.  n.  et  r.  vl.  Etvair,  port. 
Svanire,  ital.  Disparaître ,  s'évanouir,  se 
dissiper.  Y.  Eevaneiir. 

EVANIT,  IDA,  adj.  et  part.  vl. Évanoui, 
ie.  Y.  EivanezU. 

EFANUIR,  vl.  Y.  Eivanetir. 

EVAPOR,  vl.  Y.  Eevapouriiaiion. 

EFAPORABLE  >  ABiJk  ,  a(tj.  vl.  Eva- 
potable ,  cat.  esp.  Evapotavel ,  port.  Eva- 
porable ,  propre  à  s'évaporer. 

EVAPORAGIO»  vl.  Evapotaeià,  cat 
Y.  Esvapoutalion. 

EVAPORAR,  vl.  Evapotat,  cat.  esp. 
Y.  Esvapoutat, 

EVAPORATIU,  IVAy  adj.  vl.  Evapota- 
tivo,  esp.  ital.  Evaporatif,  ive.  Y.  Yapout, 
Rad. 

Éty.  du  lat.  evapùtativue,  m.  s. 

EVARAR,  v.  a.  vl.  Egarer 9  embarrasser. 
Y.  Vat,  R. 

EVARlSTO,  nom  d'homme,  (evariste); 
Evatiiio,  ital.  esp.  Evariste. 

Patr.  L' Église  honore  trois  saints  de  ce 
nom,  les  14  et 20  octobre  et  23  décembre. 

EVAS,vl.  Chex. 

El  eepulcte  de  lui  es  eva$  no$,  son  sépul- 
cre est  chei  nous. 

Evai  lot  Juieui,  chex  les  Juifs. 

EVA8IR,  vl.  Y. 

EVAzm,  v.n.  et  r.  vl.  S'évader.  Yoy. 
Eêvadat  $'. 

EVE 

ETE,  Avril.  Y.  Eouve. 

EVEA,  vl.  Y.  Enveia. 

EVEi,et 

EVEIA,  vl.  Envie,  làle.  Y.  Envegea  et 
Fm.R. 

EVEIRONAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  bvb- 
aMATs.  Entouré,  environné.  V.  rtr,  R. 

EVEJA ,  s.  f.  On  trouve  ce  mot  dans  les 
écrits  au  lieii  de  envegea,  envie.  Y.  Vis^  R. 

EVEJADOR,  vl.  Zélé.  Y.  Ft«,  R. 


EVE 

BTBJ08,  OSA,  adv.  vl.  Zélé,  jalour, 
envieux.  Y.  Ft#,R. 

EVELA,  vl.  Pour  en  ella,  in  ea,  le  v  est 
euphonique. 

E^LHEZm, tI.  Yieillir.  Y.  Vielh,  R. 

EVENAMENT ,  S.  m.  (evenamein)  ;  Eve- 
nvmento,  ital.  Evénement ,  issue  bonne  ou 
mauvaise  ;  aventure,  fait  remarquable,  dé- 
nouement. 

Êty.  du  lat.  eveniuê.  Y.  Yen,  R. 
,  EVraiCER,  V.  a.  vl.    Evincete ,  ital. 
Evincer. 

Éty.  du  lat.  evincete,  m.  s. 

EYENGOT,  UDA,  adj.  et  p.  vl.  Evin- 

EtrBNTAllEBIT,s.m.  vl.  YentilaUoB. 
Y.  Venl,  R. 

EVENTAR.  et 

EVENTAR9',  d.  basiim.  Y.  Etvtntat  s\ 
S' éventât,  se  dit  quelquefois  pour  se  mor* 
fondre.  Y.  Moutfoundte  se  et  Ven,  R. 

EVERINAR,  vl.  Y.  Envetinat. 

EVERS ,  prép.  vl.  Yers,  envers,  Y.  Vet$ 
et  adv.  £nveri;  sur  le  dos,  i  la  renverse. 
Y.  Veti,  R. 

EVERS, BRSA,  adj.  (evèrs,  èr8e),d.  bas 
lîm.  Couché  à  la  renverse.  Y.  Revêts,  vl.  et 
Envets. 

Ëty.  du  lat.  evetsus,  m.  s.  Y.  Ferf,  R. 

EVERSAR,  T.  a.  d.  bas  lim.  vl.  Verser, 
renverser,  retourner.  Y.  Revessat  et  Vett, 
Rad. 

EVERTUDAMEN,  S.  m.  vl.  Effort.  Y. 
FerCtid. 

EVES,dl.  A  la  renverse,  couché  sur  ie 
dos  :  S^apata  eoumo  un  eat  eves,  il  se  défend 
à  bec  et  à  griffiss;  envers,  chez,  en  vl.  Yoy. 
Envets  ei  Vett,R. 

EVESGAL,  adj.  vl.  btesqual,  awwmou^ 
Vescovale,  ital.  Episcopal  :  Oustau  evescal, 
maison  épiscopale,  palais  episcopal. 

Éty.  de  evesque  et  de  al,  ou  du  lat.  ept«- 
eopaïis,  m.  s. 

EVESGAT,  s.  m.  (evescà);  Veseovado, 
ital.  Obispado,  esp.  Bispado.port,  Evéché, 
certaine  étendue  de  pays  qui  dépend  de  la 
juridiction  d'un  évéque;  dignité  épiscopale. 
pale. 

Ëty.  de  evesqueei  de  ai,  fait  pour  révèave. 

EVESGAT,  s.  m.  (evescà)  ;  assmat.  Ves^ 
covado,  ital.  Evèché  ,  demeure  de  i'évèque. 

Ëty.  du  lat.  episeopatus. 

Le  premier  évêché  fut  celui  de  Jérusalem, 
que  Saint  Pierre  occupa  pendant  cinq  ans, 
depuis  l'année  34  de  notre  ère,  et  où  il  fut 
remplacé  par  saint  Jacques  le  Ifineur. 

EVESQUAL,vl.  \. Evescal. 

EVESQUE,  S.  m.  (evèsqué);  avm^hb, 
BUPB.  Avescha,Bnc.  cat.  Feteooo,  ital.  Ohis- 
po,  esp.  Bispo,  port.  Evéque,  prélat  du  pre- 
mier ordre  dans  l'église,  chargé  de  la  conduite 
d'un  diocèse. 

Éty.  du  grec  iicC^xoicoc  (épiskopos),  sur- 
veillant, formé  de  i^l  (épi),  sur,etdeffxoic^ 
(skopéô).  je  regarde,  je  consid^e. 

On  nomme  un  évéque.  in  pattibus,  celui 
dont  le  diocèse  est  occupé  par  les  infidèles, 
inpattihus  infidêlium;  l'usage  de  nommer 
des  évéques  tu  pattibus,  date  des  croi- 
sades. 

Ce  n'est  que  depuis  le  cardinal  de  Ridie- 
lieu,  que  les  évèqaes  ont  pris  les  titres  de 


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EVE 

frafiiêur  et  de  mansetoneur,  on  les  appelait 
auparavant  révérend  père  en  Dieu  ou  met- 
ftrt,  et  plusaocieoiieiiieDtlr^f-aaiiite  eibien- 
heureus, 

Ge  ne  fut  qu'en  153  i  qu'ils  commencèrent 
à  porter  de  la  soie. 

Le  camail  des  évèques  s'appeUemaitHe. 

Crossa  de  bo$e,  evesque  d*or, 
Ha*  lou  bouen temps qu'era alar 
Ara  dtom,  ce  que  fator)^ 
Evèsqae  de  boec,  erotta  d*ar. 

fiVBSQUES,  s.  m.  pi.  (évésqués).  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Seyne,  à  pres- 
que tous  les  orchis,  à  cause  de  la  ressem- 
blance qu'on  a  cru  trouver  entre  leurs  fleurs 
et  une  mitre  épiscopale  ;  à  Digne,  ce  même 
nom  désigne  une  variété  de  haricots.  Voy. 
Fayoou. 

EVE8TIR,  V.  a.  vl.  Investir.  V.  Ve$t, 
Rad. 

EVBT ,  8.  m.  vl.  Sapin. 

Elj.  du  lat.  abieiii.  gén.  dea5ie«,  par 
apoc  Abiet,  Abet:par  chang.  du  5  en  «,  Avet. 

EVl 

BVIANSA,vi.  Jalousie. 

ETIGTIO,  vl.  V.  Eviction. 

EVICTION,  s.  f.vl.  mncno,  Evieciô,  csit 
Eviecion,  esp.  Evicçcio,  port.  EvizionCf  ital. 
Eviction,  action  d'évincer,  de  déposséder. 

Étj.  du  lat.  evictioniê,  gén.  de  evictio, 
m.  s. 

EVIGTIONARl,  s.  m.  vl.  Garant. 

EVIDAR.  V.  a.  vL  Convier,  inviter.  Voy. 
Bnvitar  et  Vit,  R. 

EVIDEMMENT  ,  adv.  (evidammein)  ; 
ttMMJuaunj  mwmdkMUimmw.  Evidemment ,  cal. 
Bvidenlemente,  ital.  esp.  port.  Êvidemment| 
avec  évidence. 

Éty.  de  évident  et  de  ment.  V.  Fû,  R. 

EVIDENÇA,  s.  f.  (evideince);  bwbiwi, 
■yiDMciA,  BTOsnA.  Évideneia ,  cat.  esp. 
port.  Ecidenza,  ital.  Evidence,  certitude  si 
claire  et  si  manifeste  par  elle-même  que 
r^rit  ne  peut  s'y  refuser. 

Ety.  du  lat.  evidenUa,  m.  s.  V.  Fu,  R. 

EVIDENCE ,  et 

EVIDENCIA,  V.  Evidença. 

EVIDENMEN,  vl.  V.  Evidemment. 

EVIDENSA,  vl.  V.  Evidença. 

EVIDENT,  ENTA,  ad|i-  (evidein,  einte); 
Evidente,  ilal.  esp.  port.  Evident,  cat.  Evi- 
dent, ente;  visible,  clair,  manifeste. 

Ëty.  do  lat.  evidenHSf  gén.  de  evidem,  V. 
Fi#,R. 

ETINGIT,IDA,  adj.et  p.  vl.  mwmmtm. 
Evincé,  ée  ;  déposs^é. 

Éty.  de  vincere. 

BVIRO,et 

EVUON.  adv.  vl.  ▲  Tentonr.  V.  Vir,  R. 

Uevirvn,  b  l'entour. 

BVITABLE,ABLA,  adj.  (eviUblé,  àble); 
Evitabile,  iul.  EvHable,  esp.  cat.  Evitavet^ 
port.  Bvitable,  qui  peut  être  évité. 

Éty.  du  lat.  evitabUie.  V.  EvOar. 

BVITAR,  V.  a.  (évita)  ;  mvitab.  Jffoilars, 
ital.  Evitar^  esp.  port.  cat.  Eviter,  fuir,  es- 
quiver une  chose  que  Ton  croit  désagréable 
on  noîiible. 

Éif.  <lolal.svUar#im.f. 


EVI 

Quoique  RufTon  et  Marmontel  aient  em- 
ployé le  mot  éviter  pour  épargner,  cette  ma- 
nière de  parler  a  été  génà-alement  condam- 
née :  ainsi  trad.  JVt  ai  évitai  la  peina,  je  lui 
en  ai  épargné  la  peine,  et  non,  je  lui  en  ai 
^vil/ la  peine,  on  évite  soi-méine  une  chose, 
et  on  l'épargne  à  un  autre. 

EVO 

BVOG ,  s.  m.  vl.  Révocation. 

Ëty.  de  vox. 

EVOGAR,  V.  a.  (evoocà),  et  impr.  bvov- 
CAB.  Evocar,  esp.  port.  Evoquer,  en  t.  de 
jur.  6ter  la  connaissance  d'une  contestation 
aui  juges  qui  devaient  la  juger,  selon  l'ordre 
commun,  et  donnera  d'autres  juges  le  pou- 
voir d'en  décider. 

Ëty.  du  lat.  evocare,  formé  de  e  en  ex, 
hors,  et  de  vocare,  appeler.  V.  Voc,  R. 

EVOGATIO ,  s.  f.  vl.  Evocation. 

Éty.  du  lat.  evocatio,  m.  s. 

EVOHE ,  int.  (evohè).  Cri  des  anciens 
marseillais,  dans  les  r^ouissances  publiques. 

Éty.  de  evoc  ou  evohe,  acclamation  des  bac- 
chantes, dérivé  du  grec  tZ  ol  (eu  ohi) ,  bien 
lui  soit. 

EVOIG,  vl.  En  vain.  V.  Van,  R. 

BVOL,  s.  m.  vl.  Ebolf  cat  Èbulo,  port. 
iUl.  Hièble. 

Éty.  dulat.  s64i2ii#. 

BVOLOPAMENT,  vl.  Y.  Envelopa- 
ment. 

EVORI ,  s.  m.  vl.  AvoM,  son.  Ivoire. 

EVODIjUTION  ,  s.  f.  Tevoulutie-n)  ;  bvoo- 
uitinm.  Evoluiione,  ital.  Evolu^o ,  port. 
Evolution,  différents  mouvements  qu'on  fait 
exécuter  aux  troupes  et  aux  vaisseaux. 

Éty.  du  lat.  evolutianiSf  gén.  de  evotuko. 
V.  Vouiu,ïi. 

EVOU8 ,  s.  m.  (évous).  Un  des  noms  lan- 
guedociens de  rhièble.  V.  Saupuden. 

Éty.  Evous,  est  une  altération  de  eboue 
et  de  ebulus,  lat. 

BVR 

EVREMOND,  nom  d'homme  (èvreméun); 
Evrewumdo,  ital.  Evremond. 

Éty.  do  lat.  j^o«niiiiiuiii#. 

Pair.  Saint  Evremond,  abbé  de  Fontenay, 
dont  l'Eglise  honore  la  mémoire   le  10  juin. 


EX 


189 


BWANOEI«ICAL,vl.  Y.  Evangelieal. 
EX 

EX,  ES,  E,  initiatif,  pris  du  lat.  e,  ex, 
qui  exprime  une  idée  de  mouvement,  de  de- 
dans en  dehors  ou  d'extraction,  et  quelque- 
fois bit  naître  celle  d'augmentation,  d'oppo- 
sition et  même  de  privation  ;  il  est  dérivé 
du  grec  ^  (ex),  qui  a  à  peu  près  la  même 
signification.  V.  Es. 

Ex,  se  change  en  ee,  en  ef. 

EX'putsar,  de  em  et  de  pulear^  pousser 
dehors. 

Esquii,  de  es  poorsor.  de  fumeHui,  cher- 
ché da  dehors,  recherché. 


Exeitar,de  ex  ti  à»  citar,  de  ctto,  pour 
en  dehors. 

Effet,  de  ef  pour  ex,  et  de  faetue,  M  en 
dehors. 

Eseomptar,  de  es  pour  ex,  dehors,  et  de 
compte,  faire  sortir  du  compte. 

Exhumar,  de  ex  et  de  AunitM,  faire  sortir 
de  terre. 

Ex'proufessour,  qui  est  sorti  du  profes- 
sorat. 

Ex'jesuUo,  qui  est  sorti  des  jésuites. 

Ex'traire,  de  ex  et  de  trahere. 

EX,  prép.  (èx).  Qui  dérivé  du  lat.  ex,  et 
qui  ajoute  aux  mots  auxquels  elle  s'unit  le 
sens  qui  lui  est  propre. 

Il  conviendrait  peut-être  d'écrire  les  mots 
qui  portent  le  sens  de  la  privation,  comme 
esffelhar,  ôter  la  peau,  avec  une  s,  et  ceux 
qui  signifient  hors  de,  comme  extravagar, 
par une  «. 

EZA 

EXACT,  AGTA.  adj.  (egséct,àcte),  et 
impr.  mëAT,EmAT,  Exacte,  cëi.  Esatto,  ital. 
Exacto,  esp.  port.  Exact,  acte,  qui  a  de  l'exac- 
titude, qui  s'acquitte  avec  ponctualité  de  ses 
devoirs. 

Éty.  du  lat.  exactus,  m.  s. 

EXAGTAMENT,  adv.  (  egsactamein  )  ; 
vovRCTisixAiniiT.  J^xoetomeiil,  cat.  Esatta^ 
ment,  ital.  Exactamente,  esp.  port.  Exacte- 
ment, avec  exactitude. 

Éty.  de  exacta  et  de  ment. 

EXACTION,  s.  f.  vl.  Exaedà,  cat  Emae- 
don,  esp.  Exaeçào,  port.  EsaHonê,  ital. 
Exaction,  surcharge,  recette. 

Éty.  du  lat.  exacHonis,  gén.  de  exacHo, 
m.  s. 

EXAGTrmDA,  s.  f.  (egzactitùde).  et 
impr.  UATRVDA.  Exactitut,  cat.  Exaet%dâo, 
port.  EsaUeita,  ital.  ExaHitud,  esp.  Exac- 
titude, attention  ponctuelle  à  faire  une  chose. 

EXAOERAR,  v.  a.  (exadgerà)  ;  ■■■ibib, 
«lOMm.  Exaggerar,  port.  Esagtrare,  ital. 
Exagerar,  cat.  esp.  Exagérer,  représenter 
parle  discours,  les  choses  beaucoup  plus 
grandes  ou  plus  petites,  plus  louables  ou  plus 
mauvaises  qu'elles  ne  le  sont  en  eflet 

Éty.  do  lat.  exaggerare,  formé  de  ex,  de- 
hors, deagger,  levée,  digue,  monceau,  et  de 
l'act.  are,  c'est-à-dire,  entasser,  élever.  D'a- 
près cette  étymologie,  exagérer  ne  devrait 
s'entendre ,  comme  cela  a  d'ailleurs  lieu  le 
plus  souvent,  que  de  l'augmentation  et  non 
de  la  diminution  des  objets. 

EXAGERAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (exadge- 
rà, àde)  ;  uaubat.  Exaggerado^  port  Exa- 
géré, é«;  grossi,  amplifié. 

Éty.  du  lat.  exaggeratus. 

EXAGERATION ,  S.  f.  (exadgeratie-n)  ; 
BMMSATiov,  mxAmnukMÊtam.  EsageraxUme^ 
ital.  Exagération,  esp.  Exaggerafio,  port. 
Exagération,  expression,  discours  qui  exa- 
gère, qui  amplifie. 

Éty.  do  lat.  exaggeratUmU ,  gén.  de 
exaggeratio. 

EXAGERATOOR,  S.  m.  (eiadgeraléor)  ; 
MAOBMTOviu  Exagerador,  esp.  port.  oat. 
Exagérateur,  qui  a  T'habitode  d'exagérer. 

Éty.  du  lat.  exaggcrator,  m.  s. 

BXACtt|S.  m.vl.^»a^sortedei 


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190  EXA 

tij,  da  tot.  emagimH.  V.  Docangè,  t.  3 , 
col.  196. 

«TAl.âB,  y.  (ezalâ).  Exhaler. 

EXALESOUN,  8.  f.  (ezbalesôan).  Eilit- 
laiaoD. 

EXAUiAGBy  8.  m.  vl.  Exaltage^  figure 
de  rhétorique. 

Ewallagt  et  cant  hom  pauta  lo  conereî 
per  Vabstrayt.  Leys  d'amors. 

EXALTAR,  vl.  Esaltar,  cal.  V.  Eial- 
tarelAU,  R. 

EXALTAT»  ADA,  adj.  et  part  (exalta, 
àde)  ;  ExaUado,  port.  Exalté,  ee  ;  qui  a  de 
l'exagéra  lion  dans  aea  principea,  dana  8od 
imagination. 

£ty.  du  lat.  ixaltatui,  m.  s.  V.  AU,  R. 

BXALTAHO,  8.r.?l.  V.  BxullatUm. 

EXALTATION,  8.  f.  (exaltaUe-n)  lExal- 
iaçâo,  port.  EiaUaxione ,  ital.  ExaUaeié , 
cat.  Exaltacion,  esp.  Exaltation,  élévation 
du  pape  au  pontificat»  élévation  de  la  croix; 
exagération  dans  les  idées,  dans  les  sensa- 
tions »  etc. 

Éty.  du  lat.  exaltaiio,  de  exaltar^,  exal- 
ter, hausser.  V.Alt^  R. 

EXAâi,  >iMMi,  UAM,  radical  pris  du  latin 
examen,  inis,  essaim,  formé  de  ex  et  de 
amen  ou  amenium,  V.  Amen  et  Examen; 
d'où  :  examinare,  essaimer,  examiner.  Voy. 
Examinar. 

De  examen  :  Examen. 

De  examiniez  par  apoc.  examin;  d*où  : 
Examin-ar^  Examin-at,  Examin-atour, 

De  exam,  par  le  changement  de  ex  en  eue, 
eUsam;d'ohi  Eiêiam,  Eissam-e,  Eista* 
men-ar. 

De  examen,  par  le  changement  de  ^  en  $, 
etamen;  d'où  :  Esamen,  Etamin-ar. 

EXAMEN ,  s.  m.  (  examein  )  ;  MAimi. 
JJ^Mimt ,  ital.  Examen,  cat.  esp.  Exame , 
pert.  Examen  ,  considération  réfléchie  de 
toutes  les  parties  d'un  objet  dont  ou  veut 
OMMMlhw  les  bonnes  et  les  mauvaises  quali- 
tés ;  questions  que  l'on  fait  à  une  personne , 
pour  savoir  si  elle  a  l'instruction  et  la  capa- 
cité nécessaire  pour  être  employée  à  quelque 
chose,  pour  être  promue  à  quelque  grade. 

Éty.  du  lat.  examen,  aiguille  de  balance  ou 
languette  fixée  au  milieu  du  fléau ,  aux  posi- 
tions de  laquelle  on  reconnaît  régalite  ou 
l'inégalité  du  poids  des  corps  qui  sont  dans 
ses  bassins:  de  là,  au  figuré,  recherche,  dis- 
cussion qui  fait  connaître  une  chose,  examen, 
Bondil.V.  Exam,  R. 

EXAMINAGION  ,s.  f.  vl.  Examinam^nl, 
cat.  Examinaeion,  anc.  esp.  Examinaçâo, 
port.  Eiaminaxioney  ital.  \, Examen. 

Ety.  du  lat.  examinationis  et  Bxam ,  R. 

EXAMINAR,  v.  a.  (examina)  :  amauoiau, 
Eiaminare,  ital.  Examinar ,  esp.  port.  cat. 
Examiner,  considérer  un  ob^et  dans  toutes 
ses  parties ,  pour  en  connaître  les  bonnes  et 
les  mauvaises  qualités ,  les  perfections  ou 
les  défauts  ;  interroger  pour  connaître  la 
capacité  de  quelqu'un  ;  regarder  atten- 
tivement. 

Éiy.  du  lat.  eopaminare.  V.  Exam ,  R. . 

EXAMINAR  S' ,  T.  r.  S'examiner ,  faire 
l'examen  de  soi-même ,  particuliérement  dt 
sts  fautes. 

EXABaNAT,  ARA,  adj.  et  p.  (examiai, 


EXA 

9A»)imêàmmà!f.MxamvM40fpofi.  Exami- 
né, ée. 

Èiy.y. Bxam,  R. 

EXAMINATION ,  vl.  V.  ExaminmHon. 

EXAMINATOOR,  8.  m.  (examinateur)  ; 
wAMoiAVMia.  Esaminaiore,  ital.  Examina* 
dar ,  esp.  port.  caL  Examinateur,  qui  a  la 
commission  d'examiner  une  ou  plusieurs  per- 
sonnes, pour  savoir  si  elles  ont  l'instruction 
requise  pour  les  emplois  qu'elles  postulent. 

Éty.  du  lat.  examinfUor.  Y.  Exam^  R. 

EXAMPLA ,  8.  f.  (exemple).  Exemple ,  ce 
que  l'écolier  trace  sur  le  papier  pour  imiter  ; 
1  exemple  qui  lui  a  été  donné  par  le  maître. 

Éty.  du  lat.  exemplarium.  V.  Exempl,  R. 

EXAMPLERO,  8.  m.  V.  Exemplari. 

EXA8PERAR ,  V.  a.  (exaspéra)  ;  Exae- 
perar,  cat.  esp.  .EtiMperare,  ital.  Exaspé- 
rer, aigrir ,  irriter  à  l'excès. 

Éty.  du  lat.  exasperare,  m.  s. 

EXASPERAT ,  ADA ,  adj.  et  part.  Exas- 
néré    ^fi 

EXASPERATION,  8.  f.  (exasperaUe-n); 
BXAtrBBATuni.  Exasperaeià ,  cat.  Exaspéra- 
cion.esp.  Exaspération,  irritation  portée  à 
l'excès. 

Éty.  du  lat.  exaiperaiianii ,  gén  de  exaê* 
peratio ,  m.  s. 

EXASPERATTO,  IVA,  adj.  vl.  Exoepé- 
ratif,  ive;  qui  exaspère. 

Éty.  du  lat.  exasperator.  V.  A$pr. 

EXAUÇAR,  V.  a.  (exaouçà);B9o«cAii. 
Exaudire,  ital.  Exaucer,  écouter  favorable* 
ment  et  approuver  ce  qu'on  écoute. 

Éty.  du  lat.  exaudire ,  pour  audire , 
écouter.  V.  Aud,  R. 

EXAUÇAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (  exaouçà , 
àde  ).  Exaucé ,  ée.  V.  Aud,  R. 

EXAUCIDA,  a<y.  vl.  Exaucée.  V.  Aud,ïi. 

EXAUGIR,  v.,a.  vl.  BTttAiisui,  utAvxim. 
Exaudire,  ital.  Écouter.  V.ffCoiUar. 

Éty.  de  ex  et  de  aucir,  pour  aimr,  ou  du 
lat.  exaudire.  V.  j4ttd,  R. 

EXAUZIR,  Vl.  V.  Exaueir  et  Aud^  R. 

EXO 

EXGECRARLE,  vl,  V.  ExeerabU. 

EXGEDAR,  V.  a.  (excéda);  Excedir,  cat. 
Excéder,  esp.  Eccedere,  ital.  Excéder,  outre 
passer,  fatiguer,  importuner  excessivement. 

Ety.  du  lat.  exeedere,  m.  s. 

EXCEDENT,  s.  m.  (excedàn  et  excedein). 
Excédent,  ce  qui  excède. 

EXCELLAR,  V.  n.  (excella);  ^^celltr, 
cat.  Ecceliere,  ital.  Exceller,  surpasser  par 
quelque  qualité,  par  quelque  degré  de  per- 
fection qui  distingue  des  autres. 

Éty.  du  lat.  excellere,  m.  s.  élever. 

EXGEIXENÇA,  S.  f.  (excelleince)  ;  sm- 
uiiciA.  BxeeUeneia,  cat.  port.  Excelencia, 
esp.  Eccelleniia,  ital.  Excellence,  degré  de 
perfection  au-dessus  des  autres  ;  titre  d'hon- 
neur qu'on  donnait  aux  ministres,  aux  ambas- 
sadeurs et  à  quelques  autres  personnes  ti- 
trées. 

Éty.  du  lat.  exeelleniia,  formé  de  excellere, 
exceller. 

On  n'a  donne  ce  titre  aux  ambassadeurs 
que  depuis  1593,  époque  ï  laquelle  le  duo  de 
Nevers,  envoyé  par  Henri  IV  aupiès  du  pape, 


EXC 

fût  reeo  à  la  cour  de  Rome  sous  le  titre 
d*ex€ellene€. 

EXGELlJlNGlA,vl.  V.  EmedUnfa. 

EXGELIJBNT,ENTA,  adj.  (excellein, 
erate);  Excellent,  cat.  Excelenêe,  esp.  Ex- 
cellente, port.  Eccellente,  ital.  Excetlent,  ente, 
quiexoelle,  qui  a  des  qualités  supérieures. 

Éty.  du  ULexcelleuM,  entie,  le  même* 

EXGENTRIG,  ICA.  adj.  vl.  Exeentrie, 
cat.  Excentrico,eap.  Etcentrico,  port.itaL 
Excentrique,  on  le  dit  de  plusieurs  cercles 
engagés  les  uns  dans  les  autres ,  quand  ils 
ont  des  centres  diflërents. 

Éty.  du  lat.  excentricut,OQdeex,hon.  et 
de  centre,  centre.  V.  Centr. 

EXGEPTAR,  v.  a.  (excepta);  bmbtab. 
Eecettuare,  ital.  Exceptuar,  esp.  cat.  port. 
Excepter,  ne  pas  comprendre  dans  un  nom- 
bre, dans  une  règle, 

Ëty.  du  lat.  excipere,  formé  de  ex,  hors, 
en  dehors,  et  de  eipere,  pris  dans  la  même 
acception  que  eapere,  prendre,  prendre  en 
dehors,  exclure,  d'où  exceptare.  V.  Cap, 

MX.  ^. 

EXGEPTAT,  prép.  (excepta):  mtnrA^. 
Exceptât,  cat.  Eccfpto,  esp.  pori.E ccettata, 
ital.  Excepté,  hors,  hormis,  à  la  réserve. 

Éty.  du  lat  exceptum,  m.  s.  X.Cap, 

EXGEPTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (excepta, 
àde);  «ssctat.  Excepta,  port.  Excepté,  ée. 

EXGEPno,s.  r.  vl.  V. 

EXGEPTION ,  s.  f.  (exceptie-n)  ;  nm- 
noR,  BxcBraoïi.  Eccezione,  ital.  Excepcion, 
esp.  Bxcepçâo,  port.  Excepeià,  cat.  Excep- 
tion, action  par  laquelle  on  excepte. 

Ëty.  du  lat.  exeeptionie,  gén.  de  exceptia, 
V.  Cap,  R.  2. 

EXGES,  S.  m.  (excès);  m*u.  Excès,  cat. 
Eccesso,  \[z\,  Exceso,  esp.  Excesso,^TX. 
Excès,  ce  qui  excède  la  mesure,  et  au  pi.  dé- 
bauche, vexations,  cruautés. 

Éty.  dp  lat.  excessus ,  fait  de  exeedere^ 
excéder,  ou  de  ex  augm.  et  de  ces,  radical  de 
eessio,  cession ,  transport  extrême,  considé- 
rable. V.  Ced.R. 

EXGES8IF,  IVA,  adj.  (excessif,  ive); 
BttBstir.  Excès iiu ,  cat.  Eccessivo ,  itaU 
Excesivo,  esp.  Excessive,  port.  Excessif, 
ive,  qui  excède  la  règle,  la  mesure,  qui  sort 
des  bornes,  qui  va  trop  loin. 

Éty.  de  excès  et  de  if.  V.  Ced,  R. 

EXGESSia,  IVA,  adj.  vl.  Excessiu,  cat. 
Excessif.  V.  Excessif  eK  Ced,  R. 

EXGESSIVAMENT,  adv.  (excessiva- 
mein);  BstsMiTAmn.  Excessivament ,  cat« 
Eccessivamenl,  ital.  Excesivamente ,  esp. 
Excessivamente^  poïi.  Excessivement,  avec 
excès. 

Éty.  de  excessiva  et  de  ment,  d'une  ma- 
nière excessive.  V.  Ced,  R. 

EXGIGATIU,  vl.  y.  Exsiccatiu. 

EXGITANT.  ANTA,  adj.  (excitàn,  ànte). 
Excitant,  tout  ce  qui  excite. 

EXGITAR,  V.  a.  (excita)  ;  tymTiui.  £;ECÎ- 
tar,  cat.  esp.  port.  Bcdtare,  ital.  Exciter , 
engager,  porter  à  ;  animer,  encourager,  pro- 
voquer. 

Ety.  du  lat.  excUare.  V.  Citar  et  Cit,  R. 

EXGITAT,  ADA,  adj.  et  p.  (exciik,  àde); 
nciTAT.  £4:ct<ado,  port.  Excité,  ée.  V.  CtfjR. 


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EXC 

BUITAno,  ▼!.  V.  EmcUaHmL 

EXCITATION,  s.  f.  (eidlatie-D);  nci- 
vAvwvy  ■xdTATifl».  ExUaçàOf  port.  EceUa' 
nmUf  ilal.  Excilalion,  action  d'excittr,  cm 
état  ëe  ce  qui  est  excité. 

Ëty.  de  excUar  et  de  ofûm,  l'actîoii  d'eid- 
Icr.V.  Ctl.R. 

BZGITATnJ,  ITA.  ad),  vl.  £«dlalttt, 
Cèi.  ExcUativOtesp,  Eceitativo,  ital.  Exci- 
tatif,  i?e,  excitant,  propre  à  exciter. 

Éty.  de  exeUar  et  de  tu.  V.  Cit,  R. 

BXCS1.A1IIATIO,  vL  V.  ExelamaHon  et 
C/aiii,R. 

BBGLAIIATION,  8.  f.  (exclamatle-n)  ; 
irmaMiTioii ,  cmt ,  bsciahatibii.  EsdamO' 
Miane^  ital.  ^«etoviacûm,  esp.  EtdamaçâOy 
port,  ^telomadé ,  cat.  Exclamation,  cri  de 
joie,  d'admiratioD ,  de  surprise,  d*indigna- 
tioB  ;  c'est  aussi  une  flgure  de  rhét.  le  point 
d'exclamation  se  trace  ainsi! 

Ètj.  du  lat.  exclamatiomê  •  gén  de  es- 
doMOlio,  dit  de  €X,  de  clamare  et  de  alto, 
action  de  crier  au  dehors,  de  s'écrier.  V. 
dêm.  R. 

BXGUàllATin,  IFA,  adj.  vlExda- 
motifs  ivi ,  qui  sert  à  l'exclamation  ou  qui 
est  de  la  natare  de  Texclamation.  V.  Clam^ 
Rad. 

EXCLURE  ,  ▼.  a.  (esclùré)  ;  sscumn. 
Bicludere,  ital.  Exeluir^  esp.  port.  Ex- 
clure. 

Éty.  du  lat  exdttdere,  m.  s.  V.  Claus^  R. 

BXGI.I1B ,  UBA ,  adj.  (  esclûs ,  use)  ;  st- 
uM.  Exduido,  port  Exclu,  ue,  n'être  pas 
admis. 

Éty.  de  exp  dehors,  et  de  dus,  fermé. 
V.  Cteii#,R. 

EXCLUSIF ,  IFA ,  adj.  (  esclusif,  ive  )  ; 
■tcMor.  Exdutiu ,  iva ,  cal.  Etdusivo ,  ilal. 
ExduHvo ,  esp.  port  Exclusif,  ive ,  qui 
exclut 

Ety.  du  lat  exduioriuêf  m.  s.  Y.  Clauê, 
Rad. 

EXGLU8IO ,  s.  f.  vl.  ExdusiàfCat  V. 

EXCLUSION,  S.  f.  (esclusie-n):  Ei- 
eZnstotM,  ilal.  ExduHoUt  esp.  Exdusào  ^ 
port  Exduêià ,  cat  Exclusion ,  acte  qm 
exclut,  action  d'exclure. 

fity.  du  lat.  êxdutUmii,  gén.  ôetxduHo, 
m.  s.  V.  Claui^  R^ 

EXCLUSIVAMENT ,  adv.  (esclusiva- 
mein)  ;  m§€tMuwMmmn,  EidutivamenU ,  ilal. 
esp.  port.  EtduHvamiiU  •  cal.  Exclusif e- 
ment,  en  excluant  en  n'y  comprenant  pas. 

Éty.  de  ixduiiva  ti  de  wuni.  V.  Claus, 
Rad. 

EXCOCICAB,  ▼.  a.  vl.  Ëcosser. 

fiXCOCiCAT,  ADA,  ajd.etp.  vl.  Ecosse, 
ée.  

EXCOMENIAR,  vl.  V.  Exeoumuniar. 

EXCOMMINOAT,  ADA,  adj.  et  p.  d. 
vaud.  Eseommtcnpado,  port.  Excommunié, 
ée.  y.Exeowmuniat  et  if  un,  R.2. 

EXCmnONOBAT,  ADA,  adj.  et  0.  anc. 
béam._V.  ggcoumttttlitl  et  Jfim,  R.  9. 

EXCOEMIIO,  S.  f.  Vt   macAtumméamm  f 

manàmaom.  Eseamunio,  cat  Eâpcouttnrtoit, 
esp.  Exeodunnication.  V.  EmeaumunUa- 
Ham. 

BXOOnACW,  vL  V.  BmearUHm  et 
Car,  R.  S. 


EXC 

EXCOUAMBNT,  s.  m.  vl.  V.  ExCih 
rialton  et  Cor^  R.  â. 

EXCORIATION,  s.  f.  vl.  mcoMAoïT, 
BzcoKiAoïwA.  Escoriaeiô,  cat  ^xeortocton, 
esp.  ^jrcortofSo,  port.  Exeoriatione,  ital. 
Excoriation ,  écorchure ,  plaie  légère  de  la 
peau. 

Éty.  du  lat  Bxcoriationii ,  gén.  de  exeo* 
riatio,  on  de  eâ?  priv.  de  eori,  radical  de 
fortMfit,  peau,  et  de  oiîoft,  action  d'enlever 
la  peau.  V.  Cor^  R.  2. 

EXCOUMUNIAR,  y.  Excûum%miar. 

EXGOUMUNIAT,  V.  Escownmiai. 

EXCOUMUNIGATION ,  V.  £:«cotimtftni- 
eaiioneiMun,  R. 

EXCREISSENÇA,  V.  Eêereiisença. 

EXCREMENT,  V.  EseremefU. 

EXCUMERGAR,  vl.  V.  Etcumengar  et 
Eseoumuniar. 

EXCUSA,  V.  Eseusa. 

EXCUSABLE ,  V.  EiCUiabU. 

EXGUSANÇA,  s.  f.  vl.  Excusanza,  anc. 
esp.  Seutanxa ,  ital.  Excuse.  V.  Exeusatio, 
Eicusa  et  Accuê,  R. 

EXCUSAR,  vl.  V.  Etcuiar. 

EXCUBASIO,  vl.  V.  ExeutaHo. 

EXCUSATIO,S.  f.  vl.  BxciwATM,  «tcir 
sAsio.  Eêeutaeion,  esp.  5ctMaxiofie,  ital. 
Excuse.  V.  Escuta. 

Éty.  du  lat  txtuêotio,  ou  de  ex^  hors,  de 
cif«a,  cause,  et  de  atUm,  acliondemettre  hors 
de  cause.  V.  Accus,  R. 

EXGUXATIO ,  vl.  V.  Excusa. 


EXE 


191 


,  s.  m.  (exéat).  Mot  lat.  conservé 
en  français  comme  en  provençal ,  pour  ex- 
primer la  permission  qu'un  évéqoe  donne  à 
un  prêtre  de  quitter  le  diocèse  où  il  a  été  oi^ 
donné. 

Êty.  Troisième  personne  de  l'impératif  du 
verbe  exire,  exeaL  qu'il  sorte,  qu'il  s'en 
aUle.  V.  /r,  R. 

EXECRABLAMENT,  adv.  (execrabla- 
mciu).  Exécrablement,  d'une  manière  exé- 
crable. 

Éty.  de  exeerahla  et  de  metU.  V.  Saer, 
Rad. 

EXECRABLE,  ABLA,  adj.  (exécrable, 
àble)  ;  Amovt ,  aoniBiBui.  Esecrabilê ,  ilal. 
Exécrable ,  esp.  cat  Exeeravel,  port  Exé- 
crable, qui  excite  l'indignation ,  rborreur  ; 
par  exagération,  extrêmement  mauvais. 

Êty.  du  lat  exseeràbiUs.  V.  Sacr^  R. 

EXECRATION,  S.  f.  (execralié-n);  mEm- 
cBAViB».  EseeraxUme,  ital.  Exeeracion^  esp. 
Exeeraçào ,  port  Execracià,  cat.  Exécra- 
tion, rborreur  la  plus  forte  que  l'on  puisse 
concevoir  contre  quelqu'un  ou  contre  quel- 
que chose. 

éty.  du  lat.  exseeraîUmis,  gén.  de  exte* 
crofto,  m.  s.  V.  Saer^  R. 

BXECUD0R,  vl.  V.  ExecuUmr. 

EXECUTABLE,  ABLA,  adj.  (exécutable, 
ébla);  Execuiable,  cal.  Ejeeutéble,  esp. 
EseguibUe,  ital.  Exécutable,  qu'on  peut 
exécuter. 

EXECUTAR,  V.  a.  (exeonté)  ;  afcwMi. 
Ejecuêor,  esp.  Eseeutare,  ilal.  Boecuiaff 
cat  port  Exécutée,  aocomplir  une  chose,  la 
rédinpe  à  l'aele,  confamèneni  à  on  plan 


formé,  à  une  règle  prescrite;  exécuter  tin 
criminel,  le  mettre  à  mort;  exéouter  un  débi- 
teur ,  l'exproprier ,  en  général  mettre  à  exé- 
cution. 

Ëly.  du  lat  exseqm,  formé  de  ex  aofn. 
et  de  sequi ,  suivre ,  suivre  jusqu'à  la  fin , 
aller  jusqu'au  bout  V.  Sequ^R. 

EXECUTAR. S',  V.  r.  S'exécuter,  se 
déterminer  volontairement  con^  ses  intérêts 
ou  son  inclination,  à  ce  que  la  justice  ou  l'é- 
quité réclament. 

EXECUTAT ,  ADA,  a4j.  et  p.  (execulà, 
àde);  Executado,  port.  Exécuté,  ée.  V.  Sepi, 
Rad. 

EXECUTIF,  IVA,  adj.  (executif,  ive); 
Executivo,  tsp,  port  Executiei,  cat  Esc* 
cuUvo,  ital.  Exécutif,  ive,  qui  appartient  k 
l'exécution,  lise  dit  du  pouvoir  de  faire  exé- 
cuter les  lois ,  le  pouvoir  exécutif.  V.  Seau, 
Rad. 

EXBCUTIO,  vl.  V.  ^â^ectilioft  et  Exps» 
âition. 

EXECUTION ,  s.  f.  (executie-n)  ;  bjcmo- 
Tm.  Esecuxione,  ilal.  JExeeneûm,  e^.  Exe^ 
cu^f  port  Execucié,  cat.  Exécution,  ac- 
tion d'exécuter,  poursuite  en  justice. 

Éty.  du  lat  exsecutianis  ^  gén.  deeMS- 
cufto,  fait  exsequi,  V.  Execuiar  et  Sequ, 
Rad. 

EXECUTIU,  IVA,  adj.  vl.  ExeeuHu,  tea, 
cat  EjecutivOf  esp.  Pressant,  logent.  V. 
Executif, 

EXECUTOIRO,  OIRA,  adj.  et  S.  (exé- 
cutoire) ;  Esecutorio,  ital.  £d?eetilono,  esp. 
port  Exécutoire,  qui  donne  pouvoir  de  pro- 
céder à  une  exécution  judiciaire;  acte  qoî 
autorise  de  contraindre  au  paiement  selon 
les  formes  judiciaires. 

Èly.  du  lat.  exseeuUnius ,  m.  s.  V.  5sffii, 
Rad. 

EXECUTOUR,  s.  m.  (executoùr);  na- 
cvromi.  Esecutore,  ilal.  Exécutât,  esp.  port 
cat  Exécuteur,  celui  qui  exécute  lExeeutaur 
tettamentari,  exécuteur  testamentaire,  celui 
qu'on  testateur  a  chargé  de  l'exécution  de 
son  testament  ;  bourreau. 

Ëly.du  lat.  exsecutor,  m.  s.  V.  5egtt,B. 

EXECUTOO,  s.  m.  anc.  béam.  Exécu- 
teur ,  qui  fait ,  qui  exécute.  V.  Sequ ,  R. 

EXECUTOR  ,  s.  m.  vl.  bucsdoa  ,  an- 
Qovom.  Exécuter,  cal.  V.  Executour. 

EXECUTORI,  vl.  ^â?eetif ona,  cat.  V« 
Exécutoire. 

EXEGIR,  vl.  Exigir,  cat  Y.  Exigear. 

EXEM ,  vl.  V.  Exempt. 

EXEWIR,  V.  a.  vl.  Exempter. 

Éty.  du  lat  eximire. 

EXEMPL ,  ■xAOTi. ,  sous-radical  pris  da 
latin  exemplum ,  exemple,  ce  qu'on  ôte,  ce 
qu'on  enlève  ou  qu'on  choisit  pour  servir 
d'échantillon  ,  de  montre  ou  de  modète  : 
formé  de  ea;tmo  ,  dont  les  rad.  sont  :  Ex 
et  Emo ,  Bond,  d'où  :  exemplarimm. 

De  exemplum,  pat  apoc.  exsmpl;  d'oui 
Eximpl-ati,  Eximpl^e;^  par  le  chan- 
gement de  s  en  a:  Examplns. 

EXEMPLAR ,  V.  a.  et  n.  vt  Imaginer, 
créer  on  tvpe,  modeler*  servir  de  modèle. 
V.  Exemjfi,  R. 

EXEMPLAR,  s.  m.  vl.  ExempUiT^  csi. 
Modèle,  y.  ExempUui  et  Bxmpt,  ïi. 


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192 


EXE 


EXBMPLAM,  ARIA,  adj.  (exeimpliiri, 
érie)  ;  bxammmo.  Bsemplare  •  ital.  Exem- 
plar,  cat.  esp.  porU  Exemplaire,  qui  peul, 
qui^  est  digne  de  servir  d'exemple. 

Éty.  de  eœemplê  et  de  ari.  V.  Eximpl^  R. 

BZBMPLARI,  8.  m.  Eiêmplare,  ital. 
Exemplar ,  esp.  port.  cat.  ail.  Exemplaire, 
modèle,  prototype. 

Éty.  du  lat.  exemplar,  V.  Exempt,  R. 

EXEMPLAT ,  adj.  et  p.  vl.  Imaginé. 

EZBmPLBy  8.  m.  (exâmple);  Muiru. 
Eêempio ,  ital.  Exemple,  esp.  port.  cal. 
Exempel,  ail.  Exemple,  objet  que  Ton  pro- 
pose comme  un  modèle  à  imiter. 

Éty.  du  lat.  exemplum.  V.  Exempl,  R. 

EXEMPLE ,  8.  m.  (exèimplé)  ;  bpsmvu  , 
TCBiHFUB.  Exemple,  cat.  Exemple,  esp.  port. 
Esempio,  ital.  Exemple,  ce  qui  peut  ser- 
vir de  modèle,  patron,  modèle  d'écriture. 
V.  Exampla. 

Per  exemple ,  loc.  adv.  par  exemple. 

Éty.  du  lat.  exemplum,  m.  s.  V.  Exempt, 
Rad. 

EXEMPLUIGAR,  V.  a.  vl.  utnivuncAB. 
Exemplificar ,  cat.  esp.  port.  Eiemplificare, 
ital.  Exposer,  développer;  copier,  faire  des 
exemplaires.  V.  Exempt,  R. 

EZEmPLIFIGATIO  ,  IVA  ,  adj.  ▼!. 
Êxemplificativo ,  esp.  port.  Exemplaire , 
qui  sert  de  modèle^.  Exempt,  R. 
^  EXEMPT ,  BMPTA ,  adj.  et  p.  (exèim , 
èinte)  ;  stsar.  Exempt ,  cat.  ExerUo ,  esp. 
Exempta  ,  port.  £««n<e  et  Esento  ,  ital. 
Exempt,  empte,  qui  n'est  point  sujet  à  . . . . 

Èty.  du  lat.  exemptuê,  V.  Exemptar  et 
Jl^ffi,  R. 

EXEMPT AR ,  ▼.  a.  (exéinté);  BcsnrAB. 
Esentare,  ital.  Exentar,  esp.  Ëxemptar , 
port.  Exempter ,  rendre  exempt ,  dispenser. 

Êty.  du  lat.  eximere ,  m.  s.  formé  de  ex, 
hors,  dehors,  et  de  emere,  acheter,  prendre, 
prendre  en  dehors.  V.  Em ,  R. 

EXEMPTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (exemtà, 
àde);  mMnrrAT,  hentado ,  port.  Exempté,  ée. 

Êty.  du  lat.  exemptus,  V.  Em,  R. 

EXEMPTIO,  vl.  et 

EXEMPTION,  s.  f.  (exein(ie-n);Msii- 
nm,  BZBwpTiBii.  Eseniione,  lia] .  Exendon , 
esp.  Ixenfâo,  port.  Exempcié,  cat.  Exemp- 
tion ,  exception  à  une  obhgation  commune. 

Éty.  du  lat.  exemptionis ,  gén.  de  exemp- 
Ho.  V.  Em,K. 

EXEQUCIO,  8.  f.  vl.  V.  Execution. 

EXEQUtAS,  vl.  Exeguia^,  çat.  esp. 
Esequie,  ital.  V.  Ex$equiat. 

Éty.  du  lat  exequiœ ,  m.  s. 

EXEQUTIU,  IVA  ,  vl.  V.  Esçecutif, 

EXEGUTOR,  8.  m.  vl.  V.  Execuiour. 

EXERÇAR,  V.  a.  (exerça);  un^AB. 
Exercir  ,  cat.  Eeercere  et  Ésercitare,  iul. 
Exercer,  esp.  port.  Exercer,  mettre  fréquem- 
ment en  mouvement,  en  activité;  dresser, 
former,  instruire;  pratiquer  un  art. 

Éty.  du  lat.  exercere,  m.  s.  V.  Are,  R. 

EXERÇAR  S»,  v.  r*  S'exercer,  s'appli- 
quera quelque  exercice,  s'en  occuper. 

EXERÇAT,  ADA,  adj.  et  p.  (exerça, 
^de)  ;  MBncAT.  Exercitado ,  port.  Exercé . 
ée.  y.ArefL.  ^ 

EXERGld,  8.  m.  (e^ercici);  Exerciei, 


EXE 

cat.  EiereiiiOf  ital.  Exereicio,  esp.  port. 
Exercice ,  action  d'exercer  son  corps ,  son 
esprit  ou  un  emploi  quelconque,  mamement 
des  armes ,  évolutions  militaires. 

Éty.  du  lat.  exercitium,  m.  s.  V.  Arc,  R. 

EXERCIR,  vl.  Exercir,  cat.  V.  Exerçar. 

EXERGITAGIO,  S.  f.  vl.  Exercitaeià , 
cat.  Exercitacion,  esp.  Exercitacào,  pori, 
EierdUijnone,  ital.  Exercice,  action. 

Éty.  du  lat.  exercUatio.  V.  Are,  R. 

EXERGITAR ,  V.  n.  vl.  Exerdtar,  cat. 
esp.  port.  Esercitare,  ital.  Exercer,  prati- 
quer, faire  emploi. 

Ëty.  du  lat.  exercitare, 

EXERCITAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl. 
Exercé,  ée. 

Éty.  du  lat.  exereitatuê,  m.  s.  V.  Arc, 
Rad.' 

EXERGITIO,  IVA ,  adj.  vl.  D'exercice. 

EXERGITUT,  S.  m.  vl.  Exercit,  cat. 
Ejercito,  esp.  Esercito ,  ital.  Armée. 

Éty.  du  lat  exercUus. 

EXH 

EXHALAR,  ▼.  a.  (exhala);  Eialare,  ital. 
Exhaldr,  esp.  port.  cat.  Exhaler,  pousser 
eu  l'air  des  vapeurs,  des  odeurs^  des  esprits, 
etc. 

Éty.  du  lat.  exhalare,  le  même. 

EXHALAGIO,  vl.  Exhatadà,  c»X.  V. 
Exhalaiion, 

EXHALATIO,  s.  f.  vl.  Exhalacià ,  cat. 
Exhatacion,  esp.  Exhalaçâo,  port.  Esata^ 
xione ,  ital.  Exhalation.  V.  Exhalation. 

Éty.  du  lat.  ankeU^re.  Rayn. 

EXHALATION,  s.  f.  (exhalatie-n)  ; 
mxuAijkxum,  Exhalacié ,  cat.  Exhalaeion, 
esp.  Exhalation ,  l'action  d'exhaler ,  d'élever 
dans  l'air  une  vapeur,  un  gaz  quelconque. 

Éty.  du  lat.  exhalaHo,  ou  du  grec  e( 
(ex),  hors,  et  de  )<àù}  (Ihaô),  de  la  mer, 
parce  que  la  mer  exhale  beaucoup. 

EXHALESOUN,  S.  f.  (hexhalezôpn)  ; 
Etalaxione,  ital.  Exhatacion,  esp.  Exha- 
taçâo,  port.  Exhalaison. 

fiXHIBAR ,  V.  a.  (exhiba)  ;  EsUbire,  ital. 
Exhibir ,  esp.  port.  cat.  Exhiber,  term.  de 
prat.  représenter  en  justice ,  il  ne  se  dit 
guère  que  des  papiers  qui  concernent  quel- 
que affaire. 

Éty.  du  lat.  exhUnre ,  formé  de  ex,  hors, 
et  de  habere,  avoir.  V.  Hab,  R. 

EXHIBITION ,  s.  f.  mxmumMB.Exibiciô, 
cat.  Esibitione,  ital.  Exhibicion,  esp.  Exhi- 
biçào ,  port.  Exhibition ,  action  de  montrer 
des  pièces, 

Ëty.  du  \9ii.exhibitioniê,gixï.  deexhibitio, 
y.Hab.K. 

ÉXHORTAR,  V.  a.  (exhourtâ)  ;  naoïm- 
TAB ,  BtopBTAB.  Eioriarc ,  ital.  Exhortar  , 
esp.  port.  cat.  Exhorter,  exciter,  tâcher 
de  porter  quelqu'un  à  des  sentiments  qu'il 
est  libre  d'avoir  ou  de  ne  pas  avoir,  à  des 
actions  qu'il  est  libre  de  faire  ou  de  ne  pas 
faire. 

Éty.  du  lat.  exhortari,  formé  de  ex  augm. 
et  de  hortari,  exhorter. 

EXHORTAT,  ADA,  adj.  etp.  (exhourtâ, 
âde);  mxmovmvék.r,  bsovbtat.  Exhorté,  ée. 

EXHORTATION,  8.  f.  (exbourUUe-n); 


EXH 

f*  m 

Exhorîacià  •  cat.  Etoriaxione ,  ital.  Exhwr* 
taeion,  esp.  ExhortaçSo,  port.  Exhortation, 
discours  par  lequel  on  se  propose  de  porter 
quelqu'un  à  faire  quelque  chose  qu'il  pour- 
rait refuser  ;  discours  chrétien  et  pieux  fait 
en  style  familier. 

Éty.  du  lat.  exhortatUmis,  gén.  de  exkor^ 
tatio. 

EXHUBERAN ,  vl.  V.  Exubérant, 

EXHUMAR,  V.  a.  (exhuma);  Exhumar, 
esp.  port.  Exhuiper,  déterrer  un  corps  mort, 
par  ordre  db  justice.  V.  Deeterrar. 

Éty.  de  ex,  hors,  de  humue,  terre,  et  de 
Tact,  ar,  tirer  hors  de  la  terre.  V.  Hum,  R. 

EXHUMAT  ,  ADA.  adj.  et  p.  (exhuma, 
éde)  ;  E^humado ,  port.  Exhumé ,  ée.  V. 
Desterrat  et  Hum,  R. 

EXHUl|AT|ON ,  s.  f.  (exhumatie-n)  ; 
mxmmérïïmm.  Esumatùme,  ital.  El  exhumar, 
esp.  Exhumaçào,  port.  Exhumation,  action 
de  déterrer  un  corps  mort,  en  vertu  d'une 
ordonnance  de  justice. 

Éty.  du  lat.  exhumationii,  gén.  de  exhU' 
matio ,  m.  s.  V.  Hum ,  R. 

EXI 

EX|DA,  S.  f.  vl.  Exida,  cat.  Sortie. 

Éty.  du  lat.  fxiltii.m.s.  V.  Ir,  R. 

EXIGEANT,  ANTA,  adj.(exidjàn,  ànte); 
KJuoBiiT ,  snoBirr.  Exigeant .  anle,  qui  exige 
trop  de  soins,  trop  d'attentions.  Y.  Ag,  R. 

EXIGEAR ,  V.  a.  (exidjà)  ;  bsmbab.  Esi- 
gère,  ital.  Exigir,  esp.  port.  cat.  Exiger,  de- 
mander une  chose  qu  on  a  droit  d'obtenir,  et 
que  celui  à  qui  on  la  demande,  a  de  la  répu- 
gnance à  accorder  ;  obliger,  astreindre. 

Éty.  du  lat.  exigere,  m.  s.  V.  Ag,  R. 

EXIGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (exidjà,  âde); 
■tioBAT.  Exigido,  port.  Exigé ,  ée.  V.  Ag^ 
Rad. 

EXIOENGA,  s.  f.  (exidgeince)  ;  Eti- 
genxa,  ital.  Exigencia,  esp.  port.  cat.  Exi- 
gence. V.  Ag,  R. 

EXIGIABLE,  IBLA,  adj.  Texidjàblé  , 
âbte)  ;  Esigibile,  ital.  Exigivel,  port.  Exi- 
gible ,  cat.  esp.  Exigible,  qui  se  peut  exiger. 
y.Ag,ïi. 

EXIGIR ,  V.  a.  vl.  Exigir,  cat.  esp.  port. 
Eiigere,  ital.  Exiger.  V.  Exigear  et  Ag,  R. 

EXIL,  s.  m.  (exil):  Esilio,  ital  Exilio, 
esp.  porL  Exill,  anc.cat.  Exil ,  éloigncment 
d'un  lieu  par  ordre  du  gouvernement;  ban- 
nissement ;  fig.  lieu  moins  agréable  que  celui 
où  l'on  a  coutume  d'habiter. 

Éty.  du  lat.  exitium ,  le  même,  ou  de  exn- 
lium ,  formé  de  exut ,  dérivé  de  ex ,  pour 
extra,  hoTB,  et  de  solum,  sol,  territoire, 
envoyé  hors  de  son  territoire  ;  ou  bien  du  grec 
l^étXXa)  (exéillô) ,  expulser  quelqu'un  de  sa 
propriété,  dont  les  racines  sont  i\  (ex),  hors, 
et  iiXa>  (eilô),  chasser,  ou  de  e^CXXci»  (exillô), 
chasser ,  mettre  dehors. 

EXII«AR,  V.  a.  (exila);  Exilar .  cat. 
EHliare,  ital.  Exiler ,  envoyer  en  exil  ;  re- 
léguer. 

Êty.  de  exil  et  de  la  term.  act.  ar ,  ou  du 
lat.  exêulare. 

EZIlâAR  8' ,  V.  r.  ^exiler,  s'éloigner, 
se  retirer  du  monde. 


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EXI 

BZnJLT,  ADA ,  part,  (eiflà ,  kût).En\è, 
ée,  envoyé  en  exil ,  qui  vit  isolé. 

Étj.  de  exil  et  de  la  term.  pass.  al,  aia. 

BXnJlAMBWT»  8.  f.  Destruction. 

innilim  ,  ▼.  a.  vl.  Exmir  »  cat.  esp. 
pbrt.  Eiimire  ,  îtal.  Oter ,  retrancher , 
exempter. 

Etj.  do  lat.  emmere. 

BZin'AR ,  V.  n.  (exista)  ;  mutab.  EHs- 
tere^  ital.  ExUUr^  esp.  port.  cat.  Exister, 
élre  réeUenent  ;  il  se  dit  de  la  manike  dont 
on  vit  »  dont  on  jouit  du  sentiment  de  son 
existence.  m 

.   Éij.  do  lat.  exiêUn ,  m.  s.  V.  Sût. 

■ZI8TENÇA  ,  s.  f.  (existeince)  ;  sz»- 
«A*$A  •  wnwwwmat.  Msistetua ,  ital.  ExiiUn- 
fia,  esp.  port.  cat.  Existence  ,  état  d'une 
chose,  en  tant  qi^elie  existe  ;  événement  qui 
fait  que  l'on  existe  ;  manière  dont  on  vit. 

Ëty.  do  lot.  eanêîtntM ,  m.  s.  V.  SUt.  R. 
eiEH. 

BMSTgW CIA ,  vl.  V.  ExiiUnfa. 
.    EXXSTBMT  ,  ENTA  ,  adj.  (  existein , 
einte)  ;  sntrarr.  Exiitente,  port.  Existant, 
•nte,  qui  existe. 

ÉXj.dnUi.esiitentiif  gén.  deexistens, 
m.  s.  V.5û(,R. 

EUSTIR.  V.  n.  vl.  Existir  ,  cat.  esp. 
V.  Exiêtar. 

EXïïVEBNUa ,  adj.  anc.  béam. 

BZO 

EZODE  ,8.  m.  vl.  Exodo,eèl  esp.  port, 
Eêodo ,  ital.  Exode,  nom  do  second  livre  du 
Pentateuque  ,  dans  lequel  Moïse  a  décrit 
l'histoire  de  la  sortie  des  Israélites  hors  de 
rEgypte. 

É(y.  do  lat.  eœodus^  m.  s. 

EZORCA,  adj.  f.  vl.  ExorCf  cat.  anc. 
Stérile. 

EZOKGISAR,  V.  a.  (  exourcîs  )  ;  smohv 
loftAs,  mxocmcnjkM,  ExoreUar,  cat.  Etor^ 
eitxdre,  ital.  Exorcitar^  esp.  port.  Exor- 
ciser ,  oser  d'exorcisme  pour  chasser  les  dé- 
mons. 

Ély.  du  grec  iSopH^Çw  (  exorlixô  ) ,  conju- 
rer .  dérivé  de  Spxoc  (  horkos  ) ,  jurement , 
serment. 

EXORCISME ,  s.  m.  (exorcisme)  ;  Bxor- 
fiimuê ,  lat.  Eiorcismo ,  ilal.  Exareismo , 
rsp.  port.  Exorcisme ,  cat.  Exorcisme ,  cé- 
rémoiues  usitées  poor  exorciser,  pour  chas- 
ser les  démons. 

Éty.  V.  Exorcisar. 

EXORCI8TA.  s.  m.  (exoorciste)  ;  ssomi- 
«mo.  Esoreiêta ,  ital.  Exordtla ,  esp.  port, 
cat.  Exorciste,  dans  l'Eglise  romaine ,  élève 
tonsuré  qui  a  reçu  les  quatre  ordres  mineurs, 
dont  celui  d'exorciste  fait  partie. 

Èif.  du  lat.  exarcista  ,  dérivé  du  grec. 
V.  Exorcitar, 

EXORDO ,  s.  m.  (exùrde)  :  Etordi ,  cat. 
EsordiOf  ilal.  Exordio^  esp.  port.  cat. 
Exorde,  première  partie  d'un  discours 
oratoire,  qui  sert  à  préparer  l'auditoire  et  à 
rinatroire  de  l'état,  de  la  question ,  ou  du 
moins  à  la  lui  faire  envisager  en  général. 

fity.  do  Ibl.  exoréium  ,  de  exordiri  , 
commencer ,  formé  de  ejp  et  de  onUrt .  our- 
dir. Ferri  de  Saint  Constant.  Y.  Ord,  R* 

Tau.  II. 


EXO 

EZOUÇAR ,  V.  Exauçar. 

EZOUIIBITANT ,  ANTA ,  adj.  feiour- 
bitàn,  ànte)  ;  ^xor&ilanl,  cat.  EsorhitanU, 
ital.  Exorbitante  f  esp.  port.  Exorbitant, 
anie  ,  excessif ,  qui  passe  de  beaucoup  la 
mesure  ordinaire. 

Éty.  du  lal.  exorbitam ,  part,  de  exorbU 
tore ,  formé  de  ex ,  hors,  de  orbie ,  cercle , 
et  de  ar ,  sortir  de  la  voie. 


EXP 


193 


EXPANDIMENT,  vl.  V.  Eepandement 
etPcifid^R. 

EZPANDIR,  dl.  V.  Espandir. 

EXPANDRE ,  vl.  V.  Etpandrt  et  Paiid, 
Rad. 

EXPAN8,  AN8A,  adj.  et  p.  vl.  Répandu, 
ue. 

E2a»A]«8IU ,  IFA ,  adj.  vl.  Expaneivo  , 
esp.  Expaneiu^  tva,  cat.  Epanouietanl^ 
qui  fait  épanouir ,  expansif.  V.  Pand,  R. 

EXPARCIO  ,  s.  f.  vl.  y.  Espateio  et 
Fond,  R. 

EZPATRIAR  S' ,  V.  r.  (  s'expatri  )  ; 
ssvATiuAB  f'.  Expatriareet  cat.  esp.  Spa- 
triarti,  ital.  S'expatrier ,  quitter  sa  patrie , 
son  pays. 

EXPAUSAR,  ▼.  a.  vl.  Exposer.  Y.  Emf 
pousar. 

EXPAUZAR  ,  V.  a.  vl.  Expoear ,  cat. 
Exposer.  Y.  Paiit ,  R. 

EXPAUZAT,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Ex- 
posé ,  ée. 

EXPEGTATIVA,  s.  f.  (  espectative  )  ; 
BtFBCTATnrA.  i4fpec(a(tva ,  ital.  Expectativa , 
esp.  port.  cat.  Expectative,  attente  fondée 
sur  quelque  promesse ,  sur  de  belles  appa- 
rences ;  espèce  de  droit  de  survivance  que 
Ton  donne  en  certains  pays. 

Éty.  de  expeetatio ,  m.  s.  Y.  fipecC,  R. 

EXPECTORANT,  ANTA,  adj.  (espec- 
touràn,  ànte)  ;  Expectorante ,  dotL  Expecto- 
rant, anle,  se  dit,  en  médecine,  des  remèdes  qui 
provoquent  ou  facilitent  les  crachats. 

Éty.  de  expector  et  de  ont.  Y.  Expeeto- 
rar  et  Pect ,  H. 

EZPECTORAR ,  V.  a.  (espectourâ)  ;  u- 
vscTOvaMi,  emACMAM,  ncorui.  Espurgare, 
ilal.  Expectorar ,  cat.  esp.  port.  Expectorer, 
en  terme  de  médecine,  chasser  hors  de  la  poi- 
trine les  humeurs  visqueuses  qui  se  forment 
dans  l'intérieur  des  bronches  et  des  pou- 
mons. 

Kty.  du  lat.  expectorare,  formé  de  ex, 
hors,  de  pectue,  poitrine,  et  de  Tact,  are , 
chasser,  pousser  hors  de  la  poitrine.  V. 
Pect,  R. 

EXPECTORATION.  8.  f.  (especloura- 
tie-n)  ;  wracTo«nM«wHi  Espurçattone^  ital. 
Expectoratiàt  cat.  Expectoration,  esp.  Rx^ 
pectoraçào ,  port.  EipectoraCion«,  action 
d'expectorer. 

Ély.  du  lat.  expeetorationie  ^  gé».  de  ex- 
pedoratio.y.Pect.Vi. 

EZPBDIAR,  V.  a.  (emiedià);  ss^cmMi, 
ourACHAii,  vsrsvm*  Eepeàir,  anc.  cal.  Spe^ 
dfrs,  ttal.  Expeàir,  esp.  port.  Expédier, 
foire  une  chose  avec  diligence  :  un  vaisseau, 
on  courrier;  faire  une  expédition  de  mar- 
chandises ,  termhier  pronplement  on 
affaire. 


Êty.  do  lat.  expedire,  débarrasser,  formé 
de  $x ,  dehors,  et  de  pes ,  peâie,  pieds,  met- 
tre les  pieds  dehors,  extra  pedet  éare.  Y, 
Psd,  R. 

EXPEDIAT,  ADA, adj.  et  p.  (expédié , 
àde)  ;  Expedido^  port.  Expédié ,  ée.  Y.  Ped, 
Rad. 

EXPEDICIO,  vl.  Expeiicio^  cat.  Y. 
Expédition. 

EXPEDIEN,  vl.  Y.  Expédient. 

EXPEDIENT,  S.  m.  (expédièo)  ;  «otnmi, 
BimnirT.  Expédient  ,  cal.  £tpcdienfe , 
ital.  Expediente,  esp.  port.  Expédient, 
movcn  de  se  tirer  d'embarrasou  de  lever  une 
difficulté  quelconque. 

Éty.  de  expedientiêf  gén.  de  expédiene^ 
part,  de  expedire,  tirer  d'embarras.  Y. 
Ped,R. 

EXPEDITIF,  ITA ,  adj.  (expéditif  ,ive); 
MPBomr.  Espedilivo,  \U\,  Expedido ,  esp. 
Expeditivo,  port.  Expéditif, ive, qui  ne  re« 
met  pas  à  un  autre  temps  l'ouvrage  qui  se 
présente  et  le  flnit  tout  de  suite  ;  qui  expédie 
promplement.  Y.  Psd,R. 

EXPEDmO,  vl.  nmicio.  Y.  jSiîSU- 
nation. 

EXPEDITION  •  s.  f.  (expeditie-n)  ;  n- 
PBDinoii,  MPBonnoii.  S^edûtone,  ital.  Ex- 
pedieion ,  esp.  Expediçao,  port  Expidieiô, 
cal.  Expédition ,  action  par  laquelle  on  ex- 
pédie ;  diligence  ;  copie  d'un  acte  ;  entreprise 
de  guerre. 

Ély.  du  lat.  expeditionii ,  gén.  deexpe- 
ditio,m.8.  V,Pedj  R. 

EXPEDITIONARI,  s.  m.  (expeditiou- 
nàri).  Expéditionnaire,  celui  qui  est  chargé, 
par  un  négociant,  d'expédier  oes  marchandi- 
ses ;  commis  chargé  de  faire  des  copies. 

Ély.  de  expédition  et  de  ari,  celui  qui 
fait  l'expédition.  Y.  Pfd,  R. 

EXPEDITOUR,  s.  f.  (expéditeur). Expé- 
diteur, celui  qui  est  chargé  d'expédier  des 
marchandises. 

EXPELUR,  V.  a.  vl.  Expeltir,  cat.  port. 
Expeler,  esp.  Espeltere^  ital.  Chasser, re- 
jeter, expulser. 

Éty.  du  lat.  expelterej  m.  s. 

EXPERIENÇA,  s.  f.  (expéridnSe)  ;  u- 
PMTA.  Sperienxa ,  ital.  Èxperieneia ,  esp. 
port.  cat.  Expérience ,  connaissance  acquise 

8ar  un  long  usage  de  la  vie,  jointe  aux  ré- 
exions  qu'on  a  faites  surceque  l'on  a  vu,  sur 
ce  qui  nous  est  arrivé  de  bien  ou  de  mal  : 
épreuve  que  l'on  fait  pour  découvrir  la  vérilé 
des  choses. 

Éty.  du  laf.  experientia,  fait  de  experiri^ 
éprouver.  V.  Périr ,  R. 

laPERIENSA ,  vl.  Y.  Experiença, 

ESPERIENTIA,  s.  f.  vl.  upuubucia  , 
tzvBiasmA ,  ê9mm*amA»  Y.  Experiença. 

EXPERmBNT,  d.  m.  vl.  ssysamniT. 
Expérimenta  cat.  Expérimenta .  esp.  Eepe- 
rimenlo  ,  ital.  Expérience ,  épreuve. 

Ély.  du  lat.  experimentum. 

EXPERIttBNTADOR,  vl.  Y.  Expert- 
mentaire. 

EXPERIMENTAIRE,  8.  m.  vl.  Expert^ 
menlador ,  esp.  Experimentatore,  ital.  Ex- 
périmtntateur ,  essayeur. 

EXPBRIMENTAR,  V.  a.  (esperimeintà). 
5jisrimefflars,  ttal.  Experimentar ,  esp.  cat* 
port.  Expérimenter,  éprouver  par  expérience^ 


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194 


EXP 


É(y.  du  lat.  experimenlum ,  eipérience,  et 
(le  ar ,  faire  une  expérience.  V.  Pitir,  R. 

EXPERIMENTAT.  ADA,  adj.  et  p. 
(expériroeinlà ,  àde)  ;  ExperimentadOf  port. 
Expérimenté,  ée,  mstruil  par  reipérience. 
V.  Périt  f  R. 

EXPERT»  ERTA,  adj.  (espèr,èrte); 
Expert ,  cat.  Experte,  esp.  port.  Esperto  et 
JSpertOf  ital.  Expert,  adroit,  habile, éprouvé. 

Ëty.  du  lat.  expertus. 

EXPERT,  8.  m.  (esper);  Expert,  cat. 
Esperto^  ital.  Experto,  esp.  port.  Expert, 
celui  qu'on  nonune  pour  faire  une  prisée ,  un 
rapport,  etc. 

Ely.  du  lat.  expertus,  part,  de  experiri, 
expérimenter.  V.  Per(,R. 

L'usage  de  faire  ealimerles  choses  par  des 
experts  nous  vient  des  Romains,  qui  avaient 
des  huissiers  priseurs  nommés  Sammarii, 

EXPERTISA,  s.  f.  (esperiise).  Expertise, 
opération  d'expert.  V.  Perf ,  R. 

EXPETAR  ,  d.  arl.  AIL  de  Expiar , 
▼.  c.  m. 

EXPIAdO,  vl.  Expiacio^  cat.  V.  Ex- 
piation. 

EXPIAR,  ▼.  a.  (expia)  ;  Eepiare,  ital. 
Expiar,  esp.port.  cat.  Eiupier,  réparer  par 
quelque  peine  que  Ton  souffre ,  une  faute,  un 
crime  que  Ton  a  commis. 

Éty.  du  lat.  expiare,  m.  s.  V.  Piousy  R. 

EXPIAT,  ADA,  part,  (expia,  àde)  ;  Ex- 
piado,  port.  Expié,  ée,  qui  aité  réparé  par 
expiation. 

Ëty.  du  lat.  expiatue,  m.  s.  V.  PUme, 
Rad. 

EXPIATION,  i«  f.  (expiatie-n];BZTCA- 
TiBti.  Expiaciù ,  cat.  Etpiasione ,  ital.  Ex- 
piation ,  esp.  Expiaçâo,  porL  Expiation, 
action  par  laquelle  on  expie. 

Éty.  du  laU  expiationts,  gén.  de  expiatio^ 
m.  s.  V.  Piout,  U. 

EXPINGTAR,  ▼.  a.  vl.  nniMAK.  Eepieg- 
^iarf  Jtal.  V.  Espiar, 

EXPIRANT,  ANTA,  adj.  (expiràn,  ànte). 
Expirant.  V.  Meurent. 

Ety.  du  lat.  expirantis,  gén.  de  expirans^ 
m.  s.  V.  Sptr,  U. 

EXPIRAR,  V.  n.  (expira);  ■evjm,  hm- 

DRK  l'aMA,  rAlBK  I.BIt    BAOAVt.  Eipifatef  itsl. 

Etpirar ,  csp.  Expirar,  port.  cat.  anc.  Ex- 
pirer, rendre  le  dernier  soupir,  mourir;  en 
terme  de  com.  être  ï  la  fin  du  terme. 

Ë(y.  du  lat.  expirare ,  rendre  le  dernier 
soupir,  formé  de  ex ,  dehors,  et  de  spirar, 
souffler,  pousser  Tàme  dehors.  V.  5pir,  R. 

EXPIRATION,  s.  f.  (exph>atie-n);  mên- 
iiATioM,  BSTiKATMi,  uviiuiTics.  Spirattone , 
ital.  Eipiracion ,  esp.  Eipiraçâo,  port.  Ex- 
piration ,  action  de  pousser  l'air  hors  des 
poumons  après  l'y  avoir  introduit  ou  ins- 
pire ;  fin  du  terme  accordé ,  jugé  on  convenu 
pour  faire  une  chose  ou  pour  s'acquitter 
d'une  dette. 

Éty.  du  lat.  expiiationis  ,  gén.  de  expi- 
ratio,  V.  Expirar  et  Etpir ,  K. 

EXPITAR ,  ait.  dl.  de  etpelhar, 

EXPLANATIO ,  s.  f.  vl  Explanacià  , 
cat.  Explanacion  j  esp.  Exptanaçâo,  port. 
Spianaiione^  ital.  Explication.  V.  Plafi,R. 

Éty.  du  lat.  explanatianii ,  gén.  de  ex- 
planatio ,  m.  s. 


EXP 

EXPI.ECHAR  I  y.  a.  vl.  Exploiter.  Voy. 
ExptoUar. 

EXPLBCBT,  vl.  V.  Eeplet. 

EXPLECTAR,  vl.  V.  Etplechar. 

EXPIXGTATIO ,  8.  f.  vl.  Usage.  V.  £f- 
plecha. 

EXPLBIT ,  8.  m.  anc.  béam.  Exploit. 

EXPLEITABLE,  adj.  vl.  TaiUable. 

EXPLEITAR,  vl.  V.  Expleehar. 

EXPLEITAT  .  ADA,  adj.  et  p.  anc. 
béam.  Exploité,  ée. 

EXPLETIU,  IVA,  adj.  vl.  Exfietivo, 
esp.  port  Eiptetivo /liêh  Eiplectif,  ive. 

Êty.  du  lat.  expletivut,  m.  s.  V.  P/efi,R. 

EXPLETTAR,  vl.  V.  Etplechar. 

EXPLICABLE  ,  ABLA  ,  adj.  (esplicâ- 
blé ,  àble  )  :  strucAsu.  Explicable ,  cat.  esp. 
Spieghevole^  kal.  Explicable,  qui  peut  être 
expliqué. 

Éty.  du  lat.  expUcahiUê ,  ou  de  e#  priv. 
de  plie j  plis,  et  de  la  term.  ahU,  suscepti- 
ble  d'être  déplié ,  expliqué.  V.  Plee ,  R. 

EXPUCAR,  V.  a.  (esplicà);  upucab. 
Esplicar,  cat.  Explicar^  cat.  esp.  port. 
Eeplieare  ,  Ital.  Expliquer  ,  interpréter , 
éclaircir,  développer,  foire  comprendre. 

Éty.  du  lat.  explicare  ,  m.  s.  formé  de 
ex  et  de  plieare,  6ter  les  plis,  étendre, dé- 
ployer ,  développer.  V.  Pùe,  R . 

EXPUCAR  9',  V.  r.  S'expliquer,  dire 
ce  que  l'on  pense ,  s'énoncer. 

EXPLICAT,  ADA,  adj.  et  part,  (esplicé , 
àde).  Expliqué,  ée.  énonce. 

Ety.  du  lat.  expiicaiui ,  ou  de  et  priv.  de 
plie  et  de  la  term.  pass.  al ,  ada ,  déplié , 
déroulé. 

EXPLICATION ,  8.  f.  (explicatle-n)  ; 
BtvucATioii ,  sxvucATiBa.  ExpUcacio,  cat. 
Explicaciony  esp.  Spiegaxione,  ital.  Expli- 
cation, interprétation,  démêlé  qu'on  expli- 
que avec  quelqu'un. 

fity.  du  lat.  explieatUmit ,  gén.  dtexpH" 
catio,  action  de  déplier,  de  dérouler. 

EXPLICATIU,  IVA,  a<y.  vl.  Explicatif, 
ive,  propre  à  eipliquer.  V.  Plee^  R. 

EXPLOIT ,  s.  m.  (explôi)  ;  sutovAT. 
Exploit ,  action  de  guerre  signalée  et  mé- 
nu>rable,  accompagnée  de  grands  desseins 
et  de  grands  intérêts,  et  par  ironie,  action 
ridicule. 

Êty.  de  explicare 9  dans  le  sens  de  foire. 
V.  Plee,  R. 

EXPLOIT  ,  8.   n.  CITATiOll,  CBSVIA,  cov- 

riA.  Exploit,  acte  de  justice  qu'on  signifie, 
sommation,  commandement,  saisie,  etc. 

EXPLOIT  AR,  V.  n.  (exploita);  mmova- 
TAB.  Exploiter,  donner  des  exploits,  des  as- 
signations. 

Ëty.  de  exploUeiûear.  V.  Plec,  R. 

EXPLOIT  AR,  ▼.  a.  rAna  vaimm,  vnna 

A  f  A  MAK.  Exploiter,  il  se  dit  iles  terres,  des 
bois,  des  mines  qu'on  fait  valoir. 

Éty.  de  la  basse  lat.  explitare,  employé 
dans  la  m.  s.  V.  P/ee,R. 

EXPLOITATION,  S.  f.  (exploitatie-n) ; 
■uMNiATATUB.  Exploitation,  action  d'exploi- 
ter des  terres,  des  bois,  etc. 

EXPLODRAR,  v.  a.  (explouré);  ExpUh 
rar,  cat.  esp.  Splorare,  ital.  ^Lplorer* 
parcourir  avec  soin  ,  visiter ,  examiner  oo 
territoire ,  une  montagne ,  une  forêt ,  etc. 

Éty.  du  lat.  explorare,  m.  s. 


EXP 

BXPLOUSION^  S.  f.  (exploo8ie-n);  «z- 
v&otnm.  Explotio ,  cat.  Explosion ,  esp. 
Explosion ,  éclat ,  bruit  ;  effet  de  la  dilata- 
tion instantanée  de  l'air  compriaié  oo  for* 
tement  chauffe. 

Ëty.  du  lat.  explotUmiSt  gén.  de  expU* 
siOf  m.  s. 

EXPOUATIO ,  8.  f.  vl.  ExpoUaHon , 
esp.  Spogliagione ,  ital.  Spoliation ,  déli- 
vrance. 

Éty.  du  lat.  spoliatio,  m.  s.  foit  de  spolia, 
linge ,  haillon  ,eiôtex  prÎT» 

BXPOLITIO ,  8.  f.  vl.  Expolieià ,  cat* 
ExpoUcion,  esp.  Raffinement,  perfection, 
sorte  de  figure  de  rhétorique. 

Ety.  du  lat.  expolUionis,  gén.  de  expoU" 
Ho,  m.  s. 

EXPONDRB,  vl.  V.  Expamsar. 

EXPONEDOR ,  8.  m.  vl.  Exponedor  » 
anc.  esp.  Commentateur,  interprète. 

EXPONER ,  v.  a.  vl.  Mvonn,  «hhpu». 
Exponer,  esp.  V.  Expousar  et  Pons,  R« 

EXPONU,  UA,  90}.  d.  vaud.  Expoaé» 
ée  ;  eipliqué,  ée.  V.  Pous,  R. 

EXPORTAR,  V.  a.  (expourtâ)  ;  bstov»* 
TAM,  nvoimA».  AsportarCf  ital.  Exportar, 
cat.  esp.  Exporter,  transporter  dà  maf- 
chandiMS  hors  d'un  Etat. 

Éty.  du  lat.  exportare ,  formé  de  fdr, 
dehors,  et  ôeportare,  porter.  V.  PorI,  R. 

EXPORTATION ,  S.  f.  (fxpourtatie-n)  ; 
uvovKTATiBii ,  KzvovwTATiBM.  Asporlasûme , 
ital.  Exportaçâo ,  port.  Esportacià ,  cat. 
Exportation,  action  d'exporter. 

Êty. de  exportatUmis,$èa.  de  exportoHo. 
V.  EtportareiPoH,K. 

EXPOS,  adj.  et  p.  vl.  Exposé,  ée,  ex- 
pliqué. V.  Poutt ,  R. 

EXP08IGIO,  vl.  Exposieiàf  eat.  Voy. 
ExpousUion. 

EXP08ITI0,  s.  f.  vl.  KC90MCI0,  Bxvon- 
no,  BsvoMTi*,   uposmo.    ExpOSÉliOD.  Voy. 

ExpousUionei  Pous,  R. 

EXPOU8ANT,  ANTA,  8.  (espousàn, 
Ante)  ;  Exponent,  cat.  ExponenU,  esp.  Es- 
ponente,  ital.  Exposant,  ante;  celui,  celle 
qui  expose  un  fait  oo  ses  prétentions  dans  une 
requête. 

Éty.  du  lat.  exponens,  entit,  ou  de  ex^ 
hors,  de  pous,  poser,  et  de  la  term.  anf, 
celui  qui  pose  dehors,  qui  expose.  V.  Pous, 
Rad. 

EXPOU8MI,  V.  a.  (espoosà);  Exposor, 
cat.  Etporre,  ital.  Exponer,  esp.  Expor^ 
port.  Exposer,  mettre  dehors,  en  vue,  racon- 
ter on  fait;  débiter. 

Ety.  de  ex,  hors,  dehors,  do  R.  Pons  et  de 
la  term.  act.  ar,  poser  dehors  :  exponere,  lat. 
parce  que  pour  montrer  ou  faire  connaître 
quelque  chose,  il  faut  le  mettre  hors  des  objets 
qui  le  cachaient  :  Expousar  Um  sont  «ocro- 
iiifiif,  c'est  le  mettre  dehors  pour  qu'on  le 
voie. 

EXPOU81R  8',  V.  r.  S'exposer,  se  met- 
tre en  danger. 

Ëty.  de  exponere  se,  se  mettre  dehors, 
c'est  le  contraire  de  se  mettre  k  l'abri  ou 
dedans. 

EXPOTOAT,  ADA,  adj.  et  p.  (espoo- 
sà, àde)  ;  Exposto,  port.  Exposé,  ée  ;  racon* 
té,  mis  en  danger. 


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EXP 

tly.  de  MP,  de  paus  et  de  ol,  posé  dehors. 
V.Poiu,  R. 

EZPOUSmON,  s.  r.  (espoositie-n); 
Siyonstofie,  ilal.  Expoiiei^n^  esp.  ExpoH- 
cié,  cat.  ExpoHçâo,  port.  £xpo8itioD ,  ac- 
lioo  de  mettre  en  vue. 

tlj.  do  lat.  ixpoiUiOf  ou  de  ed;,  de  poic# 
etdetfton,  action  de  poser  dehors.  V.  Paus^ 
Rad. 

La  première  exposition,  dans  une  des  sal- 
les do  Louvre,  des  ouvrages  de  peinture  et 
de  sculpture,  eut  lieu  en  1740»  au  22  août 
jusqu'au  15  septembre. 

BZPOlinO,  vl.  y.ExpousUian. 

BXPREMESO,  s.  f.  vl.  Oppression.  Voy. 
Pritt,  R. 

EXPBBS,BMA,adj.  vl.  Etnru,  cat. 
Expreêo^  esp.  Expresso,  port.  Eiffresêo  ^ 
ital.  Exprès ,  esse  :  L'exprtsêa  scriptura , 
l'expresse  écriture,  la  propre  écriture ,  féçri- 
turenème. 

Élj.  du  lat.  €xpresm$,  m.  s.  V.  IVe«#,  R. 

EXPRES»  adv.  fesprèûs]  ;  bxpbkssi  ,  sifubs. 
AMWA&A9. Exprès,  a  dessein,  à  cette  seule 
fin  :  Tout  exprès ,  rien  que  pour  cela. 

Êty.  du  lat.  expresse  y  m.  s.  V.  Press,  R. 

EXPRES,  s.  m.  (esprès)  :  Mmu.  Espres- 
$0,  ital.  Expresso ,  port.  Exprès ,  cal.  Ex* 
preso ,  esp.  Exprès ,  personne  envoyée  pour 
porter  une  lettre 9  un  ordre,  un  a>is.  Voy. 
Preuy  R. 

EXPRESSAMBNT,  adv.  (espressamein)  ; 
MynâMwrr.  EspressamefUe ,  ital.  Expre- 
MiiMiife,  esp.  Éxpressamente ,  port.  Ex- 
pressawietUyCàU  Expressément,  en  termes 
exprès. 

Ely  du  lat  expresse ^  ou  de  expressa  et  de 
MeNl,  d'une  manière  expresse.  V.  Press,  R. 

EXPRESSAR,  V.  a.  vl.  Expressar ,  cat. 
Expresar,  esp.  Exprimer.  Y.  Exprimar 
et  Press, R. 

EXPRESSAT,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Exprimé,  ée.  V.  Exprimai  et  Press  j  R. 

EXPRESSl.dl.  V.  Expre$s,  A  bel  ex- 
pressi,  i  bon  escient.  Y.  Press,  R. 

EXPRESSIF ,  WÇA ,  adj.  (expressif,  ive)  ; 
MrasMtr.  ExpressiUy  cat.  Espressivo  ,  ilal. 
Exfressivo ,  esp.  port.  Expressif,  ive ,  où  il 
y  a  beaucoup  d'expression.  Y.  Press ,  R. 

EXPRESSIF, IT A.  adj.  et  p.  (expres- 
sif, Ive):  rnsmusir.  Exprestiu ,  iva,  cat. 
Expressivo,  esp.  port.  Espressivo,  ital. 
Expressif,  ive;  qui  exprime  bien  ce  qu*on 
veut  dire,  ce  qu'on  veut  faire  entendre. 

EXPRESSION  ,  s.  f.  (  expressie-n  )  ; 
BxmMmi.  Expressià,  cat.  Expresion,  esp. 
Esprtsnane ,  ilal.  Expressào  ,  port.  Ce  qui 
exprime,  ce  qui  manifeste  le  sentiment,  la 
pensée,  les  passions,  etc. 

EXPRESSION,  s.  f.  (expressie-n)  :  «s- 
rassMOR,  mxnmêumm.  Exprtssio ,  Cat.  £t- 
jircMioiie ,  ital.  Expression,  esp.  Expressëo, 
port.  Expression ,  action  par  laquelle  on  ex- 
prime une  chose. 

Ély.  du  lat.  expressio,  de  exprimere , 
exprimer.  V.  Press,  R. 

Expression  signifie  aussi  la  manière  dont 
on  exprime  son  idée ,  la  représentation  vive 
et  naturelle  des  passions ,  etc. 

EXPRESSIU ,  IVA ,  adj.  vl.  ExpresHu , 
iva,  cat.  V.  Expressif. 


EXP 

RXPRIifAm.B ,  àBLA  »  adj.  (exprima^ 
blé,  àble);  upmmamji.  Expnmable  ,  qui 
peut  être  exprimé  par  des  paroles,  de$  gestes 
ou  autrement.  Y.  Press,  R. 

EXPRIMAR,  V.  a.  (exprimé}  ;  ^traiMAn  » 
uQoicBAB,  DMwvcAB.  Èspfimsre,  ital.  E^- 
primir,  esp.  port.  cat.  Exprimer,  tirer  le  suc 
d'une  chose  en  la  pressant;  fig.  rendre  sen- 
sible la  pensée ,  le  sentiment ,  les  passions , 
par  les  mouvements  du  visage ,  par  les  ges- 
tes^ par  les  mots,  par  le» sons,  etc. 

Ëty.  du  lat.  exprimere ,  fait  de  ex,  part, 
exlractive ,  et  de  premere^  presser.  Y.  Pr^s, 
Rad. 

E^RpiAR  •  ▼.  a.  (esprimâ  )  ;  Espre- 
mer,  port.  Ésprimere  ,  ilal.  Exprimir,esjf, 
cat.  Exprimer ,  presser  ;  émieller,  ameublir 
la  terre.  Avril.  V.  Prim ,  R.  2. 

EXPRIMAR ,  V.  a.  (exprima)  :  i^raiiiAB. 
Exprimir  et  Expr^sar,  cat.  Expresar, 
esp.  Sprimere,  ilal.  Exprimir,  port.  Expri- 
mer, manifester ,  représenter  la  pensée,  le 
sentiment,  les  passions,  etc. 

Ëty.  du  lat.  exprimere,  m.  s. 

EXPRIMAT ,  ADA ,  adj .  et  p.  (exprimé, 
àde  )  ;  sivaniAT  ,  bxqoicbat.  Espremido  , 
port.  Exprimé,  ^,  pressuré ,  tiré  en  pres- 
sant. Y.  Press, H. 

EXPRIM|R,  vl.  Exprimir, çsit.  V.  Ex- 
primar, 

EXPROPRIAR,  V.  a.  (exproprié);  m- 
vMoovBiAii.  Espropriare,  ital.  Exproprier, 
priver  quelqu'un  d'une  propriété  immobiliè- 
re, soit  pour  cause  d'utilité  publique  et  moyen- 
nant une  indemnité ,  soit  par  voie  de  justice , 
etc. 

Éty.  de  ex,  hors,  de  propri,  ce  qui  nous 
est  propre,  et  de  ar,  mettre  hors  de  ce  qui 
nous  appartient. 

EXPROPRIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (expro- 
pria, àde).  Exproprié,  ée. 

EXPROPRIATION,  S.  f.  (expropria- 
tie-n)  ;  b«viioiifbiatimi.  Espropriazione,  ital. 
Expropriation^  action  dTexproprier. 

EXPROUPRIAR ,  V.  a.  (  exçrouprià  )  ; 
KtpaooraiAB.  Exproprier,  dépouiller  quel- 
qu'un de  sa  propriété. 

Ély.  de  ex,  hors,  et  de  prouprielat.  Ypy. 
Propr,H. 

EXPRODPRIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (  ex- 
proupriâ,  àde).  Exproprié,  ée.  Y.  Propr,  R. 

EXPROUPRt ATION ,  s.  f .  (exproupria- 
tie-n);  ssmoovbiatuii.  Expropriation,  priva- 
tion ,  exclusion  de  la  propriété  ;  action  d'ex- 
proprier :  Exproupriation  fourçado,  expro- 
priation forcée ,  celte  qui  est  faite  par  autorité 
de  justice.  Y.  Propr,  R. 

EXPDI.GIO,  vl.  ^xpuUto,  cat.  V.  Ex- 
pulsion. 

EXPQLSIO  ,  vl.  Expulsion,  e^p.  Yoy. 
Expulsion, 

EXPDI«SION,s  f.  (expulsie-n);  nFoi.- 
nsii.  Expulsié,  cat.  Expulsion,  esp.  Espul- 
sione,  ital.  Expulsno,  port  Expulsion,  ac- 
tion d'expulser  d'qn  lieu,  d'un  pays,  d'une 
compagnie. 

Ety.  du  lat.  expulsionis,  gén.  de  expulsio. 

EXPULSin,  IVA,  adj.  vl.£4Ppu/ftù,cat. 
Expulsivo,  esp.  port.  Espulsivo,  ital.  Expul- 
sif,  répulsif. 

EXPORGAR,  Expurgar,  cat,  \»  Es^ 
purgar. 


EXO 


BXQ 


195 


EXQUESITAiœNT,  vl.  Exquisdmeni^ 
cat.  Y .  ^xquisam^nt, 

EXQUISAMENT.  adv.  vl.  BXQvuiTAanwv, 
^xQuctiTAMnT.  Exquisiàameni,  caL  Exqui- 
sitamente,  esp.  port.  Squisitamenie  ,  ital. 
Exactement,  soigneusement,  avec  justesse. 
V.  Oufr.  R. 

EXQUISiDAiœNT ,  vl.  Exactement. 

EXQUIST,  Exquisii,  cai.  Y.Esquist. 

EXSEQUIAS .  S.  f.  pi.  vl.  BzsQoiAs.  Exe- 
qOias,  cat.  esp.  Obsequias,  port.  Esequie  , 
liai.  Obsèques. 

Ély.  du  lat  exequiœ. 

EX-SI,  vl.lci.Y.  i4tea. 

EXSIGAGIO  ,  s.  f.  vl  nnccATM.Dessica* 
lion  «  dessèchement 

Éty.  du  lat.  exsiccalio,  m.  s. 

EXSIGATIU ,  vl.  Y.  ExHeeaHu. 

EXSIGCAR,  V.  a.  vl.  Sécher,  dessécher, 
tarir. 

Éty.  du  lat.  exsieare,  m.  s. 

EXSiqCAT ,  ADA,  adj.  et  part  vl.  Des- 
séché  ée 

BUieCATIO,  vl.  V.£jp«tcaeio. 

EXSIGOATIU  ,  IFA ,  adj.  vl.  Dessica- 
tif,  ive. 

BXSmiAR ,  V.  a.  vl.  ExUmar ,  cat.  Es* 
limer.  Y.  EsUmar, 

Éty.  du  lat  exisiimare.  V.  EsHm ,  R. 

EXT 

EXTASA,  8.  f.  (extase);  Extasis,  lat 
esp.  port  cat  EsUui,  ital.  Extase,  ravisse- 
ment d'esprit,  suspension  des  sens,  causée 
par  la  contemplation  d'un  objet  surnaturel. 

Ëty.  du  grec  ixTua^tc  (  ekstasis  ) ,  élonne- 
meni ,  renversement  d'esprit  ,  dérivé  de 
è$((rc7ijiLi  (existémi).  renverser,  frapper  d'éton- 
nement. 

I^TASIAR  ^',  V.  r.  (s'extasia).  S'exU- 
sier ,  être  ravi ,  transporté  d'adn^iration. 

EXTASIAT ,  4DA ,  adj.  et  p.  (extasia  , 
àde).  Extasié ,  ée.' 

ÉZTAZIS,  s.  m.  vl.  B3ÇTiiAsif .  Extase ,  ùg. 
de  grammaire.  \,  Exlasa, 

EXTENCIÇ,  s.  f.  vl.  KXTsnftxo  ,  KXtwmuon, 
y.  E^tention. 

EXTEPfDE^NT ,  S.  m.  vl.  Extension. 
V.  Estpndament. 

EXTENDRE,  V.  a.  vl.  mmmmM.,  Exten-. 
drer,  cat.  Répandre,  épanouir.  \JEslendre 
et  rgnd.  R. 

EXTENJER,  vl.  V.  EsieqnertX  Estenher. 

EXTENSIO,  vl.  Exiensiù,  cat  V.  Ex- 
tention, 

EXTENSpON,  S  f.  (extcinsle-n):  m%rmm- 
uxa.  Extenstà,  cat.  Extension,  e^p,  Stendi- 
mento,  i|al.  Extension,  action,  étal  de  ce  qui 
s'étend,  prolongement ,  étendue,  développe^ 
ment. 

EXTENSIU,  IVA,  adj.  vl.  Extefisiu , 
cat.  fx^entivo,  esp.  Stensivo,  ilal.  Extensif, 
ive,  propre  à  étendre.  V.  Tend,  R. 

EXTENTION,  S.  f.  (exleinsie-n);  ssm- 


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J 


196 


EXT 


f m.  Exlensio,  cat.  Exiemion,  esp.  Exien- 
<âo,  porl.  Stensianê,  îlal.  Eitension. 

Étj.  da  lat.  exUntionU,  géQ.  de  extemio. 
V.  TTend,  R. 

EXTBNUAR,  ▼.  a.  (exténua);  hamvui. 
EHenuare ,  ital.  Extenuar ,  esp.  port.  Ex- 
ténuer, affaiblir,  rendre  maigre,  dîminoer  les 
forces  ;  diminuer  la  gravité  d'un  crime,  d'une 
foute. 

Ély.  du  lat.  êxtenuare,  fait  de  ex  augm. 
de  tenuii ,  mince,  et  de  ar ,  rendre  plus 
mince. 

EXTENUAT,  ADA,  ad|j.  et  p.  (exténua, 
âde);  £x(eniiado,  port.  Maigre,  considéra- 
blement décharné.  V.  NequelU. 

Ëty.  du  bt.  extenuatut, 

EXTENUATION ,  8.  f.  (extemiatle-i^  ; 
KXTnrvATnoi.  Etttnuaiione  y  itèL  Exténua- 
cion,  esp.  Extenuaçâo^  port.  Exténuation, 
amaigrissement ,  coosoraplion  de  tout  le 
corps.  V.  NequiUmenL 

Ely.  du  lat.  extenualionii  ^  géa.  de  exU- 
nuatio, 

EZTENUATIU,  IFA,  adj.  ▼!.  Exténua- 
tivo,  esp.  EstenuaHco.  itd.  Exténuât* f,  pro- 
pre h  exténuer,  à  affaiblir,  à  diminuer. 

Éty.  detenuM. 

EXTEiiiAm,?l.et 

EXTERIOUR,  lOURA ,  adj.  (extérieur, 
dure);  bsvbuovb.  £f<ertor« ,  ital.  Exterior^ 
esp.  porl.  cat.  Extérieur,  eure,  il  se  dit  des 
parties  d'un  corps  qui  se  voient,  par  opposi- 
tion à  celles  qui  sont  cachées  en  dedans. 

Éty.  du  lat.  exterior,  sous-entendu  part. 

EXTERIOUR,  s.  m.  Extérieur,  ce  qui  se 
▼oit  d'une  chose,  ce  qui  est  dehors. 

EXTERIOURAMENT,  adv.  (exteriou- 
ramein  )  ;  Esteriormente  ,  ital.  Exterior- 
mente  i  esp.  port.  Extérieurement,  à  l'exté- 
rieur. 

Ë(y.  de  exterioura  et  de  ment, 

EXTERmAMENT ,  s.  m.  anc.  béam. 
Bornage. 

Extermiament  de  terrât.  Fors  et  Cost.  de 
Béam. 

Ëty.  de  exjâe  terme  et  de  metif ,  action  de 
fixer  les  termes ,  les  limites.  V.  rerm,  R. 

EXTERMXAT ,  ADA ,  adj.  et  part.  anc. 
béam.  Borné,  ée,  limité ,  ée.  V.  Term ,  R. 

Et  tatt  caniut  deben  esta  affitats  et  ex- 
termiatz.  Fors  et  Cost.  de  Béam. 

EXTERMINADOR,  \\.Exterminador, 
cat.  V.  Exterminataur. 

EXTERlONAR ,  y.  a.  (extermina)  :  impr. 

SSTSttBMAB  ,  MÊTAMmaUkM  ,    MMimOMB.    EêÙr- 

mttiare,  ital.  JPxf erminar,  cat.  esp.  port. 
Exterminer ,  faire  périr ,  détruire  entière- 
ment ;  en  vl.  bannir ,  chasser. 

Êty.  du  lat.  eâ;feniiiiiare,l)annir, chasser, 
exiler,  formé  de  ex ,  hors,  de  terminut^  terme, 
lifflile,  et  de  ar ,  chasser  hors  des  limites. 
V.  rerm,R. 

EXTERMINAT ,  ADA ,  a^j.  et  p.  (exter- 
mina ,  àde  )  :  Exlerminado ,  port.  Exlcrmi- 
né.  ée.  V.  rerm,R. 

EXTERMINATION  ,  s.  f.  (  extermi- 
natie-n);  BzrsiiMiiiATnoi.  Etterminaiione^xi^X. 
Exterminaçâo ,  port.  Extermination ,  des- 
truction entière. 

Éty.  du  lat.  exterminaiifmit ,  gén.  de  ex- 
terminatio.  V.  Exterminar  et  Term,  R. 

EXTERMINATOUR ,  S.  m.  (extermina- 


EXT 

tôor);  Sterminaiort ,  iul.  Sxterminaê&r , 
cat  esp.  port.  Exterminateur,  qui  extermine. 

Éty.  du  lat.  exterminatar ,  m.  s.  V.  IVmi, 
Rad^^ 

EXTERMINATRB ,  ?1.  Voy.  Extermi- 
nataur. 

EXTERNE,  ERNA ,  adj.  (externe,  ème)  ; 
KRSBiio.  Eslemo,  ital.  Externo,  esp.  porL 
Externe,  qui  est  au^ehors,  qui  vient  du 
dehors. 

Dans  les  écoles,  les  pensions,  etc.,  on 
nomme  extemot,  externes,  ceux  qui  ne  sont 
pas  en  pension,  qui  ne  sont  pas  pension- 
naires. 

EXTERSIU,  ITA,  adj.  vl.  Dépuratif, 
propre  à  nettoyer. 

fity.  du  lat.  tergere,  nettoyer. 

EXTHA8I8 ,  vl.  V.  Extasie. 

EXTINCTION,  S.  f.  (extinctie^i);  Bzrmc- 
van.  Estimions ,  ital.  Extinçâo ,  port.  Ex- 
tinction ,  action  d'éteindre  ,  c'est-^-dire , 
d'anéantir  le  feu ,  la  flamme  ou  la  lumière. 
V.  Atupir;  impossibilité  de  faire  entendre  sa 
voix,  amortissement. 

Éty.  du  lat.  extinctionis ,  gén.  de  extine- 
fto,  m.  s. 

EXTINCTIU,  IVA,  adj.  vl.  Extindify 
capable  d'éteindre. 

EXTINTA,  adj.  vl.  Éteinte,  en  parlant 
de  la  chaux. 

EXTIRPAR,  V.  a.  (extirpa);  Extirpar^ 
cat.  esp.  port.  Estirpare,  ital.  Extirper,  dé- 
raciner; Cg,  abolir,  détruire. 

Ëty.  du  lat.  extirpare. 

EXTORCAR,  V.  a.  «troiiacAB,  ncroo»- 
qvm.  Stor^uere ,  ital.  ^xlorgutr,  oorL  Ex 
torquer,  tirer  quelque  chose  par  force,  pa 
imEK>rtunité  ou  par  menaces. 

Ety.  du  lat.  extorquere ,  formé  de  es,  tirer 
de  ou  en,  et  de  torquere,  arracher  en  tor- 
dant. V.  Ton,  a 

EXTORCAT ,  ADA,  a4i.  et  p.  (extourcà , 
àde);  Exiorqutdo,  port  Extorqué,  ée.  V. 
Tors ,  R. 

EXTOR8ER ,  v.  a.  vl.  Arracher ,  extraire, 
enlever,  prendre,  délivrer,  débarrasser, 
échapper  :  extorquer.  V.  Extorser. 

EXTORSION,  vl.  et 

EXTORTION ,  vl.  V.  Estorsio. 

EXTOURQUIR,  vl.  V.  Extorcar. 

EXTOX,  ait.  de  Estoc,  v.  c.  m. 

EXT  H ,  BzraA  •  BSTiiA,  radical  pris  du  lat. 
extra,  hors,  au-delà,  qu'on  a  dit  pour  ex- 
tera ,  et  dont  le  rad.  est  e ,  fx ,  d'od  :  extraor- 
dinarius ,  extraordinaire  ,  extremus ,  ex- 
trême, extremitas,   extrémité. 

De  extra:  Extra,  Extra-dot, Extra-our- 
dinari  ,  aria  ,  Extra-ourdinaria-ment , 
ExtrO'Vagança  ,  Extra-vagant ,  Extra- 
vagar,  Extra-guat,  Estra-gat,  Estragn- 
ar,  Estra-grat,  Edra-guar,  Estr-alhar, 
Estr-alhat,  Estral-ir,  Estra-madoura. 

De  extremUatis,  par  apoc  de  •:  Extre- 
miiai. 

De  exiremus,  par  apoc.  incompl.  Extrema- 
ounetUm ,  Estrem .  Estrem-ar ,  Estrem  ida, 
Eslrem-ier,  Extrem-itas ,  Estrem-ouncion , 
Estrem- s. 

Dee^fr,  par  le  changement  dex  en  s,eetr; 
d'ùù:  Estraça,  Es-traças,  Es-traç-ar, 
Es'traç-at .  Es-traçad-ura ,  Es-tra-faciar, 
Estra-faciat,  Estra-luirar ,  Estra^lusida, 


par 


EXT 

Estra-ma$,  Éstra-matt-ar,  Eslra-miaw,, 
Eslra-m-palar ,  Estram-palat,  Estra-^ 
ven-ar.  Estra-viar,  Estra-9iai,  Eetra* 
meas ,  Estra-mias ,  Esir-ain ,  Estrain-er , 
Ettrang-at,  Ettrang-eé,  EstrangA,  Et- 
trang-ier,Ester'iour,  Estranek,  Estranek* 
ar,  istran-i ,  Estranehar^eea ,  Edrand^* 
atge,  Ettran^-txa,  Estrawhbord,  ifsifwm, 
Estr-embiat,  Extrema-ment,  Extrem-e. 

EXTRA,  init  prisda  lat  extra ^  hovs, 
outre,  par-delè,  au-delà.  Il  exprime  une  idè» 
de  sortie  qui  va  au-delà  du  terne,  et  cooh 
posé  ptobablement  dtex ,  hors ,  et  de  irwM,, 
au-delà. 

Extra-ourdiman,  (|ui  va  au-delà  du  temw. 

Extravagant,  qui  erre  au-delà  des  bor-i 
nés,  des  idées  raisonnables. 

Extraviar.  sortir  de  la  voie. 

EXTRA ,  Mot  conservé  du  lat.  pour  désH 
gner  une  cbose  qui  est  en  plus,  hors,  outre* 

Éty.  du  lat.  extra,  hors,  ainlelà.  V., 
Extr,  R. 

EXTRACCIO ,  vl.  V.  Extraction. 

EXTRACTION ,  S.  f.  extraticHi)  ;  mxwmsr^ 
•nmm.  Extraccià,  cat.  Extraeeion,  esp.  Ex- 
tracçâo,  porL  Estraxione,  ital.  Extraciîon» 
action  d'extraire  ;  naissance ,  origine. 

EXTRADITION ,  S.  f.  (extraditie-n);  n- 
TKADina-ii.  Extradition,  remise  des  prison- 
niers, des  criminels  au  gouvernement  au- 
quel  ils  appartiennent. 

EXTRADOT,  8.  m.  (estradôt).  d.  de 
Barc.  Biens  parafemaux  qui  viennent  en 
sus  de  la  dot. 

Ëty. defâpira  ei  de  dot,  hors  de  la  dot. 
V.  Extr,  R. 

EXTRAOUAR,  V.  D.  vl.  Extravaguer. 
V.  Extra,  R. 

EXTRAOUAT,  ADA,  adj.  vl.  Extraor- 
dinaire, excessif.  V.  Extr,  R. 

EXTRAIRE,  V.  a.  (extraîré).  Extraire , 
faire  l'extraction ,  exprimer ,  pressurer  ;  fig. 
prendre  la  substance,  faire  le  précis,  l'abrégé. 

EXTRAIT ,  s.  m.  (extré) ,  Ettrako,  port, 
esp.  EttraUo ,  ital.  Ce  mot  n'est  pas  proven- 
çal quoique  trèsHisité,  il  vient  du  iraoçais 
dont  nous  lui  conservons  l'orthograplie»  ne 
sachant  pascommentrécrire  dans  ta  noire;  cat 
extret ,  s'éloigne  trop  de  extraire  et  t afr«efe  , 
qui  serait  la  véritable  traduction  d'exIraK  , 
n'est  pas  usité. 

Extrait,  copie  d'un  acte  •  ce  q«e  l'en 
extrait  d'un  livre  •  d'un  discours ,  subs- 
tance qu'on  obtient  par  l'évaporatîon  des 
suqi  ;  extrait  d'un  contrat ,  grosse  d'un  acte. 

É(y.  du  lat.  extractmn,  formé  de  exltahere, 
extraire.  V.  7ra,R. 

EXTRAIT  DE  SATURNO .  S.  n.  (extré 
de  Saturne).  Extrait  de  satume ,  extrait  de 
Goulard,  acétate  de  plomb  avec  excès  de 
base ,  sous-acétate  de  plomb ,  soos-proto* 
acétate  de  plomb  des  modernes. 

Éty.  le  mot  extrait  est  français,  dn  ditait 
en  provençal,  esirach,  mais  comme  ce  mol 
n'est  point  usité  dans  ce  sens  nous  conser- 
vons le  mot  français. 

Ëtendu  d'eau  avec  addition  d'un  pco 
d'aikool ,  l'élirait  de  saturae  constitoe,  l'eau 
végéto-mioérale,  eau  blanche  ou  eau  de  Gon- 
lard. 

BXTRAJUDICIABI«B  ,  adj.  vl.  Extr^U- 
diciaire. 


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EXT 

BlTBAOMUfUBI ,  fl.  V.  BmtrQOwr- 
dimari. 

EXTRAOURDINARI,  ARIA,  adj.  (ex- 
Iraourdinàri,  àrie);  EMraordinario,  ital. 
E^elraordinario ,  esp.  port.  Extraordinarit 
e«t.  Extraordinaire ,  qut  n'est  pas  selon  l'or- 
dre commun ,  qui  n'arrive  pas  ordinairement. 

Étj.  du  lat.  esUnordinarius  f  hors  de  l'or- 
dinaire. V.  Extra,  R. 

EXTRAOUBDUIARIAIIENT,  adv.  (ex- 
traourdinariametn)  :  EsUraordiMariamente  ^ 
ital.  ExiraordinariawîinU  f  esp.  port  Ex- 
traordinairemeDtyextrèmement,  bixarrement, 
ridiculement* 

Éty.  de  extraaurdinaria  et  de  ment ,  V. 
Extra,  K. 

UTRATAGANSA ,  rap.  Extratagance. 

BITRBT  y  s.  m.  anc.  béam.  Extrait. 
V.  Tra.R. 

EXTRBM,  S.  il.  vl.  BMMM.  JZsfr«m,cat. 
Extrtmo,  esp.  port.  Estremo,  ital.  Extré- 
mité, bouti  coin,  fond;  et  adj.  extrême, 
dernier. 

Éty.  da  lat.  ex$lremu$. 

EXTRElIA-ofnicTioli ,  8.  f.  (estrime- 
OUnction);  lAim-ous,  mxrwmmmvucrïïmm.  EX' 

Ireaui-ttnrSo,  port.  Extrême-onction,  Tun 
des  sept  sacrements ,  celui  (joe  l'on  confère 
en  appliquant  les  saintes  huiles  sur  un  ma- 
lade qui  est  en  péril  de  mort. 

ÉlT.  du  lat.  ftrfrfma-ttticHofiis,  gén.  de 
tmefio,  demién  onction,  parce  que  c'est  en 
eflet  la  dernière  des  quatre  qu'un  chrétien 
peut  recevoir  :  La  première  au  baptême , 
la  seconde  à  la  conurmation ,  la  troisième 
à  l'ordination  des  prêtres,  et  enfin,  celle  de 
Tagonie  ou  la  dernière.  V.  Extr^  R. 

L'oliqui  VEgliso  appliqua 
Jm  chreêtiam  quan  a  moloii, 
À  êoun  awèa  eaummmquo 
La  douisour  et  (ou  ripau. 
Ak!  foi  n'en  doun  la  demanda 
Din  Um  dangié  de  la  maiUrt^ 
Cantro  Vinfemalo  bando 
Sa  vertut  ti  rendra  fmert. 
David. 


r,adv.(extremametn); 
Eetremamente,  ital.  Extrewuidawkênte ,  esp. 
port.  Extrêmement ,  au  dernier  point ,  on 
ne  peut  pas  plus. 

Ëtj.  de  ewtr^ma  et  de  meni.  Y.  Extr,  R. 

EZTRSIIB.EllA,adj.  (extrême, ème); 
EetremOy  ital*  £!âPtreaio,  esp.  port.  Extrême, 

3ui  est  poussé  à  la  dernière  extrémité,  au 
emier  point  ;  qui  pousse  les  dioses  à  l'ex- 
trémité. 

éty.  do  lat.  extremne,  m.  s.  V.  Extr,  R. 

BATRBHIBR,  IBRA ,  ad{.  vl.  Betremer, 
anc.  Oit.  Extrême,  dernier. 

Êty.  du  lat.  exiremne. 
.  RZTRBMITAT,  s.  m.  (extrémité):  Ex- 
fremUat,  cat.  Eetremità,  ital.  Extremidad^ 
esp.  Extremidade,  port.  Extrémité,  le  bout 
d'une  chose  ,  dernière  nécessité ,  derniers 
moments  de  la  vie  ;  excès  vicieux. 

Ètf.  do  ht.  extremiiaSf  extremitaHs. 
V.  Extr. 

BZTRBNUTAGiO ,  S.  f.  vl.  0TMMVTAcra, 

5tom«4as<M«,  ital.  Elemue- 


EXT 

Éty.  du  lat.  tiemniatio,  m.  s.  V.  Eetern, 
Rad^  

EZTRIGTDRA  ,  s.  f.  vl.  Slrignitura , 
ital.  Ligature.  V.  Stregn,  R. 

EZTRIN8EG,  BCA ,  a(Q.  vl.  Extrineee, 
cat  Extrineeeo,  esp.  port.  EstrinêeeOt  ital. 
Extrinsèque,  externe. 

Éty.  du  lat  exttrinsêcue,  m.  s.  V.  Int,  R. 

EXD 

BZDRBRANT,  adj,  vl.  mmmommmMm.  Exff^- 
herant,  cat.  Exubérante,  esp.  port.  Eeube- 
tante,  ital.  Exubérant ,  sural)oodant 

Éty.  du  lat  exuberantis,  gén.  de  exu- 
6eraii«. 

EXCII.AR,  vl.  V.  Exilar. 

BZURIR ,  V.  a.  vl.  Brûler ,  enflammer, 
consumer,  calciner. 

Éty.  du  lat.  exurere^m.  s. 

EZOST,  U8TA,  adj.  et  p.  vl.  Calciné, 
ee  :  nroie ,  ee« 

EJLMTIO ,  8.  f.  vl.  Brdiure,  embrase- 
ment, combustion,  calcination,  chaleur. 

Éty.  du  lat.  exuetio ,  m.  s. 

RIT 

EX  VOTO,  8.  m.  (ex-voto):  Ea-voto, 
ital.  Offrande  promise  par  un  vobu,  tableau 
qui  la  représente. 

Ety.  du  lat,  ex-vUo. 

Les  anciens  lesappelaient  l«6e(ka-wCli», 
ou  ex-voto,  pafoe  que  leur  inscription  finis- 
sait ordinairement  par  ces  mots. 

Ces  tableaux  représentaient  ordinairement 
le  naufrage  de  ee«x  qui  avaient  en  le  bonheur 
d'en  échapper,  ils  les  portaient  ordinairement 
pendus  au  cou  pour  exciter  la  compassion 
des  passants,  comme  le  font  encore  aujour- 
d'hui certains  pèlerins.  D'autres  les  consa- 
craient dans  le  temple  du  Dieu  qu'ils  avaient 
imploré  et  auquel  ils  croyaient  devoir  leur 
salut. 

ET 

ET ,  Est  quelquefois  employé  pour  «s,  est. 
\jes  (jaacons  s'en  servent  pour  ai^  j'ai  : 
Qu'ey  ton  bie,  Jasm.  qu'u-je  vu? 

ETA 

ETA,  interg.  vl.  Courage  !  ferme  !  hardi  ! 
Éty.  du  lat.  eta. 


CTB 


itr? 


ETE,  excl.  d.  Um.  Pour  hé  bien!  V.  Ben 
he! 

ETRARlCkAR  S' ,  V.  r.  dg.  S'égarer , 
s'éloigner. 

Tout  a^uâpendeni  ma  êaeaun 
S'eybango  louingdela  maysoun, 

D'Astros. 

ETRARRANCAR,  v.  a.  (elbarrancé),  d. 
lim.  Casser  bras  et  jambes,  briser. 

ETBARRIT,  IDA ,  idi.  (elbafTi^ide),  d. 
lim.  Elat  d'un  tonneau  desséché,  disjoint 
y.EêeUinU. 

ETBAun ,  lA,  «y.  d.  lim.  fibafaiy  it. 


BTRRnT,niA.  a^î-d. lim.  Ébélé,8Dt 
V.  Eshetaiei  BeeH,  R. 

ETRIiAUlR,  V.  a.dg.  Rendre  blême,  pâ- 
lir. V.  Btavy  R. 

Tant  yeUer  dab  sa  mala  gracia 
Boue  eyblasich  è  boue  defàeio. 
D'Astros. 

ETBOTONEl,  S.  m.  d.  lim.  Joujou.  V. 
Jtifuef. 

ETBOU,8.  m.  (eTbou).  Petite  Ciucille,  è 
Thoranie,  V.  Veibau ,  dont  ef^am  est  une 
altération. 

ETROPLHAR,  v.  a.  d.  lim.  Écraser. 

De  gronouiUez  en  gronoutUex 
.    E'iae  eybouillo  per  millUx. 
Foucaud. 

ETEROUTAR,  v.  a.  d.  lim.  Entamer, 
écorner,  enlever  les  bourgeons.  V.  Bé^ou* 
tar  et  Bremt,  R. 

ETC 

ETGAMPI,  s.m.  d.  lim.  Fuite.  Y.  Camp. 
Rad. 

Lei  doun  eey  tambour,  eei  troumpetto 
Cha€%m  prendra  eoun  eycampi. 
Foucaud. 

ETCARABILHARDA,  8.  f.  d.  lim.  Une 
égrillarde. 

ETC8BRAR,  V.  a.  d.  lim.  Hettie  en 
pièces ,  déchirer.  V.  Eecarchar, 

ETCHAMEN,  adv.  vl.  Également,  de 
même. 

ETGHADFAT,ADA,adj.  d.  lim.  Voy. 
EieaufateiCal,ïi. 

ETGHAURAR,  d.  lim.  Y.  Eteaufar  et 
CaLK. 

ETGHINA,  d.  lim.  V.  Sequina. 

ETCHINOEAR,  V.  a.  dg.  Purger,  net- 
toyer. 

ETCHIOUUkR,  V.  n.  d.  Dm.  Siffler.  Y. 
Siblar  et  Sibl,  R. 

Lou  merlo  eychioulo.    D'Astros. 

ETCaiULA,  S.  f.  d.  lim.  Sonnette.  Yoy. 
Campaneta, 

ETGHOmuiAR,  v.  a.  d.  m.  et  g.  Yoy. 
Eneourdar  et  Surd,  R. 

ETGIGLIAR,  V.  n.  d.  lim.  Jeter  des  cris 
perçants. 

ETCICUODAR,  s.  f.  pi.  mmacua^BMê,  d 
lim.  Cris  perçants.  Foucaud. 

ETGLIATAR ,  d.  lim.  Y.Bêdedâr. 

ETGOROBI8SA,s.  f.  (eicorobisse).  Nom 
limousin  de  l'écrevisse.  Y.  EêCfinùiei. 

ETCOSSOUNAT»  ADA,  adj.  d.  Um. 
Divisé,  ée. 

ETCOOLIER ,  s.  m.  d.  bas  lim.  Y.  Jffaea- 
lier  et  Eeeol,  R. 

ETGOORJAR ,  d.  Ikn.  Y.  Eecarjetr,  E^ 
pelhareiCar,  R.  2. 

ETGUNliAT,  ADA ,  adj.  (elcmilà.  àde), 
d.  lim.  Penaut,  sot,  interctit;  mesuré  avec 
uneécuelle.  Y.£iciil,R. 

ETF 

EVPAirr,  8.  m.  d^vand.  Enfaxii^  t.  c.  n* 
ti  Fa,  R. 


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i 


198 


EYF 


L'eyfant  tant  el  nays  derafU  plora  qutl 
non  ry,  las  laerimas  las  cals  el  gieUa  por- 
tan  UHiwumi  à  luy  qu'H  venenla  «ttterta 
ffaquest  nunU,  En  ay$i  Veyfant  e$  propheta 
de  H  Ho  lavor^  d.  vaud.  de  1,000. 

ETFRBDAR,  r.  a.  d.  lîm.  V.  Eifrayar. 


BTG 


ETGAL,  adj.  d.  vaod.  Égal.  Y.  Ega%e\ 

ETOAUSZA,  8.  f.  d.  vaad.  Vérité.  V. 
Equ,  R.  2. 
La  faUeià  es  prediea  per  la  eygaleza. 
BTGLIETSA,  vi.  V.  Eglisa, 
ETGRA8,  8.  m.  ?I.  Verjus.  Y.Aigras. 

ETI. 

EYliAMPlADA ,  8.  f.  d.  lim.  Licence. 
ETUBIT,  adj.  et  p.  fl.  Choisi.  V.  Leg^ 
Rad. 
ETLQAU8,  8.  m.  y1.  Éclair.  V.  Ulhau. 

ETpi 

ETMAGBN,  8.  m.  (eïmadgein),  d.  lîm. 
Pampre. 

BTBIANGHA,  s.  f.  d.  lim.  Menace.  V. 
Menaça, 

ETHIE,  BU.  KTum.  V.  Esnu, 

ETHIE ,  8.  m.  Bin,  d.  lim.  Esprit. 

Vex-^xm  mot  d'eymemat  d^odresso. 
Foucaud. 

Avez-voas  plus  d'esprit,  plus  d'adresse. 
ETBIENDAy  ?].  V.  Esmenda. 

ETN 

ETNANÇAR ,  ▼.  a.  d.  lim.  Avancer.  V. 
Avançar  et  Anl,  R. 

ETNIDAR,  d.Iim.  Irriter.  V.  Irritar, 

ETNIDAR  8' ,  ?.  r.  (s'eïnidâ) ,  d.  lim.  Se 
mettre  en  colère. 

Éty.  Ce  mot  est  une  altération  de  s'enirar, 
fait  de  en,  de  ira  et  de  ar,  mettre  en  colère. 
V.  Er,  R.  2. 

Mounseignour  v'ey aidez  paf  tant. 
Foucaud. 

ETP 

ETPANDRE  ,  d.  lim.  Répandre.  V. 
Bugear. 

ETPABnuk,  d.  lim.  V.  Espalael  EspaL 
Rad.  ^  ' 

ETPADRIT,  IDA,  adj.  d.  lim.  V.  Es- 
paourit  et  Paour,  R. 

ETPEIA,  8.  f.  d.  lim.  V.  Espasa  et 
Espad.K. 

BTPENSOUR,  d.  lim.  Alt.  de  Espessour, 
▼.  c.  m.  el  Espess,  R. 

ETPIAUZAR.  V.  a.  d.  lim.  Éplucher.  V. 
Espeluchar, 

BTPINGA,  s.  f.  d.  lim.  Épingle. 

Ety.  Alt.  àeEspingla,  v.  c.  m.  et  Espin, 
Rad. 

ETPIULA,  s.  f.d.  lim.  V.  Espinala  et 

ETPLSI,  8.  m.  d.  lim.  Exploit.  V. 
Exploit, 


EYR 

ETRAB,  T.  a.  d.  vaud.  JJatt'r,  ▼.  c.  m.  el 
/r,R. 

ETRAR  B\  V.  r.  md.  S'irriter,  se  mettre 
en  colère. 

Lo  veray  patient  non  «'eyra. 
Dial.  vaud. 

ETRAU,8.  m.  (e!rÂoo),d.  lim.  Lieu  où 
l'on  fait  pourrir  le  mmier  devant  les  portes. 

ETRER  y  V.  9.  d.  vaud.  Haïr.  V.  Haïr  el 
/r,R.2. 

ETS 

EYS,  8.  m.  pi.  (èïs),  dg.  Les  jeu».  V. 
Uelh. 

BT8 ,  s.  f.  ?l.  Abeille.  V.  Ab^lha. 

Ety.  4u  lat.  api^. 

ET8 ,  conj.  vl.  Même  :  JUt  ey«,  mot-méine. 

ET8HIDURA,  vl.  V.  Eysshidura, 

BY8I,vl.  }ci,  V.AicU. 

BTSILHAR,  vl.  V.  EysfiUar. 

ETSQDETA  pour  btsqiibtat,  adj.  et  p. 
d.  vaud.  Exécuté,  ée. 

Ëty.  Alt.  de  Exécutât,  v.  c.  m. 

EY88A,vl.V.  ^ma. 

ET88AGA,  V.  ^mati^a. 

BYSSAMOPLE ,  vl.  V.  Exemple. 

ET88AROP,  s.  m.  vl.  Sirop.  V.  Sirop. 

ET88ARRAR ,  vl.  V.  Enserrar. 

ET88ART ,  s.  m.  vl.  mmst.  Mot  qu'on 
dit  d'origine  celtique,  el  qui  désigne  un  lieu 
inculte,  un  mauvais  terrain  ;  arrachement  ou 
coupe  de  bois,  clairière,  abalis,  lieu  défriché. 

Ëty.  du  lai.  exaraturn* 

BTS9AU8AR,  vl.  V.  Esalsar  el  Alt ,  R. 

BT86ADZIR,  v.  a.  vl.  Ecouter.  Voy. 
Eœaucir. 

Éty.  de  eyss  et  de  auxir.  V.  Aud^  R. 

ET88BLAR,  vl.  V.  £yfntiar. 

ET88ENS,  s.  m.  Un  des  anciens  noms  de 
l'absinthe.  V.  Encens, 

ET88BRAR,  v.  a.  vl.  Desserrer.  Voy. 
Detserrar  et  Serr ,  R . 

ET8SERBAR,  v.  a.  d.  |im.  Sarcler.  V. 
Ceouclar, 

ErsSERNiniEN ,  s.  m.  vl.  Diseemi- 
men,  cal.  Discernimiento ,  esp.  Dt^eernt- 
mento,  port.  Semimcnio ,  ital.  Discours 
sage ,  dislingue. 

ETSSâlOURA   ,      s.     f.    V|.      BYMUDOPA. 

Fluxion ,  éruption ,  exanthème,  abcès.  Voy. 
Sourlidura, 

BT8S1LH ,  s.  m.  vl.  Exil.  V.  Exil. 

BT88ILHAR ,  v.  a.  vl.  V.  Exilar. 

BT88IU;ar,  v.  a.  vl.  Exiler.  V.  Exilar. 

BTSSIIXAT,  ADA,  adj.  vl.  V.  Exilât. 

ET8SIBIENT,  8.  m.  vl.  lunumr,  t^b- 
■Morr.  Eximent ,  anc'  cat.  Sortie ,  On. 

EY8SfR,vL  V.  EisHr. 

BT88IROC ,  s.  m.  vl.  imau>t.  Axaloc, 
anc.  cat.  Eyssiroc,  siroc ,  vent  du  Sud-Cst. 

BT880BLIDAR,  vl.  V.  Oublidar. 

BT8SOIIBAR,  vl.  V.  Eistorbar. 

ET880RGER,  vl.  V.  Essor ger. 

ET88I1RIR,  V.  a.  d.  lim.  Exprimer,  pres- 
surer, tarir. 

ETSUTT^vl.  V.J?ml. 


EYS 

,  s.  m.  vl.  Issue,  sortie. 
ETSXAIMAR,  vl.  V.  Esalsar. 

ETT 

BTTAD18,  adj.  d.  lim.  (eytodi),  Ail.  de 
Estadis,  v.  c.  m.el  Est.  R. 
BTTAMBBIf.  conjoncl.  (eslaoïbein); 

fnrTAaraa.  Aussi  bi^Q* 

Oiitom6efi. 
Ifaquelousays  s'en  troba  oaire 
Si  sabiax  ço  qyCes  arribaJt 
Per  sept  ou  hueeh  Us  es  UmmbaX. 
J.  M.  Pr. 

BTTAN,  d.  lim.  Etang.  V.  Estang,  R. 
^TTANCHA ,  d.  lim.  Marais,  étang. 
Ëty.  AU.  de  Es^ng,  v.  p.  m.  et  ^siaiyff, 
Rad. 

BTTANT,  adv.  V.  ^«lanf. 

p    Aquelay 

Vousjuri  ben  et  vous  proutesti 
Qu'es  agut  aytanl  bouena  besti 
Qu'aulra  que  siajamai  istat. 
f  M.  Pr. 

BTTAPAU,  d.  lim.  Pour  aussi  bien.  V. 
Tamben. 

BTTAT,d.  lim.  V.  Etat, 

ETTin,  d.  lim.  V.  Estiou  el  EHio,  R. 

ETTOULHA,  s.  f.  d.  lim.  V.  Estoubla, 

BTTOUI.HA,  8.  f.  (eytouille) ,  d.  lim. 
Ravagé. 

Tan  Vamour  fài  dé  Cey touillo 
pis  no  cervello  qu'au  far fouiUo, 
Foucaud. 

BTTOUROIT,  IDA,  adj.  et  p.  d.  lim. 
\,Estourdit. 

BTTRIBAR,  V.  a.  (eitribà),  d.  lim.  Tra- 
vailler, user,  fatiguer,  mener  bon  train. 

Ëty.  y.  Estiblarl 

ETTUDiNGUER,  V.  a.  d.  lim.  Abasour- 
dir. V.  Estourdir. 

BYV 

ETVEINI«ADA,  8.  f.  d.  lim.  Étendue. 
BTVIARI^T,  ADA,  adj.  et  p.  d.  lim. 
Ëreinté,  ée.  V*  Derenat. 

ETZ 

ETZINAR,  V.  a.  d.  lim.  Féliciter. 
BTZIl*,  IDA,  adj.  d.  lim.  Eclos,ose. 
Ëty.  du  lat.  extr€,  sortir.  V.  /r,  R. 

ES 

EZ ,  mn,  désinence  qui  caractérise  la  se- 
conde personne  du  pluriel,  au  futur,  seres^ 
direx,  farex,  et  dans  l'ancien  langage,  tfrels» 
faretx,  diretx. 

EZ.  conj.  vf.  Pour  e,  e(,et,  devant  les  mots 
qui  commencent  par  une  voyelle. 

EZ,  d.  lim.  Employé  pour  eis,  eux. 

EZA 

EXAMEN,  vl.  Aussi,  pareillement.  Voy. 
Eissament, 

BZANAT .  V.  Desanat 

BZARBAR,dl.  V.  Herbarei  Mettre  au 
vert. 


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EZC 

EEGOIS8ENDRB»  vl.  V.  Eicoiaendre. 
EZB 


BCHIEL,  nom  d'homme  (esetchièl); 
EuchielU,  ilal.  EzequUl,  esp.  Ezéchiel. 


EZE 

Patr.  Saint  Ezéchid,  prophètei  dont  FÉgli- 
86  honore  la  mémoire  le  10  avril. 

EZEL ,  vl.  Pour  €  elt  le  s  est  euphonique, 
el  lui,  et  il,  pour  ««  eh 

EZI 

ISlILTiâB,  ▼.  a.  y1.  Détroife^  ravager, 
ruiner. 


EZU 


UMO 


199 


BZUN ,  vl.  Pour  €  «m,  et  un. 
EZURA,  8.  f.  vl.  Usure. 
EZURIER ,  8.  m.  vl.  U$urier ,  vojcz  ce 
mot. 


La  Lettre  E  oontSent  11,091  Mots  on  ArtSolet. 


F 


r  ,  La  aixJime  lettre  de  f  alphabet  el  la 
quatrième  des  consonnes. 

Celte  lettre  désigne  quelquefois  les  Fran- 
çais, dans  les  écrit  des  Troubadours. 

Le  f,  est  toujours  double»  en  français,  après 
le  o«  eicepté  dans  le  mot  afin. 

Tenir  Uis  quatre  effae^  être  marqué  des 
quatre/;  c'est  être  fou,  ûo,  fat,  fantasque* 

F  d'un  vkmioNfi,  ouïe  d'un  violon. 

ta. 

F  À ,  rA»,  rABL,  ■'AT,  imê%i  rad.  pris  du  lai. 
/art,  faiue^  dire,  parler;  dérivé  du  grec  (p^ 
(phaù),  dire,  proférer,  parler;  d'où  les  mots 
latins  servant  de  sous-radicaui  : /aônla.  /a* 
talie,  eanfeeêue,eonfeeeio,profe$eio,  infans, 
affabilis,  prœfatio. 

De  fabula,  table,  conte,  récit;  FabuUout, 
par  sync.  de  u,  fabla,  et  par  apoc.  fabl; 
d'où  :  Fabla,  Fabl-eta,  FabUier,  Fari-bol, 
Fari'bolae,  Para-bourda,  Fari-bola, 

De  faialiey  prescrit  par  le  destin  fatal,  par 
apoc. /h<a(;  d'où  :  Fatal,  Fatalitat,  Fat;  et 
par  le  changement  de  (  en  u  :  Falau, 

Dtprofiieri,  profettue,  «um,  déclarer  de- 
▼ant,  ouvertement,  publiouement,  professer, 
par  èpoc.  profeesy  et  par  le  changement  de  o 
en  ou,  proufess;  d'où  :  Proufeee-ar,  Prou- 
feei'ion,  Proufese^our, 

De  infantie,  gén.  deinfansy  qui  ne  parle 
pas  encore,  par  apoc.  infant,  et  par  le  chan- 
gement de  <  en  e,  enfant;  d'où  :  Enfant,  En- 
fantament,  EnfanUoun^  Enfanl-ar,  Enfani- 
ilh-agi,  Enfant-^ria,  Enfanç-a,  Enfant-as, 

De  enfant,  par  la  suppression  du  premier  n, 
efant:  d'où  les  mêmes  mots,  et  Efant-Uh- 
âge,  Ey-fant. 

De  affabUis,  dérivé  de  affari ,  parler  h,  k 
qui  Ton  parie  aisément,  affable,  par  apoc. 
«jra6/;d'où  :  AffaU-e,  Affabl-a,  AffabU- 
iiat,  Affabla-wunt. 

De  ineffabilis,  qui  ne  peut  être  eiprimé, 
toefiable,  par  apoc.  inefabil,  et  par  sync.  de 
if  inefabl:  d'où  :  Ineffabl-e. 

FA, s.  m.  Fa,  ital.  esp.  port  caL  lat.  Fa, 
la  quatrième  note  de  la  gamme,  ut,  re,  mi,  fa. 

FA|  Est  80UTeol  employé  par  les  Langue* 


FA 

dodens,  particulièrement  pour  far,  faire, 
faire,  et  quelquefois  pour  le  pari,  faeh,  fait 
FA,  Pour  il  y  a. 

Non  sabés  que  %iuostre  marii 

Fa  quauqueys  jours  qu'es  en  eampagno, 

Brueys. 
FAB 

FABA,  8.  f.  (fabe)  ;  Faba,  cat  Nom  lan- 
guedocien et  gascon  de  la  Cève.  V.  Fava. 

FABAR1I«,  s.  m.  (fabaHI).  Nom  d'une 
variété  de  la  fève  commune,  aux  environs  de 
Toulouse.  V.  Favarot, 

C'est  la  etcta/aèa  montanafSemine  minore. 

FABAROOU,  s.  m.  (fabaréou).  Nom  lan- 
guedocien des  haricots.  V.  Fayoou. 

FAiœL,  s.  m.  vl.  Fabliau.  V.  Faula  et 
Fa,  H. 

FABEU«A,s.  f.  vl.  Fabliau.  V.  Faula 
elFa,  R. 

FABBTA,  V.  FabHus  et  Al]^bet. 

FABBTU8 ,  s.  m.  (fabètus),  d.  m.  Aller, 
de  sabetus.  V.  Alphabet. 

FABI ,  s.  m.  (labi),  m.  s.  quejarra, 

Fabi  de  Toit,  jarre  à  l'huile. 

FABIAN ,  nom  d'homme  (fabiàn)  ;  fambh. 
Fabiano,  ital.  Fabian^  esp.  Fabien. 

L'Eglise  honore  troissaints.de  ce  nom,  le 
20janvier,18  octobre  et  31  décembre. 

FABIBTA,  8.  t  ((abiéte).  Petite  jarre. 
Gare. 

FABIOUN ,  s.  m.  (fabioun).  Pot  de  grès 
pour  les  enchois.  Gare. 

FABIUS ,  nom  d'homme.  Fa^to,  ital.  esp. 
Fabius. 

FABLA,  s.  f.  (fable)  ;  Favola,  iUl.  Fabu- 
la, esp.  port.  cat.  Fable,  récit  feint  et  allé- 
gorique ,  sujet  d'un  poème  épique  ou  drama- 
tique ;  histoire  des  dieux  du  paganisme  ;  cho- 
se controuvée,  fausseté,  conte  en  l'air. 

Êly.  du  Iat./a6ula.  V.  Fa,  R. 

La  vérité  qui  résulte  du  récit  allégorique  de 
la  fable  ou  apologue,  se  nomme  moralU/. 

L'invention  des  fables  ou  apologues,  est 
attribuée  à  Esope,  chex  les  Grecs;  à  Phèdre , 
chei  les  Latins;  el  à  Lafontainci  chex  les  Fran- 


FAB 

çais,  ces  auteurs  sont  les  plus  célèbres  en  ce 
genre. 

FABLA8  DEL8  GBAMâCIS ,  S.  f.  pi. 
vl.  Fictions  des  poêles.  V.  Fa,  R. 

FABLEA8,et 
*  rABLEAX,s.  m.vl.  Fabliau.  V.  Faula 
et  Fa.  R. 

FABLEL ,  a.  m.  vl.  Fabliau.  Y.  Faula  et 
Fo,R. 

FABLBOR,et 

FABLEOUR,s.m.vl.  Causeur,  parieur, 
conteur,  narrateur  de  contes,  d'histoires,  de 
fabliaux,  de  romans. 

Éty.  du  lat.  fabellator  et  fàbulator.  V.  Fa, 
Rad. 

FABLETA,  8.  f.  (fabléte)  ;  rAU4>TA.  Fa^ 
buleta,  cat.  F^bulita,  esp.  Favoleta,  ital. 
Dim.  de  fable,  petite  fable. 

Éty.  du  lat.  fabello,  m.  s.  V.  Fa,  R. 

FABUAX,  S.  m.  vl.  Fabliau.  V.  Faula 
et  Fa,  R. 

FABUER,s.  m.  (fablié).  Fablier,  livre, 
recueil  de  fables. 

Éty.  Atfabla ti  deier.  V.  Fa,  R. 

FABI«08ABIEN8 ,  adv.  vl.  Fa6ti2o«a- 
meii(e,esp.  port.  ital.  Selon  la  fable.  V.  Fa, 
Rad. 

FABU>TA,dg.PeUte  fable.  V.  Fableta 
et  Fa,  R. 

FABOUR,  Alt.  langued.  de  Faveur  y 
V.  c.  m. 

FABOU9,  s.  m.  pi.  (fabôus).  Nom  rouer- 
tjatdes  haricots,  V.  Fayoou  ;  el  des  fèveroles. 
W.  Favarot  eiFav,R. 

F  ABU,  rAM,  womm,  sous-rad.  pris  du  laL 
faber,  fabri,  el  même  fabre.  Qu'on  trouve 
dans  Piaule  :  artisan,  ouvrier;  dérivé  de  face- 
re,  fado,  faire;  d'où  : /[a6rtea ,  fabrique; 
fabricare,  fabriquer  ;  aurifaber,  orfèvre. 

De  fabri,  par  apoc.  fabr:  d'où  :  Fabr-e, 
Fabr-aria,  Fabr-Hhoun,  Fabr^oun,  Fabr^ 
ega,  Fabr-egat,  Fahr-egar,  Fabr-eg-ador, 
Fabr-il. 

De  fahriea-.  F  abrita,  Fabric-ant^Fabri' 
den. 

De  fabricare,  par  apoc.  fabrie;  d'où  :  Fa^ 
bric-ar,  Fàbrie-at,  Fabric-atUm,  Fabriê- 
atour. 


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200 


FAB 


De  aurifabri  :  Orfetro^  Farge-a,  Forge- 
aire  ,  Forge-airaum  ^  Forge-ar^  Forge-eU , 
Forg-eiroun. 

De  faber,  par  le  changeDent  deè  eaii  : 
Faure^  Faur-eLFaur-egear,  Faur-egeat, 
^aur-motcn,  Fàvre;  par  le  changement 
ùe  f  en  k  ,  haur:  d'oo  :  Hau  ,  Haur-e, 
Hourg-ar  »  Vahr-e,  Vabr-elia,  et  les  noms 
propres  :  Fabre^  Febre,  Febure^  Feronnier. 

De  fabrica,  par  suppression  de  6  et  de  t, 
farcay  et  parle  changement  de  e  en  g,  farga; 
d'où:  Farga,  Farg-ada,  Farg-aire^  Far- 
ar,  Farg-at,  Farga-ier. 

FABRARIA,  8.  f.  (fahrarie),  dl.  Forgerie, 
lieu  où  l'on  forge,  les  forges  en  général,  la 
me,  le  quartier  des  forges. 

£ty.  âefabreei  de  aria.  V.  Fabr^  R. 

FABRE ,  s.  m.  (fâbré)  ;  «av,  vavbs,  fAv- 
Ks,  TABBK.  Fabbro,  îtal.  Forjaàor  y  esp. 

i>ort.  FabrOf  anc.  esp.  Forgeron ,  maréchal 
errant,  celui  qui  ferre  les  chevaux,  etc.,  on 
donne  aussi  le  même  nom  au  taillantUer.  Voy. 
Talhandier. 

Ëtj.  du  lat. /a6er,  fàbre^m.  8.  V.  Fabr, 
R.  en  vl.  ouvrier. 

F ABBr,r,AB ,  vl.  y.  Fabregar. 

FABRBOA,  Gare.  V.  Falabrega. 

FABREGA ,  8.  f.  dl.  Fabrega,  cat.  Forge, 
boutique  de  forgeron  ;  ait.  de  fabrica ,  lat, 

Éty.  V. /'ttftr,  R. 

FABBBOADOR,  s.  m,  vl.  Fabricateur. 
V.  Fabr,  R. 

FABRBOAR ,  v.  a.  vl.  rASfwuui.  Fabre- 
fuyar,  anc.  cat.  Fabriear,  esp.  port.  Fab- 
bricare,  ital.  Forger,  fabriquer.  V.  fabr,  R. 

FABREGAT.  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Voy. 
FabricateiFabr.lX. 

FABREOOULIEII,  V.  FaXabreguier, 

FABREOOURIER,  8.  m.  (fabregourié). 
Nom  qu'on  donne,  à  Grasse,  au  micocoulier. 
V.  Falabreguier. 

FABREOUIER ,  S.  m.  (fabreguié).  Toy. 
Falabreguier. 

FABRICA,  8  f .  (fabrique);  Fabbriea, 
îtal.  Fabrica,  esp.  port.  cat.  mod.  Fabrega, 
anc.  cal.  Fabrique,  façon  de  certains  ouvra- 
ges et  de  certaines  manufactures  ;  lieu  où  l'on 
fabrique,  construction. 

fity.  du  lat.  fabrica,  fait  (fe  fabwr,  nom 
générique  de  tous  les  ouvriers  qui  emploient 
le  marteau.  V.  Fabr,  R. 

FABBICA ,  s.  f.  Fabrica,  port,  basse  lat. 
Fabrique,  administration  des  revenus  d'nne 
paroisse,  revenu  aflecté  h  l'entretien  d'une 
église,  le  peraonnel  de  cette  administration. 

Ëty.ll  fut  tenu  à  Rpme,  du  temps  de  Cons- 
tantin, un  concHe  dans  lequel  on  onlonna 
quele  temporel  de  chaque  église  serait  divisé 
on  quatre  partségales;  la  première,  pour  l'évè* 
que;  la  seconde,  pour  tout  te  clergé;  la  troi- 
sième, pour  leç  pauvres;  et  la  qaatrièroe,  pour 
l^entretien  et  les  réparations  de  l'église. 

Le  pape  Simplicius,  mapda  à  plusieurs 
évèques  que  ce  quart  devait  être  employé, 
ecclesioêiiciê  fabrieiis,  d'où  le  terme  fabrica . 

FABRICAIRE,  ARBLA,  8.  (fabricâlré, 
arèlà).  Fabricateur.  Aub. 

FABRICANT, s.  m.  (f^ln-icén);  FabH- 
Mnie,  esp.  port.  Fabricant,  cat.  Fabbri^ 
cante,  ital.  Fabricant,  celtn  qui  fabrique  ou 
fait  febriquer  des  étoffes  de  laine,  de  soie, 
etc. 


FAB 

Ély.  et  fabrica  et  de  la  term.  atU.  Voy. 
Fabr,  R. 

FABRiCAR,  y.  a.(Aibrica):  Fèàbricarcf 
ital.  FabHcar ,  esp.  port.  cat.  Fabriquer, 
faire  certains  ouvrages  manuels;  inventer, 
imaginer. 

Éty.  du  lat.  falrieare,  fabrieari^  oq  de 
fabrica  et  de  ar.  V.  Fabr,  R. 

FABRIGAT.  ADA,  adj.  et  p.  (fabrica, 
àde)  ;  Fabricado,  port.  Fabriqué,  ée. 

Éty.  du  lat.  fabricatut.  V.  Fabr,  R, 

FABBICATIO,vl.et 

FABRICATION,  s.  f.  (  fabricalie-n  )  ; 
rAsmcAMuoi.  Fabbriçafione,  ital.  Fabrica^ 
don,  esp.  Fabriçào,  port.  Fabrication,  action 
par  laquelle  on  fabrique  certains  ouvrages, 

Éty.  du  \ai. fabricatianii,  gén.  de  fabrica- 
tio.  V.  Fabr,  R. 

FABRICATOUR,  8.  m.  (fabricatç^ur); 
Fabbricatore,  ital.  Fabricador,  esp,  port, 
Fabricateur,  qui  fabrique. 

Éty.  du  lat. /a5rtca(or.  V.  Fabr,  R, 

FABRICIEN,  FabricatoreiFabriceriuif 
basse  lat.  V.  Marguilhicr. 

Éty.  de  fabrica  et  de  ien.  V.  Fabr,  R. 

FABRICIII8 ,  nom  d'homme.  Fabrieio, 
ital.  esp.  Fabricius. 

FABBIGA,  Gare.  V.  Falabrega. 

FABRIGA,  vl.  V.  Fabrica. 

FABRIGOUIJIi ,  y.  Falabrega. 

FABRIGOULIER,  8.  m.  (fabrigoulié). 
Nom  qu'on  donne,  à  Moustiers  et  à  Valen- 
soles,  au  micocoulier.  V.  Falabreguier, 

FABRIGOURA,  V.  Fabrega. 

FABRIGODRÙR ,  et 

FABRIGUIBR,  V.  Falabregwtr. 

FABRn. ,  adj.  vl.  Fakril,  port.  esp.  Fa- 
brile,  ital.  Fabrique  d'ouvrier,  d'artisan. 

Éty.  du  lat.  fabrilie,  m.  s.  V.  Fabr,  R. 

FABBILPOUN ,  S.  m.  (fabrilléun).  Dm* 
de  fabre,  V.  Fabroun  et  Fabr,  R. 

FARRQUN  »  8-  >P*  (fabrôun)  ;  wAmmum^mi, 
wMxmaMêomi.Dim.  de  fabre,  forgeron,  qui  se 
rapporte  plutôt  au  talent  qu'à  la  taille,  d'où 
le  proverbe.  V.  Fabr,  R. 

Ou  quita  fabre  per  fabroun , 
Perde  ioun  ferre  et  eoun  earboun. 

Celui,  qui  pour  un  mauvais  quitte  un  bon 
forgeron,  veut  perdre  en  i^ême  temps,  son 
fer  et  son  charbon. 

FABin^OUS,  OUOA,  adj.  (febuléus, 
ouse)  ;  Fa6tt(é«,  cat.  Favo/oto,  ital.  Fabu- 
loio,  esp.  port.  Fabuleux,  ense ,  feint,  con- 
trouvé,  inventé. 

Éty.  du  lai,  fabulotue.  V.  Fa,^. 

FAG 

FAC,  rAS,  TAS,  rAcr,  rscr,  rAm,  m, 
rAiMt  rcT,  radical  pris  du  lat.  facere,  facio, 
factum,  faire:  d'où  :  fartuê,  fait;  facilii,  facile; 
facilitai,  facilité;  difficultas,  difficulté:  per- 
^fefiff,  parfait  ;  perfecHo,  perfection  ;  ef/lca- 
cia,  efficacité ,  etc. 

De  facere,  parapoc.  fac;  d'où  :  Fac,  Fac* 
enda,  Faç-oun,  Faç-oun-ar,  Faç-oun-ous, 
etc. 

De  fac,  parlechaogementdeeen  «  ou  r,  fat 
et  /qi;  d'où  :  Fae-er,  Fat-ent,  Fan^edor, 
Fag'ur,  Fax-emens,  Fat-eire^  Fag-endat, 
etc. 


FAC 

De  fac,  par  le  changement  de  e  en  #  ou  «#  et 
de  a  en  diphtongue,  ai, /bir,  ou  faiu;  d'où  ; 
Faiii'O,  Faits-onar, 

De  facilis,  par  apoc.  facU;  d'où  :  FacU^e, 
Facita-ment,  Factl^U-ar,  Fetcil-il-at^eiç, 

De  diMcuUalis,  gén.  de  digleultaê,  par 
apoc.  diffUutM;  d'où  :  Dificuliai,  m0eiU^ 
uouê. 

De  difficulUU,  par  un  autre  apoc.  diffiie  ; 
d'où  :  Diffle-ile,  Dificila-wufU. 

De  facere,^f  apoc.  facer,  et  par  sync.  de 
ce,  far;  d'où  :  Far. 

De  facere,  par  sync.  de  e,  faere  et  par  le 
chang.  de  a  en  diphtongue  ai,  faire;  d'où  : 
Faire ,  Re-faire,  Contra-faire,  Met- faire, 
Jkt- faire,  Affaire. 

De  factum,  par  apoc,  faet;  d*où  ;  FocC- 
our,  Fact-ion,  Faet-iounari,  Fad-ur^ar^ 
FactrUfa. 

Defact,  parle  changement  de  r(  en  cft,/ae/i; 
d'où  :  Foc^,  Fach-a,  Fach-ier,  Contra- 
fach,  Refach,  Ihi-fach, 

De  /art,  par  le  changement  de  (  en  x,  facM; 
d'où  :  Facs-apient,  Facg-on. 

De  fact,  par  le  changement  de  a  en  e,feeî; 
d'où:  Coun-fect'ion,Per'fect-ion. 

De  far,  par  le  changement  defen  h,  kar; 
d'où  :  A-ha,  Ar-re-har,  ffar,  Beeer,He-yt, 
etc. 

De^cf ,  par  8upp.dec,/h<,etpar  changement 
de  a  en  dipthongue  ai,  /atf  ;  d'où  :  i4-^ti-ar, 
Fait,  Mal- fait-or,  Fait-i$. 

De  eficacia,  par  apop.  effUae  ;  d'où  :  Effi» 
caç-a,  kfUc-ac-iêaê,  Efic-are. 

De  factut,  on  a  fait  fact,  fat,  fet,  et  ensuite 
/if;  d'MÙ  :  Coun-^t,  CounjU-ura. 

De  infiçere,  injicio,  infectum,  teindre,  colo- 
rer, imprégner ,  infecter,  par  le  changement 
de  i  en  e,  enfee;  d*où  :  Infee-ir,  Infèc-H. 

FAC,  8.  m.  vl.  Fait,  action.  V.  FaeJ^et 
Fac,R. 

FAÇA,  S.  f.  (fice);  fACHA,  cAmA,  nMAn^ 
rAciA.  Face,  port.  Far,  esp.  Faecia,  ital. 
Faç,  anc.  cat.  Face ,  la  partie  antérieure  de 
la  tête,  le  visage. 

Ély.  du  lat.  faciee.  V.  Faci,  R. 

ce  De  tout  temps  l'excellence  et  la  dignité 
»  de  la  face  humaine,  qui  s'élève  vers  le  ciel, 
»  tandis  que  celle  des  animaux ,  sans  no- 
»  blesse,  sans  expression  ,  se  courbe  basse- 
»  inent  vers  la  terre,  a  servi  de  texte  «us 
»  poètes  et  aux  orateurs.  Ovide  a  dit,  parlant 
»  de  Dieu  : 

i>  Os  homini  tublime  dédit  cœlumque  tutri 
»  Justit,  eterecioi  ad  eidera  toUerevultut.^ 

<(  Et  Buffon  :  L'altitude  de  l'homme  est 
»  celle  du  commandement;  sa  tête  regarde 
»  le  ciel  et  présente  une  face  auguste ,  sut 
»  laquelle  est  imprimé  le  caractère  de  sa  di- 
»  gnité  ;  l'image  de  l'âme  y  est  peinte  par 
»  la  physionomie  ;  l'excellence  de  sa  nature 
M  percé  i  travers  ses  organes  matériels  ei 
«  anime  d'un  feu  divin  les  traits  de  son 
»  visage.  »  Virey. 

FAÇA,  s.  f.  Face,  port.  Face,  seditaossî, 
pour  devant  ou  côté  d'un  édiûce,  de  Tétat  ou 
de  la  situation  des  affiiires,  etc. 

FAÇA,  8.  f.  (fôque),  dl.  Une  haqnenée: 
cavale *de  médiocre  taille,  facile  an  monCoir  el 
qui  va  l'amble.  8auT. 

FAÇA,d.  vaud.  Faites,  qtTU  ou  qo'elle 
f^se. 


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FAC 

PACABE3LA,8.  f.  v1.  Flamberge. 
FAÇADA.  8.  f.  (façade)  ;  Faceiata ,  ilal. 
Faehada,  csp.  port.  Façade ,  frontispice  ou 
•trocture  extérieure  d'un  bâtiment. 
Éty.  de  faça  et  de  ada.  V.  Foeî,  R. 
FACEDOR,  8.  m.  ?1.  V.  FacHre  et  Fae , 
Rad. 

FAGEIRE,  8.  m.  vl.  rACBDOR.  Architecte» 
in?entenr,  poëte.  V.  Fazeire. 

Éty.  du  lai.  factor ,  de  facere.  V.  Fae , 
Rad. 

FAGENDA,  8.  f.  d.  Taud.  Faeenda ,  anc. 
cat.  Af&ire.  chose  à  faire. 
Éty.  V.  Fae,  R. 

FAGESSIOns,  OUSA,  a4j*  (facessiéus, 
6use)  ;  Faeeeios,  cat.  Faceto,  ital.  Facétieux, 
euse:  badin,  plaisant,  bouffon,  divertissant 
Éty.  du  lat.  faeetoitu,  m.  s. 
FACE88I8,  S.  f.  pi.  ffacèssi):  Facezie» 
ital.  Faeeetas,  esp.  port.  Façons,  soins  mi- 
nutieux ,  cérémonies  recherchées  :  Faire  de 
faceisii^  faire  parade,  mettre  de  T importance 
à  ce  qui  n'en  mérite  pas. 

Éty.  du  lat.  faeetiœ,  arum,  m.  s.  formé  du 
lat.  facetia ,  enjouement,  selon  les  uns,  ou  de 
faciet,  visage,  mine,  posture,  selon  d*autres, 
ouencore  de  fari,  parler,  ou  de  facio,}e  fais. 
FACETA,  s.  f.  (facéte);  Faecetta,  ital. 
Faeeta,  esp.  port.  Facette,  petite  face  d'un 
corps  qui  en  a  plusieurs,  comme  un  polyèdre. 
Èty.  de  faça  et  du  dim.  eia.  V.  Faei^  R. 
TaiUar  à  facelae,  facetter. 
xAiMAT  A  rACBTAt,  Facetado ,  ^oti.  Fa- 
cetté ée. 
taIbab  a  r AccTAt,  Faeetar,  port.  Facetter. 
FAGH ,  s.  m.  vl.  Hèlre.  Y.  Fau, 
Éty.  du  lat.  faeinue  V.  Fag,  R. 
FAGH,  8.  m.  (fatch).  Fait,  action.  Y.  Fet. 
Éty.  du  lat.  factum.V.  Fae,  R. 
Faeht    de  jouinet  gem;  coumeous  de 
vielhardt.  Pr. 

FAGH,  FAGHA,  adj.  et  p.  ta,  m,  Fetto, 
port.  Folio,  iUl.  Fait,  faite,  achevé,  exécuté, 
habitué,  8tylé. 
Éty.  du  lat.  faeiue,  a,  Y.  Fae,  R. 
Cawûa  fâcha  counteou  prêt.  Pr. 
Faéh  ni  fach  (fa  ni  fa),  quille  à  quitte.  Pr. 
Toui  Umt  joun  que  Diou  a  faeh,  Tr.  tous 
les  jours  de  la  vie. 

Quand  tCavez  faeh,TT.  combien  cela  vous 
a-t-il  coulé. 

Obra  fâcha  M  fa  gau,  il  aime  la  besogne 
faite. 

rAca,vl.  Jefais. 
Vianda  fâcha,  faisandée. 
FAGHA,  s.f.  (fàtche).  Pour  face,  figure. 
V.  Faça.  Oh  que  fâcha!  O  quali*  faciet! 
lat. 
Ély.Y.Fad,  R. 

Touear  la  fâcha ,  dl.  Importuner,  se  ren- 
dre incommode  par  ses  demandes. 
Bella  fâcha,  belle  figure. 
FAGHADIS8A,  Y.  Facharia. 
FAGHAR,  V.  a.  (falchà).  Fâcher,  causer 
du  déplaisir,  choquer,  mettre  en  colère,  don- 
ner du  chagrin. 

Ély.  du  lat.  fatcinare ,  fait  de  fatcit, 
charge ,  fardeau,  selon  Henri  Etienne,  Case- 
neuve,  BÎénage,  etc., d'autres  le  font  venirde 
fattidire,  fait  de  fatiidium  ou  de  fatigare , 
piquer,  vexer,  offenser. 

TOM.    11. 


FAC 

Dérivés  :  Fachar-ia  ,  Fach-at ,  Fâcha- 
ditta,  Fach-out,  Fadeta^  Fad'Oulha,F  ad- 
oulhan,  Fach-ier. 

On  ne  dit  point  faire  fâcher  quelqu'un , 
mais  fâcher  quelqu'un.  Y.  Faire, 

FAGHAR  81 ,  V.  f.  Se  fâcher,  se  cha- 
griner, se  mettre  en  colère. 

Ou  ti  fâcha  a  douât  penat,  Vuna  de  ti 
fachar  Vautra  de  iappaitar,  Prov. 

FAGHARIA,s.  f.  (fatcharie)  :  tacuadma, 
rACBAïuK.  Fâcherie,  tristesse,  déplaisir,  co- 
lère, chagrin,  brouillerie. 

Kly.  de  fachar  et  de  ta, 

FAGHARIA ,  8.  f.  Facheria ,  basse  lat. 
Domaine  inféodé  ou  loué  à  moitié  fruits. 

Êty. de  la  basse  lat.  facheria,  m.  s.  formé 
de  fructuaria,fïohfrucharia,  tous  les  fruits, 
et  facharia,  par  corup. 

FAGHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (faschà,  àde). 
Fâché,  ée,  qui  a  du  regrçt,  du  repentir,  qui 
est  chagrin,  en  colère. 

FAGHEIi,  s.  m.  vl.  Fouet,  aller,  de 
Flagel,  R.  v.  c.  m. 

FAGHIER,  8.  m.  (fatchié);  Feiror,  port. 
Facheriut,  basse  lat.  Métayer  ;  fermier  à 
moitié  fruits. 

Éty.  de  fach  et  de  ter,  celui  qui  a  fait  le 
travail.  Y.  Fae,  R. 

FAGHIER,  lERA,  8.  Qui  se  fâche  à 
propos  de  rien,  sans  sujet.  Gare.  Avril. 

Ety.  de  fachar  et  de  ter. 

FAGHIER,  8.  m.  Du  temps  d'Etienne 
Bertrand,  fameux  jurisconsulte  de  cette  ville 
de  Garpentras,  ce  mol  signifiait  fermier,  que 
nous  appelons  communément  rentier  ;  mais 
à  présent,  nous  nous  servons  de  ce  mot  pour 
designer  un  paysan  ou  vigneron  de  confiance, 
qui  a  soin  de  cultiver  ou  de  faire  cultiver 
nos  terres  ou  vignes.  Nous  l'appelons  plus 
communémept  fatour.  Suppl.  à  Pellas,  Bi- 
bliothèque de  Garpentras. 

FAGHIGNER  et 

FACHILADOR,  8.  m.  vl.  rAcmuiuB. 
Sorcier,  empoisonneur.  Y.  fachurier  et 
Fatc.  R. 

FAGHILAIRE,  vl.  Y.  Fachilador. 

FAGHILAMEN  ,  8.  m.  vl.  facbhaamciii  , 
r^MnuiABniii,rACHiiKA.  Fatcinaçào,  port. 
Sorcellerie,  enchantement. 

Ély.  du  lat.  fateinatio ,  m.  s.  Y.  Fatc, 
Rad. 

FAGHILHAMEN»  vl.  Enchantement.  Y. 
Fatc,  R, 
Éty? 

FACHIUfATRITZ ,  S.  f  vl.  Sorcière. 
Y.  Fachilieira  et  Fatc,  R. 

FACHILIEIRA,  8.  f.  vl.  Sorcière,  fée, 
magicienne.  W.  Fachilieira  et  Fotc,  R. 

FACHILIER,  s.  m.  (fatchilié),  dg.  fat- 
cmixBiK.  Fachinerariut,  basse  lat.  Sorcier. 
Êty.  du  lat  faclumi  destin,  d'où  fada, 
sorcière. 

FAGHII^IERA ,  8.  f.  (falchilicre)  ;  rAT- 

CmiXBAA,  rAXlUlKIIA,  rACmU^lRA,  rAITlMBMA. 

FatiUera,  cat.  anc.  Feiticeira,  port.  Sor- 
cière, magicienne,  devineresse. 

FAGHINAR,  (falchinâ)  ,  dl.  Patcinar, 
port.  m.  s.  que  EmmatcarelEntourcelari 
y.  c.  m, 

Ély.  du  lat.  fatcinare,  m.  s.  et  Fatc,  R. 

FAGHINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (falchinâ, 


FAC 


201 


âde);nirAcviiAT.  Famnado ,  port.  Ensor- 
celé. Y.  Bntourcelat  et  Fatc,  R. 

FAGHINIER.  lERA,  8.  dl.  Fatcinador^ 
port.  Y.  Sourcier, 
Ély.  du  lat.  fatcinare  Y.  Fatc,  R. 
FAGHOUIRA.  adj.  f.  ou  plutôt  s.f. Olive 
confite  au  sel  et  à  l'huile.  G'est.  dit  M.  Avril, 
ce  qu'exprime  fachouira,  qui  veut  dire  (ait 
à  l'huile.  V.  Fae, R. 

Fachouire  se  dit  ailleurs  de  l'état  del'olive 
qui  a  été  un  peu  gardée  après  la  récolte  et 
qui  est  prèle  à  être  mise  au  moulin. 

Ëly.  de  fâcha  et  ouira ,  qui  est  faite  à 
point. 

FAGHODIRA,  8.  f.  (  fatchéuire  ) ,  dl. 
rAzooiBA.  Y.  Feittella, 

Êty.  de  fach  et  de  ouira ,  dans  quoi  l'on 
fait.  V.  Fae,  R. 

FAGHOU8.  OUaA,adj.  ets.  (fatchôus, 
ôuse)  ;  oasov.  Fâcheux ,  euse ,  qui  cause  du 
déplaisir;  difficile,  de  mauvaise  humeur  ;  im- 
portun. 
Ëly.  de  Fach,  R.  de  fachar  et  de  out. 
FACHORA,s.  f.  vl.  Sorcellerie,  enchan- 
tement. V.  Faehilamen  et  Fatc,  R. 

FACHURAR ,  v.  a.  vl.  Ensorceler ,  fas- 
ciner. Y.  Fatc,  R. 

FACHURAR ,  V.  a.  vl.  rAinrauui.  Fatil- 
lejar,  anc.  cat.  Enchapter ,  ensorceler ,  fas- 
ciner. Y.  Fatc,  R. 

FAGHURIER,  lERA,  S.  vl.  rAcmLAooB. 
Fatiller,  anc.  cat.  ffadador,  anc.  esp.  Fei- 
ticeiro,  port.  Sorcier,  magicien,  enchanteur. 
y.  Fatc,  H, 

FACL  wAc,  rAcn,  sous-radical  pris  du  lat. 
faciet,  faeiei,  face,  forme,  figure ,  dérivé  de 
facere,  facio,  faire;  d'où  tuperficiet,  super- 
ficie. 

De  faciet,  par  apoc.  faci,  faç;  d'où:Fact- 
a,  Faci-at,  Faç-a,  Faç-ada^Fac-eta,  Et- 
tra-faci-ar,  Et-faç-ar,  De-faci-ar,  En- 
faciat,  Et' facial^  Et^faç-able ,  Et-faç- 
adura,  Ettra-faeiar,  Faz,  A-fatt-ar. 

De  *Mper/îc<f#.  par  apoc.  tuperfici;  d'où  : 
Super fici-eï,  ela,  Super  ficielament. 

De  faç,  par  le  changement  de  c  ench,  Fâch- 
ai Det'fach-ar. 

De  fae.  par  transposition caf;  d'où  :  Et-caf- 
adura,  Et-caf-ar,  Et-caf-at,  Et-cafar-n- 
f(,  Etcaf-Hra. 

FAGI,  nom  d'homme (fàci),  Gast.  aller,  de 
Bonifaço,  v.  c.  m. 

FACIA,  s.  f.  vl.  WAB9A,  rACHA.  Faccia, 
ital.  Face.  Y.  Faça. 

FACIAL,  adj.  vl.  Facial,  anc.  esp.  Facial, 
de  Is  fsce 

FACIAIiHENT,  adv.  vl.  Facialment, 
cat.  Facialmentp ,  anc.  esp.  Faccialmenle , 
ilal.  En  face,  face  à  face. 

FAGIARI  A,  s.  f.  vl.  I^ocation,  chose  qu'on 
prend  à  faire,  bail. 
Ély.  de  Fae,  R.  et  de  aria. 
f*AGIA8,  8.  f.  pi.  (fâcies),  dl.  Us  Qgures 
des  cartes.  Y.  Figurât. 
Ély.  Y.  Faci,  R. 

FACIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (facià ,  àde) ,  d. 

mars.  Face,  ée,  homme  bien  face,  qui  a 

k)onne  mine. 

FAGIBIf,  dl.  Y.  Facile, 

FAGILAMENT,  adv.  (facilamein)  ;  aiia- 

.  Facilmenty  cat.  Facilmente,  ilal. 


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202 


FAC 


esp.  port.  FacHement,  sans  eflbrt»  avec 
aisanoe. 

Éty.  da  bt.  faciliter ,  on  ôefaeila  et  de 
ment,  d'une  manière  facile.  V.  Foc,  R. 

FACILE,  OLA,  adj.  (facile  lie);  auat.wa- 
ciMs.  FaeUe,  ital.  Faeil ,  esp.  port.  cat.  Fa- 
cile ,  que  Ton  peot  faire  sans  peine ,  sans 
eflbrt ,  sans  éprouter  des  difficultés,*  accom- 
modant, indulgent,  faible,  en  parlant  d'un 
homme. 

Èly.  dulat.  facilii.  V.  Fae,  R. 

FAGILITAR,  T.  a.  (facilita);  mn»»  aisat. 
FacilUare ,  ital.  Faeililar^  esp.  port.  cat. 
Faciliter ,  rendre  facile ,  diminuer  les  diffi- 
caltés ,  procurer  les  moyens  de  faire  facile- 
ment. 

Éty.  du  lat.  faeilem  redderet  ou  ôe  facile 
et  de  itar,  rendre  facile.  V.  Fae,  R. 

FACIUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  Facili- 
tado,  port.  Facilité,  ée. 

FAGlUTAT,s.  f.  (facOità);  auaiica.  Fa- 
iiliia,  ital.  Facilidad,  esp.  Facilidade, 
port.  Facilitât  f  cat.  Facilite ,  habitude  ac- 
quise de  faire  les  choses  avec  aisance  et  sans 
effort  ;  moyen  de  £ûre ,  d'obtenir  ;  disposi- 
tions à  la  bonté. 

ÉtY.  du  \ai.faeiiitatis,  gén.  de  ftuilitas. 
V.  Fac,  R. 

FAGINAR.  Y.  Entourcelar  et  Fate,  R. 

FACIR,V.  Farcir. 

FAcaT,  vl.  Que  vous  facUf  que  tous 
fassiez. 

FAÇOUN,  s.  f.  (façoun);  rAiçora,  wuLmtm- 
wukj  rAistovn,  rATstoa,  rsccoim.  Facdôt  Cat. 

Faecian,  esp.  Faeçào,  port.  FatUme,  ital. 
Façon,  manière  dont  on  fait  une  chose;  ma- 
nière dont  une  chose  est  faite;  £içon  d'agir, 
de  vivre,  de  parler;  le  prix  de  la  façon  d'un 
travail  fait. 

Éty.  du  lat.  /acttoma,  gén.  de  faetio , 
dérivé  de  faeere,  faire,  ou  du  bas  breton 
facx,  m.  s.  V.  Fae,  R. 

En  get  de  façoun ,  d'aucune  manière. 

De  façoun  que  y  de  sorte  que. 

FAÇOUN,  s.  f.  pi.  (façôuns)  ;  cnsHocnAt. 
Façons,  manières  aflfectées  qui  tiennent  de 
la  minauderie  ;  civilités ,  recherche  dans  les 
procédés  :  Faire  de  façoune,  donner  un  repas 
un  peu  plus  abondant  qu'à  l'ordinaire. 

FAÇOUNAR,  V.  a.  (façonna);  Affazzo- 
nare  ,  ital.  Façonner ,  donner  à  une  matière 
une  façon  qui  la  rende  propre  \  quelque 
service  ;  faire  des  ornements ,  des  embellis- 
sements à  un  ouvrage;  donner  des  labours 
à  la  terre  ;  accoutumer  à  quelque  chose. 

Éty.  de  façoun^  et  de  ar,  Y.  Fae,  R. 

Neut.  faire  des  façons ,  des  cérémonies , 
récipr.  se  former. 

FAÇOUNAT ,  ADA ,  a^j.  et  p.  (façonné, 
àde).  Façonné,  ée,  on  le  dit  par  opposition 
è  brut.  On  dit  aussi  :  Eetoffa  façounada, 
étoffe  façonnée,  qui  est  le  contraure  de  esto/fa 
unia, 

Éty.  de  façoun  et  de  af ,  qui  a  reçu  une 
façon.  Y.  Fae,  R. 

FAÇOUNIAR,  V.  n.  (façooniâ|;  rAçoo- 
■AB.  Faire  des  £içons,  des  cérémonies.  Gare. 

PAGOUFfIBR,  (façounié), 

FAÇOUNIOUS,  (façouniôus),  et 

rAÇOUNOUS,  ÔUSA,  adj.  (façounéus, 
éuse);  rM^ot'iiiMi,  rAisomnoos.  Façonnier, 
ère  ,  qui  a  des  manières  affectées,  qui  se 


FAC 

rend  incommode  par  ses  façons,  qui  ne  veut 
rien  recevoir  crainte  de  paraître  indiscret  ; 
façonneux ,  n'est  pas  français. 
Êty.  de  /abouti  et  de  oui.  Y.  Foc,  R. 
FACTICE,  IÇA,  adj.  (factice,   Ice)  ; 
Factici ,  cat  Factieio ,  esp.  Fattixio ,  ital. 
Factice ,  produit  par  l'art. 
Ëty.  du  lat.  /acdttuf,  m.  s. 
FACTION,  s.  f.  anc.  béarn.  Confection, 
façon. 

Ety.  de  factUmis,  gén.  de  faetio.  Y.  Fae, 
Rad. 

FACTION,  S.  f.  (factien)  ;  rAcm.  Fae- 
cià ,  cat.  Faxione ,  ital.  Faceion ,  esp. 
Faction,  état  d'un  soldat  à  un  poste,  c'est- 
à-dire,  en  vedette  ou  en  sentinelle;  il  se 
dit  rarement  pour  parti ,  cabale. 

Ëty.  du  lat.  faetionit,  gén.  de  facUo^ 
formé  de  faeere,  faire.  Y.  Fac,  R. 

FACTIONARI,  s.  m.  (factiounàri)  ;  tw- 
TmuA ,  rACTiomiAu.  Factionnaire  ,  soldat 
en  faction.  Y.  Sanitiiela. 

Éty.  du  lat.  /oeltonarti,  m.  s.  Y.  Fac, 
Rad. 

FACTIOUS,    OUSA,    adj.    (factions, 
éuse)  ;  Faceioi ,  cat.  Faeeioio ,  esp.  Fa- 
xioso ,  ital.  Factieux,  euse ,  qui  fait  partie 
d'une  faction;  perturbateur. 
Éty.  du  lat.  factioeut^  m.  s. 
FACTOR,  s.  m.  vl.  rAiTOR.  Faclor,  eat 
esp.  port.  FaUore,  ital.  Créateur;  facteur, 
chargé  d'afibires. 
Ëty.  du  lat.  factor ,  m.  s.  Y.  Fac,  R. 
FACTOTUM,  s.  m.  (factôtoun);  rATovs, 
rACTovB.  Factoton  (m  factotum,  domestique 
ou  homme  d'aflbires  qui  a  la  conflance  du 
mallre  et  qui  dirige  ses  intérêts ,  qui  con- 
duit les  travaux ,  etc. 

Éty.  du  lat.  fac,  ^ur  fecere,  faire,  et  de 
totum,  tout,  qui  fait  tout.  Y.  Fae,  R. 

FACTOUR,  s.  m.  (facteur),  et  impr. 
rATova.  Fatlore,  ital.  Faetor ,  esp.  cat. 
Feitor,  port.  On  le  dit  aussi  pour  factoton, 
pour  intendant,  mais  plus  particulièrement 
pour  facteur,  ou  employé  d'un  bureau  des 
postes ,  qui  distribue  les  lettres. 
Ély.  du  lat.  faetor.  Y.  Fae,  R. 
FACTURA ,  s.  f.  (facture)  ;  tattoba. 
Factura,  cat.  anc.  esp.  port.  Fatfura ,  ital. 
Facture,  compte,  état  ou  mémoire  des  mar- 
chandises qu'un  facteur  envoie  à  son  maître, 
un  commissionnaire  à  son  commettant,  on 
marchand  à  celui  à  qui  il  vend ,  etc. 

Ëly.  du  lat.  factura  ,  dérivé  de  faeere , 
faire  le  compte.  Y.  Fae,  R. 

FACTURA,  s.  f.  rAvromA,  tbataui.  Fœ- 
tura,  bas  lat.  cat.  Uechura,  esp.  Façon, 
labour  qu'on  donne  aux  terres;  ce  qu'il  en 
coûte  pour  les  faire  travailler  ;  facture,  dans 
ce  sens,  n'est  pas  français. 
Ëty.  du  lat.  factura,  m.  s.  Y.  Fac,  R. 
FACTURAIRE ,  S.  m.  (facturiîré)  ;  fa- 
TviiAm.  Celui  qui  cultive ,  qui  fait  valoir 
son  domaine.  Aub. 

FACTURAR ,  V.  a.  (factura)  ;  rArmaAm* 
Façonner,  donner  une  ou  plusieurs  façons 
à  la  terre  ;  lalMurer. 
Ëly.  de  factura  et  de  ar.  Y.  Fac ,  R. 
FACTURAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (factura, 
âde)  :  rAmsAr.  Façonné,  ee,  travaillé,  la- 
bouré* 


FAC 

Ëty.  de  factura  et  de  af.  Y.  Fae,  R. 

FACULTAT,  s.  f.  (facultâ);  roimn.  Fo^ 
coltà,  ital.  Facttltod,  esp.  Facu/ladf,  port. 
FacuUat,  cat.  Faculté,  corps  ou  assemblée 
des  docteurs  qui  professent  dans  les  uni- 
versités; disposition  naturelle  qui  se  trouve 
dans  un  sujet  et  par  le  moyen  de  laquelle 
il  est  capable  d'agir  ou  de  produire  un  efiet  ; 
pouvoir,  droit  de  faire  bien  une  chose. 

Ëly.  do  lat.  facuUatit,  gén.  de  facuUae. 
Y.  Fac,  R. 

La  faculté  de  médecine  de  Montpellier  fut 
fondée  en  1219. 

FACULTATIF,  IVA ,  adj.  (facultatif , 
Ive);  Factt((afttK> ,  port.  esp.  FacultaUu, 
iva,  cat.  Facultatif,  ive,  qui  donne  la  fa* 
eulté. 

Ëly.  de  facuUae  et  de  if,  iva.  Y.  Fac, 
Rad. 

FACULTAT8,  S.  f.  pi.  (facnltàs);  Fa- 
culdades,  port.  FaeuUaU ,  eat.  FacoUà  , 
ital.  Facultés,  biens,  moyens  pécuniaires, 
richesses. 

Ëty.  du  lat.  facultates. 

FAÇUM,  V.  Farça  et  Farçum. 

FACUMIER,  Y.  Farcuimer. 

FACUNDIA ,  S.  f.  vl.  Faeundim ,  cat, 
esp.  port.  Facondim ,  ital.  Faconde ,  élo- 
quence. 

Éty.  du  lat.  facundia.  Y.  Fa,  R. 

FA<»AMBNT ,  S.  m.  vl.  OEuvre. 

Ély.  V.  Fac,R. 

FACZON,  vl.  Y.  Façoun. 

FAD 

FAD,  rAT,  radical  pris  du  latin  fatuue, 
ua,  tttim,  sot,  impertinent,  fat:  Quia  inepti 
muUa  fari  êolent,  et  6g.  fade,  sans  goût, 
les  Provençaux  ont  étendu  la  signiUcatioii 
de  ce  mot,  aux  choses  usées ,  aux  chiffons 
qui  n'ont  ni  consistance,  ni  valeur;  ce  mot 

Kralt  dérivé  du  grec  <pon7}<  (phatés),  bavard, 
billard,  menteur,  d'où  le  latin  vatee , 
prophète,  devin,  prophétesse,  devineresse, 
poëte  ;  d'où  fatuUae,  fatuité. 

De  faluuê,  par  apoc.  fat  :  d'où  :  Fat , 
Fat-a ,  Fat-aire  f  Fat-ar,  Fat-eta,  Fat- 
oun,  Fata-r-asa,  Fat-icra,  Faf-if-ter, 
Faf-tttfol,  Fait-iliat  Faitil-ieraj  Fait-ila, 
Fatfur-ar. 

De  fatuitatiê ,  par  apoc.  fatuitat  :  Dei- 
fadour-ir,  Dei-fadour-U,  Faduc,  Faich-ue. 

De  fat ,  par  le  changement  du  f  en  d , 
fad  ;  d'où:  Fad,  Fadu ,  Fada-men,  Fad^ 
ar ,  Fad-atsa ,  Fadard-atta ,  Fadar-as, 
Fad-at,  Fad-elh,  Fad-egear,  Fad-oulha, 
Fadouth-an^  Fad-eurlae,  Fad-atx,  Fad- 
egfaire,  Fad^e,  FadrCia,  Fadouil,  Fad-^ 
ourla,  Fadourl-at,  Fad-ri-an,  Fadrian" 
a$,  Af'fad-ir,  Af-fad-itea-ment^  ^l'I^T 
U,  Af'fod-^ml'it.  Fad-eia,Fadia,Fad- 
r-in,  En-fadee-ii,  En-fadee-ir ,  En-fad- 
it,  Faitilha-ment,  FaUHh-eira,  Far-fadr 
et,  Factur-ier,  Faiturier-a,  Faytilh-ier, 
Fat-ilh-en,  Feitur-ier,  Feiturier-a,  Fad-e, 
Af'fad'ir,  Af-fad-itêa-ment ,  In-fatu-at, 
In-fatu-ar,  In-fatu^ion,  Des-in  fatu-ar, 
Fat-ar,  Fatar-atea,  Faton-aria^Et-fat- 
ar:  par  le  changement  de  f  tu  h,  had  ; 
d'où  :  Bad-a. 
PAD  ,  ADA,  t.  (fa ,  âde)  ;  rAT.  Foo, 


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FAD 

folle,  extrafagant,  foa  à  lier,  niais.  V. 
Fadta. 

Ëly.  du  lat.  fatuuê,  quoique  la  significa- 
tion de  ce  mot  soit  un  peu  difierente.  V. 
Fad,  R. 

FAD,  adj.  y\.  V.  Fade. 

VàM>A  f  S.  f.  (f&de)  ;  haba  ,  wAnamA. 
Fata ,  ital.  Uada ,  esp.  Fade ,  Dort  cat. 
Fada,  basse  laL  Fée,  la  bonne  fée,  la  fée 
protectrice;  femme  ou  divinité  imaginaire 
au'on  suppose  douée  du  pouvoir  de  faire 
des  choses  extraordinaires  ;  en  vl.  ce  mot 
-désigne  encore  une  espèce  d*araignée. 

Êty.  du  lat.  fatua ,  la  bonne  déesse  , 
fiMibé  de  fata^  fatum ^  destin,  oracle.  V. 
Fad,  R. 

L'origine  des  fées  vient  d*Orient  où  elles 
ont  été  inventées  par  les  Arabes  et  par  les 
Persiens.  Ce  sont  les  mêmes  que  les  Deœ 
faiuumàea  Romains. 

FADA ,  s.  f.  Fée ,  se  dit  aussi  pour  sor- 
cière, magicienne;  folle,  sotte. 

Éty.  du  lat.  fatua  $  sotte ,  impertinente , 
extravagante.  V.  Fad ,  R, 

FADA ,  Pour  fable,  V.  Pabla  et  Fa,  R. 

FADAMEN,  adv.  vl.  Follement,  sotte- 
ment. V.  Fad ,  B, 

FADAR,  V.  a.  (fadà);  vadiab,  wamdam. 
Fadar ,  anc.  cat.  port.  Hadar,  esp.  Fa- 
tare  ^  ital.  Féer,  enchanter,  charmer,  en- 
sorceler ,  en  parlant  des  fées  ;  donner. 

Éty.  de  fada  et  de  ar.  V.  Fad ,  R. 

FADAR ,  V.  a.  vl.  Fadar ,  port.  cat. 
Féer,  prédire,  prophétiser,  marquer  la  des- 
tinée de  quelqu'un. 

Êty.V.  Fod,  R. 

FADAR,  FADA88A,  s.  (fodà,  fodàsse), 
d.  bas  lim.  Qui  a  la  tête  exallée,  qui  a 
perdu  une  partie  de  ses  facultés  inlellectuel- 
les,  V.  dans  ce  dernier  sens  Fadal;  pour 
insipide,  V.  Fade  et  Fad .  R. 

On  le  dit  aussi  pour  facétieux,  goguenard. 
V.  Badin, 

PADARAS,  A88A,  adj.  (fadaris,  àsse); 

fAAAS,    rADOVB&AS,  rAPABIH.  ÂUgm.  dC  fadat, 

gros  imbécile,  gros  nigaud. 

Éty.  V.  Fadat  et  Fad,  R. 

FADARDAR,  FADARDA88A,  s.  (fo- 
dordà ,  fodordàsse) ,  d.  bas  lim.  Augm.  de 
Fadar  f  v.  c.  m.  et  Fad,  R. 

FADARIA ,  s.  f .  (fadarie^  ;  rAnAim.  Féerie, 
pouvoir  magique  des  fées;  enchantement. 
Carc. 

FADARIN ,  s.  m.  (fadarln).  Niais,  im- 
bécile.  V.  Fadar  ai, 

FADAS,  ASdA,  s.  vl.  Niais,  aise.  V, 
Fadat. 

FADAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (fadà ,  àde)  ; 

FAD  ,  r  AT  ,  r  ADOOa&A  ,  FADAS  ,  FAOQVIAA  «^  f  A- 

DovLBAii ,  FAoïAT.  Affatato ,  liai.  Destiné  , 
prédestiné ,  niais  ,  aise ,  iinbécile ,  nigaud, 
charmé  par  les  fées. 

Êly.  du  lat.  fatuus,  m.  s.  V.  Fad,  R. 

Quauqu*un  l'a  fadiat ,  dl.  quelqu'un  lui 
a  jeté  un  sort. 

Sembla  fadiat,  il  est  comme  pétrifié. 

Rire  coumo  un  fadat,  rire  conmie  nn 
nigaud. 

FADAT^  ,  S.  m.  vl.  Prédestiné ,  don 
le  sort  a  élé  fixé  en  naissant ,  doué  par 

Éty.  de  l'ital.  fatato.  V.  Fad,  R. 


FAD 

FADE,  ADA,  adj.  (fiidé,  àde);  Foi, 
cat.  Fado,  ital.  Fade,  insipide. 

Ély.  du  lat.  fatuut,  m.  s.  V.  Fad,  R. 

FADEBEN,  dg.  Bergey.  pour  faeion. 
Faisaient. 

FADEOEAIRB,  S.  m.  (fadedîàïré) ,  dl. 
et  bas  lim.  Badin ,  qui  joue  comme  les  en- 
fants, qui  aime  à  s'amuser. 

Éty.  V.  Fad,  R. 

FADEOEALHA8,  S.  f.  pi.  dl.  V.  Cou- 
maires. 

FADEGEAR,  V.  n.  (Medjà)  ;  rADBu>«sAR. 
Faire  le  nigaud ,  l'imbécile  ;  badiner,  folâ- 
trer; commencer  à  sourire,  en  parlant  des 
jeunes  enfants. 

Êty.  de  Fad,  R.  etdee^«ar,  faire  l'im- 
bécile, le  nigaud. 

FADEI ,  vl.  Je  fais  folie. 

Ély.  de  Fadar ,  v.  c  m. 

FADEIAR,  vl.  V.  Fadejar  ei  Fad.  R. 

FADEIAR,  V.  n.  vl.  rADBJAH,  faosta». 

Extravaguer,  gausser,  ridiculiser.  V.  Fad, 
Rad. 

FADEJAR,  vl.  y.  Padeiar. 

FEDEJAR ,  V.  n.  vl.  FAOBiAs.  Badiner, 
se  moquer,  refuser,  extravaguer,  ridiculi- 
ser. V.  Fad,  R. 

FADBLEGEAR ,  Aub.  V.  Fadegear, 

FADELH ,  adj.  vl.  Fat .  fou.  V.  Fad,  R. 

FADENG,  s.  m.  vl.  Fadaise,  niaberie. 
V.  Fad.  R. 

FADES,  s.  m.  FASBSA.  Fadaise,  imperli- 
nence,  fatuité,  sottise.  V.  Fad,  R. 

FADB8A,  s.  f.  (fadèse);  Fadea.  cat. 
Fadaise,  niaiserie ,  ineptie,  bagatelle,  imbé- 
cilité. 

Éty.  du  lat.  fatuacia,  fait  de  fatuue  ;  ce 
mot  a  élé  pris  du  français.  V.  Fad,  R« 

Laiesen  loue  fatt  en  leur  fadesa. 
taisêen  loue  oaue  en  leur  baugeza. 

Michel. 

FADE88A,  S.  f.  (fadesse) ,  dg.  Gloriole. 

FADE8TEL,  8.  m.  vl.  vammtoi..  Faldtf- 
torio,  esp.  port.  ital.  Fauteuil,  V.  Fautuelh. 

Êty.  du  germ.  fald-stal.  m.  s. 

FADEfTOIi ,  vl.  V.  Fadeilel. 

FADBT,  adj.  vl.  Frivole,  léger, insensé, 
ensorcelé, 

Éty.  Dim.  de  fat  et  Fad,  R. 

FEDETAR ,  vl.  V.  Fadeiar. 

FADEZA  »  fi.  f.  v|.  V.  Fadeta. 

FADI ,  s.  m.  et 

FADIA ,  s.  f.  vl.  Opposition ,  contradic- 
tion ,  refus ,  rebut ,  dédam,  mépris,  rigueur, 
folie ,  indifiérence. 

Êty.  du  lat.  fàiUdium.  Y.  Fad,  R. 

FADIAR,  VI.  Ruiner,  être  refusé,  assigner, 
ajourner,  frustrer,  manquer,  tromper, 
déranger. 

Éty.  du  lat.  vadtare,  vadari.  V.  Fad, R. 

FADIAT,adj.  et  p.  vl.  Ajourné ,  assigné. 

Éty.  du  lat.  vadiatus  et  vadatut.  V.  Fad, 
Rad. 

FADION ,  part.  vl.  Frustré, refusé,  privé. 
V.Fad,R. 

FADOUII*,  adj.  d.  béarn.  Fat.  Y.  Fof 
et  Fad .  R. 

FADOULHA ,  8.  f.  (fadôuille)  ; 


FAD 


203 


Nigaud ,  imbécile.  Y.  Fetiai ,  NiaU  et  Fad, 
Rad. 

FADOULHAN ,  8.  m.  (fadottillan) ,  syn. 
de  fadoulha  et  de  fadaulhan.  Y.  Fad ,  R. 

FADOUR ,  8.  f.  (fadour).  Fadeur ,  qualité 
de  ce  qui  est  fade. 

FADOORUk;  8.  (fadéurlo) ,  dl.  FABvmo. 
Mets  fade ,  insipide  ;  pour  nigaud.  Y.  Fadat 
et  Niaii. 

Êty.  V.  Fad,  R. 

FADODRIiAa ,  augm.  de  fadourla ,  dl. 
et  fadurlae.  V.  F,adaras  et  Fad ,  R. 

FADRIAN,  ANA,  adj.  el  s.  (fiidriàn, 
àne) ,  d.  |m.  Imbécile  ,  benêt»  Y.  M'ois  et 
Fad,  R. 

Fadri,  ina,  en  catalan,  signifie  jeune  gar- 
çon ,  jeune  fille. 

FADRIANAS,  AMA,  fl.  (fadrianàs, 
àsse),  d  m.  Augm.  de  fadrtan.  Y.  Nigaudas 
et  Fad,  R. 

FADRIN,  S.  et  adj.  vl.  Errant,  vagabond. 
V.Fad.R. 

FADRINA,  s.  f.  vl.  Fadrina ,  cat.  Jenne 
fille. 

Ély.  de  l'inusité  fratrina  pour  freUerna. 

FADRINESSA,! 
Jeunesse ,  enfance. 


frainna  poi 
,  8.  f.  vl.  Fa 


'adrimeta ,  cat. 


FADUC ,  adj.  vl.  vAionic.  Fade  ,  fasti- 
dieux ,  ennuyeux,  méprisé.  V.FodsetFad, 
Rad. 

FADDRLAS ,  dl.  Y.  Fadourlas. 

FADURLO ,  dl.  Y.  Fadourlo. 

FAE 

FAENA ,  S.  f.  vl.  Ouvrage,  travail. 

FAF 

FAFIAT,  S.  m.  (fafià) ,  dl.  Pour  jabot. 
\.  Gavai. 

FAO 

FAG,  vl.  Fait.  Y.  Fet  et  Fae,  R. 

Fags  dele  apottols,  actes  des  ap^dlres. 

FAG,rAT,WMM,  WA»,  radical  pris  du  latin 
fagut,  hêtre,  dérivé  du  grec  <psY^<  (pbagos), 
dor,  pour  <pt)T(S<  (phégos) ,  formé  de  fTfm 
(phagô),  je  mange,  parce  que  ses  fruits  ont 
pu  servir  de  nourriture  à  l'homme.  M.  Nodier 
pense  que  c'étaient  les  glands  des  anciens. 

De  fagui,pzr  la  suppression  de  g  et  de  #, 
faui  d'où  :  Fau. 

De  fague,  par  apoc.  fag:  d'où  :  Fage-a, 
Fage-ai. 

De  faguê,  par  apoc.  fag,  et  par  le  change- 
ment de  g  en  y^fay;  d'où  :  Fay-ard,  F  ai, 
Fai-a,  Fay-oun,  rai  ard,  Fay,  Fai-ola : 
F  ai' ai.  Fetn-a,  Hau,  et  les  noms  propres, 
Faye,  Fayete,  Du  fay,  Faae.  Faie,  Faiek. 

FAO,  s  m.  vl.  Hêtre.  V.  Fau. 

FAOAGNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fagagnà, 
àde),  dl.  Chiffonné,  ée. 

Par  malhur  n'amêpoiwntair  lonl  fegagna. 
Truchet. 

FAaEA,  s.  f.  (fà^je),  dl.  Fageda,  cat. 
Paggeto,  ilal.  Foutelaie,  bois  de  hêtre;  frutt 
ou  faine  de  hêtre. 

Êty.  du  lat  fagetum.  m.  s.  Y.  Pag,  R. 

FAOEAS,  8.  m.  (fodjàs),  dl.  Pajal,  cat. 


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204 


FAG 


Fayueal,  esp.  Augmentatif  de  fagga^  grand 
bois  de  hêtre.  V.  Fag,  R. 

FAGEIi,  8.  m.  vl.  rAuu»  nNisr.  V.  FouU 
elFlagelyK. 

PAGNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fbgnâ,  âde), 
d.  bas  lim.  Malfagnat,  ada,  mal  bâti,  con- 
trefait, on  dit  ailleurs,  Mau  baHil,  comme 
s'il  était  bâti  avec  de  la  boue.  V.  Fang,  R. 

FAONIA,  s.  f.  d.  bas  lim.  Pour  fange.  V. 
FangaeiFang,R. 

FAONOUS ,  ODSA,  adj.  (fognoù,  oûse), 
d.  bas  lim.  Fangeux,  euse.  V.  Fangeous, 
PautouseiFang.JX, 

FAGOT,  s.m.  (fagé):  haoot.  FagoUo, 
ital.  Fagotum  et  Fagatum,  basse  lat.  Pagi- 
na,  esp.  Pour  charge,  paquet,  V.  Fait;  per- 
sonne sans  goût,  mal  habillée. 

Ëty.  du  lat.  fatei$;ei  selon  Gaseneuve,  de 
fiigui,  hêtre,  parce  que  s'était  ce  bois  qu'on 
mettait  ordinairement  en  fagots,  ce  qui  est 
rendu  évident  par  le  mot  fagina,  esp.  V. 
PaU,E. 

PAGOTAGI ,  8.  m.  (fagoutadgi)  ;  rAcov- 
TA«B.  Fagotage  ;  fig.  mauvais  ouvrage ,  assem- 
blage informe,  amas  confus.  Gare. 

FAGOTAIRE ,  s.  m.  (fagoutaïré)  ;  r^- 
•ooTAiBB,  rAooiiTua,  rAcorm.  Fagotaritii, 
basse  lat.  Fagoteur,  faiseur  de  fagoU;  fig. 
barbouilleur,  mauvais  ouvrier. 

Ety.  de  fagot  et  de  aire,  celui  qui  fait  les 
ftigots.V.Fat#,  R.  ^ 

FAGOTAR,  V.  a.  (fagOUtâ);  rAcocTAB, 
mmrAiMëAM,  BaoBAMovMAa.  Fagoter,  mettre  en 
fagots  ;  bousiller,  gâter  ce  que  l'on  fait. 
Ety.  de  fagot  et  de  ar.  V.  Fait,  R. 
FAGOTAT,  ADA,a4J.  etp.  (fagoutâ, 

âde);  rAeOOTAT,  BarAOOTAT,  BBrAISSAT,  BMOini- 

•«AT,  noBAMoviiAT.  Fagoté,  éc  ;  mal  arrangé, 
mal  habillé. 

Ety.  de  fagot  et  de  at,  fait  comme  un  fa- 
got. V.  Faw,  R. 

FAGOTIER,  s.  m.  dl.  V.  Fagotaire  et 
Fait,  R. 

FAGOUTAÏRE,  V.  Fagotait: 

FAGOUTAR ,  V.  Fagotar. 

FAGOimER,V.  Fagotier. 

FAGUENA8,  s.  m.  vl.  Mauvaise  odeur 
qui  s'exhale  d'un  lieu  fermé.  V.  Ettuch. 

FAGUER,  V.  n.  (fagué).  Falloir  et  faire. 

FAGUINA ,  s.  f.  (faguine)  ;  Fagina,  bas- 
se lat.  Nom  languedocien  de  la  fouine.  Vor. 
Fouina.  ' 

FAH 

FAHINA,  s.  f.  (fâïne).  Nom  languedocien 
de  la  foume.  DouJ.  V.  Fouina. 

FAI 

FAI ,  dl.  Hêtre.  V.  Fau  et  Fag,  R. 

FAI,  Pour  fardeau.  V.  Fait,  R. 

Fai  à  far,  vl.  bon  à  faire. 

FAI,  Employé  par  M.  Désanat  pour /aire. 

Quantévététaribotou. 

FAIA .  s.  f.  vl.  rATA.  Faia  et  Fagia,  bas- 
se lat.  Hêtre  et  foutelaie,  bois  de  hêtres.  Y. 
Fag,  R. 

FAIA,  s.  f.  (f^e).  Faine.  Cast. 

FAIANGB,etcomp.  V.  Faiença. 

ràMàBB,\.FaueiFag,R. 


FAI 

FAICH ,  ACHA ,  vl.  V.  Faeh. 

FAICHA,  s.  f.  vl.  Peinture,  fard. 

FAIGHA ,  s.  f.  d.  m.  V.  Faitta. 

FAICHAU,  adj.  vl.  rAiMAu.  Lourd, 
pesant,  ramassé,  de  manière  à  s'adapter  aisé- 
ment à  la  main.  V.  Fait,  R. 

FAICHON,  S.  f.  vl.  Face,  figure.  V.  Faça, 

FAICHUC ,  adj.  vl.  rATunc.  Fâcheux,  im- 
portun. 

FAIÇOUN,  s.  f.  (faiçôun),  d.  béarn.  Façon. 
V./'apounetfac.R:      '  ^ 

Chént  mi  de  faiçoun,  sans  plus  de  façons. 

FAIDA  METRE  EN ,  expr.  prov.  vl. 
Prendre  la  peine,  se  charger. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  faida,  droit  qu'avait 
les  parents  et  amis  d'un  assassiné  de  venger 
sa  mort  sur  le  meurtrier. 

FAIDAR.vl.  V.Fadar. 

l-AIDESjVl.  Faites. 

Ety.  du  lat.  facUe. 

FAIDIA,  s.f.  vl.  Faida,  basse  lat.  Tort. 

Senet  faidia,  sans  tortj  sans  injustice. 

FAIDIMENT,  s.  m.  vl.  Révolte. 

Ety.  de  faidir  et  de  ment. 

FAIDIR,  et 

FAIDIRE,  V.  a.  vl.  Bannir,  proscrire, 
exiler,  repousser. 

Ittirde  Tolota  e  faidir. 

FAIorr,  adj.  et  p.  vl.  rAiDiTs.  Faiditut, 
basse  lat.  Exilé,  chassé,  proscrit  ;  confisqué. 

FAIE ,  d.  vaud.  Pour  faxez,  vous  faites. 

FAIENÇA,  s.  f .  (fayéince);  taiaw^a. 
Faïence,  poterie  de  terre  fine  émaillée  et 
ordinairement  blanche. 

Ety.  ûeFaensa,  ville  d'Italie,  dans  la  Ro- 
manie,  où  l'on  croit  que  cette  poterie  fut 
mvenlée  vers  l'an  1299. 

La  faïence  était  connue  des  Egyptiens,  on 
ne  peut  donc  pas,  à  proprement  parler,  faire 
honneur  de  son  invention  aux  Italiens.  La  pre- 
mièrequi  se  fabriqua  enFrance,  le  futàNevers, 
selon  les  uns,  et  à  Fayence,  ville  du  départe- 
ment du  Var,  selon  les  autres,  sous  Henri  IV, 
en  1603.  ' 

L'art  de  remailler  fut  inventé  au  XYI»* 
siècle,  par  Bernard  Palessy. 

L'impression  sur  faïence  ne  date  que  de 
1806;  elle  fut  inventée  par  M.  Merinson  ; 
mais  en  1809,  M.  Puibusque,  inventaun  pro- 
cédé pour  donner  aux  impressions  sur  faïen- 
ce, de  sujets  gravés  en  taille  douce,  tout 
l'éclat,  la  variété  et  la  solidité  convenables, 
tandis  que  M.  Merinson  n'avait  pu  produire 
qu'une  espèce  d'herborisation. 

faïencier,  s.  m.  (faïéncié);  rAïAin»*. 
Faïencier,  celui  qui  fait  ou  vendue  la  faïence, 
on  .dit  faïencière,  au  fém. 
Ety.  ikfatença  et  de  la  term.  mult.  ter. 


FAI 

Let  fcîieneiert  nomment: 

ANTTGORIUM.  VêméX  dom  iU  eoiif  mit  la  Mn«  pMr  m 

dire  i«  fairne*. 
BISCUIT,  toute  picot  de  terre  euiu  m  Cmv  qui  n*«t  pat 


FAIG ,  s.  m.  vl.  Fait ,  acte.  V.  Fei,  Faeh 
et  Fae,  R. 

FAIONA,  s.  f.  vl.  eld.  lim.  Boue, fange. 
V.  Fanga,  Pauta  et  Fang,  tt. 

FAILHIDA ,  s.  f.  vl.  Faute.  V.  Faiha  eC 
Pauta. 

erreur.  Voy. 


On  nomme  : 

faïencerie,  le  li«i  o&  elle  le  fJ^rique. 

L'atelier  du  faïencier  te  compote  parti- 
culiirement  det  objett  tuivantt  : 

DU  TOUR.  d«»  |«pel  o»  diethigue  :  b  i/.^.  le  «.«rdle. 

/M,  la  t0tw,  la  Irt».  ou  l'exu^wiitf  Mpériewedel'afWv, 

•w  laquelle  on  poM  la  terre  qu'on  veut  la^unner.  l'ar- 

^  ou  aie  de  la  roue  et  IV/eM*. 
DU  GHAMDEUER  DE  JAUGE,  qui  eet  m  Uu»  port< 

•ur    an  pM  tt  muni  de  deni  travcraee,  eenrant  4  jauger 

l««Mee.d.M  lequel  on  diMlnguetUH^.  lee  »nMcA## 

etle^erf. 
DES  GAZETTES,  ou  eylindnie  creus.  en  terre  eulle,  dane 

leeqwle  M  fait  Mire  an  four  lee  pléeae  de  fuence. 


FAOLLA.s.  f.  Vl.  Faute, 
FalhaeiFalt,ïi. 

FAlLieENSA,  s.  f.  Tl.  Faute.  V.  Falha 
et  Fauta, 

FAIULENSA,  vl.  FaiUenia,  cat.  Voy. 
FalhentatiFatU.R. 
FAILLIRA,  vl.  V.  Falha  et  FaU,  R. 
FAILLUEN,  vl.  V.  Falha  et  Fait,  R. 
FAILLIR,  Vl.  Faillir ,  cat.  V.  Falhir. 
FAINA ,  s.  f.  (faîne)  ;  Faina ,  iUl.  Un  des 
noms  lang.  de  la  fouine.  V.  Fomna. 
FAINO,vl.V.  Fawc. 
FAIOLA,  s.  f.  (faléle) ,  dl.  PetH  bois  de 
hêtres. 
Ety.  de  fai  et  du  dim.  ola.  Y.  Fag^  B. 
FAIR,  vl.  V.  Far  et  Faire. 
FAIRE ,  V.  a.  (faïré)  ;  rAsn ,  mm,  rAi. 
rAtn ,  rAooMi,  et  impr.  rA.  Pare,  ital.  Haeer, 
esp.  Fazer,  port.  Faire,  anc.  cat.  Faire, 
agir,  travailler,  venir  à  bout,  former,  pro- 
duire, fabriquer,  composer,   construire, 
exécuter,  tâcher  de...,  etc. ,  etc. 

Éty.  Ce  verbe  est  formé  du  lat  facere ,  g'û 
n'est  pas  lui-même  un  des  plus  anciens  mots 
de  la  langue  celte ,  comme  nous  l'avons  dit 
ailleurs,  y.  Foc,  R. 

Avec  ce  verbe,  on  peut  se  passer  de  beau- 
coup d'autres ,  dont  il  peut  tenir  la  place. 

Il  est  d'ailleurs  du  nombre  de  ceux  qu'on 
a  appelés  irréguliers  ou  défectueux ,  parce 
qu'il  change  souvent  de  forme  dans  le  cours 
de  sa  conjugaison  ;  ce  qui  ne  tient  point  k 
son  irrégularité,  proprement  dite,  mais  bien 
à  ce  qu'il  emprunte  ses  temps  ou  ses  modes 
de  plusieurs  verbes  difiG^renls,  dont  chacun 
a  fourni  quelques  temps  ou  quelques  per- 
sonnes :  Par ,  a  donné  par  exemple,  le  sin- 
gulier de  rind.  prés,  faou,  fat,  fai ,  fater; 
le  pluriel  fatem,fatez,  et  la  troisième  per- 
sonne /an, etc.,  fem,  fez,  fe,  ne  sont  que 
des  syncopes  de  fatem,  fater. 

L'imp.  est  fourni  par  fater  :  fatiou,  fatioê, 
foêia ,  fatiam,  fatiaz,  fatian ,  faiou ,  faias, 
faia,  ne  sont  que  des  syncopes  de  fater. 

Le  passé  déuni  est  pris  de  faguer  :  fagueri^ 
fagueru,  faguei,  fagueriam,  fagueriaz , 
fagueroun,  dont  feri,  ferez,  fet,  sont  des 
syncopes. 

Le  conditionnel  est  produit  encore  par 
far,  fariou ,  fariat,  farta ,  fariam ,  fariaz, 
farion. 

L'impératif,  par  far  et  fater  :  fai  ,  quz 
fatte ,  fatem ,  fatez ,  que  fattoun. 
Le  futur  par /ar. 

Le  subj.  prés,  par  faguer  :  queiou  fague. 
faguet ,  fague,  faguem,  faguez ,  fagoun ,  et 
dans  quelques  dialectes ,  par  far  et  fater. 

L'imp.  du  subj.  également  par  faguer  : 
faguetti ,  faguettet ,  faguette,  fagueztiàm. 
faguett%az,  faguetsoun. 


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FAI 

A  Vinfînitif,  les  Provençaux  préfèrent /aire, 
et  les  Languedodens  far .  fa. 

Infinîtif  passé ,  avir  faeh. 

Part,  présent, /hfenl. 

Part,  passé,  ayenl  faeh. 

Dans  leor  enfance ,  les  lanffoes  n'ont  fait 
usage  qoe  d'un  petit  nombre  de  verbes  ;  faire 
en  serait  une  preuve  dans  la  nôtre  ;  car  on 
peut ,  avec  son  secours,  exprimer  la  plupart 
de  nos  actions,  comme  on  pourra  s'en  con- 
vaincre par  la  longue  et  cependant  bien 
courte  série  que  nous  donnons  ci-après  des 
phrases  où  le  verbe  faire ,  uni  à  nn  substan- 
tif ou  à  un  autre  verbe,  exprime  une  action 
pour  la|]uelle  on  a  créé  ensuite  un  verbe 
particulier. 

Paire  nono ,  dorn^ir. 

Paire  dada^  chevaucher,  aller  ii  cheval. 

Faire  farina ,  moudre. 

Paire  fenu ,  prodiguer  i  avoir  de  reste. 

Paire  veiref  montrer. 

/*atrecMc,  rater. 

Paire  lume,  éclairer. 

Paire  rafia ,  rafler. 

Faire  UmfainatU^  fainéanter. 

Faire  Vibrougno,  ivrogner. 

Paire  eamiin,  marcher ,  avancer. 

Paire  pipi,  pisser. 

Paire  eaeaf  cbier. 

Paire  Vainoun ,  anonner. 

Paire  Um  vedeU  vêler. 

Faire  V  enfant ,  enfanter. 

Faire  Vagnei ,  agneler. 

Paire  lou  eabrit ,  chevroter,  etc.,  etc. 

Paire  d*alonguii,  diflérer,  lambiner. 

Paire  eotioi,  épier,  regarder  sans  être  vu. 

Paire  de  trepainU,  piquer  des  semelles. 

Faire  feeta ,  chômer. 

Loeuiione  proverbiales. 

Faire  agear  que  on  cas  que,  se  prévaloir, 
compter  sur. 

Faire  bacarra,  Jeôner  forcément. 

Faire  bona  porrada ,  bien  réussir ,  bien 
prospérer. 

Faire  baulhir  Um  eanff,  faire  émouvoir, 
trembler  de  peur  ou  d'indignation. 

Faire  ealar ,  faire  bouquer. 

Faire  cargar  lou  fiche^  porter  à  la  colère, 
l'exciter. 

Les  Latins  ont  souvent  employé  le  verbe 
faeere,  dans  le  même  sens. 

Faeere  silentium ,  faire  silence. 

Vendemiam  faeere,  faire  vendanges. 

Faeere  melum ,  faire  peur. 

Faeere  plagam^  faire  une  plaie. 

Faeere  pacem,  faire  la  paix. 

Faire,  s'emploie  souvent  dans  le  sens  de 
dire  :  li  fagueri,  mi  faguet,  etc. 

M.  Duval  •  professeur  recommandable  de 
philosophie  à  Grasse,  dit  avec  raison,  qu'il 
ne  pense  pas  que  fai,  faguet,  etc.,  vienne  de 
faire,  dans  ce  sens,  mais  bien  du  latin  /art, 
ou  du  grec  (pT^fit. 

M* avez  faeh,  bu  jeu  de  billard,  Tr.  vous 
m'avez  blousé. 

Sabi  pat  que  Vy  faire^x.  Je  n'y  saurais 
que  foire,  et  non  f e  ne  sait  poiqu'y  faire. 

Paudiou  pat  faire  de  ment,  Tr.  Je  ne  pou- 
vais pas  me  dispenser,  el  non  je  ne  pouvait 
pat  faire  de  môini. 

A  de  quefaire^lf.  il  est  à  son  aise,  il  Jouit 


FAI 

d'une  fortune  honnête,  et  non  tl  a  de  qutn 
faire. 

Faire  lou  dimenehi,  Tr.  célébrer ,  el  non 
faire  le  dimanche, 

Idiolismes  qui,  traduits  littéralement,  don- 
nent lieu  è  des  fautes  de  français. 

Faire  at^re,  Tr.  soulever,  remuer  avec  un 
levier. 

Faire  qWanar  et  venir  ,  Tr.  rester  peu 
de  temps ,  ne  pas  séjourner ,  ne  taire 
qu'aller  et  revenir,  et  non  qu'aHer  et  venir. 

Voue  fez  pat  d'aquot,  ne  faites  pas  atten- 
tion à  cela. 

Que  fariaz  aquit,  que  faire  à  cela. 

Faire  bona  vida,  faire  bonne  chère. 

Faire  boutiga,  tenir  boutique  et  non 
faire. 

Fatez  vottre  eamin,  passez  voire  chemin, 
et  non  faitet  votre,  etc. 

Faite-en-çai,  approche-toi,  avance-toi. 

Faire  de  trufat ,  de  cougourdat ,  de  ei- 
vada,  d^ordi,  de  magnant,  etc.,  etc.  Tr. 
planter  des  pommes  de  terre,  des  courges  ; 
semer  de  l'avoine,  de  l'orge  ;  élever  des  vers 
à  soie  el  non  faire. 

Faire  una  maladia,  Tr.  essuyer  une  ma- 
ladie el  non  faire,  faute  très-fréquente. 

A  quel  malaut  fai  tout  tout  el  ou  te  fai 
tout  dettout,  Tr.  ce  malade  lâche  tout  sous 
lui. 

Que  fai  vottre  paire,  vottra  maire,  etc. 
Tr.  comment  va ,  comment  se  porte  votre 
père,  votre  mère,  etc.  que  fait,8igni0e  à  quoi 
s'occupe. 

Faire  Vemperi ,  réussir  au-delà  de  toute 
espérance,  faire  merveiUe. 

Fai(-en-4ai,  recule ,  recule-toi,  écarte-toi 

Non  ton  et  mot,  faitt  vot  en  lai 
Qu'entre  mot  brat  mon  amie Jai. 

Roman  de  Flamenca. 

Tout  hmtjourt  que  Dion  a  faeh,  tous  les 
jours,  tous  les  jours  delà  vie. 

Sou  fat,  toufatia,  dl  dit-il,  disait-il. 

Hier  faguet  hueeh  Jourt ,  il  y  eut  hier  huit 
jours. 

Deman  farà  doue  ane  que,  il  y  aura  de- 
main deux  ans  que. 

M'a  pat  toulament  dieh  bettia  que  fat 
aquit,  il  ne  m'a  seulement  pas  dit  es-lu  chien, 
est  tu  loup. 

1^  te  fai  fai-li,  dent  pour  dent,  comme 
il  te  fera  fais-lui.  C'est  le  par  |Kiri  referre, 
des  latins. 

Fairen  que  non  tiegue  de  faire,  il  ne  fait 
rien  qu'on  ne  puisse  faire. 

Aquel  varletfaiforta  mettret,  ce  domes- 
tique change  souvent  de  condition. 

Fai  de  eounintendia,  il  fait  l'entendu; 
ta6i  pat  que  Vy  faire,  je  n'y  saurais  que 
faire,  el  non  qu'y  faire. 

Ho!  et  farai,  oh!  je  t'en  réponds,  je  n'y 
manquerai  pas. 

Fai  6ofi,  dl.  il  est  bon. 

Fai  mau,  dl.  il  est  fâcheux. 

Fai  bon  taupre  ret  l'on  apprend  toujourt; 
dl.  il  est  bon  de  ne  rien  savoir ,  on  apprend 
toujours. 

Que  voulez  /aireT  dame  !  et  non  que  vou- 
lez vous  faire. 

Faire  de  ment,  poudi  pas  faire  de  mens, 
je  ne  puis  pas  me  dispenser. 

Lou  blad,  etc.  a  faeh  Um  siei,  Um  hueeh, 


FAI 


205 


lou  dex,  le  blé  a  rapporté  le  six,  le  huit,  le 
dix  pour  un. 

Faire  fuee  deit  denlt,  grincer  des  dents,  de 
colère. 

Faire  de  mau,  causer  du  dommage. 

Faire  de  gavelett ,  parlant  des  agneaux , 
bondir,  sauter. 

Faire  de  marrit  tang,  s'impatienter. 

Faire  de  mitât,  être  de  moitié. 

Faire  d'ettrambott ,  faire  des  cxtrava^ 
gances. 

Faire  de  tachetât,  grelotter  de  froid  ou 
de  peur. 

Faire  durar  un  eti/ant,  amuser  un  enfant. 

Faire  gaud,  charmer,  réjouir  la  vue. 

Faire  guilhaume,  s'échelonner,  en  terme 
de  maçon. 

Faire  joe  que  dtcre,  faire  feu  qui  dure. 

Faire  Jogar  lou  digam,  supposer  qu'une 
chose  fût. 

Faire  Vaubre  dreeh,  faire  l'arbre  fourché. 

Faire  la  bufaper  lou  loup,  Gast.  Traquer. 

Fai  touleou,  fai  luna ,  le  soleil ,  la  lune 
éclaire. 

FAIBE.v.n.  Il  s'emploie  souvent  pour 
contrefaire:  Faire  lou  eat,  lou  loup,  etc. 
imiter ,  contrefaire  le  loup  ;  Far  de  toun 
home,  d.  bas  lim.  faire,  contrefaire  l'homme 
d'importance. 

Fatia  vent,  Tr.  il  faisait  du  vent,  et  non 
il  faisait  vent. 

Fez  pat  per  iou,  aqueou  drap  fatia  pas 
per  eou,  Tr.  vous  ne  me  convenez  pas,  ce 
drap  n'était  point  ce  qui  lui  fallait ,  el  non, 
vout  ne  faitet  pat  pour  moi,  il  ne  faitait  pat 
pour  lui. 

Faire  pichot,  faire  petit,  n'est  pas  fran- 
çais, dans  le  sens  d'économiser,  il  raut  dire, 
économiser,  aller  doucement 

Faire  eani  miçueotc,  déménager. 

Faire  una  brattada ,  embrasser,  donner 
un  baiser  et  non  faire. 

Aquot  fai  de  ren,  Tr.  cela  ne  fait  rien,  et 
non  de  rien. 

Faire  faehar  ,  inquieUtr  ,  impatientar 
qti^auqu'un,Tr.  fâcher,  inquiéter , impatien- 
ter quelqu'un;  faire,  serait  dans  ce  cas  un  pro- 
vençalisme. 

Leit  mant  fachat  d'oli,  depega,  Tr.  les 
mains  salies,  enduites  de  poix,  d'huile,  et  non 
faites  ;  faire,  s'emploie  souvent  en  provençal 
pour  dire  :  Li  fagueri ,  me  faguet ,  Tr.  je  lui 
dis,  il  me  dit,  et  non  je  lui  fit,  il  me  fit,  il 
vient  alors  du  latin  fari,  parler. 

FAIRE,  V.  imp.  Etre,  arriver. 

Se  fai  nuech,  il  se  fait  nuit. 

Se  fai  tard,  il  se  fait  lard. 

Fat  luna,  la  lune  éclaire. 

Fai  toulheou,  le  soleil  luit. 

Fai  teren,  le  ciel  est  serein. 

Faire  d'vihaut,  éclairer. 

Se  faire  malaut,  Tr.  se  rendre  malade  et 
non  te  faire. 

Se  faire  una  rauha,  un  eapeou,  elc.no 
peuvent  se  traduire  en  français  par  se  faire 
ou'autanl  qu'on  fait  soi-même,  autrement  il 
Mut  dire,  je  me  suis  fait  faire  une  robe,  un 
chapeau,  el  non  faite  faire,  quoique  ce  soil 
une  femme  qui  parle. 

5e  faire  ame  qu'auqu'un ,  fréquenter 
quelqu'un,  el  non  ee  faire  avec. 

FAIRE  8E,  V.  r.  Se  faire  y  s'effectuer, 
s'opérer,  deredir. 


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206 


FAI 


Se  faire,  se  donner  pour. 

SefairedeMartelhay  se  dire  de  Marseille. 

Se  faire  aroi,  grand,  se  foire  gros,  grand. 

Se  faire  bon,  s^abonnir,  devenir  bon. 

Se  faire  à..,  se  former,  se  faire  à...,  s'ha- 
bitaer. 

Se  faire  malaut,8e  rendre  malade. 

5e  faire  ben  vouler^  se  faire  aimer. 

FAIRIR ,  V.  a.  (faTrir) ,  dl.  Perdre, égarer. 

FAIS,  rAica,  rAfi.  radical  pris  du  latin 
faseie ,  te,  fagot,  fascine,  faisceau  :  dérivé  du 
«rec  ©iceXXoç  (phakellos) ,  botte,  fagot , pa- 
quet. Théis  prétend  que  c'est  de  fague,  que 
viei^  le  mot  fagot  ^  qui  dans  le  principe,  a  si- 
gnifié faisceau  de  branches,  de  fague,  bétre; 
d'où  /beeia,  bande,  qui  sert  à  serrer  et^ 
empaqueter. 

De/aeie,  par  sync.  de  ec,  faie;  d'où  : 
Sur ' fais  j  Fate,  Faiee-egear,  Faise-ier, 
FaitS'Hh-aUjFaieê'ina,  Faiss-otis,  Faiêi- 
iie,  E-faiee-atf  Faiee-^e,  Faits-elfFaii^- 
oun^  A'faiês-ar,  Faieh^ ,  Faqu-in. 

De  fascia,  par  la  transposition  de  i, 
faisca,  faieta;  d'o^  :  Faitta^  Faiss-ar  ^ 
Faies-at,  Faiet-eta,  Faise^la.  Faisset- 
oun,  De$-fai$ear,En'faie$age ,  En-faisear, 
En-faiseat ,  FateeeNàr ,  Faese^er,  Faiet- 
aya  ,  Faee-eUmn,  Faytt-ier,  Faye$-ina, 

De  phakellos^  par  apoc,  pfcoft,  et  par  le 
changement  de  jp^  en  ^,  et  de  ft  en  ^ ,  fag  ; 
d'où  :  Fag-ol ,  Fagot-ar ,  En-fagotar  ,  ifii- 
fagotrai^  Fagoiraire ,  Fagoi-at,  Fag<Mer, 
En-farigoui-ar  ,  faych-ina  ,  Feiêê-eta  , 
Feiet-ina ,  Feix, 

FAIS ,  s.  m.  (faf)  ;  mt^Vt  "»:■  •  ncB, 
rABDBoo ,  vAi,  rAicH.  Fasçio  ,  ilal.  Faix , 
anc.  cat.  Fajo\  anc.  esp.  Fateeue,  basse 
lat  Faix,  charge  qu'on  peut  porter ,  fagot, 
paquet  ;  fai  ne  se  dit  que  de  la  charge  d'une 
personne  ;  fig.  embarras ,  soin. 

Ëty,  du  lat.  faeeie.  V.  Faie,  R. 

Portar  lou  fai,  porter  le  fardeau ^  porter 
la  charge,  au  positif  comme  au  figure. 

Fais  de  hosc,  fagot  de  bois. 

Faii  d'amarinctê ,  gerbe  d'osier. 

Fais  de  paliieeouns  ,  botte  d'échala^ , 
Gare. 

Fais  de  fen ,  de  palha ,  trousse  ou  paquet 
de  foin,  de  paille. 

Faiê  de  Itnge,  paquet  de  linge. 

N*ai  moun  fais ,  j'en  ai  ma  charge. 

Faire  faie  de  tout  bose,  de  tout  bois  faire 
flèche. 

Fait  de  broundilha ,  bourrée. 

Pichot  fais  et  ben  liât ,  prov.  peu  d'aflai- 
res  mais  bien  suivies,  bien  soignées. 

A  un  fait ,  vl.  touf  ensemble ,  tout  à  la 
fois. 

Dant  un  fagot  on  nomme  : 

HART  ,  rattoekc  qui  le  li«  ,  on  vers*  <^  l>o^ 

AME  «  «I  partie  inicrknre  ,  œntrele. 

POCIIL'RE  ,  U  partie  la  plus  grosfc  oa  le  groe  boni  de  k 

hart  qu'on  ne  tunl  point. 
(KIL  ,   la  petit  bout  de  la  bart  que  ron  replie  autour  d* 

la  pocbnrc 
PAREMENT  ,   les  plus  graa  mortmmx  qu*  lea  bâehenma 

OMlleiit  dan*  le«  (agqit  pour  le«  parer. 


FAISAN,  s.  f.  (féisàn);  r^^^w,  ««au, 
rASAv,  à  Nice.  Fagiano  et  Fatano.  ital. 
FçLitan  .^sp.  Fatan  et  Fatian ,  ail.  Paiea, 
çat.  Faitào ,  port.  Faisan  ou  faisan  vulgaire, 
Phatianut  colchicut ,  Lin.  oiseau  de  l'ordre 


FAI 

des  Gallinacés  et  de  la  fam.  des  Domestiques 
ou  Alectrides ,  dont  la  femelle  se  poipme  fair 
sane. 

Êty.  Les  Grecs,  en  revenant  de  la  con- 
quête de  laToison-d'Or,  rapportèrent,  dit-on, 
des  bords  du  Phase ,  le  faisan  dans  leur  pa- 
trie ,  d'où  le  nom  qu'il  porte  ;  mais  pour 
rappeler  cette  étymologie,  il  faudrait  écr|re 
phaitan  parpft  et  non  par/l 

Onnotnme: 


FAISAKDERIE  ,  b  llea  o«  Ton  M««  !«•  fi 
FAISAN  DIER  ,  ealol  qui  m  prend  aoin. 
COQ.FAlSAlf  ,  la  mil». 
POULE-FAISANE  <m  FAISANDE ,  la  (caïaUfl. 
FAISANOEAVI^  «  ka  paUt^ 

Cet  oiseau  est  étranger  à  la  Provence, 
celui  auquel  on  donne  le  même  nom  est  le 
suivant: 

FAISAN  •  S.  m.  Nom  qu^on  donne,  dans 
la  Haute-Provence,  au  petit  tçtras,  coq  de 
bruyère  ou  faisan  de  montagne ,  Tetrao  te- 
trix.  Lin.  oiseau  de  la  même  famille  que  le 
précédent,  auquel  il  ne  ressemble  presque  en 
rien.  Le  mâle  est  d'un  beau  bleu  noirâtre,  et 
la  femelle  à  les  cpuleurs  de  la  bécasse,  tandis 
que  le  vrai  faisan  a  beaucoup  d'analogie 
avec  le  coq  ordinaire. 

Le  petit  tétras  se  trouv^  daps  les  bpis 
élevés  4e  Golmars,  Allos,  Barcelonnette. 

A  Ni(ie,  on  donne  encore  le  nom  de  fatan 
ou  faitan,  au  grand  coq  de  bruyère  :  Tetrao 
urogallutf  Lin.  qui  niche  quelquefois  dans 
les  forêts  de  ses  environs,  selon  M.  Risso. 

FAISANDAR  SE,  v.  r.  (feisandà) ;  Affa^ 
gianare  et  Affatanare,  ilal.  Se  faisander; 
il  se  dit  du  gibier  ^u'on  garde,  comme  cela 
se  pratique  ordinairement  pour  les  faisans, 
afin  qu'il  se  mortifie  et  qu'il  acquière  du  fu- 
met. V.  Faitan. 

FAISABIDBOU,  8.  m.  (felsandèou),  Fai- 
sandeau, jeune  faisan. 

FAISO,  s.  f.  vL  ?A|so«.  Façon,  manière, 
aspect,  les  traits  du  Visage,  Corme.  Voy. 
Façoun. 

Éty.  V.  Fae,  R. 

FAISOIi,  s.  m.  vl.  Haricots.  Y.  Fayoou. 

FAIfi|SA ,  s.  f.  (faTsse)  ;  wAictu,  hauwov, 
MAuwTA ,  cmmuuk.  Fatcia ,  ital.  Faixa  et 
Faxa,  port.  cat.  Faja,  esp.  Maillot,  longue 
bande  avec  laquelle  on  enveloppe  un  enfant 
dans  ses  langes  lorsqu'il  est  encore  au  ber- 
ceau. 

C'est  un  instrument  de  torture  que  la  rai- 
son proscrit  mais  que  les  préjugés  conservent. 

Êty.  du  lat.  fatcia,  bande.  V.  Fait,  R. 

FAISSA,  s.  f.  Acoh,  9A1ICBI..  Faitta,  Fait- 
émet  Faâ?a,  basse  lat.  Berge,  carré  long, 
plate- bande  de  jardinage  ;  plantation  de  vigne 
a  plein,  sans  laisser  les  espaces  vides  qu'on 
nomme  oulierat,  bande  de  terre  soutenue 
par  un  mur;  en  vl. signe,  marque. 

Éty.  V.  le  mol  précèdent. 

On  donne  aussi  ce  nom  aux  intervalles 
qu'on  laisse  entre  les  rangées  de  souches  bu 
ceps,  aux  soles. 

FAISSALS,  vl.  V.  FaichaU. 

FAISSAR,  v.  a.  (feissà)  ;  riuciiAs,  ncutAs, 
rAiMAB,  rsKMAM.  Fotciarej  ital.  Faxar,  port. 
caL  Fajar,  esp.  Emmaillolter  :  Faittar, 
n'est  proprement  que  l'action  dp  mettre  la 


FAI 

bande  do  maillot,  h  faitta,  bapder,  mettre 
une  bandfs. 

Éty.  du  lat.  fateiare,  ou  de  faitta  et  de 
ar,  mettre  la  bande.  V.  Fait,  H. 

FAIS9AT,  AOA,  adj.  et  p.  (laissa,  âde)  ; 
vAic^AT,  vaiM4T.  ^ti/axado,  port.  Emmail- 
lotté,  ée,  bandé,  ée  ;  marqué  d'une  bande  de 
couleur  tranchante. 

Éty.  V.  Faie,  R* 

FAISSEOBAR .  ▼.  n.  (feissedjà).  Porter 
sur  le  dos ,  porter  è  fardeaux  ;  porter  à  plu- 
sieurs reprises;  eharger,  peser  sur. 

Èty.  de  fhit  et  de  egear.  V.  Fait,  R. 

FAISSBIXA,  V.  FHtteîla. 

FAISSBIXA, Pour  ficelle,  V.  Fieella. 

FAISSES .  s.  m.  pi.  (faîssés).  PI.  de  Fait, 
▼.  c.  m.  et  Fote,  R. 

Plooure  a  faittet,  pleuvoir  à  broes,  à 
foison,  abondamment. 

FAISSET,  s.  m.  (feissé)  ;  rsut^r.  Petit 

S  quel  de  tripes  d'agneau  ou  de  mouton  : 
angear  de  faittett,  manger  des  boyaux 
d'agneau  ou  de  mouton.  Avnl. 

Ety.de/ttteeldu  dim.  et.  V.Faie,R. 

FAISSET,  s.  m.  (feissé);  wfonKw.  Cordo 
àbât.Cast.V.i4^ea. 

FÀISSETÀ ,  s.  f.  (feisséte)  ;  r^issA ,  fats- 
iBTA,  cucpBTi|.  La  braie  ou  couche  de  linge, 
drapeau  qu'on  met  entre  les  jambes  des  en- 
fants au  maillot  pour  qu'ils  salissent  moins 
leur  couche;  c'est  aussi  une  chemise,  en  for- 
me de  tablier, dont  on  les  çnveloppe,  depuis  la 
ceinture  en  bas ,  quand  on  commence  à  leur 
mettre  la  robe;  petite  plate-bande  de  terre. 

Fetsiire,  que  M.  Garcin  donne  pour  cor- 
respondant de  faitteta,  n'est  pas  français. 

Kty.  du  lat.  fatcia  et  du  dim.  ptq,  V.  Foîe, 
Rad. 

FAISSETiAR,  V.  n.  (feissetié);  wm^unum. 
Terme  de  nourrice,  marcher,  aller  en  che- 
mise, en  parlant  des  petits  enfants.  Avril. 

Éty.  de  faitteta  et  de  tar.  V.  Fate,  R. 

FAISSETIER,  s.  m.  (faissetié);  rEus.- 
Tiva.  Qui  aime  à  courir  ep  chemise ,  en  par- 
lant des  enfants;  fig.  paillard,  débauché. 
Avril. 

Éty.  de  faitteta  et  de  ter.  V.  Fate,  R. 

FAISSETOUN,  S.  m.  (faissetôun);  rA«- 
ffCToim  t  rACBToo^.  Petit  corcet  que  l'on  met 
aux  enfants  au  maillot;  chemisette. 

Éty.  Dim.  de  faitteta  et  du  dim.  oun 
Fait,  R. 

FAISSHUG,  adj.  vl.  Fade,  ennuyeux. 
Fadue. 

FAISSIER,  s.  m.  (feissié),  pi.  n 
rcrtcn.  V.  Porta- Fait, 

Éty.  de  fait  et  de  ter.  V.  Fate,  R. 

FAISSILEIAU,  s.  f.  (faissillàou) ,  dl.  Y. 
Panier-long. 

Éty.  de  faitt,  de  ilh  et  de  au.  VJ^Fait,  R. 

FAISSIMEN,  s.  m.  vl.  Embarras.  èla«> 
lage,  afiaire,  action,  eiploit.  V.  Fae ,  R. 

FAISSINA,  s.  f.  (faissine);  rAWEtuL* 
rsiMiirA.  Faxina,  basse  lat.  port.  Fatcina , 
ital.  Pagina,  esp.  Fascine,  gros  fagot  de 
branchages  dont  on  se  sert  pour  combler  des 
fossés,  réparer  des  chemins,  chauffer  les 
fours. 

Éty.  du  lat.  fatcit,  ou  du  dim.  /uecictilMe. 
Y.  Fate,  R. 

FAI8SO,  s.  f.  vl.  Fafon,  trait,  forme. 


Y, 


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FAI 

charme  y  appas  ^  manike.  V.  Paçoun  et  Fae, 
Rad. 

FAI89ONA0A ,  adj.  et  p.  ?1.  Façonnée, 
bien  éle?ée.  V.  Fac,  K. 

FAïasONAR,  V.  a.  tI.  Faeeitmar,  anc. 
eap.  Envisager,  imaginer,  peindre,  expri- 
mer, représenter,  former,  façonner.  V.  Fae, 
Kad. 

FAÉSSONAT,  adj.  et  p.  ▼!.  Formé. 

FAI8808  ,  adj.  ?l.  Onéreux,  à  charge. 
V.  FatMouM. 

Êty.  de  fais  et  de  ot.  V.  Fait,  R. 

FAI8SOUN ,  V.  Façoun  et  Fae,  R. 

FAISSOUN,  s.  m.  (feisséun);  Feitinho, 
port.  Dim.  de  fais,  petit  fagot.  V.  Fais,  R. 

FAïasOUS,  OUSA,  adj.  (faisséus,  ôuse), 
dl.  Incommode,  fâcheux,  fatigant,  insup- 
portable, assommant. 

Èty.  de  faii,  faix ,  charge ,  et  de  oui,  qui 
pèse  comme  un  fardeau.  V.  Fais,  R. 

FAISSns,  s.  m.  (faissus);  rAistoo*.  vl. 
Charge. 

Éty.  V.  Fais,  R. 

FAIT,  8.  m.  vl.  vAo.  Fait,  un  fait,  une 
action  accomph'e.  Y.  Fei  et  Fae,  R. 

FAmi.A,  8.  f.  vl.  rAmuA.  Poîson , 
enchantements ,  charmes. 

Éty.  du  lat.  venefieium.  V.  Fad,  R. 

FAITILEIRA,  vl.  V.  FaehUieira. 

FATTILHAMEN ,  S.  m.  pi.  vl.  Sorti- 
lège, sorcellerie.  V.  Fad,  R. 

FAITILHORA,  8.  f.  vl.  Sorcière,  de- 
vineresse. 'V.  Fad,  R. 

FAITILIA,  s.  f.  pi.  vl.  Enchantement. 

Éty.  du  lat.  venefieia,  m.  s.  V.  Fad,  R. 

FAmUEIRA,  vl.  V.  FaehUieira  et 
Fat,  R. 

FAmUERA,  vl.  y.  5oiircteraetFad, 
Rad. 

FAins  ,  adj.  vl.  Bienfait ,  agréable  , 
bien  tourné  ,  joli ,  bien  proportionné. 

Ëly.  du  lat.  faetitius,  formé  de  faetitare, 
fait  à  plaisir  ,  selon  Barbazan.  V.  Fae,  R. 

FAITONA,  8.  f.  vl.  V.  FaeoneiFae, 
Rad. 

FAITONIA ,  s.  f.  vl.  Ucheté. 

FATTOR,  vl.  V.  Fac(oretFac,R. 

FAITS,  s.  m.  pi.  vl.  Faits,  actes. 

Els  faits  des  apostolos,  les  actes  des 
apôtres. 

Éty.  V.  Fac,  R. 

FAITDRA,  vl.  V.  Factura  et  Fae,  R. 

FAITURAR,  V.  a.  vl.  MaléGcier,  ensor- 
celer.  V.  Fad,  R.  et  Faehurar, 

FAITURIER ,  lERA ,  adj.  vl.  Sorcier , 
îcre.  V.  Fad,  R. 

FAIznaSNTZ  .  8.  m.  pi.  vl.  Persécu- 
tions, traverses,  aommages. 

FAIZIT  ,  IDA ,  adj.  et  p.  vl.  rAum. 
Banni,  ie,  exilé,  à  la  suite  d'une  faide  ou 
querelle  ;  de  faidir,  bannir,  proscrire. 

FAJ 

FAJBL ,  S.  m.  vl.  Fouet.  Y.  Flagel^  R. 
FAJOOU ,  V.  Fayoou. 
FAJOULAS ,  y.  Fayoulas. 

TÀIm 

Tâls,».  m.  ?].  Trompeor.  Y.  Fais,  R. 
FALARRROA»  8.  f.  (falabréfM)  ;  wémsm- 


FAL 


FAL 


207 


COCA  ,  BBUCOCA  ,   VICArOOI.A 

CAIOVLA  ,    CHlCOliaLA  ,    CHICOOLA.       MiCOCOUlC  , 

fruit  du  micocoulier.  V.  Falahreguier. 
FAIiABRBOUIER,  S.  m.  (falabreguié); 


BmBnuS  ,  BMOOOUBBA, 


rABBl* 

rABaSGOimiBR ,     rAHABBSOOB,  rBMA- 

rAMrAMCOVUBB  ,  rAMA— 

AmiOOV  ,  BBUCOVQOISll,  BBUCOQVUBR  , 

ncopoousii,  ncocoousB,  vate- 

tBNTU,    r AIABBlOOIXa  ,    rABBSGOOUBII. 

Micocoulier,  bois  de  Perpignan ,  Celtis  a«#- 
tralis ,  Lin.  arbre  de  la  famille  des  Amenta- 
cées.  assez  commun  dans  la  Basse- Provence. 
y.  Falabrega  et  Gar.  Celtis,  pag.  91. 

Êty.  Pren  ou  Bren,  est  le  nom  des  arbres 
en  gallois  et  en  breton,  où  on  les  distingue 
par  le  fruit.  Siriambren,  cerisier,  ou  arbre 
des  cerises;  Gellygbren,  poirier  ou  arbre 
des  poires;  Afalbren,  pommier  on  arbre  des 
pommes;  Erinhren,  prunier  ou  arbre  des 
|)rune8;  Fenabren  ou  Fato&ren, qui  signi- 
fierait arbre  des  falabregas  on  micocou- 
les ,  selon  Astruc. 

M.  Diouloufet,  pense  que  ce  mot  vient  de 
fero-breehtis,  je  porte  chose  de  peo  de  va- 
leur. 

Le  bois  du  micocoulier  est  compacte ,  dur 
et  flexible ,  ce  qui  le  rend  précieux  dans  les 
arts.  Cet  arbre  vit  long-temps ,  on  croit  que 
celui  qu'on  voit  sur  la  place  des  Prêcheurs  à 
Aix ,  a  au  moins  cinq  cents  ans. 

Le  bois  dit  de  Perpignan ,  dont  on  fait  les 
manches  de  fouet  de  carosse,  est  fourni  par 
cet  arbre. 

C'est  encore  avec  les  jeunes  plantes  et  les 
branches  du  micocoulier  ,  qu'on  façonne , 
à  Sauve,  petite  ville  de  l'arrondissement 
d'Alais ,  des  fourches  à  trois  fourchons ,  de 
la  forme  la  plus  élégante  et  la  plus  commode. 

FAIJkBURDIR ,  ▼.  n.  vl.  Bredouiller. 

FALAGE ,  Gare.  Y.  Felagi. 

FALAGI,  s.  m.  (falàdgi)  ;  walaqu.  Inflam* 
mation  à  la  vésicule  du  Gel  des  moutons. 

FALANDOULA,  Y.  Farandùula. 

FALANGIA,  S.  f.  vl.  Tarentule.  Yoy. 
raraïUiita. 

Ety.  du  lat.  phalangius. 

FALE,  vl.  Pâle.  Y.  Fauve. 

FALEALA,  s.  m.  (falbala);  rAUAiA. 
Fatdilhas,  esp.  Falda,  ital.  Farbala,  cat. 
Falbalas,  port.  Falbala,  basque,  bande  d'é- 
toffe plissée  qui  sert  d'ornement  à  une  robe, 
à  une  habit. 

Éty.  de  l'allemand  fald-plat,  feuille  plis- 
sée. Les  auteurs  du  Dict.  de  Trévoux  pen- 
sent que  ce  mot  est  dépure  fantaisie,  et  qu'il 
fut  imaginé  par  M.  de  Langlée,  grand  maré- 
chal des  camps  et  des  armées  du  roi. 

Les  antiquaires  font  remonter  l'ancienneté 
de  cet  ajustement  aux  Parthes  et  aux  Perses. 

FALEEIAR ,  V.  n.  vl.  rALBBUiAB,  rAL- 
Pâlir,  blêmir. 

FALBEJAR,  vl.  et 

FAI.BKI.KIAR,  vl.  Y.  Falbeiar. 

FALEEL08 ,  adj.  vl.  Pâle.  Y.  Fat«6eL 

FAIABNC,  ENCA ,  a^j.  vl.  rAoupr,  rAi.- 
.  Yerditre,  pâle,  rousisâtre,  terne. 

FALBEZA,  s.  f.  ?L  Pâleur,  bUmiêss- 
mefil. 

FALC9  FAOtt,  rAVdUi,  rA&Q%  wwoem,   rad. 

pris  du  lat.  fàlsp^  akis^  laazy  iostnuneDt 


tranchant;  d'oà :  /aleare,  faucher;  defaka^ 
re,  défalquer;  falcieula,  faucille. 

De  faleis,  par  apoc.  fale,  et  par  le  chan- 
gement de  f  en  u ,  faue,  fau;  d'où  :  Fau , 
Faue-et,  Fauei, 

De  fale  :  Des-fak-ar,  Des-fak^t. 

De  fale,  par  le  changement  de  eeneh  : 
Fakh-our,  Faueh^ier,  Efhfaueh^d-ura, 
En-faueh-ar,  En-faneh-at. 

De  faix,  par  le  changement  deir  en  «,  fais: 
Fals^art;  et  par  celui  de  (  en  u  :  Faii«-e(, 
Fauss-ar,  Fauss-at,  Fauss-oun. 

De  faleieula,  par  sync.  de  eu,  faleila,  et 
par  changement  de  { en  11,  faueiia,  faucilha, 
faueilh;aoiï:Faueilh'a,  Faueil'Ha,  Fau* 
eilh'Oun  ,  Faueilh-oun-ar ,  Faucilhrar  , 
FaueiU'ê,  Falqu-iera,  Fauqu-ier,  Fauqu- 
ieira,  Fauqu-iera,  Foouei-oun,  Fooue^ 
is. 

De  faueh,  par  le  changement  de  au  en  oir, 
foueh;  d'oh:  Fouchar^  Foueh-ou»,  Fomc- 
ilhoun,  Fouqu'iera. 

FAIiC, s.  m.  vL  Faucon.  Y.  Faueaun. 

Êty.  du  lat.  Fa/co,  R. 

ÇAIXEZA,  s.  f.  vl.  Fausseté. 

Ety.  V.  FaU,  R. 

FALGHINER,  S.  m.  ?I.  Sorcier.  Yoy. 
Fa(c,R. 

FALCHOOR,  S.  m.  vl.  Faucheur.  Yoy. 
Segaire, 

Éty.  du  lat.  fakatar.  Y.  Falc,  R. 

FAIiCIDIA,  s.  f.  vl.  Fakidia,  cat.  esp. 
ital.  Falcidie,  tiers  de  la  légitime  ou  le  quart 
dans  certains  pays. 

Ety.  du  lat.  fakidia,  m.  s. 

FAIiCO,  s.  m.  vl.  Fa(c6,  cal.  Fako,  ital. 
V.  Faueoun  et  Fako,  R. 

FALCO,  rAocoii,  sous-rad.  pris  du  latin 
faleo^  ofiû,  laucon,  dérivé  de  faix ,  faux  ; 

Î>arce  que  les  ongles  de  cet  oiseau  ont  la 
orme  de  cet  instrument.  Y.  Faue, 

De  fakonis,  par  apoc.  fale  :  Fakon,  FaU 
eoun. 

De  faleon  ou  faleoun,  par  le  changement 
de  (  en  u,  faueoun  ;  d'où  :  Faueoun,  Fau- 
eoun-aria ,  Faucoun-ter ,  Faueoun-sou  , 
Fooueoun, 

FALCONIER,  S.  m.  ?1.  Fakoner,  caL 
Y.  Faueounier  et  Fako,  R. 

FAIiCOUN ,  s.  m.  (falcôun).  Nom  du  fau- 
con, à  Bordeaux.  Y.  Faueoun,  plus  usité,  et 
Fako,  R. 

FAIiDA ,  vl.  Falda,  cat.  Giron,  devant, 
milieu,  y.  Fauda, 

FAI«EN,ENA,  S.  (falein,  eine);  rAsm, 
vtuMUM,  rsuMBMA.  Petît-fils,  peUte-fillc,  le 
fils  de  la  611e  ou  du  fils. 

FAIiER,  V.  n.  imp.  (falé)  ;  rAumi,  cba- 
UÊam,  rAttu».  Falloir,  être  de  nécessité,  d'o- 
bligation. 

FaM  mourir,  il  faut  mourir  ;  manquer. 

S'en  fau,  il  s'en  manque,  il  s'en  faut. 

Êty.  Dans  le  dernier  sens,  il  vient  du  latin 
fallere,  manquer. 

FALERNA,  nom  de  lieu  rfalème)  ;  Faler- 
fia,  ital.  esp.  Falemo,  port.  Falerne ,  monta- 

ri  et  contrée  de  la  Cao^'Ai^i®»  P>^  de  la  ville 
Capoue,  renommée  par  son  vin. 
Éty.  du  lat.  Fa(enma  ager, 
FALESA,  8.f.  (folèse);  FakHa,  basse 
lat.  Falaise,  côte  escarpée. 
Éty.  de  /èU  ou  fiùsSf  all#  rocher,  seloB 


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208 


FAL 


J.  Scaliger;  ce  qoe  paraissent  confirmer  les 
deux  vers  suivants  : 


Vieiw  «rat  walira  drcaintUtiia  imdiqn*  mpe, 
IpêHW  aspcritate  lod  hHem  vocaiat. 

PALET,  8.  m.  (falé).  Mot  plaisamment 
inventé,  selon  Ach.  pour  désigner  un  paysan 
de  sa  connaissance  :  Lou  eoumpaire  falet, 
compère  an  tel.  V.  Tau  et  Faret. 

FAI.GOR,vl.  Eclat. 

Êty.  Alt.  de  fulgor,  m.  s. 

FAIiOUEERA ,  vl.  Falguêra,  cat.  Voy. 
Fougiera, 

Ëty.  du  lat.  filkaria. 

FAIiOUIEIRA,  s.  r.  (falguière).  Nom 
languedocien  de  la  fougère.  V.  Feouve, 

ràIA3iUiERAB,  s.  f.pl.  (falguieràs),  dl. 
Champs  couverts  de  fougères.  V.  Feouviera. 

FALGURIEN,  S.  m.  vl.  Parjure,  faux- 
témoin. 

Éty.  de  /al,  faux,  et  de  guiren,  témoin. 
V.  Fait,  R. 

FALHA,  S.  f.  (fôille);  et  impr.  rAUA, 
rATA.  FaUia,  port.  Falla, anc.  cat.  esp.  Fal- 
la,  ital.  Faute,  manquement,  défaut,  fêlure, 
poil  de  laine;  bluette,  étincelle,  espace 
vide  dans  un  champ  semé  ;  éraillure,  endroit 
d'un  tissu  moins  serré  que  le  reste,  fente. 

Éty.  du  lat.  faUacia  ou  falki,  tromperie, 
ou  de  Tall.  faUen,  chute. 

FAI«HA,  vl.  rAUA.  Tromperie,  conte, 
fausseté,  flambeau,  brandon,  falot,  torche; 
fagot. 

Ëty.  du  lat.  faeula. 

FAI.HA,  s.  f.  Faille,  Ency.  Poiss.  filet 
entre  les  mailles  duquel  est  un  morceau 
d'étain  de  la  forme  d'un  hareng,  pour  attra- 
per les  morues.  V.  Fais,  R. 

C'est  aussi  la  portion  de  la  grande  aissau- 
gue  qui  forme  les  cinq  dernières  brasses  de 
ce  filet. 

FAI«HAR,  V.  n.  vl.  Falhar,  porL  Fail- 
lir, manquer,  se  laisser  abattre. 

Ëty.  du  lat.  fallere,  ou  de  falha  et  de  ar. 
V.  Fait,  R. 

FALHAR,  V.  a.  et  impr.  rAUA,  dl.  Ëcor- 
cer  des  osiers  au  moyen  d'un  bâton  fendu 
pour  les  ouvrages  de  vannerie.  Le  bâton  qu'on 
emploie  à  cet  usage  porte  le  nom  de  falhier, 

Ëty.  de  faUie,  défaut,  fente,  et  dear,  faire 
des  fentes.  V.  fa/*,  R. 

FALHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (faillà,  âde): 
Falhado,  port.  Fêlé,  ée.  V.  Felat  et  Fais, 
Rad. 

FALHENSA,  s.  f.  vl.  rAiixwsA.  Fal- 
7«ncia,  cat.  mod.  Fallensc^,  anc.  cat.  Falen- 
cia,  esp.  port.  Fallenzia^  ital.  Idanquement, 
faute,  disette.  V.  Fais,  R. 

Ses  falhensa,  sans  faute. 

FaenzOy  ville  d'Italie. 

FALHER,  V.  Faler. 

FALHERA ,  s.  f .  (faillère)  ;  rAïussA.  Nom 
qu*on  donne,  aux  environs  de  Toulouse,  au 
polypodc  à  aiguillons,  Polypodium  aeulea- 
lum,  Lin.  et  à  l'osmonde  royale,  V.  Fauge- 
ra,  plantes  de  la  fam.  des  Fougères  ;  c'es^ 
aussi  le  nom  du  ptéris  dans  quelques  partieè 
de  la  Gascogne.  V.  Feouve. 

FALHIDA,  vl.  V.  Falha  et  Fais,  R. 

FAI^HIDAMEN ,  adv.  vl.  Falidamente, 
esp.  Fautivement,  d'une  manière  fautive.  V. 
Fiils,ii. 


FAL 

s.  m.  (faillie),  dl.  Espèce 
d'outil,  fait  avec  un  morceau  de  bois  fendu, 
servant  à  écorcer  les  osiers.  V.  Falhar  et 
Fais,  K. 

FAI^iyfKRA,  8.  f.  Pour/al^MÎera,  dl.  Y. 
Fougiera  et  Feouve. 

FALHflG,  vl.  Il  ou  elle  manque. 

FAI.mmBN,  s.  m.  vl.  rAUAna.  FalH- 
ment,  anc.  cat.  Falimiento,  esp.  FallimetUo, 
port,  ital  Faute,  erreur.  V.  Falha  et  Fal§, 
Rad. 

FAJUHIMENT,  8.  m.  (faillimein)  ;  Fallin 
mentum^  basse  lat.  Manquement,  faute,  er- 
reur. V.  Defalhiment  et  maneament. 

Ëty.  de  falha  et  de  ment.  V.  Fait ,  R. 

FALHIR,  V.  n.  (faillir)  ;  faum,  vaib.  FaU 
lire,  ital.  Falir,  esp.  Falleeerei  Falir,  port. 
Fallir  et  Falir,  cat.  Faillir,  tomber  dans  une 
erreur,  dans  une  faute,  dans  une  méprise, 
dans  une  omission,  dans  un  manquement; 
faire  une  faillite;  tomber  en  détailltnce,  dl. 
manquer  à  exécuter,  à  faire. 

Éty.  du  lat.  faUere,  ou  de  falha  et  de  tr. 
V.  Fais,  R. 

Faillir,  je  faux,  tu  faux,  il  faut,  nous  fait- 
Ions,  vous  failles,  ils  faillent;  je  faillais,  je 
faillis,  je  faudrai,  faillant. 

FAI«HIT,  adj.  et  p.  ((àilli);  Faltdo,  port. 
En  parlant  d'un  négociant  qui  a  fait  tianque- 
route,  failli  :  Cor  falhit,  évanouissement; 
Jour  falhit,  nuit  tombante;  Blad  falhit,  blé 
desséché  sur  plante.  V.  Fais,  R. 

FALHIT ,  s.  m.  Le  côté  du  carré  de  mou- 
ton où  il  y  a  le  moins  d'os  :  Un  motueou  de 
vianda  falhit,  un  morceau  de  viande  sans  os. 

FALHIT ,  adj.  et  p.  vl.  Pécheur. 

FALHITA,  s.  f.  (faillite);  faiva.  Faillite. 
V.  Banearouia, 

Ety.  de  falha ,  chute,  et  éeita,  chute  faite. 
V.  Fait,  R. 

Faire  falhita, manquer,  faire  banqueroute. 

FAUBIZO,  s.  f.  vl.  Faute,  erreur,  tort.  V. 
Fais,  R.  etFal^. 

FALHOUGAR ,  V.  Afalhoucar ,  dl. 

FAI^QUN»  S.  m.  (faillôun),  dl.  Un  bran- 
don de  foin  ou  de  paille,  pour  porter  du  feu 
à  la  campagne,  d'un  endroit  à  un  autre,  pour 
s'éclairer  pendant  la  nuit .  ou  pour  écarter 
les  abeilles  dont  on  châtrie  les  ruches. 

Ëty.  du  lat.  fax,faci^,  dont  onafait  falh, 
et  du  dim.  oun,  petite  torche. 

FAU,  nom  d'homme,  vl.  Philippe.  Voy. 
Philippo. 

FALIA.  vl.  V.  Falha  et  Fais,  R. 

FAUBERT,  Alt.  de  Philibert,  nom 
d'homme,  V.  c.  m. 

FALIBU8TA,  s.  f.  (falibùste). Escroque- 
rie, tricherie.  Gare. 

FALIBU8TIER,  S.  m.  (falibustié).  Fli- 
bustier. V.  Faribustier, 

FALIGOUQUET,  ETA ,  adj.  (falicouqué , 
été).  Ivre  à  demi ,  qui  est  d'une  gaieté  agréa- 
ble,  approchant  de  l'ivresse. 

FALIDA,  vl.  V.  Failhida, 

FAUDAS ,  s.  f.  pi.  d.  lim.  Défaut  Voy. 
Fais,  R.  et  Falha. 

FALIGADDAS,  V.  Fouligaudat  et  Fol, 
Rad. 

FALIGOUI4A,  Vpy.  Farigoula,  comme 
plus  usité. 

Éty.  Probablement  du  grec  ç^Xà^Y^v 
(phalaggion),  plante  salutaire. 


FAL 

FAUCK>I11.A«FERA,  8.  f.  Nom  oii^on 
donne  ^  la  santolinc,  selon  M.  Avril.  Voy. 
Encens^gros. 

FALIGOm-ETA  ,  8.    f.    (  faligoolète  ), 
Nom  enfantin  ^t  poétique  d|i  thym.  Voy. 
Farigoula. 
Ëty.  dim.  de  Faligoula,  w.  c.  m. 
FAUP,  nom  d'homme.  V.  Fatipo. 
FAI4PA.8.  f.  (falipe).  Cacade,  bévoe, 
ânerie.  Gare. 

FALIPOV,  nom  d'homme.  Alt.  de  Phitip, 
v.c.  m. 
FAUR ,  Faillir.  V.  Falhir. 
TALWT,  adj.  et  p.  m.  (foli) ,  d.  duRooer- 
gue:  Jour  foli  oufalit,  nuit  tombante, 
jour  manquant.  V.  Fais ,  R. 

FAI.I.ABI,B»  ABLA,  adj.  vl.  FallibU  ^ 
cal.  Fatible,  esp.  Trompeur^  V.  Fais,  R. 

FALLACIA,  8.  f.  vl.  Fallaeia ,  port.  cat. 
ital.  Falacia,  esp.  Fausseté,  fourberie ,  trom- 
perie. 
Ëty.  du  lat.  fallaeia,  m.  s.  V.  Fa(«,R. 
FALUDA,  s   f.  vl.  Manquement.  Voy. 
Falhiment  et  Fais ,  R. 

FAIxniEpi.  vl.  rAi&una.  FaUmeni , 
anc.  cat.  Faute  ,  manquement ,  méprise.  V. 
Falhimenei  Fais,  R. 
FAUJR,  vl.  V.  Falhir. 
FAIiOLUA,  s.  f.  (falôllie),  d.  bas  lim. 
Cloches  ou  vessies  remplies  d'eau  qui  sont 
produites  par  une  brûlure.  V.  Ampoulla. 

Ëty.  Probablement  de  la  basse  lat.  falesia, 
élévation. 

FAIiOIXIAR,  V.  n,  (faloullià)  ,  md. 
Former  des  vessies,  des  ampoules  ,  des 
pioches  ,  sur  une  partie  brûlée.  V.  Ouli- 
var. 

FALOT,  8.  m.  (falé),  Falot,  grande  lan- 
terne. 

Ëty.  du  grec  <^xXèç  (pbalos), brillant,  formé 
de  <p«u)  (phaô) ,  briller. 

On  attribue  l'invention  de  cette  espèce  de 
lanterne  à  l'empereur  Manuel  Comnène,  dans 
le  Xll">«  siècle. 

FAIiOUCA,s.  f.  (falouque)  ;  rA&oiicA,r4- 
LooQiiA.  Feluea ,  ital.  esp.  Falua,  port.  Fe- 
louque, petit  bâtiment,  en  forme  de  chalou- 
pe, qui  va  à  la  voile  et  à  la  rame. 

Étv.  du  lat.  phacelus ,  m.  s.  dérivé  dp  grec 
(paTT/oc  (phasëlos),  qui  signifie  la  même 
chose. 

FAÎiOOmA,  Alt.  de  PhytiowÊOvmia , 
V.  c.  m. 

FALOURD ,  OU|U>A,  S.  (faloûr ,  oûrde), 
dl.  Sot .  étourdi,  aU.  de  fialourd,  v.  c.  m. 

FAI.OURDA8,  A88A.  dl.  Augm-  de  Aa- 
Umrd,  grand  benêt,  grand  imbécile.  V.  pa- 
lourdas. 

FAIiOURDISA,  8.  f.  (falourdise).  Nom 
du  tournis,  dans  l'espèce  du  moutop.  V. 
Lourdugi.  ,^    ^    ^.  ^  . 

FALQUIERA ,  S.  f.  (falquiére) ,  dl.  Cein- 
ture de  culotte,  V.  Cassana;  pour  fauchère^ 
bat-cul.  V.  Fauquiera  et  Falc,  R. 

FALS,  rAw,  yAOT,  radical  pris  du  lat. 
f  aller  e,  falo,  falsum,  fausser,  tromper; 
d'où  :  falsus ,à,um,  faux ,  fausse  ;  falcttas, 
fausseté;  fitlsarius,  faussaire; /iiUt/îcaCio, 
falsification,  et  dérivé  du  grec  j^oXXw  (sphal- 
lô),  tromper, nuire. 

De  falsum ,  par  apoc.  fais;  aou  :  Fais  , 
Fals-ada^  Fals-a,  FaUa-wen,  Fals-ar  , 


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FAL 

FoU-tfri .  Fidê'ia ,  Falsi-fiar  »  FaUi^fiat  » 
Falê-oxa. 

De  falêifieationisy  par  apoc.  falHIicaUtm: 
talHficai-our» 

De  falUre^  par  apoc.  fall  et  /al^;  d'où  : 
De-falhe-ment. 

De  /ait»  par  le  changement  de  I  en  u^Jaui, 
d*oà:  Fauêf  Fausê-a,  Fauâ-fuec,  Faut^ 
noun ,  Fautia-coua ,  Fauita-emtcha ,  Faua- 
ja-ifi«ii<.  Fatt#«-art,  Fauês-eiaf  Fau-fila, 
Fam-filar ,  Faumargue. 

De/a<#tla«,  par  apoc.  /hltil,  parsync.  de 
«{,  /al(,  et  /atil,  pAr  le  changement  de  I  en  u  ; 
d'où:  Faut-a,  Faul-^ista,  De-fuut,  Dtê- 
faut-ar,  De-ffeet ,  Faut^ar ,  De-fautar. 

De/a(t,  par  le  changement  de  «  en  c, 
Fale-ita, 

De  faUert.  par  apoc.  fall^  fal;  d'où  : 
Fall-acia,  Af-faUar^  Af-fdrai^  Pal-idat^ 
Fal,  Fal-guiren. 

De  faUaeia ,  par  apoc.  fall  et  falh,  ou  de 
Tall.  fallen,  chute,  parles  mêmes  change- 
ments; iïoiï:  Falh-a,  Faill-a,  Falk^r, 
Falh-ir,  Falhi^ment,  Falhrit,  Falhit-a, 
Falh^j  Falh-tnta^  Falh-Ur^  Falh-Uos^ 
In-falhi-bla-ment ,  In-falh-ihUy  In-falhibil- 
tlol,  Falii-men,  Fal-it^  Famda,  Fal-trank, 
Faud-aty  Faurada^  Faux-plis,  FauMs-et, 

De  fais,  par  le  changement  de  l  en  r,  fan  ; 
d'où  :  Farii'flar,  Fau-frach^  Fau-frimar, 
Faut'il  •  Faut'Ue. 

FAL8,  AL9A,  adj.  ^1.  et  d.  roaerg. 
Faltp  caL  Faux,  ausse.  V.  Faus, 

Éty.  du  lat.  faUus.  V.  FaU,  R. 

FAL8,  s.  f.  t1.  Faux.  V.  Dalh  et  Falc, 
Bad. 

FAUBADA.  8.  r.  (falsàde) ,  dl.  Trahison: 
Prendre  in  falsada^  prendre  par  trahison* 

Ëty.  du  lat.  falm$,  V.  Fal$,  R. 

FALBADOR,  Fai«ador,cat.  et 

FAIaSADRE ,  s.  m.  vl.  Faltador  et  Fal- 
Mnii#,  basse  lat.  Faussaire,  faux-monnayeor; 
qni  altère  les  poids  ou  les  mesures.  V.  Paie, 
Rad. 

FALSAMBN,  adv.  vl.  tAUAmpv.  Y. 
Faustamenei  Fais,  R. 

FAI.SAR,  8.  m.  vl.  Faustart.\.FaU, 
Rad. 

FALSAR,  ▼.  a.  vl.  Falsare,  basse  lai. 
FaUary  cat.  Egarer»  fausser»  plier, trom* 
per,  falsifier,  altérer ,  contrefaire,  blâmer, 
censurer. 

Éty.  de  Fais  y  R.  de  ar  et  faussar, 

FAIiSARI ,  vl.  Falsariy  cat.  V.  Faus- 
sari  et  Fais ,  R. 

FAL8ART,  8.  m.  vl.  Faux,  V.  Dalh ,  R. 
ponr  (aochon  ,  arme  ancienne.  V.  Fale^  R. 

FAL8AS  aARRAS,  S.  f.  (fôlses  gàrbes). 
Nom  Toulousain  de  la  cbondrille  jonc.  V. 
Sauta  aulama, 

FAI.8DE8TOIi8 ,  6.  m.  vl.  Fauteuil , 
trône. 

FAL8EDAT ,  vl.  Falsedai,  cat.  V.  Faus- 
setateiFals.K. 

FALSESA ,  s.  f.  vl.  Falseta ,  anc.  cat. 
Falsexxa ,  anc.  ilal.  Fausseté ,  perfidie. 
V.  Faussetat  et  Pals,  R. 

FAI.8-ESCAIRE ,  dg.  V.  Faus-e^eairs 
et  Sautarela. 

FAL8BT ,  s.  m.  (falsé) ,  dl.  Gousset. 
V.  Oueiroun. 

FALSETAT  ,  vL.  V.  Faussetaê, 


FAL 

9  ••  f.  vl.  FaUiMaf  cat  V. 
FaussstaU 

FAL8IA,8.  f.  vl.rAUBA,  rAumiA.  Fal- 
lu!,  port.  cat.  esp.  anc.  ital.  Perfidie,  faus- 
seté, y.  FaussttaieiFaU,  R. 


FAL 


209 


FALSIFIAR,  V.  a.  (falsifia);  wi 
Falsifieare,  iia\,  Faleifiear^  esp.  cat.  port. 
Falsifier,  ajouter  (|uelque  chose  k  un  acte, 
à  une  pièce  d'écriture,  dans  le  dessein  de 
tromper ,  ou  en  retrancher  quelque  chose 
dans  les  mêmes  vues. 

Éty.  du  lat.  fàlsum  et  de  fieare ,  falsi- 
fieare,  dont  falsificar  est  unesync.  V.  Fais, 

FaUifiar  lùu  vtn,  etc.  Y.  Fraudât, 

FAUilFIAT  ,  AOA ,  adj.  et  p.  (falsifia, 
àd^  ;  FalsifieadOy  port.  Falsifié,  ée. 

Ety.  du  lat.  falei/icatus.  V.  Pals,  R. 

FALSIFICATION,  s.  f.  (falsificatie-n)  ; 
rAuinciMtnii.  Falsificaeià  $  cat.  Falsifica* 
noue,  ital.  Falsificacion^  esp.  FalsifieaçàOf 
port.  Falsification ,  l'action  de  falsifier  ou 
de  contrefaire  un  écrit ,  un  cachet ,  dans  le 
dessein  de  tromper  ;  en  term.  de  pharmacie 
et  de  droguerie ,  ce  mot  est  svnonyme  de 
sophistication  et  indique  un  mélange  frau- 
duleux. 

Éty.  du  lat.  falsifieatio ,  formé  de  falsus, 
faux  ,  de  facere,  faire,  et  de  aetiOf  action. 
V.  FaU,  R. 

FAL8IFIGAT0UR.  S.  m.  (falcificatôur)  ; 
Palsificadàr,  cat.  Palsi^alort,  iUl.  Pal- 
sificaaor,  esp.  port.  Falsificateur,  celui  qui 
falsifie. 

Éty.  de  faleifiear  et  de  tour,  celui  qui  fait 
la  falsification.  V.  Pals,  R. 

FAUiOZA ,  s.  f.  vl.  Falsura  ,  port. 
Fausseté,  fraude,  ruse,  finesse,  fourberie, 
trahison. 

Êty.  du  lat.  falsitas  ou  fallaeia.  V.  Pals, 
Rad. 

FAIJn)RA,8.  f.  vl.  Falsura,  anc.  cat. 
port.  iUl.  V.  Faljta,  Faussetat  et  Fait,  R. 

FALTiltHERS,  8.  m.  pi.  vl.  Empoison- 
neurs, sorciers.  Y.  Fad,R, 

FALTRANK,  8.  m.  (faltràn);  Faltrank , 
faltranck,  falltranch  ou  thé  suisse,  mélange 
de  plantes  alpines,  regardées  comme  vulné- 
raires et  bécniques,  telles  que  la  véronique, 
l'alchimille,  la  Drunelle,la  bugle,la  bétoine, 
la  sanicle,  les  menthes,  etc. 

fity.de  Fall.  faU,  chute,  et  de  trank, 
boisson^  à  cause  de  la  propriété  qu'on  lui 
attribue ,  de  prévenir  les  acadents  occasion- 
nés  par  les  rautes.  V.  Pals ,  R. 

FAI<UOE,8.  m.  (falùdgé)  ;  rA&vm.  Maladie 
des  brebis  qu'on  croit  être  causée  par  l'in- 
flammation de  la  vésicule  du  fiel,  et  qu'il  ne 
faut  pas  confondre  avec  felage,  qui  est  Fin- 
flammation  de  la  rate. 

FALUHE,  8.  m.  (falûmé).  Nom  qu'on 
donne  aux  enfants  qui  portent  des  falots , 
pour  éclairer  pendant  la  nuit,  parce  qu'ils 
vont  toujours  criant  :  fulume ,  falume, 

FALDN,  s.  m.  (falùn).  Falun,  amas  de 
coquillages  fossiles. 

FAI^UVfAR,  ?.  a.  (falunà).  Faluner  .  ré- 
pandre du  falun  sur  une  terre ,  comme  en- 
grais. Gare. 

FAI^UNIERA,  S.  f.  (falunière).  Falunière, 
carrière  de  falun. 
FAIiVETA,  8.  f.  vl.  Talent  de  faire  des 


contes ,  art  d'ciqoler ,  de  conter  des  ùiÀt$. 
V.Fa,R. 

FAM 

PAM,  radical  pris  du  lat.  famés,  is,  faim, 
dérivé  j  selon  Perotte ,  du  grec  <p«ykTv 
(  phagein) , manger ,  parce  que ,  dit-il ,  celui 
qui  a  faim,  désire  manger;  d'autres  font  Te- 
nir ce  niot  de  pharnsn,  qui,  en  égyptien , 
signifie  famine,  dérivé,  comme /hm,  de  plia» 
bouche,  d'où  le  grec  9^tt)t8ermi  pris. 

De/amef,  par  apoc. /am;  d'où  :  Pam, 
Fam-egear^  Fam-ina,  A-ffam-ar,  Af-fam^ 
at,  Af-fatnin^r,  Af-famin-at,  Fanuk4assa, 
Fam^anina,  Pam-eiani,  Fam-eiar ,  Fom- 
gala^  Af'fangal'at,Fam-gana,Panholeni, 
Af'fami-at ,  Oe-famin-ar ,  Familiar»WÊen, 
Ara-fam, 

De  fam ,  par  le  changement  de  f  en  ii  » 
ham;  d'où  :  ÏTam-t,  A'hant4ai, 

FAM ,  2 ,  radical  pris  du  lat.  fama,  famœ, 
renommée,  réputation ,  famé;  dérivé  du  grec 
<pi[Kx  (phama),  dor,  pour  ^i\i.y\  (phémé), 
renommée,  bruit,  nouvelle,  oracle,  etc.  fait  de 
?^F  (phémi) ,  dire,  parler  ;  d'où  le  latin  fari, 
m.  s.  de  là  sont  venus  :  famosus ,  fameux  ; 
diffamare,  difiàmer;  infamie,  infâme ;in» 
famia ,  infamie. 

De  fama  :  Fama,  Pam<ms,  Pamous-a, 
Famoufo-meiti. 

De  diffamare.  par  apoc.  Dif-famrar , 
Dif-fam-at,  Diffam-ation,  Diffama-ment, 
Dif-fam-atoiro ,  Dif-fam-atour,  Eê-famar, 
A-d%ffamar, 

De  infamie,  par  apoc.  incompl.  In-fame, 
Infam-ia. 

De /om,  par  le  changement  de  o  en  e, 
fem;  d'où  :  De-femm-ar. 

FABI ,  vl.  Nous  faisons  ;  pour  fem.  V. 
Fasem, 

FAM ,  s.  m.  et  f.  (fan)  ;  ha»,  r^ii.  Faiii^, 
ital.  anc.  esp.  Hambre,  esp.  mod.  Famé, 
port.  Fam.  cat  Faim,  toujours  féminin  en 
français,  désir  et  besoin  de  manger;  appétit. 

ÉÎy.  du  lat.  famée.  V.  Fam ,  R. 

La  fam  fa  eourHr  lou  loup  doou  hoee. 

ProT. 

FAM ,  adj.  vl.  Affamé. 

FABIA ,  s.  f.  vl.  Fama ,  port.  esp.  cat. 
ital.  Renommée,  réputation, 

Êty.  du  lat.  fama.  V.  Fam,  R.  2. 

FAMALA88A ,  s.  f.  (fàme- lasse).  Ina- 
nition ,  faiblesse  qui  arrive  à  la  suite  d'une 
grande  fatigue  ou  d'une  grande  faim. 

Ëty.  de  fam,  faim,  et  de  lassa,  lasse. 
V.  Fam ,  R. 

FAMAT,  ADA,  a4j.  et  p.  (famà,  àde). 
Famé ,  ée ,  bien  ou  mal  famé ,  qui  a  une 
bonne  ou  une  mauvaise  réputation. 

Éty.  du  grec  ^à[UL  (phama) ,  dor.  re- 
nommée. 

FAMAT ,  adj.  vl.  V.  Affamai  et  Fam , 
Rad. 

FAM-CANINA ,  8.  f.  (fan-canine)  ;  r^a 
cAimui.  Fam  canina  ,  cat.  Famé  eanina , 
ital.  Faim  canine.  V.  Pamgala. 

Ëty.  du  lat  famée  canina,  V.  Fam,  R. 

FAMEGAR,  et 

FAMEOEAR.  T.  n.  vl.  rAiniiui.  Fa- 
inare,  basse  lat.  Avoir  faim,  avoir  besoin. 


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210 


FAM 


Èty.  de  FoMy  R.  et  de  egear. 

Famige  per  nos,  d.  faud.  de  1100. 

FAMEIANT  ,  f  1.  tamuamw.  Âfiamé.  V. 
Fam^ïi. 

FAMEIAR,  vl.  V.  Famegear  ei  Fam, 
lUd. 

FAMELBGBARyT.  n.  (fameledjà).  Être 
fnDilier,  devenir  familier.  V.  FamiUarisar, 

Éty.  du  lat.  famUiarU.  V.  Famili,  R. 

rAUQÂlsA  ,  8.  f.  (fàDgàle)  ;  wmAmimA  , 
ff4H  cAMniA,  r— Qin.  Fringale,  faim-valle» 
faim  canine ,  grande  faim  ;  boulimie ,  ma- 
ladie dans  laquelle  les  naïades  sont  leur- 
menlès  par  une  faim  insatiable. 

Ê^.  du  lat.  /amff  embdla,  dit  pour  famés 
eabaUina ,  faim  de  cheval  ;  on  nomme  /aim- 
vaU^i  nne  maladie  des  chevaux  qui  les  ferait 
mourir  en  peu  de  temps  si  Ton  ne  leur  donnait 
promplement  è  manger.  Ou  selon  M.  Nodier 
de  faimvaUê,  dérivé  du  lat.  valdè,  valens, 
valida,  grande  faim.  V.  Fam,  R. 

AffamgahU,  aflamé. 

FAMC^AlfA,  s.  f.  (fangàne),  dg.  Faim 
canine.  V.Fam  eanina^FamgalaelFam,  R. 

FAMIER ,  dl.  (famTe^.  Alt.  de  Familhier, 
T.  c.  m.  et  Famili ,  R. 

FAMILHA,  s.  r  (famille);  vamya.  Fa- 
Mf^h'a, ital.  Famtfia.esp.  port  cal.  Famille, 
tous  ceux  d'un  même  sang;  race;  lignée; 
toutes  les  personnes  d'une  même  maison; 
en  hntoire  naturelle,  certain  groupe  d'êtres 
qui  ont  entr'eux  de  nombreux  rapports 
naturels. 

Éty.  du  lat.  fàmilia,  m.  s.  V.  Famili,  R. 

La  santa  familha,  en  terme  de  peinture, 
la  Sainte  Famille,  désigne  un  tableau  repré- 
sentant. Notre  Seigneur,  la  Sainte  Vierge, 
Saint  Joseph  et  Saint  Jean. 

FAMILI  f  rMMMMMM,  rMmmL,  radical  pris  du 
latin  famUia,  a,  famille,  dérivé  du  grec 
6{iiXta  (homilia),  société  du  mari  et  de  la  fem- 
me, par  le  changement  de  l'esprit  rude  en 
/;  d'où  :  Familiaris. 

ï>efamHia,  parle  changement  de  (ien  Ih: 
Familha. 

De/amtharî#,  parapocYamtHar;  d'où  : 
Familiar-itat,  FamUtar,  Famiiiar^enL 
FamUiaris-ar. 

De  familiar,  par  le  changement  du  der- 
nier a  en  #,  /bimlter;  d'où  :  Familier,  Fa- 
mUier-a,  Familiera^meni, 

De  famili,  par  le  changement  de  i  en  e  : 
Famel-egear. 

FAMILIAR,  ARA ,  adj.  anc.  béam.  Fa- 
miliar,  port.  cat.  esp.  Famigliare,  iul. 
Familier,  1ère.  V.  Familier  et  Fami/t,  R. 

FAMILIARMAR  SE,  T.  r.  rAMBu«sA«. 
Familiarigarst ,  esp«  port.  cal.  Se  rendre 
ùmititt,  prendre  des  manières  plus  fami- 
lières. 

Éty.  de  famiUaris  et  de  ar.  V.  FamiU, 
Rad.  ' 

FAmUARITAT ,  s.  f.  (familarità)  :  tmt 
nuBABiTAT.  Famigliatità,  iUl  Familiari- 
ëad,  esp.  Familiaridade ,  port.  Famxlia- 
ritat,  cat.  Familiarité,  liberté  dans  les  dis- 
cours ei  dans  les  manière»,  qui  suppose  entre 
les  personnes  une  certaine  égalité. 

,  Ety.  du  IfeL /"«miliarilalif,  gén.  de /ami- 
Uaritos.  V.  Amili,  R. 

FAmuAniBNT»  adr.d.  vand.  Famt- 


FAM 

liarmeni,  cat  Y.  Fomiits ranMfil  et  Fomilt, 
Rad. 

FAMIIilBR,  lERA,  ad),  rfamilié.iére); 
rawijw.  FawUgliars,  ital.  Familiar,  cat. 
esp.  port.  Familier,  ière,  qui  vit  familièrement, 

2ui  en  use  familièrement  avec  (|uelqu'un  : 
'#/amti^t«r,il  est  familier,  privé, il  n'est 
point  sauvage,  pariant  d'un  animal. 

Ëty.  de  famiUaris.  V.  Famili,  R. 

FAMILIERAHBVIT ,  adv.  (familiers- 
mein)  :  rAauuDB«ABHnr.  Famigliarmente  , 
ital.  FamUiarmente ,  esp.  port.  Familiar- 
merU,  cat.  Familièrement,  d'une  manière  fa- 
milière. 

Ëty.  de  famUhiereei  de  mail.  V.  Famili^ 
Rad. 

FAmiXA,  tI.  V.  Famili  et  FamUi, 
Rad. 

FAMINA,  s.  f.  (famine);  c^nmA,  mtsrA. 
Famé,  ital.  port.  Famina,  anc.  cat.  Famine, 
disette  générale  de  vivres,  dans  un  pays , 
dans  une  ville ,  dam  une  place  de  guerre. 

Ëty.  du  lat.  famés,  faim.  V.  Fam,  R. 

Cridar  famina,  crier  famine. 

FAMOLEN,v|.  V. 

FAMOUBNT,  adT.  vl.  Famolene,  cat. 
Famelieo,  esp.  port.  ital.  Aflamé.  V.  Affa- 
mai, 

Ëty.  du  lat.  famelicus.  V.  Fam,  R. 

FAM08,  adj.  vl.  Famos,  cat.  V.  Famous 
etFam,  R.2. 

FAMOUS,  OUSA,  adj.  (faméus,  ôuse); 
BBMooHAT,  rAMAT.  Famoso ,  Ital.  esp.  port. 
Famos,  cat.  Fameux,  euse,  dont  on  parle,  ou 
dont  on  a  parié  beaucoup  dans  le  monde  ; 
excellent,  renommé. 

Éty.  du  lat.  famosus,  ou  de  fam  et  de  ous, 
V.  Fam,  R.  2. 

FAMOUSAMKNT,  adv.  (famousamein)  ; 
Famosamenl,  cat.  Famosamente,  port.  esp. 
Fort  bien,  parfaitement,  très-grand. 

Ëty.  de  famousa  et  de  ment.  V.  Fam, 
R.2. 

FAMIU* ,  S.  m.  vl.  Famiilo,  esp.  porL 
Serviteur,  domestique. 

Ëty.  du  lat.  famultis. 

FAMU8,  dg.  Jasm.  Alt.  de  Famous,  ▼. 
c.  m. 

FAN 

FAN,  rAMA ,  radical  dérivé  du  latin  fa» 
num ,  i ,  temple  ;  d'où  :  profunus ,  profane  , 
fanaticus,  fanatique. 

De  fanaticus ,  par  apoc.  fanal  ;  d'où:  Fa- 
nalique ,  Fanalrisme. 

De  profanus  :  Prou- fane ,  Prou-fanar , 
Proufan-alion. 

FAN,  vl.  Ils  ou  elles  font;  de  faire; 
pour  faim,  Y,  Fam, 

FANA,  s.  f.  vl.  Fane  et  infante.  V.  Fa, 
Rad. 

FANARREOOU,  dl.  V.  Falahreguier. 

Éty.  du  celt.  fanabren, 

FANAR,  T.  n.  tI.  Se  faner,  Quan  la  fue» 
Iha  fana.  V.  Feu,  R. 

FANATIQUE,  ICA,  adj.  (fanatique, 
ique)  :  Fanatico,  ital.  esp.  port.  Fanatie,  cat. 
Fanatique,  personne  ammée  d'un  faux  tèle 
religieux  qui  lui  trouble  la  tète  et  la  rend 


FAN 

capd)le  des  actions  les  plus  extraTagantes  et 
les  plus  cruelles. 

Ëty.  du  lat.  fanaticus,  dérivé  de  fanum, 
temple,  parce  que  anciennement  il  y  avait 
dans  les  temples  des  gen»  nommés  fanaiici, 
qui  pour  paraître  animés  par  la  divinité,  en- 
traient dans  une  sorte  d'enthousiasme  et  fai- 
saient des  gestes  extraordinaires.  V.  Fan, 
Rad. 

FANATfSAR,  T.  a.  (fanatisa).  Fanatiser, 
rendre  fanatique. 

FANATISAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (fanatisa, 
àde).  Fanatisé,  ée. 

FANATISME ,  S.  m.  (fanatisme)  ;  Fana- 
tisme, cat.  FanaHsmo,  ital.  esp.  port.  Fana- 
tisme, tèle  aveugle  et  passionné,  qui  nait  des 
opinions  superstitieuses,  et  fait  commettre  des 
actions  ridicules,  injustes  et  cruelles,  avec 
une  sorte  de  |oie. 

Éty.  de  fanatique  ei  de  isme,  système,  ma- 
nière des  fanatiques.  V.  Fan,  R. 

FANAU,  s.  m.  (fanàou);  Fanal  ,  esp. 

C  Fanal ,  ital.  Fanarium  ,  basse  lat. 
I,  grande  lanterne  allumée  sur  im  vais- 
seau, sur  une  tour,  etc. 

Éty.  du  grec  <f«vèc  ([^nos),  formé  de 
<ps{vti>  (phainô),  lun*e. 

FANAU,  s.  m.  Falot,  grande  lanterne, 
composée  d'une  cage  de  fer,  recouverte  d'une 
toile  très-claire,  que  tiennent  tendue  neuf  trin- 
gles de  fer  coudées  par  le  bas  et  recourbées 
vers  le  haut,  en  forme  de  dôme  ;  d'une  bobè- 
che, qui  reçoit  la  chandelle ,  et  d'un  anneau 
pour  la  suspendre. 

Dire  de  fanaus,  faire  des  contes. 


RiMt,  raço  <l*A(UiB, 
P«r  Cifr*  bonwio  moi 


'  tuam  birc  koocoo 
PmL 


FANAU  nuoiAmgvs,  Fanal  télégraphi- 
que, ce  fanal,  qui  peut  porter  la  lumière  à  dix 
Nenes ,  fut  inventé  par  M.  Ami  Argand,  en 
ltO-2,  et  perfectionné  par  M.  Bordier-Marcci, 
en  1819. 

FANC,  t1.  rAincA,  rAiw,  rAi«o.  Fange.  V. 
Fanga  et  Fang,  R. 

FANDAUL ,  s.  f.  (fiindàle) ,  et 

FANDAUkDA,  dl.  V.Faudada. 

FANDANT,  s.  m.  (  fandàn  ).  Fanfaron  : 
Fatrtf  loM  fandant ,  se  faire  Taloir ,  faire  le 
fanfaron.  V.  Fanfaroun. 

FANDAU,  dl.  V.  Faudada. 

FANFAN ,  s.  m.  (fanfan).  Vieux  mot  qui 
signifiait  symphonie.  V.  Symphounia. 

FANFARA,  s.  f.  (fanfare);  Fanfana, 
esp.  Fanfare,  sorte  d'air  militaire,  pour  l'or- 
dinaire, court  et  bruyant,  qui  s'exécute  par 
des  trompettes  et  autres  instruments  en  cui- 
vre ,  et  qui  a  quelque  chose  de  martial  et 
de  gai  ;  en  d.  bas  lira,  faste,  ostentation. 

Ëty.  Onomatopée  du  son  des  trompettes, 
cors.  etc. 

Dérivés  :  Fanfarr-oun^Fanfarroun-ada, 
Fanfarroun^aria, 

FANFAmOOUUER  ,  S.  m.  (  fanfari- 
gouillé).  Nom  qu'on  donne  •  à  Arles ,  au  mi- 
cocoulier,  qu'on  appelle  improprement  ali- 
sier, en  français .  selon  la  remarque  de  M. 
Laugier  de  Chartrouse.  V.  Falahreguier. 

FANFARINETA,  S.  f  (  fanfarinéte  ). 
Bouton  ;  on  le  dit  particulièrement  de  celui- 
de  la  fleur  delà  scoxonère  des  prés,  etde 


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FAN 

cdoi  do  barbe-booc,  lorsque  cet  plantes 
montent  en  graine.  Avril. 

FANFAIII.UCHA,  S.  f.  (tanforlùtche)  : 
■n&oTAs.  Fanfreluche,  colifichet,  ornement 
frivole  et  de  peu  de  valeur. 

Éty.  del'ital.  fanfaluca^  m.  s.  dfrivé  de 
fapfala  ou  farfalla ,  papillon,  teigne  qui  se 
brûle  à  la  chandelle. 

FANFARLUÇUET,  S.  m.  (fanfarluqué). 
Freluquet,  damoiseau,  qui  est  recherché  dans 
sa  parure. 

FANFARROUN,  adj.  et  s.  m.  (fanfar- 
rônn)  ;  rAUDAirr,  rAMrAMooa.  Fanfarrô^  cat. 
Fanfarron,  esp.  Fanfarrâo,  port.  Fanfaron, 
qui  fait  le  brave,  qui  se  vante  de  Fétre  et  qui 
De  Test  pas. 

Êty.  de  l'arabe  farfar^  léger,  inconstant, 
bavard,  qui  promet  plus  qu'il  ne  peut  tenir. 

FANFARBOUNADA,  s.  f.  (fanfarrou- 
nade)  ;  rAjnrAaovpAsiA.  Fanfarraria,  port. 
Fanfarronado ,  cal.  Fanfaronnade,  action, 
démarche  de  fanfaron.  V.  Fai^farroun, 

FANFARROUNARIÀ,  V.  FavfarrOH- 
nada. 

FABIFASn ,  dl.  V.  Fanlatti. 

FANFOGNA ,  AU.  de  founftmi.  V.  Car- 
lamusa  et  Symphon^  R. 

FABIFONI ,  V.  Fùunfoni  et  Symphon , 
Rad. 

FANFONI ,  s.  f.  (fanfôni).  Nom  des  sésies 
et  dos  sphinx,  selon  M.  Castor. 

FANFOUNBGBAR,  W .  Founfouniar  et 
Symphon,  R. 

FANFOUNIAIRE ,  V.  Foufifouniaire  et 
Symphon,  R. 

FANFOUNIAB,  V.  Founfouniar  et 
Symphon ,  R. 

FANFRE ,  s.  m.  (fànfré);  rsi-D  ambuca. 
B.-du-Rh.  Nom  nicéen  du  balisle  vielle , 
BaliiteS'Vttula,  Lin.  poisson  de  Tordre  et 
de  la  fam.  des  Chismopnés  (respirant  par 
une  fente),  dont  la  chair  est  très- bonne,  et 
qui  parvient  jusqu'à  quatre  décimètres  de 
longueur. 

Êty.î 

On  donne  aussi  le  nom  de  fanfrt,  au 
pilote,  V.  Pilota,  et  au  centrolopbe  liparis, 
Ctntrolophut  liparii ,  Risso,  de  la  même 
famille. 

FANFRE-D'ABIERIQUA,  S.  m.  Nom 
nicéen  du  baliste  buniva ,  BalUtet  Buniva , 
Lac.  poisson  de  l'ordre  et  de  la  fam.  des  Chis- 
mopnés (respirant  par  une  fente),  qu'on  pèche 
dans  les  environs  de  Nice. 

On  donne  aussi  ce  nom  au  coryphène 
porapile,  Coryphœna  pompUut,  Lin.  pois- 
son de  l'ordre  des  Holobranches  et  de  la 
fam.  des  lx>phionoles  (à  crête  sur  le  dos), 
qui  n'atteint  que  deux  décimètres  de  lon- 
gueur. 

FANFRE-NEORE .  s.  m.  Nom  nipéen 
de  l'oligopode  noir ,  OUgoput  aUr ,  Lac. 
poisson  de  Tordre  des  Holobranches  et  de 
la  fam.  des  Jugulaires  ou  Auchénoptères 
(à  nageoires  au  cou). 

FANG ,  radical  pris  de  l'italien  fango , 
boue,  fange,  bourbe,  probablement  dérivé 
do  latin  /imus,  fumier,  d'où  la  basse  lat. 
fangia^  fangut;  oo  du  ceH.  faneq,  m.  s. 
V.  Fum,  R.  2. 


FAN 

De  fango  j  par  apoc.  fang;  d'où  :  Fanga, 
Des'fang-ar  ,  Fang^at^  A-fang-ar^  A* 
fang-aty  Fang-asia^  Eê-fangaa-^r,  B$- 
fangasi-at  ^  Fangatt-egear ,  Fangast-iar, 
Fangu'ilhan  ,  Fang-ou$  ,  Fangu-egear  , 
Enfang-ar,  Dei-enfangar  ^  En-fang-at , 
Fangast'ier  ,  Fangouês-egear  ,  Fangu- 
egear ,  Fane  ,  Fangu-et ,  Fangu-ilha  , 
Fagu-ia^  Fagu-at,  Fagu^oui,  Faigu^a^ 
Fangu-in-egear  ,  Fanh-a ,  En-hagn-al , 
Fange-a  ,  Fange-as  ,  Fangeasi-iar  ;  par 
le  changement  de  /"  en  /i ,  et  de  ang  en 
agn ,  fagn  ;  d'où  :  Hagn-ouê ,  Hang-out, 

FANGA ,  s.  f.  (tangue)  ;  rAiiwA,  vaota, 
rAcpiA,  rAvrmicA,  BmwA.  FangOj  ital.  esp. 
Fafi^,cat.  Fanga,  basse  lat.  Vase,  limon, 
boue,  fange,  terre,  poussière  et  matières 
corrompues  des  rues  ou  des  chemins,  délayées 
par  Teau  de  la  pluie  ou  par  celle  de  quel- 
que ruisseau. 

Éty.  V.  Fang,  R. 

Fanga  deit  amoulairet,  terre  nmolée. 

Fanga  deithabUt,  deii  rati6a#,  crotte. 

FANGANA,  AU.  de  F amgana,f .cm. 

FANGARAS,  Aub.  V.  Fangat. 

FANGA8,  8.  m.   (fanges);  r apsabas  , 

rAMOBAS,    tOLABOa,  ABlOAt  ,    BOIIirA.  Fangat  , 

cat.  Fangal,  esp.  Fangaccio,  ital.  Grand 
et  large  bourbier  ;  fig.  mauvaise  a^ire , 
embarras. 

Ëty.  de  fanga  et  de  os.  V.  Fang,  R. 

FANGA88EGEAR,  V.  n.  (fangassedjà)  ; 

rAMSAfflAB,   rABf>BASt|Aa,  r AHOUmBOBAB .  Fan- 

auejar,  cat.  Patrouiller,  marcher  dans  la 
boue,  et  act.  crotler,  éclabousser  quelqu'un. 

Éty.  de  fangas  et  de  egear,  V.  Fang,  R. 

FANGAS8IAR ,  V.  Fangauegear, 

FANGA8SIER»  lERA,  adj.  et  s.  (fan- 
gassié,  ière).  Celui,  celle  qui  se  plaît  à  pa- 
trouiller, à  marcher  dans  la  fange. 

Patrouilleux,  euse,  n'est  pas  français. 

Ety.  dtfangassa  et  de  ier.  V.  Fang,  R. 

FANGA88IER,  s.  m.  Nom  du  râle,  selon 
M.  Avril.  V.  Raie  de  geneeta. 

Ëty.  de  fangat  et  de  ier,  parce  que  cet 
oiseau  fréquente  les  lieux  bourbeux  et  maré- 
cageux. V.  Fang,JX. 

FANGAT8,  vl.  V.  Fangae  et  Fang,  R. 

FANGEA,  d.  m.  V.  Fanga. 

FANGEAS ,  d.  m.  V.  Fangas  et  Fang, 
Rad. 

FAlfGEASSIAR,  d.  m.  V.  Fangasse- 
gear. 

FAN€H>8,  vl.  Fangiê,  caL  V.  Fangouê, 

FANG0D9,  OU8A,  OUA,  adj.  (fangôus, 
Ôuse,  due);  rAOTooi,  rAonov*,  paotiucoo*, 
■AttRoiis.  Fangoêo,  ital.  Fanges,  cal.  Fan- 
geux, euse  ;  bourbeux,  boueux,  crotté. 

Ély.  de  fanga  et  de  ous,  V.  Fang,  R. 

On  dit  :  un  chemin  pâteux,  une  rue  bour- 
beuse, une  prairie  limoneuse. 

FANGOUSA,  s.  f.  (fangôuse).  Nom  qu'on 
donne,  en  l^nguedoc,  è  la  morue  fraîche. 

FANGOnS8EGEAR ,  et 

FANGOZ,  vl.  V.  Fangous. 

FANGUA,  vl.  y.  Fanga  et  Fang,  R. 

FANGUA.s.f.  vl.  Fanga,  cat.  Vanga, 
ital.  Bêche,  houe. 

FANGUBGEAR,  v.  n,  (fanguedjà),  dl. 
Fanguejar,  caL  S'embourber«  V.  En  fan- 
gat s\  Fang  R.  et  Paioulhar. 


FAN 


211 


FAlf ÇWIBT ,  S.  m.  (fangoé),  dl.  Une  Mo- 
rte ^aii/on, femme  sale,  mal  accoudréo. 

Éty.  de  fanga  et  du  dim.  si.  V.  Fang,  R. 

FANGIHLHAlf ,  S.  m.  (fanguUlân).  Rois* 
seau  qoi  charrie  les  boues. 

Éty.  de  fanga,  V.  Fang,  R. 

FANGÙINEGEAR,  V.  FangasHgeat  et 
Fang,  R. 

FANH,vl.  V.  Fane. 

FANHA ,  s.  f.  vl.  Fange,  boee. 

Éty.  Alt.  de  Fanga ,  v.  c.  m.  et  Fang , 
Rad. 

FANHAR,  T.  a.  et  n.  vl.  Faner,  flétrir. 

FANOl7Ii,vl.V.F0iiou/A. 

FANOUS,  OU8A,  adj.  Magnifique,  su- 
perbe, richement  couvert,  bien  paré;  ayant 
beaucoup  de  fane,  en  pariant  du  blé. 

Ety.  du  grec  <p«Xt)c  (phalos),  hilsant,  ou  de 
«pavcpèc  (phaneros) ,  apparent ,  illustre. 

Es  ufanous  eonmo  una  porta  nova. 
Prov. 

FANT,  radical  pris  du  lat.phaïUaaia'et 
p/ian(a#ma,  dérivé  du  grec  <pav^<T^  (phan- 
tasia) ,  fantaisie ,  vision,  imagination,  ou  de 
(pàvTaafxa  (phantasma),  fantôme,  spectre, 
vision ,  qui  ont  pour  radical  principal  ^dsta 
(phainô) ,  je  parais. 

De  phantasia  et  de  phantasma,  par  apoc. 
phant,  et  par  le  changement  du  ph  euf, 
fanl:  d'où:  Fantasc,  Fantrasia,  Fantas- 
tie,  Fantasma-goria,  Fant-aumary ,  Fant- 
aum-ia,  Fan^isa,  Fanl-omo,  Fantoum- 
aria. 

TANT .  s.  m.  vl.  Enfant. 

Ély.  Conlr.  de  enfant.  V.  Fa,  R. 

FANTA,  vl.  Elle  enfante. 

FANTAR,  V.  n.  vl.  Accoucher,  mettre  au 
monde. 

Ély.  defant  et  de  ar.  V.  Fa,  R. 

FANTASC ,  ASCA,  adj.  (fanlâsc ,  àsque); 
rABTAtgiiB,  BOimracs,  bavastibobs,  bataiti- 
«Bovf ,  r ABTAfTic ,  vBcmoBoiis.  Fantasioso , 
port.  Fanlasticus,  basse  lat.  Fantasque,  ca- 
pricieux, bixarre. 

Ély.  V.  Faniaiia\  Faniastie  et  Fant, 
Rad. 

FANTASIA,  8.  f.  (fantasie);  vABTAtis. 
Phantasia,  lat.  Fantatg,  bas  bret.  Fantet- 
lia,  cat.  esp  port.  ital.  Fantaisie,  caprice, 
bizarrerie ,  volonté. 

Éty.  du  lat  phantasia.  V.  Fant,  R. 

FANTASMA,  8.  m.  et  f.  vl.  rABTAOw*. 
Fantasma,  cat.  esp.  port.  ital.  Fantôme; 
illusion,  chimère. 

Éty.  du  Ut.  phantasma ,  m.  s. 

FANTASMAOORIA,  s.  f.  (fantasoiagou- 
ricy  ;  FABTASMAoooBiA.  FaMasmogoria,  t^U 
esp.  ital.  Fantasmagorie  ou  phantasmagorie . 
sorte  de  spectacle  physique ,  qui  consiste^ 
faire  apparaître,  dans  on  lieu  obicor,  des 
images  de  corps  humains  qui  produisent,  de 
Tillusion. 

Éty.  du  lat.  fantasmagoriœ ,  dérivé  du 
grec  <pdhfTfl(9(iA  (phantasma) ,  fantôme^  et  de 
è^opà  (agora) .  assemblée,  assemblée  de  spec- 
tres ou  de  fantômes.  W.  Font,  R. 

On  doit  l'invention  de  cette  sorte  de  speÉ- 
tacla  à  Robertsoq ,  qai  conoieAça  Juia  Caire 
connaître  en  1797. 


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212 


FAN 


WÂSÊVÂBam ,  s.  m.  (fontaselD).  Fantas- 
MD ,  soldat  de  l'infaDterie. 

FANTASTIC  ,  adj.  tL  FanloiHc ,  cat 
PanttuHeo,  esp.  ilal.  Fantastiqoe. 

PAMTA8TIC ,  I0A,a4j.  (faDtasUc,  iqoe)  ; 
PaniaêHeo ,  port.  esp.  ital.  FanuuUe^  cat. 
V.  FanUuc. 

Ety.  du  lat.  phantaHieus.  V.  le  mot  pré* 
cèdent  et  Fatil,  R. 

FANTA8TIC  ,  S.  m.  Pour  farfadet  , 
V.  FtmleUmH  et  Fanl ,  R. 

FANTASTIQUE»  V.  FaniOêe. 

FAMTAUilA,  vl.  y.  Faniama  et  FaiU^ 
Rad» 

r ANTAinHAaiA  »  s.  f.  t1.  Faadnation. 
V.  FatU.R. 

FANTAUMART,  8.  m.  (fanUoumari). 
Fantaisie,  c'est  le  titre  d'un  ouvrage  que 
Raymond  Jourdan  »  troubadour  ,  composa 
Ters  l'an  1206.  Ltm  FaifntatÊmary  de  lat  Do- 
nae.  V.  Faut,  R.  et  Fanfaumarta. 

FAWTAUailA ,  8.  f.  ▼!.  et  mieux  r^imw- 
wÊiMM.  Fascination,  imposture,  illusion,  pres- 
tige. Y.  Faiil.R. 

FANTAZIA ,  vl.  V»  Fankuia  et  FaiU^ 
Rad. 

FANTILHAROA,  s.  f.  (fantillârgue)  ; 
vAmuABttA,  vl.  Enlance  :  Ab  infantiliarga, 
dès  l'enfance,  enfantillage.  V.  Fa,  R. 

PANTIN ,  s.  m.  vl.  Enfant ,  jeune  enfant. 
V.  Fa,  R. 

FANTIflA,  8.  f. vlFantaisie»  chimère. 
V.  Faniaria  et  FatU ,  R. 

FANTOBIEIAR,  V.  n.  vl.  Contrefaire, 
faire  Fenfant.  V.  Fa ,  R. 

FANTOMO ,  s.  m.  (  fantôme  )  ;  wManmm. 
Fantasima ,  ital.  Fantaima ,  esp.  port.  Fan- 
tôme et  mieux  phanthôwie,  être  imaginaire, 
vain ,  sans  existence  phvsique  ;  le  fantôme 
est  souvent  le  produit  d'une  erreur  d'opti- 
que ou  dTune  imagination  déréglée.  C'est  un 
enfant  de  la  nuit  et  de  la  terreur.  Dict.  Se. 
Méd. 

É(f.  en  hi.phaniaema^m.  s.  V.  Fant ,  R. 

FANtonibr  ,  vl.  V.  Fatanier  eiFad , 
Rad. 

FANTOOMARIA  ,8.  f.  (  fantoumarie  )  ; 
TAHTAiiMAMA.  Caprice,  flintaisie.  V.  FaiU, 
Rad. 

FAlfMnniBdEAR,  T.  n.  (fantoumedjà); 
rjortûénmui.  Folâtrer ,  badiner,  faire  l'en- 
fant ,  s'amuser  à  des  riens. 

E^.de/anfoiin,  dim.  de  fant,  enfant, 
et  de  èofeaf ,  ftire  comme  les  petits  enfants. 
V.Fa.R. 

'  FANIf bON,  s.  n.  (fantôun)  ;  mu»a  •  u- 
VBM.  Fenton  ou  fanton,  ferrure  destinée  à 
servir  de  ehàloe  et  consolider  les  tuyaux  de 
dieiiiiMb;' morceau  de  bois  ou  de  fer  qu'on 
plante  dans  le  mur  pour  soutenir  le  plâtre 
des  corniches,  etc. 

*fÉiftÙt^ClÈML,  V,  FanUmmegear 
etFa.R,      ' 

ràkr,  rkkit  d»  femme  ^tisA).  Fftnny. 

Le  martyrologe  ne/ait  pas  mention  de  ce 
nom.  C'est  une  lltétitiôn  de  VrançoiM.  V. 
FrançciâQi  '-\'" 

^«1  eovpons  de  To«|0Mm«V#  AMAt! 


FAO 

FAODA,  S.  f.  Vl.  Giron,  jope,  tablier.  V. 
Fauda. 

FAQ 

FAQUIN,  S.  m.  (faquin);  Faquin,  esp. 
Faquino,  port.  Faqum,  honmiede  néant,  qui 
fait VorgueiHeux,  autrefois  ce  mot  indiquait 
un  manneauin  ou  simulacre  d'homme  qu'on 
s'exerçait  à  atteindre  avec  la  lance  et  qui 
tournait  sur  un  pivot. 

Éty.  de  faquin,  mannequin ,  ou  de  fital. 
faechino,  et  du  cat. /a^t,porte-faix,  gagne 
denier,  formé  du  lat.  fama,  paquet.  V.Fai#, 
Rad. 

Ce  mot,  dit  M.  de  Roquefort,  a  été  intro- 
duit en  France  dans  la  première  moitié  du 
XVI-  siècle. 

FAQUINA.s.  f.  ffaquine).  Redingote, 
casaque  anglaise ,  haoit  d'homme ,  long  et 
large,  qui  n'est  pas  échancré  en  devant.  V. 
Habit,  pour  les  détails. 

FAQUINARIA,  S.  f.  (faqumarie).  Faqui- 
nerie,  caractère  et  action  du  faquin. 

FAQum ,  s.  m.  (faquir)  ;  Faquir^  port 
Pénitent,  religieux  mahométan. 

FAR 

FAR....  On  trouvera  en  phar,  les  mots 
qui  manquent  en  far. 

FAR ,  rABn ,  vAMi ,  rovBR ,  radical  dérivé 
du  lat.  far ,  farrit ,  toute  sorte  de  grain 
propre  à  faire  de  la  farine  ;  d'où  :  farina , 
farine. 

De  far  :  For ,  Far-a ,  Far-at 

De  farinariuM  :  Farair-oou. 

De  farina  ,  par  apoc.  farin  :  Farina  , 
Farin-el,  Farin-eta,  Farin-ier ,  Farin- 
ant, En- fariner. 

De  far,  par  le  changement  de  a  ena,  /^: 
Fer-a. 

De  farin,  par  sync.  de  i,  fam;  d'où  : 
Fam-ol  ,  Fam-eirooy  ,  Fam-otia,  Fn- 
farnad^uira,  En-fam-ar* 

De/ttfm,  par  apoc  fart;  d'où  :  Fatr- 
De fàrrago.  mélange  de  plusieurs  srains, 
de  plusieurs  sortes  de  blé  coupés  en  herbe; 
par  apoc.  farrag  et  par  changement  du  pre- 
mier a  en  OM  ;  Fourrage,  Fourrag-ear , 
Ferrage-au,  Ferrag-eira. 

De  farrag,  par  le  changement  de  a  en  e, 
ferag:  d'où  :  Ferag-e.  Af/eragt-ar,  Forag- 
ier,  Farr-et,  De-farf-faulhar ,  Uar-i, 
Harira^  Af-fourrage-ar ,  Faurr^ier,  Faur- 
rier-a,  Ferr-eagea,  Foulre. 

FAR ,  V.  Fatre. 

Car  qui$um  fet,  ean  far  ooiria, 
Janan  faraquan  far  volria. 

Roman  de  Flamenca. 

FABy  s.  m.  vl.  Phare. 

FAR,  V.  B.  vl.  Dire,  parler. 

Éty.  du  lat.  fard,  m.  s.  V.  Fa,  R. 

FAR|  s.  m.  d.  bas  lim.  Farce,  faite  avec 
delà  forme  de  blé  noûr  ou aarraain.  Béroo. 

Èty.  de  Far,  R.v.  cm. 

FAR,  s.  n.  vl.  FarrOf  esp.  ital.  Espèce 
de  froment.  Rayn»,  . 

Étf.dnht/'ar. 

FARAt  $^  L  ?L  Terre  à  bM  ; 


FAR 

son  de  campagne  ;  génération ,  métairie, 
ferme. 

Éty.  dc/ar,  blé.  V.  Far,  R. 

Dérivé  :  Lafare ,  nom  de  lien  et  nom 
propre. 

FARABOURDA ,  S.  f.  Bourde,  sornette, 
mensonge,  fable.  Avril.  V.  Faribola  et  Fa, 
Rad. 

FARABREOOURIER ,  S.  m.  (farabre- 

goorié).  Nom  qu'on  donne,  aux  environs  de 
^fignoles,  selon  M.  Amie,  à  Talisier,  oo 
plutôt  au  micocoulier.  V.  Falabreguier, 

FARABREOUIBR,  V.  Falabreguier. 

FARAOOUSTA ,  s.  f.  (faragoûste).  Nom 
lang.  de  la  framboise.  V.  Framboita. 

FARAIROOP,  S.  m.  dl.  Mot  corrompu 
de  far^navroou.  V.  Farinier  et  Far,  R. 

FARAMIA,  s.  f.  (faràffiie),  dl.  L'ogre  oo 
le  moine  bourru.  V.  Barbon. 

FARAMOON,  S.  m.  (faramôun).  Plant» 
et  fleur.  Gare,  quelle  est  cette  plante? 

FARANOOmLA,  s.  f.  (falandôule)  ;  va- 
■AnooviA,  râWâimoBiA,   râWâimowiA,   vbba»- 

•ooiuk ,  rAuunKwiui ,  MMaascA.  Farandole  , 
acad.  branle  à  mener,  espèce  de  danse  que 
Ton  exécute  en  Provence,  en  formant  une  Ion* 
gue  chaîne  de  personnes  de  tout  ige  et  de 
tout  sexe,  qui  se  tiennent  par  la  main  ou  avec 
des  mouchoirs,  et  vont  dans  les  rues  en  sen- 
tant, courant  ou  dansant,  en  signe  de  réjouis- 
sance. 

Éty.  du  grec  ^v*\  (phalanx),  phalange,, 
et  de^Xoc  (doulos),  esclave  ,  assujetti; 
troupe  dindividus  liés  les  uns  aux  autres^ 
selon  l'auteur  de  la  St.  des  B.-du-Rh. 

Farandula,  en  portugais,  signifie  mar- 
chandises méprisables. 

Selon  le  même  auteur,  cette  danse  a  été 

rrtée  aux  marseillais  par  les  Phocéens,  et 
»t  encore  en  usage  dans  toutes  les  lies 
deTArrhipel. 

Le  tieau  bas-relief  antique,  qui  est  conno 
sous  le  nom  de  la  danse  borghèse,  représente 
réellement  une  espèce  de  fàrandùuia,  dane 
la  manière  dont  on  l'exécute  aujourd'hui. 
Noël,  Dict.  des  Orig. 

FARABfDOUNA,  dl.  V.  Farandaula. 

FARA88A,  S.  f.  vl.  Farania,  basse  lat 
Torche,  flambeau,  brandon  de  paille;  fanal, 
falot ,  tas  de  bois  qu'on  allume  le  soir  de  le 
veille  de  la  fête  de  saint  Jean-Baptiste. 

Éty.  de  faro  et  de  Taugm.  tuta, 

FARAT,  s.  m.  vl.  Tas,  amas  de  grain  ; 
troupeau. 

Éty.  àtfar,  blé,  et  de  at.  V.  Far,  R. 

FARATI,  s.  m.  (faràti).  Grande  entrée 
d'une  madrague. 

FARRAUA,  Farbalk,  cat.  V.  FaXbala. 

F  ARC,  wtkxm,  radical  pris  du  lat.  fardr^, 
farcio,  faretum,  fartum,  farcir,  engraisser, 
remplir  ;  qu'on  fait  venir  de  far,  farrie,  grain, 
remplir  de  grain  ;  Vossius  préfère  le  faire 
dériver  du  grec  ^apxx^  (pharktos),  dit  pour 
<pp9cxTbc(phraktos),  clos,  obstrué;  dérivé  de 
^porcu»  (phrattô),  boucher,  obstruer,  épaissir. 

De  fat  cire,  par  apoc.  fare:  d'où  :  Parç-et, 
Fare-edmra,  Fare-egear,  Fare-ir,  Fare^ 
it,ida^  Farcid-ttra,  farÇ'un,  farçuimier^ 
Farcir. 

De  farttwm,  par  apoc  foret,  par  soppree» 
sien  de  e,  fart,  et  par  transposition  de  t,fair^ 
d'où  :  FatT'ae,  Fatraêe^aaafFaêraeê^ûriei; 


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Par 


FAR 

Falroês-tgêar,  Falroêi-iêr  t  Fairoêê'Ounf 
Faêratt'Ot,  Fraîv^imal,  HaH,  Harî-ar-te. 
FABÇA,  8.  f.  (farce);  rAMim,  wmmb,  vam- 
BBy  rAçim,   rABciT,  rAiKBi»o«A»  rAscimmA. 

^arêtUura,  basse  lat.  Hachis,  mélange  haché 
de  viandes  et  d'herbes,  dont  'on  garnit  une 
▼olaille  ou  de  la  viande. 

Étv.  du  lat  farcimen ,  intestin  rempli  de 
viandes  hachées.  V.  Fare,  R. 

FARÇA,  s.  f.  Farça,porL  FraUola^  iUl. 
Farêa,  basse  lat.  Farce ,  comédie  ou  action 
bouffonne,  comique,  grossière,  où  toutes  les 
régies  de  la  bienséance,  de  la  vraisemblance 
el  du  bon  sens,  sont  également  violées. 

Êtj.  du  lat.  facetta,  plaisanteries,  ou  de 
farpo,qui  en  celtique  ou  en  bas-breton  signi- 
fie moquerie,  ou  du  grec<p^9oc  (pharsos). 

Ce  genre  de  mauvaise  comédie  était  telle- 
ment goûté  à  Rome,  qu'on  le  préférait  à  celui 
deThèrence. 

AfuoieifarçayTr.  cela  est  drôle,  plaisant. 

Aquel  home  es  farça,  cet  homme  est  plai- 
sant, il  est  farceur,  c'est  un  farceur. 

Ma  faeh  de  farças.  pour  dire  une  action 
extravagante,  Tr.  il  m'a  faU  de*  frasques. 

PARCEDURA ,  d.  bas  lim.  Farce.  Voj. 
Farça  et  Fare^  R. 

FARCEGBAR.  v.  n.  (forcedjà).  Bouffon- 
Der.  folâtrer,  faire  des  espiègleries,  badiner. 

Èty.  de  far^a  et  de  egear,  UtL  faire  des 
fiirce8.V.  far,  R. 

FARCIDURA,  S.  f.  d.  lim.  Hachis.  Voj. 
Farça  etFare,R. 

FARCaN,s.  m.(farcln);  rAaçim.  Farcin, 
maladie  cutanée  qui  attaque  les  chevaux,  et 
qui  se  manifeste  par  une  éruption  de  boutons. 

Ëty.  du  lat.  fardminum^  qui  a  la  même 
signification  dans  Végèce. 

FARCIR ,  V.  a.  (farcir);  rAM».  Farcir, 
cal.  esp.  Farcir,  remplir  d'un  hachis,  qu'on 
nomme  farce  ;  fig.  remplir,  faire  manger  à 
l'eicès.  V.  Caffir  et  Gavar. 

Êtj.  du  lat  /arctre,m.  s.  V.  Fare,  R. 

FARCIR  8E,  V.  r.  Se  farcir,  se  remplir 
l'estomac.  V.  Gavar  se  et  Caffiir  se. 

FARCIT ,  IDA,  adj.  et  p.  (farci,  ide). 
Fard,  ie. 

Ëtv.  du  lat  fartuSf  on  de  farcir  et  de  U, 
V.  FarCf  R. 

FARCIT,  s.  m.  Se  dit  improprement 
pour  farce.  V.  Farça  et  Farcedura. 

FARÇUmBR,  s.  m.  (farçumié);  vam&O' 
«m.  Petit  filet  en  fil,  dans  lequel  on  lie  le 
farçwa,  entouré  de  feuilles  de  chou.  Gare. 

Èty.  V. Fore.  R. 

FARÇUN  ,  d.  bas  lim.  Pour  Farcin , 
V.  c.  m. 

FARÇUN,  s.  m.  (farsun).  Gâche  ou  petit 
instrument  de  bois  dont  les  cuisiniers  se  ser- 
vent pour  remuer  la  farce.  V.  Farça. 

ÉtJ.  V.  Farc,  R. 

FARÇUR,  s.  m.  (farsûr):  Farçante  et 
Farcista,  port.  Farceur,  bouflbn,  bonmie 
plaisant;  comédien  qui  Joue  des  farces. 

Éty.  de  farra  et  delà  tem.  C^r}V.c.Di.et 
Fore,  R. 

Nerva  rétablit  ï  Rome  les  représenUtions 
des  ficceurs  que  Donitien  avait  défendues. 

Lee  ptemiers  que  l'on  ait  vus  en  Franee»  y 
fbrealameoés  par  Constance,  fille  de  Gnil- 
launw,  Comte  de  Provence^  qui  épousa,  en 
f98|  le  loiRoberU 


FAR 

FARD  f  radical  pris  du  grec  ^^pxoc 
(phortos),  charge,  fardeau ,  formé  de  <pBfHo 
(phérô) ,  porter ,  d'où  l'arabe  fardah  et  far- 
adt ,  qui  ont  la  même  signification ,  ou  fard, 
mot  francisé,  à  Marseille ,  dit  M.  de  Roque- 
fort ,  pour  dire  fardeau. 

De  fardah,  par  apoc.  fard  ;  d'où  :  Farda^ 
Des-fardra ,  Fard^ge ,  Fard-alh-ar ,  Fardr 
al-ada^  Fard-eaear  ,  Fard-as  ,  Al- fard- 
ouIr-U  ,  Fard-el ,  Fard-eou ,  Fard-etas , 
Des-en-fard-el-ar ,  et  par  le  changement  de , 
feah  :  Hard-a  ,  Hard-ada  ,  fiTafd-of , 
Hard-atye. 

FARD ,  s-  m.  (far)  ;  tataoiioti.  Composi- 
tion pour  embellir  le  teint. 

Ély.  du  celt.  ffard,  ou  de  Tallem.  farbe, 
couleur. 

Millin  pense  que  ce  mot  vient  de  l'italien 
farda,  salive,  parce  qu'on  l'emploie  pour  dé- 
layer l'oxyde  rouge  de  mercure,  qursert  de 
fard. 

Le  fard  blanc,  ouïe  blanc  de  fard ,  est  un 
oxyde  de  Bismuth ,  obtenu  par  l'acide  nitri- 
que •  qu'on  nonmiait,  avant  la  nouvelle 
chimie,  magistère  de  bismuth. 

Le  fard  a  été  employé  dès  la  plus  haute 
antiquité,  sous  difierentes  couleurs  pour  em- 
bellir  la  figure.  Les  filles  de  Sion,  d'après 
IsaTe,  en  usaient  déjà. 

1522  ans  avant  J.-C.  Angelo,  de  l'Ile  de 
Rhodes ,  inventa  le  fard  ou  le  déroba  à  sa 
mère  Junon,  pour  le  donner  à  Europe. 

FARDA,  s.  f.  (farde);  Farda,  cat.  Fardel, 
poti.  Hardes,  habits,  linge,  robes,  bagage: 
ISspaussar  la  farda,  expr.  fig.  secouer  les 
puces,  c'est-à-dire,  étriller  quelqu'un  ;  Avem 
ton  WMilhur  sur  la  farda,  le  malheur  nous 
poursuit,  nous  le  portons  avec  nous. 

Éty.  V.  Fard,  R.  ce  que  l'on  porte. 

Se  n'anara  tout  per  la  farda,  dl.  11  mai- 
grit beaucoup. 

FARDAOE,  s.  m.  (fordàdzè),  d.  bas  lim. 
BAOAOB.  Fardatge,  cat  Fatras ,  amas  confus 
de  plusieurs  choses  ;  petites  choses  de  nulle 
valeur,  broutilles, menuaille.  V.  Bagagi. 

Éty.  de  farda  et  de  âge.  V.  Fard,  R. 

FARDAULDA,  s.f.  (fardalàde),  dl.  Gros 
paquet  de  hardes. 

Ety.  de  farda  et  de  ada.  formé  de  bardes. 
V.Ford,R. 

FARDALHAR,  V.  a.  (fardaillà).  Secouer 
quelqu'un  en  badinant,  le  tourner  et  le  re- 
tourner dans  tous  les  sens.  Ce  verbe  devient 
réciproque  en  ajoutant  le  pron.  pers.  si,  s'a- 

Siter,  se  traîner  en  jouant;  battre,  frapper, 
arc. 

Éty.  de /arda,  bardes,  habillements,  de 
alh,  qui  indique  la  généralité,  et  de  la  term. 
act.  ar,  comme  si  Ton  disait  agiter  tous  les 
habillements.  V.  Fard,  R. 

FARDAR,  V.  a.  (farda).  Farder,  mettre 
du  fard  ;  donner  un  faux  lustre. 

FARDAS,  s.  f.  pi.  (fardes).  Trousseau. 
V.  ProuvimetU  et  Fard,  R. 

Éty.  de  fard  et  de  la  term.  act  ar* 

FARDAT,  ADA,  adj.  et  part,  (farda,  àde). 
Fardé,  ée. 

FARDEGBAR ,  V.  n.  (larde^jà),  dl.  PMer 
ees  hardes,  faire  son  paquet 
,  Ëty.  de  farda  et  de  egear.  V,  Fard^  E. 

FAROBI»,  i.  m.  vl.  FanUU, OS. eip. 


FAR 


2t3 


port.  FardeUo,  ital.  Fardeau.  V.  Fardeau^ 
Fais  et  Fard,  R. 

FARDEOU,  s.  m.  (fardèou):  Fardety 
esp.  cat.  Fardello  »  ital.  FardeUus,  basse 
lat.,  Fardo,  port.  V.  Fais. 

Éty.  du  celt  fardeU  ou  de  Fard,  R. 

FARDETA8.  s.  f.  pt  (fardéles),  dt 
Layette.  V.Proutimeui. 

Ety.  dim.  de  farda.  V.  Fard,  R. 

FAREIJk,  s.  f.  vl.  Petite  tour. 

fity.  de  farel  ou  fara ,  lanterne  •  fanal , 
qu'on  plaçait  sur  une  tour  ;  tour  où  on  le 
plaçait. 

FAREN ,  ENA,  V.  Falen. 

FARET,ETA,  adj.  (faré,  éte);rAUBV. 
Epithèle  qu'on  donne  aux  mulets  et  aux 
chevaux  de  couleur  fauve. 

Ély.  Alt.  du  lat.  fulvus ,  m.  s.  ou  du  grec 
<pxièc  (phaios),  brun  châtam,  noirâtre. 

FARFADET,  S.  m.  (Caufadé).  Farfiidet, 
lutin.  V.  Fouletoun. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  fadus ,  m.  s.  V.  Fad, 
Rad. 

FARFANT  et 

FARFANTAIRE,  S.  m.  (farfan  et  farfan- 
tàîré).  Charlatan.  V.  Charlatan  et  Bregue- 
tian. 

Éty.  de  l'ital.  farfante,  fripon. 

FARFANTEOEAR,  v.  n.  (far(antedj4>, 
dl.  Faire  le  discoureur,  hâbler,  faire  le  char* 
latan.  V.  Fae,  R. 

FARFANTELA,  S.  f.  (farfantèle) ,  dl. 
Berlue.  V.  Barluga. 

FARFOULHAR,  V.  a.  (farfouilla); 


■ooKDoonuui ,  rAarQovAB,  TAHAUiAm  ,  roi»- 
moAii,  vjkMwofnukm,  rAwiAB,  TArnAVAS,  batsaas. 
Farfouiller,  fouiller  avec  désordre  et  en 
brouillant,  en  mettant  tout  sens  dessus- 
dessous. 

Éty.  de  far,  dépréc.  et  de  foulhar^  fouiller 
maladroitement  malproprement 

FARFOULHAR,  v.  n.  foowovuiAB ,  dl. 
Commencer  à  bouillir  ou  frémir ^.vfrar 
Vounda. 

FARFOULBEIRA,  8.  f .  (farfoivUèirej  ; 
rovarovunuA,  dl.  Bouillonnement. 

FAROA,  s.  f.  vl.  Farga,  cat  Farga  et 
Fargia,  basse  lat  Forge.  V.  Forgea, 

Éty.  du  lat  fahrica ,  d*oè  farea  et  farga  f 
V.  Fa6r,R. 

FAROADA, s.  f.  vl.  Bâtie, construite. 

FAROAIRE .  s.  m.  vl.  rAiiauni,  faiiwRv 
Forgeron.  V.  Fabre  et  Fabr ,  R.  '   ^ 

Ëty.  du  lat  fa^rtcator,  ou  plutôt  de  /?*^|fft 
et  de  ier.  V.  Fabr ,  R.  * 

FARGAT  ,ADA,  adj.  et  p.  (iargâ,  âda) , 
dt  Forgé,  ée:  Ifal /aryat,  mal  bit,  mal  tra- 
vaillé. V.  Fabr ,  R. 

FAROUAR ,  vl.  V.  Fargar. 

FARODIER.  s.  m*  vt  rAsoms»,  ^A«ew/ 
rAMm.  Forgeron.  Y.  Fabr  ,  R.  ~ 

TAMMBOI0 ,  OIJL,  a<Q.  (£uib61 ,  < 
Volage ,  folâtre ,  léger. 

Éty.  V.FarîboIa  et  Fa,  IJ.         .        ^;,t 

Uni  tt  bovà»  UoMgiw  i  mam  dmiu  /anM^^^i  \  nky\ 


IROI.A,8.f.rfarib61e); 
ift»  A ,  rABOoouk  fvkanov 


Faribol»  o«  IMbolM^^  «hesë^fitMee  «Mè- 
Bes;soroims»BHis>fiHia^  *  ^t  im^M^i^:  m 


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2U 


FAR 


Ely.  du  grec  icoepa&X^  (parabole) ,  para- 
bole, ou  du  lat.  fari,  parler,  eiaebulla, 
bulles  d'eau  de  savon ,  dire  des  riens.  V.  Fa* 
Rad. 

PAIIIBOLEOEAR,v.  n.  (faribouledja) , 
dl.  el  gasc.  vAMMvusBAa.  Dire  des  faribo- 
les ,  folâtrer. 

Ély.  de  faribola  et  de  egtar,  V.  Fa ,  R. 

FJJlIBOIIRDA,et 

FARIBOIIBLA ,  Y.  Fanbola  et  F^ ,  R. 

FABIBUSTA,  s.  ;f.  (farisbùste).  Fraude, 
supercherie.  Gare. 

Un  paau  de  faribusto  à  $on  utiîUa. 
Raymonenq. 

FARIBUSTIER,  s.  m.  (faributlié)  ;  rA- 
umwmu.  Flibustiers,  corsaires  des  lies  de 
l'Amérique  qui  faisaient  la  guerre  aux  Espa- 
gnols :  dans  un  sens  plus  étendu ,  pjrates  en 
général. 

Éty.  de  l'anglais,  fne-hooten ^  francs 
pilleurs 

TAmOAUDAB,\.Faligauda$eiFol  R. 

PARIGODLA,  S.  f.  (  farigôule)  ; 


m  AS,  BBBaAt  MBiniDAt,  rAUoooLA,  rBuaoiii.A, 
r Aiuooiii.rrA ,  muoui ,  uooola  ,  roTA  ,  rs- 
■niAH A ,  Tw.  Farigola ,  cat.  Thym  ordinaire , 
thvm commun.  Thymus  vulgaris,  Lin.  sous- 
arbrisseau  de  la  famille  des  Labiées  qu'on 
trouve  partout  excepté  dans  la  partie  Septen- 
trionale de  la  Provence.  V.  Gar.  Thymus , 
p.  463. 

Éty.  du  grep  (paXdi{jLYtov  (phal^mgion), 
plante  salutaire. 

Farigoula,  est  aussi  le  nom  qu'on  donne, 
aux  environs  d'Âix,au  thym  de  Crète:  Satu- 
reia  eapUata ,  Lin.  plante  de  la  même  fa- 
mille que  la  précédente.  V.  Gar.  Thymus 
capUatuSf  p.  463,  et  dans  d'autres  endroits, 
Il  la  sarriette. 

FARIGOÛleTA,  s.  f.  (farigouléte), 
dim.de  Farigoula,  v.  c.  m. 

FARINA,  s.  f.  (farine):  ha»,  hasia.  Ha- 
Hna^  esp.  Farina ,  lat.  ital.  anc.  cal.  Fa^ 
rinha,  port.  Farine,  grain  moulu. 

Ély.  de  far,  nom  d'une  sorte  de  blé  qf^'on 
employa  d'abord  pour  faire  de  la  fariné.  V. 

On  distingue  en  général  quatre  sortes 
de  farines. 

i^  La  première  ou  le  blanc. 

2o  La  seconde  ou  le  bis  blanc. 

30  La  troisième  ou  première  de  grpaq. 

4^  La  quatrième  ou  gruau  bis. 

Relativement  à  ses  qualités  on  nomme 
>■•  la  farine: 

•  BISR,  rdlc  qtil  «tt  ifi^l^  avee  du  mm. 
4    CifCLSE.  celle  qui  e«l  molle  et  U^f. 

PIQU^ ,  celle  iiui  eatucb^  par  de*  parties  de  aon. 
ETf  RAME  ,  celle  qui  n'a  pai  encore  é\é  bluU^. 
^    ENTIERE  ,  relie  i  laquelle  il  ne  manque  que  le  grau  aon. 
^    l^OLlEoM^AnnE   FOLLE,    celle  qui   •'aitaebe  ans 
"'    'p*roU  de4  AtniiliiM,  du  Ut  flot  farina, 

IVCRI?  ,  celle  qtil  eM  nièle'e  de  ton   grat,  el  qn'il   faiil  p^. 
\\.      Kirir  pendant  longtOTupa. 
,1  ^MSXmS,  ,  4$elU  qnteM  difficile  i  iravaUler. 
.|  jJ^EXl^E  «  celle  i]M  prciviMt  des  racpopca. 

^^wMma  (i'a^(Hirmei«. farine  de  gratle^-cul. 
^ia#ifV'^rtii«,' moudre  le  M. 
Faire  farine  ensems,  être  d'accord. 
«(/fÀ«iifwriii*,Jè«irtM%io /imbécile,  niais. 
Athénée   dit  qu'on  éleva  autrefois  des 


FaR 

statues,  dans  la  ville  de  Scolon  en'  Béotie,  à 
l'honneur  de  UègaU»ie  et  de  Mogalomase, 
pour  avoir  été  les  inventeurs  du  pain  et  de  la 
farine.  Dict.  des  Orig. 
ifarc^ndde  fartna,  farinier. 

On  nomme  : 

FARINE  BLANCHE  on  GROSSE  FARINE  ,  edie  qn'oa 
retire  après  la  flear. 
REBULET,  farine  dunt  on  «  àti  la  fleur  ,   i^vif^  en*pr«. 
mlèr*  ott  gruim  btane,  et  en  seconda  ou  grain  gns.' 

Le  bluteaufait  six  divisions  de  la  farine. 

lo  La  fleur. 

2»  La  grosse  farine. 

S«  Les  griots. 

4«  Les  recoupettei). 

50  Les  recoupes. 

6<>  Le  son. 

FARINA  roLLA,  S.  f.  wowrAmxm.  Folje  fai- 
rine ,  Flos  farinœ ,  celle'  qui  s'attache  aux 
parois  des  moulins. 

FARINADA,  Gare.  V.  Farinela. 

FARINADODIRA ,  V.  Enfannadouira 
et  Fariniera, 

Ély.  V.  Far,  R. 

FARINAR ,  Gare.  V.  Enfarinar, 

FARINBL,  EI.A,  adj.  (farinèl,  èle). 
Benêt ,  nigaud ,  gille  le  niais,  jeau  farine. 

Êty.  de  farina  et  de  el,  sans  doute,  à 
cause  que  les  farceurs  se  barbouillent  or- 
dinairement la  ûgure  avec  de  la  farine.  V. 
Far,  R. 

FARINETA  ,  s.  f.  (farinéte)  ;  rumanA, 

COOBTA-rABlJIA  ,    BBCOVrA  ,    rABIMAOA.    FariUC 

dont  on  a  ôlé  la  fleur. 

Êty.  de  farina  et  du  dim.  eta ,  petite 
farine,  ou  farine  d'une  qualité  inférieure. 
V.  Far,  R. 

FARINETA,  S.  f.  Fromentée ,  bouillie 
que  l'on  fait  avec  de  la  fleur  de  farine  cuite 
au  four ,  du  lait  et  du  sucre.  V.  Far ,  R. 

FARINETA,  s.  f.  Petite  farine,  est 
encore  le  nom  qu'on  donne,  selon  M  Avril, 
à  la  farine  des  légumes,  tels  que:  pois  chiche, 
pois  carré,  f^ves,  etc.,  dont  on  fait  de  la 
bouillie.  V.  Poutilhas. 

FARINETA^  S.  f.  jogai,  mcm^s.  Ai- 
grette ,  poils  qui  couronnent  certaines  grai- 
nes, particulièrement  celles  des  plantes  de 
la  famille  des  Composées. 

Ëty.  Parce  qu'on  a  comparé  les  aigrettes 
à  de  la  folle  farine ,  à  cause  de  leur  légèreté. 
V.  Far,  R. 

FARINIER ,  s.  m.  (farinié)  ;  rAnmu. 
Fariner,  anc.  cat.  Harinero,  esp.  Faripier, 
marchand  de  farine. 

Ëty.  du  lat.  farinarius ,  ou  de  farina  et 
de  ier.  V.Far,  R. 

FARINIER  ,  s.  m.  rABAoïoon ,  dl.  rAs- 
MBiRooo,  ARCHA ,  rAMiiiAiiioo.  L'anche  d'uu 
moulin  à  farine  ,  bec  ou  canal  par  où  la 
farine  tombe  de  dessous  la  meule  dans  la 
huche.  V.  Far,  R. 

FARINIER,  s.  m.  d.  bas  lim.  L'endroit 
où  l'on  blute  la  farine  et  où  l'on  pétrit  le 
pain.  V.  Pattiera,  Prestidour  et  Far,  R. 

FARINIERA ,  s.  f.  (fariniére)  ;  rAnmisuiA, 
rAmuiADooniA.  Farinera ,  cat.  Harinero , 
esp.  Huche  d'un  mouKn,  ou  caisse  de  bois 
dans  laquelle  tombe  la  farine  ;  c'est  aussi  le 
lieu,  l'appartement  où  l'on  dépose  la  farine 
pour  la  conserver;  fariniera  est  aussi  une 


FAR 

boite  où  Ton  tient  de  la  farine  pour  Tosaga 
de  la  cuisine. 

Éty.  de  farina  et  de  la  terro.  iera.  V. 
Far,  R. 

FARINOU8,  OUSA,  OUA,  adJ.  (farmoûs, 
oùse,  due)  ;  rAmvom.  Farinaceo,  ital.  Hari^ 
noso,  esp.  Farinos,  cat.  Farinhento,  port 
Farineux ,  euse .  qui  est  de  la  nature  de  la 
farine  ;  blanc  de  fanne  ;  en  pariant  des  fruits, 
on  donne  le  nom  de  farinons ,  ^  ceux  qui 
sont  couverts  de  fleur,  comme  les  prunes, 
et  à  ceux  dont  la  chair  n'étant  point  fon- 
dante ressemble  à  de  la  farine  pétrie,  nature 
de  la  farine.  V.  Far,  R. 

FARIOU ,  8.  m.  (fâriou^.  Nom  qu'on 
donne,  à  Grasse,  selon  M.  Aubin,  au  courlis. 
V.  Courliou  et  Coureli. 

FARIPO,  nom  d'homme.  Y.  Philip. 

FAR|S|EN,  Farisen,  cat.  Pharisien. 

FARLAEIC,  s.  m.  ifarlabic),  dl.  Frela- 
tage  et  frelaterie,  altération  des  liqueurs  ou 
des  drogues. 

FARLARICAR,  dl.  V.  Farlatar. 

Ély.  de  farlabic  et  de  Tact.  ar. 

FARIâAMBIAS,  s.  m.  (farlambiàs)  ;  w^mr 
LAin>iiA«.  Gros  morceau  de  quelque  chose 
qu'on  maqge. 

Ély.  du  celt.  farlauden,  Ach. 

FARLANDUA8,  S.  m.  (farianduàs).  Aub. 
V.  Farlan^a^, 

FARLATAR,  v.  a.  (farlatà);  rauATAB, 
r«AiiPAB ,  rwukWALwukm,  rAR&ABicAs.  Fatturare, 
ital.  Fallt/lcar ,  esp.  Trafegar,  port.  Fréta* 
ter.  mêler  quelque  drogue  dans  le  vin,  pour 
te  faire  paraître  plus  agréable ,  ou  pour  en 
déguiser  quelque  mauvaise  qualité. 

Ëty.  du  celt. /'arioto,  Ach.  ou  de/'ar,dépr. 
de  latus ,  étendu ,  et  de  ar.  V.  Lat ,  R.  2. 

FARI«ATAT,  ADA,  adj.  et  p.  (  farlatâ , 

àde);  mSkATAT,    ivaiidat,  tmava&hat,  rAA- 

LAsicAT.  Frelaté,  ée.  V.  Lat.  R.  2. 

FARLOCA,s.  f.  (farlôque).  dl.  Petit  pain^ 
de  la  forme  et  du  volume  de  celui  qu'on  ap- 
pelait ,  à  Paris,  pain  k  la  reine,  et  qu'il  faut 
appeler  ici  farlôque.  Sauv.  Pièce  de  monnaie 
de  peu  de  valeur  et  usée  par  le  temps  ;  fruste, 
en  parlant  d'une  médaille. 

FARLOGA8,  S  f.  pi.  (farl6ques),dl.  Niai- 
series. 

Éty.  du  lat.  fari  et  de  loqui ,  parler. 
V.  Fa,  R. 

FARLOU8A ,  s.  f.  (farlôuse  ].  Voy.  Be- 
douida, 

FARLUQUET,  V.  Freluquet, 

FARM....  V.  en  Ferm...  les  mots  qui  ne 
figurent  pas  en  Farm..,. 

FARMAR,  V.  Fermar. 

FARMAT .  AOA ,  V.  Fermatei  Firm,  R. 

FARMETER,  d.  m.  V.  Fottrmtymer  et 
Fourmig,  R. 

FARMIN ,  V.  Fourmiga  el  Fourmig,  R. 

FARNADA,  S.  f.  (  fernàde),  d.  du  Var. 
Bouillie  faite  avec  la  farine  de  maïs. 

FARNAT,s.  m.  (farnà).  dl.  Buvée  de 
farine  qu'on  donne  aux  pourceaux. 

Éty.  Famalesi  dit  pour  farinât,  f)iit  avec 
delà  farine.  V.  Far,  R. 

FARNEIROOO,  S.  m.  Anche  d'un  mou- 
lin. V.  Farinier ei  Far,R. 

FARNBOO.  s.  m.  (faméou).  Corde  qui 
tient  k  la  roue  du  gouvemaiL  Gare. 

FARNBTA,  s.  f.  (farnète).  Aub.  Chan- 


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ogle 


FAR 

dssure, moisissare  qui  ae  défelopt»e  sur  lei 
confitures. 

FARNI88ION .  s.  f.  (farnlftsie^n)  ;  rAnm- 
•n ,  rABmMMM.  Frissonnement,  tressaiUe- 
Bienl.  V.  Freniêoun  eiFrem ,  R. 

FABNOUS,  V.  FaHnauê. 

If*y  a  que  dison  qu'un  sac  farnous 
Es  bouen  cantro  lou  mau  d'eiquino. 
Brueys. 

Éty.V.  Far,R. 

FARNODSELJl.  s.  f.  (farnousèle).  Nom 
qtt*on  donne,  a»  Vernet,  près  de  Seyne, 
à  la  SGorionère ,  V.  Seorzanera ,  probabie- 
meiit  parce  que  ses  feuilles  semblent  quel- 
quefois recouvertes  d'une  pou.Hsière  blan* 
che»  ressemblant  à  de  la  farine.  V.  Far^ 
nous  ei  Far ^  R. 

FARO .  Faro,  cat.  V.  Pharo, 

rÂBONÂBMA,  s.  f.  vt.  SoriHège,  fadaise. 

FAROS,  s.  m.  vl.  Falot,  lanterne. 

r  ABOT ,  OTA ,  s.  (faré ,  ôte).  Elégant , 
ante,  qui  fait  l'important,  qui  joue  l'homme 
de  qualité. 

Éty.  Faroet  baro,  signifiaient  autrefois 
la  même  chose  que  vir  ingenuus ,  homme  de 
qualité ,  libre ,  etc.  d'où  farot. 

FAROTBOBAR  ,  ▼.  n.  (  farouledjà  )  ; 
rAsoTiAs,  rAao«m(»AB.  Faire  l'important, 
l'homme  d'importance. 

Ëty.  de  farot  et  de  egear ,  faire  le  farot. 

FAROTEGEAR,  v.  n.  (farouledjà);  wa- 
BovTMBAR ,  rAseoTiAB.  Sc  pavaucr ,  s'adoni- 
ser.  V.  Faroi. 

FAROTIAR ,  V.  Farotegear. 

FAROOGH ,  8.  m.  (farôutch)  ;  rovMvcn , 
rAaovcBBT  ,  rsBaovzB.  Nom  languedocien 
du  trèfle  à  fleur  purpurine .  Trifolium  ru- 
hem ,  plante  de  la  famille  des  Légumineuses 
qu'on  culti\e  dans  les  prairies  artificielles. 
V.  Treoule. 

Êty.  Ce  mot  peut  Tenir  de  farrago ,  vert, 
blé  en  herbe ,  foin ,  ou  de  farouge ,  sauvage. 
V.  Fer  et  Far,  R. 

FAROUCHE ,  Y.  Ferauge. 

FAROUCHET,  8.  m.  (faréutcbé),  dl. 
V.  Fartmeh. 

FAROUGE,  V.  Ferouge  et  Fer ,  R. 

FAROUN,  nom  d'homme  (faréun^Faron. 

Pair.  Saint  Faron ,  évèque  de  Meaux,  ho> 
noré  le  28  octobre. 

FAROURD  ,  OURDA^  adj.  (faréurd, 
éurde).  A  demi  endormi  ;  il  ne  se  dit  qu'en 
parlant  du  lever.  Gare. 

FARRADAT,  S.  m.  (farradà),  d.  du 
Rouergue.  Seau.  V.  Ferraia  et  Ferr,  R. 

Lapléjo  que  del  eel  toumhabo  o  Forrodats. 
Peyrot. 

FARRADILHA,  8.  f.  (  farradille } ,  dl. 
V.FerralhatiFerr,  R. 

FARRAOI ,  s.  m.  (  farrâdgi  )  ;  rAUATA. 
Farragem,  port.  Champ  ensemencé  en  blé, 
qui  est  propre  au  blé  ,  qui  est  très-fertile. 

Éty.  du  lat.  farreue .  o^^er  ,ou  de  farrago, 
champ  de  blé.  V.  Far ,  R. 

Ferragis  et  garaehe ,  reetowblei  towl  vieita. 
Dioul. 

Pour  l'action  de  ferrer.  V.  Ferragi. 
FARRAf .HA ,  V.  Ferràlha. 
FâRRAI.HA  .  s.  f.  (farraîne)^ 
Enclos,  champ  dos.  Gast* 


FAR 

FARRABIA8,  8.  m.  t1.  Terme  injurieiiK 
adressé  à  une  femme  prostituée. 

Êly.  Ce  mot  est  probablement  une  aller, 
de  Fremai ,  v.  c.  m.  et  Femn  ,  R. 

FARRAMENTA ,  V.  FerrameiUa. 

FARUANDINA ,  V.  Ferrandina. 

FARRAR,  V.  Ferrar. 

FARRAT ,  dl.  V.  Poiwîre  et  Ferr ,  R. 

FARRATEOA8  ,  8.  f.  pi.  (farralégues), 
dl.  V.  Ferràlha,  vieux  fer  et  Ferr,  R. 

FARRET .  V.  Farret  et  Ferr ,  R. 

FARRET  ,  8.  m.  (forré).  Fagot ,  botte  , 
quantité  :  Faire  soun  farnt ,  faire  ses  or- 
ges ,  son  profit ,  remplir  ses  bottes. 

Èty.  Farret  ,  est  un  dim.  de  farragi , 
champ  fertile.  V.  Far  ,  R. 

F  ARRIERA,  V.  Claviera,  FerrUra  et 
Ferr,  R. 

FARRIOOU,  nom  d'homme,  Cast,A14, 
deFerreo/,v.  cm. 

FARROUI,  V.  ^arroul  et  Ferr,  R. 

FARROUL,  dg.  Verrou.  V.  Barrmd  et 
Fer,  R. 

FARROULB,  V.  Barroulh. 

FARROULHARyV. /{«rrottl^r  et  Ferr, 
Rad. 

FARRDEOU ,  nom  d'homme.  Cast.  AU. 
de  Ferreot,  v.  c.  m. 

FARRUOU,  nom  d'homme  (ferrûou^ 
Ferréol.  Gare. 

FAR8A,  Farea, cat.  esp.  ital.  Farce,  re- 
présentation burlesque.  V.  Farça. 

FAR8IFIGAR,  Avril.  Alt.  de  FalHfiar, 
V.  c.  m.  et  Fais,  R. 

FAR8IN,  V.  Farctn. 

FAR8IR ,  vl.  V.  Farcir  et  Fare,  R. 

FARSODNIOUS,  Avril.  Alt.  de  Façou- 
nious,  V.  c.  m.  et  Fac,  R. 

FAR8UN,  V.  Farça,  Farçun  eiFareum. 

FARTAI.HA,  s.  f.  (farUilte),  dl.  Herbes, 
jardinage.  V.  HortoutaUia, 

Êty.  11  y  a  eu  dans  ce  mot  changement  de 
ii  en^etdîeoena,  et  de  hortalha,  on  a  fait 
fartalha,  le  f  elle  h,  sont  souvent  pris  l'un 
pour  l'autre.  V.  J7or(,  R. 

FARTAI«HAR,  v.  a.  (farUillà).  et  impr. 
rAATAUAK,  dl.  Cueillir  et  parer  les  herbages, 
les  légumes  d'un  potager,  pour  les  exposer 
en  vente.  Sauv.  V.  Hort,  R. 

FARTALIAR,  v.  a.  V.  Fartalhar. 

FARZIT ,  a<y .  et  p.  vl.  Farci.  V.  FareU. 

TÂB 

FA8,  VAX,  rATx,  vl.  Je  fais,  de /ar,  faire, 
face.  Voy.  Faça;  temple,  église,  du  latin 
fanum, 

FA8AN ,  s.  m.  Nom  nicéen  du  faisan.  Voy. 
Faiean, 

F.45C7,  VACB,  radical  pris  du  lat.  fasci- 
nare ,  faseino f  atum ,  fasciner,,  enchanter, 
charmer ,  ensorceler  ;  dérivé  du  grec  ^bKncaTvu) 
(ba^kainô),  m.  s. 

De  fatcinare,  par  apoe.  fateinar,  et  par 
le  changement  de  «e  en  c/i,  faehin,  faeh; 
d'où  :  En-fach-at ,  En-faehinar,  En-faehi- 
fiai,  Fachinrier,  Faehign-er,  Faehil^dar, 
Fachila-men,  FtichUier, Fae/iin-af, Fach' 
ura ,  Faehur-ar ,  Fachur^ietf  Faeiihar , 
Falchin^,  i 


FAS 


215 


FA8CA,  s.  f.  (fésque).  Amas  de  gerbes , 
terme  de  Grasse.  Gare. 

FA8EDOR,  adj.  anc.  béara  Faisable. 

Éty.  V.  Foc,  R. 

FA8EIRE ,  S.  m.  (faséiré).  Le  même  que 
Fetur ,  V.  c.  m. 

Faseiree  de  mariagig, 
Maudichs  iensa  avantagiê,  Pr. 

Éty.  V.  Fae ,  R. 

FASEUIE,  adj.  vl.  rAXBDOR.  A  faire, 
devant  être  £iit. 

FA8BNDA8 , 8.  f.  pi.  (faseindes),  dl.  Fac- 
eende ,  ital.  Affaires,  besogne,  industrie. 
Douj. 

Ety.  du  lat.  facienda,  choses  à  faire,  qu'on 
doit  faire.  V.  FflçR. 

FA8QUET ,  dg.  Il  fit ,  pour  faguet. 

FA8QUlER,s.  m.  (Casquié }.  Pêche  au 
flambeau.  Gar. 

Éty.  probablement  de  fa$a,  parce  qu'on 
sc  sert  de  la  paille  ou  des  gerbes  pour 
s'éclairer. 

FA88A,  vl.  AU.  de  Fafa,  v.  c.  m. 

FASSALHA,  8.  f.  (  fassàille  )  ;  wtmMA. 
Fouée ,  chasse  aux  petits  oiseaux  pendant  1^ 
nuit.  Aub. 

FASSAIiHUR,  s.  m.  (fassàillûr)  ;  ra*- 
•Aim.  Celui  qui  chasse  aux  petits  oiseaux 
pendant  la  nuit. 

FASSAM,v.  Faisons. 

FASSAN»,  s.  m.  pi.  Faisans.  \.  Faisan. 

FA8SATA,  s.  f.  (fassàïe).  Bûcher,  long 
et  gros  faisceau  de  bois  menu  que  l'on  place 
sur  une  charrette ,  et  que  Ton  promène,  étant 
allumé ,  dans  les  rues,  le  soir  qui  précède  la 
veille  de  la  fêle  patronale  d'une  paroisse ,  en 
signe  de  réjouissance ,  Avril.  V.  Fais^  R. 

FA8SENDA8 ,  S.  f.  pi.  vl.  Affiiircs.  Voy. 
Foc,R. 

FA8SETOUN,  V.  Faisseloun ,  Cami- 
soun  et  Fate ,  R. 

FASSIR.V.  Farcir. 

FASSIT ,  adj.  et  part.  V.  Farcit. 

FAS80UN,  et 

FASSOUNAR ,  etc.  Y.  Façoun ,  Façovh 
fiaret  Fac,  R. 

FAS80MIER,  s.  m.  (fassomié).  Petit filel 
dans  lequel  on  serre  une  farce  entourée  de 
feuilles  de  chou.  Gare. 

FA89UN,  V.  Farça  tiHackig. 

FASTE,  V.  Fasto. 

FASTI,  V.  Fafti>. 

FASTIC ,  vl.  Dégoût.  V.  Fa^ft^r. 

FASTICAR,  v.  n.  vl.  Fastigu^ar  ^  caL 
Fastidiar ,  esp.  Faslidiare ,  ital.  Etre  dé- 
goûté, avoir  le  dégoût ,  dégoûter. 

FASTIER ,  V.  Fasquier. 

FASTIER,  ».  m.  (fasquié).  Espèce  de 
gril  en  fer,  recourbé  en  berceau,  pour  conte- 
nir le  bois  résineux  dont  on  se  sert  à  Berre,. 
pour  s'éclairer  quand  on  pèche  à  la  Ftc^oni- 
ra,  V.  c.  m. 

FASTIG ,  8.  m.  (fastQ  ;  vastih,  rAni,  rA*- 
TIC.  Fastio,  port.  anc.  esp.  Faslig,  cat.  Fa»' 
tidiù,  ital.  llépugnance,  dégoût,  aversion, 
inquiétude  :  Fat  lou  fatiie,  il  fait  le  calin  ; 
Ajuot  fai  fàstic,  fil  c'est  dégoûtant,  cela 
fait  soulever  le  ceeur;  on  le  dit  aussi  des  mi- 
gnardises ,  écs  inquiélades  et  douleur» 
simulées  d'un  enfant  gâté;  envi,  fierté,  hao- 
teur. 

Ety*  do  lat.  (aHidiumj  m.  ».  dérkéodf 


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216 


PAS 


foêtuêf  parce  qœ  le  dédaio  naît  de  l'orgueil. 

FASnOAlU»  8.  m.  (fiutîgàdgi);  rAmoA- 
«B.  Fatigue,  princîpaleoient  a  la  cuisioe»  pei- 
ne d'apprêter  les  meUi,  Gare,  sollicitude,  tra- 
cas, trouble,  désordre.  Avril. 

Ely.  de  faitig  et  de  agi, 

FA8TIOAOI,s.in.  (fastigàdgi);  rAin- 
•AOB.  Action  de  gâter  les  enfants,  par  des 
soins  trop  minutieui. 

FA8TIGAR,  V.  a.  (fastigà),  dl.  Dégoûter. 

Êiy.  de  faitig  et  de  ar,  donner  du  dêgoûU 

FA8TIGAR,  ▼.  (fastieà).  Gâter  les  en- 
fants par  trop  de  soins.  Aub. 

FA8TIOOS,  a^.  vl.  FaHigoê,  caU  Faê- 
Udioso,  esp.  port.  Fastidieux,  Dégoûtant. 

FA8TIGOU8,  OU8A,  OXfA,  adj.  (fasti- 
gôus,  ôuse,  eue)  ;  Fastigàs,  cat.  Faitidio- 
so,  esp.  Fastidieux,  ennuyeux,  dégoûtant, 
importun,  dédaigneux;  trop  humide  pour 
être  travaillée,  en  parlant  de  la  terre.  Aud. 

É(y.  du  lat.  fastidiosuif  m.  s.  ou  de  faitig 
et  de  oui. 

FA8TIR,  ▼.  a.  vl.  Failidir^,  ital.  Dégoû- 
ter, ennnyer,  fatiguer. 

FA8TO ,  s.  m.  (fôste)  :  stcuiT.  Fatto,  esp. 
ital.  port.  Fauito,  cat.  Faste,  affectation  de 
répandre,  par  des  marques  extérieures,  l'idée 
de  son  mérite,  de  sa  puissance,  de  sa  gran- 
deur et  de  ses  richesses. 

ÊtT.  du  lat.  faitui,  dérivé  du  grec  <p^co 
(phao),  paraître,  ou  du  lat.  far,  fari,  parler. 

FA8TUOÛ8,  OU^,  adj.  (fastùous, 
ôuse);  BfcuiTAiiv,  rooHvoof.  Faitoio,  ital. 
esp.  port.  Fattuàif  cat  Fastueux,  euse;  (jui 
aime  le  faste,  l'ostentation. 

Éty.  du  lat.  fattuoiui.  Y.  Faiio. 

FA8TIIOU8AMENT ,  adv.  (fastuousa- 
mein).  Fastueusemept ,  avec  faste,  ostenta- 
tion. 

FA8UR, U8A  ,8.  (fasûr, use)  ;  wwm.  Fa- 
eitore,  ital.  Haceaor,  esp.  Fazedor  et  Fec- 
tor,  port.  Faiseur,  euse  ;  celui,  celle  qui  fait, 
lorsqu'on  ne  peut  désigner  par  un  seul  mot 
l'ouvrage  et  l'ouvrier  ;  on  le  dit  ironiquement 
et  par  mépris,  d'une  personne  qui  a  l'air  de 
tout  faire. 

Éty.  du  lat.  factar.Y.  Fae^  R. 

FAT 

FAT,  S.  et  adj.  (fàt);  mml,  rAsomi..  Fat, 
eat  Glorieux,  euse;  fat,  orgueilleux.  Voy. 
Fad,  R. 

FAT,  s.  et  adj.  vl.  Fatuo,  port.  es|).  ital. 
i^(U,anc«cat.  Pou,  sot,  bête,  stupide,  imbé- 
cile. 

Éty.  du  lat.  fatuui,  m.  s.  V.  Fad,  R. 

FAT  .s.  m.  vl.  Fat,  cat.  Fato,  anc.  esp. 
ital.  FadOf  port.  Sort,  destinée,  fatalité. 

Éty.  du  lat  fatum.  V.  Fa.  R. 
^    FATi  s.  m.  vl.  Action,  affinre,  occupation. 
,    Éty.  du  lat.  faetum,  defacere.  V.  Fae.  R. 

FATA,  s.  f.  rfôte),  dl.  Cbiflbn.  V.  Pata. 

tif'de  fatua^  insipide,  sans  goût,  on  a  dit 
fata,  çans  force,  sans  consistance.  V.  Fad, 
JRad.    .    ., . 

FATA». a.  f.  dt  Signifie  aussi  guenille  au 
figuré  :  Àeampa  tas  fatas,  ramasse  tes  gue- 
nilles; A  démam  de  fata,  il  a  des  mains  de 
beurre,  ou  tout  lui  échappe  des  mains:  Un 
homf  de  fatq,  un  homme  de  laine  ou  sans 


FAT 

fermeté,  on  dit  ailleors  dans  la  même  boïb: 
Un  home  ^et/Umpa^ 

Éty  V.  Fad,  R. 

FATA  n»  MAMAon^ih  dl.  Nouet  de  ma^ 
gnanieri,  linge  dans  lequel  ils;  tiennent,  en 
paquet  noué,  la  graine  ou  les  œufo  des  vers  à 
soie,  pour  la  chauffer  pendant  la  couvée. 
Sauv. 

Éty.  V.  Fad,  R, 

FATA-CREMADA.  B.  f.  (fSite-cremâde), 
dl.  Linge  brûlé  à  demi  ou  charbonpé,  servant 
d'amadou. 

Éty.  de  fata,  chiffon,  et  de  eremada.  brû- 
lée. V.  Fad,  R. 

FATADOURi  8.  m.  anc.  Hm.  Facteur, 
ouvrier. 

FATAIRE,s.m.  (fatàiré),  dl.  kuaih». 
Chiffonnier.  V.  Estraêtaire  et  Fad,  R. 

Crida  coumo  un  fataire,  il  crie  comme  un 
aveugle. 

FATA|.,AI^,a(l||.  (fetâl,  aie);  favah. 
Fatale,  ital.  Fatal ,  esp.  port.  cat.  Fatal,  aie  ; 
qui  assure,  qui  cause  le  malheur,  qui  est  fu- 
neste. 

Ëty.  du  lat.  fatalie,  de  fatum,  destin,  et  de 
ii,  <iui  est  sujet  ou  qui  dépend  du  destin, 
dérivé  de /art,  parler.  V.  Fa,  R. 

FATALUMttE,  s.  m.  (fatalisme);  Fata- 
liimo,  port.  esp.  ital.  Fatalisme ,  cat.  Fata- 
lisme, aoctrine  de  ceux  qui  attribuent  tout 
au  d^tin. 

Éty.  du  lat.  fatatUmui.  m.  s.  Y.  Fa,  R. 

FATAU8TO,  8.  m.  (fataliste)  ;  FatalUta, 
cat  esp.  ital.  Fataliste,  celui  qui  regarde  le 
destin  comme  la  cause  première  de  tout  ce 
qui  arrive,  qui  rapporte  tout  au  destin. 

FATAI«ITAT,  8.  f.  (faUlità);  Fatalità, 
ital.  Foia/ûtod,  esp.  Fata/idade, port  Fa- 
talilat,  cat.  Fatalité .  (festinée  inévitable  et 
malheureuse;  hasard. 

Éty.  du  lat.  fatalitatii,  gén.  de  fatalitas, 
m.s.  V.Fa,R. 

FATAMOI* ,  S.  m.  (fataméh.  Un  des  noms 
languedociens  du  laurier-tin.  Y.  Faveloun. 

FATAR,  V.  a.dl.  vl.  i;touper.  Y.  Estou- 
par. 

Êly.  de  fata  et  de  ar.  Y.  Fad,  R. 

FATARA88A,s.f.  (fataràsse).  Nom  qu'on 
donne ,  en  Languedoc,  à  presque  toutes  les 
espèces  de  molènes ,  et  particulièrement  au 
thapsus.  Y.  Boulhoun  blanc. 

Ëty.  Probablement  parce  oue  leurs  feuilles 
ont  I  air  d'un  morceau  d'étoffe ,  d'un  chiffon. 
Y.  FatoetFad,R. 

FATAU ,  Y.  Fatal  et  Fa  ,R. 

FATETA ,  s.  f.  (fatète) , dl.  Dim.  de  fata , 
petit  chiflon  :  Plegar  sas  fatetas  ou  farde- 
gear,  ramasser  ses  bardes ,  faire  son  paquet; 
on  le  dit  par  ironie  d'un  malade  qui  est  à  l'a* 
gonie. 

Ce  mouvement  involontaire  des  malades 
qui  les  porte  à  rouler  leur  draps  de  lit  ou  à 
chercher  des  fétus  en  l'air ,  est  presque  tou- 
jours un  signe  de  mort  ;  on  donne  le  nom  de 
carphologie  à  ces  mouvements. 

Éty.  de  fata  et  du  dim,  eta.  Y.  Fad ,  R. 

FATETA  CUECHA,s.  f.  (falètecuelche), 
dl.  Le  jeu  de  l'anguille.  Sauv. 

FATIERA,  s.  f.  (fatiére),  dl.  Sorcière. 
Y.  Fada ,  Soureiera  et  Fad,  R. 

FATJG,  raclical  pris  du  latin  fatigare, 
fatt^o,  fatiguer,  dénvé  dtfatim  et  de  ago, 


FAT 

Krce  qu'en  menant  loog^tempa  ou  en  afMant 
aucoup,on  lasse.  Bondit 

De  fatigare ,  par  apoc.  faiig  ;  d'où  :  Fatig- 
a ,  Fatig-ant ,  Fatig-ar ,  Fatig-at ,  In-fa-^ 
tig-able ,  af4a ,  Af-fatig^^  Jn-fatigàbla- 
ment. 

FATIOA,  s.  f.  (fatigue);  Fatiga,  b.  lat. 
esp.  Fatica,  ital.  Fadiga  et  Fa%a, port, 
cat.  Fatigue .  efiet  d'un  travail  long  et  péni- 
ble, d'une  marche  forcée,  d'une  contention 
d'esprit  trop  prolongée. 

Ëty.  du  lat.  fatigatio.  Y.  Fol^,  R. 

Sias  en  fatiga  7  vous  êtes  occupé. 

Que  fatiga!  quel  travail,  quel  remuement! 

FATIOAGIO,  s.  f.  vl.  FaUgatio,  b.  Ut. 
Fatt^aciofi,esp.  Fatigue.  Y.  Fatiga. 

FATIGANT,  ANTA>  adj.  (fatigàn,  ànte). 
Fatigant,  ante ,  qui  fatigue ,  qui  lasse.  Yot. 
Fatig ,  R. 

FATIGAR ,  ▼.  a.  (fatiga)  ;  iuuiab.  Folt- 
gare,  basse  lat.  Fatxcare ,  ital.  Fatigar  ^ 
esp.  port.  cat.  Fatiguer,  causer  de  la  fatigue; 
im|)orluner ,  ennuyer. 

Éij.  du  lat.  fatigare ,  fait  de  faUm ,  abon- 
damment, excessivement ,  et  de  agere ,  me- 
ner ,  surmener.  Y.  Fatig ,  R. 

FATIGAR ,  ▼.  n.  Fatiguer ,  travailler , 
se  donner  de  la  peine ,  de  la  fatigue.  Yoy. 
Fatig,  V^.         ^ 

FATIGAR  81E;  ,  V.  r.  Fatigar  #e,  port. 
Se  fatiguer ,  épuiser  ses  forces. 

FATIGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fatiga ,  àde)  ^ 
Fatigado,  port.  Fatigué,  ée, 

Éty.  du  lat.  fatigatui.  Y.  Fatig,  R. 

FATIOUAR,  vl.  V.  Fatigar. 

FATILHIER ,  lERA ,  $.  dl.  m.  8.  qUO 
Sourcier ,  era ,  v.  c.  m* 

Éty.  du  lat.  fatidicus.  Y.  Fad ,  R. 

FATONARIA,  s.  f.  vl.  Sortilège,  fadaise, 
niaiserie.  V.  Fad,  R. 

FATONIER,  adj.  vl.  vAiraoï^u.  FoU  , 
niais, fantasque,  foquin, fanfaron.  V. Fad,R. 

FATOTDBI ,  V.  Factotum^ 

FATOUN,  s.  m.  (fat6un),DinL  de  fata^ 
chiffon  ;  effilure  des  étoffe^  de  soie  qu'on 
enoploie  à  faire  des  houpes. 

Ety.  de  fata  et  du  dim.  oun.  Y.  Fad ,  R. 

FATOUR,Alt.  deFoclotcr,  v.  C  m.  et 
For,R. 

FATRA8,  S.  m.  (fatras)  ?  rATiuMt«ii. 
Fatras,  amas  de  choses  inutiles;  suite  de 
phrases  insigniOantes ,  lambeau,  haillon; 
écouvillon  de  boulanger. 

Éty.  du  lat.  fartus ,  bourré ,  fourré.  Yoy, 
Farc ,  R. 

FATRAS,  A48A,  S.  (fotràs,  àsse).  Per* 
sonqe  Uche,  indolente ,  mal  mise,  qui  se 
laisse  tromper  ,  séduire  ;  malingre  ,  sans 
foi-ce,  sans  courage  :  lou  siou  ben  fatras , 
je  suis  tout  malingre.  Y.  Farc ,  R. 

FATRA88ADA  ,  S.  f/  (fatrassàde)  ,  dL 
Gros  paquet  où  tout  est  en  désordre  et 
pêle-mêle  :  Fatrassada  de  papiers,  on  ti- 
tras de  paperasses:  Una  fatrassada  d'herba, 
une  brassée  d'herbes.  Y.  Farc ,  R. 

FATRASSARIA,  S.  f.  (fatrassarie)  ;  va- 
TMAtiAm».  Ravauderies,  vieilles  bardes;  fig. 
paroles  inutiles  ;  tracasserie ,  mauvais  pro- 
cédé. 

Éty.  de  fatras  et  de  aria ,  réunion  des 
fatras,  ou  tout  ce  qqi  lesconçeme.  Y.  Far^% 
Rad. 


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FAT 

PATRA88AT ,  ADA, adj.  et  p.  (falrassà, 

BATATAT.  Enguciiillé,  couvert  de  haillons  ou 
d'habillements  confusément  arrangés. 

ÊtY.  de  fatras  et  de  aê ,  mis  en  désordre. 
V.  Fare,  R. 

FATRA88EGEAR,  V.  n.  (  fatrasseiljâ  ). 
Lambiner,  ravauder,  baguenauder,  s'amu- 
ser 1^  des  riens. 

Êty.  de  /bfraf,  choses  inutiles,  etdee^ear. 
s'occuper.  V.  Fare ,  R. 

FATRASSIBR,  lERA,  S.  (fatrassié, 
iére).llarchand  de  chifTons. 

Éty.  de  fatras  et  de  ier,  V.  Fare ,  R. 

FATRA88IER.  lERA,  adj.  (  fatrassié. 
îére).  Chipotier,  tracassier,  qui  ne  s'attache 
pas  aux  choses  solides ,  Gare,  mais  à  des 
minuties. 

FATRA8SOUN,  S.  m.  (fatrassôun).  Un 
guenillon,  un  petit  chiffon;  6g.  un  petit 
marmouset. 

Ëty.  de  fatras,  lambeau ,  et  du  dim.  (mn. 
V.  Fare,  R. 

FATIIA88UN ,  Aub.  V.  Fatras. 

FATRIMEL,  s.  m.  (fatrimll),  dl.  Mou, 
lâche,  avachi. 

Éty.  de  fatras  f  chiffon.  Sauv.  V.  Fare, 
Rad. 

FATTOOB,  V.  Faetour. 

FATTURA,  V.  Factura, 

FATTURAR,  V.  Faeturar. 

FATTOTAT  ,  s.  f.  (fatuità)  ;  Fatuità , 
ital.  Fatuidadt  esp.  Fatuidade,  port.  Fa- 
tuitat ,  cat.  Fatuité ,  propos ,  discours  de 
fat,  ses  vices. 

Éty.  du  lat.  fatuitatis,  gén.  de  fatuitas. 
V.  Fad,  R. 

FATZ I  s.  f.  vl.  Face ,  figure.  V.  Faça. 

FAU 

FAU ,  s.  f.  (fôou) ,  d.  bas  lim.  Faucille. 
V.  Oulamaei  Fale,  R. 

FAU,  S.  m.  (fàou);  fatahb  ,  rAi,  FAT, 
■Ao ,  rAir*.  Faggio .  ital.  Haya ,  esp.  Faia, 
port.  Fatg,  cal.  Faus,  basse  lat.  Hêtre, 
fayard,  fôu,  fouteau,  Fagussylvatiea,  Lin. 
arbre  de  la  fam.  des  Amentacées,  commun 
dans  la  Provence  moyenne.  V.  Gar.  Fagus, 
p.  171. 

Éty.  du  lat.  fagus.  V.  Fag ,  R. 

Ses  fruits  portent  le  nom  de  faines ,  on 
en  relire  une  huile  bonne  à  manger  et  à 
brûler,  V.  sur  la  manière  de  l'extraire  l'art. 
Hêtre,  du  Dict.  des  Se.  Nat. 

FAU ,  s.  m.  (&éu),  d.  lim.  Fou.  V.  Fol. 

FAUARIL ,  s.  m.  (faouaril).  Nom  d'une 
variété  de  la  fève ,  commune  aux  environs 
de  Toulouse.  V.  Favarot. 

FAUB,  vl.  V.  Fauve  et  Falb. 

FAUBEL,  adj  vl.rA&BB&A».  Pâle,blèmc. 

FAUBENC ,  adj.  vl.  V.  FaWene. 

FAUBERT,  s.  m.  (faoubèr).  V.Radassa 

FAUBETA,  s.  f.  (faoubétc).  Nom  qu'on 
donne ,  dans  le  RoucrRue,  h  la  fauvette. 

FAUBOURG,  V.  Faushourg. 

FAUG ,  vl.  Je  fais ,  je  fis. 

FAUCA,  s.  f.  (fàouque).  Un  des  noms  de 
la  morelle,  selon  M.  D'Anselme,  V.  DiaUe- 
de-Mar,  et  de  la  macreuse ,  selon  M.  Avril. 
V.  Uaerusa. 

TOM.   II. 


FAU 

FAUCA,  s.  f.  (faouque).  Falques,  s.  m. 

Kl.  petils  panneaux  en  coalise  pour  élever 
is  bords  d'un  bâtiment  afin  que  l'eau  ne 
puisse  pas  y  entrer. 

FAUCADA.  s.  f  (faoudîde)  ;  roovcASA. 
Partie  de  plaisir  qu'on  fait  sur  mer  pour 
manger  du  poisson  frais.  Gar. 

Èly.  Ce  mot  parait  être  composé  de  fauea, 
macreuse ,  et  de  ada ,  partie  ou  chasse  au 
macreuses  ou  au  morelles. 

FAUGET,  s.  m.  (faoucc),  dl. Une  faucille. 
V.  Voulamoun. 

Ëly.  dim.  de  faix,  faux,  et  du  dim.  el.  V. 
FatcU. 

FAUGHIER,  s.  m.  (faoutchié)  :  rAOMooii, 
roooQvisa ,  rAVQoiBK.  Le  manche  de  la  faux. 

Éty.  du  lat.  faix,  faus,  et  du  grec  ^etp 
(cheir),  main,  la  main  ou  manche  de  la  faux, 
V.  Fale,  R. 

FAUGI ,  s.  m.  (fàouci).  Un  des  noms  du 
martinet  noir,  selon  M.  d'Anselme.  V.  Mar- 
tine^t. 

Ety.  de  Fale,  R.  à  cause  de  ses  ailes  en 
forme  de  faucille. 

FAUGILHA,  s.  f  (faoucille);  faocia. 
Faeitla  et  Faucilha,  basse  lat.  Falctnofa, 
ital.  FalsUla,  cat.  Foueinha,  port.  Faucille. 
V.  Voulam  et  Oulama, 

Éij.  du  lat.  faix,  falcis,  faux:  d'où  :  falci, 
fauet,  el  du  dim.  ilha,  petite  faux,  ou  de 
falcicula.  V.  Fale,  R. 

FAUCILHAR,  V,  a.  (faoucillà):  faiici- 
uwmiAa,  rAociAM.  Falctlare,  basse  lat.  Cou- 
per l'herbe  avec  la  faucille  ou  la  broussaille 
avec  le  faucillon ,  se  servir  de  la  faucille, 
comme  d'une  faux. 

Êty.  de  faueilha  et  de  ar.  V.  Falc,  R. 

FAUCILHETA,  s.  f.  (faoucillefe)  ;  rAi^ 
ciBTTA.  Nom  qu'on  donne,  à  Aix,  au  martinet 
noir.  V.  Martinet. 

Éty.  de  faucilha,  faucille, et  de  la  term. 
dim.  eta,  petite  faucille ,  à  cause  de  la  forme 
de  ses  ailes.  V.  Fale,  R. 

FAUGILHOUN,'  s.  m.  (faoucillôun)  ; 
covA-vnrr.  Un  des  noms  de  l'engoulevent. 
V.  Tardarassa. 

Éty.  V.  Fale,  R. 

FAUCILHOUN,  S.  m.  (fooucillôun)  ; 
rAvcioim.  Dim.  de  faucilha.  v.  Voulamoun, 

Éty.  du  lat.  falcicula.  V.  Fale,  R. 

FAUGIUaoUNAR,  V.  a.  (faoucillounà). 
V.  Faueilhar  et  Fale,  R. 

Ëty.  defaueilhoun  et  de  ar. 

FAUCnXE,  s.  m.  vl.  Faucille.  V.Fai»- 
eilha  et  Fale,  R. 

FAUCIS,  s.  m.  (faoucis).  Gare.  V.  Pou- 
deta  et  Veibou. 

FAUCOUN  ,  s.  m.  (faoucôun)  ;  Falcon, 
anc.  esp.  angl.  etital.  Balcon,  esp  Falcào, 
port.  Falcà .  cat.  Faucon  .  Falco .  Un.  nom 
d'un  genre  d'oiseaux  de  l'ordre  des  Rapaces 
et  de  la  famille  des  Plumicolles.dont  on  con- 
naît un  grand  nombre  d'espèces. 

Êty. du  Ut  falco,  onis,  V.  FalecH. 

rAOcooii  OU  r AVcovH  oumoiiiAiu ,  le  faUCOn , 
faucon  commun ,  Falco -communis.  Lin.  est 
celui  qu'on  emploie  ordinairement  pour  la 
chasse.  L'art  de  l'instruire,  de  le  diriger  et  de 
s'en  servir,  se  nomme  fauconnerie. 

Eoo  Mot  rAvcovir ,  le  gerfault,  Falco  ean* 
dieans.  Lin.  il  est  beaucoup  plus  gros  que  le 


FAU 


217 


faucon  commun,  et  comme  lui  il  est  employé 
dans  la  fauconnerie,  mais  son  indocilité  lui 
fait  préférer  le  premier.  , 

Voyez  pour  les  autres  espèces  de  faucons, 
aux  mois,  Aigla,  Busa,  Esprevier,  Tomisei, 
Lanier,  Milan,  Tardaras,  Fausperdriouy 
Uoberot,  Halier. 

FAUGOUN,  s.  m.  d.  mars.  Serpe,  ser- 
pette. 

Ëty.  A  cause  de  la  forme  de  sa  lame»  cour- 
bée comme  le  bec  d'un  faucon. 

FAUCOUN,  s.  m.  Faucon,  espèce  de 
canon  qui  n'a  qu'un  décim.  de  diamètre, et 
dont  le  boulet  ne  pèse  qu'une  livre. 

FAUGOUN,  s.  m.  rovcooK.  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  du  Gard ,  au 
jean-le-blanc,  Falco  gallicus,  Lin.  Falcff 
brachy  daetylus.  Wolp. 

Cette  espèce  a  le  corps  d'un  gris  brun,  en 
dessus,  et  la  couleur  du  mêle  est  en  dessous 
blanchâtre,  avec  des  taches  d'un  rouge 
brun. 

La  femelle  fait  ordinairement  son  nid  sur 
la  terre,  et  y  dépose  trois  œufs  de  couleur 
grise. 

FAUCOUN ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne,  h 
Nice,  selon  M.  Risso ,  au  faucon  commun  ou 
faucon  pèlerin,  BufT.  V.Faucornieou;  et  au 
hobereau.  V.  Hoberot. 

FAUGOUNARIA,  s.  f.  (faoucounarie)  : 
roocoviiAMA.  Faleoneria,  ital.  basse  lat. 
Haleoneria,  esp.  Fauconnerie,  art  de  dres- 
ser et  de  gouverner  toutes  sortes  d'oiseaux 
de  proie  et  particulièrement  le  faucon. 

Éty.  de  faucoun  et  de  aria,  ce  qui  est  re- 
latif au  faucon.  V.  Falco,  R. 

L'opinion  commune  est  que  cette  chasse 
était  inconnue  aux  anciens,  que  le  premier 
qui  en  a  parlé  est  un  certain  Firmicus,  lequel 
écrivait  sous  les  enfants  de  Constantin. 
Le  Grand  d'Aussi. 

FAUGOUNEOU,  S.  m.  (  foucounèon  ). 
Nom  arlésien  du  faucon  pèlerin,  Falco  père- 
grinus,  Briss.  oiseau  de  l'ordre  des  Rapaces 
et  de  la  fam.  des  Plumicolles,  qu'on  nomme 
mouiiset,  dans  le  Gard  ;  il  a  les  pieds  et  la 
cire  du  bec  jaunes,  le  corps  cendré  en  des- 
sus avec  des  bandes  brunes  et  d'un  roux 
blanchâtre  en  dessous,  la  queue  est  ponctuée 
de  blanc. 

Ely.  de/aucounetde  eott.  V.  Falco,  R. 

FAUCOONIER,  S.  m.  (faoucounié)  ;  roo- 
comnsB.  Falconiere,  ital.  Falconero,  anc. 
esp.  Halconero,  esp.  mod.  Falcoeiro,  port. 
Falconer,  cal.  Falconarius,  basse  lat.  Fau- 
connier, celui  qui  soigne  les  oiseaux  de 
proie. 

Éty.  de  faucoun  et  de  <er.  V.  Falco,  R. 

FAUD,  radical  pris  de  U  basse  latinité 
falda,  qw  désigne,  dans  cette  langue,  non  seu- 
lement une  étable  à  brebis,  mais  toute  espè- 
ce de  parc,  d'enceinte,  de  creux,  elc,  d'où 
Car  extension,  creux  d'une  chaire,  giron,  la- 
lier,  etc.,  à  moins  qu'il  ne  fut  pris  de  l'alle- 
mand. 

De  falda,  par  apoc.  fald,  et  par  le  ch.in- 
ffement  de  l  en  u,  faud;  d'où  :  Faud-a, 
Faud-ada,  Faud- au,  Faud -ay a  Faud-eta^ 
Faud  il,  Faudilh'Oun,  Faud-iou, 

De  faud,  par  le  changement  de  ti  en  n, 
faute  de  copiste:  Fand-ala,  Fandal-ada, 
Fand-au, 


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Gaogle 


218 


FAU 


Faite,  pli,  parce  que  le  giroD  se  trouve  pré- 
cisément au  pli  que  font  les  cuisses  sur  le 
corps. 

FAUDA»  s.  f.    (fàOUde);   fauia,  baota. 

Falda^  cat.  esp.  port.  ital.  Giron,  espace  qui 
s'étend  de  la  ceinture  aux  genoux  d'une  per- 
sonne assise  et  particulièrement  d'une  femme. 

Las  faudai,  dans  le  d.  de  fiarcel.  désigne 
les  jupons. 

Ety.  Ce  mot  est  ligurien,  selon  l'auteur  de 
la  St.  de  B.-du-Rh.  V.  Faud,  R. 

S*at$€tar  tus  la  fauda,  s'asseoir  sur  les 
genoux. 

Dormir  $uê  la  fauda,  dormir  sur  les 
genoux. 

La$  faudai  d*una  rauba,  dl.  les  pans 
d'une  robe. 

FAUDA,  s.  f.  d).  En  terme  de  boucher, 
poitrine  de  bœuf. 

FAUDA  DB  CAMBTA,  S.  f.  dl.  Intervalle 
entre  la  caisse  d'une  charrette  et  le  brancard; 
c'est  l'endroit  ou  s'assied  ordinairement  le 
charretier.  Sauv.  Add.  V.  Faud,  R. 

FAUDADA,  s.  f.   (faoudàde);  r aovav  , 

rAVDAYA)  FAUDAIA,  rAm>AIJU>A,  rAMOAU.  Fal- 

dada,  cat.  Haldada,  esp.  Plein  un  tablier, 
ce  qu'une  femme  peut  y  porter. 
Êty.  de  fauda  et  de  ada.  Y.  Faud,  R.   > 

.4  la  villo  da$  Baux  per  uno  flourinado, 
Avez  de  froumajons  uno  pleno  faudado. 
Que  coumo  sucre  fin  fondon  au  garffassou, 
Labellaudière. 

FAUDAT,s.  f.  vl.  Tromperie,  fausseté, 
folie.  V.  Fais,  R. 

FAUDAU,  S.  m.  (faoudaou);  davamtai., 
rAVDioo,  rAMOAO,    rAomi.,  dasartai.,    dkvan- 

TAO,  VAMTAO,  VAIITA&,  SAUTAI.,  DAKAUTAI..     TS- 

blier,  grande  pièce  d'étoffe  ou  de  toile,  que 
les  femmes  portent  devant  elles,  sur  la  robe, 
dont  elle  recouvre  tout  le  devant. 

Ëty.  de  fauda,  giron,  et  de  l'art,  au.  Yoy. 
Faiid,  R. 

FAUDAU,  d.  m.  et 

FAUDATA,  (faoudàye),  d.  de  Barce). 
V.  Faudada  et  Faud,  K. 

FAUDETA,  s.  f.  (faoudéte).  Le  haut  d'un 
tablier  ;  petit  giron,  giron  d'un  enfant,  giron 
court,  petite  robe  :  Faire  faudela^  s'accrou- 
pir, s'asseoir  sur  ses  talons. 

Éty.  de  fauda  et  du  dlm.  eta,  Y.  Faud, 
Rad. 

FAUDIL,  s.  m.  d.  m.  Yoy.  Faudau  et 
Faud,  R. 

FAUDILHOUN  ,  S.  m.  (  faoudilloun  )  ; 
rAvoiuuT,  rAcDiBT.  Dlm.  de  faudiou,  petit 
Ubiier.  \.Faud,R. 

FAUDIOU,  d.  m.  Y.  Faudau.  11.  Avril, 
fait  entre  faudau  et  faudiou  une  difié- 
rence  qu'il  établit  en  traduisant  ces  mots  par 
tablier  et  devantière,  qui  sont  synonymes.  Y. 
Faud,  R. 

FAUFILA,  s.  f.  (faouGle)  ;  nALBAf TA,  dl. 
Le  bâii  d'un  habit  ou  de  tout  autre  vêtement. 

Éty.  de /au  pour /ati«,  faux,  et  défila,  fil, 
faux  fil  que  l'on  place  en  attendant.  Y.  Fais 
et  Fil,  R. 

FAUFII.ADURA,  S.  f.  (faoufiladùre).  Ce 
qu'on  a  faufilé.  Gare. 

FAUFILAR,  V.  a.  (faoufilà)  ;  noo-BAWAm, 
riov-«AtTAB,  roouriLAM,  rau-BAtTAH.  Faufi-  I 

leri  faire  une  fausse-couture  à  longs  points,  I 


FAU 

en  attendant  qu'on  en  fasse  une  à  demeure; 
bâtir  ou  assembler  les  pièces  d'un  habit. 

Ëty.  de  faus,  faux,  de  fil  et  de  ar,  litt. 
placer  un  fil  faux,  par  opposition  au  vrai,  à 
celui  qui  doit  rester  toujours.  Y.  Falê  et 
Fil,  R. 

FAUFILAR  81,  V.  r.  Se  faufiler,  se  lier 
d'amitié  ou  d'intérêt  avec  quelqu'un,  s'insi- 
nuer quelque  part. 

Tl  faufiles  i^mal  cm*  Ui  proocMnmr, 
Car...,  M  Ta  dliiont  tout,  fiaérioa  pas  d'an  joar. 
PrUboa. 

FAUFRAGH,  S.  m.  (faoufrà).  Fèves  frai- 
sées; on  donne  ce  nom  aux  fèves  quand  on 
leur  a  enlevé  la  peau  ou  quand  on  les  a  ré- 
duites en  poudre.  C'est  aussi  le  nom  de  la 
soupe  qu'on  en  fak,  d'une  purée  de  pois  ou 
de  lentilles. 

Éty.  du  lat.  faba-fraeta,  fève  brisée.  Y. 
FaveiFrag,K. 

FAUFRINAR,  V.  a.  (faoufrinà).  Chiffon- 
ner, bouchonner.  Y.  Fais,  R. 

FAUGBIRA,  S.  f.  (faoudgeire),  dl.  Yoy. 
Feouve. 

FAUOERA  ,  s.  f.    (faondgère)  ;  rAunaA. 

Nom  qu'on  donne,  aux  environs  de  Toulou- 
se, à  yOsmunda  regalis,  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Fougères. 

FAUONADOUB,  S.  m.  (faougnadoù),  dl. 
Cuve  à  fouler  la  vendange. 

Ëty.  Altér.  de  foular. 

FAUGNAIRE.  dl.  Y.  TrouJhaire. 

FAUONAR ,  dl.  m.  s.  que  TroulKar , 
V.  c.  m. 

FAUIaA,  s.  f.  vl.  rABBL,  rABIXAf,  rABLBAZ, 

rAsuAz,  rASLBN ,  bas  breton,  Faula,  cat. 
Fabel,  ail.  Fabliau,  fable,  récit  d'une  aven- 
ture ,  roman ,  histoire,  ordinairement  en  vers. 

Éty.  du  lat.  fabella  ou  fabula.  V.Fa,  R. 

Savias  faukts ,  savantes  fobles. 

FAULAR,  et 

FAUIXAR ,  V.  n.  vl.  Favolare  et  Favei- 
lare,  ital.  Fablar,  anc.  esp.  Fubular,  port. 
Fabler,  parler,  deviser,  causer,  conter  des 
fables. 

Ëty.  du  lat.  fabularù  Y.  Fa,  R. 

FAUMAROUB ,  S.  m.  (faoumàr^ue)  ;  ro- 
MAHOT  ,  et  mieux  rAHAuiAirT.  Etoile  de  la 
première  grandeur  qui  est  dans  l'eau  de  la 
constellation  du  verseau. 

Ëty.  Cette  étoile  est  placée  sur  la  même 
ligne  que  deux  autres,  ce  qui  leur  donne 
l'apparence  d'un  manche  :  Fau-margue , 
faux -manche  ou  ressemblante  un  manche. 
Y.  Fais,  R. 

FAUN,  vl.  Ils  ou  elles  font. 

Éty.  du  lat.  faciuni. 

FAUNI ,  s.  m.  vl.  Fauno ,  esp.  port, 
ital.  Faune. 

Ëty.  du  lat.  faunus,  m.  s. 


Faunis ,  autrament  ditt  satiris. 
Elucid.  de  las  propr. 

FAUQUETA»  S.  f.  (faouquéte).  Planche 
mince  de  scie  d'eau,  Gare,  dites,  de  mou- 
lin à  scie. 

FAUQUIEIRA ,  dl.  et  bas  lim.  Y.  Fau- 
quiera  et  Falc,  R. 

FAUQUIER ,  Y.  Fauehier  et  Fale,  R. 

FAUQUIERA  ,  s.  f.  (faouquière)  ;  fai.- 
qmwMAf  wAOvqmmmjkf  roovQoinu 


FAU 

Pauehèref  pièce  de  bois  droite 
ou  à  deux  courbures ,  qui  sert  de  croupière 
aux  bêtes  de  somme  qui  portent  le  bât;  on 
la  nomme  aussi  baeule,  en  français. 

Éty.  defaleis,  gén.  de  faix,  hux,  parce 
que  celte  portion  du  harnais  est  ordinaire- 
ment courbée  en  faux.  Y.  Fakf  R. 

Mettre  la  fauquiera ,  bateuler. 

FAUR ,  s.  m.  vl.  Forgeron.  Y.  Fabre  et 
Fabr ,  R. 

FAURADA ,  s.  f.  (faourâ^e^.  Faurraée, 
Ëncy.  poiss.  nom  qu'on  donne  a  une  enceinte 
de  filets  pour  y  enfermer  de  gros  poissons^ 

Éty.  Fau-rada,  feusse  rade.  Y.  Fais,  R. 

FAURE ,  s.  m.  vl.  et  dg.  Maréchal  fer- 
rant, Y.  faôrc;  pour  taillandier,  Y.  Coute-^ 
lier. 

Ëty.  de  faber.  Y.  Fàbr,  R. 

FAUREGEAR,  V.  a.ffaouredjâ),dl.  For- 
ger; charcuter,  fagoter,  uiire  malpropreraenl 
une  chose. 

Éty.  de  faure  et  de  egear.  Y.  Fa&r,  R. 

FAUREGEAT  ,  ADA,  adî.  et  p.  (faou- 
redjà.  àde),  dl.  Fagoté,  malfait. 

FAURELA ,  adj.  f.  (foourèle)  ;  roomnuA, 
Blanchâtre,  laiteuse,  eau  un  peu  trouble. 
Aub. 

FAUREi»,  s.  m.  (fâourés).  Nom  toulocr- 
sain  de  la  vipérine.  Y.  Bourragi-fer, 

FAURET,  s.  m.  vl.  Ouvrier,  artisan, 
charpentier,  forgeron. 

Éty.  Y.  Fabr,  R. 

FAURI8SOUN,  S.  m.  (foourissôu),  d.  bas 
lim.  Dim.  de  faure,  mauvais  forgeron.  Y, 
Fabroun  eiFabr,  R. 

Val  maipayar  faure  que  fauriêsoun.Vt, 

FAUS,  AU88A,  adj.  (faous,  âousse)  ; 
Falso,  ital.  esp.  port.  Fais,  cat.  Faux  , 
ausse ,  qui  n'est  pas  conforme  à  la  vérité  f 
supposé  ou  altéré,  contre  la  bonne  foi;  feint 
ou  contrefait;  discordant,  qui  manque  de 
justesse  ;  qui  n'est  pas  tel  qu'il  doit  être. 

Éty.  du  lat.  falsus.  Y.  Fais ,  R. 

Fausjour,  faux-jour. 

Faus -plis,  faux- pli. 

Faus  escaire,  fausse-équerre. 

Faussa-clau,  fausse- clef. 

Faussa  couche ,  avortement. 

Faussa-mounede^,  fausse-monnaie. 

Faussa  porta ,  fausse -porte. 

FAUS,  Hêtre.  V.  Fau. 

FAUS,  s.  m.  vl.  Faus  et  Fals^  cat.  Fake, 
esp.  ital.  Fàuce,  port.  Faux.  Y.  Dalh, 

Éty.  du  lat.  faix,  m.  s. 

FAU-SAUNAOI ,  s.  m.  (faousaounàdgi)  ; 
rAotomiAGi,  d.  m.  Faux-saunage,  vente,  débit 
de  faux  sel. 

FAU-SAUNIER,  S.  m.  (  faousaounié)^ 
Faux-saunier ,  celui  qui  vend  de  faux  sel. 

FAUS-ROUND ,  S.  m.  Faux  bond ,  bond 
oblique:  Faire  faus-hound,  faire  faux-bond, 
manquer  de  parole^ 

FAUS-BOURDOUN ,  S.  m.  Fabordcto  » 
port.  Fabordù  ,  cat.  Falso  bordons ,  ital. 
Faux-bourdon,  sorte  de  chant  irrégulier. 

FAUS-BOURO,  s.  m.  (  faous-bourg  ). 
Faubourg,  son  vrai  nom  provençal  est  Bour- 
gada,  v.  e.  m. 

Éty.  du  lat.  fallit-urbe ,  ou  de  fora 
urbis,  mais  alors  il  faudrait  écrire  ce  mot 
par  or  au  lieu  de  aus,  forbourg. 


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FAU 

Fim-BSGAmB,  s.  n. 

Faosse^uerre.  V.  Sautarela, 

FAUSET ,  8.  m.  (faoufié}  »  dg.  Grande 
serpe.  V.  Paudard. 

ÊCy.  de  fau$,  faux»  et  de  e<»  dim.  petite 
(aux.  V.  FaU,  R. 

FAUfl-FUBG ,  8.  m.  (fâoa-fuéc)  ;  fao- 
noc.  Lou  fusiou  à  ratai  ou  fach  fauê- 
fuiehj  le  fusil  a  raté  ou  fait  (aux  feu.  V. 
Chie. 

Êty.  V.  FaU,R. 

FADS-NOUll,  8.  m.  (faéu-noum)  ;  mcai- 
■ovB.  Sobriquet,  surnom,  nom  donné  par 
ironie.  V.  Soubriquet. 

Êty.  de  fous ,  faux ,  et  de  noun,  V.  Fais, 
Bad. 

On  dit  sobriquet  et  surnom ,  mais  pas 
faux-nom. 

FAUfl-PAS ,  8.  m.  Faux-pas ,  pas  mal 
assuré  ;  fig.  faute  commise  par  faiblesse. 

FAU8«PERDRIOU,s.  m.(faou-perdnon); 

CACaA-rSBMIff  ,  TAa«40|  BOVIMA  ,  TAHOABAMA. 

Fau-perdrieux,  Bell,  buzard  commun .  Falco 
ttruginosHSf  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Ra- 
paces  et  de  la  fam.  des  Plumicolles  ou  Cru- 
pbodères  (à  cou  recouvert  de  plumes). 

Cet  oiseau  habite  ordinairement  les  lieux 
marécageux,  d'où  le  nom  de  busard  des  ma- 
rais qu'on  lui  a  aussi  donné.  Il  se  nourrit 
d'oiseaux  aquatiques,  de  reptiles  et  de 
poissons. 

La  femelle  fait  son  nid  dans  des  joncs  où 
elle  pond  deux  ou  trois  œufs  blanchâtres, 
tachetés  de  brun. 

FA08-PLI9,  s.  m.  Faux-pli  donné  à  une 
étoffe.  V.  Fais,  R. 

FAUSSA- ALAUIA,  S.  f.  Fausse-alarme, 
terreur  subite  sans  sujet,  panique. 

FAUSSA-AIiBRTA ,  S.  f.  Fausse^alerte, 
alerte  donnée  par  erreur,  par  méprise  ou 
dans  l'intention  de  tromper. 

FAUS8A-CARTA,  s.  f.  Fausse^rle, 

FAUSSA-CXAU,  S.  f.  Fausse-def,  clef 
contrefaite. 

FAUS8A-COUA,  S.  f.  (fàousse-coue). 
L'allonge  d'une  queue  de  cheveux. 

Éty.  V.  FaU,  R. 

FAU88A-GOUCHA,  s.  f.  (flousSMÔut- 

Che);     MiMêfVnAi     SLMIADVBA,    AVOVWTAMEtn , 

^MfMWA,  «Ms^ADviu.  Fausse-couche, avor- 
tement,  accouchement  prématuré  ;  expulsion 
de  l'enfant  hors  de  l'utérus  avant  le  terme 
ordinaire.  Lorsque  l'enfant  vit,  quoique 
n'étant  pas  h  terme,  on  donne  le  nom  d'accou- 
chement prématuré  à  cette  espèce  d'avorte- 
ment. 

Ëly.  Coucha-faussa ,  accouchement  faux, 
qui  n'est  pas  dans  l'ordre  naturel.  V.  Fais,  R. 

FAUS8A-I.ETTRA,s.  f.  (fâonsse-létre), 
dl.  Expression  dont  se  servent  les  écoliers 
qui  apprennent  h  écrire  quand  ils  veulent 
faire  quelque  mouvement,  pour  prévenir 
leurs  collègues  de  se  tenir  sur  leurs  gardes , 
afin  de  ne  pas  gâter  la  lettre  qu'ils  font. 
Sauv. 

FAUS8A-BlANGH4,s.  f.Fausse-manche, 
manche  qu'on  met  sur  une  autre. 

FAUSSA-MARGHA,  s.  f.  Fausse  marche, 
marche  déguisée. 

FAUSSAMENT ,  adv.  (  faoussamein  )  ; 
FdUamente  ,  ilal.  esp.  port.  FaUamenl, 
cat.  Fat^ssement,  contre  la  vérité. 


FAU 

Éty.  de  fauÊêa  et  de  msfil.  V.  Fais ,  R. 

FAUSSA-MOUNEDA,  Fausse-monnaie , 
monnaie  contrefaite. 

FAUSSA-PORTA,  8.  f.  Fausse-porte, 
porte  feinte,  porte  de  derrière. 

FAUSSA-POSITION,  S.  f.  rAOMA-roo- 
■iTtsM.  Fause  position  ;  position  du  corps  ou 
d'un  membre  qui  n'est  pas  naturelle  ;  en  terme 
d'arithmétique,  règle  aans  laquelle  on  opère 
sur  un  nombre  supposé. 

FAUSSA-QUINTA ,  S.  f.  Fausse-quinte, 
ce  sont,  au  jeu  de|piquet,  quatre  cartes,  dont 
une  cinquième  formerait  une  quinte. 

FAUSSAR ,  v.  a.  (faoussà)  ;  rxooitAm. 
Falsar,  anc.  cat.  et  anc.  port.  Falsoar , 
esp.  Falsare ,  ital.  Fausser ,  faire  plier , 
faire  courber,  et  fig.  fausser  sa  foi,  sa  parole; 
enfreindre,  violer,  frauder. 

Éty.  du  iat.  faleare,  plier  comme  une  faux. 
V.  Falc.  R. 

FAUSSAR  SB,  v.  r.  Se  déjeter,  s'envoi- 
ler,  on  le  dit  de  tout  corps  qui ,  venant  à  se 
tourmenter,  se  fléchit,  et  dont  les  parties,  qui 
étaient  auparavant  dans  un  même  plan,  se 
trouvent  dans  des  plans  diflerents;  on  le  dit 
particulièrement  des  planches. 

FAUSSARI, s.  m.  (faoussàri);  FaUario, 
ital.  port.  Falêeador,  esp.  Faliari,  cat. 
Faussaire,  celui  qui  a  fait  quelque  faux,  en 
fabricant  une  pièce  supposée  ou  en  en  altérant 
une  qui  était  véritaple,  celui  qui  fait  de 
fausses  signatures. 

Éty.  du  Iat.  falsarius.  V.  Fais,  R. 

FAUSSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (faoussà, 
àde)  ;  Falsado,  port.  Ënvoilé,  ée. 

Ety.  de  faix,  faux.  V.  Fa/c,R. 

FAUSSET,  s.  m.  (faoussé)  :  Falsete,  port, 
esp.  Falsetto,  ital.  Faliet^  ail.  Falsetum  et 
Fauseium,  basse  Iat.  Fausset,  un  faux  dessus, 
dessus  qui  n'est  pas  bien  naturel ,  inflexion 
de  voix  qui  se  pera  insensiblement. 

Ëly.  du  Iat.  faUœ  voculœ,  V.  FaU,  R. 

FAUSSET,  s.  m.  dg.  Faucille.  V.  Oa- 
lama. 

Éty.  de  faU,  fau$^  et  du  dim.  et, 

FAUSSETAT,  S.  f.  (faoussetâ)  :  mtOR- 
osA.  FaUita,  iial  Falsedad,  esp.  Falsidade^ 
port  FaUedaty  cat.  Fausseté  ,  qualité  de  ce 
qui  n'est  point  véritable  ;  mensonge,  impos- 
ture :  caractère  du  menteur. 

Éty.  du  Iat.  fal$Uati$ ,  gén.  de  faUitas , 
m.  s.  ou  âefauês  etde  elal,état  de  ce  qui  est 
faux.  V.  FaU,  R. 

FAUSfO  ,  8.  m.  vl.  Fauchonf  espèce 
d'arme. 

FAUSSOUN,  s.  m.  (  fooussôu  ) ,  d.  bas 
lim.  Manche  de  la  faux.  V.  Fauchier  et 
Falc,  R. 

FAUS-TEMOIN  ,  8.  m.  Faux-témoîn  ; 
témoin  qui  a  déposé  contrairement  à  la  vé- 
rité, et  avec  dessein  prémédité. 

FAUSTINA ,  nom  de  femme  (faoustlne)  ; 
Faustina ,  ital.  esp.  Faustine. 

On  honore  deux  saintes  de  ce  nom ,  Faus- 
tine de  Como,  le  17  janvier,  et  Faustine  et 
Florienne ,  le  0  juillet. 

FAUS-TITRE, Faux-titre;  acte,  contrat, 
charte ,  faux  ou  supposés. 

FAU9TO ,  nom  d'homme  (fàouste)  ;  Faut- 
to ,  ital.  Fauste. 

L'Église  honore  19  saints  de  ce  nom;  le 
I  4  janvier;  11  et  12  février;  7  et  16  avril  ; 


FAD 


219 


9  et  24  juin  ;  12  et  16  juillet  ;  3 , 7  et  12août  : 
6,  8.  20  et 28  septembre;  3,  4,  5  et  13 
octobre;  9,  19,  20,  26  novembre;  et  19 
décembre. 

FAUS-TON,  8.  m.  Faux-ton. 

FAUT,  s.  m.  vl.  Planche? 

Entre  dos  faiUx  Vettrenhetg. 
Pradas. 

Éty.  de  fau,faut,  hêtre. 

FAUTA,  s.  f.  (fàoute);  MAMuumr.  Falta, 
e9p.  port.  ital.  cat.  Faute ,  mal  commis  ou 
bien  omis;  action,  omission,  manière  d'agir, 
qui,  loin  de  concourir  au  succès  d'une  chose, 
le  retarde  ou  l'empêche  ;  action  ou  omission 
faite  mal  à  propos,  ou  contre  les  règles  d'un 
art  :  imperfection. 

Éty.  du  Iat.  fallere,  manquer.  V.  FaU,  R. 

5enf  a  fauta ,  Sem  falta  port,  sans  faute , 
immanquablemenL 

A' a  paê  fauta,  il  n'y  a  pas  de  mal. 

N'en  aver  fauto,  en  manquer. 

Faire  fauta,  manquer  è  son  devoir. 

FAUTAR,  V.  n.  (faoutâ);  rAorm,  rAVUAH. 
Faltar,  port.  Avoir  faute,  manquer,  faillir, 
ne  pas  tenir  sa  parole,  ses  promesses. 

Ety.  de  fauta  et  de  ar.  V.  FaU,  R. 

FAUTASSA,  s.  f.  (faoutasse).  Grosse 
faute,  faute  grossière. 

Ëty.  de  ^aula  et  de  l'augm.  ait  a. 

FAUTEI.,  d.  bas  lim.  Fauteuil.  V.  Faii- 
tuelh. 

FAUTERIA, 

FAUTEUIL  et 

FAUTERNA,  S.  f.  (faoutème).  Nom 
anc.  de  l'aristoloche  clématite  et  des  autres 
aristoloches  qui  croissent  dans  le  Languedoc. 
V.  Fouterla, 

FAUTETA,  s.  f.  (faoutete).  Petite  faute, 
faute  légère. 

Éty.  de  /auto  et  du  dim.  eta. 

FAUTIF,  IVA, adj.(faoutif,  ive);  rAonu. 
Fautif,  ive,  sujet  à  faire  des  fautes,  sujet  à  se 
tromper  ;  qui  a  des  fautes.  V.  F. 

Éty.  de  fauta  et  de  if.  V.  FaU,  R. 

FAUTUiE,  V.  Fautif  et  Fais,  R. 

FAUTIR,  Gare.  Faire  faute.  V.  Fautar 
elFaU,  R. 

FAUTOR,  s.  m.  (feoutér);  Pauior,  cat. 
esp.  port.  Fautore ,  iul.  Fauteur,  tricheur, 
celui  qui  triche ,  qui  trompe  au  jeu.  Avril. 

Ëly.  du  Ui.fautor.  V.  Fais,  R. 

FAUTRICA,  s.  f.  d.  bé^rn.  Boue,  fange. 
V.  Fanga. 

FAUTRICOUS,  OUSA,  adj.  d.  béam. 
Fangeux.  V.  Fangous, 

FAUTUELIf,  8.  m.  (faOUtueil);  wAvrmtn, 
rAvriTL,  «AVTsi.,  voTsvii ,  rAOTViL.  Fauteuil, 

chaise  à  bras  avec  un  dossier. 

Éty.  Corrup.  de  faudesieuil  ou  faudcs* 
teul^  comme  on  disait  autrefois,  dérivé  du 
Iat.  barb.  faldistorium,  qui  vient,  selon  Le 
Duchat,  de  l'ail,  faite,  pW,  et  de  slhul,  siège  ; 
falU'Sthuli  siège  pliant,  parce  que  les  anciens 
fauteuils  se  pliaient  à  volonté. 

1^  fauteuil  diOère  de  la  chaise  par  les  ac- 
coudoirs. 
Suivant  leur  forme^  on  nomme  les  fauUuils: 

BERGÈRE  .  qaaiHl  il  est  grand  et  large. 
CAtSECSE  ,  qui  n'wt  qtt'iuM  bergère  à  tiens  places. 


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220 


FAU 


•  SOFA  ,  ^  •  piM  J«  aN«  plwM 
DCC1IE8SE  M  CHAISE  LOKCUE ,  lonqa'oa  pMi  s'y 
ittmàn  coma»  dw»  m  Kl. 

Daiif  lin  fauteuil  an  nommé  : 

AGCOTOIRES ,  ACCOUDOIRS  cm  BRAS  ,  Irt  dMs 
p(cce«  latérale*  mt  IwqmHM  os  app«7«  1««  l>rtf 

EMBOURRtRE  ,  b  groMe  toib  qoi  rMoovre  ImméHata- 
BMfil  la  matirra  dUal  ctl  cafakoorré  le  faatenil. 

CONSOLE ,  U  partie  boHfoolala  aaabraa. 

FAOTUl»,  dg.  Paoletiil.  V.  Fautuelh. 

FAUTOR.  adj.  (faoutûr).  Tricheur  au  jeu. 
Garc.V.  Fo/#,  K. 

FAUVE,  adj.  v1.  fai.*,  rAvm.Falbo/iiài. 
Fau^e,  plie,  blême,  terne. 

fity.  du  lat.  fidvus. 

FAUVI ,  8.  m.  (faouvi)  ;  aovx ,  imTA,  raoo- 
eamm ,  f»oov ,  tAMmA» ,  roomn ,  rovv|.  Sumac , 
suinac  des  corroycurs,  Roure  de$  corroyeurs, 
vinaigrier,  Rhui  eoriaria,  Ijq.  arbrisseau 
de  la  famille  des  Térébinlhacées ,  commun 
sur  les  coteau  11  de  la  Provence  Méridionale. 
V.Gar.  Il/iu#,p.402. 

Éty.  Ce  mot  est  ligurien ,  d*après  l'auteur 
de  la  Statistique  des  Boucbcs-du-Uhône,  ou 
plutôt  du  lat.  fiavui  ou  fulvuê,  jaune  ou 
noir. 

I^  poudre  qui  résulte  des  jeunes  rejetons 
desséchés,  sert  à  tanner  les  peaux  de  bouc 
et  de  chèvre  dont  on  fait  le  maroquin  noir  : 
récorcedes  racines  teint  en  brun,  et  celle  des 
tiges  en  jaune. 

FAUVRADA ,  8.  f.  (faoovràde).  Fauwrad, 
Gattel,  enceinte  de  filets  ou  petit  parc,  prés  de 
la  côte,  pour  y  renfermer  les  thons  pris  à  la 
pèche  nommée  aineha, 

FAUZ1I«,  0.  V.  Faucilha et  Fougiera, 

FAV 

FAV,  radical  pris  du  lat.  faha,  fève,  dé- 
rivé du  celt.  faff,  selon  Thcis,  de  l'ancien 
mot  /ia6a,  par  le  changement  de  h  en  /*,  sui- 
vant Velius  Longus  et  Terentius  Scaurus , 
ou  du  grec  «paYetv  (  phagein  ) ,  manger. 
A'ossius  pense  que  ce  mot  pourjrait  venir 
de  pabtiliifii,  nourriture,  aliment. 

De  faba,  par  le  changement  de  ben  v,  fav  ; 
d'où  :  Fatha  ,  Fav-ança ,  Fava-roi ,  Fa»a- 
ro(Hi,Farar-outt ,  Favar-oueta^Favar-oomi , 
Fav-eira^  Fav-etaSf  Faviera ,  Fav-eda^ 
Fav-oueta ,  Fav-oun ,  Fav-trota  ,  Fau- 
frach,  Fava-frach,  Fav-<mlha. 

FalAus,  nom  propre. 

De  fav,  par  le  changement  det^  en  6  , 
fub  :  d'où  :  Fah-ous,  Hàb-a. 

FAVA,  s.  f.  (fàvc)  ;  baba,  fasa,  rAvo. 
Fara,  ilal.  port.  Haba ,  csp.  Faba,  cat. 
«ne.  csp.  Fara,  basse  lat  Fvve  ou  fève  des 
marais,  Faba  vulgarité  Dec.  Vicia  faba^  Lin. 
plante  de  la  famille  des  Légumineuses,  origi- 
naire de  la  Perse  et  des  environs  de  la  mer 
Caspienne,  oui  est  aujourd'hui  cnlti\éc  par- 
tout, avec  plusieurs  de  ses  variétés 

Êly.  du  lat.  faba,  V.  Fav .  R. 

Celles  qu'on  nomme  Diabhuns,  Diahlou- 
toun$  et  Favaroti,  ne  ^ont  que  des  variétés 
tle  la  précédente,  V.  Car.  p.  169.  on  en 
connaît  maintenant  six  espèces  ou  variétés. 

Les  Egyptiens  paraissent  avoir  été  les 
premiers  |>euples  ^ui  aient  cultivé  les  fèves. 
Le*  Uomains  en  faisaient  un  si  grand  usage, 


FAV 

que  Pline  dit  qu'elles  tenaient  le  premier 
rang  parmi  les  légumes. 

1^  graine  de  la  fève  est  C4>ntenue  dans 
une  gotuêe,  la  peau  fine  qui  la  recouvre 
porte  le  nom  de  ro6e,  et  les  deux  parties 
dans  lesquelles  elle  se  sépare,  se  nomment 
lobes. 

Mangeât  de  favat^  bredouiller. 

Favas  deegruilhadas ,  fèves  frisées. 

Rei  de  la  fava,  v.  c.  m. 

Fava-routa,  V.  Favetas. 

En  1813,  on  retire  de  la  paille  des  fèves 
une  filasse  ,  en  la  faisant  rouir .  qui  est 
propre  surtout  à  faire  du  papier. 

FAVA,  s.  f.  I^mnas;  tumeur  qui  vient  à 
la  bouche  du  cheval ,  derrière  les  pinces  de 
la  mâchoire  supérieure. 

FAVA-FOLA ,  s.  f.  (fabe-fôle)  ;  faba- 
roLA.  Nom  du  lupin,  en  Gascogne.  V. 

FAVAFRAGH,  s.  f.  vl.  Fèves  pilées , 
moulues.  V.  Faufrach. 

Ëty.  de  fava  et  de  frach^  brisé,  du  lat. 
frangere. 

FAVANA,  s.  f.  vLTUre. 

FAVANCA,  s.  f.  (favànque).  Nom  que 
porte  une  variété  de  la  fève  ordinaire,  à  Cu- 
ges^  selon  M.  le  docteur  Reimonen. 

Ely.  V.  For,  R. 

FAVAR,  vl.  V.  FavarL 

FAVAROOUS.s.  m.  pi.  (favarôoos).  dl. 
Fèves  sèches.  V.  iioungetae  et  Favarots, 

Éty.  V.  Fou,  R. 

FAVAROT,  s.  m.  (favaré).  Nom  qu'on 
donne,  à  Seyne,  au  terre-noix.  V.  Bisoc  et 
Fav,  R. 

FAVAROT ,  s.  m.  FAsovs,  rAVAmu,  ■«▼■- 

■OU.K,  FATABOOII,  rATKMOTA,  rAVBTA,    rAOBM&, 

rABAML.  Nom  qu'on  donne,  dans  la  Basse- 
Provence,  à  une  variété  de  la  fève  commune, 
dont  les  graines  sont  arrondies  et  noirâtres. 
V.  Gar.  p.  169. 

Ëty.  du  lat.  fabula^  dim.  de  faba,  fève, 
petite  fève.  V.  Fav,  R. 

FAVAROTA.  S.  f.  (favarôlte);  rATAaoïniT- 

TA,   rAVOnviTA  ,  «ABOViTA.  GcSSC  tubércUSC, 

gland  de  terre  ,  iMihyrus  tuberotus  , 
Lin.  plante  de  la  fam.  des  Légumineuses, 
commune  dans  les  champs  cultivés  ;  on 
mange  les  tubercules  de  sa  racine,  connus 
sous  le  même  nom.  V.  Gar.  Lalhyrue  ar^ 
vensit  repene  tuberoiue^  p.  271. 

Ety.  V.  Favaroi  et  Fav,  R. 

FAVAROOETA,  8.  f.  (favarouétc).  V. 
Favarotta  ci  Fav,  R. 

FAVAROUN,  s.  m.  (favaréun).  V.  Fava- 
rot  et  Fav,  R. 

FAVART,  8.  m.  (favà).  Nom  qu'on  donne, 
à  Avignon,  àlasoulcie.  V.  Passa, 

FAVART,  s.  m.  (favà).  Nom  du  pigeon 
ramier,  dans  la  Haute-Provence.  V.  Pigeoun 
favart, 

I>e8  jeunes  portent  le  nom  de  ramereaux. 

FAVA8.  s.f.  |)l.  (flves).  Lampas,  maladie 
qui  affecte  le  palais  et  la  mâchoire  supérieu- 
re des  ehevaux.  Avril. 

FAVA8-ROUTA8,  S.  f.  pi.  (fâves-réutes), 
d.  du  Var.  Fèves  fraisées.  V.  Favetas. 

FAVBDA ,  et 

FAVBIRA ,  dl.  V.  Faviera. 

FAVELA,  8.  f.  (favèle),  dl.  Parole,  dis- 


FAV 

cours,  babil,  causerie  :  Es  en  faveUa^  il  est 
en  train  de  jaser. 

Éty.  derital./ave2fa,parble,  discours.  V. 
Fa,  U. 

FAVEI.AR,  T*  n.  vL  Favelar ,  anc. 
cat.  Fahular,  anc.  csp.  Favellare,  ital.  Par- 
ler, impro\i6er,  composer,  discourir,  causer, 
raconter.  V.  Fa,  R. 

Ëty.  du  lat.  favellare,  dérivé  de  fari,  m. 
s.  V.  Fa.  R. 

FAVELOUN,  S.  m.  (favéléun);  fatamoi.. 
Noms  par  lesquels  on  désigne,  en  l^ngue- 
doc ,  le  laurier-tin ,  Viburnum  tinus ,  Lin. 
arbrisseau  de  la  fam.  des  Caprifoliacées  qu'on 
trouve  dans  les  lieux  pierreux  de  la  Basse- 
Provence. 

Cet  arbuste,  toujours  vert,  donne  ses  fleurs 
vers  la  fin  de  l'hiver,  et  est  par  cela  même  on 
des  plus  précieux  ornements  des  jardins. 

FAVEROTA ,  Avril.  V.  Favarot  et  Fav, 
Rad. 

FAVETA84  s.  f.  pi.  (favétes);  rATAs-aov- 
TAs,  vooTB^T.  Fèvcroles  ou  petites  fèves,  ou 
fèves  fraîches,  brisées,  dont  on  fait  des  pu- 
rées. V.  Favarot. 

Éty.  de  fava  et  du  dim.  eta.  V.  Fav ,  R. 

FAVIEIRA,  vl.  V.  Fartera  et  Fav,  R. 

FAVIERA,  s.  f.  (faviére) ;  fa^ma,  fatu- 
■A.  Fabarra,  basse  lat.  Faval,  port.  Fabar^ 
cat.  Habar,  esp.  Champ  semé  de  fèves. 

Étv.  de/avaet  de  tera,  comme  eanebe, 
caiif&tera,  ou  du  lat.  fabarius,  V.  Far,  R. 

C'est  aussi  un  nom  de  lieu,  Faviera  la;  et 
au  masculin  un  nom  d'homme,  Favier. 

FAvnXA ,  8.  f.  vl.  Favilla,  iul.  FavUa, 
esp.  Etincelle. 

Êty.  du  lat.  favitta,  m.  s. 

FAVIOOO,  s.  m.  (faviôou).  Nom  avlgnon- 
naisdes  haricots  verts,  età  Aries,  des  hari- 
cots en  général.  V.  Fayoou  et  Baneta. 

FAVIOOU-OIFIEN-NECnE ,  V.  Fa- 
viaou-quiou-negre. 

FAVIOOU-QUIOU-NBORE,  8.  m.  (fa- 
viôou-quiou-négré  ) .  d.  arlésien.  favocv* 
coovmoKB,  sAmn-omt-BAinTA,  rATsoov-avBoi- 
WMM.  Nom  qu'on  donne,  à  Avignon,  au  do- 
lichos  ou  haricot  de  la  Chine,  Doliehos sinen^ 
sis.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Légumineuses. 

Ety.  Le  nom  d'haricot  eu  noir,  lui  a  été 
donné  à  cause  de  l'ombilic  de  sa  graine  qui 
est  noir  en  effet. 

FAVONl,s.  m.  vl.  Farotiio,  esp.  port, 
ital.  Zéphir,  vent  de  l'Ouest. 

Éty.  du  lat.  favonius,  m.  s. 

FAVOR,  rAvoBu,  radical  pris  du  latin  /b- 
oor,  oris,  faveur,  dérivé  de  favere^  faveo, 
fautum,  aider,  seconder,  être  nivorable,  favo- 
riser, qui  vient  de  favus,  rayon  de  miel,  se- 
lon M.  Ferri  de  Samt- Constant,  bon  comme 
le  miel. 

De  favor  :  Favor-ir, 

De  favor,  par  le  changement  de  0  en  on  : 
Favour ,  Des-favour^  Favour-able,  abla, 
Favourabla-^nent,  Favour-U. 

De  favoris  :  Favouris-ar,  Favouris-at. 

FAVOR,  vl.  Faror, cat.  esp.  V.  Favour 
et  Favor,  R. 

FAVORARLE .  adj.  vl.  Favorable,  cat. 
esp.  V.  Favourable  et  Favor,  R. 

FAVORIR ,  V.  a.  d.  vaud.  Favorir,  cat. 
Chérir,  favoriser. 

Éty.  de  favor  et  de  ir.  Y.  FaiMNr,  R. 


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FAV 

FAVOU,  8.  m.(favou),  à.  de  Berre.  Cra- 
be. V.  Favauya. 

FAVOUBTA ,  d.  m.  Y.  FavarUa. 
Èly.  V.  Fav,  R. 

FAVOUI^HA,  8.  f.  (foféuillc).  Voy.  Fa- 
vouya  et  Fav,  K. 

FAVOUN  r  s*  m-  (favôun).  Nom  qa  on 
donne ,  à  Grasse  et  dans  le  Var  en  général , 
aux  fè^es  en  cosse  ou  fèves  f  ertes  ;  on  l'ap- 
plique aussi  parfois,aux  haricots  verts;  gousse 
des  Cèves,  selon  M.  Avril. 

Ély.  Favaunesi  on  dim.  de  Fava,  ▼.  c. 
m.  et  Fav,  R.  • 

FAVOUR.  s.  f.  (favôur)  ;  fasovk,  faboo. 
Favore,  ital.  Ftfwr,  c»p.  port.  cat.  Faveur, 
bienveillance  gratuite  d'un  supérieur  ;  action 
gratuite  que  l'on  fait  pour  plâtre  à  quelqu'un; 
bienfait  accordé  sans  être  mérité  par  des  ser- 
irices  antérieurs. 
Ély.  du  lat.  favor.  V.  Favor ,  R. 
Favour  est  aussi  le  nom  d'un  ruban  très- 
étroit. 

FAVO0IIABI.ABIENT  ,adv.  (favoura- 
blamein);  Favor evolmente,  ital.  Favorable- 
mente, esp.  Favoravelmente ^  port.  Favo» 
rii6iem«il,  cat.  Favorablement,  d'une  ma- 
nière favorable. 

fity.  àefavourabla  et  de  ment,  V.  Favor, 
Rad. 

FAVOURABLB,ABI.A,  adj.  (favoura- 
Ué ,  àble)  ;  FavorahUe ,  ital.  Favorable ,  cal. 
esp.  Favoravel,  port.  Favorable,  qui  pen- 
che en  faveur»  qui  seconde,  qui  sert  dans 
une  aflaire ,  dans  une  entreprise  ;  avanta- 
geux. 
JÊty.  du  lat.  favorabilU.  V.  Favor,  R. 
FAVOIJRIAAR,  v.a.  (favourisà):  Fa- 
varixare,  basse  lat.  Favorire,  ilal.  Favo- 
recer,  esp.  port.  Favoriser ,  être  favorable, 
ialre  accorder  des  faveurs. 

Éty.  dt  favour  et  de  isar,  ou  du  lat.  fa- 
vere,  V.  Favor,  R. 

FAVOORISAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (favou- 
risà ,  âde)  ;  Favorecido,  port.  Favorisé, 
ée. 
Éty.  V.Faror,R. 

FAVOmUT ,  ITA,  S.  (favouri,  ite)  ;  Fa^ 
©orao.ital.porl.  esp.  cat.  Favori,  lie,  qui 
platt  de  préférence  à  toute  autre  chose  de 
même  genre  qu'on  affectionne  particulière- 
ment. 
Éty.V.  Fa»or,R. 

FAVOUTA,  S.  f.  (favôuïe);  wAwoviMA, 
€mMMCA,€MMmc,  CAmAMMA ,  TAwov,  Ecrevissc 
de  mer,  cancre,  crabe,  noms  communs  à 

Plusieurs  espèces  de  crustacés  des  genres 
ftppa,  Cancer,  Porcellana  pinnolerus,  etc. 
de  l'ordre  des  AsUcoïJes  et  de  la  fam.  des 
Cancériformes,  communs  dans  la  Méditer- 
ranée ;  fig.  sottise ,  balourdise. 

Éty.  de  fava  et  de  eidoi ,  qui  a  la  forme 
d'une  fève.  V.  Far.  .     ,    „^^      ., 

D'après  la  Stat.  desBouch.-du-Rhone,il8C 
▼end  annuellement,  dans  ce  département, 
pour  25,000  fr.  de  ces  animaux. 

FAVOUYA-JADNA,  S.  f.  Crabe  Jaune. 

V.  Fa»,R.  .   ^^  .      « 

FATRB ,  8.  m.  d.  vaod.  Charpentier.  Y. 

Fahr,  R. 

FATUR, f .  m.  (favùr) ,  Aub.  Petit  ruban 
de  soie.  Y.  Fawmr. 


FAY 


FAT 

FAT,  S.  m.  Un  des  noms  languedociens 
du  hélre.  V.  Fag  et  Fait. 

FATA ,  Alt.  de  falha ,  v.  c.  m. 

FATA,  s.  f.  vl.  Hâta,  esp.  Faftt,porl. 
Foutelaie,  hêtre.  V.  Fau  et  Fag,  R. 

FATARD,8.  m.  (fagyà).  Y.  Fau  et  Fag, 
Rad. 

Èty.  de  fau$,  faux,  qui  se  voile,  se  tour- 
mente, et  de  la  term.  ari,  génie,  disposition. 

FATA8 ,  s.  f.  pi.  (fàïes).  Faines,  fruit  du 
hêtre.  Avril.  Y.  Fay,  R. 

FATGHINA,  s.  f.  (falchine), dg.  Coussin 
des  porte-faix.  V.  Fai»,  R. 

FATHAN  ,  vl.  V.  Faisan. 

FAYOL,  FATooo,  radical  pris  du  latm 
faseolui  ou  phaseolus,  haricot,  dérivé  du 

Îjrec  «pwtoXo;  (phasiolos),  ou  <f«Ji^oXo« 
phasèolos) ,  m.  s. 

De  phatioloê  ,  par  apoc.  phaiiol  ;  par 
sync.  de  *,  phaioX,  faiol,  et  par  le  chan- 
gement de  /  en  ot»;  Fayoou,  Fayour-ier. 
FATOOU,  s.  m.  (fayôou);  ixatooo,  fa- 

TIOOO,  rASABOOV,  rASOO,  rAJOOVf  «OBWOBTA. 

Fa^^itio/o,  ilal.  Feyâo,  port.  Fayoi.  cat. 
Faseolo,  anc.  esp.  Haricot,  Phaseolus , 
Lin.  genre  de  plantes  de  la  fam.  des  Lé- 
gumineuses, dont  on  distingue  maintenant 
une  centaine  de  variétés,  dont  les  principales 
sont  : 

FayooHCOiimiin,  haricot  commun,  F/ia- 
eeoluê  vulgarie.  Lin.  qu'on  croit  originaire 
de  rinde  ;  ses  variétés  les  plus  communes 
sont  :  . 

1»  Le  haricot  blanc  commun  t  nomme 
moungeta,  dans  quelques  pays.  Y.  Baneta 
et  Moungeta. 

â»  Le  haricot  blanc  hdtif,  qu'on  mange 
en  vert. 

3»  Le  haricot  de  Sois  tons,  plat  et  gros. 

4«  Le  haricot  sans  parchemin  ou  pm- 
d* homme  blanc;  sa  gousse  reste  tendre 
jusqu'à  son  entier  développement. 

6»  Le  haricot  sabre  ,  a  graine  blanche , 
aplatie,  de  moyenne  grosseur.  Il  s'élève 
beaucoup. 

FATOOU ,  OURA  ,  adj.  et  s.  Nigaud  , 
imbécile  ,  simple  ,  niais  ,  benêt  :  Siée  un 
fayoou,  tu  et  un  nigaud. 

FATOOU  A  BOUQUET ,  Haricot  a  bou- 

?uet.  haricot  d'Espagne,  faviole  à  bouquets, 
^haseolus  multiflorus.  Lin.  on  le  croit  ori- 
ginaire de  l'Amérique  méridionale  ,  selon 
Miller,  et  il  n'est  guère  cultivé  que  comme 
plante  d'ornement.  V.  Coco,  Banela,  Fa- 
vioou,  Caracolla,  QuaranUn. 

Éty.  du  grec  «otatoXoç  (phasiolos),  fève, 
haricot.  Y.  Fayol,  R. 
FATOOU^AANBT,  Y.  Baneta  et  Moun^ 

FATOOU-GOGO,  Haricot  de  Prague. 
Cast. 

FATOOU*OROUMANDOUN  ,   rAvoov 
wwoo.  Nom  du  haricot  sans  fil,  qu'on 


FAT 


221 


mange  en  vert. 

FATOOU-NEORB  ,  vaycoo  vicaoïw. 
Dolichos  unguiculalus ,  Lin.  dans  le  Var. 
Y.  Baneta  et  Moungeta. 

FATOOU-PICHOT  9  B.  m.  qoAMâMnm, 

Harioot  nain,  haricot  sans  rames,  haricot 


en  touffes,  haricot^ pied,  Phaeeohu  nanue^ 
Lin.  on  le  dit  originaire  de  l'Inde. 

FATOOU-VERD ,  d.  du  Var.  Haricot 
quarantin.  V.  Banetas. 

FATOUN,  s.  m.  (fayôun);  faia».  Nom 
qu'on  donne  au  fruit  du  hêtre  dans  la  mon- 
tagne. 

Éty.  de  fay  et  de  oun.  Y.  Fag,  R. 

FATOURAS ,  s.  m.  (falouràs).  Augm. 
déprcc.  de  fayoou,  dans  le  sens  d'imbécile , 
gros  nigaud. 

FATOURIER,  8.  m.  (faîourié).  Nom  do 
la  plante  des  haricots,  à  Grasse.  Y.  Fayoou. 

Ëty.  Dit  pour  fayoulier ,  de  fayol  et  de 
wr.  V.  Fayol,  W,  . 

FATOURIBRA,  s.  f.  (fayounere)  ;  fa- 
jomussA.  Champ  semé  en  haricots.  Gare. 

FAT8AN,  s.  m.  Faisan. 

FAT8BR.  vl.  Y.  Fayeser. 

FAT8HUG,  et 

FAT8HUO,vl.  Y.  Faichuc, 

FATSAA,  vl.  Y.FaÛM. 

FAT88AR,  Y.  Faissar. 

FATS8EIA ,  Y.  Feiesella. 

FAT8SBR,  S.  m.  vl.  rATtn,  fatmit. 
Porte-faix.  V.Fais,  R. 

FAT8SETA ,  Y.  Faieseta. 

FAT8SIER,  8.  m.  dl.  Porte-faix.  Y. 
Porta-faix  et  Fais ,  R. 

FAT88INA,  V.  Fatf ,  Fa^o< ,  Faiff tna 

etFaû,  R.  _        ^ .    <.,   «  . 

FATSSrr ,  S.  m.  vl.  Porte  faix.  Y.  Fau^ 

Rad. 

FAT8S01A ,  Y.  F#(efa. 

FAT8SOU,dg.  Jasm.  Pour  façon,Y.  Fa- 
foun  etFac,  It.  ,  „    .     «  ,-  ^ 

FATT.  s.  m.  vl.  FaU.  Y.  Fach,  Fait  et 

fÂtTILHIER.IERA  ,  S.  rfaitillié,lére), 
dl.  Sorcier, ièrc.  V.  Sourcier,  Maec  et  Fad , 
Rad. 

FAZ 

FAZ,  vl.  Pour  face,  Y.  Faça  tiFatx; 
pour  fait,  Y.  Fach  et  FaH,  R. 

FAZAMBNT,  S.  m.  d.  vaud.  Action, 
manière  de  faire. 

Éty.  Y.Fac,R. 

FAZBDOR,  8.  m.  vl.  rAsann.  Faxedor  , 
port.  Ouvrier,  créateur;  à  faire,  qui  doit  faire. 
V.  FMttretFac,R.        ^  ,r  r. 

FAZBDURA,  S.  f.  vl.  Ouvrage.  Y.  Fae , 
Rad. 

FAZEOA,s.  f.  (faiégue).  Nom  lang.  du 
basilic.  V.  Balicot  grand  et  BalUot  pichot. 

FAZEIRE,  vl.  Y.  Faxedor. 

FAZBIRB,  s.  m.  vl.  FAcvu.  Poëte,  in- 
venteur. 

Éty.  du  lat  factor.Y.  Fac,  R.    ,.^  ^.  . 

FAZBLTAT,  S.  m.  vl.  Faculté,  liberté  de 
faire. 

Êly.  de  Fac,  R. 

FAZEMBN .  s.  m.  ▼!.  Facimiento,  anc. 
esp.  FaxtmeHto,  port.  Facimento,  iUl.  Ac- 
tion, fait,  action  de  faire. 

Éty.  de /axer.  Y.  Fac,  R. 

FAZBBtEN8,8.  m.  ni.  vl.  FaÇOM./««- 
tures;  actions,  vases  dargile.  V.  /«ae,». 

FAZEMENT8,  B.  ïïL  pi.  vl.  AcUonf  : 


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222 


FAZ 


FaMementi  de  graciât,  actioiia  de  grâces , 
Tase  d*argile. 

Ély.  V.  Facy  R. 

FAZENDA  »  8.  f.  y1.  Biens ,  fortODe ,  fa- 
ooltés.  y.  Fae,  R. 

FAZBNDA ,  s.  f,  ▼!.  Fatenda  »  basse  lat. 
et  port.  Facenda,  cat.  Facienda^  esp.  Foc- 
eeiMla ,  ilal.  Affirîre,  besogne»  occupation , 
action;  redevance;  chose,  façon,  manière. 
V.  Faêendas. 

Èty.  V.  Fac,  R. 

FAZENDAR|V.  a.  fl.  Faire,  former.  V. 
Fae,  R. 

FAZBNDAS,  S.  f.  pK  (fazèndes).  In- 
dustrie. 

FAZENDAT»  adj.etp.  t1.  Occupé,  riche, 
aisé.  V.  Fae,  R. 

FAZISNDAT,  ADA,  adj.  et  p.  yL  Fait, 
faite,  formé,  ée.  V.  Fae,  R. 

FAZENDIBH,  adj.  vl.  Faxendeiro,  port. 
Faeeendiere^  ital.  Industrieux,  laborieux, 
intrigant;  faiseur,  agent.  V.  Fae>  R. 

FAZENDIER8,  adj.Tl.  Actif  à  l'ouvrage, 
expéditif  en  affaires. 

Ëty.  de  faunda  et  de  ier,  V,  Fae  y  R. 

FAZER,  V.  a.  vl.  Fater,  port.  Faire.  Y. 
Far,  Faire  et  Fae,  R. 
,  FAZIO ,  s.  f.  vl.  Métairie,  fermç* 

Éty.  de  la  basse  lat.  fazio. 

FAZONAR,  vl.  y.  Farounar. 

FAZONAT,  adi.  et  p.  vl.  Façonné.Y.  Fae, 
Rad. 

FAZU8A,  y.  Feiuia  et  Fae,  R. 

FE 

FE ,  rwm ,  ram ,  fbo  ,  radical  pris  du  latin 
feo,  fere,  fetum,  imus,  engendrer,  produire, 
porter,  dérivé  du  grec  ©oiTàto  (phoitaô),  co- 
babitef  ,  s'unir;  proauire  charnellement , 
d'où  les  sous-radicaux  feeundus  ,  fecunditat, 
feeundare,  fenum,  femina,  fela^.y.Feeound, 
Fen  et  Femn, 

De  fetui,  fétus ,  par  apoc.  fet ,  et  par  le 
changement  du  f  en  a,  fed;  d'où  :  Fedra, 
Fed-an,  Fed-eta,  Fed-ùun ,  Fe-a,  Fedrax, 

De  ftda,  par  syncope  du  d  :  Fea,  Fe- 
ùuna, 

FE,  s.  f.  (fé);  ricA,  rccA,  niTA,  foi,  ri. 

Fede ,  iial.  Fe  ,  esp.  port.  cat.  Foi ,  vertu 
théologale  qui  consiste  à  avoir  confiance  en 
Dieu,  à  ce  qu'il  nous  enseigne  dans  les  livres 
saints  et  par  l'organe  de  son  église;  bonne 
foi,  sincérité  ;  croyance. 

Êty.  du  lat.  fides.  V.  Fid,  R. 

Per  ma  fe  ou  par  ma  fe,  A  fe,  port.  Fer 
mafe,  cat.  Je  le  jure  sur  ma  foi. 

Feque  ut  deg,  par  la  foi  que  je  vous  dois. 

La  France,  dit  le  père  François  Jacques  de 
Digne,  dans  son  Historiographie  générale, 
reçut  la  foi  chrétienne,  dès  les  premiers  siè- 
cles, et  c'est  par  la  Provence  qu'elle  com 
mença  à  s'y  insinuer,  deux  ans  après  la  mort 
de  J.-G.  par  le  moyen  des  saints  et  saintes , 
Lazare,  Maximin,  l' Aveugle-né,  S][doine, 
Joseph  d'Arimathie,  Marthe,  Magdelaine,  qui 
y  arrivèrent  successivement. 

FE ,  s.  f.  vl.  Confiance.  Y.  Fit,  R. 

FE,  Pour  foin,  Alt.  lang.  de  Fen,  v.  c.  m. 

FB,  s.  m.  (fé).  d.  basiim.  Feu.  V.  Fuee, 

Se  fat  pat  defe  que  /o«  fum  n'en  tarte.  Pr. 


FE 

FB ,  s.  f.  ane.  béarn.  11  ou  elle  fit. 
FEA 

FEA,  S.  f.  Contraction  de  Feda  et  Fe,  R. 

Ma  eneuiQ  tepo  eonayter  gu'ilh  non  ton 
bon  pattor,  ear  non  aman  fat  feas ,  tinon 
per  la  toiton,  d.  vaud.  de  1100. 

FEABLE,  ABI^,  adj.  vl.  Féal,  fidèle. 
y.  Fidèle. 

Éty.  du  lat.  fidelit.  W.  Fid,  R. 

FEAUMENT,  adv.  vl.  nsun^.  Fidèle- 
ment, avec  fidélité. 

Éty.  du  lat.  fideliter,  ou  de  fealei  de  111011I, 
d'une  manière  fidèle,  y.  Ftd,  R. 

FEAIiTAT ,  vl.  y.  Fidelitat  et  Fid,  R. 

FRABBAR,  d.  m.  Y.  Ferrar. 

FEARBAT,  d.  m.  Y.  Ferrât. 

FEABBE,  d.  m.  Y.  Ferre. 

FEABBIEBA,  d.  m.  Y.  Ferrierg, 

fEB 

FEBLABIENT ,  adv.  (feblamein)  ;  msLA- 
MBNT,  nsuMM.  Feblemente,  esp.  Faiblement, 
avec  faiblesse. 

Ëty.  de  febla  et  de  ment,  d'une  manière 
faible.  Y.  Flech,  R. 

FEBLE,  EBLA,  adj.  (fèblé,  èble)  ;  m- 
■UE.  Feble,  esp.  anc.  cat.  Faible,  qui  manque 
c|e  force,  au  physique  comme  au  moral. 

Éty.  du  lat.  flexibiUt.  Y.  Fleeh,  R. 

Aver  leit  rent  fehlet,  avoir  les  reins  faibles, 
n'être  pas  assez  riche  pour  faire  la  dépense 
proposée. 

FEBLE,  S.  m.  (fèblé);  msu,  oaits.  Le 
faible,  ce  qu'il  y  a  de  moins  fort  dans  une 
chose  ;  défaut  principal,  mauvais  penchant, 
passion  irrésistible. 

Aquoi  et  moun  feible,  cela  est  mon  cdié 
faible,  ma  passion  dominante ,  mon  défaut 
habituel. 

A  un  feble,  il  a  un  défaut,  un  penchant. 

Aver  un  feble  per  quauqu'un,  l'Académie 
autorise  les  trois  manières  soivanles  de  ren- 
dre cette  phrase:  avoir  de  la  faiblette,  avoir 
un  faible,  avoir  du  faible  pour  quelqu'un. 

FEBLESIB,  vl.  y.  Feblezir, 

FEBLB8SA,  8.  f.  (feblésse)  ;  wnmuTAx, 
rsisLBttA.  Feblea,  anc.  cat.  Faiblesse,  man- 
que de  force,  défaillance ,  manque  de  puis- 
sfince,  de  caractère. 

Éty.  de  flebilit,  que  les  auteurs  du  moyen 
âge  ont  employé  dans  le  sens  de  debilit,  fai- 
ble, V.  Flech,  R. 

FEBLETAT,  s.  f.  vl.  Febledad,  anc. 
esp.  Faiblesse,  fragilité,  y.  Febletta  ei  Fleeh, 
Rad. 

FEBLEZA ,  vl.  Y.  Febletta  et  Flech,  R. 

FEBLBZIB,  V.  n.  vl.  rsBLstm.  Plier  , 
affaiblir,  faiblir. 

Éty.  do  lat.  fleetere,m.  s.  Y.  Fleeh,  R. 

FEBLIR,  V.  n.  (fcblir).  Faiblir  ,  mollir , 
s'amollir,  perdre  de  sa  force,  de  son  courage, 
de  sa  fermeté;  s'attendrir,  se  laisser  Coucher. 

FEBLIT ,  adj.  et  p.  vl.  AfiTaibli,  opprimé. 
Y.  Flech,  R. 

FEBR ,  radical  pris  du  lat.  febrit,  it,  fiè- 
vre, dit  pour  f«r6M,  dérivé  de  ferveo,  fer- 
vere ,  ferbui ,  être  échauffe ,  bouillir,  bouil- 
lonner; c'est  par   la  même  raison   qu'on 


FEB 

donne  le  nom  de  ?nipex^(r(puretos),  h  h 
fièvre,  dérivé  de  frOp  (pur^,  feu. 

De/«6rû,  parapoc./è6r;  d'où:  Fehr-e, 
Febr-dar,  Febr-ota  ,  Febr-ouna ,  Febr- 
out,  Febr-ela,  Febri-jfuge,Fpbr'Qt,  A-febr- 
il,  En-feour-ar ,  FevQur-t, 

FEBBB,  s.  f.  (fôbre)  ;  nmmm ,  nMu ,  ra- 
▼ovu.  Febbre.  ital.  febre,  port.  Febra,  cat. 
Ft>6r«,  esp.  Fièvre,  nom  d'une  classe  do 
maladies  dont  les  principaux  symptômes  sont 
une  chaleur  plus  ou  moins  intense,  ordl- 
nairemfsnt  précédée  de  frisson  et  suivie 
d'une  accélération  remarquable  du  pouls; 
accompagnée  ensuite  d'un  changement , 
d'une  lésioi^  011  d'un  désordre  quelconque 
dans  les  fonctions  vitales. 

Éty.  du  lat.  febrit ,  de  fervere,  bouillir  « 
bouillonner,  brâler.  y.  Febr,  R. 

Toumbar  de  febre  en  mau  eaut,  tomber 
de  fièvre  eii  chaud  mal,  de  Carvbde  à  Scylla. 

Coupar^/ê&re,  arrêter,  chasser,  guéri? 
la  fièvre. 

Aver  lat  febret,  Tr.  §voir  la  Qèvn  ou  de« 
accès  de  fièvre. 

Grouar  la  febre ,  couver  la  fièvre. 

FEBBIï  BlLIOmiA,  Fièvre  bilieuse  ou 
méningo-gastrique  de  M.  Pinel. 

FEBBB  DE  LAGH.  Fièvre  éphémère 
des  nouvelles  accouchées. 

FBBBE  FEBIEIiA ,  Fièvre  éphémère. 

FEBREaEAR,  v.  n.  (febredjà).  Yieux 
mot  qui  signifiait  faire  froid ,  trembler  pen- 
dant le  froid  <)e  la  fièvre  :  Febrier  noun  fe-* 
bregea,  tout  leit  met  auregea. 

Éty.  de  febre  et  de  egear.  Y.  Febr ,  R. 

FEBBEOODLIBB ,  $.  m.  d.  de  Carpen- 
tras.  Y.  Falabreguier. 

FEBRE  OOUUFARDA,  OU  «auov^ 
riM»A,  «A^TAu^.  On  dit  ironiquement  de 
quelqu'un  qui  a  bon  appétit,  qu'a  ta  febre 
goulivard^ ,  la  faim  canine. 

FEBBE INFLAMHIATOIRA,  Fièvre  i|H 
flammatoire ,  ou  fièvre  angioténique  de 
M.  Pinel. 

FEBREJAR,v.  n.  vl,  Fe&Hre,basse  lat, 
Avoir  la  fièvre. 

Éty.  du  lat.  febrieitare,  m.  s.  febre  labon 
rare.  \.  Febre,  K. 

FEBBE  JAUNA.  Fièvre  jaune ,  maladie 
épidémique  et  souvent  contagieuse  ,  aussi 
redoutable  que  la  peste. 

J.  Ferrcira  est  le  premier  auteur  qui  en  ait 
fait  mention  en  1694. 

On  ne  l'a  jamais  vue  ou  que  très-rarement 
régner,  lorsque  la  température  est  au-dessous 
de  22  degré.s  du  thermomètre  de  Réaumur  ; 
au-delà  du  44»*  degré  de  latitude  ;  au-  dessus 
de  six  cents  toises  d'élévation  et  loin  de  la 
mer. 

FEBBE-MALINA  OU  uav  cavd.  Fièv^ 
maligne  ou  fièvre  alaxique  de  M.  Pinel. 

FEBBE  PUTBIDA ,  OU  ds  rovaamiBA* 
Fièvre  putride  ou  fièvre  adynamiqiie  de 
M.  Pinel. 

FEBRETA,  s.  f.  (febrète)  ;  Febrieula  , 
port.  Nom  qu'on  donne,  d'après  M.  Boyer 
de  Fons-Colombe,  à  la  chenille  de  la  ptiche 
febreta ,  que  ce  naturaliste  distingué  a  décrite 
dans  les  Annales  de  la  Société  Entomologique 
de  France,  mai  183(4,  et  qui  appartient  i  la 
fam.  des  Bombyx. 


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FEB 

Ety.  La  chenille ,  dans  son  fourreau ,  dit 
l'auteur,  attire  dans  nos  contrées  (Aix),  l'at- 
tention des  cultivateurs ,  qui  croient  que , 
prise  intérieurement,  elle  peut  être  un  remède 
efficace  contre  les  fièvres  intermittentes;  de 
là,  le  nom  de  febreta  qui  lui  a  été  donné.  V. 

FEBRBT,  dg.  Alt.  ûeFebrier,  v.  c.  m. 

FEBRICITAR ,  v.  n.  vl.  FabricUar  , 
esp.  port.  Febricitare,  ital.  Etre  fébricitant, 
avoir  la  fièvre. 

Ély.  dulat  febrieUare.  V.  Febr,  R. 

FBBRIBR ,  s.  m.  (febrié)  ;  nsasY ,  ra- 
^ntmm ,  bsubs  .  bbub  ,  beubs  ,  BBomiBa.  Feb" 
bracOf  ital.  Febrero^  esp.  Fevereiro,  port. 
FebreVy  cat.  Février,  le  deuiiième mois  de 
notre  année,  composé  de  28  jours  et  de  29 
dans  les  années  bissextiles. 

Éty.  du  lat.  febrwirius,  fait  de  februlia, 
ttie  que  les  anciens  Romains  célébraient 
dans  ce  mois  et  qui  consistait  dans  une  pu- 
rification générale  de  tout  le  peuple ,  de  fe- 
bruan,  expier,  purifier. 

Ce  mois  tut  ajouté  au  calendrier  de  Roma- 
ins, parNuma-Pompilius. 

FebrUr  et  court  et  laid.  Profv. 

Se  febrier  noun  febregea. 
lHn$  tout  Van  auregea. 
Prov.  des  Cevennes. 

Si  le  mois  de  février  n'est  pastel  qu'il  doit 
être,  le  vent  soufflera  toute  l'année. 

Miech  febrier. 
Joumau  entier, 

Prov.  des  Cevennes. 

A  la  mi-février  travail  du  jour  entier. 

FEBRIFUGE,  S.  m.  (febrifûdge);  Febri- 
fugo, pori.  cat.  Febbrifugo ,  esp,  ital.  Febri- 
fugia,  bas.  lat.  Fébrifuge,  remède  qui  a  la 
propriété  de  guérir  des  fièvres  intermittentes. 

Èty.  de  febrifuguê ,  fait  de  febris  et  de 
fugere ,  fuir ,  faire  fuir  ;  qui  chasse  la  fièvre. 
V.  Febr  et  Fug,  R. 

FEBRIL,adj.  vl.  Febril,  esp.  port. Feb- 
brile ,  ital.  Fébrile.  V.  Febr,  R. 

FEBR08,  vl.  Febroiy  cat.  Y.  Febroui 
tiFehr,  R. 

FBBBOTA ,  (febréte),  et 

FBBROUNA,  s.  f.  (febrôune)  ;  Fehrinha, 
port  Febreta ,  cat.  Fievrotte ,  petite  fièvre. 

Éty.  de  febre  et  des  dim.  ota  ou  ouna. 
\.  Febr ,  R.  ou  de  febricula ,  m.  s. 

FEBROU8. 0U8A ,  CUA  ,  adj.  (febrôus. 
6use,oué);  Febbroêo,  ital.  Fe5rofo ,  port. 
Febrot ,  cat.  Fiévreux,  euse,  qui  donne  la  fiè- 
vre,  et  subst.  qui  a  la  fièvre. 

Éty.  du  lat.  febriculoiUê ,  m.  s.  ou  de 
febre  et  de  ouê.  V.  Febr ,  R. 

FBBUEyS.  m.  vl.  Febo,  esp.  port.  Pbé- 
bus. 

Êty.  du  lat.  phabui. 

FBG 

FEG  ,  S.  f.  vl.  pi.  ms.  Feeei ,  anc.  cat. 
FeXf  anc.  esp.  port.  Feceio^  Hal.  Lie ,  sédi- 
ment ;  matière  fécale. 

Êty.  du  lat.  foex. 


FEC 

rEGHODIRA,  V.  Fichouira, 

FECOUND,  sous-radical  pris  du  latin 
fecunduê,  fécond,  dérive  de  feo.  V.  Fe,  R. 

De  fecundui ,  par  apoc  feeund.  et  par 
changement  de  u  en  ou ,  feeound  ;  d'où  : 
Fecound,  ounda^  Fecound-ar,  Feeound-at, 
Fecund^ation,  Fecoud-itat, 

FECOUND,  DA,adj.  (fécéund,fec6unde); 
rBooimo.  FecondOj  ital.  Fecundo,  esp.  port. 
Fecundà,  cat.  Féa>nd,  onde ,  fertile ,  abon- 
dant, qui  est  propre  à  la  génération,  par  op- 
position à  stérile. 

Ëty.  du  hi.feeundui.  V.  Feeound. 

FEGOUNDAR,  v.  a.  (fecoundà)  ;  moi«- 
BAM.  Fecundare ,  ital.  Feeundar ,  esp.  port, 
cat.  Féconder,  rendre  fécond. 

Ety.  du  lat.  fecundare.  V.  Fecound,  R. 

FECOUND  AT,  ADA,  adj.  et  p.  (fecoundà, 
àde)  ;  Fecundado,poTi.  Féconde,  ée.  V.  Fe- 
eound, R. 

FEGOUNDATION,8.  f.  (fecoundatie-n) ; 
naommArmm,  FecondoMUme ,  ital.  Fecufida- 
cion,  esp.  Fecundaçào,  port.  Feeundaeià, 
cat.  Fécondation,  action  de  féconder. 

Éty.  du  lat.  fecundaiio.  V.  Feeound.  R. 

FECOUNDITAT,  s.  f.  (fecoundilà);  Fe- 
cundUat,  cat.  Feeundidad,  esp.  Fecundi- 
dade,  port.  Fecondità,  ital.  Fécondité,  abon- 
dance, fertilité. 

Éty.  du  lat.  Ucunditatiê,  gén .  de  fecundi- 
foi.  m.  s.  V.  Fecound,  R. 

FECULA,  s.  f.  (fecùle)  ;  Fecula,  cat  esp. 
Fécule,  la  partie  farineuse  des  semences. 

Ëty.  du  lat.  fœcula,  m.  s. 

FECULENT,  acy .  vl.  Féculente,  esp.  port. 
Féculent,  épais. 

Ély.  du  lat.  feeulentut. 

FECUNDAR,  vl.  Fecundar,  C9ii.  Voy. 
Fecoundar, 

FECUNDATIU  ,  IVA,  adj.  vl.  Fécon- 
dant, qui  féconde,  fertilisateur.  V.  Fecound, 
Rad. 

FECUNDITAT,  vl.  FecundUat,  cat.  Y. 
Fecounditat, 

FED 

FED ,  EDA,  adj.  vl.  Fécond,  onde. 
Éty.  du  lat.  fetuê. 

Femnat  $o  ditas  fedat  o  fetoxae, 
Quam  ad  el  engendrar  so  aptae. 

Elue,  de  las  pr. 
FEDA, s.  f.  (féde)  ;  avmma  ,  ovumma  ,  wba, 

HAIIA,  OOOUIA,  OVUIA,  AVrtMMA,  AMBflSA.  Fcda, 

basse  lat.  Brebis,  la  femelle  du  bélier. 

Éty.  L'auteur  de  la  St.  des  B.-du-Rh.  dit 
que  ce  mot  est  ligurien,  mais  nous  pensons 
qu'il  vient  du  lat.  fœta,  fetare,  faire  ses 
petits,  ou  de  fetue,  fœtui,  portée,  et  de  fêta, 
pleine.  V.  Fe,  R. 

Dans  le  Bas-Limousin,  on  ne  donne  le  nom 
de  feda,  à  la  brebis,  que  lorsqu'elle  a  agnelé. 

La  brebis  est  en  état  d'engendrer  à  un  an  ; 
elle  reçoit  le  mâle  en  novembre  et  en  avril, 
sans  cependant  que  ces  époques  soient  bien 
précises.  La  gestation  dure  cmq  mois,  et  n'a 
ordinairement  lieu  qu'une  fois  l'année,  dans 
les  troupeaux  nomades,  mais  parmi  les  brebis 
nourries  avec  soin  il  y  en  a  qui  portent 
deux  fois. 


FED 


223 


La  brebis  ne  fait  qu'un  et  rarement  deux 
agneaux  ;  on  nomme  en  provençal  Tardoun^ 
V.  c.  m.  celui  qui  naît  au  printemps  d'une 
seconde  portée  :  on  dit  alors  que  la  feda  a 
tardounat, 

Feda  déporta,  brebis  portière. 

Feda  que  porta  pas  ou  feda  tuergea,  bre- 
bis bréhaigne  ou  stérile. 

Feda  comptada  lou  loup  Va  mangeada, 
Pr.  à  brebis  comptées  le  loup  en  mange  une. 

Bella  feda  agneou  fouirous,  lielle  femme, 
laide  fille. 

Qu  feda  ei  fa,  lou  loup  la  mangea,  qui 
est  trop  bon  devient  dupe. 

L'âge  de  la  brebis  et  du  mouton  se  con- 
naît aux  dents  : 

Leur  mâchoire  de  dessous  à  huit  dents  de 
devant  qui  paraissent  toutes  dans  la  première 
année.  Ces  dents  ont  alors  peu  de  largeur  et 
sont  pointues.  V.  Agneou, 

Dans  la  seconde  année,  les  deux  du  mHiea 
toml)ent  et  sont  remplacées  par  deux  nou- 
velles, que  l'on  distingue  aisément  à  leur  lar- 
geur qui  surpasse  de  k>eaucoup  celle  des  six 
autres.Durant  cette  seconde  année,  le  l>élier, 
la  brebis  et  le  mouton,  portent  le  nom  d'an- 
tenois  ou  de  primets.V.  Anouge. 

Pendant  la  troisième  année,  deux  autres 
dents  pointues,  une  de  chaque  côté  de  celles 
du  milieu,  sont  remplacées  par  deux  larges 
dents,  de  sorte  qu'il  v  a  alors,  quatre  dents 
larges  au  milieu  et  deux  pointues  de  chaque 
côté. 

Durant  la  quatrième,  deux  autres  dents 
pointues,  une  de  chaque  côté,  sont  aussi  rem- 
placées par  des  dents  larges. 

A  la  cinquième  annéie,  toutes  les  dents 
pointues  disparaissent. 

Après  cinq  ans,  on  ne  peut  plus  estimer 
l'âgedesbrebisqu'approximativement  d'après 
l'usure  des  dents  mâcfaelières  et  par  l'état  de 
celles  de  devant  qui  tombent  ou  se  cassent  à 
l'âge  de  7  à  8  ans. 

FEDA,  Feda,  basse  lat.  Se  dit  quelquefois 
pour  Fe,  v.  c.  m.  Ma  feda,  ma  foi,  par  ma 
foi.  V.  Fid,  R. 

Fer  voue  iou  renegui  ma  feda, 
Que  fariou  la  fauua  mouneda. 
Gros. 

FED  AN ,  IX>U,  S.  m.  (fédan)  ;  ranm.  Nom 
collectif  qui  comprend  toutes  les  brebis  en 
général,  comme  on  dit  Vagnelun,  pour  dési-* 
gner  les  agneaux. 

Éty.  V.  Fe,  R. 

FEDAX,  s.  m.  vl.  Troupeau  de  brebis  et 
autre  menu  bétail.  V.  Fe,  R. 

FEDEDA ,  s.  f.  vl.  Hûftfur,  laideur. 

FEDELTAT,  S.  f.   vl.   rmAMjk,r,  ra&TAs, 

VSVTAV.  rBSAVTAT,     rBSftOTAT.     FedcUoi,     SUC. 

cat.  Fieldad,  anc.  esp.  FedeUà,  ital.  Fidé- 
lité. V.  FidelUat  et  Fid,  R. 

FEDERAR  SE,  V.  r.  (se  fédéra) ;  Fei{«- 
rar  se,  port.  Se  fédérer.  V.  Fid,  R. 

FEDERAT ,  S.  m.  (federà).  Fédéré,  qui 
fait  partie  d'une  fédération. 

FEDERATION ,  s.  f.  (federatie-n);  ra- 
MMAjumm.  Federaçao,  port.  Fédération,  pac- 
te entre  des  fédérés.  V.  Fid,  R. 

FEDE8 ,  vl.  Bénéfice.  V.  Fethes. 

FEDETA,  s.  f.  (fedéte);  raoiniA,AVMBTA, 
raDBVTA.  Petite  brebis  ou  brebis,  en  terme  de 
caresseï  brebiette.  Y.  Fe,  R. 


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22i 


FED 


FBDBTA,  S.  f.  (fedé(e).  Dim.  de  feda^  pe- 
tite brebis.  V.  Fe.  R. 

Jngar  à  fedelas,  jouer  à  la  qoeue  leu  leu. 

FBDOUN ,  8.  m.  (fedôun).  Agneau  nou- 
veau-né; jeune  poulin  d'une  bête  de  somme; 
fig.  jeune  homme  novice,  doui,  docile  :ap- 
prantî  dans  quelque  profession,  d.  bas  lim. 

Éty.  éefeda  et  du  dim.  oiiii.  V.  Fe,  R. 

FEB 

FEEI«TAT»  vl.  Feellat,  basse  lat.  cat. 
X.FidelUal  cl  Fid,ïi. 

FBO 

FEG ,  radical  pris  de  Fege,  v.  c.  m.  Af- 
fege'ùun-ir,  Af-feg-it, 

FEOA,  s.  f. (fegue),  m.  s.  que  Fe,  v.  c.  m. 
Par  ma  fega,  par  ma  foi.  V.  Fid,  R. 

FEGB,  s.  m.  (fêdgé);  ro«.  Fegato  , 
îtal.  Higado ,  csp.  Figado ,  port.  Fetge , 
cat.  Fegatum,  basse  lat.  Foie,  organe  sé- 
créteur de  la  bile ,  situé  sous  le  diaphragme, 
au-dessus  de  rcstomac,  de  Tare  du  colon  et 
du  rein  droit,  occupant  l'h^pocondre  du 
inéme  côté  et  en  partie  Fépigastre. 

Ëty.  De  foyer,  parce  que  les  anciens  re- 
gardaient le  foie  comme  le  foyer  où  se  pré- 
parait le  sang. 

Se  mangearion  lou  fege ,  ils  se  mange- 
raient le  blanc  des  yeux. 

Il  se  dit  figurément  d'un  ennuyeux  ^  d'un 
importun  :  Es  un  fege ,  on  le  dit  aussi  pour 
courage,  âme. 

FEOEOUN ,  s.  m.  (fedjôun),  d.  m.  Hom- 
me pafsiooné  pour  le  jeu  :  Es  un  fegeoun, 
c'est  un  joueur  détermmé  ,  un  joueur  pas- 
sionné. 

FEGOB,  s.  m.  vl.  V.  Fege. 

FEONANT ,  V.  Feniant. 

FEGNAR ,  Avril.  V.  Fegner  et  Fig,  R.  2. 

FEONBIRE,  adj.  vl.  rsofauns,  rMiiisom, 
nramums.  Fingidor,  port.  Fourbe,  dissi- 
mulé; amant  caché,  hypocrite. 

Éty.V.Ft^,R.2. 

FBGNEBIENT,  8.  m.  vl.  Fingimento, 
port.  Dissimulation.  V.  Fig,  Rad.  2. 

FEONER,  s.  m.  (fegné),dg.  Meule  de 
foin. 

FEONER,  V.  a.  vl.  raoïAB.  Fingir,  port, 
esp.  Fingere,  ilal.  Feindre ,  faire  parade , 
se  flatter. 

Èty.  du  lat.  fingere,  V.  Fig,  R.  2. 

No  se  fegner,  agir,  se  conduire  franche- 
ment ,  loyalement. 

FEOOUND,  adj.  (fegôon),  et  comp. 
Gare.  V.  Fecound, 

FEI 

FEIBLE ,  V.  Feble. 

FEIBLE88A ,  V.  Feblessa. 

FEICEIXA,  V.  Feissella. . 

FEICH  ....  On  trouvera  à  faiss 

les  mots  qui  manquent  à  feich  .... 

FEICHELA,  d.  m.  V.  Faissella. 

FEICHETA,  s.  f.  d.  m.  V.  FaUseta. 

FEIÇOUN ,  d.  bas  lim.  (feïcôu).  V.  Façon. 

FEIÇOUNIER,  md.  (feîçounié).  V.Fa- 
founier  et  Pac,  R. 

FEIGNANT,  dl.  V.  Feniant. 

FEIGNEIRE,S.  m.  vl.rBWBUs.  Y.  Fe- 
nhedortlFig,  R.  2. 


FEI 

FEIGNER ,  vl.  V.  Fenher. 

FEIGURA.vl.  y.  Figura. 

FEILHA,  Jasm.  Alt.  de  felka,  feuille. 
V.  FtiW/iaelFu/^.R. 

FEIIXAGB ,  s.  m.  d.  lim.  V.  Fulhagi  et 
Fulh,  U. 

FEnxuT,  dg.  Jasm.  Pour  feuille,  V. 
Fuelhat  et  Fuîh,  R. 

FEINA,  V.  Fotctfia. 

FEINA,  8.  f.  (fèlne) ,  d.  bas  lim.  Fruit  du 
hêtre. 

Éty.  du  lat.  faginus,  V.  Fag ,  R. 

FEINARD.s.  m.  (feînà),  d.  bas  lim. 
Homme  sale  qui  répand  une  mauvaise  odeur 

Îu'on  a  comparée  à  celle  delà  fouine:  Feina, 
*udes  eoumo  un  feinard. 

FEINTA,  s.  f.  (feinte)  ;  rarA.  Finta, ital. 
Fingimiento ,esp.  Fingimento,  port.  Feinte, 
dissimulation,  action  de  feindre  ;  en  t.  d'es- 
crime, attaque  qui  a  l'apparence  d'une  liotte. 

Éty.  du  lat.  fingere.  V.Fig,  R.  2. 

FEINTAMEBIT ,  adv.  vl.  Fingidamente, 
esp. port.  Fentomefil,  cat.  Fintamente,  ital. 
Par  feinte,  avec  dissimulation.  V.  Fig,  R.  2. 
et  Fenhemen, 

FEINTEDAT,  s.f.  vl.  rsomMA.  Feintise, 
dissimulation.  V.  Fig,  R.  2. 

FEINTE8A,  vl.  V.  FeinUdat. 

FEINTESA,  s.  f.  vl.  Feintise,  dissimu- 
lation. V.  Fig,  R.  2. 

FEIRA,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  frappe.  V. 
Fiera. 

FEIREN .  vI.  Ils  on  elles  ÛrenL 

FEIRIC ,  vl.  Il  ou  elle  frappa. 

FEIRON .  vl.  Ils  ou  elles  ûrent ,  ils  ou 
elles  frappèrent. 

FEIROUN ,  s.  m.  (feirôun).  Foyer.  Voy. 
Fugueiroun  et  Foc ,  R. 

FEI8,  vl.  Il  ou  elle  feint  ou  feignit;  je 
fis^ 

FEISAN  ,  prononciation  figurée  de  Fai- 
san, V.  c.  m. 

FEIsaELIâA,  s.  f.  (  feissèle  )  ;  rAiMUA , 
rATftBuà,  BscooB&oim  ,  rAcaoïriBA ,  rsusaoo , 
mcBUA.  Fromage,  Avr.  faisselle,  cageron, 
cagereau,  éctisse,  espèce  de  forme  ou  d'é- 
cuelle  à  foudplat  et  percée  de  plusieurs  trous , 
dans  laquelle  on  presse  le  caillé  pour  Iç  faire 
égouttcr  et  pour  donner  la  forme  au  fro- 
mage. 

Ëly.  du  lat.  fiseella  et  fiseellus ,  m.  s.  V. 
Ft*c,R. 

FEISSEOU,  Gare.  V.  Feisselaei  Fisc,  R. 

FEISSES,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  feignit. 

FEIS8ET .  Avril.  V.  Faisset. 

FEI8SETA.  V.  Faisseta,  Faissetiar , 
Faissetier ,  Faissetoun,  etc.  et  Fais .  R. 

FEISSETIAR,  v.  n.  (feissetiâ).  Marcher, 
aller  en  chemise ,  parlant  des  jeunes  enfants. 

FEISSETIER ,  lERA  ,8.  (feissetié,  iére). 
Enfant  qui  aime  à  courir  en  chemise;  fig. 
débauché. 

FEI8SINA  ,  V.  Faissina  et  Fais ,  R. 

FEI8SOLA.  Pour  éclisse  ou  attelle,  V. 
F<MaetFûc,R. 

FEIT,  vl.  V.  Fet. 

FEITORIER ,  s.  m.  d.  vaud.  Feiticeiro, 
port.  Sorcier.  V.  Sourcier  ei  Fad  .  R. 

FElTURIERAjS.  m.vl.  Fetftceira,  port. 
Sorcière.  V.  Fad,  R. 

FEIZ ,  s.  m.  vl.  béam.  Feixe ,  port.  Faix, 
fardeau.  V.  Fais,  R. 


FFX 


FEI. 

FEL,  8.  m.  vl.  rsuiA,  nsM.  Méchant, 
farouche ,  cruel ,  impie.  V.  Félon. 

FEL,  Fe^  cat.  Fiel.  V.  Feoii. 

FEL ,  vl.  pour  fe  el,  fit  le. 

FEL,  8.  m.  dl.  Pour  feuillet,  V.  Fulhet  et 
Félon ,  R. 

FEL-MTCMA,  8.  m.  Nom  gascon  de  la 
petite  centaurée.  V.  Centauri. 

Ëty.  Ainsi  nommée ,  k  cause  de  son  amer- 
tume, que  Ton  a  comparée  à  celle  du  fiel. 

FBI«AG1,  s.  m.  (feladgi);  falaob,  n- 
KAOB ,  raïuuw  Inflammation  de  la  vésicule  du 
ficL  maladie  des  moulons. 

Éty.  de  fel  et  de  âge. 

FELAR ,  V.  Esclar. 

FELAT ,  V.  Esclat  et  Fend,  R. 

FALAT,  s.  m.  (felà).Nom  du  congre  com- 
mun. V.  FUas. 

FELD,  ail.  Champ  :  FeM-jpot^ ,  spath 
des  champs  ;  Lilieufeld ,  champ  des  lys. 

FELBN,  V.  Fa(ffi. 

FALENA,  s.  f.  vl.  Petite  fille. 

FELENAR,  vl.  V.  Esfelenar  et  Félon  , 
Rad. 

FEIJB8EN,  (felesein),  et 

FELESIN  ,  INA ,  S.  (  felcsîn .  ïne  ) .  dl. 
Petit  fils ,  petite  fille ,  relativement  h  l'aïeul 
ou  a  l'aïeule;  petit  neveu,  arrière  neveu  ; 
Gendre.  Sauv. 

FELETRAR,  dl.  V.  Fenetrar. 

FELBZEN,  ENA,  s.  Suppl.  1^  Pell.  V. 
Falen. 

FELGEIROLA ,  S.  f.  (  feldgeiréle  ) ,  dl. 
Un  des  noms  de  la  fougère. 

FEIiH,  adj.  vl.  V.  Fel ,  farouche. 

FELHA .  s.  f.  (  féille) ,  dl.  Feuille.  Voy. 
FuelhaeiFulk.R. 

Far  pel sus  felha ,  expr.  prov.  disparaître , 
s'évanouir ,  se  retirer  à  la  dérobée.  Douj. 

FELHA,  TABUA.  Endg.  sert  à  désigner 
les  voliges  ou  planches  minces  ,  servant  à 
diflercnls  usages. 

FELHETAR ,  dg.  Y.  Fulhelar  et  Fulh, 
Rad. 

FELHOet 

FELHON,  vl.  V.  Fflon. 

FEUCIAN  ,  nom  d'homme  (feliciàn); 
vBUcicii.  Feliciano  ,  ital.  Félicien. 

L'Église  honore  9  saints  de  ce  nom ,  le 
24  et  30  janvier  :  2  février  ;  9  juin  ;  20  et  29 
octobre  :  11  et  19  novembre. 

FELICIEN ,  nom  d*homme.  V.  Felieian. 

FELICIENA ,  nom  de  femme  (feliciène). 
Féliciennc. 

Pair.  Sainte  Félicienne  que  l'Église  ho- 
nore le  20  juin. 

FELICITAR.  V.  a.  (félicita);  Felieitar, 
esp.  port.  cat.  Féliciter ,  faire  compliment  k 
quelqu'un  sur  un  succès ,  sur  un  événement 
agréable. 

Ëty.  du  lat.  felicitatis,  gén.  de  félicitas, 
bonheur,  et  de  ar ,  faire  compliment  sur  le 
bonheur  arri\é  à  quelqu'un. 

FELICITAR  8E ,  V.  r.  Se  féliciter,  s'ap- 
plaudir ,  se  savoir  gré. 

FELICITAT ,  s.  f.  (félicita)  :  BoiiBnnrm. 
Ff/teifà ,  ital.  Fe/tddad ,  esp.  Felicidade, 
port. FeNctIat, cat.  Félicité, état  permanent, 
du  moins  pendant  un  certain  temps ,  d'une 
âme  contente  ;  bonheur. 


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FEL 

Ely.  du  lat.  fêlieitatUj  gén.  de  felieitaê. 

FBUdTATION  ,  8.  f.  (felicitaUe-n)  ; 

covayuMsar   «    rsuciTAstnai  ,     rsuciTATmr. 

FêlieUaçào,  port  Felieitaeià  ,  eaX  Feliei- 
focton ,  esp.  Félicitation ,  complimenl  que 
l'on  fait  à  quelqu'un  sur  un  succès  ou  sur 
8D  événement  agréable. 

Éij,  de  felieitar  et  de  oHàn, 

FELICITE ,  nom  de  femme  (félicité)  ; 
FelieUà ,  ilal.  Félicité. 

L'Ëglise  honore  quatre  saintes  de  ce  nom, 
le  7  et  8  mars ,  5  juin  et  23  novembre. 

FELIOE ,  s.  m.  vl.  Jaunisse. 

Éty.  de  fel ,  bile ,  qui  est  jaune  comme  la 
bile. 

FELINOT,  Nom  propre  d*homme,  se- 
rait-il formé ,  dit  AI.  de  Sauv.  de  falexino  » 
ou  du  lat.  felinuê ,  de  chat,  ou  propre  au 
chat. 

FELIP,  Nom  d'homme.  Philippe.  Voy. 
Philip 

FEUPON,  et 

FEUPOUN,  s.  m.  (filipôon).  Rossignol , 
crochet  ou  fausse-clef  pour  ouvrir  les  serru- 
res ;  passe-partoul ,  clef  commune  à  plu- 
sieurs personnes. 

FELIX ,  nom  d'homme ,  rfélis)  ;  rsui , 
rmu.Felice ,  ilal.  Félix,  esp.  Félix. 

L'Église  n'honore  pas  moins  que  92  saints 
de  ce  nom. 

FELLO.  et 

FELLON,  vl.  V.  Feltm .  R. 

FELLONE8,  vl.  V.  Feltmei. 

FELLONBZÀ ,  vl.  V.  Felonia  ei  Félon, 
Rad. 

FELLONIA ,  vl.  V.  Felonia. 

FELWEI,  vl.  Je  me  fâche. 

FBLNEIAR,  v.  a.  et  n.  vl.  rummAm, 
nmsiAa,  rBOwiAs,  rsunuAii.  Faire  félonie  | 
tromper,  gémir,  s'attrister.  V.  Félon ^ï^. 

FALNEJAR,  vl.  V.  Falneiar. 

FELNBSSAMENS ,  adv.  vl.  Avec  co- 
lère, cruellement»  fortement.  V.  Félon,  R. 

FELNIA,  vl.  Alt  de  Felonia ^  v.  c.  m. 
amertume.  Gel. 

Éty.  de  fel,  flel. 

FELO,  vl.  V.  FeUm. 

FELON,  ruomi,  radical  pris  du  saxon 
fello,  traître,  ou  du  lat.  fallax,  trompeur, 
d'où  :  felo  et  fello,  en  basse  latinité. 

De  félonie ,  gén.  de  felo ,  basse  lat.  par 
apoc.  félon  ;  d'où  :  Fel ,  Felo ,  Félon ,  Fe- 
lon-ia,  Felos,  Feloun,  Feloun-ia,  Fel-our. 

De  félon ,  par  le  changement  de  o  en  f , 
felen;  d'où  :  Es-felen-ar,  Es-feln-ir ,  Es- 
fellu'it,  Felen- ar,  Feln-essa-ment,  Félon- 
eza^ment. 

FELON  ,  adj.  m.  et  S.  vl.  rs&o,  rau^  , 
rsuMm,  rsuo*.  Fello  ^  basse  lat.  Félon,  anc. 
cat.  Fellon,  esp.  Fellone ,  ital.  Félon,  mé- 
chant, inhumain ,  cruel ,  violent ,  perGde , 
faux,  impie,  traître,  rebelle,  injuste,  inû- 
dèle  9  dangereux,   insensible ,  brutal ,  dur. 

Èty.  du  lat.  fallax,  d'où  felo,  fello,  en 
basse  latinité.  V.  Félon,  R.  ou  du  grec 
çt^Xèu)  (phéléô) ,  tromper,  ou  encore  de 
(pftXcK,  trompeur,  imposteur. 

FELONAMENS,  adv.  vl.  Traîtreuse- 
ment. V.  Ff  Ion,  R. 

FBLONE8,  ESftA,vl.  FeUonêMCO,  ital. 
Mauvais,  cruel,  elle.  V.  Félon,  R. 

FELONESSAMENT,  adv.  vl.  FeUones- 

TOM.   H4 


FEL 

eamenU,  ital.  Traîtreusement,  méchamment, 
irréTéremment.  V.  Félon,  R. 

FELOWEZ AMENT ,  s.  m.  vl.rBumutA- 
mmmr.  Avec  impiété,  méchamment,  injuste- 
ment. 

Éty.  de  feltmeta  et  de  ment,  d'une  manière 
félone.  V.  Félon,  R. 

FELONIA,  s.  f.  vl.  rsuiiA,  iwma.  FeU 
lonia,  anc.  cat.  ital.  Felonia,  esp.  basse  lat. 
Méchanceté,  félonie,  perfidie,  trahison, 
cruauté,  mauvaise  foi,  dessein  prémédité, 
iniquité,crime,  péché,  brutalité,emportement, 
folie,  manie,  caprice. 

Éty.  du  lat.  fallacia,  V.  Félon,  R.  d'où 
la  basse  lat. /e/onta. 

FELOS  pour  raLo ,  adj.  vl.  Indigné,  irri- 
té, mécontent,  cruel.  V.  Félon,  R. 

FELOUGA,  s.  f.  (felouque);  Feluea,  esp. 
ital.  Felouque,  bâtiment  de  la  Méditerranée, 
qui  va  à  voiles  et  à  rames  comme  les  galères, 
mais  qui  est  beaucoup  plus  petit. 

Éty.  de  l'arabe  feloukcth,  m.  s.  ou  de/e- 
louk,  bateau. 

Les  felouques  ont  deux  mâts  appelés  ar- 
bre  de  mestre  et  arbre  de  trinquet,  tous  les 
deux  penchés  sur  l'avant. 

FELOUN,  OUNA,  adj.  (feléun ,  6une). 
Craintif,  timide,  qui  n'agit  qu'en  tremblant, 
décontenancé. 

Éty.  Probablement  de  feloun,  traître,  par- 
ce qu'un  traître  est  toujours  craintif.  Voy. 
Félon, H. 

FELOUBîIA ,  8.  f.  (  felounie  ).  Crainte 
qu'inspire  un  danger  qu'on  ne  voit  pas;  que 
produit  l'obscurité  de  la  nuit.  V.  Feum,  R. 

FELOUR ,  s.  f.  (felour),  dg.  Peur.  Voy. 
Félon,  R. 

FELQDER,  8.  vl.  Foulque  ou  poule 
d'eau. 

Éty.  du  lat.  fuliea,  m.  s. 

FEL8  ,  vl.  Pour  fe  los,  fil  les,  les  fit. 

FEL8AR,  V.  a.  (felzà),dl.  Effondrer, 
fouiller  un  champ  par  tranchées,  principale- 
ment dans  l'intention  de  détruire  les  racines 
de  fougère. 

Éty.  de  feUa,  fougère,  et  de  ar,  arracher 
les  fougères. 

FELSB,  V.  Feouneei  Fougiera. 

FELSE,  s.  m.  (félzé).Nom  générique  des 
fougères,  à  l'Ëspérou,  mais  qui  désigne  plus 
particulièrement,  le  ptéride.  V.  Feouve. 

FELTAT,  vl.  Fidélité.  Alt.  de  Fidelitat, 
v.c.  m.etFtd,  R.2. 

FELTRE,  s.  m.  vl.  Fellro,  port.  Fel- 
frtim,  basse  lat.  Feltre,CBt,  Feutre,  tapis.  V. 
Feoutre  et  Tapis. 

FELURA ,  s.  f.  (felûre).  Fêlure,  fente  d'une 
chose  fêlée. 
FELZE,  dl.  V.  Feouve. 

FEip 

FEM.s.m.  vl.  etd.baslim.  rsm.  Fem, 
cat.  V.  Fumier  et  Fum,  R.  2. 

FEBiA,  V.  Femna. 

FEMADURA,  S.  f.  vl.  Engrais.  V.  Fum, 
R.  2. 

FEMAR,  d.  bas  lim.  Femar,  cat.  Fetnare, 
basse  lat.  Fumer.  V.  Fumar  et  Fum,  R.  2. 

FEMBRA,  s.  f.  vl.  lim.  Fembra ,  cat. 
Femelle. 

Éty.  de  l'espagnol  hembra. 


FEM 


225 


FEBIB,  8.  f.  vl.  FemeHe.  femme. 

Ëty.  du  lat.  femina.  V.  Femn,  R. 

FEMEL,  ELLA, adj.  (femèl.  èle);m>irA, 

MU..  Femmina,  ital.  Fenua,  port.  Femelle, 
qui  est  du  sexe  ftoinin. 

Éty.  du  lat.  feminella,  dim.  de/emtna.  V. 
Femn,  R. 

FEBIELA,  s.  f.  (femèle)  :  fambua.  Fe- 
me/la,  cat.  basse  lat.  I^  femelle,  la  compagne 
du  mâle.  V.  Femel  et  Femn,  R. 

FEMELAN,  S.  m.  (femelàn)  ;  wummum, 
roHBLAii,  rmmmvu.  Le  sexe  féminin ,  les  fem- 
mes en  général  :  Lou  traite  femelan ,  le  sexe 
trompeur. 

Éty.  de  femel  et  de  an ,  tout  ce  qui  est  fé- 
minin. V.  Femn,  R. 

j^ti  non  fa  liberalitat 
^owfemeilan  eeregitat. 
Brueys. 

FEB|ELAR,v.  n.  (femelà^.  Enlever  la 
seconde  écorce  du  cbène-liege;  ôter  les 
plantes  mâles  du  chanvre,  quand  il  a  fleuri,  et 
qu'on  appelle  improprement  femelle. 

FE9fELETA,s.  f.  (femeléte);  nmnm^A, 
rstrarsTA,  rsMBiAKaovif»  nmmovmA»  Femmelette, 
femme  d'un  esprit  très-borné,  qui  n'a  point 
de  solidité  dans  le  caractère  ;  bavarde,  ja- 
seuse. 

Éty.  de  femela  et  du  dim.  e(a.  V.  Femn, 
Rad. 

FEMELH,  adj.  vl.  Éphémère ,  qui  ne 
dure  qu'un  jour. 
FBMELL ,  vl.  V.  Femel. 
FEMELOTS,  8.  m.  pi.  (feredés) ,  en 
term.  de  mar.  Femclots  ou  femelles,  ce  sont 
les  anneaux  ou  ferrures  du  gouvernail  dans 
lesquelles  entrent  les  mâles ,  mandrins  ou 
gonds  de  scelles.  V.  Femn,  R. 

FEMELUN ,  Gare.  V.  Femelan  et  Femn, 
Rad. 

FEBIENA,  S.  f.  (feméne),  d.  bas  lim. 
Femme.  V.  Femna,  on  le  dit  aussi  pour  fe- 
melle. V.  Femela,  Fumela  et  Femn,  R. 

FEMENA,  adj.  fém.  md.  La  chambe  fe- 
mena,  le  chanvre  femelle.  V.  Femn,  R.. 

FEMENEGE .  s.  m.  vl.  Chaleur,  appétit 
de  la  femelle  pour  le  mâle.  V.  Femn,  R. 
FEMENI,  vl.  V.  Féminin. 
FEMENIL,  vl.  Fémenil,  esp.  Féminin. 
V.  Feminil  et  Femn,  R. 
FEBIENIN,  vl.  V.  Féminin  et  Femn,  R. 
FEMENTIT,  S.  m.  vl.  Fementûio,  port, 
esp.  Apostat,  parjure,  imposteur,  déloyal. 

Ëty.  de  /V-menli(|  qui  a  menti  à  sa  foi.  V. 
Ftd,  R. 
FEMERA,  s.  f.  vl.  Drapeau,  bannière. 
FEBaER ,  d.  bas  lim.  Fenier,  cat.  Pour 
Fumier,  v.  c.  m.  et  Fum,  R. 
FEMIL,  vl.  Féminin.  V.  Femn,R. 
FEMINAL,  adj.  vl.  Feminal,  anc.  esp. 
Femeal ,  port.  Femminale,  ital.  Féminin,  de 
femme.  V.  Femn,  R. 

FEMINI, adj.  vl.  ramu.,  ramL.  Femeni, 
cat.  V.  Féminin, 
Éty.  V.  Femn,  R. 

FEMINIL,  adj.  vl.  muM.,  rsMsmt.  Fe- 
menti,  esp.  Feminil,  port.  Femminile ,  itàl. 
Femeni,  cat.  Féminin,  de  femme,  de  femelle. 
V.  Femn,  R. 

FEBONIN,  adj.  vl.  nmiiii,  rama*  Fe- 


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bgle 


226 


FEM 


FGM 


wuni,  cèU  Femtnino,  esp.  FeminhiOf  port 
Ftmminino,  îtal.  FéminiD. 
Éty.  du  lat.  fifnininus,  V.  Femn,  R. 

FEMN^  rumm,    wmm,  rat,    80U8- radical 

pris  du  lat.  femina,  œ,  femme,  formé  de  /ère, 
feo,  engendrer,  produire,  porter,  dérivé  du 
grec  9otTdui)  (phoitaô),  s'unir  charnellement, 
cohabiter. 

De  feminar  par  apoc.  incompl.  Féminin 
Femiti-tn,  ina. 

De  /emina,  par  sync.  de  i  :  Femna,  Femn- 
âge,  Fernn-an-oim,  Femn-ana,  Femn-at' 
ter,  Femn-eta,  Fewn-oto,  Femn-otina  , 
Femii-ou<-t/,  Femn-tin. 

De  femna,  par  sync.  de  m  ;  Fena. 

De  Femna,  par  sjnc.  de  u:  Fema,  Feme- 
lan,  et  par  l'addition  de  r,  ^rema  ;  d'où  : 
Frema,  Frem^aesa^Frem-eUifFrem-ouna. 

De  fema,  par  le  changement  de  e  en  ii,  /tim; 
d'où  :  Fuma,  Fum-el,  ella,  Fumel-an,  Af- 
fiimeUir, 

De  fenkina,  par  apoc.  femin;  d'où  :  ^/-/e- 
min-ar,  Ef-femin-at,  En-femen-ar,  Femel, 
Femel-a,  FemeUan,  Femel-eta,  Femel-un, 
Farram-at,  Femet-otêfFemen-a,  Femen-il, 
Fem-il,  Hemn-a,  Hemn-asta,  Hemn-eta, 
Hemn-oun,  Hemn-ina,  Hemn-ota, 

FEBINA ,  s.  f.  (feJme)  ;  muk,  rcmiA,  rm- 
MA,  miA,  rttBMA,  rsimiA,  ransLA»  wvmA,  wnm* 

■A.  Femmina,  ital.  Femea,  port.  Femna,  cat. 
Eembra,  esp.  Femme,  la  compagne  de  l'hom- 
me,^ femme  mariée. 

Éty.  du  lat.  femina,  par  la  suppression  de 
t.  V.Fem»,  R. 

Lobar  no  et  creaiper  la  femna,  mae  la 
femna per  lo  baro,  Yl.Trad.  de  l'Ëpit.  de  Saint 
Paul  aux  Gorinth. 

No  aulorgue  à  la  femna  iegnoriar  el 
baro. 

M.  Court  de  Gebelin  et  Nodier,  pensent 
peut-être  avec  raison  que  le  mot  femina  est 
dérivé  de  homo,  hominie,  on  a  dit  homina, 
au  fém.  et/èmtiia,par  le  changement  de  ft  en/! 

Hé!  femna,  Tr.  hé  !  la  femme. 

Femna  deiiuouê,  daou panier,  etc., Tr. 
la  femme  auxœux,  la  femme  au  panier! 

Sentences  et  proverbes  relatifs  aux  femmes: 

Bella  frema,  mirau  de  fouel. 

Frema  hounesta  n*a  gis  d^aureilhae. 

Frema  que  souffre  ealignaire,  . 

De  ce  que  n*eii  dion  s'en  chau  gaire, 

{dUm  pour  dieoun). 

Frema  $e  plagne, 

Frema  se  doou, 

Frema  es  malavta  quand  voou, 

Fremas  noun  soun  gem. 

Fremas  et  vin  enubrion  loupu  fin. 

FEMNAOB,  s.  m.  (femnàdgé),  dl.Un 
grand  nombre  de  femmes. 

Éty.  V.  Feifm,R. 

FEBINAIIEOUN,  8.  m.  Dim.  de  femna. 
V.  FemelefaetFemn,  R. 

rEBINA8Aâ,s.  f.  (femnàsse);  romama, 

rmmMÙkB,  nviAffA,  maiATAt.  Augm.  dépr.  de 

femna,  grosse  et  laide  femme.  Y.  Fremassa 
plus  usité  et  Femn,  R. 

PEMNATIBR,  s.  m.  (femnatié),  d.  bas 
Hm.  Ce  mot  désigne  un  mari  qui  se  laisse  do- 
miner par  sa  femme,  et  un  homme  adonné 
inx  femmes. 

^  Éty.  de  fnmià,  de oletde  ter.  Y.  Fmn, 
9iêà. 


raiNETA  ,  s.  f.  (femnéte)  ; 

rBMvovii  ,   rsmioiniA 


VA  ,   mmnrA  , 

A.  Petite  femme.  V.  Femiii 
Rad. 

Ëty.  de  femna  et  du  dim.  eto. 

L'ome  aguéper  el  la  resoun , 
Foulié  quieon  à  la  fenneta. 

Aubanel. 

FEMNOTA,  s.  f.  (feinnôte) ,  d.  bas  lim. 
Petite  femme.  V.  Femneta  et  Femn  ,  R. 

FBMNOUNA ,  Dim.  de  femna.  V.  Feme- 
leta ,  Femneta  et  Femn ,  R. 

FEBINOUTIL ,  s.  f.  d.  bas  lim.  Petite 
femme.  V.  Femneta  et  Femn,  R. 

FEMNUN,  dt.  Une  troupe  de  femmes. 
V.  Femelan  el  Femn.  R. 

FEMORAS,  vl.  V.  FeMOurae  et  Fum, 
R.  2.  . 

FEMORAT,  s.  m.  vl.  Fumier,  fosse  ^ 
fumier.  V.  Fum,  R.  2. 

FEMORAU8 ,  s.  m.  pi.  vl.  Femoralia  , 
basse  lat.  Caleçons  •  haut-de-chausses. 

Êty.  du  lat.  /emoraIia,m.6.  éefemorit, 
gén.  de  fémur,  cuisse. 

FBMORIER,  s.  m.  vl.  rtfwoBn».  Femer^ 
cat.  V.  Fumier  et  Fum,  R.  2. 

FEMOURAS,  s.  m.  vl.  rooKNniAf,  roo- 
Momm.  Femoraeium,  basse  lat.  Tas  de  fu- 
mier. V.  Fumeras. 

Éty.  de  femour,  pour/ème ,  et  de  l'augm. 
as,  ou  du  lat.  fimarium.  V.  Fum,  R.  2. 

FEMOURGEAR,  v.  a.  (femourdzà),  d. 
bas  lim.  Nettoyer  une  élable,  en  sortir  le 
fumier. 

Éty.  de  femour  pour  femier^  et  de  e<fear. 
V.  Fum,  R.  2. 

FEMOURIER,8.m.  (femourié),  d.  bas 
lim.  Tas  de  fumier.  V.  Fiimerae  et  Fum, 
Rad.  2. 

FElIP,vl.  V.  Feme. 

FEM8,  d.  m.  Fems,  cat.  m.  s.  qneFu- 
mter,  v.  c.  m.  et  Fum,  R.  2. 

FEBITA,  s.  f.  (feinte)  ;  impr.  rmrrA ,  rai- 
•A ,  rmBMOA ,  riAirrA.  Fempta  ,  cat.  Fiente  , 
excréments  de  certains  animaux,  et  partlcu-* 
lièrement  des  chevaux,  mulets,  bœufs,  va- 
ches, etc.  On  le  dit  aussi  des  excréments 
humains,  pour  éviter  un  mot  plus  sale. 

Éty.  du  lat  fimetum,  fumier.  Voy.  Fum , 
Rad.  2. 

Ff  tant  malaut  que  fat  la  femta  per  en 
haut,  il  est  si  malade,  qu'il  rend  les  excré- 
ments par  la  bouche. 

FEBITAR , ▼.  n.  (feinta)  ;  nmtAm ,  ranAS, 
■ooAii.  Fienter ,  rendre  la  ûente ,  en  parlant 
des  animaux  qui  évacuent  leurs  excréments. 

Êty.  de  Fems ,  R.  2 ,  et  de  ar. 

FEN 

FEN,  sous-radical  dérivé  du  lat.  fenum,  i , 
foin,  formé  de/èo,  fere,  produire;  d'où  /è- 
nile,  fenil;  feniculum,  fenouil. 

De  fenum ,  par  apoc.  fen  ;  d'où  :  A^fenass- 
arfFen-aeil,  Fen,Fen<ts^  F  entassa,  Fen» 
imn,  FernU ,  En^fenat,  Fen-airar ,  Fen- 
iera,Af'fefHir,  En-fenar,  ii/en-af,  Fen- 
airat^  ada,  Fenairada  t  Fen-^ire ,  aira  , 
Fenair-aires,  Fenair-asouns  ,  Fen-al , 
ik'fenal  ,     Af-fenanar  ,     FeiMieoti»  , 


FEFf 

Fen-ar,  Fenass^ar,  Fenass-oun,  FêtuUi^ 
il  •  Fenass'ier ,  Fen-egear ,  Fen-f feoiree , 
Fen-eirada ,  Fen-eirar,  Fenelar,  Feni-aL 
Fen-ier ,  Fen-iera  ,  Affen-ador  ,  Af^ 
fen-age,  Fen-onn,  Feii-atr-ada,  FetHitr* 
atree ,  Fent-etrada ,  FenMr-ar ,  Fen-tr , 
Fen-isos,  Fen-it,  Fen-ixon. 

De^entei*tiifii,par  apoc.  fenicul^  et  par 
sync.  de  ic ,  fenul ,  fènolk ,  fenoulh  ;  d'où  : 
Fenolk,  Fenoulh,  Jf^enoulh-eda^  Fenoulh- 
et,  Fenoulh  eta,  Fenou^eyra  ,  Fenoyl, 
Fou ,  Fan-ar,  San-foin ,  San-fouen. 

FEN,  s.  m.  (fén);  rAsii,  ras,  m,  an. 
Fieno.  ital.  Efeno ,  esp.  Feno ,  port.  Fe,  cat. 
Foin,  herbe  fauchée  et  séchce ,  qui  sert  h  la 
nourriture  des  t)estîaux. 

Éty.  du  lat.  fenum ,  m.  s.  formé  de  fétus, 
production.  V.  Fen,  R. 

Ftrar  lou  fen,  faner  le  foin ,  le  retourner 
avec  la  fourche  pour  le  faire  sécher. 

Cueha  de  fen ,  mulette  ou  veilloUe ,  quand 
le  tas  est  petit ,  et  mula  quand  il  est  phis 
grand. 

Segound  fen,  le  second  foin. 

FBlf ,  s.  n.  Est  aussi  le  nom  qu'on  donne 
aux  graminées  qui  enlrentordinairement  dans 
la  composition  des  prairies ,  comme  les  pois, 
les  fétuques,  l'avoine  élevée,  etc. 

FEN ,  vl.  Il  ou  elle  fend  ;  de  fendre,  il  ou 
elle  feint  ;  fens,  ils  ou  elles  firent 

FEN  A  •  V.  ÎFemna  et  Femn ,  R. 

FENABREOUE,  S.  m.  (fenabrégué).  Un 
des  noms  lang.  du  micocoulier.  V.  Fola- 
&re^uter. 

FENAGIL ,  S.  m.  vl.  mAMu.Tas  de  fois. 
V.Fen,R. 

FENAIRADA,et 

FENAIRAIRE8,  etc.,  etc.  T.  c.  m.  par 
Fetietrada,  Feneiraires  et  Fen,  R. 

FENAIRE  ,  AIRA,  s.  (fenàïré, àîre),  d. 
bas  lim.  Ouvrier,  ière,  qu'on  emploie  à  pré- 
parer le  foin  lorsqu'il  a  été  fauche. 

Ëty.  de  Fen,  R.  et  de  aire. 

FENAI*.  adj.  m.  vl.  ramMC  »  rwnki. 
Fenalis  mensis,  basse  lat.  Mesfenal ,  juillet, 
mois  où  l'on  coupe  les  foins;  Temps  fenal, 
saison  où  l'on  fauche. 

Éty.  du  lat  /enieuZarttim.  Y.  Fen^  R. 

FENAR,end.  bas  lim.  et  vl.  Ce  mot  dé* 
signe  particulièrement  l'action  de  faner,  de 
tourner  et  retourner  l'herbe  fraîchement 
coupée,  pour  la  faire  sécher.  V.  Fenei- 
rar. 

Éty.  de  Fen,  R.  et  de  ar. 

FENAR  8B ,  v.  r.  d.  bas  lim.  Se  battre  ta 
se  traînant  parles  cheveux.  V.  Carpignar  se. 

FENA8,  s.  m.  (fénàs),augm.  de  fen.  Gros 
et  mauvais  foin.  V.  Fen ,  R.  et  Fenat. 

FENA90UN ,  S.  f.  d.  bas  lim.  Fenaison. 
V.  Penairar  lou  et  Fen,  R. 

FENA89A ,  S.  f .  (fenàsse).  Un  des  nom* 
de  l*a^oine  élevée.  V.  Froumentala. 

Éiy.  de/en,  foin ,  et  de  aeea  augm.  jjpros 
foin.  V.  Fen,R. 

FBNA88A,s.  f.  d.  bas  lim.  miAMoai. 
On  donne  ce  nom,  à  Tulle ,  au  foin  qui  avaifr 
servi  d'enveloppe  aux  fromages  et  k  l'odeur 
dont  il  est  empreitat  V.  Fen,  R. 

FENA88AR,  V.  Afenassar. 

FENAS8IBR,  8.  m.  (fenastté),  dl.Fe* 
fiaeeter,  homme  qui  reçoit  les  chevaux  et  les 
mulets  dans  son  écurie,  mais  qui  ordîBai«> 


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FEN 

[f  m  loge  pas  les  TOiugeiin}  qui  ne 
fournît  qae  du  foin. 

Éij.  de  fimastiôeier.  V.  Fen, R. 

rEHdkSÊML,  6.  m.  y\.  et  impr.  mAcu. 
Xtsde  foin. 

Éty.  de  fenaê  et  de  t(,  ou  du  lat.  fenum , 
fenicvUarium.  V.  Fen,  B. 

FENA880UN ,  d.  baslîm.  (fenossôu).  V. 
Fenatia  2  et  Fen,  R. 

FBNAT.s.  m.  (fena);  rkas.  Mauvais 
sujet,  méchant»  homme  donl  il  faut  se 
méfier. 

Éty»  On  sait  aue  les  anciens  mettaient  du 
foin  aux  cornes  des  taureaux  qui  étaient  dan* 
gereux,  pour  arertir  ceux  qui  les  appro- 
chaient ,  d'où  le  proverl)e  fenum  habel  in 
tcmu ,  en  parlant  d'un  homme  violent  ou 
méchant  •  et  le  participe  inusité  fenatui  et 
fenat. 

L'auteur  de  la  Stat.  des  B.-du-Rhône, 
fait  dériver  ce  root  du  grec  9^va$  (phénax) , 
menteur,  fourbe.  V.  Fen,n. 

Ei  un  marrit  fenal ,  c'est  un  mauvais 
çujel. 

Horace  a  dit^  en  parlant  d'un  homme 
méchant ,  SaL  1, 4  :  Fœnum  habet  in  coruni 
longum^  etc. 

FBNGH,  ENGHA,  adj.  et  p.  vl.  Feint, 
einte;  fourbe  :  5e  fench,  il  se  pique  de ,  il  se 
vante.  V.  Fig,  R.  2. 

FENCHA,  s.  f.  vl.  Feinte.  Y.  Fig,  R.2. 
et  Fenha. 

FENCHAMEN,  adv.  vl.  Frauduleuse- 
ment, d'une  manière  feinte.  V.  Fig^  R.  2  et 
Feiifcefnefi. 

FEND,  radical  pris  du  latin  findere,  findo, 
/lejutM,  fendre ,  sur  l'origine  duquel  on  n'est 
pas  d'accord;  Vossius  pense  qu'il  pourrait 
venir  du  chaldéen  fedà,  fendre,  blesser. 

De  finêêre,  par  syncope  de  e  du  milieu  et 
changement  de  t  en  e,  fenin  :  Fendre,  Re- 
fendre. 

De /èndre, par  apoc.  /'end; d'où  :  Fend-a, 
Fend-alhrai^  Fend-arasm ,  F  end- aida, 
Fendaecl-ai ,  Fend-Hha ,  Fendilh-ar ,  Fen- 
dUh-atf  Fend^,  Re-fendut ,  Fendedur-eia, 
Fender^astaf  Fendr^da,  Fenl-a,  Re-fenia, 
Fel-ar,  Fel-at,  Ouf-feni-a,  Ouffens^nl, 
Ouffens'^tr,  Ouf-fens^t,  Fis-sard,  Fm- 
as,  Hen-tgla, 

FENDA ,  s.  f.  vl.  roBiioA.  Fiente.  V.  Femta 
etFttin,U.  2. 

Fenda  colomlina ,  fiente  de  pigeon. 

FEItDA,  d.  bas  lim.  Fenda,  port.  Pour 
fente.  V.  Fenla,  E$cla  et  Feiid,R. 

FENDALHAT  ,  dg.  V.  Fendilhot  et 
Fend,  R. 

FENDARA88A,  s.  f.  (fendaràsse)  ;  rw 

nMMCLA  ,    A0CLA  ,     rBHDBKAMA.     GrOSSC    fentC , 

grosse  fêlure;  estafilade  d'une  grande  éten- 
due; grosse  déchirure. 
.   Êty.  de  fenta,  fenda,  fendaaa  ei  fenda- 
raeta  ,    augm.  péj.  où  du   lat.  ftndere. 
V.  Fend,  R. 

Fendarassa  d*une  muralha,  lézarde. 

Fendaraêêa  de  la  figura ,  estafilade. 

Fendarasea  d'una  ettoffa,  taillade,  quand 
elle  est  faite  avec  les  ciseaux. 

FBNDAflCXA ,  s.  f .  (feindàscle),  dl.  m.  s. 
que  FendaroMsa ,  v.  c.  m. 

Éty.  de  fenda  et  de  atela,  deux  moisqui 


FEN 

signifient  la  mène  chose.  V.  MaeaH  et 

FENDA8GLAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fem- 
dasclà,àde).  dl.  Fêlé,  fendu,  ridé. 
Éty.  de  fendatela  et  de  at.  V.  Fend,  R. 

La  fenna  la  put  eseraneada , 
Evfecounda,  ou  maou  matrenada, 
Paoura  pot,  Umla  fendasclada, 
JTavié  qu'à  descendre  atçabal, 
Rounda,  etpoumpida,  s'entoumava. 
A.  Rigaud. 

FENDEDURA ,  S.  f.  vl.  Fente,  crevasse. 
V.  Fend,  R. 

FENDEDURETA,  S.  f.  vl.  Petite  fente. 
V.  Fend,  R. 

FENDEIRE,  S.  m.  (feindèlré).  Traceur, 
en  t.  de  moissonneur.  Cast. 

FENDERAS8A,  Avril.  V.  Fendarassa 
et  Fend,  R. 

FENDILHA,  vl.  V.  FendUla. 

FENDlL«A,s.f.  (feindille);  dl.  m»»- 
LAmmr ,  rsMouxA.  Fente ,  crevasse ,  fêlure , 
gerçure.  V.  Cr chassa, 

Ëty.  de  Fend,  R.  et  de  ilha ,  dim. 

FENDILBAR  8E  ,  v.  r.  (  se  feindillâ). 
Se  fendiller ,  se  gercer,  se  couvrir  de  petites 
fêlures. 

Ély.  àtfendilha,  petite  fente,  et  de  ar.  Y. 
Fena,R. 

Figa  fendilhada,  figue  dont  les  gerçures 
annoncent  la  maturité;  ce  verbe  est  quelque- 
fois actif:  La  calour  fendilha  la  terra, 

FENDILHAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (fendil- 
la, àde)  ;  wwm»AMMAT.  Fendillé,  gercé. 

Éty.  V.  Fend,  R. 

FENDnXAMENT,  S.  m.  vl.  Y.  Fen- 
dilhament,  Fenla  et  Fendtl^. 

FENDRE ,  V.  a.  (feindre)  ;  sAmiiAm,  mmcul- 
rAH,  Bscuui,  BfoiJuiDAm.  Fendrer,  anc.  cat. 
Fendere,  ital.  Hender,  esp.  Fender,  port. 
Fendre,  diviser  en  forçant  les  parties  de  se 
disjoindre,  soit  avec  des  coins,  soit  par  un 
grand  effort,  mais  sans  couper,  et  par  ext. 
passera  travers  la  foule. 

Ëty.  du  lat.  findere,  m.  s.  Y.  Fend,  R. 

FENDRE,  V.  n.  et  n  rnoimi,  V.  r.  Fen- 
dre et  se  fendre,  s'enlr'ouvrir,  se  gercer,  se 
fendiller,  fig.  La  testa  me  fende,  la  tète  me 
fend. 

FENDUDA,  s.  f.  (feindùie);  rmovA. 
Trace,  trouée  que  fait  le  chef  des  moisson- 
neurs, lou  eapouUer,àyec  la  faucille,  dans  un 
champ  de  ble,  pour  y  tracer  les  espaces  que 
doivent  moissonner  ses  camarades.  Avril.  V. 
Fffid,  R. 

FENDDT ,  UDA ,  UA ,  adj.  et  p.  (feinda, 
ùde,  ùe)  ;  Fendido,  port.  Fendu,  ue. 

Éty.  de  Fend,  R.  etdeuf. 

FENEANT,  ANTA,  adj.  et  S.  (feneàn, 
àntc)  ;  rsiiiAiiT,  rAMBAMT.  Fainéant ,  ante  ;  qui 
ne  fait  rien,  paresseux. 

Ëty.  défaire  et  de  néant,  rien,  ne  rien  fai- 
re. V.  Fac,  R. 
Faire  lou  feneant,  fainéanter. 
Au  temps  doou  fred  souvent  a  fam , 
QudintVettiou  fa  loufeniant.    Prov. 
FENEANTAUIA,  S.  f.   (feneantàille)  ; 
rsniARTAïA.  I.es  fainéants  en  général.  Voy. 
Feneant  et  Fac,  R. 
FENEANTA8,  A8SA,  s.  (  feneantâs , 


FEN 


227 


àsse).  AogmenUtifde  fainéant,  gros  fainéant. 
Y.FacR. 

FENEANTIflA,  6.  f.  (feneantise)  ;  ra- 
■sAMTiiu.  Fainéantise,  paresse,  indolence,  vie 
de  fainéant. 

Êty.  de  feneant  et  de  ii a.  Y.  Fae,  R. 

FENEANTOUN ,  S.  m.  (feneantoûo)  ;  wm- 
BRAiiTovii.  Petit  fainéant.  Y.  Fae,  R. 

FENEANTUN,  S.  m.  wmmuunvm.  Fainéan- 
tise. Gar.  V.  Fac,  R. 

FENEOEAIRE8,  Y.  FenaWairei  et 
Fen,  R. 

FENEGEAR,  dl.  Y.  Fenairar  et  Fen, 
Rad. 

FENEIRADA,  S.  f.  (fenciràde)  ;  rxMMA- 
»s,  rmmtmsmABA.  Plein  une  grange  ou  un  fénil. 

Ély.  de/ènatraretde  ada,  le  résultat  de 
la  fenaison.  Y.  Fen,  R. 

FENEIRAIRE8,  s.  m.  pi.  (fendràTres)  : 
rsmcBAiaBs.  Faneurs,  gens  de  journée  qu'on 
loue  pour  faner.  Sauv. 

Éty.  de  fenairar  ei  de  aires,  Y.  Fen,  R. 

Il  est  défendu  à  tous  les  fen^rairee  de  la  di- 
te ville,  de  ne  vendre  aucun  faix  qui  ne  soit 
pesé.  Règlement  sur  la  police  de  la  ville  d'Aix, 
de  1569, 

FENEIRAR,  V.  n.  (feneirà);  raiAiM«, 
rsHBOBAs,  miAB,  mrsTiui.  EnfenHrar,  port. 
Fenare,  basse  lat.  Faire  les  foins,  les  faner, 
s'occuper  de  leur  récolte. 

Êty.  de/en  et  de  airar,  litt.  s'occuper  du 
foin.  V.  Fen,  R. 

FENEIRAR  LOU ,  S.  m.  mAiSAfloom, 
nHAtoim,  rcHAiRAB.  Fenaison,  action  de  cou- 
per les  foins,  temps  de  leur  récolte  ;  on  dit 
aussi  fanaison. 

Éty.  du  lat.  fenisecia.  Y.  le  mot  précédent. 

FENEIRASOUN8 ,  s.  f.  pi.  (fenetra- 
sôuns),  dl.  V.  Fenairar  lou  et  Fen,  R. 

FENE80UN ,  s.  f.  (feneséun);  naneioo, 
Eov  rsHsnAs ,  eoo  tbiip*  om  rmi.  Fenaison  , 
temps  où  l'on  coupe,  fane  et  rentre  les  foins. 

Éty.  du  lat.  fenisieia,  m.  s. 

FENESTR,%%rwL,  radical  pris  du  latin 
fenestra,  œ,  fenêtre,  dérivé  du  grec  çaircdc 
(phaistos) ,  lumineux  ,  diaphane  ;  formé  de 
(pxCvio  (phainô) ,  luire ,  éclairer. 

De  fenestra ,  fenestra ,  et  par  apoc.  fenei - 
fr;d'où:  Fenestr-as,  Fenesir-assa ,  Fe- 
nestr-agi ,  Fenestr-al .  Fenestr-atge,  Fenes- 
tr-at,  Fenestr-aus,  Fenestr-iera ,  Fenestr- 
oun ,  En-fenestr-ar. 

De/enf«(ra,  parsuppress.  de  fen  :  Estra, 
Estr-a ,  Estr-oun. 

FENESTRA ,  8.  f.  (fenestre)  ;  cstma,  m- 
RKSTA,  caoïcBTA.  Fincstra ,  ital.  cat.  Fenes- 
tr,  bas  breton.  Fenêtre,  ouverture  faite  dans 
un  mur  pour  donner  du  jour  dans  l'intérieur 
d'un  bâtiment;  bois,  vitrage  dont  elle  est 
garnie. 

Éty.  du   lat.  fenestra,  dérivé  du   grec 
yaiffio;  (phaistos) ,  diaphane,  formé  de  «paîvw 
(phainô) ,  luire.  V.  Fenestr,  R. 
Fenesiras  d'un  cluchier ,  ouies. 
Fenestra  d*un  libre,  d'un  ca/iter, lacunes. 
Grandas  fenesiras  d'eglisa,  vitraux. 
Fenestra  d*un  couvfessiounal,  coulisse. 

Dans  une  fenêtre  on  distingue  : 

LA  BAIE  «t  U  FERMETURE. 

La  baie  se  compose  des  mêmes  parties  que 
celles  d'une  porte.  V.  Pmta, 


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228 


FEN 

On  y  diilingue  en  outre  : 


L'APrUI  on  ACCOUDOIR  ;  e'nt  1«  iMd  d«  b  twnéim. 
LA  CONSOLE  SOUS  APPUI .  oohmU  mus  l'appui. 
L'ALLÈGE,  Petit  mor  anr  Itqatl  nt  poaë  l'appvi  «t  qd  n'ft 

qa«  r^iaiMear  du  iaUmu  t  oa   1«  booiiim  aotti  OMtf  d« 

■oolMMenieiit. 
L'IMPOSTE.  V.  Emposttt. 
L'EVENTAIL,   oa  partie   mpëHcnre  ({ol  ae  tfrmîiw  an 


BANDEAU  ,  la  pUta«faaiidc  anla  ^'on  pratîip» 
lafeojtrt. 

Dans  un  ehdsiis  (m  nomme  : 

BIRLOIR  ,  la  tganilqoet  qui  aart  i  ratoair  an  ebâuia  Ja 
fenitra  \t^i. 

CROISA ,  la  duMia  at  roavaitara  qol  la  eontinit. 

CROISILLONS  «m  PETIT  BOIS ,  laa  bagnactca  qol  for- 
mant la  cadra  da  cbaqna  earreau. 

CHASSIS  «  VENTAIL  on  VENTEAU  «  la  partie  mobile 
de  la  fenêtre  qiii  rc^it  les  vitre*  oa  le  papier. 

Cliaqnc  ehiasia  cet  eompot^  de  deux  battants  et  de  deax 
IravtTMs;  le  batunt  da  edfi  do  dormant,  porte  lea  fichas, 
l'autre ,  qui  loi  est  oppoaë  •  a'appdle  battmiU  mênan. 

DORMANT  o«  CADRE  DORMANT ,  la  aadre  seelU 
oontra  la  baie  ,  eomposé  de  deux  moiUanU  et  de  deux 
traverit%  ,  dont  l'inférieure  a  on  larmier  ,  et  enfin  d'noe 
feuillure  ,  pour  recevoir  le  châssis. 

GUEULE  DE  LOUP  ,  U  canal  crensê  anr  U  trancha  da 
battant  de  droite ,  pour  recevoir  b  tranche  arrondie  da 
battant  mena*. 

LARMIER  ,  U  pièce  de  boU  enaaillia  qui  aat  an  bas  da 
châstU  ,  pour  empêcher  qne   l'can  n'entre  dans  l'appar- 


IMPOSTE  ,  dans  les  croiiées  qui  ont  quatre  châssis  ,  la 
traversa  qui  sépare  Ica  deux  chksis  d*an  haut  de  ceux 
d'en  baa. 

Selon  ta  forme  ou  se$  ornemente  ^  la  fe- 
nêtre te  nomme  : 

A  BALCON  oa  EN  TRIBUNE,   eelle  dont  l'appui  an 

dehors  cM  fermé  de  balusires. 
AVEC  ORDRE  ,  celle  qui ,  outre  son  chambranle  ,   est 

enrichie  de  petits  pilastres  ,  etc. 
BIAISE ,   celle  dont  les   tableaux   de   bâte  ne  sent  pas 

'd'éqnerre  avec  le  mur  de  laee. 
ÉBRASÉE  ,  celle  dont  lea  tahleaox  de  baie  .  an  liaa  d'êtra 

porallèlea  ,  sont  en  embrasore  par  dehors. 
EN  ABAT. JOUR ,  celle  dont  l'appui  est  A  dnq  pieds  du 

planeher ,  A  cause  d'une  servitude ,  at  qui  est  oo  ohan* 

(irein  oa  en  glads  en  dedans. 
EN  EMBRASURE  ,  celle  qui  est  plus  étroite  estériawpa  - 

ment  qu'intérieurement. 
EN  TRIBUNE  ,  cdle  qui ,  eans  appui  au  mllica  d'ona 

façade  ,  a  un  balcon  en  saillie  an  devant. 
FEINTE  ,  eelle  qui  ne  sert  qne  pour  b  décoration. 
GISANTE  ,  celle  qui  a  plus  de  brgeor  que  de  hauteur. 
OVALE .  CARRÉE ,  RONDE ,  colla  qui  a  l'une  de  eaa 


RAMPANTE ,  celb  dont  l'appol  et  b 

pente. 
EN  ENCOGNURE  ,  celle  qui  est  dans  on  pn  coupe. 
DANS  L'ANGLE,  celb  qui  est  près  da  l'angla 

dans  un  bAtinieot. 
ATtiCURGE ,  ceib  dont  l'appui  est  plas  brge  que  b 


EN  EMBRASURE ,  celb  qui  eai  plue  étroito  ea  dehors 

qv'co  dedans. 
EN  TOUR  CREUSE  ,  celle  qoi  eat  ohitrée  par  son  pl«i  «t 


EN  TOUR  RONDE ,  celb  qui  a  TeRet  contraire. 
RUSTIQUE .  celb  qui  a  pour  ehamhnmb  des  pbrrca  de 


MEZZANINE ,  eelb  qui  petite ,  est  plas  brge  que  haate , 
ponr  éclairer  un  attlqœ  ou  un  entr«-«ol. 

La  fermeture  te  compote  : 

DU  CBAS6IS  et  dee  CHASSIS.  V.  Cidssts. 
DES  VOLETS  at  dm  CQNTRE>  £^TS. 

On  nomme: 

FENÊTRACE.  toutes  bs    feoéiraa  d'na  Mifiee,  d'ona 


FEN 

MENEAU  ,  b  sép««tlo«  des  oBoarMraa  des  fsMàrcs  on 
grandes  croisées. 

Les  maisons  d'HercuIanam  n'avaient  poînl 
de  fenêtres  sur  la  rue,  mais  elles  regardaient 
toutes  vers  la  mer ,  de  manière  qu'on  pouvait 
parcourir  la  ville  toute  entière ,  sans  voir  per- 
sonne 8UX  fenêtres  ;  c'est  aussi  dans  ce  goût 
que  sont  bâties  les  maisons  d'Alep.  Que  je 
plains ,  s'écrie  Winckelmann ,  les  pauvres 
femmes  des  anciens  qui  ont  habité  ce  pays. 
Lettres  sur  les  découvertes  d*Herculanum» 
Pompeii,  etc.  p.  255. 

FENESTRA ,  s.  f.  Lacune  ou  vide  dans 
un  livre»  dans  des  cahiers.  V.  Fenettr^^, 

FENESTRAGrGB,  vl.  V.  Fenettragi. 

FENE8TRAGI»  8.  m.  (  fenestràdgi  )  ; 
Fenettrage,  anc.  esp.  Fenètrage»  toutes  les 
fenêtres  d'une  maison. 

Éty.  de  fenettra  et  de  agi.  V.  Fenettr^R. 

FENESTRAIjyf.  m.  vl.  niiBsnBi..  Ft- 
nettrello,  ital.  Fenêtre,  fenettral,  lucarne. 
V.  Fenestr.H. 

FENE8TIIA8  DE  CXOUGHIER,  Les 
ouïes  d'un  clocher. 

Êty.  de  fenettra  et  de  l'augm.  at.V,  Fe- 
nettr .  R. 

FENESTRASSA,  s.  f.  (  fenestràsse )• 
Augm.  de  fenettra,  grande  et  grosse  fenêtre, 
malfaite  ou  en  partie  démolie. 

Êty.  de  fenettra  et  de  atta,  Y.  Fenettr, 
Rad. 

FENEflnmAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fenes- 
trâ ,  àde) ,  d.  bas  lim.  Fenettratus ,  basse 
lat.  Ouvrage  scnipté  ou  ciselé  à  jour. 

Êty.  de  fenettra  et  de  at,  qui  a  des  fenê- 
tres, c'est-à-dire,  des  ouvertures.  V.  Fe- 
ne«(r,R. 

FENESTRATOB,  S.  m.  vl.  ranfvaAAM. 
V.  Fenettragi  et  Fenettr,  R. 

FENESTRAUS,  s.  m.  pi.  vl.  Les  fenê- 
tres. V.  Fenettr,  R. 

FENESTREIs,  vl.  V.  Fenettral  et  Fe- 
nettr,  R. 

FENE8TREIXA,  8.  f.  v).  FinetlreUa^ 
ital.  Fenêtre.  

FENESTRIERA,  adj.  fém.  (fènestricre)  ; 
Ventanera,  esp.  Qui  passe  son  temps  è  la 
fenêtre,  paresseuse,  coureuse;  cette  expres- 
sion n'est  conservée  que  dans  ce  proverbe  : 

Frema  fenettriera,  fruit  que  cridoun  per 
earrierat, 

Éty.  de  fenettra  et  de  iera  ;  fenettrarum 
arnica,  lat.  V.  Fenettr,  R. 

FENESTRODN,  8.  m.  (fenestréun):  n- 
MstmoTOi,  mranmBTA.  Finettrà,  cat.  Petite 
fenêtre,  petit  volet. 

Éty.  de  fenettra  et  dudim.  oun,  ou  du  lat. 
fenettrula.  V.  Fenettr,  R. 

FENETAR ,  v.  a.  (fenetà).  Gar.  Faner, 
couper  le  foin.  V.  Feneirar  et  Fen,  R. 

FENETRAR,  V.  n.  (fenetrà);  rBixTBAii. 
dl.  On  s'exprimait  ainsi  autrefois,  à  Toulou- 
se, pour  désigner  l'action  de  gagner  un  par- 
don en  carême  et  aux  fêtes  de  Pâques,  en 
visitant  les  maladreries  qui  étaient  aux  fau- 
bourgs de  ta  ville;  on  s'en  servait  aussi 
pour  toute  assemblée  de  dévotion.  Douj. 

FENEXAIRE,  s.  m.  (fenexàîré),  dg.  Fa- 
neur, celui  qui  étale  le  foin  fraîchement  cou- 
pée pour  le  faire  sécher. 

FBNBXAR»  V.  i.  (fenezi).  Faner  le  foin, 


FEN 

FBNCOaiBNT,  8.  m.  vl.  Vme,  figure 
d'argile.  V.  Fig,  R.  2. 

FENORBG.  vl.  V.  Fenugrec. 

FENHA,  8.  f.  vl.  wmmcuA.  Finta,  anc.  esp. 
ital.  Feinte,  dissimulation,  déguisement.  V. 
Fig,  R.  2. 

FENHEDOR,adj.  et  s.  rncHBoui.  Fin* 
gidor,  cat.  esp.  port.  Fingitore,  ital.  Feintr 
dissimulé,  hypocrite  ;  amant  timide.  Y.  Ft^, 
Rad.  2. 

FENHEBDBNT,  8.  m.  vL  hûibb»,  mm- 

MBR.   rBMBCMSA,   rSmBHAMBII,   rBlllTABfKlIT.    Ftfl- 

^tmefi(,  cat.  Fingimento,  port.  ital.  Feinte, 
déguisement,  apparence,  dissimulation,  trom- 
perie, fiction. 

Êty.  du  lat.  fictio,  fictionitf,  V.  Fiffy  R.  2. 

FENHf» ,  V.  a.  s\.  racm,  ramn.  Fttt- 
^>,  cat.  esp.  port.  Fingere,  ital.  Feindrer 
supposer,  dissimuler;  se  préoccuper,  rêver; 
Se  fenher,  n.  feindre,  c'est  aussi  un  terme  de 
grammaire  et  subst.  A  quel  fenher.  Y.  Fig, 
Rad.  2. 

FENHTIS  ,  adj.  fl.  Feint,  (aux  ;  dissi- 
mulé. Y.  Fiy,R.2. 

FENlAIs,  dl.  Grenier  à  foin.  Y.  Feniera 
et  Ffn,R. 

FENIANT ,  Y.  Feneant. 

FENIANTAS,  Y.  Feneantat, 

FENIANTOUN,  Y.  Feneantoun, 

FENIANTUN ,  Gare.  V.  Feneantun. 

FENIG ,  vl.  11  ou  elle  finit ,  mourut  ; 
phénix. 

FENIGE  ,  8.  m.  vl.  nncf,  nnc.  Fenice,^ 
esp.  Y.  Phenitc, 

FENIG8,vl.  Y.  F#nûr. 

FENIDA,  8.  f.  vl.  Finita,  haï.  Fra  , 
conclusion,  but,  terminaison.  Y.  Fin,  R. 

FENIEIRADA,  Avril.  Y.  Feneiradatt 
Fen,  R. 

FENIEIRAR,  Y.  Feneirar  et  Fffi,  R. 

FENIER,  s.  m.  (fenié),  d.  bas  lim.  Feail. 
Y.  Feniera  et  Fen,R. 

FENIERA,  8.   f.  (fenière);  va 


Fenoria  et  Fenaria,  basse  lat  Fenil. 
grepier  à  foin,  lieu  où  l'on  serre  le  foin. 

Éty.  du  lat.  fenilcy  ou  de  fen,  foin,  et 
de  la  term.  iera ,  lieu  où  est  enfermé  !• 
foin.  Y.  Fen,  R. 

Cura  feniera,  gros  et  mauvais  cheval  qui 
n'est  bon  qu'à  manger. 

FENIOREG,  dg.  Femigree, càt  Y.  Fe- 
nugrec, 

FENIMENT ,  8.  m.  vl.  Y.  Finimenê  et 
Fin. 

FENIMON  ,  vl.  Fin  du  monde. 

Éty.  Mot  composé  de  feni^  fin,  et  de 
mon ,  pour  monde. 

FENlOIe,  s.  m.  d.  rouerg.  Fenil,  grange. 
Y.  Feniera  et  Fen,  R. 

FENIR,  vl.  Mourir,  rendre  l'âme.  Y. 
FtiitretFtii,R. 

FENIS ,  8.  m.  (fénis)  ;  Fenia ,  eat.  Oiseau. 
Y.  Phénix, 

Et  un  fenit,  c'est  un  miracle. 

FENI8,  adj.  ^1.  Débile. 

FENI8G,vl.  Je  finis. 

FENI80S,  s.  f.  vl.  Fin,  bout,  extrémité. 
Y.  Fin,  R. 

FENIT ,  adj.  vl.  Fini.  Y.  Fin,  R. 

FENIX,  vl.  Feniw,  cat.  Y.  Phenitt. 

FBNnO  et 


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FEN 

rmnCN,  f.  f.  vl.  mniot.  Coaduaoo, 
fin.  V.  Pin,  R. 

FENNA,  et  ses  composés.  Fenna,  basse 
lar.  V.  Femna  et  Femn,  R. 

FENOILH  et 

FENOIIX,  vl.  Fenott,  catY.  Fenoulh, 

ffXNOLHyS.  m.  y\,  rsBoiui,  moiu.  V. 
Fenoulh. 

FENOBIENO ,  Fenomeno  ^  cal.  Y.  Phe- 
nomeno, 

FENCOU ,  s.  m.  (fenôu).  Abréviation  des 
deuzmots  Aiec-noou,  feu  nouveau  :  Noslra- 
Dama  de  fenoou,  la  Chandeleur,  Notre-Dame 
de  Feu-Nouveau ,  parce  qu'on  bénit  et  on 
allume  les  cierges  re  jour-là ,  avec  le  feu 
nouveau.  Aeh.  Y.  Fot,  R. 

FENOUI,  s.  m.  (fenoul^.  Nom  on'on 
donne,  dans  le  Gard,  au  pouillot.  Y.  Fiji. 

FENOULH,  s.  m.  (fenôuill);  vbmoo,  vb- 

MOVIi  •     FBliOVIJnBT  ,     FANOO ,    rAMOOL ,    rBSOOL. 

Fenoll ,  cat.  Finocchio ,  Ital.  Hinojo ,  anc. 
esp.  Funcho ,  port.  FenehUl,  ail.  Fednel, 
angl.  Fenouil ,  fenouil  commun ,  fenouil  des 
irignes ,  AnoUkum  fcmiculum,  Un.  plante  de 
la  famille  des  Orobellifères ,  commune  dans 
les  lieux  pierreux  de  laProvence  Méridionale. 
Y.  Gar  Fcmiculum  vulgare,  p.  186. 

Êty.  du  lat.  fœniculum,  dérivé  defœnum, 
foin,  à  cause  de  son  odeur  forte  que  Ton  a 
comparée  à  celle  du  foin.  Y.  Fen,  R. 

Les  semences  de  celte  plante  s'adoucissent 
par  la  culture,  et  alors  les  confiseurs  les  subs- 
tituent à  celles  de  Tanis  ;  ses  jeunes  pousses 
sont  bonnes  à  manger  en  salade ,  et  ses  som- 
mités peuvent  servir  d'assaisonnement. 

On  croit  qu'elle  est  originaire  des  Canaries. 

FBNOUI.H-DE-BIAR,  8.  m.  Funcho 
wuirinho,  port.  Un  des  noms  du  fenouil 
marin.  V.  Èacilho. 

FENOULHrDE-lIARSELHA  ,  S.  m. 
Nom  qu'on  donne,  à  Nismes,  au  séséli  tor- 
tueux ,  Seseli  tortuosum ,  Lin.  plante  de  la 
famille  des  Ombellifèrcs  qu'on  trouve  sur  les 
rochers,  dans  la  Basse-Provence  et  dans  le 
Languedoc. 

Êty.  A  cause  de  sa  ressemblance  avec  le 
fenouil. 

FBNOUIiH  GROS,  8.  m.  «mot  mioviui. 
On  donne  ce  nom ,  dans  la  Provence  Méri- 
dionale ,  à  la  tige  de  la  férule  commune  , 
Ferula  communie.  Un.  plante  de  la  (amille 
des  Ombellifêres ,  qu'on  trouve  dans  les 
lieux  montueux  des  environs  de  la  mer ,  aux 
Iles  d'Hières,  dans  les  défens  de  Fourrières, 
de  Rians  et  dans  Tlle  de  Sainl-Honorat  de 
Lerins.  Y.  Gar.  Ferula  famina^  Plinii, 
p.  163 ,  et  le  mot  Ferula  du  Dict. 

FENOULHEDA,  S  f.  (fenouilléde) ,  dl. 
Lieu  couvert  de  fenouil. 

Ëty.  de  fenoulh  et  de  ûra.  Y.  Fen,  R. 

FENOIIII«HET  ,  s.'  m.  (fenouillé).  Nom 
qae  porte,  à  Valensoles.  la  ciguë  aquatique, 
mille  feuille  aquatique,  fenouil  d'eau, 
Phellandrium  aquaticum ,  Lin.  plante  de  la 
famille  des  Ombellifêres  qu'on  trouve  dans 
les  lieux  marécageux  de  la  Basse-Provence. 

Éty.  FenoulhH ,  de  fenoulh  et  de  la  term. 
dim*.  sf,  petit  fenouil,  a  cause  de  la  ressem- 
blance qu'on  a  cm  trouver  entre  ces  deux 
plantes.  Y.  Feu,  R. 

Cette  planteest  rangée,  avec  raison, pamu 


FEN 

les  plantes  suspectes,  elle  cause  aux  chevaux 
qui  en  mangent  une  paraplégie  mortelle. 

C'est  aussi  un  des  noms  du  fenouil.  V. 
Fenoulh, 

FENOUIâUET ,  S.  m.  (fenouillé).  Nom 
qu'on  donne  au  pouillot  à  Avignon.  Y.  Fifi, 

FENOOLHET,  Est  aussi  un  des  noms 
du  grimpereau  d'Europe.  Y.  Escala-peroun, 
et  du  troglodyte ,  aux  environs  de  Montpel- 
lier. Y.  Petoua, 

FENODIâHETA ,  S.  f.  dg.  Un  des  noms 
de  l'achillée  mille  feuille.  Y.  Herba  de  mille 
fudlha. 

FENODLHETA,  S.  f.  (fcnouilléte).  Fe- 
nouillettc ,  eau-de-vie  rectifiée  et  distillée 
avec  de  la  graine  de  fenouil. 

Èty.  de  fenoulh,  Y.  Fen,  R. 

FENOULHBTA-D'AIOUA,  S.  f.  (fcnouîl- 
léte  d'àTgue).  Nom  qu'on  donne,  dans  les 
environs  de  Toulouse  ,  au  Myriophyllum 
verticillalum ,  plante  de  la  fam.  des  Ona- 
graires,  qui  croit  dans  les  eaux  stagnantes, 
et  au  Myriophyllum  epieatum, 

FENOULIETRA,  s.  f.  (fenoulièîre)  ;  ne- 
«ovunMA.  Un  des  noms  que  l'on  a  donnés, 
en  Languedoc,  à  la  fume  terre,  à  cause  de  la 
ressemblance  qu'ont  ses  feuilles  avec  celles 
du  fenouil.  V.  Fumaterra. 

Éty.  de  fenoulh,  Y.  Fen .  R. 

FENOUN  ,  s.  m.  (fenôun).  Petit  foin. 

Éty.  de  fen  et  de  la  term.  dim.  otin. 
Y.  Fen,  R. 

FENOUN ,  8.  m.  Nom  du  fenouil  à  Arles. 
V.  Fenoulh  et  Fen ,  R. 

FENOtlN-DE-PAI<UN ,  8.  m.  Nom 
qu'on  donne ,  à  Arles ,  au  Jonc  articulé. 
Y.  Herba 'à'parpalhoun  e{  Fen,  R. 

FENOTLi ,  vl.  Y.  Fenoulh. 

FEN8,  prép.  anc.  béarn.  Dans,  en. 

Fene  un  mes,  dans  un  mois. 

FEN8 ,  Y.  Fumier  et  Fum ,  R.  2. 

FEN8A,  s.  f.  (féinse),  dl.  Fiente,  ait. 
de  Femtaj  v.  c.  m.  et  Fum,  R.  2. 

FEN8AR,  d.  bas  lim.  Femtar  et  Fum , R. 

FEN8ER,  v.n.  vl.  Feindre*  W.Fegner 
eiFig,  R.  2. 

FEN8E8,  dL  Y.  Fumier  el  Fum,  K. 

FEN8IER,  lERA,  adj.  (feinsié,  iére); 
•Ac  rmmêimm,  comooA  rmusiiA.  SaC,  COmue 

qui  sert  à  transporter  le  fumier. 

Éty.  de  fens  et  de  ter.  Y.  Fum,  R.  2. 

FEN80U8,  OU8A,  adj.  (feinsous,  éuse). 
Sali  par  le  fumier,  couvert  de  fumier. 

Éty.  de  fene  et  de  ous.  Y.  Fum,  R.  2. 

FENTA  ,  s.  f.   (feinte) 


FEO 


229 


Fêndilura,  ital.  Hendedura ,  esp. 
Fenda,  port.  Fente,  crevasse,  fêlure.  Y. 
Fend,  R. 

FEBITA,  8.  f.  riAirrA.  Fempta,  cat.  £x- 
créments  de  l'homme  et  des  animaux  en 
général.  Y.  Fum,  R.  2. 

FENTAR  ,  Y.  Fientar. 

FENUOREG,  8.  m.  vl.  rmwBc,  wmntmm, 
■niAfiuc.  Fenigree,  cat.  Fiengreco,  ital. 
Fenogreco,  esp.  Fenu-grec,  sénégré. 

Ëty.  du  lat.  fœnum  grecum, 

FENTX,  Fenix,  cat.  esp.  Y.  Phenyx. 

FEO 

FEO ,  vl.  Pour  il  le  ùi,  e  feo  ai$H,  -et  $ie 
/èd^etil  fît  ainsi. 


FEODAI<,  AliA,  adj.  (feoudâl.  aie); 
rsooDAi..  Feudal,  cat.  esp.  Feudale,  ital. 
Féodal,  aie,  qui  concerne  les  fiefs,  leur  appar- 
tient. 

FEODAIiA,  s.  f.  (féodale),  dl.  Entende 
la  feodala,  il  est  versé  dans  le  droit  féodal 
ou  la  matière  des  Oefs. 

FEODAIilTAT ,  S.  f.  (fcoudalitâ)  ;  noo- 
OAUTAT.  Feudalilat,  cat.  Feudalidad,  esp. 
Feodalilà,  ital.  Féodalité,  qualité  de  fief,  ou 
la  foi  et  hommage  qu'un  vassal  doit  à  son 
seigneur. 
FEONIAR,  vl.  Y.  Felneiar. 
FEOOURE,  s.  f.  (feoôuré),  d.  bas  lim. 
Fièvre.  V.  Febreei  Febr,  R. 

FEOU  ,  s.  m.  (fèou)  ;  mmn,  ru..  Fiele  et 
Fêle,  ital.  Hiel,  esp.  Fél,  port.  cat.  Ce  nom 
est  commun  à  la  bile  ou  fiel,  mais  il  désigne 
plus  particulièrement  la  vésicule  du  fiel  rem- 
plie ou  dans  son  état  naturel ,  pour  le  liquide 
amer  qu'elle  renferme.  Y.  Bila., 
Ëty.  du  lat.  fel,  m.  s. 
Amar  coumo  lou  fel,  amer  comme  le  fiel. 
FEOU ,  s.  f.  (fèou),  dl.  Cassade,  menson- 
ge, moquerie  :  Faire  loufeou,  abuser  quel- 
qu'un, piaffer.  Sauv. 

FEOU-DE-TERRA,  s.  f.  Un  des  noms 
lanj^uedociens  de  la  fume- terre. 
Ety.  de /«/-(erra,  à  cause  de  son  amertume. 
FEOUGIER,  Gar.  Y.  Fouvt. 
FEOUNA,  s.  f.  (féoune),  d.  m.  Petite 
brebis. 
Éty.  Dim.  de  fea.  Y.  Fedela  et  Fe,  R. 
FEOUNIAL,  s.  m.  (feouniàl),  d.  bas  lim. 
Sac  de  coutil  ou  de  toile  lisse  et  serrée,  dans 
lequel  on  renferme  la  plume  d'une  couette. 
Ber. 

FEOUPA8 ,  d.  m.  Yoy.  Fleoupas  et  Fil, 
Rad. 
FEOURE,  d.  d'Aix.  Y.  Feouve, 
FEOUSE,  dl.  Y.  Feouve. 
FEOUSIERA,  Y.  Feouviera. 
FEOUTRAR,  v.  a.  (feoutrà);  raouru*. 
FeUrar,  port.  Feutrer,  donner  du  corps  à  un 
tissu  de  laine  ou  de  poil  par  Taclion  du  fou^ 
lage. 
Ély.  de  feoulre  et  de  ar. 
Lou  feoutrar ,  le  feutrage  ou  l'action  de 

feutrer. 

FEO0TRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (feoutrà, 
àde)  ;  Fellrado,  port.  Feutré,  ée. 

FEOITTRE ,  s.  m.  (feôutré)  ;  mm».  Feu- 
trum,  basse  lat.  Fellro,  port.  iUl.  Fieliro, 
esp.  F  élire,  cat.  Feutre,  espèce  d'étoffe  non 
tissue,  qui  se  fait  en  foulant  le  poil  ou  la  laine 
dont  elle  est  composée. 

Éty.  de  la  basse  lat.  feltrum ,  m.  s.  de 
l'ail.  fiUr,  ou  de  l'anglo-saxon  fell ,  laine 
foulée. 

Il  paraît  naturel  de  croire  que  le  feutrage 
des  poils  ou  des  laines  a  précédé  de  beaucoup 
l'art  de  les  tisser  qui  en  suppose  plusieurs 
autres;  la  plupart  des  étoffes  que  l'on  trouve 
chez  les  nations  sauvages  sont  feutrées  et  non 
tissues. 

Pline,  chapitre  48,  livr.  YlII,nous  apprend 
que  les  anciens  connaissaient  la  manière  de 
préparer  le  feutre,  et  Winckelmann  dit  qu'on 
voit  dans  les  pemtures  d'Herculanum,  des 
hommes  portant  des  chapeaux  qui  paraissent 
être  de  feutre. 


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330 


FEO 


El  à»  Aapwa  tia  fastm  «t  «U  gaala  mt—  dm  bot^ioi 
HUt.  Crob.  AU»   ISIO. 

Dérivés  :  F«ott<r-ar,  Feoutr-at,  Feoutr- 
iêta. 

FEOUTRIERA  »  8.  f.  (feoutriére)  ;  roif- 
TMBMA,  roooTUKSA.  Feutrièff,  iDorceau  de 
toile  forte,  dans  laquelle  les  chapeliers  enve- 
Toppenl  les  capades  pour  les  fouler. 

Ëiy.  de  feaulre,  feulre,  et  de  tera,  qui  sert 
h  faire  le  feutre. 

FEOUVE,  s.  m.  (féouvé);  wmovm,  rBooai^, 
raovBB,  rsLss,  ruBooci»,  rBLouao&A,  rAucsuiA, 


rAvoBBA.  ALAGBA.  Fougète .  fougère  femelle, 
steris  aquilin ,  Sterû  aquilina ,  Lin.  plante 
de  la  famille  des  Fougères ,  très-commune 
dans  les  bois  de  la  Provence  Moyenne.  V. 
Gar.  Filix,  p.  184. 

Éty? 

En  coupant  obliquement,  en  bec  de  flûte, 
le  haut  de  la  racine  ou  le  bas  de  la  tige  de 
celte  plante;  on  croit  reconnaître  sur  la 
coupe,  dessinée  en  traits  brunâtres  ,  Taigle 
Impériale  d'Autriche,  à  ailes  déployées,  d'où 
lui  est  venue  Tépithète  û'aquilina. 

Sa  racine  jouit  à -peu -près  des  mêmes 
vertus  que  celle  de  la  fougère  mâle;  les  tan- 
neurs remploient  quelquefois  en  guise  de 
tan.  Les  Japonais  en  mangent  les  jeunes 
pousses  ;  mais  l'utilité  la  plus  généralement 
reconnue  de  cette  plante ,  c'est  l'avantage 
d'en  retirer,  par  l'mcinération,  une  grande 
quantité  de  potasse. 

FEOOVIEIIA ,  s.  f .  (feouviére)  ;  famo»- 
KAi,  rmovêawuk ,  ri.BoociiuwA.  Fougeraie ,  lieu 
couvert  de  fougères,  et  particulièrement  de 
Feottve,y.c,  m. 

Ëty.  de  feouve  et  de  iera, 

FEB 

FBR ,  m ,  radical  pris  du  latin  ferre 
fero,  céder, comparer,  porter,  tolérer,  dérivé 
du  grec  <pip(D  (phérô).  m.  s.  d'où  les  sous-ra- 
dicaux, fertilis,  conferre,  diffère,  offerre, 
V.  0/fr,  S.-R.prœ/«rrc,  referre,  sufferre, 
iransferre,  déferre.  ' 

De  fertiUs,  qui  porte  beaucoup,  fertile,  par 
opoc.  fertil;  d'où  :  Fertil-e .  Pertii-a,  Fer- 
tila-ment,  Fertil-Uat,  Fertil-is-ar,  Fertil- 

tf-Ol. 

De  eonferre,  porter  avec,  assembler,  com- 
parer, conférer,  par  apoc.  confer,  et  change- 
ment de  o  en  ou,  counfer;  d'où;  Couvfer- 
ar,  Counfer-ança,  Coun-feranc  ier,  Coun- 
fer-at^  Cir-couiifer-ança, 

De  dt^erre,  porter,  remettre  à  un  autre 
temps,  diflérer,  par  apoc.  dtffer;  d'où  ;  Dif- 
fer-ar,  Differ-at,  Differ-ença,  Differenci-ar, 
Differam-mpnt ,  Differ-eiit,  Jn-differ-ent , 
En-differ-ença,  Dif-ferenci-at,  In-differen- 
ta-ment,  In-differença,  Dif-fer-ant. 

De  prœferre,  porter  devant,  donner  l'avan- 
tage, préférer,  par  apoc.  et  changement  de 
œ  en  e,  prefer;  d'où  :  Prefer-ar,  Prefer-at, 
Prefer-ança,  Prefer-able,  Preferabla-ment, 
Prefer 'ir,  Prefer-it. 

De  proferre  ,  porter  en  avant ,  faire  pa« 
raltre,  proférer,  par  apoc.  et  changement  de 
o  enottjprou/lEfr;  d'où  :  Proufer-ar^ 


FËR 

De  refem ,  reporter ,  rapporter ,  référer , 
par  apoc.  refer;  <roù  ;  Refer-ar,  Refer-end- 
art,  Re-fer-ir. 

De  Iransferre,  porter  au-delà ,  transférer, 

5ar   apoc.    tr  ans  fer;   d'où  :  Tranefer-ar  , 
Vanifer-at,  Transfert,  Infer-ar. 

De  déferre,  de fero,tuliJalum,  déférer,  of- 
frir, porter;  par  apoc.  deferf  d'où  :  Déferrât, 
Defer-ença,  Trans-ferar,  Trans-fer-al. 

FER ,  2,  rAB,  radical  pris  du  latin /èra,  œ, 
béte  sauvage ,  dérivé  du  grec  cprip  (phêr) , 
pourOrip  (lhêr),m.s.  d'où  :/erod?,  feroeitat, 
effarare. 

De  fera,  par  apoc.  fer;  d'où  :  De-fer,  So- 
bre-^,  Fer-era,  Fer-a,  Fer-am,  Feram* 
ta,  Fer-ent,  Fer-un-una,  Ferun-assa,  Fer- 
una,  E$'fer-ar,  Et-feri-il. 

Deferodtatis,  gén.  de  ferocitas,  férocité, 
par  apoc.  feroeitat;  d'où  :  Feroeitat,  Fer- 
exa,  Ferour, 

De  ferocii,  gén.  de  ferox,  féroce,  et  par 
changement  de  o  en  ou,  et  du  c  en  g:  Fero^ge, 
Ferouge-a, 

De  fer,  par  le  changement  de  e  en  a^fur; 
d'où  :  Far  auge -et. 

De  effarare,  rendre  farouche,  égarer,  trou- 
bler :  Es'far-ar,  Es-farouchar,  Et-farou- 
ch-at,En-feroun-ir,  En-feroun-it,  Fier, 
Fieir-oun,  Fiera-ment,  Fier-ou$,  Fier-tat. 

FER ,  rzmo ,  rBRA  ,  désinence  dérivée  du 
latin  fero,  je  porte;  du  grec  «pîpw (phérô), 
m.  s.  qui  se  joint  toujours  à  un  sutistantif, 
auquel  il  ajoute  l'idée  de  porter. 

Ztici-/lpr, étoile  du  matm,  porte-lumiire. 

Somni'fero,  qui  porte  le  sommeil. 

Cruci-fera,  plante  dont  la  fleur  porte  une 
croix  ou  est  en  forme  de  croix. 

Veloci-fera,  qui  porte  rapidement 

F£il,  3 ,  radical  dérivé  du  latin  ferire, 
ferio,  frapper ,  blesser,  férir,  d'où  par  apoc. 
fer  :  Fer ,  Fer-idor  ,  Feri-ment ,  Ferir  , 
Fer-it,  Entreferit,  Re-ferir,  Feri-a,  Ferl- 
ât, Fer-Mt,  Qm-fery,  Fir-ir,  Her-ir. 

PER,  s.  m.  d.  lim.  Fer,  métal.  V.  Ferre 
et  Ferr,  R. 

FER,  vl.  Il  ou  elle  frappe. 

Éty.  de  ferir,  V.  Fer,  R. 

FER,adj,  vl.  fbks.  Ferme,  fixe,  cpuel, 
féroce,  méchant,  sauvage. 

Êly.  V.  Ferm,  dans  le  premier  sens,  et 
Fer,  R.  2,  dans  le  second. 

FBR,ERA,  adj.  (fèr,  ère);  rsHs.  fAovAoï. 
Fer,  cat.FtVro,  csp.Fero,port.  ital.  Sauvage, 
qui  n'est  point  apprivoisé  ;  et  flg.  qui  n'est 
pas  humanisé;  farouche,  cruel,  féroce;  qui 
n'est  pas  cultivé,  qui  croît  spontanément  dans 
les  champs  et  dans  les  lieux  incultes,  vl. 
effrayé,  ée. 

Éty.  du  lat.  ferut,  de  fera,  béte  sauvage. 
V.  Fer,  R. 

Capelanfer,  prôfre  manqué. 
^  Semblar  fer  ,  être  timide ,  n^avoir  pas 
l'usage  de  la  société,  aimer  à  être  seul. 

Gros,  a  employé  le  mot  fer,  dans  le  sens 
de  stérile  dans  les  verts  suivants  : 

Siou  ben  fachado 

Que  sa  boueno  et  bravo  mouille 
A  ce  que  dis  si  troba  fera. 

De  fer,  expr.  adv.  m'es  de  fer,  cela  ine 
parail  étrange,  extraordinaire. 


FER 

FERA,  s.  f.  vl.  Feria,  cat.  cip.  port,  itil. 
Fête,  solennité. 

Êty.  du  lat.  feria. 

FERAOE,  s.  m.  (ferâdgé).  Up  des  noms 
languedoçieps  de  l'orge.  V.  ffordi  et  Fer* 
ragi.  ^ 

Éty.  de  farrago.  V.  Far,  R. 

FERAM ,  dg.  V.  Feramia  et  Fer,  R.  1. 

FERAMEN,  vl.  V.  Ferrament. 

FERAMENS,  adv.  vl.  Fieramenie,  eep. 
ita).  Cruellement,  duremept.  V.  Fer,  R.  d. 

FERAMIA,  S.  f.  (feràmie),  dl.  rauui, 
TBRA.  Fera,  ital.  Bête  fauve,  bêle  sauvage; 
fig.  furie;  fantôme,  chose  affreuse. 

Éty.  du  lat.  fera.  V.  Fer,  R. 

FERAN,8.m.  (feràn).  Sauvageon,  jeune 
plant  non  greffe. 

FERAN  ,  adj.  Qri^  :  Palaffe  feram  , 
palefroi  gris. 

FERAR,  V.  Ferrar, 

FERAT,  V.  Ferrât,  Pouaire  et  Ferr,  R. 

FERAU,  s.  m.  (feràop).  dl.  Nom  qu'oQ 
donne,  dans  le  Velay,  selon  M.  de  Sauvage^* 
aux  terrains  couverts  de  pierres  noires  vo^ 
caniques  et  à  ces  pierres  mêmes. 

Éty.  de  fer  et  de  au,  à  cause  de  la  res« 
semblance  qu'ont  ces  pierres  avec  le  fen 
V.  Ferr,R. 

C'est  aussi  un  nom  propre,  Ffratiii. 

FERRLANTIER,  V.  Ferreblanqmer 
et  F«rr.  R. 

FER-GEDAT ,  8.  m.  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  Languedoc,  à  l'acier  natif,  à  celpi 
qui  sort,  dans  l'état  d'acier,  dç  la  première 
fonte. 

Êly.  V.  Ferr,  R, 

FERDAT,  vl.  V.  FerUat  et  Fer,  R.  2. 

FERDINAND,  nom  d'homme  (ferdipân); 
DisAii.  Ferdinando  ,  ital.  Fernando ,  esp. 
Ferdinand. 

On  honore  saint  Ferdinand  de  Castille , 
le  30  mai ,  et  saint  Ferdinand  de  Portugal , 
le  5  juin 

FEREl«OtlN,  8.  m.  d.  béaro.  Alt.  do 
freloun ,  frelon.  V.  CAa6rtaii. 

FERENS  et 

FERENT,  ENTA,  adj.  vl,  Carnassier, 
ière. 

Ëty.  du  lat.  fera,  bête  sauvage,  cruelle, 
V.  Fer,R.  2. 

FERETAT,  S.  f.  y].  Fierté,  bravoure 
guerrière. 

FEREZA,  s.  f.  vl.  Farexa,  port.  Feresa^ 
cat.  Ftereza, esp. Cruauté,  rigueur, dureté, 
férocité;  peur,  frayeur. 

Éty.  du  lat.  feritas,  m.  s.  et  Fer,  R.  2. 

FEREZIR ,  v.  a.  vl.  Efl'aroucher,  effrayer. 
V.  Fer,R.  2. 

FEREZIT ,  IDA ,  adj.  et  part.  vl.  Effrayé, 
ée.  V.  Fer,  R.  â. 

FEREZ08,adj.  vl.  Cruel,  féroce.  Voy. 
Fer,  Rad.  2. 


FERIA,  s.  f.  (  ferie)  ;  ran*.  Ftria ,  iUl. 
esp.  port.  cat.  Fertcs,  basse  lat.  Férié  ;  l'Eglise 
désigne,  par  ce  nom .  les  joure  de  la  semaine 
qui  suivent  le  dimanche  jusqu'au  samedi , 
sans  aucune  célébration  de  fête  ni  d'octave  f 
chez  les  Romains,  jour  de  repos,  fêtes.  V. 
''ero, 


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FER 

fity.  du  lat.  feria^  déri?é  de/enr«,  fn»-  é 
per ,  parce  que  les  Romains  immolaient  des 
taureaux  dans  leurs  fêles  religieuses.  V.  Fer, 
Rad.  3. 

fElUAL,  adj.  tt.  /'mal,  cat.  esp.  port. 
Periale,  ital.  Fèrial,  de  férîe. 

FEBIAR ,  ▼.  a.  vi.  Feriar,  esp.  Ferian, 
ital.  Farter,  fêter. 

FBRIAT,  s.  m.  (feriit);  Feriad,  cat. 
Fmo^esp.  ital.  Ilot  latin,  conservé  au  Bar- 
reau ,  pour  désigner  qu'il  y  a  Tacances. 

Èty.  du  lat.  feriatus, 

FERIAT ,  ADA,  acQ.  vl.  Férié,  fêté. 

Êty.  du  lat.  feriatuê. 

fERiC,  tL  Je  frappai  •  il  ou  elle  frappa. 

FERIDOR)  s.  m.  tl.  wmmovm  ,  ifmmmovu  , 
■  ■■■■lia  Feridor,  anc.  esp.  port.  Heridor, 
esp.  mod.  Feritare,  ital.  Frappeur,  batteur, 
qui  frappe  •  vaillant ,  bon  guerrier. 

Éty.  du  lat.  feriem,  V.  Fer,  R.  3. 

FERIENG  •  ENGA  ,  BNCHA,  adj.  Yl. 
Bestial,  charnel ,  carnassier.  V.  Fer,  R.  3. 

FBRIOLA,  Gar.  Pour  thym,  V.  Fart- 
g<mla ,  dont  ce  mot  n'est  qu'une  altération. 

FERICKNILA ,  ait.  de  Farigoula ,  ▼.  c.  m. 

PERIMENT,  s.  m.  vl.  wmmMmmm.  Feri- 
.msiito, ital.  port.  Herimienêa,  esp.  Frappe- 
ment, action  de  frapper  ou  de  blesser ,  cnoc 

Éty.  de  ferir.  V.  Fer  ,  R.  3. 

FERDHENT ,  S.  m.  (ferimein),  dl.  Pleu- 
résie. 

Ëty.  de  ferir,  piquer,  blesser,  et  de  meiif. 
V.f>r,R.  3. 

FBRI008,  dl.y.  Funoiif  etFur,  R. 

FERIR,  V.  a.  (^rir)  ;  mou.  Ferire,  ital. 
Herir,  esp.  mod.  Ff rtr,  port.  cat.  anc.  esp. 
Blesser,  découper  une  partie  contnse ,  une 
plaie  envenimée:  frapper,  peu  usité  dans  ce 
sens,  on  dit  encore,  en  français,  sans  coup 
férir. 

É(y.  du  lat.  ferire,  frapper,  blesser.  Voy. 
Fer,  R.  3. 

FERIR ,  ▼.  n.  vl.  Ferire,  basse  lat.  Don- 
ner, tomber,  s'abattre  dans,  arriver,  par- 
reoir,  aborder.  V.  Fer,  R.  3. 

FERISIA,  s.  f.  vl.  Breuvage  composé  de 
vin  et  de  miel. 

FERIT,  IDA,  adj.  vl.  Frappé,  ée. 

Éty.  de  Fer,  R.  3  et  de  «I. 

FERITAT ,  s.  f.  vl.  vmpat,  iwitat.  Fé- 
rocité, cruauté,  sévérité.  V.  F«r,R.2. 

FERUi,  s.f.  Férule,  plante. 

tXj.  du  lat.  ferula. 

FBRUNO,  s.  m.  vl.  vuuii , .  mins, 
iMiin.  Feritn^iu,t>asse  lat.  Petite  monnaie, 
la  quatrième  partie  d'un  denier,  d'un  as  ro- 
main, mesure  de  terre  égale  à  dis  acres. 

Éty.  de  la  basse  lat.  ferlxngui.  Roquef. 

FERU  •  adj.  vl.  Ferm,  cat.  Firme,  esp. 
Fermo^  iUL  Ratiûé,  ferme.  Voy.  Ferme  et 
Firm^  R. 

Êty.  du  lat.  /Irmu#,  m.  s* 

FERMA ,  s.  f.  (ferme)  ;  Ferma,  basselat. 
Ferme, domaine  rural,  Y.  Rendu ;tn  vl.  de- 
meure» loge,  fermeture. 

Êty.  du  lat.  /Irma,  employé  dans  le  sens 
de  ferme,  par  les  auteurs  de  la  basse  latinité, 
parce  que  i»i  fermes  étaient  ordinairement  en- 
tourées de  murs;  /irmus»  ferme,  solide.  Voy. 
Firm^ïk^ 

k|t.  T.  Ferme,  t  de  cbarpeiite,M- 


FER 

semblage  de  darpente,  composé  de  trois 
pièces  principales ,  de  deux  arbalétriers  et 
d'un  tirant. 

FERMADOR .  S.  m.  vl.  miiAioa.  Ftf; 
mador^  port.  Garant,  témoin,  assureur,  qui 
affirme. 

Éty.  àtferm  et  de  odor.  V.  Firm,  R* 

FERMAGE,  S.  m.  vl.  Fermage.  Voy. 
Firm,  R. 

FERMAGI,  s.  m.  (fermàdgi);  rbhm». 
Fermage,  loyer,  revenu  d'une  ferme. 

FERMAIRE,vl.  V.  Fermodor. 

FERMAL,  vl.  V.  FetTnal^et  Ftrm,  R. 

FBRMAm ,  S.  m.  vl.  TEMMAu,,  rantAot, 

nuMAx,  rsMiiujiA,  nuMAuiAMni.  Fermoir, 
agrafe,  carcan. 

Êty.  du  lat.  firmitae.  V.  Ftrm,  R. 

Fermeittetum,  en  basse  lat.  Roquef. 

FFJtMAI.HAMEN ,  S.  m.  vl.  Boocle, 
agrafe.  V.Ftrm.  R. 

FERMAI.HA8,s.  f.  pi.  vl.  Fiançailles, 
accordailles.  V.  Fit  m,  R. 

FERMAMEN,  vl.  Assurance,  fortifica- 
tion. V.  Ftrmamefilet  Firm,  R. 

FERMAMEN,  vl.  et 

FERMAMENT,  adY.  (fermamein);  Fer- 
mamentfCat Fermamente,  ital.  Firmemente, 
esp.  port.  Fermement,  avec  fermeté,  avec 
assurance. 

Éty.  de  ferma  et  de  meni.  V.  Ftrm,  R. 

FERMAMENT ,  S.  m.  vl.  Firmament, 
appui.  V.  Ftrm,  R. 

FERMANÇA,  s.  f.  anc.  béam.  V.  Fer- 
wuinea  et  Ftrm ,  R. 

FERMANÇARIA,  S.  f.  md.  Cautionne- 
ment, tout  ce  qui  sert  de  caution. 

Éty.  de  ferm ,  de  ança  et  de  arta ,  tout 
ce  qui  assure,  consolide.  V.  Ftrm,  R. 

FERMANS ,  s.  m.  (fermans)  ;  rnoiAiit,  vl. 
Celui  qui  cautionne,  qui  répond. 

Éty.  du  lat.  firmator,  ou  de  ferme  et  de 
ane,  V.  Ftrm ,  R. 

FBRMAN8A ,  S.  f.  (fermànse)  ;  ranuuitA, 
vl.  nwmAmçA.  Fermansa ,  cat.  Caution ,  ré- 
pondant ,  sûreté,  gage ,  assurance ,  garantie. 

Éty.  du  lat.  firmitae,  firmitaU,  ou  de 
ferme  et  de  anea.  V.  Firm,  R. 

E  il  det  Vanel  de  son  det  per  fermansa. 
V.  de  Raimond  Jordan. 

FERMANT,  ANTA ,  adj.  (fermân ,  ante). 
Fermant  •  ante,  qui  ferme ,  à  jour  fermant, 
à  la  fin  du  jour  ;  à  portes  fermantes ,  etc. 
Gare. 

FERMAR,  V.  a.  vl.  raniAm.  Fermar,  cat. 
Ftrmar,  anc.  esp.  port  Fermar e,  ital.  As- 
surer, affermir,  nxer,  cautionner ,  fiancer. 

Éty.  du  lat.  firmare ,  m.  s.  V.  Ftrm ,  R. 

FERMAR  ,  Se  dit  aussi  pour  fermer. 
V.  Barrar,  Serrar  et  Ftrm,  R. 

On  ferme  ce  qui  était  ouvert,  une  porte , 
une  chambre,  etc. ,  mais  on  ne  ferme^  pas  du 
linge ,  de  la  viande ,  du  pain ,  etc.  C'est  en- 
fermer qu'il  faut  dire  dans  ces  circonstances. 

FERMARIA,  S.  f.  ?l.  Forteresse.  Voy. 

Ftrm,R.  ,    , .  \ 

FERMAT ,  ADA ,  ad),  et  p.  (fermé ,  àde). 

Fermé ,  ée. 

Éty.  de  ferm  et  de  at  V .  Ftrm ,  R. 

FERMAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Fixé, 
ée;fiaD€é|ée,  arrêté,  assuré.  Y.  Ftr^R. 


FER 


23t 


FERMATURA ,  s.  f.  (fermatùfe).  Fer- 
meture ,  ce  qui  sert  à  fermer. 

FERMASO,  s.  f.  vl.  Assurance,  traité. 
V.Ftrm,R. 

FERME,  ERMA,  adj.  (fermé,  erme); 
•ovuDB,  MOTB.  Fermo,  ital.  Firme,  esp. 
port.  Ferm,  cat.  Ferme ,  il  se  dit  d'un  corps 
dont  les  parties  ne  se  détachent  pas  par  le 
toucher  ;  stable ,  fixe ,  qui  ne  chancelle  point  | 
fort ,  énergique  ,  que  rien  n'émeut. 

Ëty.  du  lat.  firmue ,  m.  s.  V.  Ftrm ,  R. 

FERME,  adv.  Ferme  :  Tentr  ferme  ,j>t« 
car  ferme,  tenir  ferme,  frapper  ferme. 

Éty.  V.  Ftrm  ,  R. 

FERME ,  interj.  Ferme  !  courage  ! 

FERMEA  ,adj.  et  p.  f.  vi.  Pour  fermada, 
fermée. 

Éty.  V.Ftrm,  R. 

FERMENT ,  S.  m.  vl.  Ferment ,  cat. 
Fermenta,  esp.  port.  ital.  Ferment ,  levain , 
ce  qui  fait  fermenter. 

Ety.  du  lat.  fermentum.  V.  Ferv  ,  R. 

FERMENTABIA,  ABLA,  adj.  (fer- 
meintâblé ,  àble).  Fermentable  ,  qui  est 
susceptible  de  fermenter. 

FERBIENTAR ,  V.  n.  (fermeintà);  Fer- 
mentare,  ital.  Fermentar,  cat  esp.  port. 
Fermenter,  être  agité  du  mouvement  in- 
terne qu'on  nomme  fermentation. 

Êty.  du  lat.  fermentare;  en  provençal  pur, 
on  dit  en  parlant  de  la  pâte,  levar,  au  lieu 
de  fermentar,  en  parlant  du  vin,  ôoui^tr  , 
et  en  parlant  des  plantes  entassées  Reboulhir, 
V.  c.  m.  chacun  en  son  lieu. 

FERMENTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fer- 
meintà ,  àde)  ;  Fermenlado ,  port.  Fer- 
menté, ée. 

FERMENTATION,  s.  f.  (fermeinta- 
tie-n);  rsBMnrrATmi.  Fermentaxione ,  ital. 
Fermentation  ,  esp.  Formentaçâo  ,  port. 
Fermentacià ,  cat.  FermentaUon,  mouve- 
ment interne  qui  s'excite  de  lui-même  dans 
un  corps  et  par  lequel  seB  parties  se  dé- 
composent pour  former  un  corps  nouveau , 
en  laissant  dégager  ordinairement  de  l'acide 
carbonique ,  qui  produit,  en  s'échappant,  le 
mouvement  d'ébullilion  qu'on  observe  dans 
les  liquides  qui  fermentent  ;  fig.  mouvement 
des  esprits  agités. 

Ëty.  du  lat.  fermentaUonie ,  gén.  de  fer- 
mentatio,  m.  s. 

FERME8A,et 

FERME8SA,  S.  f.  vl.  Fermeza  et  Fer- 
meea,  cal.  Firmexa^  port.  esp.  Fermexxa, 
ital.  Fermeté  ,  force  d'âme ,  assurance  , 
garantie. 

Éty.  V.  Firm ,  R. 

FBRMETAT ,  s.  f.  (fermetà)  ;  souuditat. 
Fermexxa,  ital.  Firmexa  ,  esp.  port.  Fer- 
meté ,  qualité  de  ce  qui  est  ferme  ;  stabi- 
lité d'un  corps  ;  courage  ,  fermeté  d'es- 
prit. 

Éty.  du  lat.  firmitatie,  gén.  de  firmiicu, 
m. s.  V.Ftrm.  R. 

FERMBTAT,  S.  f.  vl.  rsMBTAvs.  Forte- 
resse. V.  Ftrm. 

FERMI,  Nom  limousin  de  la  fourmi. 
V.  Fourmiga  et  Fourmig,  R. 

FERMIA,  s.  f.  vl.  Frange. 

Ëty.  du  lat.  fimbra,  m.  s. 

lERA,  s.  j(fienmé>  îére}  ; 


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232 


FER 


Fermariuiy  basse  lat.  Fermier,  ière.  V. 
Rendier. 

Ëly.  de  ferma  et  de  ter,  homme  de  la 
ferme.  V.  Firm,  R. 

FERBOOERA ,  d.  Hm.  V.  Fourmif/uitr 
el  Fourmig,  K. 

FERBOR ,  dl.  V.  Frémir, 

FERBIISIBR,  8.  m.  (fermisîé),  d.  de 
Barcel.  Fourmilière.  V.  Fourmiguier  et 
Fourmig,  R. 

FERMOIR ,  s.  m.  (fermoir)  ;  stcAovn , 
rovBMom  •  rsmMooAm.  Fermoir ,  ciseau  de 
menuisier  qui  a  deux  biseaux ,  et  dont  le 
tranchant  est  au  milieu;  agrafe  d'un  livre, 
d'un  collier ,  etc. 

FERMORIEA ,  vl.  V.  Fumier. 

FERNESTA ,  d.  béam.  V.  Fenestra. 

£ty.  Par  mélath.  de  r. 

FERNIR,  d.  arl.  V.  Frémir. 

FEROCE,  OÇA,  adj.  (ferécé  ,  6ce)  ; 
rBMVGB.  Féroce,  ital.  Ferox,  esp.  port. 
Feroi,  cat.  Féroce,  on  le  dit  des  animaui 
sauvages  qui  se  nourrissent  de  chair,  qui 
attaquent  ouvertement  les  autres  animaux  ; 
par  eit.  cruel ,  en  parlant  des  hommes. 

Ëty.  du  lat.  ferodty  gén.  àt  ferox  y  déri- 
vé du  grec  f^p,  «pTipo;  (phèr,  phéros),éol. 
béte  farouche,  pour  O^p  (Ihèr).  V.  Fer^  R.  2. 

FEROCIA  ,  s.  f.  vl.  Feroeia,  esp.  ital. 
Naturel,  sauvage,  sauvagerie. 

Ëty.  du  lat.  ferocia,  m.  s.  V.  Fer,  R.  2. 

FEROCTTAT,  S.  f.  (feroucita);  numo- 
viTAT.  Ferocitatf  cat.  Ferocità,  ital.  Fero^ 
cidad  ,  esp.  Ferocidade  ,  port.  Férocité , 
caractère  ae  celui  qui  est  féroce. 

Ély.  du  Ui.  ferocitatie ,  gén.  àeferocitas. 
V.  Fer,  R.  2. 

FEROOOE ,  vl.  Ferotge ,  cat.  V.  Fé- 
roce cl  Fer  ,  R.  2. 

FERON ,  vl.  Ils  ou  elles  Grent,  de  /ar, 
faire  ;  ils  ou  elles  frappent,  de  ferir ,  frapper, 
et  adj.  V.  Féroce  et  Fer,  R.  2. 

FEROR ,  s  f.  vl.  Furie ,  fureur,  férocité  ; 
frayeur;  bêle- féroce.  V.  Fur,  R. 

FEROTOUE ,  adj  vl.  naooM.  Fetotge , 
cat.  V.  Féroce  et  Fer,  R.  2. 

FEROUOE ,  OUGEA ,  adj.  (feroudgé  , 
dje)  ;  roiwaoB  •  roou«B  ,  niwMi«B.  Feroce , 
ital.  Ferox ,  esp.  port.  Feroige  ,  caL  Farou- 
che ,  sauvage,  qui  n'est  point  apprivoisé, 
indomptable ,  intraitable. 

Ély.  du  lat.  ferocie ,  géq.  de  ferox ,  le 
même.  V.  Fer,  R.  2. 

Par  apoc.  feroce ,  et  par  changen^ent  de  o 
en  ou  et  du  c  en  g^ferouge. 

FEROUOEA  ,  s.  f.  (feréudge).  Nom  que 

Sorte  la  grande  chélidoine ,  aux  environs  de 
trignoles,  selon  M.  Amie.  V.  Chelidoina. 

Êty.  Probablement  du  lat.  ferocie,  gén. 
de  ferox ,  féroce  ,  cruel ,  à  cause  de  son 
âcrelé.  V.  Fer ,  R.  2. 

FEROUR,  et  impr.  mon,  dl.  Fureur.  V. 
FMrouretFfr,R.2. 

FEROU8 ,  OU8A  ,  adj.  dg.  V.  Furioue, 

FERR,wmAmM,  rAu,  nnmg,  radical  dé- 
rivé du  latin,  ferrum,  t,  fer,  d'où  ferra- 
mentum. 

De  ferrum,  par  apoc.  ferr ,  fer,  d'où  : 
Fer ,  Fet-ar ,  Fer-at,  Fer- au,  Fer-hlant- 
ier,  Fer-cedat ,  Det-ferra,  Ferri-enc,  Ferr-e , 
Ferr  ,  Ferr-a  ,  Ferr-ada  ,  Ferr-adaê  , 


FER 

Ferr-age,  Ferr-agi,  Ferr-alhap  Ferrad^ 
al,  Ferr-atalha  ,  Ferr^gn-oun  ,  Ferrad- 
ilha,  Ferraih-ar,  Ferr-alh ,  Ferralh-ur, 
Ferr-ar,  Af-ferrar,  Dei-ferrar,  Ferr-al, 
Ferr-ana ,  Ferr-ata,  Ferrat-ier,  Re-fer- 
rar,  Ferre-blanc,  Ferre-blan-qu-ier ^  Ferr- 
ene,  Ferr-et,  Ferr-eta,  Ferr-ichoun^  Ferr- 
iera,  Ferr-oulh,  En-ferr-ar,  Ferr-id-ada, 
Ferr-eê. 

De  ferramentum,  ferrement ,  par  apoc. 
ferrament;  d'où  :  Feraiiien,  Ferrament-af 
Ferr  amené. 

De  ferr ,  par  le  changement  de  e  en  a, 
farr  ;  d'où  :  Farr-at  ,  Farr-alha ,  Farr- 
ad-ilha,  Farrai-egat^  et  les  mêmes  mots 
qu'en  Ferr. 

De  ferr ,  par  addition  de  a  :  Fearr-e , 
Fearr-ar  ;  par  le  changement  de  /*  en  hi 
Ber ,  Herr-ar ,  Herr-aU 

FERR,  vl.  \,  Ferre. 

FERRA,  s.  f.  anc.  béam.  Hache. 

Éty.  de /err.  V.  Ffrr,R. 

FERRA ,  s*  f .  (ferre)  ;  Ferra  d^um  pous  ^ 
seau  de  puits. 

FERRADA ,  S.  f.  (ferràde) ,  dl.  rbsadat. 
Ferrada,  port.  cat.  Herrada ,  esp.  Un  seau 
d'eau ,  plein  un  seau  :  A  ferradas,  à  seaux. 

Ély.  de  ferrât  et  de  ada,  X.Ferr ,  R. 

FERRADAS  ,  s.  f.  pi.  (ferràdes).  Céré- 
monies qu'on  célèbre,  aux  environs  d'Arles 
et  de  Tarascon,  avec  beaucoup  d'appareil  ;  et 
qui  consistent  à  réunir  tous  les  jeunes  bceufs 
sauvages  dans  un  lieu  déterminé  pour  les 
marquer  au  chiffre  du  propriétaire ,  avec  un 
fer  rouge.  Voyez  sur  cette  pratique*,  Darluc, 
Hist.  Nat.  de  Prov.  et  Stat.  des  Rouch-du^ 
Rhôn.  t.  1 .  p.  834. 

Ëty.  de  ferrât,  ferrada ^  ferré,  marqué 
avec  un  fer.  V  Ferr,  R. 

FERRAOOR,  adj.  vl.  Propre  à  ferrer. 
V.  Ferr,  R. 

FERRADURA,  S.  f.  tI.  Ferradura,  cat. 
anc.  esp.  port.  Ferratura,  ital.  Ferrure.  V. 
Ferr,  R. 

FERRAGE ,  S.  m.  (ferràdgé) ,  d.  bas  lim. 
Ferrure,  V.  Ferragi  et  Ferr,  R. 

FERRAGE ,  (ferràdgé).  V.  Ferrageau. 

FERRAGEA,  8.  f.  dl.  V.  Fourragi  et 
For,  R. 

FERRAGEAU ,  s.  m.  (ferradjàou) ,  dl. 
Ferragium,  basse  lat.  Du  fourrage  vert,  du 
fourrage  en  herbe.  V.  Bargeirada  et  Far,  R. 

FBRRAGEIRA,  s.  f.  (ferradgéîre),  dl. 
Ferrago,  basse  lat.  ferre  ensemencée  en  four- 
rage ou  propre  à  recevoir  cette  espèce  de 
semence. 

Êty.  de  ferradgeeide  eira.  V.  Far,  R. 

FERRAQERA.  S.  f.(ferraière),  dg.  Four- 
ragère, lieu  destiné,  dans  plusieurs  fermes  et 
métairies,  k  être  ensemencé  en  plantes  four- 
ragères annuelles,  qu'on  coupe  en  verd  pour 
alimenter  les  l)estiAui  au  printemps. 

FERRAGI,  s.  m.  (ferràd^i);  «bwumb, 
rsBACB.  rAwiAoï.  Ferratura,  ital.  Herrage, 
esp.  Ferragem,  port  Ferrure,  tout  le  fer 
qui  s'emploie  à  un  bâtiment,  pour  les  gonds, 
serrures,  etc.  ;  l'action  de  ferrer  un  cheval, 
et  ce  qu'il  en  coûte  par  année  pour  cette  opé- 
ration. 

Êty.  de  ferre  et  de  agi,  V.  Ferr,  R. 

Ferragi  d'una  roda,  embatage  d'une 
roue. 


FER 

FBRRAGNOUN,  Garc.  Dim.  de  Ferrai, 
V.  c.  m. 

FERRAI,  Garc.  V.  Ferralh. 

FERRALADA,  dl.  V.  Ferrât,  Pouaire 
et  Fpr,  R. 

FERRALH,  8.  m.  (ferràill).  Étendue  de 
terrain,  avec  peu  demursde  soutènement,  et 
planté  d'oliviers;  ferrage,  que  M.  Qarcin  don- 
ne comme  équivalant,  n'est  pas  jfrançais  ;  S  ' 
Draguignan,  on  donne  le  même  nom,  i  une 
plaine  sans  arbres,  qui  ne  produit  que  du 
blé. 

Éty.  de  fera,  métairie,  ferme,  et  de  oIA, 
tout.  V.  Far,  R. 

FERRALHA  ,  8.  f.  (ferr&ille)  ;  wwmmjmmm- 
TJL,  rawiMâ,  rA— 4mmA,  rAssATSCAt,  rmm- 


MAoïioiiM ,  IWIA4I.  Ferraceio ,  ital.  Uierra 
viego,  esp.  Ferrot  velhoe,  port.  Ferraille, 
vieux  morceaux  de  fer  rouilles;  iron.  mau- 
vais instruments,  mauvaises  armes. 

£ty.  de  ferre  et  de  allia,  tout  le  fer,  tom 
les  re*le.s  de  fer.  V.  Ferr,  R. 

FERRALHAR  ,  v.  q.  (ferralbà).  Ferrait 
1er ,  faire  du  bruit  avec  les  épées,  se  battre 
sans  intention  de  se  blesser. 

Éty.  deferralha  et  de  or,  agiter  la  fier^ 
raille.  V.  Ferr,  R. 

FERRALHDR,  S.  m.  (ferraillûr)  ;  «sva- 
D^tHii.  Ferrailleur,  celui  qui  fait  profession 
de  se  battre  à  l'épée  ,  qui  se  bat  souvent. 

Ëty.  de  ferralh  et  de  ur,  celui  qui  ferrail- 
le. V.  Ferr.  R. 

FERRAMENT,  S.  m.  vl.  runAMCn.  Arme, 
outil.  V  Ferr,  R.  et  Ferramenta. 

FERRAl^EPITA  ,  S.  f.  (ferramcinte)  ; 
raiiMAHKirrA.  Herramienta,  esp.  Ferramenta^ 
port.  cal.  anc.  esp.  Ferramento,  ital.  Pour 
vieux  fer ,  ferraille  ,  V.  Ferralha  ,  ferre- 
ments ,  outils  de  fer  ;  ferrure  •  tous  les 
fers  qui  entrent  dans  la  garniture  d'une 
porte,  etc. 

Ély.  du  lat.  ferramentum  ,  ou  de  ferrar 
et  de  meiil,  ce  qui  ferre  ou  ce  qui  est  eq 
fer.  V.  Ferr,  R. 

Ferremenle  n'est  pas  français. 

FERRAND,  nom  d'homme,  vl.  Fernan- 
do, esp.  Ferdinand. 

FERRANDINA,  S.  f.  (ferrandine) ,  et 
in^pr.  rAiwAifDiifB.  Ferrandine,  étoffe  légère 
donlla  chaîne  est  de  soie,  et  la  trame  de  laine 
ou  de  coton. 

Ëty.  Probablement  de  Ferrandine,  ville 
du  royaume  de  Naples. 

FERRANT,  adj.  vl.  rxaiiAii.  Ferradui, 
basse  lat.  Gris:  Caval  ferran,  cheval  gris. 
Auferand  ;  Ferdinand. 

FERRAR,  V.  a.  (ferrà^;  rcAii«A«,  miAB, 
rAiiBAB,RBniAii.  Fcrarrc,  basse  lat.  ital.  Her- 
rar.  esp.  Ferrar,  port.  cat.  Ferrer,  garnir 
de  fer,  mettre  des  fers  au  pied  d'un  cheval, 
etc.;  en  pariant  des  chemins,  garnir  de  pier- 
res, de  cailloux. 

Éty.  de  ferre  et  de  ar,  mettre  du  fer.  V. 
Ferr,  R. 

Ferrar  una  roda,  eml>allre  une  roue. 

FERRASSA,  s.  f.  (ferrasse),  dg.  Pèle  à 
feu.  V.  Pfl(«toetFerr.R. 

FERRASSA,  8.  f.  (ferrasse);  rsiuisA. 
Nom  qu'on  donne,  à  Nice,  selon  M.  Risso, 
k  la  raie  aigle  et  à  la  pastenague  d'aidrovan* 
de,  Trygon  aldroitandi,  Risso,  poisson  de 


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FER 

Tordre  des  Trénoatopnés  et  de  la  fam.  des 
Plagiostomes  (à  bouche  transversale),  dont 
la  chair  a  peu  de  goût.  V.  Lancetla. 
FERRAT,  ADA»adj.  et  p.  (ferra,  âde]  ; 

rSAMUiT,    FAMUiT,    «UIIAT.     FettadO  ,     pOtt. 

Ferré,  ée;  garni  de  fer,  fig.  d'une  instruction 
solide. 

Ély.  du  lai.  ferratus,  m.  s.  V.  Ferr,  R. 

FERRAT,  s.  m. (ferré);  mat.  Ferra- 
la.  basse  lat.  Seau.  Y.  Ferradaet  Pouaire. 

Éty.  de/«rreelde  at.  V.  Ferr,  R. 

FERRAT ,  s.  m.  (ferra)  ;  iwirab.  Gar. 
Ferratum ,  basse  lat.  Bénitier  que  le  clerc 
porte  aui  absoutes  et  au i  aspersions.  Gare. 

FBRRATA,  8.  f.  (ferràte).  Fermeture, 
grijle.  Ach. 

Kty.  de  ferre  et  de  oto.  V.  Ferr,  R. 

FERRATAI.HA,  dl.  V.  Ferralh  et  Ferr, 
Rad. 

FERRATER,  V.  Ferratier. 

FERRATGE,  8.  f.  vl.  Ferrana,  îtal. 
Prairie,  terre  labourée. 

Éty.  du  lat.  ferrage,  m.  s. 

FERRATIER .  s.  m.  vl.  Ferronnier , 
marchand  de  fer.  V.  Ferr,  R. 

FERRE,  s.  m.  (ferré);  m,  mi,  mn OU 
rsMu.  Hierro,  esp.  Ferro ,  ital.  port.  Ferre, 
cat.  Fer,  métal  dur,  ductile,  inflammable,  faci- 
lement oxydable»  dont  la  pesanteur  spécifique 
estàcelledeTeau  distillée,comme  7,788  sont 
1,000  et  qui  entre  en  fusion  à  la  température 
de  158  degrés  de  pyromètre  de  Wedgewood. 
Par  extension,  instrument  de  fer  ou  d'acier. 

Ély.  du  lat.  ferrum.  V.  Ferr,  R. 

Le  fer  ne  fut  découvert,  selon  la  croyance 
ordinaire ,  que  lors  de  l'embrasement  du 
Blont-lda,  qui  eut  lieu  l'an  du  monde  1432. 

D'antres  disent  que  S9S3  ans  avant  J.-C. 
Fou-hi,  premier  roi  de  la  Chine,  trouve  le 
fer ,  en  faisant  mettre  le  feu  aux  ronces  qui 
couvraient  la  terre  vierge. 

1858  ans  avant  J.-C.  Vulcain,  grec,  se  rend 
célèbre  dans  l'art  de  forger  le  fer. 

Relativement  à  set  qualité$,minonmelefer: 

ACERAIT7  ,   eclui  qui  particip*  cl«  la  natnre  da  l'aeiar  et 

qui  M  durcit  par  la  trempa. 
AIGRE ,  rrini  qui  M  rompt  faeilemenl  qnard  il  ait  froid. 
CENDREUX,  celui  qal  parait  piqaë  da  pdiu  polaU  quand 

{laëtépoU- 
PAII4«ELX ,  ccIhI  qut  a  de  petiica  feniaa  qui  (bal  qua  la 

maaM  entina  n'e«t  pat  bien  lica. 
ROUVERIIV  ,  celui  qnf  bouillonne  à  la  força. 

Relativement  aux  formée  eout  leequelles 
on  le  vend  dans  le  commerce,  on  donne  le 
nom  de  : 

CARILLOÎf ,  ans  petitf  earr^  an^leMoat  de  9  lignas. 
CORWETTE  ,  1er  m^Ut.  qnl  sert  è  ganilr  les  essirax,  les 

enooignarps  des  bAilmanla.  ata. 
COTE  DE  VACHE  .  a..pèca  da  fer  an  «ar|a  ,  rafrodu  par 

Ica  couieaus  des  foodarias  ;  Il  att  carra  ,   mal  fait  et  sa 

vend  lié  en  buttes. 
COULÉ  ,  fer  méplat  qu'on  vend  par  pwfurto. 
DEMI  LAIME.  for  mépUt  an  Uadea.  qui  .art  è  ferrer  la. 

bornes  at  les  aanils  des  portfa. 
<iROS  FERS  ,  eaat  qui  ■'ont  iti  travaillés  qu'à  la  forga 

at  qaa  l'on  «unploia  pour  consolider  les  biiiments. 
MÉPLAT  ou  FER  A  BAKDES  .  celui  qui  nt   beaucoup 

|l«s  large  qu'épais 
CARRE  ,   caini   dont  fa  largeur  est   égala   i  l'épalssaor  at 

qnl  a  plus  da  9  lignes. 
8ABLONWER  LE  FER.  jaisr  da  sdd.  m,  |.  f.r  cU.rië 

a  la  forga,  lorsqtt'oa  vaat  loadcr. 

TOM.   II. 


FER 

La  découverte  delà  fusion  du  fereat  attri- 
buée aux  habitants  de  l'Ile  de  Crète,  qui  par- 
vinrent les  premiers  à  forger  ce  métal,  aans 
les  cavernes  du  Mont-Ida,  1,400  ans  avant 
J.-C. 

On  lit  sur  les  marbres  d'Arundel  :  depuis 
que  Minos  l'Ancien  commença  à  régner  à 
Crète,  où  il  bâlit  la  ville  de  Cydonia ,  et  que 
le  fer  fut  trouvé  au  Mont-Ida,  par  les  Dactyles, 
CeIraietDamnaée,  sous  Pandion,  roi  d'A- 
thènes, 1452  ans  avant  J.-C. 

On  dit  que  3100  ans  avant  J.-C.  Tubalcain, 
un  des  enfants  de  Lamelh  ,  inventa  l'art  de 
travailler  le  fer. 

FERRE  OU  FEARRE  DE  GHIVAU , 
s.  m.  Ferrum,  basse  lat.  Fer  k  cheval ,  demi- 
cercle  ou  sole  de  fer  dont  on  garni  la  sole  du 
cheval. 

Dans  ce  fer  on  nomme  : 

VOUTE .  la  champ  ouinprls  entra  la  rive  axt^aura  at  la 

rive  intérieure  qui  forma  ta  défaut  du  fer. 
PI^CE,  la  partie  qui  répond  à  la  pinça  du  pied  du  ebeval, 

le  devant  du  fer. 
BRANCHES  ,  les  parties  latérales  do  1er  où  sont  les  éun- 

pnree 
ÉPONGE  ,  l'aitrrmiid  de  chaqM  branche  du  fer. 
CRAMPONS  ,  la  renversement  de  l'éponge  du  lar. 
ETAMPLRE  ,  les  trous  da  fer  «n  général. 
PINÇON  ,  l'espèce  d«  Unguette  ou  de  pointe  que  le  ma* 

réchal  tira   da    la  pinea    du   fer  en  la  forgeant  et  qu'il 

rabat  ensuite  sur  la  coma. 

On  appelle  fer  à  lunette ,  celui  dont  les 
branches  sont  tron(|Uées. 

On  donne  le  nom  de  loppin,  à  un  morceau 
de  fer-métal  propre  à  faire  un  fer. 

Assoir  le  fer,  c'est  le  faire  porter  sur  la 
corne  du  pied. 

Etamper  le  fer.  c'est  le  percer  d'un  nom- 
bre de  trous  égal  a  celui  des  clous  qu'on  veut 
y  mettre,  huit  ordinairement. 

On  dit  que  le  fer  loche,  quand  il  ne  tient 
pas  solidement  au  pied  :  A  toujours  un  ferre 
que  li  branda,  il  a  toujours  un  fer  qui  loche, 
et  non  qui  cloche. 

L'usage  de  ferrer  les  chevaux  était  connu 
des  Romains,  ce  qui  est  expressément  établi 


FER 


233 


suite  mille  voitures  au  moins,  dont  les  mules 
étaient  ferrées  en  argent. 

FERRE- vnui ,  s.  m.  Vieux  fer,  ferraille. 

FERRE  BLANC  ,  S.  m.  Fer-blanc  ,  fer 
en  feuilles  minces  qui  a  été  imprégné  d'étain. 

Èty.  De  la  couleur  blanche  qu'il  prend  et 
qu'il  conserve  par  sa  combinaison  avec  l'é- 
taio  qui  s'oppose  à  son  oxydation. 

Ce  qu'on  nomme,  dans  le  commerce,  moiré 
métallique ,  n'est  autre  chose  que  du  fer- 
blanc  qu'on  a  mis  en  contact  avec  des  acides 
faibles,  et  particulièrement  avec  l'acide  hy- 
drochlorique  ou  murialique,  et  qu'on  recou- 
vre ensuite  d'un  vernis  transparent.  M. 
Allard  découvrit  ce  procédé  en  1816. 

Le  secret  de  la  fabrication  du  fer.blanc, 
trouvé  d'abord  en  France,  s'y  perdit  en  1686, 
lors  de  l'expulsion  des  protestants  qui  l'em- 
portèrent dans  l'étranger.  Ce  ne  fut  ensuite 
Sue  dans  le  XVIIIiii*  siècle  que  le  célèbre 
éaumur  le  retrouva. 

On  dit  que  Colbert  appela  en  France  les 
premiers  manufacturiers  en  fer-blanc  qu'on 
y  ait  vus. 


FERREBLAMQUIBR ,  s.  m.  (femUan- 
quié)  ;  nmaLAMnn  .  aMH»,  mtjaiqmmm.  Fer> 

bl^tier,  ouvrier  qui  travaille  le  fer-blanc. 

Ety.  de  ferre-blanc  et  de  ter.  V.  Ferr,  R. 

FERRE  DE  GHIVAU,  8.  m.  Fer  k  che- 
val, table  à  laquelle  on  donne  celte  forme. 

FERRE  DE  CHIVAD,  s.  m.  OU  rjkMtmn. 
Pièce  de  fer  dont  les  chaudronniers  se  servent 
pour  planer  les  ouvrages  de  cuivre. 

FERRE  DE  GHIVAU,  S.  m.  Fer  à  che- 
val, plante.  V.5ep4-il(irpa«. 

FERRE  DE  GHIVAU,  S.  m.  Hippocre- 
pide  ou  fer  à  cheval,  à  fruits  solitaires,  iftp-  . 
pocrepis unisiliquosa ,  Lin.  plante  delà  fa- 
mille des  Légumineuses  qu'on  trouve  dans 
les  lieux  stériles  de  la  Rasse-Provence. 

Ëty.  Ainsi  nommée  de  la  ressemblance 
frappante  qu'ont  ses  gousses  avec  un  fer  k 
cheval. 

FERRE-DE-GOUMHIR,  8.  m.  Rouve- 
rain,  terme  de  serrurier.  Gare. 

FERRE  D'ESTIRUSA ,  OU  wmmmm  a  n- 
vAssAB.  Fer  à  repasser. 

FERRE  UsADE.  nom  de  lieu.  Isola- 
di-ferro,  ital.  Ile  de  Fer ,  lie  d'Afrique ,  dans 
l'Océan  Atlantique,  la  plus  Occidentale  des 
Canaries. 

C'est  dans  cette  lie  que  les  géographes 
français  plaçaient  leur  premier  méridien, 
d'après  l'ordonnance  de  Louis  XIII.  On  l'a 
fixé  aujourd'hui  à  l'Observatoire  de  Paris. 

FERREM.  vl.  Nous  frapperons. 

FERRENG.  ENGA,  adj.  vl.  Fereo,  port. 
De  fer  :  Color/frr^nca,  couleur  de  fer. 

Éty.  du  lat.  ferreue,  ou  de  ferre  et  de  eue. 
V.  Ferr,  R.   ' 

FERREOL,  nom  d'homme  (ferréol);  rA»- 
■oBoo.  rAKMio^^ii.  Ferréol. 

Ély.  du  lat.  ferreolus. 

L'Eglise  honore  six  saints  de  ee  nom.  le 
4  et  12  janvier;  16  juin  et  18 septembre. 

FERRER,  vl.  Ferrer,  caL  V.  Ferrier. 

FERRES,  s.  m.  pi.  (ferrés).  Fers,  liens 
dont  on  se  sert  pour  attacher  un  esclave ,  un 
prisonnier  :  Couiidanaf  eis  ferres,  condamné 
aux  fers ,  aux  galères  ;  les  instruments  de 
chirurgie  ;  An  emplegat  leis  ferres ,  on  a  eu 
recours  aux  instruments.  V.  Ferr,  R. 

Ferres  d*estirar ,  fers  à  repasser. 

FERRET.  8.  m.  (ferré);  vamut.  Instru- 
ment de  cordier.  Ach. 

FERRET .  s.  m.  et  rAMUT.  Féret,  outil  à 
écrémer  le  verre.  Gare. 

Le  féret  des  verriers  est  une  verge  de  fer 
non  percée ,  avec  laquelle  on  lève  de  la  ma- 
tière du  verre  et  l'on  ajoute  des  ornements 
aux  ouvrages  que  l'on  vegt  faire. 

Éty.  de  /«rre  et  du  diin.el.  petit  fer.  V. 
Ferr,  R. 

FERRETA.  s.  f.  (ferréte).  dl.  Une  épée. 
V.  Espasa. 

On  dit  d'un  poltron  :  Caga  ferreta ,  il 
meurt  de  peur. 

Éty.  de  ferre  et  du  dim.  ela.  V.  Ferr,  R. 

Boutar  la  man  à  la  ferreta,  mettre  la 
main  à  l'épée. 

FERRI ,  nom  d'homme,  vl.  rcMii,  Mimv, 
ras.  Alt.  de  fredericus,  V.  Frédéric. 

FERRI ,  Pour  fer.  V.  Ferre. 

FERRIA8,  8.  f,  pi.  (ferries),  dg.  Étrier 
de  cheminée.  V.  Endarrieras. 

FERRIGHOUN,  s.  m.  (feritséu),  d.  bas 


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,gk 


234 


FER 


lîm.  Petit  eerde  de  fer  qo'on  met  aa  talon 
d'iHi  i9boi  pour  le  eooaerver. 

Étf.  de /erre  et  de  ielbotm»  dlm.  Y.  Ferr^ 
R«d. 

rBBBIBNe,  BNCBA,  adj.  ¥l.  Dur,  ore; 
aévère,  intraitable. 

Étf.  àd  ferre  et  de  eue,  de  la  nature  do  fer. 
V.  Ferr,R. 

FBBMBR,  S.  m.  t1.  rsnn.  Ferrer  f 
cat.  anc.  eap.  Ferreiro,  port.  Herrero^  esp. 
mod.  Oavner  en  fer,  ferronnier. 

Éty.  du  lat.  ferrariue,  m.  a.  formé  de  fir- 
reetdeter.  V.Ferr, R. 

PERRIBRA,  8.  f.  (ferriére);  rsAMussA, 
rAunsiuk.  C'est  aussi  le  nom  d'une  forge  où 
l'on  fond  le  fer,  ferronnerie.  V.  Claviera, 

Éty.  de /erre  et  de  fera.  V.  Ferr,  R. 

FERRIOOML,  a.  f.  Yl.  Lavande.  Voy. 
FûrigcnUa. 

FERROIAy  ▼!.  FerrolhOy  port.  Y.  Fer- 
roulh^  Barroulh  et  Ferr,  R. 

Âl  ferrolhs  de  fer  lo  portai  fo  fermatz. 
Roman  de  Fierabras. 


FERROULH^rowmomM,wmmom.,  radical 
pris  du  lat.  vertieulue,  dim.  de  verti,  broche, 
dard,  qu'on  fait  dériver  de  vereare^  fréquen- 
tatif de  vertere,  tourner,  changer. 

De  verucuhm,  par  apoc.  verucul.  par  la 
suppression  de  lasyllalieeii,  verti/,et  veroul^ 
par  le  changement  d^  u  en  ou;  d'où  :  FeroiU, 
VerùuX-iar, 

De  verfml^  par  le  (^ublement  de  r,  par  I 
changée  en  Ih,  et  le  v  en  f^  ferroulh;  a  où  : 
Ferrùulh ,  Ferroiii^ar .  Dee-ferraulhar  , 
Sn-ferroulhar^  Ferrauth-ai^  Dee-ferrou- 
Ihat,  En-ferraulkai. 

De  ferroulh^  par  le  changement  de  e  en  ou, 
fourrùulh:  d'oo  :  Fourroul^ ,  Fourroulh* 
ar,  Ferr^mmt  Ferr^ame;  les  inèmes  mots  en 
Farr. 

FERROULH,  Ferrotho^  port.  Ferrolhus, 
basse  lat.  Y.  Barrtmlh. 

FERROOLHAR,  Ferrolkûr,  port.  Yoy. 
Barroulhar. 

Éty.  du  lat.  ferrum,  fer.  Y.  Ferr,  R. 

FERROULHAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fcr- 
rooillè,  àde)  ;  Ferrotftodo,  liort.  Yerrouillé, 
ée;  fermé  au  verrouil.  Y.  Ferr^  R. 

FBRROllN,s.  m.(ferréunh  ca«iav,  Bovr 
BBcooara&A.  Ferret,  petite  plaïque  de  fer  ou 
de  cuivre  qui  sert  à  ferrer  les  aiguillettes. 

Éty.  déferre  et  du  dim.  aun,  petit  fer.  Y. 
Ferr,  R. 

FERROra,  0U8A,  OUA,  adj.  (ferrôus, 
ôuse,  due);  Ferrigno,  ital.  Ferruginos  et  Fer- 
rugnoio,  cat.  Ferrugineux,  euse,  qui  parti- 
cipe de  la  nature  du  fer  ou  qui  en  contient. 

Éty.  du  lat.  /èrmotneue,  ou  de  ferre  et 
de'oiM.Y.  Ferr,R 


FERROUZE ,  dg.  Y.  Ferouge. 
FERI  -    -  -      - 

Ferr,R 


FERRVOA 


,  s.  l  vl 


Limaille  de  fer.  Y. 


FBR8A ,  s.  f.  vl.  La  reine,  la  dame,  au 
jeu  des  échecs. 

FERTAT,  vl.  Y.  Ferttol  et  Fer,  R.  2. 

FERTO. ,  vl.  Feria,  cat.  esp.  V.  Fertile 
ti  Fer,  R, 

FERTILAIIENT ,  adv.  (fertilamein)  ; 
Fertilmente,  |>ort.  Fertilement,  abondam- 
ment, avec  fertilité. 

Éty.  de  fertUa  et  de  mint.  Y.  Fer ,  R. 


FER 

FERTILE ,  ILA ,  adj.  (fertile ,  ile) ,  Fer- 
lUe,  ital.  Ferlt(,  esp.  port.  cat.  Fertile ,  qui 
produit,  qui  rapporte  beaucoup,  au  moyen  du 
travail  et  de  l'industrie  humaine. 

Éty.  du  lat.  feriilie,  dérivé  de  ferre,  por- 
ter, qui  peut  produire,  qui  porte  beaucoup; 
jRendre  ferltle,  fertiliser.  V.  Fer ,  R. 

FERTILISAR,  V.  a.  (ferUlisà),  Feriili' 
ear  et  Ferlilixar ,  cal.  esp.  port.  Fer(ftt*- 
xare,  ital.  Fertiliser,  rendre  une  terre  fertile, 
féconde. 

Éty.  du  lat.  fertilu  et  de  ar.  Y.  Fer,  R. 

FERTILISAT,  ADA,adj.  (fertilisa,  àde)  ; 
FeatilUado,  port.  Fertilisé,  ée.  Y.  Fer,R. 

FERTILITAT,  s.  f.  (fertlIiU);  rA«n- 
UTAT.  Fer(t/Ual,  cat.  FerlUUà,  ital.  Fer(t(i- 
dad,  esp.  Fertilidade,  port.  Fertilité,  qualité 
de  ce  qui  est  fertile. 

Éhr.  du  lat.  /èrifittolie,  gén.  de  fertUitae. 
Y.  Fer,  R. 

FERULA,  S.  f.  (ferûle):  Ferula,  cat. 
esp.  ital.  Férule,  plante.  Y.  Fenaulh  groe. 

Êty.  du  lat.  ferula ,  qui  désigne  la  même 
plante. 

FERULA ,  s.  f .  wumLA»  Ferula ,  esp.  cat. 
Férule,  petite  palette  de  bois  ou  de  cuir  avec 
laquelle  les  maîtres  d'école  frappent  sur  la 
main  de  leurs  écoliers  pour  les  punir  de  quel- 
que faute. 

Êty.  du  lat.  fenUa,  férule,  plante,  parce 
que  les  anciens  se  servaient  de  la  tiffe  légère 
et  spongieuse  de  cette  plante  pour  châtier  les 
élèves.  Ce  mot  parait  être  dérivé  de  ferire, 
frapper. 

FERUN ,  OTIA,  s.  «t  adj.  (ferùn,  une)  ; 
wvmom.  Sauvagine.  Y.  Sauvageuna. 

Gauil  de  fenin,  goût  de  sanvagin. 

Éty.  du  lat.  ferinue.  Y.  Fer,  R.  2. 

FERUNA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne,  dans 
le  département  des  B.-du-Rh.  à  la  fouine. 
Y.  Fouina. 

Èly.  du  lat.  fera.  Y.  Fer ,  R.  2. 

FEROTIASSA ,  S.  f.  (ferunâsse)  ;  mw- 
MABêA.  Augm.  de  Femn,  v.  c.  m.  et  Fer, 
Rad.  2. 

FERUT,  adj.  et  p.  vl.  tmmàM,  wmmmn, 
rmmv.  Blcssé,  frappé,  battu. 

Êty.  de  ferire,  ferir.  Y.  Fer,  R.  3. 

FÉRVt  radical  pris  du  latin  fervere , 
fervea  ,  ferbui  ,  être  échauffé  ,  bouillir  , 
bouillonner,  dérivé,  selon  Yossius,  du  grec 
itOp  (pur),  feu,  ou  de  6sp<«>  (thérô),  chauf- 
fer, échauffer ,  les  Ëoliens  changent  sou- 
vent le  0  en  <p  et  les  latins ,  en  f. 

De  fervere ,  par  apoc.  ferv  ;  d'où  :  Ferve^ 
ment,  Ferv-ent,  Ferv-our,E^fert>-^€ença, 
Ei'ferV'ir. 

FERVEMENT ,  adv.  vl.  Feroenfemetile, 
ital.  port.  Fervoroeamente ,  esp.  Fervoro- 
sament ,  cat.  Ardemment ,  avec  ferveur  , 
fervemment. 

Ély.  Y.  Ferv,  R. 

FERYEMMENS,  vl.  Y.  Fervemefif. 

FERVEN ,  vl.  et. 

FERVENT,  ENTA,  adj.  (fervèin,  èinte); 
ABBMv.  Fervente,  ital.  port.  Ferviente , 
esp.  Fervent ,  cat.  Fervent ,  ente ,  qui  a 
t>eaucoup  de  ferveur.  On  ne  le  dit  qu'en 
matière  de  religion. 

Êty.  du  lat.  ^enHe,  gén  de  fervent. 
Y.  Fervour  et  Ferv ,  R. 


FER 

FBRYOR ,  vl.  et 

FERVOUR,  8.  f.  (ferveur),  et  impr. 
vMMwovu ,  Aaoooa  ,  caunw.  Fervore  ,  ital. 
Fervor ,  esp.  port.  cat.  Ferveur ,  ardeur 
avec  laquelle  on  se  porte  aux  œuvres  de 
piété. 

Éty.  du  lat.  fervor.  Y.  Ferv,  R. 

FE8 

FE8,  S.  f.  (fèa)  ;  ▼»•  coov,  cop,  VBTs, 
▼n,  mmmMMA,  tcaata.  VoUa  et  Ftala,  ital. 
Vex,  esp.  port.  Fois,  mot  qui  désigne  le 
temps  et  le  nombre  des  dioses  dont  on 
parie ,  étant  joint  è  un  nom  de  nombre. 

Éty.  du  celt.  vee,  ou  du  lat.  rtee,  vide. 

Unafes^  douée  fes,  tree  fe$,  une  fois, 
deux  fois,  trois  fois,  etc. 

Una  fe$,  un  jour,  autrefois. 

Una  fe$  per  toutœ ,  une  bonne  fois , 
une  fois  pour  toutes. 

A  la  fee,  k  \b  fols ,  en  même  temps  » 
ensemble. 

Una  fee  dotm  Jour ,  dans  la  journée. 

De  fee,  parfois,  quelquefois. 

De  fit  eabe  pae  ce  que  die,  ne  tradoiseï 
pas,  fi  y  a  dee  foie  qu'Une  eait  ce  qu'il  éii, 
mais  il  y  a  des  moments  qu'il ,  etc. 

De  fee  et  troumpa ,  il  se  trompe  parfois 
et  non  dee  foie  il  te  trompe. 

A  bêlas  fee,  dl.  de  temps  à  autre. 

La  fee  que,  tr.  le  jour  où,  et  non  la  foie 
que. 

FE9,  s.  m.  d.  des  Gevennes.  Foin.  V 
Fen. 

Annada  de  fes , 
Annada  de  ree. 

FES,  s.  f.  vl.  Foi,  Y.  Fe;  petits  des 
animaux. 

FES,  vl.  n  ou  elle  fit,  de  faire. 

FBSABLE ,  ABLA ,  adj.  (fesàble,  âbla). 
Faisable,  qui  peut  se  faire. 

FESAN  ,  Y.  Faiean. 

FESSAR,  V.  a.  (fessa).  Fesser,  frapper 
les  fesses  avec  la  main. 

FESSAS ,  s.  f.  pi.  (fesses); Feeeo ,  basse 
lat.  Fesses ,  parties  charnues  du  derrière  de 
l'homme  et  des  singes. 

Éty.  du  lat.  fitêœ,  fendues.  Y.  Fend,  R. 

FESSETZ,  vl.  Que  vous  fissiet. 

FESSIER,  s.  m.  (fessié).  Les  fesses. 

FESSOUL ,  vl.  Y.  Feeeour. 

FESSOON,  s.  m.  (fessôu),  d.  bas  lim. 
Drague ,  outil  de  fer ,  en  forme  de  pelle  re- 
court)ée ,  servant  à  remuer  la  terre  et  sur- 
tout è  tirer  le  sable  des  rivières.  Y.  Galops. 

FESSOUR,  s.  m.  vl.  nMoni,.  Sorte  de 
bêche  ou  de  houe  propre  à  remuer  la  terre. 
Roqucf. 

FEST,  radical  pris  du  latin  feHum,  I, 
fêle  .  dérivé  du  grec  i<miv  (hestian) ,  cé- 
lébrer une  fête ,  fait  de  ima  (hestia},  lares , 
feu ,  maison  :  Itaque  idrXav  proprte  eef  «m- 
vivio  aliquem  apud  larem  emun ,  hoe  eet , 
domi  suœ ,  exeipere.  Yossius. 

M.  Theis,  fait  dériver  ce  radical  du  celti- 
que feet ,  qui  signifie  pâture  •  aliment. 

De  fettum ,  par  apoc.  feet;  d'où  :  Feef-a, 
Feet-ar,  Festat,  Fett-egear,  Feel-in,  Feet- 
enal ,  Feel-enati,  FeH-ibul^r ,  FeetUml^t^ 
Feefin-ar ,  Fee(t-vtla,  FeeMmn,  Feetoun- 


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FES 

«r  ,  Fettoun-at ,  £n-^e<l-oiiUk-ar  ,  En- 
fett-oulh-at. 

PESTA ,  8.  r.  (fesie)  :  Fetta ,  ital.  port, 
cat.  Fiesla ,  esp.  Fête ,  jour  consacre  au 
culte,  en  mémoire  d'un  mystère  ou  en  l'hon- 
neur d'un  saint;  réjouissance  publique  ou 
particulière  dans  les  occasions  exlraordi- 
oaires. 

Ëly.  du  lat.  feslum,  fetta.  Y.  FeH .  R. 

Faire  ftsta ,  fêter,  chômer ,  célébrer  une 
fête. 

Faire  festa  en  if^auqu'un ,  faire  fête  è 
quelqu'un ,  l'accueillir  favorablement. 

Per  fettaê ,  aux  fêtes  de  Noël. 

Festa-de-Diou ,  Fête-Dieu  et  non  FAe-de- 
Dieu. 

Il  y  a  quatre  fêtes  qu'on  nomme  solennel- 
les ,  ce  sont  :  Pâques ,  la  Pentecôte ,  Tous- 
saint et  Noël. 

La  première  fête  instituée  fut  le  iabaî  ou 
septième  jour  de  la  semaine  auquel  l'ouvrage 
de  la  création  fut  achevé.  Après  celle-là,  fu- 
rent instituées ,  par  les  Chrétiens ,  celles  de 
Pâques ,  de  la  Pentecôte  et  de  l'Ascension. 

La  Fête-Dieu  ou  fêle  du  Saint-Sacrement, 
fut  instituée  en  1264  ou  1266 ,  par  le  Pape 
Urbain  IV ,  confirmée  en  1311  par  le  conale 
devienne. 

Le  pape  Jean  XXII ,  ajouta  une  octave  à 
cette  fête ,  et  fit  porter  le  Saint-Sacrement 
eoprocession. 

Les  Grecs  et  les  Romains,  les  Egyptiens 
et  les  autres  peuples  anciens  avaient  déjà  un 
très-grand  nombre  de  fêles  qui  fusaient  par- 
tie de  leur  religion.  Ency. 

Fe$t€b^QMa ,  fête  double ,  ainsi  appelée 
parce  qu'on  double  les  antiennes. 

FBSTAB ,  V.  a.  (festà)  ;  ramnAB.  Fêter , 
chômer ,  célébrer  une  fête. 

Êty.  de  festa  et  de  la  term.  act.  ar.  Voy. 
FestyR. 

FBSTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (festà,  àde). 
Fêté,  ée ,  bien  reçu  partout ,  à  qui  on  fait 
beaucoup  d'accueil. 

FE8TEOAR,  vl.  FeiUgar^  caL  V.  Fef- 
tegear  ei  Festy  K. 

FB8TEOEAR,  V.  a.  (festedjà);  Festefar, 
cat.  esp.  port.  Fedeggiare ,  ital.  Festeiare, 
basse  lat.  Festoyer ,  accueillir  quelqu'un  , 
lui  faire  fête ,  se  régaler  ,  feslmer ,  fah-e 
fête. 

Éty.  du  laL  feêtam  agere,  ou  de  fesUnare. 
V.Fe#l,R. 

FB8TEJAR,  vl.  Feitejar ,  cat  V.  Fe$- 
ttgear, 

FESTENAiâ ,  (festenàl)  et 

FESTENAU,  s.  m.  (festenàou),  et  yrand 
feitenalf  dl.  F  estai,  grande  fêle,  grande  so- 
tennité. 

Ëty.  de  feita  et  de  enal,  en  haut,  haute 
fêle.  V.  Fest,  R. 

FB9TIBULAR,V.  n.  (festibulà)  ;  min- 
mtujM.  Inquiéter,  syn.  de  Tarahustar , y . 
c.  m. 

Éty.  de  festa  et  de  tribulatio ,  tourment , 
affliction,  trouble-fête.  V.  Fest,  R.  et  Fut- 
tibutar. 

Aguotmi  feêtibula,  cela  me  dérange ,  me 
trouble. 

PE8TIBUI.AT,  ADA,  adj.  (festibnià, 
àde).  d.  baslim.  Langoureux,  languissant. 

FESTIN ,  s.  m.  (festin)  ;  nwnm.  Festin, 


FES 

esp.  Fe#(tiii,port.  Festi,  cat.  Festin,  banquet, 
repas  magnifique. 

Ëty.  du  lat.  (estum  ,  jour  de  fête ,  parce 
qu'on  ne  donnait  des  festins  extraordinaires 
que  les  jours  de  fête.  V.  Fest,  R. 

Faire  festa,  dounar  un  festin,  festiner. 

L'usage  des  festins  date  de  la  plus  haute 
antiquité.  Abraham  fit  un  ^rand  festin  le 
jour  qu'il  sevra  Isaac.  Laban  invita  un  grand 
nombre  d'amis  au  repas  qu'il  donna  à  l'oc- 
casion du  mariage  de  sa  fille  avec  Jacob,  etc. 

FESTINAGIO.  S.  f.  vl.  Fe«a'nacûm,  esp. 
Festinazione,  ital.  Hâte,  empressement. 

Éty.  du  lat.  festinatio. 

FESTIN ANTMENT,  adv.  vl.  Feattna- 
famenle,  ital.  Kapidement,  promptement. 

FESTINAR,  V.  a.  vl.  Festinare,  ital. 
Hâter,  presser,  faire  diligence. 

Êly.  du  lat.  festinare. 

FESTINAR,  V.  Festar. 

Éty.  de  festin  et  de  ar.  V.  Festy  R. 

FESTIVAIi ,  adj.  vl.  Festival,  anc.  esp. 
port.  De  fêle,  solennel.  V.  Fest,  R. 

FESTIVETAT,  et 

FESTITITAT,  S.  f.  vl.  FeHivital,  cat. 
Festividad,  esp.  Ifestividade,  port.  Festi^ 
vilÂ,  ital.  Fêle,  solennité,  délectation. 

Ëty.  daht  fesHvitatiê,  gén.  de  festiviias. 
V.  Fest,  R. 

FESTOLA,  s.  f.  vl.  Flûte,  chalumeau. 

Ëty.  du  lat  fidtda,  m.  s.  V.  FisUd,  R. 

FESTODN  ,  s.  m.  (festéun);  wvwm. 
Festà,  cat.  Festons,  ital.  Feston,  esp.  Fes^ 
tJ&o,  port.  Feston,  dentelures  rondes  ou  trian- 
ffulaires,  qu'on  pratique  aux  rubans  et  aux 
étoffes  pour  servir  d'ornement. 

Ëlj.  du  lat.  festum,  jour  de  fêle,  parce  que 
c'était  pendant  ce  jour  qu'on  ornait  les  tem- 
ples de  festons.  V.  Fest,  R. 

FESTOUNAR,  v.  a.  (festoimà);  wnertov 
luui.  Festonner,  découper  en  festons. 

Éty.  de  festoun  et  dear.  V.  Fe«l,R. 

FESTOONAT,  ADA,  adj.  et  p.  (feston- 
na, àde).  Festonné,  ée  ;  découpe  en  festons. 

Éty.  de  festoun  ti  de  at.  V.  FeH,  R. 

FESTOIINIAR,v.a.  (festounià).  Festi- 
ner, donner  un  festin,  un  banquet,  régaler, 
traiter  splendidement. 

FESTRIT,IDA,  dg.  Jasm.  Flétri,  ie. 
V.  Passit. 

FBSTll€,s.  m.  et 

FBSTDGA ,  S.  f.  vl.  V.  Festuga. 

FESTUOA,  S.  f.  vl.  Festuca,  ital.  Fétu, 
paille,  brin  de  paille.  Scion. 

Ély.  du  lat.  festuca,  m.  s. 

FESUR,  USA,  s.  m.  (fesûr,  use);  vAivm, 
et  rAxim.  FacUore,  ital.  Hacedor,  esp.  Feitor, 
port.  Faedor,^cat.  Faeedor,  anc.  esp.  l^ai- 
seiir,  euse,  celui,  celle  qui  fait.  Ce  niot  s'em- 
ploie rarement  sans  adjectif;  qui  indique  l'ou- 
vrage fait.  V.  Fasur. 

Éty.  du  lat.  faeere.  V.  P. 

FESUR  D'EMBARRAS, *8.  m.  Homme 
à  prétentions. 

FESUSA  nB  llODAS,s.  f.  Couturière 
pour  femmes. 


FET 


835 


FET 


FÈT,  8.  m.  (fèt)  ;  rAca.  FoUo^  ital.  Betho, 


chose  faite  ou  qu'on  (ait  ;.ce  qui  est  eonve- 
nable  à  quelqu'un  lAquo  es  btn  sounfst; 
c'est  son  fait  ;  Es  un  fet,  c'est  un  fait ,  c'est 
une  chose  évidente,  hors  de  doute  ;  Prendre 
turloufetf  prendre  sur  le  fait,  en  flagrant 
délit. 

Ëty.  Ce  mot  est  moderne,  on  disait  anoiea- 
nement  faeh,  du  lat.  faetum.  V.  Fm,  R. 

Au  fet,  au  fait. 

Per  fet  d'aquot,  à  l'égard  de  cela. 

De  fet,  en  efiet,  expr.  adv.  de  facto,  port. 

En  fet  de,  en  matière  de... 

Lou  fet  es,  lo  fet  es,  il  fatlo  è,  en  vérité. 

FET ,  s.  m.  dg,  Employé  pour  foc ,  feu , 
par  les  Gascons.  V.  Fuee  et  Foc,  R. 

DeUmnaywuMefHbènodounm'eduem 
Jasmin. 
C'est-à-dire. 
De  toun  aimable  foc  vene  doune  m'alucar. 

FET,vl.V.  Felo#etF«,R. 

FET  OU  ra,  11  fit,  est  souvept  employé 
pour  dit. 

En  me  vesent  me  /*#,  en  me  voyant  il  me 
dit. 

En  va  vesent  fet  oh  qu*aquoî  es  beau!  en 
le  voyant  il  dit  :  ho  !  que  cela  est  beau. 

FET,  ETA,  adj.  vl.  rm.  Felido ,  esp. 
port.  ital.  Fétide,  puant. 

Ëty.  du  lat.  fatidus,  m.  s. 

FETANS ,  adj.  vl.  Employé  substantive-» 
ment,  ce  mot  signifie  brebis.  V.  F0,R. 

FETENT ,  adj.  vl.  FéUde. 

Ëty.  de  /btewlti,  gén.  defalens,  m.  s. 

FETHES ,  s.  f.  vl.  nsBi.  Emphytéose , 
cens.  V.Ftd,  R. 

FBTIGNOUS,  OUA,  adj.  Fringant, 
fort  alerte ,  fort  éveiilé4  qui  se  donne  de 
grands  airs,  qui  se  pavane.  Avril. 

Éty.  du  lat.  factidus,  factice.  V.  Fae , 
Rad. 

FETIVAMENT,  V.  Fe^Mwimm. 

FETOS ,  adj.  vl.  mos.  Prolifique. 

Ëty.  du  M.fetuosuê.  V.  Fe,  R. 

FETOZ,vl.  V.  Ftftof. 

FETTIF ,  V.  Effectif. 

FETTI VAMENT ,  V.  EffèeHvament. 

FETUS ,  s.  m.  (fetùs)  ;  Feto ,  ital.  esp. 
port.  cal.  Fœtus ,  on  le  dit  de  l'enfant 
qui  est  formé  dans  le  ventre  de  la  mère. 
V.  Nadoun. 

Ëty.  du  lat.  fœtus.  V.  Fe,  R. 

FETZ,  s.  f.  vl.  Fois.  V.  Fes. 

FETZ,  s.  f.  vl.  Lie,  fesses,  résidu,  fiente, 
et  adj.  fétide. 

Vous  files,  il  ou  elle  fit* 

Ëty.  du  lat. /ex,  m.  s. 

Ceraesfett  de  met. 
Elue,  de  las  Prop. 
La  cire  est  la  lie  du  miel. 

FEU 


FEU,  S.  m.  vl.  wwma.  Feu,  anc.  cat.  Fief 
hommage.  V.  Fief. 
Éty.  du  lat.  feudum.  V.  Fid,  R. 
FEUADOE,  vl.  V.  Feuatge  et  Feusatge. 
FEUAIi,  vl.  V.  Feusal. 
FEUAIa ,  s.  m.  vl.  mtAi..  Féal,  vassal , 

. , ^._^, , ,    feudalaire.  V-  Ftd,  R. 

esp.*mod.  Feiho,^  anc.  esp.  FaiF,  amion)  1    FBUâl.,  a^J.  vl.  rwtA*.  Feudal,  cat  esp. 


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236 


FEU 


porl.  Feudale,  ital.  Féodal.  Voy.  Fid,  Rad. 
FEUAMENT  ,  adv.  Vl.  rivAnuar.    Féo- 
dalemenl.  V.  Fid,  R. 

FEUATOE,  8.  m.  Vl.  RUAOGB,  rBOfATOB. 

Inféodalion.  V.  Fid,  R. 

FEUATIER,  vl.  V.  Feudalari  cl  Fid, 
Rad. 

FEUD,  nv,  soas-radical  pris  da  latin 
feudum^  Gef,  domaine  noble,  et  dérivé  de 
fides,  foi,  ou  de  fidere,  ajouter  foi. 

De  feudum^  par  apoc.  Feud. 

De  fend,  par  la  suppression  de  d  et  le 
changement  de  uen  r,  fev;  d'où  :  Af-fev-ar, 
Af-fetHit ,  Sobre-arre  fin-ar  j  Sobre-feu, 
Sobre-fieu,  Sobre-feuê-ar ,  Sobre-fiu,  A- 
feuê-ûtge,  Af-feu^r,  Af-feu-at,  Af-feu-ator, 
Af-fieusa-ment,  Ârrea-fina-ment ,  Arrea- 
fiu-ar,Arrer-fieut,  Ara-fieui,  Are-fiuater, 

FEUDATARI ,  s.  vl.  msAT»B.  Feuda- 
iari,  cat.  Feudatario,  ital.  esp.  port.  Feuda- 
taire,  vassal  qui  lient  un  bien  en  fief  et  qui 
doit  foi  et  hommage  au  seigneur  dominant. 

£ty.  de  la  basse  lat.  feudatariui.  m.  s. 
V.  Fid,  R. 

FEUNEJAR,  T.n.  vl,  ramniAB,  rsuisiAii. 
Faire  félonie;  être  en  fureur.  V.  Félon,  R. 
eiFelneiar. 

FEUNE8ABIEN8,tI.  y.  Feunexament. 

FEUNETAR,  vl.  V.  Felneiar. 

FEUNEZABIENS ,  adv.  vl.  Traltreuse- 
Hienl.  V.  Félon,  R. 

FEONIA,  s.  f.  vl.  Honte,  félonie,  scélé- 
ratesse. V.  Felnia  et  Félon ,  R. 

FEONIAR,  vl.  V.  Felneiar. 

FEURER,  s.  m.  anc.  béarn.  Février.  V. 
Febrier. 

FEDSAL ,  vl.  V.  Feual  et  Fid,  R. 

FEUSATOE,  vl.  V.  Feuadgt  et  Fid,  R. 

FEUSATIER,  s.  m.  vl.  FeudtUire.  V. 
Feuzatier  et  Fid,  R. 

FEUSE ,  vl.  Fougère.  V.  Feouve. 

FEUSIBRA,  vl.  V.  Feouviera. 

FEUTAT ,  s.  f.  vl.  V.  FidelitaUi  Fid,  R. 

FEUTRAR,  V.  a.  vl.  Feutrer,  préparer 
le  feutre,  donner  la  consistance  du  feutre. 

FEUTRE,  s.  m.  vl.  Tapis,  porte  lance, 
arrêt  V.  Feoutre, 

FEUZAI. ,  vl.  V.  FeutaL 

FEUZAMENT  ,  8.  m.  vl.  Fiel.  V.  Fid, 
Rad.  ' 

FEUZATIER,  rsotATm.  Feudataire.  V. 
Feudatari  et  Fid,  R. 

FEV 

FEVANMENT,  adv.  vl.  V.  Feuameni  ti 
Fid,  R. 

FEVATER8, 8.  m.  vl.  FeudaUire,  tenant 
fief.  V.  Ftd.R. 

FAVATIER,  vl.  V.  FeudataH  et  Fid , 
Rad. 

FEVOS ,  adv.  vl.  Voici.  V.  Ecvoê, 

Fevos  Boeei  eadegut  en  afan. 
Poème  sur  Boëce. 
Voici  Boëce  tombé  en  souci. 

FEVRIER,  Feveretro,  porl.  V.  Febrier. 

FEX 

FBZAT,  8.  m.  (fcxâ).  Nom  qu'on  donne, 
a  Montauban ,  à  une  espèce  de  géteaa  ou 


FEX 

pâté  de  foie ,  dont  le  foie  et  la  panne  du 
porc  font  la  base ,  qu'on  fait  cuire  dans  un 
moule  appelé  eagnoL 

FEY 

FETRA,  vl.  V.  FHra. 

FET8CIER,  dg.  Bergeyr.  V.  Faiuier 
et  Portafais. 

FET8SOU ,  d.  lim.  V.  Façoun  et  Fae, 
Rad. 

FEYT ,  dg.  Pour  fait.  V.  Fach  et  Fae , 
Rad. 

Taleou  dit,  taleou  feyt, 
Jasm. 

FEZ 

FEZ ,  vl.  rAoïiBT.  Il  OU  elle  fit. 

FEZANDIER ,  s.  m.  vl.  Faccendiere , 
ital.  Industrieux,  adroit,  intrigant;  qui  élève 
des^  faisans. 

Éty.  du  lat.  faeiens.  V.  Fae,  R. 

FEZAT ,  adj.  et  p.  vl.  Enchanté ,  en- 
sorcelé. 

FEZAUTAT ,  8.  f.  vl.  Fidélité.  V.  Fe- 
xellat  et  Fid,  R. 

FEZECIA,  vl.  V.  Fezieia. 

FEZEL,  adj.  vl.  Fidèle.  V.  FezeU  et 
Ftrf,R. 

FEZELTAT  ,    8.  f.   vl.  rasuTAn  ,  rs- 

sBOTATs,  nsAvrAT.  Fidélité,  bommagc.  V. 
Ftd,R. 

FEZE88EN ,  vl.  Qu'ils  OU  qu'elles  fis- 
sent. 

FEZE8SETZ,  vl.  Que  vous  fissiez, 

FEZE8T,  vl.  wwMur.  Vous  fitCS  ,  il  OU 
elle  fit. 

FEZEUTAT,  8.  f.  anc.  béarn.  Fidélité. 
\.FezeUateiFid,K, 

Et  jurer  an  li  fezeulat. 
Fors  et  Cost.  de  Béarn. 

FEZI,vl.Jefis. 

FEZIGA,  s.  f.  vl.  Physique,  médecine. 
y.Phytica. 

FEZICIA,  8.  m.  vl.  Physicien,  médecin. 
V.  Pkytieien, 

FEZIGIAIRE,8.  m.  vl.  FeudaUire,  te- 
nancier de  fief,  légiste. 

FEZICIAN,  8.  m.  vl.  rasiuA.  Médecin. 

Ety.  de  p^y#tdaii,angl. 

FEZIEOU ,  dl.  Alt.  de  FuHou,  v.  c.  m. 

FI 

FI,  temps  du  verbe /oublier,  dl.  Je  fus: 
Nient  fi  mens  fnihil  minut  fuij,  je  n'ai  point 
été  inférieur.  Sauv. 

Éty.  dulat./tii. 

FI ,  adj.  vl.  rw,  riKt.  Sincère,  assuré,  fidè- 
le, pur,  certain,  vrai  :  Que  es  faU  ni  et  fi,  ce 
oui  est  faux  et  ce  qui  est  vrai ,  V.  Fin,  dont 
fi,  n'est  qu'une  altération  ;  paix,  accord;  De 
fi,  certainement,  positivement;  il  ou  elle  se 
fie. 

FI,  Fi!  interj.  qui  marque  le  dégoût,  la 
répugnance,  le  mépris. 

FI ,  dl.  Fi,  cat.  Pour  fin,  V.  Fin, 

FI,  Pour  foi,  V.  Fe  et  Fid,  R.  promesse, 
assurance,  vl.  Per  ma  fi,  par  ma  foi,  je  le  jure, 
cela  est  vrai. 


FIA 


FIA 

FIA,  s. f.  vl.  Figue.  V.  Figa. 

FIA,  Que  cela  soit.  V.  Fiat. 

FIA ,  Aller,  de  Filha,  v.  c.  m. 

FIA ,  Aller,  de  Feda,  v.  c.  m. 

FIABLE ,  ABLA,  adj.  (fiable,  àble).  A 
qui  Ton  peut  se  fier  ;  vl.  croyable,  digne  de 
foi. 

Éty.  de  fi,  foi,  et  de  able.  V.  Fid,  R. 

FIACRE,  nom  d'homme.  Fiacre. 

Pair.  Saint  Fiacre,  solitaire,  honoré  le  30 
août. 

FIACRE,  s.  m.  (fiâcré).  Fiacre,  cocher 
ou  carrosse  qu'on  loue  sur  la  place. 

ÉJy.  d'une  image  de  saint  Fiacre,  qui  ser- 
vait d'enseigne  au  logis  ou  un  nommé  Sau- 
vage, commença  à  louer  ces  sortes  de  voi- 
tures, vers  1680,  qui  n'existaient  pas  encore 
au  commencement  du  règne  de  Louis  XIV. 

FI  AL,  radical  pris  du  latin  phiala,  fiole, 
et  dérivé  du  grec  «ptoAr)  (phialê).  m.  s. 

De  phiala,  par  apoc.  phial,  et  par  le  chan- 
gement de  ph  en  f  fiai;  d'où  ;  Fial-a. 

De  fiai,  parle  changement  de  a  en  o.  fioî; 
d'où  :  Fiol-a,  FioUar,  FiouUar,  Fio^at. 

FIAL ,  d.  bas  lim.  Fiado,  port.  Pour  fil, 
y.Fil,FioueiFil.R, 

FIALA,  s.  f.  vl.  Coupe,  fiole.  V.  Fiola, 
plus  usité. 

Éty.  du  lat.  phiala,  dérivé  du  grec  «pikXti 
(phialé),  m.  s.  V.  Fiai,  R. 

FIALADA,  s.  f.  (fialâde),  dl.  Fiada, 
port.  Une  file.  V.  Enfilada  et  Fil,  R. 

FIALADURA,  s.  f.  Matière  à  filer.  V. 
Filadura,  Fileira  et  Fil,  R. 

FIALANDIERA,  8.  f.  Suppl.  à  Pellas. 
V.  FilHrie. 

FIALA8,  V.  Filas  et  Fi(,  R. 

FIALBA8TA ,  S.  f.  dl.  V.  Faufila  et 
F«,R. 

FIALBA8TAR ,  V.  a.  d.  bas  lim.  V. 
Faufilar  et  Fil ,  R. 

FIALEIRI8,  V.  FileiHs  ei  Fil,  R. 

FIAUST,  V.  Filet  et  Fil,  R. 

FIALFRA,  S.  f.  (fiàlfre),  dl.  Effilure  , 
filet,  filament,  filandres. 

Éty.  de  fiai,  fil,  V.  Fil,  R.  et  defra, 
frach,  rompu,  brisé. 

FIAI.FRE6EAR,  v.  n.  (fialfredjà),  dl. 
nsuriiBosAK.  Filer,  jeter  des  filandres;  on 
le  dit  de  certaines  viandes  filandreuses. 

Ély.  de  fiai,  pour  fil,  V.  Fil .  R.  et  de 
fregear,  frangere,  rompre.  V.  Frag,  R. 

FIALOU8A,  s.  f.  dl.  V.  Coulougna  et 
Ft(,R. 

FIALOU8ADA,  S.  f.  dl.  V.  Coulougnada 
et  Fil,  R. 

FIALOU8IER,  8.  m.  (fîalousié) ,  dl. 
CAUSA.  Chambrière ,  anneau  de  fil  de  fer , 
ganse  de  ruban  ou  de  èordon  ,  Hxée  k 
l'épaule  de  la  fileuse ,  dans  laquelle  elle 
passe  la  quenouille  pour  la  tenir  en  état. 

Éty.  de  fialousa  et  de  ier,  qui  sert  k  la 
quenouille.  V.  Fil ,  R. 

FIANÇA ,  s.  f.  (fiance)  ;  riAnsA.  Fianta, 
cat.  Fiança,  porl.  Fidanxa,  ital.  Confiance, 
foi ,  assurance  ,  sûreté  ,  fidélité ,  caution. 
V.  Fisança, 

Ety.  du  lat.  fidenlia ,  m.  s.  V.  Fid,  R. 

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FIA 

Vous  va  douni  à  fiança,  je  tous  le  donne 
en  confiance,  ou  a  (H  et  fiança, 
FIANÇAIUIAS ,  8.  f.  pi.  (fiançailles)  ; 

ACCOOBDAlUiAS  ,  COCRCHOOOT.  FianÇaîlleS,  OfO- 

messes  de  mariage ,  le  repas  que  Ton  fait  à 
celte  occasion. 

Ëtj.  du  lat.  fidenlia .  assurance ,  foi  don- 
née ,  parce  qu'anciennement  on  nommait 
fiancB  ou  fiancaiUet ,  tout  ce  qu'on  pro- 
mettait sur  sa  foi  ;  dérivé  de  fidei^  foi.  V. 
Fié,  R. 

Les  circonstances  qui  précédèrent  le  ma- 
riage du  jeune  Tobie  et  celui  d'Isaac  avec 
Rebecca ,  prouvent  que  les  fiançailles  sont 
presque  aussi  anciennes  que  le  mariage. 

Chez  les  Grecs,  avant  que  de  célébrer  les 
noces,  il  y  avait  un  jour  destiné  à  célébrer 
les  fiançjillles.  V.  Spontalia. 

FIANÇAR,  V.  a.  (fiança)  ;  nciiçAm-  Fian- 
cer, accorder  un  mariage,  faire  la  cérémo- 
nie des  fiançailles;  inquiéter,  embarrasser, 
Gros. 

Ety.  de  fiança ,  foi ,  et  de  la  term.  act. 
ar.  V.  Fid,  R. 

FIANGAR  81 ,  V.  r.  Se  fiancer,  se  don- 
ner  mutuellement  promesse  de  s'épouser. 

FIANÇAT,  ADA,  p.  et  S.  (fiança,  àde). 
Fiancé,  ée,  qui  a  donné  promesse  de  ma- 
riage. V.  Fi(l,R. 
FIAN8,  dg.  Pour/iianf,  fiant.Bt  fiant. 
FIAN8A ,  s.  f  vl.  ruAHSA.  Fidansa^  anc. 
cat.  Fiansay  cat.  mod.  Fianza,  esp.  Fiança, 
port.  Fidansa,  ilal.  Confiance,  foi,  assuran- 
ce, traité,  hommage.  V.  Fiança. 
Êty.  du  lat.  fidentia,  m.  s.  V.  Fid,  R. 
FIAN8AR,  T.  a.  vl.  Fidanxare,  ital.  Pro- 
mettre, garantir.  V.  Fid,  R. 

riANSOS,  adj.  vl.  V.  FtiOfi*o*et  Fid, 
Rad. 

FIANTA,  Pour  fiente.  V.  FenUa  et  Fum, 
Rad.  2. 

FIANTAR,  v.  n.  (fîanlà)  ;  rsnA«.  Fien- 
tcr,  rendre  la  fiente. 

FIAR,  Fiar,  cal.  esp.  port.  Sync.  de  Fi- 
sar,  v.c.  m.  elFtd,  R. 
Égpaide  fiar  y  on  ne  peut  se  fier  à  lui. 
FIARA ,  Aller,  de  Fiera,  v.  c.  m. 
FIARAIRE,  et 

FIARAIRI8 .  V.  Filaire,  Filairis  et  Fil, 
Rad. 
FIABANDRA,  d.  m.  V.  Filandra, 
FIARANDROU8,  md.  V.  FHandrous  et 
Fil  R. 
FIARAR,  d.  m.  V.  FHar. 
FIARARELA,  V.  Filaire,  airis  et  Fil, 
Rad. 
FIAREIRA ,  d  m.  V.  Fileira. 
FIAREIRI9,  d.  m.  V.  FUeiris  et  Fil, 
Rad. 
FIARET  ,  8.  m.  d.  m.  V.  FileL 
FIARI,  nom  d'homme  (fiâri),  dl.  Phé- 
bade. 

Pair.  Saint  Phébade ,  Phehadius  ,  évè- 
que  d'Agen,  mort  h  la  fin  du  IV»^  siècle, 
dont  rËglise  honore  la  mémoire  le  25  avril. 
FIA8GA,  s.  f.  (fiasque);  wlabca,  ruAtcA, 
VOUA,  n.At«vBTA.  Fiasco,  cal.  Frateo,  esp. 
Fiasca,  ital.  Fourniment,  étui  en  forme  de 
fiole  ou  de  poire,  qui  renferme  la  poudre  que 
les  chasseurs  portent  avec  eux,  ou  celle  dont 
on  amorce  les  pièces  d'artillerie,  on  dit  aussi 
fiaique  et  poire  à  poudre. 


FIA 

Ë(y.  de  rilal.  fiatee,  t>ooteille,  on  du  grec 
çiAXtj  (  pbialé  )  ,  m.  s.  ou  de  «piaXt^rxT) 
(phialiské),  petite  bouteille. 

FIASGA,8.  f.  Pour  bouteille.  V.  Bou- 
telha, 

FIASQUEOEAR,  V.  Flaiquegear, 

FIASTRB  ,  vl.  V.  Filhattre  et  Fil,  R.  2. 

FIAT,  inleij.  {fMi)\  nA.  Ftaf,  cat.  esp. 
Que  cela  soil,  que  cela  se  fasse. 

Ety.  du  lat.  fiai,  m.  8.  V.  Fae,  R. 

Fiat  per  iou,  j'y  consents. 

FIAT  »ui  MB.  d.  lim.  Quant  à  moi. 

FIATA,  s.  f.  (fiâle),  dl.  Lampée.  Voy. 
Lampada, 

Ëty.  du  lat.  fiaia,  fois,  coup. 

FIATOLA,  s.  f.  (fialôle):  LAitmoA.  La 
fiatolc,  Stromateut  fialola,  Lin.  poisson  de 
l'ordre  des  Holobranches  et  de  la  fam.  des 
Pantoptères  (à  toutes  nageoires). 

Ëty.  du  lat.  fialola,  qui  désigne  le  même 
animal. 

FIS 

FIBATIER8 ,  8.  m.  pi.  vl.  Gens  à  fief , 
possédant  des  fiefs  ou  ficfiés. 

FIBLA,  s.  f.  vl.  Boucle,  galon. 

Éiy .  du  lat.  fibula ,  agrafe ,  formé  de  fihra, 
extrémité. 

FIBLAR,  V.  a.  et  n.  (fiblà) ,  dl.  et  g. 
riBBLAm.  Fléchir,  lâcher,  plier;  mollir.  Voy. 
tlegar. 

Ély.  du  lat.  fiexihilit,  V.  Flech,  R. 

Lourme  toni  fitr  fiblo  dint  sajouynetta. 
Jasmin. 

FIBLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fiblà,àde). 
Plié,ée.  y.Plegat. 

FIBUB,  IBLA,  adj.  (ûblé,  ibie).  Voy. 
FeibleeiFl€ck,l\. 

La  luna  et  fibla ,  la  lune  décroît. 

FIBRA,  8.  f.  vi.  Fibra ,  cat.  esp.  port, 
ital.  Fibre. 

Éty.  dulat. /i&ra,ro.  s. 

FIBRE,  s.  m.  Un  des  noms  du  Cas- 
tor ,  V.  c.  m. 

Ety.  du  lat.  fiher. 

FIBRE8,  s.  m.  pi.  (fibres)  ;  Fibre,  ital. 
Fibras,  esp.  port.  Fibres. 

Éty.  du  lat.  fibrœ ,  arum. 

FIO 

Fie ,  8.  m.  (fie)  ;  Fie  ,  anglo-saxon , 
Ficus,  basse  lat.  Fie  ,  excroissance  charnue 

2ui  survient  à  difiérentes  parties  du  corps 
es  bétes  de  somme. 

Éty.  du  lat.  ficus  ,  figue,  à  cause  de  la 
ressemblance  qu'a  celte  tumeur  avec  ce  fruit. 
V.Ft^,R. 

Fie ,  8.  m.  vl.  Blessure ,  contusion. 

Fie,  n««m ,  ICA  ,  désinence  prise  du  latin 
ficus  ,  a  .  et  dérivée  de  facere  ,  ^acto,  faire  ; 
qui  joint  au  terme  variable  l'idée  de  produire 
ou  de  faire. 

De  facere .  par  apoc.  fae  ou  faqu  ,  et  par 
le  changement  de  a  en  < ,  fiqu  .  /te  ;  d'où  : 
Fiqu-e  ,  Morbi-fiqw ,  Magni-fique ,  iea  , 
Paci'fique  ,  Paei-fica-ment ,  Soporifique , 
Sdenli'fique ,  Esped-fique,  EfounouH-fir 
que. 


Fie 


237 


■  FICA ,  8.  f.  vl.  Appui ,  chose  fixe ,  piqûre. 
V.  Fich,  R.  *^^ 

FIGAGA ,  Alt.  de  Ëfficaça ,  v.  c.  m^ 

FIGALH,  8.  m.  (ficâill),  d.  m.  ncAO, 
wcAi.  Crochet  de  fer  mobile ,  fixé  au  cour- 
bel  du  bât ,  dans  lequel  on  passe  la  corde 
nommée  tour(oiiy«ra,avant  de  la  tordre  avec 
le  garrot  pour  serrer  la  charge. 

Éty.  de  ficare,  ficher,  planter,  fixer,  parce 
qu'on  y  fixe  la  corde.  V.  Fich,  R. 

FIGALHAR,  v.  a.  (ficaillà).  Passer  la 
corde  dans  le  fiealh. 

Ëty.  de  fiealh  et  de  ar,  V.  Fich,  R. 

FIGALHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ficaillé, 
àde).  Fixé,  passé  dans  le  crochet  ou  fiealk, 
V.  Fich,  R. 

FIGAMENT,  vl.  V.  Fixament  et  Fieh , 
Rad. 

FICANÇA  .  8.  f.  (  ficânce  ).  Prendre 
ficança,  se  modeler  sur  quelqu'un,  l'imiter 
en  tout ,  suivre  en  tout  son  exemple ,  Gare, 
se  fixer  sur  quelqu'un.  Y.  Ëfficaça  et  Fich, 
Rad. 

FICAR,  désinence  dérivée  du  verbe  latin 

f:are,  inusité ,  qui  jointe  à  un  substantif  oo 
un  adjectif,  sert  à  former  un  grand  nom- 
bre de  verbes,  (}ui  signifient  tous  en  général, 
faire  la  chose  indiquée  par  le  radical  ;  par 
syncope  ficar,  est  souvent  réduit  en  far. 

Sancti'ficar,  de  sanetus,  sancti  et  de  ficar, 
faire,  rendre  saint. 

FructX' ficar,  ou  fiar,  faire  du  fruit,  fruc- 
tifier. 

Pad-ficar,  pacifier,  faire  la  paix. 

FIGAR,  V.  a.  vl.  rt»»iui.  Ficar,  cat.  Fin- 
car  ,  anc.  esp.  port.  Fijar ,  esp.  mod.  Ftc- 
care,  ital.  Ficher,  enfoncer, attacher,  clouer, 
appuyer,  fixer. 

Ëly.  du  lat.  figere.  V.  Fich,  R.  tiFxchar. 

FIGAR,  V.  a.  (ficà),  dl.  Mettre  ou  jeter 
dedans.  V.  Fichar  et  Fich,  R. 

FIGARI,  8.  m.  vl.  Figon,  qui  se  nourrit 
de  figues. 

Ély.  du  lat.  ficarius,  m.  s.  V.  Fia,  R. 

FIGAT,  ADA,  adj.  et  p.  vL  Fiché,  ée; 
planté. 

Ély.  de  fie  et  de  at.  V.  Fich,^. 

FIGAU ,  8.  m.  Avril.  V.  Fiealh  et  Fich, 
Rad. 

FIGEI«A ,  8.  f.  (ficèle)  ;  povLomiAao,  rAit- 
•sixA.  Ficelle ,  on  ne  donne,  en  Provence,  ce 
nom  qu'à  une  petite  corde  d'environ  une 
ligne  de  diamètre,  composée  seulement  de 
deux  fils  commis,  celles  qui  en  ont  davantage 
s'appellent  Grame,  v.  c.  m. 

Alongar  la  ficela  ,  exp.  prov.  prolonger, 
différer. 

Ély.  du  lat.  fidicula,  petite  corde  àboyao. 
V.  Fid,  R. 

L'espèce  de  dévidoir  sur  lequel  on  met  la 
ficelle,  s'appelle  ficeliier,  en  français. 

Lisseou,  petit  peloton  de  ficelle;  ficelle 
avec  laquelle  les  artificiers  lient  leurs 
cartouches.  Filagore. 

FIGBI«AR ,  V.  a.  (ficela)  ;  wmncsMjM,  Fi-« 
celer,  lier  avec  de  la  ficelle. 

Ëty.  de  ficela  et  de  ar.  V.  Fid,  R. 
FIGBLAT ,  ADA .  adj.  et  p.  (ficela,  àde). 
Ficelé,  ée,  lié  avec  delà  ficelle. 
Ëty.  de  ficela  et  de  at.  V.  Fid,R. 

FICELS,  adj.  vl. Fidèle. 

FICH,  wtc,  n»f  n,  nx,  toviM,  raoïcal 


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238 


Fie 


dériTé  da  laL  figere,  (igo,fiwum,  ficher, 
fixer,  appliquer,  afficher. 

EtUra-fig-ar,  Enira-fig^aL 

Defixum^  aup.  par  appc.  fix;  d'où  :  Fix- 
er,  FiX'Otf  Fix-e^  Fix-a,  Fixa-ment, 
Fix-aiion^  Cruà-fix^  A- fix. 

De  fix,  par  le  changement  de  d?  en  e.  /S«; 
d'où:  Fie-a^FiC'alh^fie'alh'ar^Ficalhratf 
JPtcar,  Ftc-ol,  Det-jieat^  Fie-ança^Fic-ou, 
Fiqu-eia. 

De  fix,  par  le  changement  de  I  en  eh,  fich; 
d'où  :  FIcfc-a,  Fieh-ar,  Fich-al,  Tra-fieha, 
Fieh^airaun^  Fich-au.  Fieh-aut^  Fiehe-et- 
irai,  Fkha-harau,  FicK-oir,  Fieh-ouira, 
Fich'Ount  Fîch-u,  Fieh-ui^  Af-fich-ûy  Af- 
fich-aire.  Af-fich-ar,  Af-fich-at,  Af-fieh-ur, 
Af-fic-al,  Affic-ur,  A-fie ,  A-fiear ,  Af- 
finçh-atf  Af-finch-ar,  Af-fiqu-eti^  Af-fise- 
ar,  Af-fit-caL 

De  (ix^  par  la  suppression  de  x,  fi;  d'où  : 
ÛTud  fi-ar,  Cruei-fiai,  A  f- fiel-ion,  Fige- 
nr^  Tra  figar. 

De  fi^,  par  k  changc'ment  de  x  en  9$Jis$: 
d'où  ;  Tala-fii$ar  »  Fitt-a ,  Fiss-ar,  Piis- 
ada,  Fui'Oun,  Fu$aâ'UTa,Fiii'al^FitiaU 
oun,  Fisêourl-ar,  Fiitot. 

De  /i#«,  par  le  changement  de  t*  en  otit , 
f(mii$  ;  d'où  :  Fouiis-ada  ,  Fouist-ar , 
Fouiss-eL  Fouiês-ina .  Foust-aloun,  Foua- 
inot  An/i-gi-med,  Afiig-ir,  À-fita-ment, 
A'-fiia-fiun. 

FICH ,  yI.  Je  fis. 

FKIHA,  8.  f.  (fitche).  Fiche,  marque 
qu'on  donne  an  jeu  et  qui  a  une  valeur  de 
coDventioD. 

Èij,  On  a  cru  que  ce  nom  a?ait  été  donné 
à  ces  marques,  parce  qu'elles  furent  d'abord 
pointues  pour  pouvoir  être  plantées  ou  fichées 
sur  la  table.  Biais  M.  Roquefort,  qui  fait  ob- 
server qu'onj  trouve  encore  en  Angleterre, 
dans  les  anciennes  bottes  de  jeu ,  des  fiches 
de  nacre ,  qui  ont  la  forme  d'un  poisson , 
lait  dériver  ce  mot  de  l'anglais  fiih ,  poisson, 
et  il  dit  que  le  mot  fiche  ne  remonte  qu'au 
temps  de  la  reine  Elisabeth;  d'où  vient  aussi 
le  nom  de  panier,  donné  k  la  petite  corbeille, 
dans  laquelle  les  fiches  sont  placées  ;  parce 
que  c'est  ordinairement  dans  des  paniers 
qu'on  porte  le  poisson. 
^  FICHA  y  s.  f.  (fitche);  Fixa,  esp.  port. 
Fiche ,  petite  penture  de  cuivre  ou  de  fer , 
servant  a  fixer  les  portes  d'un  petit  volume  ; 
fétu ,  brin  de  paille. 

Éty.  du  lat.  fixa ,  p.  f.  du  verb.  figerê , 
ficher,  planter,  clouer.  V.  Fich,  R. 

Dam  une  fiche  on  nomme  : 

▲ILES  on  LABIES  «  1m  dcu  pMJu*  pIai|Ma  qol  Mat 

jiiInlM  an  ipoyati  d'un*  charnière. 
CHARNIÈRE  ,  U  rtfanion  in  pmté»  fités  par  wm  broeb*. 
RIVURE  oo  LACET ,  la  goupilla  qui  paua  dani  lat  ncnidi 

iIm  ailaa  et  qui  larme  la  diamière. 
HCBUD ,  la  tnw  dmm  leqaal  paMa  la  broalM. 

Il  y  a  des  fiches  à  gond  qui  n'ont  qu'une 
aile. 

FICHAIROUN ,  s.  m.  (fitchéiréun).  Har- 
pon, fichure,  V.  Fiehouira, 

Éty.  Augm   de  ficha,  V.  Fich  ,  R. 

FICHAâiASSIAB,  V.  a. etn.  (fitchamas- 
sia);  mcHBiAMiAa,  roomMLtsiA»,  act.  Inquié- 
ter, tourmenter,  4ch.  n.  niaiser,  s'amuser 
à  des  bagatelles. 


Fie 

Ëty.  déficha,  fiche»  fétu,  de  man^  main, 
et  de  la  term.  act.  agere^  ar^  s'amuser  avec 
des  félus,  avec  des  riens. 

FICHAMA88IAT ,  ADA,  part,  (fitcha- 
massià,  àde)  ;  ncmiAMiAT.  Malingre,  in- 
quiet, qui  est  mal  à  son  aise,  indisposé. 

FICHANT ,  ANTA,  adj.  (fitcban,  ànte). 
Fichant ,  anle ,  qui  contrarie ,  traverse,  fait 
de  la  peine. 

FICHAR ,  V.  a.  ffitchà)  ;  ncAs,  bicak  , 
rvAUBAm.  Fieeare,  ital.  Fixar^  esp.  Finear, 
port.  Ficher,  enfoncer,  faire  entrer  par  la 
pointe;  mettre,  placer,  appliquer. 

Ëty.  de  ficha  et  de  ar,  ou  du  lat.  fixare 
et  figere ,  m.  s.  V.  Fich,  R. 

Fichar  un  boiseou,  un  souffiet^  appli- 
quer un  grand  coup,  donner  un  soufflet. 

Fichar  en  pritoun ,  mettre  en  prison  , 
déplaire .  inquiéter. 

Aquoi  me  ficha  en  eaire ,  cela  me  con- 
trarie. 

Mandar  faire  fiche,  envoyer  promener. 

Que  fiches  aquit?  que  fais- tu  là? 

Fichar  au  toou,  anattre,  renverser. 

Fichar  lou  camp,  s'enfuir. 

FICHAR  SE  ,  V.  r.  Se  moquer ,  braver, 
mépriser  :  Se  fichar  de  quauqu'un ,  se  mo- 
quer de  quelqu'un. 

Éty.  Ce  mot  est  une  altér.  inventée  pour 
masquer  un  mot  déshonnéte,  f. .  . . 

FICHARINZ  ,  s.  m.  vl.  Coupe-jarret , 
sicaire ,  brigand. 

FICHASSA,  S.  f.  (fitchâsse).  Niaise, 
simple ,  fém.  de  fiehaisoun. 

FICHASSOUN,  OUNA,  (fitchassôun  , 
éune).  Morveux ,  euse,  V.  Fouliisoun  ;  rap- 
porteur, en  d.  bas  lim.  V.  Happortur. 

FICHAT,  ADA,  p.  (fitchà,  àde).  L'ai 
fichât  au  800U,  je  l'ai  renversé,  abattu, 
Vai  fichada  à  la  earriera,  je  l'ai  mise  à 
la  porte.  V.  Fich,  R. 

FICHAT,  ADA,  adj.  et  p.  ncanr.  Perdu, 
ue ,  qui  est  sans  espoir  de  guérison ,  en 
parlant  d'un  malade. 

FICHAU ,  s.  m.  ([  fitchaou  )  ;  ncHAVOA. 
Avril.  Nigaud,  imbécile,  sot,  coup. 

Éty.  de  fichai ,  planté  comme  une  fiche. 
V.  Fic/i,k. 

FICHAUD,  ADDA,  adj .  et  s.  V*  Fichau. 

FICHAUS ,  s.  m.  pi.  (fitchàous).  Coups 
donnés  ou  reçus  :  Qu  a  agul  leis  fiehaus  ? 
qui  a  reçu  les  coups,  qui  a  été  battu? 

Éty.  de  fichar,  frapper,  appliquer,  don- 
ner des  coups.  V.  Fich,  R. 

FICHE,  interj.  (filché).  Certes!  peste. 

Vai  te  faire  fiche,  va  te  faire  pendre,  va 
te  promener. 

FICHEIROUN,  V.  Fichouira. 

FICHESA,8.  f.  (fitchèse).  Vétille,  chose 
de  peu  de  valeur  ou  de  peu  d'importance  ; 
niaiserie. 

Éty.  de  ficha ,  fétu. 

FICHETRAI ,  (fichetràî).  Entrer  et  sor- 
tir, parlant  d'un  soulier  à  demi  éculé,  dont 
le  pied  ne  fait  qu'entrer  et  sortir.  Gare. 

Acculé,  n'est  pas  français,  dans  ce  sens , 
il  faut  éculé. 

Éty.  déficha,  et  de  Irai,  ficher  et  arra- 
cher. V.  Fich .  R. 

FIGHIBARAU ,  s.  m.  (fitchibaràou)  :  cw- 
cAMioT.  Pétard  d'argile ,  jeu  d'enfant  qui  con- 
siste à  faire  éclater ,  par  la  compressioq  de 


ne 

l'air ,  de  petits  vases  d'argile ,  en  les  lançant 
avec  force  contre  un  corps  dur. 

Éty  de  fichar ,  appliquer.  V.  Fich,  R. 

FICHIMASSIAR,  V.  FiehamatHar. 

FICHDIASSIAT,  ADA,  Y.  Fichûmoê- 
eiat. 

FICHOIR ,  s.  m.  prov.  mod.  pour  fichoir» 
V.  FichountiFichjR. 

FICHOU ,  s.  m.  (titchou)  ;  ncm.  Dépit , 
colère:  M'a  fach  venir  lou  fichou,  il  m'a 
fait  mettre  en  colère. 

FICHOUIRA,  s.  f.  (filchooire) ;  ncMu- 
■ovR ,  ncHoim ,  vav9§mA,  ncm>simA.  FichurOf 
feone  ,  fouine  ou  fouane ,  espèce  de  trident 
composé  de  plusieurs  dents  en  forme  de  fer, 
de  flèche,  propres  à  percer  le  poisson  el  à  le 
retenir  ensuite. 

Éty.  de  fichar,  ficher,  enfoncer.  V.  Fich, 
Rad. 

FICHOUIRA,  s.  f.  (fitchouîre).  Fiche, 
outil  dont  les  maçons  se  servent  pour  faire 
entrer  le  mortier  dans  les  joints  des  pierres. 

FICHOUIRA  ,  s.  f.  dl.  Tout  ce  qui  sert  à 
afiermir,  k  fixer,  à  attacher. 

Éty.  du  lat.  fixorius-clavus.V,  Fieh,  R. 

FICHOUN.  s.  m.  (fitchoun),  dl.  V.  Ft- 
eftotttra  et  Fich,  R. 

FICHOUN,  s.  m.  (fitchoun);  ncw»», 
■o»9CBTA.  Fichoir ,  morceau  de  bois  fendu 
avec  lequel  on  fiie  des  estampes  à  une  ficelle 
tendue. 

Éty.  de  fichar,  ficher.  V.  Fich,  R. 

FICHOURLAR,  d.  bas  lim.  Y.  Fie- 
sourlar, 

FICHU,  s. m.  (fîtchù),  et  impr. 

FICHUR,  s.  m.  (filchùr);  Moocaom. 
Fisiii,  ital.  Fichu,  port.  Fichu,  mouchoir 
que  les  femmes  portent  au  cou. 

Éty.  du  lat.  figere,  ou  du  vieux  verbe  /!- 
care,  ficher.  Y.  Fich,  R. 

FICHUT,  UDA ,  adj.  et  p.  (fitchù,  ùde). 
V.  Fichai. 

Ce  mot  est  souvent  employé  pour  en  dé- 
guiser un  autre  plus  bas  encore,  foutui: 
Aquot  es  un  fichul  temps,  c'est  un  mauvais^ 
temps  On  le  dit  aussi  pour  perdu  ;  Aquei^ 
home  es  fichul,  cet  homme  est  perdu  ; 
Moun  argent  es  fichul,  mon  argent  est  perdu. 
Y.  Fichai. 

Ety.  de  fichar,  fichât,  fixé,  cloué.  Y.  Fich, 
Rad. 

FICI,  désinence,  dérivée  du  lat.  ficare, 
inusité  de  facere,  fado,  fieium,  fait,  qui  fait, 
qui  se  fait. 

Arti'fici,  ce  qui  se  fait  par  art. 

Bene-fiei,  qui  produit  du  bien,  un  revenu. 

Sacri'fici,  etc. 

FICOR ,  adj.  vl.  Jeune,  celui  qui  est  dans 
la  fraîcheur  de  l'âge. 

FICOU8,  OU8A,  adj.  (ficous,  ôuse).  Dé- 
daigneux, euse;  fruit  atteint  par  les  vers.  Aub. 

FICTIF,  IVA,  adj.  (fictif,  ive):  FiUizio, 
ital.  Ficticio,  esp.  port.  Mclif,  ive;  feint,  fa- 
buleux, qui  n'existe  que  par  supposition. 

Éty.  du  lat.  ficlUius,  m.  s.  Y.  Fig,  R. 

FICTION, s.  f.  (fictie-n)  ;  ncTun.  Fiii- 
sione,  ital.  Ficcion,  esp.  Ficcià,  cat.  Fie- 
çâo,  port.  Fiction.  Y.  Fablael  invention. 

Éty.  du  lat.  fictionis,  Rén.  de  fictio,  dérivé 
de  fingere,  feindre.  Y.  Fig,  R. 

FICU8A,  s.  f.  (ficûse).  Femme  qui  met 
les  dents  aux  cardes. 


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Fie 

FIGXIO,  8.  f.  vl.  Voy.  Fictim  et  Fig, 
Rad.  2. 

FID 

FIDt  nt,  rmsi.,  rs,  n,  railicil  pris  do  la(. 
/Id^re,  /!do.  /itutn,  ajouter  foi,  se  fier;  d'où: 
/l<iff,.foi,  fiieliê,  eonfidere.ptrfidnê^  fœdus, 
fmderii^  traité,  alliance. 

De  /Ulef ,  gén,  de  fidei ,  par  apoc.  /Id  : 
Ftdn-eomû,  Per-fid-ia,  Per-fid-e,  Coun- 
fid-ança,  Àf-fié-ar^  Af-fid-ai^  Coun-fid- 
anL 

De  fideliê,  qui  garde  la  foi  promîae.  fidè- 
le» par  apoc.  fidel;  d'où  :  Fidely  Fidel-a^ 
Fidela-mefU,  FidtUe,  Fidel-Ual,  Fid-eùu, 
In-fidilament,  In-fidel-e,  In-fidelUat^  Fi. 

De  fUum,  suppression  de  Mo,  par  apoe. 
fi$:  d'où  :  Fi#-or,  FiêHibU,  FU-ança^  Fii- 
a,  PUança-ment^  Fis-ant-at,  Mei^fi$ar^ 
Mêi'fisantt  Fw-el ,  FUel-ment,  Fis-tnça, 
Mei-finnça^  Meê-fisenci,  FUs-Oy  Coun- 
fitar,  C&uti'fii'Urt  Des-fitar,  Des-fiê-etU, 
Mkê-fip^  Rt-fiJhar.  De-fiat^  Dtirfiat,  Met- 
fitent. 

De  /ide#.  par  la  suppression  de  id  el  de  # , 
f$:  d'où:  Fa,  Fe^le.  Fe-al,  Feal-meni^ 
Fê^Uai,  Fed-a,  Feg-a,  Fe^menHl,  No-feg- 
ar^  No-fex-ar. 

De  fid€$,  par  sync.  de  des,  fi;  d'où  :  dmn- 
fi^ar^  Coun-Â-at,  Coun^fi-ança,  Det-fi^ar, 
Mes-fiarj  me^fianca.  Des- fiança,  Affiar^ 
Àf-fiai,  Af-finsa-meni,  Des- fi,  FûabU. 

De  fœderiêf  gén.  de  fœdus ,  par  apoc. 
fœder^  feder  ;  d*où  :  Feder-ar ,  Feder-at , 
Feder-atian,  Coun-federalion,  No-fez-at^ 
Fetif-al,  Fix-anlrai,  Fet-tl,  Fex-el-tat,  Fe- 
leu-UU,  No-fez-ar,  Feth-et,  Feu^  Feudat- 
cri,  Feuxai-ier^  Fevai-en,  Fi-ança,  Des- 
fiança^  Mes'fiança,  Fianç-alhaê.Fianç-ar, 
Fianç-at,  Fiaiw,  Fi-ar,  Fti-att«.  Ft«-aiif a, 
F«^,  FûaiMa-ifietU,  Ft«-ar,  Fix-êl,  Fit- 
eu,  Fiz-eutaU,  Fi-ef,  Fie-faeh,  Fiel,  Fi- 
léi-menf,  Fieoii,  Fieu,  Fiu,  Fiu-aU,  Mes- 
fiant,  Foey,  A-fia-men,  A-fians-ar,  A- fi- 
ât. A'fi-aiy  Hid-ar. 

FID,  2,  ncBL,  radical  dériré  du  latin /Idù, 
is,  corde  d'instrument  de  musique,  d'où  : 
fidieeUa,  înus.  petite  corde,  ficelle. 

De  fidis,  par  apoc.  fid;  d'où  :  Fid-ek  Fi- 
dêl-ier,  Fid-eau. 

De  fidieeUa,  par  sync.  de  di.  ficela  :  Fiesi- 
ar,  FieeUat^  Èn-fieelar,  En-fiieelat,  Feli^t 

FIDBIGOMIS.  s.  m.  (fideicoumis);  Ftdf- 
cammeeso,  ital.  Ftdeteomtto ,  esp.  Ftdei- 
commiesOf  port.  Fideieommie,  cat.  Fidéi- 
commis,  disposition  par  laquelle  un  testateur 
charge  son  héritier  institué  de  consenrer  et 
de  rendre  h  une  personne  désignée,  la  totalité 
ou  une  partie  des  biens  qu'il  lui  laisse,  soit 
au  bout  d'un  certain  temps,  soit  dans  un  cer- 
tain cas. 

Éty.  du  lat.  fideieommiesum,  chose  con- 
fiée à  la  foi  ;  de  fidei,  gén.  éefidee  et  decom- 
mÙMCtn.  V.  Ftd.R. 

rmElé,\.  Fidèle. 

FIDEUAIIENT,  adv.  (fidelamein);  Fi- 
delment,  cat.  Fidelmente^  ital.  Fielmenie, 
esp.  port.  Fidèlement,  avec  fidélité. 

Éty,  de  fidêla  et  de  wunt,  d'une  manière 
fidèle.  V.  Fid,  R. 

FIDBLB,  nom  drhomme  (fidèle).  Fidèle. 


FID 

Pair.  L'Église  honore  quatre  saints  de  ce 
nom,  les  23  mars,  24  avril,  21  août  et  28 
octobre. 

FIDELE,  ELA,  adj.  (fidèle,  èle);  n- 
BBoo.  Fidèle,  ital.  Ftel.esp.  port.  Ftd^l,  cat. 
Fidèle,  qui  est  exact  à  garder  sa  foi,  à  rem- 
plir ses  engagements,  qui  reste  attaché,  qui 
est  probe  et  intègre. 

Ety.  du  lat.  fidelie,  formé  de  /idea,  foi,  et 
de  û,qui  a  delà  foi.  V.  Ftd,  R. 

FIDELES,  s.  m.  pi.  (fidèles);  Fîde2e#, 
basse  lat.  Fidèles,  nom  qu'on  donne  aux 
Chrétiens  après  le  baptême,  parce  qu'ils  ont 
reçu  la  foi. 

FIDEUBR,  s.  m.  (fiddié).  V.  Vermi- 
eheliaire. 

Éty.  de  fidel  ou  fideou,  et  de  ier.  Y.  Ftd, 
Rad. 

FIDELITAT,  8.  f.  (fidélité);  Fedeltà, 
ital.  Fedeiidadj  esp.  Fidelidade,  port.  Fi- 
delitat,  cal.  Fidélité,  vertu  qui  consiste  à 
garder  fermement  sa  parole,  ses  promesses, 
ses  conventions;  constance  en  amour;  exac- 
titude, probité  scrupuleuse. 

Ety.  du  lat.  fidelitatii,  gén.  de  fidelitas. 
V.  Fid,  R. 

FIDELMEN,  v1.  FideUnent,  cat.  Voy. 
Fidelament, 

FIDEOU,  adj.  (fideéu) ;  Fûo,  port.  Fi- 
dèle. V.  Ftdefe  et  Ftd,  R. 
A  pople  fideou 
Ni  eitadJela  ni  caeteou       Prov. 

FIDEOU,  S.  m.  Fideoe,  esp.  Fideu,  cat 
Pour  vermicelle.  V.  Vermiehelie, 
Êly.  du  lat/idû.V.  Fid, R. 

Que  Vy  ajuequoeàde  lenHUoi, 
Fideous,  menudets  et  ourdiae* 
Michel. 

FIDUCIA,  s.  f.  vl.  Fiducia,  anc.  esp. 
port.  ital.  Confiance. 
Ély.  du  lat.  fidueia,  m.  s. 

FIE 

FIE,  Gare.  V.  Figa  et  Feda. 

FIEBRE ,  dg.  Pour  fièvre.  V.  Fehre, 

FIEF,  s.  m.  (fièf)  ;  raoo.  Feudo,  ital. 
esp.  port.  Feu,  anc.  cat.  Fief,  domaine  no- 
ble. 

Éty.  de  la  basse  lat.  feudum ,  dérivé  du 
lat.  fides,  confié  à  la  bonne  foi.  V.  Ftd,  R. 

On  n'est  point  d'accord  sur  l'origine  des 
fiefs ,  l'attribuant ,  les  uns  aux  Romains  ,  les 
autres  aux  Lombards ,  et  d'autres  aux  Fran- 
çais. V.  Sur  ceux  de  Provence,  le  Traité  de 
l'Hérédité  des  fiefs  de  Provence,  par  noble 
Jacques  Peissonnel,  avocat  ;  Aix,  1687 ,  un 
vol.  in-octavo. 

Le  plus  ancien  monument  où  l'on  trouve 
le  mot  fief,  est  une  constitution  de  Charles 
le  Gros ,  qui  mourut  en  888.  Ce  mot  était 
alors  synonyme  de  bénéfice. 

FIEFAGH  ,  part,  (fiefôich).  Fieflë ,  au 
suprême  degré  ;  il  ne  se  prend  qu'en  mau- 
vaise part  :  Couquin  fiefach  ,  coquin  fieflfié 
ou  parfait  coquin. 

Êty.  Fiefach,  esi le  part,  de  fiefar,  don- 
ner un  fief.  V.  Ffd ,  R. 

FIEFAGH,  ACHA,  adj.  (fieft,  itohe)  ; 
nsTAT.  Fieff&i  ée ,  on  le  joint  avec  un  subs- 


FIE 


239 


tantif  qui  marque  un  vice  pour  indiquer  le 
superiatif  :  Ee  un  coM^tn  fiefach,  cesinn 
coquin  fiefie,  achevé;  qui  a  un  fief.  V.  Âd, 
Rad. 


,  s.  f.  dl.  et  bas  Ihn.  Foire.  Yoy. 
Fiera, 

FIEIRA ,  vl.  Il  on  elle  frappe. 

FIEIREGEAIRE,  V.  Fieregeaire. 

FIEIREOEAR,  V.  Fiitegeat. 

FIEIROUN,  OUNA,  adj.  d.  lim.  Diffl. 
de  fier ,  un  peu  fier.  V.  Fi9r  et  Fer  ,  R.  2. 

FIEL....  V.  à  Fil..,.,  les  mots  qui  man- 
quent à  FffI 

FIEL ,  s.  m.  (fiel) ,  dl.  Pour  fil ,  et  pour 
filet.  V.Fa.R. 

Noun  s'en  a  laiseat  fiel  d'eieeut ,  il  est  à 
sec ,  il  a  tout  joué ,  tout  perdu.  Douj. 

FIEL,  s.  m.  (fiel),  dl.  Feuillet,  feuille 
de  papier.  V.  Fuelha,  Fulhet  et  Futh .  R. 

FIEL,  adj.  vl.  rtMML.  Fiel,  cat  Fidèle, 
vrai.  V.  Fidèle  et  Fid ,  R. 

FIEL.ra4A^uir«A ,  dg.  V.  Filef. 

FIELA,  s.  f.  vl.  Bourrasque. 

FIELADURA,  S.  f.  (fidadûre).  Y.  FUa- 
dura  ei  Fil,  R. 

FIELAOI,  s.  m.  (fielâdgi).  Y.  Filagiet 
Fil,R. 

FIELAONA ,  S.  m.  ffieligne).  Un  des 
noms  de  l'alateme ,  Y.  Philaria  ;  allée ,  de 
vignes ,  selon  M.  Garcin,  enfilade.  Avrâ. 

Éty.  de  Ftl,  v.  c.  m. 

FIELAIRA,  S.  f.  d.  bas  lim.  Ffleose,  Y. 
Fi/atmetFt(,R. 

FIELANDIERA,  8.  f.  (fielandiére).  Fi- 
leuse.  Y.  FHairis  et  Fil,  R. 

FlELâNDRA,s.  f.  (fielandra).  Y.  Filan^ 
dra  et  Fil ,  R. 

FIELANDROUS,  d.  bas  Km.  Y.  FUan-, 
drou^et  FiZ,R. 

FIELAR,  Y.  FilareiFil,  R. 

FIELAS-na,  S.  m.  ÂnguiUe,  poisson  f 
Avril. 

FIELA8,  Y.  Ftlaa. 

FIELAS8A,  Y.  Filœea,  Filadura  et 
Ffi.R. 

FIELAT,  S.  m.  (fiélà).  Y.  Filoe  et  Fii 
lat. 

FIELATFE,  S.  m.  (fielàtfé)  ;  au»,  wmM- 
ru ,  Gymnote  aiguille ,  Gymnoiue  acue,  Lin. 
poisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et  de  la 
famille  des  Péroptères  (privé  d'un  membre) , 
qu'on  trouve  dans  la  Méditerranée. 

FIBL.BA8TAR,  dg.  Y.  Faufilât. 

FIELBIRIS,  Y.  Filairie. 

FIELET,  s.  m.  (fiélé) ,  d.  m.  Y.  Filet  et 
Caparaçoun. 

FIELETA ,  Y.  Fioleta. 

FlELFRA,s.  f.  (fiélfre),  dl.  Filaments 
Y.  FeotfpaetF{<,R. 

N'ai  fielfra ,  Je  n'ai  pas  la  maille.  Douj. 

FIELFRECffiAR,  T.  a.  (fielfredjâ) ,  dL 
Filer,  jeter  des  filaments.  Y.  Fialfregear. 

Éty.  defielfra,  filament,  et  de  egear^ 
faire.  Y.  Fil,  R. 

FIELHA ,  s.  f.  (fielle) ,  dl.  Feuille.  Y. 
Fuelha  et  Fulh ,  R. 

FIELHAOE ,  s.  m.  (fieillàdge),  dl.  Une 
partie  de  feuille  de  mûrier,  la  qualité  et  ta 
quantité  de  celte  feuille:  La  un  beou  fielhage 
en  aquel  nuu ,  il  y  a  beaucoup  de  mûriers 
dans  cette  métairie,  Sauv.  Y.  Fuelhagi  et 
Fulh,Vi. 


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340 


FIE 


FIELHAB,  y.  D.  (fueillà),  el  imp-  m- 
uAii.  dl.  Pousser  des  feuilles.  V.  Fuelhar 
eiFulh.R. 

FIELBIENT,  adf.  Fielment,  cat.  V.  Ft- 
delamênteiFid^R. 

FIELOGHA,  Avril.  V.  FilochaeiFU, 
Rad. 

FIELOUA,  s.  f.  (fielôue).  Quenouille. 
V.  Coulougna  et  Fil,  R. 

FIELOUA8 , 8.  r.  pi.  (fielôoes).  Les  que- 
nouilles ,  ancienne  danse  provençale  que 
les  danseurs  exécutent,  étant  couverts  de 
camisoles  bariolées,  ou  sous  un  costume  de 
femme  ,  et  portant  une  quenouille  garnie 
d'une  lanterne  de  papier  coloré. 

FIEN,  V.  Fiun. 

riENÇAR,  V.  a.  (fieinçâ).  Inquiéter, 
chagriner  ,  V./*tefcama##tar,  pour  fiancer, 
V.  Fiançar 

Tantia  ereiriax  qu'iisso  mi  fienso  ? 
Enfin  croiriez-vous  que  cela  me  chagrine? 

Gros. 

FIENDA,  vl.  V.  Fenta  et  Fum,  R.  2. 

FIBNTA,  V.  Feinta. 

FIENTAR,  V.  n.  V.  Fimtar  et  Fum, 
Rad.  2. 

FIEOU,  S.  m.  (fièou),  dl.  V.  Fiefei  Fia, 
Rad. 

FIEOU,  Alt.  de  Ftou,  ▼.  c.  m.  et  Fil,  R. 

FIER,  sous-radical  dérivé  du  latin  forum, 
marché ,  et  pris  du  grec  <pspu>  (pbérô) ,  je 
porte  ,  V.  Fer,  R.  ou  selon  d'autres,  de 
fierinœ  nundiœ  ,  fêtes  palronnales ,  parce 
que  ces  fêles  attirant  un  gr9nd  concours , 
elles  ont  donné  lieu  aux  foires. 

De  forum,  par  apoc.  for,  et  par  le  chan- 
gement de  0  en  te ,  fier  ;  d'où  :  Fier-a , 
Fiêr-aires,  Fier -al,  Fter-au,  Fier-egeai- 
re,  Fier-egear^  Fier-oica. 

FIER,etcomp.  \,Fil. 

TÏÏEB,,  lERA,  adj.  (fier,  ière]  ;  ntman, 
MM.'nmm,  avt.  Fier,  ière,  bautin,  altier,  au- 
dacieux, fort,  grand. 

Êty.  du  lat.  fenu,  fier,  intrépide;  on  le 
dit  aussi  pour  bien  portant.  V.  Fer,  R.  2. 

Noun  sei  pas  fier^  d.  bas  lim.  je  me  sens 
indisposé. 

Et  fiir  coumo  mna  çraula  qua  iroubat 
«»  cocol,  d.  lias  lim.  il  est  fier  comme  un 
cork)eau  qui  a  trouvé  une  noix. 

Aquoi  e$  un  fier  home  ^  c'est  un  rude 
homme. 

Una  fiera  besti,  nne  excellente  bétc. 

Li  éounei  un  fier  soufflet ,  il  lui  donna 
un  rude  soufflet. 

FIER,  vl.  Il  ou  elle  frappe ,  blesse. 

FIBBA ,  s.  f.  (fiera)  ;  anut ,  nsnuà ,  rsaA , 
nBBAo ,  nsmAi»  Fiera  ,  ilal.  Feria,  esp.  cat. 
Fnra, port.  Fera,  basse lat.  Foire,  grand 
marché  public  qui  se  tient  à  des  époques 
fixes. 

Faire /Etra,  acheter.  V.  Fieregear, 

ITy  a  qu'a  helou  mai  de  dex  ans. 
Qu'on  amou  (ach  tan  pauro  fiero. 

Michel. 

La  fiera  deis  pouercs,  dns  chivaux ,  deis 
hwms.  etc.  Tr.  la  foire  aux  cochons ,  aux 
dievaux,  aux  bcnifs  ;  et  non  la  foire  des 
cochons,  etc. 


FIE 

En  fiera  de  Beaueaire,  Tr.  à  la  foire  de 
Reaucaire  et  non  en  foire  de. 

Per  un  escut  n'en  veirez  la  fiera,  Prov. 
lang.  vous  en  serez  quitte  pour  un  écu ,  ou 
il  ne  vous  en  coûtera  qu'un  écu  pour  vous 
satisfaire. 

FIERA,  s.  f.  ? 

Quand  non  gagnarian  aue  vingt  francs. 
N'y  aura  per  acheta  de  nero. 
Michel. 

FIER- A  BRAS  UN,  s.  m.  Fier-à-bras, 
fanfaron,  homme  robuste  et  hâbleur. 

Ëly.  Fier-à-bras  est  le  surnom  d'un  comte 
de  Poitiers  qui  figure  dans  le  roman  des 
Douze  Pairs.  Il  est  aussi  celui  de  Guillaume, 
fierabrach,  c'est-à-dire,  bras  de  fer,  qui 
conquit  la  Sicile. 

FIERAGHOUN,  S.  m.  (fieratchéun)  , 
d.  mars.  Filandres,  filament. 

FIERAGNA.  s.  f.  (fieràgne) ,  d.  mars. 
Liasse,  choses  enfilées. 

FIERAIRES ,  s.  m.  pi.  (fieràîrés);  r»m- 
oBAïut.  Feirantes,  port.  Gens  qui  vont  ou 
viennent  d'une  foire,  qui  fréquentent  les 
foires. 

Ély.  de  fiera  ei  de  aires.  V.  Fier,  R. 

FIERAL,  s.  m.  ffieràl),  dg.  fibbal. 
Foire.  V.  Fierau  et  t'iera;  pourpré-de- 
foire,  V.  Prad-de- fiera  et  Fier,  R. 


Li  eoar  n'ca  qu'on  /«ns/  o 


loof  hommea  m  bemlon. 
Jasmlii. 


FIEItAMENT,  adv.  (fieramein):  Ftera- 
mente,  ital.  Fièrement,  d'une  manière  hau- 
taine et  altière  ;  d'une  manière  noble  et  as- 
surée. 

fity.  de  liera  et  de  ment ,  d'une  manière 
fière.  V.  F«T,R.2. 

FIERAR ,  d .  m.  V.  Ft7ar. 

FIERAT.  V.  Filar  eiFH,  R. 

FIERAU ,  S.  m.  (fiieràou) ,  et  impr.  risi- 
■Ao,  dl.  La  foire  au  bétail,  et  non  foirai.  V. 
Fiera  et  Fier,  R. 

C'est  aussi  le  nom  du  champ  ou  pré-de- 
foire. 

FIEREGEAIRE ,  V.  Fieraires  et  Fter, 
Rad. 

FIEREGEAR,  T.  n.  (rieredjâ) ,  dl.  rAnw 
riBMA,  Acheter  à  la  foire  ,  y  faire  emplette  ; 
fréquenter  les  foires. 

Ety.  de  fiera  etde  egear.  V.  Fier,R. 

FIERET ,  s.  m.  d.  m.  V.  FUet,  frein  de 
la  langue,  et  Fil,  R. 

FIERI.ANOOU8,  adj.  dg.  DéfaufiU.  V. 
EsfUat.  Fil,  R.  et  Filandrous. 

FIERBIABIENT,  adv.  Alt.  de  Ferma- 
mewl,  y.  c.  m.  et  Firm,  R. 

FIERMIN,  nom  d'homme.  Alt.  de  Ftr- 
min.  V.  c.  m . 

FIEROUA,  s.f.  (fierôue).  Petite  foire: 
Aquot  es  pas  una  fiera,  n'es  qu'una  fieroua. 
Avril,  V.  Fter,  R.  pour  quenouille.  Voy. 
FUoua,  Coulougna  et  Fil,  R. 

FIEROU8,OUSA,  OUA ,  a^j.  (fierôos. 
éuse,  eue),  dg.  Fier,  vain,  orgueilleux.  V. 
Fter. 

Éty.  de  fier  ei  de  ous.  V.  Fer,  R.  2. 

Smia  hmfommjam  tamm  Je  paatres 
Qm  kM  bcyrv  m  «oble  fieroM, 
Blab  1 1  runmliuM  {im,  JaaqM*  (I«fitl») 
Jmoi 


FIE 

C'est-à-dire  : 

Soun  vargOMgiMMu  coamo  ib  pattre* 
Que  vau  vdra  un  iic4tl«  fiemu. 
Mai  t«  eoonouiMoun  pv*  Jacques, 


FIBRTAT,  S.f.  (fierU).  Fierté,  vanité 
hautaine,  altière,  orgueilleuse,  dédaigneuse. 
V.  Fer,  R.  2. 

FIERUIRA,  s.  f.  (fierûïre).  Chanvre  ou 
lin  prêt  à  être  filé.  Aub.  V.  FUeira. 

FIERU8A ,  s.  f.  V.  Filusa  et  Fil,  R. 

FIETA,  dl.  (fiéte).  Altér.  de  Filheta, 
v.  c.  m. 

FIBU .  vl.  V.  Fiefei  Fid,  R. 

Tener  un  fieu,  être  vassal. 

Tout  mon  fieu,  tout  mon  bien,  tout  mon 
avoir. 

FIEULET.  dl.  V.  Fioulet. 

FIBU8IER,  vl.  V.  Feudatari  et  Fid, 
Rad. 

FIETRA ,  s.  f.  vl.  V.  Fiera. 

FIF 

FIFI,  S.  m.  (fifi).  On  donne  ce  nom,  qu'on 
pourrait  rendre  par  miniature,  aux  pcrson* 
nés  délicates  et  fluettes  :  Es  un  fifi,  proba- 
blement par  allusion  au  petit  oiseau  qui  porte 
ce  nom. 

FIFI ,  s.  m.  (fifl)  ;  pktowa,  romixor,  rs- 
HOonxBV,  MiMiLOoi,  rEvooi,  Ttirroi.  Chantre 
OU  fifi  ,  MotaeUla  trochilus ,  Lin.  oiseau  dé 
l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  famille  des 
Subulirostres  ou  Raphioramphes  (à  t>ec  en 
alêne). 

Éty? 

Cet  oiseau  n'est  guère  plus  gros  que  le  roi- 
telet auquel  il  ressemble  par  sa  couleur  olive 
clair,  mais  il  n'a  pas  de  hupe  jaune  sur  la  tcte 
comme  le  petit  roi  des  oiseaux.  La  femelle 
pond  quatre  à  cinq  œufs  dans  un  nid  qui 
n'a  qu'une  seule  ouverture,  lis  ne  sont  guère 
plus  gros  qu'un  pois ,  blancs  et  piquetés  de 
rougeâlre. 

FIFI,  s.  m.  Est  encore  le  nom  que  l'on 
donne  à  quelques  autres  oiseaux  de  petite 
taille  ,  tels  que  le  petit  grimpereau,  V.  F«- 
ca/a-peroicfi;àNismes,  c'est  à  l'alouette  pipi 
qu'on  l'applique,  V.  (7rûm  ;  dans  le  ComU 
Venaissin,  selon  M.  d'Anselme,  au  roitelet. 
V.  Lagagnoua. 

FIFI ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne,  en  Pro- 
vence, selon  M.  Rose,  cité  par  M.  de  Jussieu, 
au  pouliotou  menthe  pouliot.  Mentha  pule- 
gium.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Labiées. 

Ëty.  Probablement  à  cause  de  la  petite 
stature  de  cette  plante,  qui  la  fait  paraître  un 
fifi.  auprès  des  autres. 

FIFIIIOU8TACHA,  s.  m.  (fifi-mous- 
tâtche).  Nom  qu'on  donne,  dans  le  départe- 
ment de  Vaucluse,  selon  M.  d'Anselme,  au 
roitelet  moustache.  V.  Benerit. 

FIFRE ,  s.  m.  (fîfré).  Fifre,  flûte  aiguë  et 
courte,  dont  le  son  perçant  se  marie  très- 
bien  à  celui  des  taml)ours  ;  celui  qui  enjoué. 

Éty.  de  l'ail. p/èt/fe,  m.  s. 

I.es  Suisses  en  ont  introduit  l'usage  en 
France,  sous  Louis  XI. 

FIO 

FIG,  2,n«i)B.  radical  pris  du  latin /Sn^ere. 
fingo,  fictum,  former,  façonner,  feiiâre; 


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FIG 

d^où  :  figura^  figure,  ficHo,  ûcilon, effigies, 
effigie. 

De  fingere ,  par  apoc.  el  changement  de  i 
en  e,  fenger,  et  par  meta  thèse  du  ^,  fegner  ; 
d'où  :  Fegner f  Fegne^ment,  Fegn-eire. 

De  fieium,  par  apoc.  fict,  et  par  la  substi- 
tution du  e  ^  n  et  changement  de  i  en  et , 
feint:  d'où  :  Feinl-a,  Fint-ar,  Finta-ment, 

De  fijwa^  par  apoc.  figur;  d'oh  :  Re-figu- 
rar,  Dee-figurar,  Figura,  Figur-ar,  Figu- 
raê-ada^Figura-ment,  Figur-anl,  anta,  Fû 
gur-aua^  Figur-ounûy  Coun-figur-aiion, 
Fiet-if,  Fiel- ton,  Transfigur-ar,  Trans- 
figur-alUm. 

De  effigiet.  par  apoc.  effigi;  d'où  :  Effigi- 
a,  Fengement,  Fenh-edory  Fenhe-ment, 
Fenh-er^Fenchj  Fench-ayFenht'is,  Fent-er. 

FIG,  FMv ,  ne ,  radical  pris  du  latin  ficus, 
t,  figue,  figuier,  dérivé  du  cellique  /l- 
yii^f  en,  m.  s.  ou  du  grec  <tvx?)  (su)(ê).  uguier. 
oOxov  (sukon),  figue,  par  le  changement  de  9 
en  f ,  de  u  en  t  et  de  ^  en  g ,  ou  de  l'hébreu 
fag,  selon  Vossius. 

De  ficus  y  par  apoc.  fie;  d'où  :  Fie. 

De  fie ,  par  le  changement  du  e  en  ^.  fig, 
figu  ;  d'où  :  ^Hl'ft  >  ^ig  -etreda .  Fig-assa , 
FigasS'iar,  Fig-oun,  Figu-ei^  Figu-eirar, 
Figu-eiredat  Figurieyra^  Figu-ier^  Figu- 
fera,  Fig-ier. 

FIO,  vL  II  ou  elle  s'attache. 

FIOA,  s.  f.  (tigue);  n«BA.  Figa  y  cat. 
Ftco,  ital.  Higo,  esp.  Fei^f ,  theut.  Fte,  angl.- 
sax.  Figua,  basse  lat.  Ftyo ,  port  Fruit  du 
figuier.  V.  Figuiera 

Èly.  du  lat.  ficus.  V.  Fig,  R. 

La  culture  a  produit,  dans  l'espèce  du  fi- 
guier, un  grand  nombre  de  variétés  remar- 
quables surtout  par  les  fruits;  nous  indique- 
rons les  suivantes: 

Du  temps  de  Champier  (1560),  on  n'en 
connaissait  encore  que  quatre  espèces. 

Figues  blanches  ^  Jaunes  au  verddtres. 

Baucuiroy  V.  F.  Rosa. 

Bigouneta  ou  eamochay  la  petite  blanche. 

Bianea  coumuna^  la  figue  blanche  ou 
grosse  blanche  ronde. 

Cotignacenca,  V.  Rosa. 

MsquUharella  blanqueta ,  figue  de  Lipari 
ou  petite  blanche  ronde.  C'est  la  plus  petite 
de  toutes. 

Graitsanay  figue  de  Grasse. 

Marselhesa,  figue  blanche  de  Marseille. 

Peoii  dura,  coucourelle  blanche,  figue 
angélique  ou  meletle. 

D*ai  ou  fera,  figue  sauvage. 

(hubica^  violette,  Avril,  ou  longue  vio^ 
lette. 

Rosa,  Colignacenca  ou  Baueuiray  grosse 
blanche. 

Roumaina.  grosse  verte.  Avril. 
Figues  rougeàires .  vUAeiUs  ou  brundlres. 

Auliea,  figue  aubique  noire  ou  grosse  vio- 
lette longue. 

Groisa  BamissoUi,  fiourgistota.  Bou^ 
jansota  ou  Bourgeassota ,  figue  bamissotte 
on  grosse  bourjassotte. 

Pichota  Bourgeassota,  petite  bourjas- 
sotte ronde. 

Cuou  de  muta,  cul  de  mulet. 

Cougourela,  roelette  ou  cougourelle. 

Gqurrau,  Franca  galliarda,  violette 
grise. 

TOM  II. 


FIG 

Mouissouma  ou  Blavetay  figue  violette  ou 
moissonne  à  cotes  blanches. 

Negrouna .  petite ,  t>aie  en  dehors  •  rouge 
clair  en  dedans,  molette  ou  grosse  noire. 

DepouercSf  la  noire. 

Rosa,  rose  blanche  ou  la  rousse. 

Servantina,  figa  grisa  ie  Sani-Jean, 
serventine  ou  cordelière. 

Troumpa  cassaire  ou  Troumpa  lourdau, 
grise  ?erdâtre ,  même  à  la  maturité,  ce  qui 
fait  croire  qu'elle  n'est  jamais  mûre,  d'où  son 
nom. 

Ft^a  lie  eotttoou,  figue  longue  noire.  Cast. 

Ftya  de  Ion  peeou ,  figue  longue  queue. 
Cast. 

Figa  d'or,  figue  goutte  d'or. 

Ft^a  parroca*  figue  verte  plate. 

Ft^a  boudenfia,  figue  enflée. 

Figa  de  gourrau  ou  Col  de  segnoura  , 
grosse  noire. 

Voyez  Gar.  p.  174,  et  suiv.  Dec.  Flor.  fr. 
t.  3.p  318.  Dict.  Se.  nat.  1. 16,  p.  537. 

Ft^a  picouyeta,  Peneea.  Canissa,  figue 
confite  sur  l'arbre  par  le  soleil. 

Figas  flours ,  Figas  fiors  ,  cat.  figues 
fleurs ,  celles  qui  sont  précoces  et  que  l'on 
mange  fraîches  en  juin  et  juillet. 

Figas  nebladas,  figues  qui  sèchent  sur 
l'arbre  avant  leur  maturité. 

Ft^ae  eserichasy  figues  gercées  par  excès 
de  maturité. 

Les  figues  les  plus  estimées  de  la  Provence, 
sont  celles  d'Ollioules.  d'Ëvenos,  de  Mar- 
seille, deSalernes^de  Grasse  et  d'Antibes. 

Pour  qu'elle  soit  bonne,  la  figue  doit  avoir  : 

Habit  de  paure ,  iol  d'ibrougna. 
Col  de  devota.  Prov.  lang. 

Faire  la  figa.  Far  la  fica,  ital  Dar  figas, 

Sort.  expr.  prov.  qui  signifie  faire  la  nique, 
lénage  raconte  k  cet  égard  l'histoire  sui- 
vante : 

«  Les  Milanais  s'étant  révoltés  contre 
»  l'empereur  Frédéric  Barbe-Rousse,  chas- 
o  sèrent  ignominieusement,  hors  de  leur  ville, 
»  l'impératrice  sa  femme ,  montée  sur  une 
»  vieille  mule  nommée  Tacor ,  ayant  le  dos 
»  tourné  vers  la  tète  de  la  mule  et  le  visage 
»  vers  la  queue.  Frédéric  les  ayant  subjii- 
»  gués  ,  il  fit  mettre  une  figue  dans  le 
»  derrière  de  la  mule  et  obligea  tous'les  Mi- 
»  lanais  captifs  d'arracher  publiquement  cette 
»  figue  avec  leurs  dents  et  de  la  remettre  au 
»  même  lieu,  sans  l'aide  de  leurs  main.s,sous 
»  peine  d'être  pendus  et  étranglés  sur  le 
»  champ,  et  ils  étaient  obligés  de  dire  au 
»  bourreau  qui  était  présent  coco  la  fica.  » 

On  fait  la  figue  aujourd'hui  en  montrant  le 
pouce  entre  l'indicateur  et  le  doigt  du  mi- 
lieu. 

FIOA  9  s.  f.  (  figue  ).  Se  dit  quelquefois 
pour  foi  :  Par  ma  figa ,  par  ma  foi.  V.  Fe 
etFt. 

Éty.  du  lat.  /idée et  Ftj^,  R. 

UGA-GABRAU .  dl.  V.  Figuier-eabrau, 

FIOA-DEBARBARIA,  S.  f.  (figue-dé- 
bartiarie).  Fruit  de  la  raquette  ou  figuier 
d'Inde. 

FIGA4NB-CRABIJFIER,  S.  f.  d.  toul. 
Figue  rose  intérieurement  ;  délicieuse. 

FIGA.-0000-NA8 ,  s.  f.  Le  lobe  du  nez. 
V.  Nas. 

FIOA-ORISA-DE-8ANT-JEAN  ,  8.  f. 


FIG 


241 


Nom  qu'on  donne ,  à  Arles,  k  ta  figue'  ser- 
vantine.  V.  Servanftna  et  Figa. 

FIOA-IiAURIOOIJ ,  s.  m.  Nom  langue- 
docien du  loriot.  V.  Oourtcou. 

FICïA-I<AUIIIOUN  •  s.  m.  (figue-laou- 
riôun).  Nom  qu'on  donne,  dans  le  Gard  et  k 
Avignon,  au  loriot  ordinaire.  V.   Ouruou. 

FIGA-PBOU-DURA  ,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne ,  à  Arles ,  k  la  figue  verte. 

FIGARBDA  ,  8.  f.  (figarede) ,  dl.  mou- 
BBOA.  Ft^etral ,  port.  Figuerie ,  lieu  par- 
ticulièrement destiné  à  la  culture  des  figuiers. 

Ëty.  de  figa  et  de  reda.  V.  Ft^ ,  R. 

FIGARBDA,  8.  f.  vl.  Figuier.  V.  Fi- 
guiera. 

FIGARET,  8.  m.  (figaré).  Nom  qu'on 
donne  ,  en  f^nguedoc  ,  k  une  espèce  de 
chitaignier  hâtif,  dont  les  chitaignes  se  dé- 
tachent du  hérisson  par  le  seul  efièt  de  la 
maturité.  Sauv. 

FIGARGON ,  s.  m.  vl.  Pigargue. 

FIGAS8IAIRB  ,  S.  m.  (figassiàlré).  Ma- 
rodeur,  qui  va  voler  des  figues.  Gare. 

Éty.  de  figa  ou  figasia  et  de  tatre. 

FIGASaiAR,  v.  n.  (figassii).  Aller  à  la 
maraude  des  figues,  les  cueillir  pour  les  faire 
sécher.  Gare. 

Ëty.  de  figas  et  de  ier.  V.  Ft^,  R. 

FlGBA,d.  baslim.  (fidze).  Figue.  Voy. 
Figa. 

FIGBAR,  Figer.  V.  Calhar ,  Gelar  et 
Fieh,K. 

FlGlBR,s.m.  (fidzîé).  Nom  bas  lim.  du 
figuier.  V.  FtputeretFt^,  R. 

FIGNOULAIRE,  OULU8A,  s.  m.  (fi- 
gnoulàîréfOulûse)  ;  riQiioiit.im.  Fringant,  ante; 
petit  maître  qui  fait  tout  avec  une  prétention 
aflectée,  qui  veut  ou  prétend  mieux  faire  que 
les  autres  ;  un  élégant. 

Éty.  de/i^oti(ar  et  de  atre.  V.  Ftn,  R. 

FIGNOULAR,  v.  n.  (fignoulâ)  ;  nonoo- 
MAM.  rnnoouui.  Prétendre  raffiner  sur  tout, 
chercher  k  parler  en  termes  recherchés. 

Éty.  Ft^notc/ar,  est  dit  pour /fnouZar,  ren- 
dre plus  fin  ;  fignoler,  n'est  pas  français.  V. 
Ftn,  R. 

FIGNOmUUR,  V.  Fignoulaire  et  Ftn, 
Rad. 

FIGOU ,  8.  m.  Nom  nicéen  de  la  persé- 
que  Vanloo ,  Perça  Vanloo,  Risso,  poisson 
de  l'ordre  des  Uolobranches  et  de  la  fam. 
des  Acanthopomes  (à  opercules  épineuses), 
qui  atteint  deux  mètres  de  longueur. 

C'est  aussi  le  nom  de  la  sciène  aigle , 
Sciœna  aquila.  Lac.  Riss. 

FIGOON  ,  s.  m.  (figôun)  ;  Figuifiho , 
port.  Petite  figue  non  encore  tournée.  Gare. 

Éty.  de  figa  et  du  dim.  oun.  V.  Fta,  R. 

FIGUA,  vl.  V.  Figa. 

FIGUBI  ,  s.  m.  (figuèï)  ;  nonsT.  Nom 
bordelais  du  figuier,  v.  Figuiera  et  Ft^,  R. 

FIGUBIRAR,  V.  a.  (figueirà);  f-i«AfUA«. 
Cueillir  les  figues  pour  les  faire  sécher.  Gare. 
Éty.  de  figa  et  de  eirar.  V.  Ft^'jR, 
FIGUBIRBDA,  s.  f.  V.  FigaredaeiFig, 
Rad. 

FIGUBIROUN,  Avril.  Y.  Fugueiroun  et 
Foe,  R. 
FIGUBR ,  s.  m.  d.  toul.  V.  Figuier. 
FIGUIBIRA ,  vl.  V.  Figuiera. 
FIGOIEIROOU  ,  s.  m.  (figuieirôou): 
Nom  languedocien  du  pied  de 


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242 


FIG 


veaa  tacbelé ,  Y.  Fugu$iraun ,  et  da  pied 
de  veau  dltalie,  Arum  italieum,  Mill.  plantes 
de  la  fam.  des  Aroïdes ,  qu'oD  trouve  dans 
les  lieux  ombragés. 

FIGUIER ,  s.  m.  (ûguié).  Y.  Figuiera 
et  Fig,  R. 

FIGUIERA,  8.  f.  (Gguiére);  nooiM , 
ricnm,  noABSDA ,  rwumxnukt  noimm.  FicOy 
ital.  Ficaria,  basse  lat.  Figuera,  cat.  Hi- 
guera,  esp.  Figueira,  port.  Feighen,  ail. 
Feige ,  tneutou.  Fige  ,  esclavoo.  Fwge , 
hongrob.  Fie,  anglo-saxon.  Figuier,  figuier 
commun ,  Fient  cariea ,  Lin.  var.  sativa , 
Duham,  arbre  de  la  fam.  des  Urticées,  cul- 
tivé, de  temps  immémorial,  dans  toute  la  par- 
tie Méridionale  de  la  Provence.  V.  Figa, 

Éty.  du  lat.  fiearia,  de  ficut.  V.  Fig,  R. 

Le  figuier  parait  avoir  été  un  des  pre- 
miers arbres  que  les  hommes  ont  cultivés. 
Gognet ,  1. 1.  p.  245 ,  on  le  croit  originaire 
de  la  Mésopotamie. 

LaHire,  en  1712,  découvrit  et  fit  con- 
naître le  premier,  la  singulière  conformation 
des  organes  sexuels  de  cet  arbre. 

FIGOIERA-CARRAU  ,  S.  f.  (  figuière 
cabràou)  ;  noA-cABBAii ,  boo.  Nom  langue- 
docien du  figuier  sauvage ,  dont  les  figues 
avortent  et  ne  mûrissent  pas.  Y.  Figuiera, 

FIGOIERA-DE-BARBARIA,  S.  f.  Gar- 
dasse .  raquette ,  figuier  d'Inde ,  Cactus 
opuntia  f  Lin.  Y.  Raqueta. 

FIGUIERA  FERA  ,  S.  f.  nooiB»  m. 
Figuier  sauvage  ou  caprifiguier,Ftctt#  cariea, 
Lin.  var.  sylvesiriê,  Y.  Garid,  Ficus sylvei- 
tris,  p.  277. 

FIGUIETRA,  dl.  Y.  Figuiera  et  Fig, 
Rad. 

FIGURA,  s.  f.  (figure);  caba.  Figura, 
ital.  esp.  port.  cat.  Figure  .  forme  exté- 
rieure des  corps;  visage  de  l'homme  ;  repré- 
sentation d'une  chose,  en  peinture  ou  en 
sculpture  ;  lignes  que  l'on  décrit  en  dan- 
sant; tour  qu'on  donne  aux  mots  et  aux 
phrases  en  les  éloignant  de  leur  signification 
ordinaire. 

Éty.  du  lat.  figura,  fait  de  fingere,  for- 
mer, faire.  V.  Fig,  H.  2. 

Faire  de  marridas  figuras,  tr.  se  con- 
duire mal ,  faillir  à  l'honneur ,  agir  d'une 
manière  inconvenante. 

FIGURABLE ,  adj.  vl.  Figurahle ,  esp. 
Figurabile,  ital.  Figurable ,  susceptible  de 
recevoir  figure.  Y.  Fig,  R.  2. 

FIGURAGIO ,  s.  f.  vl.  Figuraçâo ,  port. 
Figurazione ,  ital.  Figure ,  forme  ,  aspect. 

Ëty.  du  lat.  figuratio,m.  s.  Y.  Fig,  R.  2. 

FIGURAI*,  adj.  vl.  Figurai,  anc.  esp. 
Figurale ,  ital.  Figuratif,  symbolique.  Yoy. 
Fig .  R.  2. 

FIGURAMENT ,  8.  m.  (  fignramein  )  ; 
Figuradament ,  cat.  Figuradamente ,  esp. 
Figuratamente ,  ital.  Figurément ,  dans  un 
sens  figuré  ;  allégoriquement. 

Éty.  du  lat.  figuratè  et  de  ment.  Y.  Fig, 
Rad.  2. 

FIGURANT ,  ANTA ,  s.  (figuràn,  ànte)  ; 
Figurante ,  port.  Figurant ,  ante ,  danseur , 
danseuse  qui  figure  dans  les  ballets,  dans 
les  corps  d'entrée ,  etc. 

Éty.  de  figura  et  de  ant,  Y.  Fig ,  R.  2. 

FIGURAR,  v.  a.  (figura)  ;  Figurare,  ital. 
Figurar,  esp.  port.  caU  Figurer,  représeo- 


FIG 

ter  par  la  peinture,  la  sculpture,  etc.  repré- 
senter par  un  symbole. 

Éty.  du  lat.  figurare,m.  s.  ou  de  figura 
et  de  ar,  faire  une  figure.  Y.  Fig,  R.  2. 

FIGURAR,  V.  n.  Figurer,  faire  figure, 
paraître  avec  a>'antage;  faire  des  figures  de 
danse. 

FIGURAR  SE ,  T.  r.  Affigurar  se,  port. 
Figurarse,  cat.  Se  figurer,  s'imaginer ,  se 
rendre  présent  à  l'imagination.  Y.  Fig,  R.  2. 

FIGURA88A ,  S.  f.  (figurasse)  ;  Figu- 
rassa,  cat.  Augm.  de /(aura,  grosse  figure. 
y.Fig,ïi.2. 

FIGURAT,  ADA,  adj.  et  p.  (figura,  ide); 
FiguradOy  port.  Figurad,  cal.  Figurato , 
iUl.  Figuré,  ée.  Y.  Fig,  R.  2. 

FIGURAT,  S.  m.  Figurad,  cat.  Ft^- 
rado,  esp.  Figurato,  iUl.  Figuré,  t.  de  gram. 
sens  allégorique. 

FIGURATIU,  IVA,  adj.  vl.  Figuratiu, 
tva ,  cat.  Figurativo,  esp.  port.  ital.  Figu- 
ratif. 

Éty.  du  lat.  figurativus,  m.  s.  Y.  Fig, 

FIGURATIVEMEN,  adv.  vl.  Figurati- 
vamente.  esp.  port.  ital.  Figurativement.  Y. 
FiV,R.2.  *^  *^ 

FIGUROUNA,  s.  f.  (figurôune)  ;  Figu- 
reta,  cat.  Ft^unea,esp.  Figurina^  ital.  Pe- 
tite figure,  figurine. 

Ëty.  de  figura  et  du  dim.  ouna.  Y.  Fig, 
R.2;  * 

FIL 

FIL,  rioo,  ruoo,  ma,  radical  dérivé  du 
latin  filum,  t,fil.  Yarron  ,  selon  Yossiiis,  le 
fait  venir  de  hilum  :  Filum  quod  minimun 
est  hilum  ;  hilum  signifiant  peu,  le  moinsdu 
monde,  désigne  bien  la  ténuité  du  fil.  Le 
changement  de  h  en  f  est  commun. 

De  filum,  par  apoc.  fil;  d'où  :  Pro-fil, 
En-filada,  Fil,  Fil-a,  Fil-ada,  FU-adour, 
En'filar,Fil'ar,A'filar,  A- filai,  Fil-airis, 
Fil-andra,  Filandr-ous,  FiUas,  FiUassa, 
Filat'Ura,  En- filai,  Fil-eira,  Fil-eiris, 
Fil-et,  FiUera,  Per-fil-ura,  etc.,  A-fiUat, 
Fau' filât.  Des- faufilât,  Par-fil-ura  ,  A- 
filat-ar,  Fil-iera,  Fili-grana,  Fil-oeha, 
Fil'Oua,Fil'Ousa,  Filous-ela,  Des-filar, 
Des'filat.  Fau'filar,  Fau-filat,  Fau-fila, 
Afiel-andat,  A-f-fiaUar,  Af-fil-ar,  Af-fil- 
at,  Af  filat-ar ,  De- fil-ar,  Des-fil-frar. 

De  fil,  par  le  changement  de  i  en  ie,  et  de 
len  r,/΀r; d'où  ;  Fier,  Fier-ar,  Fier-aire, 
Fierar-ela,  Des- fier  ar ,  Des- fierai,  Es- 
fiar-ar,  Des-fiarar. 

De  fil,  par  le  changement  de  I  en  ou  : 
Fiou,  Fiou-gastar,  Fiou-touert. 

De  fil,  par  la  suppression  de  i  ,  fi;  d'où  : 
Flass-ada,  Fl-assadoun,  Pl-ossada ,  Fl- 
eoupas,  Fl-eoupar. 

De  /if,  par  le  changement  de  f  en  h  : 
Hieou,  Hilousa. 

F  EL,  2,  riM,  nou,  radical  pris  du  latin 
/lltu#,  tt,  fils,  qu'on  fait  venir  du  grec  (pOXov 
(phylon),  race,  famille,  ou  de  «piXetv  (philein), 
amour,  à  cause  de  la  tendresse  que  les  pères 
ont  pour  les  enfams. 

De  filius,  par  apoc./iZ{;  d'où  :  Fil,  Fili^ 


FIL 

ada,  Fili-astre ,  FUi-al.  Fili-al,  Fili-eti. 

De  /S(tttf,par  apoc.  deiif,/ilt,et  par  dian- 
gement  de  H  en  Ih,  filh;  d'où  :  Filh,  Ft2^-a, 
Filh-an,  Filh-as,  Filk-assa,  FUh^stre^ 
Astra,  FilK^tas ,  Filh-eta,  Filh-ieU,  Filh- 
ol.  Filhrola ,  Filh-ouer,  Filh-oun,  ouna.  A- 
filha-men,  A-filhola-men ,  Fit ,  Af-fÛha- 
ment,  Af-filhrar,  Af-filK-at,  A^filh-ation. 

De  fili,  par  le  changement  de  li  en  l{,  /U(  ; 
d'où  :  FilUa,  FilUi,  Filli-ot. 

De  fil,  par  le  changement  de  ^en  h;  HiUh, 
Hilh-a ,  Hilh-ot ,  Hilhrota. 

TEL,  S.  m.  dl.  Fil,  cat.  Fils.  Y.  FtOM  et 
Fil,  R.2. 

FIL, s.  m.  vl.  Goors,  courant  de  rivière, 
le  courant  principal,  Lou  fiou  de  t'aigua.  Y. 
Fti,R. 

FIL,  8.  m.  vl.  FUI,  cat.  Fijo,  anc.  esp. 
Hijo,  esp.  mod.  Filho,  port.  Figlio,  itaL  Fils. 

Ëty.  du  lat.  filius,  m.  s.  Y.  Fil,  R.  2. 

FILA,  s.  f.  (file);  Fila,  iUl.  cat.  port, 
esp.  File,  suite  ou  rangée  de  choses  ou  de 
personnes  disposées  l'une  après  l'autre.  Y. 
Enfilada. 

Éty.  du  lat.  filum,  fil.  Y.  FU,  R. 

FILABLE ,  ABLA ,  adj.  vl.  Filable,  qui 
peut  se  filer.  Y.  Ft^R. 

FILADA,  s.  f.  (filàde).  Enfilade,  rangée, 
longue  file.  Y.  Enfilada. 

Ëty.  de  fila  et  de  la  term.  pass.  ada,  file 
faite.  Y.  Fil,  R. 

FILADOUR,  8.  m.  (filadéu),  dl.  Baignoir 
des  file^ses  de  chanvre  ou  de  lin.  Y.  Fil,  R. 

FILADURA,s.  f.  (filadùre);  ra&ADomA, 
riABximA,  niximA,  riALADusA,  ns&AfSA.  FUa- 

tura,  ital.  Ftadura,  port.  Filure,  qualité  de 
la  chose  filée,  chanvre,  laine  ou  lin,  des- 
tinés à  être  filés  ou  matière  à  filer,  filage, 
action,  manière  de  filer. 

Ëty.  de  fil  et  de  la  term.  ura,  l'art  de  filer 
oulachoseàfiler.  Y.  Ft<.R. 

FILAGI ,  S.  m.  (filàdgi);  nuA«i,  loo  n- 
luui.  Fiaçâo,  port.  Filage,  manière  de  filer. 

Éiy.  du  lat.  filum  agere.  Y.  Fil,  R. 

FILANDIERA,  s.  f.  (filandiére^  ;  Fton- 
detra,  port.  Fileuse  à  la  quenouille  ou  an 
rouet.  V.  Filairis. 

Éty.  ôefilar  et  de  term.  mult.  iêra.  Yoy. 
Fil,  R. 

Le  poëte  Goye,  a  employé  ce  mot  dam  le 
sens  oe  parque  : 

HcIm  tmubleri  «Ion,  qM  dooh  U  fitmndUrom^ 
D'an  eoM  de  aria  cbcooz  hrmtma  ma  puipiwM. 

FILADIS,  S.  m.  vl.  FUadis,  cat.  Filadiz, 
esp.  Filasse,  bourre  de  soie.  Y.  Fil,  R. 

FILAGNA ,  8.  f.  (  filàgne  ),  d.  du  Yar. 
Rangée  de  ceps  de  vigne.  V.  Aulin. 

FILAGRABIA ,  S.  m.  vl.  Y.  Filigrana. 

FILAIRE,S.  m.  (filàTré):  rauuu,  rw- 
KAnw,  riAMAïas.  Ftandetro,  port.  Fileur,  qui 
file. qui  en  fait  profession. 

Ety.  de  fil  et  de  aire,  Y.  Fil,  R. 

En  terme  de  fileuse  : 

FAIRE  L'AIGUILLÉE,  «'t.!  tl«r  U  il  mmI  loog  ^m  I« 

bras  pcal  tétenif. 
REM  VIDER  L'AIGtILLÉE,  c*«t  «mUr  U  81  mt  W  W> 

biof  ov  Mtr  U  fi—u. 

FILAIRIS ,  8.  f.  (fileirts)  ;  nunn^riA- 
uMMSaM,  risMABSLA,  miJUionmA,  wiâwwwaA, 
riBiuuBA,  m&Bum ,  nASAnu,  hababb&a,  n* 


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FIL 

.  Filatricê,  iUl.  HUadorà,  esp.  Fiadei  • 
ra,  port.  Fiieuâe,  celle  qui  fait  profesâioD  de 
filer. 

Ëly.  de  fil  et  de  airis.  V.  Fil,  R. 

TOsANDRA,  8.  f.  (filandre)  ;  rmAmsA, 
wtMMMMMuk,  Filandres ,  frange  qui  se  forme 
par  l'usure  d'un  tissu,  longues  fibres  qui  se 
trouvent  dans  la  viande,  filaments  qui  volti- 
gent dans  l'air. 

Fiiandra  de  tempij  ondée  de  pluie  ou  ora- 
ge qui  ne  se  fait  sentir  que  sur  une  ligne. 

Éty.  V.  Ft7,R. 

FILANDROUS,  OU8A,  adj.  (filandréus, 
dose)  ;  mmA«MM>ot ,  rtMMJummooê  ,  fibbiaii- 

«OTO.  Filandreux,  euse,  rempli  de  filandres  : 
Vianda  filandrousa ,  viande  filandreuse. 

Éty.  de  fiiandra  et  de  ous.  V.  Ft(,  R. 

FILANTROPIA,  et  comp.  V.  PhUan- 
trapia, 

FILAR,  V.  a.  (fila):  nxuui,  ramMi.  Fi- 
lare,  îtal.  HUar,  esp.  mod.  Ftcr,  port. 
FUar^  cat  anc.  esp.  Filer,  faire  du  fil, 
réduire  en  fil. 

Ëty.  du  lat.  filare ,  ou  de  fil  et  de  la 
tcrm.  act  ar,  filum  agere.  V.  Fil,  R. 

FHar  Um  eabUy  filer  le  cable,  t.  de  mar. 
le  lâcher  peu  à  peu. 

Filar  seit  cariai,  filer  ses  cartes  en 
jouant,  c'est  les  découvrir  une  à  une. 

Filar  la  earta,  filer  la  carte,  c'est  l'esca- 
moter et  en  substituer  une  autre. 

À'ûitii  plus  au  Umps  que  Berta  fUava  , 
nous  ne  sommes  plus  au  bon  vieux  temps , 
où  Berle,  mère  deCharlemagne,  ne  dédaignait 
point  de  filer  pour  orner  les  églises.  V. 
FilcUura, 

Les  Egyptiens  attribuent  l'art  de  filer  à 
Isis  ;  les  Chinois,  à  l'impératrice,  femme 
d'Yao  :  les  Indiens,  à  Àracbné  ;  les  Grecs, 
à  Minerve. 

3100  ans ,  avant  J.-G.  Namah ,  fille  de 
Lameth,  invente  l'art  de  filer. 

FILAR,  V.  n.  Filer,  aller  à  la  file,  faire 
du  fil ,  en  pariant  des  vers  à  soie  ;  devenir 
gros,  en  parlant  du  vin,  ce  vin  a  filé. 

Filar  doux,  filer  doux,  répondre  avec 
iàlbksse  à  des  menaces ,  etc. 

Filar  au  pechier,  à  la  boutelha,  boire. 
Cast 

FILARIA,  S.  m.  (filariâ).  V.  Phylaria. 

FILAS,  s.  m.  (filàa);  ntAs,  n»Mr,m»jk», 
rmut.  riALA»,  rxALAT.  FUed,  cat.  Fiado, 
port.  Filato,  ital.  Filaeium ,  basse  lat. 
Filet ,  réseau  fait  avec  du  fil  pour  prendre 
do  poisson,  des  oiseaux,  etc. 

Ëty.  du  lat.  filum ,  ou  de  la  basse  lat. 
fllacium.  V.  Fil,  R. 

Dans  un  filet  tendu  on  nomme  : 

TÊTE .  U  bord  d'en  hrat. 

PIED  ,  mImI  d'co  bu. 

RALUfGUES,  1m  «ordtt qui  l«  bardnrt. 

PLOMBÉE ,  e*ll«  qni  MMticm  la  plomb  oa  i«  ptcmi. 

FLOTTES  oo  CHAPELET  ,  k  Mnk  «t  !••  awraMs  é» 

lUf  qai  j  Mut  ùtéê. 
CBXJTE,  UduuneedchaalanbMdafilMoaMbulMir. 
OGRDRE,  !•  maud  d«t  mdlles. 
LEVURE,  premier  rang  da  malHat  par  teqnal  oo  eom* 

mMea  do  filât. 
▲GCRUES ,  amiUM  doablaa  ipi'oa  Ut  poor  m  aagroantcr 

BILARmJRES ,  graodaa  aalUas  dbnt  oo  borda  let  tteu. 


FIL 

On  donne  le  nomme  de 

LACEim  ,  i  eelal  qnl  &it  laa  filets. 

Calar  leis  filas,  tendre  les  filets. 
Ajustar  de  filas,  coudre  des  filets. 
Radoubar  un  filas .  ramender  un  filet. 
FILAS,  s.  m.  (filas);  niAT.  r»uui,iio- 
soA,  rn&AT,  riBi.AT  blahc,  nLAs.  Nom  qu'on 

donne  au  cungrecommun  :  JHurœna  conger. 
Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Holobranches 
et  de  la  fam.  des  Panloptères,  commun  dans 
le  Méditerranée. 

Éty.  de  filas ,  filet,  parce  que  ce  poisson 
entortille  sa  queue  autour  de  ceux  qu'il 
prend  ,  comme  le  ferait  un  filet  ;  sa  chair 
est  blanche  et  d'assez  bon  goût. 

FILAS,  s.  m.  riBAOA,   riMAt,  ruAT.  Est 

aussi  le  nom  qu'on  donne  au  mire ,  Murœna 
myrus.  Lin.  poisson  qui  vil  également  dans 
la  Méditerranée,  et  qu'on  distingue  du  pré- 
cédent en  ce  qu'il  est  plus  petit ,  tacheté 
sur  le  museau,  et  marque  d'une  ligne  trans- 
versale sur  l'occiput  ;  on  le  nomme  moruo, 
à  Nice,  selon  M.  Risso. 

FILASSA,  s.  f.  (filasse)  ;  ruxAtsA.  Carret, 
gros  fil  tiré  d'un  vieux  cable  ,  coupé  par 
niorceaux ,  dont  on  se  sert  sur  les  vais- 
seaux, pour  raccommoder  quelque  manœuvre 
rompue. 

Èty.  de  Fil,  R.  et  du  dépréc.  assa. 

FILASSA ,  s.  f.  nsLAssA.  Filassa,  cat. 
Filasxa,  ital.  Hilaxa,  esp.  Filaça,  port. 
Filasse ,  l'écorce  du  chanvre  et  du  lin  , 
lorsqu'elle  a  reçu  toutes  les  préparations 
nécessaires  pour  être  filée  ;  longue  file. 
Aub. 

FILAT,  s.  m.  Est  aussi  un  des  noms 
du  myre,  V.  Filas;  en  vl.  fil.  V.  Fil  et 
Fiott. 

FILAT,  s.  m.  (fila).  Émouchette.  V. 
Caparaçoun, 

Ety.  de  fil  et  de  at,  fait  de  fil.  V.  Fil , 
Rad. 

FILAT,  s.  m.  vl.  Filât,  cat.  Fiado , 
port ,  FUato  ,  ital.  Toile ,  filet  à  chasser 
ou  à  pécher. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent. 

Qu*ab  quatr'aunas  de  filât. 
Pierre  Cardinal. 

FILAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fila  .  âde)  ; 
miiAT.  Ftado,  port.  Filé,  ée.  V.  Fil,  R. 

FILATA,  s.  f.  (filâte),  dl.  Espèce  de 
poutre.  Sauv. 

FILATIER,  dl.y.  Telalier,  Teisseirand 
et  Fil,  R. 

FILATURA,  s.  f.  (filature)  ;  ti«aoi,  tiba- 
«B.  Filatura,  basse  lat.  ital.  Fiadura,  port. 
Filature,  lieu  où  le  tirage  du  cocon  est  suivi 
du  moulinage  de  la  soie,  lieu  où  l'on  file  le 
coton,  etc. 

Ety.  de  fil  et  de  la  terra,  atura,  litt.  manu- 
facture de  fil.  V.  Fil,  R. 

L'art  de  filer  remonte  k  la  plus  haute  anti- 
qm'té,  chez  les  nations  civilisées,  car  il  est 
beaucoup  de  peuplades  qui  Tignorent  encore. 

Les  tradiUons  juives  l'attribuent  à  Noéma, 
scBur  ou  feomie  de  Noé;  les  Chinois  ,  à 
l'impératrice,  femme  d'Yao;  les  Lydiens, 
àArachné;  les  Grecs,  à  Minerve;  et  les  Pé- 
ruviens, à  Mama-OElla.  Goguet.  L  1.  p.  264. 


FIL 


243 


^  Le  fuseau  fut  pendant  longtemps  le  seul 
instrument  employé  è  cet  art  ;  le  rouet  ne 
fut  inventé  qu'en  1530 ,  par  Surgen,  bour- 
geois de  Brunswikc.  La  première  machine  k 
filer,  en  grand,  fut  inventée  par  l'anglais 
Lombe,  en  1718;  elle  se  composaitde  26.586 
roues,  et  fabriquait,en  24  heures,  5 18,304,460 
verges  de  fil  de  soie,  d'organsin,  ou  247,726, 
080  aunes  de  France. 

En  1770,  Hargreaves  et  Arkwright,  per- 
fectionnèrent toutes  les  machines  à  filer. 

En  1798,  WillamsRobinson,  inventa,  en 
Angleterre,  les  machines  pour  filer  le  lin  et 
le  chanvre. 

En  1803 ,  les  machines  inventées  ,  en  An- 
gleterre, pour  filer  la  laine,  furent  introdui- 
tes en  France,  par  M.  Douglas. 

En  1816,  M.  Hermann,  professeur,  à  Ratis- 
bonne,  inventa  la  table  à  filer. 

En  1818,  M.  Milne,  inventa  les  machines 
à  cylindre. 

FILEIRA,  s.  f.  (filèïre);  nAnsmA,  «la- 
DVMA.  Lin,  chanvre,  laine,  préparés  pour  être 
filés.  V.Ft/adura  et  F«,R. 

Êty.  de  fil  et  de  eira.  V.  Fil  R. 

FILEIRA,  s.  f.  vl.  Filieyra,  anc.  cat. 
Filandria,  esp.  Filandras,  port.  Fiiandra, 
ital.  Filandre,  maladie  des  oiseaux.  V.  Fil, 
Rad.  ' 

FILEmiS,  Corrup.  de  Filairis,  v.  c.  m. 
et  Fil,  R. 

FILERA,  a  f.  (filère),  dg.  Fuseau?  V. 
Fil,  R. 

Tandis  qo'à  loan  eonnoal  la  jonjno  boardilèro 
Biro  eu  m  soarillMi  la  pmnjmta  J!/ero 
Jatmin. 

FILET ,  S.  m.  (filé)  ;  nsLcr.  Ft7«e ,  cat. 
FileU,  esp.  port.  Filetto.  iial.  Filetum,  bas- 
se lat.  Filet,  ce  mot  s'applique  à  une  infinité 
de  choses  diflérentes ,  qui ,  par  leur  forme 
plus  ou  moins  déliée,  ressemblent  à  un  petit 
fil  ;  en  terme  de  menuisier,  moulure  lisse  et 
plate  qui  sert  à  séparer  les  autres  moulures  ; 
outil  servant  à  faire  les  filets;  partie  charnue 
de  l'épine  du  dos  de  quelques  animaux,  en 
terme  de  boucher  ;  en  terme  de  chasse  et  de 
pêche,  rets  pour  prendre  les  oiseaux  et  les 
poissons;  bride  à  mors  droit  ou  brisé,  Voy, 
Bridoun;  traits  d'or  sur  la  reliure  d'un 
livre,  etc. 

Éty.  de  filet  dm.  de  filum,  fil.  V.  Fil,  R. 

FILET,  S.  m.  rmsT ,  mur,  itAABT,  m- 
eHOL ,  •ooumcvwr ,  nmM.  db  la  a«si«a.  Filet  OU 
frein  de  la  langue,  repli  membraneux ,  situé 
dessous  la  langue  et  destiné  à  régulariser  ses 
mouvements,  en  les  limitant. 

Éty.  defilamentum,  V.  Fil,  R. 

Quand  le  frein  s'étend  jusqu'à  la  pointe  de 
la  langue,  il  gène  les  enfants  pour  téter,  et  il 
faut  le  couper  ;  mais  si  les  médecins  écou- 
taient, à  cet  égard,  les  nourrices,  il  le  coupe- 
raient à  tous  les  enfants. 

Cette  opération  est  inutile  toutes  les  fois 
que  la  langue  peut  paraître  hors  de  la  t)ou- 
cbe  et  que  l'enfant  tête  facilement. 

FILET,  s.  m.  vl.  PetU  fil,  fil  délié. 

Éty.  Dim.  de  Fily  v.  c.  m. 

FILET,  s.  m.  Filet,  partie  charnue  qoe 
l'on  détache  le  long  de  l'épine  dorsale  de 
certains  animaux  :  FUet  de  mouioun,  fiUî  dw 
btu^u, 

FILBT-D*AIO0A  ,  S.  (.  (filè-d'àigne). 


Digitized  by  Vn'LiVJV  li^ 


244 


FiL 


Surgeon,  petit  Glet  d'eau,  qui  sort  naturelle- 
ment de  la  terre  ou  d'un  rocher. 

FILH,  8.  m.  vl.  FUI,  cat.  Fils.  V.  Piou  et 
Ft7.K.2. 

ni«HA ,  8.  f.  (fille)  ;  CMATA,  muMA,  Figlia, 
ilal.  Hija,  csp.  Fi<fia,porl.  FtUa,  cat.  Fille, 
personne  du  sexe  féminin  ,  par  rapport  au 
père  et  à  la  mère  ;  on  le  dit  aussi  quelquefois, 
dans  le  même  sens,  des  animaux  domesti- 
ques. 

Ély.  du  lat.  filia.  V.  Fiou  et  Fil,  R.  2. 

Piehota  fUha ,  petite  ou  jeune  Glle ,  peti- 
te-fille, la  tille  du  nisou  de  la  fille,  par  rap- 
port à  l'aïeul  ou  à  l'aïeule. 

Bella-filha,  la  femme  du  fils.  V.  Nowra. 

Filhas  d*artichauSf  filles  d'artichaut, 
œilletons  d'artichaut. 

Ftlha ,  se  dit  souvent  pour  domestique  , 
particulièrement  dans  les  auberges  : 

Filha  d'host*  et  figolcra  de  camln. 

Si  notin  ca  tMUda  loa  VMpra,  es  tutada  Ion  matin. 

Sentences  et  proverbes  relatifs  aux  filles. 

Filha  à  maridar^  chivau  à  vendre, 

FUha  eoumo  et  elevada, 

Ettoupa  eoumo  et  filada, 

La  filha  etcoumù  la  rosa^ 

Et  bella  quand  es  enelota  (pour  ene(aiua) 

Filha  laida,  ben  parada. 

Filha  maigra  eme  dol  gras, 

A  cadejouine  home  plat. 

Filha  pauc  vitta,  requista* 

Filha  qu*agrada  ^ 

Mitât  maridada, 

Filha  que  prend,  te  rende  ou  se  vende, 

Filhat  à  maridar  marrit  bettiari  à 
gardar, 

Leis  filhas  devoun  parlar  que  quand  leis 
galinas  pittoun, 

Filhas  et  veires  soun  toujours  en  dangier, 

fflLHA-OE-GHAMBRA  OU  de  cammui  , 
ciuuBooA.  Femme  de  chambre  et  non  fille 
de  chambre,  qui  a  vielli. 

PILHALA,s.  f.  vl.  Lampe.  V.  Velhola 
et  Vigil,  R. 

FILHAN,  s.  m.  (fillàn);  riAii,  ruuui. 
Les  filles  en  général.  V.  Lou  filhan. 

Éty.  de  filha  et  de  an,  V.  Fil,  R.  3. 

Lott  Slkan  et  tant  6«r,  qne  \y  aemMo  d'avist, 
Qne  deou  tenir  bridât  km  rej  de  Pampaloono, 
LabelljNidicf*. 


,  8.  m.  (fillàs)  et 

FnLHASSA,  S.  f.  (fillâsse);  nuATAt, 
TUkMêA.  Grosse  et  laide  fille. 

Éty.  de  filha  et  du  péj.  asta.  V.  Fil,  R.  2. 

FIÛBABTRB,  A8TRA,  S.  (  fillàstré, 
astre  )  :  nuAsnn ,  riAiTBB ,  riAnmA.  FigliaS" 

iro,  îtal.  FiUastre,  cat.  Uijattro,  esp.  Beau- 
fils  .  belle-fille  ou  fille  d'un  autre  lit ,  fillltre. 

Éty.  du  lat.  filiasUr,  filiastra,  de  filh, 
et  de  la  term.  attra ,  ou  de  filius  allerius^ 
selon  Roquef.  V.  Fil,  R.  2. 

FII.HATA ,  s.  f.  vl.  Synonyme  de  fille 
publique. 

Item  mays  es  estât  ordonai  que  deguna 
fiilhata  niruffian  non  dtvon  entrar  en  viUo^ 

Délibération  du  conseil  municipal  de  Di- 
gne, du  28  août  1451. 

FILHATAS .  V.  Filhassa  et  Fil,  R.  2. 

FII.HEIBOO0 .  (filleiroou) ,  et 

FILHEIROU,  s.  m.  (fiUeiréun);  non, 
roasnoiiM,  nunaoni.  Vrilles  OU  mains  de  la 


FIL 

vigne  et  des  plantes  sarmenteoses  en  géné- 
ral. 

Ëty.de/iietra,  chose  filée,  et  dudim.  oun. 
V.  Fi(,R. 

FILHET ,  s.  m.  vl.  FUlet .  cat.  Hijito  , 
esp.  Filhinho,  port.  Figlioletto,  ital.  Cher 
enfant,  cher  fils.  V.  Fil.R.  2. 

FHLHETA,  s.  f.  (filléte);  cbatovha, 
■iuM>TA.  Filhinha ,  port.  Petite  fille ,  jeune 
fille ,  grisette. 

Éty.  de  filha  et  du  dim.  eta,  ou  du  latin 
filiola.y.FU,Bi.2. 

FILHIETI ,  s.  m.  pi.  vl.  Mes  petits  ou 
mes  chers  enfants. 

Êty.  du  lat.  filioli.  V.  Fil ,  R.  2. 

FÛâHOL ,  s.  (fillol)  ;  riLMCoo  ,  wumovwm, 
ri&uoi.,  OËJk ,  noooo&A.  FiglioeHo,  ital.  Ahi' 
jado, esp.  Afilhado,poTi.  Filol,cèi.Filiolus, 
basse  lat.  Filleul ,  celui  qu'on  a  tenu  sur  les 
fonts  du  baptême  ;  convoi  pour  un  k)aptème  ; 
en  vl.  vaurien,  mauvais  garçon. 

Ély.  du  lat.  filiolus,  filiola.  V.  Ftl,R.  2. 

FII.HOI.A,  s.  f.  (fillole)  :Fa{o/a,  caL 
Filiola,  basse  lat.  Hijuela,  esp.  Filleule.  V. 
Fil,  R  2. 

FIIeHOLA,  s.  f.  (fiUôle);  nooo.  o«a. 
Œilleton  ou  rejeton  enraciné  d'une  plante, 
tel  qu'un  œilleton  d'artichaut,  cayeu  ou  oi- 
gnon des  plantes,  de  la  famille  des  Liliacées. 
V.  Guidoun  de  terme. 

Éty.  du  lat.  filiola.  V.  FU,  R. 

FILHOLA,  s.  f.  dl.  Sorte  de  cierge. 
Douj.  V.  Velhola  et  Ft^i(,R. 

FILHOLA,  s.  f.(fillôle).  Nom  Qu'on  don- 
ne, k  Tulle,  au  champignon  des  prés,  qui  est 
blanc  et  délicat.  Béron. 

FILHOLA,  s.  f.  noui.  Est  encore  le  nom 
qu'on  donne  aux  vrilles  de  la  vigne.  Cast. 

FILHOLBTA,  8.  f.  vl.  Petite  fille,  fil- 
leule. V.  FU,  R.  2. 

FILHOOD,  y,FUhol. 

FILH08,  s.  m.  vl.  Petit  d'un  animal.  V. 
Ftl,  R.  2. 

FILHOUER ,  d.  m.  VoY.  FUhol  et  Ftl, 
Rad.  2. 

FILHOUERA,  8.  f.  (fillouére).  Nom  qu'on 
donne,  à  la  llolhe-du-€aire,  près  de  Sisteron, 
k  un  petit  canal  d'arrosage,  qui  communique 
à  un  plus  grand;  comme  si  l'on  disait:  la  fille 
d'un  grand  canal.  V.  FU,  R.  2. 

FILHOULAOE,  S.  m.  (fiUoulàge)  ;  n&oo- 
ijMB.  Suppl.  à  Pellas.  Repas  que  le  parrain 
donne  après  le  baptême. 

Éty.  de  filhol  et  de  âge, 

FILHOUN,  GUNA,  S.  (fllloûn,  oûne); 
Filhina,  port.  Jeune  petite  fille,  terme  de 
caresse  :  moun  filhoun,  ma  chère  enfant; 
Filhoun,  signifie  aussi  jeune  garçon,  d'après 
Sauv. 

£ty.  de  filha  et  du  dim.  oun.  V.  Fil,  R.  2. 

FILHTZ,  adj.  vl.  Fixe. 

FILIAOIO,  vl.  Filiacio,  cat.  Y.  Filia- 
tion. 

FILIADA,  s.  f.  (filiâde),  dl.  Belle-fiUe, 
bru.  V.  Nouera. 

Éty.  de  fiUa  et  de  ada,  adoptée  pour  fille. 
V.Fi/,R.2. 

FILIAL, ALA,  adj.  (filial,  aie);  Filial, 
cat.  esp.  port.  Filiale,  ital.  Qui  appartient  au 
fils,  à  l'enfant,  qui  est  du  devoir  du  fils. 

Ëly.  du  Ut.  fiHalU,  m.  8>  V.  Ftl,  R.  2. 


FIL 

FILIA8TRE,  A8TRA,d.  baslim.  V. 
FtlAcuIffetFtl.  R.2. 

FIUAT ,  8.  m.  (filiâ),  dl.  Gendre.  Voy. 
Gendre. 

Éty.  de  /il,  fili,  ti  de  ai,  devenu  fils,  adop- 
té pour  fils.  V.  Ftl,  R.  2. 

FILIATION ,  s.  f.  (filialle-n)  ;  nuAMw, 
n&iATm.  Filiation  généalogique. 

FILIBRA ,  s.  f.  (filière).  Filière,  plaque 
d'acier,  percée  de  trous  de  diflerentes  gran- 
deurs ,  dans  lesquels  on  fait  passer  un  métal 
pour  lui  donner  la  forme  de  fil.  On  donne 
aussi  le  même  nom  à  l'instromeot  qui  sert 
à  faire  les  vis. 

Éty.  de  fil  et  de  la  term.  iera,  qui  sert 
à  faire  le  fil.  V.  Ftl,  R. 

FIUBTI ,  8.  m.  pi.  vl.  Mes  chers  enfants, 
terme  d'amitié. 

Ëly.  du  lat.  filioli,  m.  s.  V.  Ftl,  R. 2. 

FIUORANA,  8.  m.  (filigrane):  niAa«A- 
MA.  Filigrana,  ital.  esp.  port.  cat.  Filigrane, 
ouvrage  d'orfèvrerie,  travaillé  à  jour,  et  (ait 
en  forme  de  petits  filets  garnis  de  grains  ; 
figures  tracées  dans  le  papier  ;  on  dit  aussi 
filagramme  dans  ce  dernier  ca8. 

Lty.  de  fiU,  gén.  de  /ilum,  fil ,  et  de 
grana ,  grain.  V.  Ftl,  R. 

On  conservait  dans  le  trésor  de  Notre- 
Dame  de  Paris  ,  une  croix  en  filigrane , 
travaillée  par  saint  Eloy ,  mort  en  665. 

FIUPINA ,  nom  de  femme.  V.  PhUi^ 
pine. 

FILIPO ,  nom  d'homme.  V.  PhUippo, 

FILIUS  ANTE  PATREM  ,  8.  m.  Un 
des  noms  latins  du  tussilage,  qui  s'est  con- 
servé dans  quelques  pays.  V.  7ic#stla^. 

Êty.  Le  fils  avant  le  père ,  parce  que  la 
fleur  vient  avant  les  feuilles.  V.  Ftl,  R.  2. 

FILLA,  vl.  V.  Filha  et  Ftl,  R.  2. 

FILLASTRE ,  vl.  V.  FUhastra  et  Ftl, 
Rad.  2. 

FILLAT ,  8.  m.  vl.  File,  rangée.  V.  Ftl , 
Rad. 

FILLAT,  s.  m.  vlFtUdlre,  beau-fils. 
V.  Ftl,  R.2. 

FILLI,  s.  m.  ni.  d.  vaud.  Fils,  les  fils, 
les  enfants.  V.  Ftl,  R.  2. 

FILLIOL ,  OLA ,  V.  Ftl^l  et  Ftl,  R.  2. 

FILLOL,  vl.  V.  Ftl^l. 

FILLOLA,  vL  V.  Ftl^olaetFil,R.  2. 

FILOGHA ,  s.  f.  (filétche)  ;  FUoJa ,  cat. 
Filet,  espèce  de  tissu  fait  en  mailles  nouées 
comme  celles  d'un  filet,  dont  on  fait  des 
bourses  et  une  espèce  de  coiffe  k  joor  pour 
maintenir  les  cheveux. 

Êty.  de  Ftl,R. 

FILOGHA ,  s.  f.  riBUMMA,  rwnooo.  Vrflle, 
espèces  de  filaments,diverseroent  contournés, 

2ui  naissent  des  tiges  de  certaines  plantes  • 
e  la  vigne,  par  exemple ,  et  qui  servent  à 
les  lier  aux  corps  environnants. 

Éty.  V.  Ftl,  R. 

FILOMENA,  V.  Philomena. 

FïïLOB,  adj.  vl.  Velu,  filandrçox,  ganû 
de  fils,  de  filaments.  V.  Ftl,  R. 

FILOSOFAR,  V.  Philosophar. 

FILOSOFE,  vl.  V.  Philosopha. 

FILOSOFIA,vl.  FUosofia,  c^i.  V.  Philo- 
sophia. 

FILOSOPHAR,  vl.  Ftloso/hr,  ctt.  V. 
Philosophar. 

FILOU,  V.FtIotil. 


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FIL 

ni«OUA,  V.  Caulimgna. 

Éiy.  V.Fa,R. 

FILOUN,  8.  m.  (Glôtm}.  Filon,  veine  mé- 
tallique. 

rwOVB,V.FU<mt. 

FIU>U8A,  8.  f.  (filéose);  Filoia,  cat. 
\.CoulougnaeiFU,K. 

FILOU8A ,  8.  f.  Nom  avignonnais  de  la 
masse  d'eau  à  feuilles  étroites ,  lypha  an- 
gustifoliaf  plante  de  la  famille  des  Typhacées, 
qu'on  trouve  dans  les  lieux  marécageux. 

FiLODSA-FicaoTA,  S.  f .  Nom  qu  on  donne, 
dans  le  même  pays,  à  la  masse  d'eau  petite. 
V.  Sagmta. 

Êty.  Le  nom  de  filousa  a  été  sans  doute 
donné  à  ces  plantes  parce  que  leur  hampe 
sert  à  faire  des  quenouilles. 

FILOUSELA.  s.  f.  (filousèle).  Filoselle, 
grosse  soie  très^oromune,  provenant  des 
côtes  ou  des  cocons  de  graine,  lesquels  ont 
été  cardés  et  filés  au  rouet  ou  à  la  quenouille. 

Éty.  V.  FU,  R. 

FILOIIT,  8.  m.  (filôU);  n&ov,  ruooi. 
Filou,  celui  qui  vole  avec  adresse  et  subtilité, 
qui  escamote  ce  qu'il  vole  ;  on  le  dit  aussi  de 
ceux  qui  volent  au  jeu  par  des  tours  d'a- 
dresse. 

Éty.  du  grec  (pT)Xo«  (pbélos),  imposteur , 
ou  de  <piX^TT)c  philétèi),  voleur,  larron. 

Dérivés  :  Ftlon,  FiUmt,  Filant-ar^  Fû 
lonl-arta. 

FILOOTAGI,s.  m.  (filcutidgi).  Filou- 
terie. 

FILOUTAR,  V.  a.  et  n.  (filoulà).  Filou- 
ter, voler  avec  adresse,  tromper  au  jeu. 

Ety.  de  fiUnU  et  de  la  term.  act.  ar^  faire 
le  filou. 

FIU>UTARIA,  s.  f.  (filoutarie).  Filou- 
terie, action  du  filou,  art  de  tromper  en  fi- 
loutant 

Êty.  de  filaut  et  de  la  term.  aria. 

L'art  de  tromper  doit,  suivant  les  Grecs, 
son  origine  à  Hermès  ou  Mercure,  dont  ils 
firent  une  divinité,  le  dieu  des  voleurs.  Jl 
vivait,  vers  l'an  1850,  avant  J.-G. 

FILO£,vl.  V.  F«o#. 

FILOZOFIA,  vl.  y.  Philoêophia. 

FILTRAGIO,  s.  f.  vl.  FUtracià  ^  cat. 
Filtration,  suppuration.  V.  FiUralion, 

FILTRAGI,  s.  m.  (filtràdgi).  Filtration , 
action  de  filtrer. 

Êty.  de/lttreetde  agi. 

FILTRAR,  V.  a.  et  n.  (filtré}  ;  FêUrare, 
ital.  FiUrar ,  esp.  port.  cat.  Filtrer ,  faire 
passer  un  liquide  au  travers  d'un  filtre  ;  s'in- 
filtrer. 

Ély.de/îttreet  de  ar. 

FILTRAT ,  ADA ,  adj.  e4  p.  (filtra , Âde); 
FUtrado,  port.  Filtré,  ée. 

FILTRATION,  S.  f.  (filtratie-n)  ;  ru- 
TSAtton ,  ruTSATm.  FiUracià ,  cat.  Feltra- 
sione,  ital.  FiUracUm ,  esp.  FUiraçâo ,  port. 
Filtration ,  opération  par  laquelle  on  sépare 
les  matières  solides  qui  sont  suspendues  dans 
un  liauide  en  faisant  passer  celui-ci  au  tra- 
vers d'uD  filtre. 

Éty.  du  lat.  fiUraeio,  de  filtrarei  de  acHo. 

FILTRE,  s.  m.  (filtré);  FiUro,  ital.  esp. 

r>rt.  Filtre  y  cat.  Filtre,  intermède  qui  sert 
la  filtration,  instrument  au  moyen  duquel 
on  l'opère. 


Éty.  du  lat.  fellrum^  feutre  «  parce  qu'on 
s'en  servit  d'abord  pour  filtrer 

Les  premiers  filtres  ou  fontaines  domesti- 
ques paraissent  avoir  été  inventés,  dans  le 
cours  du  dernier  siècle,  par  Ami. 

Boquillon ,  Dict.  des  Inv. 

Dérivé  :  Ftttr-ar,  Filtr-ai,  Filtr-ation. 

FILURA,  s.  f.  (filûre).  Feuillure,  entaille 
à  angle  droit,  qui  est  entre  le  tableau  et  l'em- 
brasure d'une  porte  ou  d'une  croisée,  pour  y 
mettre  la  menuiserie. 

FILVADAIRE,  s.  m.  vl.  ruvABOom.  Qui 
chérit  la  vie. 

Fm 

FIBIRRE,  S.  m.  (fîmbré).  Taled,  voile 
dont  les  Juifs  se  couvrent  la  tète  dans  leurs 
synagogues. 

Éty.  du  lat.  fimbria^  frange. 

FIN 

FIN,  radical  pris  du  latin  unis ,  if ,  fin , 
terme,  limites,  que  Jules  Seal,  fait  dériver 
defio,  fierif  être  fait. 

De  finis,  par  apoc.  fin  ;  d'où  :  Fin,  En- fin, 
Fin-ir,  Fifi-tl,  Ftn-al,  ala ,  Finala-ment, 
Fin-ança,  Finanç-ar,  Re-fina-men,  Re-fin^ 
ar,  Finanç-as ,  Financier ,  Finane-iera , 
Ftfiane-er,  Financh-er,  Fin-ar  y  Fin-founa, 
Fin-ida,  Fini-nun,  Fini-maund,  Ftnt-lton, 
Fin-que,  Fin-s,  Fin-isos ,  Af-fin-itatt  Af- 
fin-at,  Afin^  A-fin-ar,  An-fin ^  Par- fin,  ïnr 
finit.  In-fini-ment,  In-fin-ital,  In-fin-it-if, 
/n-/înti-iu,  Coun-fins,  Coun-fin-ar,  De-fin^ 
tr,  De-fin-U,  In-de-finU,  De- fin  ition,  De-fi- 
nit'if,iva,DefiniHva'ment,  De-fin-er,  De- 
fin-ei,  De-finit-airOy  De-finit-aur^  In-de-fi- 
niss-ahle. 

De  fin ,  par  le  changement  de  t  en  e ,  /bt; 
d'où  :  De-fen-ia^De-fen-it,  Fen-ida,  A-fenir, 
Af-finix-o;  et  les  noms  de  lieu,  Finis-terra^ 
Fin-landa. 

FlNy  2,  naM,  radical  pris  du  teuton  fein, 
dont  les  Anglais  ont  fait/Siie.  les  Flamands 
fyne ,  les  Italiens  fino ,  délié,  menu  en  son 
genre;  pur,  excellent,  subtil,  délicat,  rusé, 
adroit. 

De  Mn ,  par  suppression  de  e ,  fin;  d'où  : 
Fin,  Fin-a ,  Fina-menl ,  Fin-ar,  Fin-ard, 
Ftn-a#,  assa,  Fin-e$sa,  Fin-et,  Fini-oul-ar, 
Finrocho,  Fin-ochau,  Ftn-of,  Ftti-otfcA-ouf , 
Af'fin-adoury  Af-fin-agi,  Af-fin-ar,  Affin- 
ai Af-fin-oira,  Ra-fin-agi,  Ra-fina-ment, 
Ra-finar  y  Ra- fin-aria  y  Ra-fin-at,  Ra-fin- 
iir,  Ft^n-OMÏH»r,  Fignoul-aire,  FignouiMr, 

FIN ,  s.  m.  (fîn)  ;  n.  Ftii«,  ital.  Fin ,  esp. 
Fim ,  port.  Fi ,  cat.  Fin,  bout,  extrémité,  but, 
la  mort,  comme  fin  de  la  vie;  en  vl.  paix, 
accord,  conclusion. 

Ëty.  du  lat.  finis,  m.  s.  V.  Ftn,  R. 

Veire  la  fin  de  quauquaren,  Tr.  détruire, 
anéantir. 

Leis  quatre  fins  de  TAoïnf,  les  quatre  fins 
de  l'homme,  c'est-à-dire,  la  inorl^  ii  jugement 
dernier^  le  paradis  et  l'enfer. 

Non  aver  fin  ni  pausa^  vl.  n'avoir  ni  fin, 
ni  pause. 

FIN,  Est  souvent  adv.  ou  concourt  à  com- 
poser des  expr.  adv. 

Del  fin  eommençament,  vl.  Dès  son  com- 
menoement. 


FIN 


245 


A  lajfin,  k  la  fin,  après  tout,  enfin. 

En  fin  finala,  enfin. 

A  la  fin  finala,  en  dernier  résultat 

Fin  qu*ara,  jusqu'à  présent. 

Ai  tout  pagat,  fins  un  soùu  ,  j'ai  tout  payé 
sans  en  excepter  un  sou. 

Au  fin  founs,  bien  au  fond,  dans  la  partie 
la  plus  basse. 

FIN,  s.  m.  Fin,  le  fin  du  métier,  de  la  lan- 
gue, le  point  décisif  et  principal. 

D'aquot  fin ,  de  l'excellent,  de  l'exqois. 

Éty.  du  teuton  fein.  V.  Fin,  R.  3. 

Fer  cequesde  meis  vers  se  soun  de  bouena  raça 
Vo  se  soun  d*aq%iot  fin 
Vous  n*en  demandai  troou 
Cadun  fa  ce  que  poou .         Gros. 

Lou  fin  doou  fin,  le  fin  du  fin,  ce  qu'il  y  a 
de  plus  caché,  de  plus  mystérieux  dans  une 
affaire. 

Tirar  lou  fin  doou  fin,  raffiner,  subtiliser. 

FIN,INA,  adj.  (nn , ïne) ;  AmtPAT,  n, 
roTAT.  Fino,  ital.  esp.  port.  Fi,  cat.  Fin,ine, 
délié  et  menu  en  son  genre  ;  de  bonne  quali- 
té, sans  mélange;  ruse,  adroit;  soyeux,  doux 
au  toucher. 

Éty.  du  lat.  finis,  fin,  par  métaphore  :  Un 
home  fin,  est  un  homme  qui  veut  venir  k  bout 
de  son  dessein;  une  chose  fine,  est  une  chose 
à  laquelle  on  a  donné  la  dernière  main,  qu'on 
a  travaillée,  purifiée,  jusqu'à  la  fin  ;  ou  plutôt 
de  fein,  teuton,  ou  du  golh./Vn,fin.  V.  Ftn, 
Rad. 

Ftn  ame  fin,  valoun  renper  doublura, 

FIN,  INA,  adj.  vl.  n.  Fi,  Rap.  délicat, 
pur,  fidèle. 

Tui  H  fin  amadors  eUis  finas  amaressas, 
V.  Guillaume  de  Gabestaing. 

Tous  les  fidèles  amants  et  les  fidèles 
amantes. 

Éty.  V.  Ftn,  R.  2,  et  Feine. 

Réconciliation,  racommodement ,  quit- 
tance. 

FIN,  dg.  Pour  Afin,  v.  c.  m.  pour  jusque. 
V.  Fifif. 

FINA,  vl.  Il  ou  elle  finit,  cesse,  meurt. 

No  fina,  ne  cesse. 

FINA,  adj.  vl.  Pure,  chaste,  fidèle.  Voy. 
Ftn,R.  2. 

FINA,  nom  de  femme, sync.  de  Joouse* 
phina,  v.  c.  m. 

FINAL,  ALA,  adj.  (final, aie);  Finale. 
ital.  Pincl .  eep.  port.  cat.  Final ,  aie ,  qui 
finit,  qui  termine,  qui  dure  jusqu'à  la  fin. 

Éty.  du  lai.  fiwilis.  y.Fin,R.  de  finis. 

FinALA,s.  m.  (finale).  Finale,  la  der^ 
nière  syllabe  d'un  mot;  la  dernière  note  de 
musique  :  le  dernier  morceau,  la  fin. 

FINALAMRNT  ,  adv.  (finalaraein)  ;  Fi- 
nalmente,  ital.  esp.  port.  Finalment,  cal. 
Finalement,  enfin,  à  la  fin. 

Éty.  de  finala  et  de  ment.  Y.  Fin ,  R.  de 
finis. 

FINALMENT,  adv.  vl.  V.  Finalament 
et  Fin,  a. 

FINAMEN,  adv.  vl.  Finament,  anc.  cat. 
Ftftaiiieiite,  esp.  port.  ital. Tendrement,  pu* 
rement,  fidèleoaent. 

Ëty.V.Fin,R.  2.defeM. 

FINAMENT,  adv.  (finameîn);  Fina- 
mente,  ital.  esp.  port.  Finement,  avec  finesse, 
adroitement,  avec  ruse. 


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246 


FIN 


Ëly.  de  /tua  et  de  meni,  d'une  minière 
fine,  rasée.  V.  Fiii,R.  2, 

FINANÇA,  a.  f.  (finance);  wMMuaitA.  Fi- 
nancia^  basse  lat.  Finance  ;  pour  argent,  Y. 
Argmt, 

Ëty.  Suivant  La  Mothe-le-Vayer,  du  vieux 
français  finer^  dit  pour  finir,  achever,  parce 
qu'avec  de  l'argent  on  finit  beaucoup  de 
choses  ;  d'où  ehevance ,  d'achever,  a  la  m.  s. 
que  finance.  V.  Fin,  R.  définie. 

FINANÇAR ,  V,  a.  (finança).  Financer,  dé- 
bourser de  l'argent. 

Ëty.  de  finança  et  de  ar,  Y.  Fin^  R.  de 
finis, 

FINANÇAS ,  s.  f.  pi.  (finances)  ;  Finanxe, 
ital.  Finances,  trésor  public,  revenus  d'un 
Etat,  science  de  Tadministration  des  finances. 

Éty.  de  la  basse  lat./inare,  arrêter  un 
compte.  Y.  Finança ei  Ftit,R.  définis. 

Es  mau  din  seis  finances^  dit-on  de  quel- 
qu'un qui  est  bas  percé. 

FINANCER,  nuAiicB,  d.  béarn.  Y.  Fi- 
nancier, 

FINANGHER,  d.  lim.  Y.  Financier, 

FINANCIER,  s.  m.  (financié)  ;  niiABc«B. 
Financier,  qui  est  dans  les  finances,  qui  par- 
ticipe à  leur  administration. 

Ëty.  de  finança  et  de  ter.  Y.  Ftn,  R.  de 
finis, 

FINANCIERA,  S.  f.  (financière).  EscH- 
tura  financiera  ^  écriture  financière,  espèce 
d'écriture  qui  se  nomme  aussi,  coulée. 

Ety.  de  fiinanças  et  de  iera ,  parce  que 
c'est  de  cette  espèce  qu'on  use  le  plus  dans 
les  bureaux  comptables  ou  des  finances.  Y. 
Fin,  R.  de  finis. 

FINAN8A,  vl.  Y.  Finança. 

FINAR,  V.  a.  vl.  Payer,  financer;  ran- 
çonner, être  rançonné. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  finare,  trouver  de 
l'argent,  d'où  finance.  Y.  Fin,  R.  de  finis. 

FINAR,  V.  a.  (finâ),  d.  lim.  Tromper.  Y. 
Troumpar  et  Guilhar. 

Taû  que  créii  finas  loû  aûlréis 
Se  véû  lou  premiéz  fina. 

C'est-à-dire  : 

Tau  que  ères  finar  lous  autres 
Se  ves  lou  premier  finat. 

Éty.  de  Fin,  R.  2. 

FINAR,  V.  n.  vl.  Finar,  anc.  cat.  esp. 
port.  Ftnare,  ital.  Finir,  cesser,  terminer, 
mourir,  rassembler. 

Éty.  de  fin  et  de  ar.  Y.  Ftii.  R.  de  finis. 

FINAUD,  ARDA,  d.  bas  lim.  Y.  Finas  et 
Fin,  R.  de  Fein, 

FINAS,  ASSA,  s.  (fînàs,  àsse);  niiA», 
rmocBO ,  rniocBov ,  rnioT ,  ummmw  ,  racr.  Fi- 
nasseur  ,  euse,  celui ,  celle  qui  use  de  petites 
ou  mauvaises  finesses. 

Ety.  de  fin ,  rqsé,  et  de  as,  augm.  Y.  Ftn, 

FmASSAR  et 

FINASSBGEAR,  y.  n.  (Qnassà  et  finas- 
tedjà).  Finasser,  faire  le  fin. 

FINAT,  ADA^adj.  et  p.  vl.  Fini,  ie.  Y. 
Fin,  R. 

FINEIâA,  vl.  Y.  Finelha, 

FINELHA,  S.  f.  vl.  rwttii,  wanuxA. 
Courroie,  boucle. 

FlNELLA,vl.  Y.  Finelha. 


FIN 

FINBM,  vl.  Nous  finissions. 

FINEM ,  vl.  Terminant. 

FINESaA,  s.  f.  (finesse);  FtiUMa,cat. 
Ftiiexxa ,  ital.  Finesa ,  esp.  port.  Finesse , 
qualité  de  ce  qui  est  fin,  délié,  travaillé  avec 
légèreté  ;  délicatesse  d'espritou  d'exécution; 
ruse,  artifice. 

Éty.  de  l'ital. /Inexia,  de  /In  et  de  esta, 
Y.  Ftn,  R.  2. 

FINESTA,  dg.  Alt.  de  Feneslra,  v.  c.  m. 

FINESTRETA ,  8.  f.  dg.  Finsstrela,  cat. 
Y.  Fenestroun. 

FINESTROUN,  dl.  Y.  Fenestroun. 

FINET ,  ETA  ,  ad^.  et  S.  (fine,  été)  ; 
riHOT,  rivocBA,  ramTo.  Finet,  dim.  de  fin.  Y. 
Ftn,  R.  2. 

FINET ,  Y.  Finas. 

FINET,adj.  vl.  Fini. 

Éty.  du  lat  finitus.  Y.  Ftn ,  R. 

FINETD,  adj.  des  deux  genr.  (finitn), 
d.  bas  lim.  Y.  Finet. 

FINETZ ,  vl.  Finissez. 

FINEZA,  S.  f.  vl.  Pureté.  Y.  Ftne^a  et 
Ftn,  R. 

FINFA ,  S.  f.  (finfe).  Joie,  contentement, 
bonheur:  Esire  de  finfa,  loc.  adv.  Triom- 
pher ,  manifester  la  joie  d'avoir  vaincu  ;  faire 
parade  ;  être  dans  la  prospérité.  Avril. 

FINFARLUCHA ,  8.  f.  (fïnfarlùtche). 
Fanfreluche.  Aub. 

FINFARRA,  8.  f.  (finfarre).  Espèce  de 
mésange.  Cast. 

FINFOUNS ,  s.  m.  (fin-founs).  Au  fin- 
founs,  au  plus  profond ,  dans  l'abyme ,  com- 
me si  l'on  disait ,  à  la  fin  du  fond. 

Éty.  Y.  Fin,  R.  définis. 

FINHER,  vl.  Y.  Fenher, 

FINIRUSTERRA ,  S.  m.  vl.  Finistère. 
Y.  Ftnw(erra  et  Fin,  R. 

FINIDA,  s.  f.  (  finide  ) ,  dl.  Sounar  la 
finida,  sonner  les  Glas.  Y.  Clas. 

Ëly.  Mot  trop  expressif,  puisqu'il  annonce 

Sue  tout  est  fin.  C'est  le  conclamatum  est 
es  latins.  Y.  Fin,  R.  de  finis. 

FINIMEN,  s.  m.  vl.  raanmr,  rnaaaan. 
Finiment ,  cat.  Fenecimiento ,  esp.  Fenecv- 
mento, pori.  Finimento,  îtal.  Achèvement, 
bout,  fin,  complément,  destruction,  ter- 
me. 

Éty.  du  lat.  finis  et  de  men.  Y.  Fin ,  R. 

FINI-MOUND ,  s.  m.  (fini-méun),  dl. 
La  fin  du  monde,  sauv. 

Éiy.  de/!ntf-moimdt.  Y.  Ftn,  R. 

FININ,  dg.  Jasm.  Pour  finissent,  finis- 
sant. 

FINIOULAR  ,  Béron.  Y.  Ftonottlar  et 
Fin,R.2. 

FINIR ,  V.  a.  (finir)  ;  acabas  ,  tbihiiiab  , 
uAcxjkM.  Finir ,  cat.  anc.  esp.  Ftntre ,  ital. 
Fenecer,  esp.  Findar,  port.  Finir,  achever, 
terminer ,  mettre  la  dernière  main. 

Éty.  du  lat.  finir ,  ou  de  fin  et  de  ir ,  aller 
àla  fin.  Y.  Fin,  R. 

FINIR ,  V.  n.  csMAB,  HAMAS.  FtntVe, Ital. 
Fenecer ,  esp.  port  Finir ,  prendre  fin,  ces- 
ser ,  se  terminer.  Y.  Fin ,  R. 

FINI808 ,  s.  f.  Vl.  Fin. 

FINI88ION,  s.  f.  (finissie-n).  Gare.  Y. 
Finition. 

FINI8TERRA ,  (  finis-térre)  ;  Finistier- 

ra,  esp.  Finistère,  département  du dont 

le  cher-lieu  est  Quimper. 


FIN 

Êty.  Nom  d'un  cap  de  la  Galice,  dérivé 
du  laUn.  finis  terrœ,  Y.  Fin,  R. 

FINIT ,  IDA,  lA,  adj.  et  p.  ACASAT.  Fi- 
nit, cat.  Finito,  ital.  esp.  Finaltiraiio,  port 
Fini ,  ie,  achevé ,  perfectionné  :  Es  un  ea- 
poun  finit ,  trad.  c'est  un  coq^iln  ûeBt  ;  fini, 
dans  ce  sens  n'est  pas  français. 

Éty.  de  fin  et  de  it,  Y.  Fin  ,  R. 

FINIT,  s.  m.  Fini ,  le  fini ,  la  perfection 
d'un  ouvrage. 

FINITION,  s.  f.  (fînitie-n);  waaamm, 
ruiuf mi.  La  fin  ,  l'action  de  nnir ,  d'aller 
jusqu'à  la  fin ,  de  voir  la  fin. 

Ety.  Y.  Fin ,  R. 

JVen  fau  veire  la  finition ,  il  faut  en  voir 
la  fin. 

Etpui  de  tout  eiço  vHren  la  fnitien. 
Bouquet  prouv.  Anony. 

FINOCHARIA,  s.  f.  (finotcharie)  ;  n- 
■oocBABiA,  Finasserie.  Aub. 

FINOGHO ,  (finôtche),  et 

FINOCHOU ,  s.  m.  (finôtchou).  Un  gros 
fin,  finasseur,  finaud.  Y.  Finas  et  Fin,  R.  2. 

FINOT ,  adj.  et  s.  (finô).  Y.  Finas  et 
Fin,  R.  2. 

FINOUGHOIIS,  OIiaA,adj.  (finoutcbôns, 
ôuse).  Léger,  ère,  mince,  en  parlant  d'une 
toile,  d'un  tissu  quelconque.  Avril.  Y.  Fin, 
Rad. 

FINQU'ARA,  prép.  (fînqu'âre).  Jusqu'à 
présent. 

FINQUAS,  vl.  et 

FINQUE ,  prép.  (finqué).  Jusqu'à,  jusqu'à 
ce  que. 

Fin^u'ara,. jusqu'à  présent 

Éty.  de  fin  et  de  que,  Y.  Fin,  R. 

FINQUOT,  prép.  (fïnquô).  Jusqu'à,  jus- 
qu'au. 

FINS,  prép.  (fïns);  Ftno  et  Infino,  iul. 
Fins,  cat  Jusque:  Fins  un  Itard ,  Jusqu'à 
un  liard. 

Éty.  de  finis.  Y.  Ftn.R. 

FINTAR ,  V.  n.  (ftntâ),  dl.  Rusé,  pour 
attraper  quelqu'un.  Sauv. 

Éty.  de  finia,  feinte,  et  de  ar;  de  fingere, 
fictum.  y,Fig,K, 

FIO 

FIO,  Pour  feu.  Y.  Ftoc  et  Foc,  R. 

FIOG,  s.  m.  (fié);  no.  Fio  et  Fioe,  rom. 
Feu.  V.  FuecetFoe,  R. 

FIOIA,  dl.  Alt  de  FueUia,  v.  c.  m.  et 
Fulh,ïi, 

FIOL,  s.  m.  (fiôl),  d.  rouerg.  Fil  de 
chanvre  ou  de  lin.  Y.  Fil. 

FIOLA,  8.  f.  (fiole)  ;  Fiala^  ital.  Phiala, 
lat  Fiola,  basse  lat.  Fiole,  petite  bouteille, 
ordinairement  à  large  ventre ,  et  par  exten- 
sion, bouteille. 

Ëty.  du  lat  phiala,  fiole.  Y.  Ftal,  R. 

FIOUkR,  V.  a.  (fioulà),  et  impr.  nooLA% 
nvLAM.  Boire  beaucoup,  se  griser;  disparaî- 
tre, dans  l'expression:  An  fiolat,  ils  ont 
disparu,  en  parlant  des  écus  dansés  on  des 
oiseaux  sortis  du  nid;  siffler.  Y.  Siblar. 

Ëty.  de  fiola  et  de  ar,  ou  du  grec  (ptoX^w 
(phialeô),  noire,  se  divertir  avec  ses  amis. 
V.  Fiai,  R. 

FIOLAR  8E,v.  r.  (se fioulà),  d.  bas  lim. 
S'enivrer.  Y.  Enubriar  #'. 


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FIO 

nOUBTA,  s.  f.  (fioalé(e)»  et  Impr.  m- 
TA ,  novuTA.  Dim.  de  fiola ,  petite  fiole. 
FIOLON ,  Tl. 

Platjw  «t  /WoNi  •  gram  dU«MMrt«ni , 
roM,  vtn*  d«  oimiU  figvn. 


FION»  8.  m.  (fie-n);  moim,  nsn.  Air, 
grâce  qu'on  se  donne  ou  qu'on  a  en  faisant 
une  chose;  tournure;  chagrin,  inquiétude. 

Fton,  n*e8t  pas  français. 

FIOU ,  8*  m.  (flou)  ;  m.,  anoo ,  «non  , 
wtwma  t  mm ,  riA& ,  riAV ,   no&  «  rtsi..  Ft/o  , 

ital.  Hilo,  esp.  Fto,  port.  Fil,  cat.  Fil, 
filasse  du  chanvre ,  du  lin ,  du  coton ,  de  la 
laine,  etc.  tordue  en  un  brin  délié  et  continu; 
il  se  dit  aussi  de  toutes  les  matières  qu'on  a 
allongées  au  point  de  les  rendre  minces 
comme  un  fil. 

Ély.  du  lat.  /Itum,  fU  et  /iou,  par  le  chan- 
gement de  l  en  ou.  V.  Fil,  R. 

L$$pr%nc%pale$  etpèeis  de  fil  qu'on  ditlingue 
par  des  noms  particuliers ,  sont: 

LE  FIL  BLAIVC  aq  FIL  D'ÉPIIf  AY  ,  tn  deux  o«  trois 

brim  ;  il  porta  souvent  U  nom  da  iabricant  «t    sert  a 

eoadra. 
LE  FIL  DE  BRETAGNE ,  la  ploa  fort  entra  le*  eomnimu, 

0  aat  pratqaa  toujours  talot. 
LE  FIL  PLAT,  an  deux,  l^èramant  tors. 
LE  FIL  A  TRICOTTER  ,  fiou  Jtbas  ,Bi  ao  dam,  trois 

on  quatra,  légéraraent  tort  ou  moulina. 
LE  HL  DE  MALIN  ES  ,  J!ou  dt  Jmntetm,  tr^-fin,  daMM 

i  la  iabriaatlon  des  dantallas. 
LE  FIL  DE  CARRET  ,  61  da  clianvra  cp'oii  rvtira  da  ron 

da»  eordoos  des  vlaut  cables  aenrant  à  faeeaaiaiodar  les 


LE  FIL  DE  COLOGNE  ,  JSou  d»  motueo,  fil  de  lio  dont 

on  aa  sert  pour  faire  des  bas. 
LE  FIL  PERS ,  fiou  d'in/gr. 

FIOU ,  Se  dit  encore  do  plusieurs  choses 
qui  sont  déliées. 

Lou  fiou  doou  discours,  etc. 

De  fiou  en  agulha^de  fil  en  aiguille,  d'un 
bout  à  l'autre,  clairement,  en  détail. 

Aver  lou  fiou,  être  rusé,  fin. 

Una  maaaissa  de  fiou,  dl.  un  éche?eau 
de  fil. 

Coupar  à  drech  fiou,  couper  de  droit  fil. 

Anar  à  drech  fiou .  aller  de  droit  fil. 

Fiou  de  pignoun,  fil  de  pignon,  nom  que 
les  horlogers  donnent  à  du  fil  d'acier  can- 
nelé en  forme  de  pignon. 

On  doit  aux  Anglais  l'invention  de  ce'fil,  et 
particulièrement  au  mécanicien  Hooke ,  qui 
vivait  dans  le  XY1I"«  siècle. 

Fiou  de  tnousca ,  fil  de  Cologne ,  fil  dont 
les  cordonniers  se  servent  pour  faire  des 
points  blancs. 

Fiou  d'infer ,  fil  de  colon  rouge ,  qui 
sert  ordinairement  pour  marquer  le  linge. 

FIOU  ,  s.  m.  vBos.  Le  fil ,  le  tranchant 
des  instruments,  des  outils.  V.  Fil,  R. 

FIOU,  Pour  vrille.  V.  Filheiroun  tl Fil, 
Rad. 

Fious  deis  f  rester  s,  traînasses. 

FUm  des  fayoous,  filaments. 

Fiou  de  la  vigna ,  vrilles. 

FIOU,  s.  m.  (fiou)  ;  nsov,  siirAinr,  nui , 
ru..  Figlio,  ital.  Hijo,  esp.  Filho ,  port. 
Fils,  enfant  mâle,  considéré  relativement  an 
père  et  4  la  mère. 
Éty.  du  lat.  filius,  V.  Fil ,  R.  2. 

Beou-fiou,  beau-fils,  fils  du  mari,  relati- 


FIO 

tementà  sa  femme,  ou  fils  de  la  fenune,  re- 
lativement aumari,  oufils  d'alliance. 

Pichot-fiou,  petit-fils,  le  fils  du  fils  ou 
de  la  fille,  par  rapport  à  l'aïeul  ou  à  l'aïeule. 

FIOU,  s.  f.  (fiôu).  Fille,  pour  filhou , 
ait.  de  Filha,  v.  c.  m. 

FIOU-db-l'aiova,S.  m.  batooii-db-l'aiova. 
Filum  aquœ,  basse  lat.  Le  fil  de  Teau. 

FIOU-sAWAm,  dl.  V.  Faufilar  ci  Fil, 
Rad. 

FIOU-d'ahaii,  s.  m.  FU  d'archal.  Voy. 
Fiqu'd*archal. 

Ely.  du  lat.  csreus,  d'airain,  ou  de  araneus, 
d'araignée,  selon  Sauvages,  parce  que  les 
treillis  qu'on  en  fait,  représentent  une  toile 
d'araignée. 

FIOUVabcbai.  ,  s.  m.  (fiou-d'archal  ); 

nov-omrWMcuAi.,  nov-os-BicBAVD,  wiovnAwukw, 

AasBCHAv.  Fil  d'archal ,  fil  de  fer  ou  de  lai- 
ton passé  par  la  filière. 
Éty.  du  lat.  aurichaleum. 
D'autres  le  font  venir  de  Richard  Archal, 
qui  aurait  inventé  l'art  de  tirer  le  fer  ou  la 
tréfilerie ,  il  ne  manque  à  la  vérité  de  cette 
élymologie  que  l'existence  de  Richard 
Archal. 

On  donne  le  nom  de  manichordion ,  au  fil 
d'archal  du  plus  petit  échantillon,  et  celui  de 
torche,  aux  faisceaux  de  fil  d'archal  plies  en 
rond. 

FIOU-DB-TBLA,  s.  f.  uf SA.  Gros  fil  dout  on 
se  sert  pour  coudre  les  voiles  des  vaisseaux. 
FIOU-«ASTAa,  dl.  V.  Faufilarei  Fil,  R. 
FIOU-TOUBRT,  S.  m.  Fil  retors,  fil  à 
deux  brins ,  simplement  roulés  l'un  sur  l'au- 
tre; au  lieu  que  les  fils  commis  sont  d'abord 
tordus  séparément  et  roulés  ensuite  sur  eux- 
mêmes  par  l'efibrt  qu'ils  font  pour  se  dé- 
tordre. 

Éty.  de  fiou  et  de  touert,  tordu.  Y.  Fil, 
Rad. 

FIOUCIADA,  S.  f.  (fioucâde),  dl.  et  mieux 
nocADA.  Feu  passager  et  de  peu  de  durée  ; 
fig.  vivacité,  mouvement  passager  de  colère. 
Ëty.  de  fioc  et  de  ada,  feu  fait,  feu  en- 
flammé. V.  Foc,  R. 

FIOUCAS,  s.  m.  (fioucâs) ,  dl.  et  mieux 

nocAf .  Grand  et  vilain  feu.  Sauv.  V.  Foc,  R. 

FIOUIâAR,  V.  a.  (fioulà)  «pour  boire,  V. 

Fiolar  et  Fiai,  R.  pour  sifller ,  V.  Siblar 

et  Sibl.  R. 

FIOUIsAT,  ADA,  adj.  (fioulà ,  àde) ,  d. 
bas  lim.  Enivré.  V.  Enubriat  elFial,  R. 

FIOUIsBT,  s.  m.  (fioulé),  dl.  rioi.BT, 
riBOLBT.  Flageolet,  sifilet,  pipeau.  V.  F^a- 
geoulet,SibletciSibl,Vi. 

FIOULET,  s.  m.  dl.  Ëgout,  cloaque.  Y. 
Tou. 

FIOUIsETAR,  V.  a.  ffiouletà),  dl.nou- 
TAB.  Charmer,  attirer,  prendre  à  la  pipée. 

Ëty.  de  fioulet,  sifflet,  pipeau,  et  de  ar.  Y. 
Sibl,  R. 

FIOUPELAN,  8.  m.  (fioupelan).  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  département  des  B.-du- 
Uh.  à  plusieurs  espèces  de  crabes  du  genre 
Cancer,  Crustacés  de  l'ordre  des  Astacoïdes 
et  de  la  fam.  des  Cancériformes,  plusieurs 
rentrent  dans  le  genre  Fortune. 
Ély.î 

FiOUPEIsAN-PATUT,  Crabe  il  larges 
pattes.  Gar. 
FIOUS,  s.  m.  pt.  vl.  Fiefii. 


FIQ 


FIQ 


247 


FIQUE ,  ICA  ,  désinence  prise  da  lat. 
fica,  ficus,  dérivé  de  facio,  faire. 

Magni- figue,  qui  magna  faeit,  celui  qui 
fait  de  grandes  choses. 

Pacifique,  qui  fait,  qui  aime  la  paix. 

Morbi-fique,  de  facio  et  de  morbus,  qui 
fait  la  maladie. 

FIQUEOEAR,  ?.a.  (fiquedjà).  Craindre. 
Y.  Defiquegear. 

FIQUEIA,  adj.  et  p.  fém.  vl.  Plantée. 
Y.  Ftch,R. 

FIQUOU8 ,  OU8A,  OUA ,  adj.  (fiqnéus , 
ôuse,  ôua).  Délicat  sur  le  choix  des  aliments. 
Y.  Lee. 

Fm 

FniADA,s.  f.et 

FIRAS ,  s.  m.  Sont  des  noms  anciens , 
marseillais,  du  myre.  Y.  Filas, 

FIRAS-FE,  anc.  d.  mars.  Y.  Fielaife. 

FIRENDIER,  s.  m.  vl.  Frappant. 

FlRGA,s.  f.  (firgue),  d.  bas  lim.  Perche, 
brin  de  bois  long  et  de  l'épaisseur  du  bras  à 
peu  près,  Y.  Laia;  Hg,  personne  grande  et 
mince.  Y.  Fer^,R. 

FIRGA-BRUT,  s.  m.  (  flrgue-brù  ) ,  d. 
bas  lim.  Brouillon.  Y.  Tapageur, 

FIRGOUN,s.m.  (firgôu),  d.  bas  lim. 
Fourgon.  Y.  Fourgoun. 

FIRGOUNAR.  v.  a.  (firgounà  ) ,  d.  bas 
lim.  Fourgonner.  Y.  Fourgounegear. 

FIRIGIX>U,  s.  m.  (firiglouj.  Un  des 
noms  qu'on  donne,  à  Thorame,  à  la  lavande. 
\,Frigouls  et  Lavanda. 

FIRIR,  V.  a.  vl.  Lancer,  frapper.  Y.  Fer, 
Rad.  3  ^^  ' 


FIRM,  nn.  radical  pris  du  latîn  firmus, 
a,um,  ferme,  solide,  stable,  dérivé  du  grec 
Spfia  (herma),  Spfiaxoç  (hermatos),  appui, 
soutien,  support,  ce  qui  rend  ferme. 

De  ?pîxa,  par  apoc.  et  changement  de  l'es- 
prit rude  en  /;  ferm  ;  d'où  :  Ferm ,  In-ferm, 
A'ferm-ar,  Fer,  Ferm-a,  Ferm-e,  Fer- 
ma-menl,  Ferm-ador.  Fermralh ,  Ferm-an- 
sa ,  Ferm-ans ,  Ren-fermar ,  Ferm-ar ,  Re- 
fermar.  En- fermât,  £n-fermar,  Ferm-at, 
Ferm-essa,  Re-fermat,Fermretat,Ferm'ier, 
Ra-ferm-ir,  Raferm-it,  Af-ferm-ir,  Af- 
ferm-^i,  En-ferm-elat,  Ferm-ança,  Fermanç- 
aria,  Af-ferm-adura,  Afferm-ar, 

Du  latin  firmus ,  par  apoc  firm  ;  d'où  : 
Firmament,  Af-firmativa-ment,  Af-firm^ 
ar,  Af'firmat,  Af-hrm-ation,  Af-firm-atif, 
Af-firm-atiu,  In-firm-e,  In-firm-itat,  In-- 
firm-aria,  In-firm-ier,  Coun-nrmrar,  Coun- 
firm-at.  Coun-firm-ation,  Co-fermar,  De-fer- 
mar ,  En- fermar ,  Ferm-etat ,  Ferm-alhas , 
Ferma-ment,  Farm-ar ,  Farm-at,  Ranfer- 
mir,  Ranrfermit. 

FIRMAMENT ,  s.  m.  (firmamein)  ;  cis&, 
emov.  Firmament,  cat  Firmamento,  ital. 
esp.  port.  Firmament,  le  ciel  étoile,  le  hui- 
tième ciel  des  anciens  où  l'on  croyait  que  les 
étoiles  étaient  fixées. 

Ëty.  do  lat.  firmamentum,  dérivé  de  /Ir- 
mare^  rendre  ferme,  parce  qoe  les  anciens  le 
croyaient  composé  d'une  matière  solide.  Yoy. 
Firm,  R. 


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248 


FIR 


^  FIRMAMENT  y  S,  m.  ?I.  FortificatioD , 
assuraDce. 

Èty.  àefirmut,  ferme,  qui  afiermit  Voy. 
Firm,  R. 

FIIIMI,8.  m.  (firmi). Nom  delà  fourmi, 
dans  Je  Bas^LimousiD.  V.  Ftmrmiga  elFour- 

FIR1IIIOE4MENT,  8.  m.  4*  bas  lim. 
Fourmillemenl.  V.  Fourmilhamentei  Four- 
mig,  R. 

FIRIQGEAR,  d.  bas  lim.  Fourmiller. 
V.  Fourmilhar  el  Fourmig,  Ù. 

FIRMIGIER,  s.  m.  (armidzié)  ,  d.  bas 
lim.  Fourmilière.  V.  Fourmilhier  et  Four- 
mig,  R, 

FIRMIN,  Dom  d'homme  (firmein)  ;  rm* 
H».  Firmino,  îtal.  Fermin^  esp.  Firmin. 

Éty.  du  lat.  Firminus. 

L'Ëglise  honore  9  saints  de  ce  nom,  le  14 
janvier,  24  juin,  27  juillet,  18  août ,  l*'  et  25 
septembre. 

riROOn,  s.  m.  (firôous),  dl.  Amygdales. 
V.  Amygdaloê. 

fTROOI«BT,  s.  m.  (Oronlé),d.  bas  lim. 
Celui  qui  cherche  partout,  soit  par  curiosité, 
soit  pour  sonproGt.  V.  Furet. 

FIROULETBGEAR,  V.  n.  (firouleted- 
sà) ,  d.bas  lim.  Palrquiller,  toucher  4  tout, 
déranger  les  choses  en  les  maniant. 

Éty.  de  /(roitleletde  egear. 

FIS 

FIS ,  adj.  et  p.  vl.  Fixe ,  sur. 

Fl8,s.eladj.  ?1.  Paii,  accord,sage,  fidèle. 
V.  Fiel  Fin,  vl. 

FIS,  vl.  Il  ou  elle  fit  ;  de  faire. 

FI3A,  s.  f.  (fise);  nsA,  dl.  Espé- 
rance ,  confiance  :  Faire  fisa ,  Àver  fisa , 
avoir  confiance,  espérer:  Fisa!  fiez-vous 
à  cela ,  zeste ,  p'est-à-dire ,  il  n'en  fera  rien. 

Ëly.  du  lat.  fide$ ,  foi.  V.  Fid,  R. 

FiUeioê  que  perdets  la  fizo 
De  beze  bals  de  quauque  tem, 

Goudelin. 
Cest-è-dire  : 

Filhelas  que  perdes  la  fisa 
De  vaser  bals  de  quoique  temps, 

FISABLE,  ABLA,  adj.(fi$àblé,  àble)  ; 
risAsuB,  riAiiuB.  Fidèle,  à  qui  l'onpeuise 
fier  •  personne  sâre. 

Éty.  de  fisa  et  de  able,  V.  Fid,  R. 

FISAC,  s.  m.  vl.  Fistico,  port.  Pistache. 

FISANGA ,  s.  f.  (  fisànce  )  ;  riAnçA  ,  n- 
•nçA,  nsAMÇA.  Confiance  ,  assurance  :  A 
fisance ,  à  l'épreuve  ;  De  grana  de  magnan 
à  fisança ,  de  la  graine  de  vers  à  soie  re- 
cueillie avec  soin  ,  sur  laquelle  on  peut 
compter  ;  Vous  la  douni  à  fisança ,  je  vous 
la  donne  en  ami,  je  vous  la  garantis. 

Èty.  de  fisa  el  de  ança  ,  ou  du  lat.  fiden- 
tia.V.Fid.K.  ' 

FISANÇAMENT ,  s.  m.  vl.  Avec  con- 
fiance ,  avec  liberté. 

Ety.  du  lat.  fidueialiter,  ou  de  fisanea 
et  de  ment.  V.  FûJ ,  R. 

FWANTAT  ,  s.  f.  (fisantà)  ;  nss»AT, 
vl.  Foi.  fidélité.  ^  ^'  ' 

Ély.  V.FÛJ,R. 
FISAR ,  f.  i.  (fisà)  ;  riA..  Fidar  et  Affi- 


FIS 

dare .  îtal.  Fiar,  esp.  port.  cat.  Fier,  con- 
fier une  chose  à  quelqu'un. 

Éty.  de  fisa ,  confiapce ,  et  de  ar.  Y.  Fid , 
Rad. 

FISAR  SE,  V.  r.  (se  fisà)  ;  nnAp, pi- 
dam  ■«.  Se  fier ,  donner  sa  confiance  :  Fisa 
telif  fie-t-y ,  fiez-vous-y.  V.  Fid ,  R. 

Se  fisar  de  quauqu'un ,  Tr.  se  fier  k 
quelqu'un. 

FISCf  radical  dérivé  du  latin  fiscus  ,  I, 
jonc ,  et  ce  qui  en  est(ait;  corkieiUe ,  panier, 
faisselle ,  etc. 

De  fiseus,  par  apoc.  fise;  d'où  :  Fise^ 
Fise^al ,  Coun-fisc-ar ,  Courk-fise-ai ,  Coun- 
fisc-alion. 

De  fisc ,  par  le  changement  de  t  en  ei ,  et 
du  c  en  t  :  Feiss-ela ,  Feiss-elou,  Feifs- 
ola,  En'fl^se'ar, 

FISC ,  s.  m.  (fisc)  ;  Fise^  cat.  Fi#co, esp. 
port.  ital.  Fisc ,  le  trésor  du  prince,  de  TËlat; 
employés  chargés  de  la  conservation  des 
droits  du  fisc. 

Éty.  du  lat.  fiseus  ,  parce  qu'on  le  ramas- 
sait anciennement  dans  des  naniers  d'osier 
ou  de  jonc  appelés  fiseus ^  fiscL  V.  Fisc, 
Rad. 

FISC ,  Avril ,  pour  Fie ,  v.  c.  m. 

FISGAI. ,  ALE ,  adj  (fiscal ,  aie)  ;  wucav. 
Fiscal ,  esp.  port.  cat.  Fiscale ,  ital.  Fiscal, 
qui  tient  au  fisc. 

Éty.  du  lat.  fisealù.  Y.  FUe ,  R. 

FISGO ,  vl.  Fisco ,  esp.  ital.  Y.  Fise. 

FISEL,  adj.  (fisèl)  ;  ntivi. ,  vl.  Fidèle 
Y.Ftd,R. 

FISBLMENT,  adv.  vl.  Fidèlement. 

Ëty.  de  fisel  et  de  ment.  Y.  Fid,  R. 

FISENÇA.dg.  y.FUançalAifisença, 
Bergeyret,  j*ai  l'espoir.  ' 

Éty.  Y.  Fid,  R. 

FISIGA,  Y.  Phynca. 

FISICAI* ,  adj.  vl.  Physique ,  qui  appar- 
tient à  la  physique. 

FISIGIEN,  Y.  Physicien. 

FISIOUNOUMIA,  Fisonomia,  cat.  Y. 
Physiouomia. 

FISONOnaSTO,  Fisonomista,  cat.  Alt. 
de  Phytiouomisto ,  v.  c.  m. 

FISOUNOUMIA ,  Fisonomia ,  cat.  Y. 
Physiounoumia. 

FISSA,  s.  f.  (fisse),  dl.  Terme  de  mineur. 
La  fisse,  ou  les  gardes  du  charbon  de  pierre, 
pierre  noire  le  plus  souvent  feuilletée,  comme 
l'ardoise,  de  la  nature  du  charbon,  mais  qui 
brûle  peu  ;  c'est  sur  ces  pierres  qu'on  trouve 
les  empreintes  des  plantes  étrangères.  Sauv. 

Éty.  de  fixa,  plantée,  enfoncée.  Y.  Fich, 
Rad. 

FISSA,  s.  f.  (tisse),  d.  bas  lim.  Aiguil- 
lon. Y.  Fissoun,  Agulhoun  el  Pougnoun. 

Êly.  du  lat.  festuca,  selon  Roquef. 

FISSADA,  s.  f.  (fissàde),  d.  bas  lim. 
Piqûre ,  petite  blessure  que  fait  une  chose 
ou  un  animal  qui  pique.  Y.  Pougnidura. 

Ëty.  de  fissa  ,  aiguillon,  et  de  ada,  fait 
avec  un  aiguillon.  Y.  FicJ^ ,  R. 

On  le  dit  aussi  d'une  douleur  lancinante, 
des  élancements  qu'on  éprouve  dans  une 
partie  enflammée. 

FISSADURA,  s.  f.(fissadûre),  dl.  Piqûre 
d'abeille.  Y.  Pougnidura. 

Ety.  de  fiehar^  enfoncer.  Y.  Fich^  R. 


FIS 

FISSAL  ,  s.  m.  (fissél),  dl.  Piqûre,  coup 
d  aiguillon.  Y.  Pougnidura  et  Fich,  R. 

FISSALHOUN  ,  s.  m.  (^fissailloù).  Nom 
du  frelon,  è  Agen,  parce  qu  il  porte  un  long 
aiguillon.  Y.  Chabriant,  Fissal^Fich,  R. 

FISSAR ,  V.  a.  (fissà).  Pour  fixer.  Y. 
Fi^ar  etFicA,R. 

FISSAR,  V.  a.  dl.  et  bas  lim.  Piquer  ; 
Sf  fissar,  se  piquer,  et  fig.  se  piquer  ai| 
jeu.  Y.  Pougner,  AgulhouniareiFich^H, 

Un  home  se  graoumiava 
Se  gratet  et  trovet  leou 
La  gueyra  que  lou  fissava. 
Tandon, 

Éty.  de  fissa,  aiguillon,  et  de  ar.  Y. 
Fich,  R. 

FISSARD  ,  s.  m.  (fissà)  ,  dl.  riMA». 
Un  scieur  de  long  ;  fig.  gros  mangeur. 

Mangea  eoumo  un  fiuard,  il  mange  com- 
me un  ogre. 

Éty.  du  lat.  fissum,  de  findere,  fendre. 
Y.  Fend,  R. 

FISSO ,  vl.  Y.  FUsoun  et  Fich,  R. 

FISSOT,  s.  m.  (fisse):  mio.  Nom  qu'on 
donne,  dans  les  houillères  du  Languedoc,  aux 
schistes  avec  empreintes  de  plantes,  formant 
le  plancher  des  couches  de  la  houille. 

Ëty.  de  fixa,  parce  qu'ils  servent  pour 
ainsi  dire  de  base.  Y.  Fich,  R. 

FISSOUN ,  s.  m.  (fissoûn).  dl.  Aiguillon, 
insecte  venimeux,  en  général,  dans  le  fiéarn. 
Y.  Agulhoun. 

Éty.  Dim.  de  fissa.  Y.  Fich,  R. 

FISSOURI.AR,  V.  n.  (fissourlà)  ;  neuf  va- 
i4km,  d.  bas  lim.  Chercher  à  pénétrer  dans 
quelque  chose  avec  un  instrument  pointu; 
faire  des  questions  pour  s'informer  de  ce 
qu'on  désire  savoir. 

Fissourlar  quauqu'un,  le  faire  parier; 
il  est  act.  dans  ce  sens. 

Éty.  fissourlar,  est  un  itéralif  de  fissar^ 
enfoncer,  piquer.  Y.  Fich,  R. 

FIST ,  s.  m.  (fist)  ;  vicovla.  Hochequeue 
marseillais ,  Motaeilla  massiliensis,  oiseau 
de  l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam.  des 
Subulirostres  ou  Raphioramphes  (à  bec  en 
alêne). 

Êly.  Ce  mot  est  l'onomatopée  du  cri  de 
cet  oiseau. 

Selon  M.  Roux,  Oiseaux  de  Provence, 
le  nom  de  fist  appartient  aussi  à  la  rousseline 
de  RufTon,  ou  fist  de  Provence,  Anthus  ru  fus, 
viellot ,  oiseau  de  la  même  fam.  que  le  pré- 
cédent. Y.  Pioula. 

nWTAj  s.  f.  (ftste).  Foi  :  Per  ma  fista , 
par  ma  foi,  sur  ma  foi.  Y.  Fe  et  Ftd,  R. 

FISTA^AVOUETA  ,  s.  f.  Nom  que 
porte,  selon  M.  Roux,  l'anthus  de  Richard. 
AnUius  Richardi ,  vieUot ,  oiseau  de  l'ordre 
des  Passereaux  el  de  la  fam.  des  Subuliros- 
tres ou  Raphioramphes  (à  bec  en  alêne). 

Éty.  Y.  Fist. 

FISTIN ,  adj.  vl.  Pressé. 

Ëty.  du  lat.  feslinus, 

FISTOLA,vl.  Fistola,  caL  Y.  FUtula. 

FISTO0N,OUNA,8.  (Gsténn«  ôuna), 
dl.  Fripon,  onne,enlant  gâté;  rapporteur, 
délateur  :  Faire  lou  fisloun ,  faire  l'enfant 
gâté,  le  paresseux. 

FISTONNEGEAR,  ?.  a.  (fistoonedyà) , 


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FIS 

dl.  Regarder  da  coin  de  l'œil  el  k  la  dérobée. 
SauT^ 

FiflTBE  y  inteij.  (  tistré  ).  Certes  !  peste  ! 
dianlre/ 

F/5rC/£,nvT,rt«iv,  radical  pris  du  lat 
futula^iBy  tuyau,  OûCe,  qu'on  fait  venir  du 
grec  f^^  (phônéj,  voix,  et  de  mXAu) 
(slellô),eovoyer,  tiadtcta,  dit  Isidore,  Quod 
voeem  emilai. 

De  (iitula,  fistul:  FUlula,  FUtul-ims. 

De  /ifCwia,  parsyoc.  de  M,  fiala,  et  trans- 
position de  t  et  de  l^  fiula^  flui;  d'où  :  Flw- 
ta.  Flut-ai,  Flui-at,  FM-H,  FM-air$, 
Flutrat. 

De  /Itila,  par  addition  de  a,  flavtIUL,  fiaui; 
d'où  :  Flauta,  Flaut-aire,  FlatU^r,  Flaut- 
et,  Flauêt-el,  FUtut-ol,  Flayui-a^  Flayui- 
aire  Flayut^r,  Flayut-eL 

De  fiutat  Pi>r  le  changemeot  de  u  en  et, 
IUUa.lUU:d'oh  :  Fleita^  FUiUet,  FlHt-ar, 
FlêU-aire. 

De  /lula,  par  addition  de  e  :  FUuia ,  Fes- 
tol^a, 

ri8TIJI«A,s.  f.  vl.  Canne, roseau. 

Éty.  du  lat.  fiêtula,  m.  s.  V.  FUtuly  R. 

FlSTOUk,  s.  f.  (fistule);  Fùiola,  ital. 
FUiula,  port.  cat.  e^p.  Fistule,  ulcère  cal- 
leus,  profond  y  dont  rouverture  est  étroite. 

£ty.  du  lat.  /I^lula,  le  même,  dérivé  de  /U- 
tula ,  flûte ,  parce  qu'on  a  comparé  le  trou 
d'une  fistule  à  celui  de  cet  instrument.  Voy. 
Fittul,  R. 

Faire  una  fistula ,  faire  une  sottise  »  don- 
ner un  coup  à  faux. 

L'opération  de  la  fistule  à  l'anus,  décrite 
par  Celse  et  Paul  d'Egine,  n'avait  pas  encore 
été  pratiquée  en  France,  lorsque  Félix  de 
Tassy,  premier  chirurgien  de  Louis  XI V ,  la 
mit  en  pratique  pour  délivrer  ce  monarque 
de  la  cruelle  maladie  dont  elle  porte  le  nom. 
Ce  fut  le  21  novembre  1687,  aue  cette  opé- 
ration eut  lieu  avec  le  plus  brillant  succès. 

FimnLOim,  ousa,  oua,  adj.  (fistu- 

léus,  éuse,  eue)  ;  Fistulado,  port.  Fistuleux. 
euse ,  qui  est  de  la  nature  de  la  fistule ,  il  se 
dît  d'un  ulcère  profond  comme  une  fistule. 

Éty.  de  fistula  et  de  ont ,  ou  du  lat.  fiHm- 
lotus.  V.  Fisiul,  B. 

FIT 

rrnus ,  espèce  de  juron  (fitré).  C'est  un 
diminutif  d'un  jurement  plus  sale. 

Un  home  que  mandoun  fa  fitre , 
Quand  oou  souffris  esun  beliêre, 
Fabre. 
ilTZ,  adj.  vl.  Fixe. 

Fin 

PIO,  S.  m.  anc.  béarn.Fief?  V.  Fid,  R. 

Pagan  double  fu. 

il  ou  elle  fie. 

FICTATB ,  s.  m.  anc.  béarn.  Celui  qui  tient 
au  fief,  VietTe.  V.  Fid ,  R. 

Item  per  instrument  de  quitança  et  de 
questau  6  fiuaté  simple.  Fors  et  Cost.  de 
Béarn.  Rubr.  de  las  Taxas. 

Lo  fiuaté  pot  lexd  la  terra  qui  tien  en  fiu 
deu  gentiu. 

FIDATER,  vl.  V.  Ffttdaton  et  Fid,  R. 

TOM.   IL 


FID 

FIOTLA,9.f.fl.  Boucle.  V.  Fivela. 
Ety.  du  laL  fUnda  ,  m.  s. 
FIULAR,  et  composés.  V.  Fiolar. 


FIZ 


249 


FIV 


FIVEIéA,  s.  f.vl. 
Boucle, 
fity.  du  lat.  fibula. 


Fivela,  port. 


nz 


FIX,adv.vl.  V.  Fix. 

FUABIENT,  adv.  (fixamein);  nsL 

Fiwament,  cat.  FissamenU,  ital.  Fixamen- 
te,  esp.  port.  Fixement,  d'une  manière  fixe, 
invariable. 

Éty.  de  fixa  et  de  ment.  V.  Vick,  R. 

FIXAR,  V.  a.  (fixà);rHfAm,  AnsfTAm, 
cotwcuBn.  Fissare ,  ital.  Fixar ,  esp.  port, 
cat.  Fixer,  rendre  fiie,  déterminer. 

Ëty.  de  fixe  et  de  ar^  ou  du  lat.  figere.  V. 
Fich,n. 

Me  fixet,  Trad.  il  fixa  ses  regards  sur  moi 
ou  il  me  regarda ,  et  non  it  me  fixa. 

FDLAR  8E,  v.  t.Fixarse,  cat.  Fijarse, 
esp.  Fissarsi,  ital.  Se  fixer,  s'arrêter  à  une 
chose,  s'établir  dans  un  endroit. 

FIXAT,  ADA,  adj.  etp.  (fixa,  àde);  m- 
•AT.  Fixado,  port.  Fixé ,  ée ,  arrêté,  déter- 
miné. 

Éty.  de  fixe  et  d»  ai,  rendu  fixe.  V.  Fich, 
Rad. 

FIXATION,  s.f.  (fiialie-n);  riMAnoii, 
rusATiM  ,  riZAMUB ,  wauknm.  Fiêsaiione  , 
ital.  Fixacion^eëp,  Fixaçâo,  port.  Fixation, 
détermination  du  prix  d'une  marchandise; 
action  de  déterminer. 

Ëty.  du  lat.  fixationis.  gén.  de  fixaiio,  m. 
s.  V.  Fieh,  R. 

FIXE,  IXA,  adj.  (fixé,  ixe)  ;  »••■.  Fis- 
so,  ital.  Fixa,  esp.  port.  caL  Fiie,quinese 
meut  point,  qui  n'a  aucun  mouvement. 

Êty.  du  lat.  fixus,  formé  defigere,  plan- 
ter. V.  FicK  R. 

FIXIO ,  s.  f.  vl.  Fixité.  V.  Fich,  R. 

FIXTTAT,  s.  f.  (fifitâ).  Fixité,  propriété 
de  ce  qui  est  fixe,  constant. 

FIT 

FITOO,  Alt.  du  dl.  V.  Filha. 

FIZ 

FIZALTATZ,  a.  f.  vl.  Confiance.  V.  Fid, 
Rad. 

FIZANSA,  s.  f.  vl.  Fidélité.  V.  Fiansa  et 
Fid,  R. 

FIZAN8ABtENT,adv.  v|.  nxAntosAïKVT. 
Avec  confiance,  a%ec  liberté.  V.  Fid,  R. 

FIZAN808,  adj.  vl.  ruAiitos.  Assoré, 
confiant.  V.  Fid,  H. 

FIZAN80SAMBNT  ,  adv.  vl.  De  con- 
fiance, hardiment.  V.  Ftd,  R. 

FIXAR,  vl.  V.  Fiar,  Fisar  et  JPtd ,  R. 

FIZEL,  adj.  des  deux  genres.  Fidèle, 
certain ,  véritable.  V.  Fidèle  el  Fid ,  R. 

FIXEUHENT,  adj.  vl.  nssu».  V.  Ft- 
dflament  et  Ftd  ,  R. 

FIXELTAT,  s.  f.  vl.  Fidélité.  Y.  Fide- 
lUat. 


FIZBO ,  adj.  fl.  Fidèle.  Y.  FM,  R. 
FIXBDTAT  ,  s.  f.  Tl.  Foi ,  fidélité.  V. 
Ftd,  R. 
FlxiCA,s.  f.vl.  Physique. 

FI. 

FL,  rLAM,  wtAT,  radical  pris  do  latin 
fiare ,  flo  ,  fiakm,  souffler ,  faire  du  vent , 
dérivé  du  grec  «pXaiv  (phlan),  bruire. 

De  flo,  par  apoc.  fi  ;  d'où  :  En-fi'Wrm  , 
Souf'flar,  Souf-ficUfBour-souffiar,  Bour- 
souflât ,  Ei-ssoufla-ment ,  Ei-ssoufl-mr  , 
Ei'ssoufi^e,  IssO'fiar,  Enfiar,  En- fiât, 
Des-enfiar,  Des-enfiat ,  En-fiad-ura,  En- 
fle-at,  Des-enflura .  En-fi-e ,  En-firura,  En- 
flugi,  Goun-flar,  Goun-flat,  Goun-fi-ugi, 
Des-gounflar.  Des-gounfiat,  Goun^fiament, 
Goun-fie,  Re-gounfie,  Re-gounfiar .  En- 
fiatron,  In'fi-acio,  ïn^fi-aliu ,  Comft-age , 
Coufi-e,  Coufi-ar,  Des-coufiar,  Gomfl-^r, 
Es'SoU'fia-ment,  Es-sou-fiar  ,  Gçmfla" 
buous ,  Gounfla-couquins,Goun'fi'age, 

De  enfl,  par  le  changement  de  n  en  ^,el 
par  la  suppression  deu, e/Jls  ;  d'où  :  Effi-ai, 
Effi-ar:  Efiruxo,  Esti-fiar^  EHi-fifit,  Fiat- 
ar,  Flat-aria,  Flat-ayer  ,  Flat-egear  , 
Flat'iar ,  Flat-ier ,  Flat-ingas ,  FUU-w , 
In-fl-acio,  In-fl-atiu,  Dex-in-ft-ado,  En- 
fi-ason,  En-fia-ment,  En-fi-ar ,  Des-enfiar, 
E'fi-ato,  È-fia-men,  E-fiar,  Des-efi^ 
ar,  Sof'fiar,  U-firor,  U-fl-ada,  U-Jl-at, 
U'fi-asoun ,  £7-/l-e,  Ro-fia-men,  Souf-fi-a- 
fuee,  Souf-fl-aire ,  Souf-fi-e  ,  Souf-fi-et , 
Soulfiet-ada  ,  Souffiet-ar  ,  Soufflet-oun  , 
Souffi'Ur, 

FLA 

FlaA ,  s.  m.  (fia).  Liban  :  grosse  corde  ou 
cable  de  sparte,  servant  à  monter  le  fourrage 
dans  les  greniers  4  foin.  M.  Avril  donne  ce 
mot  comme  propre  aux  Basses-Alpes.  Yoy. 
^oua^lre  et  Tralhau. 

FLAG,  ACA,  adj.  (flâc,  iqoe);  Fla€ , 
cat.  Fiacco,ital.  Fla€0,e8^.  Fruxo ,  ^roeo, 
et  Flacddo,  port.  Fioc  en  bas  breton  Flasque, 
mou,sans  force , lâche ,  sans  vigueur ,  indo- 
lent. 

Ëty.  du  lat.  fUueidus ,  m.  s.  Y.  Flae^  R. 

Carlo*  b'cs  pla  Tcrtat  qiw  tàitm  <|«*<m  m  prtt  d*aaMar. 
La*  raowilM  mm  /lax  «  non  utrwom  dm  rm. 


De  cams  fiaseas,  des  chairs  fiasquei^ 

Tela  fiaea ,  toile  Uche ,  molle. 

Flae  eoumo  una  tela ,  mou  comme  de  la 
chtfle. 

FLAC,  wMJLc ,  wukqa,  radical  pris  du  latin, 
fiaecus ,  a,um,  mou ,  lâche ,  languissant , 
flasque ,  dérivé  du  grec ,  BXà(  ,  àxoc ,  (blax, 
akos) ,  mou ,  lâche ,  paresseux ,  sot ,  imbé- 
cile ,  par  le  changement  du  6  en  f,  fiae ,  en 
bas  breton. 

De  fiaecus ,  par  apoc.  fiacc  ,Jlac;  d'où  : 
Flac  ,  aca  ,  Flaca-lama  ,  Flaee-and  • 
Flaee-andas ,  Flae-and-egear  ,  Flae-ar , 
Flae-at ,  Flae-assier ,  Flae-asoun ,  Flae- 
it,  Flaqu-eir,  Flaqu-egear ,  Flaqurer-ige , 
Flaqu'ige  ,  Flaqu-iera  ,  Flaqu^-ir  ,  Af" 
flace-ar,  Af-fiaee-at ,  Af-fiaqu-eira  ,  Af" 
fiaqu-ir ,  Af-flaqu-it ,  En-ftaquir, 

De  flae ,  par  le  changement  du  e  en  tf  : 
Flag-ut ,  Flagu-erige ,  Flagu-eta.     ^ f  ^ 
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250 


FLA 


De /lac,  par  le  changement  du  e  en^, 
on^  gn.ei addition  d'un  u,  flaugn;  d'où; 
FlaugtHtc,  Flaugn-ard^Flaugn-aqueriaê, 
Flaugn-arde-çêar, 

Deflaugn^  parla  suppression  du  g  :  Flaun , 
Flaunae  ,  Flaut,  Flach-a  ,  Flach-izit y 
Flouiisa,  Ftondr-tfi,  Flandrina  ,  Flan- 
drin^gear ,  Flandrin-iar ,  Flandr-oulha  , 

VhÂC ,  s.  m.  Maladie  éruptive ,  espèce  de 
petite  vérole  volante ,  qui  se  manifeste  par 
de  petites  pustules  remplies  d'eau. 

FLAG  ,  s.  m.  vl.  Pour  flacon ,  Y.  Flaê- 
cou. 

FLAGA,  8.  f.  (flaque);  nuiQmss,  i%a- 
fiisBioB  ,  riAQOicmA.  Flaco  ,  cat.  Noncha- 
lance, négligence,  indolence:  Aila flaca. 
V.  Gagna. 

Êty.  de/Iaca.  V.  F(ac,R. 

FLAC:a,  s.  f.  (flaque);  rLAQvmut.  Fia- 
cbe,  portion  d'obier  qui  reste  à  une  pièce 
de  bois  ;  défectuosité. 

Éty.  Parce  que  celte  partie  du  bois  est 
plus  molle  que  le  reste.  Y.  Flacc ,  R. 

FLAGA-LAMA  ,  S.  m.  (flaque-làme) ,  dl. 
Ouvrier  lâche  au  travail. 

Ély.  de  flaccut ,  mou  ,  et  de  lama ,  eau 
dormante,  flaque,  en  français.  Y.  Flacc  y 
Rad. 

FlaAGAlIIiN,  adv.  vl.  FlacamerU,  cat. 
Flacamente ,  esp.  port.  Fiaccamenle ,  ital. 
Fa$quemeiU  ,  mollement,  lâchement.  Voy. 
Flacc,  R. 

FLAGAND,  ANDA,  adj.  (flacàn,  ànde), 
d.  bas  lim.  ri.ACAtiiui ,  isma.  Doucereux , 
qui  est  d'une  douceur  aflectée,  chattemite. 
Y.  Maneou.  Patelin  ti  Engusaire. 

Êty.  de  flac,  mou,  flexible.  Y.  Flacc,  R. 

FLAGANDA8,  S.  f.  pi.  (flocàndes),  d.  bas 
lim.  Femmes  désœuvrées  qui  s'introduisent 
dans  les  maisons,  s'y  rendent  utiles,  et 
finissent  presque  toujours  par  y  semer  la 
division.  Y.  Flacc,  R. 

FLAGANDBOEAR  ,  v.  n.  d.  bas  lim. 
Agir  en  Flacand,  v.  c.  m.  et  Flacc,  R. 

FLAGAR,  V. n.  (flacà);  rbumi.  Fiaccare, 
îtal.  Fraquear,  port.  Flaquejar,  cal.  Fia- 
qutar,  esp.  Faiblir,  manquer  de  force,  de 
courage;  lâcher,  fléchir:  Meit  camhaBfla- 
eotm,  les  jambes  me  manquent,  j'y  sens 
une  faiblesse»  une  défaillance  extraordi- 
naire. 

Ety.  de  /loe  et  de  av.  Y.  Flacc,  R. 

FliAGARIA,  s.  f.  (flacarie).  Diminution. 
Aub. 

fXAGASOUN ,  s.  f.  (flocosôu),  d.  bas  lim. 
Nom  que  les  femmes  donnent  aux  premières 
incommodités  que  la  grossesse  occasionne. 

Ély.  de  /lac,  mou,  parce  que  ces  douleurs 
tnéantissent  les  forces.  Y.  Flacc,  R. 

FLAGAflSIER  ,  s.  m.  (flacassié) ,  dg. 
Bergeyr.  Enjôleur.  Y.  Engusaire  et  Flacc^ 
Rad. 

FLAC:aT,  ADA,  adj.  et  p.  (flacâ,  àde). 
Lâché,  ée,  affaibli,  ie. 

Éty.  de  fiae  et  de  at.  Y.  Plae,  R. 

FLAG&  ,  vl.  Y.  Flac. 

FLAGHA,  S.  f.  (flaxe) ,  dg.  Flèche,  tau- 
tereUe,  courson  de  vigne  plus  long  qui 
contient  plus  de  bourgeons  que  le  courson 
ordinaire. 

FLAGHA,  a4j.  f.  vl.  Faible,  lâche.  Y. 
Flac,  R. 


FLA 

FLAGHBL,  s.  m.  vl.  Y.  Flagel 

FLAGHIR  SE,  v.  r.  (flalchir,  se).  Se 
flétrir.  Suppl.  à  Pellas.  V.  FlHrir  et  Passir, 

FLAGHISSA,  S.  f.  (flaxisse),  dg.  Cou- 
plet ,  petite  fiche  dont  les  deux  ailes  sont 
tenues  ensemble  par  un  clou  rivé  qui  passe 
dans  leur  nœud. 

FLAGHIZIR ,  vl.  Y.  Flaoueir. 

FLAGHIZIT,  adj.  vl.  Affligé  ,  faible  , 
affaibli ,  abattu.  Y.  Flac ,  R. 

FLAGIT,  (flaû),  dl.  m.  s.  que  PastU, 
V.  c.  m. 

Ély.  de  flaccuê,  mou,  parce  ouece  qui 
est  flétri  n'a  plus  de  roideur.  V.  Fiace,  R. 

FLAGOUN ,  a.  m.  (flacôun)  ;  Fheo,  basse 
lai.  Flacon. 

FLA-FI.A,  s.  m.  (flà-Ûâ).  Nom  qu'on 
donne ,  aux  environs  de  Montpellier ,  non 
seulement  au  guillemol ,  V.  Canardoun  , 
mais  encore  à  tous  les  oiseaux  qui  volent 
lourdement,  parce  qu'en  volant  ils  font  en- 
tendre ce  bruit,  flafla. 

FLAGEA,  s.  f.  (flàdge),  dg.  Pousse 
d'une  plante. 

Ély.  du  lal./Ia^eUttm,hous8ine,  baguette, 
branche  d'arbre.  Y.  Flagel,  R. 

Quand  de  la  vign*  mfloar,  li  fhge  dr)  jî  grande, 
Vcn  de  ro8r<}aa  luu  tcim  dé  tounJré  \fy  monioiu. 


FLAGEL,  rmAom,  sous-radical  pris  du  lat. 
Hagellum,  fléau,  petit  fouet,  qui  est  alors  un 
diminutif  de  fragrum,  fouet,  dérivé  de  fra- 
grare ,  brûler,  être  enflammé,  parce  que  les 
coups  de  fouet  échauffent ,  enflamment ,  ce 
mot  est  à  son  tour  dérivé  du  grec  «p/i^uj 
(phlégô),  brûler,  enflammer. 

De  flagellum,  pai'  apoc.  flageU;  d'où: 
Flagel ,  Flagell-ar  ,  Flagell-al ,  FlageU- 
alion^  Flagell-anlê,  Af-flagel-y,  Flage-a, 

De  flagrare,  par  apoc.  fiagr;  d'où  :  Fia- 
gr-ant. 

De  flagel ,  par  sync.  de  ge ,  flar  ,  et  par  le 
changement  de  (  en  «  :  Flau,  Flaug-es. 

De  flagel,  par  le  changement  de  (^  en  t  et 
de  f  en  ou  :  Flaieou. 

De  flaieou,  par  sync.  de  ai  :  Fleou. 

De  flagel,  par  sync.  de  ag,  flel,  elpar  ad- 
dition de  i  :  FleÛ,  Flei,  FleH-aire,  Fleil-ar. 

De  fleil  par  le  changement  de  2  en  r,  fleir; 
d'où  :  FUir-ar  ,     Fleir-aire. 

FLAGEL,  s.  m.  (  fladgèl  )  ;  riuizu ,  rui , 
rLBwov ,  rLBiB  ,  Btcovssoofr ,    rtAO.  Flagella  , 

ital.  port.  Flagelo,  esp.  FlageU,  cat.  Fléau, 
instrument  propre  à  battre  le  blé ,  la  laine , 
etc. 

Ëty.  du  lat.  flagellum ^  m.  s.  Y.  Flagel ^ 
Rad. 

1^  fléau  est  composé  de  deux  bâtons  de 
longueur  inégale,  attachés  ensemble  par  le 
bout  au  moyen  d'une  corde  ou  courroie 
qu'on  nomme  couplière. 

Le  plus  long  s'appelle  manche ,  manairol, 
en  dg.  et  l'autre  battant,  verge  ou  batte, 
capberga,  cabouêsada,  en  dg. 

FLAGEL,  s.  m.  vl.  Extrémité  supérieure 
des  arbres,  la  flèche. 

FLAGBLAR,  vl.  Y.  Flagellar. 

FLAGELL,  vl.  Y.  Flagel 

FLAGELLANTS,  S.  m  pi.  (fladgéllàns); 
FlagelkinUy  ital.  Flagellantes,  port  Flagel- 
lants, pénitents  fanatiques,  qui  se  fouettaient 


FLA 

en  public.  On  ne  trouve  pas  d'exemple  de  fla- 
gellation volontaire,  avant  le  II"*  siècle,  selon 
Berg. 
Ety.  de  flagellar.  Y.  FlageU,  R. 
FLAGELLAR,  v.  a.  (flagella);  Flagel- 
lare  ,  ital.  Flagellar  ,  port.  cat.  Flagdler, 
fouetter;  ballre  avec  le  fléau.  Y.  Flagel. 

Éty.  du  lat.  flageUare ,  m.  s.  Y.  FlageU, 
Rad. 

FLAGELLAR,  ?.  n.  Fléchir,  être  élasti- 
que ,  en  parlant  d'une  planche  ,  d'une  barre, 
d'une  gaule,  etc. 

FLAGELLAT.  ADA,  adj.  et  p.  (fladgel- 
là,  àde)  ;  Flagellado,  port.  Flagellé,  ée. 
Éty.  de  flagellatus,  m.  s.  Y.  FlageU,  R. 

FLAGELLATION,  S.  f.  (fladgellatie;^) ; 
rLAomiAAtêtmm ,  rLAOBUAitm.  Flagelacion , 
esp.  Flagellaçâo,  port.  Flagellasiane  ^  ital. 
FlageUaçiô,  cal.  anc.  Flagellation,  action  de 
flageller;  supplice  que  les  Juifs  firent  subir  k 
J.-C.  en  le  fouettant. 

Êty.  du  lat.  flageUoHonis ,  gén.  de  flagel- 
lalio,  m.  s.  Y.  FlageU  R. 

FLAGEOn,  Gare.  V.  Fleou. 

FLAGEODLET,  S.  m.  (fladjoulé):  nov- 
un.  Flageolet,  petite  flûte  à  bec,  dont  le  son 
est  clair  et  aigu. 

Ély.  du  grec  itXa^CauXoç  (  plagîaulos  ) , 
formé  de  icXsy^oc  (plagios),  oblique,  elde 
àuXbc  (aulos) ,  flûte ,  ou  selon  Barbazan  ,  de 
flagellum,  petite  branche ,  par  opposition  à 
la  flûte.  Y.  Fistul,  R. 

FLAGOURNAR,  v.  a.  (flagoorné).  Fla- 
gorner, flatter  avec  bassesse. 

FLAGODRNARIA,  S.  f.  (flagournarie). 
Flagornerie,  adulation,  basse  flatterie. 

FLAGOORN0R,  08A,  S.  (flagoumùr, 
use).  Flagorneur,  euse. 

FLAGRANT ,  adj.  (flagran)  ;  Flagra^U, 
iUl.  esp.  Fragrante.  port.  Flagrant,  il  n'est 
d'usage  que  dans  celte  phrase  :  En  flagrant 
délit,  sur  lou  fet. 

Ély.  de  lat.  flagranHe,  gén.  de  flagrans, 
enflammé ,  comme  si  l'on  disait  le  délit  est 
encore  chaud. 

FLAORAR  ,  V.  n,  vl.  Flagrar ,  esp. 
port.  Flagrare ,  ital.  Brûler ,  être  flagrant» 
sentir ,  répandre  une  odeur  forte. 

Ély.  du  lat.  fragrare ,  m.  s. 

FLAGUT ,  UDA  ,  adj.  et  p.  (flagû ,  ùdc) , 
dl.  Niais,  nigaud ,  imbécile. 

Ély.  V.  Flacc,  R. 

FLAIEOU ,  s.  m.  Y.  Fleou  et  Flagel,  R. 

FLAIOOn  ,  V.  Fayoou. 

FLAIRAIRE,  S.  m.  (fleirâlré),  et  impr. 
ixBiaAum.  Flaireur ,  parasite. 

Éty.  de  flairar  et  de  aire. 

FLAIRAR,  V.  a.  (flaira):  Fiutare ,  ital. 
Flairar ,  cal.  Cheirar,  port.  Flairer,  sentir 
bon  ou  mauvais. 

Ély.  du  lat.  flagrare ,  m.  s. 

FLAIRAR  ,  V.  n.  dl.  Fleurer  «  sentfr: 
Aquot  fleira  qu'ewhauma ,  cela  sent  comnf^ 
baume,  ou  fleuré  comme  baume  ;  vl.  puer. 

FLAIRORet 

FLAIROUN,  S.  m.  (flairôun),  dl.  Flay- 
re,  cat.  Fiulo ,  ital.  Cheira^  port.  Odeur  , 
senteur ,  parfum. 

FLAIUTAR ,  Y.  f  letter. 

FLAIOTET,  S.  m.  (flaïulé).  Cast  V.  Ga- 
loubet. 


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FLA 

FLAJELAR ,  vl.  V.  Fla^ellar. 

FLAM  t  rLAitf ,  radical  pns  du  latin  fiam- 
ma  »  0 ,  flamme  ,  dérivé,  selon  Vossius, 
de  réolien  (pXé{A(ta  (pblemma),  pourcpXé^fis 
(phlegma) ,  înOammalion ,  formé  de  <fXsYu> 
(phlégô) ,  je  brûle ,  j'enOamme. 

De  flamma ,  par  apoc.  flamm .  sodl  dé- 
rivés: Flam,  Flama,  Flam-ada,  Flam- 
and •  Flam-e  ,  Flûm-ciaus ,  Flam-enè , 
Flam-ier ,  A-fiam-al ,  A-flamar. 

De  /Zamm  ,  par  le  changement  du  dernier 
m  en  6,  flam  ;  d'où  :  Flamb-a,  Flamb- 
ant, Flamb-ar  ,  Flamb-at.  Flamb-eoU, 
FÛmib  ergea  ,  Flamb-our ,  Flam. 

De  flamma ,  flamm  :  Fldmma  ,  Flamm- 
ada,  Flamm-ar  ,  En-flammar,  In-flani- 
mar  ,  En-flamm-alion  ,  In-flammalion  , 
Ëit  flamm-at  ,  f'iamma-rofa  ,  Flamnt- 
egear,  Flamn^eiar,  Flamm-iar,  In-flamm- 
at-oira  ,  In-flamm-aliu  ,  in-flamm-able  , 
Re-flamm-ar,  Re-flam-ear. 

FLAMjirôov,  V.  F(amfnoou. 

FLAMA .  8.  f.  Nom  nicécn  du  ruban  de 
mer.  V.  Rougeota. 

Ëly.  A  cause  dé  Ta  couleur  de  flamme 

Îu'oflVent  8t8  yeux  et  6t8  nageoires.  Yoy. 
^lamm ,  R. 

FI.AMA ,  8.  f.  (flàme)  ;  uuê.  Fiàmmd , 
ital.  £/ama,esp.  Flamma,  port.  Flamme, 
la  partie  du  feu  qui  s'étève  au-dessus  des 
corps  qui  brâlem ,  en  répandant  une  vive 
clarté,  flg.  amour,  passîon. 

Éty.  du  bas  breton  flam  ,  oa  do  lat. 
flamma,  V.  Flamm,  U. 

FLAMA,  8.  f.  Flamme ,  banderolle  qu'oM 
met  au  bout  d'un  mât.  C'est  aussi  un  ins- 
trument de  chirurgie  vétérinaire  servant  à 
saigner. 

FLAMADA ,  8.  f.  dl.  Galette.  V.  Poumpa. 

Ély.  V.  Flamm»  R. 

FLAMADA,  8.  f.   (flattéde)  :  wummAjo, 

WtMaUkYM.  ,  LâMJkMMBA  ,  WâMlâWâ.  F  JaOUlie  VÎf  C 

et  passagère. 

Ëly.  de  flawma  et  de  aâû.  V.  Flaiàm , 
Rad. 

FLAMADURA,  8.  L  vK  Renoncule  flam- 
mule.  V.  Douva. 

Éty.  du  lat.  flamma  ,  flamn>e  ,  feu ,  h 
cause  de  Tardcur  bràlante  qu'elle  excHe  dans 
la  bouche  quand  on  la  mâche.  V.  Flam,K. 

FLAMAND,  Flamenc ,  cat.  Flamenco, 
csp.  Oiseau.  V.  Beearud, 

Ety.  Ainsi  nommé  à  cause  de  la  couleur 
de  flamme  qu'on  obscmc  sur  le  haut  de  ses 
ânes.  V.  Vlam,  R. 

FLAMAND ,  ANDA  ,8.  et  adj.  (flamàn. 
inde)  ;  Flamtngo.  |M>rt.  Flamand,  flamande, 
qui  eAt  natif  de  Flandre. 

FLAMAR,  V.  Flamegtar. 

FLAMAROTA ,  8.  f.  Petite  flamme,  es- 
pèce d'éclair.  V.  Flamm ,  R. 

FLAMA8,  8.  f.  pi.  (flàmes),  d.  baslhn. 
Pour  glaires,  flegmes.  V.  Fîeouimaê. 

FLAMAS,  s.  f.  pi  (flàmes):  nMraAs, 
ruMNiMB.  Flamme  ,  mstrument  d'acier  dont 
on  se  sert  pour  saigner  les  chevaux  et  les 
bêtes  de  somme  en  général. 

Éty.  La  forme  conique  de  ta  lame  de  cet 
instrument ,  l'a  fait  comparer  à  la  flamme 
qui  s'élève  d'un  corps  coflaminé.  V.  Flamm^ 
Rad. 


FLA 

FIJàMBA,  dl.  V.  Flamina. 

FLAMBA,  s.  f.  (flambe),  iris  de  Florence, 
Iris  flortnlina ,  Lin.  plante  de  la  fam.  des 
Iridces,  qui  croit  naturellement  dans  la  Basse- 
Provence,  aux  environs  de  Toulon,  de  Gras- 
se ,  etc. ,  et  que  l'on  cultive  dans  plusieurs 
endroits  h  cause  de  sa  racine  quia  une  odeur 
de  violette  très- prononcée. 

Éty^  de  flamma,  parce  que,  selon  Charles 
Etienne  ,  ses  feuilles  ressemblent  h  des  lan- 
gues de  flamme  ;  ou  parce  qu'on  attribue  à 
la  plante  entière  une  vertu  échauflante,  sui- 
vant Caseneuve. 

FLAMBADA,  dlV.Fougassa,  Poumpa 
et  Flamm. 

FLAMBANT ,  ANTE  ,  adj.  (flamban  , 
ànte);  FlammanU,  port.  Flambant,  ante, 
qui  flambe ,  qui  brûle  avec  flamme. 

Éty.  du  lat.  flammanUs,  gén.  de  flam- 
mam.  V.  Flamm,  R. 

FLAMBAR,  v.  a.  (flambÂ);  kaomi. 
Flamber,  passer  sur  la  flamme  un  oiseau 
plumé  pour  faire  brûler  l'édredon  qui  reste 
sur  la  peau  ;  faire  tomber  du  lard  enflammé 
sur  de  la  viande  rôtie  ;  dissiper  son  bien. 

Êty.  de  flamba ,  flamme ,  et  de  ar.  V. 
Flamm,  R. 

FLAMBAR ,  v.  n.  Jeter  de  la  flamme. 
V.  Flamegear  cl  Brular. 

FLAMBAR ,  V.  a.  d.  béani.  Asséner. 
V.  Picar ,  Fichar  et  Taba$ar. 

FliAMBARDA ,  s.  f.  (flambàrde).  Ancien 
et  long  habit  tout  frippé,  selon  Gare. 

FLAMBAT,  ADA,  adj.  (flamba,  éde). 
Flambé  ,  ée,  et  fig.  perdu ,  ruiné,  dont  on 
ne  peut  plus  rien  attendre. 

Ëty.  du  lat.  flammatus,  brûlé.  V.  Flamm, 
Rad. 

.  FLAMBB^NOOU ,  expr.  prov.  (flàmbé- 
néou);  rukumu-nmti.  Totit  battant  neuf:  Era 
tout  flambe  noou,  il  était  tout  neuf. 

FLAMBENT,  adj.  (flambein),  dl.  Tout 
flambent  noou ,  tout  neuf.  V.  Flame. 

FLAMBEO0 ,  s.  m.  (flambèou).  Flam- 
beau, sorte  de  torche,  faite  avec  de  gros- 
ses mèches  enveloppées  de  cire;  gro»  cierge 
qu'on  porie  aux  processions. 

Ety.  do  lai.  flaméllum,  dérivé  de  flamma, 
V.  Flamm,  R. 

FLAMBEOU  Ds  PA^AtiHA.  Torche. 

FLAMBEOU ,  8.  m.  dl.  Fleur  de  la  mas- 
sette  d'eau.  V.  Sagna. 

Êty.  A  cause  de  la  ressemblance  qu'a  cette 
plante  avec  un  flambeau. 

FLAMBERGEA  ,  s.  f.  (  flambèrdge  )  ; 
ixAMSBBss.  On  donne  ce  nom  à  un  cylindre 
creux,  en  forme  de  cierge,  qu'on  place  sur 
les  autels  ;  on  le  dit  aussi  d'un  homme  long 
et  mince,  faisant  allusion  à  l'épée  du  chevalier 
Renaud  de  Montauban,  qui  portait  le  même 
nom,  et  qui  était,  selon  la  tradition,  longue  et 
mince,  et  qui,  lorsque  le  héros  s'en  servait, 
semblait  jeter  des  flammes.  V.  Flamm  •  R. 

Mettre  flambergea  au  tfent,  mettre  flam- 
berge  an  vent ,  se  dit  pour  tirer  l'épée. 

FLAMBOI8A ,  et 

FLAMB0I8IEB,  d.  touL  V.  FraniboUa 
et  Framboisier, 

FLAMBOniER,  S.  m.  V.  Fromboiiier. 

FLAMBOUASA,  d.  mars.  V.  Framboiea. 

FLAMBOUASIBRi  m.  é.  \.  Frûmboi- 
fier. 


FLA 


251 


FLAMBOUR,  S.  m.  (flambeur),  d.  bas 
Um.  Toufleur ,  exhalaison  qui  saisit ,  eo  en- 
trant dans  un  lieu  très-chaud ,  V.  Tafféur  ; 
on  le  dit  aussi  pour  Reverbetaiion,  ?.  c.  m. 

Ély.  de  flambar ,  brûler.  V.  Flamm,  E. 

FLAMBOIANT,  ANTA,  adj.  (flam- 
boiàn,  ànte)  ;  Flamant,  cat.  Flammeggiemte, 
ital  Flamboyant,  ante. 

FLAMBOSGAR,  dl.  V.  Revenir. 

FLAME ,  (flàmé)  ;  r&AM.  Flamant ,  cat. 
Flamanle ,  esp.  Flame-noou ,  expr.  prov. 
Pour  dire  entièrement  neuf,  tout-à-fait  neuf. 

FLAME ,  s.  f.  vl.  Enseigne. 

£ty.  Parce  qu'elle  était  découpée  en  forme 
de  flamme.  V.  Flamm ,  R. 

FLAMEGEAR,  v.  n.  (flamedjà)  ;  numAm, 
w^MÊOékn,  n^umAB ,  ixambab.  Flamejar,  cat. 
port.  Fiammeggiare,  ital.  Flamear ,  esp. 
Flamboyer ,  flamber ,  jeter  de  la  flamme  ; 
commencer  ï  flamber. 

Ëty.  du  lat.  flammigerare  on  flambar  e, 
m.  s.  ou  de  flamma  et  de  ar ,  donner  de  la 
flamme.  V.  Flamm,  R, 

FLAMEIANS.  adj.  vl.  Flammejante , 
port.  Etincelant,  flamboyant,  luisant. 

Ély.  \.  Flamm  t  R. 

FLAMEIAR,et 

FLAMEJAR,  v.  n.  vL  Flamboyer.  Yoy. 
Flamegear  et  Flam  ,  R* 

FLAMBNG  ,  s.  m.  rSamein)  ;  Flamene  , 
cat.  Flamenco,  esp.  Nom  qu'on  donne ,  à 
Nismes,  au  flamand.  V.  Beearud  et  Flamm , 
Rad. 

Ëty.  A  cause  de  la  couleur  de  flamme 
qu'on  observe  sur  ses  ailes. 

FLAME-NOOU  ,  adj.  (  flimé-nôon  )  ; 
Flamenle ,  esp.  Tout  neuf,  battant- neuf  : 
Un  habit  flame  noou  ,  un  habit  battant- 
neuf  ;  on  dit  ailleurs ,  Flambent-noou. 

FLAMET ,  s.  m.  vl.  nAUMn.  Flamand , 
obeau.  V.  Becarut,  Flamand  et  Flam  /R. 

FLAMETAR ,  vl.  V.  Flamegear. 

FLAMIADA  ,  S.  f.  (flamiàde).  Fusée  , 
mauvaise  affaire.  Aub.  V.  Flamada, 

FLABDAR,  V.  Flamegear, 

FliAMIER ,  S.  m.  vl.  Flammèche,  gâ- 
teau cuit  è  la  flamme.  V.  Flam ,  R. 

FLAMBVA,  S.  r.  vl.  Flamine. 

Éty.  de  flamen ,  m.  s. 

Flamine,  so  es  a  dire  evesquee  depayans, 

FLAnaNADORA ,  s.  f.  (  flaminadûre  )« 
Froissement ,  action  de  froisser. 

FLAMINAR ,  v.  a.  (flamine).  Froisser , 
agiter. 

Tamàiê  <||M  dln*  km  fakk  on  Im  bM  la /m/m. 


FLAMMIUB  ,  nom  d'homme  (flaminios)  ; 

I — -._-..    :.-!    -_^    Flaminîus. 

FUgma  et  Phlegma. 


Flaminio ,  ital.  esp.  Flaminius 
,  vl.  V.  ^ 


FLAMMEIAR^et 
FLAMMIAR ,  V.  Flammegear. 
FLAN ,  s.  m.  (flan) ,  dg.  Pour  rayon , 
T.  Flam  et  Flama. 

▲k  !  M  la  ponio  aai  Im  aooo  foafW  , 
LTiamiin  rfw  ya  kwi/j» ,  k  (rmmmUmhnaé. 

Flan  ddjaur  ,  li  clarté  du  jour.  JasmlD. 
FLAN, 8.  m.  Espèce  de  crème fSûte avec 
du  bit  et  des  œuCi. 
Fias ,  en  fraDÇiîs,  désignt  mot  cspècc^t 


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252 


FLA 


tarte  eomposée  de  farine^  de  lait,  d'œofaet 
de  beurre. 

ÉtT.  de  /latuêf  ?ent ,  parce  qu'on  les 
aouffie. 

VLAN,  y.  Flâne. 

FLANA,  a.  f.  (flâne).  Brebis  et  mouton 
libres.  Gare. 

FLANAR ,  ?.  n.  (Oanâ).  Flâner ,  ne  rien 
faire ,  se  promener  par  désceovrement ,  per- 
dre son  temps  dans  les  rues. 

FLANAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (flanà ,  éde). 
Élimé,  usé ,  ée ,  parlant  du  linge  :  qui  mon- 
tre la  corde  ,  s'il  est  question  du  drap. 

FLANC,  radical  pris  de  l'allem.  flanke  , 
le  flanc,  partie  du  corss,  selon  Watcher. 
Trippault,  Lancelot  etGnyet,  le  font  venir 
du  grec  Xorf à>v  (lagon) ,  flanc ,  cavité  ;  d'au- 
tres du  œlt.  flanq ,  qui  désigne  la  même 
partie. 

Dtflankê,  par  apoc.  et  changement  du  ib 
en  e ,  flâne  ;  d'où  :  Flâne .  Flane-ar,  u  , 
Flane-al ,  Es-flanear ,  Ei-flane-at, 

FLANC ,  s.  m.  (flan)  ;  vuui.  Fianco .  ital. 
Flaneo^  esp.  port.  Fiane ,  cat.  Fianeum  , 
basse  lat.  Flanc,  parlie  de  l'animal  qui  s'étend 
depuis  le  défaut  des  côtes  jusqu'au!  hanches; 
par  analogie,  les  côtés  de  certaines  choses, 
d'une  armée ,  par  eiemple.  V.  Flanc ,  R. 

Éty.T 

Se  baUre  Uii  flânes,  se  battre  les  flancs  ; 
on  le  dit  de  quelqu'un  qui  fait  de  grands 
efforts  pour  obtenir  un  petit  résullat. 

Cette  comparaison  est  tirée  des  habitudes 
du  lion  ,  qui  se  bat  les  flancs  de  sa  queue , 
pour  s'exciter  au  combat. 

MeUre  leii  mans  êur  leii  flânes ,  mettre 
les  mains  sur  les  rognons. 

FLANC ,  s.  m.  dl.  Flanc, port.  cat.  Flan- 
eo,cat.  Ftaneo,  ital.  Flanc,  parlie  entre  le 
bastion  et  la  courtine  ;  canonnière ,  meur- 
trière ou  barbacane. 

FLANCADA ,  V.  Flansada  ;  en  d.  bas 
lim.  certaine  quantité  d'eau  jetée  avec  impé- 
tuosité ;  flaquée ,  volée  de  coups.  Avril.  V. 
RoMiada  et  Vmdada. 

FLANCAR ,  ?.  a.  (flancé)  ;  Fianeare,  ilal. 
Flanquear ,  esp,  port.  Flanquer,  fortifier: 
appliquer  un  soufflet.  V.  Fiehar ,  Largar  : 
viunar  un  souflet,  lancer  avec  impétuosité 
quelque  chose  contre  quelqu'un. 

Éty.  de  flâne  et  de  ar ,  mettre  sur  les 
flancs,  y. F/anc,R. 

Flanquer,  pour  lancer,  n'est  pas  français. 

FLANCAR  SE ,  V.  r.  Se  carrer ,  marcher 
avec  les  mains  •  sur  les  flanca ,  faire  le  pot  à 
deux  anses. 

FLAN-CARRBOU,  S.  m.  dl.  Jeu  de  la 
mérelle.  V.  Marellas. 

FLANCAT, ADA ,  adj.  et  p.  (flançà ,  ide>; 
Flanqueado ,  port.  Planqué,  ée :  carré,  for- 
tifié par  des  flancs.  V.  Flâne ,  R. 

FLANDRIN ,  INA ,  (flandrtn  •  ine)  ;  ia«- 
w%àm ,  «A&AOTui,  cAtAtnAt.  Flandrin ,  sobri- 
quet que  l'on  donne  aux  hommes  longs, 
minces  et  mal  proportionnés  ;  indolent ,  pa- 
resseux ;  femme  efflanquée,  dégingandée, 
longue  et  mince. 
Ety.  du  lat  fiaeeiduê.  V.  Floe  ,  R. 

FLANDRINA,  S.  f.  (flandrine);  ka»- 

•momUÊAj  «OVnUkHAMA,  dl.  VATAftAMA.  FcmmO 

OU  fille  MdM  t  nonchalante ,  sur  qui  tout 
traîne  par  partase  ou  par  maladresae.  Une 


FLA 

|marie-chiffi>n,  on  le  dit  aossi  d'une  femme 
efflanquée ,  comme  on  dit  flandrin  d'un 
homme. 

FLANimiNEaEAR,  ?.  n.  (flandrinedjà); 
r«.APDBniiAs.  Fainéanter,  gueuser,  mener  une 
vie  de  paresseux.  ^ 

Éty.  de  flandrin  et  de  egear.  V.  FUte^  R. 

FLANDRINIAR,  V.  Flandrinegear  et 
Flac,  U. 

FLANOROULHA,s.  f.  (flandrouille) ,  dl. 
V.  Flandnna  et  Flae ,  R. 

FLANELLA,  s.  f.  (flanèle);  FraiieUa, 
cat.  Frane(a ,  esp.  FlaneUa,  ilsA,  Flanelle, 
étoflè  de  laine  qui  n'est  point  piquée  ou  ma- 
telassée. 

Ëty.  de  lanella  dim.  de  lana,  avec  addi- 
tion de  ^  V.  Ion,  K. 

FLANSADA ,  S.  f.  (flanç&de)  :  MA^oravrA, 

riMOVA  ,  MAT»  AMA  ,  r&AVÇABA  ,  IXAStADA  ,  FM* 

•ovA,  ▼AccA-MAttiHA.  Raic  oxyrîdque,  Raia 
oxyrinehus ,  Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Tré- 
matopnéë  et  de  la  fam.  des  Plagiostomes 
(à  bouche  transversale),  qui  parvient  jusqu'au 
poids  de  six  myriagrammes ,  mais  dont  la 
chair  est  peut  délicate. 

Ely.  Le  nom  de  flansada ,  a  probablement 
été  donné  à  ce  poisson,  à  cause  de  sa  gran- 
deur qui  l'a  fait  comparer  k  une  couverture 
de  lit,  connue  sous  le  nom  de  flassada  ou 
flansada, 

FLANSADA,  Flansada,  basse  lat.  Pour 
couverture.  V.  Flassada. 

FLANUR, USA, s.  (flanùr,ùse).  Celui, 
celle  qui  se  promène  par  désœuvrement. 

FLAP,s.  m.(flàp),  et 

FLAPA,  s.  f.  (flàpe) ,  dl.  Tache,  marque , 
moucheture.  V.  Taca  et  Marca. 

FLAPAT ,  V.  Tavelai  et  Tachetai. 

FLAQUBOEAR,  V.  n.  (  Ooquedzà  ) ,  d. 
bas  lim.  Trembler.  V.  Tremoular. 

Laschambas  nu  flaquegeoun,  les  jambes 
me  tremblent;  action  des  flots  qui  se  heur- 
tent, dg. 

Ety.  de  flae  et  de  egear.  V.  Flaee,  R. 

FLAQUEIAR,  V.  n.  vl.  V.  Flacar. 

FLAQUEIR ,  V.  n.  vl.  rLAQO^^m ,  r&A- 
«msw.  Flaqueeer,  esp.  Mollir ,  devenir  flas- 
que. V.  F/ttc,  R.  et  Flacar. 

FLAQUEJAR ,  vl.  V.  Flaquegear. 

FLAQUERIOE,  V.  Flaca.  Cagna  et 
Flac,K. 

FLAQUEZA,s.  f.  vl.  Flaquexa,  port, 
esp.  Flaquesa,  cat.  Fiaeehetza,  ital.  Lâ- 
cheté, mollesse,  at>attement.  V.  Flae,  R. 

FLAQUEQR,  vL  V.  Flaguftr  et  F(ac, 
Rad. 

FLAQOIAR,  V.  Flaear. 

FLAQOIERA,  Voy.  Flaea^  Cagna  et 
Flacc.K. 

FLAQUIETRA ,  S.  f.  (  fluquieîre),  d.  du 
Rouergue.  V.  Flaauiera  et  Flaea, 

FLAQUIGfi ,  Y.  Flaquiera. 

FLAQ0IR,  V.  n.  (flaquir),  d.  bas  lim. 
Fléchir,  plier  sous  le  poids:  Aqutl  trau  /la- 
quis,  cette  poudre  commence  k  arquer.  Réron. 
V.  PUgar. 

Éty.  de  flaqu  et  de  ir.  Y.  Flaee,  R. 

FLAQDiziR,  vl.  y.  FioaiMir,  Flaear 
et  Foc,  R. 

FLAR,  V.  a.  vl.  Flair,  flaire. 

FLASO,  r&Ac.  njkMqn ,  radical  formé  par 
onomatopée  du  omit  que  lait  la  liqoeor  en 


FLA 

aortani  d'un  flacon,  selon  M.  de  Roquefort, 
ou  du  grec  àdxbc  (askos),  outre,  ou  enfin  de 
rallemand  flasche,  flacon;  flasea ,  en  d.  bas 
lim.  désigne  une  pelile  outre,  ce  qui  semble 
donner  plus  de  poids  à  l'étymologie  tirée  du 
grec. 

De  eukos^  par  apoc.  ask,  par  le  change- 
ment du  Ie  en  c  ou  qu,  ose  ou  asqu  ,  et  par 
l'addition  de  fl,  oui  est  la  véritable  onoma- 
topée; on  a  fait  flase.  qui  signifierait  littéra- 
lement oulre,  qui  fait  fla,  fla  :  d'où  :  Flase- 
a,  Flase-ou,  Flascoul-H,  Flasc-oun^  Fias- 
couit-ar,  Flascùun-egear  9  Flaseaun-ier , 
Flasqu-egear  ,  Flasquet ,  Flasqu-eta  , 
Fliase-a. 

De  flase,  parle  changement  de  I  en  r, 
frase;  d'où  :  Fraseou,  Fraseour-et. 

FLASCA.  s.  f.  (flasque),  dl.  V.  Fiasea. 
Dans  le  d.  bas  lim.  ce  mot  désigne  plus  par- 
ticulièrement une  pelile  outre  qui  contient 
deux  ou  trois  litres.  V.  BagoL 

Éty.  V.  FlascoueiFlaes,  R. 

FLASCOPSARO,  s.  m.  (flascopsâre). 
Un  des  noms  toulonnais  du  tétrodon  hérisse. 
V.  Pei'Couloumba. 

FLASCOU.  s.  m.  (flâscou);  ruucooi,. 
niAscoo.  Flaseo  et  Frasco  ,  esp.  port. 
Fta«ca  et  Fta^coiie,  ital.  Flacon,  bouteille 
à  goulot  étroit  et  k  gros  ventre,  qu'on  garnit 
ordinairement  de  sparte,  et  dans  lequel  les 
voyageurs,  les  ouvriers,  etc.,  transportent  le 
vin  dont  ils  ont  besoin  pendant  la  journée. 

Ély.  V.  Flase,  R. 

Un  flascou  garnit,  un  flacon  clisse. 

FLASCOULET,  S.  m.  (flascoulé);  flas- 
qm,  Petit  flacon. 

Êty.  de  flaseou  et  de  et,  dim.  de  piehol 
flascou,  l  est  euphonique,  ou  du  lat.  flaseula. 
V.  Flasc,  R. 

FLASCOON,  s.  m.  (flascôun):  nAcm». 
Flaseo,  esp.  Frasco,  port  Flacon,  yisÊt  or- 
dinairement de  criatal.  ayant  un  bouchon  de 
la  même  matière.  V.  Flase,  R. 

FLASCOUNAR,  m.  S.  que  Flasquegear^ 
V.  c.  m.  et  Flae,  R. 

Espérant  Um  dinar  flascounarian  «m  pau. 
Labellaudière. 

FLASCOUNBGEAR,  (flascounedjé) ,  m. 
S.  que  Flasquegear,  v.  c.  m.  elFlae,  R. 

FLASCOUNIAR,  V.  Flasquegear. 

FLASCO0NIER.  s  m.  (flascounié).  dl. 
Ivrogne  qui  a  toujours  la  bouteille  à  la  main. 

Ély.  de  flascôun  et  de  ter.  V.  Flasc,  R. 

FLASQUEGEAR,  V.    n.  (flasquedjâ) 
r&AiGOinvoBAa ,    ri-AtcoupAm  ,    nAigoBOBAii , 

nuucooiiAii.  Roire  au  flacon,  siroter,  cho- 
piner,  s'enivrer. 

Éty.  de  flaseou  et  de  egear,  se  servir  du 
flacon.  V.F/aa«,R. 

FLASQUET,  S.  m.  Y.  FlaseouUt  et 
Flase,  R. 

FLASQUETA,  S.  f.  (flasquéte) .  dl.  Dim. 
de  flasea,  petite  flasque.  Voy.  Fiasea  et 
Flase, K. 

FLASSA,  y.  Flassada  et  Fil,  R. 

FLASSADA,  s.  f.  (flassàde) ;  ixama ,  r&u- 
•ADA,  ixAMiAOA.  Flassada ,  cat,  Frazada  , 
esp.  Flactato  et  Fla^ala,  basse  lat.  Couver- 
ture de  lit  en  laine. 

Êty.  de  la  basse  laL  flassata,  quasi  filaS' 
sala.  V.  Fil,  R.       ^  t 

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FLA 

rLASSADA,  S.  f.  Un  des  noms  qu'on 
donne,  à  Toulon,  à  la  raie  batys ,  V.  Flua- 
lia;  et  4  la  raie  oiyrinque.  V.  FlaussadcL 

ff1«A8flADOI7N ,  8.  m.  (flassadôun)  :  FUu^ 
êodeta  y  cat.  FrasadiUa ,  esp.  Dîin«  de  fias- 
êada ,  couverture  de  lit  des  petits  enfants. 

y    p}i    D 

Ff  JiWapA,  Suppl.  à  Pellas.  Y.  Fias- 
tada. 

ffXATA-GODBIAIRES,s.  m.  (flâte-cou- 
miîrés)  ;  Flala-vieilhas ,  dl.  Un  flatteur,  un 
patelin,  un  cbien  couchant.  V.  FI ,  R. 

FLATADOR  et 

FLATAIRE,  vl.  V.  Fkttur. 

FLATAR ,  V.  a.  (flatà  )  ;  ixatias  •  flatb- 

«BAK  ,    AHAOOVAB ,     ATLATAB.     Flatter  ,     lOUCr 

outre  mesure  pour  plaire:  dire  des  choses  qui 
plaisent;  peindre  en  beau ,  déguiser  les  dif- 
formités; faire  des  caresses. 

Ety.  du  lat.  flatare^  souffler,  donner  du 
?ent ,  faire  aspirer  le  lait ,  une  fleur:  selon 
d'autres,  lactare,  bercer,  leurrer  :  de  laciare, 
on  a  fait  flaciare^  par  Tadd.  de/".  V.  F(,  R. 

FLATAR  8B, T.  r.  Se  flatter ,  s'entrete- 
nir dans  l'espérance ,  se  donner  des  éloges , 
se  vanter  :  Voutoou  flate  pas,  dl.  je  ne  vous 
Je  dissimule  pas;  Que  êeri4 de ftatar fk quoi 
bon  déguiser.  t>arguigner. 

FLATARIA ,  s.  f.  (flatarie)  :  rLATAB»  , 
rLATvn.  Flatterie,  louange  non  méritée ,  ca- 
jolerie. 

Éty.  de  flatar  eide  arta,  tout  ce  qui  flatte. 
V.  f7,R. 

FLATA- VIELHA8,  dl.  Voy.  Flata- 
coumairet, 

FLATATRE  ,  dl.  Bergeyr.  V.  Flatur  et 
FI,  R. 

FLATESEAR,  v.  a.  (flatedjà)  ;  riATovinB- 

•BAS,  COVCOOLAB,  CABBHAB,   ri.ATOVinAB.  Es- 

pèce  d'itératif  de /fafar,  flatter  avec  cares- 
ses, flatter  souvent,  cajoler.  V.  Flatar  et 
F/,R. 

FLATEGEAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (flated- 
jà ,  àde).  Flatlé ,  ée  :  caressé,  ée.  Y.  FI,  R. 

FLATIAR,  V.  Flatar  et  FI,  R 


FLATIER,  lERA,  S.  Pour  flatteur,  V. 
Flaugnard,  Maneou,  Flatur  et  FI ,  R. 

A  quel  vent  n* et  pas  flâner^  d.  bas  lim. 
ce  vent  est  désagréable. 

FLATINOAS.  S.  f.  pi.  dl.  (flatîngues). 
V.  Flaugnardariasei  FI,  R. 

Far  flatingas ,  amadouer. 

FLATIOU,Garc.  V.  Flaliir. 

FLATOUNEGB AR ,  Dim.  et  itér.  de 
Flatar,  v.  c.  m.  flatter  souvent,  cajoler.  V. 
^,R. 

FLATOUNIER.  1ER  A,  adj.  (flatounié  , 
iére)  ;  ixaticb.  Flatteur,  eusc;  cajoleur,  pate- 
lin, qui  flatte  ou  loue  avec  eiagération.  V. 
FI,R. 

FLATRIR,  dl.  Traîner.  V.  Tirastar. 

FLATRIR  SE,v.  r.  dl.  Se  rouler,  se 
vautrer.  V.  Vioutar  se  et   Ventoular  se, 

FLATUN,  Gare.  V.  Flataria. 

FLATUR,  USA ,  S.  (  flatur ,  lise  )  ;  r&A- 

TOBB ,     FLATIBB ,     r&ATATBB  ,     HAIIBOO  •     l%AV- 

«BABD ,  FLATiov.  Flsltcur ,  cusc ;  qui  flatte, 
qui  loue  avec  exagération.  V.  F/,  R. 

FLAH,  s.  m.  (flàou).  Fléau,  barre  de  fer 
qui  sert  à  fermer  les  portes-cochères.  Voy. 
FIfoti. 

Éty.  Alt.  de  Flagel,Y.  c.  R. 

TOM.   II. 


FLA 

FLAUROTOBIIA,  vl.  Alt.  deFIaii5o(o- 
mia ,  V.  c.  m. 

FLAUGE ,  s.  m.  (flàoudgé) ,  dl.  Y.  Gin- 
guela, 

FLAUOES,  s.  m.  (  flàouges) ,  dl.  r^Av- 
«BAS,  f.  d.  du  Rouerg.  Scions  ou  jets  d'arbres, 
rejetons.  Sauv. 

Ëty.  Parce  qu'ils  sont  propres  à  flageller. 
V.  F/aj^fl.R. 

FLAUGNAG,  S.  m.  (flaougnàc),  dl.  et 
béarn.  Indolent,  flatteur,  bavard, sot.  V.  le 
mot  suivant. 

Ély.  du  grec  3Xai  (blax),  sot,  indolent. 
V.  F/acc,R. 

FLAUGNAQUERIA8,  d.  béarn.  Voy. 
Flaugnardarias  et  Flace,  R. 

FLAUGNARD ,  ARDA ,  S.  (flaougnàr , 
àrde),  dl.  «.ooghabd,  ixatibb.  Flagorneur, 
enjôleur,  palelin ,  chien  couchant,  bon  valet; 
ce  mot  se  prend  aussi  comme  adjectif,  en  d. 
bas  lim.  et  il  désigne  alors  plus  particulière- 
•ment  une  personne  qui  nazille. 

Ély.  V.  Flacc.  R. 

FL ADGNARDA ,  S.  f.  (  floougnàrde  ) ,  d. 
bas  lim.  Tarte  et  non  tartre,  comme  l'écrit 
M.  Vialle,  Dict.  Bas-Lim.  V.  Tartra. 

FLAUGNARDARIAS,  s.  f.  pl.(flaoo- 
gnarJaries)  ;  ri^oGiiABDABiAs ,  rsAvaBABABiAf, 

ri.ATIBGAS,  dl.  riAOmAQOBBlAS ,  rLAOCMABDUA. 

Flatteries ,  patelinage ,  flagorneries. 

Ély.  de  flaugnard  et  de  arta#,  actions, 
gestes ,  manières  du  flagorneur.  V.  Flacc, 
Rad. 

FLAUGNARDEGEAR,  v.  a.  (flaougnar- 
dedjà) ,  dl.  nooGiiABDBasAB.  Flatter ,  flagor- 
ner. 

Ëty.de/7atf^fiardetde  egear,  V.  Flaes,  R. 

FLAUGNARDISA.V.  Flaugnardarias. 

FLAUJOL, s.  m.  vl.  V.  FaviolfFlageou- 
let  et  FistuL  R. 

FLAUJOLAR,  v.  vl.  Flûter,  jouer  du 
flageolet.  V.  Fistul,  R. 

FLAU-BIARGUB,s.  m.  dl.  L'étoile  du 
matin.  V.  Lugar  et  Ettella  bella. 

FLAUBtAS,  Alt.  lang.  de  Fleoumas , 
V.  c.  m. 

FLAUBIATIG ,  dl.  V.  Fleouma. 

FLAUNAG,  adj.  m.  (flaounâc),  dl.  Sot, 
imbécile.  V.  Flacc,  R. 

FLAUSINA.  s.  f.  (flaousine),  dl.  Coutil. 
V.  Coulis  et  Ftl,  R. 

FLAUSSOUNA,  S.  f.  dl.  Gâteau.  Voy. 
Fougassa. 

FLAU8TEL,  S.  m.  vl.  Chalumeau.  V. 
FUtul,  R. 

FLAUT ,  AUTA,  adj.  (flàou ,  àoute),  dl. 
Niais,  imbécile.  V.  Niais,  Nigaud  et  Flacc, 
Rad. 

FLAUTA,  s.  f.  (flàoute);  Flaula,  port, 
cat.  esp.  basse  lat.  Flûte.  V.  Fluta  et  Fislul, 
Rad. 

FLAUTAIRE ,  s.  m.  (flaoutâîre).  V.  Flti- 
laire.  Fistet  Flut,  R. 

FLAUTAR,  V.  n.  (flaoutâ),  dl.  Frautar, 
port.  Jouer  de  la  flûte,  flûter.  V.  Flutar, 
Fistul  eiFlut,K. 

FLAUTEL,  s.  m.  ruuniTsi..  Nom  qu'on 
donne,  è  Toulouse,  au  cucubale  behen.  V. 
Carnilhets. 

FLAUTEL,  s.  m.  vl.  ixadctbi..  Flau- 
tillOy  esp.  Flautino,  ital.  Fifre,  flageolet.  V. 
Fut,  R, 


FLA 


253 


FLAUTET,8.  m.  (flaoaté),  dl.  V.  FleUet, 

Éty.  Dim.  de /faute.  V.  FUUet,  Fleilef  et 
FUtul,K. 

FLAUTBU,  vl.  V.  Flaiflel. 

FLAUTOL,s.  m.  vl.  Fifre,  pipeau.  V. 
Fistul,  R.  flageolet. 

FLAUZA,  s.f.  vl.  F(au#e,  sorte  de  cendre 
fine  et  blanchâtre. 

FLAUZAR,  V.  vl.  Flûter,  jouer  de  li 
flûte.  V.Fûliil,R. 

FLAUZON,s.  m.  vl.  Flaan,  esp.  Flan, 
sorte  de  gâleau. 

FLAVARD,  ARDA,  adj.  vl.  vlava». 
Jaune,  de  couleur  jaune,  jaunâtre. 

Ëty.  du  lat.  flavus,  jaune. 

FLATETOUN,  V.  Mugeou-flavetoun. 

Ély.  Dim.  et  flavus. 

FLAVIA,  nom  de  femme  (flavie);  Flavia^ 
iUl.Flavie. 

L'Eglise  honore  Sainte  Flavie  d' Auxerre,  le 
5  octobre,  et  Sainte  Flavie  Domitille,  Ie7  mai. 

FLAVIAN,  nom  d'homme  (flaviâp);  r&Ar 
rïïmm.  Flaviano,  ital.  Flavien. 

L'Eglise  honore  13  saints  de  ce  nom,  le  28, 
30  janvier  ;  18.  21 .  24,  26  février  ;  25  mai  ; 
10  juin  :  4, 18  juillet  ;  19.  23  août  ;  26  sep- 
tembre: 25  novembre  et  22  décembre. 

FLAVIO ,  et 

FLAVIOL,  S.  m.  vl.  rLAvjoi..  Flûte,  fla- 
geolet. V.  Flageoulet  et  Fistul,  R. 

FLAVOR,  s.  f.  vl.  Couleur  jaunâtre , 
glauque,  jaune-verdâtre. 

Éty.  du  lat.  flavus. 

FLAZEL .  dg.  V.  Flagel 

rLAYHAR^\iy.  Flairar:Flayra  suau, 
répandre  une  odeur  suave. 

Las  cerijos  à  miey  bayra , 
Laspoumetos  à  miey  flayra. 
U*Astros. 

FLATROR,  s.  f.  vl.  Odeur.  Voy.  Flay- 
raur. 

FLATROUR ,8.  f.  (flaîurou),  dl.  Odeur, 
senteur.  V.  Oaudour  et  Sentaur. 

FLATUTA,  s.  f.  (flaïûte).  Flûte,  Avril. 
\.  Fluta  ei  Fistul, R. 

FLATUTAIRE ,  8.  m.  (  flaïlàïré)  ;  rw^ 
TA»B.  Flûteur.  Avril.  V.  Fistul,  R. 

FLAïTUTAR ,  v.  n.  (  flaïutà  )  ;  r&siTAA. 
Flûter,  jouer  de  la  flûte.  Avril.  V.  Fistul,  R. 

FLATUTET,  S.  m.  (flaîuté),  Avril.  Voy. 
FlHtet,  Galoubet  et  Fistul,  R. 

FLE 

FLEEE8,  adj.  vl.  Faible.  V.  FebU  et 
Flech,  R. 

FLBBETIRet 

FLEBEUR,  V.  a.  et  n.  vl.  Aflbiblir,  s'af- 
faiblir, débiliter. 

FLEGA,  s.  f.  (flëque).  dl.  Paquet  de  chan- 
vre en  cordon,  la  partie  la  plus  fine  du 
chanvre ,  les  lonf^s  brins  qui  restent  dans  la 
main  de  celui  qui  sérance.  V.  Couer. 

En  vl.  flèche.  V.  Flécha. 

FLEGBOTHOBIAR,  vl.  Voy.  Fleubo- 
tomar. 

FLECH,  nMx,  nma.,  wibl,  radical  pris 
du  lat.  flectere,  flecto,fiexum,  plier,  cour- 
ber ,  fléchir ,  dérivé  du  grec  itXéxw  (plékô) , 
nouer,  enlasser,  tresser,  plier;  d'où  :  flespi' 
bUis,  inflexio ,  re flectere,  reflexio. 


32^ 

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ogle 


254 


FLE 


De  flexibilU ,  flexible ,  ou  de  fleœum ,  par  ^ 
apoc  flex;  d'où  :  FUx-ibU^  l'nrfltxibU^FUx- 
ibilUaL 

De  inftexioniif  gén.  de  inflexio,  inOexioD  : 
In-flex-Um,  In-flex-ible ,  A-flict^ion, 

De  flex  y  par  le  changement  de  xeneh, 
flech;  d'où  :  FUehrir^  Fleeh-it,  Re- fléchir, 
Re-flex-ion,  Flech-exir,  Re-flech-U,  Fieg- 
ir,  Re-fleX'iu,  A-flebe-iar,  A-fleb-ir,  A- 
fleg-ezir ,  A-flich-izir, 

DeflexibiliSf  par  apoc.  flexibil^  et  par 
suppress.  du  premier  (,  de  xi  et  de  Lfebl; 
d'où  :  Fleb-es ,  Febl-e ,  Febl-a  ,  Febla- 
mentt  FebUeesa^  Af-febl-ir^  Af-febl-ina- 
mentj  Af-ftbUii,  FebUzir.Febl-it,  Frebl- 
e,  Af-fali-oucal,  Frech-ezir,  A-febl-ezir  , 
A'febl-ir  ,  A-frevotrits  ,  Fibl-ar  ,  FibUe , 
Flet-ir^  Fleoun-i^  Re-flec^ir,  Re-flei^  Frev- 
ol,  Frevol-exa,  Frevol-ir,  A-freuli-ment , 
A'frevolir. 

FLECHA ,  8.  f.  (flètche)  ;  matsas  ,  sagsta, 
vAMADoim»  QocMBLA.  FUlxa  ^  cat.  FUcka , 
esp.  bas  lat.  Frecha,  port.  Freceio,  ital. 
Flèche ,  trait  qui  se  décoche  avec  un  arc  ou 
une  arbalète. 

Éty.  du  celt.  flécha ,  ou  de  Tall.  /Tilt,  m.  s. 

M.  Nodier  fait  venir  ce  mot  du  bruit  que 
fait  une  flèche  lancée ,  et  le  range  par  consé- 
quent parmi  les  onomatopées ,  et  comme  tout 
est  spirituel  chez  lui ,  il  dit  que  pti  est  une 
onomatopée  du  bruit  de  la  flèche  que  les 
Grecs  ont  bien  figuré  par  la  lettre  qui  porte 
ce  nom  4^  et  qui  représente  une  flèche  posée 
sur  son  arc. 

Flecha^Be  dit  aussi  de  la  flèche  ou  longue 
pièce  de  bois  qui  joint  le  train  de  derrière 
d'une  voiture  à  celui  de  devant. 

L'usage  de  l'arc  et  de  la  flèche  remonte  4 
l'antiquité  la  plus  reculée.  On  attribue  l'in- 
vention de  cette  arme  à  Perses,  fils  de  Per- 
sée ,  1320  ans  avant  J.-G. 

806  ans  avant  J.-C. ,  il  est  parlé  des  ma- 
chines propres  à  lancer  des  flèches. 

Dérivés  :  FUchier ,  ouvrier  qui  fabriquait 
les  flèches. 

FLECHA ,  s.  f.  d.  bas  lim.  Pour  narine , 
V.  Narra;  pour  morve ,  V.  Mourvel, 

FLBCHADA,s.  f.  (fletchàde).  Un  coup 
de  flèche ,  vieux  mot.  Gare. 

Éty.  de  flécha  et  de  ada. 

FLECHEZIR,  V.  a.  vl.  nsoiuHi.  Fléchir, 

5 lier ,  affliger ,  s'écarter ,  se  détourner.  Voy. 

FLECHIR ,  V.  a.  et  n.  (fletchir) ,  pr.  mod. 
Fléchir ,  courber,  ployer  ;  émouvoir,  atten- 
drir ,  perdre  de  sa  vigueur. 

Éty.  du  lat.  flectere.  V.  Fleeh^R. 

FLECHIT ,  IDA,  lA,  adj.  et  p.  (fletchi , 
ide,  ie).  Fléchi,  ie,  attendri ,  ie.  V.  FUch, 
Rad. 

FLEGBIA .  vl.  V.  Flegma  et  Phiegma. 

FLECBIATIC,  ICA,  adj.  vl.  V.  Phleg- 
matique. 

FLECHE ,  s.  m.  vl.  F/eme,esp.  Flamme , 
lancette.  V.  Flamm^  R.  et  PMebotomiar, 

FLEOEZIR,vl.  V.  Flechezir, 

FLEGIR ,  V.  n.  (fledgir).  Se  faner,  se  flé- 
trir ,  perdre  la  fraîcheur ,  en  pariant  des 
feuilles.  Avril. 

C'est  une  altér.  de  fléchir.  Y.  Fleeh^  R. 

FLEGBIA,  s.  f.?l 


FLE 

MA.  Fleutna,  cat.  Flema^  esp.  FUgma^  port. 
Flemma,  ital.  Flegme.  V.  PMegme. 

FLEGME ,  et  composés.  V.  Phlegtne. 

FLEI ,  s.  m.  Gast.  V.  Fleou. 

FLEILAIRE,  V.  Ff«iratreet  Flagel  R. 

FLEILAR,  Gare.  V.  Fleirar  et  Flagel, 
Rad. 

FLEIRAIRE,  8.  m.  (fleiràîré);  njuLAu». 
Batteur  en  grange,  batteur  de  grain. 

Éty.  de  fleirar  et  de  aire.  V.  Flagel,  R. 

FLEIRAR,  V.  a.  (fleirà)  ;  ruuAm.  Baltre 
les  gerbes  avec  le  fléau;  battre,  rosser  quel- 
qu'un. 

Êty.  de  fleou  et  de  etrar.  V.  Flagel  ^  R. 

FLEIRAR,  d.  bas  lim.  Flairer.  V.  Sentir. 

FLEIROUN ,  V.  Fourouncle. 

FLEIROUR,  s.  f.  d.  bas  lim.  Odeur.  Y. 
Ooudour. 

FLEI8,  s.  m.  vl.  Soumission.  Y.  Fleeh, 
Rad. 

FLEISAR ,  vl.  Y.  Fleistar. 

FLEISSAR,  V.  a.  vl.  Ari.sittAa.  Relâchcr, 
dessangler.  V.  Dessenglar  et  Flech ,  R. 

FLEITA,  Y.  Fluta  et  Fistul,  R.  C'est 
aussi  une  espèce  de  juron. 

Qu*eê  aqueoujean  fleita 
Qu'es  aquU  que  guetta. 
Cant. 

FLEITAIRE ,  8.  m.  (fleitàîré).  Pour  flû- 
teur.  Y.  Flulaire  et  Fistul,  R. 

FLEITAR,  rtAioTAB.  Pour  flûter,  Yoy. 
Flutar ,  boire  avec  excès,  flûter,  flacanner, 
Boiste. 

Fleitar  coumo  una  tasca,  boire  à  l'excès. 

Ély.  Y.  Fi#<t4Ï,R. 

FLEITET ,  Y.  Flutet  et  Fistul ,  R. 

FLEMMA,  vl.  Y.  Flegma  et  Phlegme. 

FLEMOURAR,  dg.  Flâner. 

Puch  après  ets  an  lou  plase 
De  flemoura  maytin  é  se, 
D'Astros. 

FLEOU,  s.  m.  Fléau,  châtiment  que  le 
ciel  inflige  aux  hommes  sur  la  terre  ;  per- 
sonne incommode,  nuisible;  paresseux, in- 
dolent. 

Flêùu  d^una  balança,  fléau  d'une  balance. 
Y.  Balança. 

FLEOUCHE,  Avril.  Y.  Feouve. 

FLEOUCmERA,  Avril.  Y.  Feouviera. 

FLEOUBIA,  s.  f.  (flèoume);  nAOMATic. 
F/«mma ,  ital.  Flema,  esp.  Flegma^  port. 
Flegme,  lenteur,  indolence;  homme  que  rien 
ne  saurait  émouvoir. 

Êty.  de  neoumasy  flegme,  parce  qu'on 
croit  que  l'abondance  de  cette  humeur  est  la 
cause  de  ce  tempérament ,  qu'on  nomme  à 
cause  de  cela  flegmatique. 

FLEOUMA,  Pour  flamme,  Y.  Flammas. 

FLEOUMA8,  S.  f.  pi.  (flèoumes)  ;  r^AMAt. 
Flaumas  et  Flemma ,  ital.  Flema  ,  esp. 
Flegma  y  port.  Fle^e,  flegmes;  pituite, 
humeur  qu'on  qualifie  de  froide  et  de  vis- 
queuse et  4  laquelle  on  a  fait  jouer  un  grand 
rôle  dans  l'économie  animale.  Elle  est  pro- 
duite par  les  membranes  muqueuses. 

Éty.  du  lat.  phelgma,  dérivé  du  grec 
<pXéY|Jia  (phlegma),  pituite. 

FLEOIIMAS8A8, 8.  f.  pi.  (fleoumasses); 
«ugm.dépréc.  de  Fleoumas,  ?•  c.  m. 


FLE 

FLBÔUMB ,  8.  m.  (flèoumé).  Flamme. 
Y.  Flammas. 

FLEOUMOU8,  OUSA,  adj.  (fleouméus, 
ôuse)  ;  Flemmatieo^  ital.  Flematieo,  esp. 
Flegmatico,  port.  Flegmatique,  qui  est  sujet 
à  la  pituite,  abondant  en  flegme. 

Ëly.  de  fleouma  et  de  ous. 

FLEOUNI,  EOUGNA,  adj.  (fleônnî, 
eoiigne),  d.  bas  lim.  Mince,  délié,  qui  n*a 
pas  assez  de  corps,  parlant  d'une  étoffe.  Y. 
Mince.  On  ledit  aussi  pour  lâche,  Y.  Lâche; 
pouréliroé.  Y.  Frenilei  Flech,  R. 

FLEOUPAR,  Y.  Effeoupar  et  Fil,  R. 

FLEOUPA8,s.  f.  pi.  (fle6upcs);rM>«vAs, 
rnurflA,  bislbas,  aAMBOAUuis ,  sambomas. 
Felpas ,  port.  Filaments  ou  duvet  du  linge 
qui  s'attache  aux  étoffes. 

Éty.  Y.  Ft(,R. 

FLEOUPAT,  ADA,  a4j.  et  p.  (fleoupè, 
âde).  Avril.  V.  £$feoupate{  Fil,  R. 

FLE8C,  FLISC,  S.  m.  dl.  Mots  inventés 
pour  imiter  et  désigner  en  même  temps  k 
bruit  que  fait  un  fouet. 

FLE88ADA .  s.  f.  dl.  (flessàde).  Couver- 
ture de  lit.  Y.  Flassada  et  Fil,  R. 

FLESTAU,  s.  m.  (flestâoii),  d.  bas  lim. 
Faîtière ,  tuile  fallière,  grande  tuile  creusa 
qu'on  place  sur  le  falle  d'un  toit. 

Ë(y.de/7ftou/7e«f,  faite  d'une  maison, 
en  bas  lim.  et  de  au. 

FLE8TBLLAR ,  V.  n.  vl.  Jouer  du  fles- 
tel,  instrument  de  musique.  Y.  Fistul,  R. 

FLET ,  8.  m.  (fle) ,  d.  bas  lim.  Le  faite 
d'un  édifice.  Y.  Cresten  ;  pour  faite  ,  Y. 
Charaman. 

FLETlR,v.  a.  etn.  vl.  Fléchir,  plier, 
courber ,  détourner. 

Ëly.  du  lat.  flectere,  m.  s.  Y.  Flech,  R. 

FLETOHNIAR,  v.  a.  (fletounià).  Tapo- 
ter,  donner  de  petits  coups  è  plusieurs  repri- 
ses  Avril 

FLETRI88URA,  8.  f.  (flétrissure).  Flé- 
trissure. 

FLEUROTOHADOR,  8.  m.  vl.  ruvso- 
TOMAuw.  Flebotomarius ,  basse  lat.  Phlébo- 
tombte. 

FLEUBOTOHAR,  V.a.  vl.  iucbotm- 
MAB.  Flebotomar,  esp.  Flebotomisar ,  port. 
Flebotomare ,  iul.  basse  lat.  Phlébotomiser, 
saigner. 

FLEUBOTOMI.s.  m.vl.  FUb<4omum, 
basse  lai.  Lancette,  flamme. 

Ëty.  du  lat.  phlebotomum,  m.  s. 

FLEUBOTOUHA,  S.  f.  vl.  rLsoTAvoMA, 
rLAtiBOTOMiA.  Flchotomia,  esp.  port.  ital. 
basse  lat.  Phlébotomie,  saignée. 

Ëty.  du  lat.  phlebotomia,  m.  s.  dérivé  du 
grectpXe^t;  (phlébos),gén.dc<pX^  (phleps), 
veine ,  et  de  toixt^  (tome) ,  incision ,  formé  dit 
Téi&vcD  (temnô) ,  couper. 

FLEUBlATIC,adj. vl.  Fleumatie»  cat. 
Y.  Phlegmatique. 

FLEIITA,d.  béam.  Y.  Fluta,  Fistul  tt 
Fleut,  R. 

FLEDVATOMIA,  vl.  Alt.  de  Fleii6of#- 
mia ,  V.  c.  m. 

FLEXIRIUTAT, s.  f.  (flexibilitâ):  Fln- 
sibilità,  iUl.  Flexibilidad,  esp.  Flexibi' 
lidade,  port.  FlexibUUat ,  Cêi.  Flexibilité, 
qualité  de  ce  qui  est  flexible ,  souplesse. 

Éty.  du  lat.  flexibilUatis ,  gén.  de  flesiki- 
litas,m.ê.y.Flech,K. 


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Google 


FLE 

nXOBLE  ;  IBLA,  adj.  (deiiblé .  ibie), 
prof.  mod.  FlessibiU,  ital.  Flexible,  esp. 
cat  Flesivel ,  port.  Flexible ,  qui  se  plie  faci- 
lement. V.  Pliant. 

Éty.  du  lat.  fleasibiliêf  m.  s.  V.  Flech,  R. 

FliETCHIR,  fl.  V.  FUchir. 

fUASCA ,  8.  r.jffliâsqne).  Fourniment  de 
chasse,  Avril ,  V.  Fiasca;  gourde,  calebas- 
se, y .  Gaurda  ti  Floic,  K. 

FUBOT,  s.  m.  d.  béarn.  Flibot,  sorte 
de  navire  marchand  ou  de  flibustier,  au- 
dessous  de  cent  tonneaux. 

Éty.  de  Tangl.  fly ,  léger ,  et  de  boat ,  ba- 
teau, barque  qui  vole. 

FLIG-FLAG ,  ruc-noc.  V.  Flese,  Flise, 

On  le  dit  aussi  pour  désigner  le  bruit  que 
font  les  vagues  en  se  brisant  sur  le  rivage. 
V.  Flin-flan. 

FUCIO.  s.  f.  ?1.  Flèche.  V.  Flécha. 

FLIGTION ,  êé  f.  vl.  Acte  de  contrition. 
V.  Flig.H. 

Aqui  s'agenoïhec  e  fis  sa  fliclion. 
Là  s'agenouilla  et  fit  son  acte  de  contrition 
Hist.Crob.Alb. 

FLIG ,  rucT ,  radical  dérivé  du  latin  fli- 
gere^fligo^  flictum,  choquer,  heurter,  don- 
ner contre,  d'où:  affUgere^alfiiclio^conflictus^ 
qu'on  fait  venir  du  grec  cpXi^  éol.  (phlibô) , 
presser ,  comprimer  •  abattre,  infliger. 

Deafjligere,  donner  des  coups  à...  frapper 
fortement ,  affliger ,  par  apoc.  afflig  ;  d'où  : 
Àfflige-ar ,  Afflige-at ,  Afflige-ant. 

De  afflictionis ,  gën.  de  afflictio,  affliction, 
par  apoc.  Alflicfion,  AflUct-if,  iva,  FUetian. 

De  eonflictus ,  choc ,  combat,  conflit ,  par 
apoc.  Counfiit ,  A-flech-ir. 

De  infliger  e,  formé  de  in,  sur,  et  de 
fligere,  battre,  frapper,  par  apoc.  inflig; 
d'où  :  In-flig-idoT ,  in-flig-ir ,  In-flig-ii, 

PlalN-ffXAN  ,  rucrLAc  ,  rutcA  ,  ruBtcA  , 
ruc-r&oc.  Flic-flac ,  mots  inventés  pour  ren- 
dre le  son  que  produit  nn  fouet  ou  des  souf- 
flets donnés  sur  les  joues. 

Ëty.  C'est  une  onomatopée. 

FLINGAR  f  V.  a.  d.  béarn.  Décocher  on 
coup  de  fouet.  V.  Fouitar, 

FLI8C ,  s.  m.  (flisc),  dg.  La  pointe  ou  mè- 
che d'un  fouet. 

Ety.  Onomatopée  du  bruit  que  fait  cette 
partie  du  fouet. 

FUSGA,  s.  f.  (flisque),  dl.  Pièce,  lambeau, 
loque.  V.  Peça. 

FLISGAR,  V.  n.  (flisrâ) ,  dl.  Claquer,  en 
parlant  d'un  fouet.  V.  Claear,  donner  des 
•oups  de  fouets. 

FLISQUET,  s.  m.  (flisqué),  dl.  Une 
fronde  qu'on  fait  claquer  comme  un  fouet. 
8auv. 

FU8SA ,  s.  f.  vl.  Pluche  de  la  laine.  V. 
Fi/,R. 

FU8T ,  (flist).  Bernique,  express,  prov. 
dont  on  se  sert  pour  dire  qu'en  croyant  tenir 
quelque  chose,  on  ne  tient  rien;  on  le  dit 
encore  en  bas  lim.  dans  le  même  sens  que 
lest  ;  pour  manquer  de  courage,  saigner  du 
Bex;  pour  faire  faillite,  pour  manquer  de 
parole,  far^  flist. 


FLÎ 

FLI8T-FLA9T,  FlUt-flast,  cat  Mots 
inventés  pourdésigner  les  coupsqu'on  donne 
à  quelqu'un. 

ffXO 

FLOC,  noQo,  moc,  radical  pris  du  la- 
tin floccus ,  i ,  flocon ,  petite  toufie  de  laine 
ou  d'autre  matière  qui  voltige  au  gré  du 
vent  ;  dérivé  de  /7o,  flare ,  souffler,  parce 
que  le  vent  l'emporte  ;  ou  du  grec  TcAdxoc 
(plokos) ,  touffe  ou  toupet  de  cheveux ,  ou 
peut  être  de  l'ail,  flock ,  flocon. 

De  floccus ,  par  apoc.  fioe;  d'où  :  Floc, 
Floc-a  ,  Floc-alha  ,  Des-floear ,  Floc-ar , 
Ploc-al,  Des'flocaiy  Floc-oun  ,  Flocoun^ 
egear,  Floc-aria,  Des-flocar ,  Des-fiocat, 
Floqu-egear,  Floqu-^l,  Floguet-ouny  F  Urne- 
ar ,  Fl(mc-at ,  Flouc-oun ,  Floucaun-egear , 
Flouqu-el  ,  Froc. 

FLOG  ,  s.  m.  (flô)  ;  no  ,  flot  ,  ■oormA. 
FioceOy  ital.  Froco ,  port.  F/ocft,  ail.  Flake, 
angl.  Floc .  cat.  Flueco ,  esp.  Houppe ,  flo- 
con, bouflette,  etc. ,  touffe  de  lame,  de 
soie ,  etc. ,  liée  en  forme  de  bouquet  :  bou- 
quet brillant.  Houppe  ou  mouchet ,  l'extré- 
mité défilée  de  la  mèche  d'un  fouet. 

Éty.  du  lat.  floccus,  V.  Floc,  R. 

11.  Dumège  le  tire  de<pX6S(phlox),  flamme, 

Floceus,  parva  massa  lanœ  vel  nivis, 
quod  leviter  flatu  impeUatus  hue  et  iUue. 
Ducang. 

Floc  d'un  bounei  carrai ,  houppe. 

Floc  de  negea,  flocon  de  neige. 

Floc  d*un  bridoun  ,  etc.  Houppe. 

FLOC ,  s.  m.  MO» ,  Bovci ,  vaos ,  tmoubi. 
Morceau ,  lopin ,  pièce. 

S'en  vai  en  flocs^  cette  étofife  s'en  va  en 
loques. 

Un  floc  de  bose ,  de  pan,  etc. ,  an  mor- 
ceau ou  tronçon  de  bois ,  un  quignon  de 
pain. 

Fatre  soun  /toc,  dl.  faire  son  profit. 

Faire  soun  floc  sus  quauquun ,  briller 
plus  qu'un  autre.  V.  Floc,  R. 

Éty.  Probablement  du  grec  «pXduo  (phlaô) , 
briser ,  mettre  en  pièces. 

FLOG  A,  rottlrd-/Ioe ,  exp.  adv.  Embe- 
sogné ,  affairé  ,  agité  par  quelque  grande 
affaire.  Avril. 

FLOCA ,  s.  f.  (fléque),  d.  bas  lim.  Orne- 
ment fait  avec  un  ruban  noué  en  deux  feuil- 
les de  chaque  côté,  nœud  à  quatre,  fiéron. 

Éty.  de  Floc,  v.  ce  R. 

FLOGALHA,  s.  f.  (floucàille)  :  njovcMMMA, 
wtJOCAmM ,  dl.  BBTomnnuiAS,  Mnooaoïu  ,  ame- 
coMUBAs.  Les  loquettes,  crotins  ou  flocons 
de  rebut  qu'on  détache  d'une  toison. 

Ëly.  de  floc  et  de  alha.  V.  Floc ,  R. 

FLOCAR,  V.  a.  (floucà), et  impr.  wmjovcam, 
nooTAs.  Garnir  de  houppes  :  on  le  dit 
particulièrement,  en  parlant  des  harnais  des 
mulets;  laisser  des  houppes  de  laine  à  un 
mouton  en  le  tondant. 

M.  Garcin  donne  une  singulière  définition 
de  ce  mot,  floucar,  dit -il  :  Garnir  une 
chose  d'une  quantité  de  choses  autres, 

Ety.  de  floc  et  de  ar,  mettre  des  houp- 
pes. V.  Floc,  R. 

Flocar  lou  palhier^  Gare,  expression  iro- 
nique, pour  dire  battre  quelqu'un. 


FLO 


255 


FLOGAR,  y.  a.  •■  nocAs.  T.  r.  Orner, 
parer,  ou  se  parer  de  fleurs. 

M<  floqui  éA  boaqott ,  car  toon  bow|aet  om  plaj, 

FLOGAR  2  y.  n.  ruKommoBAK.  Floccare, 
basse  lat.  Neiger  :  Coumo  floca ,  comme  il 
neige. 

FLOGARIA ,  s.  f.  (floQcarie).  V.  FU- 
calha  et  Floc  ,  R. 

FLOCAT,  ADA,  adj.  et  p.  (floucà,  àde): 
rLoocAT.  Qui  porte  des  houppes;  on  le  dit 
particulièrement  des  moutons  :  Moutoun 
flocat,  mouton  paré  de  houppes;  fig.  orné, 
paré  de  fleurs ,  fleuri  ,  ie. 

Et  floucat  d'un  noum  tan  bel. 
Jasmin. 

Êty.  de  Floc.  R.  etdear. 

FLOCOUN,  s.  m.  (floucéun),  e(  impr.  ri.o«- 
comi  ,  rLOQvsT.  Flocon  ,  petite  toufie  de 
laine  •  de  neige  ;  gland .  en  terme  de  passe- 
mentier; loquette  de  laine. 

Éty.  de  floc  et  du  dim.  oun.  V.  Floc ,  R. 

FLOGOUNBOEAR ,  ri.ovcoiniiAB,  vb&oo- 
WBAM,  rMQOBOKAB.  Oo  dit  particulièremcnt 
floucounegear  ,  pour  dire  qu'il  tombe  des 
flocons  de  neige.  V.  Flocar, 

Éty.  V.  Floc,  R. 

FLON ,  s.  m.  (flon).  Élaaue,  cordage  qui 
sert  à  hi8.ser  les  vergues  au  bout  des  mâts. 

FLONGAT,  s.  m.  vl.  Gou ,  furoncle. 
V.  Fùurouncle. 

FLOOU ,  s.  m.  (floôu),  dl.  Une  tarte  à  la 
crème.  Sauv. 

Ëty.  C'est  une  altér.  de  Flan ,  v.  c.  m. 

FLOOU-FLOOU,  s.  Terme  de  mépris, 
dont  on  se  sert  pour  désigner  une  personne 
très -grasse  ,  avachie.  Avril,  un  négfigent, 
un  paresseux. 

Éty.  du  grec  fxuXcoç  (pbaolôs) ,  négli- 
gemment. 

FLOOURA ,  s.  f.  (flôoure).  Macreuse. 
Gare.  V.  Macrusa. 

FLOQUEOEAR ,  V .  a.  (flouquedjà)  ;  noo- 
goBOBAm.  dl.  Déchirer,  couper,  mettre  en 
pièces  ;  morceler ,  diviser  en  plusieurs  par- 
ties, en  flocons. 

Éty.  de  floc  et  de  egear,  réduire  en  flo- 
cons. V.  Floc,  R. 

FLOQUEGEAR ,  v.  n.  ixocovmoBAB. 
Tomber  en  flocons,  comme  la  neige. 

FLOQUET,  s.  m.  (flouqué).  Dim.  de 
floc.  V.  Flocoun. 

On  le  dit  aussi  de  la  touffe  de  branches 
qu'on  laisse  au  haut  d'un  arbre  qu'on  élague, 
et  d'un  bouquet  d'arbres.  V.  Bouquet. 

Éty.  V.  Fine,  R. 

FLOQUETOUN,  S.  m.  (flouquetéun). 
Dim.  de  floquet,  petite  houppe,  petit  bou- 
quet. 

Éty.  V.  Floc,  R. 

FLOQUIBR,s.  m.  vl. Marchand  de  laine. 

Éty.  de  floc  et  de  ier, 

FLOR,  riAoa ,  n.ra,  radical  pris  du  latîn 
flos,  floris.  fleur,  que  Vossius  fait  venir 
du  grec  x^^^  (chloos),  verdeur  des  plantes. 

De  floris ,  par  apoc.  flor  ;  d'où  :  Ftor , 
Fhr-a,  Flore-al,  Flor-es,  Fhr-ir,  Ftor- 
itf  Flor-at.  Flor-edura. 

De  flor,  par  le  changement  de  o  en  eut 
/tour;  d'où:  Flour^  Flour-at^  Flaur-d'aHs» 


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256 


FLO 


San-flawr-ar ,  Flourd^alU-ar,  FUmr-egtar^ 
Fhur-et^  Flour-tla,  Flouni-^s,  Flourid" 
ura^  Flou-rid'Un,  Flourid-a,  Flùur-ir , 
Flour-isêent ,  Flour-isto,  Flour-U,  Dei- 
en-flourar,  Re-flour-ir,  Deê-flourir,  Re- 
/toiiril,  Dei-flourit,  Es-flourar^  Afflour^ 
aVy  Af'fiour-att  Af'flimr'imnear,  DemUauV" 
aiion^  En-flour-at,  Des-flour-ar ,  Dei^ 
fiouT-aly  Deê-Hour-ir,  Flour-ar. 

De  flor .  par  le  changement  de  o  en  u , 
fur:  d'où:  Flur-d'alis^  Flur-i,  Flur-ia, 
Flur-otin.  Flur-et,  Ei-flur-ad-uras^  Et- 
fiur-ar,  Ei-flura-ela ,  Flur-iste. 

FLOR ,  8.  f.  vl.  Flor,  cat.  esp.  Fleur. 
V.  Flour. 

WUOWUL,  8.  f.  (flore)  ;  Flora,  port.  Flore» 
ta  déesse  des  fleurs,  épouse  de  Zépbire. 

Éty.  du  lai.  flora.  V.  Flor,  R. 

FLORA,  s.  f.  Flore,  ouvrage  qui  traite 
des  plantes  d'un  pays  déterminé. 

Ëty.  deflorU,  gén.  de  flos,  fleur.  V.  Flor, 
Rad. 

FLORA,  Etire  flora,  être  victime,  être  le 
dindon  de  l'afTaire.  Gare. 

FLORA,  nom  de  femme  (flore) ;f/ora, 
ital.  esp.  Flore. 

L'Eglise  honore  7  saintes  de  ce  nom,  le  11 
juin,  29  juillet,  18  août,  26  octobre  et  24 
novembre. 

FLORAT,  adj.  et  p.  vl.  Fhralui,  basse 
lat.  Fleuri.  V.  Flor,  R. 

FLOREAL,  s.  m.  (floreàl).  Floréal,  nom 
donné  au  YU1»«  mois  de  Tannée  républi- 
caine. Il  commençait  le  20  avril  et  unissait  le 
19  mai. 

Éty.  Ainsi  nommé  parce  que  ; 

Alors  Zéphir,  plein  de  douceurs, 
Vient  éveiUer  l  aimable  flore  ; 
La  rose  qu'elle  fait  éclore 
Annonce  la  saison  des  fleurs. 

V.  Flor.  R. 

FLORBD0RA ,  8.  f.  vl.  Moisissure , 
chancissure. 

Ëty.  du  lat.  floritura,  m.  8.  Y.  Flor,  R. 

FLORES,  8.  f.  pi.  (florès);  ru>M.  Faire 
flores,  faire  florès,  être  en  vogue,  en  crédit, 
faire  merveil)e. 

Éty.  du  lat.  flores,in  fleuris.  V.  Flor,  R. 

FLORETA,  vl.  Floreta,  cal.  V.  Flou- 
retaeiFlor,R. 

FLORI,  adj.  rflôri).  Elégant,  fier  :  Es  btn 
flori,  il  est  bien  oer  ;  opulent.  Avril. 

Éty.  de  Flor,  R.  beau  comme  une  fleur. 

Caulet' florin  chou-fleur. 

FLORI .  s.  m.  vl.  f  tort,  cat.  V.  Flourin, 

FLORIcaO,  8.  f.  vl.  Floraison.  V.  Flor, 
Rad. 

FLORIDURA,  8.  f.  vl.  Floridura,  cat. 
Floritura,  ital.  Epanouissement,  éclat.  V. 
Flor  et  Flouridura. 

FLORIN ,  vl.  V.  Flourin  et  Flor,  R. 

FLORIR,  V.  n.  vl.  Florir,  cat.  Fleurir. 
V.  FtourîretF[or,R. 

FLORIT,  IDA ,  adj.  et  p.  vl.  Y.  FUmrit 
etF(or,R. 

FLORONG ,  8.  m.  vl.  Floronco,  cal.  Fu- 
roncle. V.  Furùuncle. 

FLORONGOS ,  adj.  vl.  rLoaonot.  Sujet 
aux  furoncles ,  couvert  de  clous  ou  furon- 
cles. 


FLO 

FL0R0N08 ,  t1.  Y.  Floromos. 

FLOROS ,  nom  d'bomme  (flônis);  Floro , 
ital.  esp.  Florus. 

On  honore  trois  saints  de  ce  nom,  le  22 
et  31  décembre. 

FL088ADA,  8.  f.  (floossàde)  ;  nooMASA, 

WhMMêABM  ,    tOVWmmïïMMA ,    ▼ACA-MABUIA.    Nom 

nicéen  de  la  raie  balys,  Raia  batys.  Lin. 
poisson  de  Tordre  des  Trématopnés  et  de  la 
famille  des  Plagiostomes,  (abouche  trans^ 
versale). 
Éty.  le  mot  floussada,  n'est  probablement 

Îu'une  altération  de  Flaneada,  v.  c.  m.  et 
'«,R. 

La  chair  de  cette  espèce  est  blanche  et  de 
bon  goât. 

C'est  aussi  le  nom  que  M.  Rîsso,  donne 
dans  son  Hist.  Nat.  de  Nice ,  à  la  raie  flos- 
sade,  Haîa  flossada,  Risso,  qu'on  trouve 
dans  la  mer  de  Nice,  à  une  grande  profon- 
deur. 

FLOT,  8.  m.  (flô);  Flusse,  ital.  Flot,  onde, 
vague,  eau  agilee  parle  vent 

Ety.  du  lat.  fluctus,  formé  du  grec  «pXueiv 
(phluéin), bouillonner, regorger.  \.Flu,  R. 

A  flot,  à  flot,  être  à  Qot,  se  dit  d'un  vais- 
seau ou  d'une  piètre  de  bois  qui  a  asseï  d'eau 
pour  surnager. 

Estre  à  flot ,  èlre  en  honneur ,  être  sorti  de 
la  misère.  Etre  en  grande  quantité ,  confusé- 
ment. 

FLOT,  Pour  houppe.  Y.  Floc. 

FLOTA ,  s.  f.  (flotte);  Flota,  esp.  Flotta, 
ital.  Froto,  port.  cat.  esp.  Flota,  bas.  lat. 
Flotte,  nombre  considérable  de  vaisseaux  qui 
vont  ensemble  pour  la  guerre  ou  pour  le 
commerce. 

Éty.  de  flotar  ou  floutar,  formé  du  lat. 
flucluare,  être  porté  sur  l'eau  ,  ou  de  flotta , 
mol  saxon ,  d'où  l'anglais  flect. 

Les  flottes  Phéniciennes  sont  les  premières 
dont  il  soit  fait  mention  dans  l'histoire 

FLOTA,  8.  f.  Ce  mot  s'applique,  par  ana- 
logie, à  plusieurs  choses  de  même  nature  qui 
sont  réunies  ou  extrêmement  raprochées, 
touflb,  écheveau. 

Flota  de  chevus ,  toufle  de  cheveux,  ceux 
que  le  peigne  enlève  portent  le  nom  de  pet- 
gnures.  On  nomme  faces  les  mèches  qui 
tombent  entre  Torcille  et  le  front. 

Flota  de  /lou,  écheveau  de  fil,  et  non  flotte 
de  fil. 

Flota  de  Maoumet,  toufle  de  cheveux  que 
les  turcs  laissent  au  haut  de  leur  tète. 

Flota  de  canebe,  poignée  de  chanvre. 

FLOTAELE,  AELA,  adj.  (floutablé, 
àble)  ;  novrékuim.  Flottable ,  rivière  sur  la- 
quelle le  bois  peut  flotter,  qui  peut  porter 
des  radeaux. 

FLOTAOI ,  s.  m.  (floutàdgi);  noorrAm. 
Flottage,  conduite,  transport  du  bois  sur 
l'eau. 

FLOTANT,  ANTA,adj.  (flootén,  ànte); 
rLooTAiTT.  Flottant,  ante,  qui  flotte,  qui  sur- 
nage ;  fig.  incertain,  irrésolu. 

FLOTAR ,  Y.  n.  (floulà)  ;  ri.ofrrAB.  Fio^ 
tare,  ital.  Fluctuar,  esp.  port.  Flotter,  sur- 
nager sur  un  liquide,  aller  à  flot.  Y.  Floear, 

Êty.  du  lat.  flucluare  ou  fluciuari,m.ê.  Y. 
Flu,R. 
FLOTAT,  AD  A  ,  adj.  et  p.  (floQlà,  âde)  ; 


FLO 

AT.  Flotté,  ée,  se  dit  du  bois  à  brAler 
qui  est  venu  à  flot  sur  une  rivière. 

Éty.  de  flos,  flout ,  et  de  ai.  Y.  Plu,  R. 

FLOTETA,  s.  f.  (floutéte),  et  impr.  nM^- 
TSTA.  Floteta,  cat.  FlotiUa ,  esp.  Dim.  de 
flota,  toupillon  de  cheveux;  petit  écheveau 
de  soie. 

Éty.  de  flota  et  du  dim.  eta. 

FLOTILHA,  S.  f.  (floutille):  i 
Flotilta ,  esp.  Flottille,  petite  flotte. 

FLOU,  s.  m.  Flou,  flou,  mots  inventés 
pour  exprimer  le  bruit  de  la  flanune  oa 
l'explosion  de  la  poudre  en  plein  air. 

^ty.  C'est  une  onomatopée  ;  on  pourrait 
aussi  faire  dériver  ce  mot  du  grec  fXoS 
(phlox) ,  flamme. 

FLOoc... .  Yoyex  à  Floc...,  les  mots  qui 
manquent  à  Floue... 

FLOUGAR,  En  terme  de  mar.  battre, 
frapper  :  FUmear  lou  palhier,  rosser,  battre 
quelqu'un. 

FLOUGAT ,  Y.  Flocai. 

FLOUCHA,  s.  f.  anc  béam.  wvnmm. 
Fer  cargue  de  sede  flouehe  ou  torte. 

Êty.  du  lat.  flaccida,  molle,  plate.  Yoy. 
Flasque. 

FLOUGOUN .  Y.  Floeoun. 

FLOUGOUNBCUBAR,  Y.  Flocfmnegear 
et  Floc. 

FL0UDALI8,  Altér.  de  Flour-de-lys , 
V.  c.  m. 

FLOUGNARD.  Y  Flaugnard. 

FLOUGNARDEGEAR,  Y.  Flaugnar- 
degear. 

FLOUIS,  vl.  Renommée,  réputation ,  cé- 
lébrité. 

Ëty.  de  florantium ,  parterre ,  et  fig.  gloi* 
re,  état  duce  qui  florit.  V.  jpïor,  R. 

FLOUISSA ,  s.  f.  vl.  Flasque. 
Borsa  fluissa,  plena  de  ven. 
Berguedan. 

Éty.  du  lat.  flaccida,  molle,  flasque.  Y. 
Flac,R. 

FLOUNDA,  s.  f.  (fléunde),  dL  Yoy. 
Frounda. 

FLOUNDEGEAIRE,  S.  m.  (flounded- 
jàîré),  dl.  Fromboliere,  ital.  Fundeiro, pari. 
Frondeur ,  qui  jette  des  pierres  avec  la  fron- 
de.^ 

Ét^.  du  lat.  funditor ,  ou  de  flounda  et  de 
egeatre. 

FLOUNDEGEAR,  v.  n.  (floundedjà), 
dl.  Gambiller.  Y.  Gambilhar  et  ffarpate- 
gear. 

Ëty.  de  flounda ,  fronde,  et  de  egear,  faire 
des  mouvements  comme  si  l'on  se  servait  de 
la  fronde. 

FLOUQUET,  s.  m.  (flouquè).  Petitehoop- 
pe,  petit  fleuron.  Y.  FloqueteiFloc,  R. 

FLOUR,  s.  f.  (flour)  ;  impr.  nom,  noo, 
stLom.  Fiore,  ital.  Flor ,  esp.  port.  cat. 
Fleur,  production  temporaire  des  végétaux, 
d'une  couleur  plus  ou  moins  brilkinte ,  rare- 
ment verte ,  composée  des  organes  de  la  gé- 
nération et  reniermant  les  rudiments  du 
fruit. 

Éty.  du  lat.  flos,  floris.  Y.  Flor,  E. 
Dam  iftif  fleur  complète  on  nomme  : 

PÉDONCULE  ,  1«  «apport  «pi  la  port*  ,  Im  Qmm. 
Calice  ,  renveloppc  eit<ric«n«  ,  ordlnairtmcat  v«rt«. 
COROLLE ,  la  pani*  i|ai  «t  an  4adai 


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FLO 

a'oM  eonirar  brillmtc ,  «omtitaant  proprmwnt  U  flmir 
dnu  1«  hngaga  Tulgalr*.  On  U  dit  moaopëtaie  quand 
»ll«  ctt  compoafc  d'âne  amis  picoe ,  «l  polypduil«,  qnud 
cH«  i'«*t  de  pluiirart. 

ÉTAMINES  ,  les  «rganea  mimU  miles  ,  ee  Mut  de  pcUti 
ftete  temin^  par  nn  bouton  preaqne  toejonre  jaune,  <{ni 
porte  le  nooi  d'anthère  ,  rt  qni  renferme  la  puuuière  U- 
condante  on  pouMier  ;  qaand  l'antbère  n'a  pas  de  filet , 
elle  se  nomme  t§uiU 

PISTIL  ,  l'organe  seanel  femelle  ,  oecnpant  to«ijoors  le 
centre  de  la  flevr  ;  U  est  termina  par  an  petit  entonnoir 
qa'on  nomaM  stipaat». 

OVAIRE  ,  la  partie  infërieore  da  pistil ,  contenant  les  ru- 
diments du  fruit.  Il  j  en  a  souvent  plusieurs  dsns  la 
n^nie  fleur 

RÉCEPTACLE  ,  la  partie  sur  laipidie  est  assis  Tovaire. 

Par  rapport  au  sexe ,  on  dit  qu'une  fleur 
ut: 

MALE,  ipiend  elle  ne  porte  que  des  Staminés;  ciemple,  ee 
qa'on  app^e  ioiprupre— nt  lemelle  ,  dans  la  chanvre. 

FEMELLE  ,  quand  die  ne  contient  que  des  pistils. 

HERMAPHRODITE ,  quand  elle  ressemble  les  deux  seiee, 
la  rose. 

NEUTRE  ,  lorsqu'elle  n*a  point  de  paities  seioelles. 

Relativement  à  ta  campontion ,  une  fleur 
pemi  être  : 

SIMPLE  ,  lorsqu'elle  ne  contient  qu'une  eotolle. 
COMPOSÉE  ,  lorsqu'elle  en  a   plusieurs  sur  le 

ceptaeie. 
COMPLÈTE ,  quand  elle  est  oomposfa  d'an  calice  ,  d'une 

corolle  m\  des  psrties  sesuelles. 
m COBIPLETE  ,  quand  eUe  manque  de  quelques-unes 

de  ces  parties, 
APÉTALE ,  quand  elle  n'a  peint  de   eoroUe ,  comme  le 

chanvre. 

FLO0R,  8.  t,  Cbancissure,  moisissure  , 
mousse  légère ,  diversement  colorée,  selon 
les  espèces,  qui  se  développe  sur  certains 
corps  qui  restent  eiposés  long-temps  à 
rbumidité.  V.  Flor,H. 

FIsOUR,  s.  f.  TrèiOe ,  celle  des  quatre  cou- 
leurs des  caries  qui  ressemblent  à  la  feuille 
du  trèfle.  V.  Ftor,  R. 

FLOUR,  nom  d'bomme.,  Flour, 

Ély.  du  lat.  florus. 

L'Église  honore  Saint  Flour  ,  évèque  de 
Lodève ,  le  1*'  et  le  3  novembre. 

FLOOR ,  s.  f.  Fleur,  se  dit  aussi,  parana- 
logîe,  de  toutes  les  plantes  que  Ton  ne  cultive 
qu'à  cause  de  la  beauté  de  leurs  fleurs  ;  de  la 
poussière  que  l'on  voit  sur  plusieurs  fruits  , 
sar  les  prunes  par  exemple;  du  côté  des  cuirs 
ou  des  peaux  tannées  qui  portaient  le  poil  ; 
du  lustre  et  de  l'état  de  certaines  choses  ;  de 
l'élite,  de  ce  qu'il  y  a  de  meilleur,  etc. 

Êly.  V.  le  mot  précédent  eiFlor ,  R. 

n.ou»-DB-r ABIMA,  Flor  de  farinha,  port. 
Fleur  de  farine. 

A  FLomi  ou  KM  TM.ovm.  A  flor ,  port.  A  ffeur, 
à  niveau. 

FLOUR  DM  l'anoom,  S.  f.  vis»  d'a&ovcta, 
cAvovcBiM ,  ooii.aBovMs.  Picd  d'alouelte,  Del' 
phinium  ajaciê .  Lin.  plante  de  la  fam.  des 
Kenonculacées  qu'on  croit  originaire  de  la 
Suisse ,  et  qu'on  cultive  dans  tous  les  jardins 
conme  fleur  d'ornement. 

Éty.? 

FLOUR  px  l'amoum  rs«A,  S.  f.  capoiicbim- 
rsM.  Nom  qu'on  donne  au  pied  d'alouette 
des  champs  ou  sauvage ,  Delphinium  conso- 
lida ,  Lin.  plante  du  même  genre  que  la  pré- 
cédente ,  commune  dans  les  moissons. 

FLOUR-Dooo-BooBM-Dioo ,  S.  f.  Nom  que 

TOM.    •!! 


FLO 

porte ,  à  Cuges ,  selon  M.  le  docteur  Reimo- 
nen.  l'immortelle  jaune.  V.  Saureta, 

Ëty.  Le  nom  de  fleur  du  Bon-Dieu  lui  a 
sans  doute  été  donné  ,  parce  qu'on  en  fait 
ordinairement  des  couronnes  aux  Christs 
dans  les  églises. 

FLOUR  PB  CAWM,  s.  f.  On  donne  ce  nom 
h  l'endroit  où  viennent  aboutir  plusieurs 
chemins ,  parce  qu'il  ressemble  un  peu  à  une 
fleur  épanouie.  A  la  flour  de  qwUre  chamim. 

FLOUR-DB-cAOB ,  s.  f.  Chaux  fusée. 

FLOUR-DB*Li« ,  s.  f.  ru>VB  d'alu  ,  ru>i« 

d'abu,  rLiiBOAUf.  Fleur-de-lis ,  armes  de 
France. 

Éty.  On  l'a  nommée  fleur  de  lis ,  parce 
qu'on  a  cru  que  c'était  celle  du  lis  blanc  ou  lis 
proprement  dit  ;  mais  M.  Sauvages ,  Dict. 
Lang.  pense  avec  raison,  qu'on  a  voulu  re- 
présenter la  flambe  ou  iris  des  marais ,  /rti- 
pteudo-acorut,  Lin.  dont  les  pétales  jaunes, 
alternativement  réfléchis  et  droits,  se  rappro- 
chent beaucoup  plus  de  la  forme  du  lis  de 
nos  armes ,  que  ceux  du  lis  blanc  qui  sont 
tous  relevés. 

On  dit  à  cet  égard  que  les  Francs,  entrant 
en  France,  trouvèrent  le  long  de  la  rivière  La 
Lys,  l'iris  flambe  en  fleur,  et  en  grande  quan- 
tité ;  qu'ils  en  ornèrent  leurs  casques,  et  que 
pour  perpétuer  ce  souvenir,  on  les  fit  figurer 
sur  les  armes  de  France,  dans  un  champ  bleu 
qui  représente  l'eau  dans  laquelle  elle  croit. 
On  la  nomma  d'abord  fleur  de  La  Lys,ensuite 
flour  d'alii  et  fleur-de-lis;  nous  avons  nous- 
même  cueilli,  avec  quelque  plaisir,  cette  fleur 
dans  la  même  rivière. 

Louis  VII ,  dit  le  Jeune ,  est  le  premier  de 
nos  rois  qui  ait  fait  entrer  les  fleurs  de  lis 
dans  les  ornements  du  trône  de  France  et 
des  bannières.  On  les  employait  alors  en 
nombre  indéterminé  sur  recii,  mais  Charles 
VI,  en  1580,  les  fixa  à  trois,  ce  qui  a 
toujours  été  observé  depuis,  Dict.  des  Orig. 
L'auteur  des  fastes  de  la  monarchie  fran- 
çaise ,  dit  que  ce  fut  Clovis  qui  changea 
les  armes  de  France  en  fleurs  de  lis ,  et  il  en 
plaça,  en  eflet ,  comme  ornement ,  sur  le 
manteau  de  Childebert  son  fils. 

U  est  donc  constant  que  la  fleur  de  lis  a 
été  pendant  long-temps  un  ornement  arbi- 
traire. On  s'accorde  généralement  h  recon- 
naître que  ce  symbole  a  été  définitivement 
adopté  par  Louis-le-Jeune ,  et  que  depuis ,  il 
n'a  pas  cessé  de  figurer  sur  les  sceaux  des 
rois  de  France. 

ElémenU  de  Paléogr.  t.  2 ,  p.  82. 

FLOUR-DBMAi,  s.  f.  Un  des  noms  lan- 
guedociens du  sureau.  V.  Sambequier. 

FLOUR-DB-tiAi,  s.  f  Nom  qu'on  donne, 
à  Marcoux ,  près  de  Digne ,  au  narcisse  des 
poètes.  V.  Dona, 

FLOUR-DB-MAic^A ,  s.  f.  ou  de  MAIMA. 
Nom  que  porte,  à  AIIos,  la  fleur  du  coqueli- 
cot. V.  Hoourela. 

Éty.  F[our  de  maissa,  fleur  de  sorcière, 
parce  que  l'infusion  de  ses  fleurs,  provoque 
quelquefois  une  abondante  transpiration, 
que  l'on  a  comparée  à  celle  occasionnée  par 
lecochemar,  qu'on  attribue  aux  sorcières. 

FLOUR-pooc-MAfCLiiM^  s.  f.  Aux  environs 
deSeyne,  on  nomme  ainsi  les  difll&rcntes  espè- 
ces d'adonis  qui  y  croissent.  V.  Roubisea. 
I      Éty.  Flour  doou  maeclun^  fleur  des  ya- 


FLO 


257 


Peurs  historiques  chex  l'homoie ,  parce  qu'no 
a  crue  propre  à  les  calmer. 

FLOUR-d'o«m«uta  ,  s.  f.  Un  des  noms  de 
la  fleur  du  tussilage  ordinaire.  V.  Tussilagi. 

FLOUR-DB-PABit ,  s.  m.  On  donne  ce 
nom,  4  Valensole,  au  Seringat,  v.  c.  m. 
probablement  parce  que  le  premier  pied  qui 
fut  cultivé  dans  ce  pays  venait  de  Paris. 

FLOUR-DB-  vAMAf ,  s.  f.  Nom  que  porte , 
à  Simiane,  près  de  Forcalquier,  le  narcisse 
des  poêles.  V.  Dona. 

Éty.  de  l'époque  de  sa  floraison. 

FLOUR-DS-LA-PAsnoH,  8.  f.  uMmmA'nmrtJir 

PAMIOM,  nOO-DB-LA-VAStlV,  OBAMADUBA.  FlOUr 

de  la  passion,  grenadille  ou  granadille  à  fleurs 
bleues,  Pastiflora  cœrulea ,  Lin.  plante  de 
la  fam.  des  Passiflorées ,  originaire  du  Bré- 
siL  et  cultivée  comme  plante  d'ornement. 

Ëty.  On  a  donné  anciennement  le  nom  de 
fleur  de  la  passion  à  ce  genre  de  plantes,  par- 
ce qu'on  crut  reconnaître  dans  la  Patêiflora 
tncamato,  la  première  qui  fut  cultivée  en 
Europe,  tous  les  instruments  qui  avaient  ser- 
vi à  la  passion  de  J,-C.  Les  feuilles  terminées 
par  trois  pointes  représentaient  la  lance,  les 
vrilles,  le  fouet,  les  trois  styles ,  les  clous  ; 
et  les  filaments  du  calice,  disposés  circu- 
lairement,  étaient  l'emblème  de  lacouronne« 
le  pistil, le  calice,  les  étamines  le  marteau , 
etc. 

FLOUR-DB-viPA,  s.  f.  Nom  que  porte, 
dans  plusieurs  pays,  la  fleur  du  tussilage 
ordinaire.  V.  Tuseilagi, 

Éty.  le  nom  de  fleur  de  pipe ,  lui  vient  de 
ce  qu'on  l'emploie  .souvent,  au  lieu  de  tabac 
pour  fumer. 

FLOUR-DB-BAMT-JBAM,  8.  f.  V.  Eerla- 
de-sant'Jean, 

FLOUR-DB-BAMT-JBAM ,  S.  f.  Est  sussl  lo 
nom  du  mille  perluis,  suivant  M.  Avril.  V. 
Herba-de-Voli-rouge. 

FLOUR-DB-ftBMBM(A ,  S.  f.  Nom  qu'on  don- 
ne ,  k  Courbons ,  pr&  de  Digne ,  è  la  fleur  du 
colchique  d'automne,  parce  qu'elle  parait  à 
peu  près  à  l'époque  ou  il  faut  semer.  Voy. 
Brama-vacea. 

FLOUR-PB-fooPMB,  Fleurs  de  soufre  ou 
soufre  sublimé. 

FLOURS-ARTIFIGIELA8 ,  s.  f.  pi. 
(flôus-artificielles)  :  Flore  de  ma,  cal.  Fiori 
artijkialiy  ital.  Flores  de  mono,  esp.  Fleurs 
artificielles,  fleurs  imitées  avec  la  toile,  le 
papier,  etc. 

L'art  de  construire  ces  fleurs  est  très-an- 
cien. Pline  parle  d'une  bouquetière  nommée 
Glycera,  grecoiie,  qui  ne  pouvant  pas  orner 
ses  chapeaux  de  fleurs  fraîches  en  hiver  en 
composa  avec  des  raclures  de  corne  teintes 
en  diverses  couleurs.  Les  Chinois  connais- 
sent cet  art  de  temps  immémorial. 

L'Italie  a  connu  ce  secret  longtemps  avant 
la  France ,  qui  n'a  pu  rivaliser  avec  elle  que 
depuis  1738,  époque  à  laquelle  M.  Seguin, 
natif  de  Mende ,  en  composa  d'aussi  belles 
que  toutes  celles  qu'on  avait  vues  jusqu'alors. 

On  nomme  : 

PELUCHE,  la  toufle  de  petlu  brhu,  repràentant  Im  cU> 
ndnati  qu'on  plaee  au  eentre  de  ces  fleurs. 

FLOURS-BLAlfCHMI,  s.f.  pi.  Flore 
blaneas,  cat.  Flores  hlaneas,  esp.  Fior 
hianco ,  ital.  Fleurs  blanches  ou  flueurt  blan. 


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258 


FLO 


ches,  leucorrhée,  écoalement  d'âne  matière 
muqueuse^  plus  ou  moins  limpide,  qui  a  lieu 
par  le  vagin. 

Ély.  de /lour,  fleurs,  parce  que  les  mens- 
trues ont  été  comparées  aux  fleurs ,  qui  prè- 
cèdenl  toujours  les  fruits;  ce  n'est  proba- 
blement qu'une  altération  de  fleurs  blanches. 

De  flore  muHeris  est  ut  arboriez  quoniam 
frvtctum  non  portât,  niti  priui  florescat. 

FLOURS-DE-ZING ,  s.  f.  Fleurs  de  zinc 
ou  laine  philosophi(]ue ,  nom  qu'on  donne 
il  l'oxyde  blanc  cle  zinc, quand  il  est  sublimé, 
en  flocons  blancs  et  extrêmement  légers. 

FLOURAR,  V.  a.  (flourà),  d.  bas  lim.  Per- 
cer ,  forer,  V.  Fourar;  toucher  légèrement , 
superficiellement,  effleurer ,  V.  Esflourar  et 
Flor,  R. 

FLOURAR ,  V.  a.  et  n.  (flourà).  Procurer 
un  teint  fleuri  ;  mettre  de  niveau ,  V.  Aflou- 
rar ,  fuser,  en  parlant  de  la  chaux  qui  s'ef- 
fleurit. 

Ëty.  de /lour  et  de  ar,  pousser  la  fleur.  V. 
Fïor,R. 

TXOURAT,  ADA,  adj.  et  p.  (flourà, 
âde),  dl.  Fleuri,  vermeil:  Es  flourat  coutno 
unprunot,  il  a  un  teint  de  rose;  fusée,  en 
parlant  de  la  chaux  qui  s'est  réduite  en  poudre. 

Ély.  de  flour  et  de  at.  V.  Flor ,  R. 

fXOURDAIâlS,  Aller,  de  Flour-deAis, 
V.  c.  m. 

FLOURDALISAR,  ?.  a.  (flourdarisà). 
Fleurdeliser ,  mar(|uer  d'une  fleur-de- lis  avec 
-un  fer  chaud,  flétrir  un  malfaiteur. 

Ély.  de  flourdalis  et  de  ar,  V.  Flor^  R. 

TXOURDALISAT ,  ADA,  part.  Fleur- 
delisé, ée. 

FLOUREGEAR ,  v.  n.  (flouredjà)  ;  ru>ii- 
BKTAs ,  d.  béarn.  Ftorejar,  cat.  Volliger  de 
fleur  en  fleur. 

Ély.  de  flour  et  de  egear.  V.  Flor ,  R. 

FLOUREOEAR,  v.  a.  (flouredjà) ,  dg. 
Florejary  cal.  Effleurer,  V.  Esflourar  et 
Flor ,  R. 

FLOUREGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (flou- 
redjà, àde),  dl.  Floreleado,  port.  Orné  de 
fleurs,  et  parext.  paré,  ajusté. 

Ély.  de  flour  et  de  egeat.  V.  Flor,  R. 

FLOURENÇA,  s.  f.  (flourcince).  Voy. 
Flourentina. 

FLOURENÇA,  nom  de  femme  (floorein- 
ce);  Ftorenia,  ital.  Florencia,  esp.  Flo- 
rence. 

L'£glise  honore  quatre  saintes  de  ce  nom , 
Ie20  juin,10  novembre  et  !•'  décembre. 

FLORENS,  nom  d'homme  (flourein). 
Florent.  ' 

Pair.  L'Eglise  honore  19  saints  de  ce  nom. 

FLOORENTIN ,  nom  d'homme  (flouran- 
lïn)  ;  Fiorentino,  ital.  Florenlin. 

L'Eglise  honore  six  saints  de  ce  nom,  les 
12  avnl ,  10  juin, 27  septembre,  24  octobre 
et  l»*  décembre. 

FLOURENTINA,  s.  f.  (  floureinUne  ); 
vMUBBHÇA.  Florentine,  étoflê  de  soie,  d'abord 
fabriquée  à  Florence ,  d'où  son  nom  et 
imitée  ensuite  parlout. 

On  donne  aussi  ce  nom,  k  une  espèce  de 
fromage  de  porc,  qu'on  trouve  tout  préparé 
chez  les  charcutiers. 

VliOURESOUN,  8.  f.  (flonreséun);  r&ov- 
■B*.  Fèeuraison. 

FIiOURBT^  8.  m.  (flOOré);  rMTiwr.  F<d- 


FLO 

retto, ital.  Florete,  port.  Florei,  cat.  Fleu- 
ret ,  espkce  d'épée  à  lame  élastique ,  quadran- 
gulaire,  terminée  par  un  l>outon,  propre  à 
apprendre  à  tirer  des  armes.  V.  au  mot  Es- 
pasa ,  pour  les  détail  ;  les  parties  étant  à  peu 
près  les  mêmes. 

Ély.  du  bouton  qui  termine  cette  arme , 
qu'on  a  comparé  à  celui  d'une  fleur.  V.  Flor, 
Rad. 

FLOURET,  8.  m.  V.  Padoua,  ruban  de 
fil;  c'est  aussi  le  nom  d'une  étoffe  de  filoscl- 
le ,  mince  et  noire,  qu'on  emploie  pour  les 
grands  deuils. 

FLOURETA,  s.  f.  (flourète);  Florxinha, 
port.  Floreta,  cat.  Floreeilla ,  esp.  Fiorelto , 
liai;  Fleurette ,  petite  fleur. 

Ély.  de  flour  et  du  dim.  eia.  V.  Flor,  R. 

FLOURETA ,  s.  f.  rLovmioviaA.  Moisis- 
sure qui  se  forme  sur  les  liqueurs,  quand  le 
vase  qui  les  contient  n'est  pas  exactement 
bouché  ;  fleurie ,  écume  légère  qui  se  forme 
à  la  surface  de  la  cuve  du  bleu ,  lorsqu'elle 
est  tranquille.  \,Flor,  R. 

FLOURETA ,  s.  f.  Aux  environs  d'Annot, 
on  donne  ce  nom  à  la  farine  dont  on  a  ôlé  la 
fleur.  V.  Fartneto;  recoupe  ou  farine  que 
l'on  relire  du  son  repassé  au  moulin.  Avril. 

FLOURETA8,s.f.  pi.  (flouréles);  ri.v- 
■BTAf .  Fleurette ,  cajoleries  que  les  hommes 
galants  disent  aux  femmes  :  Contar  flour etasy 
conter  fleurette. 

Ély.  V.  Flor,  R. 

FLOURIDA,  s.  f.  (flouride).  Fleuraison  : 
Vna  beïla  flourida,  une  belle  fleuraison. 
Gare.  V.  Fiourisoun,  Flouridura  et  Flor, 
Rad. 

FLOURIDUN,  s.  m.  (flouridùm),  dl. 
Moisissure,  chancissure. 

Ëty.  de/Iouridetde  un.  V.  F2or,R. 

FLOURIDURA,  s.  f.  (flouridùre);  non- 
MDA,  njoBiocniB.  Broderie,  enjolivement, 
fleuraison ,  éclat ,  moisissure.  \.Floureta. 

Ëty.  de  Flor,  R.  ou  de  flourid  et  de  ura, 

FLOURIER,  s.  m.  (flourié);  cabru»,  cai- 
mxtsM,  CArwaxm,  cbaomsb,  oocnc.  Charrier, 
drap  de  toile  grossière  qu'on  place  au  haut 
du  cuvier,  sur  le  linge,  pour  empêcher  que  la 
cendre  ne  le  salisse  et  ne  soit  pas  entraînée 
par  la  lessive. 

F/fttHr,  n'est  pas  français. 

Ëty.  de  flour  et  de  ir,  parce  que  ce  drap 
relient  la  fleur  ,  la  cendre. 

FLOURIMONT,  8.  m.  (flourîméun);  njoo- 
BiMoims.  Élégant,  freluquel,  pelit  maître, 
Aub. 

FLOURIN,  s.  m.  (flourîn)  :  Ftortno ,  ital. 
Florin,  esp.  Florim,  port.  Flori,c»\,  Flo- 
rin, petite  monnaie  ancienne  qui  avait  une 
valeur  difiërentc  selon  les  pays.  En  France , 
selon  Monet,  il  valait  20  ou  12  sous,  selon 
qu'il  était  en  or  ou  argent. 

Éty.du  lat.  florenus,  formé  de  flos,  fllo- 
ris,  fleur,  parce  qu'ils  portaient  l'empreinte 
d'une  fleur;  ou  selon  d'autres ,  parce  que  les 
premiers  avaient  été  frappés  à  Florence ,  en 
1260,1252.  V,F/or,R. 

Le  florin  d'or  de  1359,  valait  16  fr.86c. 

FLOURIR ,  V.  n.  (flourir);  Fiorire ,  ital. 
Florecer ,  esp.  port.  Flortr ,  cat.  Fleurir , 
être  en  fleur ,  pousser  sa  fleur  ;  être  en  vo- 
gue; briller;  se  couvrir  de  moisissure. 


FLO 

Ëty.  du  lat.  florere ,  ou  de  flour  et  de  ir , 
venir  en  fleur.  V.  Flor,  R. 

FLOURIR,  ?.  a.  Orner  de  fleurs ,  embel- 
lir ,  broder. 

FLOURIS8ENT ,  ENTA ,  adj.  (  flouris- 
sein,  einte);  Florente,  port.  Fleurissant, 
anle,  qui  fleurit  ;  au  fig.  on  dit,  dans  le  même 
sens ,  florissant ,  qui  brille ,  qui  est  en  gran- 
de réputation. 

Ëty.  du  lat.  florescentis ,  gén.  de  flores- 
cens  ,  m  s.  V.  Flor ,  R. 

FLOURISTO ,  s.  m.  (flouriste)  ;  Ftortfto, 
ital.  Florista ,  esp.  port.  cat.  Fleuriste  ,  qui 
cultive  les  fleurs  en  amateur  ;  selon  M.  Avril, 
vase  à  fleurs ,  lévite  qui  répand  des  fleurs 
devant  le  Saint  Sacrement  dans  les  pro- 
cessions. 

Ély.  de  flour  et  de  isto.  V.  Flor ,  R. 

FLOURIT  .  IDA ,  adj.  et  p.  (flouri ,  ide); 
Florido ,  esp.  port.  Fiorito,  ital.  Florid,  cat. 
Fleuri ,  ie ,  qui  a  donné  sa  fleur ,  qui  est  en 
fleur ,  qui  est  orné  de  fleurs  ;  chanci ,  moisi, 
couvert  de  moisissure.  On  dit  chanci  pour  les 
liquides  et  les  corps  mous  ;  de  la  confiture 
chancie,  et  moisi  pour  ceux  qui  sont  durs  ou 
solides ,  du  pain  moisi. 

Éty.  du  lat.  floridus,  m.  8.  ou  de  flour  et 
de  U.  V.  Flor ,  R. 

FLOUROUN ,  et 

FLOUROUNG ,  8.  m.  Furoncle.  V.  Fo^ 
rouncle. 

FLOUS ,  vunm.  C'est  aussi  un  des  noms 
du  trèfle.  V.  Treoule, 

FLOUT ,  Voy.  à  Flot,  les  mots  qui  man- 
quent à  F  tout. 

FLOTRON,  S.  m.  vl.  Pustule.  Y.  Fou- 
rouncle. 

FLOTRONG ,  vl.  V.  Fourouncle. 

FLU 

FLUi  wLox,  nvM, radical  dérivé  du  latin 
fluere,fluo,fluxum,  couler,  fluer,  dérivé  du 
grec  pXuto  (blud),  sourdre,  jaillir,  découler, 
répandre,  par  le  changement  de  h  en  f;  d'où  : 
Fluctue,  Fluidus,  Fluvius. 

De  fluere ,  par  apoc.  flu  ;  d'où  :  Super- 
flu,  Superfluir,  Fluror,  In-ftuar,  Re-fluar, 
Af-fluar,  In-flu-ença,  Af-flu-enpa,  in- 
fluanç-arJnflwmÇ'Oi,  Coun-fluhatU,  Sobrt' 
flU'itat,  Sobre- flU'Os,  Super-fluitat* 

De  ftuœum,  par  apoc.  flux,  /lui; d'où  : 
Re-flus,  Flux,  Flux'ion,  Fluss-ion,  Flux- 
ar,  De'fluss-iou,J)e'ftussion. 

De  fluctus ,  flot ,  par  apoc.  fluet;  d'où  : 
Fluetu-ation, 

De  fluci,  par  syoc.  du  cet  changement  de 
u  en  ou,  flotU;  d'où:  Floutrar,  Floul-at, 
Floutrant,  Af-flouc-ar, 

De  fluidus,  flaide,  par  apoc.  fluid;  d'où  : 
Fluid-e,  Fluidra. 

De  fluvius,  fleuve,  par  apoc.  fluv,  et  d« 
flumen,  flum;  d'où  :  Flum,  Fluv-e,  Fluv-i, 
Fuvi-aU  Outra- flum,  et  par  changement  du 
venb,  fluh;  d'où  :  F«i6-t ,  Pre-fudi. 

FLUAR ,  V.  n.  (fluà);  F/uire,  ital.  Futr, 
esp.  Fluer,  couler,  on  le  dit  plus  particulière- 
ment d'une  plaie  ou  d'un  ulcère  qui  sup- 
pure. 

Éty.  du  lat.  fluere,  m.  s.  V.  Flu,  R. 

FLURI,  s.  m.  dg.  Fleuve.  Y.  Flu^e^ Ri- 
biera  et  Flu,  K. 


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FLU 

Quan  per  un  tarribU  delubi  1 

D€  tout  lou  moun  non  hec  qu*un  flubi.  I 
D'AsIrojf. 

FUICT,  6.  m.  vl.  Flutto,  ital.  V.  Flot 
et  Flu,  R. 

FliUGTDATION,  8.  f.  (  fluctua(ie-n  )  ; 
•&ATIBOMA,  «LATnuirr,  AoiTATtoiv.  Flucfunctô, 
cat.  Flucluacion,  esp.  Flu$$ione,  ital.  Fluc- 
tuaçâo,  port.  Fluctuation ,  mouvement  que 
produit  un  liquide  épanché  dans  une  ca?ilé 
quand  on  Tagite  de  côté  et  d'autre. 

Ëty.  du  lat.  fluetuationiê  ^  gén.  de  fluc» 
liMKio.m.  8.  y.Flu,  R. 

FLUET,  ETA,  adj.  (Oué,  été).  Fluet» 
ette,  délicat,  mince. 

FLUIDE ,  8.  m.  (flùïdé)  ;  Fluido,  cat.  eap. 
ital.  Fluide,  corps  dont  les  parties  se  meuvent 
facilement  les  unes  sur  les  autres. 

É(y.  du  lat.  fiuidus,  m.  s. 

FLUIDE,  UIDA,  adj.  (fluîdé,Tde),pr.  m. 
Fluido,  ital.  esp.  port.  cat.  Fluide.  V.  Clar^ 
LiquideeiFlu,  R. 

FLDIDITAT,  S.  f.  (fluîdila).  Fluidité. 

FLUIR,  V.  n.  vl.  Fluir^  cat.  esp.  Fluire, 
ÎUI.  Fluer,  couler.  V.  Flu,  R. 

Ëty.  du  lat.  fluere,  m.  s. 

FLUI8,  UI8SA,  adj.  vl.  Flux,  cat.  Flojo, 
esp.  FloxOf  port.  Flasque,  mou.  V.  Flae  et 
Flacc,  R. 

FLUITA ,  V.  Fluta  et  Fistul,  R. 

FLUITAIRE,  V.  Flutaire. 

FLUITAR,  V.FlMtor. 

FLUrrET,  V.  FUiletei  Fû(tfI,R. 

FLUM  ,  s.  m.  (flùn)  ;  nm,  vl.  Flum^  anc. 
cat.  Fleuve. 

Êty.  du  lat.  flumen.  Y.  J7«.  R. 

FLUNI,  s.  f.  ((lùni).  Taie  d'oreiller  on 
housse,  enveloppe  de  toile  ordinaire  qu'on 
met  sur  un  oreiller  pour  le  conserver ,  pour 
lui  servir  de  fourreau.  V.  Couistiniera. 

FLURDALIS,  V.  Flour-de-liê, 

FLURDALISTO  ,  s.  m.  (flurdaliste) ,  dl. 
Florenciado ,  port.  Un  féodiste.  Sauv, 

FLURET,  V.  Flouret. 

FLURI ,  lA,  adj.  vl.  Fleuri,  ie,  à  fleu- 
rons. V.  Flourit  et  Flor ,  R. 

FLURIA,  adj.  vl.  Fleurie,  où  sont  peintes 
des  fleurs. 

Éty.V.F/or,R. 

FLURIER,  S.  m.  (flurié).  Vase  à  fleurs, 
qu'on  met  sur  les  cheminées.  Aub.  V.  Bou- 
guetier, 

FLUROUN,  s.  m.  (flurôon):  Florù,  cat. 
Fiorone,  ital.  Floron,  esp.  Florâo,  port. 
Fleuron ,  ornement  qui  imite  les  fleurs. 

Éty.  de  flur,  pour  floury  et  de  oun.  Voy. 
F/or,R. 

FLU8,  U8SA,  adj.  (flùs,  ûsse),  dl.  Flux, 
«ixa,  cat.  Flojo  y  esp.  Lâche,  fil  qui  n'est 
point  tors. 

Seda  fluisa,  de  la  soie  plate.  Sauv. 

FLU88ION  ,ct  impr.  ruiura.  V.  Fluxion 
eiFlu,R. 

FLUTA,  6.  f.  (flûte);  ri.ATirrA,  ri.oiTA, 
nAOTA,  nsoTA.  Frauta ,  port.  cat.  Flauta, 
esp.  Flauto,  ital.  FlAte,  instrument  de  mu- 
sique à  vent,  en  forme  de  tuyau. 

Éty.  da  lat.  fistula.  V.  FûtttI,R. 

Dam  une  flûle  on  nomme  : 

PIED ,  fcttrimlt^  of>poi^  i  la  trte. 

TÊTE ,  mIU  i|«I  «t  bwoch^ ,  à  cAti  3»  ImjmIU  «st  Ytm- 


FLU 

EMBOUCnURE ,  le  troa  par  oà  l'oa 

CORPS  ,  Iw  diOérmws  pkrtiea  dont  m  oompoM  !•  tnbt. 

PERCE  ,  U  canal  qui  rcgna  toal  U  long  d«  eoqia. 

Fluta  douça ,  flâte  traversière  ou  alleman- 
de; tuyau  de  bois  ou  d'ivoire  composé  de 
quatre  percées  ou  pièces  qui  s'assemblent  au 
moyen  de  noix.  Le  trou  de  la  première,  porte 
le  nom  d'emôour/itfre,  et  l'ouverture  supé- 
rieure, celui  de  lumièti. 

On  la  nomme  traversière  parce  qu'on  la 
place  en  travers  pour  en  jouer ,  et  allemande 

f)arceque  les  Allemands  8'en  servaient  depuis 
onglemps  pour  accompagner  les  tambours. 

Les  anciens  ont  attribué  l'invention  de  la 
flâte ,  à  Apollon  ,  à  Fallas ,  à  Mercure ,  à 
Pan,  h  Minerve ,  etc.  Ce  qui  démontre  qu'elle 
est  connue  depuis  les  premiers  âges  du 
monde.  Thucydide  dit  que  cet  instrument 
servait  à  régler  le  pas  des  troupes. 

Fluta  à  6ec ,  flûte  à  k)ec. 

1770  ans  avant  J.-G.  Pan  inventa  la  flûte  à 
sept  tuyaux  dite  flûte  de  pan. 

1506  ans  avant  J.-G.  Hiagnis  de  Phrygie , 
suivant  les  marbres  d' Arundel ,  inventa  a  Ge- 
lènes,  la  flûte,  et  il  fut  le  premier  auteur 
de  l'harmonie  phrygienne  aussi  bien  que  des 
autres  accords  de  musique  de  la  sérénade 
des  dieux. 

1375  ans  avant  J.-G.  Marsyas  inventa  une 
nouvelle  flûte. 

FLUTA,  s.  f.  Flûte ,  bâtiment  de  charge, 
appareillé  en  vaisseau. 

Éty.  de  sa  forme  allongée.  V.  Fistul,  R. 

FLUTA,  s.  f.  Un  des  noms  qu'on  donne , 
à  Toulon ,  au  Petromyion  marinut.  Voy. 
Lampre. 

FLUTAIRE ,  s.  m.  (fliitàTre)  ;  rLAii*AiiiB, 

rMITAIBB  ,  rLATOTAlU.    FlautistU  ,    CSp.    îtsl. 

Frautista ,  port.  cat.  Flûteur ,  qui  joue  de  la 
flûte. 

Éty.  de  fluta  et  de  aire.  V.  Fistul ,  R. 

FLUTAR,  V.  a.  (flutà)  ;  nutmrAS,  nutTV- 
TAB ,  rLBiTAB.  Frttutar ,  port.  Flûter ,  jouer 
de  la  flûte  ;  et  ironiq.  boire  à  l'excès. 

Éty.  de  fluta  et  de  ar.  V.  FUtul ,  R. 

FLUTAS,  s.  f.  pi.  (flûtes).  On  le  dit  en 
parlant  des  jambes  longues  et  minces  :  Afoun- 
tat  sur  de  flutas ,  monté  sur  des  flûtes. 

Éty.  V.  Fw«w^  R. 

FLUTAT,  ADA,  adj.  (flutà, àde).  Flûté, 
ée ,  en  parlant  de  la  voix ,  du  son  ;  flg.  fin , 
rusé:  Aqu'ei  un  merle  planflulat,  d.  bas 
lim.  c'est  un  homme  bien  fin,  bien  adroit. 

Ëty.  de  fluta  et  de  al.  V.  Fistul,  R. 

FLUTET,  s.  m.  (flûté)  :  ruinr,  riAonr , 
rLATOTBT.  Espèce  de  flûte  ou  de  flageolet  qui 
n'a  que  trois  trous  :  deux  du  côté  de  la  lu- 
mière ,  et  un  du  côté  opposé.  V.  Galoubet. 

Ëty.  Dim.  de  fluta  ou  /lutta.  V.  Fistul ,  R. 

On  s'en  sert  pour  accompagner  le  tam- 
bourin. 

FLUVE ,  8.  m.  (flûvé)  ;  runn.  Fluvi ,  anc. 
cat.  Fluvio .  ital.  Fleuve ,  grande  rivière ,  et 
dans  la  précision  géographique,  rivière  qui  a 
son  embouchure  dans  la  mer. 

Ëty.  de  /ïu«re,  couler.  V.  FUi, R. 

FLUn ,  vl.  V.  Fluve  et  Flots, 

iXUVIAL ,  ALA,  adj.  vl.  Fluvial,  porL 
esp.  Fluviale ,  ital.  Fluviatile ,  de  fleuve  , 
de  rivière. 
Ëty.  du  lat.  fluvialii,  m.  s.  Y.  Flu ,.  E. 


FLD 


259 


.  FLUX,8.m.(flus);r&incetavMz.FTiUfO» 
Ital.  F/iixo.esp.  porU  Flux^  cal.  Flux  et 
reflux,  mouvement  de  la  mer  vers  le  rivage, 
qui  a  lieu  deux  fois  par  jour  ;  c'est-lnlire , 
en  24  heures  48  minutes ,  et  qui  est  sentie 
jusqu'au  65*  degré  de  latitude. 

Ety.  du  lat.  fluxus,  écoulement,  formé 
de  fluere,  couler.  V.  Flu ,  R. 

La  connaissance  des  lois  du  flux  et  du  re- 
flux de  la  mer,  remonte  à  Possidonius  qui 
attribua  ce  phénomène  aux  mouvements  du 
soleil  et  de  la  lune,  60  ans  avant  J.-G.  Keppler 
est  le  premier  qui  ait  démontré  que  ce  phé- 
nomène était  dû  à  l'attraction  solaire  et  lu- 
naire (17««  siècle) ,  1600. 

Boquillon ,  Dict.  des  înv. 

FLUX ,  s.  m.  Flux ,  au  jeu  du  brelan ,  est 
une  suite  de  trois  cartes  de  la  même  couleur 
sans  l'as  ;  le  Roi,  la  Dame  et  le  Valet ,  for- 
ment un  flux. 

Ëty.  de  fluere,  couler,  parce  que  les  cartes 
passent  de  l'une  à  l'autre  sans  interruption. 
V.F/u.R. 

nos  Ds  soucA  •  flux  de  bouche  »  grande 
abondance  de  paroles. 

FLUX-DB  f  Alla ,  s.  m.  Fl%ixo  de  sangue , 
port.  Flux  de  sang,  cat.  Flujo  de  sangre  » 
esp.  Flusso  di  sangue ,  ital.  Flux  de  sang. 
V.  Dyssenteria. 

FLUX-oB-TBimui ,  s.  m  (flux-dé-veinlré)  ; 
Fluxo  do  ventre,  pori  Flux  de  venire,  cat« 
Flux  de  ventre.  V.  Diarrhea. 

A  flux  de  ventre  aigua  noun  intrt, 

FLUXAR ,  V.  n.  vl.  Flotter,  balancer,  hé- 
siter. 

Ëty.  du  lat.  fluctuare .  m.  s.  V.  Fin ,  R. 

FLUXIBILITAT ,  8.  f.  vl.  Fluxibilidad, 
esp.  Fluxibtlidade ,  port.  FlussibilUà,  ital. 
Fluidité.  V.  Flu,  R. 

FLUXIBLE,IBLA,  adj.  vl.  Fluxible^ 
anc.  esp.  Flussibile  ,  ital.  Fluide.  V.  Flu , 
Rad. 

FLUXION.    8.    f.    (fluxie-n)  ;    nvxMam, 

DBr&Bf flOH  ,  DBruiMioir ,  DBTumoiv ,   rUBSUOII. 

Flussione,  ital.  Fluxion,  esp.  Fluxào,  port. 
Fluxià .  cat.  Fluxion ,  amas  d'humeurs  sur 
une  partie  du  corps ,  attirées  par  une  irrita-* 
tion  quelconque. 

Ëty.  du  lat.  fluxionis,  gén.  de  fluœio.  V. 
Flu,  R. 

Sujet  eis  fluxions,  fluxionoaire. 

FLUTR,vl.  V.  F(utr. 

FO 

FO ,  vl.  Il  ou  elle  fut,  il  ou  elle  fuit 

FOA 

FOARIA ,  8.  f.  vl.  Foyer,  fourneau,  four* 
Baise.  V.  Foe,  R. 

FOA88A,8.f.vl.FoS8e. 

FOB 

FOBIA,8.  f.  vl.  Retraite, tanière. 
Éty.  dulat. /bvea,m.8. 

FOC 

FOC,  noc,nmc,  ma,  voua,  radical  dé- 
rivé du  lat.  focus,  i,  foveur ,  fougon,  feu,  et 
pris  de  fovere,  faveo,  écbau£for. 


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260  FOC 

Atfoeus  à  fiamis,  et  quodfavtt  ùmnia  dictuê. 
0?id.VI.Fa8t. 

On  pourrait  le  faire  dériver  aussi  du  grec 
çc5yu)  (phdgô),  brûler,  rôtir,  allumer,  dont  le 
radical  est  (pàb>  (phaô),  luire;  d'où  :  suffocare, 
étouffer,  au  moyen  d'un  feu  qui  est  par- 
dessous. 

De  foeui.  parapoc.  foe;  d'où  :  Foe,  Foc- 
ar,  Foarta,  FeL 

De  /ôe,  par  le  changement  du  e  en  g,  fog, 
WïÙQgftcphogo:  d'où  :  Fog,  Fog-a,  Fog- 
airo,  Fog-al,  Foghi-ent,  Fog-ier^Fogu-aL 
Fogurtiani,  Dei-fog-ar,  Esfoug^alh-at, 
Es-fougalh-ar  i*  E$-fougass-ar ,  Es- fou- 
^ûM-ol,  Fog^anha  ,A^fog-wr ,  A-fog^ador. 

De  fog,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
foug;  d'où  :  A-fougaa-at,  Foug-a,  Foug^ 
age-agi,  Foug-airoou,  Foug-ar,  Foug- 
asta,  Fougass-at,  Fougass-et^Fougass-eta, 
Af'fougaêsat,  Fougass^iera,  Fougass-oun] 
Fouge-aaa^  Foug-iera^  Foug^oun,  Foug' 
ou$,  ousa,  Fougu-egear,  Fougu-iroun 

De  foug  par  la  suppr.  du  g,  fou;  d'où  : 
Fow-agtf  Fou-ana,  Fou-aêê^iera. 

De  foc,  par  le  changement  4e  o  en  w,  fuc  : 
d  où  :  FuCi  Hue. 

De  fuc,  par  le  changement  de  u  en  ne 
fuee:  d'où:  Fuec,  Ca-f^c,  Fuech.  ' 

De  fog  ou  de  fûe,  par  le  changement  de  o 
en  u,  ou  du  c  en  g,  fug;  d'où  ;  Fug-a,  Fua- 
atroun,  Fug^u,  Fug^l,  Fugu-eiroun. 
Fug-oui^Fug'Oun^Fugu-mMT,  Fug^r^a, 
Affug-ar,  Af-fug^,  Deê-fug-ar,  Effug- 
ol,  Af-fouagea-ment,  Af-foug-ar. 

De  fo^g ,  par  le  changement  de  f  en  h: 
d  où  :  A-houeg-ar,  Fouee,  FouJ^g,  Hauec. 

De  foc,  par  l'interp.  d'un  t,^oc  ;  d'où  : 
Ftoc,  Ca-fioc,  En-fiouc-ar,  Fiouc-ada, 
Ftouc-ai,  Figweiroun,  FHr-oun. 

De  êuffocare,  sufibquer,  formé  de  sut, 
dessous,  et  de  focus,  par  apoc.  su/foc;  d'où  : 
Sutfoc-acio,  Suffouc^ar,  Suffouc-at,  Suf- 
fouc'Otion.  ' 

FOC ,  s.  m.  (fée)  ;  roz.  Focut ,  basse  lat. 
Fog,  càtFuego,  esp.  Fuoco,  i(al.  Feu.  V. 
Fuec  et  Ftoc,  comme  plus  usités,  et  Foc, 
Kad. 

Le  feu  :  Foc  d'ifems,  vl.  le  feu  de  l'enfer; 
Bo  nostre  Deoue  es  fox  degaetane,  notre 
Dieu  est  un  feu  dévorant. 

Voitre  foc  egirop  belper  le  couvri  de  cendre. 
Bergoing. 

Ped  del  foc,  dl.  foyer.  V.  Fu^iietroun. 

Éty,  Denina  dit  que  le  mot  foc  vient  de 
focug,  vase  dans  lequel  on  mettait  du  feu.  ou 
du  cell.  fo,  feu. 

Foc  alquUran,  feu  grégeois. 

FOC ,  s.  m.  vl.  voue.  Troupeau  de  mou- 
tons ou  d'autres  animaux  ,  composé  de  25 
bétes. 

Éty.  de  la  basse  lat.  flota,  troupe,  dérivé 
de/ruc(u#.V.  FIu,  R. 

FOCACIO,  s.  f.  vl.  Suffocation.  V.  Foc, 
nad.  ' 

FOCAR,  n.  pr.  vl.  vovcab.  De  la  basse 
lat.  focariug  ou  focariela.  On  appelait  foca- 
ria,  une  servante  occupée  des  soins  du  foyer 
ou  de  la  cuisine; et  les  focarg,foucargou 
focaruteg  étaient  des  clercs  d'une  réputation 


FOC 

équivoque ,  qui  avaient  chei  eux  de  jeunes 
filles  de  cette  espèce.  Sauv.  foyer. 

Ély.  de  foc  et  de  ar.  V.  Foc,  R. 

FOCCA,  s.  f.  vl.  Foca,  esp.  ilal.  Foca  et 
Phoca,  port.  Phoque.  V.  Buott-martn. 

Êty.  du  lat.  pftoca. 

FOCH ,  Manque. 

Tout  reynar  qu'èe  pae  matinoue 
N*ajamai  lou  mourre  ploutMue , 
Que  tard  se  leva ,  tout  ben  U  foch. 

FOCII«,s.  m.  vl.  Fociles,  port.pl.  Foci- 
le^  ital.  Focile,  os  de  l'avanl-bras  ou  de  la 
jambe. 

FOD 

FODENS ,  adj.  vl.  Fondant,  se  liquéâant- 
V.  Found,  R. 

FOE 

FOEI.HA ,  S.  f.  anc.  béarn.  Y.  Fuelha  et 
Fulk ,  R. 

FOET,  s.  f.  dg.  Pour  foi.  V.  Fe  et  Ftd. 
Rad. 

FOG 

FOO ,  vl.  Fo^,  cat.  Feu.  V.  Fuec  et  Foc , 
Rad. 

FOGA,  s.  t  (fôgue)  ;  vbbmvqur  dk  rooA. 
Fougue ,  mât  de  perroquet  de  fougue  et  perro- 
quet de  fougue  ;  c'est  le  mât  de  hune  d'arti- 
mon. 

FOGA,  s.  f.  Fogoeidad,  esp.  Fougue, 
foule ,  presse ,  attroupement ,  cherté ,  empres- 
sement que  l'on  met  à  faire  une  chose  :  Mar- 
chand qu*a  la  foga,  marchand  quia  la  vogue. 

Ëty.  du  lat.  faga,  fuite,  parce  qu'elle  a  or- 
dinairement lieu  d'une  manière  précipitée, 
ou  de/octi«.  V.  Foc,  R. 

Dttu  la  foga  doou  mau ,  an  Tort  de  la  ma- 
ladie. 

FOGADGE ,  vl.  V.  Fouagi  et  Foc,  R. 

FOGAGANT,part.pr.  vl.  Flamboyant. 
V.  Foe,  R. 

FOGAIRO,  s.  f.  vl.  Foyer,  les  cendres  du 
feu.  V.  Foc,  R. 

FOGAL,  s.  m.  vl.  vocvai..  Fogal,  port. 
Foyer,  qui  est  de  feu;  logement,  maison, 
hnposition.  V.  Fugueiroun  et  Foc,  R. 

FOGANHA,  s.  f.  fl. rooAniA.  Atre,  four- 
neau ,  cuisine.  V.  Foc ,  R. 

F0GA80I.,  s.  m.  vl.  Petite  fouace.  V. 
Fougatsoun. 

FOGA8SA,  s.  f.  vl.  roooAssA,  vocatsa. 
Fo^a««a, cat.  V.  Fougassa  et  Foc,  R. 

FOGAS8ET,  vl.  V.  Fougatgela  et  Foc, 
Rad. 

FOGA880L,  s.  m.  vl.  Petite  fouace,  gâ- 
teau. V.  Foc,  R. 

FOGATGB,  vl.  Fogatge,  cat.  V.  Foua- 
gi et  Foc ,  R. 

FOGATZA,  vl.  V.  Fougassa  et  Foc,  R. 

FOGATNHA,  s.  f.  vl.  Foufneau.  V.  Foc, 
Rad. 

FOGEA,  dl.  y.FougeUmn. 

FOGHIENS,  adj.  vl.  Enflammé;  puriGé 
par  le  feu. 

Éty.  du  lat.  fodUaiug.  Roquef.  V.  Foc,  R. 

FOGIER,  s.  f.  vl.  Foyer. 
Éty.  de  fog  et  de  ier.  V.  Foc^  E. 


FOG 

FOGIR .  vl.  Fuir.  V.  Fugir  et  Fw^,  R. 

FOGJHER,  V.  a.  vl.  rovmoiAm,  wo^am. 
Fouir,  fouiller,  bêcher.  V.  Fouire  et  Foir, 
Rad. 

Ëty.  du  bas  bret.  furghein,  m.  s. 

FOGUAIRO ,  s.  m.  %1.  V.  Fv^uflroimet 
Foc.R. 

FOGUAL ,  s.  m.  vl.  Foyer.  V.  Fuguei- 
roun et  Foc ,  R. 

FOGUAS8A.  vl.  V.  Fougassa  et  Foe ,  R. 

FOGUAS8ET,  vl.  V.  Fougaggeta  et  Fœ^ 
Rad. 

FOGUATGE ,  s.  m.  vl.  vgoatu,  tooA»- 
SB.  y.  Fouagi  et  Foc ,  R. 

FOGUEIANT ,  adj.  d.  vaud.  Flamboyant 

Car  la  parola  de  la  femna  ee  glai  (o- 
gueiant.  d.  vaud.  car  la  parole  de  la  femme 
est  un  glaive  flamboyant. 

Ély.  de  fog .  feu.  V.  Foc,  R. 

FOGUENC,  adj.  vl.  Ardent,  brillant 
comme  le  feu.  V.  Foc,  R. 

FOGUIEN8,  part.  pr.  Enflammé,  puri- 
flé  par  le  feu.  V.  Foc,  R. 

FOGUIER,s.  m.  vl.  rocnra.  Foguero, 
anc.  esp.  Focolare,  ital.  Foyer.  V.  Fuguei- 
roun et  Foe,  R. 

FOGUINENC,  adj.  vl.  Fulminant,  ar- 
dent comme  le  feu.  V.  Foc^  R. 

FOI 

FOI,  dg.  Jasm.  Pour  foi.  V.  Fe. 

FOI,  vl.  Pour  foy,  y  fo,  y  fut. 

FOILH,  s.  m.  vl.  Fusil,  briquet. 

FOIUA,  s.  f.  vl.  Folie.  V.  Foulia  et 
Foi.R. 

FOnXA,  vl.  y.  Fuelha. 

FOIUjAR  ,  V.  n.  vl.  Pousser  des  feuilles. 
y.  Fuelhar  et  Fulh,  R.  y.  aussi  Foulhar. 

FOILLETA,  s.  f.  vl.  FttUc(a,cat.  Hqjita, 
esp.  Foglietla,  ital.  PeUle  feuille,  y.  Fulh, 
Rad. 

FOUXOS,  adj.  vl.  Feuillu,  y.  Fulh, 
R.  et  Folhos. 

FOnxUT,  vl.  y.  Fulhat  et  Fulh,  R. 

FOINA ,  s.  f.  dg.  y.  Fouina. 

FOIR ,  rovËM,  voM)  vovui,  rovMy  radical 
pris  du  latin  fodere ,  fodio ,  /b^fum,  fouir, 
creuser ,  que  yossius  fait  venir  du  grec 
^a>Xào<  ou  ^toXeà  (phôleos  ou  phôlea),  antre 
caverne,  d'où:  fovea  et  fodere,  ou  encore  de 
^(DXéo)  (phôleô) ,  se  cacher  dans  une  caverne. 

De  fodere,  par  sync.  du  d,  fmre^  et  par 
le  changement  de  e  en  i,  foire;  d'où  :  Entre» 
foire,  Foire,  For-ejar ,  Refoire;  et  par 
changement  de  o  en  ou  :  Fouire  ,  Foui- 
eire,  Fouig-ar,  Fous-eire,  Fous-esoun^ 
Entre-fou-es  ,  Entre- fouire ,  Re- fouire. 

De  fossum ,  par  apoc.  fots;  d'où  :  Fossa^ 
Foss-al,  Foss-at,  Foss-or, 

De  foss,  par  le  changement  de  o  en  ou , 
fouss;  d'où  :  Foti^^-al,  Fouss-egat,  Fouss- 
igar,  Fouss-oun,  Foues,  Fouess-a,  Fouc- 
at,  Foug-al,  Foug-aire,  Fouge-ar,  Foui- 
ut,  Fourr-egiar,  Éntre-fouge-ar,  Fos,  Foty- 
ador,  As-fox-ene,  Foulha-moda,  Fowh-ar, 
Furg,  Houss-at,  Ho-der,  Hour-mar. 

FOIRE,  dl.  V.  Fotitrc. 

Éty.  du  lat.  fodere.  \.  Foir,  R. 

FOISON,  s.  f.  vl.  A  foison,  à  foison. 

Êly.  du  persan  fouxoun ,  qui  a  la  m.  a. 

Dérivés:  Fouigeoun-ar, 


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FOL. 


FOL 


FOI. 

rouL,  rAi.,  wovm. 


, ,  — ,  -^ — ,  radical  qu'on  fait 

venir  du  celt.  foU,  fou,  dont  on  fait  le  latin 
barbare  foUui ,  qui  a  la  même  signification, 
d'où  folUs,  soufflet,  ballon  h  vent,  parce 
que  la  tète  d'un  fou  est  aussi  mobile,  ou  peut 
être  du  latin  foUere:  Fol^  Foi-a,  Fala^ 
ment,  Poi^Ur-aria,  Falattr-egear ,  Folas- 
tr-iar  ,  Fol-ia  ,  Folla-ment .  Foll-Har , 
FolUeier,  FolUa,  FoU-it,  Fold-at,  Fol- 
eza,  Fol'Bcar,  Fol-ejar,  Fol-es,  Fol-eti, 
FolUoTy  Af'fouUat^  AMoulatr-U,  Cati- 
fouler,  CaU-foul-et,  Folh,  FoXh-atge , 
Folh-eiar  ,  folk-or ,  En-foUsir  ,  En- 
folh'  el'ir ,  En  -foU-esir  ,  Entre- foui-  il , 
Ra-foUir^  Re-fol-eiar ,  Tre-foul-ir ,  Tre- 
foul-U,  Entre- fouHt,  A-foulU.  Foul-ia  , 
Fouli-gas,  Fouli-gaud,  FouH-gaud-as  ^ 
Fouligaud' arias ,  Fouligaud-egear ,  Fou- 
Ugaud-et,  Et-foul-ùsada,  Ee-foul-istar, 
£s-foul-iuat,  Foul-adù  y  Foul-at,  Foui- 
astr-ada,  Foulastr-egear ,  Foulattr-iar, 
Foud-at  Foul-at-ada  ,  Foul-egeaire  , 
Foul-eiras,  Foul-et,  Foulet-in  ,  Foulel- 
oun.  Fouet  y  Fouel-a,  Fouela-ment,  Foui- 
etro,  Fouel-egear,  Fouel-egeaire ,  Foui- 
eaear,  Foul-inel ,  A-fol-ezir,  A-fol-ir, 
A-fol-it,  Foou,  Foui  y  For-farin,  Fulh* 
ia,  ffoly  Houl-eyar,  Boulet,  Houl-i. 

De  fol,  par  le  changement  de  o  en  a,  fal; 
d'où  :  Fat-igaud-as ,  Fari-gaud-at,  Fol- 
or. 

rois,  FOJJL,  adj.  (fouel,  éle)  ;  wovml, 

wovmiJk. ,  roxmu, ,  woov,  rouAt ,  tav  ,  bo  ,  mê- 
rssiTAT.  Foll,  anc.  cat.  Folle,  ital.  Follisy 
basse  lat.  Fol,  fou»  folle,  insensé,  qui  a 
perdu  la  raison,  qui  fait  des  folies,  qui  a 
un  excès  de  gaité  ;  enragé,  atteint  de  la 
rage. 

Éty,  du  celt.  foll.  V.  Fol ,  R. 

En  fol,  ?1.  follement,  vainement,  inuti- 
lement. 

On  dit  et  on  écrit  en  français,  fol ,  au 
masculin,  quand  ce  mot  précède  immédiate- 
ment un  substantif  qui  commence  par  une 
voyelle ,  comme  dans  un  fol  amour ,  un 
fol  eepoir, 

TOL,  OI.A,  S.  Fou,  folle,  celui  ou  celle 
<|ui  a  perdu  le  sens;  bouffon,  bouffonne;  au 
leu  des  échecs,  pièce  qui  marche  d'un  angle 
à  l'autre.  Dans  ce  sens,  ce  mot  dérive  de 
l'arabe  fil,  formé  du  persan  pil,  mots  qui 
désignent  l'éléphant. 

FOI. ,  vl.  Pour  Fo  el ,  fut  le. 

FOI*,  s.  m.  vl.  Foulon. 

FOIâAMENT  ,  adv.  vl.  roL&AMn.  Folla- 
meni,  anc.  cat.  FollemenU,  ital.  Follement, 
imprudemment,  inconsidérément.  V.  Fol, 
R.  et  Fouelament, 

FOLAB,  V.  a.  vl.  rouAs.  Folar,  cat. 
anc.  Hollar,eBp.  Fouler.  V.  Foular. 

Êty.  de  fol ,  foulon ,  et  de  ar. 

FOLASTRARIA ,  s.  f.  vl.  rouASi ,  ro- 
tovm,  ro&ou.  Action  folle ,  sottise  ,  étour- 
derie,  entreprise  extravagante.  V.  Foulia 
eiFol,K. 

FOLASmEOEAR .  v.  n.  Folâtrer ,  faire 
00  dire  des  folies  pour  faire  rire ,  pour  amu- 
serpa  É'amoser.  V.  FouUgear. 

Ety.  de  folaitre  et  de  egear,  faire  le  foa. 


i* 


Ety.  <j 
V.Fol, 


K. 


FOLASTRtAR,  d.  m.  Y .  Foulaetregear 
et  Fol,  R. 

FOLATGB,  s.  m.  vl.  ro&AToaA.  Folie; 
chose  vaine.  V.  Fol,  R. 

FOLATIR,  V.  n.  vl.  Folâtrer.  V.  Fole- 
gear  et  Fol ,  R. 

FOLATURA,  s.  f.  vl.  Chose  folle,  folie. 
V.  FoUia ,  Foulia  et  Fol ,  R. 

FOI«C,  s.  m.  vl.rsc.  Troupeau. 

La$  ovelhas  del  foie,  les  brebis  du  trou- 
peau. 

Ëty.  de  la  basse  latinité  flota ,  m.  s.  dé- 
rivé du  lat.  fluetus.  V.  Flu. 

FOLCA,  s.  f.  vl.  Foulque,  poule  d'eau. 
V.  Diable-demar, 

Ëly.  du  lat.  fuliea,  m.  s. 

FOLDAT  ,  s.  f.  vl.  Folie.  V.  Foulia , 
FoUiaelPol,R. 

FOLDRE ,  s.  m.  vl.  Foudre.  V.  Folxer. 

FOLEET ,  vl.  Il  ou  elle  fit  folie.  V.  Fo- 
lâtra. 

FOLEOEAR,  v.  n.  (fouledjâ)  ;  foulas- 

TKlAa  ,  romCLBOBAB  ,  rOULAJTBSGBAB  ,  roOU- 
MCGSAB  ,  rOUUOAUDSOBAm  ,  ëtMQAM.  ,  CATirOVLAB, 

■oouTAa.  Folejar  et  Follejar  ,  anc.  cat. 
Folleggiare,  ital.  mod.  Folâtrer,  faire  des 
folies,  badiner. 

Éty.  de  fout  et  de  egear,  faire  le  fou. 
V.  Fol,  R. 

FOI.EIAR,  V.  n.  vl.  Folleiar,  cat.  V. 
Foulegear  ei  Fol ,  R. 

FOLEJAR,  V.  n.  vl.  rowAm.  Errer ,  ex- 
travaguer,  apostasier,  agir  et  parler  folle- 
ment :  Vie  e  femnas  fan  foleiar  los  sabie. 
V.  Fo/.R.  '       '    J 

FOLES ,  vl.  V.  Folega,  FoL  R,  et  Fol- 
lia, 

FOI.B8G,  adj.  vl.  muksc.  Fou,  extra- 
vagant,  insensé.  V.  Fol,  R.  Il  ou  elle  raf- 
fole ou  raffola. 

F0LE8TAN8A,vl.  s.  f.  Folie,  extrava- 
gance.  V.  Fol ,  R.  et  Follia. 

FOLETI  et 

FOLETIN,  adj.  vl.  Follet,  folâtre.  V. 
Fol ,  R. 

FOLBZA,  8.  f.  vl.  Folie,  extravagance, 
sottise,  impertinence.  V.  Fol,  R. 

FOLGERA,  s.  f.  vl.  Foulque,  poule 
d'eau. 

FOLGUIEIRA,  d.  roaerg.  Pour  fougère. 
V.  Feouve. 

FOLH ,  OLHA ,  8.  et  adj.  vl.  Fou  ,  folle. 
V.  Fol  et  Fol,  R.  * 

FOLH ,  vl.  moiu. ,  roua,  nmiui.  Feuil- 
lage, feuille, feuillet.  \.Fulh ,  R.  et  Fuelha. 

FOLHA ,  s.  f.  vl.  rouLA ,  monxA ,  rvBuiA, 
rvuiA.  Feuille.  V.  Fuelha  et  Fulh ,  R. 

FOLHAR,  V.  n.  vl.  roiLijui,  fumas.  Pous- 
ser des  feuilles.  V.  Fulh,  R.  et  Fuelhar. 

FOLHATGE ,  s.  m.  vl.  foixatsb.  Folie. 
y.  Foulia  ti  FolyK. 

Folhatges  e$,  qui  son  afar  bistensa. 
Peyrols. 
Qui  retarde  son  affaire  c'est  folie. 

FOLHEIAB,  V.  n.  vl.  FolUiar,  cat. 
Folâtrer.  V.  FoulaitreaeaT  et  Fol,  R. 

FOLHBR,  V.  n.  vl.  Foltare,  bisse  lat. 
pouser  des  feuilles. 

Éty.  delà  basse  lat.  /b2<are,faitde/b2<tim, 
feuille,  et  de  er.  V.  Fulh,  R. 

FOLHIA ,  vl.  Follia^  cat.  Y.FoIta. 


FOL 


261 


rOLAOR,  8.  f.  vl.  FOMB.  Folhr,  cal. 
Folie.  V.  Follia  et  Fol,  R. 

leu  conose  berne  efolhor. 

Comte  de  Poitiers. 
Je  connais  bien  sens  et  folie, 
FOLHOS,  adj.  vl.  Foiuos,  fuouxoi,  fw«- 
LHos.  Hojoso,  esp.  Folhoto,  port.  Foalioso^ 
ital.  Feuillu.  V.  Fuelhat. 

Ély.  du  lat.  foliosue,  m.  s.  V.  FtdhyVi. 
^FOLAUT,  adj.  vL  Feuille.  V.  Fulhat  et 
Fulh,  R. 

FOLIA , 8.  f.  vl.  Folie,  injure,  débauche, 
dérèglement.  V.  Fol,  R. 

FOLIO,  s.  m.  (folié).  Folio  .  numéro 
d'une  page;  première  page  d'un  feuillet  ou 
recto  ;  la  seconde  s'appelle  verso, 

FOLLAMENT,  adv.  vl.  FouAmi,  fosia- 
Msiis.  Témérairement,  follement.  V.  Fol,  R. 

FOLLAR,  vl.  V.  Foular. 

FOLLATGE,  vl.  V.  FoUia ,  Foulia  et 
Fol,  R. 

FOLLATORA,  vl.  V.  Folatura. 

FOLLEDAR,  vl.  V.  FoUia  et  Fol,  R. 

FOLLEGAR,  vl.  V.  Foulegearei  Fol,  R. 

FOLLEIAR,  V.  n.  vl.  folbiab.  Folâtrer , 
faire  des  folies.  V.  Fol,  R.  et  Foulegear. 

FOLLEIL,  Vl. 

FOLLEJAR,  vl.  y.  Folleiar. 

FOLLENSA,  s.  f.  vl.  Folie.  V.  Fol,  R. 
et  Follia. 

FOLLE8G ,  vl.  V.  Folesc  et  Fol,  R. 

FOLLET ,  s.  m.  vl.  Follet,  cat.  Foletto , 
ital.  Esprit  follet,  lutin.  V.  Fol,R. 

FOLLETIR,  V.  n.  vl.  Rendre,  devenir 
fou;  affoler.  V.  Fol,  R. 

FOLLETAR ,  vl.  V.  Foleiar, 

FOLLIA  ,  6.  f.  vl.  FOUA  ,  FOLHIA  ,  FOLBIA  , 
FOfcOB  ,  FOULOB  ,  FOUK>B  ,  FOLBS  ,  FOIXBMlA  ,  rot- 
UDAT  ,  FOLDAT  ,  FOODAT  ,  FOLSITANSA  ,  FOLA- 
TOBA,  rOLLATOB,    FOLLIATOB  ,    FOOLIA.    FolUa, 

anc.  cat.  ital.  Folia,  anc.  esp.  Folie,  étour- 
derie  ;  excès,  dérèglement ,  débauche ,  déver- 
gondage. V.  Fol ,  R. 

FOLLlT.adj.  vl.  volutx.  Fou,  rendu 
fou ,  devenu  fou. 

Éty.  de/bietdei<.  V.PoI,R. 

FOLLOR ,  vl.  Folie.  V.  Foulia. 

FOLOR,  s.  f.  vl.  Follor  et  Folor,  anc* 
cat.  Fo(2ore, anc.  ital.  Folie,  sottise,  erreur. 
V.  Follia. 

Ély.  du  lat.  fallere.  V.  Fol ,  R. 

FOLQOIBTRA, 8.  f.  d.  rouerg.  V.  Fau- 
quiera. 

FOLRADURA,8.  f.  vl.  Foumire.  Voy. 
Fourrura. 

FOLRAR ,  V.  a.  vl.  Fourrer,  garnir.  Y. 
Fourrar. 

FOLRAT ,  ADA ,  adj.  et  part.  vl.  Fourré, 
ée.  V.  Fourrât. 

FOLRIBR,  8.  m.  vl.  Forragero,esp. 
Forrayeiro,  port.  Forraggiere,  ital.  Four- 
rier ,  pillard ,  fourragèur.  V.  Far. 

FOL8BT,  s.  m.  (folaèt),  dl.  FAunrr«Le 
gousset.  V.  Pouehoun. 

FOLZER ,  8.  m.  vl.  FoviBB.  Folgort ,  ital. 
Fondre. 

Éty.  du  lat.  /u/^ur ,  m.  s. 


FOM 

FDM,  vl.  Nous  fiknes. 

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262  FOM 

FOBIENT,  S.  f.  ?1.  FomefUy  cal.  Fomento, 
esp.  ital.  Chaleur,  abri. 
Êty.  du  lat.  fomentum. 
FOBIENTAGIO,  8.  f.  vl.  V.  Foumen- 

FOBIENTAR,  V.  a.  vl.  Fomenlar^  cat. 
Fomenter.  V.  Foumenlar. 

FOMERAS  ,  ».  m.  \1.  roMniBB.  Tas  de 
fumier,  fosse  à  fumier.  V.  Fum,  R.  2. 

FOMORIB ,  s.  m.  ?l.  V.  Fumier, 


TON 


il  fut. 


FON,  Employé  pour /buflrue* 

Fach  en  favour  d*un  siou  poulin 
Que  (on  puis  noumat  travalin, 
Brueys. 

FON.  Pour  fontaine,  V.  Fon/;  je  fonds,  vl. 
FONDA,  s.  f.  vl.  V.  Founda  et  Fonde, 
anc.  gaul. 

FONDAIS,  f.  vl.  Fonda,  ital.  Poche, 
fonte. 

FONDADAMENS ,  adv.  vl.  Fundada- 
ment,  cat.  Fundadamente ,  esp.  Fondata- 
mento,  ital.  A  fond.  V.  Found,  R. 

FONDADOR,  vl.  Voj.  Foundatour  et 
Found,  R. 
FONDAIRE,vl.  V.  Fondador. 
FONDAL,  adj.  vl.  Profond.  V.  Found, 
Rad. 

FONDAHENT,  S.  m.  vl.  rowDAMxii,  nm- 
DAM».  Fonament ,  cal.  V.  Foundament  et 
Found,  R. 

FONDAHIENTA,s.  f.  vl.  V.  Founda- 
ment ei  Found,¥i, 

FONDAR,  vl.  Voy.  Foundar  et  Found, 
Rad.  ^      ^ 

FONDAT,  part.  vl.  V.  Foundal. 
FONDATION,  s.  f.  vl.  V.  Foundation  et 
Found,  R. 

FONDEIAR,  V.  n.  vl.  Fronder,  lancer 
des  pierres  avec  la  fronde. 

FONDEMEN,  s.m.  vl.  Renversement, 
mine.  V.  Found,  R.  2. 

FONDQ,  s.m.  vl.  roiisoi.  Tranchée.  V. 
Found,  R. 

FONDRE ,  V.  n.  vl.  Fonder ,  cat.  Fondre, 
dépérir;  abattre,  démolir,  renverser.  Voy. 
Foundre  et  Found,  R.  2. 

FONDOT,  adj.  vl.  Effondré,  fracassé, 
démoli. 

FONFONIAIRE ,  s.  m.  vl.  Joueur  de 
cornemuse.  V.  Founfoniei  Symphon,  R. 

FONGE .  s.  m.  vl.  Hungo ,  esp.  Fungo , 
port.  ital.  Fongus,  eicroissance,  tumeur, 
loupe. 
Ëty.  du  lat.  fungus ,  m.  s. 
FONGOI«>  vl.  V.  le  mot  précédent 
FONIIi,  s.  m.  vl.  Vulve. 
FON8 ,  s.  m.  vl.  Fons,  cat.  V.  Foun$  et 
Found,  R. 

FONT ,  FOOTT ,  rovns ,  nwf ,  radical  pris 
do  latin  fone,  fontie,  fontaine,  dérivé  de  [un- 
dere,  fundo,  verser ,  répandre  :  Quia  aquam 
vivam  fundat,  Varron. 

De  foniit ,  par  apoc.  font  ;  d*où  :  Font , 
Font-aina.  Fonl-ana,  Fontan-ier ,  Fon- 
tan-iUia,  Fontreta. 

De  font,  par  le  changement  de  o  en  oue , 
fouent;  d'où  :  Fouent. 
De  font ,  par  le  changement  de  o  en  ou, 


FON 

fount  :  d'où  :  Fount-ana  ,    Fountan-ela  , 
Fountan-ier,  Fountan-iou.ilha,  Fount-eta» 

Dtfons,  par  le  changement  de  o  en  ou  ,et 
sync.  (ien,fous;  d'où:  Foui. 

Et  les  noms  de  lieu  et  les  noms  propres  : 
Fontaniuaulx  ,  Fontainelle  ,  Fontanieu  , 
Fontaniee,  Fonteine ,  Fontenieux,  Fontenil, 
Fontenille. 

FONT,  a.  f.  (fouéin);  rovsiiT,  room, 
■OHM,  rouAM,  roc ,  rowi.  Fuente,  esp.  Fonte, 
port.  ital.  auc.  esp.  Font ,  cat.  Source  , 
fontaine,  eau  vive  qui  sort  naturellement  de 
la  terre  ou  d'un  rocher  ;  corps  d'architecture 
qui  sert  pour  l'écoulement,  pour  l'ornement 
ou  pour  les  jeux  d'une  fontaine;  vaisseau  de 
cuivre,  de  marbre, etc.  où  l'on  garde  de  l'eau 
dans  les  maisons,  etc. 
Ély.du  lat.  fons,fontis.  V.  Font,  R. 

Dans  une  fontaine  on  nomme  : 

DEGXJELUEUX,  \m  grocnuitqiMS  de  picrra  ou  de  plomb, 
dont  on  orne  Im  tmtmàtt  et  qui  «omiMent  (déguwleot) 
l'eau  daiu  un  baesin. 

MASCARON  ,  tête  OH  meaqne  froteM]ue.  que  l'oa  place  à 
l'orifioe  du  tuyau  qui  doaoc  l'eau. 

Composés  : 

Fon  freda,  fontaine  froide. 

Fon  galharda ,  fontaine  abondante,  dont 
Teau  sort  avec  impéluosilé. 

Fon  viva,  fontaine  ou  source  d'eau  vive. 

Fon  magna,  grande  fontaine. 

Fon  foulhousa ,  fontaine  ou  source  ftail- 
lée,  ombragée. 

Fon  tarecha,  fontaine  élevée. 

Fon  /evan^,  fontaine  intermiltante,  telle  est 
celle  qu'on  voit  à  Colmars. 

On  a  disputé  sur  l'origine  des  fontaines 
naturelles  jusqu'à  ce  que  Mariotte  a  prouvé 
qu'elles  étaient  alimentées  par  les  vapeurs 
que  le  soleil  élève  dans  l'atmosphère ,  et  qui 
se  résolvent  en  pluie  ou  se  condensent  sur  le 
sommet  des  hautes  montagnes. 

Selon  la  forme  qu*on  a  donnée  au  corps 
d^architecture  qui  sert  de  fontaine,  on  la 
nomme  : 

FONTAINE  A   BASSIN  «  qumd   die  a'a  qu'un  «impie 
bassin    au  milieu    duquel  eet  un  jet ,   une  ftatot  ou  un 
groupe. 
FONTAINE  A  COUPE,  quand  ,  outre  aoo  baMio,  die  • 
encore  une  eoupe  d'une  aeule  pierre  poit^  aur  un*  tige 
ou  un   piéJctuI  ,  qui  reçoit  l'eau   pour  la  dëvcner  en 
nappe. 
FONTAINE   COUVERTE ,  quand  elle  ttt  faite  en  paril- 
lon«  rond  on  carrtf.  qui  renrerme  nrtréeervdr»  d'où  l'oau 
tort  par  un  ou  plnaieurs  robinets. 
FONTAIPTE  DÉCOUVERTE  .  quand  die  eat  jaaiiMMte, 

avec  bataiu,  eoupe,  eto.  le  tout  k  d^uvort. 
FONTAINE   EN    ARCADE,  quand   le  baMinttlejet 

«ont  à  plomh,  août  un  arcade  à  jour. 
FONTAINE  EN  BUFFET  ,  lorMiu'elle  k  hfortM  d'une 

crëdenee,  renferma  dans  une  haluktrmde. 
FONTAINE   EN   GROTTE ,  quand  die  ert   cnfoacëe  . 

en  forme  de  «aveme. 
FONTAINE   EN   PYRAMIDE,  quand  die   est  formée 
de  plusieurs  basftins  ou  eoupes,  par  otages,  en  diminuant 
du  Ims  en  haut. 
FONTAINE  EN    PORTIQUE  ,   quand  tUe  •  k  Carme 

d'un  arc  de  triomphe  i  plusieurs  arcades. 
FONTAINE  EN  SOURCE  ,  quand  die  a  la  forme  d'un 
gwttOre  d'eau   qui  sort  avee   Impétuosité  de  rouvarture 
d'un  mur  on  d'une  pierre  saaa  décoration. 
FONTAINE  JAILUSSANT^,  quand  die  jattUt  «a  jet 

d'eau. 
FONTAINE  MARINE,   quand   eDe  est    composée  de 
figures    aquatiques ,  oomnif    ndadM ,   tritons  ,   «te.  ; 
eoqnttlea  ,  polunM» 


FON 

FONTAINE  NAVALE,  qoMid  «Ha  •  U  fiorm*  d'u» 

béiiment. 
FONTAINE  RUSTIQUE ,  quand  dU   «et  «oMpoeée  de 

rocaillrs,  de  ooquiliiigea  «l  de  pétrifications. 
FONTAINE  STATUAIRE ,  quand  elle   est  oi née  d'une 

ou  de  plusieurs  »tatue«. 

Par  rapport  à  sa  situation  on  nomme  : 

FONTAINE  ADOSSÉE  .  celle  qui  «st  fixée  k  un  mur. 
FONTAINE   DENCOIGNURE  ,   celle  qtd  est  fi«ée  «ur 

le  pan  coupé  d'un  angle  de  mur  ou  d'île. 
FONTAINE  ISOLÉE,  celle  qui  Hi  uwt  à  (dt  a^agéc. 

FONTAINA,  vl.  Fontaine.  V.  Font,  R. 

FONTAIs,  s.  m.  vl.  Meurtrière. 

FONTAL,  adj.  vl.  De  source.  V.  Font, 
Rad. 

FONTANA,  s.f.  vl.  vovrATiiA.  Foniana, 
basse  lat.  anc.  cal.  esp.  ital.  Fontaine.  Voy. 
Font,  H. 

FONTANELA,  8.  f.  (fbuntanèle)  ;  tow- 
TAHSLLA.  Fonlanella,  anc.  cat.  ital.  Fonta- 
nelle, fonlicule,  cautère,  émonctoirc  ou 
écoulement  artiûciel  établi  sur  quelque  par- 
tie du  corps,  au  moyen  d'un  cautère  ou  au- 
trement; en  terme  d'analomie,  le  mot  fonta^ 
nelle  désigne  les  espaces  non  ossifiés  qui 
eiistent  pendant  l'enfance,  vers  la  rencontre 
des  angles  des  os  du  crâne. 

Êty.  du  lat.  fontanella,  le  même.  V,  JFouf, 
Rad. 

FONTANIER,  8.  m.  (fountanié);  row 
TMMzu.  Fontenarius,  basse  lat.  Fontainier, 
celui  qui  est  chargé  de  conduire  ,  de  faire 
aller  les  fontaines  et  de  les  entretenir- 

Ély.  de  fontana  et  de  ter,  V.  Font ,  R. 

En  terme  de  fontainier,  on  nomme  : 

BOITES,  les  eolfies  de  fer  on  de  cuivre,  p«reés  de  trous, 
q<ic  \'oa  met  à  Tenlrée  des  conduit»  pour  empAcher  qu'il» 
ne  s'cngoi  gent,  ou  à  la  snperfieie  des  pldees. 

TUYAUX,  V.   Tufcou. 

CHEMISE,  le  mortier  ou  dmcM  dont  «•  «ntow*  i«« 
tujaus. 

REGARD,  le  lieu  oi  la  eondniu  d'une  foMalna  e«to«i- 
verte  ,  ou  odui  ou  l'oa  souda  un  tujau  d'embrancbe. 
ment. 

CONDUITE  D'EAU,  la  route  qu'on  fdt  pareowfr  k  Vtm 
pour  arriver  k  la  fooUine. 

CORROIE,  de  la  terra  glaise  bien  pétrie. 

DÉPENSE  DES  EAUX  ,  leur  éeoulemcnt  m  Itnr  déUt 
dans  un  temps  donné. 

JAUGE,  un  tujau  on  un  vase  percé  de  plusienr*  «row 
depuis  un  pcHice  jusqu'à  deux  lignes  cireuldras,  acrvanC 
à  estimer  la  quantité  d'eau  que  £Mimlt  une  i 


FONTANIL,  8.  m.  vl.  Fontanilha,  ital. 
Fontanella,  anc.  cat.  Fuentedlla,  esp. 
Fontmn/itt,  port.  Petite  fontaine.  V.  Font, 
Rad. 

FONTANILHA,  8.  f.  vl.  FontaneUa, 
ital.  Dim.  defim<atia,  petite  fontaine,  petit 
ruisseau.  V.  Fontanil 

Éty.  du  lat.  fontieulus.  V.  Font,  R. 

FONTATNA ,  vl.  V.  Fontana  et  Font , 

Rad. 

FONTEBBAU8,  nom  de  lieu,  vl.  Foote- 
vraux.  ^         .  ^ 

FONTETA,  8.  f.(founté(e);  Fontennha 
et  Fontinha,  port.  FonUta,  cat.  Dim.  de 
font ,  fontaine,  petite  fontaine;  on  le  dit  aus- 
si du  creux  de  1  estomac  en  d.  m. 

Éty.  de  font  et  de  eia,  V.  Font,  R. 

FONTS-BAPTI8MAUS  ,  8.  m.  pi. 
i  (foueins-batismàous);  sAmrAt-rovonrt.  Ftms  , 


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FON 

basse  lat.  Fonti-haptistnaU  ,  cat.  FanU 
baUeiimaUt  ital.  Fonts-baptismaux  ou  fonts 
de  baptême,  grand  vaisseau  de  pierre  ou  de 
marbre  où  Ton  conserve  Teau  dont  on  se 
sert  pour  baptiser. 

Ëty.  Fauents  baptismaus^  fontaine  où  Ton 
baptise. 

PONTZ,vI.V.  Fon«. 

FONZAMEN ,  S.  m.  vl.  rosAmi,  wouza- 
Mois.  Fondement,  fondation,  établissement, 
principe,  assurance. 

Éty.  du  lat.  fundameny  ta.  s.  Y.  Founâ, 
Rad. 

FONZAR,  vl.  Fonder.  V.  Foundar  et 
Found,  R. 

FOO 

FOOU  ....  cherchez  par  Fau,  les  mots 
qae  vous  ne  trouverez  pas  en  Foou 

POOU,  d.  arl.  V.  Fouel  et  Fol,  R. 

FOOU ,  s.  m.  (fôou).  V.  Tourteau. 

FOOUBER,  s.  m.  (fooubèr).  Balai  en 
chanvre  effilé,  en  forme  de  houppe,  t.  de  mar. 
Gare.  V.  Faubert. 

FOOUGIODN  ,  et 

FOOUCIS,  Avril.  Serpe.  V.  FaucUhoun. 
Poudeta  et  Falc ,  R. 

FOOUGOUN,  s.  m.  (fooucéun).  V.  Fau- 
couneiFalco,  R. 

FOOUDIOU ,  V.  Fooudau. 

FOOnMARGUE ,  V.  Faumargue. 

FOOUQDIER ,  V.  Fauehier, 

FOOUQUIERA,  V.  Fauquiera. 

FOOURE  ,  s.  m.  (fooure)  :  atab,  dl. 
Hardes ,  bagage  ;  provisions  de  bourbe  pour 
un  iournalier ,  qu'il  emporte  avec  ses  outils. 

Ety.  de  foiragium ,  basse  lat.  bagages  de 
foire. 

FOOUTERLA,  Avril.  V.  Foulerla, 

FOOUTRIERA,  V.  Feoulriera. 

FOOUTUI,  AU.  de  Fautuelh,  v.  cm. 

FOOUVI ,  Alt.  de  Fauvi^  v.  c.  m. 

FOR 

FOR,  vovm,  radical  pris  du  latin  foras, 
hors  y  dehors,  d'où  :  foret ,  porte  qui  donne 
issue  au  dehors,  qu'on  fait  venir  du  grec 
^P«(e  (thurazé),  dehors,  hors  de  la  maison. 

De  foras:  Foras,  Fors,  Fora-vi-ar  , 
Fora-vi-at,  De- for,  De-for-a,  De-fouer-a, 
For-es ,  Fores-gue ,  For-esta ,  Forest^ria, 
Forest-ier,  For-fa-chura,  For-faire,  For- 
fait, For^fats  ,  For-gitar ,  A-hour-est , 
De-har-a ,  For-gitat ,  Forjutgar ,  For- 
sen-ans,  Por-sen-ar,  For  sen  aria.  Fors- 
jugar.  Fors-mariage,  For-traire  ,  For- 
venir,  Fouer-a,  Four-ana,  Fouran-aire, 
Foura-vi-ar ,  four-ban,  four-bia-la,  Four- 
bi-ar,  Four-dusion ,  Four-est,  Fourest- 
ier ,  Fourest-oun,  Four- faire.  Four- fant, 
Fowr-fant-aria^  Four-fear,  Hor-bandit, 
Hore-bandit,  ffor^mis,  Hourm-i. 

FOR ,  vl.  A  roB.  A  la  manière  ;  essence  ; 
nature. 

FOR,  ?1.  Pour  four.  V.  Foum. 

FOR»  s.  m.  vl.  For,  cat.  Fuero,  esp. 
Foro,  port.  ital.  For,  loi,  statut,  coutume, 
ordonnance  particulière  de  quelque  province 
ou  de  quelque  royaume;  juridiction,  mode, 
maniè^,  façon,  cours,  prix,  taux. 


FOR 

Êty.  de  fart,  parler,  selon  Barbazan,  ou 
de  forum ,  lieu  où  Ton  rend  la  justice. 

FOR,  s.  m.  vl.  Prix,  façon,  marché  , 
labeur. 

Ëty.  du  lat.  forum,  marché. 

Al  for  de  XI  blancs  la  livra ,  au  prix 
de  onze  blancs  la  livre. 

FORA,  adv.  dl.  (fore);  rooraA,  DsromA, 
Dcroim«A.  Fora  ,  port.  cat.  ital.  Fuero  et 
Fueras,  esp.  Dehors,  au-dehors,  loin  dici. 

Kty.  du  lat.  foras,  m.  s. 

Fora ,  imp.  dehors. 

Vesi  aquot  d*aicit  en  fora ,  je  vois  cela 
d'ici. 

Vanarem  d'aquit  en  fora ,  nous  y  irons 
de  cet  endroit  là. 

D*aicit  en  fora ,  de  ce  pas  ci. 

Uhui  en  fora  ,  dorénavant. 

Fora  gabia,  command.  de  marine. 

Fora  vista ,  hors  de  vue. 

FORA  ,  rouBMA ,  prép.  Hors ,  hormis , 
excepté. 

Fora  ou  fouera  aquot ,  excepté  cela. 

FORA ,  vl.  Il  ou  elle  serait. 

FORA,  s.  f.  (fore) ,  d.  bas  lim.  Scie  plus 
large  du  côté  de  la  main,  et  qui  n'a  d'autre 
monture  que  le  manche  ou  la  main  qui  la 
tient  pour  s'en  servir.  V.  Couteou-serra. 

FORABANDIR ,  v.  a.  (forebandir) ,  dl. 
Forisbannire ,  basse  lat.  Bannir,  exiler. 
V.  Bandir. 

Éty.  de  fora,  hors,  et  de  bandir,  envoyer 
dehors,  ou  de  la  basse  lat.  forbannire,  for- 
bannein ,  en  bas  bret. 

FORA-BANDIT ,  adj.  et  s.  anc.  béam. 
■OBB AUDIT.  Banni ,  ie. 

Éty.  de  fora,  hors,  dehors,  et  de  bandit, 
envoyé ,  renvoyé. 

FORABIAR  ,  V.  Fourbiar,  Foraviar , 
Estraviarei  Via,  R. 

FORAGIER,  s.  m.  vl.  Grange,  grenier 
k  fourrage. 

Éty.  de  foragi  et  de  ter.  V.  Far ,  R. 

FORAJET  ,  s,  m.  (fouradjé)  ;  roasAon , 
rouMBT,  roBjBT,  dl.  Avant-toit ,  la  partie 
inférieure  de  la  couverture  d'une  maison  , 
celle  qui  est  en  saillie  sur  la  rue  pour  jeter 
les  ^eaux  pluviales  hors  du  mur. 

Éty.  du  lat.  foras  et  dejaetare ,  jeter. 

FORAJIET ,  s.  m.  Avancement.  V.  Fo- 
rajet. 

FORAJITAR,  V.  a.  vl.  Forajitar,  cat. 
Jeter ,  lancer  hors ,  rejeter. 

Éty.  de  fora  et  de  jitar,  jeter  dehors. 

FORAilTAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  vl. 
Rejeté ,  ée  ,  jeté  hors. 

FORAL ,  adj.  vl.  Eiclu. 

FORAI.HAT,  s.  m.  vl.  Barre,  gond  , 
ferrure. 

FORANI8AR ,  v.  a.  et  n.  (forenisé) ,  dl. 
Dénicher ,  décamper ,  s'évader.  V.  Es  four- 
niar,  Descampar ,  Desnichar,  iVtt,  R.  et 
Fer. 

FORANIBOHN,  8.  m.  (forenis6un) ,  dl. 
Oiseau  dru ,  qui  commence  à  sortir  du  nid. 

Êty.  de  fora,  hors  ,  et  de  nisoun ,  nid. 
V.  JVm,R. 

FORAR ,  V.  a.  vl.  V.  Fourar. 

FORAR ,  s.  m.  vl.  Trou ,  ouverture. 

FORAS,  adv.  vl.  voba,  ross,  rem.  Foroê, 
basse  lat.  Dehors,  V.  Fora  et  Defora;  pour 
fors,  hormis.  V.  For^  R. 


FOR 


263 


P0RA8TATGE  ,  s.  m.  vl.  Foreslage  , 
droit  de  prendre  du  bois  de  construction 
et  de  chauffage  dans  une  forêt ,  et  d'y  faire 
paître  toute  sorte  de  bétail.  V.  For,  R. 

Ducange ,  t.  3 ,  fol.  603, 

FORA8TETR,  vl,  Foraster,  cal.  Voy. 
Forestier  et  For,  R. 

FORA8TIER,  vl.  Foraster,  cat.  Voy. 
Forestier  ei  For,  R. 

FORATES,  s.  m.  (foratèx).  Séveronde 
ou  subgronde,  prolongement  d'un  toit  hors 
du  mur. 

Éty.  de  fora,  hors,  et  de  lex,  toit. 

FORAT,  ADA,  adj.  et  p.  anc.  béam. 
Percé,  ée  :  Carrera  forada ,  rue  percée ,  V. 
Fourat;  et  subsL  trou ,  creux,  vl. 

FORATA,  adj.  vl.  Forain,  externe. 

FORATZ ,  vl.  Vous  seriez. 

FORAVERTAT,  s.  f.  vl.  Outre  ▼érité. 

FORAVIAR ,  V.  a.  (fouraviâ)  ;  vwmAnMm. 
Foraviar,  cat.  Egarer.  V.  Estraviar,  Via 
et  For,  R. 

Éty.  de /bras,  hors,  de  via,  chemin,  et 
de  la  term.  act.  ar,  aller  hors  du  chemin , 
ôter  du  chemin. 

FORAVIAT .  ADA .  (  fouraviâ ,  àde  )  ; 
rouKATiAT.  V.  Estraviai  et  Via,  R. 

Éty.  de  foras,  de  via  et  de  la  term.  pass. 
at,  ada ,  mis  hors  de  la  route. 

FORBIR,  V.  a.  vl.  Forbir,  anc.  cat. 
Forbire,  ital.  Fourbir,  aiguiser,  polir, 
orner. 

Éty.  de  l'ital.  furbire,  m.  s. 

FORBIT,  IA,adj.  yX.FarbUs,  cat. Poli, 
fourbi. 

FORC.  womr,  romir,  radical  pris  du  lat. 
forceps,  forcipis,  for feœ  ei  for ficis ,  forces , 
forceps,  tenailles,  ciseaux;  ces  mots  sont 
composés  de  ferrum  ,  fer,  et  de  capio, 
cep,  je  prends,  ou  de  ferrum  et  fado,  je 
fais ,  je  coupe  avec  le  fer. 

De  forceps  .  Forceps,  et  par  apoc.  fore; 
d'où  :  Forç-as,  Es-fore-es,  Forf-et. 

De  foffex,  par  apoc.  fort,  et  par  le  chan- 
gement de  0  en  ou,  fourf;  d'où  :  Fourf-is, 
Fouerfis,  Fouer<his,Fouesê'aê,  Fouro^icu, 
Foure-is. 

FORG,  s.  m.  vl.  Fore,  cat.  Horco,  esp. 
Raie,  assemblage  d'oignons  ou  d'aulx,  en 
plusieurs  rangées  réunies  par  le  haut.  Voy. 
Foure,  R. 

FORÇA,  s.  f.  vl.  Força,  cat.  Fourche. 
V.  Fourca  et  Fourc,  R. 

FORÇA,  s.  f.  (férce);  rovcnçA,  wnvmnA, 
rouAMSA.  Forza, ital.  Força,  port.  Fuerta, 
esp.  For«a,cat.  Force,  vigueur,  énergie, 
solidité,  puissance,  impétuosité,  violence, 
pénétration. 

Éty.  de  la  basse  lat.  foreia,  fortia,  employé 
avec  ce  sens  dans  les  Capituiaires  de  Charte» 
magne,  formé  du  lat.  forlis.  V.  Fort ,  R. 

Vous  sera  ben  força,  force  vous  sera. 

Af'er  ben  força,  force  m'est,  j'y  suis  forcé. 

Per  força,  forcément,  per  fortiam,  basse 
latinité. 

A  força,  A  força,  port.  A  force. 

FORÇA ,  adv.  (force)  ;  foubma,   roimifA, 

VOVAMÇA,  rOBT  ,   «AMDBB  ,  BBOVCOT.  DeSUCOUp, 

une  grande  quantité,  eitrémement. 

Le  substantif  qui  suit  l'adverbe  beaucoup^ 
en  français,  ne  prend  point  d'article  ou  ou 
moins  il  n'admet  que  l'article  indéfini  :  d9 


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264 


FOR 


força  gtMf  beaucoup  de  gens  et  non  dti 
gens,  beaucoup  de  vin  et  non  au  vin. 

Beaucoup  ne  peut  pas  se  placer  devant  les 
adjectifs ,  on  ne  peut  pas  on  ne  doit  pas  dire 
beaucoup  ehaud^  beaucoup  froide  beaucoup 
atmaMf,  mais  bien  ou  tr&-chaud,  aimable, 
etc* 

FORGADURA  ,  s.  f.  vl.  Enfourchure. 
V.  Foureadura  et  Fourc ,  R. 

FOBGAMENT,  adv.  (forsaméin)  ;  row 
9Aii«iT.  forcément ,  par  force. 

FORCAP  et 

FORGAPI,  S.  m.  vl.  roiwAMt.  Lods  , 
droit  du  seigneur  sur  les  choses  trouvées  et 
sur  les  mutations. 

Éty.  de  la  basse  lat.  ForUcapium^  m.  s. 
V.  Cap ,  R.  2. 

FORÇAR,  V.  a.  (fourçà)  ;  roroçAs.  For- 
xare ,  ital.  Forcer ,  porl.  Fonar ,  cat.  For- 
xar ,  esp.  Forcer,  surmonter  une  résistance 
par  un  emploi  violent  des  forces  du  corps  ; 
obliger  quelqu'un  à  faire  quelque  chose  con- 
tre son  gré,  contraindre. 

Éty.  de  força  et  de  ar.  V.  Fort,  R. 

FORÇAS,  m.  s.  que  Four  fis,  v.  c.  m.  et 
Fore,  R. 

FORÇAT,  adj.  et  p.  vl.  romcAn.  Forcat, 
cat.  Horcado,  esp.  Foreato,  ital.  Fourchu, 
méchant,  fourché,  dévié.  V.  Fourc,  R. 

FORÇAT,  s.  m.  (fourçà)  ;  oaumi»,  rovs- 
•AT.  ForçadOy  port.  Forçat,  criminel  qui  sert 
aux  galères ,  galérien. 

Éty.  de  fourçat,  forcé,  parce  que  le  galé- 
rien est  forcé  de  travailler.  V.  Forl,R. 

On  nomme  chaîne,  la  quantité  de  forçats 
que  l'on  mène  k  la  fois  aux  galères. 

F<mçAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fourçà,  àde); 
tovm^r!  Forçado,  port.  Forcé ,  ée,  fait  avec 
force  ou  par  force. 

Ëty.  de  força eiàe  at.  V.  Fort,  R. 

LeU  caoutous  que  se  fan  fourçadous 
ITanjanuii  qu'un  marri  succès. 
Coye. 

FORGE,  s.  m.  vl.  V.  Forceps  et  Fore,  R. 

FORGBI8,prop.  vl.  Hormis,  excepté. 

FORGEIjA,  roBcou.,  vomêmMJk.  Forsela  , 
cat.  Foreelle ,  brèche ,  creux  de  l'estomac  , 
le  haut  fourché  du  sternum.  V.  Fourc,  R. 

FORGBNAR,  vl.  V.  Forsenar. 

FORGENARIA ,  vl.  V.  Forsenaria. 

FORGBNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  roaca- 
MAT.  Forcené,  ée. 

PORGEP8,  s.  m.  vl.  Ciseaux. 

Éty.  du  lat.  forceps,  m.  s.  V.  Fore,  R. 

FORGEP8 ,  s.  m.  (forceps).  Forceps  , 
l>inces  ou  tenettes,  au  moyen  desquelles  on 
tire  un  enfant  du  sein  de  sa  mère. 

Éty.  du  lat.  forceps,  le  même ,  fait  deca- 
pto-/bra« ,  Je  prends  ou  tire  dehors,  selon 
quelques  élym.  V.  Fore,  R. 

Dans  un  forceps  on  nomme  : 

BRANCHES ,  1m  ieun  partÎM  dont  il  m  eompoM.  Oa 
•ppella  irancA*  mâle,  celle  qui  portt  1<  phrot,  et  hram- 
che  femêUt,  cell«  qui  «  onc  ouvwtore  pour  le  reeevotr. 

CUILLER  ou  SERRE  ,  U  partie  en  forme  de  cailler  qui 
terenine  !«•  knmehrs. 

CROCHtT  ••  MANCHE,  k  pvtle  de  la  bnmlM  oppo- 
%i*  k  la  eoiller. 

E?iTABLURE ,  U  partie  ^ebancrée  où  Ice  branches  se 
<:r«Mscnt  ;  l'âne  des  eotablum  porte  le  pivftt  et  l'antre  U 
frnte 


For 

COXXISSE,    on  moreaan  de  1er  nobilt  qol «np^ckt  la 
pivot  de  sortir. 

En  1819  Je  docteur  Pauza ,  de  Naples, 
inventa  un  nouveau  forceps. 

On  attribue  Tinvenlion  duforeeps  àPalfin» 
en  1650. 

FORGHA8,s.  f.  pi.  vl.  Les  fourches  pa* 
tibulaires. 

FORGIBABIENT,  adv.  anc.béam.  For- 
cémenl.  V.  Fort,  R. 

FORGIVA,  adj.  et  p.  vl.  Forcée.  V.  Fort, 
Rad. 

FORGOIL,  s.  m.  vl.  y. For  cela  et  Fourc, 
Rad. 

FORPA,  adj.vl.  Extérieur,  apparent. 

Éty.  Forda,  est  dit  pourTiorda,  hors,  par 
le  changement  de  h  en/*. 

FORDABIENT,  adv.  vl.  Forcément,  par 
contrainte. 

Éty.  de /brto,  par  le  changement  du  I  en  d, 
et  de  ment,  V.  Fort,  R. 

FORDUGH,  UGHA,  adj.  et  p.  vl.  Mal- 
mené, éconduit,  uile. 

Ëty.  de  for,  hors ,  et  de  duch ,  conduit.  V. 
Z>ttc,R. 

FORDURE,  V.  a.  vl.  Êconduire.  V.  Duc, 
Rad. 

FOREIAR,  V.  a.  vl.  Fouiller.  V.  Foir, 
Rad. 

FORES,  s.  f.  vl.  Forêt,  y.  For<f«(a  et 
For,  R. 

FORE8CKJE ,  vl.  Etranger,  sauvage.  Y. 
Forestier  ei  For,  R. 

FORE8T ,  vl.  V.  Fourest  et  For,  R. 

FORE8TA,  S.  f.  vl.  roastrABiA,  roau. 
Forêt.  V.  Fourest ei  For,  R. 

FORB8TAR,  v.  n.  vl.  Forester,  avoir, 
exercer  le  droit  de  forestage.  Ducange,  I.  3, 
fol.  602. 

FORESTARIA  ,  s.  f.  vl.  Forestaria  , 
basse  lat.  Forêt.  V.  Forestaria  et  For,  R. 

FORESTEIe,  s.  m.  vl.  roBBSToi»  Pupitre^ 
lutrin. 

FORESTIER,  lERA,  s.  et  adj.  vl.  ro- 
■AtTOB» ,  romAsrsTB ,  rovBBiTUB.  For  aster , 
cat.  Forastero,  esp.  Forasteiro,  port.  Fo- 
restière, ital.  Foresterius,  basse  lat.  Etran- 
ger, ère,  qui  n'est  pas  du  même  lieu,  qui 
habite  un  pays  différent  ;  garde  forestier. 

Ëty.  du  lat.  foras,  ou  de  forest  et  de  ter, 
qui  est  dehors ,  sous-entendu ,  de  la  ville ,  ou 
de  foris  stare- 

FORESTOIe,  vl.  y.Forestel 

FOREZ,  IjOU,  nom  de  lieu  (fourès):  Forez, 
esp.  Fore;c,  Le,  ancienne  province  de  France, 
dont  Montbrison  était  la  capitale ,  elle  forme 
aujourd'hui  le  département  de  la  Loire. 

Ëty.  du  l^i.foresium, 

FORFAGH,s.  m.  vl.  V.  Forfet. 

FORFAGHURA,  s.  f.  vl.  wowu-AnvmA, 
Forfatura,  cat.  Forfaiture,  crime.  V.  For  et 
Fae,  R. 

FORFAO,  s.  m.  vl.  Forfait,  malfaiteur, 
criminel.  V.  Forfait, 

FORFAIRE,  v.  n.  (fourfàîre);  romurAna. 
For  far,  cat.  Forfaire,  faire  quelque  chose 
contre  la  règle,  contre  la  loi,  contre  le 
devoir. 

Éty.  du  lat.  foris  facere ,  faire  hors  de  la 
règle.  V.  For  et  Fae,  R. 

FORFAIT,  s.  m.  vl.  rQsrAn,   roarAo. 


FOR 

Forfayt,aX.  Grime ,  forfait.  V.  For  et  Fae 
Rad. 

FORFAITURA,  s  f.  vl.  Forfaiture.  Y. 
Forfachura,  For  et  Fae,  R. 

FORFAR,  vl.  V.  Fors  far. 

FORFARIN,  s.  m.  (forfarQ,  d.  bas  lim. 
Folle  farine.  V.  Farina  fola. 

Se  boutar  en  forfarin,  se  briser,  se  ré- 
duire en  poudre. 

Éty.  de  for,  pris  pour  fol,  ou  pour  flor,  et 
de  farin,  farine,  fleur  de  farine,  ou  folle 
farine.  V.  Fol,  R. 

FORFATZ ,  s.  m.  vl.  Malfaiteur.  Y.  For 
et  Fae,  R. 

FORFATRE,  vl.  Y.  Forsfar. 

FORFET,  s.  f.  vl.  Fer  à  tondre  les  draps. 
Y.  Fore,  R. 

FORFID,vL  Jeforfis. 

FORGEA,  s.  f.  (fùrdje) ;  rAUA.  Forgia, 
basse  lat.  Forja,  port.  esp.  Farga,  cat.  Fog^ 
gia  et  Fuccina ,  ital.  Forge,  lieu  où  l'on  fond 
le  fer  quand  il  est  tiré  de  la  mine  et  où  on  le 
met  en  barres;  lieu  où  les  forgerons,  cou- 
teliers, etc.,  forgent  le  fer. 

Éty.  de  la  basse  lat.  forgia,  le  même,  dé- 
rivé de  fabrica.  Y.  Fabr,  R. 
Les  outils  communs  à  toutes  les  forges  sont  : 

L'ENCLUME.  V.  Endumi. 

LE  FERRCTIER,  gro«  marteaq  oa  naaw  prapra  4  battra 

le  fer  qiMiul  il  sort  de  la  Ibrga. 
L'ÉCOliVETTE,  balai  qui  eert  i  lanaMer  la  cLaibon  et  à 

aiToaer  le  feo 
LE  "nSONNIER,  outil  propre  k  remaar  le  feu. 
LA  TRANCHE,  eiwaa  destiné  k  eonper  le  fer. 


Les  Grecs  ont  attribué  Tinvenlion  des  for- 
ges k  Prométhée,  leur  législateur,  vers  Fan 
1750  avant  J.-C.  d'autres  à  Yulcain  ,  grec , 
l'an  1858  avant  J.-C.  en  1749,  Prométhée, 
établit  des  forges. 

FORGEAIRE ,  8.  m.  (fourdjiïré)  ;  wa^m- 
oBAiBs.  Forjador ,  port.  Forgeur ,  celui  qui 
forge,  et  fig,  celui  qui  invente.  Y.  Fabr,  R. 

FORGEAIROUN,  s.  m.  (fourdgcirôuo)  ; 
rooMsuBomi.  Forgeron,  ouvrier  qui  travaille 
à  la  forge.  Y.Fûbr,  R. 

A  força  de  forgear  Von  deven  forgeai- 
roun,  Prov. 

FORGEAR,  V.  a.  (fourdjà)  :  racmumAm, 
wAMOAMy  BouBOAB.  Forjar,  esp.  port.  cat.  For- 
ger, battre ,  travailler  un  métal  chaud  au 
moyen  d'un  marteau,  Gg.  supposer,  inven- 
ter, 

Êty.  du  lat.  fabricare,  ou  de  forgea  et  de 
ar,  travailler  à  la  forge.  V.  Fabr,  R. 

FORGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (four^jâ, 
âde),  et  impr.  rovacsAT.  Foriado,  port.  For- 
gé, ée.  V.  Fabr,  R. 

FORGEIROUN ,  Y.  Faire  et  Fabr  ,  R. 

FORGITAR,  V.  a.  vl.  Vomir,  rejeter.  V. 
Vooumir. 

Éty.  de /or,  hors,  dehors,  et  de  ixtar.  Y. 
Ject,\. 

FORGITAT,  ADA.  adj.  et  p.  vl.Exdus, 
ue,  chassé,  ée.  Y.  Ject,  R. 

FORINGE,  ÇA,  adj.  vl.  Forinsecus,  bas- 
se lat.  Extérieur. 

Éty.  du  lat.  forinsecus,  m.  s.  V.  /ni,  R. 

FORJET ,  dl.  Y.  Forajet. 

FORJDJAR,  Y.  Forsjujar. 

FORIUJAT,  Y.  Forsjujat. 

FORJURAHENT,  s.  m.  vl.  Abjuration. 


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FOR 

FOUJUTOAR ,  V.  vl.  Mal-juger,  condam- 
ner. V.  For,  R.  et  For»jujar. 

rORLAR  8E,  T.  r.  (se  forlà),  dl.  S*eD- 
foncer,  pénétrer  bien  avant. 

rORLEAL ,  S.  m.  anc.  lim.  Nom  par  le- 
quel on  désignait  anciennement,  dans  le  Li- 
mousin ,  le  prix  légal  des  denrées ,  ainsi  que 
le  titre,  le  poids  et  la  valeur  des  monnaies. 

Êty.  M.  i.ey marie .  dans  son  Limousin  his- 
torique ,  dit  :  Xe  mol  foréal  rCesi  pas  fran^ 
çai$ ,  il  nous  parait  d'une  origine  toute  It- 
mousine.  Ce  mot  se  trouve  dans  les  anciens 
titres ,  écrits  en  deux  parties  :  fort  leal ,  leal 
fortt ,  et  ce  n'est  guère  qu'au  XV>«  siècle , 
qu'il  est  réuni  ;  il  est  composé  de  leal ,  loyal , 
vrai ,  et  de  fort  ou  for,  que  les  uns  font  déri- 
ver de  forum ,  qui ,  selon  Ducange.  signiOe , 
dans  la  langue  des  coutumes ,  place  publi- 

3ue,  marché,  et  par  extension,  le  prix  des 
enrées  ;  d'autres  le  font  venir  de  forum , 
prix ,  et  de  légale ,  légal ,  ce  qui  donne  le 
même  sens  à  ce  mot. 

FORLINHAR ,  V.  D.  vl.  Foriigner,  dégé- 
nérer. 

Éty.  de  /or,  de  linha  et  de  or,  se  uiettre 
hors  de  la  ligne. 

rORLINHAT,  ADA  ,  adj.  et  part.  vl. 
Forligné,  ée ,  dégénéré. 

PORM,  romm,  rBoon.  radical  pris  du 
latin /brifia,»,  forme,  dérivé  du  grec  [i^o^r\ 
(morpbé),  m.  s.  d'où  par  métalhèse/brme, 
et  le  lat.  formalis^  formi^alnlis ,  confor- 
mitas. 

De  forma  :  Forma  ,  Form-ar ,  Trans^ 
formar  ,  Formation  ,  Tr  ans- formation  , 
De&'formar,  Ile  formar  ,  In- formar,  /n- 
form-alion,  Trans-format-iu^  Reforma^ 
Re-form-atour,  Form-ier,  Form-ula ,  For- 
mula ar,  Formul-ari,  Coun-for-mar ,  Coun- 
forma-ment,  He-form-ation,  Con- formar, 
Coun- formation ,  Di- forme,  A-Jorm-ar  ^ 
Conform-itatf  Coun-form-e,  De-forma^ 
ment,  Des-coun- forme. 

De  form ,  par  le  changement  de  o  en  on , 
fourm  ;  d'où  les  mêmes  mots  qu'en  form  : 
Fourm*eta, 

De  cofiformitatis ,  gén.  de  conformitas , 
par  apoc.  conformitat;  doù  :  Di-formit-at , 
Uni-forme^  Uni-form-itat, 

De  formalis ,  qui  est  selon  les  formes,  par 
par  apoc.  formai  ;  d'où  ;  Formalisar ,  For- 
mal-itat. 

De  formai ,  par  le  changement  de  a  en  e , 
formel  ;  d'où  :  Formel ,  eta  ,  Formela- 
ment. 

De formidabiUs ,  formidable,  par  apoc. 
formidabil ,  et  par  sync.  de  i ,  formidabl  ; 
d'où  :  Formidabl' e,  a,  par  le  changement 
de  o  en  ou  :  Fourm ,  d'où  les  mêmes  mots 
que  par  form  :  Formag-eira  ,  Foum-ag , 
Fourmage-ar  f  Fourmag-e  ,  Roumat-ye, 
Froutmach-e  ,  Froumage-ar  ,  Froumag- 
eira ,  Froumage-as,  Froumage-oun,  Frou- 
mag-i  ,  Froumagi-aire  ,  Froumag-iera , 
Froumai , 

WOBMA,  8.  f.  (fourme)  ;  toiikma.  For- 
ma, ital.  esp.  port.  cat.  Forme,  configura- 
tion des  corps  ;  manière  dont  une  chose  se 
présente  aux  yeux ,  dont  elle  est  consti- 
tuée, réglée,  caractère  extérieur  des  cho- 
ses ;  règles  établies  :  modèle  sur  lequel  on 
façonne ,  on  moule  diverses  choses. 

TOM.   II. 


FOR 

Ëly.  du  lat.  forma  ,  formé  par  métatbèse 
du  grec  ixop©Ti  (moiphé) ,  m.  s.  V.  Form, 
Rad. 

FORMA  nnu  toouBM,  Forma,  basse 
lat.  Forme  des  souliers,  morceau  de  lK)is 
façonné  de  manière  k  représenter  le  pied, 
sur  lequel  on  établit  le  soulier. 

On  nomme  : 

FORME  A  LA  MARiraÈRE  ou  A  TALON  DE  CUIR  . 

cefle  dont  le  bout  ctt  «o  pointa  et  qui  Mt  droit*  «or  M 

Iffagneiir. 
FORME  EN  PIED  PENDU  ,    «Ile  a.mt  1c  bout  Mt  en 

pf»inir  K<iste,  rt  qui  Mt  renflée  wir  le  co«i*ile*piefl . 
FOnBIE  F^  DEMIPIED.PENDU  ,   mr««  IbniM   qne 

U  prcc«.l«nie  mai*  muin*  pmaonera. 
POINTV  RE  ,  U  luogneur  de  U  furme. 
EMBOLCUOIR ,  V.  EmboucAoir. 

FORMA ,  s.  f.  (fourme)  ;  rouBMA.  Stalle , 
siège  de  bois  placé  dans  le  chœur  d'une 
église ,  dont  le  siège  se  lève  ou  se  baisse  h 
volonté.  V.  Estalla. 

FORMAGIO,  vl.  V.  Formation. 

FORBIAGO ,  et 

FORMAGOT,  Alt.  de  Pharmacot,  v.  c.  m. 

FORMAGEIRA ,  6.  f .  vl.  Formatgère  , 
cat.  Fromagère.  V.  Form,R. 

FORMAGOE  ,  vl.  Yoy.  Froumagi  et 
Form,R. 

FORMAI*,  adj.  vl.  Formai,  cat.  esp. 
port.  Formate,  ital.  Formel. 

Éty.  du  lat.  formalis,  V.  Form,  R. 

FORMALISAR  8B  ,  V.  r.  (fourmalisà , 
se),  et  impr.  •■  roomMAutAs.  Formalizzarsi, 
ital.  Formalizarse ,  esp.  port.  cat.  Se  for- 
maliser ,  s'offenser ,  trouver  mauvais ,  croire 
qu'on  a  manqué  aux  formes. 

Éty.  du  lat.  formalis  et  de  ar.  V.  Form , 
Rad. 

FORMAUTAT,  s.  f.  (fourmalilà)  ;  rova- 
MAixTAT,  FormalUat ,  cat.  Formalità,  itaL 
Formalidad ,  esp.  Formalidade ,  port.  For- 
malité, manière  expresse  de  procéder  en  jus- 
tice ,  clause,  condition  indispensable  à  la  va- 
lidité d'un  acte. 

Èty.  du  lat.  formalitaHs,  gén.de/brmalt- 
taf.V.  Form,R. 

FORMAR,  V.  a.  (fourmâ)  :  romuiAB.  For- 
mare,  ital.  Formar ,  esp.  port.  cat.  Former, 
donner  une  forme,  façonner ,  produire  ;  con- 
cevoir dans  son  esprit  ;  faire  prendre  les 
habitudes  ;  composer. 

Êty.  du  lat.  formare ,  fait  de  forma  et  de 
are,  donner  la  forme.  V.  Form ,  R. 

FORMAR  SE ,  V.  r.  Se  former ,  prendre 
une  forme,  acquérir  des  forces ,  les  qualités 
propres  à  son  état. 

FORMAT,  ADA»  adj.  et  p.  (fourmà,  àde): 
rooBMAT.  Formado,  port.  Formé,  ée. 

FORMAT ,  s.  f.  (fourmà)  ;  rooB«AT.  For- 
mata ,  ital.  Forma  f  esp.  port.  Format,  forme 
d'un  livre. 

On  dit  qu'un  format  est  ; 

IX.F0L10,  qomid  U  fenille.  .'«t  plié*  qn'ime  lob  ,  ta 

d«ni  TmillM  on  4  p^gM. 
IN-QUARTO  ,  quand  elle  rornw  4  reuillelt  et  8  pagM. 
IN-OCTAVO  ,  qMnd  elle  en  Corme  S  on  16  pgM. 
INDOUZE  ,  qwrail  «II*  en  forme  12  on  24  page*. 
INDIXHtlT ,  qnMd  «Ue  e«  forma  18  on  36  pagM. 

FORMATGE,  vl.  Formatge ,  cat.  V. 
Froumagi  et  Form,  R. 


FOR 


265 


FORMATIO ,  vl.  Farmaeià ,  cat.  V. 
Formation, 

FCmUATION,  s.  f.  (fourmalieni},  et 
impr.  rooBMATBOfi  et  roamAmii.  Forma" 
zione  ,  ital.  Formacion,  esp.  Formaçâo , 
port.  Formaçià ,  cat.  Formation ,  action  par 
laquelle  une  chose  est  formée  ou  produite. 

Éty. du  lat.  formationis,  gén.  déforma» 
tio ,  dérivé  de  forma ,  et  de  atio ,  action  de 
former.  V.  Form,  R. 

FORMATIU,  IVA,  adj.  vl.  Formativo, 
esp.  ital.  Formatiu,  iva,  cat.  Formalif,  or" 
ganisatif,  qui  a  la  faculté  de  former,  d'orga- 
niser. V.  Form,  R. 

FORMEL,  ELA,  adj.  (fourmél,  èle),  et 
impr.  roouiBi..  Formate,  ital.  Formai,  esp. 
port.  Formel ,  elle ,  revêtu  de  toutes  les  for- 
mes nécessaires,  eiprès. 

Éty.  du  lat.  formalis ,  qui  est  suivant  la 
forme.  V.  Form,  R. 

FORMELAMENT  ,  adv.  (  fourmela- 
méln);  Forma(iiieiifo,esp.  port.  Formelle- 
ment, en  termes  formels,  eipressément. 

Éty.  de  formela  et  de  ment,  d'une  ma- 
nière formelle.  V.  Form,  R. 

FORMEN,  vl.  Forment,  cat.  Froment. 
V.  Froument. 

FORMENAIRE,  s.  m.  vl.  Fomicateur. 
V.  Fournicatour. 

FORMENT,  adv.  vl.  roaimi.  Fortameni, 
cat.  Fortemente,  ital.  Violemment,  forte- 
ment. 

Êty.  Alt.  defortament.  V.  Foi-r,  R. 

FORMICA-LEO,  8.  m.  Nom  latin ,  con- 
servé pour  désigner  le  fourmi-léon.  V. 
Mangea  fourmigas  et  Fourmig,  R. 

FORMlGALEONjS.  m.  vl.  V.  Formica- 
leo. 

FORMIGAR,  vl.  V.  Fourmilhar. 

FORMIDABLE,  ABLA,adj.  (fourmidé- 
ble,  àbla):  rovmivAau.  Forinttfadt/e,  ital. 
Formidable,  cat.  esp.  Formidavel,  port. 
Formidable ,  qui  est  a  redouter ,  qui  inspire 
une  grande  terreur, 

Éty.  du  lat.  formidabiUs ,  fait  de  formi- 
dare,  craindre,  dérivé  de  formido ,  crainte  ^ 
fait  de  forma,  spectre.  V.  Form,  R. 

Pena  formidabla. 

FORMIER,  s.  m.  (fouirmié),  et  impr. 
rooBMiBB.  Formeiro,  port.  Formier,  ouvner, 
qui  fait  ou  vend  des  formes  pour  les  souliers. 
On  donne  aussi  le  même  nom  aux  ouvriers  et 
aux  marchands  déformes  pour  les  chapeaux. 

Éty.  de  forma  et  de  ier,  qui  fait  les  for- 
mes. V.  Form,  R. 

V.  Forma,  pour  les  détails. 

FORMIGA, s.  f.  vl.  voiMiiT,  wmomn.  For- 
miga,  cat.  V.  Fourmiga. 

FORMIGAMENT,  S.  m.  vl.  Formgo^ 
cat.  V.  Fourmilhameni, 

FORMIGUEIAMENT,  8.  m.  vl.  Y. 
Fourmilhament. 

FORMIGUEIAR,  V.  n.  fl.  V.  Four- 
milhar. 

F0R1IIOUIE9,  vl.  Formiguier,  cat.  V. 
Fourmiguier  et  Fourmilhier. 

FORBOMEN ,  8.  m.  vl.  ExpositioD^oom* 
mencement.  V.  Formir. 

FORMIR,  V.  a.  vl.  roaim,  i«oma.  Sou- 
tenir, achever,  fournir,  remplir,  accomplir, 
exécuter;  déduire,  satisfaire. 


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266 


FOR 


Ely.  C'eêl  probablement  une  altér.  de 
fomir, 

FORMIT,  IDA,  adj.  et  p.  yI.  nminr. 
Loné,  ée,  payé,  coDteDt,  satisfait. 

FORMIT  ,8.  f.  V].  V.  Fourmiga. 

F0RM08,0ZA,  adj.  vl.  Fermât ^  anc. 
cat.  Ferwwso,  anc.  esp.  Formoso,  port, 
ital.  Beaa ,  bienfait. 

Éty.  du  lat.  formoius,  m.  s.  V.  Form,  R. 

FORMULA ,  s.  f.  (  fourmûle  ) ,  et  iropr. 
vovmmiLA.  Formula,  ital.  esp.  port.  cat.  For- 
mule, certaine  forme  prescrite,  modèle  des 
actes;  exposé  des  sulistances  qui  doivent 
composer  un  médicament,  en  terme  de  mé- 
decine ;  résultat  général  tiré  d'un  calcul  algé- 
brique. 

Ély.  du  lat.  formula ,  dim.  de  forma ,  for- 
me, modèle.  V.  Form,  R. 

FORMUL4R,  ▼.  n.  (formula):  vomum- 
tjuu  Formular,  port.  Formuler,  rédiger  une 
formule. 

Ély.  de  formula  et  de  la  term.  act.  ar.  V. 
Form,  R. 

FORMULARI,  s.  m.  (foiirmulàri)  :  roim- 
wnhArni,  Formulari,  cat.  Formulario,efip. 
Formolario,  ital.  Formulaire,  livre  ou  écrit 
qui  contient  les  formules. 

Éty.  du  lat.  formularum  codex,  md. 

FORN,  s.  m.vl.  Fom,  cat.  Four.  Yoy. 
Foum^R. 

E  sa  maire  calfava'l  fom. 
Pierre  d'Auvergne. 

FORNADA,vl.  Fornada,  cat.  V.  Four- 
nada  et  Foum^  R. 

FORNAGIA,  basse  lat.  Y.  Foumagea 
et  Fom,  R. 

FORNAGUE ,  vl.  V.  Fournagi  et  Foum, 
Rad. 

FORNAI8,  s.  m.  d.  vaud.  Fournaise.  V. 
Foum .  R. 

FORNARIA,  s.  f.  vl.  Homeria,  esp. 
Foumerie,  lieu  où  sont  les  fours,  l'industrie 
du  foomier.  V.  Foum,  R. 

FORNA8 ,  vl.  Fomas,  cat.  V.  Foumesa 
et  Foum,  K. 

Et  y.  de  fom  et  de  l'augm.  dépréc.  as, 
grand  four. 

FORN  AT,  s.  f.  vl.  roBRATx.  Fournaise, 
fourneau ,  creuset.  V.  Fourn  et  Foumesa. 

FORNATOB,  vl.  V.  Fourno^tet  Foum, 
Rad. 

FORNATZ,  8.  f.  vl.  Fournaise.  Voy. 
Foumesa. 

FORNBI.,  vl.  Fomell,  cat.  V.  Four- 
neou  eiFoum,  R. 

FORNELH,  V.  Foumeou. 

FORNBS,  s.  m.  vl.  roonra*.  Tailler, 
briquelier  V.  Foum ,  R. 

FORNIGAGION,  vl.  Fomieaiià ,  cat 
V.  Fournication, 

FORNIGADOR,  s.  m.  vl.  roamcAms. 
Fomtcador,  cat.  esp.  port.  Fomicalore,  ital. 
Forniearius,  basse  lat.  Fornicateur. 

Éty.  du1at./bmtca(or,  m.  s.  V.  FoMm,R. 

FORNICADRE,  s.  m.  vl.  Fornicateur. 
V.  Foumicalour. 

FORNIGAIRE ,  vl.  V.  Fomicador. 

FORNIGAIRm ,  s.  m.  vl.  Fomicalriee, 
ital.  Fomicatrice.  V.  Fourn,  R. 

FORNIGAR,  ?.  n.  vl.  ronuoAa.  FomU 
€ary  cat.  V.  Foumicar. 


FOR 

FORNIGATIO ,  s.  f.  vl.  Y.  Foumtca- 
lt<metFoiim,R, 

FORNIEIRA ,  s.  f.  vl.  Foomière.  Yoy. 
Four  nier, 

FORNIER,  vl.  Fomer, cat  V.  Four- 
nier  ti  Foum,  R. 

FORNIERA,  vl.  Fomera, cal.  Y.  Four- 
niera. 

FORNIGAGION,  vl.  Y.  Fo«mtca(/oft 

FORNIGAR,  vl.  Forniquer.  Voy.  Four- 
nicar. 

FORNILHA,  s.  f.  vl.  Chauffée  de  four , 
ce  qu'on  met  de  bois  à  la  fois  pour  le 
cbaufièr.  Y.  Foumilha  et  Foum ,  R. 

FORNIQDAR,  vl.  Y.  Foumicar. 

FORNIR .  vl.  Fomir,  cal.  Y.  Foumir. 

FOROSTADA,  adj.  et  p.  f.  vl.  Chassée  , 
rejelée.  V.  For,K. 

FOROSTAR,  vl.  Chasser ,  bannir.  Yoy. 
For,  R. 

FORQUEL .  s.  m.  vl.  Fourcbon.  Y.  Four- 
choun  ei  Foure ,  R. 

FORQUELA,  s.  f.  vl.  Forqueta,  cat.  esp. 
port.  ForcheUa ,  ital.  Fourchette ,  dim.  de 
força ,  petite  fourche. 

FORRE,  s.  m.  vl.  Fourrage,  paille.  Y, 
Far.  R. 

FORR-BIAL,  adj.  vl. Très-cruel. 

FORS, s.  m.  pi.  Fores,  basse  lat.  Fors  et 
costumas ,  ce  sont  les  statuts  des  anciennes 
provinces. 

Éty.  du  grec  tpopo;  (phoros),  tribut. 

FORS,  adv.  v|.  rosn,  ivobb.  Fore,  ital. 
Fors,  cat.  Hors,  dehors,  excepté.  Y.  For, 
Rad. 

FORSA.  s.  f.  vl.  Forces,  ciseaux,  ci- 
sailles. Y.  Four  fis  et  Fore,  R. 

FORSA,  s.  f.  vl.  roBSA ,  roMSA.  Forsa , 
cat  Force.  Y.Forpa  elFort,R. 

FORSA ,  s.  f.  vl.  Forsa ,  cat.  Forteresse , 
ays  garni  de  forteresses:  besoin  ,  défaut. 
'  Fort,ï^. 

FORSADABIENT  ,  adv.  roasADAMsir. 
Forsadament ,  cat.  Forzadamente  ,  esp. 
ital.  Forçadamente,  port.  Violemment,  for- 
tement, par  force,  forcément.  Y.  ForI,  R. 

FORSADOR ,  vl.  Y.  Forsaire. 

FORSAIG  .  adj.  vl.  Fort,  vigoureux, 
véhément  impertinent.  Y.  Fort,  R. 

Ély.  de  hors  et  de  fors.  Rayn. 

FORSAIGAMEN,  adv.  vl.  Fortement, 
violemment,  impétueusement.  Y.  Fort,  R. 

FORSAIRE  ,  s.  m.  vl.  roMADOB.  Forza- 
dor,  esp.  Forçador  ,  port.  Forzatore,  ital. 
Violateur,  qui  commet  un  viol ,  corrupteur. 
Y.  Fort.  R. 

FORSANARIA,  vl.  Y.  ForsenaHa. 

FORSAR,  V.  a.  et  p.  vl.  Insister,  se  ren- 
forcer. Y.  For  car. 

Éty.  du  lat.  forUtcere.  Y.  Fort,  R. 

FORSEA ,  adj.  f.  et  r.  vl.  Pour  forsada, 
forcée.  V.  Fort,  R. 

FORSELA^  vl.  Y.  Forcela  et  Fourc,  R. 

FORSENANS,  part.  pr.  vl.  S'emportant 
de  fureur.  V.  Foret  Sent,  R. 

FORSENAR,  v.  n.  vl.  roncciiiui.  Force- 
ner,  faire  le  forcené,  extravaguer ,  s'empor- 
ter ,  rugir. 

Ëty.  de  for ,  hors ,  de  sen ,  sens ,  et  de  ar, 
mettre  ou  se  mettre  hors  du  sens,  du  bon  sens. 
Y.Sent,  R. 

FORSENARIA,   s.  f.    vl.    rofursMABiA, 


^' 


FOR 

roMAiiABiA.  Forsenaria,  anc.  cat.  Forsen^ 
naria,  anc.  ital.  Forcénerie,  fureur,  folie, 
démence .  cruauté.  Y.  Sent,  R. 

FORSFAR  ,  V.  n.  vl.  roBTAB ,  tomrAtmm. 
For  far,  anc.  cat  Forfare,  anc.  îtat  For- 
faire,  outrager,  ofiènser,  déshonorer. 

Ety.  du  lat.  foris  facere, 

FORSFATT ,  ATTA ,  adj.  et  p.  f  I.  For- 
fait aile. 

FORSlESSlR,v.  B.  vl.  Sortir.  Y.  De- 
seissir  et  /r. 

FORSIU,  IVA,  adj.  vl.  Fort,  ferme.  V. 
Fort.  R. 

FORSJUJAR,  V.  a.  vl.  womivtA,  rouor- 
OAB.  Forjudicare  et  Forisjudicare ,  basse 
lat.  Condamner,  juger  par  contumace. 

Ély.  du  lat.  foras-Jurare.  Y.  For  et  Jud, 
Rad. 

FOR&IUTJAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Con- 
damné, ée  ;  confisqué,  jugé  par  contumace. 
Y.  Foret/ud,R. 

FORSMARIAGE ,  s.  m.  vl.  roMiiABiAOSy 
rooRMAmiAM.  Alliance  d'un  cerf  avec  une 
femme  libre,  sans  la  permission  et  hors  de  la 
terre  de  son  seigneur:  mariage  contracté 
sans  le  consentement  de  ses  parents;  maria**» 
geentre  deux  personnes  d'inégale  condition. 

Ëty.  delà  basse  lat. /orûmaritoj^um , for- 
mé de  foras  et  dé  matrtmoittum.  Y.  For  et 
MarU,  R. 

FORSOR,  adj.  comp.  de/orf,  fl.  Plus 
fort.  Y.  Fort,  R. 

FORSSA,  vl.  Y.  Forsa. 

FOR8VIAR,  vl.  Y.  Forviar. 

FORT,  vooBBT,  vomc,  roocBc,  radical  pris 
du  latin  fortis .  û,  e,  fort,  forte ,  qu'Isidore 
fait  dériver  àcferrum,  fer,  à  cause  de  f  ana- 
logie qu'il  y  a  entre  la  dureté  du  fer  et  ce  qui 
est  fort  Vossius  préfère  le  tirer  de  fera, 
porter ,  car  la  principale  qualité  de  la  force 
e«t  de  porter I  de  supporter;  d'où  :  fortifi- 
care,  fortifi<T. 

De  fortificare,  par  apoc.for(t^;  d'où: 
Fortific-ation ,  Des-eounfortar,  âks-eoun" 
fartai. 

De  confort,  parlasuppr.  de/î,  conort;  d'où: 
Des'conort ,  Des-conortar ,  Des-conort-at. 

De  fortifie,  parla  suppr.  du  e,foriifi; 
d'où  :  Fortifi-ar ,  Fortifi-aire,  Fortifi-ani, 
Fortiprat,  Forc-iva. 

De  fort,  par  le  changement  de  o  en  o«, 
fourt;  d'où  :  les  mêmes  mots  qn'en  fort, 
Fourt-ar-eisa  ,  Fourtrcgear  ,  Fourt-ol , 
Fouf(-owr. 

De  fort,  par  le  changement  du  t  en  c.  fore: 
d'où  :  Forç-a,  Fouerç  a,  Fouarç-a,  Forç- 
ar.  Es- forcer,  Ran-forçar,  Per-forçar, 
Forç-at,  Fer- forçat,  Esperforçat,  Fore- 
iba-ment,  Ran- forçat.  Sobre -forci-us,  So- 
hres'forçar,  Tre-fortai. 

De  forç,  par  le  changement  du  e  en  «,  fors; 
d'où  :  Fors-a,  Fors-ar,  Es-for s-ar.  Es-fors, 
Es-fors-et,  Es-fors-iu.  Per-fors-at,Fors-or, 
Fors^adu-meni,  Refors-ar,  Treforsar. 

De  fors  ou  fore ,  par  le  changement  de  o 
en  011,  fours:  d'où  :  Fourç-ar,  Fourçat, 
Fouerç-a,  Fouert,  Horte-menl,  A-fors-ida- 
ment,  Sobre-for-men, 

De  fortis,  par  apoc.  /br(;  d'où  :  Fort,  Es- 
fort,  Sobr-enort,  Coun-fort,  Ran-fort,  Coun^ 
fort^ar,  Af-fort-it,  Per-fori,  Fort-men, 
Fort-our^Forl-urous,  Fortorf Sobrcfort, 


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FOR 

Af'forti'ment^  Forlt-a,  Cmhfort^-if^  Fortr 
a,  Forta-menl^  Forênil-istat  ForU-piano , 
Forter-eisa,  Coun-fort-at ^  Confori-acio , 
(km  fort'ar,A'fortrarf  A-fortrat,  Af-forl-ir, 
Be-fort'ir. 

FORT,  8.  m.  (for);  rooxwr,  moww.  Forte, 
ital.  port.  FuerU ,  esp.  Fort,  cat.  Fort ,  lieu 
ou  terrain  de  peu  d'étendue,  fortifié  par  Tart 
00  par  la  nature,  on  par  Tud  et  l'autre  en 
même  temps. 

Le  fort  diffère  de  la  citadelle ,  en  ce  qu'il 
est  entièrement  indépendant  de  la  ville,  tan- 
dis que  la  citadelle  en  fait  pour  ainsi  dire 
partie. 

Éty.  du  lai. /or£w,  fort.  V.  Fort,  R. 

FORT ,  s.  m.  d.  mars.  Se  dit  aussi  d'une 
levée  de  pierres,  faite  le  long  d'une  rivière , 
pour  en  empêcher  le  débordement  ;  d'une 
turcîe. 

FORT,  ORTA,  adj.  (fôr,  6rte);  hom, 
roB,  rovAXtf  rovcirr,  qamjêamv,  vioouboos. 
Forte ,  ital.  port.  Fuerte ,  esp.  Fort ,  cat. 
Fort,  orte,  qui  a  la  force  du  corps,  robuste  ; 
qui  a  de  la  solidité ,  de  la  consistance ,  d'un 
bon  u/ter  ;  rude,  pénible,  tenace  :  grand,  vio- 
lent; acre,  piquant  au  goût;  fig.  eitréme, 
habile,  très-instruit,  etc. 

Éty.  dulat.  fortU.  V.  Fort,R. 

Se  faire  fort,  se  faire  fort,  s'engager  à... 
dans  cette  façon  de  parler,  fort  est  invariable. 

5e  fat  fort,  qu'ee  couiin  d^un  tau,  il  se 
prévaut  de  la  parenté  d'un  tel. 

Fort  et  mort,  dl.  opiniâtrement,  obstiné- 
ment. 

Fer  fort,  vl.  par  force. 

La  erota  es  forta,  la  cave  est  remplie 
d^exbalaisons,  d'acide  carbonique. 

FORT,  s.  m.  (for);  rasar  ,  wovmmr.  Forte, 
liai,  port  Fufrte,esp.  Le  fort,  la  partie 
principale,  ce  en  quoi  on  excelle ,  à  quoi  on 
se  complaît .  le  plus  haut  degré ,  le  fort  de 
l'été .  de  l'hiver ,  du  combat,  de  la  maladie, 
ctc.V.Forl,R. 

FORT,  adv.  vl.  Fortement.  Y.  Forta- 
menteiFort,R, 

FORT,  adv.  vl.  d.  béarn.  For(, caL  Beau- 
coop ,  fort,  forte,  en  vl.  V.  Força  et  Fort, 
Rad. 

FORT ,  s.  m.  (for).  Nom  que  porte  la 

S rande  absinthe,  aux  environs  du  Mont- Vén- 
aux, d'après  M.  Requiem.  V.  Encens, 
Ëty.  A  cause  de  l'odeur  forte  que  cette 
plante  répand.  V.  Fort,  R. 

FORTALEÇA.  s.  f.  d.  vaud.  Fortalesa, 
cal.  Fortalexa*  esp.  Forteresse.  V.  Fort  et 
For#,R. 

FORTALE8SA .  s.  f.  vl.  ronAi-BCA,  roa- 
Fortaleta,  cat.  Forta^ 


Usa,  esp.  port.  Forteresse;  force,  vigueur, 
V.For(,R. 

F0RTALI88A ,  vL  rovriA.  Forteresse. 
y.ForU 

Éty.  de  la  basse  lat.  fortalitium ,  forte- 
resse. V.  ForC,R. 

FORTABIENT  ,  adv.  (foortaméin)  ; 
rovnvAwnrr ,  mowmtwwmt,  Fortament ,  cat. 
Fortemenle ,  ital.  port.  Fuertemente ,  esp. 
Fortement,  avec  force,  avec  vigueur. 

Éty.  de  Vbrlaetde  fiMiit,  d'une  manière 
forte.  V.Forl.R. 

FORTARESSA ,  vl.  V.  Fortalessa. 

FORTE-PIANO,  8.  m.  ( forté-piàno )  ; 


FOR 

ou  simplement  nAHo.  Fortepiano ,  cat.  Piano 
ou  forte-piano ,  espèce  de  clavecin  où  les 
saulercaux  armes  de  plumes  sont  remplaces 
par  des  marteaux  qui ,  mis  en  mouvement  par 
les  touches  du  clavier .  frappent  sur  les  cor- 
des, a%ec  plus  ou  moins  de  force,  suivant  que 
l'appui  du  doigt  sur  la  touche  est  plus  fort 
ou  plus  faible. 

Ëly.  de  l'ital.  forte-piano,  fort  et  douce- 
ment ou  faible,  parce  qu'on  peut  retirer  de 
cet  instrument  ces  deux  sortes  de  tons.  V. 
Fort,  R. 

V.  poarles  détails  au  mot  Clavecin. 

C'est  en  1760,  environ ,  que  cet  instrument 
fut  inventé  à  Freybcrg  en  Saxe,  par  M.  Sil- 
bermann.  j'ignore  la  circonstance  qui  a  porté 
M.  Boquilion,  à  dire .  dans  son  Dict.  des  Inv. 
qu'on  devait  le  forte-piano,  à  Balhalre,  cé- 
lèbre organiste  de  Sl.-Rocb,  à  Paris. 

Le  15  juillet.  1802,  T.  Schmidt.de  Paris, 
fit  connaître  l'invenlion  de  son  piano  har- 
monica. 

FORTERE88A ,  s.  f.  (fourtcrêssa)  ;  room- 
TBwusA ,  roBTALusA.  Forterîtia  .  bas.  lat. 
Forlexia,  ital.  Fortarezaei  Fortaleza,  esp. 
port.  Forteresse,  toute  place  fortifiée  Y. 
Fort  et  Ciladela. 

Éiy.  de  For( ,  R. 

FORTET ,  adj.  dim.  vl.  Déjà  assez  fort. 
V.Forl,R. 

FORTEZA,8.  f.  vl.  ForUtta,  ital.  For- 
teresse, fortification.  V.  ForI,  R. 

FORTIA.  vl.  Forteresse.  V.  Fort,  R. 

FORTIFIAIRE,  8.  m.  (  fourtifiàîré  )  ; 
Fortificador ,  port.  Forlificatcur ,  ingénieur 
qui  fortifie  les  places  ou  qui  écrit  sur  les  for- 
tifications. Gare. 

Ëty.  de  fourtifieatûm  et  de  la  term.  Aire , 
V.  c.  m.  etForf,R. 

FORTIFIANT,  ANTA,  adj.  (fortifiàn, 
ânte).  Fortifiant ,  ante  ;  remède ,  aliment  qui 
fortifie. 

Ëty.  du  lat.  fortificare.  V.  Fort,  R. 

FORTIFIAR,  V.  a.  (fourtifià) .  syncope 
de  Fortificar ,  inusité;  Fortificare,  ital. 
Fora'/icar.  esp.  port.  cat.  Fortifier,  rendre 
plus  forte  une  ville  par  des  mors ,  le  corps 
par  des  toniques,  l'esprit  par  des  discours. 

Ëty.  du  lat.  fortificare ,  formé  de  fortis  et 
de  latermact.  agere,ar,  V.  For(,R. 

FORTIFIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fortifia , 
àde)  ;  roosTiriAT.  Fortijicado,  port.  Forti- 
fié, ée  ;  qui  est  rendu  fort 

IHj.Forti/iat,  est  dit  pour  fortifieat,  de 
fortiei  de  ficat,  fait  fort.  V.  Fort,  R. 

FORTIFICATION,  s.  f.  (fourtificatie-n); 
Fortificacià ,  cat.  Fwrtifieatione ,  iul.  For^ 
tificacion ,  esp.  Fortificaçâo ,  port.  Fortifi- 
cation .  action  ou  art  de  fortifier ,  ouvrage 
qui  rend  une  place  plus  forte. 

Ëty.  du  lat.  fortis  et  de  fication ,  action  de 
foire.  V.For(,R. 

La  Palestine  a  offert  le  premier  exemple  des 

Ç laces  fortifiées.  Amphion.  qui  régnait  k 
hèbes.  versl'an  1390,  avant  J.-C  fut,  dit- 
on,  le  premier  des  Grecs  qui  imagina  d'en- 
vironner sa  capitale  de  murs  et  de  la  flanquer 
de  tours. 

FORTIFICAR,  vl.  Y.  Fortifiar ti  Fort, 
Rad. 
FORTIFIGUAR,  vl.  V.  Fortificar. 
FORTIR ,  V.  a.  vl.  Fortifier. 


FOR 


267 


FORTM EN,  adv.  anc.  béarn.  Fortement. 
y.  Fort,  R.  Qi  Fortament. 

FORTOR,  8.  f.  vl.  Fortor,  cat.  V.  For- 
tour  ei  Fort,  R. 

FORTODR,  s.  m.  (fourtôur)  ;  rovnooB. 
Fortor ,  cat.  Goût  piquant,  fort,  rancidité  de 
l'huile ,  acidité  du  vinaigre. 

Éty.  de  fort  et  de  our,  V.  Fort ,  R. 

FORTRAIRE,  v.a.  vl.  Soustraire,  dé- 
rober. 

Ëty.  de /or,  hors,  et  de  traire,  tirer.  V. 
For.R. 

FORTUIT ,  UITA ,  adj.  (fourluit .  uita)  ; 
vovnmttT.  d'bazab».  Fortuito,  ital.esp^  port. 
Fortuit ,  cat.  Fortuit,  uite  ;  casuel ,  inopiné, 
qui  arrive  par  hasard. 

Per  cas  fortuit:  Porcaso  fortuite^  port, 
par  cas  fortuit. 

Éty.  dulat./brlMtTiis,  m.  s.  V.  Forfmn 
Rad.     

FORTUITABIENT  ,  adv.  (  fodrtuita* 
mein  )  ;  Fortuitamente ,  ital.  esp.  port.  For- 
tuitement, par  hasard. 

Éty.  du  hi.fortuita,  et  demenf.  V.  Forttm, 
Rad 

FOBTUIf,  roon.  roomTVM,  radical  dérivé 
dn  lat.  fortuitus ,  fortuit ,  imprévu  •  inopiné  ; 
formé  de /br«,  fortis,  sort,  hasard,  destin; 
d'où  :  fortuna. 

De  fortuUus ,  par  apoc.  fortuit  et  fort  ; 
d'où  :  Fortuit,  FortuU-a,  Fortuita-menL 

De  fortuna,  fortune,  hasard,  sort,  par 
apoc.  fortun;  d'où  :  Fortunat,  etc. 

De  fortun ,  par  le  changement  de  o  en  om, 
fourtun:  d'où:  Fourtun-a,  Bes-fourtuna , 
In-fourtuna,  Fourtun-at,  Des^fmtrtmuU, 
In-fourtunat, 

FORTUNA, s.  f.  vl.  Fortune.  V.  Four- 
tuna. 

Fortuna  de  vent,  coup  de  vent,  tempête. 
V.For(iiii,R. 

FORTUNA ,  s.  f.  vl.  FoHuna,  cat  Voy. 
FourtunaeiFourt,  R. 

FORTUNAR,  v.  a.  vl.  Forimnetr,  anc. 
esp.  Foriiinare,  ital.  Fortoner ,  rendre  heu- 
reux, fovoriser ,  combler  de  biens.  V.  Fourt^ 
Rad. 

FORTUROU8,  DUS  A,  adj.(fourturéo, 
ôuse),  d.  bas  lim.  rommBoo*.  Bien  portant, 
fort. 

A  quel  home  n'est  pas  forêurous^  cet 
honraie  n'est  pas  encore  forL 

Ëty.  V.  Fort,  R. 

FORUM,  de  ce  nom  latin,  joint  à  des 
noms  d'hommes  ou  de  lieux ,  sont  formés  par 
contraction  :  Forcalquier  .  Forum-eaka- 
rium  ;  Fréjus ,  Forum-julii ,  etc. 

FORTENIR,  V.  a.  vl.  Chasser,  expul- 
ser. 

Éty.  de/or,  hors ,  et  de  venir .  conduire 
hors.  V.  For. 

FORVIAR,  V.  a.  vl.  roM^iAx.  Fourvoyer. 

Ëty.  de  fors,  de  via  et  de  ar,  mettre  hors 
de  la  voie. 

FORZA,  vl.  For  sa,  cat.  V.  Força  et 
For(,R. 

FORZAR,  vl.  y.  Forsar. 

F08 

FOS,  088A,  adj.  et  p.  vl.  Bêché,  ée; 
labouré,  ée.  V.  Foir,  R. 


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268 


FOS 


FOS,  tI.  Il  ou  elle  fut ,  il  oa  elle  fouit. 

T08BA 9  0.  f.  (fosse)  ;  caonu, ciioi,  cu>t, 
Tiutuc.  Fosêa,  ital.  port.  Posa,  esp.  cat. 
Fosse ,  toute  profondeur ,  qui  sert  h  divers 
usages;  lieu  creusé  dans  la  terre  où  Ton 
enfouit  un  corps  mort. 

Êty.  du  lat.  fossa,  m.  s.  V.  Fotr ,  R. 

Fosta  detanur,  V.  Empauvadour, 

Foêta  eii  lUms,  Fosse  à  lions  ou  fosse 
aux  lions  ;  terme  de  marine,  lieu  où  l'on  met 
les  petits  cordages,  petit  appartement  à 
l'avant  d'un  vaisseau. 

Fosêo-dHi-malt f  fosse  aux  mâts,  lieu 
rempli  d'eau  salée  où  l'on  conserve  les  mâts 
qui  ne  sont  pas  encore  mis  en  œuvre. 

Foêsa  deis  gumas ,  caus  ou  cables ,  fosse 
aux  cables ,  retranchement  à  fond  de  cale  où 
l'on  roule  les  cables  d'un  vaisseau. 

Batsa-fossa,  basse-fosse,  cachot. 

FOSSA-BATELIER,  8.  m.  (fossàl-bate- 
lié)  ,dl.  Canal  de  navigation. 

Ély.  du  hl.fosia.  V.  Foir,  R. 

F088AR ,  V.  a.  vl.  Fouir,  V.  Foutre ,  fos- 
soyer,  bêcher. 

FOSSAT,ADA,adj.elp.vl.  Bêché,  ée; 
pioché. 

F08SAT,  s.  m.  (foussà)  ;  vooftAr,  aons- 
•AT.  Fottato  et  Foao ,  ital.  Fouado ,  esp. 
port.  Fossé ,  fosse  prolongée ,  destinée  h  en- 
fermer quelque  espace  ou  à  la  conduite  des 
eaux,  à  protéger  une  place  forte ,  etc. 

Éty.  de /b#<a  et  de  a(;ou  du  lat.  foaa- 
tum  :  Faussât  de  faïencier,  V.  Pesquier  et 
Fotr.R. 

FOaSEZ,  vl.  Que  vous  fussiez. 

FOfl8IO,8.f.fl.  Fouille. 

Ely.  du  lat.  fossio,  V.  Fotr,  R. 

F0880N ,  vl.  Qu'ils  ou  qu'elles  fussent. 

F0880R,  s.  m.  vl.  Foster,  cat.  Hoyau, 
bêche,  celui  qui  bêche,  terrassier,  fossoyeur» 
qui,cherche  en  fouillant. 

Éty.  de  fossum,  part,  de  fodere.  V.  Fotr, 
Rad. 

FOflSORI,  s.  m.  vl.  Fossoir, instrument 
de  chirurgie.  V.  Fotr ,  R» 

FOT. 

FOTADOR,  V. 

FOT  AIRE,  S.  m.  vl.  GoTlenr. 
FOTBUR,  d.  lim.  y.  Fauluelh, 
FOTJADOR .  vl.  ffonAooB.  Qui  fouît  ; 
piocheur,  bêcheur ,  terrassier.  V.  Foir,  R. 
FOTRB ,  V.  n.  vl.  FoUere,  iUl.  Coller. 
Êty.  du  lat.  fiUuere. 

FOU 

FOU ,  pour  faugueL 

Après  força  my  fou  d'aitur  au  dourmilory, 
Labellaudière. 

FOU,  ait.  defonsoufouetU,  Fontaine.  V. 
Font  et  Foiw ,  R. 

Les  noms  propres  de  Foucau,  Foucald,  en 
français,  Foucauld,  fontaine  chaude. 

FOU,impr.  d.  béarn.  Foin  :  Fou  dou 
hup ,  foin  du  loup.  V.  Feit  et  Fen ,  R. 

FOUAGH  ,  ACHA,  adj.  et  part,  (fouatch, 
âtche).  V.  Foues. 

FOUAOI ,  s.  m.  (fouàdgi)  ;  rooAcs.  Fo- 
gatge,  c^t.  Fogage,  esp.  Focagium,  bas  lat. 
Fouage ,  taille  royale  qu'on  accordait  ancien- 


FOU 

nement ,  k  titre  de  don  gratuit.  V.  Fougagi 
et  Fuec. 

Étj.  On  l'appela  fouage,par  rapport  à  son 
origme  :  À  verbo  foco ,  assumptum  est  no- 
men  focagiorum,  dit  Antibolus,  en  son  Traité 
de  Muneribus.  V.  Foc  et  Fou  ^  R. 

FOUAIRBjV.  Foutre. 

FOU  AL,  V.  Fol. 

FOUANT,V.  Fon(. 

FOUARA ,  V.  Fora. 

FOUARFE8 ,  Y.  Four  fis. 

FOUARSA,  y.  Força. 

Dans  le  dialecte  du  Var,  on  fait  sonner 
fortement  un  a ,  dans  tous  ces  mots  où  il  ne 
doit  point  y  en  avoir.  C'est  un  vice  de  pro- 
nonciation. V.  Fort,  R. 

FOUART ,  ARTA ,  adj.  d.  du  Var.  Voy. 
Fort. 

FOUAS8A,  y.  Fougassa. 

FOUASSIERAy  V.  Fougassiera  et  Foc , 
Rad. 

FOUA8TA,s.  f.  d.  béarn.  Fouet.  Voy. 
Fouit. 

FOUCA ,  s.  f.  (féuqueV  Nom  qu'on  donne , 
aux  environs  de  Montpellier, au  FuHca  atra. 
Lin.  Ce  n'est  pas  la  macreuse ,  comme  on  le 
croit  communément  ;  celle-ci  est  un  canard. 
La  chasse  dite  aux  macreuses  devrait  être 
appelée  chasse  aux  foulques,  selon  la  remar- 
que judicieuse  de  M.  Moquin  Tandon. 

FOUCA,  s.  f.  fféuque).  Nom  arlésien  et 
languedocien  de  la  foulque.  V.  Diable  de 
mar. 

Êty.  du  lat.  fulica. 

FOUCA,  adj.  f.  (foùque).  Niaise,  sotte, 
comme  l'oiseau  qui  porte  ce  nom. 

FOUCAR ,  vl.  V .  Focar  et  Foc ,  R. 

FOUCARAND,  ANDA,  nom  d'homme 
et  de  femme.  Fulcran. 

Éty.  de  Saint  Fulcran ,  évéqoe  de  Lodcve, 
mort  le  13  février  1006. 

FOUCAROUNyCfoocarôn);  dg.  Frelon. 
V.  Chabriant. 

FOUCAT,  dl.  Pioché.  V.  Foues  et  Foir, 
Rad. 

FOUCHA ,  interj.  (  fôntche  )  ;  toikhoii  , 
roocHu,  roocn.  Pesle  ,  diantre ,  foul ,  mal 
peste! 

FOUCHAIRE ,  s.  m.  (foutchàîré)  ;  roor- 
cHAm.  Piocheur. 

FOUCHAR,  V.  a.  (foutchà) , dg.  Couper, 

Ëty.  Alt.  de  fauchar,  couper  avec  la  faux. 
V.  Fale,  R. 

QnlfoutcÂo  l'aourtalpè  (ày  Bomri  laeabdllo. 
Jatoiio. 

FOUCHAROUN,  OUNA ,  adj.  (  foutcha- 
rôun ,  6une) ,  dl.  Revéche,  bourru ,  bizarre , 
capricieux,  acariâtre;  vilain,  avaricieux. 

FOUCHI8,  interj.  V.  Fouchon. 

FOUCHOIJ18,  s.  f.  pi.  (fouxôles),  dg. 
Bouteilles  ou  bulles  que  la  pluie  fait  en 
tombant  sur  de  l'eau  tranquille. 

FOUCHOU ,  V.  Foueha. 

FOUGHOUIRAR,  V.  n.  (foutchouirà^, 
dl.  Ravauder  ou  faire  quelque  chose  de 
néant  et  à  contre  temps  :  De  que  fouchouireû 
qu'est-ce  que  tu  ravaudes  par  là.  Sauv. 

FOUGHOUN ,  S.  m.  (foutchôun) ,  dl.  Pe- 
tite femme. 

Éty.  de/bucftoun,  ancien  mot  qui  signiOait  1 
un  couteau  de  chasse.  V.  Fale^  R.  ■ 


FOO 

FOUGILHOUN,  Alt.  de  FaucUhôun.iu 
cm.  eiPalc,  R. 

FOUCOUN ,  V.  Faucoun. 

FOUCOUNARIA,  V.  Faucounaria. 

FOUCOUNIER,  V.  Faucounier. 

FOUDAT,  s.  f.  vl.  rovDATs.  Folie.  Voy. 
FoHlia  et  Fol,  R. 

FOZIDRA,  s.  f.  (foudre).  Foudre. 

FOUDRADA,  S.  f.  vl.  Fourrée.  V.  Four, 
Rad. 

FOUDRE, s.  m.  (foudre).  Tempête,  coup 
de  vent  violent,  ouragan.  Aub. 

FOUDREGEAR .  v.  a.  (foudredjâ).  Fou- 
droyer, ravager.  CasI. 

FOUDROUTANT,  ANTA,  adj.  (fou- 
drouyan,  ànte).  Foudroyant,  ante,  qui 
foudroie. 

FOUEC ,  dg.  V.  Fuec;  pour  feu,  V.  Foc, 
Rad. 

FOUEILHA ,  s.  f.  vL  béarn.  Feuille.  V,. 
Fuelha  et  Fulh ,  R. 

FOUEL ,  V.  Fol. 

FOUELEGEAIRS ,  V.  FouUgeaire  et 
Fol,  R. 

FOUELEGEAR,  V.  FouUgear. 

FOUEN,  et 

FOUENT ,  V.  Font  et  FoiU ,  R. 

FOUERA,  d.  m.  V.  Fora  et  For,  R. 

FOUERÇA,  V.  Força  et  Fwrt,  R. 

FOUERCIS ,  m.  8.  que  Four  fis, ^^  c.  m. 
et  Fore,|{. 

FOUERFE8,  d.  de  Thorame^et 

FOUERFIS,  AU.  de  Four  fis ,  ▼.  c.  m. 
et  Ff>rc,R. 

FOUERSA ,  V.  Força  et  Fort,  R. 

FOUERT,  OUERTA ,  V.  Fort  et  Fort, 
Rad. 

FOUES,  OUE88A,  adj.  et  part,  de 
/autre  ;  (feues ,  ôuesse)  ;  rovcAT  ,  rovoAr  , 
ros ,   rootfsoAT  ,   rovnvr ,  wovtov  ,  rooAca. 

Pioché ,  ée  ;  fouillé ,  labouré  à  la  mare  ou 
h  la  pioche.  V.  Foir,  R. 

FOUE88A ,  adv.  V.  Força  et  Fort,  R. 

FOUE88A8,  V.  Fourfis  et  Fore,  R. 

FOUET,  s.  m.  (  foué  ) ,  dl.  Fouet.  Voy. 
Foutf. 

FOUFA ,  s.  f.  (fôufe).  Bêtise ,  cacade  . 
entreprise  manquée  :  Fatre  la  fovfa ,  fairt 
une  bévue.  Avril. 

FOUFRAT,  s.  m.  (foufrâ).  Fèves  fraisées, 
fèves  dérobées  et  partagées  en  deux  lobes  que 
l'on  fait  sécher  et  que  l'on  mange  ensuite  en 
soupe.  Avril. 

Ëty.  C'est  une  aller,  àe  fàm  frach^  fatm 
fracta. 

FOUOA ,  s.  f.  (fougue).  Fougue ,  mou- 
vement de  l'âme,  impétueux,  court  et  prompt^ 
ardeur,  impétuosité,  emportement  naturel 
à  la  jeunesse. 

Éty.  du  lat.  fuga,  ou  de  focus,  feu.  V. 
Foc,  R. 

FOUGAGE ,  dl.  et 

FOUGAGI,  s.  m.  (fougàdgî)  :  iovam. 
Fouage,  imposition  par  feu.  V.  Foua^tet 
Futc. 

C'était  anciennement  le  droit  de  couper , 
dans  une  forêt,  le  bois  nécessaire  à  sa  con- 
sommation ,  et  le  tribut  que  le  seigneur 
exigeait  pour  accorder  ce  droit. 

Éty.  de  la  basse  lat.  focagium ,  fait  de 
focus  et  agium ,  agi.  V.  Foc,  R. 

FOUGAIROUN,  S.  m.  (fougaîréu),  dl. 


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♦t  împr.  tovùàxmùv,  V.  FugueiraUn  ei  Poe. 
tlad. 

Ce  mot  est  pris  dans  un  sens  figuré  par 
Goodelin  : 

Elê  y  que  dins  un  cor  amourouê 
Alueon  milo  fougairous. 

En  dl.  ce  mot  désigne  le  feu  de  saint  Jean. 
V.  Fuec  de  eant  Jean. 

rouGAR,  Y.  a.  jfougà);  Pogar,  cat.  Ful- 
miner, faire  feu  et  flammes  ^  s'emporter. 

Ëly.  de  fouga  et  de  ar.  V.  Fûc  ,  R. 

FOUGA8SA ,  s.  f.  (fougasse);  roi;MA«iA , 
rocMr A,  njUMAo* ,  rLÀVMoimA ,  coco ,  coocoo. 
Fo^afa^  port.  Foeaça  et  Focaeia,  t>asse  laL 
Fogasea  t  ^foc.  cat.  Hogata^  esp.  Foeaeeta^ 
ital.  Gâteau )  fouace,  espèce  de  pain  très- 
aplati ,  cuit  au  four. 

Ety.  de  foug,  feu,  et  de  a$sa,  dérivé  du 
lat.  assue^  assa,  cuit,  rôti.  V.  Foc  y  R. 

Voue  rendrai  pan  perfougaeea^je  vous 
rendrai  la  pareille. 

^  Faire  de  fouganae^  effleurer  la  terre  au 
lieu  de  la  labourer  à  la  profondeur  requise. 

On  dit  aussi  faire  la  fougassa ,  quand  la 
pluie  surprend  une  airée  étalée  dans  l'aire, 
et  qu'on  n'a  pas  le  temps  de  nettoyer  le  blé  ; 
Fougassa  deis  Rets ,  gâteau  des  Rois. 

FOUGAS8AT,  ADA,  adj.  et  part,  (fou- 
gassa, âde).  Aplati,  avachi,  mou;  on  ledit 
du  çain  qui  n'est  pas  asseï  levé  ;  d'un  nez 

Êty.  de /bti^AMa  et  de  al,  aplati  comme 
on  gâteau.  V.  Foc ,  R. 

FOUGA8SET ,  S.  m.  (fougasse) ,  et 

FOUGAS8ETA  ,  s.  f.  (fougasséte)  ;  roo- 
«Affoim.  Dim.  de  fougeuea,  petit  gâteau , 
petite  fouace.  V.  Foe^ii, 

FOUGASSIERA,  s.  f.  (  fougassiére  )  ; 
MAstmAiMotm.  Petite  planche ,  munie  d'un 
rebord ,  dont  on  se  sert  pour  porter  le  pain 
au  four  et  le  rapporter  ensuite. 

Ety.  de  fougassa  et  de  la  term.  iere,  Voy. 
Foc,B. 

F0UGA880IIN,  s.  m.  (fongassoun) ,  dim. 
de  fougassa  9  petit  gâteau.  V.  Fougasseta  et 
Foc,R. 

FOUGAT ,  dl.  Pioché.  V.  Fouesei  Foir, 
Rad. 

FOUGEAIRE ,  dl.  Y.  FotOeire  et  Fotr, 
Rad. 

FOUGEAR,  dl.  V.  FouireeX  Foir,  R. 

FOIJGEA8SA,  dl.  V.  Fougassa  et  Foc, 
Rad. 

FOUGIERA ,  s.  f.  (foudgière)  ;  rALamniA, 
wAtmmmA,  ■booubiia.  Faiguera  ,  cat.  Fou- 
perta,  basse  lat.  Fougère,  nom  d'une  famille 
de  plantes  Monocotyl^ones.  très-nombreuse 
en  espèces .  mais  dont  on  borne  cependant 
la  signification ,  en  provençal ,  aux  grandes 
espèces  des  genres  Polypodium  et  PUris, 

Êty.  du  lat.  filiearia ,  ou  de  feuchière , 
vieux  mot  qui  les  désignait  anciennement,  et 
qui  signifie  plante  de  feu  ou  destinée  au  feu , 
parce  qu'on  fait  bnâler  les  fougères  pour  en 
obtenir  de  la  potasse.  V.  Foc  et  Fou  g ,  R. 

FODGNA ,  s.  f.  (fôugne)  :  vovmwa.  Bou- 
derie. V.  Fougnaria, 

Faire  la  fongna  ,  faire  la  mine. 

Dérivés  :  Fomgna-dissa ,  Fougna-dour  , 
Fougn-ar,  Fougn^aria ,  Fougn-aire. 


FOU 

PÙÛÛNAyâ],  Sorte  de  juron  qui  répond 
au  français  peste  ! 

FOUGNADI8SA.  s.  f.  (fougnadisse) ,  dl. 
f>oinoMADMftA.  Bouderie.  \,Fougnaria. 

Ety.  de  fougnar  et  de  issa, 

FOUGNADOUR  ,  S.  m.  (fougnadôo); 
rooioiiAoooB.  Boudoir ,  petit  cabinet  où  une 
personne  se  retire  seule ,  pour  s'habiller ,  se 

Carer^  etc.  recoin  où  l'on  met  les  enfants  qui 
oudent ,  pour  les  punir. 

Êty.  de  fougna  et  de  dour, 

FOUGNAIRE  ,  AREIXA,  adj.  (fou- 
gnàîré ,  arèle)  ;  rouionAiBs.  Boudeur ,  euse  , 
qui  est  souvent  de  mauvaise  humeur. 

Ety.  de  fougna  et  de  aire. 

FOUGNAR,  V.  n.  (fougna);  rooioRAa, 
■scovrioiiAB ,  BoonoHAs.  Bouder ,  être  de 
mauvaise  humeur,  faire  la  mine  à  quelqu'un. 

Éty.dc  fougna  et  de  ar;  du  celt.  selon  M. 
Astrue. 

Fougnar  conlra  soun  venlre ,  se  dépiter 
contre  son  ventre. 

FOUGNAR,  T.  a.  dl.  Pousser,  «ogner. 
V.  Poussar  et  Picar, 

FOUÛNARIA,  s.  f.  (fougoarie]!  ;  roowA- 
DiMA ,  roooiiA ,  roooiLMus.  Bouderie ,  fâche- 
rie j  humeur  ;  l'action  de  bouder. 

Ety.? 

Fougnaria  d'amourous  ,  encagnawunt 
d* amour  ^  Pr. 

FOUGNETA,s.f.  (fougnae),  dl.  Rap- 
porteur; flagorneur,  qui  excite  des  querelles 
par  de  faux  rapports,  ou  en  en  répétant  de 
vrais. 

Éty.  de  fougnar,  pousser,  exciter. 

FOUGOUN,  Foco ,  basse  lat.  Fogon  esp. 
Fourneau.  V.  Fugounet  Foc,  R. 

FOUGOUNAR,  y.Fourgounar. 

FOUGOUNIER,  s.  m.  (fbugounié).  Bou- 
langer qui  pétrit  et  cuit  le  pain  pour  les  par- 
ticuliers. V .  Foc ,  R. 

FOUGOUS .  OUSA ,  adj.  (foogéus ,  6use)  : 
rooovs,  AffToooAT.  Focoso ,  ital.  Fogoso ,  esp. 
porLFogos,  cat.  Fougueux ,  ease,  qui  est 
en  fougue ,  emporté. 

Èty.  de  fouga  et  de  ous.  V.  Foc ,  R. 

FOUGUEGEAR,  v.  n.  (fouguedjâ),  dl. 
Cuire  ou  ressentir  une  cuisson  :  La  gorgea 
mi  fouguegea ,  j'ai  le  feu  au  gosier.  Voy. 
Couireei  Foc,  R. 

FOUGUEIRON,  8.  m.  vl.  Foyer.  Voy. 
Fugueiroun, 

FOUGUER,  V.  aux.  (fouguer).  Être,  ce 
verbe  se  conjugue  avec  estre  et  «fr,  auquel  il 
fournit  le  prétérit  défini  :  fougueri .  fougue- 
res,  fouguet,  fougueriam ,  fougueriat,  fou- 
gueroun;  l'invparfait  du  subjonctif:  que  fou- 
guessi ,  que  fougues  tes ,  que  fuuguesse,  que 
fouguessian,  que  fouguessias,  que  fou- 
guessoun, 

Éty,  de  fuo.faere,  être,  il  se  prend  aussi 
quelquefois  pour  falloir.  Cast.  V.  Falher. 

FOUGUET ,  s.  m.  dg.  Foyer.  V.  Pu- 
gueiroun  ei  Foe,  R. 

FOUGOIROUN,  8.  m.  (fouguirôun). 
Nom  qu'on  donne,  à  Arles,  au  pied  de  veau. 
V.  Fugueiroun  eifoc,  R. 

FOUI,  interj.  qiu  marque  le  mépris,  (féni), 
Fi,fidonc.  V.  Fi. 

Éty.  du  grec  «peu  (pheu).  hélas.  Pour  fou, 
V.  Fol,  U.  pour  fouet,  V.  FouU. 


FOU 


269 


FOumiOU,  s.  m.  V.  Faudau. 

FOUIEIRE  ,  s.  m.  (fouièïré)  ;  rooocAtM, 
roosBWB,  TBAVAiuiAooom.  Piochcur,  joums* 
lier  qui  laboure  la  terre  avec  la  mare  ou  la 
pioche. 

Éty.  de  foui  et  de  être,  qui  pioche.  Voy. 
Foir,  R. 

FOUIGAR,  V.  a.  (fouigâ).  Fooger  et 
fougner.  action  do  pourceau  ou  du  sanglier, 
quand  ils  fouillent  la  terre  avec  le  grom  oa 
le  boutoir.  V.  Bouigar,  Fumar  et  Foir, 
Rad. 

FOUIGEOUN ,  s.  f .  (^fouidjôun);  rooiooa. 
Foison  •  grande  quantité  de  productions , 
abondance. 

Éty.  du  lat.  fiMus,  production,  abondance, 
ou  du  persan  fouxoun,  qui  a  la  même  signi- 
fication que  foison. 

À  fouigeoun ,  à  foison.  V.  Àrefsouire,A 
gogo,  A  bon  hooudre,  A  bretU. 

FOUIGEOUN  AR,  v.  n.  (fouidjounà)  ; 

mmrovMmjkm,  rooroiniAB ,  aboowui,  rocuotnuui. 

Foisonner ,  abonder,  multiplier  ,èlre  écono- 
mique. 

Ety.  de  fouigeoun  et  de  ar. 

FOUINA,  s.  f.  (fouine);  rsoiA,  rAoïA, 
#AmiA  ,    rolaA  ,    HAvrA  ,    vmmvmA  ,    rAOvaiA. 

Faina  ,  ital.  Foinha ,  port.  Faaina ,  cat. 
Fuina,  esp.  Fouine,  Mustela  foina.  Lin. 
mammifère  onguiculé  de  la  famille  des  Digi- 
tigrades ou  Carnivores ,  qui  habite  près  des 
habitations  et  qui  fait  beaucoup  de  ravages 
dans  les  basses- cours  et  dans  les  colombiers 
quand  il  peut  s'y  introduire. 

Êty.  du  lat  ^oina ,  dérivé  du  grec  <potvèc 
(phoinos),  avide  de  sang. 

Le  blanc  éclatant,  qni  règne  sous  la  mâ- 
choire inférieure ,  sous  le  cou  et  devant  la 
poitrine  de  cet  animal,  le  font  distinguer  des 
espèces  voisines.  V.  Maria. 

FOUINAR,  V.  Fouanar. 

FOUINAR,  V.  a.  (fouina),  d.  bas  lim. 
Au  propre,  fouiller  comme  la  fouine,  pour 
trouver  quelque  chose  ;  au  fig.  chercher  , 
ne  négliger  rien  pour  découvrir  ce  qu'on 
cherche. 

Éty.  de  fouina  et  de  ar. 

FOUINAR,  V.  n.  S'enfuir,  gagner  du 
pied.  V  Descampar  et  Gralar-pineda. 

FOUIR,  radical  pris  du  latm  foria,  es- 
pèce de  diarrhée,  probablement  dérivé  de 
foris,  dehors. 

De  foria ,  par  le  changement  de  o  en  ou , 
et  la  transpos.  de  i ,  fouir  ;  d'où  :  fouir ^ 
par  apoc.  Fouir-aire,  Fouir -a.  Fouir» 
ar,  En-fouirar ,  Es-fouirar ,  En-fouir-ai, 
Es'fouir-aire  ,  Es-fouir-an  ,  És-fouir- 
alhada  ,  Es-fouir-alhau  ,  Es-fouir-at , 
Fouir-alhada ,  Fauir-alhau,  En-foueyr» 
ic-ous,  En-fouiric-at,  Fouir-egear,  Fouir- 
ic-ar.  Fouir -ous. 

FOUIRA ,  s.  f.  (fouTre)  ;  cAomoiiA,  m- 
covwmmm^A,  caoabsut.  Foria,  basse  lat.  Foire, 
diarrhée,  cours  de  ventre,  selles  fréquentes 
et  liquides. 

Êty.  du  lat.  /brta,  m.  s.  V.  Fouir,  R. 

Aver  la  fouira ,  avoir  la  diarrhée. 

A  toujour  pel  ou  fouire ,  il  est  toujours 
malingre  ;  il  a  toujours  un  fer  qui  loche. 

On  dit  prov.  A  la  fouira,  pour  il  a  peur, 
on  dit  aussi  qu'une  marchandise  a  la  fouira^ 
quand  elle  se  débite  promptement.       j 

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FOU 


Dérivés  :  Fouir-alhada ,  Fauir-alhau  , 
Fouir-ar,  Ei-fouir-ar,  Es-fouir'aUiau, 
Ei'pmir-dlhaT  y  Foittr-ott#. 

FOUIRACHEOU,  8.  m.  (fouiratchèou]. 
Plant  d'arbre  assez  élevé  pour  être  cultivé. 
Gare. 

FOUIBAIBE  9  8.  m.  Espèce  de  raisin. 
V.  Raiin. 

Êty.  Parce  qu'il  est  mon  et  s'écrase  fa- 
oîlemeot.  V.  Fouir ,  R. 

rOUIBAfiHAPA  ^  s.  r.  (fouiraillàde)  ; 
yff^jnm»— Atf ,    BtrovniAUiAO  y    stroviKAUiASA. 

Décharge  du  ventre  considérable  et  liquide. 

Ëty.  de  fouira,  de  alh  et  de  ada ,  foire 
rendue  toute  h  la  fois.  Y.  Fouir ,  R. 

FOUmA^JOAU  y  V.  Fouiralhada  et 
Fouir,  R. 

FOUmAR,  V.  n.  (fouira);  Btronouoi , 
romiiBOKAB.  Foirer,  se  décharger  le  ventre 
des  excréments  liquides  qu'il  contient  quand 
on  ja  la  diarrhée. 

Éty.  de  fouira  cl  de  ar.  V.  Fouir,  R. 

FOUIRB ,  V.  a.  (foulrè);  toibs,  roosioAs, 
roooBiui,  BODBB,  BOOKOVCAB,  rollZAl^  ricov- 

■mosAB,  rovAiBB.  Fouir,  piocher,  tourner, 
remuer  la  terre  avec  une  pioche,  une  m^ne, 
etc. 

Êty.  du  lat.  fodere ,  bêcher  la  terre.  Y. 
Foir,  R. 

Afnariou  mai  anar  fouire ,  f aimerais 
mieux  tirer  la  charrue  ou  gratter  la  terre 
avec  les  dents. 

FOUIRE,  LOU,  s.  m.  Piochage  f  travail 
4|ne  l'on  fait  avec  la  pioche ,  partie  de  ter- 
rain pioché. 

FOUIRE ,  s.  m.  Espèce  de  juron  oui 
n'est  qu'un  diminutif  de  fout ....  gue  les 
gens  bien  élevés  ne  prononcent  jamais. 

Dire  de  fouires,  jurer,  blasphémer.  Y. 
Fouiregear. 

FOUIREOEAR ,  v.  n.  (fouiredjâ).  Dire 
de  fouir  es,  jurer,  pester. 

Éty.  de  fouire  et  de  egear ,  foirer ,  en 
d.  bas  lim.  Y.  Fouir  ar  et  Fouir,  R. 

FOUIRIGAR,  V.  n.  (fouîricà),  d.  bas  lim. 
Itératif,  dim.  de  fouiregear ,  éprouver  sou- 
Yent  le  besoin  d'aller  à  la  selle ,  avoir  des 
épreintes.  Y.  Etquichamentsei  Fouir,  R. 

FOUIROU8,  OUSA,  OUA ,  adj.  (fouï- 
rôns,  éuse,  ôue).  Foireux,  euse,  qui  a  la 
foire,  la  diarrhée. 

Éty.  du  lat.  foriolus,  m.  s.  ou  de  fouira 
et  de  oui,  Y.  Fouir,  R. 

Raiin  fouirous ,  raisin  qui  a  la  peau  mince 
et  qui  s'écrase  facilement. 

Bêla  feda  agneou  fouirous,  bel  arbre, 
mauvais  fruit. 

F01II88A,  s.  f.  (fouisse) ,  dl.  Una  grossa 
fouissa ,  une  grosse  ventrue. 

FOniSSADA,  s.  f.  (fouissade),  dl.  Un 
coup  d'aiguillon. 

Éty.  Y.  Fich, 

FOUI88AR,  V.  a.  (fouisse),  dl.  Piquer, 
aiguillonner.  Y.  Pougner, 

Éty.  de  fouis ,  pour  fissoun ,  aiguillon, 
eldear.  Y.Ftcfc,R. 

FOUISSET  ,  S.  m.  (fouisse) ,  dU  Une 
fourche.  Y.  Fourch, 

Éty.  Y.  Fieh,  R. 

FOUI88INA,  S.  f.  (fouissine),  dl.  Fouine, 
instrument  de  ièir  à  deux  ou  trois  fourchons 


FOC 

qu'on  fixe  an  bout  d'une  perche  et  qui  sert 
particulièrement  à  élever  les  gerbes  sur  la 
meule. 
Ély.  Y.  Fieh,  R. 

FOUIT,  s.  m.  (foui);  roasr,  roim  , 
rooAtTA,  rAOBi..  Fuet,  cat.  Frusta,  ital. 
Fouet ,  instrument  propre  2i  fouetter. 

Éty.  du  lat.  fusHs,  bâton.  Y.  Fuet,  R. 

Faire  petar  soun  fouit,  faire  claquer  son 
fouet. 

Dans  un  fouet  on  nomme  : 

MARCHE,  le  Mtoa.  dan«  lequel  on  àitûogm  le  manch* 

proprvntent  dit,  b  verge  et  la  poignée. 
VERGE ,  la  partie  Mastique  qai  terotin*  le  iMiicbe  ium 

les  foaeu  de  carroMe. 
MONTIJRE  M  PORTE  CHARGE,  la  sasM  on  l'amMan 

qni  termine  la  verge  et  oà  ac  £u  la  diarge  oa  longe , 

caekmelau,  en  dg. 
CHARGE  ou  LO?(GR  ,  la  lanière   de  ctiir  diverMinent 

eoafignrce ,  qui  plus  grosae  vert  le  mUica  s'amincit  In- 

aensittlcment  ver*  aa  pointe  ,  coida^  en  dg. 
MÈCHE  ou  POINTE  b  ficelle  ou  fouet  que  l'on  ajoute  à 

reitr^d^  non  treaaëe  de  b  longe;  fliK,  en  dg   l'ealrë* 

mité  défilée  da  cette  mèche  s'appelle  hoi^pe  ou  moueàet. 

Homère  en  donne  un  à  Jupiter,  ce  qui 
démontre  l'ancienneté  de  son  usage. 

FOUIT ,  s.  m.  Fouet ,  corps  de  verges 
dont  on  châtie  les  enfants ,  en  les  frappant 
sur  les  fesses  :  Dounar  lou  fouit,  donner  le 
fouet.Y.  ftt«<,R. 

FOUITADA,  s.  f.  (fouitàde).  Coups  de 
fouets  donnés;  fessée,  action  de  fouetter. 

Éty.  de  fouit  et  de  la  term.  pass.  ada.  Y. 
Fust,  R. 

Selon  lou  larroun  la  fouitada.  Prov. 

Aurai  lou  fouit  et  vous  las  fouitadas, 

J'aurai  le  fouet  et  vous  la  fessée. 

FOUITA-DIEOa,  s.  m.  (fôuite-dièou). 
On  donne  ce  nom,  à  Arles ,  à  la  carline  en 
corymbe,  Carlina  eorymbosa.  Lin.  plante 
de  la  famille  des  Composées  Corymbifères. 
Y.  Fusl,  R. 

FOUirA-FODLSBTA,  8.  f.  (foulte- 
fouilléte) ,  dl.  Un  fesse-pinte ,  homme  qui 
fesse  bien  son  vin,  qui  boit  beaucoup  sans  en 
être  incommodé.  Y.  Pust,  R. 

FOUITAIRE ,  s.  m.  (fouitèlré).  Fesseur, 
fouetteur ,  celui  qui  fouette  souvent ,  qui 
aime  à  fouetter. 

Ëty.  de  fouit  et  de  aire,  litt.  celui  qui 
fouette.  Y.  Fust,  R. 

FOUITA-PA8TRE,  S.  m.  (fôuite-pastré). 
Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  du  Moût- 
Yentoux ,  au  grand  houx.  Y.  Agarrus  et 
Fuji,  r. 

FQUITAR  ,  V.  a.  (  fouilà  )  ;  rumoAm. 
Fouetter,  donner  des  coups  de  fouet,  donner 
le  fouet  aux  enfants  ;  agiter  :  Fouitar  lou 
sang,  agiter,  puriGer  le^sang  ;  on  le  dit  impr. 
en  d.  bas  lim.  pour  lancer;  Fouitar  una 
petr A,  lancer  une  pierre.  V.  Fust,  R. 

FOUITAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fouità,  àde). 
Fouetté,  ée,  qui  a  reçu  le  fouet. 

Ély.  de  fouit  et  de  U|  term.  pass.  at,  ^4^. 
\.Fust,K, 

FOUITAT,  ADA,  adj.  et  p.  dl. 

Un  habit  fouitat,  un  habit  ginguet,  trop 
court  et  trop  étroit. 

Un  couiilhoun  fouitat,  une  jupe  affamée. 

FOUITEOEAR ,  v.  a.  (fouitedzà) ,  d.  bas 
Hm.FréquenUtif  de  /buOar,  fustiger,  fouetter 
rudement  et  à  plusieurs  reprises. 


FOU 

Éty.  de  fouH  et  de  egear  ^  frapper  avec  U 
fouet.  Y.  Fust,  R. 

FOIIITllSA,s.  f.  (fouitûse).?  Fouetteuse, 
celle  qui  fouette,  qui  aime  11  fouetter.  Y.  Ftu(, 
ttad. 

FOUIUT,  adj.  d.  m.  Y.  Foues  el  Foir, 
Rad. 

FOUJEZ ,  d.  lim.  Foyer.  Y.  Fuguitroun 
et  Foc,  R. 

FOUL,  radical  pris  du  latin /iilfo,  foulon, 
machine  dans  laquelle  on  foule,  on  presse 
les  draps;  d'où  6g.  foula,  grand  nombre  de 
personnes  qui  se  pressent ,  qu'on  feit  venir 
ûefovere,  échauffer. 

l)e  fuUo,  par  apoc.  fui ,  et  cfaaogemenl  de 
M  eu  ou,  font;  d'où  :  FouUig,  Foui^ 
ar  ,  Foul-ar-as,  Foul-at,  Foul-esoun  , 
Foulh^t,  Foul'iera,  Foul-oun,  Re-fouh- 
eris,  Refoul^ir,  Trefoul-ar. 

FOVI«A,  s.  f.  (foule)  :  rooA.  Folla,  Hal. 
Folo,  cat.  Foule,  multitude  de  personnes 
qui  se  pressent  les  unes  contre  les  autres  ; 
grande  quantité,  multitude  de  choses  pres- 
sées comme  le  drap  dans  un  foulon. 

En  foula,  en  foule,  en  grande  quantité. 

Êty.  du  lat.  Mïo,  foulon,  où  l'on  presss 
les  étoffes.  Y.  Foui,  R. 

FOULA,  s.  f.  AwrAcuADQv.  Fouloire, 
chaudière  et  étau  sur  lequel  les  ehapellert 
foulent  les  chapeaux  ;  atelier  où  sont  dres- 
sées les^ou^otftff,  fouUrie. 

Ëty.  du  lat.  ^uKo,  foulon.  Y.  Fout,  R. 

FOULADA.s.  f.  (foulàde).  Un  des  noms 
delà  pholade.  Y.  Dati  de  mar. 

FOUIaADIS,  adj.  dl.  Y.  Foulet  et  Fol,  R. 

FOULAGI,  s.  m.  (foulàdgi);  roouMB^ 
Foulage,  action  de  fouler,  de  presser;  les 
effets  qui  en  résultent. 

FOUIâANA,  s.  f.  (foulàne).  Matière  féca- 
le rendue  en  une  seule  fois.  Gare. 

FOULAR,  s.  m.  (foula).  Foular,  moii- 
choh-  de  soie. 

FOUULR,  V.  a.  (fouli):  FoUare,  ilal. 
Hollar,  esp.  Folar,  anc.  cat.  Follar,  ans. 
esp.  Folare ,  basse  lat.  Fouler,  ce  mot  tm 
rend  de  difiérentes  manières  en  provençal  : 
Foular  leis  capeous ,  îouler  les  chapeaox, 
fouler  les  draps,  Y.  Pararei  Pressar;  fou- 
ler les  gerbes ,  les  raisins ,  Y.  Caucar  ;  fou- 
ler aux  pieds,  Y.  Trepiar;  se  fouler  uim 
articulation.  Y.  Estorser  e\ 

Foular  lous  rasins;  fouXar,  basse  lal. 
fouler  la  vendange. 

Ety.  du  lat  fullo,  foulon,  et  de  ar ,  passer 
au  foulon.  Y.  Foui,  R. 

FOUIaARAS,  s.  m.  (  foularàs)  ;  rovun- 
■AS.  Augm.  de  foula ,  grande  foule,  grande 
cuhue.  Avril.  V.  Fouî,R. 

FOULAS ,  A88A ,  S.  (  foulàs,  àsse  )  ;  voo* 

U«AOD  ,     rOOUttAf  ,     r AOOBLA  ,     rOUlUiSVAIBaA  ^ 

rovLBOBAUw,  rouBLBGKAutB,  rooiiASTas.  Fol4-- 

tre,qui  s'amuse  à  folâtrer,  lourdaud,  gros- 
sier, maussade;  Que  sies  foulas Iqnt  tu  es 
sol!  badin. 

Éty.  de /but,  fou,  et  de  l'augm.  as,  Yoy. 
Fol,K. 

FOULA8TRADA ,  S.  f.  (foulastràde) ,  dl. 
Balourdise,  bêtise,  ânerie,  folie. 

Ëty.  de  foulastrar  et  de  ada.  Y.  Fol,  R. 

Eatan  enbé  pleci  (bMjehm)  leii  c 
Et  n'aie  pM  leb  fotdmêtrada». 


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FOU 

romULSTRAS,  ASSA.  8.  (foulastrâs, 
àflsç)  ;  roouttAs.  Augm.  de  Foulas,  v.  c.  m. 

FOULASTHEGEAR,  Voy.  Fo^ear  et 
Fol  H. 

FOUI«AiftTBIAR,  d.  m.  V.  Folegear  et 
Fol,  K. 

FOUIâAT,  ADA,  adj.  et  p.  (foula,  âde). 
Foulé,  ée.  V.  Boulât  ei  Foui,  R. 

romUATADA ,  s.  f.  (foulatàde) ,  dL  In- 
cartade, saillie ,  brusquerie. 

Êty.  defoulelde  alada,  action  de  fou. 
V.  Fol.  R. 

FOUI«EOE ,  Alt.  lang.  de  Ferouge,  v.  c. 
m.  et  Fer,  R. 

FOinLEOBAIRE,  S.  m.  (fouledjàîré).  V. 
Foulas  et  FoL  R. 

FOnusiRAS,  Avril.  Voy.  Foularas  ei 
Fol,  R. 

FOUIjESOUN,  8.  f.  (foulesouD)  ;  roocA. 
Action  de  fouler  les  gerbes,  le  temps  où  Ton 
foule.  V.  Caucada  et  Foui,  R. 

FODLBT,ETA,  adj.  (foulé,  été).  Extra- 
vagant, ante;  bizarre,  fantasque. 

FOUI«ET,  s.  m.  (foulé);  roo&sTm,  rooLA- 
0M^  ■oouT.  Feou  foulet ,  poil  follet ,  duvet 
qui  recouvre  les  oiseaux  avant  que  les  plu- 
mes ne  se  développent;  barbe  qui  commen- 
ce à  poindre.  V.  Fol,  R. 

FOULET,  8.  m.  Nom  qu'on  donne,  à 
Nîsmes,  aux  trombes  aériennes  produites 
par  les  tourbillons  du  vent  N.-E.  que  le  peu- 
ple attribue  à  des  maléûces,  d*où  le  nom  de 
foulet. 

FOULETIN  raov,  V.  Foulet  et  Fol,  R. 

FOULETOUN  ,  S.  m.  (fouletéun)  ;  lotm, 
BtrcaiToim  ,  rAiirASTi ,  rAMTAtri ,  BsciutiiiAT  , 
rAHTAmC  ,  rABrADKT  ,  ■•rMT^revLBT ,    rooLA- 

Toim.  Follello  ,  ital.  Farfadet ,  lutin  ,  esprit 
follet ,  être  imaginaire ,  génie  qui  suivant 
l'idée  du  peuple  est  plutôt  lutin  que  méchant. 
Ces  sortes  d'esprits,  dans  la  croyance  com- 
mune, habitent  tes  vieux  châteaux ,  ils  vien- 
nent dans  les  maisons  habitées  faire  des  ni- 
ches, ils  détachent  les  chevaux  de  la  créi^he 
ou  ils  les  lient  par  la  queu,  etc.,  etc.  On  don- 
ne aussi  ce  nom  h  un  tourbillon  de  vent  im- 
pétueux, selon  M.  Avril. 

Éty.  de  fouleloun,  sous-entendu,  esprit, 
esprit  follet.  V.Fol,R. 

Lou  fantastie  ou  leis  fouletouns  trevoun 
en  aquel  houslau, 

FOULETRO,  ETRA ,  adj.  et  s.  (foulc- 
tre).  Extravagant,  ante;  fou,  bizarre,  fantas- 
que. Avril.  V.  Fol,  R. 

FODI.HA-MERDA,  6.  m.  ftoûille-m^r- 
de).  Non  languedocien  du  scarabée  sterco- 
raire, pillulaire  ou  grand  pillulaire ,  Geotru- 
pes  stereorarius,  fab.  Scarabœus  stercora-- 
rius.  Lin.  insecte  de  l'ordre  des  Coléoptères 
et  de  la  fam.  des  lamellicornes,  qu'on  trouve 
dans  les  bouses  de  vache  et  les  crotins  des 
chevaux,  d'où  son  nom;  il  est  noir  en  dessus 
fi  d'un  beau  bleu  ou  verd  en  dessous.  Voy. 
Foir,  R. 

FOOIjHAR,  V.  a.  (fouilla);  womtuMAm, 
rooiAM,  rooiuAB.  Fouiller ,  rechercher,  visi- 
ter les  poches  de  quelqu'un  pour  s'«issurer 
s'il  n'y  a  point  quelque  chose  de  caché.  Voy. 
Fmrnar, 

Éty.  de  l'ail,  tculen,  m.  s.  ou  du  lat.  fode- 
re.  V.  Foir,  R. 

FOULHAT ,  adj.  et  p.  (fouilla),  dl.  Foa- 


FOlî 

lé,  écrasé,  patrouillé,  se  dit  de  toute  sorte  de 
fruits  fondants  :  Pessegues  foulhats ,  pèches 
meurtries.  V.  Foui,  R. 

FOULHAU,  s.  m.  (  fouillàou).  FoHot, 
partie  du  ressort  d'une  serrure  qui  pousse  le 
demi-tour. 

FODLHETA,  S.  f.  (fouilléte)  ,  dl.  La 
quatrième  partie  d'une  pinte  :  en  titre ,  0,48  : 
elle  répond  au  demi-setier.  Pour  feuillette , 
V.  Ftt//u?(aetFum,R. 

FOULHETEGEAIRE,  s.  m.  (fouillcted- 
jaîré)  ;  tboqobgbauib.  Homme  de  crapule  qui 
n'aime  qu'à  gobelolter,  à  fréquenter  les  ta- 
vernes, etc. 

Éty.  de  foulheia  et  de  egeaire.  Y.  Fulh, 
Rad. 

FOULHETEGEAR ,  V.  n.  (fouilletedjà)  ; 
dl.  Chopiner ,  buvotler ,  siroter. 

Ëty.  defoulheta  et  de  egear.  Y.  Fulh,  R. 

FODLHIERA ,  S.  f.  (fouillière) ,  d.  du 
Yar.  rooiLUBiuk.  Fusil.  Y.  Alilh, 

FOUUA ,  s.  f.  (foulie)  ;  rooua.  Follia , 
ital.  Houli,  cal.  Folie,  démence,  aliénation 
d'esprit,  extravagance,  passion  excessive. 

Ëty.  du  lat.  barbare  foUicia ,  fait  de  foUis. 
V.  Fouet  et  Fol,  R. 

Faire  de  foulias,  faire  des  folies,  des 
extravagances. 

Dire  des  foulias,  dire  des  folies,  c'est 
dire  des  choses  pour  amuser,  pour  faire  rire. 

Estre  en  foulia ,  en  parlant  des  animaux , 
être  en  rut. 

Es  ben  foulia ,  c'est  inutile  ou  peine  per« 
due. 

FOUUE,  6.  f.  (foulié),  dl.  Folie.  Yoy. 
Foulia. 

FOULIEIRA,  S.  f.  (foulieire),  dl.  et 
rouerg.  Cuve  à  fouler  la  vendange.  Y.  Tina 
et  Foui,  R. 

FOULIGAS,  Y.  Foulas ,  Fouligaud  et 
FoL  K. 

FOULIGAUD,  AUDA,  s.  et  adj.  (foui i- 
gaou  ,  àoude)  ;  AiimivK& ,  BnAomsi.AT ,  roouis , 

AtSA  ,     rOOUGAS    ,    BHTBBrOVUT    ,     CATirOOUBT  , 

rovusTBGBAmB.  Folâtre  ,  volage ,  enjoué , 
folleL 

Ëty.  du  lat.  volatieus,  léger,  inconstant, 
folâtre,  par  le  changement  du  v  en  f.  Voy. 
Fol,i\. 

FOUUGAUDARIAS  ,  s.  f.  pi.  (fouli- 
gaoïidarie).  Jeux  folâtres.  Y.  Fol,  R. 

FOULIGAUDAS  ,  A88A ,  (fouligaoudas. 

àSSe)  ;     rAlUCACOAS  ,  rABlCOOOOAt  ,  TATORBOO  , 

■sDB«A«,  rAi.ioAODA«.  Augmcolatif  dc  Fou- 
ligat^ ,  v.  c  m.  et  Fol ,  R. 

FOt3UGAUDEGEAR ,  V.  n.  dl.  Y.  Foti- 
lastriar ,  Foulegear  et  Fol ,  R. 

FOULIGAUDET ,  ETA ,  s.  (fouligaoudé, 
été) ,  dim.  de  Fouligaud,  v.  c.  m.  et  Fol , 
Rad.  ,      , 

FOUUNEL,  ELA,  s.  (foulinèl ,  èle) , 
dim.  de  fouel  ou  fol.  Rrueys.  Y.  Fol ,  R. 

FOULIT,  s.  m.  (fouli) ,  d.  bas  lim.  Feuil- 
let, Y.  FuUiel  et  Fulh,  R.  Virar  foulil , 
perdre  la  raison ,  devenir  fou  ;  A  virât  fou- 
lit ,  il  a  perdu  la  tète. 

FOULITAR,  V.  a.  (foulîlà),  d.  bas  Um. 
Feuilleter.  V.  Fulhelar  et  Fulh ,  R. 

FOULITAT  ,  ADA ,  adj.  et  p.  md.  Feuil- 
leté ,  ée.  V .  Fulhetat  et  Fulh ,  R . 

FOULUAR,  V.  n.  (fouIià),  d.  bas  lim. 
Pousser  des  feuilles.  Y.  Fuelhar  et  Fulh,  R. 


FOU 


271 


FOUIXIARADA ,  S.  f.  (foulliaràde) , 
md.  Feuillée,  toit  formé  avec  des  branches 
d'arbre  garnies  de  leurs  feuilles.  Y.  Fulh  , 
Rad. 

FOUIXIAT,  s.  m.  (foullià),  md.  Feuil* 
lage  que  les  aubergistes  mettent  pour  en- 
seigne. Y.  Ramas  et  Fulh ,  R. 

Boun  vin  n'a  pas  besoun  de  fouUiat. 

Ron  vin  n'a  pas  besoin  d'enseigne. 

FOULOUN  ,  s.  m.  (foulôun)  ;  rovLA. 
FoUone,  Fouloire,  table  sur  laquelle  les 
chapeliers  foulent  les  chapeaux;  grand  cuvier 
accompagné  d'un  râtelier  garni  de  dents  de 
bœuf,  dans  lequel  les  bonnetiers  foulent  les 
bas. 

Éty.  du  lat  fullo,  foulon.  Y.  Foui,  R. 

FOULRE.  s.  m.  (féulré),  dl.  Chaume 
fourrage.  Y.  Fourragi  et  Far,  R. 

FOULUR,  s.  m.  (foulùr).  Fouleàr,  ou- 
vrier qui  foule  les  étoffes,  les  chapeaux,  le 
raisin. 

FOULUT,  UDA,  adj.  (foulù,  ûde),d.  bas 
lim.  Feuille,  ce.  Y.  Fulhat;  ramat,  touffu, 
ue,  Y.  Samit;  bosc  foulut,  bois  touffu,  Y. 
Fulh.  R. 

FOULZE ,  S.  m.  (foùizé) ,  dl.  La  foudre. 
Y.  rro». 

FOUMAG ,  d.  lim.  Y.  Froumagi  et 
Fortn,R. 

FOUMENTAR,  v.  a.  (foumenlâ)  ;  Fo- 
menlare,  ital.  Fomen^ar,  esp.  port.  cat.  Fo- 
menter, former,  entretenir  une  sédition. 

Ëty.  du  lat.  fotnentare,  fait  de  fovere, 
tenir  chaud  :  Faire  de  foumentations ,  fo- 
menter. 

FOUBIENTATION,  S.  f.  (foumeinta- 
tie-n)  ;  rooMsirrAssiBii ,  rooMBinrArioM.  Fo- 
mentazione,  ital.  Fomentacion,  esp.  Fomew- 
taçào,  port.  Fomentation ,  application  d'un 
médicament,  liquide  et  chaud,  sur  une  partie 
malade.  On  fait  aussi  des  fomentations  sè- 
ches au  moyen  du  sable  chaud,  etc. 

Éty.  du  lat.  fementatio,  dérivé  de  fovere, 
étuver,  réchauffer. 

FOUMERIA ,  s.  f.  (foomerie)  ;  roramn, 
d.  rouerg.  rororamca.  Tas  de  fumier. 

FOUMERIER,  s.  m.  dg.  V.  Foumeria. 

FOOMOURAS,  dl.  Y.  Ftimourae. 

FOUN ,  dl.  Pour  fontaine ,  Y.  Foueni  et 
Font,  R. 

FOUNÇAR ,  Y .  Founsar. 

FOUNGAT ,  Y.  Founsat. 

FOUNGET ,  s.  m.  (founcé).  Poncet,  pièce 
de  fer  sur  laquelle  se  monte  le  eanon  de  la 
serrure  et  au  travers  de  laquelle  est  percée 
l'entrée  pour  la  clef.  Y.  Fond,  R. 

FOUNGIER,  lERA,  adj.  (founciér,  iére). 
Foncier,  ière,  qui  concerne  le  fonds  d'une 
terre. 

Éty.  de  founs  et  de  ter.  Y.  Found,  R. 

FOUNCIER,  lERA,  adj.  (founcié,  iére), 
dl.  On  dit  chez  nous  qu'une  femme  est  fon^ 
cière,  lorsque  ses  biens  sont  en  fonds  de  terre 
ou  en  autres  immeubles.  Sauv.  Y.  Found^ 
Rad. 

FOONGIERAMENT ,  adj.  (founeiéra- 
mein)  ;  rovnciBLAMurr.  Foncièrement,  à  fond, 
dans  le  fond.  V.  Found,  R. 

FOUNCT,  radical  pris  du  lat  fungor , 
functus,  faire,  exercer,  s'acquitter  ;  d'où  : 
functio,  fonction,  defunetus ,  défunt,  qui 
s'est  acquitté  de  la  vie  on  qui  ne  fait  plus  rien. 


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272 


FOC 


De  funetionii,  gén.  de  funetio ,  par  apoc. 
founcUon  ,  founciioun  ;  d'où  :  Founction^ 
Founciioun-arL 

De  defuncluê,  par  apo€«  et  sync.  do  c: 
Défunt. 

FOUNGTION,  s.  f.  (  fountie-n);  Voop- 
sfoini,  roimTiBltt  rovpcnni.  FtCfiStone,  ital. 
Fuiif ton ,  esp.  Funçâo ,  port.  Funciô ,  cat. 
Fonction,  pratique  des  choses  attachées  à  un 
emploi.  En  médecine,  c'est  l'action  propre  à 
chaque  organe  ou  à  chaque  système  d'or- 
ganes. 

Ety.  du  lat. /uncftonù ,  gén.  de  funclio. 
\.Founcl,ï{. 

Faire  btn  seit  founctiom ,  faire  bien  ses 
fonctions,  c'est  manger,  boire ,  dormir,  etc. 
comme  dans  l'état  naturel. 

Ce  mot  est  employé  dans  le  sens  de  profit , 
en  lang.  Aquot  fai  mai  de  founction ,  cel^ 
fait  plus  de  proqt,  et  daps  celui  de  foison- 
ner. 

FOUNGTIONAH ,  ▼.  n.  (  foonctiounà  )  ; 
romicTiopiiAB.  Se  mouvoir,  travailler ,  être 
en  mouvement ,  en  parlant  d'une  machine. 

FOUNÇTIOUNARI,  s.  m.  (founliouoàri). 
Fonctionnaire  ou  fonctionnaire  public,  mot 
nouveau  qui  désigne  ceux  qui  exercent  des 
fonctions  du  gouvernement. 

Ëty.  de  founction  et  de  la  term.  art.  V. 
Founet,  R. 

FOUND,  romis,  radical  pris  du  lat. /un- 
due ,  f ,  fond  ,  fonds ,  dérivé  du  grec  ^Oè^ 
(buthos) ,  le  fond. 

De  foundus,  par  apoc.  fouft(f  ;d'où  :  Foun- 
damenta,  Found,  Found-ar,  Found-at,  ada, 
Founda-ment ,  Foundament-al ,  Foundt^- 
menl-au,  Found-ation^Found-atour,  Found» 
r -allas,  Proufound-at,  Ap-prou-found^r , 
Jp'prou'found'itf  Es-foundr-ar ,  Prou- 
found-ar^  Pro-found-xtat y  Prou- found, 
Prou-founda-ment 

De  fundus,  par  sync.  du  dernier  u,  et 
changement  de  l'autre  en  ou ,  fi)uns  ;  d'où  : 
En-founilh-ar,  A-founs-at,  Founs,Founs- 
a,  Founs-alhas,  Founs-ar,  FounS'Ot,  A- 
founs-ar,  En-founsar ,  Dee-foumar,  En- 
founsat ,  DeS'fyunsat,  En-fouma-ment , 
Bn-fou-nUh, 

De  foun* ,  par  le  changement  de  s  en  z  , 
founz;  d'où:  Founz-a  ,  Founz-er-alhat , 
FounZ'ilhas,  Pounz-iU ,  Founz-ut,  Fonza- 
men,Fonz-o,  Fonz-ar, 

De  found,  par  la  suppr.  de  nd,  fou  ,  ou 
par  le  changemf^nt  du  d  en  ^,  foug;  d'où  : 
Af'fouge-ar,  Af-fouge-at,  et  les  irréguliers 
Et-frond-ar ,  Es-fondr-at,  Ee-fondr-ar  , 
En-froundada ,  En-fround-ar  ,  Fund-ar  , 
Em-pri-gound'ir  ,  Em-pre-goundit  ^  Et' 
foun-gel-ar  ,  Foune-ier ,  Founciera-ment, 
FounÇ'Ura,  Foza-ment, 

FOUND  2 .  nit,  radical  pris  du  lat.  fun- 
dere^fundo,  futum,  fondre,  verser,  répan- 
dre ,  liquéfier ,  qu'on  fait  venir  du  grec  x^"*^ 
ou^uu>(chunô  ou  chuô  ),  fondre  ,  verser, 
répandre. 

De  fundere,  par  sync.  de  e  du  milieu  ,  et 
changement  de  u  en  ou  :  Foundre ,  Foundr- 
iera  ,  Re-foundre ,  Mour-foundre, 

De  foundre  ,  par  apoc.  found  ;  d'où  : 
Fotma-arta  ,  Found-edie  ,  Found-ent , 
Found-uda ,  Fot«nd-tir ,  Fotind-til ,  He- 
foundut,   Coun-foundut ,  Mour-foundut , 


FOU 

Coun-foundre  ,  Mour-founda-mentt  Con- 
fonda-ment. 

De  found,  par  le  changement  du  li  en  <, 
fount  ;  d'où  :  Fount-a. 

De  fusum ,  par  apoc.  fus  ;  d'où  :  Fus-ar, 
FuS'ada,FuS'ible,  In-fusible,  Fus-ion, 
FuS'io,  FuZ'io,  Coun-fus,  Coun- fusion. 
In  fus,  Confas-io,  Coun- fusxoun- ar ,  Coun- 
fusioun-ai,  Dif-fus ,  In-juzio,  En-fuzio, 
Jn- fusion  Jn-fus-ar,  In-fus-at,  Prorfusion, 
En- fus ,  TranS'fuêion ,  Coun-fus-a ,  Coun- 
fusa-ment,  Dif-fuzio  ,  Dif-fus-io,  Dif-fus- 
iu ,  Ef-fus-io ,  Ef'fuS'ion  ,  Subre-fus-a , 
En-fund-re ,  Mor-fund-ir,  Fond-re ,  Fon- 
de-men,  Con-fondie,  Co- fondre,  Con- fonde- 
ment, Re-fondre,  Re- fond-ut,  Coun- foun- 
dre ,  Mour-foundre  ,  Fod-ens ,  Foys-on , 
Re-found-ier,  Uouns,  Profond- eza,  Per- 
fond,  Per-foundar ,  A- fonder ,  Pre-found- 
ar  ,  Pre-fbund-at,  Pre-found-it,  Priound- 
za,  Pre-ond,  Preonda-ment,  Preond-essa, 
Preous-ar  ,  Prenon  ,  Pre-gon ,  Pre-gon- 
essa,  Pre-gound,  Pre-gund-eza,  A-priond- 
ar,  Sound-a,  Sound-ar,  Sound-at. 

FOUND  ,  V.  Founs  et  Found ,  R. 

FODNDABIENT  ,  s.  m.  (foundaméîn)  ; 
rouiroAHsiiTo.  Fondamento ,  ital.  Funda- 
mento,  esp.  port.  Fpnament  et  Fundament, 
cat.  Fondement ,  fossé  que  l'on  fait  pour 
commencer  à  bâlir,  V.  Appeans;  fig.  prin- 
cipe ,  base ,  cause  ,  motif ,  sujet. 

Ëly.  du  lat.  fundamen  ou  fundamentum. 
V.  Found,  R. 

FOUNDAMENT  ,  8.  m.  TArAMAu.  Fon- 
dement ,  apus,  ouverture  par  laquelle  les 
excréments  sortent  du  ventre.  V.  Fouitd , 
Rad. 

FOUNDABIENTA,  S.  f.  V.  Foundament 
et  Found,  R. 

FOUmDA|MENTAI< ,  ALA ,  et 

FOUNDAMENTAU ,  adj.  (foundamein- 
lâl,  aie,  àou)  ;  FondameiUa^e,  ital.  Ftin- 
damental ,  esp.  port.  cat.  Fondamental , 
aie  ,  qui  sert  de  fondement. 

Ély.  de  foundament  et  de  al,  au  fon- 
dement. V.  Found ,  R. 

FODNDAR,  V.  a.  (founda);  Fondare , 
ital.  Fundar,  esp.  port,  cat  Fonder,  jeter 
les  fondements ,  élabhr. 

Él^.  du  laL  fundare,  m,  s.  oi|  de  Found, 
R.  et  de  ar. 

Foundar  fine  rauha ,  donner  de  l'ampleur 
à  une  robe. 

Li  pode  pas  foundar  ,  dl.  je  ne  puis  en 
être  la  maîtresse ,  dit;  une  mère,  en  parlant 
d'une  enfant  dissipé .  libertin  et  indocile. 

FOUNDAR  SE ,  ▼.  r.  Se  fonder,  s'ap- 
puyer sur  quelque  chose. 

JHe/t  podt  pas  foundar,  je  oc  puis  pas 
compter  sur  lui. 

FOUNDARIA  ,  S.  f.  (foundarie)  ;  rom- 
DBWA,  rovHDAMs.  Fondcrio,  ital.  Fundfrta, 
esp.  Fundtpâo,  port.  Fonderie,  bâtiment 
dans  lequel  se  font  tontes  les  opérations 

f>our  fondre  et  purifier  les  métaux  ;  lieu  qù 
on  fond  les  canons,  les  caractères  4'im- 
primerie,  etc. 

Ëty.  de  foundre ,  dérivé  du  lat.  fundere  , 
et  de  arta ,  tout  ce  qui  est  relatif  à  l'art 
de  fondre.  V.  Found,  R.  2. 

FOUNDAT ,  ADA,  (foundâ ,  àde)  ;  Ftin- 
(Mdo ,  port.  Fondé ,  ée ,  dont  ou  a  jeté  les 


FOU 

fondements  ;  on  dit  qu'un  champ  es  hen  foun* 
4at,  quand  il  a  beaucoup  de  terre  végétale. 

Ëty.  du  lat.  fundatus.  V.  Found ,  R. 

FOUNDATION,  8.  f.  (foundalie-n)  ; 
roovDATiBM.  F^nJactô,  cat.  Fondazione,  itaf. 
Fundacion ,  esp.  Fundaçào ,  port.  Fonda- 
tion ,  action  de  fonder ,  de  jeter  les  fonde- 
ments ;  conslmction  enterrée  pour  conso- 
lider un  édifice ,  V.  Apeons;  commence- 
ment, établissement. 

Éty.  du  lat.  fundationis.  gén.  de  fundatio. 
V.  Fotind,  R. 

FOUNDATOUR,  6.  m.  (foundatôu); 
Fondatore,  ital.  fundador,  esp.  port.  cat. 
Fondateur,  celui  qui  a  fondé  quelque  grand 
établissejnent,  qui  a  jeté  les  fondements  d« 
quelque  grande  institution  morale. 

Ëty.  du  lat.  fundator,  m.  s.  V.  Fotinil,  R. 

FOUNDEDI8 ,  s.  m.  (foundedis),  dl.  Les 
gouttes  de  cire  qui  se  grumèlent  sur  une 
bougie ,  ou  sur  un  cierge  qui  coule.  Sauv. 

Éty.  de  foundre.  V.  Found,  R.  2. 

FOUNDENT ,  ENTA  ,  adj.  (foundefn, 
einte).  Fondant,  ante,  qui  se  rond  dans 
la  bouche,  et  en  médecine,  qui  a  la  pro- 
priété de  fondre  ou  d'aider  la  fusion  des 
corps  avec  lesquels  on  mêle  les  substances 
de  ce  nom. 

Éty.  de  fnundre,  fondre.  \.  found,  R.Q, 

FOUNDIGOU ,  s.  m.  f foundigou).  Sortt 
d'hospice,  fondé  dans  le  levant,  pour  y  rè*- 
cevoir  les  chrétiens. 

Éty.  V.  Found,  R.  de  fundatus, 

FOUNDRAUBAS,  8.  f.  p.  (foundrâilles), 
d.  bas  lim.  EfTondrilles ,  V.  EscourriUi^s , 
baissière.  V.  Baistiera  et  Found,  R. 

FOUNDRE,  V.  a.  (foundre);  dsscauiaii. 
Pondère,  ital.  Fundir,  esp.  port.  Fondir, 
anc.  cat.  Fondrer,  cat.  mod.  Fondre,  mettre 
en  fusion,  ou  faire  liquéfier;  abattre,  ruiner» 
démolir,  détruire;  résoudre,  amollir,  dis- 
siper les  l^umeurs  qui  formaient  un  engor- 
gement. 

Ély.  du  lat.  fundere.  V.  Fourni,  R.  2. 

Foundre  un  houstau,  démolir  une  maison* 

Foundre  una  camisa ,  dépecer  une  cht^ 
mise. 

Foundre  las  ouHvas,  détriter  les  olives. 

FOUNDRE ,  8E ,  V.  r-  Se  fondre  ,  ,sf 
liquéfier,  se  dissiper. 

FOUNDRIERA,  s.  f.  (foundrlere).  Foiv> 
drière ,  lieu  où  la  terre  s'enfoncent  sous  les 
pieds ,  on  peut  s'engloutir.  V.  Ènsias, 

Éty.  de  foundre  et  de  tera,  lieu  où  la 
terre  semble  s'être  fondue.  V.  Found,  R. 

f  OUNDUDA  ,  s.  f.  (foundûde).  Eboulis. 
y.  Esboulament  et  Found ,  R.  2. 

FOUNDUR ,  s.  m.  (foundùr).  FondUore, 
jtal.  Fundidor ,  esp.  port.  Fondeur  ,  artisis 
qui  fond  les  métaux  ,  qui  les  jette  en  fonte. 

Ëly.  de  foundre  et  de  ur.  V.  Found ,  R.  2. 

FOUNDUR  D'EflTABI ,  s.  m.  (fouodùr 
d'estàn).  Potier  d'étain,  ouvrier  qui  fabriqua 
des  vases  et  des  ustensiles  en  étain. 

On  ne  i^lt  pas  fondeur  d'étain  en  français. 

D'aprèslesexpériencesfaitesparMM  Four- 
croy ,  Vauquelin ,  d'Ârcet ,  Le  fJèvre,  Gil- 
let-Lanmont,  etc.  le  gouvernement  fixa  par 
un  arrêté  que  le  plomb  ne  pourrait  être  allié 
à  rétain  que  dans  la  proporUon  de  18  poor 
0/0  pour  la  confecUon  des  vases  et  pour  les 
mesures. 


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FOU 

.  '  Ut  moalet  det  potiers  d'étain  sont  ordi-  1 
naireoient  en  cuivre  jaune  oo  en  bronze:  ils  | 
sont  de  deux  pièces  pour  la  vaisselle  plate , 
la  ehapêf  ou  le  dessous  de  la  pièce,  et  le 
noyau ,  qui  forme  le  dedans  ;  et  de  quatre 
pour  la  poterie  :  deux  chapes  pour  le  dehors 
et  deux  noyaux  pour  le  dedans. 

Les  noyaux  ont  un  cran  qu'on  nomme 
portée ,  qui  tient  les  chapes  en  plai:e ,  et  le 
jet  tient  aux  chapes. 

FOONDUT,  UDA,  adj.  etp.  (foundû, 
tde);  DiMoos.  FundidOf  port.  Fondu,  ue  ; 
démoli  ;  défait. 

Ety.  de  foundre  et  de  ut.  V.  Found ,  R.  2. 

FOONFONIy  s.  f.  (founfoni);  symmov. 
SOA ,  rAPfom ,  rMirovuiA ,  iApro««A.  Sinfo* 
nia  f  esp.  port.  ilal.  Symphonie  ,  concert 
d'instruments  de  musique;  on  le  dît  aussi 
pour  cornemuse.  Y.  Carlamusa;  et  pour 
mandoline.  V.  Symphon ,  R. 

Ély.  du  lat.  symphonia. 

FODNFOra,  s.  m.  Nigaud,  sot,  igno- 
rant. Gare. 

FOUNFONUIRB ,  s.  m.  (founfonniàire); 
rAOTovmAun.  Joueur  de  cornemuse.  Voy. 
Symphon.  R. 

FOUNFOUNIAR  ,  v.  n.  (  founfounia  )  ; 
rANvommoBA»,  wamwovwu^.  Gratter  la  mando- 
line ;  s'amuser  k  des  riens  ;  jouer  de  la  cor- 
nemuse, faire  tinter  ,  résonner  des  choses 
bruyantes. 

Êty.  de  founfoni ,  cornemuse ,  et  de  ar. 
V.  Symphon,  R. 

Piih  mnmrWm  famfotau'ar  i  la  pooerto 

El  li  farioM  «atmiilr*  loa  UNimMnt 

As  «Ml  pItuM  4*  noa  bom'intlniiBCfit. 


On  le  dit  aussi  pour  farfouiller ,  selon 
M.  Avril ,  dans  ce  dernier  sens.  V*  Far- 
foulhar, 

FOUNFOUNIAIRE  .  8.  m.  (founfou- 
nbïré)  ;  wMmwovmiAMmm.  Joueur  de  cornemuse. 

Éty.  de  founfoni  et  de  aire.  V.  Symphon^ 
Rad. 

FOtJNOEL,  s.  m.  (foundgèl),  d.  m. 
m.  s.  que  Eshoulament ,  v.  c.  m. 

FOUNS ,  s.  m.  (fduns)  ;  raiootm ,  rmroim» , 
vnovH  ,  raBromit  ,  raouromif ,  ■ovm  ,  ras- 
•oini,  roono  ,  rom.  Fofido,  ilal.  ^undo  et 
Fiindo,esp.  Ftindo,  port.  Font ,  cal.  Fond, 
la  partie  la  plus  basse  d'une  chose  creuse ,  et 
par  analogie ,  la  partie  la  plus  reculée  d'une 
lorèt  ;  le  fond  de  l'âme ,  du  cœur  ;  le  point 
principal  d'une  affaire ,  d'une  question  ;  am- 
pleur. 

Lou  founs  d^una  rauba,  Trad.  l'ampleur 
d'une  robe  ;  fonds ,  n'est  pas  français  dans 


Ety.  du  lat.  fundus ,  par  la  suppression  de 
la  syllabe  dM.  Y.  Fotmd.  R. 

Founs  d'una  chamineya ,  contre-cœur. 

Fotrnt  d'un  touneou,  d*un  armari^  en- 
fonçore ,  planches  ou  douves  qui  en  forment 
le  fond. 

FofÊns  de  damajana ,  etc.  Effondrilles. 

FOUNS ,  s.  m.  Fond ,  propriété  de  terre  : 
Aquot  es  un  bon  founs ,  c  est  une  bonne 
ttrrre  ;  somme  d'argent  ;  Fau  que  recampi 
meis  founds;  il  faut  que  je  fasse  rentrer  mes 
fonds ,  mon  argent  ;  A  founs  perdui ,  à  fond 
perdu  ,  à  rente  viagère;  A  founds ^  adv.  k 
fond  f  en  allant  jusqu'au  fond. 

TOM  U. 


FOU 

fity.  Fundus  dieitur  ab  eo  quod  sit  re- 
rum  omnium  fundamentum.  Servius,  Voy. 
Fotind ,  R. 

Fundus  didus ,  quod  eofundtlur  vel  sta- 
bilialur  patrimonium.  Isidore. 

FOUNS,  OUNSA,  adj.  (founs , ounse)  ; 
roowsinr.  Profond ,  onde ,  qui  a  de  la  profon- 
deur :  Aqueou  pous  es  ben  founs ,  ce  puits 
est  Irès-profond.  V.  Founs» 

Éty.  Y.  Found  y  R. 

FOUNSA,  s.  f.  (foùnzeh  rouraA.  Fonsu- 
ra,  cal.  Un  fond,  un  lieu  bas,  un  vallon,  un 
bas-fond.  C'est  à  tort  que  M.  de  Sauvages  et 
RoUant,  disent  que  bas-fond  n'est  pas  français 
en  ce  sens  et  qu'il  ne  s'applique  qu'à  un  lieu 
de  la  mer  où  il  y  a  peu  d'eau. 

Éty.  de  founs  ei  du  caractéristique  (em.  a. 
Y.  Found,  R. 

FOUNSALHAS,  s.  f.  pi.  (founzàilles),  d. 
bas  lim.  Effondrilles,  le  sédiment  que  les 
liqueurs  déposent  en  se  reposant.  Y.  Bais- 
siéra. 

Ëly.  de  founs  et  de  alha,  tout  ce  qui  est 
au  fond.  V.  Found,  R. 

FODN8AR ,  V.  a.  (founsà)  ;  tooiiçab  , 
mmsAmhAM.  Foncer,  mettre  un  fond  ;  on  le  dit 
plus  particulièrement  en  parlant  des  futailles, 
enjabler  un  tonneau  ;  mettre  le  fond  à  un 
pâté. 

Ëly.  de  founs  et  de  ar ,  mettre  un  fond. 
Y.  Found,  K. 

FOUNSAR,  V.  n.  Mettre  des  fonds,  con- 
tribuer en  argent,  débourser. 

FOONSAT,  adj.  et  p.  (founsâ)  ;  Foncé, 
pécunieux,  qui  a  beaucoup  d'argent. 

Ély.  de  founs  çlde  at.  V.  Found,  R. 

FOUNSAT.  ADA .  adj.  et  p.  Foncé,  ée, 
en  parlant  d'une  couleur  chargée ,  forte.  Y. 
Found,  R. 

FOUNSIL,  s.  m.  (founsil),  d.  du  Rouerg. 

Eufi.  dins  UmêfommtéU  Un  bull  de  «rowtOM 
Que  MM  per  l'hotululadouo  bouei  rcgowioM. 
Pejnrt, 

FOUNSIOUN ,  s.  f.  Y.  Founclioun. 

FODNSUIIA ,  s.  f.  (founçure)  ;  rounçvmA. 
Enfonçure  d'une  futaille;  c'est  la  réunion  de 
toutes  les  pièces  du  fond.  Y.  Four^,  R. 

FOUNT....  V.Fonf... 

FODNTA ,  s.  f.  (founte).  Fonte  ou  fer 
crud  ;  c'est  une  combinaison  de  fer  malléa- 
ble avec  du  carbone,  jouissant  de  la  propriété 
de  pouvoir  s'obtenir  liquide. 

Ëly.  du  lat.  fandere,  fondre,  et  de  la  term. 
fém.  a.  V.  Foufid,  R.  2. 

FOUNTA»  s.  f.  Fritte,  cuisson  ou  fusion 
de  la  matière  du  verre;  celle  matière  même. 
Y.  Found  ,  R.  2. 

FOUNTANIBR,  Y.  Fontanier  et  Font, 
Rad. 

FOITNTANIOU,  DLHA,  s.  f.  v1.  Petite 
fontaine;  d'où  le  nom  propre /bn(«ne(le. 

Éty.  Y.  Fofil,  R. 

FOUNTETA,  S.  f.  (foonléte)  ;  FonMa, 
cal.  Fuentecila,  esp.  Fontieina,  ilal.  Dim.  de 
fouenl,  petite  fontain^ ,  petite  source.  C'est 
aussi  un  nom  de  lieu. 

Ëly.  du  lat.  fontieulus,  m.  s.  Y.  Font^  R. 

FOUNTETA ,  s.  f.  (  fountéle  )  ;  cmoubs 
9u  l'utoomac.  Le  creux  de  Teslomac,  l'épi- 
gastre ,  partie  supérieure  de  l'abdomen  qui 
commence  imméoiatement    ao-dessous  de 


FOU 


273 


l'appendice  xipboîde,  et  se  termine  un  peu 
au-dessus  de  l'ombilic. 

Éty.  Dim.  de  fouent,  fons ,  fontis ,  en  lat. 
Y.  Font,  R. 
FOUNZA ,  Y.  Founsa  et  Fond,  R. 
FOUNZERALHAS ,  et 
FOUNZILHAS,  8.  f.  pi.  (founztlles) ,  dl. 
Effondrilles.  V.  Escoumthasei  Found,  R. 
FOUNZUiS,  s.  m.  pi.  dl.  Caillebottes.  V. 
Brott^^a. 

Ëty.  de  Foung,  R.  parce  que  les  parties 
caillées  tombent  au  fond.  Y.  Found,  1^ 
FOUNZUT ,  adj.  dl.  Y.  Founs. 
Ëly.  de  founi  et  de  ut,  qui  a  du  fonds.  Y. 
Found,  K. 
FOUOI-,  et  comp.  Y.  Fol. 
FOUOR...,  Y.  à  For...,  les  mots  qui  ne 
figurent  pas  à  Fouor... 

FODQDET,  s.  m.  (fouqué).  Aversion, 
haine.  Ach. 

FODQUIERA,  Y.  Fauquiera  et  Fal<;, 
Rad. 

FOUR ,  rooaB,  radical  pris  du  latin  fora* 
re,  foro,  forer,  trouer,  percer,  que  Vossius 
dérive  du  grec  Tcèpo;,  conduit ,  tuyau,  pore^ 
formé  de  izti^  (péirô),  percer ,  transpercer  > 
passer. 

De  forare ,  par  apoc.  et  changement  de  o 
en  ou,  four;  d'où  :  Four-ar,  Fo«r-ol,  Four- 
et,  Fourad-ura,  Fourr-eou,  Fourr-el,  Des- 
fourrel-ar  ,  Des-fourrel-at ,  Fourrel-iar  ^ 
Fourr-els,  Four^el ,  Fourel-iar,  Fourr-ar^ 
Fourr-at,  Fourr-ada,  Fouir-ada ,  Fourr- 
ura,  Fuere  ,  Tra-furar ,  Hour^at ,  Tra-fo- 
rar,  Tras-forar,  Tra- forai,  Trans-forar. 

FOUR,  espèce  de  préposition  ({u'on  n'em- 
ploie jamais  seule ,  mais  qui ,  mise  au  com- 
mencement de  certains  mots ,  y  ajoute  la  si- 
gnification de  hors,  d'étranger,  de  déplacé. 
Ély.  du  lat.  foras,  m.  s.  Y.  For,  R. 
FOUR,  Y.  For. 
FOUR,  Y.  Fowrn. 

FOURADURA,  S.  f.  (fouradûre)  ;  roo- 
■A«B.  Forure  ,  trou  pratiqué  avec  un  foret , 
mais  plus  particulièrement  celui  qui  est  fait 
à  l'extrémité  de  la  tige  d'une  clef,  du  côté  du 
panneton  et  qui  reçoit  la  broche  de  la  serrure. 
Ëty.  de  fourada  et  de  ura ,  chose  percée. 
Y.Fotir,R. 
FOURAOB ,  Gare.  Y.  Fouradura. 
FOURAOET,  dl.  Y.  Forajet. 
FOURAGNAR.  v.  n.  dg.  Sortir  du  nid. 
Y.  Esfoumiar  et  Nis,  R. 

FOURAN ,  ANA ,  adj.  (fouràp ,  âne).  Bi« 
gle,  louche.  Cast.  Y.  Lusc. 

FOURANA.s.  f.  (fouràne);  vati.  latri- 
nes, extérieures.  Y.  Coumouditats. 
Ély.  du  lat.  foras,  dehors.  V.  For,  R. 
FOURANA,  s.  f.  Douane.  Y.  Douana. 
Ëty.  du  lat.  foras,  dehors,  parce  que  c'est 
en  général  sur  les  objets  qui  viennent  du 
dehors  que  l'on  perçoit  le  droit  des  douanes, 
ou  du  grec  «popoc  (pîîoros),  tribut.  V.  For,  R. 
FOURANAIRE,s.  m  (fouranàîré).  Doua- 
nier. Y.  Douanier  et  For,  R. 

FOURAR,  V.  a.  (fourà);  rvBAp.  Furar, 
port.  Foradar,  cat.  anc.  esp.  Forare  f  ilal. 
Forer,  percer  un  trou  avec  un  foret. 

Ély.  du  lat.  forars  ou  de  fouret  et  do  ra. 
Y.  Four,  R. 

FOURASTREOBAR,  Aub.  Y.  Foulas- 
tregear. 


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274 


FOO 


FOURAT)  ADA,  adj.  et  p.  (fourâ  »  àde)  ; 

ruBAT.  Furado,  port.  Forad ,  cat.  Foré ,  ée  ; 

percé  avec  qd  foret,  et  par  ext.  percé,  creux. 

Ély.  do  lat.  foratu$.  V.  Four,  R. 

FOURATGE,  ▼!.  Pillage.  V.  Fourragi 

et  Fary  R. 

FOURAVIAR,  V.  Foraviar. 

FOURAVIAT ,  V.  Foraviat  et  For,  R. 

FOURBAN,  8.  m.  (fourban).  Forban, 
corsaire  qui  exerce  la  piraterie  sans  commis- 
sion d'aucun  gouvernement ,  et  qui  attaque 
indistinctement  les  vaisseaux  de  toutes  les 
nations. 

Éty.  de  forbannir,  fait  de  forag  et  de  banr 
nire,  parce  que  ces  écumeurs  de  mer ,  sont 
bannis  de  tous  les  Etats.  V.  For,  R. 

rOUBBIAJUA,  s.  f.  (fourbiàle),  d.  bas 
lim.  Petite  boule  de  marbre  dont  les  enfants 
s'amusent,  V.  GoubiUia»  Toucar  per  four- 
hiala^  attraper.  V.  For^  R. 

FODRBIAR,  ▼.  a.  (fourbiâ);  romAsiAB, 
di.  Détourner,  éviter,  esquiver. 

FourMar  quaucun^  éviter  quelqu'un ,  ou 
sa  rencontre. 

Ëty.  de  four ,  pour  fora,  hors,  et  de  bia, 
pour  via,  voie,  chemin.  V.  For,  R. 

Fourbia  toun  àte,  détourne  ton  âne. 

Ai  Fourbia  lou  coou,  j'ai  esquivé  le  coup. 

FOURIAR  8E,  T.  r.  dl.  S'éviter,  se  ran- 
ger de  côté  pour  ne  pas  s'opposer  à  la  mar- 
che d'un  autre.  V.  For,  R. 

FOIIRBI88UR,  8.  m.  Fourbisseur.  Yoy. 
Espaiier. 

£ly.  d'un  vieux  mot  franc  qui  signifie 
nettoyer,  polir. 

FOURBURA,  8.t.  (fourbùre).  Fourbure, 
maladie  des  chevaux. 

Éty.  Ménage  pense  que  ce  mot  vient  du 
lat.  forimbulus,  dit  pour  malé  imbtUus,  mal 
abreuvé,  parce  qu'on  attribue  cette  maladie 
à  ce  que  le  cheval  a  bu  ayant  chaud. 

FOURBUT,  in>A,  UA,  adj.  et  p.  (fourbu, 
ùde,  ùe). Fourbu,  ue,  qui  a  perdu  l'usage  de 
ses  jambes,  en  parlant  des  chevaux. 

Ety.  V.  le  mot  précédent. 

FOURC,  rooBCH,  roBc,  rouBo,  radical  pris 
du  latin  furca,  œ,  fourche,  qu'on  fait  venir 
de /«ro,  porter. 

De  furca ,  par  le  changement  de  u  en  ou, 
fourca,  fourc;  d'où  :  Fourca ,  Fourc-at, 
ada,  Fourc-ada,  Fourcad-ura,  Fourc-as, 
Fourqu-eia  ,  Foure-ora  ,  Fourc-oureta  , 
Fourqu'tla,  Fourcad-ela,  Fourc-assa, 
Affourc-ar ,  Fourcour-eta  ,  Af-fourch-ar , 
En-fourcar,  Fourc-d'aubre. 

De  fourc ,  par  le  changement  de  c  en  ch, 
fourch  :  d'on  :  Fourch-a ,  Fourch-eta , 
Fourch-ul ,  Fourch'Oda  ,  Fourch-adis  , 
Fourch-eiroun,  Fourch-eta,  Fourchet-ada, 
Fourch'ina ,  Fourchoun-ar ,  Fourch-ut , 
En-fourch-ar ,  Enfourch-at,  Af-fourch-ar, 
Dei-a-fourch-ar,  Ei-fourch-adura,  Four- 

Îa-egcar  ,  Fourqu-eiroun  ,  Fourqu-ela  , 
'orc-a,  Forc-adura,  Forc-at,  Fourg-ougn- 
ar,  Fourgougn-at,  Fourgouin-ar ,  Four  g- 
oun,  Fourgoun  ar,  Fourgoun-egear,  Four- 
goun-iairti.  Fur  g-a,  Four  g-aire,  Furg^ar, 
Furg-oun,  Furgoun-ar. 

FOURC...  V.  à  Fore,  les  mots  qui  man- 
quent à  Fourc... 
FOURG-d'aobsb,  s.  m.  (foùr-d'âoubré). 


FOU 

La  fourchare  d'un  arbre,  la  première  et  la 
principale  bifurcation. 

Ély,  Fourc  est  dit  pour/burca.V.  Fourc, 
Rad. 

FOURCA,  s.  f.  (fourque);  toocka,  romt- 
•ST.  Força, cat.  anc.  esp.  ital.Forcado,port. 
Horea,  esp.  Fourche ,  instrument  de  fer  ou 
de  bois,  composé  d'un  manche,  et  terminé  par 
deux  ou  trois  pointes,  qu'on  nomme  four- 
chons. On  appelle  fourchure  l'endroit  où  les 
fourchons  se  séparent  du  corps  de  la  fourche. 
\.  Fourc. 

Éty.  du  lat.  furca,  m.  s.  V.  Fourc,  R. 

Fatrc  la  fourca ,  fourcher ,  se  diviser  en 
forme  de  fourche. 

Aquot  es  fach  à  la  fourca,  c'est  fait  à  la 
serpe,  grossièrement. 

FOURGADA ,  S.  f .  (fourcàde)  ;  roumcuABA. 
Ce  que  peut  contenir  une  fourche,  un  coup 
de  fourche. 

Éty.  de  fourca  et  de  ada,  V.  Fourc,  R. 

FOURGADA,  8.  f.  (fourcàde];  sous-en- 
tendu vAusTAT.  Nom  d'une  variété  du  marier 
blanc ,  à  Anduze ,  selon  M.  Régis ,  dont  la 
feuille  est  presque  ronde  et  très-abondante. 

FOURGADELA,  s.  f.  (fourcadèle) .  dl. 
Fabre  a  employé  ce  mot  pour  désigner  le 
trident  de  Neptune ,  dans  les  vers  suivants  : 

Neptuna  vous  yé  manda  un  eop 

De  sa  fourcadela  rouiala, 

E  daou  roc  en  bas  lou  davala, 

Ëty.  de  fourca,  fourche.  V.  Fourc,  R, 

FOURGADURA,  8.  f.  (fourcadùre);  roim- 
cmawuk,  rooBCA,  rooacuADis.  Forcadura,  porL 
Horcadura,  esp.  Forcaiura ,  ital.  Furca- 
lura,  basse  lat.  Fourchure,  l'endroit  où  une 
chose  commence  à  se  fourcher  ;  il  se  dit 
aussi  pour  fourchon.  V.  Bec. 

Éty.  dtfouread  et  de  ura^  la  chose  four- 
chue. V.  Fourc,  R. 

FOURGAR,  V.  Forçar. 

FOURCA8, 8.  m.  rouacABBi..  Bâton  four- 
chu ;  fourchure  d'un  arbre;  appui,  support. 

Éty.  de  fourca  et  de  as,  V.  Fourc,  R. 

FOURGA8,  8.  m.  dl.  rovBCAT.  Age  four- 
ché ,  charrue  à  brancard ,  tirée  par  un  seul 
cheval  ;  brancard  de  charrue  ;  laboureur  au 
brancard.  V.  Fourc,  R. 

FOURGAS,  ASSA,  s.  (fourcàs ,  âsse). 
Grosse  et  laide  fourche. 

Éty.  de  fourca,  et  de  la  term.  dépréc.  as, 
assa,  V.  Fourc,  R. 

FOURÇAT,  adj.  Pour  forcé.  V.  Forçat, 

FOURGATS,  s.  m.  pi.  (fourcàs).  Four- 
cals,  pièces  de  bois  fourchues  et  triangulai- 
res, posées  à  l'extrémité  de  la  quille  d'un 
vaisseau,  Yers  l'arrière  et  vers  l'avant,  qui 
Joignent  les  varangues  acculées  et  aboutis- 
sent, par  leurs  extrémités  supéiieures,  aux 
genoux  de  revers. 

Éty.  de  fourca,  fourche ,  et  de  al,  fait  en 
forme  de  fourche.  V.  Fourc,  R. 

FOURCHA,  s.  f.  (fôurlche).  Fourche. 
V.  Fourca  et  Fourc,  R. 

FOURCHA,  s.  f.  covA-BSMA.  Nom  qu'on 
donne,  dans  la  H.-Prov.  aux  forficules 
ou  perce-oreilles ,  Forficula ,  Lin.  insectes 
de  l'ordre  des  Orthoptères  et  de  la  fam.  des 
Perce-oreilles  ou  l^bidoures. 

Ély.  du  lat.  furca,  fourche,  parce  que  leur 
queue  est  toujours  fourchue.  V.  Fourc,  R. 


FOU 

L'espèce  la  plus  commune  est  la  forficole 
oreillère ,  Forficula  aurieularia.  Lin.  qu'on 
trouve  fréquemment  sous  les  pierres. 

FOURCHA  »B  FBB ,  s.  f.  (foùrtsa  de  fer), 
d.  bas  lim.  Fourche  de  fer,  à  deux  fourchons, 
servant  à  remuer  le  fumier,  espèce  de  trident. 
V.  THdent  et  Fourc,  R. 

FOURCHA  moA ,  8.  f.  md.  Fourche  de 
fer  emmanchée  d'une  longue  perche  servant 
k  charger  le  foin  sur  les  charrettes. 

FOURGHADA,  V.  Fourcada  et  Fourch, 
Rad. 

FOURCHADIS,  S.  m.  (fourtsodi),  d.  bas 
lim.  Fourchure.  V.  Fourcadura  et  Fourc, 
Rad. 

FOURGHEIROUN ,  V.  Fourchotttt  et 
Fourc,  R. 

FOURCHETA,  8.  f.  (foortcbéte)  ;  roo»- 
QOCTA.  ForquUla,  cat.  ForcheUa,  ital.  Four- 
chette, ustensile  de  table,  en  forme  de  petite 
fourche ,  servant  à  prendre  les  viandes,  etc. 

Éty.  Dim.  de  Fourcha,  v.  c.  m.  ou  du  lat. 
furcula.  V.  Fourc,  R. 

Dans  une  fourchette  on  nomme  : 

FEUILLE  ,  la  pwrtie  plau  qu'on  tÎMrt  «Uns  b  hmûii. 
FOtRCUONS,  1m  bffMiebM  m  a«nU  qui  la  ttncàmrM. 
HANCHE  ,  la  parti*  q«  /étend  d»  b  fiwiat  «as  Som- 
ehona. 

«  L'usage  des  cuillères ,  et  surtout  des 
fourchettes ,  ne  s'introduisit  au'assez  tard  en 
Europe.  £n  1610,  on  regardait,  en  Angle- 
terre ,  comme  une  des  manies  du  voyageur 
Thomas  Coryate ,  d'avoir  apporté  d'Italie , 
l'usage  d'un  meuble  aussi  inutile  qu'une 
fourchette.  Ces  instruments  étaient  encore 
peu  connus,  dans  cette  partie  du  monde,  à  la 
fin  du  X-«  siècle,  car  saint  Pierre  d'Amiens 
raconte,avec  horreur,  que  la  sœur  de  Romain 
Argyle,  empereur  d'Orient,  épouse  d'un  des 
fils  de  Pierre  Orseolo ,  doge  de  Venise,  en 
991 ,  au  lieu  de  manger  avec  les  doigts,  emr 
ployait  de  petites  fourches  et  des  cuillères 
dorées  pour  porter  les  aliments  à  sa  bouche, 
ce  qu'il  regarde  comme  rcfiTet  d'un  luxe  in- 
sensé ,  qui  appela  le  courroux  céleste  sur  8a 
tète  et  sur  celle  de  son  mari,  tous  deux  étant 
morts  de  la  peste  en  1005.  » 

Noël.  Dict.  des  Orig. 

On  a  trouvé  des  cuillers  dans  les  fouilles 
d'Herculanum ,  mais  point  de  fourchettes. 

FO0RCHETA  ,  S.  f.  Fourchette ,  est 
aussi  le  nom  de  la  partie  d'une  manchette 
qui  suit  l'ouverture  du  poignet  ;  de  la  pièce 
d'un  gant  qu'on  met  entre  le  doigts ,  etc. 
V.  Fourc,  R. 

FOURCHETA ,  8.  f.  Est  aussi  le  nom 
d'une  petite  fourche  de  bois  dont  on  se  sert 
pour  nettoyer  le  grain,  à  l'aire.  Aub. 

FOURCHETA  mova  ,  On  le  dit  d'oa 
cheval  dont  la  fourchette  se  dessole. 

FOURCHETADA  ,  s.  f.  (fourtchetâdc). 
Ce  que  l'on  peut  prendre  à  la  fois  d'aliments 
avec  la  fourchette. 

Éty.  de  fourcheia  et  de  ada,  pris  avec  la 
fourchette.  V.  Fourc,  R. 

FOURCHETAR,  v.  a.  (fourtchetà).  Net- 
toyer le  blé  avec  la  petite  fourche ,  appelée 
fourcheia, 

FOURCHINA,  V.  Fichoutra  et  Fourc, 
Rad. 

FOURCHOUN ,  S.  m.  (fourtebùnn)  ;  i 


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FOU 

Fourchon, l'une  des 
branches  d'une  fourche  ou  d'une  fourcbeile. 

Ëly.  Dim  de  fourcha.  V.  Foute,  R. 

FOUaCHOUN,  s.  m.  (fourtsôu),  d.  bas 
lim.  Dim.  àt  fourcha,  petite  fourche ,  four- 
chette de  bois  ;  petit  râteau  à  deux  ou  trois 
dents,  servant  à  écarter  les  feuilles  pour  dé^ 
couvrir  les  châtaignes.  V.  Fourc,  R.  On  don- 
ne aussi  ce  nom  à  la  spatule  dont  on  se  sert 
pour  remuer  la  bouillie. 

FOURGHOUNAR,  v.  a.  (fourtsounà) , 
d.  bas  lim.  Remuer  les  feuilles  sous  les  châ- 
taigniers, avec  le  râteau  nommé  fourehoun, 
pour  découvrir  les  châtaignes,  qu'elles  pour- 
raient cacher. 

Ëty.  de  fourehoun et  l'act.  ar.  V.  Foute, 
Rad.         

FOURGHUT,  UA  ,  a4j.  et  part,  (four- 
chu, ùe)  ;  romcAT.  Forçat,  cat.  Forcato,  ital. 
Horcaaojtêp.  Fourchu,  ue,  bifurqué,  qui 
fait  la  fourche. 

Ëty.  de /btirc^  et  de  ut,  ua  pour  uda^ 
fait  en  fourche.  V.  Fourc ,  R. 

Pêd-fourchut,  pied-fourché,  droit  d'entrée 
levé  autrefois,  dans  certaines  villes,  sur  les 
bétes  qui  ont  le  pied  fendu. 

FOURCIOII ,  et 

FODRGIS»  S.  m.  Forces.  Avril.  V.  Four- 
fistiFote.H. 

FOURGLUSION,  S.  f.  (fourcluste-n  ). 
Forclusion,  fln  de  non  recevoir,  exclusion  de 
Uïrt  une  production  en  justice ,  faute  de  l'a- 
voir faite  dans  le  temps  prescrit. 

Éty.  détour,  hors. 

FOURGOL ,  s.  m.  Gare.  Y.  Fourcora. 

FOURGORA,s.  f.  (fourcôre);  roongosi.- 
%Af  wtmcomA,  rovBcoii,  rooBcoaniA.  Ëlançon 
fourchu  qu'on  emploie  pour  soutenir  les 
branches  d'un  arbre  que  le  fruit  fait  incliner. 

Ëty.  de  fourca  ou  du  lat.  fultuta.  élan- 

Sm,  dérive  de  fulcite ,  appuyer.  V.  Fourc , 
ad. 

FOURGOUIRA,  Avril.  Y.  Fourcora  ei 
Fourc,  R. 

FOURGOUIRA,  (fourcôuïrej,  et 

FOURGOURETA.  s.  f.  (  fourcouréte  ). 
Gaffe ,  perche  munie  a'un  croc  h  deux  bran- 
ches, dont  l'une  est  droite  et  l'autre  courbe, 
servant  à  suspendre  ou  k  détacher  ce  qui  est 
suspendu.  Y.  Fourc ,  R. 

FOURGOURETA ,  S.  f.  (foufcouréte).  Y. 
Fourcora  et  Aubre-drech» 

Éty.  de  fourcora  et  du  dim.  eta,  Y.  Fourc, 
Rad. 

FOUR-D'AII. ,  S.  m.  (  four-d'àil  ) ,  d.  bas 
lim.  Glane  d'aulx,  où  sont  Oxées,  en  trois 
branches,  quatorxe  télés  d'ail.  Y.  Rett  d'alhet, 

Éty.  de/o^c,dit  pour  /Toi, et  de  flota,  pa- 
quet. Y.  Floc ,  R. 

FOUR-DB-GEBAS,  dl.  Y.  Rest. 

FOUR-D'IONOUN ,  S.  m.  md.  Glane, 
composée  ordinairement  de  quatorxe  oignons. 
y.Rest'de-cibas. 

FOURBG ,  anc.  d.  bas  lim.  Pour  fouguet, 
il  on  elle  fut. 

FOURBOE,  adj.  dl.  Y.  Ferouge  et  Fer, 
R.2. 

FOUREN ,  ElfA  ,  adj.  (  fourem ,  ène) , 
ForafantM,  basse  lat.  Forain ,  aine ,  du  de- 
hors,  qui  n'est  pas  du  lieu.  Gare. 

f  s.  m.  (foarenâlre). 


FDD 

L'un  diê ,  aiço  non  géra  reê 
Ç^un*  invention  das  fourenaires. 
Michel. 


FOU 


275 


FODRE8T,s.  f.  (fourè); 
Flore^la ,  cat.  esp.  port.  Foresta,  basse  lat. 
Forêt,  grande  étendue  de  pays,  couverte  de 
bois.  Y.  Dote. 

Éty.  du  germ.  foret,  Y.  For ,  R, 

FOUREST,  s.  m.  (fourès);  cAmAi, cap- 
mas.  Yillage ,  hameau  éloigné  de  la  ville. 

Ety.  du  lat.  foras  est,  qui  est  hors.  Y. 
For,  R. 

FO0RE8TIER,  lERA,  S.  Hameau  ;  on 
le  dit  quelquefois  pour  étranger.  Yoy.  Fo- 
restier, 

Ëty.  de  fourest  et  de  i«r  ;  litt.  habitant  du 
hameau.  Y.  For,  R. 

Forestier,  se  dit  aussi  de  quelqu'un  qui 
a  quelque  emploi  relatif  aux  forêts, 

FOURESTOUN ,  s.  m.  (foureslôuo),  dim. 
de  fourest,  petit  hameau,  petit  village.  Voy. 
For,  R. 

FOURET,  s.  m.  (fouré).  Foret,  outil 
d'acier  dont  on  se  sert  pour  percer  des  trous 
dans  des  substances  dures. 

Éty.  du  lat.  forare.  Y.  Four,  R. 

FOURET,  s.  m.  (fourét),  d.  bas  lim. 
Furet,  Encycl.  Pêches,  espèce  de  fllet,  attaché 
à  deux  bâtons,  que  le  pécheur  pousse  devant 
lui.  Y.  Capeiroun, 

FOUREZ ,  nom  de  lieu  :  Marchandisa 
de  fourez  ,  marchandise  de  forex ,  c'est-à- 
dire,  de  Saint- Etienne  en  Forex,  pour  dire 
mauvaise ,  de  balle  ou  de  pacotille  ,  faisant 
allusion  aux  ouvrages  qu'on  fabriquait  avec 
peu  de  soin  dans  cette  ville. 

FOURFAIRE,  Y.  For  faire  et  For,  R. 
Foras  faeere. 

FOllRFANT,s.  m.  (fourfan);  Forfante, 
hâbleur,  charlatan,  fanfaron. 

Ëly.  de  l'ilal. /br/anf#.  Y.  For,  R. 

FOURFANTARIA,  S.  f.  (  fourfanlarie  )  ; 
rouarARTAmn.  Forfanterie ,  bravoure  en  pa- 
roles. Y.  For,  R. 

FOURFEAR ,  V.  a.  (fourfea),  d.  de  Bar- 
celonnette.  Imaginer ,  inventer. 

Éty.  de  for  et  de  fear  pour  far^  faire  en 
dehors. 

FOURFI8,  s.  f.  pi.  (fôurfls);  tooAiw, 
TOvsoomAt ,  TssoonAs,  rororiAs,  TOOiAOïMAf , 
roimacis,  roaçAt ,  atiroBcss,  ronAuras,  roo«B- 
wu,  rotmcioo,   rovBcis  ,   fovsffAs.   Forces, 

grands  ciseaux  dont  les  branches  sont  unies 
par  une  portion  de  cercle  qui  fait  ressort  et 
en  facilite  le  jeu ,  servant  à  tondre  les  brebis 
et  les  draps. 

Éty.  du  lat.  forfeœ,  icis,  ciseaux,  dans  le 
sens  de  tenailles.  V.  Fore,  R. 

FODRFOmm,  s.  m.  (fourfôuill)  ;  roim^ 
wom*  Grand  trouble ,  grand  embarras ,  dans 
les  affaires  d'une  famille.  Gare. 

FOURFOULHAR,  Y.  Farfoulhar. 

FOURO....  Y,  à  Forg,  les  mots  qui  man- 
quent à  Fourg, 

FOURGBAIRB, 

FOUROEAIROUN , 

FO0ROBAR,  etc.  V.  e.  m.  par  Forg.,,, 

FOURONAI.,  s.  m.  (fburgnal).  Fournil, 
bâtiment  où  est  le  four. 

FOUROOUONAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(fourgougnà,  àde ).  Fourgonné,  piqué. 


pressé.  On  le  dit  de  l'animal  que  l'on  four- 
gonne dans  un  trou.  Avril.  V.  fourc. 
FODRGOUONAR,  et 

FOURGOUINAR  ,  Y.  Fourgounegear 
ei Fourc,  R,  ^        ^ 

FOURGOUN,  s.  m.  (foorgôun);  ruMoiw, 
naaoïm ,  cbochov.  Atisonnoir,  fourgon,  ins-< 
trument  de  boulanger  pour  remuer  la  braise 
dans  le  four. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  fureo ,  furconis,  dé- 
rivés de  furca,  fourche.  Y.  Fourc, 

Fourgoun ,  se  dit  encore  pour  ofûonnoîr, 
outil  crochu  dont  se  servent  les  fondeurs 
pour  attiser  le  feu. 

FOURGOUN ,  s.  m.  Fourgon  ,  sorte  de 
charrette  dont  les  deux  timons  réunis  au  li- 
mon représentent  une  fourche. 

Ëly.  de  furca  et  de  oun  augm.  grosse 
fourche.  Y.  Fourc ,  R. 

FOURGOUNAR ,  Y.  Fourgounegear  et 
Fourc,  R. 

FOURGOUNEGEAR,  V.  a.  (fourgou- 
nedjà) 


GAB,  tOVBBAflAB, 

rvnoooMAa  ,  ronBoomiAB  ,  ronamnAB,  rcmcoo- 

njkM,  romuroomAA.  Fourgonner,  remuer  le 
feu  avec  le  fourgon,  tisonner  :  fouiller  dans 
un  trou  avec  un  fer  ou  un  bâton. 

Éty.  de  fourgoun  et  de  egear,  agir  avec  le 
fourgon.  V.  Four,K, 

Si  fourgounegear  loti  nas ,  se  fouiller  le 
nez. 

FOURGOUNIAIRE ,  s.  m.  (fourgou- 
niàîré)  ;  roimooviiBOBAmB,  rovBoooinBB,  loiim 

sovntMM,  Tisonneur,  qui  s'amuse  à  remuer  le 
feu. 

Éty.  de  fourgouniar  et  de  otre ,  celin  qui 
tisonne.  Y.  Fourc,  R. 

FOURGOUNIAIRBS,  S.  m.  pi.  (four- 
gouniiîrés).  Boulleurs,  hommes  oui  battent 
l'eau  et  fourgonnent  dans  les  herniers ,  les 
crônes  et  les  sourives,  pour  forcer  le  poisson 
i  donner  dans  les  61els. 

Éty.  de  fourgouM ,  fourgon ,  perche ,  et  de 
la  lerm.  aires,  qui  agit  avec  le  fourgon.  Y. 
Fourc,  R. 

FOURGOUNIAR ,  Y.  Fourgounegear. 

FOURGOUNIBR,  s.  m.  (fourgounié). 
Tisonneur,  celui  qui  est  chargé  d'attiser  le  feu 
du  four. 

Ety.de/0ur5f0wwel  de  ter,  l'ouvrier  du 
fourgon. 

FOURJBT,  dl.  Y.  Forojet. 

FOURIfBOU,  s.  m.  (fourleôu) ,  dl.  mni- 
cvniAu,  rooMAv.  Registre  qm  contient  le 

Srix  auquel  ont  été  flxées  les  denrées  sujettes 
la  taxe,  comme  le  blé,  etc. 

FOURM... ,  Y.  à  Form.,. ,  les  mots  qui 
manquent  à  Fourni... 

FOURMAGE,  Y.  Froomagi  et  Form, 
Rad. 

FOURMAGEAR,  Y.  Froumagear. 

FOURMELA,  S.  f.  (fourmèle).  Eneaste- 
lure,  resserrement  de  la  partie  de  la  moraille 
du  sabot  du  cheval,  du  ooté  des  talons. 

FOURMEBIT,  S.  m.  (fourméin].  Nom 
qu'on  donne ,  en  Languedoc  ,  av  froment 
barbu.  Y.  Frouinsnt. 

FOURMBNTAI.  et  ^    ^ 

FOUBlEBNTAIJBT ,  i.  m.  Noms  da  fro- 


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Î76 


FOU 


mental ,  en  languedocien.  V«  FrotÊmeniala 
et  Fruet,  R. 

FOURMBTA,  8.  f.  rfourméte),  dl.  Dim. 
de  fùurma.  C'est  aussi  le  nom  d'une  sorte 
de  fromage.  Y.  Farm,  R. 

FOUR1IIDABI.B,  V.  FormiiahU. 

FOURMIG ,  rssH ,  ro«BB ,  rABM  ,  radical 
prb  du  latin  formica^  œ,  fourmi ,  qu'on  fait 
dériver  de  fera,  porter,  et  micas,  des  miettes. 
Formica  dicta  ett  ab  eo,  quod  ferai  micas 
farriêf  Servius.  Mais  ce  mot  vient  probable- 
fnent  du  grecpt>p(Aa(,  oococ  (burmax,  akos), 
éolien,  pour  iJitSp(jiT)|  (murmex) ,  fourmi. 

De  formica,  par  le  changement  de  o  en  ou 
et  du  e  en  g,fourmiga,  fourmig,  fourm; 
d*où:fotirmt^a,  Fourmigu-ier^Fourmigu- 
egear,  Fourmigu-era,  Formica-Uo,  Four- 
nigu-egea-mint  ,  Foumigu-ier. 

De  fourmig,  par  le  changement  de  g  en 
lh,fourmHh;(ïoii  :  Fourmilha-ment,  Four^ 
milh^ar  ,  Fourmilh-'ier  ,  Fourmilh-iera  ; 
Farm-in  ,  Ferm-i  ,  Ferm-igera  ,  Fer- 
mister,  Âr^roumic,  Arroumic-ada ,  Ar* 
roumit,  Fourmii^ ,  FromÂt,  Firm^i,  Fir- 
migê-ar  ,  Firmig-ier  ,  Firmigea-^nent , 
H^rm-ie. 

rOURMIOA»  s.f.  (fourmique); 


rooBMiii ,  rovmmoA ,  rjuwni ,  aoobhic  ,  Aaaoo- 
■n-,  AaaooMic.  Formica,\iài.  Hormiga,  esp. 
Formiga^  porL  cat.  Fourmi,  Formica,  Lin. 
genre  d'insectes  de  l'ordre  des  Hyménop- 
tères et  de  la  famille  des  Formicaires  ou 
Myrmèges,  dont  on  connaît  beaucoup  d'es- 
pèces. 

Ély.  du  lat.  formica,  V.  Fourmig^R, 

Dans  les  fourmis,  comme  chez  les  abeilles, 
on  distingue  trois  sortes  d'individus,  les 
mâles,  les  femelles  et  les  neutres.  Les  mâles 
et  les  femelles  sont  pres()ue  toujours  ailés. 

On  retire  de  la  fourmi  rouge  un  acide  par- 
ticulier connu  sous  le  nom  d'acide  formique. 

Les  petits  corps  oblongs  qu'on  trouve 
dans  les  fourmilières  sont  les  oeufs  de  ses 
insectes ,  leurs  larves  ou  leurs  nymphes. 

FOURBnOUEOEAR,  dl.  V.  Fourmi- 
Ihar  et  Fourmig,  R. 

FOtJBaaOUBRA,  dg.  Formiguer,  cat. 
V.  Fourmiguicra  cl  Fourmig^  R. 

FOURMIOIIIER ,  s.  m.  (fourmiguié)  ; 
rovmiuoBB  ,   TimA-umooA  «    Taoott a-coobi.  , 

&OVOABT,      nc-D»-CO&'-OB-fBB».    TOrCOl      fOUr- 

millier,  YunœtorquiUa,  Lin.  oiseau  de  l'ordre 
des  Grimpeurs  et  de  la  famille  des  Guneiros- 
ires  ou  Sphénoramphes  (à  bec  en  coin),  qui 
passe  l'été  dans  nos  pays. 

£ty.  Ainsi  nommé  parce  qu'il  se  nourrit 
habituellement  de  fourmis.  V.  Fourmig^R, 

La  femelle  de  cet  oiseau  pond  ses  œufs  au 
nombre  de  huit  à  dix ,  sur  la  poussière  de 
bois  pourri,  qui  se  trouve  dans  les  trous  des 
\ieux  arbres.  Ges  œufs  sont  d'un  beau  blanc. 

FOURMIOIIIER ,  s.  m.  (fourmiguié).  V. 
Fourmilhier. 

FOURWIIiHâBffENT ,  s.  m.  (fourmilla- 

mein)  ;  roaunoASBirr,  roimn««AMSirr.  rooa* 
MMvsoBAMBVT ,  dl.  FormicoUo  ,  lat.  For- 
micolamento ,  ital.  Hormigamiênîo  ,  esp. 
Fourmillement ,  picottement  qui  produit  un 
sentiment  semblable  à  celui  qu'occasionne- 
raient des  fourmis  en  courant  sur  la  peau. 


FOU 

Éty.  de  fourmilhar  et  de  meni.  Y.  Four- 1 
mig ,  R.  1 

FOIJRllILHAR,¥.n.(fourmilhà);  rovs- 

monsoBAB  ,  munosAm  ,  wovwanmjm.  Hor- 
mt^uear ,  esp.  Formiguar^  port.  For  mi- 
carcy  ital.  Fourmiller,  abonder,  être  en  grand 
nombre;  picoter  entre  cuir  et  chair,  dé- 
manger. 

Éty.  de  fourmilha  pour  fourmig,  et  de  ar^ 
faire  comme  les  fourmis  ou  nombreux 
comme  elles.  V.  Fourmig  ,  R. 

FOURMILHA8  ,  Alt.  de  Fournilhas , 
V.  c.  m.  elFourn,  R. 

FOURMILHIER,  S.  m.  (  fourmilbié)  ; 

,    AMIOOIUCABA  ,    ruUU- 

iMiuncMA,  rAKHBTBa  et 
I.  FormicajOy  ital.  Hor- 
miguero,  esp.  Formigueiro^  port.  Formi* 
^uer,  cat.  Formtrartum ,  basse  lat.  Four- 
milière, retraite  des  fourmis;  fig.  multitude, 
réunion  d'un  grand  nombre  de  personnes. 

Éty.  de  fourmilh  et  de  tfrf, habitation  des 
fourmis.  V.  Fourmig ^  R. 

FOURMILHIER ,  Oiseau.  Y.  Fourmi- 
guicrti  Fourmig,  R. 

FOURMILHIERA,  Y.  Fourmilhier  et 
Fourmig,  R. 

FOURMOIR,  Y.  Fermoir. 

FOURMULA,  Y.  Formula  et  Form,  R. 

FOURN,rovwmt,  rom,  radical  pris  du 
latin  fumus,  i ,  four,  que  les  uns  ont  fait  ve- 
nir de  fw^ui,  noir,  oDscur;  d'autres  de  far, 
/arrû ,  grain ,  farine  qui  en  provient ,  parce 
que  c'est  dans  le  four  qu'on  la  fait  cuire  ; 
enÔn,  Vossius  pense  qu'il  pourrait  être  dé- 
rivé du  grec  ^ op^^  (phorbè) ,  aliment ,  nour- 
riture ,  quia  xn  eo  panis  coquitur. 

De  fumus,  par  apoc.  et  changement  de  u 
enou,foum:  d'où:  Fourn;  Foum-ada, 
Fum-ar,  Hourn-era,  Foum-ier,  Foumeir- 
oou ,  Foumeir 'Oun,  Foum-el,  Fournel-ar, 
FoumeUet,  Fourn-eou  ,  Foum-ilha  ,  En- 
foum-ar  ,  Foumel-at  ,  Fourn- esa ,  En- 
foum-ai ,  Fourn  a ,  Foum-agea ,  Fourn- 
agi ,  Fourn^ch'iu,  Fourn-egear ,  Fourn- 
ée, Foumi-al,  Foumigar  fEn-fourn-ar  , 
En-fourn-at ,  D-is-en-fournar  ,  Af-foum- 
el'ar,Fom,  Fom-agia^Fom-ais,  Forn- 
at,  Forn-elyForn-elh,  Forn-ee,  Fom-ier, 
Furn-aire. 

FOURN,  2 ,  radical  pris  de  l'ilal.  fomire , 
fournir,  pourvoir  au  nécessaire,  donner, 
garnir ,  contribuer ,  que  Ferrari  fait  dériver 
du  lat.  omare ,  qui  avait  la  même  signiûca- 
tion  chex  les  anciens.  On  le  fait  dériver  aussi 
de  four ,  fourn ,  pourvoir  le  four. 

De  fomire,  par  apoc.  forn,  el  parle  chan- 
gement de  o  en  ou,  fourn  ;  d'où  :  Foum-i- 
meni,  Fourn-ir ,  Fourn-ity  Fottrn-i##ur, 
Fourn-ilura,  Fer- fournir. 

FOURN ,  s.  m.  (four) ,  et  impr.  roomr  et 
rooR.  Forno ,  ital.  port.  Homo ,  esp.  Forn, 
cat.  Four ,  lieu  voûté  en  rond  et  ouvert  par- 
devant  ,  où  l'on  fait  cuire  la  pâte. 

Èly.  du  lat.  furnue,  m.  s.  V.  Fourn ,  R. 

Les  fours  étaient  déjà  connus  du  temps 
d'Abraham ,  d'après  le  t.  17  du  G.  15  de  la 
Genèse.  Ils  furent  inventés  en  Egypte  par  un 
nommé  Annus ,  selon  Suidas ,  et  les  Phœni- 
ciens  en  introduisirent  l'usage  en  Europe , 
Tan  583,  de  la  fondation  de  Rome. 

Fourn  hanares,  four  banal. 


FOC 

Dam  un  four  tm  nomme  : 

ATRE.  AIRE  o»  SOLE.  U  puil*  hmhomJiê  «k  V^à 

pUw  U  fin, 
CEINTURE,  k  iMrloUriMr  «r  I^^mI  W    «e4i«  m» 


CHAPELLE,  DOME  M  CUL,  Uvo«i««  m  ttraM  4« 


AUTEL  ,  U  Atiwmt  da  Ibar  ,  ca  tabUiM  pUcM  dvmt  la 

booeb*. 
BOUCHE .  U  gncala. 
BOLCHOIR  ON  FERMOIR  .  U   plaqaa  Mii41«  .  «a  es 

pierre  ,  Mrvaat  i  fcnntr  la  boadw  { tm  ptrtm  ). 
AISSELLE ,   pwila  a'aa  Umt  qal  forme  «m  rém ,  ^«m- 

•••lira ,  depaâ  U  aaiwiacw  da  U  Toâia  jatqa'a  tatàùi  à» 

■a  hanlMir. 
DURAS ,  coadaha  prall(|né«  à  tAii  da  foar  poar  Ulcr  la 

cooibasliofi. 
Omnomamf&urmU ,  la  IIm  oè  la  Coar  aM  plae4. 
ALLUBIE  oa  FLAMBART.  lat  noreaaai  de  Ma  aUMi^ 

qn'oQ  met  à  l'entrée  da  four  poar  réclaiiar. 
CHARGER  LE  FOUR  ,  e'aet  y  meitia  le  bule  odaeaMirc 

pour  le  duafTcr. 
PORTE  ALLBBCE ,  la  réobaad  ear  leqad  oa  met  1  V/iaii« 

tmfimmbmrt. 

Parties  acceeeoireê  : 

LE  FOURNIL  ,  V.  Fpmrgnmt. 
LE  FOURGON  ,  V.  /Wa/fwm. 

LE  RABLE ,  V  RiMe. 
L'ÉCOUVILLON  ,  V.  EêemAitton. 
BOUÉE  ,  k  vapear  da  pela  qui  ▼leat  d'Iira 

qni  e'aTanee  à  la  gneale  da  bar. 
LORIOT,   k  baqaet  rampU   d'eaa 

l'ëooaviUoo. 

fft>iniN-A-BaicA}ro«MiDB  TBOOiJsa.  Four 
à  brique ,  dans  lequel  on  fait  cuire  la  brique , 
la  tuile ,  etc. 

Dans  ce  four  on  nomme  : 

CHAUFFERIE ,  l'eadrolt  qai  ptde^e  k  booiUnk. 
BOMBARDE  ,  k  grande  gHcale  da  fbar.  toâtde  en  «ifiea  . 

qui  préeèda  ka  arebce  et  dane  laqaalk  oa  awt  k  kâ. 
ARCHES  ,  le*  fika  d'areadae  qni  eont  k  boM  da  kar. 


ailfboraé  ,   el 


FOORN-oB-cAi» ,  S.  m.  (four-dé-caous)  ; 
roiia-D*ACAvs.  Four  à  cJiaux ,  constructioD 
en  forme  de  four,  composée  avec  de  la  pier- 
re calcaire  ou  chaux  carbonatée ,  destinée  è 
priver  cette  pierre  de  l'acide  carbonique  et  de 
l'eau  de  crystallisation  qu'elle  contient,  ptr 
l'action  du  feu ,  pour  la  convertir  en  chaux. 

FOURNA,  s.  f.  (fôume).Nombaslim.  de 
la  pelle  du  four.  V.  Pala  et  Fourn ,  R. 

FODRNACHIN,  S.  m.  (  foumatchlD  ). 
four  k  recuire  les  creusets ,  terme  de  ver- 
rier. Gar. 

Éty.  V.  Fourn,  R. 

FOURN ACHOU,  S  m.  (  fonmàtchoo  )  ; 
Foumier ,  à  Nice.  Le  crenilabre  ou  lutian 
mélops ,  Crenilabrui  melope ,  Dict  Se.  Nat. 
Lutjanut  melope ,  Risso  ,  Labrue  melope , 
i^in.  poisson  de  l'ordre  des  Holobrancbes  et 
de  la  fam.  des  Acanthopomes  (  à  opercules 
épineuses),  qui  aquiert  la  longueur  d'un  dé- 
cimètre. 

FOURNAOA,  s.f.  (foumàde);  cmba. 
Furnata  et  Fomeria,  basse  lat.  Fornata  , 
ital.  Homada,  e^p.  Fomada,  port.  cat. 
Fournée ,  la  quantité  de  pain ,  de  chaux  oa 
de  gypse  qu'on  peut  faire  cuire  à  U  fois  dans 
un  four. 

Éty.  de  fourn  et  de  ada  ,  four  rempli.  V. 
Fourn,  R. 

FOURNAOEA,  V.  Fournagi  et  Fotim, 
Rad. 

FOURNAOEAR ,  Gare.  V.  Enfoumar. 

FOURNAGI,  s.  m.  (fournàdgi); 


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FOC 

oBiUfeiA,  allé.  titr.  Puma^ 
gium  »  basse  lat.  Homago,  esp.  Foornage , 
ëroil  que  les  seigneurs  staieDl  sur  les  fours 
banaux;  le  pris  de  la  cuisson  du  pain  ;  pain 
que  Ton  donne  au  boulanger  en  payement. 

Éty.  de  Foum,  R.  el  de  agi^  œ  qu'on 
fait  au  four  ou  k  cause  du  four ,  fumagium , 
en  basse  lat. 

FOOBNAS.  V.  Foumal. 

FOURNBGEAR,  ▼.  n.  (foumedjà); 
covm.  Fornear,  port.  Cuire  le  pain  au  four, 
l'enfourner  :  Qu*imra  foumegea*  ?  quand 
cuisez-vous? 

Éty.  dtfimm,  four,  et  deêgear,  mettre  ou 
passer  au  four.  V.  Foum,  R. 

FOURNBGiSlB ,  ▼.  n.  dl.  Terme  de  tua- 
smanme;  passer  au  four,  étouffer  au  four, 
on  le  dit  des  cocons  qu'on  y  met  pour  faire 
périr  les  chrysalides.  V.  Foum,  R. 

FOURNBOUIER,  AU.  de  Farmiguier, 
v.c  m. 

FOURNBmOOU,  s.  m..V.  fotimet- 
roun  et  Fcmm,  R. 

FOURNEmOUN,  s.  m.  (foumeirôun). 
Terme  de  mépris  pour  désigner  un  mauvais 
gar(on  boulanger. 

Éty.  Dim.  de  foumier.  V.  Foum,  R. 

FOURliBIROIIN ,  S.  m.  ■« 


Blatte  des  cuisines ,  bét$  noire  du  cuiHnes, 
grugeur  ou  bète  des  boulangers,  BlaUa 
ùrientalis,  Lin.  insecte  de  l'ordre  des  Orthop- 
tères et  de  la  fiim.  des  filattes ,  originaire  du 
Levant. 

Èty.  de  four,  parce  que  aimant  la  chaleur 
ces  animaui  se  tiennent  ordinairement  près 
des  fours.  V.Fotcm,  R. 

FOIIRNBIROIIN ,  S.  m.  (foumeirôun). 
Nom  qu'on  donne,  dans  le  déparlement  des 
Bouches-du-Khône ,  au  rossignol  de  murail- 
le, V.  Coua-roussa:  et  dans  d'autres  en- 
droits, selon  M.  d'Anselme»  au  PiUhou, 
V.  ç.  m. 

Éty.  Parce  qu'il  se  tient  toujours  dans  des 
trous,  comme  dans  un  four.  V.  Fourn,  R. 

FOURNEI.,  s.  m.  (fournèl)  ;  ro«raa»T.  V. 
FoumeoUj  comme  plus  usité. 

Éty.  du  lat.  /Wmti#,  d'où  fumeUui  dim. 
tifourneL  V.  Foum,  R. 

FOURNEL,  s.  m.  dl.  Grillade  de  châtai- 
gnes qu'on  fait,  par  régal,  à  la  châtaigneraie 
même  :  tuyau  de  cheminée.  Sauv. 

FOURNEIi  DB  tmuAj  dl.  Foomeau  de 
gazon  ^o6ic^.  Sauv.  V.  Foicm,  R. 

FOURNEL ,  s.  m.  d.  bas  lim.  Cheminée 
d  une  maison  :  BotUarlou  fet  eifoumel,  met- 
tre le  feu  à  la  cheminée.  V.  Chamineya. 

Éty.  ûefourn  et  du  dim.  el.  V.  Foum^ 
Rad. 

FOURNELAGI,  s.  m.  (foumelàdgi). 
Éeobuage ,  l'action  de  brûler  les  terres ,  les 
mottes, dans  les  champs. 

FOURNEUkR,  V.  n.  (foomelâ):  Aroom- 
muMjkm.  Faire  brûler  la  terre  dans  les  champs 
en  fentassant  en  forme  de  pyramide.  Vdy. 
Foumeou;  Ecolmtr ,  faire  brûler  les  broua- 
sailles. 

Éty.  de  foumelf  foomeaa ,  et  de  la  lerm. 
aet.  ar^  faire  des  foumeaui.  V.  Foum,  R. 

FOURNELAR,  dl.  m.  S.  que  tubar  seya. 
V.  Seya. 

FOURNBLBT,  S.  m.  (ffursolé);  oumm». 


FOU 

Paire  tou  foumeUt,  on  le  dit  des  femmes 
qui  pour  mietix  se  chauffer  relèvent  un  peu 
leurs  robes  près  du  feu,  comme  si  elles  vou- 
laient l'envelopper. 

teijk  de  fournel  et  de  la  term.  dim.  et, 
petit  fourneau.  V.  Fourn,  R. 

FOURNEOU,  s.  m.  (foumèou)  ;  Fomelo, 
anc.  esp.  Fomelly  cat.  Homillo,  esp.  mod. 
Fomilio,  port.  Fomello,  ital.  Fourneau, 
vaisseau  propre  à  contenir  du  feu  ou  à  opérer 
la  combustion  ou  la  fusion  de  quelque  ma- 
tière. 

Dans  un  fourneau  on  nomme  : 

FOTER ,  la  eapMili  MipMeurc  du»  UqMU«  oo  met  le 

eooibtwtible. 
CENDRIER  ,  U  evpMiU  inférieure  âêm  Iwpiellc  tombe  la 


FOU 


277 


GRILLE ,  lee  barrwoz  d«  fer  qui    •^tarent  cm   âna 
eapaeit^. 

Êty.  du  lat.  furnus,  ou  de  la  basse  lat. 
farnellui.  V.  Foum^  R. 

FOURNEOU ,  s.  m.  Tas  de  mottes  que 
l'on  fait  brûler  dans  les  champs ,  avec  des 
broussailles.  Vôy.  Faire  de  fourneouê , 
écobuer. 

FOURNEOU,  s.  m.  On  donne  encore  ce 
nom  au  couvet,  ou  pot  de  terre  ou  de  métal 
dans  lequel  on  met  de  la  braise  et  que  les 
femmes  placent  sous  elles  pour  se  réchauffer. 
V.  Preeatori  el  Eteauffeta. 

FOURNES,  s.  m.  (fournès),  dl.  Un 
tuilier.  V.  Teoulier. 

Éty.  de  la  basse  lat.  fornesium  ou  de  foum, 
et  de  es.  V.  Foum,  R. 

FOURNE8A ,  s.  f.  (foumèse)  ;  BominmA. 
Furnesium,  basse  lat.  Fomace,  ital.  Hor- 
naza ,  esp.  Fornalha ,  port.  Fomal ,  cat. 
Fournaise,  t.  de  prétiicateur  dont  on  ne  se 
sert  qu'en  parlant  de  l'enfer. 

Ëty.  du  lat.  fornaeis ,  gén.  de  fomax , 
probablement  dérivé  du  grecotl»^  (phôs), 
lumière,  feu,  ou  de  furnus,  V.  Foum. 

FOURNIiUL,  s.  m.  (foumiàl) ,  d.  bas  lim. 
Fomtftum ,  basse  lat.  Fournil,  lieu  couvert, 
construit  devant  beaucoup  de  fours,  pour 
mettre  k  l'abri  le  pain  et  les  personnes  qui 
s'en  occupent. 

Éty.  de  foum  et  de  al,  qui  tient  au  four. 
V.  Fourn,  R. 

FOURNIAR ,  V.  Esfoumiar  et  Nie,  R. 

FOURNIAU ,  V.  Foumiou  et  Nis,  R. 

FOURNIGAR,  v.  n.  (fournicâ);  Fomicar, 
cat.  esp.  port.  Fomicare,  ital.  Forniquer, 
commettre  le  péché  de  la  fornication. 

Éty.  du  lat.  fornix,icii,  nom  qu'on  don- 
nait, a  Rouen,  à  des  chambres  basses,  qu'ha- 
bitaient les  courtisannes ,  et  de  ar ,  aller  dans 
les  fornix,  V.  Fourn,  R. 

FOURNIGATTON.s.  f.  (foumicatkM)) ; 
rotnmicATiBi.  Fomicaiione ,  ital.  Fomiea- 
eion,  esp.  Fomicaçào,  port.  Fomicaeià, 
cat.  Fornication ,  commerce  charnel  des 
personnes  libres. 

Éty.  dtfomiœ  et  de  «ito.  Y.  le  mot  pré- 
cédent et  Foum,  R. 

FOURNICIATOUR ,  S.  m.  (foumicatéur); 
Fomieatore,  ital.  Fomieador,  esp.  port. 
Fornicateur,  celui  qui  commet  le  péché  de 
fornication;  on  dit  aussi  fomicatrice,  en 
français. 

Éty.  de  fowmiear  ei  de  cmr» 


POURNIER,  s.  m.  (fournie):  Fumertue, 
basse  lat.  Fomeiro,  port.  Forner,  cat.  Hor- 
nero,  esp.  Fornaie,  ital.  Fournier,  celui  qui 
tient  un  four  à  ferme  ou  autrement. 

Ëty.  du  lat.  /arnartue,  m.  s.  ou  de  foum 
el  de  ter,  ouvrier  du  four.  V.  Foum,  R. 

FOURNIER ,  s.  m.  (fournie).  Nom  qu'on 
donne,  à  Nice,  selon  M.  Risso,  au  lutjan  nié- 
lops,  V.  Foumachou,  h  (nageoire  dorsale),  à 
seize  rayons  aiguillonnés  et  ailés  ;  l'anale  va- 
riée; une  lunule  brune  derrière  les  yeux. 
Au  crénilabre  ou  lutjan  cendré,  CrenHabrus 
cinereus ,  Dicl.  Se.  Nal.  Lutjanuê  cinereui , 
Risso.  Labruê  griseuê ,  Gen.  poisson  de 
l'ordre  des  Holobranches  et  de  la  famille  des 
Acanlhopomes  {k  opercules  épineuses) ,  gris 
avec  des  points  obscurs  ;  une  tache  noire  ^ 
la  base  de  la  queue  ;  longueur,  un  décimètr» 
et  demi. 

FOURNIERA,  S.  f.  (fourniére);  Bornera^ 
esp.  Fomiera ,  port.  Fourniére ,  celle  qui 
tient  ou  dirige  un  four.  V.  Foum,  R. 

FOURNIOA,  Ait.  (\eFourmiga,  v.  e.  m. 

FOURNIGAR,  V.  FarfouUliar  et  Four- 
milhar. 

FOURNIGAR,  d.  du  Var.  V.  Foiir^ou- 
negear  et  Fourn,  R. 

FOURNIGOUN,  S.  m.  (foumigoun).  Pe- 
tite fourmi.  Gare. 

FOURNIGUEGEAR,  Y.  Fourmilhar. 

FOURNIOUEGEAMENT,  dl.  V.  Four- 
milhamentei  Fourmig,  R. 

FOURNIGUIER,  S.  m.  V.  FourmtlAier; 
pour  la  fourmilière,  V.  Fourmt^iiter ;  et 
pour  l'oiseau,  V.  Fourmig,  R. 

FOURNILHA,  s.  f.  (fournille)  :  romunL  , 
roomiA.  Bourrée,  menus,  branchages  que 
l'on  emploie  pour  chauffer  le  four.  Voy. 
Broundilha. 

Ëty.  de  fournel  de  la  term.  Uha,  litt.  tout 
ce  qu'on  met  dans  le  four,  sous-enlendu  pour 
le  chauffer.  V.  Foum,  R. 

FOURNILHAR ,  V.  n.  (  fournillà  ). 
Chercher  de  la  bourrée,  de  la  broussaiUe. 
Gare. 

FOURNILHAS,  s.  f.  pi.  (foumilles) ,  et 
impr.  wovumujkM.  BroussaiUe  pour  chauffer 
les  fours. 

Éty.  de  foum  et  de  itha,  tout  ce  qui  sert 
à  chauffer  les  fours.  V.  Fourn,  R. 

FOURNIMENT  ,  S.  m.  (  foumiméin  ). 
Fourniment ,  étui  dans  lequel  les  chasseurs 
portent  la  poudre.  V.  Fiasca. 

Éty.  de  fournir.  V.  Foum,  R.  2. 

FOURNIMENT  ,  S.  m.  Fomectmeiito , 
port.  Fournissement ,  fonds  que  chaoue  as- 
socié doit  mettre  dans  une  société.  V.  F'ourfi, 
Rad.  2. 

FOURNIOU,S.  m.  (fourniâou)  ;  ronmov, 
BM'ooKmov.  Branchier,  oiseau  oui  est  seule- 
ment sorti  de  son  nid,  qui  peut  a  peine  voler 
de  branche  en  branche. 

Ëty.  de  four,  ponr  f  ornera,  dehors,  et  de 
fiiaii,  nid,  hors  du  nid,  qui  vient  <fen  sortir. 
V.  Nié,  R. 

FOURNIR ,  V.  a.  (fournir)  ;  vom»«  , 
tfovBMBB.  Foumire,  bas  lat.  Fondre,  ital. 
Fomir ,  esp.  cat.  port.  Fomecêr  ,  port. 
Fournir,  pourvoir,  subvenir,  contribuer; 
vendre  habituellement  à  quelqu'un. 

Ëty.  de  fourn  et  de  <r,  remplir  le  four. 
V.  Foiini,R.  2. 


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278 


FOU 


FOOBNI8BT ,  8.  m.  Un  des  noms  lang. 
et  rouerg.  de  la  fourmi.  V.  Fourmiga  et 
Faurmig ,  R. 

FOURNUUIAMEBfT,  S.  m.  (fournissa- 
mein).  Fournissement,  mise  de  chaque  asso- 
cié. Gare. 

POURNI88IIR ,  s.  m.  (fournissùr)  ;  rov»- 
■OMTO*.  Fournisseur,  celui  qui  entreprend  de 
faire  la  fourniture  de  quelque  marchandise, 
de  quelque  denrée ,  etc. 

Éty.  de  fournir  ei  de  ur,  celui  qui  fournit. 
V.  Faurn,  R.  2. 

FOURNIT,  IDA,  lA,  adj.  et  p.  (fourni, 
ide,  ie)  ;  Fomeeido  tiFomido,  porL  Fourni, 
ie,  plein. 

Éty.  de  Fottrn,  R.  2.  et  de  it, 

FOORNITUIIA,  8.  f.  (fourniture);  roim- 
ramiT,  rBommmrr.  Fomiwwdo,  îtal.  For^ 

neeimento,  port.  Fourniture,  quantité  néces- 
saire d'une  chose  fournie  ;  ce  que  les  tailleurs 
et  autres  ouvriers  ont  l'habitude  de  fournir. 
En  t.  de  facteur  d*orgues,  jeu  qui,  a?ec  la 
cymbale ,  sert  à  donner  le  ton  au  chœur. 

Éty.  de  fournit  et  de  ura ,  tout  ce  qui  est 
fourni.  V.  Foum^  R.  2. 

FOUROU,  s.  m.  (féuron),  dl.  romnwo. 
Sergent,  huissier,  valet  de  ville.  Y.  Ser géant, 

Êly.  du  lat.  /Ur,  pris  dans  le  sens  de  valet« 

FOUROUCH,  d.  toul.  V.  Farouch. 

FOUROUNGLB,  d.  m.  V.  Furounele. 

FOURQUBGEAR,  V.  a.  (fourquedjà),  dl. 
Remuer  à  la  fourche ,  faner  Therbe  d'un  pré 
en  ja  retournant  pour  la  faire  sécher. 

Éty.  de  fourca  et  de  egear,  agir  avec  la 
fourche.  Y.  Foure^  R. 

FOURQUEIROUN,  S.  m.  (fourqueirôun). 
V,  Fourchoun  et  Foure ,  R. 

FOURQUBI«A ,  s.  f.  (fourquèle),  dim.  de 
fourca.  Y.  Foureora  et  Foure,  R. 

FOURQUETA ,  s.  f.  (fourouète)  ;  Four- 
quiVka^  port.  Petite  fourche.  Y.  Fourcheta, 

Éty.  de  fourca  et  de  e(a,  dim.  Y.  Foure, 
Rad. 

FOURQUETA ,  8.  f.  (fourquète).  Foii r- 

Î guette,  espèce  de  croix  de  fer  ou  de  cuivre  ï 
aquelle  on  Gxedes  lignes,  et  qu'on  plonge 
ensuite  au  fond  de  l'eau,  d'où  on  la  retire,  an 
moyen  d'une  corde,  pour  prendre  du  poisson. 

Ètf,  Four  quêta,  dim.  de  fourca,  petite 
fourche,  Y.  Foure ,  R.  pour  fourchette  Y. 
Foureheta. 

FOURRADA,  s.  f.  (fourréde),  dl.  Paillas- 
son. Y.  Palhasêoun;  pour  cabane,  Y.  Bresta 
et  Four,  R. 

FOURRAOEAR.  V.  a.  et  n.  (fourradjà), 
Forragear,  esp.  port.  Forre/ar ,  port.  Fo- 
raggiare,  ital.  Fourrager,  ravager,  couper 
et  amasser  du  fourrage. 

Éty.  de  fourragi  et  de  ar.  Y.  For ,  R. 

FOURRAOI,  s.  m.  (fourràdgi);  rom- 
BA«s ,  rsu ,  9AMetvmA ,  ramutoBA.  Foraggio  , 
ital.  Forrage,  esp.  Forragium,  basse  lai. 
Forragem,  port.  Fourrage,  nom  collectif 
des  herbes  sèches  qu'on  donne  à  manger 
am^  bestiaux. 

Éty.  du  Ut.  farrago ,  suivant  Nicot ,  parce 
qu'on  trouve  ce  nM>t  dans  Yirgile,  ayant 
à  peu  près  le  même  sens ,  formé  de  /ar,  qui 
désignait  autrefois  toute  sorte  de  grain ,  et 
par  conséqsent ,  les  aliments ,  la  pâture  ; 
du  celt.  fiurragium,  selon  d'autres.  Voy. 
Far,R.  ^^  ^ 


FOU 

FOURRAR,  V.  a.  (fourra);  Foderarêf 
ital.  Aforrar ,  esp.  Forrar  et  Folrar,  cat. 
port.  Fourrer ,  garnir ,  doubler  de  fourrure  ; 
mettre  une  chose  dans  un  réduit  caché, 
comme  dans  un  fourreau  ;  placer  mal  à  pro- 
pos; donner  des  coups,  battre;  dans  ce 
dernier  sens,  fourrer  n'est  pas  français. 

Éty.  de  la  basse  lat.  foierare ,  ou  de  l'ail. 
futteren ,  m.  s.  Y.  Four ,  R. 

Fourrar  un  gouê ,  en  dl.  signifie  piller 
un  chien,  l'exciter  à  mordre.  Y.  Abhourrar. 

FOURRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fourra, 
àde)  ;  Furratus  et  Forratus  ,  basse  lat. 
Fourré,  ée.  Y.  Four,K. 

Lenga  fourrada ,  langue  fourrée ,  langue 
de  boeuf,  de  cochon ,  de  mouton ,  recouver- 
tes d'une  autre  peau  que  la  leur ,  et  avec  la- 
quelle on  les  fait  cuire. 

FOURRAT-BOURRAT  ,  (  fourrà-bour- 
rà),  expr.  prov.  Pour  dire  pèle-méle.  Y. 
Four,  R. 

Tout  fourrat-^bourrat ,  tout  bien  consi- 
déré, tout  bien  accepté. 

FOURRE ,  s.  m.  anc.  b^arn. 

Ei  êeran  loduaix  per  fourre,  lo  melhor 
aui  sera  possible.  Fors  et  Gost.  de  Béam. 
Rubr.  Deus  estats. 

Ëty.  Forro  en  cat.  et  en  esp.  signifie 
doublure ,  ou  de  four  •  impôt. 

FOURREOEAR,  V.  a.  (fourredjà) ,  dg. 
Disperser. 

Ëty.  du  lat.  foras-agert, 

FOURREOIAR,  v.  a.  vl.  wovmumum. 
Fouiller,  fossoyer.  Y.  Fourragear. 

Éty.  de  la  basse  lat.  foderare ,  dérivé  du 
lat  fodere.  V.  Fotr,  R. 

FOURREIAR  ,  vl.  Y.  Fourragear  et 
Far,R. 

FOURRELIAR,  v.  a.  (fourrelià),  dl. 
rovnuAv.  Faire  le  cocon,  en  parlant  des  vers 
à  soie. 

Éty.  de  fourrel,  cocon,  et  de  iar.V.  Four, 
Rad. 

FOURRELS,  S.  m.  pi.  (fourrèls),  dl. 
Cocons  ou  coques  de  vers  à  soie.  Y.  Cou- 
eoun  et  Four,  R. 

FOURREOU ,  s.  m.  (fourrèou)  ;  romiBBi., 
ovstiiA .  mnvn.  Fodero,  ital.  Forellus,  basse 
lat.  Fourreau ,  long  étui  sans  couvercle  qui 
sert  à  contenir ,  à  envelopper  et  ^  préserver 
quelque  chose;  robe  d'enfant. 

Éty.  de  la  basse  lat.  forellus  eiforulus,  ou 
du  bas  bret.  feure ,  fourreau.  Y.  Four,  R. 

Fourreou  d*una  cadiera ,  d'un  foutuelh , 
housse. 

Fourreou  d*un  ehivau ,  fourreau,  peau  qui 
couvre  le  membre  viril  du  cheval. 

Fourreou  de  irei ,  fourreau. 

Dans  un  fourreau  de  sabre  ou  â^épét 
on  nomme  : 

CUAPPE ,  raniiMa  d*  méud  qui  ganUi  U  ha«t  da  four- 
r«ia. 

FOURRIALA8  ,  s.  f.  {fonrriiles)  ;  rov»- 
mukicékê ,  dg.  Billes  et  gobiUes ,  petites  boules 
de  marbre ,  que  les  enfants  lancent  avec  le 
pouce. 

FOURRIER,  s.  m.  (fourrié);  Foriers, 
ital.  Furrier ,  esp.  Forriel ,  port.  Fourrier , 
dans  l'infanterie,  sous-ofBcier  chargé  de  dis- 
tribuer aux  soldats  les  billets  de  logement 
lorsqu'ils  arrivent  dans  une  ▼itte;le  même 


FOU 

emploi  dans  la  cavalerie  porte  le  nom  de 
maréchal-des-logis. 

Éty.  de  l'ail,  /^ren,  conduire, ou  du  grec 
(poupoc  (phouros),  gardien,  conducteur. 

FOURRIER,  s.  m.  vl.  rosmu.  Foom- 
geur,  marchand  de  foin. 

Éty.  ûtfouarre ,  foin,  et  de  ier.  Y.  Far, 
Rad. 

FOURRIERA,  s.  f.  (fourrière);  voMmeiwi. 
Pâturage  pour  les  bestiaux ,  mot  conservé 
seulement  dans  cette  phrase.  Mettre  en  /btir- 
riera ,  mettre  un  cheval ,  une  vache,  etc.  en 
fourrière,  les  saisir  pour  cause  de  dégât,  pour 
contravention,  ou  pour  dette  •  et  les  mettre 
dans  une  écurie ,  où  ils  sont  nourris,  à  tant 
par  jour,  au  dépends  de  celui  à  qui  ils  appar- 
tiennent, jusqu  à  la  réparation  du  dommage 
ou  jusqu'à  ce  qu'on  les  vende.  Y.  Far,  R. 

FOURROU ,  s.  m.  (féurrou).  En  dl.  va- 
let de  ville  ,  Y.  Varlet  de  vUla  ,  et  en  d. 
rouerg.  porteur  de  contraintes.  Y.  Sergeant. 

FOURROULH ,  s.  m.  (  fourrouil  ) ,  d.  m. 
Ferrolho ,  port.  V.  Barroulh. 

FOURROULHAR,  v.  a.  (foorrouKlâ) , 
d.  m.  Remuer  longtemps  une  clef  dans  la 
serrure  pour  l'ouvrir.  Y.  Enfourroulkar 
et  Barroulhar, 

FOURROUS,  8.  m.  pi.  (foùrroos).  On 
nommait  ainsi  les  sergents  ou  gardes  des 
capitouls,  à  Toulouse.  Y.  Fourou. 

FOURRUP,  s.  m.  (fourrùp),  dl.  Une  gor- 
gée. Y.  Gourgeada, 

FOURRUPADIS,  8.  m.  (  fourrupadls  )  ^ 
dl.  Sucement,  action  de  sucer. 

FOURRUP  AR,  V.  a.  (fourrupà),  md. 
Sucer,  boire, humer;  pour  l'étymologie.  Y. 
Hurupar. 

FOURRUR ,  8.  m.  (fourrùr).  Fourreur , 
pelletier  qui  apprête  et  vend  des  fourrures. 
Gare. 

FOURRURA,  s.  f.  (fourrure)  ;  Furrura , 
Fourralura  et  Fourura,  basse  laU  Forra^ 
dura,  anc.  cat.  Forro,  cat.  mod.  esp.  Dou- 
blure, fourrure,  peau  qui  sert  à  fourrer. 

Èty.  de  la  basse  lat.  foderare^  dérivé  pro- 
bablement de  l'ail,  futteren ,  qui  a  la  même 
signification.  Y.  Four ,  R. 

Les  peaux  des  animaux  doivent  avoir  été 
les  premiers  habillements  de  l'homme  ;  mats 
on  attribue  l'invention  des  peaux  préparées 
à  Huschenkc ,  roi  des  Perses,  qui  régnait, 
dit-on,  vers  l'an  3600  avant  J.-C 

FOURT,  radical  pris  du  latin  fors,  forlis, 
sort,  hasard,  d'où  :  fortuitus,  fortuit ,  fortm^ 
na,  fortune. 

De  fortuitus,  par  apoc.  et  changement  de 
0  en  ou  :  Fourfutl. 

De  fortuna  par  le  changement  de  o  en  eti  : 
Fourtuna  ,  Fourlun-able ,  Fourtun-at,  /«- 
fourtunat ,  Fourtun-egear,  Af-fourtun-at, 
À'fourtun-ar ,  De-fourtuna. 

FOURT... ,  Y.  à  Fort... ,  les  moU  qui 
manquent  à  Fourt... 

FOURT ,  AIL  de  faum. 

FOURTARE8SA,  dl.  Y.  Forlsfsssa  et 
Fort,  R. 

FOURTEOEAR ,  V.  n.  (  fourte^jà  ) ,  dl. 
Sentir  l'aigre  ;  sentir  mauvais. 

Éty.  de  fourt ,  fort ,  et  de  egear ,  sentir  le 
fort  Y.For<,R. 

FOURTIFIAIRE , 

FOORTIFlAirr, 


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FOU 

FOOaTiriAB, 
FOURTIFIAT,  et 

POOBTTFICATION  y  V.  tOUS  Ces  moU 
parForli/elForl,R. 

FOURTOT,  6.  m.  (foorté),  dl.  Petit  fort. 
dim.de/brl.  \.  Fort  y  R. 

FOURTIJIT  y  UITA ,  adj.  Y.  ForiuU. 

FOURTUNA ,  8.  f .  (fourtùne)  ;  Farluna , 
esp.  ital.  port.  cat.  Fortune,  déesse  à  qui  les 
payens  donnaient  la  disposition  de  tontes  les 
choses  du  monde,  biens,  richesse,  hasard  , 
bonheur,  état ,  condition  où  Ton  est. 

Éty.  du  lat.  foriuna.  V.  FourI,  R. 

$€  faire  dounar  la  hona  fourtuna ,  Tr.  se 
faire  dire  la  bonne  fortune ,  la  bonne  aren- 
ture,  et  non  donner  la... 

Per  fourtuna,  par  bonheur,  par  hasard. 

Dérivés  :  Fourtun-at ,  in-fourtun-at , 
In-fourtuna. 

Se  lou  trouvaviaz  per  fourtuna , 
Eêtacaz  lou  mi  6en,  n*aguez  ge$  depietat. 
Gros,  Portrait  de  Tamour. 

FOURTUNARLE,  ARLA,  adj.  (fourto- 
nible,  àbla),  dl.  Puissant,  robuste,  fort. 
Dooj. 

FCNTRTUNAT ,  ADA ,  adj.  (  fourtuna  , 
âde)  ;  Fortunata,  ital.  Fortunado  et  Affor- 
tunado, esp.  Fortuné,  ée,  heureux,  riche. 

Éty.  du  lat.  fortunatus.  V.  Fourt ,  R. 

Fortuné  n' M  pas  français  dans  le  sens  de 
riche.      

FOURTUNAT  ,  nom  d'homme  (  four- 
tuna) :  Fortunaio ,  ital.  Fortunat. 

L'ftglise  honore  25  saints  de  ce  nom. 

FOURTUNEOEAR,  ▼.  n.  (fourtunedjà) , 
dl.  Chercher  à  gagner  quelque  chose,  à  faire 
quelque  profit;  chercher  aventure,  s'indus- 
trier;  s'aventurer, hasarder  ;  diflerer ,  gagner 
du  temps.  Sauv. 

Éty.  de  fourtuna  et  de  egear ,  faire  fortu- 
ne. V.  Four*.  R. 

FOURTUROUS,  d.  bas  lim.  Y.  Fortu- 
roui. 

FOURUP,  s.  m.  (fourûp),  dl.  Une  gorgée 
d*eau ,  de  vin ,  etc.  Sauf. 

FOURUP AR,  ▼.  a.  (fourupà) ,  dl.  Sucer , 
boire,  humer.  Y.  Fourupar  et  Suçar. 

FOURURA,  s.  f.  (fourûre).  Forure ,  trou 
percé  avec  le  foret. 

FOUS,  s.  f.  (fous).  Fontaine;  d'où: 
fous  y  foux ,  Lafoux,  nom  de  lieu;  fous,  adj. 
V.  FotMc. 

Éty.  du  lat.  fons.  Y.  Font,  R. 

F0U8G ,  CA ,  adj.  (fous,  éusque)  ;  row  , 
roosgvvr,  roiwcABni.  Pose ,  cat.  Fosco ,  ital. 
Pâle ,  sombre ,  obscur  ;  couvert ,  nébuleux , 
en  parlant  du  temps. 

Ety.  du  lat.  fuscus. 

De  vin  ftmsc,  du  vin  couvert. 

A  la  vista  foutca ,  il  a  la  vue  trouble. 

FOUSCA ,  8.  f.  (foùsque).  firouillards  des 
hauteurs  ,  qui  annoncent  ordinairement  la 
pluie.  Gare. 

FOUSCARELETA,  Gare.  Y.  Tambou- 
releta. 

FOU8CARIN ,  INA,  adj.  (fouscarTn ,  ine). 
dim.  de  Fouse,  v.  c.  m.  Pâle,  blafard. 

SouUou  fousearin ,  soleil  couvert  de  va- 
peurs qui  ternissent  son  éclat. 

Vista  fousearina ,  vue  un  peu  trouble. 


FOU 

IrOOBlteRE ,  dl.  Y.  Foultire  et  Fotr ,  R. 

FOUSER ,  s.  m.  vl.  Foudre. 

FOUSESOUN ,  S.  f.  (fouzezéun) ,  dl.  #00- 
sBsooir ,  rovfBMof .  Le  labour  à  la  maille ,  à 
la  houe  ou  à  la  mare  ;  façons  qu'on  donne 
à  la  terre  ;  saison  de  ce  labour  :  Per  fou- 
sesouns,  au  temps  du  labour.  Sauv. 

Ëty.  de  fou,  pour  fouire,  et  de  sesoun, 
sesoun  de  fouire.  Y.  Fotr ,  R. 

FOU88ALOUN,  s.  m.  (foussalôun) ,  dl. 

roocABooii,  rovcAMOO,  romicALOvii.  Frelon, 
bourdon.  Y.  Chabriant  et  Ftc/i,  R« 

Un  broMDkliMÛre  bol  dm  frooc*  foussatouns, 
L'oe  bruyant*  Tolëe  d*  gros  (ralona. 
S«uv. 

FOUS8AT,  Y.  Fossat  et  Fotr,  R. 

FOU8SEOAT,  dl.  Pioché.  Y.  Fouet  et 
Fotr,  K. 

FOUSSIGAR ,  dl.  Y.  Fotitrf  et  Fotr,  R. 

FOU8SII«HAR,  dl.  Y.  Bourgear. 

FOU8SILHOUN ,  S.  m.  (foussillôun). 
Engoulevent.  Gare.  Y.  Tardarassa  et  Falc, 
Rad. 

FOUSSINA ,  s.  f.  (foussine) ,  d.  bas  lim. 
Fichure.  Y.  Fichouira, 

Éty.  du  lat.  fuscina,  trident.  Y.  Fieh,  R. 

FOUSSOUN ,  s.  m.  (fousséun),  dl.  Une 
boue.  V.  Magau  et  Fotr,  R. 

FOUSTERLA ,  Alt.  de  Fouterla,  v.  c.  m. 

FOOTENTEOA-MAR8ENCA  ,  S.  f. 
(fouleintégue-marséinque).  Nom  nicéen  du 
traquet  tarier.  V.  Cuott-roii##ei-^arfial. 

On  a  donné  l'cpithète  de  marsenca,  h  cette 
espèce,  parce  qu'elle  commence  à  paraître  au 
mois  de  mars. 

FOUTENTEOA-NOUSTRALA ,  8.  f. 
(fouteintégue-nouslràle).  Nom  nicéen  du 
traquet  commun.  Y.  Blavet. 

FOUTERLA,  8.  f.  (foutèrle);  rootrBUA, 

rAOTBB&A  ,  r AVTBBIf A  ,  rAOTSMlA  ,  rOOf TmULA  , 
fAmBAmiA,  COOttOVBBLA,  VAMTBBIIA,  rAVBBMJà, 

cvoBAiiB&A ,  cootcAtf  A.  Aristoloche  clématite, 
Aristolochia  clematitis ,  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Aristoloches ,  qui  croit  dans  les 
vignes  et  dans  les  champs,  de  toute  la  Pro- 
vence Méridionale. 

A  Arles,  on  donne  aussi  le  même  nom, 
à  l'Aristoloche  ronde.  Y.  Sarrasina, 

Êty.  du  lat.  fel  terra 9  fiel  de  la  terre,  à 
cause  de  son  amertume ,  d'où  :  feou-terra 
et  fouterla,  par  le  changement  d'une  r  en  (. 
Cette  plante  a  une  odeur  forte  et  une  saveur 
acre. 

Dérivés:  En-fouterUar,  Bn-fouterl-at. 

FOUTEBA ,  s.  f.  (foutèse).  Minutie,  cho- 
se de  peu  d'importance. 

FOUTIMASSIAR,  Y.  Fiehamassiar. 

FOUTIN,  nom  d'homme  (foutîo).  Photin. 

Éty.  de  saint  Photin ,  évêque  de  Lyon,  mis 
è  mort  avec  quarante-sept  autres  martyrs  de 
cette  ville,  en  177  ,  dont  l'Ëglise  honore  la 
mémoire  le  2  juin.  On  le  dit  aussi  pour  niais, 
sot,  imbécile. 

FOUTINPEIRE,  8.  m .  (foutînpelré) ,  d. 
bas  lim.  moustauiol.  Ragoût  de  campagne 
copieux,  mais  non  délicat,  comme  si  l'on  di- 
sait :  Donne4*en  Pierre,  Béron.  hoche-pot , 
viande  de  bœuf  hachée  et  cuite  dans  un  pot, 
souvent  avec  des  marrons  ^  des  navets  ^  etc. 
Poumarède.  1 


FOU 


279 


FOUTI88OUN,  OUNA,  8.  (foutissôun , 
ôune);  ncsAMom.  Petit  morveux,  bianc4>ec, 
petite  impertinente,  qui  veut  faire  des  choses 
qui  ne  sont  point  encore  de  son  âge  ;  homme 
de  peu  d'importance. 

FOUTRIERA ,  Y.  Feoutriera. 

FOUTRIQUET,  S.  m.  (foutriqué).  Ce 
mot  a  à  peu  près  la  même  signification  que 
foutissôun. 

FOUTUEUa ,  d.  m.  Y.  Fautuelh. 

FOUVI,  V.  Fauvi, 

FOUX,  nom  de  lieu,  d.  béarn.  vl.  Foix , 
nom  d'une  petite  ville  du  département  de 
l'Ariège,  et  autrefois  d'un  comté. 

Matheu  comte  de  Foux,  Mathieu  comte  de 
Foix. 

FOUXAR,  dg.  Y.  Fouire. 

FOUTOUNAR,  Avril.  Y.  Font^fotifiar. 

FOUTUT,  UDA,  Avril.  Yoy.  Foues  et 
Fotr .  R. 

FOUYUT,  Y.  Foii«#. 

FOUZEL ,  Y.  Fourrels  et  Four,  R. 

FOUZELIAR,  Y.  Fourreliar  et  Four, 
Rad. 

FOUZELS,  dl.  Cocons  ou  coques  de  vers 
à  soie.  V.  CoiicoiinelFotfr,R. 

FOUZER,  8.  m.  vl.  Foudre ,  éclair.  Yoy. 
Folzer, 

FOUZEZOUN ,  Y.  Fousesoun. 

FOUZIGAR,  Y.  Fouire  et  Fotr,  R. 

POUZII.HAR ,  dl.  Y.  Bourgear. 

FOUZlLHAR,dl.  Fouiller.  Y.  Fomlhar. 

FOX 

FOX,  S.  m.  vl.  Feu.  Y.  Fuee  et  Foc,  R. 
FOXA ,  s.  f.  anc.  béarn.  Fouine. 
Qui  prenera  saumâo  becart  ab  foxa. 
Fors,  et  Costum.  de  Béarn.  Rubr.  de 
Casses  et  Pesquécs. 


FOY 

FOTSON,S.f.  vl.  < 
dance.  V.Foufid,  R.2. 
FOTSO,vl.  Y.  Foi#on. 

FOZ 


Foison,  abon- 


FOZAMEN,  vl.  Fondement.  Y.  Found , 
Rad. 

FOZEDOR.s.  m.  vl.  Bêcheur,  terrassier. 
Y.  Fotr,  R. 

FOZER,  s.  m.  vl.  rosBu.  Ëclair,  foudre. 

Ëty.  du  lat.  fulgur. 

FOZER,  V.  a.  vl.  Y.  Fouire. 

TOzn»,  s.  m.  vl.  Fusil,  pierre  à  aiguiser , 
briquet.  Y.  Fusil. 

FOZILHAR,  V.  a.  vl.  Fouiller,  creuser. 
Y.  Fotr,  R. 

FOZILL ,  vl.  Y.  Ftlttl. 

FOZIR,  Y.  Fuir  et  Fu^tr. 

FRA 

FRA,8.  m.  d.  vaud.  Fra, caL  Frère.  Y. 
Fraire  et  Frat,  R. 

Éty.  Contract  de  Fraire,  v .  c.  m. 

FRAC,  8.  Dl.  (frac].  Frac,  espèce  d'habit. 

FRACAS ,  s.  m.  (fracas)  ;  Fracasso ,  ital. 
port.  Fracaso,  esp.  Froeas,  cat.  Fracas, 


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260 


FRA 


grand  bruit,  ordinairement  causé  par  une 
chose  qui  se  rompouqui  s'écroule. 

Êty.  de  l'ital. /raca«#o,  grand  bruit,  ou  du 
lai.  quasiare,  et  de  fra,  Uré  de  fraeium.  V. 
Frag,  R. 

FRAGASSAR,  v.  a.  (fracassa)  ;  Fracaê- 
tare,  basse  lat.  ilal.  Fracasar,  esp.  Fra- 
eattar,  port.  Fracasser,  briser  avec  bruit  et 
Tiolence. 
Ély.  de  rital. /Vocanare.  V.Frag,  R. 
FRACASSAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (fra- 
cassa, àde)  ;  FracauadOy  port.  Fracassé,  ée, 
brisé  avec  fracas. 

Éty.  de  fracanar  et  de  at.  V.  Frag,  R. 
FRACASSIER,  lERA,  adj.  (fracassié, 
iére).  Celui,  celle  qui  fait  beaucoup  de  bruit, 
de  fracas.  Gare. 
Ély.  de  fracas  et  de  ter. 
FRAGCIO,  vl.  Fracctù, cat  V.  Fraction 
et  Frag,  R. 

FRAGH ,  AGHA ,  adj.  et  p.  vl.  brisé ,  ée, 
rompu ,  cassé. 

Éty.  V.  le  mol  suivant  et  Frag ,  R.  lâche, 
mou,  molle. 

FRAGHA,s.  f.  (fraîche).  Brèche,  défaut 
dans  une  pièce  de  menuiserie  ou  de  charpente; 
écornure,  trou,  cavité  dans  une  pierre  de 
taille  :  Fraçia-muri^  crevasse  de  muraille  en 
basse  lal.  G'esl  aussi  un  nom  de  lieu  ;  ébou- 
lis,  écroulement.  Casl. 

Èty.  du  lat.  fractus,  acta^  rompu,  ue.  V. 
Frag,  R. 

FRAGHA,  s.  f.  vl.  Fracture,  cassure,  bri- 
•ure.  V.  Frag,  R. 

FRAGHAN ,  S.  m.  (fralchân).  Éloupe  la 
plus  grossière.  V.  Cochis;  crevasses,  trous, 
inégalités  qui  se  trouvent  dans  un  champ  : 
dégradation  d'un  mur,  débris  de  construc- 
tion. 
Ély.  de  fracha  et  de  an.  V.  Frag ,  R. 
FRACHANIAR,  v.  n.  (fralchaniâ).  Tra- 
vailler le  chanvre  grossier  appelé  frachan, 
Aub. 

FRAGHIBA,S.  f.  (frolchibe);  nocmm^. 
d.  rouerg.  Terre  en  friche. 

FRAGHIS,s.  m.  (fraîchis).  Sorte  d'araire 
brisé  et  divisé  en  deux  parties ,  unies  par  une 
espèce  d'anneau ,  appelé  chainau.  Gare. 

FRAGHIS ,  adj.  vl.  Cassant,  fragile.  V. 
Frag,K. 

PRAGHISSA,8.  f.vl.  Jointure,  articula- 
tions .  endroit  où  un  membre  est  comme 
rpmpg.  ^jFrag,  R. 

FRAGHIVA,  s.  f.  (fraîchi ve),dl.  Une  ja- 
chère. Y.Hettoublf, 
fity.  defrach,  brisé,  coupé.  V.  Frag ,  R. 
FRAGHURA,  s.  f.  vl.  raAiTvaA.  Frflura, 
cat.  Disette ,  indigepce  ;  mal ,  disgrâce ,  mé- 
chanceté. V.  Fractura  et  Frag ,  R. 

FRAGHURAR,    v.    n,    vl.    rmAwtvmoiu. 
Frelurar,  anc.  cat.  Elre  indigent ,  manquer. 
FRAGHOROS,  adj.  vî.  Freturot,  anc. 
cat.  Indigent,  souffreteux. 

FRAGTIO,  s.  f.  vl.  Fraceià,  cat.  Frac* 
fûm,esp.  Frazione,  ilal.  Cassure.  V.  Frac- 
tion ei  Frag ,  R. 

FRACTION,  s.  f.  (fraclie-n)  ;  w^Amum  , 
rsACMs*,  mAcnooM.  Frazione,  ilal.  Frac- 
don,  eêp.  Fracçâo  ,  port.  Fraction,  une  ou 
plusicMrs  parties  de  l'unité,  divisées  en  por- 
tions égales.  V,,  »/,,  74»  V«"S  #ont 
des  fraptioi^  d  un  entier. 


FRA 

Éty.  du  lat. /rac(tofit#,  gén.  de/racfto, 
fait  de /ran^ere,  rompre.  V.  Frag,  R. 

FRACTION ,  8.  f.  (fraclie-n)  ;  Fraceion , 
esp.  Fracçao,  port.  Fraccià,  cat  Frazione, 
ital.  Effraction,  fracture ,  rupture  que  fait  un 
voleur  pour  venir  à  bout  de  ses  desseins  ; 
fraction ,  n'est  pas  français  dans  ce  sens. 

Éty.  du  lat.  fractionis,  gén.  de  fracHo, 
m.  s.  y,  Frag,  R. 

FRACnOUNARI,  adj.  (fractiounàri). 
Fractionnaire ,  qui  contient  des  fractions. 

Êly.  V.  Fra^,R. 

FRACTURA,  S.  f.  (fracture) :  nuàm», 
KOQMnoiniA.  Frattura  ,  ital.  Fractura  , 
esp.  port.  cat.  Fracture ,  solution  de  conti- 
nuité dans  les  os  ;  brisure,  cassure. 

Ély.  du  lat.  fractura ,  formé  de  frangere , 
rompre,  briser.  V.  Frag,  R. 

FRADASSA,  (frodàsse)  et 

FRADASSINA,  S.  f.  (frodossine) ,  d.  bas 
lim.  Landes ,  broussailles. 

Ély.  de  fraitii,  friche. 

FRADASSOUN,  S.  m.  (fradassôu),  md. 
Pays  qui  ne  produit  que  de  petits  arbustes, 
iron.  cheveux. 

FRADEL,  adj.  vl.  ntAOBui,  rmAiDsi.. 
Impie,  scélérat,  infâme,  ignoble. 

FRADELH,  vl.  V.  FradeL 

FRADRITZ ,  vl.  V.  Frairie, 

FRAET,  dg.  Alt.  de  Fraire,  v.  c.  m.  et 
Frat,  R. 

FRAG,  ruAc,  rsACT,  nutop,  niACB,  radical 
pris  du  lat.  frangere,  frango ,  fractum,  fra- 
casser, briser,  casser,  ruiner,  dont  le  primitif 
est  frago,  auquel  on  a  ajouté  une  n,  pour  en 
(aire  frango,  comme  depa^o,  on  a  fait  pango; 
ûntago,  tango,  elc.  Vossius  fait  dériver  ce 
mot  de  l'hébreu  fraq ,  qui  a  la  même  signi- 
fication, mais  il  parait  être  une  onomatopée 
ou  imitation  du  bruit  que  font  les  choses  en 
se  fracassant  ;  de  ce  primitif  sont  dérivés  : 
fragmentum,  fragilis,  f  radio. 

De  fragmentum,  fragment,  par  apoc. 
A'fragner,  Fragment,  Fragment-a,  Fragn* 
er,  Fragne-ment,  Fragne-menta,  Fraign- 
er,  Frial'fra,  Fial-fregear. 

De  fragilis,  fragile,  frêle ,  par  apoc.  /Va- 
git;  d'où  :  Fragit,  Fragil-e-a,  Fragit-itat, 
Franh-edura,  Franhe-ment,  Franlie-menta, 
Franh-er,  E-fra-ii ,  E-frang-tr,  Freoul-e, 
En-fraim,  Fraie-il,  Frait,  Frans,  Frane- 
ar. 

^  De  frag,  par  le  changement  de  g  en  e,  frac; 
d'où  :Frac-at,  Fracass-ar ,  Fracate-at, 
Frech-ilhat. 

De  fractum ,  fractionis,  fraction,  rupture, 
par  apoc.  fract;  d'où  :  Fraction ,  Froc- 
(toun-art ,  Pract-ura  ,  In-fraction ,  Re- 
fraction,  Fractio,  E- fraction,  Re-fract-ari, 
Fratz,  Frau,  Fron-to. 

De  fract,  par  le  changement  de  et  en  éh, 
frach;  d'où  :  Fraich  ,  Froc^ ,  Frach-a  , 
Frach-an,  Frach-iva,  Fau- frach,  Frach- 
is,  Frach-ura,  Fres,  Fruch-aya,  Fruch- 
an, 
FRAOA,  s.  f.  (fràgue) ;  nukoiA,  ivama, 

CBICOIVA  ,  CWCOHA  ,  wmwuâA-9*-cmQ-rvmuMAM , 
rmAOOvm  ,     rastism-ncR  ,     rwMnui-sAWACB. 

Quinte- feuille ,  polenlille  rampante ,  Poten- 
tillareptans,  Lin.  plante  de  la  famille  des 
Rosacées  qu'on  trouve  partout ,  Voj.  Gar. 
Quinque  folium  maju^,  Repens,  p.  392.  On 


FRA 

donne  aussi  le  même  nom,  dans  le  départe- 
ment des  Bouches-du-Rhône,  à  la  potentille 
du  printemps,  PaUniUta  vema.  Lin. 

Ely.  de  la  ressemblance  qu'ont  ses  feoillet 
avec  celles  du  fraisier,  fragaria ,  dont  on  a 
fait  par  apoc.  fraga, 

FRAOAT,  ADA ,  part,  du  Terbe  fragmr, 
musilé(fragâ,  éide).Un  corps  fragai,uneorpê 
miné.  Peitrina  fragada,  poiUrine  intéressée, 
affectée,  malade. 

Ély.  du  lat.  /raclif#,  formé  de /V^an^erf. 
frango,  rompre,  abattre,  affaiblir. 

FRAGATA,  s.  f.  (fragàte);  Fragata, 
cat.  esp.  V.  Fregata, 
FRAOEA,  s.  f.  (frâdge).  V.  Fraga. 
FRAOEAU,  8.  m.  (fradgeàou).  V.  Frs" 
geau. 
FRAGEL,  vl.  V.  Fragile  et  Frag,  R. 
FRAOELLAR,  v.  n.  vl.  Babiller. 
FRAGl,  rmA«s,  raAosAB,  rsAcsAv»  dési- 
nence dérivée  du  lat.  frango,  frangere,  rom- 
pre, briser. 
Saxi-fragea,  qui  brise  les  pierres,  plante. 
Naufragi,  brise  vaisseau,  naufrage. 
Nau'fragear,  faire  naufrage,  briser  son 
vaisseau. 

FRAOIL,  vl.  Fra^7,  cat.  esp.  V.  Fra- 
gile et  Frag,  R. 

FRAGIL  s.  m.  (fradii),  d.  bas  lim. 
Fraisil ,  cendre  du  charbon  de  terre  dans  une 
forge  ;  poussière  noire  qui  pénètre  dans  les 
appartements  qui  sont  situés  près  d'untt 
forge. 

Que  va  que  saoute  dei  tsorhou  ma  dei 
fradti,  c'est-^-dire,  que  voou  que  saute  doou 
carboun  se  noun  de  fragit ,  d'un  sac  dt 
charbon  il  ne  peut  sortir  que  du  noir. 

Éty.  du  laL  fraai/û,  fragile,  qui  réduit  en 
petits  morceauj(.  V.  frag,  R. 

FRAGILE,  I.A,  adj.  (fradgile);  mmm- 
vABu.  Fragile ,  ilal.  Fragit,  esp.  port.  cat. 
Fragile ,  sujet  à  se  casser ,  aisé  à  rompre . 
frcle;  fig.  qui  peut  aisément  être  détruit, 
sujet  à  tombier  en  faute. 
Éty.  du  lat.  fragilis.  V.  Frag,  R. 
FRAGILEZA,  vl.  Fragilezza,  iUL  Voy, 
Fragilitat. 

FRAGILITAT,  s.  f .  (fyadgililâ)  ;  FfO- 
gilità,  ital.  Fragilidad ,  tsp.  Fragilidade^ 
port.  Fragilitat,  cat.  Fragilité,  dispositioa 
a  être  brisé  ;  et  fig.  facilité  à  tomber  en  faute, 
instabilité,  faiblesse. 
Éty.  du  lal.  fragilitas,  atis.  V.  Frag,  R. 
FRAGIR,  V.  a.  (fradgir).  V.  Fre^r. 
FRAGBIENT,  s.  m.  vl.  Fra^mf ni. cat. 
Fragmenta,  esp.  porL  Frammenia,  ital. 
Fragment,  partie  détachée  d'un  tout. 

Ély.  du  lat.  fragmentum,  m.  s.  V.  Frag, 
Rad. 

FRAGNEBIENT,  s.  m.  (  fragnemeîn  )  j 
rMAmnan ,  vl.  L'actiou  de  rompre. 
Ély.  du  lat.  frangere.  V.  Frag,  R. 
FRAGNEMENTA,s.  f.  (fragnemeink); 
niAmRin«TA,  vl.  Fragment,  morceau. 
Éty.  du  lat.  fragmentum.  V.  Frag,  R, 
FRAGNER ,  v.  a.  (fragné)  ;  »Aam ,  vl. 
Rompre;  violer. 
Éty.  du  lat.  frangere.  V.  Frag,  R. 
FRAGOUN ,  s.  m.  (fragôun).  Potentitlt . 
ou  aigremone  sauvage ,  rampante.  Avril. 

C'est  probablement  de  la  Fraja  que  l'au- 
teur veut  parler ,  v.  c.  m. 


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FRÀ 

fHAGOCWTAyS.  f.  (fragéoske).  Nom 
langued.  du  framboisier.  Y.  FramboUier. 

Êty.  du  Uki,  fragrant ,  odorant. 

FRAIREOEAR,  f.  D.  (freiredià) ,  d.  bas 
Um.  moiBasAs.  Fraterniser  y  fÎTreen  bons 
frères. 

Èly.  de  fraire  el  de  egear,  V.  Frat^  R. 

FBAIRBNAL,  adj.  y1.  Fraternel ,  eUe. 
V.  Frol,  K. 

FBdklBBSCA ,  S.  f.  tI.  Frartica ,  anc. 
cat.  Part,  portion  de  frère.  V.  Frai,  R. 

mAim ,  ▼!.  V.  Frairm. 

rRAlMA ,  S.  f.  (  freirie}:  raAnunrATy 
mnrvA.  Fraieria^  basse  laL  Fraternité; 
partie  de  bonne  cbm  avec  ses  amis. 

Êty.  de  fraire  et  de  «a,  ou  du  lat.  frater' 
niUu,  ou  du  grec  <pp«Tp{a  (  pbratria  ) ,  m.  s. 
V.  Frat,  R. 

FRAIRIN,  KNA,  adj.  vl.  nA».  Vil,  mi- 
sérable, odieai,  méprisable,  madvais. 

FRAIRIS,  et 

FRAIRIT ,  IDA,  adj.  ?1.  Vil,  ile;  gueux, 
chétif,  lâche,  faible,  mou;  malheureux. 

FRAIROUNS ,  s.  m.  pi.  (fràïrénns)  ;  r^i- 
mmmê.  Nom  qu'on  donne ,  i  Allos ,  aux  sup- 
ports de  répinglier.  V.  Enerena  et  Damais 

Ély.  de  fraires.  V.  Frai,  R. 

FRAIROUS,  OUSA,  OUA ,  acQ.  (frai- 
r6us  t  ôuse ,  ôue  )  ;  vABmmovAt.  Par  frai- 
touas,  en  commun,  indivis.  Aub. 

mAia,  (frais).  Un  des  noms  du  frêne. 
V.  Fraie  te  et  Fraise,  R. 

FRAIS, adj.  v|.  Rompu,  il  ou  elle  rom- 
pît. V.  Frag,  R. 

FRAISHB,  y.  Fraisée  ei  Fraie. 

FRAISIER,  vl.  V.  Frener. 

rilAlSlL,8.  m.  (freisit):  rmAuir.  Frai- 
sil,  cendre  du  charbon  de  pierre.  V.  Frag , 
Rad. 

FRAOUIER ,  s.  m.  Un  des  noms  anciens 
du  fraisier.  V.  Freeier, 

Éty.  du  lat.  fragaria. 

FRAI,  s.  m.  dg.  (frép;  fbau,  pi.  Fro,  et 
FraU^  ital.  Frère,  moine,  religieux.  Voy. 
Fraire  et  Frat,  R. 

FRAI ,  pour  frêne ,  V.  Fraisse  et  Fraiee, 
Rad. 

FRAI ,  s.  m.  vl.  i«ATn,  rsA».  Fra  ,  cal. 
Fray,  esp.  mod.  Fret,  port  Fra^  ital. 
Frère.  V.  Fraire  et  Frat ,  R. 

FRAIGH ,  s.  m.  (fràich).  Nom  du  frêne, 
dans  la  Haute-Provence.  Voy.  Fraisse  et 
Fraiee,  R. 

FRAICH,  adj.  d.  lim.  Frais.  V.Freee. 

FRAICH,  AIGHA,  adj.  vl.  Rompu,  ue; 
brisé.  V.  Frag .  R. 

FRAICHE ,  s.  m.  vl.  Un  dès  noms  du 
frêne.  V.  Fraisse  et  Fraies,  R. 

FRAIDEL,  vl.  V.  Fradel. 

FRAIDIT,  adj.  vl.  InOme,  fil,  misé- 
rable. 

FRAIONBR,  T.  a.  vl.  Rompre. 

Cty.  du  lat.  frangere,  m.  s.  V.  Frag,  R. 

FRAIONOBIT ,  vl.  Brisent,  rompent ,  dé- 
troisent. 

FRAINBR ,  vK  V.  Franger  et  Frag,  R. 

PRAINONER,  vl.  V.  Franger  et  Frag^ 
Rad.    

FRAIRHER,  vl.  Y.  Franger  et  Frag, 
Rad. 

FRAIRAMA ,  s.  f.  (fraironie)  ; 
d.  bas  lim.  On  donne  ce  nom  à  u 


une  famille 


FRA 

composée  de  plusieurs  frères  ou  sœurs;  on 
Tentend  même  des  autres  parents. 

Counvidar  touta  la  frairania ,  inviter  tous 
les  proches  parents. 

Ëty.  de  fraire  et  de  ania.  tous  les  frères. 
V.  Fral,R. 

FRAIRAS ,  s.  m.  (freiràs)  :  augm.  dépréc. 
de  fraire ,  méchant ,  gros  ou  vilain  frère. 

Éty.  de  fraire  et  de  ae.  V.  Fra<,  R. 

FRAIRASTRE,  S.  m.  (freiràstri)  ;  nuu- 
mASTM.  Demi-frère  ;  frère  utérin  ou  consan- 
guin :  frère  naturel  ou  l>âtard  ;  frère  de  lait. 

fity.  ée  fraire  et  de, la  term.  astre.  Voy. 
Frat,  R. 

FRAIRE ,  s.  m.  (fràîre)  ;  rsAcr ,  wwmmo  , 
wmmmm.  Frotello,  et  Frate,  ital.  Fraire ,  anc. 
cat.  Fraile,  esp.  mod.  Frère,  qui  est  né  de  la 
même  mère  et  du  même  père ,  ou  de  1  un  des 
deux  seulement  ;  pareil ,  semblable. 

Éty.  du  lat.  frater.  V.  Frat,  R. 

Fraire  de  paire  et  de  temire ,  frère  ger- 
main. 

Fraire  de  paire ,  frère  consanguin. 

Fraire  de  maire ,  frère  utérin. 

Fratff  de  brancha,  d.  bas  lim.  frère  con- 
sanguin ou  utérin. 

Fraire  doau  constat  gaueh,  frère  naturel. 

Fraire  de  nourriça  ou  de  lach,  frère  de 
lait. 

Frairee  beesoune,  frères  jumeaux. 

num,  est  encore  le  titre  que  les  rois  de 
la  chrétienté  et  les  religieux,  qui  ne  sont  pas 

{>rêlres,  se  donnent  entre  eux.  On  donne  aussi 
e  même  nom  aux  personnes  qui  doivent  par- 
tager un  prix  pour  lequel  ils  ont  obtenu  les 
mêmes  avantages,  et  particulièrement  parmi 
les  jouteurs  sur  l'eau^ 

rmAin  1.A1 ,  frère  lai,  laî(]ue  ou  convers , 
religieux  subalterne  qui  fait  des  voeux  mo- 
nastiques, mais  qui  ne  peut  parvenir  ni  à  la 
cléricature  ni  aux  ordres. 

Éty.  £at ,  n'est  qu'une  contraction  de 
laïque. 

Saint  Jean  Gualk>erl  institua  les  frères  lais 
en  i(M,  dans  son  monastère  de  Vallom- 
breuse. 

wtukmm  MnoTO,  comipt.  du  laL  firoUr  m- 
nor,  frère  mineur. 

nuuiiBt  mcBinu ,  frères  prêcheurs ,  ordre 
religieux  fondé  par  saint  Dominique,  en 
1215. 

mAïaSf  9U  lA.  DOUCTMIIA  OMUmAMA  ,  UhreB 

de  la  doctrine  chrétienne. 

L'institut  des  frères  de  la  Doctrine  chré- 
tienne ,  dit  de  Saint-Yon,  fut  fondé  k  Rheims 
8 darne),  en  1680,  par  le  vénérable  Jean- 
aptistedeLaSalIe. 

FRAIREÇA,  S.  f.  d.  vaud.  Fraterm'té. 
V.FramaetFrot,R. 

FRAISNE ,  s.  m.  vl.  Un  des  noms  an- 
ciens du  frêne.  V.  Fraiese  et  Fraies ,  R. 

FRAISS,  riuucH,  FBAi,  radical  pris  du  laL 
fraxinus,  i,  frêne,  parce  que,  dit  Isidore, 
Magis  fit  asperif  locte ,  nwntanisque  fragis 
naseatur;  Vossius  pense  que  ce  mot  pour- 
rait venir  du  (^c  cpp^^tc  (phraxis),  parce 
qu'il  sert  à  faire  des  cloisons  ;  Theis  ajou- 
te: à  cause  de  la  facilité  avec  lajquelle  son 
bois  se  divise  ;  si  j'avais  une  opinion  à  don- 
ner, je  le  ferais  venir  de  freasgere ,  fraeimm , 
briser,  casser.  Le  bois  de  cet  arbre  étant  très- 


FRA 


281 


TOlf.    II. 


cassant,  d'autant  que,  fraich^  fraicka,  signi* 
fie,  en  vl.  cassé,  ée. 

De  fraxinus, ,  par  la  suppression  de  o;  et 
de  nti,  frais,  ou  par  apoc.  de  iiiii# ,  fraœ ,  et 
par  le  changement  de  x  en  ss  et  de  a  en  ai, 
fraiss;  d'où  :  Fraiss-e ,  Fraiss-er ,  Fraie- 
sin-e,  Fraies'inea,  Fraies-in-eta  ,  Fraie, 
Fraien-e. 

De  frax,  par  le  changement  de  x  en  ch 
et  de  a  en  ai,  fraieh;  d'où  :  Fraieh ,  Fra<- 
ehe.  Frai,  Frau, 

FRAISSE ,  s.  m.  (fràîssé)  ;  nuM.  vmAweem, 
nuicH,  rsAi,  nuv,  CAirrBAMonni.  Fratcimif , 

basse  lat.  Frassino,  ital.  Freeno  et  Frexo, 
esp.  Freixo,  port  Freojf,  cat.  Frêne,  Fraxi- 
nue  exeelsior.  Lin  arbre  de  la  fam.  des  Jas- 
minées,  commun  dans  la  Haute- Provence. 
V.  Gar.  Fraxinus  exeelsior,  p.  191. 

Ëty.  du  lat.  fraxinus.  V.  Fraiee,  R. 

On  nomme  :  frênaie,  en  français,  un  lieu 
planté  de  frênes.  V.  Fraissinea. 

M.  Béronie,  dans  son  Dictionnaire  Bas^ 
Limousin,  traduit  fraisse,  par  hêtre,  quoique 
ce  soit  bien  du  frêne  dont  il  veuille  parler , 
puisqu'il  dit  que  c'est  sur  cet  arbre  que  les 
canlharides  se  posent,  d'où  le  nom  âcan- 
lartdter  qu'on  lui  a  donné. 

FRAISSER,  s.  m.  d.  vaud.  Frêne.  Voy. 
Fraisse. 

M.  Rajrnouard,  au  mot  Asclar  de  son  Dict. 
traduit  fraisser ,  par  chêne ,  mais  ailleurs, 
citant  le  même  vers,  il  le  rend  par  frêne.  Voy. 
Fraiss,  Vi. 

FRAISSES,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  rompit. 

FRAISSBT,  S.  m.  (fraisse);  rannr.  Ker- 
mès. Avril.  V.  Granela  et  Vermeou. 

FRAISSHER,  vl.  V.  Fraùse  et  FraUe. 
Rad. 

FRAISSINE,  (fraîssiné),  et 

FRAISSINEA ,  S.  f .  (fràïssinée)  ;  rsAicK- 
■BA.  Une  frênaie  ou  lieu  planté  de  frênes. 

Éty.  du  lat.  fraxinetum.  V.  Fraies,  R. 

FRAISSINETA,  S.  f.  (fraissincte).  Nom 
languedocien  de  la  pimprenelle.  V.  Armen- 
tela, 

Êty.  Fraûsînefa ,  est  un  dim.  de  frais  et 
/rat##e,  frêne,  petit  frêne,  è  cause  de  la  res- 
semblance des  feuilles  qui  sont  pinnées  dans 
la  plante  comme  dans  l'arbre.  V.  Fra{<# ,  R. 

FRAIS8IS ,  vl.  J'enfreignis. 

FRAIT,  ATTA,  adj.  et  p.  vl.  Brisé,  an- 
nulé, rompu.  V.  Fraieh. 

Ély.  du  lat.  fraelus.  V.  Frag ,  R. 

FRAITURA  •  S.  f.  (  fraitûre  )  ;  wwmrtomA  , 
vl.  Misère,  manque,  disette,  besoin,  nécessité; 
fatigue.  V.  Frachura. 

FRAITORAR,  V.  n.  vl.  V.  Frachwrar. 

FRAITURIAN,  adj.  vl.  nAirvuAat.  Fau- 
vre,  indigent,  qui  a  besoin. 

FRAITURIR,  V.  n.  yI.  Avoir  besoin , 
être  dans  la  pauvreté* 

FRAiniROS^adj.  vl.  Nécessiteux,  qui 
qui  est  dans  l'indigenoe. 

FRAIS,  s. m.  pi.  d.  lim.  FrÂx.  V.  Frat. 

FRAIUTZ,  adj.  vl.  Pauvre,  dénué. 

Éty.  de/hilfiire,  pauvreté,  besoin. 

s.  f.  (frambdise);  mAH* 

MOVA,    VMMMMCimTA,     CMASMOtA  , 

FramUmeea,  esp.   Framboise, 
fruit  du  framlioisier. 
fity.  du  lat.  firuwibouia. 

s.  m.  (framboisié)  ; 

36 


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282 


PRA 


Fram- 

hueso  ,  C8p.  Framboisier  ,  Rubus  idcBUê , 
Lin.  ArbiMle  de  la  fam.  des  Rosacées»  très- 
abondant  dans  la  H.-Pro?. 

Éty.  du  lat.  frambœsia ,  formé  de  fra- 
grave ,  sentir  bon. 

FRAMELAy  s.  f.(framèle),d.  ^eTborame. 
y.  Armela^  m.  s. 

FRAMI,  s.  m.  (frami),  d.  rouerg.  Tas, 
grande  quantité. 

Un  frami  d*ausselets,  une  volée  de  petits 
oiseaux,  une  foule  de  personnes. 

Frami  de  papiers ^  tas  de  papiers.  Sau?. 

FRANC  y  rsAiicH,  ntAnQo,  radical  dérivé 
de  l'allemand  frank ,  franc ,  libre  ,  d*où  : 
franke ,  franconie,  franko^  franco,  qui  ne 
paye  rien  ,  port  payé  .  Francs  ,  peuple  , 
France,  royaume,  Frank-fortf  ville,  Frank- 
Un,  nom  d'bomme. 

De  frank ,  par  le  changement  de  k  en  c, 
franc  ;  d'où  :  Franc ,  Franc-a  ,  Franç-a, 
Franc-es,  Franc-aleu,  Franc- ei^  A- franc- 
«r,  Francha-ment,  Franchi-man,  Fran- 
cMmand-egear ,  Af-franch-ir,  Af-franch- 
isêo-meniy  Af-franch-U^  Franchir,  rranch- 
isa ,  Franck-iscou ,  Franc-ilhot ,  A^fran- 
^u-ezir.  Franctlkot-artAf-franqu-ir,  Franr 
eilhot-egear  ,  Franci-ot ,  Franci-man  , 
Franeiman-d-egear ,  Frands-ar  Af-fran- 
qu-ir^  FranC'Oun-ia^Franqu-esa,  Franqu- 
esas,  Franqu-essay  Franqu-eta,  Franqu- 
etatyFranqu-ir,  Frongu'or,  Franx,  Af- 
franqui-ment, 

FRANC  ,  s.  m.  (fràn);  Franco,  esp.  îtal. 
port.  Franc,  unité  des  monnaies,  dans  la 
nouvelle  division,  valant  un  peu  plus  que 
la  livre,  et  subdivisé  en  vingt  sous  ou  cent 
centimes. 

Éty.  de  la  basse  lat.  francus,  franc,  nom 
des  anciens  Français,  parce  que,  dans  Kori- 
gine,  cette  monnaie  portait  d'un  côté  un 
uan^  à  cheval  ou  à  pied.  V.  Franc,  R. 

On  ne  dit  point,  un  franc,  deux  francs, 
ni  cinq  francs ,  mais  vingt  sous ,  quarante 
sous  et  cent  sous,  partout  ailleurs  on  se 
sert  du  mot  franc  pour  compter. 

Les  nouvelles  monnaies  d*or  et  d'argent  ont 
été  calculées  de  manière  qu'elles  peuvent  être 
appréciées  au  poids  et  à  la  mesure.  C'est  ainsi 
que  27  pièces  de  5  fr.  ont  la  longueur  d'un 
mètre,  et  100  pièces  d'un  franc  ou  vingt  de 
cinq  francs  pàent  un  demi-kilogramme. 

Le  titre  de  nos  monnaies  est  de  neuf  parties 
d'argent  pur  et  dTune  d'alliage. 

C'est  à  Charlemagne  qu'est  due  la  manière 
de  compter  par  francs  sous  et  deniers  ; 
Henri  111 ,  en  1575,  employa  le  franc  mon- 
naie. 

Le  franc  à  cheval  d'or,  de  1359,  vallait  de 
notre  monnaie 13  fr.  38  c. 

—  celui  de  —  1574  ....    2  fr.  63  c. 

FRANC,  ANCA,  ANCHA,  adj.  (fràn, 
inque,  àntcbe);  Franco  y  ca,  ital.  esp.  port. 
Franc,  cat.  Franc,  anche,  exempt  d'impo- 
sition, de  taxe,  de  charges,  etc.|  loyal, 
sincère  ,  droit ,  ouvert. 

Éty.  de  la  basse  lat.  francusy  m.  s.  V. 
Franc,  R. 

Vous  dirai  tout  franc  y  je  vous  dirai  fran- 
chement. 


FRA 

Franc  gus ,  franc  coquin. 

Franc  de  couliery  trad.  franc  du  collier, 
et  non  de  collier ,  adv.  Tout  franc,  franche- 
ment. 

FRANC ,  ANCHA ,  S.  vl.  Français,  aise. 
V.  Franc,  R. 

FRANCA ,  s.  f.  (frànque).  Langue  fran- 
que,  jargon  qu'on  parle  dans  le  Levant,  et 
qui  est  un  composé  de  français  ,  d'^italien  , 
d'espagnol  et  des  langues  en  général  que 
parlent  ceux  qui  fréquentent  le  plus  ce  pays. 

FRANCA-GALHARDA  ,  S.  f.  «ovbbao. 
Nom  (][u'on  donne  ,  en  Languedoc ,  à  la 
figue  violette  grise.  V.  Figa  et  Pourrait. 

FRANGAI.,  adj.  vl.  Franc,  affranchi. 
V.  Francy  R. 

FRANC  ALRIRI,  s.  m.  vl.  Libre  arbitre. 

FRANC-ALEU,  s.  m.  (frankaleû).  Franc- 
aleu,  nom  qu'on  donnait  à  une  terre  libre, 
indépendante  de  tous  seigueurs  ,  qui  ne 
devait  ni  charge  ni  redevance ,  ni  cens,  ni 
service  personnel. 

Éty.  de  franc  et  de  allodium.  V.  Franc, 
Rad. 

Lorsque  les  Romains  eurent  vaincu  les 
Barbares,  ils  en  distribuèrent  les  terres  à 
leurs  soldats,  sous  les  noms  de  lots  ou  sortSy 
parce  que  la  distribution  s'en  fît  effective- 
ment par  le  sort.  £lles  ne  furent  cependant 
données  qu'à  condition  que  ceux  qui  les  pos- 
séderaient continueraient  à  servir,  et  qu'ils 
n'en  jouiraient  que  pendant  leur  vie  ;  on 
donne  à  celles  qui  étaient  exemptes  de  ces 
charges  le  nom  d'allodum  ou  d* allodium , 
pour  les  distinguer  des  autres. 

FRANCAMEN,  et 

FRANCAMENT  ,  vl.  Francamenty  cat. 
V.  Franchament  et  Franc,  R. 

FRANC-ARCHIERS ,  S.  m.  pi.  vl. 
Francnarchers ,  ce  fut  le  premier  corps  réglé 
d'infanterie  française,  mais  qui  n'était  pas 
soldé  par  le  roi.  Ce  corps  composé  de  16 
mille  hommes,  auquel  Charles  Vil,  avait  ac- 
cordé plusieurs  exemptions,  finit  par  tomber 
dans  l'avilissement,  ce  qui  obligea  Louis  XI, 
de  le  supprimer. 

Éty.  Ainsi  nommés  parce  qu'ils  tiraient 
de  l'arc. 

FRANCEI ,  s.  et  adj.  d.  lim.  Français. 
V.  Frances  et  Franc ,  R. 

FRANGES,  E9A,  s.  et  adj.  (  francés , 
ése)  ;  Francese,  ital.  Froncez ,  port.  Fran- 
ces,esa,  cal.  Français,  aise,  qui  est,  ap- 
partient ou  est  né  en  France. 

Ëty.  de  frança  es ,  il  est  de  France ,  ou 
du  lat.  francus,  V.  França  et  Franc ,  R. 

D'abord  nommés  Francs ,  mot  allemand , 
qui  désignait  les  peuoles  de  la  Germanie  qui 
s'établirent  dans  la  Gaule  ;  les  Français  ne 
prirent  le  nom  qu'ils  portent  aujourd'hui  que 
vers  la  fin  du  X"»«  siècle.  V.  França. 

Lous  frances  soun  crème  faueilade , 
Lauyés ,  pleis  de  bén  corn  halouns. 

Fab.  de  la  Font,  en  Béam. 
Le  rat  et  l'éléphant. 

Les  Français  sont  crème  fouétée. 
Légers ,  pleins  de  vent  comme  balons. 
FRANGES,  nom  d'bomme.   V.  Fran* 
çois. 


FbÀ 

FRANGES,  LOU,s.  m.  (francés)  ;  Fran- 
cese ,  cat.  Frances ,  esp.  Franeex ,  port. 
Francese, ital.  La  langue  française ,  le  fraO' 
çais.  V.  Franc ,  R. 

Avant  l'arrivée  des  Phocéens  à  Marseille , 
et  des  Romains  dans  les  Gaules ,  on  n'y  par« 
lait  que  le  celte  ;  le  grec  et  te  latin  s'y  répan- 
dirent plus  ou  moins  à  ces  époque»,  mais  le 
latin  flomina.  l)e  l'altération  de  cette  langue 
ou  de  l'applicalien  qu'on  lui  fît  des  articles , 
il  en  résulta  la  langue  romane,  romanumy 
rMtftcum,  qui  se  composa  de  mots  celtes,  grecs 
et  latins.  IjCs  peuples  avec  lesquels  les  francs 
eurent  des  relations  y  introduisirent  d'autre» 
termes  encore.  Voy.  Origine  de  la  langue 
provençale  et  française  dans  notre  gram- 
maire. 

Le  français,  proprement  dit,  ne  se  dessin» 
que  vers  la  lin  du  X">'  siècle,  et  ne  devint 
langue  distincte  et  définitive  (^ue  sous  Fran- 
çois 1«%  qui  ordonna  de  plaider,  juger  el 
contracter  en  français. 

Montaigne,  fut  le  premier  auteur  qui  corn" 
roeiiça  à  la  fixer  :  Malherbe  vint  ensuite  ,  et 
les  auteurs  du  siècle  de  Louis  XIV  la  portè- 
rent eniin  k  ce  haut  degré  de  perfection  oh 
nous  la  voyons  aujourd'hui. 

En  1360,  Edouard  III,  interdit  l'usage  d» 
la  langue  française  dans  lous  les  actes  public» 
en  Angleterre,  où  l'on  s'en  était  servi  jus- 
qu'alors, et  y  substitua  la  langue  anglaise. 

En  1526,  les  écrits  de  Saint-Gelais  et  de 
Clément  Marot ,  donnent  un  air  poli  à  la 
langue. 

Le  premier  monument  des  archives  de 
Sisteron,  écrit  en  français,  est  relatif  à  un  don 
gracieux,  fait  à  l'occasion  du  mariage  du  roi 
René,  daté  du  24  novembre  1455. 

FRANGHAMEN  ,  adv.  vl.  rmMmokmmm , 
raAircAMBMT.  Librement.  V.  FranCy  R. 

FRANCHAMENT,  adv.  (frantchaméin)  ; 
Francamente ,  esp.  port.  Franchement,  avec 
franchise,  librement,  sincèrement.  V.  Franc, 
Rad. 

FRANGHIMAN,  S.  m.  (frantchimân)  ; 
rsAMciMAii ,  rBAMcujioT.  Ou  douua  d'abord  ce 
nom  aux  Français  de  delà  de  la  Loire,  qui 
parlaient  naturellement  français ,  et  ensuite 
aux  provinciaux  qui  affectent  de  parler  cette 
langue ,  et  qui  cherchent  à  imiter  l'accent 
parisien. 

Éty.  de  l'ail,  franch-many  homme  de 
France.  V.  Franc,  R. 

FRANCHIBIANDEGEAR,  v.  n.  (fraot- 
chimandedjà),dl.  faire  le /ranrfttman,  parier 
le  beau  langage,  prendre  la  prononciation  du 
Nord,  et  par  ext.  écorcher  le  français. 

Ëty.  de  franchiman  et  de  egear.  Voj. 
Franc,  R. 

FRANCHIPANA.  S.  f.  (fraotchipàne)  T 
wMAMcmMPAMA.  Françipana .ital. port. Fram- 
chipan,  esp.  Franchipane,  extrait  sucré  qu'on 
obtient  en  faisant  évaporer  le  lait  au  bais- 
marie. 

Ëty.  de  frangipane,  espèce  de  parfuo, 
inventé  par  le  petit-GIs  de  JHulio  Frangipemit 
qui  en  apporta  la  mode  en  France ,  sou»  1» 
règne  de  Catherine  de  Médicis. 

FRANCHIR,  V.  a.  (frantchir).  Franchir, 
sauter  par-dessus ,  passer  k  travers,  au-deli. 
V.  Saular,  Trepassarei  Franc,  R. 

FRANCHISA,  S.  f.  (fraotchise);  nu»- 


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FRÀ 

r.  Pranehigîa  et  Fraii' 
^ua  •  lui.  Franguicia ,  esp.  Franquia  et 
Franquesa^  port.  Franquesa^  cat.  Fran- 
càwta,  basse  lat.  Franchise,  exemption ,  im- 
munité; habitude  ou  action  de  dire  sa  pensée 
MDS  dé^isement.  V.  Frane^  R. 

FRANGHISGOU ,  Nom  d'homme ,  Voy. 
Françoig;  pour  Français.  Voy.  Franees  et 
Franc  f  R. 

FRANGHISPANA,  Gare.  V.  Franchi- 
pana, 

FRANGILHOT,  8.  m.  (francillô)  :  raAN- 
dOT.  En  style  badin ,  le  français,  la  langue 
française,  et  iron.  un  français. 

Élv.  âefrança  ou  france$  •  et  de  la  term. 
dépreciative  ithot  V.  Franc,  R. 

FRANGII^HOT ,  OTTA ,  adj.  ((jrancillô , 
ôte) ,  et  impr.  rmAncior.  Epitbèle  dont  on 
qualîGe  les  Français  qui  feignant  ne  pas  en- 
tendre le  proven^l,  ne  parlent  que  français, 
elle  se  prend  ordmairement  eu  mauvaise  part. 
V.  Franchiman  et  Franc,  R. 

FRANGILHOTAR.  (francîlloutà) ,  et 

FRANGILHOTEGEAR,  V.  n.  (francil- 

lOUtedjà  )  ;     rRA«CllJM>VTS«SAm  ,     r»AIICIOOTA«. 

Affecter  de  parler  français  lors  même  qu'on 
ignore  les  premiers  principes  de  cette  langue. 

Ety.  de  francUhot  et  de  la  term.  egear ,  de 
agere,  faire  le  Francilhol,  v.  c.  m.  et  Franc, 
Rad. 

FRANGIMAN,  dl.  V.  Franchiman. 

FRANGIIHANOBOEAR,  Voy.  Franchi- 
mandegearel  Franc,  R. 

FRANGIOT,s.  et  adj.  (francié).  Pronon- 
ciation vicieuse  de  Francilhot ,  v.  c.  m.  et 
Franc,  R. 

FRANGISAR,  V.  a.  (francisé);  rmAmcm- 
SAM.  Francisare,  basse  lat.  Franciser ,  don- 
ner une  terminaison  ou  une  inflexion  fran- 
çaise k  un  mot  d'une  autre  langue. 

Ëty.  de  franctsel  de  t#ar,  rendre  français. 
V.  Franc,  R. 

FRANGISGA,  s.  f.  vl.  Francisque ,  arme 
faite  en  façon  de  longue  hache ,  dont  se  ser- 
Taient  les  anciens  Français.  Clovis  fendit,  avec 
sa  francisque,  la  tête  du  soldat  qui  avait  gar- 
dé le  vase  deSoissons.  Roquef.  V.  Franc, 
Rad.  ^ 

FRANG-iMAÇOUN,  S.  m.  (fràn-maçéun), 
et  par  corrup.  wtjkmmA^vn,  nioiAçomv.  Franc- 
macon,  membre  de  la  franc-maçonnerie. 

FRÂnG-MAÇOUNARIA,  s.  f.  (frân-ma- 
founarie).  Franc*  maçonnerie  ,  société  qui , 
•riginairement  avait  quelques  rapports  avec 
l'initiation  des  anciens,  et  qui, dans  quelques 
pays,  s'occupe  encore,  dit-on ,  de  la  recher- 
che du  grand-œuvre  :  mais  dont  le  but  est 
surtout  d'établir  entre  ses  membres  des  rela- 
tions agréables. 

Il  parait  que  c'est  aux  Anglais  que  cette 
institution  est  due. 

£n  franc-maçonnerie  on  nomme  ùu  on  dit  : 

LOGE,  l«  lieu  OM  les  francs  •roacont  ■'•wemblmit. 
FRERE,  «dnl  q«ii  «at  macoo  par  rapport  à  a»  a«tr«  macoa* 
MYSTÈRE  on  CÉLÉBRER  LES  MYSTÈRES ,  Vrnn^le» 

è»é  a^réwqwlta  qn'IU  obarrrtat. 
LUMIÈRE.  AVOIH  VU  LA,  «'•Mafair  MUffimama 

»a^. 
PROFANE,  qnieoiMjiit  n*aat  pas  mairoa. 
FRÈRE  VISITEUR,  U  om^  A'm^  lof  e  ip!  tn  visita  ne 

aatra. 
VÉRÉRAIU,  la  présMMU  ^  U  kfa. 


FRA 

ORATEUR,  ctlnt  q«i  inainUt  las  momfnm  (rirm. 

GRATID.MAITRE,  la  cher  toamum  à»  timm  laa  log«. 

IL  PLEIJT,  <{tMna  il  y  a  qiialqi*a  probaa  iam  U  la|«. 

APPRENTI.  e«loI  q«l  vient  d'ètn  hûûi, 

COMPAGNON. 

MAITRE,  ealnl  qni  an  a  rccn  les  insifaas. 

BARIL,  la  boatdlU. 

POLDRE,  la  «io. 

FRANÇOIS,  nom  d*homme  (françôis); 

rmjkmcn* ,  rmAacitcoii ,  cbois  .  cnouvr ,  mAM- 

çovAfl.  Francisco,  ital.  Francisco,  esp.  Fran- 
çois. 

Patr.  Saint  François,  l'Eglise  célèbre  la 
mémoire  de  15  saints  de  ce  nom. 

Le  29  janvier,  on  chôme  la  fête  de  saint 
François  de  Sales,  évèque  de  Genève ,  mort  à 
Lyon,  le  28  décembre  1622. 

Le  2  ou  3  décembre,  celle  de  saint  Fran- 
çois-Xavier, apôtre  des  Indes ,  mort  le  2  dé- 
cembre 1552. 

FRANÇOI8A,  nom  de  femme  (françéise); 

FKAMÇOOM,   CBOitA,    rSAHÇOIlASA.    FranCdCa , 

ital.  Françoise. 

On  honore  sainte  Françoise,  dame  ro- 
maine ,  le  9  mars  ;  sainte  Françoise  d'Am- 
boise.  le  2S  septembre ,  et  sainte  Françoise 
Pollalion,le4août. 

FRANGODLA,  8.  f.  (francôule)  ;  nuui- 
cooLM,  rsAMcouMo.  Ffanco/tiii ,  port.  Fran' 
coli ,  cat.  Francolin ,  esp.  FraneoUno ,  îlal. 
Francolin ,  francolin  à  collier  roux ,  Perdiœ 
francolinus,  Lath.  Tetrao  franeolinus.  Lin. 
oiseau  de  l'ordre  des  Gallinacés  et  de  la  fa- 
mille des  Domestiques  ou  Aleclrides  (ressem- 
blant aux  poules). 

Ely.  du  lat.  francolinus. 

Cet  oiseau  habite  la  Crau  d'Arles.  La 
femelle  pond  de  huit  à  12  oaufs.  qu'elle 
dépose  dans  un  nid  à  terre  ;  sa  chair  est 
des  plus  délicates. 

FRANGOULIN,  S.  m.  V.  Francoula. 

FRANÇOUN ,  nom  de  femme  (françoun); 
niAMtooir.  Franceschina ,  ital.  Fanchon,  le 
même  que  Françoise.  V.  Françoisa, 

FRANGOONETA,  nom  de  femme  (fran- 
çounéte) , 'dg.  Dim.  de  Françoun,  v.  c.  m. 
Petite  Françoise.  Françouneta  est  le  litre  du 
plus  beau  poëme  de  Jasmin. 

FRANG-PARLAR  ,  s.  m.  Franc-parler, 
liberté  de  dire  tout  ce  qu'on  pense ,  A  toun 
franc-parlar. 

FRANDOI.A,  s.  m.  et  f.  (frondôle),  d. 
bas  lim.  Homme  grand  et  mal  bâti,  femme 
grande  et  malfaite.  On  le  dit  aussi  de  celui 
qui  conduit  un  mariage.  V.  Flougnard. 

FRANEN.  vl.  En  se  brisant ,  e(  rorp#  li 
vai  franen.  V.  Frag,  R. 

FRANGEA,  s.  f.  (fràndge);  Frangia, 
ital.  Franja,  esp.  port.  cat.  Frange,  tissu  de 
quelque  fil  que  ce  soit,  d*où  pendent  des 
filets,  servant  d'ornement. 

Éty.  du  lat.  fimbria,  fait  de  frangere  ^ 
brider,  ou  de  l'ail,  franzen,  qui  a  la  m.  s. 

Faire  frangea ,  ÛAiier  quelqu'un,  le  ca- 
resser. 

FRANGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (frandjà, 
àde).  Frangé,  ée,  orné  de  franges. 

Winckelmann  fait  observer  qu'on  ne  voit 
jamais  de  franges  aux  habits  des  femmes 
grecques  qui  sont  représentés  dans  les  mo- 
numents. 

FRANGER,  ▼.  a.  vl.  wwuaimmm,  rsAnnBR, 
Fraàer,  anc.  esp.  Fran- 


FRA 


283 


gere,\i»\.  Briser  ^rompre,  casser,  séparer; 
enfreindre,  adoucir,  fléchir. 

Èty.  du  lat.  f  rangera  V.  Frag,  R. 

FRANGIBILITAT ,  s.  f.  vl.  Frangibi- 
lità,  ital.  Frangibilité,  propriété  des  corps 
frangibles  ;  fragilité.  V.  Prag,  R. 

FRANGIRIaB.  IBLA,  adj.  vl.  Frangi- 
hle,  esp.  Frangivel,  port.  Frangibile^  ital. 
Frangible,  fragile.  V.  Frag,  R. 

FRANGnJOAR  SE ,  V.  r.  (se  frandgillà). 
S'effiler  comme  de  la  frange.  Gare. 

FRANHADURA,  s.  f.  vl.  V.  Franhêdura. 

FRANHEOURA  ,  S.  f.  vl.  rsAimAmmA. 
Fracture,  rupture,  viol.  V.  Frag,  R. 

FRANHEBIENT  ,  S.  m.  et 

FRANHEMENTA ,  .s.  f.  vl.  Fraction, 
fragment ,  morceau.  V.  Frag ,  R. 

FRANHER,  V.  a.  vl.  Briser,  violer. 
V.  Franger  et  Frag ,  R. 

FRANQUE8A.  s.  f.  vl.  Franquesa ,  cat. 
V.  Franchisa  et  Franc ,  R. 

FRANQUE8AS ,  S.  f.  pi.  vl.  FranquUas, 
bas.  lat.  Les  franchises  dont  une  ville  jouis- 
sait. V.  Franc ,  R. 

FRANQUE88A ,  S.  f.  anc.  béam.  Fran- 
chise. V.  Franchisa  et  Franc,  R. 

FRANQDBTA,  s.  f.  (  franquète  ).  Fran- 
chise ,  liberté  ;  A  la  franqueta ,  a  la  bona 
franqueta,  è  la  fVanquelle .  h  la  bonne  fran- 
quette :  bonnement ,  franchement. 

Éty.  de  franc,  V.  Franc ,  R. 

FRANQUETAT,  S.  f.  vl.  V.  Franchisa 
et  Franc,  R.  en  d.  vaud.  faculté,  liberté. 

De  poer  farbeno  mal  H  doné  franquetai, 
d.  vaud.  1000. 

FRANQOEZA.vl.  Y.  Franchisa,  Fran- 
quelat  et  franc ,  R. 

FRANQUIR ,  V.  a.  vl.  Affranchir.  Voy. 
Franc.  R. 

FRANQUOR ,  adj.  comp.  v!  Plus  franc  » 
meilleur.  V.  Franc ,  R. 

FRAN8,  s.  m.  vl.  Brisement ,  l'actiofi  de 
briser .  effort.  V.  Frag ,  R. 

FRAN8AR,  v.  a.  Vl.  Briser.  Y.  Frag,  R. 

FRANSOUN,  V.  FrafifOMn. 

FRANX.  adj.  vl.  Libre.  V.  Franc,  R. 

FRAPAMENT,  Y.Fra^ation. 

FRAPAR  SE,  V.  r.  (frapà,  se).  Faire  sur 
son  imagination  une  impression  pénible, 
causée  ordinairement,  par  la  crainte  d'une 
issue  Cicheuse  de  la  maladie  dont  on  est 
atteint. 

Se  frapa,  il  s'étonne,  il  s'effraye. 

FRAPAR,  T.  a.  vl.  frappar^  anc.  cat. 
Frappare,  ital.  Frapper. 

FRAPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (frapà,  àde). 
Etonné,  effrayé. 

FRAPATION ,  8.  f.  (frapa(ié-n)  ;  r«AVAt- 

•isir ,  raAvvAimrr  ,  i«apatibii.  EtOUnemeut , 

inquiétude  qui  résulte  de  la  position  fâcheuse 
dans  laquelle  un  malade  se  trouve;  pusilla- 
nimité. 

Éty.  de  frapar,  se,  et  de  Um. 

FRAPILBAR,  v.  a.  (frapilhà).  Friper, 
efliler,  gâter,  froisser  un  habit. 

FRAPILBAT.  ADA,  adj.  et  p.  (frapilhà, 
àde).  Fripé,  ée,  gâté,  effilé,  chiffonné. 

FRAPPAS ,  8.  f.  pi.  (fràpes) ,  d.  bas  lim. 
On  donne  ce  nom  aux  vieux  arbres  déchiiés, 
dit  Béron,  qu'on  trouve  dans  les  bois. 

FRAR.  s.  m.  vl.  nun.  Frère.  V.  Fraifê 
et  Frai,  R. 


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284 


FRA 


FRAR,  vl.  V.  Praire  el  Frai,  R. 

FRASA,  dl.  V.  Fresa  et  Pi^ra«a. 

FBASCAB ,  ▼.  t.  rmnêoum.  Déchirer, 
briser ,  fracasser ,  rompre.  V.  Franger  et 
Frag,  R. 

FRASCAT ,  ADA,  adj.  et  p.  tI.  Déchiré, 
brisé. 

FRASGOU,  Alt.  de  Flaecou,  ▼.  c.  m. 
Fraseo,  port.  V.  Flaee,  R. 

FRASGOURET.AIt.  de  FlascoulH.w. 
c.  m.  wmAMcown,  Frasquinha ,  port.  Voy. 
Flcue,  R. 

FRASEI ,  s.  m.  vl.  VBASBM.  Fraise,  orne- 
méat,  partie  de  l'armure. 

FRA9IA,  Dom  de  femme  (frasie).  Altér. 
d'Euphrasie. 

FRA8IR,  vl.  V.  Farsir. 

FRANT,  adj.  vl.  iwAMn.  Farcir. 

F  RAT,  rsA»,  radical  pris  du  hiiof rater, 
fratrie,  fralre ,  dérivé  du  grec  <ppax^p 
(phriter) ,  éol.  pour  tppixwp  (phratôr) ,  de  la 
même  tribu ,  camarade;  d'où  :  fraiernitae, 
fraternité  ;  fralridda,  fratricide;  fratemue, 
fraternel. 

De  fraUrnue,  parapoc.  fratem;  d'où  : 
Fratem-al,  Fratern-el,  ela ,  FraUmela- 
ment,  Fratem-itat,  Caunrfratemitat,  Fra- 
tem4S'ar. 

De  fratrieida,  par  apoc.  incompl.  fratri^ 
eide:  d'où  :  Fra,  Frax,  Frar,Fray. 

De  fratre^M,  de  frater,  par  la  suppr.  du 
I  et  changement  de  a  en  at,  fraire,  frair; 
d'où  :  Fraire  ,  Frair-ae  ,  Frair-aelre  , 
Frai-egear^  Frair-ia,  Af-frair-ar,  Beau- 
fraire  ,  Coun-fraire  ,  Coun-frairia  ,  Af- 
frair 'ii ,  Coun^frair-esea ,  Con-frayre , 
Cdttn-/ra<r-ta ,  Frair-  enrol ,  Frair-oune. 
^  FRATER,  s.  m.  (fratèr).  Mot  burlesque, 
tiré  du  lat.  pour  désigner  un  t>arbier.  Voy. 
Barbier,  " 

FRATERNAI.,  adj.  vl.  Fratemal,  cat. 
Voy. 

FRATERNEL.  ELA,  adj.  (fraternel, 
«e)  ;  Fratemate,  ital.  Fraternal ,  esp.  port, 
cat.  Fraternel ,  elle  ;  qui  est  propre  à  des  frè- 
res,  tel  qu'il  convient  entre  des  frères. 

Éty.  du  lat./ralemui.  V.  Frai,  R. 

FRATERNELAMENT  ,  adv.  (^frater- 
nèlamein)  ;  FraUUevolmente ,  ital.  FraUr- 
nalmente ,  esp.  port.  Fratemalment ,  cat. 
Fraternellement,  d'une  manière ,  fraternelle. 

fity.  de /roIffiMfa  et  de  ment.  V.  Frat . 
Rad.  ' 

FRATERNI8AR,  f.  n.  (fraternisa); 
FratemUar,  port.  Fraterniser,  vivre  d'une 
manière  fraternelle ,  vivre  en  frères.  V.  Frat, 
Rad. 

FRATERNTTAT ,  s.  f .  (fraternilâ)  ;  Fra- 
temilà,  ital.  Fratemidad,  esp.  FraUmi- 
dade,  port.  Fratemitat,  cat.  Fraternité.  V. 
Frairta, 

Éty.  du  htfraUmitalie,  gén.  de  frater- 
nUoê.  V.  Frat,  R. 

FRATRB,  vl.  V.  Fraire  et  Frat,  R. 

FRA11UGIDE,  s.  m.  (fratricide);  «a- 
TBÎciBo.  Fratricido,  ital.  esp.  Fratrieidio, 
port. Fratrieida,  cat.  Fratricide,  crime  de 
celui  qui  tue  son  frère  ou  sa  sœur;  celui  qui 
eommet  ce  crime. 

Ëty.  du  lat.  fratrieida,  fait  de  frater  et  de 
ce^dii,  meurtre  du  frère.  V.  Frat,  R. 


FRA 

FRATOBL,  s.  m.  vl.  Nevea  du  côté  du 
frère,  flis  de  frère. 

Éty.  du  lat.  fratuelis,  m.  s.  V.  Fraî,  R. 

FRATZ,  AT8A,  adj.  et  p.  vl.  Rompu,  ue, 
cassé,  ée. 

Éty.  du  lat.  fraetue,  aeta.  V.  Frag,  R. 

FRAU,  adj.  vl.  Frau,  cat.  Caché,  obscur, 
adresse,  fraude.  V.  Frauda  et  Fraud,  R. 

Éty.  du  lai.  fraus,  m.  s. 

FRAU .  (fràou).  Un  des  noms  du  frêne. 
Gare.  V.  Fraieh  et  Frase ,  R. 

FRAU,  s.  m.  d.  bas  lim.  et  vl.  wbav,  non. 
Terres  abandonnées ,  terres  vagues  et  en  fri- 
che. V.  Garriga. 

Éty.  de  la  basse  lat.  froecue ,  friecum  ;  du 
lat.  frangere.  V.  Frag ,  R. 

^^àO'qum^BmMt,  d.  lim.  Eipr.  prov. 
pour  dire  ao  hasard,  à  l'aveugle ,  sans  ré- 
flexion. 

FRAUC,  adj.  vl.  wmAvcM.  Faible,  lAche. 
V.  FlaCfK, 

FRAUGA,s.  f.  (frâouque).  V.  Maeruea. 

FRAUD  ,  riBAii ,  radical  pris  du  latin  , 
fraue,  /raicdt#,  fraude,  dérivé,  suivant  quel- 
ques étymologistes,  du  grec  fpx^co  (phrazô) , 
parler ,  sous-entendu ,  insidieusement,  d'où  : 
frodulentue,  trompeur,  fourbe. 

De  fraudie,  par  apoc.  fraud,  frau;  d'où  : 
Frau,Fraud'a,  Fraud-aire ,  Fraud-ar , 
Fraud-at.  ' 

De  frodulentus,  par  apoc.  frodulent;  d'où  : 
Fraudulent,enta,  Fraudulenta-ment,  Frau- 
dut-^me,auea,  Fraudulousa-ment,  Fred- 
ena. 

FRAUDA ,  s.  f.  (fràoude)  ;  TMWAmiA. 
Fraude,  ital.  esp.  port.  Frau,  cat.  Fraude, 
tromperie  cachée;  action  par  laquelle  on 
soustrait  à  la  connaissance  des  préposés , 
à  la  levée  des  droits ,  les  choses  qui  y  sont 
sujettes. 

Éty.  du  lat.  fraudie,  gén.  de  fraue,  m.  s. 
V.  Fraud,  R. 

FRAUDAIRE,  ARELA.  8.  (fraoudàtré, 
arèle)  ;  Fraudatare,  ital.  Defraudador,  esp. 
Fraudador,  port  Fraudeur,  euse,  celui, 
celle  qui  fraude. 

Ëty.  du  lat.  fraudator.  V.  Fraud,  R. 

FRAUDAMENT ,  S.  m.  vl.  Frodamento, 
ital.  Fraude.  ' 

FRAUDAR ,  V.  a.  (fraoudâ)  ;  noom ab  , 
mmBAMATAM,  «ABAM ,  wmwovgmM^Am,  Fraudar, 
cat.  porU  esp.  anc.  Fraudare,  ital.  Defrau* 
dar,  esp.  Frauder,  employer  des  moyens 
obliques,  pour  frustrer  quelqu'un  de  ce  qui 
lui  ^appartient. 

Ety.  du  lat.  fraudare,  de  frauda  et  de 
ar,  faire  de  la  fraude.  V.  Fraud,  R. 

Fraudar  lou  vin,  frelater. 

Fraudar  leie  drogae,  sofistiquer. 

Fraudar  eoun  naum,  se  donner  un  faux 
nom. 

FRAUDAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fraoudà, 
âde)  ;  Fraudado ,  port.  Fraudé,  ée,  frelaté, 
sofisliqué. 

Ëty.  du  lat  fraudatue.  V.  Fraud,  R. 

FRAUDULENMEN,  vl.  V.  Fraudulen- 
tament. 

FRAUDULENT,  ENTA,  a<y,  vl.  Frau-^ 
dulento,  esp.  port.  Fraudulent,  cat.  Frau* 
dolente,  ital.  Frauduleux ,  euse.  V.  Fraudu- 
loue. 


FRA 

Ëty.  du  lat.  framdul€nlm$,m.  s.  V.  Fraud, 
Rad. 
FRAUDULENTAMENT,  adv.  vl.  nukio- 

cat  Fraudulentamente,  esp.  port.  J^Vaudi»*! 
lentemente,  ital.  Frauduleniment ,  cat  Frau- 
duleusement V.  Fraud,  R. 

FRAUDULOU8,  OUiA,  a^J.  (fraoodu- 

lous ,  ôuse);  Fraudutoe,  cat  Fraudotente, 

ital.  Fraudulento,  esp.  port.  Frauduleux, 

euse,  enclin  à  la  fraude,  fait  avec  fraude. 

Éty.  du  lat.  frauduloeue.  V.  Fraud,  R. 

FRAUDULOUSAMENT,  âdv.  (fraoodu- 

lousaméin).  Frauduleusement ,  avec  fraude. 

FRAUDUR,  USA,  s.  (fraoudûr  ,  use)  ; 

rsAOBAiM.  Fraudeur,  euse,  celui ,  celle  qui 

fraude. 

FRAUONOU8 ,  OU8A,  adj.  (fraougnôus, 
éuse) ,  dl.  Plein  de  crasse  à  la  figure,  Jasm. 
V.  Frougnae. 

FRAULA ,  s.  f.  (fràoule).  V.  Fraga. 

FRAUMA,  s.  f.  (fràoume).  Nom  qu'on 
donne ,  dans  la  Camargue,  à  Tarrocbe  pour- 
pier ,  Atriplew  portulaandee ,  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Cbénopodées ,  qu'on  trouve , 
sur  toutes  nos  côtes  maritimes,  jusqu'à  plu- 
sieurs lieux  dans  les  terres. 

Ëty.  M.  Requien ,  qui  a  bien  voulu  nous 
donner  ce  nom  ,  ne  nous  en  a  pas  fiii( 
connaître  Torigine. 

FRAUMINAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (fraou- 
minà,  àde),  dl.  Havi,  brûlé,  desséché;  broui 
par  le  brouillard ,  en  parlant  des  feuilles  des 
arbres  ;  vermoulu ,  quand  il  s'agit  da  bois, 
du  fromage ,  etc.  Sauv. 

FRAUSIL,  s.m.  (firaousU),  dl.  Fretm, 
rebut.  Sauv. 

FRAUT,  vl.  Pour  fraude.  V.  Frauda. 

FRAZINELA ,  S.  f.  (fraxinèle).  V.  Die- 
tame-blanc. 

FRAT,  s.  m.  (fràl) ,  dg.  Pour  frère ,  Voy. 
Fratre  et  Frat,  R.  pour  frêne.  V.  Fraieee. 

FRAT-fK ,  s.  m.  (  frà!-séc).  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  de  la  Drôme,  au 
kermès  ou  graine  du  kermès,  qu'on  nomma 
aussi  poueeet. 

FRATET,  s.  m.  (fraie),  dg.  Dim.  éefiray, 
petit  frère. 

FRATRAL,  adj.  vl.  Fraternel.  V.  Frat, 
Rad. 

FRATRE8CHE ,  s.  m.  vl.  Division  des 
biens  entre  frères,  Freyreetriam  eeu  dm- 
sionem,  en  basse  lat. 

FRATOUR,  s.  f.  (freyéur).  Frayeur, 
crainte  vive,  épouvante. 

FRAT8HE,  vl.  V.  Fraiêêê  et  FraUe , 
Rad. 

FRAT88E,  dl.  Frêne.  V.  Fraieee. 

FRE 

FRE,  s.  m.  et  mieux  rmmm ,  vl.  Fre ,  cat. 
Frein,  ligament  bride,  mors. 

Éty.  du  lat.  frenum. 

FRE,  s.  f.  et  m.  Pour  froid.  V.  Fret  et 
Fred,  R. 

FREBE ,  d.  béam.  V.  Febre. 

FREBLE,  EBLA,  adj.  vl.  Faible,  fragile. 
V.  Fleeh.  R. 

FREBOU8 ,  dg.  Alt  de  Fehroue ,  v.  c.  m. 

FREGANTAR,  V.  Frequentar. 

FREGANTATION,  V.  FreçumUation. 


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FRE 

WWOBCU.y.Frtâ. 
Labellaudière  fait  ce  mot.  ftm. 

Za  frecb,  la  fan,  la  #el 

Per  la  gorgeo  Varrapon^ 

FBECBAN,  t.  m.  vl.  Fressore.  V.  Tmm- 
bada  tiUvadeta.  8uppl.  à  Pellas. 

niBCHAN,  Gare.  V.  Gipas. 

FRBCHELUT,  adj.  (frexelùt),  dg.  fri- 
leux. V.  Frigourauê. 

FREGHEZIR,  ▼.  n.  vl.  Fléchir.  Voy. 
Fkch,  R. 

FREGHlERAi  Gare.  Y.  Livadeta. 

FRECHILHA  ,8.  f.  ▼!.  Friture. 

Ély.  du  \ai,frigere,  frire.  V.  Freg,  R. 

FRECHILHA8 ,  8.  f .  (  fretcbilles  ) ,  dl. 
Une  fressure  d'agneau.  V.  Levadeta. 

Éty.  Dira,  defraehan.  V.  Frag,  R. 

FRECHISA,  ê,î.  (fretchise).  Baquet, 
petite  charrette  sans  ridelles,  qui  fait  la  bascu- 
le à  volonté  et  sur  le  devant  de  laquelle  est 
UD  moulinet  qui  sert ,  par  le  moyen  d'un  ca- 
ble ,  à  charger  et  décharger  les  fardeaux;  il 
y  a  de  petits  baquets  que  des  hommes  trai- 
uent,  auxquels  on  donne  particulièrement  le 
nom  de  freehisa, 

FREGHiT,  8.  m.  (fretchi).  Fer  qui  est 
auprès  de  la  charrue.  Ach.  ? 

FRED  2  raio ,  niBio ,  nmi,  rasi^ii ,  rasj , 
ran,  radical  pris  du  lat.  frigusy  froid, 
dérivé  du  grec.  ^tY^c(  rhigos),ro.  s.  par 
l'addition  d'une/. 

hefrigus^  par  apoc.  frig:d'oh:  Frig- 
tn$,  Frigaur-oui,  Frigour-un ,  Re-friger- 
acio,  Re-frigir-ar ,  Ri-frig-eri,  Re-friger- 
atiu. 

De  frig,  par  le  changement  de  «  en  f ,  et  de 
g  en  d,  frea;  d'où  :  Fred^Frid-a,  Refred- 
iita-ment ,  En-frtdamtni  ,  Freda-menl , 
Fred-ag ,  Fred-eluc,  Fred-our,  Fred-ura , 
En-fredrar ,  En-fred-at,  Re-fred-ar. 

Defredf  par  addition  d'un  i ,  ^retd;  d'oà  : 
Fréta ,  Freid-or ,  Freid-ura ,  FreUs-ir  , 
Fretw-ouf,  Freiêsour-assa  f  Fr e#t-menl , 
Fref-tV. 

De  fred  ou  freg ,  par  le  changement  de  d 
ou  de  g  en  eh,  firech;  d'où  :  Fnch,  Freschre, 
Fresch-eza,  Fresch-our,  Frese-un,  Freêch- 
ura  ,  Frevol'Ue  ,  Fresea-ment ,  FretC" 
ada,  Fresqu^egear^  Fresqu-eira,  Freic-ar, 
Fresqu-et ,  Fresqueir-out ,  Fres-^-exa , 
Frttquriira,  Ra-fiête-ar  ,  Ra-freêqu-ir  , 
Fnsc-orf  Frete-onry  Freêc-ura^  Fiese-un^ 
Rê-frese-ada  ,  Re-fretead-aur  ,  Re-fres- 
eadrMra  ,  Rt-freic-agi  ,  Re-fresc'-at ,  R$- 
freBca-mtni,  Re-frttc-ar ,  Re-fresch-ar,  Re- 
freêqu-eri,  Re-fresqu-ir ,  Re-freek-issent . 

De  frig,  par  le  changement  de  t  en  e,  freg  ; 
d'où  :  Freg  ,  Frege-ag ,  Frege-au ,  Re-freg- 
or,  Re-frege-ar  ,  Re^rege-ament  ^  Frege^ 
our,  En^fregeouUU,  Freige-ura,  Es-fregù 
ment  y  Freg-et-ims^  Fregewd-^n^  Fregeoul- 
ni,  A'fregeoul-U,  Freg-it,  Re-frege-at,  Re- 
freg^eri^  Frfjel'Uif  Frej-wr,  Re-freg^ir, 
Frei'Or^  Freige-our. 

FRED,  8.  m.  (fret) ;  «m,  ran,  ha,  bsb, 
VMM ,  naiT,  raa,  vmca,  wmmr.  Freddo,  itil. 

Frto,  esp.  port.  Fred,  cat.  Froid ,  la  qualité 
opposée  à  la  chaleur,  ce  terme  est  relatif, 
car  toute  température  mfkieure  k  une  aotre, 
est  le  froid  par  rapport  à  cette  autre.  Yoy. 
Glafû. 


FRE 

Éty.  du  lat.  fHgns,  m.  s.  V.  Frtâ,  R. 

FRED,  EDA,  adj.  (fret,  éde);  m 
nmcmAj  nm,  ns0A.  Freddo,  iUl.  FHo, 
port.  Fredj  cat.  Froid,  oîde,  qui  a  perdu  sa 
chaleur  ou  qui  est  à  une  température  moins 
élevée  que  nous  ;  fig.  insensible ,  indolent. 

Éty.  du  lat.  frigiduiy  da.  V.  Fred ,  R. 

FRED,  adv.  Battre  fred  à  quauqu*un, 
battre  froid  à  quelqu'un,  le  recevoir  froide- 
ment. V.  Fr«tf,R. 

FREDAMENT,  adv.  (fredamein);  niB- 
«BAMirr.  Fredameni,  cat.  Freddamente, 
ital.  Friamente ,  esp.  port.  Froidement ,  de 
manière  qu'on  est  exposé  au  froid;  d'une 
manière  froide,  sèche,  rude. 

Éty.  defreda  et  de  ment.  V.  Fred,  R. 

FREDA8,  s.  m.  (frèdàs);  wwmamM.  Augm. 
de  fred,  grand  froid  ;  6g.  d'une  grande  indif* 
férence.  V.  Fred,  R. 

FREDELUG,dl.  Fredolto,cat.  Y.  Enr 
fregoulit,  Frigouraus  et  Fred,  R. 

FREDENA,  S.  f.  (fredéne).  Fredaine, 
folie  de  jeunesse,  action  qui  y  ressemble. 

Ély.  de  la  basse  lat.  fraudana,  fait ,  selon 
Ménage,  de  frauiJaudU,  fraude.  W.Fraud, 
Rad. 

FREDERIC,  nom  d'homme  (frederic); 
Frederieo,  ital.  esp.  Frédéric. 

L'Eglise  honore  six  saints  de  ce  nom ,  le  6 
janvier,  3  mars,  27  avril,  8  mai,  18  juillet  et 
13  septembre. 

FREDEZIR,  V.  n.  vl.  Refroidir,  devenir 
froid.  V.  Fred,  R. 

FREDOUN,  s.  m.  (fredôun);  vmdov. 
Fredon .  passage  rapide  et  presque  toujours 
diatonique  de  plusieurs  notes  sur  la  même 
syllabe. 

Éty.  Ce  mot  est  une  espèce  d'onomatopée. 

La  paetouro  lirù  es  ta  janlio  é  poulido , 
Que  s*enpo$eo  tronba  Joute  la  eapo  det  cet. 
As  fredous  qu'elo  fa  sur  un  ayre  noubel , 
La  sereno  de  mar  se  troubario  rahido, 
Goudelin. 

FREDOUNAMENT,  8.  m.  (fredonna- 
Aein).  Fredonnement,  action  de  fredonner. 

FREDOUNAR ,  v.  a.  (fredounâ)  ;  rnsov- 
«MBAs.  Fredonner,  faire  des  fredons. 

Ét^.  du  lat.  fringulUre,  chanter  comme 
les  pinçons ,  ou  de  fredoun  et  de  ar, 

FREDOUNAR,  dl.  V.  Estrucar. 

FREDOUR ,  8.  f.  (fredôu)  ;  mocoi»  , 
mouBA ,  rasioBovB.  Fredor,  cat.  anc.  esp. 
Freddore,  ital.  Froideur,  qualité  d'une 
chose  froide  ;  fig.  sang-froid ,  air  sérieux 
et  composé  ;  accueil  froid,  indiflerence;  naï- 
veté ;  douleurs  rhumatismales  occasionnées 
par  le  froid. 

Ély.  de  frigoris.frigor,  fredor,  gén.  de 
frigus,  froid.  V.  Fred ,  R. 

FREDURA ,  V.  Fredour  et  Fred ,  R. 

FREG,  rair,  me,  rai,  radical  pris  du 
latin  frigere,  frigo,  frietum ,  frire,  fncasser, 
dérivé  du  grec  «pp^Tti^  (phrugô),  frire,  griller, 
rôtir. 

De  frigere,  par  àpoc.  frig,  et  parle  chan- 
gement de  i  en  e,  freg  ;  d'où:  Freg-ir,  Fre- 
gin-^ar,  Fregin-ai,  Freg-it,ida,  Fregu- 
ir,  Fregid-ura,  Fregn^r,  Af-frege-oul- 
ir,Af'fregeoul-it. 

De  frietum,  par  apoc.  et  sync  da  e,  /rtl ; 


FRE 


285 


4'oà  :  Frit'iera,  FrU-ura,  Af-freyd-ar  , 
Af'freyd-aî. 

De  frietum ,  par  apoc.  de  tum ,  frie  ; 
d'où:  Frica-massea,  Fri'and-eou,Frie' 
assa ,  Fricass-ada ,  Fricass-ar ,  Frieass- 
ai ,  Fricass-eya  ,  Frieass-oun ,  Frieass- 
un ,  Frie-ot ,  Fricotriar ,  Frtcot-ter ,  Frt- 
eotcl-ar,  Frteoue-ter,  Frich-ura,  Frire, 

De  frie  ,  par  suppr.  du  e,  fri ;  d'où  : 
Fri-and,  Friand-isa,  Af-fri-and-ar,  Af- 
friandiS'ir,  Af-friandis-it ,  Fres-ign-at, 
Frug-ir. 

FREG,  s.  m.  vl.  Froid.  V.  Fred,  R. 

FREOADA,  s.  f.  (firegàde),  dl.  Fregada, 
cat.  Fregamento,  ital.  Frôlement,  léger 
frottement. 

Éty.  de  fregada,  part,  de  fregar,  frôler  ; 
de  frieare.  V.  Fret,  R. 

FREOAIf ,  adj.  vl.  Peirafregal,  meule, 
pierre  meulaire.  V.  Frétai. 

FREGAMBNT,  vl.  Fregament ,  cat 
V.  Fretamentei  Fret,K. 

FREGAR ,  V. a.  vl.  raMUiia.  Fregar,  cat. 
esp.  Esfregar,  port.  Fregare,  iUl.  Frotter, 
frotter  légèrement ,  friser. 

Éty.  du  lat.  frieare,  m.  s.  V.  Fret,  R. 

FREOATA,  s.  f.  (frégate);  nuàSAVA. 
Fregata  •  ital.  Fragata ,  esp.  port.  cat. 
Frégate,  vaisseau  de  guerre  léger,  au-des- 
sous de  60  canons. 

Éty.  de  l'ital.  fregata,  ou  du  turc  fargata, 
m.  8. 

FREGBA8,  8.  m.  (fredjàs),  dl.  Froid , 
sérieux,  modéré,  réservé,  indmérent.  Avril. 
V.  FredaseiFred,  R. 

FREOBAU ,  S.  m.  (fredjàoo)  ;  msiAv  , 
nttJAo,  ruvAv.  Pierre  froide ,  pierre  dure» 
caillou. 

Éty.  de  freg,  froid.  V.  Fred,  R. 

Les  mineurs  des  B.-du-Rh.  donnent  le 
nom  de  fregeau  ou  fregialau ,  au  calcaire 
marneux  compacte,  et  celui  de  petra  fregeau 
au  calcaire  marneux  molarite. 

FREOELI7T,  UDA,  adj.  (fredgelû,  ùde), 
dl.  Froid,  frileux.  V.  Frigourous  et  Fred, 
Rad. 

Per  musas,  volé  peu  quévaoutras. 
Sou  trop  fregeludas  las  aoutras . 
Et  eounouisson  pas  prou  Camour. 
Rigaud. 

FREGEODI.OUS ,  Fredulos ,  cat.  V. 
Frigourous  et  Fred ,  R. 

FREOEODIiDN ,  8.  m.  (fre<iyottiAo),  d. 
arl.  nuaovmm.  Le  froid  du  frisson ,  le  fris- 
son de  la  fièvre. 

Éty.  de  freg ,  froid ,  et  du  dim.  oulun* 
V.  Fred,R. 

Arou  ay  de  fregeoulun  amè  d^estiramen. 

Coye. 

FREOEOULUT,  s.  m.  (fredjoulû),  m.  s. 
que  Enfregoulit,  Frigourous  et  Fred,  R. 

Et  mau  despieeh  lou  fregeoulut. 
Favre. 

FREOEOUR  ,  V.  Fredour  et  Fred ,  R. 

FREOIDURA ,  vl.  V.  Frtttira  et  Freg, 
Rad. 

FREOIDURA,  8.  f.  vl.  rncBUA.  Fri- 
ture. 

Éty.  du  lat.  frigere.  Y.  Freg,  R. 


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ogle 


286 


FRE 


FRB€»NAR,  v.  a.  (fredgiiiâ).  Frire.  Y. 
Fregirei  Freg,  R. 

Granda  sartan  per  fregînar , 
Prin  tamit  per  lamisar , 
Em'una  mouHher  degalhiera, 
Boutoun  Vhoustau  à  lalichiera.  Prov. 

FRBGINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fredgîoà, 
àde)  ;  iiQOfTiT  A  LA  «AUTAii.  Ffil ,  île;  fricassé, 

Éty.  du  lat.  frietuê.  V.  Fr»g,  R. 

FREOm,  V.  a.  (fredgir);  nmom,  nuMv», 
wamuaiAu.  Friggere,  ilal.  Freir,  esp.  Frigir, 
port.  cat.  Fricare,  basse  lat.  Frire  ,  faire 
cuire  daos  la  poêle  avec  de  l'huile  seule- 
ment. V.  Freg,  R. 

Ety.  du  lat.  frigere,  m.  s. 

FREOIR,  V.  n.  d.  bas  lim.  Refroidir» 
froidir,  on  le  dit  des  cadaTres  qui  se  froidis- 
sent.  V.  Refredar, 

FREGIR,  V.  n.  niBoniAa.  Frémir,  on  le 
dit  du  bruit  pétillant  de  la  graisse  ou  de 
rhuile  qui  bout  dans  la  pocle  et  qui  imite 
assezcelui  de  la  pluie  ;  frétiller.  Y.  Freg,  R. 

Éty.  C'est  une  onomatopée. 

FREGIT,  IDA,  lA,  adj.  et  p.  (fredgi, 
ide,  ie).  Frit,  ite,  cuit  dans  une  poêle  ,ou  un 
poêlon  avec  de  l'huile. 

Éty.  du  lat.  frictus,  Y.  Freg,  R. 

Fregiiêe  eme  d'aigua ,  pour  dire  que 
quelqu'un  est  dans  la  misère ,  qu'il  n'a  pas 
de  quoi  frire. 

FREGIT,  IDA,  adj.  et  p.  d.  bas  lim. 
Froidi.  ie.  V.  Refredatei  Fred,  R. 

FREGNAR ,  v.  a.  vl.  rain.  V.  Fregir  et 
Freg,  R. 

FREGOORASSA  ,  S.  f.  (  fregouràsse  ). 
Faguenas.  Aub.  V.  Freisêourassa, 

FREGAR,  vl.  Y.  Fregar  et  Fret,  R. 

FREGUINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fre- 
guiné,àde).  Mou,  passé  ;  on  le  dit  d'un  foie 
de  mouton  cuit  quand  il  est  molasse  et  pâteux. 
Ach. 

FREGUIR,  d.  béam.  V.  Fregir  ei  Freg, 
Bad. 

FREIAI«,  adj.  vl.  nwAL,  Friable,  de 
gr^. 

Ëty.  du  lat.  friahilis,  m.  s. 

FREIGH.  EICHA,  adj.  Aub.  V.  Fred. 

rREIGHAMENT ,  Aub.  V.  Fredament. 

FREIGHOUR,  Aub.  Y.  Fredour. 

FREICOT  et 

FRBICOnAR,  Gare.  Y.  Fricot,  Frico- 
tiar  et  Freg,  R. 

FREIGOUTUR ,  Y.  Fricotur  et  Freg , 
Rad. 

FREID,  EIDA,  adj.  vl.  Froîd,  oide.  Y. 
Fred,  R. 

FREIDOR.  S.  f.  vl.  nicjoa,  vummvmA, 
rmBjQBA.  V.  Fredour,  Fredura  et  Fred, 
Rad. 

FREIDURA ,  S.  f.  vl.  riuuimA.  Fredura, 
anc.  caU  Freidura,  esp.  Fredtftira ,  ital . 
Froidure,  froid.  V.  Fifrfoiiret  Fred,  R. 

FREIGEOUR ,  Y.  Fredour  et  Fred,  R. 

FREIGEURA,  d.  bns  lim.  (  freldzùrc  ). 
Froidure.  V.Fr«^uiVraet  Fred,  R. 

FREIOR,  vl.  Y.  Freiour. 

FRBIOR,s.  f.  vl.  Froidure,  fraîcheur. 
Y.  Fred  et  Fredour. 

FREIS ,  adj.  vl.  Frais ,  gaillard. 

FREISAR ,  vl.  V.  Frexar. 

FREI9AR ,  Gare.  V.  Frisar  et  Prie,  R. 


FRE 

FREISOUN ,  8.  m.  (freisoun).  Copeau. 
Gare.  Y.  Hibans,  Friioun  et  Frt#,  R. 

FREI88ET ,  Y.  Tourtauriera. 

FREI88ET ,  Quand  il  a  pris  tout  son 
accroissement.  Y.  VermUhoun. 

FREI8SIR ,  V.  n.  vl.  vMucai.  Se  refroidir, 
se  morfondre,  languir.  V.  Fred^  R. 

FREISSOUN  y  Y.  Fri$$oun. 

FREISSOUR  et 

FREISSOURA89A  ,  8.  f.  (fnssour  et 
freissouràsse) .  dm.  Y.  Freecunei  Fred,  R. 

FREIT ,  vl.  Y.  Freg  et  Fred. 

FRETTOR,  s.  m.  vl. Réfectoire. 

FREJAL ,  vl.  Y.  Fregal. 

FREJELUT,  Jasm.  Alt.  de  fregelut. 
Y.  Frigourous  et  Fredp  R. 

FREJOR,  s.  f.  vl.  Fraîcheur,  froideur, 
Y.  Fred,  R.  et  Fredour. 

FREJOUIiUT,  d.  rouerg.  Y.  Frigou^ 
roufet  Fred^  R. 

FREJURA,  vl.  Y.  Freidura. 

FRELATAR,  V.  a.  (frelata).  Frelater, 
falsifier. 

FRELUQUET ,  Y.  Farluauet. 

FRE  M,  rKcir,riuM.  radical  pris  du  latin , 
fremere  y  fremo  ,  frémir,  dérivé  du  grec 
^Éfxto  (brémô),  frémir,  mugir,  gronder, 
par  le  cban  fixement  du  6  en  ^  :  ou  de  cppfddco 
(phrissô) ,  frémir ,  frissonner. 

De  fremere,  par  apoc.  frem ,  d'où  :  Frem- 
ar,  Frem-ir,  Frem-isea-tnent. 

De  frem ,  par  le  changement  de  m  en  n , 
fren  ;  d'où  :  Fren-ision  ,  Re-freni-ment , 
Re-fren-ir ,  Fren-isoun$. 

De  frem ,  par  le  changement  de  e  en  t  : 
Frtm. 

De  phrissô,  par  apoc.  phriss .  et  par  le 
changement  de  ph  en  f,frus,  d'où  :  Friei- 
oun,  Frun,  F-fret,  Éfredrat,  Es-fray , 
Es'fray-ar  ,  Et-fray-at  ,  Es^fray-ous  , 
Es-fred-ar,  Farniss'ion. 

FRESf ,  vl.  Ferme,  solide.  Y.  Ferme. 

Éty.  du  lat.  firmus,  ou  de  ferm,  par  la 
transposition  de  r.  Y.  Ftrm,  R. 

FREMA,  s.  f.  (fréme) ,  d.  prov.  Femme. 
Y.  Femna ,  comme  plus  conforme  à  l'étymo- 
logie. 

Ëty.  de  femina.  Y.  Femn,  R. 

FREMA-GROS8A ,  S.  f.  Coupe- télé,  jeu. 
Avril.  V.  CMvaleta. 

FREMAR,  v.n.  vl.  Frémir,  murmurer. 
Y.  Frémir. 

Éty.  du  lat. /réméré.  Y.  Frem,  R. 

FREMAS ,  s.  m.  (fremâs)  ,et 

FREBIAS8A,  s.  f.  (fremàsse):  nioMttA, 
nioHAff  A.  niKHATAfl.  Augm.  dc  frcma,  grosse 
et  l.iide  femme. 

Éty.  de  frema  et  de  assa.  Y.  Femn,  R. 

FREMATAS,  Augm.  de  Fremassa^  v. 
cm. 

FREBIETA  ,  S.  f.  (  freméte).  Dim.  de 
frema,  petite  femme,  femmelette. 

Éty.  de  frema  et  de  eta.  Y.  Femn,  R. 

FREMETAT,  dg.  Pour  fermeté,  Yoy. 
Fermetat  et  Ferm,  R. 

FREMI, s.  f.  Nom  de  la  fourmi,  dans  la 
Rourgogne.  V.  Fourmiga  et  Fourmig ,  R. 

FREMILO  •  s.  m.  vl.  Cotte  de  mailles. 

FREMIN ,  s.  m.  (fremTn) ,  dg.  Frémisse- 
ment .  Y .  Fremissament. 

FREMINAR,  V.  a.  (fremioà).  Chiffonner, 
froisser.  Y.FrW»R- 


FRE 

FRBMINAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (flreniDâ, 
àde).  Froissé,  l>ouchonné:  vermoulu,  maiigt 
par  les  cirons,  en  pariant  du  fromage. 

Ëty.  de  frion  et  de  a(,  ou  du  lat.  flriaro^ 
réduire  en  poudre.  Y.  Frion,  R. 

FREBim,  T.  n.  (frémir);  ruMAs.  Prtmir^ 
port.  Fremire,  ital.  Fetemeeer,  esp.  Frémir, 
être  ému  avec  quelque  espèce  de  tremble* 
ment,  par  l'effet  de  la  crainte ,  de  l'horreur, 
de  la  colère  ou  de  quelqu'autre  passion. 

Éty.  du  lat.  fremere,  m.  s.  Y.  Frem,  R. 

FREMISSAMENT.  ruwwAnn,  n»^ 
■n  Fremtio,  port.  Y.  i?e/'remmenlelJFrfM» 
Rad. 

FREMISÇIMEN,  8.  m.  ?1.  Frémissement, 
rugissement.  Y.  Frem,  R. 

FREMNA,  s.  f.  Vl.  Frange.  Y.  Frangea^ 

FREMOUNA,  8.  f.  (freméuoe),  d.  m. 
nmfoiw.  Petite  femme.  V.  Femnousut  et 
Femn,  R. 

FREN,  riBAGii,  nuum ,  radical  dérivé  du 
latin  frenum ,  frein,  mors,  ce  qui  bride  ;  qui 
retient;  d'où  :  frenare,  brider,  mettre  un 
mors. 

De  frenum ,  par  apoc.  fren  ;  d'où  :  Jte- 
fren-ar  ,  A-frenar  ,  Re-frennidor  ,  Rt- 
fren-<ilh,  Re-frena-men. 

De  fren,  par  le  changement  de  e  en  a,  el 
le  mouillement  de  n,  fragn  et  franh;  d'où  : 
Re-franh-er,  Re-fraigne-men,  Re-franha- 
men  ,  Re-franh-er  ,  Re^franc-ar ,  Ht* 
frandr-es. 

FREN,  s.  m.  vl.  rra.  Fre ,  cat.  Frenç , 
esp.  ital.  Freeo,  port.  Frein,  bride,  mors  ;  en 
terme  de  grammaire, /res  esapelatx  cantuna 
dictius  freneia  amb  autraper  ujustamen  4$ 
dosrr,eantuna  dicUos  fenit  en  r  et  Vautra 
comensa  per  r.  Leys  d'Amor. 

FRENADOR,  S.  m.  vl.  rsaïAuni.  Qui 
bride,  qui  met  le  frein,  dompteur. 

Éty.  du  lat.  frenalor. 

FRENAIRE,  vl.  Y.  Frenador, 

FRENAR,  v.  a.  y\.Frenar,  esp.  Frt-r 
nare,  ital.  Rrider,  garnir,  border. 

Ëty.  du  lat.  frenare,  m.  s. 

FRENAT,adj.  vl.  rmiAn.  Bordé,  brodè^ 
galonné. 

FRENDA,  s.  fém.  (fréinde),  dl.  Fiente, 
crotlin  de  brebis.  Y.  Feinta  et  Ftim«  R.2. 

FRENDIR,  v.  n.  vl.  Grincer,  rugir. 

Êty.  4u  lat.  fremire. 

FRENEIAR,  v.  r.  vl.  wwmmmnAm.  S'en- 
chaîner,  s'unir. 

FRENEJAR ,  vl.  Y.  Frenetar. 

FRENER,  vl.  y.Frenier. 

FRENESIA.  Frenesi,  cat.  Y.  Phrenema. 

FRENESOUN  ,  s.  f.  (frenesôun).  Fré- 
missement, léger  frisson. 

FRENETEGA,  s.  f.  (frenetègue) ,  dl. 
Frénésie,  rage,  Y.  PhreneHa;  6g.  impa- 
tience, démangeaison,  envie  démesurée: 
Avia  la  frenetega,  il  brûlait  d'impatience. 
SauT. 

FRENETIG,  vl.  Frenetic,  cat.  Y.  Phrt- 
netique. 

FRENEZI,  vl.  Freneti,  cat.  esp.  port  et 

FRENEZIA,  vl.  V.  PhreneHa. 

FRENIER,  8.  m.  vl.  MBim.  Freimtr  ^ 
cat.  Frenero,  esp.  FreiHro,  port.  FrsiMm, 
ital.  Fabricant  de  freins. 

FRBNIR SB,  V.  r.  d.  bas  11m.  S'élimer. 
Y.BleHrte. 


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FRE 

l*RBNtilON,  niBmtiBir.  V.  RêfrenimefU 
et  Frein,  R. 

FRENISOUN8,8.  f.  pi.  (frenisôiiDs) ,  d. 
m.  rAiMUHoii.  Frémissemeots  învoloDtaires, 
firîfsons. 

Ély.  V.  Frem,  R. 

FRENIT ,  IDA,  tdj.  (  frenl.  ide)  ,  d.  bas 
iim.  Ëlimé,  usé»  à  force  d'être  porté.  Voy. 
BUtU. 

FREOL,  v1.  y.  FrevoUi  Fleeh,  R. 

FREOLTAT,  ▼!.  V.  FrevoUat  et  Flech , 
Rad. 

FREOmLE  ,  EOUI.A,  adj.  (freéulé, 
éoule),  dl.  Fréle,  fragile,  faible,  peu  assuré. 
V.  Teoune,  Sauv.  elFrag ,  R. 

FREQUEMMENT,  adv.  (frequemmein); 
wwmqvAmmamT.  FreguenUtnenU,  ilal.  esp.port. 
FrecuifUmentf  cat.  Fréquemment,  très-sou- 
vent. 

Éty.  Dïipourfrefueniament.Y. Fréquent^ 
Rad. 

PREQUENÇA,  S.  f.  (  frequeince  )  ;  rmi- 
«oAMf  A.  Frequenxa  ,  ilal.  Frequeneia ,  esp. 
port.  cat.  Fréquence,  réitération,  répétition 
qui  se  fait  souvent. 

Ély.  du  lat.  frequentia^  m.  s.  V.  FrequeiU, 
Rad. 

FREQUENT,  radical  pris  du  lat.  fre- 
guentU,  gén.  ûefrequem,  fréquent,  qui  arri- 
ve souvent ,  Vossius  fait  dériver  ce  mot  de 
fraxalor,  qui  fait  le  guet,  la  patrouille  ;d*où: 
fraœare,  garder,  faire  souvent  des  tournées. 

De  frequentis ,  par  apoc.  fréquent  ;(ïoii  : 
Fréquent,  Frequenl-a ,  Frequenta-ment ,  et 
par  sync.  Fréquemment,  Fréquent  ar,  Fre- 
quent-at,  Frequent-alion,  Frequenç-a,  Fre- 
quent'Oiif, 

FREQUENT,  ENTA  ,  adj.  (frequan, 
ânte);  rBBQVAMT.  Fraquente,  ital.  esp.  port. 
Freeuènt,  cal.  Fréquent ,  ente  ;  qui  arrive 
souvent,  qui  bal  plus  souvent  que  dans  l'état 
naturel,  en  parlant  du  pouls. 

Éty.  du  lat.  frequentis,  gén.  de  frequene, 
V.  Fréquent,  R. 

FREQUENTAGIO ,  vl.  Frecuentacià  , 
cat.  V.  Fréquentation. 

FREQUENTAR,  V.  a.  (frequantà)  ;  ram- 
^AVTAB,  niBCAiiTAB.  Frequentore,  ital.  Fre^ 
quentat ,  esp.  port.  cat.  Fréquenter ,  visiter 
souvent  une  personne,  aller  souvent  dans  un 
lieu,  courtiser. 

Éty.  du  lat.  frequentare ,  m,  b.  V.  Frs- 
quent,  R. 

FREQUENTAR  SE ,  v.  r.  Se  fréquen- 
ter,  se  voir  souvent,  se  faire  la  cour. 

FREQUENTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fre- 
quanlà,àde);  r^sgoARTAT.  Fréquenté,  ée; 
visité  souvent,  en  pariant  des  lieux,  des  foires. 

Ély.  V.  Fréquent,  R. 

FREQUENTATIF,  IVA,adj.  (fréquen- 
tatif, ive);  Fréquentative,  ital.  esp.  port. 
Frequentatiu,  cat.  Fréquentatif,  ive,  verbe, 
prép.  qui  marque  la  répétition  de  l'action. 

Ety.  du  lat.  frequentaiivus,  m.  s.  V.  Fré- 
quent, R. 

FREQUENTATIO ,  vl.  V. 

FREQUENTATION,  s.  f.  (frequanta- 
lie-n)  ;  movAUTATmi.  Prequentazione ,  ital. 
Frequentaeion ,  esp.  Frequentaçao ,  port. 
Frequentaeià ,  cat.  Fréquentation,  commu- 
nication fréquente  avec  quelqu'un,  usage  fré- 
quent des  sacrements;  kaison  amoureuse. 


FRE 

Éty.  du  lat.  frequentationis,  gén.  de  /Vf - 
quentalio.  V.  Fréquent,  R. 

FREQUENTATIU,  IVA,  adj.  vl.  FVe- 
cuentaliu,  iva,  cat.  V.  Fréquentatif. 

FRERE,  V.Fraire. 

FRERIBCA ,  S.  f.  vL  Y.  Ferrenea. 

FRERIBNG,  ENGA,  adj.  vl.  rasuM , 
BCA.  Defer,  qui  est  de  fer  :  Porto /meiica 
ouferieca ,  porte  de  fer. 

Éty.  du  ial.ferreus.  V.  Ferr,  R. 

FRERO,s.  m.  (frère).  Frère,  religieux 
qui  n'est  pas  prêtre.  V.  Frat,  R. 

Far  f  rêva,  se  taire,  laisser  parler  un  autre. 

FRES,  s.  m.  pi.  (frès)  ;  rsssct.  Frais,  dé- 
pends d'un  procès ,  dépense  en  général ,  ce 
qu'il  en  coi^e  pour  une  avarie ,  pour  un  dé- 
gât, etc. 

Éty.  du  lat.  fraclui,  dans  le  sens  de  dé- 
pense forcée,  de  ruiné.  V.  Frag,  R. 

Fractœ  ree,  affaires  ruinées. 

FauS'frei,  faux-frais,  les  dépenses  qui 
n'entrent  point  en  taxe  et  qui  ne  sont  pas 
remboursées. 

FRES,  s.  m.  vl.  Frein,  frange,  bordure. 

FRESA,  s.  f.  (frèse) ,  dl.  oalha.  Embon- 
point, bonne  mine;  en  slyl.  populaire,  trogne, 
frimouee.  Sauv. 

Éty.  de  rital.  fregio,  ornement. 

FRESA  ,  s.  f.  (frèse)  :  MoorA ,  ammwa  , 
MAJoorA,  HOJorA.  Fraise,  fruit  du  fraisier. 

Éty.  du  lat.  fraga,  de  fragare,  à  cause  de 
la  bonne  odeur  que  ce  fruit  répand  ;  d'où  : 
frage,  en  vieux  français. 

En  1661,  l'auteur  du  Jardinier  Français, 
faisait  mention  de  quatre  espèces  de  fraises, 
les  rouges,  les  blanches,  les  petites  rouges 
des  bois  et  les  caprones  ;  4  ans  après,  Merlet 
en  comptait  six  ;  en  1766,  on  en  connaissait 
dix. 

FRESA,  s.  f.  niBZA.  Par  ce  mot  on  dési- 
gne, dans  plusieurs  contrées  de  la  Provence, 
l'augmentation  d'appétit  qu'on  remarque 
chez  les  vers  à  sole ,  à  l'approche  de  la  mue, 
la  briffe.  On  nomme  petite /reze,  pichotafre- 
sa,  celle  qui  précède  les  quatre  premiers 
âges,  et  grande  freze ,  celle  qui  se  manifeste 
avant  le  cinquième. 

Éty.  du  languedocien  fressa ,  zèle,  ardeur, 
grand  empressement. 

FRESA ,  s.  f.  Fraise ,  ornement  du  cou , 
plissé  et  empesé  ;  vl.  galon. 

Cet  ornement  fut  imaginé  pour  cacher  une 
cicatrice  qu'Henri  il  avait  au  cou. 

Éty.  du  grec  <ppajjeiv  (phrasséin),  défen- 
dre, ou  du  celt. /ra#,  ou  de  l'ital./reyto,  orne- 
ment. 

FRESA-DB-TBDBoo ,  s.  f.  nmiB-Mc.  FraS' 
#(i,  basse  lat.  Ris  de  veau. 

Ély.  A  cause  de  sa  ressemblance  avec 
l'ornement  de  ce  nom. 

FRESA-Ba-HAtnii,  dl.  Collier  de  malin. 

FRESAGA,  s.  f.  (frezàque).  Selon  M .  d'An- 
selme ,  c'est  un  des  noms  de  l'effraie.  Voy. 
BtùU'VolL 

Éty.  A  cause  de  l'espèce  de  fraise  que  cet 
oiseau  porte  autour  de  ses  yeux. 

FRESADURA,  vl.  V.  Frezadura. 

FRESAR ,  d.  bas  Iim.  Fresar ,  cat.  Pour 
friser,  V.  Frisar  ;  pour  battre,  V.  Battre. 

FRESAS,  s.  f.  pl.(frè8es),dl. 
Fèves  écossées.  Douj. 


FRE 


287 


FRBSAUD  ,  nom  d'homme  (fresàou)  ; 
Frodoatd. 

Éty.  de  Saint  Frodoald ,  évéque  de  Mende , 
où  il  fut  martyrisé .  et  dont  on  honore  la  mé- 
moire le  13  septembre. 

FRESG,  s.  m.  (fresq).  Frais,  froid  agréa- 
ble ,  fraîcheur. 

Éty.  V.  le  mol  précédent  et  Fred ,  R. 

FRESG ,  SGA ,  adj.  En  term.  de  marine , 
frais ,  che ,  adj.  dont  on  se  sert  pour  expri- 
mer les  divers  degrés  de  force  des  vents. 

Cest  ainsi  qu'un  dit  : 

Un  vent  frais ,  pour  un  vent  médiocre. 

Bon  frais ,  bouen  frese ,  le  meilleur  vent , 
vent  pour  voyager. 

Petit  frais ,  pour  vent  qui  tient  le  milieu 
entre  le  calme  et  le  vent  frais. 

Grand  frais ,  pour  vent  qui  commence  à 
forcer  et  qui  oblige  de  serrer  les  voiles  hau- 
tes. 

FRESG ,  ESCA ,  adj.  (frés ,  ésq[ue)  ;  Près- 
c^«,  basse  lat.  Prescn.eap.  port.  ital.  Frais, 
fraîche ,  qui  tempère  l'excès  de  la  chaleur  par 
un  froid  modéré  ;  récent ,  qui  n'est  pas  sale  ; 
sain,  i-obuste,  bien  portant,  neuf. 

Ëty.  de  frescum,  formé  de  frigeo,^o\ï 
les  Italiens  ont  fait  fresco ,  les  Provençaux 
frese,  et  les  Allemands  frisq.  V.  Fretf ,  R. 

Siou  frese ,  sto  fresco, iia\. expr.  iig.  pour 
dire  je  suis  dans  l'embarras. 

FRESGA ,  s.  f.  (fresque).  Fresque  ,  sorte 
de  peinture  qui  se  fait  avec  des  couleurs  dé- 
trempées dans  l'eau ,  qu'on  applique  sur  un 
enduit  de  mortier  assez  frais  pour  être  péné- 
tré.^ 

Éty.  de  l'ilal.  freseo.  V.  Fred ,  R. 

En  1020 ,  les  Italiens  commencent  à  con* 
naître  la  fresque. 

En  1813,  Invention  d'un  procédé  pour 
enlever  les  fresques  de  dessus  les  murs ,  par 
le  moyen  de  l'aspiration. 

En  1821 ,  Slephano  Barezzi ,  de  Milan , 
découvre  un  nouveau  moyen  d'enlever  les 
fresques,  sans  les  endommager. 

FRESGADA ,  s.  f.  (frescàde) ,  d.  bas  Iim. 
Vialle  dit  que  la  différence  qu'il  y  a  entre 
fresehura  et  freseada ,  c'est  que  le  matin  oa 
se  promène  à  la  fresehura ,  et  que  le  soir 
on  prend  ta  freseada.  V.  Fred ,  R. 

FRESGAIRE,  S.  m.  (frescâïré).  Hdileiir. 
V.  Hâtant. 

FRESGABffiNT  ,  adv.  (  f rescamein  )  , 
Frescamente,  ital.  Frescament,  esp.  port. 
Fraîchement .  au  frais ,  récemment. 

Ëly.  de  fresca  et  de  ment.  V.  Fred  ,  R. 

FRESGAR,dg.  V.  Refresear  ei  Fred , 
Rad. 

FRESGHE ,  ESCRA ,  d.  bas  Itm.  Voy. 
Fresquetei  Fred,R. 

FRESGHEZA ,  S.  f.  vl.  Fraîcheur.  Voy. 
Frescour,  Fresquiera,  Frese  et  Fred,  R. 

FRESGHOUR,  S.  f.  d.  bas  Iim.  Près- 
cor,  cat.  Fraîcheur.  V.  Fredour  et  Fred, 
Rad. 

FRESGHUN  ,  d.  bas  Iim.  V.  Freseun  et 
Fred,R. 

FRESGHURA,  8.  f.  d.  bas  Iim.  V.  Fre- 
dour  et  Fred ,  R. 

FRESGOR,  vl.  Freseor,  cat.  Fraîcheur. 
V.  Frescour  et  Fred  ,  R. 


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288 


FRE 


FRE8GO0B,8.  f.  (rrescôiir)  ; 

Frescura  ,  iul.  esp.  port.  Fresear ,  cal. 
Fraîcheur,  frais  agréable;  froiidear,  froid, 
V.  Fretquiira  et  Fred ,  R.  humidité  de 
l'aîr  ou  de  la  terre. 

FRE8GUM,  s.  m.  ?1.  Fraîcheur,  froidure. 
T.  Fffd.R. 

FRESGIIMAT,  S.  m.  (frescumâ) ,  dl. 
\.  FrescuneiFrid,n. 

FRE8GUN  ,  8.  f.  (frescOo)  ;  wmÊMcvmAr  , 
rBBistovm,  nttisMNmAttA,  mscaoïi.  Odeur 
ou  goât  de  viande  fraîche  ou  de  boucherie; 
odeur  de  graisse. 

Éty.  de  freiCj  frais ,  et  de  un.  V.  Fred, 
Rad. 

Sente  lou  freeeun  ou  la  freiaourassa , 
il  sent  la  viande  fraîche. 

Aima  pas  lou  freeeun ,  il  n'aime  pas  la 
viande  fraîche. 

FRESCURA,  dl.  Freeeura,  cat.  Fraî- 
cheur. V.  Fresquiera. 

Éty.  de  rilal.  freeeura,  m.  s.  V.  Fred,  R, 

FRBSE ,  s.  m.  ?I.  Frêne.  V.  Fraisée  et 
FraUs,  U. 

PRE8I,  adj.  vl.  Frais.  V.  Frese  et  Fred, 
Rad. 

FRESIGOnUER,  Gare.  V.  Falabre^ 
Sfuier. 

FRESIGOULOUN ,  Gare.  Y.  Fabri- 
goeCCa. 

FRE8IER ,  s.  m.  (frésié)  :  niAffom ,  ma- 
joomui.  Fragaria ,  port.  Fraisier  ou  frai- 
sier commun ,  Fragaria  vetca.  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Rosacées,  connue  dans  presque 
tous  les  bolMe  la  H.-Prov.  V.  Gar.  Fra- 
garia, p.  1^9. 

Éty.  du  lai.  fragaria,  formé  de  fragrare, 
k  cause  de  l'odeur  agréable  que  les  fraises 
répandent. 

FRESIER-FBR,  s.  m.  Quinte-feuille, 
Avril.  V.  Fraga. 

FRE8IER-SAUVACH5  ,  9.  m.  rutim- 
wwm.  Nom  languedocien  de  la  quinte-feuille. 
V.  Fraga, 

FRE8IONAT,  s.  m.  (fresîgnâ) .  d.  bas 
lim.  Ragoût  qu'on  fait,  dans  les  campagnes, 
avec  des  foies,  des  poumons  de  mouton,  de 
brebb  et  du  pain  de  froment  coupés  menu. 

Ety.  fresignat,  a  la  m.  s.  que  fregii,  et 
signifle  friture.  V.  Freg,  R. 

FRRgnifRNT ,  s.  m.  (fresiméin) ,  dl. 
Frissonnement.  V.  Fred,  R. 

FREMNOU8,  OUSA,  OUA,  adj.  (fre- 
sinous,  éuse,  6ue).  Friable.  Gast. 

FRE8IR,  V.  n.  (fresir),  d|.  Frissonner. 
V.  Fred,  R. 

FRE»Q,vl.V.Frw. 

FRE8QUEGEAR,  v.  n.  (fresquedjâ).  dl. 
Reverdir,  être  verdoyant,  prendre  de  la  fraî- 
cheur. 

Ety.  de  frese  et  de  egear,  se  faire  frais , 
devenir  frais.  V.  Fred,  R. 

FRESQUEIRA ,  s.  f.  vl.  Lieu  frais , 
herbe,  gazon.  V.  Fred,  R. 

FRE8QUEIROUS,  OUSA,  OUA,  adj. 
(fresqueirôus  ,  ôuse,  eue).  Frais,  où  l'on 
respire  la  fraîcheur. 

Ely.  de  freseour ,  fraîcheur ,  et  de  la 
term.  ou#,  de  la  nature  de.  V.  Fred,  R. 

El  (Um  bord  ftnqutirout  doua  Rom  tt  do  Dw«i^« 

IMoul. 


FRE 

rRESQUBT  .  ETA ,  a^j.  (fresque,  ète); 
rasMMs,  M««on.  Freequel,  cat.  Dim.  oe 
frese,  freeta,  un  peu  frais ,  on  le  dit  du 
temps ,  de  l*eau,  etc.,  d'une  frakbeur  agiéa- 
ble.  V.  Fred,  R. 

FRE8QUBT,  ETA,  adj.  (fresque,  ète). 
Fig.  vi4  éveillé  :  Ee  fresquei,  il  n'a  pas  grand 
chose. 

Ély.  de  frese,  et  du  dim.  el,  eta.  Y.  Fred, 
Rad. 

FRE8QUETA,  S.  f.  (fresquéte).  Fris- 
quette, châssis  plat,  de  fer,  garni  de  carton, 
qu'on  découpe  pour  conserver  les  blancs  en 
imprimant. 

FRESQUETA ,  S.  f.  (fresqnéle).  Frai- 
cheur.  V.  Fresquiera  et  Fred ,  R. 

FRESQUETA ,  s.  f. 

FRBSQUETIN ,  et 

FRBSQUETOUN,  8.  m.  nus^oiro.  Fre- 
luquet, léger,  évaporé. 

FRBSQUEZA,  S.  f.  vl.  Fraîcheur.  V. 
Fred,  R. 

FRESQUIERA,  8.  f.  (fresquière) ;  ran- 
GMxmA,  rasMOVR,  rwmBqïiwTA,  rmmDovm,  mt- 
cvuA.  Frescura ,  ilal  esp.  port.  Fraîcheur, 
froid,  froid  tempéré  et  non  incommode, 
froidure ,  humidité  de  la  terre. 

Ély.  de  frese  et  de  iera,  V.  Fred ,  R. 

FRESQUIEROUS ,  Garc.  adj.  Froid, 
frais,  humide. 

FRESQUIN  ,  s.  m.  (fresquîn)  ;  entrai , 
wuMMQvmm,  fAiims^oDi.  Frusquin ,  bien  vail- 
lant d'une  personne:  tout  ce  qu'elle  possède: 
A  mangeât  tout  eoun  san  fresquin,  il  a 
perdu  ou  mangé  tout  son  frusqnin. 

FRESSA,  s.  f.  vl.  Fre##a, cat.  Frexa, 
esp.  Trace. 

Las  fressas  de  las  beslias, 

Ëluc.  de  las  prop. 

FRESSA .  s.  f.  (frèsse),  dl.  Zèle ,  ardeur, 
grand  empressement.  Sauv. 

Éty.  Ce  mot  parait  être  une  altér.  de 
pressa, 

FRESSA,  s.  f.  (frèsse).  M.  Avril,  qui 
donne  ce  mot  comme  particulier  aux  B.-Alpes, 
le  définit  ainsi  :  «  Clayonnage ,  assemblage 
fait  avec  des  pieux  et  des  branches  d'arbres 
en  forme  de  claies  ,  pour  soutenir  des  terres 
et  les  empêcher  de  s'ébouler  ;  palée  pour 
former  une  digue.  » 

FRESSOS ,  adj.  vl.  Continuel ,  perpétuel  ; 
persévérant ,  soigneux. 

FREST,  s.  m.  vl.  Comble  ,  sommet, 
faite ,  extrémité  supérieure  d'un  bâtiment. 
V.  Cresta  et  Cresten. 

FRESTEL ,  s.  m.  vl.  Flûte  à  sept  tuyaux 
collés  ensemble  et  coupés  en  forme  d'orgue. 
Il  parait  que  c'est  la  syrinx  des  latins. 

FRESTELAR ,  v.  n.  vl.  Jouer  de  la  flûte, 
flûter ,  sonner  du  fifre. 

Ély.  de  frestel  et  de  ar ,  jouer  du  Frestel, 
V.  c.  m. 

FRESTINAR,  V.  a.  (  frestiné  ) ,  d.  bas 
lim.  Fouiller  ,  chercher  dans  les  poches. 
V.  Fouillar. 

FRESIA,  8.  f.  vl.  Fraise ,  fressure.  Voy. 
Fresa  de  vedeou. 

FRET ,  raicT ,  radical  pris  du  latin  fri- 
eare,  frieo,  frictum,  frotter,  que  Nume- 
sius  fait  dériver  du  grec  «l'c^x^*  (psôchô), 
broyer ,  briser ,  frotter,  d'où  ;  fricUo ,  fric- 
tion. 


FRE 

De/rtears  ,  on  plutôt  de  frieêum^  par 
apoc./We(  ;  d'où  :  Frie-aud  ;  parsoppr.  du  e 
et  changement  de  i  eu  e ,  fret  ;  d'on  :  Fret- 
ar ,  Fretrat ,  Fréta- fanga ,  FreUada ,  Frei^ 
adie,  Fret-adour  ,  Fret-agi  ,  Fret-aire  , 
Freta-ment,  Fret-ùul^ts.  Fret-oun. 

De  frietUmis ,  gén.  de  frictio ,  par  apoc. 
friction,  d'où  :  Friction. 

De  fret ,  par  le  changement  du  t  en  or , 
freg;  d'où:  Freg^ar ^  Freg-ada^Fri-ar. 

rBET,\.  Fred. 

FRET ,  s.  m.  (fré)  ;  MwwmmwAm*mv.  Fre^ 
tamento  et  Frète ,  port.  Freetagium,  basse 
lat.  Fret ,  louage  d'un  vaisseau  pour  aller 
sur  mer,  droil  par  tonneau  sur  chaque  vais- 
seau. 

Éty.  du  lat.  fretum ,  détroit,  bras  de  mer, 
la  mer  même ,  selon  Nicot. 

Dérivés  :  AJfretament,  Affretar,  Affrétât  » 
Affretur, 

FRETA ,  s.  f.  (frète)  ;  Frette ,  lien  de  fer» 
pour  empêcher  les  moyeux  de  roue  d'écar- 
ter. 

Éty.  du  lat.  frétas,  appuyé ,  soutenu. 

FRETA ,  s.  f.  d.  bas  lim.  Hàle ,  promp- 
titude :  Es  vengui  en  fréta,  il  est  venu  en 
hâte  :  Loue  ai  boulats  en  fréta,  je  les  ai  mis 
en  train. 

Êty.  du  lat.  fretum ,  fretus,  feu  de  la  jeu- 
nesse, promptitude. 

FRETA,  s.  f.  Pesé  de  la  Fréta,  petits 
pois  qu'on  dégosse  (écale) ,  pour  les  man- 
ger verts.  Garc. 

Éty.  Parce  qu'on  les  apporte  de  Laffrei , 
près  de  La  Mure  ,  Isère. 

FRETA ,  s.  f.  dl.  Chiquenaude.  Y.  Chiea. 

FRETA-r AIWA ,  S.  m.  (  fréte-fàngue  )  ; 
nuBTA-rAiiGBA.  Décrotlolre ,  brosse  pour  dé- 
crotter les  souliers. 

Éty.  de  fretar  et  de  fange.  V.  Fret,  R. 

FRETADA,  S.  f.  (freUde).  Volée  do 
coups  :  Van  dounat  una  bona  fretada ,  on 
lui  a  donné  une  bonne  volée  ;  action  de 
frotter  le  linge,  frottage,  le  travail  de  celiû 
qui  frotte. 

Éty.  de  fretar  et  de  ada.  Y.  Fret,  R. 

FRETADIfl ,  s.  m.  (freUdis).  Froltemcol 
et  non  pas  froitement. 

Éty.  de  fret ,  R.  et  de  adie. 

FRETADOUR,  s.  m  (fretadéu)  ;  nwronu 
Frottoir ,  linge  qui  sert  à  frotter ,  i  essuyer 
les  rasoirs,  etc.  pour  lavette.  V.  Tourehoun. 

Êty.  de  fret  et  de  la  term.  Adour,  v.  c.  m. 
qui  frotte  ou  qui  sert  à  frotter.  Y.  Fres,  R. 

FRETADOUR ,  S.  m.  coot t avbooii.  Nom 
qu'on  donne  aux  prèles,  parce  qu'on  s'en  sert 
pour  frotter  la  vaisselle.  V.  Coussauda  et 
Frel,R. 

FRETAOI,  s.  m.  (fretàdgi);  m*A»A, 
nsTAf».  Frottage ,  travail  de  celui  qui  frotte. 

Ely.  de  Fret,  R.  de  fretar  et  de  agi.  Yoy. 
Frel,R. 

FRETAIRE,  USA,  s.  (fretàlré^  ûse); 
rasTOR.  Frotteur,  euse  ;  celui ,  celle  qui  frotle 
les^planchers,  qui  en  fait  métier. 

Ely.  de  fretar  et  de  aire.  Y.  Fret,  R. 

FRETABIBNT,  S.  m.  (frettameia):  Fre^ 
gamento,  ilal.  cat.  Fregamiento,  esp.  Frot- 
tement, résistance  qu'un  corps  éprouve  à 
glisser  sur  un  autre ,  oe  qui  dépend  de  l'iné- 
galité des  surfaces  et  de  It  force  de  pressUm. 


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FRE 

tlj.  de  frtlar  et  île  la  term.  wfiif .  Y.  FrH, 
Rad. 

Per8onDe,afaDtAmontOD8(XVnB«  siècle), 
ne  s'était  occupé  d'une  manière  particulière 
des  lois  du  frottement. 

FBETAR,  V.  a.  (fréta);  Frolar  et  Flo- 
tar,  esp.  Fretare, basse  lat.  Frotter,  passer 
la  main,  ou  un  linge,  à  plusieurs  reprises,  sur 
un  corps  quelconque,  soit  pour  le  polir,  pour 
ressuyer  ou  pour  en  enle?er  la  poussière; 
oindre ,  enduire  ;  fig.  battre  quelqu'un,  lui 
gagner  son  argent  au  jeu. 

l5ty.  du  lat.  fricare.  V.  Frel,R. 

Fretar  una  roda,  embattre  une  roue. 

Frelar  leis  souliers  ^  décrotter. 

Fretar  Um  de»sus  Sun  veisseou^  gereler» 

Fretar  quauqu'un^  peloter,  battre  quel- 
qu'un. 

FRETAa  SE ,  V.  r.  (frété  se).  Se  faire  des 
frictions  avec  un  médicament;  avoir  ï  faire, 
fréquenter  :  Si  freto  eme  la  fiour-de-lys , 
Gros,  il  fréquente  la  noblesse.  V.  Fret, 
Rad. 

FRETAS,  S.  f.  pi.  (frètes).  Faire  seis 
frétas,  expr.  prov.  faire  ses  orges,  mettre  du 
foin  dans  ses  bottes. 

FRETAT,  ADA,  adj.  et  p.  maiuiat, 
AOBMBAT.  Bien  battu,  ue;  rosse;  frotté. 

FRETAT, ADA,  adj.  et  p.  (fréta,  àde). 
Frotté,  ée;  fig.  matois,  fin,  rusé. 

Éty.  def*rf<,R.  etdeal. 

Et  per  vous  dire  la  vertai, 
Feri  lou  tour  d'un  fin  frétât. 
Trad.  de  Virg. 

FRETIGNOUS,  OUSA,  a4j.  M.  Avril 
qui  donne  ce  mot ,  renvoie  à  fetignous ,  qui 
manque.  V.  Fretinous. 

FRETII«HOUS,dl.  et  d.  bas  Km.  Y. 
Firoulet. 

FRETINOUS,  OUSA,  OUA,  adj.(fre- 
tinéus,  éuse,  ôue),  dg.  Misérable,  mesquin. 

Dm  UDchat,  d  dlgocc  7  «p'hb  hctoan  J«uMjr  1«mo. 
fcatin  U  (ratimiuê  ? 

firrgeyret. 

fRETISSA,  s.  f.  (fretlsse) ,  d.  lim.  Pain 
bis/rotté  avec  de  rail. 

Ély.  de  fretar  et  de  issa,  chose  frottée; 
c'est  une  altér  de  fretadissa.  Y.  Fret,  R. 

FRETOUIiETS,  S.  m.  pi.  (fretoulês); 
rmcTovASTf.  Y.  Brisetas, 

Ëty.  Parce  qu'on  les  fait  en  frottant  la  pâte 
sur  une  table.  V.  Fret,  R. 

FRETOUN ,  s.  m.  (fretéun) ,  d.  bas  lim. 
En  général,  outil ,  lin^^edont  on  se  sert  pour 
nettoyer,  polir;  frottoir  ;  maison  entend  plus 
particulièrement  par  fretoun,  une  petite  bros- 
se dont  on  se  sert  pour  se  brosser  la  tête  ou 
pour  nettoyer  les  peignes.  Béron. 

Êty.  de  Fret,  R.  de/rdar  et  du  dim.  oun, 

FRETOUNIAR,  V.  a.  et  n.  (fretounià). 
Frotter  légèrement. 

FRETRESCA,  8.  et  adj.  f.  (fretrésque). 
Capucine,  espèce  de  figue.  Gare. 

FREUL,  vl.  Y.  Frevol  et  Flech,  R. 

FREULEZA,  vl.  Y.  FrevoUxa  et  Flech, 
Rad. 

FREUU[R,vl.  Y.  FrevoHr  et  F/wfc.  R. 

FREUS,  s.  m.  (freiis).  Un  des  noms  de 
l'eiTraie.  Y.  Beou^VolU 

FREVOI<,OI«A,  adj.  vl.  niBOL,niBv&. 
•  Frevol,  anc.  cal.  Frivolo,  esp.  port.  ital. 

TOlf .  \U 


FFΠ

Faible^  frivole,  fragile,  firèie,  infirme,  pan- 
vre,  misérable. 

Éty.  du  lat.  frivolus.  Y.  Fleek,  R. 

FREVOIiAR,  vl.  Y.  Frevotir  et  FUch, 
Rad. 

FREVOLEZA.s.  f.  vl.  niBVLBSA.  Frivù- 
lesxa,  ital.  Faiblesse,  fragilité ,  frivolité ,  in- 
firmité. Y.  F/ec/i,R. 

FREVOLHIR,  vl.  Y.  Frevolir  et  Flech, 
Rad. 

FREVOLIR,  T.  a.  et  n.  vl.  rmouna, 
racvoLBiA,  nuBuum,  rmwwoMjkm*  Faiblir,  affai- 
blir. Y.  FZ«c/i,  R. 

FREVOLMEN .  et 

FREVOLlfENT,adv.  vl.  Frivolamente, 
ital.  Frivolement,  faiblement.  Y.  Flech,  R. 

FREVOLTAT ,  8.  f.  vl.  rnoLTAT.  Fri- 
volité ,  fragilité ,  faiblesse.  Y.  Flech ,  R, 
et  Frivolitas, 

FREVOIâUG,  adj.  vl.  Frileux.  Y.  Fred, 
Bad. 

FREVOUaR ,  vl.  Y.  Frevolir  et  Flech, 
Rad. 

FRET ,  Gare.  Froid.  Y.  Fred. 

FRETAMENT,  Garc.  Y.  Fredawunt. 

FRETAU,  Garc.  Y.  Fregeau. 

FRETD ,  ETDA, adj.  d.  vaud.  Y.  Fred, 
Rad. 

FRETDOR ,  vl.  Y.  Freidor. 

FRETDORA,  vl.  Y.  Freidura. 

FRETODR ,  Garc.  Y.  Fredour. 

FRETRIA,  dg.  Alt.  de  Frairia,  v.  c.  m. 

FRETSS,  ETSSA,  adj.  vl.  Frais,  fraîche, 
non  salé. 

FRETURA ,  Garc.  Y.  Frediera. 

FREZADOR,  s.  m.  vl.  Frezad^ir,  anc. 
esp.  Qui  suit  la  trace,  fressa,  agile,  leste. 

FREZADURA,  s.  f.  vl.  nmAstomA.  Fre- 
giatura,  ital.  Broderie,  fraise. 

Êty.  de  l'ital.  fregio ,  ornement. 

FREZAR,  V.  a.  vl.  muAs.  Broder,  ga- 
lonner,  fraiser. 

Éty.  de  l'ital.  fregiare,  embellir,  orner. 

FREZEL ,  s.  m.  vl.  Gorgerin. 

FREZnjaUkR ,  V.  n.  vl.  Frétiller. 

Ëty.  du  lat.  fretum,  grains,  et  fig.  choses 
menues ,  petit  mouvement. 

FREZIR,  V.  n.  vl.  Fregir,  cat.  Fretr. 
esp.  Frigir ,  port.  Friggere,  ital.  Refroidir, 
frissonner. 

Éty.  du  lat.  frigere,m.  s.  Y.  Fred,  R. 

FRI 

FRI,  vl.  Je  frissonne. 

FRIAR ,  V.  n.  d.  bas  lim.  Frayer ,  Y. 
Orougnar  et  Fret ,  R.  pour  fréquenter. 
Y.  Trevar. 

FRIC,  adj.  vl.  Jeune. 

FRICAGIO ,  vl.  Y.  Friction  et  FrH,  R. 

FRICAMASSEA ,  S.  f.  (fricamassée) ,  d. 
bas  lim.  Kagoût  composé  de  plusieurs  es- 
pèces de  mets. 

Êty.  du  lat.  frictura ,  inusité,  fait  de 
frictus,  frit.  Y.  Freg ,  R. 

FRIGANDEOU ,  S.  m.  (fricandèou)  ;  rni- 
cAnso.  Frieandé,  port.  Fricandeau,  on  nom- 
me ainsi  des  tranches  de  veau  lardées,  parce 
qu'on  les  fricassait  originairement  dans  la 
poêle. 

On  assure  que  nous  devons  ce  mets  aux 


FRI 


289 


Orientaux,  croyance  queM.  Bercbœx  à  con 
sacrée  dans  ces  vers  de  la  gastronomie. 

Et  Uê  Oikntanz  ,  ploa  Mvanto  otOâtâtt , 

En  milMgMnt  Icun  mMs  4'n*  façoa  hohtcIU  , 

Dm  frmaim  fnemnJtmiuc  aounâNM  lt  a 


Éty.  de  frietus,  frit.  Y.  Freg,  R. 

FRIGANDEOUS,  s.  m.  dl.  DescailletUs, 
espèce  de  godiveau  fait  avec  la  fressure  de 
porc  hachée  menu,  etc.  Sauv.  Y.  Caijiefa. 

FRIGASSA ,  s.  f.  (fricasse)  ;  rncAMAOA , 
nncASf  AIMA ,  rwcAMBTA.  Frieassea  ,  ital. 
Fricasea,  esp.  Fricassè ,  port.  Frieasse, 
cat.  Fricassée,  viande  ou  mets  cuits  promp- 
tement  dans  une  poêle,  une  easserolle  ou 
un  chaudron,  et  assaisonnés  avec  de  l'huile, 
du  beurre  ou  de  la  graisse. 

Éty.  Frisatura  ,  inus.  de  frisus ,  frit , 
fricassè.  Y.  Freg,  R. 

FRIGASSADA,  Y.  Frieassa. 

FRIGASSAIRE ,  s.  m.  (fricassàiré)  ;  rm- 
cAstu».  Gourmand,  gros  mangeur,  mauvais 
cuisinier. 

Fricasseur,  en  français,  ne  désigne  qu'un 
faiseur  de  fricassées,  et  un  mauvais  cuismier. 

FRIGASSALHA  ,  Garc.  Y.  Frieassa. 

FRIGASSAR,  v.  a.  (fricassà);  »a»bia>, 
vADBSBOBAs.  Fricssser,  faire  cuire  dans  une 
poêle,  une  easserolle,  etc.,  de  la  viande  coupée 
par  morceaux  ;  frire ,  accommoder  les  mets  ; 
manger  son  bien  en  folles  dépenses. 

Éty.  de  frieassa  et  de  ar,  Y.  Freg,  R. 

FRIGASSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fricassà, 
àde)  ;  vadbhat.  Fricassè,  ée,  mis  en  uîcassée; 
fig.  confit,  mort:  La  doulour  nous  frieassa. 

Êty.  de  frieassa  et  de  at.  Y.  Freg,  R. 

FRIGA8SETA,  d.  m.  Fressure  de  co- 
chon ,  on  comprend  sous  ce  nom ,  le  foie ,  le 
mou  et  la  rate.  Y.  Frieassa  et  Freg,  R. 

FRIGASSOUN,  OUNA,  S.  d.  bas  Nm. 
m.  s.  que  Fichassoun,  v.  c.  m. 

FRIGASSDN,  s.  m.  (fricassiïn),  dl.  Fri- 
cassée, mets  ft-icassés  ou  en  ragoût. 

Éty.  ûefricassar,  ou  de  frieassa  et  deifii. 
Y.  Freg,  R. 

FRIGASSUR,  Y.  Frieassaire. 

FRIGAUD,  ADA,  adj.  (fricàou,  âoudeX 
dl.  micAvsBT  •  nucoofl.  Gentil ,  éveillé  :  iJn 
frieaud  musét,  un  minois  friand;  en  parlant 
des  mets,  délicat,  friand,  ragoûtant. 

Éty.  du  laL  fritatus,  poli ,  nettoyé.  Yoy. 
Fret,  R. 

FRIGflOU,  nom  d'boDune  (fritohou),  dl. 
Fréculf. 

Éty.  de  saint  Fréeolf. 

FRIGHORA ,  s.  f.  vl.  mwDimA.  Friture. 
Y.FnluraetFre^,  R. 

FRIGOT,  s.  m.  (fric6);  ivbmot.  Rag«ét, 
fricot,  festin,  régal. 

Faire  fricot,  se  régaler.  Y.  FricoUar, 

Faire  fricot  de  quieon,d\.  vanter  un  mets, 
s'en  faire  fête. 

Éty.  Y.  Frf^f,  R. 

FRIGOTAIRE ,  S.  m.  (fricoutàlre).  Yoy. 
Fficotier. 

FRIGOTIAR,v.  n.  (fricouUà) ,  elkspr. 
rmcovTiAB.  Fricoter,  manger  avec  plaisir  des 
viandes  apprêtées  en  ragoût;  se  régaler;  faire 
des  ragoûts. 

Éty.  de  fricoi  et  de  iar.  Y.  Freg,  R. 

FRtGOTIBR,  s.  m.  (fricoutiè)  ;  vhcov* 
TisR  ,  racovAmB.  Gargotier ,  quA  apprête 
grossièrement  les  mets. 


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290 


FRI 


Bty . de  frieotéL de ier.  V.  Freg, R. 

ffWGOUTUR,  USA,  8.  (fricoulûr,  use)  ; 
mcooimi.  Celui,  celle  qui  aime  les  bons 
morceaux,  les  ragoûts,  qui  a  bonne  cuisine. 

nuCOUTAR,  V.  Frieotar. 

FRIGOUTIER,  V.  Fricotier  et  Freg, 
Rad. 

FRICTION,  8.  f.  (friclîe-n);  nussm, 
rucmii.  Frieaeion,  es|).  Esfregaçào,  port. 
Fregagione ,  ilàl  Friction,  frottement  que 
Ton  fait ,  comme  remède,  sur  quelque  partie 
du  corps. 

Ëty.  du  lat  frielio,  le  même,  defricaret 
roller.  V.  Fret,  R. 

Asclepiade,  qui  était  venu  exercer  la  mé- 
decine à  Rome,  du  temps  de  Pompée ,  pros- 
crivit la  plupart  des  remèdes,  et  ne  conserva, 
selon  Pline ,  qte  les  cinq  suiraBts  :  Tabsti- 
nence  du  vin  ei  des  viandes ,  la  promenade , 
la  gestation  ^les  frictions. 

L'emploie  des  frictions  mercurielles,  dans 
le  traitement  des  maladies  êyphilUiques,  est 
du  à  Déranger  de  Garpi  et  à  iean  de  Vigo, 
qui  vivaient  au  commencement  du  XV1»« 
siècle. 

FRIcnOIfAR,  V.  a.  (frictiounà)  ;  mc- 
«looiTAB.  Frictionner,  faire  des  frictions. 

FRlEyS.  m.  (frié).  Freux,  espèce  de  cor- 
neille. Gare.  V. 

FRIER .  s.  m.  (frié)  ;  wmtm.  Freux.  Avril. 
V.  Gralha,  2. 

FRIOEN8 ,  part.  pr.  t1.  Frissonnant,  qui 
a  froid. 

Ély,  du  lat.  frigeus,  m.  s.  V.  Fred,  R. 

FRIGIDITAT,  s.  f.  vhFrigiUdà,  ital. 
Frigidité,  froid,  froideur.  Y.  Fred^  R. 

FRIOOUA8,  s.  f.  pi.  (frigôues).  Yoy. 
Frigouls, 

FRIOOUI.A,  s.  f.  (frigôule).  Nom  lan- 
guedocien  du  thym  vulgaire.  V.  Farigoula. 

FRIOOULET,  s.  m.  (frigoulé).  Un  des 
noms  languedociens  du  thym.  V.  Farigoula. 

FRIGODLpER,  S.  m.  (frigoulié).  Champ 
couvert  de  thym  ;  ug.  petit  esprit. 

Éty.  de  frigoula ,  pour  farigoula,  et  de 
wr. 

FRIGOUUI,  S.  m.  pi.  (frigous).  Nom 
cpi'on  donne,  dans  la  Haute-Provence,  à  la 
laTande.  V.  Lavanda, 

Éty.  du  celt.  selon  M.  Astruc. 

ffWGOURINA,  s.  f.  (frigourine).  Froi- 
dure, frisson,  froid  qu'on  ressent  intérieure- 
ment Aub.  V.  Fred,  R. 

FRIGOUROUS,  OU8A,  OUA ,  adj. 
(irigouréus,  éuse,  éoe); 


FreddoloiOf  ital. 
Friolênto,  esp.  Friorento,  port.  Frileux, 
•ose,  §ori  sensible  au  froid. 

Étf.  du  laU  frigorii ,  gén.  de  frigue  et  de 
oui.  V.  Fred,  R. 

FRICKHIRUN,  d.  m.  V.  Fregeoulun  et 
Freg,  R. 

FBIM,  s.  m.  vl.  Frémissement ,  bruit, 
bniissement. 

Éty.  do  lat.  frewîere.  V.  Frem,  R. 

PRUHAR,  v.n.  vl.  Fronder,  critiquer. 

rRIMARI ,  s.  m.  (frimàri).  Frimaire,  root 
qui  dési^it  le  troisième  mois  de  l'année 
âpublicaioe,  le^l  commençait,  le  21  no- 
vembre et  finissait  le  20  déceoibre. 

Ety.  de/Vtiiias>  frimât. 


FRI 

L  âpre  frimaire  appelle  la  froidure. 
Le  gel  s'attache  aux  branches  desbuissont. 
Dans  les  beaux  jours  un  reste  de  verdure 
S'échappe  encore  aux  gorges  des  vallons. 

FRIHIOUSSA ,  s.  f.  (frimousse)  ;  rmuM>o- 
SA.  Mine,  air  du  visage,  trogne. 

FRIN ,  Gare.  V.  Mors. 

FRINOA,  s.  f.  (frîneue),  dl.  Bande  d'étof- 
fe ou  de  toile,  détachée  d'une  plus  grande 
pièce  ;  caresse,  dg.  Jasm. 

Éty.  Probablement  de  finibria ,  frange , 
formé  de  /I6er,  inus.  extrême. 

Fringa  de  terra,  une  lisière  ou  une  lan- 
gue de  terre. 

FRINOAIRE,  s.  m.  (fringaîre):  rsai- 
oAirr,  imnoATi» ,  asbsit.  Fringant ,  Orgueil- 
leux ,  folâtre,  éveillé,  amant;  dans  quelques 
pays,  galant,  soupirant,  danseur.  Avril. 

Êty.  du  grec  (rppiYavâc  (sphriganôs),  ou  de 
(r^pi^àu)  (sphrigaô) ,  s'enfler ,  s'enorgueillir , 
folâtrer,  ou  du  lat.  fringuUio ,  fringuUire , 
frétiller  de  joie. 

FRINOAItA  ,  s.  f.  (frïnçàle)  ;  nunoABA. 
Faim-vale,  espèce  de  faim  qui  anéantK,  grand 
besoin  de  prendre  de  la  nourriture. 

FRINOALA,  s.  f.  (fringale).  V.  Fam- 
gala. 

FRINGANT,  ANTA,  adj.  (frïngàn, 
ànte).  Frigant,  ante. 

FRINOAR ,  V.  a.  (  fringà  ) ,  dl.  Cajoler , 
faire  l'amour  ;  danser,  sauter  comme  un  chien 
saute  sur  son  maître.  Gare. 

Êty.  du  bas  bret.  fringar,  divertir,  réjouir, 
00  du  lat  fringuUiOi  frétiller  de  joie. 

Una  fia  quand  es  jouineta. 
Dis  quejamai  noun  fringara. 
Rigaud. 

FRINOA8 ,  s.  f.  pi.  (fringues),  dl.  Cares- 
ses ,  celles  des  chiens  ,  quand  in  font  fête  à 
leur  maître. 

Far  fringas,  caresser,  amadouer. 

FRINGOULAR  8E ,  v.  r.  (fringoulâ  se). 
Grouiller,  remuer,  s'agiter  avec  un  sen- 
timent de  joie.  Ach. 

Éty.  du  lat.  fringuUire,  frétiller  de  joie, 
se  trémousser,  bredouiller. 

FRIOLAN,  s.  et  adj.  vl.  Do  Frioul. 

FRION,  nuoim,  novoL,  nisM,  radical  pris 
du  lat.  friare ,  frio ,  friatum ,  émier,  mettre 
en  pièces,  et  dérivé  du  grec  np^co  (priô),  scier, 
d'où  le  lat.  /Hvo2tt#,  frivole. 

De  frio,  par  analogie  on  a  fait  frUmis,  et 
par  apoc.  frion;  d'où  :  Frion,  Frion-ar. 

De  frion,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
frioun;  d'où:  Frtoiin-ar ,  Es-friounar, 
Frivol-e,  Frivol-itat,  Fremin-ar ,  Frfmtn- 
at. 

FRION  ,  s.  m.  (frie-n)  ;  rwamn ,  MmMotn  , 
coQovn,  wuimMMA,  mra.  La  mite  ou  siron  du 
fromage,  Acarus  siro.  Lin.  insecte  de  l'or- 
dre des  Aptères  et  de  la  fam.  des  Parasites. 

Ëty.  du  lat.  frio ,  friare  ,  réduire  en  miet- 
tes. V.  Frion,  R. 

Cet  insecte,  qui  est  l'un  des  plus  petits  que 
l'œil  simple  puisse  apercevoir,  vit  dans  le 
fromage ,  qu'il  dévore  en  peu  de  temps ,  si 
l'on  n'emploie  pas  des  moyens  pour  le  dé- 
truire. 

FRION,  s.  m.  (frie-n);   ram,  raonir. 

Vermoulure ,  poossière  que  les  cirons  déta- 


FRI 

chent  do  fromage,  led  cirons  eux-mêmes.  V. 
Arnas. 

Éty.  du  lat  friare,  émier,  mettre  en  pièces. 
V.  Friou,  R. 

FRION AR,  ▼.  a.  (frioonà):  momjkm. 
Réduire  en  poudre  quelque  chose  entre  ses 
doigts.  Gar. 

Ëty.  du  lat.  friare,  m.  s.  V.  Frian,  R. 

FRIOOUI.AS,  s.  f.  (fridoules),  d.  bas 
lim.  Mol  qui  parait  être  corrompu  de  frelon  : 
A  las  f^iooulas  ei  chioul ,  on  dirait  qo'il  a 
les  frelons  au  derrière,  parlant  d'une  person- 
ne qui  est  toujours  en  mouvement 

FRIOR,  vl.  V.  Freiour. 

FRIOUNAR,  V.  a.  (friounà).  Eouetter. 
V.  Frionar  et  Frion,  R. 

F  BIP,  rad.  dont  l'origine  est  fort  incer- 
taine, soit  (]u'on  la  fasse  venir  de  fripa,  fri- 
pe, qm  désigne  toute  sorte  d*aliments,  d'où  : 
friper,  manger  gloutonnement,  dépenser , 
gâter,/irappare,  enital.  hacher,  se  vanter, 
cajoler  ;  ou  de  la  basse  lat.  frepatus,  frepata^ 
troué,  percé  ,  usé;  ou  enfin  du  lat.frtvola- 
rius,  quincaillier,  vendeur  de  babioles;  ou 
encore  de  Tall.  werten ,  jeter  ;  d'où  :  Frip- 
ar  ,  Frip-aria ,  Frip-ier ,  Frip-oun,  Frt- 
pottii-ar ,  Fripoun-aria,  Fripoun-eis,  Fri' 
poun-at,  Fripoun^. 

FRIPAR,  V.  a.  f  fripa).  Friper,  cbiflbn- 
ner,  bouchonner,  gâter ,  user,  ng.  gaspiller, 
consumer.  V.  Frip,R. 

FRIPARIA,  s.  f.  (friparie);  vbpams. 
Friperie,  vieox  habits»  vieux  meubles,  (|ui 
sont  fripés,  usés  ;  commerce  des  vieoxhabits, 
lieux  ou  on  les  vend. 

Éty.  de  fripar,  user,  gâter.  V.  Frip,  R. 

FRIPIER,  lERA,  adj.  et  part,  (fripier, 
iére)  ;  coviMSTm.  Fripier,  ière  ;  celui ,  celle 
qui  fait  le  métier  d'acheter  et  de  vendre  de 
vieox  habits  oo  de  vieox  meobles  ;  oelol  qoi 
use  ses  habits  en  peu  de  temps,  d.  bas  lim. 

Éty.  V.  Frip,  R. 

FRIPOUN,  OUNA,  S.  (fripéun,  éone). 
Fripon,  onne  ;  trompeur,  euse  ;  qui  tôle  avee 
adresse. 

Éty.  de  fripier^  selon  Leduchat,  parce 
que  c'est  à  des  fripiers,  que  ces  escrocs,  ven- 
dent les  bardes  qu^ils  dérobent  V.  Fnp.R. 

FRIPOUNAR ,  ▼.  a.  (fripoonâ)  ;  basbam, 
■WAMOVTAM ,  nurovaBOBAB.  Friponner ,  oser 
de  finesse  nour  voler ,  pour  attraper  ce  qui 
appartient  à  d'autres  ;  et  neutre,  faire  des 
tours  de  fripon. 

Éty.  defripoun  et  de  ar,  faire  le  fripon. 
V.  FHp,  R. 

FRIPOUNARIA,  S.  f.  (  fripoonarie  )  ; 
rairomiAUB.  Friponnerie ,  action  oo  tour  de 
fripon. 

Ëty.  defripoun  et  de  aria,  ce  qui  concer^ 
ne  le  fripon.  V.  Frip,  R. 

FRIPOUNA8,  AflSA,  s.  (fripounàs,  às- 
se).  Gros  fripon,  grosse  friponne,  femme  de 
mauvaise  vie. 

Éty.  de  fripoun  et  de  Taugm.  dépr.  as, 
eusa.  V.  Frip,  R. 

FRIPOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fripoQ- 
nâ,àde).  Friponne,  ée  ;  trompé.  V.  Fnp^R. 

FRIPOUNEOEAR,  V.  Frifounar. 

FRIPOUNET,  ETA,  8.  (fnpouné,  été). 
Priponneau,  dim.  de  fripon,  petit  fripon, 
petite  friponne. 


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FRI 

Êty.  de  fripoun  et  du  dim.  el,  eta.  V07. 
FHp,  R. 

ni^OBT ,  8.  m.  (friqué).  Friqoet.  Voy. 
Pa9$eroun  fer. 

fflURE,  ?.  D.  vJ.  FrÎMODoer,  avoir  le 
frisson. 

Ély.  du  lat.  firigere,  m.  s.  V.  Freg,  R. 

FRIRE,  vl.  Frire.  V.  Fregir,  Freg,  R. 
et  Priêêounar. 

FRIS,  Huet  pense  qnefrUer,  dont  Fris 
«stie  radical,  vient  du  ht  ferro-erispare, 
d'où  Ton  a  fait  ferUer  et  friser,  il  dit,  pour 
appuyer  son  opinion,  que  fri$er  signifiait 
autrefois  marquer  avec  le  fer.  M.  Roquefort, 
regarde  le  mol  friser ,  comme  une  onomato- 
pée du  petit  bruit  que  font  les  cheveux  en  re- 
tournant sur  eux-mêmes.  Ce  mot  pourrait 
être  aussi  une  altération  du  lat.  crispare, 
qui  a  la  même  signifieation. 

De  ferro-erispare ,  on  aurait  fait  ferris- 
Pl^r^  t  M'I^r  Jrisar ,  et  par  apoc.  fris; 
d'où:  Fris-a,  Fris-ar^ Des-frisar^Fris-at^ 
Des'fris-at,  Fris-ada,  FrU-adaur ,  FHs- 
lira,  Fris-adura,  Frisad-et,  Fris-oun, 
Freis^ar,  Freis-oun,  Frisoulh-ar. 

FRISA,  s.  f.  (frise)  ;  Fregio,  itel.  Friso, 
csp.  port.  Fris,  cal.  Frise,  Tune  des  trois 
parties  de  rentablemenl  qui  est  entre  Tarchi- 
trave  et  la  corniche. 

Ély.  de  ritaï.  fregio,  ornement;  de  Fesp. 
frtSŒj  ou  du  lat.  phrygio,  brodeur. 

FRI8A,  s.  f.  Frwa,efip.  port.  Frise,  sor- 
te de  raline  qui  n'est  pas  croisée,  dont  on  se 
sert  en  hiver;  frisure,  éut  de  ce  qui  est  frisé. 
V.  Fris,  R. 

raiSA,  s.  f.  Dim.  de  fHngala,  faim  mo- 
iieree» 

FR18A,  S.  f.  Pâte  fraisée.  Avril. 

FRISA  PBMHAOMAiia.V.  Fresaet  Braffa. 

FRlSADA,s  f.  (frisàde).  Femme  galén- 
te ,  amante ,  qui  se  pare  pour  plaire ,  qui  se 
fnae.  V.  Fris,  R. 

Plutoun  souio  lou  bras  H  ménetsa  frisado. 
Germ.  Bourr.  deis  Dioos. 

FRISADET,  ETA.  adj.  (frisadé,  été) , 
dg.  Orné,  ée  ;  paré,  joli,  agréable. 
Ely.  défrisât,  frisé,  V.  FrU,  R. 

Bese  lou  frisadet  arriou 
Dab  lou  cristail  de  sas  oundetos 
He  mil  essos  perlas  pradetos, 
D'Aslros. 

FRI8ADOUR.  s.  m.  (frisadoù),  dl.  Mou- 
linet du  chocolat;  petit  balai  pour  remuer  et 
fouetter  la  gelée  dont  on  fait  le  blanc-manger: 
bâton  fourchu  pour  agiter  la  bouiUie.  Sauv. 

Ély.de^rt«ar,  diviser,  et  deour.  V.  Fris, 
Rad. 

FRI8ADURA,  8.  f.  (frisadùre).  V.  Frt- 
suratiFris,  R. 

FRI8AR,  V.  a.  (frisâ);  msAm.  Frisar, 
port.  Zûar,esp.  Pour  émier ,  émieller ,  V. 
Embrigar,  réduire  en  poudre  :  Frisar  una 
fuelha, ,  réduire  une  feuille  sèche  en  pou- 
dre, en  la  froissant  entre  les  doigts;  Frisar 
Um  ris,  dl.  brouiller  ou  délayer  le  riz  dans  le 
pot;  Fai  un  vent  que  frisa  ,  il  fait  un  vent 
qui  gèle)  boucler  les  cheveux,  les  friser,  les 
crêper^ 

fity .  Dans  ce  dernier  sens  on  fait  dériver  ce 


FRÏ 

mot  de  PhrygH,  les  Phrygiens,  qui  portaient 
les  cheveux  bouclés.  V.  Fri«,  R. 

FRISAR,  V.  a.  MASPALiiAm,  mssPAUMm, 
asflPAïAM.  Frisar,  cal.  Friser ,  loucher  légè- 
rement, passer  très- près,  faillir  :  Frûar  fa 
eorde,  faillir  à  être  pendu , friser  la  corde;  en 
parlant  du  vent,  frôler. 

FRISAR  SE ,  v.  r.  Se  friser  les  cheveux  ; 
se  coffiner ,  en  parlant  des  œillets  dont  les 
feuilles  se  frisent  au  lieu  de  demeurer  éten- 
dues. 

FRISAT,  ADA,  adj.  et  p.  (frisa,  àde)  ; 
Frisado,  port.  Zixado,  esp.  Frisé,  ée  ;  qui 
a  les  cheveux  frisés,  boucles;  recroquevillé: 
La  gelada  a  frisât  las  fuelhas ,  la  gelée  a 
broui  et  fait  recroqueviller  les  feuilles  ;  Cau- 
let  frisât,  chou  frisé,  V.  Fris,  R. 

Vihet  frUat,  œillet  cofBné. 

FRISOOLHAR,  (frlsouillà).  V.  Frisou- 
tar, 

FRISOUN,  s.  m.  Boucle  de  cheveux  fri- 
sés :  Faire  Uis  frisouns ,  boucler  les  che- 
veux; copeaux  de  menuisier.  V.  Fris,  R. 

FRISOUN,  s.  m.  (frisôun);  bava, tuba, 
cmcA,  coATAa.  Frison,  araigne,  bourre  ;  filas- 
se de  la  soie  mêlée  et  brouillée ,  dont  les  ti- 
reurs de  soie  déchargent  les  cocons  dans  la 
bassine,  pour  trouver  le  brin  de  la  belle  soie. 
V.  Fris,  R. 

FRISODTAR,  v.  a.  (frîsoulâ).  Frisotter, 
friser  souvent  et  par  menues  boucles.  Voy. 
Fm,R. 

FRISQUEN  SEN,  d,  bas  lim.  Y.  Frus- 
quin. 

FRISQDETA,  8.  f.  (  frisquéte  )  ;  Fro#- 
queta,  porl.  Frisquette,  châssis  d'imprimeur. 

FRISSODN,  s.  m.  (frissôun);  nuiuouN, 
nuicnooN.  Frissou ,  tremblemenl  irrégulier 
causé  par  le  froid  qui  précède  la  fièvre. 

Ély.  du  grec  ^piaisiv  (phrisséin) ,  frémir, 
V.Frem,  R. 

FRISSOUNAMENT,  s.  m.  (frissouna- 
mein);  mutooMAMcvr.  Frissonnement. 

FRISSOCNAR,  v.  n.  (frissounà);  rBsn- 
•ovuAM.  Frissonner. 

FRISURA,  s.  f.  (frisure);  pusadoba, 
rBisBiBA.  Frizadura,  port.  Frisure,  façon  de 
friser,  état  de  ce  qui  est  frisé;  dans  quelques 
pays,  jat>ot  d'une  chemise. 

Ély.  de  frisa  et  de  ura,  chose  frisée.  Voy. 
Fris,n. 

FRITIERA,  s.  f.  (fritiére) ,  d.  du  Var. 
vuiA-PKi.  Friquet,  écumoire  propre  h  tirer  la 
friture  de  la  poêle  ;  ustensile  dans  lequel  on 
tient  l'huile,  le  beurre  ou  la  graisse,  qui  a 
servi  à  frire. 

Ély.  de  fritura  et  de  iera ,  par  sync.  Voy. 
Freg,  R. 

FRITURA,  8.  f.  (friture);  Prixura  et 
Frtosatttra  ,  basse  lat.  port.  FriUura .  ital. 
Fritura,  esp.  Friture,  chose  fritle,  action  de 
frire  ;  beurre  ou  huile  qui  ont  servi  à  frire. 

Ély.  du  lat.  frietus,  frit ,  et  de  ura ,  ce  qui 
est  frit.  V.Fre^,R. 

FRIVOLE,  OLA,  adj.  (frivole.  Ole); 
Frivolo,  ilal.  esp.  port.  Frivol,  cal.  Frivole, 
sans  solidité  de  raisonnement,  de  goût;  vain, 
léger. 

Élj.  dulat.  fHvolus,  dérivé  de  friare, 
réduire  en  poudre ,  émier,  broyer ,  réduire  à 
rien.  V.  Frion,  R. 

FRIVOLITAT,  8.  f.  (frivoulilà);  nuvou- 


FRI 


291 


LiTAT.  FrivoXitat,  cal.  FrivoUdad,  esp.  Frt- 
volidade.  port.  Frivolité,  caractère  de  ce  qui 
est  frivole,  chose  frivole.  V.  Frion,  R. 
Ély.  du  lat.  frivolitatis,  gkn.defrivoliUu. 

FRO 

FROC ,  s.  m.  f frôc).  Froc .  la  partie  de 
l'habit  monacal  qui  couvre  la  lele ,  les  épau- 
les et  l'estomac ,  on  le  dit  aussi  pour  Thabit 
lout  entier. 

Ely.  de  floccus ,  flocon  de  laine ,  parce 
qu'au  haut  du  froc  était  attachée  une  houppe 
de  laine  ;  de  floccus,  on  a  fait  froceus,  par  le 
changement  ordinaire  de  i  en  r,  et  froc^  par 
la  suppression  de  la  désinence.  V.  Floc,  R. 

Quilar  lou  froc,  quitter  le  froc,  sortir  du 
couvent,  abandonner  la  profession.  V.  Des* 
froear, 

FROGAR ,  vl.  V.  Froissar  et  Fret,  R. 

FROlIfE,  s.  m.  vl.  wvwn.  Fodero,  ital* 
Fourreau.  V.  Fourreou, 

FROIS ,  s.  m.  vl.  Froissement.  V.  Freî, 
Rad. 

FROISSAR,  v.a.  et  n.  vl.  rmocAm.  Frois- 
ser; briser;  être  mis  hors  de  combat.  Voy. 
Fré«,R. 

FROMAGE ,  vl.  V.  Froumagi  et  Form^ 
Rad. 

FROMAGGOS ,  adj.  vl.  rMMAocos.  Fro- 
mageux.  V.  Form,  R. 

FROBIANT,  vl.  V.  Fraument  et  Fruct, 
Rad. 

FROMEN,  vl.  V.Froum«ntelFfiicl,  R. 

FROMENT,  V.  FroumenL 

FROMENTAL ,  8.  m,  vl.  Froment.  V. 
Froument, 

FROMENTOS,  OZA ,  adj.  vl.  Fromen- 
toso  ,  port.  ilal.  Fromenleux ,  produisait 
du  froment.  V.  Fruc<,  R. 

FROMBNTOZ,  vl.  V.  FromentOi. 

FROMIOER,  s.  m.  vl.  V.  Fourmiguier 
et  FourmUhier, 

FROMIR,  vl.  V.  Formir. 

FROMIT,  8.  m.  vl.  nwmrs.  Fourmi. 
V.  Formiga  et  Fourmig,  R. 

FRON ,  ff«  TOTA,  vl.  Hautement,  téta 
levée.  V.  Front. 

FRONGIR ,  V.  Frounsir. 

FRONGIT,  adj.  et  p.  vl.  raovcirs.  Fron- 
cé, plissé,  ridé.  V.  Frouneit  et  Front,  R. 

FRONDA,  vl.  V.  Frounda. 

FRONDEIADOR,  S.  m.  ?U  hk^miaiiib. 

raoBDBJAooR ,  rBOBBBJAiBB.  Froudcur  |  ar- 
cher.  V.  Fround,  R. 

FRONDEIAIRE , 

FRONDEJADOR  ,  et 

FRONDEJAIRE  ,  vl.  V.  Frondeiador, 

FRONDEJAR,  vl.  V.  Frondeiar. 

FRONDILHA  ,  S.  f.  vl.  Feuillage,  me- 
nues branches.  V.  Broundilha, 

FRONIA,  adj.  vl.  Brisée,  rompue.  V. 
Frag,  R. 

FRONT,  rnovm,  moimiiT,  raonc,  tbovo, 
radical  pris  du  latin  frontis,  gén.  de  frons , 
front ,  qui  pourrait  bien  venir  du  grec 
cppovxU  Cphrontis),  pensée,  réflexion,  parce 
qu'on  a  regardé  cette  partie  comme  leur 
principal  siège  :  être  inquiet ,  parce  que 
celui  qui  est  dans  cet  état  tient  la  main  an 
front. 

De  frontis,  par  apoc-  front;  d'où:  Fronts 


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ogle 


292 


FRO 


Frtmi-al^  Fronial-ier,  Frant^ngea,  Front- 
an,  Front-iera,  Fronti-spiço ,  Af -  front  ^ 
Af^front-ar  ,  Af-front-aî ,  Coun-front . 
Coun-front-ary  Coun-front-ation,  A-front' 
azMy  De-frouni-at. 

De  front,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
frotml  ;  (Ton  les  mêmes  mots  qu'en  front. 

IHAONT ,  s.  m.  (frôn  ou  fréue-n)  ;  wmovKin, 
rmotm.  FronU,  ital.  Frente^esp.  port.  Front, 
cat.  anc.  esp.  Front,  partie  du  visage  qui 
s'étend  d'une  tempe  à  l'autre  et  depuis  le  cuir 
cherelu  jusqu'au  sourcils  ;  fig.  audace,  im- 
pudence. 

Êy.  du  lat.  froniis,  gén.  de  frons.  Voy. 
Front,  R. 

FRONT,  DMwmowr,  adr.  De  front,  par 
devant,  côté  à  côté. 

FRONTAL,  vl.  Frontal,  cal.  Frental, 
esp.  Façade.  V.  Frontau  et  Front,  R. 

FRONTALER,  vl.  V.  Frontalier  et 
Front, ïi. 

FRONTALIER  ,  s.  m.  pi.  rvonrAum. 
Ennemi ,  Adversaire ,  celui  que  l'on  a  en 
faee  de  soi  k  la  guerre,  qui  est  en  présence, 
qui  fait  front. 

Portai  frontalier ,  porte  de  face. 

Ély.  de  frontal  et  de  ier,  V.  Front,  R. 

FRONTANGEA,  s.  f.  (frounlàndge) ,  et 
impr.  wmomntdoimmA,  Fontange,  nœud  de  ru- 
bans que  les  femmes  portaient  autrefois  sur 
la  tête. 

Ély.  de  Front ,  R.  v.  c.  m. 

FRONTAU,  s.  m.  (frountàou);  rmomivAi^ 
rmomnAv.  Frontal ,  port.  esp.  anc.  cat. 
Frontale,  ital.  Fronteau  on  frontal,  partie 
de  la  têtière  d'une  bride  qui  passe  au-dessus 
des  yeux  du  cheval  ;  bandeau  qu'on  met  sur 
le  front  des  enfants.  V.  Bourrelet, 

Éty.  du  lat.  frontale  ou  frontàlia.  m.  s. 
V.  Front,  K. 

FRONTEIRA  a  OU  m,  expr.  adv.  vl. 
En  face ,  de  front ,  tout  près.  V.  Front ,  R. 

FRONTEIRA,  s.  f.  vl.  V.  Front. 

FRONTIER,  adj.  vl.  rmownmm».  Effronté. 
V.  Front,  R. 

FRONTIERA,  s.  f.  (fronntière),  et  impr. 
mooirraaiA.  Frontiera,  ital.  Frontera.  cat. 
esp.  Fronteira ,  port.  Frontaria  et  Fron- 
Uria ,  basse  lat.  Frontière ,  les  limites,  les 
confins ,  les  extrémités  d'un  empire  ,  d'un 
loyaame,  d'un  État  quelconque. 

Êty.  de  la  basse  lat.  frontaria  ,  fait  de 
froniis,  gén.  de  frone  et  de  aria,  ce  qui 
bit  front.  V.  Front,  R. 

FRONTIGNAN ,  s.  m.  (frountignàn). 
Frontignan,  vin  muscat  que  l'on  fait  à  Fron- 
tîgnan. 

FRONTISPICE ,  s.  m.  (frountispicé) , 
^  impr.  raoonTMPiço.  Frontxspici,  cat.  Fron- 
tispiiio,  ital.  Frontispicio,  esp.  port.  Fron- 
tispice, la  première  page  d'un  livre  où  est 
annoncé  le  titre  de  l'ouvrage,  le  nom  de 
Fauteur,  etc.,  estampe  que  l'on  met  avant  ce 
titre. 

Éij.  du  lat.  frontispieium ,  formé  de 
ftontit,  gén.  de  frone,  front,  et  detit^m- 
eere,  voir,  regarder.  V.  Front,  R.  InecrtP' 
Uo  frontalit. 

FRONTOUN ,  s.  m.  (frountôun)  ;  noim- 
vom.  Dim.  de  froni^  petit  ffont.  V.  Front^ 
Rad. 

FRONTOUN ,  S.  m.  Fronton ,  ornement 


FRO 

de  forme  triangulaire  on  en  segment  de  cer- 
cle qui  forme  le  couronnement  d'un  avant- 
corps  de  bâtiment ,  d'une  porte  ou  d'une 
fenêtre.  Il  se  compose  ordinairement  d'une 
base,  de  deux  corniches  inclinées  et  d'un 
tympan ,  qui  est  le  champ  ou  panneau  du 
milieu. 

Êty.  Dim.  de  frons ,  frontale.  V.  Front, 
Rad. 

Les  Grecs  en  sont  les  inventeurs,  ainsi  que 
des  proportions;  la  hauteur  de  ce  triangle 
doit  être  è  la  base  comme  un  est  à  cinq. 

FRONOR,  V.  a.  vl.  Fausser,  bosseler, 
froncer ,  comme  le  front.  V.  Front ,  R. 
Frounsir  et  Frouncir, 

FRONZIT ,  adj.  vl.  Plissé,  froncé  conune 
le  front.  V.  Front,  R. 

FROOU  ....  y.  à  Frau  ....  les  mots 
qui  manquent  à  Froou  .... 

FROOUGA ,  s.  f.  (fréouque).  Nom  ou'on 
donne,  à  Berre,  à  la  foulque.  V.  Diable  de 
mar. 

Éty.  Aller,  de  fulica. 

FROOUFRAT ,  V.  Foufrat. 

FROOUGEAR,  v.  n.  (frooudzà),  d.  bas 
lim.  Fructifier,  rapporter  du  fruit,  réussir, 
avoir  un  heureux  succès,  prospérer;  croître, 
profiler,  se  fortifier.  V.  rruct,  R. 

FROOULHAR,  d.  bas  lim.  Froisser, 
chiffonner.  V.  Chiffounar. 

FR08INA ,  nom  de  femme  (fronsine). 
Aller,  de  Euphrosina ,  v.  c.  m. 

FROUENT  ,  V.  Front,  R. 

FROU-FROU,  S.  m.  (frou-frou).  Mots 
inventés  pour  imiter  le  bruit  d'une  étoffe  de 
soie  qu'on  froisse  ;  fig.  étourdi.  Aub. 

FROUGNA,  s.  f.  (frôugne),  d.  m.  Fronha, 
port.  Enveloppe,  couverture  d'un  oreiller, 
d'un  coussin. 

FROUGNA8 ,  s.  m.  (frougnàs) ,  d.  m. 
Réunion  de  croûtes  ou  de  boutons  qui  affec- 
tent la  peau. 

FROUMAGE,  Y.  Froumagiei  Form,  R. 

FROUMAGE  nm  wAvmm ,  S.  m.  (frOU- 
màdgé  dé  pàouré),  dl.  romwA.  Le  gros 
fromage  d'Auvergne  :  il  a  le  goût  du  fromage 
de  Hollande.  Y.  Form,K. 

FROUMAGEAR,  Yoy.  Fourmagear  et 
Forrn.ï^. 

FROUMAGEARIA,  Y.  Froumagiera. 

FROUMAGEAS,  s.  m.  (frouma4jàs) , 
d.  m.  Gros  et  laid  fromage. 

Êty.  de  froumage  et  de  as.  Y.  J^orm ,  R. 

FROUMAGEIRA,  s.  f.  (froumadgèïre) , 
dl.  V.  Frounuigiera  et  Form,  R. 

FROUMAGEOUN,  S.  m.(froumadjônn). 
Dim.  de  froumagi,  petit  fromage.  Y.  Form, 
Rad. 

FROUMAGI,  S.  m.  (froumàdgî)  ;  fmo- 

MAum,  rousMAoi,  wmovmjkif  isomiAa,  BomiATOB, 
rmooMAn,cAMB.  Fomia^j^o,  ital.  Formatge, 
cat.  Formaticum,  basse  lat.  Fromage,  lait 
caillé,  égoutté  et  salé. 

La  grande  variété  qui  existe  dans  les  qua- 
lités du  fromage,  tient  à  deux  principales 
causes,  à  la  manière  de  le  faire  et  a  la  nature 
des  pâturages. 

Éty.  On  croit  que  ce  mot  vient  du  celt. 
fourmaich,  ou  de  formalicum,  formago^fro- 
mago,  en  basse  lat.  dérivés  de  forma  et  de 
agi,  bit  dans  une  forme.  Y.  Form,  R. 


FRO 

Essorer  le  fromage ,  le  faire  sécher  don* 
cément  dans  les  caves  des  laiteries. 

M.  Roux,  St.  des  Boucbes^n-Rhône , 
croit  que  les  petits  insectes  qui  dévorent  le 
fromage  appartiennent  au  genre  des  Mites , 
Acarus  ;  leis  eirouns. 

Les  vers  qui  l'attaquent  auflsi  sont  le» 
larve«  d'une  espèce  de  mouche. 

Us  Grecs  font  honneur  de  l'invention  da 
fromage  à  Arislée,  roi  d'Arcadie. 

Dérivés  :  Fronmag-iera^Froumage^ùnsif 
Froumage -as, 

La  moisissure  qui  se  forme  sur  le  lait 
qu'on  garde  longtemps  et  sur  le  fromage 
frais ,  est  le  Pénicillium  glaucum ,  de  M. 
Turpin,  plante  microscopique  qui  résulte  du 
développement  de  petites  globules  qu'oo 
observe  dans  le  lait. 

FROUiiAGl-«Ac^T,s.  m.FrooMgeafiné. 
Avril.  Y.  Cachiti  et  Broussin. 

mOUMAGI-cooTKBVOUcovtfnioiiSy  8.  DK 
Y.  Broussin, 

FROUMAGIAIRE  ,  S.  m.  Fromager  , 
celui  qui  fait  ou  vend  desft-omages. 

Kty.  de  froumagi  et  de  aire.  Y.  Form, 
Rad. 

FROUMAGIER,  lERA,  8.  m.  (fron- 
madgié,  iére).  Fromager,  ère,  celui,  celle 
qui  fait  ou  vend  des  fromages.  Cest  aussi 
le  vase  dans  lequel  on  les  fait  égoutler.  Y. 
Faissela. 

FROUMAGIERA,  S.  f.  (froumadgiére) ^ 
raonMAOBiKA  ,  rmomiAOBABiA ,  wmofsmMXMmÊA. 
Laiterie ,  fromagerie ,  lieu  où  l'on  (ait  et  oà 
l'on  conserve  le  fromage. 

Éty.  de  froumagi  et  de  iera.  Y.  Form, 
Rad. 

FROUMAI ,  Y.  Froumagi. 

FROUMAI,  d.  m.  y.  Froumagi  et  Form, 
Rad. 

FROUMENT,  8.  m.  (froumein);  ma»  » 
Froment,  cat.  Frumento,  port.  esp. 


ital.  Fronuntum,  basse  lat  Le  froment  oq 
blé,  rrilicicm  sativum,  Dec.  plante  de  la  fa- 
mille des  Graminées.  Y.  Blaa. 

Ije  mot  froumeni  désigne  toutes  les  espè- 
ces de  froment,  et  se  dit  particulièrement  par 
opposition  à  seigle  et  meteil. 

Ëty.  du  celt.  ffurment ,  dérivé  de  ffeur , 
gerbe,Theis,oudu  lat./himeiilttm.Y.Fni€f, 
R.  On  le  croit  originaire  d'Asie. 

FROUBIENT  .  et  impr.  romwBnr.  En 
Languedoc;  d'après  M.  Belleval,  on  nomme; 

Fourment  oa  froument  blanc,  le  pétanielle 
blanc,  blé  d'abondance,  dont  l'épi  est  barbu, 
blanc  et  soyeux,  2Vtttc«iii  (ur^anm,  Sertnge. 

Fourment  ou  froument  roux,  le  pétaniâle 
roux ,  froment  renflé ,  dont  l'épi  est  gonflé , 
barbu,  rouge,  soyeux. 

Fourment  ou  froument  rouge,  gros  blé 
dont  l'épi  est  gonflé,  barbu,  rouge,  glabre. 

Fourment  ou  froument  nègre,  gros. blé 
noir,  froment  gris  de  souris,  dont  l'épi  est 
gonflé,  barbu,  noir,  soyeux  et  lèche. 

FROUMENT* BLAMc  ,  s.  m.  rouM—i" 
mtuMc.  Nom  qu'on  donne ,  k  Montpellier ,  au 
blé  d'abondance  ou  pétanielle  blanc,  Triti- 
cum  turgidum. 

FROinMiENT-iis«aa ,  S.  m.  Nom  que 
porte ,  k  Montpellier,  le  gros  blé  noir  o« 
froment  gris  de  souris. 


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FRO 

MOM,  f.  m.  Nom  (ttt'on 
doBne,  à  Montpellier ,  ao  gros  blé  à  épi  rooi 
et  glabve. 

nHKIlOBNT-fMMf ,  s.  m.  Nom  <tae  porta, 
k  Montpellier,  le  froment  renflé  ou  pétanielle 
rout. 

FROUMENTALA,  s.  f.  (froumelntâle); 
mooMnnrAii,  rvonniiTAi.|MirA«soiiA,  rATao&A» 
wwmmnAmA ,  #«bmiiaiia,  rsHAtSA,  romutsli- 
TA&,  voinM»irrA&«¥,  rmovHslnrAiiA.  Fromental, 
avoine  élevée,  i^vena^  eUdior^  Lin.  plante  de 
la  famille  des  Gramméea  dont  on  fait  des 
prairies  artifieielles. 

Ély.  de  frùumifU tidt  ala,  fém.  de  aî,mi 
ressemble  an  (Voment,  do  moins  par  sa  taille, 
ou  de  frtmment  et  de  al,  élevé.  V.  Fruet,  R. 

rROUMENTANA,  Avril.  Y.  Proumen- 
lala  et  Fruct,  R. 

FROOmMTAO ,  8.  m.  (fronmeinlàou). 
Un  des  noms  de  l'avoine  élevée.  V.  Frau^ 
wuntala  et  Fruei,  R. 

FROUIIENTAII  TERRA,  dl.  Terre  à 
froment»  terre  forte  et  limoneuse. 

Éty.  de/roMtiMnf  et  de  an,  propre  au  fro- 
ment. 

FROUMENTAO  ficw>t,  S.  m.  Nom  qu'on 
jdonne,  à  Arles,  aux  plantes  du  genre  Aira, 
de  la  famille  des  Graminées. 

FROUBIBlfTBIROLA,  s.  f.  (froumein- 
teiréle),  d.  bas  lim.  Petite  vérole,  plus  léffère, 
plus  superficielle  que  la  vraie ,  petite  vérole 
volante.  Béron. 

FROOMENTOUS,  adj.  m.(frounieinton8); 
Fromentoio,  port.  ital.  En  parlant  du  seigle, 
c'est  quand  il  y  a  beaucoup  de  froment  mêlé. 

Éiy.  de/rouawfU  et  de  ous.  V.  Fruct,  R. 

FROOMIOAMENT  ,  Aub.  V.  Four- 
mUhawîerU. 

FROOMIGBA, 

FROUMIGIAR  et 

FROOMIGIBR  ,  Aub.  V.  Faurmiga , 
Ftmrmigiar  et  Faurmigier. 

FROumNAR ,  V.  a.  (frouminà).  Emiet- 
ter ,  rendre  la  terre  meuble ,  Aub. 

FROUN  •  s.  m.  dg.  Jasm.  Pour  Front  » 
V.  c.  m.  et  Front ,  R. 

FROUNGIAR  ,  v.  n.  (frounciâ).  S'éloi- 
gner rapidement.  Aub. 

FROUNCIDURA ,  s.  f.  (  frooncidùre  ). 
V.  Fronntidura. 

FROUNGIR  et  composés.  V.  Frounsir 
ti Fronts  R. 

FROUND,  radical  pris  du  latin /unda, 
«,  fronde  ,  que  les  uns  font  dériver  àefu- 
nuê  r  corde  •  et  les  autres  du  grec  <tpcv$^vT) 
(spbendooé),  m.  s.  par  la  suppression  du  9 
el  l'addition  d'un  r. 

De  funda  ,  par  l'addition  d'nn  r  et  le 
changement  de  u  en  ou^frunda .  firounâ , 
d'où  :  Frouni-af  Frondei-ador.  Frount-a, 

FROUNDA,  8.  f.  (frôunde);  wtammA, 
vaomKA.  Fwnda,  iial.  Himda ,  esp.  mod. 
Funda ,  port.  Fona ,  cat.  Fonda ,  anc.  esp. 
Fronde ,  instrument  de  cordes  propre  à  lan- 
cer des  pierres. 

Ety.  du  lat.  fitmda,  m.  a.  V.  Fround,  R. 

Dam  une  frond€onnomw%ê  : 

PARIER  ,    k     epUI«  Ml  U  rhmu   oè  r<M  pUct   k 
M^ANCHES,  Uêêmu 


FRO 

ïirar  emé  la  frounda,  fronder. 

Tirairê  de  frounda ,  frondeur. 

Job  est  le  plus  ancien  écrivain  qui  ait 
parié  de  la  fronde.  On  en  attribuait  l'inven- 
tion aux  Phéniciens. 

FROimDADA,  s.  f.  V.  Enfroundada. 

PROUNDAR ,  V.  a.  (  frounda }.  Effondrer 
la  terre ,  et  non  effronder,  V.  Enfroundar^ 
Eitruear  et  Foir ,  R. 

FROUNSIOURA,  8.  f.  (frouncidàre)  ; 
mooraisoBA,  moimcuramA ,  raomiciBimA. 
Fronntura ,  basse  lat.  Ride ,  les  rides  de  la 
peau  ,  du  front  en  particulier  ;  le  froncis  ou 
les  plis  que  l'on  fait  è  une  robe  ou  k  une 
chemiflie  en  la  fronçant ,  et  non  les  fronces, 

Éty.  de  frounâda  et  de  ura ,  chose  fron- 
cée. V.  Front ,  R. 

FROUNSIR  ,  V.  a.  (frouncir)  ;  rmomnrm , 
rMvncui.  Fruncir  ,  esp.  Frontir  ,  port. 
Frunsir,  cat.  Rider,  froncer,  plisser , faire 
un  froncis. 

Éty.  On  fait  dériver  ce  mot  de  frons, 
front,  à  cause  des  rides  qui  s'y  forment. 
V.  Front,  R. 

FROON8IT,roA,adj.  et  p.(frounsi,  ide); 
rw>oiiciT ,  BATIT.  Franxido  ,  port.  Fronei- 
tuêi  basse  lat.  Froncé  •  ridé;  vieux  qui  a 
beaucoup  de  rides  :  F1eÛa/rotin«ida,  vieille 
ridée ,  vieille  ratatinée.  V.  Front ,  R. 

FROUNT V.  Front,... 

FROONTAL  ,  Y.  Frontau  et  Front ,  R. 

FROUNTIERA,  V.  Frontiera  et  Front, 
Rad. 

FROUNTIGNAN ,  S.  m.  Nom  d'un  vin 
estimé  qu'on  fait  dans  les  environs  de  Fron- 
tignan ,  d'où  le  nom  qu'il  porte. 

FROmvzA ,  dl.  V.  Frounda  et  Fround, 
Rad. 

FROUNZIAR,  V.  n.  (froonziÀ);  nraraia, 
rmisni.  Murmurer  ;  sifner  ,  parlant  d'un 
corps  lancé  avec  force.  V.  Bounbounegear. 

FROUNZIR ,  dl.  V.  Fromir. 

FROUNZIT,md.  V.  FronHt  et  Front, 
Rad. 

FROU9TIR,  V.  a.  (froustir) ,  dl.  et  bas 
lim.  Fouler  aux  pieds.  V.  Trepiar  ;  pour 
écraser,  V.  Espautir. 

Éty.  de  froustiSf  s.  m.  qui  sigm'fiait,  terre 
inculte. 

FROUTMAGHE ,  s.  m.  dg.  Alt.  de  Frow- 
magi ,  v.  c.  m.  et  Form ,  R. 

FROUZIR ,  V.  a.  (frouzir).  Jeter ,  lancer, 
pousser  loin  de  soi  avec  impétuosité.  Ach. 

FRU 

FRUBIR ,  dg.  SourHl  ê  luojou  fubrici. 

FROG,  s.  m.  (frû).  FruiU 

Éty.  du  lat.  fruetut,  fruit.  V.  Fruet,  R. 

Jamai  gran  n'a  faek  fruc  t'en  terra 
noun  pourrie.  Prov. 

Faire  frue^  prospérer. 

La  ley  velha  maudi  la  ventre  que  fruc 
non  a  porto,  vL 

FRUGB,  8.  m.  (frutcb).  Fruit,  profit, 
otUité.  V.  FruH,  R. 

FBOGHA,  s.  f.  (frùtcbe):  tmncA,  iotva. 
Fruta  et  Fructa,  port.  Fruta,  esp.  Frutta , 
itai.  Fruehiera^  basae  lat.  Le  fruit  en  général, 
tous  les  fruits  pris  collectivementile  fruUage. 
Boiste. 


FRU 


293 


Êty.  du  lat.  fruges ,  00  do  fruetue.  Voy. 
Fruct,  R.  I  f  -j 

FRUGHALHA.  S.  f.  (fnitchâille)  :  wmm- 
oMiA.  Fressure,  les  viscères  de  la  poitrine. 
Cast. 

FRUCBAN,  8.  m.  (frutchan),  dl.  mcuAii, 
rmicHATA.  La  fressure  d'un  mouton  qui  com- 
prend le  foie,  le  poumon,  le  cmur  et  la  rate. 
Sau  v .  V .  FracKan  et  Frag^  R .    • 

FRDCHAR,  V.  n.  (rrutchà),dl.  Fructifier, 
porter  du  fruit,  ou  absolument  porter  :  Lae 
perierae  an  fruchat  aquest  an ,  les  poiriers 
ont  porté  cette  année  ;  Frucha  una  atmada 
et  (Vautra  noun,  les  arbres  fruitiers  ne  por- 
tent ordinairement  que  de  deux  années  l'une. 

Éty.  de/rne^etdear.  V.  Fruçt,  R. 

FRUCHAR,  V.  a.  (frutchà).  Gâter,  oser, 
disperser.  Aub. 

Ety.  C'est  probablement  une  ait.  de  Frue- 
tar^  V.  c.  m. 

FRUGHARIA ,  S.  f.  (fnitcharie)  ;  Fru^ 
charia^  basse  lat  Fruiterie,  le  lieu  où  Ton 
vend  les  fruits  ;  marché,  place  aux  fruits. 

Éty.  de  frucha  et  de  aria.  V.  Fruet,  R. 

FRUGHAU,  adj.  (fnitchâou).  Cast.  Voy. 
Fruchier, 

FRDGHATA.  s.  f.  (frutchàle).  Béatilles. 
choses  menues  et  délicates,  bonnes  à  manger , 
telles  que  les  riz  de  veau ,  les  crêtes  de  coq, 
les  foies  gras,  etc.  ironiquement,  les  intestins 
de  l'homme.  Avril.  V.  Fruchan, 

Éty.  Alt.  de  frachan,  V.  Frag,  R. 

FRUGHIER,  lERA,  adj.  (frutchié,  iére); 
rmcMAO ,  raooviBB ,  rmorram  •  raoTBaA,  rao- 

cHicTB.  Fruyter,  cat.  Fructero,  esp.  Fru- 
teiro ,  port.  Fruitier,  qui  porte  beaucoup  da 
fruit,  qui  en  mange  une  grande  quantité: 
Terra  fruehiera ,  terre  fertile ,  terre  plantét 
d'arbres  fruitiers. 

Éty.  de  firueh ,  fruit,  et  de  ier.  V.  Fruet, 
Rad. 

FRUGHIER,  lERA,  s.  rminni,  tmuk, 
Fruteiro ,  eira ,  port.  Fruitier ,  ière .  celui, 
celle  qui  fait  profession  de  vendre  du  fruit. 
V.  Fruet,  R. 

FRUGHIER,  s.  m.  momu.  Frultaiuolo, 
ital.  Frutero,  esp.  Futeiro,  port.  Fruitier, 
lieu  où  l'on  serre  ie  fruit.  V.  Fruet,  R. 

FRUGHIETR,  IETRA,adj.d.  du  Rooer- 
gue.  Fructifère.  V.  Fruckier  ti  Fruet,  R. 

u  MNiloinMi  (i  raubre)  (|aal<|aM  bronooi  /rtMiityrej, 
Peytot. 

FRUCT, 


,  radical 
pris  du  latin  /rn^tut ,  fruit ,  ou  defruor, 
frui ,  jouir  de  ;  fruitus ,  .qui  a  joui  ;  d'où  : 
fiuget,  fruits  de  la  terre ,  frugalis,  frugal , 
frumerdum,  froment. 

De  fruetue,  i,  par  apoc.  fruet;  d'où: 
Fructi'dor,  Frueti-fiar,  Fructi-fiat,  Fucti- 
fiear,  Fructi-fU-ation ,  Fruetuos ,  ota, 
FrU'Ct,  Sobre-fruetuoê,  Fruc,  Viu-fruclu- 
ari. 

De  fruet,  par  le  changement  de  etench, 
frueh;  d'où  :  Frueh,  Fruch-ar,  A-fruchar, 
Frueh-a ,  Fruclniria ,  Fruch-ier,  Frueh- 
ar,  Fru^ùgr,  De-fruch-at ,  En-fruch- 
ada. 

De  fruet ,  par  sync.  do  e,  frui:  d'où  : 
Frui,  Fruâ^a,  Pruê-egear,  Frutta. 

De  frugee ,  par  apoc.  frug;  d'où  :  Frug, 
Fruh» 


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294 


FRU 


De  frugalU,  par  apoc.  frugal:  d'où  : 
Frugal^  FrugaUay  Frugala-ment ,  Frugal- 


De  fruUui,  par  apoc.  fruit;  d'où  :  Fruit- 
a,  Fttil-wr,  Usu'fruit^  Usufruit-ier. 

De  fruwuntum,  par  apoc.  frumeiU;  d'où  : 
FruMitU-ana. 

De  fruwunt ,  par  le  changement  de  u  en 
•«,  froument;  d'où  :  Froumeni,  Froumenl- 
afa,  FrouwufU-aUj  Frouvnent-ous  ^  Four- 
Mfnl-al,  FoMrmaiitol-ef ,  Frument^  Frut'^ay 
Frut-êgear,  Frument-ana. 

FBUGTIDOB ,  6.  m.  (fractîdôr).  Fructi- 
dor, nom  du  Xll"«  mois  de  l'année  répu- 
blicaine ;  il  commençait  le  18  août  et  finis- 
sait le  16  septembre  *.  les  jours  complémen- 
Uires  remplissaient  l'intenralle  qui  séparait 
le  16  du  22  septembre. 

Éty.  du  lat  fruetuê,  fruit  V.  Fruet,  R. 

Dam  Iti  vergers  y  Pomone  avec  see  dons, 
De  fructidor  à  couronné  la  tête , 
Et  par  cinq  jours  de  triomphe  et  de  fête 
Ferme  avec  lui  le  cercle  des  saisons. 

FRDGTIFIARy  v.  n.  (fructifia);  wmwcn- 
ncMMy  mmmDmMy  wwmxAM,  FruttifiCare^  îtal. 
FructijUar ,  esp.  port,  cat.  Fructifier,  rap- 
porter du  fruit  ;  produire  un  efièt  avanta- 
geui. 

Étj.  du  lat.  fructificare ,  m.  s.  d'où 
fructifiar,  par  sync.  dérivé  de  fructus^  et 
de  ficare  ,  faire  du  fruit ,  ou  de  fructum 
edere.  V.  Fruct .  R. 

FRUCTIFIAT .  ADA^  adj.  et  p.  (fructi- 
fia •  àde).  Fructifie,  ée. 

Êly.  de  frucli  et  de  fiât.  V.  Fruct,  R. 

FRUGTIFIGAR,  Fructificar,  cat.  esp. 
V.  Frucli/lar.  plus  usité. 

FRUCTIFICATION  ,  6.  f.  (fructifica- 
tie-n)  ;  nmcnncATm.  Fruttificatione,  ital. 
Fructificacion ,  esp.  Fructificaçâo ,  port. 
Frufilificaciô ,  cat.  Fructification,  œuvre  de 
la  fécondation  du  germe ,  et  de  la  matura- 
tion du  fruit,;  temps  de  cette  opération,  l'ac- 
tion de  fructifier. 

Ëty.  du  lat.  fruetifieationis,  gén.  de  fruc- 
tificacio,  m.  s.  formé  de /ructt/icare  et  de 
aetio,  V.  Frwcl,  R. 

FRUCTUARI ,  8.  m.  vl.  Fructuario,  esp. 
Usufruitier. 

Ëty.  du  lat-  fructuarius.  V.  Fruct,  R. 

FRUCTUOS,  OSA,  adj.  vl.  Fructuos, 
cat.  Fructuoso,  port.  esp.  Fruttuoso,  ital. 
Fnictueux ,  euse  ,  productif,  fécond. 

No  fructuos ,  stérile. 

Éty.  de  fructut ,  fruetuosus ,  et  de  os. 
V.  Ffttce,  H. 

FRUCTUOns,  OC8A,  adj.  (^fructuôus, 
ôuse).  Fructueux,  euse,  profitaole.  Voy. 
Fructuos. 

FRUET ,  s.  m.  (fruè)  ;  wmm.  Toutes  les 
qualités  de  laitage.  Gare. 

Èly.  du  lal.  fruor,  jouir.  V.  Frttcl,  R. 

FRUG,  s.  m.  vl.  Fruit,  y,  c  m.  et 
Fruct .  R. 

FRUGAI«,  AUk,  adj.  (frugal,  aie); 
Frugale,  ilal.  Frugal,  esp.  port.  cat.  Fru- 
gal, aie,  qui  évite  Texcès  dans  la  qualité  et 
la  quantité  des  aliments  et  se  contente  de  ce 
que  la  nature  lui  ofire. 

Éty.  du  lat.  frugalis,  qui  se  contente  de 


FRU 

fruit,  comme  on  a  dit  frugifer,  qui  porte 
du  fruit.  V.  Fruct,  R. 

FRUOAI.âifKNT  ,  adv.  (frugalameîn)  ; 
Frugalmente,  ital.  esp.  port.  Frugalement, 
avec  frugalité. 

Éty.  de  frugala  et  de  ment.  V.  Fruct,  R. 

FRDGALITAT.  8.  f.  (frugalité);  Fru- 
galHà,  ital.  Frugalidad,  esp.  Frugalidade, 
port.  Frugalitat,  caL  Frugalité,  simplicité 
de  mœurs  et  de  vie,  tempérance  dans  le 
boire  et  le  manger. 

Éty.  du  lat.  frugalitatis ,  gén.  de  fru^ 
galitas,  m.  s.  V.  Fruct,  R« 

FRUGIR,  V.  Frf^ftr  et  Freg,  R, 

FRUH ,  8.  m.  vl.  Fruit,  ?.  c.  m.  et  Fruct, 
Rad. 

FRUICIO,  s.  f.  vl.  Fruicio,  cat.  Frui- 
cton,  esp.  Fraiçâo,  port.  Fruizione,  ital. 
Jouissance.  V.  Fruct. 

FRDIR ,  V.  n.  vl.  Fruir,  anc.  cat.  anc. 
esp.  port.  Fruire,  ital.  Jouir.  V.  Fruct,  R. 

FRUIT,  s.  m.  (frui)  ;  mur,  raocBA. 
Fruclo ,  port.  Frutto  ,  ital.  Fruto ,  esp. 
Fruit,  cat.  Fruit,  production  des  végétaux 
qui,  sert  à  la  reproduction  de  leur  espèce. 

Éty.  du  lat.  fructus  ou  fruitus.  V.  Fruct, 
Rad,  ' 

On  nomme  les  fruits  : 

PRÉCOCES ,  qii«nd  iU  loat  mùn  de  bonn*  hmra. 
TARDIFS .  quand  iU  ne  le  Mot  qiw  dan»  IVriràv-Mlaoa. 
UÈTIS  ,  CM»  qui  provitoMiit  d'an  oiéUiige  d«  deMf  —• 

pceet. 
SAC V AGES,  qaand  IU  apparUcnnent  •  un  «rbr*  qoi  n'a 

été  ni  planté  ni  grc£&. 

On  nomme  : 

ROBE  ,  Trardoppa  de  plitateofs. 

KOMRRIL  ,  l*«nlon«enient  qui  aat  opposé  à  U  qnene. 

EXCROISSANCE ,  «ne  tnmenr  qid  se  forme  i  leur  mt- 

bce. 
CARRIERE ,  l'endroit  où  se  rtseemblent  plnfieufv  nonds 

dors  et  pScrrcu». 

La  diversité  de  formes ,  de  consistance  et 
de  nature  des  fruits,  leur  a  fait  donner  des 
noms  différents  :  on  jugera  qu'il  serait  trop 
long  de  les  rapporter  ici  en  sacbantqueM.  de 
Candolle  en  a  décrit  25  espèces;  M.  Mirbel, 
29  et  M.  Desvaux,  45. 

FRUIT  A.  s.  f.  vl.  Fruita,  cat.  Fruit. 
V.  Fruit ,  Frucha  et  Fruct ,  R. 

FRUITARIA ,  s.  f.  (fruitarie)  Fruiterie , 
lien  où  Ton  conserve  le  fruit ,  Gare. 

FRUITIER,  lang.  mod.  V.  Fruchier  et 
Fruct,  R. 

FRUMENT ,  8.  m.  vl.  nvmm.  Frumcn- 
tus,  basse  lat.  Froment.  V.  Froument  et 
Fruct,  R. 

FRUMENTANA,  Garc.  V.  Froumen-^ 
talaei  Fruct,  R. 

FRUN,  s.  m.  vl.  Frémissement,  frôle- 
ment ,  battement. 

FRUNIR  ,  ▼.  a.  vl.  Froisser ,  écraser. 
V.  Fret,R. 

FRUQUIER ,  8.  m.  vl.  Fruitier.  V.  Fru- 
chier et  Fruct ,  R. 

FRUSCSAR,  vl.  V.  frasear  ei  Frag , 
Rad. 

FRU8TA  ,  s.  f.  (fruste).  Nom  qu'on 
donne ,  à  Caussols  et  dans  les  environs ,  à 
des  cavernes  ou  grottes  naturelles  dans  les- 
quelles on  abrite  les  troupeaux  en  temps 
de  pluie  :  Se  mettre  en  frusta,  se  mettre  en 
dépense ,  faire  de  grands  apprêts.  Garc, 


FRU 

FRDSTAR,  V.  a.  rfn»tA):nfmrA»» 
wmMmnAM.  Frustrare ,  ital.  Fnutrar ,  cal* 
esp.  port.  Frapper,  heurter  ;  frotter,  toor 
cher  en  passant, en  vl.  briser,  mettre  eo 
pièces,  couper  en  morceaux,  user. 

Ëty.  du  Iat./ru#(are, mettre  en  pièces,  ta 
morceaux. 

FRUSTAR  SE  ,  y.  r.  S'user,  en  parliia 
des  personnes  et  des  cboses. 

FRU9TAT .  ADA.aiQ .  et  p.  (frusta,  âde). 
Vsé,  ée,  selon  le  verbe  ;  vl.  Coupé  en  mor* 
ceaux. 

Ëty.  de  frustare ,  Y.  le  mot  précédent 

FRU9TIGAGB  ,  f .  m.  (frustiffàdge),  Ac- 
cessoire  minutieux  trop  long  a  détailler. 
Garc.  V.  Fastigagi. 

FRUSTqv,  s.  m.  (fruâttn),dg.  Alt^de 
Festin,  v.  cm. 

On  qn'nn  eeeUbo  (km  pnpU)  téf  pcr  pap  de  mm  bns, 
it'escot  del  grand  fnuHh  09m  boue  «SBadoMias, 
Jamin. 

FRUSTOU9,OOSA  ,adj.  (fmstéos,  oûse). 
Dispendieux  ,  euse  ,  trop  cher,  ruineos. 
Garc. 

FRU8TRAR,v.  a.  (frustra)  ;  Fruêt/rar^, 
ital.  Frustrar,  esp.  port.  cal.  Frustrer» 
priver  quelqu'un  de  son  dû,  ou  de  ce  à  quoi 
il  s'attend. 

Ety.  du  lat.  frustrare  ou  fr%utrari ,  m.  s. 

FRUSTRAT ,  AD  A,  adj.  et  p.  (fmstrâ, 
àde):  Frustrado,  port.  Frustré,  ée. 

Éiy.  du  lat.  frustratus ,  m.  s. 

FRUSTRATOU  ,  adj.  vl.  Fruflfolorûi, 
esp.  port.  ital.  Frustratoire. 

Ély.  du  lat.  frustratorius ,  m.  8, 

FRUT ,  s.  m.  dl.  pour  fruit,  Y.  FrmU  ei 
Fruct,  Vi. 


Des  ramcls  de  la  prinM  ,  tl  del  frut  de  TmIomio. 
HiUet. 

Les  stlsona  pour  ptésenl  leur  font  one  eonrou^ 
Des  raowMU  dn  printemps  «1  da  (hiit  de  l'aniMMe. 

FRUTA,  dl.  Fruit.  Y.  frucha  et  Fmd, 
Rad. 

FRUTAR,d.  mars.  Alt.  deFretor ,  v.  c.  m. 

FRUTEGEAR  wam  OU  wwnrtuMM,  dl. 
Faire  fructifier.  V.  Fnicit/iar  et  Fmet ,  R. 

FRUTERA,  adj.  f.  dg.  Fruitière.  V. 
Fruchier,  iera  et  Fruct,  Vi. 

FRUUT ,  s.  m.  anc.  béam.  Fruit,  ?.  c.  m. 
et  Fruct,  R. 

FRUZIR ,  yl.  Y.  Fnmuiir  et  FroiU,  R. 

IU 

FU ,  UB ,  adj.  (ai  ,   Ùe)  ;   rAimm.   Peo  , 

feue ,  défunt ,  unte ,  feu  un  tel ,  la  feue  une 
telle ,  pour  dire  que  celui  dont  on  parie  esl 
mort. 

Ëty.  Gonlr.  dn  lat  funetus,  mort. 

En  provençal,  on  dit  rarement  fa,  mm 
paure,  Lou  paure  mort,  moun  paure  paire, 
ma  paure  maire. 

L'adj.  feu  reste  invariable  lorsqu'il  n'est 
précédé  ni  de  l'article  ni  du  pronom  pos* 
sessif  ;  feu  ma  mère ,  feu  la  reine  ;  mais 
lorsque  l'article  ou  le  pronom  le  précède , 
il  prend  le  genre  et  le  nombre ,  la  feue 
rdne ,  ma  feue  mère. 

FU ,  dl.  et  lim.  Il  on  die  fut,  8.  m.  V. 
Fus,  fuseau,  et  Fus,  R. 


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FUA 


ruA 

1P0JJ>A)  DaD«  le  Var,  selon  M.  GarcÎD, 
on  donne  aussi  ce  nom  k  l'épi  du  mais* 
V.  Pusada  et  Fut,  R. 

FUAO,  d.  m.  V.  Fusada  et  Fus,  R. 

rOATA,  d.  de  BarceL  V.  Fuada  eiFus, 
Rad. 

roB 

TUBLB ,  S.  m.  ffùblé).  Assemblée  nom- 
breuse :  Un  fublt  au  mttunde. 

FDG 

FOC,  S.  m.  ▼!.  Fueo,  ital.  Bourdon  » 

Éty.  du  lat.  fueui ,  m.  s. 
POC ,  s.  m.  dg.  Feu.  V.  Fiiec,  Fioe  cl 
FoCjR. 
En  vl.  il  ou  elle  fuit. 
FDCH ,  dl.  et  g.  pour  fuge^  fuit. 

L'aaroro  paoe  â  paae  acMcno  la  elartat , 
L'wmJbrofucM  «t  le  c«l  m  Mt  eoaibo  nno  glaoo. 
Bcrgoing. 

Mak  vow  rupMa  la  giMrro 
CoMBo  Um  pds  /acA  la  tarro. 
La  Sage. 

TUE 

FIIB€ ,  S.  m.  (fué)  ;  n««  rvscHi  roosc , 
MHfsc ,  ave  f  noc ,  no  •  roc ,  rwx,  ra.  Fuego , 
•sp.  Fnoco,  ilal.  Fo^o,  porl.  Fog,  cat.  Feu. 
matière  subtile ,  dont  les  principales  pro- 
priétés aont  d'échauffer ,  d'embraser  et  d'é- 
clairer. 

Éty.  du  grec  ^p,  par  le  changement  de 
«  en  f:  ou  du  lat,  focui.  V.  Foc,  R. 

Un  fuêc  de$paraulat ,  un  feu  de  reculée. 

Les  anciens  regardaient  le  feu  comme  un 
élément,  mais  il  est  biendémontré  aujourd'hui 
qu'il  est  au  moins  composé  de  calorique  et  de 
lumière, 

Delille,  dans  son  poëme  des  Trois  Règnes, 
a  parfiiitement  décrit  les  diflérentes  propriétés 
du  feu  : 

Le  Im  anale  Talr  ;  4ea  laea«  dea  Mcre  fnAmim, 

En  grolNilea  roulattit.  il  divise  les  ondes. 

Df»  knt  qu'il  dlMoet ,  lee  «m  sont  inm(ormé», 

E»  légères  vapcara ,  en  glohes  ealaaaMés , 

D'aMrea  riimlu  ea  ehaat.  d'atilras  téMt»  m  ceadra. 

lei,  Mfare  e«  toat  sws«  a  atae  k  se  Hpairfre  ; 

Là»  6xd  dam  lee  eoc^  en  m  profiMid  somomU, 

D'aae  eanac  imprénM  II  attend  son  rtfvell; 

Il  JeheaUe,  il  «ubraM.  U  dissunt  lee  soImIss, 

D'ime  lerei^  mordante  fl  arme  les  eeldas  . 

San»  peina  oomprim^,  sans  peine  dëteade, 

Sbn  fcasorl  qndijaelois  denisare  swpendn  ; 

il  dMOge  avee  Im  eorps,  el  snivant  lenr  martf 

En  fait  se«  allflieat  on  devient  lenr  pâiwe) 

Par  la  deatniotlon  aime  k  m  prepoger. 

Enfin,  likre  on  captif,  durable  en  pnssagrr, 

Lft  plaa  alo^  des  corps  rst  le  pins  Indomptable  ; 

LeI  sent  allÀe  tont,  est  reste  Inaltérable. 

Les  premiers  habitants  do  monde  n'ont 
poioi  coonu  l'usage  du  feo,  et  ceux  des  Ues 
Mariaiies,  découvertes  en  1521,  n'en  avaient 
eoooreanottne  idée.  Pline  parle  de  certains 
peuples  chei  qui  le  feo  était  encore  înconnu 
de  son  temps. 


FITE 

Selon  les  traditions  des  prêtres  Egyptiens, 
recueillies  par  Diodore  de  Sicile .  l'usage  du 
feu  est  dû  à  l'embrasement  d'un  arbre  frappé 
de  la  foudre. 

Delille,  dans  son  poëme  des  Trois  Règnes^  a 
si  parfaitement  décrit  les  différentes  proprié- 
tés du  feu,  que  nous  ne  résistons  point  à  la 
démangeaison  de  donner  ici,  en  provençal 
moderne,  une  traduction  littérale  de  sa  des- 
cription : 

Loo  foee  dilata  Ter  ;  dels  laes  «  d«U  mars  proolbandas, 

En  aloroos  ranlants  csparpilba  1^  oondas. 

Deis  ^tros  qu'a  fuondats ,  Ids  uns  sown  transfoonDate 

En  de  nivools  leoogters  en  globos  enflaramats. 

D'anires  redalu  en  eana,  d'autres  reduiu  en  cendre, 

Atdt,  libre  en  UNit  sens,  prend  plcUr  à  s'esundre  ; 

Aqoit  dedins  an  souen  qui  parei  éternel 

D'ans  causa  Imprerista  espéra  soun  réveil 

Eon  eeeanfla,  con  embrase,  eon  foonde  Idt  sonUdee, 

D'an  aereut  monrdcnte  eon  arma  leis  acides  \ 

Sens  pena  eoumprimat.  aens  peina  distendnl 

Soon  reesort  qnsuqna  fes  demora  sospendnt. 

Eou  changea  ame  leis  corps,  et  solvant  lour  natnra 

N'en  (si  soon  aliment  uu  devant  sa  pattura. 

Vers  la  destrnetloo  marcha  d'un  pas  leoagler, 

Enfin  libre  ou  oaptif ,  dnrable  ou  pessagier, 

Lott  pn  simple  deis  eorpe  et  Ion  pus  iodonaplabl* 

Sontet  allerea  tont  et  raete  inakerriile. 

Faire  fuee,  tr.  faire  du  feu ,  faire  feu,  en 
français,  signifie  tirer,  se  servir  d'une  arme 
à  feu. 

Mettre  fuee ,  tr.  mettre  le  feu ,  allumer. 

Aeclapar,  enterrar  lou  /èmec,  tr.  couvrir 
le  feu ,  et  non  enterrer. 

FUEC,  s.  m.  Feu,  vivacité  d'esprit,  ima- 
gination vive,  inflammation,  éclat  de  certaines 
choses,  brillant  de  quelques  autres;  chaleur 
de  la  Oèvre,  ardeur  de  la  colère,  etc. 

Fuee  central,  feu  central  ;  feu  qu'on  sup- 
pose exister  au  centre  de  la  terre. 

Cette  croyance  remonte  aux  premiers 
temps  de  la  civilisation,  elle  fut  partagée  par 
Descartes ,  Halley,  Leibnitz,  Mairan  et  Bunon, 
qui  en  fit  la  base  d'un  système  du  monde  ; 
enfin,  M.  G>rdier,  membre  de  l'Académie 
royale  des  sciences,  a  peu  laissé  à  désirer 
pour  avoir  la  preuve  complète  de  ce  feu  cen- 
tral, dans  un  mémoire  lu  à  l'Académie,  dont 
il  est  membre,  le  4  juin,  9  et  23  juillet  1823. 

En  1749,  avant  J.-C.  Promethée,  légis- 
lateur grec,  tire  le  feu  des  cailloux  et  éti3)lit 
des  forges. 

FOEG ,  s.  m.  Feu ,  en  économie  politiaue 
et  domestique ,  ne  désigne  plus  aujourd'hui 
qu'un  ménage,  une  maison,  un  îoy er  ffoeuêj; 
mais  autrefois,  il  indiquait  une  certaine  éten- 
due de  terrain  qu'on  estimait  50,500  livres  : 
27,500  faisaient  la  moitié  d'un  feu,  et  1,375, 
le  quart,  division  qui  portait  le  nom  d'affoua- 
gement. 

Dans  le  dernier  affouagemenl,  le  feu  a  été 
réduit  à  la  valeur  de  50,000  livres. 

Nous  entendons,  dit  un  statut  de  Provence, 

Sue  celui  1^  a  feu ,  qui  a  son  domicile  propre 
ans  une  ville  ou  un  lieu.  Le  mot^oci««, 
avait  la  même  signification  chez  les  Romains^ 
comme  on  le  voit  par  ces  vers  d'Horace,  qui 
commencent  l'éptlre  14  do  livre  !•'. 
Villiee  eylvarum  et  ndhi  me  reddenii  agelli 
Quem  tu  faHidie,  kabikitum  quinque  focis. 

Ce  fut  sous  Charles  VII,  qu'on  substitua 
les  cadastres  au  payement  des  subsides  par 
feo. 

rmC'w'àmnna  ,  S.  m.  Fog  orUfieial, 


FUE 


295 


cat.  Fuegot  artifieiales ,  esp.  Feu  d'artifice, 
feu  d'agrément,  produit  par  une  composition, 
dont  la  poudre  à  c^non  fait  la  base  principale, 
et  auquel  on  donne  des  formes  et  des  cou- 
leurs différentes,  par  les  diverses  substances 
qu'on  y  ajoute. 

L'art  de  la  pyrotechnie ,  ou  l'art  de  faire 
des  feux  d'artifice,  était  connu  des  anciens. 
Le  poëte  Claudien ,  sur  la  fin  du  IVa«  siède, 
en  décrit  un  avec  des  détails  qui  prouvent 
qu'on  en  connaissait  déjà  tout  le  mécanisme^ 
quoique  la  poudre  à  canon  leur  fut  inconnue. 

Les  Chinois  paraissent  être  les  inventeurs 
de  ces  sortes  de  feux  qu'ils  savent  varier  k 
l'infini.  Tels  qu'on  les  fabrique  aujourd'hui, 
ils  sont,  selon  Vanochio,  italien ,  de  l'in- 
vention des  Florentins  et  des  Siennois. 

WVBC'wovtMw,  Fog  foUei  ,  cat.  Ftcs^o 
faiuo ,  esp.  Feu  follet ,  ce  phénomène  sur 
lequel  on  a  débité  mille  et  un  contes  ridicules, 
est  dû  à  du  gaz  hydrogène  phosphore,  ou  à 
des  exhalaisons  phosphoreuses  qui  se  dé- 
gagent des  marais,  des  cimetières ,  etc.,  et 
qui  ont  la  propriété  de  s'enflammer  à  l'air 
libre. 

FUEG-oiwt ,  s.  m.  wwem-^MMM,  Fuego 
griego,  esp.  Feu  grégeois,  feu  très-ardent, 
qui  jouit  de  la  singoli&e  propriété  de  pou- 
voir brûler  sous  l'eau  ;  et  fig.  feu  ardent,  in- 
flammation, tumulte  extraordinaire. 

Ëty.  Feue  grès,  feu  grec. 

Il  fut  inventé  par  Callinicos,  ingénieur 
d'Héliopolis,  en  Syrie,  vers  la  fin  du  VII">« 
siècle  (670-672),  lequel  s'en  servit  avec  avan- 
tage, pour  incendier  la  flotte  de  l'empereur 
Constantin  Pogonat ,  composée  de  trente 
mille  hommes. 

Ce  feu,  d'après  M.  Ruggieri,  est  le  résultat 
de  la  combustion  d'un  mélange  de  Quatre 
parties  de  salpêtre,  de  deux  de  «outre  et 
d'une  de  naphte. 

Scalige,  fait  remonter  la  découverte  du  feo 
grégeois  avant  la  naissance  de  J.-C.  retrouvé 
el  divulgué  en  1249.  Voyez  Riographie  uni- 
verselle de  Michaud.  t.  26,  p.  623.  Marcus 
Grœcus,  pour  de  plus  longs  détails. 

FDEG-DB-SART-JSAH.  roooATmoim ,  »aba- 
HSL,  jBAMADA.  Fcu  dc  Ssint-Jcao ,  feu  qu'on 
allume  la  veille  de  la  fêle  de  saint  Jean-Rap- 
tiste,  en  signe  de  réjouissance. 

Cet  usage,  déjà  observé  par  les  Sarrasins, 
est  presque  aussi  ancien  que  notre  ère.Court- 
de-Gébelin.  dit  que  ces  feux  ont  succédé  aux 
feux  sacrés  que  les  Orientaux  allumaient  à 
minuit  au  moment  du  isolstice,  figurant  par 
cette  flamme  le  renouvellement  de  l'année, 
ou  plutôt  parce  que  saint  Jean  précéda  le 
Sauveur  et  annonça  la  vraie  lumière. 

FUEC-Dc-JOTA ,  s.  m.  Feu  de  joie ,  feu 
que  l'on  allume  en  signe  de  réjouissance. 

L'usage  de  ces  feux  remonte  k  la  plus 
haute  antiquité  :  c'est  k  leur  lueur  que  k^ 
patriarches  ofiraient  des  sacrifices  à  la  divi- 
nité. Les  Grecs  et  les  Romains  en  allumaient 
aussi  en  l'honneur  de  leurs  dieux  ;  mais  le 
plus  célèbre,  dont  l'hbtoire  nous  ait  conservé 
la  mémoire, est  celui  que  Paul  Emile,  après 
avoir  vaincu  Persée,  roi  de  Macédoine,  allu- 
ma lui-même  dans  la  ville  d'Amphipolis.  Oo 
avait  travaillé  pendant  un  an  à  sa  construc« 
tion. 

FOECH ,  Avril,  y.  Fuee  et  Foct  R' 


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296 


FDE 


FOECHi .  8.  m.  pi.  (fbétchs).  Echaobou- 
lares.  V.  Arelat.  Avril.  . 
FOEIA,  y.Fuêlha. 
FOEIAGI ,  8.  m.  Avril.  V.  Fulhagi  et 

Fu^k,l^. 

FcnULH.vl.  V.  Folh,  Fuelha  et  Fulh, 
Rad. 

FUEILHAR,  vl.  Y.  Folkar, 

FDELH,  V.  à  Fulh.,,  lesmotaqui  man- 
quenihFuelh... 

FI7EI«H,  8.in.(fuéni).  Visite  domiciliaire, 
fouille,  recherche  :  Fatre  lou  fueilh^  faire 
une  visite,  une  perquisition. 

Ëtj.  de  Fiàlhar,  v.  c.  m. 

FOELH ,  8.  m.  vl.  Feuille.  Y.  Fuelha  et 
Fulh,K, 

En  autre  fuilh^  d'un  autre  côté. 

FUELHA,  8.  f.  (fuéille)  ;  r»uiA,    rauiA , 

muMAf  uovmuiAy  roiA.  Foglia ,  ital.  Hoja  et 
Folio,  esp.  Folha ,  port.  Fulla ,  cat.Feuille, 
partie  latérale,  large,  mince  et  ordinaire- 
ment verle  qui  naît  de  l'écorce  des  végétaux, 
certaine  étendue  de  papier,  d'argent ,  d'or, 
d'étain,  ou  de  cuivre  étendue  en  lame  mince  ; 
bois  débité  en  plaques  très-minces,  etc. 
Ëiy.  du  lat  folium.  Y.  Fuelh,  R. 

Dane  la  feuille  d'un  végétal  on  nomme  : 

PAGE  SUPÉRIEURE  ,  la  partk  qui  regarde  U  cM. 
PAGE  INFÉRIEURE ,  celle  qui  cm  tuarnée  T«ra  la  terra. 
DISQUE ,  tonte  ta  «npcrficle,  riaeplé  le  pétiole. 
NERVURES ,    Ica  âévatioM  filamenteaaea  qu'on  obaarre 

parttotiUèreniant  à  la  page  infëricara. 
PETIOLE .  la  petite  q«e«a  qni   lea  lise  i  la  tige  ;  qMiMl 

elle  n'a  pa*,  oo  la  nomoM  set*ile, 
STIPULE  ,  appendice  foliaeë  qui  accompagne  qaelqnefula 

lo  base  des  pétioles. 

On  nomme  ; 

CLOQUE  oa  BOUISSURE,  me  maladie  dea  fewllee  qai 
«tt  eaOM  qu'elles  se  coffinciit,  c'est-à^^iro  ,  qu'après  le 
froid  oa  la  bcoalllard  ,  elles  se  replient  et  fonncnt  des 
bosses  qui  se  rvmpllsscnt  Intërtourcmet  de  poccrons  ; 
le  p^bcr  y  est  partienlièrement  sujet. 

GAINE,  la  partie  de  U  feuille  d$$  grainioées  qui  em* 
brasse  le  chaume. 

LAME  ,  le  disque  des  feuilles  des  gramln^. 

LIGULE ,  la  membrane  mlnee  qui  est  entre  la  lame  et  b 
gaine  des  m^mrs  feuilles. 

BRACTEES  ou  FEUILLES  FLORALES,  les  petites 
feuilles  ordinairement  colorées  qui  accompagnent  les 
fleurs 

COTVLÉDONS  oo  FEUILLES  SÉMINALES,  les 
premières  bulllefl  ordinairement  an  nombre  de  deui, 
«}ui  sortent  les  premières  de  la  graine  ,  très^remarquablcs 
dans  les  courges,  les  barloeu,  «te. 

FUELHA,  S.  f.  Feuille,  en  terme  d'impri- 
merie, s'entend  d'une  feuille  de  papier  in-fo- 
lio, impriuiée,  qni  pliée  diCR^remment,  consti- 
tue les  diflérents  formats  connus,  in-/bh'o, 
in-quarto,  in-octavo ,  in-douze ,  in-dix-huit, 
in-trente-deux,  V  Fulh,  R. 

FUEIsHA,  s.  f.  Se  dit  encore  d'une  infi- 
nité d'autres  objets  minces  et  plais. 

Fuelha  ou  fielha  de  resea  ,  dl.  l'alumelle 
d'une  scie  qu'on  monte  sur  un  affût. 

Fuelha  d'auboi ,  l'anche  d'un  bautl>ois. 

Fuelha  ou  fielha ,  tout  court ,  dit ,  M.  de 
SauT.  s'entend  en  languedocien  pour  la  feuil- 
le du  mûrier  ;  c'est  ainsi  qu'on  dit  :  La  fielha 
a  près  mau,  les  mûriers  ont  souffert. 

La  fielha  ee  déjà  bella^  la  feuille  est  dé- 
veloppée. 

Achetar  a  fielha  morta,  acheter  la  feuille 
à  l'estimation ,  qu'on  fait  ^es  arbres  avant 
qu'ils  poussent. 


FDE 

Faire  mangear  ea  fielha  ^  faire  une  édu- 
cation de  vers  à  soie  avec  la  feuille  de  ses 
mûriers. 

Anar  à  la  fielha ,  aller  cueillir  on  ramas- 
ser de  la  feuille  ,  selon  qu'on  la  prend  sur 
l'arbre  ou  qu'on  la  balaye  k  terre. 

FUEIsHA-ra-PM«t,  S.  f.  (  fuéille-dé- 
péous).  Nom  de  l'aconit  tue  loup,  au  Marti- 
net, près  de  Sejne.  Y.  Thouer a-jaune» 

Ëty.  Parce  qu'on  se  sert  de  la  décoction 
de  la  racine  de  cette  plante  pour  tuer  les  pous. 

FUEIsHA-s'oinittLA,  S.  f.  Unha  de  aeno , 
esp.  Nom  qu'on  donne ,  à  Allos,  aux  feuilles 
du  tussilage  ordinaire.  Y.  Tuêsilagi. 

FUEIsHA-MoaTA ,  s.  et  adj.  (fueille-mor- 
te)  ;  TAHAc-o'uPAGiiA.  Fcuille  morte ,  sorte  de 
couleur  qui  tire  sur  celle  des  feuilles  sèches. 

FUELHA- DB-sAovi,  8.  f.  ffueille-dè-sàou- 
vi).  Feuille  de  sauge,  espèce  de  pioche  qu'on 
emploie  dans  les  terrains  pierreux. 

FUELHADA,8.f.  (fueillàde); 
■ounuADA.  Feuillée ,  ramée. 

Éty.  de  fuelha  et  de  ada.  Y .  Fulh,  R. 

FUELHAGI,  V.  Fulhagi. 

FUELHAR,  Y.  Fulhar. 

FUELHAR ,  V.  n.  (fueillà)  ;  m 
ujkM.  Fogliare,  ital.  Pousser  des  feuilles ,  se 
garnir,  se  charger  de  feuilles,  en  parlant  des 
arbres. 

Ëty.  de  fuelha  et  de  ar,  Y.  Fuelh,  R. 

FUELHARAGA,  8.  f.  (  fueilleràque  )  ; 
ncHooauT.  Nom  qu'on  donne,  à  Greoux ,  au 
liondent  d'automne,  Leontodon  autumnale. 
Lin.  plante  de  la  fam.  des  composées  Chico- 
racées,  commune  dans  les  prés  artificiels. 

Éty.  De  l'abondance  de  ses  feuilles ,  lui 
vient  le  nom  de  fueilharacca.  Y.  Fulh,  R. 

FuUaraea,  en  catalan,  et  Hajaraeea,  en 
espagnol,  désignent  une  grande  abondance 
de  feuilles  :  Redundantia  arborum  folia. 

FUELHAflAIGRAS,  S.  f.  pi.  (fueilles 
âîgres)  ;  huba  m  mjl  rAnsufA.  Nom  que  por- 
te, dans  la  Haute-Provence,  la  patience  cul- 
tivée, dont  on  mange  les  feuilles  en  guise 
d'oseille.  Y.  Patiença. 

FUELHAT  ,  ADA  .  adj.  ( fueillà,  àde)  ; 
wuiAT,  fBAtAOT  y  rooAOT.  FcuiUé  »  ée  \  Gaml 
de  feuilles. 

Èiy.  de  fuelha  et  de  ai.  Y.  Fulh,  R. 

FUELH08,adj.vl.  Y.  Fo^«,  Fuelhat 
et  Fulh,  R. 

FUELHURA,  8.  f.  (fueillùre).  Feuillure, 
enlaillure  en  long  sur  l'épaisseur  pour  em- 
boîter. Gare 

FUEN ,  V.  Fen. 

FUBRE ,  s.  m.  vl.  Fourreau.  Y.  Four- 
reou, 

FUERE  ,  s.  m.  vl.  Fourreau  d'épée. 
Y.  Fourr .  R. 

FUERMI ,  Aub.  Y.  Fourmiga. 

FUERP ,  adj.  (fuérp) ,  d.  de  Barcel.  Four- 
be ,  dissimulé. 

FUET,  s.  m.  vl.  Fuel,  cat.  Fouet.  Y.  Fouit 
etFtt«i,R. 

FUET  AT ,  ADA ,  adj.  et  p.  anc.  béam. 
Fouété ,  ée.  Y.  Fouitat  et  Fust ,  R. 

FUO 

FUO,  BVT  ,  n»,  rad|ca|  pris  du  latin, 
fagere  ,  fugio  ,  fugilum  ,  fuir,  s'enfuir, 
étiter  ;  du  grée  «psO^^ ,  (pheo^ô),  m.  a.  ou 


FUG 

de  fuga^  fuite ,  dérivé  du  grec<puY^(phugè), 
m.  s. 

De  fuga  ou  fugere^pàr  apoc.  fug  ;  d'où  : 
En-fugir,  Fug-a  ,  Fug-ir ,  Fug-U^ida, 
A-fugir ,  Fug-ida ,  Fugid-ura ,  Fug-idie, 
Fug-Uriou,  De-fugir  ,  Fugi-n^  Fu-idiu. 
.  Re-fugi,  Re-fmgi-ar ,  Re-fugi^t,  Fébrifuge 
Fug-idor,  Re-fug,  Re^fug-ery, 

De  fug,  par  le  changement  du  g  en<, 
fui;  d'où  :  FuAre ,  Fu-ita .Fuj-a ,  Pêr^ 
fui ,  En-fog^ir ,  Fogui^ns ,  Fog-ir ,  Fot-èit^ 
Fuy-ard,  Fui-er ,  Re-fuy ,  Tram-fugi^ 
HoueU-a,  HoueyU-ous,  Re-fiU^  Ro-fma- 
men .  Re-fut, 

«  Épouvantés  à  l'aspect  du  premier  feo , 
tous  ceux ,  dit  Yitruve ,  qui  l'aperçurent  pri- 
rent la  fuite  :  Flamma  veheminti  perterriti 
qui  cirea  eum  locum  fuerunt,  snnt  fàgeUi. 
Vilruv ,  Liv.  2,  Chap,  L  d'où  :  fugue,  fuga^ 
qui  vient  du  celtibère  fuego ,  qui  e^%n\fim 
encore ,  en  langue  castillanne ,  l'élément  do 
feu ,  ainsi  notre  mot ,  fuite  ou  fugue ,  ne  ai* 
gnifie  autre  chose  que  l'effet  de  l'aspect  da 
feu  sur  les  premiers  hommes.  Origme  des 
premières  sociétés,  etc. ,  p.  19. 

FUGA,  s.  f.  (fugue).  Fugue,  chant  répété 
successivement  et  alternativement  par  plu- 
sieurs parties ,  selon  certaines  règles  parti- 
culières qui  distinguent  la  fugue  de  l'imi- 
tation. 

Éty.  Y.  le  mot  suivant. 

FOGA,  s.  f.  Fuga,  port.  esp.  ital.  cal. 
Fuite ,  évasion.  Y.  Eêcapada. 

Éty.  du  lat.  fuga ,  m.  s.  dérivé  do  grec 
(puyt^  (phugé) ,  le  même.  Y.  Fug,^. 

FUGA ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne  à  la  qot* 
Irième  mue  des  vers  à  soie.  Aub. 

FUGAONA,  s.  f.  (fugace).  Pierre  doot 
on  couvre  l'âtre  de  la  cbemmée. 

FUGAIROUN  .  s.  m.  (  fiigiietr6iiB  ). 
Y.  Fuatuiroun  et  Foc ,  R. 

FUGAL ,  s.  m.  vl.  nMAiiaA.  Atfe ,  foyer. 
Y.Foc,R. 

FUOANHA,  8.  t  vl.  Atre.  Y.  JFii^  tt 
Foc,  R. 

FUOATIU ,  IVA ,  adj,  vl.  Propre  à  metUt 
en  fuite  ,  répulsif.  Y.  Fug,  R. 

FUGATOUN,   V.  Choutrou. 

FUOAU ,  s.  m.  (fugàou).  Feu  fait  avec  Ut 
mauvaises  herbes  et  les  ronces  dont  on  veut 
se  débarrasser  ;  et  par  ext  feu  de  joie ,  fea 
de  peu  de  durée. 

Ety.  de  fug,  feu»  et  de  aV,  au,  au  fea. 
Y.  Foc  ,  R. 

FUGDIU ,  vl.  Y.  FugUiou  et  Fug ,  R. 

FUGETB ,  8.  m.  (fudgété).  Fusil ,  briquet 
Y.  Briquet. 

FUGl,  ro«B ,  désinence ,  dérivée  du  laL 
fugere ,  fuir,  ou  de  ffugere ,  mettre  en  fuite. 

Fébrifuge,  de  fugo ,  je  chasse,  et  de 
febriê ,  la  fièvre. 

Centri'fuge ,  de  fugio,  je  fuis  le  centre. 

FUGI ,  Alt.  de  Fege ,  t.  c.  m. 

FUOIDA,  s.  f.  (fudgide);  somma,  nt 
nu  uomjm .  dl.  La  fuite  OU  le  déchar§[eoir  d'un 
moulin  k  farine.  On  appelle  aussi  ce  canal 
par  01^  l'eau  s'échappe,  au-dessous  d'un  dkhh 
lin ,  le  radier  oo  le  coursier  d'aval ,  on  dit 
de  même ,  le  eoureier  du  côté  d'awmd ,  oo 
le  canal  par  où  l'eau  va  sur  la  rooe,  et  dont 
la  baie,  oo  l'ouvertuie est  bouchée  par  «oe 
vanne,  si  l'ooverture  est  considérable,  «t 


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FUG 

Str  QB  lançoîr  oo  pakstre ,  si  roBvertore  est 
Uoite  ,  comme  l'esl  celle  des  moulins  à 
UmrilU.  Sauv. 

Ély.  V.  Fug,  R. 

FUGIDI8,  dl.  V.  FugUiou  et  Fug,  R. 

FUGIDIU,  IDIVA.  adj.  vl.  rswnr*  m- 
«D».  Ftf^tif.cat  Fugitif,  ive.  W.Fugi- 
titmelFug,  R. 

FOGIDOB  i  s.  m.  vl.  Fuyard  ;  à  fuir. 
V.  Ftt^,R. 

FUGIDDRA,  s.  f.  (fudgidûre);  Fuga  , 
ital.  Huida^  esp.  Fugida,  port.  cat.  Fuite, 
action  de  fuir  ;  évasion ,  échappée  ;  action 
imprudente  d'un  jeune  homme  ;  en  vl.  écar- 
tement ,  déviation. 

Ély.  du  lat.  fuga ,  m.  s.  V.  Fug^  R. 

FUGIGAN ,  s.  m.  (fudgigàn) ,  d.  de  Carp. 
Faire  petar  fugigan,  e^pr.  prov.  S'enfuir. 
Suppl.  à  Pellas. 

.    FUGIMENT  »  s.  m.  vl.  Fuimiento ,  anc. 
esp.  FugginufUOfïiaA.  Fuite.  V.  Fug,  R. 
.    FUGIR,  V.  a.  et  n.  (fudgir)  ; 


DBM    DOVf  ,     MSTTBS    LUS   CAVBAt    fUS 


Fuggire ,  iUl.  Huir ,  esp.  Fugir  ,  cat.  esp. 
port.  Fuir,  courir  pour  se  sauver,  éviter  la 
rencontre  de...  prendre  la  fuite  ;  passer  avec 
rapidité. 

Ëty.  du  lat.  fugere^m.  s.  V.  Fug  ^R. 

Fugir  à,  d.  vaud.  Recourir  à... 

FUGIR  SE,  V.  r.  Se  fuir»  éviter  de  se 
rencontrer. 

FDGIT ,  part,  (fudgi).  Fui. 
.  £ty.  du  lat.  fugUum.  Y.  Fug,  R. 

FUGITIOU ,  OUVA ,  S.  et  adj.  (fugitiéu, 
Ôuve)  ;  momr ,  rvvm» ,  wwnow ,  WNnnr- 
nom.  Fuggilivo,  ital.  Fuyi(ivo,esp.  port. 
Fugitiu ,  cat.  Fugitif,  ive ,  qui  fuit  ou  qui 
a  fui  hors  dé  son  pays ,  de  sa  patrie. 

Éty.  du  lat.  fugitivus.  V.  Fug  ,  R. 

FUGITIU,  IVA,  adj.  vl.  wtnmv^  w«mo. 
Fugiiiu^caU  Fugitif,  ive.  W,  FugUiou  et 
Fug,  R. 

FUGOUN,  s.  m.  (fugôun),  d.  m,  vov- 
movw ,  rovLA,  Foumeau  de  cardeur  de  laine. 
V.  Foumeou, 

Ëty.  Fugoun ,  est  un  dim.  de  fugas ,  gros 
feu,  petit  feu.  V.  Foc,  R. 

FUGOU8 ,  V.  Fougouê  et  Fog^  R. 

FUGUA ,  s.  f.  vl.  V.  Fuga  et  Fug ,  R. 

FUGUEINIEB ,  s.  m.  (fugueinié).  Tor- 
chon de  cuisine  servant  à  frotter  le  gril,  la 
poêle ,  etc.  Gare. 

FUGUEIROUN  ,  S.  m.  (  fugûeSroun  )  ; 
roiMumomi ,  rovouns ,  riNiAnuNi ,  vo«««st  , 
roujEB,  rswooii ,  rooooii.  Fogar  ^  cal.  HO' 

far  ,  esp.  Fogào ,  port.  Focolare ,  ital. 
byer  ,  âtre  »  endroit  d'une  cheminée  où 
Ton  fait  le  feu  ;  petit  (eu.  V.  Chamineya 
et  Fog ,  R. 

FUGUEIROUN  ^  s.  m.  (  fugneirôun); 
mficpAMSA-poiiBac , 

Pied  de  veau,  gouet commun.  Arum  ma- 
eulaium ,  Lin.  plante  de  la  faipille  des  Aroî- 
des^  commune  en  Provence.  V,  Gar.  Arum 
vulgare,  p.  41. 

On  donne  le  même  nom ,  dans  les  envi- 
rons d'Ail,  à  Y  Arum  italicum^  suivant  M.  De 
Fons-Colomt>e«  V.  Figuieiroun. 

TOH.   11. 


FUG 

FUGUENIBR,  s.  m.  (fognenié).  Tor- 
chon de  cuisine.  V.  Fuguemur. 
Éty.  de/ii^.V.  Foc,  R. 
FUGUIER ,  vK  V.  Fognier  et  Foe ,  R. 

FUI 

FUI ,  S.  m.  V.  Pimparrin ,  Gare 

FUI,  vl.  Je  fus;  il  ou  elle  fuit. 

FUIATIER ,  vl.  V.  Feudatari  et  Fid , 
Rad. 

FUICH ,  vl.  Je  fuis. 

FUIOIU,  s.  et  adj.  vl.  nmnit.  Fugitif, 
coureur ,  vagabond.  V.  FugUiou  et  Fug^  R. 

FUIOU.  Alt.  de  Fuelha,  ▼.  c.  m.  et 
Fulh,  R. 

FUIRB ,  ?.  a.  d.  vaud.  Fuir.  V.  Fugir 
HFug,fi. 

E  ester  mol  avisa  a  faire  VAnte-Xriit. 

FUITA ,  s.  f.  (fuite)  ;  moiikita.  Fuga ,  ital. 
Huida ,  esp.  Fugida ,  port.  Fuite ,  action 
de  fuir. 

Éty.  du  lat.  Fuga ,  y.  c.  m.  et  Fug ,  R. 

FUJ. 

FUJA ,  8.  f.  vl.  Fuite  ;  qu'il  ou  qu'elle 
fîiie.  V.  Fuiia  et  Fug ,  R. 

FUL 

FULACHIER ,  8.  m.  f fulalchié).  Fascine, 
fiigol  de  feuillage  ou  de  branches  ,pourvues 
de  leurs  feuilles ,  qu'on'  fait  sécher,  et  dont 
on  nourrit  les  bestiaux  en  hiver. 

FUisAT,  ADA,  adj.  (fulà,  àde) ,  d.  lim. 
Fin ,  rusé. 

FUIX ,  s.  m.  vl.  Troupeau.  V.  Fok. 

FULCbOR  »  s.  f.  vl.  Fulgor ,  esp.  port. 
Fulgore^  liai  Eclat,  splendeur,  éclair. 

Éty.  du  lat  fulgor ,  m.  s. 

FULH^  roBUi,  wuMM,  roi.,  radical  pris 
du  latin  folium ,  t,  feuille,  ou  plutôt  du  grec 
(piîXXov  (phullon),  m.  s. 

De  phullon,  par  apoc.  phuU,  et  par  le 
changement  de  pft  en  /*,  et  de  U  en  i^ , 
fulh  :  d'où  :  Fulh-a ,  FuLh-agi ,  Fulh-ar, 
Fulh-aiy  Fulh-er-et,  Fulh-H,  Fulhel-agi, 
Fulhii-ar,  Fulhet-at ,  Fulh-ia,  Fulh-oe,' 
Fulh'ura,  FuHut-oun,  Des-fulhar,  E$» 
fulhar,  Eê-fulhal,  De$-fulhat,  En-fiâk-ir. 

De  fulh ,  par  add.  de  e ,  fuelh  ;  d'où  : 
Fuelh  ,  Fuelh-a  ,  Fuelh-ada ,  Fuelka- 
raeca,  Fuelh-ar,  Fuelh-at^  Mar -fuelh , 
FuH-agi,  E^-faU-ai,  FHlha,  FHlUage, 
Fnllrat,  Fel,  Felh-a ,  Felhet-ar  .  Fiel, 
Fiel-a,  Fielh-age  ,  Fielh-ar,  Foelh-a  , 
FoilUa,  FoueiJh-a,  Foulh-eta,  Foulhei^ 
egeaire  y  Foulhet-egear  ,  Houeilh-ada  , 
Houeilh-alge ,  Houelh-a, 

FULBA,  s.  f.  (fûille)  ;  Fulla,  cat.  Feuille. 
y.  Fuelha,  plus  usité  et  Fulh,  R. 

FULHAGI,  s.  m.  (fuillàdgi);  rocuAw, 
n^Mpiy ,  9ovmi#Am  ,  roAci.  Fogliame  , 
ital.  foUaae,  esp.  FuHalgo,  cal.  Folhagem, 
port.  Feuillage,  term.  coll.  qui  désigne  toutes 
les  feuilles  dont  un  arbre  est  pourvu,  et  même 
toutes  les  feuilles  en  général. 

Ély.  de  fulha  et  de  agi.  V.  Fulh,  R. 

FUIâHANS,  s.  m.  pi.  (fuillàns).  Feuillans, 
ordre  de  religieui,  vêtus  de  blanc,qui  vivent 


FOL 


297 


sons  l'étroite  observance  de  la  règle  de  Saint- 
Bernard. 

Ëty.  D'une  réforme  de  Tordra  de  Qteaoz, 
qui  fut  premièrement  foite  sous  Henri  111', 
dans  l'Abbaye  de  Feuillans,  à  cinq  lieues 
de  Toulouse,  par  le  B.  Jean  de  la  Barrière^ 
qui  en  était  abbé  commendataire. 

Cet  ordre,  avant  la  révolution,  avait  vingt- 
quatre  maisons  en  France. 

FULHAR ,  V.  n.  (fuillà)  :  raïAB ,  w^ummb. 
Foliare ,  basse  lat.  Femller  ,  pousser  des 
feuilles ,  se  couvrir  de  feuilles.  Y.  Fuelhar, 

Ëty.  V.  Fulh,R. 

FULHAT,  S.  et  adj.  vl.  rvuiAn.  Folhado, 
port.  Feuillu,  feuillage.  V.  Fulh,  R. 

FULHERET,  8.  m.  (fuilléré).  Feuilleret, 
petit  rabot  qui  sert  à  faire  des  feuillures. 

Ély.  V.  Fulh,  R. 

FUIAET ,  8.  m.  (fuillé) ;  vu,  rw^  vovmt, 
moBT,  rvBunT.  FoglieUo,  ital.  Folio,  esp. 
Folha,  port.  Feuillet,  une  partie  d'une  fénille 
de  papier  qui  contient  deux  pages. 

Ëty.  de  fulha  et  du  dim.  el.  V.  Fulh,  R. 

Virar  fulhet,  tourner  le  feuillet,  fig.  chan- 
ger de  conversation. 

FULHETA,  s.  f.  (fuilléte);  FolieUa  et 
Fulhela,  basse  lat.  FoglieUa,  ital.  Feuil- 
lette, ancienne  mesure  pour  le  vin,  qui  équi- 
valait ï  un  demi-muid  ou  144  pmtes  de 
Paris. 

Dans  le  Languedoc,  ce  mol  désigne  ane 
mesure  qui  n'est  que  la  quatrième  partie  de 
la  pinte  ;  elle  répond  à  peu  près  au  demi- 
setier,  et  qui,  d'aorès  M.  Avril,  vaut  les  V, 
du  litre,  et  pèse  12  onces,  poids  de  table, 

Éty.  A  fiala  vel  phiala,  voce  deduela, 

FUI.HBTA ,  s.  f.  Nom  que  les  mineurs 
des  B.-du-Bh.  donnent  au  calcaire  marneux 
fissile,  ou  pierre  feuilletée. 

FUI.HETAGI,  s.  m.  (fuilletàdgi)  :  mm- 
TAoi,  roBLonAOB.  Feuilletage,  manière  et 
action  de  feuilleter  (a  pâtisserie. 

Éty.  de  fulhd  et  de  a^,  action  de  frire 
des  feuillets.  W.Fulh,K. 

FULHETAR ,  v.  a.  (fuillelâ)  ;  rBumAs, 
rovuTAB,  roiBTAB,  vvBijnTAm.  FuUejar,CBK 
Hojear ,  esp.  Folhear ,  port.  Feuilleter  , 
tourner  les  feuillets  d'un  livre  pour  chercher 
le  passage  que  l'on  désire  ;  visiter  des  papiers  ; 
parcourir  une  brochure ,  un  livre  superfi- 
ciellement; en  t.  de  pâtissier,  feuilleter  la 
pâte ,  la  réduire  en  feuilles  ou  feuillets. 

Éty.  de  fulhet  et  de  ar,  faire  des  feuillets. 
\.Fulh,ïi. 

FULHETAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fbellelà, 
àde)  ;  nwuTAT,  ruunrAT.  Foiheado,  port. 
Feuilleté,  ée. 

Éty.  de  /klAel  et  de  aï.  V.  FuXh,  R. 

FUItHETOUN ,  s.  m.  (fuilletôun)  ;  nm* 
unroira.  Dim.  de  fulhet,  petit  feuillet,  petite 
feuille.  V.  FuJth,  R. 

Partie  de  certains  journaux,  imprimée  en 
plus  petit  caractère  au  bas  des  pages ,  et 
contenant  des  articles  de  littérature  i  de 
critiqm  théâtrale,  etc.,  etc* 

FULHIA,  vl.  V.  Fuelha  et  Fulh,  R. 

FUI.HIA,  s.  f.  vl.  Folie.  V.  Foulia  et 
Fol ,  R. 

FULH08 ,  adj.  vl.  Feuille  :  Lo  iem$ 
fulhoe  »  le  temps  des  feuilles.  Y.  Folho$  et 
FueUwt. 


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Qbogle 


Î98 


FCL 


Ëty.  du  Ut.  foHoiUi,  oo  de  fuXha,  feuille, 
tideoê,y.Fuih,K. 

FULHUIIA,  8.  f.  (foillùie).  Feuillure, 
entaille  à  angle  droit  qui  est  entre  le  tableau 
et  l'embrasure  d'une  porte  ou  d'une  fenê- 
tre ,  pour  y  enchâsser  la  menuiserie. 

Éty.  de  fidha  et  de  tira.  V.  Fulh,  R. 

FUUIEN ,  s.  m.  vl.  Fondre. 

Êty.  du  lat.  fulmen,  m.  s. 

FUUMINANT,  ANTA,  adj.  (fulminàn, 
ânte);  Fulminante,  port.  Fulminant,  ante, 
qui  fulmine,  qui  est  dans  une  grande  colère; 
qui  fait  un  grand  bruit  en  éclatant. 

FDLiaNAR,  y.  a.  (fuhninà)  ;  Fulminare^ 
îlal.  Fuiimnar,  esp.  port.  cat.  Fulminer, 
publier  une  bulle ,  prononcer  une  excom- 
munication. 

Ëly.  du  lat.  fulminare ,  m.  s.  foit  de 
fiêbninis ,  gén.  de  fulmen ,  foudre ,  et  de 
ar ,  lancer  la  foudre. 

FOUaNAR ,    V.    n.    mmAii  ,    rov«Am. 

Fulminate,  ital.  Fulminât ,  esp.  port. 
Flibniner ,  s'emporter ,  invectiver  contre 
quelqu'un. 

FULMINATIO  ,  S.  f.  vl.  Fulminaeià , 
cat.  Fulminaciant  esp.  Fulminaçào,  port. 
Fulminatione ,  ital.  rulmination  ,  l'action 
de  fulminer  ou  l'effet  de  cette  action. 

Éty.  du  lat.  /klminaUonii,  gén.  de  /Wl- 
minatio,  m.  s. 

FDLVI,  adj.  tI.  FtUvo,  ital.  Fauve. 

Éty.  du  lat.  fulvui^m.s. 


FVM,  rad.  pris  du  lat.  fumus,  i,  fumée; 
d'où  :  fumigate^  fumiger ,  exposer  à  la  fu- 
mée; dérivé  du  grec  <pu(jL<{c  (phumos) ,  éol. 
pour  Ou{&d<  (thumos),  vapeur.  V.  Tub. 

De/iiimw,  par  apoc.  fum;  d'où  :  Par-fum, 
Patfim-ar,  Parfuuhot^  Parfum-our^  Fum, 
Fum-ada^  Fum^ar,  Fum-at,  A- fumât, 
Fum-aite^  Ftunair-oim ,  En-futnat,  En- 
fumât,  Futmad'iuay  Fumat-^l,  Fumar- 
tUOf  Fiim-ef,  Fum-eta,  Fum-oiia,  F««io<- 
ttol,  ANumat,  En-fumatâ-ar. 

De  fumigate,  par  apoc  fuwdg;  d'où  : 
Suihfumif^te,  Pumig^utio,  Fum-tiroim, 
Fum-êta^Sub-fumig-aciù,  Suf-fun^gat, 
Suf-fumig-oeU ,  Am-ola,  Fuma-^êtta, 
/WMar,  Fiim-o,  Suf-fiàm-igi,  Hmm. 

FUM,  %  mi,  nd.  pris  «ta  laCin  fimu$, 
fUMfwm,  (umier .  qot  Vossiua  fait  dériver 
du  grec  ^ppuSç  (pnurmos),  actioo  de  mêler, 
de  souiNer ,  île  salir,  de  (pup(ia  ( phufina  ), 
ordure,  saleté;  d'où  :  /toiefiim,  làinier,ou  de 
?vt;(ic  (pbuêma),  fumier. 

Defimuê,  par  apoc.  /iiii,ctMrméUgr.  de 
f  en  tf,  fum;  d'où  ;  Ftim-or,  Fmn^fWm- 
ter,  FiÊmet^as. 

De  fim,  par  le  changement  de  i  en  a,  fem; 
d'où  :  Femour^as,  Femout-geat,  Femout- 
ter,  Fama,  Faw,  Fem-ar,  Fem-iet,  Fmiot* 
a(,  Fem-or^oM, 

De  fimMlum ,  par  apoc.  fmei,  par  sync.  de 
e,  /inU,  et  par  le  changement  de  ieo  e,  fena  ; 
d'où:Ffml*o,  Fmt-at,  FaU-m,  Fiên»^, 
Bemêt-ai.  Fens,  Feiu-a,  Fene-at,  Fenê-es, 
Be^mêf  Hem-egêat, 

Fm,  s.  m.  (fttm);  r«ti,  t««A»A*««aAt, 
■m.  Ftimo,  ital.  port.  Humo,  esp.  Fum,  cat. 


Fmi 

Fumée ,  tapeur  plus  ou  moins  dense ,  qui 
s'élève  des  corps  qui  brûlent  ou  des  liquides 
qui  sont  en  ébullition  ;  vapeur  qui  s'exhale 
des  viandes  et  autres  corps  chauds. 

Éty.  du  lat.  /timtia,  fumée.  V.  Fum,  R. 

Fum-fum  hatbatel  vai  aquH  ouni'es  pu 
bel,  Prov.  la  fumée  cherche  les  belles  gens. 

lyaunUdeou  eouttit  lou  lum,  eottelou 
fum,  Prov.  ceux  qui  devraient  donner  le  bon 
exemple,  sont  ceux-là  même  qui  scandalisent. 

Menât  fotia  fum ,  faire  claquer  son  fouet, 

Karler  haut  :  Un  fum  demounde,  dL  une  fou- 
i  de  gens,  t>eaucoup  de  monde, 

A  fum,  aigua  et  fuee 
Si  céda  lou  luee. 

Prendte  lou  fum,  se  mettre  en  colère. 

Ai  un  fum  que  me  va. 

Avet  lou  fum  de  quauquaten ,  avoir  le 
vent  de  quelque  chose;  fig.  nuée,  foule. 

Un  fum  de  gouyate,  Jasm.  une  nuée  de 
jeunes  garçons. 

FUMA,  s.  f. (fume),  d.  arl.  Pour  Femna, 
y.  c.  m.  etFfmn,R. 

FDBIADA,  s.  f.  (fumàde),  m.  s.  que  Ftfm, 
y.  c.  m. 

Ëly.  de  Fum  ,  R.  et  de  ada ,  toute  sorte 
d'engrais.  V.  Fumada.  Avril. 

FUMADIBRA ,  S.  f.  Bouflée  de  fumée. 
y.  Fum. 

Éty.  de  fumada  et  de  ieta, 

FPMAPIIWA ,  S.  f.  (  fumadisse  )  ;  mvA* 
■MTA,  dl.  Humetada,  esp.  Grande  fumée. 

Ëty.  de  fumada  et  de  issa.  V.  Fum,  R. 

FUBlAd,  s.  m.  (fumàdgi)  ;  riwAM.  Fu- 
mage? action  de  fumer  les  terres,  d'y  mettre 
de  l'engrais. 

FOMAIRE,  s.  m.  (fumâîré).  Fumeur, qui 
est  accoutumé  à  fumer  du  tabac. 

Éty.  de  Aim,  fumée,  et  de  aite.  V.  Fum , 
Rad. 

On  le  dit  aussi  de  quelqu'un  qui  s'emporte 
aisément,  qui  enrage  pour  la  moindre  cause  ; 
on  le  dit  encore  de  celui  qui  met  beaucoup 
de  fumier  à  ses  terres. 

FUMAIBOON ,  S.  m.  (  fumeiréun  )  ;  ro- 

Mnaooii,  rvmAÊMi, ,  «■oocha*  FumifetO ,  port. 

Fumeron,  morceau  de  charl)on  de  l>ois ,  qui 
n'est  pas  assez  brûlé  et  qui  jette  encore  de  la 
flamme  et  beaucoup  de  fumée;  flambart,  mor- 
ceau de  charbon  allumé  ou  de  bois,  que  les 
boulangers  mettent  à  l'entrée  du  four  pour 
l'éclairer. 

Ëty.  defmMr,  fumer.  V.  Fum,  R. 

FUMAL ,  adj.  y|.  De  fumée.  V.  Fum ,  R. 

rtmââsA,  s.  f.  vl.  FumeCerre.  V.  Fumor 
tetra. 

Ëty.  du  lat.  fumatia,  m.  s.  V.  Fum,  R. 

FDIIABISO,  s.  m.  vl.  Colonne  dé  fumée. 
V.  Fum,  R. 

FUMAR,  y.  Fumaire. 

FUllAR,  y.  a.  n»AB.  Fttmar,  cat.  esp. 
FiiiNifiara,ital.  Fumer,  prendre  la  fumée  du 
tabac. 

Éty.  de  fum,  fumée,  et  de  at,  Y.  Fum ,  R. 

FUMAR,  y.  n.  tvsab.  Fiimor ,  cat.  esp. 
port.  Fummate  et  Sfumate,  ital.  Fumegat, 
port.  Fumer,  jeter  de  la  fumée;  fig.  s'impa- 
tienter. 

Ety.  du  lat  fumate,  m.  s.  Y.  Fum,  R. 

FOMAR,  y.  a.  (fumé);  raiAB.  Fumer, 
engraisser  les  terres  avec  do  fumier. 


FUM 

Ety .  de  Fttm,  R.  de  fumier  et  dé  or,  mt« 
tre  du  fumier.  Y.  Fum,  R.  2. 

Onda: 

FIJBIER  A  CHAMP.  <|aaiia  m  couvre  <U  fonier  la  wfw 

fiAi«  de  la  terre. 
FUMER  A  VIVE  JA13GE  ov  A  RIGOLE,  iioand  m  m»i 

U  facniar  dans  la  ral«<M  MUoor  d'an  ariir»« 

Picumnus,  surnommé  Stêteulius,  Stercu- 
lue,  roi  des  Rulules,  est  regardé  comme  l'in- 
venteur de  l'art  de  fumer  m  terres,  1350  ans 
avant  J.-C. 

FUMARAL ,  s.  m.  vl.  Fumerai,  cat  Che* 
minée,  étuve,  cbaufibir.  Y.  Fum,  R. 

FUMAREL ,  s.  m.  (furaarèl) ,  d.  t>as  lîm. 
Fumeron.  Y.  Ftimatroim. 

Ëty.  de  fumât  et  de  el.  Y.  Fum,  R. 

FUMARESTA.  dl.  Fumeta,  cat.  JTic- 
mateda,  esp.  Y.  tumadUea  et  Fum,  R. 

FUMAT,  s.  m.  (fuma)  ;  cAmvtovm.  Gr^ 
oreillard ,  Podieepe  autitue,  Lath.  oiseau  de 
Tordre  des  Palmipèdes  et  de  la  famille  deà 
Brévipennes  ou  Uropodes  (ii  pattes  près  de 
la  queue),  qu'on  trouve  le  long  des  côtei- 
maritimes. 

Dans  quelques  lieux,  on  donne  aussi  le  nom 
de  fumât,  au  colymbe  à  crête  ou  grèlMe 
huppé.  Y.  Plauea. 

FUMAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fuma,  âde). 
Fumé,  ée,  engraissé  avec  du  fumier.  Yof. 
J?f0imaletFiim,  R. 

FUMAT,  s.  m.  Nom  qu'on  donne,  I  Niée, 
selon  M.  Risso,  et  àToulon,  selon  M.  Banon, 
k  la  raie  museau  pointu,  Raia  toeêroia,  Lae. 
poisson  de  l'ordre  des  Trématopnés  et  de  la 
famille  des  Plagiostomes  f  ii  bouche  trans- 
versale), qui  atteint  le  poids  de  trots  kio- 
grammes. 

Ëty.  De  sa  couleur  enfumée.  Y.  FtuN,  R. 

FUMAT-imou ,  S.  m.  C'est  ainsi  qif  on 
nomme ,  dans  le  département  des  Bouches- 
du-Rhône,  la  raie  petit  museau,  Raia  to^l- 
kUa,  Risso,  qu'on  appelle  Mirailhet,  v.  c.  m. 
aux  environs  de  Nice.  La  chair  de  ce  noisson, 

3ui  est  du  même  genre  que  le  précédent,  est 
'un  bon  goût. 

FUMATERRA,  8.  f.  (fbmatèrre);  «vho- 
TmsBO ,  rsoo  »b  «ibb*  ,  hao  pb  tssta  ,  vonu- 


OBBtAOA,  mtomjmmmA,  wéoi  d  Avcmom» 
Fumatia,  cat.  c^.  port.On  comprend|  sous 
celle  dénomination ,  la  fumeterre  offianale* 
Fumatia  offleinalie ,  Lin.  la  fumeterre  à  pe- 
tite fleur.Fiimarûipafvt/lofa,  Dec  et  quel- 
ques espèces  voisines  ;  plantes  de  la  famille 
des  Papavéracées ,  communes  dans  les 
cbamps.  Y.  Gar.  Fumatia,  p.  1^. 

Éty.  dn  lat.  fkmatia  ,  dérivé  de  /Wmi^- 
tettœ,  ftimée  de  terre. 

Soit,  commele  ditPIme,  liv.  15,  chap.iSa 
parce  que  le  suc  de  cette  plante,  appliqué  sur 
les  yeux,  lestait  larmoyer  comme  le  ferait  la 
fumée  :  Clatitatem  facH  «niiticftf  omlif 
delaetymaHonenujue,  ceu  fumus,  unde  no- 
ffien;  le  nom  de  capnoe,  qu'il  lui  donne  et 
que  lui  donnaient  aussi  les  Grecs,  xairv^ 
(kapnos),  et  qui  signifie  fumée,  annonce  qife 
c'est  bien  de  fumus,  que  fumatia  dérive; 


les  yeux,  qu'il  le  faut  attribuer.  On  Ta  nqm- 
mée  aussi  fel-tettœ,  fiel  de  terre,  à  cause  4e 
son  amertume.  Y.  Fum,  EL 


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Google 


FUM 

FOmaCBA,  8.  f.  (fumèlche).  Grosse 
fumée.  Aub.  V.Fifm,R. 

FiniBIROUNi  V  é  Fumairoun  ti  Fum , 
Rad. 

FOBIEL,  ELA,  d.  m.  et  rooerg.  Voy. 
Femel. 

FOMELA ,  s.  f.  (fumèle).  Femelle.  Voy. 
Femela  et  Femn^  R. 

FemBLA,  s.  f.  Douille ,  qui  sert  à  tenir 
la  bascule  d'une  arme  à  feu,  en  t.  de  serrurier, 
morceau  de  fer  qui  tient  à  une  barre  de  ce 
métal  scellée  dans  un  mur;  écrou,  trou  qui 
reçoit  une  vis.  V.  Eserou. 

FUMELAN ,  y.  Femelan  et  Femn,  R. 

FUMEIJSTA^s.  f.  (fumeléte).  Femmelet- 
te. Aub. 

F01IEIJAR,  T.  n.  (fumelià).  On  le  dit  des 
fleurs  du  chanvre,  quand  elles  commencent 
à  paraître.  Aub. 

FUMER,  s.  m.  tl.  rauBt.  Trombe, 
siphon. 

FUMERA,  s.  f.  vl.  rvMBTiuà.  Humera^ 
esp.  Fumera,  cal.  Vapeur,  fumée.  V,  Fu- 
wuida  et  Fum,  R. 

FUMERAS,  s.  m.  (fumeras):  fcnoomas, 
rsMoouBB.  Tas  de  fumier  qu'on  place  ordi- 
nairement hors  de  Técurie. 

Êty.  de  fumer,  pour  fumier,  et  de  l'augm. 
a$,  V.  Fum,  R. 

FUMET,  8.  m.  (fumé)  ;  rmmn.  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  du  Gard,  a  plu- 
sieurs oiseaux  du  genre  Mouette ,  Larus,  de 
Tordre  des  Palmipèdes  et  de  la  famille  des 
Longipennes  \hi  longues  ailes),  et  particuliè- 
rement aux  suivants  : 

1«  A  la  mouette  blanche,  Larus  ehumeuê. 
Lin.  qu'on  reconnaît  aisément  à  sa  couleur 
blanche,  k  ses  yeux  rouges,  à  son  bec  et  à 
àes  pieds  de  couleur  plombée. 

2»  A  la  mouette  à  pieds  bleus,  Larus 
canui.  Lin.  elle  a  le  bec  jaune  et  les  pieds 
bleuâtres  ou  d'un  vert  blanchâtre. 

3»  A  la  mouette  rieuse  ou  mouette  à  capu- 
chon plombé ,  Larus  alrieiUa ,  Lin.  elle  est 
blanchâtre,  à  tète  noirâtre  ou  plombée,  à  bec 
rouge  et  pieds  noirs. 

4«  A  la  mouette  rieuse  à  pattes  rouges, 
Larus  ridibundus ,  Lin.  qu'on  nomme 
ga  fêla,  en  Languedoc;  elle  a  le  corps  blanchâ- 
tre, la  tète  noirâtre,le  bec  et  les  pieds  rouges. 
V.  Gabianola. 

5°  A  la  êterna  minuta^  aux  environs  de 
Montpellier.  V.  Tregede. 

FUMET-NBoas,  s.  m.  Nom  que  porte 
l!épouventail,  aux  environs  de  Montpellier. 
V.  Tesla-fiegra. 

FUMET,  s.  m.  (fumé).  Fumet,  vapeur 
particulière  qui  s'exhale  de  certains  animaux 
vivants  ou  de  leur  chair  quand  elle  cuit  ;  va- 

Keur  agréable  qui  s'élève  de  certains  vins  de 
onpe  qualité. 

Êty.  de  fum,  Uiméù ,  et  du  dim.  el,  fumée 
légère.  V.  Fum, 

FUBIET,  s.  m.  oArsTA,  oabiaii.  Nom  arlé- 
sien  de  l'hirondelle  de  mer  k  tête  noire  ou 
gachet,  ^(ema  nigra,  Lin.  oiseau  de  l'ordre 
des  Palmipèdes  et  de  la  famille  des  Longi- 
pennes ou  Macroures  (à  longues  ailes). 

Ëty.  Ainsi  nommée  à  cause  de  sa  couleur 
enfumée, 

FUMET,s.  m.  On  donne  ce  nom,  en  Lai^ 


FDM 

guedoc,  selon  M.  d'Anselme,  au  pierre 
garin.  V.  Roundouleta. 

FUMETA,  s.  f.  (fuméte),  dl.  Camouflet. 
y.Bêtuba  elfum,R. 

FUMIER,  s.  m.  (fumié)  ;  nsiu,  mis.  ro- 
WÊKMA»,  rannê,  wmm,  rcMism,  iiBiiit.  Fumicr, 

excréments  des  animaux,  et  en  général  tout 
ce  qui  sert  d'engrais  aux  terres. 

Ëty.  du  lat.  fimus,  m.  s.  V.  Fum,  R.  2. 

Fumier  dei$  androunae  ,  gadoue  ;  on 
nomme  gadouard  ou  videngeur,  celui  qui 
vide  les  fosses  d'aisance. 

Fumier  dei$  magnans,  litière  ou  crotte 
des  vers  à  soie. 

Anar  au  fumier ^  ou  an  fem$,  aller  cher- 
cher, ramasser  du  fumier ,  et  nom  aUer  au 
fumier. 

Eêtendre  lou  fumier,  épandre  le  fumier. 

On  ne  connaît  pas  l'époque  k  laquelle  on  a 
commencé  il  se  servir  du  fumier  comme  en- 
grais. L'Italie  en  attribuait  l'invention  à  Sa- 
turne et  la  Grèceà  Augias. 

FUMIER,  s.  m.  vl.  rmosHt.  Fosse  à  fu- 
mier; cheminée.  V.  Fum  R.  et  Fum,  R.  2. 

FUMIERA,  Alt,  de  Feniera ,  v.  c.  m.  et 
Grangea, 

FUMIETRA,  vL  V.  Fumera  et  Fum,  R. 

FUMIGATION,  S.  f.  ( fnmigatie-n )  ; 
roMMAMiBir,  roMMATiBii.  Fumigaciù ,  cat. 
Fmmigaeion,  esp.  Fumigasione,  ital.  Fumi- 
gation, action  de  faire  réduire  en  vapeur 
quelque  aromate,  ou  de  faire  dégager  quelque 
gaz,  dans  l'intention  de  parfumer  ou  de  dé- 
sinfecter. 

Êty.  duhi.  fumigatio,  formé  de  fumigare 
aciio,  action  de  parfumer.  V.  Fum,  R. 

FUMISTO,8.  m.  (fumiste).  Fumiste,  celui 

3ui  fait  profession  d'empêcher  les  cheminées 
e  fumer. 

FUMO ,  8.  m.  vl.  Famée.  V.  Fumada  et 
Fum,  R. 

FUM06,  OZA,  adj.  vl.  Fumas,  cat.  Fu- 
moso ,  esp.  port.  ital.  Fumeux ,  qui  jette  ou 
qui  sent  la  fumée  ;  enfumé. 

Êty.  du  lat.  fumosus,  m.  s.  V.  Fum,  R. 

FUM08ETAT,  vl.  V.  Fumosilat  et  Fum, 
Rad. 

FUM06ITAT ,  8.  f.  vl.  muotRAT.  Fumo- 
Hdad,  esp.  FummosUà,  îtaL  Fumositas, 
basse  laLFttinottt/. 

Éty.  de/iimtu,  fumée.  V.  Fum,  R. 

FUMOU ,  d.  arl.  Alt.  de  Femna,  v.  c.  m. 

FUMOUf,  OUSA.  adj.  (furoous,  6use); 
Fumoso,  iui.  esp.  port.  Fumeu:i,eu»e,  qui 
envoie  des  vapeurs  à  la  tète. 

Éty.  du  lat.  fumosus,  m.  s.  ou  de  Fum, 
fumée,  et  de  ous,  qui  est  de  la  nature  de.. .  V. 
Fum,  R. 

FUMOZ,  Vf.  Y.Fumous. 

FUIIMI,  vl.  Vapeur.  V.  Fum 

FUMT^RRA,s.  f.  vl.  V.  FmmUirra. 

FUN 

F  UN,  wiiBB,  mvnum ,  radical  pris  du  latin 
funus,  funeris,  mort,  trépas i  enterrement, 
funérailles ,  que  Vossius  fait  venir  du  grec 
«pcJvoc  (phonos),  meurtre,  homicide,  mort 
violente:  d'où  :  funerarius,  funéraire,  fu- 
nebris,  funèbre,  funeslus,  funeste. 

De  funus  ,  funeris,  par  apoc. /un, /iiner; 
doù  :  Fun-ejar,  Funer-alhas,  Funer-au.  ' 


FUN 


299 


De  funebris ,  par  apoc.  funébr;  d'où  : 
Funebr^e. 

De  funestus ,  par  apoc.  fanest  ;  d'où  : 
Funeste,  Funesi-a,  Funesta-meni. 

FUN,  s.  m.  d.  arl.  Foin.  V.  Fen. 

FUN,  s.  m.  (fùn).  Ce  mot  est  employé,  par 
Jasmin,  dans  YAbuglo,  comme  synonyme  de 
foule,  de  nuée  :  Fun  de  maynados ,  nuée  de 
jeunes  Glles. 

FUN,  vl.  Il  ou  elle  fut 

FUNDAGIO,  S.  f.  vl.  Fundacio,  cat.  Voy. 
Foundation  et  Found,  R. 

FUNDAMENT,  S.  m.  vl.  nmPAwni.  Fonds 
de  terre.  V.  Fondament, 

FUNDAR,  v.  a.  vl.  Fundar ,  cal.  esp. 
Fonder,  appuyer.  V.  Found,  R. 

Tota  la  nau  si  funda  sobre  la  earina. 
Elue  de  las  Propr. 

FUNDA8 ,  adj.  vl.  Foncier  :  Senhor 
fundas,  seigneur  foncier. 

FUNDATOR,s.  m.  vl.  Fundador ,  cat. 
V.  Foundatour  et  Found,  R. 

FUNERRB ,  A  ,  adj.  (funèbre,  èbre)  :  n- 
mttAo.  Funèbre,  ital.  esp.  port.  cat.  Funèbre, 
qui  concerne  les  funérailles;  triste,  lugubre. 

Éty.  du  lat.  funebris.  V.  Fun,  R. 

FUNEIAR,  vl.  V.  Felneiar. 

FUNEJAR,  V.  a.  vl.  Exciter  des  troubles, 
des  choses  tristes,  funèbres.  V.  Fun,  R. 

FUNERAfLHAS,  s.  f.  pi.  (funérailles); 
mmixAiAc.  Funerale,  ital.  Funeraes,  port. 
Funérailles,  obsèques  et  cérémonies  des  en- 
terrements. 

Éty.  du  lat.  funus,  V.  Fun,  R. 

Les  Egyptiens  ont  été  les  premiers  de  tous 
les  peuples  qui  aient  eu  du  respect  pour  les 
morts,  et  qui  se  soient  couverts  d'habits  lu- 
gubres, quand  ils  avaient  perdu  quelque 
membre  de  leur  famille.  V.  les  Dict.  aes 
Origines. 

FUNERAI.HAS,  S.  f.  pi.  (funérailles); 
F\ineraria,  cat.  Funerarias,  anc.  esp.  Funé- 
railles, cérémonies  funèbres. 

Éty.  du  lat.  funerarius, 

FUNERARIAS ,  S.  f.  pi.  vl.  Funeraria  , 
cat.  Funerarias,  anc.  esp.  Funérailles,  céré- 
monies funèbres. 

Éty.  du  lat.  funerarius,  m.  s. 

FUNERAU ,  V.  Funèbre. 

FUNE8TAMENT,  adv.  (funestamein)  ; 
Funestamente ,  port.  Funestemcnt,  d'une 
manière  funeste. 

Éty.  de  funesta  et  de  ment.  V.  Fun,  R. 

FUNESTE,  ESTA,  adj.  (funèslé,  este); 
Funesto,  ital.  esp.  port.  Funest,  cat.  Funes- 
te, malheureux,  sinistre,  qui  porte,  qui  annon- 
ce le  malheur,  qui  menace  d'un  événement 
fâcheux. 

Éty.  du  lat.  funestus,  m.  s.  V.  Fun,  R. 

FUNETAR,vl.  X.FulnHar. 

FUNOUAL,  adj.  vl.  Fongueux,  spon- 
gieux, poreux. 

Ëty.  du  lat.  fungosus,  m.  s. 

FUO 

FUOG,  vl.  V.  Ftieeet  Foe.  R. 

FUOILHA ,  s.  f.  vl.  AIL  de  FuelKa ,  y.  e. 
m.  etFu2^,R. 

FUOIIX,  vL  V.  Folh ,  Fuelha  et  Fulh, 
Rad. 


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300 


FOO 


mOILLA,  vl.  V.  Folha. 
PDOILLOS ,  ?1.  y.  Folhot. 

FUR 

FC/A,  romi,  radical  pris  da  latin  furerty 
furo,  être  en  fureur,  ou  defuria,  furie,  que 
Vossius  fait  dériver  du  grec  (p^p«>>  (phurô), 
mêler,  confondre:  Quia  furenUs  omnia 
turbaiy  dit-il,  ou  de  «pépevOsi  (pberestai) ,  être 
transporté. 

De/iiria,  /îiria.  et  par  apoc. /un;  d'où: 
Furi-auê.ousa,  Furiousa-ment,  Fur -or, 
Fur-our,  Funbound,  Af-fur-ar,  Af-fur-at, 
Fur-êge  ,  En-faroun-ar  ,  En-furaun-ir  , 
Enfuroun-ai,    En-furounU,  FuHoui, 

FUR,  s.  m.  vl.  Vol,  larcin. 

Éty.  du  latin  fur,  voleur.  V.  Furt,  R. 

FUR .  s.  m.  vl.  Lou  fur  «Tiitia  pension,  le 
denier  vingt,  vingt-cinq,  quarante,  cin- 
quante, par  exemple.  Suppl.  à  Pellas. 

FUR,  s.  m.  Usité  dans  cette  locution  :  A 
fur  et  mesura ,  trad.  au  fur  tet  à  mesure. 
L'Académie  approuve  aussi  à  fur  et  mesure. 

Les  mots  fuer ,  fueur ,  for ,  foeur  ,  feur 
feurre,  signifiaient  dans  le  vl.  rôle ,  compte, 
taux,  proportion,  fixation  de  prix,  valeur 
qu'on  donnait  aux  denrées. 

Éty.  du  lat.  forum ,  marché,  on  du  bas 
bret.  feur,  prix,  taux,  cours,  taxe. 

FURA ,  s.  f.  vl.  Fura,  cat.  Lardn,  trom- 
perie, fourberie,  curiosité. 

Éty.  du  lat.  furtum. 

FURA ,  s.  f.  Fura ,  cat.  basse  lat.  Nom 
artésien  du  Furef,v.  c.  m. 

FURA ,  s.  f.  dl.  (fûre).  Souris.  V.  Rata. 

FURAIRE,  s.  m.  (furàïré);  nmmtMmm. 
Fureteur,  celui  qui  fure,  qui  cherche  partout 
comme  un  furet.  Gare. 

FURAR,  V.  a.  (  furâ  ).  Pour  fureter, 
fouiller ,  V.  Furetar  ;  pour  forer ,  Voy. 
Fourar. 

FURAR,  V.  n.  dl.  Fuser,  faire  fuser  la 
chaux. 

FURAR,  V.  a.  vl.  Furare,  iul.  Voler, 
dérober,  ravir,  enlever. 

Éty.  du  lat.  furari.  V.  Furt,  R. 

FURAT,  ADA,  adj.  et  p.  (furà,  éde). 
Fusé,  ée  :  Caus  furada,  chaux  fusée ,  chaux 
amortie  sans  eau,  (|ui  s'est  d'elle-même  réduite 
en  poudre,  ce  qui  diii^  de  la  chaux  éteinte. 

Peira  furada,  pierre  gercée,  calcinée; 
rongé  en  dedans;  vide,  creux,  rongé  parles 
▼ers. 

FURBIR,  V.  a.  ▼!.  Fourbir. 

FURBIT,  lA,  adj.  et  p.  vl.  Fourbi,  ie. 

FURCULA,  s.  f.  vl.  Fureula,  port,  basse 
lat.  Fourcelle,  clavicule. 

Éty.  du  lat.  fureula.  V.  Foûrc,  R. 

FUREOE,  EGEA,  adj.  (furédgé,  édge), 
dg.  Furieux,  euse. 

Éty.  du  lat.  furiosus,  m.  s.  V.  Fiir,R. 

FUREIROUN ,  V.  Filheiroun. 

FURENEGEAR,  v.  a.  (furenedjà).  Chas- 
ser? 

Hélasl  que  far  ai  yeou  se  tout  me  fureneja. 
Michel. 


ffURET»  S.  m.  (furé);  roaoïw.  Forâo, 
{K>rt.  Fura  et  Furetus ,  basse  lat.  Furetto , 
ital.  Fura,  cat.  Furet ,  Jlfuitela  furo.  Lin. 
mammiftre  onguiculé  de  la  famille  des  Digi- 


FDR 

tigrades  oa  Carnivores,  qo'oa  Aève  pour  la 
chasse  des  lapins. 

Éty.  du  lat.  furo. 

Selon  Strabon,  le  furet  est  originaire 
d'Afrique,  d'où  il  aurait  été  apporté  en  Es- 
pagne et  delà  dans  le  reste  de  l'Europe. 

Ce  petit  animal  fait  des  petits  deux  fois  par 
an,  au  nombre  de  5  ii  9  chaque  fois,  aprèi  les 
avoir  portés  pendant  six  semaines.  On  le 
nourrit  de  farine  et  de  pain  trempé  dans  du 
lait. 

FURET,  s.  m.  Firoulet;  fig.  furet, hom- 
me oui  met  le  nez  partout ,  qui  furète  conti- 
nuellement ,  qui  trouve  ce  qu'il  cherche,  qui 
s'introduit  partout,  faisant  allusion  à  l'ani- 
mal  qui  porte  le  même  nom. 

FURET ,  dl.  Pour  souris,  V.  Raia. 

FURETA,  S.  f.  (furète).  Un  des  noms 
languedociens  de  la  souris.  V.  Ralouna. 

Ety.  Dira,  dtfura, 

FURETAR ,  V.  n.  (Airetà)  ;  nm*« ,  nmm- 
TiAB,  mmrrBttBA»,  raMAS,  rmuiAB.  HuronêOr, 

esp.  Fouiller,  chercher  dans  tous  les  recoins, 
dans  les  trous  comme  un  furet,  fureter. 

Éty.  de  furet  et  de  la  term.  act.  ar,  faire 
le  furet. 

FURETAR,?.  a.  (foretà);  vtnu».  rvwmMm, 
■âwiifâw  ,  wtmxnAM ,  vtmovmMM.  Fureter  , 
cherchera  découvrir,  scrutiner,  courir  pour 
savoir  des  nouvelles,  s'introduire  partout  pour 
en  obtenir. 

Éty.  de  furet  et  de  ar,  faire  comme  un 
furet. 

FURETEGEAR,  m.  8.  que  Furetar^  y. 
c.  m. 
FURETIAR ,  V.  Furetar. 
FURG ,  s.  m.  (fûrg) ,  dl.  Fouille,  recher- 
che qu'on  fait  dans  une  maison,  pour  décou- 
vrir un  vol.  Sauv.  add. 
Éty.  V.  Furgar,  Foir,  R.  et  Foure. 
FURGA,  s.  m.  (fûrgue) ,  dl.  Homme 
extraordinairement  haut  et  grêle.  V.  Perti. 
Éty.  de/Wrca,  fourche,  fourgon.  V.  Foure, 

Rad.  

FURGA-BOURGNOUN ,  s.  m.  (fûrgue- 
bourgnoun),  dl.  rooROA-BooMnov.  Êhâtreur 
de  ruches  a  miel. 

FURGAIRE,  dl.  m.  S.  que  Fumaire, 
V.  c  m.  et  Fourc ,  R. 

FURGAR  ,  dl.  (furgâ)  ;  Hurgar  ,  esp. 
Furgar,  cat.  m.  s.  que  Furetar  ,1.  c.  m. 
et  Fourc,  R. 

FURGAR,  V.  a.  (forgé),  dl.  Furgar , 

cat.  Hurgar ,  esp.  Fouiller ,  fourgonner. 

V.  Fourgounegear ,  Foulhar  et  Foure,  R. 

Éty.  du  bas  breton  furguein,  m.  s.  Astruc. 

FURGOUN ,  dl.  V.  Fourgoun  et  Foure , 

Rad. 

FURGOUNAR,  dl.  V.  Fourgounar  et 
Foure,  Vi. 
FURGUOU,  s.  m.  vl.  V.  Fourgoun. 
FURIA  ,  S.  f.  (furie)  ;    wvmovm,  umasA. 
Furia ,  ital.  esp.  port.  cat.  Furie,  eflet  d'un 
violent  accès  de  colère;  chez  les  payens,  di- 
vinité infernale  qui  tourmentait  les  méchants, 
les  criminels  •  etc. ,  femme  méchante  et  ex- 
trêmement violente. 
Éty.  du  lat.  furia.  V.  Fur,  R; 
FURIBOUBID,  OUBIDA ,  adj.  (furibéun, 
ôunde);  Furibondo^  ital.  Furibundo,  esp. 
port,  cat.  Furibond I  onde,  qui  est  sujet 


FOR 

à  de  grands  emportements  ds  fanait  ^  dt 
colère. 

Éty.  du  lat.  fkribundui.  V,  Fur,  R» 

FURIBOU9,  V.  Furious. 

FURIOOS ,  adj.  anc.  béam.  Foriemi ,  fon. 

Éty.  du  lat.  furiosus.  V.  Fur,  R. 

FURIOS,  vl.  Furios,  cat.  V.  Furious. 

FURIOUS,  OUSA,  adj.  (furiéus,  ôuse); 
rsKOvs ,  ruoovt ,  bamst.  JriirtOf ,  cat.  Fll- 
rioso,  esp.  port.  ital.  Furieux,  euse,  qui 
est  en  furie,  qui  est  transporté  de  fureur. 

Ety.  du  lat.  furiosus,  m.  s.  V.  Fur,  R» 

FURIOUSAMENT,  adv.  (furiousamein)  ; 
Furiosawienle ,  ital.  esp.  port.  FuriosawMUt, 
cat  Furieusement,  extraordinairement,  ex- 
trêmement. 

Éty.  de  furiousa  et  de  mmU ,  d'une  ma- 
nière furieuse.  V.  Fur,  R. 

FURIiA  ,  s.  f.  dg.  V.  Ferula. 

FURLUPARAN,  8.  m.  (furluparàn),  dg. 
Jasm.  7 

FURMIR ,  vl.  V.  Formir. 

FURBUR,  vl.  Entreprendre,  former. 

Éty.  Alt.  de  Fumir,  v.  c.  m. 

FURIOT ,  vl.  V.  Formit. 

FURNAIRE ,  s.  m.  (fumiîré);  fvmaAita», 
rvmAun.  Fureteur,  furet,  qui  va  toujours 
furetant,  regardant,  examinant  et  fouillant 
partout ,  soit  par  curiosité ,  soit  par  goiUr- 
mandise.  Gros.  V.  Foum,  R. 

FURNAR ,  V.  Furetar  et  Foum,  R. 

FURNETA,  s.  f.  (fuméte).  Nom  commun 
à  plusieurs  hirondelles,  dans  le  didectede 
Berre. 

Ëty.  de  fumar,  chercher  partout,  parti- 
culièrement dans  les  trous. 

FURNIR,  V.  a.  vl.  gvmwam,  Foumir,  rem- 
plir, s'acquitter.  V.  Fournir. 

FUROFf ,  s.  m.  vl.  Fiirô,  cat.  Furet.  V. 
Fura  et  Furet. 

FUROR.  vl.  Fmror,  cat.  V.  Ftirovr. 

FUROUGB,  Gare.  V.  Ferouge  et  Fer, 
Rad. 

FUROUN,  V.  Furel. 

FUROUNCLE,  S.  m.  (fur^unclé);  nw- 
«omi,  rooROViiciB,  rLOomoim,  nonaoïnH:,  ts- 
mmmc.  Furuncolo,  ital.  Fruneulo,  port.  Ffo- 
roneo ,  cat.  Furoncle  ou  clou,  quand  il  est 
petit  ;  tumeur  d'un  rouge  foncé,  circonscrite, 
dore*  très-douloureuse,  élevée  en  pointe  et 
se  terminant  presque  toujours  par  suppura-^ 
tion  et  par  la  sortie  d'une  substance  filan^ 
dreuse  qu'on  nomme  bourbillon. 

Éty.  du  lat.  furunculus,  m.  s,  dérivé  dt 
fervere,  bouillonner. 

FUROUR,  s.  f.  (furôur)  ;  rmora.  Furore, 
ital.  Furor,  esp.  port.  cat.  Fureur,  empor- 
tement violent  causé  par  l'égarement  de  l'es- 
prit et  du  cœur,  passion  démesurée,  violente 
agitation. 

Éty.  du  lat  furor.  V.  rttr,R. 

FURT ,  s.  m.  vl.  nm.  Fifrt,  cat  Hurto, 
esp.  Furto,  port  ital.  Vol,  larcin. 

Éty.  du  lat.  furtum,  m.  s. 

FURTAR,  V.  Frustar. 

FURTIER,  adj.  vl.  Furtador,  cat  Fri- 
pon, fureteur,  furtif.  V.  Furt,  R. 

FURTILMEN»,  adv.  vl.  FuHivement,è 
la  dérobée,  en  cachette.  V.  Furt,  R. 

FURUN,  y.Ferun. 

rURUNASSA,  V.  Ferumêsa  et  Fsf:. 


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FOR 

l,y»  D.  (fiiroiiedlièV  Cran- 
te, avoir  peur,  appréhender  d'être  découvert» 
•lier  eo  cachette  comme  les  bêtes  fauves. 

Éty .  de  furun  et  de  0g€ar^  faire  comme  les 
béteafauves.  V.Fer,  R. 

FORT ,  Verdier.  Pour  faugueri,  je  fus. 

FUS 

FUSf  radical  pris  du  Utmfusut^i,  fuseau» 
dérivé  de  fundo^futum,  fundere,  fondre,  par- 
ce que  lefo8eao,endéchargeant  laauenouille, 
semble  fondre  la  filasse  dont  eUe  étail  char<- 
gée. 

De  /utus,  par  apoc  fiu;  d'où  :  Fui,  Fti«- 
ado.  Fil,  Fh-ou,  Fu-aya^  DU  fui ,  Dif-flu- 
iOfFu-ada,  En-fuad-ar^  En-fu-arf  Uu^ 
«Ta,  Hui-et^  Fui'ian,  Frou-fkivm. 

FUS ,  s.  m.  rossi.,  mfST,  wvtwt.  FuiO^ Ital . 

port  frtuo,esp.  Fui^  cat.  Fuseau,  instru- 
ment qui  sert  à  filer  à  la  quenouille  et  à  faire 
de  la  dentelle. 

Êty.  du  lat.  fuiui^  m.  s.  Y.  Fui^  R. 

On  distingue  dans  un  fuseau  :  le  ventre,  le 
90mimei  et  le|>e«oii,  qui  est  le  bouton  qui  le 
termine  par  en  bas  (bertel).  Il  est  garni  en 
haut  d'un  crocM  ou  d'une  eoche.  Y.  Houi- 
cla  et  Coea. 

Pline  attribue  l'invention  des  fuseaux,  pour 
filer  la  laine,  à  Closter,  fils  d'Arachné. 

Le  fuseau  sert,  aux  femmes,  d'épée  et  de  bour 
dier,  pour  se  défendre  contre  l'oisiveté  et  les 
▼ices  qui  l'accompagnent. 

Cest  de  là  que  l'ancien  écusson  (ou  bou- 
clier), des  armoiries  des  femmes  était  en  lo- 
sange, par  où  l'on  voulait  représenter  le  fu- 
seau. Sauv. 

FUSADA,  s.  f.  Fusée ,  outil  pour  faire 
les  bagues  en  verre.  Gare. 

FUSADA,  s.  f.  (fusÉde);  roADA,  wooo, 
voATA.  Huiada  t  esp.  Fuiada  ,  port.  cat. 
Fiua,  basse  Ut.  Fusée,  la  quantité  de  fil  dont 
peut  être  chargé  un  foseau;  épi  de  mats. 

Éty.  de  /W#  et  de  la  term«  ada.  Y.  Fut. 

FUSADA,  s.  f.  Fusée,  pièce  d'artifice,  faite 
avec  du  papier  ou  du  carton ,  remplie  d'une 
composition  dont  la  poudre  à  canon  fait  la 
base;  fig.  bévue. 

Éty.  de  fuior ,  (bser ,  et  de  la  term.  pass. 
mda:  ou  du  §[rec  <p^<7a  f  phusa)  ;  flatuosité , 
pet,  vessie  pleine  d'air.  Y.  pour  l'orig.  Futc 
d'artifiei. 

Fuiodoi  à  la  Cawigreva^  fàsées  à  la  Gon- 
gTére,  artifice  qui  a  pour  but  d'incendier  les 
▼illes  assiégées  et  de  jeter  le  désordre  dans 
les  rangs  ennemis;  ainsi  nommé  parce  qu'il 
fut  inventé  par  William  Gonsrève. 

Ruggiéri,  aîné,  artificier  du  roi,  a  inventé 
des  fusées  incendiaires ,  qui  vont  à  une  dis- 
tance de  700  toiaesy  portée  presque  double  de 
celles  à  la  coogréve. 

Les  soldais  do  Bas-Empire,  portaient  sous 
leurs  boucliers  des  tubes  légers  ou  siphons 
renmiis  dTartiflce,  qui  une  fois  enflammés 
fesdaiest  l'air  a?ee  une  extrême  vélocité. 
L'empereur  Léon .  s'appliqua  à  perfectionner 
•etsiphoosydansle  lip»  mède. 

En  123S,  les  Chinois  se  défendirent  con- 
tre les  Tartares.  avec  dea  bombes  et  d'autres 
projectiles  lancés  par  le  feu,  ainsi  qu'avec  des 
fusées  volantes. 

Daosla  X1V*« siècle,  les  Padouaos  em- 


FUS 

ployèrent  eaa  dernières^  pour  inaendier  la 
ville  de  Mestre. 

En  1449 ,  Dunois  lança  des  fusées  dansla 
place  de  Pont-Audemer. 

Dans  le  XVI»*  siècle ,  Louis  Gollado ,  in- 
génieur en  chef  de  Gharlea-Quint ,  enseigna 
la  manière  de  les  composer,  dans  son  Ma- 
nuel d'artillerie. 

Enfin  ,  sir  William  Gongrève ,  en  1801  ou 
1805,  les  remit  eo  vigueur  et  les  fit  adopter 
par  le  gouvernement  anglais* 

FUSADA ,  s.  f .  reABA ,  roAii  «  stfAlMUDA. 
Faire  una  fueada ,  faire  une  équipée ,  une 
perte  considérable  au  jeu* 

Étv.  Par  analogie  à  la  rapidité  avec  laquelle 
une  fusée  se  consume.  Y.  Fue,  R. 

FOSADIBB,  S.  m.  (fusadié).  Emuple. 

FDSANHyS.m.  vl.  Fusain.  Y.  Baunet* 
de-eapelan, 

FUSAR,  t.  n.  Fuser,se  répandre,  cou- 
ler è  travers,  brûler  lentement, en  parlant 
d'une  amorce. 

Éty.  du  lat  fundêre ,  fueum,  verser.  Yoy. 
Fotii|de.tFtf#,R. 

FDSG,  FUSGA,  adj.  FuiCOf  esp.  port, 
ital.  Fuicanui,  basse  lat.  Brun,  noirâtre. 

Éty.  du  lat.  fuecui^  m.  s. 

FUSET,  s.m.  (fusé),dg.  Fuseau.  Yoy. 
Fui. 

FUSIBILITAT,  s.  f.  rfusibilità).  Fusibi- 
lité) qualité  de  ce  qui  est  fusible. 

FUSIBLB ,  IBLA  ,  adj.  (fusible,  ibie)  ; 
Ftift&le,  esp.FtftitMfe,  ital.  Fusible,  qui  peut 
se  fondre. 

Éty.  du  lat.  fuiHU ,  m.  s.  Y.  Fotmd, 
R.  2. 

FUSILH,  S.  m.(ftasill).  Fusil.  Y.  Fk- 

f<OU. 

FUSILHADA ,  S.  f.  (fusillade)  ;  FuiOada, 

r>rt.  Fusillade,  plusieurs  coups  de  fusil  tirés 
la  fois,  dans  une  bataille,  un  combat. 

Éty.  de  fuiilh  et  de  ada ,  fait  avec  le  fu- 
sil. 

FDSILHAR ,  y.  a.  (  fusilla  )  ;  rvnuA*. 
Fuiellar ,  cat.  Fuiilar ,  esp.  Fusiller ,  tuer  è 
coups  de  fusil  un  homme  condamné  à  ce 
supplice. 

Ety.  de  fuiilh  et  de  ar,  tuer  avec  le  fusil. 

FOSILHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (fusillà, 
4de);  Fusillé,  ée. 

FU8ILH1ER,  S.  m.  (fusithié)  ;  FuiUero , 
esp.  FuxiMro,  port.  Futeller,  cat.  Fusilier, 
soldat  qui  a  pour  arme  un  fusil. 

Éty.  de  fuiilh  et  de  ter. 

FUSION ,  s.  f.  (fusie-n);  Ficsume,  ital. 
FueiaUf  esp.  Fuiào^  port.  Fusion,  change- 
ment qui  se  fait,  lorsque  par  l'action  de  la 
chaleur,  un  corps  devient  liquide  de  solide 
qu'il  était. 

Èty.  du  lat.  fuiionii,  gén.  de  fueio.  Y. 
Found ,  R.  2. 

FUSiOUy  s.  m.  rfusiou);  mfu,  nsnoo. 
Fu#t(,  port.  esp.  PucUif  ital.  Foctl,  anc. 
cat.  FuiiU,  cat.  mod.  Fusil ,  arme  à  feu 
qui  a  succédé  à  Tarquebuse  et  au  mousquet, 
et  qui  est  essentiellement  composée  d'un 
canon  allongé ,  d'une  platine  ,  d'un  fût  et 
d'une  baguette. 

Êty.  du  lat.  fodUare ,  de  la  basse  lat. 
fugillui,  du  celt  fueilh  ou  de  fœUe ,  formé 
de  /ocNS,  feo. 


FUS 


301 


DaniUH^mlûrdinaireoudeéhe^H 
on  diiUngue: 


LE  CANON.  V. 
LA  PLATINE.  V, 
LE  FUT. 

LA  BAGUETTE.  V. 
LA  GARNITURE. 


PUtàw. 


Bmgmtm, 


La  baguette  est  une  tiçe  mince  d'acier,  de 
bois  ou  de  baleine,  terminée  par  un  bouton 
d'un  côté  et  taraudé  ou  muni  d  un  tire -bourra 
de  l'autre. 

La  gamiiure  ee  efmpoie: 

DU  PORTE. VIS  <M  CONTRE.PLATINE ,  pi^  a'on». 

■Mut,  plM<«  Au  eàU  ^mim  <Ia  AmU,  i  Tuppoté  <U  k 

platiiH,  «t  p«rc<*  <l«  dnu  tnm  par  o4  fmama  Im  vk  «|«i 

—Bjétimm  l«  pUtint. 
DE  LA  SOLS-GARDE^  mmtnn  a*  far  Uaf«  fbr«wajm 

«Icail-eereU  m  milSm,  qv'oa  ■■■iii  mre  ou  pontet,  Mr> 

vani  •  fWMMir  U  dÀraf*. 
DELA  PIÈCE  DE  DÉTENTE ,  phqM  a*  far  faodii*  4«m 

■on  mlliM  po«r  Joimw  ptMig»  â  la  dëlmtt. 
DE  LA  DÉTENTE.  V.  Guigmeka. 
DE  LA  PLAQUE  DE  COUCHE ,  pUqw  à»  mitd  ^^ 

guviK  W  la*  dt  k  OTOMe. 
DELAflÈCEDEPOUCE.  pMit*  plii^  4«  «^  «|. 

MMIO^  m^iImiim  ai  la  polfiMia,  i  rtnarate  <m  m  plaa* 

I«  pwK»  qaand  an  mt  tv  jona. 
DES  PORTES  BAGUETTE ,  pétries  Ttralei  fii^  mIi  wr 

U  eaooa  ,  Mil  mr  I*  TAl  »  aaoa  faaqadb*  k  bagnttia  4St 

DBS  GOUPILLES  « 


0%  UOfMM» 
GOUPILLES  A  TIROIRS,   ctUaaqni  muhmimtMt 
platM  ,  ^«'on  paat  raiirar  «t  rt^aear  à  ntlonU  a^rcc  Ik 

Dam  lei  fuiUi  de  mtmifton,  on  diedugue 
en  autre: 

LA  BATONNETTE.  V.  Baytmmetm. 
L'EMSOUCUOIR ,  qni  «oibnM  Vwttrhditi  mpMmm  au 
bofe  par  4ea>  virok»  ^'«w  mmm  imfê  éê  l'eoibon. 


LA  CAPUCINE ,  laiga  an 
gnMia  a«  pani  daat  la  ho 

LES  GRENADIÊRES ,  ou 
U  eanon  aa  bois  et  qal  aoni 
Vi    '      '   ■ 


toas  qri  — MCiowinta  fiiar 


On  nomme: 


MCUL.lamMvata 
qnaiMioa  la  tirs. 


l  r4tfOgiad«  qat  (ah  wma^m  k  fa« 


,  Fusil  ï  vent,  espèce  d'arque- 
buse où  l'on  emploie,  au  Heu  de  poudre,  l'air 
comprimé  au  moyen  d'un  piston. 

On  regarde  Ctesibius  (IIb«  siècle,  avant 
J.-C),  comme  l'inventeur  de  cette  Inacfainej 
Pbilon  dé  Bizance  en  a  donné  une  descrip» 
tion  très-exacte,  ce  qui  démontre  que  ce  fusil 
n'est  point  une  invention  moderne,  et  que 
Guter  de  Nuremberg,  en  1560,  n'a  fait  qu'en 
renouveler  l'usage;  de  même  que  le  nommé 
Marin,  bourgeois  de  Lysieux,qoi  en  présenta 
un  à  Henri  IV. 

Fusil  à  percussion  inventé  par  Guillemaia 
de  Paris  •  en  1817. 

En  1517,  invention  des  Aisits  à  ressort. 

Le  fusil  fut  inventé  par  les  Français,  en 
1680,  soua  Louis  Xlil,  mais  il  n'a  été  géoé^ 
ralement  adopté,  dans  les  troupes,  que  vert 
Tan  17CA. 

En  ISIO,  II.  Le  Page  a  perfecUonoé,  an 
France,  les  platines  à  piston,  inventées  en 
Angleterre  par  H.  Manaon. 


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302 


FOS 


Bb  1812,  M.  Paoli  •  a  mfeotê  un  ftMÎl  qui 
porte  dcm  fols  plus  loin  qoe  les  fusils  ordi- 
naires ,  et  qui  tire  douze  coups  par  minute. 

En  1818^  M.  Henri  a  fait  connaître  on  fusil 
m  peot  tirer  quatorze  coups  de  suite  sans 
aie  rechargé. 

Eo  1819,  IL  Le  Page  présenU  on  fusû 
â  qoatre  coops. 

Dans  Ufâiau  hai$  du/kiU,  an  nomme  : 

CaOKE ,  la  f«lk  larfe  qd  h  Unaim  M  <}«  m  app^  i 
répaJ*  MOT  rfrar. 


COCCH£«  !•  partk  anoiidi*  qd  9U  «ocr»  la  mlitn  àm 

FOIGHÉE,  k  fwik  ^  l«  eottcba  qa'o«  «npoifM  «vm 

CAHAL  DU  FUT ,  la  pbMoà  rtpoM  1«  euKNi. 
GAHAL  DE  LA  BAGUETTE ,  edla  où  (Umc  k  ba^MCta. 

rVMQUET  ,  dg.  Jasm.  Pour  fouguet , 
tut 

FUST,  wmn,  roviT.  radical  pris  du  cel- 
tique fusUij  bois,  matière  do  bois,  poutre, 
«rbre  entier  ;  eo  1446,  ce  mot  était  encore 
pris  dans  la  mène  acception  ;  on  lit  dans  une 
confention  consenrée  dans  les  archives  de  la 
fille  de  Digne,  sous  cette  date,  que  les  en- 
trepreneurs cbarffés  de  conduire  les  eaux 
d'une  fontaine,  demandent  le  passage  franc 
et  libre  pour  aller  au  bo$e  oun  anaran  eoupar 
lafitila  per  faire  loui  ehanouns,  c'est-à- 
dire  ,  pour  se  rendre  à  la  forêt  où  ils  iront 
couper  le  bois ,  les  arbres ,  pour  faire  les 
tuyaux  ;  il  en  était  encore  de  même  du  temps 
du  poëte  Goudelin,  qui  a  dit  ; 

Auié  lou  menuiiier  que  tuslo 
Per  me  faire  un  jhipou  de  fusto. 
'  J'entends  le  menuisier  qui  frappe  pour  me 
faire  un  jupon  de  bois. 

De  fuêta,  les  Latins  ont  fait  fuetie^  bâton. 

De  fuetUy  par  apoc.  fuit;  d'où  :  Fust^ 
FustUi  Futi-agey  Fuit-alha,  Ftul-ah'a, 
En-fuit,  Fuft-arta,  FusHta,  Fuet^geaire, 
Fuit-egear^  Fust-egeat,  Fust-et^  Fueti-ar^ 
Fuit'ier,  Fuet-iaire,  Fuet-ilha,  En-fush 
ar,  En-futi-at,  Af-futi-agi ,  Af-fusl-ar, 
Af'fuî,  Affut-ar,  Affut-at^  Af-fus-iaux , 
Fuis. 

.    De  fasta .  par  apoc.  de  t  et  suppr,  de  # , 
fut  :  d'où  :  Fui-aiha. 

De  fuiiii,  bâton,  on  a  fait  futtigatus,  d'où 

5ar  apoc.  Fustig,  Fustig-ar ,  Fustig-ai , 
'Ottrt,  FouU-ar  ,  FouU-al ,  FouU-ada  , 
Fouit-aire^  Fouit-a-dieou,  Fouita-fulheta, 
Fouita-paêtre  ,  Fouit-egear  ,  Fouit-u$a. 

FUST,  s.  m.  vl.  rofTA.  FuU,  cal.  Fuste, 
esp.  port.  Fusto,  ilal.  Le  bois,  bois  brut, 
arbre  ,  tronc  d'arbre ,  morceau  de  bois  , 
manche  de  lance ,  perche  ,  bûche ,  bâton  , 
piège  ,  panneau  ;  fig.  lance.  V.  Fusta, 

Ety.  du  lat.  fuslis ,  fustum ,  du  celt.  /tut, 
ra.  s.  V.  Fuêt,  R. 

La$  traui  d*aquel  palkaye  son  d'un  f^$t 
que  es  apellat  sedre ,  vl.  I.«s  poutres  de  ce 
palais  sont  d'un  bois  qui  est  appelé  cèdre. 

Fuit  de  cetim,  soes  tandel,  bois  de  santal. 

roST,  s.  m.  vl.  Tonneau,  barrique  ;  vais- 
seau, navire. 

Êly.  de  Fu#(,  V.  c.  R. 

FUSTA ,  s.  f.  vl.  Fusta,  basse  lat.  Fusta, 
cat.  Pour  bois.  V.  Fusl,  R.  futaille,  barque. 

FII0TA,  s.  f.  (fùalc);  iww«iu 


FDS 

SMMMA  ,  «mAo,  raA«M.  FuHa ,  cat  esp.  port, 
ital.  Fuetum,  basse  lat.  Poutre ,  grosse  pièce 
de  bois ,  qui  sert  à  soutenir  les  solives  ou  les 
planches  d'un  plancher,  le  tablier  d'un  pont, 
ete. ,  on  le  dit  aussi  d'une  grosse  bâche , 
d'une  futaille ,  de  la  taille,  du  torse  ou  de  la 
stature  du  corps. 

Éty.  V.  FuH,  R. 

FU8TAGB ,  s.  m.  (fiistàdgé).  dl.  Maga- 
sin de  bois  de  charpente  et  de  menuiserie; 
chantier  de  bois. 

Éty.  de/'u#l,  bois ,  et  de  âge.  Y.  Fu$t.  R. 

FU8TAI.HA,  s.  f.  ffustàille) ,  dl.  Boise- 
rie, V.Boi#a^;  pour  cbarpenterie.  V.  Ftu- 
taria. 

Ëty .  de  /kf  I,  bois  •  et  de  alha ,  tout  le  bois, 
toute  sorte  de  bois.  V.  Fust,  R. 

FOBTAUA.  s.  f.  vl.  Ustensiles  de  bois , 
boiserie.  V.  Fust,  R. 

FD8TAN ,  s.  m.  vl.  Bois  de  charpente. 
V.  Fust.  R. 

FD8TANI ,  S.  f.  (fustâni)  ;  Fuetëo ,  port. 
Fustanif  cat.  Fustan ,  esp.  Fustagno,  ital. 
Futaine,  étoffe  de  fil  et  de  coton ,  qui  parait 
comme  piquée  d'un  côté. 

Êty.du  celtique  fustain. 

Dérivé  :  Fustaf^er. 

V.  Ducange,  t.  3.  fol.  766. 

FU8TANIER,  S.  m.  (fusUnié),  dl.  Tis- 
seur de  couvertures  de  laine,  de  futaine. 

Éty.  de  fustani  et  de  ter.  Y.  Fwlani ,  R. 

FDSTAB,  V.  a,  vl.  Raccommoder,  radou- 
ber. Y.  Fu#(,  R. 

FOSTARIA,  S.  f.  (fusUrie);  «vstaua, 
fosTABn.  Fusterie,  anc.  cat.  Fuetaria,  basse 
lat.  Charpenterie,  l'art  du  charpentier,  le 
corps  des  charpentiers. 

Ety.  de  fust.  bois,  et  de  aria ,  tout  ce  qui 
concerne  le  bois.  Y.  Fust,  R. 

Un  faubourg  de  Beziers,  porte  ce  nom. 

F08TAT,  AD4,  adj.  et  p.  vl.  Raccom- 
modé, radoubé.  Y.  Fust,  R. 

FU8TEE,  s.  m.  anc  béam.  Menuisier. 
Y.  Fustier  et  Fu$t,  R. 

FUSTEGAR,  vl.  Y.  Fustigar  ti  Fust , 
Rad. 

FU8TEOEAIRE,  S.  m.  (fustedjâiré); 
rofTiAws.  Celui  qui  travaille  ((u  bois  pour 
s'amuser ,  qui  fait  le  menuisier  pour  un  mo- 
ment. 

Ëty.  de  fusta ,  bois ,  et  de  la  term.  act. 
agere,  qui  travaille  sur  le  bois.  Y.  Fust,  R. 

FOSTEGBAR ,  V.  a.  (  fustedjà  )  ;  roiriAK , 
cHAPvaBAB.  Couper  ou  travailler  du  bois  pour 
s'amuser,  faire  le  menuisier  pour  se  distraire. 

Éty.  V.  Fustegeaire  eiFust,  R. 

FU9TET ,  s.  m*  (fusté),  di.  Une  cuiller  de 
bois.  Sauv. 

Éty.  de  fusUt,  petit  bois.  Y.  Fust,  R. 

FII8TET  ,  s.  m.  (fusté):  baiua  ma  boa. 
Fustete,  port.  esp.  Fustet,  Rhus  cotinus,  Lin. 
arbrisseau  de  la  fam.  des  Térébinlhacées, 
très-commun  sur  les  coteaux  de  la  Haute- 
Prov.  V.  Car.  Cotinus  coriaria.  p.  132. 

Éty.  FusUt,  dira,  de  fusta,  petit  bois,  petjt 
arbre.  V.  Fu«£,  R. 

Le  bois  du  fustet  contient  une  matière 
colorante  dont  on  se  sert  avec  avantage,  pour 
donner  aux  étoffes  déjà  teintes ,  une  nuance 
de  jaune  orangé,  et  son  écorce  est  employée 
par  les  tanneurs,  au  lieu  du  sumac.  Cet  arbris- 
seau se  fait  remarquer  en  automne ,  par  la 


FUS 

rongeur  de  ses  feuilles  qui  coforanl  qiMlqQe- 
fois  agréablement  les  coteaux. 

Ses  feuilles  desséchées  pour  Tosage  des 
tanneurs,  se  nomment  roue. 

FOSTETA ,  s.  f.  (fustéte).  Dim.  de  fiula, 
petite  poutre,  Y.  Fust,  R. 

FU8TIAIRE,  s.  m.  (fustiâlre),  Contr.  de 
Fustegeaire,  v.c.  m.  et  Fust,  R. 

FUSTIAR ,  V.  a.  (fàstià).  Contr.  de  Fui- 
tegear,  v.  c.  m.  et  Fuet.  R. 

FOSTIBIILAR,  v.  a.  (fustibulà)  ;  *mi-> 
Bo&As.  Affecter ,  chagriner ,  donner  de  la 
tablature. 

FU8TIBII,  s.  m.  (fustié);  Fueter,  cat. 
fii«t«Ho, esp.  Fttslmu#,  basse  lat.  Menoi- 
sier ,  charpentier,  artisan  qui  travaille  le  gros 
bois  ;  tonnelier. 

Éty.  de  fusta  et  de  la  term.  moft.  imr.  V. 
Fust,  R. 

FU8TIGAR,  V.  a.  (fàsligâ);  rotnuMu 
Fustigar,  cat.  esp.  port.  FrusUire^  ital. 
Fustiger,  battre,  frappera  coups  defonet. 

Éty.  de  fustis,  bâtoq,  et  de  or.  Y.  Fust, 
Rad. 

FU8TIGAT,  ADA.adj.  wwwÈomtkr. Fu9* 
Ugado,  port.  Fustigé,  ée. 

Éty.  du  lat.  fustigatus.  Y.  Fusi,  R. 

ruSTILHA,  s.f.  (fusUlle).  Cheville? 

iVoun  lia  res  que  tengo  fustillo 
Yeu  me  courbe  coumouno  billo. 
Le  Sage. 

FU8TIM,  s.  m.  vl.  Bois  odoriférant.  Y. 
Fute.R. 

FU8TOUN ,  Y.  Festoun. 

FDSTOUNAR,  Y.  Festounar. 

FU8Tirr,s.  m.  vl.  Bûche ,  morceau  dt 
bois.  V.  Fust,  R. 

POT 

FUT,  rof,  sous-radical  pris  du  latin  fk- 
tum,  vase  avec  lequel  on  versait  de  l'eaa 
froide  dans  la  marmite,  pour  en  arrêter  les 
bouillons,  ou  pour  les  diminuer,  dont  le 
radical  peut  venir  de  fundo;  d'où  :  future, 
verser  de  l'eau  froide  dans  la  marmite ,  pour 
ep  arrêter  les  bouillons  :  refutare ,  réfuter , 
réprimer.  Bondil.  Future,  a  signifié  aussi 
reprendre, réfuter:  Re-fut,  Refut-ar^  Ae- 
fut-at,  Re-fut-ation:  Re-fud-ar,  Re-fuda^ 
men,  Re-fuid-ar,  Refud-at,  Re-fuus^Re- 
fus-ar ,  Re-fus-aire,  Re-fus-at. 

FUT ,  M.  Bergeyret ,  emploie  ce  temps  du 
verbe  être,  qui  est  français,  au  lieu  de  fouguet. 

FUTA,  s.  f.  (fùte),  dg.  Fuite,  fin. 

Et  noum  benèn  qu'à  la  futo  deljour. 
Jasmin. 

FOTADA,  s.  f.  (futàde).  FuUie,  forèl 
composée  de  grands  arbres.  Gare. 

FUTHALA,  s.  f.  (fuUille);  iamA.wwnj^ 
rvTAïA.  FttftoiUta, basse  lat.  Futaille,  noaa 
générique  des  tonneaux ,  pipes ,  barriques, 
tierçons  et  autres  vaisseaux  en  bois,  destinés 
k  contenir  du  vin  ou  d'autres  liqueurs. 

Êty.  de  fut,  bois,  et  de  la  term.  alha,  tous 
les  vaaes  de  bois.  Y .  FuH  et  Fut,  R. 

Les  ouvriers  nomment  : 

FUTAILLE  MONTÉE,  «.Ile  q«1  «i  rrfl«#. 

FUTAILLE  EN  BOTTE.   edU   t^  »'wt  pM  «Mor« 


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FUT 

Diegène-Laërce,di(  gae  rinventeiir  des 
futailles  s'appelait  Pseosippe. 

On  trouve  des  figures  de  tonneaux  sur  des 
iionuments  tris-andens. 

PDTAS  A,  expr.  adv.  (à  fùlas),  dg.  Par 
foisf 

Qui  Vennemih  futos 
Zouspren  per  de  gtam  l 
Jasmin. 

rOTOR,8.ni.  (futur);  Fiiluro,  esp.ilal. 
port.  Ftilur.  cat.  Futur,  en  t.  de  grammaire, 
temps  à  Tenir,  l'opposé  du  passé. 

Éty.  du  lat.  futurui^  m.  s. 

nmiR,  ORA,  ad),  (futur,  ûre);  FicliirOj 
esp.  port.  îtal.  Ftilur,  cat.  FuUir ,  ure,  qui 
est  à  venir:  les  futurs  époux,  les  deux  per- 
sonnes qui  contractent  ensemble  pour  se 
marier  ensuile. 

FUTE ,  s.  vl.  Poutre.  V.  FiMfa  et  Fiwf , 
Rad^ 

FUTE ,  vl.  pour  f^ngt ,  il  fuît. 


FOV 


FDVELA ,  S.  f.  (fuvèle).  V.  i4frenadoiir. 

FUVEXiA ,  s.  f .  Petit  anneau  en  fer ,  fixé 
\  un  mur  pour  y  attacher  les  bêtes  de  somme. 
On  le  dit  aussi  de  la  porte  d'une  agrafe, 
y.ifal^eto. 

Ëty.  du  lat.  /Idulo. 

FDVIBliA ,  s.  f.  vl.  rovBLLA.  Agrafe. 

Ëty  du  lat.  Pmla. 

FUT 

FUTAIID,  S.  et  adj.  (fuyàr);  Fugiào^ 
port.  Fuyard ,  qui  fuit  ;  soldat  qui  quitte  son 
corps  après  un  combat  désavantageux. 

Ety.  du  grec  <puY<ikc  (pfaugas) ,  fugitif,  dé- 
serteur ,  ou  du  lat.  fkgere.  V.  Fug ,  R. 

FDTET  ,  S.  m.  vl.  Fusil,  y.  FuHw. 
Suppl.  k  Pellas. 


FUZ  303 

FOZ 

rra ,  vl.  n  ou  elle  fuit. 

FDZAN  y  s.  m.  vl.  mf  amb.  Fusaiu. 

J^tm  albre  e'om  fuzan  aptUa ,  o  eohyûui. 
Deudes  de  Prades. 

D'un  arbre  qu'on  appelle  fusain  ou  gut- 
wmiUêt ,  bonnet  de  prêtre. 

FUZER,  V.  n.  rmeni.  Fuser,  fuir  éviter. 
y.Fug.R. 

FOZEL ,  Jasm.  dg.  Fuseau.  V.  Fus 

FUZIO,vl.  V.  Fu#îonetFotmil,R. 2. 

FT 

FT ,  s.  m.  Fi ,  ladrerie  apparente  des  ani- 
maux. Gare. 

F¥L 

FTLL ,  S.  m.  Fils.  V.  FtOM  et  FUh. 


La  Lettre  F  •ontSent  5,130  Mott  o«  Artîolet. 


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G 


Ix,  8.  m.  (dgé).  Le  G,  est  la  septième  lettre 
de  l'alphabet  et  la  cinquième  des  consoDnes , 
V.  la  Grammaire,  pour  sa  pronoociation  pi 
son  orthographe, 

Od  dislingue  dans  un  G ,  trois  parties ,  la 
tète,  le  corps  et  la  queue. 

Les  Romains  n'avaient  point  cette  lettuB 
avant  la  première  guerre  punique,  264  ans, 
avant  ].•€.  C'est  Carviliiis ,  qui  distingua  le 
6  du  G»  d'après  Terentius  Scaurus. 

OA 

aA,s.  m.  d.  basiim.  Gaffe,  V.  Gaf; pour 
Guet,  V.  c.  m. 
GA  ,  S.  m.  vl.  Gué  derivij^.  V.  G<i^fa* 
GA ,  s.  f.  vl.  Cavale. 
GA ,  Pour  chat.  V.  Calf 

aA4 

GAAIlf, 
OAAINO,  et 

OAANB,vl.  V.  Gaxanh. 
GAANlADOIi,s.m.  vl.  Cultivateur. 
fitj.  de  la  basse  lat.  gaagnaginm ,  mé^i- 
rie»  terre  labourable. 

Fms  puirii  no  val  ren  à  gaaniador. 

Beda. 
aAÂNïÂRp  vl.  V.  GazarihartiOagnar. 

OAB 

ÔAB ,  radical  pris  de  la  basse  latinité  gah- 
halinat  plaisanterie,  raillerie,  moquerie;  d'où 
Iltal,  gabha  et  gabbare,  se  moquer,  trom(>er, 
mots  dérivés  du  latip  caviUa ,  plaisanterie , 
raillerie,  moquerie,  chicane. 

De  gabbatina,  par  apoc.  ^a&;d'où  :  Gah, 
Gab-adoTt  Gab-aire^  Gaba-moundi ,  Gab- 
ar,  Gab-at^Gab-ar-ey,  Gab-egeaire ,  Gab- 
epear,  Gab-ei,  Gab-gia^  Gab-ier,  Gab-itat, 
Gab4et,  Gap,  Guab-àire,  Guàb-ar. 

GAB ,  s.  m.  vl.  Bruit,  trouble ,  sédition, 
raillerie. 

Éty.  delà  basse  lat.  gabhatina.  Y.  Gab, 
Rad. 

GAB,  s.  m.  vl.  oAr,ooAB.  Gab,  SUC.  cal. 
Gabo,  port.  Gabbo,  iui.  Plaisanterie,  raille- 
rie, moquerie ,  hâblerie ,  jactance,  tromperie. 

Éty.  du  lat.  eavilla.  V.  Gab,  R. 

Oa6o,  en  portugais,  signifie  louange,  éloge. 

GABACH,  AGHA,  adj.  (gabach ,  àche) , 
d1.  «AVAca.  Grossier,  rustre,  montagnard.  V. 
Gavot. 

Éty.  du  lat.^a6alift,  du  gevaudan  mon- 
tagnard. 

GABACHOUN  ,s.  m.  (gabatchôu)  ;  oama- 
caoo.  Nom  qu'on  donne,  au  mauvis,  à  Mont- 
pellier. V.  Tourde-tiblaire. 

GABADORi  S.  m.  vl.  QAMMMmm,  WAMMamm, 


GAB 

Gabador^  anc.  cat.  port.  Gabbator^  îtal. 
Railleur,  farceur,  moqueur,  hâbleur,  pré- 
somptueux ;  adj.  faux,  trompeur.  V.  Gab,  R. 

GABAIRE,  S.  vl.  Railleur.  V.  Gabador 
tt  Gab, R. 

GABAVOUNDI,  s.  m.  (  gabaméoBtS  ). 
AUrape ,  tromperie.  Ach.  V.  Gab,  R. 

GABAR,  V.  a.  et  n.  vl.  oAnYAs.  Gabar , 
anc.  cat.  port.  Gabbare,  ital.  Railler,  plai- 
santer , hâbler ,  se  moquer;  faire  du  bruit; 
d'oi!l  Bagapra,  v,  c,  m.  vanter,  célébrer; 
tromper,  frauder,  en  faire  accroire,  V.  Gab, 
Rad.  rabattre  le  gibier.  Cast. 

GABARET,  S.  m.  (gabarèl),  dg.  Galant. 
V.  Gabf  R. 

Dii  doun,  ton  gabarey  fa  vas  mey  houlut, 
^^  fiyfi^  demi-lotir,  Va  bouiadi  oou  rebut. 
Verdierp 

GABARIA ,  8.  f.  ovASAniA»  vl.  Hâblerie» 
moquerie,  raillerie.  V.  Gab,  R. 

GABARIT,  s.  m.  (  gabari  )  ;  motobu. 
Gabari  ou  gabarit»  modèle  des  pièces  de 
charpente  qui  doivent  entrer  dans  la  cons- 
truction d'un  vaisseau.  V.  Gabarra. 

GABARRA ,  S.  f.  (gabàrre)  ;  (kibarra , 
esp.  cat.  Gabare,  ital.  Gabare,  petit  bâtiment, 
large  et  plat,  particulièrement  destiné  à 
charger  et  à  décharger  les  vaisseaux. 

Éty.  du  lat.  cabarus.  bateau,  ou  de  eara- 
&ii«,par  transposition  de  lettres. 

Dérivés  :  uabarr-ot, 

GABARRIER,s.  m.(gabarriè).  Gabafier, 
conducteur  de  gabare. 

GABARROT,  S.  m.  (gabarrô),  dg.  Ba- 
teau. V.  BaUou, 

Éty.  Dim.  de  Gabarra,  v.  c.  m. 

GABART,  s.  m.  (gabàrt).  Nom  des  aphtes, 
à  Toulouse.  V. 

GABAT,  ADA,  adj.  et  p.  (gabà ,  àde). 
Trompé,  ée. 

Noun  H  Asti,  non  serai  gabat.  Prov. 

V.  Gab,  R. 

GABB,  s.  m.  anc.  béam.  Gué. 

À  gabe  petit  très  ardUz  :  à  gabe  gros ,  si 
ha  besonh  dus  naulas  ^  quoate  ardits.  Fors 
et  Cost.  de  Béam.  Rubnca  de  péages,  Art.  13. 

GABBDAR,  v.  a.  (gabedà),  d.  béam. 
Donner  des  soins,  soigner. 

GABEGEAIRE,  s.  m.  (gabedjâîre).  Per- 
sonne qui  menace  quelqu'un.  Gare.  V.  Gab, 
Rad. 

GABEGBAR,  v.  a.  (gabedgeâ).  Menacer 
quelqu'un ,  projeter  d'abattre  ou  de  détruire 
quelque  chose.  Gar.  Y.  Gab,  R. 

GABBI,s. m.vl.  Plaisanterie, moquerie, 
action  ou  propos  pour  faire  rire;  gaxouille- 
ment.  V.  Gab,  R. 

GABEL,  s.  m.  (gabèl),  dl. Gobelet,  verre. 
V.  GoubeUttiCup,ïi. 

0  dUm  !  qu'as  per  trône  una  bouta , 

Per  septre  un  gabel  à  la  man. 

A  Rigaud. 


GAB 

GABEL,  ELA,  8.  (gabil,  èle),  dl.  Uù* 
javelle  de  blé.  V.  Gavel,  R. 

Gabel  dHsserments ,  Douj.  javelle  dt  sar- 
ments. 

GABELA,  S.  f.  vl.  «ASBUA.  GàbeUa,  iUU 
port.  cat.  Gabela,  esp.  Gabelle,  impét.  Y. 
GabeU. 

GABELA,  s.  f.  (gabèle);  «asbla.  fia* 
bella ,  cat.  port.  ital.  Uabela ,  ^p.  Gabelle  « 
impôt  que  le  gouvernement  levait  sur  le  sel., 
grenier  où  on  l'enfermait. 

Êty.  du  saxon  gabel  et  gapel,  tribut ,  ou 
de  l'hébreu  gab  ou  gabbala,  présent,  tribut 

L'impôt  sur  le  sel  existait  déjà  chex  let 
Romains  ;  on  prétend  qu'il  ne  commença , 
en  France,  que  sous  Philippe- le-Bel ,  en 
1286,  d'autres  disent  en  1342,  et  même  sous 
Philippe-de-Vallois,  d'après  le  passage  suivant 
tiré  d'un  ancien  manuscrit ,  et  rapporté  dans 
l'Essai  Historique  sur  les  États  de  la  Province 
de  Languedoc  : 

«  Ed  ce  même  an ,  1342 ,  mit  le  roi  une 
exaction  au  sel ,  laquelle  est  appelée  gabeUe, 
dont  le  roi  acquit  l'indignation  et  malgrace 
des  grands  comme  des  petits ,  et  de  tout  le 
peuple.  » 

Il  est  rependant  parlé  de  la  gabelle  dans 
les  privilèges  que  donna  saint  Louis  ï  la 
ville  d'Aiguës- Mortes,  en  1246. 

GABELADOR  ,  S.  m.  vl.  •^auxAin. 
Gàbelot,  cat.  Gabelliere ,  ital.  Gabeleur, 
employé  de  la  gabelle. 

GABELAGI,  s.  m.  (gabeladji)  ;  oassums. 
Gabelage,  séjour  du  sel  dans  le  grenier; 
impôt  sur  le  sel.  Gare. 

GABELAIRE,  vl.  Y.  Gabellador. 

GABEIâAR,  V.  a.  (gabela).  Gabeler,  faire 
sécher  du  sel  dans  le  grenier.  Gare. 

GABELAT ,  8.  m.  (gabela),  dg.  Javelle, 
gerbe  de  blé  non  encore  liée.  Y.  Garba. 

GABELUR,  s.  m.  (gabelùr).  Gabelenr, 
employé  dans  la  gabelle.  Gare. 

GABEN ,  s.  m.  (gabén),  dg.  Le  soc  de  la 
charme.  Y.  Relha, 

GABER ,  v.  a.  et  n.  vl.  Contenir  et  être 
contenu.  Y.  Chaber, 

GABETAR ,  vl.  Y.  Gabar  et  Gab,  R. 

GABGIA ,  S.  f.  (gabgle)  ;  Gabegie,  es- 
croquerie. 

Éty.  de  rital.  gabbo,  rase,  et  de  hugia  , 
mensonge.  Nodier.  Y.  Gab ,  R. 

GABI ,  s.  f.  (gabi)  ;  «bbia,  oabia  ,  cassa, 
jABiA,  JOKOT9T.  Gobla,  cat.  Gabbia,  ital. 
Cage ,  logette  à  jour  pour  y  tenir  de  petits 
animaux  et  particulièrement  des  oiseaux. 

Éty.  de  l'ital.  cabota, le  même.  Y.  Cav,  R. 

On  nomme  ^a6ûr,  celui  qui  fait  ou  vend 
des  cages. 

Dans  une  cage  on  nomme  * 

RABAT ,  1«  immm  on  1«  «oit. 
PERCHOIRS  <m  JVCHOIRS ,  Im  I 
dMMU  M  jucktat.  V.  ^jmtmJhmr 

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GâB 


MAKGCOIRE  ,  AUGET.  V. 
BARREAU,  y.  BammM, 
ABREUVOIR.  V.  Bt^mdour. 


Mutgea^our, 


On 


ËGRENOIRC  «  «M  ptihe  oag*  qtU  n'a  A'mtn  porM  qm 

qNelqooi  bâloot  qu'on  lave. 
MUE ,  oM  cage  ilaiu  laqaaUa  os  tknt  àm  poalcu  pour 

les  engraiMer. 
JtilCHOIR  ou  CABANE  ,  une  groua  eig«  pour  j  tairt 

niclwr  la*  oiseaux. 

Oahi  de  eauaire  au  filet ,  égrenoire. 

Gabi  per  faire  nkhar ,  oichoir. 

Gabi  deiê poulets f  bourriche,  mue. 

Gabi  d*enfafU ,  roulelte  d'enfaot. 

Gabi  de  manechau ,  travail. 

Gabi  d*un  mât,  hune. 

GABI,  6.  m.  Bourriche,  espèce  de  panier 
long,  dont  on  se  sert  pour  transporter  du  gi- 
bier, de  la  volaille,  du  poisson,  etc.  V.  Cav, 
Rad. 

GABI,  8.  m.  Gavia^esp.  Gavea,  port. 
Hune ,  guérite  on  cage  de  bois  qui  est  an 
haut  des  mâts,  dans  laquelle  se  tiennent  un 
ou  plusieurs  matelots. 

Ély.  de  -^àSiç  (gabis),  qui  en  grec,  comme 
en  hébreu,  signifie  élévation,  hauteur,  lieu 
élevé,  ou  du  lat.  eavea,  cage.  V.  Cav,  R. 

GABI ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne ,  à  Berre, 
^  différentes  espèces  de  goëlands ,  et  parti - 
cniièrement  au  cendré  et  au  noir.  V.  Gabian, 

GABI-PB-MAiiscnàii,  s.  f.  (gâbi-dé-manet- 
chàou)  ;  PBiTBUH.  Travail ,  espèce  de  cage 
en  charpente  où  Ton  enferme  un  cheval  vi- 
cieui  pour  le  ferrer. 

Dans  le  travail  on  nomme  : 

CHARPENTE,  la  cadre  Corme  par  des  grawee  pléocs  de 

bui*. 
MAINS ,  les  t»rre«  de  ier  eerrant  à  lever  lee  pied*  da< 

bcetianz. 
SOUS.PENTE8  ,  l'eeeemblega  dee  eoerroies  dont  on  le 

•art  pour  Sxer  Taolnial. 
COUSSINET ,  la  oouMin  qu'on  plaoe  pour  ampdchci  que 

le  cheval  ne  m  blesw. 

GABI-M-TiHA,  8.  f.  (gàbî-de-tîne)  ;  «iabia- 
on-TMA,  dl.  Fouloire  d'une  cuve  à  fouler  la 
vendange;  grillage  de  bois  placé  au-dessus 
de  cette  espèce  de  cuve.  Sauv. 

GABIA,  dl.  et  m.  Gage.  V.  (i^ofti  et  67av, 
Rad. 

GABIADA,  S.  f.  (gabiàde).  Cagée ,  tous 
les  oiseaux  qui  sont  dans  une  cage  ;  plein 
une  cage,  et  iron.  plein  une  prison. 

Ëtj.  de  gabi  et  de  ada,  cage  pleine.  V. 
Cav ,  R. 

GABIAN  ,  s.  m.  (gabiân)  ;  gabi.  Gavia, 
esp.  Gaivâo,  port.   Gabbiano ,  ital.  Nom 

Su'on  donne ,  à  plusieurs  espèces  d'oiseaux 
u  genre  Larus,  de  Lin.  qui  comprend  les 
goëlands  et  les  mouettes,  de  Tordre  des  Pal- 
mipèdes et  de  la  fam.  des  Loogipennes  ou 
Maçroptères  (à  longues  ailes). 

£ty.  du  lat.  captant ,  de  eapere,  prendre. 
V.  Cap,R.  2. 

GABIAN,  s.  m.  (gabiân);  oapiau ,  vansit 
lA.  Gabelou ,  terme  de  dénigrement  par  le- 
quel on  désigne  les  employés  des  fermes , 
les  gendarmes  et  les  commis  des  contributions 
indirectes;  on  le  dit  aussi  pour  voleur. 

Ély.  Probablement  du  lat.  eapiam ,  je 
prendrai ,  de  eapere,  V.  Cap,  R.  2. 

GABIAN  ,  s.  m.  En  terme  de  maçon, 
mortier  dont  la  chaux  n'a  pas  été  bien  délayée 

TOM.   !!• 


GAB 

et  qui  en  laisse  voir  encore  des  morceaux 
entiers. 

GABIAN, s. m.  Espèce  de  pétrole  liquide 
qui  découle  d'une  roche  près  deBéziers. 

GABIAN ,  s.  m.  oabi.  Goéland  à  mantean 
gris  ou  goëland  cendré,  Larus  glaucus,  G  m. 
blanc,  dos  et  ailes  grises,  plumes  des  ailes 
blanches  au  bout,  bec  jaune,  safrané  à  sa 
base. 

Goëland  à  manteau  bleu ,  Larus  argenta- 
tusy  Brunn.  blanc,  le  cou  et  la  télo  avec  des 
stries  cendrées;  bec  jaune  avec  une  tâche 
fauve. 

Bourgmestre  ou  goëland  à  manteau  gris- 
brun,  Lurus  fuseus,  Brun,  blanc,  dos  brun, 
pieds  jaunes. 

Goëland  noir,  Larus  marinas.  Lin.  blanc, 
dos  noir,  pieds  d'un  incarnat  pâle. 

GABIAN ,  Est  le  nom  qu'on  donne,  à 
Avignon ,  aux  mêmes  oiseaux,  qu'on  nomme 
ailleurs  Gafeta,  v.  c.  m.  La  Stema  minuta, 
Gm.  y  porte  aussi  le  nom  de  gabian.  Voy. 
Tregede, 

GABIAN-GR08,  s.  m.  Nom  que  porte, 
dans  le  déparlement  des  Bouches-du- Rhône, 
le  pétrel  cendré  ou  puffin ,  Procellaria  puf- 
finus.  Lin.  oiseau  de  Tordre  des  Palmipèdes 
et  de  la  famille  des  Longipennes. 

GABIAN  MUGIUERA  ,  8.  m.  Nom 
nicéen  de  la  mouette  d'hiver,  Larus  hyber- 
nus.  Lin.  Gm.  p.  5%,  de  la  même  famille  que 
les  précédents. 

GABIAN OI«A,  s.  f.  (gabianôle);  gabiota, 
miKT,  oArsTA.  Nom  qu'on  donne,  aux  envi- 
rons de  Montpellier,  à  (|uelque8  grandes 
mouettes ,  et  plus  particulièrement  à  la 
mouette  rieuse ,  Larus  ridibundus.  Voy. 
Fumet,  4. 

GABIER,  s.  m.  vl.  Imposition,  tribut. 

GABIER,  s.  m.  (gabié)  ;  Gabbiercy  ilal. 
Gaviero,  esp.  Gabier,  cal.  Gabier,  matelot 
qui  est  sur  la  hune  et  qui  fait  le  guet  pendant 
son  quart. 

Ëty.  de  gabi,  hune,  et  de  la  term.  ier,  qui 
est  occupé  à  la  hune.  V.  Cav,  R. 

GABIER,  adj.  vl.  Faox,  moqueur,  trom- 
peur ;  vantard,  fanfaron.  V.  Gab,  R. 

GABIETA.  s.  f.  (gabiéte).  Nom  artésien 
de  la  grande  hirondelle  de  mer.  V.  Roun- 
douleta  et  Cap .  R.  2. 

GABIETA,  8.  f.  oAB'OoiiA.  Gabieta,  cal. 
Gabietla,  ital.  Petite  cage. 

Ëty. de  gabi  et  du  diin.  eta. 

GABILAT,  s.  m.  (gabilà),  d.  béarn.  Un 
bon  vivant,  un  réjoui.  V.  Gab,  R. 

GABIN,  s.  n^.  (gabïn).  Flaque,  petite  mare 
d'eau  croupissante.  V.  Negadis,  Lona,  Bâ- 
cha et  Çav,  R.  Dans  le  d.  de  Berce,  ce  mot. 
indique  seulement  l'humidité  constante  du 
terrain. 

GABINET  ,  s.  m.  (  gabiné  )  ;  cabubt. 
Cabinet,  cal.  Gabinetto ,  ital.  Gabinelp,  esp. 
port.  Cabinet,  pièce  d'un  appartement,  desti- 
née h  l'élude,  à  la  retraite,  ou  dans  laquelle 
on  traite  d'affaires  particulières;  on  le  dit 
aussi  des  petites  pièces  où  Ton  serre  diffé- 
rentes choses  précieuses,  comme  meubles, 
livres,  tableaux,  médailles,  collections  d'his- 
toire naturelle  ou  d'anli^uités.  En  parlant 
des  princes,  ce  mot  signifie  la  même  chose 
que  conseil  particulier. 

Ëty.  de  la  basse  Ut.  cavin^tum,  dim.  de 


GAB 


305 


eavinum,  dim.  de  eavum,  cavité,  enfonce- 
ment. Mén.  V.  Cav,  R. 

GABINOIA ,  8.  f.  (gabinôïe), 

GABINORA,  s.  f.  (gabinôre) , 

GABINORI ,  (gabinôri)  et 

GABINORUM  ,  8.  m.  (  gabinorùm  ). 
Petit  cabinet,  petite  prison  :  iffUre  en  gabi- 
norum,  mettre  en  prison.  Y.  Cav,  R. 

GABINOU8,OUSA,  ODA,  a^j.  (gabi- 
nous ,  6use ,  eue) ,  d.  de  Berre.  Uumide , 
terrain  sujet  à  l'humidité. 

Ety.  de  gabin  et  de  ous. 

GABIOLA,  s.  f.  (gabiéle);  Gaiola,  port. 
Dim.  de  |^a5ta,cage,  petite  cage»  petite 
prison. 

Ëty.  de  gabi  et  de  ola,  ou  du  lat.  eaveola. 
V.  Cav,  R. 

GABION,  8.  m.  (gable-n),  et  impr. 
oABiEB.  Gabbione,\ia\.  Gavton, esp.  Gabion, 
grand  panier  conique ,  que  l'on  remplit  de 
pierres,  pour  servir  de  digue,  ou  pour  se 
mettre  à  l'abri  du  feu  de  l'ennemi.  V.  Ba- 
nasta  et  Cav,  R. 

GABIOTA ,  8.  f.  (gabiôte).  Nom  qu'on 
donne  ,  ii  Berre ,  aux  petites  ou  jeunes 
mouettes.  V.  Gabian  et  Gabianola. 

GABIOUIeA ,  s.  f.  (gabiéule).  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  Languedoc,  selon  M.  d'An- 
selme ,  à  la  brunette  de  Buffon,  qui  est  selon 
les  uns,  le  Scolopax  pusiUa ,  Lin.  et  selon 
d'autres,  la  Tringa  alpina,  Lin.  Tringa  va- 
riabilis,  Meyer,  oiseau  de  l'ordre  des  Ëchas- 
siers  et  de  la  famille  des  Ténuirostres^ 

Ëty.  Dim.  de  gabian.  V.  Cap,  R.2. 

GABLET,  adj.  et  p.  vl.  Moqué.  V.  Gab , 
Rad. 

GABOR,  8.  m.  vl.  «ABoo.  Vapeur,  cha- 
leur, tourbillon. 

Ëly.  du  lat.  vapor ,  par  le  changement  du 
V  en  g,  V.  Vapour,  R. 

GABOT  ,  s.  m.  vl.  «ABovz.  Chabot , 
poisson.  V.  Cap,  R. 

GABOU  ,  s.  m.  (  gàbou  )  ,  dl.  Vapeur 
chaude.  V.  Gabor  ei  Ta  four» 

GABODTOUN  ,  s.  m.  (  gaboutôun  ). 
Bouge,  boudoir.  Cast. 

GABRAR,  V.  a.  (gabrà).  Cocher,  couvrir 
la  dinde.  Cast. 

Ëly.  de  gabre eide  ar. 

GABRB,  s.  m.  (gàbré)  ;  bib9ab  ,  boomui. 
Coq-d'Inde,  le  dindon  ou  mâle  delà  dinde; 
dans  le  Languedoc  et  pays  circonvoisins  ;  on 
donne  aussi  le  nom  de  ^a&re,  aux  vieux 
mâles  des  perdrix;  6g.  ûlle  effrontée,  gar- 
çonnière. 

Ëly.  du  syriaque  gober  ^  virUis,  selon 
Sauvage. 

GABUEL  ,  nom  d'homme  (  gabrièl  )  ; 
BABBiBoo.  Gabriello  ,  ital.  Gabriel ,  esp. 
Gabriel. 

Ély.  du  lat.  Gabriel,  nom  d'un  archange, 
dont  l'Ëglise  célèbre  la  fêle  le  26  mars  et  le  13 
juillet. 

GABRIEIXA,  nom  de  femme  (gabrièle]; 
Gabriella,  ital.  Gabrielle. 

Ëly.  de  Gabriel. 

GAG 

GAGH,  8.  m.  (gàtch).  Nom  que  porte, 
dans  le  Rouergue,  le  geai.  Y.  Gay» 


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306 


GAC 


OAGB,  yI.  SeDlinelle.  V.  Guet,  Gaita  et 
GaU,  R. 

GACHA»  8.  f.  (gàtche).  Gâche,  espèce 
d'anse  de  fer  dans  laquelle  eotre  le  pêne  d'une 
serrure.  Dans  un  sens  moins  restreint,  pièce 
de  fer  qui  sert  à  en  flxer  un  autre. 

Êty.  du  celt.  gaeoa,  clef. 

Les  gâches  ont  deux  branches  dont  les 
extrémités  portent  le  nom  de  scellement. 

OAGHA-mc ,  V.  Cacha- fuec. 

Éty.  de  gaehar,  regarder.etde /Uee  Je 
feu.  V.Gat^R. 

GACHAIS,  f.  ▼!.  Le  guet.  Y.  Guet;  pour 
sentinelle  et  vedette.  V.  Gaita 

Ély.  de  Gaehar,  v.  c.  m.  et  Gait,  R. 

Que  fana  gâcha  ni  haHio,  T.  de  1238, 
qu'il  fasse  vedette  ni  bastion. 

GACHA,  s.  f.  ?L  ovAciiA.  Gasxa,  ital.  V. 
Aga$$a, 

GA€»AIRE ,  s.  m.  (gatchàïré).  Gâcheur, 
celui  qui  gâche  le  plâtre;  fig.  mauvais  ou- 
vrier. Gare. 

GACHAR,  V.  a.  (gatchà).  Gâcher,  dé- 
tremper le  plâtre  dans  l'eau;  travailler  la 
terre  trop  humide  :  Gâcher  serré,  c'est  mettre 
du  plâtre  dans  l'eau  jusqu'à  ce  qu'elle  soit 
entièrement  absorbée  ;  ng.  gâter,  vendre  à 
vil  prix,  être  dans  l'embarras  :  Gâcher  lâche, 
mettre  peu  de  plâtre  dans  beaucoup  d'eau. 

Ety.  de  l'ail.  u;a##er, eau. 

On  nomme  : 


GACHEUR  ,  l'oimiM- qrf  gicb*. 

GACHAR,  V.  a.  ACAcuAM,  iwoachaa.  Re- 
garder avec  attention,  fixer  quelqu'un  ou 
quelque  chose,  faire  le  guet. 

Êty.  de  l'ail,  waeht,  guet,  regarder.  Voy. 
Gait,  R. 

GACHETA,  s.  f.  (gatebète).  Gâchette, 
pièce  de  fer  qui  se  place  sous  le  pêne  d'une 
serrure,  d'un  tour  et  demi ,  d'une  arme  k  feu. 
V.  Guinocha. 

GACHI,  adj.  et  p.  (g^hi),  d.  de  Barcel. 
Fatigué,  ée. 

GAOHIA,  s.  f.  (gàlchie);  «aita,  vl. 
Garde,  sentinelle. 

Éty .  de  gaeh  et  gaehar,  V.  Gait,  R . 

GACHIDA,  s.  f.  vl.  Guérite.  V.  Garita  et 
GaU,  R. 

GACHH. ,  s.  m.  (  gatchil  )  ;  «asiba  ,  vl. 
Une  guérite. 

Ëly.  De  gaehar.  regarder ,  faire  le  guet. 
V.  Ga«,R. 

GACHIS ,  s.  m.  rgatchis).  Gâchis ,  boue , 
bourbe ,  bourbier ,  ng.  embrouillement. 

GACHOUNS ,  s.  m.  pi.  dl.  (gatchoùns). 
V.  Agachouns  et  Gait ,  R. 

GACHOUS ,  OUSA,adj.  (gatchoûs,  ôuse). 
Boueux ,  euse  ;  humide.  Aub. 

GAD 

GADAFFA,  dg.  Tirtoir.  V.  Gaffa. 

GADAINGNAR,  v.  a.  vl.  Gagner,  pro- 
fiter. V.  Gagnar, 

Éty.  de  l'iUl.  guadagnare.  V.  Gagn ,  R. 

GADAL ,  ALA  ,  adj.  (gadàl ,  aie) .  d.  bas 
lim.  Gai,  jovial ,  qui  fait  plaisir.  V.  Gai. 

Êty.  du  lat.  gaudere.  V.  Gaud ,  R. 

GADAMA  ,  S.  f.  (gadâsse);  «oDAttA, 
d.  du  Rouergue.  Brouhaha,  brait  confus  que 


GAD 

font  plusieurs  personnesqui  parlent  k  la  fois. 

Êty.  de  gad  pour  ga%^d,  et  de  l'augm. 
a$$a ,  grande  joie  ,  joie  tumultueuse.  Voy. 
Gaud ,  R. 

GADAU ,  s.  dg.  ? 

Puch  que  eoumenci  per  nadau , 
De  Van  la  hetto  mes  gadau. 
D'Astros. 

GADI,  s.  m.  vl.  «A».  Testament  ;  trépas; 
volonté  dernière  :  Si  non  aguee  dtmat  ton 
gadi,  $0  Ci,  si  el  fos  mortt  ab  intestato.  Cod. 
\.Gag,ï\. 

GADOULHAR,  V.  n.  (çadouillà),  dm. 
oADooiAB.  Ce  que  fait  un  liquide  dans  un  vase 
qui  n'est  pas  bien  rempli,  lorsqu'on  l'agite. 
uadoulhar  dine  Vaigua  troubla ,  patrouiller. 

GADOUI«HAT,.ADA,  adj.  et  p.  (ga- 
douillà ,  àde);  gadoviat.  Agité ,  ée. 

GADOULHIER  ,  S.  m.   (  gadouillié  )  ; 

OAOVLBnm  ,    «ADOOnm  ,    OATOOUiA  ,     OATOVIA. 

lavoir ,  évier ,  lieu  d'une  cuisine  où  l'on 
lave  la  vaisselle.  V.  Aiguier. 

Éty.  de  gadoulhar  et  de  ter. 

GADODI«HOUN  ,  s.  m.  (çadouilléun)  ; 
ToosA,  CHABA.  Souillou  ,  destiué  à  lavcr  Ics 
ustensiles  de  cuisine. 

GADOUN .  s.  m.  (gadéun).  Pot ,  vase  de 
terre  vernisse,  pourvu  d'une  anse  dans  le- 
quel les  gens  du  peuple  portent  le  vin.  Avril. 
V.  Pechier. 

GADOUNEGEAR  ,  V.  n.  (godonedjà). 
Pinter,  chopiner.  Avril. 

GADOT ,  s.  m.  (gadot).  Nom  qu'on  donne, 
aux  environs  de  Toulouse,  au  Xanthium 
spinosum. 

GADRE  ,  LO  SAUT  DE  ,  vl.  Le  détroit 
de  Gibraltar. 

GAE 

GAER,T.  a.  (gaér).  dg.  Prendre.  Voy. 
Prendre. 

Gaery  une  eheyre,  Verdier ,  je  pris  une 
chaise. 

Êty.  de  gaffar ,  saisir.  V.  Gaff,  R. 

GAETAN ,  nom  d'homme ,  Gaetano ,  ital. 
Gayetano ,  esp.  Gaëtan. 

L'Eglise  honore  ce  saint  le  7  août. 

GAETRE,  dg.  Alt.  de  Gaire,  v.  c.  m. 

GAEZA ,  vl.  Gaesa ,  caL  anc.  V.  Gage- 
tat  et  Gaud ,  R. 

GAF 

GAF ,  Pour  gué ,  V.  Gaffa  et  Gaff,  R. 

GAF ,  dl.  Pour  gain ,  V.  Gaxan  et  Gagn , 
Rad. 

GAFAR ,  vl.  Accrocher ,  saisir ,  mordre. 
V.  Gaffar. 

GAFED ,  s.  m.  vl.  Gafes,  anc.  esp.  Lé- 
preux. 

GAFEI,  d.  lim.  (gofêî),  part.  Bouffet , 
V.  c.  m. 

G  AFP,  radical  qui  parait  être  dérivé  de 
gaff  gaffe ,  croc  ,  bâton  ou  perche  armée 
d'un  croc  ,  servant  à  saisir  ,  à  prendre. 
Ce  mot  est  formé,  par  onomatopée,  du  bruit 
que  font  les  gens  de  rivière  en  saisissant 
quelque  chose  ou  en  marchant  dans  Peau. 
Denma  le  fait  venir  de  l'Allem.  Wasser ,  eau. 
Gaf,  Gaff-a ,  Gaff-ar,  Gaffar- el,  Gaffar-ot, 
Gaff'Odu  ,  Gaff-tou  ,  Gaff-et,   Gapt-a, 


GAF 

A-gaff-ada  ,  A-gaff-ar,  Gaff-es ,  Deê^^ 
gaffar ,  Des-en^gaffeUar ,  Des-gaffar  ,  Ew- 
gaff-et-ar  ;  Gaff-oulh-ar ,  Gaffoulh-oun  , 
Gaff'Ur ,  GoA-ar  ,  (roA-of ,  Gaaoum^ar. 

GAFFA  ,  s.  f.  OA ,  «o ,  «Ar ,  «ai,  aasu^  * 
oAïA.  Guado ,  ital.  Vado  ,  ital.  esp.  Vâo , 
port.  Guau,  anc.  cat  Gué,  l'endroit  où 
l'on  peut  passer  une  rivière  k  pied  oa  A 
cheval ,  sans  nager  ni  s'embarquer ,  gaffe  , 
n'est  pas  français.  V.  Gaff,  R. 

Éty.  de  l'ail.  ira#er ,  eau. 

Tentar  ou  eoundar  la  gaffa ,  expresaioB 
fig.  sonder  le  gué. 

Onnomwu: 


PASSEtR  ,  riiomiM  qri 

Im  riviàrM  qu'on  pMt  pMMr  k  gmi. 

En  vl.  ce  mot  signifie  encore  défilé ,  dé- 
troit. 

GAFFA , s.  f.  (gaffe)  ;  •amoêov ,  «a,  «a»», 
OAT.  Graffo ,  ital.  Gaffe ,  perche  armée  d'an 
croc  de  fer  k  deux  branches,  dont  une  courbe 
et  l'autre  droite,  servant  k  tirer  les  gros  pois- 
sons de  l'eau  ;  on  se  sert  de  cet  instrument, 
dans  la  marine,  pour  pousser  les  bateaux  ao 
large. 

Ety.  de  gaf,  croc.  V.  Gaff,  R. 

GAFFA ,  s.  f.  OATA ,  cABATTA.  Lc  ivriotr 
d'un  tonnelier ,  outil  de  fer  emmanché  avec 
lequel  il  tire  les  plus  hauts  cerceaux  d'une 
futaille ,  pour  les  taire  entrer  sur  les  peignes 
dujable.  V.(?ajr,R. 

GAFFA  •  S.  m.  «abia*  ,  oatsta.  Mot  in- 
jurieux dont  on  se  sert  pour  désigner  un  rat 
de  cave ,  un  employé  des  droits  réunis  ;  un 
recors. 

Êty.  de  gaf,  croc  ,  qui  prend ,  qui  saiait 
V.  Gaff,  R. 

GAFFA  i.'Ani ,  S.  m.  babu .  Nom  que 
porte ,  k  Toulouse ,  l' Onopordum  aeanthimÊ. 

GAFFA-l'ami,  expr.  adv.  rgàfe-l'àsé], 
d.  bas  lim.  On  le  dit  d'un  lieu  désert ,  isole, 
dans  lequel  un  âne  risauerait  d'être  dévoré 

{»ar  les  loups.  Si  une  nlle  se  marie  dans  on 
ieu  éloigne  de  la  maison  paternelle ,  on  dit 
qu'elle  est  allée  à  gaffa-Vase,  V.  Gaff,  E. 
GAFFADA ,  S.  f.  (  gaftde  ),  d.  bas  Km. 
Morsure ,  V.  Mordidura  ;  pour  bouchée,  te 
que  Ton  peut  prendre  k  la  fois  avec  les  dents, 
V.  Moueeou  et  Boueada. 

Éty.  de  gaffar,  dans  le  sens  d'accrocher , 
de  prendre.  V.  Gaff,  R 


GAFFAR,  V.  a.  (ffafâ) , 
Passer  une  rivière  k  gue ,  rest-à-diré,  à  pied 
ou  k  cheval. 

Éty.  de  gaffa  et  de  or.  V.  Gaff,  R. 

On  dit  passer  k  gué  et  non  guéer,  qui 
signifie  baigner ,  laver  dans  l'eau  ;  et  encore 
moins  gager,  qui  est  un  l>arbarisme. 

Ribiera  que  se  gaffa ,  rivière  guéable. 

GAFFAR,  V.  a.  dl.  AOArr ab  ,  bamb. 
Gafar ,  cat.  esp.  port.  Prendre,  saisir,  mor- 
dre, en  dg.  agrafer,  accrocher. 

Êty.  du  port,  gafar,  happer,  prendre. 
V.  Gaff,  R. 

GAFFAREL ,  nom  de  lieu  (gafarèl)  ;  ba» 
rABBL.  Lieu  où  il  fallait  probablement  passer 
une  rivière  il  gué,  Gaffar,  v.  c.  m.  et  Gaff^ 
Rad. 

GAFFAROT,  s.  m.  (gafard);  oArABor. 
Un  des  noms  languedociens  du  gréteron»  V. 


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GAF 

Arrapaman  et  Gaff^  R.  pour  passeur  de  ri- 
vière. V.  Gafoulhimn» 

OAFFASLOUN,  8.  m.  (gafiarôu),  dg.  «at- 
rAiioo.  Nom  delà  renoncule  des  champs.  V. 
Jaunoun, 

Ély.  Parce  que  ses  graines  sont  surmon- 
tées de  pointes ,  qui  s'accrochent  aux  vête- 
ments des  passants. 

OAFFARUT,  UDA,  adj.  (gaflkrù  ,  ùde). 
Joufflu,  ue.  Aub.  V.  Gautarut. 

CkAFPAS,  s*  f.  pi.  (gàfiès).  Grosses  joues. 
Aub. 

OAFFBOU.  s.  m.  fgafèou)  ;  oAnoo.  Gaf- 
feau,  petite  gaffe.  V.  Gafff  R. 

GAFFES ,  8.  m.  pi.  d.  bas  lim.  Pincet- 
tes. V.  Pineetai  et  Gaff.  R. 

OAFFBT,  S.  m.  (gàfé],  dl.  oAm.  Gafet, 
cat.  Petit  crochet. 

Éty.  de  gafei  du  dim.  e(,  petit  croc.  Voy. 
Gaff,  R. 

GAFFETA,  s.  f.  (ffaféle);  «AraTA.Nom 
qu'on  donne,  dans  le  département  du  Gard 
et  de  l'Hérault,  à  plusieurs  hirondelles  de 
mer,  du  ^enre  Stema,  aui  mouettes ,  qu'on 
nomme  ailleurs  gabiam ,  et  particulièrement 
aux  suivantes  : 

A  l'hirondelle  de  mer  tschegrava ,  Stema 
easpia,  Pall. 

Au  pierre  garin.  Y.  Roundouleta, 

A  l'hansel ,  Stema  anglica ,  Mont,  qu'on 
nomme  Gabiatif  à  Avignon. 

Au  moustac,  Stemaleucopareia,  Gabian, 
à  Avignon. 

A  l'hirondelle  de  mer  leucoptère ,  Stema 
leucoptera,  Grespon.  Gabian,  à  Avignon. 

Au  gachet  ou  épouvantail.  V.  Fumet. 

A  la  petite  hirondelle  de  mer.  Y.  Tregede. 

Dous  variété  venion  après  el 

Que  servigueroun  unparel 

Depoulas  Saigua  et  très  gafetas. 
Favre. 

A  la  mouette  rieuse,  en  Languedoc,  d'après 
M.  d'Anselme.  Y.  Fumet,  4. 

OAFFETA ,  OATETA,  «aitaaot.  Pour  pas- 
seur, homme  qui  montre  le  gué  d'une  rivière. 
Y.  Gofouthoun. 

GAFFETOUN ,  S.  m.  (gaffetôun).  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Montpellier ,  à 
la  Stema  navia, 

GAFFIGNAIRE,  Gare.  Y.  Trichur. 

GAFFIGNAR,  Gare.  Y.  TrUhar. 

GAFFIGNARIA ,  Gare.  Y.  Tricharie. 

GAFFOULHOUN ,  S.  m.  (gafouilloûn)  ; 

OATAIIOT,   OATBTA,  «ASAOUI  ,  QMMQVUi^OVfl  f   «A- 

roooooii.  Homme  qui  montre  le  gué  d'une 
rivière,  qui  passe  les  voyageurs  sur  ses  épau- 
les, passeur  ;  Patau^etir,  n'est  pas  français. 

Ëty.  degaffoulhar  et  de  oun,  V.  Gaff,  R. 

GAFFUR ,  adj.  et  p.  vl.  oérvm.  Gour- 
mand, glouton, 

Éty.  du  portugais  pa/ar,  se  jetter  avide- 
ment sur  une  chose  pour  la  prendre.  Y.  Gaff, 
Rad.  ^ 

GAFIGNOUN,  S.  m.  (gafignéun) ,  d.  bas 
lim.  Puanteur  des  pieds  ou  des  autres  par- 
ties du  corps.  Y.  Èicafignoun, 

GAFOU,  s.  m.  (gàfou),  dl.  Y.  Gûufoun. 

GAFOUIaHAR,  V.  n.  (gaffouillà);  «atoo- 

MMmm,  «ArrOOYAll,  OAMOOlJtAII  ,  TBAViMAM.  Pa- 

tauger ,  gargouiller ,  barboter,  agiter  l'eau , 
brasser  un  liquide  avec  les  mains  ou  les  pieds, 
égayer.  V.  Eiaagar, 


GAF 

Éty.  de  gafoulh,  inus.  et  de  ar,  Y.  Gaffa 
et  Ca/T,  R. 

Et  iou  misérable  avourUmn, 
Mens  escalant  que  la  massuga, 
Gafouye  {pour  gafoulhi)  eoumo  una  tartuga 
Dins  leispaluns  de  Vhelicoun, 
Coye. 

GAG 

GAG,  radical  pris  de  la  basse  latinité 
vadium,  gage ,  dérivé  de  l'allemand  wagen , 
aventurer,  donner  ;  les  Grecs  modernes ,  se 
servent  aussi  du  mol  pa^tov  (badion),  dans  le 
sens  de  pt^nuf,  gage .  selon  Ménage  ;  Ledu- 
chat  fait  dériver  ces  mots  de  l'anglo-saxon 
^^d,  gage,  arrhes. 

De  vadium,  par  apoc.  vad,  et  par  change- 
ment de  t?  et  de  d  en  g,  gag;  d'où  :  De-ga- 
ge-ad- et. 

De  wagen,  par  le  changement  de  ir  en  g, 
et  l'apoc.  gag  ;  d'où  :  Gag-e,  Gag-i^Gage- 
ary  DesgagearyEn-gagear,  Des-engagear, 
En-gageat ,  Des-gagea-ment ,  Des-gage-at, 
Gage-ura,  Des-engageat ,  Gag-es,  En-ga- 
gea-ment,  En-gage-ant,  Gag-eria,  Gag-is, 
Gag-i,  Gag-isto, 

GAG,  vl.  V.  Gaiia  et  Gaii,  R. 

GAGARELA,  S.  f.  Nom  languedocien 
de  la  mendole.  Y.  Moundola. 

Éty.  Altér.  de  Cagarela,  v.  c.  m.  et  Cae, 
Rad. 

GAGA8,  s.  m.  (gagàs).  Nom  qu'on  don- 
ne, au  jayet,  dans  la  Basse-Provence.  Voy. 
Jayet, 

Ëty.  du  latin  gagates,  dérivé  du  grec 
YotY«^<:  (gagalès),  fait  de  ti^-ric  (gagés),  fleu- 
ve  de  Lycie ,  près  duquel  on  trouvait  cette 
substance. 

GAGATHE8 ,  S.  f.  vl.  Gagates^  anc.  esp. 
Gagata,  port.  Gagates,  jais,  jaiet. 

Ëty.  du  lat.  gagates. 

GAGE ,  s.  m.  (gàdzé),  d.  bas  lim.  Gages, 
port.  Pour  salaire,  V.  Gagis;  pour  gage.  Y. 
Gagiei  Gag,  R. 

GAGE  ,  s.  m.  md.  Toute  espèce  d'outil, 
Y.  Ooutis;  vase  à  contenir  des  liquides; 
vaisseaux  en  bois,  futailles  où  l'on  met  le  vin, 
arme ,  couteau,  etc. 

GAGEAR,  V.  a.  (gadjà).  Gager ,  faire  une 
gageure,  Y.  /'artar;  gager,  salarier,  donner 
des  gages  ;  et  neutr.  prendre  un  meuble ,  un 
effet  en  nantissement. 

Ëty.  de  gagi  et  de  ar.  Y.  Gag^  R. 

GAGEAT ,  ADA ,  adj.  (  gadjà ,  àde  ) ,  d. 
bas  lim.  Estropié  d'un  membre.  V.  Estrou- 
piat. 

GAGERIA,  s.  f.  vl.  Gagerie,  saisie  et 
exécution  de  meubles  qui  deviennent  le  gage 
du  créancier. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  gagerxa.  Y.  Gag ,  R. 

Que  âmes,  buous  et  aulras  bestias  d'à- 
rayre  non  sian  pressas  en  gagerxa. 
Stat.  de  Prov. 

GAGES ,  Y.  Gagis  et  Gag ,  R. 

GAGET,  s.  m.  (gagé),  d.  lim.  Panier, 
sac,  propre  à  contenir  du  grain. 

Éty.  du  mot  gaulois  gage^  qui  signifie 
butin. 

GAGET,  s.  m.  (gadgé).  Un  des  noms  du 
geai.  Y.  Gay. 


GAG 


307 


Cet  oiseau  pousse  un  cri  très-aigu  guand 
il  croit  qu'on  veut  lui  enlever  ses  petits,  ce 
qui  a  donné  lieu  au  dicton ,  quiela  eoumo  un 
gaget,  en  parlant  d'une  personne  qui  se  plaint 
avant  que  d'avoir  été  battue. 

Éty.  Onomatopée  de  son  cri. 

GAGETA,  s.  f.  (gadgéte).  La  femelle  du 
geai. 

Ëty.  degaget  et  de  la  term.  fém.  a. 

GAGEURA,  s.  f.  (gadjùre).  Gageure.  Y. 
Esepumessa. 

Éty.  de  gagis  el  de  eura.  Y.  Gag,  R. 

GAGI ,  s.  m.  (gàdgi)  ;  «acb  ,  cmpsoha. 
Gaggio,  ital.  Gage,  esp.  Gaf^re ,  anc.  cat. 
Gage,  ce  que  l'on  met  entre  les  mains  de 
quelqu'un  pour  sûreté  d'une  dette;  chose 
qu'on  laisse  comme  assurance  de  la  promesse 

Su'on  a  faite;  objet  qu'un  joueur  est  obligé 
e  déposer,  en  punition  de  la  faute  qu'il  a 
commise,  dans  un  jeu  de  société. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  vadium,  fait  de  vas , 
vadiSj  caution.  Y.  Gag,  R. 

Bon  pagadour  eregne  pas  de  dounar 
gagis.  Prov. 

GAGIS,  s.  m.  pi.  (gàdgis);  cagu,  gaob, 
•ALAu.  Gages,  esp.  port.  Gages,  salaire  que 
l'on  donne  par  an,  aux  domestiques.  Y.  Gag, 
Rad. 

Prendre  à  gagis,  prendre  à  gages. 

Aqueou  varlet  gagna  de  bons  gagis,  ce 
domestique  gagne  un  bon  loyer. 

Jugar  eis  gagis,  jouer  au  gage  touché. 

GAGISTO,  s.  m.  (gadgiste).  Gagiste, 
celui  qui  sans  être  le  domestique  de  quel- 
qu'un, en  reçoit  des  gages  en  paiement  de 
quelques  services. 

Éty.  de  gagis  et  de  isto.  Y.  Gag,  R. 

GAGN,  oAtAoïi,  oAXAw,  radical  que  les  uns 
font  dériver deto»nn,irinn«n,  gagner;  to  ti^in, 
en  anglais  ;  dont  les  Espagnols  ont  fait 
gaUar,  et  les  Italiens  ^tta(iajrnarf,gu'on  fait 
venir  aussi  du  grec  xepSaivu)  (kerdainô) ,  qui 
a  la  même  signification ,  et  qui  est  probable- 
mentdérivé  de  ^axa,  Y«ta  (gaza),  mot  persan, 
qui  signifie  trésor,  richesse,  bien. 

De  l'esp.  ^aîlar ,  par  apoc.  g^n,  le  même 
ue  gagn  ;  d'où  :  Gagn-able ,  Gagn-adour, 
^agn-ant ,  Gagn-ar  ,  Re-gagnar  ,  Re- 
gagnât. 

De  l'ital.  guadagnare,  par  apoc.  guada- 
gnar;  d'où:  Gadaingnar,  Goadanh-ar , 
Goadanh-at,  Gaign-ar,  Gangn,  Gasagh, 
Gasaign-ar,  Gasain,  Gatagn-ar,  Gazaign- 
ar  ,  Gataingn-ar  ,  Gâtai  ,  Gaz-alha  , 
Gaxan,  Gax-arda,  Gatard-o,  Gatard-on^ 
Re^gaiardonar ,  Guierd-on,  Guierd-oun, 
Guix-ard-on ,  Re-guiardon-ança ,  Re-gui- 
xardon-ansa,  Re-guixardon-ar. 

GAGNA,  s.  f.  gagne).  Nom  bas  lim.  de 
la  truie.  Y.  Truta. 

GAGNA,  s.  f.  d.  bas  lim.  Os  qu'on 
pousse  avec  un  bâton  dans  un  trou  creusé  en 
terre,  qu'on  nomme  Vegleisa,  dans  le  jeu  qui 
porte  aussi  le  nom  de  gagna. 

GAGNABLE,  ABLA,  adj.  (gagnàblé, 
àble).  Gagnable,  qu'on  peu  gagner. 

Éty.  de^a^naf  et  de  able.  Y.  Gagn,  R. 

GAGNADOUR,  8.  m.  (gagnadôuO,  dl. 
Pour  gagne-pain ,  Y.  Gagna-pan  et  Gagn, 
Rad. 

GAGNA-GAGNIBRA,  8.  f.  (gâgne-ga- 
gniére)  ;  rAms,  etc.  V.  Gagn,  R. 


Cj( 


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ogle 


308 


GAG 


if  ai  non  lou  re$c<nUra  jamais  9 
Parce  qu'à  fach  gaigno-gaigniere. 
Michel. 

OAONAGE ,  s.  iD.  v1.  Ferme ,  métairie , 
maison  de  laboureur,  terre  labourée  et  ense- 
mencée où  vont  paître  les  bestiaux,  terre 
labourable,  bien  à  la  campagne;  gain,proGt, 
utilité,  avoir. 
Éty.  de  la  basse  lat.  ganagium,  m.  s. 
GAGNANT, ANTA,  8.  (gagnàn,  ânte). 
Gagnant,  qui  gagne  au  jeu,  à  la  loterie.  Y. 
Gagn,  R. 

GAGNA-PAN,  s.  m.  (gagne-pân);  «a- 
ciiAooirB.  Gagne-pain,  ce  avec  quoi  on  gagne 
sa  vie.  V.  Gagn,  R. 

GAGNA-PETIT,  8.  m.  (gâgne-petl). 
Nom  qu'on  donne  aux  remouleurs,  parce 
qu'ils  ne  gagnent  à  la  fois  que  de  très-petites 
sommes.  X.Àmoulet.  On  rapplique  particu- 
lièrement à  ceux  (|ui  portent  sur  leurs  épaules 
«ne  pierre  à  aiguiser,  enchâssée  dans  un  ca- 
dre qu'ils  font  tourner  avec  un  pied.  Voy. 
Gagn,  R. 

GAGNAR ,  V.  a.  (gagna)  ;  gamma»,  caxa- 
GBAB.  Guadagnare,\ia\,  Ganor,esp.  Gaza- 
gnar,  cal.  Ganhar,  port.  Gagner,  faire  quel- 
que gain,  obtenir,  remporter. 

Ély.  de  l'ilal.  guadagnare,  ou  de  gaxa- 
gnar,  vl.  formé  de  gazagn  et  de  ar.  ^ 

Gagnar  lou  gre$,  gagner  au  pied,  s'enfuir, 
et  non  gagner  du  pied, 
Gagnar  Vhoustau,  regagner  la  maison. 
Gagnar  detemps,Tr,  gagner  temps,  quand 
on  veut  avancer ,  et  gagner  du  temps,  quand 
on  veut  dif1(&rer. 

Gagnar  lou  vent ,  en  terme  de  marine , 
gagner  le  vent,  ou  le  dessus  du  vent. 
Gagnar  lou  port,  gagner  le  port,  7  arriver. 
Gagnar  à  qu*auqu*un ,  Tr.  gagner  quel- 
qu'un. 

Li  ai  gagnât ,  je  l'ai  gagné,  et  non  je  (ut 
ai  gagné. 

Gagnar  lou  courre ,  perdre  son  temps  et 
ses  peines. 

GAGNOLA,  s.  f.  (gagnôle).  Un  des  noms 
du  cheval  marin.  V.  Cavau-marin. 

Ëty.  de  eagnol,  petite  chienne,  petit  ani- 
mal. V.  Can,  R.  2. 

GAGNOUN  ^.  m.  (gagnoun) ,  d.  bas  lim. 
Cochon,  V.  Porc,  au  positif  comme  au 
figuré. 

Éty.  Dim.  de  canis,  petit  chien,  et  oar  ex- 
tension, un  petit  animal.  V.  Can,  R.  2. 

GAGNOUN  ARIA,  S.  f.  (gognounorie) , 
d.  bas  lim.  Cochonnerie.  V.  Porcaria  et 
Càfi,  R.  2. 

GAGNOUNAR ,  v.  n.  (gagnoonâ),  d.  bas 
lim.  Cochonner,  mettre  bas,  en  parlant  de  la 
truîe.  y.  Testounar, 
Éty.  de  gagnoun  et  de  ar,  Y.  Can,  R.  2. 
GAGNOUNAR ,  ▼.  a.  md.  Cochonner, 
faire  malproprement.  Y.  Porcaiiar  et  Can, 
R.2. 

GAGNOUNEGEAR ,  T.  a.  (gognoo- 
nedzâ) ,  md.  Faire  des  cochonneries.  Voy. 
(7a»i,R.2. 
GAG0URNA8 ,  dl.  Y.  Boumal. 
GAGUI.s.f.  (gagui).  Unagrona  gagui, 
grosse  gagui,  fille  ou  femme  qui  a  beaucoup 
d'embonpoint. 


GAH 


GAH 


GAH ,  vl.  Gué.  Y.  Gafa. 
GAHAR,  V.  a.  dg.  AU.  de  gaffar^  accro- 
cher, prendre,  saisir.  Y.  Gaff,  R. 

Quan  gahec  (UiouJ  au  eeou  las  esUlos 
Per  y  luzi  eoumo  candeloi 
Quan  y  gahec  luo  é  sourcil. 
D'Âstros. 

GAHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (gahà,àde). 
Pris,  ise.  accroché.  Y.  Gaff,  R. 

GAHIDA ,  adj.  f.  dg.  «ai  ,  oaia.  Gaie.  Y. 
God,  R. 

GAHUS,  S.  m.  Nom  béarnais  du  hibou. 
Y.  Machola. 

GAI 

GAI,  Oiseau.  Y.  QayeiGaud,  R. 

GAI,  vl.  Malheur:  Gai  a  vo$,  malheur 
à  vous. 

Éty.  du  lat.  vœ. 

GAI ,  GAIA  ,  adj.  (gàî  ,  gâte)  ;  «adal  , 
ALA ,  <kAY,  MOI,  BKvoi.  Gato,  îtal.  Gay ,  anc. 
cat.  Gai ,  gaie ,  joyeux,  en  parlant  des  hom- 
mes ;  qui  réjouit ,  quand  il  se  rapporte  aux 
choses  ;  agile ,  dispos. 

Éty.  du  lat.  gaudio$u$,  m.  s.  Y.  Gaud, 
Rad. 

Qu'aguez  toujoun  Vair  fresc  et  gat. 
Coumo  la  rosa  au  me$  de  mai. 
Gros. 

oAi ,  signifie  encore  qu'une  chose  se  trouve 
à  Taise  dans  une  autre ,  qu'elle  y  agit  avec 
facilité  ;  et  en  parlant  d'une  pâle,  qu'elle  est 
trop  molle;  mais  aucune  de  ces  significations 
ne  peut  être  rendue  par  l'adj.  fr.  gai. 

cAi ,  pour  bercail ,  Y.  Gai ,  pour  gaie. 
Y.  aussi ,  Gay. 

GAIA cherchez  à  Galha,  les  mots 

que  vous  ne  trouverez  pas  en  Gaia 

GAIADA ,  s.  f.  vl.  Plaisanterie ,  gaieté , 
divertissement.  Y.  Gaud,  R. 

GAIABIENT  ,  adv.  (gaiaméin)  ;  Gaia- 
mente,  ital.  Gayament,  anc.  cat.  Gaiement, 
avec  gaieté,  de  bon  cœur. 

Êty.  de  gaia  et  de  ment ,  litt.  d'une  ma- 
nière gaie.  Y.  Gaud,  R. 

GAIAS ,  s.  f.  pi.  (gà!es).  Avives.  Avril. 
Y.  Vivas  et  Galhac. 

GAIGHA ,  Y.  Gaiisa. 

GAICHAR ,  Y.  Gaittar. 

GAIGHO ,  s.  m.  vl.  Guetteur,  sentinelle, 
vedette.  V.  Gail,R, 

GAICOUAT ,  6.  m.  (gaicouà) ,  dl.  Un 
ODillelon  d'artichaut. 

GAIGT ,  vl.  Y.  Guetei  Gait,  R. 

GAIDA ,  S.  f.  vl.  Plaisanterie ,  moquerie. 
Y.  Gaud,  R. 

GAIDAN ,  Y.  Guaidan. 

GAIET ,  ETA ,  adj.  (gaîé,  éle).  Dim.  de 
gai,  un  peu  gai,  un  peu  en  train,  de  bonne 
humeur,  dans  un  état  de  demi-ivresse.  Y. 
Gaud.  Rad. 

GAIETAS ,  s.  f.  pi.  (gaïétes).  Ris  de  veau, 
Avril.  Y.  Calhetai. 

GAIETAT  ;  s.  f.  (galeti);  oatbtat.  Ga- 
iezza,  ital.  Gateza,  cat.  Gaieté»  joie,  belle- 


GAI 

humeur ,  facilité  dont  jouit  une  chose,  pour 

tourner,  s'ouvrir,  entrer,  etc.  Y.  Gayetat, 
Éty.  de  gai  et  de  état,  litt.  état  de  joie. 

Y.  Gaud,  H. 
GAIGNAR,  dg.  Y.  Gagnar  et  Gagn,  R, 
GAIGRE  ,  vl.  Guères ,  ait.  de  Gaire , 

▼.  c.  m. 


GAIIXART  ,  adj.  vl.  

Gaillard,  hardi,  vigoureux,  généreux.  Yoy. 
Galhard. 

GAIMAN ,  adj.  (galmàn)^  d.  touL  Doux, 
flatteur. 

Éty.  M.  Dumège  dêrire  ce  mot  do  grec 
Yflt|A&u)  (gameô),  se  marier. 

GAIMEN ,  vl.  V.  Gaymcnt. 

GAUIENTAMEN ,  S.  m.  vl.  Gémisse- 
ment, lamentation. 

Êty.  de  gaimentar,  se  tourmenter. 

GAIMENTAR,  f .  D.  vl.  Gémir,  déplorer, 
lamenter. 

Ety.  de  gai,  malheur. 

GAIN,  oAUT,  radical  dérivé  du  laUn  va- 
gina ,  étui ,  fourreau,  comme  si  l'on  disait 
vaeina  ,  de  vaeo,  être  vide. 

De  vagina ,  par  apoc.  vagin,  par  change- 
ment du  o  en  y,  et  suppression  de  g,  gain  ; 
d'où.'  Gain-a,  Dei-çain-ar ^  Gain-ia , 
Des-gain-al ,  Det-gaina ,  Guein-a  ,  En- 
guein-ar. 

Y.  aussi  Gant,  que  plusieurs  font  dénver 
aussi  de  vagina,  parce  (|ue  les  gants  sont 
comme  les  gaines  des  doigts  et  des  mains. 

GAINA ,  s.  f.  (guèine)  ;  «woia  ,  vatm. 
Guaina,  ital.  Vayruz,  esp.  Bainha ,  port. 
Gahie  ,  étui  de  plusieurs  instruments  en 
acier  ou  autre  métal  ;  on  le  disait  autrefois 
du  fourreau  des  épées ,  d'où  l'expression 
dcepainar ,  dégainer. 

Ety.  du  lat.  vagina ,  m.  s.  Y.  Gain,  R. 

GAINA,  s.  f.  Poutre.  Avril.  Y.  Fusta. 

GAINE,  s.  m.  d.  béarn.  Aine,  le  haut  de 
de  la  cuisse.  Y.  Lengue. 

GAINIER,  s.  ra.  (gueinié);  cvmanmm. 
Vaynero.  esp.  Bainhero,  port.  Galnier,  ou- 
vrier qui  fait  des  gaines. 

Êty.  de  gaina  et  de  ter ,  Y.  Gain,  R. 

Oubragit  d^oou  gainier,  gaînerie. 

GAI0J09 ,  adj.  vl.  Joyeux.  Y.  Gand^  R. 

GAIRAUDAS,  8.  f.  pi.  dl.  Espèce  de  guê- 
tres. Y.  Balouarts. 

GAIRBE ,  s.  m.  (gairbé) ,  dl.  Y.  Vecea. 

GAIRE*  adv.  (gàïré)  ;  Guari,  ital.  Guère 
ou  guères,  peu.  pas  beaucoup,  presque  point. 

Êty.  Lesélymologistes  ne  sont  point  d'ac- 
cord sur  l'origine  de  ce  mot.  Il  vient  proba- 
blement de  gar ,  qui  dans  les  langues  du 
Nord ,  signifie  beaucoup .  très ,  par  anti- 
phrase, ou  peut  être  vient-il  du  latv  avare, 
de  garar,  diminuer,  retrancher. 

Ce  que  n'avezpae  vougut  faire. 
Pendent  la  vida  quand  avez  pouicut, 
A  la  mouerl  noun  lou  pourrez  gaire. 
Et  mourrez  coumo  avez  viscul. 

Napat  gaire,  Tr.  il  n'y  en  a  guère  et  non 
pas  guère. 

A  Wingaire^td.  bas  lim.  y  en  a-l-il-beau- 
coup  î 

I     Se  n*ei  fagut  de  gaire ,  Tr.  il  ne  s'en  est 
guerre  fallu .  et  non  fallu  de  guère. 

GAIREBE,  (gàlrebé),  dl.  Presque.  Y. 
Quasi. 


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GAI 

ÙàSOBÙBAU,  dl.  V.  Etqueingiar. 

OAIR088A,  vl.  V.  Garoueta. 

GAIROULETA ,  S,  f.  dl.  Petite-? érole 
volanlc.  V.  VHrola  folla  el  VaH ,  R. 

Éty.  ait.  de  VairouUta ,  petite-Térole. 

GAmOUTA .  (galrôute).  Nom  nismoîs  de 
le  gesse  cultivée.  V.  Garoueta. 

GkAIS,  s.  m.  vl.  OBA».  adj.  Gai. 

OAI-SABER,  S.  m.  (gâï-sabé);  oAi-tAcnni. 
La  gaie-science  oo  la  poésie.  «  Cette 
science,  dit  M.  de  Saorages ,  dans  son  Dict. 
fut  celle  d*uoe  société  établie  à  Toulouse,  et 
composée  d'abord  de  sept  troubadours  q^ui 
proposèrcot  uo  prix  pour  une  pièce  de  poésie, 
en  langue  romane  ou  langue  vulgaire ,  la 
seule  des  langues  modernes  qui  existait  alors, 
depuis  que  le  latin  était  devenu  une  langue 
savante  :  c'est  ce  qui  donna  l'origine  des  jeux- 
floraux;  Clémence  Isaure  ,  y  fonda  trois  au- 
tres prix  long-temps  après.  »  V.  Gaud^  R. 

GAIS8A ,  s.  f.  (gàïsse).  Gesse.  V.  JaU$a. 

GAI88AR,  V.  n.  (gueissà);  oaiciuui,  va* 

■fNIUA%  CAaOOUIABiCLOOfltAM,  CAMJOVêêMMj  ATA- 

■ouiAAB.  Drageonner,  taller,  pousser  plu- 
sieurs rejetons  de  la  racine,  s'élargir. 

Ce  mot  n'est  guère  employé,  en  français, 
qu'en  parlant  des  arbres ,  tandis  qu'en  pro- 
vençal, il  ne  se  dit  que  des  plantes,et  particu- 
lièrement du  blé:  Aqaeouhlada  den  gainai^ 
ce  blé  a  bien  tallé. 

Ëly.  de  gaiisa ,  gesse ,  et  de  la  term.  act, 
aty  pousser  des  rejetons  comme  les  gesses, 
doni  la  tige  se  ramifie  beaucoup. 

GAISSOUN .  en  dg.  TalIe ,  jets  que  le  blé 
pousse  autour  de  la  tige  principale.  Voy. 
Gaina. 

G  AIT,  A«AiT ,  cvsiT ,  OACB,  oABi» ,  Tadical 
dérivé  de  la  basse  latinité ,  aguayt,  subtilité, 
surprise,  piège,  embûche,  guet,  aguei,  qu'on 
fait  dériver  du  latin  acuere ,  rendre  péné- 
trant, aiguiser:  mais  qui  vient  plutôt  du 
grec  àYotu)  (agaô),  admirer,  considérer  atten- 
tivement ,  du  moins  dans  le  dernier  sens. 
Barbazan  le  fait  venir  de  vtdere  ou  de  cavere. 

De  aguayty  par  le  changement  de  y  en  t,et 
suppression  de  u,  agait;d*oh:ÀgaU,  Agair" 
ar^Agaiiar,  Gait^  GaU-a ,  A-gait-ador^ 
Aguel'Sy  Gouaitrar. 

De  a  g  ait  y  par  la  suppression  de  a,  gait; 
d'où  :  Gail-ar  ,  Ga^fi-a  ,  Gayt-ar ,  Gaz- 
ida,  En-guait-ar ,  GtiHr-o,  Guetr-ar, 
Gueit-a,  Gueit-ar,  Guet-ida,  Guety  Gach^ 
A-gach,  Gacha-fuee^  Gaeh-a,  Re-gaehar, 
Gach-aryGach'ia,  Guaeh,  A-goeh-oun.  V. 
Agach, 

GAIT,  adj.  Alt.  de  Gai^  gai, v. cm.  et 
GaudyH. 

OAITA,  s.  f.  vl.  OATTA,  «AIT,  CACa,  «ACBA, 

•AicT,  «VAIS.  luniTA,  «ATT.  (ruoy/a,  snc.  caL 
Sentinelle;  tour,  guérite  on  l'on  plaçait  la 
sentinelle;  corps  de  garde;  aclion  de  guetter, 
il  ou  elle  guette 

Êty.V.  Gail,R. 

GAITAR,v.  a.  (gueitâ);  «attab,  ««srrAa, 

•ACHAB  ,      BMOACHAK  ,     VMOBITAB  ,     &OtmillAa. 

Guaytar,  anc.  cat.  Agguatare  et  Gua- 
iare,ital.  Guetter,  épier  pour  surprendre, 
examiner  les  démarches  de  qoelqu  un  sans 
cire  vu  ;  en  dg.  regarder,  voir. 

Êiy.  Agaitar  eiaguaitar,  esp.  tendre  des 
embûches,  épier,  formé  de  agaxt,  embûches, 
et  de  Tact  ar ,  parce  que  cehii  qui  guette  on 


GAI 

épie,  cberdie  à  smrpendre,  et  tend,  par  consé- 
quent, des  embûches,  ou  de  gait,  gaita,  sen- 
tinelle, et  de  ar,  faire  sentinelle  ;  de  catere, 
selon  Barbaxan.  V.  Gaii,  R. 

GAlTAR.vl.  PrécauUonner.  V. Guetter. 

GAITIAR,  V.  n.  (gaitiâ);  «achab.,  vl. 
Faire  le  guet. 

Ëty.  de  gaU  et  de  iar.  Y.  Gait,Vi. 

OAJ 

GAJAR,  v.a.  vl.  Regarder.  Y.  Gait,  R. 
GAJARIA,  vl.  Y.  Gatgieyra  et  Gag,  R. 
GAJE,  vl.  Y.  Gatge. 

OAL 

GAL,2,  «AUA,  radical  dérivé  du  latin 
galla,  galle,  noix  de  galle ,  qu'on  fait  dériver 
du  grec  ^aXavoc  (balanos),  par  apoc.  bala,  et 
par  changement  du  6  en  g,  gala. 

Dérivés  :  GaUa,  Gal-a,  Gallin-etai,  En- 
gal-agi,  En^gal^ar,  Gal-en-ies. 

GAIi ,  s.  m.  (giou)  ;  «saiuu  ,  ja&as  ,  «bav, 

«BAI.,  «AV,  «AI,  rOVL,  JAI.,  TOViUkê,   rOOT,  BAfAB, 

COQ,  «A&Ao.  Gallo,  ital.  esp.  porL  Gall ,  cat. 
Le  C09  ou  mâle  de  la  poule,  Phasianus  gai- 
lus.  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Gallinacà  et 
de  la  fam.  des  Domestiques  ou  Alectrides. 

Éty.  du  laL  gallui,  Y.  GaU,  R. 

Le  coq  et  la  poule  ont  subi  des  variations 
assez  remarquables  par  la  différence  d^  cli- 
mats et  la  manière  de  les  nourrir,  pour  qu'on 
les  ait  subdivisés  en  races ,  l'Eocy.  au  mot 
Coq,  en  décrit  treize.  Y.  GalUna. 

Privé  des  principaux  organes  de  la  géné- 
ration, le  coq  s'appelle  chapon  ,  Y.  Capoun; 
les  membranes  rouges  qu'il  porte  an-d^ous 
du  gosier,  se  nomment  barbes  ou  fraise. 

Le  coq  chante  et  coquelique. 

Pichot  gau,  cochet. 

Xott  gai  doou  quartier,  une  cailtette,  fem- 
me frivole  et  babillarde. 

Lou  gai  eantet  et  feuguetjùur ,  le  coq 
chanta  ,  oti  je  jetai  mon  chapeau  par  dessus 
les  moulins;  pour  dire  j'ignore  ce  qui  s'en 
suivit. 

Gai  de  trenea,  la  panne  tranchante  d'une 
pioche. 

GAL, nom  d'homme,  Gallo,  ital.  GaK 

L'Ëtflise  honore  quatre  saints  de  ce  nom, 
le  22  février,  i^  juillet,  5  et  16  octobre. 

GAL ,  s.  m.  Nom  languedocien  du  pois- 
son saint-pierre.  Y.  Pei^ant-peire, 

GAIt-vBfQoiBB,  s.  m.  (gal-pesqoié).  Nom 
qu'on  donne,  k  Nismes,  au  Balbuzard.  Yoy. 
Aigla-bouseatiera. 

GALA,  s.  m.  (gala)  ;  Gala,  Ital.  esp.  cat. 
port  Gala ,  fête ,  réjouissance ,  repas  splen- 
dide. 

Éty.  du  vieux  moi  gale  ^  gai,  qo\  signi- 
fiait réjouissance,  ou  de  l'esp.  gala, m.  s. 
V.  Gai,  R. 

Grand  gala,  grande  fête  de  table. 

Gala ,  en  port,  signifie  ornement,  pamre. 

GALA ,  s.  f.  d.  vaud.  Charogne. 

GALA,  s.  f.  (gale);  «aala.  Gale.  Yoy. 
Rougna, 

Éty.  de  la  basse  lat.  galla  ,  qui  a  été  em- 
ployé dans  le  même  sena ,  et  par  analogie  aux 
gales  du  chêne,  nommées  gaUm,  en  lat.  Yoy. 
Gal,R.2. 


GAL 


309 


GALA,  Gala,  cat  Pour  galle,  excroissan- 
ce. Y.  GaUa  et  Go/ ,  R.  2. 

GALABART ,  dl.  Y.  Galavard  et  Goul, 
Rad. 

GALA-BOUNTAN ,  dl.  AU.  de  regala- 
bon-temps,  Y.  Gai,  R. 

GALA-BOUNTAN,  d.  bas  llm.  Y.  Jte- 
gala-bon-temps  et  Gai,  R. 

GALABRE,  Avril.  Y.  Gabre. 

GALABRUN .  S.  m.  vl.  Galebrun ,  tire- 
laine,  en  vieux  français,  sorte  d'étoffe. 

GALACET,  s.  m.  (galacé),  d.  de  Berre. 
Jeune  coq.  Y.  Gallet. 

GALAGTITES ,  s.  f.  v1.  GalaeUte ,  esp. 
Galactite,  sorte  de  pierre. 

Éty.  du  lat  galactiles,  m.  s. 

GALAFAT ,  Y.  Calafat  et  Cal  fat. 

GALAFATAR,  dl.  Y.  Calfatar. 

GALAFOG0 ,  s.  m.  ( galafôtch),  dl.  Une 
tête  de  bardane.  Sauv. 

GALA-LONA,  (gàle-lûne) ,  et 

GALABIBEJAR ,  v.  n.  vl.  «alambuab. 
Briller,  déployer  de  la  magnificence. 

Tan  n't  vei  dos  eslrais 
Del  bel  galambejar. 

Tantj'y  en  vois  deux 
Séparés  du  beau  briller. 

Giraud  de  Bomeit 

GALA-MERLUS,  S.  m.  (gàle  meriù), 
dr  l>as  lim.  Gobe-mouche.  Y.  Badaud, 

GALAMINAR  8E,  V.  r^galaminà  sé), 
dl.  S'égayer,  se  délecter.  Y.  Èegalar  se. 

Éty.  de  gala,  réjouissance,  bon  repas* 
Y.  Gai,  R. 

GALAHMENT ,  adv.  (galammein)  ;  «a- 
LABTAMBNT.  G ûlantment ,  Cèi.  Galantemente , 
ital.  Galamment,  avec  galanterie. 

GALAMOU,  s.  m.  (  g[alamou  ) ,  d.  béant, 
dit  pour  «A&AMovB.  Besoin  de  se  plaindre. 

GALAMOUN,  dl.  Goitre.  Y.  GouUre, 

Galamoun  dsîs  buous,  fanon.  V.  Sansih- 
gna. 

GALANOER ,  Y.  Agoureneier  et  Goul, 
Rad. 

GALANGA ,  s.  m.  (galangà),  dt  Yoy. 
Baudruelh. 

GALANT,  s.  m.  oAiAB.  Nom  qu'on  donne, 
aux  environs  de  Toulouse,  aux  adonis.  Yoy. 
Moubissa. 

GALANT ,  ANTA ,  adj.  (galàn,  ànte)  ; 
iMiBBtA,  vooLiT.  Galants ,  iia\.  esp.  port. 
Galant:  Un  galant  home,  un  galant  homme, 
est  un  homme  plein  de  probité  et  de  valeur. 

Un  homme  jfalant ,  un  homme  galant , 
est  un  homme  qui  cherche  à  plaire,  qui 
se  met  élégamment ,  un  homme  de  lionne 
compagnie. 

Ëty.  Selon  les  uns,  du  celt.  gai ,  joie . 
et  selon  d'autres,  de  gaUus,  gai,  coq,  qui 
a  la  courtoisie  du  coq,  et  selon  L.educfaat,  de 
valente ,  abl.  ée  valens,  participe  de  valere, 
valoir.  Y.  Gall,  R. 

GALANT,  8.  m.  QaUm,  port  Galant, 
amant  Y.  Calegnaire. 

Faire  lou  galant^  Galaniear^  port.  Ga- 
lantiser. 

GALANTARIA,  s.  f.  (galanlarie)  ;  Ga- 
lanteria,  ital.  esp.  cat.  Galantaria  ,  port 
Galanterie  ,  chez  les  hommes ,  manières  et 
propos  agréables  envers  les  femmes ,  intri- 


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aïo 


GAL 


gue  amoureuse  ;  petits  présents  entre  per- 
sonnes amoureuses  ;  iron.  blennorhée. 

Ètj.  de  galant  et  de  ariaj  actions  et  ma- 
nières du  galanU  V.  Gall  et  Gai,  R. 

GALANTIN,  INA ,  adj.  (galanlln,  ine); 
Galanet,  cat.  Galantin,  homme  ridiculement 
galant ,  ou  qui  se  pique  de  galanterie. 

Faire  lou  galantm,  galantiser.  V.  pour 
Y èiy.  Galant  eiGaU,  R. 

OALANTINA  ,  s.  f.  (galantine)  ;  Aciuà»- 
TMA ,  BHOLAimiiA.  Ancolic,  aucolie  vulgaire, 
ayglantioe ,  Aquilegia  vulgarit,  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Renonculacées  ,  commune 
dans  les  lieux  pierreux  de  la  Haute.-Prov. 
V.  Gar.  Aquilegia,  p.  38. 

Éty.  A  cause  de  l'élégance  de  sa  fleur,  qui 
Ta  fait  placer  dans  les  parterres  comme 
plante  d'ornement.  V.  Gai,  R. 

GALANTINA,  S.  f.  Galantine ,  mets  de 
viandes  désossées  et  assaisonnées  qu'on 
mange  froides.  Gare. 

GALAPACHOUN  A  OU  DE ,  expr.  adv. 
(galapatchéunà);  gabapacbovii.  En  tapinois. 

Anar  à  galapachoun,  ou  de  galapachoun, 
aller  en  cachette ,  sans  être  vu ,  en  tapinois. 

GAUkPANTIN ,  s.  m.  (galapantïn)  ;  «a- 
RAPARTm,  ijumuMfif  GooMiiif.  Grand  flandrin, 
coureur  de  rues ,  vaurien,  flâneur  ;  batteur 
de  pavé. 

Éty.  de  gai,  coq,  et  de  pantin.  V.  GaU, 
Rad. 

GALAPAUTRB  ,  s.  m,  (gàle-pâslré)  ; 
moAiiAPAtTVB ,  BATicoo^*  Nom  iangucdoclen 
de  la  bergeronnelle  jaune,  V.  Bargeirela, 
et  de  la  bergeronnette  grise.  V.  Guigna- 
coua, 

E(y.  de  galar ,  réjouir ,  amuser ,  et  de 
paitre .  berger.  V.  6al,  R. 

GALAPIAN ,  s.  m.  (galapiàn).  Grande 
personne ,  mais  mal  bâtie  ,  V.  Oarimel  ; 
gour  batteur  de  pavé,  V,  Galaupin  et  Gall, 

GAI.AR ,  v.  n.  d.  béam.  Boire  à  longs- 
traits.  V.  Regalada  et  Gai,  R. 

OALAR,  V.  a.  (gala)  ;  oamah.  Gallear, 
esp.  GaUer ,  port.  Cocher,  on  le  dit  de 
l'action  du  coq  quand  il  couvre  une  poule. 

Èty.  de  gai  et  de  ar.  V.  Gall,  R. 

QâUM  se  ,  V.  r.  Se  baudir ,  se  réjouir, 
être  en  gala.  V.  Regalar. 

Ëty.  de  gai  et  de  ar ,  faire  comme  le  coq. 
V.  (?ttï,R.  ^ 

GAIiABIA ,  V.  Oaleria,  comme  plus 
conforme  à  l'étymologie. 

OAIâASSOUN,  s.  m.  (galassôun);  gba- 
LAttooH.  Cochet,  jeune  coq.  V.  GalleL 

GALAT ,  adJ.  et  p.  m.  (gala) ,  et  impr. 
«sAiiAT.  Fécondé. 

Un  uou  galatf  un  œuf  fécondé. 

Ëty.  de  gai  et  de  at,  qui  a  subi  l'action 
du  coq.  V.  Gall,  R. 

GALAT,  ADA,  adj.  (golà,  àde),  d.  bas 
lim. ,  Toile  étofle  qui  n'a  pas  de  corps,  qui 
n'est  pas  assez  serrée. 

OALATAS ,  s.  m.  (galatâs)  :  «aiatwas  , 
«AiATAv ,  oASATiuii ,  oAUTAs.  Galctas.  étage 
pris  dans  un  comble,  et  éclairé  par  des  lu- 
carnes; par  ext.  logement  délabré  et  mal* 
propre. 

En  provençal,  le  mot  ^a2a(af,  désigne  plus 
particoUèremêut  le  grenier,  ou  l'espace  qui 
se  trouve  immédiateoMnt  sous  le  tois. 


GAL 

Ety.  On  le  dérive ,  les  ans  de  lliébrea 
aalisaih ,  ou  de  Tarabe  ealata ,  chambre 
haute. 

GALATAU ,  d.  lim.  (golataéu).  Galetas. 
V.  Galatai. 

GAUATRAS,  y.  Galaiaê. 

GAIAU,  s.  m.  (galàou),  d.  deBerre.  Coq. 
V.  Gai. 

GALAUBAN9,  S.  m.  pi.  Galaubani.Y.'^ 
Petarras. 

GAI.AUBET ,  s.  m.  vl.  Étalage,  pompe. 

GAI.AUBIA ,  s.  f.  vl.  soA&AvpiA.  Gaillar- 
dise, fanfaronnade,  ostentation,  élégance, 
gracieuseté.  V.  GaU,  R. 

GAI«AIIBIER,  s.  m.  vl.  fiVAiAmiBii.  Tout 
seigneur ,  tout  personnage  se  piquant  de 
courtoisie  et  d'actions  nobles  et  chevaleres- 
ques, Faurier;  adj.  drille,  grivois,  égril* 
lard,  bon  vivant,  élégant,  magnifique. 

E  «i  mcteUb  a«reaar«  •  lorov  gmlmmbien.  V.  8350. 
Et  loi  m^me  dUCmdra  et  dUvcoir  ehavaHM*. 

Éty.  de  gai ,  coq ,  de  auba  et  de  ier ,  qui 
fait  le  galant  de  bon  nutin ,  c'est-à-dire , 
toujours.  V.  Gall ,  R. 

GAI.AUPAR,  V.  n.  vl.  y.  Galopar. 

GAI.AVARD ,  ARDA ,  8.  (galavàr,  àrde); 

OAlUiTAMT  ,  BBAT AUB  ,  HAVOSAIBS  ,  OCHLU  ,  OO- 
UBAUT.   OOtmiAO  ,  OOO&ATAS»  ,  OAI«mB  ,  OOV* 

lOAB.  Gaiavardo ,  esp.  Goulu ,  goinfre ,  qui 
mange  avec  excès;  glouton,  qui  mange  de 
tout  et  sans  choix. 

Ëty.  Galavard,  est  dit  pour  gulavard, 
formé  de  gula,  gueule,  et  de  ard.  V.  Gaul , 
Rad. 

Ce  mot  est  adj.  dans  pe$ei  galavards, 
pois  goulus. 

GALAVARD,  S.  m.  (galabàr)  ;  oaia^mit  , 
dg.  Boudin,  y.  Boudin, 

GALAVARDA8,  A8SA,  s.  dl.  et  m. 
Augm.  dépr.  éegalavard,  gros  goinfre, 
gros  goulu,  y.  Goul,  R. 

GAI«AVABDEGEAR ,  v.  n.  oaiu^tawaii. 
Goinfrer ,  manger  beaucoup  et  avidement. 

Éty.  de  galavard  et  de  egeard,  faire  le  ga- 
lavard.  y.  Goul,  R. 

GAI.AVARDI8A,  s.  f.  (  galafardise  ). 
Goinfrerie ,  gourmandise  sans  goût. 

Ëty.  de  galavard  et  de  if  a.  y.  Goul ,  R. 

GAI.AVE88AR  SE,  V.  r.  (sé  galavessà), 
dl.  Se  vautrer,  prendre  ses  ébats  ;  on  le  dit 
des  chats  et  des  jeunes  chiens  qui ,  par  gail- 
lardise, se  vautrent  ou  se  roulent  à  terre. 
Sauv. 

Ëty.  de  galar ,  se  réjouir ,  et  de  vauar 
pour  reveuar,  se  vautrer,  y.  Gai,  R. 

GALBA,  et 

GALBANI.  vl.  y.  (;al6afitiiii. 

GALBANUBI,  s.  m.  (galbanéun);  Gai- 
6ano,ital.esp.  port.  cat.  Galbanum,  gomme, 
résine. 

Ëtv-  du  lat.  galbanum,  formé  du  grec 
^aX&xvT)  (chalbané),  m.  s.  ou  de  galb,  galban, 
gras. 

On  dit  iron.  dounar  de  ^alftanum,  donner 
ou  vendre  du  galbanum ,  pour  amuser  quel- 
qu'un par  de  vaines  promesses. 

Onctueux,  en  celt.  ce  dont  on  fait  des  on- 
guents, des  parfums. 

GALBAU,  adj .  et  s.  (galbàou),  dl.  Étourdi, 
volage,  sans  conduite.  Sauv. 

Ëty.  de  gai,  coq,  et  de  6au,  étourdi,  yoy. 
Call,  R. 


GAL 

OAIaBE,  s.  m.  (galbé),  dl.  Les  basques 
d'un  justaucorps,  d'un  corps  de  jupe. 

GALBE,  Pour  maintien,  y.  Countenença. 

GALBIAT,  adj.  et  p.  (galbià),  dl.  Fait, 
bâti,  agencé  :  Aquot  e$  mal  gabiat ,  cela  est 
mal  agencé.  Sauv. 

GALCANT ,  s.  m,  vl.  Le  chant  du  coq, 
pour  dire  le  point  du  jour. 

Éty.  de  ^olet  decaïU.  y.  GaU,  R. 

GAUORI ,  nom  d'homme  (gàidri),  dl. 

Ëty,  de  santus  Gauderieuê,  saint  Gaidry» 
natif  de  Mirepoiz. 

GALE ,  vl.  V.  Galera. 

GALEA,  s.  f.  vl.  oAuiA.  Galea,  ital. 
anc.  cat.  anc.  esp.  Galéace,  galère. 

GALEA,  s.  f.  (galée).  Galée,  planche 
carrée,  avec  un  rebord,  où  le  compositeur 
dépose  les  lignes  à  mesure  qu'il  les  compose. 
y.Galer,R.  *^ 

GALEFRE ,  s.  m.  (galèfre),  dl.  oAuorM, 
«AuovTABo.  Goinfre,  gouliafre.  y,  Galavard 
et  Goul,  R. 

GALEGEAIRB  ,  8.  m.  (  galedjàïré  )  ; 
oAïAïAUB.  Plaisant,  galant,  badin, gogue- 
nard. 

Ëty.  de  galegearei  de  atr«,  celui  qui  ba- 
dine, y.  Gall,  R. 

GALEGBAR,  V.  a.  (galedjà);  oau^as. 
Gallejar,  cat.  Gallear,  esp.  Rire,  plaisanter, 
badiner,  tourner  en  ridicule,  se  moquer. 

Ëty.  du  grec  ^eXata  (gelaô) ,  brouiller, 
rire,  se  moquer;  mais  plutôt  de  gai,  gau, 
coq,  et  de  la  term.  act.  egear,  faire  le  coq, 
lever  la  crête,  l'imiter  dans  sa  galanterie.  V. 
Gall,  R. 

Eméella  m'amusi,  galegi, 
Risi,mi  chali,  fantoumegi, 
Lou  jour  pana  eoumo  unin$ta$U. 
Gros. 

GALEGEAR,  v.  a.  (goledxà) ,  d.  bas  Ifm. 
Agiter  dans  un  crible  les  châtaignes  vertes, 
qui,  après  avoir  été  pelées,  ont  été  mises  dans 
l'eau  chaude  et  dont  on  a  ôté  la  seconde 
peau,  le  ton. 

On  le  dit  aussi  pour  monder,  cribler  le  blé. 
y.  Moundar  et  Vriblar, 

GALEIA,  vl.  y.  Galea. 

GALEJOUN ,  s.  m.  (galedjôun);  oabjoaw, 

OVIBAO-PBtCAIlUI,  AMVTA,  OA&BOBOOII.  Nom  dU 

bihorreau.  dans  son  jeune  âge,  (ju'on donne 
aussi  au  héron  commun.  ^Irdea  ctnerea,  Lin. 
nonuné,  dans  le  Gard,  Bemard-peseaire. 
Ëty.  Probablement  ainsi  nommés,  parce 

3u*on  voit  souvent  ces  oiseaux  dans  l'étang 
e  Galejon,qui  se  dégorge  dans  la  mer  de 
Fol 

GALEJOUN , s.  m.  et  impr.  •Automi.  Un 
des  noms  du  héron  pourpré ,  selon  M.  d'An- 
selme. y.Serpalier. 

GALENA,  s.  f.  (galène).  Galène,  plomb 
sulfuré  natif. 
GALEN8IE8,  S.  f.  pi.  (galeinsies).  Nom 

Su'on  donne,  à  Cujes ,  selon  M.  le  doeteur 
eimonen,  k  une  forte  inflammation  des 
amygdales  :  on  y  nomme  galets,  la  même 
maladie  quand  elle  est  légère. 

Éty.  de  galets,  glandes,  et  de  ensio,  douleur* 
y.  Gai,  R.  a. 

GALER,  radical  pris  du  grec  du  Bas-» 
Empire  'ifl^%  (galea),  nom  qui  désignait  le 


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GAL 

poisson  espadon  auquel  on  a  comparé  les 
galères ,  et  d'où  il  parait  qu'est  venu  le  nom 
de  ces  Taisseaux  ,  appelés  anciennement 
galées;  d'autres  le  dérivent  do  latin  ^alea, 
casque .  parce  qu'on  en  représentait  ordinai- 
rement un  sur  la  proue,  il  vient  peut-être 
aussi  de  l'arabe  ghwrdbdi ,  qui  désigne  la 
mène  espèce  de  vaisseaux. 

Dérives  :  Galera ,  GaUr-ien ,  Galiron , 
GaWMa ,  Gali-assa ,  GaUi'<i ,  Gal-ea  , 
GaU-ot. 

OALBRA,  s.  f.  (galère);  Galera,  cat. 
esp.  ital.  Galèf  port.  Galère,  bâtiment  de 
mer,  long  et  de  bas-bord ,  qui  va  à  rames  et 
quelquefois  à  voiles;  c'est  le  premier  des 
bâtiments  latins  d'où  dérivent  les  autres. 

Éty.  du  grec  du  Bas-Empire  -^ sX£a  (galea), 
qui  désigne  le  poisson  espadon .  auquel  on  a 
comparé  les  galères.  V.  Galer,  R. 

Les  anciens  en  distinguaient,  h  deux,  à  trois 
et  h  quatre  rangs  de  rames,  sous  les  noms  de 
biremUf  triremis  et  quadriremii. 

Suivant  RuflS,  historien  de  Marseille,  il  y 
avait  déjà  des  galères  dans  cette  ville,  sous 
Charles  IV,  dit  Le  Bel. 

786  ans  avant  J.-G.  les  Corinthiens  inven- 
tent les  trirèmes  ou  galères  à  trois  rangs  de 
rames. 

OAI.EIIA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne,  dans 
plusieurs  contrées  de  la  Provence ,  aux 
scolopendres,  genre  d'insectes  Aptères,  de  la 
famille  des  Mille-pieds  ou  Myriapodes,  com- 
mvna  dans  les  lieux  humides  et  sous  les 
pierresV  V.  Sedopendra;  on  le  donne  aussi 
a  presque  toqs  1^  insectes  de  la  même  fa- 
mille, et  plus  particulièrement  aux  jules , 
JuUUf  Un.  dont  le  corps  arrondi  le  fait 
aisément  distinguer  des  scolopendres,  qui 
l'ont  aplati. 

Éty.  Ce  nom  a  probablement  été  donnée 
ces  insectes  à  cause  de  la  longueur  de  leurs 
corps,  muni  de  chaque  côté,  d'un  nombre  in- 
fini de  pattes,  qui  les  font  ainsi  ressemblera 
une  gafere  pourvue  de  ses  rames. 

GAI iRMA ,  s.  f.  (raiera,  cat.  esp.  port, 
ital.  Galères ,  peine  que  doivent  subir  ceux 
qui  sont  condamnés  à  servir  comme  forçats 
sur  les  galères  du  roi  ;  le  lieu  où  Ion  enferme 
les  galériens. 

Ëty.  Du  nom  des  vaisseaux  sur  lesquels  on 
loge  ordinairement  les  forçats. 

Coundamnat  en  galera  ^  Tr.  condamné 
aux  galères  et  non  en  galère. 
Souriir  de  galera,  sortir  des  galères,  etc. 
Eicapatai  de  galera^  échappé  des  galères; 
fig.  mauvais  sujet. 

La  peine  des  galères  n'est  pas  ancienne  en 
France ,  elle  n'a  commencé  d'être  en  usage 
que  vers  le  milieu  du  XVI««  siècle  ;  l'ordon- 
nance de  Charles  IX .  donnée  k  Marseille,  en 
novembre  1564,  est  la  plus  ancienne  qui  en 
parle. 

Il  ne  parait  pas  que  les  Romains  aient 
condamné  aux  galères ,  quoique  Cujas  et 
autres  l'aient  prétendu  d'après  un  passage 
mal  mterprété  de  Valère  Maxime. 

GAUSBA,  s.  f.  (galère).  On  donne  aussi 
ce  nom ,  sur  les  rivages  de  la  mer ,  aux 
squille  mante,  SquîUa  maïUii,  Lin.  et  squille 
Desmarets,5flfiit({a  Desmaretii,  Risso,  crus- 
tacés, de  l'ordre  des  Âstacoîdes  et  de  la  famille 
dea  Capités. 


GAL 

Ëty.  A  cause  de  leur  forme  allongée  qu!  les 
fait  ressembler  au  vaisseau  du  même  nom.  ^ 
V.  Galer,  R. 

GALERIA,  s.  f.  (galerie)  ;  «Aima.  Gai- 
leria^  ilal.  Galeria^  cat.  esp.  Galaria,  port. 
Galerie,  ce  mot  indique  deux  choses  distmc- 
tes,  d'abord  une  pièce  beaucoup  plus  longue 
que  large,  fermée  par  des  croisées,  où  l'on 
peut  se  promener  à  couvert;  ensuite  un  cor- 
ridor ou  allée  qui  sert  à  communiquer  d'un 
appartement  k  un  autre;  c'est  aussi  un  essui, 
une  terrasse  attenant  aune  maison,  et  en 
terme  de  marine ,  une  pièce  découverte  qui 
fait  le  tour  de  la  poupe  ;  c'est  une  espèce  de 
balcon. 

Ëty.  de  l'ail,  wallen,  marcher,  se  prome- 
ner, il  est  dit  pour  walleria  ;  d'où  :  galeria , 
par  le  changement  de  w  en  g, 

GALERIEN ,  s.  m.  (galérien);  «ammabi. 
Galiotf  cat.  Galeote,  esp.  GaleoUo,  ital. 
Galérien,  celui  qui  est  condamné  aux  galères. 
V.  ^al«ra,  Fourçat  et  (rater,  R. 

GALERNA,  s.  f.  (galèrne) ,  d.  béam. 
Galerno,  port.  Galeme,  Ouragan,  v.  c.  m. 
bise,  vent  du  Nord. 

Etv.  de  galema^  vent  froid  du  Nord-Ouest, 
qui  fait  geler  les  vignes ,  galema ,  en  bas 
breton ,  du  lat.  gelare. 

On  croit  que  c'est  le  emeiae  de  Pline. 

GALES ,  s.  et  adj.  Gallois ,  du  pays  de 
Galles. 

GALET ,  s.  m.  dl.  Petit  caillou,  arrondi 
et  lisse,  qu'on  trouve  le  long  des  rivières  et 
dans  les  anciens  dépôts. 

Éty.  du  bas  breton  calet^  dur.  Y.  Galets  et 
Cà{,R.  3. 

Pour  cochet ,  petit  coq.  Y.  GalleL 

GALET,  BEOURE  A  ,  expr.  prov.  dl. 
■nom»,  pnrrAB  a  oaut.  Beourer  à  galet,  cat. 
Boire  d*Kaleine,  DooJ.  Boire  à  la  régalade. 
Y.  Regalada, 

Éty.  de  galeola^  tasses  ovales  dont  les 
Gaulois  se  servaient  pour  boire,  ou  de  galet, 
qui  désigne,  en  catalan,  un  goulot  ou  petit 
tuyau  qu'on  ajoute  à  une  outre  pour  boire. 

GALET ,  s.  m.  (gale).  La  nuque  ou  partie 
postérieure  du  cou  ;  le  garrot  des  chevaux  ; 
quelquefois  le  gosier. 

Éty.  de  l'hébreu  gharon^  gosier. 

Sapauro  maire  treeouleî 
Ifune  quichaduro  au  galeL 
J.  M.  Pr. 

GALET ,  s.  m.  dl.  Y.  GaUet. 

GALET  ,  s.  m.  (gale).  Garrot,  et parex- 
tension ,  cou. 

GALET,  s.  m.  Nom  qu'on  donne  ,  k 
Nismes,  k  un  raisin  blanc ,  peu  hâlif ,  à  gros 
grains  allongés  et  séparés. 

GALET ,  s.  m.  Renoncule  des  champs , 
selon  M.  Garcin. 

GALETA,  s.  f.  (galéte);  Golletfa ,  ital. 
Galeta ,  cat.  GaUeta ,  esp.  Galette ,  biscuit 
rond  et  plat  qui  est  le  pain  ordinaire  des  ma- 
telots :  on  donne  aussi  ce  nom  à  des  bis- 
cuits au  sucre,  auxquels  on  donne  la  même 
forme. 

Éty.  de  galet,  pierre  plate  et  arrondie, 
dont  la  galette  a  la  forme.  Y.  Cal.  R.  3. 

Grignoun  de  galeta^  grignon  de  galette , 
ou  débris  du  biscuit. 


GAL  311 

GALETAS ,  Gare.  Y.  GaUas. 

GALETS,  S.  m.  pi.  (gales)  ;  «auju.  On 
donne  ce  nom  aux  glandM  du  cou  lorsqu'el- 
les sont  enflammées  ou  engorgées. 

Éty.  du  ceU.  kaled,  dur,  ou  de  Carabe, 
galad,  s'endurcir.  Y.  Cai,  R,  3. 

GALETA,  vl.  Y.  Galea. 

GALGA ,  s.  f.  (gélgue) ,  dl.  V.  Plumas- 
uau. 

GALH,  radical  de  galhard,  fort ,  robuste, 
gai ,  joyeux ,  qu'on  dérive  du  latin  gallus , 
coq  ;  amoureux ,  hardi  comme  un  coq.  Sca- 
liger  et  Pontanus ,  le  font  venir  de  la  k>asse 
latinité ,  galliardus ,  a  gallica  audaeia 
ou  gaUieo  ardore.  Ferrari  le  tire  de  l'ita- 
lien ya^liardo,  fait  de  vaNdua.  Enfin ,  Du- 
cange  lefait  dériver  de  la  basse  latinité  go* 
liardus ,  plaisant ,  boufibn ,  vif,  joyeux. 

De  galliardus ,  par  apoc.  galli  et  galh; 
d'où  :  Ga\h<Lr  ,  Galharda-ment  ,  Ra- 
galhard'ir, 

GALH,vl.Coq.  Y.  6raL 

GALHA,  s.  f.  fgàille),  dl.  La  caillette. 
Y.  Pr«otiret(7al,R.2. 

GALHA ,  s.  f.  et  impr.  oaua  ,  dl.  Trogne , 
embonpoint  :  Galha  fresea  ,  visage  frais , 
menton  à  double  étage.  Y.  Cèi,  R.  â. 

GALHA,  s.  f.  (gàille).  Glande  ;  on  ne  le 
dit  que  de  celles  qui  sont  engorgées ,  Yoy. 
Galets ,  et  de  celles  des  animaux  de  bouche- 
rie ;  des  avives.  V.  (^1 ,  R.  2. 

GALHA-DE-VEDEOU  ,   s.   f.   Ris  de 

veau.  Y.  Galhetas  et  Cal ,  R.  S. 

GALHARD,  ARDA,  adj.  «aiau.  Gai- 
lardo  ,da ,  esp.  Gallard ,  est,  Galhardo  ^ 
port,  ùagliardo ,  ital.  Gaillard ,  arde ,  fort , 
robuste ,  sain ,  dispos ,  joyeux  ;  il  signifie 
aussi  libre. 

Éty.  du  lat.  gallus.  gaulois ,  k  cause  de 
leur  hardiesse,  et  de  la  term.  ard ,  esprit , 
ou  de  ^al ,  coq ,  ou  du  lat.  validus  ;  d'où  : 
galidus  et  galh, 

GALHARD  ,  S.  m.  Gaillard ,  élévation 
qui  est  au-dessus  du  dernier  pont  d'un  vais- 
seau, k  la  poupe  et  k  la  proue ,  qu'on  nom- 
me gaillard  d'arrière  et  gaillard  d'avant. 

GALHARD  ,  S.  m.  (gaillàr);  dg.  GoH- 
lord,  perche  de  bois  pomtue  pardn  bout^ 
et  garnie,  à  hauteur  d'homme  ,  d'un  four- 
chon  gros  et  court ,  qui  sert  à  porter  de  la 
ramée. 

GALHARDA ,  S.  f.  (gaillarde).  Gaillarde, 
caractère  d'imprimerie  qui  est  entre  le  petit- 
romain  et  le  petit-texte. 

GALHARDAMENT ,  adv.  (gaillarda- 
méin);  «AiABOAmiT.  Galhardamente ,  esp. 
port.  Ga/(ardaifMiil,  cat.  Gagliardamenie  , 
Ital.  Vigoureusement,  gaillardement,  dans 
la  joie ,  dans  les  plaisirs  ;  hardiment ,  témé- 
rairement. 

Éty.  de  gàlharda  et  de  ment,  d'une  ma* 
nière  gaillarde. 

GALHARDET,  ETA  ,  adj.  (gaillarde, 
été).  Un  peu  gaillard  ,  bien  portant  :  Es 
galhardet,  il  se  porte  bien. 

GALHARDIA,  S.  f.  (goillordie) ,  d.  du 
Rouergue.  Galhardia,  port.  QaUarâia , 
cat.  esp.  Force  ,  vigueur.  Y.  Galkardisa. 
En  vl.  valeur ,  vaillance ,  élégance. 

CmUm  oo  loa  poii3«t  hnw  tiop  de  gei/tordhi 
Ftjrot. 

QÀÛn.  •«••  I*  wrpttM  Mtt  trop  cU  Tïgacw. 


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312 


GAL 


CkALHARMOA,  8.  f.  (  gaîUardise  ) ;  «a* 
oMmsiA  9  oAiABswA.  GogUardia ,  ital.  Ga^ 
Ihardia^poTi,  Gallardia ,  cat;  esp.  Force  , 
▼igoeur ,  embonpoint. 

Éty.  de  galhard  et  de  iêa. 

OALOART,  adj.  vl.  Valeoreox.  Voy. 
Galhard. 

GALBAS,  6.  f.  pi.  (gàilles).  Poor  glan- 
des, V.  GaleU;  pour  ouïes,  V.  Gaugnas; 
pour  avives.  V.  Vivoiei  C^l,  R.2. 

OALOER .  ERA,  adj.  (  gaillèr ,  ère  ) ,  d. 
lim.  Libre ,  gaillard.  V.  Galhard. 

OAI»HET.  s.  m.  (gaillé),  dl.  Gros  goin- 
fre, vaurien,  grospendard.  Douj. 

OAI«HBTA8,  s.  f.  pi.  cAuvrA«,aABM»LAf, 
BAtuorniA» ,  oALWTAs.BarbesoQ  fraises  de  coq, 
deux  petites  membranes  rouges  qui  leur  pen- 
dent sous  la  léte  ;  pour  ris  de  veau.  V.  Ca- 
Ihetas. 

Ëty.  Dim.  de  galhat,  pelites  glandes.  V. 
Cal  R.  2. 

OAUaiNAyS.  f.  vl.  Poule.  Y.  GaUina 
et  GaUy  R. 

GALHINO ,  s.  m.  vl.  Poulet.  V.  Gall,  R. 

GAUaOFO  f  s.  m.  (gaillôfe),  dl.  oAUK>m, 
cuK>rtB.  Un  gros  réjoui  ;  vaurien,  bélître. 

Ëty.  de  l'esp.  gallofa,  vie  de  mandiant, 
dans  le  dernier  sens,  et  du  port.  gaUiafa, 
joie,  réjouissance,  dans  le  premier,  V.  Gai, 
Kad. 

GAUaOFOU,  V.  Gayofou. 

OALHOFRE,  s.  m.  (gaillôfré),dl.  Augm. 
degalhgt,  grand  pendara.  V.  GaihofoeiGal, 
Rad. 

OALHOUN ,  S.  m.  (gaillôu)  ;  oailloo,  d. 
toul.  Corculum  ou  germe  de  la  graine  de 
jusquiame ,  qui  se  détajcbe  quand  on  la  fait 
bouillir, et  qu'on  regarde  comme  des  vers 
tombés  des  dents  gâtées. 

GAI'IADOR ,  s.  et  adj.  vl.  oai^aihv,  oua- 
uABT,  oiiA&ABT,  GOLiABT.  Trompeur,  faus- 
saire, moqueur,  séducteur.  V.  GaL  R. 

OALIADOD^,  s.  m .  (galiadéur).  Médisant 
dans  notre  ancienne  langue. 

Ëty,  de  s^al/er,  se  réjouir,  s'amuser.  V. 
Gai,  R. 

Le  troubadour  Cadenet,  a  laissé  un  traité 
contre  les  galiadours,  vers  le  milieu  du 
XUI»«  siècle. 

GAUAIRE,  s.  m.  vl.  Moqueur.  V.  Ga- 
lifidor  et  Gai ,  R. 

GALIAMENT,  s.  m.  vl.   oauambii,    «a- 

MAMIA,     aVAUAHlA,     OOALIAMSR.      TfOmpCrie  , 

fraude,  perfidie,  trahison.  V.  Gai,  R. 

GAUANSA,  s.  f.  vl.  GAUAMA.  Perfidie, 
tromperie.  V.  GaliametU  et  Ga/,  R. 

GAUAR,  V.  a.  \l.  ooAUAa.  Séduire, 
tromper.  V.  Gai,  R. 

GALIART,  s.  m.  vl.  Trompeur.  V.  Gai, 
Rad. 

GALIA8,  nom  d'homme,  vl.  Galien. 

GALIASSA,  S.  f.  (galiàsse):  Galeazxa, 
liai.  Galeaza ,  esp.  Galeaça,  port.  Galia$$a, 
cat.  Galéasse  ou  galéace ,  grand  bâtiment 
vénitien,  qui  va  à  rames  et  à  voiles ,  et  qui  a 
trois  mâts. 

Êly.  Augm.  de  galea ,  grosse  galère.  V. 
Galer,  R. 

GAIJA8TRE,s.  m.  (galiastré).  Grande 
poule  d'eau,  oiseau  aquatique.  Gare. 

OAÛAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Trompé, 
ée.  vTÇoi,  R. 


GAL 

OAIJATRE,  vl.  V.  Galiador. 

OAUBR,  s.  m.  (galîé).  CbèDaud,  petit 
cbène  rabougri.  Gare. 

OAIâlBR ,  s.  m.  (galié),  dl.  Gros  et  vilain 
goinfre;  vaurien,  pendard.  Sauv.  V.  Gai, 
Rad. 

GALIER,  lERA,  lEIRA,  adj.  (  galié, 
iéra,  ièira),  d.  bas  lim.  Qui  a  trop  de  jeu,  en 
parlant  d'une  chose  qui  tourne  dans  une 
autre. 

Aquêla  clau  es  troou  galiera ,  cette  clef 
joue  trop  librement,  elle  a  trop  de  jeu. 

Aqueoussoui  goun  trop  galiers ,  ces  sa* 
bots  sont  trop  larges. 

GALIFOD,  s.  m.  (galifou).  Mot  burles- 
que, dont  on  se  sert  pour  désigner  une  pipe 
à  fumer. 

Ëly.  Il  vient  de  Tarabe. 

GALIGNER,  dg.  V.  Gallinier. 

GALILE ,  s.  m.  vl.  Caille. 

GALIlHAFRETA ,  s.  f.  (galimafrèïe),  dl. 
Galimafrée,  espèce  de  fricassée,  composée  de 
restes  de  viandes.  V.  Goul ,  R. 

GALIMATIAS ,  S.  m.  (galimatias).  Gali- 
matias, mélange  confus  de  mots  qui  semble 
dire  quelque  chose  et  ne  dit  rien. 

Ong.  On  raconte  qu'un  avocat,  plaidant  en 
latin,  pour  un  nommé  Mathias,à  qui  la  par- 
tie adverse  disputait  la  propriété  d'un  coq, 
se  brouilla  tellement,  qu'à  force  de  répéter 
les  noms  de  gallus  et  de  Malhias,  au  lieu  de 
dire  gallut  Mathiœ,  le  coq  de  Mathias,  il  dit 
gain  Malhias,  le  Mathias  du  coq,  ce  qui  fit 
beaucoup  rire  et  nommer  ainsi  dans  la  suite, 
les  discours  embrouillés.  Mén.  V.  Gall,  R. 

GALINA,  V.  Gallina. 

GAUNADjS.  m.  vl.  Coq,  poulard.  Voy. 
Gall,  R. 

GALINAR,  y.  Gallinar. 

GALINEUA,  s.  f.  vl.  Balustrade,  galerie. 

GALlN-GAIâAU,  S.  m.  (galîn-galàou). 
Nom  du  coquelicot,  selon  M.  Castor.  Voy. 
Rouala. 

GALINHA,  vl.  y.  Gallina  et  Gall,  R. 

GALlNHERA,  dl.  y.  Gallinier  et  Gall, 
Rad. 

GALINIER ,  y.  Gallinier  et  Gall ,  R. 

OAUNORA,  s.  f.  (galinére).  Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes ,  à  la  clavaiie  corallolde. 
V.  Barba. 

GALION ,  8.  m.  (galie-n)  ;  et  impr.  galibii. 
Galié ,  cat.  Galione  ,  ital.  Oaleon ,  esp. 
angl.  Galào,  port.  Galion,  espèce  de  grand 
vaisseau  qu'on  emploie  à  faire  les  voyages 
d'Espagne  en  Amérique. 

Éty.  Dit  pour  galeon  ou  galeron ,  de  ga- 
lera,  et  de  raugm.  on,  grande  galère.  Voy. 
Galer,^. 

GALIOT,  8.  m.  vl.  «AuoTz.  Galeote, 
port.  esp.  GaleoUo ,  ital.  Galiot ,  cat.  Ga- 
lérien .  forçat;  pirate,  voleur.  V.  Gâter,  R. 

GALI0TA,8.  f.  (galiôteh  Galeçta,  esp. 
Galiota,  port.  Galiote,  espèce  de  petite  ga- 
lère. 

Éty.  Dim.  de  galera.  Y.  Galer ,  R. 

Galiote  à  bombe ,  bâtiment  pour  porter 
des  mortiers  et  lancer  des  bombes.  V.  Boum- 
barda. 

Il  fut  inventé,  en  1682,  par  Bernard  Re- 
naud ,  françai^. 

GALIOUFARD  ,  ARDA  ,  adj.  dl.  Voy. 
CoûlifardeiGoul,R, 


GAL 

GALIPIAN  ,  8.  m.  (galipiàn) ,  dt.  Un 
grand  galipiàn,  un  grand  escogriflfe.  V. 
Garimel. 

GALIPOT ,  8.  m.  (galipé)  ;  Galipoi,  cêL 
Galipot,  nom  de  la  résine  liquide  qa'oD 
retire  des  pins  et  des  sapins ,  mais  parti- 
culièrement de  celle  qu'on  obtient  du  pio 
maritime ,  et  qui  se  ramasse  dans  de  peUtes 
fossettes  creusées  k  la  base  des  entailles 
qu'on  fait  aux  pins  ;  on  la  récolte  quatre 
fois  par  an. 

Ety.  du  celt.  galb,  galban,  gras,  ODCioeux. 

GALI88ADA ,  S.  f.  (galissàde),  dg.  Gor^ 
gée? 

GUati 

Touto  blousso  uno  galissado 
Vaquera  licou  ta  presado. 
D'Aslros. 

GALI8TROU8  ,  adj.  (galistréos) ,  dg. 
Galant,  amant. 

Ety.  de  gai ,  coq.  Y.  Gall,  R. 

GALITRAND,  6.  m.  (galitràn),  dl.  Grand 
garçon  sans  adresse  et  mal  façonné;  béiltr^ 
pendard.  Douj. 

Éty.  de  gai ,  coq.  Y.  Gall,  R.  pour  ya/i- 
truand, 

GALITRANDAS  ,  s.  m.  (gaUlrandâs). 
AugnL  dépr.  de  Galitrand,  v.  c  m. 

GALIU  ,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  trompe. 

GALL ,  «AI. ,  cAv,  radical  pris  du  latin 
gallus ,  coq ,  et  probablement  dérivé  par 
antiphrase,  du  grec  ^é-Wo^  (gallos),  eunoqae, 
à  cause  de  sa  grande  lubricité ,  ou  peut  être 
parce  qu'on  le  châtre  souvent,  qu'on  le  rend 
eunuque,  xaXXatov  (kallaion),  dans  la  même 
langue ,  désigne  les  barbes  que  cet  oiseau 
porte  sous  la  gorge. 

De  gallus ,  par  apoc.  gall,  gai;  d'où  : 
Gai,  Gal-ar,  Gal-at,  Gal-aub-ier ,  Gai- 
bau,  Gal'Cant,  Gal-egeaire,  Gal^egear^ 
Gal'apian,Gal-et,  Gal-aub-ier,  Gal-cum 
Gal'uehou,  Gal-cmt,  anta,  Golanl-arta , 
Galant-in,  Galant-ina ,  Gala-panlin,  Gali- 
matias,  GaUina,  Galinh-era,  Gal-istraus, 
Gali-trand,  Galitrand-as ,  Galli-gastre , 
Gallina,  Gallin-ar,  Galim-aïaa,  Goiltii- 
astra,  Gallin-ella,  Gallin-et,  GaUin-eta, 
Gallin-ier,  Gall-ois,  Galt-ur-ene,  GcM- 
urus,  Gealat,  Geal^s,  Gealass-oun,  Gart- 
es ,  Gealassoun-s ,  Gealin-eta ,  Gau ,  Gau- 
galin,  Gualh. 

De  gall,  par  le  changement  des  deux  U 
en  Ih,  galh;  d'où:  Galh-ina;  et  par  le 
changement  de  g  en  j  ;  Jal,  Jal-ar,  Jal-at, 
Jalet'Oun. 

GALLA  ,  s.  f.  (galle)  ;  cab%aua,  bo«a. 
Galla \  ital.  Galha ,  port.  Agalla  ,  esp. 
Galle,  excroissance  arrondie,  presque  li- 
gueuse, que  la  piqûre  de  quelques  insectes, 
du  genre  Cynips ,  fait  venir  sur  les  chênes. 

Éty.  du  lat.  (/a/Ia,  m.  s.  y.  Cral  et  Go/fo, 
Rad. 

La  noix  de  galle  du  commerce  est  four- 
nie par  Iç  chêne  des  teinturiers,  Quercus  in- 
fectoria  ,  Oliv.  arbrisseau  de  la  fam.  des 
Amentacées,  commun  dans  toute  l'Asie-Bli- 
neure  ;  finsecte  qui  produit  sa  galle  a  été 
nommé  par  le  même  M.  Olivier:  Diplolepis 
gallœ  tinctoriœ. 

La  galle  du  chêne  contient  un  acide  qu'on 
a  nommé,  à  cause  de  son  origine,  gallique. 


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GiU.A«tOim,    «A- 


6AL 

OAUaABT  ,  ad|j.  t1.  Fort,  conrigeox.  %, 
V.  Galhart. 

GAIXAS ,  0.  f.  pi.  (gales).  Touffes  et 
rejeloDs  que  poussent  les  souches  et  les 
racines  des  arbres  coupés  dans  les  bois  et 
les  forêts.  Avril. 

GAIXERA,  vl.  Punition.  V.  Galtra, 

GAIXET,s.  DO.  (gale); 
umn  y  oALOCBOim.  obalamooi 
VKt ,  rooi. ,  roouQOBT  •  JAurrova ,  basaobst  • 
«A&ACBT.  GalUt,  cat.  Gallito,  esp.  Galletto , 
ital.  Un  Cochet  ou  Jeune  coq  qui  commence 
k  chanter. 

Éty.  de  gall  et  du  dim.  et.  V.  Gallj  R. 

GAIiLlA ,  s.  f.  vl.  Galéace ,  espèce  de 
navire.  V.  Go/er,  R. 

GAIXIARDIA,  s.  f.  vl.  V.  Galharâisa. 

GALLICAN,  ANA,  adj.  (gallican,  àne). 
Gallican,  ane  :  qui  concerne  les  libertés  de 
l'Eglise  française. 

GALUCHOUN.  s.  m.  Nom  qu'on  donne, 
à  Niâmes,  au  cabrier  gentil,  oiseau. 

GALLICISME ,  S.  m.  (gallicisme)  ;  Gai- 
lieitme,  cat.  Galicismo,  esp.  Gallicisme,  ex- 
pression, construction  propre  k  la  langue 
française ,  consacrée  par  I  usage,  quoique 
contraire  aux  règles  de  la  grammaire  géné- 
rale, qu'on  transporte  dans  une  autre  langue. 

GALLIG9,  adj.  et  s.  pi.  vl.  Galieieni, 

GALLIGA8TRE ,  V.  Gallinaslre, 

Êly.  ôegillus,  coq,  et  de  la  lerm.  dépréc. 
attre.  V.  Gall.  R. 

GALLIMAN,  S.  m.  (galimàn),  dl.  Un 
polisson,  un  bélître.  Sauv. 

Éty.  de  gallus.gallif  et  de  man,  homme, 
gaulois. 

GALLUIEL .  V.  GarimeL 

GALLIN,  adj.  (gatin).  Qui  tient  de  la 
poule,  la  gaÛina ,  aau-gallin. 

GALUNA,  s.  f.  (galine^  :  «oaiuia,  oau  , 
rooi.A,  BBiooTA.  GalHna,  ital.  esp.  cat.  Gai- 
linha,  port.  La  poule  ou  femelle  du  coq ,  V. 
Gau.  Livrée  à  elle-même ,  la  poule  fait  12  ou 
13  œufs  qu'elle  couve  pendant  une  vingtai- 
ne de  jours ,  après  lesquels  les  petits  rom- 
pent d'eux-mêmes  leur  coquille.  On  les 
nomme  poussins  tant  qu'ils  sont  conduits 
par  la  mère,  et  ensuite  poulets ,  jusqu'à  l'âge 
adulte,  époque  à  laquelle  ils  prennent  le  nom 
de  coq  ou  de  poule  selon  leur  sexe. 

La  poule  qui  a  été  privée  des  organes  de 
la  £[énération,  porte  le  nom  de  poularde. 

Éty.  du  lat.  gallina.  V.  Gall,  R. 

La  gallina  eaïUa  a  fach  Vuau ,  la  poule 
caquette. 

Qu  vai  ame  las  gallinas  aprend  à  gra- 
îar,  on  apprend  k  hurler  avec  les  loups. 

Se  c<mchar  ame  la$  gallinat;  Acostane 
con  las  gallinas ,  esp.  se  coucher  de  bonne 
heure,  quand  les  poules. 

Aquot  si  farà  quand  las  gallinas  pissa* 
ran,  eso  sera  quando  meen  las  gallinas,  esp. 
cela  se  fera  ^uand  les  poules  pisseront,  c'est- 
Mire ,  jamais  ;  Cuand  las  gallinas  pixen, 
cat. 

GALLINA,  s.  f.  Orgue,  à  Nice.  Le  milan 
de  mer,  Trigla  lucerna,  Lin.  poisson  de  l'or- 
dre des  Holobranches  et  de  la  fam.  des  Dac- 
tyles (à  doigts),  qui  jouit  de  la  faculté  de  luire 
dans  les  ténèbres ,  d'où  le  nom  lat.  lueema , 
lanterne,  qu'il  porte. 

Éty.  V.  Gallinsta. 

TOM.  U. 


GAL 

Ce  poisson  atteint  la  longueur  de  deux 
décimètres. 

GALLINA,  s.  f.  Un  des  noms  languedo- 
ciens de  la  torpille.  V.  Dourmilhùusa, 

GALLINA ,  s.  f.  Nom  nicéen  du  poisson 
volanL  V.  Roundola. 

C'est  aussi,  dans  le  même  pays,  le  nom  de 
la  lyre.  V.  Gallineta. 

Du  trigle  à  petites  écailles,  Trigla  micro- 
lepidota,  Risso. 

Et  du  pirapède,  Daetylopterus  pirapeda , 
Salv.  Risso. 

GALUNAGI,  adj.  vl.  Gallinaceio,  esp. 
De  poule,  semblable  à  la  poule.  V.  Gall,  R. 

GALLINAGA,  s.  f.  (gallinàgue).  Petite 
poule  d'eau.  Gare. 

GALUNAR,  ▼.  n.  (galinÂ),  dL  Faire 
chair  de  poule,  se  dit  de  la  peau,  lorsque  par 
une  impression  subite  de  froid  ou  une  grande 
frayeur,  elle  devient  rude  et  grenue  comme 
celle  d'une  poule  :  Aquella  femna  a  las  cans 
gallinadas. 

Éty.  de  gallina  et  de  ar.  V.  Gall,  R. 

Toutas  tas  cans  se  galineroun, 
El  toutes  sous  peous  se  dresteroun. 
Favre. 

GALLINAS ,  ASSA  ,  S.  (gallinâs ,  àsse). 
Grande  personne  qui  fait  Tenant.  Gare. 

GALLINASSA ,  8.  f.  (  galtinàsse  )  ;  Gai- 
linaccia ,  ital.  Grosse  poule. 

Êty.  de  gallina  et  de  la  terminaison  aug- 
mentative  assa.  V.  Gall,  R. 

GALLINASSA  ,  s.  f.  Gallinata  ,  esp. 
Gallinassa,  cal.  Fiente  de  poule.  V.  Gall, 
Rad. 

GALLINASTRA  ,  8.  f.  (  gallinàstre  ]  ; 
GAUjoAm» ,  cAixowTA.  Nom  qu'ou  donne  , 
dans  le  département  des  Bouches- du-Rhône, 
aux  Fulica  fusca  et  Chloropus,  V.  Diable 
demar, 

Éty.  de  gallina ,  poule ,  et  de  la  termi- 
naison dépreciative  astra,  V.  Gall ,  R. 

GALLINELLA,  s.  f.  (  gallinèlle  ).  Nom 
qu'on  donne ,  à  Nismes,  à  la  poulette  d'eau , 
et  dans  les  environs  de  Montpellier  ,  au 
Rallus  porxana,  V.  Maroueta, 

Éty.  de  gallina  et  do  dim.  ella.  Y.  Gall , 
Rad. 

GALLINET ,  s.  m.  (galiné) ,  dl.  Un  co- 
quet :  Fatrs  lou  galinet,  coqueter  auprès 
des  femmes. 

Ëly.  de  gain ,  gén.  de  gaUus ,  coq ,  et  du 
dim.eLV.  Ga{<,R. 

GALLINETA ,  s.  f.  (gallinéte)  ;  pocunta. 
Poulette ,  petite  ou  jeune  poule. 

Êty.  de  gallina  et  de  la  terminaison  dimi- 
nutive  eta ,  ou  du  lat.  gaUinula ,  le  même. 
V.  GalL  R. 

GALLINETA ,  6.  f.  oalihotta  ,  «buhota. 
Gelinotte ,  Tetrao  bonasiœ ,  Lin.  oiseau  de 
Tordre  des  Gallinacés  et  de  la  fam.  des  Do- 
mestiques ou  Alectrides.  V.  Gall ,  R. 

La  gelinotte  habite  les  bois  des  montagnes; 
elle  pond ,  à  terre,  de  dou^e  à  quinze  œufs , 
un  peu  plus  gros  que  ceux  du  pigeon,  et  la 
durée  de  son  incubation  est  de  trois  semai- 
nes. 

La  chair  de  cet  oiseau  est  très-estimée. 

GALLINETA  ,  S.  f.  Est  aussi  le  nom  par 
lequel  on  désigne ,  aux  environs  de  Mont- 
pellier ,  la  Fulica  fusca.  Y.  Diable  de  mar. 


GAL 


313 


GALLINETA ,  8.  f.  Nom  qu'on  donne  . 
dans  le  département  du  Yar,  à  la  punaise 
ornée ,  Cimex  omatus ,  Fab.  que  l'on  voit 
fréquemment  sur  les  choux. 

GALLINETA, a. f.  (gallinéte);  Gallima, 
à  Nice.  Le  gronau  ou  la  lyre,  Trigla  lyra. 
Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et 
de  la  famille  des  Dactyles  (à  doigts) ,  dont  la 
chair  est  blanche,  filamenteuse  et  peu  déli- 
cate. 

Êty.  Gallineta,  petite  poule,  parce  que 
ses  nageoires  pectorales  ressemblent  on  peu 
aux  pieds  des  poules.  Y.  Gall^  R. 

GALLINETA,  S.  f.  Est  aussi  le  nom 
nicéen  du  trigle  hirondelle,  Y.  Béluga  ;  Du 
trigle  corbeau,  Trigla  corvus ,  Risso  ;  du 
trigle  geai,  Trigla  garrulus,  Risso. 

GALLINETA,  8.  f.  osAumRTA,  «aiai- 
MSTAs ,  McoouoviiBUi.  Podospermc  découpé, 
Scorxonera  laciniala ,  Lin.  Podospermum 
laciniatum,  Dec.  plante  de  la  famille  des 
Composées  Chicoracées ,  qu'on  trouve  dans 
les  champs.  V.  Gar.  Scorxonera  laciniatis 
foliis,  p.  434. 

Éty? 

On  donne  le  nom  de  eressineh  ,  à  ses 
jeunes  pousses ,  qui  sont  très-bonnefl  en  sa- 
lade ,  à  l'époque  du  premier  printemps. 

GALLINETA,  8  f.  Est  le  nom  qu'on 
donne,  à  La  Giotat ,  à  la  globulaire  turbith. 
Y.  Bec  depasseroun. 

GALLINETA.  s.  f.  Nom  du  chèvrefeuille, 
à  Yaiensoles.  V.  Sabatoun. 

GALLINETA,  s.  f.  Y.  BesU  doou  bouen- 
diou. 

GALLINETAS,  s.  f.  pi.  (gallinétes). 
Nom  collectif  par  lequel  on  désigne,  dans  la 
Basse-Provence,  les  galUnsectes  et  plus  par- 
ticulièrement ceux  qui  composent  le  genre 
Coccus,  insectes  de  l'ordre  des  Hémiptères  et 
de  la  famille  des  Planlisuges  ou  Phytadelges 
(qui  sucent  les  plantes). 

Éty.  de  galla ,  galle ,  et  de  la  term.  dim. 
eta,  petite  galle.  D'après  le  génie  de  la  lan- 
gue, on  devrait  dire  gaUelas,  car  gallineta , 
signifie  petite  poule. 

Ce  genre  offre  une  particularité  curieuse 
qui  la  distingue  de  tous  les  autres  insectes. 
Immédiatement  après  leur  fécondation,  les 
femelles  se  fixent  sur  des  végétaux  différents, 
selon  les  espèces  :  bientôt  leur  corps  se  gon- 
fle, puis  se  dessèche  en  prenant  l'aspect  d'une 
petite  galle;  placés  sous  cet  abri,  les  œufs  ne 
tardent  pas  à  éclore. 

GALUNIER,  s.  m,(galinié)  ;  oAumnemA, 
OAUGNBB,  GAunisR,  oBAuiiiBR.  GalUnajo ,  Ital. 
Gallinero,  esp.  Gallinheiro,  port.  Gallinèr, 
cat.  Poulailler ,  lieu  où  se  juchent  les  pou- 
les. 

Èly.  du  lat.  gallinariwn ,  ou  de  gaUina 
et  de  ter.  Y.  Gall,  R. 

Barra  doou  ^alltniff,  juchoir. 

GALLINOLA,  dl.  Un  des  noms  lang. 
de  la  clavaire  coralloïde.  Y.  Barba. 

GALLITRIGI,  8.  m.  vL  CulantriUo , 
esp;  Capillaire. 

Éty.  du  lat.  callitricum. 

GALLOIS,  ALLOIA,  adj.  (galôl,  ô!e)  ; 
•A&oof  ,  oAJbOTt ,  oAuou.  Réjoul ,  plaisaut, 
aimable,  divertissant,  gallois ,  en  vieux 
français. 

Éiy.  du  grec  t^tlha  (guélaô) ,  rire ,  se  ré- 


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314 


GAL 


3ouir,  oudulat.  gaUu$,  coq,  galant.  V.  GaU^ 
Rad. 

OALUJBBSC ,  (ffallaréin). 

GAIXUREOU  »  (gallurèou) ,  et 

OALLURUS,  8.  m.  Tgallurùs),  dl.  Jeune 
godelureau,  damerel,  damoiseau.  Saur.  V. 
Gall,  R. 

GAIiOCHA,  6.  f.  (galétcbe);  gamxa, 
luuiBotiA.  Gaheha,  esp.  Galotxa,  cat.  Ca- 
loiHa,  ital.  Galoche,  espèce  de  sandale  dans 
laquelle  on  met  le  soulier  pour  se  préserver 
de  rhumidité. 

Êty.  du  latin  galliea^  chaussufe  gauloise» 
gaUicœ  cal<me$. 

Chez  les  Gaulois ,  c'était  une  chaussure  à 
semelle  de  bois,  que  nous  nommons  mainte- 
nant chauuouns. 

GJJLOCHA,  s.  f.  En  terme  de  marine, 
galoche ,  espèce  de  poulie  à  dents  ;  antoit^ 
instrument  courbe,  qui  sert  à  rapprocher  les 
bordages  des  vaisseaux. 

GALOCHA ,  Pour  cabillauds ,  V.  Cavi- 
Ihouns, 

GALOGS,  V.  Gallois. 

GALOI.OIA,  adj.  (galôï,  ôîe).  Joyeui, 
euse  ;  content,  de  belle  humeur. 

GALOIS,  OI8A,  adj.  (galéis,  éise); 
•ALOTt.  Gaulois,  Oise,  habitant  de  la  Gaule, 
nom  que  portait  la  France  avant  d'avoir 
été  conquise  par  les  Francs;  on  dit  encore 
d'un  mot  français  suranné,  e$  galoU,  Il  est 
gaulois. 

Éty.  du  grec  gala^  lait,  selon  Saint  Isidore, 
h  cause  de  leur  blancheur.  Calepin  le  dérive 
de  walen ,  voyageur.  On  sait  qut  le  u?  se 
change  en  g,  gall,  en  bas  bret. 

GALOP ,  s.  m.  (galô)  ;  Galop,  cat.  Ga- 
Io|>po,  ital.  Galope,  esp.  port.  Galop,  allure 
du  cheval  dans  laquelle  il  envoie  les  deux 
jambes  de  devant  ensemble  et  ensuite  celles 
de  derrière. 

Ély.  du  grec  xàXTcr)  (kalpé),  trot  du  che- 
val. C'est  peut  être  une  onomatopée  du  bruit 
que  fait  le  cheval  en  galopant. 

Anar  au  grand  galop ,  aller  le  grand 
galop. 

S'en  anar  au  grand  galop ,  s'en  aller  le 
grand  galop,  marcher  rapidement  vers  sa 
fin. 

Dérivés  :  Galopa-pitama  ,  Galop-ada  , 
Galop-ar. 

GALOPA-nTAiitA ,  s.  m.  (golôpe-pitànse). 
Parasite,  homme  qui  court  des  dîners,  qui  a 
bon  appétit. 

Ëty.  de  galopar,  galoper,  courir,  chercher 
de  la  pitance. 

Santa  galopa,  fuite  précipitée,  courir  pour 
se  sauver. 

GAJLOPADA.s.  f.  (galoupàde),  d.  bas 
lim.  Course.  V.  Èetirada  et  Galop. 

GALOPAR  ,  V.  n.  (galoupà)  ,  et  Impr. 
fuuovwAm.  Galopar ,  cat.  Galoppare^  ital. 
Galopear,  esp.  port.  Galoper,  aller  de  galop, 
et  non  au  galop:  courir  çà  et  là. 

Ëty.  de  galop  et  de  ar,  ou  du  grec  AiXità^ta 
(kalpazô),  aller  le  trop. 

GALAPASTRE,  S.  m.  (galopàslré). 
Nom  qu'on  donne ,  dans  le  département  du 
Gard,  a  la  lavandière.  V.  Guigna-coua, 

Ély.  de^^ala  eidepastre,  la  joie  du  berger. 

GALOPIN,  s.  m.  (galoupïn)  ;  oa&apia*, 
oALArAMmi ,  QAijovnm.  Galopin,  petit  garçon 


GAL 

que  Ton  envoie  çà  et  là  pour  différentes  com- 
missions ;  petit  polisson,  batteur  de  pavé. 

Ëty.  de  galop ,  galoupar,  qui  court,  qui 
galope ,  ou  du  rom.  waUopin ,  marmiton , 
goujat,  bas-valet. 

GALOPIN  AR,  V.  n.  «A&ovrniiAii,  oa&ov- 
pm«BAB,  ^AMJovwmAM,  Faînéauler ,  être  fai- 
néant, ne  vouloir  faire  autre  chose  que  courir 
les  rues.  V.  Galoupin  et  Galop. 

GALOUBANS,  V.  Pelarrai. 

GALOUBET ,  8.  m.  (galoubé)  ;  rLAnrrar. 
Espèce  de  flageolet  qui  diffère  du  flutet  ou 
fleUet  des  Provençaux,  en  ce  qu'il  a  plusieurs 
trous,  tandis  que  ce  dernier  n'en  a  que  trois. 
V.  FUitel. 

Éty. du  greCYoXep^c  (galeros),  gai,  jo- 

Îeux ,  serein ,  selon  l'auteur  de  la  St.  des 
touches^u-Rhône, et  de  la  term.  ou6e<,  qui 
rappellerait  le  moi  aubeta,  petite  aube,  point 
du  jour,  parce  que  cet  instrument  est  parti- 
culièrement destiné  à  jouer  des  aubades.  Le 
même  auteur  dit  qu'il  est  d'origine  grecque, 
ou  de  gai  y  joyeux ,  et  de  oubet,  pour  aubet, 
dim.  de  auboi ,  haut-bois  ;  d'où  :  galauboi , 
galoubet.  V.  Gai,  R. 

GALOUBETIAIRE,  s.  m.  (galoube- 
tiàïré).  Joueur  de  galoubet.  Gare. 

GALOUIAR ,  V.  a.  (galoulà)  ;  oalovuab, 
OALOOLHAB.  Animer  ,  exciter ,  encourager 
quelqu'un. 

GALOUN,  s.  m.  (galôun)  ;  GaUone,  ital. 
GoU),  esp.  Galào,  port.  Gala,  cat.  Galon, 
tissu  étroit,  fait  avec  du  fil  d'or,  d'argent ,  de 
soie  ou  de  laine,  etc. 

Éty.  du  lat.  caUuf,  d'où  eallo,  ail.  eallone, 
innsité,  parce  que  ce  ruban  est  plus  dur,  plus 
calleux  que  les  autres  V.  Cal,  R. 

Fabricant  de  galouns,  galonnier. 

GALOUN ,  s.  m.  Cochet.  Avril.  V.  Gallet 
et  Gall,  R. 

GALOUN  AR,  v.  a.  (galounà);  Gallonare, 
ital.  Galonear ,  esp.  Agahar,  port.  Galon- 
ner,  orner  ou  border  de  galons;  fig.  orner, 
broder  un  récit. 

Êty.  de  galôun  et  dear,  mettre  du  galon. 
V.  Gai,  R.  2. 

GALOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (galounà, 
âde)  ;  Agaloada ,  port.  Galonné,  ée,  orné  de 
galons. 

Éty.  de  galoun  et  de  at. 

GALOUNET,  s.  m.  (galouné).  Dim.de 
galoun,  petit  galon.  V.  Cal,  R.  2. 

GALOUNIER,  S.  m.  (galounié).  Galon- 
nier ,  ouvrier  qui  fait  des  galons.  Gare. 

GALOUPAR,  V.  Galopar. 

GALOUPINEGBAR ,  V.  Galoupinar. 

GALOUS  ,  OUSA  ,  OUA  ,  S.  et  adj. 
(galous,  6use,  éua);  golovi.  Galeux,  euse. 

Éty.  de  gala  et  de  ous. 

GALOTAR,  V.  a.  (galoyà).  Animer, 
terme  des  B.-du-Rh.  Gare. 

GALOTS,  V.  Gallois. 

GALU,  oABo.  Fort ,  puissant ,  en  celt. 
Garuarî. 

GALUCHAT,  s.  m.  (galutcbà).  Galuchat, 
nom  qu'on  donne  à  une  peau  verte  ou  grise, 
dure  et  résistante ,  susceptible  d'un  beau 
poli ,  granulée,  ayant  l'apparence  d'un  corps 
minéral ,  dont  on  distingue  deux  variétés  , 
une  à  gros  et  l'autre  à  petits  grains.  La 
première  provient,  selon  M.  de  Lacépède  , 
d'une  raie  de  la  Mer- Rouge,  connue  sous  le 


GAL 

nom  de  sephen ,  Raja  sephen,  forskal,  pois- 
son de  l'ordre  des  Trématopnés  et  de  la  fam. 
des  Plagiostômes;  et  l'autre,  de  la  roussette , 
Squalus  canieula.  Lin.  V.  Gatauguier. 

Le  galuchat  sert  à  couvrir  les  étuis  des- 
tinés à  renfermer  des  choses  précieuses. 

GALUCHOU ,  s.  m.  (galùtchou).  Le  coq, 
le  mâle  de  la  poule.  Gare.  V.  Gall,  R. 

GALUCHOUN ,  s.  m.  (galutchéun).  Co- 
chet. V.  GalUtetGall,R. 

GALVAING  ,  «ALVAMB.  vl.  Gauvain, 
héros  de  roman. 

GALVANISME,  s.  m.  (galvanisme); 
Galbanisme ,  cat.  Galbanismo ,  esp.  Gal- 
vanismo,  ital.  Galvanisme,  électricité  gal- 
vanique, ou  animale,  espèce  d'électricité 
qu'on  développe  par  la  simple  superposition 
de  certains  corps,  sans  le  secours  du  frot- 
tement. 

Éty.  de  Galvani ,  professeur  d'anatomie, 
à  Bologne  ,  qui  a  fait  connaître  la  décou* 
verte  des  principaux  phénomènes  de  cette 
électricité. 

Les  premières  traces  du  galvanisme  se 
trouvent  dans  une  expérience  publiée  par 
Suizer ,  en  1767,  de  laquelle  il  résulte  qu^eo 
mettant  deux  métaux,  de  nature  différente, 
l'un  dessus  et  l'autre  dessons  la  langue  , 
on  éprouve ,  au  moment  de  leur  contact, 
une  saveur  stiptîque. 

Colugno,  en  1786,  éprouva  une  forte 
commotion  en  touchant  avec  le  scalpel  le 
nerf  diaphragmatique  d'une  souris  vivante. 

Enfin,  Galvani ,  de  1789 ,  jusçiu'en  1792» 
fit  un  si  grand  nombre  d'expériences,  à  cet 
égard ,  qu'il  fixa  l'attention  de  tous  les  phy- 
siciens sur  les  phénomènes  que  produit  le 
galvanisme. 

Après  Galvani,  VoUa,  reprit  tonte  la  série 
des  expériences  faites ,  inventa  la  pile  qui 
porte  son  nom  (1801^,  et  prouva  sans  répli- 
que l'identité  des  fluides  galvanique  et  élec- 
trique. 

GALVAN0DE8M0 ,  S.  m.  (galvanodès- 
me).  Galvanodèsme,  instrument  pour  sauver 
les  noyés  et  les  asphyxiés. 

Cet  instrument  rut  inventé  en  1819 ,  par 
le  doct.  Struve,  de  Goeriitz. 

GAM 

GAM,  radical  pris  du  latin  camélia,  vase 
de  bois,  de  forme  courbe,  et  dérivé  du  grec 
xafjLicY^  (hampe) ,  courbure. 

De  eameUa ,  par  apoc.  camel  et  cam  , 
et  par  le  changement  du  c  en  ^ ,  gam ,  ga- 
mei;d'où:  Gam-acha,  Gamach-ada,  Gam^ 
ata,  Gamat-<Lda,  Gamat-oun,  Gam-ela. 

GAM ,  2  ,  radical  de  gamoun  ,  goitre  , 
qui  vient  probablement  du  laL  camelus , 
chameau,  dérivé  du  grec  xà|AT)Xo<;  (kamélos), 
m.  s.  à  cause  des  bosses  qu'il  porte  sur  son 
dos. 

De  camelus ,  par  apoc.  cam ,  et  par  le 
changement  du  c  en  g,  gam  ;  d'où  :  Gam* 
ad'ura ,  Gam-ah  ,  Gam^ar  ,  Gam^at , 
Gam-el,  Gam-ige,  Gam-oun,  Gawumni* 
aire,  Gamoun-iar ,  Goum-e. 

GAMA,  s.  f.  (gàme).  Gamme,  table  des 
notes  de  musique,  disposée  suivant  l'ordre 
naturel  ,  ut,  re,  mi,  fa,  sol,  la,  si. 

Ely.  Guido  Aretin,  ayant  ajouté,  vers  l'an 


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GAM 

1225,  ane  note  ou  septième  ton ,  au  chant 
de  réglise,  l'indiqua  par  le  gamma  des  Grecs 
tf  nom  qui  est  resté  à  toute  l'échelle. 

I.es  six  premières  syllabes  qu'on  emploie 
pour  solGer  aujourd'hui ,  sont  de  rinvention 
de  Gui  Arelin,  qui  les  trouva  dans  la  pre- 
mière strophe  de  l'hymne  de  saint  Jean-Bap- 
tiste. 

Ut  ^tieaiif  Iaxis  Reionare  fibris 
Mira  gestorum  îêmuU  tuorum , 
Solve  poUulii  hfnit  reatum, 
Sancte  Joannes. 

1996  ans ,  avant  J.-G.  les  Egyptiens 
avaient  déjà  trois  tons  de  la  gamme  de  leur 
musique. 

Gama ,  se  dit  aussi  pour  savoir ,  ruse  : 
Àver  la  gama,  connaître  la  rubrique ,  avoir 
la  clef  d'une  chose. 

GAMACHA,  s.  f.  (gamàtche)»  dl.  Voy. 
Gamata  et  Gam ,  R. 

OABIACHADA ,  S.  f.  (gamatchàde) ,  dl. 
V.  Gamatada  et  Gam,  R. 

GAMAGHAR ,  v.  0.  (gamatcbà) ,  d.  m. 
oAMAcuAm.  Essayer  de  faire  quelque  chose, 
maladroitement,  d'ouvrir  une  porte,  etc., 
être  dans  l'embarras ,  essayer  longtemps 
pour  faire. 

GAMAGHIS,  s.  m.  ^gamatchis).  Con- 
fusion,  mélange  confus.  Gare.  V.  if  arme- 
lada. 

GAMAIHJRA ,  8.  f.  (gamadûre)  ;  ima&A- 
ovBA,  pooBmTOBA,  «Aioas.  PourHlure ,  m»' 
ladie  des  brebis  et  des  moutons,  occasionnée 
par  la  présence  des  douves,  dans  leur  foie  ; 
on  en  reconnaît  l'existence  à  la  chute  de  la 
laine, à  la  pâleur  de  la  conjonctive,  et  à 
l'affaiblissement  des  bètes  qui  en  sont  at- 
teintes. V.  Arapeda. 

Ély.  Probablement  du  lat.  camelui.  Voy. 
Cam,R.  2. 

On  croit  généralement  que  l'habitation, 
longtemps  prolongée  ,  dans  des  lieux  ma- 
récageux est  la  cause  de  cette  maladie. 

GABIADDHA,  S.  f.  dl.  GoUre,  V.  Goui- 
ire;  pour  langueur.  V.  Gam,  R. 

GAUAH ,  vl.  V.  Gamat. 

GAMAH,  adj.  vl.  Goitreux,  terme  inju- 
rieux. V.  Gam,  R.  2. 

GAMALEON,  S.  m.  vl.  Caméléon ,  v.  c. 
m.  Pour  chardonnelte ,  carline.  V.  Char- 
donna. 

Ély.  du  lat.  chammUon, 

GABIAR,  v.a.  (gomàs),  d.  lim.  Escamo* 
ter  finement,  tromper  ;  Gober. 

GABIAR  SE ,  V.  r.  dl.  Avoir  quelque  lan- 
gueur: Tegamaràpa,  tu  n'en  lateras  pas, 
tu  n'en  tateras  que  d'une  dent;  on  dit  ailleurs  : 
Tefaràpasmau.  V.  Gam,K.  2. 

En  parlant  des  plantes  et  particulièrement 
des  choux  ,  se  bouler,  c'est  lorsqu'il  se  for- 
me des  nœuds  à  leur  racine. 

GAMAS ,  s.  m.  (gamàs)  ;  «ahats.  Chute 
lourde;  coup  qu'on  se  donne  en  tombant; 
disgrâce,  atteinte,  langueur,  vl. 

GAMAT,  s.  m.  vl.  «AMA«.  Coup,  percus- 
sion, contusion,  blessure. 

GAMAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (gamà ,  àde) , 
dl.  Atteint  ou  atteinte  du  goitre,  en  parlant 
des  brebis.  V.  Pourrit. 

Ély.  de  Gam,  R.  de  gamigc  et  de  at.  V. 
t7ain,R.  2. 


GÂM 

GABIATA,  8.  f.  (gamète)  ;  oamacha,  ros- 
TA-MooKTwa.  Auge  de  maçon,  espèce  de  cais- 
se ,  non  couverte ,  dans  laquelle  on  met  le 
mortier  gâché  ou  le  plâtre ,  dont  le  maçon  se 
sert. 

Ety.  du  lat.  gabala  et  camélia,  écuelte, 
jatte,  formé  de  cavuf,  creux.  V.  Gam,  R. 

GAMATADA,  0.  f.  (  gamalàde  )  ;  oama- 
cBAiMi.  Augée,  plein  une  auge  de  maçon,  ou 
ce  que  l'auge  peut  contenir  de  mortier  ou  de 
plâtre. 

Ély.  de  gamata  et  de  ada.  V.  Gam ,  R. 

GABIATOON,  s.  m.  (gamalôun]);  roosa- 
TA-MooBTiBB.  Oiscau,  VdlssBau  de  bois  ou  es- 
pèce d'auge,  dont  on  se  sert  pour  porter  le 
morliersur  le  dos;  c'est  aussi  la  planchette 
que  le  maçon  tient  d'une  main,  et  sur  laquel- 
le il  met  le  mortier  qui  lui  sert  à  faire  de  pe- 
tits ouvrages. 

Èty.  de  gamata  et  du  dim.  oun,  V.  Gam, 
R.  fîg.  et  iron  gros  plat. 

GAMB...,  V.  à  Camb... ,  lea  mots  qui 
manquent  à  (7am6... 

GAMBA,  Gamba,  cat.  V.  Camba. 

GAMBADA,  Gambada,  cat.  V.  Camba- 
da. 

GAMBADIAR ,  V.  Caitidadtar  eiCamb, 
Rad. 

GABIBAGI,  s.  m.  (gambàdgi);  «AmAOB. 
Jambage,  pilier  entre  deux  arcades,  difierent 
du  trumeau.  V.  Trumeau. 

Ëty.  de  gamba  et  de  agi,  qui  sert  de  jaoh 
be.  V.  Camb,  R. 

Cambagi  de  chamineva,  jambage  de  che- 
minée, petits  murs  latéraux  qui  portent  le 
manteau. 

GAMBAIRO,  vl.  V.  Gambais. 

GAMBAI8,  S.  m.  vl.  «kAMBAIBO,  OAMBAISO, 

oAMBAMoii.  Gambas,  esp.  Gamberuolo,  ital. 
Gambenon^jambard,  pièce  de  l'armure  dé- 
fensive, destinée  à  couvrir  la  jambe;  pour- 
point, camisole  piquée  qu'on  mettait  sous  le 
haubert. 

Ety.  de  gamba  et  de  it.  V.  Camb,  R. 

GAMBAIRO ,  et 

GAMBAI80N ,  vl.  V.  Gambaiê. 

GAMBAJOUN  ,  8.  m.  (  gambadjôun  )  ; 
oAMBBjooM.  Reste,  os  ou  manche  d'un  jam- 
bon, auquel  tiennent  encore  les  ligaments  et 
la  couronne. 

Ëty.  Dim.  de  gambagi.  V.  Camb,  R. 

GABIBALION  ,  8.  m.  (  gambalie-n  )  ; 
«AMBAUBB.  Al  ter  de  CamaUon,  v.  cm. 

GAMBAUT,  s.  m.  tI.  Enjambée.  Voy. 
Gambada  et  Camb,  R. 

GAMBATZON,  s.  m.vl.  V.  Ganibaii. 

GAMBEGEAR ,  V.  n.  (gambedjà)  ;  Gamr 
bejar ,  cat.  Gambiller,  remuer  les  jambes  de 
côté  et  d'autre,  lorsqu'on  est  assis  ou  couché; 
marcher  comme  une  personne  qui  a  une 
jambe  de  bois,  aller  clopin-clopant.  V.  Cam- 
begear  et  Camb.  R. 

GAMBEL ,  EMsA,  dl.  Boiteux,  ease,  et 

GAMBEUBT ,  dl.  et 

GABIBET,  dl.  V.  Goyet  Camb,  R. 

GAMBETA ,  s.  f.  (gambcte)  ;  cabioovblb, 
cBooaiuiBTA.  Petit  chevalier  aux  pieds  verts, 
Scolopax  totanus ,  Lin.  oiseau  de  l'ordre 
des  Echassiers  et  de  la  famille  des  Ténui- 
rostres  ou  Rampholites  (à  bec  grêle) ,  qui  ne 
fait  que  passer  dans  nos  pays. 

ILty.  de  gamba,  jambes,  et  de  ela,  dim.  V. 
Camb,  R. 


GAM 


315 


GAMBI,a(y.  (gâmbi):  «ambi-tobt.  Pou^ 
cagneux,  V.  C^m6ar(,  boiteux;  pour  boi- 
teux. V.  Goi. 

Ély.  du  grec  (jxatA6(Sc(skambos),  cagneux, 
courbé.  V.  Camb,  R. 

On  le  dit  aussi  pour  tortn,  déjeté ,  de  tra- 
vers, de  biais.  Avril. 

GAMBULHAR,  d.  m.  V.  Cambtgear  et 
Camb,  R. 

GAMBIS,  8.  m.  (gambis).  Encolure.  Avril, 
y.  CambiseiCamb,R. 

GAMBITOR,  V.  Goy  et  Camb,  R. 

GAMBOUS8EGEAR,  (gamboussedjà).  et 

GAMB0U88IAR,  V.  n.  (gamboussià). 
Gambiller,  se  balancer  en  marchant  ou  en 
courant. 

GAMEGNA,  8.  f.  (gamégne).  Nom  lang. 
de  la  grive  rouge-aile.  V.  Tourdre-iiblaire. 

GAMEL,  8.  m.  vl.  Chameau.  V.  Gam, 
R.2. 

GAMELA,  8.  f.  (gamèle);  Gamella , 
port.  Gaveta ,  ital.  Gabata ,  esp.  Ga- 
melle, grande  écuelle,  ordinairement  de  bois, 
dans  laquelle  les  matelots  et  les  soldats  man- 
gent la  soupe. 

Ëly.  du  lat.  camélia,  vase  de  bois  en  usage 
dans  les  sacrifices,  ou  de  gabata.W.  Gam,  R. 

Mangear  à  la  gamela,  manger  à  la  ga- 
melle, être  à  l'ordinaire  des  soldats. 

GAMET.AS,  S.  f.  pi.  (gamèles).  Piles  ou 
morceaux  de  sel  qu'on  entasse  pour  les  faire 
égoutter. 

GAMBNO,  nom  d'homme.  Aeamemnon. 

GAMIGE ,  s.  m.  (gamidgi).  Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes,  au  goitre,  maladie  qui  sur- 
vient aux  brebis  qui  ont  séjourné  longtemps 
dans  des  endroits  marécageux.  V.  Gama- 
dura  et  Gam,  R.  2. 

GAMIMOUN,  s.  m.  (gamîmôun).  Gue- 
non, femelle  du  singe.  Gare. 

GAMOUN,  s.  m.  (gaméun),  d.  m.  Pour 
goitre,  V.  Gouilre  et  Gam ,  R.  2  ;  pour 
gésier,  V.  Gavai. 

Gamoun  dei$  buou$,  fanon.  V.  Samogna. 

GAMOUNIAIRE,  RELLA,8.  Grognard, 
qui  est  dans  l'habitude  de  grogner,  qui  parie 
comme  un  goitreux.  V.  Gam,R.  2. 

GAMOUNIAR ,  v.  n.  (gamouniâ).  Gron- 
der, grogner.  V.  Grougnar. 

Ëty.  de  gamoun,  pour  gosier ,  et  de  ar, 
parler  du  gosier.  V.  Gam,i\,  2. 

GAMPA ,  s.  f.  (gàmpe).  Terme  injurieux 
dont  on  se  sert  pour  désigner  une  femme 
malpropre,  particulièrement  une  cuisini^ 
qui  ace  défaut;  prostituée. 

GAMPAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (gampà,  àde). 
Grippé,  ée,  douilleux,  euse,  drap  qui  fait  des 
plis  et  qui  n'est  pas  d'une  égale  largeur,  à 
cause  de  l'inégalité  de  la  trame  que  l'on  a 
employée. 

Ëty.  du  grec  xaiinr^  (kampê),  pli,  courbure. 
V.  Camb,  R. 

GAMUS,adj.  vl.  Sot.  V.  Camus. 

GABIUSIA ,  s.  f.  vl.  Niaiserie, 

Éty.  de  camus ,  niais ,  sot. 

GAN 

GAN «adj,  vl.  Grand,  v.  c.  m. 
GAN,  s.  m.  vl.  Pour  Gant,  y.  c.  m. 
GANA ,  s.  f.  (gàne) ,  d.  bas  lim.  On  donne 
1  ce  nom  aux  petits  ruisseaux,  et  plus  particu- 


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516 


GAN 


Itèrement  aux  amas  d'eau  qu'ils  forment, 
quand  on  oppose  quelque  obstacle  k  leur 
cours  :  La$€  vaiîoujour  piuar  à  la  gana, 
l'âne  va  loojours  pisser  an  ruisseau ,  l'eau  va 
toujours  à  la  mer. 

GANACHA,  s.  f.  (ganàtche)  ;  Ganaseia , 
îtal.  Ganache,  mâchoire  inférieure  du  cheval, 
et  par  ironie,  mâchoire  de  l'homme;  fig.  sot, 
homme  lourd  et  pesant  dans  ses  discours. 

Ëty.  du  grec  y^^o?  (gnatos) ,  mâchoire  ; 
ou  de  gêna ,  joue,  selon  Borel.  et  de  acha , 
dépr.  V.  Gant,  Rad. 

GANAGHA,S.  f.  dl.  «ASAon,  «abuachb. 
Gamaixa ,  cal.  Cramacfca,  esp.  port.  Guar- 
nacca,  ital.  Chemisette  ou  longue  tunique 
de  laine.  V.  Gounela, 

Kty.  delà  basse  lat.  gaunaewn,  m.  s. 

OANAGHEGEAR,  v.  a.  (ganatcbegeà). 
Débagouler,  dire  indiscrètement  tout  ce  qui 
vient  à  la  bouche.  Gast. 

GANACHGUN,  S.  m.  (ganatchéun) ,  dl. 
Petite  ou  courte  tunique  de  femme. 

Éty.  de  ganacha  et  du  dim.  tmn. 

GANARRA,  s.  f.  (ganàre) ,  d.  arl.  «aha- 
■oo ,  oAMAMUL.  Ivrcsse ,  délire  qu'elle  cause  ; 
emportement. 

Tuot  defaw  dooa  eualu  W  r«frcM(MB  loa  bee. 
Soun  à  pcnoa  arriva  qu'aa  de]*  la  ganaroa. 

GANASSA,  &  f.  (ganàsse) ,  dl.  Perruque 
mal  peignée.  V.  Tignana. 

GANAVEOU ,  s.  m.  (ganàveou).  Guêtre 
d'étoffe.  Gare.  V.  Baluart. 

GANBAIS,  vl.  V.  Gambaii. 

GANÇAR,v.  a.  (gançà),  dl.  «ausab. 
Enlever  de  force. 

Èty.  de  l'esp.  gantuar,  crocheter  une 
porte.  V.  Ganchou, 

GANGEIRAU ,  S.  m.  (ganceiràou).  Per- 
sonne sur  la  parole  de  qui  on  ne  peut  pas 
ajouter  foi.  Gare. 

GANGHE,  S.  m.  (génlché).  V.  Gaffa  et 
Ganchou, 

GANGHIA,  s.  f.  vl.  Détour.  V.  Ganehou. 

GANGHIAR,  v.  n.  (gantchià).  Boiter. 
Aub. 

GANGHIDA,  t.  f.  vl.  Fausseté.  V.  Gan- 
chou. 

GANGHOU,  s.  m.  (gântchou);  aupic. 
GanchOt  port.  esp.  Garrocha^  esp.  Ganœo, 
cat.  Croc,arpin,  instrument  de  fer  recourbé 
servant  à  divers  usages,  et  particulièrement 
aux  bateliers ,  V.  Gafa ,  croc  pour  curer  les 
alambics.  Gare. 

Éty.  du  grec  Y«t^4'oc  (gampsos) ,  crochu , 
recourbé,  ou  du  lat.  unciif ,  croc. 

Dérivés  :  Ganç-ar^  Ganeh-e,  Ganeh-ia^ 
Ganch-ida, 

GANGHOU,  s.  m.  cBAMcu.  Un  os,  un 
gros  os.  Gare. 

GANGHOU,  s.  m.  Un  des  noms  du 
grand  harle, selon  M.  d'Anselme.  V.  Bievre. 

GANCILLAR,  V.  n.  vl.  Vaciller ,  chan- 
celer,  se  pencher. 

G  AND .  ce  radical  pris  du  vieux  mot  gan- 
dilUr,  gandir,  aller,  venir,  tourner,  éga- 
rer,  prendre  à  gauche,  secourir;  serait-il  dé- 
rivé de^andfta,  espèce  de  vaisseau,  com- 
mun chez  les  Africains,  d'après  les  anciens  in- 
terprétres  ?  d  où  ;  gmdola  et  gandora. 

De  gandeia,  par  apoc.  gand  ;  d'où  :  Gand- 


GAN 

a,  Gand-aia,  Gand-al,  Gand-atha ,  Gand- 
alhat,  Gand-alher,  Gandalh-egear,  Gand- 
aula ,  Gand-aura ,  Gand^ur-iar ,  Gand- 
el ,  Gandel-as ,  Gand-ida  ,  Gandi-ment , 
Gand'ier  ,  Gand-it ,  Gand-oitat ,  Gand- 
ol-a,  Gandol-aya,  Gondol-egear ,  Gand- 
ouia.  Gand'ouiar,  Gandol-egear  ^  Gand- 
oul'iar ,  Gound-ola. 

GAND  A ,  s.  f.  vl.  oDAiniA ,  ouamba.  Trom- 
perie ;  délai ,  feintes ,  détour ,  évasion.  V. 
Gand,R. 

Ses  ganda ,  sans  tromperie. 

GANDAIA.  dl.  Alt.  de  gandalha.  Déver- 
gondée. V.  Gandalha  et  Gand ,  R. 

Toun  pera ,  où  souprà ,  gandaîa.  Rigaud. 

GANDAL,  s.  m.  (gandàl),  dl.  Batteur  de 
pavé,  fainéant.  V.  Gand,  R. 

GANDALHA,  s.  f.  (gandaille) ,  dl.  «ah- 
oAiA,  fém.  de  «AniAi..  Fille  qui  aime  è  courir, 
dévergondée.  V.  Gand,  R. 

GANDALHAR ,  V.  n.  (gandaillà)  ,  dl. 
Aller  et  venir  çà  et  là,  sans  dessein  ni  néces- 
sité. V.  Gand ,  R. 

GANDALHAS ,  s.  f.  pl.  (gondâîlles) ,  d. 
bas  lim.  Partie  de  la  chevelure  qui  couvre 
les  oreilles.  V.  Frisoum  et  Garni,  R. 

GANDAIiHEGEAR,  v.  n.  (gandaiilegeà), 
dl.  Tenir  des  propos  gaillards  et  trop  libres. 
Sauv.V.  Gand,  R. 

GANDAUIiA ,  s.  f.  (gandàoule)  ;  «am- 
DAvmA.  Loquet.  V.  Cadaula, 

Leis  musas  eoumo  de  gandaulos. 
Toumberoun  que  Valhet  dounavo  de  vapoun. 

Germ. 

Éty.  de  ^andalhar,  aller  et  venir.  V.  Gand, 
Rad. 

GANDAULIAR,  V.  Gandolegear. 

GANDAURA,  S.  f.  (gandàoure).  Pour  lo- 
quet ,  V.  Cadaula  ;  on  le  dit  aussi  d'une 
chose  qui  ne  fait  que  remuer  ou  qui  est  su- 
jette à  se  détraquer.  Gare.  V.  Gand,  R. 

GANDAURIAR,  V.  Gandolegear  et 
Gand,  R. 

GANDBL,  s.  m.  vl.  Secours.  Y.  Gand, 
Rad. 

GANDEL,  s.  m.  (gandèl),  d.  m.  Terme 
injurieux,  dont  on  se  sert  pour  désigner  une 
femme  déguenillée,  sale,  malpropre,  une 
marie-chiffon.  V.  Gand,  R. 

GANDEIâAS,  s.  m.  (gandelàs),  d.  m. 
Augm.  dépr.  de  Gandel ,  v.  c.  m.  et  Gand , 
Rad. 

GANDELH,  vl.  V.  GaiidO^  et  Gand, 
Rad. 

GANDIDA,8.  f.  vl.  «Amuttii,  wamio. 
Sûreté,  refuge ,  salut ,  garantie.  V.  Gand, 
Rad. 

GANDIua ,  s.  m.  vl.  cAMMUi.  Refuge , 
asile,  protection;  détour,  fuite.  V.  Gand,  R. 

GANDILHA,  S.  f.  (gaudîlle).  Sabot.  V. 
Ganjourilhas,  Gare. 

GANDU«HOUN,  s.  m.  (gandillôun).  Pe- 
tit morceau;  petit  morceau  de  terre,  de 
champ.  Gare. 

GANDIMENT,  s.  m.  oAiretMrai,  vl.  Refu- 
ge, sûreté.  V.  Gandida  et  Gand,  R. 

GANDIR ,  V.  a.  (gandir) ,  dl.  et  bas  lim. 
AMOAiiDui.  Gandir ,  anc.  cat.  Cacher ,  sous- 
traire, sauver ,  conserver ,  garantir,  perdre 
une  balle ,  au  jeu  de  paume,  une  bille,  au  jeu 


GAN 

de  billard,  la  jeter  dans  un  endroit  d'où  il  est 
difficile  de  la  retirer.  V.  Gand,  R. 

Per  nos  gandir,  pour  nous  sauver:  soula- 
ger, vl.  etneutr.  vl.  échapper,  se  sauver,  se 
défendre. 

GANDIR ,  V.  a.  d.  bas  lim.  Mettre  de  côté 
pour  laisser  le  passage  libre,  arranger  :  Gcm- 
dié  vostre  tsoval  quemoisoretopossa,  Bér. 
c'est-à-dire,  Gandtifex  vostre  eaval  que  ma 
eharreta  posque  passar,  V.  Gand,  R. 

GANDIR  SE.  V.  r.  (se  gandir).  Se  re- 
muer, se  lever  :  Me  podi  pas  gandir,  je  ne 
puis  pas  me  traîner  ;  se  sauver,  s'esquiver,  se 
défendre,  Douj.  se  mettre  de  côté  pour  lais- 
ser passer. Béron.  V.  Gand,  R. 

GANDIRE ,  s.  m.  vl.  Préservateur ,  qui 
se  préserve.  V.  Gand,  R. 

GANDIT,1DA,IA,  adj.  et  p.  (gandi, 
ide,  ie) ,  dl.  Rendu ,  arrivé  :  Siam  gandis , 
nous  voilà  arrivés ,  nous  y  louchons.  Voy. 
Gand,  R. 

GANDOISA ,  s.  f.  (gandoise).  Nom  qu'on 
donne,  à  la  vandoise,  à  Nismes. 

GANDOISAS,  s.  f.  pl.  (gandéîses)  ;  oa«- 
»ovA«A«,  OAiiixnmA«,foimnTA«,  coirrBS  m  va 

cBAMD-aAtBs.  Somcttes ,  fariboles ,  discours 
frivoles.  V.  Gand,  R. 

GANDOIiA,  s.f.  (gandôle);  oaudoiia. 
Gondole,  tasse  longue  et  étroite  .  ordinaire- 
ment de  bois,  qui  n'a  ni  pied  ,  ni  anses,  ser- 
vant à  boire  ;  godeL 

Ëty.  Parce  que  ce  petit  vase  a  la  forme 
d'une  gondole.  V.  le  mot  suivant  et  Gand  , 
Rad. 

GANDOLA,  s.  f.  Gondola,  esp.  ital.  port. 
Gondole,  petit  (yiteau  plat  et  fort  long,  dont 
on  se  sert,  surtout  à  Venise,  et  qui  va  à  ra- 
mes. 

Éty.  de  rital.  gondola.  V.  Gand,  R. 

GANDOIiA ,  s.  f.  d.  bas  lim.  On  dit  :  £7fia 
gondola  de  chapel,  una  gandola  de  soulier, 
pour  un  mauvais  chapeau,  un  mauvais  sou- 
lier, un  soulier  déformé;  on  le  dit  aussi 
d*un  paresseux,  d'un  homme  qui  par  pares- 
se s'habille  mal.  V.  Gand,  R. 

GANDOLATA,  s.  f.  (gandoulâïa),  d.  de 
Barcel.  oaudoolaya.  Ce  que  peut  contenir 
de  foin  ou  de  paille,  le  buissau,  V.  Buissa^ 
lhadatiGand,R. 

GANDOLEGEAR,  V.  n.  (gandouledjé)  ; 

OAUDOOLBOBAm,  «AIIDOCBIAK,  OAMDACUAK,  OAII- 
DAOmAB,  «AHDAOBlAa,  CAMOAOIXOSAK.    SyU.     dC 

Flasquegear,  v.c.  m.  et  Gand,  R. 

En  term.  de  couturière,  gandolegear  ou 
faire  lou  mourre  de  peehier ,  se  dit  pour 
grimacer. 

Éty.  de  gandola  et  de  egear. 

GANDOLOON,  S.  m.  (  gandouloùn  )  : 
QAmoovmovw.  Dim.  de  gandola,  un  doigt  de 
vin,  un  demi-verre.  Gare. 
'  GANDOOIA.s.  f.(gand6uîe).) Coureuse, 
femme  de  mauvaise  vie  et  de  la  liedupeuple# 
Avril.  V.  Gand,  R. 

GANDOUIAR,  Gare.  V.  Eissagar,Ga' 
doulhar  et  Gand,  R. 

GANDOULEGEAR,  V.  Gandolegear^ 
Flasquegear  et  Gand,  R. 

GANDODI«HAR,Garc.  V.  Gadoulhar. 

GANDOUUAR,  Pour  boire,  Y.  Flas- 
quegear: poar  agiier  le  loquet.  V.  Cadau- 
liarei  Gand,R. 


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GAN 

GANDRE,  dl.  adv.  (gàndré).  Beaucoup. 
V.  Força, 

OABIDRES,  adj.  v|.  Muscat. 

GANEL ,  adj.  (ganèl)  ;  oombl,  dl.  Railleur, 
moqueur,  goguenard.  Sauv. 

GANELET,  8  m.  (ganelé);  •Ammuon,  ga- 
MBLooM.  Traître,  parjure,  perfide. 

Ëty.  C'est  le  nom  d'un  traître ,  qui  livra 
l'armée  française,  à  Marsille,  roi  des 
Sarrasins,  et  fut  cause  de  la  défaite  de  Ron- 
ceveaux  ;  Charlemagne  le  fit  écarleler  à  Aix- 
La- Chapelle. 

GANELO ,  s.  vl.  GAMBUM.  Alt.  de  gane- 
Ion,  ganeion.  V.  Ganelet. 

GANELS ,  s.  m.  pi.  (ganèls) ,  dl.  Trochet. 
V.  Brout. 

GASG ,  radical  de  gangassar ,  remuer , 
agiter,  ébranler,  il  parait  être  formé  par  ono- 
matopée du  bruit  que  produisent  les  choses 
qu'on  agile,  d'où  le  lat.  eonquattare ,  m.  s. 

De  gangassar,  p9r  apoc.  gang,gangass: 
d'où  :  Gang^alha  depels,  Gang-alkar^  Gan- 
galh'Oun,  Gangassa,  Gangass-ar,  Gan- 
gass-oun. 

GANGAGEAR,  Gare.  V.  Gangassar. 

GANOAUHA  DE  PELS,s.  f.  (gangaiU 
le  dé  pèls),dl.  Tresse  de  cheveux.  V.  Gang^ 
Rad. 

GANGALHAR,  v.  a.  (gangaillà).  Bran- 
ler, agiter,  secouer.  Avril.  V.  Gangassar  et 
Gang,  R. 

GANGALHOUN,  8.  m.  (gangailléun) , 
d.  de  Barcel.  Noyau  d'un  peloton  de  fil. 

Ëty.  Probablement  de  gangauroun ,  dim. 
de  gangaura ,  coquille  d'escargot ,  qui  sert 
ordinairement  à  cet  usage,  ou  de  gangassar. 
V.Ca?i5r,R. 

GANGA8SA,  8.  f.  (gangàsse).  Gare.  Y. 
Branlada,  Gangassada  et  Gaii^,R. 

GANGAS8AOA  ,  S.   f.   (gangassàde)  ; 

GAHOASIA,  BBAIILADA  ,   tSOVBTAllA,  GARGAStOOII, 

•BANDAiftA,  «ATiDA.  ConquasstttiOy  lat.  Ebran- 
lement, secous&e  ;  mauvais  traitement. 

Ëiy.  de  (7an^a«f,  radical  de^an^a^^ar,  et 
de  ada,  secousse  donnée.  V.  Gang,  R. 

GANGASSAR,  v.  a.  (gangassa);  ganga- 

GSAU,  GAIIGAl.aAB,  mnAMOAU,  •BCGOBB,  IBCOVOUB, 
•SQGBTAU  ,     IBCOCTUI  ,     nCOVri»  ,      MAtAIITAB. 

Secouer,  ébranler,  agiter  fortement. 

I^ty.  du  lat.  conquassarty  par  le  change- 
ment du  c  et  du  g  en  ^  ,  V.  Gang ,  ou  de 
l'hébreu  cashah ,  secouer ,  d'où  le  latin 
quassus.  Latouche. 

GANGASSAR,  V.  n.  «hamoiuiaii.  Re- 
muer, n'être  pas  ferme,  avoir  du  jeu  dans  la 
chose  ou  un  autre  est  contenue. 

GANGASSOUN,  s.  m.  (gangassôun).  Se- 
cousse,  «gilation,  Garc.  V.  Gangassada  et 
Gang,  R. 

GANGAUI«A,  s.f.  (gangàoule);  gamgaora. 
Nom  commun ,  dans  la  Haute- Provence ,  à 
toutes  les  coquilles  des  hélices,  mais  plus 
particulièrement  à  celle  de  l'hélice  des  ver- 
gers. V.  Limaça. 

Ély.  du  grec  fOYï^^^^^  (goggulios) ,  de 
forme  ronde. 

GANGEORA ,  Gare.  Flamme  passagère. 
Voy.  Patora  et  Ganguora. 

GANGEOURILHA,  s.  f.  (gandjourille). 
Collation  à  l'occasion  d'un  baptême;  sucreries 
que  l'on  sert  à  pareille  colalion.  Gare. 

GANGLOS ,  adv.  vl.  Y.  Janglos. 


GAN 

GANGN ,  dg.  Alt.  de  gagn  on  de  gazan, 
Gain.  V.  Gagn,  R. 

GANGOUL,  8.  m.  (gangôul),  dl.  Eclat  de 
rire.  Y.  Esclat. 

Apres  que  fouguerou  sadouls 
On  ausispertout  degangouls. 
Trad.  de  Virgile. 

GANGOURILHA,  s.  f.  (gangourille); 
GARGouBiA.  ColUtion.  AvrlI.  V.  Cour our agi. 

GANGREI.A,  \. Gangrena. 

GANGRELAR  SE ,  V .  Gangrenar. 

GANGRENA,  s.  f.  jgangrène);  oargiisla, 
GKAMGBBLA,  CABOBB&A.  Gangrena ,  ital.  Gan- 
grena ,  esp.  port.  cat.  Gangrène ,  extinction 
de  la  vie,  dans  une  partie,  et  réaction  de  la 
puissance  conservatrice  ,dans  les  parties  con- 
tiguës  et  les  fonctions  générales  ;  fig.  désor- 
dre contagieux. 

Ëty.  du  lat.  gangrœna,  formé  du  grec 
Ï^YP«i^«  (gaggraina) ,  le  même ,  dérivé  de 
Yp  Ju)  (graô).  je  mange,  je  consume. 

GANGRENAR  SE ,  v.  r.  (se  gangrena); 
GABGBBLAB  SB.  Concrenare ,  ital.  Gangre- 
nare ,  esp.  port.  cat.  Se  gangrener ,  se  cor- 
rompre. 

Éty  de  gangrena ,  et  de  la  term.  act.  ar. 

GANGRENAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (gran- 
grenà,  àde);  Gangrenado,  port.  Gangrené, 
éc,  qui  est  atteint  de  la  gangrène. 

Éty.  de  gangrena ,  et  de  la  term.  pass.  at. 

GANGRENOCS,  OUSA,  adj.  (gangre- 
nons, ôuse)  :  Cancrenoso.  ital.  Gangrenoso, 
esp.  port.  Gangreneux,  euse,  qui  est  de  la 
nature  de  la  gangrène. 

Êly.  de  gangrena  et  de  oia. 

GANGOEI.AR,  v.  a.  (ganguelà).  Avaler, 
parler,  articuler  la  parole* 

Canteroun  tant  d*alleluya 
(fue  poudion  pas  pus  ganguelà. 
Favre. 


GAN 


317 


GANGUI,  8.  m.  (gàngui) 
Ganguy,  Ëncy.  méth.  espèce  de  filet  qu'on 
traîne  avec  un  bateau  ,  seine;  il  ressemble  à 
Vaissaugne ,  mais  il  est  plus  chargé  de 
plomb,  et  sa  poche  est  garnie  d'un  cercle  de 
fer  qui  racle  le  fond  de  la  mer. 

Ély.  du  grec  fa-^ï*!^'  (g^^^awi)»  ^^^^ 
l'auteur  de  la  Stat.  des  Bouches-du-Rhône. 

GABGoi  BB  inifci.B# ,  uom  qu'ou  donne,  à 
Berre,  Bouches-du-Rhône,  h  un  filet  dont  on 
se  sert  pour  prendre  les  moules. 

l^s  femmes,  dans  le  même  pays ,  donnent 
le  même  nom  à  un  morceau  de  molleton  ou 
d'étoffe  de  laine,  qu'elles  promènent  sur  leur 
chemise  pour  prendre  les  puces. 

GANGUIER,  s.  et  adj.  m.  (ganguié),  dl. 
Sale,  Wlain  ;  charcutier.  Douj. 

GANGUIL,  s.  m.  vl.  Ganghero,  ital. 
Gond. 

GANHAR,  v.  a.  vl.  Railler,  se  moquer. 

i^t  vol  ganhardeltf  autrusfaylx  e  rire, 
Sos  falhimens  enans  pessar  deuria. 
FI.  delG.  Sab. 

GANHART ,  adj.  et  8.  vl.  Pillard ,  avide 
de  butin,  avide  de  gagner.  Y.  Gagn,  R. 

GANI ,  Y.  Ganif. 

GANIRA,  Alt.  lang.  de  Ganiva,^. cm. 

GANIG ,  s.  m.  (ganic) ,  dl.  Chêne  en  gé- 
néral. Y.  (?arrtc. 


GANIDAR,  V.  n.  (ganidâ),  dl.  Criailler, 
se  plaindre  comme  un  chien  qui  vient  d'être 
battu.  Douj.  y.Janglar. 

GANIF,  s.   m.  (ganif);  cAmr,   gahivbt. 

Canivete,  port.  Canif,  instrument  tranchant,  à 
lame  étroite,  qui  sert  à  tailleries  plumes. 

Éty.  de  l'angl.  knife,  couteau, pen  knife, 
canif. 

On  nomme  : 

CAMIF    DROrr  ,    otiut  dont  la  Uni*    «M  fbë«  Mr   le 


GAIS  IF  FERMANT,  celui  Ami  b  lune  m  ferme. 
CANIF  A   POMPE,   celoi   dont  la  bue  rantra  dam  le 


ONGLETTE  ,    le  petit  creux  qu'on   (ait  daiu  la  lame,  uà 
l'on  place  l'ongle  quand  on  veut  l'ouvrir. 

GANIPA,  s.  f.  (ganipe)  ;   gobbiva,  wa- 

BOOCBA,  PATABAISA  ,  GBOOIA ,  BOOUiACA.  GUO- 

nipe,  femme  malpropre,  maussade ,  de  la  lie 
du  peuple;  femme  de  mauvaise  vie,  femme 
dont  les  habits  sont  en  lamt)eaux.  Y.  Gounel, 
Rad. 

GANlTAR,dg.  Avril? 

Tout  après  jou  bado  e  ganito 
Fer  petriqua  sa  prauba  bito. 
D'Astros. 

GANITEL,  8.  m.  (ganitél),  dl.  Y.  GousUr 
et  Gargamela. 
GANIVA,  s.  f.  (ganive),  dl.  gabiba.  Ga- 

nivetet,  cat.  Petit  couteau,  à  lame  arrondie 
par  le  bout,  que  les  femmes  portaient  autre- 
fois pondu  à  la  ceinture.  Sauv.  Y.  Ganif. 

Ély.  Y.  Ganif, 

GANIVET,  s.  m.  (ganivé).  Ganivet,  ins- 
trument de  chirurgie,  en  forme  de  canif. 
Ganivets,  était  le  nom  d'une  faction  qui  se 
forma,  en  Provence,  sous  la  minorité  de  Louis 
XI  Y,  contre  celle  des  sabreurs.  Elle  fut  ainsi 
nommée  parce  qu'elle  était  composée  d'hom- 
mes habitués  à  manier  le  canif. 

GANJORA,  gaugbola.  Avril.  Flamme  de 
peu  de  durée.  Y.  Patora. 

GANJOURILHA8,  s.  f.  pi.  (gandjon- 

rilles)  ;    GABJOVBIAI  ,    GABDU.BAr    GAGCBOBGBA. 

Collation  à  l'occasion  d'un  baptême  ;  sucre- 
ries ,  pâtisseries  et  fruits  qu'on  y  sert,  Avr. 
Gare.  Y.  Courouragi, 

GANLORS ,  s.  m.  d.  bas  lim.  Y.  Causait 
et  Pélican. 

GANNAGHA,  vl.  Garnache.  Y.  Gana- 
eha.  • 

GANNAGHA,  s.  f.  (gannàtche),  dl.  Espèce 
de  tunique  de  laine  qu'on  met  sur  la  chemise. 
Y.  Gounela, 

Ëty.  du  gallois  ^toit,  m.  s. 

Les  Gaulois  se  servaient  d'une  espèce  d'ha- 
billemeut  de  laine  qu'ils  nommaient  gau- 
nachum,  selon  Yarron,  Astruc.  Y.  Gounel, 
Rad. 

GANRE ,  vl.  et 

GANREN ,  adv.  Beaucoup. 

Éty  de  gan ,  pour  gran  ,  grand,  et  de 
re,  chose. 

GANSA,  s.  f.  (ganse).  Ganse,  petit  cor« 
donnet  en  forme  d'anneau  ;  boucle  d'une  corde 
qui  sert  à  recevoir  un  noeud  ;  nœud  de  ruban  ; 
arrêt  que  les  couturières  font  au  bas  de  l'ou- 
verture des  chemises  d'homme,  arrêt. 

Éty.  du  lat.  ansa,  anse,  poignée,  à  cause 
de  la  ressemblance  qu'a  une  anse  avec  une 
ganse. 


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318 


GAN 


Gansa  de  corda ,  annlU,  bout  de  corde 
qui  forme  un  œil. 

dansa  de  fUousa.  V.  FUousier. 

Game,  pour  nœud  de  rubans,  n'est  pas 
français. 

Dérivés:  Gam-ar^  Gans-eta ,  Gans-etas. 

OANSAR,  Y.  a.  (gansé).  Arrêter  une  chose 
en  faisant  passer  le  nœud  dans  la  ganse  ou 
dans  la  boucle  ;  former  une  ou  plusieurs 
boucles  à  an  ruban ,  à  -une  corde ,  etc. 

QÂMBBMMOOV ,  s.  m.  (ganseirôou).  Per- 
sonne sur  laquelle  on  ne  peut  pas  compter. 
Gare. 

OANSETA ,  s.  f.  (ganséte).  Petit  nœud 
bouelé,  dim.  de  gansa, 

OANSETA8,  s.  f.  pi.  (gansétes).  Com- 
mandes, eitrémités  bouclées  descordases, 
dont  on  se  sert  sur  les  vaisseaux  et  que  Fon 
tient  dans  la  main. 

OANMDLAR  d'iklops,  dl.  Vêtir  des 
sabots.  Douj. 

OANMOLHAR  8B,  v.  r.  (se  gansouillà), 
d.  d'Arles.  Se  remuer,  se  dandiner. 

GANT,  radical  dérivé ,  selon  les  uns,  de 
vagina,  psrce  que  les  gants  sont  comme 
les  gaines  des  doigts ,  suivant  Barbazan  ; 
Ménage  le  dérive  du  teuton  wand,  formé 
de  l'allemand  hand ,  la  main  ;  on  itait  que 
le  double  tp,  se  change  souvent  en  g:  A^ 
gant-ar,  A^ant-at,  Des-gantar ,  Gant, 
Gant-el-et,  Oant-ier,  A-ganeh^r,  A-gand- 
a^A-gans-art  Gan,  Guant,  Para-gant-ou. 

GANT,  s.  m.  (gàn);  Guant,  cal.  Guanle^ 
esp.  port.  GuantOf  ilal.  Gant,  habillement 
ou  espèce  de  fourreau  qui  couvre  la  main  et 
chaque  doigt  en  particulier. 

Ëty.  de  l'ancien  ail.  icante,  le  même,  ou 
du  lat.  vagina,  gaine.  V.  Gant,  R. 

Dans  un  gant  on  nomme: 

f,TA\  ILLOPId  ,  Im  Amtt  grandit  pl«eM  d'un  gant  eonp^ 
f OLRCHKllES  ,  Ira  luoroMUK  do  paau  rair4a,  qu'oo 

plaM  «nlra  laa  doigta 
BKURA8,  Iff*  parliaa  d«  b  paau  du  gant  (|ul  a'^twMlent 

••ir  la  braa. 
POtCF.  ,  I«  tmirrraii  qui  doit  couvrir  et  doi|{t: 
DOMfTI  ,  «aui  daa  antrta  doigU. 

On  appelle  : 

loi  nNF.C.ANTS  m»  nrrOl  RMOIR  ,  loUtona.   en 
(««f  MM  d«  fuMau,  qui  t«i%tut  i  ittii«a»«r  et  à  letouroar  U» 

On  nomme  : 

«.AMI  Hrn  POIL,  oaui  qui  ont  le  poil  en  dedans. 
I*AM'H  Hl  r  chair  ,  e«u«  qui  l'uni  en  drhura. 
(;aMH   KOIRNIB,  cmiB  dont  rintérieur  est  garni  d« 

laln*  MU  de  pull 
4;AM'K  KOtl^RlîS  ,  eani  qui   aont   gamia  de  quelque 

Untftuf, 
«'fAMm    nOURRÉB  ,    ceu«  qui  aont  rrinbourréa  ooaunt 

I  «ut  d»l  inNtirea  oft  Call  d'anoea. 

On  a  cru  trouver  leur  usage  établi  dès  le 
lumps  de  Jacob ,  qui  se  servit  d'une  espèce 
dit  gant  pour  extorquer  la  bénédiction  d'Isaac. 
Il  c*»t  d'ailleurs  dit  dans  Homère,  que  Laërle, 
norr  d'Ulisse.  portait  des  gants  pour  arracher 
l4)S  plantei  épineuses  de  son  verger. 

Mettre  de  gants ,  ganter. 

2 \à* a  de  gants ,  ganté. 
estier  et  tourner ca  deis  gants,  ganterie. 
«  On  portait  dos  gants,  en  France,  dès  le 
temps  do  Charlemagne,  7C8-ttl4.  Un  canon 
du  concilo  d'Aix-La-Chapellc,  817 ,  enjoint 
aux  abbés  do  fournir  à  leurs  religieux  des 


GAN 

manches  de  peau  de  mouton  en  hiver ,  et 
seulement  des  gants  en  été.  Les  prêtres  alors 
ne  célébraient  jamais  la  messe  sans  être 
gantés ,  et  par  une  disposition  contraire , 
il  était  défendu  aux  juges  de  rendre  la  jus- 
tice avec  des  gants.  » 

Dict.  des  Dates. 

GANTA  ,  s.  f.  (gante).  Cigogne  noire  et 
brune  de  BufiTon,  Àrdea  nigra.  Lin.  Ciconia 
nigra,  Bell,  oiseau  de  Tordre  des  Êchassiers 
et  de  la  fam.  des  Gullrirostres  ouRamphoco- 
pes  (à  bec  tranchant). 

En  Languedoc,  d'après  M.  de  Sauvages, 
on  donne  aussi  ce  nom  à  l*oie  sauvage. 

Ëty.  de  Fesp.  gansa,  qui  désigne  Toie , 
dérivés  de  anser,  ou  plutôt  de  l'ail,  gang , 
oie.  Pline  dit  que  les  Germains  appelaient 
les  oies,  gantœ  et  hantœ. 

M.  Garcin  ,  dit  ganto ,  onocrotale ,  péli- 
can, grand  gosier  (oiseau  de  marais). 

M.  Avril  donne  le  nom  de  ganto  au  pé- 
lican? 

OANTAR  SE,  v.  r.  (se  ganta).  Se  ganter? 
se  mettre  des  gants.  Gare. 

GANTARIA ,  s.  f.  (gantarie);  oartabis. 
Ganterie,  fabrication  et  commerce  des  gants. 
Gare. 

GANTELET,  s.  m.  Nom  de  la  gantelée 
ou  gants  de  Notre-Dame  ,  selon  M.  Avril. 
V.  Gant,\\. 

GANTELET ,  S.  m.  (gantelé).  Gantelet , 
gant  revêtu  de  fer,  et  en  général,  tout  ce 
qui  est  destiné  à  garantir  la  main. 

GANTIER,  lERA,  (gantié,  iére)  ;  Guan- 
tajo  ,  ital.  Guantero,  esp.  Ganter,  cat.  Gan- 
tier ,  ière ,  celui ,  celle  qui  fait  ou  vend  des 
gants. 

Ëty.  de  gant  et  de  ter,  iera.  V.  Gant ,  R. 

GANTO,  s.  m.  vl.  Aller,  de  ganton, 
oison.  V.  Ganta  et  Pélican. 

GANTOU,  s.  m.  (gàntou).  Un  des 
noms  du  Pélican ,  v.  c.  m. 

GANTS-DE- NOSTRA-DABIA   ,     Nom 

3u'on  donne ,  en  Languedoc ,  selon  le  neveu 
e  M.  de  Sauvages  ,  à  la  digitale  pourprée. 
V.  Digitala, 

GANURLA  ,  s.  f.  (ganùrle),  d.  béarn. 
Gosier.  V.  Gargamela, 

GAG 

GAOU....  v.  c.  m.  en  Gau.,, 
GAOUERE ,  dg. 

De  gaoueres  daurt  las  plaignas, 
D'Astros. 

GAP 

GAP ,  s.  m.  vl.  GAPf.  Badinage ,  plaisan- 
terie, raillerie,  moquerie,  tumulte,  sédition. 
V.  Gab,  K. 

Noi  es  gap ,  ce  n*est  pas  badinage. 

GAPAN  ,  8.  m.  (  gapàn  )  ;  rovporaAMA. 
Nom  qu'on  donne ,  à  Nismes,  aux  différents 
mélanges  d'un  peu  de  terre  végétale  avec 
beaucoup  d'argile  ou  de  sable. 

OAPENSES.  s.  m.  vl.  District  de  Gap. 

GAPLàN ,  d.  bas  lim.  V.  Gabion  et  Cab , 
Rad.  2. 

GAPILHOUN  ,  s.  m.  (gapilloun).  Nom 
qu'on  donne ,  dans  la  Camargue ,  d'après 


GAP 

l'auteur  de  la  SUL  des  Bouch.-du-Rhône , 
au  jonc  articulé,  V.  Herba  àpapilhovm, 
dont  Gapilhoun  ,  parait  être  une  altèra- 
lion. 

GAPIR,  V.  n.  (gapir),  syn.  de  Croupir, 
V.  c.  m. 

GAPIR,  m.  s.  que  Groupir,  t.  c.  m. 

GAR 

GAR ,  6A«D ,  radical  dérivé  de  l'alleniand , 
wamen ,  avertir ,  donner  avis  de  prendre 
ffarde  ,  et  de  warten  ,  garder  ,  soigner  : 
Gar-er,  Gar-entia  ,  Garent-ir  ,  Gar-tfa, 
Gara-gara  ,  Gar-ant  ,  Garant-ia  ,  Ga- 
rant'ir. 

De  wart,  par  le  changement  du  to  en  d  et 
de  f  en  d ,  ^fard;  d'où  :  Gard-a ,  Mes-gar- 
da,  A-garda,  Garda-^orps ,  Gard-ador , 
Gard-aire,  Garda-men,  Gard-ar ,  Gad^i^ 
ia,  Gardi-an,  Gard-oun  ,  Gardotm-ar, 
Gar-en-a .  Garen-ada. 

De  ti7arfen.  par  apocope  et  changement  du 
u>  en  5r .  et  du  <  en  d ,  gard  :  d'où  :  Re-gisrd, 
Re-gardrar,  Gard-ar  ^  En-gardar ,  Es- 
gard ,  Garfi-iar, 

De  gard ,  par  la  suppression  du  g ,  gar  ; 
d'où;  Gar-a^  Gar^ar,  Es-garar,  Gar-aC, 
Es-garat,  Es-gara-menl  ,  £f.^Mûr,  Es- 
guar-ar .  Es-guard-^r, 

GAR  2,  ooBB,  sous-radical  pris  de  la  basse 
latinité  ^artVf,  guérir,  préserver,  garantir, 
et  dérivé  du  latin  curare.  V.  Cwr,  R. 

De  garire,  par  apoc.  ^ar;  d'où  :  Gar-ir, 
Guer-ir,  Guer-isoun,  A-guerir. 

GARA,  s.  f.  (gare),  dl.  Grosse  et  large 
mâchoire,  grosse  joue  enflée ,  ffroin  de  co- 
chon, on  le  dit  aussi  des  amygdales  enflées. 
Sauv. 

GARA,s.f.dLV.  Carra. 

GARA,dl.  Pour  gué.  V.  Gafa. 

GARA-oABA,  imp.  du  verbe  Garar;  a«a- 
MAB.  Prenez  garde,  laissex  passer.  V.  Gar, 
Rad. 

GARA-oABA,  s.  m.  «AWA-rABA.  Algarade, 
msulle,  ouu-age,  alarme,  alerte,  forte  répri- 
mande. 

Gara-gara  dos  infers,  et  le  reste,  dicton 
lang.  en  forme  de  chant  rimé,  dont  le  sens 
est,  qu'un  service  reproché,  est  à  demi  payé. 
V.  Gar,  R.  "^ 

GARA,  s.  f.  (gare),  d.  bas  lim.  Liqueur, 
formée  du  sel  fondu  et  du  suc  de  la  chair  sa- 
lée, saumure. 

Ëty.  du  lat.  garum,  qui  désignait  une  sau- 
ce faite  avec  la  saumure  du  poisson ,  nom- 
mé garus, 

GARABELHER,s.  m.  (garabeillé).Nom 
de  l'églantier,  dans  quelques  contrées  de  la 
Gascogne.  V.  Agourencier. 

GARABIER ,  s.  m.  (garabié).  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  à  l'églantier.  V.  Agou- 
rencier. 

Les  rosa  sepium  et  rubiginosa,  y  portent 
le  même  nom. 

.  ®^f?f]?^^»  8-  ™-  («arabo),  dl.  Un  ba- 
teau. V.  ^o(foii. 

GARABOUNTEMPS,  Alt  de  Régala- 
hontemps,  v.  c.  m. 

Aub^*^^^**^'  s-  m-  (garâbré).Coq  d'Inde. 


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GAR 

GARABROUN,  8.  m.  (  garabrôuQ }. 
Nom  du  frelon ,  selon  M.  Castor,  Aller,  de 
crabroun.  V.  Chahriant. 

OARABU8TA,  8.  f.  (garabùste),  dl. 
Coffret  ou  panier  d'osier. 

GARABUSTA.  S.  f.  (garabùste),  dl. 
«oiBA ,  ovwBosTA.  Fretiu ,  menu  poisson.  V. 
Ravan, 

GARAG ,  8.  m.  tI.  gavait.  Guéret,  sillon. 
V.  Garach. 

GARAGH ,  8  m.  (garàtcb);  owukcm,  «amb, 
•AWBT,  BABosyOBAT,  OAMAT.  Guéret.terre 
labourée  non  encore  ensemencée;  terre  en 
jachère. 

Ély.  dulat.vervac^um,  terre  qu'on  a  laissée 
reposer  un  an,  formé  de  vere  actum,  ou  peut- 
être  de  Talleroand  hraeh ,  première  façon  que 
Ton  donne  h  une  terre ,  ou  du  grec  ^apa^au) 
(charassô),  sillonner,  ou  de  l'hébreu  garash^ 
couper,  fendre.  Lalouche. 

Un  garach  quand  noun  a  cinq  regas 
N'a  pas  ce  que  li  fa  beeoun.  Prov . 

Labourar  em'una  sautna 

Si  poou pas  faire  bon  garach.  Prof. 

Dérivés  :  Garach-ar,  Garach-at. 

GARAGH ,  8.  m.  dl.  Espace  d'un  sillon  à 
l'autre.  Sauv. 

GARAGH,  8.  m.  dl.  Garajau,  orgelet. 
V.  purgeoulet. 

Ély.  de  l'arabe  ;9ara6,ou  avec  l'art,  alga- 
rab,  bouton  à  l'œil.  Astruc. 

GARACHAR,  V.  a.  (garatchà);  qwulcham, 

SOOIATAB,  MOOVBB,    ACMACBAB.      JdChérer,   Id- 

bourer  des  jachères,  c'est-à-dire,  des  terres 
qu'on  a  laissé  reposer  pendant  un  an  ;  mais 
quand  le  champ,  auquel  on  donne  le  premier 
labour  vient  de  porter  du  blé,  au  lieu  de 
jaehérer,  on  dit  recasser.  V.  Trév.  et  Galtel. 

Ély.  de  garach,  et  de  la  term.  act.  ar, 

GARAGHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (garatchà, 
àde)  ;  oabcbat,  aoa.  Jachéré,  ée,  ou  recassé, 
ée,  selon  le  verbe. 

GARAGHOOO,  8.  m.  (garatchôou),  dl. 
Un  orgelet  V.  Àrjoou. 

GARAFA.V.  Garaffa. 

GARAFAT,  8.  m.  (garafô),  dl.  Voy. 
Sar  géant. 

GARAFATAR,  V.  Calfatar, 

GARAFFA,  s.f.  (garàfle)  ;  cabatta.  Ca- 
raffa,  ital.  Garaffa,  esp.  port.  Carafe,  et  non 
garafe,  bouteille  de  verre  blanc,  k  large 
gouleau,  destinée  k  contenir  de  l'eau. 

É(y.  de  l'ilal.  caraffa,  dérivé  de  l'arabe 
garaba,  vase. 

GARAFFETA,  V.  Garaffùun. 

GARAFFOUN,  8.  m.  (garaflbun);  cAMAr- 
rovM ,  oABArrcTA.  Dim.  de  garaffa ,  petite 
carafe  dans  laquelle  on  tient  de  la  liqueur, 
de  l'huile  et  du  vinaigre  ;  c'est  quelquefois 
aussi  l'augm.  et  il  se  dit  alors  d'une  grande 
bouteille. 

GARAG,  vl.V.(?arac^. 

GARAGAI,  s.  m.  (garagal);  oabaoay. 
Gouffre,  abîme. 

GARA-GARA,  s.  m.  (gàre-gàre),  Alerte, 
trouble  inopiné. 

GARAGNOUN,  8.  m.  (garagôun).  Es- 
piègle.qui  agace,  qui  provoque  tout  le  monde. 

GARAGNOUN,  8.  m.  dl.  Garanhâo^ 
port.  Un  étalon,  un  cheval  entier  de  haras. 


GAR 

Éty.  M.  de  Sauvages  fait  dériver  ce  mol  de 
la  basse  lai.  guaranio,  m.  s. 

GARAH,  vl.  V.  Garach,  R. 

GARAIT ,  s.  m.  vl.  V.  Garac  et  Garach. 

GARAJAU,  s.  m.  dl.  Orgelet.  V.  Ga- 
rach. 

GARAMAN ,  S.  m.  Nom  nicéen  de  la  tri- 
gle  pin.  V.  Garamauda. 

GARAMAUDA  s.  f.  (  garamàoude  )  ; 
Garaman,  à  Nice.  Trigle  pin,  Trigla-pini, 
Bloch.  poisson  de  l'ordre  des  Uolobranches, 
et  de  la  famille  des  Dactyles  (à  doigts),  (]ui  ac- 
quiert la  longueur  de  quatre  à  cinq  décimè- 
tres. 

Êty? 

GARAMAUDA,  S.  f.  La  bète  noire.  V. 
Barban. 

Éty.  On  faitvenircemot  de  Caramandus, 
ou  ÈaramanduSf  qui  vint  assiéger  Mar- 
seille peu  de  temps  après  sa  fondation. 

titiê  dloM  trataroon  tcMu  Juimhio  tl«  garamauda- 
G«nn. 

GARAMBI,  DE,  exp.  adv.  AU.  de  ga- 
rambi.  Déjeté. 

GARAMRROUN,  S.  m.  (garambrônn). 
Taudis,  chambrette ,  petit  réduit  obscur. 

Ëty.  Alt.  de  cambroun ,  formé  de  cambra , 
chambre  ,et  du  dim.  otin.  V.  Camb,^. 

GARAN ,  vl.  Per  garan,  exp.  adv.  cer- 
tainement ,  à  l'envie  ;  à  garan ,  avec  jus- 
tesse, proportion. 

GARANA,  8.  f.  d.  mars.  V.  Garranier. 

GARANÇA ,   8.  f.  (garance).  Garance. 

y,Hubi. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  varantia,  corruption, 
de  verantia ,  fait  de  verus ,  vrai ,  selon  Mé- 
nage ,  parce  que  cette  couleur  est  vraie  et 
de  bon  teint. 

Teigner  en  garança ,  garancer. 
Teinch  en  garança ,  garance. 
Teinchura  de  garança ,  garançage. 
Champ  de  garança ,  garancière. 

«  La  culture  de  la  garance  n'est  pas  ré- 
cente en  France ,  comme  on  l'a  prétendu. 
Nous  voyons  dansD.  Poirier ,  la  copie  d'une 
transaction  de  1275,  entre  le  prieur  de  Saint- 
Denis  et  le  religieux  inCrmier ,  au  sujet  de 
la  dlme  de  la  garance.  Pendant  tout  le 
Wlnio  siècle,  la  Hollande  rivalisa  avec  le 
Levant  pour  la  culture  de  cette  plante. 
En  1770  ,  M.  de  Caumont  l'introduisit  à 
Avignon ,  et  depuis ,  la  garance  est  la  pro- 
duction la  plus  considérable  du  département 
de  Vaucluse.  v 

Mizault ,  découvrit  en  1756  ,  que  cette 
plante  avait  la  singulière  propriété  de  colo- 
rer en  rouge  les  os  de  l'homme  et  des  ani- 
maux qui  en  font  usage.  Dict.  des  Dates. 

GARANÇAR  ,  v.  a.  (garance).  Garan^ 
cer ,  teindre  avec  la  garance.  Gare. 

GARANCIERA,  8.  f.  (garandére).  Ga- 
rancière ,  champ  semé  de  garance. 

GARANDA ,  8.  f.  vl.  ««ababda.  Garan- 
tie ,  promesse  ;  discrétion ,  mesure ,  conve- 
nance. V.  Gar ,  R. 

GARANDA  ,  vl.  H  ou  elle  embrasse, 
comprend ,  enserre. 

GARANDAR,  v.  a.  Embrasser,  conte- 
nir, renfermer,  protéger,  garantir;  aflSr- 
mer ,  assurer. 


GAR 


319 


Ëty.  de  la  basse  lat.  garandiare.  V.  Gar, 
Rad. 

Tan  cum  ten  ni  garanda,  autant  comme 
il  tient  et  renferme. 

GARANIER  ,  6.  m.  (garanié).  V.  (Gar- 
ranier. 

GARANT,  ANTA,  S.  (garàn,  ânte)  ;  cao- 
TioM.  Garante,  port.  Garant,  ante;  celui  ou 
celle  qui  se  rend  responsable  d'une  chose. 
V.  Caution. 

Ély.  de  Tall.  waren,  voir,  garder.  V.  Gar, 
Rad. 

GARANTIA ,  s.  f.  (garantie)  ;  «AMAanBA. 
Garantia,  esp.  port.  Guareniia,  anc.  cat. 
ital.  Garantie,  protection,  engagement  par 
lequel  on  garantit;  sûreté,  ce  qui  garantit. 

Éty.  de  la  basse  lat.  garandia.  V.  Gar, 
Rad. 

GARANTIRA,  V.  Garantia. 

GARANTIR,  v.  a.  (garantir);  Gtiaren- 
(tre,ital.  Garantir,  cat.  port.  esp.  Garantir, 
assurer,  se  rendre  garant  ;  préserver. 

Ëty.  de  garant  et  de  ir ,  devenir  garant. 
V.  Gar,  R. 

GARANTIT,  IDA.  lA,  adj.  et  p.  (ga- 
ranti, ide,  ie);  Garardida,  port.  Garanti,  ie. 
V.  Gar,R. 

GARAPAGHOUN  DE ,  exp.  adv.  (dé  ga- 
ra patchôun)  ;    CALAPATCBOOa  OB  ,  OK  CLlIIOim. 

En  tapinois,  sans  être  vu. 

Êty.  Ce  mot  est  ligurien,  selon  M*  Diou- 
loufet. 

GARAPANTIN,  V.  Galapantin. 

GARAR,  v.  a.  vl.  ooAiuui.  Regarder, 
observer,  considérer;  prendre  garde ,  garan- 
tir, garder.  V.  Regardar  et  Gar,  R. 

GARAR,  V.  a.  (gara).  Lever,  tirer,  ôler: 
Gara-te  d*aquU,  ôle  toi  de  là,  V.  Levar;  en 
vl.  chasser,  expulser.  V.  Gar,  R. 

GARAR  SE,  V.  r.  i'abbabobab.  Se  garer, 
se  détourner,  se  mettre  à  l'écart  pour  laisser 
passer:  Garas-vous,  garez- vous,  écarter- 
vous. 

GARAT,  part,  explétfve  (gara),  dl.  A  ga- 
rât. Sauv. 

GARAT,  ADA,  adj.  vl.  Regardé,  ée.  Y. 
Gar,  R. 

GARAULA ,  s.  f.  (garàoule).  Nom  lan- 
guedocien de  plusieurs  espèces  d'orobes.  V. 
Garoueta. 

GARAUS,  vl.  Pour  garait  vos,  gardex- 
vous. 

GARAVARD  ,  d.  m.  V.  Galavard. 

GARAVES8A  ,  S.  f.  (garavèsse)  ;  ga&a- 
vBttA.  dl.  Pats  de  garavessa ,  pays  sec  , 
aride,  triste,  misérable. 

Éty.  de  Gallovesse ,  canton  de  la  Cham- 
pagne-Pouilleuse ,  dont  le  terrain  de  craie 
est  peu  fertile  ,  et  les  habitants  la  plupart 
misérables.  Sauf. 

GARB ,  «BABB ,  QBBB ,  sAv ,  radîcal  dérivé 
de  l'allemand  garb,  gerbe,  garba,  en  basse 
laL  d'où  :  Car6-a,  Garb-ada,  Garb-ar  , 
Garb-egeaire ,  En-garb-ar ,  En-garb-eirar, 
En-garbeiroun-ar  ,  Garb-egear  ,  Garb- 
eirar.  Garb-eiroun,  Garbeiroun-ar,  Garb' 
eta,  Garb-ier,  Garbier-a,  Garb-ela,  Gerb- 
a ,  Jav-ela ,  Jerb-a,  etc. 

GARBA ,  s.  f.  (gàrbe)  ;  obabba  ,  jbbba  , 
GBBBA.  Garba,  esp.  cat.  Gerbe,  petit  faisceau 
de  blé  coupé  et  lié,  ce  |>etit  tas,  composé  or- 
dinairement de  six  poignées,  porte,  avant 


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320 


GAR 


cTêtre  lié  le  nom  de  javelle ,  qu'on  donne 
aussi  aux  poignées  que  le  moissonneur  dé- 
pose chaque  fois. 

J^ty.  de  la  basse  lat.  garba,  ou  de  Tall. 
garbet  m.  s.  V.  Garb,  R. 

Liar  leii  garbas ,  enjaveler. 

Garba  de  canabe,  de  Un,  botle  de  chanvre, 
de  lin. 

Garba  d'amarinasy  une  boUe  d'osier. 

Garba  batluda  qu'a  encara  de  gran, 
gerbéc. 

GARBA,  s.  r.  dl.  Pour  anse.  Y.  Manelha, 

GARBADA ,  S.  T.  (garbàde).  Pour  ger- 
bier.  V.  Garbeiroun. 

Ëty.  de  garba  et  de  ada ,  fait  de  gerbes. 
V.  Garb,  R. 

GARBAN, s.  m.  (garbàn).  Grosse  gerbe. 
Aub.  V.  Garb,  R. 

GARBAR,  V.  Garbegearei  Garb,  R. 

GARBAU ,  adj.  vl.  «amibb.  Beau ,  de 
bonne  mine. 

Éty.  du  portugais  et  de  l'ilal.  garbo,  belle 
façon ,  bonne  mine ,  gentillesse. 

GARBE,  s.  m.  dg.  Garbato,  ilal.  Bonne 
grâce,  fierté,  orgueil.  V.  Gaubi. 

Que  perlout  dresn  lou  garbe. 
D'Aslros. 

É(y.  du  celt.  garbac ,  ou  de  Tital.  garbo, 

GARBEGBAIRE  ,  s.  m.  (garbedjairé). 
Celui  qui  est  occupé  à  charrier  les  gerbes. 

Gerboyeur ,  n'est  pas  français.  V.  Garh  , 
Rad. 

GARBEGEAR,  V.  n.  (gdrbedjâ);  oam- 
BBtiuui,  oKABBBiiiAB,  oKBaAii.  Garbejar,  cat. 
Gerber ,  mettre  en  gerbes ,  faire  des  gerbes, 
les  ramasser,  les  mettre  en  gerbier,  les  ap- 
porter du  champ. 

Ëty.  de  garba  et  de  egear. 

Gerboyer  n'est  pas  français.  V.  Garb,  R. 

GARBEIRAR,  V.  Garbegear  ei  Garb , 
Rad. 

GARBEIROUN,  s.  f.  (garbeiroun) ;  gbaii- 

■BIBOOII,  «AmaiSBA,   OABBAOA,  6ABBIB1I,  ThAm- 

tmovn.  Gerbier,  tas  de  gerbes  fait  en  forme 
de  cône. 

Éty.  de  garbiera  et  du  dim.  oun,  V.  Garb, 
Rad. 

GARBEIROUNAR ,  V.  Engarbeirounar 
et  Garb .  R. 

GARBEI.A,  s.  f.  (garbèle] ,  dl.  Le  ver- 
veux  .  filet.  V.  Verloulenc, 

GARBELA ,  S.  f.  dl.  Coi£fo  en  réseau. 
V.  Crespina. 

GARBELA,  8.  f.  dl.  Poche  ou  réseau 
dans  lequel  on  fait  bouillir  les  châtaignes, 
dans  un  chaudron,  sans  qu'elles  s'y  mêlent 
avec  ce  qu'on  y  fait  cuire  en  même  temps. 
Sauv. 

GARBELA,  s.  f.  dl.  Nasse  pour  apprendre 
à  nager,  grosse  corbeille. 

GARBELET,ETA,  S.  (garbclé  ,  été). 
Petite  corbeille.  Gare. 

GARBETA,  S.  f.  (garbéte)  ;  «ebbbta, 
BBBTooL.  Petite  gerbe.  V.  Garb,  R. 

GARBI,  s.  m.  (gàrbi).  Modèle  de  navire. 
Gare. 

GARBIER ,  adj.  vl.  Fanfaron ,  hâbleur , 
faiseur  d*embarras. 

GARBIER,  V.  Garbeiroun  ei  Garb,  R. 

GARBIERA ,  8.  f.  (garbiére)  ;  «babbibba, 
cABBiBB.  Geibier  ,  meule  ou  grand  tas  de 


gâr 

gerbes  qu'on  fait  sur  les  aires,  pour  les  met- 
tre à  l'abri  de  la  pluie. 

Èly.  de  garba  et  de  iera.  V.  Garb,  R. 

On  nomme  calvanier,  l'homme  de  peine 
qui  engrange  ou  entasse  les  gerbes. 

GARBIL  ,  dl.  V.  Garbugi, 

GARBIN ,  s.  m.  (garbïn)  ;  labbcb.  Gar- 
bino  ,  esp.  ital.  Garbi  ,  cat.  Garbin  , 
vent  du  Sud-Ouest,  périodique  et  parti- 
culier aux  côtes  de  la  Méditerranée,  oui 
ne  souflle  qu'en  été  ,  pendant  le  temps  des 
grandes  chaleurs ,  depuis  juin  jusqu'en  sep- 
tembre. Il  se  dirige  de  la  mer  vers  les  terres, 
et  il  arrive  jusqu'à  la  distance  de  sept  h  huit 
lieues  ;  il  est  frais  et  agréable. 

Èly.  du  lat.  carbas ,  vent  de  Sud-Est. 

GARBINADA,  s.  f.  (garbinàde),  dl. 
Bouffée  ou  coup  de  vent  du  garbin. 

Ëty.  de  garbin  et  de  ada,  produit,  fait 
par  le  garbin. 

GARBISSA  ,  s.  f.  (garbisse),  dg.  ? 

Que  pey  pedasso  las  garbissos. 
D'Astros. 

GARBOUL ,  s.  m.  (garbôul),  dl. Tumulte, 
trouble  ,  sédition.  V.  Garbugi, 
GARBUGI,  s.  m.  (garbùdgi)  ;  cabbii., 

GABBOOI.  ,  OABBOCLBA ,  QAMOmiM   ,  OBABOGl , 

GBABocui.  Garbuglio,  ital.  Gtabuge,  noise, 
querelle,  et  non  garbuge, 

£(y.  Ménage  dérive  ce  mot  de  iurba,  lat. 

GARÇ,  GABi,  radical  de ^arfroun,  garçon; 
rien  n'est  plus  incertain  que  la  véritable  éty- 
mologie  de  ce  mot  ;  car  on  l'a  tirée ,  tour 
à  tour,  du  celt.  garcio;  de  l'allcm.  karl, 
grand,  fort,  vigoureux,  de  l'espagnol  varo, 
bomme,  formé  du  lat.  vtro,  abl.  de  vir,  Pon- 
tanus  et  Borel  ;  on  écrivait  autrefois  warçon, 
au  lieu  de  garçon  ;  de  garêonoêtasium ,  lieu 
destiné ,  à  Constantinople ,  pour  élever  les 
jeunes  enfants  mâles,  Juste-Lipse;  de  ^ar, 
gari,  arabe,  jeune  homme  vaillant,  audacieux, 
Gébelin  ;  garan,  signifie ,  en  persan ,  fille 
et  femme. 

De  garcio,  par  apoc.  gare;  d'où  :  Garç-a, 
Garc-ela,  Garç-oun ,  Garçoun-ae,  Gars-o, 
Gars-onjrargonruilîa,  Garson-ia,  Garsson- 
ta,  Gart,  Garut,  A-garis^on-ar,  A-garie- 
son-att  A-garson-at, 

GARÇA,  s.  f.  Tgârce]  ;  oabça.  Dans  l'ori- 
gine, ce  mot  a  été  et  est  encore,  dans  quel- 
ques contrées  du  Languedoc,  le  féminin  de 
garçoun  :  Una  pichola  garça,  una  jpoulida 
garsa,  y  désignent  encore  une  petite  fille. 
Ce  mo',  comme  beaucoup  d'autres,  a  changé 
de  signification,  avec  le  temps,  et  il  signifie 
aujourd'hui,  dans  la  plupart  des  lieux,  tout 
autre  chose,  Voy.  le  mot  suivant,  (larpoun 
et  Gare, 

GARÇA,  8.  f.  rcTAH,  tibamaoa  ,  pbou, 
BAQAftfA,  GABiPA.  Garcc,  fcmmc  prostituée. 

Éty.  du  grec  xà^js  (kassa),  le  même  que 
xaaaupoc  (kasaura),  femme  publique.  Voy. 
Gare,  R. 

GARÇAR,  V.  a.  (garça).  Donner,  appli- 
quer, lancer,  jeter,  faire  tomber,  expr.  basse. 

GARCETA,  s.  f.  (garcéte);  «ab^ota, 
OABCHOTA.  Jeune  fille ,  petite  fille ,  dim.  de 
Garça,  v.  c.  m.  et  Gare,  R. 

GARGHA,8.  f.  (gàrtche),  dl.  et  rouerg. 
Vieille  brebis  qui  n'a  point  porté.  Voy. 
Tuergea. 


^'!i 


GAR 

GARÇOUN,  8.  m.  (garçoud)  :  va 
rABT,  oooYAT.  Garxon ,  esp.  Garsà ,  cal. 
Garzone  .  ilal.  Garçon,  enfant  mâle.  Les 
Provençaux  se  servent  de  préférence  du  mol 
enfant,  qu'ils  n'appliquent  qu'auk  mâles. 

Ëty.  du  celt.  gareio.  V.  Garç,  et  du  dimin. 
oun. 

Brave  garçoun ,  bon  garçoun,  brave  et 
bon  garçon ,  galant  homme.  Garçon ,  n'est 
jamais  synonyme  de  fils. 

GARÇOUN,  s.  m.  Garçon,  célibataire, 
bomme  qui  n'est  pas  marié  :  Vioure  en  gar- 
çoun, faire  vie  de  garçon ,  mener  une  vie  de 
garçon:  vivre  en  homme  libre  et  indé- 
pendant. 

Jusqu'au  XVII»*  siècle^  dit  Roquefort ,  ce 
mot  a  presque  toujours  été  pris  en  mauvaise 
part,  il  signifiait  débauché ,  mauvais  sujet , 
vaurien,  libertin,  valet.  V.  Carc,R. 

GARÇOUN  ,8  m.  Car  zone,  ilal.  Garçon, 
serviteur  dans  un  bureau  ,  dans  un  lieu  pu- 
blic ;  apprenti  chez  un  artisan.  V.  Garc,R, 

Garçoun  de  bouliga ,  garçon  de  boaliqne. 

Garçoun  de  café,  garçon,  domestique  qui 
sert  dans  un  café. 

GARÇOUNAS,  8.  m.  (garçounàs).  Augm. 

'.  de  garçoun,  gros  garçon,  mais  mal  bâti. 
Gare,  R. 

GARD  ,  8.  m.  (  gar  ).  Gard  ,  départ, 
du...  dont  le  chef-lieu  est  Nismes. 

Éty.  D'une  rivière  du  Languedoc  qui  tra- 
verse ce  département  et  qui  porte  ce  nom. 

GARDA ,  radical  pris  de  gardar,  garder, 
dérivé  de  l'allemand  warten,  garder ,  proté- 
ger, conserver,  garantir.  Il  entre  dans  la  for- 
mation de  plusieurs  mots  composés,  auxquels 
il  communique  sa  signification. 

De  gardar,  par  apoc.  gardai  d'où  :  Gar- 
da-rauba  ,  Garda -corps ,  Garda^costa  , 
Garda-mubies, 

GARDA,  8.  f.  OABDOim,   pao,   PAuttotm, 

PAlXlfSOOB,  PAUBBT,  PAUOA  ,  PAVI.,  PAIftSBI, , 
PSMSB&,  PABIBI.,  PABBIMOOB,  APABBIfttOIW,  FAT- 

cHBL,  PACBOT.  Ramc  ,  branche  d'arbre  que 
l'on  plante  dans  la  terre  pour  soutenir,  ramer 
les  pois,  les  haricots,  etc. 

Echalas,  au  moyen  desquels  on  soutient  le$ 
sarmenls  des  vignes. 

Plantar  de  gardas,  ficher  des  échalas. 

Garnir  de  gardas,  échalasser. 

Éty.  de  gardar.  protéger.  V.  Gar,  R. 

GARDA,  s.  Garde,  garde  malade,  femme 
qui  sert,  qui  garde  les  malades  ,  qui  veille 
auprès  d'eux.  V.  Gar,  R. 

GARDA,  vl.ll  ou  elle  regarde. 

GARDA,  S.  f.  (garde):  /ruardta,  ilaL 
Guarda ,  cat.  esp.  port.  Garde ,  action  ou 
commission  de  garder ,  de  conserver ,  de  dé- 
fendre ,  de  soigner ,  de  surveiller  quelqu'un 
ou  quelque  chose  ;  protection  ;  guet  ;  gar- 
dien ;  sentinelle  ;  la  partie  d'un  sabre .  d'une 
épce  qui  protège  la  main  ;  garantie ,  défense  ; 
empêchement. 

Ety.  de  l'ail,  warten,  garder.  V.  Gar ,  R. 

Prendre  garde  à  et  prendre  garde  de  , 
Prendre  garda ,  cat.  ne  se  disent  pas  in- 
distinctement. Prendre  garde  à...  c'est  être 
attentif  à  faire ,  prends  garde  à  cela ,  et 

prendre  carde  de C'est  faire  attention  de 

ne  pas  faire  ;  prenez  garde  de  tomber. 

GARDA-GAMA ,  s.  m.  Garde-chasse. 

GARDA-cBAMPESTBB.  V.  Garda  terra. 


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GAR 

GARDA-coivfl ,  8.  m.  Gvardia  de  corps, 
€at  esp.  Guardia  del  eorpo,  ital.  Garde-du* 
corps,  ofiBcier  qui  veille  à  la  sûreté  de  la  per- 
sonne du  roi. 

OARDA-cotTA,  s.  m.  Garda  eouêtta  ei 
Guarda-costat ,  esp.  cal  (iarde-côle,  mili- 
taire faisant  partie  d'un  corps  chargé  de  gar- 
der les  côtes. 

GARDA- DB-TiixA ,  8.  m.  Un  des  noms 
de  l'effraie ,  selon  M.  Roui.  V.  Beou-VoH. 

GARDA- rot  ,  S.  m.  «aboa-vouai.  OU 
rovu.  Garde-foo ,  balustrade  ou  mur  établi 
sur  un  pont,  sur  un  quai ,  etc.  pour  empê- 
cher que  les  passants  ne  se  précipitent  ;  pa- 
rapé,  rampe. 

GARDA-nNndnmii  ,  Garde-forestier  , 
préposé  à  la  garde  des  forêts. 

I..es  Grecs  et  les  Romains ,  jaloux  de  con- 
server leurs  forêts  et  leurs  bois,  avaient,  dès 
les  temps  les  plus  reeulés ,  établi  des  person- 
nes pour  leur  garde.  Ariste  désire  que  dans 
toute  république  bien  ordonnée,  il  y  ait  des 
gardes  des  forêts ,  qu'il  nomme  uXt&poc  (by- 
lôros) ,  a-t-on  rempli  le  but  des  anciens ,  qui 
était  la  conservation  des  bois  ,  par  dos  gar- 
des modernes ,  c'est  ce  dont  beaucoup  de 
personnes  doutent  avec  raison. 

GARDA-«oMA,s.  f.  (gàrde-gôrse).  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  Bas- Limousin,  à  la 
fauvette,  parce  qu'elle  niche,  dans  les  dé- 
combres couverts  de  buissons ,  qu'on  nom- 
me Gorsa ,  v.  c.  m.  et  Bousearla. 

GARDA-MAfiAMM ,  s.  m.  Garde-magasin  , 
celui  qui  est  commis  à  la  garde  d'un  maga- 
sin. 

GARDA-MAOB  ,  s.  m.  (gàrde-màdgé). 
Garde-manger.  Cast. 

GARDA- MALAOTS  ,     s.     f.     OAaOB-MALAirrA. 

Celui,  celle  qui  prend  soin  des  malades ,  qui 
eofait  son  occupation,  son  métier. 

GARDA-HAMCBA,  s.  m.  Garde-manche, 
fausse-manche  qu'on  met  sur  la  véritable 
pour  la  garantir. 

GARDA -MAiiosAB ,  s.  m.  Garde-manger , 
lieu  où  l'on  serre  les  aliments.  V.  Despensa, 

GARDA-'MAaaiA,  S.  m.  Guardia-marina , 
esp.  ital.cat.  Garde-marine,  garde  de  l'ami- 
ral :  on  appelait,  autrefois,  gardes -marinei, 
déjeunes  gentils- hommes,  que  l'on  entrete- 
nait dans  les  ports  pour  apprendre  le  service 
de  la  marine  et  en  faire  ensuite  des  officiers. 
Gaie. 

GARDA-MATIOBAO ,     8.    m.    SABOA-fllATIOII- 

■Av.  Garde-national,  citoyen  qui  fait  partie 
de  la  garde-nationale. 

GARDA-HATioiiA&A ,  s.  f.  (gàrde-natiou- 
nâle);  oaboa-hatiookalb.  Garde-nationale, 
corpis  des  citoyens  armés  pour  la  défense  du 
territoire,  en  cas  de  nécessité. 

n  Une  ordonnance  de  Philippe  1«,  106*2.  et 
plusieurs  autres  de  Louis-le-Gros,  1 109-1 113, 
prtscrivireDt  les  mesures  à  prendre  relative- 
ment à  la  milice  des  communes Ce  fut  le 

rétablissement  de  cette  institution ,  tombée 
depuis  longtemps  en  désuétude,  dont  on  de- 
manda le  rétablissement  à  Louis  XVI;  son 
Institotion  telle  qu'elle  est  aujourd'hui,  fut 
presque  improvisée  le  12  juillet  1789.  d 
V.  Dict.  des  Dates. 

GARDA-MiBu,  s.  m.  (gàrde-nie6u),  d,  bas 
Ihn.  Nichet.  V.  Aiiaii. 

GARDA-BAOBA,   ••  f.  (  garde- réoube); 

TOM.   II. 


GAR 

GuardC'Toupa  y  port.  Guardaroba^  cat. 
ital.  Guardarapa,  esp.  Grande  armoire  en 
menuiserie  où  l'on  tient  du  linge  et  des  ha- 
billements. 

Éty.  de^arda,  garde,  etderat»6a,  robe, 
hbillements. 

Le  mot  garde-robe,  en  français,dé8tgne  bien 
aussi  un  lieu  où  l'on  dépose  les  habits ,  mais 
ce  n'est  point  une  armoire,  c'est  une  espèce 
de  cabinet  ou  de  petit  appartement  destiné  à 
cet  usage. 

GARDA-RAVBA-D'BHrAinr ,  S.  m.  dl.  Four- 
reau de  robe  d'enfant  ou  surtout  de  toile 
qu'on  lui  met  sur  les  robes. 

GARDA-tcBi.,  s.  m.  (gàrde-scèl)  ;  oabda- 
gcsAox.  Garde-des-sceaux. 

Celte  commission  ou  charge  n'est  pas  fort 
ancienne  en  France.  C'est  Henri  II ,  qui  par 
un  édit  de  1551,  érigea,  en  titre  d'office,  un 
garde-des-sceaux. 

L'anneau  ou  scel  royal  a  toujours  été  re- 
gardé comme  un  attribut  essentiel  de  la  royau- 
té. Les  Perses  et  les  Hébreux  en  faisaient 
usage. 

GARDA-miBA ,  S.  f.  (gàrde-tèrre)  ;  oabda- 
cBAMFBtTBB.  Gardc-champêtre,  agent  pré- 
posé à  la  garde  des  récoltes  et  des  propriétés 
rurales  de  toute  espèce. 

Les  gardes- champêtres  ont  été  institués 
par  les  lois  du  ^  septembre  et  6  octobre 
1791.  La  loi  du  20  messidor  an  II! ,  porte 
qu'il  y  en  aura  un  dans  chaque  commune. 

GARDA-vioHA,  s.  m.  (  gàrde-vigne  ) ,  dl. 
Guardia  de viny as,  cat.  Messier.  Y.  Bagnier 
et  Vignau. 

GARDAREOU,  S.  m.  (gardabèou).  Porte- 
feuille, petit  livret  dans  lequel  les  gens  du 
peuple  faisaient  inscrire,  avant  la  révolution, 
les  reçus  et  quittances  du  percepteur ,  ainsi 
que  ceux  des  pensions  qu'ils  avaient  à  payer. 
Avril.  V.  Gar.R. 

On  donne  le  même  nom  à  un  porte-feuille, 
à  un  livret  servant  d'agenda.  Gare. 

GARDACORS  ,  s.  m.  vl.  Guardaeor  , 
anc.  cat.  Justaucorps ,  habillement  de  guerre, 
haubergeon,  corseL 

Éty.  de  garda  et  de  cors,  V.  Gar ,  R. 

GARDADOR,  s.  m.  vl.  Guardador,  cat. 
esp  Guardiano,  ital.  Gardien.  V.  Gardaire 
et  Gar,  R. 

GARDADURA,  S.  f.  vl.  Guardatura, 
ital.  Aspect,  regard.  V.  Gar,  R. 

GARDAIRE ,  vl.  V.  Gardayre. 

GARDAIRE,  S.  m.  (gardàïré);  Guar- 
diano,  ital.  Guardador,  esp.  port.  cat.  Gar- 
deur  et  gardeuse  au  fém.  celui,  celle  qui  gar- 
de. V.  Paslre, 

Éty.  de  garda  et  de  airs,  celui  qui  garde. 
V.  Gar.  R. 

Gardaire  de  pores,  porcher ,  gardeur  de 
cochons. 

Gardaire  de  vaeeas ,  gardenr  de  vaches, 
etc.  V.  Braveirier. 

GARDAVEN ,  8.  m.  vl.  Action  de  gar- 
der. Gar,  R. 

GARDAN8A|  s.  f.  ?1.  Régie,  observan- 
ce. V.  Oar,  R. 

GARDAR ,  V.  a.  (garda)  ;  comitBmvAB , 
ABAMB»  «ovAiTAM.  Guardors,  ital.  Guardar, 
esp.  port.  cat.  Garder ,  tenir  sous  sa  garde  ; 
veillera  la  conserration  de...,  retenir  pour 
soi,  ne  pas  domer,  ne  pas  communiquer,  re- 


321 


GAR 

8enrer,  observer,  rester  dans  sa 
préserver,  garantir. 

Éty.  de  l'ail,  warden,  m.  s.  oo  de  garda 
et  dear,  faire  la  garde,  ou  de  la  basse  lat. 
wardare,  m.  s.  V.  Gar,  R. 

GARDAR  SE ,  v.  r.  Se  garder,  se  conser- 
ver, se  donner  de  garde;  s'abstenir. 

GARDAR  ,  V.  a.  vl.  ««abbas,  oababiab. 
Gardar,  anc.  cat.  anc.  esp.  Guardare,  ital. 
Regarder,  prendre  garde,  observer,  accom- 
plir. V.  Gar,  R. 

GARDARIA,  8.  f.  vl.  Droit  de  garde  , 
gardage. 

GARDAT,  ADA,  adj.  et  p.  (garda,  àde); 
guardado,  port.  Gardé,  ée.  V.  Gar,  R. 

GARDATRB,  S.  m.  vl.  eAPOAsoB.  Gar- 
dien, gardeur.  protecteur,  V.  Gardian;  adj. 
qui  doit  être  gardé,  qui  doit  être  conservé. 
V.  Gar.  R. 

GARDBGEAR,  V.  n.  (gardedjà),  dl. 
Avoir  l'œil  au  guet. 

Ëtv.  de  garda  et  de  egear,  faire  le  guet. 
V.  Gar,  R. 

GARDBIAR,  vl.  oabbbjas.  Regarder  | 
contempler.  V.  Gardât  vl.  et  Gar,  R. 

GARDEJAR,  vl.  V.  Gardeiar. 

GARDELA,  S.  f.  (gardèle),  dl.  GardêUo, 
ital.  Un  des  noms  du  chardonneret.  V.  Car- 
dalina  et  Card,  R. 

GARDEMEN ,  S.  m.  vl.  ooabbambb.  Guar- 
damiento,  anc.  esp.  Guardamento,  ital. 
Garde  ;  observance,  observation.  V.  Gar,  R. 

GARDET ,  vl.  Il  ou  elle  regarda. 

GARDI,(gârdi),et 

GARDIA,  s.  f.  (gàrdie).  Garde:  Nostra- 
Dama-de-La-Garda,  Notre-Dame*de-La- 
Garde.  V.  Gar,  R, 

GARDIA ,  s.  f.  d.  m.  La  garde  do  trou* 
peau ,  ce  qu'il  en  coûte  pour  le  faire  garder 
pendant  l'été. 

Êty.  de  gardi,  garde.  V.  Gar,  R. 

Faire  gardia,  d.  m.  prendre  des  brebis  k 
garder. 

Fem  gardia ,  nous  tenons  un  troupeau  à 
garder. 

GARDIA,  s.  f.  dl.  C'est  aussi  un  nom  de 
lieu  ;  dérivé  de  la  basse  lat.  Gardio,  le  nom 
d'un  poisson  et  d'une  rivière,  appelés  d'abord 
l'un  et  l'autre  Gard,  et  ensuite  Gardon.Sauv» 

GARDIAGE,  S.  m.  (gardiâdgé),  dl.  La 
banlieue  ou  le  gardiage  d'une  ville  ;  on 
donnait  autrefois  ce  noni  au  territoire  de 
Toulouse.  Sauv. 

Éty.  de  ^ardt  et  de  âge,  ce  qui  était  sous 
la  garde  des  capi louis.  V.  Gar,  R. 

GARDIAN,  s.  m.  (gardian);  «awiibb. 
Guardiano,  ital.  Guardian,  esp.  Gardia, 
cat.  Guardiào,  port.  Gardien,  commis  pour 
garder  ;  celui,  qui  mène  aux  pâturages  com- 
muns, les  mulets  elles  chevaux  d'un  village; 
supérieur  d'un  couvent. 

Ély.  de  garda  et  de  ien.  V.  Gar,  R. 

Plaça  de  gardian ,  gardiennage. 

GARDIAR ,  V.  a.  (gardia),  d.  m.  Regar- 
der, V.  Regardar ;  pour  garder,  selon. 
M.  Avril.  V.  Gardar  et  Gar,  R. 

GARDIEN,  V.  Gardtoji  et  Gar,  R. 

GARDIENAT,  s.  m.  (gardienâ),  d.  bas 
lim.  Fonction  de  celui  qui  est  établi  gardien 
à  des  objets  saisis.  Vialle.  V.  Gar,  R. 

GARDIN ,  Nom  de  peuple ,  vl. 

GARDOPN ,  s.  m.  (gardéun).  Gai4e , 


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322 


GÂR 


étai  que  l'on  met  pour  souleDÎr  une  pitnte. 
V.  Garda  et  Gar,  R. 

GARDOUN,  8.  m.  (gardéuo).  Gardon  et 
Gard,  nom  d'une  rivière  considérable  qui  a 
donné  son  nom  au  département^  dontNismes 
est  le  chef-lieu. 

Les  Gevennois ,  comme  le  fait  observer 
M.  de  Sauvages,  emploient  souvent  le  mol 
gardoun,  pour  rivière;  il  cite  à  ce  propos  la 
réponse  que  lui  fit  un  domestique  qu'il  avait 
mené  à  Rome,  et  auquel  il  demandait  pour- 
quoi il  avait  tant  tardé  de  rentrer  :  Aviei 
toumbal  moun  capeldin  lou  Gardoun,  (dans 
le  Tibre). 

GARDOUNADA,  s.  f.  (gardounàde),  dl. 
Débordement  du  gardon  ;  on  cile  comme  les 
plus  considérables,  celles  de i741,  d'octo- 
bre, 1795  ;  du  20  septembre,  1811;  et  du 
29  septembre,  1815. 

OARDOUNAR,  Y.  a.  (gardounà); 


BAS,  mtfS&AM,  ArAMUttOOliAS,  KHPAMUStOO- 

■AS,  mpAHtBiuui,  BMFBMtBLAs.  Ëchalasscr , 
garnir  une  vigne  d'échalas.  \,Embranear. 

Ëty.  de  gardoun,  échalas,  et  de  ar,  Voy. 
Gar,  R. 

OARDOUNENGA,  S.  f.  (gardounéinque), 
dl.  Vallée  du  Gardon,  et  particulièrement  de 
Saint-Jean  du  Gard. 

Éty.  de  gardoun  et  de  enea,  qui  habite. 

OAREL  ,  ElaA ,  s.  et  adj.  (gorèl ,  èle) , 
d.  bas  lim.  Boiteux  «  euse.  V.  fiouUous 
et  Goi.  De  garel ,  de  travers  :  Sem  en  paue 
de  garel.  nous  sommes  un  peu  brouillés. 
V.  Far,R.2. 

GAREL ,  adj.  et  p.  (  garèl  ) ,  dl.  momxL. 
Bigarré  :  Porc  garel  ,  pourceau  bigarré. 
V.  Bigarrât  et  CalheL 

Éty.  de  virgatuê,  selon  Roquefort.  Voy. 
Vari,  R. 

GARBIi ,  adj.  dl.  tobvtpbd  ,  pso-ToonT. 
Garen ,  vl.  Pied-bot.  On  le  dit  aussi  pour 
boiteux. 

Éty.  du  lat.  varuê.  V.  Far ,  R.  2. 

GARELEGEAR,  v.  n  (gareledjà) ,  dl. 
Clopiner ,  marcher  avec  difficulté. 

Éty.  de  garel ,  pîed-bot ,  et  de  egear  , 
faire  comme  ceux  qui  ont  les  pieds  de  cette 
sorte.  V.  Far,R.  2. 

GAREN,  s.  m.  vl.  oAsn,  ovamch.  Ga- 
rante^ esp.  port.  Guarenio,  ital.  Témoin, 
garant,  protecteur.  V.  Gar ,  R. 

GAREN ,  adj.  vl.  Boiteux. 

Êty.  du  lat.  varui,  V.  Var  ,  R.  2. 

GARENA ,  s.  f.  (garéne)  ;  Garenne ,  cla- 
pier ,  enclos  où  l'on  nourrit  des  lapins. 

Éty.  de  l'ail,  irarende ,  lieu  gardé  ou  clos, 
où  l'on  enferme  des  animaux.  V.  Gar ,  R. 

On  nomme  garenne ,  en  français ,  un  bois 
taillis  où  les  lapins  vivent  en  liberté. 

GARENA,  Pour  multitude.  V.  Gare- 
nada, 

GARENADA ,  S.  f.  (  garenàde  )  ; 
Assemblée  nombreuse  ,  multitude 
nombre  de  personnes  assemblées  dans  un 
petit  appartement. 

Êty.  de  garena  et  de  ada,  rempli  comme 
an  clapier.  V.  Gar,R. 

GARENAA,s.  f.  vl.  Garentie.  V.  Gar,R. 

GARENTIA  ,  s.  f.  vl.  mauhtia  ,  «es- 
■«rriA,  «oAnomsiA.  Garantie,  protection, 
promesse,  témoignage.  V.  Gar ,  R. 


grand 


GAR 

GARENTIR,  tl.  GarenUr.  V.  Garantir 
et  Car,  R. 

GARETA ,  s.  f.  (garèle).  Evaporée ,  par- 
lant d'une  femme  ou  d'une  fille  qui  a  l'esprit 
fort  léger.  Avril.  V.  Divagada, 

GAREZIR  ,  vl.  Guarecer  ,  anc.  esp. 
V,  Garir. 

GARDI ,  s.  m.  vl.  Jardin, Pelouse.  Voy. 
Jardin, 

GARG,  «ASGAu»,  cAMAVf,  fadical  pris 
du  grec  ^ap^ap^ùv  (gargareôn),  la  gorge,  le 
gavion.  d'où  y^PY^'P^^^  (gargarizô) ,  garga- 
riser, et  le  latin  gargarizare. 

De  gargareôn  ,  par  apoc.  gar  g;  d'où  : 
Garg-açoun,  Garg-alhar^  Dee-yargalhar, 
Des-gargalh-at,  Gargalh-aire ,  Gargalh- 
adour,  Garg-at-iera^  Garg-ota,  Gar-oulh- 
ar,  GargoUer^  Gargoul-ier,  Gargol-ar^ 
Des-garg-alhar ,  Garg-am-ela,  Garg-al, 
Gargal-ety  Gar-gath-eta^  Gargalh-ol,  Gar- 
gamel-ar,  Ee-gargamelar ,  Des-gargamel- 
ar,  Gargam-eou^  Garg-anta,  Garg-ala, 
Gargatrar,  Garg-out-ar,  Garg-au^Gar- 
gau-l-ar,  Garg-oulh,  Gar-goulha-ment , 
Gargoulh-ary  GargotU-ier,  Garg-at-iera, 
Gargout'iar,  Des-gaul-ar. 

De  gargarizô,  par  apoc.  gargariex  d'où: 
Gargaris-ar ,  Gargar-ieme ,  Gargal-iême, 
Gargalis-ar  ,  En-gargalh-ar ,  En- gar- 
gaie  ar^  En-garg-at-ar,  Garganta,  Gar- 
gass-oun. 

GARGAÇOUN,  s.  m.  (gargaçôun)  ;  gab- 
sAttoim,  «ABOATST,  cABOAiiBoi..  Dim.  dc  </ar- 
gatiero,  petit  gosier,  gosier,  dans  plusieurs 
pays;  le  gobet ,  partie  supérieure  de  I'obso- 
phage. 

Toula  hevanda  qu'et  vieeouia, 
Noun  vau  ren  per  lou  gargaçôun. 
J.  M.  Pr. 

Ëty.  dc  Garg,  v.  c.  m.  et  de  la  term.  ouït. 

GARGAL,  (gargàl).  et 

GARGALET ,  (gargalé).  V.  Regalada  et 
Car^,R. 

GARGAUOADA,  s.  f.  (gargaillàde) ,  dl. 
Du  fretin,  du  blé  fort  chargé. 

GARGALHADDUR,  S.  m.  (gargailha- 
déu);  oAmoAiuiAuuB,  «Aiukoiinsa,  boda.  Gara- 
ner,  cel lo- breton. /a6lotre ,  outil  dont  les 
tonneliers  se  servent  pour  faire  le  jable  des 
tonneaux. 

Éiy.  de  Garg,  R.  et  de  la  term.  adour.  V. 
Gargau. 

GARGALHAR,  v.  a.  r^argaillâ);  oab- 
GAïAB,  «ARGAOLAB,  GAOftAB.  Garanar ,  cello- 
breton.  Jabler,  faire  le  jable  à  une  futaille. 

Éty.  de  gargau  et  de  ar,  V.  Garg,  R. 

GARGALHAR,  v.  n.  Remuer,  branler, 
parlant  d'une  chose  qui  se  détraque.  Gare. 

GARGALHAR  SE .  v.  r.  (gargaillà  se) , 
dl.  V.  Gargarisar  eiGarg,  R. 

GARGALHARIA,  S.  f.  (  gargaillarie  )  ; 
GArATAuiA.  Fanfreluches,  babioles,  fretin. 
V.  Rafatalha. 

GARGALHETA,  8.  f.  (gargalhéte) ,  dl. 
V.  Regalada  cl  Garg,  R. 

GARGALHOL ,  S.  m.  (gargaillôl),  dl.  Le 
gosier.  V.  Gousier,  Gavai  el  Gargamela. 

Éty.  V.  Garg,  R. 

Tant  qm  le*  aualcta  par  ial«d«  l'aoïoar, 

GMd. 


GAR 

M.  Béronie  bit  observer  que  gargalhoi  se 
rapporte  plutôt  au  larynx,  et  gargamela^  au 
pharynx. 

GARGALISAR ,  et 

GARGAU8BIE,  V.  Gargarisar,  Gar- 
garisme et  Garg,  R. 

GARGAMEL ,  s.  m.  (gargamèl) ,  dl. 
V.  Gargamela  et  Garg,  R. 

GARGAMEL,  s.  m.  dl.  Crieur  public. 
V.  Tfoumpeta  et  Garg^  R. 

GARGAMELA,  s.  f.  (gargamèle); 


i&,   GOOlUUJMini,    COBBBWGBOI  •  ,    GBI* 

GMOLA,  GOBGBA,  GovMBB,  QAiiiTBii.  GargamsUaf 
cat.  Garganto,  esp.  Gosier,  cesophage,  con- 
duit par  lequel  les  aliments  et  les  boissons 
passent  de  la  bouche  dans  l'estomac.  On  le 
dit  aussi,  mais  improprement,  de  la  trachée* 
artère,  V.  Gargatiera,  fig.  goulu,  grand 
mangeur;  butor ,  grosse  bète. 

Éty.  V.  Garg,K, 

GARGAMOiAR  8E ,  dl.  S'égœuler  h 
force  de  crier.  V.  Desgargamelar  se  et  Garg , 
Rad. 

GARGAMELLA,  vl.  V.  Gargamela. 

GARGAMEOU ,  S.  m.  (gargamèou).  V. 
Gargamela  et  Garg,  R. 

GARGANTA,  S.  f.  (gargànte),  dl.  Gar- 
ganta,  poTi.  Gorge.  V.  Gargamela  et  Garg, 
Rad. 

GARGANTUAN,  8.  m.  (gargantuàn). 
Gargantua ,  personnage  inventé  par  Rabe- 
lais ;  on  donne  le  même  nom  à  un  homme 
de  haute  et  grosse  taille ,  qui  est  cruel  et 
vorace. 

Éty.  de  gar  ganta ,  gosier ,  grand  gosier. 

GARGARISAR  8E ,  v.  r.  (se  gargariiâ)  ; 
GABGAuiAB  «B ,  GABGAVLAB.  Gargorisar  ,tdX, 
Gargariizare  ,  ilal.  Gargarizarse ,  esp. 
Gargarezar  se  ,  port.  Se  garj^ariser ,  se 
laver  la  bouche  avec  un  gargarisme. 

Ëty.  du  lat.  gargarisare,  formé  da  grec 
YfltpYapiÇw  (gargarizô] ,  le  même.  V.  Garg  ^ 
Rad. 

GARGARISME,  8.  m.  (gargarisme); 
Gargariimo,  ital.  esp.  Gargarejo  ,  port. 
Gargarisms^ ,  cat.  Gargarisme,  remède  li- 
quide que  l'on  emploie  dans  les  maladies  de 
la  bouche  et  du  gosier. 

Ety.  du  lat.  gargarisma,  formé  da  grec 
YotpYxp^CEiv  (gargarizein),se  laver  la  gorge 
avec  une  liqueur.  V.  Garg,  R. 

GARGARIZAR  ,  vl.  V.  Gargarisar  et 
Garg  ,  R. 

GARGAS ,  8.  m.  (  gargâs  ).  Vaurien ,  fai- 
néant ,  vagabond.  Avril. 

GARGASSA,  s.  f.  vl.  Calandre ,  charan- 
çon. 

GARGASSOUN ,  V.  Gargaçôun  et  Garg, 
Rad. 

GARGASTIERA8 ,  corr.  lang.  de  cor- 
gastieras.  V.  Begnas. 

GARGATA,  S.  f.  (gargate),  dl.  V.  Rs- 
galada  et  Garg ,  R.  pour  gorge ,  gosier  f 
vl.  V.  Gargassoun. 

GARGATAR  ,  dl.  V.  Gargouêar  et 
Garg,  R. 

GARGATET ,  s.  m.  (gargaté) ,  dl.  Voy. 
Gargaçôun  et  Garg ,  R. 

GARGATIERA ,  S.  f.  (gargatiére)  ;  gab* 
.9011a  I  «ABGAinn.  Çargnden  ^ 


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Goog 


IV^ 


GAR 

«o  cello-breton.  Le  gosier,  mais  particoUè- 
rement  la  Irachée  artère ,  dont  la  partie  ai>- 
périeure  qui  forme  ud  nœud  proémiDent, 
porte  le  nom  de  Larynx ,  et  la  partie  infé- 
rieure qui  se  ramiGe  dans  les  poumons ,  ce- 
lui de  bronches.  On  nomme  aussi  quelque- 
fois gargatiera,  la  gorge.  V.  Gargamela 
et  Gorgea. 

Ély.  de  Garg  ,  ?.  c.  m.  ou  du  grec  ^ap 
(gar) ,  son  du  gosier ,  et  de  la  terminaison 
multiplicatiTe  ter ,  iera  ;  ce  mot  signifierait 
alors  littéralement,  lieu  où  te  forment,  où 
«e  multiplient  les  ions ,  et  c'est  ce  qui  a  lieu 
en  effet.  V.  Garg^R. 

OARGAU  ,  8.  m.  (gargâou)  ;  ooobma. 
Gargouille ,  canal  rond  et  étroit,  de  métal  ou 
de  pierre ,  par  où  Teau  passe  ,  en  sortant 
de  la  gootiere  d'un  toit,  pour  descendre 
dans  la  rue  où  être  lancée  en  dehors. 

Ély.  du  grec  YopYupa  (gorgura),  m.  s. 

Aigua  que  toutnha  doou  gargau ,  gar- 
gouillée. 

OJlRGAU,   s.    m.    (gergàou);   «aolst, 

«BAVUBT  ,      JABUB   ,     SAVtM  ,      «AOLA  ,     JAMJAV. 

Jable,  rainure  que  Ton  fait  aux  douves  d'un 
tonneau  pour  enchâsser  les  pièces  du  fond  ; 
iron.  gosier. 

Ëty.  ducelt.  garg,  le  même.  V.  Garg ,  R. 
gorge ,  parce  que  le  jable  forme  en  quelque 
sorte  la  gorge  des  tonneaux. 

Faire  lou  gargau  à  un  touneou,  jabler 
un  tonneau. 

Si  levar  de  yar^aii ,  sortir  de  son  assiette 
ordinaire. 

OiLBOADI^AR,  V.  Gargalhar,  Garg  a- 
risar  et  Garg,  K. 

OARGAVAUH,  8.  m.  (gargavalll),  et 

GAROAVAUaAS.s.  f.  pi.  (gargavàilles), 
dl.  Balayures.  V.  Eicouhilhas. 

GARGATATA,  s.  f.  (gargâvale) ,  d.  arl. 
Balayures.  V.  Eicoubilhaiei  Gargavalhas. 

N'ariis  pas, . . .  mesela,. . . 

La  gargavaya  emèUmbla, 

Coye. 

GARGATAR  ,  Jabler.  V.  Gargalhar. 

GARGATETA ,  8.  f.  (gargaiéle)  .  dl. 
Gosier.  V.  Gargaisoun,  Gousier  et  Garg, 
Uad. 

GARGOLHADA,  s.  f.  (gorgoniàde) ,  d. 
rouerg.  oobgouxada.  Fretin;  blé  fort  chargé 
de  mauvaises  graines. 

GARGOLHOL,  s.  m.  (gorgoillôl)  ;  «os- 
«ouAOL,  GOBaoiix&.  d.  du  Roucrguc.  Gosier. 
V.  Gargamela, 

GARGOTA,  s.  f.  (gargote).  Gargote, 
mauvais  ou  petit  cabaret  où  Ton  donne  à 
boire  et  à  manger. 

Ëty.  du  lat.  gurgustium ,  que  Gicéron  a 
employé  dans  le  même  sens. 

Repat  de  gargota ,  gargotage ,  lieu  où 
Ion  boit.  V.  Garg .  R. 

GARGOTIAR  ,  V.  n.  (gargoutà).  Gar- 
goter,  hanter  les  gargotes;  boire  et  manger 
malproprement. 

Èty.  de  gargota  et  de  iar.  V.  Garg,  R. 

GARGOTIER ,  s.  m.  (gargoulié) .  oaii- 
•ooTiBB.  Gargolier,  celui  qui  tient  une  gar- 
gote ;  méchant  cabaretier,  mauvais  cuisinier. 

Éty.  de  gargota  et  de  ier,  V.  Garg,  R. 

GARGOULH,  s.  m.  (gargouill).  d.  bas 
Hm.  Ce  mot  a  la  signification  de  néle,  V. 


GAR 

RaUti  Granou\kai\  pour  gargouillement, 
V.  Gargoulhament ,  et  borborygme,  quand 
le  bruit  se  fait  entendre  dans  le  ventre. 

Ély.  Par  onomatopée.  V.  Garg,  R. 

GARGOULHAMENT ,  s.  m.  (gargouil- 
laméin)  ;  oABoooiAVBirr ,  oAsaouui ,  «ooB- 
oovui.  Gargouillement,  bruit  que  fait  quel- 
quefois l'eau  dans  la  gorge,  dans  l'estomac 
et  dans  les  entrailles. 

Éty.  de  gargouHhar  et  de  ment.  V.  Garg, 
Rad. 

GARGOULBAR,  V.  n.  (gargouilla);  sa- 

«OOUIAB  ,  «AB«OVlAB  ,  iMIIBGOVIJiAB  ,  OAB- 
COOTAB,  OABOOOUAB,  CHAMSOVTAB  y   BABBATAB. 

Grouiller ,  en  parlant  du  bruit  que  les  vents 
ou  flatuosités  causent  dans  le  ventre;  faire 
du  gargouillis ,  imiter  le  bruit  que  fait  l'eau 
en  tombant  d'une  gargouille. 

Ëly.  de  gargoulha  et  de  ar,  faire  comme 
la  gargouille,  ou  du  grec  -{ap  (gar),  bruit 
du  gosier.  V.  Garg ,  R. 

Gargouiller,  en  français,  n*a  pas  la  même 
signification,  on  ne  l'emploie  que  dans  le 
sens  de  trarboler.  V.  Gafoulhar. 

Lou  ventre  H  gargoulha ,  le  ventre  lui 
grouille. 

Un  eoou  doou  Jour  lai  tripaê  gar^ 
goulhoun,  Prov. 

Pour  dire  qu'il  n'est  point  de  naturel  si 
paisible ,  qui  ne  se  fâche  quelquefois. 

GARGOULIER ,  S.  m.  (gargoulié).  Qui 
fait  glou-glou ,  on  le  dit  d'un  flacon,  d'un 
vase  qui  n'étant  pas  plein,  fait  glou-glou, 
en  le  vidant. 

Éty.  de  garg ,  ou  du  grec  ^ap  (gar),  8on 
du  gosier,  et  de  la  term.  mnlt.  ier,  parce  que 
c'est  au  gosier  du  flacon  que  le  son  est 
produit.  V.  Garg,  R. 

GARGOUSSA,  8.  f.  (gargôusse).  Gar- 
gousse ,  charge  de  poudre  pour  un  canon, 
enveloppée  de  papier  fort  ou  de  serge. 

Ëty.  Alt.  de  cartouche,  selon  Gat.  Voy. 
Car  toucha. 

On  nomme: 

LANTERrrc  ,  fétni  de  boU  dans  lequel  od  la  met. 
GARCrOtSSIEB  ,  eelui  qui  le»  porte. 
GARGOUSSIÈRE  ,  la  glUroe  danc  laqadle  ea  pUoe  Ict 
petites  gargoMues. 

GARGOUS8IER ,  S,  m.  (gargoussié). 
Gargoutsier,  porte  ^rgousse. 

GARG0D88IERA ,  8.  f  (gargouasiére). 
Gargoussière,  gibecière  pour  les  petites 
gar  gousses. 

GARGOUTAGI ,  8.  m.  (gargoutadgi)  ; 
oABoooTAGB.  Gargotago?  repas,  mets  mal 
apprêtés,  malpropres.  Gare. 

GARGOUnAR,  V.  n.  (gargoutià)  ;  oab- 

•OTAB,    JOBJOVTAB,   ^ABBOOTAB.    BOUillonUer , 

on  le  dit  des  liquides  qui  sont  en  ébullilion. 

Éty.  Ce  mot  est  une  espèce  d'onomatopée 
du  bruit  que  fait  le  liquide  en  bouillant. 
V.  Garg,R. 

GARGOUTIER ,  V.  Gargolier. 

GARGUARI8BIE ,  vl.  V.  Gnrgarisme. 

GARGUILH  ,  s.  m.  (garguill),  dl.  Bar- 
guignage  :  Sans  tant  de  garguith,  sans  tant 
barguigner  :  grabuge.  V.  Garbugi. 

GARGUILHO,  s.  m.  (garguille).  Homme 
dont  on  fait  peu  de  cas  ;  grand  benêt. 

Éty.  de  grandguilheoume ,  dit  pour  sot. 

Dans  le  d.  de  Barcel.  querefleur,  chica- 
neur. 


GAR 


323 


CkARi ,  nom  d'homme,  vl.  Guérin.  Voy. 
Gar  in, 

GARI ,  s.  f.  Nom  de  la  poule,  en  béarnais. 
V.  Gallina. 

GARI ,  s.  m.  (garri),  d.  bas  lim.  Chêne. 
V.  GarHg.  ^ 

GARIA ,  s.  f.  dg.  Poule.  V.  Gallina. 

Que  hare  ses  jou  la  gario? 
Et  tout  a\Uo  maynatariot 


L ,  s.  f .  (gàrie) ,  dg. 

Pendent  las  autos  ires  sasous 
Tout  lou  moun  sort  de  sas  maysous, 
Per  ano  courre  la  garia. 

IXAstros. 

En  vl.  il  ou  elle  guérissait. 
GARIADOR,  vl.  V.  Gaziaire  et  Gag, 
Rad. 
GARIAT ,  8.  m.  (gariâ),  dg.  Poussin. 

Sensé  jou  que  hare  la  clouque 
Per  sous  gariats  è  per  sa  Souque. 

GARIG,dl.  V.  Garric. 

GARIDA,  s.  f.  vl.  Asile,  refuge;  défen- 
se, garanlie,  sûreté.  V.  Gar,  R. 

GARIEST,  vl.  Tu  vis,  tu  regardes. 

GARIETRA,  8.  f.  \1.  Garanlie.  Voy. 
Garantia. 

GARIGA,  Chênaie.  V.  Garriga. 

GARIGE9,  8.  m.  pi.  (garidgés)  ;  nBoom, 
dl.  Douleur,  enflure  aux  amygdales. 

GARIGNOU8,  OUAA,  adj.  (garignous, 
6use),  d.  toul.  Sale,  dégoûUnt. 

Ély.  M.  Dumège,  dérive  ce  mot  du  grec 
xapx(voç  (karkiuos),  chancre. 

GARII«HA8,  s.  m.  (garillàs);  rAB«At, 

LAOA*   ,     BLBtTA,    GABOOUIAS  ,    OABIA*.     BOUr- 

bier ,  mare  bourbeuse ,  gâchis  d'eau  et  de 
boue  pétris  ensemble. 

GARIMRET,  8.  m.  (gaitmbé),  d.  béarn. 
Gambade.  V.  Var,  R.  2. 

GARIMBOI,  8.  m.  (garimboï);  «mm- 
■OT.  Qui  marche  en  se  guindant.  V.  Var , 
Rad.  2. 

GARCHEL,  ELA  .  8.  (garimel ,  èle),  dl. 

SALIMBL,  OAUPIAB,  OAlAPtAM.     HommC    d'UDC 

taille  élancée,  mince  et  efflanquée  :  Es  un 
grand  garimel ,  il  est  grand  comme  une 
perche  ;  Chranda  garimela,  grande  personne 
malfaite. 

GARIBIEN,  s.  m.  vl.  soabuibii  ,  bobbi- 
mw,  Guariment,  cat.  Guarimienlo,  anc.esp. 
Guarimento,  ital.  Guérison,  remède. 

GARIMEN  ,  8.  m.  vl.  Garanlie.  V.  Gar 
rantia. 

GARIOPHILI,  s.  m.  vl.  V.  Girofle. 

Éty.  du  lat.  caryophyllus. 

GARIPOU,  8.  m.  (garipou),  dl.  Baloire, 
talonnière,  morceaux  du  vieux  chapeaux  dont 
ceux  qui  travaillent  la  terre,  couvrent  le  cou- 
de-pied. V.  Daluarls, 

GARIR,  V.  a.  (  garir  )  ;  «ahab,  oooabib  , 
eoBBiB.  Cuartre,  ilal.  Carir,  anc.  cat.  Gué- 
rir, rendre  la  santé,  guérir  un  malade,  une 
majadie:  en  vl.  sauver,  garantir. 

Éty.  du  lat.  curare,  ou  de  la  basse  latinité 
garire,  m.  s. 

GARIR,  V.  n.  Guérir,  recouvrer  la  sanlé. 

GARIR 8B,v.r.  Se  guérir,  se  délivrer 
d'une  maladie,  d'une  infirmité. 

GABISOON,  s.  f.  (garisôun];  Guari- 
gione,  ital.  Guérison,  passage  de  l'état  de 

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324 


GAR 


maladie  à  l'état  de  santé  ;  affiranchiasement 
du  pouvoir  des  passions. 

Granda  houUa  de  garisonn , 

Ei  lou  temps ,  Vamour  et  la  msoun.  Pr. 

OARISSABLE,  ABLA,  adj.  (garissàblé, 
àble);  oAmcnAaLs.  Guérissable,  qui  peut- 
être  guéri. 

OARISSAL,  s.  f.  (gorissà),  d.  bas  lion. 
Bois  taillis  planté  de  chênes. 

Ety.  de  ^ari,  chêne. 

OARISSUR,  USA,  S.  (  garissûr  use)  • 
•AusnuBB.  Guérisseur,  euse  ;  celui,  celle  qui 
guérit. 

GABIT,IDA,1A,  adj.  etp.  (gan,ide, 
ie).  Guéri,  ie. 

GARITA,  s.  f.  (garite);  otskta.  Garita, 
esp.  Guarita^  port.  Guérite,  petite  loge  où 
une  sentinelle  se  met  à  couvert.  , 

Ëty.  deTall.  warte,  lieu  élevé  pour  veiller 
examiner,  formé  de  toarten ,  veiller,  consi- 
dérer; garita^  en  basse  lat.  V.  Car,  H. 

GARUO ,  s.  f.  vl.  Altér.  de  garizon. 
Vivres,  munitions,  approvisionnement. 

GARIZO ,  vl.  Altér.  de  Garniio,  v.  c.  m. 

GARJUAN,  s.  m.  (gardjuàn),  d.  de  Berre. 
Nom  des  hérons  cendré,  pourpré  et  aigrette. 
V.  Galejaufij  Serpatier  et  Àigreta. 

GARIJkDA,8.  f.(garlàde)y  dl.  Couronne; 
guirlande.  V.  Guirlanda. 

GARLAMBABTIT,  s.  m.  (garlambasli\ 
dl.  Le  jeu  de  la  mouche,  Douj.  espèce  de 
jeu  de  cartes,  qui  se  joue  à  plusieurs  per- 
sodnes,  depuis  trois  jusqu'à  six. 

GAIII«A1IBET ,  8.  m.  vl.  oASuuiBKi. 
Tournoi,  joute ,  pièce  de  vers  dans  laquelle 
les  troubadours  rappelaient  les  joutes  cheva- 
leresques. 

GARI«ANDA,  8.  f.  (garlànde),  d.  bas  lim. 
Égout ,  la  partie  du  toit  qui  déboide  le  mur; 
M.  Béronie  dit  que  par  extension  on  a  appelé 
garlanda,  les  ailes  d'un  chapeau,  solécisme 
fréquent  dans  le  Midi  ;  on  dit  les  bords  et 
non  les  ailes  d*un  chapeau. 

GARLANDA,  dl.  Garlanda,  cat.  Pour 
Guirlanda,  v.  c.  m. 

GAIII«B8,  s.  m.  (garlés),  dl.  Le  chant 
d'une  poule  qui  veut  imiter  celui  do  coq. 

Éty.  Ce  mot  est  dit  pour  galles  de  gal^ 
coq.  V.  Gall,  R. 

GARLESGA,  S.  f.  (garlésque).  Nom 
qu'on  donne,  dans  les  départements  do  Tarn 
et  du  Tarn-et-Garonne,  à  la  bouvière ,  pois- 
son plus  petit  et  plus  allongé  que  le  goujon  ; 
il  est  transparent,  et  son  dos  est  d'un  jaune 
mêlé  de  vert.  Poumarède. 

GARLESCHA,  S.  f.  (gorlésche).  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  Bas-Limousin,  au 
veron,  petit  poisson  de  rivière.  V.  Veiroun 
elMaucha. 

GARIXET,  s.  m.  vl.  Carrelet,  poisson. 

Ëty.  Aller. de  Carrelet,  v.  c.  m.  et  Quadr, 
Rad. 

GARLOPA,  S.  f.  Garlopa^  cat.  esp. 
Varlope.  V.  Varlopa. 

Aqueles  versy  per  n'apounchar  la  eima 
Vous  berquoun  tout,  la  garlopa  et  la  lima. 
Favre. 

Éty.  de  l'esp.  et  do  port,  garlopa ,  m.  s. 

GARLOPA,  s.  m.  et  f.  (gorlépe) ,  d.  bas 
lim.  Maladroit,  gauche ,  qui  ne  fait  rien  avec 
grâce. 


GAR 

GARLOPAR,  d.  bas  lim.  V.  Varlopar. 

GARNy  radical  pris  de  la  basse  lat.  war- 
nire,  se  pourvoir ,  s'équiper  des  choses  né- 
cessaires, et  dérivé  de  Tall.  wamen,  munir, 
fournir  des  choses  nécessaires;  quelques 
étymologistes  ont  fait  venir  ce  mot  de  gra- 
num ,  grain ,  d'où  :  granire ,  pourvoir  de 
grain,  garnir. 

De  wamen ,  par  apoc.  team ,  et  par  le 
changement  de  to  en  ^ ,  gam  ;  d*où  :  Garn- 
ir, Des-garnir,  Garn-it ,  Des- garnit,  Gar- 
ni-ment,  Garn-is-ari,  Garn-iso,  Gam-is- 
oun,  Gamiss'Ur,  Gamiss-usa,  Garnit-urap 
(ramiS'O. 

GARNA,  s.  f.  (gàme).  Nom  qu'on  don- 
ne, à  Allos ,  aux  branches  du  sapin  que  Ton 
emploie  pour  faire  des  balais.  V.  Sap ,  R. 

GARNACHA,  s.  f.  (gamàtche);  Gar- 
natxa,  cat.  Gamacha ,  esp.  Houppelande  ; 
cotte  de  mailles  ;  nom  qu'on  donnait  au  prin- 
cipal habillement  des  nommes  et  des  fem- 
mes, à  Arles,  du  temps  de  la  république , 
dans  le  XIII»*  siècle. 

GARNAMENT,  s.  m.  (garneméin).  V. 
GamimetU. 

GARNAS,s.  f.  pi.  (gàrnes),  dl.  Poires 
ou  pommes  tapées  ;  tranches  de  ces  fruits 
sécbées  au  four  pour  les  conserver. 

Ëty.  Alt.  de  Damas,  v.  c.  m. 

GARNEN ,  adj.  vl.  Bien  armé,  bien  vêtu. 

GARNIDOR,  s.  m.  vl.  Garnisseur.  Voy. 
Gamissur  et  Gam,  R. 

GARNIIHIRA,  s.  f.  vl.  V.  Gamitura  et 
Gam,R. 

GARNDIENT,  s.  m.  vl.  V.  Garniment. 

GARNDMENT,  S.  m.  (gamiméin)  ;  Guar- 
niment,cBL  Guamimiento,  esp.  Guami- 
mento,  ital.  Guarnecimento ,  port.  Garni- 
ment, ce  qui  garnit  quelque  chose.  V.  Gar- 
nitura. 

Éty.  de  gamir  et  de  ment,  V.  Gam ,  R. 

Garniment  de  lieeh,  tenture  de  lit. 

Garniment  d*un  bridoun,  franges  et  bos- 
selles. 

Garniment  d*oou  fuec ,  chenet ,  pèle  et 
pinces. 

Garniment d^unragoust,  assaisonnement. 

Garniment  de  hres,  layette. 

GARNIMENT,  S.  m.  oamiams»t.  Gar- 
nement :  Marrit  garniment,  mauvais  ou 
méchant  garnement,  un  libertin,  un  mauvais 
sujet. 

GARNIMENT,  8.  m.  vl.  Armure,  armes 
défensives ,  équipement ,  ce  qu'il  faut  pour 
garnir  ;  harnais,  rempart ,  forteresse ,  fortifi- 
cations, provisions,  munitions.  V.  le  mot. 
précédent  et  Gam,  R. 

GARNIR,  V.  a.  (gamir)  ;  Guarnire,  ital. 
Guamecer,  esp.  port.  mod.  Guamir ,  cat. 
esp.  anc.  Garnir, munir,  fournir  des  choses 
nécessaires,  assortir ,  meubler ,  ajuster  ;  pré- 
parer, confectionner;  armer,  en  \l. 

Ély.  de  l'ail,  toahren,  m. s.  V.  Gam,  R. 

Gamir  la  eoulougna ,  charger  ou  coiffer 
la  quenouille. 

Gamir  lou  dinar,  préparer  le  dîner. 

Garnir  de  eadieras,  empailler  des  chai- 
ses. 

Garnir  unremedi,  préparer  un  remède. 

Gamir  la  salada,  assaisonner  la  salade. 

Gamir  lou  gousset ,  garnir  le  gousset ,  y 
mettre  beaucoup  d'argent. 


GAR 

Garnir  la  lampa,  mettre  de  ThniledaDt 
la  lampe. 

GARNIR,  V.  n.  (gomi),  d.  bas  Km.  Fer- 
menter, lever,  en  parlant  delapéte.  Voy. 
Levar. 

GARNIR,  V.  n.  vl.  S'armer,  se  munir 
d'armes  offensives  ou  défensives.  V.  Gam , 
Rad. 

GARNI8ARI,  s.  m.  (garniséri)  ;  «A«m- 
•Aw.  Garnisaire,  homme  mis  en  garnison 
chez  les  contribuables  en  retard ,  pour  le» 
obliger  à  payer. 

Cette  profession  n'est  pas  nouvelle,  comme 
le  mot  ;  on  appelait  ces  gens  là  comistores. 
dans  la  t>asse  lat.  et  mangeurs,  dans  le  plus 
ancien  usage  de  notre  langue. 

Éty.  de  Garnis,  rad.  de  ^amûottiiet  de 
art,  qui  lient  garnison.  V.  Gam,  R. 

L'envoi  de  ces  agents  a  été  autorisé  par 
l'art.  3  de  la  loi  du  17  brumaire,  an  5. 

GARNI80,  s.  f.  vl.  «oAKmso,  «akiso. 
V.  Gamisoun.  Garniture,  harnais,  armure, 
provision,  munition,  ornement,  ajustement  ; 
garnison,  troupe.  V.  Gam,  R. 

GARNISON ,  vl.  Gamison,  cat.  V.  Gar- 
nisoun  et  Gam,  R. 

GARNI80UN ,  s.  f.  (gamisôon)  ;  Gtiar- 
nigione,  ital.  Gamieion,  esp.  Gamiçào , 
port.  Gamison,  cat.  anc.  Garnison,  nombre 
de  soldats  que  Ton  met  dans  une  place  pour 
la  défendre  contre  les  ennemis,  pour  tenir 
les  peuples  dans  l'obéissance  ou  pour  s'y 
loger  seulement;  sergents  ou  recors  qu'on 
établit  chez  un  particulier,  et  à  ses  dépends, 
pour  le  contraindre  à  s'acquitter  envers  le 
trésor. 

Éty.  du  verbe  gamir.  V.  Gam,  R.  On 
dit  iron.  d'un  enfant  qui  a  beaucoup  de  pous, 
qu*à  una  bona  gamisoun. 

GARNISSUR,  USA,  s.  (garnissûr.  use)  ; 
Guamecedor,  port.  Garnisseur,  celui  qui 
garnit,  ajuste,  agence,  approprie  une  chose 
à  l'usage  qu'on  veut  en  faire.  Avril.  V.  Gam, 
Rad. 

Gamissusa  de  cadieras ,  couvreuse  de 
chaises. 

GARNIT,  IDA,  adj.  et  p.  (garni ,  ide)  ; 
Guamecido,  port.  Garni,  ie,  muni,  préparé, 
selon  le  verbe  ;  levé ,  en  d.  bas  lim.  et  en  vl. 
armé,  pourvu  de  son  armure,  de  ses  armes 
défensives.  V.  Gam,  R. 

Gamit  en  so,  j'y  consens,  je  le  veux  bien, 
vl.  

GARNITDRA,  8.  f.  (garniture);  «a»&- 
mvT.  Gamitura,  ital.  Guarniçao ,  port. 
Garniture^  ce  qui  est  mis  pour  garnir  ;  assor- 
timents nécessaires  à  plusieurs  mets  ;  ce  qui 
sert  à  monter  quelque  instrument,  quel- 
que outil  ;  ameublement,  d.  bas  lim. 

Éty.  de  gamit,  de  garnir  et  de  tira,  ce 
qui  garnit.  V.  Gam,  R. 

GARNIZO,  S.  f.  vl.  Vivres,  provisions. 
V.  Gam,  R. 

GARNOUNSjS  m.(gam6uns).  L'amande 
de  la  noix ,  privée  de  sa  coquille  et  cassée. 
Aub.  V.  Dama, 

GAROFLE,  s.  m.  (garôflé).  OCillet , 
fleur.  V.  Girouflada. 

GAROI,  Voy.  Garo^.  Membre  garoi, 
membre  paralysé.  Gare. 

GARONA,  s.  f.  (garéne)  ;  Garona,  esp. 

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GAR 

GaroMie)  déparlemeDt  de  U...  doDt  le  chef- 
lieu  esl  Toulouse. 

Ety.  Du  nom  de  la  grande  rivière  qui  passe 
dans  ce  département»  dérivé  du  lat.  ga- 
rumna. 

GARONAR  ,  V.  n.  vl.  Drageonner,  ger- 
mer ,  pousser  des  rejetons. 

GARONDA,  s.  f.  vl.  La  Garonne. 

OAR08SA,  vl.  V.  Garouela. 

GAROT,  s.  m.  (garé),  dl.  mAUAmiva. 
Pétard  fait  avec  de  la  poudre  à  canon,  serrée 
et  pliée  entre  les  plis  d'un  papier  fort.  Sauv. 
.  GAROU ,  s.  m.  (gàrou),  dl.  oomioo.  Jarret 
de  porc,  de  mouton;  mâchoire  de  porc  salé; 
ergot  de  coq.  Sauv. 

Èly.  du  bas  bret.  yarre  »  jarret.  V.  Garr, 
Rad. 

GAROU,  S.  m.  (garéu)  ;  rwatnéMmLA,  CMMXA 
»BnBM  ,  BovmmmA'iUkJLtmA  ,  ■oi-doviui.boii  » 
nsmARBi. ,  ■smaA-ttomuttiiA.  Garou  ,  saint- 
bois  :  Daphne  gnidium,  Lin.  arbrisseau  de 
la  fam.  des  Thymélées.  commun  dans  la 
Prov.-Mérid.  au  Tbolonet»  h  Monteigues, 
elc.  V.  Gar.  Tliymelœa  foliis  Uni.  p.  460. 

Éty.  Garou j  signifie  sorcier,  en  vl.  Cet 
arbuste  aurait-il  été  employé  par  les  devins. 

Son  écorce,  macérée  dans  le  vinaigre,  est 
employée  comme  vésicatoire  ;  elle  fournit 
aussi  aux  teinturiers  une  couleur  jaune. 

Gar.  p.  461 ,  dit  que  les  plus  savants  des 
anciens  botanistes  conviennent  que  le  ^raitum 
gnidium  des  anciens,  est  le  fruit  du  garou, 
dont  Hippocrate  se  servait  pour  purger  ses 
malades. 

Cette  plante  contient  un  principe  alcalin 
partici^lier,  qu'on  a  nommé  daphnine,  parce 
qu'il  est  commun  aux  autres  arbustes  de  ce 
genre. 

L'usage  de  son  écorce  n'est  devenu  com- 
mun que  depuis  1767 ,  époque  à  laquelle  le 
docteur  Leroy,  la  mit  en  vogue  par  une  dis- 
sertation intéressante. 

GAROUÇA ,  s.  f.  f garôuce).  Nom  qu'on 
donne,  à  Avignon,  a  la  vesce  commune. 
V.  Pesota. 

GAROUETA  ,  s.  f.  (garouéte)  ;  osntsTA, 

«XAaOVSSA ,    OAIBOVTA  ,    «ABAOLA  ,    OABOVrr  A  , 

«AMoiiTA.  Garroba ,  anc.  cat.  esp.  Gessette , 
Jarossey  petit- pois -chiche ,  gesse-chiche  , 
Laihyruê  cicera ,  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Légumineuses,  qu'on  cultive  dans  beau- 
coup d'endroits  pour  en  faire  du  fourrage. 

Éiy.î 

GAROUETTA ,  s.  f.  caboota  ,  «iama  , 
«AYBOTA.  Est  le  nom  qu'on  donne  aussi,  et 
plus  généralement  à  la  gesse  cultivée,  gesse 
domestique,  pois  carré,  pois  breton,  lentille 
d'Espagne  ,  etc.  Lathyrus  salivui ,  Lin. 
plante  da  même  genre  que  la  précédente , 
cultivée^  soit  comme  fourrage,  soit  pour  en 
recueilhr  les  graines.  V.  Gar.  Lathyrus  sa^ 
tivus,  p.  271. 

GAROUITA,  s.  f.  (garoufie).  Un  des 
noms  qu'on  donne,  en  bas  limousin,  à  la 
gesse  cultivée.  V.  Garoueta. 

C'est  aussi  le  nom  qu'on  donne  à  la  gesse 
tubéreuse,  V.  Favarola. 

GAROUUDE-SAUSAA,  s.  m.  Suppl.  h 
Pellas.  Lavage  d'une  sauce. 

GARODIiHA,  s.  f.  (garouille).  Un  des 
noms  lang.  du  chêne  au  kermès.  Y.  Avaut. 

GAROULHAS,  V.  GanUiai. 


GAR 

GARODPA ,  s.  f.  (garéupe).  Nom  qu'on 
donne ,  à  Montpellier,  selon  Magnol,  botan. 
au  Cneorum  tricoceon.  Lin.  arbrisseau  de  la 
famille  des  Térébinlhacées  qui  croit  dans  les 
lieux  pierreux  de  la  Provence-Méridionale. 

GAROUTA,  V.  Garouela. 

GAROUTOUN ,  s.  m.  (garoutôun).  Dim. 
de  Garouela ,  v.  c.  m.  et  Erres. 

GAROT,  s.  m.  (garoï);  oami.  Biais, 
adresse.  V.  Galoi ,  Biais  et  Gaubi. 

GAROT  ,  OTA,  adj.  (garoï ,  oie);  oa- 
■oi.  Paralytique ,  on  le  dit  plus  particulière- 
ment des  membres  :  Camba  garoya ,  jambe 
paraivsée  ,  Es  tout  garoy ,  il  est  tout  estro- 
pié; Avril. 

Éty.  du  lat.  mrus.  V.  Var ,  R.  2. 

GARR,  6AB,  JABB ,  jAK,  ou  du  latin  Àr- 
rectum,  supin  arrigo^  dresser,  hausser, 
relever ,  parce  que  le  jarret  sert  à  se  lever , 
selon  de  Valois,  et  plutôt  du  bas  breton 
garr ,  jambe ,  ou  de  l'hébreu  garech  ou  Ja- 
rech,  m.  s.  En-garr-oun-ar ,  En-garr- 
oun-at ,  En-garr^ane-it ,  Engarr-ar ,  En- 
garr-at ,  Gar-ou  ,  Garr-ou  ,  Garr-oun , 
Jar-a,  Jar-at^Jar-oun ,  Jaroun-ier^Jarr- 
at-ier ,  Jarratier-a ,  Jarr-et. 

GARRA  ,  s.  f.  (gârre)  ;  oaba  ,  dl.  Jambe , 
jarret  :  Alongar  la  garra ,  marcher  vite. 
Doiij.  vl.  Greffe ,  serre-cuisse. 

Éty.  du  bas  breton  garre  ou  gar,  jambe. 
V.  Far,  R.2. 

E  lilt  dats  a  Im  garrmt  niU  firtu  ioendi«rs 
Et  ci  I«ar  cUmnes  «ni  jambes  «t  \n  frappes  MHivent. 
Ukt.  Croit.  Alb.  V.  S&â3. 

GARRA ,  vl.  Garantira ,  sauvera ,  échap- 
pera. 

GARRARIGNER,  S.  m.  (  garrabigné  ). 
Nom  toulousain  du  rosier  de  chien.  Voy. 
Agoureneier. 

GARRABOT ,  S.  m.  (garrabé) ,  dl.  Ba- 
teau ,  barquette.  V.  BaUl  et  BaUlet. 

Éty.  du  lat.  caraJbus ,  canot ,  tissu  d'osier 
couvert  de  peaux. 

Dérivés  :  Garr  abat- aire,  Garrab-usta. 

GARRABOT  AIRE  ,  S.  m.  et  impr.  «ab- 
BABooTATBA.  Batelicr.  V.  Batelier  et  Gar- 
rabot. 

GARRABU8TA ,  8.  f.  (garrabùste).  Pa- 
nier. V.  Panier  et  Ùarrabot. 

GARRAFA,  s.  f.  (garràfe);  Garrafa , 
port.  cat.  V.  Carrafa. 

GARRAMACHA,  8.  f.  (  garramâtche  )  ; 
OAMACBA,  dl.  et  g.  cAOMiBB.  Gamachc ,  Tri- 
quehouse,  guêtre.  Douj.  V.  Baluart. 

GARRANÇOUS,  OU8A,  adj.  (garran- 
çéus,  éuse),  d.  béarn.  Bance,  Y.  Ranci;  in- 
quiet, grondeur.  *V.  Grougnown. 

GARRANIER,  6.  m.  (garranîé)  ; 


GAR 


325 


Noms  communs  à  plu- 
sieurs espèces  de  giroflées ,  mais  plus  parti- 
culièrement à  la  giroflée  blanchâtre ,  Voy. 
Yiouiitr  ourdinari  ;  et  à  la  giroflée  jaune , 
plantes  de  la  fam.  des  Crucifères  siliqueuses. 

Garranier  jaune,  giroflée  jaune  on  violier 
jaune,  connu  aussi  sous  le  nom  de  rameau 
d'or  ;  c'est  une  variété  produite  par  la  cultu- 
re de  la  suivante  : 

Garranier  jaune  fer,  giroflée  de  muraille, 
ravenelle,  violier  jaune  sauvage,  CkHran- 
ih%ts  chftri,  Lin.  commune  sur  les  vieux 
murs,  dans  la  Prov-tlérid.  V.  Gar.  leucottcin 


luieum,  p.  280  :  en  la  cultivant,  ses  fleurs  se 
doublent  et  produisent  plusieurs  belles  va- 
riétés. 

GARRANIER  QUARANTIIf  ,  s.  m. 
Giroflier  quarantain.  V.  QuaranHn  et  Ftou- 
lier  q%sarantin. 

GARRAPAR,  T.  n.  (  garrapà  ) ,  d.  toul. 
Monter  en  s'aidant  des  mains. 

Ëty.  M.  Dumège  dérive  ce  mot  dd  grec 
xapàâoç  (karabos),  crabe. 

GARRA88A,  s.  m.  vl.  Sorte  de  légume. 

GARRE.  ARRA,  adj.  (gàrré,  àrre).  Gris, 
gris  fauve,  roux,  rousse,  grisâtre:  entrée  de 
la  nuit.  Gare. 

GARREIADOR,  S.  m.  vl.  Guerroyeur. 
V.  Guerr,  R. 

GARREIADOR,  adj.  vl.  Estât  garreia- 
dor,  état  de  guerre.  V.  Guerr,  R. 

GÂRREIAR,vl.  V.  GuerregearelGuerr, 
Rad. 

GARREL,  s.  m.  (garrèl),  dl.  Qui  tourne 
les  souliers, qui  les  écule.  Douj.  V.  Var, 
Rad.  2. 

GARRET,  s.  m.  (garré),  d.  béarn.  Mutin. 
V.  Carr^tt*. 

GARRHUS ,  8.  m.  d.  béarn.  gabbbt. 
Mutin,  querelleur.  V.  Garrus. 

GARRI,  s.  m.  (gârri);  obabbi,  bat-cha- 
■BoomBB,  jABBi.  Lc  rat  OU  ratcommuo.  Mus  • 
raltus.  Lin.  mammifère  onguiculé  de  la  fam. 
des  Rongeurs,  qui  n'est  que  trop  connu  par 
les  ravages  qu'il  fait  dans  les  maisons  et  sur- 
tout dans  les  greniers. 

Éty.? 

Dérivés  :  Garrolh-ous. 

Il  parait  que  ce  rat  n'a  pas  été  connu 
des  anciens.  Linnée  et  Pallas  croient  qu'il 
est  originaire  d'Amérique. 

La  femelle  de  cette  espèce  est  peu  féconde , 
elle  ne  porte  qu'une  fois  par  an,  et  ne  fait  que 
cinq  ou  six  petits  à  la  fois. 

GARRI,s.m.Noronicéen  du  rat  surmulot, 
Mus  decumanus,  Lin.  Gm.  et  du  rat  noir.  V. 
Garri. 

GARRI,  8.  m.  (gàrri);  rata,  dl.  Une 
lampée  ;  un  grand  verre  de  vin  ;  flg.  mau- 
vaise humeur. 

GARRI-GABBI  ,    PAMA  PBB  AQOIT  ,  dl.  Gcla 

s'en  ira  à  la  première  lessive.  C'est  ce  qu'on 
dit  aux  enfants  pour  les  consoler  d'une  lé- 
gère blessure  qu'ils  se  sont  faite. 
GARRI-d'aiova  ,  s.  m.  (garri-d'àîgue); 

SABBI-OBBOVIA ,    OABBl-OBBOO.    LO    rdt     d'CaU, 

Mus  amphibius.  Lin.  mammifère  onguiculé 
de  la  famille  des  Rongeurs,  qui  habite  le 
long  des  eaux  douces,  et  qui,  comme  la  loutre» 
ne  se  nourrit  presque  que  de  poisson. 

Sa  chair  n'est  pas  mauvaise,  et  les  habi- 
tants de  la  campagne  la  mangent  les  jours 
maigres  comme  celle  de  la  loutre. 

GARRI-b'aobbb  ,  s.  m.  Nom  nicéen  do 
loir  vulgaire.  V.  Greoule. 

Ainsi  nommé  parce  qu'il  habite  presque 
toujours  sur  les  arbres. 

GARRI-BABOOV    ,      8.     m.      MA&OVMBBniA. 

Reflet,  répercution,  jeu  d'enfant  qui  consiste 
à  faire  réfléchir  les  rayons  du  soleil,  au  mo- 
yen d'un  miroir,  sur  les  yeux  des  passants. 
Avril. 

GARRI-DB-BAOMA  ,  8.  m.  (  gàrri-dé- 
bàoume).  Nom  nicéen  du  lemmig  de  Nor- 
w^e,  Ltmmus  Norwegieus^  espèce  de  rai 


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326 


6AR 


301  habite  les  cavernes  des  montagnes  pen* 
ant  l'été,  d'où  le  nom  de  garri-d€'4>auma , 
rat  de  grotte. 

GARRI-DBii-»oti,  Lirri.ï  Nice.  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  département  des  Boo- 
dies-du-Rhône,  au  muscardin,  Myoxus 
aveUanarius^  Gm.  mammifère  onguiculé  de 
la  famille  des  Rongeurs,  qui  habite  la  lisière 
des  bois,  d'où  le  nom  qu'il  porte. 

Ces!  aussi  un  des  noms  du  loir.  Vov. 
Greoule, 

GARRI-DB-cAMPAoïTA,  8.  m.  Nom  uicécn 
de  la  musaraigne.  \.  Muêaragna,  et  de  la 
musaraigne  carrelet,  Sorex Uiragonuruê ^ 
Risso,  mammifères  onguiculés  de  la  famille 
des  Plantigrades  ;  on  donne  encore  ce  nom 
au  lerol,  V.  Garri-de  jardin;  au  rat  mulot, 
V.  Rata-courta  ;  et  au  rat  champêtre ,  Mus 
eampestrit. 

GARRl-Dmu-cHAHTs.  Un  des  noms  du 
campagnol.  V.  Darboun. 

OABRi-Qumov,  S.  m.  Un  des  noms  do 
rat-d'eau.  V.  Garri-d'aigua. 

OARRI-oMoou,  dl.  Le  loir.  V.  Greoule. 

GARRI-DB-jAKDm  ,  8.  m.  Garri-de-eam" 
pagna  ,  à  Nice.  Nom  que  porte ,  dans  le  dé- 
parlement des  Bouches-du-Rhône ,  le  lerot , 
Myoxus  nilela  ,  Gm.  mammifère  onguiculé 
de  la  fam.  des  Rongeurs ,  qui  habite ,  de 
préférence,  les  lieus  habités  ,  les  jardins, 
d  ou  son  nom. 

GARRi-DB-TioiA ,  Nom  nicéen  du  cam* 
pagnol  vulgaire ,  Arvieola  vulgarie.  Riss. 
V.  Darhoun. 

GARRIC  ,  s.  m.  (garric)  ;  oo.uc.  Un  des 
noms  du  chêne.  V.  Roure  et  Garrig, 

GARRIER,  lERA,  s.  (garrié ,  îére). 
V.  Cuerrt«r  et  Gu^rr,  R.  ' 

Éty.  de  guerra  et  de  ier. 

GARRIG,  s.  m.  Vl.  «AnN,  caim.  ca«- 
§BT,  eABu«A,  phamoc,  co«At,  M  m.  Garrig. 
cat.  Chêne-yeuse ,  V.  Roure ,  particulière- 
ment le  chêne  à  kermès.  V.  Avam. 

Dérivés  :  Garrig-a,  Garrig-ag. 

Vm  viel  garric  plaaut  sol  n'aat  d'ana  montuilo. 
BargoiBg. 

GARRIGA  ,  s.  f.  (garrigue)  ;  »ow«:a, 

BKMAt,   OAtTAlAA,  rSAO  ,  AlUUU,  CAMPAS.  HBm- 

MM^  cHAMPAt.  Garriga,  cal.  Chênaie,  lande, 
friche,  terre  inculle,  terre  vacanle,oùîl  ne 
croit  que  des  arbustes  sauvages;  vl.  ronces 
petits  chênes.  ' 

Éty.  de  ^arrt^',  chêne,  petit  chêne,  brous- 
saille,  ronce. 

GARRIGA,  s.  f.  Est  aussi  le  nom  que 
I  on  donne,  à  Arles,  au  chêne-kermès.  Vov 
Avaui.  ' 

OARRILHOU8,OU8A,adj.(garrill6us. 
ouse);  oABmiovt.  Capncieux,  euse,  fantasque 
ralier,  ière,  personne  pleine  de  bizarreries' 
V.  Ratier, 

Éty.  de  ^arrtf  et  de  ous,  quia  des  garris. 

GARRIOUS,  V.  Garrilhous. 

GARR^,s.  m.  pi  (gàrris);  w>««a»aw. 
Mauvaise  humeur,  lubies,  Aver  de  garrU 
en  testa,  ' 

GARRI80N,  s.  f.  vl.  Guérison.  Vov. 
Garuoun,  ' 

GARROT,  s.  et  acy.  (garré).  Grossier, 
agreste,  paysan.  Avril.  ' 

GARROTA,  s.  f.  Rap.  V.  Carrota. 


GAR 

GARROTAR ,  y.  a.  (garrootâ)  ;  «.«^- 
TAS.  Garrotar,  cat.  Agarrotar,  esp.  Garrot- 
ter, attacher  fortement. 

Ety.  de  garrotaelde  ar,  lier  comme  une 
carotte  de  tabac. 

OARROTAT,  ADA.  adj. et  p.  (garroulâ. 
ade);  oAMovTAT.  Garrotté,  ée;  fortement 
attaché,  lié  comme  une  carotte. 

GARROU,  s.  m.  (gârrou),  dl.  Jarret  de 
cochon. 

Ety.  du  bas  breton  garre  ou  gar,  jambe. 
V,  Garr,  R. 

GARRODFA,  s.  f.  (garrôufe).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Toulouse,  à  la  vesse 
deNarbonne,  Vicia  Narbonensis^  plante  de 
la  fam.  des  Légumineuses. 

x®^.^^^®^^^^i«-  ^-  <*»•  (garrougnè- 
re).  Sablière  d'un  loil.  V.  Durment. 

GARROULHA,  g.  f.  (garrôuille) ;  ca«- 
■OBTA  ,  TBUBiBiitTADA.  Disputc  ,  qucrelIc. 
V.  Garbugi, 

Cercar  garroulha,  chercher  noise. 

GARRO0LHA,  8.  f.  (garrôuille)  ;  ca.- 
moouiADA,  dg.  Cépée,  touffe  derejeU,  pro- 
duits par  la  mère-souche;  on  la  nomme  tro- 
chée quand  les  rejetons  ont  acquis  une  cer- 
taine force.  V.  Brouas. 

GARRODLHAOA,  s.  f.  (garrooillâde) , 
dg.  V.  Caroul^a.  ^ 

GARROUN,  s.  m.  (garrôun).  Garbon, 
vieux  mâle  de  la  perdrix  ;  ironiq.  vieux  «ar- 
çon. ° 

Éty.  de  garre,  gris,  eldeTaugm-oun. 

GARROUN,  s.  m.  GooBBooii  et  impr. 
f  AMv,  dl.  Un  jarret  de  porc ,  un  jarret  de 
mouton;  une  mâchoire  de  porc  salé:  erirot 
de  coq.  ** 

Éty.  du  bas  brel.  ^arre,  jarret.  V.  Garr, 
Rad.  ' 

Pioy  presenteroun  très  mUeouSj 
Un  sanguet  et  quatre  garroos. 
Favre. 

GARROUNIER,  s.  m.  (garrounié).  Cou- 
reur  de  ruelles.  Gare. 

GARROUTAR,  V.Garrotar. 

GARRUEIL,  s.  m.  vl.  Garrulo,  port, 
namage,  gazouillement. 

Èly.  du  lat.  garruHtas,  m.  s. 

GARRU8 ,  s.  m.  (garnis)  ;  «a^lai,  ataw- 
•Bt,  jAi^.  Cépée,  touffe  de  surgeons,  assem- 
blage de  rejetons  d'arbres  ou  d'arbustes 
qu  on  rencontre  dans  les  bois  et  dans  les 
terres  incultes.  Avril.  V.  ^^^arru*. 

QABBVS.  s.  m.  (garrùs).  Un  des  noms 
ou  chêne  au  kermès.  V.  Avaux ,  et  du  houx 
commun.  V.  Agarrus. 

Éty.  Garrus  ou  garrh%is,  en  d.  béam 
Signifie  mutin,  querelleur,  qui  cherche  noise' 
comme  un  buisson  épineux.  ' 

GARRU8»DE.I.A-SANTA-RAinilA , 

S.  m.  Nom  qu'on  donne,  aux  environs  d'Aix, 
au  grand  houx.  V.  Agarrus. 

GARSI ,  vl.  V.  Garçoun  et  Gare,  R. 

CfrARSO,s.  m.  vl.  et 

GARSON,  Garsô,  cat.  Garson ,  esp. 
Garzone,  ilal.  Vagabond,  valet,  garçon.  V. 
Garçoun  et  Gare,  R. 

•  u^^^^^ '  »•  f-  ^î-  Canaille, vale- 
taille. V.(7are,  R. 

GAR80NIA,  s.  f.  vl.  Étourderie,  bouf- 


GAR 

fonnerie,  action  de  jeune  homme.  V.  Gare, 
Rad. 

GART ,  8.  m.  vl  «Asn,  ooabt.  Gas ,  cat. 
Garçon,  gars;  dans  un  mauvais  sens,  Vaurien, 
bandit,  goujat, malotru,  polisson,  drôle.  V. 
Gare,  R. 

GART, s.  m.  (gârt).  dl.  Duvet,  la  plume 
la  plus  douillette  des  oies.  Sauv. 

GART,  DE,  adf.  vl.  Gratuitement. 

GART,  vl.  Je  regarde,  de  gardar,  parle 
changement  du  den  (,  il  ou  elle  regarde,  il 
ou  elle  se  garde,  prend  garde,  garde,  protège. 
y.Gar,  R. 

GARUART,  s.  m.  (garoâ).  Mendiant , 
mauvais  sujet,  paresseux. 

GARNBILH,  8.  m.  vl.  GamiZo,  port. 
Garrito,  ilal.  Babil,  gazouillement,  mur- 
mure. 

GARUUAR.  V.  n.  vl,  Garrullar,  anc. 
cat.  Babiller,  répéter,  gazouiller,  murmurer. 

Éty.  du  lat.  garrulus,  m.  s. 

GARDM,  s.  ra.(garéun).Garom,le8ancien8 
Romains  donnaient  ce  nom  à  une  saumure 
très-précieuse  sur  la  composition  de  laquelle 
les  auteurs  ne  sont  pas  d'accord. 

Éty.  du  latin  garum,  dérivé  du  grec  Yopov 
(garon),  m.  s. 

GARUNA,  s.  f.  vl.  Garenne. 

GARUT,  UDA,  adj.  (garù.  ùde),  dl. 
reux.Sauv.  V.  Gare,R. 


Fort,  nerveux,  vigoureux. 


GAS 

GAS ,  s.  m.  Nom  du  geai,  dans  le  départe- 
ment du  Gard.  V.  Gay, 

GAS, s.  m.  vl.  Forêt.  V.  Gaut. 

GAS,  s. m.  et 

GASA,  s.  f.(gâse),  dl.  Le  gué  d'une  ri- 
vière, V.  Gafa;  railleries,  vl. 

GASAGQ,  vl.  Gain.  V,  Gaxan  et  Gagn. 
Rad.  ^ 

GASAIGNAR,  vl.  V.  Gagnar. 

Éty.  de  gasaign,  gain,  et  de  ar.V.  Gang, 
Rad. 

OASAIN,  8.  m.vl.  Gain,  profit,  intérêt. 
V.  Gasan  et  Gagn,  R. 

GASAING,  vl.  V.  Caxafifc. 

GASAINGNAR ,  vl.  V.  Gaxanhar. 

GASAL ,  adj.  vl.  Bavard. 

GASALHA ,  anc.  béam.  V.  Gasalha. 

GASALIER  ,  s.  m.  (gasalié),  dl.  Le 
même  que  Bouriaire,  v.  c.  m. 

GASAR,dl.V.  Ga/ar. 

GA8ARILHA ,  V.  Ganjourithas ,  Gare. 

GASARILHAS ,  S.  f.  pi.  (gazarilles).  Co- 
peaux.  V.  Ribans. 

GASARMA,  s.  f.  vl.  Guisarme. 

GASG,  ASGA  ,  s.  et  adj.  vl.  Gascon, 
gasconne.  V.  Gascoun. 

GASGO,  adj.  et  s.  vl.  quasco  ,  oak  , 
o»A»c.  Gascà ,  cat.  V.  Gascoun. 

GASGOINGNA,  8.  f.  anc.  béam.  Gas- 
cogne. 

GASGOU,  V.  Casque. 

GASGOUGNA ,  nom  de  lien  (gascôugne)  ; 
Gtto#co^na,ilal.  Ga#cii^a ,  esp.  Gascunha, 
port.  Gascogne ,  ancienne  province  de  Fran- 
ce, entre  la  Garonne,  l'Océan  et  les  Pyré- 
nées ,  elle  forme  aujourd'hui  ou  concourt  à 
former  les  départements  des  Landes  ,  du 
Gero ,  des  Hautes- Pyrénées  et  de  l'Ariège. 

Ety.  du  lat.  vasconia. 


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GAS 

Dérivés  :  Gaseoign-a,  Gase  9  Gascaun, 
Gascoun-aire ,  Gascoun'ada ,  Gaseoun-ar, 
Gateounriime.  Gascoun-arie ,  Gaseuenh^a, 
Gtt<MC,  Guaico. 

GA8COUN ,  8.  m.  Nom  languedocien  da 
scombre  gascon.  V.  Gaicougna, 

GASGOUN,  adj.  et  s.  (gascéun);  Gas- 
câOf  porl.  Gascon,  esp.  Gascà  ,CAi.  Guas* 
cône  j  ital.  Gascon ,  qui  est  de  la  Gascogne  ; 
prov.  fanfaron ,  hâbleur.  V.  Ga$eounaire, 

Ély.  du  lat.  vasconit ,  gén.  de  vasco ,  m. 
8.  V.  Gascaugna. 

GA8G0DNADA,  s.  f.  (gascounàde).  Gas- 
connade ,  fanfaronnade ,  vanterie  outrée. 

Ety.  de  gascaun  et  de  ada ,  fait  à  la  ma- 
nière des  Gascons. 

GASCOUNAIRB  ,  8.  m.  (gascounaTre)  ; 
TAu>miAim.  Plaisant,  badin,  gascon,  hâbleur. 

Ëty.  de  gascoun  et  de  aire,  qui  fait  le  gas- 
con. 

GÂBCOUNàK,  V.  n.  (gascounà)  ;  «aoi- 
mjm  •  TAiomiAB.  Gasconn^r ,  dire  des  gascon- 
nades,  faire  le  gascon,  mentir  hardiment  ; 
plaisanter  y  badiner  ,  parler  avec  Taccent 
gascon. 

Ély.  de  gascaun  et  de  ar, 

GASGOUNARIA ,  s.  f.  (  gascounarie  )  ; 
TAUHniASA.  «AKomiAws.  Gasconnsdc ,  plai- 
santerie. V.  Gascougna. 

GASCOUNISME  ,  s.  m.  (gascounismé)  ; 
Gasconismo,  port.  Gasconisme ,  construc- 
tion vicieuse ,  dans  la  langue  française ,  qui 
est  tirée  de  la  manière  de  parler  des  Gascons. 
V.  Prouvençalisme. 

GASCUENHA,  s.  f.  ?1.  Gascogne.  Voy. 
Gascaugna. 

GASPA,  S.  f.  (gàspe)  ;  Avmcmr  ,  lacbao  , 
mmmmXf  «oiiimuiA ,   ëjuta  ,  ovupa  ,  iacbada  , 

likCHATA,     LAMSM,    MAGBB  ^    MniGVB ,     «OVIRA. 

Petit  lait ,  sérosité  qui  se  sépare  de  la  partie 
easéeuse  du  lail  par  l'action  de  la  présure  ou 
d'un  acide. 

On  appelle  broco(/e« ,  les  parties  caséeuses 
et  butyreuses  qui  restent  dans  le  pelit  lait. 

Ëty.  du  bas  breton  guipad ,  ou  do  grec 
f&XoL  (gala),  lait,  gaspa^  en  portugais,  si- 
gnifie crasse,  ordure. 

GASPA ,  s.  f.  Dans  le  Bas-Limousin , 
on  donne  ce  nom  au  fromage  que  Ton  fait 
avec  le  lait  écrémé. 

GASPA ,  8.  f.  dl.  La  rafle  du  raisin.  Voy. 
Raca. 

GASPARD,  nom  d'homme;  Gasparo, 
ital.  Gaspar,  esp.  Gaspard. 

GASPASIAIRE  ,  ARBLA  ,  s.  et  adj. 
(  gaspasiàiré ,  arèle  ).  Murmurateur ,  euse. 
Gare. 

GASPASIAR.  V.  n.  (gaspasià).  Murmu- 
rer, trouver  â  redire ,  imiter  le  bourdonne- 
ment de  la  guêpe.  Gare. 

GASPEGEAR,  V.  n.  (gaspedjà).  Four- 
nir beaucoup  de  petit  lait. 

Ëiy.  de  gaspa,  petit  lait,  et  de  la  term. 
egear,  foire. 

GASPII«H ,  8.  m.  (gaspill) ,  dl.  Bruine 
ou  petite  pluie. 

GASPILHAGI ,  s.  m.  (gaspillàdgi)  ;  «At- 
ruMi ,  «ovanuiASB ,  oaimuiavs»  Gaspillage , 
action  de  gaspiller,  dilapidation. 

Ëty.  de  gaspUhar  et  de  agi.  Voy.  PiU^ 
Rad.  3. 

GAflPILHAIRE,  8.  m.  (  gaspillàïré  )  ; 


GAS 

ACASAima ,  «Af piAimB.  Dissipa- 
teur, gaspilleur,  qui  laisse  dissiper  son  bien. 

Ëty.  de  gaspiUiar  et  de  aire,  V.  PU, 
Rad.  3. 

GASPILHAR,  ?. a.  (gaspilla);  rovsn- 
UMR ,  «ASPiAm.  Gaspiller ,  perdre  son  bien 
par  négligence,  le  dissiper ,  gâter ,  mettre  en 
désordre. 

Éty.  de  l'ail,  verspielen ,  perdre  au  jeu. 
Gallel.  V.  Pill,  R.  3. 

GASPII«HAR,  T.  n.  dg.  Jasm.  Grappil- 
ler. V.  Rapugar. 

GASPILHEGEAR,  V.  n.  (gaspilledjà) , 
dl.  Bruiner. 

Éty.  de  gaspilh  et  dear.  V.  Pil,  R.  3. 

GASQUET ,  s.  m.  (  gasqué  ) ,  dl.  Dim.  de 
Gas  ou  Gasc,  v.c.  m. 

GASQUETA,  Aub.  Alt.  de  Casqueta, 
▼.  c.  m. 

GASSA,  s.  f.  (gàsse).  Nom  qu'on  donne, 
à  Nice  et  â  Grasse,  à  la  pie.  V.  Agassa. 

Ëty.  de  l'ital.  gaxza. 

GASSA-HAiiiiiA,Nom  nîcéen,  da  rollier 
d'Europe,  Coraeias  garrula,  Lin.  oiseau  de 
l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam.  des  Plé- 
nirostres  (k  bec  plein). 

GASSAINGNAR,  vl.  V.  Gagnar. 

GASSALHAR,  Guéer.  V.  Lagoussar. 

GASSAR«  vl.  V.  Gazalharel  Lagoussar, 

GASSATAR,  (gassaïâ).  Branler,  remuer. 
Oh!poués4i  gassayar,  H  veirai  plugar  Vah, 
Bellol,  lou  Cura  et  lou  Paysan. 

GASSENDI ,  nom  propre,  vl.  Gassendi. 

Ély.  de  la  basse  lat.  Gassindus^  premier 
oflScier  de  la  maison  d'un  prince. 

GASSIGNAIRE,USA,  8.  (gassignâïré, 
use).  Celui,  celle,  qui  se  trémousse  en  mar- 
chant, qui  agite  beaucoup  le  bas  de  son  corps. 
Gare. 

GASSIGNAR,  v.  a.  (  gassignà  ]  ;  oami- 
uiAB,  oAtMAB.  Ëbrauler ,  secouer,  remuer 
fortement. 

GASSIPOUI*,  s.  m.  (gassipon]),dl.  Gâ- 
chis, celui  surtout  qui  est  occasionné  par  la 
fonte  des  neiges.  Sauv. 

GASSO,  vl.  Valet,  garçon.  V.  FaWet, 
Garçoun  et  Gare,  R. 

GASSOI/IJOAR,  Y.a.  et  n.  (gassouillà). 
Pour  égayer  le  linge ,  V.  Aissagar  ;  pour 
laver,  rincer.  V.  Refrescar,  Gare,  et  uaff, 
Rad. 

GAST,  ASTA,  adj.  vl.  Guasl,  anc.  cat. 
Gua«lo,  ital.  Désert,  dévasté,  abandonné, 
solitaire,  inculte  :  Terra  gasta,  friche. 

Éty.  du  lat.  vaslalus,  m.  s.  Y.  Vast,  R. 

GAST,  ASTA.  adj.  (ffast,àste).  Enragé, 
ée  ;  atteint  de  la  ra^e:  Uougasl  ou  batoul, 
œuf  couvé  ou  gâte  ;  fig.  furieux ,  enragé , 
emporté. 

GAST,  s.  m.  vl.  GastOy  cat.  esp.  mod. 
GuaslOy  anc.  esp.  ital.  Ruine ,  dévastation , 
ravage,  dégât;  et  en  vl.  désert,  solitude. 

Éty.  du  lat.  vastatiOy  û*oiivasl  eigasL  V. 
Vast.  R. 

Dérivés  :  Gast-ar,  Ga^t-atre ,  Gast-alha^ 
Gasta-mestier. 

GASTA,  s.  f.  (gàste)  ;  Terra  gasla ,  lan- 
de. V.  Garriga  et  Vast,  R. 

GASTA-BSMomA,  8.  m.  (gàsle-besdo- 
gne).  Mauvais  ouvrier  ;  personne  qui  gâte 
tout  ce  dont  elle  8e  mêle. 


GÂS 


327 


GASTA-BooT ,  8.  m.  (gaste-béo).  0un 
eandelier,  binet.  V.  Gastaire. 

GASTA-BOTAMt,  8.  m.  (gaste-einfàns) . 
Gâte-enfant,  père  ou  mère  trop  indulgent 
pour  ses  enfants. 

GASTA-uiitooiit,  8.  m.(gà8te-lln8ÔOU8). 
Dormeur,  paresseux. 

GASTA-MxtTnm ,  8.  m.  (gàste-mestié). 
Gâte-  métier,  marchand  qui  vend,  ou  ouvrier 
qui  travaille  à  trop  bas  prix. 

GASTADELA ,  s.  f.  (gastadèle)  ;  «mii,  d. 
des  B.-du-Rh.  Nom  nicéen  du  scombrésoce 
campérien  ,   Scombresox  Camperii ,  Lac. 

f>oisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et  de 
a  fam.  des  Siagonotes  (à  mâchoires  remar- 
auables) ,  dont  la  longueur  atteint  quatre 
décimètres ,  et  le  poids  trois  hectogrammes. 

GASTADOR,  vl.  Gastador,  cat.  Voy. 
Gastaire  et  Gast,  R. 

GASTADUN ,  s.  m.  (gastadûn).  L'action 
de  gâter  les  enfants ,  de  les  complaire  en 
tout.  V.  Enveadun. 

Ély.  de  gastad  et  de  un.  V.  Vast,  R. 

GASTAIRE,  8.  m.  vl.  eAfTADo*.  Gos- 
lador ,  cat.  esp.  porL  Guaslatore,  ital. 
Dévastateur,  prodigue,  dissipateur,  dépen- 
sier. 

GASTAIRE,  s.  m.  (gastaire);  Guasla- 
tore,  ital.  Gastador ,  cat.  esp.  port.  Qui 
gâte  tout  ce  qu'il  fait,  mauvais  ouvrier,  et 
en  vl.  destructeur,  dissipateur  prodigue.  V. 
Vast,  R. 

GASTAIRE  DE  NIS,  8.  m.  (gastàîréde 
nis).  Dénicheur.  V.  Ga«(,R. 

GASTAL,  s.  m.  vl.  Gâteau. 

GASTALHA ,  s.  f.  (gaslàille)  ,  d.  m. 
Lande  ,  friche ,  terre  inculte  et  incultivable. 
V.  Garriga  et  Ermas. 

Éty.  de  gasta  et  de  alh,  ce  qui  n'est  plus 
bon,  qui  est  gâté.  V.  Vast,  R. 

GASTAIJ>,et 

GASTALDI,  nom  propre.  V.  Gastaud. 

GASTABIENT,s.  m.  vl.  (;a«toiii«fil,cat. 
Gastamiento,  esp.  GastamentOfUa\.  Altéra- 
tion, corruption,  avortement.  V.  Vast,  R. 

GASTAR,  V.  a.  (gastà);  mw.  Guastare, 
ital.  Gaslar,  esp.  cat.  port.  Gâter,  endom- 
mager ,  détériorer ,  donner  une  mauvaise 
forme  ;  user  ,  friper  ,  détruire ,  ravager , 
corrompre ,  donner  une  mauvaise  éducation, 
de  mauvaises  habitudes. 

Ëty.  du  lat.  vastare,  ou  de  gast,  dégât, 
et  de  ar.  V.  Vast ,  R. 

GASTAR ,  V.  a.  d.  bas  lim.  Signifie  en- 
core blesser  quelqu'un. 

GASTAR  SE ,  ?.  r.  Gastar-se ,  port, 
cat.  Se  gâter,  se  corrompre,  se  pourrir,  se 
détériorer. 

GASTAT,  ADA,  tdj.  et  p.  (gastà,  àde); 
Gastado,  port.  Gâté,  ée,  pourri,  altère, 
selon  le  verbe.  V.  Vast,  R. 

Chin  gastat,  chien  enragé. 

Femna  gastada ,  femme  infectée. 

Enfant  gastat,  engraignat,  enfant  gâté, 
mignolé. 

GASTATRITZ ,  8.  f.  vl.  Dépensière.  V^ 
Fait.R. 

GASTINES,  8.  m.  vl.  Le  Gatinois,  pro- 
vince de  France. 

GASTI-PASTI,  expr.  prov.(gàsti-pà8ti), 
d.  bas  lim.  Endroit  éloigne  où  l'on  souflre. 


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328 


GAS 


Êty.  Ce  mol  parait  ?eiiir,  d'après  M.  Vialle. 
du  lat.  gaster,  estomac,  et  de  pa(t,  souffrir. 

OA8TON,  nom  d'homme  (gastéun)  ; 
GaêUme,  ital.  Gaston. 

L'Ëglise  honore  la  mémoire  de  Gaston  de 
Renty,  le  24  avril. 

GASTOU ,  V.  Gouaslou. 

OA9TOn8,s.m.  pI.(gàslou8),  dl.  Gattos, 
cal.  esp.  Dégâts,  dépenses.  V.  V<isty  R. 

GASTRONOmA ,  s.  (.  (gastrounou- 
mie).  Gastronomie,  mot  devenu  à  la  mode 
depuis  que  M.  Berchoux  a  publié,  sous  ce 
nom  f  un  très-joli  poëme  sur  Tart  démanger 
et  de  faire  la  cuisine. 

Éty.  du  grec  Y^^^'^np  (gastèr),  et  devdfio; 
(nomos).  loi,  règle. 

GA9TRONOMO,  6.  m.  (gastronome). 
Gastronome. 

GAT 

GAT,....  y.  à  Cat„„  lesmots  qui  man- 
quent à  Gat... 

GAT ,  s.  m.  vl.  Crochet.  V.  Gaf. 

GAT  ,  V.  Cat.  Galpudretf  putois. 

BaUar  le  gai,  dl.  se  moquer  de  quelqu'un. 

Dorme  lou  gat,  velha  lou  rat,  Prov. 

GAT,  GATA, s.  m. et  f.  vl.  Chat,  chatte, 
machine  de  guerre  employée  dans  l'attaque 
des  places. 

GAT,  s.  m.  vl.  Gat,  cat.  Chat;  gué.  V. 
Gaffa. 

GAT ,  s.  m.  Un  des  noms  de  la  roussette. 
V.  Cata-rouquiera, 

GAT ,  s.  m.  Gat,  cat.  Est  aussi  nn  des 
noms  de  la  chimère  arctique.  V.  Cat  et  Cal, 
Rad. 

GAT,  ATA ,  adj.  d.  lim.  Las,  lasse,  fati- 
gué. V.  Las. 

GAT-MAmir.  s.  m.  Nom  qu'on  donne,  à 
Toulon,  au  Squalus  calulue,  mâle.  Voy. 
Cata-rouquiera, 

GAT- mou,  s.  m.  (gât-pudis).  Nom  gas- 
con du  putois.  V. 

GAT-aoQuna  ,  8.  m.  ■oo^oism.  Nom 
qu'on  donne,  à  Toulon ,  au  squale  rouchier. 
V.  Gâta. 

Éty.  L'épithète  de  roquier ,  lui  vient  des 
lieux  qu'il  habile,  car  il  se  lient  toujours 
sous  les  rochers. 

GAT-tAon,  s.  m.  (  gat-saouzé  ).  Nom 
toulousain  du  saule  marceau.  V.  Amarinas, 

GAT-Ausinni ,  S.  m.  (gat-âouguié)  ;  car- 
TAHomBs.  La  roussette  ou  grande  roussette , 
Squalus  eanieula ,  Lin.  Scyllum  eanicuta, 
Dict.  Se.  Nat.  poisson  de  l'ordre  des  Tréuia- 
tonnés  et  de  la  famille  des  Plagiostomcs 
(à  Douche  transversale). 

Éty.? 

La  peau  de  ce  poisson  vorace,  desséchée 
et  teinte  de  diflerentes  manières,  est  connue, 
dans  le  commerce,60us  les  noms  de  galuchat , 
de  peau  de  roussette ,  de  peau  de  chien  de 
mer ,  de  peau  de  chagrin,  etc.,  elle  sert  à 
polir  le  bois.  Sa  chair  est  mauvaise  et  son 
foie  est  très-malfaisant. 

GATA ,  s.  f.  Gala  de  fayoous,  de  favas, 
etc,  gousse  de  haricots,  de  fèves.  V.  Gova, 

GATA,  s.  f.  (gâte):  Gata.oii.  V.  Cala. 

GATA,  nom  propre  de  femme  qui  n'est 
qu'une  syncope  de  Agatha,  v.  c.  m. 

GATA,  s.  f.  (gâte).  Galle, pWe  ou  agathe, 
retranchement  de  bordages,  vers  l'avant  du 


GAT 

vaisseau,  pour  recevoir  l'eau  qui  entre  par 
les  écubiers. 

GATA ,  s.  f.  oata-d'aiooa  ,  «atta  ,  oat- 
Boo^ouB.  Nom  que  porte,  à  Nice,  selon  M. 
Risso,  le  squale  rouchier ,  Squalus  sleUaris, 
Lin.  que  l'on  connaît  aussi,  en  Provence, 
sous  la  dénomination  de  catorrouquiera,  ckin 
de  ntar,  gat-rouquier ,  gala,  poisson  de 
l'ordre  des  Trématopnés  et  de  la  famille  des 
Plagiostomcs  (à  bouche  transversale),  qui 
habile  les  rochers  sous-marins  où  il  chasse 
aux  poissons,  et  aux  crustacés,  d'où  le  nom 
de  ^ato,  chatte.  V.  Cal,  R. 

GATA-cAvsmiBBA,  S.  f.  Nom'nicécn  de  la 
liche  ou  squale  de  Nice,  Squal%u  americanus, 
Rrouss.  Scimnus  nicœensis,  Risso,  poisson 
de  la  même  famille  que  le  précédent,  qu'on 
trouve,  pendant  toute  l'année,  dans  la  mer  de 
Nice,  à  une  grande  profondeur. 

GATA-DB-rOQ^t  ,     S.     f.    «ATA-OB-rOBBf  , 

selon  Risso.  Nom  qu'on  donne,  aux  environs 
de  Nice,  au  squale  mcèetï,Squalusnicœensis, 
Risso,  poisson  de  l'ordre  des  Trématopnés 
et  de  la  fam.  des  Plagiostomcs  (à  bouche 
transversale),  qui  vit  à  de  grandes  profon- 
deurs dans  la  Méditerranée. 

Ëty.  Gala  defouns,  chatte  de  fonds,  à  cause 
des  lieux  qu'il  habite. 

Le  foie  de  ce  poisson  se  résout  facilement 
en  huile,  et  sa  peau  fournit  un  excellent  ga- 
luchat. 

Comme  les  autres  poissons  de  ce  genre,  le 
squale  nicéen  n'habite  que  les  grandes  pro- 
fondeurs, les  déserts  de  la  mer,  où  il  exerce 
ses  ravages  et  sa  cruauté.  Les  squales  parais- 
sent êlre  dans  la  mer  ce  que  les  tigres ,  les 
lions  et  les  panthères  sont  sur  la  terre,  la 
terreur  des  lieux  solitaires. 

GATA-MiAoïuk,  V.  CatOrtniaula. 

GATA-BOQuiBBA ,  s.  f.  V.  Rousseta. 

GATADA  ,  S.  f.  (gatàde).  Une  échappée , 
les  ouvriers  qui  quittent  leur  atelier  pour 
aller  travailler  pendant  quelque  temps  ailleurs, 
donnent  ce  nom  au  travail  qu'ils  y  vont  faire  ; 
moments  perdus  que  les  hommes  qui  louent 
leurs  journées,  emploient  à  cultiver  leur  bien. 

A  gatadas ,  e\pr.  adv.  A  plusieurs  repri- 
ses ,  par  échappées. 

GATADA ,  s.  f.  Fourrage  coupé  partiel- 
lement dans  un  pré ,  par  des  passants  ou  des 
ravageurs  de  campagnes.  Gare. 

GATAR,  V.  a.  vl.  Voir.  V.  Gait,  R. 

GATAS ,  s.  m.  Galas  ,  cat.  V.  Calas. 

GATE  ,  ATA,  adj.  (gâte,  àte) ,  d.  bas 
lim.  Fatigué,  ée  ;  faible.  V.  Las  eiFeible. 

GATEI ,  part.  Fatigué.  V.  Las, 

GATET ,  dl.  Dim.  de  Gat.  V.  Catoun. 

GATGAR,  vl.  OATJAB.  Gager ,  prendre 
des  gages  ;  engager.  V.  Gag,  R. 

GATGE  ,  s.  m.  vl.  OATCBB ,  OAJB.  Gatge , 
cai.  Testament.  V.  Gagi  et  Gag ,  R. 

GATGHE ,  vl.  V.  Gatge. 

GATGIER,  8.  m.  vl.  éagero ,  anc.  esp. 
Garant, caution.  V.  Gag,  R. 

GATGIETRA,  s.  f.  vl.  oajava.  Prêt 
sur  gages,  nantissement.  V.  Gag ,  R. 

OATHA,vl.  V.  Cala. 

GATIAR,  et 

GATIGAR ,  V.  Trigourar.  Gare. 

GATIGNA,  s.  f.  (gatigne).  Inquiétude, 
mauvaise  humeur.  Avril. 

GATIGNAR,  V.  n.  (gatignà).  Se  fâcher, 


GAT 

être  inquiet,  chercher  grabuge  à  tout  pro- 
pos. Gare. 

GATIGNARIA , 8.  f.  (  gatignarie)  ;  bati- 
BMABiB.  Fâcherie ,  mécontentement  sur  tout. 
Gare. 

GATIGNOUS  ,  adj.  (galignéus)  ;  c«ab- 
raoot ,  oATiovt.  Inquiet ,  grognard ,  d'un 
caractère  insupportable.  Gare. 

Éty.  de  gat ,  chat. 

GATIUa,  s.  m.  (gatill)  ;  «atiooii  ,  cnàrt- 

OOC,    OBATIBOOI.,    CAVlUi,     CATMOO ,    CATIOO  , 

■AVMBLB«oB ,  cAttioo.  ChatouilIcment ,  action 
de  chatouiller  et  sentiment  qui  naît  de  cette 
action. 

£ly.  de  la  première  parb'e  du  mot  grec 
Ï«PÏ*^1  (  gargalê  )  ,  jointe  au  mot  latin 
tUillatio ,  qui  signiGent  la  même  chose. 

Cregne  lou  gatilh ,  il  est  chatouilleux. 

GATILHAR,  v.  a.  (gadllâ)  ;  cobtioa.  , 

^^"nxm,  GATISAB,  CAtUOOOLAB,  CACALICAB , 
CATlUiAB  ,      TBIBOOBAB  ,     BOOTIAB  ,      «BATIAB. 

Chatouiller,  causer  par  de  légers  aUoucbe- 
ments  un  trémoussement  qui  provoque  ordi- 
nairement le  rire. 

Éty.  de  gattlh  et  de  la  term.  act.  ar,oq 
du  lat.  catullire,  qui  désigne  le  prurit  des 
animaux  qui  sont  en  rut,  selon  Caseneuve. 

GATILHAS.  s.  m.  (gaUllà8),d.bcarn. 
Les  mâchoires.  V.  Maisselas. 

OATlLHOUN,8.m.(gaUll6un);BATiowi. 
Grumeau  ;  fig.  morceau.  V.  Moutouloun  et 
Bngadeou. 

GATIMEI^AS,  s.  f.  pi.  (gaUmèles) .  dl. 
Caresses. 

GATJAMENT,  s.  m.  vl.  GatjameiU  d$ 
oettias,  saisie  de  bestiaux. 

GATJAR,vl.  V.Gagear. 

GATJAR .  vL  V.  Galgar  et  Gag,  R. 

GATO,s.  m.  vl.  Galù,  cat.  V.  Catoun  et 
Cal,  R. 

GATONIARDA,  8.  f.  (galoniârde).  Nom 
de  la  double  macreuse,  à  Serre.  V.  Rei-dei»- 
saueres. 

GATOUFLAT,dg.? 

Saber  tout  d*aquetarrouffayre, 
D'aquetgran  gatoudat  de  l'ayn. 
D'AsIros. 

GATOUIGA.  s.  f.  (galùuice).  Un  des 
noms  de  la  roussette.  V.  Cata^rouquiera  et 
Gai,  R. 

CbàTOULHA.  s.  f.  (gatôuille);  gatouia. 
Lavoir.  Cast.  V.  Gadoulhier. 

GATOUN,  s.  m.  (golùu),  d.  lim.  Poche. 
V.  Pochoun  et  Pocha. 

QuéU  que  se  fréU-à-d*un  leyron 
Né  ramplisjamai  soun  gatoun. 

C'est-à-dire  : 
Aqueou  que  se  fréta  anCunleiroun 
Noun  ramplisjamai  soun  gatoun. 

GATOUN  ,  s.  m.    d.  mars.  Petit  chat. 
y.  Catoun;  pour  chaton,  V.  Chatoun. 
GATTA ,  et  composés.  V.  Gâta. 

GAU 

G  AU,  Ail.  canton,  village;  Thurgau, 
Thurgovie ,  canton  de  la  Thwr;  Argau  ou 
Argovie,  canton  de  VAar. 

GAU, s. m.  vl.  Rapidité,  élan,  prompti* 
tude. 


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GAU 

éty.  de  la  lang.  frandsique  ,  gàkm ,  qui 
gnifiait  $ê  hâter. 
QAJO,  8.  m.  tI.  Forêt.  V.  Gaut. 

Bagaudœ  dieti  quati  iylvieola  ;  gau  enxm 
Lingua  gallica  sylvam  ionat.  Altaserra. 

GAU,  8.  m.  (gàou).  Coq,  V.  Gal^  plus 
conforme  à  rétvmologie.  V.  Gall^  R. 

GAU,  8.  f.  Pour  joie.  V.  Gautei  Gaud, 
Rad. 

GAU»  8.  m.  (gàou);  rooLAt.  Nom  qu'on 
donne ,  dans  le  département  des  B.-du-Rh. 
au  calappe  migrane  ou  coq  de  mer,  Galappa 
granuïata  ,  Fab.  crustacé  de  Tordre  des 
Astacoïdes  et  de  la  fam.  des  Cancériformes. 

Ëty.  de  gaUf  coq,  ainsi  nommé  à  cause  de 
la  forme  de  ses  pinces.  V.  Gall,  R. 

CkAU,  s.  m.  vl.  Une  oublie.  V.  Gaud^  R. 

GAUBEGEAR,  T.  a.  (gaoubedjà)  ;  «oov- 
■■WAM,  «ooasosA«,coiiBBAm.  Ménager,  éco- 
nomiser avec  adresse  «  épargner;  soigner  un 
malade;  end.  m.  on  l'emploie  aussi  avec  le 
pronom  personnel  $$  gaubegear. 

Êly .  de  gaubi  et  de  egear,  faire  avec  adres- 
fe,  tirer  tout  le  parti  possible. 

GAUBI,  s.  m.  (gàoubi):MAi,  abmma, 
•AMB ,  oAon,  wAViui,  AMAVAii.  Biats,  adrcssc, 
facilité  naturelle  pour  exécuter  des  travaux 
de  main ,  force  ;  courage. 

Êty.  du  ligurien ,  selon  l'auteur  de  la  St. 
des  B.-du-Rb. 

Aver  de  gaubi ,  être  «droit. 

A  un  gaubi  triât ,  il  a  une  adresse  parti- 
culière. 

Ai  poi  Um  gaubi  dtf,  je  n'en  ai  pas  la 
force 

Dérivés  :  Gaub-egear,  Em-gaubi-at,  Des- 
gaubi-at. 

GAUBI,  s.  m.  dl.  Pour  maintien.  Yoy. 
Countenença, 

GAUBI,  lA,  adj.  dl.  Tortu.  V.  Gauch. 

GAUBI,  Des-gaubi-at,  En-gau^iat,  De- 
ganubi-at,  En-gaoubi-at. 

GAUBI ,  s.  m.  Un  des  noms  de  la  fougère, 
pteris,  d'après  M.  Avril.  V.  Feouve. 

GAUBIA,  s.  f.  rffàoubie).  A  bona  gau- 
Ma,  expr.  prov.  du  dl.  dont  on  se  sert  pour 
désigner  qu'une  personne  est  grasse. 

Éty.  de  galba ,  nom  que  les  Gaulois  don- 
naient aux  personnes  grasses,  selon  Suétone, 
cité  par  M.  Astruc. 

GAUBIAR  SE,  v.  r.  (gaoubià  se) ,  dl.  Se 
déjeler.  V.  Jitar  se, 

GAUBIA8SA,  s.  f.  (gaoubiàsse),  dl.  Bai- 
lar  la  gaubiaaa ,  conter  des  balivernes. 
Douj. 

GAUCH,  Ménage,  par  une  suite  de  trans- 
formations peu  naturelles  fait  venir  le  mot 
gaucht  du  grec  «ntatoc  (skaios) ,  gaucher  ; 
M.  De  Roquefort  n'admet  point  cette  éty- 
mologie,  et  dérive  le  même  mot  de  ^au^èv 
(ganson) ,  oblique ,  tortu. 

Do  gauson,  par  apoc.  gaus,  et  par  chan- 
gement de  «  en  eh,  gauch  ;  d'où  :  Gauch  , 
Dei-gaueh-ir,  Des-gauch-it,  En-gauch-ir, 
En-gauch-it,  Gauch- et ,  Gaucha-ment , 
Gaueh'ier,  Es-galauch-it. 

De  gauch ,  par  le  changement  de  eh  en 
t ,  gaut  ;  d'où  :  De-gaut-ir  ,  Gaug-et  ; 
et  par  altér.  Guech-e,  Guech-ou,  Gueuch- 
tV,  Guerl-e,  Guerl-ier ,  Guerl-i ,  Guère, 
Gués. 

TOM.   II. 


GAU 

GAUCH,  8.  m.  vl.  «Aiw,  oàm ,  gvavo. 
Plaisir,  joie.  V.  Gaut. 

Éty.  du  lat.  ^atidttim*  V.  Gaud,  R. 

GAUCH,  s.  m.  Un  des  noms  langue- 
docien du  souci.  V.  Gauehet  et  Gauch,  R. 

GAUCH,  AUCHA,  adj.  (gàoutcb,  àout- 

Cbe);    «AOCBB,   tniBC,  tBHBSniB,    HAHCA.  GaU- 

che,  qui  est  opposé  à  droit;  gêné,  con- 
traint ,  sans  grâce,  qui  est  maladroit. 

Éty.  du  grec  vauaèc  (gausos) ,  oblique. 
\.  Gauch,  Vi. 

GAUCH-BT-»o«iAif ,  expr.  prov.  (gaoutch 
et  bôuan).  Heureux  d'obtenir,  d'accepter, 
malgré  les  inconvéments  qu'il  peut  y  avoir. 
V.  Grandgaut. 

GAUCHAMENT,  adv.  (gaoutchaméin). 
Gauchement,  d'une  r^anière  gauche,  gèuée, 
maladroit. 

Éty.  de  ga%uha  et  de  ment,  V.  Gauch ,  R. 

GAUCHER,  zi^j.  (jaouxé),  dg.  Voy. 
Gauchier. 

GAUGHET ,  s.  m.  (gaoutché]  ;  oaiigbt. 
Souci ,  souci  des  jardins ,  Calenaula  offiei' 
nali8,Lm,  plante  de  la  fam.  des  Composées 
Corymbifères  •  originaire  des  parties  Méri- 
dionales de  la  France,  et  cultivée  dans  les 
jardins  comme  fleur  d'ornement. 

Éty.  de  gauch,  qui  n'est  pas  droit, parce 
que  les  semences  du  centre  de  sa  fleur  sont 
courbées  en  arc ,  V.  Gauch ,  R.  ou  peut- 
être  de  gachar,  regarder,  parce  que  la  fleur 
de  cette  plante  suit  le  soleil,  ce  qui  lui  a 
fait  donner  le  nom  de  souci,  dérivé  du  latin 
solsequium,  je  suis  le  soleil ,  ou  de  callha, 
ancien  nom  du  souci ,  par  altération. 

GAUGHET- m,  S.  m.  tooci-tALBATOB. 
Souci  sauvage,  souci  des  champs,  Calen- 
dula  arveneis,  Lin.  plante  du  même  genre 
que  la  précédente ,  qu'on  trouve  communé- 
ment dans  les  champs  cultivés.  V.  Gar. 
Caltha  arveneis ,  p.  74. 

GAUGHET  ,  s.  m.  (gaonché).  Nom  que 
portent,  dans  la  Basse-Provence, les  colibris, 
TrohUus,  Lin.  oiseaux  de  l'ordre  des  Pas- 
sereaux, et  de  la  fam.  des  TénuirosUres  ou 
Leptoramphes  (à  bec  grêle),  originaires  des 
pays  chauds. 

GAUCHIER  ,  lERA ,  adj.  (gaoutchié  , 
iére);  «avchb»,  tBmQOUBa,  sfCABisa,  tsm- 
qvimm,  Gaocher,  ère,  qui  se  sert  habituelle- 
ment et  plus  facilement  de  la  main  gauche. 

Ély.  de  gauch  et  de  ter.  V.  Gauch,  R. 

GAUCHIR,  V.  n.  (gaoutchir).  Détourner 
le  corps  pour  éviter  un  coup  ;  perdre  sa 
forme ,  son  niveau  ;  flg.  ne  pas  agir  fran- 
cheme!it ,  biaiser.  Gare. 

GAUCHOS,  et 

GAUGHOU8,  OUZA,adj.  vl.  «aujovs, 
«Aojot.  Gai,  joyeux,  agréable,  enjoué.  V. 
Gai  et  Jouyous. 

fily.  de  la  basse  lat.  gaudiosus,  dérivé  de 
gaudes.  V.  Gaud,  R. 

GAUCHUEGNA,  s.  f.  (gaoulchuégne). 
Gare.  V.  Gaujouriîhas, 

GAUDj    OAOt,     GAI»,    OAOCB  ,    JOO  ,    JOOl, 

radical  pris  du  latin  gaudere ,  gaudeo , 
gavisus'sum,  ioulr t  se  réjouir,  se  gausser; 
dérivé  du  grec  ^^^éw  (gathéô),  se  réjouir, 
pour  '^rfiiîii  (géthéô),  m.  s.  d'où  gaudium, 
joie,  plaisir ,  réjouissance.  V.  Baud,  R. 

De  gaudere,  par  apoc.  gaud  ;  d'où  ^Gaud- 
eamus,  Gaud-in-ar,  Gaudin-eta,  Gaud^ 


GAU 


329 


ion ,  Gaui-ir,  Gaud-e,  Gaug,  Gau,  Gran^ 
gau,  Gayr-esc,  Gog-alha. 

De  gaus,  gauz,  par  le  changement  de  % 
en  ch,  gauch;  d'où  :  En-gauch-ilh^da  , 
Gauehf  Gaueh-ous,  Gdt,  Gai-etat,  Gaia- 
ment,  Es-gai-ar,  Gai-saber,  Es-jaug^ir, 
Gait-et,  Gai-ada,  Gai-ojos,  Gait,  Gaut, 
Gauv-ent,  Gauvi-ment,  Gauv-ir,  Ga^eta, 
Gah-ida,  GauJ-os,  Gauj-aus^  Gauyous, 
Gay ,  Gay-etat ,  Gayment ,  Gayh-asent , 

De  gavisus,  par  suppr.  de  vis,  gausi 
d'où:  Gaus,  Gaus-ard,  Gaus-ir ,  Arre- 
gausir,  Con-gausir,  E-gaut-ir,  Bn-gaus- 
ent,  En-gaus-ir ,  En-gaus^ilh-ar,  Gaus- 
it ,  Gaus'ida  ,  Gausi-ment ,  Gauxi-ous  , 
Gaus'id'Ura,  Gaussent,  Gauz-ens. 

De  gaus ,  par  le  changement  du  g  en  j  , 
jaus  :  d'où  :  Jaus-ion ,  Jaux-ida ,  Jamt- 
men,  Jausi-ous,  Jauz-ir,  Jauz-ire,  Jausi-u. 

De  gavisus  sum,  par  apoc  gaviss,  et  par 
le  changement  de  av  en  ou,  et  du  p  en  j  , 
jouiss  ;  d'où  :  Jouiss-ença ,  Re-jouissença , 
Re-jouissa-ment,  Re-jouiss-ent,  Joui-ousa- 
ment ,  Joui' ous ,  Jouisa-ment,  Jois,  Joi. 

De  gaudere,  par  apoc.  gauder,  par  suppr. 
du  d,  gauer;  par  le  changement  du  g  en  j, 
de  au  en  ou,  et  de  e  en  i,  jouir;  d'où: 
Jouir,  Re- jouir,  Galh-ofo,  ualh-ofre. 

De  gaud,  par  le  changement  du  d  en  ch: 
A-gauch-ar ,  A-gaieh-at,  Guai,  Guaus  , 
Re-chou^houn ,  Rejauch-oun,  Re-chauch- 
oun,  Jai,  Jau,  Jaud-ire,  Jei ,  Joue,  Re- 
joouvir  ,  Re-joouvissament ,  Joouv-ent , 
Joouv-ir,  Joouv'issença ,  Jouv-ir,  Joug-at, 
Joy,  Jouy-ous,  Re-joouvit. 

GAUD, s.  m.  vl.  Bois.  Y.  Gaut,  R.  2. 

GAUDA ,  s.  f.  (gàoude) ,  dl.  Pour  terrine, 
V.  rfrrtna;  jatte  de  bois;  plateau  ou  sébile 
des  empailleurs. 

Éty.  Probablement  de  gaud ,  bois.  Voy. 
Gaut,  R.  2.  ou  du  lat.  gabatio,  vase  de  bois, 
ou  du  grec  f  aufièd  (gaudos) ,  terrine  à  traire 
le  lait. 

GAUDA ,  vl.  Pour  forêt ,  Voy.  Gaut  et 
Bosc. 

GAUDA,  Gare.  Gaude.  V.  Herba-deis- 
judious. 

Ély.  du  celt.  god ,  jaune ,  de  la  basse  lat. 
glasium,  gaida,  gaisda,  guasdium,  guas- 
tum, 

GAUDADA,  S.  f.  (gaoudàde) ,  dl.  Une 
terrinée  ou  plein  une  terrine.  V.  Terrina. 

Ély.  de  gauda,  terrine,  et  de  ada.  Vor. 
Gaut,  R.  2.  ^ 

GAUDAR,v.  a.  (gaoudà).  Gauder,  tein- 
dre avec  la  gaude. 

Éty.  de  gauda  et  de  ar. 

GAUDEAMUS,  s.  m.  (gaudeâmus);  oao- 

DBMOt,  CAODlAMOg,  OAODINBTA,  RXPBISSUOA,  RK- 

PAMSODA,  RBvoBit.  Goudcamus  ^  cat.  csp. 
Gogaille,  festin ,  réjouissance  :  Faire  gau- 
deâmus, 8e  réjouir  en  bien  mangeant ,  faire 
gogaille. 

Ëly.  du  lat.  gaudeâmus,  réjouissons-nous, 
de^audfre.  V.  Gaud,[{, 

GAUDEMUS,  V.  Gaudeâmus. 

GAUDELA,  s.  f.  (gooudèlc),  d.  bas  lim. 
Niais,  personne  qui  ni  de  tout.  V.  Niais. 

Ëty.  du  lat.  gaudeo ,  se  réjouir,  V.  Gaud, 
R.  en  dg.  lèchefrite.  V.  Lichafroya. 

GAUDEN8A«  s.  f.  vl.  Jouissance,  posses- 
sion. V.  Gaud,  R. 


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330 


GAU 


GAUM ,  8.  m.  ?1.  Joie.  V.  Gaut  et  Gaud^ 
Rad. 

GA17DIA1IU8,  dl.  V.  Gaudeamus  et 
Gaud,  R. 

GAUDIDA,  8.  f.  vl.  oAosiDA  ,  omixia  , 
JAVS10A.  Jouissance,  possession.  V.  Gaud,  R. 

GAUDINA,  8.  f.  vl.  fiois,  bocage»  forêt  ; 
bosquet. 

Ély.  V.  Gaut,  R.  2. 

GAUDINAR  SE,  y.  r.  (se  gaoudinà); 
•I  oAnoui.  Se  régaler,  se  réjouir  à  table ,  se 
donner  du  bon  temps. 

Éty.  du  lai.  gaudere.  V.  Gaud,  R. 

GAUDINETA ,  S.  f.  (gaoudinéte) ,  m.  s. 
que  Gaudeamui,  v.  c.  m.  Faire  gaudineUt, 
se  réjouir.  V.  Gaudy  R. 

GAUDION,  ONDA,  adj.  vl.  Joyeux, 
euse.  y.  Gauzion  et  Gaud,  R. 

GAUDIR ,  V.  n.  et  r.  vl.  «Aman ,  jAram. 
Gaudir ,  Gauiir  et  Jousir ,  cat.  Gaudire , 
anc.  ilal.  Jouir,  se  réjouir,  obtenir,  posséder. 
V.  Jouir, 

Éty.  du  lat.  gaudere,  Y.  Gaud,  R. 

GAUDIR  SE,  v.  r.  (segaoudi),  d.  béam. 
Se  réjouir.  V.  R^ouir, 

Ëty.  du  lat.  gaudere.  V.  Gaud,  R. 

GAUDIRE,  adj.  jAvsim.  Jouissant ,  jo- 
yeux, heureux.  V.  Gaud,  R. 

GAUDRE ,  V.  n.  (gàoudré).  Jouir.  Yoy. 
Gaud,  R. 

GAUDRES ,  8.  m.  pi.  (gâoudrés).  Nom 
qu'on  donne  aux  torrents  qui  sillonnent  la 
pente  méridionale  des  Alpines ,  dans  les  ter- 
ritoires, d'AureilIe ,  d'Eyguières ,  etc.  Ceux 
de  la  pente  Septentrionale  sont  appelés  jLau- 
rouns,  V.  c.  m. 

Éty.  du  grec  xapoc^pa  (karadra),  torrent, 
ravin ,  escarpement .  selon  l'auteur  de  la  St. 
des  Bouches-du- Rhône. 

GAUDUFA,  dg.  AU.  de  Baudufa,  ▼. 
cm. 

GAUFRE ,  nom  propre.  GeofTroi. 

GAUG ,  vl.  OAOH.  Pour  joie  ,  délice , 
bonheur,  plaisir,  V.  Gaut, 

£ty.  du  lat.  gaudium,  V.  Gaud,  R. 

Qui  gaug  semena  plaxen  eoill, 
Brunet. 

GAUGA,  s.  f.  (gâougue),  dl.  Le  même 
^ue  Cauca^  v.  c.  m. 

GAUGAUSAS,  s.  f.  pi.  (gaougàilles),  dl. 
Le  gazouillement  ou  les  premiers  sons  arti- 
culés des  enfants  qui  commencent  à  i)égayer 
des  mots.  Sauv. 

Ëty.  du  lai.  garrulHas,  babil. 

GAUGAUN, s.  m.  Gast.  Coquelicot.  V. 
Rouala, 

GAU-GAUN,  s.  m.  rgâou-galTn];  GXAo- 
•BAUH,  d.  m.  Coq  et  poule  ;  poule  qui  imite 
le  chant  du  coq;  coq  qui  glousse  comme  une 
poule  ;  hermaphrodite. 

GAUGALIN ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne ,  à 
Simianc,  arrondissement  de  Forcalquier,  au 
coquelicot.  V.  Roourela,  Roualaei  Gall,  R. 

GAUGET,  s.  m.  (gaoudgé),  dl.  V.  Gau- 
eheteiGauch,  R. 

GAUGN,  GAOH,  radical  pris  du  latin ^ena, 
joue,  dérivé  du  grec  y^^^<  (génus) ,  menton , 
mâchoire,  ou  plutôt  de  ^vàGoç  (gnathos), 
mâchoire ,  joue ,  bouche. 

De  gêna,  par  apoc.  gen,  par  le  change- 


GAU 

ment  de  e  en  au,  gaun,  et  par  celai  de  «i  en 
gn ,  gaugn;  d'où  :  Gaugn-a ,  Gaugn-as, 
Gaugn-ada^Gaugn-ard,  Gaugn-aes-oun, 
Gaugn- oun,  Des-gaugnaire,  Des-gaugnar, 
De-gaugnat,  De-gaugn-ar,  Dee-gaugn'^t, 
De-gaugn-asser ,  De-gaurign-ar  ,  Des- 
gaugn-ada,  En-gaugn-aire,  En-gaugn-ar, 
En-geaugn-iaire,  Re-gaugn-ada,  Es-gaun- 
ttrr-ar,  Re-gaugn-ar^En-goougn-ar,  Es- 
giouni'aire  ,  Es-giouni-ar ,  Guaugn-ar, 
Guanha,  Soi^gagn-ar,  Re-gagn-ada-ment, 
Re-gagn-ar,  Re-gagn-as,  Re-gagnh-ar , 
Re-gauss-ar. 

GAUGNA,  s.  f.  dg.  Crône.  V. 

GAUGNA,  8.  f.  (gàougne);  Gamgfue,  ilal. 
Les  parties  latérales  des  joues,  les  parotides; 
la  joue. 

Ëty.  Ce  mol  est  ligurien,  selon  l'auteur  de 
la  St.  des  Bouches-du-Rhône,  celticpie,  selon 
Astruc.  V.  Gaugn,  R. 

Aver  la  gaugna  blanca ,  être  pâle  de 
crainte,  avoir  grand-peur. 

Gaugna  torta,  d.  l>as  lim.  bouche  de 
travers 

GaÛgnada.  8.  f.  (gaongnàde).  Un 
soufflet,  y.  Souflet  et  Gaugn,  R. 

GAUGNARD,  8.  m.  (goougnà),  d.  bas 
lim.  Parotides.  V.  Cornudae  et  Gaugn,  R. 

GAUGN  AS ,  8.  f.  pi.  Les  ouïes  des  pois- 
sons et  les  branchies  ;  ce  sont  les  organes 
de  la  respiration  de  ces  animaux  qui  n'ont 
pas  d'autre  poumon. 

On  juge  que  le  poisson  est  encore  frais, 
quand  les  branchies  sont  bien  rougts  ;  on 
dit  au  contraire  qu'il  est  passé,  quand  elles 
sont  pâles  ou  blanches. 

Ëty.  du  grec  x»^^^^  (chaunos),  m.  s.  selon 
l'auteur  de  la  St.  des  Bouches-du-Rhône. 
V.  Gaugn,  R. 

GAUGNAS,8.  f.  (gaougnâs);  oAvaiiAt- 
•ooH,  dl.  Une  laideron.  Oouj.  V.  Gaugn,  R. 

GAUGNASSOUN,  8.  f.  (gaougnassôun) , 
dl.  Une  petite  laideron.  Y.  Gaugn,  R. 

GAUGNOUN ,  8.  m.  (gaougnôun)  ;  oooo- 
vmovn.  Jabot  d'une  poule  d'Inde  ;  menton 
d'une  personne  grasse.  Avril.  Y.  Gavai  et 
Gaugn,  R. 

OAVH,\l  y.  Gaug. 

GAUJOS ,  vl.  et 

GAUJOUS,  OU8A,  tdj.  Joyeux.  Voy. 
Gauchous, 

Ëly.  de  la  basse  lat.  gaudiosus ,  dérivi  du 
lat.  gavisus.  V.  Gaud,  R. 

GAUI.A ,  (gôle)  ;  Galia^  esp.  Gallia,  port. 
Gaule,  la. 

Éty.  du  lat.  gallia. 

GAUI.A,  s.  f.  (gàoule),  d.  rouerg.  Jable. 
Y.  Gargau, 

GAULA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne,  à  Nis- 
mes,  à  la  gaude  ou  herbe  à  jaunir.  Y.  Herba- 
deis'judious, 

GAULA ,  s.  f.  (gàoule).  Gaule,  Houssine. 
Y.  Amarina, 

Ély.  du  lat.  eauHs,  tige. 

GAULAN,  s.  m.  (gooulàn),  d.  bas  lim. 
Fainéant,  paresseux. 

GAULANDEGEAR,  V.  n.  (gooulonded- 
zà),  d.  bas  lim.  Far  lou  gaulan ,  mener  une 
viedefainéanL 

Ély.  de  gaulan  et  de  egear. 

GAULAR,  v.  a.  (gaoulâ)»  dl.  Jabler.  Y. 
Gargalhar. 


GAU 

GAULBll,  t.  m.  (gaoiilém),dl.  Gloalon, 
goulu.  Y.  Goul,  R. 

GAULHA,  8.  f.  (gàouille),  d.  bas  lira. 
Floche,  enfoncement  ou  manque  d'un  pavé 
dans  une  rue;  creux  où  l'eau  séjourne. 

GAULHA,  s.  f.  (gàouille),  et 

GAULHAS,  s.  f.  pi.  (  gàonilles) ,  d.  ba« 
lim.  Petit  amas  d'eau  dans  les  rues,  dans  le» 
chemins. 

Peschar  la  gaulhae,  patauger. 

GAULHAS80UN,  S.  m.  (gooaillassôa), 
d.  bas  lim.  Ivrogne  qui  marche  indistincte- 
ment sur  le  pave  uni  ou  dans  les  fiaehesy 
dans  les  ruisseaux,  etc. 

Éty.  de  gauUia,  flache. 

GAUBIA8,s.  m.  Tgaoumàs),  d.  béera. 
Chaleur  pesante.  Y.  Calimai  et  Cal,  R. 

GAUBiES,  nom  d'bomme,  vl.  Jacques. 

GAUNIZA ,  8.  f.  vl.  Ouïe  de  poisson  ; 
amygdale.  V.  Gaugna, 

GAUPA,  s.  f.  (gàoope),  dl.  Gaape ,  leîdt 
femme,  laideron. 

Éty.  de  gautapa ,  vêlement  d'étoffe  groe- 
sière  des  Gaulois. 

a  Je  ne  veux  omettre  id,  dit  Léon  Trip- 
pault,  que  les  anciens  Gaulois  appelaient  les 
paillardes  gaupes,  lequel  mot  je  rechercha 
de  gausape,  étoffe  grossière. 

GAUPAS,  s.  m.  (gaoupàs),  dl.  Aogm.  da 
gaupa,  vilaine  laideron.  Sauv. 

GAURANA,  s.  f.  (gaourane).  Nom  da 
violier  jaune,  à  Grasse. 

GAURANIBR,  8.  m.  (gaooranlé).  Yoy. 
Garranier, 

Éty.  Probablement  du  ceIt.^od.  V.Jafme. 

GAUROUGNADA,  Alt.  de  Caurignada^ 
v.c.ro.  etCarit,  R. 

GAUS ,  s.  m.  pi.  vl.  Moqueries,  fanfaron- 
nades. Y.  G^aud,  R. 

GAUS,  adj.  vl.  oAviot.  GaiOê ,  cat.  Goso- 
80,  esp.  port.  Gaudioio,  ital.  Gai,  joyeux.  Y. 
Gaud,  R. 

GAUS,  8. m.  dl.  eAmw.  Gaui,  cat.  Un  dta 
noms  du  hibou.  Y.  Machota  et  Dugou, 

GAUSAR,  Alt.  lang.  de  Ausar^  oser, 
?.  c.  m. 

GAUSARD,  adj.  (gaousâ),  dl.  Hardi.  Y. 
HarditeiGaud,^^ 

GAUSIDA,  vl.  Y.  Gaudida  et  Gaud ,  R. 

GAU8IDURA  ,  S.  f.  (gaousidûre)  ;  oa«- 
▼iMBiiT ,  «AOTiMOKA.  Actiott  d'uscr ,  élimura 
du  linge. 

Ëty.  de  gauHr  et  de  ura,  Y.  Gaud ,  R. 

GAUMR ,  V.  a.  (gausir)  ;  oAomi,  ëAvmm, 
coomtm.  User,  friper,  gâter;  élimer,  gâter 
les  meubles  ;  jouir ,  posséder. 

Ëly.  du  lat.  gaudere,  Y.  Gaud,  R. 

GAUSIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (gaousi,  ide]  ; 
oAovtT ,  jA«nriT.  Usé ,  ée. 

GAU8SAR,dl.  Pour  doucher.  Y.  Dom- 
char, 

GAUSSENT ,  adj.  vl.  Content ,  joyeux. 

Ëly.  du  lat.  gaudens ,  gaudentie.  Yoy. 
Gaud,)\. 

GAUT,  oAMACH,  radical  dérivé  du  gret 
YvàOoc  (gnathos);  mâchoire,  bouche,  et  selon 
quelques  étymologisles,  du  lalin  gêna ,  joua 

De  gnatos ,  par  apoc.  gnat ,  et  par  suppr. 
de  n ,  gat,  et  par  changement  de  a  en  au , 
gaut;  d'où  :  Gaul-a ,  Gaul-ada ,  Gaut-ae , 
Gaut-arut ,  Gaul-ana  ,  Gaut-at ,  Gaut- 


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6A13 

fêar,  À-gamt'ar,  Âr-rt^autar,  En-gaut- 
«r,  En-gaul-egear, 

De  gnaty  par  TaddHion  d'oo  a ,  ganat , 
et  par  le  cbangemenl  du  t  tu  ch,  ganaeh , 
d*où  :  Ganach-a ,  Gum-oun. 

GAUTj  2.  OAVD ,  eAviTy  «Avz,  radîcal 
pris  du  Mxongaud,  toald,  en  allem.  et  woodj 
en  anglais ,  bois ,  forêt  ;  d'où  :  gaudus  et 
gaudina,  en  basse  lat.  qu'on  fait  dériver 
aussi  de  cauli*  tige. 

De  gaud  ,  gaud  et  ^atil  ;  d'où  :  Gaud, 
Gaut  •  Gaultier  ,  Gaud-a  ,  Gand-ada  , 
Gaud'ina,  Gaut-a  ,  Gatr-eto. 

GAUT  ,  8.  m.  (  gàou  )  ;  o^od  ,  «ao  ,  jai  , 
jAocM.  JOTA  ,  «AT.  Gotg ,  cat.  Gaiidto,  anc. 
•sp.  Gozo,  esp.  mod.  port.  Gaudto ,  ilal. 
Joie ,  plaisir ,  bonheur ,  gaieté. 

Éty.  du  lat.  gaudium,  m.  s.  M.  Ray- 
nooard  fait  observer  qu'on  trouvait  dans 
Ennius  le  mot  gau ,  employé  pour  gaudium, 
V.  Gaud,  K. 

On  dit  d'une  personne  qui  est  ordinaire- 
ment gaie  chez  les  autres  et  inquiète  chez 
elle  :  Gaut  de  villa  ,  doulour  d'houitau. 

Si  li  fa  gaut,  ti  fara  pas  mau,  tu  en  vou- 
drais ,  mais  tu  n'en  auras  pas. 

Faire  gaut ,  faire  plaisir  à  voir ,  r^uir 
la  vue. 

GAUT ,  adj.  Heureux, content ,  fort  abe^ 
gai ,  gaillard ,  réjoui. 

Mangeam  de  pan  brut,  eQcara  gant  de 
n'en  aver. 

Àguem  grand  gaui  de  se  n'eetre  tirats , 
ioyons  contents  de  nous  en  être  tirés. 

Êty.  de  gaudenlii ,  gén.  de  gaudem,  V. 
Gaud .  R. 

GAUT,  8.  m.  (gâou)  ;  oaod,  «aolt,  «aux, 
•AODA ,  oAt ,  vl.  Bois ,  forêt ,  bocage ,  bos- 
quet, parc,  jardin  de  plaisance.  Y,  Gaut, 
Bad.  2. 

GAUTA ,  6.  f.  Cgàoute)  ;  «baiita  ,  mao- 
Galla,   cat.  Gota,  iUl. 


Joue,  partie  latérale  de  la  figure,  dont  la 
pommette  est  le  sommet ,  bajoue  des  ani- 
maux. 

Éty.  V.  Gaut.R. 

11.  Astruc ,  met  ce  mot  au  nombre  des 
telliques. 

Gauta  d^un  leou ,  lobe  d'un  mou. 

Gauta  doou  cuou  ,  fesse. 

En  vl.  bouche ,  milchoire. 

GAUTA  ,  s.  f.  Enseigne  en  bois  qui  em- 
brasse le  pied  droit  de  la  porte  d'un  maga- 
sin. Gare.  V.  Gaut,  H,  2, 

GAOTA ,  s.  f.  vl.  Mâchoire  :  Gaula d^ axe, 
mâchoire  d'âne.  V.  Gaut,  R. 

GAUTADA ,  s.  f.  (gaoutàde)  ;  oautai. 
Galtada ,  anc.  cat.  Gautata,  anc.  ital.  Souf- 
flet, coup  sur  la  joue.  V.  Gaut,  R. 

GAUTARUT  ,  UDA  ,  adj.  (  gaoutarù , 
Hde)  ;    «BAOTAKirr  ,  ■oorrARBOO  ,   iioom.iiT , 

•AVTBUJT  ,  GAOTUT  ,  OOVtWLVT  ,  OACTOrLAT  , 
MOOTirLAS  ,     TOOUAO    ,    Oim.OT    ,     PATOIin.Kr  , 

oArrABOT,  BooDOiiiarr.  Galtad,  cal.  Jouf- 
flu  ,  mouflard  ,  qui  a  de  grosses  joues. 

Êty.  de  gauta  et  de  arut,  remarquable 
par  ses  joues.  V.  Gaut ,  R. 

GAUTA8 ,  8.  m.  (  gaoutâs  Y  Coup  sur  la 
joue,  soufllet.  V.  Soufflet ei  Gaut,  R. 

GAUTA88A ,  s.  f.  (gaoutasse)  ;  «avti- 
«At ,  MATAMA.  Gro86e  00  vilaine  jou«« 


GAU 

Éty.  de  gauta,  et  du  péjor.  a$ia.  V.  Gaut. 
Rad. 

GAUTAT,  s.  m.  (gtonlà),  dl.  Soufflet.  V. 
Soufflet  ei  Gaut,  R. 

GAUTEGEAR,  v.  a.  (gaoutedjâ),  dl. 
oAVTMAs.  Pour  souffleter,  V .  Souffletar  ti 
Gaut,Vi. 

fity.  de  gauia  et  de  egear,  frapper  sur  la 
joue. 

GAUTEIAR,  vl.  V.  GauUgear  eiGaut,^. 

GAUTEJAR,  vl.  V.  Gauleiar, 

GAUTELUT,  adj.  (gaoutelù),  dl.  Voy» 
Moutiflau,  Gautarut  et  Gaut,  R. 

GAUTEX«A,  s.  f.  (gaouléle)  ;  oAonsMmi. 
Dim.  de  gauta,  petite  joue.  V.  Gaut,  R. 

GAUTIER ,  nom  d'homme  (gaoutié)  ; 
Gualterio,  esp.  Gaultier  et  Gauthier. 

L'Eglise  honore  8 saints  de  ce  nom,  le  8 
avril  ;  5, 11  et  30  mai  ;  4  juin  ;  22  juillet  et 
15  octobre. 

GAUTIER,  nom  propre  (gaoutié);  «avi.- 
TtBB.  Gautier  ;  bûcheron. 

Êty.  de  la  basse  lat.  gualterius ,  (^i  de 
gaut,  bois,  forêt.  V.  Gaut,  R.  2. 

Bon  gautier,  bon  compagnon. 

GAUTUIA8,  8.   m.  (gaoutimàs),  dl. 
Grosse  joue,  V.  Gautassa  et  Gaut,  R.  un 
gros  soufflet,  coup  de  poing  sur  la  joue. 
De  la  redou  de  las  dos  mas, 
Li  secoutet  un  gautimas. 

Êty.  de  gauta  .  joue. 

GAUTIS80UN ,  s.  m.  (gaoutisséon) ,  dl 
Petite  joue.  V.  Gautela;  pour  petit  soufflet, 
V.  Souffletoun  et  Gaut,  R. 

GAUTISSOUNS,  s.  m.  pi.  (gaoutissôus), 
dg.  Oreillons.  V.  Coumudas. 

Éty.  de  gauta,  joue.  V.  Gaut,  R. 

GAUTUIXAT ,  dl.  Joufflu.  V.  Gautarut 
et  Gaut,  R. 

GAUVADA,  s.  m.  vl.  Gevaudan. 

GAUVENT,  ENTA,  adj.  (gaouvéin, 
èinte).  Enjolivé,  paré,  beau  à  voir. 

Éty.  de  gau  ou  gaud ,  joie,  plaisir,  et  de 
vent,  dedevent,  qui  fait  plaisir  à  voir.  Voy. 
Gaud^R^ 

GAUVmENT,  8.  m.  (gaouviméin).  V. 
Gausidura  et  Gaud,  R. 

GAUVIR,  V.  Gausir  et  Gaud,  R. 

GAUTOU9,  OUSA,adj.  d.  béarn.  Joyeux, 
ense.  V.  Jouyous;  pour  gai,  V.  Gai, 

Êty.  du  lat.  gavisus.  V.  Gaud,  R. 

GAUTOU8,  s.  f.  d.  béarn.  (gaouTous). 
Joies  :  Las  gaiiyous,  les  joies  de  ce  monde. 
V.  Gaud,  R. 

GAUZANNA,8.  f.  vl.  Gain,  profit.  Voy. 
Gagn,  R. 

GAUZAR ,  dg.  Pour  08er,  V.  Ausar, 

GAUZEN8,  adj.  vl.  Joyeux,  jouissant. 

Éty.  du  lat.  gaudens.W.  Gaud,  R. 

GAUZIDA ,  s.  f.  et 

GAUZIMENT ,  s.  m.  vl.  javsihsii.  Gau- 
diment,  anc.  cat.  Goziamento ,  anc.  esp. 
Godimento,  ital.  Jouissance ,  usufruit,  bon- 
heur. V.  Gaud,  R. 

GAUZION,  adj.  vl.  jAvuoa.  Gai,  joyeux, 
heureux.  V.  Gaud,  R. 

GAUZni,  vl.  V.  Gaudir,  R. 

GAT 

G  A  F,  8on»^dicaI  de  gavai ,  goêier ,  gor- 
g«,  gésier,  dérivé  du  lat.  cavus ,  creux  >  pro- 


GAV 


331 


fond  :  Gav-apui,  Gav-agi,  Gavagn^ada^ 
Gavagn-ar,  Gavagn-au,  Gavagn-ut,  Gav-^ 
ai,  En-gavai-ssar,  Des-engavaiehar ,  En- 
gav-ach-ar  ,  En^gavaich-ar  ,  En-gau- 
agear,  En-gav-ar,  Gavanh^ar,  Gav-ar, 
Gav-at. 

GATA ,  s.  f.  (gave) ,  dl.  et  béarn.  oavb. 
Torrent,  V.  Gaudre  et  Riou ;  grève,  table, 
enyl. 

Éty.  du  lat.  glarea. 

GATAGHfdl.  V.Gavot. 

GAVAGHOU ,  s.  m.  (gtvàtchou).  Goull, 
vorace.  Gare. 

Êty.  de  gabali,  montagnard  du  Gevaudaa. 

GAVAGHOUN.  S.  m.  (gavatchôun).  Nom 
qu'on  donne,  à  Nismes,  à  la  petite  bécassint. 
V.  BeeassouneiSourda, 

GATAGI,  s.  m.  (gavàdgi)  ;  «avau.  T. 
Gavai  et  Gav,  R. 

GAVAGNA.  8.  f.  (gavâgne).  Grand* 
corbeille.  V.  Gav,K, 

GATAGNADA .  8.  f.  (gavagnàde)  ;  oata- 
oMAo.  Grande  quantité  de  soupe  ou  de  ragoût, 
con,lenue  dans  un  seul  vase. 

£ty.  de  gavagna  et  de  ada,  V.  Gav,  R. 

GATAGNAR,  v.  a.  (gavagnà).  d.  baf 
lim.  Bousiller,  maçonner,  V.  Bousilhar; 
meurtrir,  blesser,  défigurer.  V.  Desfigurar 
etGov.R. 

GAVAGNAU,  d.  m.  V.  Gavagnada  %t 
Gavagn,  R. 

GAVAGNOOU,  8.  m.  (gavagnéou). 
Gros  dandin.  Aub. 

GAVAGNUT.  UDA,  adj.  et  p.  (gavagnâ, 
ûde).  Engoué,  plein,  qui  a  mangé  avec  excès, 
V.  Èngavaissat  et  Gavagn,  ïi,  qui  a  un  go- 
sier vaste.  Avril. 

GAVAI,  s.  m.  (gavàdgi  ou  gavàï)  ;  t«ai- 

ea,  rtniB,  rAriAT,  papax,  pipach,  cooookow, 

«AVAGI  ,  PAPACH  ,  PAPAT  ,  PAPAM».  Jabot  deS 

oiseaux  granivores;  espèce  d'estomac  mem- 
braneux ,  qu'ils  ont  sous  la  gorge  où  les  grains 
se  ramolissent  avant  que  d'entrer  dans  la 
gésier,  V.  Perier;  on  le  dit  aussi  iron.  pour 
gosier. 

Si  n'aviou  paour  de  mi  hlessar. 

Tout  ara  mi  veiriaz  poussar 

Aquestcouteou  dins  lou  gavagi. 
Jard.  deis  Mus.  Prov. 

Êty.  du  lat.  cavus,  cregx ,  profond.  Voy. 
Gav,  R. 

GAVAINGNAR,  vl.  V.  Gavanhar. 

GAVANH,  s.  m.  vl.  Goéland.  V.  Gabian 
et  Cap,  R.  2. 

GAVANHAR,?.a. vl.  «avahioiiaii.  Gâ- 
ter, estropier,  miner, ronger,  affaiblir,  nuire. 
V.  Gavagnar. 

GATAR,  ?.  a.  (gava).  V.  le  mot  suivant 
pour  les  synonymes.  Gorger ,  empiffrer ,  faire 
manger  à  Texcès,  remplir  d'alimenls. 

Êty.  de  Gav,  R.  de  gavai,  gésier,  et  de  ar, 
remplir  le  gésier.  V.  Gav,  R. 

GAVAR  SB ,  V.  r.  •'snttAVAM,  «s  cappoi, 

SB   PABCIB,   ta    BOVaBAB,  a'i 


PIB,  •  BIfTIPOOHAB,  t  BMPBTOOIBIB ,  ■  BMBOVIBI- 
CAB,  t'BMSOOrtBAB,  t' BBBAIIOBBAB,  SB  POOIOBAB, 

•a  ooBBBAB.  Se  gorger  d'aliments,  s'empif- 
frer. V.  (?a»,R. 

GAVAR  ,  8.  m,  vl.  Buisson ,  taillis.  Y. 
Gavarer. 

GAVARBR ,  s.  m.  vl.  oatab.  Gavarrera^ 
cat.  Gavaneo,  esp.  Églantier,  buisson,  taillis, 
ronce. 


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332 


GAV 


GATAROUN,  8.  m.  (ga?ar6oD).  Nom 
nicéeo  du  spare  smaria,  quand  il  est  jeune. 
V.  Gerre. 

OATARBI,  8.  m.  (gavàrri);  jatabt. 
OavarrOy  port.  Javart,  tumeur  dure  qui 
vient  à  la  couronne,  près  du  sabol  du  cheval. 

Êty.  du  lat.  elavus,  elavardus,  d'où  l'ital. 
giarda  eigiardone,  javart. 

GATAT,  ADA,  adj.  et  p.  (gavé,  âde)  ; 
moATAT,  BanvooHAT,  cAmr,  WMmcn,  moA- 

iMmiAT.  Gorgé,  empiffré,  rempli  d'alimens. 
V.  Oavar  ie  et  Gav,R. 

GAVAUDA,  nom  de  lieu,  vl.  Gévaudan. 

GAVE  ,  s.  m.  (gavé) ,  d.  béam.  Courant 
d'eau,  ruisseau. 

Le  gave  de  Pau.  V.  Gava, 

GAVEDA ,  S.  f.  (gavède).  Auge  en  bois 
pour  la  cuisine.  Gare.  V.  Gavia  et  Gav,  R. 

En  vl.  excavation,  fosse. 

GATEDA  ,  s.  f.  (gavéde).  Baquet.  Voy. 
Coumut,  Avril,  et  Cav ,  R. 

Gâ  VEL  .  jAVBi.  f  oAMBi. ,  radical  sur  l'ori- 
gine duquel  les  étymologistes  ne  sont  pas 
d'accord.  Gaseneuve  regarde  ce  mot  comme 
nn  dim.  de  garba ,  gerbe ,  qu'il  fait  venir 
du  teuton  garivcn;  Barbaxan  le  dérive  du 
lat.  earpere,  prendre,  cueillir,  pris  du  grec 
icoûiToc  Hcarpos),  poignet  et  fruit  à  cueillir; 
Ménage  le  tire  deeaveïlue,  dit  pour  capellui, 
dim.  de  capus,  poignée,  formé  de  eapio,  je 
prends. 

De  eavettus,  par  apoc.  eavel,  et  par  le 
changement  du  c  en^,  gavel;  d'où:  Gav- 
el,  En-gavel-ar,  En-geavel-ar^  Gab-el , 
Gavel-ada,  Gaveirairis,  Gavel-ar,  Gavel-a^ 
Gavel^aire,  Gav-eûu,  Guav-ella, 

GAVEL ,  dl.  «oBBi..  V.  GaveoUf  comme 
plus  usité,  et  Gavel,  R. 

GAVELA,  s.  f.  Gavela ,  porl.  V.  m^avela 
et  Jave(,R. 

GAVEI«ADA ,  S.  f.  (gavelâde).  Fagot  de 
javelles  ou  trousse  de  javelles,  ou  de  sar- 
ments. 

Ety.  de j^avel  et  de  ada ,  formé  de  sar- 
ment. V.  Gavel,  R. 

GAVELAIRA,  (gavelàire),  et 

GAVELAIRI8 ,  s.  f.  (gaveleiris)  ;  «atb- 
uAisA,  oATBuuBM.  GavUladova  y  esp.  Jave* 
leuse  ou  fagoteuse  de  sarments. 

Éty.  de  gavelei  de  airis.  V.  Gavel,  R. 

GAVELAR ,  V.  a.  (gavelâ)  ;  «avbuab. 
Javeler,  fagoter  des  sarmensL  V.  Enga- 
velar, 

Éty.  de  gavel  et  de  ar.  V.  Gavel^  R. 

GAVELET9 ,  s.  m.  pi.  (gavelés)  ;  «ha- 
▼MjCTg.  Bonds  des  agneaux.  Cast. 

GAVEUAIRE,  s.  m.  (goveliàïré)  ;  jatb- 
uAnw.  Celui  qui  lie  les  sarments. 

Éty.  de  gavel  et  de  iaire» 

GATEIilAR ,  V.  n.  (gavelià)  ;  javbuak. 
Lier  les  sarments. 

GAFELINA ,  S.  f.  (gaveline).  Sarment , 
bois  que  pousse  la  vigne.  Gare. 

GAVEOU ,  s.  m.  (gavèou)  ;  jatu.,  usn- 
MUi,  oaAVBOv,  «ATM.,  eAMi. ,  siaMBirr,  ha- 
■ou,  vmv,  MMmmmmmmr.  Fagot  de  brancha- 
ges :  plusieurs  sarments,  10  à  15  attachés 
ensemble ,  javelle. 

Éty.  du  celt.  gavella,  ou  du  ligurien,  se- 
lon l'auteur  de  la  St.  du  B.-du-Rh.  Voy. 
Gavei.ti. 
Gaveim  de  rama,  fagot  de  ramée. 


GÀV 

Gavetm  de  vigna,  javelle. 

OH  de  gaveou ,  vin.  V.  OU, 

A  um  eoou  de  gaveou^  il  est  ivre. 

On  nomme: 

HART  ,  U  1I«  d'ori^M  a*  Ub  pliMt  aoot  «o  «mmIw 
Im  bgota. 

Faire  (on  gaveou,  danser,  pirouetter  sur 
la  jambe  gauche,  on  fait  aussi  le  gaveou 
pour  exprimer  sa  joie  : 

Àrribi  H  sauti  davant 
Li  fau  lou  gaveou  eatacan, 
Lou  eapeou  bas  iou  Um  saludL 
Gros. 

GAVEOU  DE  TINA,  8.  f.  (gavèou  dé 
tine).  Filtre,  fagot  à  filtrer,  petit  fagot  d'as- 

fierges  sauvages  que  l'on  place  au  dedans  de 
a  cuve  pour  filtrer  le  vin  et  arrêter  le  marc  à 
l'ouverture  de  la  cannelle.  Avril. 

GAVETA,  s.  f.  (gavète).  Jatte,  gamelle  de 
bois  dans  laquelle  on  sert  la  soupe. 

Ëty.  de  gaut,  bois.  V.  Gaut,  R.  d.  oa  du 
laU  gabata,  vase  de  bois. 

GATI,  V.  Gaina. 

GAVIA,  S.  f.  (gàvie)  ;  «a^wa,  «avi.  Auge 
de  bois;  à  Barcelonnette,  on  donne  le  même 
nom  à  unertana,  v.  c  m. 

Ëty.  du  lat.  navia,  m.  ê.  ou  de  Qe^v ,  R.  2. 
V.  c.  m. 

GAVIGHOUN ,  S.  m.  (gavitséu) ,  d.  bas 
lim.  Petit  couteau  dont  on  se  sert  pour  faire 
les  cerneaux;  pour  tirer  quelque  chose  qui 
s'est  enfoncée  dans  une  autre. 

GAVIGHOUNAR,  V.  a.  ( gavitsounà  ) , 
md.  Se  servir  du  couteau  nommé ^aoir/ioim, 
et  fig.  employer  de  petits  moyens  pour  par- 
venir à  ses  fins. 

GAVINA,  s.  f.  (gavine);  Gavina,  cat. 
Gaviota^esp.  Gaivota,  port.  Nom  nicéen 
de  la  mouette  cendrée  tachetée ,  Buff.  soê- 
land  à  trois  doigts,  Larue  tridaetylue  ,  Lin. 
oiseau  de  l'ordre  des  Palmipèdes  et  de  la  fam. 
des  Longipennes;  en  vl.  mouette,  poule  d'eau. 

Ëty.  du  lat.  gavia,  m.  s. 

GAVINA-GR08SA,  s.  f.  Nom  nicéen  du 
goéland  à  pieds  rouges ,  £arM«  ridibundus, 
Risso. 

GAVI08 ,  adj.  vl.  V.  Gaus  et  Gaud,  R. 

GAVITEOU,  S.  m.  (gavilèou);  abouat. 
Bouée,  signal  qui  fait  reconnaître  où  est 
l'ancre.  C'est  ordmairement  un  gros  morceau 
ou  plusieurs  morceaux  de  liège  réunis ,  qui 
flottent  sur  l'eau  ;  c'est  aussi  le  nom  de  la 
balise  ou  tonneau  placé  à  fleur  d'eau ,  à  l'en- 
trée des  ports,  pour  indiquer  les  endroits 
périlleux;  tonneau  flottant,  placé  pour  in- 
diquer un  banc  de  sable,  un  écueil. 

GAVOT ,  OTA,  S.  (gavé,  ôte)  ;  catoobt, 

OABACH,  «AVACH,  SATOOA,    G  AVOUAT.    GaVOt , 

est  le  nom  que  les  habitants  de  la  Basse- 
Provence,  donnent,  avec  un  air  de  mépris,  k 
ceux  de  la  montagne ,  qui  n'ont  cependant , 
selon  le  proverbe,  que  l'habit  de  grossier , 
Lou  gavol  n'a  de  groussier  que  la  rauba. 

Ëty.  du  lat.  gabalue,  gabalUanut,  habi- 
tant du  Gevaudan ,  que  les  Espagnols  nom- 
ment gavachos,  quand  ils  vont  travailler 
chez  eux. 

GAVOTA,  s.  f.  (gavôte).  Gavotte,  nom 
d'une  espèce  de  danse,  dont  l'air  a  deux  repri- 1 
seSf  chacune  de  quatre,  de  huit  ou  de  plu-  | 


GAV 

sieiirs  fois,  quatre  mesures  è  deux  temps  ;  air 
de  cette  danse. 

Ëty.  On  croit  qu'elle  a  été  inventée  par 
les  montagnards  gavoU. 

GAVOTALHA,  8.  f.  (gavotàlbe);  «a^o- 
TAuiA.  Les  Gavots  en  général  ;  les  geos  de  la 
montagne. 

GAVOUET.y.  GaiH>f. 

GAZ 
GAZA-NBOO,  dg.  Y.  Caga-nie. 
GAT 

GAT  ,  8.  m.  «Al  ,  «BAT  ,  «ASKT  ,  «AJBf , 
JATBT,  OAl,  «ACa,  «A»,Mi,  MST.    GayO  tJL 

Gajo^esp.  Gaio,  port.  Geai,  geai  commun, 
Corvuegarrulue,  Lin.  Garrulus  glandarius, 
Vieill.  oiseau  de  Tordre  des  Passereaux  et  de 
la  fam.  des  Plénirostres  ou  Pléréorampbet 
(à  bec  plein) ,  qui  n'abandonne  jamais  nos 
climats,  où  il  se  nourrit  pendant  l'été,  d« 
groseilles,  de  sorbes,  de  serises  et  d'insectes» 
et  en  hiver  de  glands  et  de  noix. 

Éty.  de  la  basse  lat.  gaime,  gaia,  gay, 
qu'on  regarde  comme  des  onomatopées  d« 
son  cri. 

Les  geais  font  leur  nid  sor  les  arbres;  la 
femelle  y  pond  quatre  à  cingœufs,  d'un  gris 
olivâtre  ,  tacheté  de  brun ,  de  la  grosseur  de 
ceux  de  pigeon  ;  l'incubation  ne  dure  que  13 
ou  14  jours. 

GAT,  s.  m.  (gài);  «ai.  Bercail  où  'no 
enferme  les  brebis  dans  l'intérieur  des  ésa- 
ries  ;  loge  à  cochon.  Y.  Pargue, 

Ëty.î 

Tout  ce  que  naine  éîmi  lou  gay  m  dson 
pattre.  Prov. 

GAT ,  ATA ,  adj.  Gay,  cat.  V.  Oai. 

GAT,  8.  m.  dg.  Joie  j  plaisir.  Y.  €emd , 
Rad. 

La  eigalo  hé  met  de  gay 
Que  nai  awtei  deou  mes  de  may* 
D'Astros. 

GATA,  S.  r.  (gâte).  Alt.  de  Gailha, 
V.  c.  m. 

GATAG,  8.  m.  (gaTàc);  (iriiayac ,  cat. 
Guayaeo^  esp.  Guajaco ,  ital.  Gayac,  nom 
qu'on  donne,  dans  nos  pays,  au  bois  de 
gayac  officinal ,  Guajaeum  oljjicinale ,  Lin. 
arbre  de  la  fam.  des  Rutacées ,  qui  croit  à 
Saint-Domingue,  à  la  Jamaïque,  etc.,  et  dont 
le  bois,  doué  d'une  vertu  sudorifique  asset 
prononcée,  est  très-employé  en  médecine. 

Ëty.  du  lat.  guajaeum ,  dérivé  de  guaiae, 
nom  que  les  naturels  d'Amérique,  donnaient 
à  cet  arbre. 

A  rapport  de  L'écluse,  un  naturel  de  Saint- 
Domingue,  qui  exerçait  la  médecine .  fit  con- 
naître à  un  espagnol,  atteint  du  syphilis,  les 
propiiétés  de  ce  bois.  Cette  découverte ,  se- 
lon le  même  auteur,  serait  presque  aussi 
ancienne  que  celle  du  Nouveau-Monde. 

GATABIEN,vl.  Y.  Guayament. 

GATETA ,  dim.  de  gaU^a.  Y.  Galheta  et 
GaZ,  R.2. 

GATETAN,  nom  d'homme  (galetan). 
Gaétan. 

Ëty.  du  lat.  Cajelanus,  Saint  Gaétan  de 
Thienne,  un  des  instituteurs.des  Théatîns,en 


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GAY 

i&24,  mort  le  7  aoiH  1547  :  béatifié>D  1639, 
)i  la  demande  de  Lonis  XIV.  La  bole  de  ca- 
nonisation ne  fut  publiée  qu'en  1691. 

GATETA8,  d.  mars.  V.  Calhetaê. 

GATBTAT  .  8.  f.  (  jrayetâ  )  ;  jota. 
Gaieszaf  ital.  Gaiewa  et  Gaeza^  anc.  caL 
Gaieté,  joie,  allégresse,  belle  humeur. 

Éty.  du  grec  ^yfio<:  (gélhos) ,  m.  s.  Voy. 
Gaud,l^. 

GATEZA ,  vl.  y.  GayeUU  et  Gaud,  K. 

GATHASENT,BNTA,  fdj,  (galaièin, 
èlnte).  d.  béarn.  Riant,  ante.  V.  Gaud^  R. 

OATMBNT,  s.  m.  ?l.  Gémissement, 
lamentation,  deuil. 

GATMENT,  8.  m.  vl  Joie. 

Éty.  àegaud  et  de  wuni ,  par  le  change- 
ment du  d  en  y.  V.  Gaud,  R. 

OATBIENTAIIENT  9  t.  m.  GéflMSSe- 
ment,  lamentation. 

GATMENTAR,  ▼.  n.  et  r.  ▼!.  «oAimi- 
TMM ,  «ASMaTAs.  GaymentOT  •  anc.  cat.  Se 
lamenter,  se  tourmenter,  gémir. 

GATNA,  s.  f.  vl.  Gaine.  V.  Guiine. 

GATNE ,  s.  m.  vl.  Ganelon. 

GATNE ,  a<y.  (giyné) ,  dg.  Louche.  V. 
Guechou. 

GATOFOU,  s.  m.  (gayôfou).  On  domie 
ce  nom  à  une  touffe  de  barbe,  qu'on  laisse 
venir  au  bout  du  menton,  dans  quelques  pays; 
butor,  nigaud,  niais.  \.Nia%ê. 

GATRE8G,  B8CA,  adj.  dg.  Gai,  gaie. 
V.  Gai  et  Gaud,  R. 

GAYROTA ,  d.  toul.  V.  Garoueta,  2. 

GATROUTAS ,  V.  Garoueia. 

GAT88AR ,  V.  a.  vl.  Molester. 

GAT88AR,  vl.  Pour  drageonner.  Voy. 
Gaiisar, 

GATT,  vi.  V.  Cach. 

GATTA,  6.  f.  vl.  Sentinelle.  V.  Gaila 
et  Gatf,  R. 

GATTADOR ,  s.  m.  vl.  «attaub.  Ve- 
dette, sentinelle.  V.  Gait,  R. 

GATTAIRE ,  vl.  V.  Gaitador. 

GATTAR,  dg.  Jasm.  V.  Guiitar  et  Gait, 
Rad. 

GAS 

GAZ,  S.  m.  (gas);  Gag,  cat  anc.  esp. 
Cas,  ital.  Gax,  fluide  aériforme,  compres- 
sible, élastique,  plus  ou  moins  transparent, 
invisible  et  mcondensable  par  le  froid. 

Ëty.  Van-Helmont,  qui  a  inventé  ce  mot, 
sans  en  faire  connaître  l'origine ,  l'appliqua 
d'abord  au  fluide  élastique  qui  se  dégage  de 
la  fermentation  du  vin,  a  l'acide  carbonique, 
et  ensuite  à  tout  esprit  incapable  de  coagu- 
lation. 

«  La  première  observation,  relative  aux 

f;ai,  vient  de  Jean  Rey,  médecin  à  Rergerac 
Périgord),  et  date  de  l'année  1630;  sur  la  fin 
du  même  siècle,  d'autres  expériences  furent 
faites  par  Ravie ,  et  conduisirent  le  chimiste 
Dalsemius,  1^S6,  dans  ses  recherches  sur 
l'éclairage  par  le  gaz  hydrogène  carboné; 
d'autres  expériences,  sur  cet  objet,  furent 
faites  en  1739  ,  par  le  docteur  anglais  Clay- 
ton  ;  et  enfin  Driller,  1787,  lut  à  l'Académie 
des  Sciences ,  un  mémoire  dans  lequel  il 
indique  les  moyens  d'employer  ce  gaz  pour 
l'éclairage.  Dans  le  cours  de  Tannée  1799 , 
l'ingénieur  français  Lebon ,  employa  à  PariS| 


GAZ 

comme  lumière ,  pour  la  première  fois ,  le 
gaz  hydrogène  carboné.  » 

Dict.  des  Dates. 

Van-Helmont,  Jean  Rey,  Ray  le,  Mayou^ 
Haies,  ont  préparé  la  découverte  des  gaz  qui 
a  produit  une  révolution  dans  la  chimie  et  la 
physique;  Venel,  RIack,  Saluées ,  Rrown- 
Ri^g,  Macbride,  Jacquin,  Smith,  Cavcndish, 
Pnestley,  Rouelle  le  cadet,  Pringle,  Rerg- 
man  ,  Rewly ,  Chaulnes ,  Rayen ,  Scheet, 
Rerlholet ,  Lavoisier  et  Guiton,  la  provo- 
quent par  leurs  expériences  et  leurs  décou- 
vertes. 

GAZA ,  s.  f.  (gaze).  Gaze,  tissu  délicat , 
fin,  transparent,  fabriqué  à  petits  jours  avec 
de  la  soie,  ou  avec  de  la  soie  et  du  fil. 

Éty.  du  laL  gaxetum,  formé  de  gaza,  ville 
de  la  Palestine,  d'où  ce  tissu  fut  d'abord  ap- 
porté ,  selon  Ducange. 

La  gaze  de  Gos,  célèbre  chez  les  anciens, 
fut  inventée,  selon  Pline,  par  une  femme 
nommée  PampJ^ila.  Cette  gaze  extrêmement 
fine,  dont  plusieurs  femmes  dépravées  s'habil- 
laient, laissait  voir  le  corps  à  nud ,  donnait 
un  aiguillon  aux  désirs,  un  voile  à  la  pudeur 
et  un  attrait  à  la  nudité.  Varron  appelait 
cet  sortes  de  robes  vUreas  togas. 

Oubrier  que  fax  la  gaxa,  gazier. 

11  s'établit  plusieurs  fabriques  de  gaze  à 
Aix,  de  1773 ,  jusqu'en  1777. 

GAZAGNAR,  V.  a.  vl.  oasambam,  «va- 

SAMMAA ,    «ASAOMMAS  ,    OflAmA«.     GaSOgnaT  , 

cat.  anc.  V.  Gagnarei  Gagn,  R. 

GAZAGNOUN ,  s.  m.  (gazagnôun)  ,  dl. 
Un  éUlon.  V.  Elaloun. 

GAZAI  •  s.  m.  vl.  Métayer  chargé  de 
nourrir  et  d'entretenir  le  bétail  des  particu- 
liers pour  la  moitié  du  profil.  Sauv. 

Ëty.  de  gazai  ^  rom.  métayer.  V.  Gagn^ 
Rad. 

GAZAIGNAR,  V.  a.  vl.  Gagner.  Voy. 
Gazagnar^  Gagnar  et  Gagn^  R. 

GAZAING,  vl.  V.  Gawanh. 

GAZAINGNAR,  ▼.  a.  vl.  Gagner.  Voy. 
Gazagnar^  Gagnar  et  Gagn^  R. 

GAZAINH,  vl.  V.  Gazanh. 

GAZAIRK ,  S.  m.  (gazàiré) ,  dl.  Passeur. 
V.  Gafoulhoun  et  Gaff,  R. 

GAZAI«,adj.  vl.  Ravard. 

GAZALHA,  S.  f.  (gazàille)  :  «amua  , 
«ABAUA,  vl.  «AaâCTA.  Amodiatiou ,  bail  à 
ferme  à  moitié  des  fruits,  bail  de  bestiaux; 
gain,  profit,  bénéfice. 

Êty.  de  la  basse  lat.  gazalia,  dérivé  du 
lat.  gaza^  biens,  trésors.  V.  Gagn,  R. 

La  bettiametada  en  gasalha. 
Fors  et  Gost.  deRéarn. 
RukMrica  de  interditi. 

ItRB  par  charu  de  gasalha,  •ieya  ilin^  morloM 
là.  Ruhr.  6»  la*  tant 

GAZALHAR,  ?.  n.  vl.  oamab.  Ravarder, 
hébler. 

GAZAN.  s.m.  (gazàn);  oomii,  oat.  Gasagn, 
anc.  cat.  Guadagno.  ital.  GanoeiGananeia, 
esp.  Ganno,  port.  Gain,  profit,  bénéfice. 

Éty.  de  Y^Cflt(gaza),  qui  en  grec  comme  en 
persan,  signifie  richesse  j  biens  ;  en  lat.  gaza, 
V.  Gagn,  R. 

Mangea  gazan,  dissipateur,  prodigue. 
Es  triiU  lùu  gazan  qu'adus  lapetta,  Prov. 

GAZANA,  Gare.  V*  Gaxamt. 


GAZ 


333 


GAZANET,  S.  m.  (gasané);  cavav, 
gazama.  Le  tuyeau  de  mer,  Syngnatus  pela- 
gicus.  Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Téléobran- 
ches  et  de  la  famille  des  Ostéodermes  (à  peau 
osseuse),  dont  M.  Risso  a  fait  plusieurs  es- 
pèces. V.  Cavau, 
Èty.? 

GAZANH ,  S.  m.  vl.  ouAZAra ,  GASAnm , 
coAZAno,  OAAHB,  «AAUfo.  Intérêt.  Y.  Gazan 
et  Gagn,  R. 
GAZANHA,  vl.  V.  Gaxan  et  Gagn,  R. 
GAZANHABLE,  adj.  vl.  GuaynabiU , 
ital.  Profitable,  productif,  de  bonne  venue. 

GAZANHAIRE ,  S.  m.  vl.  Laboureur, 
pillard,  brigand. 
Éty.  de  gazai^  métayer. 
GAZANHATENT,  8.  m.  vl.  Profit.  V. 
Gazan  et  Gagn,  R. 

GAZANHAR,  V.  a.  vL  V.  Gagnar  et 
Gagn,  R. 

GAZANBAT ,  adj.  etp.  vl.  Gagné.  Voy. 
Gagnât  et  Gagn,  R. 

GAZANATGB,s.m.vLGain.V.  Gagn^ 
Rad. 

GAZAR,  V.  a.  (gazé).  Gazer ,  mettre  une 
gaze  sur  quelque  chose  ;  fig.  voiler,  déguiser 
ce  qu'un  discours,  un  récit  aurait  de  révoltant 
ou  de  contraire  à  la  pudeur. 

Ëty.  de  gaza  et  de  ar,  mettre  une  gaxe,  ne 
laisser  voir  qu'à  travers  un  voile. 

GAZARDA,  s.  f.  vl.  V.  Gozardom  tt 
Gagn,  R. 
GAZARDO  et 

GAZARDON,  S.  m.  vl.  oasava.  Gain, 
récompense  ;  mérite.  V.  Gagn,  R. 

GAZARDONADOR,  s.  m.  OASAmovAms. 
Galardonador ,  esp.  Galardoador,  port. 
Rémunérateur,  qui  récompense. 

GAZARDONAR,  V.  a.  %1.  «UAZAmooaAB, 
otBABDowAM.  (razafdonar,  cat.  anc.  Galar- 
donar,  esp.  Galardoar,  port.  Guidardo- 
nare,  ital.  Guerdonner,  récompenser.  Voy. 
Gagn,  R. 

GAZAROONAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl. 
Récompensé,  ée.  V.  (ra^ti.R. 
GAZARMA,  s.  f.  vL  Hallebarde. 
GAZATNHAR,  vl.  V.  Gazanhar. 
GAZEI.,dl.  V.  Ca&ril. 
GAZELA ,  s.  f.  (gazèle)  ;  GazzelXa,  ital. 
Gazela,  esp.  Gazella,  port.  Gazelle. 

GAZERDON ,  vl.  V.  Gazardmel  Gagn^ 
Rad. 

GAZETTA,s.  f.  (gazéte);  GazzeUa^iiah 
GazeiGy  esp.  port.  Gazette,  feuille  périodique 
destinée  à  annoncer  les  nouvelles. 

Éty.  de  l'ital.  gazetfa ,  nom  d'une  petite 
monnaie  qui  avait  cours  k  Venise  et  qui  était 
ordinairement  le  prix  d'une  feuille  volante 
ou  journal,  Denina ,  prétend  que  ce  nom 
vient  de  la  figure  d'un  oiseau  nommé  gaza^ 
que  l'on  imprimait  en  tête  des  journaux , 
auxquels  on  donna,  dit-il,  le  nom  de  l'oiseau. 
L'usage  de  publier  les  nouvelles  au  moyen 
d'une  feuille  périodique,  fut  inventé  à  Venise, 
au  commencement  du  XVll»*  siècle,  et  le 
médecin  Tbéophraste  Renaudot.  l'introduisit 
en  France ,  au  mois  d'avril  1631 ,  sous  le 
règne  de  Louis  XllI;  mais,  en  Chine,  cet 
usage  est  de  temps  immémorial. 

GAZETTA,  s.  f.  En  t.  d'impr.  Lardon, 
feuillet  qui  sert  de  supplément. 
GAZBTTA,  8.  f.  Gatette,  en  t.  de  fàlan- 


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334 


GAZ 


cier,  indique  uo  cylindre  dans  lequel  on  fait 
cuire  la  faïence. 

GAZETTIER.  8.  m.  (gazetié):  Gazxet^ 
tiere,  iUl,  GazeUro,  esp.  Gazeteiro,  porl. 
Gazelier.  journaliste,  celui  qui  compose  ou 
qui  colporte  la  gazette. 

£ty .  de  gazeita  et  de  la  term.  mult.  ter. 

GAZIAIRE  ,  s.  m.  vl.  gaziadok  ,  cazibii. 

Exécuteur  testamentaire ,  tuteur  nommé  par 
testament. 

Ëty.  de  gaxi,  testament,  et  deatre,  ou 
de  gaxophylax,  trésorier,  garde  du  trésor. 

OAZIDA,  s.  r.  vl.  Guénte.  V.  Gait,H. 

GAZIER ,  s.  m.  (  gazié  ).  Fabricant  de 
gaze.  Gare. 

GAZIER ,  8.  m.  ?1.  V.  Gaxiaire  et  Gag^ 
Rad. 

GAZILHAN,  8.  m.  (gazillân),  dl.  Un 
puisard,  trou  ou  puits  où  l'on  ne  laisse 
qu'une  petite  ouverture  ,  couverte  d'une 
grille ,  pour  recevoir  l'égout  des  eaux  plu- 
viales d'une  cour,  d'une  maison  ,  d'une  rue, 
d'un  champ ,  etc.  Sauv   V.  Gazoulh ,  R. 

GAZIN ,  BMmc-QAMxm ,  8.  m.  (  banc-gozî  ) , 
d.  bas  lim.  «au.  Espèce  de  banc,  de  Craco- 
vie ,  où  les  femmes  du  commun  s'assaient,  ou 
lieu  où  elles  se  rassemblent  pour  s'occuper 
des  affaires  d'aulrui ,  pour  critiquer  tout  le 
monde ,  ce  qui  a  fait  donner  aussi  à  ce  lieu 
le  nom  de  eonUrôle» 

fity.  du  lat.  garrirê,  gazouiller.  Voy. 
GazotUh,  R. 

GAZINAR,  ?.  n.  (gozinà),  d.  basiim. 
Caqueter,  contrôler  les  passants. 

Ëty.  de  gaxin  et  de  ar.  V.  Gazoulh  ^  R. 

Gazoulh  ,  cabbilb,  aooo»,  radical  pris 
du  latin  garrire ,  garrio  ,  gazouiller ,  babil- 
ler,  dérivé  du  grec ,  ^apiSeiv  (garuein) ,  dor. 
Sour^Tfip'ic»)  (gêruô),  parler,  chanter,  ba- 
iller, ou  par  onomatopée. 

De  garuein^  par  le  changement  de  r  en  y , 
et  de  etfi  en  Ih  ,  gazulh;  d'où  :  Gazoulh , 
Cazoulha-ment ,  Gazoulh- ar,  Gazoulh-U, 
Gaxin  f  Gazin-ar,  Gazilh-au,  Gazoulh-is. 

De  garrire  ,  par  apoc.  garrir ,  et  par 
changement  de  a  en  e  ,  earrir  ;  et  de  r  en 
Ih ,  earrilh  ;  d  où  :  Carrilh-oun  ,  Car- 
riÙ^oun-ar ,  Carrilhoun-ur. 

De  augur^  formé  de  avium,  garritui  : 
Augur-o,  Au-gur-ar. 

GAZOULHAMENT ,  8.  m.  (gazoutlla- 

néin)    ;    mAMACl  ,    «asovlbis  ,    gazooiambut. 

Barrito ,  ilal.  Gazouillement ,  chant  confps 
des  jeunes  oiseaux  qui  ne  font  qu'essayer  le 
ramage  propre  à  leur  espèce  ;  bruit  confus 
des  eaux  courantes. 

Éty.  de  gazoulhar  et  de  meni.  V.  Gazoulh, 
Rad. 

GAZOULHAR,  v.  n.  (gazouilla):  ia- 
uvAs,  GAsoviAB.  Garrite ,  ital.  Gazouiller, 
il  se  dit  des  jeunes  oiseaux  qui  commencent 
ï  chanter ,  et  en  général  do  chant  des  petits 
•iseaux ,  ainsi  que  du  jargon  des  petits  en- 
fants et  du  murmure  que  font  les  ruisseaux. 

Éty.  du  lat.  garrire ,  selon  M.  mais  c'est 
plutôt  par  onomatopée  que  ce  mol  a  été  for- 
mé. V.  Gaioii//i ,  K. 

GAZOULHIS ,  d.  béam.  Y.  Gazoulha- 
mentei  Gazoulh,  \\, 

GAZOUN ,  s.  m.  (  gazûun  ).  Qazon ,  her- 
be courte  et  serrée.  V.  Germe, 

$ty.  de  l'ail,  wasen^  m.  8. 


GAZ 

GAZOmWHOo&AmA,  8.  m.  «Asovii  o'aoïr 
LAWDB.  Nom  qu'on  donne,  à  Arles ,  au  gazon 
d  olympe,  Statiee  armeria.  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Plumbaginées,  et  à  Toulouse,  k  la 
giroflée  maritime,  Cheiranthui  maritimus^ 
plante  de  la  fam.  des  Crucifères  siliqueuses. 

GAZOUN-ra-PABu,  8.  m.  Nom  de  la  ju- 
lienne prinlanière,  Hesperiê  vema^  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Crucifères  siliqueuses , 
cultivée  comme  plante  d'ornement. 

Ëty.  du  français  gazon  de  Paris. 

GAZOïnVAMENT,  S.  m.  (gazounamein). 
Gazonnemenl,  action  de  gazonner. 

GAZOUNAR,  v.  a.  (gazounà);  «MSAm, 
AOBmvB.  Gazonner;  garnir,  revêtir  de  gazon. 

GAZOUNAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (gazounâ, 
âde).  Gazonné,  ée;  couvert  de  gazon. 

GB 

GE,  nom  d'homme  (dgé),corrap.  ctcontr. 
de  Joouse,  v.  c.  m.  • 

GEA 

GEACENT,  8.  m.  (djacèin).  V.  Jaeeni. 

GEAI8SA,  etcomp.  Cast.  V.  Jaiaa. 

GEALABRA,  s.f.  (djalàbre)  ;  «mia.ua  , 
JAI.AKBA,  PBiiDut  BLAiicA.  Lagopèdc  OU  pcr- 
drix  blanche.  Telrao  lagopus.  Lin.  oiseau  de 
Tordre  des  Gallinacés  et  de  la  fam.  des  Do- 
mestiques ou  Alectrides. 

Ëty.  de  gealar,  geler,  parce  que  cet  oiseau 
n'habite  que  les  sommilâi  des  montagnes  les 
plus  froides.  V.  Gel,  R, 

1^  femelle  pond  depuis  six  jusqu'à  dix 
œufs, d'un  gris  roussâtre,  tachetés  de  noir, 
qu'elle  couve  pendant  trois  semaines. 

Le  nom  de  perdrix-blanche ,  ne  convient 
bien  à  cet  oiseau ,  qu'en  hiver,  car  il  est  pres- 
que tout  gris  en  été  ;  on  le  trouve  sur  les 
montagnes  de  Barles,  d'Allos,  de  Colmars, 
de  la  Colle-Saint-Michel,  etc.  Basses-Alpes. 

Quand  il  n'a  pas  encore  piqué  les  bour- 
geons du  pin,  sa  chair  est  presque  aussi  bonne 
que  celle  des  autres  perdrix. 

GEAI.ABROT,  8.  m.  (djalabrô).  Jeune 
lagopède. 

Ëty.  de  gealahra  et  de  la  term.  dim.  o(. 
V.  Gel,  R. 

GEALAR ,  V.  Gelar  et  Gel,  R. 

GEALAT,  d.  m.  V.  Gelât. 

IJou  gealal,  œuf  fécondé. 

£(y.  iitgeal,  coq,  et  de  al.  V.  Gall ,  R. 

GEALAS,  s.  m.  (djalàs).  Un  des  noms  du 
coq.  V.Gau  et  (;aH,  R. 

GEALAS ,  Est  aussi  on  des  noms  du  co- 
quelicot, qu'on  lui  donne  à  cause  de  la  res- 
semblance qu'a  sa  fleur  avec  la  crête  de  cet 
oiseau.  V.  Roourela, 

GEALASSODN ,  8.  m.  (  djalassôun)  ;  ja- 
iLASMon.  Dim  de  gealae,  petit  ou  jeune  coq» 
V.Ga«e(  et  GaW,R. 

GEALASSOUNS,  8.  m.pL  Nom  qu'on 
donne,  au  Vernet ,  près  de  Seyne ,  à  la  vulné- 
raire, ArUhyllis  vulneraria ,  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Légumineuses ,  commune  dans  les 
champs  et  dans  les  pâturages. 

Ëty.  de  la  ressemblance  qu'on  a  cru  trou- 
ver entre  sa  fleur  et  la  crête  d'un  coq.  Voy. 


GEA 

L'expérieiioe  n'a  pas  démontré  «  dans  «tto 
plante,  les  propriétés  dont  elle  porte  le  nom 
en  français. 

GEALAS80UNS ,  mmmw^rmtk.  Est  aUBSi  l« 
nom  qu'on  donne,  au  Vernet,  près  de  Seyne, 
au  lotier  à  cornes,  petite  plante  que  ses  fleurs 
libres  et  ses  feuilles  en  trèfle  font  aisément 
distinguer  de  la  précédente,  qui  porte  un  bou- 
quet serré  et  ses  feuilles  beaucoup  plus  gran- 
des, V.  Embriaga. 

GEAlâASSOUNS ,  Est  encore  le  nom 
qu'on  donne,  à  Estoublon,  Basses-Alpes,  an 
cytise  à  feuilles  sessiles.  V.  Citiso, 

GEALAT,  ADA,  part.(djalâ,  âde).  Voy. 
Gelât,  adeei  Gel,  Vi.        ^*     '      ^       ' 

GEAUBRAR,  v.  n.  (djaliforâ),  dl.  e»BA% 
JAUMAB.  Verglacer,  faire  du  verglas,  d'atjfna 
fieotft.  V.  Breinar. 

Bote  geaiibrar,  du  bois  roulé,  ou  dont  les 
couches  circulaires  sont  peu  adhérentes 
entre  eUes,  et  se  séparent  aisément  l'une  ds 
i'auUre,  défaut  qu'on  attribue  à  la  gelée. 

Ëty.  de  gelihre  et  de  ar.  V.  Gel,  R. 

GEALIBRE  ,  S.  m.  (djalibré)  ;  jaubbb. 
oiBBB  ,  vBBOLAi.  Vcrglas ,  glace  unie  qui 
s'étend  sur  le  pavé  gelé  et  qui  se  forme  de  la 
pluie  à  mesure  qu'elle  tombe  ;  le  givre  couvrs 
de  même  les  branches  des  arbres. 

£ty.  de  gelu,  gelidus,  glace,  et  ds  hrê, 
bruine.  V.  Breina  et  Gel,  K. 

GEAUNETA  ,  s.  f.  (djalînéte).  Voy. 
GallinetaeiGall,  R. 

GEALINIER,  d.  m.  y.  Galliner  tt  GaU, 
Rad. 

GEAMERBIGE,  S.  m.  (djamersidgé),  dl. 
Quintes  boutades,  caprices. 

GEAMOUNA,  S.  f.  (djaoumôune) ,  d.  ds 
Barcel.  Femme  ou  011e  mal  fagotée ,  qui 
s'habille  mal. 

GEANSAR  ,  V.  n.  (djansâ)  ;  jabmlb.  Ha- 
leter, soufller  comme  quand  on  est  hors 
d'haleine. 

Ëty.  du  lat.  halitare ,  m.  s.  c'est  uns 
onomatopée. 

GEANT,  s.  m.  (dgeân);  jababt.  Gegard, 
cal.  Gigante,  esp.  ital.jporL  Géant,  éante,' 
celui  ou  celle  qui  excède  de  l>eaucoup  la 
taille  ordinaire  des  hommes  ;  hommes  mons- 
trueux par  leur  grosseur,  et  enfants'  de  la 
terre ,  selon  la  fable. 

Éty.  du  lat.  gigai,  formé  du  grec  Y^ifac 
(gigas) ,  m.  s.  dérivé  de  y^  (gê)  ,  terre  ^ 
et  de  "^éua  (gaô),  je   nais,  né  de  la  terre. 

GEAR,  s.  m.  (djar).  V.  Geou  et  Gel,  R. 

GEARABRA ,  S.  f.  V.  Gealabra  et  Gel, 
Rad. 

GEARAIROUN  ,  s.  m.  (  djareirôun  )  ; 
sBA&AiBoiiM,  BBiiBiBOPw.  Glsçou,  morccau  ds 
glace. 

Éty.  de  gear,  glace,  et  de  la  term.  dim. 
oun,  petit  morceau  de  glace,  ou  un  débris 
de  la  glace.  V.Gel,R. 

GEARABRE,  s.  m.  (djarâbre).  Nom 
qu'on  donne,  dans  la  H.-Prov.  à  l'érable  , 
à  cause  que  son  bois  chaufle  peu  et  qu'il 
laisse  geler ,  gearar,  V.  Agai  et  Gel ,  R. 

GEARAR,  V.  n.  (djarà).  V.  Gelar  ei  Gel, 
Rad. 

GEARAREIA,  s.  f.  d.  m.  V.  Celareia 
et  Gel,  R. 

GEAREBRI4R  ,  d.  m.  V.  Qefêbriar  st 
Gel,  R. 


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6EA 

Ly  8.  t  (djariére).Liea  cira?ert 
en  glace  où  l'on  glisse  faeilemenl;  lieu  exlrè- 
mement  froid.  V.  Glaciera. 

Éty.  de  gear  et  de  la  lerm.  moll.  iera , 
lieu  où  il  y  a  beaucoup  de  glace.  V.  Gel, 
Rad. 

OEA8 ,  y.  las. 


OEBERIIT,  17DA ,  a^.  et  p.  ?I.  BO80U, 
ae.  V.  Gibouê. 

Éty.  Alt.  de  gibbosut,  m.  s. 

OEBICIEIRA,  dl.  AU  de  Cibaciera  , 
T.  c.  m. 

OEBIER ,  V.  Gibier. 

GEBRE8,  vl.  Gebrê,  cat.  V.  Givré. 

GEC 

OBCTAR ,  ?.  a.  ▼!.  Jeter.  T.  Jftar. 

G2G 

GEGERIDA,  8.  f.  (dgédgéride);  osm- 
BMA.  Nom  qu'on  donne,  a  Vaison»  Vaucluse, 
&  la  pastèque  des  cochons ,  variété  ou  espèce 
distincte  du  melon  d*eau,  qui  est  une  variété 
de  la  courge  pastèque.  Cucurbila  anguria, 
Lam.  plante  d«  la  famille  des  Gucurbitacées. 

GEGERINA,  Cast.  V.  Gegerida. 

GEI 

GEl ,  Aub.  Geai.  V.  Gay. 
GEIANT  .  .  .  T 

AUre  h  va  geiant. 
Cod. 

GBICHA,8.  f.  vl.  V.JoÛM. 
GEING,8.  m.  vl.  Fraude. 
GEINH,  V.  Genh  et  Gen,  R. 
GEI8,  8.  m.  vl.  Gypse,  plâtre.  V.  Gyp. 
GEI8GLAR,   v.  imp.  vi.  Pleuvoir  et 
venter.  V.  Gisclar. 
GEI8H,  vl.  V.  Gyp. 
GBI8HIB,  ?.  D.  vl.  «nMm.  Sortir. 

GEISHO ,  vl.  Ils  ou  elles  sortent. 
GEI88ELA8  ,  s.  m.  (dgeisselàs)  :  <»ii- 

CB&ATA,  «VBUMIJàS,  «BOMA  DBUT,  «OIMB&AOS, 
CAIMAO,  CAIMAl^  CAVMAL,  «OSISSBIAV,  CACBAO. 

Dent  molaire  ou  meulière.  V.  Dent. 

Ely.T 

GEI88E8,  6.  m.  pi.  Nom  qu'on  donne, 
&  Montpellier,  à  la  vesse  cultivée.  V.  Jaissa, 

GEI8SIER,  8.  m.  vl.  Plâtrier.  V.  Gipier 

GEL 


GEL ,  «SAB,  «niL,  n&y  radical  pris  du  latin 
^{ii  )  gelée ,  glace ,  que  Vossius  dérive  du 
^c  ifiXa  (gela),  éclat. 

De  geluj  par  apoc.  gel  :  d*où  :  Dee-gel^JeU 
ada  ,  Dei-gelary  Gel.  Gel-ada ,  Gelad-et , 
Gela^r,  Gelar-eia,  Gel-attada,  Gel-ehritm, 
Coun-gelaty  De-gel-adour,  GeCeiroun,  Gel^ 
our,  Coun-gelar^ntre-gelat,  Con-gelacio, 
Coun-g^t'ion,  Gel-ea,  Gel-eiraun^EiUre- 
gelar. 


GEL 

De  gel,  par  le  changement  de  I  en  ou  : 
Geou. 

Dégel,  par  le  changement  de  e  enea, 
geali  d'où  :  Geal-abra,  Gealabr-ot ,  Geai- 
ar ,  Geal-at,  Geal-ibr-ar,  Geal-ibre,  Geal- 
abr-ot. 

De  geai ,  par  le  changement  de  I  en  r , 
gear;  d*où  :  Des-gearar.  Gear ,  Gear-ar, 
Gear-airoun  ,  Gear-abra  ,  Gear-abre  , 
Gear 'iera  ,  Gear-al  ,  Det-gearat ,  Gear- 
ebriar  ,  Jal-at,  Jal-ibrar,  Jal-ibre,  Jel, 
Jelad-ety  JeUar,  Jel-at,  Jer-areya. 

De  geai,  par  aller,  dial;  d'où  :  De-dial, 
agi,  De-dial-ar,  De-dial-at ,  Ger-ebri-ar, 
De-gel-aire^  Dee-gel-aire,  De-gel-ar,  Des- 
gel-ar  ,  Des-gel-adour  ,  De-geou  ,  Des- 
geou,  Giel-ar,  Gielar-eia,  Gier-our. 

De  geai,  par  le  changement  du  g  en  d,  et 
de  e  en  t,  dial;  d'où  :  Dial,  Dial-ar. 

GEL,  Gel,  cat.  £rte/o,e8p.  Glace,  Voy. 
Geou,  plus  usité. 

GEL ,  8.  m.   (djèl)  ;  obov  ,  «bas  ,  «laça, 

DIAL,     TOOBBOIILa.    TOBBADA.     Gel,   Q^i.  G Ao , 

anc.  esp.  ital.  Felo,  esp.  port.  mod. Glace, 
eau  devenue  solide  par  le  refroidissement; 
l'action  du  Troid  qui  gèle. 

Éty.  du  lat.  gelu,  m.  s.  V.  Gel,  R. 

GELADA,  s.  r.  (dgelàde);  obabav,  «ba- 
lada, TooBAD A,  TOBBADA.  Gelada,  cat.  Gelata, 
ital.  Hetada,  esp.  Geada ,  port.  Gelée,  acte 
par  lequel  les  liquides  passent  à  Télat  solide 
par  la  perte  d'une  partie  de  leur  calorique  ; 
froid  qui  en  est  cause. 

Éty.  du  lat.  gelu  ou  de  Gel,  R.  glace,  et  de 
la  term.  pass.  at,  ada. 

GELADET,  acy.  et  p.  (dgeladé),  et  impr. 
.  Dim.  de  gelât,  gelé,  froid. 


GEL 


335 


Couris  aou  fio  tou  jeladë. 
Aubanel. 
Ëty.  du  lat.  gelidui.  V.  Gel,  R. 
GELADDRA ,  8.  f.  (dgeladùre).  Gelée  ; 
gelivure,  dommage  que  les  fortes  gelées 
causent  aui  arbres.  Gare. 

GELAR ,  V.  a.  (dgélà)  ;  dialab,  «iblab  , 

«BABAB,  n«BAB,    «lOOBAB ,   «BALAB,     TOVBAB  , 

TOBBAB.  Gelare,  ital.  Helar ,  esp.  Gelar , 
port.  cat.  Geler,  glacer,  endurcir,  faire  périr 
par  le  froid. 

Éty.  du  lat.  gelare,  ou  de  Gel,  R.  etde  ar. 

GELAR,  V.  n.  Gelar,  cal.  Helar,  eap.  Se 
durcir  par  le  froid,  avoir  extrêmement  froid. 
\.Gel,R. 

GELAR  SE,  V.  r.  Gelar-se  port.  cat. 
Helarte ,  esp.  Gelarsi,  ital.  Se  convertir  en 
glace,  se  laisser  saisir  par  le  froid;  se  geler, 
se  dit  des  choses  et  non  des  personnes. 

GELARDINA ,  s.  f.  (dgelardine).  Nom 
nicéen  du  râle  marouette.  V.  Maroueta. 

GELARELi,  8.  f.  (djelarèye);  «bbabbta, 

CIBLABBTA,  CBLABBVA,  JALABBTA.  Gélatine  OU 

gelée  animale:  c'est  la  substance  la  plus  nu- 
tritive qui  se  trouve  dans  la  chair  des  ani- 
maux et  qui  la  constitue  en  grande  partie. 

Éty.  de  gearar,  geler,  et  de  la  lerm.  eia, 
parce  que  liquéfiée  par  la  chaleur,  la  gélatine 
se  durcit  par  le  froid,  comme  fait  Teau.  V. 
Gel,JSi. 

I^  gélatine,  proprement  dite ,  telle  que  la 
nomment  les  chimistes,  n'a  été  bien  décrite  et 
bien  connue  que  depuis  les  travaux  de  M. 
Darcet,  en  1814. 


GELARETA,  8.  f.(dgelar&);  «AiunTA. 

JBBABBTA,    «BLATIBA.   V.  (tel,  R. 

GELAT ,  ADA ,  adj.  (dgelà,àde)  ;  «babat, 

C»ALAT  ,  TOOBBADU  ,    JALAT,  JABAT  ,  MMBIBAT, 

DiALAT,  voRBAT.  Geludo ,  poTÏ.  GeUid,  ctl. 
Helado,  esp.  Gelé,  ée,  glacé, figé. 

Ety.  du  lat.  gdatue.  Y.  Gel,  R. 

GELATINA.  8.  f.  (dgelatine);  Gelntina, 
cat.  esp.  ital.  GelaUne.  V.  Gelareia. 

GELBOZETAT,  vl.  V.  Gilbosital  et  Gib, 
Rad. 

GELDA,8.  f.vl.V.  CeWo. 

GELDO,  8.  m.  vl.  «BUDO*,  «VBDOB,  «BL- 
pOS    ,    OBRDO  ,    «BLDA,    «BUDA  ,    8.    f.    GcldrQ , 

Ital.  Multitude,  troupe,  bande  de  piétons!, 
piéton;  domestique,  valet. 

Éty.  de  la  basse  lat.  gesum ,  gesalus,  m.  a. 
ou  du  saxon  gild,  troupe,  foule,  peuple. 

GELEA ,  8.  f.  (dgelée)  ;  Jalea ,  esp.  Gê^ 
f 0a,  port.  Gelée,  pulpe  de  certains  fmits. 
V.  Gel,  R. 

GELEBRINA,  8.  f.  (dgelebrine).  Voy. 
Breina. 

Éty.  Comme  si  l'on  disait  gel  et  brina  oi 
breina.  V.  Gel ,  R. 

GELEIROUN,  8.  m.  d.  de  Thoramt. 
Glaçon.  V.  Gealatroun  et  Gel,  R. 

GELHAR,vl.  V.  Gelar. 

GELI,  nom  d'homme,  vl.  Gilles,  tanê 
Geh. 

OBLIBRAT,  ADA,adj.  et  p.  (dgelibrà, 
ade)  ;  cBBiBBAT.  Gercé ,  ée ,  on  le  dit  du  bois, 
et  particulièrement  des  planches  quand  elles 
offrent  des  gerçures  nombreuses. 

GELIBREIRA,  8.  f.  (dgelibrèïre)  ;  «.- 
BiBBsiBA ,  OBUBBDBA.  Gcrçure  du  bois. 

GELINA ,  dm.  V.  Gallina, 

GELINOTA,  8.  f.  (dgelinôte).  Nom 
qu  on  donne ,  à  Ni8mes,au  ganga.  V,  Gran- 
dou(oct  Ca«,R. 

GELINOTA,  s.  f.  (dgelinéte).  V.  Gatti- 
netaeiGall,  R.  ' 

GELINOTA  PIGOUNA,  Nom  nicéen 
du  Ganga-eata.  V.  Grandoula. 

GELI8 ,  nom  d'homme,  vl.  Gilles. 

GELOS,  adj.  vl.  Gelos ,  cat.  Zeloso ,  esp. 
Geloso ,  ital.  V.  Jalouê  et  Jal ,  R. 

GELOSIA,  s.  f.  vl.  Gelosia,  cat.  ital. 
Jalousie.  V.  Jaloueia  et  Jal,  R. 

GELOUNIAR,  v.  imp.  (dgelouniâ);  «b- 
BovBiAB.  Geler  un  peu.  Aub. 

GELOUR,  s.  f.  (dgelôur).  Gelivure,  ge- 
lée ,  froid ,  maladies  des  végétaux  qui  en 
résultent.  Gare.  V.  Geladura,  Geou,  Gela- 
daeiGel,Vi, 

GEU. 

GEM,  radical  pris  du  latin,  gemere, 
gemo  ,  gémir  ,  se  plaindre  en  soupirant  , 
qu'on  dérive  du  grec  ^t\>.iù  (gémô)  ,  être 
plein  ,  rempli ,  chargé ,  parce  que  celui  qui 
gémit  semble  être  surchargé  de  chagrin  ou 
de  douleur. 

De  gemere,  par  apoc.  gem,  d'où  :  Gem, 
Gem-e  ,  Gem-a-ment ,  Gem-ir ,  Gem  iesa- 
ment,  Gemiit-ent ,  Pre-gemir ,  Geme-meni. 

GEM ,  2 .  joH ,  radical  pris  du  latin  ,  ge- 
minus  ;  double,  deux ,  probablement  dérivé 
de  geno  ,  pour  ^t^tio ,  produire. 

hegeminus ,  par  apoc.  gem  ;  d'où  :  Gem-a , 
Geum^ou. 


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336 


GEM 


De  gem ,  par  le  châDgement  de  g  enj  et 
de  e  en  u,jum;  d'où  :  Junheau  ,  Jum-ela ^ 
Juind-ar ,  Jim^etUaf  Jumel-at ,  Jumel-as, 

OEM,  vL  Gémissement,  il  ou  elle  gémit; 
perle,  V.  Geme. 

Éty.  du  lat.  gemma, 

OEBIA ,  s.  I.  vl.  Poix ,  résine. 

OEBIA ,  V.  Gtmenoi. 

OEBIA,  s.  f.  (  djème  ).  C'est ,  selon  Tau- 
teor  de  la  Statistique  des  fiouches-du-Rhône, 
le  féminin  de  geumtou  ;  jumelle,  sœur  d'un 
jumeau.  V.  Beêifnkn^  a. 

Ëty.  du  lat.  gemina.  V.  Gem ,  R.  2. 

OBWAMBNT ,  8.  m.  ?1.  Gémissement. 
V.  Geme  et  Gem ,  R. 

GEMAR  y  ?.  n.  ^dgemâ) ,  dg.  Gémir.  Voy. 
Gem ,  R. 

OEMAR ,  ▼.  a.  t1.  Gemmare ,  ital.  Or- 
ner .  garnir  de  pierreries ,  brillanter. 

OEBIE ,  s.  m.  (  djemé)  ;  Gemeg ,  cat.  Ge* 
mtdo,  esp.  port.  Gemiio^  ital.  Synonyme  de 
geminameni^  gémissement. 

Ëty.  du  lat.  gemilue.  V.  Gem ,  R. 

Faire  de  gemes,  pousser  des  gémisse- 
ments. 

GEMEL ,  s.  m.  vl.  cBiM&.  Gemelo^  esp. 
Gemeo ,  port.  Gemello ,  ital.  Jumeau. 

OEBIEI.A  ,  S.  f.  (  dgemèle  ).  Gemelle  , 
pièce  qui  fortifie  un  mât. 

OEMEMENet 

GEMEMENT ,  s.  m.  ?1.  «miani ,  y\.  Gé- 
missement. V.  GemUsameni. 
*    OEMEN08,  nom  de  lieu  (dgemenés). 
Gemenos. 

Ety.  du  grec  tn  (gè)  ,  terre  •  et  de 
(tevoiex^c  (menoiekés),  agréable,  qui  ré- 
jouit l'âme. 

GEMIMENS, s.  m.  pi.  vl.  Gémissements. 
V.  Gemeei  (r«fii,R. 

OEMIMENT ,  vl.  V.  Gemissament. 

OEMINAR,  V.  n.  et  a.  vl.  Gemt'nar, 
anc.  esp.  Geminare ,  ital.  Géminer,  doubler. 

Ëty.  du  lat.  geminare ,  m.  s. 

GEMINI,  s.  m.  pi.  vl.  Geminis ,  cat.  et  p. 
port.  Gemini^  ital.  Gémeaux,  signe  du  zo- 
diaque. 

Ëty.  du  lat.  gemini ,  m.  s. 

Dérivés  :  Gem-ol ,  Gem-el ,  Gemin-ar, 

GEMIR  ,  V.  n.  (  dgemir  )  ;  jauooouui. 
Gémir,  esp.  cat.  anc.  Gemere ,  ital.  Gemer , 

Rort.  Gémir ,  exprimer  sa  peine  ou  sa  dou- 
iur  par  des  cris  plaintifs ,  par  des  gémisffe- 
ments. 

Éty.  du  lat.  gemere.  V.  Gem  ,  R. 

GEMISSAMENT .  8.  m.  (dgemissaméin)  ; 
•BHs,  oBncBAuirr.  Gemito ,  liai.  Gemido , 
esp.  port.  Gémissement,  cri  plaintif  causé 
par  la  tristesse ,  l'abattement ,  les  peines ,  la 
douleur.  C'est  le  cri  naturel  de  la  tourterelle. 

Éty.  du  lat.  gemilus ,  ou  de  gémir ,  ge- 
mien  et  de  men$.  V.  Gem ,  R. 

GEBIISSEIRE ,  s.  m.  (dgemissèïré)  ;  «s- 
■iciiraiB.  Qui  a  l'habitude  de  gémir.  Aub. 

GEMISSENT,  ENTA,  adj.  (dgemis- 
séin ,  éinte).  Gémissant ,  ante ,  qui  gémit , 
qui  pousse  des  gémissements. 

Éty.  V.  Gem  ,  R. 

GEMMA ,  s.  f.  vl.  Gemma ,  ital.  Gemme , 
toute  espèce  de  pierres  précieuses. 

Éty.  du  lat.  gemma ,  m.  s. 

Déri?é  :  Gem-ar. 


GEM 

,  8.  m.  pi.  (dgèimmes).  Dra- 
geons. V.  Sagata. 

Ëty.  du  lat.  gemma ,  bourgeon ,  dérivé  de 
geno ,  j'engendre ,  je  produis.  V.  Gen ,  R. 

OEMOL ,  8.  m.  vl.  y.  Gemel. 

GEN 

GEN,  mot  radical,  qui  dans  notre  langue, 
comme  dis  la  langue  latine,  signifie  race , 
origine,  et  par  extension, produire,engendrer. 

Selon  la  première  de  ces  acceptions  ce  mot 
dérive  du  lat.  genus^generie,  qui  vient  du  grec 
Y^voc  (génos) ,  race .  famille ,  il  sert  de  base 
aux  suivants:  geneatougia,  genealougisto  , 
gendre,  générique,  generau,  generala  ^ 
generalUat,  gênerons,  generoueitat,  gène- 
rousament,  genesa. 

Suivant  la  seconde,  il  vient  du  lat.  geniue^ 
formé  de  l'ancien  verbe  geno  pour  gigno , 
dérivé  du  grec  y"^'^,  -^zI^oiloli  (géinô,  géi- 
nomai),  engendrer,  produire,  il  a  poiu  com- 
posés: genio,  engeniour,  engenious,engin^ 
engeniar,  génital^  genitorie,  génitifs  geni" 
tura,  generationj  generatour^  regeneratour, 
prougenitura  ,  gens  ,  gendarma  ,  gentil, 
gentiihome,  desgenerar,  regenerar. 

De  genius,  génie,  talent ,  par  apoc.  Geni, 
GeOj  ïn-gen-u,  In-genu-itat ,  uenio.  In- 
génions, En-^eniousa-ment,  Genh,  In-geni- 
our,  In-geniousa-ment ,  En-gin ,  En-geni- 
ar^  En-gin-ary  En-ginh^ador^  En-ginknir, 
En-gin-ous, 

De  gens,  entis ,  gent ,  famille,  nation,  race, 
par  apoc.  gen,  gent;  d'où  :  Gen,  Gens,  Gent, 
Genaarm-aria,  Gen-ealougia ,  Genealoug- 
ûftie,  Genealoug-isto,  Gent-il,  GentHh-ome, 
Gens-er,  Gens-or,  Gent-assa,  Gentil-essa. 
Gent-et,  Gent-io, 

De  genns,eris,  genre,  nature,  origine,  par 
apoc.  gen,  gêner  ;  d'où  :  Gener-al,  Generala- 
ment,  General-at,  General-is-ar,  General- 
itat,  Gener-au,  Gener-ous,  ousa,  Generousa- 
ment,  Generous^tat,  Gen-ic,  Genr-e,  À- 
gensa-men,  A-gens-ar, 

De  genitor,  créateur,  père,  qui  donne  l'être, 
par  apoc.  genit;  d'où  :  Genit,  Genit-if,  Ge- 
nit-oris,Genit-al,  Genit^ra,  Prou-genitura, 
Jens-ar,Jens-er,Jens-or,  Jeni,  En-gean- 
ça ,  Des-geanç-ar ,  En-gea  ,  En-ge-ar. 

De  prœgnans ,  enceinte ,  plaine ,  formé  de 
prm  et  de  génère,  engendrer,  par  apoc. 
prœgn  ;  d'où  :  Em-pregn-ar,  Em-pregnrot, 
Em-pregn-ans. 

GEN ,  négat.  (dgéin);  mt,  om.  Gens,  cat. 
Rien,  personne.  V.  Ren  et  Gen,  R. 

Les  anciens  disaient  gens,  dans  le  même 
sens  :  Ni  gens  de  lui  ne  volg  tener  s^onor, 
ni  point  de  lui  ne  voulut  tenir  sa  dignité. 

GEN,  vl.  Beau,  agréable.  V.  Gent. 

Fora  gen,  ce  serait  beau.  V.  Gen,  R. 

Pris  adverbialement,  généreusement,  gen- 
timent, bien. 

GENA,  s.  f.  vl.  Gêna,  ital.  Joue. 

Ëty.  du  lat.  gêna,  m.  s. 

GENA, s.  f. (dgène),  et  impr.  «bma.  Gène, 
contrainte,  peine  d'esprit;  pour  torture  qu'on 
fait  souffrir  à  un  criminel.  V.  Question. 

Ëty.  du  lat.  gehenna,  gène,  enfer,  tout  ce 
qui  incommode. 

GENANT ,  ANTA,  adj.  (dgenàn ,  ànte). 
Gênant,  ante,  qui  gène. 


GEN 

GENAR,  ▼•  a.  (dgenà).  Géoer,  mettre 
obstacle  au  mouvement,  au  développement,  au 
progrès,  au  succès;  presser,  comprimer, 
serrer. 

Ëty.  de  gêna  et  de  ar. 

OENAR  SE,  V.  r.  Se  gêner,  se  mettre  à 
la  fféne. 

GENAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (dgena ,  àde). 
Gêné,  ée,  contraint,  embarrassé. 

GENG,vl.  Faute? 

Ni  del  ferir  no  feiro  faXka  ni  genc  ? 
G.deR. 

GENGIVA,  V.  Gengiva. 

GENCHIDA ,  8.  f.  W.  Subtilité,  trom- 
perie, ruse.  V.  Gaueh ,  R. 

GENGIANA,  vl.  Gen^aiia, tat.  V.  Gen- 
Uana. 

GENDARMA  ,  8.  m.  (djandàrme).  Gen- 
darme, soldat  du  corps  de  la  gendarmerie. 

Ëty.  Ce  nom  appartenait  autrefois  \  un 
cavalier  armé  de  toutes  pièces,  c'est-âi-dire. 
du  casque,  de  la  cuirasse  et  de  toutes  les 
autres  parties  défensives ,  d'où  le  nom  de 
gendarma,  formé  de  gensdarmas.  V.  Gen, 
Rad. 

GENDARMARIA,  8.  f.  (djandaimarie). 
Gendarmerie ,  troupe  instituée  pou?  faire 
exécuter  les  ordonnances  des  magistrats  et 
affectée  au  service  de  la  police. 

Toutes  les  dispositions  des  loix^  ordon- 
nances et  institutions  sur  le  service  de  la 
gendarmerie  ont  été  réunie  dant  l'ordep- 
nance  royale  du  29  novembre  1820. 

GENDO ,  s.  m.  vl.  Valet.  V.  Geldo. 

GENDRE,  8.  m.  (dgèindré);  bboo-vmv, 
nuAT,  tbudbb.  Genero,  ital.  Yemo,  eep. 
Gendro,  cat.  Genro,  port.  Gendre,  celui  qui 
se  marie  devient  le  gendre  du  père  et  de  la 
mère  de  la  femme  qu'U  prend. 

Éty.  du  lat.  ^ener,  generis,  dérivéde  ^iiNi#, 
race,  ou  du  grec  y'H^^c  (gambros),  gendre. 
V.  Cen,R. 

GENDRE, 8.  m.  vl.  Genre,  t. de  gram. 
masculin  ou  féminin. 

GENEALOGIA ,  s.  f.  (dgenealoudgie)  ; 
Genealogïa,  ital.  esp.  p^rt.  cat.  Généalogie, 
suite  et  dénombrement  des  ancêtres  de 
quelqu'un. 

Ëty.  du  grec  veveaXoYia  (gênéalogia  ) . 
formé  de  y^vov  (génos),  race,  famille,  et  de 
Xc^Yoç  (logos),  discours.  V.  Gen,  R. 

Cette  science  est  moderne  en  France  :  elle 
doit  son  origine  à  Pierre  d'Hozier ,  natif  dé 
Marseille,  qui  le  premier  a  débrouillé  les 
généalogies  du  royaume ,  vers  le  milieu  du 
XVII»«  siècle. 

GENEALOGIQUE  I  adj.  (dgénéaloodgt - 
que);  Genealogico ,  ital.  esp.  port.  Genea* 
logtc,  cat.  Généalogique,  qui  appartient  à  la 
généalogie.  V.  Gen,  R. 

GENEALOUGISTO;  s.  m.  (dgenealoud- 
gisle)  ;  Genealogista ,  ital.  esp.  port.  cat. 
Généalogiste,  qui  dresse  des  généalogies. 

Ëty.  du  lat.  genealogus,  dérivé  du  grec, 
y.  GenealogiaeiGen,  R. 

GENEBRB,s.  m.  (dgénêbrê);  «mus, 

Gsmaaiam ,  oii»sbisb  ,  «Binams  ,  chai  ,  ouii- 

BBBTA  ,  «ntBSmST,  CBAm-IIOCOimiT  ,  CBinBSBS, 

CAOB.  Ginebre,cèi.  Enebro,e8p.Zimbro,^ti. 
Ginepro,  ital.  Genévrier  ou  genévrier  com- 
mun, Juniperus  communis,  Un.  arbrisseau 


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GEN 

d«  la  famille  des  Conifères,  abondant  dans  la 
Haole-Provence.  Voy.  Gar.  Juniperui  vul- 
garisa p.  258. 

Éty.  du  \aLjuniperus ,  formé  dejenebrus, 
rude,  âpre. 

Granas  de  genebre,  baies  de  genièvre. 

Exlret  de  genebre ,  exlrait  ou  rob  de  ge- 
nièvre. 

Ses  baies  servent  non  seulement  h  faire  le 
M>b  de  genièvre,  mais  encore  une  liqueur 
connue  sous  le  nom  de  genevrette ,  qu'on 
obtient  par  leur  fermentation. 

Dérivés  :  Genebre  ,  Genebr-et ,  Geneltr- 
ier ,  Genebr-ousa ,  Genibr-e,  Genibr-eta, 
Oemibr-et. 

OENEMIE9,  s.  m.  vl.  Genévrier ,  ge- 
nièvre. V.  Genebre 

OENEBRET,  8.  m.  (dgénébré).  Nom 
qu'on  donne,  à  Grasse,  au  genévrier  com- 
mun. V.  Genebre. 

Éty.  Genebret,  dim.  de  genebre ,  petit  ge- 
névrier, par  opposition  au  grand  genévrier 
ou  oxycèdre. 

GENEBRIEB,  s.  Di.  (dgéncbrié).  Un 
des  noms  du  genévrier  commun.  V.  Gene- 
bre, 

OENEBROUZA,  S.  f.  (  dgenebrôuze  )  ; 
•miBBocxA,  vl.  Ce  mot  désigne  probable- 
ment un  champ  couvert  de  genévriers. 

Éty.  de  genebre  et  de  ousa.  V.  Genebre. 

GENEG  ,  EGA ,  adj.  (dgenèc ,  èque) ,  dg. 
Générateur,  trice,  qui  engendre. 

Éty.  de  génère ,  geno,  engendrer.  V.  Gen^ 
Rftd. 

Ou  qu*au  es  Varmo  ta  mermequo 
Qui  non  sab  que  la  man  genequo. 
Que  leutos  causas  congreec 
Après  lous  anjaus  me  creec  ? 
C'est  la  terre  qui  parle. 

D'Astros. 

GENEIROTA9,  s.  f.  pi.  (dgeneirétes). 
Avances ,  complaisances.  Aub. 

GENEPI ,  s.  m.  (dgénépi)  ;  gciwi.  Ge- 
nepi,  nom  qu'on  donne  indistinctement,  dans 
la  H.-Prov.  à  l'armoise  des  glaciers,  armoise 
glomérulée  ou  genepi  des  savoyards  .  Arte- 
misia  glacialis ,  Lin.  et  à  l'armoise  des  ro- 
chers ,  Artemisia  rupestris ,  Lam.  Ar terni- 
sia  genepi^  Stechman,  plantes  de  la  fam. 
àeê  Composées  Corymbifères  ,  qu'on  trouve 
sur  les  sommités  des  Alpes  ^  à  AUos  ,  Bar- 
«elonnetlc ,  Scyne  ,  etc. 

Éty.  7 

GENEPI  sLANc ,  on  désigne  sous  ce  nom , 
nais  d'une  manière  confuse ,  Tarmoise  des 
rochers  et  l'armoise  ombelliforme  ou  genepi 
blanc,  Artemisia  umbelliformis,  Lam.  Arie- 
misia  mutellina ,  Vill.  parce  qu'elles  sont 
recouvertes  d'un  duvet  blanc,  comme  coton- 
neux, et  par  opposition  à  la  suivante. 

GENEPI  hbobb  ,  genepi  noir ,  armoise  en 
épi  ,  Artemisia  epicata  ,  Lin.  plante  du 
nôéme  genre  que  les  précédentes  ,  qu'on 
trouve  dans  les  mêmes  lieux. 

Toutes  ces  espèces  sont  toniques,  sudo- 
rifiques ,  stomachiques  et  fébrifuges. 

GENEPI-JA01IS  ,  s.  m.  Genepi  janne  , 
Senecio  incanus.  Lin.  plante  de  la  même 
famille,  qu'on  trouve  sur  les  hautes  monta- 
gnes d'Ailes ,  de  Colmars ,  de  Barcelonnette, 
etc. 

TOM.  IL 


GEN 

Elle  n'a,  avec  les  vraies  genepis, qu'une 
ressemblance  éloignée,  et  ne  jouit  d'aucu- 
ne de  leurs  propriétés. 

GENEPI,  s.  m.  V.  Genipi. 

GENERABLE  ,  ABLA  ,  adj.  vl.  Gène- 
rable ,  esp.  Gêner abile,  ilal.  Susceptible  de 
génération ,  de  procréation. 

Éty.  du  lat.  generabilis  ,  m.  s.  Y.  Gen , 
Rad. 

GENERAGIO,  vl.  Generadà,  cat.  Voy. 
Génération  et  Gen^  K. 

GENERAL ,  s.  m.  (dgeneràl)  ;  General , 
cat.  esp.  Générale,  ital.  Général. 

Ce  litre  militaire  remplaça,  en  1791,  celui 
de  maître  des  camps,  autrefois  en  usage  pour 
désigner  les  officiers  chargés  en  sous-ordre  du 
commandement  supérieur  d'une  armée. 

GENERAL,  ALA,  adj.  (dgeneràl,  aie); 
«BMMAo.  General^  cat.  esp.  Gérai,  port. 
Générale,  ital.  Général,  aie,  universel,  com- 
mun à  un  grand  nombre. 

Éty.  du  lat.  generalis ,  m.  s.  V.  Gen ,  R. 

Adv.  En  gênerai ,  en  général. 

GENERALA,s.  f.  (dgénéràle);  Generala, 
cat.  esp.  Générale,  batterie  de  tambour  pour 
avertir  les  troupes  de  se  préparer  à  la  marche 
ou  au  combat.  C'est  encore  le  nom  de  la 
femme  d'un  général. 

Éty.  de  generalis,  générale,  parce  que 
cet  appel  n'excepte  personne.  V.  Gen,  U. 

GENERALAMENT  ,  adv.  (dgénérala- 
méin)  ;  Generalment ,  cat.  Generalmente  , 
ital.  esp.  Gerahnente,  port.  Généralement, 
en  général,  universellement. 

Éty.  de  generala  et  de  la  lerm.  ment , 
esprit ,  manière  ^  d'une  manière  générale. 
V.  Cen.R. 

GENERALAT,  8.  m.  (dgeneralà);  Gène- 
ratât,  cat.  Generalato,  ilal.  esp.  port.  Gé- 
néralat,  grade  de  général,  temps  que  dure 
le  commandement  de  général  ;  emploi  d'un 
supérieur  d'un  ordre  religieux. 

Éty.  de  gênerai  et  de  at  V.  Gen,  R. 

GENERAU8AR ,  v.  a.  (dgeneralisà)  ; 
Generaliiar ,  cat.  Generaleggiare ,  ilal. 
Generalisar,  esp.  port.  Généraliser,  rendre 
général ,  plus  général. 

Éty.  du  lat.  generalis  eiôe  ar.V.  Gen,  R. 

GENERAUTAT  ,  s.  f.  (dgeneralità)  ; 
Generalitat,  cat.  Generalità,  ital.  Generalis 
dad,  esp.  Generalidade ,  port.  Généralité  , 
qualité  de  ce  qui  est  général;  l'ensemble, 
anciennement  étendue  de  la  juridiction  d'un 
bureau  des  trésoriers  généraux. 

Éty.  du  lai.  gêner  alitas,  itatis,  V.  Gen,  R. 

Les  généralités  ou  les  fonctions  des  géné- 
raux des  finances,  ne  commencèrent  ^ue  sous 
le  roi  Jean,  et  Jie  prirent  de  la  stabilité  que 
sous  Charles  VIL 

GENERAUIEN,  Gêner  aiment,  cai.  Y. 
Generalament, 

OENERAR ,  ▼.  a.  vl.  Generar,  anc.  esp. 
Gerar,  port.  Generare,  ital.  Engendrer, 
procréer.  V.  Engendrar. 

Éty.  du  lat.  generare,  m.  8.  V.  Gen,  R. 

GENERATIO  ,  vl.  et 

GENERATION  ,  8.  f.  (  dgénératie-n  )  ; 
osussAMiKii,  QmrnmmATïïmm.  Generaciô,  cat.  Ge- 
neratione,  ital.  Génération,  esp.  Geraçâo, 
port  Génération ,  fonction  par  laquelle  les 
êtres  vivants  reproduisent  des  êtres  sembla- 
^  blés  b  eux;  postérité  d'une  personne  »  per- 


GEN 


337 


sonnes  qui  vivent  dans  le  même   temps , 
extraction,  race. 

Éty.  dû  lat.  generationis ,  formé  de  gene- 
rare et  de  action.  V.  Gen,  R. 

GENERATIO, I VA,  adj.  vlGeneratiu, 
cal.  Generativo ,  esp.  port.  ital.  Génératif. 
V.Gen,{{. 

GENERAU,  ALA,  adj.  (dgénéràou, 
aie).  V.GeneraUiGm,  R. 

GENERAU  EN,  adv.  V,  General  en. 

GENERAU,  s.  m.  oBiiMAi..  Générale, 
ital.  General,  esp.  port.  Général,  celui  qui 
commande  une  armée  en  chef  ;  le  supérieur 
général  d'un  ordre  religieux  ;  le  plus  grand 
nombre,  la  généralité. 

Ety.  du  lat.  generalis ,  sous-entendu  im- 
perator. 

On  donne  aussi  improprement,  le  nom  de 
générale,  à  la  femme  d'un  général,  en  Pro- 
vence, et  celui  de  médecine,  à  l'épouse  d'un 
médecin. 

GENERIQUE,  ICA,  adj.  (dgeneriqué, 
ique)  ;  Generic,  cat.  Generico,  esp.  ital.  Qui 
regarde  le  genre. 

GENEROS ,  vl.  V.  Generous. 

GENEROUS,  OUSA,OUA,  adj.  (dge- 
nerôus,  ôuse,  éuse)  ;  i.Aac».  Generoso ,  ital. 
esç.  port.  Generos ,  cat.  Généreux,  euse; 
qui  a  de  la  générosité,  libéral  ;  de  bonne  qua- 
lité, qui  a  de  la  force,  en  parlant  du  vin. 

Éty.  du  lat.  generosus,  m.  s.  fait  de  genus, 
generis ,  naissance ,  qui  est  de  bonne  ract. 
V.  Gen,  R. 

GENEROU8AMENT ,  adv.  (dgeneroii- 
samein);  Generosament ,  cat.  Generosa- 
mente,  ital.  esp.  port.  Généreusement ,  avec 
générosité. 

Éty.  de  generousa  et  de  ment,  d'une  ma- 
nière généreuse.  V.  Gen,  R. 

GENEROUSITAT ,  s.  f.  (dgenerousilà)  ; 
Generosità,  ital.  Gêner osidad,  esp.  Genero* 
sidade,  port.  Generositat ,  cat.  Générosité, 
dévouement  aux  intérêts  des  autres  qui  por- 
te à  leur  sacrifier  ses  avantages  personnels. 

Éty.  du  lat.  generositatis ,  gén.  de^ene- 
rositas,  m.  s.  V.  Gen,  R. 

GENES,  s.  m.  vl.  Génois. 

GENESA,  s.  f.  (dgénèse);  «shub.  Gene- 
sis, cai.  port.  esp.  âettm.ital.  Genèse, nom 
du  premier  livre  de  l'ancien  Testament. 

Éty.  du  latin  genesis,  formé  du  greo 
Yévs9i<;  (génésis),  origine ,  génération,  nais- 
sance, dérivé  de  y£^vo(asci  (géinomai) ,  naître  , 
parce  que  ce  livre  contient  l'histoire  de  la 
création  du  monde.  V.  Gen,  R. 

11  est  défendu  aux  Juifs  d'en  lire  les  pre- 
miers  chapitres,  avant  d'avoir  atteint  l'âge  d« 
trente  ans. 

GENE8I ,  nom  d'honmie  (  dgenèsi  ). 
Genex. 

Éty.  de  saint  Genex ,  comédien  ,  qai  fut 
martyrisé  à  Rome,  l'an  303,  et  dont  l'Ëglisa 
honore  la  mémoire  le  26  août. 

OENE8I,  s.  f.  vl.  V.  Genesa  et  Gen,  R. 

GENE8TA ,  8.  f.  Genesta,  cat.  V.  Ginesta 
et  Ginest,  R. 

GEBIE8TEL,  8.  m.  vl.  Genêt.  Voy. 
Ginesta  et  Ginest,  R. 

OENESTIERA ,  V.  Ginestiera. 

OENESTOUN,  8.  m.  V.  GiuestCHn  et 
Qinest,  R. 


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G<î3ogIe 


338 


GEN 


HENETAIJAS,  s.  f.  pi.  vl.  Génitoîres. 
V.  Gen.  R. 

GENEVIEVA,  nom  de  femme  (dgene- 
fiéve);  vibva.  Genevieva,  ital.  Geneviève. 

ËCy.  du  lat.  Genovefa. 

L'Eglise  honore  la  mémoire  de  Sainte 
Geneviève,  patrone  de  Paris,  le  3  janvier,  et 
celle  de  Sainte  Geneviève  desArdens,  le  26 
novembre. 

GENEZI ,  v1.  V.  Genesi  et  Genesa. 

OENGIBRE ,  V.  Gingimbre. 

GENGIR.v.n.  (dgeindgir).  Prononcer 
une  parole  :  A  pas  gengit  d^enqu'hui ,  il  n'a 
pas  dit  un  mot  de  toute  la  journée,  il  n'a  pas 
ouvert  la  bouche.  V.  Agengir  i\ 

Éty.  du  celt.  gen,  bouche.  Ach. 

GENCaT ,  IDA,  lA,  adj.  Aub.  V«  Agm- 

CŒNGIVAS,  y.  Gingivas. 

OENGIVIER,  V.  Gtîi^tvier.  Avril. 

CŒNGOULS.  nom  d'homme,  vl.  cisovr. 
Gengoul,  Gengoux  et  Gengon. 

£ty.  du  lat.  Ûangulfus,  Gengulfui  et  WoU 
gûvgus. 

Saint  Gengoul  fut  assassiné  par  l'adultère 
de  sa  femme,  dans  son  château  d'Avaux,  en 
Bassigni,  l'an  760;  on  célèbre  sa  fêle  le  11 
mai. 

GENH ,  s.  m.  vl.  cMstm ,  eiEM ,  sisiib  ,  oira. 
Geni ,  cat.  Genio  ,  esp.  port.  ital.  Esprit , 
adre^ ,  génie,  art ,  ruse,  façon,  manière; 
lien,  jet,  engin,  machine  de  guerre. 

Ety.  du  lat.  genius,  génie.  V.  Gm,  R.  et 
Genio. 

GENIBRE,y.  Genibreta. 

GENIBRET,  s.  m.  (dgenibré).  Geniè- 
vre, baies  de  genière.  Aviil.  V.  Genebre, 

GENIBRETA,  V.  Genebre. 

GENIG  ,  ICA,  adj.  (dgenic ,  ique),  d.  m. 
Pur ,  véritable  :  PouUoun  genica  ,  vrai 
poison. 

Éty.  du  lat.  genuinut,  naturel,  ou  du  grec 
vgvvixbç  (gennikos),  fort,  de  bonne  race.  V. 
Gen,  R. 

GENIEBBE,  8.  m.  (dgenièbré).  Un  des 
noms  du  genévrier.  V.  Genebre. 

GENIER ,  s.  m.  vl.  Gmsss.  Janvier. 

OENIER,  adj.  comp.  vl.  Plus  adroit.  V. 
Gen,¥i. 

GEBîIER,  s.  m.  vl.  Crtnyer,  anc.  cat.  En- 
jôleur, fourbe.  V.  Gen,  R. 

GENIES  ,  nom  d'homme  (  dgenies  ). 
Gêniez. 

Éty.  do  lat.  GeneHus. 

Saint  Gêniez,  notaire  d'Arles,  fut  martyrisé 
an  troisième  siècle  ou  au  commencement  du 
quatrième.  L'Eglise  célèbre  sa  principale 
fêle  le  25  août,  et  une  autre  le  16  décembre. 

GENIO,  s.  m.  (dgénie)  ;  «sm .  esnts  ,  mm- 
«BMo.  Genio,  ital.  esp.  port.  Geni,  cat.  Gé- 
nie, talent»  esprit  d'invention,  penchant,  in- 
clination naturelle;  l'art  d'attaquer  et  de 
défendre  les  places;  corps  militaire  qui 
l'exerce  ;  esprit  bon  ou  mauvais  chez  les 
anciens. 

Ëty.  du  lat.  genius,  formé  de  gignere  in, 
engendrer  ou  produire  dans  nous.  V.  Gen, 
Rad. 

La  France  doit  au  maréchal  de  Yauban, 
l'établissement  du  corps  de  génie. 
GBNI8TET,  8.  m.  (dgenisté).  Dim.  de 


GEN 

ginesl,  nom  du    genèl   des  teinturiers  i 
Nismes.  V.  Ginestoun  et  Ginest,  R. 

GENIT,  adj.  et  p.  anc.  béam.  Engendré. 

^,o  prumé  genii,  le  premier  engendré. 

Ety.  du  lat.  genitus,  m.  s.  V.  Gen,  R. 

GENITAL,  AL  A,  adj.  (dgenilàl,  aie)  ; 
Génitale,  ital.  Génital,  esp.  port.  caL  Gé- 
nital, aie,  qui  sert  à  la  génération. 

Èly.  du  lat.  genilalis,  m.  s.  V.  Gen,  R. 

GENITALIA8 ,  S.  f.  pi.  vl.  Génitoires. 

Éiy.  du  lat.  genitalis,  m.  s.  V.  Gen,  R. 

GENITENSA,s.  f.  vl.  Partie  sexuelle, 
géniloire.  V.  Gen,  R. 

GENITIF,  s.  m.  (dgenilif);  Genitivo, 
ital.  esp.  port.  Genitiu,  cal.  Génitif,  le  second 
cas  de  la  déclinaison  des  noms,  dans  les  lan- 
gues où  les  noms  se  déclinent. 

Ëty.  du  lat.  genitivus,  en  sous-en tendant 
casus,  fait  de  gignere,  engendrer,  produire, 
parce  qu'il  marque  non  seulement  la  pro- 
priété, mais  parce  qu'il  sert  ^  la  formation  de 
presque  tous  les  mois  composés.  V.  Gen, 
Rad. 

GENITIU ,  s.  m.  vl.  Geniliu,  cat.  Géni- 
toire.  V.  Génitif  et  Gen,  R. 

GENITORI8 ,  s.  m.  pi.  (dgenitôris)  ;  lsu 
PAKTiDAs.  Génitoires ,  organes  qtri  servent  à 
la  génération  dans  les  miles. 

Ely.  du  lat.  genitoris,  gén.  de  genHar , 
qui  engendre.  V.  Gen,  R. 

GENITRIOUS,  s.  m.  (dgenitriôus) ,  dl. 
Rognons  de  coq  ;  testicules  des  volailles  en 
forme  de  rein ,  qu'on  leur  enlève  quand  on 
les  chaponne. 

Ety.  de  çenitalis  ,  qui  tient  aux  patties  de 
la  génération.  V.  Gen,  R. 

GENITURA,  s.  f.  vl.  Centrera  cat. 
esp.  port.  ital.  Géniture  ,  procréation. 

Éty.  du  lat.  genitura.  V.  Gen,  R. 

GENIZ,  s.  m.  vl.  Adresse  ,  génie.  Voy. 
Gen,  R. 

GENLIAZO ,  s.  f.  vl.  Gentillesse.  Voy. 
Gen,  R. 

GENOA,  vl.  Gènes,  en  Italie. 

GENOES,  vl.  Génois. 

GENOI ,  S.  m.  vl.  Petite  monnaie  de 
Gènes. 

GENOIER,  s.  m.  vl.  Janvier. 

GENOIL8 ,  s.  m.  pi.  6BIIOZ ,  vl.  onioM. 
Genoux.  V.  Ginoulh. 

Ély.  de  genua.  V.  Ginoulh. 

GENOLHO  ,  s.  m.  vl.  omouwi.  Genou. 
V.  Ginoulh. 

A  genolhôs  ,  adv.  comp.  A  genoUoses, 
cat.  Ginoechione  ,  ital.  A  genoux.  Voy. 
Ginoulhoun  et  Ginoulh ,  R. 

GENOLOGIA  et 

GENOLOSIA  ,  vl.  V.  Genealogia  et 
Gen,R. 

GENOULH ,  V.  OînottIA ,  plus  usité  et 
Ginoulh ,  R. 

GENOULHADA,  8.  f.  (dgenouillâde): 
jmovuABA.  Nom  qu'on  donne,  en  Langue- 
doc, à  plusieurs  espèces  de  renouées,  Poly» 
gonum.  V.  Tirassa  et  Bislorta. 

Éty.  de  genoulh ,  genou ,  à  cause  des  ar- 
ticulations renflées ,  semblables  à  des  ge- 
noux ,  que  l'on  remarque  sur  la  tige  de  la- 
plupart  de  ces  plantes.  V.  Ginoulh ,  R. 

GENOOLHET  ,  Y.  Ginoulhel  et  Gir 
noulh,  R.  I 

GENOYEFINS  ,  8.  m.  pi.  (  dgenove-  1 


GEN 

fins),  Génovéfains,  chanoines  régafiers  de 
Sainte-Geneviève  ,  qu'on  nommait  aussi 
chanoines  réguliers  de  la  congrégation  de 
France.  Cette  fondation  parait  remonter  au 
commencement  du  Vl"«  siècle. 

GENOVIER  et 

GENOTER,  S.  m.  vl.  Janvier,  y.  g.  m. 

GENRE  ,  8.  m.  (djànre)  ;  ma(a  ,  «bam». 
Génère,  ital.  Genero ,  cat.  esp.  porL  Genre, 
ce  qui  est  commun  à  diverses  espèees ,  sorte, 
manière,  habitude  particulière,  bonne  oa 
mauvaise  ;  espèce,  t.  de  gram. 

Ëty.  du  lat.  generis,  gén.  de  gmus,  m.  s. 
V.  Gen,  R.  pour  gendre.  V.  Gendre. 

GENS ,  s.  f.  pi.  (dgèins)  ;  Génie,  ital.  tg^. 
port  Gent,  cat.  Les  gens,  les  hommes  en  gé- 
néral, nation  ;  vl.  gentils. 

Ëty.  C'est  le  pluriel  de  Geni,  f .  c.  m.  et 
Oen,  R. 

Selon  leis  gens,Vtncms,  selon  le  poisson^ 
la  sauce. 

Belleis  gens,  on  désigne  par  cette  expres- 
sion, dans  le  Var ,  le  beau-père  et  la  belle- 
mère. 

Les  Provençaux  se  servent  quelquefois 
mal  à  propos  du  mot  gens,  au  lieu  de  on,  ea 
traduisant  :  Leis  gens  lou  ereignoun,  par  les. 
gens  le  craignent,  au  lieu  de  on  le  craint,  etc. 

Lorsque  gens,  en  français,  est  précédé  d'un 
adjectif  des  deux  genres  on  metloiiiau  mas- 
culin, et  l'on  dit  :  Tous  les  honnêtes  gens, 
tous  les  habiles  gens ,  mais  quand  cet  adjec- 
tif est  fém.  on  met  toutes  ;  Toutes  les  vieil- 
les gens,  toutes  les  bonnes  gens. 

On  met  aussi  tous  au  masculin ,  lorsque 
gens  est  suivi  d'une  épithète  ou  de  quelque 
autre  mot  déterminatif  :  Tous  les  gens  sensés, 
raisonnables,pieux,  tous  gensd'espriî  et  de 
mérite.  Acad. 

GENS ,  vl.  Gens,  cat.  V.  Ges. 

Éty.  du  lat.  gens,  dans  le  sans  de  person- 
ne. Y.  Gen,  R. 

GENSA ,  S.  f.  (dgeinse  et  dzénse),  d.  bas 
lim.  Genêts  réunis  par  des  liens  d'osier  ou 
autrement,  dont  on  se  sert  pour  balayer.  V. 
Eseouba. 

GENSANA,  8.  f.  (djansàne).  V.  Gentiana 
et  Jansona. 

Gensana...  no  sera  asmalic  qui  d^ela  «m. 
Elue,  de  las  Propr. 

GENSAR,  V.  a.  (dgéinsà  on  dieinsàl,  d. 
bas  lim.  Genxar ,  anc.  cat.  Balayer.  Voy. 
Eseoubar, 

Envi,  orner,  embellir,  surpasser,  étrs 
beau,  briller,  geindre,  gémir.  Cast. 

GENSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (dgéinsà,  éds 
ou  dzeinsâ,  àde),  d.  bas  lim.  Balayé,  ée.  V. 
Eêcoubai. 

Lou  ciel  es  bien  gensat ,  le  ciel  est  bien 
serein,  bien  balayé ,  vl.  orné,  paré. 

GENSEBUL,  8.m.(dgein8emil).  Un  des 
nomsiang.  du  jasmin.  V.  Jooussemin. 

GEN8ER,  vl.  Mieux,  plus  beau,  plus 
belle,  plus  gente  et  la  plus  gente ,  plus  con- 
venable. y.Gensorei  Gen,  R. 

GENSEZA ,  s.  f.  vl.  Gentilesse.  V.  Gen, 
Rad. 

CffiNSOlA,  s.  f.  vl.  Beauté,  gentil- 
lesse. V.  Gen,  R. 

GENSONA,  8.  f.  Nom  par  lequel  on  dé- 
signe la  gentiane  jaune,  à  l'Esperou.  Voy. 
Gentiana,  dont  Gensona  est  une  altération. 


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GEN 

GBNBORyComp.  deo«i,  o«»t.  Gracieux, 
noble,  plus  genl.  plus  gente,  plus  agréable, 
mieux,  il  devient  superl.  en  plaçant  larl. 
devant.  La  gensor ,  la  plus  agréable. 

Éiy.  C'est  le  compar.  de  gent.  V.  Gen , 

GENSOUN ,  8.  m.  (dgeinsôun  ou  dzein- 
âou),  d.  bas  lim.  dira. de genêa ,  peut  balai. 
\ ,  kseoubeta. 

OEN80ZIA,  8.  f.  vl.  «missA,  «bpsoia. 
Gentillesse.  V.  Gen,  R. 

OENT,  ENTA,  ad>  (dgeint .  éinte)  , 
«0,  Tc».  Gent.  anc.  cat.  anc  esp.  Gentil. 
V.  feeniU  et  Gen,R.     ^  u.        ,    , 

Le  Dictionnaire  de  la  Crusca, dit, parlant 
de  cet  adjectif  : 

Voce  anticha  venuta  dal  provemale. 

Adv.  Agréablement ,  gracieusement. 

GENT,  s.  f.  (dgèin);  taiita.  Génie,  liai. 
esp.  port.  Cent.  cat.  Gent,  race,  lignée, 
nation,  personne,  famille. 

Êly.  du  lat.  yeniw,  gén.  de  p«n«.  V.  Gen, 

Rarl 

/>î#  ^enU,  les  gens^  les  hommes  et  les 
femmes  en  général. 

Una  gent,  une  personne. 

Marrida  geni,  mauvaises  gens.  V.  Gen- 

tassa,  .,  .     ^    ..       . 

GENTAMENT  ,  adv.   vl.   Gentiment , 

agréablement.  V.  Gen ,  R. 

GENTASSA ,  S.  f.  (dgeinlâsse)  :  «iij«t- 
DA  «wT.  Mauvaises  gens,  mauvaise  nauon, 
gens  rustres  et  grossiers.  V.  «en,  R. 

Gens,  au  singulier,  est  du  genr.  fém.  au 
pluriel,  quand  il  signiûe  P^rfionnw,  il  est 
fém.  si  Tadj.  le  précède, et  m.  M I  adj.  le  suit . 
Tai  vu  des  gens  bien  faiU,  de  vteUes  gens, 
de  bonnet  gent,  exception,  tous  les  gens  qui 
pensent  bien,  V.  Gens. 

GENTET ,  adv.  vl.  Gentiment,  douce- 
ment .  sans  bruit.  V.  Gentoun  et  Gen.  R. 

GENTIANA,  S.  f.(dgéinciâne);  omtowA, 
««,MAHA.  Genttona,  lat.  esp.  arab.  ^««««~«; 
ital.  Gendana,  port.  cal.  Gentiane,  gent  ane 
jaune  ou  grande  gentiane,  Gtntiana  tutea, 
Lin.  plante  de  la  fam.  des  Gentianees,  qu  on 
trouve  abondamment  dans  la  Prov.-iKîpt. 
lorsqu'on  s'élève  à  deux  mille  mètres  au- 
dessus  du  niveau  de  la  mer. 

Éty.  du  lat.  gentiana ,  de  Gentius ,  vi 
d'illyric,  qui  découvrit  les  vertus  de  cette 
niante  ,  selon  Pline,  environ  150  ans,  avant 

J  -G. 

On  confond,  sons  la  même  dénomination 
les  gentiana  punctata ,  biloba  et  purpiirca, 
qu'on  trouve  aussi  à  peu  près  daos  les  mèmeS 

lieux. 

La  racine  de  gentiane,  connue  par  ses  pro- 
priélés  toniques  et  fébrifuges  ,  contient  un 
alkali  parliculier  .  nommé  Gentianin  ,  que 
découvrirent  en  même  temps  MM.  Henri  et 
Caventou. 

Celte  racine,  coupée  par  pelils  morceaux 
et  macérée  dans  l'eau,  ne  larde  pas  à  fer- 
menter ,  et  donne  par  la  distillation  une  li- 
queur alcoolique  forte  et  très-pénétranle. 
^  GENTIL,  n^,  adj.  (dgénlil  ,  île)  ; 
MBTiui ,  JAUTU. ,  CK.T.  Gfiitiie ,  lUl.  Gentil, 
esp.  port.  cat.  Genlil .  ille ,  joli,  mignon, 
gracieux  ,  agréable, 

Ély.  du  lat.  gentilis,  fait  de  gens,  gentts, 
parce  que ,  dit  Ménage ,  d'après  Charles 


GEN 

Loiseau  ,  ce  qui  est  à  la  mode  chez  on  peu- 
ple ,  y  es^  trouvé  joli ,  aimable  et  genul. 

vl.  Elle  s'embellit ,  elle  est 


GKO 


339 


V.  Cen,R 
GENTILA, 

gentille. 

GENTILAR.  v.  n.  vl.  Se  montrer  gra- 
cieux ,  plaire.  V.  Gen,  R. 

GENTILESSA ,  s.  f.  anc.  béarn.  o»wti- 
tMA.  GenUlesa,  cat.  GentUeza,  esp.  port. 
Gentilezza,  iul.  GenUllesse,  noblesse.  V. 
r*êfk  R 

GENTILEZA ,  vl.  V.  Gentilhessa. 
GENTILHESSA ,  S.   f.  (dgeinlillesse)  ; 
.   Genlileua,  ilal.    Genlileza  ,   esp. 
non.  Gentiletay  cat.  Gentillesse ,  manières 
agréables  ;  traits,  ornements  délicats,  etc. 
Ély.  de  genlilh  et  de  essa.  V.  Gen,  R. 
GENTIL  HOM ,  vl.  V.  Geniilhome. 
GENTILHOME .  S.  m.  (dgeinlillome)  ; 
Gentiluomo,  ilal.  GentiUiombre,  esp.  Genltl- 
home,  cat.  Gentil-homens,  port.  Genlilhome, 
noble  de  race;  noble  attaché  à  un  prmce. 

Ély.  du  lat.  gentis-homines,  gens  dévoués 
au  service  de  l'Etat  ;  ou  de  genlths  homo, 
vel  qui  gentem  habet,  titre  que  les  Romains 
donnaient  à  ceux  qui  descendaient  dune 
race  noble  dont  les  ancêtres  n'avaient  pas  elè 
esclaves 
On  prononce,  en  français,  genii-Vome  et 

genti-iomes.  .   ^    ,.,       .      , 

GENTILHEN.  adv.  vl.  Genttlment,  cal. 

GentHmente,  esp.  port.  ital.  Genliment.  V. 

GENTILS,  s.  m.  pi.  (dgentlle)  ;  «bmtiovi. 
GtntiU,  cat.  Genfilt,  ilal.  Gentiles ,  esp. 
Gentios,  port.  Les  genUls ,  les  payens,  les 
idolâtres. 

Ély.  du  lai.  gentxUs,  payen,  gentil 

Les  Hébreux  donnaient  ce  nom  a  tous 
ceux  qui  n'éUient  pas  de  leur  nation  propre. 

GENTIOU ,  adj.  (dgénliou).  V.  Gentif. 

GENTIOUMENT,  adv.  (dgénlioumein)  ; 
ocHTiiuuiniT,  •.»TiuiA«»T.  Gentimcnt,  joli - 
ment,  d'une  manière  agréable. 

Ély.  de  gvnlil  et  de  mens,  eniis ,  esprit, 
manière.  V.  Gen,  R. 

GENTIOU8 ,  V .  GenltU. 

GENTIU ,  s.  m.  anc.  béarn.  Baron  , 

noble.  V.  Gen,  R.  ^.    .     •  .a  .« 

GENTOUN,  OUNA,  adj.   (geintôun. 
ôune)  ;  o.iiTit.o«imofi.  Dim.  de  flfent  et  de 
geniil,  genlil,  ille,  pariant  d'un  enfant. 
Ély.  de  gent ,  et  du  dim.  otin,  ouna,  V. 

GENUFLEZIO  ,    vl.    Genu/ïextô  ,  cat. 

V.  Génuflexion.  n  .t^  «^ . 

GENUFLEXION,  8.  f.  (dgenuflexle-n)  ; 
u«ori.>x»ii.  Genuflexià,  cat.  Genuflesstone. 
ilal.  Génuflexion,  esp.  Genuflexao,  port 
Génuflexion,  acUon  de  fléchir  le  geoou  jus- 
qu'à  terre.  .    r  •* 

Ély.  du  lat.  genu.  genou,  et  de  flexio,  fait 
de  flecUre,  fléchir.  V.  Ginoulh,  R. 

GENULHOS  DE ,  vl.  V.  Genolhos. 

GEO 


GBO,d.  arl.  V.  Juec. 
GEO,vl.  Je,mol. 

GEOC ,  ««o.  Alt.  de  Joc.y.  c.  m.         , 
GEOGRAPHIA;  s.  f.   dgéougraphier. 
a.o«o.u^-.A.  Gioyra/la,  ital.  esp.  port,  cat, 


Géographie,  science  qui  enseigne  la  position» 
respective  de  toutes  les  parties  de  la  terre. 

Ély.  du  grec  fewf p«:pia  (géôgraphia),  de 
•yn  (gé)  >  ^^^^^9  ®^  **®  f pa«pu)  (graphô) ,  je 
décris.  _  .  ,.         .       ,    . 

Les  Égyptiens  attribuent  l  invention  de  la 
géographie  à  Hermès  ou  Mercure  ,  dix- 
neuf  siècles  avant  J.-C.         , 

Le»  Grecs  à  Atlas ,  dix-huit  siècles  avant 
la  même  époque.  .  . 

Les  Chinois  lui  donnent  une  origine  beau- 
coup plus  ancienne.  Ils  prétendent  posséder 
neuf  urnes,  fabriquées  par  ordre  d'Yu,  fon- 
dateur de  la    première  race  impériale,  sur 
lesquelles  il  fit  graver  la  carte  de  chaque 
province  de  son  empire,  2200  ans  avantJ.-C. 
Chez  les  autres  peuples ,  le  monument  le 
plus  ancien  de  géographie  qui  existe ,  est 
Ta  carte  que  fit  faire  Sésostris,  roi  d  Egypte, 
pour  faire  connaître  à  son  peuple  les  nations 
qu'il  avait  soumises,  dix-sept  siècles  avant 
J  -C. 
*  3020  ans,  avant  J.-C  les  ï)ruïdes  s'appli- 
quent ë  la  géographie. .      w  i 

3040  ans .  avant  J.-C.  Poraponms-Mela , 
donne  une  géographie  en  latin. 

167  ans,  après  J.-C  les  géographes  Claver, 
Riccioli  et  autres  dissipent  les  préjugés  de 

Ptolémée.  ,      ,    .       .  u- 

Varenius  devient  le  père  de  la  géographie 
scientifique.  ^,  ,   .   . 

GEOGRAPHO ,  s.  m.  (dgeougraphe)  ; 
«Boi)o«APiio.  Geografo ,  ital.  esp.  port.  cal. 
Géographe  ,  celui  qui  sait  ou  enseigne  la 
géographie  et  plus  particulièrement  celui  qui 
fait  des  cartes  géographiques. 

Ély.  du  grec  fe^Ypa^poç   (géôgraphos) , 

formé  de  -^^  (gè),  terre, etde  ^pacpu)  (graphô). 

je  décris. 

GEOLA ,  s.  f.  (djôle).  Géole,  petite  prison. 

Éty.  degabiola,  dim.  de  Gabia ,  v.  c.  m. 

ou  àecaveola,  dim.  de  cavea.  V.  Cav,  R. 

GEOI^GE ,  s.  m.  (djeoulâdge)  ;  ^uagk. 
Géolage,  droit  qu'on  paye  au  geôlier,  à  1  en- 
trée et  à  la  sortie  de  chaque  prisonnier.  V. 
Cav,l\.  ,.,    ..    , 

GEOLIER,  BBBA,  8.  (dgeoulié .  lere); 
jouuu,  cioura,  joooui»,  G«ofïu««.  beolier, 
ière;  concierge  d'une  géole.  V.  Cav,  R. 

GEOLOOIA,  s.  f.  (  dgeouloudgie  )  ; 
GKonLODon.  Geologia,  cal.  esp.  ilal.  Géolo- 
gie, science  qui  a  pour  objet  la  connaissance 
de  la  terre,  des  matières  dont  elle  se  compo- 
se, de  leur  position  respective  et  de  leur  for- 
mation. ^ 

GEOMANGIA,  8.  f.  vl.  ««o«wc«a.  f^iO- 
manzia,  ilal.  Geomancia,  esp.  port.  cal. 
Géomancie,  art  de  deviner  par  la  terre. 

Ély.  du  lat.  geomantia,  formé  du  grec  Tn 
(gè),  terre,  et  de  i^tv-ceCa  (mantéia  ) ,  divina- 
tion. ^^  ,^ 
GEOMETRE,  V.  Gwttm^ro. 

GEOMETRIA .  S.  f.  (  dgeoumetrîe  )  ; 
«wi,«««A.  Geometria ,  lat.  ilal.  esp.  porL 
cal.  Géométrie,  science  qui  a  pour  objet  I  ô- 
tendue ,  sa  mesure  et  ses  rapports. 

Éty.  du  lai.  geometria ,  formé  du  grec  ifn 
fffè),  terre,  et  de  litkpov  (mélron),  mesure. 
^^U  géométrie  a   été.  comme  beaucoup 
d'autres  sciences,  inventée  en  EgyPle.  ou  es 
inondation»  du  Nil,  en  effaçant  les  Umite» 


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S40 


GEO 


4ei  hértlagcs,  forcèrent  les  habitants  âi  mesu- 
rer leurs  terres,  pour  les  reconnaître  ensuite. 

Henocb  ou  Edris ,  suivant  les  Orientaui, 
Tinventa  vers  Tannée  3,400  avant  J.-€. 

OEOMETRO,  s.  m.  (dgeounpètre)  ;  «boo- 
Msras,  jAVMsnuAimB.  Geomelra^  ital.  esp.  cat. 
port.  Géomètres ,  lat.  Géomètre ,  celui  qui 
sait  la  géométrie. 

Ély.  V.  Geoumetria, 

1749  ans,  avant  J.-G.  Atlas  l'enseigna. 
,  1625  ans,  avant  J.-G.  on  la  cultiva  en 
Egypte. 

1200  ans,  avant  J.-C.  Euphorbe,  phrygien, 
trouva  la  description  du  triangle  et  la  proprié- 
té de  mielques  tigures  géométriques. 

1410  ans, après  J.-C.  on  recommença  k 
cultiver  la  géométrie  en  France. 

GEORGET,  nom  d'honune(dgeonrdgé). 
Dim.  de  Georgi,  v.  c.  m. 

OEORGI ,  nom  d'homme  (djôrdji)  ;  joboi, 

JOn,  JOtmOBT,  JVBBB,  JOBmt,  GBOVaOKT.  GiOT" 

gio.  ital.  Jorge^  esp.  George. 

Ety.  du  lat.  Georgius, 

Montât  eoumo  un  sant  Georgi  ,  monté 
comme  un  saint  George,  faisant  allusion  à  ce 
saint,  qu'on  représente  toujours  sur  un  beau 
eheval  et  bien  armé. 

L'Eglise  honore  17  saints  de  ce  nom,  et 
télèbre  la  fête  de  saint  Georges  de  Lycie, 
martyr  du  1II"«  ou  IV"«  siècle,  le  23  avril. 

GEORGI-BANET,  S.  m.  dl.  Nigaud, 
imbédle. 

GEORGiGAS,  s.  f.  pi.  (  dgeordgiques  )  ; 
Georgicas,  port.  esp.  Georgiehe,  ital.  Géor- 
giques,  on  le  dit  des  ouvrages  qui  ont  rap- 
port à  l'agriculture,  et  particulièrement  des 
poème»  sur  cette  matière  ;  celui  de  Virgile 
subsistera  toujours  comme  le  modèle  inimi- 
table de  ce  genre. 

Ëty.  du  lat.  georgiea ,  formé  du  grec  y^ 
(gê),  terre,  et  de  fp^ov  (ergon),  travail. 

GBOU,  s.  m.  (dgèou);  gbi.,  osAm.  Yelo, 
tsp.  Glace,  eau  devenue  solide  par  le  refroi- 
dissement. 

Ëty.  du  lat.  geîu^  le  même.  Y.  Gel,  R. 

GBOUFRED,  nom  d'homme  (dgeoufré)  ; 
«aoraoï.  Geoffroï,  c'est  un  dim.  de  Godefroi, 
Godefndus. 

Patr.  ^int  Geofllroy,  évèque  du  Mans,  dont 
on  fait  la  fêle  le  3  août. 

GEOUUSTS,  s.  m.  pi.  (dgeoulés).  tJn 
des  noms  que  l'hièble  porte  en  Languedoc. 
V.  Saupuden, 

GBOUR,  Alt.  âeJour,  y.  c.  m. 

GEOUUER,  V.  Geôlier. 

OEP 

GEPA ,  S.  f.  vL  Qèp,  cat.  Jiba ,  esp. 
Bosse. 

Ëty.  du  lat.  gibba.  V.  Gib.  R. 

GEPERIOT  »  adj.  Gèperud^  cat.  Bossu. 
V.  GiiÀms  et  Gib ,  R. 

GEQ 

GEQUIR,  ▼.  a.  vt.  ««iiim.  Geqnir,  anc. 
cal.  Cesser,  aliandonner,  laisser,  rejeter. 
Jequiica ,  qu'il  quitte ,  qu'il  se  retire. 
Éty.  du  lat.  tacnare. 
GBQUIT ,  a4j.  et  p.  f  I.  Abandonné. 


GER 

GIÇR 

GER ,  OBST ,  radical  pris  du  latin  gérer e, 
gero,  gesti,  geetum,  porter,  être  chargé 
de..,  exercer ,  faire  ;  qu'on  fait  venir  du  grec 
X^ip  (cheir) ,  main ,  parce  que  c'est  avec  la 
mam  qu'on  fait ,  qu'on  agit.  Les  Allemands 
disent  handeln ,  formé  de  hand,  main,  dans 
la  signification  de  faire ,  agir ,  procéder  ; 
nous  disons  également  maniar,  manegear, 
manier .  pour  toucher  avec  la  main.  M.  De 
Roquefort,  n'admet  point  celle  étymologie, 
et  il  dérive  gérer  du  grec  ifÊpaç  (géras)  , 
charge .  honneur ,  vieillesse. 

De  gerere .  se  sont  formés  les  sous-radi- 
caux latins  :  geslue ,  gestio  ,  gesticulari , 
ingerere,  digérer e,  digestio,  germen,  ger* 
minare ,  germanue,  V.  Germ. 

De  gerere^  par  apoc.  ger;  d'où:  Ger-ar, 
Sug-gerar,  Ger-ir. 

De  gestus ,  geste,  action,  par  apoc.  gest; 
d'où  :  Gest ,  Gest-a ,  Gest-asses. 

De  gestionis ,  gén.  de  gestio ,  gestion , 
administration ,  par  apoc.  gestion. 

De  gesticulari,  gesticuler,  faire  des  gestes 
répéta ,  par  apoc.  Gesticular ,  Gesticul- 
ation, Gesticul-atour.    * 

De  digérer e  ,  porter  ^  et  là  ,  digérer  , 
parce  que,  par  la  digestion,  la  nourriture  se 
transporte  dans  tout  le  corps ,  par  apoc. 
dt^er;d'où  :  Dey«r-tr,  Diger-ar,  Digér- 
ât, Di-ger-ir. 

De  digestionis,  gén.  de  digestio,  diges- 
tion ,  distribution  ,  par  apoc  :  Digestion  , 
In-digestion,  Degestion,  Digest-ihle,  Digest- 
if, Digest,  Gter-a,  in-digest ,  In- digest- 
ion ,  Digest-iu  ,  Digest-ible  ,  Digest-io , 
In-degestio. 

GER,  s.  m.  dg.  Pour  Janvier,  v.  c.  m. 

Très  dits  de  bin  blous  tout  de  jun , 
Auia  plan  en  ger  coum  en  Jun , 
Haran  la  moUo  à  touto  pesto, 
A  tout  beren  i  tout  le  resto. 
D'Astros. 

GERANION,  s.  m.  (dgeranién);  «nui- 
momi.  Geranio  y  ital.  port.  Géranion  ou 
bec  de  grue ,  Géranium ,  lat.  genre  de 
plantes  très-nombreux  en  espèces ,  de  la 
fam.  des  Géraniées ,  dont  on  cultive  un 
grand  nombre  d'exotiques ,  comme  fleurs 
d'ornement. 

Ëty.  du  grec  '{ipoL^oç  (geranos) ,  grue , 
parce  que  le  fruit  de  la  plupart  de  ces  plan- 
tes est  allongé  comme  le  bec  d'une  grue. 

GERANT,  ANTA ,  s.  (dgeràn  ,  ànte)  ; 
Gérant ,  ante ,  qui  administre ,  qui  gère. 

GERAR,  V.  a.  vl.  Porter. 

Ëty.  du  lat.  gerere ,  porter.  V.  Ger ,  R. 

Mas  Grecs  et  Latis  geratx  a  eamalatge. 
G.  Figueiras. 

Mais  vous  portez  à  carnage  les  Grecs  et  les 
Latins. 

GERAR,  V.  a.  (dgeri)  ;  AOHimtrBAB,  oou- 
rnmAu.  Gérer,  gouverner,  conduire,  admi- 
nistrer, on  le  dit  particulièrement  de  faction 
de  gérer  le  bien  des  autres. 

Ëty.  du  lat.  gerere,  m.  s.  V.  Ger,  R. 

GERAR,  Geler  et  comp.  Y.  Gelar. 

GERARGHIA ,  s.  f.  vl.  Gerarfuia,  esp. 


OER 

cat.  Jerarquia  ,  port.  Geraréhia ,  ital.  Hié- 
rarchie. V.  Hierarchia, 

GERARD  ,  nom  d'homme  (dgerir)  ; 
Geraldoy  ital.  Gérard. 

£t;|r.  du  lat.  Gerardus. 

L'Eglise  honore  16  saints  de  ce  nom. 

GERE,  6BII.  Gare.  V.  Germe. 

GBRBA ,  d.  bas  lim.  V.  Garba  et  Garb, 
Rad. 

GERBA-BAUDA,  S.  f.  (dzèrfoe,  bàoude), 
d.  bas  lim.  Lillér.  Gerbe  Joyeuse ,  lorsque 
toutes  les  gerbes  vont  être  retirées,  dit 
M.  Béronic,  un  des  ouvriers  en  fait  une 
beaucoup  plus  grosse  pour  la  dernière.  Cette 
gerbe  est  ordinairement  arrosée  par  quelques 
bouteilles  de  vin  et  donne  lieu  à  un  repas , 
c'est  ce  qu'on  appelle  en  bas  limousin,  Fa  la 
gerba  bauda ,  et  comme  sur  la  fin  de  ce 
repas ,  il  arrive  quelquefois  un  peu  de  dé- 
sordre ,  on  dit  prov.  A  la  gerba  baud^ , 
sans  ordre ,  confusément. 

GERBADA,  S.  f.  (dgerbàde).  GasoDoe- 
ment ,  action  de  gazonner.  Gare. 

Ély.  de  gerb ,  gazon ,  et  de  ada. 

GERBAR ,  V.  a.  (dgerbà).  Gazonner.  T. 
Gazounar. 

GERBA9 ,  S.  m.  (dgerbâs).  Gros  gaiott 
d'un  vieux  talus,  ou  des  berges  d'une  rivière. 
Gare. 

GERBOU ,  s.  m.  (dgèrbou).  Gazon.  Avril. 
V.  Germe. 

GERDA,  S.  f.  (dgèrd#),dl.  Alarme.  Voy. 
Alarma. 

Donnar  la  gerda ,  jeter  l'alarme. 

GERERRIAR,  ▼.  n.  (dgerebriâ):  ■■■■> 
BlUAi^  onouMAs.  Grelotter,  soufinr  du  froid. 
V.  Gel,  R. 

GERFAI.G  ,  vl.  y.  Gerfaut. 

GERFAUT ,  S.  m.  (dfferfaout)  ;  omrMm, 
•oMurAm.  Girfalc,  cat.  Gerifaleo,  esp.  Ge- 
rifalte ,  port.  GirfaUo ,  ital.  Gerfiiut.  Voy.^ 
Faucoun,  gros. 

Éty.  du  lat.  gyrofaleo,  gyrofaleus ,  âm 
gyrare  et  de  falco,  nucon  qui  vole  en  tour- 
nant V.  Vir  et  Fale,  R. 

GERGA ,  vl.  Grecque. 

GERGAU,  s.  m.  (dgergàou),  dl.  Habit 
ou  justaucorps  de  paysan  ;  habit  de  gross» 
toile.  Sauv. 

^GERGON,  s.  m.  vl.  onooTO.  Gerigonça, 
port.  Gergon,  cat.  anc.  Jargon,  argot. 

Éty.  de  Jar ,  poule ,  ou  de  Jars  ,  malt 
de  l'oie,  onomatopée  du  chant  des  oiseaux 
qu'on  a  appliquée  a  un  langage  inintelligible. 

L'esp.  gerigonza,  langage  des  bohémiens. 

GERGONGI,  s.  m.  vl.  mmoms.  Grenat, 
sorte  d'étoffe. 

GERGON8E  ,  8.  m.  vl.  Grenat.  Y.  G^r- 
goneis. 

GERI,  nom  d'homme  (dgèri),  dl.  Didier, 
vulgairement  Gérif. 

Ëty.  de  saint  Didier  ,  évèque  de  Cahors  , 
en  629 ,  mort  le  15  novembre ,  654. 

GERILHA ,  s.  f.  (dgerille),  et  impr.  jbv 
UA.  Un  des  noms  languedociens  de  la  mé- 
rule  chanterelle.  V.  Girboulela. 

GERINDOLA ,  ait.  de  Girandola,  v.  c.  m. 

GERIR ,  anc.  béarn.  V.  Gerarei  Ger ,  R. 

GERIR ,  V.  a.  vl.  Porter ,  comporter, 

Éty.  du  lat.  gerere.  V.  Ger,  R. 

GERI8,  M.  Faurier  dit  ignorer  le  sens 
de  ce  mot,  qui  joint  comme  épithète  à  cer* 


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GER 

Teikstdaiis  le  7,148>«  vers  de  l'HiMoirc  de 
la  CroÛMde  contre  les  Albigeois ,  semble  si- 
gniOer  froncé ,  plissé. 
Jfas  lo  blanc  ^  vermelh  qui  grana  e  /loris. 

Mais  le  blanc  et  le  vermeil  qui  graine  et 
fleurit. 
Et  eam  e  sang  e  glatis  e  cervelas  geris. 

Est  chair  et  sang  et  par  le  glaive  et  cer- 
velles plissées, 

OiEWaJL ,  S.  f.  (Jgèrle).  Dans  le  langue- 
doc ,  sceau  k  queue.  V.  Selha.  A  1^  Motle> 
du-Caire ,  cuve  en  bois ,  V.  Tina  ;  à  Arles, 
ce  mot  est  synonyme  de  Jarra^  v.  c.  m. 

Coye  a  dit  : 

DifM  ans  virlha  gertm  avion  toatri  M  viomm  , 
Oei  nnrta  qn'af  iaa  pas^t  la  liarea  de  Caruan. 

OEIUUA ,  Poisson.  Y.  Gerle. 

GERLE ,  s.  m.  (dgèrlé)  ;  «bma,  jaubt. 
Gerle  y  piscarel ,  spare  mendole,  poisson. 
Gare. 

GERLE ,  8.  m.  (dgèrlé).  Nom  nkéefi  du 
spare  smaris.  V.  Gerre. 

GERIaE-BLAVIER,  8.  m.  Nom  nicéen 
du  spare  alcyon.  V.  Blavier. 

GERIaESSA,  s.  f.  (dgerlésse).  Nom 
nicéen  du  spare  bilobé,  Sparushilohatus, 
Lac.  poisson  de  Tordre  des  Holobranches  et 
de  la  famille  des  Léiopomes  (à  opercules 
lisses),  qui  parvient  à  deux  décimètres  de 
longueur. 

Éty.? 

GERM,  sous-radical  dérivé  du  lai.  ger- 
men,  inis,  formé  de  gero^  porter  ,  ce  qui  est 
porté,  ou  de  geno,  engendrer;  d'où  :  Germ- 
e,Germ-(tfi,  Germ-ar^  Gertn-aSy  Germ-en- 
ar,  Germ-in-al,  A-germ^ir,  A-germ-it, 
Gerp^  Gerp-ada,  Gerp-ar. 

GERM,  vl.  V.  Germe  ci  Germ,  R. 

GERMA,  vl.  V.  German. 

GERMADA,  S.  f.  (dgermàde)  ;  jabmaaa. 
Talus  de  gazon.  Aub. 

£ty.  de^erme  et  deada,  fait  de  gazon. 

GERMAN,  ANA,  adj.  (dgermàn,  âne)  ; 
Germano,  ital.  Germk,  cai.  Germano^  auc. 
csp  port.  liai.  Germain,  aine,  Cousins ger- 
mans^  cousins  germains .  ceux  qui  sont  en- 
fants de  frères  ou  de  sœurs. 

Ëly.  du  lat.  germanus ,  fait  de  germen, 
souche  ;  issus  de  la^éme  souche.  V .  Germ , 
Bad. 

Mtoun  ancien  apetU  cousin  german  dooii  Uou 
Laissai  de  me  servir  ven  de  me  dire  adiou, 

Coye. 

GERMAN,  nom  d'homme  (dgermein); 
•raMBii.  Germano, ital.  Germain. 

1/Eglise  honore  20  saints  de  ce  nom. 

GERMANAjS.  f.  (dgermane).  Nom  qu'on 
donne, à  Cruis,  au  narcisse  des  poètes.  Voy. 
Dona. 

GERMANDREA,  S.  f.  vl.  Camedris,  esp. 
Calamandrea ,  ital.  Germandrce.  V.  Cala- 
mendrier. 

GERMAR,  V.  n.  (dgermà)  ;  «bkmni.  Ger- 
minare  et  Germogliare,  ital.  Germinar,  esp. 
Germer,  il  se  dit  des  graines  dont  la  radicule 
commence  à  pousser.  V.  Grelhar  et  Grelar. 

Ëty.  du  lat.  germinare,  m.  s.  ou  démentie 
et  de  ar^  pousser  le  germe.  V.  Germ,  tt. 

GERMAS,  nom  propre  (dgermàs),  dl. 
Germain.  V.  German  ei  Germ,  R. 

GERMAT,  ADA,  adj.  ( dgermà,  àde); 


GER 

eoinr.  Germé,  ée  ;  dont  la  plomule  et  la  ra- 
dicule commencent  à  se  montrer. 
CORME,  s.  m.  (dgèrmé);  osAmits,  amBA, 

€ASO«ll  ,  «BB,  OBBBOO  ,    rSLBMC  ,  OBBB.  GdZOn  , 

pelouse,  herbe  courte  et  serrée  qui  tapisse 
la  terre. 

Éty.  du  lat.  germinare,  germer.  V.  Germ^ 
Rad. 

GERBIE,  S.  m.  Germe,  ital.  Germen,  esp. 
Germe,  l'embrion  d*nne  graine  ;  l'œuf  animal 
fécondé,  dans  son  premier  âge  ;  Og.  cause 
première,  principe  de  quelque  chose. 

Éty.  du  lat.  germen,  V.  Germ,  R. 

GERME,  s.  m.  Le  brin  de  la  laine,  les 
poils  qui  la  composent. 

GERMEN,  nom  d'homme  (dgermein); 
cBBMAN.  Germain. 

Patr.  L'Eglise  honore  20  saints  de  ce  nom. 

GERBIENAR,vl.  V.  Germar  et  Germ, 
Rad. 

CffiRMINACIO ,  S.  f.  vl.  Germinaeion, 
esp. f7«rmtnaztone, ital.  Germination. 

Éty.  du  lat  germinationis,  gén.  démentit- 
natio,  m.  s.  V.  Germ,  R. 

GERMINAL ,  s.  m.  (dgerminél).  Germi- 
nal, le  septième  mois  de  l'année  républicaine. 
11  commençait  le  21  mars  et  finissait  le  21 
avril. 

Éty.  Ainsi  nommé  parce  que  c'est  la  sai- 
son où  les  semences  germent.  V.  Germ ,  R. 

De  l'hhrcr  la  eoorroas  expira. 

L'aquilon  fuit  devant   i/pliire, 
Tf  aUaca,  b«aas  junn,  void  1«  riant  gerwtihul. 

Il  calma  \#*  alra  qn*il  ^i«, 

El  lia  ravcii  da  la  n«ura. 
Son  aonffla  caraaMnt,  a  éonai  la  àîgnal. 
Gradua  Fraa^a. 

GERMINATION ,  s.  f.  (dgerminalie-n)  ; 
GBBMiBATiBB.  GerminamcfU ,  cat.  Germina^ 
cion,  esp.  Germinazione,  ital.  Germination, 
premier  développement  du  germe  des  plan- 
tes.^ 

Éty.  du  lat.  germinalUmiSt  gén.  de  germi- 
naXio,  m.  s. 

GERMINATIU,  IVA,  vl.  Germinatif, 
qui  peut  se  propager.  V.  Germ,ï\, 

GERMIN08  ,  OZA  ,  adj.  vl.  «bi«»o«. 
Fécond,  productif.  V.  Germ,  R. 

GEROFLE,  vl.  Gero(le, cat.  V.  Girofle. 

GERONAR ,  V.  a.  vl.  Gironar ,  esp.  Gi- 
ronner,  terme  de  blason.  V.  Ftr.  R. 

GERONAT ,  ADA ,  adj.  cl  p.  vl.  Giron- 
né,  éc.  V.  Ftr .  R. 

GEROUNDIF,  s.  m.  (dgéroundif)  ;  Ge- 
rundio,  ital.  esp.  port,  (^ertfftdiu ,  cat.  Gé- 
rondif. 

Éty.  du  lat.  gerundium,  m.  s. 

GERP,  s.  m.  (dgèr);  «bb.  Gazon.  Avril. 
V.  Germe  cl  Germ,  R. 

GERPADA,s.  f.  (dgerpàde).  Gazonne- 
meni,  action  de  gazonner ,  ou  remploi  qu'on 
fait  des  gazons  pour  quelque  ouvrage. 

Êty.  de  gerp  et  de  ada.  V.  Germ,  R. 

GERPAR ,  V.  a.  (dgerpà).  Gazonner,  re- 
vêtir de  gazon. 

Éty.  de  gerp  et  de  ar.  V.  Germ,  R. 

GERRA.vl.  V.  Guerra. 

GERRE,  s.  m.  (dgèrré).  «bb&b,  patacut, 
dans  quelques  endroits  ;  Gavaroun ,  à 
Nice ,  quand  il  est  jeune ,  le  picarel ,  Sparus 
smaris.  Un.  Smaris  vulgarts^  Dict.  Se.  Nat. 
poisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et  de 


GER 


341 


la  famille  des  Léiopomes  (à  opercule  lisse) , 
qui  habite  la  Méditerranée ,  et  dont  la  chair 
est  excellente;  il  atteint  deux  décimètres  dt 
longueur. 

Éty.? 

GERS,  S.  m.  (dgèrs)  ;  Gers,  esp.  <xers, 
déparlement  du...  dont  IccheMieo  est  Audi. 

Ëty.  d'une  rivière  de  Gascogne  qui  porte 
le  même  nom,  dérivé  du  lat.  jEgireus. 

GERT,  s.  m.  vl.  oBBTs.  Allarme,  frayeur. 

GERTRDDA,  nom  de  femme  (dgertrûde), 
Gertruda,  ital.  Gertrudis,  esp.  Gertrude« 

L'Eglise  honore  7  saintes  de  ce  nom,  le  6 
janvier,  17  mars,  13  août,  12  et  15  no- 
vembre. 

GERUNDIU,  s.  m.  vl.  Gerundia,  caL  V. 
Geroundif. 

GERVAI ,  nom  d'homme.  V.  Gervasi. 

GERVA8I,  nom  d'homme  ([dgervàsi); 

CBBTAlt,  OBTABT,  OBBTAI.  GcrVaSiO,  Ufll.  CSp. 

Gervais. 

Êty.  du  lat.  gervasius. 

L'Eglise  honore  la  mémoire  de  Saint 
Gervais ,  martyrisé  avec  Saint  Protais ,  au 
premier  siècle,  à  Milan,  le  11)  juin. 

Quand  ploou  per  sanl  Gervais 
Ploou  quaranta  Jours  après. 

Prov.  des  GeveoDCt. 

GERZI,  s.  m.  vl.  V.  Jardin. 

GE8 

GE8 ,  nég  explet.  et  adv.  (dgés)  ;  «bm  , 
ou ,  «SB ,  BBB ,  jiB ,  BAD.  Gcs ,  cst.  auc.  Ges , 
fut  d'abord  dil  pour  gens,  gens,  ensuite ,  k 
l'imitation  du  minime  gentium  des  latins ,  on 
l'employa  dans  le  sens  de  point,  en  le  joi- 
gnant a  une  particule  privative  ;  nullement , 
aucunement  :  N'en  voli  ges  ,  je  n'en  veux, 
point  ;  N*ai  ges,  je  n'en  ai  point. 

Ges,  affirme  la  non  eiistance  de  la  chose , 
tandis  que  Res  ou  Ren,  v.  c.  m.  nie  indéfini- 
ment. 

Gespaura,  exp.  prov.  dl.  Doujat,  traduit 
par  vrai  dieu,  que  vous  êtes  délicat. 

GES  et  GEZ ,  vl.  Souvent  employé  pour 
je  les 

GE9PINAR ,  dg.  Grommeler.  Y.  Renar, 

GEST,  s.  m.  (dKcst);  Gesto,  ital.  esp.  port. 
Geste,  mouvement  du  corps,  et  principale- 
ment des  bras ,  dans  la  déclamation. 

Éty.  du  lat.  gestus,  le  même.  V.  Ger,  R. 

GEST,  s.  m.  (dgést).  dl.  Rut,  chaleur.  V. 
Chassiera. 

GESTA,s.  r  yl.Gesta,  anc.  cat.  ital. 
Gestas,e8n.  Action,  geste,  fait;  histoire, 
récit,  manière,  chronique. 

Éty.  de  gesta,  lat.  faits  mémorables.  Voy. 
Ger.  R. 

La  gesta  dis  qu'el  temps  anite,vl.  l'his- 
toire dit  qu'au  temps  antique. 

Si  la  gesla  no  ment,  si  l'histoire  ne  ment 
pas. 

Gesta  letreda,  histoire  écrite. 

GESTASSES,8.  m.  pi.  (dgestàssés),  d. 
m.  Mauvaises  manières,  mauvais  gestes, 
gestes  ridicules,  indécents  ou  désagréat>les. 

Éty.  de  gesl  et  de  asses.  V.  Ger  et  Gesl^ 
Rad. 

GE8TI 9  S.  m.  vl.  Pince,  tenaille. 


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ogle 


342 


GES 


GBSnCOLAIRE,  8.  m.  (dgesticolàîré). 
GesUculateur.  Y.  Gesticulatour. 

OB8TIG1II«AR  ,  T.  n.  (dgesliculà)  ;  Gei- 
tire,  îtal.  Gestear,  esp.  Gesticular,  port. 
Gesticuler,  faire  trop  de  gestes,  eu  faire 
mal  k  propos. 

Éty.  du  lat.  gatieulari.  V.  Ger  et  Gesl, 
Rad. 

GESTICULATION,  8.  f.  (dgesticula- 
tie-n)  ;  «KmcvLAMnni ,  oBtTicvLATiBii.  GesU' 
cttlaxione ,  îtal.  Ge$tieulacion  ^  esp.  Gesti- 
eulaçàOf  port.  Gesticulation ,  action  de  ges- 
ticuler ;  ce  mot  se  prend  toujours  en  mau- 
Taise  part. 

Ëlj.  du  lat.  gesticulatio ,  ou  de  gesticular 
et  de  actio.  V.  Ger  et  Gett ,  R. 

GESTIGULATOUR ,  S.  m.  (  dgesticula- 
16ur)  ;  oBtncvLAïas.  Geitieulador  ,  port. 
GesUeulatore ,  iUl.  Geslero,  esp.  Gesticula- 
teur  ,  qui  gesticule  beaucoup ,  qui  fait  trop 
de  gestes. 

Èty.  de  gesticular  et  de  la  terni,  actor , 
celui  qui  fait  les  gestes.  Y.  Ger  et  Gesi,  R. 

GE8TIO  »  vl.  et 

GESTION,  s.  f.  (dgeslie-n);  AomntTMA- 
•non ,  cuTisii.  Gestion,  administration  parti- 
culière ,  terme  de  palais. 

Ély.  du  lat.  gettianU ,  gén.  de  gestio , 
m.  s.  V.  Ger  ,  R. 

GET 

GET  ,  8.  m.  vl.  Gei ,  anc.  cat.  Getto , 
ital.  Jet,  courroie,  lien. 
GET ,  s.  m.  dg.  vl.  Jet,  jette. 

D*oun  iirare  get  êa  flrescuro  ? 
D'Astros. 

GETAMENT ,  s.  m.  vl.  (rifamenl ,  anc. 
cat  Gitamento  ,  ilal.  Jet,  vomissement ,  dé- 
jection. V.  Jeet, 

GEU 

GEUDA  ,  vl.  Y.  Gelda  et  Geldo. 

GEUMEOU  ,  AU.  de  Jumeou,  V,  Bet- 
soun  et  Getn  ,  R. 

GEUS ,  s.  m.  (dgèus) ,  d.  toul.  Hibou. 

Éty.  M.  Dumège  fait  venir  ce  mot  du 
grec  xeû6u)  (keuthô) ,  cacher,  enfermer,  être 
caché. 

GEV 

GEVITRA,  8.  f.  (dgevitre).  Espace  vide , 
entre  la  chemise  et  le  ventre.  Y.  Boula, 

GET 

GET,  dg.  Hier,  ait.  A* Hier ,  v.  c.  m. 

GETAN ,  vl.  Jaen  ,  ville  d'Espagne. 

GETNA,  d.  arl.  Alt.  de  Gêna,  v.  c.  m 

GETS ,  s.  m.  (dgèîs) ,  dl  Plâtre.  Y.  Ggp. 

GETSH,  vl.  V.  Geye. 

GETSHA  ,  s.  f.  vl.  «BicBA.  Gesse.  Yoy. 
Jaitsa. 

GETSHDIEN  et 

GETSHIMENT,  8.  m.  vl.  oBTnnMntT. 
Sortie. 

GETSHIR,  vl.  Y.  Geiihir. 

GETSSA,  s.  f.  (dgèysse),  d.toul.  Yoy. 
Jais  sa. 


GEY 

GETSSA  DE  PRAT,  8.  f.  (d^ètsse  dé 

Çrâ).  Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de 
oulouse,  à  la  gesse  anguleuse,  i/ithyrus 
angulatus  ,  plante  de  la  fam.  des  Légumi- 
neuses qu'on  trouve  parmi  les  moissons  et 
dans  les  champs  incultes. 

GETSSA-SALVAGEA ,  8.  f.  (  dgèîsse- 
salbâtge).  Nom  qu*on  donne ,  aux  environs 
de  Toulouse,  aux  Lathyrus  pratensis,  Lathy- 
rus  latifoliusy  Lathyrus  sylvestris  et  Lathy- 
rus aphaea. 

GETSSHIR,  vl.  Y.  Geishir, 

GETTAB ,  d.  arl.  Y.  Gitar, 

GHI 
GHI...,  Y.  ce  mot  par  Gui»»,,  etc. 
GI 

GI ,  pr.  pers.  vl.  Je,  employé  pour  «en. 
GIA 

GIA ,  (djâ);  ja^  jba,  gba,  impér.  du  verbe 
gire,  aller,  inusité.  Dia ,  expression  dont  se 
servent  les  muletiers  et  les  charretiers  pour 
faire  marcher  leurs  chevaux  et  surtout  pour 
leur  faire  prendre  h  gauche. 

GIA.  s.  f.  vl.  Guise  ,  Y.  Guisa  ;  guide  , 
Y.  Guido;  il  ou  elle  conduit. 

GIAMBIN,  Y.  Jambin. 

GlANEU,  s.  m.  (dgianèli).  Nom  nicéen 
de  la  baudroie  budegasse  .  Lophius  bude- 
gassa ,  Spin.  poisson  de  Tordre  des  Chis- 
mopnés  et  de  la  fam.  du  même  nom  (respi- 
rant  par  une  fente). 

GIARDINA,  s.  f.  vl.  Jardin.  Y.  Jardin. 

GIATAR ,  V.  a.  vl.  Tailler ,  inciser ,  cise- 
ler. 

GIB 

GIBy  radical  pris  du  latin  gibhus,  gibba, 
bosse,  dérivé  selon  les  uns  du  grec  ù^c 
(hubos),  courbé ,  voAté ,  bossu ,  ou  de  xû<po< 
(kuphos).  bosse,  gibbosité,  et  selon  les  autres 
de  l'arabe  djebdl  ou  guebdl,  mont,  montagne. 

De  gibbus ,  par  apoc.  gib  ;  d'où  :  Gib  a , 
Gib-el'Ot,  Gib-erna,  Gib-et,  Gib-eta,  Gib- 
ous ,  Agib  ass-ir  ,  Gibouss-oun ,  Gep^i , 
Gep-eri'Ut. 

GIBA,  s.  f.  (dgibe);  boma.  Gibba^hL 
Gobba,  ital.  Giba,  port.  esp.  Bosse,  éléva- 
tion de  la  colonne  vertébrale  en  forme  de 
voûte;  protubérance,  tubérosilé. 

Ély.  du  R.  Gib,  et  de  la  term.  fém.  a. 

GIBA,  d. lira.  Yolant. 

GIBAGIER ,  s.  m.  (dgibacié)  ;  cisamibb. 
Gâteau  à  jour;  croquelin.  Cast. 

GIBAGIERA,  s.  f.  (dgibaciére)  ;  oin- 
cmmA,  tAinoo  9  JosutiKiBA.  Gibecière,  espèce 
de  bissac  ou  bourse  de  cuir  où  les  chasseurs 
enferment  la  poudre  et  le  plomb. 

Éty.  du  grec  xi^i(ri<;(kibisis) ,  sac,  besace , 
ou  de  cibarium ,  selon  Mén.  fait  de  cibus , 
aliment. 

GIBAR,  y.  n.  (dgibà),  dl.  Souffrir,  s'in- 
quiéter :  lou  gibe  de  veire  gibar,  je  souffre 
de  voir  souffrir.  Sauv. 

GIBBA.vl.  y.Gibo. 

GIBELy  nom  d'homme.  Gilbert. 


GIB 

GIBELOT,  8.  m.  (dgibelô).  Gibdol  ou 
giblet,  pièce  de  bois  courbe  qui  lie  TaiguiUe 
de  l'éperon  à  l'étrave  du  vaisseau. 

Éty.  Y.  Gib,  R. 

GIBELOTA,  S.  f.  (dgibeléte).  Gibdolte, 
espèce  de  fricassée  de  poulet ,  de  lapin,  etc. 
Gare 

GIBERNA,s.  f.  (dgibèrne).  Giberne, 
botte  dans  laquelle  le  soldat  met  ses  cartou- 
ches. Elle  est  composée  d'un  carré  long  de 
bois  ,  enveloppé  de  cuir  et  soutenu  par  un 
baudrier. 

Ëty.  Probablement  de^t55a.  Y.  Gib,  E. 

GIBERT,  s.  m.  vl.  Sauvages  se  demande 
si  ce  mot  ne  désignerait  pas  leyin?  ou  plutôt 
le  gingembre.  V.  Zingiber. 

GIBET,  s.  m.  (dgibé), syn,  de  Poiifefid, 
f .  c.  m. 

Ëty.  du  rad.  Gib ,  élévation ,  montagne , 
parce  qu'on  n'exécutait  autrefois  que  sur  des 
lieux  élevés.  Y.  Gib. 

GIBETA,  s.  f.  (dgtbéte).  Petite  bosse,  et 
iron.  un  bossu,  Mestre  gibeta, 

Éty.  de  <7t&a,  et  de  la  term.  dim.  eta,  Y. 
Gib,  R. 

GIBIER  ,  S.  m.  (dffibié)  ;  ubebm,  «sanm. 
Gibier,  animaux  bons  a  manger  qu'on  prend 
à  la  chasse. 

Ëty.  du  lat.  eibaria^  selon  Ménage,  ou  du 
rad.  Gib,  montagne,  et  de  la  term.  ter,  sous- 
entcndu  animau ,  animaux  qui  habitent  les 
montagnes,  gîte  ordinaire  du  gibier. 

On  prétend  qu'en  vidant  le  gibier,  et  en 
le  remplissant  de  blé  ou  d'avoine,  on  peut  le 
conserver  très  longtemps  si  l'on  a  la  précau- 
tion de  le  préserver  du  contact  de  l'air,  en  le 
plaçant  au  centre  d'un  tas  de  l'un  de  ces 
grains. 

GIBOS ,  vl.  Y.  Gibùus  et  Gib, R. 

GIBOSITAT  ,  s.  f.  vl.  «BLaossTAT.  En- 
flure ,  tumeur,  gonflement.  V.  Gib,  R. 

GIBOULADA ,  s.  f.  (dziboulàde) ,  d.  bas 
lim.  Giboulée.  Y.  Ramada, 

GlBOURNA,  s.  f.  (dgibôurne),  dl.  Grésil, 
Y.  Gresilh» 

GIBODRNAR,  v.  n.  (dgiboumà) ,  dl. 
Grésiller.  V.  Gresilhar. 

GIBOUS,  ODSA,  OUA,  8.  et  adj.  (gfbéus, 
6use,  6ur)  ;  osmnrr ,  soffor.  GibosOy  port, 
esp.  Gibboso,  ital.  Bossu,  ue,  qui  porte  une 
ou  plusieurs  bosses  ;  on  le  dit  des  personnes 
et  des  choses. 

Éty.  du  lat.  gibbosus,  m.  s.  ou  de  l'hébreu 
giben  ,  m.  s.  formé  de  gab ,  éminence , 
hauteur,  Latouche.  Y.  Gib,  R. 

GIBOUSSOUN  ,  OUNA  ,  S.  (dgibous- 
sôun,  oune).  Dim.  de  gibous,  ousa,  petit 
bossu  ou  petite  bossue.  Y.  Gib^  R. 

GIBOUTODS,  ODSA,  adj.  (dgiboulôus, 
ôuse).  Giboyeux ,  euse ,  abondant  en  gibier. 

Ëty.  de  gibier,  gib,  et  de  ottyout. 

GIBRAR,  V.  n.  dl.  Gebrar,  cat.  Tomber 
du  givre,  se  couvrir  de  givre.  Y.  Gealibrar, 

Ëty.  On  le  fait  venir  de  pruina ,  gelée 
blanche  ,  formé  de  perurina ,  à  perurendo, 
brûler. 

GIBRE,  dl.  Gebre, cài.  Bruine,  brouil- 
lard, Douj.  givre.  Y.  Gealibre. 

GIG 

GIG,  vl.  Il  ou  elle  laisse,  quitte,  part, 
abandonne. 


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GlE 


GIB 

6IELAR ,  V.  Gelar. 

«ELAREIA,  V.  GdarHa  el  Gel,  R. 

OIEN ,  vl.  V.  Genh. 

GIENG ,  8.  m.  vl.  cnra.  ÂrlîGce.  Voy. 
Gen .  H. 

GIENH,  8.  m.  vl.  «mic.  ArtiGce,  adresse; 
Mal  gienhftmhûresse,  V.  ^Vn.R.  el  Genh. 

GIENH ,  s.  m.  ?1.  on,  cira.  Eogin.  V. 
Engin  et  Gen,  11. 

GIENT8,  s.  f.  pi.  vl.  Gens  ,  ▼.  c.  m. 
el  ^ffi ,  R. 

^  GIERf  1ER  A  ,  au,  mma,  désiDeDce  dé- 
rivée du  lai.  gerere  gero ,  porter. 

Messa-gier,  qni  mitsa  gerit,  qui  porte 
les  missives. 

Vergier ,  qui  porte  de  la  verdure. 

GIERA,  s.  f.  (dgiére),  d.  m.  C'est  dans 
la  Haute-Provence ,  la  quantité  de  légumes 
qo*on  met  à  la  fois  dans  la  marmitte.  On 
le  dit  aussi  de  la  quantité  de  lait  qu'on  trait 
chaque  fois,  qu'on  nomme  ailleurs  mouêta, 
traite. 

Ély.  du  lat.  gerere,  porter,  formé  du  grec 
y  wpoc  (chéiros),  gén.  de  x«''P  (cheir),  main. 
V.  Ger ,  R. 

GIERA,  8.  f.  V«Iée  de  coups ,  donné  à 
la  fois.  V  Oer»  R. 

GIERE8,  adv.  vl.  Donc,   alors,  ainsi 

Karlant.  Ce  mot,  selon  l'observation  de  il.  de 
oquefort,estsouvent  employé  dans  les  dialo- 
gues de  Saint  Grégoire,  écnts  dans  le  XII"« 
siècle. 
Éty.  du  lat.  igitur. 

GIEROUR»  s.  f.  (dgierén).  Froidure, 
gelée.  V.  Geou,  Gealaéaci  Gel,  R. 

As  plus  a  rsdoutar  la  gieou  ni  lou  eaou, 
Ni  ioufusiou,  ni  la  léquo  perfido. 
Reymonenq. 

GUBT ,  vl.  n  on  elle  chassa. 

GIET ,  8.  m.  vl.  «uBTs.  Jet,  menue  cour- 
roie ;  guide,  précepteur. 

Êty.  du  \dX.jaetus. 

GIET ,  8.  m.  V.  Jiet,  comme  plus  confor 
me  à  Tétymologie  ;  vl.  sarment. 

GIETAR .  V.  a.  vl.  Tirer.  V.  Jeci^  R. 

Giiiar  lenga,  tirer  la  langue. 

Gietarpor,  pour  porgietar,  jeter  en  avant, 
lancer,  repousser. 

Cet  exemple  d'une  préposition,  séparée 
d'un  verbe  qu'elle  modifie,  n'est  pas  rare,  en 
provençal,  comme  l'ont  observé  MM.  Ray- 
nouard  et  Faurier. 

GIF 

eXFÂNO ,  8.  m.  vl.  «irAMt.  Gerfaut. 

GIFFA,  dl.  Poltron,  lâche, faibte.  Voy. 
Giffla. 

GIFFLA,  s.  f.  (dgiffle);  «irr a.  Grosse 
joue  ;  soufflet.  V.  Soufflet. 

GIFFLDT,  adj.  (dgifflù),  d.  m.  V.  Gau- 
iarut, 

GIG 

GIGA,  s.  f.  (dgigtie). Gigot.  V.  Gigoi. 
Gigue,  n'est  pas  français,  dans  ce  sens, 
c'est  gigot  qu'il  faut  dire. 


GIG 

Êty.  du  lat.  coâ;a,  cuisse,  selon  MénagCi 
ou  de  isckium,  selon  Borel. 

Giga  de  moutoun,  gigot  de  mouton. 

Giga  d*un  buou,  cimier  d'un  bœuf. 

Giga  de  porc,  jambon. 

GIGANDA ,  s.  f.  (dgigànde)  ;  gioamta. 
Nom  du  topinambour,  selon  M.  Avril.  Voy. 
Toupinambour, 

Éty.  Le  mot  de  gîganda,  géante,  a  proba- 
blement été  donné  à  cette  plante  à  cause  de 
la  haute  taille  de  sa  tige. 

GIGANT.  Gegant,  cal.  V.  Géant. 

GIGANTA8 ,  s  f.  pi.  (dgigàntes).  Nom 
du  topinambour  et  des  pommes  déterre  dans 
quelques  pays. 

Ély.  (lu  lat.  gignenlia,  les  racines. 

GIGANTESQUE  ,  ESCA,  adj.  (dgigan- 
tèsqué ,  èsque)  ;  Gegantesc ,  cal.  Gigantesco, 
esp.  ilal.  Gigantesque  ,  d'une  taille  démesu- 
rée ,  d'une  stature  de  géant. 

GIGE:ar,  Gare.  V.  Gilhar. 

GIOEOD  et 

GIGET,  V.  Jigeou  et  /t^e(,plu8  con- 
formes à  rélymologie. 

GIGIER .  s.  m.  (dgigié).  Gésier.  V.  Ga- 
rai. 

Ëty.  du  lat.  gigeria ,  m.  s. 

G1GN08 .  vl.  V.  Ginhoê. 

GIGNOSET,  adj.  vl.  Fin,  délié,  effilé. 
y.Gen.K. 

GIGOT,  s.  m.  (dgîgô);  oiga.  Gigote, 
port.  GIroI,  cuisse  de  mouton»  coupée  pour 
élre  mangée. 

Ély.  de  Giga  ,  y.  c.  m.  ou  du  grectçx^ov 
(ischion) ,  cuisse. 

GIGOT AR  ,  V.  n.  (dgigoulà)  ;  oiqovta«. 
Gigotter ,  secouer  les  jarrets  en  mourant , 
en  parlant  des  animaux  ;  agiter  les  jambes 
et  les  cuisses  ,  quand  il  est  question  des  en- 
fants qui  s'agitent  sur  leur  berceau. 

Ëty.  de  gigot  et  de  ar ,  remuer  les  gigots. 

GIGOTAT, ADA ,  adj.  (dgigoulà,  àde) , 
et  impr.  oiooutat.  Gigollé  ,  ée ,  qui  a  de 
grosses  cuisses  ou  des  cuisses  proportion- 
nées à  son  corps. 

CUIGOTET,  s.  m.  (dgigouté),  dim.  de 
gigot,  petit  gigot,  petite  cuisse  bien  rebon- 
die. 

GIGOUIGNAR  ,  v.  n.  d.  lim.  Travailler 

inutilement. 

GIGOUT ,  nom  d'homme.  V.  Gengouls, 

GIGUA  •  s.  f.  vl.  ovioA.  Giga,  esp.  ilal. 

Gigue ,  instrument  de  musique;  air .  chant. 

GIL 

GIL ,  vl.  Glace.  V.  Gel 
GIIâA ,  rAiKs .  expr.  prov.  S'enfuir  préci- 
pitamment. V.  Gilhar, 
Ëty.  du  vl.  ^t^e,  mensonge  ,  tromperie. 

Aytal  quand  sapieron  à  la  vilo , 
Que  Venemie  avio  fach  gilo. 

Trad.  de  Virg. 

GILADA ,  vl.  V.  Gelada  et  Gel ,  R. 

GILAR,  y.GUhar, 

GILRATHAR  ,  vl.  ait.  de  Gibraltar , 
nom  de  lieu. 

GILBERT  ,  nom  d'homme ,  (  dgilbèr)  ; 
«lUMw.  Gilberto ,  ital.  esp.  Gilbert. 

L'Eglise  honore  7  saints  de  ce  nomi  le 


GIL 


343 


4  et  13  février ,  1"^  avril ,  27  août  et  3  octo- 
bre. 

GILEGOU,  s.  f.  (dgilècou)  ;  coubibt. 
Gilet,  veste  courte ,  avec  ou  sans  manches , 
qu'on  porte  sous  l'habit  et  qui  couvre  toute 
la  poitrine.  V.  Courset. 

Ëty.  degillele  niais,  bateleur >  qui  était 
ordinairement  velu  d'une  veste  courte  et 
ronde  comme  un  gilet. 

GILH ,  8ANT ,  nom  de  lien ,  vl.  emu , 
Kom.  Saint-Gilles,  ville  du  Gard,  avec  un 
port  sur  le  Rhône. 

GILHAG .  s.  m.  vl.  Carlin  d'argent ,  an- 
cienne monnaie  de  Provence ,  ainsi  nommée 
de  l'italien  ^t^Itafo ,  pourvue  d'un  giglio, 
d'un  lis ,  parce  qu'elle  portait  cette  fleur  au 
revers,  elle  valait  16  deniers. 

GILHAR,  V.  n.  (dgillàr);  «ab,  baipam, 

DRCUAH  ,   DBSCAMPAB  ,   GIGBAK  ,   GILAB,  BBILHAS, 

Bs^oiLBAR  Cisear,  port.  S'enfuir  avec  préci- 
pitation sans  se  faire  apercevoir;  glisser; 
faire  une  glissade. 

Faire  gilla ,  faire  gîlle,  Tre?.  se  dérober 
adroitement. 

Orig.  On  fait  remonter  cette  façon  de 
parler  à  saint  Gilles,  prince  languedocien, 
qui  s'enfuit  secrètement  pour  éviter  d'être 
couronné. 

GILLA,  vl.  V.  GuilaeiGuilhar. 

GILLA, s.  f.  vl.  Tromperie,  supercherie^ 
mensonge,  fourberie. 

GILLI,  nom  d'homme.  owcBat,  «maiiBf, 

OlUGOBt,  OIU,  CHXU.  GHICS. 

É(y.  du  lat.  Agilius  et  (Mgidius, 

L'Eglise  honore 4 saints  de  ce  nom, saint 
Gilles,  abbé,  en  Languedoc,  qui  mourut  vers 
le  milieu  du  Vl»»  siècle,  le  !«'  septembre,  et 
les  autres  le  22,  23,  avril  et  14  mai. 

GILOS.  vl.V.  Jaloux. 

GILOSE9GA,  S.  f.  Gilosesque,  sorte  de 
poésie. 

GIL08IA,  vl.  V.  Jalousia. 

GILOUS ,  OUSA,  dl.  Jalons,  ouse.  Voy. 
Jalous  et  Jal,  R. 

€XLOZ,\\.\,  Gelas. 

GlLOZIA,s.  f.  vl.  Jalousie.  V.  Jalousia 
et  Jal,  R. 

Gm 

GIMBELET,  6.  m.  (dgîmbclé),  dl.  Gf- 
belet,  petit  foret  dont  on  se  sert  pour  percer 
un  muid  de  vin  dont  on  veut  faire  l'essai. 

Ëty.  du  bas  brcl.  guimneled  ou  guibelet^ 
formé  probablement  de  guin,  vin,  et  de 
meled,  outil  en  forme  de  limaçon.  Astruc. 

GIBIBELETA,  s.  f.  (dgimbeléte)  ;  jam- 
BBLBTA.  G  imblette,  petite  pâtisserie  dure  et 
sèche,  faite  en  forme  d'anneau. 

Ëty.? 

GmBELETAIRE ,  s.  m.  (dglmbele- 
tâîré]  ;  gu»b&btavbb.  Vendeur  ou  faiseur  de 
gimbletlcs. 

GHHBELOTA,  s.  f.  (dgimbelàte) ,  dL 
Gibelote,  espèce  de  ragoût.  V.  Btanqueta. 

Ély.  de  gimbel,  pour  gibier,  et  de  ota,  fri- 
cassée de  gibier. 

GILBERT,  dl.  Persil.  V.  Juvert. 

Ëty.  M.  Astruc  regarde  ce  mot  comme 
arabe.  Roquef.  le  dérive  de  gingidium,qfû, 
en  grec  coouDe  en  latin,  désigne  la  même 
plante. 


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344 


GIM 


t,  ▼.  a.  (dgimblâ) ,  d1.  Tordre , 
plier.  V.  Torser  et  Plegar, 

GIMBLAR  8E,  t.  r.  Renverser  le  corps 
en  arrière,  le  plier  en  arc,  en  relombanl  sur 
les  mains. 

GIBIBLA8  •  s.  m.  (dgïmblas) ,  dl.  Gaule, 
boussine.  V.  Amarina. 

GIBIBL4T,  ADA,  adj.  et  p.  (dgimblà, 
àde),  dl.  Tortu,  crochu,  plié. 

Clavel  gimhlat,  clou  tortu  ou  crochu. 

Clau  gimbladay  clef  forcée. 

Autre  tout  gimblaî,  arbre  tout  tortu. 

Camba  gimUada,  i^mbe  crochue. 

GIMBI«E,dl.(dgiinblé).  Gaule,  boussine. 
y.  Amarina, 

GIMELO ,  s.  f.  (dgimèle) ,  d).  Homme  de 
taille  gigantesque. 

GUIERIIE,8.  m.  (dgmèrré).  V./umerrt. 

GIMERRIi  s.  m.  (dgimèrri) ,  dl.  Esprit 
de  rebours,  hargneux,  capricieux.  Sauv.  V. 
Jumerri, 

GIMPLA,  8.  f.  vl.  Guimpe. 

GIN 

GIN,  8.  m.  vl.  cura.  Moyen,  engin,  ma- 
chine. V.  £fi^ifi  et  Gen^  R. 

GINGA-GAL  ,  s.  f.  (dgïnque-gal) ,  dl. 
Fronde  à  une  seule  maille. 

GINGHES,  nom  propre,  vl.  Y.  GillL 

CUNEBRE ,  et 

GINEBRIER,  Ginebre,  cat.  V.  Genebre. 

GINEST,  GnsOT ,  radical  dérivé  du  latin 
§enista,  genêt,  probablement  formé  de  ^jfeno 
ou  gigno:  Quia  sponlé genatur ,  hoc  est  gi- 
gnatur ,  ou  de  gen ,  qui  signifie  arbuste,  en 
celtique. 

De  genûta^  par  transposition  de  e  et  de  t , 
ginest;â*oii  :  Ginest,  Ginest-oun,  Ginest^a, 
(Ërinest'iera ,  Ginest-r-ola, 

Du  lat.  genettra,  qu'on  a  dit  pour  genistaf 
genest;d*oii:  Geneêt-a,  Genett-oun,  Genist- 
et,  Genett-el^Jines, 

GINE8T»  8.  m.  (dginèst).  Nom  qu'on 
donne ,  en  Languedoc  et  à  AUos ,  au  genêt. 
Y.  Ginesta  ei  Ginest,  R. 

GINESTA ,  s.  f.  (dginèste^  ;  ««bst ,  aba  , 
•BIIB9TA,  rsHAs.  Gincstra ,  ital.  Giesta,  port. 
Ginesla,  esp.  cat.  Nom  commun  à  plusieurs 
espèces  de  genêt ,  mais  qu'on  applique  plus 
particulièrement  au  genêt  cendré ,  Genista 
einerea,  Dec.  dans  la  Haute-Prov.  au  genêt 
d'Espagne ,  Genista  juncea ,  La  m.  au  ge- 
nêt, commun  ou  à  balais,  Genista  scoparia, 
Lam.  et  au  genêt  des  teinturiers ,  Genista 
tinctoria.  Lin.  dans  la  Provence-Méridionale, 
arbustes  de  la  fam.  des  l^égumincuses ,  com- 
muns ,  le  premier ,  sur  les  coteaux  de  la 
Haute-Prov.  et  les  deux  autres,  sur  ceux  de 
la  partie  Basse.  Y.  Gar.  Cytiso  genista, 

Ëty.  Ginesta  n'est  que  l'anagramme  du 
mot  lat.  genista^  qu'ont  fait  dériver,  les  uns  du 
lat.  genu,  genou,  et  les  autres  du  celt.  gen, 
arbuste.  Y.  Ginest,  E. 

GINE9TA  CASA ,  s.  f .  (  dginèsle  càbe  )  ; 
•MiuTA.  Nom  qu'on  donne ,  à  Toulouse ,  au 
genêt  d'Espagne,  Genista  juncea,  Lnm.  ar- 
buste de  la  famille  des  Légumineuses.  Yoj. 
Ginesta  d'Espagna. 

GINESTA-romiciivDA,  S.  f.  Nom  touloo- 
saiu  du  genêt  scorpius,  Y.  Argielas. 


GIN 

GINE9TA  D'uvAttHA,  8.  f .  OU  simplement 
GMBSTA.  Genêt  d'Es|>agne .  ou  genêt  jonci- 
forme,  Genista  juncea,  Lam.  Spartumjun- 
ceum.  Lin.  arbrisseau  de  la  même  fam.  que 
les  précédents. 

Éty.  Cette  espèce  de  genêt  est  très-com- 
mune en  Espagne,  d'où  son  nom. 

GINESTA  rsBA,  8.  f.  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  département  des  B.-du-Rb.  selon 
l'auteur  de  sa  Stat.  à  la  coronille  Jonciforme, 
Coronilla  juncea ,  Lin.  plante  de  la  même 
fam.  que  les  précédentes,  qu'on  trouve  aux 
environs  d'Aix,  et  ailleurs,  dans  la  B.-Prov. 
Y.  Gar, 

GINESTA  rwuA.  Est  encore  le  nom  que 
porte,  à  Seyne  ,  le  cytise  \  feuilles  sessiles. 
V.  Sont  Jeanet, 

GINEST-GRUAS,  S.  m.  (dginès  gruâs)  ; 
SABA60L.  Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc, 
au  genêt  à  balais ,  Genista  scoparia ,  Lin. 
Spartium  scoparium ,  Lin.  arbrisseau  de  la 
fam.  des  Légumineuses  qu'on  trouve  dans 
les  bois  secs  et  les  lieux  sablonneux. 

GINESTIERA,  8.  f.  (dginestiére)  ;  f»nt- 

TISRA,    rsniBIBA,    BOinStOHAL.    (rt'llf  f/Of  ,  Cat. 

Ginestreto  ,  iià\,  Genetière ,  nom  de  lieu, 
quartier  où  les  genêts  sont  abondants. 

Êty.  de  ginesta  et  de  la  term.  multipl. 
iera.  V.  Ginest^  R. 

GINESTOUN ,  8.  m.  (dginestôun)  ;  cb- 

BBSTBA,  GBmSTBT,  OIHBSTBOLA,  GBABBTIBB.   GC- 

nestrolle  ,  genêt  des  teinturiers  ,  Genista 
tinctoria ,  Lin.  arbrisseau  de  la  fam.  des 
Légumineuses  qu'on  trouve  dans  presque 
toute  la  Provence ,  et  qui  sert  à  teindre  en 
jaune  ,  d'où  le  nom  d'herbe  à  jaunir  qu'il 
porte  en  français.  Y.  Gar.  Genista  tinctoria, 
p.  204. 

Éty.  Ginestroun,  dim.  de  ginesta,  Yoy. 
Ginest,  R. 

CUNESTOUN,  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne,  à  Cuges,  au  jasmin  jaune,  selon 
M.  le  doct.  Reimonenq.  V .  Escavithas, 

GINESTOUN  ,  8.  m.  (dginestôun).  Nom 
qu'on  donne ,  aux  environs  de  Toulouse ,  à 
fosyris.  Y.  BrusC'fer, 

GINEST-REBOUT ,  8.  m.  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  au  cytise  h  feuilles 
pliées ,  Cytisus  complicatus ,  Dec.  Spartium 
complicatum ,  Lin  arbrisseau  de  la  fam.  des 
Légumineuses ,  qu'on  trouve  dans  divers 
lieux  du  Languedoc. 

GINESTROLA  ,  S.  f .  (dginestrôle).  Un 
des  noms  du  genêt  des  teinturiers.  \,Gines- 
toun  et  Ginest,  R. 

GINGEARRA,  8.  f.  (dgîndjarre).  Espèce 
de  mandoline  à  long  manclie,  en  usage  dans 
le  Levant.  Gare. 

GINGEARRAR ,  v.  a.  et  n.  (dgîndjarre). 
Gratter ,  ou  jouer  de  la  gingearra  ;  rosser, 
frapper  à  coups  redoublés. 

Ety.  de  gingearra  et  de  ar. 

GINGEBRE  ,  vl.  Gingèbre ,  eat.  Yoy. 
Gingimbre. 

GINGIA,  s.  f.  vl.  Gencive.  Y.  Gingivas. 

GINGIBRAT,  8.  m.  vl.  Zenioverata, 
ital.  Gingembre,  sorte  de  ^composition  mé- 
dicinale. 

GINOIBRE,  s.  m.  (dgïndgibré).  Nom 
que  porte,  à  Cuges,  le  genévrier  ordinaire, 
Y.  Ginebre,  et  le  gingembre ,  en  vl.  Yoy. 
Gingimbre, 


GIN 

GINGIMBRE  ,  a.  m.  (dgindgimbré)  r 
Gengibre  et  Gingèbre ,  cat.  Gengibre ,  e^p. 
port.  Zenxero,  ital.  Gingembre,  nom  qu'on 
donne,  dans  le  commerce  ,  à  la  racine  de 
\  Amomum  zingiber.  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Drymyrrhisées,  de  Juss.  indigène  aux 
Indes  Orientales. 

Éty.  de  l'arab.  xenjehil  ou  Mendjeb^l , 
d'où  le  grec  Çin^^^pi  (giggiberi) ,  le  lat. 
gingiber,  l'anglais  ginger,  etc.  Gomme  cette 
plante  croit  spontanément  dans  les  monta* 
gnes  du  pays  de  Gingi,  à  l'Ouest  de  Pondi- 
chéri,  on  a  suppose  oue  c'est  de  \k  que 
s'est  formé  le  nom  arabe,  llieis. 

GINGIBRIAR  ,  v.  n.  Souffrir  du  froid. 

GINGIEBRE ,  vl.  Y.  Gingèbre. 

GINGIN.  s.  m.  (dgïndgîn).  Mots  inventés 
pour  exprimer  le  tremblement  produit  par  la 
froid  :  Faire  ^iii^iii,grelotter,  tintement  d'un 
corps  sonore.  Gare. 

GINGINAR,  V.  n.  (dgindginà).  Trem- 
bler de  froid,  grelotter.  Y.  Trewumlar  at 
Dtndtnar. 

GINGIR,  V.  n.  (dgindgir),  d.  mari. 
Geindre.  Y.  Souinar, 

GINCHVAS ,  s.  f.  pi.  (dgindgives);  «m- 
GivAs.  Gengiva,  ital.  port.  Bncias,  eap.  Gin- 
givas ,  anc.  cat.  Gencives ,  chair  rouge  et 
ferme,  quoique  spongieuse,  qui  recouvre  les 
alvéoles  et  le  collet  des  dents. 

Ëty.  du  lat.  gingivœ,  m.  s. 

Dérivés  :  Gingi-a,  Gengiv-as,  Gingiv4er 

GINGIVIER,  8.  m.  (dgîndgivié);*»- 
GiviBB.  Râtelier ,  les  gencives  pourvues  des 
dents  ;  la  mâchoire. 

Ëty.  de  gingiva,  gencive,  et  deier. 

Moustravo  on  ginginer  souliiUnient  (arrat  (loa  dun). 


GINGUkR,  Y.  a.  (dgToglâ) ,  dl. 
«ncLAifAM.  Sangler  des  coups  de  baguette. 

Éty.  de  ginguela  et  de  ar. 

Ginglar  tas  cambas .  donner  dea  jarre- 
tières, des  coups  aux  jambes. 

GINGOIILADA  ,  a.  f.  (  dgingoulàdt  ). 
Yolce  de  coups,  bourrade,  bastonnade. 

GINGOULAR,  v.  a.  (dgingoulà).  Battre, 
donner  des  coups ,  Avril,  Y.  Rossar;  v«  n. 
gindre,  piauler.  Avril. 

GINGODLEGEAR,  ▼.  n.  (ilgingouled- 
jà)  ;  cmoovMGBAB.  Crier  d'un  ton  plaintif,  em 
parlant  des  chiens. 

Éty.  de  gin,  probablement  pour  chin , 
chien,  de  goula,  gueule,  et  de  la  term.  egtar, 
parler  de  la  gueule  comme  on  chien,  ou  en 
imitant  un  chien. 

Et  pondent  pas  troou  s'expliear, 
Lou  paure  chin  gingouregeava. 
Dioul. 

GINGOUIilN,  dl.  Y.  JangouUna, 

GINGUELA  ,  s.  f.  (  dginguèle  )  ;  jom , 
rLAooc ,  dl.  Rejeton  d'untieau  jet  ;  baguetia 
k  battre  les  habits. 

GINGUES ,  nom  propre.  Y.  Gilti. 

GINH,  8.  m.  vl.  Ruse.  Y.  Gsn ,  R.  et. 
Genh, 

GINH,vl.Y.  Genft. 

GINHOS,  adj.  vl.  ««mm.  Ingénieux; 
trompeur, rusé,  artificieux,  adroit  V.  Gen, 
Rad. 


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GIN 

CONHOSAllElf  •  adv.  ▼!.  Adroitement. 
V.  Ginhoêamens  et  Gen,  R. 

GINH08AMEN8,  adv.  vl.  iDgénteuse- 
ment. 

OINHOZAfllENS ,  1^1.  Y.  Ginhotamens. 

GINHOZIA ,  8.  f.  vl.  Tromperie,  adresse, 
ruse,  artifice.  V.  Gen,  R. 

GINJARRA.  8.  r.  (dg^Tndjârre).  Mando- 
line à  long  manche,  en  usage  dans  le  Levant, 
et  par  analogie  ,  mandoline ,  gailare. 
Gare. 

GINJARRAR,  v.  n.  (dgTnjarrâ).  Jouer 
de  la  mandoline ,  en  gratter  ;  pincer  de  la 
guitare:  fraperàcoup  redoubles  :  Que  2'a«e 
te  ginjarre,  que  la  peste  t'étouffe.  Gare. 

GINJOUUN  •  a*  m.  (dgïnjonlïn).  Zinzo- 
lin,  espèce  de  coolenr.  V.  ZinzouUn. 

CaNJOURIJi,  s.  f.  (dgïnjôurle)  ;  Gin- 
golèr,  cat.  Gtn/olero ,  csp.  Ginggiulo,  ital. 
Jujube.  V.  Chichourla. 

GINJOURLIER ,  s.  m.  (dgTndJourlîé). 
Nom  du  jujubier  à  Arles.  Y.  Cfhiehourlier, 

Ëly.  du  lat.  xisiphum. 

GINOLH,  s.  m.  vl.  Y.  Ginoulh,  R. 

GINOI«HO»vI.  et 

GIN0LH08,  Y.  Ginauîh. 

GlNOIâ,  s.  m.  pi.  vl.  GenouK.  Y.  Oi- 
noulh,  R. 

GINOUFLADA,  d.  m.  Y.  Girouflada. 

CUNOUfXIER»  d.m.  Y.  Girouflier. 

GINOULB ,  GSRooLii,  QBMou.,  radlcal  pris 
du  lalin  genu,  genou .  dérivé  du  grec  y<^vu 
(gonu),  m.  s.  par  le  changement  de  o  en  e, 
comme  on  a  fait  dentés,  les  dents,  de  ôSc^vreç 
(odontes). 

De  genuy  par  le  changement  de  e  en  t,  de  u 
en  01»,  et  l'addition  de  Ih^ginoulh:  d*oii  : 
Ginoulh ,  A-ginoulh-ar  ,  A-ginoulh-at , 
Ginoulh-ar^  Ginoulh-ei,  Ginoulh  -  oun  , 
Ginoulh'Ouer,  A-ginoulh-air. 

Degenu,  par  le  changement  simple  de  u 
en  o  ou  en  ou,  et  addition  de  il  ou  Ih: 
Genoil,  Genolh^  Genoulh,  Genoulh-ada, 
Genoulh-et,  A-genoulh-ar  ^  A-genoulh^ir^ 
En-genoilh-arf  GenoUl-oê,  Genu-flexion, 

De  ginoulh,  junilh  :  A-junilh-ar  ,  A- 
junUh-cU,  A-juntlh'OiTf  Jenol,  JeVéOulh- 
ada,  A  joulin-ar,  A-joulin-oir. 

De  genolh,  par  le  changement  de  g  end: 
DenoU,  Denoulk. 

GINOUIiR,  s.  m.  (dginôuill);  «Hoot, 
omovif ,  moiofiui ,  cbcoulb  ,  mmou  >  kbiiol. 
Genoll,  cat.  Genojo,  anc.  esp.  GinocchiOf  ital. 
Genou ,  Tensemble  de  l'articulation  qui  unit 
la  jambe  à  la  cuisse. 

Ély.  du  lat.  genu,  Y.  Gimoulh,^, 

Cette  articulation  est  formée  supértcnre- 
ment  par  Textrémilé  inférieure  du  fémur , 
inférieurement  par  l'extrémité  supérieure  du 
tibia  et  antérieurement  par  la  rotule. 

A  ginoulhount  ou  à  ginoulht,  à  genoux. 

1^8  Moscovites  regardent  comme  détes- 
table la  manière  d'adorer  Dieu  à  genoux , 
parce  que  c'est ,  disent -ils,  une  imitation  des 
soldats  de  Pilate ,  qui  se  mirent  dans  cette 
posture,  pour  se  moquer  de  Notre  Seigneur. 

GINOULHAR ,  v.  a.  (dginouillà)  ;  aoi- 
■ovuiAB,  dl.  Couder  et  coucher  un  sarment 
au  fond  d'une  tranchée. 

Ëty.  de  ginoulh  et  de  ar.  Y.  GinoM,  R. 

TOM.   fl. 


GIN 

GINOULHET,  s.  m.  (dginouillé).  Yoy. 
Genoulhet, 

GINOULHOUER.  s.  m.  (dginouilloùer), 
dl.  En  terme  de  boucherie,  le  gîte  ou  le  bas 
de  la  cuisse  du  bœuf. 

Ély.  Y.  Gin(m//»,R. 

GINOULHOUN ,  s.  m.  (dginouilloun). 
Petit  genou. 

Ëty.  de  Ginoulh ,  R.  et  du  dim.  et. 

A  ginoulhouns ,  de  genolloue ,  cat.  <7ent- 
eulatus,  lat.  à  genoux,  prosterné. 

Faire  lou  ginoulhet,  faire  des  courbettes. 

GINOUN  ,  Alt.  de  Ginoulh,  v.  c.  m. 

GINOUNFLIER,  Alt.  de  Girouflier, 
V.  c.  m. 

GINOU8,nom  d'homme  (dginôus).  Ge- 
nou. 

Ëly.  de  saint  Genou ,  Genulfu» ,  premier 
évêque  de  Cahors,  vers  le  milieu  du  Illm* 
siècle  ;  on  célébrait  autrefois  sa  fête  le  8 
février. 

GINOnsCLA ,  s.  f.  (dginéuscle).  Un  des 
noms  languedociens  des  Ihytimales.  Yuy. 
Chouscla, 

GINOOSELE,  s.  f.  (dginousclé). Un  des 
noms  languedociens  de  l'épurge.  Y.  Cala- 
puça, 

G1NOUVE8,  E8A,  s.  et  adj.  (dginou- 
vés,  ése)  ;  Genovese,  ital.  Genoves,  cat.  esp. 
Génois,  oise,  natif  de  Gènes. 

Ély.  du  lat.  genuarius,  m.  s. 

GINODVE8A,  s.  f.  (dginouvése).  Baltel- 
lement,  double  rang  de  tuiles  qui  termine  un 
toit  par  en  bas ,  on  le  nomme  autrement 
égout  ou  avantnloU  ;  entablement  d'un  mur. 

GINTET,  s.  m.  (dginté) ,  dl.  mqvn, 
rAiRB-riTAiicBTA.  Par  mcsure ,  pctit > à  petit: 
Faire  gintet,  ménager.  V.  Faire  mainagù 

Yeu  fare  ta  ginlet  quiduraran  tree  hourot, 
Goud. 

GIO 

GIOANENGA ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne, 
à  Nice,  à  une  souche  et  au  raisin  qu'elle 
porte,  qui  est  blanc,  précoce;  raisin  de  saint 
Jean.  Gioanenga-negra,  variété  noire  de  la 
précédente. 

GIOL ,  s. m.  (dgiél).  Nom  qu'on  donne,  à 
Nismes,  h  l'ivraie  annuelle.  V.  Jueil. 

GIORGAN,  s.  m.  (dgiorgân).  Nom  par 
lequel  on  désigne ,  dans  le  département  des 
Bouches- du-R h.  selon  M.  Roux ,  le  goujon 
ordinaire.  Y.  Gobi, 

GIOURAR,  v.  n.  dg.  Y.  Gelar  et  Gel, 
Rad. 

GIOURE,  8.  m.  dg.  La  gelée,  le  froid,  la 
saison  froide.  Y.  GeljR, 

E  denquio  qu*an  amassât  bioures 
per passa  la  sason  deous  gioures. 
D'Astros. 

GIP 

GIF ,  et  dérivés.  Y.  Gyp. 

GIPA,8.  f.  (dg^pe),dl.  Y.  Gipoun  et 
Jupoun. 

GIPOUN,  s.  m.  (dgîpôun);  oipa,  oiroo, 
joroim,  oirrov.  Guipona,  ital.  Un  pourpoint, 
fig.  Fairfi  un  gipoun  en  quauqu'un ,  draper 
quelqu'un.  Y./upoun.  Groudouli  a  plaisam- 


GIP 


345 


ment  employé  ce  mot  pour  bîère  ou  caisse  de 
mort. 

Auxele  menuisie  que  tusto, 
Per  mefair'un  gipou  de  fusto. 

On  le  dit  fig.  pour  estomac,  en  dl. 

Ely.  de  l'arabe  guihha,  en  basse  lat.  gipo^ 
guipo. 

GIPOUN ,  Est  aussi  un  nom  d'homme, 
qu'on  dit  pour  Joseph.  Y.  Joousep. 

GIQ 

GIQUENS,  part.  prés.  vl.  Quittant,  dé- 
laissant, renonçant. 

OIQUIA,  s.  f.  vl.  Cessation,  abandon, 
délaissement.  Y.  Gequir, 

GIQUIG,  vl.  Il  ou  elle  laissa. 

GIQUIR,  v.  a.  vl.  Laisser,  atiandonner, 
quitter,  renoncer,  se  contenir. 

GIQUITZ ,  adj.  pi.  vl.  Lâches,  qui  aban- 
donnenL 

GIR 

GIR,  S.  m.  vl.  Gir  ,  anc.  cat.  Giro ,  esp. 
port.  ital.  Tournoiement,  contour. 

Éty.  du  lat.  gyrus.  Y.  Vir,  R. 

GIRAOA,  s.  f.  vl.  Gâteau  ,  fouace.  Yoy. 
Fougaça. 

fflRAOA,  s.  f.  vl.  Girada ,  cat.  esp.  Gi- 
rata,  ital.  Retour ,  évolution.  Y.  Ftr,  R. 

GIRAOOUIRA  ,  s.  f.  (dgiradôuïre)  ;  «•- 

CMAISADOOIBB  ,    BSCBAttADOBA.    FriC^UCt ,  éCU- 

moire  plus  longue  que  large,  qui  sert  h  re- 
tirer la  friture  de  la  poêle. 

Ëly.  de  l'italien  ^trare  ,  tourner ,  parce 
que  cet  ustensile  sert  aussi  à  retourner  ce 
que  l'on  fait  frire.  Y.  Vir ,  R. 

GIRAFA,  s.  f.  (  dgirâfe  )  ;  Giraffa ,  ital. 
Girafa  ,  esp.  port.  Girafie. 

Éty.  M.  Charapollion ,  dans  une  disserta- 
tion sur  l'élymologie,  que  M.  de  Roquefort 
a  insérée  dans  la  préface  de  son  Dictionnaire 
étymologique  ,  s'exprime  ainsi  :  «  Il  est 
arrivé  tout  fait  (ce  mot)  dans  le  français; 
c'est  le  mot  xora/ëA,  et  l'on  peut  s'en  te- 
nir à  la  seule  énonciation  de  cette  origine. 
Si  l'on  veut  cependant  remonter  plus  haut , 
on  peut  considérer  que  les  syllabes  de  ce 
mol  n'ont ,  en  arabe ,  aucun  sens  analogue 
\  ce  quadrupède ,  et  l'explication  qu'en  don- 
nent les  lexiques  est  tout  à  fait  arbitraire. 
On  en  conclut  tout  naturellement  que  la  lan- 
gue arabe  aussi  a  reçu  ce  mot  tout  fait  d'un 
autre  idiome.  Si  l'on  s'avance,  dans  cette 
recherche ,  on  trouve  que  le  mot  égyptien , 
sor-aphé,  est  composé  de  deux  racines  qui' 
signifient  rigoureusement  long  col  ou  tétê 
aSmgée  ,  el  tel  est  le  caractère  éminent  de 
la  girafie.  Ce  mot  est  donc  d'origine  égyp- 
tienne ,  et  la  girafie  ,  en  efiet  ,  venue  des 
contrées  du  Midi  de  l'Egypte ,  et  qui  n'a  pu 
être  connue  des  Arabes  que  par  les  Egyp- 
tiens ,  est  plusieurs  fois  figurée  sur  leurs  an- 
ciens monuments  ,  non  seulement  de  sculp- 
ture ,  mais  encore  dans  les  peintures  de  ma- 
nuscrits ;  et  ce  fait  n'est  pas  indifiërent  pour 
justifier  l'élymologie  du  nom  français  de  ce 
singulier  quadrupède,  » 

GIRAFLOR ,  s.  f.  vl.  Girasol ,  eat.  esp. 
port.  Tournesol.  Y.  Tournasol  el  Vir ,  R. 

GIRAMBN,  s.  m.  vL  (riromenli  anc. 


44 

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ogle 


346 


GIR 


cat.  Giramiêntef,  me.  csp.  Gtrammto ,  iiaU. 
Rotation ,  parcours ,  passage.  V.  Vir  ,  R. 

OIRANDOLA,  8.  f.  (dgirandélè)  ;  «simi- 
Bo&A.  Girandola  ,  ital.  port.  Girandula  , 
csp.  Girandole ,  chandelier  à  plusieurs  bran- 
ches; roue  couverte  d*nrlifice. 

tity.  de  l'ital. girandola,  de  girare,  tour- 
ner. V.  Vir ,  R. 

GIBAR ,  V.  a.  et  n.  v1.  Girar,  port.  eat. 
Tourner.  V,  Vit,  R. 

CailAR,T.  n.  vl.  (rîrar, cat.  esp. port. 
Girare ,  ital.  Tourner.  V.  Virnr. 

Éty.  du  lat  gyrare.  V.  Fir,  R. 

GIRA19D ,  nom  d'homuo^  ^  oibaoi.  Gé- 
rard. 

Étjr.  du  lai.  geraldus» 

Saint  Gérard  ou  Gérand ,  moine  de  saint 
Denis ,  mourut  en  959  ,  le  3  octobre ,  jot^ 
de  sa  fête. 

Saint  Gérard ,  évèqne  de  Tonlouse ,  mou- 
rut l'an  994 ,  le  23  avrfl,  qui  est  le  jour  au- 
quel l'Eglise  l'honore. 

GIRBA  ,  s.  f .  (  jirbe  ) ,  dî.  Le  gaxon , 
motte  de  gazon.  V.  Germe, 

GIRBAU,  8.  m.  tI.  «svmsAVT.  Goujat, 
▼aurien. 

Périvés  :  Guirhaut ,  Girbaudo ,  Ouir- 
baudOf  Girhaud'inar ,  CHrhau4'neyar. 

GIRBAUDINAR  ,  ▼.  a.  f  I.  Tromper  , 
avilir ,  outrager. 

GIRBAUDO  ,,  s.  m.  vl.  ooitoAiieo.  Pe- 
tit goujat ,  petit  vaurien. 

GmBAUDONETAn  ,  y.  n.  vl.  Liber- 
tj'ner. 

GUIBOIII.ETA ,  s.  r.  (dgirbouléte)  ;  m»- 

guedociens  de  la  mérule  chanterelle ,  Meru- 
ïius  canthareUus  ,  Pcrs.  Espèce  de  champi- 
gnon qu'on  trouve  dans  les  bois  et  qui  est 
bon  à  manger. 

GIRBODN,  s.  m.  (dgirbéun),  dl.  Dim. 
dé  girba,  petite  motte  de  gazon. 

GIRE,  nom  d'homme,  vl.  Gilles. 

GIRELLA,  8.  f.  (dgirellc)  ;  wnmumu^^ 
vomyuLA  ,  DAmitsiA  ,  dovb&a.  Donxella , 
ital.  La  girdle  de  la  Méditerranée  ,  Labrus 
Julis,Un,  Julis  mlgaris ,  Dict.  Se.  Nat- 
poisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et  de  la 
tam.  des  Lélopomes  (à  opercule  lisse) ,  qui 
vit  par  troupes,  au  milieu  des  rochers,  dans  la 
Méditerranée,  lise  fait  remarquer  par  l'élé- 
gance de  ses  formes  et  la  vivacité  de  ses  cou- 
leurs, aa  chair  est  ferme  et  délicate. 

Éty.  Le  nom  de  girella ,  lui  vient  de  la 
bande  en  zig  zag,  que  ce  poisson  a  de  chaque 
côté  du  corps.  Longueur  trois  décimètres* 
V.  Vtr,  R. 

GIRELLA,  8.  f.  Nom  nicéen  du  labre 
Giofredi ,  Lahrui  Giofredi,  Risso,  poisson 
du  même  genre  que  le  précédent;  rouge,  les 
côtés  dorés,  les  mâchoires  égales,  les  dents 
antérieures  plus  grandes:  longueur  trois 
déamèlres  ;  et  delà  girolle  élégante,  Jti/i# 
êpecioêo,  Risso. 

GIRELLA-TURCA,  s.  f.  (  dgirèle-lor- 

2 oc)-  Nom  nicéen  de  la  girelle  hébraïque. 
abrus  hebraïcus,  Lac.  Julis  hêbra'ica,  Dict. 
»c.  Nat.  qui  atteint  la  longueur  de  deux  dé- 
cimètres et  demi  et  dont  la  chair  est  srasse 


et  délicate. 
GIRFALC,s.  m. 


vl. 


UTMC, 


Girfak,  \ 


GIR 

cat.  Gerfault.  V.  Gerfaut,  Faueoun  gros, 
GireiFalc.n. 

C»RFALGX,lemèmc. 

GIRGO ,  s.  m.  vl.  Gerga  et  Gergot/^,  cat. 
V.  Jargoun. 

GIRGOULETA ,  dl  J  Y^.Girbouleta. 

GIRiVA.s.  f.(dgirivc).? 

Atper  logea  untraouquel,  unonegro  girivo. 
Reimonenq. 

GIRMA,  V.  German, 

GIRMAN,  vl.  V.  German. 
GIRO,  s.  m.  vl.  Giron,  esp.  Gherone,  ital. 
Ceinture,  frange,  côté,  pan  de  robe;  cerceaii; 
aine,  hanche.  V.  Gir,  R. 

GJROFLf  wmovrt.,  omoorL,  radical  pHs 
du  latin  caryophyllus,  giroflier ,  que  Linnée 
fait  venir  du  grec  xopuov  (karyon),  noix,  et 
de  tpuXXov  (phullon),  feuille.  Paul  d'OEgine 
avait  déjà  observé  qu'il  n'y  avait  aucune  res- 
semblance entre  les  feuilles  du  giroflier  et 
celles  du  noyer,  et  M.  Theis  dit,  avec  raison, 
que  c'est  une  erreur  de  chercher  dans  la 
langue  des  Grecs,  l'origine  du  nom  des 
choses  qui  leur  ont  été  transmises  par  les 
Orientaux ,  et  que  les  Arabes  qui  connais- 
saien  ,  de  toute  antiquité,  le  girofle  et  les  au- 
tres épiceries,  le  nomment  en  leur  langue 
qarunfel ,  selon  Golius.  Les  Grecs ,  pour 
donnera  ce  nom  une  désinence  de  leur  lan- 
gue, en  firent  earyophyllon. 

De  earyophyllon,  par  apoc.  caryophyl; 
par  syncope  de  a  et  du  dernier  y,  corynpkl; 
par  la  transposition  de  y,  changé  en  i,  et- 
rophl;  enfin,  par  le  changement  du  e  en^  et 
du  ph  en  f,  girofi;  d'où  :  Girofl-ar,  Girofl- 
al,Girofl,  Giroufl-ada ,  Giroufl-ier,  ài- 
rou/l'éia  ,  Guiroufl-eya  ,  Jounifl-adà  , 
Junifl-ada. 

GIROFLAR,  y.  a.  et  n.  vl.  Embaumer, 
parfumer  avec  du  girofle  ;  ranimer. 

Ëty.  de  girofle  ei  de  ar,  donner  l'odeur  du 
girofle.  V.  Girofi,  R. 

CUROFLAT  ,  adj.  vl.  «Mr&ATs.  Jau- 
nâtre ,  couleur  de  giroflée ,  épilhèt^  appi  i- 
quée  aux  vins.  V.  Girofi,  R. 

GIROFLE ,  s.  m.  (dgirùflc)  ;  clavcooi  db 
eiaoTLB.  Garioftlio ,  esp.  Garofano ,  ital. 
Girofle,  anc.  cat.  esp.  mod.  Girofle  ou  ge- 
rofle,  clous  de,  calice  et  fleur  non  épanouie 
du  giroflier,  Caryophyllus  aromaticus.  Lin. 
arbre  de  la  famille  des  Myrtoïdes^,  originaire 
des  Moluques,  et  abondant  aujourd'hui  dans 
les  lies  de  France,  de  Bourbon  et  à  Cayenne. 

Éty.  Girofle,  est  une  altération  du  mot  lat. 
caryophyllus.  V.  Gifofl,K. 

Paul  OEgine  ou  OEginette,  est  le  premier 
des  anciens  qui  ait  parlé  du  clou  de  girofle. 
11  fut  apporté  en  Europe  par  Serano ,  por- 
tugais ,  qui  le  trouva,  en  1511,  aux  lies  Mo- 
luques. 

Dérivés  :  Girofl-ar. 

GIROFLE,  dl.  Vaurien.  V.  Gaîhofo. 

GIROME,  nom  d'hooune,  (dgirémé). 
V.  Jirome. 

GIRORMB  ,  Jérôme ,  Avril.  Y.  Jirome, 

GIRON,  s.  m.  vl.  Pli,  bourse,  pan  de 
manteau,  garantie,  sauvegarde.  V.  Oir, 
Rad. 

GIRONDA,  8.  f.  (dgirônde);  Gironda, 
esp.  Gironde ,  département  de  M  •  • .  •  dont 
k  chef-liea  e8t  Bordeam. 


Ety.  du  grec  ifûpoc  (gyros),  toofi  drcoit. 


GIR 

'   Éty.  Da  nom  de  la  rivière  qui  (raterse 
son  territoire ,  dérivé  du  lat.  CrertMdov 

GIRONE8,  vl.  Distric  de  Gironne. 

GIR08,  s.  m.  vl.  Cercle,  cerceau. 

Éty.  dl 
V.  Vir,  R. 

GIROUETA  ,  S.  f.  (dgirooéte);  < 
Girouette.  V.  Fir,  R. 

GIROUETA,  s.  f.  (dgirouéte),  et  mieux- 
GTMKisTA.  Girouette,  banderoUe  de  fer  blanc 
ou  d'autre  matière,  fixée  sur  un  pivot,  en 
un  lieu  élevé ,  servant  à  indiquer  la  direction 
des  vents  ;  fig.  homme  inconstant  dans  ses 
opinions  !  ! 

Éty.  du  grec  y«P«^w  (gyw«ô) ,  j^  tour- 
noie, ou  du  lat.  girare.  V.  Vir,  R. 

Andronic  de  Cyrrhe,  fil  élever,  à  Athènes, 
une  tour  octogone,  et  fit  graver,  sur  chacun 
des  côtés,  des  figures  qui  représentaient  4e9 
huit  vents  principaux;  un  Triton  d'airain 
tournait  sur  un  pivot,  au  haut  de  la  tour, 
il  tenait  une  baguette  à  la  main  et  la  posait 
exactement  sur  le  vent  qui  soufilait.  C'est 
d'après  cette  ingénieuse  idée  qu'on  a  établi 
nos  girouettes.  Dict.  des  Orig. 

GIROUFLADA,  S.  f.  (djirouflàde)  ;  «i- 
Bowruu>A ,  oAmorui.  Nom  commun  à  presque 
tous  les  œillets ,  mais  qui  désigne  plus  par- 
ticulièrement l'œillet  giroflée,  œillet  des  fleu- 
ristes, Dianthus  caryophyllus.  Lin.  plantes 
de  la  fam.  des  Caryopbf  lices ,  cultivées  com- 
me fleurs  d'ornemenL 

Èty.  du  celt.  giroflen,  on  de  gérofle, 
parce  que  ces  fleurs  en  exhalent  l'odeur. 
V.  Girofi,  R. 

Girouflada  à  cinq  fuelhas ,  œillet  des 
chartreux ,  bouauet  parfait .  Dianthus  car- 
thusianorum ,  Lin.  il  croit  naturellement 
dans  les  lieux  secs ,  mais  la  culture  en  fait 
varier  les  couleurs,  et  on  en  obtient  ainsi 
plusieurs  variétés.  Y.  Gar.  Caryophyllus , 
5**  de  la  page  88. 

Dans  le  département  des  B.-du-Rh.  selon 
M.  Negrel ,  on  donne  le  même  nom  à  l'œil- 
let barbu  ou  œillet  des  poëtes  ,  Dianthus 
barbalus,  Lin.  qui  croit  naturellement  dans 
plusieurs  contrées  de  la  Provence. 

Girouflada  fera,  œillet  sauvage,  on  dé- 
signe par  ce  nom  la  plupart  ou  même  tous 
les  œillets  qui  croissent  naturellement  et  sans 
culture,  mais  plus  particulièrement  à  l'œillet 
mignardise,  Dianthus plumarius ,  Lin.  V. 
Gar.  Caryophyllus,  n»  3.  p.  88.  et  au  Dioii- 
thur  prolifer  et  CaryophylUu,  Lin. 

Ajuster  ou  carter  un  œdiet,  c'est  en  éten- 
dre les  pétales  sur  une  carte,  qu'on  place 
derrière,  afin  de  remplacer  le  calice  qui  s'est 
fendu. 

GIROUFLADA D'ESPAGNA, s.  f.  Nom 
toulousain  de  l'œiUet  d'Inde.  Voy.  Pacea 
velours. 

GIROUFLBTA,  $•  f.  (dgiroufléle)  ;  eot- 
movruBTA.  Nom  qu'on  donne  i  à  Nismes,  an 
giroflier  velar. 

Éty.  de  girofle,  h  cause  de  son  edeor. 
V.  Girofi,  R. 

GIROUFLIER,  S.  m.  (dgiroufllé);  «■'- 


Nom  spécialement  aflRscté  h  la  plante  qui 
porte  les  œillets  et  au  vase  dans  lequel  on 
la  cultive,  pris  collectivement.  Y.  Gvnmfiaia 
et(rtro/l,R« 


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GIR 

GIROULHA,8.  f.  (dgiréoille)îcnM>oYA9 
«novmA.  Nom  qo'on  donne ,  aux  environs 
d' Aix  •  k  plusieurs  planles  difîëreules,  de  la 
famille  des  Ombellifères,à  la  caroUe  sauvage, 
Daueus  caroUai  Lîn.V.  Gar.  Daucui  sylves- 
irii,  p.  148,  à  la  caucalide  anlhrisque ,  Cau- 
eaUs  amhrUeui^Dec.  TordyliumaïUhrUeus, 
Lin.  V.  GïïT,  Daueus,  4"  de  la  p.  143,  à 
la  caucalide  k  petite  fleur .  Cauealiê  par- 
viflora ,  Dec.  Caucalis  leptophytta ,  Lin. 
dont  on  mange  la  racine  comme  celle  de  la 
carotte  sauvage.  V.  Gar.  Cauealiê,  3"«  delà 
p.91,  aiipanaiscuUivé,  Pastinaea  saliva  Xîf^* 
plante  de  la  même  famille  i  que  les  précé- 
dentes. 

Employé  fig.  ce  mot  signifie  Biaise,  décon- 
tenance. Avril. 

OIRO0NDA,  V.  Giraulha. 

GiaOUNDA,  (girôunde)  iGiranda,  Ual. 
esp.  Gironde,  nom  que  prend  la  tiaronne, 
depuis  son  confluent  avec  la  Dordogne,  au 
bec  d'Ambès,  jusqu'à  TOcéan. 

GIROUTA,  V.  Giroulha. 

OIROVAGAN,  s.  m.  vl.  Coureur,  vaga- 
bond, rôdeur.  V.  Ftr,  R. 

GIRVAI.,  adj.  vl.  Epervier .  de  la  ftftture 
du  gerfaut,  brave,  vaillant.  \,  Ftr,  R. 

GIS 

GIS.adv.nég.V.  (hs. 

GISA,  s.  f.  vl.  Guise,  façon ,  manière.  V. 
Guisa. 

GISGIiADA,  s.  f.  (dgi$dàde);nroutcAiiA, 
•ucu ,  wukUAv.  Ondée,  pluie  subite  et  de  peu 
de  durée  ;  éclaboussure.  Avril.  V.  JecI,  R. 

GI8GLAIRE.  V.  Espouseaire. 

GISGLAMENT,  B.m.  vl.  Eclat,  retentis- 
sement. 

GISCIâAR,  V.  n.  (dgiselà);  strooMAm, 
vovtTiAm.  J^lir  ,  r^aillir ,  on  ne  le  dit  que 
des  liquides  ;  éclabousser ,  en  parlant  de  la 
boue  ;  jeter,  lancer. 

Ëty.  de  giiele  et  de '4a  term«  act.  ar.  Voy. 

Ao  dliMt  d*  MW  Jardin  , 
Fâlr*  gisehr  m  T«  ralfoa  <looo  grand  bâufa. 
Dionl. 

GISCX^AR ,  V.  n.  dl.  Glapir,  pousser  des 
«ris  aigus.  C'est  l'aboiement  particulier  aux 
jeunes  chiens.  V.  Quiounar, 

Es  fol  mu  gisela ,  il  est  feïâtre  comme 
on  jeune  chien. 

GI8CLAR,  V.  a.  ouc&aua>.  V.  Ginglar, 

Ëty.  de  gisglas  et  de  ar^  donner  des  coups 
de  gaule.  V.  /ec(,  R. 

GI8CXARD,  S.  m.  (dgisclè).  Nom  qu'on 
donne  indistinctement ,  dans  plusieurs  pays, 
aux  gros  serpents  qui  sifflent  quand  on  les 
approche.  V.  Sibl,  R. 

GISOLAS,  s.  m.  (dgisclàs),  d1.  ouc. 
Gaule,  boussine  ;  Jet  de  houx.  V.  Gaula  et 
Jeet,  R. 

C»8CLA88AR,  V.  a.  (dgisclassâ},  dl.  V. 
G%sclar,Ginglar  et  Jeet,  R. 

GI8GLB,  s.  m.  vl.  Pousse,  jet,  verge, 
gaule,  branche.  \,Jeet,  R. 

GISCXE,  s.  m.  (dgtsclé);Btro«ic.  Action 
de  jaillir,  jaillissement,  ondée  de  pluie 
pou8sé«  par  le  vent.  y.Miselada. 


GÏS 

Ety.  du  grec  làXXw  (hîall6),  et  par  le  chan- 
gement de  l'edprit  rude  en  g^  giallô,  jaillir, 
lancer. 

GI8CLE,  s.  m.  Cri  aigu,  on  ne  le  dit 
qu'en-parlant  des  petits  enfants.  Avril. 

GI8CLET,  s.  m.  (dgisclé).  Syn.  de  Es- 
pouseaire, v.  cm.  et  JeeU  R. 

GISCUST,  dl.  Le  loquet  d'une  porte. 
V.  Cadaula, 

GI8CLET,  8.  m.  Nom  qu'on  donne,  à 
Avignon,  à  la  bergeronnette  du  pfilitemps. 
V.  Bargeirela,ei  à  la  bergeronnèlle  jaune. 
V.  Pasloureleta, 

Ély.  de  giselar,  se  lancer.  V.  Jecl,  R. 

GlSCLETiÙI,  dl.  Fermer  au<  loquet.  V. 
Cadaular. 

GISGLET-DE-CANA,  Cast.  Voy.  Es- 
pouseaire. 

GISGOU8  ,  OUSA,  adj.  (dgiscôus,  éuse), 
dl.  Inconstant,  capricieux. 

GISPIUiAR,  V.  Guespillar. 

GISSAMENT ,  8.  m.  (dgissaméin),  lang. 
mod.  Gissement.  situation  des  couches  de  la 
terre  et  des  filons  des  mines. 

GI8T,  Situé,  disposé,  placé;  du  verbe 
gésir,  gisirjaire. 

Éty.  du  lat.  jacere,  d'où  celle  phrase  com- 
mune dans  les  épitaphes,  ci  git,  hiejaeet.  V. 
/ac,  R. 

GIT 

GIT,  8.  m.  vl.  Gity  pellicule  qui  recouvre 
l'amande. 

GITADA,  V.  Jitada  tiJect,  R. 

GITADURA,s.  f.  vl.  Vomissement.  V. 
Vecf.R. 

GITAR,  osTAB,  onTAB.  Gitar,  cat.  Gtt- 
tore,  ilal.  En  vl.  ôter,  exclure,  rejelcr,  jeter, 
précipiter,  pousser,  conduire,  répandre, 
mettre  hors,  délivrer,  tirer,  semer,  produire, 
extraire,  chasser, vomir. 

GITELA,  s.  f.  (dgitèle).  Jet,  pousse, 
rejeton.  V.  JieL 

GITOUN ,  V.  Jitoun  et  Jeet,  R. 

GITTAR,  V.  a.  vl.  Chasser.  V.  Jeet,  R. 

mo 

GlUBlClI,8.m.d.  vaud.  Jugement.' Y. 
Jus,  R. 

GIfJIiiER,  dl.  Geôlier.  V.  Geoulier  et 
Cav,  R. 

GIUS ,  vl.  Pour  gi  us,  je  vous. 

GIV 

GIVAUDAN  IjOU,  (  Idu  dgivaoudàn); 
Gevaudan,  esp.  Gévaudan  le,  ancienne  con- 
trée de  France,  entre  les  Cevennes ,  au  S.  et 
l'Auvergne,  au  N.  eHe  forme  aujourd'hui  la 
partie  Septentrionale  du  départenient  de  la 
Lozère. 

Êty.  du  lat.  Gahalieus  pagus  ou  pagus 
gabalilanus ,  ainsi  nommé  parce  qu'il  fut 
autrefois  occupé  par  les  peuples  nommés 
Gabali. 

GIViEDDANA,  8.  f.  (dgivâondâne)  ;  ci- 
voomiAifA.  Nom  qu'on  donne ,  aux  environs 
d'Arles,  à  la  perdrix  bartavelle.  V.  Barta- 
vêla, 

GIVBLA ,  s.  f.  (dgivèle)  ;  dovuxa.  Noms 


t51V 


347 


qu'on  donnait,  atfcîennement,  à  Marseille,  au 
Labrus  vilis? 

GXVRE,vl\,Gibre. 

GIVRE ,  s.  m.  vl.  Vipèrs. 


GIX 


GCK,  vl.  Sors. 

GLA 

G  Lac,  sous-ràdical  prisdulatrnplacif*, 
f t ,  ^lace ,  dérivé  de  gela ,  comme  si  l'on 
disait  gelaeies,  V.  Gd. 

De  glacies,  par  apoc.  glae:  d'oii:  Glaç-a, 
Glaç-ar,  Glaç-ai,  Glaceî;  Glae-iefa^Glae- 
is,  GlaÇ'Oun,'De-glaçar, Deiglaçar, Glaci- 
al, Des-glaçar,Glas,  Glatz,  Sobre-glatx^ 
Ver-glas. 

GLAÇA ,  s:  f.  (gl«çe)  X  ©lai  ,  acoc.  Ghiac- 
cio  ,  ital.  Glaça  ,  anc.  cat.  Glace ,  Buide 
devenu  concret  et  solide  par  le  refroidisse- 
ment, vu  le  dit  parlicuHcremcDt  de  l'eau 
glacée. 
Éty.  du  lat.  glacies.  V,  Glae,  R. 
Fred  couma  la  glaça ,  tr.  froid  comme 
fflace. 

Vers  Î667,  Huyghens  découvrit  que  la 
force  expensive  dç  la  glace  ,  était  égale  à 
celle  de  la  poudre  è  canbn. 

Dans  le  aV1U««  siècle,  Réaumur,  trouva 
le  moyen  de  produire  de  la  glace  è  volonté 
au  moyen  de  ta  neige  ou  delà  glace  pilét 
mêlée  avec  du  sel  marin. 

Roerhaave ,  ût  connaître  le  moyen  de 
produire  des  congélaliôns  artificielles  par  le 
moyen  des  sels. 

En  1811.  le  docteur  LesKed'Edirobotirg, 
découvrit  les  propriétés  frigorifiques  de  l'aci- 
de sulfurique. 

On  obtient  facilement  de  la  glace.en  toute 
saison, par  le  procédé  suivant,  indiqué  par 
M.  Decourdemanche. 

Prenez  cinq  livres  "36  sel  comtnun  bien 
pulvérisé,  mettez  le  dans  un  vase  de  terre 
à  large  gonleau ,  ou  dans  un  grand  bocal 
de  verre;  versez  dessus  quatre  livres  d'acide 
sulfurique  à  36  degrés,  et  plongez  de  suite, 
dans  ce  mélange ,  le  cylindre  de  fer  blanc  ou 
le  bocal  qui  contient  Teau  qu*on  veut  faire 
geler.  11  faut  agiter  le  mélange  b  mesure,  et 
employer  de  l'eau  qui  ait  bouilli. 

GLAÇA,  Glace,  espèce  de  gelée,  ou  de 
limonade  sucrée  que  l'on  fait  glacer  bnété, 
et  que  l'on  0rend  comme  mets  d'agrément, 
sous  prétexte  de  se  rafraîchir. 

L'usage  en  fut  introduit  à  Paris  en  17(î0, 
par  le  florentin  Procope.  ^ 
GLAÇA,  8.  f.  dl.  Du  taffetas  glacé.  Sauv. 
GLAÇA  ,  s.  f.  Glace  ,  espèce  de  verre 
dont  ôU  fait  les  miroirs:  iliest  composé  de 
silice,  de  soude  et  de  chaux ,  et  ne  contient 
pas  d'oxyde  de  plomb,  ce  qui  le  distingue  du 
verre  nommé  cristal.  Tous  les  grands  mi- 
roirs portent  le  nom  de  glaces  ;*  on  appelle 
encore  glace,  une  liqueur,  une  crème  ou  un 
Truit  glacé  au  sncre. 

Èty.  De  la  ressemblance  qu'a  le  verlrc  avec 
l'eau  glacée.  V.G/ac,R. 

I  Venise  a  longtemps  fait  un  .«tecret  an  reste 
de  l'Europe,  de  l'art  de  faire  les  glaces,  mais 
vie  grand  Colbcrt  sut  attirer  en  France  quel- 


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^/ 


/ 


yriers  auxquels  il  fil  ac« 
yge  exclusif,  en  1665,  et  dès 
^a  avec  Venise  qu'on  ne  larda 
>éer.  On  ne  connaissait  alors  que 
.  soufflées  inventées  en  1325. 
>lhode  de  les  couler  ne  fut  imaginée 
y  1688,  parThevarl. 
.^^usage  de  mettre  des  glaces  an-dessus 
d(^  cheminées  doit  son  origine  à  Robert  de 
Cotte,  né  en  1657,  et  mort  en  1735,  premier 
architecte  du  roi. 

C'est  en  1346 ,  qu'on  trouva  le  moyen 
d'étamer  les  glaces. 

En  1605,  Henri  IV,  fait  faire,  en  France, 
des  petites  glaces  dans  le  goût  de  celles  de 
Venise. 

Dam  ies  glaeet  on  nammi  : 


CADRE ,  Im  qnatra  bagocttM  qvi   les 
eilM  «oa  simple*. 

PARQLET  ,  l«  luéme  exir»,  qoMid  II  Mt  grand  on  fa- 
çonna. 

TAIN  ,  la  lune  il'ëuln  fort  mince  qni  y  Mt  appltqnét  par 

TETE ,  la  bomralct  fonnë  i  ane  ratrënrité  tnêo  l'instn» 

ment  que  l'on  numnic  proenreor. 
GOL LOTTE,  U  ralnore  dn  ehiaala. 

On  donne  le  nom  de  : 

PSYCHÉ  ,  k  one  glace  mobile  dana  an  cadre  an  inojan  de 
deox  phrou  qui  loi  penaettant  de  tonner. 

OiULÇANT ,  ANTA,  adj.  (glaçàn,  &nte\ 
Glaçant,  ante,  qui  glace,  qui  gèle. 

GLAÇAR,  V.  a.  et  n.  (glaça)  ;  Ghitueiare, 
ital.  Gla«ar,cal.  Congeler,  glacer,  durcir 
les  liqueurs  par  le  froid ,  devenir  dur.  Voy. 
Gelar, 

Ëty.  du  lat.  glaeiare ,  ou  de  glaça  et  de 
ar.  V.  C(ac,R. 

GLAÇAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (glaça,  àde). 
Glacé,  îe.V.Cetal.     ^       *'  ^^  ^'       ' 

Ély.  du  lat.  glaciatus,  V.  Glae,  R. 

GLAGET,  s.  m.  (glacé);  ouimct.  Sorbet, 
fruits  glacés.  Gare. 

Ëty.  Glaeet  est  un  dim.  de  glaçai,  glacé. 
X.GlacR. 

GLAGHA ,  S.  f.  vl.  Glace.  V.  Glaça. 

GLAGHAR,  vl.  V.  Glaçar. 

GLAGIAL  .  ALA ,  adj.  (glacial ,  aie)  ; 
Glaciale ,  ital .  Glacial ,  esp.  port.  cal. 
Glacial,  aie,  froid  comme  la  glace. 

Éty.  du  lat.  glaeialii.  V.  Glac,  R. 

GLAGIALA,  8.  f.  (glaciale).  Glaciale. 

Mesembrianûumutn  crietallinum, 

GLAGUBR,  s.  m.  (glacié).  Glacier,  limo- 
nadier qui  prépare  et  vend  des  glaces  ;  amas 
de  glaces  perpétuelles  sur  les  montagnes 
froides. 

GLAGIERA,8.  f.  (glacière);  Ghiaeeiaia, 
ital.  Glacière,  lieu  profond  où  l'on  conserve 
de  la  glace  en  été  ;  fig.  lieu  très-froid. 

Ély.  de  glaça  et  de  iera.  V.  Glac,  R. 

Il  pardt  que  l'usage  de  conserver  la  glace 
dans  les  glacières  n'est  pas  très-ancien  en 
Provence ,  car  il  fut  délibéré  dans  l'assem- 
blée générale  des  communautés  du  pays,  tenue 
à  Lambesc,  le  5  décembre  1695 ,  qu'on  de- 
manderait l'autorisation  de  construire  des 
glacières  et  de  faire  le  débit  de  la  glace  aux 
particuliers,  comme  très-avantageux  à  la 
santé  du  public.  La  même  demande  fut  re- 
nouvelée en  1696. 
GLAGI8 ,  s.  m.  (glacis).  Glacis,  pente 


GLA 

douce  et  unie  ;  esplanade ,  qui  aboutit  k  une 
place  forte. 

Ély.  de  glaça,  uni  comme  la  glace.  Voy. 
Glach. 

GLAGIS,  s.  m.  Glacis ,  en  t.  de  tailleur, 
rang  de  points  qui  tiennent  la  doublure  d'un 
babil. 

GLAÇOUN,  8.  m.  (glaçôun).  Glaçon, 
morceau  de  glace.  V.  Geaùiroun  et  Can- 
delà. 

Éty.  de  glaça  et  du  dim.  oun.  V.  6flac,  R. 

GLAÇOUN ,  V.  Gealeiroun. 

G  LAD  y  eiuu ,  oukT ,  «LAG,  radical  pris  du 
latin  gladius,  épée,  sabre,  coutelas,  dérivé, 
selon  Varron,  de  cladet,  massacre,  dont  on  a 
fait  cladiut  et  gladius ,  ou  du  grec  xXo^oc 
(klados) ,  rameau  ,  parce  qu'une  branche 
d'arbre  pointue  tint  lieu  d'épee  avant  que  les 
métaux  fussent  connus. 

De  gladius,  par  apoc.  glad,  gladi;  d'oè  : 
Gladi-atour. 

De  glad ,  par  le  changement  du  tf  en  ^  ; 
Glag-e. 

De  glad ,  par  le  changement  du  d  en  t 
ou  y:  Gla-i,  Glai^e-joous ,  Glay,  0/ay- 
jol,  Glai-a,  Glau-jau ,  Glau-Jol,  Glau- 
joou. 

De  glad ,  par  le  changement  du  ë  en  v  : 
GlaV'i,  Glau. 

De  glad ,  par  le  changement  dn  d  en  i  ; 
Glax'i ,  Glati-ae  ,  Glasi-oe  ,  Olac-^r  , 
Gli'JooUt  Glooujoou. 

GlâADIATOUR  ,  8.  m.  (  gladiateur)  ; 
Gladiador ,  cat.  Gladialore,  ital.  Gladea- 
tore  ,  esp.  Gladialor  ,  port  Gladiateur , 
nom  que  les  Romains  donnaient  à  un  homme 
armé  qui  combattait  dans  l'arène,  contre  un 
autre  ou  contre  une  bêle  féroce,  pour  le  plaisir 
du  peuple. 

Ety.  du  lat.  gladiator ,  formé  de  gladi%u, 
épée,  et  de  actor,  acteur,  qui  combat  avec 
l'épée  ;  eum  gladio.  V.  Glad,  R. 

Brutus  fut  un  des  premiers  qui  fit  com- 
baUre  des  gladiateurs  ,  et  Constantin  en 
Orient ,  en  325,  Honorius  à  Rome  en  4(^, 
et  Theodoric  dans  le  reste  de  l'Italie ,  sont 
les  hommes  sensibles  qui  ont  aboli  cet  usage 
barbare. 

263  ans ,  avant  J.-C.  on  voit  à  Rome  le 
premier  combat  de  gladiateurs. 

«  Le  premier  spectacle  de  ces  malheureux 
oui  parut  à  Rome ,  fut  l'an  de  sa  fondation 
490 ,  sous  le  consulat  d'Appius  Claudius,  et 
de  M.  Fui  vins,  Ency. 

GLAGE,  s.  f.  (glàdze).  Nom  bas  lim.  du 
glayeul.  V.  CouUlei. 

Ety.  du  lat.  gladiolus,  dérivé  de  gladius, 

ée ,  h  cause  de  la  forme  de  ses  feuilles. 

Glad ,  R. 

CttâAI  ,  S.  m.  «UUOLAl,  OLAM  ,  «t^US,  CUi- 
JOUUS,    CUiO,    6IAT,    CUiVA,  CUiVIOL.    NomS 

anciens  de  l'iris,  ileur  très-estimée  de  nos 
aïeux.  V.  Coutelas  et  Flamba. 

Êty.  du  lat.  gladius  et  gladiolus,  son  dira, 
glaive,  h  .cause  de  la  forme  de  ses  feuilles. 
V.  Glad ,  R. 

GLAI,  8.  m.  vl.  OLAM.  Glapissement, 
peur,  crainte,  douleur,  affliction;  glaive.  V. 
Glad,  R.  dans  le  dernier  sens. 

GLAIA,  s.  f.  vl.  Glayeul.  V.  Glad,  R. 

GLAIBIOOD,  8.  m.  <glaiedj6on),  dl. 
GUyeol.  V.  CouteUt. 


GLA 

Éty.  du  lat  gladiolus.  V.  Olad,  R. 

GLAIRA,  8.  f.  (glaire).  Gros  gravier. 
Gare. 

Éty.  du  lat.  glarea,  caillou,  gravier,  dé- 
rivé du  grec  x^«pov  (chiaron),  caillou,  gra- 
vier. Noël. 

GLAIRAS ,  8.  t  pi.  (glaires  ou  glaires)  i 
oLCMAi.  Glaires,  matières  assex  semblables  au 
blanc  d'œuf  non  coagulé,  qui  sont  sécrétées 

Par  les  membranes  muqueuses  qui  tapissent 
intérieur  de  nos  organes;  on  donne  souvent 
et  improprement  le  nom  de  bUas,  en  pro- 
vençal, à  cesmatières« 

Éty.  du  lat.  elarum  owi ,  le  dair  dt  Tceuf ^ 
la  Clara  d'uou, 

G  LAN  ,  AOfcAii,  ot.Ain»,  radical  dérivé 
probablement  du  grec  âxuXoc  (  akulos  ) , 
gland  de  l'yeuse,  par  la  suppression  de  vel 
le  changement  de  sb  en  g^  ou  pris  du  latin 
glans,  andis,  gland,  qui  est  dérivé  du  grec 
YâAaivo>  (galanos) ,  dor.  pour  ^avoc  (mIs- 
nos),  m.  8.  d'où  :  ylandiiNM  et  glandula, 
glande. 

De  glans,  par  apoc  et  addition  d'un  a  : 
Aglan,  Aglan-ier,  Àglan'agi,En'glani'ar, 
A-glan-ar,  A-glian,  Gland-itr,  Es-gland^ 
ar,  A-gland,  En-gland-ar. 

De  glandium,  glandula,  par  apoc.  gland; 
d'où  :  Gland-a ,  Gland-oula  ,  Gland-ur , 
Glandol-a,  Re-glan-ar, 

De  glan ,  par  le  changement  de  a  en  t , 
glen;  d'où  :  Glen-a,  Glen^ge,  Glen-agi, 
Glen-aire,  Glen-ar. 

GI«AN,  s.  m.  vl.  Glan,  anc.  cat.  V.  Aglan. 

GLANAGE,  Gare.  V.  Glenagi. 

Gl.ANAR,etcomp.  Gare.  V.  Glenar. 

GLAND,  V.  i4^Iafi. 

GLANDA,  S.  f.  (glande),  el 

GLANDA  ,  8.  m.  (  glande  )  ;  «akm  , 
ci.AiiDOfiLA.  Ghiandola,  ital.  anc.  Glandula, 
ital.  esp.  port.  cat.  Glande,  organes  molasses, 
globuleux,  grenus  composés  de  vaisseaux  , 
de  nerfs  et  d'un  tissu  particulier.  Dans  la 
langue  provençale  on  n'entend  guère  par 
ce  nom  que  celles  du  cou  et  des  aines. 

Ély.  du  lat.  glans ,  glandula  ou  glandU, 
gland  de  chêne ,  à  cause  de  la  ressemblance 
que  l'on  a  cru  trouver  entre  la  forme  de» 
glandes  et  celle  de  ce  fruit.  V.  Glan,  R. 

Pichota  glanda,  ganglion. 

GLANDAGE,  8.  m.  (dglandàdge).  Glan- 
dage ,  droit  de  mener  paître  les  porcs  dans 
les  forêts  de  chêne.  Gare. 

GLANDAGl,s.m.  (glandàdgi).  Glandée. 
V.  Aglanagi. 

GLANDIER,8.  m.  vl.  Chêne  il  gland, 
qui  porte  du  gland.  V.  Aglanier. 

Ély.  de  gland  et  de  ier.  V.  Glan,  R. 

GLANDOLA,  vl.  Glandula,  cdii.  Voy. 
Glanda  et  Glan,  R. 

GLANDOULA.dl.  V.  Glanda  et  Cour- 
nudas. 

Ëty.  du  laL  glandula.  V.  Glan  et  Glan, 
Rad. 

GLANDULOS.  OZA,  adj.  vl.  «ij^iibiaob. 
Glandulos ,  cat.  Glanduloso,esp.  port.  ital. 
Glanduleux. 

Ëty.  du  lat.  glandulosus.  V.  Glan,  R. 

GLANDUR,  s.  m.  vl.  Gland  de  chêne.  V. 
Aglan  el  Glan,  R. 

GLANT,vl.  V.  i4s^(ati. 

CULAPI,  Li,  adj.  (glapi,  àpie),  d.  baa 


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GLÂ 

lim.  Gluant^  tenace,  visqueux.  V.  Pêg<m$  et 
VUcoui. 

GLAPIR,  ▼.  n.  (glapir);  Clapir, cal. 
Glapir ,  esp.  Olapir ,  se  dit  proprement  de 
Taboi  aigre  des  petits  chiens  et  (les  renards , 
et  fig.  du  son  aigre  de  la  voix  humaine, 
k,  vl.  Blanc  d'osof.  V.  Clara. 
L,dl.et 


GLARAdbd,  d.  baslim.  Voy.  Clara- 

OLARfiA ,  s.  f.  vl.  Glaire,  jus,  moût. 
OLARI,  s.  m.  (gjâri).  Spectre,  fantôme, 
chagrin,  peine.  V.  Esglarù 

Estou  mounde  n*et  que  doulaun 
Que  chagrin  et  que  glaris. 
David. 

GLARIA,S.f.dg.? 
CounCun  m^jo  degueme  sa  glaria. 
D'Astros. 

GI«ARinou,s.  m.  (glarivion).  Spectre 
ou  monstre  vivant;  Gare,  ûg,  espiègle. 

Ety.  de  glari,  spectre,  et  de  viouy  vivant. 

QULa,8,  m.vl.  G(a#,cat.  Glace.  Voy. 
Geou,  Glaça  et  Glae,  R. 

GLAS,  s.  m.  vl.  OLAU,  OLABS,  OLAlt,  OLjCt. 

•1^*.  V.  Clat  et  Clars.     ^^  ' 

Ëty.  du  bas  breton  glas^  en  basse  lat. 
glaeut,  glasius. 

GLA8I08,  OSA,  adj.  vl.  Meurtrier, 
ière.  V.  Glazioe  et  Glady  R. 

GLASSA,  vl.  cMjk»,  «LATs,  6i,ftcaA.  Par 
extens.  caillé.  V.  Glaça, 

GLASSAR,  vl.  V.  Glaçar. 

GLASSET,  V.  Glaeet. 

GLASTA,s.f.vl.  Caillot. 

GLAT,  s.  m.  vl.  Gi^r ,  ci^ ,  olat».  Gla- 
pissement ,  aboiement  d'un  diien  ;  l>ruit , 
renom  ;  cri  :  gazouillement. 

Éty.  V.  Glatir. 

11  ou  elle  glapit;  glace. 

GLATIDURA,  s.  f.  (glatidùrc).  Mouve- 
ment du  pus  dans  un  abcès ,  Gare,  fluctua- 
tion. 

GLATIG,  vl.  Il  ou  elle  glapit. 

GLATIMENT,  s.  m.  vl.  Cri ,  glapisse- 
ment ,  grincement. 

GLATIR ,  V.  n.  (glatir)  ;  oMrm,  ciatib. 
Glapir ,  faire  entendre  un  son  aigre  comme 
les  renards  ou  comme  les  petits  chiens 
aboyer. 

Ély.  de  rail,  hlappem ,  ou  du  lat.  catil- 
lare  ou  glocitare,  selon  Roquefort. 

Envi,  gémir,  crever,  éclater  en  gémis- 
sant. 

Dérives  :  GlaU 

GLATIR,  V.  n.  dl.  Grelotter  de  froid, 
claquer  des  dents.  V.  Tremoular. 

GLATISSAMENT ,  s.  m.  (glatissaméin)  ; 
«uuàTomiT.  Glapissement ,  cri  d'un  animal , 
qui  glapit;  le  bruit  que  fait  entendre  le  pus 
contenu  dans  un  abcès,  quand  on  l'agite. 

GLATIR ,  v.n.  (glatir).  Clotir,  on  le  dit 
du  chien  qui  redouble  sa  voix  en  poursui- 
vant le  gibier. 
GLATTA,s.  f.(glâte). 

Un  rat  que  n'«  qa'un  ir>u«  À  feoo  pm  i  la  ^tmtto, 
X«bclIaiMli&«. 


GLATZ ,  s.  f.  vl.  Glace. 
Glac.H. 


V.  Glaça  et 


GLA 

GLAU ,  s.  m.  (glàou).  Un  des  noms  lan- 
guedociens de  l'éclair.  V.  Esliaut, 

GLAD ,  s.  m.  Un  des  noms  anciens  de 
l'iris.  V.  Glai  et  Coutelas. 

Éty.  Alt.  de  ^fladtua.  V.  Glad ,  R. 

GLAUBANEL,  S.  m.  (glaoubanèl).  Nom 
de  la  renoncule  ficaire  ,  aux  environs  de 
Toulouse.  V.  Aurelhetas. 

GLAUG,AUGA,  adj.  vl.  Glaueo,  ital 
Glauque. 

Ély.  du  lat.  glaueus ,  m.  s. 

GLAUGHOLA,  S.  f.  (glaoutchôle).  Nom 
<|^ue  porte  l'engoulevent  aux  environs  de 
Gignac.  V.  Tardarassa. 

GLAUDI .  Bouche-du-Rbône ,  Avril ,  et 

GLAUDOU ,  nom  d'homme  (glàoudou)  ; 
Claudio ,  iUl.  Claude. 

L'Eglise  honore  23  saints  de  ce  nom. 

Fig.  Benêt,  Bonifaci  ,  ignorant.  Imbé- 
cile. 

GLAUJAU ,  s.  m.  (glaoudjàou).  Nom  des 
iris  à  Grasse.  Y.  Glooujoou  ,  Flamba  et 
Coutelas. 

Ély.  dey/au;oZ.V.Giad,R. 

GLAUJAU ,  s.  m.  (  glaoudjàou  )  ;  o&au- 
jooo  ,  «i^osBoo.  Nom  qu'on  donne ,  à  Niâ- 
mes ,  à  la  sèche  moyenne ,  Sepia  loligo, 

GLAUJOL,  s.  m.  vl.  Glaïeul.  V.  Glad. 

GLAUJOOU,  V.  Glooujoou. 

Ëty.  du  lat.  gladiolus  ,  petit  glaive ,  à 
cause  de  l'os  intérieur  que  porte  cette  sèche, 
lequel  ressemble  un  peu  à  un  glaive. 

GLAUS  ,  adj.  vl.  Glouton. 

GLAUSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (glaonsà, 
àde) ,  dl.  Fendu ,  écarté ,  séparé ,  on  le  dit 
d'une  branche  principale  que  le  poids  du 
fruit  a  fait  écarter  de  l'arbre. 

GLAUSSAR,  dl.  V.  Eslioussar. 

GLAUVI ,  s.  m.  vl.  Glaive.  V.  Glati  et 
Glad,R. 

GLAVIOL ,  vl.  V.  Glai. 
GLAT,  s.  m.  vl.  Glaive,  puissance,  au- 
torité,  avantage.  V.  Glati. 

Ëty.  du  lat.  gladius.  V.  Glad,  R. 
Ilh  foron  mort  de  glay ,  ils  furent  tués 
par  le  glaive. 

GLAT,  V.  n.  vl.  Glay,  cat.  Cri, chant, 
ramage  ,  gazouillement  des  oiseaux  ,  cla- 
meur ,  douleur ,  plainte .  bruit ,  joie ,  félicité, 
bonheur,  gloire,  frayeur. 

Ety.  du  lat.  elassicum^  son  de  la  trom- 
pette. 
GLATA  ,  vl.  V.  Glai. 
GLATJOL ,  s.  m.   Un  des  noms  lan- 
guedociens du  glaïeul.  Y.  CouteleL 
Ëty.  Y.  Glad ,  R. 

GLAZI  ,  s.  m.  vl.  OUUEU,  O&ATI,  OUU,  OLAT. 

Glavio,  port.  Gladio,  iUl.  Epée,  glaive; 
fig.  bataille,  frayeur. 

Éty.  Alt.  de  gladius.  Y.  Glad. 

ca.AZIER,  adj.  vl.  Meurtrier.  Y.  Glad, 
Rad. 

GLAZIOS,  OSA,  adj.  vl.  Terrible,  re- 
doutable, causé  par  le  glaive,  appartenant 
au  glève,  piquant  comme  un  glève  ;  meur- 
trier, ière. 

Ëty.  de  gladius.  Y.  Glad,  R. 

GLE 

GLBBA,  s.  f.  (glèbe) ,  dl.  ««.a,  c«va. 
GUba,  cat.  esp.  iUl.  Motte  degaxon;  glèbe. 


GLE  349 

Éty.  du  lat.  gleha,  motte  de  terre. 

GLEIA,  Y.  Eglisa  et  Eceles,  R. 

Gleia  de  gaUinà,  dl.  la  carcasse  osseuse 
d  une  volaille. 

GLEIRA ,  vl.  et 

GLEISA,  S.  f.  d.  vaud.  Y.  Eglisa  et 
Ecoles,  R. 

GLISARGUE ,  adj.  vl.  Ecclésiastique, 
qui  est  du  ressort  de  l'Eglise. 

GLEISATGES,    s.    m.  vl.    «u 
Du  ressort  de  l'Eglise.  Y.  Eccles,  R. 

GLEISETA,  s.  f.  (gléïséle); 
dg.  GI.K1BTA.  Petite  église. 

Éty.  Dim.  de  gleisa.  Y.  Eglisa  et  Eecles. 
Rad. 

GLEIZA,  vl.  «ussA,  ousiA.  Y.  Gleia  et 
Eglisa. 

GLENA,  s.  f.  (gléne) ;  «AiiuA.  Glane, 
petite  gerbe  d'épis  ramassés  apr^  la 
moisson. 

^  Ëty.  de  la  basse  lat.  gelina ,  m.  s.  ou  plu- 
tôt du  lat.  glans,  glandis,  parce  que  ^2«na  et 
glenar ,  s'est  d'abord  dit  des  glands  qui 
avaient  été  oubliés  à  la  récolte  ;  on  généra- 
lisa ensuite  ce  mot,  et  on  l'appliqua  aux 
restes  des  épis.  V.  Glan,  R. 

GLENAGE,  s.  f.  (glenâdgé);  mmas, 
c&Aiisos.  Glanure,  ce  que  l'on  glane  après  la 
moisson. 

Éty.  de  gUna  et  âge.  Y.  Glan,  R. 

GLENAGI,  s.  m.  (glenàdgi)  ;  GLA1IA4W. 
Glanage,  l'action  de  glaner. 

Ély.  de  glena  et  de  agi.  Y.  Glan,  R. 

GLENAIRE  ,  AIRA  ,  USA  ,  EIRIS  ,  s. 
(glenàïré,  àïre ,  use,  eïris)  ;  uvicaibb,  ama, 
tuMtiAmm.  Spigolatore ,  ilal.  Espigador,  esp. 
Respigador,  port.  Glaneur,  ease,  qui  glane, 
qui  ramasse  les  épis  que  les  moissonneurs 
ont  laissé  tomber  dans  les  champs. 

Éty.  de  glena  et  de  aire.  Y.  Glan,  R. 

GLENAR ,  V.  a.  (glenâ)  ;  muahaii,  ua- 
fiiiA«.  Glaner,  ramasser  les  épis  qui  sont 
restés  sur  la  terre  après  la  moisson  ;  cueillir 
après  les  autres. 
Ély.  dt  glena  et  de  ar.  Y.  Glan,  R. 
Une  loi  du  peuple  de  Dieu  ordonnait  de 
laisser  glaner  après  les  moissons,  et  grapiller 
après  la  cueillette  des  fruits. 

Rhuth,  veuve,  pauvre  étrangère,  glanait 
des  épis  d'orge  dans  le  champ  de  fioox, 
Booz  l'aperçoit,  et  il  ordonne  à  ses  moisson- 
neurs de  laisser  tomber,  à  dessein,  des  épis 
pour  secourir  celte  veuve,  pour  qu'elle  n'eut 

Sas  à  rougir  de  ses  bienfaits.  En  récompense, 
lieu  lui  donna  une  femme  vertueuse  qui  le 
fit  bisaïeul  du  prophète  roi. 

GLENARELA,  S.  f.  Glaneuse.  Y.  GU- 
naire. 

GLENOUS,  adj.  (glenôus).  Difficiles  à 
cuire,  pariant  des  haricots.  Gare. 

GLEOU,  s.  m.  (glèou),  dg.  Motte  de  terre. 
\.  Moula. 

GLERAR ,  V.  a.  (glerà).  Glairer,  terme  de 
relieur,  frotter  sur  la  couverture  d'un  livre 
du  blanc  d'ceuf. 

GLERAS,  Y.  Glairas. 

GLEROS,  adj.  vl.  Glorieux.Y.  Glowriaus 
et  Glori,  R. 

GLEROUS,  OU8A ,  adj.  (fflerôus,  ôuse). 
Glaireux,  euse,qui  ressemble  à  des  glaires. 

GLESpS.m.  vl.  Loir. 

Ety.dulat.^lis. 


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350 


GLE 


GLESIA,  é.  r.  vl.  Clergé. 

GLETj  ETA,  adj.  (glé,  été);  acoopat, 
wMMQijÊft,  PaÎD  qui  n'élantpas  assez  levé, 
reçte  serré  comme  de  la  cire ,  pain  avachi , 
nassif,  grascQil. 

OLEVA ,  s.  f.  (glève).  d.  bas  Km.  Moiie 
de  gazon.  V.  Mouta  et  Glaba. 

£ty.  AU.  du  lat.  ghba,  motle. 

GliEVO,  8.  m.  (glève)4  Glève,  nom  poéti- 
que de  i'épée,  et  fig.  de  la  puissance. 

Èlj' au  ht  gladiuê. 

GLETA ,  V.  EglUa  et  EceUt,  R. 

GLETZA,  8.  f.  vi.  Eglise.  V.  Bglisa  et 
Eecles.  R. 

GLEZA,  8.  f.  vl.  Grève,  rivage. 

Éty.  du  lat.  gUrea^  gravier. 

GLEZA,  vl.  Glèbe.  V.  Gleba. 

GU 

tt.IEIA,  vl.  y.  EglUa,  Gleha^ilEccles, 
Rad. 

GUEZA,  6.  r.  vl.  Église.  V.  Eceles,  R. 

GLUOOU,  8.  m.  (glidjoôu)y  di.  m.  8.  que 
Clui,  V.  c.  m. 

Derrahar  de  glijoout,  cbaumer  un  champ. 
y.  Eêtoublionê. 

GLUOOU,  s.  m.  (glidjôou).  Nom  que 
porte  le  narcisse  des  poctès ,  à  Valensoles. 
V.  Dona,  Glooujoou, pour  l'éty.  et  Glad,  R. 

GlâlRE, s.  m.  vl.  Ztron,  esp.  Ghiro,  ital. 
Loir. 

Éty.  du  lat.  gliritf 

GLI8IA,  s.  f.  anc  béam.  Église,  yoy. 
Gleisa  et  EecleSy  R. 

GUSSADA.  s.  f.  (glissade).  Glissade, 
glissemeot  involontaire  du  pied  ;  pas  de  danse 
qu'on  fait  en  glissant,  flg.  faux-pas,  faiblesse. 
y.  Resquilhada, 

GLISSANT,  ANTA  ,  adj.  (glissàn, 
ànte).  Glissant,  ante. 

GLISSAR,  V.  n.  (glissa).  Glisser  .  Voy. 
Resquilhar;  fig.  iusinuer  adroitement,  insé- 
rer avec  adresse. 

GLO 

GliOBEL,  s.  m.  vl.  Globulo ,  esp.  Glo- 
be, boule,  y.  Globo. 

Ëty.  du  lat.  globulus, 

GLOBO ,  s.  m.  (globe)  ;  Globo ,  ital  esp. 
port.  cat.  Globe,  corps  rond  et  solide. 

£ty.  du  lat.  globus;  d*oà  :  En-glob-ar. 

On  donne  le  nom  de  globe  terrestre,  k  une 
sphère  de  carton,  de  bois,  d'airain,  etc.,  sur 
laquelle  on  a  tracé  les  diflerentes  régions  de 
la  terre. 

Cratès,  qui  vivait  130  ans,  avant  J.-C.  avait 
fait  un  globe  dont  Slrabon  parle  avec  éloge. 

On  nomme  :  globe  céleste  ou  sphère,  celui 
sur  lequel  sont  tracées  les  étoiles  et  les  cons- 
tellations. 

GLOBS ,  8.  m.  vl.  Une  gorgée. 

GLOGH,dl.  y.  Clui, 

GLODA,  s.  f.  (glédc).  Blaude.  Àub.  y. 
Bloda, 

GLOMIGEL,vl.  Paquet,  y.  Gramicd. 

GLOIRO ,  Nom  d'homme,  y.  Magloiro. 

GLOOUJOL ,  s.  m.  (glooudjôl)  ;  uAfijoL. 
Nom  par  lequel  on  désigne,  dans  les  environs 
de  Toulouse,  le  pied  de  veau  ou  arum.  Voy. 
Fugueifoun, 


GLO 

GLOOUJOOU  •  -8.  m.  (glôonjéoa). 
En  Provence,  ce  nom  est  commun  à  presque^ 
tous  les  iris,  \ •  CouUlai .  ti  au  glaveul. 
y.CouleUL 

Êty.  Cemot  signffieraîtà  la  rigueur,  gla^ 
dius  jovit ,  épée  de  Jupiter;  mais  comme 
Jupiter  n'estjamais  représenté  avec  une  épée, 
cette  étymologie  ne  saurait  être  admise;  c'est 
plutôt  une  altération  de  glaujol ,  formé  de 
glau,  gladius,  et  de  jol,  toi,  dim.  petit  glai- 
ve, gladioUis,  en  lat.  y.  Glad,  R. 

GLOOUJOOU,  8.m.  Est  aussi  le  nom 
qu'on  donne,  à  Avignon,  selon  M.  Requien, 
à  la  grandejoubarbe.  y.  Joubarha. 

GLOOinrOD,Garc.  y.ïriooti;ooii. 

GLOREIAB,  V.  n.  vl.  Chercher,  aimer  la 
gloire. 

fety.  du  lat.  gloriari,  m.  8.  y.  GloH,  R. 

GLORif  radical  pris  du  latin  <7<oria,  gloi-» 
re ,  aue  l'on  fait  dériver  du  grec  xXéoc 
(kleos),  gloire,  célébrité ,  d'après  Nunnesius 
et  Festus,  etde  ^IShiol  (glôssa),  langue, sui- 
vant Scaliger^  d'où  glosia  et  gloria. 

De  gloria,  par  apoc.  glori;  d'où  :  Glori , 
Gloria,  Glon-ar-se  ,  Glori-eta,  Olori-ola, 
Glori'fiar,  Glori^us^  Gloriousa-ment  , 
Glouri'OUi. 

GLORI.  8.  f. et 

GLORIA,  s.  f.  (glôri,glorie);«ftoi»A, 
c&ovABA.  Gloria,  ital.  esp.  port.  cat.  Gloire , 
l'honneur,  l'estime ,  les  louanges ,  la  réputa- 
tion que  les  vertus  ,  le  mérite,  les  grandes 
qualités,  les  grandes  actions  ou  les  bons  ou- 
vrages attirent  à  quelqu'un  ;  honneurs,  hom- 
mages qu'on  rend  à  Dieu;  éclat ,  splendeur; 
béatitude  dont  oujouiten  paradis,  vanité. 

Éty.  du  lat.  gïôria.  y.  Glori,  R. 

Se  faire  gloria,  Se  faire  honneur,  Caire 
gloire  ou  tirer  vanité. 

GLORIA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne ,  dans 
les  environs  de  Toulouse ,  à  VHypericum 
androscnnum. 

GLORIA'PATRI,  s.  m.  (gîorià-pâtri). 
Mots  latins  qui  signiGent  gloire  au  père ,  et 
qu'on  chante  k  la  tin  de  chaque  psaume , 
depuis  l'an  368,  époque  à  laquelle  le  pape 
Damas,  l'ordonna  à  toute  la  chrétienté. 

On  dit  d'une  personne  que  Ton  rencontre 
partout  :  A  coumo  toit  gloria-patri,  si  trou- 
vaunpauperlout, 

GLORIAR,  V.  a.  vl.  ^jlortar ,  eat.  esp. 
port.  Gloriare,  ital.  Gloriûer. 

Éty.  du  lat.  ^fortarî. 

GLORIAR  SB ,  v.  r.  vl.  «ftomsiAB,  glo- 
KiuA«.  Gloriane ,  port.  esp.  cat.  Se  glori- 
ûer. 

Éty.  du  lat.  gloriari.  y.  Glori,  R. 

GLORIASION,  6.  f.  vl.  Gloriaxione, 
ital.  Fierté,  vanité. 

Ëty.  du  lat.  gloriatûmiê. 

GLORIEIARSE,  v.  r.  vl.  Gloriejarge, 
cat.  8e  gloriûer.  y.  Gloriar  $e, 

Éty.  du  lat.  gloriari,  m.  s.  y.  C/oH,  R. 

QLORIEJAR,  V.  a.  vl.  Gloriejar,  cat 
yanler,  gloriûer.  y. ^/ortar  êeti  Glori,  R. 

GLORIETA,  8.f.  (glouriète);  GlorUta, 
cat.  esp.  GlotieUe,  kiosque,  pavillon  ,  espèce 
de  belvédère  ou  |de  petit  bâtiment  carré, 
ayant  de  grandes  fenêtres  et  un  toit  en  dôme; 
on  donne  ausai  le  même  nom  aux  pavillons 
de  verdure. 

Ety.de  l'esp.  glarieta,  dim.  de^lorta^ 


GLO 

gloire,  qui,  en  terme  de  peinture,  êignifie  It 
représentation  du  ciel  ouvert,  avecdes  anges, 
etc.  Les  glorietteê  se  trouvant  le  plus-  sou- 
vent au  haut  des  maisons  ou  dans  des  endroits 
élevés^  ont  été  comparées  à  une  gloire.. y. 
Glori,  R. 

GLORIFIAN8A,  8.  f.  ?L  GloriOestios, 
jactance. 

GLORIFtAR ,  v.  a.  (glorifia)  ;  «uNnmAa. 
Glorificare  ,  ital.  Glorijicar ,  esp.  port.  cat. 
Glorifier,  rendre  gloire  et  honneur  à...  on  m 
le  dit  que  de  Dieu. 

Éty.  du  lat.  glorifieare.  Y.  Glori,  R. 

GLORIFIAR  SE,  V.  r.  Gloriarêê,  esp. 
port.  Se  glorifier,  tirer  vanité. 

GLORIFIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (gloorifii, 
àde)  :  oiAoïuriAT.  Glorificado,  port.  Glorifié, 
ée.  y.  Glori,  R. 

GLORIFIGAGIO,  vl.  Glarificaeià,  eat. 
y.  Glorificatio, 

GLORIFICAR ,  vl.  GlorifUar,  caL  tsp. 
y.Glorifiar. 

GLORIFIGATIO ,  S.  f.  vl.  ojLonncAuo. 
Glorijicacià,  cat.  (r/ort/lcacton ,  esp.  Glori^ 
ficaçao,  port.  Glorificasione ,  ital.  Glorifica- 
tion. 

Èty.  do  Ui.  glorificatio. 

GLORIOL,  6.  m.  vl. Glayeul.  y. iU«i»- 
joou  et  Glad,  R. 

GLORIOLA,  s.  f.  (gloriole).  Gloriole, 
vanité  qui  a  pour  objet  de  petites  choses. 

Êty.  Dim.  de  gloria,  gloire,  gloriola*  \. 
Glori.  R. 

<H.ORlOS ,  V.  vl.  Glorioi ,  cat  y^y. 
Glorioui, 

GLOiUOSAVENT,  vl.  y.  Gi^risiM- 
menl, 

GLORIOUS,  OUSA,  adg.  (gloarioos, 
ôuse);  c&ooBnrora ,  «Looiuom.  Glorioso,  ital. 
esp.  port.  Glorios,  cat.  Glorieux,  euse,  qui 
jouit  de  la  béatitude;  dignexle  l'adrairalMn 
des  hommes  :  Vain,  «uperbe,  vaniteux. 

Èty.  du  lat.  gloriosus,  ou  de  ghrid  de 
ottf.  y.  Glori,  R. 

GLORIOUSA,  s.  f.  (glouriôose).  Un  des 
noms  de  Taigle-poisson ,  à  Toulon,  yçj. 
Lanceta. 

GLORIODSAMENT,  adv.;^looriOQ8A- 
méin)  ^.oLomuovsAwnrr.  Glofioeameni ,  est. 
Glorio$amenle  ,  ital.  esp.  port.  Glorieuse- 
ment, d'une  manière  glorieuse. 

Ëty.  de  gloriousa  etde  ment.  X^Glori,  R. 

GLOSA,  8.  f.  (glose);  «.osa.  Gloaaj 
port.  Glosa,  cat.  esp.  ital.  Glose,  explica* 
tion  de  quelques  mots  obscurs  d'une  langue 
par  d'autres  mots  plus  intelligitiles  de  4a 
même  langue  ;  commentaire. 

Ëty.  du  lat.  glosta ,  m.  s.  dérivé  du  me 
7X0)799  (giôssa),  langue,  parce  que  la  gloss 
explique  un  texte,«ommeta  langue,  la  pensée. 

GLOSAR,  V.  a.  et  n.  (glousà);  01.01»*». 
Glosar,  cat.  esp.  Glosiar ,  port.  Gloiarê , 
ital.  Gloser,  faire  une  glose,  expliquer  par 
une  glose  ;  donner  un  mauvais  sens  a  quel- 
que action,  à  quelque  discours. 

GLOSSlMA,nomde  femme  (gloasine). 
Glossinde. 

Ëty.  du  lat.  glodetsinêii. 

Samte  Glossinde ,  Glossinne,  tfbbesse  du 
monasti^e  de  son  nom ,  à  Meti,  mourut  vers 
l'année  610,  âgée  de  30  ans.  L'Eglise  honore 
sa  mémoire^àMetx,  le  25  juilleU 


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GLO 

"  MéOT^  S.  0.  v1.  Un  mbéraUe,  an  pleutre, 
un  coquin.  V.  Glout,  l\. 

VAy.  da  lat.  glulo. 

OIX>T,  8.  m.  \1.  d.  vand.  oëjov,  oLoroé 
Glouton,  avide,  gourmand  r  pillard  ;  trou^ 
creox;  gorgée.  V.  Glout. 

GliOTA-GLOTA ,  8.  v1.  Glouton. 

Ëty.  da  lat.  gluto,  m.  8.  V.  Glouty  R. 

GLOTAMEN8,  adv.  vl.  Glotonamente , 
port.  (r/iioUamenl0,  ital.  Gloutonnement.  V. 
GUmt,^. 

GLOTEZA ,  8.  f>  v1.  T*  <7{oic(9ttnui  et 
Glôut,  R. 

GI«OTO ,  adj.  V.  GlouUmn, 

GI«OTONE8 ,  E8SA ,  adj.  vl.  Glolà,  cat 
(?Iolon  et  Glatonaio ,  eap.  Glouton ,  glou- 
tonne. 

Êty.  du  lat.  gluto,  onU.  V.  Glout,  R. 

GI.OTONETAR,  ▼.  n.  y\.  Glolonejar, 
cat.  Glolonear.  esp.  Etiré  glouton,  être 
gourmand.  V.  GUmt,  R. 

GLOTONIA,  V.  Gloutounia  et  Glout, 
Rad. 

OI.0T8,dl.'V.  aui.      ^ 

GLOUA,8.  f.  (gloùe).  Egmgeoir,  outil 
propre  à  égrener  le  chanvre.  V.  Canehe. 

Ety.  du  rom.  gloe,  gloe ,  bûche ,  pièce  de 
bois. 

GLOUA,  8.  f.  Trettoire,  esphce  de  te- 
naille en  bois.  Gare,  terme  de  Tanier. 

GI«OU-GI«OU,  8.  m.  Nom  de  Talltékenge, 
Phyiûliê  alkekengi ,  Lin.  plante  de  la  fa- 
mille des  Solanées. 

GU>U-GI.OU ,  8.  m.  (gl6a-gl6o).  Glou- 
glou ,  bruit  que  fait  une  liqueur  en  sortant 
d'une  bouteille  ou  d'un  autre  Tase  dont  le 
goulot  est  étroit. 

Ety.  Glouglou  est  une  onomatopée  ou 
imitation  du  son. 

OLOUGLOUTAR,  ▼.  n.  (glougloutà). 
Bouillonner  ;  gouglouter  on  gouglotter^; 
crier,  en  parlant  des  dindons. 

fdrM  bm  glougtoutar  toopInM  et  tonpIiM, 


GI.OUGNOITN  ,  8.  m.  (glougndun). 
Gare.  V.  Eteudeloun. 

GI.OUIOU  ,  Avril.  Y.  Glooujoou. 

GLOUP,  s.  m.  (glôup),  dl.  Gorgée  de 
quelque  liqueur. 

Êty.  du  lat.  glutu$,  gosier.  Y»  Glout,  R. 

OLOUPEGEAR ,  T.  n.  (  gloupedjâ) ,  dl. 
Boire  goutte-à-goutle ,  boire  en  gourmeL 

Ély.  de  gloup  et  de  egear.  Y.  Gloùt ,  R. 

GLOUPEL,  s.  m.  (gloopèl),  dl.  Petite 
gorgée  y  une  larme  de  liqueur. 

Ëty.  de  gloup  et  de  al ,  dim.  Y.  Glotil,  R. 

GLOURETA,  Y.  GlouHeta. 

GLOURETOUN  »vm  rooma  ,  8.  m.  «M»- 
■BVToii.  Fournil. 

GLOURIETA,  8.  f.  (glouriètc)  ;  vaita- 
90€m.  Le  fournil ,  la  boulangerie ,  étuve  où 
l'on  pétrit  et  où  la  pâle  lève  ;  dessus  du 
foar. 

Éty.  Y.  Glorieta  et  CloH,  R. 

GU>URIFIAR.  Y.  Glorifiar, 

OU>URIOU8 ,  Y.  Gloriouê  et  Glori ,  R. 

GI.01lRnr0U8  9  alu  de  Glorioui ,  y. 
c.n.clfilori^R. 


GLO 

GLOUT,  radical  dérivé  du  latin,  glutui, 
gluttui,  gosier,  d'où:  ^iu(o ,  onif ,  glou- 
ton ,  gourmand,  avaleur,  et  dérivé  du  grec 
Y^oixxa ,  ait.  pour  y^<*>'<i«>  langue. 

De  gluto ,,  onU\  parapoc.  gUd  ,  et  par  le 
changement  de  u  en  ou,  ou  eno,  glouX, 
g\Quloun\  d'où  :  Glot,  Gloton-ia.  Gloion- 
essa,  Glout,  Gloul-a^Glout-oun;  Ghutoun- 
ia  ,  A-gloutoun-ir  ,  A-gloutoun-U ,  En- 
glolon-ir  ,  En-gloul-ir ,  En-glout-idour. 

De  glout ,  par  le  changement  du  (  en|> , 
gloup  ;  d'où  :  Gloup,  Gloup -egear,  Gloup-el. 

GLOUT,  s.  m.  (glout),  dg.  Goutte. 
Y:  Goutta  eiGoutt,K. 

Parlajaren  lou  glout  de  la  rouzado. 
Jasmin. 

GLODT,  OUTA,adj.  (glout, 6ule).Goor-: 
mand,  avide.  V.  Gloufoun, 

Êly .  du  lat.  gluto ,  g'.oulon ,  gloust ,  glout, 
gluêh ,  bas  breton.  Y.  Glout ,  H. 

Dijoous  glout,  \é  jeudi  qui  précède  ,  le 
jeudi  gras.  Gras. 

Fera  glouta  ou  eremesina, 

GU>IITA ,  S.  f.  (  gloùte  ) ,  dl.  La  pépie. 
Y.  Pepida. 

Ély.  du  grec  ^Xû^m  (  glôssa  ) ,  langue , 
selon  les  uns,  mais  ce  mot  vient  plutôt  du 
latin  glutus ,  gosier,  ou  de  gluto  ,  glouton. 
V.  Glout,  W. 

GLOUTA  ,  8.  f.  (glôule).  Petit  poêlon  de 
terre  ou  de  grès.  Avril. 

GLOUTOUN ,  OUNA,  8.  f.  (gloutéun,  ou- 
ne);  «ooiuko,  goolsh,  cooubaot,  cloot.  Ghiol» 
to,  ital.  Gloton,  esp.  Glotâo,  port.  Glot,  anc. 
cal.  Glouton, goulu,  gourmand,  Avril, qui 
désire  ardemment  ;  afi^mé. 

Ély.  V.  Glout,  R. 

GLOUTOUNARIA ,  Glotonerie ,  cal,  V . 

GLOUTOUNIA,  s.  f.  (gloutounie)  ;  otoo- 
ToonAiiiA  ,  «LovrooNife.  Ghioltornia  ,  ital. 
Glotoneria  ,  esp.  mod.  Glotonaria,  port. 
Glotonia,  anc.  esp.  Gloutonnerie,  >ice  du 
glouton ,  gourmandise. 

Ély.  de  gluto,  onis,  glouton,  et  de  ta. 
V.  Glout,  R.  ,     _ 

GLOT ,  S.  m.  vl.  On  lit  dans  les  Slaluls 
de  Limoges:  M  deu  hom  crubir  mayzo  de 
palha  e  de  gloy$ ,  qu'on  a  traduit  :  nous 
croyons  mal  k  propos ,  par  ,  on  doit  cou- 
vrir ma  maison  de  paille  et  de  glayeul. 

Le  mol  gloy ,  est  le  même  que  gluy  ,  Yoy. 
Clui ,  ou  chaume  enlier ,  non  foulé ,  dont  on 
se  sert  partout  pour  couvrir  les  chaumières^ 

GLOZA  ,  vl.  V.  Gloia. 

GLOZAR,  vl.  Y.  Glosar. 

GLOZETA,  s.  f.  vl.  Petite  glosée,  glosetU. 

fxj*  de  gloeaou  gloxa  et  du  dim.  eta, 

)  GliO 

GLIKSINA,  8.  f.(glocine).  Glueini,\i<m 
qu'on  a  donné  à  une  base  salifîable  qu'on 
eroit  être  l'oxyde  d'un  méUl  appelé  giucir 

Éty.  du  français  glucine,  formé  du  grec 
Y^u^oç  (gluchns) ,  doux ,  parce  ^06  ses  sels 
ont  une  saveur  sucrée.        .      ^,„   ^     ^ 

tette  base  fut  découverte  dans  l'Emérande, 
par  M.  Vauquelin,  en  1798. 

GLUEG ,  S.  m.  vL  Glui,  paille  de  seigle, 
thaame.  Y.  C(uL 


GLU 


351 


GLUT ,  8.  f.  vl.  oLOTs.  Gluitn,  esp.  Glu- 
ftnç,ilal.  Glu,  colle. 

Ely.  du  lat.  gluten,  glutinis,  m.  s. 

Dérivés  :  Glutin-oz-ital,  Glutinos,  Glu- 
tin-atiu,  En-glut,  Englut-ir ,  En^glud-at , 
En-glutin-ar,  Con-glutin-atio ,  Conglutin- 
ar, 

GLUTIN ,  s.  m.  (glulTn).  Gluten. 

GLUTINATIU,  IVA,  adj.  vl.  Gluant. 
Y.  Glut. 

GLUTINOS,  ÙZà,  adj.  vl.  Glotinos , 
cat ,  Glutinoso  ,  esp.  port.  ilal.  Glulibcux, 
cuse;  gluant,  visqueux. 

ArgiUa  es  terra  glulinozsi' 
Elue,  de  las  Propr. 

Ély.  du  lat.  glutinosus,  m.  s. 
GUrriNOZlTAT,  8.  f.  vl.  GluHnosidad, 
esp.  Glutinosité,  viscosité.  Y.  Glut. 
GLUY ,  vl.  Chaume.  V.  Cîùi, 

OLT 

GLTEIA,  s.  f.  Vl.  Église.  Y.  GUisa,Egli- 
sa  et  Ecoles. 

GNA 

GNAG ,  6.  m.  (gnâc)  ;  rbac  ,  dl.  Un  coup 
dedenl.  Douj. 

GNAL,  s.  m.  (gnàl),  dg.  Nichet.  Yoy. 
Niau. 

GNARRA,8.  f.  (gnàrré),  dl.  m.  S.  que 
Trougna,  v.  c.  m. 

GNASPA,  W.Nespou. 

GNASPIER,  s.  m.  vl.  Nom  du  néflier,  à 
Grasse.  Y.  Nespier, 

GNASPOU ,  s.  m.  Gare.  Y.  Nespou. 

GNAU,  8.  m.  (gnàou).  Onomatopée  re- 
présenlant  le  cri  du  chat  qui  demande  ses 
besoins. 

Coumpaire  gnau  gnau,  compère  ou  par- 
rain d'emprunt. 

Gnau,  tefarapas  mau,  zest,  tu  n'en  auras 
pas. 

GNAUGNAR ,  V.  n.  (gnaougnà).  Pigno- 
cher ,  manger  avec  dégoût ,  négligemment , 
sans  appétit,  remuer  à  peine  la  mâchoire.  Y. 
Mastegougnar. 

Êly.  du  grec  Y>'^Oo^(gnalos],mâchoire,etde 
avoD  (anô),en  haut.  V.  Gaugn,  R. 

Tamben  era  aquit  que  gnaugnava , 
Fasia  lou  délicat  et  longtemps  mastegava. 

Dioul. 

GNAUT,  AUTA,  adj.  (gnàout ,  âoute) , 
d.  béam.  wAun.  Un  autre,  une  autre.  Voy. 
Aller, f{. 

Quù  eret  de  gnaute  limoun,  qui  se  croit 
d'un  autre  limon. 

GNAVIA  »  d.  m.  et  Hm.  Pour  n'tn  avia, 
il  y  en  avait. 

GNB 

ONÈ8PIER,  Y.  Nespier. 
GNESPOU ,  V.  i^tpott. 

GNI 

GNiA ,  dl.  Contr.  des  mol8  ne  y  a,  n'y^a, 
il }  en  a. 


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352 


GNl 


Gnia  de  tr<mwipay  gnia  dejaîout* 
Coye. 

GNIAU ,  d.  lim.  Pour  neuf ,  nom  de 
nombre,  V.  Adou,  pour  neuf.  V.  aussi iVooti 
et  Nav,  R. 

ONIG  ET  GNAG  ,  expr.  proY.  Pour 
dire ,  démêlé ,  diflerent  :  £$tre  en  gnic  et 
gnac ,  êlre  en  caslille  ;  n'être  jamais  d'ac- 
cord. 

ONIEUCH»  AU.  de  Nueeh,  R.  v.  c.  m. 

ONIGNI ,  8.  m.  (çni-gni).  Très-petit 
oiseau  ;  Gg.  homme  très- fluet.  Gare. 

GNIU,  d.  arl.  Pour  Nuech,  R.  y.  c.  m. 

GNIUG ,  6.  f.  d.  arl.  Pour  nuit.  Voy. 

GNO 

GNOCH ,  Tandon ,  ait.  de  Nueeh ,  Rad.  ▼. 
c.  m. 

GNOMON ,  s.  m.  (gnomon)  ;  Gnomon , 
port.  Gnomon  y  cat.  esp.  Gnomone,  ital. 
Gnomon,  espèce  de  grand  style  dont  les 
astronomes  se  servent  pour  connaître  la 
hauteur  du  soleil  et  prindpalement  du  sol- 
stice ;  style  d'un  cadran  solaire. 

Ély.  du  lat.  gnomon,  pris  du  grec  Yivii^xw 
(ginôskô),  connaître. 

Un  mathématicien  Chinois,  1109  ans,  avant 
J.-G.  se  servit  d'un  gnomon  pour  mesurer 
les  hauteurs  du  soleil  aux  solstices  et  aux 
èquinoxes. 

GNU 

GNUEGH,  dl.  V.  Nueeh,  R. 
GNUECHAOAy  dl.  V.  Nuichada  et 
Nuech,  R. 

GO 

GO ,  S.  m.  dg.  Gué.  V.  Gaffa. 
GO,  s.  m.  d).  Gobelet    V.  Goubelet  et 
Cup,  R. 

GOA 

GOA ,  s.  m.  anc.  béarn.  Gué. 

Paêsar  a  god ,  passer  à  gué,  V.  Gaffa 
et  Gaff,  R. 

GOADAGNAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p.  md. 
V.  Gagnât  ei  Gagn,  R. 

GOADANHAR,  v.  a.  anc.  béarn.  Gagner. 
V.  Gagnât  et  Gagn ,  R. 

GOARE ,  vl.  béarn.  Guère.  V.  Gaire. 

GOB 

GOBEL ,  d.  rouerg.  Alt.  de  Gavel , 
V.  c.  m. 

GOBELET  ,  s.  m.  vl.  Cnbilete  ,  esp. 
Gobelet.  V.  Goubelet. 

Ély.  Dim.  de  cupa,  coupe.  V.  Cup,  R. 

GOBEUN8,  s.  m  pi.  (goubelïns).  Go- 
belins ,  nom  d'une  célèbre  manufacture  de 
tapisseries  de  haute  lisse  et  de  teinture  de 
Paris. 

Èty.  De  Gilles  Gobelin ,  habile  teinturier 
en  laine ,  sous  François  \**,  qui  forma  cet 
établissement ,  sur  les  bords  de  la  petite 
rivière  de  Bièvre,  laquelle  a  pris  aujourd'hui 
le  nom  de  rivière  des  Gobelius. 


GOB 

GOBI,  lA,  adj.  (gébi,  ôbie);  evBf, 
ousttA  ,   BuesBTBtrr  ,  ornsv  ,  «vx«r ,  cwaMw  , 

BHBBSOOUT,  MAMn,  VSC  ,  VBI.-rSMT  ,    HALTIB  • 

MnriB,  GVBCMoo.  Gourd,  ourde,  engoordi  par 
le  froid,  en  parlant  des  mains. 

Ai  leit  mans  gobias  ou  gobiê,  j'ai  Tonglée, 
j'ai  les  mains  gourdes. 

Aber  greimp,  dg.  avoir  l'onglée. 

Éty.  du  lat.  ^urduj,  sot,  étourdi.  Voy. 
Gourd,  R. 

GOBI,  s.  m.  (gébi);  «opoo.  GoM  et 
Gobiô,  cat.  esp.  Gobite,  ital.  Nom  commun 
à  presque  toutes  les  espèces  du  genre  Gou- 
jon, (fo6tu«,  V.  Gobou,  et  h  une  partie  de 
ceux  du  genre  Cyprinus,  poissons  de  l'ordre 
dcsHolobranches  et  de  la  famille  des  Gym- 
nopomes  (à  opercule  lisse). 

Êty.  du  lat.  goUuM^  dérivé  du  grec  xca^èç 
(kôbios),  goujon. 

GOBI,  s.  m.  «OM  covMim,  «pojoim,  «pri, 

TBBOAII,  mWCikMD,  BOOIBOT,  mOVËJkMA»,  MOUÊMMOT, 

aBAvoMAo.  Le  goujon  ordinaire,  6o6to  vu/- 
^artf,Dict.  Se.  Nat.  Cyprxnuê  gobio.  Lin. 
est  celui  que  l'on  connaît  le  plus  générale- 
ment sous  le  nom  de  gobi  ou  de  goujoun.  U 
habite  les  lacs  et  les  rivières.  Sa  chair  est 
estimée  et  de  facile  digestion. 

GOBIOUN,  s.  m.  (gobiéun).  Komnicéen 
de  l'aphie,  Gobou. 

Èty.  du  grec  xw^iSiov  (côbidion) ,  petit 
goujon. 

GOBIOUN  RATAT ,  s.  m.  Nom  nicéen 
du  gobie  zèbre,  Gobiui  xebrus,  Risso ,  pois- 
son de  l'ordre  des  Uolobranches  et  de  la 
famille  des  Plécopodes  (à  pieds  ou  nageoires 
inférieures  jointes). 

GOBOU,  s.  m.  (gôbou).  Nom  commun  à 
la  plupart  des  espèces  du  genre  Gobie, 
Gobiuê,  Artedi,  poissons  de  l'ordre  des  Ho- 
lobranches  et  de  la  famille  des  Plécopodes 
(à  pieds  ou  nageoires  inférieures  jointes) ,  et 
particulièrement  : 

A  l'aphie  ,  Gobius  aphia ,  Lin.  dont  la 
chair  est  estimée. 

Au  paganel,  Gobiuê  paganellui.  Lin.  qui 
atteint  deux  décimètres  de  longueur. 

A  l'ensanglanté,  Gobius  cruenialus.  Lin. 
qui  parvienlàla  longueur  de  deux  décimètres, 
et  dont  la  chair  est  fort  délicate. 

Au  noir  brun ,  Gobius  bicolor ,  Lin.  qui 
n'atteint  qu'un  décimètre  ;  très-commun. 

Au  menu,  Gobius  minutus.  Lin.  qui  n'a 
qu'uu  demi-décimètre. 

Au  nébuleux,  Gobius  nebulosus.  Lin.  dont 
la  longueur  parvient  à  un  décimètre  et  demi. 

Ëly.  Altération  du  lat.  gobius.  V.  Gobi. 

GOBOU  ^  s.  m.  Est  encore  le  nom  qae 
l'on  donne,  a  Nice  : 

Au  gobie  colonien,  Gobius  eolonianus, 
Risso. 

Au  gobie  à  Clament,  Gobius  filameniosus, 
Risso. 

Au  gobie  h  longs  rayons,  Gobius  longira- 
diatus,  Risso. 

GOBOU-BLANG ,  s.  m.  Nom  qu'on 
donne,  à  Nice,  selon  M.  Risso,  an  gobie 
jozo,  Gobius  jozo.  Lin.  poisson  du  même 
genre  que  les  précédents,  qui  a  un  décimètre 
et  demi  de  longueur,  et  dont  la  chair  est  fade. 

On  donne  encore  le  même  nom,  dans  le 
même  pays,  au  gobie  leSueur,  Gobius  Suerii, 


GOB 

Risao,  qm  n'atteint  que  neuf  centîmètret  de 
longueur. 

GOBOU-JAUNE ,  8.  m.  Nom  nicéen  du 
gobie  doré,  Gobius  aurat%u,  Risso,  poisson 
du  même  genre  que  les  précédents,  qui  par- 
vient à  peine  à  la  longueur  d'un  décimètre,  et 
dont  la  chair  est  très-bonne  à  manger. 

GOBOU-NEGRB ,  8.  m.  Nom  nicéen  du 
boulerot  ou  goujon  noir,  Gotius  niger^  Lin. 
poisson  dn  même  genre  que  les  précédenti, 
qui  atteint  la  longueur  de  deux  décimètres,  et 
dont  la  chair  est  très-bonne. 

GOBOU-RATAT  ,  8.  f.  (goboQ-reyà). 
Nom  nicéen  du  gobie  le  sueor.  Yoj.  (ro6oM 
blanc. 

GOBOU-ROUOB ,  8.  m.  Nom  nicéen  da 
gobie  ensanglanté,  Gobius  crusntatus,  Lin. 
V.  Gobou,  3. 

GOBOU-VARIAT,  s.  m.  Noffl  nicéen  dn 
gobie  nébuleux.  V.  Gobou,  6. 

OOG 

GOG,  s.  m.  fl.  Xeo.  V.  Joe. 

QW 

GODA,  S.  f.  (gode),  dl.  co«i»»a.  Vieille 
brebis  qui  n'est  plus  bonne  qu'à  engraisser; 
fig.  fainéante,  paresseuse;  feoune  de  mau- 
vaise vie. 

Faire  la  goda,  dg.  se  pavaner. 

GODASSA,  s.  f.  (godàsMî),  dl.  Le  brou- 
haha d'une  assemblée.  V.  Gadassa. 

GODEABIU8,  s.  m.  (godeàmoi).  Hot 
emprunté  du  latin ,  réjouissons-nous ,  pour 
désigner  un  bon  repas,  un  repas  joyeux,  un 
festin.  V.  Gaudeamuê  et  Gaud,  R. 

GODBFROI,  nom  d'homme  (godefrôi)  ; 
•oDcraouA.  Godefroy. 

Patr.  L'Eglise  honore  cinq  saints  de  ce 
nom,  les  13  janvier,  9  juillet,  8  octobre  et  9 
novembre, 

GODOLOUS,  OUSA,  adj.  (goudoulous, 
éuse),dl.  Bien  portant,  en  bonne  santé. 

GODOU ,  s.  m.  (gôdou)  ;  «oo.  Pour  go- 
belet, V.  Goubelet. 

Ëty.  du  vieux  français  godaU,  bière,  dé- 
rivé de  l'angl.  goodale ,  bonne  bière,  d'où  le 
français  godailler,  boire  à  plusieurs  reprises, 
dans'  la  même  journée ,  et  avec  excès  ;  en  t. 
de  mar.  le  piston  d'une  pompe. 

GOE 

GOERNAR,  ▼.  a.  vl.  Gouverner.  Voy. 
Gouvemar. 

GOERRA ,  s.  f.  anc.  béarn.  aomAv.  V. 
Guerra  et  Guerr,  R 

Gor 

GOF,  AFA,  adj.  (gof,  ôfe),  dl.  Tout 
mouillé,  tout  trempé. 

Ëty.  Ce  mot  est  celtique,  selon  M.  Astruc. 

GOFAINO  et 

GOFAlNON,8.  m.  vl.  Gonfanonet  gon- 
falon; bannière  de  l'Eglise, à  fanons.  Voy. 
Gonfalon. 

GOFE,  OFA,  adj.  (gôfe,  ôfe)  ;  comc. 
Rempli,  ie  :  enflé ,  qui  parait  contenir  beau- 
coup de  choses ,  parlant  d'un  sac,  d'une 


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GOF 

poche;  malCiit,  mal-bâU,  maladroit;  rode 
au  toucher;  élofife  qui  se  soutient  de  soi- 
même. 

GOFE,  OFA»  adj.  (gàfèyàîe);  oom. 
Bouffant,  ante,  gonfle»  boursoufflé, bouflfé , 
il  se  dit  des  étoffes  qui  se  soutiennent  d'elles- 
mêmes,  et  qui  y  au  lieu  de  s'aplatir,  se  cour- 
bent en  rond.  Avril.  V.  FI,  R. 

GOFFA,  s.  f.  (gôfe);  ootta.  Pour  coiffe 
du  chapeau,  V.  Cofa;  pour  copeau,  Voy. 
Rihan, 

Gofa  d'un  agi  de  rasin,  peau  d'un  grain 
de  raisin. 

Gofa  doau  lioume,  écale  des  légumes.  V. 
Gova, 

Gofa  que  fax  la  varlopa^  copeau. 

GOFI,  s.  m.  (gôÛ\  Nom  avignonnals  du 
goujon.  V.  Gobi  y  aoni  gofi  ne  parait  être 
qu'une  altération. 

GOFO  et 

GOFON  ,  y\.  V.  Gaufoun. 

GOFREDI ,  nom  d'homme  (goufrèdi)  ; 
Goffredo,  ilal.  Godofredo ,  esp.  Godefroy. 

L'Eglise  honore  cinq  saints  de  ce  nom,  le 
13  Janvier ,  9  juillet ,  6  octobre  et  8  novem- 
bre. 

GOG 

GOGA  f  s.  f.  (gôgoe),  dl.  Perruque  mal 
peignée ,  vieille  pîerruque.  V.  Tignaua. 

GOGA ,  s.  r.  (gôgue ) ,  d.  bas  lim.  Bou- 
din. V.  Boudin. 

Goga  mola  ,  personne  mole,  lâche ,  sans 
force  et  sans  vigueur. 

OOGALHA ,  V.  Gogueta  et  Gaud ,  R. 

GOGAT,  s.  m.  (googé)  ;  «ohoat  ,  d.  bas 
lim.  Bouillon  dans  lequel  on  a  fait  cuire  du 
boudin. 

£ty.  de  goga ,  boudin ,  et  de  ai ,  fait  avec 
le  boudin. 

GOGIS,  s.  m.  (gôdgis),  d.  m.  •AOTA-rimc, 
vLAVTA-MA-TiofiA.  Le  jcu  do  coupe-télc.  V. 
Chivaleta. 

GOGO  ,  (gôgô),  exp.  adv.  A  gogo,  à 
gogo ,  mot  qui  n'est  d'usage  que  dans  celte 
&çon  de  parler,  vioure ,  mangear  à  gogo, 
vivre  à  gogo,  vivre  dans  l'abondance. 

Éty.  de  l'anglais  gog  et  agog ,  faire  naître 
le  désir ,  l'envie. 

Vioure  à  gogo,  vivre  à  bouche  que  veux 
tu  ,  selon  ses  désirs. 

GOGOT,  s.  m.  et  adj.  vl.  Cocu. 

GOGUETA ,  s.  f .  (gouguéte)  ;  oooaum. 
Mot  conservé  dans  les  phrases  suivantes  : 
Estre  en  gogueta,  faire  gogueta,  Tr.  être  en 
goguettes,  être  en  ses  goguettes. 

Êty.  du  rom. ^o^a,  raillerie,  plaisanterie. 

GOI 

GOI ,  V.  Goy. 

GOINA,  s.  f.  (gélne);  «pvoia.  Femme 
publique,  prostituée. 

Éty.  du  grec  xoiv^c  (koinos),  gén.  xoivij 
(koiné),  commun,  impur,  immonde. 

GOINAS8A,  s.  f.  (goinàsse)  ;  oonniAStA. 
Augm.  dépr.  de  Goina,  v.  c.  m. 

GOIRA,  s.  f.  (gôïre) ,  dl.  Le  milan.  Voy. 
Uiian  et  Buta. 

TOM.   II. 


GOJ 

GOJ 

GOJOU,  S.  m.  (godjou);  conBoo.  Butor, 
lourdot,  sot,  stupide.  V.  Soi  gojou. 

GOL 

GOLA,  s.  f.  vl.  aooi^  «pvixa.  Gola^  cat. 
esp.  ital.  Gueule,  gorge,  poitrine,  bouche , 
gosier.  V.  Goula  et  Goul,  H. 

GOLADA,  s.  f.  vl.  Golada,  cat.  Goulée. 
V.  Goulade  ti  Goul,  R. 

G0I«A10,  vl.  s.  m.  Gosier.  V.  Gousier, 

GOIâAIROS,  s.  m.  vl.  ooLAjot.  Gosier.  V. 
Gousier  et  Goul,  R. 

G0ULI08,  s.  m.  vl.  Gosier.  V.  Goul, 
Rad. 

GOLAR,  S.  m.  vl.  Gopgerin.  V.  Goul, 
Rad. 

GOLATRO,  vl.  Golaro,  anc.  cat.  Go- 
sier, gorge.  V.  6(ml,l\. 

GOLESBJAR ,  v.  n.  vl.  Chercher  avec 
ardeur. 

GOLET,  s.  m.  vl.  Goulet,  gorge,  dé- 
filé. V.  Goul,  R. 

GOLETA,  s.  m.  vl.  Goulette,  goulet, 
chenal.  V.  GoiiI,R. 

GOLFAINO ,  vl.  V.  Gonfalon. 

GOLFATNO,  S.  m.  vl.  Drapeau.  Voy. 
Gonfainon» 

GOLFE,  adj.  (goifé),  dl.  Maladroit, 
gonflé,  bouffant,  qui  bouffe,  se  dit  de  la 
roideur  de  certaines  étoffes.  V.  Gofe  et  FI, 
Rad. 

GOLFE  ,  8.  m.  (gôlfé)  ;  bâta,  covt. 
Golfo,  ital.  esp.  port.  Golfe,  étendue  de  mer 
qui  s'avance  dans  lés  terres,  où  elle  est 
renfermée  tout  à  l'entour ,  excepté  du  côté 
de  son  embouchure. 

Éty.  du  grec  x6Xico<  (kolpos),  golfe,  re- 
pli sinueux. 

GOLFO ,  S.  m.  vl.  Golf,  cat.  Golfo , 
cat.  esp.  port.  ital.  Golfe. 

GOLIART,  vl.  Goliart,  cat.  V.  Goliaior 
et  Gol,  R. 

GOLIART,  adj.  vl.  Fripon,  mauvais 
sujet  ;  goinfre,  glouton.  V.  Goul,  R. 

GOLIAfl  ,  dg.  Bergeyr.  V.  Goulut  et 
Goul ,  R.  en  vl.  nom  d'homme,  Goliath. 

GOLIBAOT,  dl.  Goinfre.  V.  Galavarl 
et  Goul,  R. 

GOLIR,  V.  a.  vl.  Avaler,  engloutir. 
V.  Goul,  IX. 

GOLIS,  s.  m.  (gôlis) ,  dl.  GooMAii.  Bâ- 
freur,  goinfre.  V.  Galavart  et  Goul,  R. 

GOLLA,  s.  f.  (gôlle),  dg.  Poire  excessi- 
vement mure.  Jasm. 

GOLLET,  s.  m.  (golIé),  dl.  Châtaigne 
retraite  ou  avortée.  Sauv. 

GOLNA ,  s.  f.  (gôlne).  Nom  toulousain 
de  l'agaric  clou.  V.  Veraela, 
GOLOI8 ,  Avril.  V.  Gauloiê. 
G0L08,  OZA,  adj.  vl.  ooms.  Goloi , 
cat.  Goloso,  esp.  port  itaL  Goulu,  gour- 
mand. 
Éty.  du  lat.  guloius.  V.  Goul,  R. 
GOLOSITAT ,  S.  f.  vl.  «o&ositat.  Golo- 
$ità,  iul.  Avidité,  gourmandise.  V.  Goul, 
Rad. 

GOLOZ ,  vl.  V.  Goloe. 


GOL 


353 


GOLOZAHEN  ,  adv.  vl.  Golosamente , 
esp.  port.  ital.  Goulûment.  V.  Goul,  R. 

GOLOZITAT,  vl.  V.  Golositat. 

G0L8A,  s.  f.  (g61se),  dl.  Gousse  d'ail. 
V.  Vena  d*alhet. 

GOLUDAMEN,  adv.  vl.  GoulAment.  V. 
Goul,  R. 

GOLUT,  adj.  vl.  Goulu,  gourmand.  V. 
Goul,  R. 

GOM 

GOMA,  8.  f.  vl.  Goma,  cal.  esp.  Gomme. 
V.  Gouma  et  Goum,  R. 

GOMFANO,  vl.  V.  Gonfalon, 

GOMFANONIER,  vl.  V.  GonfanonUr 
et  Gounfalounier, 

GOMFANORER,*.  m.  vl.  V.  Gonfa- 
lonier, 

G0M08,  OZA,  a<Q.  fL  Cromoso,  port, 
ital.  Gommeux,  euse. 

Éty.  du  lat.  guumio$u$.  V.  Goum,  R. 

GOMOZITAT,s.  f.  vl.  Gomoêidad,  esp. 
Gommosité,  qualité  de  ce  qui  est  gommeux. 
V.  Goum,  R. 

GON 

GONA,  s.  f.  vl.  Oona,  cat.  V.  Gounella. 

GONDOLA,  8.  f.  (goundôle);  oouhdola, 
oAnKiBA.  Grondola,  cat.  esp.  Gondola,  ilal. 
Gondole,  petite  barque. 

GONEL,  adj.  et  s.  (gonèl),  dl.  Gogue- 
nard ;  en  vl.  robe.  V.  Gonela  et  Gounel , 
Rad. 

GONELA,  s.  f.  vl.  Gonela,  cat.  Robe, 
tunique,  cotte,  jupe.  V.  Gounela  et  Gounel , 
Rad. 

GONELLA,  S.  f.  vl.  Gonela,  cat.  Voy. 
Gounela. 

GONFAINO.vl.et 

GONFAINON,  V.  Gonfano  et  Gonfalon. 

GONFALON ,  S.  m.  vl.  oohtaiio  ,  ooii- 
wAMMO ,  ooHrmoii ,  ooarrA&OH ,  «orAftoii ,  oon- 
rAHO,  sorAino,  oorAi]ioii,«orATifo-  Con fanon, 
anc.  caL  Confalon,  esp.  GonfaUme,  itaL 
Gonfalon,  bannière  d'église  à  trois  ou  quatre 
fanons.  V.  Gounfalon, 

Celait  anciennement  une  écharpe  ou  ban- 
delette terminée  en  pointe  dont  les  chevaliers 
ornaient  leurs  lances. 

Êty.  de  fanon,  drapeau,  dérivé  de  la  basse 
lat.  fano,  onis,  étendard,  pris  de  l'allem.  fane, 
m.  s. 

Gun,  dans  la  langue  des  Goths ,  dit  M. 
Raynouard,  signifia  combat,  et  guntfano, 
étendard  du  combat. 

GONFALONIER,  s.  m.  vl. Gonfalonier, 
celui  qui  porte  le  gonfalon  ;  porte  ensei- 
gne. 

Ety.  de  gonfaUmei  de  ier. 

GONFANO,  vl.  V.  Gonfalon. 

GONFARONIBR,  8.  m.  vl.  «OHrAiroinni, 
oonFAiioima.  Ganfanoner,  cat.  Confalonier, 
anc.  esp.  Gonfalôniere,  ital.  Gonfanonier. 

GONIO,  s.  m.  vl.  oono*.  Gonion,  pièce 
de  l'armure  défensive,  cotte  de  mailles,  casa- 
que, tunique.  V.  Gounel,  R* 

G0NI08,  8.  m.  pi.  Mangoneaux. 

GONOIL,  s.  m.  d.  vaud.  Genou.  Voy. 
Ginoulh,R, 


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0©ogIe 


35i 


GOO 


ooo 


OOOO...,  Cberchef  en  Gau  oa  Gou,.,^  les 
«ou  que  vous  ne  trouverez  pas  en  Goou,., 

OOOUBEGEAR,  V.  Gaubegear. 

GOOUGHET,  s.  m.  V.  GaMchet. 

CKKHJGHIER,  V.  Gauchier. 

GOOUCHUEGNA,  8.  f.  V.  Ganjou- 
rilhas.  Gare. 

OOODGNOUN,  Gare.  V.  Gavai. 

GOOURANIER,  V.  Gauraniêr. 

GOOURIONADA,  V.  Carougnoêa  et 
Cam^  R. 

G00U8IR,  V.  Oau#tr. 

GOOOTARUT,  Gare.  V.  Gmutarui. 

GOP 

GOPA,  s.  (gôpe).  Porte-faix. 

Ely.  du  grec  xottoc  (kopos).  peine ,  travail. 

GOPII.,  s.  m.  vl.  «ovra..  Renard.  Voy. 
Meinard, 

Ety.  du  lat.  vulpes,  voulpeê,  goulptSi 
goupU. 

GOR 

GOR,  s.  m.  et  oomnu,  dl.  Apostème, 

Êty.  du  bas  breton  gorr,  m.  s.  gor  en 
gallois,  signiGe  pus. 

GORA ,  s.  f.  (gère).  Nom  nicéen  du  pica- 
rd gore,  Smariê  gara,  Risso,  poisson  de 
Tordre  des  Holobrancbes  et  de  la  fam.  des 
Léïopomes  (à  opercule  lisse). 

GORA,  s.  f.  (gôre);  m-sLAiic.  Nom  ni- 
céen du  spare  Osbeck ,  Sparus  Osbeck,  Lac. 
poisson  de  l'ordre  des  Ilolobranches  et  de 
la  même  fam.  long  de  trois  décimètres. 

Éty.? 

GORREL.  s.  m.  vl.  Corbeille.  V.  Gour- 
hilha  et  Corbeily  R. 

GORG,  s.  m.  vl.  Gorg ,  cat.  Cor^ro,  ilal. 
Gouflire, creux;  torrent,  profondeur. 

Éty.  du  lat.  gurges,  gouffre.  V.  Gorg,  R. 

GORD ,  vl.  ooKT,  «oosT.  V.  Gourei  Gorg, 
Rad. 

GORD,adj.vl.  Gortf,  cat.  Garda,  esp. 
port.  Succulent,  gras. 

GORDIEN 9  nom  d'bomme  (goordièin). 
Gordien. 

Pair.  L'Église  honore  deux  saints  de  ce 
nom,  les  10  mai  et  17  septembre. 

GORDON,  ONA,  adj.  vL  Gordon, esp. 
Ample. 

GORDONE8 ,  E8A ,  s.  ( gordonés ,  ése) , 
dg.  Habitant,  ante,  de  Gordon. 

GORG ,  oouBo  ,  «oosMi  ,  «ona  ,  ooos  , 
radical  pris  du  hi\n  gurges,  tlû,  gouffre, 
abîme,  gor§[e,  formé  par  onomatopée,  c'est- 
^-dire,  par  imitation  du  bruit  que  fait  un 
liquide  en  se  précipitant  dans  un  conduit 
étroit ,  ou  du  grec  ^opY^pa  (gorgiu*a),  canal, 
conduit. 

De  gurgei,  par  apocope  et  changement  de 
ti  en  0,  gorg;  d*où  :  Re-garg^ar,  Gorg-a, 
Gorge-a,  Gorge-ada,  Gorg-eira,  Garg^ 
eireta,  Garg-ias,  Gorge^aUs,  En-gorge-ar, 
En-gorge^aty  Des-engorgear ,  Rengorge' 
ar,  En-gorgea-menl ,  Det-gargê-ar,  Dt" 


GOR 

gorge-ar ,  Ei-gorge-adour ,  Des-gorge-ai , 
En-gor-el-at,  En-gorgar,  De-garge-ai, 
Eê-gorge-ar,  Ei-garge-aL 

De  gurges,  par  apocope  et  changement  de 
u  en  au,  gourg,  gour;  d'où  :  Gour,  Gourg, 
Gourg-a,  Gourg-ar,  Gourg-as ,  Gourge- 
ada^Gourge-ar-el,  Gourg-eirela,  Gourg- 
ias  ,  Gourg-era  ,  Gourg-ouir-ai,  Gourg- 
ouly,  Gourgailh-ar  ,  En-gourg-ar  ,  En- 
gourge-ar  ,  En-gourgea-ment ,  En-gour- 
ge-at ,  En-gourg-ei  ,  En-gourg-oul-ar  , 
Gourg-era,  Ran-gaur-gear,  Gous-ier,  De- 
gois-ar,  Es-gous-ilh-ar.  En-gourt,  Gourg- 
at,  Gourge-adayGouerg-a,  GouUr-t,Gour- 
goul-ina,  Engouffr-ar ,  En-gouffr-ai  , 
Gourgout-ar,  Gourgu-igear,  Gaurgu-iera, 
Gorc,  Gard,  Goury-ada,  Gourn-ier,  Gorge- 
areou,  Gorg-eira,  Gourj-areou,  Gorj-e. 

GORGA,  s.  f.  (gérgue),  dl.  Garga,  cat. 
V.  Gorgta,  Gourça  et  Gorg,  R.  en  vl.  gor- 
ge, gouttière  ;  plaisir,  allégresse. 

GORGEA,  s.  f.   (gouérdge);   ooboa, 

OOABaA ,       OOOBOOIKBA  ,      OOOMISA  ,     OOVABiUk,  , 

aovmmcmA. ,  chamao.  Gorga ,  anc.  cal.  esp. 
Gorja,  esp.  port.  Gorga  et  Gorgia  ,  ital. 
Gorge,  passage  étroit  entre  deux  montagnes. 
V.  Gorgea. 

Chenal  ou  cheneau,  canal  de  pierre,  de 
plomb ,  de  fer  blanc  ou  de  bois  ,  placé  à  la 

{>artie  inférieure  d'un  toit,  pour  en  recevoir 
es  eaux.  La  gouttière  est  le  petit  canal  qui 
du  chenal ,  conduit  ou  lance  les  eaux  dans  la 
rue  ;  chenal  ou  cheneau ,  est  aussi  le  nom  du 
conduit  incliné  qui  mène  l'eau  sur  la  roue 
d'un  moulin  ou  d'une  forge. 

Gorgea  de  moulin,  canal  de  moulin, 
noue,  tuile  en  forme  de  canal. 

Ély.  du  grec^op^upa(gorgura),  canal, 
conduit.  V.  Gorg,  R. 

GORGEA,  s.  f.  (gôrdje);  oosja.  Gosier, 
gorge,  partie  antérieure  du  cou  correspon- 
dant au  larynx  et  à  l'arrière  bouche  ;  le  sein 
d'une  femme;  détroit ,  passage  entre  deux 
montagnes,  etc.,  pour  gosier.  V.  Garga- 
msla, 

Ély.  du  lat.  gurges,  gouffre.  V.  Gorg,ïi, 

La  gorgea  mi  dégoûta ,  la  bouche  m'en 
sèche. 

Preeharper  sa  gorgea ,  être  sur  sa  bon- 
cbe. 

La  gorgea  li  fuma,  la  gueule  lui  pèle. 

A  la  gorgea  clavelada ,  il  a  la  gutule 
pavée. 

Plein  jusqu'à  la  ^or^ea,  rempli  jusqu'au 
menton. 

GORGEA-DB*u>ov,  S.  f.  Lucarne,  fenêtre 
pratiquée  au  toit. 

GORGEA- vi«Aa,  T.  a.  (gôrdge- viril).  Dé- 
figurer, tourner  la  gorge  sens  devant-derriè- 
re. V.  Gorg,  R. 

GORGEA-miAK  n,  V.  r.  Se  contrefaire , 
se  défigurer. 

GORGEA- TniAT,  s.  m.  (gordje-virà}.  dl. 
Difforme,  qui  a  la  bouche  de  travers.  Voy. 
Embefiat. 

GORGE ADA,  s.  f.  (gordjàde);  ooviiqsa- 

DA,  OLOOV,  SOOJADA,  BOOCADA,  rOUBSIIV.    Gor- 

gée,  bouchée ,  la  quantité  de  liquide  qu'on 
peut  avaler  en  une  fois. 

Ety.  de  gorgea  et  de  ada.  Y.  Gorg,  R. 

On  dit,  en  français,  ime  gorgée  d'eau  et  une 
bouchée  de  pain. 


GOR 

GORGEAR ,  V.  a.  (gooijà),  et  nnpr.  < 
Gorger ,  donner  k  manger  ou  k  boire 
avec  excès,  et  fig.  combler ,  remplir ,  gorger 
de  biens,  de  richesses.  V.  Gavar. 

Êty.  de  gorgea  et  de  la  term.  act.  mr, 
remplir  la  gorge. 

GORGE AREOU,  S.  m.  (gourdjarèon)  ; 
oooBJAttBoo.  Abée,  tuyau  en  bois  par  où  cou- 
le l'eau  qui  fait  tourner  un  moulm  ;  ouver- 
ture par  où  se  vide  un  bassin.  AvriL  Voy. 
^oundaet  Gorg,  R. 

GORGEIRA,  s.  f.  vl.  Goraèrs  ,  orne- 
ment dont  les  femmes  paraient  leur  gorge. 

Éty.  V.  Gorg,  R. 

GORGEIRETA,  S.   f.    (  gourgeiréte  )  ; 

OOUKCBSBETA,  «lOKOIAm,    aOBOIAltA,  Vl.  GorgC- 

rette,  collerette  cousue  è  la  chemise. 

GORGEOLI8,dl.  Goinfre.  V.  Gaulavarî 
et  Gorg,  R. 

GORGEOUN,  s.  m.  (gourdjôun);  «ovu- 
cmovm.  Petite  gorge,  petit  ravin.  Aub. 

GORGERET ,  S.  m.  (gourdgéré).  Gorge- 
ret,  instrument  de  chirurgie,  servant  i  intro- 
duire les  tenettes  dans  la  vessie,  et  è  diriger 
le  bistouri ,  dans  l'opération  de  la  fistule  à 
l'anus. 

Êty.  Dim.  de  gorgea,  petite  gorge ,  pcifil 
canal,  à  cause  de  sa  forme. 

Pierre  de  Marchettis,  célèbre  professeur 
de  Padoue,  mort  en  1673,  est  le  premier  qui 
ait  fait  mention  de  cet  instrument. 

GORGERETTA,  vL  V.  Gorgereia. 

GORGETRETA,  s.  f.  ?l.  GorgiereUet, 
ital.  Dim.  de  gorgiera,  gorgerette.  V.  Gorg, 
Rad. 

GORGIA8,  s.  m.  (gourdgîÂs);  nnraMii. 
vl.  Collerette,  mouchoir  de  eou. 

Éty.  de  gorgea  et  de  i'augm.  as,  V. 
Rad. 

CK>RGIERA,  0.  f.  vL  Gorgiera^  ital. 
et 

GORGIEU  •  s.  m.  vl.  Gorgerin,  «rmopt 
du  cou.  V.  Gorgiera  et  Gorg,Ei. 

GORGO,  s.  m.  (gérgue),  d.  bas  lim« 
Homme  à  l'aise  et  bien  repu,  qui  regante 
avec  indiflerence  ceux  qui  souffrenL 

GORGOLH,  s.  m.  vl.  Gouflre,  gonr. 
V.  Gorg,  R. 

GORI,  8.  m.  (gôri),  dl.  Le  même  ^m 
Buvaehoun,  v.  c.  m. 

GORIAU  ,  DB  BoiiA ,  d.  lim.  De  boa 
appétit.  V.  Gourau,  Debouena  et  Goul,  R. 

GORJA,  etcomp.  Gorja,  cat.  V.  Gorgsa 
et  Gorg,  R. 

GOROD.  désinence,  employée  dans  des 
noms  de  ville.  Il  signifie  ville,  en  russe;  et 
modifié  par  un  adjectif,  il  produit  les  noms 
de  Novogord ,  ville  nouvelle ,  Bielgorod  , 
ville  blanche,  etc. 

GORP,  s.  m.  dl.  Pour  corbeau.  Voy. 
Courpaias  et  Corp ,  R.  Pour  botte.  Voy. 
^errta. 

GORRA,  s.  f.  (gôrre) ,  dl.  Livrée  d'unt 
noce.  V.  Livreya, 

GORRA ,  s.  f.  dl.  Poor  truie.  V.  IVtita. 

Éty.  V.  Gorri. 

GORRA8,  dg.  AffiqueU. 

Éty.  Du  celt.  selon  Astruc* 

GORRETIER ,  s.  m.  vl.  Courtier.  Voy. 
Omrr,  R. 

GORRI 9  8.  m.  (g6rri)  ;  mman.  Nom  qu'on 


Gorg^ 


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oo§ 


i^ 


GOR 

donne  anx  cochons  dans  une  partie  de  la 
H.-ProT.  gorel,  petit  cochon.  Avril» 

Êty.  da  grec  xotpo<  (koîros) ,  cochon  , 
porc. 

GORRIOULAR ,  T.  n.  dg.  Grogner^  en 
parlant  da  cochon. 

Ëty.  de  gorri ,  cochon ,  et  de  ioular. 

OORSA,  s.  f.  (gôrse) ,  d.  bas  lim.  Lien 
rempli  de  décombres  ou  de  pierres  ou  de 
mauvaises  herbes ,  qu'on  ne  peut  utiliser 
qu'en  le  déblayant.  Béron. 

GORTZ,  adj.  vl.  Gourd,  perclus  de 
froid.  V.  Gobi  et  Gowrd,  R.  glouton.  Voy. 
G<ml,R. 

G08 

G08SA,  S.  f.  vl.  Goêsay  cat.  Chienne; 
machine  de  guerre.  V.  Gox, 

O088ET ,  s.  m.  vl.  GoêêH  ^  cat.  Gos- 
queeiUo ,  esp.  Dim.  de  got^  petit  chien. 

G0880 ,  et 

GOS80U .  S.  m.  vl.  Roquet.  V.  Goi  et 
GosêH. 

G08T ,  S.  m.  tI.  V.  Gtmit. 

008TAR,  vl.  V.  Goustar  et  Gouêî,  R. 

GOT 

GOT ,  S.  m.  (gét) ,  dg.  Gol ,  cat.  Gobelet 
de  bois. 

GOTA ,  s.  f.  vl.  Gùta ,  cat.  esp.  Gouette, 
V.  GouUa;  crampe,  V.  Crampa;  joue.  V. 
GaïUa. 

GOTA ,  nom  de  femme.  V.  Margarida. 

GOTAMEN,  s.  m.  vl.  «omAanar.  Fil- 
tration,  dégouttemenU  V.  Goût.  R. 

GOTAR,  v.  n.  vl.  GouOer,  couler  goutte 
k  goutte,  tacheter.  V.  Goût,  R. 

GOTA8SA,s.  f.  vl.  Gotassaf  cat.  Augm. 
dépréc.  de  gola,  grosse  goutte.  V.  Goût,  R. 

GOTAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Teint,  ta- 
cheté, moucheté.  V.  Gout,R. 

GOTGHERA,  s.  f.  (gotchére),  d.  béam. 
Bombance,  grande  chère.  V.  Boumbança. 

GOTEIAMENTy  vl.  V.  Gotamm  et 
i;ota,R. 

GOTEIAR ,  T.  n.  vl.  Gotefar ,  cat.  port. 
Gotear ,  esp.  port.  Couler  goutte-à-goutte, 
distiller.  V.  GotU,  R. 

GOTERA,  s.  f.  anc.  béam.  Gotèra,  cat. 
esp.  Gouttière.  V.  Gouttera  et  Goutt^  R. 

GOTETA,  s.  f.  vl.  Petite  goutte.  Voy. 
GouUtaeiGouU,  R. 

GOTHIQUE,  GA ,  adj.  (gouthicpé,  ique); 
covTiQim.  GoUeo ,  ital.  esp.  Gothico  ^  port. 
Golic,  cat.  Gothique ,  au  propre ,  qui  vient 
des  Goths,  et  au  figuré,  anden,hors  d'usage, 
qui  est  à  la  manière  des  Goths. 

Ety.  de  GHots ,  nom  d'un  peuple  sorti  du 
Nord,  et  de  la  term.  propre  aux  adj.  ique, 
ica. 

Eêcritura  gouthiea.  V.  Eseritura, 

Arehitectura  gouthiea.  V.  Ordrei  d^ar- 
chiUetura. 

Ce  fut  vers  l'an  400,  (|ue  les  Visigolhs  in- 
troduisirent, dans  l'Occident,  cet  ordre  d'ar- 
chitecture. 

Cinquante  ans  après  elle  fut  adoptée  dans 
le  Midi. 

GOTHS,  s.  m.  pi.  Godot,  port.  Goths, 
peuples  qui  primitivement  babitaleDt  le  Nord 


GOT 

de  l'Europe,  et  qui  firent  des  incursions  dans 
le  Midi  de  la  France ,  y  conquirent  beaucoup 
d'Etats  ety  fondèrent  plusieurs  royaumes. 

Êty.  du  lal.  gothi. 

Ceux  qui  occupèrent  les  Espagnes  prirent 
le  nom  de  Visigolhs  ou  Goths  Occidentaux, 
et  ceux  qui  entrèrent  en  Italie,  celui  d'Ostro- 
goths  ou  Goths  Orientaux. 

G0Tl8,s.  m.(gôlis),  dl.  Fossette.  Voy. 
Paraniout, 

GOTJO,  s.  f.  dg.  Gauche  ? 

Faj  dtos  pttMM  al  roua,  diot  pauM  k  U  gotjo, 
Jum. 

G0T08,adj.  vl.  Gotof,cal.  V.  Goutoui 
etOoul.R. 

Gon 

GOUACHA,  s.  f.  (gouâtche).  Gouache , 
peinture  dont  les  couleurs  ne  sont  détrem- 
pées qu'avec  de  l'eau  gommée. 

Ély.  del'ital.i/ttaxxo,  m.  s.dérivéde  l'ail. 
wasser,  eau,  peinture  à  l'eau. 

La  peinture  à  la  gouache  est  à  la  fois  la  plus 
ancienne,  la  plus  prompte  et  la  plus  expé- 
dilive. 

GOUAITAR,  V.  a.  (gona!tà),  d.  béam. 
Pour  garder.  V.  Gardar;  pour  attendre ,  V. 
Esperar  et  Gat(,  R. 

GOUAI.HA ,  s.  f.  (  gouaille^  ;  gooata. 
Moquerie,  plaisanterie,  badinene ;  querelle, 
différent. 

Ély.î 

GOUAI^HAmS;  AmA,  s.  (gouaillaYré, 
éîre).  d.  bas  lim.  Plaisant,  badin^  talounaire, 

ck>UALHAR,  V.  a.  (gouaillà).Se  moquer, 
plaisanter,  railler  quelqu'un,  badiner. 

Éty.  de  goualha  etdear. 

GOUAPOU,  s.  m.  (gouàpou);  dohiiib- 
voM.  Riche ,  opulent,  chef,  le  commandant 
d'un  corps  ;  celui  qui  a  de  l'influence  sur  les 
autres;  homme  grave,  qui  en  impose. 

Éty.  del'esp.  ^(mopo,  vaillant,  magnifique, 
galant. 

GOUARRA,  d.da  Var.V.  Gouerba  et 
Corbelh,  R.  et  Voy.  aussi  en  oiier  et  en  or, 
les  mots  que  vous  ne  trouverex  pas  en  otiar. 

GOUARDAR,  vl.  béam.  V.  Gardar  et 
Gard,Vi. 

GOUARGA,  Gare.  V.  Gorgea. 

GOUARIGH ,  d.  béarn.  V.  Garit. 

GOUARIR,  d.  béarn.  Guarir ,  cat  V. 
Garir. 

GOUARP ,  s.  m.  fgouérp).  Nom  qu'on 
donne,  à  La  Motte,  B.-Alp.à  une  espèce 
de  serpette.  V.  Pouvouyoun, 

GOUASAING,  dg.  Pour  gain.  V.  Gaian 
et  Gagn,  R. 

GOUASTOU,  adj.  m.  (goùastou)  ;  «astou. 
Guasto ,  ital.  Tourné ,  gâté  ,  corrompu. 

Ëty.  de  l'ilal.  guasto,  m.  s.  dérivé  de 
guastare,  gâter.  V.  Vast,  R. 

Amonr  ém  frema  a  coumo  loa  vin  dooa  Smmb, 
La  «cra  «•  bon,  loa  matin  m  goumstom, 
Piw. 

GOUATA,  V.  Goualha. 

GOUATRE ,  dg.  V.  Gaire. 

GOUBAIRE ,  USA,  S.  et  adj.  (goubàîré, 
use).  Crédule ,  facile  k  tromper  ;  gros  man- 
geur.  Gare. 


GOD 


355 


GOURAR ,  V.  Gobar. 

GOURELAS ,  Gare.  V.  GoubeUtas. 

GOURELET ,  s.  m.  (goubelé)  ; 
auBBi.BT ,  OA.  Cubilete,  esp.  Ckfpo^  port.  Go- 
belet, petit  vase  pour  boire,  ^u'on  nomme 
plus  souvent  verre,  en  français ,  quand  ces 
vases  sont  en  effet  de  cette  matieipe. 

Éty.  du  lat.  eupella,  dim.  de  ciipo,  eoope, 
dérivé  du  grec  xùtreXXov  (kopellon),  le  méaie, 
gob ,  goblet,  bas  breton.  V.  Cup ,  R. 

Les  gobelets ,  et  surtout  ceux  d'argent , 
commencèrent  k  être  un  objet  de  luxe  vers 
l'an  1300.  Noël.  Dict.  des  Orig. 

Jugaire  de  goubekts ,  jouer  de  gobelets, 
escamoteur. 

Lavar  un  goubelet,  rincer  nn  gobelet. 

Refrescarun  goubeleten  U  jUant  d*aigua 
denui,  fringuer  un  verre ,  un  gok)elet. 

On  nomme  : 

RI5ÇUKE  ,  l'can  qnl  a  aerr!  a  rinoer  1m  varrat. 

On  nomme  : 

GOBELET  MAZARIN  ,  ednl  «pU  «rt  patit  at  da  <|m1M 

GOBELET  EN  CTUNDRE  on  BOTTE .  oalul  qn!  aM  lU 

Ibmie  rylindriqua. 
GOBELET  UNI ,  OVALE.  CONIQUE ,  CANNELÉ. 
GOBELET-FOND.  D'EAU  ,  «etol  qol  a  U  fanuc  d'an 

cona  tronqua ,  rapoaant  aor  on  polit  earela  at  dooi  l« 

fond  aat  tràf-épali. 

Dans  un  gobelet  on  nomme  : 

BOBD  ,  les  bords  du  varre. 

COUPE .  la  partia  du  verra  k  patU,  dans  lacpNlIa  on  varsa 

la  Hipiida. 
GABiBE  ,  ta  partia  d'nn  vatra  &  plod  qni  t'étand  d«  piad 

i  la  eoopa. 
PATTE ,  PIED  on  JAMBE ,  U  païUe  qnl  aart  de  basa; 
FOND  ,  le  fond  on  oui. 

On  nomme: 


GOBELÉTERIE  ,  la  partia  da  la  vorrarla  qnl  a' 

la  bfatlealloo  das  gobalats. 
GOBELÉTIER  ,  l'onviiar  qui  las  Csbriqna. 


GOUREUiTADA,  S.  f.  (goubeletàde). 
Plein  un  gobelet.  Gare. 

GOUBELETARIA^  S.  f.  ('goubeletarie). 
Gobeléterie,  fabrication  de  gobelets  de  verre. 
Gare. 

GOUBEI.ETAS,  s.  m.  (  goubeletâs  )  ; 
oooBUAs.  Gros  ou  vilain  gobelet. 

Éty.  de  goubelet  et  de  la  term.  aagm.  as. 
V.  Cup,  R. 

GOURELETIER,  s.  m  (  goubeletié  ). 
Gobeletier,  celui  qui  fabrique  des  gobelets. 

GOUBEUBTOUN,  s.  m.  (goubeletéun). 
Petit  got>elet. 

Ëty.  de  goubelet  et  de  la  term.  dim.  oun. 
V.  Cup,  R. 

GOURER,  Alt.  lang.  de  Gouver,  v.  cm. 
pour  gouvernail.  V.  Gouvern,  R. 

GOUBERN,  et  impr.  ooii«m,  s.  m.  dg. 
Gouvernail.  V,  Timoun. 

Êty.  du  lat.  gubernare,  V.  Gouvem^  R. 

GOUBIA.  dl.  V.  Gougea. 

GOUBOâHA,  s.  f.  fgoubiUe)  ;  nDienui, 
ffooBBiAijk,  cwQKm.  Gobille,  boulette  de  pier- 
re, de  marbre  ou  d'argille ,  dont  on  se  sert 
4>our  jouer  à  la  fossette.  V.  PU,  R.  2. 

€K)IIDERIsA|  s.  f.  (goudèrle).  Nom  qu'on 

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356 


GOU 


donne,  à  Valensoles ,  à  t'arislolocbe  pîslolo- 
cfae,  AHstoloehia  piitoloehia^  Lin.  plante  de 
la  fam.  des  Aristoloches  ,  qui  croit  dans  les 
champs  arides  de  la  Basse-Prov. 

Ëty.  (huderla ,  ne  parait  être  qu'une  ait. 
de  FouUrlaf  v.  c.  m.  nom  de  l'aristoloche 
clématite. 

OOUDET,  s.  m.  (goudé).  Godet,  sorte 
de  Tase  àboire  sans  pied  et  sans  anses;  vase 
attaché  à  une  roue  pour  élever  de  l'eau  ;  pe- 
tite capsule  servant  à  délayer  des  couleurs. 

GOUDIFIaAR ,  V.  a.  (goudiflà)  ;  ooodui. 
Bâfrer ,  manger  goulûment ,  avec  avidité  , 
boire  avec  excès. 

Êty.  de  goud  pour  Goub ,  R.  de  goUbeUi 
ou  de  goudei,  V.  Cup,  R. 

OOIIDII.HAR,  V.  a.  (goudillii),dl.  Traî- 
ner, tirailler.  V.  Tirauar. 

GOUDINA,  s.  f.  (goudine),  dl.  Femme 
libertine. 

Êty.  du  gaulois  ^audey^oudiiM,  femme  de 
mauvaise  vie,  maltresse.  V.  Gaud,  R. 

OOUDINETA,8.  f.  (goudinéte),  dl.  Fem- 
me de  moyenne  vertu. 

Ëty.  Dim.  de  goudina.  V.  Cup^  R. 

OOUDIR,  Gare.  V.  Goudiflar. 

OOUDIVEOU,  s.  m.  (goondivèou)  ;  oooo- 
nïïvmov.  GodiveaUf  espèce  de  hachis  de  veau , 
mis  en  andouillettes  avec  divers  ingrédients. 

OOUDOUFI ,  s.  m.  (goudoufi),  dl.  Faire 
lou  jyottdott/l,  piaflFer,  faire  le  brave. 

CK>IIDODFLE,  S.  m.  (goudéuflé).  Fla- 
con ou  bouteille  garnie  de  paille,  dans  lequel 
on  apporte  ordinairement  l'eau  de  fleur 
d'oranger  d'Italie.  V.  Cup,  R. 

GOUDOUMAR ,  (goudoumà) ,  et 

GOUDOU-BIAROU  ,  S.  m.  (  géudou- 
roàrou),  dl.  Malotru. 

Éty.  M.  de  Sauvages  dérive  ce  mot  de 
l'anglais  good-morow ,  bonjour ,  qu'on  pro- 
nonce gotid-marau. 

Vers  le  milieu  du  XIV>«  siècle,  des  com- 
pagnies de  soldats  de  cette  nation  se  répan- 
dirent dans  le  Languedoc ,  où  elles  portèrent 
la  terreur;  devenus  odieux ,  on  les  désigna 
par  les  mots  goud-marou^  qu'on  leur  enten- 
dait souvent  prononcer,  et  par  extension  on 
a  donné  le  même  nom  à  un  malotru. 

GOUDOD-MAROU,  S.  m.dl.  Gros  ventre. 

GOUDOUNFLAR,  Avril.  Enfler  comme 
un  godet  V.  Boudenflar,  FI  et  Cup,  R. 

GOnDOUNFLE ,  FLA ,  adj.  (goudôun- 
flé ,  ôunfle).  Qui  a  le  ventre  gonflé  par  les 
aliments  ;  qui  a  le  cœur  plein.  Gare. 

GOUDOUNFLE ,  8.  m.  (goudéunfle). 
On  donne  ce  nom,  dans  la  Haute-Provence, 
au  reflux  que  la  glace  fait  faire  à  l'eau  dans 
les  rivières.  Y.  Cup  et  FI,  R. 

GOUDROUN ,  s.  m.  et  comp.  Goudron. 
V.  KUran,  et  comp. 

GOUDUFLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (gou- 
duflà,  àde).  Enflé,  bouffi,  boursoufflé. 

Éty.  de  g(mdaufle ,  flacon ,  et  de  ai,  Yoy. 
Cupy  R.  et  FL 

GOUERBA,  s.  f.  (gouérbe);  «ouama. 
Grande  corbeille,  Gimerha  Umga^  manne, 
mannequin. 

Éty.  du  lat.  earbis,  m.  s.  Y.  Corlelh,  R. 

GOUERBETA ,  S.  f.  (gouerbéte);  cooab- 
•STA.  Gorbillon,  mannequin.  Avril.  V.  Cdr- 
bêlh^fi. 

OOUBRGA ,  Y.  Gorgea  et  Gorg,  R. 


GOU 

GO0ERRA,  vl.  béam.  Y.  Guetta. 

GOUET ,  s.  m.  (  gouèl  ) ,  d.  béam. 
Malheur. 

GOUET,  s.  m.  (gou^,  d.  béarn.  Chagrin. 
Y.  Chagtin. 

GOUFAR,  T.  a.  fgOUfô),  dl.  oovrrAB. 
Mitonner,  boufler;  on  le  dit  des  étofles  qui  se 
soutiennent  d'elles-mêmes  et  se  courbent  en 
rond.  Avril. 

Éty.  Y.  FI,  R.  Alt.  degounftar. 

GOUFEOU,  s.  m.  (goufeou).  LototUf 
cupule.  Cast. 

GOUFFET ,  Y.  Gouffoun, 

GOUFFOUN,  s.  m.  (couféun)  ;  «oiirm , 
•Avoo,  cooiiriB**,  oonroomi.  Gnine^  esp* 
Gond,  morceau  de  fer  coudé  qui  sert  à 
supporter  la  porte  ;  nne  penture  de  porte. 

Ety.  du  grec  xu<pèv  (kuphôn) ,  courbé  , 
voûté,  ou  de  *f<^(^?o<  (gomphos),  clou,  gros 
clou;  gomphus,  en  lat. 

Dam  un  gtmd  en  nwnmê: 

TIGE  oa  QUËTJE  ,  U  parti*  qtd   cnir*  dant  !•  bob  m 

dans  le  morllcr. 
MAMELON  ,  etlle  qvl  Mt  reçu*  dans  l'oril  da  la  pantara. 
REPOS  ,  l'^ulenwnt  qva  forma  la  baa  da  aaaaloB,  wmt 

Icqud  la  pantora  porta. 

Il  y  a  des  gonds  \  pointe ,  des  gonds  à 
scellement  et  des  gonds  è  patte. 

GOUFFRE,  s.  m.  (gouffre).  Gouffre, 
trou  large  et  profond,  précipice  ;  abyme. 

GOI7FRAR,v.  a. (goufrà).  Gaufrer,  im- 
primer des  figures  en  relief  sur  les  étofles ,  le 
linge,  etc.  avec  des  fers  chauds. 

On  nommiy  en  ftançaU  : 

GAUFREUR  ,  l'onvrlar  ipl  eaafra. 
GALFRLRE  ,  l'etoprdata  faita  aa.gaatrant. 

Éty.  du  flam.  wafel ,  en  angl.  wafet,  ou- 
blie, gaufre. 

GOUFRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (goufrà, 
àde).  Gaufré,  ée. 

GOUGALHAR  8E,  V.  r.  (gougaillà  se); 
ooDCATA»  •B,dl.  Se  divertir,  faire  goguette. 

Ëty.  de  gougalha  et  dear.  Y.  Cup,  R. 

GOUGALHA8,  s.  f.  pi.  (gougàilles),  dl. 
Goguettes,  chanter  goguettes  à  quelqu'un , 
lui  dire  des  choses  fâcheuses.  Sauv.  Y.  Cup, 
Rad. 

GOUGAT,Y.^^a(. 

GOUGATAR  8E ,  dl.  AU.  de  Gougalhar 
ee,  V.  c.  m. 

GOUGEA,  s.  f.  (gôudge);  oovbia.  Gouge, 
ciseau  de  menuisier,  de  charpentier ,  etc. , 
dont  la  lame  est  plus  ou  moins  courbée  sur 
le  plat,  formant  une  portion  de  cercle. 

Éty.  du  gaulois  guvia^  ou  gugia. 

Pichota  gougea  ,  gougeUe ,  dim.  de 
gougea. 

GOUGEA ,  s.  f.  dl.  Gouja ,  servante.  Y. 
Setventa, 

Gougea  franea,  dl.  Y.  Mateta. 

Aprei  ett  eaaueton  vo  pau»o 
So  gu'augi  fa  gouge  non  gauio^ 
Mes  s'entoutne  dret  a/ bourdiou 
Pet  eoutêitaêo  qu'été  Diou. 

D'Astros. 

Ce  mot  signifiait  autrefois,  la  même  chose 
que  gimine,  femme  de  mauvaise  vîe,  dômes- 


GOU 

tique ,  servante ,  il  dérive  du  grec  xotv^c 
(koinos),  commun. 

GOUGEAR ,  Y.  Goujat. 

GOUGEARD,  Y.  Goujatd, 

GOUGETA .  S.  f.  (goudgéle).  Dim.  de 
gougea,  petite  gouge. 

GOUGNOUN ,  s.  m.  d.  ari.  Rognon. 

Que  Dieou  vou$  doune  longou  vidou 
Et  nous  mantengue  leii  gougnouns. 
Coyc. 

GOUGOURNA8 ,  dl.  Y.  Bùutnal. 

GOUHIR,  V.  a.  d.  béam.  Mitonner.  Yoy. 
Mitounat, 

GOUIEGEAR,  v.  n.  (gouie^jà);  «oouab, 
aooiBTiAB.  Boiter.  Aub. 

GOUiBTAMENT,8.m.  (ffouietaméin). 
Claudication,  action  de  boiter.  Aub. 

GOUIGHIAR,  V.  n.  (gouichià);  A'}goi' 
eiate^  ital.  Avoir  des  engoisses,  se  pUiuidra 
continuellement.  Y.  AngoisSyR. 

GOUIGNOUN,  s.  m.  Nom  Kmoiisin  âm 
cochon.  Y.  Pote  et  Gagnoun, 

GOUINA,  s.  f.  (gouîne),  d.  m.  Femme 
de  fnauvaise  vie. 

Ety.  du  rom.  goyne,  m.  s.  dérivé  de  goyr, 
jouir ,  pris  du  lat.  gaudere  •  par  le  ohange- 
ment  de  au  en  o,  et  du  d  en  y ,  ou  du  gret 
xoivàc  (koinos),  commun. 

GOUITRE,  s.  m.  (gôuitré);  «Avom, 
«omn,  «AiAMOim,  «pou,  coL-saos,  «oiuMHni. 
Goitre,  tumeur  qui  se  manifeste  sur  les  par- 
ties antérieures  et  latérales  du  cou,  provenant 
de  l'engorgement  du  corps  thyroïde.     « 

Ély.  du  lat.  guUut,  gorge.  Y.  Gotg,  R. 

Un  préjugé  très-répandu,  attribue  les  causes 
du  goitre  aux  eaux  qui  servent  de  boisson , 
mais  des^expériences  multipliées  démontrent 
le  contraire.  Il  parait  que  cette  affection, là 
où  elle  est  endémique,  est  due  è  la  chaleur  et 
à  l'humidité. 

CK>UITR0U8 ,  OU8A^  adj.  (gonitrôot , 
éuse).  Goitreux. 

Éty.  du  lat.  guUutoius. 

GOUJA ,  dg.  Pour  domestique.  Yoy. 
Gougea  et  Setvenia. 

GOUJAR ,  V.  n.  (goudzà) ,  d.  bas  Ihn. 
Branler,  remuer.  Y.  Boulegar  et  Btandar. 

GOUJARD ,  ARDA ,  S.  (goudjàr,  àrde)  ; 
ooojA» ,  GoooBABo ,  viftOT.  Goujat ,  homo» 
sale  et  grossier  ;  garçon  ou  aide  berger  ; 
vaurien. 

Êty.  de  gougea  et  de  ar ,  qui  fréquente 
les  femmes  de  mauvaise  vie. 

GOUIARDARIA,  S.  f.  (goudjardarie). 
Malpropreté,  saleté,  manière  de  vivre  d'un 
goujat. 

Ety.  de  goujatd  et  de  aria. 

GOUJAT,  ATA,  S.  (goudjà,  âte) ,  dl. 
Jeune  garçon  ,  jeune  ûlle ,  servante. 

GOUJOUN ,  s.  m.  (goudjôun).  Y.  Go^. 

GOUJOUN,  s.  m.  (goudjôun).  Goujon , 
grosse  cheville  de  fer  sans  tète  ;  chevilles 
que  l'on  colle,  au  Heu  de  clef ,  pour  joindre 
des^  pièces  de  bois  ensemble. 

Éty.  Parla  ressemblance  qu'on  a  cm  troo- 
ver  entre  cette  cheville  et  un  goujon,  poisson. 

Mettre  de  goujonne ,  goujonner. 

GOUJOUN,  s.  m.  (goudxéu),  d.  baslîmu 
Petit  couteau  dont  on  se  sert  en  guise  4i 
poignard. 

GOUJOONAR ,  V.  i.  (goadioonà),  mri. 


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GOD 

Porter  des  coups  de  couteau  à  quelqu'un , 
V.  EseouUlar:  lier  les  parties  d'un  ouvrage 
avec  des  goujons. 

GOUL  y  soim  ,  OAL ,  Got,  f  ùoh  ,  radical 
pris  du  latin  gula,  gueule,  gosier»  qu'on 
dérive  du  grec  y^aov  (gualon)»  creux, 
cavité,  vallon. 

De  gula ,  par  apoc.  et  changement  de  u 
en  ou.goul;  d'où:  GuUa,  Goul-a,  Goul- 
ada.  GouUar,  En-goular .  En-goul-ai^ 
Goui-eou,  Goul'itt  Goule-ment,  Goul-ut, 
Beri-goula  ,  Bouli-goula  ,  Berigwd-tta. 

De  gula ,  par  apoc.  gui  ;  d'où  :  De-gui^ 
ar,  De-gul-att  B-gul-ar^  En-gul-ar, 

De  goul ,  par  le  changement  de  ou  en  a , 
gai  ;  d'où  :  Gala-vard ,  Gaula-vard ,  A- 
galavard'ir,  Gala^bart,  A-galavard-it , 
Ual-ane-ier  y  Galavard-as,  Galavard^ita, 
Galavard'êgear ,  Gal-efre^  Gal-imofreya, 
Oàliùuf-ard .  De-gueiUa, 

De  goul  •  par  le  changement  de  I  en  r , 
gour;  d'où:  Gour-au,  Gour-haut^  Gour-a^ 
Boura-v-ard,  En-gour^ar^  Gour-iar. 

QOUisA ,  S.  f.  (géule)  ;  «ooba,  ««a»  booga. 
Oola,  ital.  port.  esp.  cat.  Gueule,  en  par- 
lant des  animaux,  et  bouche  ,  quand  il  est 
question  de  l'homme;  ouverture  dans  la- 
quelle on  introduit  les  aliments,  et  qui  con- 
tient, dans  les  animaux  qui  en  ont,  la  langue 
et  les  dents  ;  par  extension  ouverture  exté- 
rieure d'une  chose  qui  a  de  la  profondeur. 

Étv.  du  lat.  gula ,  m.  s.  V.  Goul,  R. 

OOULADA  ,  s.  f.  (goulàde)  ;  «oosaoa  , 
coniAu,  oooaosAOA.  Gouîée,  f  rosse  bouchée. 

Ëty.  de  goula  et  de  ada.  V.  Goul,  R. 

GOULAOA  ,  s.  f.  (goulàde)  ;   boocada  , 

COiniADA  ,    OOmiAO ,    OOSKATA.    GoUtda  ,    aUC. 

cat.  Goulée ,  bouchée ,  pour  les  solides  ; 
gorgée,  pour  les  liquides ,  co  que  peut  con- 
tenir la  bouche. 

Éty.  de  goula  et  de  ada. 

OOUIâAIiHOUN ,  s.  m.  (goulailloun) , 
d.  bas  lim.  Le  gosier.  V.  Gorgea,  GouHer 
et  Gou^R. 

GOPliAMAS ,  A88A ,  S.  (goulamàs,  àsse), 
dl.  Paresseux,  fainéant,  vaurien;  fainéante, 
malpropre ,  en  parlant  d'une  femme. 

Goulamàs p  est  déjà  un  augm.  découla, 
gros  mangeur,  gourmand.  V.  Goul,  R. 

Ce  mot  parait  être  composé  de  gula ,  et 
de  gumai ,  gourmand. 

OOULAMASSAfl ,  s.  m.  (goulamassàs) , 
augm.  de  l'augm.  goulamàs,  V.  Goul,  R. 

GOUI«AR,  V.  n.  (goulâ),  d.  bas  lim. 
Bâfrer,  avaler,  manger  avec  avidité. 

Lou  loup  a  leou  goulat  un  agnel ,  le  loup 
a  bientôt  avalé  un  agneau. 

Goular  las  paraulas ,  parler  avec  beau- 
coup de  précipitation. 

Goular  lou  chamin ,  lirùler  le  chemin  , 
marcher  très-vite. 

Goular  doou  els ,  manger  des  yeux. 

Éty.  de  goula  et  de  ar.  V.  Goul,  R. 

GOUIiARD  ,  ARDA,  s.  m.  vl.  «oolaud. 
Goulu,  Tros  de  goular,  gourmand  fieflé. 

Ëty.  de  goula  et  de  ard  ,  ou  de  la  basse 
lat.  ^oKardttf.  V.  Goul,  R. 

GOUI.A8SA,  s.  f.  (goulâsse);  «ousAstn. 
Augm.  déprécialif  de  goula;  grosse  et  laide 
bouche;  ng.  gourmandise. 

GOUIfAUD,  AUDA ,  s.  (goulàou,  àoude), 
dl.  Goulu,  ue,  glouton,  onne. 


GOD 

éty.  de  goula  et  de  aud.  V.  Goul ,  R, 

GOULAVARD ,  ARDA,  adj.  et  s.  (gOU- 
lavàr,  àrdc).  Grand  mangeur.  V.  Goul,  R. 

GOULEM ,  s.  m.  (  goulém) ,  dl.  Glouton. 
V.  Gloutoun  et  Goul,  R. 

GOULEOU ,  s.  m.  (goulèou).  Goulot,  le 
cou  d'une  bouteille ,  d'une  cruche  ou  de  tout 
autre  vase ,  dont  l'entrée  est  étroite. 

Ety.  Dim.  de  goula ,  petite  gueule.  Voy. 
Gou(.  R. 

GOULET ,  8.  m.  (goulé) ,  d.  lim.  Trou , 
passage  étroit,  gorge,  goulot. 

Ety.  de  goula  et  du  dim.  et,  petite  gueule. 
V.  Goii/,R.  *^ 

GOUItETA ,  Dim.  de  goula,  V.  Gouloun. 

GOUIéHOFA,  s.  f.  (gouilléffe) ,  d.  tout. 
La  balle  du  maïs.  V.  Palhoca. 

GOUIilBAUT,  s.  m.  (goulibéou),d]. 
Glouton,  goulu.  V.  Glouiounti  Goul,  R. 

GOULIFARD,  ARDA,  adj.  (goulifar, 
àrde) ; «AuomrAmD,  ai»a,  oouurAirr.  Goinfre, 
gros  mangeur:  La  febre  gotUifarda,  la  fiè- 
vre goulue,  maladie  feinte  ou  légère  qui  n'ôte 
rien  de  l'appétit. 

A  la  febre  goulifarda  poon  pas  mangear 
plan,  Prov. 

Ëty.  de  gouli,  gueule,  avale,  et  de /arda , 
victuaille.  V.  Goul,  R. 

GOULIFAUT,  s.  et  adj.  d.  béarn.  Goin- 
fre. V.  Gouli  fard  et  Goul,  R. 

GOULLA,  vl.  V.  Golaei  Goula. 

GOULOUFIR,  V.  a.  (gouloufir) ,  dl.  Dé- 
forer,  avaler,  friper.  Sauv. 

Ëty.  de  ^oii2a  et  de  oufir,  V.  Goul,  R. 

GOULOUNA,  s.  f.  (gouloûne);  ooou»ini, 

•OOLBTA,  OOUBOOII,  OOCBOOIIA.  Dim.  dC  ^OU/A  , 

gueule,  bouche,  petite  bouche ,  bouche  mi- 
gnonne. 

GOULSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (goulsâ, 
âde),dg.? 

Blaojw  lo«  p«  gouismtf  U  WMta  et  U  aardiao. 
jMmla. 

GOULUDAR  SE ,  V.  r.  (se  gouludà)  j  dl. 
Se  vautrer.  V.  Vioutar  se. 

GOUI^UDAR,  dl.  V.  Aludar  s\ 

GOULUMENT ,  adv.  (gouhimein);  Go- 
losamente,  ital.  esp.  port.  Goulûment,  avi- 
dement. 

ÉtT.  de  gouluda,  goulu,  et  de  ment,  d'nne 
manière  goulue.  V.  Goul,  R. 

GOULUT ,  UA,  adj.  (goulu,  ùe)  ;  «puas. 
Goloso,  ital.  port.  Goulu,  ue;  qui  mange  avi- 
dement, glouton. 

Éty.  du  lat.  gulosus,  ou  de^otila  et  de  ut, 
V.  Goul,  R. 

Pesés  goulutSy  pob  verts,  qu'on  ne  mange 
qu'égrenés. 

GOUM,  radical  pris  du  latin  pummt,  gom- 
me, dérivé  du  grec  xd[X(Ai  (kommi),  m.  s. 

De  gummi,  par  apoc.  et  changement  de  u 
en  ou,  youm;  d'où:  Goum-a^  Goum-ar, 
Goum-at,  Gom-a,  Des-gnumar, 

GOUMA,  s.  f.  (goùme);  Gomma,  ital. 
port.  Goma ,  esp.  cat.  Gomme ,  substance 
collante,  insipide,  soluble  dans  l'eau,  formant 
l'un  des  principes  immédiats  des  végétaux. 

Éty.  du  lat.  gummi,  V.  Goum,  R. 

On  confond  souvent  dans  le  langage  ordi- 
naire, les  résines  avec  les  gommes  :  les  pre- 
mières ne  sont  solubles  que  dans  TespHt  de 
vin  et  les  secondes  dans  reau.  I 


GOU 


357 


On  nomme  : 

GOMME-RÉSINES ,  «lUt  «pi  m  «UMoIrem  m  p«rât 
dMM  l'no  t  en  parti*  dam  l'caprit  dm  vin. 

GOUMA,  S.  f.  dl.  Sève.  V.  Sabla, 

GOUMA-ADRAGANT  .  s.  f.  Gomme 
adraganthe  ou  adragant ,  substance  fournie 
par  plusieurs  espèces  d'astragales  épineux,  et 
particulièrement  par  les  Astragalus  traga- 
cantha,  Lin.  Astragalus  gummifer,  Labillar- 
dière,  et  V Astragalus  verus,  Olivier,  arbustes 
originaires  d'Orient  et  prmcipalement  de  Tile 
de  Crète. 

Vastragalus  massiliensis ,  pourrait  pro- 
duire aussi  cette  gomme  dans  un  climat  plus 
chaud. 

Outre  l'usage  journalier  que  Ton  fait  en 
médecine  de  la  gomme  adraganthe,  elle  est 
encore  fréquemment  employée  dans  les  arts 
surtout  pour  l'apprêt  des  étoffes. 

GOUMA- ARABICA,  s.  f.  (géume-ara- 
bique).  Gomme-arabique,  suc  fourni  par  le 
Minosa  nilotica  ,  Lin.  et  Y  Acacia  gummi- 
fera,  Delile ,  arbres  de  la  fam.  des  Légumi- 
neuses, qu'on  trouve  en  Afrique. 

Chacun  connaît  les  nombreux  usages  que 
Ton  fait  de  la  gomme-arat>ique ,  tant  en  mé- 
decine que  dans  les  arts. 

GOUMA-GUTTA,S.  f.  (gôumo-gùte). 

Ëty.  Parce  que,  selon  Rumphius ,  on  l'ob- 
tient par  gouttes. 

GOUBIAR,  v.a.  (goumâ);  Ingommare, 
Ital.  ^fi^omar, esp.  port.  Gommer,  enduire 
de  gomme,  coller  avec  de  la  gomme. 

Ety.  de  gouma  et  de  ar.  V.  Goum,U, 

GOUMAR,v.  n.  (goumà),dl.  Regorger, 
abonder,  avoir  à  foison;  on  le  dit  en  agricul* 
turedelasève  qui  bouillonne  et  qui  reflue  an- 
dessus  de  la  virole  d'une  greffe  en  flâte,  lors- 
qu'on l'enfonce  sur  le  sujet  :  Aquel  issart 
gouma,  la  sève  bouillonne  bien  sur  cette 
greffe.  Sauv. 

GOUMAT,  ADA,  adj.  et  p.  (goumâ,  âde); 
EngomadOf  port.  Gommé,  ée. 

Ëty.  de  gouma  et  de  at,  V.  Goum,  R. 

GOUMBET,  Pour  corset  de  femme.Yoy. 
^Ottm6e(. 

GOUBIIi  ou  «BMaoi ,  s.  m.  (  gonmbtn  el 
dgéimbîn)  ;  jambin.  Gombin  ou  gembin,  nas- 
se cylindnque,  qui  a  deux  entrées,  garnies  de 
goulets. 

GOUME,  s.  m.  (gôumé).  Ulcère  qui  vient 
au  gosier  des  animaux.  Avril.  V.  Gouitre , 
Goitre  eiGam,  IX. 

GOUMOUN,  Anb.  V.  Gouitre. 

GOUNDA,  nom  de  femme  (gôunde). 
AU.  de  Radegounda. 

GOUNDOLA,  s.  f.  (goundôle)  ;  Gondola, 
ital.  esp.  port.  Gondole,  barque  plate  et  lon- 
gue qui  ne  va  qu'à  rames,  en  usage  à  Venise. 

Ëty.  de  l'ital.  gondola,  m.  s.  V.  Gand,  R. 

Batelier  de  goundola,  gondolier. 

OOUNEL,  eosm&e,  eAmr,  radical  pris 

du  saxon  gown,  robe ,  d'où  les  Italiens  ont 
fait  gonna  et  gonnella,  les  Provençaux  ^oii- 
néla,  la  basse  latinité  ffaunaeum^  habille- 
ment des  anciens  Gaulois,  mots  qui  parais- 
sent dérivés  du  grec  y^vt^  (gnnè) ,  femme. 
On  donna  aussi  le  nom  de  guenela , 
à  une  banderolle ,  à  Fécbarpe  d'un  goep- 
rier,  d'où  gueniXha,  guenille  :  Gann^ 
acha  I  Ganip-a ,  Goti-el,  Gomnla ,  Gonm- 


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Google 


358 


GOD 


el ,    Gowk-ela  ,    GouneUavn  ,    Gtmn-et. 

GOUNBL ,  ELA  ,  8.  (goanèl ,  èle).  Nom 
qu'on  donne  aui  habitants  des  campagnes, 
entre  Nismes  et  Âlais.  Sauv. 

OOUNEL ,  s.  m.  (gounèl) ,  d.  bas  lîm. 
Jupe ,  habillement  de  femme. 

Gounelde  deaout ,  jupon.  V.  Coutilhoun 
et  Gounel,  R. 

GOUNELA,  s.  f.  (gounèle):  oonajk,  oa- 
NACHA.  Gonella  ,  basse  lat.  ùowne  ,  angl. 
Gona  et  Gonella ,  anc.  cat.  Gonna  et 
Gonnellay  ital.  Longue  chemise  de  laine 
ou  tunique  que  les  femmes  portent  sur  la 
chemise. 

Éty.  Ce  mot  Tiendrait-il  de  guanaeum , 
habillement  des  anciens  Gaulois,  ou  du  grec 
-pv^  (gimè),  femme,  et  de  la  désinence  ela, 
habillement  de  femme ,  ou  du  celt.  gwn , 
gonelle,  robe.  V.  Gounel^  R. 

OOUNEI«A ,  s.  f.  A  on  sens  plus  étendu 
dans  le  dialecte  bas  limousin ,  car  ce  mot  y 
désigne  toute  espèce  d'habillement  pour  hom- 
me on  pour  femme  qui  descend  jusqu'aux 
talons.  V.  <?ottfiel,R. 

GOUNELA,  s.  m.  d.  baslim.  Se  dit  aussi 
pour  homme  lâche ,  qui  mériterait  qu'on  lui 
mit  le  jupon  ;  efféminé.  V.  Gouml,  R. 

OOUNELOUN,  s.  m.  (gouneléun).  Robe 
des  enfants.  V.  Raubeta, 

Ëty.  de  ffounela  et  du  dim.  oun.  Yoy. 
G<mnêlf^. 

GOUNET ,  8.  m.  (gouné),  dg.  Dim.  de 
§ounela  ,  robe  de  femme.  Y .  Gounèl^  R. 

que  jau  pari. .  .  . 
Coum'a  ou  nobio  $oun  gounet. 
D'Astros. 

GOUNFAI«OUN  »  covwrAiioini  00  coviiva- 
Mjotm.  Gonfalon  ou  gonfanon,  pénitent  du.... 
confrérie  de  séculiers,  dits  pénitents,  établie 

£ir  quelques  citoyens  Romains,  à  qui  saint 
ooaventure  prescrivit  une  forme  particulière 
de  prières,  vers  Tan  1^;  le  pape  Grégoire 
XIII ,  confirma  cette  société  l'an  1576. 

Êty.  de  la  basse  lat.  eopfalo ,  grande  ban- 
nière d'étofiTe  de  couleur,  découpée  par  le  bas 
en  plusieurs  pièces ,  dont  chacune  uortait  le 
nom  de  fanon,  que  l'on  arborait  lorsqu'on 
▼oulait  lever  des  troupes  ou  convoquer  les 
Tasseaux  pour  la  défense  des  Églises  et  de 
leurs  biens. 

Ce  mot  vient  du  goth  guna,  combat,  guntr 
fanOf  étendard  de  combat. 

GOUNFLA-Buovs ,  8.  m.  •ovmstTo.  Bu- 
preste. V.  F/ ,  R. 

GO0NFLA>GOUQOIN8 ,  8.  m.  pi.  On 
donne  ce  nom  aux  mets  nourrissants,  quoi- 
que grossiers ,  tels  que  les  pommes  de  terre. 
les  coâtaignes,  les  pois  chiches,  mais  plus 
particulièrement  aux  haricots ,  parce  qu'ils 
gonflent  effectivement  ceux  qui  en  mangent. 
V.F(.R. 

Ëty.  On  les  a  nommés  ainsi,  parce  que  les 
gens  des  hautes  classes  n'en  mangent  pas. 

GO0NFLAGE ,  s.  m.  (gounflàdgë) ,  et 
imp.  coorLAOB ,  dl.  i4  mangeât  soun  coun^ 
flage ,  il  a  mangé  tant  qu'il  a  pu  ;  une  cre- 
vaille. 

Éty.  de^oun/feetdea^e,  action  de  gonfler. 
V.  Pif  R. 

GOUNFLAMENT ,  8.  m.  (gounflaméio). 
GonOemenl.  V.  Gounflugi. 


GOC 

GOONFLAR,  T.  n.  •«  cutlam.  Gonfler 
et  renfler  ,  augmenter  de  volume  :  Leii 
fayoout  gounfloun  en  $$  eouyent ,  les  hari- 
cots renflent  bien  en  cuisant  ;  Aquella  pasta 
es  hen  gounflada ,  cette  pâte  est  bien  ren- 
flée ;  Aquella  pluia  far  a  goun/tar  leii  ra- 
sine ,  cette  pluie  fera  gonfler  le  raisin  ;  Soun 
estoumae  $e  gounfla  ,  l'estomac  lui  gonfle. 

GOUNFLAR ,  v.  a.  (  gounflà  )  ;  bocjou- 

LA«  ,    CI.OOr AB ,    COOrLAR  ,     COUHVLAII  ,      ■OOBO- 

rvMM ,  BooDoorLAR.  Gonfiave ,  ital.  Gonfler , 
causer  un  gonflement ,  enfler ,  remplir  de 
vent ,  faire  prendre  un  plus  grand  volume 
sans  ajuster  de  la  matière  ;  battre  quelqu'un. 

Éty.  de  rital.  gonfiare.  V.  FT ,  R. 

Gounflar  un  moutoun  ,  un  buou  ptr  Vei- 
pelhar ,  bouffer  un  mouton ,  etc. 

Gounflar  quaqu*un ,  lui  donner  des  coups  ; 
lui  remplir  les  oreilles. 

GO0NFLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (goun- 
flà ,  àde).  Gonflé,  déjeté,  parlant  d'un  ou- 
vrage en  boiserie.  V.  F/ ,  R. 

GOUNTLE,  OUNFLA,  adj.  (gôunflé, 
Ôunfle)  ;  BMrooMvrr,  coorLB ,  BooDoru  ,  boo- 
DoorLB.  Gonflé,  ée,  enflé  ,  plein,  dodu: 
Es  gounfle  coumo  un  peoulh ,  il  a  le  ventre 
tendu  comme  un  ballon  ;  Siou  gounfle ,  fig. 
j'ai  le  cœur  gros  ;  Aver  les  ueUis  gounfles , 
avoir  les  yeux  gros.  V.  Fi,  R. 

GO0NF1JDGI ,  s.  m.  (gounflùdji)  ;  roo- 

CBT  ,    VrLASOra  ,    COOrLABB  ,    TIBAOB ,  SOOBrLA* 

MBBT.  Gonflement ,  enflure. 

Éty.  V.  Gounflar. 

GOUNFLUGI ,  s.  m.  Météorisation ,  en- 
flure ou  éeouflure ,  maladie  ou  accident  au- 
quel sont  sujets  les  animaux  ruminants  qui 
ont  mangé  du  trèfle ,  de  la  luxerne ,  du  sei- 
gle ou  de  l'orge  en  trop  grande  quantité, 
ou  lorsque  ces  herbes  étaient  encore  mouil- 
lées par  la  rosée. 

On  reconnaît  aisément  cette  maladie  que 
les  vétérinaires  nomment  météorisation  mé- 
phitique simple ,  au  gonflement  considéra- 
ble du  ventre  qui  résonne  comme  un  tam- 
bour lorsqu'on  le  percute  ;  à  la  difficulté  de 
la  respiration  et  aux  signes  de  douleur  que 
l'animal  manifeste  par  des  gestes  non  équi- 
voques. Elle  reconnaît  pour  cause  une  abon- 
dante quantité  de  gaz  hydrogène  sulfuré  ou 
carbonisé ,  qui  s'est  dégagé  presque  instan- 
tanément dans  la  panse  de  l'animal ,  et  qui 
ne  pouvant  se  dégager  par  l'œsophage  , 
finit  par  le  faire  périr  en  peu  d'instants  si 
Ton  n'y  apporte  un  prompt  remède. 

Lorsque  le  danger  n'est  pas  imminent ,  on 
peut  avec  succès  administrer  à  l'animal 
méléorisé ,  l'alkali  volatil  ou  l'cther  sulfuri- 
que ,  à  la  dose  d'un  gros  ou  60  à  80  gout- 
tes pour  les  vaches  et  les  bœufs ,  et  à  celle 
de  20  à  25  gouttes  pour  les  brebis ,  dans 
une  chopine  d'eau  pour  les  premiers  ,  et 
dans  demi  verre  pour  les  autres  ;  mais  quand 
ce  moyen  est  insuffisant ,  on  doit  avoir  re- 
cours a  la  ponction  qui  se  pratique  en  plon- 
geant un  trois  quart  du  côté  gauche  et  à 
égale  distance  de  la  dernière  côte,  des  han- 
ches et  des  apophyses  trans verses  des  ver- 
tèbres lombaires,  c'est-à-dire,  au  centre  du 
flanc.  Par  cette  opération ,  le  gaz  s'écoule 
et  l'animal  est  proroptement  soulagé. 

GOUNGOUNIAR ,  v.  a.  (goungouniâ). 
Choyer ,  délicater .  V.  Poupouniar. 


GOTJ 

Êty.  do  grec ifuvaixiÇuj  (gona1kîfô),8*eft- 
miner ,  formé  de  y^^^  is^^  ^)  »  femme. 

GOUORP, 8. m.  d.  du  Rouergoe.  Y.  Cor- 
patas. 

GOUPIL ,  8.  m.  vl.  'coru.,  «oont,  oovb- 
TCi..  Renard.  V.  Reinard. 

Êty.  de  vulpes,  d'où:  ITamptl «t  Com- 
pil. 

GOUPILHA ,  8.  f.  (goupille)  ;  cookma, 
«ooviA ,  AtvBBMOB.  Copiglta ,  ital.  Goupille, 
petite  cheville  de  métal  servant  à  fixer  les 
diflcrentes  parties  d'un  instrument ,  d'une 
machine ,  etc. 

Éty.  du  lat.  euspidula,  dim.  dt  cmspis , 
pointe ,  broche. 

GOUPILHAR ,  V.  a.  (goupilla).  Goupil 
1er ,  mettre  des  goupilles.  Gare. 

GOUPILHOUN,  8.  m.  (  goupilléoD  )  ; 

ASVBBtOm  ,  AtFBBOBS  ,  BtrOWtOON  ,  BSBABMKIP, 

oonspiuMiiB ,  Huoro.  Aspergolo ,  ital.  Gou- 
pillon ,  aspersoir  pour  l'eau  bénite. 

Ëty.  du  vieux  mot  français  foupU ,  re« 
oard  ,  fait  du  lat.  vulpecula ,  dim.  de  vulpss. 
renard ,  à  cause  de  la  ressemblance  qu'a  un 
goupillon  avec  la  queo  de  cet  animal. 

GOUPILHOONAR,  v.  a.  (goopiUouDÀ). 
Nettoyer  avec  un  goupUlon. 

CK>llli...,  V.  k  (ror...,  les  mots  qui  man- 
quent^ Gour... 

GOUR,  V.  Gourg. 

GOURA,  dl.  Pour  bâtonnet.  V.  Bisee. 

GOURA,  4.  m.  Pour  gueule ,  bouche ,  Y. 
Goula^  ainsi  qoe  pour  le»  composés,  et  Gout^ 
Rad. 

GOURA-m-uMir ,  8.  f.  Lucaroe.  Yoy. 
Gorgea  de  loup. 

GOURADA,  Y.  Goulada. 

GOURAR ,  V.  a.  (gourà) ,  d.  bas  lim. 
Tromper,  duper  dans  les  aflaires.  Y.  Tirouw^ 
par. 

Éty.  de  gour,  drogue  falsifiée,  «t  de  or. 

GOURA88A,  d.  m.  Âugm.  dt  yonra. 
Y.  Goulassa. 

GOURAU,  d.  m.  Y.  Goulada. 

De  bona  gourau,  d.  m.  de  bon  ap- 
pétit, on  le  dit  des  animaux  qui  mangent 
bien,  c'est  l'opposé  de  |>c,  v.  o.  m.  et  Goul, 
Rad. 

GOURAU ,  adj.  (gouràou).  Nom  qu'on 
donne,  à  Montpellier,  à  une  espèce  de  figœ. 

GOURBADA ,  s.  f.  (^ourbàde).  Altér  de 
courhada,  marcotte  de  vigne.  Gare. 

GOURBAR,  etcomp.  Gare.  Y.  Caurhar. 

GOURBAUDA,  S.  f.  (gourbàoude) ,  dl. 
Femme  qui  ensevelit  les  morts. 

Éty.  Ce  mot  est  le  fém.  de  gourbas  , 
gouerpi  coiMrp, corbeau,  d'où  par  analogie 
gourbauda. 

GOURBAUT,  s.  m.  (goorbàoo),  dl.  oovb- 
BAo.  Bâfreur,  goinfre.  Y.  GalavardeiGoulf 
Rad. 

GOURBELHA ,  8.  f.  (gourbéille)  ;  bbcca- 

MABIBA,     CBABIAT-BOOt  ,    CBABUir-D'BtrAOMA  , 

«ooBBBiA.  Nom  arlésien  de  l'ibis  vert,  courlis 
vert  et  courlis  d'Italie,  Tantalus  falcinellus, 
Gm.  oiseau  de  l'ordre  des  Echassiers  et  de 
la  fam.  des  Ténuirostres  ou  rampholites  (à  bec 
grêle). 

GOURBELHA ,  8.  f.  ooubbba  •  coo»- 
Bsuui ,  BBoottA.  Corbeille.  Y.  Courhelha  et 
Corbelh. 

GOURBELHBTA,  Y.  Cowrbdhita. 

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GOB 

GODRBELIN ,  6.  m.  (goorbeRn)  ; 
BsunTA  *  OOOIMKI.BT.  Dliii.  ôt  gouirbo  f  cor- 
billoD,  petite  corbeille  dans  laquelle  les  fem- 
ines  du  peuple  serraient  leurs  coëfTes.  Voy. 
Corbelh,  R. 

GOURBEOO ,  Âub.  V.  Corpatat. 

GOURBIBT  ,  s.  m.  (gourbié)  ;  uaqvwt  , 
d^.  Demi  panier  qu'on  suspend  au  mur  d'un 
pigeonnier,  où  les  pigeons  font  leur  nid. 

OOORBII.HOUN,  8.  m.  (gourbillôun)  ; 
«ooBBiotm.  Corbillon. 

GOURBIN ,  s.  m.  (goorbln)  :  ooobma. 
Corbeille  élroite  et  profonde  ;  grande  manne 
d'osier  dans  laquelle  on  transporte  du  fruit; 
on  en  place  une  de  chaque  côté  du  bât. 
V.  Corhelh,  R. 

GOURBINA,  f.  f.  (gourbine).  Grand 
paillon^  corbeille  en  paille.  V.  Palhouera, 

GOURBINIER,  S.  m.  m.  s.  que  Banas^ 
tx>unier,  v.  c.  m.  et  Cm-belh,  R. 

GOURBION,  8.  m.  (gourbie-n).  Nom 
que  les  cordiers  de  Castellannei  donnent  à 
rémérillon.  V.  CordUr. 

GOURD ^  SOS,  radical  dérifé  de  l'espa- 
gnol ^ordo,  gros,  gras,  épais,  et  fig.  lourd, 
dur,  bouché,  d'où  le  latin  gurdut^  qui  a 
)a  même  signification. 

De  Qordo ,  par  apoc.  et  changement  de 
o en  ou,  gourd; d'où:  Gourd-ourday  Gourd- 
ifi,  Gourd'OUf  En-gourd-ir ,  En-gourd-ity 
En-gourd'issa-menif  Des-gourd-ir ,  Des- 
gourd'it,  Dei'gourdiaafMtU,  En-gourg- 
cm/lit,  Gob-i,  Gortx. 

CK>URD,  OURDA,  adj.  (gôur,6urde), 
d1.  GordOy  esp.  port.  Gurduê^  lat.  Gros, 
bien  nourri  ;  engourdi  par  le  froid ,  Gare. 
V.  Gobi, 

Éty.  de  Tesp.  gordo^  m.  s.  V.  Gourd,  R. 

GOURDA,  V.  Cougourda  et  Calabaaa, 

GOURDBBILHAR ,  v.  a.  (gourdebillà) , 
dl.  Entortiller.  V.  Envertoulhar  ei  Cord,  R. 

GOURDILHAR ,  T.  a.  (gourdillâ)  ;  cou- 
DiLHA»,  sooDiMAB,  dl.  Tirailler  ,  V.  Tt- 
ralhar  ;  traîner  avec  une  corde.  V.  Cord , 
Rad. 

GOURDIN ,  6.  m.  (gourdin).  Gourdin  , 
bâton  gros  et  court  ;  corde  noueuse  ,  avec 
laquelle  on  frappe  les  forçats  aux  galères  , 
dague  à  prévôt. 

Dounar  de  eoousdi  gourdin,  gourdiner, 

Éty.  do  lat.  gurdus ,  sot ,  étourdi ,  pris 
fig.  pour  lourd,  on  a  fait  ^ourd,  pesant,  et 
gourdin,  V.  Gourd ,  R. 

GOURDOU ,  s.  m.  (gôurdou).  Osselet. 
V.  Barlingau. 

Éty.  de  l'esp.  gordOj  épais.  V.  Gourd,  R. 

GOURET,  s.  m.  (gouré).  Chef  ouvrier 
cordonnier.  V.  Ploc. 

GOURETA,  s.  f.  (gonréte);  m>vi»ta,  dl. 
Terme  de  boulanger  :  Faire  goureta ,  noyer 
le  meunier;  on  le  noie  lorsqu'on  met  dans  le 
pétrin  plus  d'eau  qu'il  n'en  faut  pour  détrem- 
per la  farine.  Sauv. 

GOURG,  s.  m.  (gôur);  toomvlb  ,  coimr, 
•oimsAt ,  so«ni,  sovat ,  soimaA,  oo«,  oom, 
cour,  COMA.  Flaque,  lieu  profond  d'une  riviè- 
re où  l'eau,  cessant  d'être  rapide,  offre  l'appa- 
rence d'on  petit  lac,  ce  que  l'on  peut  rendre 
en  français,  par  lagune,  crône ,  gord  ou  abî- 
ma ;  quand  le  gour  est  très-profond ,  on  dit 
aussi  fosse  d'eau,  gouffre. 

Êty.  da  lat.  gurges ,  gonffire ,  mer;  selon 


GOU 

l'auteur  de  la  St  des  B.-du-Rh.  ce  mot  est 
ligurien  et  a  été  conservé  sans  altération  dans 
noire  langue.  V.  Gorg ,  R. 

Dins  lei  groi  goun  se  prend  lei$  gros 
peistouns,  Prov. 

GOURG,  s.  m.  oooiMA,  concA,  oo«im,TA»- 
PA,  BtTAMPA.  Cuvette  de  jardin  où  l'on  amè- 
ne l'eau  pour  la  répandre  de  là  sur  les  plan- 
ches. 

Ëty.  du  lat.  gurges,  ou  de  l'hébreu 
goub,  creuser,  ou  de  gebe ,  puits.  V.  Gorg , 
Rad. 

GOURGA ,  s.  f.  r  géurgue  ) ,  dl.  tamta  , 
UTAMVA.  Bassin  ou  réservoir  d'eau  de  pluie, 
de  fontaine ,  qu'on  lâche ,  et  où  l'on  puise 
pour  arroser  un  jardin  ;  fossé  où  les  eaui 
croupissent;  amas  d'eau.  V.  Gour  g, 

Èly.  du  grec  ifopYÙpa  (gorgura  ) ,  canal , 
conduit,  ou  du  lat.  gurges,  V.  Gorg,  R. 

GOURGA,  s.  f.  dl.  cAiroimADA.  La  Con- 
duite d'une  fontaine. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent 

GOURGANDINA,  s.  f.  (gourgandine). 
Gourgandine,  femme  de  mauvaise  vie,  cou- 
reuse. 

GOURGAR,  T. a.  (gourgà),dI.  Tremper, 
faire  tremper  entièrement;  abreuver  ou  faire 
regorger  d'eau  :  L'aigua  U  gourga ,  l'eau  y 
nage  partout. 

Ely.  de  gour  g  et  de  ar,  mettre ,  plonger 
dans  un  gour.  V.  Gourg,  R. 

GOURGAREOU,  s.  m.  (  gourgarèou  ). 
Augct  d'un  moulin. 

GOURGAS,  s.  m.  (gourgàs) ,  d.  rouerg. 
Dépréc.  de  Gour  g,  t.  c.  m. 

GOURGAS,  s.  m.  (gourgâs) ,  dl.  Un  pâté 
d'encre.  V.  Pore. 

Éty.  de  gourg  et  de  as.  V.  Gorg ,  R. 

GOURGAT,  Rap.  ucom.  V.  Gorg ,  R. 

GOURGBADA,  V.  Gorgeada  et  Gorg^ 
Rad. 

GOURGEAREL,  S.  m.  (gourdjarèl) ,  dg. 
Gosier.  V.  Gousier,  Gargamela  et  Gorg,  R. 

Del  prigoun  del  gouijarel. 
Du  fond  du  gosier. 

Bergeyret. 

GOURGEAREOUy  s.m.  (gourdjarèou). 
Aqueduc.  Aub. 

GOURGEIRETA,  V.  Gorgeireta. 

GOURGERA,  dl.  Gosier.  Y.  Gouiier  et 
Gorg,  K. 

GOURGIA8 ,  V.  Gorgias. 

GOURGODIRAS ,  s.  m.  (  goiirgouïrâs  ) , 
dl.  Excellent,  exquis,  par  contre  vérité.  Voy. 
Gorg,  R. 

GOURGOUL ,  s.  m.  (gourgéul).  La  calan- 
dre du  blé.  V.  Cavaroun  doou  blad  et  Cour- 
coussoun. 

Éty.  du  lat.  cureulio ,  d'où  eoureoul  et 
gourgouL  V.  Courcou,  R. 

GOURGOULH,  s.  m.  (gourgônil),  d. 
béarn.  Bruissement ,  murmure  des  eaux.  V. 
Gargoulhament, 

Éty.  de  gurges,  lat.  V.  Gorg,  R. 

GOURGOULHAR,  ▼.  a.  (  gourgonillà  ) , 
dl.  Ronger,  en  parlant  des  charançons  qui 
rongent  le  blé. 

Ély.  de  gourgoul  et  de  ar.  V.  Coureou^ 
Rad. 

GOURGOULHAR,  dl.  Grouiller.  Voy. 
Gargoulhar  et  Gorg,  R. 


GOU 


359 


GOURGOULHAT,  ADA,  ad|.  et  part, 
(gourgouilla,  àde).  Piqué,  rongé  par  la  ca- 
landre. V.  Courcoussounat  et  Courcou,  R. 

GOURGOUU,  s.  m.  (gourgoull),  dl. 
Nom  de  l'hippobosqoe  du  mouton.  V.  Bar^ 
bin  et  Coureou,  R. 

Ce  n'est  ni  une  tique,  ni  un  acams,  comme 
le  dit  jy.  de  Sauvages. 

GOURGOULINA,  S.  f.  (gourgoullne), 
dl.  Un  cruchon.  V.  Dourgueta. 

Èly.  du  lat.  gurges.Y,  Gorg,  R. 

Ay  la  poulida  gourgoulina, 
Ei  d*una  terralha  ben  /Sna. 
Favre. 

GOURGOURET,  s.  m.  (gourgooré). 
Dim.  de  Gour,  v.  c.  m.  Gare. 

GOURGOURIAL,  adj.  (gourgouriâl),  dl. 
Excellent ,  gentil ,  exquis  ;  on  prend  le  plus 
souvent  ce  mot  en  sens  contraire. 

GOURGOUSSOUN ,  s.  m.  (  gourgous- 
sôun).  Achard,  dans  son  Vocabulaire,  défi- 
nit ce  mot  :  viande  de  pâté  séchée  dont  on  fait 
des  potages. 

GOURGOUTAR,  dl.  V.  Gargoutar  et 
Gorg ,  R. 

GOURGOUTOUN,  8.  m.  (gourgoutôon). 
Sein  d'une  femme.  Gare. 

GOURGUEGEAR ,  v.  n.  (gourguedjâ) , 
d.  béarn-  Gazouiller.  V.  Gorg ,  R. 

GOURGUIERA ,  V.  Gouerça  et  Gorg , 
Rad. 

GOURIARD  ,  Gare.  Y.  Galavard  el 
Goul,  R. 

GOURIEU ,  S.  m.  (gouriou).  Nom  nicéen 
de  l'alouette  commune.  V.  Calandra, 

GOURJAREOU ,  s.  m.  d.  lim.  Gosier. 
V.  Gousier ,  Gargamela  et  Gorg ,  R. 

GOURMA,  s.  f.  (gourme)  ;  ■mvma  ,  cmoo- 
cBoiJk  ,  coucaoLA.  Mormo ,  port.  Gourme , 
espèce  de  supuration  qui  découle  des  na- 
seaux des  jeunes  chevaux. 

Ëty.  du  gaulois ,  gor  ou  gormes ,  pus. 

GOURMADAS  ,  8.  f.  pi.  (gourmades) , 
d.  béarn.  Coups. 

GOURMANGIBN ,  s.  m.  (gourmancien), 
dl.  Nécromancien  ou  négromancien  ,  celui 
qui  se  mêle  de  nécromancie. 

GOURMAND ,  radical  sur  l'origine  du- 
quel on  a  beaucoup  varié,  car  on  l'a  tiré 
tantôt  du  latin  gumas ,  gourmand ,  tantôt  de 
gord,  gordo,  et  de  mand,  qui  signifie,  en 
ceUique,àce  qu'on  présume,  grand  mangeur; 
d'où  :  gord-mand  ,  gourd-mand ,  gour- 
mand ,  el  l'italien  ingordo ,  gourmand  ;  et 
de  man ,  homme.  Saumaise ,  dans  une  let- 
tre adressée  à  Peyresc,  dit  que  ce  mot  est  de 
pur  persan  ;  car  gour  ou  chour ,  signifie 
mangeaille ,  et  mand ,  qui  est  une  teiminai- 
son  attributive. 

L'éditeur  de  Ménage  dit  :  n  Un  homme 
«  d'esprit  qui  a  voyagé  en  Orient ,  confirme 
c(  l'élymologie  de  Saumaise ,  et  croit  que 
a  gourmand  vient  du  persien  kourmand  , 
n  qui  signifie  mangeur.  »  Quant  à  nous  qui 
sommes  convaincus  que  l'on  va  souvent  cher- 
cher bien  loin  ce  que  l'on  a  bien  près  ;  noua 
croirions  volontiers  que  le  mot  gourmand 
est  composé  de  goura ,  gueule ,  bouche ,  et 
de  man  ou  mand ,  homme ,  comme  si  l'on 
disait  homme  de  bouche ,  homme  qui  se 


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gk 


360 


GOC 


prend  par  la  gueule ,  qui  ae  laisse  entraîner 
par  la  gaeule. 

Dérivés  :  Gourmand ,  anda ,  Gourmanâ-af 
Gourmd-aria ,  Gourmand-igear  ,  Gour<^ 
mand'ûa ,  Gourmand-ina  ,  A-gourmand' 
ir  ,  En-gourmand-ir  ,  A-gourmand-U  , 
Ên-gourmand-iL 

De  gourmand ,  par  métalhèse  de  r ,  grou- 
mandi  d'où  les  mêmes  mots,  selon  quel- 
ques dialectes  :  A-groumand-ir  ,  Groti- 
mand-a ,  Groumand ,  Croumand-e^ear  » 
Crroumand-ûa ,  Groumand-oun. 

GOURMAND ,  ANDA ,  adj.  et  s.  (gour- 
màn,  ànde);  gboomaiio.  Gourmand  ,  ande , 
qui  aime  h  manger  beaucoup  et  fait  bonne 
cbère;  friand,  glouton,  qui  recherche  les 
bons  morceaux. 

Ély.  V.  Gourmand ,  R, 

GOURMANDA,  s.  f.  (  gourmande  ) ,  dl. 
On  le  dit  figurément  de  la  poêle ,  parce  qu'elle 
sert  à  préparer  les  gourmandises.  V.  Sar- 
ton  et  Gourmand  ,  R. 

GOURMANDARIA ,  S.  f.  d.  vaud.  Gour- 
mandise. 

Ëty.  de  Gourmand ,  R.  et  de  aria. 

GOURMANDAS,  ASSA,  S.  (gourman- 
dàs  ,  àsse)  ;  «wopMAimAs.  Augm.  de  gour- 
mand. V. 

GOURMANDEGEAR,  V.  n.  (gourman- 
dedjà)  :  uMvuAmpmQKAm.  Faire  le  gourmand; 
écornifler. 

Éty.  de  Gourmand,  R.  et  de  egear,  faire. 

GQDRMANDINA,  dg.  Pour  Gourman- 
disa,  V.  c.  m.  et  Gourmand,  R. 

OOURMANDISA,  s.  f.  (gourmandise); 
oBooMAivDUA,  opvaMAWDOfA.  Gourmaudisc  y 
vice  de  celui  qui  est  gourmand  ;  friandise. 

Ély.  de  Gourmand,  R.  et  de  i$a, 

GOURBIANDOUN*  OUNA,  s.  et  adj. 
(gourroandùun ,  6une).  Gourmand,  ande, 
friand,  dim.  de  gourmand. 

C'est  aussi  le  nom  qu'on  donne  à  une  es- 
pèce de  haricots  plus  délicats  que  les  autres. 

GOURMARSE,  V.  r.  dl.  Se  disputer, 
combattre. 

Quand  le  oel  en  plen  jour  •'•mantoolo  d'otimbratgf  , 
E  1«  Mrt  i  l'auu  M  gourmoun  touiU  doua. 
Goudtlin. 

GOURMET,  S.  m.  (gourmé).  Gourmet. 

GOURMETA,  s.  m.  (gourméte).  Gour- 
mette, chaînette  de  fer  qui  tient  au  mors  de  la 
bride.  V.  ^rtda. 

GOURBUNAR,  V.  a.  (gourminâ) ,  dl. 
Griveler.  V.  Grapilhar. 

GOURMOUIRAR  et 

GOURMOULHAR ,  Y.  a.  (gourmoiiillâ) , 
dl.  Tremper  le  visage  dans  Teau  d'un  bassin 
poiir  s'y  laver. 

Éty.  de  gour  et  de  moulhar. 

GOURNAU,  s.m.(gournàou);  «waiiaii,  ■iav, 
«omAo,  MooaoDA.  Gumed ,  angl.  1^  gurnau , 
gronau  ou  bellicant,  Trigla  gurnardus,  Lia. 
poisson  de  l'ordre  des  Uolobranches  et  de  la 
famille  des  Daclylé.<i  (à  doigts),  qui  parvient 
à  la  taille  d'un  mètre;  mais  dans  la  Médi- 
terranée ,  il  ne  passe  guère  celle  de  trois  à 
quatre  décimètres. 

Éty.  Gournau,  grogneur,  à  cause  du 
bruit  qu'il  fait  entendre  quand  on  le  prend. 

GOURNAU,  s.  m.  Stupide,  impoli,  idiot. 


GOU 

tty .  de  goumau,  poisson  qui  a  nne  grosse  | 
tète  et  point  de  cervelle ,  selon  la  croyance 
commune,  qui  est  une  erreur. 

GOURNIER,  adj.  m.  (goumié),  dl. 
Moulin  goumier^  c'est  proprement  le  mou- 
lin aux  fosses  d'eau,  et  ou  l'eau  est  profonde. 

Éty.  de  gour,  fosse  d'eau,  et  de  ier,  Voy. 
Gorg,  R. 

GOUROU ,  dl.  V.  Gurou. 

GOUROUN,OUNA,  V.  Goulouna. 

GOUROUTOUN,  S.  m.  (gouroutôon). 
Nom  qu'on  donne,  è  Grasse,  au  lupin ,  selon 
M.  Aubin.  V.  Vena- de-loup, 

Êty.  Dim.  de  garota  ou  garoueta. 

GOURP,  s.  m.  d.  rouerg.  V.  Gourg. 

GOURPAS,  s.  m.  (gourpàs),  d.  rouerg. 
V.  Corpalas. 

GOUR«iPETA  ou  rmcA,  8.  f.  (gour-péte 
ou  péque),  dl.  L'école  buissonnière.  Sauv. 

GOURPETAIRE,  dl.  Uotteur.  V.  Brin- 
doire  et  Corbelh,  R. 

Ëty.  de  courpeta,  courbelha  et  de  aire, 

GOURRA  ,  s.  f.  (gôurre).  On  donne  ce 
nom,  à  Barcelonnette ,  à  une  espèce  de  saule 
que  nous  croyons  être  le  saule  marteau.  V. 
Gourret. 

GOURjRAfS.  f.  dg.  Mail,  espèce  de  jeu. 
V.Malh, 

GOURRAR ,  V.  a.  (gourrà),  dl.  Tromper 
quelqu'un. 

GOURRAR,  Y.  n.  (gourrà),  dl. Errer, 
vaquer  çà  et  là  ;  battre  le  pavé.  Sauv. 

GQURRAR,  dl.  V.  Crourrtnar. 

GOURRATIER,  S.  m.  (gourratié),  dl. 
Courtier.  V.  Courratier  et  Courr,  R. 

Ély.  degourrar^  errer,  et  de  ter. 

GOURRAU,  s.  f.  (gourràou);  rmARCA- 

PALHARDA,    dl.  rBAMCA-OAUlARDA.    LS  Viololte 

grise  ou  grosse  violette,  espèce  de  figue. 

GOURRET,  s.  m.  (gourré),  dl.  oobkbt, 
cooBBT.  Goret.  V.  Gourrin ,  dont  gourret 
est  un  dim. 

Éty.  M.  de  la  Monnoie  pense  que  ce  mot 
vient  de  verreê,d*oix  gourret  et  firour«<. Voy. 
Gourrin,  R. 

GOURRET,  8.  m.  (gourré);  cooamA. 
Nom  du  saule  marceau  à  Valensoles. 

GOURRIER,  lEHA,  adj.  (gourrié,  iére). 
Gorrier,  ierre,  recherché  dans  sa  toilette, 
glorieux,  bien  paré. 

Éty.  de  gorrier  n  se  louer,  fait  du  lat. 
gloriari,  m.  s.  V.  Glori,  R. 

\  Fazet  que  la  chambriero 

Sié de  quinze  ans,  beÛo,  mieto,  gourriero. 

GOURRIN.  radical  dérivé  du  grec 
)^oipivo<  (choirinos),  de  porc,  formé  de  X^^poc 
(choiros),  porc,  cochon. 

De  choirinos,  par  apoc.  choirin ,  et  par  le 
changement  de  ch  en  g,  et  de  ot  en  ou,  gou- 
rtn,  gourrin;  d'où  :  Gourrin,  Gourrin- a, 
A-gourrin-ar,  Gourrin-as,  A-gourrin-ir, 
A-gourrin-U  ,  Gourr-et ,  Gourrin-ar  , 
Gourrin-alha,  Gourrin  aria, 

GOURRIN,  s.  m.  (gourrïn);  oorarar, 
oooMi.  Goret,  petit  cochon  de  lait  ;  fig. 
homme  sale,  libertin,  débauché. 

Pel  gourrin,  expr.  adv.  dl.  à  l'abandon. 

Éty.  du  grec  x^^P^  (choiros),  porc,  pour- 
ceau. V.  Gourrin,  R. 

GOURRINA,  8.  f.  (gourrine)  ; 


GOU 

dl.  Cooreose ,  gourgandine,  et  propreiMBt 
une  gouine. 

Éty.  de  gourrin  et  de  a,  V.  Gourrin,  R. 

GOURRINAIiHA,  8.  f.  (gourrinàile)  ; 
coonuiioTA.  Les  vauriens ,  les  vagabonds  en 
général. 

Ety.  de  gourrin  et  de  alha.  V.  Gourrin , 
Rad. 

GOURRINAR,  V.  n.  (gourrinà);  «pmA% 
dl.  cooMumoBA».  Fainéanter,  errer,  K>attre  le 
pavé  ;  courir  après  les  femmes  débauchées  ; 
^ourrinai; couler,  découler;  roder. 

Éty,  de  gourrin tX de  ar.  V.  Gourrin, 
Rad, 

I«'aygo  may  de  bingt  p^  da  booa  i  jo«  gamnium, 
Bcrgajrat. 

Ua  loB  laiMt  de  gourrin*. 
DciBayiat. 

GOURRINARIA,  8.  t  (  gourrinarie  ). 
Gagnardise ,  vagabondage ,  paresse ,  mal- 
propreté. Avril.  V.  Gourrin,  R. 

GOURRINA8 ,  S.  m.  fgourrinâs).  Gros 
libertin  ;  homme  qui  a  perdu  toute  pudeur. 

Ëty.  de  ^ottrrtn  et  de  l'augm.  dépr.  as, 
V.  Gourrin,  R, 

Dins  argos  aquel  gonrrinas^ 
S'era  tengut  coumo  unpouylas, 
Favre. 

GOURRINEGEAR,  V.  Gourrinar. 

GOURTADA,  d.  béam.  Gonr  profond, 
V.  Gourgeada  et  Gorg,  R. 

GOU8,  s.  m.  (gous)  ;  moomst,  <fl.  Chien, 
petit  chien.  V.  Chin, 

GOU8A,  s.  f.  vl.  Chienne  I  espèce  de  ma* 
chine  de  guerre. 

OOUSIER,8.  m.  (gousié).  Gosier.  Voy. 
Gargamela  ^  Gorg,  R. 

GOU8PILHAGI,  V.  Gaspilhagi. 

GOUSPIUOAIRE,  V.  GaspUhairê. 

GOUSPII.HAR,  V.  a.  (çouspillà).  Pour 
gaspiller,  V.  Gaspilhar,  dérober  secrète- 
ment, griveler,  friponner.  Sauv.  V.  Gra- 
pilhar. 

GOU8PII.HAR,  T.  a.  d,  béam.  Tour- 
menter, persécuter. 

GOU8SAR ,  dl.  Pour  doucher ,  Voy. 
Douchar. 

GOU88AS,  s,  m.  (goussàs),  dl.  Augm. 
de  gous,  gros  chien.  V.  Chinas. 

GOUS8ET ,  S.  m.  (gousse),  dl.  Dim.  de 
gous,  petit  chien.  V,  Chinoun, 

GOU8SETADA8,  S.  f.  pi.  (goufisèiàdes), 
d.  béarn.  Secousses. 

GOUST,  radical  pris  du  latin  gustus, 
goût,  gustare,  goûter,  dérivé  du  grec 
•f eoo[xai  (geuomai) ,  goûter,  déguster,  tâter, 
expérimenter,  onde  ^sOaiç  (geusis),  goût, 
dégustation. 

De  gustus,  par  apoc.  et  changement  de  u 
en  ou,  goust;  d'où  :  Ra-gousi,  Goust,  Des- 
gousl,  Gousl-ar,  Ra-goust-ant ,  Des^ 
goustar  ,  Gousta-soulet  ,  Goustar-oun  , 
Goust-eta,Goust-ous,ousa,  Coun-goustar, 
Des-goust-ant ,  Des-gousi-at ,  Ra-gousi-at , 
Ra-goustous,  Re-goust,  Gust-at ,  Ra-gous- 
tar. 

OOU8T,  s.  m.  (gôus);  Gusto,  ital.  esp. 
Gosto,  port.  Gust,  cal.  Goût,  celui  des  cinq 
sens  par  lequel  on  discerne  les  saveurs,  et 
dont  la  langue  est  le  principal  organe;  senti- 


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GOU 

menl  des  beautés,  des  défauts,  etc.  ;  qualité 
des  corps  qui  se  font  seolir  au  goût  ;  indioa- 
tion,  peocbaDt,  aptitude. 

Ély.  du  lat.  guslu$,  m.  s.  V.  Goust,  R. 

Marri' goust  doou  vin,  délM>ire. 

OOU8TADA,  s.  f.  (goustàde).  AfrîL  V. 
Gousteta. 

GOU8TAR»  ▼.  a.  (gousté);  Gu$tart,iia\, 
Guslar^  esp.  cat.  (rojlar ,  port  Goûter,  es- 
sayer une  chose  par  le  goûL  Les  Proven- 
çaux emploient  de  préférence,  dans  ce  sens, 
le  ferbe  Tastar,  v.  c.  m. 

Êty.  du  lat.  ifuslarê  ou  de  gmui  et  de  ar. 
V.  Goust,  R. 

CK>U8TAR,T.  n.  DnvAmMAB,  MaanoAB, 
mwmÊ9AMMAM ,  DstvAsvui.  Goûtcr ,  mangcF  en- 
tre le  dîner  et  le  souper,  prendre  le  repas 
qu'on  nomme  aussi  goustar,  goûter. 

Éty.  du  lat.  guitare.  V.  Gontl,  R. 

O008TAR0UN  ,  S.  m.  (goustarôun)  ; 
«pvmTA.  Dim.  de  goustar,  petit  goûler.  V. 
Gousî,  R.  petit  repas  que  les  moissonneurs 
prennent  vers  cinq  heures  du  soir. 

G01I8TA-80IIIXT,  s.  m  ■  (géuste  soulé); 
«ovtTA  êovmart.  Ëgoîste ,  avare ,  qui  aime  à 
manger  seul,  qui  n'invite  personnel  sa  table. 

Éty.  de  goHita,  qui  goûte,  et  de  sotil€l, 
seul.  V.  GotMl,  R. 

GOUSTETA, s.  f.  (goustéte)  ;  «pootapa. 
Petit  goûter  que  font  les  enfants  en  y  contri- 
buant chacun  pour  quelque  chose.  Y.  (rotit- 
farotm  et  GituH,  R. 

Goûtée  f  n'est  pas  français. 

GOU8TOU8,  OU8A,  OUA,  ad),  (goos- 
téus,  éuse,  due)  ;  Gostoto,  port.  Savoureux , 
qui  a  bon  goût,  qui  est  appétissant,  qui  flatte 
le  ^oût. 

Ety.  de  gaust  et  de  oim  ,  qui  a  beaucoup 
de  goût,  qui  convient  au  goût.  V.  Goust,  R. 

GOUTA,  et  dérivés.  V.  Goutta, 

GOUTAIi,  s.  m.  (goutàl),  d.  de  Barcel. 
Gouttière.  V.  Esgout  et  GouU,  R. 

GOUTBGBAR,  dl.  etg.V.  Degouttar  et 
Coutt,  R. 

Tout  $e  rebeiHo  et  la  freeeo  routado 
En  grue  d'argeneisso  de  goutegea. 
Jasmin. 

GOUTENT, ENTA,  adj.  (ffoutéin,  éinte), 
dl.  Trempé,  ée,  mouillé.  V.  iVcmp. 

Tout  goûtent,  tout  trempé,  tout  dégout- 
tant. V.  GouU,  R. 

GOUTET,  &  m.  (goûté)»  dl.  Plein  un 
gobelet. 

GOUTIAR  ,  Cast.  V.  GalUhar. 

GOUTIGNAUET,  s.  m.  dg.  Petite  goutte. 
y.  Goutt,  U. 

GOUTIQUE ,  V.  Gothique. 

GOUTOUN  ,  nom  de  femme  (goutùun). 
Dim.  de  Margarida,  v.  c.  m. 

G0UT80UPAT,  adj  et  p.  (goutsoupi), 
dl.  Mouillé,  trempé.  V.  Goutt,  R. 

GOUTT,  fMWT.  ooT,  radical  pris  du  latin 
gutta,  goutte  d'une  liqueur,  petite  quantité 
d'un  liquide,  dérivé  du  grec  yy^^  (chutos), 
fondu ,  répandu ,  ou  de  x^<»  (cfauô) ,  fondre, 
rendre  liquide,  répandre. 

De  gutta,  par  apoc.  et  changement  de  u 
en  ou ,  GouU  :  d'où  :  Goutt-a ,  Goutta- 
serena,  Goutt-ar ,  GouU-eta  ^  GouU-iera, 
Goutt-ouna,  De-gouUar,  A-gout,  A-gout- 
tar,  A-goutt-ada,  De-got,  De-gout,  Es- 

TOU.  n. 


GOU 

goût.  Eê-gout-ar.  Es-gout-at,  E-goua- 
al.  Gout-egear.  Gout-al,  Gout-ent.  Goût- 
ioupat.  Ei-got-ar,  Got-at,  Got-era^  Got- 
eta.  A-got.  Agot^ar,  Glout. 

GOUTTA, s.  f.  Gotta,  iUl.  Goul,  angl. 
Gota ,  esp.  port.  Goutte ,  maladie  qui  se  ma- 
nifeste particulièrement  sur  les  articulations 
par  une  douleur  vive  et  un  gonflement  assez 
considérable. 

Ëly.  de  guUa.  goutte,  parce  qu'on  a  at- 
tribué cette  maladie  à  une  espèce  de  fluxion 
Î|ui  tombait  goutte  à  goutte  sur  la  partie  af- 
éctée.  V.  GouU.  R. 

Ce  mot  se  trouve  pour  la  première  fois 
dans  les  écrits  d'un  certain  Radulfe  ,  qui 
vivait  en  1270 ,  les  anciens  ne  connaissaient 
cette  maladie  que  sous  le  nom  û'arthritis. 

Goutta  deis  ped$ ,  podagre. 

GouUa  deis  Matit,  chiragre. 

GouUa  doou  ginouHh ,  gonagre. 

Goutta  de  Vetpala.  omagre. 

GouUa  doou  coude,  pechyagre. 

La  goutte  a  toujours  été ,  et  est  encore, 
une  des  maladies  qui  offrent  le  moins  d'es- 
poir de  guérison ,  ce  qui  a  donné  lieu  aux 
proverbes  suivants  : 

Au  mau  de  goutta 

Lou  médecin  li  ves  goutta , 

GouUa  eitaeada  eis  os^ 
Dura  jusqu'au  eros. 

GOUTTA ,  s.  f.  (géntte)  ;  cloot  ,  tm»  , 
BBeooT.  (roceta,  ilal.  Gota,  esp.  port.  cat. 
Goutte ,  petit  globule  d'un  liquide. 

Èty.  du  lat.  guUa,  m.  s.  V.  Goutt.  R. 

GouUa  doou  bout  doou  fia«,  roupie. 

GouUa  à  gouUa,  peu  k  peu ,  avec  le  temps. 

GouUa  à  goutta 
Se  vuegea  la  bouta. 

Goutta  à  goutta,  se  trauea  lou  roucae. 

Un  gros  d'éther  sulfurique  contient  195  goût 

—  d'huile  d'olives  ou  d'amandes  130 

—  d'eau  distillée 103 

—  d'acide  sulfurique   ...      60 

—  de  sirop  de  sucre  bien  cuit.      48 

GOUTTA,  S'emploie  adverbialement  dans 
ces  phrases  familières:  Li  vesi  goutta,  je 
n*y  vois  goutte:  Li  entendi  goutta,  je  n'y 
entends  goutte,  pour  dire  je  n'y  vois  pas, 
je  n'entends  pas. 

Ëty.  du  lat.  gutta .  pris  dans  le  sens  de 
petite  quantité.  V.  GouU,  R. 

OOUTTA-ciiAWA .  s.  f.  (gôute-crampe), 
d.  bas  lim.  Crampe  des  jambes  et  des  cuisses. 
V.  Crampa  et  GouU,  It. 

GOUTTA-MSBiiA,  s.  f.  (gôutte-séréneV 
Goutte  sereine  ,  amaurose ,  maladie  de  la 
vue  qui  consiste  dans  une  diminution  con- 
sidérable ou  dans  la  privation  complète  de 
la  faculté  d'apercevoir  les  objets,  provenant 
ordinairement  de  la  paralysie  du  nerf  optique. 

Ëty.  du  lat.  gutta  eerena.  V.  GouU.  R. 

Avant  Vésale  on  croyait  que  le  nerf  opti- 
que était  creux  intérieurement  et  qu'une  li- 
queur tenue  le  traversait ,  laquelle  venant  ï 
s'épaissir  causait  la  cécité  :  l'épithète  de  se- 
reine parait  dériver  de  ce  que  cette  goutte , 
ainsi  épaissie,  troublait  la  sérénité  de  l'œil. 

GOUTTAL  ,  s.  m.  (goutâl)  ;  «oomn  , 
dg.  «ooTAi.,  mo/vnam,  GouUière,  égouttoir. 


GOU 


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raies  qu'on  trace  dans  les  champs  pour  ra- 
masser  les  eaux,  pour  les  égoutter. 

GOUTTAR ,  V.  n.  (  goûté  ) ,  d.  bas  lim. 
Gotear.  port.  Couler  goutte-a-goutte,  dé- 
goutter^ DegouUar  et  GouU.  H. 

GOUTTAS ,  s.  f.  (géutes)  ;  Gotas,  port. 
Gouttes  ,  clochettes  ,  ornements  ronds  , 
comme  des  gouttes  d'eau ,  qu'on  place  soi|s 
le  plafond  de  la  corniche  dorique, 

Ëty.  V.  Goutt,  fi. 

GOUTTETA ,  s.  f.  (gouléte)  ;  «oanoraA, 
«ovmMoviijCoimoTA.  Gotinka.  port.  Gout- 
telette, dim.  de  goutta,  une  petite  goutte , 
une  larme. 

Êty.  du  lat.  guUula.  V.  GouU.  R. 

GOUTTETA ,  s.  f.  Nom  que  les  nour* 
rices  donnent  k  plusieurs  maladies  des  en- 
fants à  la  mamelle.  Sont-ils  atteints  de  Iran* 
chées,  d'une  diarrhée  avec  coliques,  pro- 
duite par  des  excréments  verdltres  et  glai- 
reux ,  ils  ont  la  goutteta  ;  ont-ils  des  convul- 
sions ,  c'est  encore  la  goutteta;  ces  convul- 
sions simulent-elles  l'épileptie  .  ont-ils  des 
attaques  d'éclampsie ,  c'est  toujours  la  ^ott(- 
teta  ;  ainsi ,  dans  leur  langue ,  les  (rofic^et , 
les  eonvulHons  et  Yédampsie,  portent  le 
même  nom  de  goutteta» 

Éty.  Dim.  de  GouUa ,  ▼.  c.  m.  et  GouU , 
Rad. 

GOUTTIER,  s.  m.  (  goutié  ) ,  dg.  Voy. 
GoutaL 

GOUTTIERA ,  S.  f.  (goutiére)  ;  uwqovt  , 
eowTA.  Goteira ,  port.  Gotera ,  cat.  esp. 
Voie,  égout,  goutte  ou  ûlet  d'eau  oui 
tombe  d'un  toit,  par  la  fente  d'une  planche, 
d'une  tuile  ou  d'une  ardoise ,  ou  par  toute 
autre  voie. 

Gouttière ,  en  français ,  se  dit  d'un  petit 
conduit  qui  du  chéneau  portt  l'eau  dans  la 
rue. 

Éty.  de  goutta  et  de  la  terminaison  multi- 
plicative iera.  V.  GouU,  R. 

OOUTTIERA,  s.  f.  Gouttière»  coupe 
cjlindrique  creuse  donnée  k  la  marge  exté- 
rieure d'un  livre  rogné. 

Ety.  A  cause  de  sa  ressemblance  avec  une 
gouttière  ou  canal  qui  reçoit  l'eau  des  toits. 
V.  GouU ,  R. 

GOUTTI880UN ,  S.  m.  (goiitissôun) , 
d.  bas  lim.  Dim.  de  goutta,  V.  Goutteta  et 
GouU.  R. 

GOUTTOTA,  s.  f.  (goutôte).  d.  bas  lim. 
Dim.  de  gouUa.  V.  GouUtta  et  GouU,  U. 

GOUTTOUNA,  V.  GouUeta  et  GouU, 
Rad. 

GOUTTOUS  ,  OU8A ,  adj.  (goutôus  , 
ôuse)  ;  Gottoio .  ital.  Gototo  .  esp.  port. 
Gotos ,  cat.  Goutteux ,  euse  ,  qui  est  atteint 
de  la  goutte,  ou  qui  dépend  de  la  goutte. 

Éty.  de  goutta  et  de  oue,  V.  Goutt,  R. 

GOUTZ,  s.  m.  vl.  Terme  injurieux  dont 
M.  Faurier  ignore  la  signification  précise , 
il  pense  que  ce  pourrait  être  une  réminis- 
cence de  la  domination  des  Golhs,  discour- 
tois. 

GOUTER,  V.  Gouvem, 

GOUVERN,  radical  pris  du  latin  guber- 
nare,  gouverner,  régir,  conduire;  dérivé  du 
grec  xuSepvdtb)  (kul>ernaô),  m.  s. 

De  gubemare,  par  apoc.  et  changement  de 
u  en  ou  et  du  6  en  V ,  gouvem  ;  d'où  :  Gou- 
vem, Gouvem-ar ,  Gou-vem-aU^ ,  Cou- 


46 

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ogle 


362 


GOD 


vem-a  ,  Gouvema-ment ,  Gouvem-anta , 
Gouvem-our ,  Gouvem-adour  ,  Govema- 
men,  Govem-ar,  Goubern,  Guvem-ador. 

GOUVERN,  8.  m.  (gouvèr);  coosBvr. 
Gobem,  cat.  Governo,  ital.  porl.  Gobiemo, 
esp.  Le  gouvernement,  le  maniement  des 
^•iffaires;  la  direction  d'on  ménage;  l'écono- 
mie domestique. 

J^rema  de  ban  gouvem,  femme  d'ordre. 

Ety.  du  lat.  gubernaHOy  de  gubemare, 
gouverner.  V.  Gouv$rn^  K. 

CapUani  malgouber,  dl.  le  jeu  de  l'abbé. 

GOUVERN,  8.  m.  dl.  La  reine  ou  mère- 
abeille.  V.  Aetna. 

GOUTERN,  s.  m.  dl.  Alaltresse-branche, 
celle  qui  s'élève  dans  la  direction  de  la  tige. 

GOUVERN ,  8.  m.  d.  bas  lim.  Gouver- 
nail d'un  bateau. 

GOUVERNA,  s.  f.  (gouverne).  Goume, 
en  style  de  commerce,  régie  de  conduite, 
guide.  V.  Gouvem,  R. 

GOUVERNADOUR,  Governador,  port. 
V.  Oouvemour  et  Gouvem^  R. 

Éty.  du  lat.  gubernaeulum.  V.  Gouvern , 
Rad.  

GOUVERNAIRE ,  s.  m.  (  gouvemâîré  ). 
Timonier,  celui  qui  dirige  le  gouvernail. 

GOUVERNALH,  s.  m.  (gouvernail); 
Gàvernalho,  port.  Gobemalle,  esp.  Gouver- 
nail, pièce  de  bois,  plus  ou  moins  composée, 
fixée  par  des  gonds,  à  l'arrière  d'un  vaisseau, 
d'un  bateau  ,  etc. ,  servant  à  le  diriger  ;  on 
donne  le  même  nom  à  la  queue  d'un  moulin 
k  vent. 

Ety.  du  lat.  guhemaculum ,  m.  s.  Voy. 
Gouvern,  R. 

Le  gouvernail  est  principalemeni  composé  : 

DELA  IfÊCHE,    forta  pi^  d«  bob  qui  Mrt  da  liMeà 

tout  l'aMcmbliige. 
DU  SAFRAN,  wi  pmrtie  Milknle,  chevillëe  tar  U  m^chc. 
DES  GONDS,  qui  le  i>a»pnMleiit  à  l'éumbot. 
DU  LEVIER  on  BARRE,  qui  «ert  ■  mouvoir  tonte  !■ 

BMchine  et  qui  est  fitée  Jmm  la  t^te  de  la  mâcha  par  tu 

Loot. 

GOUVERNEMENT ,  s.  m.  (gouverna- 
méin)  :  Govemament ,  cat.  Gobernamiento , 
esp.  Govemamento ,  port.  ital.  Gouverne- 
ment, constitution  d'un  État  ;  ceux  qui  gou- 
vernent ,  manière  de  gouverner ,  province 
soumise  au  pouvoir  d'un  gouverneur;  la 
maison  de  celui  qui  gouverne. 

Êly.  du  lat.  gubemaliOy  ou  de  gouvernât 
et  de  la  term.  ment,  façon,  esprit ,  manière. 
V.  Gouvem,  R. 

Les  pères ,  monarques  politiques  de  leur 
famille,  dit  l'auteur  du  Dict.  des  Origines  de 
1777,  en  6  vol.  in-12,  vivant  longtemps  et 
laissant,  pour  l'ordinaire ,  des  héritiers  capa- 
bles et  dignes  de  leur  succéder ,  ont  jeté  les 
fondements  des  royaumes  héréditaires  et 
électifs,  qui  depuis  ont  été  réglés  par  diver- 
ses constitutions  et  par  diverses  lois,  suivant 
les  pays,  les  lieux,  les  conjonctures  et  les 
occasions. 

On  nomme: 

Anarehiquef  le  gouvernement  qui  n'a 
point  de  chef  et  dans  lequel  chacun  com- 
mande. 

Éty.  du  grec  «  priv.  et  de  àp^Tj  (arche), 
gouvernement,  chef,  sans  chef. 

ArietoertUique ,   celui    dans   lequel  les 


GOD 

grands  on  les  personnes  les  plus  distinguées 
commandent. 

Êty.  du  grec  fipKrroc  (aristos) ,  très-bon , 
et  de  xpàxoç  (kratos),  force,  puissance ,  gou- 
vernement des  meilleurs. 

Démocratique,  celui  où  le  peuple  a  toute 
l'autorité. 

Ëty.  du  grec  S^ixoc  (démos),  peuple,  et  de 
xpàxoc  (kratos),  force,  puissance. 

Monarchique,  celui  qui  est  gouverné  par 
un  seul. 

Éty.  du  grec  ixovoç  (  monos  ) ,  seul ,  et  da 
àpyri  (arche),  puissance. 

Ùchlocralique ,  celui  qui  est  gonvarné  par 
le  bas  peuple,  par  la  populace. 

Éty.  du  grec  ox^o<  (ochlos),  populace ,  et 
de  xoàioç  (kratos),  pouvoir. 

Oligarchique,  le  gouvernement  où  an  pe- 
tit nombre  commandent. 

Éty.  du  grec  àXi^foç  (  oligos  ) ,  peu ,  et  de 
^?Xfi  (arche),  autorité. 

Républicain,  celui  qui  étant  libre  est  fou- 
verné  par  plusieurs,  v.  c.  m. 

Théocratique ,  celui  que  Dieu  gouverne 
immédiatement,  par  lui-même  ou  par  se» 
prophètes, 

Ëty.  du  grec  Oebc(théos),  Dîea,  et  de 
xpàxoc  (kratos),  pouvoir,  puissance. 

GOUVERNANT  A,  s.  f.  fgouvemànte); 
rsMRA  DB  CHAMBRA,  BoiiA.  Govcmadora , 
port.  Gouvernante,  femme  qui  dtns  une 
maison  à  soin  des  enfants ,  d'un  ménage;  la 
femme  d'un  gouverneur. 

Ëty.  de  gouvemar  et  de  anta.  V.  Gou^ 
vern,  R. 

GOUVERNAR,  v.  a.  (gouverna);  Go- 
vemare,  ital.  Gobemar,  cat. esp.  Govemar, 
port.  Gouverner,  régir  avec  pleine  autorité, 
administrer,  conduire;  élever,  prendre  soin; 
régir,  en  t.  de  gram. 

Éty.  du  lat.  gubernare ,  m.  s.  Voy.  Gov- 
vern,  R. 

GOUVERNAR  SE,  Y.  r.  w  coompooutai^ 
tB  cooRDoiBB.  Sc  gouYcmer,  se  conduire  bien 
ou  mal. 

GOUVERNAT,  AD  A,  adj.  et  p.  (gou- 
verna, àde).  Gouverné,  ée. 

GOUVERNOUR,  s.  m.  (gouvemôur); 
cMovBBHADoim.  Gotematorc ,  ital.  Go6ema- 
dor ,  esp.  Governador ,  port.  Gouverneur , 
celui  qui  est  chargé  de  l'administration ,  de 
la  garde  d'une  province ,  d'une  place  ;  celui 
qui  est  commis  à  l'éducation  d'un  enémt  de 
distinction,  mentor. 
Ëty.  du  lat.  gubemator,  V.  Gouoern,  R. 
GOUTA ,  s.  f.  (gôuïe),  d.  béarn.  Servante. 
V.  Servenla. 

GOUTAT,  ADA, adj.  dg. Jasm.  Boiteux. 
V.  Coy. 

GOUTAT,  ATA,  8.  (gouyâ ,  âte) ,  dl.  et 
béarn.  Garçon ,  fille ,  domestique ,  servante. 
V.  Garçoun  et  Filheta, 

GOUTATET,  8.  m.  (gouyaté),  dg.  Petit 
garçon. 

GOV 

OOVA ,  8.  m.  (géve)  ;  coita,  «orrA,  na&oo, 


.  Gousse  ou  cosse  des 


légumes  en  général  ;  on  nomme  jHififieaii« 


GOV 

les  deux  parties  qui  la  composent;  on  donne 
aussi  le  nom  de  gova,  k  la  peau  du  grain  des 
raisins,  et  à  Thorame,  k  fècorce  des  arbres. 

Dérives  :  Esgov^r, 

GOVERN ,  s.  m.  vl.  ttov^ws.  Gouver- 
nail :  commandant,  général.  V.  Gouvem,  R. 

GOVERNADOR,  S.  m.  vl.  govbwia«. 
Gobemador ,  cal.  esp.  Governador ,  port. 
Govemalore,  ital.  Gouverneur;  pilote,  pa- 
tron, timonier.  V.  Gouvem,  R. 

GOVERNAIRE,  vl.  Garant.  V.  Cùver- 
nador, 

GOVERNAMENT ,  8.  m.  i\.  V.  Gou- 
vemament  et  Gouvem,  R. 

GOVERNAR,  Y.  a.  vl.  Gouverner ,  con- 
duire, ménager.  V.  Gouvemar  et  €ov€m, 
Rad. 

GOVERItATRITZ,s.f.vU  OùVêmaUri- 
et,  ital.  Gouvernante,  directrice. 

Éty.  du  lat.  gubematrix,  m.  a.  V.  Gov- 
vem,  R. 

GOVITRE-«oot,  8.  m.  Nom  nicéen  du 
héron  pourpré.  V.  Serpalier. 

GOVITRE,  8.  m.  (govitré).  Nom  qu'on 
donne ,  k  Nice ,  selon  M.  Risso ,  au  butor 
roux,  Ardea  ioliniensis,  Lin.  G  m.  p.  637, 
et  au  butor  ordinaire.  V.  Bruiier, 

GOVITRE-BLA«c,8.  m.  Nom  nicéen  dt 
l'aigrette  ou  garxette,  Ardea  garutta,  tin. 
Gm.  p.  628 ,  oiseau  de  passage ,  venant 
d'Afrique. 

GOVITRE-GBM,  s.  m.  Nom  nicéen,  V. 
Heroun,  c'est  V  Ardea  eirenea,  Lin. 

GOVTTROUN,  s.  m.  (gouvitroun). Nom 
nicéen  du  héron  blongios.  V.  Bselapaire, 

Ëty.  àegovUre  et  dudim.  oun,  petit  govi- 
tré, petit  héron. 

GOVITROUN-ROUS ,  S.  m.  Nom  ni- 
céen du  crabier  de  Mahon .  Ardea  eomata . 
Lin.  Gm.  p.  632,  oiseau  de  l'ordre  des 
Ëchassiers  et  de  la  famille  des  Gultrirostres 
{k  bec  coupant). 

GOVOUS,  OU8A,  OUA,  adj.  (gouvôos, 
éuse,  due)  ;  oostoos.  Fruit  couvert  de  son 
écorce.  Aub. 

Éty.  de  govà  et  de  oue. 

GOZ 

GOXA,  8.  f.  (gôxe),  dg.  V.  Sipê<nda. 

GOT 

GOT ,  8.  f.  vl.  Joie  :  Deeira  li  goy  de 
paradis,  d.  vaud.  de  1,100 

Éty.  du  lat.  gaudium,gaudei  ^oy, par  U 
changement  de  ou  en  o  et  du  d  en  y. 

GOT ,  OTA,  s.  et  adj.  (géï,  6ie)  ;  «ambi.. 


Boorrouj  ,  ammov ,   oouvat,  eABSfc.  BoiteuX, 

euse,  qui  boite  ou  qui  cloche  en  marchant. 

Éty.  du  grec  ifutbc  (  guios  )  ,  boiteux , 
estropié. 

Anar  goy,  boiter. 

Dérivés  :  Gouy-at, 

GOTAR,  V.  n.  (gouyâ),  et  impr.  «oiiTAa, 
BooiTAB,  Bs«AMBiAB.  Boltcr ,  uc  {MM  uiarcher 
droit. 

Éty.  de  goy  et  de  ar» 

GOTTRON,  8.  m.  vl.  Goitre.  Voy. 
(rouîlrt. 


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GOZ 

GOZ 

OOZ,  OZA,  OSflA.  i.  fi.  Goto,  port. 
Ços,  cal,  Gozque,  esp.  Chien,  chienoc. 
Dérivé*  :  Ôon-et,  Goês-on,  Gou-a. 

GRA 

GRA^  terminaison  commune  i  plusieurs 
f  erliies  romans  en  er  ou  en  te ,  qui  caracté- 
rise le  second- conditionnel  qu'ont  ces  verbes, 
à  la  première  personne  du  smgulier. 

Avria  ou  agra^  f  aurais. 

Beuria  ou  hegra,  je  boirais* 

Conùiria  ou  conogra,  je  connaîtrais* 

DevHa  ou  degra,  je  devrais. 

Jfoceria  ou  noyra,  je  nuirais. 

Poiria  ou  poyra,  je  pourrais. 

Tenria  ou  lenora,  je  tiendrais. 

Valria  ou  rafi^rra.  je  vaudrais. 

Volria  ou  volgra,  je  voudrais. 

ORA,  Pour  gré,  V.  Grat,  R.  pour  def  ré, 
V.  Gradei  Degré. 

ORA,  Alt.  g.  etiang.  de  Gran,  R.  v.  c.  m. 
Gra ,  cal.  On  le  dit  aussi  pour  race  :  Es 
del  gra,  il  est  de  la  race.  V.  Raça. 

GRAA,  s.  m.  anc.  béam.  Grain,  poids. 
V.  Gran,  R. 

GRAB ,  s^  vl.  MAu.  Main  croche. 

GRABAT ,  s.  m.  (grabà).  Grabat ,  mau- 
vais lit. 

Êly.  du  laL  gràbatui,  m.  s.  dérivé  du  grec 
xpdt^TQc  (krabatos),  lit  suspendu,  hamac. 

Eslre  sus  lou  grabat ,  être  sur  le  grabat , 
être  couché  dans  son  lit  pour  cause  de  ma- 
ladie. 

GRABEULA,  dg.  Alt.  de  Graviîa,  v.  c. 
m.  et  Grav,  R.  2. 

GRABIBL,  nom  d'homme  et 

GRABIELA ,  nom  de  femme  »  Altér.  de 
Gabriel  et  de  Gabriela,  v.  c.  m. 

GRABI8,  s.  m.  (grabis),  dg.  La  grève , 
le  sable.  V.  Sabla. 

GRABOUI«H,s.  m.  V.  Garbvgi. 

GRABUGI,  V.  Garbugi. 

GRAÇA,  V.  Graci  et  Grai,  R. 

GRAGH ,  contr.  de  Garaehf  v,  c.  m. 

GRAGHA,  d.  lim.  V.  Oraaet  Grat,  R. 

GRAGHAR,  d.  m.  V.  Garachar. 

GRAGI ,  (grâci).  V.  Gracia. 

GRACIA,  s.  f.  (gracie);  ciutci,  c»acaa, 
esAÇA.  Graxia  y  ital.  Gracia  ,  esp.  cet. 
Graça,  port.  Grâce,  faveur,  crédit,  secours 
que  Dieu  accorde  aux  hommes  pour  faire 
leur  salut;  agrément;  pardon,  etc.  envi, 
don,  reconnaissance. 

Êly.  du  lat.  graiia,  V.  Grat,  R. 

Lagraeio  esuno  enigmo  à  nostra  intélligenço 
Etpasso  depla  len  ço  que  n*aben  de  scienço. 

Hillet. 

De  gracia,  de  grâce ,  adv.  par  grâce,  par 
pure  bonté. 

Venir  de  gracia ,  venir  par  la  grâce  de 
Dieu,  par  hasard. 

Per  la  gracia  de  Diou  ,  par  la  grâce  de 
Dieu  ;  cette  formule  que  l'on  trouve  dans  la 
plupart  des  inscriptions  des  puissances, 
comme  :  Louis  par  la  grâce  de  Dteu,  roi  de 
France,  etc.,  fut  d'abord  une  expression 
purement  religieuse,  mais  qui  a  été  employée 
ensuite  comme  un  signe  d'indépendance. 


GRÀ 

Pépia,  est  le  premier  de  nos  rois  qai  s'en 
soit  servi. 

GMACIABLE ,  ABLA  ,  adj.  (graciàble , 
àble).  Graciàble,  on  le  dit  d'un  cas  ou  d'un 
délit  pour  lequel  on  peut  obtenir  des  lettres 
de  grâce. 

Êty.  de  graci  et  de  able,  digne,  de  grâce. 
V.  G  rat,  H. 

GRAGIAN  ,  nom  d'homme  (graciân); 
eBAciBn.  Gracien. 

L'Eglise  n'honore  aucun  saint  de  ce  nom, 
à  moins  que  Gracien  ne  soit  une  altération 
de  Gracilien,  martyr,  fêlé  le  12  août. 

GRAGIAR,  V.  a.  (gracia).  Gracier,  faire 
grâce  à  un  criminel,  lui  remettre  la  peine 
qu'il  avait  encourue.  V.  Grat,  R. 

ORAGIAS,  s.  f.  pi.  (gracias).  Grâces, 
remerciment  que  l'on  fait  à  Dieu  après  le 
repas. 

Dire  gracias,  rendre  grâces. 

GRAGIAT,  ADA,  adi.  et  p.  (gracia, 
ide).  Gracié,  ée  ,  qui  a  obtenu  sa  grâce. 

GRACIER ,  s.  m.  vl.  oMcisma.  Celui  qui 
fait  profession  de  demander  grâce  ou  de  la 
faire,  suppliant. 

Ély.  du  lat.  gratia.  V.  Grat,  R. 

GRACIEU8 ,  d.  bas  lim.  V.  Gracious  et 
Grat,  R. 

GRACIEU9ETAT,  md.  V.  Graeiousetat 
tiGrat,  R. 

GRAGI08,  OSA,  adj.  vl.  Gracias,  cat. 
Gracioso,  esp.  V.  Gractou^et  Grat,  R. 

GRACIOSAHIEN ,  vl.  Graciosament,  cat. 
V.  Graciousamenl  et  Grat,  R. 

GRACIOSET,  y|.  Gradoset,  cat.  Voy. 
Gradouset. 

GRACIOUS  ,  OUSA ,  adj.  (gracions  , 
ôuse)  ;  anAcisoa.  Graxioso ,  ital.  Gracioso  , 
esp.  port.  Gracios ,  cat.  Gracieux,  euse  , 
doux,  civil,  poli,  qui  a  des  manières  agréables, 
une  physionomie  qui  plait;  obligeant. 

Êty.  de  graci  et  de  ous.  V.  Grat,K» 

GRACIOUSAMENT  ,  adv.  (graciousa- 
méin)  ;  G raxiosamente  yiiaX,  Graciosamente, 
esp.  port.  Graciosament ,  cat.  Gracieuse- 
ment, d'une  manière  gracieuse. 

Ëty.  degraciousa  et  de  ment.  Y.  Grat,  R. 

GRACIOUSAR,  v.  a.  (graciousà);  «ba- 
cnootA».  Gracieuser,  recevoir,  parler  obli- 
geamment ;  gratiûer ,  favoriser. 

Éty.  de  gracious  et  de  ar ,  faire  le  gra- 
cieux. V.  Grat,  R. 

GRACIOUSET,  ETA,  adj.  (graciouzé, 
éte),d.  béarn.  Gracioset,  cat.  Gracinsito, 
esp.  Gracieuset ,  gerUillet,  bien  gracieux. 
V.  Grat,  R. 

GRAGIOUSITAT ,  8.  f  (graciousitâ)  ; 
Graciositat,  cat.  Graciosidade ,  port.  Gra- 
ciosidad,  esp.  Graxiosità,  il«il.  Gracieuseté, 
politesse,  honnêteté,  gratification,  libéralité. 

Ély.  de  gracious  et  de  ital ,  ou  du  lat, 
gratiositatis.  V.  Grat,  R. 

ORACIOZAMENS,  vl.  V.  Graciosamen. 

GRAGIOZITAT,  S.  f.  vl.  V.  Graeiou- 
sitateiGrat,  R. 

GRAD,    OBASO,  ai»M,    AAKBM,  OIWD  ,  ra- 

dical  dérivé  du  latin  gradior  ,  %  ,  gressus 
sum ,  marcher ,  aller ,  s'avancer  ,  gravir  , 
qui,  avecTaddit.  des  prépos.  a  ou  ad,  con , 
in,  pro,  re,  rétro,  a  donné  lieu  aux  sous- 
radicaux  suivants  :  aggresm ,  congressus , 


GRA 


363 


ingredi,  progressus^,  progressio,  rslro- 
gradi. 

De  gradus,  pas,  marche,  degré,  se  sont 
formés,  parapoc.  Grad,  Gra,  Grad-aeio, 
Graduation,  Gradu-ation,  Grad-in,  Grad- 
0,  Grads,  Gradu-ar,  Gradu-el,  Relro- 
gradar. 

De  gressus ,  par  apoc.  et  de  la  prép.  a4» 
dont  le  d  s'est  changé  en  ^ ,  par  attraction 
aggress;  d'où:  A-gress-ar  ,  Agress-ùm . 
AggresS'Our,  Di-gression,  Trans-gressar, 
Trans-gresS'ion,  Trans-gress-our,  Jras- 
gressio. 

De  gressus,  et  de  con,  congressus;  d'où 
par  apoc  et  changement  de  o  en  ou  :  Coun* 
grès:  par  addil.  de  la  prép.  pro:  Prougr§s, 
Prougress-ion. 

De  grad,  par  le  changement  de  a  en  «, 
gred;  avec  la  prép.  in,  ingred;  d'où  :  Gred- 
in,  In-gred'ien. 

De  grad ,  avec  la  prép.  Retrograd-ar , 
Des-grad-ar  ,  Des-grad-at ,  Dès-grad- 
ation, De-gre,  Gra-yer,  Grax-a,  Graxes. 

GRAD ,  s.  m.  vl.  ciuk ,  oiukT.  Grau,  cat. 
Grado,  esp.  port.  ital.  Degré.  V.  Degré. 

Éty.  du  latin  gradus.  V.  Grad,R. 

GRAD,  vl.  Gré.  V.  Grat,  R. 

GRADAGIO,  s.  f.  vl.  V.  Gradation  et 
Grad,  R. 

GRADALHAR,  v.  a.  (gradaillà),  dl. 
Frotter  avec  de  l'ail. 

Éty.  de  grad  pour  Grat,  R.  de  gratar ,  d« 
alh  et  de  ar,  frotter  avec  de  l'ail. 

GRADAR,  V.  a.  (^radà).  Grader,  confé- 
rer un  grade,  une  dignité.  Gare.  V.  Grad, 
Rad. 

GRAD  AT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (grade ,  àde). 
Gradé,  ée  ;  qui  a  un  grade. 

GRADATIO,  vl.  et 

GRADATION,  s.  f.  (gradatie-n) ;  wa- 
DAtanii,  aBAOATiBn.  Gradaxione,  ital.  Gra- 
dacion,  anc.  esp.  Gradaçâo,  port.  Gradua- 
cià,  cal.  Gradation,  disposition  où  les  choses 
sont  considérées  comme  s'élevant  les  unes  au- 
dessus  des  autres  par  degrés. 

Éty.  du  lat.  gradationis,  gén.  de  grada- 
tio,  formé  de  gradus  degré.  V.  Grad,  R. 

GRADATIU.  IVA,  adj.  vl.  Gradatif,  qui 
•st  propre  à  graduer.  V.  Grad,  R. 

GRADEOU,  s.  m.  (gradèou).  Partialité  : 
Faire  de  gradeous ,  être  partial ,  ne  point 
rendre  justice.  Gare. 

GRADIN,  s.  m.  (gradïn),  et  impr.  o«c- 
DiM.  Ora do ,  ital.  Grada,  esp.  Gradin,  les^ 
marches  d'un  autel  et  non  gredins, 

Ély.  du  lat.  gradus,  V.  Grad,  R. 

GRADIU,IVA,  vl.  Agréable,  gracieux, 
euse.  V.  Grat,  R. 

GRADO,  s.  m.  et  omapa,  s.  f.  (grade)  ; 
Grado,  ital.  esp.  Grao,  port.  Grade,  dignité, 
degré  d'honneur ,  différents  degrés  que  l'on 
acquiert  dans  les  universités. 

Ety.  du  lat.  gradus,  degré.  V.  Grad,  R. 

GRADOU,  s.  m.  (gràdou).  Gvadou,  une 
des  chambres  de  la  madrague.  V.  Madraga. 

GRADS,  s.  m.  (gras).  Nom  qu'on  don- 
nait encore  dans  le  XV Une  siècle  gu^  embou- 
chures du  Rhône,  qu'on  nomme  aujourd'hui 
Grau,  v.  c.  m. 

Ëty.  Grad ,  est  bien  évidemment  la  con- 
traction du  mot  gradus ,  dont  fait  mention 
l'Itinéraire  d'Anlonin,  en  parlant  de  l'entrée 


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gk 


364 


GRA 


«la  RhOoe  dans  la  mer,  où  les  anciens  Mar« 
seillais  avaient  fondé  on  établissement ,  sous 
le  nom  de  Oradus  nuistiUtanùrum.  Voj. 
Grady^. 

Il  parait  que  le  mot  grau,  qu'on  lui  a  substi- 
tué depuis,  a  été  formé  par  le  changement 
ordinaire  du  d  en  ou.  V.  Ja  table  des  muta- 
tions. 

ORADUAGIO ,  t1.  Graduadà,  cat.  Voy. 
Gradation, 

GRADUiJi,  t1.  Graduai,  cat.  V.  Gra- 
duel  et  Grad,  U. 

ORADUAR,  y.  a.  (gradua^;  Graduare^ 
ital.  Gradiiar.esp.  port.  cat.  Graduer,  divi- 
ser en  degrés  ;  conférer  des  degrés  dans  une 
université. 

Éty.  de  gradué,  gradu  et  de  ar.  V.  Grad, 
Rad. 

ORADUAT^ADA,  adj.  et  p.  (gradué, 
éde)  :  Graduado^  port.  esp.  Graduad ,  cat. 
Gradué,  ée. 

Êty.  de  gradu  et  de  ai,  V.  Grad,  R. 

CURADUATION,  S.  f.  (  graduatie-n); 
oKABOATmi.  Graduaxione,  ital.  Graduacion, 
esp.  Graduaçâo,  port.  Graduaeià,  cat.  Gra- 
duation, division  en  degrés.  V.  Grad,  R. 

GRADUEL ,  BLA ,  adj.  (  graduel ,  èle  )  ; 
GraduaU,  ital.  Graduai ^  esp.  port,  cat 
Graduel,  elle  ;  qui  va  par  degrés. 

Êty.  du  lat  gradilit,  m.  s.  V.  Grad,  R. 

ORAOUEI* .  s.  m.  (  graduel  )  ;  Graduai , 
port.  cat.  esp.  Graduale,  ital.  Graduel,  ver- 
sets oui  se  récitent  ou  se  chantent  à  la  messe, 
immédiatement  après  Tépltre  ;  livre  ^ui  com- 
prend tout  ce  qui  se  chante  au  lutrin  pen- 
dant la  messe. 

Ëty.  du  lat.  graduale ,  formé  de  gradus , 
degré,  parce  que  le  chantre  se  plaçait  sur  les 
degrés  pour  le  chanter,  ou  selon  Roquef.  de 
yradtor,^radt,  marcher,  parce  qu'on  les 
chantait  en  marchant.  V.  Grady  R. 

GRADUELAMENT ,  adv.  (gradoela- 
mein)  ;  GradualmenU ,  iul.  Gradualmmi , 
cat.  Graduellement,  par  degrés. 

ORAE,  s. m.  dg.  Pour  grenier,  V.  Gra- 
nkr  et  Gran^  R. 

GRAE8,  s.  m.  pi.  dg.  Grains.  V.  Gran^ 
Rad. 

GRAF,  uwukwu,  CMUkior,  «sArr,  eAO»,  «bav, 

radical  pris  du  grec  ^pcitcpciv  (  graphéin  ) , 
graver,  écrirei  d'où  le  latin  graphium,  poin- 
çon, burin. 

De  graj^mn ,  par  apoc.  graph  :  Epi- 
graph-a,  Sleno^graph-ia, 

De  graph,  par  le  changement  deph  en  f, 
graf:  d'où  :  Graf-ignar^  Es-grafignrar  , 
Graf-et,  Graf-ign-ada  ^  En-grauf-ign- 
ar ,  Graf-au. 

De  graf  ou  graff,  par  le  changement  de 
g  cnc,  craff;  d'où  ;  Es-eraff-ar,  Ei-craff- 
a dur a. 

De  graff  par  le  changement  âe  f  cnv, 
grav  ;  d'où  :  Grav-ar^  Grav-ioUy  tirav-ur^ 
GraV'Ura,  Greff-ar,  Greff-e,  Greff-ier, 
Graup^ir,  Ei-gaur^gnar,  Ei-gaur-ignat, 
Grafign-  agi,  Grafign-aire^  Graflgn-adura, 
Eê^rafignar,  Cfrafign-at,  Grafign-tira , 
Orafin-ar,  Grafioun-ier ,  Graufign-ada , 
Graupign-ar,  Grou/ign-ar. 

GRAFAGNAUDA,s.  f.  (grafagnàoode) , 
41.  L'ogre,  la  bète  noire.  V.  Barhan. 

ORAFAU^adj,  vl.  Butor,  grossier,  féroce. 


GRA 

rechigné,  rude  comme  un  burin,  graphium. 
y.Graf,R. 

GRAFEL,  Un  des  noms  bas  lira,  du 
houx,  à  cause  de  ses  épines.  V.  Agarrus  et 
Graf,  R. 

GRAFFA,  s.  f.  (gràflfe),  dl.  Pillage.  V. 
Pilhagi. 

Éty.  de  graff,  croc ,  pointe ,  crochet  qui 
sert  à  saisir. 

GRAFFADA ,  S.  f.  (grafade)  ;  joumchat, 
cmmcHADA ,  j Aur ADA,  smArr AU ,  «iait at,  ««a- 
VADA  ,   eSArAPA  .  jonchaoa  2  joour  A»A  ,  JOOII- 

CAOA.  Une  jointée,  la  quantité  de  choses  me- 
nues qu'on  peut  prendre  à  la  fois  avec  les 
deux  mains  réunies  ;  on  le  dit  aussi  d'une 
poignée.* 

Ëty.  En  ital. a^^ra/}^are,  signifie  happer, 
gripper. 

GRAFFAT ,  dl.  et 

GRAFFAU,  d.m.  V.  Graffada. 

GRAFFION  ,  s.  m.  (graffie-n)  ;  aaArrnii, 


ACKorioN.  Bigarreau,  espèce  de  cerise  char- 
nue, ferme ,  grosse ,  cassante  et  l)ariolée  de 
blanc  et  de  rouge. 

Ëty.  du  grec  vpaoeiv  (graphéin),  graver. 
V.  Graf  R. 

Graffion  blaneau,  guigne  blanche. 

Grajfion  crueeni  ou  duran,  bigarreau 
croquant.  Cast. 

GRAFFION ,  s.  m.  dl.  Pour  greffe  ,  V. 
tnU;  pour  jet  d'arbre,  V.  /tel. 

GRAFFIOUNIER ,  S.  m.  (graffiounié). 
Bigarreautier ,  cerisier,  Gare,  l'espèce  de  cet 
arbre  qui  porte  les  bigarreaux.  V.  Graf,  R. 

GRAFI,s.  m.  vl.  (rra/lo,esp.  Agrafe; 
poinçon,  burin,  aiguilles  de  toilette  ;  style. 

Éty.  du  lat.  graphium.  V.  Graf,  R. 

GRAFI ,  s.  m.  (gràfi).  Greffe.  V.  Grefa 
et  Etat. 

GRAFIGNADA,  Y.  Grafignadura  et 
Graf,  R. 

GRAFIGNADURA ,  S.  f.  (grafignadûre)  ; 
OBAnomimA,  ■•«■AnsaADVKA ,  osaotishada. 


Graffia' 

tura,  ital.  E^ratignure,  légère  blessure  qu'on 
fait  en  égratignanl,  la  cicatrice  qui  en  reste. 

Êty.  de  grafignada  et  de  ura ,  chose 
égralignée.  V.  Graf,  R. 

On  dit  une  griffade  de  chat,  d'oiseau  de 
proie  I  éraflure  d'épingle. 

GRAFIGNAGI,  V.  GHfounagiei  Graf, 
Rad. 

GRAFIGNAIRE  ,  Voy.  Gnfounur  et 
GrafH. 

GRAFIGNAR,  v.  a.  (grafignâ); 


riailAB,    GKOOnCNA» 
OUA»,  BfCAmAOWlAB,  SIK 


BKAMIIIOIIAM  ,   BtCABOO- 


CWarWÂM,  BtABVAII,  StCaOTBOBA»,   BSAVTlUiAm, 

Graffiare  et  Sgraffiare ,  ital.  Egratigner, 
déchirer  légèrement  la  peau  avec  les  ongles, 
avec  une  épingle  ou  toute  autre  pointe  lé- 
gère ;  fig.  griffonner ,  mal  peindre.  Voy. 
Grifounar. 

Ëty.  du  lat.  graphium ,  stile  de  fer  dont 
les  anciens  se  servaient  pour  écrire  ;  formé 
du  grec  fpéftù  (grapbô) ,  dans  le  sens  de 


GRA 

graver ,  déchirer ,  ou  du  gallois  grafiê , 
racler.  V.  Graf  R. 
GRAFIGNAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (gvafi- 

gnà  ,  àde)  ;  MOBArMUAT  ,  BKMAOVMSAT  ,    ■■- 

OBAOTAT,  wAiinaiAT.  Ëgratlgué,  éc.  V.  Fraf, 
Rad. 

CnAFIGNEiRA,  d.  m.  V.  Grmf^gma- 
dura  et  Graf  R. 

GRAFINAR,  v.  a.  vl.  Egratigner.  T. 
Grafignar  et  Graf,  R. 

GRAFIO,  s.  m.  vl.  Graffio,  ital.  Grif^ 
fon ,  griffe ,  crochet.  V.  Graf^R. 

GRAFIOUNIER  ,  S.  m.  (  grafiounié]. 
Nom  du  cerisier,  à  Grasse  ^  Var.  V.  Graf, 
Rad. 

GRAFIU ,  dl.  Douj.  Greffe.  V.  Bêkk. 

GRAFUS,  s.  m.  (grafus).  Un  puant,  «i 
vilain. 

GRAGEI.,  S.  m.  vl.  «BAMst.  Coup, 
blessure. 

Éty.  du  verbe  gragelar,  fourmiller,  gtr* 
mer,  pousser,  selon  M.  Faurier. 

GRAGEI.AN,  part.  prés.  Raillant 

GRAGELAR,  vl.  esAosujui.  Badiner, 
se  moquer ,  railler ,  plaisanter  ; 

E  gragila 

E  sewAela,  G.  Riquier. 

Et  caresse  et  combat. 

fourmiller,  germer,  pousser , selon  M.  Fai- 
rier,  remuer,  agiter,  émouvoir ,  tracasser, 
dire  le  contraire.  Rayn. 

GRAGEIXAR,  vl.  V.  Gragélar. 

GRAGEUS ,  vl.  V.  Gragel. 

GRAGNA,  d.  béarn.  V.  Grana. 

GRAGNAR,  dg.  Glaner.  V.  Glenar. 

GRAGNOTA,  s.  f.  dl.  V.  Granoutkm, 

GRAHU8,  s.  m.  dg.  Saleté,  vilenie. 

Ëty.  Altér.  de  €rmt$us.  V.  Cran,  R. 

GRAHUSA,  s.  f.  vl.  Grabuge,  débtt, 
querelle ,  dispute.  V.  Grauê, 

CAAI,  s.  m.  (gràî),  d.  bas  lim.  mumsa. 
Graisse  qui  se  fige  sur  le  bouillon  des  tri- 
pes, petit  suif.  V.  Crau,  R. 

GRAIA,  V.  GralKa. 

GRAIAS  ,  s.  m.  (gralâs).  Cast.  po«r 
gralhaê,  un  des  noms  du  corbeau.  Voy. 
Corpalai, 

GRAIEI«,    s.     m.    vl.     «SAIBU,     MUWOT. 

Bruit ,  son  d'instruments  aigus. 

Ëty.  de  gralha,  corneille ,  bruit  semblabU 
ï  celui  de  la  corneille.  Y.  Gralh,  R. 

GRAIED ,  s.  m.  vl.  qmmmkq:  Vacarme  , 
bruit  des  instruments.  V.  Graiel  et  Gralk, 
Rad. 

GilAI-FOnNDUT,s.  m.  (graî-foundù), 
dl.  V.  Grai$$a-blanea  et  Cra$i,B. 

GRAILE  ,  s.  m.  vl.  WAHAB.  Clairon , 
fifre,  hautbois. 

GRAILE  ,  AIIaA  ,  adj.  vl.  «iuuumi. 
Gracil,  anc.  esp.  Gracile,  ital.  Grêle, 
mince, menu,  délicat,  délié,  svelte,  faible, 
chétif. 

Éty.  du  lat  graeUie. 

GRAILEN,  adj.  vl.  Délicat,  svelte.  V. 
Graile, 

Ëty.  de  ^roctlif. 

GRAnXA,  s.  f.  vLGril,  grille, claie, 
treillis. 

Éty.  du  lat  crofictifa,  m.  s.  V.  Grilh, 
Rad. 

s.  f.  vl.  V.  Gralha. 


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GRA 

CAAILLB,  vl.  V.  OraiU. 

GRAI8,  t.  m.  (^râls),  dl.  Haile,  baame, 
misse,  sain-doax,  lout  ce  qui  est  gras  ou 
huileux. 

Êty.  V.  Graisia  et  Cras,  R. 

Graiê  d'arf iiel,  colophaue. 
Di  eauletê,  rai,  met  cal  de  graiê. 
ProT. 

Ce  n'est  pas  lout  que  d*aToir  des  choux , 
il  faut  encore  de  la  graisse. 

GRAIS-nmzu ,  S.  m.  (graïs-bertsis),  dg. 
Sain-doux  fondu  sans  sel.  V.  Graissa^ 
hlanca, 

ORAI8  ôs  oouiABA ,  s.  m.  (grâîs  de  guil- 
Ude) ,  d.  rouerg.  Coups  de  bâton. 

Étj.  de  grais,  huile,  graisse,  el  de  gulha- 
da  •  aiguillon  de  bouvier. 

OBAI8  BB  CAF ,  s.  m.  dl.  Caprice. 

GRAI8ANT,  s.  m.  vl.  umjoêAm,  Crapaud. 

GRAISHA,  vl.  V.  Graissa. 

GBAIMA  ,  S.  f.  (gràïsse)  ;  onrca,  ma- 
CMA ,  MAicMA.  Grasso ,  ilal.  Grasa  ,  esp. 
Graisse,  substance  huileuse,  molle,  blanche, 
inflammable ,  contenue  dans  les  aréoles  du 
tissu  cellulaire  des  animaux. 

En  fl.  la  grêle. 

Ëty.  du  lat.  erasiuê.  V.  Crase^  R. 

Ren  dej^u  beau  que  la  graissa  sus  la  peou, 

La  graisse ,  d'après  les  ex|)ériences  de 
11.  Chefreuil,  faites  en  1814,  est  essentiel- 
lement composée  de  deux  principes  immé- 
diats ,  la  stéarine  et  Télaine.  La  première 
n'est  fusible  qu'à  50  degrés ,  et  la  seconde 
est  encore  liquide  à  xéro  ;  c'est  de  la  pro- 
portion de  chacune  de  ces  substances  que 
résultent  les  didercnts  degrés  de  fusibilité 
des  différentes  graisses. 

Se  plagne  de  troou  dégraissa^  il  se  plaint 
que  la  mariée  est  trop  belle. 

GIIAISSA-Bi.AiicA,s.  f.(gràTsse-blânque)  ; 

aBAi-rooNDinr ,  lboadis  ,  «alboa  ,  ao va  ,  osais- 

■BBxif.  Saindoux,  qu'on  retire,  par  le  moyen 
du  feu ,  de  la  panne  du  porc.  Graisse  hian- 
ehe ,  dans  ce  sens,  n'est  pas  français. 

GRAISSA-DB-avoA  ,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  de  Vaucluse  ,  au 
cytinehypociste,  Cylinus  hypoeistis ,  plante 
de  la  famille  des  Aristoloches ,  qu'on  trouve 
sur  les  racines  des  cistes,  dans  la  Basse- 
Provence. 

Êty.  Parce  que  cette  plante  croit  sur  les 
racines  des  cistes  qu'on  appelle  mu^a. 

GRAI88A-VOOLA ,  S.  f.  (gràïsse- poule). 
Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de  Tou- 
louse ,  au  Sedum  cœpea ,  et  ailleurs  à  toutes 
les  petites  espèces  de  sedum, 

GIIAI88AGI ,  s.  m.  (graissàdgi)  ;  bbam- 
•AOB.  Graissage ,  faction  de  graisser. 

GIIAI98AN ,  s.  m.  yl .  oBAizABT.  Crapaud. 
V.  Grapaud. 

GRAISSAR,  y.Engraissar, 

GRAIftSAR,  V.  a.  (graissa)  ;  BBeBAutAB , 
BBBicHAB ,  BBBBBicHAB.  Graisstr ,  cuduirc  de 
graisse. 

GRAI88ELOUN  ,  s.  m.  (  graisseléu  ). 
Nom  du  cresson  de  fontaine  dans  les  dépar- 
tements du  Lot  et  du  Lot-et-Garonne.  V. 
Creissoun, 

GBAI88ET,  8.  m.  dl.  V.  GrassH  et 
Crass , R. 

GBAIMUBTA  >  S.  f.  (  greisséte  ).  Nom 


GRA 

qvTon  donne ,  à  Nismes  •  à  plosieurs  espè- 
ces de  Valérianelles ,  et  particulièrement  a  la 
potagère,  V.  Dauceta;  à  la  couronnée.  V. 
Passerouns,  et  à  la  dentée.  V.  Ampouleta. 

GIIAI88IER,  lERA ,  8.  (greissié,  ière)  ; 
«nuisiB*;.  Gras,  asse,  qui  a  beaucoup  de 
graisse ,  beaucoup  d'emt>onpoint. 

Éty.  de  graissa  et  de  ter.  V.  Grass ,  R. 

GBAISSIBB ,  s.  f.  (greissié)  ;  «bbusibb. 
Assemblage  de  claies  sur  lesquelles  on  fait 
sécher  les  prunes.  Gare.  V.  Greissa, 

GRAIflCOIiHOUS ,  adj.  dl.  V.  Oraiê- 
sous ei Crass,  R. 

GRAI88II.OUNDE  PUAT, S.  m.  (grais- 
silôu  de  prâ)  ;  obatci&oc  9m  vbat.  Nom  par 
lequel  on  désigne ,  aux  environs  de  Tou- 
louse, la  Cardamine  parviflara  et  la  Ciar- 
damine  pratensis, 

GRAI88II.O0N  SALVAGE,  S.  m.  (grais- 
silôun  salbatge).  Nom  qu'on  donne,  aux  en- 
virons de  Toulouse ,  au  sisymbre  sylvestre , 
Sisun^>rium  sylvestre  et  au  Sisymhrium  am* 
phiUum ,  plantes  de  la  famille  des  Crucifè- 
res siliqueuses. 

GRAI880U8  .  OU8A,  OUA,  adj.  (grais- 
sons ,  6use  •  6ue)  ;  «baishumi».  Grexos  , 
cat.  Graisseux ,  euse  ;  crasseux ,  graissé. 

Éty.  de  graissa  et  de  out ,  qui  est  de  la 
nature  de  la  graisse.  V.  Crass  ^  R. 

Graisseux ,  en  français ,  signifie  qui  est  de 
la  nature  de  la  graisse,  pour  salon  dit  cras- 
seux. 

GIIAI880UN8  ,  et 

GRAI880U8,  dl.  CressoD.  V.  Creis- 
soun. 

GRAIT ,  s.  m.  (  gra!t  ).  Guéret.  V.  Ga- 
raeh. 

Ara  tamfmmt  grmit  .  tantoc  tnrcrM  m  narg* 
E  Muto  «le  Cmukk  da  taUt  paaa  éa  lar^e. 

BargoiBf. 

GRAIZANT ,  vl.  V.  Graissan. 

GRALEAR,  v.  n.  (graleà) ,  d.  de  Barcel. 
Sommeiller.  V.  Peneear, 

GRALH,  radical  pris  du  latin  graeulus  , 
Geai  ;  choucas ,  espèce  de  corneille. 

De  graeulus  f  par  apoc.  ^racui,  par  sync. 
de  eu ,  gral  et  gralh  ;  d'où  :  Gralh-a  , 
(rrat^Hdrd,  Grai-et,  Grai-eu,  Gray-ard, 

GRAfiHA ,  S.  f.  (graille)  ;  obata,  abbaia, 

ABBAULA  V  ABBAIHA  ,  ABBOOBLA  •  OBâl-HâBB  , 
CHATA  ,  CABCAIJi  ,  ABBATA  ,  CBAOTIA  ,  CACAU1.A, 

cAOBAUiA»  caAOA.  GragUa,  ^  Nice,  Graeehiaf 
ital.  Gralha^  |)ort.  Gralla ,  cat.  Graja ,  esp. 
Graille,  en  vieux  français;  corneille  noire 
ou  corbine ,  Corvus  eorone ,  Lin.  oiseau  de 
l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  famille  des 
Plénirostres  (à  bec  plein). 

Ély.  du  lat.  graeula ,  m.  s.  V.  Gralh ,  R. 

A  gralha  vielha  nounfau  os,  Prov. 

CMALHA  ,  s.  f .  A  Barcelonnette ,  on 
donne  ce  nom  au  pic.  V.  Aissoun. 

GRALHA  ,  s.  f.  et  impr.  abbauia  , 
ABBAiA ,  BBAULA.  Frcux  OU  Frayonuc ,  Cor- 
vus  frugilegus  ,  Lin.  oiseau  du  même  genre 
que  le  précédent ,  dont  il  se  distingue  facile- 
ment par  sa  couleur  noire  et  non  bleuâtre , 
cl  par  son  front  cendré.  V.  Grelh ,  R. 

GRALHA ,  s.  f.  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne,  k  Nice,  à  la  corneille  mantelée.  Voy. 
CoypataS'hlane  ei  Gralh,  R. 

GEALHA-A-BEC-JAUNE  ,  Sigralha , 
port.  Choquard  ou  choucas  des  Alpes,  (7or- 


GRA 


365 


tm«  pyrrhocorax .  Lin.  oiseau  du  même 
genre  que  le  précédent. 

Comme  celte  espèce  est  granivore  ,  on 
mange  sa  chair  plus  volontiers  que  celle  de 
la  corneille ,  quoiqu'elle  ne  soit  pas  très-sa- 
voureuse. 

Les  pieds  du  choucas  sont  tantôt  noirs , 
tantôt  jaunes  et  quelquefois  ronges. 

GRALHA  A  PED8  ET  BEC  ROUGES , 
s.  f.  ABBAutA-BBc-BooBB.  Gsrd.  GragHa-pal' 
ta^rougea ,  Nice.  Grave  ou  coracias  ,  s.  m. 
Corvus  graeulus.  Lin.  oiseau  du  même  gen- 
re que  les  précédents,  qu'on  distingue  faci- 
lement à  la  longueur  de  son  bec ,  qui ,  ainsi 
que  ses  jambes,  est  d'un  t>eau  rouge  de  corail. 

GRALHA -PATA- ROUGE  A  ,  Nom 
nicéen  du  crave.  Y.  Gralha  à  peds  et  hee 
rouges, 

GRALHARD ,  S.  m.  (  graîllàr  ) ,  et  impr. 
BBATABo.  Nom  au'on  donne ,  dans  le  dépar-* 
tement  du  Gard ,  à  la  corneille  noire.  Voy. 
Gralha:  on  donne  aussi  ce  nom,  selon  M. 
d'Anselme,  à  la  corneille  mantelée.  V.  Cor- 
patas'hlane  et  Gralh,  R. 

GRALHET,  V.  Grilhet, 

GRALHET,  S.  m.  graillé),  dl.  Hautbois. 
V.  Hautbois, 

GRAMj  radical  pris  du  lat.  gramen ,  gra- 
minis  ,  gazon,  verdure ,  herbe ,  qui  pousse 

rntanément,  chiendent  ;  ce  mot  est  dérive 
germen,  selon  Isidore  ;  de  gradior,  selon 
Perotlo;  noais  Vossius  dit  que  l'analogie  veut 
qu'on  le  tire  du  grec  yP^<^  (graô) ,  manger , 
parce  que  le  gramen,  les  graminées  sont  l'ali- 
ment ordinaire  des  bestiaux. 

De  gramen,  graminis,  par  apoc.  gram  et 
^raififii;  d'où  :  Gram-e,  Gramen-as,  Gra- 
min-ely  A-gram, 

GRAM,  adj.  m.  vl.  bium.  Grams ,  anc. 
cat.  Gramo,  ilal.  mod.  Triste,  morne,  cha- 
grin. 

Lty.  de  l'ail,  gram  ,  chagrin ,  souci ,  tris- 
tesse. 

Dérivés  :  Gram-or,  En-gran-s, 

GRAM,  s.  m.  vl.  Gramen.  V.  Grame, 

GRAM  A,  adj.  f.  vl.  Grondeuse,  fâcheuse, 
de  mauvaise  humeur. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent. 

GRAMA,  s.  f.  (gràme) ,  d.  toul.  Écume, 
y.  Escuma, 

Êty.  M.  Dumège,  de  qui  nous  empruntons 
ce  mot,  le  fait  venir  du  grec  xpa^xa  (  krama  ) , 
mélange,  mixture. 

GRAMACHA,  6.  f.  (gramàtse),  d.  bas 
lim.  Bas  lout  déchiré ,  tout  rapetassé  ,  vieux 
soulier  grimassant. 

GRAMAGIS,  adv.  (gramacis)  ;  bbambcm, 
BBAMABCBi,  cBAMAci.  Graudmerci,  bien  obligé, 
je  vous  remercie. 

Éty.  Gramacis  n'est  qu'une  contraction 
du  lat.  grandis-merces. 

Gramacis  à  iou,  grâces  à  mes  soins. 

Gramacis  que  vous  ai  avertit,  c'est  parce 
que  je  vous  ai  averti. 

Aquot  es  lou  gramacis,  voilà  la  récom- 
pense. 

Me diguet  pas  soulament  gramacis,  les- 
tia,  il  ne  me  dit  pas  seulement  grand-merci, 
chien  ! 

GRAMADI8,  S.  m.  vl.  bbamasu.  AV0Cat| 
greffier, écrivain.  V.  Gramm,  R. 

CHELABIAIRA,  vl.  Y.  Grammera. 


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ogle 


366 


6RÂ 


GBAMAf BA ,  vl.  Voy.  Grammêra  et 
Gramm,  R. 

GBAMAIBFi,  vl.  Latioisle,  savant,  en 
général,  écrivain,  greffier.  Voy.  Gramasi  et 
Gramavis, 

Êty.  du  lat.  grammaticut  ^  m.  s.  Voy. 
Gramm,  R. 

GRAMAIBIA,  vl.  V.  Grammerien. 

ORAMAJB ,  adj.  vl.  Qui  est  à  la  gram- 
maire. V.  Graifim,  R. 

GBABIAJE,  vl.  et  oiUiMAT».  V.  Gram- 
merien, 

GBAMABGEI,  ( gromarcë) ,  d.  lim.  V. 
Gramacis, 

GBAMATIGA,  vl.  Gramatiea,  cat.  V. 
Grammêra, 

GBABIATICAL,  vl.  Gramatical,  cat. 
V.  Grammatical. 

GBABIATJE  ,  vl.  V.  Gramaje. 

GBABtAVI, s.  m.  vl.  Grammairien,  écri- 
vain ,  greflQer.  V.  Gramaire ,  Grammerien 
et  Gramm,  R. 

Ane  elergavii 
Ni  gramavis. 
Onques  clerc  ni  écrivain, 
G.  de  Berguedan. 

GRA]IIATBIA,et 

GRAMATBIAN ,  vl.  V.  Grammerien. 

GRAMAZI,  s.  m.  vl.  latiniste,  gram- 
mairien. V.  Gramaire,  Gramavis  et  Gramm, 
Rad. 

Qiianc  Dieux  no  f*ts  groMoxi^  si  clergiM  ta«t  I«tnt. 
C»r  Diea  m  fit  jaiuaU  Ulinwte,  ui  elcre  m  lellri. 
UiM.  Croû.  Alb. 

GRAMB,  8.  m.  (gràmé).  Ficelle  ou  petite 
corde  composée  de  trois  cordons ,  ce  qui  la 
distingue  de  la  ficela  proprement  dite,  qui 
n'en  a  que  deux. 

Éty.  Probablement  du  lat.  gramen  «  grar 
minée,  h  cause  de  la  ressemblance  qu'a  cette 
corde  déliée  avec  la  tige  de  ces  plantes  ou 
avec  la  racine  du  chiendent.  V.  Gram ,  R. 

GRAME  ,  s.  m.  TiiAiroos.  raoniB.  cmamouh, 
«KAM,  GBAMniAt.  Graifit^/via,  ital.  Grama^ 
csp.  port.  Gram,  cat.  Nom  qu'on  donne  asseE 
indisliqctement  aux  racines  de  deux  plantes 
difTérentcs,  de  la  fam.  des  Graminées;  celle 
qui  le  mérite  plus  particulièrement  est  le 
chiendent,  Trilicumrepem,  Lin.  commune 
dans  les  lieux  gras  et  humides,  dont  la  racine 
sucrée  est  employée  souvent  en  tisanne.  V. 
Gar.  premier  gramen  delà  p.  211. 

L'autre  est  celle  du  paspale  dactyle  ou  pied 
de  poule ,  qu'on  nomme  aussi  chiendent  et 
O ramenai,  en  prov.  v.  c.  m.  c'est  le  Paipa* 
lum  daclylon,  Lam.  Panicum  dactylon.  Lin. 
Y.  Gar.  avant  dernier  gramen  de  la  p.  213. 

Les  pharmaciens  préfèrent  la  racine  de  celte 
dernière  plante,  parce  qu'elle  est  plus  grosse 
et  plus  belle,  quoiqu'elle  soit  moins  sucrée. 

Selon  M.  Negrçl,  St.  des  B.-du-Uh.  on 
donne  aussi  le  nom  de  grame ,  dans  ce  dépar- 
tement, au  Triticum  phœnicoides,  plante  de 
la  même  fam.  que  les  précédentes.  Voy. 
Grausiier, 

Éty.  du  lat.  gramen,  m.  s.  V.  Gram ,  R. 

GRAME  o«ot,  S.  m.  tAUBom,  Asisas, 
ma  TtsBoi,  oaip'noMB.  Salsepareille  d'Europe, 
liseron  épineux,  liset  piquant ,  5mtlax  a$pe- 
f a,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Asparagées, 


6RA 

commune  dans  les  baies  de  la  B.-Pr.  V;  Gar. 
Smilax  aspera,  etc.  p.  444. 

GRAME,  s.  m.  (gràmé).  Merlin,  mena 
cordage  formé  de  trois  fils  commis  ensem- 
ble. V.  Gram,  R. 

GRAMENA ,  s.  f.  (gramèoe),  d.  bas  Um. 
Larme.  V.  Lagrima  et  Lagrim,  R. 

GRAMENAR ,  v.  n.  (gramenà) ,  4-  bas 
lim.  Larmoyer.  V.  Lagrimar  et  Lagrim, 
Rad. 

GRAMENA8 ,  S.   m.  (granenâs)  ;  u- 

MAOCA,  MBUAÇCA,    IMUAVCA.  AUgm.    dépr.  dC 

grame:  Groe  grame,  gros  cbienden^.  Voy. 
Grame. 

Éty.  de  gramen  et  de  <u.  V.  Gram,  R. 

GRAMENIER,  S.  m.  (gramenié).  Terre 
infectée  par  du  chiendent.  Aub. 

fily.  de  gramen  et  de  ter. 

GRAMICEL,  radical  dérivé  do  latin 
glomus  et  glomieellut,  pelote,  peloton. 

De  glomicellus,  par  apoc.  glomicel,  et  par 
le  changement  ordinaire  de  2  en  r  et  de  o  en 
a,  gramieel;  d'où  :  Gramtcefet  Gramiceou, 
par  le  changement  de  I  en  ou  :  Gramicheou, 
Gramicel-ar,  Gramicel-et,  Gramicel-oun , 
En-gramieelar ,  Gramic-eou,  Gramin-eau, 
Grami$âel-ar. 

De  glomui,  par  le  changement  de  I  en  r 
et  de  0  en  a  et  suppr.  de  s,  gramu;  d'où  : 
Gramu-el,  En-gramuel-ar. 

De  glomicellus,  par  apoc  et  changement 
de  2  en  r  et  de  o  en  u  :  Grumicel,  Grumicel- 
et,  Grum-el,  GrumeUar,  GroumieheL 

GRAMICEL ,  V.  Gramiceou  plus  usité 
et  Gramieel,  R. 

GRAMIGELAR,  ▼.  a.  (gramicelà);  «pa- 

aUttSLAll ,    «BAMIMSKAB  ,  BVGSAHICBIUUI.    PclO- 

tonner,  mettre  en  peloton. 

Éty.  de  Gramieel,  R.  ▼.  c.  m.  et  de  ar , 
faire  un  peloton. 

GRAMIGELA8 ,  s.  m.  (  gramicelâs  )  ; 
«lAMicHBiJu.  Augm.  de  Gramieel,  v.  c.  m. 

GRAMICEIiET  ,  s.  m.  (  gramicelé  )  ; 

•«AMUtSLBT,   CSAMICBLOIIH.  PcUt  pclOtOU. 

Êty.  du  lat.  glomicellui,  dim.  de  glomui, 
V.  Gram  et  Gramieel,  R. 

GRAMIGELOUN ,  s.  m.  (gramiceléun^  ; 
oPAHiMBu>ini ,  oBAiucBBu>ini.  V.  Gramicçlet 
et  Gramieel,  R. 

GRAMICEOU.  s.  m.  (gramiceou);  cba- 

MlttBOU  ,    6BAMICHBOII  ,    CABIIDBOII.  PclOtOn  dC 

fil.  V.  Gramieel. 

GRAMIGHELet 

GRAMICHEOU,  d.  m.  V.  Gramiceou 
ei  Gramieel,  R. 

GRAMINET,  S.  m.  (graminé).  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Brignoles, 
aux  agrostis,  selon  M.  Amie,  plantes  de  la 
famille  des  Graminées ,  qui  ne  désigne  pas 
les  espèces  auxquelles  on  donne  ce  nom. 

Éty.  Dim.  àe  grame,  petit  chiendent,  parce 
que  ces  plantes  sont  beaucoup  plus  déliées 
que  le  vrai  chiendent.  V.  Gram,  R. 

GRAMIN08,  OSA,  OZA,  adj.  vl.  Gra- 
mineux,  abondant  en  herbages. 

Ëty.  du  lat.  graminoius. 

GRAMISSEIJUft  et 

GRABIIS^EOU ,  V.  Gramiceou^  Grami- 
celar,  etc.  et  Gramieel,  R. 

G  RAM  M ,  oBAii ,  radical  pris  du  grec 
•)fpà(X(xa  (gramma) ,  lettre ,  dérivé  de  Ypafc» 
(graphô),  j'écris. 


GRÀ 

Le  mot  gramma,  dés^oait  chei  les  Gvecs, 
an  poids  valant  la  vingtième  partie  de  l'oDce. 
Il  sert  aujourd'hui  de  base  au  système  dss 
nouveaux  poids. 

De  gramma,  lettre,  par  apoc.  ^oiinii  ou 
gram;  d'où  :  Epi-gram-a ,  Epi-gram-ai» 
ique,  Gramm-era,  Grammer^ien,  Gram- 
adii,  Gram-aire,  Gram-ajet ,  Gram^avie , 
Pro-grammo. 

De  gramma,  poids  ;  Deea^ramma,Hi€to- 
gramma,  Kilo-gramma,  Myria-gramma , 
Deci -gramma  ,  Centi-jframma  ^  JftUî- 
gramma. 

GRAMBIATICAIi ,  AI«A,  adj.  (grama- 
ticàl.  aie);  «BAttHATicAii.  Gramatieal,  caL 
esp.  Grammatical  •  port.  GrammaHeaU, 
ital.  Grammatical,  aie.  V.  Gramm,  R. 

GRAMBIATICALAMENT ,  adv.  (gram- 
maticalaméin).  Grammaticalement ,  suivant 
la  grammaire. 

GRAMMATICAU,  V.  Grammatical 

GRAMMATIU,  IVA,  adj.  vL  Grami- 
neux ,  touflu ,  herbu. 

GRAMMECI8  ,  Fabre.  V.  Gramaeiê. 

GRAMMERA,  S.  f.  (gramère);  Gram- 
matica,  ital.  pprl.  Gramaticq,  esp.  cat. 
Grammaire ,  science  qui  enseigne  Vart  de 
parler  et  d'écrire  correctement  une  langue  ; 
livre  qui  en  renferme  les  préceptes. 

Ëty.  du  lat.  grammatiea  ,  formé  du  grec 
ypa(jL(jLsxixT^  (grammalilcé) ,  dérivé  de  YP^p^ 
(gramma),  lettre.  V.  Qramm ,  R. 

On  assure  que  les  premiers  vestiges  de 
l'art  grammatical  se  trouvent  chez  Platon. 
On  pourrait  les  rencontrer  dans  les  ouvra- 
ges d'Aristote ,  au  XX"«  livre  de  sa  Poéti- 
que. Ptoléipée  et  surtout  Arbtarque ,  firent 
oublier  leurs  prédécesseurs  à  cet  égard 
parmi  les  Grecs.  Suétone  fait  mention  de 
vingt  grammairiens  célèbres  chex  les  Latins. 
Les  modernes  sont  connus  de  tout  le  monde. 

La  première  grammaire  de  la  langue  ite- 
lienne ,  ou  les  premiers  ouvrages  dans  les- 
quels on  a  donné  quelques  principes  de  syn- 
taae,  sont  ceux  de  François  Forlunip,  lit- 
térateur du  Frioul ,  et  le  livre  de  Bambo , 
intitulé  Prose. 

Les  deux  plus  anciennes  qui  existent  sur 
les  langues  néolatines  ,  sont  celle  intitulée. 
Donalus  provincialis  et  celle  de  Reymona 
Vidal. 

GRAMMERIEN ,  S.  m.  (  grammerien  )  ; 
Grammatico,  ital.  port.  Gramatico^  esp. 
Grammairien ,  qui  sait  la  grammaire. 

Ëty.  du  lat.  grammaUcuâ,  m.  s.  Voy. 
Gramm,  R. 

GRAMMO  ,  s.  m.  (grame).  Gramme , 
poids  d'un  centimètre  cube  (feau  distillée  • 
à  la  température  de  quatre  degrés  du  ther- 
momètre centigrade  (terme  où  l'eau  acquiert 
le  maximum  de  densité) ,  qu'on  a  pris  pour 
terme  d'unité  dans  le  nouveau  système  des 
poids  et  mesures,  il  vaut  un  peu  moins  de 
19  grains. 

Ety.  du  grec  YP^H^H^  (gramma) ,  qui  était, 
chez  les  Grecs,  la  vingt-quatrième  partie  de 
l'once.  V.  Gramm ,  It. 

GRAMOR  •  s.  f.  vl.  Haine  ,  rancune» 
aniraosité;  tristesse,  chagrin.  V.  Gram. 

GRAMOU  ,  s.  m.  (gràmou).  Ondonpe 
ce  nom ,  à  Jausiers ,  prSi  de  Barcelonnelte , 
à  la  maque.  V.  Bregeaire, 


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GRA 

,  8.  m.  Nom  du  chiendent  dans 
les  départements  de  Tarn  et  Tam-etrGaronne. 
V.  Orame. 

CURAMPA ,  V.  Crampa. 

ORAMPIN .  s.  m.  (grampïn).  V.  Grapin. 

GRAMPOON ,  s.  m.  (grampoun).  Pour 
crampon ,  V.  Crampoun  et  Cramp ,  R. 

GRAMlPOnNAR  ,  V.  Crampounar  et 
Cramp  y  R. 

CUIAMUEL ,  S.  m.  (gramnèl)  ;  cavaut  , 

COCBOOI  ,  HOUBCBA  ,  MOMT-IIB-OASSAS  ,   OUBMA  , 

nuL  t  coPA&A ,  DizBAu.  Nojfau  d'uu  gefbïer  , 
on  un  petit  nombre  de  gerbes  dressées  les 
unes  contre  lea  autres  «  formant  un  cône , 
dont  la  base  appuie  à  terre ,  et  dont  le  som- 
met est  tourné  vers  le  eiel. 

Éty.  du  latin  ^loniMt ,  globe ,  peloton. 
V.  Gramicel ,  R. 

GRAN ,  «Biuia,  ndical  dérivé  du  latin 
granum^  pris  peut  être  db  i^sro  et  genndo , 
porter ,  produire. 

De  granum  par  apoc.  gran  ;  d'où  :  Vin- 
grana  ,  Vin-gran-ter  ,  Gran  ,  Çran-a , 
Gran-at ,  Gran-ada ,  GratHir  ,  Gran- 
alha  •  Granati-aire  ,  Granat-ilha  •  En- 
granar,  Grange-a ,  Grang-ia  ,  Granol- 
ina,  Graneg-oun.Grang-eta,  Grangê-oun, 
Grang-ier ,  Granh-a ,  Grani-air$  ,  Gran- 
ter,  ùran-Uha. 

GRAN ,  s.  m.  (gràn)  ;  «mmiAL ,  oma  •  «bu. 
Grano ,  ital.  esp.  6'râo ,  port.  Gra ,  cat. 
Grain ,  nom  générique  qui  comprend  toutes 
les  graines  des  céréales  ,  le  blé ,  l'orge ,  l'a- 
voine ,  etc.  ;  par  similitude  ,  chacun  des 
fruits  qui  composent  une  grappe  ;  petit  corps 
de  figure  différente  ,  petit  morceau  d'un 
corps  très-dur;  grain  de  petite  vérole,  en fl. 
genre,  race. 

Ëty.  du  lat.  granum^  m.  s.  V.  Granm, 
pour  la  diflerence  et  Gran ,  R. 

GRAN, s.  m.  Gra,CBi.  Grano,  esp.  ital. 
Grain ,  morceau  de  métal  dont  on  bouche  la 
lumière  trop  grande  d'une  arme  h  feu  et 
dans  lequel  on  en  perce  une  plus  petite.  V. 
Gran ,  R. 

GRAN,  s.  m.  Grain  ou  amorce  qu'on 
jette  pour  attirer  les  oiseaut ,  lis  pigeons. 
V.  Gran,R. 

GRAN  ,  s.  m.  Grain ,  la  soiiante  douziè- 
me partie  du  gros. 

Éty.  Le  nom  de  grain  a  été  donné  it  ce 
poids,  parce  qu'on  n'a  employé  pendant  long- 
temps, pour  le  représenter ,  qu'un  grain  de 
blé  •  qui  a  à- peu-près  la  même  valeur.  Voy. 
Gran ,  R 

GRAN,  GRANA,  Enfouies  k  une  certaine 
profondeur ,  et  à  l'abri  de  l'humidité  •  les 
graines  peuvent  conserver  pendant  très-long- 
temps leur  faculté  germinalive. 

En  ouvrant  un  ancien  tombeau  (brilish 
tumulus),  près  de  Maiden-Castle ,  en  1834  . 
on  trouva  une  certaine  quantité  de  graines 
déposées  dans  la  cavité  ventrale  d'un  sque- 
lette humain. Ces  graines,  semées  par  le  pro- 
fesseur Lindiey ,  ont  poussé  plusieurs  plan- 
tes de  framboisier,  portant  maintenant 
(1836)  de  beaux  fruits;  ce  qui  prouve ,  dit 
l'Hermès,  21  septembre  1836  ,  que  cette 
plante  a  été  connue  en  Angleterre  déjà  à  une 
époque  fort  reculée. 

GRAN ,  vl.  adj.  des  deux  genres ,  Gran  , 
C9L  Grand ,  grande.  V.  Grand. 


GRA 

GRAN,  vl.  Alt.  de  grand,  souvent  em- 
ployé pour  quant,  beaucoup. 

Paue  ni  gran,  peu  ni  beaucoup. 

GRANA ,  AU.  du  dg.  Pour  granda. 

GRANA ,  s.  f.  (grane)  ;  rbacha.  Grana, 
cat.  esp.  ital.  Graine,  semence  qui  doit  pro- 
duire des  fruits ,  des  herbes  ou  des  fleurs  ; 
tandis  que  le  grain  est  particulièrement  des- 
tiné à  reproduire  un  grain  semblable,  telles 
sont  les  céréales. 

Éty.  du  lat.  granum.  V.  Gran ,  R. 

On  distingue  dans  une  graine  l'amande 
et  ses  enveloppes. 

Les  graines  de  certains  arbres  et  arbris- 
seaux, et  celles  de  certaines  plantes  portent 
des  noms  particuliers. 

Grana  de  cade ,  de  laurier ,  baie. 

Grana  de  eanebe ,  cbènevis. 

Grana  de  magnam,  œufs. 

Grana  de  nose ,  cuisse. 

Grana  de  pera ,  de  pouma ,  pépin. 

Grana  de  nespou,  os. 

Grana  de  chapeleU,  larme  de  job. 

GRANA ,  s.  f.  vl.  Écarlate  ,  garance. 
V.  Graneta. 

GRANA ,  s.  f.  vl.  E^t  employé  pour  dé- 
signer la  graine  d'écarlate. 

Tenher  en  grana,  teindre  en  écarlate. 

GRANA-DB-BoiiD«,  s.  f.  dl.  Coriandre. 
V.  Couriandra. 

GRANA-DB-BBBs ,  s.  f.  (gràne-dé-brès)  , 
et  impr.  «baba-db-bbbbt.  Les  petits  enfants 
en  général. 

GRANA-BABBooTiBA ,  (gràiie^barboutine). 
Seroen-contra.  Avril. 

CMANA  DB  cAitBAi.,  s.  f.  (gràne  de  queis- 
sàl).  Nom  qu'on  donne  ,  aux  environs  de 
Toulouse,  à  la  jusquiame  noire,  parce  qu'on 
croit  que  ses  graines  sont  propres  pour  cal- 
mer les  douleurs  de  dents.  V.  Jusquiama, 

GRANA-DB-cALHA ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne, 
à  Nismes,  au  plantain  des  chiens  et  au  plan- 
tain des  sables.  V.  Badasea. 

GRANA -DB- CAR  ABI  ,     s.     f.     GBAMA-LOBâA. 

Nom  qu'on  donne  par  corruption  à  la  graine 
de  canarie ,  qui  est  produite  par  le  phalaris 
des  Canaries ,  Phalarit  eanariensis  ,  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Graminées,  qui  croit 
dans  les  lieux  maritimes  de  la  Provence  et 
du  I^anguedoc. 

GRANA-DB-CABSBB  ,  s.  f.  «BAMA-DB-CABBB, 

cHANABoim.  Chènevis4)u  graine  de  chanvre. 

GRANA-DB-cAPoocBiM ,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne  ,  aux  environs  de  Brijçnoles  ,  selon 
M.  Amie ,  à  la  cevadille.  V.  Civadilha. 

GRANA-DB-ciiAPB&BT,  s.  f.  (gràne-dé-tcha- 
pelé).  Nom  au'on  donne  aux  graines  de  la 
larmille  des  Indes  ou  larme  de  Job  :  Coix 
laeryma ,  Lin.  plante  de  la  famille  des  Gra- 
minées, qui  croit  dans  les  Indes,  et  qui  réussît 
très-bien  aussi  dans  nos  climats. 

Ses  graines  luisantes  servent  à  faire  des 
chapelets ,  d'où  le  nom  qu'elle  porte  chez 
nous. 

Dumont  Courset,  dans  son  Bolaniste^ul- 
tivateur,  pensant  que  les  chapelets  ont  été 
bannis  à  perpétuité  dit  :  «  On  en  faisait  ci- 
devant  des  chapelets,  d 

Tom.  l,p.398. 

GRANA  MBBA,  8.  f.  mcMMLA.  y.  âleilh 
et  Grana-longa. 


GRA 


367 


GRANA  DB  MABBABs ,  S.  f.  Graine  ou  œufe 
de  vers  à  soie. 

On  donne  le  nom  de  morfondue  à  celte 
dont  le  germe  a  péri. 

GRANA-DB-wiBBA ,  s.  f.  (grâne-dé- niera). 
Nom  languedocien  du  plantain  des  sables. 
V.  Badasea. 

Grana  DB  PABADM,S.  f.  MABlBVBTA.Graine 

de  Paradis ,  du  nom  de  Grana  paradisi , 
donné  à  une  espère  d'amome,qui  est  VÀmo^ 
mum  grana  paradisi,  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Amomées ,  originaire  de  l'Inde. 

kty.  L'odeur  suave  et  la  saveur  ajB^réable 
de  ces  graines  les  ont  fait  appeler  grames  de 
Paradis. 

GRANA  DB  rBBBOOQOBT  ,  s.  f.  CAPBLAB  , 
tArBAROUN  ,    SArBAB-BArrABD.    GrsiUC  de  pCf- 

roquet ,  on  donne  ce  nom  aux  semences  du 
carthame  ou  safran  bâtard ,  Carlhamus  line- 
torius,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Composées 
Cynarocéphales,  qu'on  trouve  aux  environil 
de  Nice  et  à  la  Crau,  près  d'Arles  ;  parce  qu'on 
en  nourrit  les  perroquets. 

GRANA-PBMouBA,s.  f.  (gràne-pesouline). 
Nom  qu'on  donne ,  à  Arles ,  au  fruit  du  fu- 
sain. 

GRANA-oB-LA-«BLA ,  s.  f.  Chènevis  ou 
graine  du  chanvre  dont  on  fait  ensuite  de  la 
toile.  Peyrol. 

GRANADA,  s.  f.  Nom  que  les  mineurs 
de  houille  donnent  au  poudingue,  à  pâle  do 
grès ,  dans  le  département  des  Bouches-du- 
Rhône,  selon  sa  StaL 

Ëty.  de  gran  et  de  ada ,  fait  en  grains , 
grenu.  V.  Gran,  R. 

GRANADA,  vl.  V.  Grenat. 

GRANADA, s.  f.  (granàde).  V.  JUtou- 
grana, 

GRANADIER,  s.  m.  (granadié).  Gre- 
nadier. V.  Miougranier. 

Ëty.  du  lat.  granatum.  Y.  Gran,  R. 

GRANADIER ,  s.  m.  Granadèr  ,  cat. 
Granatiere,  ital.  Granadero,  esp.  Grana^ 
deiro,  port.  Grenadier,  soldat  qui  fait  partie 
de  la  première  compagnie  d'un  bataillon  ; 
Gg.  homme  intrépide. 

Éty.  de  grenada  et  de  la  term.  mull.  ter, 
parce  qu'ils  étaient  particulièrement  chargés 
autrefois,  de  jeter  les  grenades.  V.  Gran,  R. 

L'institution  des  grenadiers  ne  date  que  de 
1667,  le  régiment  du  roi ,  infanterie ,  fut  le 
premier  qui  en  eut, 

GRANADIER,  s.  m.  Nom  qu'on  donne, 
à  Nice,  au  lépido lèpre  Irachyrinque,  Lepido* 
leprui  trachyrhincus ,  Risso,  pois.<ion  de 
l'ordre  des  Holobranches,  voisin  de  la  fam. 
des  Jugulaires  ou  Auchènoplères  (à  nageoi- 
res au  cou),  et  au  lépidolèpre  cœlorhinque , 
Lepidoleprui  cœlorhincus,  Risso,  poisson 
du  même  genre  que  le  précédent. 

GRANADILHA ,  s.  f.  (granadîlle).  Gre- 
nadille.  Gare.  V.  Flour  de  la  passion, 

GRAhiAGE,  s.  m.  anc.  béarn.  obabadob. 
Les  grains  en  général. 

Ety.  du  lat.  granum  ou  de  gran  et  de 
âge.  V.  Gran,  W. 

GRANALHA,  S.  f.  (granaille).  Grenaille, 
métal  réduit  en  petits  grains  arrondis  ;  mau- 
vais grains.  Gar.  V.  Granatilha. 

Ëty.  de  gran  et  de  alha,  tous  les  petits 
grains,  un  grand  nombre  de  grains.  Vo? . 
Gran,  R.  ^ 


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368 


GRA 


Mettre  en  grcmalhai,  grenailler. 

GRANAR,  V.  n.  (granà);  Granare,  ital. 
Granar ,  esp.  cal.  port.  Produire  de  la 
graine,  grener ,  monter  en  graine,  se  charger 
de  beaucoup  de  grain  ;  pondre,  en  parlant  des 
papillons  des  vers  à  soie. 

Ëty.  de  grana  et  de  ar,  faire  de  la  graine. 
V.  Gran,  R. 

Ben  de  eampana  $e  flaurU  naun  grana.  Pr. 

Ce  qu'on  a  rendu  en  français  par: 

Avoir  de  prêtre  et  fromage  fondu 
Profite  peu  $i  tôt  n'eet  dépendu^ 

GIIANA9,  s.  f.  pi.  (granes);  «wahai  db 
womc.  Les  bouchers  nomment  ainsi  les  petites 
hydatides  qu'ils  trouvent  sous  la  langue  , 
dans  le  lard  et  dans  les  viscères  des  cochons 
ladres.  V.  Ladraria  et  Granat^  ci-après. 

ORANAS  DB  BAGoiBB ,  S.  f.  pl.  Baîcs  de 
laurier. 

Granas  de  ginehre,  baies  de  genièvre. 

Marrideii  granae ,  toutes  les  graines  qui 
sont  étrangères  et  nuisibles  aux  récoltes  et 
aux  grains  ,  portent  le  nom  de  mauvaises 
graines. 

GRANAS  BB  cBAPsitBT, s.  f.  pl.  V.  Grana 
de  chapelet, 

<HIANA8  Ds  MAoïAB,  Œub  ou  graine  de 
vers  à  soie. 

GRANAS ,  s.  f.  pl.  (granes).  Nom  qu'on 
donne  aux  petites  vésicules  ou  tubercules 
blancs  qu'on  observe  dans  le  lard  et  dans  les 
viscères  des  cochons  atteints  de  la  ladrerie, 
vésicules  qui  sont  un  véritable  animal  connu 
sous  le  nom  d'hydalide  globuleuse,  Hydatie 
globoea,  Bosc.  zoophyte  de  la  famille  des 
Intestinaux.  V.  Ladre, 

Éty.  A  cause  de  la  ressemblance  qu'ont 
ces  vésicules  avec  certaines  graines.  Voy. 
Gran,  R. 

GRANAT,  ADA,  adj.  et  p.  (granà,  àde). 
Qui  a  beaucoup  de  grain  :  Leis  espigas  eoun 
ben  granadaty  les  épis  sont  bien  grenés,  ont 
beaucoup  de  grain:  Lous  parpalhoum  an 
ben  granat ,  la  ponte  des  papillons  a  été 
bonne  ;  Louepeltousies  an  granat ,  les  châ- 
taigneSi  encore  en  germe  ou  en  bave ,  ont 
grené  ou  noué  ;  Lou  blad  a  ben  granat ,  le 
blé  a  bien  grené. 

Ety.  de  ^rana  et  de  ae.  V.  Gran,  R. 

GRANAT,  ADA,  adj.  et  p.  Grené,  ée, 
réduit  en  petits  grains  :  De  marrouquin  hen 
granat,  du  marroquin  bien  grené  ou  grenut. 

GRANAT,  s.  m.  Granat  f  cat.  Grenat. 
V.  Grenat. 

GRANATIAIRE  ,  S.  m.  (granatiàlre)  ; 
«BAMiAiBB.  Grenetier,  celui  qui  vend  des 
grains  ou  des  graines  en  détail. 

Kty.de^ranafi7/ia,  toute  sorte  de  graines, 
cl  de  aire.  V.  Gran^  R. 

GRANATILHA  .  S.  f.  (granalitle)  ;  cba- 
iiiLMA,  BBABATiA.  Nom  collectlf  quI  désigne 
toutes  les  mauvaises  graines  qui  se  trouvent 
dans  les  champs;  toutes  les  graines  en 
général. 

Éty.  î\^  grana  et  de  ilha,  V.  Crati,  R. 

GRANATINA .  S.  f.  (granaline).  Amadis, 
poignet,  bord  de  la  manche  d'une  chemise. 
Avril. 

Éty.  de  grana.  V.  (7 raii,  R. 


GRA 

GRANAU,  8.  f.  (granâou)  ;  bbuwa?  Nom 
nicéen  du  grondin,  rouget  ou  coucou  de 
mer,  Trigla  cucutta^  Lin.  poisson  de  l'ordre 
des  Holobranches  et  de  la  famille  des  Dac- 
tyles (à  doigts),  dont  la  longueur  atteint  deux 
décinièlres,  et  qui  est  bon  a  manger^ 

Éty.  Granau  est  une  altération  de  gumau^ 
grogneur.  V.  Grougn,  R. 

GRANAU, s.  m.  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  au  gumau  ou  gro- 
nau.  V.  Gournau  et  Grougn,  R. 

GRANÇA ,  vl.  V.  Garança, 

CMANGADOR,  S.  m.  vl.  Varlope,  rabot. 

GRAND ,  radical  dérivé  du  lat.  grandis, 
grand,  de  haute  stature,  avancé  en  âge, 
ample,  étendu,  noble,  sublime,  qu'on  fait 
venir  aussi  de  granum ,  nam  grandia ,  dit 
Vossius ,  pr«fii4  eud  tignificattone  dicuntur 
ea,  quœ  habenl  grana. 

De  grandis,  par  apoc  grand;  d'où: 
Grand,  Grandig-ment ,  Grand-essa,  Grand- 
et, Grand^exa ,  Grandi-oso  ,  Grand-ir  , 
Grand'issime  ,  Grand-our,  Re-grandir  , 
A -grandir,  A-grand-issa-ment^  A-grand-it, 
Re-grandit. 

GRAND,  s.  m.  et  plus  communément 
un  oBABDt.  Grandes,  port.  Les  grands, 
les  principaux  personnages  d'un  État. 

Amitié  de  grand ,  enatier  de  veire. 
Prov. 

Éty.  du  lat.  grandis,  noble,  magnifique. 
V.  Grand,  R. 

GRAND  ,  S.  m.  et  f.  Se  dit  aussi  pour 
grand-père ,  grand'mère,  moun  grand,  ma 
grand. 

Contes  de  ma  grand  la  borgna,  des  contes 
de  ma  mère  l'oie. 

Éty.  du  lat.  grandis,  avancé  en  âge.  Voy. 
Grand,  R. 

GRAND  ,  ANDA,  adj.  (gràn,  ànde)  ; 
Grande,  ital.  esp.  port.  Gran, cat.  Grand, 
ande,  fort  étendu  dans  ses  dimensions,  surtout 
dans  le  sens  de  la  longueur  ;  qui  commence 
à  croître  ;  important,  remarquable,  considé- 
rable, illustre,  etc. 

Éty.  du  lat.  grandis.  V.  Grand,  ^. 

Grand,  est  un  titre,  qui  depuis  Charle- 
magne,  Carolus  magnus,  qui  l'a  porté  le 
premier  en  France ,  a  été  donné  à  plusieurs 
souverains.  Henri  IV  et  Louis  XIV  ,  l'ont 
reçu  ,  et  Napoléon  se  le  donna  ou  se  le  fît 
donner. 

L'adjectif  grande,  en  français,  perd  sone, 
devant  plusieurs  noms  féminins,  et  l'on  dit  : 
grand'mère  ,  grand* messe  ,  grand* peur  , 
grand^pitié,  etc.,  au  lieu  de  grande  messe, 
grande  mère,  etc. 

GRAND*cAoiBBA ,  s.  f.  Fauteuil ,  chaise 
à  bras.  Gare. 

GRAND-cABBixBA ,  s.  f.  Grande  rue. 

GRAND-cHABTBB ,  s.  m.  Grand -chantre , 
celui  qui  est  revêtu  de  la  dignité  de  premier 
chantre  dans  une  église. 

GRAND*cAUTA ,  s.  f.  Grand'chose  :  Pas 
grand  eauva,  ou  simplement  grand  cauva, 
peu  de  chose. 

GRANDAMEN ,  adv.  vl.  obahuh.  Voy. 
Grandament  et  Grand ,  R. 

GRANDAMENT  ,  adv.  (grandameîn)  ; 
Grandemente  ,  ital.  esp.  port.  Grandement, 
avec  grandeur,  beaucoup,  extrêmement. 


GRA 

Éty.  de  gronda  et  de  mmU.  V.  Gramê,  R. 

GRANDARA8 ,  adj.  (ffraodaràs).  Auga. 
de  grand,  très-grand.  Aub. 

GRANDE8A ,  8.  f.  vl.  «babdbba,  «uur- 
BBtsA.  Grandesa,  cat.  Grandesa,  etp.  port. 
Grandezxa,\{a\.  Grandeur,  étendue,  bat- 
teur, puissance.  V.  Crrand,  R. 

GRANDESSA,  S.  f.  (grandésse);  Grath 
desa,  caL  Grandeza,  esp.  port.  GranéêMtù, 
ital;  Grandésse,  dignité  du  grand  d'Espagne. 

Éty.  du  lat.  orandtf ,  noble ,  sublime. 
V.  Grand,  R. 

GRANDET  ,  ETA  ,  adj.  (grande ,  été)  ; 
•BABDiRBoii.  Grandet,  cat.  Grandecito,  etp. 
Grandetlo,  ital.  Grandelet,  ette,  dim.  de 
grand,  qui  a  déjà  une  taille  avantageuse,  un 
peu  grand. 

Èly.  de  grand  et  da  dim.  el.  V.  Grand, 
Rad. 

ORANDETAT,  8.  f.  (grandetà),  dff. 
Grandeur,  majesté.  V,  Grandaur€i  Grand, 
Rad. 

GR  ANDEZA ,  vl.  V.  Grandesa  ol  OraMi, 
Rad. 

GRAND-FILET  ,  8.  m.  Nom  que  la* 
pécheurs  de  la  Durance ,  donnent  aux  gran- 
des seines. 

GRAND-GAUD ,  8.  m.  «mbdcab.  Grand 
contentement,  bienheureux  d'avoir,  d'ob- 
tenir ce  qu'on  a  eu  ou  obtenu. 

GRAND-GORGEA ,  s.  m  Nom  arlésies 
du  crapaud- volant.  V.  Tardarassa, 

Éty.  Ainsi  nommé  à  cause  de  la  largeur 
extraordinaire  de  son  gosier. 

GRAND-GODSIER,  S.  m.  V.  PeUean. 

GRANDINAR ,  v.  imp.  vl.  Crandinare, 
iUl.  Grêler.  V.  Grelar. 

Éty.  du  lat.  grandinare. 

GRANDINEOU ,  V.  Grandet. 

GRANDI080  ,  S.  et  adj.  (grandiose)  ; 
Grandios,  cat  Grandioso,  esp.  Grandiose, 
grand ,  sublime ,  pompeux ,  qui  en  impose 
par  sa  magnificence ,  par  la  noblesse  de  §•• 
pensées ,  etc. 

En  dl.  propos  extravagant. 

Éty.  du  lat.  grandis.  V.  Grand,  R. 

GRANDIR ,  V.  n.  (grandir)  ;  Grandirez 
ital.  Grander,  anc.  esp.  Grandir,  devenir 
grand  par  croissance. 

Èty.  du  lat.  grandescere,  m.  s.  ou  dt 
Grand ,  R.  et  de  ir,  devenir  grand. 

GRANDISSIME  ,  IMA  ,  adj.  au  snp. 
(  grandissime  ,  ime)  ;  Grandissim  ,  cat. 
Grandissimo,  esp.  ital.  Grandissime,  très- 
grand. 

Éty.  de  Grand,  R.  et  du  sup.  issime. 

GRANDIT,  IDA.  lA,  adj.  et  p.  (grandi, 
ide ,  ic).  Grandi ,  ie. 

GRANDITAT  ,  S.  f.  vl.  Grandeur,  éten- 
due, y.  Grand,  R. 

GRAND-JUGI ,  s.  m.  Grand  juge ,  nom 
du  ministre  de  la  justice,  sous  le  gouverne- 
ment impérial .  en  France. 

GRANDlMERA.  S.  f.  Grand'mère,  la 
mère  de  la  mère  ou  du  père. 

GRAND-BIESTRB ,  8.  m.  Grand-mat- 
tre ,  chef  d'un  ordre  militaire. 

GRANDOLA ,  s.  f.  vl.  Glande.  V.  Glanr 
da  et  Glan ,  R. 

GRANDOUIâA  ,  S.  f.  (grandéule)  ;  vbab- 
cooLA.  Gelinota-picouna  ,  à  Nice.  Cet  oi- 
seau qui  a  été  successivement  désigné ,  sous 


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GRA 

ies  non»  de  perdrix  de  la  Grao ,  de  grdn- 
doule ,  de  perdrix  grise  blanche ,  de  geli- 
Dotie  des  Pyrénées,  etc.,  ei  sur  le  genre 
duquel  on  a  é(é  longtemps  incertain ,  a  été 
définilivemenl  reconnu  pour  \eVan§a  cata , 
DîeL  Se.  Nat  Tétrao  aehata ,  Lin.|  de  l'or- 
dre des  Gallinacés  et  de  la  fam.  des  Domes- 
tiques ou  Aleclrides. 

Il  vit  en  troupe  dans  la  plaine  de  la  €rau  ; 
s'accouple  en  mars ,  et  pond  en  juin  deux 
ou  trois  œufs,  sur  la  terre,  sans  j  avoir 
préalablement  construit  aucune  sorte  de  nid. 

Sa  cbair  est  peu  estimée ,  mais  celle  dos 
petits  est  délicate.  V.  Darluc  Hist.  Nat. 
tl,p.354. 

GRAND-OnifCIiE ,  s.  m.  Grand^nclc , 
le  frère  du^and-père,  ou  de  la  grand  ro^e. 

GRAIIDOUR ,  s.  f.  (grandeur)  ;  oiuumK- 
TAT.  Grandtssa ,  ital.  Grandor ,  esp.  errait- 
dega ,  port.  Grandeur ,  quaKlé  de  ce  qui  est 
grand;  importance^  earactère  de  magnifi- 
cence ,  qui  étonne  et  frappe  rimagination  ; 
élévation,  supériorité  ;  gnndeur  d'âme,  fer- 
meté. Grandeur  est  aussi  no  titre  qu'on 
donne  aux  évéques, 

Ëty.  du  lat.  grandit.  V.  ^and ,  R. 

GRAND-PAIRE  .  8.  m.  MAin»  rsm. 
Grrand-père,  aïeul,  le  père  du  père  ou  de 
la  mère. 

GRAND'TAMTA^  «.  T.  6rand*tante ,  la 
soMir  du  grand-père  ou  de  la  grand' mère. 

GRAND-TURC^  6.  m.  Grand-Turc,  le 
Sultan.  l'Ëmpereor'des  Turcs. 

GRANEGEAR ,  ▼.  n.  (granedjà).  Pon. 
dre  leurs  œufs  «  parlant  des  papHlons ,  Cast. 

GRAMBGOUN  ,  s.  m.  (  granegôun  ). 
Cahute ,  cabane  couverte  toute  en  pierre 
sèche.  Gare 

Éty.  Dîn.  de  yrangm.  V.  Dran ,  H. 

GRANELAR,  ▼.  a.  (granelà)  ;  «bahbt as. 
Greneler ,  faire  paraître  >de8  grains  sur  quel- 
que chose,  principalement  sur  le  cuir. 

Êty.  de  granel ,  dim.  de  gran  et  ^e  ar  , 
(aire  de  petits  grains.  V.  Cran^  R. 

GRANBLAT ,  .ADA ,  adj.  et  p.  (graaelà, 
&de).  Grenelé,  ée.  V.  Gran ,  R. 

GRANEIXA,  «.  f.  ^1.  iGramUay  esp. 
Petite  graine.  V.  Gran ,  R. 

CUEIANBR ,  s.  m.  vl.  ^rantr ,  cat.  Gre- 
nier. V.  brouter  et  Gran ,  U« 

CHIANBftOUN ,  s.  m.  tgranesèun)  ;  «m- 
■mm.  Granor^  cat.  Gramaion,  esp.  Temps 
où  les  piaules  mArîssent  leurs  graines.  Gare. 

GRANET ,  s.  m.  vl.  Grand ,  cat.  W«- 
nillo ,  es^^ranellê ,  îtal.  Petit  gram.  Voy, 
Orim,R. 

GRANET ,  s.  m.  1— .  <àreiiier.  V«y. 
Cranter  ei^nm,  R. 

GRANBTA.««dj.  Plaça  Gronda ,  place 
de  la  Grenèterie.  Y.  €ron ,  R. 

GRANETA  ,s.  f.  (granéte).  Petite  graine, 
•e  jmnd  souvent  pour  Mauvaise  graine. 

Ety.ée  grana^  graîae,  et  de  k  lerm. 
diro.  €fa.  V.  6ran^  ft. 

CAANBTA  ,  s.  f.  (jgnmèle);  «muta 
•'AVMMoim.  Gr^,  port  Grènettes,  graine 
d'Avignon ,  graine  jaune  ;  ce  sont  les  baies 
do  Rhawmui  infeUorkUy  Lin ,  arbrisseau  de 
k  km.  des  Frangulacées ,  asses  abondant 
aux  environs  d* Aix  et  d'Avignon. 

Êty.  Granêia,  dinu  de  grama,  Mtite 
^gtaioe.  V.  Gran,1k. 

TOM.  U. 


6RA 

Ce  sont  les  graines  de  cet  aiiirisseaa  qui 
sont  particulièrement  connues  sous  le  nom  de 
graneta.  Elles  servent  à  teindre  les  soies 
en  jaune  ^t  à  faire  le  ^til  de  grahi.  V.  Gar. 
Rhamnut  catharticus  minor ,  p.  400. 

M.  Nodier  ,  dans  son  Dictionnaire ,  au 
mot  Grènettes  ,  dit  :  «  petites  graines  qu'on 
fabrique  à  Avignon.  » 

GRANETA,  S.  f.  Tgranéle);  «vnoBfeoo, 
▼Bwuuiouii,  riukiMBT.  Nom  qu*on  donne  à  la 
foœcHe  du  4erm^  ou  lermès  de  l'ilex ,  Ker- 
vtes  tfid«,  Biot.  Se.  Nat.  Co€cut  Uicii,  Fab. 
insecte  de  l'ordre  des  Hémiptères  et  de  la 
fam.  des  Phytadelgcs  ou  Plantisuges. 

Ëty.  de  grana,  graine,  et  de  la  lerm.  ^àm, 
'éta,  petite  graine.  V.'Gran,  R. 

Le  mâle  de  cet  insecte  a  des  aHes ,  mais  la 
femelle  (|ui  en  manque,  ressemble  à  une  peti- 
te excroissance  de  couleur  rouge,  on  la  trou- 
ve fixée  sur  le  cbéne^kermès.  V.  Avaui, 

det  insecte  sert  pour  teindre  en  rouge;  il 
donne  au  département  des  B.-du-Rh.  selon 
l'auteur  de  sa  Stat.  un  produit  annuel  de 
30,000  francs. 

CeSt  d'après  l'observation  de  M.  Dissole , 
suivant  Sauvages,  «que  M.  de  Réaumur^^ipprit 
au  monde  savant,  que  le  Icermès  ou  graine 
•d'^arlate,  n'était  point  une  excroissance, 
mais  bien  un  véritable  insecte. 

GRANETAS  bb  bowmom  ,  dl.  Senelles. 
V.  Acinas  et  Gran,  R. 

GRANETAS,  S.  f.  pi.  (granétes).  Peirtcs 
graines  en  général  ;  pépins  des  raisins,  grai- 
nes des  fruits  charnus.  V.  Gran,  R. 

GRANETIER,  s.  m.  (granetic).  Nom  du 
genêt  des  teinturiers ,  «elon  M,  Cs^or.  Voy^ 
^inestoun, 

GRANETIN,  8.im.  (granefîn).  la  plus 
petite  espècede barioots. Gare. 

GRANEHNA,  s.  f.  (graneltne).  Poiffnet 
d'une  ehemise,  brodéà^ros  grains.  V.  Gra» 
natina  et  Gran,  II. 

GRANETS  M  vMKs,  s.  m.  pi.  (  granés  ) , 
dl.  Petits  pois  écossés  ;  on  le  dit  des  boutons 
•u  petites  élevores  qui  viennent  sur  k  peau. 
V,  Gran,  R. 

GRANEr.  &g.  Grenier,  grange,  «tt  de 
granier,  V.  Gran,  R. 

GRANGA,  s.  f.  (grangue).  Champarh- 
resse?  ferme  où  l'on  recevait  les  droits  du 
seigneur.  Gare,  pour  grange.  V.  Grangea  et 
Gran,  R. 

GRANGALAR ,  T.  D.  (grangalà).  dl.  Pro- 
duire du  malaise. 

Gran  gale  de  fred,}e  meurs  de  froid. 

Grangale  de  le,  j'étrangle  de  soif. 
^  Podepas  grangalar,  je  ne  puis  mettre  un 
pied  devant  Tautre. 

GRANGAU ,  Gare.  Ce  mot  est  composé 
de  grand  et  de  gaut.  V.  Ga^a  et  Oaud,  R. 

GRANGEA,  s.  f.  (gràndje) ;  jouca,  jooc, 
«AtALittA,  oiuoiGA.  Gronja,  esp.  port.  Gron- 
Ja,  cat.  Grange,  lieu  où  l'on  serre  le  blé  en 
gerbes  ;  ferme,  bâtiment  rustique  de  la  cam- 
pagne. V.  Feniera. 

Ety.  de  la  basse  lat.  grangia ,  fermé  de 
gran,  grain.  V.  Gran,  R. 

GRANGEADA,  s.  f.  (grandjàde).  Gran- 
gh,  ce  que  contient  une  grange.  V.  Gran,\k. 

GRANGEOUN,  S»  «.  (grandjôun),  et 

GRANGETA,  ft.  f.  (grandgéte); 
«o«R.  PetilegraBge,petite  cabane. 


GRA 


36^ 


Kty.  de  ^ran^aetdu  dim.  ou».  V.  Gran, 
Rad. 

GRANGIER,  tERA,  S.  Grang€r,QiX. 
Grangtro,  esp.  Métayer, ère,  maître- valet , 
qui  fait  valoir'un  domaine  pour  le  comptera 
propriétaire  moyennant  "des  ga^es»  Avril; 
granger ,  habitant  -ou  propriétaire  d'une 
grange.  V.  'Bastidan  ei^ran,  R. 

GIIANGIER)  «.  m.  (grandgié).  Un  des 
'noms  du  moineau  franc.  V.  Paseerart. 

Éty.  de  grangea  et  de  la  term.  ier,  qui 
habite  les  granges.  V.  Gran,  H. 

GRANGREI«A,  V.  Gangrena. 

GRANGRODN,  s.  m.  (grangréun).  Mot 
inventé  pour  -représenter  le  grognement  du 
cochon. 

Éty.  du^rec  -^p^i^hç  (grusmos).  Grogne- 
ment. V.  Grougn,  ï\. 

6RANHA,s.  f.  i4.  Grêle,  la  manvaisa 
saison.  V.^r(fn,R* 

GRANHOet 

GRANHON ,  S.  m.  vl.  'esAimot.  Noyau^ 
pépin.  V.Gron,R. 

GRANX ,  s.  m.  vl.  Grenier.  V.  Granier  el 
firaii,R. 

GRANIAIRB,  Garc.  V.  Granaiiaire  et 
CramR. 

GRANIER ,  -8.  m.  (ifranic) ,  et  impr.  «sa^ 

«imi,«mAatfr,  wtammm.  Granaio ,  ital.  Gra- 
nerOf  esp.  Granel ,  port.  -Graner,  cat.  Gre- 
nier, lieu  où  l'on  serre  les  grains. 

Éty.  du  lat.  gramarium ,  ou  de  gran  et  de 
ter.  V.  Gran,  R. 

Avivai eoumo  un  rai  àe  granier,  Pror. 

Eveillé  comme  une  potée  de  souris. 

GRANIER)  Gast.  V.  rioulûr  et  t^err^ 
ranier. 

GRANILHA,  «.  T.  (granille)  ;  ««ma. 
Pour  toutes  sortes  de  graines,  V.  Granati^ 
Iha  :  menues  graines,  petite  grêle,  grésil^  V. 
Gresilk;  en  v4.  taîNis.  V.  €ran,  R. 

GRANlOI«A,  s.  f.  dl.  Pour  grenouille^ 
V.  Granoulha  et  ilan,  R. 

D*autrot  dint  V(ugo,  dim  de  grotae , 
Demerou  coumo  las  graniolos. 
Trad.  de  Virg. 

CUIANIOO,  s.  m.  (graniou) ,  dl.  et  mieux 
iQUAioocB.  Terra  graniou ,  terre  à  blé)  ou 
propre  à  en  produire ,  où  le  blé  réussit. 

Éty.  de  gran  et  de  iou,  propre  au  grain, 
ris  pour  blé,  le  grain  par  excellence.  Voy. 
^raih  R- 

GnANIMA,s.  f.  (granisse),  dl.  Granit ^ 
tîat.  Graniso,  port.  Granizo,  esp.  Grêle.  V. 
Grêla:  en  d.  bas  lim.  pour  grésil,  S^oy. 
Gresilh  et  Gran,  R. 

GRANI88ADA,  s.  f.  (granissâde), d.  bas 
lim.  Petit  orage  passager,  chargé  de  menue 
grêle.  Vialle.  V.  Greêilhada  ci  Gran,  R. 

GRANI8SAR,  V.  n.  (granissà),  dl.  Voy. 
GreiUhar ,  Greiar  et  Gt^an,  R. 

GRANIS9A8,  s.  f.  i»l.  (granisses)»  dl. 
Grêlons,  grésil.  V.  GretukiiiGran,i\. 

GRANIT  y  S.  m.  (granil);  ««Anioiiu 
Granit ,  roche  composée  de  feld-spath .  de 
qoartc  et  de  nioa,  confusément  crystalwés 
et  è  peu  près  également  répartis. 

Ëty.  de  rita4.  yranilo,  parce  que  cette 
roche  est  fonnée  par  de  petits  grains 
réunis.  V.  Gran,  R. 

Fourmat  dt  granii,  granitiqne. 


K 


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vri^Ogle 


370 


6RA 


Quireuembla  au  granit,  granUéïde. 

GRANITIQUE,  IGA,adj.  (graoUiqaé, 
ique).  Granitique,  qui  est  formé  de  granit, 

GRANIVORO,  adj.  (grani?6re}.  Grani- 
Tore,  qui  se  nourrit  de  grain. 

GRANJA ,  s.  f .  vl.  V.  Grangea. 

CAANIIEN,  adv.  fl.  Grandement.  Voy. 
Grande  U. 

GRANNE8SA,  s.  f.  vl.  Grandeur,  mul- 
titude. V.  Grand.  R. 

GRANNE8SA,  vl.  Voy.  Grandeta  et 
Grand,  R. 

GRANOILLAet 

GRANOLHA,  8.  f.  t1.  V.  Granoulha. 

<HlANOR ,  adj.  comp.  vl.  Plus  grand. 
.  Ëty.  du  lat.  ^randeor,  m.  s. 

GRANOT,  adj.  m.  anc.  béarn.  BeHiar^ 
Grunot,Boeut,  Baques^  Roussis.  V.  Grand. 
Rad. 

GRANOTA ,  s.  f.  vl.  GrenooiUe.  Voy. 
i2aii,R. 

GRANOUGIJA»  V.  Granoulha  et  Ran^ 
Rad. 

GRANOULHA,  8.  f.  (granôuille)  ;  ma- 

•NOTA,  OBAOmJIA  ,  mmAVBMA,  WUkMA,  •WUkMOVlA. 

Ranoeehia  ,  ital.  Rana ,  esp.  Granota  , 
cat.  Grenouille ,  Rana ,  Lin.  nom  d'un 
genre  de  reptiles ,  de  l'ordre  des  Batraciens 
et  de  la  famille  des  Anoures  (sans  queue)  » 
doriton  connaît  plusieurs  espèces. 

Éty.  Le  mot  granouilha,  est  une  onoma* 
topée  ou  imitation  du  coassement  de  cet  ani- 
nul,  en  provençal,  comme  rana  l'est  en  latin, 
ct^xpa^oc  (batracbos),  en  grec.  V.  Ran^ 
Rad. 

GRANOULHA ,  s.  f.  MAseonuamiuk.  Cra- 
paudine,  pièce  de  fer  en  forme  de  dé  que  l'on 
met  sous  les  pivoU  des  portes  cocbères,  etc. 

GRANOULHA,  s.  f.  Nom  par  lequel  on 
désijjne  ironiquement  le  trésor  de  quelqu'un. 

GRANOULHA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne, 
à  Nice,  selon  M.  Risso  ,  à  la  grenouille  des 
arbres.  V.  Raineta,  à  la  grenouille  maritime, 
Rana  marilima  ,  Risso ,  qu'on  trouve  dans 
les  marais  des  environs  de  la  mer,  à  la  gre- 
nouille des  Alpes ,  Rana  Àlpina ,  Risso,  qui 
habite  les  lacs  des  montagnes,  elle  est  très- 
bonne  à  manger ,  à  la  grenouille  rousse , 
Rana  iempof  aria  f  Lin. 

GRANOULHAR.  v.  a.  etn.  (granouiUâ), 
d.lim.  Troubler,  barboter. 

Ety.  de  granoulha  et  de  ar.  V.  Jtaii. 

E  q«^  per  coomÀpiài  né  foii  ,  nMMmrfgamu- , 
CnnouiÂmr  aoua  «bouMrftdoor. 
FuMModl. 

GRANOULHAR  ,  ▼.  n.  UAvniMmrnMm , 
«sAiioouAs ,  «uuiooiAB.  Avoîr  le  râle ,  faire 
un  bruit  semblable  à  celui  des  grenouilles  en 
respirant.  V.  Ran,  R. 

GRANOULHA8,  s.  f.  pi. 


BAMCVUM  ,      BOOrLB  , 

, ,  UAVrmL,  tAMiOBi.  Le 

râle  ou  râlemenl,  brait  qui  se  fait  entendre 
dans  la  gorge  des  moribonds,  imitant  un  peu 
le  coassement  des  grenouilles,  d'où  le  nom 
qu'on  lui  donne.  V.  Ran^  R. 

Aver  las  granouilhas,  avoir  le  râle. 

GRANOULHETA,  s.  f.  (granouiUéte); 
(rranofela,  cat.  RaniUa,  esp.  Petite  gre- 


6RA 

nouille;  on  des  noms  de  la  rainette  on  gre- 
nouille verte. 

Ëty.  de  granoulha  et  dudim.  eto. 

GRANOULHIER,  S.  m.  (granouillié); 
uaukMovrrtm ,  ■ootau».  Crabier  de  Mahon  et 
crabier  caiot ,  BufT.  Ardea  eamata,  Pallas. 
Ardea  ralloides  y  Scop.  Ardea  sauaiota  et 
eastanea,  Gm.  oiseau  de  l'ordre  des  Echas- 
siers  et  de  la  dm.  des  Cultrirostres,  qui  chan- 
geant de  couleur,  selon  l'âge,  a  été  (>ris  pour 
autant  d'oiseaux  différents  qu'il  subissait  de 
variations,  de  là  les  noms  de  Ardea  erythro- 
pus  ,  Marsigli ,  Pumila  et  Leniiginosa  , 
qu'on  lui  a  donné  ;  cet  oiseaa  ne  fait  que 
passer  dans  nos  contrées. 

Ety.  Probablement  parce  qu'il  mange  des 
grenouilles.  V.  Ran,  R. 

GRANOULHIERA,  S.  f.  (granoulhiére). 
Grenouilles,  lieu  marécageux. 

Éty.  de  ^anoulha  et  de  iera ,  habitation 
des  grenouilles.  Heu  où  elle  abondent 

GRANOUN  •  S.  m.  (granéun),d.baslim. 
Nom  collectif  par  lequel  on  désigne  toutes 
les  mauvaises  graines  qui  se  trouvent  mêlées 
avec  le  blé .  mauvaises  herbes.  V.  Gran,  R. 

C»ANOUR,  Gare.  Grafior,caL  V.  Gra^ 
nesoun. 

GRANOUTA,  S.  f.  Alt.  lang.  de  Gra^^ 
noulha,  v.  c.  m.  et  Aan,  R. 

GRANRE.et 

GRANREN ,  adv.  vl.  Beaucoup. 

Éty.  de  gran  et  de  rm  pour  rem,  chose, 
grande  chose. 

GRAN8A,  adj.  f.  vl.  Grande. 

GRANT ,  S.  m.  vl.  Octroi ,  concession  ;  il 
ou  elle  accorde.  V.  Gran  et  Gramd, 

GRAN-TE1IP8  A,  expr.  adv.  vL  0  y  a 
longtemps. 

GRANULOS,  OZA,  êdlj.  vl.  Grant^o, 
esp.  GranellosOf  ital.  Granuleux,  grenu.  V. 
Gran,  R. 

GRANZI8SA,  S.  f.  W.  V.  Granissa,  Grs- 
la  et  Gran^  R. 

GRAOUA,  dg.  V.  Grava. 

GRAOULHA ,  S.  f .  — aoww  ,  d.  béam. 
Grenouille.  V.  Granoulha. 

GRAP,  radical  que  Ménage  croit  être  déri- 
vé du  latin  racemuf,  d'abord  par  l'addition 
de  g,  comme  on  a  fait  granoulha  de  ranun- 
cttia,  et  ensuite  par  le  changement  de  m  en  h, 
comme  dans  flambe ,  flamSeou  Eût  de  flam^ 
ma;  marbre  demamior,et  de  6  en  g,  chan- 
gement très-fréquent.  M.  de  Roauefort  le 
fait  venir  mal  à  propos  de  griffe,  v.  Griffa 
R.  on  dit  rapuga  aussi  bien  que  grapa. 

De  raeemus,  gracemusy  par  Taddition  de 
g;  gramus,  par  la  suppression  de  ee;  gram , 
par  apoc.  et  grap,  par  le  changement  de  m  en 
heip;  d'où:  Grajha^  Grap-ilh-ar^  Gra- 
pUh-aire,  Grapilh-agi,  Grap-isses, 

De  grap  9  par  le  changement  de  «^  en  c, 
erap;  d'où  :  iks-crapar^  Crap-a,  Crap^r^ 
Crap-at,  Crap-ier^  De^rapar,  Es-erapar. 

De  grap,  par  U  suppression  de  ^,  rap; 
d'où  :  Rap'Uga. 

GRAPA,S.  f.  (glipe);  BACBA,   BAWOA, 

OA&ASVA.  Grappolo ,  ital.  RaHmo ,  esp.  Ca- 
efco,  port.  Gramie,  on  le  dit  ppticulièrement 
d'une  grappe  de  raisins;  mais  on  applique 
également  ce  mot  à  une  grappe  de  fleurs;  ce 
mot  signifie  rafle,  en  lang.  V.  Rata  ;  on  dis* 


6RA 

tinguedans  la  grappe  les  ^roiM  on  to/lsiir  s 
et  la  rafle  qui  les  porte. 

Ëty.  de  riUl.  grappoh,  dérivé  du  eett. 
rap,  m.  s.  par  addition  de  g,  comme  on  a  liit 
granoulha  de  ranula.  V.  Grap,  R. 

GRAPA,  s.  f.  wAiwB.  La  partie  la  pins 
grossière  du  plâtre,  telle  qui  reste  sur  le  cri- 
ble quand  on  l'a  passé. 

GRAPA ,  S.  f.  vl.  Grapa,  cat  esp.  Croc , 
fourche,  trident,  griffe.  V.  Grif,  R. 

GRAPA0A,dl.  Grapaéa, cëi.  V.  Graf* 
fada  ei  Griir,Vi. 

GRAPAL,  s.  m.  (gropil).  Nom  bas  lim. 
du  crapaud.  V.  Grapaudf  R. 

GRAPALOUN,  S.  m.  (gropoléo) , d.  bas 
lim.  Petit  crapaud.  V.  Orapaudoun  et  Gru-^ 
paud,K. 

GRAPAR,  ▼.  a.  dl.  tI.  Grappare .  fal. 
Gratter  ou  fouiller  légèrement  la  terre,  rader, 
déchirer. 

Éty.  Altér.  de  Gralar,  v.  c.  m.  et  Griff,  R. 

GRAPA8,6.  f.  pi.  (gràpes),  dg.  Peignes 
ou  grappes,  gratelle*  furieuses  qui  viennent 
aux  paturons  du  cheval  et  y  font  hérisser  !• 
poilsur  la  couronne. 

GRAPA8,  S.  f.  pi.  (grâpes),dl.  Camimar 
à  grapas  ou  a  grata  pautas,  marcher  à  qua- 
tre pattes. 

GRAPA88BS,  dl.  V.  Grapier. 

GRAPAUD,  S.  m.  (grapàou);  csa^av», 
■ABi,  omAVAL,  oMAFAon.  Grupaul  ct  Grapali^ 
ënc.  cat.  Crapaud,  Bufo,  nom  d'un  genre  de 
reptiles  de  rordre  des  Batraciens  et  de  It 
famille  des  Anoures  (sans  queue),  dont  on 
connaît  beaucoup  d'espèces. 

Éty.  du  lat.  erepare^  crever.  V.  Crapaud^ 
Rad. 

Les  petits  portent,  en  français ,  k  nom  de 
erapeiets. 

Ces  animaux  diffèrent  des  grenouilles  pro- 
prement dites,  en  ce  que  leurs  pattes  de  der- 
rière ne  sont  pas  plus  longues  que  lecorps, 
et  surtout  par  les  deux  grosses  glandes  qu'ils 
ont  à  côté  du  cou.  L'espèce  la  plus  corn* 
mune  est  le  crapaud  commun,  Bufo  vnlfa* 
ris,  Ency.  Rana  bufo.  Lin. 

Cest  à  tort  que  l'on  regarde  le  cnpnnd 
comme  un  animal  venimeux ,  la  T 


qu'il  lance  par  l'anus  quand  on  firriU,  est 
un  peu  corrosive  et  peut  produire  l'inflam- 
mation des  membranes  minces  fiu'clle  ton- 
che,  comme  celles  des  yeux,  des  lèvres,  ele. 
Cette  liqueur  n'est  point  l'urine  comme  on  !• 
croit  communément,  mais  un  liquide  par- 
ticulier. 

GRAPAUD ,  S.  m.  dl.  Terme  de  vigneron» 
drageon  de  cep  de  vigne.  , 

GRAPAUD ,  s.  m.  On  le  dit  aussi  a  on 
petit  chenet  ;  chevrette  qui  n'a  point  de 
branche  devant;  et  fig.  d'un  homme  trapu, 
gros  et  malfait. 

Crapaud  de  erota^  nom  qu'on  donne  am 
tisserands  par  dérision  •  parce  que  leur  ate- 
lier est  souvent  placé  dans  un  lieu  bas. 

GRAPAUDALHA ,  S.  f.  (grapaoodàillt). 
Marmaille,  grand  nombre  de  petits  entants; 
ancienne  coifie  déliée. 

Ëty.  de  grapaud  et  de  alha. 

GRAPAUDA8,  S.  m.  (grapaoodas).  Gros 
crapaud. 

GRAPAUDBGEAR»  Aub.  Voy.  Gra- 
paudiar. 


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6RA 

CHUPAUMAR,  ▼.  D.  (grapaoqdià); 
MA»Ao»B«BAB.  RavaudeT ,  ae  traîner  pour 
•hefcher  quelque  cboee. 

GRAPAUDIERA,  8.  f.  (grapaoudiére). 
Appartement  humide,   lieu    marécageux. 

GRAPAUDINA»  6.  f.  (  grapaoudine  ). 
Crapaudinet  fer  creux  qui  reçoit  un  pivot; 
•apèce  de  crible  aue  l'on  met  à  l'entrée  des 
tuyaux  pour  empêcher  que  les  ordures,  les 
arapauds  n'y  entrent;  soupape  d'un  tuyau 
de  décharge  d'un  étang,  d'un  réservoir,  etc.  ; 
pîffeon  à  la  crapaudine  ,  pigeon  ouvert  , 
aplati  et  rôti  sur  le  gril.  Gare. 

GRAPAUDINA,  S.  f.  vl.  Crapaudine. 
.  Crapaudina  es  peyra  preeioêa ,  engen^ 
drada  el  eap  del  erapaut.  Elue,  de  las  Pr. 

GRAPAUDOUN ,  S.  m.  (grapaoudéun)  ; 
emATAMJow»  Petit  crapaud  ;  fig.  petit  homme, 
mal^  bâti. 

Éty.  de  grapaud  et  de  la  term.  dim.  oun. 
Y.  Crapaud,  R. 

Les  enfants  donnent  le  nom  de  grapau* 
daun  à  un  jeu  d'exercice  dans  lequel  ils 
marchent  k  quatre  pieds. 

GRAPAUT,  s.  m.  vl.  Crapaud;  harpon, 
crampon.  V.  Crapaud  ^  Ganehou  et  Croc, 

GRAPAZI,  nom  d'homme  (grapàxl),  dl. 
Gaprais. 

Éty.  de  Saint  Caprais,  qui  fut  martyrisé  k 
Affen,  le  20  octobre  287,  jour  auquel  l'Eglise 
célèbre  sa  mémoire. 

GRAPEI^OUS,  ATril.  Altér.  de  Grate- 
tous.  V.  c.  m.  et  Griff,  R. 

GRAPHO  f  oiAvaA,  «BAMnQim ,  mot  ordi- 
nairement employé  comme  désinence,  et  qui 
signifie  qui  écrit  ou  décrit,  description, 
peinture,  il  est  dérivé  du  grec  Ypwpu)  (  gra- 
phô) ,  j'écris  ,  il  est  quelquefois  prépositif 
comme  dans  graphomètre,  graphique. 

C'est  ainsi  que  sont  formés  :  Biblio-gra- 
j>Wa,  BibUa-grapho,  CaUi-graphia,  CaUi- 
grapho. 

GRAPHOBIETRO,s.  m.  (grafomètre) ; 
Grafometro,  cat.  esp.  ital.  Graphomètre. 

GRAPIER,  s.  m.  (grapié);  «BAPAsnM, 

•■ATCMI  ,  MêCOmnnUk  ,  OSAVUtU  ,  MOOPDIUlAt , 

Muvptn.  Criblures  du  blé  et  des  autres 
grains;  ce  sont  en  général  des  grains  mal 
nourris  qui  ne  se  sont  pas  séparés  de  la  balle 
et  que  le  mouvement  du  crible  ramène  à  la 
surface,  comme  plus  légers.  Le  cribicur  les 
enlève  k  poignées ,  k  grapadas ,  d'où  les 
mole  grapassei,  grapier  et  g  rapines. 

Ou  semene  tout  de  grapiers 
Sa  recolto  n*esjamai  bella. 
J.M.Pr. 

Éty.  de  grapa,  pour  erapa ,  et  de  ier, 

Grapier  doou  gyp,  gravois. 

GRAPILHAGI,  s.  m.  (prapillâdgî)  ; 
«•AFBUiAM.  Grivellerie. grappillage,  action 
de  grappiller.  V.  Grapilhar. 

Éty.  de  grapilhar  et  de  agi.  V.  Grap, 
li^d. 

GRAPII.HAIRE  ,  S.  m.  (grapîllâïré)  ; 
«■AFiuTOB,  cBAPum,  «BAPiAtiif.  Grivelcur , 
grappilleur,  qui  grappiHe,  qui  fait  de  petits 
profits  illicites. 

Éty.  de  grapilhar  ei  de  aire.  V.  Grap,  R. 

GRAPI1.BAR,  ▼.  a.  (grapillâ); 


6RÀ 

_, 1.  Griveler,  grappiller,  fiiirede 

petits  profils  illicites,  dans  un  emploi. 

Ety.  de  grapHha ,  petite  grappe,  et  de 
arj  cueillir  ce  qui  reste  des  raisms  après  la 
vendange.  V.  Rapugar  et  Grap,  R. 

GRAPlLHOUN,s.  m.  (grapilloun).  Grap- 
pillon,  petite  grappe. 

GRAPILHOR,  osAPira.  V.  Grapilhaire. 

GRAPIN ,  s.  m.  (grapfn)  ;  ampih,  omAMPui. 
Grappinoy  ital.  Grappin,  petite  ancre  k 
quatre  pattes  sans  jas. 

Ety.  de  \'9\\.greifen,  prendre,  sabir.  V. 
Griff,  R. 

Grapin  de  man,  grappin  qu'on  peut  jeter 
avec  le  main,  grappin  à  main. 

Grajpin  d'abourdagi^  grappin  d'abordage, 
grappin  qu'on  lance  dans  un  vaisseau  qu'on 
aborde. 

C.  Duilius,  en  fît  dit-on  usage  le  premier, 
chez  les  Romains,  pour  arrêter  les  vaisseaux 
Carthaginois  qui  étaient  plus  lestes  que  les 
leurs. 

GRAPI88B8,  dl.  V.  Grapier  et  Grap  , 
Rad. 

GRAPONANT,  S.  m.  vl.  Reptile.  Voy. 
Ramp,  R.  i-  J 

GRAPONAR,  v.  n.  vl.  Ramper.  Voy. 
Ramp,  R.  *^  ' 

GRAPPAR,  ▼.  a.  (grappâ).  Réduire  la 
grappe  en  poudre.  Gare. 

GRAPPOUNS ,  s.  m.  pi.  fgrapôuns). 
Grateron,  V.  Arrapaman  et  Gramp,  R. 

Ety.  de  l'ail,  hrapp^  garance,  et  du  dim. 
outi,  à  cause  de  la  ressemblance  qu'ont  ces 
plantes  entre  elles. 

GRAPPOUNS  ou  onp^oimt.  Est  Un  nom 
coinmun  à  toutes  les  plantes  qui  portent  des 
fruits  k  épines  crochues,  et  principalement 
aux  caucalides ,  Cauealis ,  Lin.  genre 
de  la  famille  des  Ombellifères.  Voyez  Gar. 
Cauealis,  pag.  90. 

Éty.  de  erampoun^  crampon,  crochet 
V.  Cramp,  R. 

GRAPPOUNS,  Est  encore  le  nom  que 
l'on  donne,  àGreoux,  à  la  petite  bardane, 
V.  Lampourda;  et  à  Valensoles,  k  la  bar- 
dane ordinaire.  V.  Lampourdier  et  Cramp^ 
Rad. 

GRAPPOUN8-GROS,  Caucalideà  larges 
feuilles,  Cauealis  lalifolia ,  Lin.  V.  Gar. 
Cauealis  arvensis,  pag.  90,  labl.  ^. 

On  donne  aussi  le  même  nom  k  la  cau- 
calide  maritime,  Cauealis  maritima.  Dec. 
Voy.  Gar.  dernier  cauealis  de  la  p.  91. 

GRAPPOUNS-PIGHOT9 ,  S.  m.  pi. 
Nom  qu'on  donne,  k  Valensoles,  aux  es» 
pèces  de  caucalides  dont  le  fruit  est  moins 
épineuiç ,  telles  que  les  Cauealis  dauandes 
anlhriseus  et  leplophyUa^  plantes  commu- 
nes dans  les  champs  cultivés. 

CWAS ,  AS8A,  adj.  (gras ,  âsse)  ;  Gras , 
cat.  Grasso^  ital.  Graso,  esp.  Gordo^  port. 
Gras,  asse,  qui  a  de  la  graisse,  beaucoup 
de  graisse;  en  parlant  d'un  champ,  fertile, 
fécond. 

Éty.  du  lat  erassus,  épais.  V.  Crass^  R. 

Gras  à  lard,  gras  k  lard  et  non  au  lard, 

Parlar  gras ,  grassayer.  V.  Grasseaear. 

Mourlier  gras,  mortier  qui  contient  beau- 
coup de  chaux. 

GRAS ,  s.  m.  Le  gras  ,  par  opposition 
k  maigre,  en  pariant  des  viandes. 


GRA 


371 


GRAS,  V.  Grau. 

GRAS ,  s.  m.  pi.  vl.  Pour  grans,  grains. 
V.  Gran. 

GRASA,  vL  Degré.  V.  GradeiGrad, 
Rad. 

GRASAI.,  V.  Graxal. 

GRAS-DOURLE,  S.  m.  (gras-dôublé). 
Gras -double ,  V. 

GRASETAR,  d.  arl.  Alt.  de  GresUhar, 
V.  c.  m. 


Qm  gnutjroun  Um  n 


De  ewboMi  •Unw , 
ikûc 


G)jr*. 


GRASILHA ,  V.  GHUia. 

GRASII.HAR,  V.  Gnlharti  Gresilhar, 

GRASirAT,  dl.  Alt.  de  GreHlhal^ 
V.  c.  m. 

GRAS8AMENT  ,  adv.  (grassaméin)  ; 
Grassamenl,  anc.  cat.  Grassamenle ,  ital. 
Grassement ,  commodément ,  à  l'aise. 

Se  pourlar  grassamenl,  avoir  beaucoup 
d'embonpoint. 

Êty.  de  grassa  et  de  ment.  V.  Crass,  R. 

GRASSARIA,s.  f.  (grassarie).  Grasserie, 
en  t.  de  magnanerie,  maladie,  graisse  dont 
les  vers  à  soie  sont  quelquefois  atteints  après 
la  seconde  mue. 

Êty.  de  grassa,  grasse,  et  de  aria.  \of, 
Cra«,R. 

GRASSATAR,  V.  Grassegear  et  Crass, 
Rad. 

GRASSEGEAR ,  ▼.  n.  (grasseya)  ;  «sAf 

•ATAm  ,     BIAtKaSAm  ,    PAmiUUI     OMAM  ,    PJkMMJkm 

utM9.  Grasseyer  ou  parler  gras ,  ce  qui  arri- 
ve particulièrement  aux  Provençaux,  surtout 
aux  habitants  de  Marseille,  dans  la  pronon- 
ciation de  l'r ,  qu'on  entend  roucouler  dans 
le  gosier. 

Ety.  de  gras  et  de  egear.  V.  Crass,  R. 

On  donne  le  nom  de  grasseyeur  k  celui 
qui  grasseyé  et  de  grasseyement  à  l'action 
de  grasseyer. 

GRASSET ,  ETA ,  adj.  (grasse ,  été)  : 
GBAMomi,  oMAtton.  Grossetto,  ital.  Gras- 
seie, esp.  Grasset,  elte,  un  peu  gras, qui 
commence  k  être  gras. 

Êty.  de  gras  et  de  et,  dim.  V.  Crass ^  R. 

GRASSET,  s.  m.  (grasse)  ;  MAnfcr.  Ce 
nom  est  commun,  en  Provence ,  k  plusieurs 
espèce  de  bruants,  et  particulièrement  au 
bruant  des  près  et  au  bruant  fou.  V.  Chic 
eendrous. 

Dans  le  département  du  Gard  et  k  Avi- 
gnon, on  l'applique  à  l'alouette  fariouse. 
V.  Bedouvida  et  Crass,  R. 

GRASSET  o'bitbb,  s.  m.  Nom  qu'on 
donne,  à  Avignon,  k  YAlauda  trivialis,  V. 
Criou. 

GRASSBTA,  8.  f.  (grasséteV.  Un  des 
noms  delà  mâche,  aux  environs  de  Toulouse. 
V.  Doueeta. 

GRASSETOR,  USA,  adj.  (grasseîur, 
use).  Grasseyeur,  euM,  qui  grasseyé.  Voy. 
Crass,  R. 

GRASSEZA,  s.  f.  vl.  Grassesa .  anc.  cat. 
Graseta,  esp.  Grassezta,  ital.  Embonpoînt, 
graisse.  V.  Crass,  R. 

GRASSIA ,  vl.  V.  Gracia  et  Gral,  R. 

GRASSOTI,  Aub.  Un  peu  gras.  Voy. 
Grassel. 

GRASSÔUN,  QUDIA,  adj,   (grassow, 

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S72 


GRA 


^une).  Grasset,  ette,  un  pea  gras.V.  Grantt 
d  Croit,  R. 

OIIA8UI.A ,  8.  f.  y1.  Fruit  de  la  jou- 
iNirbe. 

Éty.  du  lat.  eranula. 

G  RAT,  «RAci,  «iiATt»  radical  pWs  du  latin 
graiia ,,  grice ,  bienfait .  fareur,  plaisir ,  bon 
office^  service,  amitié,  affection;  dérifé,  selon 
Vossius,  de  gratut,  comme  jttffilta  l'est  de 
juêtuâ;  amicUia  de  amicus;  [œlitia  de  IcBiu»; 
il  peut  venir  aussi  du  grec  xipic,  txoç  (karis, 
itos),  grâce,  élégance,  faveur,  bonoflSce, 
service,  bienfait  ;  d'où  :  graluUui, 

De  gratta,  par  apoc.  graii;  d'où  :  Grat^ 
A^grai,  Grali-fiar,  Grati-Âat,  Grati-ficar, 
GraUfie'aU(m,Grali-t,  In-grat ^ In-gral- 
\iuda. 

De  graUiUui,  par  apoc  :.Gra(iiil,  «ito, 
Graiuiia-mtnt. 

De  grat,  par  le  changement  du  I  en  d, 
grad;  d'où:  Des-agradar.,  A-grad-able , 
A-grad-OTi  A-grad-at,  Grad,  A-grad-iu. 

Do  ^roita ,  par  le  changement  du  (  en  c , 
gracia  ou  graci  ;  d!où  :  Graç-a,  Maloir 
gracii.  Gracia,  Graci -allé ,  Graci'Cr$, 
Graci'Out,  outa,  Graciousa-merU ,  Desf 
graci-ar,  Dii-graci-at,  pei-gtaciout. 

De  grat^  par  la  suppr.  du  ( ,  gra;  d'où^: 
A-gra-menty  A-grat,  Agr-es ,  Grament , 
Grad-iu,  A-grad-abla-ment,  A-gradablelal, 
Gra,  Graz-ida,  Graziào-meiit,  Graz-ir, 
Grazir-e,  Graz-U,  A-grad-ier, 

De  gra,  par  le  changemçnt^d^  a  en  e,  gré; 
d*où  :  Def-agreabie  ,  A-gre^abU,,  A^grcr 
ahla  ,  A-greabla-mtjiU  ,  A-gre-ar  ,  tkt^ 
agreablamin/U 

GRAT.  3',  sous-radical  pris^  de  rallen*. 
kratzen ,  gratter ,  et  dérive  du  grec  ^puTcbc 
(jpipos),  recourbé,  crochu.  V.  Grif[,  R., 
Grat  a  ,  Grala^ouissa ,  Grata-bauièsar , 
Grata^cuoit ,  Gratadriisa  t  Grat-adour , 
Grat-aire^  Grata-mura  ,  Grata-papier  ,^ 
Grat-ar ,  Grat-ela  ,  Graliboul ,  Grat-oir , 
Graloun-ar,  Gralu-a^  Gratu  aire,  Gratu- 
ar,  Grat-usa,  Gratut-aire ,  Gratut^r,  Re- 
grat,  R^-grat-aire ,  R!ç-graii$r.  Rt^grctr 
ier,  Grai-iih,  Grat-Uhar,  Gra^gfu ,  Gra* 

îtlh-OUê, 

GRAT ,  s.  m.  (gra)  ;  cba.  G^ado ,  esp. 
pori«  Grat^  cat.  Gralo,  ilal.  Gré,  bonne 
volonté  de  faire  une  chose  sans  y  être  n«iU^ 
ment  contraipt;  reconnaissance. 

fily.  du  lat.  gratum.  V.  Grat,  R. 

Ran  gfat ,  mau  grat,  bon  gré,  mal  gré  ; 
êaupr$  grai,  savoir  gré  •  èM;e  reconnaissant. 

Se  eaber  grat ,  se  féliciter  de  quelque 
chose. 

Eita  b9un  grat,  d^ has^ lim.  j'en  sais  le 
même  gré. 

Per  mm  grat,  vl.  h  mon  avis» 

PrendreM  grat,  prendre  en  gré. 

Mal  mou  grat^  vl.  contre  mon  gré,  mal* 
g^moi. 

De  grat,  vl.  gratis,  gratuitement. 

ORAT,  DE ,  vl.  Gratuitement  :  Eudarei 
^e  grat  al  eedéjant  de  la  font  de  Vaigua  de 
vidât  je  donnerai  gratuitement,  à^lui  qui  a 
soif/  k  boire  à  la  fontaine  de  l'eau-de-vie. 

ORAT,  s.  m.  Guéret.  Cast.  V.  Garach. 

QRATA,  s.  f.  (gràte).  Nom  qu'on  donne, 
en  Languedoc,  aux  charagncs.  Y.  Herba  de 
reafametGrol^R.  2. 


GRA 

ORATA-MvtfSA  ,  ».  f.  (grftte-béiiTsseV 
Gratie^boëeee,  espèce  de  brosse  de  fil  oe 
laiton  dont  se  servent  plusteors  ouvriers,  et 
particulièrement  les  graveurs  en  creux  et  en 
relief,  pour  nettoyer  leurs  ouvrages*.  Voy. 
Grat.  R.  2. 

GRATA-BooittAfi,  V.  a.  (gràte-bouîssi). 
Cratte-boeser ,  frotter  un  ouvrage  avec  la 
ûratte-bisêe  pouc  le  nettoyer  ou  le  polir.  V. 
Gtiat,  R.  2. 

GRATA-cvM,  s.  m.  (gràte-cûDu)  ;  •■*«*- 
^«loo.  Grala-cui,  en  piémont.  Gratte-cu  ou . 
grattc-cul,  nom  qu'on  donne  aux  fruits  de 
plusieurs  espèces-de  rosiers  sauvages,  et  par- 
ticulièrement au  rosier  de  chien,  ^la  eamna,. 
Lin.  arbrisseau  de  la  famille  des  Rosacées, 
commun  partout.  V.  Gar.  avant  dernière 
Rosa,  de  la  p.  40(1  V.aussi  au  mot  il  jfou- 
rentier  de  ce  Dict. 

Ëly.  Le  nom.de  gratte-cul ,  lui  vient  de  la 
démangeaison  que  l'usage  intérieur  de  ses 
graines  excite  au  fondement,  et  qui  fait  par 
conséquent  gratter.  V.  Grat,  R.  2. 

QRATA-MumA^  s.  f.  (grâte-mûre).  Léiard 
gris.  V.  Lagr amusa. 

Ëty.  Grala-mura,  gratte-murailles.  Voy. 
Gr/i/,R.2, 

GRATAvAMM  ,  S.  m.  (  gràte-papié  ). 
Gratte-papier ,  celui  qui  gagne  savie  dans  la. 
basse  gralique;  barbouilleur,  mauvai»  écri- 
vain. 

QRATA-Qoioo,  V.  Grala-cuoun, 

GRATA-poçA,  dl.  V.  Cata-puça. 

QRATADISSA,  S.  f.  (gratadisse) ,  dh 
Démangeaison  et  l'action^de  se  gratter  sou- 
venL  V.  Gral,R. 

GRATADORA,  S.  f.  vl.  GrîUt. 

Éty.  du  lat.  craticula» 

Gi|ATADOUR«  S*  m.  (gratadôu)  ;  mat 
Toim,  «BATooAB.  Rascador,  esp.  Raspador, 
port.  Grattoir,  instrument  propre  à  gratter. 

Ély>  de  Gtat ,  rad.  de  gratar,  et  de  oiir , 
qui  sert  h  grallcr*  V.  Grat,  R.  2i 

GRATAIRE^  ARELLA,  8.  (gratàîre, 
arèle).  Celui ,  celle  qui  a  l'habitude  de  se 
gratter.  V.  Grat,  H.  2. 

GBL4lT4rPA!PTA9  «dl.  (gràte-pàoutes). 
A^quatre  pattes,  m.  s.  que  Grapae,  v.  c.  m. 

f  Tfnli^  marebo  de  boat.  taalM  iê  grato^utuw 

Jfgupln. , 

GRATA-QinOUL ,  S.  m.  (  grata-quiôul). 
Nom  toulousain  du  fruit  des  rosiers,  dea 
gratte-cnl.  V.  ^^ourend  et  Grata-cuou. 

GRATAR  SB,  v«  r.  Gratarse.,  CêU 
(7ratt<ir#t,ilal.  Se  gratter,  frotter  avea  les 
ongles .  la  partie  ou^  l'on  éprouve  de  la  dé* 
mangeaison^ 

GRATAR,  T.  a.  (^atâ);  «lAiiaiNki^ 
«hatscbam.  Grattare,  ilal.  Raeear ,  esp. 
Gratar,  cat.  esp.  Gratter,  racler:  frotter  avec 
les  ongles  une  partie  dacocps  qui  démange  ; 
ratisser. 

Éty,  V.  Grat,  R. 

Grdtar  loujardîna^rl,  seribuîr,. donner 
un  léger  labour. 

Grafar-ptneda.  V.  Heeeampar. 

Gratar  una  peira,  una  muralha,  riper. 

GRATAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (gratà ,  àde). 
Gralté,ée.  V.  (?ral,R.2. 

GRATELA,  S.  f.  (gratèle);  cii^tbua. 
Gratelta,  cat.  Gratelle,  petite  galle,  dcman* 
geaison  opiniâtre. 


GRA 

tij.  Dim.  de  gnUa,  imillé.T.  Ont,. 
R  2 

GRATELOUS ,  OfHA ,  adj.  (grtidàiw , 
éuse).  Raboteux ,  eusc ,  qui  gra  Ile. 

GRATIA,  vl.  V.  Graàa  et  GnU,  R. 

GRATIAR ,  Cast  V.  Gatilhar. 

GRATIROOL  ,  8.  m.  (gratibéu).  dL 
Chatouillement.  V.  Gratilk  et  //roi,  R.  2. 

GRATiriAR,  ▼.  a.  (gratiflà)  ;  GroHfi- 
eare,  ital.  Gratifiear,  esp.  port  Gratifert 
accorder  à  quelqu'un  un  don,  en  rfirompintn 
surérogatoire  de  quelque  service tomIiu. 

Éty.  du  lat;  gratif!eari> ,  m.  s.  fait  dt 
gratum ,  chose  dont  on  a  de  l'oUignlîoav 
et  de  fieare^  faire.  V.  6ra(î,  R. 

GRATIFIAT .  ADB^,  adj.  et  p.  (gntifii, 
âde)  ;  Gralificada^  pott  Gratifié ,  ée.  V ., 
Grat ,  R.      ^ 

GRATiriCAR^  iDos.  ëtatifear^  cat^ 
Gtatificare^iiRl.  V.  Gratifimr. 

GRATIFICATION ,  S.  f.  (gratiOcatle-ii)^ 
«HATinçAtviBs,  opATificATmi.  érToft^ccixioiie, 
ilal.  Oratt/ieactofi ,  esp.  Ùrati^açao^  port. 
Gratificacié,  cat.  Gratification,  don  aooordè* 
ou  récompense  su^rogatoitt  de  qfidqne  aer- 
%ic«  rendut 

Ëty.  du  lat.  gratifkaiicmie,  gén.  de  irroH- 
ficatio.  \,Grat,^. 

ORATIGOU,  S.  V.  G^ati}ht\Grat,Vi,^. 

GRATILH ,  rAB,  expr.  prov.  rap.  «ATi&a. 
Anéantir,  mettre  en  pièces;  faire  rire,  cha- 
touiller, V.  GatiUhar,  plaisanter,  tourner  en 
ridicolû^ 

Ëty.  Gratilhar,  gratter  légèrement  Yoj. 
Grat,  R.  2. 

GRATILHODN,  dl.  m.  S.  que  Gra%iUmm , 
V.  c  m. 

GRATII,BOU8«  dl.  (gratinôos).  Cha- 
touilleux. V.  Grat,  R.  2. 

QRATILHOUS^  S.  m.  pi.  (gralîll^oa). 
AU.  g.  p.dccBATiMiocwp,  mot  auquel  M.  Jaa- 
min,^dansson  poëme  intitulé  VAbuglo,àoDMÈt 
pour  équivalent  français,  tes  chatamUee,  qoî 
n'appartient  à  aucune  langue.  C'est  par  cna- 
touillement  qu'il  faut  le  traduire.  Y.  Grat^ 

R.a. 

GRATIN ,  S.  m.  (gralTn).  Gratin,  la  partie 
de  certains  mets  qui  reste  attachée  au  fond 
des  poêtoos  :  Lou  rimât ,  manière  d'en 
apprêter  certains  autres  avec  de  la  chape- 
lure de  pain. 

GRATINOUS,  S.  m.  (gratinons).  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  d'Aix,  à  Thydne 
imbriqué ,  Bydnum  imbrieatum ,  niante  de 
la  famille  dess champignons,  d'après  li  de 
F/onscolombe^ 

GRATIOU,^.  m.  (gratiou).  V.  IhUmga. 

GRATI9 ,  adv.  (gratis)  ;  Gratta,  esp.  ilal. 
pont.  cat.Gratis,  molempmnté^u  latin,  pour 
dire  par  pure  grâce,  gratuitement,  aaoa 
qv'fl  en  coûte  rien.  ^ 

Éty.  V.  Orat,R.. 

GRATITODA,  8.  î*  (gra(iMide)  ;  GMih 
fui,  cat  (irafttud •  esp.  Grotaudtfia,  ilak 
Gratitude,  reconnaissance  d'un  bienfait. 
,    Ély^  du  lat.  grat^tuda,  m.  s.  V.  QfoigVi. . 
i    GRATOREI44  dg.  V.  Gratnwi. 

GRATOm.  s.  nw.  V.  Oroiodoiirel  Grof» 
R.2: 

GRATOUN,  8.  m»,  (grolôon)  :  «lAimi, 
cBATOBBi.,  dg.Creton,friton,  grignon,  résida 
de  la  graisse  qu'on  a  lait  fondre. 


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6RÀ 

Ir'f  ▼•  a«  (gnlooDà)  ;  oia* 
iiMi.  Gratter  délicateineDl  la  partie  qui 
donne  de  la  dénangeaison.  Gare.  V.  Grat^ 
R.  2. 

GRATUA,  8.  U  (gratùe)»  di  m.  Sjpe,  de 
SirtUum,  ▼.  c.  m*  et  Grat,  R.  2. 

OBATOJJBB^  d.  m.  V.  Grmtuêairs  et 
«roi,  B. 

GRATDAll»  ai  m.  V.  (rr4i<iiMr.ei  (7fal, 
R.  â:  en  vL  graUer,  frotter. 

gratuit;  DTA,  adj.  (gratiitfl,  me); 
QraMIo.^iiaL^ep.  port.  (TraltiH ,  cat.  Gra- 
loit.  uîtei  qu'ô»  donne  ou  qu'on  faltgralîa^, 
sans  7  Mie  tenu.  V.  Orûtiê* 

Ëty,  du  lat  p'otuUw.  ^  Oral,  R*. 

GKATIlITABIENnÇjadv.  (ffTataiUnieiii); 
Graki&ammti,  ital*  esp.  port  Gfolutfaiiieiil, 
cat.  GratutonenU  Vaf%  QtaHs^  Pmrtn^ 
Grat,  R. 

Ety.  de  yo<Mtfti^et>de  ment. 

GRâTOLlAR^  T.iu  (gratniiâ),  dL  RMiet^ 
earesaer,  ehatouiller.. 

Éty.  du  lat .  §ratulari^  féliciter 

GRATUaA,.8..f.  (gralùse)!  owatva^ 
«9ATVB,  oBATom«A«  (Itattugia^  ital.  Bâpe  de 
fer-blanc  ou  de  tôle  dont  on  se  sert  dans  les 
cuisines  pour  râper  la.  croûte  du  pain^  le 
sucre,  etc.  et  non  égrugeoir  qpi^Unne  es- 
pèce de  mortier. 

Éty.  de  Gratar,  ▼.  c.  nb  et  Gtat,  R»  2; 

GRATDSJJRIt^s.m.  (gratusàîré) ;  omt 

TUA.  Tranchoir,  tailloir,  ustensile  de  cuisine 
sur  lequel  on  traneha  ou  coupe  la  viande*, 
hache  les  herbes,  etc.  C'est  une  planche  mu- 
nie d'un  rebord,  aa  centre  de  laquelle  on 
place  souvent  une^âpe ,.  d*où  le  notarié  gfo^ 
Uumire,  V.  Grat,  R.  2. 

GRATDSAR^  V.  n.  (gratusâ)  ;  «mtvak. 
Chapeler.  liper  du^ sucre,  la  croûte  du  pain, 
etc.,  sur  rusteosile  nonuaé^a(Mja. 

Êty.  de  gratUêaci de  ar.  V.  Grat,lX.  2. 

GRATUZAR ,  ▼•  a.  vl.  Gratter ,  arracher, 
détacher.  V.6ral,R.  2. 

OBAU»,  s*  m.  (  gràou  ) ,  anciennement 
MiAtetMiAo*.  Nom  qu'on  donne  aux  em- 
bouchures par  lesoiielifs  le  Rhôaa  se  dé- 
gorge dans  la  ner.  V.  Rote. 

Êly.  L'auteur  de  la  Stai.  des  Booche8*du- 
Rhône,  dit  >  t. 2.  p.  1^,  que  le  mot  grau, 
n'^st  qu'une  modiûcation  aecrou,  et  qu'il 
signifie  gravit,  g^ave,  et  quec-'eslde  ce  mot 
que  les  f^tins  ont  formé  celui  de  gradué  ^ 
qullê^ont  donné  aux  mêmes  issues.  Voyw 
Grod«^tMai7,-R.2^ 

On  donne  le  même  nom  •  dans  le  mène 
département,  aux  conpoies  qui  permettent  è 
l'eao  des  étangs-de  s'écouler  danft<la  mtr^ 
réciproquement. 

CMAU,  s.  m.!  opAoïA.  Baquet,  vaisseau 
de  bois  servant  à  laver  la  vaisselle;  sébile. 

OBA0,  s.  m.  (gràou);  mava».  osavas». 
vl  Gravier,  sable.  V.  OroVf  R.  2. 

GBAO,  cBAQui^m.  s.  que/dia,  y*  c«m4. 
et  Baquet. 

OBAUBIA,  8.  f.  (gYàoobic),dl.!  Voy< 
Atauêêti. 

GRAUGA,  S.  f.!vl.  Lande,  terre  stérile^ 

GRAmPIGNADA,  V.  GtafignoAura. 

GRAUilGNA»,  V;  Gtiafignar. 

GIIA0FIGNAT,  V.  Gtafignat  e!  Gt4fé 


GRA 

GRAIQGMAR ,  ▼.  a.  (graoognâ),  dl.  Grat- 
ter. V.  Groltoret  Graf^n. 

GHAJUGNAU,  s.  m»  (  graoognàou  ) ,  dl. 
Le  goujon.  V.  Gobi. 

GRAUUtHA,  s.  f.dg.  Grenouille.  Voy. 
Granoulha  et  Ran,  R. 

GllAUI.A,s.f.  (gràoide).  Sébile.  Voy. 
Reeebedouira. 

GRAULA,  dl.  y.  Gralhai 

GRAUIaA,  s.  f.  Nom  que  la  grue  porte  à 
Bordeaux.  V.  Grua* 

GRAULA^  s.  f.  d.  bas  lim.  Corbeau.  V.. 
Corpataê* 

Comme  oel  oiseau  croasse  quand  il  a  trouvé 
-sa  nourriture,  on  dit,  lorsqu'une  affaire  comi* 
mence  à  s'éventer ,  L'y  a  ben  quag^aren^ 
quand  las  grauloê  ehantoun, 
^  cmAUIâAR,  V.  n.  (  graoulâ  ) ,  div  Rouler 
la  voix,  sorte  de  miaulement  du  chat^uaad^l 
estennit. 

GRAinLATIBII,  adj.  m.  (grooolotié),  d. 
bas  lim.  Epilhète  par  laquelle  on  désigne  une 
espèce  de  noiv^iont  la  coquille  est  blanche 
et  se  easse^acUemea^  noix  Jendre»  jioix  mé^ 
sange,  Béron. 

,    Ély.  de  graula^  eorbean>  parce  que  cet 
oiseau-  préfère  cette  espèce  aux^utres.  Vialle. 

GRAIII.B ,  Gare  Baquet.  V.  Grau, 

GRAUUST,.8.  m.  (graoulé).  Nom  laa- 
'goedooien^in  fîreloR.  V.  Cbabrillant. 

GRAUIîIT ,  s*.  m«.  (graouli)  «  d  bas  lim* 
Gr&Uy  groueUe%  terre  argileuse,  métangée- 
de  pierres  ;  gros  sable  mêlé  -de  cailloux. 

Éty.  de  graUi  gravier.  V.  6r(iv,R.  2. 

cmAUIXNIN^  s<  mw  fgroouléu).  Nonkdu 
frelon,  en  bas  lim.  V.  Chabrian. 

GRAOMIAR  SB,  V.  r.  (graoumià,  se), 
dl.nu  8v  que  G  raumii/ior  «r,  v.  c.  m.  et 
Griff,  B. 

Un  home  se  graoumîava^. 
Se  graiel  ellrouvet  léou 
La  gneyra  que  lôu  fUsava^ 

Tandon. 

GRAUmLHâR  8S,.v.  r<  (se  graoomîl- 
là),  dl.  Se  grouiller:  Pode  pat  me^ grau* 
miihar,  je  ne  saurais  me  grouiller,  ou  bouger 
de  la  place.  Sauv* 

GRADMILHAR  8B  ,  V.  r.  •«  palomab^ 
««AOMiAs.  Se  frotter  les  épaules  à  la  manière 
des  gueux ,  ce  qu'on^  nomma  aussi  iiranle 
des  gueux,  Sauv.  V.  Griffa  B. 

ORAUPA ,  Sr  f.  (gràoupe) ,  d.  bas  lira. 
Motte  de  terre  durcie,  par.  le  soleil  ou  par 
la  gelée;  inégalités  qui  se  feament  dans  les 
diMnins  par  la  boue  soulevée  et  durcie; 

GRADPIGNADA,  dh  V.  (Tfa/i^odiira 
eiOrafi  R. 

GRAUPIONAR ,  Y.  Gtafigi^r^ 
'    Êty.  du  odt.  seloo  M.  Aslruc  V.  Gfaf^ 
RîkI^    

GRAUPIR ,  V.  a.*dg.  (graoupir).  Accro^ 
cher.  V.  Grafji  B. 

;   GRAI»^  s.  m.  vl.  UMI0A.  Plainte,  peme, 
toorment. 
>    Dérivés  :  Ofame^,  Gràkui^ay  G^auê^r, 

GRAUSA^  S.'  f.  vl.  V.  Glrauf. 

CMAD8AR,  V.  n..  vk  Murmurer»  se 
I  plaindre.  V.IStiaiif^B. 
I     CMADSELA .  s.^  f.  (gtaoDS^.  Un  des 
i  noms  langueé.'  do  coquelicot  Y.  Rtmala. 


GRA 


873 


Éty.  AU.  dé  rauieia  ou  rtmurela, 
GRAUSBLET,  s.  mi  (graouselé).  Nom 

3u'on  donne  au  eomielicot,  à  Montpellier, 
'après  M.  Gouan»  V.  Uoourdk. 

Ety.  Ce  mot  paratl  être  une  aRér  de  rau- 
eelet^  rooutelet. 

GRAU8ELIBR,8imi  (graouselié).  Yoy. 
Agrouvelier. 

GRAUSILHOUN^  di.  m*  S»  que  Grau- 
(oim,  v.  c  m. 

GRAUTA,  S.  f.  (grào«ite}.  En  t.  de  Bou- 
langer. V.  Greoutas^dc  CrHal. 

On  le  dit  aussi  pour  gravois,  pierraille. 

GRAUTOUN  ,  s.  m«  (graoulôun) ,  dl. 

•nAUtiuiocH^,  «BATiuiovnr,  obootovu.  Cretons, 

morceaux  racornis  et  rissolés- de  panne  de 

gorc ,  d'où  1  on  a  exprimé  ,.  en  la  faisant 
ouillir ,  la  graisse  appelée  sain^doux. 

Êlyi  Dim.  de  yraulaetde  oum« 

GRAUZI8SA ,  S.  f.  vl.  Grêle. 

GRAY^  MATi,  Gncii^  radical xprîs^  latin 
gravie ,  tir  e,  pesant,  lourd ,  chargé,  grave, 
Imposant,  respectable,  dangereux,  fâcheux, 
triste,  sévère,  rigide:  Forie,  dit  Vossius: 
quasi  geravit  h  gerendo,  de  pfro,  porter  , 
d^où  aggravare^f  appesantir,  aggraver. 

Degraviif  par  apoo.  grav;-ô'oh:  Grav- 
e,,o,  Grava-menlt  Grav-ar ,  GraV'itaL 

De  aggravare,  par  apoc.  aggrau;  d'où  : 
A-grav-ar,  Ag^grav-anU 

De  agrav ,  par  le  changement  de  a  en  e, 
agrcv^;  d*oiii  Agrev-ia-men  ,  Agrev-iar  , 
Agreug-er,  Agteug-ei,  Agreug-e ,  De- 
greou  ,  Greo-mcn  ,  Greou , .  Greoug-at , 
Greouge^  Greu,  Greugre,  Greuj-ar,  Greu- 
ment,  Grev-ansa,  Grev-ar,  Grief,  Grieou. 

GRAV,  2,jradi€al  pris  do  la  basse  lati- 
nité-^frararium ,  graveira,  graveUa,  gra* 
veriay  gravia,  dits  pour  glarca,  gravier, 
sable ,  l'étymologie  de  tloqucfort,  qui  fait 
vem>  le  mot  gravier ,  de  griffe ,  ongle 
crochu,  parce  que -le  gravier  c^t  un  gros 
sable,  mêlé  de  petits  cailloux  qui  se  déinchc 
sous  les  ongles  d'un  homme  qui  gravit,  nous 
parait  bien  hasarda. . 

De  ^jrarariuin  ,  par  apoc.  grav  ;  d'où  : 
^ov-o  ,  Grav-at,  Grav-ier ,  Grav-ela  , 
Grav-el-ovs,  Grav*air'OUi,Grav^fl,  En- 
gxav^ar,  En-gtots^at^  GraveUiera,  Gra- 
bella,  Grau,  Graut-it,  Graven-asy  0)rav- 
ena,  Graven-eg$ar ,  Graren-out ,  GraV' 
eou^  Gtav-'iera ,  Grav^oui ,  Girev*a* 

GRAVA,  S.  f.  (grave);  Giîav  ^  cat. 
Gravier,  gro»  sable  mètc  do  cailiouxet  de 
pçtits^aleis  que  les  rivières  charriant. 

Éty#  du  lat.  ^farma  ou  olaree.  Y.  G¥av^ 
Bad.  i. 

GRAUA^  St  f.  Claie  pour  y  faite  sécher 
les  Ggues  ;  terme  de  Grasse.  Gave.  Yoy. 
G^exiêu. 

GRAVA  ,  S.-  f.  (grave)  :  osavikm*,  mavk^> 
«AS  ,  «iMmBA.  Gcève ,  étendue  de  terrain 
inculte  et  souvent  couvert  de  sabte  et  de 
pierres  qu'on  trouve  le  long  des  rivières  et 
de  la  mer ,  dane  ce  dernier  cas  on  dHfdotél 
p)age4|ue  grève« 

Ëtyi»  Y.  le  mot  précédent  ^VG¥a»,  B.  3. 

Jamai  grava  a  fqch  bon  -pradJ 

GRATAt  s.  f.'d.  mars,  ^forgelle ,  pierre 
percée-qifi  horde  l'ouverture  d'un^puils. 
V.Cwio««Jb«4 


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374 


6RA 


ORAViJilOUN  ,  8.  m.  (grafeirôon)  ; 
€MAvmm€vm.  Baoc  de  gravier.  Aub. 

OBAViJilOllS,  adj.  (graveiréos) ,  dl. 
Graveleux.  V.  GraveUmt. 

Ëty.  de  ^aiNi  et  de  airous,  V.  Grav^R.  2. 

GRAVAMENT,  adv.  (gravaméÎD);  Gra- 
««mente,  îlal.  esp.  port.  Gravement,  d'one 
manière  sérieuse ,  grave. 

Ély.  de  grava  et  de  menL  V.  Orav,  R. 

GRAVANSA,  S.  f.  vl.  Gravité,  pesan- 
teur. V.  Grar,R. 

GRAVAR ,  V.  n.  Gravât,  cat.  esp.  Gra- 
vare  ,  ilal.  Repentir,  Ti  gravarà,  lu  t'en 
repentiras  ;  en  vl.  grever. 

Yom  n'en  powrw  gmmr  Mgv  Am  Um  vonjagt. 

Éty.  du  lat.  gravare.  V.  Grav,  R. 

GRAVAR,  vl.  V.  Grevar  et  Grav.R. 

GRAVAR  ,  V.  a.  (grava);  mmnum.  Gra- 
var  ,  esp.  port.  Grahatt  cat.  esp.  Graver, 
tracer  une  flgure  sur  un  corps  dur  au  moyen 
du  burin,  pour  la  reproduire  ensuite  sur  le 
papier,  la  toile,  etc.,  par  l'impression; 
mettre  dans  son  esprit. 

Éty.  du  grec  yP^si^»  (graphéin),  écrire. 
V.  Grat,  R. 

GRAVAR  8É  ,  v.  r.  Se  graver,  s'impri- 
mer dans  la  mémoire. 

GRAVAS,  s.  m.  (gravas), Augm.  dépr. 
de  grava ,  grande  grève  où  il  n'y  a  que 
des  pierres  ;  ravin.  Avril.  V.  Grav ,  R.  2. 

GRAVA80I«,  vl.  V.  Senlrogal. 

GRAVAT,  ADA,  adj.  et  p.  (grava, 
àde);  Gravado,  port.  Gravé,  ée,  tracé, 
creusé  avec  le  burin ,  etc.,  fig.  imprimé , 
fixé  dans  la  mémoire.  V.  Graf,  R. 

GRAVATA.  d.  ip.  V.  Cravata. 

GRAVATIEHA»  S.  f.  (gravaliére).  Fanon 
des  bœufs,  vaches,  etc.  V. 

GRAVATOUN,  S.  m.  (gravaîôun).  Nom 
que  porte,  au  Vernçt,  près  de  Seyne,  le  terre 
noix.  V.  Biioe. 

GRAVE ,  AVA ,  a^j.  (gravé,  àvâ)  ;  Grave, 
ital.  esp.  port.  cat.  Grave,  d'un  sérieux  im- 
posant; en  parlant  d'une  maladie,  dangereuse; 
d'un  accent,  celui  qui  va  de  gauche  à  droite 
et  qu'on  place  sur  une  voyelle. 

Ety.  du  lat.  gravie,  V.  Grav,  R. 

GRAVBCHAR  ,  d.  m.  (  grovechà  ). 
Gratter.  V.  Gratar. 

GRAVEL  ,  8.  m.  (grabèl) ,  dg.  «mmi.. 
Terre  grouetU  ;  terre  argileuse,  mélangée  de 
petites  pierres  non  roulées.  Elle  est  d'une 
excellente  qualité.  Poumarèdc. 

GRAVES,  s.  m.  d.  vand.  Gravier.  Voy. 
Grav,  R.  2. 

GRAVEI* ,  S.  m.  vl.  Gravier,  sable.  Voy. 
Grav,  R. 

GRAVEI«A,  S.  f.  (gravèle);  cmAvmtLA. 
Gravelle ,  petits  calculs  ,  ressemblant  à  du 
sable  ou  à  du  gravier,  qui  s'engendrent  dans 
les  reins  et  sortent  avec  les  urines. 

Éty .  de  grava,  sable,  et  du  dim.  ela.  Voy. 
Qra»,  R.  2. 

Gravtla ,  se  dit  aussi ,  en  d.  bas  lim.  pour 
le  tartre  des  tonneaux. 

GRAVBLAT,  ADA,  adj.  et  p.  (gravdà, 
àde).  Graveléfée  ;  cendre  gravelée. 

QRAV^UBRA  »  8.  f*  «BAVMBA.  Terrain 


GRA 

pierrem  et  aride.  Avril.  V.  Grava  et  Gra^ , 
GÎtAVELOUS,  OII8A,  adj.  (graveléos, 

onse)  ;  naA^Aiaoot,  «BAVBmoot,  «mac.  Gra* 

veleux,  euse,en  parlant  d'un  champ  ou  d'une 
terre  abondante  en  gravier. 

Éty.  de  gravel,  pour  gravier,  et  de  oi«#. 
V.Grav,R.2. 

GRAVENA,s.  f.  vl.  Gravier.  V.firava 
et  Grav,  R.  2. 

GRAVENA9 ,  dl.  V.  Grava  et  Grav,  R. 

GRAVENBGEAR,  v.  n.  (gravenedjà) , 
dl.  Craquer  sous  la  dent,  comme  si  l'on  mâ- 
chait du  gravier. 

Ëty.  de  grava i  gravena  et  de  egear.  V. 
Grav,  R.  2. 

GRAVENOI»,  adj.  m.  (gravenôos),  dl. 
Pan  gravenouê,  pain  terreux.  V.  Grav, 
R.2. 

GRAVEOn,  s.  f.  (gravèou).  Gravure  que 
les  cordonniers  font  à  la  semeilo  des  souliers 
pour  en  cacher  la  couture.  V.  Graf,  R. 

GRAVEOU,  s.  m.  mmMMA,cvwam.  Gravois, 
décombres  des  bâtiments. 

Ëty.  de  grava ei  de  eou.  Y.. Grav  ,  R.  2. 

GRAVIAR,  v.a.  (gravie),  dl.  Appesantir 
par  nn  fardeau;  fig.  grever,  percer ,  écraser, 
aux  environs  d'Annot;  gratter,  écroAter  une 
cicatrice  avec  les  ongles.  Cast. 

Ëty.  de  gravis,  pesant ,  et  de  ar ,  ou  du 
lat.  gravare.  V.  Grav,  R. 

GRAVICHBLLI,  s.  m.  (  gravitcbélli  ). 
Une  des  chambres  de  la  madrague.  Voy. 
Madraga. 

GRAVIER,  s.  m.  vl.  Gravier ,  sable.  V. 
Sabla. 

GRAVIER ,  Pour  sable,  V.  Grava  ;  Gra- 
vier, sable  que  rendent  ceux  qui  sont  atteints 
de  la  gravelle.  V.  Grav,  R.  2. 

GRAVIERA,  dl.  V.  Grava  et  Grav,  R.  2  ; 
pour  gruyère.  V.  Gruyera, 

GRAVITAT ,  s.  f.  (  gravita  )  ;  Gravita , 
ital.  Gravedad,  esp.  Gravidade,  port.  Gra- 
vedat,  cat.  Gravité,  ton  sérieux  que  l'homme 
répand  sur  ses  actions,  sur  ses  discours  et 
sur  son  maintien  ;  pesanteur  des  corps. 

Ëty.  du  lat.  gravUatii,  gén.  de  gravUae, 
pesanteur.  V.  Grav,  R. 

GRAVITATION,  S.  f.  ( gravitacie-n ) ; 
Gravitacià,  cat.  Gravitaeion,  esp.  Gravi- 
tation e,  ital.  Gravitation. 

GRAVOUGE,  OUGEA.  adj.  (gravôudgé, 
àudge).Craintif,  timide,  qui  va  avec  appréhen- 
sion, qui  n'ose  avancer  ni  se  présenter; 
V.  Crentous;  quinteux,  rétif,  en  parlant  des 
chevaux  ;  lourd,  peu  agile.  Avril. 

GRAVOUGEAMENT ,  adv.  (gravoudja- 
méin^.  Craintivement,  difficilement,  avec 
appréhension.  Avril.  V.  Grav,  R. 

GRA  VOUS,  ODSA ,  adj.  (  gravons ,  ôu- 
se).  Graveleux,  euse;  qui  est  mêlé  de  gra- 
vier. Terra  gravouêa;  quand  on  parle  des 
fruits,  on  dit  pierreux;  Pera  gravousa,  poire 
pierreuse.  V.  6rav,R.2. 

GRAVUR,  s.  m.  (gravùr);  Grahadàr, 
cat.  esp.  Graveur .  celui  dont  la  profession 
est  de  graver.  V.  Uraf,  R. 

GRAVURA,  s.  f.  (gravure);  Gravadura^ 
port.  Grabadura,  cat.  Gravure ,  art  degra- 
ver^et  ouvrage  du  graveur. 

Éty.  du  grec  Yptvp*^^'  (graphéin),  écrire, 


GRA 

dont  la  rielne  graph  a  Cdt  frot,  «1  lit  la 
term.  ura.  V.  Graf,  R. 

La  plus  ancienne  eslaapo  que  noot  ayons 
représente  saint  Chrbtopne,  et  porte  la  data 
de  1423. 

La  gravure  en  relief  ei  en  ereua ,  des  piei^ 
res  et  descrisCaux ,  est  la  plus  aneieniie.  Les 
Egyptiens,  qui  passent  pour  l'avoir  inventée, 
la  transmirent  aux  Phéniciens;  ceux-ci  avx 
Hébreux ,  d'où  elle  passa  chez  les  Grecs  qoi 
lui  donnèrent  une  perfection  étonnante. 

La  gravure  en  boie,  très-ancienne  dans 
la  Chine,  n'a  été  bien  connue  en  Europe  qu'es 
1420,  époque  è  laquelle  Laurent  Goster  im- 
prima l'écriture  avec  des  planches  de  bois. 
Au  commencement  du  XVI««  siède,  oo  ap- 
pliqua cette  gravare  à  l'impressioB  des  car- 
tes à  jouer,  et  sous  Louis  XUI,  on  s'en  seiv 
vit  pour  la  peinture  des  toiles. 

ta  gravure  en  cuivre ,  ne  fut  inventée 
qu'en  1450,  par  Maso  Finiguerra. 

La  gravure  à  Veau  farte,  fut  imaginée  au 
commencement  du  XVl»*  siècle  par  Fran- 
çois Mazzuoli,  dit  le  Parmesan. 

La  gravure  en  couleurs,  imitant  la  pein- 
ture, doit  son  invention  è  Jacques  Christophe 
le  Blond,  de  Francfort,  élève  de  Carlo Mara- 
te,  qui  l'imagina  entre  1720  et  i7da 

La  gravure  au  crayon,  fut  inventée  en 
1769,  par  Jean-Charles-François,  graveur 
Lorrain, 

La  gravure  en  manière  noire,  mets o-fm- 
ta ,  des  Italiens ,  date  du  XVII"*  siècle,  sans 
que  l'on  connaisse  bien  son  inventeur. 

£a  ^rature  au  poelel  fut  découverte  par 
Bonnet,  en  17G9. 

La  gravure  au  pinceau  fut  ÎQiaginée  an 
XVII!««  siècle,  par  Stapart 

La  gravure  au  pointillé,  date  du  XVHU»* 
siècle  aussi,  et  Ton  cite, comme  l'ayant  beau- 
coup perfectionnée,  Lutma  et  Demarteau. 

La  gravure  sur  acier  ou  sidérographie 
n'est  connue  que  depuis  1816,  et  elle  est  due, 
en  grande  partie,  à  M.  Pain,  de  Châlons-«ur- 
Marne. 

La  gravure  surfferre,  n'a  pas  de  date  cer- 
taine, ni  d'auteur  connu. 

Gravure  sur  diamant,  on  en  attrtbne 
l'invention  à  Clément  Biragues ,  en  1564, li 
Jacques  Treuo,  moK  en  1587,  et  à  Ambroise 
Charadossa,en  1500. 

Ottley,  William  Young,  dans  an  ouvrage 
intitulé  :  An  enquiry  isOo  the  origin  and 
early  history  of  engraving  ,  etc.  London, 
1816,  pense  que  l'aK  de  çraver  sur  le 
bois  était  connu  en  Chine  depuis  long-tempt, 
lorsqu'il  fut  introduit  en  Europe,  sans 
doute  par  les  Vénitiens.  Selon  lui  les  plut 
anciennes  gravures  en  bois ,  dont  la  date  est 
bien  connue,  sont  celles  qui  représentent  \fê 
principales  actions  d' Alexanare-le-Grand  • 
exécutées  à  Ravennes,  vers  l'an  1285,  par 
Alexandre  Alberic  Cunio  et  Isabelle  sa  sœur, 
âgés  de  16  à  17  ans. 

On  trouve  ailleurs  que  les  premiers  monu- 
ments bien  authentiques  de  la  gravure  en 
bois,  ne  remontent  qu'en  1423,  ce  sont  le 
saint  Chrysostome  et  le  sujet  de  l'Annon- 
ciation. 

En  G6 ,  la  gravure  est  portée  à  sa  perfec- 
tion en  Italie,  par  Zenodore,  et  dédine  en- 
suite. 

En  1410 ,  Jean-Delle-Gamiole ,  florentin , 


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GR4 

infecte  la  gravore  en  cieQi,  qd  s'Umi  per- 
due, après  a? oir  été  célèbre  chef  les  aodens. 

En  1458,  Maso  dit  Finiguerra^  orfèvre 
Qorentio,  troirre  Tart  de  graver  sur  le  cuivre 
au  burin  et  à  Teau  forte. 

En  1477,  Lucas  de  Lejde  et  Albert  Durer, 
eunchissent  les  arts  de  leurs  gravures. 

£o  1769,  inveutioD  de  la  gravure  dans 
le  goût  du  Crayon ,  par  Jean-Charles-Fran- 
çois,  de  Paris. 

Ottley,  suppose  que  la  gravure  en  taille 
douce  est  due  à  Maso  dit  Finiguerrap  orfè- 
Trtde  Florence,  qui  en  1445,  la  découvrit 

Par  hasard:  et  k  cet  ég^ard^  il  démontre  que 
estampe  de  l'Ascension  de  la  Vierge,  delà 
collection  du  roi  de  France,  est  l'épreuve 
d'une  patène  d'arcent,  qui  se  conserve  dans 
l'église  de  Saint-Jean ,  à  Florence ,  et  qui  fut 
gravée  par  Finiguerra ,  vers  1452. 

En  1846 ,  M.  de  Laplane  de  Sisteron,  an- 
cien  juge,  a  trouvé  un  procédé  pour  graver 
sur  le  tiois  en  relief  et  en  creux ,  au  moyen 
duquel ,  chacun  peut,  dans  moins  de  deux 
heures,  graver  l'écriture  et  un  dessein  quel- 
conque, d'une  manière  très-nette. 

OiRAYA.y.Gralha. 

GRAY4BD,  S.  m.  (gràlàr).  Un  des  noms 
de  la  corneille  mantelée.  V.  Corpataê* 
blanc  ei  Gralh,  R. 

GRATBR  A ,  expr.  adv.  d.  m.  (a  ^ïé). 
On  le  dit  des  chemins,  des  sentiers  qui  vont 
d'un  lieu  dans  un  autre  par  une  pente  douce 
et  égale  ou  presque  horizontalement. 

Ety.  de  gradui,  dont  le  d  a  été  changé  en 
y  etdeier,  grayety  qui  va  par  degrés,  sous- 
entendu,  insensibles.  V.  Grad,  R. 

GRATIS,  s.  m.  vl.  Cor  :  lÀ  grayle  an 
êonat,  les  cors  ont  sonné  ;  clairon. 

GRATS,  s.  m.  vl.  Graisse.  V.  Oraissa 
et  Cran,  R. 

GRAT8HA,  vl.  Y.  GraUêaei  Crasi,  R. 

GRATSHOS,  vl.  V.  Graiêsouê. 

GBAr8SHA,s.f.  d.  vaud.  V.  Graiêta 
et  Cross,  R. 

GIIAZA,s.f.  (grâze),  dl.  Margelle,  pierre 
qui  borde  le  parapet  d'un  puits;  en  vl.  degré, 
marche  d'un  escalier.  V.  Grad,  R. 

GRAZA,  s.  f.  vl.  Degré  d'un  escalier, 
d'un  perron  :  Paul  estants  en  las  graxas 
eenec  ab  la  man,  Paul  se  tenant  de  bout  sur 
les  degrés,  fit  signe  de  la  main.  Sauv.  Voy. 
(7rod,R. 

GRAZAL ,  s.  m.  (grazàl),  dl.  wAfAi..  Ba- 
quet de  bois,  terrine. 

Ëty.  du  celL  selon  Astroc,  ou  du  latin  cro- 
ter,  coupe,  bassin. 

GRAZAI.,  s.  m.  (grazàl),  dl.  Un  baquet. 
V.  Pouaire  et  Boutin, 

GRAZAL,  s.  m.  vl.  siiASAii,  «sASAOt, 
«utiu..  Gresal ,  anc.  cat.  Grial ,  anc.  esp. 
Graal ,  vase ,  vaisseau  propre  à  boire  et  à 
servir  des  viandes,  cratère,  jatte. 
Éty.  du  lat.  eraler,  crateraf  coupe,  vase. 

Le  saint  graal ,  vase  dans  lequel  J.-C. 
mangea  l'agneau  Pascal ,  lorsau'il  rit  la  cène 
avec  ses  apôlrcs  ;  ustensile  en  forme  de  calice, 
qui  servit  à  recueillir  le  sang  et  l'eau  qui  dé- 
coulèrent de  9CS  plaies,  et  dans  la  suite,  il  fut 
nommé  saint  à  cause  de  son  prioûtif  usage 
et  des  miracles  qu'il  opéra. 

GRAZALA,  S.  f.  dl.  Jatte,  y.  Jata  et 
GroioltH. 


GRA 

IT,  8.  m.  (grazalé),  dl.  Dim.  de 
graxau,  auget,  petit  baquet.  V.  Bachassoun 
et  Grazàl. 

GRAZALBT,  s.  m.  vl.  omAXALm.  Dim. 
de  i^razaf,  petit  vase  de  terre.  V.  GrasaL 

GRAZAR,  vl.  Y.  Graduarei  Grad,  R. 

GRAZAU .  s.  m.  (graxâou)  ;  omzai..  Une 
auge  de  bois.  V.  Bâchas  et  Grasal, 

GRAZE ,  adj.  vl.  Gradué,  par  degrés. 

ÇRAZELET,  s.  m.  vl.  V.  Grazel. 

Ely.  Dim.  de  graxel. 

CMAZELET ,  s.  m.  (grazelé),  dl.  L'épine 
du  dos.  V.  Cadena, 

GRAZERAS,  8.  f.  pi.  vl.  Grâces ,  remer- 
clments.  \,Grat,K, 

GRAZE8,  s.  m.  pi.  vl.  Degrés,  marches 
d'escalier.  V.  Grad,  R. 

GRAZET,  adj.  vl.  Grasset.  V.  C7ra#f ,  R. 

GRAZIA ,  vl.  Il  ou  elle  remerciait. 

CUIAZIDA,  a4j.  f.  vl.  Agréable.  V.  Grai, 
Rad. 

GRAZIDAMENT,  adv.  okampa— w. 
Gracieusement ,  de  bon  gré,  gratuitement. 
V.  Cra«,R. 

GRAZIDAMENZ,  adv.  vl.  De  bon  gré, 
gracieusement.  V.  Grat^  R. 

GRAZIL,et 

GRAZILH ,  8.  m.  vl.  Gazouillement, 
grésillement,  cri  du  grillon,  de  la  raine. 

GRAznxAR,  V.  n.  vl.  Grésiller,  pétil- 
ler, craquer. 

GRAZIR ,  V.  a.  vl.  «BssAiu  Gratin  el 
Gradirey  ital.  Plaire ,  être  agréable ,  agréer, 
remercier,  rendre  grâce,  savoir  gré ,  recon- 
naître. V.  Grat,  R. 

GRAZIRE ,  s.  m.  vl.  Reconnaissant,  ap- 
probateur. V.  Grat,  R. 

CHLàZIT,  IDA,  adj.  vl.  obasivs.  Agréé, 
gracieux,  euse;  remercié,  agréable*  V.  Grat, 

GRE 
GREA,  S.  f.  d.  m.  (grée);  orbia,  «mu, 

UMPA,  r  AVTKA,  PAVVBAOA  ,  rOO  ,  MAMêA  ,  UBCH  , 
UBCII* DB- BOUTA  ,  UA-DB-BOOTA  ,  BOOUA  ,  UOA, 

UA,  romw ,  Bsrot ,  maibb  ,  footboba  ,  tabtas, 

TABTffBB,  TABTAB.  LIc,  Duatièrc  épaisse  et  bour- 
beuse qui  se  dépose  au  fonds  des  tonneaux 
2ui  contiennent  du  vin  ;  par  extension,  dépôt 
'une  liqueur  quelconque.  V.  Grtsa, 

Êty.  V.  Cret,  R. 

GRECy  radical  pris  du  latin  Grœeia,  Grè- 
ce, formé  de  grœcusy  roi  de  Thessalie. 

De  grœeus,  par  apoc.^rae,  et  par  le  chan- 
gement de  œ  en  e,  grec;  d'où  :  Grec,  Gree-a, 
Greç-a. 

De  grec,  par  le  changement  de  c  cn^,  greg; 
d'où  :  Greg-aliy  Greg-ou. 

Do  greCf  par  le  changement  de  e  en  «, 
gres:(\*oh:  Grès,  Gres-esc,  Grex-es^  Grei-» 
ese,  Grif'Os,  Grig^ou,  Grin. 

GREC ,  EGA,  s.  et  adj.  (  grec ,  èque  )  ; 
cBBaoo.  Griego,  esp.  Grego,  port.  Greg,  cat. 
Grec,  grecque,  qui  est  de  Grèce;  qui  est 
écrit  en  grec. 

Ety.  du  lat.  grœeus,  m.  s.  V.  Grée,  R. 

Ce  mot  est  pris  en  mauvaise  part  par  les 
femmes  de  la  halle,  à  Marseille,  où,  Stes  una 
greca ,  est  svnonyme  de  tu  est  une  voleuse , 
une  femme  de  mauvaise  foi. 

Vent  grec.  V.  Gregali. 

GREC,  s.  m.  Grec 9  la  langue  grecque , 


GRB 


375 


celle  dans  laquelle  ont  écrit  Platon,  Aristote, 
Démostènes,  Hésiode ,  Homère ,  etc.  Voy. 
Grec,  R. 

Une  des  plus  anciennes  et  la  plus  célè- 
bre, la  langue  p^recque  s'est  longtemps  con- 
servée sans  alleralion,  malgré  les  fréquentes 
révolutions  qui  ont  eu  lieu  dans  le  pays  où 
elle  était  en  usage.  Sa  ruine  date  du  IV»* 
siècle,  époque  à  laquelle  on  transféra  le  siè- 
ge de  I  empire  Romain  à  Constantînople. 
Des  innombrables  altérations  que  cette  lan- 
gue a  subies  depuis,  est  née  une  autre  langue 
nommée  Grec  moderne,  et  l'idiome  Turc. 

Voyez  dans  la  Gram.  art.  origine  de  la 
langue  provençale ,  pour  connaître  l'influen- 
ce que  le  Grec  à  exercée  sur  elle. 

Ce  fut  en  1499 ,  que  Aide  Mannce,  italien, 
imprima  le  premier  le  Grec  à  Venise. 

GREG  VBMT,  Espèce  de  vent,  Gregali, 
v.  c.  m.  et  Grec,  R. 

GREG ,  s.  m.  dl.  Gadouard ,  celui  qui  tire 
la  gadoue  et  la  transporte. 

CAECA,  s.  f.  (grèque).  I^  partie  la  plus 
élevée  de  la  coiffure  d'une  femme ,  \  la  ma- 
nière des  grecques.  V.  Grec,  R. 

GREÇA,  (grèce)  ;  Greda,  ital.  esp.  port. 
Grèce,  la,  contrée  d'Europe  qui  comprend  la 
Morée,la  Béotie,  la  Phocide,  l'Ile  de  Mégre- 
pont ,  la  Thessalie,  l'Epire  et  la  partie  méri- 
dionale de  la  Macédoine,  ainsi  que  les  lies  de 
la  Méditerranée,  formant  l'Archipel. 

Éty.  du  lat.  Grmeia.  V.  Grée,  R. 

CAEGHA,  d.  béarn.  Voy.  Graissa  et 
Crass,  R. 

GREGZ, s.  m.  vl.  «BBct.  Grege,  anc. esp. 
port.  Gregge,  ital.  Troupeau,  troupe. 

Éty.  du  lat.  grex\  egis,  m.  s.  V.  Greg,  R. 

GREDA,s.f.  (gréde),  dl.  Greda,  port, 
esp.  cat.  Creta ,  ital.  Craie  ,  espèce  de  terre 
calcaire,  très-commune,  d'un  blanc  opaque, 
très-tendre.  Le  blanc  d'Espagne  n'est  autre 
chose  que  celte  terre  dépouillée  des  corps 
étrangers  qu'elle  peut  contenir. 

Éty.  du  lat.  erefa,  m.  s.  V.  Cret,  R. 

GREDAR,  V.  a.  (nedâ),  dl.  Marquer 
avec  la  craie,  marquer  a  la  craie. 

Êty.  de  gteda  et  de  ar.  V.  CrH,  R. 

GREDIN ,  Pour  gradin,  V.  Gradin  et 
Grady  R. 

CAEFA,  8.  f.  (grèfe).  Nom  qu'on  donne, 
è  Nismcs,  au  mâle  delà  canepetière.  V.  Ca- 
napetiera, 

GREFE,  s.  m.  (gréfe).  Nom  artésien  de 
l'outarde  canepetière.  V.  Canapetiera. 

GREFET ,  s.  m.  (grefé).  Un  des  noms 
de  la  Canapetiera,  v.  c.  m. 

GREFFAIRE,s.  m.  (grcflaïré).  Greffeur, 
Gare,  celui  qui  fait  profession  de  greffer  les 
arbres. 

GREFFAR,v.  a.  (greffe).  Greffer.  Voy. 
EntareiGraf,ï^.  ' 

GREFFE,  8.  m.  (grèfé).  Greffe,  dépôt 
public  où  l'on  garde  les  registres  et  les  actes 
de  justice. 

Elv.  du  grec  yp^?w  (graphe  ),  écrire.  V. 
Graf,  R. 

U  concile  général  de  Latran,  tenu  sous 
Innocent  111,  l'an  1215 ,  statua  que  les  juges 
conserveraient  et  feraient  conserver  par  leurs 
greffiers,  les  actes  originaux  des  procès  et  en 
délivreraient,  dans  le  besoin ,  des  copies  aux 
parties;  voila  l'époque  la  plus  ancienne  de  la 


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376 


GRE 


foniiedenos  greflbs.  De  Vaines  DkL  DipL 
GREFFE ,  8.  m.  Greffe,  en  terme  de  jar- 
dinier. V.  EnU. 

Ély.  da  grec  YP«?siov  (graphéien) ,  poin- 
çon à  écrire ,  auquel  ressemble  lun  peu  la 
greffe  qu'on  insère  dans  le  si]jet.  V.  Grqf, 

GREFFBT  •  8.  m.  (  grefll^  ).  ^èce  d'oi- 
seau qui  ressemble  à  une  outarde,  Gare.  Vov. 
Grefet. 

GREFFIER,  s.  m.  (grefié).  Greffier, 
secrétaire  chargé  d'un  greffe. 

Êty.  du  grec  Ypocp £u<  (graphéus),  écrivain, 
d'où  graphiarius  et  greffier ,  formé. de 
Yps^etv  (grapbéln),  écrire,  ou  de  greffe  ei  de 
la  term.  ter,  qui  désigne  l'ouvrier.  Voj. 
Graf,  R. 

On  trouve,  en  France,  des  greffiers  en 
litre,  dès  le  XIV"«  siècle. 

GREFFION ,  Le  même  que  Agruffien^  v. 
c.  m.  elf?ra/;R. 

GREFUELHA  .  S.  f.  (  grefuétlle  ).  Le 
grand-hpuic,enlang.V.  Ag^^rrut. 

Ély.  du  lat.  agrifoHum, 

GRBFUIiHAT,  dl.  (gréfuillâ).  V.  Fre* 
hùuisêet, 

GREGf  radical  pris  du  lat.  greXf  gregit, 
troupeau,  compagnie,  société,  bande,  dérivé 
du  grec  i-^tp^ju;  (agersis),  rassemblement, 
réunion ,  formé  de  à'^stpco  (agéiré),  rassem- 
bler, réunir,  d'où  aggregatê^  ttmgrje^Uo^ 
gregate. 

De  aggregare ,  agréger ,  par  apoc.  Ag- 
grege-ar,  Aggreg-alion^Con-f  réglât,  Agreg- 
ado. 

De  eongregatianis,  gén,  de  eongregatiô , 
par  apoc.  et  changement  de  «  en  ou  :  Coun- 
gregation,  Coungrega-n-islo, 

GREGA,  (gréguc);  «mmoq.  Expres5ïîon 
qui  équivaut  à  je  t'en  défie,  lu  n'as  qu'à  faire 
un  j^este  :  Diga  grega,  espèce  de  déll. 

Ety.  du  grec  YP^iY^pso)  (grégorcô),  je 
veille,  je  prends  garde,  je  te  déûe  de  me  svr- 
prendre. 

GREGAU, fi.  m.  (Rregàli);  «iiaoAii,«BR, 
•ALBBn ,  TsnT-aKBc.  Gregol ,  cat.  csp.  Ga- 
lerne,  vent  du  Nord-Est,  vent  de  galère, 
vent  grec. 

C'est,  d'âpre  la  Stat.  des  Bouches-du- 
RhOnc ,  le  cœcioê  des  Grecs  ;  Vaqu^o  des 
Latins.  V.  Grec,  R. 

GREGORI,  nom  d'homme  (grcgori)  ; 
f7rei7orto,ilal.  esp.  Grégoire. 

L'Eglise  célèbre  la  mémoire  de  34  saints 
de  ce  nom. 

Saint  Grégoire  le  Grand,  pape,  premier  de 
ce  nom ,  docteur  de  l'Eglise ,  mourut  le  ML 
mars  604,  jour  où  l'on  célèbre  sa  fêle,  ainsi 
que  le  3  seplombre. 

GREGORIEN,  ENA,  adj.  ^grégorien, 
ène).  Grégorien,  enue,  ordonné, mstilué  par 
le  pape  saint  Grégoire. 

GRBGOU.  V.  Grec  et  Grec,  R. 

GRE-GRE,  CHARET ,  s.  m.  (gré-gré. 
charé).  Nom  qu'on  donne ,  à  Nismes ,  à  la 
rousseroile. 

GREGUBOEAR,  v.  a.  (greguedjà) ,  dl. 
Salir.  V.  Grrquegear. 

GREI ,  vl.  Qu'il  plaise,  agrée. 

GREIAMENT,  S.  m.  vl.  eBBJAmtrr, 
sujAMw.  Aigreur,  l'action  d'irriter.  Voy. 
Grav,ïi. 


Rad. 


GRE 

T.  n.  vL  V.  Grawh  et<rria/,. 


,  Alt.  de  grèlhar, 
GREIAT  •  Alt.  de  grelhat.  V.  tirelh,  R.   . 
GREIGHAR,Aub.  V.^ahiar. 
GRESL,  8.  m.  dl.  V.  Grelhf  Grefm  et 
Grelh,  R. 
GREILHA,  Grille,  et  comp.  Gare.  Voy. 

GREILL,  vl.  V.  GHlhH  et  Grilh,^  2. 
GREUX,  8.  m.  vl.  Grillon. 
GREILLO,  S.  m.  vl.  Grille  de  fer.  Voy. 
Crtift,  R. 
GREI8SA,  et  comp.  Gare.  V.  Graina^ 

xîlC. 

GREI8SA,  s.f.  (grèïsse);  «mya,  «bsu- 

koêm.  Claie  sur  laquelle  «n  fait  sécher  les  fi- 
gues ,  Gare.  ;  claie  sur  laquelle  on  tient  le 
pain  dans  les  ménages.  V-oy.  Canissa  et 
Grilh,  R« 

GREIME8 ,  fi.  n.  pi.  vl.  Gréions. 

GREI88IER ,  Y.  Graitsitr  et  Cran,  R. 

GREI880UN ,  8.  m.  (greissôun).  Espace 
<]u'on  laisse  entre  une  claie  et  une  autre  ,  « 
lorsqu'elles  sont  exposées  au  sédioir.  Gare. 

GREISSODS,  V«  Graiiious  et  Cra$$, 
Rad. 

GREJAMENT ,  fi.  n.  vl.  «asMm.  Ai- 
greur. V.  Greiamen. 

GREL ,  s.  m.  d.  m.  Grtlù^  port.  Voy. 
Grjeou  et  Grelh ,  R. 

GREI« ,  s.  m.  dff .  Grillon.  V.  GriUut. 

GRELA ,  8.  f.  (grêle)  ;  «luunMA.  Gram- 
dine,  ilal.  Graniza  ^  esp.  port.  Granit, 
cat.  Grêle,  pluie  congelée  qui  tombe  en 
grains  plus  ou  moins  arrondis;  fîg.  grande 
quantité  de  choses  qui  tombent  à  la  fois , 
personne  méchante. 

Éty.  Onomatopée  do  bnk  qu>1le  f>roduit 
en  frappant  sur  les  toits  et  roulant  ensuite , 
ou  du  lat.  grando ,  inis ,  de  gran. 

La  formation  de  la  grêle  est  un  des  phé- 
nomènes que  les  physiciens  ne  peuvent  pas 
encore  expliquer,  lis  ont  bien  prouvé  qu'elle 
ne  pouvait  point  «e  former  par  laeongétatien 
spontanée  d'une  goûte  d'eau,  parce  que  le 
centre  des  gréions  contient  souvent  un  noyau 
de  «eige  ou  de  grésil,  ils  ont  bien  expliqué 
comment  elle  ne  se  faisait  pas,  mais  il  n'ont 
pas  dit  aussi  clairement  comment  elle  se 
formait.  V.  Saussure ,  Voyage  dans  les  Alp. 
S.  2075. 

Toumbar  de  créa ,  grMer. 

Fai  ou  taumba  de  grêla  ,  il  grêle. 

Grot  grun  de  grêla  ,  grêlon. 

Ei  una  grêla ,  expr.  fig.  pour  désigner 
quelqu'un  de  bien  méchant. 

GRELA,  dg.  Crible.  V.  Crible  et  Van. 

GRELAR ,  V.  n.  d.  a.  V.  Grtikar  et 
Crelh,  R. 

GRELAR,  ▼.  hnp.  (grelà^;  Grandinartf 
ital.  Grêler,  se  dit  quand  il  tombe  de  la 
grêle. 

il  est  aussi  actif  et  signifie  alors  gltcr  par 
la  grêle. 

GRELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (grelÂ,  àde). 
Frappé  de  la  grêle,  grêlé,  ée;  marqué  par 
la  petite  vérole  :  A  lou  visagi  tout  grelat, 
il  a  la  figure  grêlée  ;  mesquin ,  pauvre , 
grêlé  ;  pour  genoé.  V«  Grelhat  et  Cfrelh^  R. 

Ety.  de  grêla  et  de  «4,  marqué  ou  frappé 
par  la  grêle. 


aaMgnka^kMifêpL  . 

GRBLETA ,  S.  f.  (greléte}.  Petite «rèle? 
grésil.  Avril. 

GKBLE,  mn,  Tadiad  dérivé  de  ffrél . 
bourgeon,  jeune  pousse ,  mot  que  M.  Astruc 
regarde  comme  celtique,  et  l'auteur  de  la  St. 
des  Boocbes-du-Rbône ,  comme  lignneB. 
M.  de  Roquefort  le  fait  venir ,  avec  plus 
de  raison  peet-^ètre,  du  latio  graeilii,  grêle, 
menu,  mince,  délicat;  ce  qui  confimie  celte 
opinion,  c'est  que  le  «M>t  fsndroiifi  eSI  peur 
plusieurs  étantes  synenyoM  de  fre Ifc. 

De  grel,  grelk;  d'où:  Gr4k,  Oreflb-or, 
Grelh-at,  Srel .  «rsi-nr,  BM-freikar , 

GRELH,  s.  m.  (grél),  dl.  Poète  atn 
châtaignes.  V.  Saitian<aêtagnHra. 

Êty.  Gtet  est  dit  pour  GrUth.  V.«Ht%,R. 

GREUi,  8.  m.  Le  iMurgeoD,  etc. 
V.  Greou^  comme  plus  usité. 

Éty.  du  eelt.  g^.  V.  GreTh,  R. 

GRELHA  ,  s.  f.  (gréille) ,  dl.  Poor  gHI, 
V.  Grilha  et  GHUk ,  R.  poor  le  jet  if  ub 
arbre.  V.  JtéC 

Grelha ,  désigne  nlns  parâcéfièremenl  te 
rejet  ou  les  secooaes  pousses  d'un  etfcto 
<qu*on  avait  dépouillé,  comme  eeb  arrive 
aux  mûriers. 

ORELHADA,  S.  f.  (greiHède).  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc  ,  à  la  portion  de  oiiDe 
de  fer  bocardée  qu'on  ajoute  dans  te  foor- 
neao  à  mesure  q«e tematière  entre  en  fiision. 
V.  Grith,  R. 

GRELHADOOR,  dl.  V,  Fouet  Drsy. 

GRELHAGI ,  V.  Grilhagi  et  GrUh.  R. 

GRELHAR,  V.  a.dl.  Pour  cribler.  Voy* 
Vanar,  Criblar,  DrayardCrilh,  R. 

GRELHAR ,  T.  n.  (greillâ)  ;  i 


sM.  ftp.  (grcfllà, 
)n  le  dit  des  ( 


Grelar .  port.  Germer ,  on  te  dit 
des  graines  quand  elles  commencent  à  pnos- 
ser  la  radicule  et  la  plomnlp  ;  des  oignons , 
quand  ils  commencent  ï  germer;  été  pom- 
mes de  terre  quand  elles  poussent;  des  arbres 
quand  ils  bourgeonnent. 

Éty.  de  grelk  et  de  or,  poneser  des  iels. 
V.  GreWi.R. 

GRELHAT,  ARA, 
âde)  ;  «■bur  ,  mb&bat.  On  j 
ces  qui  ont  levé  ou  germé ,  et  des  i 
potagères  qui  ont  ()oossê  des  jets  qiû  les 
privent  de  leurs  qualités  alimentaires* 

Ceèa  gt^lhadOt  «ignon  gemé.  V.  Grelh, 
Rad. 

GRELHBT ,  dl.  V.  GrilheL 

GRELLA,  s.  f.  (glèlte),  <%.  amtt.. 
Crible  à  grande  perce. 

GRELLADOUR,  adj.  (grelladôo),  dl. 
Un  crubel  greUadêwr^  un  van.  V.  Van, 
Drai  et  Cri^l,  R. 

GRELLAR,  T.  a.  (grdlà),  dl.  Vanner. 
V«  Jfoundar,  CribUr,  Draiar  et  Cribl^U. 

ORELLO ,  vl.  V.  Gnlho  et  Grilh,  R. 

GRELOU,  8.  m.  Mesure  pour  te  Uk^ 
dans  le  Limousin,  f  oucaud« 

GRBLOOTAR,  V.  n.  (grdootà).  Gto- 
teter,  tremt)teler  de  froid. 

cmBMOi, 8. m.  (grénil).  V.  Berbm  Ufê 
perlai, 

Éty.  du  ceM.  fronn,  grain,  et  de  iml, 
pierre ,  gratmml ,  semence  dure  et  liilsinle^ 


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GRE 

con^M  de  petits  cailloin,  d'où  le  latliAo«* 
pcrmiiffi,  semeoce  pierre. 

GRBMP ,  8.  m.  (grèhnp) ,  dff.  Onglée  : 
Aber  {^emp,  avoir  Tonglée.  V.  Gobi. 


j  t.  m.  vl.  «wnt.  Moustache , poil, 
barbe.  V.  Grtno, 

ORBNADA ,  s.  f.  (grenade)  ;  maimoa. 
Gramuda,  esp.  Fruit.  V.  MUmgrana  et  Gran, 
Rad. 

GRENADA  ,  s.  f.  et  mieux  mumiaoa. 
Grenade,  tmulet  de  fer  creux  qu'on  remplit 
de  poudre  et  qu'on  lance  avec  la  main.    . 

Ety.  de  la  ressemblance  qu'on  a  cm 
trouver  avec  le  fruit  du  grenadier.  Voy. 
Mtiougrama  et  Gran,  R. 

Selon  M.  de  Thou ,  on  commença  ï  user 
des  grenades  en  1588,  au  siège  de  Wacbten> 
donck,  près  de  Gueldres. 

GRENAT,  s.  m.  (grenà):  (Traitai,  cat. 
GrantUif  esp.  Granato^  ital.  Grenat. 

Éty.  du  lat.  granatuis 

GRENOjS.  m.  vl.  MiMO,  «sioo,  owv, 
«uw,  MiMoii.  Moustache. 

Éty.  Alt.  de  eren  ,00  de  la  basse  lat 
granuê,  greno,  poil  de  la  barbe ,  moustache. 

GRBNON,  vl.  V.  Gremo. 

GREO.  vl.  Grief.  V.  Grc<m  et  OrelA,  R. 

GREOBIEN ,  vl.  V.  Greuwmi  et  Grav , 
Rad. 

GREOn,  S.  m.  Un  des  noms  du  grand- 
boux.  Cast.  V.  Agarrui. 

GREOU ,  s.m.  (gréou)  ;  < 
nui.  Gr 


cAwçoini,  «mji.  Cifslo,  port.  Le  germe  des 
plantes,  le  tendron  •  le  brout,  le  bourgeon 
des  arbres,  le  corps  des  laitues. 

Quand  mangeartu  de  ialada  attaeoAe  eU 
grtimap.  Prov. 

Éiy.  de  grelh ,  par  le  changement  de  I  en 
0U,y,Grelh,R. 

Greou  de  ceba,  germe  d'oignon. 

Greou  de  eaulet^  cœur  de  chou. 

Greou  de  roumegea^  tendron  de  ronce. 

Grecu  de  laehuga,  cœur  de  laitue. 

Fig.  levar  lou  greou  ^  se  redresser,  sTe- 
Borgueillir  de  quelque  avantage,  comme  une 
plante  qui  se  redresse  après  avoir  souffert. 

GREOU,  adj.  (grèou).  Rude,  fâcheux, 
dur,  insupportable:  boiteux.V.  Goy;  pesant, 
regret.  V.  Grav,  R. 

Mai  ce  que  trohi  de  pu  greou 
Es  unoétemita  terriblo 
Que  pareitte  ineomprehentiblo , 
Aqueou Jamais  aqueou  toujour, 
Sensofin  soufrir  nuech  et  jour 
Ma  festo  n'et  pae  hagalello. 

Gros. 

GRB01IGAT,V.  Greougeat. 

GRBOUGE*  s.  m.  vl.  Tort,  grief.  Voy. 
Agreouges  et  GraVy  R. 

GREOUGEAT,  adj.  m.  vl.  FAcheux , 
désagréable,  lourd,  pesant. 

Éty.  du  lat.  gravis ,  gravatus»  Y.  Grav^ 
Rad. 

GRBOULB ,  s.  m.  (gréoulé)  ;  BAT-sosm- 


•WOHI,»,  BtQOIWKMI-OBU,  UBOVII,  mAT-BUrOV. 

Le  loir,  Myoxus  glis,  Lin.  mammifère  on- 
guiculé de  la  famille  des  Rongeurs,  qui  s'en- 
gourdit pendant  l'hiver,  comme  les  mar- 
mottes. 
É\j.  daUi.  glu. 

TOM.  n. 


GRE 

Le  loir  dépose  ses  petits  dans  le  creux  des 
arbres,etsa  portée  ordinaire  est  de  neuf  à 
douze. 

Les  Romains  estimaient  tellement  la  chair 
de  ce  petit  animal ,  qu'ils  le  faisaient  nourrir 
dans  des  espèces  de  garennes  noounées 
glirarii. 

GREOUR ,  s.  m.  V.  Oreouet  Grelh,  R. 

GREOURE ,  s.  m.  (gréouré).  V.  Greoule. 

GREOUSELA,  et  comp.  Aub.  V.  Gro%^ 
ffla,  etc. 

GREOUTA8  ,  s.  f.  pi.  (  gréoutes  )  ; 
«BAOTAs,  cBAPAs.  Grsvols  du  plâtrc  ;  gru- 
meaux de  pâle  durcis. 

Êty.  du  lat.  ereta,  V.  Crel,  R. 

GREP.  EPA ,  adj.  dl.  Engourdi  par  le 
froid.  V.  Gobi;  en  vl. orgueilleux. 

Ëty.  Ce  mot  est  celt.  selon  M.  Astruc. 

GREP^  s.  m.  (grép),  dl.  Le  tuf,  le  ferme; 
le  fond  qui  est  au-dessous  de  la  bonne  terre. 

GREPA,  s.  f.  (grépe).  Nom  qu'on  donne, 
à  Barcelonnette,  à  un  traîneau  destiné  au 
charriage  des  grosses  pierres. 

GREPELLAT ,  adj.  et  p.  vl 
Eraillé. 

GREPI,8.  m.  (^èpi),  dl 
L'onglée  ,  engourdissement  douloureux  des 
doigts  causé  par  le  froid,  qui  ne  leur  permet 
plus  de  se  rapprocher  et  de  se  serrer  par  le 
bout.  V.  Gobi. 

GREPIA,  s.  f.  y.Herha-grepia. 

GREPIA,  s.  f.  (grèpie),dl.  V.Grupiei 
Chip,R. 

GREPlERA,s.  f.  vl.  Crèche,  mangeoire. 
V.  Crup,  R. 

GREPI8»  vl.  Il  ou  elle  laisse,  abandonne. 

GREPOIIXAR ,  V.  a.  vl.  brailler. 
^  GREPOIIXAT,  ADA,  adj.   et   p.  vL 
Eraillé,  ée. 

GREPPOUNS,  S.  m.  pl.V.  Grappouns. 

GREPS,adj.  vl.  Petit. 

GREQUEGEAR,  v.  a.  (grequedjà) ,  dl. 
«raaoMBAm.  Salir,  patrouiller,  charcuter, 
Douj.  manier  malproprement. 

GRES,  radical  qu'on  fait  dériver  du  celt. 
erat^,  pierre,  qui  a  la  même  signification  en 
breton,  d'autres  le  dérivent  de  ereia,  craie, 
et  d'autres  enfin,  de  grès,  marche  d'escalier, 
formé  de  gressus,  pierre,  dont  on  faisait  les 
degrés  ;  d'où  :  Grès,  Grese,  Grese-ous, 
Gres'ier,  Gréa, 

GRE8 ,  s.  m.  et  a^j.  Espèce  de  raisin,  dif- 
férent du  barbaroux,  V.  Rasin, 

GRES,  Grégeois.  V.  Fuec-gres  et  Grée, 
Rad. 

GRE8,  S.m.  pl.vl.  Griefs.  Y.  Grav,l{. 

GRES,  s.m.  (grés).  Grès,  pierre  com- 
posée de  très-petits  grains  de  quartx.  aggluti- 
nés par  un  ciment,  le  plus  souvent  invisible, 
faisant  feu  avec  le  briquet  et  ayant  une  cas- 
sure grenue. 

Ëty.  de  craig,  mot  celtique  ou  breton  qui 
signifie  pierre.  V.  Grès,  R. 

Le  grès  blanc  est  le  plus  commun ,  celui 
dont  on  fait  des  meules  pour  aiguiser. 

GRE3,s.  m.  Dans  le  langage  ordinaire, ce 
mot  désigne  un  terrain  graveleux ,  pierreux, 
ce  qui  n'a  aucun  rapport  avec  le  mot  précé- 
dent. V.  (fret,  R. 

GRE8A ,  s.  f.  (grése).  Tartre,  inscrusta- 
tion  qui  se  formes  l'intérieur  des  tonneaux, 
qui  contiennent  du  vin  ;  c'est  le  tartre  cru , 


GRE 


377 


il  est  ronge  00  blanc,  seloD  Tespèce de  fin. 
Y.CreteiGrea. 

On  purifie  le  tartre  en  lui  enlevant  la  partie 
extractive  qu'il  contient.  V.  Tarire, 


ORESAT.  ADA,  adj.  etp.  (gresà.àde); 
■AWAT.  Aviné  ;  qui  a  beaucoup  de  tartre.  V. 
Cret,  R. 

CownfUura  gresada,  confiture  candie. 

Pissadour  gresat,  bassin  enduit  détartre. 

GRE8G,  E8CA ,  adj.  «Mucout,  qota.  Gra- 
veleux. V.  Gravelous  et  Grès,  R. 

Terra  gresea,  terre  graveleuse. 

GRE8GOUS  ,  OUSA  ,  adj.  Graveleux , 
Avril.  V.  Gresc  et  Grès,  R. 

GRE8E8G,  adj.  vl.  oosmc,  «bhm  , 
•BBXBt.  Greguesc ,  anc.  cat  Grégeois.  Voy. 
Grec,  R. 

CAESIER,  s.  m.  (gresié),  dl.  Gésier  des 
oiseaux  V.  Perier, 

Ëty.  A  cause  du  sable  grésil  qu'il  renferme 
souvent;  ou  altér.  de  gésier.  V.  Gres,K. 

GRECTIiff,  S.  m.  (gresill);  owoomia, 
MAmttA,  coomAMTCn.  Grésil,  neige  dense,  en 
crystallisation  informe  et  difiuse,  qui  est  pro- 
duite par  le  refroidissement  instantané  de 
l'air,  menue  grêle. 

Ëty.  du  bas  breton  grisil,  m.  s. 

GRE8ILHA,  dl.  Gril.  Voy.  Griïha  et 
Grilh,  R. 

GRESILHADA,  s.  f.  (  ^esillàde  )  ;  «ib- 
■iMADA,  cnABuiAOA.  Du  grésll,  chutc  de  gré- 
sil :  Aquot  es  pas  qu'una  gresilhada ,  ce 
n'est  que  du  grésil. 

GRE8ILHAR,  V.  impers,  (gresilhâ)  ;  oi- 

■OVBIIAB,  «BAlllf  f  AB,  BA^AtTIflAB,  BAUMIB»  BB- 

BiAB,  CBBUAB.  GrésilIcr,  on  le  dit  du  grésil 
qui  tombe. 

Ëty.  de  gresilh  et  de  ar. 

GRESaURAR,  v.a.  Grésiller,  (aire  que 
quelque  chose  se  fronce ,  se  racornisse ,  se 
rétrécisse  par  l'effet  d*une  grande  chaleur  ou 
d'un  grand  froid;  griller ,  brûler.  V.  Grilhar 
et  Grilh.  R. 

GRE8ILHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (grésil- 
la, àde)  ;  BASAtnBAT.  Grésillé,  ée.  V.  Grûh, 
Rad. 

CMIESINADA ,  S.  f.  (  gresinade  ) ,  dl.  V. 
Gresilhada. 

GRE8SA,  s.  f.  vl.  CBB9A.  V.  Granissa  et 
Grêla. 

GRB88IER,s. m.  (gressié),  dg.  Gésier. 
V.  Peirier. 

Ëty.  de  grès  et  de  ier. 

GRE88I1IE,  S.  m.  vl.  Greeisme,  cat. 
Greeiimo,  esp.  ital.  Grécisme,  figure  de  rhé- 
torique. 

GRET ,  s.  m.  vl.  Gré.  V.  Grat,  R.  De 
gratx ,  adv.  de  plein  gré. 

miEU,  adj.vl.  Greu,  caL  Accengreu, 
Accent  grave. 

Et  es  apelatx  greus ,  quar  en  ayssi  co 
naiuralment  una  eauta  greus  e  pexuga 
s'enclina  es  baissa  ,  ayssi  meteyssi  fay 
aquestaeeens.  FI.  del  gay  saber. 

GREU,  EUVA,  adj.  vl.  «bbo  ,  obbos, 
oBiBo.  Greu,  anc.  cat.  Grave,  esp.  port, 
ital.  cat.  mod.  Grief  ,  griève  ;  pénible  ; 
pesant,  difiicile,  grave,  dur.  V.  Greou  et 
Grat?,  R.  A  greu,  vl.  à  peine,  difficile- 
ment ,  violemment. 

Ce  mot  se  prend  souvent  adverbialement 
et  signifie  alors  difficilement ,  péniblement. 


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378 


GRE 


ORBUG,  8.  m*  yI.  Gfiuge.  anc  cat. 
Grief,  veialion,  dommage,  préjudice.  V. 
Grav ,  R. 

GRBUGA,  8.  f.  vl.  Greggia,  ilal.  Troape* 
V.  Grecs  el  Greg ,  R. 

CUtEUOANSA ,  8.  f.  ?1.  RémiioD ,  assem- 
blée. V.  Greg ,  R. 

OUBUGAT  ,  adj.  tI.  «umat.  Grevé , 
lésé,  vexé.  V.  Grav.R. 

ORBUGE,  8.  m.  vl.  Greuge,  cat.  anc.  esp. 
Vexation,  tort,  grief ,  perte,  dommage, 
plainte. 

Éty.  da  lat.  gravitas.  Voy.  Grugear  et 
Grav y  K. 

GREUGETAT  ,  8.  f.  vl.  Gravité.  Voy. 
Grav ,  R. 

GREUJAR ,  ▼.  a.  et  D.  vl.  Greujar ,  cat. 
Aggraver,  empirer,  vexer,  être  à  charge. 
V.  Grav ,  R. 

GREUJAT,  part.  vl.  Lésé  OQ  grevé.  V. 
Greugat  et  Grao ,  R. 

GREDLE ,  s.  m.  (gréoulé).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Toulouse,  aux  fruits 
du  grand'boux. 

GREUMENT,  adv.  vl.  aiwiiMsa ,  muo- 
mÊM ,  Mixomi.  Greumentf  anc.  cat.  Gra^ 
vamenie,  esp.  port.  ital.  Grièvement,  difll- 
cilement ,  péniblement.  V.  Grav ,  R. 

GREVA,  s.  f.  vl.  Grève,  gravier.  Voy. 
Grav ,  R.  2. 

GREVABLE ,  ABLA ,  adj.  vl.  Onéreux , 
ense. 

CkREVAMENT  ,  8.  m.  vl.  uKmnjuntMT. 
Grevement  ,  cat.  esp.  Gravamenlo,  ital. 
Peine ,  dommage.  V.  Grav ,  R. 

CUlEVAN8A,s.  f.  (grévance)  ;  Grevanea, 
anc.  cat.  Gravenza ,  ital.  Difficulté ,  fâche- 
rie, peine,  inquiétude.  V.  (?rav,R. 

GREVAR  ,  V.  a.  (grevé)  ;  Gravar ,  esp. 
cat.  Gravare ,  ital.  Agravar ,  port.  Grever, 
ftire  tort  et  dommage  ,  charger  de  contri- 
butions ,  vl.  presser. 

Ëty.  du  lat.  gravare ,  charger ,  rendre  pe- 
sant, V.  GraVf  R.  Pour  avoir  du  regret, 
V.  Gravar. 

GREVAR ,  ▼.  a.  vl.  CBAVAM ,  «nviAS. 
Gravar ,  cat.  esp.  port.  Gravare  ^  ital.  Ac- 
cabler, tourmenter,  peiner,  grever,  ag- 
graver. 
Ëty.  du  lat.  gravare.  V.  Grav  ,  R. 
GREVAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (greva,  &de). 
Grevé,  ée.  V.  Grav,R. 

GREVEZA ,  s.  f.  vl.  «MYBMA.  Gravexa^ 
anc.  esp.  port.  Gravessa ,  ital.  Pesanteur , 
gravité,  difficulté.  V.  Grav,  R. 

GREVIAMENT,  vl.  V.  Grevameni  et 
Grav,  R. 

GREVIAR,  vl.  V.  Greviar  et  Grav, 
Rad. 

GREVIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Acca- 
blé, ée,  endommagé  •  ée.  V.  Grav^  R. 

GREVIATin ,  IVA,  adj.  vl.  Oppressif, 
ive.  V.  GraVfK. 

GREVOR,  s.  f.  vl.  Peine,  dommage. 
V.  Grav,  R. 

GREVOZABIEN ,  adv.  vl.  Péniblement , 
rudement ,  fortement.  V.  Grav ,  R. 

GREV,  s.  m.  anc.  béarn.  Grey,  esp. 
Grei ,  port.  Troupeau.  V.  Grecz. 

Ëty.  du  laL  gregU,  gén.  de  area,  d'où 
greg,pw  apoc.  et  grey,  parmetagr.  Voy. 
Greg ,  R. 


GRE 

,  V.  n.  vl.  AU.  de  grilkar^ 
sécher.  V.  Grilh ,  R. 

GRETGH ,  s.  m.  dg.  Pour  graisse.  Voy. 
GraUea  et  Cran,  R. 

GRETCHA,  dg.  AU.  de  Graiisa,  v.  c.  m. 
eiCrass^R. 

GREZ ,  s.  m.  d.  vaud.  Troupeau. 

Ëty.  dulat.  s^rexp,e^f. 

Enaima  cabri  devant  lo  grez ,  d.  vaud. 
de  1100,  comme  le  bouc  devant  le  troupeau. 

GREZA ,  s.  f.  vl.  Grêle. 

GREZBet 

GREZBI,  V.  Greteic. 

GREZEI8  ,  vl.  V.  Greeete, 

GREZES,  adj.  «urnot,  mmBMaae.  GreCS  , 


GRI 


refrc^pWf 


grégeois.  V.  Grec  ,  R. 

GREZES,  vl.  V.  Gretese. 

GREZE8G ,  adj.  vl.  «on , 
Grec.  V.  Gregou  el  Grec ,  R. 

«H 

GRIA ,  8.  f.  (grie) ;  «ns.  Crasse,  ordure 
qui  s'amasse  sur  le  corps  des  personnes 
malpropres;  dans  le  poil  des  animaux  et  sur 
les  meubles.  Avril.  V.  Cret,  R. 

GRIAL,  s.  m.  (griàl),  d.  bas  lim.  Sébille. 
V.  Bamigau,  Gousset  ei  Gresal. 

GRIAIéA,  s.  f.  (griàle),  md.  Terrine.  Voy. 
Terrina. 

GRIAVAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Grevé, 
vexé.  V.  Grav,  R. 

GRIBOULHO ,  S.  m.  (gribouille).  An- 
ciennement ,  marchand  de  petits  objets  ; 
actuellement  on  se  sert  de  ce  mot  pour  dé- 
signer un  sot ,  un  imbécile ,  un  homme 
qui  bredouille  ,  qui  ne  sait  ce  qu'il  dit. 

GRICA ,  nom  de  femme  (grique) ,  dl. 
Agricole. 

Éty.  De  Saint  Agricol ,  martyrisé  à  Bolo- 
gne, en  Italie,  vers  Tannée  304,  dont  l'Église 
fête  la  mémoire  le  4  novembre. 

GRIC-GRIG ,  s.  m.  (gric-gric),  dl.  Mots 
inventés  pour  imiter  et  désigner  en  même 
temps  le  cri  du  grillon.  V.  Grilh,  R,  2. 

GRICH ,  (grich).  Nom  béarnais  de  la  sau- 
terelle. V.  Langousla  et  Grilh,  R.  2. 

GRIDELOUN,  S.  m.  (grideloûn).  contr. 
de  GMfl-»B-i4ii.  Gris  de  lin,  espèce  de  cou- 
leur. 

GRIEF ,  EVA ,  adj.  (griéf ,  éve).  Grief, 
ève,  très-fâcheux,  douloureux. 

Ëty.  du  lat.  gravis,  m.  s.  V.  Grav,  R. 

GRIEF,  S.  m.  Qwmov,  •bbooob,  aokbooob. 
Grief,  tort,  préjudice,  plainte.  V.  Grav,  R. 

GRIEOU,  Alt.  de  Greou  ,  v.  c.  m.  et 
Grav  ,  R. 

GRIE8,  s.  m.  (griés).  Râle  d'un  agoni- 
sant. Aub. 

GRIBU,  adj.  vl.  Griego,  esp.  V.  Grec  et 
Greu. 

cmiEUfllEN,  vl.  V.  Greufnent, 

GRIEVAMBNT,  adv.  (grievaméin)  ; 
Gravemente,  ital.  esp.  port.  Grièvement, 
d'une  manière  griève. 

Ëty.  de  grieva  et  de  ment,  V.  Grav,  R. 

GRIEVAT,  ADA,  adj.  vl.  Fâcheux,  in- 
commode ,  inquiétant.  V.  Greu  et  Grav,  R. 

Éty.  de  gravis ,  gravatus ,  griez,  en  bas 
breton. 

GRIFAIGN,  AIGNA,  adj.  vl 


Grifagno,  ital.  Hargneux, 
ée.  V.  Griff,  R. 
CUUFAIGNB,  vl.  V.  Qnfaigne. 
GRIFF,  OMP,  omAnr,  radical  dérivé  da 
grec  YP'^'^^  (gnipoe) ,  recourbé  ,  crochu  , 
d'où  l'allemand  greifen  ,  prendre  ,  saisir  , 
gripper,  dans  ce  dernier  sens,  le  mot  gripar^ 
grip  ,  pourrait  venir  plus  directement  de 
Ypiic^Cctf  (gripixé),  avoir  de  l'avidité  poof 
le  gain;  ou  de  l'ail,  kratzen,  gratter. 

De  grupos ,  par  apoc.  grup ,  et  par  chan- 
gement de  u  en  i,  et  de  p  en  ph,  et  ff , 
griff;  d'oii:  Griff-a,  Griff-oun ,  Griffoun- 
agi,  Griffoun-ar. 

De  gripizo,  par  apoc.  grip;  d'où  :  Grimp- 
ar,  A-grip-ar,  Grap-in,  Grip-a,  Grip- 
ar,  Grios,  Graff-ada. 

GRIFFA,  s.  f.  (grifle);  mjmA,mAmnmi, 
oumvLA» ,  wuMwt,  Grtffis ,  on§[le  fort  et  crocfaa 
de  certains  animaux,  particulièrement  des 
carnassiers  ;  Textrémité  de  leur  patte  toute 
entière  ;  on  le  dît  aussi  iro».  ea  parlant  de  la 
main  toujours  disposée  è  prendre,  des  gens 
de  chicane  ;  instrument  avec  lequel  on  met 
l'empreinte  d' un  nom,  cette  empreinte  même  ; 
pièce  de  fer  qui  sert  à  fixer. 

Ëty.  de  l'ail,  greifen,  prendre,  en  bae 
bret.5fn7f.  V.  Grt/f.R. 

Griffa  de  r«tumcti<«,  Calen  eo  ptle  ée 
renoncule. 

GRIFFADA,  8.  f.  (grifiade).  GrifiMe  , 
coup  de  grifle,  d'ongle,  égratignure.  Gare. 

GRIFFAR,  V.  a.  (grifia).  Grifitr,  pren- 
dre avec  la  griflb;  donner  an  coup  de  gvîfier 
égraligner.  V.  Esgraffignar.  Gare. 

GRIFFAT,  ADA,  adj.  et  p.  (^rii^  éde). 
Pris ,  saisi ,  ie  ;  tombé  sous  la  mam  des  gen^ 
darmes,  des  huissiers.  Gare 

cniFFO,  s.  m.  vL  Grifo,  cal.  V.  Grif- 
foun  et  Griff,  R. 

GRIFFOT ,  s.  m.  (griffé).  GHffihfaitU  , 
poltron,  sot,  k>éte.  Gare. 

GRIFFOU ,  s.  m.  (grifibu).  Un  des  noms 
du  grand-houx.  V.  Agarrus. 

Ëty.  De  son  ancien  nom  agrifoliuÊi,  aigre- 
feuille,  à  cause  des  piquants  dont  les  siennss 
son  garnies. 

GRIFFOUN,  8.  m.  (griffôun);  ohm». 
Grifone,  ital.  Grifo,  esp.  port.  cat.  GriHbn, 
animal  fabuleux,  moitié  aigle  et  moitié  lion; 
espèce  de  vautour;  cannelle  ordinairement 
de  laiton  c^ui  sert  à  tirer  le  vin  d'un  tCHH 
neau ,  robmet  ;  fontaine  jaillissant  per- 
pendiculairement ou  horixontalement. 

Ety.  du  lat.  gryphus,  dérivé  do  grée 
Ypu«b<  (gruphos),  qui  a  le  bec  recourbé;  les 
robmets  ont  pris  le  nom  de  griffôun  des  tètes 
de  cet  animal  que  Ton  sculptait  ordinaire- 
ment sur  les  fontaines,  et  auxquelles  ils  ser- 
vaient comme  de  bec.  V.  Griff,  R. 

GRIFFOUN,  dl.  Pour  bigarreau»  Voy. 
Graffion  cl  Gref,  R. 

GRIFFOUN ,  s.  m.  (griifôtt),  d.  bas  lim. 
Se  dit  pour  harpie,  mégère,  femme  mé- 
chante ,  acariâtre,  qui  ressemble  à  une  forie. 
V.  Graf,  R. 

GRIFFOUNAGI,  S.  m.  (griflbnàdgi)  ; 
«BirroiniiMM,  «uinaiiAOi,  vovcmoi apvma ,  «■■• 

rooMA.  Griflbnage ,  écriture  mal  formée  el 
diflicile  à  lire. 

Ëty.  de  grifounar  et  de  agi.  V.  Oriff,  R. 

GRIFFOUNAIRB ,  V.  Griffowwr. 


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GRI 

CmiFrOUNAR ,  ▼.  t.  (griffonna)  :  ma- 
rtotiAii,  oBiroDHcosAB ,  voDcnHAii.  Griflbnner, 
écrire  mal  et  d'an  caractère  difficile  à  Kre. 

Éty.  de  grifa,  comme  si  Ton  avait  écrit 
avec  la  griffe  d'an  oiseau ,  ou  dn  grec 
YPt<pâ(70flti  (griphastbai) ,  écrire ,  griffonner. 
V.  Griff.  R. 

ORIFFOUNBGEAR,  V.  Grifaunar  et 
Cn/f ,  R. 

cmiFFOUNUR,  USA»  8.  (griffonnûr, 
use)  ;   «MAnaiiAnui ,   «lurroiniAimB.    Griffon- 

neur ,  griffannier,  celui  qui  griffonne.  Voy. 

lUUFO ,  adj.  VI.  Crrec ,  v.  c.  m. 

CkRiros  ,  adj.  et  s.  m.  pi.  ?l.  Grecs. 
V.  Grec,  R. 

ORIFOUONA,  s.  f.  (griféugne),  d  béam. 
Griffonnage.  V.  Griffounagi  et  Griff,  R. 

ORIFODL,  s.  m.  dl.  Un  des  noms  du 
grand-houx ,  V.  Agarrus:  on  a  je  crois  ap- 
pli<|ué  improprement  le  nom  de  grifoul ,  au 
petit-boux.  V.  VerbouitsH. 

GUIGNA,  8.  f.  (grigne),  d.  béarn. 
Querelle. 

GRIGNO,  vl.  Moustache.  V.  Gnno. 

COIIGIVOLA ,  V.  Garganula, 

GRIGNOUN,  s.  m.  (grignôun);  mw- 
MJÊÊom,  Grignon,  marc  de  l'olive,  delà  noix  et 
du  raisin  ;  débris  de  biscuits. 

Ëty.  du  grec  '^ptvoa  (grinos),  pean. 

GRIGNOUN,  8.  m.  Étalon  dans  quel- 
ques pays.  V.  Etalùun. 

GRIGNOUTAIRB ,  USA,  8.  (grignou- 
4àfré,  use).  Qui  lambine  en  mangeant.  Gare. 

GRIGNOUTAR,  v.  a.  (grignoutà)  ;  mi- 
«MonAm.  Grignoter ,  ronger  doucement 
quelque  chose  de  dur,  une  croûte  de  pain. 

Ëty.  de  grignou ,  morceau  de  pain  sec  et 
dur,  mot  formé  par  onomatopée. 

GRIGOU,  s.  m.  (grigou).  Grigou  ,  hom- 
me ({ui  fuit  la  société  .  qui  vil  seul  et  d'une 
manière  sordide  ;  gredin  ;  avare. 

Êty.  de  gregau ,  grec,  nom  que  les  Fran- 
çais, revenus  des  Croisades,  donnaient  aux 
plus  mauvais  sujets,  d'après  le  mépris  qu'ils 
avaient  conçu  pour  ce  nom  V.  Grec,  R. 

GRIHOI«,  s.  m.  vl.  V.  Gnffaun  et  Gnff, 
Rad. 

GRIL,  s.  m.  Grill,  càL  Nom  du  grillon, 
en  Languedoc.  V.  Grilhet  eiGrilh^  R.  2. 

GRIL,  Pour  grU,  ustensile  de  cuisine.  V. 
Grilha  et  Grilh,  R. 

GRILAR,  V.  vl. Cribler.  V.  Crihl,  R. 

GRILH,  s.  m.  vl.  «au.,  omsuo..  Grillon. 
V.  GrilheleiGrilh,  R.  2. 

GRILH  f  radical  pris  du  latin  eralicula , 
dim.  de  cratet,  gril,  grille,  petite  claie,  qu'on 
fait  venir  du  grec  xpdcTec»  (kratéô),  contenir. 

De  craticula ,  par  apoc.  eralieul ,  par 
sync.  de  eu,  eralil,  par  suppr.  de  al^  cril,  et 
par  changement  du  een  g,  grill  ou  grilh ; 
d'où;  Grilh-a,  En-grilh-ar,  Gril,  Grilh- 
agi,  Grt/^-ttr,  Grelh. 

GRILH  2,  radical  pris  du  lat.  gryllus, 
grillon,  insecte ,  et  dérivé  du  grec  yp^^^oc 
(grullos) ,  m.  s.  qui  ne  sont  probablement 
l'un  et  l'autre  qu'une  onomatopée  du  cri  de 
cet  insecte,  gri,  gri,  gri. 

De  çryUut,  par  apoc.  gryl,  par  change- 
ment de  y  en  t  et  de  I  en  <ii,  grilh;  d'où  : 
Grtlh^  Grilh-et,  Gril,  Gnch,  Grelh-el, 
Gralh-et,  Cri-eri,  Grie^grie,  GriouUar, 


GRI 

GRILH ,  S.  m.  vl.  OUI. ,  osntx.  GriU,  cat. 
Gnlh,  esp.  port.  iUl.  Grillon.  V.  Grilhet. 

GRILHA,  S.    f.  QWOMM,    «BUlUiA ,  ««BUiA. 

Graèllas,  cat.  Gril  et  non  grille,  ustensile  de 
cuisine  propre  à  faire  rôtir  de  la  viande. 

V.  pour  l'éty.  et  les  détails,  le  mot  suivant 
et  Grilh,  R. 

GRILHA,  s.  f.  (grille);  omA,  «mua. 
Grélhas ,  port.  Gratella ,  ital.  Grille .  bar- 
reaux de  fer  ou  de  bois,  plus  ou  moins  rap- 
prochés, servant  à  clore  une  porte,  une 
fenêtre ,  un  passage ,  etc.  ;  parloir  des  reli- 
gieuses. 

Éty.  du  lat.  craticula.  V.  GrUh,  R. 

Les  belles  grilles  qui  sont  en  ce  moment 
l'ornement  des  grands  édifices  et  des  jardins, 
furent  inventées  en  1815,  par  Pierre  Denis. 

Dane  une  grille  on  nomme  : 

BAMIEAV'X  ,   1m  tigci  ou  moatants. 

On  appelle  d^ailleun  ; 

GRILLE  A  MI -MUR  ,   odle  qoi  Mt  oell<«  aan*  le  ta- 

blean  de*  fencirct 
GRILLE  EN  SAILLIE ,  ccIIm  qui  •'•vanecnt  en  Athon. 
GRILLE  HERSÉE ,   celU  cjni  est  garnie  de  polntet  extc> 

rieiirement. 
DÉCHARGE  ,  la  Imim  de  1er  poe^    oblIqaeaMOt  ov  aar- 

réinent  dana  l'aeeemblage,  poar  l'entretenir. 
CHASSIS  ,  l'aeaeadUaia  du  pourtoar. 

On  appelle  : 

GRILLETIER  ,  le  labric«nt  •«  le  narehand  de  grillée. 

GRILHADA,  S.  f.  (grillade)  :  oviada. 
Grillade,  viande  cuite  sur  legril.v.(rrt/A.  R. 

GRILHAGI,  s.  m.  (grillàdgi)  ;  an- 
LOAGs,  ouLHAOB,  «BiAu,  wsG^.  Grillage,  gar- 
niture  de  fil  de  fer  qu'on  met  aux  fenêtres , 
etc.;  treillis.  V.Crn/^,  R. 

GRILHAR,   V.   a.  (grilla);  «mAtiuuui, 

OSBtlUiAII,  OBIAB,   QMffA»,  mCGBAB.  Grclhar, 

port.  Griller,  rôtir  sur  le  gril  ;  brûler  subite- 
ment par  une  chaleur  trop  vive  ;  pour  ger- 
mer, V.  Grelhar;  mettre  des  grilles. 

Èty.  de  grilha  et  de  ar,  grilhar,  dl.  pour 
guetter,  V.  Gueitar  et  Grilh,  R. 

GRILHAR  8E,  v.  r.  tp  «BBstuiAm.  Se 
griller,  se  brûler  par  une  chaleur  trop  vive. 

GRILHAT,  ADA,adj  et  p.  (grilla,  àde); 
cBiAT,  «BBuiAT.  Grillé,  éc.  V.  Grilh,R. 

GRILHAT,  s.  m.  V.  Cledal.  Una  porta 
grilhada  ,  Tr.  une  porte  à  claire- voie.  Voy. 
GHlh,H. 

CmiLHET,  S.  f.  (grillé);  «bci.,  «b»  , 

CBI-CBI,    BIQOBT,    «BBUfST,   CBIÇVBT  ,  OBAURT, 

oBii,.  GrilL,  cat.  GrUlo  ,  esp.  port.  ital. 
Grillon  ,  Gryllus  .  genre  d'insecles  de 
l'ordre  des  Orthoptères  et  de  la  fam.  des 
Grilloîdes ,  peu  nombreux  en  espèces  dans 
nos  pays. 

Éty.  du  lat.  gryllue.  V.  Grill,  R.  2. 

Le  grillon  des  champs ,  Gryllus  Sylvee^ 
tris,  Dict.  Se.  Nat.  Acheta ,  Fab.  est  celui 
qu'on  désigne  plus  particulièrement  par  le 
nom  de  Gryllet. 

Le  mâle  produit  un  bruit  assez  considéra- 
ble ,  en  imprimant  une  vibration  rapide  à  ses 
élytres,  qui  frappent  deux  membranes  ten- 
dres en  forme  die  timbales.  11  grésillonne  ou 
grillote. 

GRILHO  ,  8.  m.  vl.  «Bluo  ,  SBBUO. 
Grillé,  cat.  Grilleto ,  esp.  anc.  Grillos ,  esp. 
mod.  Grilhos  ,  port.  Grille  ,  menottes  , 
prison.  V.  Grilh, R. 


GRI 


379 


GRILLO,  vl.  V.  Orilho  et  Orith ,  R. 

GRILLON ,  6.  m.  vl.  Grille. 

GRIM ,  adj.  vl.  Grimo ,  iUl.  Triste  ,jno- 
rose. 

Dérivés  :  Grim-a,  Grim-ar,  Grim-Oê, 
Grin-eza^  Grin^ar. 

mHMA ,  8.  f.  vl.  Grima ,  cal.  esp.  Tria- 
sse ,  souci.  V.  Grim. 

GRIMAÇA,  s.  f.  (grimace);  Grimasse, 
allem.  Grimace ,  contorsion  du  visage  ou  de 
quelqu'une  de  ses  parties  ;  feinte,  dissîorala* 
tion. 

Éty.  de  Tall.  Grimm ,  colère ,  fureur ,  ou 
de  gram  ,  tristesse  ,  chagrin  ,  ou  selon 
M.  Nodier,  de  rima ,  ride ,  par  l'addition  du 
g  ,  paragogique ,  comme  de  ranuneula  on 
a  fait  granouiha. 

GRIMAÇA ,  8.  f.  Grimace ,  boite  dont  le 
couvercle  est  muni  d'une  espèce  de  coussin 
où  l'on  pique  des  épingles. 

GRIMAÇAR ,  V.  Grimaciar. 

GRIMAÇARIA.  8.  f.  (grimaçarie).  Ac- 
tion de  faire  des  grimaces. 

GRIMAGIAIRE ,  V.  Grimacier. 

GRIMACIAR,  V.  n.  (grimacià)  ;  oboati- 
■AB,  DBMABisiBAB ,  «BiHAÇAB.  Grinuicer,  fairo 
des  grimaces. 

Ëty.  de^rtma^  et  de  ar. 

GRIMACIER ,  lERA,  adj.  et  S.  (grima* 
cié,  iére):  oBrAnMAT,  «BOMciAnB.  Grima- 
cier, îère,  qui  fait  ordinairement  des  grimaces; 
hypocrite. 

GRIMAR ,  V,  n.  vl.  Gémir ,  soupirer. 
V.  Grim. 

GRIMAUD,  8.  m.  (grimàou).  Un  des 
noms  de  la  hulotte.  V.  Cabrareou. 

GRIMOINA  ,  s.  r.  (  grimoine  ).  Un  des 
noms  de  l'aigremoine,  qui  n'est  qu'une  alté- 
ration du  lat.  agrimonia ,  V.  Sourheireta: 
stratagème,  moyen  funeste  à  employer.  Gare. 

GRIMOmO,  s.  m.  (grimoire);  «u- 
MooABo.  Grimoire ,  livre  plein  de  figures,  de 
caractères  et  de  conjurations,  c|u'on  s'ima- 
gine être  propres  à  faire  obéir  les  esprits. 
C'est  le  bréviaire  de8  sorciers  et  des  enchan- 
teurs. 

Éty.  de  l'italien  rimaria ,  livre  de  rimes , 
en  y  préposant  un  g,  selon  Leduchat. 

GRIMOUENA,  ait.  lang.  Aigremoine. 
V.  Sourbcireta. 

Éty.  du  lat.  agrimonia.  V.  Grimonia. 

GRIMPANT  ,  ANTA  .  adj.  (grimpàn  , 
ânte).  Grimpant ,  ante ,  qui  grimpe. 

GRIMPAR  ,  V.  n.  (grimpa)  ;  bma&ab. 
Grimper ,  gravir  k  l'aide  des  pieds  et  def 
mains  ;  fig.  monter  avec  peine  sur  un  lieu 
élevé  ,iron.  prendre,  attraper. 

Éty.  du  grec  xp^l*«'c«tv  (chrimptein) ,  s'ap- 
puyer. V.  Griff,  R. 

Grimpar  una  muralha ,  Tr.  grimper  à 
une  muraille. 

COUMPBT,  8.  m.  (grïmpé).  Roidillon, 
montée  courte  et  rapide,  où  il  faut  pour 
ainsi  dire  grimper.  V.  Griff,  R. 

GRIN ,  s.  m.  (grTn) .  d.  bas  lim.  Champ , 
le  côté  le  moins  large  d'une  pierre:  Pausar 
de  grin ,  poser  de  champ  ;  Tangle  extérieur 
d'une  pierre ,  d'une  table ,  carne. 

GRINAR,  V.  n.  vl.  Gémir.  V.  Grim. 

GRINÇAMENT,  8.  m.  (grinçaméin); 
cBsmuiAMBirr.  Grincement  des  dents  ,  l'op- 
tion de  les  grincer. 


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380 


GRl 


Ety.  de  grinçar  %i  de  metU. 

GRINÇAB.  ▼.  a.  (grïnçà); 
OMfMii,all.  Grincer  des  dents.  V.  CruMsir. 

Éty.  du  grec  Pp^xeiv  (brucheîn) ,  m.  s. 

GRINEZA  ,  s.  f.  vl.  Attention ,  soin  , 
pitié  ,  compassion  ,  tristesse  ,  sensibilité  » 
souci.  V.  Grim. 

GRINOAIiBT,  S.  m.  (grTmgalé);  ab- 
oooLBT.  Cheval  maigre  et  alerte ,  fig.  homme 
de  petite  corpulence  et  de  chétive  mine, 
mince ,  fluet  ;  petit  pain  dont  quatre  font  la 
livre. 

GEINOOT  ,  s.  m.  (gringé ),  dl.  Le  dia- 
ble. V.  Diable. 

GMNGOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (gr!n- 
gouna,  àde),  dg.  fialayé? 

AeroodMby  pertoat  1m  tdlai  d^gnadet, 
Qn»<UDpa«]r  mtj  d*«i  an  n'arcn  pu  gringommdt. 
VardiM-. 

GRINGOURATy  ADA,  adj.  (gringourà, 
âde).  Tacheté,  ée.  Aub. 

GRINGOUTAR ,  v.  n.  (  gfïngoutâ  ) ,  dl. 
Pinocher,  manger  négligemment;  parler  en- 
tre les  dents,  fredonner. 

Ëty.  du  lat.  fringuUire,  dégoiser,  frétiHer. 

GRINIT ,  V.  GriniU. 

caiNO,et 

GRINON,  S.  m.  tI.  Moustache.  Voy. 
Greno, 

GRIN08 ,  adj.  vl.  Affligé,  sensible,  plein 
de  compassion,  triste,  saisi.  V.  Grim. 

GRIN8A1IENT,  S.  m.  (  grinsaméin  ). 
Grincement. 

GRINSARy  T.  n.  (grïnsà).  Grincer.  Voy. 
Cnuêir. 

GRINUT,  adj.  y\.  Chevelu. 

GRIOOU,  s.  m.  (griéou),  dl.  Recoupes. 
V.  Reeoupadura. 

GRIOOUS,  s.  m.  pi.  (griôous) ,  dl.  De  la 
basse-monnaie  :  Uniau  a  de  grioous,  c'est* 
à^re,  il  est  riche. 

GRI08,  adj.  vl.  Griflbn, animal  fabuleux. 
V.  Grifr,  R. 

GRIOTA,  s.  f.  (griôte).  V.  Àgrueta. 

GRIOU ,  s.  m.  (gnou).  Le  loriot.  Gare. 
V.  Aurwm. 

GRIOIII«AR,  V.  n.  (grioula),  dl.  Faire  le 
gri-gri,  comme  le  grillon  :  Es  enrhoaumaesat 
que  poou  pas  grioular^  il  est  tellement  en- 
rhumé qu'il  ne  peut  pas  se  faire  entendre.  V. 
GrUh,  R.  2. 

GRIODLET,  S.  m.  (grioulé),  dl.  Ancien- 
ne fausse-monnaie  de  six  blancs ,  qui  portait 
le  nom  de  celui  qui  l'avait  fabriquée.  Sauv. 

GRIOU8ELA,  V.  Agrouvela. 

GRIOUSEUER,  s.  m.  V.  Agrouvelier, 

GRIODSBI.IER-BX.ANG,  s.  m.  Nom 
qu'on  donne,  à  Valensoles,  au  groselier  sau- 
vage. V.  Agrouvelier, 

GRIPA,  s.f.  (gripe).  Grippe, prévention, 
aversion  ;  la  main  de  celui  qui  saisit. 

Éty.  du  grec  yP^^<  (gripos) ,  filet  de  pé- 
cheur, dans  le  sens  de  prendre ,  prendre  en 
aversion.  V.  Griff,  R. 

Prendre  quauqu'un  à  gripa  ,  prendre 
quelqu'un  en  grippe. 

GRIPA,  s.  f.  (giipe).  Grippe , on  désire 
en  général  par  ce  mot  un  catarrhe  épidé^ 
mique,  avec  toux  convulsive,  ressemblant  ; 
sous  quelques  rapports,  à  la  coqueluche. 

GRIPAR ,  Y.  a.  (grinà).  Agnpper ,  grip- 
péfj  prendre  ou  ravir  subtilement,  avidemenL 


GRI 

Êty,  Parcontr.  do  lat.  compère,  prendre, 
saisir,  empoigner  ;  ou  du  grec  YpiTr^tc»  (gri- 
pizô),  pécher,  avoir  de  l'avidité  pour  le  gain. 
V.  Gnff,  R. 

GRIPAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (gripà ,  àde). 
Qui  est  atteint  de  la  grippe. 

GRIPET,  s.  m.  (gripé),  dl.  Le  lutin.  V. 
Barban  et  Griff,  R. 

GRIPET,  s.  m.  (gripé).  Roidillon.  Avr. 
V.  GrimpeU 

GRiP'HOBiE,  S.  m.  (grip'hômé).  Nom 
qu'on  donne,  à  Arles,  à  la  salsepareille ,  par- 
ce qu'elle  s'attache  aux  habillements  quand 
on  la  touche.  V.  Grame-gros  et  Griff,  R. 

GRIPIA,  s.f.  (gripie),  dl.  V.  Grupiei 
Crvp,  R. 

GRIS,  radical  pris  de  la  basse  latinité 
griseus,  gris,  d'une  couleur  formée  de  blanc 
et  de  noir,  que  l'on  fait  dériver  du  latin  ctne- 
reus,  cendre,  ou  de  l'ital.  grigio,  gris;  quel- 
ques élymologistes  ont  voulu  le  tirer  de  l'al- 
lemand greis,  griis,  mais  les  élymologistes 
de  cette  langue  faisant  venir  eux-mêmes  ces 
mois  de  l'italien ,  on  ne  peut  pas  prendre 
l'allemand  pour  radical. 

De  griseus,  par  apoc.  gris;  d'où  :  Gris, 
Gris-alha ,  Gris-ar ,  Gris-astre,  Gris-at, 
Gris-eta,  Gris-oUij  Gris-oun^  Grisaunar, 

OMIS,  ISA,  adj.  (gris,  ise);  Grigio,  ital. 
Gris^  cat.  esp.  Gris,  ise;  qui  est  de  couleur 
grise  ;  pour  ivre.  V.  Ubri. 

Éty.  V.  GHs,  R. 

Gris  de  ferre,  Grigio  fera,  ital.  gris  de  fer. 

N'ai  vistde  grisas,  j'en  ai  vu  de  cruelles. 

GRIS,  s.  m.  Gris,  couleur  tirant  sur  celle 
de  la  cendre,  ou  mêlée  de  blanc  et  de  noir. 

Éty.V.  Grif,R. 

GRIS,  IZA,  adj.  vl.  Gris,  ise  ;  fig.  irrité, 
vieux,  à  cheveux  gris. 

GRISA-RI«UA,  s.  f.  (grise-blûe).  Nom 
nicéen  du  gorge-bleue.  Y.  Cuou-rouêset» 
blu. 

GRISALHA,  s.  f.  (^grisaille);  ousaia. 
Grisaille,  façon  de  peindre  avec  deux  cou- 
leurs, l'une  claire,  l'autre  brune,  dont  le  mé- 
lange exprime  la  lumière  et  les  ombres; 
tableau  peint  de  cette  manière  ;  mélange  de 
cheveux  bruns  ou  noirs  et  de  cheveux  blancs. 

Ëty.  de  gris  et  de  alha.  V.  Gris,  R. 

Pintar  en  grisalha,  grisailler.  V.  Grisar. 

Pintat  en  grisalha,  grisaille.  V.  Grisai, 

GRISAR,  V.  a.  (grisa).  Grisailler,  pein- 
dre un  mur,  un  plafon  en  gris;  l'enduire 
d'une  couche  de  celte  couleur. 

Éty.  de  gris  et  de  ar^  rendre  gris.  V.  Crû, 
Rad. 

GRISAR,  ▼.  a.  Griser,  faire  boire  quel- 
qu'un jusqu'à  le  rendre  ivre,  V.  £iiti6rtar; 
jusqu'à  ce  qu'il  ne  distingue  plus  bien  les 
couleurs.  V.  Gris,  R. 

GRISASTRB,  ASllIA,  adj.  (gnsàstré, 
astre).  Grisâtre,  qui  tire  sur  le  gris. 

Ély.  de  gris  et  de  astre.  V.  Gris,  R. 

GRISAT,  ADA.  adj.  et  p.  (grisa,  àde\ 
Pour  ivre.  y.Enubrial  et  Gris,  R.  grisail- 
le, ée ,  peint  en  gris.    .,..„. 

GRISEI«AS,  s:f.  pi.  (grisèlles);  eusttA. 
Enfléchures,  sorte  d'èchelettes  de  corde  qui 
traversent  les  haubans  et  servent  d'échelons 
pour  monter  aux  hunes  et  au  haut  des  mâts. 

GRISETA,  s.  f.  (griséte);  sarAmiA  m 

GH«fia,cat.esp. 


GRI 

Grisetle,  bablt  d'étoffe  grise  et  de  peu  de 
valeur  que  portent  les  femmes  du  commun. 

Ëty.  de  gris  et  du  dim.  dépr.  eta,  V.  Grist 
Rad. 

GRISETA ,  8.  f .  MMïïWÊsmA ,  iuba  bb  tmrv 
WÊOvwuM,  cBAivAacAin,  wuMÊOtA.  Grisette ,  jeu- 
ne fille  de  médiocre  condition  et  d'une  vertu 
suspecte.  V.  Gris,  R. 

GRISETA,  s.  f.  Un  des  noms  languedo- 
ciens de  l'agaric  en  gaine.  V.  Coucouw^ela- 
grisa. 

GRISOI«A,  s.  f.  (griséle).  Un  des  nom» 
languedociens  du  lézard-gris.  V.  lagrawwh- 
sa  et  Gris,  R. 

GRISOUN,  OUNA,adi.  (griséun,  éune). 
Qui  e«t  gris.  V.  Gris  et  Cfris,  R. 

GRISOUN ,  s.  m.  Grisou ,  celui  dont  le» 
cheveux  blanchissent  :  Vielh  grisoun ,  fieu% 
grisou.  On  donne  aussi  iron.  le  nom  de  gri^ 
sounk  un  âne.  V.  Gris,  R. 

GRISOUNAR,  V.  D.  (grisounà);  «mo«- 
UAB.  Grisonner,  devenir  grison. 

Ëty.  de^rùotinet  de  ar.  V.  Gris,  R. 

GRIO,  s.  m.  vl.  V.  Griffoun  Ot  Gnff,  R. 

GRIO ,  s.  m.  vl.  onm.  Grée,  grief,  sorte 
d'oiseau.  V.  Greeei  Grav,  R. 

GRIUBZA,  s.  f.  vl.  V.  Grinexa. 

GRIVA,  s.  f.  (grive)  ;  Gnva,  eat  Griver 
nom  commun  à  plusieurs  espèces  d'oiseai» 
du  geareTurdus,  Lin.  de  l'ordre  des  Passe- 
reaux et  de  la  fam.  des  Crénirostres  ou  Gly- 
phoramphes  (à  bec  à  eDUille)^  V.  Tourdr€^ 
Sera,  CoulareteiChatM. 

Dans  le  département  du  Gard,  le  mot  ^rtr 
va,  désigne  plus  particulièremeBt  la  litoroe. 
V.  Sera  montagnarda. 

Ëty.  du  lat.  gUvus,  gris,  cendré,  par  apœ. 
gilv,  et  changement  de  I  en  r  et  tvanspoH- 
tion  de  cette  lettre,  griv, 

GRIVOIS,  OISA.  adj.  (grivois,  ôtse); 
QBivoiiAs.  Grivois,  éveillé,  alerte  ;  il  se  prend 
presque  toujours  en  mauvaise  pvt. 

GRIVOUTIER,  s.  m.  (grivoutlé).  Toy. 
Agrivoutier. 

C'est  aussi  le  nom  qu'on  donne,  dans  le 
département  des  B.-du-Rh.  au  cerisier  capro- 
nlen,  Cerasus  eapronianus,  Lin.  Pnmu» 
eerasus.  Lin.  arbre  de  la  fam.  des  Rosaeèe»^ 

GRU,  vl.  y.GrU.  ^  ,    ^ 

GRIZETA»  vl.  V.  Griseta  ei  Gru^  R. 

GRO 

GRO.  d.  rouerg.  AH.  de  gra.  V.  Gran. 

cmo,  dl.  et  bas  lim.  Particule  ajoutée  à  la 
négation  pour  lui  donner  plus  de  force ,  elle 
a  alors  la  signification  de  certes  :  Noun  §r&, 
non  certes,  elle  signifie  quelquefois  non,  tout 
simplement. 

GRORS,  s.  m.  vl.  Nœud,  lien. 

GROG,   OGA.  adj.   vl.    «««c*,  <wvm, 
«auBc.  Grog,  cat.  Croeeo,  ital.  Jaune:  subst. 
croc  ;  gouflfre. 
f     Éty.  du  lat.  eroceus,  jaune. 

Dérivés:  Gruoe,  Gruee,  Croe-i,  Grog- 
exir. 

GROENI«ANDr  Groenlandia,  tial.  esp. 
Groenland,  le,  vaste  péninsule  d'Europe» 
dont  les  bornes  au  Nord  sont  inconnues. 

Éty»  du  lat.  Groenlandia. 

Découvert  par  les  Islandais,  en  l'an  1000, 


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GRO 

il  fut  oublié  pendant  200  ans  et  décoofert  de 
nouveau  en  1577. 

GROGEZIR,  V.  n.  vl.  Groguefar,  cat. 
Jaunir.  V .  Groc. 

GROING,  8.  m.  vl.  CMCM,  MonoiiA, 
MHMio.  Grugno,  ilal.  Groin,  museau.  Voy. 
Grougn,  R. 

GROINGNA,  s.  f.vl  V.  Groing. 

GROISSA,  s.  r.  (grôlsse) ,  d.  bas  lim. 
Pour  grossesse  ,  Voy.  Groueua.  Levât 
jrrotKa,  donner  les  premiers  signes  de  gros- 
sesse. \,Gro»$,  R. 

GROIS80R»  s.  f.  vl.  V.  Grotoour  et 
Gros,  R. 

GROLH,  adj.  vL  Grouillant,  bouillon- 
nant. 

GROBIAFfGIA,8.f.vl.  Magie. 

GRON ,  vl.  11  ou  elle  gronde,  murmure. 

GRONDDLH  ,  Voy.  Grougnam^nt  et 
Grougn,  R. 

GRONDILHAR ,  V.  n.  vl.  ««ovam  , 
moiiwm,  omomoïïuJLm,  Faire  de  faux-rapports , 
grommeler,  grogner,  marmotter,  criailler, 
itérât,  de  grfmdar,  V.  Grougn,  R. 

GRONDn.T.AMFiNS,  S.  m.  pi.  vl.  Faux- 
rapports.  V.  Grott^n,  R. 

GRONDILIâAR ,  vl.  V.  Grondilhar. 

cmONDIR,  V.  n.  vl.  Murmurer,  fréair. 
V.  Groundilharei  Grôugn,  R. 

GRONH .  s.  m.  vl.  Groin ,  museau.  V. 
Mourre  et  Grougn,  R. 

GRONHIR,  V.  Grondilhar,  Grougnar 
et  Grougn,  R. 

GRONG,  vl.  V.  Groing  et  Grougn,  R. 

GRONGDLL,  s.  m.  vl.  Gronderie,  répri- 
mande. V .  Grougn,  R. 

GRONHIR,  vl.  «Mon.  Grogner.  Voy. 
Grougnar. 

GRONIR,  vl.  V.  Grougnar  et  Grougn, 
Rad. 

GROOUFIGNAR,  V.  Gra/Ugnar. 

GROPATAS,  s.  m.  (gropatàs).  Nom  du 
corbeau,  à  Avignon.  V.  Corpatai  et  Corp, 
Rad. 

GROPIR.  y.  n.  vl.  S'accroupir.  Voy. 
Àgroupir  et  Croup,  R. 

GROP8,  vl.  V.  Grobt, 

GROS ,  s.  m.  Gros ,  esp.  Nom  d'une  an- 
cienne monnaie. 

Ëly.  du  lai.  grosius,  gros,  parce  que 
c'était  la  plus  grosse  monnaie  d'argent 
qu'il  y  eut  alors  en  France.  L'épitbète  de 
tournois  lui  fut  donnée  parce  qu^elle  avait 
été  fabriquée  à  Tours.  V.  Gross,  R. 

Saint  Louis  fit  faire  le  gros  tournois 
d'argent. 

Wachter  pense  que  le  nom  de  gros  lui 
vient  de  ce  qu'elle  était  marquée  d'une  croix, 
qui  en  teuton  se  dit  cro##,  d'où  l'on  aurait 
fait  gros. 

Le  gros  en  monnaie  de  billon  fnt  frappé, 
en  1549,  à  l'hôtel  de  Nesie  h  Paris. 

Le  gros  d'argent  de  1478,  et  celui  de 
1481 ,  valaient  75  c. 

GROS,  s.  m.  Gros,  la  partie  la  plus 
grosse  d'une  chose ,  la  plus  forte ,  le  plus 
grand  nombre. 

Au  gros  de  Vesliou,  au  cœur  de  l'été. 

Au  gros  de  Vhiver,  au  cœur  de  l'hiver,  ou 
au  plus  fort  de  l'hiver. 

Avem  paneara  vist  lou  pu  gros,  nous 
n'avons  pas  encore  vu  le  plus  rude. 


GRO 

Au  gros  de  taigua,  au  fort  de  l'eau. 
Ety.  du  lat.  grossus.  V.  Gros,  R. 
GROS,  adv.  m  obos.  AWingrosso ,  ital. 
En  grueso ,  esp.  En  gros ,  par  opposition 
à  en  détail. 
Gagnargros,  gagner  beaucoup. 
De  gros  en  gros^  le  plus  saillant,  en  gros. 
V.  (rro««,R. 

GROS,  OSSA ,  adj.  (grés,  6sse)  ;  Grosso, 
ital.  port.  Grueso,  esp.  Gros,  cat.  Gros, 
osse,  qui  a  beaucoup  de  volume,  et  l'opposé 
de  petit  ;  épais,  grossier. 
Ety.  du  lat.  grossus.  V.  Gros,  R. 
Frema  grossa,  enceinta,  embarrassada, 
pregna,  femme  enceinte. 

Grossa  femna,  grosse  femme. 
Gros  malauty  Tr.  un  malade  en  danger  ou 
dangereusement  malade.    Gros  malade  et 
malade  dangereux  ne  sont  pas  français. 
Grossa  mar,  mer  agitée. 
De  gros  en  gros,  adv.  De  gros  engtot, 
cat. 

En  gros,  en  gros,  cat.  sans  examiner,  sans 
peser. 

GROS,  OSSA,  adj.  Il  faut  chercher  les 
mots  qui  commencent  par  cet  adjectif  au 
substantif  auquel  ils  est  joint ,  ainsi  gros 
grame ,  doit  être  cherché  à  grame  gros  ; 
gros  daradel,  à  daradel  gros,  etc. 

GROS,  s.  m.  Grosso fiiel.  Grueso ^  esp. 
Gros  ou  drachme,  la  huitième  partie  de  l'once 
ou  72  grains. 
GROSAMEN,  vl.  V.  Grossament. 
GROS-BEC ,  s.  m.  (gros-bè).  V.  Pessa- 
ouliva. 

GROS-GANOUN ,  8.  m.  Gros-canon  , 
caractère  d*imprimerie. 

GROS-DE-TOURS, s.  m.  Grodetur,  cat. 
esp.  Gros  de  Tours,  étoffe  de  soie  semblable 
au  tafetas. 

GROS-BUEIL,  s.  m.  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  département  des  B.-du-Rh.  selon 
M.  Roux,  au  spare  gros  œil.  V.  ^oticca 
rougea, 

G  ROSS ,  radical  dérivé  du  latin  ^ro«tii«, 
a,um,  çros,  fort  épais,  ou  de  l'ail,  gross, 
qui  signifie  gros  et  grand. 

De  grossus  y  par  apoc.  gros;  d'où:  Gros^ 
ossa  ,  Gross-a  ,  ùross-ar  ,  Gross-an  , 
Gross-essa,  Gross-ier ,  iera,  Grossieir- 
as,  Grossiera-meni,  Gross-ir ,  Des-gross- 
ir  ,  Gross-il ,  Gross-essa  ,  Gross-ier , 
Gro  sS'Our, 

GROSSA,  s.  f.  (grosse);  Grossa,  cat. 
ital.  Gruesa ,  esp.  Grosse  ,  en  t.  de  com. 
douze  douzaines  de  quelque  marchandise  qui 
se  compte.  V.  Gross,  R. 

GROSSA,  s.  f.  Grosse,  expédition  d'un 
acte  en  forme  exécutoire. 

Éty.  On  la  nomme  ainsi  parce  que,  mise 
au  net ,  les  lettres  en  sont  mieux  formées 
et  plus  grosses ,  par  opposition  à  Minuta, 
V.  c.  m.  et  Gros  y  R. 

GROSSAGNA ,  S.  f.  (groussàgne)  ;  «aom- 
•Aoiis.  Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de 
Toulouse  •  au  froment  d'hiver ,  Triticum 
hybemum.  V.  Bladeta,  Grossan  et  Gross , 
Rad. 

GR08SAIRE ,  s.  m.  vl.  Secrétaire ,  écri- 
vain qui  mettait  en  grosse  les  actes. 
Èty.  de  grossa  et  de  aire.  V.  Gros ,  R. 
GROSSAMEN  »  adv.  vl.  GruesamenU , 


GRO 


381 


esp.  Grossamente,j^TU  ital.  Grossièrement. 
V.  Gros,  R. 

GROSSAMENT,  adv.  vl.  «MMnamr. 

Gruesamente,  esp.  Grossamenle,  port.  ital. 
Grossièrement. 

GROSSAN ,  s.  m.  (groussàn)  ;  oMocttAii, 
«BooffAoïiA.  Nom  générique  ou  collectif  qui 
comprend  tous  les  grains  grossiers  autres 
que  le  blé,  l'avoine,  l'orge,  etc. 

Éty.  de  gros  et  de  an.  V.  Gros ,  R. 

GROSSAN ,  s.  m.  (groussàn)  ;  omuma». 
Espèce  de  gramen  peu  propre  à  la  nourri* 
ture  des  bestiaux,  qui  n'est  bon  que  pour 
leur  litière.  Avril.  V.  Gross,  R. 

GROSSAR,  V.  a.  (groussâ);  muHwiAB. 
Hourder.  V.  Rebouehar. 

Éty.  de  gros  et  de  ar,  V.  Gros,  R. 

GROSSAR,  V.  a.  anc.  béam.  Grossoyer, 
mettre  en  grosse  7  faire ,  écrire  un  acte 
nommé  grosse,  l'expédier. 

Éty.  de  grossa  et  de  or.  V.  Gros,  R. 

CUIOSSARIA,  s.  f.  (grossarie);  omus* 
lAiixA.  Grosserie ,  gros  ouvrages  des  taillan- 
diers ;  commerce  en  gros.  Gare. 

GROSSAS-DE-FOUNTA  ,  S.  f.  pi. 
Grosses  de  fonte  ;  gros  caractère  d'impri- 
merie. 

GROSSAT,  ATA,  adj.  et  p.  md.  Blis 
en  grosse,  expédié. 

Lm  proeas  tfd  «on  «Mats  «m  ▼•gada  gnumta. 
Fort  tt  oott.  de  B^wn. 

GROSSA-TÊSTA ,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne,  à  Arles,  au  dactyle  pelotonné,  V. 
Ped'de-lehre,  à  cause  de  son  épi  ramassé' 
en  tète. 

GROSSES,  s.  m.  pi.  (grosses).  Les  no- 
tables, les  ricnes  d'un  pays;  les  bourgeois 
en  général,  les  premiers  d'une  ville. 

Ety.  de  Gros,  R.  v.  c  m. 

GROSSESSA ,  S.  f.  (groussésse)  ;  «row- 

•BMA,  «aoiMA,  romrraïAA,   roMTSiBj.   GrOS' 

sessa,  anc.  cat.  Grosesa,  esp.  Groetezxa, 
ital.  Grossesse,  état  d'une  femme  enceinte , 
temps  que  dure  la  gestation. 

Éty.  de^ro#,  grossa.  V.  Gros,  R. 

GROSSBT ,  ETA ,  adj.  (groussé ,  éte^  : 
GaooMBT.  Grossetto,  ilal.  Grosset,  ette,  déjà 
un  peu  gros,  assez  gros. 

Ety.  de  gros  et  du  dim.  et.  V.  Gros,  R. 

GROSSETAR,  v.  a.  (grousseïà)  ;  wova* 
•BTAR.  Grossoyer,  faire  la  grosse  d'un  acte{ 
par  anal,  écrire  gros  et  large.  Gare. 

GROSSEZAy  vl.  Voy.  GrosHssa  el 
Grossour,  

GROSSIER,  IERA,  adj.  (groussié, 
iére)  ;  wocsum  ,  m»n:  Grossière  et  Gros- 
solano ,  ital.  Grosero ,  esp.  Grosseiro  el 
Grogeiro,  port.  Grosser,  cat.  Grossier,  qui 
est  fait  sans  art,  sans  goût,  épais,  l'opposé  de 
fin,  de  délié;  en  parlant  des  nations  et  des 
hommes,  sans  culture,  sans  instruction  ;  qui 
a  des  manières  rudes,  des  airs  communs. 

Éty.  de  gros  et  de  ier.  V,  Gros,  R. 

GROSSIEIRAS,  ASSA,  adj.  (grous- 
sieiràs ,  hsse)  ;  «aocMcniAs.  Augm.  p^'.  de 
yromer,  tr^grossier;  rustre,  en  parlant 
des  hommes.  V.  Gross,  R. 

GROSSIERAMENT,  adv.  (groussiera- 

méin);  oiiooM»BAM>irr.   Grossolanamente , 

lital.  Groseramente  i  esp.  Groseeiramente , 


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382 


GRO 


port.  Groiierament  y  cat   Grossitrement , 
aune  maDÎère  grossière,  lourdement. 

Èij.  de  groi$iera  et  de  metU.  V.  Gros, 
Rad. 

GB088IERETAT,8.  f.  (groussieretà) ; 
«mouMisuTAT.  Oroseria^  esp.  Grosteria, 
port.  Grossièreté,  impolitesse,  défaut  de 
civilité  dans  ce  qu'on  dit  ou  dans  ce  qu'on 
fait.  V.  Grot,  R. 

GROSSIR,  V.  a.  et  n.  (groossir);  Mouti». 
Engrossar,  port.  Grossir ,  rendre  gros ,  ou 
devenir  gros  ;  flg.  exagérer. 

Èly.  de  GfOi,  R.  etde  tr,  devenir  ou  faire 
devenir  gros. 

GROSSIT ,  part.  ( groùssl)  ;  ow>ci«it. 
EngrottadOy  port.  Grossi.  V.  urois,  R. 

GROSSO  ,  adj.  M.  Bergeyret  emploie 
grosse  pour  grog,  au  masculin,  grosso- 
moussurU  V.  Grots^  R. 

GROSSOUR ,  s.  f.  (grossour)  ;  mouticoB. 
Grosesxa ,  ital.  Grosor ,  esp.  Grosesa  et 
Grossura ,  port.  Grossaria , cat.  Grosseur, 
le  volume  de  ce  qui  est  gros. 
Éty.  de  gros  et  de  our.  V.  Gros,  R. 
GROTA,  s.  f.  (gréte).  Grotte.  V.  Ca- 
verna  et  Crota. 

GROU,  s.  m.  (grôu).  Pour  group,  rou- 
leau de  pièces  d'argent,  V.  Group. 

GROU,  s.  m.  dl.  Mouvii.  omm.  Le  frai  ou 
les  œufs  des  poissons ,   aes   grenouilles  ; 
lentes  y  le  couvain  des  abeilles.  V.  Lende. 
Éty.  de  grus,  grue,  d'où  eongruere,  s'ac- 
corder, s'assortir,  s'accoupler  comme  font 
les  grues,  d'où  ensuite  grou ,  produit  de  l'ac- 
couplement dp  la  réunion.  V.  Gru,  R. 
<mOU,  s.  m.  (grou),  dg.  Réduit,  gîte. 
GROUAGNA ,  s.  f.  M.  Gare,  dans  son  dic- 
tionnaire renvoie  à  Agrouagna  oui  manque. 
GROUAIRE ,  s.  m.  (grouàïre).  Frayere^ 
Keu  où  les  truites  frayent  ;  creux  qu'elles 
laissent  dans  le  sable  après  avoir  frayé. 
Êty.  de  ^rouet  de  aire,  V.  Gru,  R. 
GROUAR,  V.  n.  (grouà)  :  nuA».  Engen- 
drer, couver,  frayer,  en  parlant  des  poissons, 
lorsque  le  mâle  féconde  avec  sa  laite  le  frai 
de  la  femelle;   muser,  s'amuser,  tarder, 
en.dl. 

Ëty.  de  grou ,  frai ,  et  de  ar.  Ce  mot  est 
celt.  selon  M.  Astruc.  V.  Gru,  R. 
Grouar  la  febre,  couver  la  Gèvre. 
On  dit  aussi  qu'una  frema  groua,  lors- 
qu'elle éprouve  les  premiers  symptômes  de 
la  grossesse. 

GROUFIGNADA,  Voy.  Grafignada. 
Gare. 

GROUFIGNAR ,  V.  Grafignar  et  Graf, 
Rad. 

GROUGN,  oBooHD ,  aomr ,  boviid  ,  radical 
pris  du  latin  grundire  ou  grunnire^  gronder, 
grogner,  que  Denina  dérive  du  grec  YP'^C<» 
(gruzô),  grogner,  et  Vossius  de  fpuXXiÇw 
(grullizô) ,  m.  a.  formé  de  Yp^XXoç  (grullos), 
pourceau.  Ce  mot  peut  n'être  aussi  qu'une 
onomatopée. 

De  grunnirs,  par  apoc.  et  changement  de 
nien^  et  de  u  en  ou,  grougn;  d'où  : 
Grougn-ar  ^  Grougn-aire  ,  Gaougn-oun, 
En-grougnar. 

De  ^rundtre,  par  apoc.  et  changement  de 
Il  en  ou,  ground  ;  d'où  :  Ground  ar,  Grou- 
au^  Grondilh-ar,  Grond-ir,  Gronh,  Gronh- 
ir. 


GRO 

De  grunnire ,  par  apoc.  grun ,  groun ,  et 

Sar  la  suppr.  du  g,  rouns  d'où  :  Roun-aire, 
loun-ar. 

De  ^rundtre,  par  apoc.  grund ,  ^rounil , 
et  par  apbèr.  du  g ,  round;  d'où  :  Round- 
ina,  Roundin-ar,  Roundin-ous,  Round-ir. 

GROUGNAIRE,  ELA ,  S.  (grougnàîré, 
arèle).  Grogneur,  euse,  celui ,  celle  qui  gro- 
gne, qui  est  souvent  de  mauvaise  humeur. 

Ëty.  de  Grou^it,  rad.  de  Grougnar,  v.  c. 
m.  et  de  aire ,  celui  qui  grogne.  V.  Grafi- 
gnaire  et  Grougn,  R. 

GROUGNAMBNT.  8.  m.  (grougnaméin); 
Grunhido ,  port.  Grugnito ,  ital.  Grunutdo 
et  Grunitniento ,  esp.  Grognement,  le  cri 
naturel  des  pourceaux.  V.  Grougn,  R. 

GROUGNAR,  T.  n.  (grougnà.  ;  bootiçab. 


■oAs,  nvmnMM.  Grungir,  cat.  Grugnire ,  ital. 
Grunir,  esp.  Grunhir,  port.  Grogner, 
crier  comme  les  pourceaux ,  gronder,  mur- 
murer, être  de  mauvaise  humeur.  V.  Boum- 
bouniar. 

Éty.  du  lat.  grunnire,  m.  s.  V.  Grougn, 
Rad. 

GROUGNARD ,  V.  Grou^outi. 

GROUGNAUT ,  8.  m.  (grougnàou) ,  dl. 
Goujon,  poisson.  V.  Goujoun. 

GROUGNOUN ,  adj.  s.  m.  (grougnônn); 

OAIWAIiÇOUf  •    BOIiaAStOOS ,    MMMWIIABD.     GrO- 

gnon,  sujet  à  grogner,  à  gronder. 

Éty.  de  Grougn,  rad  de  Grougnar,  v.  c. 
m.  et  de  la  term.  dim.  oun ,  petit  grogneur. 
\.  Grougn,  H. 

On  dit  au  fém.  une  vieille  grognon  et  non 
grognone, 

GROUL,  OULA ,  adj.  (gréul,  éule).  Sale 
dans  ses  vêtements.  Gare.  V.  Groula, 

GROUI.A,  s.  f.  (groûle);  moulba  , 
umomnjk.  Savate,  vieux  soulier,  et  fig.  femme 
déguenillée,  souillon,  gaupe,  femme  de  mau- 
vaise vie  ;  personne  usée  ;  reste  de  pâté,  d. 
bas  lim. 

Éty.  du  grec  YpuTT)  (gruté),  vieux  soulier, 
formé  de  ^pù  (gru) ,  rognure  d'ongles,  un 
rien,  un  fétu.  M.  Astruc  croit  que  ce  mot  est 
celtique. 

Dérivés  :  Groularia ,  Groulegear ,  Grou- 
lier. 

Aquellat  miserablas  groulas , 
Quand  toumeroun  Vai  à  Vhoustau 
Mi  digueroun  holà  coumpaire, 
lyaquelous  ais  s'en  iroba  gaire, 
J.  M.  Pr. 

Jugar  à  passât  la  groula ,  jouer  à  la 
savate. 

GROUIiARIA.  s.  f.  (groularie).  Vieux 
souliers,  choses  sales  et  de  vil  prix. 

Éty.  de  groula  et  de  Aria,  v.  c.  m.  ou  du 
grec  Ypu-cdtpiatgrutaria),  vieux  souliers,  vieux 
habits. 

GR0ULAS90UN,  s.  f.  (groulassôu) ,  dl. 
oiK»vfii.4Moc«.  Tralneur  de  savate.  Douj. 

GROULEGEA|RE,8.  m.  (grouledjàïré); 
rovBQOBr.KA»B.  Bousilleur,  qui  travaille  gros- 
sièrement et  salement. 

GROULEGEAR,  v.  n.  (  grouledjà  )  ; 
roini9VBosAK.  Sabrenauder,  saveter,  gâter  un 
ouvrage  en  le  faisant  ou  en  le  raccommodant 
malproprement,  faire  le  savetier. 


GRO 

fity.  de  irroula  et  de  egear,  faire. 
Faire  de  groulas  ou  lou  groulier, 
GROUI.HANT,    ANTA ,    part.    préf. 
(grouillàn,  ànte),dg.  Frétillant,  pétillant. 

Grouilhans  de  santal  é  de  bido. 
Bergeyret. 
C'est-à-dire  : 
Groulhant  de  sanUU  et  de  vida, 
GROULIER,  s.  m.  (grouHé);  mmomxjmm, 

•ABABMAO  ,  TACOVUAUUI  ,  TAC4Ml|nB«.    SaVetlcr  9 

mauvais  cordonnier  ou  cordonnier  qui  ne  lait 
que  rapetasser. 

Ëty.  de  groula  et  de  ter. 

GROUMA,  Alt.  de  Gourma,  ▼.  c.  m. 

GROUMAND,  V.  Gourmand, 

GROUBIANDA,  s.  f.  Nom  qu'on  donna 
aux  araignées  faucheurs,  à  Tborame.  Voy. 
Aragna^cambaruda. 

GROUMANDEGEAR ,  V.  Gourmandê- 
gear. 

GROUMANDISA,  V.  Gourmandisa  et 
Gourmand,  R. 

GROUBiANDOUN,  OUNA,  adj.  (groo- 
mandôun,  ôune)  ;  «omniAiraioca.  Petit  ^ur- 
mand ,  up  peu  gourmand  et  même  fin  gour- 
mand. 

Êty.  Dim.  de  Qroumand ,  t.  c.  n.  et 
Gourmand,  R. 

Es  deis  enfants  de  Barjemoun^ 

Délicat  et  groumandoun^    Pr. 

GROUMAR  SE ,  V.  r.  dl.  9e  fâcher .  m 
disputer.  V.  Gourmar^e. 

GROUBf  EL ,  dl.  Morve.  Y.  MourveL 

GROUHEOU,  V.  Grumeau  et  Grum,K. 

GROUMET ,  V.  Gourmet, 

GROUMETA,  8.  f.  (grouméle);  comunA. 
Gourmette,  chaînette  de  fer  attachée  aux 
branches  de  la  bride,  et  qui  serre  quand  elIt 
est  placée,  la  ganache  du  cheval  bridé. 

Mettre  la  groumeta,  gourmer  un  cheval. 

Qu*a  la  groumeta,  gourmé. 

GROUMIGHELi,  V.  Cabudeou  et  Gra- 
micel,  R. 

GROUMOUROUN,  8.m.(groumourôun). 
Nom  qu'on  donne,  à  Riez,  aux  groseilles  k 
maquereau.  V.  Agrouvelier  blanc. 

GROUN ,  8.  m.  (grôun).  Congre.  Gare. 
V.  Filas. 

GROUNC9,  8.  m.  (grountch);  mAv. 
Nom  nicéen  du  congre-commun.  V.  Filas, 

GROUNGH-NEGRE ,  s.  m.  Nom  nicéen 
du  congre-noir,  Conger-niger ,  Risso,  pois- 
son de  l'ordre  des  Holobranchesetdelafam. 
des  Pantoptères. 

GROUNDAIRE,  ARELA,  8.  (groon- 
dàlré,  arèle);  «mooiidum.  Grondeur,  eose; 
qui  gronde,  qui  est  dans  l'habitude  de  gron- 
der. 

GROUNDABIENT,  8.  m.  (grouodaméôi): 
Grondement,  bruit  sourd.  Gare. 

GROUNDAR,  ▼.  a.  et  n.  (groundà). 
Gronder,  murmurer,  réprimander  avec  bo- 
meur,  avec  colère,  criailler.  V.  Grougnar. 

Éty.  du  lat.  ^rundtre,  m.  s.  Denina  le  fait 
venir  du  grec  yP"Ϋ*>  (  grux ô  ),  gronder ,  gro- 
gner, murmurer.  V.  Grougn,  R. 

GROUNDARIA  ,   8.    f.   (  groundarie  ). 
Gronderie,  criaillerie,  réprimande. 
GROUNE .  V.  Grounck, 
GROUNGETA,  8.  f.  d.  arl.  V.  Grouselha, 


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GRO 

CMOUNLA  ,  d.  bts  lim.  V.  Gnmla. 

OROUNLASSOUN,  8.  m.  (grouolafl- 
séa),  d.  bMlirn.  V.  Groulanfmn. 

GRÔUNLIEB,  v.a.  V.  Groulier. 

OROUNSEIâA,  8.  r.  (grouDzèle).  Alt.  de 
Grouielha,  v.  c.  m.  et  Groui ,  R. 

GROUN8ELHIER ,  6.  m,  (  grouDielié). 
Nom  qu'on  donne,  h  Arles,  au  groseiller 
ordinaire.  V.  GrauselhUr  et  Grous,  R. 

GROUP,  8.  m.  (group):  moc.  «ma- 
•ovuiA.  Grupo ,  port.  cat.  Groupes,  rou- 
leau de  pièces  d*or  ou  d'argent  ;  le  magot  de 
quelqu'un  •  plusieurs  choses  réunies  ensem- 
ble. 

GROUP  >  s.  m.  (group)  ;  Grop ,  cat.  C'est 
dans  la  Haute- Provence  un  synonyme  de 
Nous .  V.  c  m. 

GROUPA,  s.  f.  (croupe)  ;  caoorA.  Grop- 
jNi,  ital.  Gropa .  cat.  Grupa^  esp.  Garup^ 

Krt.  Croupe  •  hanche  et  haut  des  fesses  des 
tes  de  somme,  et  particulièrement  du  cbe- 
ffih 

Êty.  V.  Group .  R. 

Pourîar  en  groupa ,  Tr.  mettre ,  prendre 
ou  mener  en  croupe,  selon  qu'on  parle  d'un 
porte-manteau  ou  d'une  personne,  c-t  non 
porter  en  croupe ,  parce  que  c'est  le  cheval 
qui  porte  ainsi. 

GROUPADA ,  s.  f.  (  group^de  ).  Groin , 
toorbillon  qui  se  forme  tout  à  coopi  ou 
pluie  de  peu  de  durée. 

GROUPADA ,  s.  f.  (^oupade) ,  dl.  ^ou- 
pada  de  aigua,  cat.  Ondée  de  pSuie.  Voy. 
Ramada» 

GROUPAR,  ▼.  a.  (groupa)  ;  Àggrupare, 
ital.  Nouer ,  V.  Nousar  ;  pour  grouper , 
rapprocher;  ▼.  n.  former  un  groupe,  se 
grouper,  se  couvrir ,  s'envelopper.  V.  Agou- 
ïoupar, 

GROUPATA8  ,  8.  m.  V.  CorpaUii  et 
Carp^K.    • 

GROUPEIROUN ,  8.  m.  (groupeirôun). 
Ragot  y  crochet  qui  est  au  timon  d'une  char- 
rette. 

Éty.  Dim.  de  ^rotip  et  Crœ ,  R. 

GROUPIERA,  8.  f.  (groupière);  cm>u- 
nsBA ,  cBovMBiAA.  Gropera ,  cat.  Grupera  , 
esp.  Groppiera  ,  ital.  Croupière,  cylindre 
de  cuir  rerobouré  qui  passe  sous  la  queue 
du  cheval  pour  empêcher  que  la  selle  ne  se 
porte  trop  en  avant. 

Éty.  de  groupa ,  croupe ,  et  de  iera,  Y. 
Croup,  R. 

GROUPIOUN ,  Gare.  V.  Croupion. 

GROUPIR,  V.  n.  (groupir);  cBovm, 
•vnM,  BocfliiAm.  Croupir,  on  le  dit  d'un  liqui- 
de, et  particulièrement  de  l'eau  qui  se  corromp 
par  le  repos  ;  rester  longtemps  dans  un  en- 
droit; Groupir  dine  Um  vici ,  croupir  dans 
le  vice. 

GROUPISSAMBNT ,  8.  m.  (groupissa- 
méin)  ;  mootccimmwt.  Groupissement. 

GROUS ,  Momr,  sous-radical  dérivé  du 
latin  grosiularius ,  groseiller,  dim.  de^roâ- 
#«#•  gros,  relativement  à  de  plus  petites 
espèces. 

De  grotiulariue ,  par  apoc.  grose  ,  et 
par  le  changement  de  o  en  ou  et  suppres- 
sion d'un  9 ,  grouê  ;  d'où  :  Groue-ela  , 
Grouê-elha ,  droueelh-ier. 

GROU8ELHA ,  s.  f.  (grouseille)  ; 


GRO 


GRO 


383 


(rro#e//a,  ésp.  Groseille,  fruit du'groseillier. 

Êty.  du  lat.  groiêularia ,  nom  du  gro- 
seillier, dérivé  de  groeeui,  figue  qui  n'est 
g  as  mûre ,  dont  les  fruits  ressemblent  à  une 
gue  naissante.  V.  Grouê ,  R. 

Groueelha  de  bouiseoun  ,  groseille  à  ma- 
quereau sauvage. 

Groueelha  ou  agrouvela  roulana  ,  nom 
qu'on  donne  ,  dans  la  Haute-Provence ,  aui 
groseilles  rouges  ordinaires. 

L'Abrégé  des  bons  fruits  faisait  mention 
de  huit  espèces  de  groseilles ,  en  1665. 

GROUSELHIER  ,  s.  m.  (grouseillié)  ; 

AOBAttOUSa  , 
«■OOVtBUinEM 


Nom 

générique  dès  groseilliers  ,  qui  désigne , 
dans  la  Haute- Provence ,  quand  il  est  em- 
ployé sans  épithète ,  le  groseillier  épineux 
ou  groseillier  à  maquereau  sauvage ,  Rihes 
uva  crispa  ,  Lin.  arbuste  épineux  de  la 
fam.  des  Groseilliers ,  qui  croit  dans  les 
lieux  arides  et  au  bord  des  champs ,  dans  la 
Haute-Provence. 

Ëty.  du  lat.  groaularia  ou  de  groueeilha 
et  de  ter.  V.  Grous  ,  R. 

GROUSEI.HIER  RI.ANG  ,  AMomrm- 
uoBK-BijuM  ,  AoaiMoounBB.  Groscillier  à 
maquereau ,  variété  cultivée  du  précédent , 
dont  les  fruits  sont  plus  gros ,  mais  moins 
doux  que  ceux  de  l'espèce  sauvage;  Un- 
neus  en  avait  fait  une  espèce  sous  le  nom 
de  Ribet  groseularia. 

GROU8ELHIER  ROULAN  ,  amou- 
vEuusa  BooLAM  ,  GWMWBUBBm.  Grosciliier  à 
fruits  rouges  cultivé ,  Ribee  rubrum ,  Lin. 
arbrisseau  du  même  genre  que  les  précé- 
dents, qui  produit  les  groseilles  rouges 
dont  chacun  connaît  l'usage. 

Cette  espèce  croit  spontanément  dans 
quelques-uns  des  bois  de  la  Haute-Provence, 
et  particulièrement  à  FaillewFeu,  près  de 
Prads,  Basses- Alpes. 

GROU08....  V.  à  Groee,...  Les  mots  qui 
manquent  à  Grouse,»,. 

GROUSSAN,  V.  Grossan. 

GROUfiSAR,  V.  Grossar. 

GROUS8EE ,  adj.  anc.  béam.  Grossier. 
V.  Groussier  et  Gross ,  R. 

GROU8SES8A,  Y.  Grosseesa. 

GROUSSIER,  s. m.  dg. 

Loucandelié  f  lou  eounfissou, 
Lou  groussié  que  haren  ses  Jour  («m  i«  (-) 
D'Astros. 

GROUSSIER  ,  8.  m.  (groussié)  ;  osam. 
Nom  qu'on  donne,  à  Montpellier,  au  Triti- 
eum  phanicfndes ,  plante  de  la  fam.  des 
Graminées  qii'on  trouve  sur  le  rivage  de 
la  mer.  V.  Gross ,  R. 

GROUSSIER ,  et  comp.  V.  Grossier, 

GROUSSOUR,  V.  GroMOuret  Gross, 
Rad. 

GROUTESCAMENT  ,  adv.  (groutesca- 
méin).  Grotesquement,  d'une  manière  gro- 
tesque. 

Ëiy.  de  groutesea  et  de  nkeni, 

GROUTESQUE,  ESGA,  adj.  (groutès- 
que,  èsque);  Gruteseo,  esp.  Oroteeeo,  port. 
urotese,  cat.  Grotesque,  bixarre,  extrava- 
gant, ridicule. 


GROUTOUlf ,  dl.  V.  OraulûUH  et  Cret, 
Rad. 

<mOUUN,  8.  m.  (grouûn),  dl.  et  ronerg. 
Germe,  frai.  V.  Grou. 

Juqa'ol  (bimd  O»  MSoogt  s'ooiiiio  kra  gtomumi 
Pajroc 

GROUVELHAR,  d.  de  Barcel.  V.  £#- 
grouvelhar  et  Grulh,  R. 

GROUVEOU,  Gare.  V.  Crouveou, 
GROUTER,  dl.  Alt.  de  Groulier^  ? .  c.  m. 

GRU 

GRU,  «MU,  radical  pris  du  lat.  grue  et 
grua ,  grue ,  qu'on  trouve  écrit  ainsi  dans 
la  loi  salique  VII,  6,  dérivé  du  grec  yîpoevo< 
(géranos) ,  qui  a  la  même  signification ,  et 
qui  n'est  probablement  qu'une  onomatopée 
du  cri  de  cet  oiseau ,  gr,  gr,  grou^  grou, 
ce  qui  semble  le  prouver  jusqu'à  l'évidence, 
c'est  que  le  nom  donné  dans  la  plupart  dea 
langues  à  cet  oiseau  rend  à  peu  prk  le  même 
son.  C'est  ainsi  que,  géranos,  grec;  grue^ 
grua 9  latin;  ^rtto,  prov.  ;  grue,  franc.; 
garan^  gallois;  cran,  anglo-saxon;  crâne, 
anglais;  Arane,  ail.;  kran,  flamand;  imitent 
tous  plus  ou  moins  le  cri  que  la  grue  fail 
entendre  dans  les  airs  ;  d'où  :  congruere. 

De  grue ,  par  apoc.  gru  ou  grou  ;  d'où  : 
Grou,  Grou-ar,  Grou-aire. 

De  grue^  grua ,  grue  :  Grtia,  Gru-er, 
Gru'ia^  Grux ,  Gruy-a. 

De  congruere  f  s'accorder,  se  rapporter, 
s'assortir,  comme  font  les  grues:  Coungru, 
In-coungrU'Hatf  Congruent,  Coun-grtta» 

GRU,  dl.  V.  Grum  et  Gran. 

GRU ,  s.  m.  dl.  Corroi  de  mortier. 
V.  Batut. 

GRU,  8.  m.  d.  Vm.  Chenil. 

GRU,  s.  m.  dg.  Pour  grun ,  le  grain 
du  raisin. 

Partajaren  lou  glout  de  la  rouxado , 
Lou  gru  d*hiber  et  lou  frut  de  Vestiou» 
Jasmin. 

GRUA,  s.  f.  (grue)  ;  amia,  «mcya,  mau&a, 
A«M)A.  Grouy  port.  6rui/a,esp.  nx>d.  Grua, 
cat.  anc.  esp.  ital.  La  grue,  Ardea,  Lin. 
genre  d'oiseaux  de  l'ordre  des  Echassiers  et 
de  la  fam.  des  Cultrirostres  ou  Rampbocopes. 
(à  bec  tranchant). 

Éty.  du  lat.  grue.  V.  Gru,  R. 

L'espèce  la  plus  commune  est  la  grue  cen- 
drée .  Ardea  grus.  Lin.  originaire  du  Nord 
où  cite  passe  Tété.  Vers  le  mois  d'octobre, 
les  grues  se  rendent  en  Asie  ou  en  Afrique 
où  elles  restent  jusqu'au  printemps. 

Les  petits  de  la  grue  s'appellent  gruone. 

GRUA ,  s.  f.  Grua ,  cat.  esp.  ital.  Grue , 
machine  propre  à  élever  des  pierres  et  autres 
matériaux  de  construction. 

Èly.  Ainsi  nommée  parce  que  sa  partie 
supérieure  s'avance  comme  le  cou  de  l'oiseau 
de  ce  nom.  V.  Gru,  R. 

M.  Padmore,  est  le  premier  qui  ait  cons- 
truit une  grue. 

La  grue  tournante,  dont  on  se  8ert  pour 
décharger  les  bateaux,  fut  inventée  par  Jean 
Tremel ,  mécanicien  allemand ,  pensionné 
par  la  France,  mort  en  1803.  Boquillon , 
Dict.  de  Invent. 


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3S4 


CRU 


GR0AIBBy  y. Guurdaiamr  et  Grum, 
nad. 

GRUAR ,  T.  a.  (gnià).  Groer ,  briaer  » 
aaopder  l'orge,  le  réduire  eo  gruau. 

Éty.  de  gru  •  gruau ,  et  de  ar.  Y,  Grum, 
Rad. 

GRUAU ,  s.  m.  (gmàou).  Gare.  V.  Grunt, 

GRUCH,s.  (giiitch), dl.  Recoupes.  Voy. 
Reeoupadura, 

Ëty.  de  dhrum,  R.  v.  o.  m. 

GRUDADOUR,  adj.  et  a.  (grudadéu)» 
.dl.  COTOAisa  ,  «MiAims,  DsomiDAoovm.  Jfou- 

Itn  ^rudadour,  moulin  à  monder,  moulin  à 
gruau,  Sauv.  en  dg.  égrappoir, 

Éty.  de  gnidf  gruau,  et  de  adour,  Voy. 
Grum,  R. 

GRUDAIRE,  s.  m.  (grudATré),  dl.  ntAu- 
MABAm.  Chargeur  de  vendange  ou  égrap- 
peur.  SauT. 

Éty.  degrudeideaire.  Y.  Grum,  R. 

GRUDAR,  ▼.  a.  (  gnidà),  dl.  DscmoDAm. 
Pour  égrapper,  V.  Detgrapar;  pour  mon- 
der. V.  Moundar. 

£iy.  de  grud,  grain,  et  de  ar.  V.  Onim  ,R. 

GRUDAT  DE  ,  8.  m.  dl.  Du  gruau  de 
froment  ou  d'épeautre.  V.  GnifMelJ&#peou(a. 

Êty.  de  ^nidet  de  at  V.  Gtmm,  R. 

GRUEG ,  adj.  vl.  «nmcfl.  Jaune. 

GRUBG ,  adj.  vl.  V.  Groe, 

GRUELA,  s.  f.  (f^ruèle),  d.  bas  lim.  Qô- 
ture  faite  a? ec  des  pierres  dans  une  rivière , 
pour  y  retenir  le  poisson  ;  M.  Béronie  donne 
pour  équivalant  français  à  ce  mot  eongrier, 

Ety.  de  gruMy  grue,  d'où  tongrueTe^  s'as- 
sortir ensemble  comme  les  grues ,  gruela , 
lieu  qui  rassemble,  réunion.  V.  Gru,  R. 

GRUEUk,  s.  f.  vl.  Ecorce.  V.  Gruelha. 

GRUELHA ,  S.  f .  (gruéille)  ;  bmai,  vsboi, 


COVUêA»  ,  MâJLOWA  ,  CAftOrS  ,  CAlAVrA  , 

«ut.  Enveloppe  eilérieure  et  herbacée  de  cer- 
tains fruits.  V.  Grulh,  R. 

Gruelha  de  noM,  brou  de  noix.  V.  Tane- 
de-note. 

Gruelha  de  peeee,  cosse  des  pois. 

Gruelha  d*agland^  avelanède. 

Gruelha  de  miUmn,  écorce  de  melon. 

Ety.  Ce  mot  viendrait-il  de  Tall.  groen^ 
vert? 

GRUBOU ,  y.  Grume  et  Grum,  R. 

GRUER,  adj.  vl.  De  grue.  V.  Gru,  R. 

GRÛE8,  s.  m.  (grue),  dg.  Enfalteau  ou 
tuile  faîtière ,  tuile  creuse  qu'on  place  sur  le 
faite  des  toits. 

GRUGA,  s,  f.(grùgue).  Cerf- volant,  V. 
Cerf'Volanî, 

GRUGEAR ,  V.  a.  (grudjà).  Gruger,  rui- 
ner quelqu'un  petit  à  petit  et  à  son  proQU 

Éty.  du  grec  yP<^  (graô),  manger. 

GRUGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (grudjà, 
âde).  Grugé,  ée. 

GRUGNAU,  V.  Goumau. 

GRUGNOBIENT,  dl.  y.  Grougnament 
eiGrougn^R. 

GRUIA,  V.  Gruelha  et  Grulh,  R. 

GRUIA,  Alt.  de  Grua,  v.  c.  m.  et  Gru, 
Rad. 

GRUIER,  adj.  vl.  ow».  Grullero  ,  esp. 
Gruyer,  à  grues,  y.  Gru,  R. 

GRUIERA,  nom  de  lieu  (gruière).  Frou^ 
tnagi  de  Gruiera,  fromage  de  Gruyère. 


GRD 

GRUILHA,  y.  Gruelha  et  Qruih,  R* 

GRUIOUN,  S.  m.  (gruiôun) ,  dl.  Cif  otte , 
cupulle,  alvéole  du  gland,  y.  Grulh,  R. 

GRUiSSA,  s.  f.vl.  Grosseur,  y.  Groes, 
Rad. 

GRULH,  «BVBUi ,  radical  dont  l'origine 
est  assez  incertaine  et  qui  forme  la  base  des 
mots  qui  désignent  l'enveloppe  verte  des 
fruits  et  particulièrement  des  légumes,  il  peut 
venir  du  teuton  ^nin ,  vert ,  d'où  l'allemand 
griin,  gruen;  l'anglais  ^reen,  qui  ont  la  mè« 
me  signiâcation,  d'où  encore  gruariue,  syn. 
de  viridariue ,  en  basse  lat  verdier .  gruerie, 
forestier,  parce  que  les  enveloppes  de  ces  fruits 
ou  légumes  sont  ordinairement  vertes. 

De  grun,  gruen,  par  le  changement  de  u 
en  Ih,  grulh ,  gruelh;  d'où  :  Gruelh-a ,  Es- 
gruUnir,  Es^grouv-elh-ar,  Grui-a,  GruUh- 
a,  Gruûoun,  Grouvelh-ar ^  J&i-^mi-ttr, 
Eûgrui'Oi. 

GRULM ,  vl.  y.  Groing  et  Grougn,  R. 
^  GRUM ,  omiv,  ««vMBi.,  cmvD ,  radical  dé- 
rivé du  latin  grumus,  grumeau,  masse, 
monceau  ,  tas ,  formé  de  gero  ,  porter , 
comme  si  l'on  disait  geremue. 

De  grumus  et  du  dim.  inusité,  gru- 
mellut ,  par  apoc.  grum^  grumel;  cPoù: 
Grum  ,  Grum-ada ,  Grume  ,  Grum-a  , 
Grum-eou,  Es-grun-ar,  Gnin-ado,  Grun- 
al,  Ei-grun-ar,  De-grun-ar, 

De  grumus ,  par  apoc.  et  changement  de 
m  en  d,  grud  et  gru^  par  suppr.  du  d;  d'où  : 
Gru,  Grud-aire,  Grud-ar,  Gru^eou,  Grue^ 
Graum-eou, 

GRUM ,  s.  m.  (grùn)  ;  «aor,  okotia,  «m, 
osiiM A ,  oBim ,  Hoiim.  Gram ,  cat.  Grain  de 
sel ,  et  en  général ,  grain  de  quelque  chose 
de  dur,  grumeau.  On  dit  cependant  et  im- 
proprement grum  de  rasin ,  pour  grain  de 
raisin. 

Éty.  Du  celt.  selon  M.  Astruc,  ou  de 
gremue,  lat.  y.  Grum,  R. 

Doott  bùn  grum^  de  la  bonne  espèce,  de 
la  bonne  souche. 

Doou  gros  ^rum ,  de  la  grosse  espèce  ; 
Gg.  d'une  famille  distinguée. 

<muif ,  Pour  frai.  y.  Grou. 

GRUM -d'aï.  ,  S.  m.  (grù-d'al),  d.  bas 
lim.  Gousses  ou  tubercules  qui  forment  la 
tète  de  l'ail. 

GRUMA ,  s.  f.  (grume) ,  dl.  Pour  grain 
de  raisin,  y.  Agi, 

Aquit  de  poulida  gruwui,  voilà  de  belle 
vendange. 

Éty,  de  grumus.  \.  Grum ,  R. 

GRUMA,  s.  f.  dl.  Pour  larme,  y.  La- 
grima ,  dont  gruma  n'est  qu'une  altér. 
y.  Lagrim,  R. 

GRUMA ,  s.  f.  dl.  Pour  écume,  yoy. 
Eseuma. 

GRUMADA,  8.  f.  (grumàde),  dl.  Les 
grains  de  raisins  séparés  de  la  raine. 

Éty.  de  grun,  grain,  et  de  ada.  yoy. 
Grum,  R. 

GRUMAR  ,  et 

GRUMEGEAR,  dl.  y.  Eseumar. 

GRUMEL,  s.  m.  (grumèl),  dl.  Peloton, 
y.  CahudeoutiGramel,  R. 

GRUMELAR,  dl.  y.  Debanar, 

Éty.  de  grumel  et  de  ar.  \,  Gram,  R. 

GRUMELAR  SB,  v.r.  (ségrumelà).  Se 
grumele  i,  se  mettre  en  grumeaui.  Gare. 


6RU 

GRUMBIiOUS,  OU8A,  a^.  (gromelôuf» 
ôuse).  Grumeleui ,  euse.  Gare. 

GRUMEOU,  s.  m.  (gremèou);  wmovmmom. 
Trumeau  de  kiœuf ,  le  trumeau  de  devant 
est  placé  au->dessus  des  genoui  de  devant , 
et  l'autre,  le  plus  recherché  est,  la  pièee  du 
devant  de  la  poitrine,  entre  les  deui  jambes, 
âaiiv. 

Lou  gros  irumeou ,  est  le  trumeau  dm 
devant. 

XoM  pichoun  irumeou^  le  tromeaa  dm 
derrière.  Avril. 

GRUMEOU ,  8.  m.  Grumo ,  port.  Gru- 
meau ,  peloton  de  farine  mal  délayée,  yoy. 
Moutouioun  et  Brigadeou, 

Éty.  du  lat.  grumue  ^  grusnelus,  m.  0. 
y.  Grum ,  R. 

GRUMlGEL,  dl.  y.  GrawHemm,  Ca- 
hudeou  et  Gramicel,  R. 

GRUMIGELET,  dl.  y.  Gramicêloum  et 
Gramicel,  R. 

GRUMILHA8 ,  s.  f.  pi.  (grumiOes) ,  df. 
et  lim.  Petites  larmes. 

Éty.  y.  Lagrim,  R. 

GRun IR ,  V.  n.  (grumir),  dg.  Trembler, 
frissonner. 

Grumir  de  paour ,  Trembler  de  peur. 

GRUM8,s.  m.  pi.  (grùns);  omovynsAv, 
AVBPAT,  oaoDAT.  GrudU  d'avoÎM ,  avoine 
qu'on  a  dépouillée  de  sa  balle  et  de  son 
écorce. 

Ëty.  du  lat.  grumus,  grumeau  ,  00  de 
grut,  orge  ou  blé,  en  anglo-saxon,  yoy. 
Grum,  R. 

GRUNAL ,  dg.  Bergeyret.  Grain.  Yoy. 
Gran  et  Grum,  R. 

GRUNBGEAR,  v.  n.  (grunedjâ),  dl. 
Avoir  le  hoquet; -avoir  peine ,  mourir.  Sauv. 

GRUNEL ,  s.  m.  (grunèl) ,  dl.  Lit,  gtt«, 
retraite  ;  coquille,  y.  Jas, 

GRUNIMENT,  S.  m.  vl.  GrunimUniQ  ^ 
esp.  V.  Grougnament  tiGrougn,  R. 

GRUNS, s.  m.  pL  (grùns).  Nom  au'oii 


donne ,  au  gruau  d'avoine,  à  Allos. 
Avenat, 


k^oy. 


GRUOG,  adj.  vl.  y.  Groe. 

GRUP,  s.  m.  vl.  Grain  ;  il  ou  elle  quille; 
déguerpit  ;  qu'il  ou  qu'elle  déguerpisse. 

GRUP,  s.  m.  (f^rûp), dl.  Onglée, engour- 
dissement des  doigts  causé  par  le  firoid.  Y. 
Grepi. 

GRUPBUUii  dl.  Égrener  du  raisin.  V. 
Desgrunar. 

Ëty.  de  grup  et  de  ar. 

CiRUPELOUS,  dl.  Chassieux,  y.  Laga- 
gnous, 

GRUPI ,  s.  f.  (grùpi)  ;  vmonA ,  «wia  , 
MBMA ,  cBon,  cMTMA.  Grsppia,  îtal.  Crèche, 
mangeoire  des  bétesde  somme.espèce  d'auge 
de  bois  placée  au-dessous  du  râtelier. 

Éty.  Ce  mot  est  ligurien ,  d'après  fautear 
de  la  Stat.  des  Bouches-du-Rndne.  yoy. 
Crup,  R. 

Roquefort  qui  lait  dériver  le  mot  français 
crèche,  de  la  basse  lat.  greppia^  dit  que 
celui-ci  n'est  qu'une  altération  de  ptmsepe^ 
qui  signitie  crèche,  mangeoire,  eiprœsepe, 
selon  Noël ,  vient  de  prœ-eepss ,  devant  Ja 
haie,  et  sepes ,  du  grec  oi^xb^  (sékos) ,  ber* 
gerie. 

D'autres  pensent  que  crtipi ,  peot  venir 
du  lat.  croies,  râtelier,  dérivé  de  xpairciw 


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GRD 

fkrapleè) ,  contenir  ;  viendrait-Il  de  Ypativu) 
(grainô),  maDger? 

Dans  une  erèehe  on  nomme  : 

FOIVD  DE  MANGEOIRE ,  h  r»ml  de  l'ang*. 
DEVAirr  DE  LA  MANGEOIRE,  la  pUoeU  qnl  foriM 

UAtnwMt. 
BAaNAL.I«pU«a«J«lMitoiM»««i.  m«IMm  m  terra, 

4aM  UaqMilla»  «al  £i^  la  «IcvaiM  de  la  waM^ioIra. 

ORUPIR,  ▼!.  V.  Gui^pW. 

ORUPIR,  V.  a.  (grupir).  Couvrir,  re- 
couvrir pour  orner  ou  conserver;  mettre, 
répandre.  Gare. 

omis,  V.  Gruns. 

GRUSIIiHOUNS ,  a.  m.  pi.  (grtizitléus), 
d.  lim.  Petits  grains ,  dim.  de  grus.  Voy. 
Grum,  R. 

OROSOB ,  a.  m.  (gniaôir).  Grésoir  ou 
ffuffoir ,  matruinenl  de  fer  qni  sert  aux 
vilriera  Dour  égruger  les  extrémités  mal 
coupées  des  carreaua  de  verre. 

CttOTyS.  m.  (grù) ,  dl.  mman.  Grain  de 
raisin.  V.  A^:  vl.  farce,  hachis. 

ORUT ,  s.  m.  vl.  Bitume. 

CMUITAR,  v.  a.  (grutà) ,  dl.  Picoter  une 
graope:  flg.  dépouiller  quelqu'an*  Sauv. 

éty.  de  g  fut  et  de  ar, 

CIIIIIT8,  s.  m  pi.  (grûls),  dl.  Gruan  de 
mais  ou  blé  de  Turquie.  Sauv.  V.  Grum,  R. 

ORUTELIBRA,  a.  f.  (groveliére).  Ter- 
rdn  peu  cultivé,  champ  de  peu  de  valeur. 

Éty.  Alt.  de  graveliera.  V.  Grav^  R.  2. 

ORUX ,  s.  f.  vl.  Grue.  V.  Gru  ,  R. 

omxnrA  ,  s.  r.  (grùfe).  Coquille.  Y.  Cou- 
quilha. 

Diou  ren  4et  gruyos  de  Hmasso , 
Que  dei  lampiens  tenien  la  plaço. 
Vouel  de  la  cavalo. 

ORDT A ,  a.  f.  Est  aussi  un  des  noms 
languedociens  de  la  grue.  V.  Grua  et  Grn, 
Rad. 

ORUTA,  S.  f.  (gmie),  dg.  Cerf-volant. 
V.  Cerf-vonlant. 

Éty.  Alt.  de  grua ,  oiseau.  Y.  Gru ,  R. 

OUA 

OUA,  s.  f.  vl.  Gué;  jument.  Y.  Ga. 

Éty.  Alt.  de  ega ,  du  lat.  equa, 

OUABADOB.  vl.  V.  Gabaire. 

OUARAIRB ,  s.  et  adj.  m.  vl.  Trompeur. 
y.Gab.H. 

OUARAIRIA,  vl.  Y.  Gabana  et  Gab , 
Rad. 

OOABAR,v.  a.  vl.  Tromper,  plaisanter. 
\.Gah,R. 

OUABAR0T,s.  m.  ?1.  Gabarole,  bâte- 
let  •  canot. 

OUABIA ,  vl.  Y.  Gahia  et  Cav ,  R. 

GOACH  ,  a.  m.  vl.  Guet  ,  sentinelle , 
garde ,  faction.  Y.  GaU ,  R. 

OUAGHA,  vl.  Y.  Agatta. 

OUAFUR  ,  s.  m.  vl.  Glouton  ,  gour* 
mand. 

OOAG,  s.  m.  vl.  MAtts.  Gage ,  caution. 
Y.  Gag,  R. 

G0AI ,  adj.  vL  Y,  Gai  et  Gaud ,  R. 

OUAl,  AIA,  adj.  vl.  Gai.  Y.  Gai  et 
Gaud .  R. 

OUAIDAN»  s.  m.  (goeidàn);  ««w^aii, 
vl.  Guide.  C'est  aussi  un  nom  propre  et  un 
nom  de  lieu. 

TOM.  n. 


GUA 

Éty.  de  la  basse  lat.  guidar ,  guider,  Y. 
Curd.R. 

OnAlBT,s.  m.  vl.  Geai. 

GUAIEZA .  vl.  Y,  Gayetai  et  Gaud,  R. 

GOAIGNAR,  s.  m.  vl.  Pillard,  avide  de 
gain.  V.  Gagn ,  R. 

GUADIENTAR)  vl.  Y.  Gaymentar. 

GUAIRB  ,  vl.  Guère;  beaucoup.  Y. 
Gaire. 

GUAITA,  s.  f.  vl.  SeoUnelle.  Y.  GaU  , 
Rad. 

GUAITAR.  vl.  Y.  Gaitar. 

GUJJLART,  vl.  Y.  Galiador  et  Gai, 
Rad. 

GUALAUBIA,v].  Y.  Galaubia, 

GUAI.ACBIER,vl  Y.  Galaubier. 

GUALE ,  vl.  Y.  Galera. 

GUAUa,  s.  m.  vl.  Coq.  Y.  Gau  et  GaU, 
Rad. 

G0ALIADOR ,  s.  m.  d.  vaud.  oAUAimB . 
Trompeur.  Y.  Galiare. 

GUALIAIRE ,  vl.  Y.  Gaiiaire, 

GUâT.IAUfBN ,  vl.  Y.  Galiament. 

GUALIAR ,  V.  a.  vl.  Bafouer. 

GUALIAR.  vl.  Y.  Galiarti  Gai,  R. 

GUAUART,  adj.  vl.  Trompeur. 

GUAIXAR,  V.  a.  vl.  Troinper. 

GUAI«LINlBR,adj.  vl.  Gallinero ,tnp, 
Gelinier,  mangeur  de  volaille,  terme  de  fau- 
connerie. Y.  Uall,  R. 

GUAN,  vl.  Y.  Gant 

GUANDA ,  vl.  Y.  Ganda  et  Gand ,  R. 

GUANDIA,  vl.  Y.  (Valida  et  Gand,  R. 

OUAVIDIDA ,  vl.  Y.  GanUda. 

GUANDm,  ▼!.  Y.  Gandir. 

GUANBA,  S.  f.  vl.  Branchies.  Y.  Gau* 
gna  et  Gaugn,  R. 

CKlAlfT,  s.  m.  ?1.  «AV.  Guani.  cat.  Pro- 
messe, garantie.  Y.  Gani  et  Gani,  R. 

11 00  elle  détourne. 

GUANTA,  vl.  Y.  Ganta, 

GUANTA,  s.  f.  vl.  Oie ,  Y.  Aueaf  c'était 
anciennement  un  des  noms  de  la  cigogne* 

Un  auxil  apelat  cigonia  o  guanta. 
Trad.  d'Albuceisis. 

GITAP,  vl.  Raillerie.  Y.  Gab. 

GUARALHA ,  S.  f.  vl.  Dispute;  accoin- 
tance,  liaison  ;  foi,  croyance. 

Éty.  àeGaralh^  v.  c.  m. 

CKIARAIOBL,  s.  m.  vl.  «oASAmsu. 
Tournoi,  combat,  attaque,  poursuite. 

GOARAMBBUyS.m.  vl.  Combat  Yoy. 
Gtiaraifi6e<. 

GUARAN  Af  expr.  adv.  vl.  À  proportion. 

GUARANDA  »  a.  f.  y\.  Garantie.  Y.  Gar, 
Rad. 

GUARANOA.  vl.  Y.  Garanda ei  Gar,  R. 

GUARAB,  v|.  Regarder.  Y.  Garar  et 
Gar.ïi. 

GUARDA,  vl.  Guarda,  cat.  esp.  Yoy. 
Gard  et  Gar,  R. 

GUAROADOR,  vl.  Guardador,  caU  Y. 
Guardaire  et  Gardayre. 

GUARDADORA,  s.  f.  vl.  Guardatura, 
ital.  Regard. 

GUARDAIRE  ,  s.  m.  vl.  «cakvapob, 
o^MBATKs.  Gardien.  Y.  Gar,  R. 

GUARDAMEN,  S.  m.  vl.  Observance. 
Y.  Gar,  R.  et  Gardamen, 

GUAROAR,  V.  a.  vl.  Guardar, cat  Re- 
garder, observer,  considérer.  Y.  Gardar. 

Ély.  de  la  basse  lat.  wardarê.  Y.  Gar^  R. 


GUA 


385 


GUAREN,  vl.  Y.  Garait. 

GUARENGAL  i  s.  m.  vl  Galanga.  C'est 
peut-élre  à  tort  que  M.  Raynouard  a  traduit 
ce  mot  par  galéga,  sorte  de  plante,  au  lieu 
de  galanga, 

GOARENT,  vl.  Garen. 

GOARENTIA .  vl.  Guarentia ,  cat.  Y. 
CarentiatiGar,  R. 

GUARENTIEIA,  a.  f.  vl.  W.Garantia 
et  Gar,  R. 

GUARiaiBIi ,  vl.  Y.  GarviNsn. 

GUARIR,  vl.  «Amm,  «osm.  GiMirir , 
cat.  Préserver,  garantir.  Y.  Oarir. 

GUARIR,  Y.  Gartr. 

GUARIT,  adj.  et  p.  vl.  Délivré. 

GUARUO,  s.  f.  vl.  Gnartfé,  cat.  Dé- 
fense ,  ressource,  expédient,  remède  ;  gué^ 
rison. 

GUARIaANDA,  s.  m.  vl.  Y.  Giilrlaiida. 

GUARNIR,  vl.  Giianitr,cat.  Y.  Gartitr 
elGam.R. 

GUARNISO.et 

GUAMIBO ,  vl.  Guamieion ,  esp.  A'oy. 
Gamiêo  et  Gani,R. 

GUARONA,  s.  t  vl.  Garonne ,  fleuve  , 
du  lat.  Garumna, 

GOARRA,  s.  f.  vl.  Jarre.  Y.  Jarra. 

GUARIUG,  vl.  Y   Garrig. 

GUARRIC ,  a.  m.  vl.  Forêt. 

Êty.  de  guarrie  ou  garrie,  chéne-vert. 

OUARRIGA .  vl.  Y.  Garriga. 

GUART,  vl.  Y.  Garl. 

GUARSON  ,  vl.  Y.  Gar$o. 

GUA8AIVDOR ,  8.  m.  vl.  Cultivateur  , 
exploiteur.  Y.  Gagn,  R. 

GUASAH  »  ▼•  a.  vl.  Passer  k  gué.  Yop 
Gaff.  R. 

GUASe  •  vl.  Y.  Goreonfi. 

GUASe,  vl.  Y.  Ga#e. 

GUASeO ,  vl.  Y.  Ga#coiiN. 

GUA8GO,vl.  Y.  Ga«co. 

GUA8T,  vl.  Désert,  inculte.  Y.  Ga#f. 

GUA8TAR ,  vl.  Gtta«far,  caL  Y.  Gat- 
laretFa#<,R. 

GUA8TAR.  vl.  Y.  Gaetar, 

GUAUG,  vl.  Joie.  Y.  Gani. 

GUAUG,  vl.  Y.  Guauek. 

GUAUS.  a4j.  vt.  Gai,  bea«.  Y.  Gaud, 
Rad. 

GUATELLA ,  a.  f,  vl.  Javelle.  Y.  Gavel , 
Rad. 

GUATHEIV,  adv.  vl.  Gayment,  anc. 
cat.  Guaimente,  ital.  Galroent. 

GUATEIA,  vl.  Y.  Gayeta, 

GUAZAING,  vl.  Y.  Gatan  et  Ga^,R. 

GUAZALHA,  vl.  Y.  Gazalha, 
GUAZAN,  a.  m.  vl.  Yassal.  Y.  Gagn, 
Rad. 
GUAZANH ,  vl.  Y.  Gaxan  et  Gagn ,  R. 

GUA£ANBABI«B  ,  adj.  vl.  Gouagna- 
bile ,  ital.  ProOtable ,  productif,  de  bonne 
\anue. 

GUAZANHADOR  .  s.  m.  vl.  «vASAimi- 
ra.  Guanyador,  cat.  Ganador,  eftp.  Ga- 
nhador,  port.  Guadaaiiafore.  ital.  PiUard, 
marawlciir.  Y  Ga^n,  R.  elGaïaiiAotre. 

GUAZANHAIRE ,  8.  m.  vl.  Y.  GuaMa- 
nhador, 

GUAZANHAR,  vl.  Y.  Gagnar. 
GUAZANHAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  F€^ 
tilisé .  ée  ;  exploité ,  ée. 
GUATARDING ,  vl.  Y.  Guasardofi. 


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386 


GCA 


OUAZARDO.el 

OUAEARDON  ,  8.  m.  fl 
mmzwMoom  f  wmwpow ,  «OASAsmas.  GazaV" 
dan  f  anc.  cat.  Galaréon ,  esp.  Galardâo , 
port.  Cruiderdotie  »  ital.  Guerdon ,  récom- 
pense, profit,  préseat,  rétribution.  Yoy. 
Gagn  •  R. 

GUAZARDONADORy  fl.  V.  Guiardo- 
nairê. 

GUAZAROONAR,  v.  a.  vl.  Gaerdomier, 
récompenser.  V.  Gagn,  R.  et  GaMordimar. 

W3àZABD0NAT .  ADA ,  ad),  et  p.  vl. 
Récompensé,  ée.  V.  Gasardanat. 

GUB 

CKIBAtS.  f.  fl.  Jupe. 

GOBELET ,  V.  GouAeletet  Cup,  R. 

CKIBERT ,  8.  m.  vL  Toit,  maîioii.  Voy. 
Omveri  et  Cobr,  R. 

GUBERNACIOyS.  f.  vl.  GobematUm, 
esp.  Govemaçào ,  port.  GovfmaiioiMy  ital. 
Conduite,  direction.  V.  (r«mirem»R. 

«uo 

OUDAS,  8.  f.  pi.  (gûdes),  dl.  Piwix 
fourches  pour  soutenir  et  arc-booter  les 
claies  d'un  pare  k  brebis.  San?. 

OUDI ,  s.  f.  ?l.  Gaude,  pastel.  V.  Gauda. 

OUDISII,  s.  m.  (gudieu).  Nom  nioéen  du 
ranneau.  V.  Vaneou. 

GUE 

GOEGHE,  adj.  dl.  V.  Gueeh^  et  Gaueh, 
Rad. 

CUIECHOU,  OOA,  EGBA,  a4î.  (guét- 
chou,  oue,  ètchoue  )  ;  MnmiAvmAi, 


!•  «AYis.  GuereiOj  ital.  Guerwo, 
cat.  Guercho,  anc.  esp*  Louche,  qui  regarde 
de  travers,  dont  les  yeux  semblent  tourner 
du  côté  opposé  où  ils  veulent  regarda. 

Êty.  du  grecf«u(ràv  (gauson),  oblique, 
toHu.  y.  Gaueh,  R. 

On  a  attribué  cette  indisposition  h  plu- 
sieurs causes  qui  lui  sont  probablement 
étrangères  :  il  parait  qu'elle  est  due  à  la 
difierence  de  refrangîbilité  des  yeux,  qui 
n'ayant  pas  la  même  portée,  ne  peuvent  pas 
regarder  ensemble  le  même  objet,  sans  pro- 
duire la  confusion.  Le  sCrabista  oo  le  loochc, 
en  tourne  un  de  côté,  pour  ne  regarder 
qu'avec  l'autre.  La  preuve  de  cette  assertion 
^  trouve  dans  l'expérience  suivante,  en  fiii- 
sant  fermer  un  œil  à  un  louche  il  peut  re- 
garder directement  avec  Tautre. 

GUEGHOURLOf ,  Y.  GUêdw, 

GXFED,  S.  m.  vl.  Gué.  V.  Gaffa  et 
Fad.R. 

QUEDON ,  s.  m.  vl.  Valet.  V.  Geldoi. 

GUBI,  vl.  Gué.  V.  Ga,  Gaffaei  Vad,  R. 

GiœiCHAS,  s.  f.  pi.  dg.  De  gesses.  Voy. 
Jainat. 

GUEIN,  Ren-guHn-ar. 

GUEINA ,  Pour  gaine.  Voy.  Gaina  et 
Gain,  R. 

GUEllf  A ,  8.  f  (guèTne),  d.  bas  Km.  Fari- 
bole, sornette,  propos  de  gueinard,  Voy. 
FariMa. 


GUE 

tfoui  eonta  mai  délai  gueinas,  il  ne  nous 
conte  que  des  sornettes. 

GUEINARD ,  ARDA ,  s.  et  adj.  (goeinàr, 
àrde),  d.  bas  lim.  Cagnard ,  arde;  mais ,  m- 
dolent.  V.  NiaUtiCan,  R.  2. 

GUEINARDEGEAR,  v.  n.  (  gttéinar- 
dediâ),  d.  bas  lim.  Gagnarder.  V.  Gwegear 
cl  Can,  R.  2. 

GUEINE,  S.  m.  (guèîné),  dl.  Renard.  V. 
Reinard. 

GUEIRA,  impératif  du  verbe  Gueirar 
(guèire).  Avue,  en  que  font  lescbasseura  pour 
avertir  leurs  compagnons  que  le  gibier  est 
levé  et  qu'on  peut  traduire  par,  garde  !  rega^ 
de!  observe! 

Êty.  Probablement  du  grec  i^^tl^  (éguéi- 
rô) ,  éveiller ,  exciter ,  par  la  suppression  du 
premier  i,  ou  de  guira ,  qui  dans  la  langue 
brésilienne  signifie  oiseau,  comme  si  l'on  di- 
sait, prenez  garde,  l'oiseau  est  levé  !  V.  Gaii^ 
Rad. 

GUEIRAR,. V.  a.  (gueirâ).  Avuer  ou 
aveuer,  observer  le  gibier  levé  pour  voir  où  il 
se  repose  ;  avuer  la  perdrix.  Acad. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent  joint  à  la  term. 
act.  ar  et  GaUj  R. 

GUEIREGEAR,  dl.  V.  Eiqueiregtar  et 
0uetr,R. 

GUEIROUN,  s.  m.  (goeirôun);  mmsoo, 
tcMocr ,  wAMMwft  •  iOBi  ■■■■■■■.  Goussct  d'uuc 
chemise,  petit  carré  de  toile  qui  unit  la  n^n- 
cheau  corps  delà  chemise, sous  l'aisselle. 


Ety.  Gueiraun  est  dit  ici  pour  qun\ 
petit  carré:  c'est  la  moyenne  employée  pour 
la  forte,  comme  cela  a  fcéquammeni  lieu.  V. 
Quadr,  R. 

GUETTA,  8. f.vL Sentinelle,  guet,  ob- 
servation. 

Ély.  de  Gueiiar,  v,  c.  m.  et  GaU,  R. 

GUETTAR,  V.  GaitartiGait,  R. 

GUEI.A,  s.  f.  (guèle).  dl.  V.  Agniila. 

CNIEI£,  adj.  vl.  Guik ,  ce  mot  servait  à 
désigner  une  certaine  qualité  de  soie.  Rayo. 

GUEUP,  s.  m.  (guèlp),  dl.  V.  Grepi. 

GUEN,s.  m.(guin).Gain.  V.  Gazan. 

GUENC,  s.  m.  Gare.  V.  Flourier, 

GUENOHIR,  V.  n.  vl.  Empêcher,  détoor- 
ner,  éviter,  gaodiir,  se  détourner.  V.  Ganch, 
Rad. 

CHIBNILHA8,S.  f.  pi.  (guenilles); viumu. 
Guenilles,  baillons,  chinons,  vieilles  bardes. 

Éty.  de  guenella ,  banderole  ou  écharpe 
de  guerrier,  formé  de  la  basse  lat.  gaunacum, 
guenille;  guenille  est  un  vêtement  en  lam- 
beaux, en  écharpe.  V.  Gotmel,  R. 

GUENIPA,  V.  Ganipa. 

GUfiNOUlf.  s.  f.  (guénoun);  ciumioini. 
Guenon,  nom  que  dans  le  langage  vulgaire, 
on  donne  généralement  et  indistinctement 
aux  singes  femeHes  qu'on  élève  dans  les 
maisons.  Les  naturalistes  réservent  aujour- 
d'hui la  dénomination  de  guenons ,  aux 
espèces  qui  ont  les  membres  postérieurs 
très-longs  et  ime  queue  remarquable. 

Éty.  Ce  mol ,  dont  on  ignore  la  véritable 
origine,  parait  être  dérivé  de  guenipe  ou  gue- 
nille, à  cause  de  la  saleté  des  espèces  de  sin- 
ges ,auquel  on  rapplique ,  selon  les  uns ,  ou 
déjoue,  selon  les  antres.  V.  Gautf  R. 

G0ER,  adj.  vl.  V.  Gtuehou. 

GUERARCHIA,  vl.  V.  Hierarehia. 

GUBREIAR,  vl.  V.  Guérriiar. 


GUE 

OUERBltnA,  vl.  V.  GutenUa  et  Gor, 
Rad. 

GUERETAIRE,  vl.  V.  Guerrêiaire. 

GUERGA,  s.  f.  (guérgue).  V.  Gouergea. 

GUERI- ooBM,  (gueri-goeri).Mot9  inven- 
tés pour  appeler  les  petits  cochons. 

Faire  gueri-gueri^  chatouiller.. 

GUERIRA  y  s.  f.  vl.  Gitariia,  anc.  cat# 
Guarida,  esp.  port.  Refuge,  retraite,  défis- 
se, toute  esi^ede  fortifiàtion.  V.  Gail^  R. 

A  la  guerida,  sauve  qui  peut. 

GUERIRA,  nom  ût  femme.  Aller,  de 
Margaridat  v.  c.  m. 

GUERIDOUN,8.ni.  (gueridoùn).  Voy. 
Gtimitdoiiti. 

GUEROKEN,  vl.  AiertiiMiil ,  eat  Voy. 
Gattwun* 

GUERPI*«w— »-•  ■  nmê ,  V.  Gwm-gmm^ 
galha. 

GUERINDOUN ,  S.  m.  (gœitndémi) ,  dl. 
MPUttnow.  Guéridon,  espèce  «leAabie  ronde, 
à  un  seul  ou  trois  pieds,  servant  à  porter  oo 
flambeau,  etc. 

GUBRIliGUIIiGAU,  8.  ».  <pifriilgtfi»- 
gàou).  Coquelicot.  Avril*  V.  ÊlmuUa  et 
JRootirela. 

GramR,  T.  a.  vL  Délivfer,  anner.  V* 
GaHr  et  Gar,  R.  ^ 

GUBRISOUli,  8.  f.  (gaetkémk);  «m»- 
flomi.  (FiMri8o»,anc.  cat.  ^riiort^tona,ital. 
Guérison,  recouvrement  de  la  santé,  cwe 
d'une  maladie. 

Éty.  de  la  basse  lat  gwarir§ ,  ou  de  l'ail. 
waren,  sauver,  conserver,  selon  Ménago.  V* 
Gar.  R. 

GUERIT ,  s.  m.  (guérit).  Goret ,  petit  co- 
chon. Avril.  V.  Parquet, 

GUERIT-ccbmt,  Goret-goret,  cri  d'apr 
pel  que  foit  le  porcher,  pour  (aire  rentrer  les 
petits  cochons.  Avril. 

GUERTTA,  s.  f.  (goerile).  Guérite^  petite 
loge  pour  une  sentinelle. 

CUIERIZO,  s.f.  vL  Sauveté,  sauvegarde. 
V.  Gueriêoun. 

GUERIaE,  On  le  dit  plus  particulièrement 
des  bigles  ou  louches  dont  les  yeux  se  tour- 
nent vers  le  nez.  V.  Gueehou, 

Éty.  du  eelt.  «elon  M.  Âsiruc.  V.  Guich, 
Rad. 

GUEULE ,  adj.  vL  Louche.  V.  Gnethom. 
GUBRLEMAS,  s.  f.  pi.  (goerlémes),  dL 
Larmes,  gouttes.  V.  Lagrimaél  Lagrim, 
Rad. 

GUERI«HE ,  dl.  m.  8.  V.  Guechou, 
GUBRU,  lA,  s.  (guèrii.ie),  d.  bas  Irm. 
Rigle,  qui  a  les  yeux  tournés  en  dedans  ;  pour 
louche.  V.  Iauc^  Gueehou  et  Gaueh,  R. 

GUERUER,  adj.  (gueriié) ,  dl.  De  tra- 
vers, qui  n'est  pas  droit.  V.  (ratieà,  R. 
GUBRP ,  d.  rouerg.  V.  Gebi. 
GUERPIR,  v.a.  etn.  vl.  «mai ,  «i«Mi« 
Déguerpir ,  abandonner ,  délaisser ,  quitter , 
séparer. 
GUERPI8C,  vl.  J'abandonne. 
GUERR,  radical  dérivé  du  celt.  ww,  guer- 
re, d'où  l'allemand  vjerre ,  m.  s.  On  lit  dans 
les  Capitulairesde  Charles-le-Chauve,  tit.'23 
cap.  15  :  ^Rixoê  eldiênnsionêê,  teuseditiO" 
nés  çuas ,  tulguê  werrat  voeai ,  »  oo  de  l'hé- 
breu gara,  combattre  :  Garr-^dar ,  Garr^ 
eiar,  6<irr-tr,  <rtierr-o,  Gmerr-egeaire  ^ 
Guirr-egear ,    Guerr-eion ,   (Tuerr-ffor , 

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GUE 

Gtierr -eta4or ,  A-ifH$rr-ir .  Aguerr-U , 
Guerr-er,  Guerreyador,  Guerr-ien,  Guerv 
Ur,  Goerr-a,  Guir-iar, 

GUERBA,  8.  f.  (guerre);  Guirra ,  iUl. 
jsp.  porl.  cal.  Guerre ,  querelle,  entre  deui 
Etats  souverains,  qui  se  poursuit  par  la  ?oie 
des  armes,  et  par  extension,  inimitié,  dispute^ 
lutte. 

Éty.  du  celt.  wer,  guerre.  V.  Guerr,  R. 

Deguerra  laisa^  de  guerre  lasse,  ne  pou- 
vant plus  résister ,  céder  par  importunité, 
parce  qu'on  est  fatigué  par  les  supplications. 

Noum  de  guerra ,  nom  de  guerre  ,  sobri- 
quet. 

Anar  ou  eêtte  à  la  guerra,  aller  ou  être  k 
l'armée. 

Quelques  auteurs  attribuent  à  Bétus ,  la 
première  guerre  qui  eut  lieu  sur  la  terre, 
quatorze  siècles  avant  J.-C.  Ils  prétendent 
aussi  que  Nembrod ,  père  de  Bélus,  fut  le 
premier  qui  tourna ,  contre  les  hommes ,  les 
armes  seulement  destinées,  jusques  là,à  com- 
battre les  bêtes  féroces. 

Boquillon,  Dicl.  des  Inv. 

GUERREOEAIRE ,  s.  m.  (guerredJâT- 
ré);  Guerr^ador,  cat.  Guerreador  ^  esp. 
port.  cal.  (luerreotatore ,  ital.  Guerroyeur. 
celui  qui  se  plaît  à  faire  la  guerre. 

Êty.  âeguerrtgear  et  de  aire,  celui  qui 
guerroyé.  V.  Guerr,  R. 

GUERREGEAR,  ?.  n.  (guerredjâ); 
«osMovrAM.  Guerrefar,  cat  Guerrear,  esp. 
port.  Guerr9ggiar$,  ital.  Guerroyer,  [aire 
la  guerre. 

Êty,  de  guerra  et  de  egear.  V.  Ouerr, 
Rad. 

GHERREUIRB ,  0.  m.  vt.  mbuisyamni. 

GuerrefadùT ,  eat.  Guerreadw,  esp.  port. 
Guerreggiatore,  ital.  Guerrier,  guerroyeur. 
combattant.  V.  Gtterr,R. 

GUBRRBIAN ,  vl.  Guerroyant.  V.  Guerr, 
Rad. 

GUBRREIAR,  T.  n.  vL  V.  Guertegear 
et  Guerr,  R. 

GUERREIDOR,  S.  m.  vl.  V.  Guerre- 
geaire  et  Guerr ,  R. 

GUERREiRA^s.  f.  yl  Guerrera,  cat. 
esp.  Guerreira,  port.  Ennemie.  V.  Guerr, 
Rad. 

GUERREJAR,  vl.  V.  Guerrtiar. 

C^ERRER  ,  s.  m.  Vl.  Guerres ,  cat. 
V.  Guerrier  ei  Guerr,  H. 

GUERRESTAJE,  8.  m.  vl.  Guerroyage, 
action  de  guerre,  de  guerroyer.  V.  Guerr, 
Rad. 

GUERRBTADOR ,  vl.  V.  4hierreiaire 
et  Guerr,  R. 

GOERRETADOR»  8.  m.  anc.  béam. 
Combattant.  V.  Guerr,  R. 

GUERRIBN ,  d.  béarn.  V.  Guerrier  et 
Guerr,  K. 

GUERRIER  j  lERA,  adj.  (giierrié,  iére); 
•Araisa.  Guernero ,  ital.  Guerrero ,  esp. 
Guerreiro,  port.  Guerr er ,  cat.  Guerrier, 
qui  appartient  à  la  guerre,  qui  aime  la  guerre, 
qui  connaît  l'art  de  la  guerre.  . 

Ëty.  de  guerra  et  de  ier.  V.  Guerr  , 
Rad. 

GUERRIER,  U5RA,  8.  «Amnii.  Guer- 
riero,  ital.  Guerreador,  esp..  Gnerreiro , 
port  Guerrier ,  ière ,  cel«i  ou  celte,  qui 
fait  ou  qui  a  fait  la  guerre,  V.  Guerr,  R. 


GOE 

En  vl.  il  signiGe  aussi  ennemi,  adversaire, 
combattant,  soldat. 

GUER8,  adj.  vl.  Louche.  V.  Gaueh,  R. 

GUES ,  EMA  ,  adj.  (gués,  èsse) ,  d.  m. 
Engourdi,  qui  a  l'onglée.  V.  GM  et  Gauch^ 
Rad. 

Mam  gueeseê,  mains  gourdes. 

GUES  ,  adv.  vl.  Pas,  pdnt.  V.  Geê. 

GUESP,  VMP,  radical  dérivé  du  latm 
vespa ,  gnèpe. 

De  vespa  :   Veepa  ,  Feip-ter, 

De  vespa ,  par  le  changement  dir  v  en 
gu ,  et  l'apoc.  guesp;  d'où:  Guesp^ , 
Guesp'ier,  Guesp^t^ier. 

GUE8PA ,  s.  f.  (guèspe);  wk»a  ,  ranvA. 
Vespa  et  Bespa,  port.  Guêpe,  nom  tfun 
genre  d'insecte  de  l'ordre  des  Hyménop- 
tères et  de  la  (am.  des  Ptérodiples  ou  Duplé- 
cipennes,  dont  on  connaît  un  asses  grvnd 
nombre  il'espèces. 

Ély.  du  lat.  vespa,  m.  s.  V.  Guesp,  R. 

La  guêpe  commune^  Ffspa  vulgaris.  Lin. 
est  celle  que  Ton  désigne  plus  particuli^e- 
ment  par  le  mot  guespa,  sans  adjectif.  On 
distingue  dans  son  espèce,  comme  dans  celle 
de  l'abeille ,  trois  sortes  d'individus ,  les 
mâles,  les  femelles  et  les  neutres.  Voy. 
Abeilha  et  ChabrilhanL 

En  parlant  d'une  personne  méchante,  on 
dit  Gg.  Es  una  guespa,  c'est  une  guêpe, 

GUE8PATIER ,  s.  m.  (guespatié),  d.  de 
Barcel.  Guêpier.  V.  Guespier  et  Guesp,  R. 

Wma9ÏÏBML,  s.  m.  (guespié)  ;  ohupavu»,, 
TMTicfi.  Guêpier ,  gileau  ou  nid  que  cons* 
truisent  les  guêpes. 

Éty.  du  celt.  ^sped,  ou  de  guespa,ei 
de  la  term.  multiplie,  ter.  Y.  Guesp,  R. 

Moùure  lùu  guespier,  émouvoir  une  que- 
relle, éveiller  le  chat  qui  dort 

GUET ,  s.  m.  (goè)  ;  «ach  ,  gait  ,  oacba, 

«ACUA  ,    OAICT  ,     OAITA,    6|IB|TA ,   W.    Goet  , 

fonction  d'un  soldat  mis  en  sentinelle;  cet- 
tain  nombre  de  soldats  qui  font  la  ronde 
pendant  la  nuit  dans  nne  ville. 

Éty.  y.  Gait,  fi, 

GUfiT-ArAiifl ,  8.  m.  (guèt-apâns).  Guet- 
i-pens,  embûche  dressée  à  quelqu'un  pour 
Fassassiner  ou  pour  foutrager. 

GUETA,  s.  f.  (guéte),  plus  souvent  em- 
ployé au  pluriel,  «ostas,  «cbtka.  Guêtre, 
habillement  qui  couvre  le  bas ,  ou  toute  la 
jambe  et  une  partie  du  soulier;  il  est  parti- 
culièrement destiné  à  empêcher  que  rien  ne 
puisse  entrer  dans  le  soulier. 

Ëty.  du  bas  breton  gueUron ,  m.  s. 

On  nomme  : 

A  VANT.PIEO  ,  la  pmk  qid  enivre  !•  d«Mt  da  pkd. 
SOLSPIED  ,  1»  lirids  i|«rf  pMH   MM  ]•  €**fariw  ^n 
•OHlicr. 

GUETAR ,  V.  a.  (guetâ).  Guêtrer,  mettre 
des  guêtres  à  quelqu'up;  pour  guetter,  épier. 
Y.  Gueilar, 

Éty.  de  gueta  et  de  ar, 

GUETAR  9E,  V.  r.  Quêtm,  mettre  des 
guêtres  ou  se  guêtrer. 

GUETOUNA,  s.  f.  (guetôune).  Diâî.^e 
gueta,  petite  guêtre,,  guêtre  qui  ne  couvre 
que  le  bas  de  la  jaipbe,qu'oo. nomme  aussi  | 
demi-guêtre,  | 


GUE 


387 


GUETTAR»  Épier.  Arril,  V.  Gmitar 
et  Gait,  R. 

GUEUIL ,  8.  m.  (gneuil),  d.  béam.  Genou. 
V.  GinoMlh  et  Giwoulh,  R. 

GUET,  8.  m.  (guèyj.  Geai,  oiseau.  Voy. 
Gay. 

GUG 

GUGAREA,  S.  f.  (gugarée);  m«sa«,  d.  des 
B.-du-Rh.  Nom  nicéen  ducentropomeiayé, 
Centropomus  lineatus.  Lac.  poisson  deloT; 
dre  des  Holobranches  et  de  la  fomille  des 
Àcanthopomes  (à  opercules  épineuses)  »  dont 
la  longueur  attemt  trois  décimètres. 

GUI 

GUI .  S.  m.  (gui).  Un  des  noms  du  gui  do 
chêne.  V.  Vise  et  Vise,  R. 

Dérivés  :  Gui-hald,  Guido, 

Dans  le  d.  bas  lim.  le  mot  gui,  désigne 
aussi  les  feuilles  du  centre  des  laitues  et  des 
choux  qui  se  pomment;  la  branche  principale 
d'un  arbre ,  celle  du  centre  qui  doit  former 
le  tronc. 

GUIA,8.  f.  vl.  Guia,  port  cat  €hef, 
caçilaine,  giiide.  V.  Guida  et  Guisa  f  pour 
guise,  manière.  V,  Gmid,  R. 

GUIADOR,  vl.  Guiaéàr,  cat  V.  IM* 
daire  et  Guid,  R.  i 

GUIAGR,  s.  n.  ?1.  MitiMs.  Owdugftou 
droit  de  guide  qu'on  seigneur  avait  sur  Mt 
fasseaux.  Y.Guidaige, 

fity.  de  l'esp.  guiar,  guider,  et  de.laJbasie 
lat  guidagium.  V.  Guid,  R. 

GUIAN-QUEIRE  DE  ,  expf,  adv. 
(dé  guian-quéïré).  Par  côté,  de  oMé.  Aub. 

CKIIAR,  vt  Guiar,  cat  \.Guidaréi 
Guid,f{.  ^ 

GUlARDÔ ,  t1.  V.  Guaxardou  et  ^n^ii, 
Rad. 

GU1ARDONAIRB ,  8.  m.  «XkaIiooiiaoo^. 
Galardonador ,  esp.  6tt(ardoador,  port. 
Rémunérateur,  qui  récompense. 

GUIARDONA9,  vl.  Y.  Gazardonar  et 
Gagu,  R . 

GUIATGB,  s.  m.  vl.  V,  Guidàtge  et 
Guid,  R. 

GUIAUME,  dl.  Alt  de  Guilhaume  ou 
GuHheoume. 

GUIGHA-PED,  Avril.  Y.  Quicha-pedet 
Quich,  R. 

GUIGHARP,  adj.  vt  ^c«a*t.  Fin, 
rusé. 

Dérivés  :  Guiehard,  nom  propre. 

GUICHET,  s.  m.  (guitdié).  Pour  tar- 
gette ,  verrou  ,  Y.  Quiehei:  piour  guichet, 
petite  porte,  Y.  Pourtisioou. 

Ëty.  dehuissel,dim.  de  huis^  porte. 

GUICHET AR,  ▼.  a.  (guitchetà).  Fermer 
avec  un  guichet  mettre  le  guichet.  Aub. 

GUICHETIER  ,  s.  m.  (  goîtcbetié  )  ; 
qmcmwntt^'  Guichetier,  portier  de  prison, 
valet  de  geôlier. 

GfJlD,  «VIT,  «m* ,  radical  pris  de  l'italien 
^ictdare,gajd^,  conduire ,  et  dérivé  du  latin 
vadare,  passer  à  gué ,  ou  de  vadere ,  aUer, 
marcher,  dérivé  du  j|;rep  ^^  (badê),  m.  s. 
quelques  étymolpgistes  le  fond  venir  de 
l'allemand ti^adeii,  passera  gué. 
.  De  guidare ,   p^r  apoc.  ^td;  d'oik  ; 


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388 


GBt 


G^d-o.  Guid-ar,  Gtiaii-an^  Gui-a .  (hti- 
ador,  Gui-age^  Gaiaatg  ^Guid-aire, Guid- 
ar,  Guid-as,  Guid-atge,  Guid-o,  Guid-on- 
atge,  Guid-oun ,  Gui-on,  Gui-oi ,  A-gui-ar^ 
A-gui-et,  Guioun-oi.  Guit,  Guis,  Guit- 
adan  ,  Guis-ador  ,  Guix-age ,  Guis-ar , 
Guis-ard,  Guis-at, 

GUIDA,  8.  f.  tI.  mua.  Guise,  façoD, 
manière  :  Daital  guia ,  de  cette  manière, 
dans  cette  intention  y  en  cet  état. 

GUIDA,  s.  f.  vl.  OTiA,  acioAmm,  suisAtmm, 
«mADoa,  ooMABOB.  Guidc,  guidon.  V.  Guidoy 
GuidouneiGuidyl\. 

GUIDAIRE ,  s.  m.  ooiABoa,  tI.  Guiador, 
caLesp.  port.  Guidatorcy  ital.  Guide.  Voy. 
Guido  et  Guid,  R. 

GUroAMEN,  s.  m.  vl.  Guiamenlo,  anc, 
esp.  GuidafhetUo,  ital.  Diceclion,  conduite. 
V.  Guid,  R. 

GUIDANO,  S.  m.  (guidàne).  Guide-âne, 
outil  qui  sert  à  conduire  un  forêt  ;  ^  ordo 
pour  le  bréviaire  ;  tout  ce  qui  sert  aux  igno- 
rants pour  diriger  leur  conduite. 

Éty.  du  français  guîde-âne. 

GUIDAR,  T.  a.  (guida);  Guidare,  ital. 
Guîor,  esp.  port.  cat.  Guider,  conduire, 
mener,  servir  de  guide. 

Ëty.  de^MKlo  et  de  ar^  ou  de  Tall.  weissen, 
fiiîre  voir.  V.  Guid,  R. 

GUIDAR,  V.  a.vl  Aider.  V.  Guid,  R. 

GUIDAS,  s.  f.  pi.  (guides).  Guides, 
bandes  ou  longes  de  cuir  que  l'on  attache 
an  bas  des  branches  du  mors  de  la  bride  des 
chevaux  d'équipage ,  qui  servent  à  les  con- 
duire et  à  les  guider,  d'où  le  nom  de  guides. 
V.  Guid,  R. 

GUIDAS.  8.  f.  pi.  (guides).  Rênes.  Avril. 
V.  ireiia«etOiitd,R. 

GUIDATGE ,  S.  m.  vl.  ooixATttB,  ooiATca, 
oTODovATM.  Guiatge,  anc.  cat.  Guiagt,  anc. 
esp.  Guidaggio ,  ital.  Conduite ,  direction , 
sauf  conduit,  sauve-garde;  droit  de  guide. 
V.  Guid,  R. 

GUIDO ,  S.  (guide).  Nom  qu'on  donne , 
aux  environs  de  Toulouse,  à  une  variété  du 
chêne,  au  quereusexceUa. 

GUIDO ,  s.  m.  (guide)  ;  Guida ,  ital. 
Guia,  esp.  port.  cat.  Guide,  ce  qui,  ou  celui 
qui  sert  a  nous  conduire  dans  une  route  ^ui 
nous  est  inconnue  ;  fig.  celui  qui  en  dirige 
un  autre  dans  sa  conduite.  V.  Guid,  R. 

David  emploie  ce  mot  au  féminin  dans  les 
vers  suivants  : 

Puiiqueper  sa  bountai 
Ôkangi  de  vido , 
-  Sa  êarUo  voulouniat 
Sera  ma  guido. 

GUIDONATGE,  8  m.  vl.  Impôt  sur 
les  chemins ,  sur  le  transport  des  marchan- 
dises; droit  de  guide.  V.  Guidatge  et  Guid, 
Rad. 

GUIDOUN ,  8.  m.  (guidéun)  ;  Guiâo, 
port.  Guidon,  enseigne  de  cavalerie;  l'offi- 
cier oui  le  porte  ;  cette  charge  ;  banderole 
que  1  on  porte  aux  processions  et  dont  on 
orne  les  pains  bénits  ;  girouette ,  Voy.  Gi- 
Tometa:  témoin  d'une  borne,  V.  Agaehoun. 

Éiy.  de  guido  ei  du  dim.  oun,  V.  Guid, 
Rad. 

'     GUIDOUN ,  S.  m.  Jalon  d'arpenteor ,  long 
bâton  fiché  en  terre  qui  porte  au  sommet  un 


GCI 

carré  de  papier,  on  en  pose  de  distance  en 
distance  pour  prendre  les  alignements.  V. 
Guid,  R. 

GUIDOUN,  En  terme  de  meunier,  Voy. 
Viroulet  et  Moulinet. 

GUIELA ,  s.  f .  (guièle)  ;  mbla  ,  ahotibla, 
dl.  Filet  de  la  queue  des  petits  chats,  partie 
de  la  moelle  allongée  qui  se  prolonge  dans 
la  queue  des  animaux,  et  qu'on  tire  en  arra- 
chant aux  petits  chats  le  t)oul  de  la  queue, 
pour  les  faire  croître ,  à  ce  qu'on  prétend . 

La  gmiela  VettremgU ,  la  peste  réCoufTe. 
Sauv. 

GUIEN ,  8.  m.  (guîèn).  Grand  chardon. 
Castor. 

GUIBRDON,  vl.  et 

CKJIEmoOUN ,  8.  m.  (guierdéan)  ;  •««»- 
Dov.  Loyer,  salaire,  récompense. 

Rendre  lôu  guerdoun ,  rendre  une  jour- 
née en  nature,  payer  de  retour,  rendire  la 
pareille. 

Éty.  de  l'iul.  guiderdùne.  V.  Gagn,  R. 

GUIGA  ,  vl.  V.  Gigna. 

GUIGBRI ,  Gare  V.  C;iitl^m'. 

GUiGN,  Moica,  sous-radical  pris  du 
latin  videre ,  voir ,  regarder  ;  d'où  l'espa- 
gnol guifUir ,  regarder  du  coin  de  l'oeil. 

De  guiiiar ,  par  apoc.  guifi ,  et  par  chan- 
gement de  fl  en  ^n, guign;  d'où:  Guign- 
a-eoua,  Guign-ada,  Guign^aire,  Guign^ 
ar,  Guign-augeai ,  Guign^ocha,  Guign- 
ochou ,  Guign-oun ,  Re^guign-ada  ,  Re- 
guiyn-aire,  Re-guign-ar^  Guinek^^  Gtnn- 
eh-agal ,  Guincha-menî  ,  Guinch-aire  , 
Guinch-ar,  Guinch-<irel,  Chtineh^,  Guink- 
ary  Guineh'Oul-ar,  Guinehoul-in,  Guineh- 
ar,  Re-guing-ar. 

GUIGNA-COUA ,  s.  f .  (guigne-coùe)  ; 

oALOPAtraB,  wnemA'covA"»  ABAMmM.  La  lavan- 
dière, Motacilla  alba.  Lin.  oiseau  de  l'ordre 
des  Passereaux  et  de  la  fam.  des  Subuliros- 
tres  ou  Raphioramphes  (à  bec  en  alêne),  qui 
se  dislingue  des  autres  bergeronnettes  par 
sa  poitrine  blanche ,  avec  un  plastron  noir 
en  forme  de  croissant. 

On  voit  souvent  cet  oiseau,  le  long  des 
ruisseaux ,  s'approchant  des  lessiveuses  sans 
crainte ,  d'où  son  nom  de  lavandière.  11  fait 
son  nid  près  des  eaux,  dans  un  trou  de  mu- 
raille ou  sous  quelque  pierre  ;  la  femelle  y 
dépose  quatre  ou  cinq  œufs  blancs ,  légère- 
ment rayés  et  tachés  de  brun. 

Le  nom  de  g^na-coua,  lui  vient  jàe  ce 

Îu'il  agile  continuellement  cette  partie.  Voy. 
rttt^,  R. 

GUlGNA«GOUA,  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donné  à  la  t>ergeronnette  du  printemps.  V. 
Bergeireta. 

CHDIGNA^OUA-o'AaAiw.  Nom  qu'on 
donne ,  à  Avignon ,  à  la  lavandière ,  parce 
qu'elle  suit  souvent  la  charrue.  V.  Guigna- 
eoua. 

GUIGNA-COUA-D'smoo.  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  de  Vaucluse, 
selon  M.  d'Anselme ,  à  la  bergeronnette 
jaune.  V.  PaêUmreleta. 

GUIGNA-COUA,  S.  f.  Fourmi  de  la 
grosse  espèce ,    à  tête  rouge.  Avril. 

GUIGN ADA,  s.  f.  (guignâde);  Guiêada, 
esp.  Largnadt,  signe  qu'on  fait  avec  le  doigt 
ou  avec  l'œil ,  coup  d'œil.  V.  Dlhana. 


GUI 

Éty.  de  gnignan  et  de  ada.  Voy.  Guign, 
Rad. 

Balhar  la  guignada,  faire  signe  des.  jeux. 

GUIGNAIRE.  s.  m.  (guignâTré).  L'index, 
le  doigt  qui  est  près  du  pouce. 

fity.  de  guignar .  faire  signe,  et  de  aire , 
celui  qui  montre.  V.  Guign,  R. 

GUIGNAR,  V.  a.  (guigna);  ■•»«■*«. 
Guiiiar,  esp.  GwÎRner  ,  regarder  du  coin 
defcBil,  V.  Guinchar;  montrer  an  doigl, 
désigner:  donner  à  entendre:  faire  mine 
de  frapper,  d'où  le  proverbe:  Qn  te  guignm 
guigna  lou ,  menace  pour  menace. 

Êty.  de  l'esp.  guiiiar ^  m.  s.  \.  Guign, 
Rad. 

A  guigna  det,  facilement,  avec  aisance. 

Drivés:  Guign-ada,  Guign-aireyGuign* 
eott.  Guign-oun,  Guign-ocha,  Guign-ochou. 

GUIGNARD ,  8.  m.  (guigna).  U  pluvier 
guignard  ,  Charadriui  morineUui ,  Lîn. 
oiseau  de  Tordre  des  Echassiers  et  de  Is 
fam.  desTénoirostresou  Rampbolites  (à  bec 
grêle  ou  flexible),  dont  la  chair  est  plus  dé- 
licate que  celle  du  pluvier  ordinaire;  il  ne  (àiî 
que  passer  dans  nos  pays. 

Jean  Guignard,  bourgeois  de  Chartres ^ 
fut  le  premier  qui,  en  1542,  fit  connaître  la 
délicatesse  de  cet  oiseau ,  en  mémoire  de  ce 
service,  dit  M.  de  Roquefort  «  les  gastrono- 
mes de  l'époque  lui  donnèrent  son  nom  « 
avant  il  s'appelait  eirot. 

GUIGNAUGBAI,  8.  (guignooodxàf) , 
d.  bas  lim.  On  le  dit  pour  louche,  V.  Gue- 
chou,  et  proprement  de  celui  qui  a  Thabi- 
tode  de  cligner  souvent  les  paupières ,  de 
clignoter.  V.  Guign ,  R. 

GUICWBOU  ,  8.  m.  (goigoèon)  :  •mno. 
dl.  DéA,  Far  la  guigneou,  chômer,  ne 
rien  faire. 

GUIGNER ,  8.  m.  (guigné).  Nom  gascon 
du  galnier  ou  arbre  de  Judée.  V.  AtdaHer. 

Éty.  Guigner,  est  une  altér.  de  gainier. 

GUIGNOCHA  ,  s.  f.  (  gm'gnétche  )  : 
VAunTA-DS-rmu.,  clavblbt,  nmmvTA ,  mtMm- 

•micA .  wMMartmtA.  Détente  d'une  arme  a  (en, 
petit  morceau  de  fer,  en  forme  de  languette, 
dont  le  talon  appuyé  sur  le  bras  de  la  gâ- 
chette et  qui  fait  partir  le  chien  quand  on  la 
presse. 

Ëty.  de  guignar,  remuer,  parce  qn*on  le 
fait  un  peu  remuer  pour  faire  partir  le  coup. 
V.  Guign,  R. 

CHUGNOCROU,  8.  m.  (gnignocbon). 
Levecu ,  fourmi  à  tête  rouge.  Gare.  Voy. 
Guign,  R. 

GUIGNOUN  ,  8.  m.  (guîgnôun).  Gui- 
gnon  ,  malheur  qui  dépend  du  hasard. 

Pourtar  guignoun,  porter  malheur,  por- 
ter guignon  ,  avoir  du  guignon. 

Éty.  On  a  donné  cette  signiflcation  an  mol 
guignon  à  cause  des  fascinations  qni  se  font 
au  jeu  avec  les  yeux.  V.  Guign,  R. 

GUIGNOUN ,  s.  m.  dl.  (guignén).  Mont- 
tache.  V.  MouHacha,  boucle  de  cheveux. 

GUIGNOUNAR,  V.  a.  (guignounâ). 
Vexer,  inquiéter,  fâcher,  importuner  quel- 
qu'un. Gare.  .  \«  . 

GUIGO,  nom  d'homme,  vl.  Gui,  Guiol. 

GUIL,  8.  m.  vl.  Tromperie,  moquerie. 
V.  Guithar. 

GUILA ,  8.  f.  vl.  «UA.  Tromperie ,  ncD- 
songe,  moquerie.  V.  GuUhar. 


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ogie 


OUI 


QVILAR.  vl.  V.  GuUhar. 

GUILHABBIIT ,  Dom  d'homme.  AU.  de 
GuUiberi,  v.  c.  m. 

Gun-HADOR,  8.  m.  vl  Trompeur» 
mensonger,  moqueur.  V.  Guilkar* 

amiMàlMA ,  tL  nom  de  femme. 
Guillelroine. 

CKULHAII,  ▼.  a.  (gmllÉ);nMa,««uui, 
mnLAM,  Tromper,  duper,  surprendre. 

Ély.  de  U  basse  lat.  guiliaîor,  trompeur, 
ou  de  la  basse  lat.  vUiligalor ,  chicanettr , 
trompeur. 

Td  enj  guiila  Gnillol,  <|m  pttt  Galllol  le  gnUlo. 

Dérivés  :  Gmila,  GuU,  GilUa,  GiU-ador, 
GuU-ar. 
GOILHAimB ,  nom  propre.  V.  Gui- 

QUILHAUMES .  dg.  V.  Guilheimme. 

GIIII.filAIIll£T ,  nom  propre.  Dim.  de 
(rMt^eoiivie,  V.  c.  m. 

GUILHBM,  nom  d'homme  (guilleim); 
•vnnomn.  Guillaume. 

Èty.  du  laL  GuilUlmui. 

GUII^BEII .  s.  m.  Fretin ,  mauvais  pois» 
8on  ou  poisson  gâté,  et  en  général,  chose  de 
peu  de  valeur. 

GUILHEMET,  S.  m.  (guiUemé);  «m- 
ftiMMCT.  Guillemet,  signe  composé  d'une 
double  virgule  (i>)  qu'on  place  avant  et  après 
un  passage  cité,  ou  au  commencement  de 
chaque  ligne  de  la  citation. 

Êty.  du  nom  de  aon  inventeur  qui  s'appe* 
lait  liuillemet. 

GUnjaBMBTAR  ,  V.  a.  (goillemelé)  ; 
TAM  Guillemeter  9  mettre  des  guil^ 


GUILHEMIN,  nom  propre.  Dim.  de 
Guilhioume^  v.  c.  m. 

GUILHEOUMB .  nom  propre  (guillèou- 
mé)  ;  oouxm,  euiuRui*,  «otLAvas ,  emuism- 
■B ,  «oium ,  et  les  dim .  wmMAvmmt  f  nmun- 
■n ,  amuntMmoT ,  mnuKrr ,  svtot.  WiUam  , 

angl.  GueUelmo^  esp.  Gnglielmo,  ital. 
Guillaume 

Étv.  du  lat.  Guillelmvt,  ou  du  teuton 
guldhtlm,  oui  signifie  casque  doré. 

L'Eglise  honore  23  saints  de  ce  nom ,  le 
10  janvier.  2  sq)tembre,  8  et  25  jum. 

Faire  guilheoume ,  s'échelonner,  faire  la 
chaîne,  en  terme  de  maçon. 

GUIUBEOUME ,  s.  m.  Nom  que  porte, 
dans  quelques  contrées  du  Var,  le  pied 
d'alouette.  V.  Flour  de  l^amour. 

GUUaHEOUBIE  .  s.  m.  nimaiw— ■  Guil- 
laume, outil  de  menuisier  qui  difiêre  des 
rabots  en  ce  que  la  lumière  occupe  toute  son 
épaisseur ,  et  que  le  fer  eicède  un  peu  le  fut 
sur  les  côtes. 

H  est  composé  du  fut,  du  /èr,  de  la  lumière 
et  du  coin. 

On  dislingue  les  guillaumcs  en  :  court, 
debout,  cintrée,  ànavette  et  à  plate-bandee. 

Faire  guilheoume ,  terme  de  maçon  ; 
s'échelonner,  faire  l'échelle;  se  placera  dis- 
tance sur  une  échelle  depuis  le  bas  jusqu'au 
haut,  pour  se  faire  passer  de  l'un  à  l'autre, 
ce  qu'on  vent  monter.  Avril. 

GUILHERET  ,  ETA  ,  adj.  (guilleré , 
été),  dg.  Joyeux,. réjoui,  riant. 


GUi 

OCUABHI  •  s.  m.  (guîlleri)  ; 
•m.  Faire  guHhtri.  V.  Eicoiieioun. 

GDILHRBME,  nom  propre,  et 

GUlliHEllMBS.  nom  d'homme,  vl.  Guil- 
leaume.  V.  Guilheomwu. 

GlinLHOT,nom  propre,  «mrov.  Dim.  de 
Guilheoume,  v.  c.  m.  on  Pemploiequelquefbis 
comme  synonyme  d'idiot. 

G1III.BOUN ,  BS  DB ,  expr.  prov.  (es  dé 
guilloun),  dl.  Penaud,  camus,  on  le  dit  d'un 
homme  qui  ne  pouvant  venir  à  bout  de  son 
entreprise  est  obligé  d'y  renoncer  ;  dupe. 

GUILHOIINBT,  s.  m.  (guHlouDé).  Voy. 
Guiaunei. 

GUILHOUTINA,  S.  f.  (  guilloutine  )  ; 
GuiUotina  ,  cat.  esp.  GhiggOotima .  ital. 
Guillotine,  instrument  de  supplice  pour  tran- 
cher la  télé. 

Éty.  de  Guillotin,  méderin  distingué  de 
Paris ,  qui  proposa  de  substituer  la  décapita- 
tion aux  autres  supplices,  se  fondant  sur  ce 
que  ce  genre  de  mort  n'était  point  infamant 
pour  la  famille  du  condamné,  dans  l'opinion 
des  Français.  Il  proposa^  en  conséquence,  la 
machine  qu'on  connaissait  déjà  en  Italie  sous 
le  nom  de  mannaia;  elle  fut  adoptée,  et  quel- 
ques plaisants  lui  donnèrent  le  nom  de  l'in- 
venteur qui  lui  est  resté. 

Le  décret  qui  supprime  les  autres  genres 
de  supplices  et  les  remplace  par  la  guillotine 
est  du  21  janvier  1790. 

GUnLHOUTINAR,  V.  a.  (  guîlloutinà^). 
Guillotiner ,  trancher  la  tète  au  moyen  de  la 
guillotine. 

Êty.  de  guilhoutinaei  de  la  term.  act.  ar. 

Les  Itomains  décapitaient  déjà  certains 
condamnés  à  mort;  supplice  qu'ils  regar- 
daient comme  moins  déshonorant  que  les 
autres. 

GUILHODTINAT ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
Guillotiné,  ée,  à  qui  l'on  a  tranché  la  tète. 

GUIUBERT,  nom  d'homme  (guilibèr); 
•luiASBnr.  Gilbert. 

Coupaire  GuUibert 

Qui  tout  oou  voou^  tout  oou  perd.    Prov. 

Eiy.T 

Pair.  Saint  Gilbert,  premier  évéque  de 
NefTontaines.  de  l'ordre  des  Prémonlrés,  mort 
le  6  juin  1152,  dont  l'Eglise  célèbre  la  fêle  le 
3  octobre ,  ou  de  saint  Gilbert ,  fondateur  de 
Tordre  de  Simptingham,  en  Angleterre; 
mort  le  4  février  1190,  à  l'âge  de  106  ans. 

GUEULA,  s.  f.  (guille)  .  d.  lias  lim.  1^ 
brid«>,  la  courroie  qui  sert  à  tenir  le  pied  fer- 
me dans  le  sabot. 

Guillar  doou  tout,  mettre  une  bride  à  des 
sabots. 

GUnXADOR ,  adj.  vl.  emujiuw.  Trom- 
peur, mensonger,  moqueur. 

GUILLAIRE,  vl.  V.  Guillador. 

GUILLAR,  V.  a.  (guillà),  d.  bas  lim.  Bri- 
der, mettre  une  bride  à  quelque  chose,  à  des 
sabols. 

GUILLELME ,  nom  propre  ,  vl.  Voy. 
Guilheoume, 

GUILLETTA,  S.  f.  vl.  Aiguillette. 

GUIMA,  S.  f.  vl.  Gambade. 

GUIMAR ,  V.  n.  vl.  Bondir. 

GUmAUVA,  s.  f.  (guimàouve).  Guimau- 
ve. V.  Althea. 

Éty.  de  mauve-gui,  c'est-è-dirOi  mauve 


GUI 


as9 


visoaeuae;  on  la  nommait  anciennement, 
Malva  vitca.  V.  Fûc.  Théis. 

GumBAR,  v.n.  (guimbà),  dL  Sauter, 
gambader.  V.  Camheiiiar  et  Camb,  R. 

Mentre  que  leemouiturt  EsterUs 

Guimboun  e  fuilon  coumo  merlet. 

GumPA,  s.  f.  (guimpe).  Guimpe,  mor* 
ceau  de  toile  dont  les  femmes  se  couvrent  le 
cou  et  la  gorge  ;  c'est  aussi  une  pièce  de  toile 
qui  couvre  le  menton  et  la  poitnùe  des  reli- 
gieuses. 

Éty.  de  la  basse  lat.  auimpa^  nom  que  tes 
habitants  de  Catane,  selon  M.  Ducange,  don- 
nent encore  au  voile  de  sainte  Agathe  ;  pro- 
bablement dérivé  du  lat.  vinculum. 

GUINA ,  s.  f.  (guine),  d.  bas  lim.  Pour 
guigne,  espèce  de  cerise. 

Éty.  de  l'espagnol  guinda,qat  Ton  croit 
dérivé  du  iurcvischna,  en  grec  mod.  viêUiB, 
cerise;  pour  gouine,  femme  de  Hiouvaise  vie. 
V.  Gouina. 

OUINA-JOURNA,  V.  Ourta.  t.  de  met. 

CNmfCHA,  s.  f.  (guintche).  Borne  d'un 
champ  semé.  Gare.  V.  Guign.  R. 

GumCBA,  s.  r  Vieille  et  méchante  lame, 
mauvais  outil  en  général.  Avril. 

GUINCHADA,  s  f.  (  guintchàde  ).  Qi- 
gnolement,  mouvement  fréquent  et  involon- 
taire des  paupières.  Gare. 

GUINCHAGAL,  s.  m.  (guîntchagil). 
Clin-d'œil,  coup-d'œil. 

Êty.  de  Guinchar,  v.  c.  m.  et  Guign ,  R. 

Et  d^un  cop  dé  guinchagal , 
La  véchén  rougea.  afàirada, 
Rigaud. 

OUINCHAIRB,  s.  m.  (  guintchâïré  )  ; 
cuMHAims ,  «cmcaoïiuB.  Qui  lorgne ,  qui  re* 
garde  de  côté. 

Ély.  V.  Guign,  R. 

GUINGHAMENT,  S.  m.  (guTntchaméin); 
Guià4idura ,  esp.  CNgnement ,  froncement 
des  deux  paupières  ou'on  tient  volontaire* 
ment  à  demi-capprochées  l'une  de  l'autre. 

Êty.  V.  Guigny  R. 

GUINCHAR ,  v.  n.  (guîntchâ)  ;  atustab  , 

CUaCMAIi.  AMKBQOIfllIAB,  AVUtCMOCLAM.  GoignCT, 

clignoter,  viser,  bornoycr,  regarder  d'un 
seul  ceil,  lorgner;  tâcher:  Liguinchavi,  dL 
j*y  tâchais,  j'y  visais.  V.  Guign,  R. 

GUINGBUkRBL ,  dl.  m.  S.  que  Guechou , 
V.  c.  m.  et  Guign,  R. 

GUINGHBT,  dl.  V.  Guechou  et  ^«î^n.R. 

GUINGHOULAR,  V.  a.  (gnîntchouli). 
Clignoter,  remuer  fréquemment  les  pau* 
pières.  V.  Guign.  R. 

GUmCHOULIN,  V.  Guintehaire. 

GUINCHOULIN,  8.  m.  (gulnIchoulTn). 
Clignotement,  mouvement  fréquent  et  invo- 
lontaire des  paupières;  pour  louche.  Voy. 
Gechou  et  Guign .  R. 

GUmOA  ,  s.  f.  (guTnde).  Corde  qui  sert 
à  pressurer  les  cires ,  les  olives ,  les  raisins , 
etc.  Gare. 

GUINDA  ,  s.  f.  (guînde).  Alt.  lang.  de 
Dinda  .  v.  c.  m. 

GOINDAIRB ,  s.  m.  (giiindèïré).  On  le 
dit  de  celui  qui  gauchit ,  qui  biaise,  qui  mé* 
nage  la  chèvre  et  le  chou. 

Êty.  de  guindar  et  de  la  term.  aire, 

GUnVDAL,  s.  m.  (gulndàl).  Guindal, 


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390 


eoi 


machioe  poor  éle?er  de  loords  fardeaux. 
Gare. 

CHTINDAR,  8.  m.  dl.  V.  Dindar  et 
Gahre. 

GDINDAR,  T.  a.  (gutndà)  ;  Guindar^  esp. 
port.  Gkini^re,  îtal.  Guinder,  hisser,  élever 
quelque  chose;  diriger,  gauchir.  Avril. 

Ély.  de  Tall.  winden,  le  même. 

Dérivés  :  Guindasia ,  Guindat ,  et  le 
root  français  guindage ,  action  de  guinder. 

OUINDAR  81 ,  V.  r.  Se  guinder,  marcher 
avec  peine,  se  balancer  en  marchant. 

OOINDARRA  ,  s.  f.  (guîndàrre).  Sottise. 

Un  amourous  désespérai 
Es  prest  à  faire  uno  guindarro. 
J.  M.  Pr. 

OOINDAS,  a.  f.  pi.  (guindés).  Voy. 
Virawiu» 

Éty.  de  Gwindar,  v.  c.  m. 

GUINDASSA,  s.  f.  (guïndâsse);  Gmn- 
daUza,  esp.  Guinderesse,  cordage  qui  sert  à 
guinder,  à  élever  et  à  amener  les  mâts  de 
hune. 

Éty.  de  GvUndar,  v.  c.  m. 

GUINDE ,  s.  m.  (guindé) ,  d.  bas  lim. 
Goq-d'lnde.  V.  Dindas. 

GUINDEI^ ,  s.  f.  (ffuïndèle).  BennauL 
ovale  pour  transporter  la  vendange  sur  des 
charrettes.  Gare. 

GUINDOLIER,  vl.  V.  Guinier. 

GUINDODL,  s.  m.  (guindôul),  dl.  et  g. 
V.  Guindoula. 

GUINDOmLA,  8.  f.  (guindôule)  ;  mnp- 
Dovf. ,  cmiunsA.  Nom  qu'on  donne  ,  aux  en- 
virons de  Toulouse,  aux  cerises  aigres.  Y. 
Aprueta, 

C'est  aussi  un  des  noms  languedociens  de 
la  jujube.  V.  Chichaurla. 

GUINDOUIâHER ,  s.  m.  (guindouillé)  : 
aMot-avw,  dg.  Guindèr ,  cat  Le  cerisier  à 
cerises  aigres-douces. 

GUINDODUBR,  8.  m.  (guindottlié)  ; 
Guindèr,  cat.  Nom  toulousain  du  cerisier  à 
fruits  aigres.  V.  AgruHêr. 

GUINDOUUER,  S.  m.  (guindonlié).  Un 
des  noms  languedociens  du  jujubier.  Voy. 
Chichourlier. 

GUINDRE ,  s.  m.  (goïndré).  Guindi*e  ou 
tournette ,  instrument  pour  dévider  la  soie 
dont  on  fait  les  rubans.  On  tire  la  soie  de 
l'écbeveau  dont  la  tournette  est  chargée 
pour  en  faire  des  bobines  ou  des  époulins. 
Sauv. 

GUINDREI ,  8.  m.  d.  lim.  Dévidoir.  V. 
Vindoul. 

GUINEOU,  dl.  DéO.  V.  Guigneou. 

GDINER ,  8.  m.  vl.  et 

GUINÉU,  s.  m.  vl.  wnmmm.  Çuinsu^  cat. 
Renard. 

GOfNGA-JOIANA,  s.  f.  (guingue- 
djôurne).  Hource,  corde  qui  tient  à  bord  et  à 
tribord,  la  vergue  d'artimon. 

GDINGAMBOI  DE ,  V.  Guingoy. 

GUINGAN,  s.  m.  (guîngàn).  Guingan, 
sorte  de  toile  de  coton. 

GUINGARROUN  »  S.  m.  (guingarréun)t 

lA,   narAMUH  , 


■un,  TBtTA-BumAy  ■■■■MT.  Mésaugc  blcuc  y 
Parus  eœlureus  »  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des 
Passereaux  et  de  la  Cimille  des  Subulirostres 
ou  Raphioramphes. 


GUI 

La  femelle  fait  son  nid  dans  ira  trou  d'ar« 
bre  ou  de  muraille  ;  die  le  compose  en 
grande  partie  de  plumes,  et  elle  y  pond,  au 
mois  d'avril ,  de  dix  à  douze  œufs ,  quelque- 
fois d'avantage.  Ces  asoi»  sont  moiichetés  de 
taches  rouges  sur  un  fond  blanc. 

OmNGASMDNS  ,  8.  m.  pi.  (guingas- 
sôuns),  dl.  et  impr.  ««iiMAttow.  De  la  pe- 
tite broquette  ou  les  plus  petits  clous. 

Un  mini  mm  «adf*  «I  riiBioiM. 
FlaqMt  i  k  pwvt  ^ambé  m»  gmimgofmms. 


GUINGOT ,  adv.  (gurog;<^  ;  sm  sonRiAM- 
soi,  DmaoawoY.  De  guingois,de  Unvers,  de 
côté 

Ëty.  du  grec  '(wbç  (golos) ,  boiteux ,  es- 
tropié. 

KUrcba  tout  d«  gtiinfojr  •t  ttMm  m  vldli  aralr*. 
Dlod. 

GUIN-GROS,  (guin-gros),  dg.  V.  Guin- 
doulher, 

GUINGDETA ,  s.  f.  fguinguéte).  Guin- 
guette ,  petit  cabaret  hors  de  la  ville. 

GUINGUICELA  ,  s.  f.  (guinguicèle). 
Culbute  que  l'on  fait  volontairement.  Gare, 

GUINH,  s.  m.  vl.  Guino,  esp.  Guigne- 
ment,  action  de  guigner.  V.  (Suign,  R. 

GDINHAR,  d.  vaud.  Y.  Guignar  et 
Guign,  R. 

GUINHAR,  V.  n.  vl.  «onnAB.  Guinyar  , 
cat.  GuiHar^  esp.  Ghignare .  iUl.  Faire  si- 
gne, guigner,  lorgner.  V.  Guign,  R. 

GDINIAR,  vl.  V.  Guinhar. 

GUINIER,  s.  m.  vl.  aoïKvousm.  Guin- 
der  •  cat.  Guignier ,  guindolier  ,  espèce  de 
cerisier. 

GDINSAL,  dl.  (guinsâl).  Hart, corde, 
lien.  V.  Carda. 

GUIN8ERlN,s.  m.  (gulnserln).  Moril- 
lon, espèce  de  raisin  violet  foncé.  Gare.  V. 
ffourvede.  Avril. 

GUINSESTRB;  nom  de  lien,  vl .  Leicester . 

GDINSOUNEOU ,  s.  m.  (guînsounèou). 
Cabitlots,  petites  chevilles  qui  servent!  tenir 
la  balancine  de  la  vergue  de  hune ,  quand  les 
perroquets  sont  serrés. 

GDION,  s.  m.  MioT,  vl.  Un  guide;  gui. 
V.  Guid,  R. 

GUION ,  nom  propre,  vl.  Guy. 

GUION,  s.  m.  Percerette.  V.  Guiaunet, 
Taraveloun  et  Ouid,  R. 

N*y  a  pron  que  tenon  que  lou  guion 
Es  V enfant  de  ta  taravela. 

GniON,  s. m.  vl.  «iiioT.  /rtité,  cat.  Con- 
ducteur, guide. 
Ëty.  de  guiar,  guider.  V.  Guid,  R. 
GUIORTZ.  nom  de  lieu,  vl.  Gisors. 
GUIOT,  vl.  MU».  V.  Guion  et  Guid,  R. 
GOIOUNBT,  s.  m.  (guiouné);  taauca- 

DOUMA,  VAaAAIM>OP,  ttOII,BOVliBT,  TABAVIIIOUM  , 

▼taon  ,  vmoim ,  BiBOim  ,  bikôviia  ,  BBaocm. 
Vrille.  V.  Taraveloun  et  Gioun, 

Ëly.  Dim.  de  ^uton,  qui  dans  l'ancien  lan- 
guedocien signiûait  guide,  conducteur,  la 
vrille  ou  percerette  est  en  effet  le  guide  du 
clou  auquel  il  fraye  le  chemin;  ou  du  bas 
breton  guihelet,  foret,  vrille.  V.  Guid^  R. 

Celle  dont  on  se  sert  pour  percer  un  ton-- 
ncau,  s'appelle  gibelet  ou  perçoir, 

GUIRAI^,  nom  d'homme  (guiràl),  dl.  Gé- 
raud. 


GDI  A 

Patr.  Saint  Géraud,  (lerâliiiit,  oorote  et 
barron  d'Orillac,  né  en  895,  fondateur  de 
l'abbaye  de  Saint-Pierre  d'Orillac,  de  l'ordre  de 
saint  Benoit.  Tan  834:  mort. le  vendredi  3 
octobre,  en  991,  jour  de  sa  fête. 

OUIRANSA,  8.  t  vL  V.  OuSrin$a  et 
(jar,  R. 

GUIRAR  y  V.  a.  vl.  Aider ,  seeonrir. 

GOIRAD,  s.  m.  (guirâou),  dl.  Faui^ 
poids  :  Faire  guirau,  faire  faux-poids.  Sanv. 

GOIRAU ,  s.  m.  Un  des  noms  de  l'aigrette, 
selon  M.  d'Anselme.  V.  Aigreta. 

GUIRAU-riMCAsn,  Nom  languedocien  du 
héron  ordinaire.  V.  Gal^oun. 

GUIRAUDET,  8.  m.  (guiraoudé),  dl. 
L«  petit  héron  cendré  ou  corbeau  de  nuit. 
Sauv.  V.  Aigreta. 

GUIRAORBT ,  8.  m.  dl.  Panx-poids  des 
bouchers  ;  le  gain  qu'ils  font  par  celte  vo*- 
lerie. 

GUIRRA,dl.  V.  AatMin. 

GOIRBAODO,  vl.  V.  Girhaudo. 

GUIRBAUT,  vl.  V.  Girban, 

GDIRBIA  >  S.  f.  vl.  Châsse,  cassette. 

GUIRBUSTA,  V.  Ravan. 

GUIRDOUN  rAïu.  Gare.  V.  Escontre. 

GOIREN  ,  s.  m.  vl.  oooiBii,  oviBBi».  Té- 
moin assermenté  ;  garant ,  sauvegarde.  V. 
Gar,  R. 

A  recebemen  de  guirens,  à  réception  de  té- 
moins. 

GOIRElf ,  s.  m.  vl.  Garent ,  protecteur; 
témoin.  V.  Gar,  R. 

GDIRENSA  ,  s.  f.  vl.  «mAmA.  Secours , 
refuge  ;  témoignage.  V,  Gar ,  R. 

GUIRENT,  s.  m.  vl.  Garant.  V.  6ar,  R. 

GDIBENTIA,  s.  t  vl.  Tèmoigikage  ,dé- 
position  de  témoins.  V.  Gar ,  R. 

GUIRENTIR,  V.  a.  vl.  V.  Garantir  ei 
60r,R. 

GUIRBR,  V.  a.  vl.  Aider,  secourir ,  sau* 
ver,  garantir.  V.  Gar,  R. 

GUIRIAR,  V.  a.  et  n.  vL  Guerroyer, 
disputer.  V.  Guerr,  R. 

GUIRINDOUN  ,  s.  m.  (  guirindéun  ) ,  d. 
bas  lim.  Guéridon ,  ouvrage  de  tourneur , 
composé  d'une  tige,  d'une  patte  et  d'une 
tablette  sur  laquelle  on  place  un  flambeau. 
Réron. 

GUaUbANDA,  s.  f.  (guiriànde)  ;  «amlaba. 
Guirlanda ,  cat.  Guimalda ,  esp.  Ghirtan- 
da ,  ital.  Guirlande,  ornement  pour  la  tète , 
fait  en  forme  de  couronne ,  ordinairement 
composé  de  fleurs. 

Ëty.  de  l'ital.  ^M'rfanda,  on  de  la  basse 
latinité  garlanda  ,  que  M.  Roquefort  tait 
venir  de  gyrus;  gartantes,  en  bas  breton. 

GUIROUFLETA ,  d.  béarn.  V.  Crtrou- 
fieya  et  Girofl ,  R. 

GUiS ,  radical  pris  de  Fancien  allemand 
weite ,  manière ,  mode,  etc. 

De  iveis ,  par  suppr.  de  e ,  wis ,  et  par  le 
changement  du  io  en  ^u ,  guis ,  d'où  :  Guisa, 
Des-guis  ar  ,  Des-guisat ,  Des-guis-ada , 
Dts-guisa-ment ,  Des-guis-able  ,  A-guis- 
ar,  Des-guixa-men,  Des-guix-ar. 

GOIS,  s.  m.  Gui  ou  guis,  pièce  de  bois 
ronde  et  de  moyenne  grosseur,  à  laquelle  on 
amarre  le  bas  de  la  voile  des  chaloupes  et  des 
petits  bâtiments.  C'est  aussi  un  des  noms  du 
gui  de  chêne.  V.  Vise, 

GUIS,  vl.  Il  ou  elle  quitte,  délaisse,  aban- 
donne. 


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GUI 

eiOiÛA,B.t  (guise);  i^tfA.  fiiiîia , «sp; 
tUI.  port.  caU  Gpise ,  foçon  d'agir ,  mauèire 
ée  faire;  genre,  espèce. 

Ély.  de  l'ail,  trme,  m.  s.  vl.  avis. 

CKHSJl,  Pour  gueuse,  fer.  V.  Guêo. 

OUISADOR,  vl.  V.  Guida  eiGuidt  R. 

OUISANSA,  s.  f.  tI.  Action  de  guider, 
directiDn,  sauvegarde. 

OUISCOS,  adj.  m.  ▼!.  Rusé,  arlifideui, 
adroit,  intelligeni,  iDgéuieui,  prudent, 
capricieux. 

OUISGOSIA,  t.  f.  vl.  Artiflce;  ruse,  fi- 
nesse, adresse. 

«mSTA ,  s.  f.  (guispe),  d.  m.  V.  ^atpa. 

CKII8POUS,a(^  iQ-  (guispôus).  Abon- 
dant en  sérosité,  en  petit  lait,  en  parlant  du 
lait. 

'  GmSOIIET ,  8.  m.  f  1.  «mgvnt.  Goicfaet, 
petite  porte. 

Éty.  Dim.  de  kuiêêet^  de  hm$y  porte* 

CKflsSAL.  8.  m.  (guiasàl),  dl.  Corde  de 
bourreau  ou  de  pendu. 

OUiaSBRA,  vl.  Il  ou  elle  quitterait 
abandonnerait. 

ouït  •  s.  m.  vl.  GuUx,  anc.  caL  II  on  elle 
guide,  conduit.  Y.  Guiàç,  Guida ei  Guid^ 
Rad. 

OOIT,  Nom  béarnais  da  canard.  Yoy. 
Canard. 

OUITA,  s.  f.  (guite),  dl.  Cane,  femelle 
du  canard.  V.  Cana, 

OOITARA,  vl.  V.  GuUarra. 

OOITARBA,  S.  f.  (guitàrre)  :  ^onsamA. 
Guitarra,  esp.  port  cat.  Ghitarra  ,  ital. 
Guitare,  instrument  de  musique  à  cordes  que 
Ton  fait  sonner  avec  les  doigts. 

Êty.  du  lat.  eithara^  formé  du  grec 
xtOd(pa(kilbara),  harpe,  ou  du  chald.  gilaroM, 
guitare.  Elle  est  venue  d'Arabie  oh  elle  est 
connue  depuis  un  temps  immémorial.  Les 
Français  la  tiennent  des  Espagnols,  chez  qui 
les  Maures  l'avaient  vraissemblablement 
apportée. 

GnHareriiy  action,  Jen  delà  guitare. 

Guitariser.  jover,  pincer  de  la  guitare,  il 
est  burlesque. 

Dam  ans  guitare  an  noaiaie  : 

TABLES,  Im  deas  taMw  MipM«u«  «t  lafériMra. 
ÉCLI8SES,  1«  eAi^  àm  U  hch: 
B08E,  l«  troa  pratique  i  la  tabla  sapÀtaara. 
MANCHE  ,  la  partla  »lloosëa  qui  porta  laa  ebavAlca. 
SILLET,  patlte  barra   aa  ivulra  car  laqoilla  portaot  las 

eonlaa  aa  bat  da  roanelia. 
CHEVILLES,  lat   cbevillat  mr  Im^miU*  lat  eonlM   ta 


poida  Mir  la  tabla  m 
ûxém. 
d'ivoira,  qal  i 


CHEVALET,  Urra 

ileore  pour  tenir  I 

TOUCHES,  pciltM 


GUITARRA.  8.  f.  caAwonnA.  Instru- 
ment de  musique  nommé  guimbarde,  trompe. 

Cet  instrument  a  la  forme  du  manche  ou 
anneau  d'un  tire  bouchon  à  ressort ,  et  a 
une  languette  entre  les  deux  branches ,  ter- 
minée par  un  bouton  recourbé.  On  en  joue 
en  tenant  les  branches  entre  les  dents  et  en 
faisant  vibrer  la  languette  avec  le  doigt ,  tan- 
dis que  la  respiration  donne  les  intonnations. 

GUITRANet 

OmTRANAR,  V.  Quitran  et  Quitra- 
Mer. 


GUI 

CHUS  ,  s.  m.  vl.  Goide ,  condadeor. 
V.  Gttfrf.R. 

OCIlKA,Vl.V.  GuUa. 

Temer  $e  de  guita  ,  se  bien  conduire, 
être  en  mesure. 

OUnADON  DB  CBS ,  8.  m.  vl.  Guide  d'a- 
veugles. V.  Guid,  R. 

GUIZADOR ,  S.  m.  vl.  Conducteur.  Y. 
Guid,R. 

GHUAGE ,  s«  m.  vl.  Dar  ^ûa^e, ser- 
vir de  guide,  conduire ,  introduire,  faire  en- 
trer. Sauv.  V.  Guid  ,  R. 

OmzAGB  ,  s.  m.  vl.  ciasAja.  Permis- 
sion de  passer  et  d'entrer  dans  un  pays;  pas- 
seport. V.  Guid ,  R. 

OUIZAIRE ,  vl.  Y.  Gutda  et  Guid ,  R. 

GUUAR  •  V.  n.  vl.  Guider  ,  escorter. 
Y.  Guidar  et  Guid ,  R. 

GUUAR ,  V.  a.  vl.  Mener ,  conduire , 
mettre  en  ordre.  Y.  (rtttd,R. 

GUIZARD ,  s.  m.  vl.  Nom  qu'on  prétend 
être  gaulois  et  avoir  signiûé  guide.  Sauv. 
Y.  Guid ,  R. 

GUUARDO  el 

GUIZARDON ,  vl.  Guiiardan^  caL  Yoy. 
Guazardon  et  Gagn ,  R. 

GUIZARDON  ,  s.  m.  t1.  «mua»o. 
Ciitxardon,  cat.  Rétribution,  présent,  ré- 
compense. Y.  Gagn.  R. 

GUIlâRMA  ,8.  f.  vl.  aoPAnuk, «OMAMiA. 
Pertuisane,  hache  à  deux  tranchants  dont 
en  se  servait ,  comme  arme ,  à  défaut  d'épée. 

Éty.  de  acuta  arma^  ou  selon  SIdnner 
de  hie^arma, 

GUUAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Guidé, 
conduit.  Y.  Guid,  R. 

GUIZATGE ,  vl.  Y.  Guidatge  et  Guid  , 
Rad. 

CKnKERlM>,et 

GUIZERDON,  fl.  V.  (riuizardon. 

GUUIER ,  8.  m.  f  1.  Gésier. 

GUI. 

GUUL ,  8.  f.  dg.  Y.  Goula  et  Goul ,  R. 

GUUkDA ,  Y.  Goulada ,  Gorgeada  et 
Gmd,  R. 

GUIJk-DE-1.0UP,  8.  f.  (  gùle-dé-léu)  ; 
■ABAWM.  Nom  qu'on  donne ,  a  Avignon  et  à 
Toulouse ,  au  muflier  à  grande  fleur,  ou  mu- 
fle de  veau, ilultrrMnum  majus,  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Personnées  qu'on  trouve  sur 
les  vieux  murs  et  qu'on  cultive  comme  fleur 
d'ornement.  Y.  Tetarelas. 

Éty.  L'ouverture  de  sa  fleur  ressemble  à  la 
gueule  d'un  animal. 

GUIaAR,  V.  a.  (gulà).  Avaler;  et  neutr. 
gueuler,  crier  beaucoup.  Avril.  Y.  Goul,  R. 

GULAR,  s.  m.  (gulà).  Espèce  de  carnas- 
sière où  les  chasseurs  portent  de  quoi  man- 
ger et  où  ils  mettent  le  gibier. 

Ëty.  du  grec  Y<>^to<  (gulios),  havre-sac. 

GULARD,  ARDA,  adj.  (gulâr,  érde). 
Gueulard ,  qui  parle  beaucoup  et  fort  haut. 
Y.  Galavard, 

Éty.  de  gula,  gueule,  et  de  ard.  Y.  Goul^ 
Rad. 

GULETOUN,  8.  m.  rguletôun)  ;  ««1.011- 
voim.  Ripaille,  grande  chm.  AvriL  Y.  Gu- 
UmUmneiGaul^R. 


GCL  391 

GllI.BA,vKY.i4fii«b«; 

GULHADA,  dl.  Y.  Ag^hodo. 

GUIXIMENS ,  8.  m.  pi.  Tromperies , 
baies,  bourdes. 

GUIiOUTOUN .  S.  m-  (guloutéon)  ;  00- 
uvovM.Crevaille.  repas  où  l'on  mange  avec 
excès.  Gare.  Y.  Goul,  R. 

GULOZITAT,  vl.  Y.  GoloiiUU. 

GULPIR,  VI.  Y.  Gurpir. 

GUL8 ,  s.  m.  vl.  Cul,  anus. 

GUM 

GUaiA,8.f.Y.  Cable. 
GUMER,  8.  f.  vl.  Guenon. 

GUO 

GUOARDAR,  v.a.  anc.  béam.  Garder. 
Y.  Carder  et  Car. 

GUOLA,  8.  f.  vl.  Y.  Gola,  Goula  et  Goul, 
Rad. 

GUORI ,  dl.  Bouvillon.  Y.  BouvUhotm. 

GUOS,  s.  m.  vl.  Chien,  dogue. 

GUOTBR,  vl.  Y.^s^oal^t  Goui,  R. 

GUR 

GURPIA,  vl.  J'abandonnais. 
GURPIR,  V.  a.  vl.  Y.  Guerpir. 
GURPIT,  adj.  et  p.  vL  Déguerpi. 


GUS,  sous-radicaldéHvédeft^iV,  coquui, 
cuisiner,  parce  que  les  gueux  sont  réduits  à 
mendier  et  à  demander  les  restes  des  cuisines, 
selon  Rorel. 

De  coquusy  par  aphèr.  quut ,  par  suppres- 
sion d'un  u,  que,  et  par  changement  de  jr  en 
g ,  gut:  d'où:  Gue,  Gue-a,  Gus-alha ,  Gus- 
aria,  Gus-aty  Gue-egear,  Gue-oi,  A-gus- 
ard-tr,  A-gutard-ii^En-gue-aire,  En-gut- 
ar,  A-guS'iL 

GUS,USA,8.  (gùs^ése).  Gueux,  ense, 
pauvre,  indigent,  mendiant,  vaurien,  coquin. 

Éty.  du  lat.  coquus.  Y.  Gus,  R. 

GU8A,  s.  f.  Gueuse,  fer  fondu  et  non  puri- 
fié.^ 

Éty.  de  l'ail,  gueeen,  fondre. 

Der  gusteisen,  la  gueuse. 

GUSALHA,  s.  f.  (gusàille).  Gueusaille, 
canaille,  multitude  de  gueux. 

Éty.  de  gut  et  delà  term.  alha,  tout,  tous 
les  gueux ,  les  gueux  pris  collectivement.  Y. 
Gtt#,R. 

GUSAI.HAR,  Y.  Gueegear. 

GU8ARDEGEAR,  V.  n.  (gusardedjà). 
Y.  Gutegear, 

GUSARIA,  8.  f.  (gusarie);  MBtQoniABiA, 
vAvmBTAT,  msBSA,  «otAaim.  Gueuserie  ,  indi- 
gence, misère,  mesquinerie. 

Éty.  de  gui  et  de  aria,  où  est  la  misère. 
Y.  Gut.  R. 

GUSA8 ,  A88A ,  adj.  et  s.  (gusàs  ,  ksse)  ; 

Bou,  nmûMM.  Gros  gueux,  grand  fripon,  gre- 
din. 

Ëty.  de  gue  et  de  la  term.  aogm.  as,  atta. 
y.Cfut.R. 

GU8EGEAR,  v.  n.  (gusedjà)  ;  oosabdiab. 


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392 


GUS 


•ailler,  geuser,  mendier,  fifre  à  It  manière 
dés  gueux ,  ne  rien  faire. 

Èty.  de  gui  et  de  egear.  Y.  Gu$^  R. 

OU80T,  OTA  ,  8.  et  adj.  (gusé,  été). 
Dim.  de  au$.  petit  gueoz,  petit  f  aurien,  petit 
vagabond.  V.  Gui ,  R. 

OUSTABLB,  ABLA,  adj.  fi.  GuttabU, 
esp.  Appréciable  au  goût,  susceptible  d'être 
goûté.  V.  Cotise, R. 

OOSTAMENT,  S.  m.  vl.  Gutîament, 
aoc.  cat.  GuêlawMnU,  ital.  Goût  V.  (rotisf, 
Rad. 

OUSTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  f I.  Goûté, 
ée.  V.  Gouti,  R. 

GUSTATION .  s.  r.  (gusUUe-n).  Gusta- 
tion, perception  dessafeurs,  sensation  du 
goût.  Gare. 

OU8TATI0 ,  VTA ,  adj.  f  1.  Gustatif,  if e. 
y.Gouit,  R. 

CMfSTAVO,  nom  d'bomme  (gustàfe). 
Gustave. 

Il  n'y  a  point  de  saint  de  ce  nom  dans  le 
martyrologe. 

OUSTIN  ,  nom  d'homme.  Alt.  ^Àuguê- 
fîn,  V.  cm. 

ODSTINA ,  nom  de  femme.  Alt.  û'Au- 
guitina. 

OII8TO ,  nom  d'homme.  AU.  d'.4ti^ii#lo, 
f  •  c.  m. 

OUSTOm ,  Gare.  V.  Gouttauê. 


ODTBINOS ,  OSA,  adj.  fl.  V.  Goui- 
trous. 

GOV 

OCTBRNAlHm»  8.  m,  fJ.  Pilote.  Voy. 
(fOttvsm,  R, 

«nr 

OUT,  nom  d'homme,  Guiio,  ital.  esp. 
Guy. 


GUY 

L'Église  honore  six  saints  de  ce  nom,  le 
6  janv.  20  mai ,  là  et  15  juin. 

OUTANA,  Ce  fut  en  l499,qn'Alfonse 
Ojeda  et  Jean  de  la  Cosa,  afec  Americ 
Vespuci ,  découvrirent  ce  pays. 

CKITOT ,  nom  pr.  Alt,  de  Gmlkot,  f .  c  m. 

GUZ 
OUZA»  S.  f.  fl  Obscurité,  brouillard. 

OTIKNASO ,  S.  m.  (dffymnàse).  Gymnase, 
lieu  d'exercice ,  académie ,  école  publique. 

OTP 

(r FP,  radical  pris  du  latin  gypnm^  gypse» 
dérivé  du  grec  iftS^oc  (gupsos),  m.  s.  formé 
d«  tn  (gé),  terre,  et  de  t^^w  (epsô),' cuire, 
terre  cuite. 

De  gypêum,  par  apoc  gyp:  d'où  :  Gip , 
Gyp-ar,  Gyp-at,  Gyp-arta,  Gypass-oun^ 
Gyp'iêTf  Gyp'iêra,  Gyp-oui,  En-gip-ar, 
Gyp'Ot. 

OTP,  s.  m.  (dgip);  «ip,  wLAnwm,  GttiO, 
ital  port  Gyp ,  bas  breton.  Gepsin  et  Giep- 
sen,  arab.  Gypt,  ail.  Feso,  esp.  Gept^  anc. 
cat.  Gypse ,  chaux  sulfatée  des  minéralogistes 
ou  sulbite  de  chaux  des  chimistes ,  qu'on 
nomme  plâtre,  lorsqu'il  a  été  privé  de  son 
eau  de  cristallisation  et  d'un  peu  d'acide  car- 
bonique qu'il  contîeiit,  par  le  moyen  de  la 
cajcinalion, 

Èty.  du  lat  gyp$um,  m.  s.  V.  Gyp,  R. 

On  dit  Que  le  plâtres  de  l'amour,  lors- 
qu'il prend  et  se  durcit  facilement. 

GoheUr ,  c]est  jeter  du  plâtre  gâché  clair , 
afec  un  balai,  surnn  (alt#oii,  sur  un  mur, 
etc. 

GTPAR  ,  y.  a.  (dgipâ)  ;  «itam,  wmmrMm. 
Plâtrer .  on  dit  épigeonner^  quand  on  pause 
le  plâtre  doucement  af ce  la  truelle  ou  afec 
la  main  par  pigwm  ou  poignées  ^  et  gO" 


GYP 

Mer,  quand  on  le  lance  afec  la  troHle 
dans  les  fentes  ou  dans  les  espaces  f  ides 
que  laissent  les  pierres ,  boucher  afec  du 
plâtre. 

Ëty.  du  lai.  jryp^arf ,  ou  de  gyp  et  de  ér» 
y.Gyp.K. 

Et  de  pau  qu'an  d^eetre  eurprn 
Tapoun  et  gipoun  tous  endrees» 

J.  de  Cabanes. 

OTPABIA ,  s.  f.  (dgiparie)  ;  «rM^.  Plâ- 
trage,  ouvrage  en  plâtre. 

OTPARIA ,  s.  f.  (dgypirie)  :  wuamMmA^ 
«iTABi» ,  QÊMMMMA.  Lc  plâtrage^  les  ouvrages 
en  plâtre. 

Ëty.  de  Gyp ,  R.  et  de  aria, 

GTPAS,  8.  m.  (dgipàs);  «trAtm,  pi. 
•iPAi,  cvBiw,  uAmmjkm.  Plâtras,  gros  mor- 
ceau de  plâtre  qui  se  détache  d'un  plafond , 
d'une  corniche,  etc.,  en  général,  débrisd'an 
ouf  rage  de  plâtre. 

Ëtf .  Augm.  déprédatif  de  Gyp,  R.  et  de 
as,  V.  Gyp,  R. 

GTPASSOUN,  s.  m.  (dgipassénn);  m- 
PAftooii.  Dim.  de^iNis,  morceau  de  plâtras. 
V.  Cyp.R. 

GTPAT  ,  adj.  m.  (dgipâ)  :  wat.  Plltré, 
on  le  dit  du  cocon  dans  lequel  le  ver  à  soie, 
qui  y  est  mort  parla  touffe,  est  devenu  blanc 
comme  du  plâtre.  Avril.  V.  Gyp,  R. 

OTPIBR,  s.  m.  (dgipié);  «mni  Plâtrier, 
ouvrier  qui  travaille  aux  carrières  de  gypse, 
marchand  de  plâtre. 

Ëty.  de  gyps  et  de  <er,  gyperius,  dans  la 
iMsse  lat. 

GTPIEEA,  s.  f.  (dgypiére):  «vismA,  •■- 
WMMMBA ,  citinmA.  Plâtrière»  carrière  d'où  l'on 
tire  le  gypse  pour  le  convertir  en  plâtre. 

Éty.  de  Gyp ,  R.  et  de  iera. 

GTP008,  adj.  m.  (dgipéus):  mpow. 
Gessoso,  ital.  port.  Plâtreux,  oui  est  mêlé  de 
plâtre,  qui  en  a  le  goût,  qui  lui  ressemble. 

Ëty.  de  Gyp ,  R.  et  de  mis. 


La  Lettre  G  eealieat  4|79t  IleSt  on  Artitlet. 


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H 


H 

U,  (hàtcbe).  H,  hnitième  Tettre  de  l'alpha- 
bet, D'est ,  à  proprement  parler,  qu'un  signe 
d'aspiration. 

On  ledit  H  non  aspirée, quand  elle  n'ajoute 
rien  à  la  prononciation,  commedans,  rbomme, 
Fbonneur .  et  aspirée,  lorsqueHe  exige,  dans 
sa  prononciation,  une  espèce  d'eflbrt  qu'on 
nomme  at^pkation,  comme  dans  le  héros,  la 
hiérarchie,  etc. 

L'H  majuscule  est  composée  de  deux 
bastes  et  d'une  traverse. 

HA 

BA,  vl.  Il  ou  elle  a,  du  verbe  haver. 

HA!  inteij.  Ha,  ital.  esp.  port.  Ra!  elle 
marque  la  surprise,  l'étonnement  et  la  salis- 
faction. 

Ëly.  du  lat.  ah. 

BA,  HA ,  HA,  Exclamation  d'une  person- 
ne qui  rit. 

Éty.  Ces  syllabes  sont  des  onomatopées 
des  sons  qu'elles  reproduisent. 

HA  Ira!  interj.  de  surpnse.  JJa,  cat.  esp. 
Ha  !  ha  !  que  me  dites- tous  li  ] 

HAB,  Aw,  BAsiui,  AOT.  radical  pris  du  lat. 
haberey  habeo,  avoir,  posséder,  tenir,  avoir 
certaine  disposition,  être  dans  certain  état, 
occuper  un  lieu,  dérivé  du  grec^ocD  (abô), 
j'ai,  selon  Vossius,  ou  de  àtpii  (hapbé),  Uct, 
ce  qu'on  touche,  d'où  sont  dériva  les  mots 
latins ^a6ere,  avoir;  habilii,  habile,  disposé 
à  avoir  ;  hahitus,  habitude,  disposition  que 
Ion  a  souvent;  habùare,  occuper  ordinaire- 
ment, habiter;  eâp^tôcre,  exhiber,  avoir  de- 
hors ;  inhibere,  inhiber,  etc. 

De  habere,  par  apoc.  et  suppression  mal- 
entendue de  h,  aver;  d'où  :  Re-aver ,  Aver, 
V.  Aver  #',  Aver-agi,  a,  Agu-da,  Ag-ui. 

De  aguer,  par  aphèr.  Agueriaz.  clc  ,  etc. 

De  habitare,  par  apoc.  habit;  d'où  :  Ha- 
bU-able,  alla.  Habit- acU,  Habit-ant^  Ha- 
Ml-ar,  Habit-at ,  Abit-uda  ,  Des-habitar 
Habitu-ar,  Dtê-habita-ar,  Habit-ation. 

De  exhiUre,  par  apoc.  exhib;  d'où  :  Ex- 
hib-ar,  EX'hilhUion. 

De  inhiber e,  par  apoc.  inhib;  d'où  :  In- 
hib-ir,  Jn-hib'it. 

De  prohiber  e,  par  apoc.  prohib:  d'où: 
Pro-hib-ar,  Pro-hib-at,  Pro-hibiHon. 

De  aver,  par  le  changement  de  6  en  v  et 
de  r  en  l  abel;  d'où  :  Abel-ier ,  Ab^ ,  Ab- 
êti, Abit-ador,  AbU-ee, 

De  habit,  par  la  suppression  de  h,  abil; 
d'où  :  A-bil-esia,  Abirl-e. 

De  habitue,  habit,  par  apoc.  Habit. 

De  habit ,  par  le  changement  de  I  en  I^, 
habHh;  d'oh  :  Habilh-agi ,  Habilha-ment, 
Habilh-ar,  R-ahilhagi,  Dee-habilhar,  Ha- 
bilh-at,  Deê'habilhat. 

De  habiiiê,  par  apoc.  hdbil;  d'où  :  Ha- 

TOM.  II. 


HÂB 

Ulre,  Habaa-menty  Habil-etat ,  Habil-ilat, 
Re-hatfUU-ar.  ' 

HABA,  s.  f.  d.  béam.  Fève. 

Éty.  du  lat.  faba,  par  le  changement  de  / 
en  h.  V.  Fav,  K. 

HABB,  V.  aux.  anc.  béam.  Haber,  cat. 
esp.  Avoir.  V.  Aver  et  Hab,  R, 

HABEBAN,  anc.  béam.  Us  ou  elles  au- 
ront. 

HABBTAB,  V.  Embettiarei  Beeti. 

HABETAT,  V.  Embeetiat  et  Besti, 

HABIAGE,  dl.  Alt.  dc  abUhagi,  Voy. 
Habilhament  et  Hab,  R. 

HABn.,adj.  vl.  ABiui.  Hahil,  cat.  esp. 
Abile,  iial  Habile ,  apte , propre.  V.  Habile 
et  Hab,  K. 

Êty.  du  lat.  habilii,  m. s. 

HABILAMBNT,  adv.  (habilamcin)  ;  Ha- 
btlmente,  esp.  port.  Habilmeni,  cal.  Habile- 
ment, d'une  manière  habile. 

Ëty.  de  habila  et  de  meni.  V.  Hab,  R. 

HABILE ,  n.A,  adj.  (habile,  ile);  tAwiT, 
UTBUT,  BAMsu.  AbUe,  ital.  Habil,  esp.  port, 
cat.  Habile ,  doué  de  capacité ,  d'adresse  ; 
savant,  expérimenté. 

Ëty.  du  lat.  habitU ,  propre  ou  disposé  à 
avoir.  V.  Hab,  R. 

HABH^ETAT,  V.  Habilitai. 

HABnJOAGI,  s.  m.  (habillàdgi)  ;  babia- 
«*t  BABiuiAOB.  Habillage,  préparation  que 
les  tanneurs  donnent  aux  peaux  pour  les 
rendre  propres  à  recevoir  les  autres  façons  ; 
les  habits  en  général. 

Éty.  de  habilhar  et  de  agi,  litt.  faire  un 
habit.  V.  Hab,  R. 

HABH^HAGI,  8.  m.  (habillàdgi);  ^a- 
nuMos.  Habillage,  préparation  du  gibier, 
des  volailles  pour  les  meltre  à  la  broche. 

HABAHAIBE,  s.  m.  (habillàîré)  ;  >a- 
BicHVB.  Habilleur,  ouvrier  qui  habille  les 
peaux. 

On  donne  je  nom  û'habilhaire  et  d*habi- 
Ihuea,  à  celui  ou  celle  qui  fajt  profession 
d'habiller  les  morts. 

HABILHAMENT,  8.  m.  (habillemein)  ; 
vntTi ,  MABiAMBBiT.  HahUlamietito  ,  esp. 
Habillement,  vêtement,  habit. 

Èly.  de  habilh  et  de  ment,  chose  qui  ha- 
bille. V. -ffafe,  R. 

Les  nombreuses  variations  que  la  bi^r- 
rerie  des  modes  a  introduites  dans  la  forme 
des  vêtements  nous  empêchent  de  les  faire 
connaître  ici.  Ceux  qui  voudront  en  prendre 
une  idée  pourront  lire  rarticle  Habillement 
du  Dict.  des  Orig. 

Pelasgus,  premier  roi  d'Arcadie,  enseigna 
à  ses  peuples,  1890  ans  avant  J.-G.  à  se  vêtir 
de  peaux  de  sanglier. 

HABILHAR,  v.  a.  (habilla);  vstr», 
mAMtjkM.  Habiller,  mettre,  faire  ou  donner  des 
habits  è  quelau*un;  fig.  orner,  critiquer  ;  en 
t.  de  bouch.  écorcher  et  vider;  en  t.  de  cui- 
sine ,  mettre  en  état  d'être  accommodé;  en 
t.  de  pelletier,  mettre  une  peau  en  état  d'être 
employée. 

Habilhar  un  mor(,  ensevelir. 


HAB 

Ély.  dehûbilh,  pouriia6tletde  ar,  mettre 
l'habit.  V.  Hab,  R. 


HABILHAR,  V. 

ce  drap  habille  bien 
HABILHAR  8' 


n.  Habiller;  cette  étofle, 


V.  r. 


S'ha- 


biller, mettre  ses  habits  ;  se  parer,  mettre  les 
habits  de  cérémonie. 

HABILHAT,  ADA,  adj.  et  p.  (habilhà, 
àde);  ▼••m.  AbilladOyCsp.  Habillé, ée,  vêtu. 

Ety.  de  habilh  et  de  at,  V.  Hab,  R. 

HABILHUR,  V.  Habilhaire. 

HABILITAR,  V.  a.  vl.  abuitam.  Habili- 
tar,  cat.  esp.  port.  Abititare,  ital.  Habiliter, 
rendre  quelqu'un  capable  de  faire,  de  rece- 
voir quelque  chose,  rendre  apte. 

Ëty.  du  lat.  habilitaref  dont  la  rac.  est 
habUitA\Hah,R. 

HABILITAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vL  Ren- 
du, ue,  apte. 

HABILITAT ,  s.  f.  (habilita)  :  ■AatuvAr, 
■ABiutsA.  Abilita ,  ital.  HabiliM ,  cat. 
Habilidad,  esp.  Habiiidade,  port.  Habileté, 
aptitude ,  facilité ,  qualité  de  celui  qui  est 
habile. 

Ëty.  du  lat.  habilUafiê,  gén.de  habûUûê. 
V.  Hab,  R. 

HABILLAMEN ,  vl.  Y.  HabOhomenl. 

HABIQUET  ,  8.  m.  (habiqué) ,  d.  dt 
Mars.  Petit  habit ,  et  iron.  l'habit  :  Pouarta 
l'habiqueî,  il  porte  l'habit;  c'est  un  petit 
monsieur. 

Ëty.  Dim.  de  habit.  Y.  Hab,  R. 

HABIT,  s.  m.  (habi)  ;  Habit,  ail.  cat. 
Abito ,  ital.  Abit ,  esp.  Habita ,  port. 
Habit,  vêtement  en  général,  mais  particuliè- 
rement celui  qui  couvre  les  bras ,  le  dos  et 
descend  par  derrière  jusqu'aux  mollets. 

Éty.  du  lat.  habitue ,  qui  a  été  dit  pour 
vêtement.  V.  Hab,  R. 

Habit  se  dit  aussi  de  l'habillement  des  re- 
ligieuses, d'où  la  faconde  parler, â  pree 
V habit,  pour  dire  qu'elle  a  formé  des  vœux , 
qu'elle  est  entrée  dans  l'ordre,  en  parlant 
d'une  personne  qui  s'est  faite  religieuse. 

Aifi«  un  habit  on  nomme  : 

LEVÉE ,  ee  qu'on  lère  i  une  atonie  ponr  un  liabit. 
PAREBIEINT  ,  !•  retrooMi*  qui  mt  an  boni  àe»  nMnrli*t. 
PASSEMENT ,   tÎMn   plat  «t  on  pM  Urge ,  «U  61  d'or , 

da  Mia,  aie.«  qu'on  y  met  pour  ornnnant. 
PASSE  POIL  ,  li«ar^  da  aoia  ,  da  drap  ,  cte  ,  qni  borda 

certaines  partiaa  d'un  habit,  on  qui   rpgoe  l«  long  d'una 

eontnra. 
PATTE,   la  pattla  band^  d'Aoflequi  est  fix^,  parnn  da 

■aa  bontJi,  i  nna  paitia  da  rhakh  mi-daaioi  daa  puaWa  ; 

e'aat   aoeota  la  patita  banda   d'itolTa  da  aoabmr  tran- 

ahanta,  qui  fait  partia  du  paramant  d'un  b^l  luililaira, 
POCHE  ,  faui-plb  q«w  font  las   hMu    wâ   uillâs.  V. 

PocÂa. 

On  distingue  encore  : 

L'AMADIS,  V.  Panment. 
hECOLUBT  ,\.CmtdH. 
LES   BOliTONS  ET  LES   BOUTONMÈRES  ,  Toj. 

Boutoun  et  Boukmmhru. 
L'ÉLARGISSLRE ,  la  larfcnr  qna  l'on  ajouta  à  nn  kabit 

tn^  ^Ini't. 
L'ESfHAKCHURE ,  fouvarturs  drstinda  i  rfeavoir  'ja^ 


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Gfôogle 


394 


HAB 


LE  FALBALA  .  pil«   d'ëiodit  i|N'oa   voyait  an  Wt  3m 

I»«Ihu  à  k  Tninralae. 
LE  RETROUSSA ,    le  davant  il'tin  hmUt   mnilairr  ,    d« 

ro«ili«r  iltnérvntp,  qwi  m  replie  Mtr  la  pollriae. 
LES  TAILLAMES  ,  coiip«raa  qw  l'uo   lait   an  hant  de* 

manches  à  l'etpagnole. 

HABIT ,  8.  m.  tI.  Asrr  ,  mAMtn  ,  i^wn. 
Habit,  V.  Habit,  port,  contenance,  cpoi- 
pleiion. 

Êty.  du  latin  habis,  m.  s.  Y.  Ha6,R. 

HABITABLE  ,  ABI.A  ,  adj.  (babiti- 
ble ,  àbic)  ;  looobabls.  AbitabiU ,  ital.  Har 
hUable,  esp.  cat.  Habitavel ,  port.  Habita^ 
ble .  qui  peut  être  habité. 

Ëty.  du  lat.  habUabilis.  V.  Hab,  R. 

HABITACIO.Ct 

HABITACION,  8.  f.  vl.  Habitaliô ,  cat. 
HahUaeion  ,  esp.  i46i(aiûmf ,  ital.  Habita- 
tion. V.  Habitation  et  £ra6,R. 

Ëty .  du  lat  habitationii,  gén.  de  habitatio, 
m.  8. 

HABITACLE,  8.  m.  (habitacle);  amta- 
cL«.  Habitaeulo ,  e8p.  Méchante  demeure  » 
taudi8,  en  t.  de  mar.  armoire,  devant  le  poste 
du  timonier,  où  l'on  renferme  la  boussole, 
la  lumière  et  l'horloge. 

Ëty.  du  lat.  habitaeulum,  dim.  de  habita- 
tio.  Y.  Hab,  R. 

HABITACOL,  8.  m.  vl.  asitacol  Hia^t- 
lacu(o,  esp.  i46t(aco/o,  ital.  Habitacle,  de- 
meure. Y.  Habitacle  et  Hab,  R. 

HABITADOB  ,  8.  m.  vl.  nAsiTAmm,  abi- 
TAm,  AMTADOB.  Abitatof 6 ,  ilà\ ,  Habitador, 
port.  cat.  esp.  Habitant.  Y.  Habitant, 

Ély.  Y.  Jfa6,R. 

HABITADOUR,  %I.  Y.  Habitaniti  Hah, 
Rad. 

HABITAIRE ,  8.  m.  fl.  AMTAm.  Yoy. 
Habitador. 

HABITAIRITZ,  8.  f.  ▼!.  basitatsu.  JJa- 
5tladora ,  esp.  port.  i46itolrte0,  ital.  Habi- 
tante. 

Éty.  du  lat.  habitatrix,  m.  8.  Y.  Hah,  R. 

HABITANT,  ANTA,  8.(habitàn,  ànte); 
■ABiTAooim.  Abitante,  ital.  Habitante,  esp. 
port.  Habitant ,  cat.  Habitant,  ante ,  qui 
habite  dans  un  endroit. 

Éty.  du  lat.  habitantit,  gén.  de  hûbitane. 
Y.Hàb,ïi. 

HABITAR ,  V.  a.  et  n.  (habita)  ;  abitab. 
Abitare,  ital.  Hàbitar,  esp.  port.  cat.  Habi- 
ter, faire  sa  demeure,  son  séjour,  résider  en 
un  lieu. 

Éty.  du  lat.  habitare,  m.  s.  Y.  Hab,  R. 

HABITAT,  ADA,  adj.  et  p.  (habita, 
àd^  ;  Hahilado ,  esp.  port.  Habité,  ée. 

Ety.  du  lat.  habitatui. 

HABITATGE,  s.  m.  vl.  Abitatsio,  ital. 
Habitation.  Y.  Habitation  et  Hab,  R. 

HABITATION,  8.  f. (habitalie-n) ;  habi- 
TATtBB ,  BABiTAttiBB.  Hobitacià ,  CBt.  Abila* 
xione,  ital.  Habitaeion,  esp.  Habitaçâo, 
port.  Habitation ,  lieu  où  l'on  demeure,  mé- 
tairie ,  héritage  qu'on  cultive  dans  les  Colo- 
nies. 

étv.  du  lat.  habitalioniê,  gén.  de  habita- 
Ho,  l'action  d'habiter,  et  par  extension,  le 
lieu  où  l'on  habite.  Y.  Hab,R. 

HABITATRIS,  vl.  Y.  HabitaiHts. 

HABITI ,  8.  m.  ABin.  Habit,  vêtement. 
Y.  àmeiHab,K. 


HAB 

HABITUAL ,  ailj.;  vl.  Habituel.  Yoy. 
Habituel  et  Hab ,  R. 

HABITUAR ,  v.  a.  (habitua)  :  Acomn- 
■AB,  ABiTVAB.  ^6tfttare,  ital.  Habituât,  esp. 
port.  cat.  Habituer,  accoutumer ,  faire  pren- 
dre l'habitude. 

Êty.  du  lat.  habiiuare.  Y.  Hab,  R. 

HABITOAR  S* ,  V.  r.  t'AcontroMAa ,  sb 
rAiBB.  Habiluar^ie ,  port.  S'habituer,  s'ac- 
coutumer, prendre  l'habitude. 

HABITUAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (habitua, 
âde):  AcouirmAT ,  rACB.  Abiluato ,  ital. 
Habituado,  port.  Habitué,  ée»  accoutumé. 

Ëty.  de  habitu  et  de  at.  Y.  Hab,  R. 

HABITUAT,  s.  m.  Habitué,  prêtre  qui 
s'est  attaché  volontairement  au  service  d'une 
paroisse. 

HABITUDA,  8.  f.  (habitude);  Abito,  ital. 
Habitud,  esp.  Habitude,  port.  Habitude, 
disposition  de  l'âme  et  du  corps ,  qui  s'ac- 
quiert par  la  répétition  souvent  réitérée  du 
même  acte;  coutume,  familiarité. 

Ëty.  du  lat.  hahitudo,  formé  de  habitue: 
Habitudo  corporir,  état,  manière  d'être  du 
corps.  V.  Hab^R, 

HABITUEL ,  UELA ,  adj.  (habituel,  èle)  ; 
Abituale,  ital.  Habituai,  esp.  port.  cat. 
Habituel ,  elle ,  qui  est  tourné  en  habitude. 

Éty.  du  lat.  habUualii.  Y.  Hab,  R. 

HABITUELAMENT ,  adv.  (habituela- 
méin)  ;  Abitualmente ,  ital.  Habitualmente, 
esp;  port.  Habituellement,  par  habitude. 

Ély.  de  habituela  et  de  mail,  d'une  ma- 
nière habituelle.  Y.  Hab,  R. 

HABITUT,  8.  m.  vl.  Article  gram. 
une  des  parties  du  discours. 

Cas  et  variamen  de  dictioe  eatuaU  per 
habituti  0  per  vdi. 

Le^s  d'Àmor. 

Le  cas  est  variation  de  dictions  acciden- 
telles par  articles  ou  par  désinences ,  etc. 

HABLAR ,  V.  n.  (bablà)  ;  cbacab,  auuitaii. 
Hâbler ,  parler  beaucoup,  avec  vanterie  et 
exagération. 

Ëty.  de  l'espagnol  hahlar,  parler,  parler 
beaucoup,  et  dérivé  du  lat.  parabota,  d'où 
parabolar,  abolar,  ablar,  Y.  Paraul,  R. 

HABLARIA ,  Y.  Meteongea,  Fanaus  et 
Paraul,  R. 

HABLUR ,  USA ,  8.  m.  (hablûr,  use)  ; 
ablub,  bmblcb,  ahbuib,  cbacob,  alamt,  ab&bb, 

■BstoBoiBB,  batabd.  Uâblcur ,  qui  a  l'habi- 
tude de  hâbler.  Y.  Paraul,  R. 

HABONDOZAMENT ,  adv.  vl.  aoboo- 
Y.  Aboundamment. 


HABUNDANCIA,  vl.  Y.  Abondantia. 

HABUNDAR ,  vl.  Y.  Aboundar. 

HABUNDOS  ,  adj.  vl.  AvoBBOfl,  aobdos, 
AiBioofl.  Abundoso ,  anc.  cat.  esp.  porl. 
Abbondoso,  ital.  Y.  Aboundant. 


HA-ÇA  !  Tout  de  bon,  est-ce  bien  vrai  ! 

BACH,  HAv,  radical  formé  par  onoma- 
topée de  l'aspiration  forte  et  profonde  qui 
marque  les  enbrls  d'un  homme  qui  fend  du 
bois ,  ou  de  l'allemand  hacehtn;  aeeia  ,  en 
latin  :  Haeh-adour,  Hach^aire,  Hach-ar, 
Hach'is,  Haeh'imn,  Huch-ouar,  Hapi-a, 
Hapi-eta,  Hapi-on, 

HACHA,  8.  f.  (hàtche).  Terra  que  f  ai 


HAC 

hacha ,  Supp.  à  Pellas.  Terme  d'arpenlcor 
pour  désigner  des  terre  enclavées  les  unes 
dans  les  autres. 

HAGHADOUR,  (atchadùu),  et 

HACHAIRE ,  8.  m.  (atchâïré)  ;  acsams, 
■ACMPAB.  Hachoir,  couperet  de  cuisiDe. 
Y.  Talhaire. 

Ëty.  de  haehar  et  dt  aire  ou  de  our,  qui 
sert  à  hacher.  Y.  Uach,n, 

HAGHAR,  V.  a.  (ha(châ)  ;  achab.  Hacher, 
couper  menu,  Y.  Chaplar,  couper  avec  la 
hache.  Y.  Facfc,R. 

BAGHIS ,  8.  m.  (hatchis);  ABonror,  *a- 
cnrooBT.  Hachis,  mets  fait  avec  de  la  viande 
ou  du  poisson  •  haché  mena  et  assaisonné. 
Y.  Hach.  R. 

BAGHOUAR,  8.  m.  Y.  HachaireeiHach, 
Rad. 

HAGHOUN ,  8.  m.  (hatcfaéun)  ;  acmt. 
Hachereau.  Y.Hiapta,  Pit&uêeim,  Deitraloun 
et  Haehffi. 

HAD 

HADA ,  t.  r.  d.  béam.  Fée.  Y.  Fada  et 
Fad,  R. 

HAO 

HAGNOU8 ,  OUSA  ,  adj.  d.  béam. 
Fangeux ,  cuse.  Y.  Fangoue  et  Fang,  R. 

HAGOT,  8.  m.  d,  béaro.  Pour  Fagot  ^ 
V.  t.  m.  ei  Fais,  R. 

HAI 

HAI,  Al,  radical  qu'on  peut  tirer,  avec 
Ménage  et  autres,  du  latin  odium,  hmoe^ 
aversion  ,  ressentiment  ;  ou  de  ira,  colère. 

De  odium,  par  apoc.  odi,  par  suppr.  da 
d,  oi,  par  changement  de  o  en  o,  oi;  d'où  : 
Air,  Âb-air,  Aiee-e. 

De  01,  par  l'add.  de  l'aspir.  h,  hai;  d'où  : 
Hai-r,  Hat-ir,  Hatir-ar. 

HAI ,  interj.  (haï)  ;  «oci.  Hai,  port.  Ba! 
inteij.  qui  marque  la  surprise,  l'éloiuit- 
ment ,  la  douleur. 

Éty.  du  grec £i ,  £t  (ai ,  ai),  m.  8. 

HAILA8,  interj.  vl.  Hélas  !  Y.  HaUu. 

HAI-LAS8A ,  inteij.  (bàï  làsse)  ;  auama. 
Hélas. 

Éty.  de  rital.  ai  taeto. 

HAINOUS ,  OUSA ,  adj.  (hainons,  éose). 
Haineux  ,  euse ,  naturellement  porté  à  la 
haine  :  rancunier. 

haïr,  v.  a.  (  haïr)  ;  ▼omuna-B^ui ,  MABi- 
BAB.  Hair,  anc  cat.  Odiare,  ital.  Odiar, 
esp.  port.  Haïr,  avoir  contre  quelqu'un  ou 
contre  quelque  chose  un  sentiment  de  haine  : 
souffrir  du  malaise ,  du  mécontentement  à  la 
présence  d'un  objet  ;  avoir  en  horreur, 

Éty.  de  odtre ,  ancien  mot  latin.  Y.  Hai, 
Rad. 

On  dit,  en  français,  je  hais,  tu  hais,  il  hait, 
et  non  je  haie ,  tu  haie  .  il  haït ,  mais  on  dit 
nous  hauione ,  vous,  etc. 

HAIR  SB,  V.  r.  Se  haïr ,  se  porter  da  la 
haine. 

ABLA,  adj.  (haïssable, 
Haïssable  ,  digne  d'être 


âb!e)  ; 
haï. 


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HÂI 

HAIT.  IDA.  lA,  adj.  etp.(haï.ide, 
ie)t.  Uiï  •  ïe  ,  celui  qui  a  inspire  de  la  haioe. 


L ,  s.  f.  (haie)  ;  haua.  Halle .  place 
publique  ,  ordinairemeDi  couverte ,  qui  sert 
à  tenir  le  marché  ou  la  foire. 

Éty.  du  grec  âXo;  (halos) ,  aire ,  ou  du 
celt.  hala  ;  hall^  en  bas  breton. 

Louis-le-Gros,  ût  bâtir  les  halles  de  Pa- 
ris au  commencement  du  Xll">«  siècle. 

HAI.ABAitDA,V.  Hallebarda. 

HAIâAGHA,  V.Alauia. 

HAIaANGA,  corr.  ^'Haranga^  v.  c.  m. 

HAIâANGAIRE,  V.  Haranyaire. 

HAI.ANT,  V.  Alant. 

HAULRl  j  nom  d'homme  (halàri)  ;  vlavi, 
■AMAM.  Hilaire. 

Patr.   Saint  Hilaire,  HUarut  et  Hila- 

Il  eiiste  plusieurs  saints  de  ce  nom  dont 
TEglise  honore  la  mémoire  le  14  janvier, 
5  mai ,  27  septembre  et  25  octobre. 
'    HAIiAB ,  inteij.  de  plainte  et  de  surprise, 

HBLM,  ALAS.   HcldS  ! 

Éty.  du  roman  lai  •  fatigué,  malheureux , 
et  de  l'exclamation  ai ,  qui  vient  du  grec  oà 
(ai)  •  m.  s. 

HALE ,  8.  m.  tI.  Haleine.  V.  Halen  et 
ffalen,  R. 

HALEN t  MMM ,  radical  pris  du  latin  ha- 
lare  «  halo ,  pousser  un  sou£De ,  exhaler  une 
odeur,  dérivé  du  grec  ^w  (aô).  sou£Der, 
respirer,  d'où  les  mots  latins  halUuty  ha- 
leine «  ezhalare ,  pousser  dehors ,  exhaler  ; 
exhalatio  •  exhalaison ,  anhelare ,  haleter  , 
respirer  avec  peine. 

De  halitus ,  par  apoc.  hali ,  hal  ;  d*oh  : 
Subr-aUn  ,  Hal-e  ,  Hal-en  ,  Halen-a, 
Halen  ada ,  Bes-halenar. 

De  hal ,  par  le  changement  de  {  en  r , 
har  ;  d'où  les  mêmes  mots  :  iïarsii ,  Ha- 
renar ,  etc. 

De  halen ,  par  la  suppression  àtha^len, 
d'où  :  Eê'len-egar,  És-len-egai. 

De  anhelare^  par  apoc.  anhel,  et  par  la 
transposit.  de  el  en  le ,  alen  ;  d'où  :  Alen , 
Alena  ,  Alen-ada ,  Alen-ar. 

HALEN,  HAt,ny  AtMMy  ••M«,  radical  dé- 
rivé du  lat.  anhelare ,  respirer ,  haleter ,  être 
hors  d'haleine,  respirer  avec  peine  ;  exhaler. 

HALEN ,  s.  m.  (halein)  :  aubh  ,  ^buada  , 

■AWni  •    Ltm  ,    ASCII  A  ,    SARBIIA  ,  BAIXHA  ,  A1.CII  , 

POOLS.  Lena^  ital.  Aient  et  Aient,  cat.  Alento 
el  Halilo,  port  Haleine,  soufile,  respiration, 
air  qui  sort  des  poumons  pendant  respira- 
tion :  lîg.  liberté,  courage,  hardiesse. 

Èly.  du  lat.  halilue,  le  même.  V.  Jfal ,  R. 

Buonre  l'halena,  suffoquer  quelqu'un  en 
lui  parlant  de  trop  près. 

Prendre  d*halen,  s'enhardir,  prendre 
avantage,  se  donner  Tcssor. 

Dounar  dlialen,  ùonner  trop  de  liberté. 

7'eiitr  V halen,  retenir  l'haleine,  ne  pas 
respirer. 

HALENA,  s.  f.  (haléne).  V.  Halen  et 
Halen,  R. 

HALENADA ,  s  f.  (halenàde):  «abckada, 
AtsKADA,  ALBTDA.  Alenoda ,  cat.  Ilalenée ,  la 
quantité  d'air  qui  sort  à  la  fois  d'une  expira- 
tion :  respiration  accompagnée  d'une  odeur 
désagréable  ;  bouflee. 


HAL 

Ëty.  du  lat.  anhditus  ou  de  halen  et  de 
ada,  respiration  faite,  soufDe  sorti.  V.  Hal, 
Rad. 

HALENADOUR,  S.  m.  (halenadou); 
unsAL,  dl.  Soupirai  de  cave;  trou  du  plus 
haut  fausset  d'un  muid,  qu'on  débouche 
lorsque  le  vin  ne  peut  pas  sortir  par  la  cannelle 
et  pour  donner  révent  au  m uid.  Sauv. 

£iy.  de  halen  el  de  dour^  qui  sert  à  don-» 
lier  de  Tair.  V.  Hal,  R. 

HALENAR,  v.  n.  (balenà);  bahbraii  , 
poouAR.  Alenar  et  Halenar,  cat.  Respirer, 
introduire  de  l'air  dans  les  poumons  el  l'en 
chasser  tour  à  tour ,  V.  Respirar;  se  repo- 
ser, prendre  haleine  ;  suinter,  en  parlant  d'un 
tonneau  :  Aquella  boula  halena^  ce  tonneau 
suinte. 

Ély.  deW^na  et  de  Tact,  ar,  prendre 
baleine  ;  ou  du  lat.  anhelare,  V.  Hal,  R. 

HALENAR,  V.  a.  dl.  Donner  l'évent  ou 
de  l'air  à  un  muid  de  vin,  en  tkant  le  fausset. 
Sauv. 

HALENAR  L%  s.  m.  La  respiration.  V. 
Respiration. 

HALHE,  s.  m.  (bâillé) ,  d.  toul.  Feu  de 
saint  Jean. 

Êty*  M.  Dumège  tire  ce  mot  du  grec  akia 
(aléa),  la  chaleur  du  soleil,  le  chaud,  la  cha^ 
leur  en  général. 

e(ALI,s.  m.d.  béam.  Autour»  oiseau. 
V.  Autour. 

QALlARGAi  8,  f.  anc.  béam.  wahawba». 
Réalgar. 

LABAwpA ,  âf»â»nA ,  ALBBAïuiA.  Alubarda, 
ital.  esp. Halabarda^  port.  Hallebarde,  pi- 
que garnie,  par  le  haut  bout,  d'un  fer  large  et 
pointu,  traversé  d'un  autre  en  forme  de 
croissant. 

Ëty.  de  l'ail,  hallebard,  hache  des  gardes 
du  palais,  formé  de  hall,  vestibule  du  palais, 
et  de  bard,  hache,  selon  Ménage. 

Le  manche  de  Thallebarde  porte  le  nom  de 
ham^e. 

Pline  attribue  l'invention  de  cette  arme  à 
Penthésiiée  ,  reine  des  Amazones  du  Dane- 
marck,  où  elle  était  connue  sous  le  nom  de 
hache  danoise,  elle  passa  en  Ecosse ,  ensuite 
en  Angleterre  et  enfin  en  France. 

HALLEBARDIER,  S.  m.  (hallebardic)  ; 
■AUABAmDism.  ^{ci6ardif re,  ital.  AlaUarde- 
ro^tsp.  Ifalabardeiro,  port.  Hallebardier , 
soldat  armé  d'une  hallebarde. 

Ëty.  de  hallebarda  et  de  ter. 

HALTA.s.f.  (halte);  hauta.  Alto,  ilal. 
esp.  port.  Halte ,  pause  que  fait  un  corps  de 
troupes  dans  sa  marche  ;  lieu  fixé  pour  la 
halle,  repos  qu'on  y  prend  ;  repas  que  Ton 
porte  après  soi  à  la  chasse,  etc. 

Ëty.  de  l'ail,  hall^  fait  de  Aa/(en ,  s'arrêter. 

HALU8,  s.  m.  dg. 

A  jou  tout  qu*em'netfjaray 
paquet  halus  é  harpaisaillo- 

(C'est  l'air  qui  parle).      D'Astros. 

HAM 

HA3I.  S.  m.  v1.  Hameau.  V.  Hameou. 
HAM,  s. m.  vl.  Hameçon.  V.  Miousclau. 
HAMAC,  s.  m.  Hamàea,  caL  esp.  Ama- 
ca,  ilal.  Hamac,  lit  suspendu.  V.  Branda. 


HAM 


395 


HAMADRTADA8,  s-if.  pi.  (hamadryâ- 
des)  ;  i/amadrtadeâ,  esp.  cat.  Hamadrya- 
das,  port.  Amadriade,  ilal.  Haroadryades, 
nymphes  dont  le  destin  dépendait  de  certains 
arbres  avec  lesquels  eUes  naissaient  et  mou- 
raient. 

Ely.  du  grec  àfjiaSpuicEc  (hamadruades), 
formé  de  a^itz  (hama),  ensemble ,  et  de  opOç 
(drus) ,  chêne ,  parce  que  c'était  principale- 
ment avec  les  chênes  qu'elles  étaient  unies  ; 
ou  du  lat.  hamadryades. 

HAMEÇON,  s.  m.  (hameçon).  Mot  pris 
du  français.  Y.  Alousclau» 

Ëty.  du  lat.  hamus,  m.  s. 

HAMEOU ,  s.  m.  (hanièou)  ;  oam  ,  hambl. 
Hameau,  village  peu  considérable,  ressortant 
d'un  autre  et  n'ayant  pas  de  desservant. 

Éty.  de  l'arabe  hhan,  hhanih^  en  bas  bre- 
ton hamell^  ham^  hamellum^  en  basse  lat. 
Roquef. 

HABH,  s.  m.  d.  béara.  Faim.  V.  Fam  et 
Fam,  R. 

RAN 

HANAP,s.  m.  ^LEnap, 

HANCA,  S.  f.  (banque);  bahcba,  ancha. 
Anca,  esp.  ital.  Hanche  ,  parties  latérales  du 
bassin  ou  s'articule  le  haut  de  la  cuisse,  par- 
tie du  flanc  d'un  navire,  depuis  le  grand  ca- 
bestan jusqu'à  l'arcasse. 

Éty.  du  lat.  barb.  anea,  m.  s.  formé  du  grec 
à^^i  (agkê),  pli. 

HANGHA,  V.  Hanca. 

HANDOOEJAT,  ADA,  adj.Parfumé,ée. 

Zephir  que  dab  tas  aleydados 
De  las  flouretas  handouejados. 
D'Astros. 

HANDOURETA,  Gare.  V.  Hiroundela. 

HANELIT,  s.  m.  vl.  Respiration. 

Ëty.  du  lai.  anhelitus,  respiration.  Voy. 
Halen,  R. 

HANGAR,  S.  m.  Hangar.  Gare.  Voy. 
Remita. 

HANGOnS,  OUSA,  adj.  dg.  V.  Fan- 
gous  el  Fang,  R. 

HANIGROCHA,  S.  f.  (anicrôlche).  Ani- 
croche, obstacle. 

HANn«HAR,Bcrgojng  l'a  employé  pour 
hennir.  V.  Hendilhar. 

HANRIQUET,  dg.  Dim.  de  Ilenrie , 
V.  c.  m. 

HANTA ,  La  margelle  d'un  puits. 

Trova  un  pous  et  la  met  sur  Thanta. 
Michel, 

HANTAN,  d.  lim.  Pour  Tannée  demièrf, 
ait.  de  Antan,  v.  c.  m. 

HANTE,  s.  m.  (hanté);  Aver  forsa  han- 
te, avoir  beaucoup  de  large,  de  la  marge:  Si 
faire  d*hanU,  se  donner  du  large.  Gare. 

BlAO 

HAOU...,  V.  ces  mots  par  ffau...^  le  o 
étant  inutile, 
HAOUE,  s.  f.  D'Astros.  Fèvo*  V.  Fava. 

HAP 

HAPA ,  8.  f.  (hâpe)  ;  hat^a.  Happe,  demi^ 

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396 


HAP 


cercle  de  fer  dont  on  garnit  un  essiea  pour 
le  coDser?  er. 

HAPA-U>DPIN,V.  Tirameleta. 

HAPIel 

HAPIA,8.  f.  (bâpi  el  hàpie)  ;  mstiv^ovh, 
«BfTmALOoii  »   ricooMUi  ,  ^  riGAitoim  ,  ricoçA. 

Achereau  ou  hache  à  main. 

Êty.  du  lat.  ateia ,  m.  6.  haeh  et  haich^ 
en  bas  breton.  V.  Hach,  R. 

HAPIETA,  6.  f.  (bapiéte)  ;  rioouTA, 
■ATCovH  ,  DBVTBAKovivBT.  Accetta ,  ital.  auc. 
Pelile hache.  V.  Deitraloun  et  Hach,  R. 

HAPION,  s.  ra.  (hapioun).  V.  Destra- 
rottn,  Hapieta  et  Haeh,  R. 

HAPPA,  6.  f.  (hâpe).  Nom  qu'on  donne, 
à  Nice ,  à  une  espèce  de  houe  dont  la  lame 
ett  un  peu  échancrée  à  rextrèmité. 

HAQ 

HAQUENETA,s.  f.  (haquenèye);cAinnrA, 
FACA.  Chinea,  ital.  Haeanea,  esp.  port 
Haquenée,  petit  cheval  qui  vaTamble;  autre- 
fois cheval  de  parade  que  les  dames  mon- 
taient. 

Ety.  de  l'esp.  haeanea. 


HAR.  dg.  T.  a.  Faire,  t.  c.  m.etFoe,  R. 

HARANGA.s.  f.  (harangue);  hahuica, 
ALAMCA.  Aringa  »  ilal.  Arenga ,  esp.  port, 
cat.  Harangue,  discours  fait  à  une  assemblée, 
à  une  personne  distinguée. 

Ëty.  du  lat.  ara,  aulel,  parce  que  ancien- 
nement les  harangues  se  prononçaient  de 
devant  l'autel. 

L'usage  des  harangues  militaires  date  de  la 
plus  haute  antiquité.  Il  est  rare  qu'un  géné- 
ral, au  moment  de  livrer  bataille,  ne  cherche 
pas  à  exciter  le  courage  de  ses  soldats  en  ré- 
Yeillant  en  eux  l'amour  de  la  patrie  et  de  la 

Î;loire.  Celle  que  prononça  le  grand  Henri  à 
vry,  sera  toujours  un  modèle  en  ce  genre. 

«  Compagnons,  voilà  l'ennemi ,  vous  êtes 
Français,  si  vous  perdez  vos  guidons  raliez- 
vous  autour  de  mon  panache  blanc,  vous  le 
trouverez  toujours  au  chemin  de  l'honneur 
et  de  la  victoire.  » 

On  en  trouve  beaucoup  dans  Homère  qui 
méritent  d'être  connues. 

HARANGAIRE,  s.  m.  (harangaîré)  ; 
■ALAUttAwa ,  BAMAHaiiii.  Ar ifi g ùtor € ,  ital. 
Harangueur,  celui  qui  harangue;  qui  parle 
beaucoup  avec  emphase. 

Ëty.  de  haranga  et  de  aire,  qui  harangue. 

HARANGAR,  v.  a.  (haran^à)  ;  baiatoai^ 
■ABspoAM,  AunoA».  ArîHgare,  ital.  i4ren^ar, 
esp.  port.  cat.  Haranguer ,  prononcer  une 
harangue,  parler  beaucoup  avec  emphase. 

Éty.  de  haranga  et  de  ar,  faire  une  ha- 
rangue. 

HâBARI ,  nom  d'homme.  Gorr.  de  Ha- 
lart,  V.  c.  m. 

HARAS ,  s.  m.  (harà).  Haras. 

Ëty.  du  lat.  hara,  étahle. 

HARATIAR,  f .  n.  (haratià).  Haleter. 

HARRETA,  8.  f.  (harbéte).  V.  BUa  et 
Herbe  ta ,  dont  harbeta  est  une  altération. 
\.Herb,ïi. 

HARRETA-FRRA,  8.  f.  V.  Herbeta- 
era. 


HAR 

HARBOURIAIRE,  S.  m.  (harbonriàîré); 
HABBooRiHi.  Maraudcur,  celui  qui  va  à  la 
maraude  ou  voler  des  fruits  à  la  campagne. 
Gare.  V.  Herb,  R. 

HARROURIAR,  f.  n.  (harbouriâ).  Ma- 
rauder, aller  voler  des  fruits  ou  des  hertiages. 
Gar. 

Ëty.  éeharbour ,  Alt.  de  herba  et  de  iar, 
aller  aux  herbes.  V.  Herb,  R. 

HARROURIBR,  Garc.  V.  Harhouriaire 
eiHerb,h. 

HARCARUTA ,  8.  f.  anc.  béam.  Arque- 
buse. 

HARGELAIRB  ,8.  m.  (  harcelàlré  )  ; 
■AMBu».  Celui  qui  harcèle ,  qui  vexe  ,  qui 
tourmente,  provoque,  fatigue.  Garc. 

HARGEI.AR,v.  a.  (harcela).  Harceler, 
provoquer,  importuner,  tourmenter,  fatiguer 
par  des  attaques  ou  des  demandes  réitérées. 

Ëty.  du  lat.  areerey  persécuter. 

HARC£LUR,IiaA,  Garc.  Voy.  Ifares- 
laire. 

HARGUUBS,  8.  m.  (harculès).  Fort-en- 
gueule  ,  personne  hautaine  et  babillarde  qui 
veut  tout  emporter  à  force  de  parler  et  de 
crier.  Avril. 

Éty.  C'est  une  altération  do  lat.  Hercules  j 
Hercule. 

HARD,  ABo,  radical  dérivé  du  grec  xap^ia 
(kardia),  cœur,  pris  figurément  pour  courage, 
hardiesse ,  et  selon  Uenina ,  de  l'allemand 
hart ,  qui  entre  autres  significations  a  aussi 
celle  qui  répond  à  audax. 

De  kardia  y  par  apoc.  kard;  et  par  chan- 
gement duk  en  h  y  hard;  d'où  :  Hard'it , 
En-hard'ir,  Hardi-eeea,  Hardi-^enL 

De  hard  f  par  la  suppr.  de  h,  ard;  d'où  : 
Ard'ida,  Ardida^men,  Ardid^eeea,  Ardi^ 
men,  Ard-ir,  Sobr^ardimenl ,  Sobr-ardit, 
Sobr^enardir. 

HARDA ,  S.  f.  dg.  Alt.  de  Farda ,  v.  c 
m.  et  Fard,  tt. 

HARDADA,  8.  f.  (hardàde).  Quantité, 
troupe  nombreuse.  Avril.  V.  Fard,  R. 

HARD  AS,  s.  f.  pi.  (bardes);  baoba,  faboa, 
■ABDATTB.  Usrdes ,  tout  ce  qui  est  destiné  à 
être  porté  sur  soi ,  tout  ce  que  possède  une 
personne,  de  choses  nécessaires  à  l'habille- 
ment. 

Ëty.  de  farda,  fardeau,  par  le  changement 
ordinaire  de  f  en  h  et  de  h  en  f.  V .  Fard ,  R. 

HARDATTE ,  S.  m.  (hardâtié) ,  d.  béarn. 
Pour  hardage ,  les  bardes  en  général,  Voy. 
Hardae  el  Fard,  R. 

HAROIES8A,  s.  f.  (hardiesse).  Hardiesse, 
résolution  courageuse  par  laquelle  l'homme 
méprise  les  dangers  et  entreprend  des  choses 
extraordinaires  ;  courage  ;  assurance. 

Éty.  du  grec  xap8ia  (kardia) ,  cœur ,  et  de 
eaaa.V.Hard,  R. 

HARMMENT,  adv.  (hardtmeiD).  Hardi- 
ment, avec  hardiesse. 

Éty.  de  hardi  et  de  ment,  V.  Hard,  R. 

HAROIT,  IDA,  lA, adj.  (hardi,  ide,  ie) ; 

DBBAaCAT,   PBOOODULMAIBB  ,  CtAOtABD.    ArdîtO , 

ital.  Hardi ,  ie ,  agile,  qui  a  du  courage,  qui 
est  intrépide  ;  téméraire;  effronté. 

Éty.  de  Tall.  hart,  audacieux.  V  Hard^ 
Rad. 

A  Vhamme  hardU  fourtuna  ajuda,  Prov. 

Ce  proverbe  est  la  traduction  du  latin 
audaces  fortuna  juvat. 


HAR 

HARDIT,  8.  m.  vl.  Hardi ,  peflle  mon- 
naie de  cuivre  qui  valait  trois  deniers ,  un 
liard, 

Ëty.  Elle  fut  ainsi  nommée  du  surnom  de 
Philippe-le-Hardi,  qui  la  fit  battre;  depuis,  par 
corruption  ,  nous  l'avons  appelée  liard ,  li- 
ardit.  V.  JLtard  et  Hard,  R. 

HARENA,  V.Halen. 

HARENADA,  V.  Halenoda. 

HARENC,Mm*mc,  radical  :  Arene^  Arene-^ 
ada,  Arenead-at,  Arene^r. 

HARENG,  s.  m.  (aréin)  ;  abbbc  Arène  ^ 
cat.  Aringq,  ital.  Arenque,  port.  esp.  Le 
hareng,  Clupea  arengus.  Lin.  poisson  de 
l'ordre  des  Holobranches  et  de  la  famille  des 
Gymnopomes  (ï  opercule  nue),  oui  ne  passe 
dans  nos  mers  qu'à  certaines  époques  de 
l'année. 

Éty.  du  lat.  harengus. 

Les  pécheurs  ncmmeeU  : 

HAKEHG  A  LA  BOliRSE ,  eelnl  qol  •  tn/fi. 
HARENG  GAI  oa  VIDE ,  estai  qol  a'*  «noon  ri  klu  ; 

DiOMll. 

HARENG  MARCHAIS ,  edui  q«i  fim  UMtm  npcii 

M  chair  «t  m  gnist». 
HARENG  PLEIN .  edai  <|Ni  a  <1m  iMb  M  d«  U  liriM. 
HARENG  NOLVEAU  «m  VERD.  oelai  qal  protiaat  àm 

U  ftrh»  da  l'étë. 
HARENGS  SECS,   cmi  prit  an  aaUNBM  mm  khara» 

nunvelImMnl  aal^. 
HARENG  BRAK  ,  ealol  qni  art  à  oviiii^  mU. 
HARENG  DE  DRAGUE ,  harang  de  rabat. 
HARENG  BLANC,  oclul  qai  ^tait  apprête,  aaM  at  anca^, 

hmU  mm  itn  aéclid  à  1*  fumea. 
HARENG  FRAIS  ,  «alai  qu'on  manga  um  avoir  M  al 

•aie  ai  mté. 
HARENG  SORS  oa  SOBETS.  aiaai  MManOi.  pana  q»m 

If  fait  féabar  «m  aarar  k  U  fonida. 

On  appelle: 

SAURISœURS ,  eeas  ipi  laa  prëparam. 

F^  pèche  du  hareng  est  depuis  longtemps 
un  grand  objet  de  commerce  dans  les  pays  da 
Nord.  1^  ville  de  Prague  retirait  déjà  un  pro- 
duit considérable  des  harengs  des  Tannée 
1181. 

C'est  Beuckels  ou  Buckalz  Guillaume, 
pécheur  hollandais  ,  qui  trouva ,  .dans  le 
XV-«  siècle,  1465,  l'art  de  saler  et 
d'encaquer  les  harengs.  Sa  patrie  lui  éleva 
une  statue  en  reconnaissance,  et  Charles- 
Quint  alla  voir  son  tombeau  en  1536. 

Les  habitants  de  la  ville  d'Amsterdam  se 
livrèrent  à  cette  pêche  en  1570,  et  cette  indu»- 
triedevintune  source  de  prospérité  pour  eox. 

HAREiVC,  s.  m.  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne,  à  Nice,  selon  M.  Risso,auclupanodon 
Pilchard,  Clupanodon  Pilchardus,  Risso, 
esp^e  de  hareng  qui  a  les  plus  grands  rap- 
ports avec  celui  de  l'Océan,  si  ce  n'est  pas  le 
même,  à  l'anchois  de  Desmarets ,  Encrasi- 
cotus  Desmaresti ,  Uisso ,  poisson  de  Tordre 
des  Holobranches  et  de  la  famille  des  Gym- 
nopomes (à  opercule  nue),  ayant  beaucoup 
d'analogie  avec  l'ancbois.  V.  Enchoya. 

HARENCADA,  s.  f.  (hareincàde)  :  //a- 
rencada  et  Arencada,  esp.  Le  hareng  blanc 
salé.  Sauv.  V.  Harengada. 

HARENGA,  V.  Haranga, 

HARENGADA, s.  f.  (harengàde)  ;  mam»* 
cADB.  Nom  qu'on  donne ,  à  Marseille ,  aux 
grosses  sardines.  V.  Sardina. 

Ëty.  de  leur  ressemblance  avec  les  harenge. 


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HAR 

HARENGARy  V.  Harangar. 

HARGNOUS,  OUSA,  adj.  (bargnéus, 
éuse).  Hargneux .  euse ,  muiiD ,  mécoDtcDt, 
d'humeur  chagrine. 

HARI .  V.  Arri;  pour  farine,  Y.  Farina 
et  Far,  R. 

HARIA,  s.  r.  dg.  Pour  farine,  V.  Farina 
et  Far.  R. 

HARIDELLA,  8.  f.  (haridèle).  Haridelle, 
mauvais  cheval,  maigre  et  sans  force. 

ËlT.  du  lat.  aridella ,  dim.  de  arida , 
aéche,  brûlé,  aride,  en  sout-cntendanl  equa, 

M.  de  Roquefort  fait  venir  ce  mot  de  hari, 
harri ,  mauvaise  bêle  à  laquelle  il  faut  tou- 
jours crier  harri, 

H  ARMA»,  V.  Hermas. 

IIARBIENTAI.A,  V.  Armintela. 

HARMITA,  V.  Ermita, 

HARMITAGI,  V.Ermilagi. 

HARMOOU  et 

HARMOUES.  V.  Armoou, 

HARMOUNIA,  8.  f.  (hannounie);  BAm- 
■omiiB.  Armonia ,  ital.  esp.  cat.  Haunonia . 
port.  cat.  Harmonie,  accord  de  divers  sons  ; 
éon  agréable;  union  parfaite  de  plusieurs 
personnes  ou  de  plusieurs  choses  qui  con- 
courent à  une  même  un. 

Êty.  du  lat.  harmonia ,  formé  du  grec 
&p(iovta  (harmonia).  liaison,  accord. 

Hiagnis  de  Phrygie,  1506  ans  avant  J.-G. 
est,  selon  les  marbres  de  Paros«  Fauteur  de  la 
première  harmonie  phrygienne. 

HARMODBilCA,  s.  m.  (  harmouuicà  ). 
Harmonica,  instrument  de  musique, composé 
de  verres  de  différents  timbres. 

Éty.  de  Harmaunia,  v.  c.  m. 

Cet  instrumentest  de  l'invention  du  célèbre 
Franklin.  On  l'a  entendu  à  Paris,  pour  la 
première  fois,  en  1765. 

HARMODBilOUS,  SA,  adj.  (harmou- 
niôus,  iéuse)  :  Harmonios^  cat.  Armonioio, 
ital.  esp.  Harmonioêo,  port.  Harmonieux, 
euse,  qui  a  de  l'harmonie, 

Éty.  du  lat.  harmonia  et  de  la  term.  Oius, 
T.  c.  m. 

HARMO0NIOU8AMENT,  adv.(armou- 
niousamein);  Harmanioêament,  cat.  Arm(h 
nioiamente^  ital.  esp.  Harmoniotamente , 
port  Harmonieusement. 

HARMOUNIQUE.  ICA,  adj.  (harmou- 
Diqué,  ique);  Armonieo,  ital.  esp.  Harmo- 
nica, port,  Armonie,  cat.  Harmonique. 

HARNACHAR,  V.  Jlameêcar. 

HARNE8C  ,  s.  m.  (  harnés  )  ;  BAimct. 
iiamiich,  ail.  Arnese,  ital.  Harnais,  équipage 
de  selle  ou  de  trait  ;  ustensiles  de  pêche  ou  de 
chasse:  l'armure  complète  d'un  homme;  les 
outils  d'un  ouvrier. 

Éty.  de  l'ital.  amf#e,ou  deTall.  hamiich, 
m.  s. 

Oubrier  que  fai  Uiê  amees,  harnacheur. 

HARNE8CAIRE,  s.  m.  (harnescâïré)  ; 
■ABiMona.  HarnachêUTt  ouvrier  qui  foit  les 
harnais.  Gare. 

HARNBSCAMENT  ,  s.  m.  (hamesca- 
mein);  ■A—âCMAMirr.  Hamachememl,  action 
d'harnacher. 

HARNE8CAR,  v.  a.  (barnescâ);  basha- 
cwkB.  Harnacher,  mettre  le  harnais  à  une 
bête  de  somme,  s'harnacher,  8«  munir  de  ce 
qui  est  nécessaire,  s'habiller. 

Éty.  deAariMfc  etde  ar. 


HAR 

HARNESGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (har- 
nescà,  àde).  Harnaché,  ée,  et  iron.  ajusté, 
paré ,  pourvu  de  tout  ce  qui  lui  est  néces- 
saire. 

HARNILHAR ,  dg.  Jasm.  Hennir.  V. 
Endilhar, 

HARP  ^  BAurAo,  HA«ri,  radical  pris  du 
latin  harpago ,  onis  ,  croc ,  main  de  fer , 
harpon ,  grappin ,  voleur ,  escroc  ,  dérivé 
du  grec  à^iza^n  (harpagê) ,  enlèvement , 
pillage  ,  rapine  ,  harpon  ,  croc  ,  dont  la 
racine  est  àpicxCu)  (harpazô),  enlever,  ravir, 
saisir,  piller. 

De  harpago ,  par  apoc.  harp  ;  d'où  : 
Harp-a ,  Harp-ai ,  Harp-ada ,  Harpag- 
on, Harp-alhan,  Harp-at-egear,  Harp-i, 
Harp-ia,  Harp-oun,  Harpoun-ar. 

De  harp ,  par  la  suppr.  de  h ,  arp  ;  d'où 
les  mêmes  mots ,  et  Arp-ar  ,  Ârpi^an  , 
Arp-il,  Arp'Oun, 

HARPA  ,  s.  f.  (harpe);  Arpa^  ital.  esp. 
cat.  Harpa^  port.  Harpe,  instrument  de 
musique  à  cordes. 

Ety.  du  lat.  harpa ,  formé  du  grec  Sf tt) 
(hartê) ,  faux,  à  cause  de  sa  ressemblance 
avec  cet  instrument. 

L'opinion,  dit  M.  ilaynouard,  des  éty- 
mologistes  qui  ont  avancé  que  harpa  était 
un  instrument  des  nations  Septentrionales 
appelé  harpe  t  harfe^  hearpe  p  est  corro- 
t)orée  par  celle  du  poëte  Fortunat ,  qui , 
au  VI**«  siècle ,  disait  à  un  prince  : 
Plaudil  tibi  barbarui  harpa. 

Aldrète  dérive  le  mol  harpe  du  gothique 
harpfen, 

EUe  est  composée  de  quatre  parties  : 

1«  Du  corps  qui  réfléchit  le  son,  et  qu'on 
nomme,  à  cause  décela,  corps  sonore  ,  il 
est  percé  de  six  ouïes. 

^  Du  corps  supérieur  ou  console,  percé 
d'autant  de  trous,  destinés  à  recevoir  des  che- 
villes, qu'il  y  a  de  cordes. 

3»  Du  bras ,  qui  sert  d'arc- boutant  aux 
autres  parties. 

4»  Des  pédales. 

Déjà  très-connu  du  temps  de  David ,  cet 
instrument  n'a  été  perfectionné  que  dans  le 
dernier  siècle  par  le  sieur  Cousineau. 

On  dit  pincer  la  harpe  et  non  de  la  harpe. 

HARPA  ,  s.  f.  BAiipi.  Grifle ,  serre ,  et 
ûg.  main  disposée  à  prendre  :  A  boneis  har- 
pas .  dit-on  de  quelqu'un  qui  a  les  ongles 
crochus  ;  A  bona  harpa,  il  a  la  serre  bonne  ; 
L*y  a  boutât  Vharpa  sus  ,  il  s'eu  est  saisi, 
il  s'en  est  emparé. 

Éty.  du  grec  apna^  (barpax)  ,  harpon  , 
croc,  rapine.  \,Harp,  R. 

HARPADA,  s.  f.  (harpàdel  ;  dl .  sawiada. 
Arpada^  cat.  Griffade,  coup  de  grille,  coup 
d'ongle. 

Êty.  de  harpa  et  de  ada.  V.  Harp,  R. 

Se  dounar  una  harpada^  se  barpailler, 
se  disputer,  se  battre. 

HARPAGOUN  ,  s.  m.  (harpagoon)  ; 
wukMWMMMAM.  Uarpagott  ,  honame  excessive- 
ment avare  et  avide  ;  qui  prend  de  toutes 
mains. 

Ëty.  De  Harpagon  ,  nom  que  Molière  a 
donné  à  son  avare ,  dans  la  comédie  de  ce 
nom  ;  mot  dérivé  du  lat.  harpagonis,  gén. 
de  harpago ,  croc,  harpon,  grappin.  Yoy. 
Harp,  ft. 


HAR 


397 


HARPALHAN,  s.  m.  (harpallhàn); 
AaraïAAii.  Le  même  que  Harpagoun,  v.  c.  m. 
et  Harp ,  R. 

HARPAR,  V.  n.  vl.  Arpar,  cat.  esp. 
port.  Jouer  de  la  harpe. 

HARPA8,  s.  f.  pi.  (hérpes),  dl.  Pierrei 
d'attente  qu'on  laisse  à  un  mur  pour  le  lier 
avec  un  autre. 

Ëty.  du  lat.  harpago,  harpon ,  parce  que 
ces  pierres  servent  à  en  retenir  d'autres. 
V.  Harp,JX. 

HARPA8SAI.HA,  8.  f.  dg. 

A  jou  tout  qu'em'netejara 
D'aquet  hafus  é  harpassaillo. 
(c'est  l'air  qui  parle)  D'Astros. 

HARPASSAR ,  V.  a.  (harpassâ)  ;  ABvAfAa, 
d.  tout.  S'emparer  avec  avidité. 

Éty.  du  grec  àpitàÇui  (harpaxô),  enlever 
de  force.  V.  Harp^  R. 

HARPA8TAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (har- 
paslà,  àde),  d.  toul.  awastat.  Rassasié,  ée. 

Éty.  V.Harp,  R. 

HARPATECœAR,  v.  n.  (harpatedjà)  ; 
■AarsMAB ,  ■A.mFATiiui.  Etendre  les  grifles 
ou  les  mains  çà  et  là  •  pour  se  défendre  ou 
pour  prendre  quelque  chose  ;  se  démener . 
se  débattre  des  pieds  et  des  mains. 

Êty.  de  Harpa,  v.  c.  m.  et  de  egear^ 
açir  des  grifles  ;  le  (  est  euphooique  ;  le 
véritable  mot  serait  harpegear ,  qui  est 
moins  usité.  V.  Harp ,  R. 

HARPATIAR,  V.  n.  (harpalià).  Le 
même  que  Harpategear ,  v.  c.  m.  et  Harp, 
Rad. 

SARPEGEAIRE ,  s.  m.  (harpedjairé). 
Celui  qui  envoie  les  grides ,  les  ongles  , 
qui  agite  ses  bras.  Gare. 

HARPEGEAR ,  V.  n.  (harpedjà)  ;  mMmr 
wiAM.  Envoyer  les  grifles,  agiter  les  bras  ; 
escroquer ,  ravir.  Gare. 

HARPETA,  8.  f.  (barpéte),  dl.  Croc  de 
batelier. 

Ëty.  de  harpa  et  du  dim.  eta.  V.  Harp, 
Rad. 

HARPI ,  V.  Harpa. 

HARPIA ,  S.  f.  (harpie)  ;  mAmm.  Arpia, 
ital.  esp.  cat.  Harpia,  port.  Harpie,  monstre 
fameux  dans  la  fable  et  que  les  poètes  repré- 
sentent avec  un  visage  de  fille,  des  oreilles 
d'ours,  un  corps  de  vautour,  des  ailes  aux 
côtés  des  pieds,  et  des  mains  armées  de 
griffes  longues  et  crochues,  on  disait  qu'elle 
causait  la  famine  partout  où  elle  passait 
en  enlevant  les  viandes  même  de  dessus 
les  tables  ;  fig.  méchante  femme ,  criarde 
et  acariâtre. 

Éty.  du  lat.  harpia.  V.  Harp,  R. 

HARPIADA,  V.  Harpada, 

HARPIAIRE,  s.  m.  (harpiairé)  ;  j 
Voleur,  marodeur.  Aub. 

HARPIAN,  s.  m.  (barpiàn)  ; 
AssAriAii.  Un  escogriffe ,  un  escroc  ;  et  fig.' 
un  recors .  un  huissier. 

Êty.  de  harpi  et  de  an,  probablement  qui 
a  des  griffes.  V.  Harp,  R. 

HARPIAN  ,  s.  m.  (harpiàn)  ;  amiam. 
Le  griffon  ,  Vultur  fulvus ,  Gm.  oiseau  de 
l'ordre  des  Rapaces  et  de  la  fam.  des  Nu- 
dicolles. 

Éty.  de  harpi,  grille.  Y.  Harp,  R.. 

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398 

HARPIAN 


HAR 


HAS 


t.  m.  (barpîàD)  ; 
iiarpalhanei  llarp ,  H. 

Lu«  pM*dî« ,  et  la  cmnra  n  •rgnn  , 
N'm  pM  facb  p«r  IM  pruNcmiMT  • 
L«t  tmrpianSt  UU  voMlitrs,  l'cmigila  Tms 
N'Iatrana  pa»  mi  •••I  Mjoiir. 

DkMU. 


HARPIAN8, 8.  m.  pi.  HarpUms,  en  terni, 
de  magnanerie,  od  donne  ce  nom  aux  vers 
^  soie  de  la  classe  des  btilléi  ou  paaits , 
qui  ont  traîné  leur  existence  au-delà  de  la 
deuxième  mue. 

£ty.  De  l'habitude  qu'ils  ont  de  se  cram- 
ponner partout  ;  d'où  le  nom  de  Ilarpians, 
V.  i/arp,R. 

HARPIAR ,  y.  Uarpegear. 

HARPIG ,  s.  m.  (harpi).  V.  Ganch(m  et 
^arp,R. 

HARPIN .  Gare.  V.  Harpoun. 

HARPION,  S.  m.  (harpie-n)  ;  ■ampiouii, 
AftriL ,  AwiAL.  Ongle  d'oisfau  ;  grifle  de 
chat .  serre  des  grands  volatiles  de  l'ordre 
des  Rapaces. 

Ëly.  de  harpi  et  do  dim.  on.  Y.  Harp , 
Rad. 

HARPIR ,  V.  a.  (harpir) ,  dl.  Le  même 
que  Uarpegear ,  t.  c.  m. 

Éty.  V.  Ilarp ,  R, 

HARPIR,  dl.  Le  même  que  Grafianar, 

Se  toun  harpie  y  ils  se  sont  harpes  ou 
har  pillée, 

Éty.  du  lat.  arripere,  prendre  par  la 
bart>e ,  saisir.  Y.  Harp  ,  R. 

HARPIS,  s.  m.  pi.  (hàrpis);  mmoumov. 
I-es  griffes  :  Faire  Jugar  leie  harpie,  voler. 
V.  Harp ,  R. 

HARPISTO ,  8.  m.  (harpiste).  Harpiste , 
celui  qui  joue  de  la  harpe. 

HARPOUN  ,  s.  m.  (harpôun)  ;  sAiiriii. 
Bampone,  ital.  Ârpon,  esp.  Harpeo,  port. 
Harpon,  dard  ou  gros  javelot,  attachée  une 
corde,  dont  on  se  sert  dans  la  pèche  des 
gros  poissons  et  de  la  baleine. 

Éty.  de  harpon,  croc.  V.  Harp,  R. 

HARPOUNAR,  v.  a.  (harpounâ)  ;  Arpar 
et  Arpoar,  port.  Harponner,  saisir  ^vec  le 
harpon. 

Èty.  de  harpoun  et  de  ar.  Y.  Harp ,  R. 

HARRA88AR ,  Y.  Àblaeigar. 

HARRI ,  (hàrrf).  Harri,  hari ,  espèce 
d'impératif,  ou  cri  par  lequel  les  conduc- 
teurs de  bêles  de  somme  ou  de  Irait ,  les 
excitent  à  marcher  :  Harri  moun  ai,harri 
que  te  poueei. 

Ëty.  du  teuton  harin,  ancien  verbe,  fort 
en  usage  chez  les  Francs ,  et  qui  signifiait 
appeler,  crier.  Roq. 

HART  .  ARTA,  adj.  d.  béarn.  Rassasié, 
ècX.SadouL 

Ëty.  du  lat.  fartue,  fempli ,  bourré, 
par  le  changement  de  feu  h, 

HARTA ,  Y.  Halta. 

HARTAR  SE ,  T.  r.  (se  hartâ),  dg.  Se 
gorger ,  s'enfler. 

Ety.  du  lat.  farcio,  fartum,  farcir,  rem- 
plir, gorger. 

E  (Wjà  din  rmiftUl,  Im  luarniMlloU  tl'aimwrs 
Qif'à  baiMl«*  j  Miuu  rtulraU.  se  hurttH  U'ctpcraoca. 


HASAGNET ,  8.  m.  (asagné) ,  d.  béarn. 
■A^Aorar.  Petit  coq,  cochet.  V.  ùealaeeoun. 

Ety.  Haeagnet ,  est  dit  pour  faeagnet , 
par  le  changement  ordinaire  de  f  en  h  aspirée. 

HA8AN,  s.  m.  (hasAn],  d.  béarn.  mam, 

rASAM,  HAflAA.  Coq.    V  .  Gttf . 

Ëty.  M.  Dumège  fait  venir  ce  mot  du  grec 
j[(Ta(asa), dor.  pourrira  (èsa),  aor.  1.  deàsiSui 
(aeidô),  je  chante.  Mais  n'est-ce  pas  plutôt 
un  aller.  de/a«an,  faiean, 

HASARD ,  et  comp.  Y.  Azard, 

HA8PIRAGIO,  s.  f.  vl.  Aspiration. 

HASTIA0,  ALA,  adj.  (hastiàou ,  aie)  , 
d.  béarn.  Dégoûtant,  incommode.  Y.  Dee- 
gouetanl. 

Éty.  du  lat.  faetidiosue,  dégo(llé,  parle 
changement  de  /'en  h. 

HAT 

HAT,  s.  m.  d.  béarn.  Dit  pour  /a(,  sort, 
destin. 

Éty.  du  lat.  fatum,  destinée,  dessin ,  par  le 
changement  de /en  h, 

HATO!  inteij  d'impatience.  Allons  donc, 
hatO'heleou,  peut-être  ! 

HA0 

HA0 ,  S.  m.  (baou).  Un  des  noms  de  la 
chouette ,  dans  le  département  des  Bouches- 
du- Rhône.  Y.  Mochota, 

HAD ,  s.  m.  (hâou) ,  d.  béarn.  Pour  fau, 
en  changent  fen  h,  forgeron.  Y.h'abre. 

HAUBAN,  s.  m.  (haoubàn).  Cordage 
fixe,  en  t.  de  maçon.  Gare. 

HAUBANS,  s.  m.  pi.  (aoubàns)  :  sAiiTit. 
Obenquee^  esp.  Haubans,  gros  cordages,  à 
trois  tourons,  qui  servent  à  soutenir  les  mâts 
à  bâbord  et  à  tribord,  et  qui,  traversés  par  des 
enfléchures,  servent  d'échelles  pour  monter 
au  haut  des  mâts. 

Éty.  Haqbaner ,  attacher  un  hauban  à  un 
angin. 

HAUNETl^,d.  lim.  Alt.  de  Houneete, 
V.  c.  m. 

HAUNOUR ,  dg.  Bergeyr.  Y.  Hounour, 

HAUPAL^LA,  HAUPALAUBTA8,  dl. 
(haoupalalâ,  haoupalalélas  ).  Espèce  d'int. 
qu'on  peut  rendre  par  ho!  voilà  qui  va  bien; 
courage.  Doujat. 

HAURA,  adv.  (hâoure),  d.  lim.  Tout  à 
l'heure.  Y.  Ara,  Tout  ara  et  Hour,  R. 

HAURAN,  vl.  Ils  auront. 

HAORE ,  s.  m.  d.  béarn.  Forgefon ,  dit 
pour  faure,  Y.  Faire  et  Fabr,  R. 

HAURIOUNS,  s.  m.  pi.  (haouriùuns) , 
d.  béarn.  Coups  de  poing. 

HAUSENSA,  s.  f.  vl.  Hauteur.  Y.  Autour 
el.4fi,  R. 

HAUS8AR,  Y.  Aueear  et  Alt,  R. 

HAUSSAB,  et  comp.  Y.  Auetar.  e(c. 

HAUSTZ,  s.  m.  vl.  Aoèt.  Y.  AoueL 

HAUT,  cl  composés.  Haut.  Y.  j4iil,sans 
h,  lettre  contraire  à  rctym#du  moialtue. 

Il  parait  que  les  Romains  prononçaient  l'a 
d'altue,  avec  afipiralion ,  et  que  c'est  pour 
représenter  cette  prononciation  qu'on  a  fait 
précéder  cet  a  d'une  h. 


hau 

HAUT  0OOO  rmtmqvmw,  Commandement  de 
marine. 

HAUTA,s.  f.  (hàoute),  d.  béarn.  Giron. 
Y.  Fatida,/' changé  en  h. 

HAV 

HAVALAT,  ADA,  âdj.  et  p.  (havalâ, 
âdeV  Hâve,  pâle,  maigre,  défiguré  par  le 
décharnement*  la  fin  ou  la  soif. 

Éty.  de  aval,  en  bas,  abattu. 

HAVRA.  s.  m.  rhàvre).  Hârre,  on  le 
disait  anciennement  d'un  port  de  mer  quel- 
conque ;  on  ne  le  dit  maintenant  que  de  ceux 
qui  demeurent  à  sec  pendant  les  basset 
marées. 

Ëty.  du  lat.  apertura  ,  havra ,  en  batte 
lat.  aber  et  haur,  en  bat  breton. 

HAT 

HAT.fl.  Y.i4t. 
WlAYlsAS ,  vl.  Y.  AUas, 

HAZ 

HAZAGNBT,d.  béaro.  Y.  Haeagnet. 

HASARD ,  et  comp.  Y.  Agard. 

HAZm ,  8.  f.  (hanr),  dl.  Haine.  Y.  Hai, 
Rad. 

HâURAR ,  T.  t.  (bazirâ).  Hair,  ? .  c.  m. 
et//ttt,R. 


HE,  Endg.  et  béarn.  ett  employé  pour 
fa,  fai,  fait,  il  fait. 

ijou  6tfihépaWaii  ftiecfm  flaeeou, 
E  he  eouën  eaecailla  toueaeeou, 
Vayguo  nouy  hé  nat  mot  peea 
Nijamée  non  hé  trabuea. 
D'Astros. 

HE,  int.  (hè);  nr,  booo.  He,  îtal.  «tp. 
Ai,  port.  Hé  !  holà ,  on  s'en  sert  pour  appe- 
ler ou  pour  marquer  la  surprise. 

BEB 

HEBAI,  dg.  Pouri^e  ben, 

HEBDOUMADARI,  ARIA,  adj.  (heb- 
douroadâri,  ârie)  ;  mBDoo«ADBso.  Ebdoma- 
darto,  ital.  Hebdomadario,  esp.  |K>rt.  Heb- 
domadari,  cat.  Hetnlomadaire,  qui  se  renou- 
velle chaque  semaine  ;  on  le  dit  particulière- 
ment des  journaux  qui  paraissent  une  Ibit 
par  semaine. 

Éty.  du  lat.  hebdomadarius,  m.  s.  dérivé 
du  grec  ^^[là;  (hebdomas),  semaine, déri- 
vé lui-même  de  iicxà  (hepta),  sept,  et  de  art. 

HEBB ,  (bébé)  ;  ^be ,  ital.  Hébè ,  déiste 
de  la  jeunesse. 

HE  BEN ,  int.  (hèbèn)  :  ■«  «ai.  Hé  bien! 

HEBERGEAR,  v.  a.  (heberdjâ).  Héber- 
ger, accueillir,  donper  le  couvert,  loger,  re- 
cevoir. Gare. 

HEBETAR,  Y.  Embetar. 

Ëty.  du  lat.  heltetare, 

HEBETAT ,  Hébété ,  ttupide.  Y.  £ti- 
beetiat. 

Éty.  du  lat.  hebetatue.  m.  t.  Y.  Beeti,  R. 

HEBRAÏQUE,  AICA,  adj.  (hébraïque, 

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HEB 

Iqne)  :  Hebraieo ,  port.  c«p.  Ilébraic ,  cal. 
Bbraieo,  Ual.  Hébraïque. 

HBBRIOS,  8.  m.  pi.  d.  faud.  Les  Hé- 
breux. 

Éty.  du  lat.  ^6r<eii#. 

HEBRU ,  8.  m.  (  hebrù  )  ;  llébrto ,  port, 
csp.  ^f6rfu,  cal.  Ebreo,  iUl.  Hébreu ,  lan- 
gue hébraïque. 

Aquoi  e$  d'hebru  per  twi,  cesl  de  l  hé- 
breu pour  moi,  je  n'y  enlendsrien. 

Ély.  de  ibri,  hébreu,  voyageur.  Lalouche. 

1^  langue  hébraïque ,  dans  laqualle  «onl 
écrils  les  livres  saints  que  nous  ont  Iransmis 
les  Hébreux, est  regardée  comme  la  plus  an- 
cienne. Elle  esl  pauvre  de  roots  et  riche  de 
sens,  a  dit  un  philosophe  :  C'est  la  langue  de 
la  poésie,  de  la  prophétie»  de  la  révélation  ; 
un  feu  céleste  l'anime  cl  la  transporte; 
qu'elle  ardeur  dans  ses  cantiques  !  quelles 
sublimes  images  dans  les  visions  d'Isale  !  que 
de  pathétique  et  de  touchant  dans  les  larmes 
de  Jérémie!  on  y  trouve  des  beautés  et  des 
modèles  en  tout  genre.  , 

Dicl.  desOrig.  de  1777,  en  6  vol.  m-12. 

On  n'a  commencé  à  imprimer  rhébreu,  à 
Paris,  qu'en  1523. 

BBC 

BBC,  v1.  Voici,  Tollà. 

HECATOUMBA,  s.  f.  ( hecaloùmbe )  ; 
Eeatombep  ilal.  Hécatombe^  cal.  esp.  Heea- 
lomfra, port  Hécatombe,  sacrifice  de  cent 
bœnfo,  et  par  extension,  de  cent  rictimes. 

Ëty.  du  lai.  hécatombe  ^  dériré  du  grec 
ixaTO|i^  (hékalombé) ,  de  ixaxbv  (hékaton) , 
cent,  et  de  &û<  (bous),  bœuf. 

Slrabon  dit  que  l'hécatombe  doit  son  ori- 
gine aux  I.4icédémonien8 ,  (|ni  ayant  cent 
filles  à  gouverner ,  sacrifiaient  tous  les  ans 
cent  bcDufs  à  leurs  dieux  protecteurs. 

HECH ,  s.  m.  d.  béarn.  Fardeau.  Voy. 
Faii. 

Èly.  Ce  mol  esl  dit  pour  feeh.  V.  Fais,  R. 

HBCTARO,  8.  m.  (heclâreV  Hectare, 
mesure  ou  étendue  de  cenl  ares,  dans  le  sys- 
tème métrique. 

Èly.  du  français  hectare  ,  formé  du  grec 
ixxxbv  (hékalon),  cent,  et  de  «po  (aro),  mesu- 
re d'arpentage. 

HECTOGRABlllO,8.  m.  (heclogràme). 
Hectogramme ,  poids  de  cent  grammes, 
équivalant  à  environ  trois  onces,  deux  gros, 
douxe  grains,  ou  4  dix-huit  cents  quatre-vingl- 
qutlre  grains. 

Êty.  pris  du  français  hectogramme  ,  et 
formé  du  grec  ixx(îv  (heklon) ,  contracté  de 
Ixaxbv  r  hékalon),  cent,  cl  de  YP^I*Ï** 
(gramma),  gramme. 

HECTOLITRO,  S.  m.  (hectolitre);  mc- 
TMUTnB.  Hectolitre,  nouvelle  mesure  de  ca- 
pacité contenant  cent  litres. 

Ëly.  pris  du  français  hectolitre ,  cl  formé 
du  grec  ixtclv  (heklon),  contracté  de  àKsxov 
(hékaton),  cent,  et  de  LUro,  v.  c.  m. 

HBD 

REDA,  S.  f.  d.  béarn.  Dit  pour  feda^  nou- 
velle accouchée.  Y.  Aecouchada. 
£ly.  du  lat.  felùi  accouchée.  V.  Fe,  R 


HED 

HEDIFIGAMENT,  8.  m.  vl.  Édifice. 
Ëty.  du  lat.  œdificare  et  de  ment, 
HEDIFICAR,  vl.  V.  Edificar, 
HBOIFIGATIO ,  V.  Edificatio. 

HEG 

HEGA ,  V.  Ega. 

REGIRA,  s.  f.  (hégire);  Egira,  ilal. 
Ilegira.  esp.  port.  cal.  Hégire,  ère  des 
Mahométans,  commençant  en  l'année  622 
de  l'ère  vulgaire. 

Ely.  du  lat.  fiegira ,  m.  s.  dérivé  de  l'a- 
rabe hegireh,  fuite,  à  cause  de  la  persécution. 

Mohammed  ou  Mahomet ,  chassé  de  la 
Mecque ,  se  relira  à  Yatrib  ,  depuis  appelée 
Médinet-al-nabi  ,  la  ville  du  prophète. 
Le  kalife  Omar  ordonna  que  les  Musulmans 
compteraient  par  l'hégire  ,  et  ce  fui  dix- 
sept  ou  dix-huit  ans  après  cet  événement 
qu'il  publia  Tordonnance.  Pour  le  commen- 
cement de  cette  époque  ,  on  remonta  tu 
moharram;  premier  mois  de  l'année  arabe , 
d'où  l'on  commença  à  compter ,  quoique  ce 
ne  fut  (|u'au  second  mois  de  l'année  que 
celte  fuite  arriva.  Roquefort. 

HEI 

■El,  8.  m.  de  béarn.  Foin.  V.  Fen. 
HEICH,  8.  m.  dg.  Pour  fagot.  V.  Faich, 
Faii  et  Fais ,  R. 

Arrounson  miey  beich  deyeharvunt, 
D'Aslros. 

HEIMS ,  8.  m.  (  hélms  ) ,  d.  béarn.  Pour 
feims,  fumier.  V.  Fem$  et  Fum ,  R.  2. 
HEIRETAOI,  8.  m.  (heriladgij: 


»  ^  X.      —    ■■■" 

, .  BcimiTAoi ,  BBTA«B.  Eredîtog- 

gio  et  Betaggio,  ital.  ileredad ,  esp.  Hère- 
dage ,  anc.  esp.  Herdade ,  port.  Héritage  , 
tout  ce  qui  revient  à  quelqu'un  par  succes- 
sion ;  champ,  domaine,  patrimoine. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  hœritagium,  formé 
de  hcBreditaSy  fond  de  terre  qu'on  tient  de 
ses  parents.  V.  Hered ,  R. 

HEIRETAR,  V.  n.  (heiretà)  ;  mnuTAm, 
■BWTA»,  BMBTAm.  Heretav ,  cal.  Heredar^ 
esp.  Heredar,  port.  Eredare,  Ital.  Hériter, 
èlre  appelé  à  recueillir  une  succession. 

Ëty.  du  lat.  hœrei,  edis,  héritier,  et  de  la 
term.  acl.  ar  ,  faire  ou  devenir  héritier. 
\,IIered,  R. 

HEIRETIER  ,  S.  (heirctié)  ;  mmTiBm , 


HEL 


HEI. 


399 


liereter,  anc.  cal.  Ueredero^esp,  flerdeiro, 
port.  Erede,  ital.  Héritier,  celui  ou  celle 
qui  hérite. 

Ëty.  du  lat.  hœres^  edi$,m.  s.  V.  ffered, 
Rad. 

Une  coutume  qui  dérive  naturellement  de 
la  vie  pastorale  et  souvent  nomade  des  Tar- 
lares ,  fait  que  c'est  toujours  le  dernier  né 
des  mâles  qui  est  l'héritier  ;  les  aînés  étant 
supposés  être  déjà  pourvus  d'un  troupeau , 
et  sortis  de  la  maison  paternelle. 

Prendre  ta  aualital  d'heiritUr^  Tr.  Pren- 

Idre  qualité  d'héritier. 
HEIRETIBRA.  8.  f.  (heiriUere)  ;  m»- 
nsBA ,  BBinrasA.  Hereva ,  cat.  Heredera , 
'  esp.  Héritière ,  celle  qui  hérite.  V.  Hered. 


HELAS,  inleij.  de  plainte ,  Hélas  !  Voy. 

Halae. 

HELENA  SANTA  ,  (  sainle-héléne  ). 
Sainte-Hélène ,  lie  de  l'Océan  AUanliqoe , 
en  Afrique ,  située  k  environ  500  lieues  dcf 
côtes  ;  Napoléon  y  mourut  le  5  mai  1821 , 
d'où  ses  restes  onl  été  transportés  en  France 
en  1840. 

HELENA  ,  nom  de  femme  (  helène  )  ; 
LBiiA,  BUEMA,  Hclena  ^  ail.  Elena ,  ilal.  He- 
lena ,  esp.  Hélène. 

Pair.  Sainte  Hélène  ,  femme  de  l'empe- 
reur Constance-Chlore ,  et  mère  de  Constan- 
tin ,  morte  en  août  327. 

L'Eglise  honore  sa  mémoire  le  18  du 
même  mois. 

HELENISBIE ,  S.  m.  (  helenismé  )  ;  ife- 
leniiwu ,  cal.  HetenUmo ,  esp.  Ettenismù  , 
ital.  Hellénisme,  expression  Urée  du  grec. 

Ély.  du  lat.  heUenitmuê ,  m.  s. 

HELET,  s.  m.  d.  béarn.  asu.  Malin 
vouloir. 

HELIGON ,  8.  m.  (helicon)  ;  Elieone , 
ital.  Helicon ,  porl.  Hélicon ,  nom  d'une 
montagne  de  Béolie  ,  consacrée  à  Apallon 
el  aux  muscs. 

Ely.  du  latin  Helicon,  dérivé  du  grec 
iXtxcDv  (hélicôn) ,  m.  s.  que  Bocharl  fait  ve- 
nir de  l'arabe  kalik  oukalika,  haute  monta- 
gne. 

HELIOBIETRO  ,  8.  m.  (heliomètre)  ; 
AtTKOMBTKo.  EUomctro  ,  ital.  Heliometro, 
cal.  port.  Héliomètre  el  aslromètre ,  instru- 
ment qui  sert  à  mesurer  le  diamètre  des  as- 
tres ,  el  particulièrement  ceux  de  la  lune  et 
du  soleil. 

Ëty.  du  lat.  heliometrum ,  dérivé  du  grec 
^Xioc  (hélios) ,  soleil ,  cl  de  fxÉxpov  (mèlron) , 
mesure. 

Cet  instrumenl  fut  inventé  en  1747 ,  par 
Bouguer. 

HELIOTROPO,  S.  m.  (héliotrope); 
uoTBovo.  Eliotropia ,  ital.  Heliotropio^esp. 
porl.  Héliotrope  ou  héliotrope  du  Pérou , 
Heliotropium  Peruvianum  ,  Lin.  plante  de 
la  £im.  des  Borraginées,  envoyée  au  Pérou 
par  Joseph  de  Jussieu ,  en  1740,  el  cultivée 
dans  tous  les  jardins ,  à  cause  de  l'odeur 
suave  de  ses  fleurs ,  qui  sentent  la  vanille. 

Éty.  du  lat.  heliotropium  ,  dérivé  du  grec 
nhoç  (héliés) ,  soleil ,  el  de  xpiitw  (  irepô  ) , 
tourner. 

HELLENISTO,  8.  m.  (helléniste^  Hel- 
léniste ,  nom  qui ,  chez  les  anciens ,  dési- 
gnait en  même  temps  les  Juifs  d'Alexandrie , 
les  Juifs  qui  parlaient  la  langue  dis  Septante, 
les  Juifs  qui  s'accommodaient  aux  usages  des 
Grecs ,  el  les  Grecs  qui  embrassaient  le  ju- 
daïsme. 

11  signifie ,  parmi  nous ,  un  érudil  versé 
dans  la  langue  grecque;  un  savant  hellé» 
niête, 

Ëly.  de  HeUen ,  fils  de  Deucalion. 

On  lit  sur  les  marbres  d'Arundel  :  ce  De- 
puis que  Hellèn ,  fils  de  Deucalion ,  régna 
en  Phliotide,  el  donna  le  nom  d'Hellènes 
aux  habitants ,  qui  auparavant,  s'appelaient 
Grecs,  elc .  15âl  ans  avant  J.-C. 


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HEM 


HEM 


HEMAOENA ,  v1.  V.  Ymagena, 
HEMEGEAR ,  T.  a.  dg.  Fumer.  V.  Ftt- 

mar  tlFum^li.  2. 

HE1IERERA8 ,  8.  m.  dg.  Augm.  dépr. 

de  hemere ,  fumier ,  gros  tas  de  fumier?  V. 

FuM,R.2. 

Otie  bous  aoueU  milhou  la  mina 
D'un  bemereras  que  camino 
Ou  de  eauquepatoc  de  hen 
Que  d'voprestouno  de  houn  $en, 
D'Astros. 

HEM! y  MMi.  Ml»  initialîf  pris  du  grec 
r^lkiiMç  (hêmisus),  moitié,  d'où  le  latio  semi, 
par  le  changement  de  l'esprit  rude  *  en  s. 

Hemi'iphera.  de  hemi  et  de  tphairaf 
moitié  de  la  spbere. 

Mi-grana,  de  mi.  pour  Aemî,  etde  grana^ 
pour  erania ,  moitié  du  crâne ,  parce  que  la 
maladie  désignée  par  ce  nom,  n'affecte  ordi- 
nairement qu'un  côté  de  la  tête. 

Hemi'iticho,  de  hemi^  moitié,  et  de  |U- 
choi,  un  sers^  moitié  d'un  vers. 

HEBaNA,  V.  Hesmina. 

HEBUSPHERA  .  8.  f.  (hémisphère)  ; 
Emiifero ,  ital.  flemisferio ,  esp.  port. 
Hemisferi,  cat.  ^émisphere,  la  moitié  de  la 
tphère. 

Ëty.  du  lat.  hemiiphœriumy  m.  s.  dérivé 
du  grec  f.iiiatpaipiov  (hémispbairion),  de 
Tjpiivvc  (hèmisus),  poitié,  et  de  ocpalpa 
(sphaira),  globe,  sphère. 

HEMISPHERiqUE,  ICA,adj.  (bemisr 
pheriqué,  ique).  Hémisphérique. 

Ëty.  de  Hemisphera ,  v.  c  m.  et  de  ique. 

HEMISTICHO  .  S.  m.  (hemislilche)  ; 
Hemisliqui ,  cat.  Emistichio ,  ital.  Hemisli- 
quio,  esp.  Hemiitichio ,  esp.  port.  Hémis- 
tiche, moitié  d'un  vers,  ou  repos  au  milieu  du 
vers ,  dont  Boileau  a  donné,  d'une  manière 
admirable,  l'exemple  et  le  précepte  dans  les 
deux  vers  suivants  : 

Qo*  toujoura  dans  vo«  vtn  le  «em  roupanl  W  mota  , 
Saspcade  rbémltUclM  en  marciu»  le  repu*. 

Ëty.  du  grec  ^(Jitauc  (hémisus) ,  moitié  ou 
demi,  et  de  «tCxoc  (stichos) ,  un  vers ,  d'où 
f^(Ai(rc^.^iov  (hémistichion),  moilié  d'un  vers. 

HEMNA,  s.  f.  d.  béam.  Femme.  Yoy. 
Femna. 

Éty.  F,  changée  en  h.  V.  Femn ,  R. 

HEMNA8SA,  8.  f.  d.  béam.  Grosse  et 
vilaine  femme.  V.  Femnasta  et  Femn ,  R. 

HSMNBTA,  s.  f.  d.  t)éarn.  bsmsiota, 
■Mowvii.Dim.  de  ^emtia, petite  femme.  Voy. 
Femneta  et  Femn^  R. 

HBMNINA,  s.  f.  d.  béam.  Petite  femme 
que  l'on  aime.  V.  Femn,  R. 

HEMNOTA ,  s.  f.  d.  béarn.  Petite  fenmie. 
V.  Femnota^  Fremeta  et  Femn ,  R. 

HEMNOUN ,  s.  f.  d.  béarn.  V.  Hemneta 
et  Femn,  R. 

HEMORRHAGIA ,  s.  f.  (hemourrhad* 
gie)  ;  ■movanBAoïA,  wttmwA  va  sams.  Hosmor^ 
rhagiap  lat.  Emorragia,  ital.  ffemorragia^ 
cat.  esp.  Hemorrhagia,  port.  Hémorrhagie, 
perte  de  sang  un  peu  considérable. 

Ët^.  du  lat.  hœmorrhagia,  dérivé  du  grec 
àifjLop^aYta  (haimorrbagia) ,  formé  de  ixiia 


HEM 

(haima),  sang,  et  de  ^ij^vu^jn  (rhègnumi), 
rompre  ;  parce  que  Ton  croyait  que  toutes 
les  hémorrhagies  provenaient  de  la  rupture 
des  vaisseaux  sanguins  ;  on  sait  aujourd'hui 
que  presque  toutes  celles  Qui  ne  sont  pas  la 
suite  d'une  plaie,  sont  le  résultat  de  l'exha- 
lation. 

HEMORROIDAL,  ALA,  adj.  (hemour- 
rhouîdàl,  aie);  Hemorroydalj  esp.  port. 
Emorroidale.  ital.  Hémorrboidal,  aie. 

HEMOURRHOOIDAS,  8.  f.  pi.  (he- 
mourrhouides)  ;  umousboiiidas  •  moiiwuia«, 
mmmovmmmAt.  EmofToide,  ital.  Hemorroy- 
das^  esp.  Hemorroida ,  port.  Hémorroïdes 
et  mieux  hémorrhoîdes  ,  petites  tumeurs 
douloureuses,  rougeâtres,  livides,  placées 
en  grouppe ,  pour  l'ordinaire,  ï  l'extrémité 
du  rectum,  en  dedans  ou  en  dehors. 

Ëtv.  du  lat.  h<Bmorrhoidet  y  du  grec 
at(jLop^i<;  (haimorrhois),  flux  de  sang,  dérivé 
de  atfj.a  (haima),  sang,  et  de  pÉio  (ibéô), 
couler. 

HEHOURRIDAS,  Y.  Memourrlhouidai. 

HEN 

HENA,  8.  f.  (hène).  Haine,  passion  qui 
fait  haïr;  dégoût,  répugnance,  antipathie, 
aversion,  horreur,  brouj|lerie. 

HENDILHAR,  V.  n.  (heindillà)  ;  wurn- 
uiAa,  BiiDiijiAB.  Hennir,  il  se  dit  du  cheval 
quand  il  fait  son  cri  ordinaire. 

Ély.  du  lat.  hinnire,  m.  s.  onomatopée  du 
cri  naturel  des  chevaux. 

HENDILHAR  L' ,  8.  m.  Le  hennisse- 
ment OU  cri  ordinaire  du  cheval. 

Kty.  du  lat.  hinnitue. 

BENEGLA ,  8.  f.  (hénégle) ,  d.  béarn. 
Pour  fenegla,  fente,  V.  Fetito  et  Fend,  K. 

iIENOIIS,OU8A,Garc.  V.Hainous. 

HENRIC,  nom  d'homme  (heinri);  uonu, 
ARmi.  Enrico,  ital.  Enrique,  esp.  Henri. 

Ëty.  de  ehr^richf  riche  en  honneur. 

Pair.  Saint  Henri,  empereur,  mort  dans 
la  nuit  du  13  au  14  juillet  1024.  L'Eglise 
célèbre  sa  fête,  à  Rome,  le  14  juillet,  à 
Paris  ,  le  2  mars. 

HENRIC-D'OR,  8.  m.  Henri  d'or,  mon- 
naie ancienne. 

Le  double  henri  d'or,  de  1554,  vaudrait 
actuellement ,  24  fr.  11  c. 

HENRIETA,(henriéle),  nom  de  femme. 
Enrichetia ,  ital.  Henriette. 

Ëty.  V.  Henrie. 

HENS ,  prép.  (héins) ,  d.  béarn.  Dans. 
V.  Dim. 

HENTRAR,  d.  béarn.  V.  Entrât. 

HEO 

HEOURER ,  8.  m.  (heouré) ,  d.  béarn. 
Février.  V.  Febrieu, 

HEP 

HEP,  HEP,  (hèp,  hèp).  Interjection 
qui  signiGe  allons,  courage,  à  l'ouvrage, 
marche  ;  on  f  emploie  plus  particulièrement 
pour  exciter  les  chevaux  à  la  course. 

Ëty.  du  tTMcoç  (hippo$),  cheval. 


HER 


HER 

HER^  radical  pris  du  latin  hœrere^  hœree, 
hœsum ,  être  attaché,  joint,  tenir,  s'attacher, 
dérivé  du  grec  oApita  (haîreô) ,  prendre  » 
d'où  les  mots  latins  adhœrere ,  adhérer, 
adhœêio ,  adhésion  ;  cohœrere  ,  être  joint 
en.semble  ;  hœsilare ,  hésiter  ;  hmsitatio  , 
hésitation. 

Deadhœrere,  par  apoc.  adhérer;  d'où: 
Ad'herary  Ad-hir-ança. 

De  hœsitatio  ,  par  apoc.  hesU  ;  d'où  : 
Ilesit-ar,  fletit-atitm ,  Heya^U-aeio. 

HER,  adv.  vl.  ■!>»,  BB,iHi.  Hier.  V. 
Hier. 

HER ,  s.  m.  d.  béarn.  Hé ,  ftr.  Voj. 
Ferre  et  Ferr ,  R. 

HER,  8.  m.  vl.  Hoir,  héritier. 

Ëty.  du  lat.  hœres^  m.  8.  V.  Hered^  R. 

HERA,  8.  t  d.  béarn.  Foire.  V.  Fitra. 

HERA,  V.  Ctltd. 

HERACIiT,  s.  m.  (heré);  Hérault,  tp, 
Hérault ,  département  de  !'...••  dont  Jo 
chef- lieu  est  Montpellier. 

Ély.  D'une  rivière  de  ce  nom,  dérivé  du 
lat.  Araura. 

HERAULT,  s.  m.  (herô).  Hérault  ou  hé- 
raut.oflicierd'un  État  qui  faisait  autrefois  les 
défis  publics  et  les  dénonciations  de  guerre, 
et  qui  fait  aujourd'hui  les  publications  d« 
paix,  etc. 

Ély.  de  la  basse  lat.  heraldue^  m.  s.  dérivé 
de  l'allemand  herald,  vieux  gendarme,  parte 
que  ces  emplois  n'étaient  donnés,  dans  l'ori- 
gine, qu'à  de  vieux  militaires  ;  d^vé  d« 
Her-ali ,  noble  crieur. 

La  plupart  des  peuples  policés,  dit  l'au- 
teur du  Dict.  des  Orig.  1799,  in  8*  ont  eu 
de  tels  officiers  sous  des  noms  diflcrents. 
On  en  trouve  d'indiqués  dans  le  Deutéro- 
nome,  et  Homère  en  fait  souvent  mention 
dans  l'Iliade  et  l'Odyssée.  Les  Romains  en 
avaient  pour  déclarer  la  guerre. 

HERADS,  Gros.  AU.  de  Héros ^  v.  c.  m. 

HERBf  radical  pris  du  latin  herba^  herbe, 
probablement  dérivé  du  grec  <ptp^7)  (pherbé), 
paître,  ou  de  «psp^T)  (pherbé) ,  pâture. 

De  herba^  par  apoc.  herb;  d'où:  Herb^ 
atge  ,  En-herbar ,  Herh-agi  ,  Herb-ar  , 
Uerb^eia  ,  Herb-ier  ,  Herbi-voro^  Herh- 
ouris-ar,  Herb-our-isto  ^  Herb-ut,  Herb- 
as,  Herb-assa,  Herb-ouna. 

De  herb ,  par  la  suppr.  de  ^ ,  les  mêmes 
mots  en  erb ,  que  par  herb  :  Erb-os. 

De  herb  ,  par  le  changement  de  e  en  a , 
harb;  d'où:  Harb-eta,  Uarb-ouri-aire , 
Harbouri-ar ,  Harbvur-ier;  et  par  la  sup- 
pression de  h  :  Arbour-iar  ^  Arbouris-ar, 
Arbour-isto  ,  Arbour-ier  ,  Àrbùur'itha  , 
etc. ,  etc. 

HERRA ,  8.  f.  (herbe),  et  impr.  bua. 
Erba  ,  ital.  Fer6a  ,  esp.  Herva  ,  port. 
Herha ,  cat.  Herbe ,  dans  le  langage  ordi- 
naire, ce  mot  désigné  tous  les  végétaux 
encore  verts,  qui  ne  sont  pas  ligneux.  En 
botanique,  le  nom  d'herbe  n'est  donné  qu'aux 
plantes  dont  la  tige  périt  après  quelques 
mois  de  végétation. 

Éty.  du  lat.  herba  ,  ou  du  grec  <p^p^v) 
(pherbé),  pâture.  V.  -^er6,  R. 


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HER 

Gagnar  leii  herhas,  obtenir  les  droits 
de  paccage.  Gare. 

Malets  herbai,  nom  collectif  par  lequel 
on  désigne  toutes  les  plantes  nuisibles  à 
ragriculture  et  à  l'homme. 

Lou  champ  doou  perevous  es  plen  de 
maleii  herbas.  Prov. 

HERBA*A-ClllQ-CO«TAl ,  ■SBBA'OSIS-Cllig* 

coaTAfl.  On  donne  le  nom  d'herbe  à  cinq 
côtes  •  aux  plantains,  grand  et  moyen,  dans 
plusieurs  pays ,  parce  que  leurs  feuilles  ont 
cinq  nervures.  V.  Plantin. 

HERBA-A-rAarAUMVK  OU  a  TAWuMovn, 
wmovn-nm-wAt.vH.  Nom  que  les  bergers  d'Arles 
donnent  à  plusieurs  espèces  de  joncs,  et  par- 
ticulièrement au  jonc  articulé,  Juncue  artû 
eulatiu ,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Joncées, 
commune  dans  les  lieux  marécageux. 

Ely.  Ainsi  nommée  parce  qu'on  croit 
qu'elle  occasionne,  aux  brebis  qui  en  man- 
dent, la  maladie  appellée  parpalhoun, 

HERBA-ATBOAiiTA ,  s.  f.  Un  des  noms 
gu^on  donne»  en  Languedoc,  à  la  pariétaire. 
V.  Esparga, 

HERBA-BATTODA,  s.  f.  (hèrbe-battûde); 
flAoviA-BOMCAMA.  Hcrbe  au  vent  ou  herbe  du 
vent,  Phlomis  herba  venti.  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Labiées,  qu'on  trouve  dans  les  lieux 
stériles  et  sur  le  bord  des  chemins ,  dans  la 
Provence-Méridionale.  Voy.  Gar.  Phlomis 
narbonensis,  p.  360. 

Êty.  L'épitbèic  de  5a£^u(2a ,  comme  celle 
d'herbe  au  vent,  lui  a  été  donnée  parce 
qu'elle  croit  ordinairement  dans  les  lieux  dé- 
couverts et  battus  par  les  vents. 

HERBA-BiAMCA,  s.  f.  Nom  de  la  clypéole 
maritime  ,  Clypeola  marilima  ,  Lin.  Alys- 
sum  marilimum,  Dec.  plante  de  la  fam.  des 
Crucifères  siliculeuses  qu'on  nomme  aussi 
Pan  blanc  et  Herba-deserin;  elle  est  com- 
mune aux  environs  de  la  mer. 

El  y.  A  cause  de  la  couleur  blanchâtre  de 
ses  feuilles. 

HfiRBA-DB-BOfn»-aoara,  Un  des  noms  de 
a  sauge  des  près.  V.  Bauens-homes, 

HERBA-cATAuiiA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne 
au  tussilage  commun ,  à  Valensoles.  Voy. 
Tusiilagi. 

HERBA-o' AGARIC,  s.  m.  (hèrbe-d'agaric). 
Nom  toulousain  de  l'éliolrope  d'Europe.  V. 
Uerba-deiS'loueras, 

HERBA  d'aui,  S.  f.  (hèrbe-d'al).  Nom 
q  u'on  donne ,  aux  environs  de  Toulouse,  à 
Talliaire,  Erysimum  alliaria  i  Lin,  plante 
de  la  fam.  des  Crucifères. 

Êty.  Ainsi  nommée  à  cause  de  l'odeur 
d'ail  qu'elle  répand. 

On  donne  le  même  nom,  dans  le  même 
pays,  à  la  germandrée  scordium ,  Teucrium 
scordium.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Labiées. 

HERBA-d'amoto,  s.  f.  Nom  q^ue  porte, 
aux  environs  de  Toulouse,  la  brize  moyenne 
•u  amourettes.  V.  Pan-de-passeraun. 

HERBA-DB  BOUC,  s.  f.  (hèrbe-dé*bouc). 
Nom  toulousain  de  Tansérine  botrîde.  Voy. 
Uerba-dooti-cor, 

Éty.  Probablement  ainsi  appelée  à  caiiS9 
dt  la  mauvaise  odeur  qu'elle  répand. 

HBRBA-DB-BBBOAav ,  S.  f.  (bèrbe-dé-brc- 
fàn),  dg.  Jusquiame  noire.  V.  Jusquianut. 

Éty.  Ainsi  nommée  parce  que  les  voleurs 

TOM.  n. 


HER 

se  servaient  de  sa  graine  pour  endormir  ceux 
qu'ils  voulaient  dépouiller. 

HERBA-DB-cAuiA,  s.  f.  Nom  qu'on  don- 
ne, à  Nismes.  au  plantain  des  chiens  ou  sous- 
ligneux.  V.  Badassa, 

HERBA-DB-CAMBA-DB-VOOL    ,      S.     f.      Nom 

toulousain  du  pourpier.  V.  Bourtoulaigua, 
HERBA-DB-cABBomi,  S.  f.  (hèrbe-de-car- 
bôu).  Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de 
Toulouse,  à  la  bugle  pyramidale,  parce  qu'on 
lui  attribue  la  vertu  de  guérir  les  charbons 
ou  anthrax.  V.  Bugla. 

HERBA-DB-ciBBOB,s.  f.  (hèrbe-dé-ciérxé), 
dg.  Salicaire ,  Lythrum  salkaria ,  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Salicaires ,  qui  croit 
dans  les  fossés. 

£ty.  Sa  tige  se  couvre  de  fleurs  et  repré- 
sente, en  quelque  sorte,  un  cierge ,  d'où  son 
nom. 

HERBA-DB-LA-CIBA,  s.  f .  CIBBOUA,  HBBBA- 
DOOU-HBOU,  ■BBBA-DB-L  ABELHA,  BKBBA-DK- 
&A-C1BBA,    HAIMBTA-JAOBA.    CalUe-Ialt  ,    gall" 

let  jaune,  Galium  verum.  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Rubiacées,  commune  dans  les 
champs.  V.  Gar.  Gallium  luteum,  p.  202. 

Éty.  Le  nom  d'herbe  de  la  cire  a  été  don- 
né à  celte  plante  parce  qu'on  a  cru  qu'elle 
fournissait  abondamment  cette  matière  aux 
abeilles,  et  aussi  parce  qu'elle  en  a  un  peu 
l'odeur. 

La  fleur  du  caille-lait  bouillie  avec  de  l'a- 
lun, sert  à  teindre  les  laines  en  jaune. 

HERBA- cooriBBA,  S.  f.  BcnBA-cBOvriBBA. 
Buplèvre  perce-feuille,  Buplevrum  rolundi- 
folium,  Lm.  plante  de  la  fam.  des  Ombelli- 
fères ,  commune  dans  les  champs.  V.  Gar. 
troisième  Buplevrum,  de  la  p.  70. 

Ety.  L'épithète  de  coupière,  lui  a  été  don^ 
née  à  cause  de  la  vertu  vulnéraire  qu'on  lui 
attribuait ,  Bona  pet  leis  coupaduras. 

HERBA-DBifl-cooQoiBs ,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne,  à  Riez,  à  la  dentelaire.  V.  Mal-herba, 

HERBA-cBooriBBA,  Avril.  Aller,  de  Her- 
ba-coupiera^  v.  c.  m. 

HERBA-cBootADA ,  Un  des  noms  de  la 
verveine.  V.  Vervena. 

Éty.  Ainsi  nommée  à  cause  de  la  disposi- 
tion de  ses  rameaux  gui  semblent  former  les 
croisillons  d'une  croix. 

HERB A-DAOBAPA  ,  s.  f.  DAUBAOA  ,  DAfJBA- 

OBTA.  Cétérach,cétérachdes  boutiques,  Cete- 
rach  offlcinarum,  C.B.  Asplenium  ceterach^ 
Lin.  petite  plante  de  la  fam.  des  Fougères, 
qu'on  trouve  sur  les  murs  humides  et  ombra- 
gés, dans  presque  toute  la  Provence.  V.  Gar. 
Asplenium  sive  caler ach,  p.  46. 

Ce  n'est  pas  la  scolopendre^  comme  le  dit 
M.  Avril. 

HERBA-DB-ru>«fl,  S.  f.  Un  des  noms  de 
la  grande  consoude ,  aux  environs  de  Tou- 
louse. V.  Herba-deis-sumis. 

HERBA-DBM-AOAcuit,  Un  des  noms  delà 
grande  joubarbe,  qu'on  lui  donne,  en  Lan- 
guedoc, parce  qu'on  en  emploie  le  suc,  pour 
détruire  les  cors,  agacins.  V.  Joubarba. 

HBKBA'mu'AantMAB^y.  Agulhas. 

pERBA-DKis- AMOBTAfl ,  S.  f.  Nom  qu'ou 
donne,  en  Languedoc ,  à  la  filipendule .  Spi- 
reafilipendulaflÀn,  plante  delà  fam.  des 
Rosacées,  commune  dans  les  prairies. 

BERBA-PBu-BAMOMf,  Nom  qu'on  don- 


HER 


401 


ne^  l'héliotrope  d'Europe.  V.  fferba-deis- 
loueras, 

Éty.  Cette  plante  a  été  nommée:  Herbe 
aux  verrues,  verrucaria,  en  lat.  parce  qoe 
le  suc  de  ses  feuilles  mêlé  avec  du  sel  fait  tom- 
ber les  verrues,  selon  Pline,  Liv.  22  chap.  21. 

HERBA-BBis-BOBt-MoiNM.  V.  Bons-homes. 

HERBA-DBu-cABABit.Nom  qu'on  donne, 
en  Languedoc ,  au  mouron.  V.  Maurroun. 

HERBA- DBW-CABDAUB Al  OU  DBIt-CABDOV- 

BiLHAf.  Nom  languedocien  du  séneçon.  V. 
Sanissoun  et  Senessoun. 

HERBA- DB  M- c  ATS  y    8.    f.    ou  ■SBBA-BBU- 

BATt.  Cataire,  herbe  aux  chats,  Nepeta  ca* 
laria.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Labiées, 
commune  sur  les  coteaux  arides  de  la 
H.-Pr.  V.  Gar.  Calaria  major  ^  p.  90. 

Ëty.  Les  chats  aiment  à  se  vautrer  sur 
cette  plante ,  d'où  le  nom  qu'elle  porta. 

HERBA  DBu-cai9-coiTAs.  V.  J/sr6a-à- 
cinq-coslas. 

HERBA- DB-cmQ-rmuiAfl   OU    de    cwq- 

rauiAfl.  Un  des  noms  de  la  quintefeuille. 
V.  Fraga. 

HERRA-DBiB-BtcoTs ,  s.  f.  Herbe  aux 
écus ,  herbe  à  cent  maux ,  lysimaque  num- 
mulaire  ,  Lysimachia  nummularia ,  Un. 
plante  de  la  fam.  des  Primulacées  qu'on 
trouve  dans  les  lieux  humides. 

Éty.  La  forme  arrondie  de  ses  feuilles  . 
les  a  fait  comparer  à  des  écus  d'où  le  nom 
qu'elle  porte. 

HERBA-DB»  BraouBmAut.  Avril.  V.  Herbe 
deis  eslemutê. 

HERBA- DBM-BSVBBiniT»,  SBBPA  BS  LBH- 
BBUMOBBA,  BBBBA  DBU  BBTOBBBOTt.  PtamiqUO 

OU  herbe  à  éternuer,  Achillea  ptarnica.  Lin. 
plante  de  la  fdm.  des  composées  Corymbi- 
fères,  qu'on  trouve  dans  les  prairies  élevées 
de  la  Haute-Provence,  k  Allos»  Barcelon- 
nette,  Seyne,  Lure,  etc. 

Par  l'eflet  de  la  culture,  les  fleurs  de  cette 
plante  deviennent  pleines  et  portent  alors 
le  nom  de  boulon  d'argent.  V.  Boutoun 
d'argent 

Ëty.  Ses  feuilles  introduites  dans  le  nez, 
font  éternuer ,  d'où  le  nom  qu'elle  porte. 

Il  ne  faut  pas  confondre,  cette  plante  avec 
l'arnica,  qu'on  nomme  Esloumiga^  v.  c.  m. 

HERBA- DiMs-rBBBB9,  s.  f.  Un  des  noms 
de  la  petite  centaurée,  tiré  de  sa  propriété 
fébrifuge.  V.  Cenlauri, 

HBRBA-DBifl-«AT0,  S.  f.  V.  Herba  deis 
cats. 

HERBA-BBM-BM.  Clématite  à  fleurs  pur* 
purines ,  Avril.  Clématite.  Cast. 

HERBA- DBw-jooiovB  OU  9bib  jimovs  , 
«AUDA,  BAOLA.  S.  f.  Gsude,  herbe  à  jaunir, 
herk>e  jaune ,  Reseda  luteola  •  Lin.  plante  de 
la  fam.  des  Capparidées  commune  dans  la 
Basse-Provence.  V.  Gar.  luteola  herba  , 
p.  296. 

Éty.  Le  nom  d'herbe  des  juife  lui  à  été 
donné  parce  qu'elle  sert  à  teindre  en  jaune, 
et  que  autrefois  les  juifs  étaient  obligés  de 
porter  un  chapeau  jaune  pour  qu'on  put 
aisément  les  reconnaître. 

Selon  M.  Negrel,  Slat.  des  B.-du-Rh. 
la  douce  amère,  porte  aussi  ce  nom  aux  en- 
virons de  Marseille.  V.  Douça-amara. 

HERBA-osifl- MABBoom  Nom  qu'on  don- 


Kl 


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402 


HER 


ne  dans  le  bas  Lûdousîd  ,  à  la  tanaisie. 
y.  Tanarida, 

HERBA*DBU-MA1CAS  y  8.  f.  BBABA-I»»- 
MMA»,  HAICA,  BMBmATCA.    lOUlC  VisqUeUSC  , 

ErigêTùn  viscosum  ,  Lin.  /nu/a  vt#co«a  , 
Dec-  plante  de  la  fam.  des  composées  Co- 
rymbifères ,  commune  aux  environs  d'Aix. 
V.  Gar.  Virga  aurea  major ^  p.  489. 

D'après  M.  Garcio ,  ce  nom  serait  donné 
aussi  a  la  germandrée,  mais  il  faut  se  défier 
des  noms  que  cet  auteur  donne  aux  plantes 
qu'il  ne  parait  pas  connaître.  M.  Avril  dit 
que  c'est  le  nom  de  la  grande  german- 
drée ,  qu'est-ce  que  la  grande  germandrée  ? 

HERBA-DBtt-mBBAs .  S.  f.  ^om  qu'on 
donne  dans  la  B.-Pr.  a  l'inule  visqueuse. 
V.  Herha  deis  moicai ,  et  à  la  verge  d'or. 
V.  Beniipounetas, 

HERBA-DBu-nmu,  8.  f.  mAMst*  coumoi^- 
iiAjoB  ,  comooDA.  Grande  consoude ,  con- 
soude  officinale  ,  Symphytum  consolida  , 
Lin.  plante  de  la  fam.  des  Borraginées  . 
commune  dans  ses  prairies  humides  et  le 
Tong  des  fossés.  V.  Gar.  Symphytum  con- 
iolida  major  f  p.  451. 

Éty.  Le  nom  d'herba-deiê-iumis ,  herbe 
afuxpunaises,  lui  a  été  donné  parce  que  ces 
insectes  restent  embarrassés  dans  les  aspé- 
rités dont  les  feuilles  sont  hérissées,  quand 
on  les  place  autour  des  lits. 

■MiBA-DBit-fliMM,  Est  sussl  Ic  uom  qu'on 
donne,  dans  le  département  des  B.-<]u-Rh. 
selon  l'auteur  de  sa  Stat.  à  l'herbe  aux  mou- 
ches, ou  conyse  vulgaire,  Conyta  iquar^ 
roêQy  Lin.  plante  de  la  fam.  des  composées 
corymbifères,  et  probablement  pour  les  mê- 
mes raisons,  les  feuilles  étant  aussi  âpres 
que  celles  de  la  consoude. 

HBRBA-iwu-TAiniAOAt,  Nom  de  la  COtOD- 
nière,  selon  M.  Castor. 

HERBA-DBU-THoosBA*,   s.  f.    KEmSA-p'A- 


RUWB-DBIfl- 
MAOBBIA-BAtTABDA.      HerbC      SUX 

verrues,  héliotrope  d'Europe ,  Helioiropium 
Europœum,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Bor- 
raginées .  qu'on  trouve  dans  les  champs.  V. 
Gar.  Heliotropium  majus,  p.  225. 

ÈtT.  Sa  fleur  roulée,  ressemble  un  peu  à 
une  chenille  ,  louera  ,  d'où  le  nom  qu'elle 
porte. 

HBIlBA-M-i.'ABBUiA,dl.  V.  Herba-de- 
la-eira, 

HBRBA-n  la-bawibb  ,  Un  des  Doms  de 
la  verveine.  Gast.  V.  Vervena, 

HERBA-BB-LA-BonaBA-BBiiiMA,  CasI.  y. 
Bouena-brouiua, 

HERBA-ra-iA-BOOBBA-ionA ,  S.  f.  DOQ* 
ce-amère.  Avril.  W ,  Douça-awuira. 

HERBA-DB-LA-corA,  Nom  bas  lim.  de  la 
grande  joubarbe,  y.  Joubarba. 

HERBA-DB-LA-cKAv,  s.  f.  Nom  qu'on  don- 
ne, dans  les  B.-do-Rh.  selon  l'auteur  de  sa 
Stat.  à  la  chirone  maritime ,  Chhromia  mari* 
lima ,  Wild.  Geniiana  mariUma ,  Lin.  et  à 
la  Chironia  puleheUa ,  Dec.  plantes  de  la 
Cun.  des  Gentianées  qu'on  trouve  dans  les 
lieux  maritimes. 

Le  nom  d'herbe  de  la  Cran  hii  a  étédonné 
parce  qu'elle  croit  abondamment  sor  cette 
plage. 

HERBA-caovsADA,  S.  f.  Un  des  DOOM  de 


HER 

la  verveine,  qn'on  lui  a  donné  parce  que  ses 
rameaux  se  croisent.  V.  Varvena. 

HEBBA-BB-LA-ooDA,  s.  f.  (hèrbe-dé-la- 
gôde).  Nom  par  lequel  on  désigne ,  dans  les 
environs  de  Toulouse,  les  aristoloches  lon- 
gue, Ariitolochia  longa ,  Lin.  et  Clématite, 
V.  Foulerla ,  plantes  de  la  fam.  des  Aristilo- 
ches. 

HERBA-DB-LA-OBAVBLA,    nOUiA-OOOirBUM- 

CMM,  BBBBA-DB-MBBA  Eu  Lauguedoc  et  dans 
les  pays  voisins,  on  donne  ce  nom  à  la  her- 
niolc  turquette,  parce  qu'on  lui  attribuait, 
dans  un  temps,  quelques  vertus  contre  la 
gravèle.  y.  Btanqueta ,  2. 

HERBA-DB-LA-sBAVBLA,  s.  f.  Nom  qu'ou 
donne,  en  Languedoc,  à  l'herniaire  glabre  et 
velue,  Hemiaria  glabra  et  hiriula,  Un. 
plantes  de  la  fam.  des  Chénopodées.  yoy. 
Blanqueta. 

L'herniaire  était  on  des  remèdes  dont 
usait  habituellement,  sous  le  nom  d'herbe  du 
turc,  le  célèbre  Montaigne,  attaqué  de  la 
gravèle,  de  Belleval. 

HERBA-DB-iji-auBnBA,  S.  f.  Epervîère 
des  murs,  Hieracium  murorum.  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  composées  Chicoracées,  com- 
mune sur  les  murs  et  sur  les  rochers.  Yoy. 
Gar.  Hieracium  murorum;  p.  231. 

Il  parait  d'après  l'auteur  de  la  Stat.  du 
Dépt.  des  B.-du-Rh.  que  Yhieracium  palu- 
dosum,  porte  aussi  le  nom  de  herba-de-la- 
guerra,  dans  ce  pays. 

HERBA-DB-LA-MBBA ,  S.  f.  (  hèrbe*dé-la- 
mère),  dg.  Matricaire.  Y.  Matricari, 

Éty.  Parce  qu'on  la  croit  propre  aux  ma- 
ladies histériques,  qu'on  appelle  Mera. 

HERBA-DB-LAT AS ,  S.  f.  et  impr.  «BBA- 
DB-LA-rAi.  Nom  que  porte  dans  le  Départe- 
ment des  B.-du-Rh.  la  patience  aquatique , 
Éumex  aqualicuM,  Lin.  et  la  patience  à 
feuilles  aiguës,  Rumex  acutus,  Lin.  plantes 
de  la  fam.  des  Polygonées  qu'on  touve  dans 
les  lieux  marécageux. 

Éty.  de  lapas  f  à  cause  de  la  ressemblance 
qu'on  les  feuilles  de  cette  plante  avec  celles  de 
la  bardane.  Y.  Lapas, 

HERBA-DB-LA-MAUiA ,  S.  f.  (hèrbc-dé-la- 
màille).  dg.  Corne  de  cerf,  cranson,  Corono- 
pus  vulgaris,  plante  de  la  fam.  des  Ducifè- 
res  siliculeuses. 

HERBA-oB-LA-vAsnoH ,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne  •  dans  le  Yar,  à  la  grenadille ,  selon 
M.  Amie.  Y.  Flour-de-la-passion, 

HBBBA-DB-i.A->ATA,  s.  f.  et  impr.  bbbba- 
DB-LA-roTA.  Nom  qu'on  donne,  aux  environs 
d'Aix,  au  tussilage  ordinaire.  Y.  Tussilagi. 

HERBA-DB-LA-rATiBMÇA  •  Nom  bas  lim. 
de  la  patience.  Y.  Fuelhas-aigras. 

HERBA-DB-iJk-BATA ,  Nom  languedocien 
de  la  scolopendre.  Y.  Escolopendra, 

HERBA-Dr-LA-BouinPBDOBA  f  S«  f.    sbcb- 

MABBir ,    tBSBMAM  ,    «ACBMABI.     NttBS    qu'OU 

donne,  en  Languedoc,  au  sceau  drSaloroon, 
Convaltaria  polygonatum.  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  AsparagéeSi  qu'on  trouve  dans  les 
boiA 

fity.  Gdtle  plante  est  appelée  herbe  des 
fractuies.  farce  qu'on  emploie  $%  racine 
comme  résolutive^  à  la  suite  des  coups  et  des 
contusiont. 

••  f.  Grande  lu» 


HER 

naire,  bulbonac,  satinée ,  satin  blanc,  passe 
satin,  médaille,  fAinaria  anima.  Lin.  plante 
de  la  fam.  des  Crucifères  siliculeuses ,  qu'on 
trouve  dans  les  champs. 

On  donne  le  même  nom  ,  dans  le  départe- 
ment des  B  -du-Kh.  selon  M.  Nègrel,  à  la 
langue  de  serpent.  Y.  Lengua-deserp. 

HERBA-BB-LA-SABTA-BAPMA ,    S.     f.     Nom 

Su'on  donne  à  l'if,  aux  environs  delà  Saiote- 
Eeaume,  parce  que  cet  arbre  croit  aboodam* 
meni  sur  cette  montagne. 

HERBA-DB-LA4-DBBT»,  Uu  dcs  noos  IsD* 
guedociens  de  la  jusquiame.  Y.  Jusquiawm. 
HERBA-DB-LAs-TAorAfl,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne,  dans  quelques  contrées  de  la  Haute- 
Provence  et  à  Montpellier ,  à  la  pomme  épi- 
neuse, y.  />ar6ott«mra. 

Éty.  Ainsi  nommée  parce  qu'on  se  sert  de 
ses  semences  pour  empoisonner  les  taupes. 

BERBA-DB-LA9-TBTDIAS,  s.  f.    Nom    ISQ- 

guedocien  de  la  lampsane  commune  ou  berbe 
aux  mamelles ,  Lampsana  comwnmis,  Lam. 
plante  de  la- fam.  des  composées  Chicoracéee 
commune  dans  les  lieux  cultivés. 

HEBBA-BB-I.A-VBBBOOA ,  S.  f.  NoTO  qu'oD 
donne,  à  Montpellier,  à  l'éliolrope  d'Europe. 
Y.  Herba-deis-thoueras, 

HERBA-oB-LA-vBtrA ,  S.  f.  (hèrbe-dé-U- 
vèspe),  dl.  Ophris  abeille.  Y.  Abelha. 

HERBA-oB-LBBBBUMDmiA,  Nom  qn'on 
donne,  en  l^nguedoc,à  l'heibe  à  étemuer, 
selon  M.  Sauvages.  V .  Herba-deis  estemmts. 

Éty.  Enrelhar,  signifie  piquer  un  bœuf, 
un  mulet  avec  le  soc  de  la  charrue ,  reVka; 
et  c'est  parce  qu'on  a  cru  que  cette  plante 
était  propre  à  guérir  cette  sorte  de  plaie 
qu'on  lui  a  donné  le  nom  qu'elle  porte. 

Il  parait  que  c'est  de  l'aehillée  mille- 
feuille  que  Sauvages  a  voulu  parler. 

HERBA-DB-LBBBBUIABI,  S.    f.     Nom   isn- 

guedocien  de  la  mille-feuille ,  à  cause  de  see 
propriétés  vulnéraires.  Yoy.  Herba^de^ 
milla-fuelhas. 

HEBBA-DB-LBs^imiABciA,  S.  f.  (hèrbe-dé- 
l'esquinancie).  Nom  qu'on  donne,àNismefl  et 
aux  environs ,  à  l'herbe  à  l'esquinancie  ou 
aspérule ,  Âtperula  cynanchica^  Lin.  plante 
de  la  famille  des  Rubiacées ,  commune  dans 
les  lieux  arides  et  dans  les  champs  secs. 

Éty.  Le  nom  qu'elle  porte  lui  été  donné  à 
cause  des  vertus  qu'on  lui  attribuait  pour  la 
guérison  des  esquinancies. 

HERBA-Bs-LBrrAM  ,      ■bbba-b'bbtab   , 

•BATA.  Nom  qu'on  donne ,  dans  le  Langue- 
doc ,  aux  diverses  espèces  de  charagnes ,  et 
particulièrement  à  la  charagne  vulgaire, 
Chara  vulgaris.  Lin.  plante  de  la  famille 
des  Nayades,  qu'on  trouve  dans  les  mis- 
seaux  et  dans  les  eaux  stagnantes. 

Éty.  Les  aspérités  dont  ses  feuilles  sont 
hérissées  la  rendent  propre  à  écorer  l'étain , 
estam;  d'où  les  noms  français  d'herbe  è 
écurer  et  de  lustre  d'eau. 

HERBA-DB&-6ABA»r ,  S.  f.  Nom  qne 
porle,  aux  environs  de  Toulouse,  l'épervière 
piloselle.  Y.  Peludeîa,  et  à  l'épervière  an- 
ricule ,  Bieraeium  pUosella  et  awrieulm , 
Lin.  plantes  de  la  famille  des  composée* 
Cliicoracée%  parce  qu'on  les  croit  pro|»eè 
à  la  guérison  des  aphtes,  gabart. 


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HER 

HCRBA-oB-uMoviiA ,  8.  f.  (hèrbe-dé-li- 
môune),  dg.  V.  MelUta. 

HERBA-BBi.'ii.A ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne 
à  la  lauréole,  dans  le  département  des  Bou- 
che»<lu-Rhone,  d'après  M.  Négrel.  Voy. 
Herba-d'huba. 

HERBA-Ds-ufi ,  s.  r.  (bèrbe-dé-li); 
oBMA-DBu.  Nom  toulousain  de  la  cuscute. 
V.  Cueuita. 

HERBA-Ds-M>cA .  8.  f.  Nom  languedo- 
cien de  la  douce-amère.  V.  Douça-^nuira, 

HERBA-DB  LOU-BOUOB,    CMAttA-OIABLBt, 


M.  Mille-pertuis,  Hyperieumperfo* 

raliim,  Lia.  plante  de  la  famille  des  Hyperi* 
cées,  commune  dans  la  Haute-Provence.  V. 
Gar.  Hyperieum  vulgare,  p.  238. 

Éty.  Ses  sommités  infusées  dans  Thuile 
la  colorent  en  rouge,  d'où  le  nom  d'herbe- 
de-l'huilo-rouge.  On  attribue  k  l'buile  ainsi 
préparée,  des  vertus  éminemment  vulné- 
raires. 

HERBA-oB-umw.  S.  f.  (hèrbe-dé-1usèrp), 
dg.  Pied  de  veau  maculé.  V.  Fugueiroun. 

HERBA-DB-MBBA .  8.  f.  Nom  qu'on  donne, 
aui  environs  de  Toulouse,  aux  herniaires 
glabre  et  velue.  V.  Blanqueta  et  Herba-dê^ 
la-gravela. 

HERBA-DB-MIIXA-rtlBUiAt  ,  8.  f.  muxa* 
WVUiMA  ,  ■BRBA-DB*I.'bI>BB1JMOI  ,  MIlXA-TOVUt, 

tmBouuiBTA,  «BVM-BLABc.  Hcrlie  dc  milIc- 
feuilles  ou  achillée ,  Achillea'mUU'foUum , 
Lin.  plante  de  la  famille  des  Composées 
Corymbiféres ,  commune  partout.  V.  Gar. 
Miile^folium  vulgare,  p.  317. 

Éty.  du  lat.  miUe  folium ,  mille  feuilles , 
à  cause  de  la  finesse  des  découpures  de  ses 
feuilles. 

HERBA-os-HovBBT ,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne  ^  la  jusquiamc,  à  Allos,  parce  qu'elle 
croit  dans  le  cimelière ,  parmi  les  morts.  V« 
Jusquiama, 

HERBA-oB-Homni. ,  S.  f.  Nom  toolousain 
du  cotylédon  ombilic.  V.  Escudel. 

HERBA-DB-HOBET ,  8.  f.  Plantain  des 
Alpes  •  Plantago  Alpinaj  Lin.  petite  plante 
de  la  famille  des  Plantagioées  qu'on  trouve 
sur  les  hautes  montagnes  à  Allos ,  Bacelon- 
nette,  Colmars»  Seyne ,  etc. 

Éty.  Uerba-de-muret,  herbe  de  marmotte, 
nom  qui  lui  a  été  donné  parce  qu'on  croit 
que  ces  animaux  la  préfèrent  à  toutes  les 
autres. 

HERBA-DB-MorniA-DAMA  ,  f .  f.  Un   des 

noms  languedociens  de  la  pariétaire.  Voy. 
Espar ga;  et  du  sedum  thelephium^  aux  en- 
virons de  Toulouse.  V.  BenedU, 

HERBA-DB-MOtTBA-DAMAy  S.  f.  IBBOA-DV 
•ont,  ■BB8A-DOOO*TAUS  ,    LCBOA-CABA  ,  IMMaj^" 

cABBa.  Nom  qu'on  donne  à  la  cynoglosse 
officinale,  Cynoglotsum  ofieinalef  Lin.  et  à 
la  cynoglosse  à  fleur  rayée ,  Cynogloisum 
pictum,  Dec.  plantes  de  la  famille  des  Bor- 
raginées  qu'on  trouve  le  long  des  chemins. 
V.  Gar.  Cynogloiium,  l,p.  U2. 

HERBA-DBROOBtTBA-BAMB,    Est    SUSSi     IC 

nom  qu'on  donne ,  dans  le  département  des 
Bouche»^u-Rhône  ,  selon  M.  Négrel ,  k 
l'ancolic,  V.  GalanHna;  et  à  la  douce-amère^ 
selon  M.  Avril ,  V.  Douça-amara, 


HER 

A  Diffne,  on  donne  le  même  nom  à  la  rer- 
veine.  V.  Vervena. 

HERBA-DB-HOSTBA-DAMA  ,       8.       f.      Nom 

qu'on  donne,  dans  les  environs  de  Toulouse, 
au  sedum  anacampseros ,  plante  de  la  fam. 
des  Crassulacées. 

HERBA-DB-HOflTA-DAMA ,  Nom  qu'ou 
donne,  à  Grasse,  selon  M.  Aubin,  à  la  tane- 
sie.  V.  Baume. 

HERBA-DB-BOSTBA-DAHA,    8.  f.  IIBBBA*DB- 

•ABT-BooBooBAT.  Nom  qu'ou  dounc ,  à 
Moustiers,  à  la  cinéraire  maritime,  Cinera- 
ria  maritima ,  Lin.  niante  de  la  famille  des 
composées  Corymbiféres,  qui  se  distingue 
facilement  à  ses  feuilles  découpées  et  argen- 
tées, et  à  ses  fleurs  d'un  jaune  d'or. 

Ety.  Parce  qu'elle  croit  sur  le  rocher  où  se 
trouve  l'église  de  Notre- Dame-de-Beauvoir. 

HERBA-DB-rALMovB  ,  S.  f.  (  hèrbe-dé- 
palmôu).  Nom  de  la  pulmonaire  officinale, 
aux  environs  de  Toulouse.  V.  Pulmonera. 

HERBA-DB-rABBT,  S.  f.  Nom  que  la  pa- 
riétaire porte  à  Grasse,  selon  M.  Aubin.  V. 
Esj^arga, 

£ty.  Herba-de-paret,  herbe  de  muraille, 
parce  que  c'est  sur  les  murailles  que  celte 
plante  croit  ordinairement,  c'est  la  traduc- 
tion du  mot  latin  parietaria, 

HERBA-DB-VBiaiBB A ,    S.     f.    UBAUt-fASPA. 

Nom  qu'on  donne,  aux  environs  d'Avignon, 
à  la  chélidoine  cornue ,  Chelidonium  eami- 
culatum ,  Lin.  plante  de  la  famille  des  Papa- 
veracées ,  qu'on  trouve  dans  les  lieux  pier- 
rieux  de  la  Basse-Provence. 

Ëty.  iferba-de-feirierayherbe  des  lieux 
pierreux. 

BERBA*DB-ric ,  S.  f.  Un  des  noms  lou* 
lousains  de  Tachillée  mille-feuille.  y.Herba- 
de-milla-fuelha. 

HERBA-DB-ruflBiBA ,  8.  f.  Nom  qu'on 
donne,  à  Allos,  au  grémil,  à  cause  des  vertus 
diurétiques  qu'on  lui  attribue.  V.  Uerba- 
deis'-perlas. 

HERBA-DB-MNiiaBoai,  8.  f.  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Digne,  à  la  douce- 
amère,  parce  que  l'on  croit  qu'elle  peut  em- 
poisonner. V.  Douça-amara, 

HERBA-DBu-TAUBBfl ,  s.  f.  Nom  du  pied 
de  veau  ordinaire ,  aux  environs  de  Brigno- 
les.  V.  Fugueiroun, 

HERBA-oBif-TBoufl  •  s.  f.  Nom  que  le 
colchique  d'automne  porte,  à  Valensoles  , 
parce  qu'on  y  emploie  sa  racine  pour  tuer 
les  pous.  V.  Brama-vacea. 

^ERBA-DBU-VBBUa  ,  HBBBA-OB-LA- rBBLA » 
PBBBA-DB-riMBIBA  ,    GBBMU. ,  MlUOIt-«OU*  ,  rU- 

•0T4.  Grémil  ou  herbe  aux  perles,  Lithos- 
permum  olfieinalf.  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Borragmées ,  commune  dans  les  champs. 

Éty.  Ainsi  nommée  parce  que  ses  graines 
sont  luisantes  comme  de^  perles. 

HERBA-opw-BAMA» ,  (hèrbedéis rascâs) ; 

IpBBBA-BBBABIADA  .  BBaASSAPA  ,  BAAOVfi  ,  IIA- 
mBBBA  ,    HAUIBIIBA  ,   RSBBA-BBM-CO«gilIB»  ;  CA- 

TostBL.  Dentelaire  ,  malherbe  ou  dentelaire 
d'Europe ,  Plumbago  Europcsa^  Lin.  plante 
de  la  famille  des  Plombaginées  qu'on  trouve 
abondamment  dans  les  haies,  à  Gréoux  et 
dans  presque  toute  la  Provence-Méridionale. 
Éty.  Herba  deis  rascas,  signifie  en  Fran- 
çais, herbe  aux  teigneux  ou  herbe  des  tei- 


BER 


403 


gneux ,  parce  tpfon  lui  attribue  la  propriété 
de  guénr  la  teigne  {rasea) ,  comme  la  fale , 
étant  bouillie  dans  l'huile.  V.  Gar.  Pftim- 
6a^o,p.  308. 

HERBA-DB-vmAT ,  8.  f.  (  hèrba-dé-prà  ). 
Nom  qu'on  donne,  aux  environs  de  Too« 
louse,  à  la  flouve,  Anthoxafdhum  odoraium^ 
Lin.  plante  de  la  famille  des  Graminées , 
commune  dans  les  prés. 

HERBA-DB-BBB0111.A ,  s.  f.  (hèrbe-dé-ré- 
boule) .  dg.  Grateron.  Y.  Arrapaman, 

HERBA-DB-flABovBBTA}  S*  ff  (hèrbe-dé- 
sabounéte).  Nom  qu'on  donne  à  la  saponaire, 
aux  environs  de  Toulouse.  V.  Sapounera. 

HERBA-BB-tAGHA ,  s.  f.  aiiAMA».  On  donne 
en  général  ce  nom  ï  toutes  les  plantes  oui 
croissent  dans  les  marais ,  mais  principale- 
ment aux  genres  Thypha  et  Carex.  Y.  5(r- 
gna  et  Sagneta. 

HERBA-DB-flABT-ABTom ,  s.  f.  Nom  que 
portent,  dans  le  département  des  Bouches- 
du-Rhône,  l'épilobe  hérissé,  Evilobium 
hirsulum,  Wild.  et  l'épilobe  télragone, 
Epilobiumtetragonumf  Lin.  plantes  de  la 
famille  des  Onagres  qu'on  trouve  au  bord 
des  fossés. 

HERBA-PB-BAMT-BBAIICAm  y      8.     f-     NOffi 

qu'on  donne ,  à  Digne ,  au  polypode  de 
chêne,  parce  qu'il  croit  en  abondance  au 
près  de  l'église  de  Saint-Pancrace  et  que 
ceux  qui  y  vont  en  dévotion  en  apportent 
pour  la  conserver. 

HERBA-DB-tABT-cAint,  8.  f.  Nom  donné, 
par  M.  Amie,  à  la  lauréole.  V.  Lauriola. 

HERBA-BB-flABT-MMTOO«  ,    8.     f.     PcrSÎ- 

caire  pilingre ,  Poligonum  persicaria^  Lin. 
plante  de  la  famille  des  Polygonées .  com^ 
mune  le  long  des  ruisseaux.  Y.  Gar.  !•  PiT" 
sicaria,  p.  355. 

M.  Avril  dit  que  si  l'on  bassine  les  che- 
vaux avec  une  décoction  de  cette  plante ,  les 
mouches  n'en  approcheront  pas ,  même  dans 
les  grandes  chaleurs. 

HERBA-BB-flABr-cLAii ,  S.  f.  Nom  que 
porte,  dans  les  environs  de  Brignoles, selon 
M.  Amie,  l'eophraise,  c'est  probablenacnt  do 
l'euphraise  officinale,  Euphrasia  offieiMlin 
Lin.  plante  de  la  fomllle  des  Rhinantacées , 
qu'il  veut  parier. 

Ëty.  Le  suc  un  peu  astringent  de  cette 
plante  a  été  employé  comme  ophtalmique, 
pour  édaircir  la  yue,  d'où  le  nom  d'herbe* 
de-SainMair. 

HERBA  DB-flAMT-BâTiBBi ,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  à  la  circée  de  Paris 
ouberbende-sainl-Etienne,  Circœa  luteda- 
na ,  Lin.  plante  de  la  famille  des  Onagraires» 
qu'on  trouve  dans  les  bois. 

HERBA -DB-tABT-l|OVJVO|}BATf   8.    f.    Nom 

de  la  cinéraire  maritime ,  selon  Id.  Amie  Y. 
Herba-de-Noslra^Damas 

Ëty.  Ainsi  appelée  parce  qu'elle  est  codh 
mune  dans  l'Ile  de  Saint  Honorât. 

HERBA-pB-flAiiT-MBAfo  ,  Nom  qu'on 
donne,  à  Grasse,  à  la  jusquiame  poire,  selon 
M.  Aubin.  Y.  Jusquiama. 

HERBA-DB-iAprr-jAQVBt.  S.  f.  Jacobée ,' 
berbe-de-saint- Jacques ,  Seneeio  Jacobœa , 
Lin. plante  de  la  famille  des  composées  Co-» 
rymbifères,  commune  partout. 

HERBA-DB-tABTjBAB,  S.  f.  Nom  qu'oi| 


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404 


HER 


donne»  an  mille-pertaisi  dans  quelones  pays, 
parce  qu'on  loi  atlribue  la  propriété  de  pré- 
server du  lonnerre ,  de  T influence  des  sor- 
ciers •  etc. ,  étant  récoltée  le  jour  de  la  fête 
de  Saint- Jean ,  avant  le  lever  du  soleil.  V. 
Hirba-de4'holirrouge. 

A  Allos ,  on  donne  le  même  nom  ^  la  ca- 
taire. V.  Herba-deiê-eals, 

A  Alx,  à  la  sauge  sclarée.  V.  Bouens 
honuM  blancs f  et  à  l'armoise.  V.  Artemita. 

A  Valensoles,  on  l'applique  à  la  cyno- 
gloste  officinale. 

On  donne  le  nom  â^herba-de-Sant-Jean, 
h  toutes  les  plantes  aromatiques  que  l'on 
ramasse  vers  la  saint- Jean ,  et  -qu'on  vend 
mêlées  sous  le  nom  d'berbes-de-saint  Jean. 

HERBA-DB-fljjrr-ROc ,   8.  f.  rAPOBOOciiA. 

Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc,  I  l'berbe- 
de-saint-Roch,  ou  inule  dysentérique, /nula 
dysenUrica ,  Lin.  et  à  l'inule  piilicaire  , 
Inula  puliearia ,  Lin.  plantes  de  la  famille 
des  composées  Gorymbifères ,  qu'on  trouve 
dans  les  fossés  humides. 

HERBA-PB-tAUTA^BABBA  ,    8.     f.      MSKaA- 

Dooo-cBAmrsimBm.  Barbarée  ,  herbe- de- 
sainte-Barbe ,  vélar  rondolte,  Eritymun 
harharea ,  Lin.  plante  de  la  famille  des  Cru- 
cifères siliqueuses.  V.  Gar.  avant  dernier 
Sisymbrium,  de  la  page  441. 

HEBBA-ra-MWTA-cLBBA  ,    s.     f.    Nom 

au'on  donne ,   dans    le  département   des 
looches-du-Rbône,  à  la  chélidoine.  Voy. 
Dindoouliera, 

HERBA-OB-MjrrA-mooincA ,  S.  f.  Vel- 
vote,  linaire  bâtarde,  Antirrhinum  spurium. 
Lin.  Linaria  spuria ,  Dec.  plante  de  la  fa- 
mille des  Personnées,  qu'on  trouve  dans  les 
champs  cultivés. 

HERBA-DstMB,  9.  f.  (bèrbenlé-sétché), 
d.  tool.  V.  Herba-de-iiegi. 

HERBA-ratsmi ,  s.  f.  Un  des  noms  de 
la  dypéole  maritime.  V.  Pan  blanc. 

HBBBA-Ds-tisit-wNiBAs,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne,  k  Valensoles,  à  la  biscutelle  bispide, 
BiteuUUa  hispida,  Dec.  plante  de  la  famille 
des  Crucifères  siliculeuses .  qu'on  trouve 
dans  les  moissons,  à  Valensoles,  à  Gréouz, 
à  Riei,  à  Digne,  etc. 

H KBB A -p«-TAirr A-copwA ,  S.  f.  Nom  que 
portent,  à  Montpellier ,  les  chèvres-feuilles 
sauvages.  V.  Pandecouitat ,  dont  tanta- 
eo%uta  n'est  qu'une  altération. 

HERBA-DB-TAmni.  ,  s.  f.  (  hèrbe-dé- 
taourèl).  Nom  qu'on  donne, aux  environs  de 
Toulouse,  ii  l'orobanche  rameuse ,  Oroban* 
chê  ramom,  et  à  l'orobanche  majeure, 
Orobanche  major.  Lin.  plantes  de  la  famille 
des  Rhinanthacées. 

HERBA-DB-TaoonA,8.  f.  V.  Thoueraei 
E étrangla  loup. 

HERBA-DB«-TiaaiootBt,  s.  f.  (bèrbe-dés- 
tignéuses).  Nom  qu'on  donne,  aux  environs 
de  Toulouse,  au  tussilage  pétasite,  TusHlago 
pOoêUei. 

HERBA-ranincALAKt,  d.  de  Toul.  V. 
Herba^dc-VoH  rouge. 

HERBA-PKfiBBg-BAiATt ,  S.  f.  (hèrbo- 
dés-trés-galàn8),dg.  Mille-pertuis.  V.^erôa- 
d$4"oli-rouge  et  Tresealan, 

HERBAVuBA,  s.  f.  (bèrba-d'ûbe).  Voy. 
Lauriola. 

HEIIBA-»B&-vBimB  ,  S.  f.  (  hèrbe-del- 
Miré),  dl.  Aigremoine.  V.  SourMnla. 


HEU 

HERBA-Ds-TBiis-MB-QUBBn,  s.  f.  (hèrbe- 
dé-bèné-mé-quèrré  ).  Nom  de  la  sauge  ver- 
veine, aux  environs  de  Toulouse.  V.  Pru- 
d^homa, 

HERBA-DB-vBiiT.s.  f.  (bèrbe-dé-bènt). 
Nom  que  porte ,  aux  environs  de  Toulouse , 
la  pariétaire.  V.  Esparga. 

HERBA-DB-TBB ,  s.  f.  (  hèrbe-dé-bèr  ). 
Nom  toulousain  de  la  tanaisie.  V.  Tanarida. 

HERBA-DB-TBM ,  s.  f.  (hèrbe-dé-bésc). 
Nom  toulousin  du  gui.  V.  Vise. 

HERBA-o'mTBm,  S.  f.  Un  herbage ,  ache- 
ter, faire  clore  un  herbage. 

HERBA-Doon-cBAiirBimBa ,  Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes,  au  velar  ou  barbarée.  Voy. 
Herba-de-santa-barba. 

HEUBA-Dooii-coB,  S»  f.  ssntcuBT-oov- 
Doimout,  araBBA-DB-Booc.  Nom  Unguedocleo 
deTansérine  botride,  Chenopodium  bolrys, 
Lin.  d'après  M.  de  Belleval,  plante  de  la  fam. 
des  Chénopodées,  qu'on  trouve  dans  les 
lieux  sablonneux  de  la  Basse- Provence  et  du 
Languedoc. 

HARBA-Dooo-oiASLB,  Nom  de  la  cléma- 
tite, selon  M.  Castor.  V.  Enlrevadis. 

HEilBA-DOO||*rB«B,    S.    f.  VIOOLSTA-BAfl- 

TABDA.  Hépatique^  herbe  de  la  Trinité,  Ane- 
mone  hepatica.  Lin.  Hepatica  irilobaf  Dec. 
plante  de  la  fam.  de  Renonculacées ,  commu- 
ne dans  les  bois  ombragés  de  la  Provence- 
Moyenne.  V.  Gar.  Ranuneulus  Iridentalus. 
p.  394. 

Cette  plante  ferait  de  très-jolies  bordures 
dans  les  jardins  à  cause  de  la  variété  de  la 
couleur  de  ses  fleurs  qui  sont  tantôt  blan- 
ches, tantôt  rouges  et  tantôt  bleues. 

II  parait  qu'on  donne  le  même  nom  ,  en 
Languedoc,  aux  marchanties et  particulière- 
ment à  la  marchantie  protée,  Marchantia 
polymorpha^  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Hé- 
patiques, qu'on  trouve  dans  les  lieux  humi- 
des et  ombragés. 

£ty.  Le  nom  de  herbe  du  foie^  a  été  donné 
k  la  première  parce  que  ses  feuilles  en  ont  un 
peu  la  forme ,  et  en  dessous  la  couleur. 

HERBA-Dooo-noc,  S.  f.  Nom  du  pied  de 
griflbn,  dans  le  département  de  Vaucluse.  V. 
Pissa-chins. 

Éty.  Parce  qu'on  l'employé  poar  établir 
des  exutoires  aux  bestiaux. 

HERBA-oooo-JAViiiiBi  OU  noov^Avnvwmf 
S.  f.Nom  cm' on  donne,  dans  le  département 
des  B.-du-Kb.  à  la  bardane  à  petites  tètes  , 
Lappa  minor,  Dec.  plante  de  la  fam.  des 
composées  Cynarocéphales. 

Êty.  Probablement  ainsi  nommée,  parce 
qu'on  emploie  sa  racine  en  décoction,  contre 
les  pâles  couleurs.  V.  Jaunugi  deis  filhas. 

HEIIBA-DOOV-I.AOUI ,  8.  f.  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  au  myrte,  parce  qu'on 
en  couronne  le  chapeau  des  nouvelles  mar- 
riées,  et  que  herba-doon-lagui,  signifie  her- 
be du  chagrin ,  faisant  par  là,  allusion  aux 
peines  du  mariage.  V.  Nerta. 

HERBA-Boon-MABcum,  S.  f.  (hèrbe-dôoo- 
mascIQn)  ;  ■bbba-pb-masc&ou.  On  donne  ce 
nom,  à  saint-Hourens,  près  de  Toulouse,  h 
l'arroche  glauque,  AiripUx  glattca,  Lin. 
plante  de  la  (am.  des  Chénopodées,  qu'on 
trouve  en  Languedoc,  dans  les  lieux  mariti- 
mes, et  aux  hemières  glabre  et  velue.  Voy. 
Blanqueta  et  i/er5a-d«-Ia-ifravs<a. 


man- 


HER 

Éiy.  Herba-doon-masclun,  signifie  herbe 
des  mâles,  parce  qu'on  croit  que  ses  feuilles 
infusées  dans  du  vin,  sont  propres  k  calmer 
les  coliques  histériques  chez  les  hommes. 

HERBA-Dooo-HAV-BB-oBwn,  s.  f.  Nom 
que  porte  la  jusquiame,  à  Valensoles,  à  cause 
de  l'usage  qu'on  fait  de  ses  graines  pour 
calmer  les  maux  de  dents.  V.  Jusquiama. 

HEBBA-ooofi-MBoo,  (hèrbe-du-miel).  Nom 
qu'on  donne  au  caille-lait  jaune,  parce  qu'on 
croit  qu'il  fournit  du  miel  aux  abeilles.  Voy. 
Herba-de-la-eira, 

HARBA-DB-MiivBiuiA  ,  (  hèrfoe-dé-mer- 
vèille).  Nom  que  porte  dans  quelques  villa- 
ges aes  environs  de  Digne ,  la  verveine ,  à 
cause  des  grandes  vertus  dont  on  la  croit 
douée.  V.  Varvena, 

HERBA-Dooo-rABBoim,  Lnseme 
time,  Medieago  maritimo,  Lin. 

BffiRBA-Boov-rAVBB-aoMB ,  S.  f.  a 
▼AccA.  Herbe  au  pauvre  homme,  gratiole 
ou  gratiole  officinale ,  Graliola  officinaliê. 
Lin.  plante  de  la  fam.  des  Personnées  qu'on 
nomme  aussi  quelque  fois ,  Brama  vaeea  , 
et  qu'on  trouve  dans  les  lieux  humides  de 
la.  Pr.-Mérid.  V.  Gar.  Digitalis  minima , 
p.  152. 

Ety.  Cette  plante  est  souvent  employée 
par  les  indigents  comme  émétique  et  pur- 

gative,  d'où  le  nom  d'herbe  au  pauvre 
omme  •  son  nom  latin  gratiola ,  vient  de 
graiiay  Matthiolela  nomme  méme^rolta  dei. 
HBRBA-Booo-tABomi ,  8.   f.  Nom  que 
porte  la  seponaire,  à  Valensoles.  V.  Sapou- 
nera. 

HBRBA-DOOO-tiBoi,  S.  f.  boov  boobbmpi* 

ASfltBOBB  ,    aBaBA    BS    «MB  ,    HBBBA   DBIp    MJLB* 

Scrophulaire  aquatique,  bétoine  d'eau,  herbe 
du  siège  ,  Scrophularia  aquatica  ,  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Personnées  qu'on 
trouve  sur  le  bord  des  fossés.  V.  Gar.  Sera- 
phularia  aquatica,  p.  435. 

Éty.  On  croit  que  ce  nom  a  été  donné  à 
cette  plante,  à  cause  de  la  propriété  qu'on 
lui  atlribue  de  soulager  les  hémorrhoîdes , 
ou  parce  qu'elle  fut  employée  avec  succès 
par  les  assiégeants,  lors  du  siège  de  la  Ro- 
chelle par  Louis  XllI. 

HERBA-Doov-TAi.,  s.  f.  Nom  Languedo- 
cien de  la  cynoglosse.  V.  Uerba  de  nostra- 
dama. 

HBRBA-DOoo-noBG ,  8.  f.  dl.  V.  /OM- 
harda. 

HERBA-Dooo-mooBc  ,  S.  f.  Nom  qoe 
porte,  au  Vernet,  près  de  Seyne,  la  mo- 
novère,  Thlaej^i  arvense.  Lin.  plante  de 
la  fam.  des  crucifères  siliculeuses,  commune 
dans  les  champs. 

HERBA-Boop-vBBMB,  Nom  de  la  franké- 
nie,  selon  M.  Castor. 

HERBA-BBBABiABA,  Hcrbc  cnrsgéc  on 
mieux  herbe  des  enragés.  Nom  qu'on  a  donné, 
à  la  dentelaire ,  parce  qu'étant  mâchée  elle 
calme  quelquefois  la  douleur  des  dents  qu'on 
regarde  comme  un  mal  d'enragé.  C'est  cette 
propriété  qui  porta  Rondelet  à  lui  donner  le 
nom  de  denielaire,  V.  Herba-deiê-rascae. 

HBIIBA-nBA-tAi.TAaBA,s.  L  (herbe  une 
salbàtge).  Nom  qii'on  donne  aux  environs 
de  Toulouse,  au  thymuê  aeinos,  Lin.  plante 
de  lafiuB.  des  Labiées. 


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HER 

ttERBA-oouMuiA.  Nom  du  garou,  selon 
M.  Castor.  V.  Garou. 

HERBADA  ,  ê.  f.  (bërbàdc)  :  abbada. 

HBRBAGI ,  8.  m.  (bèrbàdgi)  ;  imiaAAB. 
Erhaggio ,  iUl.  Herbaje  ,  esp.  HerUatge , 
€at.  Hervagem,  port.  Herbage,  toutes  sortes 
de  plantes  basses  qui  croissent  dans  les  prés, 
sor  les  montagnes  pastorales  ou  dans  les 
jardins  ;  pré  qu'on  ne  faucbe  jamais ,  et  où 
Ton  fait  manger  l'herbe  par  les  bestiaux.  V. 
Pasquier, 

Êty.  de  herba  et  de  agi.  V.  Herb,  R. 

HERBA-GREPA ,  s.  f.  Un  des  noms 
languedociens  de  la  picride  vulgaire.  Voy. 
Couesta  eounilhiera, 

HERBA-LAURINA ,  8.  f.  et  impr.  loou- 
■niA.  Un  des  noms  du  Tarton-raira ,  Voy. 
Trintanela ,  qu'on  lui  a  donné  à  cause  de  la 
ressemblance  qu'on  a  cru  trouver  entre  ses 
feuilles  et  celles  du  laurier. 

HERBA-MOIXE  ,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne,  dans  la  Camargue,  au  bromus  des 
toits ,  Bromui  lectarum ,  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Graminées. 

HERBA-MOUSGA ,  6.  f.  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Toulouse,  à  Tophrys 
abeille.  V.  Abelha. 

HERBAR,  V.  a.  (hèrbâ);  nnniiBAii.  Her- 
ber ,  exposer  sur  l'herbe  ;  mettre  le  bétail  au 
vent. 

Éty.  de  herha  et  de  or,  mettre  à  Fherbe. 
V.  Herb ,  K. 

HERBA-ROUGNERA,  S.  f.  (hèrba  rou- 
gnère).  Nom  toulousain  de  i'Jnula  campana, 
V.  c.  m. 

HERBA-ROUSSA ,  siioBAiMA-roBc.  An- 
dryale  de  Nismes,  Andryala  nemoientii . 
Dec.  plante  de  la  fam.  des  composées  Chi- 
coracées,  qu'on  trouve  dans  presque  tous 
les  champs  cultivés  de  la  Provence- Méri- 
dionale. 

Êty.  L'épithète  de  rousse  est  donnée  k 
celle  plante  à  cause  de  la  couleur  de  ses 
fleurs  qui  sont  d'un  jaune  un  pefu  roux. 

HERBA-RUGA,  8.  f.  (herbe  rûque). 
Nom  toulousain  du  pied  d'oiseau  scorpion. 
V.  Amaroun. 

HERBA8,  s.  f.  pi.  dl.  (hèrbâs). Herbiers, 
amas,  touffes  d'herbes  plus  ou  moins  serrées 
qui  croissent  dans  les  eaux,  et  où  le  poisson 
se  cache. 

On  appelle: 

BOUILLE  oa  RABOT ,  riiwtninMnt  dooi  ont*  Mit  po«r 
le  dira  torUr. 

HERBAS  ,  e.  f.  pi.  (herbes)  ;  cotobuat. 
Berbes ,  nom  générique  qu'on  donne  aux 
plantes  potagères,  d'où  :  Soupa  eis  herbas, 
eùupa  a'herbai ,  tourta  eis  herbas  ,  etc. 
V   Herh    R 

HERBAS,  8.  m.  (hèrbàs).  Toufie  d'herbe 
paraske.  Gare. 

Ëty.  de  herba ,  et  du  dépréc.  as. 

HERBA-SANSi-GOSTAS,  S.  f.  (herbe 
San  céstes).  Herbe  sans  cottes,  nom  qu'on 
donne  aux  environs  de  Toulouse,  à  VOphio- 
glosium  vulgatum ,  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Fougères  quit  croH  dans  les  pâturages 
humides. 

HERB AS-ITOAS ,  s.  f.  pi.  (hèrbes- 
iines),  et 

HERBAS-MENUDAS,  s.  f.  pi.  (herbes* 


HER 

menùdes)  ;  BCBBA»>rafAf.  Nom  toulousain 
du  thym  ordinaire  V.  Farigoula. 

HERBASSA,  s.  f.  (hèrbàsse).  Depréciatif 
d*herba,  mauvaise  herbe,  herbe  que  les 
bestiaux  ne  veulent  pas  manger. 

Ëty.  de  herba  et  de  assa.  V.  Herh,  R. 

HERBASSA ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne  au 
bouillon  blanc,  selon  M.  Avril.  V.  Boulhoun- 
blaneelUerb,H, 

HERBAT,  ADA,  adj.  et  p.  (hèrbà,  àde); 
Hervado,  port.  V.  Herbut  et  Herb,  R. 

HERBA-TAI.HENCA,  s.f.  (herbe  Uil- 
lèinque)  ;  wbbba-tauxbmca.  Nom  qu'on  donne, 
aux  environs  de  Toulouse,  au  Careai  mûri- 
cata ,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Cypéracées, 
dont  les  feuilles  sont  tranchantes,  Talhentas. 

HERBATGE,  s.  m.  vl.  Herbage,  ver- 
dure, printemps,  pâturage.  W.Herbagiel 
Herb  ,  R. 

HERBA-UVERNINA  ,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne,  à  Valensoles,  k  la  germendréecbamœ- 
pitis.  V.  Cahpita. 

HERBEGEAR,  ▼.  a.  (hèrbedjà) ,  dl. 
bbbbobab.  Pour  Sarcler,  V.  Ceouclar,  pour 
herboriser  ,  V.  Herhourisar ,  mettre  au 
fourrage ,  au  vert. 

Éty.  de  herba  et  de  egear,  V.  Herb,  R. 

HERBETA  ,  s.  f.  (hèrbéle)  ;  hsbbiuioob  , 
■BBBomiA.  Herbeta,  cat.  Erbetta,  ital.  Yer^ 
becita ,  esp.  Herbette ,  herbe  courte  et 
menue,  en  style  poétique  et  pastoral ,  herbe 
en  général. 

Éty.  de  herba ,  et  du  dim.  êia.  V.  Herb , 
Rad. 

HERBETA ,  S.  f.  Un  des  noms  de  la 
poirée.  V.  BUda ,  Blea  et  Herb,  R. 

HERBETA-FERA,  S.  f.  BSBaBrA,  et 
impr.  HABBBTA.  Poirée  sauvage,  ^eto  mari- 
ttma.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Chénopodées, 
qu'on  trouve  dans  les  lieux  voisins  de  la 
mer.  V.  Gar.  Bêla  sylvestrii.  p.  58. 

HERBIER,  s.  m.  (hèrbié).  Herbier,  col- 
lection de  plantes  desséchées,  au  moment  de 
leur  fructification  avec  assez  de  soin  pour 
qu'elles  conservent  une  grande  partie  de  leurs 
caractères. 

Éty.  du  laL  herbarium.  V.  Herb ,  R. 

HERBIERA ,  S.  f.  (hèrbiére).  Herbière  , 
vendeuse  d'herbes ,  Gare.  V.  Herb,  R. 

HERBHtHA ,  S.  f.  (herbille)  ;  abbima  , 

ABBIA  ,    RSBBOUBlUiA,  ABBOOBIUIA.  HcrbagCS, 

et  ironiquement,  argent,  monnaie. 

HERBHJBOUN .  8.  m.  (hèi  billôun) ,  dg. 
Herbette,  petite  herbe.  V.  Herbeta  et  Herb, 
Rad. 

HERBIVORE,  adj.  (herbivore).  Herbi- 
vore ,  épithète  que  l'on  donne  aux  animaux 
qui  ne  se  nourrissent  que  de  végétaux. 

Éty.  du  lat.  herbivorut,  formé  de  herba, 
herbe,  etde  vorare,  manger.  V.  Herb,  R. 

HERBOS,  adj.  vl.  Herboso,  esp.  Her- 
voio,  port.  Erboeo,  ital.  Herbeux. 

Éty.  du  lat.  herboeue,  m.  s.  V.  ifer&,R. 

Subst.  gazon,  pelouse. 

HERBOUNA,  S.  f.  (hèrbéune);  Her- 
vinha,  porL  Herbette,  herbe  naissante. 
V.  Herbeta  et  Herb,  R. 

HERBOURALHA,  8.  m.  (hèrbouràille); 

■SBBOOBAIjHBBBOOBAlly  BBBBOOBlUiA*   TOUtés 

portes  d'herbes  mMiyaîses.  Gare. 


H£R 


405 


HERBOURAN,  s.  m.  Garc.  V.  Herbou- 
ralha. 

HERBOURIAIRE,  Gare.  V.  Herbou- 
risto  et  Herb ,  R. 

HERBOURIAR,  Y.  HerbourUar  et 
Herb,  R. 

HERBODRILHA ,  V.  Herbilha. 

HERBOURILHA ,  V.  Herbouralha. 

HERBOURISAR,  V.  n.  (hèrbourîsà)  ; 
■BBBooBiAB ,  BABBovaiAB.  Erborore ,  ital. 
Herboriser,  receuillir  des  plantes  pour  les 
étudier  ou  pour  les  conserver. 

Éty.  de  herborii,  gén.  inus.  de  herba  et 
dear.  V.^er6,R. 

HERBOURISATION  ,  8.  f.  (hèrboriss- 
tie-n)  ;  bbbboiibi«atub.  Herborisation,  action 
d'herboriser.  V.  Herb,  R. 

HERBOURISTO ,  S.  m.  (hèrbouriste)  ; 

BABBOOBirrO  ,  BBBBOUBIAIBB.   JEVdattfOlO,  ital. 

Herbolario ,  esp.  Hervolario,  port.  Herba- 
lari ,  cat.  Herboriste,  celui  qui  ramasse  les 
plantes  médicinales  ou  qui  les  vend. 

Éty.  de  herba ,  ou  de  l'inusité  herbor ,  e 
àeiito.V.Herb,  R. 

Ceux  qui  font  des  collections  de  plantes 
sèches  dans  l'intention  de  les  connaître  ou 
de  les  décrire,  s'appellent  hotanistee,  qu'il 
ne  faut  pas  confondre  avec  les  herboristee , 
comme  on  le  fait  souvent. 

HERBOUS ,  V.  Herbat. 

HERBUT,UDA,  adj.  et  p.  (hèrbù,  ùde); 
■BBBovt,  iBBBAT,  Erboso ,  îtàl.  H  erboeo, 
esp.  Hervado ,  port.  Herbu ,  ue,  herbeux  , 
euse,  où  il  croît  de  l'herbe,  abondant  en 
herbe. 

Èty.  du  lat.  ^r&tdtts,  ou  de  ^&aet  de  ut. 
V.  Herb,  Rad. 

A  boou  troussât  herbuda  riba. 
Prov. 

HERGULANUM ,  Ancienne  ville  d'Italie, 
dans  la  Campanie,  sur  la  côte  de  la  mer,  vis-^-vit 
du  Vésuve.  Elle  fut  construite  en  1B43  (1300), 
ans  avant  J.-C.  par  Hercule,  et  engloutie  Tan 
79  de  notre  ère,  par  une  éruption  du  Vésuve. 
En  1706, 1713,  selon  d'autres  on  en  découvrit 
les  ruines,  et  les  fouilles  non  interrompues  que 
l'on  à  faites  depuis,  ont  procuré  au  roi  de  Na- 
ples  une  si  grande  quantité  d'antiquités  de 
toute  espèce ,  qu'il  arrive  souvent,  que  des 
choses  que  nous  regardons  comme  d'une  in- 
vention moderne,  s'y  trouvent  déjà  dans  la 
même  perfection  où  nous  les  connaissons 
aujourd'hui.  C'est  pourquoi  nous  citons  celte 
ville  et  ses  ruines,  comme  une  époque  de 
l'histoire. 

HERGULO,  (hercule);  Ercde,  iUl.  Her- 
eules,  cat.  esp.  port.  Hercule,  fils  de  Jupiter 
et  d'Alcmène,  femme  d'Amphytrion,  devint 
d'une  taille  extraordinaire  et  acquit  une  force 
prodigieuse ,  ce  qui  le  fait  prendre  souvent 
pour  l'emblème  de  la  force. 

HERE ,  s.  m.  (hère) ,  d.  béarn.  Maître , 
seigneur.  V.  Mestre, 

Éty.  du  lat.  herus,  matire. 

HEREBRE,  vl.  V.  Erebre. 

HEREGIARGA,  8.  m.  vl.  Hérésiarque. 
V.  Hérésiarque. 

HE  RED,  nmMMxt,  WÊÊmn,  radical  pris  du 
latin  hmres,  hmredis,  héritier,  dérivé  de  la 
même  laugue  herus,  maUre,  parce  que  Thé- 


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406 


HER 


rilier  dévient  le  maître,  de  ce  dont  il  hérite» 
on  peut  être  du  grec,  àipsxbc  (hairetos)  » 
choisi»  élu. 

De  hœredii ,  gén.  de  hœres ,  par  apoc. 
hered;  d'où:  HeredU-arit  ffered-iiatj 
Heriê. 

De  hêred ,  par  le  changement  du  d  en  I , 
heret;  d'où:  Des-heretar^  Heret-a^  Heret- 
ar^  iieret-at,  Heret-alge,  Herel-e^  Heret- 
«r,  Heret-ieTy  Co^heriUer,  Her-es^  Hers^ 
HeTy  Heretabla-ment,  HeretabUmetU,  He- 
reditable-menif  Heri-iatge. 

De  heret,  par  le  changement  de  e  en  i, 
herit:  d'où  :  Herit-ador^  Herit-ier,  Des- 
herit-ar  ,  Des-herital-at ,  fferital-men  , 
Herit-alge, 

De  heret  f  par  le  changement  de  e  en  ei, 
heiret;  d'où  :  Heiret-agi^  Ueiret-ar,  Hei- 
ret'iir:,ieray  Ad-eret-ar,  Dez-ereta-ment, 
Dex-eret-ar  ,  Des-eretx  ,  Dez-erit,  Ere, 
Eres,  Eret-ar,  Eret-at,  Eril-ày  Erit-ier, 
Ertr-age,  Ert-e^  Ereta-men ,  Hereta-men, 
Dex-eretaire  y  Dex-ereîador ,  Des-eret,  Dez- 
eretomen,  Det-heretar,  Des-eretar ,  Dex- 
eretar ,  RerU-al-med, 

HEREDITABLBMENT,  adv.  yl.  Héré- 
ditairement. V.  Heritalmen  el  Hered  ^  R. 

HEREDITARI,  ARIA,  adj.  (bèrédilàri, 
aric);  EredUario,  ital.  Hereditario ,  esp. 
porl.  Hereditari ,  cat.  Héréditaire ,  qui 
vient  par  droit  de  succession  ;  qui  nous  est 
transmis  par  nos  parents,  en  parlant  des  ma- 
ladies. 

Éty.  du  lat.  hœreditariu$.  V.  Heret,  R. 

HEREOITAT ,  s.  f.  (hèrédità)  :  Heretat , 
eat.  Eredità ,  ital.  J/ereaod, esp.  Heredade, 
port.  Hérédité,  droit  de  succession:  biens 
que  laisse  un  homme  en  mourant.  Héritage. 

Ëty.  du  lat.  HœreditatU ,  gén.  de  hctre- 
ditas.y.  Hered,  K. 

HERBGE  ,  8.  m.  d.  vaud.  Herege ,  port. 
Hérétique.  V.  Hérétique  et  Heresia, 

HEREGIA,  s.  f.  vl.  snTOA.  Hérésie. 
V.  Heresia. 

HERES .  vl.  y.  HHretier  et  Hered,  R. 

HERESIA  ,  s.  f.  (hérésie)  ;  uiutoia  , 
■■uiA.  Eresia ,  ital.  Heregia,  esp,  Heretia , 
port.  Heretgia,  cat.  Hérésie ,  doctrine  con- 
traire à  la  foi  de  l'Eglise ,  erreur  condam- 
née par  elle,  en  matière  de  religion. 

Éty.  do  grec ,  Stpeaic  (hairesis) ,  choix  , 
ieete,  opinion  séparée  ;  du  verbe  ,  otipÉc» 
(haréô) ,  choisir,  rattacher  à  une  chose ,  se 
séparer. 

Autrefois  ce  mot  ne  désignait  qu'un  sim- 

Sle  choix,  une  secte  bonne  ou  mauvaise. 
In  disait  hérésie  péripatéticienne ,  hérésie 
stofclenne,  etc. ,  mais  aujourd'hui  il  ne  dé- 
iigne  plus  q<yune  opinion  erronée  et  opiniâ- 
tre contre  quelque  dogme  de  la  foi. 

HERESIARQUE ,  8.  m.  (hérésiarque)  ; 
Hereiiarca,  cat.  esp.  port.  Er.siarea,  ital. 
Hérésiarque,  auteur  d'une  hernie. 

Éty.  du  lat.  hœresiarcha ,  dérivé  du  grec 
^ipevK  (hairesis) ,  hérésie  et  de  à^y(hç  (archos), 
chef. 

HERETA ,  s.  f.  vl.  V.  Hereiitat  et 
Hered,  IX. 

HERETABLABiraiT  et 

HERET ARLEMENT,  adv.  vl.  Hérédi- 
Uircment.  V.  Heritalmen  et  Hered ,  R. 


HER 

HÉRBTAUHEN,  vl.  Voy.  Heritalmen. 
HERETAMEN,   S.    m.    vl.    mmmmmm. 

Herelament,  anc.  cat.  Heredamento,  anc. 
esp.  Héritage ,  hérédité.  V.  Heretatge  et 
Hered,  R. 

HERETAR,  v.  vl.  Heretar,  CdX.Here- 
dar,  esp.  Herdar ,  port.  .Eredare,  ital. 
Hériter,  V.  Heiretar;  pour  héritier  ;  doter, 
investir,  V.  Hered,  R. 

HERETAT  et 

HERETATGE  ,  8.  m.  vl.  maiTATOB, 
mmmETAÊÊxm ,  Kmmrjkmmm.  Héritage ,  6ef ,  patri- 
moine. V.  Heiretagi  et  Hered,  R. 

HERETE,  s.  m.  anc.  béarn.  Hereter, 
cat.  V.  Heiretierti  Hered,  R. 

HERETER ,  dg.  Hereter ,  cat.  Pour  hé- 
ritier, V.  Heiritier  et  Hered,  R. 

HERETERA,  vl.  V.  Heiretiera. 

HERETGAIf,  adj.  vl.  Hérétique.  Voy. 
Hérétique. 

HERETGE,  adj.  vl.  ansuB,  ubma, 
■swraAi..  Hereige,  cat.  Herege,  esp.  port. 
Hérétique.  V.  Hérétique. 

HERETGIA,  8.  {.  vl.  V.  Heretia. 

HERETIG,  dl.  HereUe,  cat.  Voy. 
Hérétique. 

HERITIER» 6.  m.  vl.  mBsnm.  Hereter, 
«at.  Heredero,  esp.  Erede,  ital.  Héritier.  V. 
Heiritier  ei  Hered,  R. 

HERETIERA,8.  f.  vl.  V.  HHrUiera. 

HERETIQUE,  ICA,  adj.  et  S.  (hérètl- 
gué)  :  iBBas ,  BMBCB.  Hœretieus,  lat.  Éretieo, 
ital.  Heretico,  esp.  port.  Heretge,  cat.  Héré- 
tique, qui  appartient  11  l'hérésie  ou  qui  la  sou- 
tient, quand  ce  mot  est  pris  substantivement. 

Ëty.  du  hLhœreticue.  V. Heretia. 

On  nomme  hérétiologue ,  celui  qui  écrit 
sur  les  hérisiers,  eihéréticité,  la  qualité  d'une 
proposition  hérétique.  Ce  dernier  mot  est  de 
la  création  de  Fénélon,  selon  M.  Gattel. 

HERETJE,  vl.  V.  Heretge. 

HERIR ,  V.  a.  d.  bcarn.  Blesser.  Voy. 
Fertr  et  Fer,  R.  3. 

HERISSAR,  V.  a.  (hérissa);  Erittar, 
cat.  £rMor,esp.  Erriçar,  port.  Àrrieiare, 
ital.  Hérisser,  dresser  les  poils,  les  plumes  ; 
garnir  de  pointes,  d'épines. 

HERISSO,  vl.  V.  ErUto. 

0ERISSOUN,  rmvommm.  V.  ErittOUn 
de  castagnes. 

HERITADOR ,  8.  m.  vl.  MSifTAnw  Voy. 
Heiritier. 

HERITAIRE ,  vl.  V.  HHHtier. 

HERITAUIIEN,  adv.  vl.  BBravAai.AMiirr. 

■>aiTAai.BHBirr ,  imiBDiTASftKaKirr.  Héréditai- 
rement. V.  Hejed,  R. 

HERITATGE ,  6.  m.  vl.  V.  Heretage  et 
Hered,H. 

HERITIER,  V.  HeirUier  et  Hered  R. 

HERIZIPILA,  8.  f.  vl.  V.  Erysepela. 

HERIZIPO^,  vl.  V.  ErisipUa. 

HERMAFRODITA ,  s.  m.  vl.  ^erma- 
frodita .  cal.  Hermaphrodite.  Voy.  Herma- 
phroudito. 

HERMAFRODIZIA,  S.  f.  vl.  Perma- 
phrpdisme. 

HERMAPHROUDTTO  •  S.  m.  (herma- 

{>hroudite  )  ;  oAii-eAi.iii.  Hermaphroditus , 
at.  Ermafrodito,  ital.  Hermafrodita ,  esp. 
cal.  Hermaphrodite ,  port.  Hermaphrodite, 
personne  que  l'on  croit  avoir  les  deux  sexes, 
ce  qui  n'existe  jamais. 


HER 

Éty.  du  grec  Ipfiaçp^txoç  (hermaphrodi* 
tos),  fait  de  êpjii?;^  (hermés) ,  Mercure ,  et  de 
««ppooiTTfi  (aphrodilé) ,  Vénus ,  parce  que  la 
fable  donnait  ce  nom  ^  un  ûls  de  Mercure  et 
de  Vénus,  qu'on  supposait  avoir  li^deux 
sexes. 

Les  Provençeaux  se  servent  plutôt  du  ter- 
me ^au-i^a(tti,  quand  ils  veulent  désigner  uo 
hermaphrodite. 

•  s.  m.  (hèrmàs);  niBAt,  as- 

TRSaCAa,  CAMVAS,  «A«i|AS,  B|Ul, 

Lande,  friche,  terre  vacante  ou 
déserte  qu'on  appelle  aussi,  en  terme  de  cou- 
tume, terres  vagues  ou  vaines;  on  nomme 
ainsi  celles  où  il  ne  croit  que  des  arbrisseaux 
sauvages,  des  bruyères,  des  genêts,  etc. 

Éty.  du  grec  ip[xàc  (hermas),  rocher ,  haie, 
buisj^on,  ou  du  lat.  eremus,  désert 

HERMENTEI^,  Gar.  Pour  pimpre^ 
nelle.  V.  Armentela. 

HERMETICAMENT,  adv.  (hermetîca- 
mein).  Hermétiquement,  scellé  avec  ta  pro- 
pre matière  en  fusion,  en  parlant  d'im  vase 
et  par  exl.  bien  bouché,  exactement  fermé. 

HERMETIQUE,  ICA,  adj.  (herméti- 
que, ique).  Hermétique,  qui  a  rapporta  her- 
més. 

HERna,  et 

HERMIN,  vl.  V.  Ermifia. 

HERBHNA,  V.  Ermina. 

HERMITA|E,vL  Hermitatge ,  CMt  Y. 
Ermitagi. 

HERBOTAN,  8.  m.  vl.  Hermita,  cat.  V. 
Ermita. 

HERBaTANATGB,  8.  m.  vl.  ErmiUge. 
V.  Ermitagi. 

0ERMITORI,  8  m.  V.  ErmUagi. 

HERMOFRODITA,  8.  m.  vl.  V.  Her- 
mafrodita. 

HERNiA ,  radical  pris  du  lat.  hemia , 
hernie ,  descente ,  qu'on  fait  venir  du  grec 
f pvo<  (emos) ,  rameau ,  parce  que  la  partie 
contenue  dans  le  sac  herniaire  semble  for- 
mer une  branche  en  s'allongeant. 

De  hemia  :  Hemia,  Hemi-ari. 

De  hemia,  par  apoc.  hem ,  par  suppres- 
sion àeh,em,  el  par  changement  de  n  eo 
gn,  ergn  ;  d'où  :  Ergn-a,  Ergn-ous. 

HERNIA ,  8.  f.  (  hernie  )  ;  ■«tuu»Annr , 

aBLACHADUBB,  DStCCnA,  ■mBRIB.    Emia  ,  liai. 

Hemia,  esp.  port.  cat.  Hernie,  tumeur  con- 
tre nature  produite  par  le  déplacement  de 
quelque  partie  molle,  et  particulièrement  des 
viscères  contenus  dans  le  bas-ventre. 

Éty.  du  lat.  hemia,  m.  s.  V.  Hemia,  R. 

HERNIARI,   ARIA,  adj.    (hèrniàri  , 

àrie)  ;  cubât,  BS|AS«AT,  «UACHAT,  BBtmAT, 

BBcovMouDAT,  BSBaioiit.  Hemleux ,  cusc ,  qui 
est  incommodé  d'une  hernie. 

Ély.  de  Hemia,  R.  et  de  ari. 

HERNIARI,  adj.  m.  Herniaire,  chirur- 
gien qui  s'attache  particulièrement  au  traitt- 
menldes  hernies;  bandage  herniaire.  Voy. 
Hemia,  R. 

HERNIOUS,  Gare.  V.  Hemiari. 

HERO ,  nom  d'homme,  vl.  Hérode. 

HERODI,  s.  m.  vL  Héron. 

Éty.dulat.//erod<ti#. 

HEROIGAMENT,'adv.  (hèrolcamein) ; 
Heroieament ,  Cil.  Eroicamente,  ital. jlfe- 


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HER 

toyeamenle,  esp.  HeroicamenU ,  port.  Hé- 
roïquement, d'une  manière  héi*oîque. 

Èly.  de  her<nea  et  de  nunt, 

HEROIDA,  s.  f.  (herouîde).  Héroîde, 
cpitre  en  vers ,  composée  sous  le  nom  de 
quelque  héros  ou  personnage  fameui. 

Ety.  du  grec  ripa>c  (héros),  héros. 

HEROINA,  8.  f.  (hèrouïne) .  et  impr. 
■BBoii»A.  Heroina,  lat.  cat.  esp.  port.  Eroi- 
na,  itai.  Héroïne,  femme  courageuse  et  qui  a 
de  l'élévation  et  de  la  noblesse  dans  ses  sen- 
timents, dans  sa  conduite. 

Êly.  du  lat.  heroina ,  m.  s.  fait  du  grec 
^ipu)îvT)  (hérôiné),  m.  s.  fait  de  {po>c  (héros), 
héros. 

HEROÏQUE,  OICA.  adj.  (hèrouîqné» 
ique);  et  impr.  mBooigm.  Heroicus^  lat. 
ËTùico ,  ital.  Heroyeo ,  esp.  Heroieo ,  port. 
Heroisch ,  ail.  Heroic ,  cat.  Héroïque ,  qui 
appartient  au  héros  ou  à  l'héroïsme. 

Éty.  du  grecftpo>ï)c6c  (hérôikos),  m.  s. 

HEROISBIE,  s.  m.  (bèrouîsmé)  :  ■mouu- 
m.  Ueroisme,  cat.  Eroismo,  ital.  Heropâ^ 
dad,  esp.  HeroUma^pofi .  Héroïsme,  lise 
dit  des  qualités  qui  font  le  caractère  du  héros. 

Ëty.  de  heroiei  de  Urne, 

HEROS,  s.  m.  (hère)  ;  Héros,  lat.  Eroe, 
ital.  Heroe,  esp.  port.  Héros,  titre  que  l'anti- 
quité païenne  donnait  à  ceux  qui  étaient 
nés  d'un  Dieu  ou  d'une  déesse  et  d'une  per- 
sonne mortelle;  guerrierd'une  valeur  extraor- 
dinaire; homme  qui  montre  l)eaucoup  de 
grandeur  d'âme ,  principal  personnage  d'nn 
poème,  d'un  événement. 

£ly*  du  grec  ^pcos  (héros),  m.  s. 

On  nomme  i 


héroïne,  «m 

liEKOlQUE,  M  qtU 
HÉROÏSME, 


ib^M. 


Ce  sont  les  dogmes  de  la  philosophie  de 
Platon  qui  firent  naître  l'idée  d'élever  les 
héros  au  rang  des  Dieux. 

HEROUN,  s.  m.  (hérôun);  rBMA-ani- 

WABD  ,    SmilABD-rBaCAmB  ,      BBaMAT-VBtCAnn  , 

■BKovii  j  LBBotw.  Airone ,  ital.  Héron ,  nom 
commun  à  plusieurs  oiseaux  du  genre  Ar^ 
dea^  Lin.  de  l'ordre  des  Echassiers  et  de  la 
fam.  des  Gultrirostres  ou  Ramphocopes  (  à 
bec  tranchant),  remarquables  parla  longueur 
de  leurs  jambes,  de  leur  cou  et  de  leur  bec  ; 
ce  que  Lafontaine  a  vivement  exprimé  par 
ces  deux  vers  : 

Ua  At'iom  «■  long  bac,  aniinMidi^  ^nn   long  aov, 
Ua  jour  flor  wa  long*  pi«dk  allait  j«  a«  aab  o&. 

Éty.  du  grec  ipu>8u{c  (érôdios) ,  mot  qui 
désigne  les  mêmes  oiseaux. 

L'espèce  la  plus  commune  est  le  héron  or- 
dinaire Ardea  majora  Lin.  qui  a  environ  un 
mètre  d'envergure  ;  on  le  nomme  Bemard- 
peicairet  à  Nismes,  selon  l'auteur  de  saStsL 

HEROUR,s.f.  d.  béarn.  Em  herour, 
avec  peur. 

HEROU8 ,  V.  Buroui. 

HERPEAR,  V.  a.  (herpéar)  ,  i.  de  Bar- 
telonnette ,  famab  LHiBn ,  uMAm.  Herser» 
paswr  la  herse  dans  un  champs;  kêtêiur , 
celui  qui  herse. 

£ty.  de  ^1^  et  de  ear. 


HER 

HERPI ,  s.  m.  (hèrpi)  ;  cuba  ,  sot  sa  , 
miAssA.  sari,  aplakaimb.  Erpiee,  ital.  Herse, 
s.  f.  instrument  d'agriculture  garni  de  dents 
qu'on  traîne  sur  la  terre ,  pour  briser  les 
mottes,  ou  pour  recouvrir  les  grains  nouvel- 
lement semés. 

Ety.  du  grec  îpiztù  (herpô) ,  ramper ,  traî- 
ner, d'où  le  latin  herpex,  herse. 

Pasiar  T/ierpi,  herser,  passer  la  herse. 

On  nomme  : 

HERSEUB  ,  eelui  qui  &)t  Mttc  opërMioo. 

La  herse  était  déjà  connue  du  temns  de 
Job.  V.C.39,M0.  *^ 

HERPIAR,  V.  V.  (herpià).  Herser,  passer 
la  herse. 

Ëty.  de  herpi  et  de  la  term.  act.  agere. 

HERRAR,  V.  a.  d.  béarn.  Ferrer.  Voy. 
Ferrar  ei  Ferr,  K. 

HERRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  md.  Ferré , 
ée.  V.  f  errai  el  Ferr,  K. 

HER8,  s.  m.  pi.  vl.  Héritiers.  V.  Hered, 
Rad.  ' 

HER8CHEL, s.  m.  (herscbèl).  Herschel, 
planète  qu'on  a  successivement  nommée 
Georgium  sidui,  Cybele^  Neptuna,  et  main- 
tenant Uranui, 

Ëty.  i\eHeriehell,  astronome  hanovrien 
qui  la  découvrit,  en  Angleterre,  pendant  le 
mois  de  mars,  1781. 

HERUM,  s.  m.  d.  béarn.  Béte  fauve.  V. 
FerumeiFer,  R.  2. 

HE8 

HESER,  V.  a.  dg.  Faire.  Y.  Faire  ei 
Fac,  R. 

HE8ITAR,  V.  n.  (hesità);  sAïAirçAm. 
Eiitare,  ital.  HesUar^  esp.  port.  Hésiter, 
rester  en  suspens  sur  le  parti ,  sur  la  résolu- 
tion qu'on  doit  prendre;  ne  pas  trouver 
facilement  ce  qu'on  veut  dire,  soit  par  crainte, 
soit  par  ignorance  ou  par  défaut  de  mémoire. 

Ëty.  du  lat.  hœiilare,  fait  de  hmrere, 
rester  immobile,  hésiter,  il  régit  à  et  non  de, 
dites  je  n'hésite  point  à, et  non  dédire» 

HESITATION  ,8.  f.  (  hesitatie-n  )  ; 
mtiTAvuni.  Hesilaeio ,  cat.  Hésitation ,  ac- 
tion d'hésiter,  incertitude  dans  l'action. 

Ëty.  Hœtitationis,  gén.  de  hmeitatio. 

HE8PERIDA8,  s.  L  pi.  (hesperides)  ; 
Esperidi ,  ital.  Hesperides ,  petites  filles 
d'Uespérus;  elles  étaient  trois  sœurs  qui 
possédaient  an  jardin  dont  les  pommes 
étaient  d'or ,  sous  la  garde  d'un  dîragon  à 
cent  tètes. 

HE8PITA0,  y.  HouspUau. 

HE8PITA0 ,  S.  m.  (hespitàoo).  Bataille, 
espèce  de  jeu  decartes. 

HE8TENB ,  nom  d'hoomie ,  tL  Etienne. 
V.  Bstieni  et  EeUve. 

HBT I  Verdier,  emploie  ce  mot  aoUeo  de 
elf  il,  InL 
HBT|  0.  m.  tL  Lapin.  V.  Xapm. 


HET 


407 


HBTO,  inL  (hète).  Sans  dôote;  hélu  ! 
HET8 ,  dg.  Vous  êtes. 


Or  < 


K  Aeti  counechat  p«r  ua  boAn  dcblMjcfai 


Venlier. 


HE0 

HEU,  s.  m.  d.  béarn.  Pour  Feou,  fiel , 
V.  c.  m.  ' 

HEU,  int.  vl.  Heu,  eh.  Lat. 

HEUGOERA,s.  f.  d.  béaro.  Fougère. 
V.  Fougiera. 

HEV 
HEVRA ,  s.  f.  t1.  Ricin. 


HEI,  initiatif  pris  du  grec  gj  (hex) ,  sîl. 

Hexametro ,  de  hexa  et  de  mélron ,  me  - 
sure ,  composé  de  six  pieds  ou  de  bol  me- 
sures. 

Uexagono ,  de  hexa  et  de  goma ,  angle , 
qui  a  six  angles. 

HEXAOONO,  ONA,  s.  et  adj.  (hexa- 
gone); Esagono,  Ital.  Hexagone,  cat.  esp. 
port.  Hexagone. 

Ëty.  du  lat.  hexagonui,  dérivé  du  grec  t$ 
(hex),  six,  et  de  yci)vix  (génia),  angle. 

HET 

HETS8ITACIO ,  8.  f.  vl.  sktacio.  Hesi- 
lacté,  cat.  Hetitaeiony  esp.  Hesitaçâo,  port. 
Ftitaiione,  ital.  Hésitation,  irrésolution. 

Ëty.  du  lat.  hantatio.m,  s.  et  ifer,R. 

HETT.part.  dg.  Verdier  l'emploi  pour 
fHi,  fait.  V.  Fach  et  Fae,  R. 


Hl,fl.  V.  y  et/. 
HI,  V./. 

m,  vl.  m  a,  il  y  a,  à  lui,  k  e\\e. 

HIA 

HIATUS,  8.  m.  (hiatus);  Hiato ,  esp. 
port.  ital.  Hiatus,  mot  lat.  conservé  pour 
exprimer  le  bâillement  qui  r^ulte  dans  la 
prononciation ,  de  la  rencontre  de  deux 
voyelles  surtout,  quand  celle  qui  termine  le 
premier  mot  ne  S'élide  pas ,  comme  dans 
aimé  avec  passion.  V.Hyat. 


HIBBR ,  dg.  y.  Hiver  et  Hivem,  R. 

HIBLADA,  S.  f.  (hiblàde).  Vergadèle, 
poisson.  Gare. 

HIBOU,  y.  Dugou. 

HIBRE,  adj.  (hibré).  Pour  ivre.  Voy. 
£;6ncl£6rt,R. 

Un  débaucha  enearepire. 
Car  quand  es  hibre,  coiims  un  par 
Boutariéea  feme  à  la  mort, 
Proncez  de  Carmentran. 

me 

HIC,f.iD.(hk);irie,cat.£<  apOlUm 


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408 


HIC 


Me,  Toitt  le  hic,  pour  dire  ToiUi  rambarras, 
la  principale  difficulté. 

Dans  les  premiers  temps  de  rimprimerie 
•n  avait  cootame  de  mettre,  au  commence- 
ment des  endroits  remarquables,  le  monosyl- 
lak>e  hie,  ellipse ,  de  hie  adverlendum ,  hie 
sistêndum,  ici  il  faut  s'arrêter,  faire  attention. 

Cette  locution  peut  dériver  aussi  de  ce 
vers  de  l'Enéide  : 

Hoe  opus,  hic  lahor  est. 

HIGAR,  V.  a.  (hicà),  d.  béarn.  Ponr  fiear, 
mettre,  fourrer.  V.  Ftchar  et  Fieh,  R. 

HID 

HIDAR8E,  v.r.  d.  béarn.  Se  fier,  dit 
pour  fidar  se.  V.  Fisar  et  Fid,  R. 

iV*e(  hidis  à  mine  hipoucrite. 
Ne  te  fies  pas  à  une  mine  hypocrite. 
Fabl.  Lafont.  d.  Béarn. 

HIDOULAR,  V.  Idùular. 
HIDROOPIC,  V.  Hydnmpipke. 


HIEL,  adj.  dg.Viel,  vieux.  V.  Vielh. 

HIEU,  V.  Yeli. 

HICU  ROUGE,  V.  Martagoun. 

HIENA,  s.  f.  (hiène);  Hiena,  cat.  esp. 
lena,  ital.  Uiéne.  V.  Hyena. 

HIEO0,  s.  m.  d.  béarn.  Fil,  dit  pour 
fieou.  V .  Fiau,  FU  et  FU,  R. 

HIER  y  adv.  de  temps  (hier)  ;  ahu»,  atk», 
wutm.  Yr,  anc.  cat  leri,  ital.  Ayer,  esp.  Mon- 
tem,  port.  Hier,  le  jour  qui  précède  immé- 
diatement celui  oh  l'on  est. 

Éty.  du  lat.  heri. 

Hier-sera ,  hier  au  sera,  hiessera ,  hier 
au  soir. 

Hi^-matin,  hier  au  matin. 

HIERA .  Aire.  Y.  Jera. 

HIERARCHIA,  S.  f.  (hiérartchie)  ;  ■»- 
wuMcwBfm.  Hierarehia ,  lat.  Gerarchia ,  ital. 
Gerarquia  ,  esp.  Jerarquia ,  |)ort.  Hiérar- 
chie, subordination  entre  les  divers  chœurs 
d'anges  qui  servent  le  Très-Haut  dans  les 
cieux  ;  les  différents  osdres  des  fidèles ,  de- 
puis le  pape  jusqu'au  simple  laie;  on  dit 
aussi  hiérarchie  des  pouvoirs. 

Éty.  du  grec  '«pdç  (hiéros) ,  sacré ,  et  de 
^PïA  (arche),  empire,  gouvernement. 

HIERARGHIG,IGA,  adj.  Gerarquieo, 
esp.  Jerarquico,  port.  GerarchicOf  ital. 
Hiérarchique. 

Éty.  du  lat.  hierarchicus.  V.  Hierarehia. 

HIEROGLTPHO,  8.  m.  (hiéroglyphe); 
Geroglifico,  ilal.  esp.  Hieroglypho,  port. 
Hiéroglyphe,  caractère  symbolique  qui  con- 
tient quelque  chose  de  mystérieux. 

Ety.  du  grec  lepoç  (hiéros) ,  sacré .  et  de 
YXuipw  (glyphô),  graver,  gravure  sacrée,  par- 
ce que  les  anciens  prêtres  Egyptiens  s'en 
servaient  pour  écrire  dans  les  temples  et  sur 
les  monuments  consacrés  à  la  religion. 

L'invention  de  l'écriture  hiéroglyphique , 
est  attribué  assex  improprement  k  Menés  ou 
second  Mercure  égyptien ,  2965  ans  avant 


HIE 

J.-C.  puisqu'on  en  a  retrouvé  des  traces  chez 
tous  les  peuples.  Indéchiffrables  jusqu'à  nos 
jours ,  les  hiéroglyphes  ont  été  dévoilés 
par  M.  Champolion  le  jeune  ,  qui  en  à 
fait  connaître  l'alphabet,  de  sorte  qu'on  peut 
dire  que  c'est  maintenant  une  langue  connue. 

HIEUGH,(hiéu),d.  d'Arles.  V.  Huech. 

HIEUI,  d.  d'Arles.  Pour  J^ut,  v.  c.  m. 

HIL 

HILARI,  nom  d'homme.  Ilario,  ital. 
Hilario,  esp.  Hilaire. 

Ëty.  du  lat.  HUarius. 

L'Eglise  honore  quatorze  saints  de  ce  nom 
les  13  Janvier ,  16  mars ,  9  avril  5  et  20  mai, 
3  juin ,  22  juillet ,  25  septembre ,  25  octobre 
et  3  novembre. 

HILARION,  nom  d'homme  (hilarién); 
Uarione^  ital.  Hilarion. 

Éty.? 

L'Église  honore  quatre  saints  de  ce  nom, 
les  28  mars,  6  juin,  12  juillet,  21  octobre  et 
23  décembre. 

Hn.HA ,  mixs.  Verdier.  dg.  AU.  de 
Filha,  V.  c.  m.  etFt7,  R.  2. 

HlLHOT,s.  m.  d.  béarn.  wuot.  Petit 
enfant. 

Ëty.  de  hill,  pour  filh,  et  du  dim.  et,  V. 
Ft<,R.  2. 

HILHOTA.  s.  f.  d.  b^arn.  Fillette. 
V.  FtlAetoetF«,R.2. 

Hnx,  s.  m.  d.  béarn.  Pour  fils.  Voy. 
Flou  ,  Enfant  et  FtZ ,  R.  2,  Ârre-hiU  , 
petit  fils. 

HILLOT,  UDA,  adj  (hillùt ,  ùde) ,  d. 
béarn.  Gersé,  ée.  V.  Escrebassat. 

HILOUSA,  s.  f.  d.  béarn.  Quenouille. 
V.  Filousa,  Coutogna  ei  Fil ,  R. 

HIM 

HIMNA ,  Himne  ,  cat.  V.  Hymna. 

HmOU,  et 

HIMOUIiOUS  ,  V.  Himourous. 

HmOUR ,  V.  Humour  et  Hum,  R. 

HIMOURETAT,  s.  f.  (himouretà);  iim»v- 
«BTAT,  dl.  Moiteur.  V.  Hum,  R. 

HIMOUROUS,  OUSA,  adj.  (himourous, 
ôuse)  ;  iMov,  iMoiii.oo«,  AMooBoiit.  Humide, 
moite. 

Ëiy.  M.  Ach.  dérive  ce  mot  du  celt  im, 
beurre,  mais  il  vient  bien  évidemment  du 
lat.  humor ,  qui  signifie  aussi  humidité , 
moiteur ,  par  le  changement  commun  de  u 
en  t.  V.  Hum,  R. 

Douga  himourousa ,  douve  qui  suinte. 

HIMOUROUS ,  OUSA ,  adj.  Souple, doux 
au  toucher,  moelleux,  en  parlant  des  li- 
queurs; qui  attire,  qui  excite  à  boire. 

Éty.  Dans  ce  sens  ce  mot  est  dérivé  du 
grec  tfxefpu)  (himeirô) ,  désirer,  d'où  it^epoç 
(hemeros),  qui  excite  le  désir,  aimable,  at- 
trayant ,  doux  ;  je  dois  cette  étymologie  à 
M.  Maxer. 

Aque  vin  es  himourous^  ce  vin  excite  k 
boire. 

HIMOUROUSIR,  V.  a.  (himourousir)  ; 
niouu>fiuii,  jkmovmovBm  ,  ATALoomm,  amoo- 

rua.  Assouplir  une  étoffe,  donner  de  la 


HIM 

souplesse,  rendre  pliant,  flexible.  V.  Hum, 
"  id. 


Ra( 


HIN 


HINGLAR,  V.  n.  (Unglà),  d.  béarn. 
Enfler.  V.  Enflar. 

HINGLAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (hïnglà , 
àde),  d.  béarn.  Enflé,  ée.  V.  Enflât 

HIO 

HIOU ,  d.  béarn.  Pour  Fiou,  v.  e.  m. 

HIP 

HIPOTECAR,  V.  v1.  nomcA».  Hipth 
tecar,  cat.  Hypothéquer.  V.  Hypouiheear. 

HIPOUCRAS,  Hipoeras,  cat.  V.  Hypo^ 
cras. 

HIPOUCRITO ,  V.  Hypmitrito. 

HIPOULITO ,  nom  d'homme  (hiponlite)  ; 

VOOUTO,    CBAVOU.     IppoUtO^   HàL   HipolitO  ^ 

esp.  Hippolite. 

Éty.  du  lat.  HippolUus, 

Patr.  Saint  Hippolyle,  évéqoe  et  martyr, 
du  I1|B«  siècle ,  dont  TEiclise  honore  la  mé- 
moire le  22  août,  ou  de  saint  GUppoIvte, 
martyrisé  l'an  259, et  dont  la  fête  se  célèbre 
le  13  août. 

L' Église  honore  12  saints  de  ce  nom. 

HIPPOPOTAMO  .  s.  m.  (hipopotàme)  ; 
Hippopotamut ,  lat.  Hipapàîamo,  cat.  Ip- 
popotamo,  ilal.  Hipopotamo^  esp.  Hippo* 
potamo  ,  port.  Hippopotame  ,  mammifôre 
onguiculé  de  la  fam.  des  Pachydermes, 
qn'on  ne  trouve  qu'en  Afrique. 

Éty.  du  grec  linc(K  (hippos),  cheval ,  et  de 
Tto-caiJLo^  (polamos).  fleuve,  cheval  de  rivière, 
parce  qu'il  habite  le  long  des  fleuves  et  qne 
sa  voix  se  rapproche  du  hennissement  du 
cheval. 

C'est  nn  des  plus  lourds  animaux  et 
des  plus  informes  que  l'on  connaisse;  il  est 
herbivore,  ce  qui  est  cause  que  sa  chair 
est  bonne  à  manger  ;  ses  dents  sont  très- 
recherchées  ,  comme  fournissant  un  ivoire 
plus  beau  que  les  défenses  de  l'éléphant. 

HIR 

HIRISSAR,  vl.  V.  Erissar. 
HIRI8SO,  vl.  V.  Erisso. 
HIROOU ,  V.  Eiroùu. 
HIROUNDEUL,  S.  f.  (hiroundèle).  V. 
Dindoouleia. 

Una  hiroundela  en  wmtagen 
Avia  beaucoup  après, 

Tandon. 

HIROUNDELA ,  s.  f.  (htroondèle).  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  Gard,  k  l'hirondelle 
de  cheminée.  V.  Dindouleta  de  ehamineya, 

HIROUNDELA-DE-MAR,  S.  f.  (hi- 
roundèle-dé-mar).  Nom  qu'on  donne,  dans 
le  Gard ,  au  martinet  à  ventre  blanc.  Voy. 
5ar6etrooti-pte«-6/afie  et  Rmmdola, 

HIROUNDOUN ,  S. m.  (hiroundôun),  dl. 
Arondelat,  petit  de  l'hirondelle. 

Éty.  de  hàroundela  et  du  dim.  oun. 


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HIS 

HI8 

'  IBISOPO-DE-GARRIGA  ,  6.  m.  (hî- 
•6pe-dé-garrigue  ).  Nom  qu'on  donne ,  à 
Nisnies  et  k  Monipellier  ,  à  l'béliantbème 
comnuin,  Helianihemum  vulgare  ^  Desf. 
CUlui  hêlianthemum  ,  Lin.  plante  de  la 
fainille  des  Cislcs,  commune  sur  les  collines 
ot  dans  les  lieux  secs. 

Éiy.  Ses  feuilles  ressemblani  un  peu  h 
celles  de  l'hyssope»  et  comme  elle  croU  dans 
les  Keux  incultes ,  on  lui  a  donné  le  nom 
qu'elle  porte. 

HISOSTILHA8,  8.  f.  pi.  fl.  N<m  enflât 
laê  eartt  ni  melre  hisMliUias  aU  rogn<mê. 
V.  SoiUlhas. 

HISSA,  y.ina. 

HISSAR,  y.hsar. 

HISSO,  interj.  V.  Itso. 

HISSOUN9  s.  m.  (hissoun),  d.  béarn. 
Pour  Fiisaun,  ?.  c.  m.  insecte  veoimeui. 

HISTOmA.  W.Iliitoria. 

HISTORI,  S.  f.  (bislori).  V.  Hittoria. 

HISTORIA,  s.  f.  (bislôrie);  msTOM, 
«nomo,  wamvAMA.  ffUtorie .  ail.  litoria^ 
ital.  Historiat  esp.  port.  cat.  Histoire,  nar- 
ration des  faits  dignes  de  mémoire  ;  récit  des 
actions  d'un  homme  et  des  particularités  de 
sa  vie  ;  tissu  d'aventures  supposées  ;  détail 
de  la  naissance  et  des  pro|(rès  d'un  art,  d'une 
science  ;  laçons,  cérémonies. 

Ély.  du  lat.  hUtoria ,  pris  du  grec  loxopix 
(bistoria) ,  fait  de  Ivropéu)  (historeô) ,  s'ins- 
truire. 

On  divise  Tbistoire  en  générale  et  parti- 
eulière  ;  en  eaint» ,  kacrée  et  profane  ;  en 
antienne  et  moderne:  en  eteUHaelique^  re- 
matfie,  grecque  ^  etc.,  selon  le  peuple  et  la 
cbose  dont  elle  s'occupe. 

Faire  d'hietoriae ,  lambiner ,  Dure  des 
contes. 

2G95  ans  avant  J.-€.  Isangkié,  établit  i  la 
Chine  un  tribunal  pour  Thistoire. 

HISTORIAR,  V.  a.  (historiâ);  hstooiiiaii. 
Hitloriar ,  port.  Historier ,  enjoliver  de  di- 
vers petits  ornements. 

Ély.  de  hiitoria  et  de  ar. 

HISTORIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (histou- 
rià,  àde);  butoumat.  Historiado,  port. 
Historié,  ée. 

HISTORIEN,  s.  m.  (bistonrién)  ;  qit- 
TomuBpi.  Jstorico ,  ital.  HUlorxador ,  esp. 
port.  Historien,  celui  qui  écrit  l'histoire. 

Éty.  du  lat.  hisiorieus. 

HISTORIOGRAPEIO,  8.  m.  (historio- 
graphe) ;  Historiografo,  esp.  port,  htorio' 
grafo,  ital.  Historiographe,  celui  qui  écrit 
l'histoire  d'un  souverain  ou  d'un  pays. 

Êly*  du  grecl<nopM(  (hisloria) ,  histoire,  et 
de  Ypa<p(D  (graphô),  j'écris. 

HISTORIQUE,  ICA,  adj.  (bistourîqué, 
ique);  Hittorie,  cat.  Istorico,  ital.  Histo- 
riée, esp.  port.  Historiaiie,  qui  appartient  à 
l'histoire,  qui  est  opposé  ^  fabuleux. 

Éty.  du  lat.  hi$toricv$, 

HISTORIQUE, s.  m.  Historique,  détail 
des  faits  dans  leur  ordre  et  dans  leurs  cir- 
constances :  Faire  Vhiitoriqne  d'un  evena- 
meniy  Cure  le  récit  historique  d'un  évéue- 
ment 

TOM.  Ut 


HIV 

HIV 

HIVERN,  nm ,  ovBv ,  radical  dérivé  du 
latin  hibemus,  d'hiver,  dont  la  racine  est 
hieme,  d'où  les  inusités  hiememus,  hieber- 
nuê  et  hibemus. 

De  hibemus  f  par  apoc.  et  changement  de 
h  en  r,  hivem,hiver;d*oii  :  //icem,  Hiver, 
Hivern-agi,  Hivern-alha^  Hivem-aires  y 
Hivem-ar ,  Hivem-at ,  Hivem-ouge  ^  Ab- 
ivemar ,  Hib^er ,  Inver ,  Invem ,  Huvem- 
alha,  Hybem-ar,  Hybem-ai,  Hyouer , 
Iver,  ivern-alha^  Ivem,  Ivem-al,  Ive%n- 
ar,  Uvear^  Uver,  Uvem-alha^  Uvem-aires, 
Uvern-ar ,  Uvem-^lt  Uvem-ouge. 

lUVJcRN,  s.  m.  (hiver);  mrsAs,  nm, 
nooBK,  BiaBii,  wavMM,  ovsAVT,  ovcm.  Inverno, 
ital.  port.  Inviemo ,  esp.  Ivern,  cat.  Hiver, 
la  saison  la  olus  froide  de  l'année ,  clic  com- 
mence au  Su  décembre  et  finit  au  22  mars. 

Éty.  du  lat.  hibemus,  m.  s.  V.  Hivem,  R. 

HIVERNAGI  ,  8.  m.  (  bivernâdgi  )  ; 
uvbbuagi,  HnrKiiifAOB,  ivumAi..  Hivemai^e, 
paisson  hivernale;  pacage  d'hiver,  l'action 
de  nourrhr  des  bestiaux  pendant  l'hiver  ;  ce 
qu'ils  mangent. 

Ëly.  de  Hivem,  R.  et  de  agi. 

HIVERNAIRES,s.  m. pi.  (hivernàïrcs); 
omiiAnst,  dl.  Cochons  d'un  an  qu'on 
achète  pour  les  engraisser  pendant  l'hiver. 

Êty.  de  H  item,  R.  et  de  aires. 

mVERNAIâHA  ,    s.   f.  (  hiveinàille)  ; 

■UTBBIIAIJIA,  IVBBMAIAA»  UVSMI A1.BA .  La  qUaU- 

tité  d'animaux  qu'on  nourrit  pendant  l'hiver. 

Éty.  de  Hivern,  R.  et  de  alha,  tout. 

Ounte  avez  passât  vostr'hivernalha?  où 
avez  vous  passé  l'hiver. 

Dans  le  Bas- Limousin,  on  donne  aussi  le 
nom  de  hivemalha ,  à  tous  les  grains  qui 
passent  l'hiver  en  terre ,  par  opposition  à 
àtarsalhas,  v.  c.  m. 

HIVERNAR ,  T.  a.  et  n.  (hiverna)  :  i^sb- 
HAm,  oTsaiiA».  Jnvemarêy  ital.  Invemar, 
esp.  port.  cat.  Hiverner ,  nourrir  des  bes- 
tiaux pendant  l'hiver;  passer  l'hiver  en  un 
Meu. 

Ëty.  du  lat.  hibemare  ou  de  Hivem ,  R. 
et  de  ar. 

QIVERNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (hiverna, 
àde)  :  ibbamat,  btbbbrat.  Hiverné,  ée,  qui  a 
passé  l'hiver ,  qu'on  a  nourri  pendant  cette 
saison. 

Éty.  de//îvem,  R.  et  de  al. 

iVbttfi  te  tengues  per  hivernât 
Qu'oun  la  luna  d'abriou  ague  trescaîat. 
Prov.  des  Cevennes. 

HIVERNOUGE,  OUGEA,  adj.  (hiver- 
nôudgé,  Ôudgée);  ovumonoB,  |vspiiAL,mvBB- 

HAL.  Qui  passe  ou  peut  passer  l'hiver  en 
terre  ;  bis  annuel  et  vivace ,  en  parlant  des 
plantes. 

Ély.  de  Hivem ,  R.  et  de  ouge^  pourceau 
qui  a  passe  son  premier  hiver.  Avril. 

HIVERNUGE ,  UGEA,  adj.  (hivernùdgé, 
ùdge).  Exposé  aux  rigueurs  de  l'hiver,  au 
froid  ;  exposé  au  Nord  :  privé  des  rayons  du 
soleil.  Gare. 


HO 

BO 


409 


HO!  interj.  qui  marque  la  surprise,  ho  ! 

Ho  be!  ho  ben  l  marquent  l'indifiérenoe  et 
rinsouciance. 

Tan  pas  espérât?  hohen  quewu  fai?  on 
ne  t'a  pas  attendu?  que  m'importe? 

HO,  O,  //o ,  caL  Cela  ;  \1.  ce. 

HO,  d.  vaud. .^o,cat.  jLo,e8p.ilaL  Le, 
ce,  cela  :  Creyre  ho  devem,  croire  nous  le 
devons. 

HO ,  s.  m.  d.  béam.  Pour  hol  ou  fol,  fou, 
V.Fol,R. 

Cheeun  qu*es  dits  amie  m  es  ho  guis' y  repause 
Chacun  se  dit  ami  mais  fou  qui  s'y  repose. 
Fabl.  deLafont.Béam. 

HO  !  int.  qui  mar<)ue  Tétonnement ,  l'ad- 
miration. 0, 0/1,  ot,  Ital.  0, aho,  a/iao,  esp. 
0,  oi,  port.  Ho. 

HO,  HO,  so,  (A,  int.  de  même  nature. 

HOR 

HOREDIENSA ,  vl.  Voy.  Obedienea  et 
Oubeissença. 

HORERAT,  s.  m.  (hoberé);  AuiAimft. 
Hobreau  ou  hobereau.  V.  Hobert. 

Éty.  de  hobereau,  simple  gentilhomme  qui 
n'était  pas  encore  chevalier  ;  petit  noble  de 
campagne,  parasite  ;  petit  oiseau  de  proie. 

Cet  oiseau  fait  son  nid  sur  des  arbres 
très-élevés  et  la  femelle  y  pond  trois  ou  qua- 
tre œufs  blanchâtres,  inégalement  mouchetés 
de  points  olivâtres  et  de  tâches  noires. 

HOREROT,  s.  m.  (hoberô);  hovimbt, 

MOOlMBT-rOIITA-MOlItTACIlA.  HobrCSU  OU  hO- 

berediU,  Falco  subbuieo,  Lin.  oiseau  de  l'or- 
dre des  Rapaces  et  de  la  famille  des  Plu- 
micoUes,  plus  petit  que  l'épervier. 

Hoq 

HOC  .  Oui.  V.  Oc. 

HOC ,  part,  alfirm.  vl.  Hoc, cat.  anc.  Oui. 
y.Oe. 

HOÇA,  (hôce).  Comment,  interj.  qui 
marque  la  surprise  et  l'étonnenaent, 

HOD 

HODER,  V.  a.  (hodé) ,  d.  bcam.  Pour 
foder,  bêcher.  V.  Fouir e  et  Lichetar. 

Èty.  du  lat.  fodere^  fouir,  labourer.  V^ 
Fotr ,  R. 

HODI,  vl.  V.  Odt. 

HODI,  S.  m.  vl.  Greffe. 

HOE 

HOET,  adv.  anc.  béaro.  Aojoufd'hui. 
V.  Huy. 

HOETT,  nom  de  nombre,  anc.  béam. 
Huit.  V.  Huech. 


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Gloogle 


HOI 


HOI 


410 


HOI ,  adf .  ▼! 
Aujourd'hui.  V.  Hui, 

HOI ,  BAI9  inleij.  qui  exprime  la  douleur. 

HOlBIAISy  tdv.  vl.  Désormais.  Voy. 
Uuiimaù 

HOIR,  8.  m.  (hoir).  Hoir,  terme  de 
pal.  par  lequel  on  désigne  un  héritier;  les 
hoirs  de Leis  hoin  de. 

Éty.  du  lat.  ortrî,  naître. 

HOL 

HOUk!  Boo«.  interj.  Hola  ,  cat.  esp. 
Olà,  ilal.  port.  Holà ,  ho!  on  s'en  sert  pour 
faire  arrêter  :  Hola  ht  !  holà ,  prenez  garde. 

Holà,  ce  mot  est  aussi  adv.  et  il  signi- 
fie alors  tout  heau ,  c'est  assez  ;  il  est 
encore  subs.  dans  mettre  le  holà. 

HOI«ANDE8,  ESA,  S.  et  adj.  (holandés, 
ése);  Uolandes,  cat.  esp  Hollandais,  qui  est 
on  qui  appartient  à  la  Hollande. 

HOI.ANDE8,  s.  m.  Holandes,  cat.  Hol- 
landais, la  langue  hollandaise. 

HOU ,  V.  OU ,  comme  plus  conforme 
à  l'étymologie. 

HOLOCAU8T,  S.  m.  vl.  omcaost.  Holo- 
eaustOf  cat.  esp.  Olocausto ,  ital.  Holo- 
causte. V.  Holoeausle. 

HOLOGAD8TO ,  8.  m.  (holoeéste);  Ho- 
loeauilum,  lat.  Otocauilo^  ital.  Holocausto, 
esp.  port.  cat.  Holocauste,  sacrifice  dans 
lequel  la  victime  était  entièrement  consumée 
par  le  feu  ;  la  victime  elle-même ,  ainsi 
sacrifiée. 

Éty.  du  ffrec  '>X<Sxau9xov  (holokanston^ , 
dérivé  de  oXoc  (holos) ,  tout ,  et  de  xoud 
(kaiô),  brûler. 

HOM 

HOMy  ■OM,  radical  pris  du  latin  home , 
hominii,  homme,  dérivé,  d'âpre  hi  plupart 
des  étymologistes  de  humui,  terre,  parce 
qu'il  en  a  été  formé  :  Corpui  hominxs  ex 
hwno  faelutn:  unde  hotno  nomen  aceepU, 
Lactance,  lib.  de  Ira  Dei ,  cap.  X,  d'oà  le 
latin  humanus ,  humain ,  qui  concerne 
l'homme. 

De  homo ,  par  apoc.  hom  ;  d'où  :  Proi- 
homy  Pros'home ,  Hom  ,  Hom-e,  Hom- 
aeho,  Hom^atge^  Home-eidif  Home-eid- 
ter,  Home-cida,  Homi-eide,  Homi-eidi^ 
Hom-ligti,  Hom-agi ,  Hom-i,  Prod-hom, 
Prod'homej  Prod-hom-ie. 

De  hominiê,  gén.  de  homo,  par  apoc.  et 
changement  de  i  en  e,  homen  ;  d  où  :  Homen- 
at^Homen-ety  Homen-oun,  Homen-aige^ 
Homen-ene,  eiiea,  Homen-agê. 

Do  hom  •  homen,  par  le  changement  de  0 
tn  ou,  les  mêmes  mots  qu'en  hom^  homen: 
Houm-agi  ,  Houmen-age  ,  Houmen^as , 
Houmen-H,  Houm-i,  Hoonm-agi. 

De  humanus,  par  apoc.  human;  d'où: 
i7iiiitati,  Human-iê-ar,  Human-isto,  Hu^ 
man-iUU,  In-humanitat,  HumanitaU,  In- 
human,  i^iummif-al,  Human-aL  Huma- 
tia<-men,  Human-at,  Omn-e,  Omn-eee , 
Omen-aige,  Omi-cide,  Uman,  Uman-al^ 
Uman-iUU,  Un. 


HOM 

HOM,  S.  m.  vl.  aou,  on.  Hom,  cat.  Pour 
homme,  V.  Home,  pron.  indél.  pour  on,  te. 
y.  Om  et  On. 

Ély.  V.  £fom,R. 

HOMACHA ,  6.  m.  (houmâche) ,  d.  de 
Thorame.  Homme  de  peu  de  valeur ,  qui 
n'est  bon  à  rien. 

Ëly.  de  home  et  de  acha,  pour  aeea  , 
déprcc.  V.  Hom,  R. 

HOMAGI ,  s.  m.  (houmàdgi)  :  booiiagi  . 

AVHAGl  ,  HOOmiAttl  ,    MOMMATOB.     HomCnolge  , 

t^U  H  aménage,  esp.  Homenagem  ,  port. 
Omaggio,  ital.  Hommage,  devoir  du  vassal 
envers  son  seigneur  de  fief,  et  fig.  soumis- 
sion,  vénération,  respect. 

Éty.  de  la  basse  lat.  hommagium,  le  même, 
fait  de  homo,  homme,  et  de  la  tenu.  Agi^ 
V.  c.  m.  je  me  rends  homme ,  sous-entendu 
votre,  je  suis  votre  serviteur.  V.  Hom,  R. 

Le  coutume  de  rendre  hommage  était  déjà 
connue  en  734. 

H(MU[ATGE,vl.  V.  Houmagi  ti Hom , 
Rad. 

HOME,  8.  m .  (hômé)  :  om,  boiwi.  Home, 
cat.  mod.  Uomo,  ital.  H  ombre,  esp.  Homem, 
port.  Homme.  Homo  sapiens.  Un.  mamoû- 
fère  onguiculé  de  la  fam.  des  Bimanes. 

Homo  nosce  te  ipsum. 

Sous  la  qualification  d'homme,  on  com- 
prend toute  la  race  humaine  sans  acception 
d'âge  ni  de  sexe. 

Èty.  du  lat.  homo,  dérivé  de  humus,  terre, 
parce  que  le  premier  homme  en  fut  formé. 
y.Hom,  R. 

En  provençal,  le  mot  home  est  synonyme 
de  mari ,  d'époux  ,  Es  moun  home ,  c'est 
mon  époux.  Dans  ce  sens,  home  est  un  lati- 
nisme ;  on  voit  dans  Térence  qu'une  femme 
appelle  son  mari  mi  homo. 

Home  grand ,  homme  grand ,  d'une  taille 
avantageuse. 

Grand  home,  grand  homme,  qui  s*est  fait 
distinguer  par  ses  talents  ou  piar  ses  vertus. 

/f orne /ioune^te,  homme  honnête,  qui  est 
poli ,  courtois. 

Houneste  home,  honnête  homme ,  dont  la 
probité  est  reconnue. 

Home  jouine  •  jeune  homme ,  qui  n'est 
pas  avancé  en  âge. 

Jouine  home,  garçon ,  qui  n'est  pas  marié. 

Estre  home ,  se  montrer  homme. 

Es  un  home,  c'est  un  homme  fait,  ce  n'est 
plus  un  enfant. 

Aquotes  mounhome,  c'est  là  mon  homme. 

Tanlper  home,  tant  par  tête. 

Home  à  talent,  Trad.  homme  de  talent. 

Quand  on  fait  précéder  home,  d'un  article, 
Aquot  es  un  homme,  per  jugear  aquot  fau 
d'homes ,  cela  signifie  que  l'homme  ou  les 
hommes  dont  on  veut  parler  sont  experts , 
justes,  fermes,  instruits,  des  hommes  par 
excellence,  bien  que  sortis  d'une  souche  com- 
mune. L'homme  a  éprouvé  dans  sa  couleur, 
dans  ses  cheveux,  même  dans  sa  forme,  par 
des  influences  qu'il  est  difficile  de  déterminer, 
des  changements  assez  notables  pour  qu'on 
ait  pu  établir»  dans  son  espèce,  six  races  prin- 
cipales ,  qui  sont  : 

1*La  Caucasiaue  ou  Arabe  européenne, 
dont  la  peau  est  olanche ,  les  cheveux  longs 


HOM 

et  plats,  le  visage  ovale,  presque  droit,  et 
le  nez  allongé. 

Cette  race  habite  principalement  l'Europe 
et  quelques  parties  de  l'Afrique  et  de 
l'Asie. 

2»  L'Hyperboréenne,  à  peau  rembmnie,  à 
cheveux  plats ,  noirs  et  courts ,  à  visage  et 
nez  applatis  :  elle  se  trouve  principalement 
vers  le  Nord  des  deux  continents,  dans  le 
voisinage  des  cercles  polaires ,  et  paraît  êtrâ 
un  mélange  de  la  race  Mongole  avec  la  Caa- 
çasique. 

3»  La  Mongole,  dont  la  peau  est  d'un  brim 
rougeâtre  ou  jaunâtre ,  la  chevelure  noire . 
le  visage  arrondi,  à  pommettes  très-saillan- 
tes, à  rides  rayonnantes  autour  des  yeux,  à 
nez  court  et  écrasé  ,  à  crâne  prolongé  en 
cône .  cette  race  parait  habiter  l'Australasie, 
la  Chme ,  la  TarUrie. 

4<»  L'Américaine  ,  à  peao  rouge,  comme 
cuivrée,  à  cheveux  gros  et  longs,  de  couleur 
brune  foncée,  à  visage  large,  allongé,  sans 
barbe,  à  nez  un  peu  épaté,  qui  habite 
principalement  dans  l'Amérique  Méridio* 
nale. 

5«  La  Mallale,  à  peau  basanée ,  à  chereas 
noirs ,  touffus ,  légèrement  frisés  et  mous  : 
à  visage  oblique ,  étroit ,  à  menton  saillant, 
front  bombé,  nez  lar^e  et  saillant,  bouche 
large  et  lèvres  peu  saillantes.  Cette  race  qui 
paraît  tenir  de  l'Ethiopienne  et  de  la  Caucs- 
sique  habite  les  lies  de  la  mer  Pacifique , 
les  Philippines ,  les  Moluques,  la  péninsule 
de  Malaea. 

6«  L'Ethiopienne  ou  nègre ,  à  peaa  et 
cheveux  noirs,  courts,  crépus,  très-frisés, 
à  visage  rond,  à  lèvres  et  bouche  très-sail- 
lantes, à  nex  court,  très-élargr,  à  front  plat 
et  crâne  petit,  forme  la  race  la  plus  distincte 
et  presque  une  espèce  dans  le  genre. 

HOME  •  Se  prend  aussi  pour  ami ,  com- 
pagnon ,  camarade ,  pour  l'homme  qn'il  faut 
pour  remplir  un  dessein  :  Atfuoî  es  moun 
home,  celui-ci  fait  mon  afiàire  ;  Vendrai 
ame  moun  home,  je  viendrai  avec  mon  ca* 
marade.  V.  Hom  ,  R. 

HOMECIDA,  s.  m.  vl.  oMKioA,  movb. 
cm,  MOMicioi,  omcn».  Homicida,  caL  esp- 
port.  Ômiddfa,  ital.  Homicide,  meurtrier, 
meurtre. 

Êty.  du  lat.  homicida,  homkide.  V.  Hom, 
Rad. 

HOBIECTOK,  fl.  V.  J7omtcideet^o«i, 
Rad. 

HOMECU>lER,  8.  m.  d.  vaud.  Homicide, 
meurtrier. 

Éty.  V.  Homicide  et  Hom,  R. 

HOMENAGE ,  8.  m.  vl.  (houmenàdgé)  ; 

■OMSIIB»,   AOVMBHAOS  .  ■OHBPStC  ,  •«■*«•  ,  MO- 

■BMATOB,  omsuaos.  Homcnatge ,  cat.  Hom§^ 
nage ,  esp.  Homenagem  ,  port.  Omaggio  « 
ilal.  Hommage,  c'était  proprement  l'entier 
dévouement  ou  la  servitude  d'un  vassal  à 
son  seigneur ,  il  devenait  son  homme  par 
l'hommage  et  lui  appartcnaiL  Voy.  Ho- 
magi. 

Ety.  de  home  et  de  âge ,  taire  l'honuiie 
de V.  Hom,  R. 

HOMBNA8,  s.  m.  (hoomcnàs)  ;  ■oummu, 
i7omeiia#,cat.  Homenixarrâo,  port  Hom>. 


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HOM 

hracho^  rsp.  Grand  et  vflain  homme:  hom- 
masse ,  femme  dont  les  traits ,  la  voix  et  les 
gestes  imitent  ceux  de  l'homme. 

Éty.  du  lai.  hominis ,  par  apoc.  et  de  la 
lerm.  dépréc.  as,  V.  Uonij  R. 

HOMENATGE,  vl.  Homenatge  ^  cat. 
Homenaje,  esp.  V.  H  aménage, 

HOMENATGB,  s.  m.  vl.  HomenatgCf 
rat.  Homenaje,  esp.  Hommage. 

Éty.  du  lat.  hominis ,  gén.  de  homo  , 
homme,  et  de  atge,  V.  Hom ,  R. 

HOMENENG,  ENGA,  adj.  (houmenêin. 
éinque),  di.  A  lou  parlât  homenenc,  elle 
a  la  voix  d'un  homme ,  c'est-à-dire,  forte  et 
rude. 

On  appelle  homenenca,  une  fille  qui  re- 
cherche la  compagnie  des  hommes ,  qui  les 
agace  ;  une  fille  garçonnière.  Sauv. 

Ety.  de  hominis,  gén.  de  homo,  et  de 
enc.  qui  habite  avec  les  hommes.  V.  Hom, 
Rad. 

HOMENES,  8.  m.  vl.  Hommage.  Voy. 
Homenage  et  Hom,  R. 

H0MENE9G ,  s.  m.  vl.  Hommage.  Voy. 
Homenage  el  Hom ,  R. 

H0lllENET,8.  m. (houmené);  Homenet, 
cat.  et 

HOMENOUN ,  s.  m.  (  houmenôun  )  ; 
■ooMsmT,  BooMsiiooii.  Homenîxinho  ,  port. 
Petit  homme. 

Éty.  du  lat.  homulus  et  homunculus,  ou 
de  home ,  et  des  term.  dim.  el  el  oun.  Voy. 
Hom,  R. 

HOMI,  8.  m.  d.  béarn.  V.  Home  et  Hom, 
Rad. 

HOMICIDE  ,  8.  m.  (houmicl(Ié)  ;  Omt- 
ctda,  ital.  Homicidio,  esp.  port.  Homicida, 
cat.  Homicide,  meurtre  commis  volontaire- 
ment ;  le  meurtrier,  ce  mot  se  prend  aussi 
adject.  et  il  signifie  alors,  qui  tue,  qui  donne 
la  mort. 

Ëty.  du  lat.  homicidium,  le  même,  fait  de 
homo,  homme,  et  de  cœdere,  tuer.  V.  Hom, 
Rad. 

1^  premier  homicide  connu  est  celui  dont 
Caîn  se  rendit  coupable  envers  son  frère 
Abcl. 

HOMIGIDI ,  s.  m.  vl.  oiuciDi.  Homieidi, 
cat.  Homicidio,  esp.  port.  Omicidio,  ital. 
Homicide.  V.  Homicide, 

Éty.  V.  /fom,R. 
•  HOBacIDiER  ,  adj.  vl.  Homicidiare , 
anc.  cat.  Omicidiario,  ital.  Meurtrier.  Voy. 
Homicide  et  Hom,  R. 

HOBILIGES ,  \l.  Homme  lige.  V.  Hom. 
Rad. 

HOMŒOPATHIA ,  s.  f.  (boméopathia). 
V.  Medecina  homœopathica. 

HOMOGENE,  et 

HOMOGENEOS,  adj.  Homogeneo,  cat. 
esp.  port.  Omogeneo ,  ital.  Homogène. 

Éty.  du  grec  ôîaoy6vtj<  (homogènes),  m.  s. 

HOMOLOOAR,  v.  a.  (houmoulongâ) , 
et  împr.  HooiioiiMnwAR ,  moulouaah.  Homo- 
Ugatf  port.  Homologuer,  en  t.  de  jur.  ap- 
prouver, autoriser,  confirmer  par  autorité 
de  justice,  par  autorité  publique. 

Êty.  du  grec  ijwXoYeTv  (homologéin) , 
iipprouver,  consentir,  déri  vé  de  ifxoc  (homos), 
pareil,  semblable,  et  de  Xé^cd  (légô),  dire. 

HOHOliOGAT,  ADA,  ^.  etp.(bou- 


HOM 

mouIoDgâ ,  àde);  Homolagada,  port.  Homo- 
logué ,  ée. 

HOMOLOGATION,  s.  f.  (houmoulou- 
galie-n);  moulocoatioh.  Homologation,  ap- 
probation, ralilication  d'un  acte  par  autorité 
de  justice. 

^  Éty.  de  homologar  et  de  lion ,  action 
d'homologuer. 

HON 

HON,  Axm,  radical  dérivé  de  l'allemand 
honen ,  fait  de  /ion,  opprobre,  honte,  d'après 
Walcher  et  Le  Duchat. 

De  hon ,  par  le  changement  de  ho  en  au, 
aun;  d'où:  Aun-ir,  Auni-ment,  Aun-U, 
Aun-ida,  Aunida-men,  Ax-aunir. 

HON  ,  vl.  Hon,  cal.  anc.  V.  Ont. 

HONDA,  vl.  V.  Ounda. 

HONDRAR,  vl.  Honorer.  \,Honrar, 
Hounourar  et  Houn,  R. 

HONBST,adj.  vl.  Honest,  cat.  Honesto 
cat.  Onesto.îial  Honnête,  vertucux.V.  Hou- 
nesU  et  Houn,  R. 

HONESTAMEN,  adv.  vl.  Honestamènl, 
cal.  Honestamente,  esp.  Onesta^nenU,  ital. 
Honnêtement,  convenablement.  V.  Hounes- 
tament  et  Houn,  R. 

H0NE8TAT,s.  f.  vl.  Honestat,  anc.  cat. 
Honnêteté.  V.  Hounestetat  et  Houn,  R. 

H0NE8TETAT,  8.  f.  vl.  ■omT4T.  Ho- 
nestedat,  cat.  Honeslidat,  esp.  Onestà,  ital. 
Honnêteté,  V.  Hounestetat;  pour  vertu.  V. 
Houn,  R. 

HONGEMEN,  vl.  V.  Ongemen. 

BIONOR,  s.  m.  vl.  Honor,  cat.  esp.  port. 
Onore,  liai.  Honneur,  avantage,  dignité, 
béneflce ,  flef ,  terre ,  bien,  seigneurie.  Vov. 
Houn,  R.  >     o  . 

En  aid  boula  ab  la  honor  de  Peirola, 

Til.de  1206. 

Ainsi  limite  avecle  fief  de  Peirole. 
Rayn. 

HONORABLE,  adj.vl.  aocmA.LE, oho.a- 

Bu.  Honorable ,  cat.  esp.  Onorevole  ,  ital. 
Honorable.  V.  Hounourable  et  Houn,  R. 

Ély.  du  lat.  honorahilis,  m.  s. 

HONORADAMEN  ,  adv.  vl.  aoimADAïuii. 
Honorablement.  Voy.  Hounourablament  et 
Houn,  R. 

HONORAR,  v.  vl.  Hoynuui,  oubap,  bob- 
DBAR,  oyioMAR.  Honnrar,  anc.  cat.  Honorer. 
V.  Hounourar  el  Houn,  R. 

lîO.'VORAT,  niim  d'hoDune  (hounou- 
rài)  ;  Omraiùj  iiaL  Ut/riorat, 

Éty.  (lu  hl.  Hmoratus, 

l/l^sTise  honore  nrnf  saints  de  ce  nom,  le 
IG  L't  iiOjfin%itT,  8  eliZi  février,  15  mai,  28 
aoûi,  28  m  hibre.  16,  ^2, 25  et  ?9  décembre. 

HONORATION,  s.  f.  d.  vaud.  L'iion- 
neur,  l'aclion  fl'honorer.  V.  Houn, 

HONORET ,  nom  d'homme  (hounourè)  ; 
wpvBifT.  Onorato,  ital.  Honor^. 

Ëty.  du  lat.  Honoratus. 

I/Èglise  honore  Saint  Honoré ,  év^ue 
d'Amiens»  le  16  mai,  el  Saint  Honoré,  con- 
nu dans  l'Eglise  de  Paris,  le  15  septembre. 

HONORIFICAB,  V.  vl.  Hmvri^tar , 


HON 


411 


anc.  cat.  esp.  Onorificare^  ital.  Honorer, 
rendre  honneur. 

Ëty.  du  lat.  honorifUare,  m.  s.  V.  Houn, 
Rad. 

HONORin,  adj.  vl.  Remarquable,  dis- 
tingué. V.  Houn,  R. 

HONORIVOL,  adj.  d.  vaud.  V.  Hou- 
nourable  et  Houn,  R. 

H0N0R08,  adj.  vl.  Honros,  cat.  Hono- 
roso ,  anc.  esp.  Honroso ,  esp.  mod.  port. 
Honorable. 

Éty.  du  lat.  honorificus.  V.  Houn,  R. 

HONRABLE  ,  vl.  Voy.  Honorable  et 
Houn,  R. 

HONRADAMEN  ,  adv.  vl.  Honrada- 
ment,  cal.  Honrablemente,  esp.  port.  Hono- 
rablement. V.  Houn,  R. 

HONRADOR,  S.  m.  vl.  iMim^iBs.  Hon- 
rador,  esp.  port.  Qui  honore,  adorateur.  V. 
Houn,\{. 

HONRAIRE,  vl.  V.  Honrador. 

HONRABIENT,  s.  m.  obambh.  Honra- 
miento,  esp.  Considération,  politesse,  égard , 
respect,  honneur,  gloire,  avantage,  profit, 
domaine,  terre.  V.  Houn,  R. 

HONRANSA ,  S.  f.  vl.  ohbjoisa.  Hon- 
neur ,  accueil ,  éloge ,  hommage.  V .  Houn , 
Rad. 

HONRAR,  ▼.  a.  vl.  Honrar ,  cat.  esp. 
Honorer.  V.  Hounourar  et  Houn,  R. 

HONRAT,  adj.  vl.  Honrad,  cat  Voy. 
Hounourat  et  Houn,  R. 

HONT,  àdv.  vl.  /font,  anc.  cat.  Où. 

HONZEN ,  vl.  V.  Onzen. 

HOO 

HOOU!  interj.  Hé!  holà  hé!  il  signifie 
quelquefois  oui ,  écoute  :  Hoou  ves ,  marque 
l'étonnement. 

HOODBLOUN .  Gare.  V.  Houbloun. 

HOOUMAGI ,  V.  Houmagi  el  Hom,  R. 

HOOUPILAR,  V.  Oupilar. 

HOOUQUETOUN  ,  Avril.  V.  Auque- 
toun. 

HOOURINDELLA. 8.  f.  (bqourîndcle) , 
d.  arl.  V.  Dindooulcla. 

H00U9SAR,  Alt.de  Aussar,  v.  c.  m. 
eiAll,i\. 

HOOUTIN,  Gare.  V.  Autin, 

HOR 

HORA,  s.  f.  vl.  opA.  Hora,  cat.  esp. 
Heure.  V.  Houra  et  Hour,  R. 

HORAS,  s.  f.  pi.  vl.  Heures,  prières.  V, 
Hoùras. 

HORBANDIT.  IDA,  adj.  (horbanJi, 
Ide),  d.  béarn.  Banqi,  ie.  V.  Fora^andit. 

Ëty.  de  hor,  dehors,  et  de  bandit,  bannit, 
V.  For,  R. 

HORDE,  vl.  V.  Orde, 

HORDEAT ,  8.  m.  (hourdeà)  :  iioinif»94T , 
OOB91A1,  oii»p«Ac,  OBVDAT.  Groau  d'orgc  ;  or- 
geat ou  orge  mondé  ;  on  le  dit  aqssi  pour 
paumelle.  V.  Paumoula. 

Ëty.  de  hordi  et  de  aï,  litt.  foit  avec  à% 
l'orge. 

HORDI,  8.  m.  (hordi);  bobmi,  o«m, 
ooAmi.  Ordt,  caL  Orio,  ital.  Orge,  Hor^ 
deiim,  LiQ.  OQip  d'un  genre  de  plantes  cW  la  ^ 
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412 


HOR 


fam.  des  Graminées,  qui  àtffkrt  da  froment 
eldu  seigle,  par  une  espèce  d'involucre  k  six 
dÎTÎsbns. 

Ély.  du  lat.  Aonteum,  formé  de  ftodr^o,  par- 
ce que  ses  épis  sonl  hérissés  d'aréles.  Dodée, 
commentateur  de  Théophrasle,  fait  venir  ce 
mot  de  horduê,  lourd,  parce  que  le  pain  que 
l'on  en  fait  est  pesant. 

Orge  en  français  est  du  genre  fém.  quand 
on  prie  de  la  plante  et  du  grain  en  général, 
mais  il  est  masculin  quand  il  s'agit  du  grain 
en  particulier;  orge  mondé,  orge  perlé. 

HORDI-BoiAw.  Nom  qu'on  donne  à  Té- 
peautre,  dans  le  bas-Limousin.  V.  Espeoula. 

HORDI  ou  BORoi  cooHuii.  Orge  commu- 
ne ou  grosse  orçc ,  Hordcum  vulgare ,  Lin. 
plante  dont  on  ignore  la  véritable  patrie,  et 

Su'on  a  trouvée ,   croissant  spontanément 
ans  l'Inde,  en  Perse,  en  Géorgie  et  en 
Afrique. 

HORDI  qvAwmAT  OU  ■obdi  a  «ici  tib«a«  , 
omnicAi.  •  HOBDicAi. ,  rsiiAGB.  Orge  carrée , 
orge  d'hiver ,  orge  anguleuse,  Hordeum 
hexattichon,  Lin. 

Ëty.  Le  nom  de  hordi  quarrat^  lui  vient 
de  la  forme  de  son  épi. 

HORDI  psi^T,  rsAMAT,  wmtmAT,  Orge  nue, 
orge  du  Pérou,  orge  d'Espagne,  orge^  café, 
orge  à  deux  rangs,  Hordeum dUlimonfLm. 
Var.  dont  les  balles  s'écartent  à  la  maturité  et 
laissent  le  grain  à  nud,  d'où  le  nom  qu'elle 
porte  ;  c'est  le  Hordeum  nudum  de  Wild. 

HORDI  rsB  ou  sAOTAni ,  Orge  queue  de 
souris, //ordeum  murinum ,  Lin.  commune 
le  long  des  chemins. 

Il  parait  que  l'orge  est  la  première  espèce 
de  plante  céréale  que  les  Grecs  aient  cultivée. 
Celle  que  nous  nommons  orge  pelé  et  qu'ils 
connaissaient  sous  celui  de  tcxijxvt^  (ptisané), 
était  en  grande  vénération  employé  en  décoc- 
tion dans  presque  toutes  les  maladies ,  d'où 
le  nom  de  tisane, 

M.  Proust  a  fait  connaître,  il  y  a  quelques 
années ,  une  nouvelle  substance,  qui  forme 
les  o5  centièmes  de  la  farine  d'orge,  a  laquelle 
on  a  donné  pour  cette  raison,  le  nom  de 
hordéine  ,  elle  s'y  trouve  en  poudre  jaune, 
sèche ,  grenue  et  insoluble  dans  l'eau.  C'est 
à  sa  pr&euce,  et  au  manque  presque  absolu 
de  gluten,  que  le  pain  d'orge  doit  son  infé- 
riorité. 

HORDI-BOIARD,  s.  m.  (hôrdi-boîàr). 
Nom  qu'on  donne,  dans  le  Bas-Limousin,  à 
l'épeaulre.  V .  Espeoula* 

HORDIGAL ,  dl.  V.  Hordi  quarraU 

HOREB,  (horèb);  Uoreb  ,  esp.  port. 
Horeb,  mont  de  l'Arabie-Pétrée ,  à  TO.  et 
près  du  mont  Sinaî. 

Ëty.  du  lat.  ^ore5. 

HOREBANDIT,  adj.  et  p.  d.  béaro. 
Banni.  V.  Forahandii  et  For^  R. 

HORFE,  vl.  V.  Or/«. 

HORI,d.  m.  V.  OU, 

HOIULOOI,  y.  Relogi. 

HORMBOll,  s.  m.  (hormèoii).  Nom  de 
l^ormeau,  dans  le  Limousin.  V.  Ourmt. 

HOR1II8,  prép.  (hennis);  ucbvtat. 
Homiia,  hors,  excepté,  si  ce  n'est. 

Êty.  du  lat.  forismissus  ,  mis  dehors,  en 
dehors.  1 

HORNAR,et 
BORff AT ,  vl.  V.  Omar  et  Omat.         \ 


HOR 

HOROSGOPO,  s.  m.  (horoscope); 
rovmmA.  Oroscopo,  ital.  Horoscopio ,  esp. 
Horoseopo,  port.  Horàscopo,  cat.  Horosco- 
pe, prédiction  de  ce  qui  doit  arriver  k  quel- 
qu'un pendant  sa  vie,  en  observant  l'état  du 
ciel  lors  de  sa  naissance. 

Ëty.  du  grec  cjjpa  (hôra),  heure ,  et  de 
oxoTTÉcD  ^skopéô  ) ,  je  considère ,  comme  si 
l'on  disait  je  considère  l'heure  de  la  naissance. 

HORR,  om,  o«,  radical  pris  du  latin 
sordidus  ,  sale  ,  crasseux  .  malpropre  ; 
honteux ,  infime  ;  on  le  fait  venir  aussi  de 
horridus ,  parce  que  ce  qui  est  sale  fait 
horreur. 

De  sordidus,  par  apoc.  sord,  et  par  les 
changements  de  a  en  r  et  de  «  en  fc ,  horr  ; 
d'où  :  Orrei-ansa ,  Orr-ain^  Orr-e,  Orra- 
ment,  Orr-es,  Orret-ar^  Orr-etat^  Orr-ex* 
ansa,  Orr-ezar^  Orrexressa,  Orrex^ttoL 

De  or:  Or-esat^  OreE-essa,  Our-dura^ 
Our-exia,  Ourr-esar,  Ourres-ier. 

HORRAMENT ,  adv.  vl.  ouuunm.  Hor- 
riblement, vilainement. 

Ëty.  de  horra  et  de  mewl.  V.  Hourr,  R. 

HORRB ,  adj.  (hérr^  ;  omow.  Horrible , 
impur,  immonde,  laid,  affreux,  épouvantable  : 
Aquot  fax  horre ,  cela  fait  horreur. 

Ëty.  du  lat.  horreseere^  faire  horreur.  V. 
Hourr,  R. 

JVbti,  mes  chers  enfants,  dans  la  via 
Y  a  pas  de  pus  horre  pecai , 
Apres  lou  de  l'impuretat , 
Que  celui  de  Vivrognerie. 
Favre. 

Sul  poumié  satan  enfoueai , 
Nous  aterrec  en  Iroumpan  Ebo, 
Mes  beei  Diu  que  nous  relèbo 
En  esfalsan  Thorre  necat, 

boudetin. 


HORREJAR,  V.  a.  vl. 

XAB.  Souiller,  salir,  pervertir.  V.  Hourr^ 
Rad. 

HORREJAT ,  EJADA ,  adj.  et  p.  vl. 
Souillé,  ée.V.i/(mrr,R. 

HORREZAR ,  vl.  V.  Horrejar. 

HORRI,  s.  m.  vl.  Nom  qu'on  donne  en- 
core, au  grenier  à  blé,  aux  environs  de  Cujes. 

Ët^.  du  lat.  horreiy  gén.  de  horreum , 
grenier. 

HORRI ,  s.  m.  (horri)  ;  ovumi.  Sorte 
d'auge  ou  de  réservoir  où  l'on  dépose  les 
olives  avant  que  de  les  mettre  sous  la  meule* 

Ëty.  du  lat.  horreum,  grenier,  magasin. 

HORRIBUUHEN ,  adv.  vl.  oMBsa^umnr. 
Horriblement ,  cat.  Horriblemente ,  esp. 
Orribilmente,  ital.  Horriblement,  épouvan- 
tablemenl.  V.  Hourriblameniei  Hourr,  R. 

HORRIRIaE,  adj.  vl.  BoornuBu.  Horri" 
lie,  cat.  esp.  Horrible,  affreux.  V.  Hour* 
rible  et  Hourr,  R. 

HORRIPOiAGIO,  8.  f.  HorrifUaeiùn, 
esp.  Horripilaçao ,  port.  Hornpilation  ^ 
frisson. 

Éty.  du  lat.  horripUatio,  m.  s.  V.  Hourr, 
Rad. 

aORROR,  s.  f.  vl.  o«M«.  Horràr ,  cat. 
esp.  Horrear,  effroi.  V.  Hourrour  et  Hourr, 
Rad. 

HORS,  prép*  (har8).Hora,  eoMiovi,  à 


HOR 

couvert,  i  l'abri  :  Hors  4$  dangier,  hors  da 
danger. 

HOR8A,Garc.  Y.  Oria. 

HORT,  mumr ,  BoosaT,  Boatooi. ,  radical 
pris  du  latin  hortus,  t,  jardin,  dérivé  du  grec 
j^ciptèc  (cbortos),  herbe,  d'où  hortulus,  petit 
jardin. 

De  hortus ,  par  apoc.  hort  ;  d'où  :  Hort , 
Hort-a,  Hort-aleciatHort-aliis-iaf  Hori^ 
asy  Hori-et,  Hort-eta,  Hort-riear. 

De  hortulus,  par  apoc.  hortul,  et  par 
changement  de  u  en  oti ,  hortoul;  d'où  : 
HoriouUigey  Hortoul-agi,  Horloul-alha, 
Hortoul-an. 

De  hort,  par  le  changement  de  o  en  ou€  ou 
enoiM,  houert  et  houart,  ainsi  que  leurs 
dérivés.  Voy.  ces  mots  par  hort  :  Houeri , 
Fart-alha,  Fartalh-ar.  Ori  ,Orta,  Ort- 
al,  Orl'as,Ort-et.  Ort-enc.  Ort-il,  Ort- 
olan, Ortol-exa,  Ortoul-^n,  Ortx. 

HORT,  s.  m.  (hôrt);  noomT,  jabboi, 

BpOikBT  ,      «ASA&  ,      COVBBB  ,     OBT  ,    COBBBBC. 

Huerlo ,  esp.  Horto,  port.  J7orl ,  cat.  Orfo . 

ital.  Jardin,  lieu  artistement  planté  et  cultivé 

soit  pour  les  besoins,  soit  pour  l'agrément. 

Éty.  do  lat  hortus,  m.  s.  V.  Hort,  R* 

On 


JARIHIf    BOTAinQVE ,    ««ImI  o«  Ton    mIOm    po«r 

rhuè»  <Im  planlM.  tlmmim  ««ce  mMtoàt. 
JARDIN  FLEtRISTE  ,  calai  «è  ro«  m  mMf  <|aa  im 


JARDIN    FRUITIER ,  ealol  oà  Tmi  aalUv*  l«  «iW«i  i 

lirait. 
JARDIN  POTAGER  ,  edal  àmOaà  mx  MgaoMa  «t  «as 

JARDIN   ANGLAIS  «    ailai   i|ai    Mprfaali    U  aataia 


Homère  est  le  plus  ancien  antear  qui  ak 
parlé  des  jardins.  Goguet ,  Orig.  dea  lois ,  t. 
3,  p.  173. 

HORT ,  dg.  Alt.  de  Hors,  v.  c.  m. 

HORT ,  adj.  d.  béam.  Pour  Fort ,  v.  c 
m.  et  Fort,  R. 

HORTA,PBB,  V.  Orta. 

HORTA,  S.  f.  (hôrteh  di.  Horta,eêi. 
Grand  jardin  ;  petit  jardin  entouré  d'une 
baie.  Gare. 

Ëty.  du  tet.  horHus.  Y.  Hort,  R. 

HORTAla,  s.  m.  vl.  Hortolage.  ¥oy. 
Hortoulalha. 

HORTAI«A,  S.  f.  vl.  BOOTAuoA.  L^Oflie, 
produit  du  jardin. 

HORTAI.EGIA ,  dl  (hourtalècie)  ;  Hor  - 
talissa,  cat.  V.  Hortoulalha  et  Hort,  R. 

HORTAUCIA ,  V.  Ortalessa. 

HORTAI«IGIA,  S.  f.  vl.  HoriaHsêa, 
cat.  Hortalixa ,  esp.  Ortaggio ,  iul.  Lè^ 
gume,  herbe  potagère,  jauxlinage.  Voy. 
Hortoulalha. 

HORTA8,  s.  f.  pi.  (hortcs),  dl.  et  impr. 
oBTA«.  Jardinage ,  phisieors  Jardins  places 
dans  un  même  lieu. 

Ëty.  V.  Hort ,  R.  ou  du  lat. ftorlî,  onm. 

HORTEBIENT,  adr.  d.  béam.  Porta- 
ment.  V.  Forlament  et  Fort,  R. 

HORTENSA,  nom  de  femme  (liour- 
tànse);  Ortensia,  ital.  Bortensa. 

L'Église  honore  la  mémoire  de  aant 
Horiense,  évéqoe,  le  il  janvier.    ^ 

HORTENilA,  a.  m.  (hoctaoBiâ).  Hor- 

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HOR 

Unsia  ou  rose  da  Japon .  Hùrtentia  opu/oï- 
des,  Lam.  arbrisseau  de  la  famille  des  Saxî* 
frages,  originaire  de  la  Chine  et  du  Japon,  et 
cnltivé  comme  plante  d'ornement. 

II  fut  d'abord  apporté  à  Londres  en  1790 , 
et  de  lè  à  Paris,  d'où  il  s'est  répandu  dans 
toute  la  France. 

Ély.  Commerson  après  avoir  découvert 
cette  plante  en  fît  hommage  à  Hortense 
Lépaute,  femme  d^un  célèbre  horloger.  Ceux 
qui  font  dériver  ce  nom  de  la  reine  Hortense 
ou  du  lat.  hortensiêt  sont  dans  l'erreur. 

HORTET,  s.  m.  (hourté)  :  oranv,  bob- 
Totm ,  jAuntcT.  JlorUt ,  cat.  HorUulo ,  esp. 
Oriieino,  ital.  Petit  jardin. 

Éty.  de  Hort,  R.  et  du  dim.  sf ,  ou  du  lat. 
hortulus,  dim.  de  horhu. 

HORTETA,  s.  f.  (hourtéte)»  et  impr. 
ovBnTA«  dl.  Potage  aui  herbes. 

Ëty.  de  Hort,  U.  et  de  eta. 

HORTOOLAGEA,  S.  f.  (hourtoulàdge)  ; 
■ovmiooLACBA.  Horlolage,  partie  d'un  jar- 
din potager  où  sont  les  couches  et  les 
plantes  basses.  Gare. 

Êly.  de  hortut ,  jardin  »  ou  plutôt  de  hor* 
tului.  V.  Hort,  U. 

HORTOULAGI.  S.  m.  (hourtoulàdgi). 
V.  Hortoulalha  et  Hort,  R. 

HORTOUIâALHA ,  S.  f.  (hourtoulàille)  ; 
HoirrooukGi 


rAHTALBA  ,  OOB- 
OOKTOOLAIA,  OOVBOOBltA  ,  OVTATA  , 

Hortaliça  ,  port.  Jardinage  , 
plantes  potagères  qu'on  cultive  dans  les 
jardins,  pour  manger  ou  pour  vendre. 
Sauvages  se  trompe  en  disant  que  jardinage 
n'est  pas  français  dans  ce  sens. 

Éty.  de  horluluê,  petit  jardin ,  et  de  alha^ 
tout  ce  qui  vient  dans  les  jardins,  ou  du  lat* 
hortualiaf  m.  s.  V.  Hort,  R. 

HORTOUI*AN ,  s.  m.  (  hourtoulàn  )  ; 
•BU ABIT,  CÊUMcwunmiJk,  cmcoiBvr.  OrtoUtna, 

kal.  Uorlelano,  esp.  Ortolan,  Emberixa 
hartulawutj  Lin.  oiseau  dfi  l'ordre  des  Pas- 
seresux  et  de  la  famille  des  Conirostres  ou 
Conoramphes(à  bec  conique) ,  dont  la  chair 
passe  pour  un  des  mets  les  plus  délicats , 
surtout  en  automne. 

Éty.  de  hoWuIanuf ,  jardinier.  Y.  Hort, 
Rad. 

La  femelle  pond  deux  fois  par  an,  quatre 
ou  cinq  œufs  grisâtres. 

HORTOULAN,  8.  m.  VIeux  root  qui 
signifiait  jardinier. 

Ëty.  du  lat.  hortulanus ,  m.  s.  Y.  Hort , 
Rad. 

HORTOULAN-SARAUaiER ,  S.  m. 
ri&A-Bi.AB.  Nom  qu'on  donne,  dans  la  Rasse- 
Proveoee ,  k  l'ortolan  de  neige.  Voy.  Nivei" 
roou. 

HORUGAR,  V.  a.  (horucà)  ;  hobvcab,  d. 
tout.  Fouiller. 

Éty.  du  grec  <5pv«j5ti)  (orussôV  parf.  a*pux« 
(ôrucha),  fouir,  déterrer.  Dumege. 

HOS 

HOSA,  vL  Y.  Os$a. 

H08ANNA,    laol  hébreu.    Hoêomui  ^ 
port  Hoêanma^  sauvez-nous  roaintenanC 
H08PITAL  y  S.  HL  vl.  otPiTAi.  «  Btffff  Al.. 

HotpUal,  cai.  esp.  Hôpital  ;  maison  de  l'or- 
dre de  Malte.  Y.  Hou^,  R. 


HOS 

HOSPITALEIR,  s.    m.   vl.   atmAum. 

Hospilalèr,  cat.  Hospitalier.  Y.  HouspUo' 
lierelHousp,R, 

HOSPITALITAT,  vl.//ofpitoli(a(,  cat. 
Y.  Houspitalitat. 

HOSSA,  Alt.  de  fcopa/ 

HOS8EN,  s.  m.  vl.  Pectoral  du  jugement. 

HOST,  BooflT,  radical  dérivé  du  latin 
hostia^  victime  que  l'on  immolait  avant  que 
d'en  venir  aux  mains  avec  l'ennemi  ou  après 
l'avoir  vaincu  ;  d'où  hottis, ennemi;  hostiliSf 
hostile;  hostiliUUf  hostilité;  hoUagium, 
basse  lat.  otage. 

De  hostis,  par  apoc.  hast;  é*oh:  Host, 
Hotl'i,  HostU'Uat,  Oit,  Ostroge,  Ost-atge, 
Ottreiar,  Ott^ejador ,  ÔH-ejar ,  OsUa-da- 
mada,  Houiti-^,  HauêtiUe. 

HOST,  s.  m.  vl.  OIT.  //o#(e,  porL  anc. 
esp.  Hott^  anc.  cat.  Oste ,  ital.  Hoti,  armée 
ennemie. 

Ëty.  du  lat.  hogtig,  ennemi.  Y.  Host^U. 

H08TA,  s.  f.  vl.  o*TA.  Hôtesse.  Y.  Hoi- 
testa  et  Housp,  R. 

H08TAGE,s.  m.  vL  Demeure,  habita- 
tion. Y.  Housp^  R. 

H08TAL,  s.  m.  vl.  oiTAi.,  ofTAo.  Hoi^ 
la(,  cal.  esp.  Hôtel,  maison,  famille.  Yoy. 
HcuMtau  et  Housp,  R. 

H08TAI.ERIA,  S.  f.  anc.  béarn.  Hoê' 
taleria,  cat.  Hôtellerie.  V. Housp,  R. 

HOSTALET,  vl.  V.  HoustaleteiHoutp, 
Rad. 

H08TAIaIER,S.  m.  vl.  oitaubb.  Hos- 
taler,  cat.  Hostalero,  anc.  esp.  Hôte  •  hôte- 
lier, aubergiste.  V.  Hoste  et  Housp,  R. 

H08TE,  s.  m.  (hôsté);  cababbiibb,  ao- 
BBBBiMo.  Oste ,  ital.  Huesped ,  esp.  Hoste , 
cat.  Hospede,  port.  Hôte,  celui  qui  tient  au« 
berge  ou  cabaret,  celui  qui  loge ,  qui  reçoit 
les  étrangers,  on  donne  aussi  le  nom  d'hôte 
à  celui  qui  est  reçu  dans  une  maison. 

Éty.  du  lat. /iofpe#, /lOfptf il.  Y.  Housp, 
Rad. 


HOT 


413 


H0STE88A ,  S.  f.  (honstésse)  ;  w 
HosUssa,  cat.  Huespeda,  esp.  Hospeda, 
port.  Ostessa,  ital.  Hôtesse,  la  femme  de 
l'hôte  ou  celle  qui  régit  un  hôtel  ou  un  caba* 
ret.  Y.  Housp,  R. 

Ëty.  du  lat.  hospita, 

HOSTI ,  Y.  Houstia  et  Host ,  R. 

HOSTIA,  s.  f.  vl.  Hottia ,  cat.  Hostie, 
victime.  V.  Houstia, 

HOSTIAIRE ,  s.  m.  (houstiâTré)  ;  oitiai- 
BB,  vl.  Hôtelier,  aubergiste. 

Ëty.  du  \aLhospUalis.  Y.  Housp,U. 

HOSTIUTAT,  s.  f.  (housiilità)  ;  Hostù 
lUai,  Cet.  OsiUUà.  ital.  HosHUdad ,  esp* 
HostiUdade,  port.  Hostilité. 

Éty.  du  lat.  hoMUaiis,  gén.  de  héstHUas. 
y.ifosi,R. 

HOT 

HOTA.^hôte).  Oh!  interj.  qui  indique 
l'importunite,  la  surprise. 

Hota  beleou,  ho  peut-être. 

HOTEL ,  s.  m.  (hotèl).  Hôtel ,  habitaliMi 
somptueuse  d'un  personnage  distingué; 
ffrande  maison  destinée,  dans  les  villes,  a  des 
établissements  publics;  Hôtel-Dieu,  principal 


hôpital  d'une  ville;  hôtel  garni,  grande  au- 
berge où  l'on  loge  les  étrangers. 

Ëty.  du  lat.  hospUale,  les  Romains  appe- 
laient hospUalia,  tiim,  les  appartements  oes- 
tinés  à  recevoir  les  étrangers.  Y.  Housp ,  R. 

HOTRICAR,  v.a.  (hotricà),  et  impr. 
OTB1CAB.  Parer  :  Hotricar  Fhort ,  préparer , 
défoncer  un  jardin. 

Éty.  Alt.  deftor(tcar  ou  harticular.  Yoy. 
Hort.  ' 

HOU 

HOU,  HOU,  S.  m.  Huée  du  peuple  ou  des 
enfants. 

HOU ,  d.  béarn.  Il  ou  elle  fut. 

HOUART ,  AU.  du  d.  du  Var.  Y.  Hort  et 
Hort,  K. 

H0UA8GA,  s.  f.  (houàsque).  Alt.  du  d. 
du  Var.  V.  Houesca. 

HOURELOUN,  Alt.  de  Houbloun,  v.  c.  m. 

HOURLOUN,  s.  m.  (houbloun);  boou- 

BfcOOII  ,  BABBOVTA  ,  HOVBBfcOI»  ,  OimOLOim  ,  TAV" 

TABAvu. ,  avbbhoob.  Houblon ,  Humulus  lu- 
pulus,Un.  plante  de  la  fam.  des  Urticées, 
qn'on  trouve  presque  partout  le  long  des 
baies.  V.  Gar.  Lupulus,  p.  294. 

Éty.  du  celt.  houbUon,  ou  du  lat.  Atimu- 
lus,m.  s. 

Le  houblon,  est  particulièrement  employé 
pour  la  fabrication  de  la  bière. 

HOURU>UNAR,  ▼.  a.  (houblonnà). 
Houblonner,  mettre  du  houblon,  en  t.  de 
brasseur.  Gare. 

HOURLOUNIERA,  s.  f.  (houblonniére). 
Houblonnière,  champ  planté  de  houblon. 
Gare. 

HOUROURAR,  AIL  de  Ahaurar,  formé 
de  ab,  de  aura  et  de  ar ,  tourner  au  vent. 
Y.  Aar,  R.  2. 

Hourbouravous  la  teste  en  Vair. 
Peyrol. 

HOUDOURIAR ,  ▼.  n.  rhoudouriâ).  Hur- 
ler, on  eniploie  particnUèrenent  ce  verbe 
pour  désigner  le  cri  prolongé  du  chien  qui 
ressemblé  aux  pleurs  d'un  enfant. 

Éty.  du  lat.  ululare,  hurler. 

HOUEG ,  s.  m.  d.  béarn.  et  g.  Pour  feu. 
Y.  Fuee  et  Foe,  R. 

HOUEILHADA,  S.  f.  d.  béam.  et  g.  Y. 
Fuelhada  et  Fueth,  R. 

HOUEILHATGE,  s.  m.  d.  béam.  Feuil- 
lage. V.  Fulhagi  et  Fulh,  R. 

HOUEIT,  nom  de  nombre,  d.  béam. 
Huit.  V.  Huech. 

HOUETTA,  s.  f.  (houèîte),  d.  béam. 
Pour  FuUa,  v.  cm.  Pour  fuite,  Y.  Fug ,  R. 

HOUELHA.  s.  f.  d.  béara.  movmoMM. 
Feuille.  V.  Fuelha  et  Fulh,  R. 

HOUERT ,  d.  m.  Y.  Hort  et  Hort,R. 

H0UE8CA  ,  s.  f.  (ouésque)  ;  mnMA.  Hos- 
ea,  cat.  Hoche,  coche,  entaille  que  l'on  fait^ 
un  instrument  tranchant  ou  à  un  morceau  de 
bois  qu'on  nomme  Ta%lha,y.  c.  m.  poiv  te- 
nir compte  de  quelque  chose. 

Ëty.  du  celt.  hosq, 

HOUETTI0U8  ,  OUBA  ,  s.  et  adj.  d. 
béara.  Fugitif.  Y.  Fugitious  et  FugjlBi. 

HOUOmBlENT,  d.  du  Yar.  Y.  Oim- 
chiura. 


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HOU 


HOUCHTÊ,  8.  m.  (hôagué).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Sisteron,  à  Thièble. 
V.  Saupuden. 

HOUHOa  ,  8.  m.  (iiouhéo) ,  d.  béaiti. 
Terme  injurieux,  qui  correspond  à  vieille 
sorcière. 

BOUI,  V.  Oî. 

HOUIRA»  8.  f.  (oulre).  Iron.  parlant, 
venlre»  bedaine,  panse.  Gare. 

HOUIRE ,  s.  m.  (bouîré).  Pierrée,  con- 
duit fait  en  terre  et  à  pierre  sèche  pour  faire 
écouler  les  eaux  d'un  jardin,  d'un  champ. 

HOUL,  Comme  composé  de  holû  V.  QL 

HOULANDES ,  ESA ,  adj.  et  S.  (houlan- 
dés,  èse)  ;  HoUandex,  port.  Holanaei ,  cal. 
esp.  Hollandais,  qi:i  est  natif  de  Ifollande. 

HOULET,  ETA,  adj.  d.  béarn.  Follet, 
ette,  dit  pour  foulet.  V.  Fol,  R. 

HODLETA,  s.  f.  (houlétc).  Houlette, 
bâton  de  berger  garni  d'une  petite  pelle  à 
l'une  de  ses  extrémités. 

HOUIiETAB,  d.  béarn.  V.  Folegear  et 
Fol,R. 

H0UIJ9A,  V.  Carhoun  de  peira. 

HOUU,  s.  f.  d.  bèarn.  Folie.  V.  Foulia 
cl  Fol,  B. 

HOULIAR,  V.  Ouliarei  OU,  R. 

HOULIERA ,  s.  f.  (houliére).  V.  Oliera 
et  OU,  R. 

HOULOP ,  8.  m.  dg.  Bouche. 

Terra  que  tant  héla  superbo, 
N*aure  pa$  un  $oul  houlop  d'erbo, 
D'Astros. 

HOUMAGI ,  V.  Homagi  et  Hom,  R. 

HODMARD,  V.  Lingoumbaud. 

HOUBIBRO,  8.  m.  (hôumbre).  Hombre, 
sorte  de  jeu  de  cartes;  celui  qui  fait  jouer. 

Ëly.  de  l'esp.  hombre ,  homme  ;  comme  si 
l'on  disait  feu  digne  de  Vhompue,  à  caus^  de 
sa  tranquillité  et  de  sa  gravilé  qui  convien- 
nent parfaitement  au  caractère  des  Espagnols, 
gui  l'inventèrent  dans  le  XIV"*  siècle. 

HOUMELIA ,  s.  f.  (honmelie)  ;  Omelia , 
ital.  ^omiUa,e8p.  port.  Homélie,  instruc- 
tion familière  pour  expliquer  au  peuple  les 
matières  de  la  religion. 

Ëty.  du  grec  6{iiXix  (homilia) ,  entretien , 
conférence ,  dérivé  de  6(&iXé(o  (homiléô) , 
parler,  haranguer  le  peuple. 

On  nomme  komUioite,  celui  qui  compose 
des  homélies. 

Toutes  les  homélies  des  pères  grecs  et 
latins,  dit  l'auteur  du  Dict.  des  Orig.  de 
1777,  in-12,  sont  faites  par  des  évèques, 
parce  que,  dans  les  premiers  siècles ,  les  évè- 
ques avaient  seuls  la  permission  de  prêcher» 
Les  prêtres  ne  l'obtinrent  que  vers  l'ap  500. 

HOUMENAGE,  V.  Jlomenage  et  Jlom, 
Rad. 

HOUMENAS ,  V.  Homenae. 

HOUMENET ,  V.  Ilomenet  et  Hom,  R. 

^Oimil,  d.  béarn.  Pour  homme,  Voy. 
Home  ti  Hom,  R. 

HOOS,  ■oo^01nl,  HomniiT,  boomta,  hoikmi, 
radical  dérivé  du  latin  hono$,  honor,  oris, 
honneur;  honestuSf  honnête;  irUwnestas, 
malhonnête,  honteux. 

De  honos ,  par  apoc.  et  changement  de  o 
en  ou,  houn;  d'où  :  Houn-ette ,  Jlouneita- 
ment,  Hounett-elat,  Dee-houneste, 


HOU 

De  honor  f  par  le  changement  de  o  en  ou, 
hounour;  d'où  :  Hounour^  Hounour-able , 
Hounourabla^ment ,  Hounour-ar ,  HoU' 
nour-ari,  etc.  Des-ounor-ea ,  Des^ourr^ae. 

De  inkonestas,  par  apoc.  et  aphérèse  de 
honest,  et  par  suppr.  de  es,  hqnt,  hount  ; 
d'où  :  Honest-etat ,  ^onesta-men  ,  Honor , 
Honor-ivol ,  Honor -os  ,  Honr^ada-men , 
Honr-ar,  Hounl-a,  Hount-oue,  Hountou^ 
«a-meiU,  Honor^abU^  Hondr-ar,  Honora- 
damen^  Honor-ar,  Onor,  Onr-ama^  Onr- 
ar ,  Det'Onor  ,  Des-honor  ,  Honr-ador  , 
Honr-aUe ,  Ondr-ar  ,  Des-onàrar,  Ho- 
nest. 

HOUN, 8.  f.  d.  béarn.  Fontaine,  dit  pour 
Font,  Fouent,  v.  c.  m.  et  Font,  R. 

HOUNESTA]l|ENT  ,  adv.  (  hounesta- 
mein);  Onestamente,  ital.  Honestamente , 
esp.  port.  Honettament,  cat.  Honnêtement, 
avec  honneur ,  convenablement  ;  avec  poli- 
tesse, avec  civilité. 

Ëty.  de  hounetta  et  de  meni ,  d'une  ma- 
nière honnête.  V.  Houn^  R. 

H0UNE8TE,  ESTA,  adj.  (hounèsté, 

este);      HAOKETB,     OOVMBKBB.      Ofl^WO  ,     itsl. 

Honeato,  esp.  port.  Honest,  cat  Honnête,  il 
se  dit  des  sentiments ,  des  actions ,  des  dis- 
cours qui  prouvent  le  respect  de  l'ordre  gé- 
néral ;  bienséant,  convenable  ;  civil,  poli. 

Ëty.  de  honestus,  V.  Houn,  R. 

H0UNE8TETAT,  8.  f.  (hounestetà)  ; 

rOULlTBMA,   ■OVIIMTICI  ,  HOOnBTTMA.    OflfflÀ, 

ital.  Honestidad ,  esp.  Honestidade ,  port. 
Honesletat ,  cat.  Honnêteté ,  septiment  d'une 
àme  sincèrement  attachée  à  l'honneur ,  à  la 
vertu;  bienséance,  civilité, politesse;  présent 
que  Ton  fait  à  quelqu'un  ;  chasteté,  pudeur, 
modestie. 

Ëty.  du  lat.  honestatis.  gén.  de  honeflas, 
V.Arottn.  R. 

HOUNE8TIGI,  vl.  V.  Hounestetat  et 
Houn,  R. 

HOUNEflTISA,  Avril.  V.  HounesUtat 
et  Houn,  R. 

HOUNOUR ,  8.  m.  (hounôur)  ;  baiwou  , 
■AOKoim.  Onore ,  ital.  Honor ,  esp.  cat. 
Honra ,  port.  Honneur  ,  témoignage  ,  dé- 
monstration de  respect  ;  vertu ,  probité  ; 
pudicité, chasteté;  rang,  dignité;  réputation; 
gloire,  estime  publique  qui  suit  la  vertu»  etc. 

Ëty.  du  lat.  honor^  m.  s.  V.  Houn,  R. 

Dounar  leis  hounours  ,  attribuer  à. 

Se  tenir  à  hounour,  s'honorer  de. 

Llionneur  dont  tout  le  monde  parle  et  que 
peu  de  gens  savent  apprécier,  est  inséparable 
de  la  vertu.  Marcus  Ctaudius  Marcellus  fit 
bien  sentir  que  cette  alliance  était  indispen- 
sable ,  en  élevant  deux  temples  près  l'un  de 
l'autre,  qu'il  dédia  à  la  vertu  et  ^  l'honneur. 
Us  étaient  construits  de  manière  qu'il  fallait 
passer  par  le  premier,  celui  dédié  k  la  vertu, 
pour  se  rendre  dans  le  second. 

HOUNOURABLAMENT ,  adv.  (  hoo- 
nourablamein)  ;  Onorevolmente,  ital.  //otio- 
rablemente,  esp.  Honradamente,  port.  Ho- 
norablement, d'une  manière  honorable. 

Ëty.  de  hounQurabla  et  de  ment,  Voy. 
Houn,  R. 

HOtTNOURABLÊ ,  ABLA,  adj.  (hou- 
nouràblé,  âble);  Onorevole,  ital.  Honorable, 
esp.  cat.  Honroso,  port. Honorable,  qui  fait 


HOU 

honneur  ;  q|ui  attire  de  l'honneur ,  de  la  con- 
sidération, beau,  noble,  sublime. 

Ëty.  du  lat.  honorabUis.  V.  Houn,  R. 

HOUNOURAR,  v.  a.  (hounourâ);  Ono- 
rare ,  ital.  Honrar  ,  esp.  port.  Honorer , 
donner  des  marques  de  soumission,  de  res- 
pect, de  vénéralion  ;  faire  honneur. 

Ëty.  du  lat.  honorare ,  m.  s.  formé  de 
honor  et  de  are,  faire.  V.  Houn,  R. 

HOUNOURAR  8' ,  v.  r.  S'honorer,  tenir 
à  honneur,  se  faire  honneur. 

HOUNOORARI ,  adj.  (hoonourâri)  ; 
Honorario,  esp.  port.  Honoraire,  titre  qu'on 
donne  à  ceux  qui  ayant  exercé  longtemps 
un  emploi  public,  le  cèdent  à  un  autre,  enen 
retenant  le  titre.  V.  Houn^  R. 

HOONOURAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (boo- 
nourà  ,  àde)  ;  Honrado ,  port.  Honoré ,  ée , 
à  qui  l'on  rend  des  honneurs. 

Ëty.  dq  latin  honoratus.  V.  Houn,  R. 

POUNOURAT,  nom  d'homme,  wkibkt  , 
■oomAT.  Honnorat. 

Patr.  Saint  Honnorat,  évêque  .d'Arles , 
fondateur  du  monastère  de  Lerins,  en  391 , 
mort,  à  ce  que  l'on  croit,  le  16  janvier  429  ou 
430 ,  et  îdout  l'Église  honore  la  mémoire  le 
15  mai. 

HOUNOURIFIQUE ,  ICA,  adj.  (hou- 
nourifique,  ique]  ;  OnorificOy  ital.  Honori- 
/Ico ,  esp.  port.  Honorifique ,  qui  tient  aux 
honneurs  que  l'on  doit  rendre. 

Ëty.  du  lat.  honorifieus.  V.  Houn,  R. 

HOUNS,  OUNSA^  adj.  d.  béarn.  Voy. 
FottfKetFotind,  R. 

HOUNT.  AH.  du  dg.  de  Font,  fontaine, 
V.  c.  m.  et  Font,  R. 

HOUNTA ,  s.  f.  (hôunte)  ;  ^mma^tmiA , 
•auiTA,  ««TA.  Onta,  ital.  Honta,  cat.  Honte, 
sentiment  pénible  et  humiliant  que  l'AnM 
éprouve  par  la  conscience  d'un  crime  qui 
l'avilit  ;  deshonneur  ;  on  le  dit  souvent  en 

{»rovençal  dans  un  sens  déshonorant  ci  on 
e  confond  avec  timidité  V.  Vergougna. 

Ëty.  de  l'ital.  onta.  V.  Houn,  R. 

HOUNTAS,  s.  f.  pi.  (hôuntes).  Les  par- 
ties honteuses. 

HOUNTOU8 ,  OUSA ,  adj.  (hountous  , 
ôusc).  Honteux,  euse,  qui  éprouve  de  la 
honte  ;  timide ,  embarrassé ,  qui  manque  de 
hardiesse  :  Un  paure  hountous ,  un  pauvre 
honteux,  est  celui  qui ,  ayaut  besoin ,  n'ose 
cependant  pas  demander  l'aumône.  V.  Ver^ 
gougnous. 

Éty.  de  hounta  et  de  ous.  V.  Houn,  R. 

HOUNTOU8AMENT,  adv.  (hountousa- 
méin).  Honteusement,  avec  honte. 

Éty.  de  hountousa  et  de  menf ,  d'une  ma- 
nière honteuse.  V.  Houn,  R. 

H0UPA,8.  f.  (hôupe).  Houppe,  assem- 
blage de  bouts  de  laine  ou  de  soie ,  flottants 
et  arrangés  sphériqueroent  sur  une  pelotte ,  k 
laquelle  ils  sont  attachés  par  un  bout,  et  qu'ils 
couvrent  de  tous  côtés  ;  flocons  de  phiaes 
que  certains  oiseaux  ont  sur  la  lète.  Voy. 
Hupa. 

Ety.  du  lat.  upupa,  hoppe,  oiseau. 

HOUPIAR,  V.  a.  (houpià).  Boire  ivec 
excès,  boire  à  rasade.  Gare. 


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ogle 


HOU 

tiOUR ,  AB,  m,  mm,  radical  pris  da latin 
kora ,  heure,  el  dérivé  du  grec  a>pa  (bora), 
m.  8.  d'où  :  horologium,  horloge. 

De  horat  par  apoc.  et  changemeol  de  o  en 
ou ,  hour  ;  d'où  :  5tt5r-A(mra ,  H<mr-a  , 
Monr-eta,  Al-hour-a. 

De  hour,  par  la  auppr.  de  h  :  At-oura,  Al- 
ors, A-oura,  Coura, 

De  hora .  par  la  suppr.  de  ^ ,  et  le  chan- 
gement de  0  en  a  :  Ara ,  Al-eras ,  En-car- 
ela,  Ar^  A-ura,  Ene-ar,  Ene-ara  ^ 
Mal-aur-art  Ha-ura,  Ol-aro ,  A  hur-ar  y 
Haur,  Hur'OUS,Hurousa'menlfMala-hur' 
ar,  Mal'hur,  Mal-hurouM ,  MaUiurousa- 
metit. 

De  horologium ,  par  apoc.  et  aphérèse 
rologi  :  Relogi ,  Reloge ,  Rehge-ur,  Relogi- 
aire,  Relouge-eur, 

HOURA ,  8.  f.  (heure)  ;  Hora ,  lat.  esp. 
piort.  cat.  Ora ,  ital.  Heure,  Tune  des  di  par- 
ties du  jour  qu'on  divise  en  60  minutes. 

Éty.  du  lat.  hora ,  dérivé  du  grec  u>px 
(h6ra),m.  s.  V.  Hour,  R. 

L'usage  de  compter  les  heures  ï  dater  de 
minuit ,  suivi  par  la  plus  grande  partie  «les 
nations  de  l'Europe,  était  celui  des  Egyptiens 
et  des  Romains.  Les  Babyloniens  les  comp- 
taient à  partir  du  lever  du  soleil ,  manière  qui 
s'est  conservée ,  dit-on ,  à  Majorque  et  à  Nu- 
remberg ;  les  Athéniens ,  depuis  le  coucher, 
et  les  Italiens  de  demi-heure  après  la  dispari- 
tion de  cet  astre  au-delà  de  l'horizon. 

1^8  anciens  Hébreui  n'ont  point  connu  U 
division  du  jour  par  heures.  Ils  le  parta- 
geaient en  quatre  parties  seulement,  le  matin» 
le  midi ,  la  première  vépre  et  la  seconde  ou 
dernière  vépre.  Dans  les  Septante ,  comme 
dans  Homère  et  dans  Hésiode ,  les  heures 
n'indiquent  que  les  quatre  saisons. 

La  division  du  jour,  en  24  heures ,  telle 
qu'elle  est  adoptée  mamtenant  parmi  nous, 
ne  date,  à  ce  que  l'on  assure,  que  de  293  ans 
avant  J.-C. 

Qu*houra  es ,  Tr.  qu'elle  heure  est-il,  et 
non  qu'elle  heure  est-ce. 

Es  mtffour,  es  una  houra,  Tr.  il  est  midi, 
il  est  une  heure,  et  non  if  est  midi ,  e*est  une 
heure. 

Es  houra  de  dinar ,  Tr.  il  est  heure  de 
dîner  et  non  c'est  V heure  de  diner. 

Doues  hour  as  an  sounat,  Tr.  deui  heures 
sont  sonnées,  et  non  deux  heures  ont  sonné. 

Es  una  houra  et  quart,  Tr.  il  est  une 
heure  et  un  quart,  et  non  une  heure  et  quart, 

Coumo  sieis  howras  sounavoun  parteri , 
Tr.  je  partis  au  coup  de  six  heures,  ou  à  six 
heures  précises,  et  non  à  six  heures  son- 
nantes, 

Arribareg  à  houena  houra,  vous  arrive- 
rez de  bonne  heure,  et  non  à  bonne  heure. 

Mi  farà  mourir  avant  houra^  Tr.  il  abré- 
gera mes  jours. 

Miech  houra,  una  houra  et  demi,  Tr. 
demi-heure,  une  heure  et  demie. 

Es  houra  de  venir  •  Tr.  il  e^t  temps  de 
venir,  de  se  rendre,  et  non  U est  heure  de,.. 

A  la  hona  houra,  &  la  bonne  heure, 
soit,  heureusement. 

Cette  façon  de  parler  Tient  de  ce  qoe  les 
anciens  divisaient  les  heures  en  bonnes  et  en 
mauvaises. 

An-f  u'i^ra^i  qo'dit  heure,  qnaad. 


HOU 

IXaqueUahoura-en-lai,  dès  ce  moment 
ia« 

Vesia  pas  Vhoura ,  il  lui  tardait  inûni- 
ment. 

HOURA,  Pour  marmite,  V.  Oula, 

HODRA  QU',  adv.  (coure)  ;  coba,  coba«. 
Quand?  Qu* houra  vendrez? quand  viendrez- 
vous?  qu* houra  que  siegue?  kqu*e\le  heure 
que  ce  soit. 

Qu* houra  ris  qu*houra  ploura ,  tantôt  il 
rit,  tantôt  il  pleure. 

Êty.  Qu'houra ,  est  formé  de  que  houra 
ou  quai  houra, 

HOURAS  ,8.  f.  pi.  Horas,  cat.  esp.  port. 
Ore,  ital  Prières.  V.  Ouras. 

HOURAT,s.  m.  (hourà),  d.  béarn.  et 
loul.Trou.V.rrauc. 

Ëty.  Ce  mot  est  dit  pour  fourat.  V.  Four, 
Rad. 

M.  Dumège  le  dérive  du  grec  o5pa  (oura), 
limite. 

HODRDEAT,  V.  Ordeat, 

HOURBTA,  s.  f.  (houréte).  Dim.  de 
houra,  une  petite  heure,  un  peu  moins 
d'une  heure. 

Ëty.  de  houra  et  du  dim.  eta.  V.  Hour , 
Rad. 

HODRGAR ,  y.  a.  d.  béarn.  Forger ,  dit 
pour  fourgar,  V.  Forgear  et  Fabr,  R. 

HOURlZOUN,s.  m.  (hourizéun)  ;  Hori- 
sont,  cat.  Horixont,  ail.  ilorizon,  lat.  Ortx- 
fonlf ,  ital.  Horizonte,  esp.  port.  Horizon , 
grand  cercle  de  la  s{)hère ,  qui  la  divise  en 
deux  parties  ou  hémisphères ,  dont  l'un  est 
supérieur  et  visible,  et  l'autre  inférieur  et  in- 
visible ;  point  du  ciel  qui  borne  la  vue  en 
paraissant  poser  sur  la  terre. 

Ety.  du  grec  ^pt^ov  (horizon),  qui  termine, 
dérivé  de  &piCo  (d'horizd),  borner ,  terminer. 

HOURIZOUNTAI« ,  ALA ,  adj.  (hou- 
rizountàl ,  aie);  movmMxomnAn,  Horizontal , 
ail.  esp  port.  Orizzontale,  ital.  Horizontal, 
aie,  auîest  de  niveau  ou  parallèle  à  l'horizon, 
qui  n  est  point  incliné. 

Éty.  âehourisoun  et  de  ol,  le  t  est  eupho- 
nique. 

HOURIZOUNTALAMENT,  adv.  Çhou- 
rizounlalamein)  ;  Horisonlalment,  cat.  Ortx- 
xontalmente  ,  ital.  Horizontalmente  ,  esp. 
port.  Horizontalement. 

HOURLOUCkEURyS.  m.  (hourloudjùr). 
Horloger. 

HOURMI ,  Coye.  V.  Hormis  et  Hour , 
Rad. 

HOURmC ,  8.  f.  (hourmic),  dg.  Fourmi. 
D'Aslros.  V.  FourmigaeiFourmig,  R. 

HOURNERA,  8. f.  d.  béaro.  Fournaise. 
V.  Fournesa  et  Foum,  R. 

HOURR,  radical  pris  du  latin  horror, 
horrere,  horreo,  horreur,  être  saisi  d'hor- 
reur, trembler;  dérivé  du  grec  <r^^u)$e(i> 
(orrhôdeô),  avoir  peur,  ou  formé  par  onoma- 
topée; horrere,  dit  Vossius,  est  verbumàre 
quam  exprimit  desunUum. 

De  horror ,  par  changement  de  o  en  on  et 
par  apoc.  hourr;  d'où  :  Hourr-our,  Hourr- 
ïble,  ihla,  Hourribks-ment, 

Dehourr,  par  le  changement  de  hou  en  au 
ou  0,  aurr  ;  d'où  :  Aurri-ar ,  Horra-vuni , 
Horre,  Horre-jar,  Horr^ai,  HorriUm» 


HOU 


415 


men,  Horr-ible,  Horri-pUaeio,  Horr^or, 
Orra-ment,  Orr-ible,  Orror. 

HOORRIBLABIENT ,  adv.  (hourribla- 
mein)  ;  ArmooiAMsirr  ,  TSBBSBUMBirr,  rvnoo*- 

•AiraiT.  Orribilmente ,  ital.  Horrihlemente , 
esp.  Horrivelmente ,  port.  Horriblement, 
cat.  Horriblement,  extrêmement,  excessive- 
ment. 

Éty.  de  hourribla  et  de  ment.  V.  Hourr, 
Rad. 

HOURRIBIjE,  IBIjA,  adj.  (hourriblo, 
ible)  :  Arrmm.  Orribite ,  ital.  Horrible,  esp. 
cat.  Horrivel ,  port.  Horrible,  qui  fait  hor- 
reur ;  extrême,  excessif. 

Ély.  du  lat.  horribilis.  V,  Hourr,  R. 

HOURROOR,  s.  f.  (hourrour);  Orrore, 
ital.  Horror,  esp.  port.  cat.  Horreur,  mou- 
vement de  l'âme,  avec  frémissement ,  causé 
par  (quelque  chose  de  terrible  et  d'afiEreux  ; 
aversion  extrême  ;  noirceur ,  atrocité. 

Ély.  du  lat.  horror,  m.  s.  V.  ^ottrr,R. 

Les  gens  du  peuple  disent  hourrour 
pour  Errour,  v.  c.  m. 

HOURRUPAR,  y.  a.  d.  béarn.  Avaler 
avec  plaisir. 

HOUR8A ,  V.  Houssa. 

HOURT,  radical  pris  du  latin  fcorlari, 
hortor ,  hortatue  sum  ,  exciter ,  exhorter  , 
animer,  encourager,  pousser,  dérivé  du  grec 
Sptù  ou  6pTuv(i)  (orù  ou  hortunù)  ;  exciter , 
soulever. 

De  hortari ,  par  apoc.  hori .  et  par  chan- 
gement de  0  en  ou ,  hourt  ;  d'où  :  Ex-houri- 
ar,  Ex-hourt-ation, 

HOURTOUI^GE ,  V.  Hortoulage. 

HOURTOULALHA,  V.  Hortoulalha. 

HOURTOOLAN ,  V.  Horloulan  elHort, 
Rad. 

HOURTOinLAN ,  s.  m.  Nom  nicéen  du 
bruant  crocote ,  Emberixa  melanocephala , 
Scop.  Gm.  et  de  l'ortolan  ordinaire.  Y.  Hort, 
Rad. 

HOURUGAR,  v.  a.  (hourucà)  ,  d.  béarn. 
Pour  fourucar ,  fouiller ,  creuser  en  terre. 
V.  Fouire  et  Foir,  R. 

HOUSCA ,  s.  r.  (hôusqoe);  bovbsca,  mmca, 
MAmcA,  McnitA.  Hosco,  cat.  Hoche,  coche,  en- 
taille, marque  qu'on  fait  sur  une  taille  pour 
tenir  compte  des  choses  fournies  ou  des 
choses  comptées. 

HOUSP,  BooiPiT ,  noix,  radical  dérivé  du 
latin  hospes  ,  iiis,  étranger ,  hôte ,  pris  de 
hostie,  par  le  changement  du  (  en  p. 

De  hospitis,  par  apoc.  hospit,  et  par  chan- 
gement de  o  (  n  ou,  houspU;  d'où  :  Housp-ici, 
HouspU-al,  Houspital'ier,  Houspital-itai. 

De  hospit,  par  la  suppr.  de  pi,host  ;  d'où  : 
Host-al,  Hotl-e,  Host-essa,  Hostal-ier, 
Hoslal-et, 

De  host,  par  la  suppr.  des,  hot:  d'où  : 
Hot-el ,  Espit-al,  Espital-et,  Espital-ier, 
Espit-em,  Ùsdal,  Osdat-er,  (hd-e,  Ost-al , 
Ostal-aria^  Ostal-et,  Ost-au,  Ost-e, 

HOU8PICI,  s.  m.  (houspici);  J7o^^, 
cat.  Ospizio ,  ital.  Hospicio,  esp.  port. 
Hospice,  petite  maison  établie  pour  donner 
l'hospitalité  aux  voyageurs  pauvres  ou  mt* 
lades;  aujourd'hui  toute  maison  où  l'on 
donne  la  retraite  aux  pauvres. 

Et j.  du  lat  kospiUum ,  m.  8.  formé  de 
hospeSf  hospitis,  bote.  V«  Housp,  B* 


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416 


HOU 


HOC 


H0U8PILBAR,  v.  a.  (boosptilâ).  Hous- 
piller, tirailler,  inaltraiter.  Gare. 

HOOtPlTAL»  V.  HauspUau,  plus  usité, 
ei  IIousp*  R. 

HOnSPITAUER ,  lERA ,  adj.  et  s. 
(bouspîtalié  ,  iëre)  ;  HospUaleiro  ^  port. 
MotptiaUro,  esp.  Ojpttofe,  Ital.  Hospi- 
talir^  cat.  Hospitalier,  ière,  celui  ou  celle 
qui  reçoit  et  loge  les  pauvres  et  les  passants  ; 
religieux ,  religieuse  appartenant  à  Tun  des 
ordres  de  ce  nom. 

Ëty.  du  lat.  ho$pitaU$ ,  hôte,  ou  de  hous- 
pital,  et  de  la  term.  /ero,  v.  c.  m.  et  Housp^ 
Rad. 

HOnSPITALIERS  ,  S.  m.  pi.  (houspi- 
taliés)  ;  HospUalarioê ,  port.  Hospitaliers  , 
religieux. 

Éty.  du  lat.  hospitalarii ,  m.  s.  Voy. 
Haupt,  R. 

HOU8PITAUTAT ,  8.  f.  (houspitalità)  ; 
HospitalUat,  cat.  OspUalità,  ital.  Hospi- 
dalidad,  esp.  Hospidalidade,  port.  Hospi- 
talité, Tertu  qui  consiste  à  retirer  et  à  rece 
voir  cbes  soi  les  étrangers  et  les  passants. 

Ety.  du  lat.  hospUalUai^  oHs.  Y.  Housp^ 
Rad. 

HOU8PITAU,  8.  m.  (houspitàou);  stn- 

TAI.,    BSPffTAII  ,    ■BtfPITAV.     Oêpiddle   Ct  Ospû 

îale ,  ital.  ifospitcU  ,  esp.  port.  ail.  cat. 
Espital ,  «ne.  cat.  Hôpital ,  maison  fondée 
pour  les  pauvres,  et  plus  particulièrement 
pour  ceux  qui  sont  malades. 

Ëty.  du  lat.  hospitium ,  hotpitaliê ,  lieu 
destiné  à  recevoir  les  étrangers ,  ou  de  hoê- 
pUalilaê.  W.Uousp,  R. 

L'invention  des  hôpitaux  est  due  aux  Chi- 
nois, qui,  2278  ans  avant  J.-C.  établirent 
des  lieux  de  retraite  en  faveur  des  vieillards 
ioGrmes  ;  Roquillon ,  Dict.  des  Invent. 

L'auteur  du  Dict.  des  Origines,  de  1777, 
in-8«,  que  M.  Noël  copie  toujours  textuelle- 
ment sans  le  citer,  dit  que  le  plus  ancien 
hôpital,  en  France,  dont  on  ait  connaissance, 
est  l'Hôtel-Dicu  de  Paris,  dont  la  tradition 
commune  attribue  la  fondation  à  saint  Landri, 
cvéque  de  Paris ,  vers  l'an  608. 

nouspUau  deis  raêcaif  teignerie, 

H0088A ,  s.  f.  (housse)  :  booma.  Housse, 
peau  de  mouton  garnie  de  sa  bine  ,  que 
l'on  met  sur  la  selle  du  cheval ,  et  sur  les 
colliers  des  chevaux  de  harnais  ;  pour  housse 
d§  fauteuil ,  de  chaise.  V.  Fourteou, 

Êty.  du  lat.  urta ,  ourse  ,  parce  (|u'on 
employa  d'abord  1c  peau  de  l'ours  a  cet 
usage. 

HOUS8AT,  s.  m.  dg.  AU.  éeFouêsat, 
V.  c.  m.  elFoêty  R. 

HOU8TAL,  Hoital,  cat.  V.  Houêtau, 
plus  usité,  et  Est,  R. 

HOUSTALADA,  8.  f.  (houslalâde).  Une 
maisonnée,  une  maison  pleine. 

Ëty.  de  houitau  et  do  la  tcrm.  pass. 
ada.  V.  £il,  R. 

HOU8TALADOUN ,  s.  m.  d.  du  Rouer- 
gue.  Petite  maison.  V.  Houstalet  et  Esi,  R. 

HOII8TAIâA8 ,  s.  m.  (houstalàs).  Grosse 
et  laide  maison. 

HOU8TAIaET,  8.  m.  (houstalé);  ■ovi- 
TAiAoomi.  Maisonnette,  petite  maison. 

Ëty.  de  houêtalf  pour  ^omlaw,  et  de  la 
term.  dim.  et,  V.  EH^  R. 


m.  (hoQSlàou)  ;  otrAi, , 

I,    MAIOBOOH, 

OêteUo,  ital. 


HO08TAU  ,  8 

BOOtTAl.,  OOtTAl., 

ovtTu.  Hoêtal ,  anc.  cat.  esp 
Maison,  demeure,  habitation. 

Éty.  du  lat.  stare ,  demeurer  :  In  stare 
eomUi$  Bermundi,  dit  un  ancien  titre 
cité  par  Sauvages,  ou  du  grec  eox^a  (estia), 
maison ,  ou  de  hospUalis ,  hottalaria ,  en 
bas.  lat.  V.  Est,  R. 

Aquel  haustau  a  jugat  ou  m  abaiaat , 
cette  maison  est  arénée.  V.  lloutp. 

Avem  un  plen  houslau  de  mounde ,  nous 
avons  la  maison  pleine,  ou  la  maison  est 
pleine  de  monde. 

Faire  houstau  de  nouveou,  faire  maison 
neuve. 

Lou  fuee  est  pas  à  Vhaustau ,  rien  ne 
presse,  la  foire    n'est  pas  sur  le  pont. 

HOU8TAU-PAIROinLAU,  S.  m  (hous- 
tàou  pairoulàou) ,  dl.  Maison  paternelle , 
celle  où  l'on  est  né ,  et  qu'ont  habitée  nos 
ancêtres. 

HOUSTIA,  s.f.(bouslie);  mm.  ffostia, 
ail.  Ostia,  ital.  /fos(ta,  esp.  port.  cal.  Hos- 
tie, pain  très-mince  et  sans  levain  que  le 
prêtre  offre  et  consacre.  Chez  les  anciens , 
sorte  de  victime  qu'on  immolait  aux  Dieux. 

Ëty.  du  lat.  hosHs ,  ennemi ,  soit  parce 
qu'on  immolait  l'hostie  après  avoir  repoussé 
l'ennemi ,  soit  parce  qu'on  sacrîGait  un  ou 
plusieurs  des  ennemis  que  Ton  avait  pris  : 
Hoslibus  à  domilis  hoslia  nomen  habeL  V. 
ffost,  R. 

On  donne  aussi  le  nom  à'housiias ,  aux 
pains  à  cacheter. 

HOnSTIUB,  ILA,  adj.  (houstilé,  ilc); 
Oslile,  ital.  Jloslil,  esp.  port.  cat.  Hostile, 
ennemi. 

Ety.  du  lat.  hostilis,  m.  s.  V.  flost,  R. 

H0U8TILITAT,  s.  f.  (houstililâ)  ;  IIos- 
HlUat,  cat.  HosUlidad,  esp.  OsUlità,  ital. 
Hostilité,  procédé  ennemi ,  action  d'ennemi; 
agression. 

HOUTA ,  Alt.  de  Voûta ,  v.  c.  m. 

HOUZARD,  Husar,  cat.  V.  Hussard, 


H0,  V.  /. 


RU 


HUA 


|IUA ,  s.  f.  Mvs,  miac,  8.  m.  hvai,  hoa*. 

Expression  qui  marque  le  dégoût ,  la  répu- 
gnance. 

Faire  hue,  vomir,  roter,  avoir  des  ren- 
vois, des  rapports. 

Éty.  Ce  mot  est  une  véritable  onomatopée. 

HUADA ,  s.  f.  (hoàde).  Huée,  bruit  pour 
faire  sortir  le  gibier  ;  cris  nombreux  de  blâme, 
de  dérision. 

HUAR ,  ▼.  a.  (hua).  Huer ,  (aire  des 
huées. 

HUB 

HUBERT, ERTA, adj.  d.  vaud.  Ouvert, 
crie.  V.  Aper,  R. 

HUBERT ,  nom  d'homme  (hnbèr)  ;  vnn. 
Vberto ,  ital.  Hnberto ,  esp.  Hubert. 

Pair.  L'Église  honore  deux  saints  de  ce 
nom ,  le  30  mai ,  3  et  5  novcmbra. 


HOB 

HUBERT ,  8ENT ,  s.  m.  C'est  le  nom 
qu'on  donne ,  dans  le  Bas- Limousin ,  aux 
charlatans  qui  vendent  des  chapelets  et  des 
bagues  qu'ils  supposent  avoir  été  bénites , 
et  avoir  la  propriété  de  préserver  de  la  rage. 
Béron. 

HUBRIR ,  Labellodifc'e  emploie  ce  mot 
pour  ouvrir.  V.  Durbir  et  Apir,  R. 


HUC 


Alt,  de   Fuee, 


HUC ,  s.  m.  dg. 
v.  c.  m.  et  Foc,  R. 

HUGHAQOR ,  8.  m.  vl.  Crieur  public. 

HUGHAR,  vL  V.  Uear  et  Uehar. 

HUGHAR,  V.  a.  (huchâ),  dl.  Hocher, 
hâler ,  tirer  à  soi  ;  appeler ,  faire  venir. 

HUGHAU,  s.  m.  (hutchàou);  ocsao,  dl. 
Le  huitième  d'une  livre  et  d'un  pegat  ;  une 
demi-chopine. 

Éty.  de  hueh  pour  hmech,  et  de  Kart.  au. 
V.  Oc(o,R. 

HUGHBR,  S.  ra.  (hutché);  vc«u,  dl. 
V.  Huissier. 

HUCHET ,  8.  m.  dg.  Alt.  de  Huissier,, 
v.  c.  m. 

HUGIBR ,  8.  m.  f  1.  Vaisseau  de  charge 
ou  de  transport. 


HUE,  Espèce  d'înterj.  qui  marque  le 
déRoût. 
HUEGH  ,  a4j    num.  (huétch)  ; 


ovmn  •  toem ,  maca.  AdU  , 
ail.  OUo,  ital.  OchOy  esp.  Oito.  port.  Huit, 
le  huitième  terme  des  nombres  naturels, 
le  quatrième  dea  pairs  tt  le  second  des 
cubes.  Ce  mot  est  subst.  quand  on  dit:  le 
huit  du  mois ,  d'aujourd'hui  en  huit ,  uu 
huit  de  chiffre ,  S- 

Ëty.  du  laL  octo,  m.  s.  V.  Oefo,  R. 

HUEGH-DB-cnrrsA ,  8.  m.  Espèce  de 
piège  que  l'on  tend  pour  prendre  des  rats 
et  des  oiseaux. 

C'est  aussi  une  espèce  de  compas  d'hor* 
loger,  de  tourneur,  etc.,  qui  sert  ^  mesurer 
le  diamètre  des  cylindres  et  des  sphères .  il 
est  fait  comme  un  8  de  chiffre,  ouvert  d'en 
haut  et  d'en  bas ,  d'où  le  nom  qu'il  porte. 

HUEGHA ,  s.  f.  (huélche)  ;  vscoa  ,  dl. 
La  pupille.  V.  Vtzou  et  Petila. 

HUEGHIEMAMENT  .  adv.  (huetchie- 
maméin);  ■oitismambiit.  Huitièmement ,  en 
huitième  lieu. 

HUEGHIEME ,  EMA,  adî.  n.  (huetchiè- 
me,  éme);  ^otTUM^.  Huitième»  nombre 
d'ordre. 

Éty.  du  lat.  ocfaims,  m.  s.  V.  Oeta,  R. 

H0EG8  ,  s.  m.  vl.  Creux ,  vide. 

HUEI ,  Suppl.  à  Pcllas.  y.  Hui  et  Au- 
Jourd'hui  ;  en  vl.  V.  Hoi. 

mVEXL  ,  vl.  V.  Olh. 

HUEa« ,  s.  m.  aoBUi.  Rudiment  du  bour- 
geon. V.  Boutoun. 

Éty.  Ainsi  nonuné  à  cause  de  sa  position 
cen^aleetde  sa  forme  arrondie.  Y.  Ocul, 
Rad. 

UUB1MAI8,   adv.  vL  bowam,  aiiBaïAi, 


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HUE 

oniAs ,  oiMAu.  Désormais,  à  présent ,  doré- 
navant. 
Ëty.  de  huH  poar  hui ,  et  de  maU 
HDEIT ,  nom  de  nombre  ,  f  I.  HuiL 
V.  HiucheiOclo.H. 
HUEMs ,  vl.  V.  Olh. 

[ ,  s.  m.  (huéill)  ;  ou. ,  «aca ,  oui. 

j  TO&  •    TU  ,    ▼!!.  ,    11IS&  ,   lOL  f    B&  , 

I,  BTt,pl.  Ojo^esp.  Oechio,  ital.  (Mho^ 
port.  Œil ,  yeux ,  l'organe  de  la  vision  , 
ouverture  ^  travers  de  laquelle  on  passe  le 
manche  de  plusieurs  Instruments. 

M.Féraud,dan6son  Dict.  Prov.  manuscrit, 
fait  judicieusement  ot)server  que  /i,  danshuelh, 
n'est  d'aucune  langue,  et  qu'elle  ne  devrait 
pas  être  conservée,  ce  qui  devrait  avoir  lieu 
si  l'on  ne  considérait  que  l'orthographe , 
mais  elle  nous  parait  utile  à  la  prononciation, 
pour  marquer  l'aspiration  qui  se  fait  sentir 
sur  l'if. 

Ély.  du  lat.  ocmluê.  V.  Oeul,  R. 

A  l'hueilfa  matant  la  clartat  es  countrart 

Dafiê  Vailon  iistitigue  le  globe  de  r«tl, 
ffroprement  dit ,  et  $e$  dépendances  qui 
sont: 

LES  SOL^RCILS ,  V.  Cetihmj. 
LES  PALPIERES ,  V.  PatftUi. 
LES  CILS,  V.  VMIuu, 

LA  COIS  JON  cri  VE .  raembnRM  minée  q«i  uplM*  l'In. 
t^rWor  des  (wiipIèrM  «t  le  devant  An  fhiU  de  1*0^1. 

Dans  le  globe  de  Fœil  on  nowme: 

ORBITE ,  la  ety'n4  d«n«  laquelle  II  rat  net». 
SCLÉROTIQUE  on  COR2«iÉE  OPAQLE ,  e% 

ment  le  blaw;  de  VœU. 
CORNÉE  on   CORNÉE  TRANSPARANTE  .  la 

anlÀicure  «fni  m%  iam  l'étal  Mterel,  d'nM  I 

parlalto. 
IRIS  .  la  partie  eoloiée  aa  milka  de  laquelle  on 

la  pnpille. 
PUPILLE  on  PRUNELLE,  l'onrerture  qu'on  r 

•n  centre  de  l'irk,  et  au  travera  de  laquelle 

njom  Imninens. 

Les  autres  parties  de  l'œil  ne  peuvent  être 
distinguées  que  par  l'anatomiste. 

Le  petit  vase  dans  lequel  on  se  lave  les 
yeux,  s'appelle  gondole. 

On  donne  le  nom  de 

VAlROI(S.  aux  ytnx  qui  ont  l'irb  d'un  c^ië  d'âne  eoa- 
lenr  diHérente  de  eelul  do  c^  opposd. 

Mangear  deis  hueUu,  oculis  KawrirSy  lat. 
manger  des  yeux. 

Faire  tin  pan  d^huelh ,  donner  quel- 
que espérance  de  guérison. 

Passer  ptr  huelh,  disparaître. 

A  Vhuelh  couquin,  il  ou  elle  a  l'œil 
fripon. 

Vexon  la  busca  en  Vautrui  huclh. 
V.  et  Vert. 

HDELH,  S.  m.  en  term.  de  marine. 
Huelh  d'un  vaisseou.  V.  Aeubier  ;  Huelh 
de  Vargui ,  œil  du  cabestan  ;  Huelh  d*a^ 
gassa,  œil  de  pie,  œillets  que  l'on  pratique 
dans  une  voile. 

HUELH  DB  •ooG ,  s.  m.  Boudiné ,  verre 
de  certaines  lanternes. 

Huelh  de  bouc  d^un  veisseou ,  écubîer. 
Gare. 

Hiiel^  de  boue  de  Vargui ,  amulettes.  Gar. 

TOM.   IK 


partie 


HUE 

HUELH -DB-aooo,  8.  m.  OEil-^de-bcBuf  » 
lucarne  ;  lanterne  à  une  seule  glace  en  de- 
vant, ronde  comme  un  œil  de  bœuf. 

HUELH  ra-Boov ,  8.  m.  terme  de  vitrier. 
Une  boudiné  ou  ncoud  d'un  plat  de  verre 
qui  en  occupe  le  centre. 

11  parait ,  d'après  un  ancien  vitrage  des 
galeries  de  Florence,  que  les  anciennes  vitres 
avaient  cette  forme. 

HUELH-Drwoo,  s.  ro.L'œiI-de-bœuf,nom 
commun  à  quelques  espèces  de  £upfuhal- 
mum,  plante  de  la  fam.  des  composées 
Corymbifères  dont  les  fleurs  radiées  ont  été 
comparées  à  un  œil  de  bœur.  Les  Buphthal- 
mum  salieifoUum  et  spinotum.  Lin.  sont 
ceux  qu'on  nomme  plus  particulièremeni , 
Huelh  de  buou. 

HUELH -DB-oiofi,  8.  m.  Nom  qu'on  don- 
ne, aux  environs  de  Brignoles,  selon  M. 
Amie,  à  l'œil-du-chnst,  Asler  amellus,  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  composées  Corymbi- 
fères ,  que  l'on  trouve  sur  les  collines  des 
parties  chaudes  de  la  Provence,  et  que  l'on 
cultive  comme  fleur  d'ornement. 

HUELHS-MvoBs ,  s.  m.  pi.  (huéill- 
réudges)  ;  caraho-a-mmbsc,  Gard,  cababd- 
■OPAT.  Nom  que  porte,  dans  le  département 
des  B.-du-Kh.  le  harle  huppé,  Mergus  ser- 
rator.  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Palmipèdes 
et  de  la  fam.  des  Lamellirostres  ou  Dermor- 
rynque8(à  mandibules  revêtues  d'une  peau 
molle). 

Ëty.  Ainsi  nommé  k  cause  de  la  couleur 
rouge  de  ses  yeux. 

HUELH-DE  VEIRE,  S.  m.  Nom  arté- 
sien du  canard  morillon.  V.  IfoiirtJAotiii. 

HUELL,vl.  V.  0/A. 

HUERGI,  d.  m.  V.  Hordi. 

HUERRE ,  et 

HUERRI ,  s.  m.  (huérri).  Grenier  pour 
contenir  les  grains.  V.  Granier, 

Éty.  du  lat.  horreum,  m.  s. 


Aqoett  cwrrgea  à  l'Aiiem 


etrairtre  à  la 

Dlool. 


Les  anciens  Kemployent  dans  le  même 
sens  ;  on  lit  dans  la  Vie  de  Saint  Honorât  : 

E  la  donna  H  mostret  pueys 
Gan  ren  vayeels  e  huerris  vueys. 

Et  la  dame  leurmontra  ensuite  grand  nom- 
bre de  tonneaux  et  de  greniers  vides. 

HUETADA8 , 8.  f.  pi.  (huetàdes),  d.  tout. 
Coups  répétés. 

Ëty.  M.  Dumège  tire  ce  mot  du  grec 
^s'c&c  (huétos),  pluie,  coups  qui  tombent  com- 
me la  pluie. 

HUETANTA,  nom  de  nombre  (huetân- 
te)  ;  rnivABrA ,  oitabta  ,  QPAtwi-vâBBTt.  Qua- 
tre-vingts ou  huilante,  qui  n'est  reçu  que 
dans  le  calcul. 

Ëty.  du  lat.  octoginta,  m.  s.  V.  Oclo,  R. 

HUEU,  S.  m.  vl.  Œuf.  V.  Uou. 

HUET ,  Aujourd'hui.  Y.  Hui. 

HUET1IA8,  adv.  vL  Maintenant 

HUF 

HUfTRm,  vl.  Offrir.  V.  Offrir. 
HUFIGIAL,  vl.  Y.  OgUial. 


HUG 


HUO 


417 


HUOANAUD,  DA,  s.  ( uganàou ,  de ) ; 

lOOOBAVT,     VOOBAVD,     BOttOBBAVD,    HTGOVliAOO. 

Hugonotus,  lat.  UgonoUo ,  ital.  Hugonau  , 
cat.  HugonotSy  esp.  Huguenot,  oie,  sobriquet 
qu'on  donne,  en  France,  aux  Protestants 
Calvinistes  ou  Luthériens  ;  en  Provençal,  ce 
mot  signifie  aussi  irreligieux  et  même  athée. 

On  n'est  point  d'accord  sur  l'étymologie 
de  ce  mot  dont  on  a  commencé  à  se  servir  cii 
1560  ;  Gui  Coquille  le  fait  dériver  de  hugues 
parce  c|ue  les  Protestants  défendaient  contre 
les  Guise  la  lignée  de  Hugues  Capet  ;  d'au- 
tres le  font  venir  du  mol  suisse  hensquenaux, 
qui  signifie  gens  séditieux,  ou  de  l'allemand 
eidgnossen,  alliés  en  la  foi  ou  par  serment. 
Celte  dernière  étymologie  a  été  adoptée  par 
Mézerai,  Maimbourg  et  dans  l'Encyclopédie. 

Cesta  d'huganaud,  tronçon  de  bois,  billot 
malfait.  Avril. 

HUGANAUDARIA,  S.  f.  (huganaotidarie), 
dg.  La  secte  des  Huguenots ,  les  Huguenots 
pris  collectivement. 

Ëty.  de  huganaudei  de  aria. 

HUGUES ,  nom  d'homme  (hùgués)  ;  Ugo^ 
ital.  Hugo,  esp.  Hugues. 

Ely.î 

L'ERlise  honore  seize  saints  de  ce  nom , 
le  1,9,11,  20, 28 et  29  avril;  5,  6  et  11 
juillet  ;  10  et  27  août  ;  8  septembre  ;  10 
octobre  et  17  rovembre. 

HUOUETA,  V.  Agata. 

HUI 


HUI ,  idv.  (hùî)  ; 

BBQCnnH,  VBI,  BBI,  ABBl 
AV-JOOBd'hVI  ,  OBI  ,  Ol,  BBI  , 

icoi,  d'abcvi 


ABBT, 

AOOBt,  I 
DBI,  BOl, 
▼Al. 


■  .  VOI, 

porL  Hoy .  esp.  Huy ,  cat.  Oggi,  ital.  Au- 
jourd'hui, le  jour  où  fou  est 

Ëty.  du  lat.  hodiè,  m.  s. 

Hui  fui  hueeh  jours,  il  y  a  aujourd'hui 
huit  jours. 

Passat'hui,  aujourd'hui  passé. 

Uhui  en  fora,  dorénavant. 

Long  eoumo  tout  hui,  long  comme  up 
jour  sans  pain» 

HUIE .  Aujourd'hui.  V.  Hui, 

HUILHAGE,  s.  m.  Suppl.  à  Pellas. 
Huilhage  d'una  boula,  remplage  ou  rem- 
plissage d'un  tonneau 

HUILIER,  8.  m.  V.  Oliera et  0/t,  R. 

HUIPOU,  8.  m.  [(hùipou);  cboimabt. 
Croissant ,  instrument  de  fer  ,  en  forme  de 
croissant,  dont  on  se  sert  pour  tondre  les 


HUIS,  miM*,  ott,  radical  dérivé  du  latin 
ostium,  buis,  porte,  embouchure  d'un  fleu- 
ve; selon  Vitruve  et  Ser\  ius ,  oWtum  ,  serait 
formé  de  obttare,  être  situé  devant ,  être  un 
obstacle,  de  ob  et  de  slare ,  parce  que,  dans 
l'origine,  ostium  désignait  une  porte  fermée, 
d*où  ostiarius ,  portier ,  huissier ,  celui  qui 
ferme  les  portes  ;  huis,  par  extension  signi- 
fie aussi  trou,  cavité,  brèche. 

De  osftum ,  par  apoc  osti,  par  suppres- 
sion de  I,  osi,  par  transposition  de  i,  ois,  et 
par  changement  de  o  en  u.  uis,  huis;  d'où  : 
Huis,  Huis-el,  Huissa,  Huiss-ier,  HuisS' 


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vj'i^ogle 


418 


HUI 


et.  Hu$,  Uis'iera,  Us,  Ui-ear^  ViC-et,  Vu, 
Ui$t,  Usi-eU  Ust-ol,  Uz. 

HUI8,8.  m.(hùi8);  Uicio  ^  Haï.  Vieux 
mot  qui  signifiait  porte ,  et  par  extension, 
trou,  cavité,  brèche,  etc. 

Éty.  du  lat.  Oftitcm,  porte.  Y.  Huis,  R. 

Les  mot  français  correspondants  en  dérî- 
irent  aussi ,  ainsi  que  huisserie ,  et  l'exprès- 
•ion  àhuis-elos. 

HOISEL ,  s.  m.  \l.  Porte ,  guichet.  Voy. 
Huis,  R. 

HUISSA,  8.  f.  (huisse).  Hoche  ou  coche. 
V.  Hausca, 

Êty.  de  huis,  brèche.  V.  Huis,  R. 

HUISSET ,  s.  m.  (huissè)  ;  vcbt  ,  ucbt. 
Huisset,  petite  porte  qu'on  ouvre  au  bas  d'un 
tonneau  pour  donner  passage  aux  enfants 
qui^doivenl  le  nettoyer. 

Éty.  Dim.  de  Huis,  v.  c.  m.  et  Huis,  R. 

HUISSIER,  s.  m.  (huissié)  ;  •mmmmAuv, 
■vcasK.  HocBST.  Huîssicr,  bas  officier  de  jus- 
tice qui  porte  les  citations  et  qui  a  la  police 
de  rintérieur  des  salles  de  justice. 

Êty.  de  huis,  porte ,  et  de  la  term.  ter ,  le 
gardien  de  la  porte,  le  portier.  V.  Huis,  R. 

Ce  nom  ne  fut  d'abord  donné  qu'à  ceux 
qui  gardaient  les  portes,  qu'on  désignait  déjà 
sous  la  dénomination  de  /io«ltaro,enl388, 
et  comme  on  regarda  cette  fonction  plus 
honorable  que  celle  de  porter  des  contrain- 
tes, les  sergents,  proprement  dits ,  se  firent 
aussi  appeler  huissiers. 

HUIT,  V.  Hueeh... 

HUITANTA,  V.  HuetafUa  et  Octo,  R. 

HUITRE ,  s.  m.  (  hûitré  )  ;  LvsTmA ,  vtm , 
BoiTM».  Huttre,  s.  f.  nom  d'un  genre  de  mol- 
lusques, de  l'ordre  des  Acéphales,  dont  on 
connaît  l>eaucoup  d'espèces  :  la  plus  répan- 
due dans  nos  mers  est  l'bultre  pied  de  che- 
val, Ostrea  hippopus,  Lam.  l'huître  comes- 
tible, Osireaedulis,  Lin.  qui  parait  y  avoir 
été  commune  autrefois ,  ne  s'y  rencontre 
plus  aujourd'hui.  V.  St.  B.-du-Rb.  t.  1. 
p.  783. 

Ety.  du  lat.  ostrea ,  formé  du  grec  Sjxpov 
(ostron) ,  m.  s. 

La  chair  des  huîtres  offre  une  particularité 
remarquable  en  ce  qu'elle  est  beaucoup 
moins  indigeste  crue  que  cuite. 

Les  huîtres  pétrifiées  ou  ostracites ,  sont 
très-communes  et  très-variées  en  Provence. 

Les  Romains  connaissaient  non  seulement 
l'art  de  parquer  les  huîtres,  çue  Sergius 
Ovata  inventa,  selon  Pline ,  mais  ils  possé- 
daient encore  celui  de  les  conserver  fraîches 
pendant  longtemps;  Apicius»  oui  en  fit  un 
«ecret  qu'il  garchi  pour  lui,  nt  parvenir  à 
Trajan,  au  pays  des  Parthes^  des  huîtres  en- 
core très- fraîches. 

HUJ 

HUJAN ,  adv.  (hudjàn)  ,  d.  Tim.  Cette 
année.  V.  Aquesi'an, 

HUI* 
HULHADA,  S.  f.  (hiullàde);   ouaoa, 

BOVAOA,  01IULBA»A,  COOD-d'hoL.  COlip-d'œil  , 

regard,  (eillade. 
Éty.  de  hulh,  œil,  et  de  ada.  V.  Ocul,  R. 


HUL 

HULHAGI,  8.  m.  (hoillâdgi);  vuaob, 
vTAoï.  Le  remplage  ou  remplissage  d'une 
pièce  de  vin  ou  d'autre  liquide ,  la  liqueur 
nécessaire  pour  remplir. 

Éty.  de  huth  et  de  agi,  raetlon  de  remplir 
Jusqu'à  l'œil.  V.  Ocul,  R. 

HULHAR,  ▼.  a.  vl.  Ullar^  cat  Ofhar , 
port.  Pourvoir,  garnir  d'yeux. 

HULHAR,  v.  a.  (huillà);  ucavcab  , 
AavoMAn,  vuAm ,  a»iiuab  ,  airr ab.  OuiUsry 
ouiUer  un  tonneau  ,  achever  de  le  remplir , 
remplacer,  ce  qui  s'est  évaporé  ou  ce  qui  a 
été  absorbé. 

Ëty.  de  hulh  pour  hueîh,  œil ,  parce  que. 
dans  plusieurs  pays,  le  bondon  est  appelé 
œil,  et  de  ar^  remplir  jusqu'à  l'œil  ou  jus- 
qu'au bondon.  V.  Ocul,  H. 

HUUIAR,  dl.  Pour  garnir  d'huile.  Vey. 
Houliar. 

HULHART,  S.  m.  (huillàr);  BvuuiBv. 
Cydope ,  personnage  fabuleux  ,  qui  n'afait 
qu'un  œil  au  milieu  du  front.  V.  Ceul,  R. 

HUIjHAS  ,  s.  m.  (huillfts)  ;  «nrA».  Augm 
de  hueUh,  gros  œil  ou  œil  difibrme.  V.  Ocul, 
Rad. 

HULBASSOU,  8.  m.  (huillàssou)  ;  Nom 
nicéen  de  la  murène  Cassini,  Murama  Cassi- 
nif  Kiss.  poisson  de  l'ordre  des  Holobran- 
ches  et  de  la  fam.  des  Pantoptères  (à  nageoi- 
res continues  ) ,  dont  la  longueur  est  de  six 
décimètres ,  et  du  pomatome  télescope ,  Po- 
matomus  telescopus,  Risso,  poisson  de  l'or- 
dre desHolobranehes  et  de  la  fam.  des  Lé!6- 
pomes  (à  opercules  lisses) ,  que  M.  Risso  a 
trouvé  à  Nice  où  il  est  très-rare,  sa  chair  est 
tendre  et  d'une  saveur  délicieuse. 

Ëty.  Ulhassou ,  de  hueilh ,  œil ,  et  de 
l'augm.  assa^  osiotc,  qui  a  de  gros  yeux.  V. 
Ocul,  R. 

HULHAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (bnillâ ,  àde)  ; 
■OYAT.  Qui  a  de  gros  yeux,  oui  y  voit  bien , 
qui  a  les  yeux  malades ,  égarés  ;  pourvu 
d'yeux. 

Èty.  du  lat.  oeulatus,m.  s.  V.  Ocul,  R. 

HULHAU .  s.  m.  (huillàou)  ;  ouav.  Pour 
dent  canine,  dent  œillère.  V.  Dent  de  Vhuelh. 

Éty.  de  hulh  et  de  l'art,  al,  au ,  à  l'œil.  V. 
Ocul,  R. 

HULHAU ,  s.  m.  BUT  AV.  Nom  qu'on  don- 
ne,  dans  plusieurs  pays ,  aux  éclairs,  parce  que 
l'éclat  de  lumière  qu'ils  produisent  ne  dure 
qu'un  coup-d'œil  ou  disparaît  dans  un  clin- 
d'œil.  V.  Eslious  et  Ocul,  R. 

HUIjHAUSSAR,  V.  imp.  (huillaoussè); 
oTAHMABrËclairer,  faire  des  éclairs.  V.  Es^ 
lioussiar. 

HULHBT,  s.  f.  (hoillé).  Pour  OMHet.  V. 
Ginouflada. 

HULHETyS.  m.  Bimnr,  mtvar.  Œillet, 
petit  trou,  garni  de  fil  tout  au  tour,  dans  le- 
quel on  passe  un  lacet. 

Êty.  de  huUh  et  du  dim.  et,  petit  œil.  Voy. 
Ocul,  R. 

Hulhet  d*estray,  œillet  d'étai. 
HULHETOUN,8.m.  (huilletônn).  Dim. 
de  hulhet.  œilleton,  marcotte  d'œillet,  rejeton 
d'artichaut. 

HULHOUN,  8.  m.  (huillôun);  botooii, 
vauMvii,  mtMovn.  Dim.  de  huelh,  petit  œil, 
œil  malin:  Faire  leis  hulhouns,  avoir  les 
yeux  appesantis  par  lesomraeiL  V»  Ocul,^. 


HUM 

âun 

HUM,  ■»,  radical  prisdulaL  I^HMor, 
eau,  vapeur,  ou  de  hunure,  humeo,  être  hu- 
mide, moite ,  mouillé ,  dérivé  du  grec  X^l^^ 
(chumos),  liqueur,  formé  de  ^ùu>  (cbnô) ,  ré- 
pandre ;  d'où;  Aumtdiif, humide  ihumiditaf, 
humidité;  hunkectare,  humecter* 

De  humar  :  Humor-os, 

De  humor,  par  le  changement  de  o&i  <m^ 
humour  ;  d'où  :  Humour ,  Humours ,  H»- 
marias,  Humor,  Humor-os, 

De  humiduSf  par  apoc.  humid;  d'où: 
Humid,  Humide,  Hum-ens,  HunkAt, 

De  humiditatis ,  gén.  de  AumidtdM ,  par 
apoc.  fcumtdtl'rd'où:  Humidit-at. 

De  humectare ,  par  apoc.  humect;  d'où  :^ 
Humect-ar,  Humect-at. 

De  humour,  par  le  changement  de  »  en  t. 
himour;  d'où:  Htmou,  Himoul-ous,  Ht- 
motir,  Um-id ,  Um-ide ,  Umid-itat,  Um^or  « 
Um-our, 

HUM,  s.  m.d.  béam.  Four/^un»  Huiée. 
V.  FumadaeiFum,  R. 

HUBIA,  vl.  Huma,ca\.  V.  ffuman. 

HUBIAN ,  ANA,  adj.  (humàn ,  àne)  ;  mmf 
Mw.  OMAM.  Umano,  itaL  Humano,  esp.  pott. 
Huma ,  cat.  Huoiain  ,  aine  ;  qui  concerne 
l'homme,  et  en  parlant  des  personnes ,  deux, 
secourable,  charitable. 

Éty.  du  lat.  humanus,  le  même,  dérivé  da 
lat.  homo,  on  de  Tall.  mann,  homme,  homme 
qui  aime  l'homme.  V.  Hom,  R. 

HUBIANAI»,adj.  vl.  vmjkMju^  Humamotr 
anc.  cat.  anc.  esp.  Humain.  V.  Human  et 
Hom,H. 

HUMANAUIBNT  ,  adv.  ■omabasm». 
Humanamenif  cat.  Humainement.  V.  Hom, 
Rad. 

HUMANAT,  adj.  fl.  Humanisé,  dereno 
homme.  V.  Hom,  R. 

HUBIANISAR,  V.  a.  (humanisa)  ;  Huma- 
nar  et  Humanisar,  port.  Humaniser,  rendra- 
doux,  traitable. 

Éty.  de  human  et  de  la  term.  act.  ar,  ren- 
dre humain.  V.  Hom,  R. 

Il  est  aussi  réciproque,  s*humanisar,  t'ha- 
maniser. 

HUMANISAT,  ADA,  adj.  et  p.  (huma- 
nisa, àde)  :  Humanisado,  port.  Humanisé, 
ée.  V.  Hom,  R.  ^    ^ 

HUMANISTO,  8.  m. (humaniste);  Uma^ 
nisla,  ital.  Humanista,  esp.  port,  cat  Hu- 
maniste, celui  qui  sait  bien  ses  humanités» 
celui  qui  les  enseigne. 

Êty.  du  lat.  humanista,  V.  Hom,  R. 

HUMANITAT,s  f.  (humanità);  onAm- 
»AT.  Umanità,  iUl.  Humanidad,  esp.  Hu^ 
manidade,  port.  Humanitat ,  cai.  Humani- 
té ,  la  nature  humaine ,  les  hommes  en  géné- 
ral; bonté,  sensibilité  pour  les  maux  d'au- 
imh  douceur,  charité. 

Ëty.  du  lat.  humanitas,itatis.V.  Hom, 
Rad. 

HUMANITATS,  8.  f.  pL  (humanitas)^ 
Humanidades,  port.  Humanités,  les  lettr^ 
humaines  ;  ce  qu'on  enseigne  dans  les  col- 
lèges ,  jusqu'à  la  philosophie  exclusivement. 
Êty.  de  humanilas,  parce  que  l'étude  des 
lettres  sert  à  humaniser  les  honunes.  Voy. 
Hom  j  R. 


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HUM 

ïnilIBLAMENT,  adf.  (hamblaméin)  ; 
Humilment^  cat.  HumilmenU  ^  anc.  esp. 
HumildêmenUf  port.  UmilmenU,  ital.  Hum- 
blement. 

HUMBLAMENT  ,  adv.  (hamblaméin)  : 
VmUmenUf  îtal.  i7ttmt7i2Miieii/«,  esp.  port. 
Humblement,  avec  humilité ,  avec  modestie, 
avec  soumission. 
Ëty.  de  humbla  et  de  meni.  V.  Humil,  R. 
HUMBLE ,  BLA ,  adj.  (hùmblé,  humble)  ; 
mm..  C/mt/e,  ital.  HumUde,eêp,  port.  Hum- 
ble ,  modeste ,  soumis ,  sans  Gerté ,  sans  or- 
gueil. 

Éty.  du  lat  Atum'Iu,  fait  de  humus,  terre, 
qui  s'abaisse  jusqu'il  terre.  Y.  Aima,  R. 

HUME ,  s.  ,m.  vi.  Hambro ,  esp.  port. 
Omero ,  ital.  Epaule. 
Éty.  du  lat.  ^timertit,  m.  s. 
HUBIEGTAGIO ,  S.  f.  vl.  EumeeîoHon, 
esp.  Humectation,  humidité. 

Éty.  du  lat.  humectatio,  m.  s.  V.Hum, 
Rad. 

HUMEGTAR ,  ▼.  a.  (humecté)  ;  ■vottas, 
■AoiiAM,  Bsanuuui.  UmeUare,  ital.  Humide^ 
rer,  esp.  Hunuctar ,  port.  cat.  anc.  esp. 
Humecter,  rendre  humide,  mouiller  légè- 
rement. 

Éty.  du  lat.  humectare ,  fait  de  humidui 
et  de  are,  rendre  humide.  Y.  JETum ,  R. 

HUMEGTAR  8E ,  ▼.  r.  Humeclar-se , 
port.  S'humecter ,  devenir  humide. 
S*humectar  lou  beCt  boire. 
HUMECTAT,  AD  A,  acQ.  et  p.  (humecta, 
àde)  ;  mnorrAT.  Humedecido ,  port.  Hu- 
mecté, ée. 
Éty.  du  laL  humectatus.  V.  Hum ,  R. 
HUMEGTATIU  ,  adj.  vl.  Humeeiativo , 
esp.  UmeUativo,  ital.  Jlumeetatif,  qui  a  la 
propriété  d'humecter.  V.  Hum  ,  R. 
HUMEIjIAN,  adj.  vl.  mmsuot.  Humble. 
Éty.  dn  lat.  humilis.  V.  Humil,  R. 
HUMELI08,  adj.  vl.  Humble.  Y.  Hume- 
lian  et  Humil,  R. 
HUMEN,  Y.  Human, 
HEMENABIENT ,  adv.  (humenaméin); 
Humainement ,  suivant  le  pouvoir  de  l'hom- 
roe;  avec  humanité. 
HUMEN8 ,  adj.  vl.  Humide.  Y.  Humid. 
Éty.  du  lat.  humene,  m.  s.  Y.  Hum,  R. 
HUMERET.s.  m.  (humeré),  d.  béarn. 
Pour  fumerei,  fumier  des  rues. 
Éty.  Dira,  de  fumier.  Y.  Fum ,  R.  2. 
BUMES,  s.  f.  vl.  Us  épaules.  Y.  Espalat. 
Ety.  du  lat.  humérus,  t,  m.  s. 
HUMmE,  DA,  adj.  (humide,  ide]:i»iT, 
MATS,  nue.  Humid,  cat.  Umido,  ital.  fTii- 
tnedo,  esp.  Humido,  port.  Humide,  quia 
de  l'humidité,  qui  n'est  pas  sec. 
Éty.  du  lat.  humidus.  Y.  Hum,  R. 
Humide ,  subst.  ne  se  dit  que  par  oppo- 
sition^ sec;  ainsi  traduisez,  Yhumidi  H  fax 
mauy  par  l'humidité  lui  fait  mal ,  et  non 
Vhumide» 

HUMIDITAT ,  s.  f.  (humidilâ)  ;  Umidità, 
liai.  Humededad,  esp.  Humitat,  cat.  //u- 
midade,  port.  Humidité ,  qualité  de  ce  qui 
est  humide. 

Ëty.  du  lat.  humiditas,  humidilatis,  Yoy. 
Hum .  R. 

ifVMlL,  nvMiu,  mwpi.,  Bua,  radical  dé- 
rivé du  latin  humilis^  humble,  bas,  rampant, 


HUM 

qui  touche  la  terre  ;  formé  de  humus,  terre. 
De  humilis,  par  apoc.  humil;  d'où  :  Humil, 
Humili-ani  ,   Humili-ar  ,  Humili-alion , 
Humil'itat ,  Humin. 

De  humili,  par  le  changement  de  i  en  e, 
humeli;  d'où:    Humeli-ant,  Humeli-os  , 
De  humus ,  par  apoc.  hum  ;  d'où  :  Ex- 
hum-ar,  Ex-hum-at,  In-hum-alion. 

De  humil ,  par  la  suppression  de  i  et 
l'addit.  d'un  h  ,  humbl;  d  où  :  Humhl-e , 
Humbl-a,  Humbla-ment,  Omeli-ar,  Omeli' 
u,  Omil,  Omil'itat,  UmeUiar,  Umel-Uat, 
Umil,  Ûmil'iar,  Umil-itat, 

HUMIL  ,  adj.  des  deux  genr.  vl.  oiul  , 
■vmu.  Humil,  cat.  Umile,  ital.  Humilde, 
esp.  port.  Humble,  indulgent,  ente,  soumis, 
modeste. 
Éty.  du  lat.  humilis.  Y.  Humil,  R. 
HUMUJAGIO  ,  vl.  HumUiaeià  ,  cat. 
Y.  Humiltatio. 

HUMILIANT  ,  ANTA,  adj.  (humilian , 
ànte).  Humiliant,  anle,  qui  humilie,  qui 
blesse  la  fierté  et  l'amour-propre. 
Ëty.  du  lat.  humilis.  Y.  Humil,  R. 
HUMILIAB,  v.  a.  (humilia);  amatab. 
Humillar ,  esp.  Humiliar,  cat.  UmUiare, 
ital.  Humilhar  ,  port.  Humilier,  rabaisser 
quelqu'un  de  manière  à  lui  faire  éprouver  un 
sentiment  fâcheux  ;  jeter  dans  un  état  de 
confusion  ;  en  vl.  soumettre. 

Éty.  du  lat.  humiliare,  fait  de  humilie 
et  de  are ,  rendre  humble.  V.  Humil,  R. 
HUBOLIAR  S' ,  V.  r.  Humilhar-se,  port 
S'humilier ,  s'abaisser. 

HUMILIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (humiliai, 
àde);  /fymtfAado,  port.  Humilié,  ée. 
Ety.  du  lat.  humiliatue.  Y.  Humil,  R. 
HUMILIATIO  ,  s.  f.  vl.  «nuuAcio.  Hw 
miliadô,  cat.  Umiliasione,  ital.  Humilia- 
eion ,  esp.  Humiliation.  Y.  Humiliation  et 
Humil ,  R. 

HUMILIATION,  8.  f.  (humilialie-n)  ; 
■oMiuATini.  Humiliacià,  cat.  Umiliaxione , 
ital.  Humillaeion ,  esp.  anc.  Humilhaçào, 
port.  Humiliation,  action  d'humilier,  par 
des  reproches ,  des  réprimandes,  et  en  gé- 
néral, par  tout  ce  qui  tend  à  avilir,  à  rabais^ 
ser .  à  moKifier  l'orgueil. 

Ety.  du  lat.  humiliaiionis ,  gén.  de  humi- 
liaHo,m,  s.  Y.  Humil,  R. 

HUBHLITAT ,  s.  f.  (humilità)  ;  «mujtat. 
Umiltà,  iUl.  HumiHdad,  esp.  HumUdade, 
pori.  Humilitat ,  cal.  Humilité,  sorte  de 
timidité  naturelle  ou  acquise  qui  nous  dé- 
termine souvent  k  accorder  aux  autres  une 
prééminence  que  nous  méritons  ;  en  vl. 
indulgence. 

Ëty.  du  lat.  humilitalis,  gén.  de  humUi- 
tas,  m.  s.  Y.  HumU,  R. 

En  vl.  humilitat,  umiHtat  et  omiHtat, 
outre  humilité ,  signifie  encore  modestie  , 
indulgence,  bonté,  pitié. 

HUMILIU,  adj.  vl.  Iqdulgent,  modeste. 
Y.  Humil,  H. 
nmaiMEfi ,  adv.  vl.  et 
HUMILMENT  ,  adv.  Humilment ,  cat. 
Humildemente ,  esu.  C^tmlmenfe,  ital.  Hum- 
blement. Y.  Humblament. 

Ëty.  de  humilie  et  de  ment.  Y.  ^iimtl. 
Rad. 

HUMIT .  adj.  vl.  Humide.  Y.  Htimtd, 
JEfuintdeet^iim,  R. 


HUM 


419 


HUMIU,  a^j.  vl.  \.\HumU  et  Humih 
Rad. 

HUMOR,  s.  f.  vl.  «MOB,  TaoB,  Humor, 
cat.  esp.  Umore,  ilal.  Humeur,  huroidilc, 
liqueur,  liquide;  sève,  suc  des  plantes.  Y. 
Humour  et  Hum ,  R. 

HOMOROS  ,  OROZA  ,  adj.  vl.  t«obo«. 
Plein,  eine  d'humidité,  d'humeurs. 

Ély.  de  humor  et  de  oe.  Y.  Hum ,  R. 

HUMOUR,  s.  f.  (humour)  ;  BiMora.  Dmo^ 
re,  ilal.  Humor,  esp.  port.  cat.  Humeur, 
substance,  fluide  d'un  corps  organisé,  Y. 
Humours:  chagrin  momentané,  ennui  pas- 
sager :  différents  états  de  l'âme  qui  parais- 
sent plus  l'effet  du  tempérament  que  de  la 
raison  et  de  la  situation. 

Ëty.  du  lat.  humor.  Y.  Hum,R. 

Ce  mot  se  prend  quelquefois  pour  mt , 
en  parlant  des  animaux:  La  vaea  es  en 
humour,  la  vache  est  en  chas.  Y.  Chas- 
siéra. 

HUMOURS,  s.  f.  pi.  (humours) ,  et  impr. 
■iMoim*.  Humeurs ,  on  désigne  par  ce  mot 
les  différents  liquides  qui  circulent  dans  le 
corps,  mais  plus  spécialement  ceux  que  l'on 
croit  nuisibles.  11  est  une  classe  d'hommes 
qui  atlribiient  toutes  les  maladies  aux  hu- 
meurs :  Ai  leis  humours  en  mouvament,  di- 
sent ils,  et  aucun  autre  avis  n'est  plus  écouté  : 
il  faut  agir  contre  ces  humeurs  et  en  arrêter 
le  nnouvement  sans  quoi  le  médecin  le  plus 
habile  n'est  qu'un  ignorant,  de  ce  préjugé 
fâcheux  est  né  l'abus  qu'on  a  fait  et  que 
souvent  on  fait  encore  des  purgatifs.  V^Hum, 
Rad. 

HUM0UR8-FREDAS  ,  s.  f.  pi.  (hu- 
mours-frédes).  Humeurs  froides,  nom  qu'on 
donne ,  au  vice  scrophuleux  en  général , 
dont  les  écrouelles  ne  sont  qu'une  desformes. 
V.JSscrolas  et  Eserçuelas. 

Ely.  L'épithète  de  froides  est  donnée  h  ces 
humeurs,  parce  que  les  tumeurs  qu'elle* 
forment  sont  lentes  à  s'enflammer  et  qu'elle* 
n'ont  pas,  le  plus  souvent,  une  chaleur  su- 
périeure au  reste  de  la  peau. 

HUN 

HUNA ,  s.  f.  (hùne).  Y.  Gabi. 

Ëty.  de  la  basse  latinité  huteia,  grand 
coffre  de  bois ,  pétrin ,  dérivé  de  l'anglo- 
saxon,  hutch,  m.  s.  grande  cage. 

HUNICORN ,  S.  m.  vl  Y.  Lieorna, 

^UNIER ,  s.  m.  (hunié).  Hunier ,  le  mât 
qui  porte  la  hune ,  voile  qui  se  met  au  haut 
du  mât  de  hune. 

Ëty.  de  huna  et  de  la  term.  ter. 

HUNTETA ,  s.  f.  d.  béarn.  Petite  fon- 
taine. Y.  Founteta  et  Font,  R. 

HUO 

HUOI ,  vl.  Y.  //ot. 
quou ,  Y.  Uou. 

^P 

HUPPA ,  Y.  Petuga. 

HUR 

HUR ,  8.  m.  Heur ,  bonne  fortune. 

Ëty.  du  lat.  hora,  heure,  parce  quG|le 

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420 


HUR 


UUS 


anciens  adineltaient  des  heures  favoraUes  ets^ro,  port.  Hussard,  houssard  et  honsard. 


des  heures  funestes,  d'où  sont  venues  les  ex 
pressions  :  A  \a  6oniitf  ^eurtf  ,  h  la  mal 
heure,  ou  de  ee  que  les  astrologues  faisaient 
dépendre  tous  les  événements  de  la  fie ,  de 
l'heure  de  la  naissance.  V.  Hour,  R. 

La  numert  $erà  moun  ben 

Moun  bur  moun  avaniagi. 

Brueys. 

HURA,  s.  f.  (hùre).  Hure,  tête  coupée 
du  sanglier  ,  du  saumon  ,  du  brochet ,  du 
Ihon,  du  lion,  etc. ,  crinière.  Gare. 

HURAR ,  V.  vl.  Habituer,  accoutumer. 

HDRAT,  adj.  vl.  Habitué. 

HURAT,  adj.  (hurà),  et  impr.  usât. 
Heureux ,  fortuné. 

Benhurat,  bienheureux.  Sauv. 

Ély.  de  hur  et  de  al,  pourvu  d'une  heure, 
sous-cntendu  bonne.  V.  ^Tour ,  R. 

HURGUELH,s.m.  vl. Orgueil.  V.  Our- 
guelh. 

IIURLA]IIENT,s.  m  (hurlaméin);  Urîo, 
ital.  AuUido^esp,  Huivo,  port.  Hurlement, 
c'est  proprement  le  cri  du  loup,  mais  on  le 
dit  aussi  de  celui  de  l'homme,  quand  il  est 
agité  de  quelque  passion  violente,  ainsi  que 
de  celui  du  chien. 

Éiy.  dii  lai.  uiuloiiit,  ou  de  hurlar  et  de 
meni, 

HURlAR ,  V.  n.  (hurla)  ;  mbdouua»  , 
moooLAB,  HiDovuAB.  Utlate ,  îtal.  AuUar, 
esp.  Huivar ,  port.  Hurler ,  pousser  des 
hurlements. 

Éty.  du  lat.  ululare ,  ro.  s. 

HDRIiElIlA,  s.  f.  (hurléïre),  d.  béam. 
Diarrhée.  V.  Diarrhea. 

HUROU8,  USA,  OUA,  adj.  (hurôus, 
ôuse.  eue);  onoo».  Heureux,  euse,  qui  jouit 
du  bonheur,  en  parlant  des  personnes;  fa- 
vorisé par  la  fortune  ;  et  en  parlant  des  choses, 
ce  qui  contribue  au  bonheur,  au  contente- 
ment, qui  est  d'un  bon  présage» 

Ély.  de  hur  et  de  ousy  qui  est  de  la  nature 
du  bonheur.  V.  Uour ,  R. 

HDROUSABIENT ,  adv.  (hurousaméin). 
Heureusement ,  d'une  manièni  heureuse. 

Éty.  de  hurouia  et  de  ment.  V.  Houtt  R. 

HURRUPAR ,  V.  a.  (hurrupa),  d.  béarn. 
V.  Hurupar, 

HURUGAR ,  d.  toul.  V.  Horuear. 

HURUPAR,  V.  a.  (hurupâ);  humo^ab, 
d.  béam.  et  tout,  vovukipab.  Avaler  avec 
bruit,  sucer. 

Ëly.  M.  Dumège  fait  venir  ce  mot  do  grec 
eupuôirTjç  (euruopès) ,  ou  eupu<Jica  (euruopa), 
dont  la  voix  retentit  au  loin ,  formé  de  &6pùc 
(eurus),  large,  ample,  et  de  i'+  (ops),  voix, 
parce  que  cette  manière  d'avaler  s'opère  avec 
bruit. 

HU8 

HU8,  vl.  Porte.  V.  Huiê. 

HU8 ,  vl.  V.  Us, 

HU8ERA,  S.  f.  (husère) ,  d.  béam.  Pour 
fusera  ,  boulon  du  fuseau.  V.  Fus,  R. 

HUSET,  s.  m.  (husél),  d.  béarn.  Pour 
fuseî,  dim.  de  fins,  fuseau.  V.  Fus,  R. 

HUSSARD  ,  s.  m.  (hussar)  ;  BontAMi, 
AvsAB.  Ussaro,  ilal.  Husar^  esp.  cal.  Hu- 


soldat  monté  à  la  légère  qu'on  envoie  à  la 
découverte. 

Ëly.  D'un  mot  hongrois  qui  signifie  ving- 
tième, parce  que,  d'après  les  lois  de  ce  royau- 
me, vingt  laboureurs  de  chaque  canton  sont 
obligés  de  fournir  un  cavalier  monté  et 
équipé  à  leurs  frais,  pour  former  la  cava- 
lerie hongroise .  d'autres  le  dérivent  du  mot 
Aufxar,  cavalier. 

Le  premier  régiment  de  hussards  que  l'on 
ait  vu ,  en  France ,  fut  levé  en  1692,  sous  le 
commandement  du  baron  de  Cornebierg. 

HU88ET,  V.  Uscet. 

HUST,  s.  m.  dg.  Instrument  de  labour. 

HU8TA,  s.  f.  (hûste),  d.  toul.  Bûche. 
V.  Fusta. 

Ély.  M<  Dumège  fait  venir  ce  mot  du  grec 
ûcrxa  (busca),  tison  pour  allumer  le  feu.  V. 
Fust. 


HUTA ,  S.  f.  (hùte) ,  d.  béam.  Hutte  , 
barraque ,  ^petite  loge,  grossièrement  cons- 
truite. 

HUTAR ,  V.  n.  fl.  Hurler,  crier. 


HUV 

HUVEART,  d.  m.  V. 
HUVERNALHAyd. 

eiHivern^  R. 

HUT 


m.  y.  Hivemalha 


HUY ,  adv.  (hùi)  ;  bvqu'bvt  ,  annii.  Huy , 
cat.  Aujourd'hui,  le  jour  où  l'on  est. 

Ëty.  du  lat.  hodiè^  m.  s. 

HUT....  Cherchez  en  Hulh,,.  les  m«ta 
que  vous  ne  trouverez  pas  en  Huy,.. 

HUTADA,  V.  Hulhada. 

HUTA8,  V.  Hulhas  et  Oeul,  R. 

HUTOUN,  Gare.  X.Hulhoun  et  Oeul, 
Rad. 

HUTS8IER,  S.  m.  vl.  Balancelle,  vab- 
seau  de  transport. 

BTA 

HTAT ,  8.  m.  vl.  Hiatus,  ▼.  c.  m. 

Per  esquivar  hyat ,  deu  ham  pauiar  z  o 
d*aprop  apreposUia,  Leys  d'Amor. 

Pour  éviter  Vhiatus,  on  doit  placer  s  ou  a 
après  a  préposition, 

Diptonges  no  vol  estar  denan  dtptonge 
ses  aleun  meia ,  quar  trop  engendran  gran 
hyaty  si  que  fan  trop  la  gola  badar.  Ibid. 

HTB 

HTBERNAR,  V.  Hivernar  cl  Hivem, 
Rad. 

HYBERNAT,V. //ti?«ma«  ct^tr^m, 
Rad. 

BTC 

HTCTBRICIA,  vl.  V.  letericia. 


HYD 

fiTTD 

HYDATIDA,  S.  f.  (idalide)  ;  ulaw 
■oonoA ,  aovnoLA-v'AiGiiA.  Nom  d'un  genre 
de  vers ,  de  l'ordre  des  Intestinaux  et  de  la 
classe  des  Zoophyle8,qui  vivent  dans  l'inté- 
rieur des  animaux  où  ils  se  font  remarquer 
sous  la  forme  de  vésicules  remplies  d'eau. 
V.  Granas,  Ladraria  et  Càlugi,  maladies 
auxquelles  ces  animaux  donnent  lieu. 

Éty.  du  lat.  hydatida. 

M.  Hartmann,  en  1686,  et  M.  Tyson,  en 
1691 ,  ont  démontré,  les  premiers,  que  les' 
hydalides  étaient  de  véritables  animaux  dont 
le  corps  est  terminé  par  une  vessie  pleine 
d'eau. 

HTDRAGAR,  ▼.  D.  (hydracà).  Ce  mot 
est  employé  dans  le  sens  de  sécher,  par  M. 
Truchet,  dans  les  vers  suivants  : 

Doott  mayene  la  beUa  endayada, 
Auria  prounpena  à  se  secar^ 
Se  noun  la  teniam  revirada 
Per  fin  de  la  faire  hydracar. 

Éty.  du  grec  6Spàoi7aS  (hydrarpax) ,  qui 
dérobe  l'eau  ,  qui  dessèche,  ou  de  ^u>p 
(hydôr).  eau,  et  de  raear,  jeter,  vomir  l'eau. 

STDRO,  «.  m.  (hydre).  Hydre ,  serpent 
fabuleux  à  sept  tètes  renaissantes  ;  fig.  mal 
qui  s'augmente  par  les  efforts  qu'on  fait  pour 
le  guérir. 

HTDROUGENO,  S.  m.  (hydrougène)  ; 
Hidrogeno  ,  cat.  esp.  Idrogeno  ,  iUl. 
Hydrogène,  gaz  ou  air  inflammable  des 
anciens;  corps  simple,  gazeux,  incolore, 
14  7t  fois  plus  léger  que  l'air  atmosphéri- 
que, cl  770  fois  moins  pesant  que  l'eau. 

Éty.  du  grec  S^wp  (hydôr) ,  eau ,  et  de 
Ycvvdcu)  (gennaô),  engendrer.  Le  générateur 
de  l'eau,  parce  que  l'hydrogène  enUre  pour 
11  centimètres  de  son  poids,  dans  la  compo- 
sition de  ce  liquide. 

Depuis  longtemps  on  avait  recueilli  quel- 
ques observations  sur  la  nature  de  ce  gaz, 
mais  ce  ne  fut  qu'en  1766-1777,  que  Caven- 
dish  en  fit  connaître  les  principales  pro- 
priétés et  le  distingua  de  tous  les  autres. 
Priestley ,  Sennebier  et  VoiU,  en  complétè- 
rent l'histoire.  . 

Dès  qu'on  eut  trouvé  les  moyens  d  obtenir 
le  gaz  hydrogène  en  grand ,  on  s'en  servit 
pour  gonfler  les  ballons.  V.  Balloun. 

En  1779,  Philippe-Lebon,  obtint  un  brevet 
d'invention  pour  l'éclairage,  au  moyen  du 
gaz  hydrogène,  et  en  1801,  il  fit  voir  un 
hdlcl  tout  entier,  éclairé  par  ce  moyen.  On 
avait  eu  la  même  idée  avant  lui ,  mais  on  ne 
lui  avait  donné  aucune  extension  utile. 

En  1815,  M.  Windsor ,  commença  à  éclai- 
rer les  rues  de  Paris  au  moyen  du  gaz. 

HYDROUUCA,  S.  f.  (hydrouliqoe)  ; 
Hydraulico,  port.  Hydraulique,  partie  de  la 
mécanique  qui  traite  des  mouvemenls  de» 
fluides  ;  qui  enseigne  k  conduire  et  k  élever 
les  eaux. 

Ély.  du  grec  OôpauXic  (haudry1is\  orgue 
que  l'on  fait  jouer,  dérivé  de  S^wp  (hydôr), 
eau ,  et  de  olUoç  (aulos) ,  flùle ,  parce  que, 
chez  les  anciens,  celle  science  ne  consistail 
qu'à  construire  des  jeux  d'orgue  ,  au  moyen 
d'une  chute  d'eau. 


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HYD 

Les  auteurs  qui  se  sont  le  pins  fait  remar- 
quer dans  cette  science  «ont  :  Galilée ,  Ma- 
riotte,  Belidor,  etc. 

HTDROOPIQOE  ,  ICA ,  adj.  cl  s.  (hy- 
droupiqué  ,  ique)  ;  ampowic  ,  Btraonnc  , 
ADRoonc.  ffidropic,  cal,  Hydropico,  port. 
Idropieo,  îtal.  ^idropico, esp.  Hydropique, 
qui  est  atteint  d'hydropisie. 

Éty.  du  lai.  hydropieut.  Voy.  Hydrou- 
pisia, 

HTDROUPISIA  ,  s.  f.  (hydrouptsîe)  ; 
smoopiHA,  AOMomsfA,  mtomo9u»tA.  IdrO' 
pisia  ,  ilal.  Hidropeêia ,  esp.  Hydropisie  , 
accumulation  d'un  liquide  séreux  dans  une 
ou  plusieurs  cavités  du  corps ,  ou  dans  le 
tissu  cellulaire  sous-cutané. 

Ëty.  du  lat.  hydropiiis ,  formé  du  grec 
OSwp  (bydôr) ,  eau ,  et  de  ^^  (éps) ,  aspect , 
apparence. 

Hydroupiêia  doou  cerveau^  hydrocéphale. 

Hydroupiêia  dooH  pericarâo ,  hydropé- 
ricarde. 

Hydrùupiêia  de  la  peitrinay  hydrotborax. 

Hydroupiêia  doou  ventre^  ascite. 

Hydroupiêia  deiê  boursas,  bydrocèle. 

Hydroupiêia  de  la  pcou,  leucophlegmatie, 
anasarque  et  dème  quand  elle  est  partielle. 

HTB 

HTENA ,  8.  f.  (hyène)  :  Miena^  cat.  esp. 
Hyena^  port.  /efia,ital.  Hyène. 

Ëty.  du  lat.  hycsnaf  dérivé  du  grec  v^atva 
(hyaina),ni.  s. 

HTERA  et 

HTEROOU ,  V.  1er  a  et  Eiroou. 

HTEU ,  S.  m.  d.  béam.  (bièou).  Fil.  V. 
Fiou. 

HTO 

HTGIENA,s.  f.  (hygiène);  Hygiena, 
port.  Hygiène,  partie  de  la  médecine  qui 
traite  de  Tari  de  conserver  la  santé. 

Éty.  du  grec  u^ieiv^  (hygiéiné),  saine, 
dérivé  de  b'^itia  fhygiéia),  santé. 

Ot  art  date  de  la  plus  haute  antiquité,  et  la 
plupart  des  législateurs  s'en  sont  non  seule- 
ment occupés,  mais  ils  ont  encore  fait  de 
leurs  préceptes  des  dogmes  religieux.  La 
viande  de  cochon  fut  interdite  aux  Juifs , 
parce  qu'on  croyait  que  la  lèpre  en  provenait, 
etc.,  etc. 

Hippocrate  fît  on  art  de  l'hygiène,  et  les 
modernes  ont  peu  ajouté  k  ses  savantes  ob- 
servations. 

HTGO0NAIID,s.  m.  dg.  V.  Huganaud. 

HTGROBICTRO,  s.  m.  (hygroumètre)  ; 
Hygrometer ,  ail.  Higràmetro ,  cat.  esp. 
Igrometro,  ital.  Hygromètre,  instrument  qui 
sert  h  mesurer  le  degré  d'humidité  de  l'at- 
mosphère. 

Éty.  du  lat.  hygrometrum ,  m.  s.  fait  du 
grec  ÔYpèç  (hygros) ,  humide ,  et  de  jASTpov 
(mélron),  mesure. 

On  croit  que  cet  instrument  a  été  inventé 
en  Angleterre,  à  une  époque  qui  n'est  pas 
déterminée.  De  Saussure,  Deloc ,  Daniell , 
ont  proposé  chacun  des  instruments  plus 
parfaits  pour  obtenir  les  mêmes  résultats. 


HYG 

On  nomme  : 

HYGROBIÉTBIE  ,  U  MiMoa  qal  •œtnf  àê  rMtlmation 
il«  l'état  d«  ratnM»|ibèr«  ,  août  1«  rapport  «U  la  Mcha- 
re<aa  ou  «la  l'huiajdiltf. 

HTM 

HTMEN  ,  S.  m.  (  hymen  )  ;  wttmmmo. 
Hymen,  \ai,  ail.  Imene,  ital.  Himeneo,  esp. 
Hymineo,  port.  Hymen,  hy menée,  t.  poél. 
dont  on  se  sert  pour  désigner  le  mariage , 
parce  que  hymen  était  une  divinité  qui  pré- 
sidait aux  noces. 

Ëty.  du  grec  &{jii^v  (hymen),  mariage. 

HTMNA,  s.  f.  (hymne)  ;  Hymnuê  ,  lat. 
^imnf,  cat.  Itmo,  ital.  Himno,  esp.  Hymno, 
port.  Hymne  y  ail.  Hymne,  sorte  de  poëme, 
fait  chez  les  anciens  pour  honorer  leurs 
dieux  et  leurs  héros.  En  terme  d' église,  c'est 
un  cantique  en  l'honneur  de  la  divinité. 

Éty.  du  lat.  hymnuê ,  m.  s.  fait  du  grec 
C)S(o  (hydô),  chanter ,  d'où  ù{ivéa>  (b]fmnéô) , 
le  même. 

Hymne  est  féminin  quand  on  parle  des 
cantiques  de  l'Eglise  dans  l'office  divin,  et 
masculin  quand  il  est  question  de  ceux  en 
l'honneur  des  dieux  et  des  héros. 

L'usage  de  chanter  des  hymnes,  dans  les 
églises,  date  des  premiers  temps  du  christia- 
nisme ;  on  assure  que  saint  Hilaire  a  été  le 
premier  à  en  composer  pour  cet  usage,  et 
après  lui,  saint  Ambroise  et  le  poëte  Pru- 
dence. Sauleuil,  parmi  les  modernes,  s'est 
fait  remarquer  dans  ce  genre  de  composition. 

HTMNByS.  m.  vl.  TMiiB.  Himne^  cat. 
Hymne.  V.  Hymna. 

HTO 

HTOUER,  dg.  D'Astros.  T.  Hiver  et 
Hivem,  K. 

HTP 

HYPER,  initialif  pris  du  grec  67rèp 
fhyper),  sur, dessus,  par-dessus,  au-delà, 
d'où  le  latin  êuper,  par  le  changement  de 
l'esprit  rude  en  s.  11  ajoute  aux  mots  qu'il 
concourt  à  former  une  idée  d'excès,  de  posi- 
tion au-delà.  V.  Super. 

Hyper 'bola,  de  hyper  ti  de  hallô,  lancer, 
lancer  au-dessus,  au-delà  de  la  vérité. 

HTPERBOLA,  S.  f.  (hyperbole);  Hy- 
perbole,  lat.  Iperbole,  ital.  Hiperbole,  esp. 
port.  cat.  ^yper6el,  ail.  Hyperbole,  figure 
de  rhétorique  par  laquelle  on  augmente  ou 
on  diminue  excessivement  la  vérité  des 
choses  dont  on  parie  ;  exagération. 

Éty.  du  lat.  hyperbole,  m.  s.  fait  du  grec 
6i7epêoXii  (hyperbole),  qui  signiGe  excès, 
dérivé  de  ÛTtEpfôXXw  (hyperballd) ,  excéder, 
surpasser  de  beaucoup. 

Sonnet  en  hyperholeê. 

Si  l'y  a  m  fiiort  asalegeat  d*nno  bande  gatrritra , 
Et  qua  l'y  M  levât  l'aigo  Mibitamcnt , 
Qiia  waj  touonon,  dadfioi  Vy  rendrai  vltameat. 
Par  looa  plvora  da  mooa  hadb  mio  vivo  libiaro. 

Si  l'y  a  vataMoa  dins  mar  qu'arra^te  «a  earrfaro , 
Per  aatre  abandonnai  d'au  vanl  aniicramant, 
Moua  aoiUpîra  an  pooder  da  gonflar  prealamant  , 
Ao  grat  da  aon  pUoC  la  valU  p««agiaro. 


HYP  421 

Si  qa'aaoon  et  d'an  îrtth  dangeironé  da  paf4r , 
Lou  braaiar  qu'ay  an  conor  lou  pourra  aeeourir  , 
Et  lou  fendra  plot  caut  qua  n'e*  la  eaotcuto. 

Trea  caaaoa  m'a  l'anlant  Mtaat  per  un  preaant  * 
L'aigo  dedios  looa  huila,  dina  l'eatunniae  Ion  vant , 
Eldioa  lou  oouor,  un  fuoc,  qua  jour  et  nuerh  m'y  bmia. 

,  GEovraa  poatomea, 


HTPERBOLIQUE  ,  IGA,  adj.  (hypcr- 
bouliqué.  ique)  ;  Hiperholic,  cat.  iperbolico, 
ital.  Hiperbolico ,  esp.  port.  Hyperbolique, 
qui  appartient  à  l'hyperbole  ou  qui  lui  res- 
semble. 

Ëty.  du  lat.  hyperbolicuê, 

HYPO,  initiatjf  pris  du  grec  v>7rb  (hypo), 
sous  ,  dessous ,  et  qui  marque  en  général 
soumission,  abaissement  ou  diminution, 
d'où  êub ,  lat.  par  le  chaDgeoient  de  l'esprit 
rude  en  ê  et  du  p  en  6.  V.  Sub, 

HypO'Criêia ,  voir  en  dessous ,  déguise- 
ment. 

Hypo-gée,  de  hypo  et  de  gé,  terre,  sous- 
terre. 

HypO'theea,  de  hypo  et  de  Hthémi,je 
pose. 

HTPOGRA8,  s.  m.  (hypoucràs);  rov- 

ctukê,  Bi  roocKAS,  HTroociiAt.  Hipocros,  cat. 

esp.  Jppocraêêo,  ilal.  Hypocras,  breuvage 
fait  avec  du  vin,  du  sucre,  de  la  cannelle  et 
autres  ingrédients. 

Éty.  du  grec  ^nzh  (ypo) ,  sous,  et  de  xpa<jiç 
(krasis),  mélange. 

HTPOTHEGA  ,  s.  f.  (hypouthèque)  ; 
ta9ovrmqvA,  Hypotheca,  lat.  Ipoteea,  ital. 
Hipoteca,  esp.  cat.  HipoUieca,  cat.  Hypo- 
thèque ,  droit  acquis  à  un  créancier  sur  les 
biens  que  le  débiteur  lui  a  affectés  pour  la 
sûreté  de  sa  dette;  on  dit  fig.  d'une  personne 
toujours  malade,  es  una  hypoutheca. 

Ëty.  du  lat.  hypotheca  ,  dérivé  du  grec 
oicoOVjXïi  (hypothéké) .  gage ,  dérivé  de  ui:^ 
o),  sous,  el  de  tnÔTjjxi  (liihêmi) ,  placer, 
ypothécaire,  hypolhécairement  et  hypo- 
théquer, en  sont  des  dérivés. 

On  attribue  aux  Grecs  l'invention  des 
hypothèques.  Ils  en  connaissaient  de  deux 
espèces,  celle  par  tradition  actuelle  ou  gage, 
et  celle  par  simple  convention  ou  hypothèque. 

HTPOTHEGAR,  V.  a.  (hypouthecà)  ; 
mpooTscAB.  Ipoteeare ,  ital.  Hipotecar,  esp. 
cat.  Hypothecar,  port.  Hypothéquer,  don- 
ner pour  hypothèque. 

Éty.  de  Hypouthecà ,  ?.  c.  m.  et  de  la 
term.  act.  ar. 

HTPOTHEGAT,  ADA,  part,  (hypou- 
thecà, âde)  ;  Hypothecado,  port.  Hypothé- 
qué, ée,  engagé  comme  hypothèque;  Gg. 
informe,  alteint  d'une  affection  incurable, 
comme  si  la  mort  avait  assuré  ses  droits  sur 
le  malade. 

HTPOTHESA,  s.  f.  (  hypouthèse  )  ; 
HTroon»Mk.  /ftp6fem,cat.  esp.  ïpoteêi,  ilal. 
Hypothèse,  siipposilion  d'une  chose  pos- 
sible ou  impossible ,  de  laquelle  on  tire  une 
conséquence. 

Ëty.  du  lat.  hypotheêiê,  m.  s.  formé  du 
grec  67code(ri<;  (hypolhèsis),  m.  s.  formé  de 
ôhotiOtjïxi  (hypotithémi),  supposer. 

HTPOUGOUNDRE ,  adj.  Se  dit  souvent 
et  improprement  pour  Hyponcoundriaco , 
V.  cm. 


'^X 


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422 


HYP 


HTPOUCOONDRBS.  s.  m.  pi.  (bypOQ- 
couodrès)  ;  Hipocandria  ,  cat  Hypocon- 
dries, port  Hipocondrioi ,  esp.  Ipoeondri^ 
iul.  T.  (fanât.  Hypocoodres ,  les  parties  su- 
pérîeores  et  latérales  da  bas  Tentre. 

Éty.  do  lai.  hipotkondria  •  déri? é  da  grec 
Ot:^  (hypo),  sous ,  et  de  xovSpoc  (chondros)» 
cartilage ,  parce  que  les  parties ,  ainsi  nom- 
mées, sont  situées  sous  les  fausses  côtes  qui 
sont  en  grande  partie  cartilagineuses. 

HTPOUGOUNDBIAy  s.  f.  (bypoucoun- 
drie):  Ilipocondriay  cat.  esp.  Ipocondria, 
ilal.  Hypocondrie,  affection  nenreuse,  ca- 
ractérisée par  des  flaluosités  et  par  une 
eialtation  remarquable  de  la  sensibilité  , 
suivie  d'inquiétudes  exagérées  et  de  terreurs 
paniques. 

Ély.  du  lat.  hypoehondria,  formé  du  grec 
uro  (ypo) ,  sous,  et  de  yo'tB^ç  (cbondros), 
cartilage. 

HTPOUCOUDRUGO»  CA,  adj.  (hypou- 
coundriàqué,  à(|ue)  :  Hypoehondriaeui ,  lal. 
ipocondriaco,  ital.  Hipocondrie ,  càL  Hipo- 
condrieo,  esp.   Hypochondri^qne ,  atteint 


HYP 

d'bypocbondrie  I  malade 
bisarre. 


imaginaire;  ûg. 


HTPOUCRI81A  y  s.  f.  f  hypoucrisie  )  ; 
2,  ital.  if tpocre«<a,  esp. 


.  Ipoerisiat 
Hypocritia.    port.   Hypocrisie,  yicé  qui 
consiste  à  aœcter  une  piété,  une  vertu  »  un 
sentiment  qu'on  n'a  pas. 

Ëty.  du  grec  ûic^xpi(jtç  (hypokrisis) ,  dé- 
guisement, dérivé  de  Oicoxpivofiiai  (bypokri- 
nomai),  feindre,  jouer  son  rôle. 

HTPOnCRITO ,  ITA,  S.  et  adj.  (hypoo- 
crite) 


CATABOnV  ,    nOMBA-COL  y 
,     MASOBA-tAUTS  »     TABTOffO  , 

/poerilo,  ital.  Hipocrita ,  esp. 
port.  cat.  Hypocrite,  personne  qui  se  montre 
avep  un  caractère  qui  n'est  pas  le  sien  ; 
homme  constamment  faux  et  pervers ,  sans 
vertus  et  sans  religion,  qui  aflècte  l'amour  dfï 
la  piété. 
Éty.  du  lat.  hypoerita. 

HTB 

HTRETOUE ,  s.  m.  vl.  Hérétique.  Voy. 
Hérétique. 


HYR 

HTBIMAR,  vl.  y.Eriaar. 
BTBUNDA ,  S.  f.  fi.  mmsA  ,  vb« 

jkmomnrA,  Randola^  ital.  GoUmdrina  »  esp. 
Andorinha,  port.  Hirondelle. 

Éty.  du  lat.  hirundo^  m.  s. 
HTRUNDINEA,s.  f.  vl.  Gotonàrt^^a^ 
esp.  Cbélidoine. 

Éty.  du  lat.  hirundinaria. 


HT880PO,  s.  m.  (hyssépe);  Isop ,  ail. 
Isopo ,  ital.  Hyiopo  ,  port.  Hisop ,  cat 
Hiêopo,  esp.  V.  MariarwM. 

Éty.  du  grec  u99u>icoç  (hyssôpos) ,  m.  s. 
ou  de  l'hébreu  «soft,  hyssope,  selon  M.  La- 
touche. 

HT8T0RIA,  S.  r.  vl. 
Histoire.  V.  Historié, 


La  Lftrm  H  «oatÎMit  l,aS3  MoU  on  ArtielM. 


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I 


I 

I,  $.  m.  il),  h  neuf ième lettre  die  l'alphabet 
et  la  troisième  dea  voyelles,  elle  est  souveot 
employée  poar  e. 

En  1850»  elle  commença  ï  être  distinguée 
du^,  comme  le  ir  du  v. 

L'I ,  n'est  composé  que  d'une  haste,  a? ec 
ou  sans, point. 

I,pron.  V.  FetHI. 

I,  vl.  Pour  in,  dans,  dedans,  en. 

t,  Ou  plutôt  le  chiffre  I ,  est  sou? ent  em- 
ployé par  les  Troubadours  au  lieu  du  mot  :  Un 
tmpero  ge$  no  es  acostumat  escriure  l  per 
unUat  ab  u  {un)  mays  ah  I  eper  do  U^eper 
fre^lll.  FI.  delGay  Saber.  Ijomo  dos^  un 
jour  ou  deux,  ou  Ijom  o  11. 

I  »  pr.  rel.  des  deux  genres,  vl.  n,  v.  Alli, 
cat.  esp.  port.  Vi,  ei,  ivi,  ital.  Lui ,  à  lui,  en 
lui  ;  k  elle,  en  elle;  à  eux, en  eux;  à  elles,  en 
elles;  leur  ;  adv.  rel.  y,  là,  à  cela,  en  cela. 

Éty.  du  lat  ibi. 

I,conj.  tI.  Et. 

Alqun  diio  i  pêr  e. 

I ,  impératif  du  ?erbe latin  ire;  m,  mt.  Ce 
mot  qui  signifie  vas,  marche^  a  été  eonserv6 
dans  notre  langue,  pour  exciter  les  bétes  de 
somme  à  marcher  plus  vite. 

M.  Avril  fait,  dans  son  Dict.  à  l'occasion 
de  cet  impératif,  une  remarque,  que  si  elle 
n'est  pas  bien  exacte,  elle  est  du  moins  cu- 
rieuse. c<  Il  esta  remarquer,  dit-il,  que  tous 
les  termes  employés  par  nos  paysans  et  nos 
rouliers  de  Provence ,  dans  la  direction  de 
leurs  mulets  et  autres  bétes  de  somme,  figu- 
rent dans  leurpremière  lettre,  le  commande- 
ment c|u'il  (  quils  ) ,  leur  font  t  ainsi  la 
lettre  % ,  dont  le  jambage  n'a  d'inclination 
d'aucun  côté,  leur  prescrit  d'aller  en  avant 
sans  se  détourner  à  droite  ni  à  gauche.  1^ 
mot  jhay  ayant  le  jambage  tourne  h  gauche, 
leur  conraiande  de  prendre  cette  direction  , 
comme  riou  ou  rie,  détourner  à  droite ,  o, 
nui  représente  un  point  Ùie^  est  pour  eux 
I  ordre  de  s'arrêter.  » 

/,  désinence  c|ui  caractérise  la  première 
personne  de  l'indicatif  présent  au  singulier, 
dans  plusieurs  dialectes:  lou  ami,  penti,  vesi, 
et  dans  le  dialecte  montagnard ,  la  premî^ 
personne  du  futur  au  singulier,  amari^  pen- 
tari,  vetrt,  au  lieu  de  amarai,  pensarai, 
veirai,  etc. 

lA 

lA ,  expr.  adv.  (la),  d.  bas  lim.  Onomato- 
pée du  son  qoe  produisent  deux  pièces  de 
bois  qui  se  frottent  :  Taê  rodas  soun  bien 
mal  ounzudas  fan  bienia,  tes  roues  sont 
mal  graissées,  elles  crient,  elles  font  ia. 

lA,  m.  s.  que  Ja.  Commandement  pour 
faire  détourner  les  bétes  de  trait  à  gauche. 

Ety.lmpér.  du  verbe  ire. 


lAG 

lAO 

lAGl,  Pour  âge.  V.i4^t. 


lAM,  désinence  de  la  première  personne 
du  pluriel,  du  conditionnel  présent  des  ver- 
bes Amar-i-am,  Sautar-iam^  Coupar-iam, 
Esludiar-iam ,  etc. ,  nous  aimerions ,  saute- 
rions, couperions,  étudierions,  etc.  Léger ^ 
iam ,  Couneisser-iam,  Render-iam. 

lAN 

lANA ,  S.  f.  vl.  Hyène.  V.  Myena. 
lANETA,  s.  f.  vl.  Petite  byène,  peau  de 
petite  hyène. 


lAS,  Bt,  désinence  de  la  seconde  person- 
ne du  singulier  du  conditionnel  présent: 
Comptar-ias,  Jugar-ias,  Amar-iaSf  Finir- 
ias,  Legir-ias,  Cousnprendr-ias ^  etc.,  tu 
compterais,  jouerais,  aimerais»  finirais,  lirais» 
comprendrais,  etc. 

lAU 

lAU»  pr.  pers.  (ièou)»  d.  lim.  Je.  V.  /ou. 

lAZ 

lAZ,  lAfl,  désinence  de  la  seconde  person- 
ne du  pluriel  du  conditionnel  présent:  Amar- 
iax ,  Èseoular-iat,  Legir-iax ,  Finir-ias , 
Adurr-ias,  CoumprendrHax ,  Courr-taf  , 
etc.,  vous  aimeriez»  écouleriez,  liriez,  finiriez» 
apporteriez,  comprendriez,  courriez,  etc. 

IBB 

IBE,1BA,  adj.  num.  d.  béarn.  Un, une. 

Alau  ne  resoune  ibe  auyoU. 
Ainsi  ne  raisonne  pas  une  sotte. 
Fab.  Causid. 

IBER ,  et  com.  Alt.  du  dg.  V.  Hivem. 
IBBRIA ,  (iberie)  ;  tbaie ,  esp.  ital.  port, 
cat.  Ibérie,  ancien  nom  de  l'Espagne. 
Éty.dulat.i6er<a. 

IBI 


,s.  f.vl.  Hibou. 


j£^£E,désmence.  V.  AbU. 

IBB 

IBBE   et 

IBRI,  adj.  vl.  Ivre.  V.  UbrieiEbri,fi. 


IBR 

IBRIAC,  S.  vl.  Ivrogne.  V.  Ebri,  R.  et 
Ibrougna. 

lBRlAIG,vI.m.  S. 

IBRLAT»  adj.  et  p.  vl.  Enivré.  V.  Ebri, 
Rad. 

IBROONO,  d.  bas  lim.  Y.  Ibrougna  et 
Ebri,  B. 

IBROUGNARD.  S.  m.  (ibrougnàrd),  d. 
bas  lim.  m.  s.  que  Ibrougnasso ,  v.  c.  m.  et 
£6rt,  U. 

IBROUGNARIA,  S.  f.  (  ibrougnarie  1  ; 
BBBiBZA,  BBUABiA,  BBBiAflA.  Imbriacotura , 
ital,  ivrognerie,  habitude  de  s'enivrer. 

Éty.  de  tdroii^fio et  de  aria.  V.  Ebri,  R. 

IBRO0GNA8  »  V.  Ibrougnasso  et  £drt» 
Rad. 

IBROUGNASSO,  A88A,  8.  (ibrongnàs- 
se)  ;  iBBooBBiMiD ,  1BBOV6BAS.  Gros  Ivrogue, 
homme  qui  est  toujours  ivre,  femme  qui  a  le 
même  défaut. 

Èty.  de  ibrougno  et  de  asso ,  péjor.  Voy. 
Ebri,  R. 

Quand  le  mari  et  la  femme  ont  ce  défaut, 
on  dit  proverbialement  dans  le  Bas-Limousin: 

Tant  tira  la  vaceo  coumo  lou  bouou, 

IBROUGNASSOUN,  S.  m.  (ibrougnas- 
sôun) ,  d.  bas  lim.  et  impr.  iBBoraiAttou. 
Dim.  d'ivrogne,  petit  ivrogne.  V.  £M,  R. 

IBROUGNBGBAR,  V.  n.  (ibrougnejà). 
Ivrogner,  faire  l'ivrogne. 

IBROUGNO ,  OUGNA ,  8.  m.  (ibrôu^e); 

1BB0«B0,VBB1AC,  TOCCA-TO-m.  IvrOgOC  .  IVrO- 

gnesse,  celui»  celle  qui  est  sujet  à  l'ivro- 
gnerie. 
Èty.  du  laL  ebrius,  m.  s.  V.  Ebri,  R. 

ICA 

IGARO ,  (icàre)  ;  Icaro,  itaî.  esp.  Icare, 
nis  de  Dédale,  qui  s'étant  échappé  de  Crète, 
où  il  était  prisonnier,  au  moyen  des  ailes  fa* 
briquées  par  son  père  ;  voulant,  au  mépris  de 
ses  conseils,  s'approcher  trop  près  du  soleil, 
qui  fondit  la  cire  de  ses  ailes,  tomba  dans 
la  mer  et  est  devenu  un  emblème  de  l'im- 
prudence hardie. 

IGH 

ICHAAU,  S.  m.  (ichaàou>.  Nom  qu'on 
donne,  à  Ihorame,  à  une  espèce  de  dévidoir; 
ce  mol  est  dit  pour  escau.  V.  Escagnaire. 

IGHAGAR,  V.  Issagar. 

IGHAGAT»V.  hsagat. 

IGHAIAR,  d.  deThorame.  Pour  maiftar. 
Y.EissalharciEscaih.  R. 

IGHALAR,  V.  a.  et  n.  (ichalà)  »  d.  m. 
Monter,  grimper.  V.  Esealari 

IGHAMENT  ,  adv.  vl.  utAmBr.  De  la 
même  manière,  de  même,  comme. 

IGHAMPAR,  d.  de  Thorame ,  B-AI|>. 
V.  Eseampar  et  Camp.  R. 

IGHANGAR,  V.  a.  (ichancâ),  t.  de  Thora- 
me, Basses-Alpe».  Essarter,  couper  du  buis 
ou  d  autres  arbustes  ras  de  terre  :  Enehvi 
meichounou  pas  inchancou^  aujourd'hui  j* 
ne  moissonne  pas»  j'essarte. 


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A2i 


ICH 


IGHAU,  d.  m.  V.  EUiada,  et  en  d.  du 
Var  •  Magau. 

IGHEN8 ,  s.  m.  (itchéins).  V.  Encens. 

IGHEBMEPITZ  y  s.  m.  pi.  vl.  SarmenU , 
jets  de  la  figue. 

IGHERNIT  ,  adj.  v1.  Isseroîl,  distÎDgaé, 
éminenl  entre  plusieurs  ;  habile  ,  illustre. 
V.  Cem ,  R. 

IGHIDA ,  s.  f.  vl.  V.  liiida. 

IGHIUIADOR  et 

IGHILHAIRE ,  s.  m.  vl.  Destructeur. 

£ty.  de  essil  et  de  otre,  dérivé  du  lat. 
exilU ,  réduit  à  rien. 

IGHIT,  vl.  Kuc ,  KBi.  U  ou  elle  sortit. 

IGHORBAR,  vl.  V.  EUsorbar. 

IGHOUN  ,  d.  m.  V.  Fissoun. 

IGHOUOR,  s.  m.  (îtchouôr).  Malheur. 
Aub. 

IGHOURBIR ,  V.  a.  (ichourbi),  d.  béam. 
Assourdir.  V.  Enêourdir  et  Surd^  R. 

IGHOUHBIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (ichourbi , 
ide),  md.  Assourdi,  ie.  V.  Surd^  R. 

IGHOURT ,  adj.  (  ichéur  ) ,  d.  béam. 
Sourd.  V.  Sourd  et  Sourd  ^  R. 

IGHOCkAR,  T.  a.  (ichngà),  d.  béam. 
Essuyer.  V.  Eitsugar ,  Panar  et  ^^e,  R.  2. 

IGI 

IGI ,  Employé  pour  aieit, 
ICO 

IGON ,  S.  m.  fl.  Kow.  IcoD ,  image ,  figure 
de  grammaire. 

Ëty.  du  lat.  teon,  et  dérjvé  du  grec  elxoiv 
(eikôn) ,  image. 

Ycon  val  aytan  dire  coma  emagenp  o 
iemblança, 

IGONOGIJlSTO  ,  8.  m.  (iconoclaste); 
Iconodaêta  ^  cai,  esp.  ital.  Briseur  d'images, 
celui  qui  brise  y  qui  détruit  les  saintes  ^ma- 
ges. 

La  secte  des  Iconoclastes  prit  naissance 
sons  le  règne  de  l'empereur  Zenon  ,  en  485. 

IGT 

IGTERIGIA,  8.  f.  vl.  BTcmiciA.  Icte- 
rtcta,  cat.  esp.  port.  lUtrizia,  ital.  Ictère, 
jaunisse. 

Ëty.  du  lat.  icterot,  jaunisse,  et  dérivé  du 
grec  ixTspoc  (iktéros),  qu'on  fait  venir  de 
IxTtd  (iktis) ,  espèce  de  belette  qui  a  les  yeux 
couleur  d'or,  parce  que  les  malades  atteints 
de  celte  maladie  deviennent  jaunes. 

IDA 

IDA ,  nom  de  femme ,  vl.  Enide ,  héroïne 
de  roman. 

IDE 

IDE  y  IDA ,  désinence  prise  do  latin ,  tdtit, 
ide  .qui,  selon  quelques  étymologistes ,  est 
un  dérivé  du  pronom  id .  cela  ;  elle  démon- 
tre la  qualité  active  ou  passive ,  sous  le  rap- 
Fort  d'évidence  ou  de  manifestation  ,  de 
idée  déterminée  par  le  radical  auquel  elle 
s'unit.  Comme  ûtide ,  qui  désire  d'avoir  ; 
raipide^  qui  entraîne  ;  liquide ,  fàide,  liwi' 


IDE 

de ,  qui  montre  de  la  crainte.  Cette  dési- 
nence ,  que  M.  Lemare  propose  de  nommer 
manifestative,  peut  dériver  du  grec  tdto  (îdô), 
je  montre. 

IDE  A ,  radical  pris  du  latin  idea  ,  repré- 
sentation ,  idée ,  et  dérivé  du  grec  l^éa  (idéa) 
m.  s.  d*où  ;  Idea ,  Ide-al ,  ala ,  Ideya, 

IDBA,  s.  f.  (idée)  ;  idsta.  Idea  ,  ital. 
esp.  port.  cat.  Idée,  connaissance  que  l'âme 
prend  des  objets  ,  dont  l'image  lui  est  trans- 
mise par  les  sens  ;  combinaisons  dont  l'es- 
prit forme  des  raisonnements  ou  des  systè- 
mes; objet,  détail  d'un  plan,  d'un  projet, 
d'un  dessein;  opinion;  pensée  exprimée 
dans  un  discours. 

Ëty.  du  lat.  idea,  m.  8.  V.  Idea ,  R. 

Cadun  a  eeie  ideae  t  chacun  a  sa  manière 
de  voir. 

Qu*idea  voue  a  près  aquiiy  Trad.  quelle 
idée  vous  est  venue  là ,  et  non  queUe  idée 
vous  a  pris. 

Ai  idea  gue,  Trad.  J'ai  l'idée  ou  j'ai  dans 

IDEAL,  AI«A,  adj.  (idéal,  aie);  idbaii. 
Idéale ,  ital.  Idéal ,  esp.  port.  cat.  Idéal , 

Sui  n'a  point  de  réalité,  qui  n'existe  que 
ans  l'imagination  ou  dans  l'opinion. 

Ëty.  du  lat.  idealis.  V.  Idea,  R. 

IDEAIa  •  AI«A ,  s.  d.  bas  lim.  Esprit  va- 
gue ,  qui  n'a  rien  de  fixe ,  qui  ne  s'arrête  à 
rien  de  déterminé  ;  qui  se  repaît  de  chimè- 
res ;  qui  a  des  idées  extravagantes.  V.  Vi- 
êiounari  et  Esmaginari. 

IDEALAMENT,  adv.  (idealaméin).  Jdéa- 
lement,  suivant  son  idée. 

Ëty.  de  ideala  et  de  ment.  V.  Idea ,  R. 

IDEM,  Idem,  mot  conservé  du  latin, 
et  qui  signifie  le  même. 

IDE8A ,  s.  f.  vl  Haie ,  buisson. 

IDETA.  V.  Idea. 

H>I 

IDIOMO ,  8.  m.  (idiome)  ;  nnowi.  Idioma, 
ital.  esp.  port.  cat.  Idiome,  langage  propre 
à  une  nation ,  et  par  extension ,  particulier 
à  une  partie  d'une  nation.  Les  difiësrents  pa- 
tois sont  des  idiomes. 

Ety.  du  lat.  idioma ,  m.  s.  dérivé  du  grec 
I8{(s}(xa  (idiôma) ,  propriété,  de  tSioç  (idios), 
propre,  particulier ,  manière  particulière  ou 
propre  de  parler  une  langue. 

IDIOT,  OTA,  adj.  et  s.  (idiô,  été); 
Idiota,  lat.  ital.  esp.  port.  cat.  Idiot,  oie, 
dépourvu  d'intelligence.  V.  Niais. 

Ëty.  du  grec  ISicàxtic  (idiotes) ,  qui  mène 
une  vie  privée  ou  d'ignorant. 

IDIOTISME,  s.m.  (idiontismé);  /dto- 
lismo ,  ital.  esp.  port.  Idiotisme ,  cat.  Idio- 
tisme ,  locution  ou  construction  contraire 
aux  règles  générales  d^  la  grammaire ,  mais 
propre  et  particulière  k  une  langue. 

Ëty.  Pris  du  lat.  idiatismus,  m.  s. 

IDO 

IDOLA ,  8.  f.  vl.  TDOLi^.  Idola,  cat.  Idolo, 
esp.  ital.  Idole.  V.  Idolo. 

IDOLATRAR,  v.  n.  (idoulatrà);  moo- 
i^TiiAB.  Idolatrar ,  cat.  esp.  port.  Idola^ 
irare,  ital.  Idolâtrer,  adorer  les  idoles,  et 
act.  aimer  avec  trop  de  passion. 


IDO 

Éty.  de  idolaire  et  de  at ,  faire  Tidolitre , 
ou  comme  les  idolâtres. 

IDOI^TRE,  ATRA,  adj.  et  8.  (idou- 
lâtré,âtre);  ioohi^twi.  Idolâtra  ^  ital.  esp. 
port.  cat.  Idolâtre ,  qui  adore  les  idoles  ;  fig. 
qui  aime  avec  passion. 

Éty.  du  grec  el$a>XoXdtTpT})  (eid01olatrè8),de 
et$u)Xov  (eidôlon),  idole,  et  de  Xdctptc  (lattis), 
serviteur,  adorateur. 

IDOI.ATRIA,  s.  f.  (idoulatrie)  ;  bdocla- 
TMA.  Idolatria ,  ital.  esp.  port.  cat.  Idolâ- 
trie, culte  divin  qu'on  rend  à  la  créature  ou 
à  une  fausse  divinité. 

Éty.  du  lat.  idolatria .  dérivé  do  grec 
el$(i)XoXaTpe(jt  (éidôlolatréia),de  e^^Xov  (éidô- 
Ion),  idole,  et  de  Xvz^tin  (latréia),  culte, 
adoration,  servitude. 

On  sait  que  l'idolâtrie  était  déjk  connue, 
en  Asieet  dans  l'Egypte,  du  tempsd' Abraham 
et  de  Jacob  ,  sans  qu'on  puisse  fixer 
l'épo(|ue  de  son  origine  ni  la  cause  de  son 
établissement.  Tout  porte  à  croire  que  c'est 
en  Egypte  qu'elle  a  eu  son  berceau. 

IDOLO,  8.  m.  (idole);  Idolum  ,  lat. 
Idolo,  ital.  esp.  port.  Idol,  cat.  Idole,  figure, 
statue  représentant  une  fausse  divinité  ex- 
posée à  l'adoration  ;  fig.  chose  ou  personne 
qu'on  aime  avec  excès,  qu'on  idolâtre. 

Éty.  do  grec  stduiXov  (éidolon) ,  image , 
figure,  de  cléoç  (éidos),  forme,  figure,  dérivé 
de  eI^q)  (éidô).  je  vois,  parce  qu'une  idole  est 
une  figure  sensible ,  faite  pour  être  exposée 
à  la  vue  des  adorateurs. 

Idole,  est  féminin  en  français. 

IDOUIfAR,  V.  n.  (hidoulà);  mooouui, 
oftLAB,  vDoiuuui.  Hiirlcr ,  cri  du  loup  en  cha- 
leur, ou  lorsqu'il  est  pressé  par  la  faim.  V. 
Hurlar;  on  le  dit  par  ext  pour  crier  à  tue 
tète. 

Ëty.  du  1)88  breU  yudal ,  m.  s.  on  du  laU 
ululare. 

Les  anciens ,  dit  Béronie,  jetaient  des  cric 
pour  se  rendre  leurs  dieux  propices  ;  le  mot 
idoular,  pourrait  tirer  de  là  son  étymologit 
de  tdota  et  de  ar. 

IDOULIAR,  V.  Idoular. 

IDOUIiO,  s.  m.  (idéule),  dl.  Fainéant, 
vaurien. 

Ëty.  du  bas  breton  diouale,  avec  addition 
de  l'art,  i  ou  id. 

IDR 

IDRIA.  8. f.vl.  Cruche. 
Éty.  du  lat.  hydria,  m.  s. 

IDT 

IDTLA,  8.  f.  (idllc)  ;  Idylle,  ail.  Idillio, 
liai  Idilio,  esp.  Idyllio,  port  Idili,  cal. 
Idylle ,  petit  poème  qui  tient  de  la  nature  de 
l'églogue  dont  il  difière  à  peine. 

Ëty.  du  grec  eIôuXXiov  (eiduIKon) ,  dimi- 
nutif de  eT8oc  (eidos),  image,  représenUtion , 
parce  que  le  propre  de  l'idylle  est  de  peindre 
des  objets  champêtres. 

Théocrite  a  été  le  premier  poëte  grec  qui 
ait  écrit  en  ce  genre,  ce  qui  lui  en  a  fait  attri* 
huer  l'invention. 


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lE 


us 

I*B ,  dl.  (i-é).  Formule  par  où  commen- 
çaient les  cris  publics,  dans  les  villes  mêmes, 
avant  que  le  luxe  y  eut  introduit  les  trompet- 
tes; le  crie«r  disait,  par  exemple:  /-e,  a 
dons  souê  lou  cartairoun  dau  bon  vin;  i-é 
aquol  de  moussur  fay,etc. 

Éty.Get  t-«,  6«tttn  reste  de  l'êncieD  oyti, 
corrompu.  Sauv. 

lE ,  pron.  Est  souvent  employé  en  langue- 
docien pour  Hf  iê  digueri,  je  lui  dis,  vl.  V. 
Eu, 

lEI 

IEI8,  vl.  n  00  elle  sort  ou  vient 


IBU,  V.  Teft. 


lEL 


IBM 


lEWE,  lEMA,  est  la  désinence  propre 
aux  nombres  ordinaux,  elle  répond  an  latin 
eiimus. 

AinH  à  commencer  par  : 

Trais-ième,  troisième. 

Ouatr-ième,  quatrième. 

IHX'ième,  dixième. 

Vingi-ième,  vingtième. 

Treni-ième,  trentième. 

Quaranl4èfM,  quarantième,  etc. 

nsN 

lEN,  terminaison  qui,  ajoutée  à  un  subs- 
tantif, indique  celui  qui  s'occupe  de  l'objet, 
de  la  science  désignée  par  le  radical,  qu'il  la 
connaît  ou  qu'il  la  professe.  Elle  parait  élre 
dérivée  par  contraction,  du  lat.  ment,  qui 
•ait,  qui  connaît,  qui  est  habile,  instruit. 

Aeademi'Cien,  de  aeademia  seûm,  savant 
d'académie. 

Arithmetie-ien,  de  arilhmetka  scienê, 
qui  sait  l'arithmétique. 

Cirurg-ien,  de  chirurgia  seiens. 

Grammer-im  de  grammera. 

LougicHen,  de  lougica, 

Phyeic  ten,  de  physiea. 

Musicien,  de  muêica  ment,  etc. 

IENOL8,  s.  m.  pi.  vl.  Genoui^.  Yoy. 
€rinout  et  Ginoulh,  n. 

lEO 

lEOU ,  pr.  leu,  cat.  /o,  ital.  Pour  je,  moi. 
V.Iou. 

lEB 

1ER,  IERA,{\kT,  iére).  1er.  ière,  termi- 
naison que  nous  avons  nommée  multiplica- 
tive, parce  qu'elle  communique  l'idée  de  mul- 
tiplication, de  production,  de  réunion  d'usa- 
ge ou  d'abondance  à  la  nombreuse  série  des 
mots  qu'elle  concourt  à  former. 

Elle  indique  la  production  dans  ;  amenda; 
d'où  :  amendier  ;  pera  ,  perier  ;  pouma , 
poumier;  figa ,  figuier;  ouliva  ,  oulivier; 
pruna,  prunier:  etc.,  etc. ,  c'est-à-dire,  qui 

TOM.   II. 


1ER 

produit  les  amandes,  les  poires,  les  pommes, 
les  figues,  les  olives,  les  prunes,  etc.,  etc. 

La  multiplication  et  l'ouvrier,  dans:  ar- 
mura,  armurier;  eapel,  capelier;  coutelt 
coutelier  ;  espingla  ,  espingtier  ;  cuer ,  de 
corium  ,  euralier  ;  sabata ,  sahatier ,  etc. 
c'est-à-dire,  qui  fait  des  armures ,  des  cha- 
peaux ,  des  couteaux ,  des  épingles ,  du  cuir, 
des  souliers,  etc.,  ou  qui  les  multiplie. 

La  fonction  ou  l'usage  auquel  la  chose 
sert,  parce  que,  étant  toujours  la  même,  celte 
répétition  devient  une  espèce  de  multiplica- 
tion, comme  dans  :  areita,  aresUer  ;  beinech, 
heinechier  ;  eandela,  candelier  ;  sabla,  sa- 
blier; moustarda,  moustardier;  cafeU  cafe- 
liera;sal,  saliera  ,  etc.,  c'est-à-dire,  ce  qui 
forme  l'arête,  ce  qui  contient  l'eau  bénite ,  la 
chandelle,  le  sable,  la  moutarde,  le  café,  le 
sel,  etc. 

La  profession,  dans:  banca  ,  banquier; 
beUel ,  batelier:  bimtiga ,  botUiguier;  eaval , 
cavalier;  courrer,  courrier  ;  greffe,  greffier; 
pouerta,  pourtier;  ouffiei  ,  ouffieier,  etc. 
c'est-à-dire,  qui  tient  la  banque,  le  bateau, 
la  boutique,  qui  fait  usage  du  cheval,  dont  le 
métier  est  de  courir,  (|ui  travaille  au  greffe, 
qui  garde  la  porte,  qui  remplit  un  office,  etc. 

La  réunion  ou  l'habitation,  dans:ptye(mn, 
pigeounier  ;  poulalha ,  poulalhier;  canebe, 
canebiera  ;  pépin,  pepiniera^  fruit,  fruitier; 
posta,  pastiera;  pesea,  pescaria,  etc. 
c'est-à-dire ,  le  lieu  qu'habitent  les  pigeons, 
les  poules;  celui  où  croissent  le  chanvre  et 
les  pépins,  le  lieu  où  est  réuni  le  fruit,  celui 
où  l'on  fait  la  pâte,  celui  où  l'on  dépose 
le  produit  de  la  pêche,  etc. 

1^  marchand ,  dans  :  bijout ,  bijoutier; 
drap,  drapier;  saboun,  sabounier ;  vin, 
vinatier  ;  quincalha ,  quincalhier;  espiça, 
espicier ,  etc.  c'est-à-dire,  celui  qui  vend 
des  bijoux,  du  drap,  du  savon,  du  vin ,  de  la 
quincaillerie,  des  épices,  etc.  tous  mots  qui 
mdiquent  la  pluralité. 

Lorsqu'on  veut  trouver  la  signification  ou 
l'étymoiogie  d'un  mot  composé,  terminé  en 
ier  ou  iera ,  comme  canebiera,  par  exemple, 
il  faut  en  retrancher  la  terminaison  ;  dans  le 
mot  proposé  il  reste  Çaneb,  radical  de  cane- 
6e,  qui  signifie  chanvre,  ajoutez  à  ce  mot  la 
lerm.  mult.  vous  aurez  le  champ  ensemencé 
de  chanvre,  ou  le  lieu  où  on  le  vend,  où  on 
le  dépose ,  ce  qui  prouve  que  le  quartier  de 
Marseille,  connu  sous  le  nom  de  Canebière, 
était  jadis,  la  place,  le  marché  ou  le  quartier 
où  l'on  vendait  le  chanvre ,  rien  ne  pouvant 
faire  penser,  que  ce  fut  celui  où  on  le  cul- 
tivait. 

IBR,  anc.  béam.  V.  Hier, 

UBRA ,  8.  f.  (iére)  ;  to^  ^ikai.,  aisa,  v»la. 
£ira,  port.  Era ,  cat.  esp.  Aia ,  ital.  Aire  à 
battre  le  grain. 

Ély.  du  lat.  aéra,  m.  s.  Y.  Air,  R. 

IEllARGHIA,s.  f.  vl.  V.  Hierarchia. 

lERl.  Pour  lys,  V.re(i. 

lERBlE ,  V.  Esme. 

lERRA.  s.  f.  vl.  iera,  ital.  Composition 
pharmaceutique,  pastille,  bol,  pommade  pu 
onguent. 

Éty.  du  lat.  hiera, 

MES 

lESCA,  tI.  Qu'il  ou  qu'elle  sorte,  que  je 


lES 


425 


sorte  :  Que  negun  blat  iesea  de  Monpesliir* 
etc.,  qu'aucun  blé  ne  sorte  de  Montpellier. 
Cart.  de  Mont. 

IE8CHA,  vl.  Qu'il  on  qu'elle  sorte. 

IBST,  vl.  Tu  es,  vous  êtes. 

lEU 

lEVjBu,  pron.  vl.  /«If,  cat.  Je  ou  moi. 
V.  iou. 

lEU,  dl.  OEfl.  V.  Huelh  et  Oeul,  R. 

lEV 

lEVRE,  adj.  vl.  Ivre.  V.  VbH  et  Mbri, 
Rad. 

ÏÏF 

IF,  8.  m.  Nom  qu'on  donne  vulgairement, 
à  Montpellier,  à  l'if.  V.  Tuy. 

Ëty.  du  celt.  iw,  vert,  parce  que  cet  arbro 
ne  se  dépouille  jamais  de  ses  feuilles  entière- 
ment et  qu'il  est  toujours  vert. 

IF,  IV A,  désinence  formée  du  latin  ivus, 
iva,  par  apoc.  et  le  changement  de  v  en  /,  au 
masculin  ;  Butet  a  nommé  celte  désinence 
facultative ,  parce  qu'elle  ajoute  au  sens  du 
radical  la  faculté  de  foire  une  chose^  de  pro- 
duire une  action. 

Purgat'if,  quia  la  faculté  de  purger, de 
pur  go,  purgatum,  lat.  quod  it  purgatum. 

Aperit'if,  iva ,  de  aperto,  opertiisi,  ou- 
vrir. 

Incis-if,  de  tnctilo,  tnct^iim,  inciser ,  qui  a 
la  faculté  de  diviser. 

PasS'if,  àtpatioTf  passum,  qui  a  la  fa- 
culté de  supporter. 

Indicat-if,  qui  marque  l'indication. 

Optat'if,  le  souhait. 

IFA 
IFAMI,  vl.  V,  infam». 
IFB 

IFE ,  8.  m.  (ifé).  Ifé.  Cast.  V.  Tuy. 

IFERN,  S.  m.  v|.  Enfer.  Voy.  infer  ti 
Infer,K, 

IFERNAU ,  adj.  vl.  Infernal,  V.  Infer, 
Rad. 

IFERT ,  dg.  AU.  de  Infer,  ▼.  c.  m. 


nPFERN,  s.  m.  vl.  Enfer.  V.  Infem, 
UTROUNTAT,  adj.  et  p.  d.  béam. 
Affronté.  V.  Afftontat  et  Front,  R. 

IGA 

lOAU,  adj.  vl.  y.  Egau  et  Equ,  R.  2, 

IGE 
lOEO,  6.  f.vL  Joie. 

IOI4 
lOLARI»  V.  Atari, 


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426 


IGL 


IGI«AU ,  Un  des  noms  languedociens  de 
réclair;  ait.  de  huthau.  V.  Eslious. 
IGLAUSSAR,  V.  EsUouuar. 

IGN 

WNA,  IGNE,  INE,  INA,  désinence,  dé- 
rivée du  lai.  genilui ,  engendré. 

Ben-igna,  tna,  bien  engendrée,  bien  née. 

Mal'ipna^  ina,  d'un  mauvais  naturel,  mal- 
engendree. 

IGNAÇA ,  nom  d'homme  (ignâce)  ;  IfpM- 
xio,  ital.  ignacio,  esp.  Ignace. 

Pair.  Saint  Ignace  Théophore,  évêque 
d'Anlioche,  martyrisé  en  116,  dont  l'Eglise 
honore  la  mémoire  le  1«'  février;  saint  Igna- 
ce, de  Loyola,  fondateur  de  la  compagnie  de 
Jésus,  mort  le  31  juillet  1556;  saint  Ignace, 
patriarche  de  Gonslantinople ,  mort  le  23 
octobre  877,  et  dont  l'Eglise  fait  mémoire  le 
23  octobre. 

IGNAR,  adj.  y1.  Ignare,  ignorant. 

Êly.  du  lat.  ignaru$,  m.  s. 

IGNAVIA,  s.  f.  vl.  Ignavia,  port.  ital. 
Paresse,  lâcheté. 

Éty.  du  lat.  ignavia. 

IGNE,  adj.  vl.  Igneo,  esp.  port.  iUl. 
Igné,  de  feu. 

Ëty.  du  lat.  igntBus,  m.  s. 

IGNICIO,  s.  f.  vl.  Ignition. 

Éty.  dulat.ti/nû,  feu. 

IGNIR,  V.  a.  vl.  Embraser,  enflammer , 
allumer. 

Ély.  du  lat.  ignire,  m.  s. 

IGNIT,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  Igné,  ée; 
rougi  par  le  feu. 

Ëty.  du  lat.  ignitus,  m.  s. 

IGNO,  vl.  V./flfnon. 

IGNOBLAMBNT,  adv.  (ignoblamein)  ; 
Jgnobilmente,  ital.  Ignoblement,  d'une  ma- 
nière ignoble. 

Ëty.  deignobla  et  dément,  ou  du  latin 
ignobiliUr.  V.  Nobl,  R. 

IGNOBLE.  OBLA,  adj.  (ignoble,  ôble); 
•AS.  Ignoble,  cat.  esp.  Ignobile,  ital.  lynobil, 
port.  Ignoble ,  qui  sent  l'homme  de  basse 
extraction  ;  on  le  dit  de  l'air,  des  manières, 
des  sentiments  et  du  style. 

Ëty.  du  lat.  ignobilU ,  formé  de  ig  pour 
in  priv.  et  de  nobilis,  qui  n'est  pas  noble. 
V.  Nobl,  R. 

IGNOC ,  s.  m.  (ignée)  :  iohoca.  Contusion, 
meurtrissure,  accroc,  déchirure,  coupure,  es- 
tafilade. Gare. 

IGNOGENCIA,  vl.  Ignoe$ncia ^  Cài.  V. 
Jnnoucença. 

IGNOCENT,  adj.  vl.  Ignocent,  cat.  In- 
nocent. V.i^Ttttr,  R. 

IGNOMIGNIOUS,  OU8A,  adj.  (ignou- 
migniôus,  éuse):  /pnomtmo«o,  ital.  esp.  port. 
ignominios,  cat.  Ignominieux ,  euse,  qui 
porte  ignominie,  qui  en  cause. 

Ëty.  du  lat.  ignominiosus,  V.  Nom,  R. 

IGNOmNIA,  s.  f.  (ignouminie);  lonov- 
MI1I1A ,  Mrvmotn.  Ignominia ,  ital.  esp.  port, 
cat.  Ignominie,  opinion  d'une  profonde  hu- 
miliation, aUachée  aux  supplices  et  aux  pei- 
nes des  crimes  bas,  et  qui  souille  le  nom  de 
celui  qui  l'a  encourue. 

Éty.  du  lat.  ignominia ,  de  \ig  pour  tu 


IGN 

priv.  et  de  nomen ,  nom,  réputation  :  Sine 
nomine.  V.  Nom,  R. 

IGNOMINIOUSAMENT ,  ad v .  (ignou- 
miniousamein)  ;  Ignominiosamente,  ilal.  esp. 
port.  Ignominiosament^  cat.  Ignominieuse- 
ment, avec  ignominie. 

Êly.  de  ignominiousa  et  de  ment,  Voy. 
Nom,  R. 

IGNON ,  s.  m.  vl.  imo,  vitmom.  Oignon. 
V.  Çeba. 

Ety.  du  lat.  unto,  m.  s. 
IGNORABIBNT ,  vl.  Ignorantment,  cat. 
V.  Ignoranlament, 

IGNORANCIA,  vl.  Ignorenda.  Y.  Igno- 
rença. 

IGNORANS ,  adj.  vl.  Y.  Ignorent, 

IGNORANSA,vl.  et 

IGNORANSIA.  s.  f.  vl.  V.  Ignorença. 

IGNORANTAMENT ,  adv.  (ignouran- 
taméin)  ;  ioiioii«A>TAMBinr  ,  leiioiiBAmniiT  , 
rn  iGNoaniçA.  Ignorantemente ,  port.  esp. 
ilal.  Ignorantment ,  cat.  Ignoramment ,  par 
ignorance. 

Ëty.  de  ignoranta  et  de  ment, 

IGNORAR,  V.  a.  (ignourà);  lOMomiAK, 
DUfAvm.  Ignorare,  ital.  Ignorât,  esp. 
port.  cat.  Ignorer,  ne  pas  savoir  quelque 
chose ,  n'en  être  pas  instruit ,  informé  ;  et 
neut.  Ignora  de  ren ,  il  n'ignore  de  rien. 

Ëty.  du  lat.  ignorare ,  formé  de  ignarue , 
qui  est  composé  de  ig  pour  in  priv.  et  de 
gnarm,  qui  sait,  avec  le  priv.  qui  ne  sait 
pas. 

Ignourar  s'emploie  souvent  pour  feindre, 
faire  semblant  d'ignorer  ;  dissimuler  ;  un 
prov.  bas  lim.  dit  : 

Val  mai  ignourar  canaïha  5ftt«  '*  battre. 

Il  vaut  mieux  dédaigner  U  canaille  que  de 
la  battre. 

IGNORAT,  ADA,  adj.  et  part,  (ignourà , 
âde)  ;  mhoiibat.  Ignorado ,  port.  Ignoré,  ée. 

Ély.  du  lat.  ignoratus. 

IGNORANTIA,  s.  f .  vl.  ioiomvcia  ,  i«io- 
■AHfiA.  V.  Ignorença  et  Ignoransa. 

IGNORENÇA,  s.  f.  (  ignouremce  )  ; 
icRooKswcA.  Ignoranza ,  ital.  Ignoranexa  , 
esp.  port.  cat.  Ignorance,  défaut  de  savoir  , 
de  connaissance;  défaut  de  connaître,  d'a- 
voir été  instruit. 

Ély.  du  lat.  ignorantia.  V.  Ignorant. 

IGNORENT  .  ENTA  ,  adj.  (ignouréin, 
éinte);  rooonA»,  Ar-cé^mAmum.  Ignorante , 
ilal.  esp.  port.  Ignorant  ,  cat.  Ignorant , 
ante  ,  qui  n'a  point  de  connaissances,  point 
d'instruction. 

Ély.  du  lat.  ignorantis ,  gkn.  de  ignorans, 
formé  de  ig  pour  in  priv.  et  de  gnarus , 
qui  sait.  , .  ^   . 

IGNORENTIN,  s.  m.  (  ignouranlm  )  ; 
leMoiniBimii.  Ignorentin  ,  nom  qu'on  donne 
aux  frères  de  l'école  chrétienne. 

IGN08GEN ,  vl.  Y.  Innocent. 

IGN08GENCIA,  vl.  et 

IGNOS8ENCIA,  v.a.  vl.  V.  Innoeença. 

IGNOU ,  ait.  de  Ignoun. 

IGNOUN ,  s.  m.  (ignôun).  Nom  de  Toi- 
gnon ,  dans  le  Bas-Limousin.  Y.  Ceba. 

Ëty.  du  lat.  umo,  employé  dans  le  même 
sens. 

Fauta  d'al  Von  mingea  dooui  ignoune. 
Prov.  du  même  dial. 


IGN 

A  défaut  d'ail  on  mange  de  l'oignon. 
On  donne  aussi,  dans  le  même  pays,  le 
nom  de  ignouns  aux  articulations  des  gros 
orteils  avec  le  pied. 

Fa  Urne  ignouns  à  quauqu'un,  lui  serrer 
le  poignet,  rentrer  les  deux  premiers  doigts 
en  tournant  de  côté  et  d'autre  ;  ce  qu'on  ap- 
pelle, en  Provence,  Dounar  ou  faire  lae 
manchetas.  ^ .  ,    ,  ^ 

IGNOUNAIRE  ,  s.  m.  (  ignounatré  ) , 
d.  bas  lim.  Marchand  de  cebae,  cultivateur 
ou  marchand  d'oignons  ;  on  donne  ce  nom, 
à  Tulle,  à  ceux  qui  approvisionnent  les  mar- 
chés d'oignons.  ^     ,    . 

IGNOUNAT,  s.  m.  (ignouna),  d.  bas 
lim.  Graine  ou  plant  d'oignons. 

Ély.  de  ignoun  et  de  at. 

IGNOUR.  radical  pris  du  latm  5maru#, 
gnaruris,  qui  sait,  qui  connaît,  qui  est  ins- 
truit; formé  de  l'inusilé  gnorut.  dérive  du 
grec  Y^««>P^sW  (gnôrizô) ,  connaître  ,  recon- 
naître, dont  la  racine  est  Yivtijxo)  (ginôskô), 
connaître  ;  d'où  les  sous-rad.  ignorare,  igno- 
rer; ignorans,  ignorant;  ignorantia,  igno- 
rance, par  l'addition  de  la  préposition  in. 

De  ignorare,  par  apoc.  et  changement  de 
0  en  ou  :  Ignourar,  Ignour-at. 

De  ignorantis,  gén.  de  ignorans,  par 
apocope  et  changement  de  o  en  ou  :  Ignou^ 
rant,  et  de  ignorantia  ^  par  les  mêmes 
changements:  Ignour-ança. 

IGNOURENÇA,  W.  Ignorença, 

IGNOURAR,  et  composés.  Y.  Ignorar. 

IGO 

lOOUNAUT  ,  AODA  ,  8.  (  igmmion , 
àoude),  d.  bas  lim.  Huguenot.  Y.  Hmganaut. 


IL,iu,  lu.  pron.  per.  f.s.  Elle,  à  elle, 
lui. 
Ëty.dulat.  tUa. 

IL,  vl.  art.  fém.  sing.  nM,ux.  La, elle, lui. 
Ëty.  du  lat.  illa. 
WL ,  vl.  sert  aussi  d'art,  masc.  ao  pi.  Les. 


«--,  s.  f.  (Me)  :  Isola,  iUl.  Isla,  cat.  esp. 
/Zha,  port.  Ile,  terre  entourée  de  tous  cotés 
des  eaux  de  la  mer, d'un  lac  ou  d'une  grande 
rivière. 

Ëty.  du  lat.  insula.  Y.  M  R. 

ILARI,  Y.  Uilari. 

ILARION,  Y.  Uilarion. 

tLD 

lUDEGONDA ,  nom  de  femme  ^ildegéun- 

*Palr.  S^alntc^Hildegonde.  l'Éçlise  honore 
deux  saintes  de  ce  nom,  le  6  février  et  20  avr. 

ILE 

ILE.  S.  m.  (lié).  Nom  avignonnais  du  lys 

blanc.  V.  Teli.  .     .,..,,    -.lu 

ILE,  ILA,  désinence  prise  du  lat.  %lis,  elle 

indique  la  qualité  désignée  par  le  significatif, 

sous  le  rapport  d'absence  de  tout  eropêche- 


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ILE 

menl  ou  obslacle  qui  pourraient  s'opposer  h 
l'action.  Buteta  donne  le  nom  de  dispositifs, 
aux  mots  qui  ont  celte  désinence,  parce  que 
ugilt,  signifie  qui  est  disposé  à  agir,  qui  peut 
agir;  reptile ,  à  ramper  ;  doucile ,  à  la  dou- 
ceur, etc. 

ILH 

ILH,vl.art.  La,  lui.  V./(. 

nM ,  pr.  dém.  vl.  Ceux. 

ILH  À,  de  la  désinence  latine  «Uu#,  a,  «m, 
s'^sl  formé  par  apoc.  t/i,  et  par  lechangement 
des  U  mouillées  en  th,  Hha:  elle  annonce  que 
l'objet  indiqué  par  le  radical  est  pris  dans  un 
sens  diminutif  comme  : 

Couqu'itha,  de  coca» 

Cav-tlha,  du  lat.  elavus,  clou,  petit  clou. 

Flot-ilha,  pelile  flotte. 

Chen-itha,  petite  chaîne. 

Past'ilha,  pietite  pâle  ou  morceau  de  pâle. 

UiHA,  s.  f.  vl.  Itha,  port.  V.  lia. 

Ély.  du  lat.  itia,  les  flancs. 

ILHAR,  tcrm.  prise  du  lat.  tllare,  qui  est 
un  fréquentatif  qui  peut  avoir  été  tirée  du  grec 
\XoLuy  (hilaô),j*apai8e,  je  tempère,  elle  annonce, 
en  même  temps,  la  diminution  de  force  et  la 
fréquence  de  l'action. 

Saut'ilhar,  sauter  souvent  et  à  petit  sauts. 

Tort-ithar^  tordre  à  plusieurs  tours. 

Pet'ilhar,  faire  de  petits  pets  souvent  ré- 
pétés. 

Grap'ithary  grîper,  prendre  peu  et  sou- 
vent. 

ILHOT,  s.  m.  (ill6) ,  dg.  Ilot,  petite  lie. 
\.Isl,K, 

E  toui  toun  tour  rCes  qu*un  ilhot. 
Auprès  deou  meu  un  esguilhot. 

D'Astros. 

ILI 

ILI.s  m.  vl.  Lis.  V.  Yeli. 
ULISON ,  s.  m.  vl.  Hérisson. 

ILL 

ILL.  art.  fém.  s.  vl.  î^,  lui.  V.  //. 

lIXA,  s.  f.  vl.  /Wa,cat.  Pour //a,  v.  c.  m. 
cl/W,  K. 

ILLEGAL ,  ALA ,  adj.  (illégal ,  aie):  il- 
LBAAo.  Illégale,  ilal.  lierai,  esp.  lllegal,cai. 
port.  Illégal,  aie;  qui  est  contre  la  loi. 

Éty.  de  il  pour  in  priv.  et  de  légat,  qui 
n'est  pas  légal.  V.  Leg,  K.3. 

ILLEGALAMENT.  adv.  (illegalaméin>  ; 
Illegalmente,  ital.  Ilegalmente,  esp.  Jllegal- 
m^n(,  cal.  Illégalement,  d'une  manière  illé- 
gale. 

Éty.  du  lat.  illegala  et  de  ment.  V.  Leg, 
Rad.  3. 

ILLEGALITAT,8.  f.  (illegalità)  :  Ille- 
galitat,  cat.  Ilegalidad,  esp.  lilégalilé,  ca- 
ractère de  ce  qui  est  illégal.  V.  Leg,  R.  3. 

ILLEGITIMAMBNT ,  adv.  (illedgitima- 
mein)  ;  Illegitimamente,  iul.  Hegitimamen^ 
te,  esp.  port.  IllegitUnamènt,  cat.  Illégitime- 
ment, illicitement. 

Éty.  deittegitima  et  de  ment,  d'une  ma- 
nière illégitime.  V.  Leg,  R.  3. 


ILL 

ILLEGITIME,  IMA,  adj.  (illedgiUmé, 
ime);  IlUgitim,  cat.  lUegittimo  ,  ital.  port. 
lUegitimo,  esp.  Illégitime ,  qui  n'a  pas  les 
conditions  requises  par  la  loi.  V.  Bastard, 

Éty.  de  t(  pour  in  priv.  et  de  legitimus^ 
légitime.  V.  Leg,  R.  3. 

ILLETRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (illetrà, 
ade)  ;  iujtbkat.  Illettré ,  sans  lettres ,  sans 
instruction,  qui  ne  sait  ni  lire  ni  écrire. 

ILLI,  pron.  pers.  d.  vaud.  Ils,  eux. 

Car  illi  volrian  mûrir  ^  ma  Uli  non  poiren. 

Ëty.  du  lat.  illi. 

ILLICITABIENT,  adv.  (  illicitamein  )  ; 
Illicilamènt,  cat.  lUecitamente,  ital.  Ilicita- 
mente,  esp.  Illicitamente,  port.  Illicitement, 
d'une  manière  illicite. 

Éty.  du  lat.  iUicitè  oo  de  illicHa  et  de 
ment.  Y.  Lieenei,ïi. 

ILLICITE ,  ITA,  adj.  (illicite,  île);  /l- 
leeito,  ital.  Itidlo,  esp.  lUicito ,  port.  Illicit, 
cat.  Illicite,  qui  n'est  pas  permis. 

Ëty.  de  il  pour  in  priv.  et  de  lieitus^  per- 
mis. V.  Licenci,  R. 

ILUGIBLE,  IBLA,  adj.  (  illidglblé, 
ible)  ;  lUegible ,  cal.  Ilegible ,  esp.  Illisible  , 
qu'on  ne  peut  pas  lire,  très-difficile  à  lire. 

ILLIMITAT,  ADA.adj.  et  p.  (iliimità, 
àde);  Illimitad,  cat.  Ilimitado,  esp.  Illimi- 
tatà,  ital.  Illimité,  ée,  sans  limites. 

ILLOT,  dg.  Jasm.  V.  Iscla. 

ILLUMENAR,  vl.  V.  lUuminar. 

ILLUMIN AOOB ,  8.  m.  vl.  uxommatab, 
Biri.oMiHAimB.  Enlluminador,  anc.  cat.  Ilumi- 
nador,  esp.  lUuminador,  port.  Illuminato- 
re,  ilal.  Illuminateur ,  qui  donne  la  lumière, 
qui  éclaire. 

Ëty.  du  lat.  illuminator,  m.  s.  Y.  Luc,  R. 

ILLUMINAR,  ▼.  a.  (illumina)  ;  sudmoiab. 
Illuminar ,  cat.  port.  lituminare ,  ital.  /(u- 
minar,  esp.  Illuminer,  éclairer,  répandre  de 
la  lumière  sur,  éclairer  l'esprit:  en  Provençal, 
on  ne  prend  guère  ce  mot  que  dans  le  sens 
de  faire  des  illuminations. 

Ély.  du  lat.  iltuminare,  formé  de  lumen, 
luminis,  et  de  la  term.  act.  ar.  V.  Luc,  R. 

ILLUMINAT,  ADA,  adj.  (illumina,  àde)  ; 
Illuminado ,  port.  Illuminé ,  ée  ;  éclairé  par 
une  illumination;  pris  substantivement,  ce 
mol  désigne  un  fanatique,  un  visionnaire. 

Ély.  du  lat.  lumen,  luminis  ,  lumière ,  et 
de  la  term.  pass.  at,  ada.  V.  Luc,  R. 

ILLUMINATION ,  s.  f.  (illuminalie-n)  ; 
iLMMiiiATiBif.  IHuminaxione ,  ilal.  Ilumina- 
eion,  esp.  lUuminaçào,  port.  Enlluminacio, 
cat.  Illumination,  action  d'illuminer  dans  les 
fêles  publiques;  feux  et  lumières  employés  à 
cet  effet. 

Éty.  du  lat.  illuminatio,  formé  de  t^timt- 
nare  elde  actio,  action  d'illuminer.  V.  Luc, 
Rad. 

L'usage  des  illuminations  était  drjh  com- 
mun chez  les  Romains ,  qui  suspendaient  à 
leurs  fenêtres  un  grand  nombre  de  lampes, 
dans  leurs  fêtes  religieuses  et  lors  de  la  nais- 
sance des  princes. 

ILLUMINATIU  .  IVA,  adj.  vl.  Illumi' 
natiu,  cat.  lUuminativo,  esp.  port.  ital.  lllu- 
minatif,  ive  ;  qui  est  propre  a  illuminer ,  à 
éclairer.  V.  Luc,  R. 

ILLUSIO ,  s.  f.  vl.  1U.VS10.  Hlusio,  cat. 
Illusion.  V.  Illusion.^ 


ILL  427 

ILLUSION ,  8.  f.  (  illusie-n)  ;  luon». 
lUusione,  ilal  Ilusion,esp.  Illusûo ,  port. 
Illusià,  cat.  Illusion,  apparence  trompeuse 
aux  yeux,  à  l'imagination  ;  au  pi.  pensées 
chimériques. 

Ëty.  du  lat.  illtuionis,  gén.  de  illusio, 
fait  de  illudere,  se  moquer  de.  V.  Lud.  R. 

ILLUSOIRO,  OIRA,  adj.  (illusoire): 
iiAiitooABo.  Illusori,  cat.  ///utorto  ,  ilal. 
port.  Ilusorio ,  esp.  Illusoire  ,  captieux  , 
vain,  chimérique,  qui  trompe  par  les  appa. 
rences. 

ILLUSTRAR,  v.  a.  nilustrà)  ;  Illustrare, 
ital.  Ilustrar  ,  esp.  lUustrar ,  port.  cat. 
Illustrer ,  rendre  illustre. 

Éty.  du  lat.  illustrare,  m.  s.  V.  Iue,R. 

ILLUSTRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (illustra, 
àde)  ;  Illustrado,  port.  Illustré,  ée. 

Éty.  du  lat.  illustratus,  m.  s.  V.  Luc,  R. 

ILLUSTRATION ,  8.  f.  (illustratie-n)  ; 
lUDSTRATiKii.  Illustrationê,  ital.  Iluitracion, 
esp.  niustradà  ,  cal.  Illustraçâo ,  port. 
Illustration,  ce  qui  fait  qu'un  homme,  qu'une 
famille,  qu'une  ville  est  illustre. 

Éty.  du  ht.  illustrationis ,  gén.  de  illus- 
tratio,  m.  s.  V.  Luc,  R. 

ILLUSTRE  ,  USTRA  ,  adj.  (illustré  , 
ûstre)  ;  Illustre,  ital.  cat.  port,  llustre,  esp. 
Illustre,  il  se  dit  de  celui  qui  a  une  répu- 
tation fondée  sur  un  mérite  appuyé  de  di- 
gnité et  d'éclat ,  jointe  à  l'estime  publique  ; 
on  le  dit  aussi  des  choses. 

Éty.  du  lat.  illuitris,  m.  s.  V.  Luc,  R. 

ILLUSTRI,  s.  m.  vl.  Illustre,  cat.  port, 
ital.  llustre,  esp.  Illustre,  litre  de  dignité 
du  Bas-Empire.  V.  Luc ,  R. 

nXUZIO,  vl.  V.  lUuiion. 

ILO 

ILOT ,  s.  m.  et 

ILOTA ,  s.  f.  (ilote)  :  ilouha.  Ilhota  , 
port.  Pelile  lie.  V.  lil,  R. 

IMA 

IMAG  ,  KSMAG  ,  radical  dérivé  du  lalin 
imago ,  imaginis ,  représentation  .  image  , 
formé,  selon  Feslus.  de  Imilor,  quasi  imi- 
tagoquia  imitaturac  reprœsentat  sua  modo 
in  quod  exprimit,  on  du  grec  eT^jx»  (eigma)» 
ressemblance ,  d'où  les  mots  latins,  imagi- 
nart,  s'imaginer;  imaginatio,  imagination  ; 
imaginarius ,  imaginaire.  i 

De  imago:  Imagi,  Imag-ier. 

De  imaginari,  par  apoc.  imagina  d'où: 
Imaginar,  Imagin-able,  Image-oun,  Ima- 
gin-aliva,  Imag-ena. 

De  imaginationis ,  gén.  de  imaginatio , 
par  apoc.  Imagination  ,  Imai-es. 

De  imag,  par  le  changement  de  t  en  es  , 
les  mêmes  mots  r  Esmaginar,  Esmagina- 
tion  ,  Imaj-aire,  Imaty-e ,  Mag-ena. 

IMAGE,  s.  m.  vl.  YMAGB,  «MAGi:.  Imogc, 
cat.  Statue,  idole.  V.  Imagi  et  Img,  R. 

IMAGENA  ,  s.  f.    vl.   TMAOEIIA  ,    SHACCflA, 

iiBMAosirA,  BfMAJBiiA.  Imaginc ,  ital.  Image  : 
statue,  figure. 

IMAGEOUN,  S.  m.  (iraadjuun);  Ima- 
gemzinha ,  port.  Pelile  image. 


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428 


IMA 


Étj.  do  lat.  imaguneula,  m.  s,  V.  Ifnag^ 
Rad. 

mAGI,  8.  m.  (imâdgi)  ;  boiasi,  hattb, 
uHAoi,  nukom.  Imagine,  ilal.  Imagen,  esp. 
Imagem,  port.  Image,  cat.  Image,  reprë- 
aenlation  en  sculpture  ou  en  peinture.  Il  ne 
ae  dit,  dans  ce  sens,  que  des  images  des  faux- 
dieux  et  de  celles  des  saints;  estampe  com- 
mune ;  ressemblance;  idée,  tableau  de  l'ima- 
gination; description,  etc. 

Ëlj.  du  lat.  imago.  V.  Imag,  R. 

Image,  masculin,  en  provençal ,  est  fémi- 
nin en  français. 

Le  morceau  de  bois  fendu,  au  moyen  do- 
quel  on  arrête  les  images  à  une  corde,  se 
nomme  fichoir. 

Appius  Claudius  •  introduisit  le  premier 
les  images  et  les  statues  dans  les  temple, 
l'an  de  Rome  259. 

Les  Juifs  ont  dans  tous  les  temps  abhorré 
les  images  ;  ils  n'en  souffrent  ni  dans  leurs 
maisons,  ni  dans  leurs  synagogues.  Les  Maho- 
métans  en  ont  la  même  horreur. 

Les  premiers  Chrétiens  n'admirent  pas  non 
plus  les  images  dans  leurs  églises,  mais  dès 
le  IV">«  siècle ,  ceux  d'Orient  les  y  introdui- 
sirent, et  depuis ,  malgré  la  secte  des  Ico- 
noclastes (briseurs  d'images),  qui  s'éleva  dans 
le  VU!"*  siècle ,  elles  ont  toujours  été  bono» 
rées  par  les  Chrétiens. 

niAGIAIIlE ,  et 

IMAGIBR  ,  8.  m.  (îma^é)  ;  niAjATmi. 
Imager,  ère,  celui ,  celle  qui  ?end  des  ima- 
ges, des  estampes. 

Ety.  de  imagi  et  de  la  term.  mult  ier, 
V.  Imagj  R. 

niAOINABLE,  ABI.A,  adj.  (imadginlh 
blé ,  àble)  ;  ■■■aqiiia»m  ,  mmammasia.  hH" 
maginabUe,  ital.  Imaginable,  esp.  cat.  Ima* 
finavel,  port.  Imaginable,  qui  peut  être 
imaginé. 

Ety.  de  imagin  et  de  abU.  Y.  imag,  R. 

IMAOINAIRB,  V.  IiMginari  et  fma- 
ginero.  ^ 

UIAGINAR,  ▼.  a.  (imadginâ);  BniAct- 
m^kMf  BiMAwvAii,  ■■■•<■■■■.  Immaginare , 
ital.  Imaginar ,  esp.  c&t.  port.  Imaginer, 
se  former  dans  l'esprit,  Tidée  de  quelque 
chose  ;  inventer ,  trouver  dans  son  esprit. 

Èty.  du  lat.  imaginari^  m.  a.  V.  Imag, 
Rad. 

UIAGINAB  8' ,  V.  r.  •  sniAraïAa.  Ima- 
ginar-se ,  port.  S'imaginer ,  croire  sans 
raison  ou  légèrement  à  ses  pensées,  à  ses 
imaginations,  4  ses  rêveries;  se  persuader 
ce  qu'on  imagine. 

Ety.  du  lat.  imaginari.  V.  Imag ,  R. 

niAGINARI,  ARIA,  adj.  (imadginàri, 
àrie)  ;  umai..  Imaginari,  cat.  Imaginario , 
esp.  port.  Imtnaginario,  ital.  Imaginaire, 
qui  n'est  que  dans  l'imagination.  V.  E$ma- 
ginari. 

Ëty.  du  lat.  imaginarins,  m*  s.  V.  Imag, 
Rad. 

Subst.  es  un  imaginari  ou  esmaginari , 
c'est  un  rêveur. 

IMAGINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (imadginâ, 
àde)  ;  mëmAuuiAr,  Imaginado ,  port.  Ima- 
giné, ée. 

Ély.  V.  Imag,R. 

UKAGINATIO,   S.   t  v1.   wuAsmAnou 

Imaginacià,  cat,  Imagination,4 


IMA 

V.  /ifia^fiafûm;  pour  Image,  figure.  Yoy. 
Imagi. 
IMAGINATION  ,  S.  f.  (imadginatle-n)  ; 


IME 


Immaginatiane  ,  ital.  Ima^nacià  ,  cat. 
Imagination,  esp.  Imaginaçao,  port.  Ima- 
gination ,  faculté  d'imaginer ,  d'inventer  ; 
opinion  sans  fondement;  idée  folle,  extra- 
vagance. 

Ëty.  du  lat.  ima^iialtoiii# ,  gén.  de  ivM' 
ginatio.  V.  Imag,  R. 

IMAGINATIU,  IVA,  adj.  vl.  Imagina- 
tivo,  esp.  Immaginativo,  ital.  Imaginatif, 
ive. 

Èty.  du  lat.  imaginàbunâue ,  m.  s. 

IMAGINATIVA  ,  adj.  (imadginative)  ; 
Imaginative  ,  port.  esp.  cat.  Imaginativa  , 
ital.  Imaginatiu,  cal.  Imaginative,  imagi- 
nation. 

Ëty.  du  lat.  imaginaHvuê ,  de  tina^i- 
nandi ,  vie,  V.  Imag,  R. 

IMAIE8 ,  8.  f.  pi.  vl.  Idoles,  y.  Jmag, 
Rad. 

IMAJATRE,  dl.  Imagimtyre ,  cdi.  Yoy. 
Imagier  et  Imag ,  R. 

mATTB ,  s.  m.  d.  béani.  Image.  Yoy. 
Imagi  et  Imag,  R. 


,  adj.  (Tmbarbù);  naaras» 
Imberbe,  sans  barbe.  Y.  BUmbec,  Gare  et 
Barh,^. 

ïïmB^aUkB,  A88A,  adj.  (imbedlàs, 
àsse).  Gros  imbécile.  V.  Ntgaudae. 

Éty.  de  imbeeUe  et  de  os ,  dépr.  Yoy. 
Bacul,  R. 

IWBECIIiE  ,  ILA,  adj.  (imbécile,  ils}; 
ImbeeiUe ,  ital.  Imbeeil ,  esp.  port  cat. 
Imbécile,  qui  n'a  pas  la  faculté  de  discer- 
ner. Y.  Niais, 

Ëty.  du  lat.  imbecillis,  formé  de  im  priv. 
et  de  baeiUus,  biton,  faible  de  corps,  et  fig. 
faible  d'esprit.  Y.  Bacul ,  R. 

IMBECIUTAT  ,  s.  f.  (imbecilità)  ;  /m- 
beeiUità,  ital.  ImbeeUlidaà,  esp.  Imbeeili' 
dade,  port.  ImbeeiUitat ,  cat.  Imbécilité, 
faiblesse  d'esprit  qui  fait  que  l'on  est  im- 
bécille. 

Ëty.  du  lat  imbeeUlitaHs,  gén.  de  iwnhe- 
cUlitas,  Y.  tactil ,  R. 

IMBIBAR,  V.  a.  (imbibé);  EwU)eber, 
esp.  port.  Imbiber,  pénétrer  d'une  liqueur. 
Y.  Embibar. 

Éty.  du  lat.  fffiM6ere,  formé  de  im,  dans, 
et  de  bibere,  boire.  Y.  Bev ,  R. 

IMBIBAR  S',  V.  r.  s'BMaraAa.  S'Imbiber, 
se  pénétrer  de  quelque  liqueur.  Y.  Embibar 
$'  et  Bev,Vi, 

IMBIBAT ,  ADA .  adj.  et  p.  (imbiba  , 
àde).  Imbibé,  ée.  Y.  Imbibai  et  Bev,  R. 

IMBRIAGA,  s.  f.  (ïmbriàgue^,  ou  mieux 
vsBAOA.  Nom  qu'on  donne,  sur  les  côtes  de 
la  Méditerranée ,  d'après  M.  Cloquet,  à  la 
trigle  ligne  ,  Triglia  lineata ,  Lin.  poisson 
de  Tordre  des  Holobranehes  el  de  la  fam. 
des  Dactyles  (à  doigts). 

IMBRIGAR ,  V.  a.  Timbricà),  d.  bas  lira. 
Imbabouiner.  V.  Imbabouinar, 

IMBROLH  ,  8.  m.  (ïmbroill)  ;  nuwv. 
Imbroglio,  confusion,  dédale,  chaos. 


IME ,  IMA  ,  iMon,  Mh,  désinence  qui 
caractérise  le  superlatif  partout  où  elle  est 
placée  ;  elle  est  prise  du  latin  imus ,  ou 
ûftimit ,  qui  ont  la  même  signification.  Ce 
mot  est  tiré,  selon  quelques  étymologistes, 
de  imus,  signe  de  profondeur  ou  d'éléva- 
tion ,  et  pr  catachr^ ,  d'augmentation  in- 
définie, de  supériorité  absolue  de  tel  ou  tel 
objet ,  dans  les  résultats  de  sa  comparaison 
entre  tous  les  autres  objets  avec  lesquels 
on  le  met  en  rapport,  d'où  la  forme  atipsr- 
hUive.  Butet 

IMB,  dl.  Y. /mis. 

,  a<y.  Cast.  Y.  Himou, 


IMIT,  radical  dérivé  en  latin  imilari, 
tmtlor,  imiter,  ou  du  grec  |ai|ioû{juu  (mi- 
moumai),  imiter,  contrefaire,  copier;  d'où 
les  moto  latins  imUabiUs ,  imUaHo ,  fMf- 
falor. 

De imUari,  par  apoc.  imit;  d'où:  MmU- 
àble,  In-imilable,  Imil-aire  ,  ImU*ar  , 
Imii-al,  Imil-ation ,  Imit-aUmr. 

naTABLB,  ABUL,  adj;  Qmitàblé , 
éble)  ;  Imitabile ,  ilal.  Imitable ,  esp.  /«lî- 
taveî,  port.  Imitable,  cat.  Imitable,  qui 
peut  être  ou  qui  mérite  d'être  imité. 

Éty.  du  lat  tmitabUis,  Y.  ImU,  R. 

naTAIRE,  ARELA,  s.  (imitàM , 
arèle).  V.  /mtiolotir  et/mtl,  R. 

miTAR,  V.  a.  (imita);  Imitare ,  ital. 
Imitar,  esp.  port  cat.  Imiter,  faire  ce  qu'on 
a  vu  faire ,  répéter  les  actions  des  autres  • 
faire  des  ouvrages  à  leur  imitation,  prendra 
pour  modèle. 

Éty.  du  lat.  imilaH.  Y.  Imit.  R. 

IMITAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (nnilà,  àde)  ; 
Imitado,  port  Imité,  ée,  copié. 

Ély.  du  lat.  imitahu.  Y.  ImU,  R. 

IMITATIP  ,  IVA ,  adj.  (imilatif,  ive)  ; 
noTATioii.  Imitativo,  ital.  esp.  port.  Imitatif. 
ive ,  qui  imite,  qui  a  la  faculté  et  la  ÛMÛlite 
dlmiter. 

IMITATIGN ,  s.  f.  (imitatle-n)  ;  uova- 
nmm.  Imiiaeià,  cat  Imitaxione,  ital.  Imi' 
taeion,  esp.  /mtfapâo,  port.  Imitation,  re- 
présentation artificielle  d'un  objet  ;  action 
d'imiter  ;  Imitation  de  J.-C.  livre  de  piété 
attribué  à  Akempis. 

Ëly.  du  lat.  imitaîUmis,  gén.  de  imiUUiQ. 
\.  Imit,  fi. 

miTATIOU ,  Gare.  Y.  Imitaiif, 

IMITATODR,  s.  m.  (imitateur)  ;  mmAmm. 
Imitatore,  ilal.  ImUador,  esp.  port.  Imita* 
leur,  qui  imite,  qui  a  la  faculté  d'imiter. 

Éty.  du  lat.  imikUar,  Y.  /mtl,  R* 


IBiBlACm«AT ,  ADA ,  a^j.  (îmmacolé  • 
àde)  ;  Immaeulato,  itat  Imimoèulado,  esp. 
port  Immaculad,  cal.  Immaculé,  ée,  en 
pariant  de  la  Conception  de  la  Sainte  Vierge, 
né  sans  péché. 

Ëty.  du  lat  imwuieulaius,  bit  de  im  pri? . 
et  de  maetifaltia,  taché,  sans  tache. 


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IMM 

mu ANCABLAMBirr  ,  adv.  (ïmmati- 
cablaméin)  ;  Immanquablmeni ,  infaillible- 
ment,  sans  manquer. 

Ëty.  de  immaneabla  et  de  maiC.  Y.  Mane, 
Rad. 

IMMANGABLE  ,  ÂBUL  ,  adj.  muuv- 
«MaLB.  Immanquable ,  ce  cjui  ne  peut  man- 
quer, ce  qui  arrivera  certainement 

Éty.  de  im  priv.  et  de  maneable ,  qui  ne 
peut  pas  manquer.  V.  Mane,  R. 

IBmANGEABLE ,  ABLA ,  adj.  (Imman- 
geable, àble).  Immangeable  ,  qui  ne  peut 
pas  se  manger. 

Éty.  de  im  priv.  et  de  mangeable.  Voy. 
Mang  ,  R. 

nmATERIAL ,  vl.  V. 

IM BIATERIEL ,  VELA ,  adj.  (Immaté- 
riel, ièie);  ImmaUriale,  ital.  JmmaUrial^ 
esp.  Immalerial,  port.  Immatériel,  ^ui  est 
sacs  aucun  mélange  de  matière ,  qui  n'est 
qu'esprit. 

Éty.  de  im  pri?.etde  matériel,  Y.  Mater, 
Rad. 

IIIBIATRIGUI.AR ,  ▼.  a.  (Immatricula)  ; 
Matrieolare,  ital.  Matricular,  esp.  port. 
Immatriculer ,  enregistrer  sur  la  matricule. 

IMMATRIGUUAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
(immatricula,  éde).  Immatriculé,  ée. 

IMMEDIAT,  ATA ,  adj. (immédiat,  âte)  ; 
Immédiat,  cat.  Immediato,  ital.  port,  /nt»^ 
êiatOt  esp.  Immédiat,  aie .  qui  suit  ou  pré- 
cède un  autre  ;  qui  agit  sans  milieu. 

Êty.  detm  prl?.  et  de  médium,  mHieu. 
y.Medi.H. 

IMMEDIATAMENT ,  adv.  (tmmediaU- 
méin)  ;  Immediatamente ,  ital.  port.  Tnme- 
diatamenie,  esp.  port.  Immédiatement,  d'une 
manière  immédiate ,  sans  intermédiaire. 

Êty.  de  immediata  et  de  ment.  V.  Medi, 
Rad. 

,  IMMEMOnRlAL,  ALA,  adj.  (tmmemou- 
riâl,  aie);  naBHooaiAo.  Immémoriale ,  ital. 
Inmemorable,  esp.  Immémorial,  port.  cat. 
Immémorial,  qui  passe  la  mémoire  des  hom- 
mes actuellement  vivants,  et  dont  on  ne  con- 
naît point  le  commencement. 

Êty.  de  tni  priv.  de  memoria,  méoKNre,  et 
de  al,  qui  n'est  plus  dans  la  mémoire.  Voy. 
Mem^  R. 

IMMEN8AMENT,  adv.  (ïmmeinsamein); 
immAMêéUÊSMw.  Immensamente,  ital.  Inmensa- 
mmte^  esp.  port.  Immensément ,  d'une  ma- 
nière immense. 

Êty.  de  immensa  et  de  ment.  V.  Meeur, 
Rad. 

IMMENSE,  EN8A,  adj.  (îmmeinsé, 
èinse)  ;  immaiisb.  Immens,  cat.  Immenso,  ital. 
port.  Inmenso,  esp.  Immense ,  qui  ne  peut- 
être  ni  mesuré,  ni  calculé,  qui  est  sans  bor- 
nes. 

Éty.  dn  lat.  immeneue,  fait  de  im  priv,  et 
de  meiinira,  mesure,  sans  mesure.  Voy. 
Mesur,  R.  '' 

iMMENfliTAT,  s.  f.  (!mmensita):«iiAii- 
MTAT.  Immentitat,  cat.  ImmensUà,  ital.  /n- 
mensidad,  esp.  Immeneidade.  port.  Immen- 
sité, grandeur  immense,  étendue,  durée  sans 
terme. 

Éty.  du  lat.  immeneitatiê,  gén.  de  immen- 
sttae,  m.  s.  V.  Mesur,  R. 

IMMINENT,  ENTA,  adj.  (Immilièiii, 


IMM 

iinte);  /mmitMiite ,  ital.  port.  Inminente, 
esp.  Imminent ,  cat.  Imminent ,  ente  ;  prêt  a 
arriver,  à  tomt>er,  etc. 

Éty.  du  lat.  imminenti»,  gén.  de  immi- 
nent, m.  s. 

miMIByiAR  ^,  ▼.  r.  (stmmlssà) ;  Mis- 
eMartt,  ital.  Mesclarse ,  tsp.  S'immiscer, 
s'entremettre,  se  mêler  de. 

Éty  du  lat.  immieeere  se.  m.  s. 

IMMI88ION,  s.  f.  vl.  Envoi,  mise. 

Ëty.  du  lat.  immissionis,  gén.  de  immta- 
sio,  m.  s. 

IMMOBIIiB ,  ILA,  adj  (Iminoubilé,  ile)  ; 
noioroiu.  Immobile,  ital.  Inmovil.  esp.  Im- 
movel,  port.  Immoble,  cat.  Immobile,  qui  ne 
se  meut  point. 

Éty.  du  lat.  immobilis,  m.  s.  V.  Mouv, 
Rad. 

IMMOBIUTAT,  s.  f.  (  ïmmonbîlità  )  ; 
Immobilità,  \iè\  Immovilidad,  esp.  Immo- 
bilidade,  port.  ImmobilUat,  cat.  Immobilité, 
état  d'une  chose  qui  ne  se  meut  point. 

Èty.  du  lat.  immobilitatis,  gén.  de  tmmo- 
bilitas,m.  s.  V.  Mouv,  R. 

nsMOBLB,adi.  vl.  V.  Immobile  et  /m- 
mobles, 

IMMOBIiBS.s.m.  pi.  Oimmôblés);  /m- 
mobili ,  ital.  Immoveis,  port,  louneubles, 
biens-fonds,  ce  qui  en  lient  lieu. 

Èty.  du  lat.  immobilis,  qui  ne  peut  se  re- 
muer. V.  Mouv,  R. 

IMMODERAT,  ADA  ,  adj.  et  p.  (îm- 
mouderà ,  àde)  ;  nmoiiscaAT.  Immoderato, 
ital.  Immoderado.  port,  /nmoderado ,  esp. 
Immoderad,  cat.  Immodéré,  ée. 

Êty.  du  lat.  immoderatus,  m.  s. 

IMMORTAt,AI.A,adj.  y\.  Immortal, 
cat.  esp.  Immortale,  ital.  Immortel,  elle. 

Éty.  du  lat.  immortatis,  m.  s. 

IMMORTALISAR,  v.  a.  (ïmmourtalisà); 
Immorlalare,  ital.  Inmortalixar ,  esp.  /m- 
mortalixar,  port.  cat.  Immortaliser,  rendre 
immortel  dans  la  mémoire  des  hommes. 

Éty.  du  lat.  immortalis  et  de  ar,  rendre 
immortel.  V.  Mort,  R. 

IMMORTAU8AR  »,  w.  r.  6'immorta- 
liser,  se  rendre  immortel. 

IMMORTALIAAT,  ADA,  adj.  et  pari 
(ïmmourtalisà ,  àde)  ;  ImmortaUsado ,  port. 
Immortalisé,  ée.  V.  Mort,  R. 

IMMORTALITAT,  s.  f.  (ïmmourtalità); 
omocKTAUTAT.  ImmorlaUtà,  ital.  Immorta^ 
lidad,  esp.  Immortalidade,  port.  Immorta^ 
litat,  cat.  Immortalité,  qualité  de  ce  qui  est 
immortel. 

Éty.  du  lat.  immortalitatis ,  gén.  de  tm- 
mortalitas,  formé  de  im  priv.  et  de  mortali- 
la#,  mortalité.  V.  j|for(,R. 

IMMORTEL,  ELA,  adj.  (ïmmourtèl , 
èle)  ;  umovBYM..  Immortale ,  ital.  Inmortal , 
esp.  Immortal,  port,  cat  Immortel,  elle,  qui 
ne  mourra  point;  qui  dure  très- longtemps. 

Ëty.  du  lat.  immortalis  fait  de  im  priv.  et 
de  mortalif,  mortel,  qai  n'est  pas  mortel. 
V.  Mort,  R.  "^ 

IMMORTELA,  s.  f.  immoiimua.  Immor- 
telle, nom  que  portent  plusieurs  fleurs  qui 
n'ont  d'autres  rapports  entre  elles  que  celui 
de  conserver  une  partie  de  leur  éclat  après 
leur  dessication,  d'oà  leur  nom.  V.  Mort,  R. 
On  donne  plusparticulièrenieDtce  nom  au 


IMM 


429 


gnaphate  d'Orient,  GnaphaUmm  Otientale, 
plante  de  la  fam.  des  Corymbifèrea,  cultivée 
comme  fleur  d'ornement. 

IMMORUBLA-JAUN  A ,  V.  Sawreta. 

IMMORTELA^4lOUGEA ,  S.  f.  V.  Gom^ 
phrena  globosa, 

IMMORTEI.A-8AUVAGEA  OU  ROU- 
GE A,  Immortelle  sauvage,  Xeranthemum 
annuum,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  compo- 
sées Corymbiferes,  commune  dans  les  champs 
de  la  Provence-Méridionale. 

IMMOUDERAT,  ADA,  adj.  (ïmmoude- 
râ  ,  àde)  ;  Immoderato,  ital.  Inmoderado  » 
esp.  /mmoderado,  port,  /mmodfrad ,  cat. 
Immodéré, ée,  qui  n'est  pas  modéré,  qui 
passe  le  juste-milieu  et  tend  à  l'extrême. 

Éty.  du  Idt.  immoderaftt^,  fait  de  im  priv. 
et  de  moderatut.  V.  Mod,  R. 

IMMOUDE8TAMENT ,  adv.  (îmmou- 
destamein)  ;  Immodestamente,  ital.  port,  /n- 
modestamente,  esp.  port.  Immodeslament, 
cat.  Immodestement,  d'une  manière  immo- 
deste. 

Éty.  du  lat.  immodeste  ou  de  immoudesta 
et  de  ment.  V.  Mod,  R. 

IMMOUDESTE,  TA,  adj.  (îmmoodês- 
té,  le); /mmode#(o,  port.  ital.  esp.  Immo* 
dest,  cat  Immodeste,  qui  manque  de  modes- 
tie ou  de  pudeur,  en  parlant  des  personnes; 
et  qui  est  contraire  à  ces  qualités  en  parlant 
des  chose». 

Êty.  de  f  m  priv.  et  de  Moudestia ,  v.  c.  m. 
ou  dtrtat.  immodestus.  V.  Mod,  R. 

IMM0UDE8TIA,  8.  f.  (ImmoudestieJ; 
Immodestia,  ital.  esp.  port.  cat.  Immodestie, 
manque  de  modestie  ou  de  pudeur. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent ,  ou  du  lat.  /m- 
modeslia.  V.  Mod,  R. 

IMMOUIiAlt,  V.  a.  (îmmoolà);  Immo» 
lare,  ital.  Inmolar,  esp.  cat.  Immolarf  port* 
Immoler,  offrir  en  sacrifice,  sacrifier. 

Êty.  du  lat.  immolare ,  formé  de  im  snr^ 
et  de  mola  ,  ^teau  sacré  qu'on  mettait  sur 
la  tête  dos  victimes  avant  de  les  immoler. 

IMMODI-AR  8' ,  V.  r.  n  McnnAa.  S'im* 
moler.  se  sacrifier  pour.... 

IMMOULAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ïmmoulà, 
àde)  ;  Immolado,  port.  Immolé,  èe. 

Êty.  du  lat.  tmmo2a(ti«. 

IMMOOLATION,  8  f.  (Ymmou1atie-n)  ; 
Immolasione,  ital.  Inmolaeion.  esp.  Immo^ 
laçào,  port.  Immolation,  sacrifice  sanglant 
d'une  victime. 

Éty.  du  lat  immotationis,  gén.  de  immo* 
latio. 

IMMOUNDE,  OUNDA,  adj  (îmmôun- 
dé ,  ôunde)  ;  Immonâo ,  ital.  Inmundo ,  esp. 
cat.  Immundo,  port.  Immonde , sale,  impur; 
on  ne  se  sert  de  ce  mot  qu'en  chaire,  en  pro- 
vençal. 

Éty.  du  lat.  immundus,  fait  de  im  priv.  et 
de  mundus,  propre,  pur.  V.  Mounâ,  R. 

IMM0UNDIÇA8,  S.  f.  pi.  (ïmmoundices); 
nmoviiBKM.  /mmufidtda#,port.  cat.  /nmuti- 
dicta«,  esp.  Immondisie,  Ual.  Immondices, 
ordures,  boue,  saleté. 

Êty.  du  lat.  immunditiœ,  m.  s.  T.  Moundj 
Rad. 

IMMOURAI.»  ALA,  adj.  (Immouràl, 
aie)  ;  noiovmAii.  Immoral,  aie  ;  contraire  à  la 
morale,  aux  bonnes  moeurs. 

Ety,  de  im  priv.  et  dt  mowal. 


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430 


IMM 


mMOUBAUTAT,  s.  f.  (ïmmouraliU]. 
Immoralité  ,  acte  contraire  aux  bonnes 
mœurs. 

IBIMOTABLE,  ABLA,  adj.  vl.  Immo- 
vible.  cat.  ïmmutabUey  ital.  immutable,  esp. 
Immudavel,  port.  V.  Immuable. 

Êty.  du  lat.  immulabilis,  m.  s. 

IMMUABLE ,  ABLA  ,  adj.  (Tmmuàblè, 
àble)  ;  Immutabile,  ital.  Inmutable,  csp.  /m- 
mudavel,  port.  Immuable,  qui  ne  peut  chan- 
ger. 

Ëtj.  du  lat.  immutabilie,  m.  8.  V.  Mouv, 
Rad. 

Bens  immouàbles,  biens  immeubles. 

IMMUND,  adj.  d.  vaud.  Immundo,  cat. 
Immonde.  Y.  Immoundeei  Mound,  R. 

IMBfONITAT,  8.  f.  (immunité);  /mmu- 
nilat ,  cat.  /nmttntdad ,  esp.  Immunidade  , 
poft.  /ffimufittà,  ital.  Immunité,  exemption 
de  quelque  impôt,  de  quelque  charge. 

Ély.  du  lat.  immunilatisy  gén.  de  tmmu- 
nitas^  formé  de  im  priv.  de  munus,  charge, 
çt  de  la  term.  pass.  al.  V.  Mun,  R.  2. 

Afunuf,  signifie  présent,  récompense,  ce 
qui  ill  donner  le  nom  de  munera,  aux  fonc- 
tions publiques  et  aux  autres  charges  hono- 
rables parce  que  les  Romains  les  donnaient  h 
litre  de  récompense,  d'où  munus  est  devenu 
synonyme  d'emploi ,  et  comme  les  emplois 
sont  des  charges ,  on  Ta  encore  appliqué  à 
ces  dernières,  par  extension. 

IMMUTABIUTAT,  s.  f.  vl.  Jmmutabi- 
Ulat,  cat.  Inmutabilidad,  esp.  Immutabili- 
dade,  port.  Immutabilità,  iUl.  Immutabilité. 

Ëty.  du  lat.  immutabiliUUit,  gén.  de  «m- 
mutabilitas,  m.  s. 

IBIMUTACIO,  s.f.  v1.  imiOTAcio.  ïmmu- 
tacià,  cat.  Inmutacion ,  esp.  Immutaxione , 
ital.  Changement. 

Ëty.  du  lat.  immulatio,  m.  s. 

IMN 

IMNARI,  8. m.  vl.  Hymna tff,  liyre  qui 
contient  les  hymnes. 

IMO 

IMOU ,  V.  Ilimaul. 

IMOinLOVS,  V.  Himouloui. 

IMOULOUSm  ,  Voy.  Himourousir  et 
Hum,  R. 

IMOUR ,  y.  Humour  et  Hum,  R. 

IMOURETAT ,  V.  Himouretat  et  Hum , 
Rad. 

IMP 

IMPAGABLE,  ABLA  .  (  ïmpagàblé  , 
àble);  uirAVABu.  Impagabile,  ital.  Impa- 
yavel ,  port.  Impayable ,  qui  ne  peut  trop  se 
payer. 

Ety.  de  im  priv.  et  de  pagable,  payable. 
V.  Pagar. 

IMPALPABLE,  ABLA,  adj.  (impalpa- 
ble, àble)  ;  Impalpable ,  cat.  esp.  Impalpa^ 
bile,  ilal.  Impalpavel,  port.  Impalpable , 
qu'on  ne  peut  loucher. 

IMPARABLE ,  adj.  vl.  V.  IrreparahU. 

IMPARDOUNABLE,  ABLA,  adj.  (ïm- 
pardounàblé ,  àble}  ;  Imperdonabile ,   ilal. 


IMP 

Imperdoavel,  port.  Imperdanahle ,  cat. 
Impardonnable ,  qui  ne  mérite  point  de  par- 
don ;  qui  ne  doit  point  se  pardonner. 

Éty.  de  im  priv.  et  de  pardonnable.  V. 
Doun,  R. 

IMPARFECT,  EGTA.  adj.  (ïmparfè, 
ète)  ;  Imper feclum  ,  ail.  Imperfetto  ,  ilal. 
Imper feclo,  esp.  Imper feito ,  port.  Imper fet, 
cat.  Imparfait ,  aile,  à  qui  il  manque  quelque 
chose  ;  qui  a  des  défauts  ;  en  t.  de  gram. 
prétérit  qui  marque  le  commencement,  le 
cours  d'une  action  sans  en  désigner  la  fln. 

Ély.  du  lat.  imper fectus,  m.  s.  V.  Fac, 
Rad. 

IMPARFCGTAMENT ,  adv.  (ïmperfe- 
tamein);  mwAmrmrAmmmw.  Imper feitamente , 
ilal.  Imper fectamente,  esp.  ImperftHamente, 
port.  Imparfaitement ,  d'une  manière  im- 
parfaite. 

Ély.  de  imparfeta  et  de  ment.  V.  Fae, 
Rad. 

IMPARTIAL,  ALA ,  adj.  amparliàl.  àlc); 
mvABTiAv.  Impaniale,  ital.  /mjparctaiyesp. 
cat.  port.  Impartial,  aie,  qui  ne  sacrifie  point 
la  vérité  à  ses  préventions ,  à  des  considéra- 
tions particulières. 

Êty.  du  lat.  imparliàlii ^  ou  de  im  priv. 
ei  de  partial,  y.  Part,\{. 

IMPARTIALAMENT ,  adv.  (ïmpartia- 
lamein)  ;  Imparlialmènt ,  cat.  Impar^ial- 
mente ,  esp.  port.  Impartialement,  sans 
partialité. 

Ëty.  de  impartiala  et  de  ment,  V.  Part , 
Rad. 

IBIPARTIALITAT,  8.  f.  (tmpartialita)  ; 
Impanialità ,  ital.  Imparcialidad  ,  esp. 
Impareialidade  »  port.  Imparlialitat ,  cat. 
Impartialité,  qualité  »  caractère  de  celui  qui 
est  impartial. 

Ëty.  du  lat.  impartialitatis ^  gén.  de  im- 
partialitas,  m.  8.  V.  Part,  R. 

IMPASSE,  s.  m.  (impasse).  Impasse,  cul- 
de-sac  ;  souterrain  servant  de  cachot  dans 
un  monastère. 

IMPATIENÇA,  s.  f.  (impatience)  ;  Im- 
pazienxa  ,  ilal.  Impaciencia ,  esp.  port, 
cat.  Impatience,  inquiétude  de  celui  qui 
souffre  ou  qui  attend  avec  agitation  l'accom- 
plissement de  ses  vœux. 

Ëty.  du  lat.  impatientia ,  m.  s.  V.  Part , 
Rad. 

IMPATIENT.  ENTA,  adj.  rVmpatièin, 
èinle);  Impatiente,  ilal.  Impatiente ,  esp. 
port.  Impacient,  cat.  Impatient,  ente, qui 
manque  de  patience. 

Ëty.  du  lat.  impatientis ,  gén.  de  impa- 
tiens, fait  deim  priv.  et  depatiens.  V.  Pati, 
Rad. 

IMPATIENTAR,  T.  a.  (ïmpatieîntâ)  ; 
Impatientar,  esp.  port.  cat.  Impatienter, 
faire  perdre  patience. 

Éty.  de  im  priv.  de  patient  et  de  ar,  V. 
PaU,  R. 

IMPATIENTAR  8*,  y.  r.  ImpaKientirsi, 
ital.  Impacientarse ,  esp.  port.  cat.  S'impa- 
tienter, perdre  patience,  se  fâcher.  V.  Poit, 
Rad. 

niPATIENTAT,  ADA.  adj.  et  p.  (îm- 
palieintâ,  àde)  :  Impaeitntado ,  port.  Impa- 
tienté, ée.  V.  Pati,  R. 

IMPATROUNI8AR  8',  y.  r.  (slmpa- 
trounisà)  ;  f'sMpAOKomiAs.  ImpadranirH  , 


IMP 

ital.  S'impatronîser,  s'introduire,  s'éUbKr 
dans  une  maison  qui  n'est  pas  le  vôtre  pour 
y  commander. 
Ély.  de  im,  de  padroun ,  de  t#  et  de  or, 

s'établir  dans comme  maître.  V.  Pater ^ 

Rad. 

IMPATR0UNI8AT ,  ADA.  adj.  et  p. 
(Ympatrounisà  ,  àde).  Impalronisé,  ée.  V* 
Pater,  R. 
IMPAUSAR,  vl.V.  Imposar. 
IMPAYABLE,  ABLA.  V.  Impagable. 
IMPECABIUTAT,  s.  f.  (ïmpecabilité)  : 
Impeeeabilità  ,  ital.   Impecabilidcut ,  esp. 
Impeccabilidade ,  port.  Impecabilitat  ^  cat. 
Impeccabilité ,   privilège  surnaturel    d*èlre 
impeccable.  V.  Pecc,  R. 

IMPECABLE,  ABLA,  adj.(impecàblé. 
àble)  ;  Impeccabile  ,  ital.  Impecable  ,  «sp. 
cat.  Impeccavel,  port.  Impeccable,  incapable 
de  pécher. 

Ety.  du  lat.  impeceabUis,m.  s.  V.  Pece^ 
Rad. 

IMPEDIR,  y.  a.  vl.  nwcDm.  Impedir , 
cat.  esp.  port.  Impedir e,  ilal.  Empêcher. 
Ëty.  du  lat.  impedire,  m.  s.  V.  Ped,  R. 
IMPEDITIU ,  IVA  .  adj.  vl.  Impeditiu, 
cat.  /mpediiivo ,  esp.  ital.  Impédilif,  propre 
à  empêcher,  nuisible.  V.  Ped,  R. 

UHPEGNER,  V.  a.  vl.  Impellir,  port 
Chasser,  pousser. 
Ëty.  du  lat.  impingere. 
1MPEIS8ER,  V.  a.  vl.  Renvoyer,  chas-* 
ser.  expulser. 
Ëty.  du  lat.  expulsare,  m.  s. 
IMPELLIR ,  V.  a.  vl.  BMPBixui.  Impellir, 
cat.  port.   Impeler ,  esp.  Impellere  ,  ital. 
Pousser,  chasser,  inciter. 
Hty.  du  lat.  impellere,  m.  s. 
IMPELUSGAR,  vl.  V.  Poussât. 
IMPELLIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  vl.  Poossé, 
chassé,  incité,  ée. 

IMPENETRABILITAT ,  8.  f.  (ïmpene- 
trabililà)  ;  Impénétrabilité,  ital.  Impenetra^ 
bilidad ,  esp.  Impenetrabilidade,  nort.  Im- 
penetrabilitat .  cat.  Impénétrabilité  ,  étal  de 
ce  qui  est  impénétrable. 

Éty.  du  lat.  impenetrabilitatis ,  gén.  de 
impenetrabilitas,  m.  s. 

IMPENETRABLE,  ABLA,  adj.  (impé- 
nétrable, àble)  ;  Impenetrabile,  ital.  Impéné- 
trable, cat.  esp.  Impenetravet ,  port.  Impé- 
nétrable, qui  ne  peut  être  pénétré  ;  dont  on 
ne  peut  connallre  les  desseins. 

Ëty.  du  lat.  impenetrabilis ,  formé  de  Im 
priv.  et  de  penetrabilis.  V.  Penetr,  R. 

IMPENITENGI  .  8.  f.  (impenitèinci)  ; 
Impenitenza,  ital.  Impenitencia ,  cal.  esp. 
port.  Impénitence .  dureté ,  endurcissement 
du  cœur  qui  fait  demeurer  dans  le  vice ,  qui 
empêche  de  se  repentir,  de  faire  pénitence. 

Ely.  de  im  priv.  et  de  penitenei.  V.  Pen, 
Rad. 

IMPENITENT,  ENTA,  adj.  (Impeni- 
tèin.  èinte);  Impénitente,  ital.  esp.  port. 
Impénitent ,  cat.  Impénitent .  ente ,  qui  est 
endurci  dans  le  péché ,  et  n*a  aucun  regret 
d'avoir  offensé  Dieu. 

Ëty.  de  im  priv.  et  de  pénitent.  V.  Pen , 
Rad. 

IMPER ,  niFMi,  radical  dérivé  du  laUn 
imper  are,  imper  o,  préparer  quelqu'un  ou 
en  disposer  pour  commander,  ordonner. 


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IMP 

formé  de  im ,  marquant  mouvement  vera,  et 
deporo ,  préparer,  disposer,  d'où  les  mots 
latins,  imper ativus,  imper aior,  imperatrix, 
imperium,  imperiosus,  imperare. 

De  tmjperaCttmi,  par  apoc.  et  changement 
du  V  en  /  ;  Impératif, 

De  imperatrix  :  Imperatriça,  Emperair- 
iU. 

De  imperium,  par  apoc.  imperi;  d'où  : 
Imperi'Ol,  Imperi-ala^  Imperi-au. 

De  imperioius ,  par  aync.  de  s  :  Impe- 
rious. 

De  imper ,  par  le  changement  de  t  en  e  : 
Bmper-our,  Emper ,  Emper  ador^  Emper^ 
aire,  Emper-atour,  Emper-atriça,  Emper-i, 
Emperi^au,  Emper-au. 

De  imperare ,  commander ,  par  apoc.  et 
changement  de  t  en  e ,  emperar  :  d'où  : 
Emper -ar, 

IMPER,  8.  m.  t1.  sai^Bm,  Biivsmi.  Impe- 
rio,  ital.  Emperi^  cat.  esp.  porl.  Empire, 
pouvoir,  commandement. 

Ëly.  du  lat.  imperium. 

IMPER ,  ERA,  adj.  (împèr ,  ère)  ;  (m- 
pari,  ital.  /mpar,  esp.  port.  Impair,  aire, 
qui  n'est  pas  pair,  i,  3, 5,  sont  des  nombres 
impairs. 

Éty.  du  1a(.  impar. 

IMPERAR,  V.  a.  v1.  nmwiA».  ïmperar, 
cat.  esp.  port.  Imperare  ^  ital.  Commander , 
gouverner. 

Éty.  du  lat.  imperare. 

IMPERATIF ,  8.  m.  (ïmperatif)  ;  /fm>e- 
ratiu,  cat.  Imperativo ,  ital.  esp.  port,  im- 
peraiiv,  ail.  Impératif,  t.  de  gram.  le  mode 
mipératif. 

Ëty.  du  lat.  imperativut,  de  imperare, 
commander.  V.  Imper,  R. 

IMPERAT1U,IVA,  adj.  vl.  Imperatiu, 
cat.  Imperativo,  esp.  port.  ital.  Impératif, 
ive. 

Éty.  du  lat.  imperalivuê ,  subst.  t.  de 
graounaire. 

Imperatius  e$  aquel  que  om  commanda  . 
Gram.  Prov. 

IMPERATIVAMBNT,  adv.  (împerati- 
vamein).  Impérativement ,  d'une  manière 
impérative. 

IMPERATOIRA,  8.  f.  (Imperatôire)  ; 
uiVBBATOBi.  Impératoire,  Imperaiaria  oetru^ 
(Atuffi,  Lin.  plante  de  la  famille  des  Ombd- 
lifères ,  commune  dans  les  bois  élevés. 

IMPERATRIÇA  .  8.  f.  (Impératrice)  ; 
Impératrice,  liai.  Emperatrig,  esp.  Impera^ 
tris  ,  cat.  Imperatrix ,  port.  Impératrice  » 
l'épouse  d'un  empereur  ou  la  princesse  qui 
est  chef  d'un  empire. 

Ety.  du  lat.  imperatrix.  V.  Imper ^  R. 

IMPERGEPTIBLAMENT .  adv.  (Tm- 
perceptiblàmein)  ;  Imperceptiblament,  cat. 
Impercettibilmente,  ital.  Imperceptiblemente, 
esp.  Imperceptivelmente  j  port.  Impercepti- 
blement, peu  à  peu,  insensiblement. 

Étv.  de  imperceptibla  et  de  ment,  d'une 
manière  imperceptible.  V.  Cap ,  R.  2. 

IMPERCEPTIBLE,  IBLA.  adj.  (Im- 
perceptible,  ibie)  ;  Impercettibile ,  ital.  Im- 

f  Perceptible,  cat.  esp.  Imperceptivel ,  port, 
mperceptible,  qui  échappe,  par  sa  petitesse, 
à  l'organe  de  la  vue  ;  qui  agit  sans  que  nous 
«008  en  apercevion». 


IMP 

Êty.  do  lat.  imperceptibfUit ,  Ciit  do  im 
priv.  et  de  perceptibilie,  V.  Cap,  R.  2. 

UIPBRDABLB,  ABLA,  adj.  (ïmper- 
dàblé,  àble):  /mperdt6tle ,  ital.  Imper divel, 
port.  Imperdable,  qu'on  ne  peut  perdre. 

Éty.  de  im  priv.  et  de  perdable.  V.  Perd, 
Rad. 

IMPERFECTION,  8.  f.  (ïmperfectie-n); 
■nmracmii.  Imperfeiione ,  ital.  Imper fee- 
cion,  esp.  Imper feçao,  port.  Imperfeccià, 
cat.  Imperfection,  ce  qui  empêche  une  chose 
d'être  parfaite. 

Ëty.  de  m  priv.  et  de  perfection.  V.  Fac , 
Rad. 

IMPERIAL,  ALA ,  adj.  (impérial ,  aie)  ; 
BMFBMAi.,  BaraaAii.  Impérial,  cat.  esp.  port. 
Impériale,  ital.  Impérial,  aie. 

Ëty.  du  lat.  imperialiê,  m.  ».  V.  Imp,  R. 

IMPERI  ALA,  8.  f.  Seringat,  arbre  et 
fleur.  Gare,  espèce  de  ûgue ,  t.  des  environs 
de  Fayence.  Gar. 

mPERIALA,  s.  f.  (ïmperiâleV  Impé- 
riale, le  dessus  d'un  carrosse,  d'une  diligence. 

Ëty.  V.  Emper,  R. 

IMPERIALA,  8.  f.  Impériale,  sorte  de 
jeu  de  cartes. 

Ëty.  de  l'empereur  Charles- Quint  qoi 
l'aimait  t>eaucoup. 

IMPERIAU ,  adj.  vU  V.  Impérial  et 
Imp ,  R* 

IMPERIOUS,  OUSA.adj.  (ïmperious, 
ôuse)  ;  Imperioso,  ital.  esp.  port.  Imperiài, 
cat.  Impérieux,  euse,  qoi  commande,  qui  a 
l'air  de  commander  avec  hauteur. 

Éty.  du  lat.  imperioeus.  V.  Imper,  R. 

IMPERIOU8AMENT ,  adv.  (ïmperioo- 
samein)  ;  Imperiosamente ,  ital.  esp.  port. 
Imperiosament,  cat.  Impérieusement. 

Ëty.  de  imperiousa  et  de  ment;  imperiote, 
en  lat. 

IMPERISSABLE  ,  ABLA ,  adj.  (Tm- 
perissàblé ,  àble)  ;  msucHABui.  Impérissa- 
ble, qui  ne  peut  pas  périr. 

Éty.  de  im  priv.  et  de  pen««a6ftf . 

IMPERMEABLE,  ABLA ,  adj.  (imper- 
méable ,  àble).  Imperméable ,  impénétrable 
aux  fluides,  à  l'eau  particulièrement. 

IMPERSONAL,  adj.  vl.  Voy.  Imper- 
iounel. 

IMPER80UNEL ,  adj.  (ïmpersounèl)  ; 
Imperêonale,  ital.  Impersonal ,  cat.  esp. 
Impersoal,  port.  Impersonnel,  t.  de  gram. 
verbe  impersonnel ,  qui  ne  se  conjugue  qu'à 
la  troisième  personne  du  singulier. 

Ëty.  du  lat.  impersonalis,  fait  de  im  priv. 
et  de  persona^  personne,  parce  qu'il 
manque  de  quelques  personnes.  V.  Persan  y 
Rad. 

IMPERTINEMMENT,  adv.  (ïmperti- 
nemmein  )  :  nvAHTuiAMMBiiT.  Impertinent' 
ment,  cat.  /mper (tiieii(em«ii(e,  ital.  esp.  port. 
Impertinemment ,  d'une  manière  imperti- 
nente. 

Ëty.  de  impertinenta  et  dem«n(.  Y.  Ten, 
Rad. 

IMPERTINENÇA ,  8.  f.  (tmpertinéince>, 
iMVBBTiiiKMci ,  uiVARTiiiBMf  A.  Impcrtincnza  , 
ital.  Impertinencia ,  cat.  esp.  port.  Imperti- 
nence ,  discours  contre  les  convenances ,  la 
politesse,  les  égards  dûs,  le  bon  sens  ;  carac- 
tère de  l'impertinent.  V.  Ten,  R. 

IMPBRTINBNT,  BNTA,  ady.  (imper- 


IMP 


431 

linéin ,  éîote)  ;  mpAarmmn.  Impertlneniê  , 
ital.  esp.  port.  Impertinent,  cat.  Imperti- 
nent, ente,  qui  a  l'habitude  de  dire  et  de  faire 
des  impertinences. 

Ëty.  du  lat.  impertinentis,  gén.  de  imper  * 
tinens,  fait  de  im  priv.  et  de  pertmere, 
concerner,  avoir  rapport  à....  V.  Ten ,  R. 

UIPERTURBABLAMENT,  adv4(kn- 
perturbablamein).  Imperturbablement. 

IMPERTURBABLE ,  ABLA ,  adj.  (im- 
perturbable ,  àble)  :  Imperturbabile  ,  ital. 
Imperturbable ,  esp.  Imper turbavel ,  port. 
Imperturbable. 

IMPETRANT, s.  m.  anc.  béarn.  Impé- 
trante, port  Impétrant. 

Ëty.  du  lat.  impetrantis ,  gén.  de  impe* 
trans. 

IMPETRAR,  V.  a.  (împetrà)  ;  bmtbtiuui. 
Impetrare ,  ital.  Impetrar,  esp.  port.  cat. 
Impétrer,  obtenir  en  vertu  d'une  supplique, 
d'une  requête  ;  on  ne  le  dit  qu'en  parlant 
des  bénéûces. 

Éty.  du  lat.  impetrare,  m.  s.  formé  de 
pater,  père,  faire  produire,  exécuter  comme 
père. 

IMPETRAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p.  anc. 
béarn.  Impetrado ,  port.  Obtenu ,  ue. 

IMPETUOSAMEN,  adv.  vl.  cimToofA- 
mam.  Impetuosament ,  cat.  Impetuoiamente , 
esp.  port.  ital.  Impétueusement. 

Ëty.  du  lat.  impetuoseei  de  men. 

IMPETDOUS ,  OUSA ,  adj  (Impetuoos, 
éuse);  Impetuos,  cat  Impetuoio  ,  esp.  ital. 
port  Impétueux ,  euse. 

Éty.  du  lat.  impetuosus,  m.  s. 

IMPETUOUSITAT,  s.  f.  (  Tmpetuou- 
sità)  ;  Impetuousitat,  cat.  Impétuosité ,  ital. 
Impetuosidad  ,  esp.  Impetuosidade  ,  port. 
Impétuosité ,  qualité  de  ce  qui  est  impétueux, 
rapide. 

IMPIBTAT,  8.  f.  (împtetà)  ;  Empiéta  , 
ital.  Impiedad ,  esp.  Impiedade ,  port,  /tu- 
pistai ,  cat.  Impiété ,  mépris  pour  la  religion  ; 
action  ou  discours  qui  marque  ce  mépris. 

Ëty.  du  lat.  impietatis,  gén.  de  impietas, 
m.  s.  fait  de  im  priv.  etde  nte(a«.  V.  Pious. 
Rad. 

IMPIGNORAR,  V.  a.  vl.  sMramroaA»  , 
BMramioBA».  Empenporar  ,  anc.  cat.  Enga- 
ger, hypothéquer ,  donner  en  nenlisseroent. 

IBIPIGNCmATIO ,  8.  f.  vl.  Gage  ,  hy- 
pothèque. 

IMPIO.  IMPIA,  8.  (Impie);  Bmpio  . 
ital.  Impio  ^  esp.  port.  cat.  Impie  ,  qui  mé* 
prise  la  religion,  qui  est  contraire  à  la  reli- 
gion. 

Ety.  du  lat.  impius ,  formé  de  im  priv. 
et  de  pius.  V.  Pious,  R. 

IMPITADOUS,  OUSA,  adj.  d.  béarn. 
Impitoyable,  qui  n'a  pas  de  pitié.  V.  Impi- 
tamjfablêf 

Ety.  de  im  priv.  de  pitad  et  de  ous. 
V.  Pious    R. 

mPITOTABLAMENT  ,  adv.  (Impi- 
touyablamein)  ;  Spietatamente ,  ital.  Desa- 
pisdadamente ,  esp.  Despiadosamente ,  port. 
Impitoyablement ,  sans  aucune  piiié. 

Ël7.  de  impitoyable  et  de  ment ,  d'une 
manière  impitoyable.  V.  Pious,  ïi. 

IMPITOYABLE,  ABLA,  adj.  (impî- 
touyàblé,  àble);  mFiroiiVAaiA ,  uipitadovi. 

Spietato,  ital.  Desapiadado ,  esp.  Despia- 


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IMP 


do$o ,  port.  Impitoyable ,  qui  est  sans  pitié, 
qui  D'est  pas  susceptible  d'éprouyer  le  sen- 
timent de  la  pitié.  Y.  PUmt,  R. 

IMPLACABLE,  ABLA,  adj.  (Implaca- 
ble, àble)  ;  imptacabile,  ital.  Implacable , 
cat.  esp.  implaeavêlf  port.  Implacable. 

Êty.  du  lat.  implaeabilit ,  m.  s. 

IHPLICAR ,  ▼.  a.  (eimplicà)  ;  fmplieare^ 
kal.  Impliear,  esp.  port.  cal.  Impliquer, 
envelopper,  engager,  embarrasser. 

Éty.  du  lat.  implieare ,  formé  de  tm,  dans, 
et  de  plieare,  plier.  V.  Plee  ,  R. 

mPLlGAT  ,  ADA ,  adj.jet  p.  (eimplicà, 
àde)  ;  ImpHcado ,  port.  Impliqué ,  é^.  Voy. 
PleCf  R. 

mPLIR,  A?riL  V.  Emplir. 

IMPLOURAII,  ▼.  a.  (ïmplourâ)  :  implo- 
rare ,  ital.  fmplorar ,  esp.  port.  cat.  Implo- 
rer ,  demander  avec  toutes  les  marques  de 
de  rinstance. 

Éty.  du  lat.  implorare  ,  m.  s.  fait  de 
tm,  en ,  et  de  plorare ,  pleurer,  demander 
en  pleurant.  V.  Plor ,  R. 

IMPLOURAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (îm- 
ploiirà,  àde)  ;/tfip(orado,  port.  Imploré,  ée. 

Ety.  du  lat.  implaratus,  m.  s.  V.  Plor,  R. 

IBIPORT4R,  V.  a.  (ïmpourtâ)  ;  wroim- 
TAm.  Importare,  ital.  Importar^  esp-  port, 
cat.  Importer,  introduire  dans  un  pays  des 
productions  ,  une  industrie  qui  n'y  étaiei^t 
pas  auparavant. 

mPORTAR  ,  y.  n.  ïmporlar$  ,  ital. 
ïmportar,  esp.  port.  Importer,  être  avanta- 
geux .  important. 

mPORTANÇA,  s.  f.  (Tmpourtànce);  »- 
voiittTAii(A.  ïmportanzay  ital.  Importancia, 
esp.  port.  cat.  Importance,  ce  qui  fait  qu'une 
chose  est  considérable,  soit  par  elle-même, 
soit  par  les  suites  qu'elle  peut  avoir ,  soit 
encore  par  la  valeur  que  nous  y  atlacboqs. 
V.  Port,  R. 

IMPORTANT ,  ANTA ,  adJ.  (ïmpour- 
tàn,  ànle)  ;  uipoiibtaiit.  ImparlanUy  ital. 
esp.  port.  Important ,  cat.  Important,  ante, 
qui  importe ,  qui  est  de  conséquence.  Voy. 

UiPORTUN ,  UNA ,  s.  et  adj.  (împortûn, 
une);  nvoimmii,  rsooos,  mr&AtrmB,  sbca- 
raw,  neora,  tambvii.  importuno,  ital.  esp. 
port.  Imporiûf  cat.  Importun,  une,  qui 
embarrasse,  qui  incommode,  ennuie,  cha- 
grine par  sa  présence  on  par  ses  discours. 

Ety.  du  lat.  importunus,  m.  s.  formé  de 
f  m  priv.  et  de  portus ,  port  •  arrivée  ;  mal 
arriver  .  arriver  à  contre  temps.  V.  Port,  R. 

IBiPORTUNAR,  v.  a.  (împouirtunà)  ; 

SBC Am  ,   KMVOOKTOIIAm  ,    TBaABOtTAB  ,  IMTOHIITO- 

«As.  Importunaré,  ital.  Importunar,  esp. 

Sort.  cat.  Importuner ,  être  importun ,  em- 
arrassant,  incommode,  ennuyer,  chagriner. 

IMPORTUNAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (ïm- 
porlunâ .  àde)  ;  iMFovmToiiAT.  Importunado, 
port.  Importuné,  ée.  V.  Port,  R. 

mPORTUNITAT,  s.  f.  (împourlunitâ)  : 
nvommuriTAT.  importunitat,  cat.  Importu- 
nUà,  ilal.  Importunidad,  esp.  Importuni^ 
dade ,  port.  Importunité,  action  d'impor- 
tuner. V.  Port,  R. 

IMPOS ,  s.  m.  (ïmpôs)  ;  uirotr.  Impo$t], 
ail.  Imposit,  cat.  Impoiizione  ,  ital.  /m- 
putilo ,  esp.  Imposto ,  port.  Impôt ,  imoo- 


IMP 

•itîon,    taiei  tribut,  droit  perço  par  nn 
souverain. 

Éty.  du  lat.  impotitum,  m.  s.  V.  Pa$p 
Rad. 

a  Les  impôts ,  dit  l'auteur  du  Diet.  des 
Origines  de  1777,  en  6  vol.  in-12,  sont  dans 
un  Etal,  ce  que  sont  les  voiles  dans  un  vais- 
seau, pour  le  conduire,  l'assurer,  Tamener 
au  port,  et  non  pour  le  charger,  le  tenir 
toujours  en  mer,  et  finalement  le  submerger.  » 

Les  Grecs  et  les  Romains  levaient  déjà  des 
impôts  en  argent  et  en  denrées,  exemple  qui 
n'avait  point  été  imité  par  les  premiers  rois 
de  notre  monarchie ,  dont  les  revenus  ne 
provenaient  que  de  leurs  terres ,  des  péages 
et  des  confiscations.  On  commença  ensuite 
i  exiger  des  centimes  du  clergé  et  une  espèce 
de  taille  du  peuple  ,  mai^  qui  n'était  ^ue 
temporaire. 

Pbilippe-Le-Bel,  ftit  le  premier  qui  imposa 
de  fortes  taxes  que  |e  roi  Jean  rendit  plus 
pesantes  encore  et  plus  générales,  11  leva 
une  imposition  de  douze  deniers  par  livre 
sur  toutes  les  marchandises  vendues  dans  le 
royaume,  deux  cinquièmes  sur  le  prix  du 
sel  ;  un  treizième  sur  les  vins  et  autres 
boissons. 

Ceux  qui  croient  que  l'impôt  est  d'insti- 
tution divine  se  basent  sur  ce  passage  de 
rÊvangile: 

Heddite  ergo  fuœ  siml  (kuarit  Cm$ari , 
etc. 

On  distingue  aujourd'hui  trois  sortes  d'im- 
pôts ,  savoir  : 

1«  L'impôt  direct  ou  foncier,  qui  se  per- 
çoit sur  les  personnes,  sur  les  terres ,  sur  les 
patentes,  et  sur  les  portes  et  fenêtres  ; 

2°  L'impôt  indirect ,  qui  porte  sur  les  ob- 
jets de  consommation  ; 

3«  Les  droits  de  douane  et  de  navigation. 

En  France ,  l'impôt  ne  fut  bien  assis  qu'à 
partir  de  François  I«sen  1515;  si  l'on  re- 
monte plus  haut ,  op  vpit  que  les  Francs 
suivirent  les  lois  romaines  pour  les  impôts, 
et  que  les  Gaulois  payaient  en  nature  aux 
préposés  par  les  gouverneurs  romains  ,  le 
cinquième  du  fruit  des  arbres  et  le  dixième 
du  produit  de  la  terre.  Childebert  fit,  le 
premier,  dresser  un  cadastre  de  toutes  les 
terres  de  ses  sujets  en  561.  La  gabelle  ou 
impôt  sur  le  sel ,  commença  sous  Philippe 
de  Valois, en  1342,  la  taille,  levée  en  France, 
pour  la  première  fois,  sous  saint  Louis,  en 
1548,  fut  rendue  perpétuelle  sous  le  règne 
de  Henri  111,  en  1580. 

£n  1514,  sous  le  règne  de  Lons  XII,  les 
revenus  montèrent  à  7,750.000  livres. 

En  1547,  à  la  mort  de  François  I*',  la 
recette  s'éleva  à  15,730,000  livres. 

En  1557 ,  les  revenus  atteignirent,  12  mil- 
lions. 

En  1560,  le  produit  net  alla  à  9  millions. 

En  1574,  à  14  millions. 

En  1847 ,  les  revenusse  sont  éle? ésà  près 
de  150,000,000. 

IMPOSABLE,  ABLA,  adj.  (împousàblé, 
àble)  :  mroiiiAau,  Imposable ,  susceptible 
d'être  imposé. 

IMPOSANT  ,  ANTA ,  adj.  (împousan , 
ànte).  Imposant ,  ante ,  qui  commande  le 
respect. 

IMPOSAR ,  r.  a,  Ompousâ)  ; 


nfp 

Importe,  ital.  Imponer,  esp.  Impor,  port. 
Impoêary  cat  Imposer,  mettre  dessus. 

Impouêar  leU  mans ,  imposer  les  mains, 
pour  conférer  quelque  pouvoir,  quelque  ca- 
ractère sacré. 

Ély.  du  lat.  impomere,  m.- s.  formé  te 
tm,  sur ,  et  de  ponere,  mettre.  V.  Fa,  R. 

IMPOSAR,  V.  a.  Imposer,  en  tenu» 
d'impr.  ranger,  mettre  les  pages  sur  no 
marbre,  selon  la  situation  où  elles  doîfest 
être  sous  la  presse. 

IMPOSAR,  y.  a.  Imposer,  charger  qoel^ 
qu'un  de  faire .  lui  en  foire  une  obligatioD 
expresse  ;  on  dit  aussi  imposer  du  respect, 
mettre  au  rôle  des  impositions. 

IMPOSAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (IropoasÉ 
àde).  Imposé,  ée.  V.  Pos,  R. 

mposmo,  vl.  Impoiieià,  cat  Vof. 
Imposition. 

IMPOSITION ,  s.  f.  (Ympousitie^n)  ;  w- 
wovêvnom.  Impoiiiione  ,  ital.  Impoêieian , 
esp.  Impoiiçâo,  port.  Impoêieià,  cat  Im- 
position ,  action  d'imposer  les  mains  :  de 
feier  des  impôts  sur  les  choses  ou  les  per- 
sonnes ;  en  terme  d'impr.  arrangement  des 
pages. 

Ëty.  du  lat.  impontionis ,  gén.  deîmpo- 
sttto,  m.  s.  V.  Pos,  R: 

DHPOSSIBILITAT,  s.  f.  (împoossibi- 
lilà)  ;  iiiroiiMMiuTAT.  Impossibilùà  ,  ital. 
Impossibilidad,  esp  Impossibilidade,  port. 
Impossibilitat,  cat  Impossibilité,  caractère 
de  ce  qui  est  impossible. 

Ély.  du  lat.  impossibilUati^ ,  gén.  de  tm- 
possiblUas,  m.  s.  formé  de  m  priv.  et  âe 
possibililaê ,  possibilité.  V.  Poti#s,R. 

IMPOSSIBLE, IBifA,  adj.  (ïmpousslblé, 
ibie)  ;  mpoctusu.  Impossibile,  ital  /sipo- 
sible,  esp.  Impossivtl,  port.  Imposswlr^ 
cat.  Impossible ,  qui  ne  peut  être,  qui  n« 
peut  se  faire. 

Ëty.  du  lat.  impo$sibilis.  ou  de  im  priv. 
et  de  poussible.  V.  Pouss,  R. 

Aquot  m* es  impotusibU  ,  Ir.  cela  m'est 
impossible. 

IMPOSSIBLE  ,  IBLA ,  adj.  ^ïmpoossi- 
ble,  ibIe)  ;  Impossible,  ital.  ImposibU, 
esp.  fmpossivel ,  port.  Impossible ,  qui  ne 
peut-être,  qui  ne  peut-être  fait;  ng.  très- 
diUicile. 

Ëty.  du  lat.  impossibilis.  m.  s.  fait  de  tm 
priv.  et  ôfd  possikilis  ^  possible. 

IMPOSSIBLE,  s.  m.  Impossible,  à  Tim* 
possible  nul  n'est  tenu. 

IMPOST  ,  vl.  V.  Impos. 

IMPOSTA,  s.  f.  (imposte)  ;  Imposlatura, 
ital.  Emposta,  esp.  cat  Imposta,  port.  Im- 
poste ,  assise  en  saillie  et  portant  des  moo- 
iures,  qui  couronne  le  jambage  ou  pied 
droit  d'une  arcade ,  et  sur  laquelle  pose  le 
coussinet  ^  traverse  dormante  ,  au-dessus 
d'une  croisée  ou  d'une  porte  en  menuise- 
rie, qui  sépare  le  châssis  du  bas  d'avec 
ceux  du  haut,  ou  menuiserie  qui  remplit  la 
partie  cintrée  d'une  porte. 

Ëty.  de  l'ital.  impottatura ,  m.  s.  ou  de 
imposto,  surchargé.  V.  Po#,R. 

IMPOSTUR,  s.  m.  (ïmpoustùr)  ;  mrov 
rvm.  Impostore,  ilal.  Impostor,  esp.  port 
cat.  Imposteur,  qui  abuse  de  la  confiance 
ou  de  l'imbécililé  des  hommes  pour  les 
tromper  ;  calomniateur. 


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IMP 

Éiy.  du  lai.  impottôr^  m.  s.  V.  Po$,  R. 

nipOSTORA,  8.  f.  (Impouslùre)  ;  m- 
,owTwuu  Impoilura .  Ilil.  e«p.  porl.  cal. 
Imposlure,  crime  de  l'ioiposleur,  catomnie; 
illusion. 

Èly.  du  îal.  imposiura,  m.  s.  V.  Pm,  R. 

IMPOTENT,  ENTA,  adj.  (Impouléîn, 
éllUe);  nwocTHw,  aNVOvravr,  avrowncAT, 
tamum  ,  «traocriAT ,  ntcnriTAT.  impotênU, 
ital.  esp.  port.  ImpoUni,  cal.  Impoleot , 
eote ,  qui  a  perdu  Vusage  d'un  bras,  d'une 
jambe,  de  ses  deux  bras  ou  de  ses  deux 
jambes. 

Ély.  du  îal.  impotenUê ,  gén  de  impo- 
iens  ,  fail  de  tin  priv.  el  de  foUntia , 
puissance.  V.  P<ms$  >  R-        ..    ^ 

mPOOUT,  IDA,  lA,  adj.  (Tropouli , 
Ide.  le).  Impoli,  qui  esl  sans  polilesse. 

Ély.  du  Ial.  impolituê,  fail  de  m  pri?. 
eldepomui.  V.  Pottl,R. 

IMPODUTESSA,  s.  f.  (împoulitésse). 
ImpoKtesse,  ignorance  grossière,  ou  mé- 

λrÎ8  déplacé  des  égards  de  convenlion  dans 
a  société. 
Êly.  de  tjii   priv.  el  de  poulUessa.  V. 

Pout  R. 

IMPOUUTIQUE  .  ICA ,  adj.  (Impouli- 
tiqué,  ique);  ImpolUic ,  cal.  impolUieo , 
ital.  /mpo<t(io,e6p.  Impolitique»  contraire 
à  la  politique. 

mpOUSAll ,  V.  Imposât. 

niPOUSAT,  V.  Imposât. 

IMPOUSITION ,  V.  ImposUUm. 

mPOOTEGA ,  Casl.  Alt.  de  Hypouiheca, 
▼,  c.  m. 

IMPRATICABLE,  ABUk,  adj.  (Impra- 
ticable ,  àble)  :  Impraticabile,  ital.  tmpra^ 
tieobie,  esp.  ImpraHcavsl^  port.  Impraclû 
eahU ,  cal.  Impraticable ,  qu'on  ne  peut 
pratiquer,  exécuter,  habiter,  fréquenter, 
par  où  on  ne  peut  passer ,  entrer ,  etc. 

Ély.  de  hn  priv.  et  de  praticable.  Voy. 
Prmiiea. 

IMPRECATION,  S.  f.  (Imprecatie-n)  ; 
HAUMcnov,  BsPAiMiMi ,  vivpacATiap.  ImprS' 
êmnons,  ital.  /iiiprf fiieû^ii ,  esp.  fmpreea- 
fâo,  port.  Impreeaciùf  cal.  Imprécation, 
malédiction ,  souhait  qu'on  fait  contre  quel- 
qu'un ;  c'est  aussi  une  figMre  de  rhfitorique 
par  laquelle  on  souhaite  des  malheurs. 

6ty.  du  Ial.  impreeatUmis ,  gén  de  «m- 
pricatio,  formé  de  tu,  contre,  et  de  preeari, 
prier.  V.  Pree^  R. 

IMPREGNAGIO  ,  S.  m.  vl.  mnoMAcio, 
mmrmMM^ékCMQ.  impregnacio ,  cal.  Imprégna- 
eion ,  esp.  Impregnamento^  ital.  Grossesse, 
imprégnation. 

niPREGNADA ,  adj.  f.  el  p.  Enceinte. 

Ély.  du  lat.  prœgnaru,  m.  s. 

IMPRENABLE,  ABLA  .  adj.  (împrenà- 
blé ,  àbfeli  ;  mmtwmmAmtm.  Imprenable  ,  cat. 
Imprenable,  qui  ne  peut  être  pris,  en  parlant 
d'un  lieu  fortifié. 

Ely.  de  tfii  pri?.  et  de  prenable,  qu'op  ne 
peut  prendre.  V.  Prendr,  R. 

IMPRESCRIPTIBLE  ,  IBLA  ,  adj. 
(imprescriptible,  ibie);  Impretcriptibilet  ital. 
cat.  Imprescriptible,  esp.  Imprescriplivel , 
port.  Imprescnptible,  qui  ne  peut  pas  pres- 
crire. 

Êty.  du  lat.  imprmscriptibilis. 

IMPRESSION,  s.  f.  (impressie-n);  M* 

TOM.  II. 


IMP 

numtAt  iMMMtna.  ImprcstiwM.  ital.  /m- 
presion ,  esp.  Imprestào .  port.  Imprestié , 
cal.  Impression  ,  marque  de  l'actton  d'un 
corps  sur  un  autre;  action  d'imprimer,  édi- 
tion, la  chose  imprimée  ;  eflet  prodoit  sur  les 
sens  ou  l'esprit. 

Ëty.  du  lat.  impressionis ,  gén.  de  im- 
pressio.  V.  Pre##,  R. 

On  dit  que  lmpres$ion,d^un  livre  est  : 

DOL'RLÊE,  qnaoïl  les  Utim  iiMrqncot  àtnx  lob  par  m 

datant  «1«  la  presM. 
BOUEUSE  ,  qMna  Ynetm  Ml  bonraae  M  m1«. 
GHISE,  qnnaa  l'encre  «t  bUndwlre. 
KEIGELSE  ,  quaiMl   elle    prê»eat«   de   peliu  blanrt  qui 

papilloltrBt. 
POilllÉE,  lonqtf'elle  n'cM  pu  art»,  et  qae  let  oarMtères 

m  MNit  empâtés. 
MACULÉE  M    MACULE ,  lor«<|iM   Im  îmMltH  «tant 

kattu»  avant  tfum  l'encre  suit  accbe  ,  une  pa((e  s'impiiaie 

MM-  raiilre. 

IMPRESSIOlfABLE  ,  ABLA  ,  adj. 
(Tmpressiounàble  ,  éble)  ;  ntrasMiomiABiJi. 
Impressionnable,  qui  peut  être  impressionné, 
qui  en  est  très-susceptible. 

IMPRESSIONAR,  ▼.  a.  (Tmpressiôuné); 
laraMMoviiAB.  Impressionar,  cat.  Impre^ 
sionar,  esp.  Impressionner,  faire  impression 
sur....  émouvoir. 

mPREVOUTENÇA  ,  S.  f.  (  Impre- 
vootènce).  Imprévoyance,  défaut  de  pré- 
voyance. 

IMPREVOUrraiT,  ENTA,  adj.  (Tm- 
prevoyïèn,  èintc).  Imprévoyant,  ante. 

IMPREVU,  UA,  adj.  (hnprevû,  ue); 
VÊWMiwpnt,  Imprevist,  cat.  Improvisa,  esp. 
Imprevisto,  port.  Improffviso,  ital.  Imprévu, 
ue,  qui  n'a  pas  été  prévu. 

Ety.  de  im  priv.  et  de  prévu,  ou  du  Ial. 
improvisusj  m.  s. 

PMPRUIAR,  V.  a.  (Tmpriroà)  ;  utam^ab, 
npvuui,  BMFMMAB.  ImprimcrCf  ital.  Impri^ 
mir,  esp.  cat.  port.  lat.  Imprimer,  faire  une 
empreinte  sur...,  6xer  sur  le  papier,  au 
moyen  de  caractères  gravés  ou  fondus;  faire 
imprimer ,  publier  par  Timpression  ;  agir 
fortement  sur  Tespril  et  les  sens,  etc. 

Ëty.  du  laL  imprimere ,  formé  de  im,  sur 
et  de  premere ,  presser ,  parce  que  c'est  en 
pressant  qu'on  imprime.  V.  Press,  R. 

PUPRIWARIA  ,  s.  f.  (  cimprimarie  )  ; 
Imprenta,  esp.  Imprensa,  port.  Imprimerie, 
l'art  d'iipprimer ,  des  lettres ,  des  caractères 
mobiles  ou  fixes  jetés  en  fonte,  et  qui 
servent  de  moule  ;  tout  ce  qui  sert  h  im- 
primer, lieu  où  l'on  imprime. 

Ëty.  de  imprin^ar  et  de  aria,  tout  ce  qui 
sert  a  imprimer,  V.  Press,  H. 

En  examinant  les  inscriptions  que  portent 
des  gravures  anciennes,  Oltley  croit  pouvoir 
conclure  que  l'art  de  graver  des  caractères , 
avec  des  planches  de  bois ,  n'a  été  in%:enté 
ni  par  Guttembcrg,  ni  par  Fust ,  ni  par 
Coster. 

339  ans  avantJ.-C.  les  Chinois  inventè- 
rent l'imprimerie. 

En  1430.  Laurentius  Coster,  de  Harlem, 
suivant  les  Hollandais,  inventa  les  caractères 
de  bois  mobiles. 

En  1437 ,  Jean  Mentel ,  de  Strasbourg , 
inventa  les  planches  gravées  ;  il  publia  une 
bible  en  1466. 

Vers  14o0,  Pierre  Schoefler,  Ican  Fust 


IMP 


433 


et  Jean  Guttemberg,  inventent  et  perfec- 
tionnent ensemble  l'imprimerie,  en  lettres 
sculptées  sur  le  bois  et  sur  le  métal. 

En  1453,  Schoefler  trouve  la  manière  de 
jeter  les  caractères  mobiles  en  moule. 

En  1474,  première  imprimerie  établie  à 
Paris. 

En  1474,  William  Caxton  imprime,  ta 
Angleterre,  avec  des  caractères  fondus. 

En  1640 ,  établissement  de  l'imprimerie 
royale  du  Louvre,  d'où  sont  sortis  un 
grand  nombre  d'ouvrages  portant  au  fron- 
tispice ,  È  typographid  regid. 

Un  décret  du  8  février  1810,  contient  un 
règlement  sur  l'imprimerie  et  la  librairie. 

En  1816 ,  Henri  Didot  inventa  la  fonderie 
polyamatype  au  moyen  de  laquelle  on  fond 
plusieurs  lettres  à  la  fois. 

En  1819,  nouvelle  presse  typographique, 
en  fonte  de  fer,  par  M.  Wood. 

En  1820,  M.  Gilbert  Burks  invenU  une 
presse  d'imprimerie,  agissant  par  un  mouve- 
ment de  rotation. 

En  18^,  invention  d'une  presse  mue  par 
une  machine  à  vapeur,  par  M.  Selligue. 

Nous  transcrivons  ici  ce  que  le  Diction- 
naire des  Dates  dit,  relativement  à  l'origine 
de  rimprimerie. 

a  L'art  de  l'imprimerie,  connu  de  temps 
immémorial  en  'Tartarie,  en  Chine  et  au 
Japon,  fut  inventé,  en  Europe,  vers  le  milieu 
du  XV>"«  siècle  ;  si  l'on  en  croit  les  témoi- 
^ges  des  écrivains  :  les  Chinois  avaient  des 
imprimeries  dès  le  III»«  siècle ,  et  ils  se  ser- 
vaient de  caractères  mobiles  en  bois,  au 
X**  siècle  de  notre  ère.  L'usage  des  carac- 
tères de  fonte  ne  s'est  pas  même  répandu  en 
Chine  où  l'on  se  sert  cependant  quelquefois 
de  caractères  en  cuivre.  Les  Igous,  nation, 
tartare,  exterminée,  en  1227,  par  Gengis- 
Kan,  connaissaient  l'imprimerie;  enfln,  en 
1734,  des  voyageurs  européens  découvri- 
rent, dans  une  caverne,  un  grand  nombre  de 
livres  appartenant  à  différents  idiomes,  et  des 
caractères  typographiques  inconnus,  gravés 
sur  bois,  l/imprimerie  xylographique  ou 
l'art  d'imprimer  par  le  moyen  de  planches  de 
bois  gravées,  fut  découvert  à  Strasbourg  par 
Jean  Guttemberg,  vers  l'an  1424,  mais  on 
n'a  pas  connaissance  qu'il  ail  fait  usage  de 
son  secret  avant  1446  ;  il  fonda  une  société 
avec  Fust,  orfèvre  de  llayence,  1449,  et 
bientôt  ils  s'adjoignirent  à  Pierre  Schoefler. 
originaire  de  Gervsheim ,  petite  ville  du  pays 
de  Darmstad.  Ce  dernier ,  en  1452 ,  inventii 
le  moyen  de  fondre  les  caractères  d'impri- 
merie. I^  société  fut  dissoute  en  1455  •  et  il 
s'en  forma  alors  une  nouvelle  entre  Fust  et 
Schoefler. Lm  premiers  livres,  ayant  une  date 
certaine,  ont  été  imprimés  à  Mayence  et  por- 
tent le  millésime  de  1457. 

IMPRIMAT,  ARA,  adj.  el  p.  (Imprimii , 
éde)  ;  BMmawAT,  mmou^t.  Imprêssn,  port. 
Imprimé,  ée. 

Ëty.  do  lat.  impresêus,  ou  de  imprimar 
et  de  c(.  V.  Press,  R. 

IMPRmilR,  s.  m.  (Imprimùr)  :  Impre^ 
sor,  esp.  ImpressoT,  |>ort.  Imprimeur,  ou- 
vrier travaillant  à  l'imprimerie;  celui  qui  est 
chargé  de  faire  imprimer  des  ouvrages. 

Èty.  de  Imprim ,  rad.  écimprimur  cl  de 
ur.  V.  PffW,  R.  ^Ti- 

" w^S^^ 


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434 


IMP 


IMP 


Les  tostraments  et  oolils  qui  genrent  à 
Vimprimear  ionl  trop  nombreai  pour  en 
donner  ici  une  nomenclatore  complèle ,  no- 
menclalurc,  inutile  d'aillcors,  parce  que  les 
ouTriersIa  connaiaaenl  et  que  les  personnes 
étrangères  k  cet  art  n'ont  pas  a  s'en  occuper. 
Nous  nous  bornerons  donc  a  indiquer  les 
principaux. 

En  terme  d'imprimerie  on  nomme  : 

PRESSE,  V.  PruM. 

ROULEAl},  eyliwlr*  prnl  loat  •■loor  A'unt  eoiD|MMition 
molle.  Mrvuit  k  dittribMr  l'encre  sor  \m  formet  il  ■, 
aepui*  quelque*  «nti^  ,  rempbcé  «tee  «wuUge  Ira 
tampons.  Y.  Romieou. 

BROYON  .  le  i-orceeii  A»  boU  derthié  è  broyer 
l'encre. 

BALLE  ,  moreceii  Ae  boia  trmtt ,  eyent  la  forme  d'un 
entonnoir,  gérai  ae  Woe  et  reeoowt  d'ene  double 
peeo  de  woetôo  on  de  ebien,  pour  pendre  l'enere  et  en 


E?ICRIER  ,   la  plenehe  en  tJiJe  carrée  sur  laqnelle  le* 


TYMPAN,  une  gn«ie  feniUe  de  parehemhi  lendneaer  «n 


BLANCUET  .  le  moreean  de  drap  qoe  Ton  d^  entre  le 

grand  et  le  petit  tympan. 
GOMPOSTEUR ,  V.  Commpmutitr, 
VISORIUM.  V.  f^ûôiiitm. 
MORDANT .  V.  Mordant, 
REGLET .  U  petite  règle  qnl  «art  4  dl»iMr. 
GALÉE ,  V.  6'a^a. 
CASSE ,  y.  Cmua, 
FORME .  le  nombre  de  psgca  cnfcrméaa  dana  un  e«lre 

de  Ur. 
SIGNATURE  .  lettre  on  ebiffre  mb  an  baa  d'nne  fianUla 


CHIFFRE,  le  nom^  dea  page*  an  bani  dei  feoillett. 
BOURI>ON  .  omUaion  qoe  CaU  le  eompoaltenr  d'un  on  de 

pluaieurs  oMla  de  la  copie. 
FLEURON  ,  oraemmt  de  flenr  on  d'an  aojet  de  fantaisie 

qu'on  nwt  an  baa  dea  ehapitres  quand  11  reste  du  blanc  ; 

c'est  4  pen  près  la  même  eboseqoe  U  onUde-lampe. 
JUSTIFICATION  ,  s'entend  de  U  l«ig<Mar  dea   lignn 

dJtermin^  et  aontenne  dans  «ne  indoM  et  juMe  égalité , 

par  le  secoor«  du  eompostenr» 
LARRON .    blanc   qu'on   voit  sur  une   fenUle    imprimée 

résultant  d'im  pli  déployé  après  l'hnpression. 
IIOINE  ,    l'endroit  d'une   page   dont  les  lettres  sont  4 

peine  maïquéss  ou  ne  le  sont  pas  du  toot. 
(MXL  ,  la  figure  de  la  lettre. 


L'imprimerie  fut  ioTentée  vers  Tan  1442 , 
à  Mayence ,  par  Jean  Mentel ,  quoiqu'on 
l'attribue  ordinairement  à  Guttemkierg  et  à 
Fust. 

En  1470,  Hoemen,  imprimeur  deColo^e, 
donna  un  ou? rage  intitulé  Sermo  pradtea- 
bilie  f  qui  porte  les  chiffres  ,  c'est  le 
premier. 

Quelques  bibliographes  ont  pensé  que 
Jean  de  Soire  était  le  premier  qui  avait  ainsi 
numéroté  les  pages  d'un  Tacite,  publiée 
Venise  ;  mais  le  plus  grand  nombre  n'a  pas 
partagé  celte  opinion.  MaroUes,  dans  ses 
recherches  bibliographiques,  croit  que  le 
premier  livre  portant  des  chiffres  aui  pages, 
est  celui  de  Jean  Roccage ,  De  elaris  mulie- 
f  t6M«,  In-fol.  imprimé  à  Ulm,  en  1473,  ou  le 
Compendium  verilatie,  d' Albert-Le-Grand , 
de  la  même  année.  Dictionnaire  Bibliogra- 
phique. 

G  est  vers  l'an  1440,  que  Jean  Guttemberg 
imagina  de  graver  sur  bois  des  lettres  et  de 
les  imprimer  ensuite. 

Scbœffsr,  domestique  et  ensuite  associé 
de  Guttemberg ,  imagina  de  tailler  des  poin- 


çons et  de  frapper  des  matrices ,  et  fonda 
des  caractères  mobiles  vers  1450. 

La  régence  de  la  ville  de  Harlem  a  fait 
célébrer  U  quatrième  fête  séculaire  pour 
l'invention  de  l'imprimerie,  le  10  juillet  1823, 
et  fait  l'inauguration,  dans  le  bois  de  Harlem, 
d'un  monument  dédié  à  Laurent  Koster  , 
qui  le  premier  imprima  avec  des  ictlres 
mobiles.  Gazette  universelle  de  Lyon ,  24 
juin  1823,  d'après  le  Messager  des  sciences 
de  Bruxelles,  du  16.  ..... 

IBfPRINCIPIAR ,  v.  a.  (împrincipia). 
Commencer,  entamer  une  chose  difficile. 

Ély.  de  im,  dans,  deprtnctpt  et  de  ar,  met- 
tre dans  le  commencement,  commencer.  V. 

Prim.  R.  ..  /. 

mPRINClPIAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (îm- 
principia, âde).  Commencé,  mis  entrain.  V. 

IMPROMPTU,  s.  m.  (ïmprômptu).  Im- 
promptu, mot  emprunté  du  lat.  pour  dire 
fait  sur  le  champ,  sans  préparation,  sans 
préméditation. 

IMPROPBAMBNT  ,  adv.  (ïmpropra- 
raein)  ;  Impropriamenle^  ital.  port.  esp.  /m- 
propriament,  cat.  Improprement,  d'une 
manière  impropre,  il  ne  se  dit  que  du  langage. 

Éty.  du  lat.  impropriè  ou  de  im  priv.  et 
de  proprament.  V.  Propr^  R. 

mPROPRB,  OPRA,  adj.  (ïmprôpré, 
ôpre)  ;  Improprio,  ital.  port.  Impropio,  esp. 
Impropri,  cat.  Impropre,  qui  n'exprime  pas 
exactement  le  sens  d'un  mot. 

Éty.  du  lat.  impropriue^  m.  s.  V.  Propr, 

Rad 

IMPROPRI,  vl.  Impropri,  cal.  V.  Im- 
propre. 

IMPROPRIAMEN,adv.  vl.  Impropre- 
ment. V.  Improprament  et  Propr,  R. 

IMPROPRIETAT,  s.  f.  vl.  Impropriè- 
ta.  ital.  Impropiedad,  esp.  Impropriedade, 
porL  Improprietat,  cat.  Impropriété,  qua- 
lité de  ce  qui  est  impropre,  en  parlant  du 
langage. 

Ety.  de  l'inusité  improprietalu^  fait  par 
analogie  du  lat.  improprtum.  V.  Propr,R. 

IMPROUBATION,  s.  f.  (ïmproubatie-n); 
iMraoraATisii.  Improbation,  action  d'im- 
prouver. 

Ély.  du  lat.  improhationis,  gén.  de  tnipro- 
6al«o,  formé  de  im  pwv.  et  de  probatio,  ap- 
probation. V.  Pro6,  R.  , 

IMPROUVISAR  ,  V.  a.  (Improiivisa); 
Improvisar.  port.  Improviser.  V.  Km,  R. 

IMPROUVISAT,  ADA .  adj.  et  p.  (ïm- 
prouvisa,  âde).  Improvisé,  ée.  V.  Ft#,  R. 

IMPROUVISATION ,  S.  f .  (ïmprouvisa- 
lie-n):  impboovmaticii.  Improvisation,  action 
d'improviser,  chose  improvisée. 

mPROUVISATOUR,  s.  m.  (ïmprouvi- 
salôur);  Improvisador,  port.  Improvisateur. 

IMPROmnSTp  A  L' ,  adv.  (é  I  improu- 
visle);  AlVimproviso .  ital.  Dtimproviso, 
esp.  port.  A  l'improyiste ,  subitement ,  lors- 
qu'on y  pense  le  moins. 

Éty.  du  lat.  improvisé,  m.  s.  V.  Fw,  R. 

IMPROVAR,  v.a.  (împrouvà);  iinp»©!»- 
▼Aii.  Improbar^  esp.  Improuver,  ne  pas  ap- 
prouver, désapprouver. 

Éty.  du  lat.  improban,  m.  s. 

lyÉDMiPBMMEMT,  adv.  (ïmprudam- 


IMP 

mein)  ;  mnv»MMmamt,  Imprudentemente  , 
ital.  esp.  porL  £mprudenfiiieii(,  cat  Impru- 
demment, avec  imprudence. 

Éty.  du  lat.  imprudenUr  ou  de  im  priv.  de 
prudent  et  de  ment,  d'une  manière  impru- 
dente. V.  Prud,  R. 

IMPRURENÇA  ,  8.  f.  (împrudemce); 
Imprudenxa,  ital.  Imprudencia ,  esp.  porL 
cat.  Imprudence,  manque  de  précaution,  de 
réOexion,  de  délibération,  de  prévoyance. 

£ty.  du  lat.  ttnprudenCta.  fait  de  im  priv. 
et  de  prudentia^  sans  prudence.  V.  Prud . 
Had. 

IMPRDRENT,  ENTA,  adj.  (imprudein, 
einte);  Imprudent,  caL  Imprudente,  ital.  esp. 
port.  Imprudent,  ente;  qm  manque  de  pnt- 
dence 

Éty.  du  laL  imprudentis  gén.  de  imprm- 
dene,  fait  de  im  priv.  et  de  prudent.  Voy. 
Prud,  R.  .      ^    , 

IMPUDENÇA,  a.  f.  (împudeince)  :  Impu- 
denta,  ital.  Impi^tencia,esp.  port.  caU  Im- 
pudence, manque  de  pudeur  pour  soi-même 
et  de  respect  pour  les  autres  ;  action,  parole* 
impudentes.  . 
Êty.  du  lat.  impudenlia,  m.  s.  V.  Pud,  R. 
IMPUDENT,  ENTA,  adj.  (impudeittr 
einte):  m^bbcovoiat.  Impudente,  ital.  port 
Impudent,  cal.  Impudent ,  ente  ;  qui  manque 
de  pudeur  pour  soi-même  et  de  respect  pour 
les  autres. 

Éty.  du  lat.  impudentis,  gén.  de  <«jm- 
dent.  V.  Ptfd,  R.  ^       ,.  ..X    , 

IMPUDICITAT,  S.  f.  (împudicita)  ;  /»- 
pudicizia,  iul.  Impudicieia,  esp.  port.  Im- 
pudicité,  vice  contraire  à  la  pudicité  ,  à  la 
pudeur,  à  la  chasteté. 
Ély.  du  lat.  impudieiHa.  V.  Pud,  R. 
IMPUDIQUE.  ICA,  adj.  Impudieo,  eap. 
iUl.  port.  Impudique,  qui  fait  des  action» 
contraires  ^  la  pudicité. 
Éty.  du  lat.  impudieue.  V.  Pud,  R. 
IMPUDOUR,s.  f.  (Impudeur).  Impodcur, 
défaut,  manque  de  pudeur. 

mPUONAGION.s.f.vt  Impugnaei^ 
cat.  /mpiiflffiact<m,esp./mpus'iWftone,  ital. 
Impugna^o,  port  Atlaque,  oppowtion. 

Èty.  du  lat  impugnationie  ,  gén.  de  •••- 
pugnalio,  m.  s.  Y.  Pvgn,  R. 

IMPUGNAR,   V.  a.  vl.  «««i«ia«,  wwti- 
miui.  Impugnar,  cat.  esp.  port  Impugnare, 
Ital.  Impugner,  combattre. 
Ély.  dulat  tm|W5iiare,m  s.  V.  Pvgn, 

IMPUI8SANÇA,  S.  f.  (Impuissance); 
Impotenza,  ital.  Impoteneia,  esp.  port  cal. 
Impuissance,  manque  de  moyens  pour  faire 
une  chose,  défaut  naturel  ou  accidentel  qui 
rend  inhabile  à  la  génération. 

Éty.  de  tmpo(fnria,  formé  de  %m  priv.  el 
de  potentia.  V.  Puiss,  R. 

IMPUISSANT,  ANTA,  adj.  (ïmpuissan, 
ânte)  ;  Impotente,  ital.  esp.  port.  mp«»«f«nj» 
ante  ;  qui  ne  peulpoiot  faire  ce  qu  «».^o"d^».|î» 
ce  qui  lui  serait  nécessaire,  qui  n  est  point 
propre  à  la  génération,  pariant  de  l  homme. 

Ély.  du  lat.  impotentis,  gén.  de  impoUfi*, 
m.  s.  V.  Puiss,  R. 

IMPULGIO,et 

IMPULSIO,  vl.  V.  Impulsion. 

IMPUUHON ,  8.  f.  (Impulsie-n)  ;  j 


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IMP 

■ion.  impultwne,  ilal.  Impulnmi ,  esp.  /m* 
puUo,  port,  /ffipiilftô,  cat.  Impalsbo,  actioD 
d'un  corps  qui  en  pousse  un  autre,  et  qui 
tend  à  lui  donner  du  mouvement. 

Ély.  du  lat  impulsioniê,  gén.  de  mpfiUio, 
V.  Puis,  a. 

IMPIILSIU  ,  WWA,  adj.  vI./Mpu/<tift,cat. 
Impulêivo,  esp.  port.  Impulsif,  ive  ;  propre 
k  donner  impulsion. 

mPON AMSNT ,  adv.  (Impunamein  )  ; 
Impunément ,  cat.  Impuntmenle ,  ital.  esp. 
port.  Impunément»  avec  impunité,  sans  en- 
courir aucune  punition,  sans  éprouver  au- 
cun inconvénient. 

fily.  du  lat,  impunè  et  de  m$ni,  V.  Piin, 
Rad. 

mPUNIT,  IDA,  lA.  adj.  (Impuni,  ide, 
ie)  ;  /mpuntto.  ilal.  Jmpunido ,  port.  esp. 
Impunit,  cat.  Impuni,  ie  ;  qui  demeure  sans 
punition. 

Ély.  du  lat.  impunilus,  formé  de  im  pri?. 
et  depMtitiiif,  puni.  V.  Pun,  R. 

IMPUNITAT ,  s.  f.  (ïmpunilà)  ;  Impuni- 
té, ilàllmpunidady esp. Impunidade,  port. 
Impunitat,  cat.  Impunité,  exemption  injuste 
de  punition,  sécurité  de  celui  qui  a  mérité  une 
peine  et  qui  est  sur  qu'elle  ne  l'atteindra  pas. 

Ëty.  du  Uii.impunitatii,  gén.  de  impuni* 
tQ$,  m.  s  V.  Pun,  R. 

IMPUR,  URA,  adj.  (împùr, ùre) ;  /mpti- 
ro^  ilal.  esp.  port.  Impur ,  cat.  Impur,  ure; 
qui  n'est  pas  pur,  qui  est  souillé,  corrompu 
par  un  mélange,  vicié. 

Ély.  du  lat.  impuni*,  fait  de  im  priv.  et  de 
purut,  pur.  V.  Pur  y  R. 

mPURETAT,  s.  f.  (ïmpurclà);  Impuri- 
tat,  cat.  /mpurOà,  ital.  /mpuridad,  esp.  Im- 
pureté, ce  qu'il  y  a  d'impur  dans  quelque 
chose,  dérèglement  charnel. 

Ély.  du  lat.  impuritatis,  gén.  de  impuri- 
tas^  fait  de  im  priv.  et  de  puritas ,  pureté. 
V.  Piir,R. 

IMPURITAT ,  vl.  V.  Impurelat. 

IMPUTAR,  V.  a.  (ïmputâ);  Imputare , 
ilal.  Imputar.  esp.  port.  cat.  Imputer,  met- 
tre une  chose  sur  le  compte  de  quelqu'un  en 
la  rejetant  sur  lui,  en  lui  en  rapportant  ou 
appliquant  le  mérite  ou  le  blâme. 

Éty.  du  lat.  impuiare,  m.  s.  V.  Put,  R.  2. 

IMPUTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ïmpulâ, 
âde);  Imputado,  port.  Impulé,ée. 

Ety.  du  lat.  imputatus,  m.  s.  V.  Pal. 
Rad.  2. 

IMPUTATION ,  s.  f.  (ïmputalie-n)  :  m- 
mAnmm.  Imputaxione,  ital.  Imputacion, 
esp.  Imjfutaçâoy  port,  imputacio,  cal.  Im- 
putation, accusation  faite  sans  preuves. 

Ety.  du  lat.  imputationis,  gcn.  de  impu- 
tatio.y.Put.ViA.  ^ 

IN 

IS,  BR,  prépositif,  pris  do  lat.  tn,  dans;  il 
ajoute  aux  mots  avec  lesquels  il  s'unit,  une 
idée  d'infv.iorité,d'introduclion,  ou  simple- 
ment un  rapport  de  tendance  vers  ou  contre 
un  objet.  Celle  préposition  subit  les  mêmes 
variations  que  im ,  et  dans  les  mêmes  cir- 
constances, elle  se  transforme  en  ii .  im,  ir, 
et  souvent  en  en,  par  le  changement  commun 
de  t  latin  en  e . 

In-jectiony  action  de  jeter  dedans. 


IN 

In-corporar,  faire  entrer  dans  un  corps. 

In-êerar,  de  gero,  lier,  lier  dedans. 

In-êtinct,  de  sligo,  imtigo,  qui  aiguiHon- 
ne  en  dedans. 

H'iuminar,  mettre  de  la  lumière  dedans, 
dans  ou  dessus. 

Il  lustre ,  les  anciens  écrivaient  in  lustris, 
dans  l'éclat. 

Im-mersion,  de  mergo^  action  de  plonger 
dedans. 

En-flammar^  raellre  en  flammes. 

Em-beoure  #',  boire  en  dedans. 

IN,  iniliatif  pris  du  latin  in,  et  qui  ajoute 
deux  sens  bien  distincts  aux  mots  qu'il  con- 
court à  former,  la  négation  et  la  location  ou 
introduction;  dans  l'un  comme  dans  l'autre 
cas  il  varie  par  attraction,  en  changeant  n 
en  la  lettre  qui  précède  le  mot  auquel  il  se 
joint,  et  quelquefois  par  le  changement  de  i 
en  e,  en. 

IN,  négatif,  répondant  au  non  des  Latins, 
et  à  a  priv.  des  Grecs.  Il  subit  les  variations 
suivantes  :  Ig,  II,  Im,  Ir,  En,  Es,  v.  c.  m. 

Inique,  de  in  et  de  œquus,  non  égal,  non 
équitable. 

In-jura,  de  in  et  de  jus,  juris,  droit,  jus- 
tice, sans  justice. 

In-noucent,  non  nuisible. 

In-counut,  qui  n'est  pas  connu. 

I g -noble,  de  ignobilis,  non  noble. 

//-/ictte,  non  licite. 

li-legal,  non  légal. 

Im-mense,  de  mensura,  non  mesurable , 
non  mesuré. 

Im-mançeable,  non  mangeable. 

In-reparable,  non  réparable, 

En-fant,  de  fari,  parler ,  non  parlant  ;  es. 

J'ai  néglige  un  grand  nombre  de  mots 
commençant  par  cette  négation,  parce  qu'elle 
est  beaucoup  moins  dans  le  génie  de  la  lan- 
gue que  ne  l'ont  cru  plusieurs  auteurs  qui  en 
ont  donné  des  listes  effrayantes  ;  M.  Garcin 
entre  autres  qui  adopte,  par  exemple  :  Immi- 
sericourdioua ,  Inaperçut ,  Inassouit,  In- 
counsistanço,  Incountestat,  IncounverLible, 
Inculpabli ,  Inélégant,  etc. ,  etc.;  mois  que 
je  n'ai  jamais  vus  daus  aucun  auteur,  parce 
que,  dans  notre  langue,  la  plupart  des  néga- 
tifs se  forment  avec  pas,  et  l'on  dit  :  Es  pas 
mitericordious.  Pas  vist,  Pas  aperçut,  Pas 
finit.  Pas  assoui.  Pas  counsistant.  Pas 
counlestat,  Paspoussibledecounvertir,  Que 
Von  poou  pas  inculpar ,  Pas  ehgant, 
etc.,  etc. 

IN.  prcp.(ïn);  m.  In,  ail.  port.  Cette  pré- 
position dérivée  du  latin  in ,  ou  du  grec  ev 
(en) ,  sigiiinc  tantôt  en  ,  dans  ,  in ,  et  est  le 
plus  souvent  privative,  comme  dans  : 

In-capable,  non  capable. 

/n-coum/>do,  qui  n'est  pas  commode. 

In-coumplet,  qui  n'est  pas  complet. 

In-crcdule,  qui  n'est  pas  crédule. 

In-noucent,  qui  ne  nuit  pas. 

Cette  préposition  est  souvent  confondue 
avec  m,  par  un  vice  de  prononciation  qui 
consiste  a  articuler  tn,  comme  en  français 
fin  au  lieu  de  in ,  latin.  Nous  avons  em- 
ployé de  préférence  in,  quand  il  est  question 
de  négation ,  et  en,  quand  le  composé  dési- 
gne introduction ,  dans. 

IN,  Kst  souvent  employé  comme  contrac- 
tion de  : 


m 


435 


Lui-en.  dmmaxViii  on  doimas-tii. 

Il  y  en  a,  n*in  m,  n'ia  on  gna. 

Yen,  si  n*tn  traubax-,  si  vous  y  en  trout ez. 

INA 

INA ,  nom  de  nombre,  vl.  Une.  V.  Un  et 
Una, 

INAROHDARLE ,  ÂBLA,  adj  (inabour- 
dàblé  ,  âble  )  ;  inABoviuiAaLB.  Inabordatile  , 
qu'on  ne  peut  aborder,  de  difficile  ac<^.    * 

Êty.  de  in  priv.  et  de  abordable, 

INACCESSIBLE,  IBL A,  (inaccessible, 
ibie);  Inaccessibile ,  ital.  Inacesible,  esp. 
Cèi.  Inaceessivel,  port.  Inaccessible,  dont  on 
ne  peut  approcher. 

Ély.  du  lat.  inaceessUHlis ,  fait  de  in  prir. 
et  de  accessibilis. 

IN  ACTIF.  IVA,  adj.  (inactif ,  ive).  Inac- 
tif, ive ,  qui  n'a  point  d'activité. 

£ly.  de  in  priv.  et  de  actif,  V.  Act,  R.  ^ 

INACTION  ,  s.  f .  (inaclie-n)  ;  mAicmm. 
Inazione ,  ital.  Inaedon  ,  esp.  Inacçâo, 
porL  /nazione ,  ilal.  Inaeciù,  cat.  Inaclion, 
cessation  de  toute  action. 

Ëty.  de  in  priv.  et  de  action,  V.  Act,  l\, 

INADVERTANSA  •  Y.  Inadvertensa, 

INADVERTENÇA ,  S.  f.  (inadvertéince)  ; 
niABVMTAiifA.  Inavvertpiza,  ilal.  Inadyer- 
tendu ,  cat.  esp.  port.  Inadvertance  ,  défaut 
d'attention  ,  d'application  à  quelque  chose , 
action  ou  faute  commise  par  inadvertance. 
V.  Vert,  R. 

INALIENABLE,  ABLA,  adj.  (inalié- 
nable .  àble)  ;  Inagenable,  cat.  Inalienabile , 
ital.  Inaliénable  ,  esp.  Inalienavel  ,  port. 
Inaliénable ,  qui  ne  peut  être  aliéné. 

INALTERABLE,  ABLA,  adj.  (inalté- 
rable, àble);  InaUerabile,ïi%\.  Inaltérable, 
cat.  esp.  Inalteravel,  port.  Inaltérable ,  qui 
ne  peut  être  altéré.  V.  Aller ,  R. 

INAMOUVIBILITAT ,  s.  (inamoiivibi- 
lilà).  Inamovibilité ,  qualité  de  ce  qui  est  ina- 
movible. 

Ëty.  de  in  priv.  et  de  amouvibiUlat. 
V.  il#outj,R. 

INAMOUVIBLE ,  IBLA,  adj.  (inamour 
viblé,  ibIe).  Inamovible,  qui  ne  doitpqjo^ 
être  déplacé  ou  changé. 

Ély.  de  in  priv.  et  de  movere ,  mouvoir  ; 
qui  ne  peut  pas  être  mu.  V.  âtouv ,  R, 

INANICIO,  s.  f.  vl.  V.  Inanition. 

Éty.  du  lat.  inani^  ,  m.  s. 

INANIMAT ,  ADA,  adj.  (inanimâ ,  âde); 
Inanimato  ,  ital.  Inanimado  ,  esp.  port. 
Inanimmd,  cat.  Inanimé ,  ée ,  qui  n'est  pas 
animé ,  qui  est  privé  de  vie. 

Ëty.  de  in  priv.  et  de  animât ,  pu  du  lat. 
inanimatus ,  m.  s.  V.  Anim ,  R. 

INANITION  ,  s.  f.  (inanilie-n):  wahi- 
«nu.  Inanicion ,  esp.  Inaniçào ,  port.  Ina- 
nition ,  faiblesse. 

Ëty.  du  lat.  inanis,  m.  s. 

INAPPLICAH4B ,  ABLA ,  a^j.  (inap- 
plicable ,  àble).  Inapplicable ,  qui  fie  pei|t 
être  appliqué. 

Ély.  de  in  priv.  et  de  applicable. 

INAPPRECIABLE ,  ABLA ,  adj .  (inap- 
préciable, àble)  ;  Imprezsabile,  ital.  Inapre- 
eiabU ,  esp.  cat.  Inappréciable ,  qui  ne  peut 
être  apprécié ,  inestimable, 


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436 


INA 


lîty.  4e  tfi  priv.  et  de  apfir$dùbU. 

INATTAQOABLB»  ABIiA,  adj.  (tnat- 
uqûiblé,  âble)  InatUqoable ,  qol  ne  peut 
pas  être  «Uaqué. 

Ëty.  de  in  pri?.  et  de  aUaquahU. 

INAUGIT .  IDE ,  a<y.  et  p.  dg.  Inau- 
sii ,  Inouï.  V.  InautU  et  Aud ,  R. 

Ety.  du  lat.  inaudUus^  m,  s. 

INAUGURAR ,  t.  a.  (tnaougurà)  ;  im>ii- 
•vwjkM.  Inaugurar ,  port,  cat,  csp.  Inaugu- 
rare,  ital.  Inaugurer  .  faire  l'inauguration 
d'un  temple ,  d'un  monnaient ,  d'une  statue  » 

Ety.  du  lat.  inaugurare,  formé  de  in,  de 
augur  et  de  ar ,  au  propre ,  consulter  les 
augures.  V.  Aueel,  R. 

INAUGURAT  ,  ADA  ,  adj.  et  part, 
(inaougurà ,  àde)  ;  mowomj^j,  Inaugnrado , 
port.  Inauguré ,  ée.  V.  Auctl,  R. 

INAUOURATIOIf .  s.f.  (inaougnratie-n); 
Inauguradà  ,  cat.  Inauguraziane  ,  îUl. 
Jnauguracion ,  csp,  Inauguraçao  ,  porL 
inauguration  »  cérémonie  religieuse  qui  se 
pratique  au  sacre,  au  couronnement  des 
souverains  ;  et  par  eitension»  consécration , 
dédicace. 

Éty .  du  lat.  inaugurationii ,  gén.  de  ituiM- 
guralio.  V.  Aueel ,  R. 

INAU8IT,  IDA,  adj.  (inâousi,  Ide); 
MAtiuT ,  wotisiT ,  movn.  Inaudito ,  ital.  esp. 
port.  Inouï ,  qui  est  tel  qu'on  n'a  jamais 
rien  entendu  dire  de  semblable  ;  singulier  » 
étrange. 

Ëty.  du  lat.  inauditus ,  formé  de  in  nég. 
et  de  audtliif ,  entendu.  V.  i4iid ,  R. 

Et  coumenço  de  H  vantar 
jyuno  euro  fart  inausido  , 
Qu*avio  guarit  de  la  pepido 
I/m  gau  d'un  paure  basiidan. 
Brueys. 

INC 

INGALCUIiABLB  ,  ABI«A,  adj.  (incal- 
culable, âblc);  InealeulabUf  cat.  esp.  /ti- 
ealeolabile,  ital.  Incalculable,  qui  dépasse 
le»  bornes  du  calcul. 

INCANT .  V.  Eneant, 

INCANTAR,  V.  Eneanlar. 

INCAPABLE ,  ABLA ,  adj.  (Incapable , 
ibie)  :  Ineapace,  ital.  Ineapat ,  esp.  port. 
Incapable ,  qui  n'a  pas  les  qualités  et  les  dis- 
positions nécessaires  pour  faire  on  reocToir 
quelque  chose  ;  malhabile  •  en  terme  de  ju- 
risp^dence,  qui  est  privé  par  la  loi  de  cer- 
tains avantages. 

Éty.  du  lat.  ineapam ,  m.  s.  ou  de  in 
prtv.  et  de  capable.  Y.  Cap,  R. 

INCAPACITAT ,  S.  f.  (incapacité)  :  /n- 
capaeiià  ,  ital.  Ineapaddad ,  esp.  Ineafa- 
cidade.  povi.  Incapacitat,  cat.  Incapaaté, 
défaut  ae  capacité. 

Éty.  de  in  priv.  et  de  eapacitoL  V.  Cap, 
Rad. 

INCARA,  V.  Encara. 

INCARNAR8' ,  ▼.  r.  (s'incarna);  /tiear- 
fiarn,ital.  Eneamarte.  esp.  /neamarte, 
port.  S'incarner ,  on  le  dit  de  l.-C  quand  il 
a  pris  un  corps  de  chair,  quand  il  s  est  in- 
carné. 


INC 

Éty.  de  in,  en,  dee<im,chair,etdear, 
se  mettre  en  chair.  V.  Cam .  R. 

INCARNAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (Tncamà  , 
àde^  ;  Jncamado  ,  port.  Incarné  ,  ée  ;  le 
verbe  incamé. 

Éty.  du  lat.  incarnatus.  V.  Cam ,  R. 

Aquoî  es  un  diable  ineamat ,  c'est  un 
démon  incarné ,  un  lutin ,  un  diable. 

INCARNAT ,  s.  m.  (Incarna).  Incarnat, 
couleur  qui  tient  le  milieu  entre  le  cerise  et 
le  rose. 

INCARNATION  ,  S.  f.  (incamatie-n)  ; 
tmcAmmATïïÊM,  Incamaeià  ,t»i.  inearnaxione, 
ital.  ^ncamacion,  esp.  Ineamaçâo,  port. 
Incarnation ,  union  du  fils  de  Dieu  avec  la 
nature  humaine. 

Êty.  du  lat.  ineamalio ,  le  même ,  formé , 
de  in  ,  en ,  dans  ;  de  earo,  earnis ,  chair . 
et  de  la  term.  ofio,  action  d'entrer  en  chair, 
de  prendre  une  chair.  V.  Cam ,  R. 

Le  premier  acte  public  où  Ton  compte  les 
années  depuis  l'incarnation  de  J.-C.  est  celui 
par  lequel  Carloman  convoqua ,  le  21  avril 
642,  un  concile  dans  ses  Etats  de  Germanie. 
Noël ,  Dict.  des  Orig.  Mais  cette  manière  de 
compter  est  attribuée  à  Denis-Le-Petit,  en 
526. 

INCARTADA ,  s.  f.  (incartade)  ;  sbva»- 

«A90BA,  rWUkêCAf   BSTMAMaOT.  lUCartadC  ,  CS- 

pèce  d'insulte  qu'une  personne  fait  inconsi- 
dérément h  une  autre  ;  extravagance ,  folie. 
V.  Car*,R. 

iNCAftTEIJkR ,  V.  a.  Fortifier  une  place, 
la  ravitailler. 

Éty.  de  in,  en,  de  caalel,  château,  et  de 
ar,  en  faire  un  château  fort.  V.  CoeUl,  R. 

INCENDIA ,  s.  f.  ÇTnceindie)  ;  Ineendio , 
ital.  esp.  port.  Ineenii,  cat.  Incendie,  feu 
violent  qui ,  par  ses  progrès  successifs ,  em- 
brase et  consume  des  édifices,  des  forêts, 
etc.  fig.  trouble  excité  dans  un  Etat  par  des 
iîMtîons. 

Ëty.  du  lat.  incentfitim ,  formé  de  ineen- 
dere,  enOammer,  qui  dérive  de  in  einerti 
redigere ,  réduire  en  cendre.  V.  Cendr,  R. 

Incendie,  fém.  en  provençal,  est  mascu- 
lin en  français  ;  un  grand  incendie. 

La  première  idée  de  former  des  sociétés 
d'assurance  contre  l'incendie  parait  avoir  été 
conçue  en  Allemagne,  où  depuis  longtemps, 
un  grand  nombre  de  propriétaires  se  réunis- 
sent pour  supporter  en  commun  les  dom- 
mages occasionnés  par  les  incendies.  L'An- 
gleterre iouissait  aussi,  longtemps  avant  la 
France,  de  ces  utiles  associations. 

INCENDIAR ,  V.  a.  (  Inceindii  )  ;  /neen- 
tfiore,  ilal.  Incendiar,  port.  cat.  esp.  In- 
cendier, brûler,  consumer  par  le  feu. 

Êty.  du  lat.  ineendere.  V.  Incendia  et 
Cendr ,  R. 

INCENDIARI ,  S.  m.  (înceindiàri)  ;  /n- 
cendiario ,  ital.  esp.  port.  cat.  Incendiaire , 
celui  ou  celle  qui  met  i  dessein  le  feu  en  un 
lieu  pour  le  faire  consumer  par  les  flammes. 

Éty.  du  lat.  incendiariue ,  le  même  ,  ou 
de  incendia  et  de  la  term.  Ari,  v.  c.  m. 
tt Cendr,  R. 

INCENS  •  Ineent ,  cat.  Nom  qu'on  donne, 
à  Grasse  ,  ï  l'absinthe.  V  Eneent. 

INCERTEN  ,  ENA,  adj.  (Incertéin, 
ène),  prov.  mod.  Incerto,  ital.  port,  /n- 


INC 

eierfo,  esp.  /hmH,  cat.  Incertain,  oui  n'esl 
pas  certain,  qui  est  douteux  :  variable. 

Èty.  du  lat.  ineeriue ,  fait  de  in  pHv.  et 
de  certue.  V.  Cerl ,  R. 

fNCERTITODA,  8.  f.  (incertitude); 
JncerlUudine ,  ital.  Incertidumbre  ,  esp. 
Jneerteta,  port.  Ineertiiud,  cat.  Incertitude, 
état  d'indécision  de  Tâme ,  lorsque  les  sen^ 
salions ,  les  perceptions  font  sur  elle  des  in^ 
pressions  égales.  V.  Cart,  R. 

INCBSUAMMENT ,  adv.  (Incessamméin); 
ïneessantmènt,  cat.  Ineesêantemente ,  ItaL 
JneesanUment,  esp.  port.  Incessamment,  saoa 
cesse.  V.Od,R. 

INCE8TO,  s.  m.  (Tncèste);  ÊneettOf 
ital.  esp.  port.  Ineeet,  cat.  Inceste ,  conjooc 
tion  illicite  entre  parents  ou  alliés,  an  degré 
prohibé  par  les  lois. 

Ety.  du  lat.  ineesittiii ,  le  même,  dérivé 
de  in  négatif,  et  de  caslus ,  chaste ,  qui 
n'est  pas  chaste.  Y.  CaH ,  R. 

On  nomme  ineeste  tpiriiuel ,  la  conjonc- 
tion illicite  entre  des  personnes  alliées  par 
une  affinité  spirituelle ,  comme  entre  le  par> 
rain  et  la  filleule ,  entre  le  confesseur  et  sa 
pénitente. 

Avant  Moïse,  il  n'était  pas  défendu  am 
hébreux  d'épouser  leurs  sœurs,  leurs  nièces 
et  leurs  cousines,  mais  depuis  ce  législateur^ 
ces  unions  ont  toujours  été  condamnées. 

INCESmOIl»,  OUIA ,  adj.  (Inceslodtta, 
ôuse):  Ineestuoeo,  hal.  esp.  port.  Ineee» 
tuo$,  cat  Incestueux,  euse,  souillé  d'in- 
ceste ,  oà  il  y  a  hiceste. 

Éty.  de  inceito  et  de  la  term.  Ont ,  v.  c.  m.  <- 
et  Cast,  R. 

INCB,  adv.  vl.  One,  jamais. 

INCHAURE,  dl.  V.  Enchaure. 

INCHATENÇA ,  S.  f.  Ontchaîènce) ,  dial. 
arl.  V.  Nounchalença  et  Cal ,  R.  4. 

INCHE ,  s.  m.  (Inlché)  ,  dl.  V.  i4iieki. 

INCHOOORE ,  dial.  art.  V.  Enchaure 
eiCal,  R.  4. 

INdDENÇA  ,  s.  f.  (Incidèince);  inei- 
denta ,  ital.  Ineidencia,  esp.  port.  cat.  In- 
cidence ,  chute  d'une  ligne  sur  une  autre , 
et  en  terme  d'optique,  angle  d'incidence , 
angle  que  fait  un  rayon  en  tombant  sur  un 
plan  quelconque. 

Êty.  du  lat.  ineideniia ,  m.  s. 

INCIDENT .  s.  m.  (ïncidèin)  ;  IneidenU , 
ital.  esp.  port.  Incident,  cat.  Incident,  évé- 
nement, circonstance  particulière  qui  sur- 
vient dans  le  cours  d'une  affaire,  d'une  en- 
treprise ;  épisode  ;  contestation  accessoire. 

Ety.  du  lat.  ineidentii,  gén.  de  ineidene , 
dérivé  de  tncidere,  survenir.  V.  Cad,  R. 

INCIDIR  ,  V.  a.  vl.  nfAimui ,  ««f^. 
Ineidir,  port.  cat.  esp.  Incidere,  ital.  Tail- 
ler ,  inciser,  couper,  trancher. 

Ëty.  du  lat.  incidere,  m.  s.  V.  Cis ,  R. 

INCINERACIO ,  V.  incineraiio. 

INCINERAR ,  vl.  V.  £neendrar  «t 
Cendr,  R. 

INCINERATIO,  s.  f.  vl.  ncniMiAcio* 
Incinération ,  action  de  réduire  en  cendres. 

Ëty.  de  in,  de  cinere  et  de  alio,  actîoD 
de  mettre  en  cendres.  \.  Cendr,  R. 
INCIPID ,  vl .  V.  Insipide. 
iNCmcOUNClS  ,  adj.  (înarcooncis)  ; 
/ncirconcifo,  ital.  /ncircnnciso^  esp.  porl. 


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INC 

tneircumdêf  cat  Incirconds,  qui  a'est  point 
eîrcoDcU. 

Ëly.  du  lat.  ineireuwÊcimê,  fait  de  Iti  prîT. 
et  de  etreuineiiUê.  V.  Cis,  H. 

INCUAR,  V.  a.  (încisâ)  ;  Ineidir^  port. 
Inciser,  faire  une  tociaion ,  une  fente  avec 
un  instrumenl  tranchant. 

Éty.  du  lat.  incidere ,  couper ,  diviser. 
V.  Cm,  R. 

INCISAT,  ADA,  adj.  et  p.  (Incisa,  àde). 
Incisé,  ée. 

Ëly.  du  lat.  incûtia,  m.  a.  V.  Cû,  R. 

INCISIF  ,  IVA ,  a4i.  flncisif ,  ive)  ;  IneU 
êivo ,  liai.  esp.  port.  Ineisiu ,  cat.  Qui 
incise  :  Dents  ineuivoê^  dents  inciaivea. 

Ëly.  du  lat.  ineiHvut,  m.  a. 

INCISION  ,  8.  f.  (ïncisie-n)  :  ncmm. 
/aetm,  cat.  Ineinone^  liai,  /nctaûm,  esp. 
ineiêào,  port.  Incision,  action  d'inciser, 
Touverlure  faite  en  incisant. 

Ëly.  du  lat.  indaiontt ,  gén.  de  tnetalo. 
V.  Cw.R. 

INCISI0,IVA,  a4j.  vl.  lacnra,  nmsn. 
/nmtvo.  esp.  port.  ital.  /nctaiii»  cat.  Incisif, 
ive,  propre  a  diviser. 

INGISOBI  ,  s.  m.  vl.  mmcmmbi.  /ac<- 
$ario ,  esp.  /nciaoritmi ,  basse  lat  Tran- 
choir •  bistouri. 

INCITAR,  V.  a.  (ïncila)  ;  bscras.  /net- 
tare,  ital.  ineUar^  esp.  port.  cat.  Inciter, 
solliciter ,  porter  quelqu'un  ï  faire  quelque 
chose. 

Ëty.  du  lat.  ineUare,  m.  a.  V.  CU,  R. 

INCITAT,  ADA, adj.  et  p.  (ïncità,  àde); 
ineiiadOf  port.  Indlé ,  ée ,  pomé ,  eicilé. 

Éty.  du  Ut.  indlofua.  V.  CU ,  R. 

INCITATION,  s.  f.  (Incilalie-n);  men»r 
nm.  tneUazUme^  ital.  /ncflaintanlo ,  esp. 
Ineitaçào,  port.  Indtalion,  impulsion,  ins- 
tigation. 

Éty.  du  lat.  ineUaUmUê^  gén.  de  liidto- 
tio ,  m.  s. 

INCITOOS ,  OUSA ,  adi.  (lodténs,  oose), 
dg.  ExciUnt,  ante,  qui  est  propre  à  exciter, 
qui  porte  à ,  qui  engage,  qoi  incite. 

Ëty.  de  incUar  et  de  ona.  V.  Cil, R. 

INCIVIL,  ILA,  adJ.  (Incivil,  île);  tmrwt- 
LIT,  MAo-AMmt.  InciviUi  ital.  Incivil,  port. 
caL  Incivil ,  Ile ,  qui  manque  de  civilité,  qui 
est  contraire  à  la  bienséance. 

Éty.  du  lat.  ineimliê,  m.  s.  V.  Civ,  R. 

INCnriLAlIEliT ,  adv.  (Inctvilaméin)  ; 
tt^vUmenU,  ital.  port.  Indvilement,  d'une 
manière  incivile. 

Éty.  de  ineivila  et  de  meni,  V.  Civ ,  R. 

INCIVILITAT ,  s.  f.  (încivilità)  ;  wvoo- 
uTuiA.  Inciviltàf  ital.  Incivilidaiê  ^  port. 
Incivilité ,  action ,  discours  qui  blesse  les 
lois  de  la  civilité,  défaut  d'une  personne 
incivile. 

Ëty.  du  lat.  ineifoUitatU ,  gén.  de  inci- 
vUUaSf  m.  s.  Y.  Cio,  R. 

mcmo,  s.  f.  vl.  niMBio.  Ente,  greffe. 
V.  /netaion. 

INCmu ,  IVA .  vl.  V.  IneMu. 

INCLAUS,  vl.  V.  Enelaus  et  Clauê,  R. 

INCIéINACIO,  s.  f.  vl.  IneUnaçâo,  port. 
ïnelinaeiàt  cat.  Inclination.  V.  /neltnolûm, 
/ne/tnanMfif  et  Clin^  R. 

.UfCUNAilENT ,  s.  m.  vl.  Penchant. 
V.  rncHnatUm  ti  Clin  fVi. 


INC 

INCUNAR ,  V.  a.  (indiné); 
«Aa,  sAMtAm,  AcuMAm.  Indinart,  ital.  In- 
dinar ,  esp.  port.  cat.  Incliner ,  baisser , 
pencher,  courber. 

Ëly.  du  lat.  tnelt tiare ,  m.  s.  V.  C(tn,  R. 

INCLINAR  8' ,  V.  r.  m  cuiiaii,  cumAS. 
Jnclinar-it,  port.  cat.  esp.  S'incliner,  se 
pencher ,  se  courber. 

INCUNAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (inclina, 
àde);  cumat,  cimmat.  /itc/inodo , port,  /n- 
cltiiad,  cat.  Incliné,  ée.  V.  C(tn,  R. 

Éty.  du  lat,  tneUnalns. 

INCUNATIO ,  s.  f.  vl.  V.  ïnelinaUon 
et  C{tn,R. 

INCLINATION ,  S.  f.  (înclinaUe-n)  ;  »- 
cuMATMP  •  BMcuMATioii ,  «ovtT.  IncHnaçâo , 
port.  Inelinaeià  ,  cat.  Inclination  ,  action 
de  pencher  la  tète ,  le  corps  ;  penchant , 
disposition,  affection;  amour. 

Ély.  do  lat.  inelinaîianis ,  gén.  de  tnelt- 
natio ,  m.  s.  formé  de  tnr Itnare ,  pencher. 
V  Clin  R 

INClÎnÎbsOUN  ,  8.  f.  (inclineséun);  /n- 
clifiaxtone,  ital.  /nednacion,  esp.  inclina* 
çào ,  port.  Inclinaciàf  cat.  Inclinaison. 

Éty.  du  lat.  incUnaiUmii,  gén.  de  incli» 
nalio ,  m.  s. 

INCLINOCT ,  s.  f.  anc.  dl.  Y.  Inclina- 
Hon, 

INCLURB ,  V.  a.  vl.  Enclore,  enfermer. 

INCLUS,  USA,  adj.  (Indus,  use):  /n- 
cluio ,  ital.  esp.  port.  Inclus,  use,  enfermé, 
enveloppé  dans  un  paquet 

Éty.  du  lat.  indutuê^  m,  s.  Y.  Clau$.  R. 

INCLUSIO,  s.  f.  vl.  Induêié,  cat.  Indu- 
iion  ,  esp.  Induêicn ,  état ,  qualité  d*une 
chose  induse. 

Ëty*  du  lat.  indmio^  m.  a.  ou  de  in,  dana, 
de  dut,  enfermé,  et  de  io ,  action.  Y.  Claut, 
Rad. 

INCLUSIVAMENT,  adv.  vl.  /ncliiatoa- 
tnent,  cat.  IncluHvameiUe  ^  esp.  port.  ital. 
Indusivement,  en  y  comprenant,  y  compris. 

Ëly.  de  tn,  de  dusa,  dusiva  et  de 
meni,  Y.  Ciana,  R. 

INCLUZIO ,  vl.  Y.  Indusio. 

INCOBIH.AR,  V.  a.  vl.  Empêcher,  ar- 
rêter, s'opposer. 

INCOGNITO,  adv.  (Ineognito)  ;  /neo- 
gnilo,  ital.  port.  IncognU,  caL  Incognito, 
sans  être  connu. 

Éty.  de  lat  inco^ihia,  inconnu.  Y.  iVoae, 
Rad. 

INCOLA,  8.  m.  Vl.  Jncola ,  port,  cat 
esp.  Habitant. 

Éty.  du  lat  tncola,  m.  s.  Y.  Col,  R.  3. 

INCOLUmTAT,  s.  f.  (Incohimità);  In- 
coiumidade^  port  Yieux  mot  qui  signifiait 
santé ,  conaervation  en  bon  état 

Ëly.  du  lat  tncoltimtlalw,  gén.  detnco- 
lumiUu.  état  satisfaisant. 

INCOMMODITAT,  s.  f.  omomobrat. 
IncomodUat,  cat.  Incommodité.  Y.  Ineau» 
numditat  et  Ctmmod ,  R. 

INCONTINENT ,  Incontinent.  Y.  Ca- 
tacanet  7en.  R. 

INCONTINENZA,  S.  f.  vl.  /ncott(itiafl- 
cta,  cat  Y.  IncowUinença. 

INCONVENIENT,  vl.  tmeomwmmm.  In- 
convénient, cat.  V.  Incannvenieni. 

INCORPORACIO,8.  f.  vl.  IncwporaciOf 
cat  /ncorpomcion ,  eap.  /iieorporaf3o , 


INC 


437 


port,  /ft^rporoaiona ,  ital.  Incorporation  * 
action  d'incorporer ,  de  s'incorporer ,  ou 
état  des  choses  incorporées. 

Éty.  du  lat.  incorporation  formé  de  in, 
de  eorpor  et  de  acto,  pour  atUm^  action 
d'inconK>rer.  Y.  Corp,  R. 

INCORPORAL.  adj.  vl.  Incorporai^ 
anc.  cat  anc.  esp.  Ineorporale,  ital.  Incor- 
porel ,  qui  n'a  point  de  corps. 

Ély.  de  in  priv.  de  eorpor  et  de  ai,  qui 
est  privé  de  corps.  Y.  Corp,  R. 

INCORPORAR,  Mcowoiuk»,  v.  a.  vl. 
Ineorporar,  cat  Y.  Incorpourar  et  Corp^ 
Rad. 

INCORPORATIU,  IVA ,  adj.  vl.  Incor- 
poratif, qui  a  la  vertu  d'incorporer.  Yoy. 
Corp.  R. 

INCORPOREITAT,  s.  f.  vllncorporei^ 
dad,  esp.  Ineorporddade  ^  port.  Incorpo* 
reilày  ital.  Incorporeitat,  cat.  Incorporalité. 

Ély.  du  lat.  incorporeitatie ,  gén.  de  in- 
corporeitas,  m.  s.  V.  Corp,  R. 

INCORPOURAR,  v.  a.  (ïncourpoorà) ; 
wcowovmAii.  IncorporarCf  ital.  /neonpo- 
rar,  esp.  port  cat.  Incorporer,  unir  un 
corpa  h  un  autre. 

Ety.  du  lat.  incorporare ,  formé  de  in  , 
de  corporie ,  gén.  de  eorpna ,  et  de  are , 
mettre  un  corps  dans  un  autre.  Y.  Corp^  R^ 

INCORPOURAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (Kn- 
courpourà,  àde).  Incorporé,  ée.  Y.  Corp , 
Rad. 

INCORPOURATION  ,  8.  f.  (incoorpoo- 
ralie-n)  ;  wcovwooaAmH.  Incorporacio  , 
cat  Incorporacion,  esp.  IncorporatUme-, 
ital.  Incorporation. 

Éty.  de  in  et  de  corporalio ,  m.  a. 

INCORRUPTIRILITAT,  a.  f.  vl.  /n- 
eomipli6iitla<.  cat.  /ficorrtiplt6i<iiad .  esp. 
Incorruptibilidade ,  port  /ncorrtipli6i<tlÀ , 
ital.  Incorruptibililé. 

Ély.  du  lat.  incorrupêikilitatis ,  m.  s. 

INCOUMBUSTIBLE ,  IRLA,  adj^(ïn- 
oourobustiblé ,  ibie)  ;  /ncoM^naft^iie  ,  ital. 
/neom6iMii6fe ,  esp.  InconUmelivel  ^  port 
/iico«i6tia(i6/e.  cat.  Incombustible,  qui  ne  se 
consume  point  au  feu. 

Étv.  de  in  priv.  et  de  coniiiètMliôia,  Y» 
Brul.  R. 

INCOUMODAR ,  V.  a.  (Incoomoodâ)  ; 
nicovMoiiBAa.  Incomodar,  cat.  /ticomadartf, 
ital.  Ineomodar ,  esp.  port.  Incommoder , 
causer  quelque  aorte  d'incommodité  ;  causer 
du  dommage,  de  la  douleur,  de  la  gène. 

Éty.  du  lat.  incommodare,  m.  s.  formé 
de  in  priv.  et  cowunodare,  accommoder. 
Y.  Coumod,  R. 

INCOUMODAT,  ADA,  adj.  et  p.  (In- 
coumoudà,  ade)  ;  ■omm^wat,  wmoovmat. 
/neomoiidado,  port  Incommodé,  ée,  qui  a 
une  légère  indisposition ,  qoi  est  un  peu 
malade,  impotent  Y.  Coumod,  R. 

INCOUMODE;  ODA,  adj.  (Incommodé, 
éde);  /neomodo,  ilal.  esp.  cat.  Incownnodo, 
port  Incommode,  qui  gène  de  qudque  ma- 
nière que  ce  soit 

Éty.  du  lat  ineommodtia ,  m.  s.  lait  de 
in  priv.  et  de  coainiodnj ,  commode.  Yoy. 
Coumod ,  R. 

INCOUMODITAT ,  a.  f .  (incoomoudità)  ; 
wcovMovBiTAT.  /ffesModiloI  »  cat.  Incowu>* 
ditàt  ital.  Incowwdidad ,  tig.  Ineowmodi- 


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À38 


INC 


éaii ,  port.  locoiDinodité .  peine  que  canse 
une  chose  ÎDCominode  ;  indùposition  ;  ma- 
ladie légère. 

Ély.  du  lat.  incommoditaiiê  ^  géo.  de 
inamwwditas  .  m.  s.  V.  Coumod ,  K. 

INGOUlfPARABLAMENT  ,  ad?.  (Tn- 
coamparablaméin)  ;  Incomparablement,  cat. 
tnannparabUmenU ,  Kal.  Incomparable- 
wunUf  esp.  Incomparavelmente  ,  port.  In- 
comparablement ,  sans  comparaison. 

El?,  de  ineoumparabla  et  de  ment,  d'une 
manière  incomparable.  V.  Par,  (i. 

HVCOUMPARABLE ,  ABLA ,  adj.  (Tn- 
coomparàble  ,  àble)  ;  Incomparable ,  cat. 
ineomparabilê ,  ital.  Incomparable,  esp. 
Ineomparatel ,  port.  Incomparable .  ce  qui 
est  supérieur  en  son  genre ,  qu'on  ne  trouve 
rien  qui  puisse  lui  être  comparé. 

Ély.  du  lat.  incomparabilis,  V.  Par,R. 

INCOUMPATIBILITAT,  S.  f.  (Tncoum- 
palibililà)  ;  Incompatibilità ,  ital.  Imcompa- 
tibilidad,  esp.  Incompatihilidode,  pori.  In- 
ampatibilUal ,  cat.  Incompatibilité. 

INGOUMPATIBLE  ,  IBLA ,  adj.  an- 
coumpaliblè,  ibie);  IncompatibiU ,  ital.  In- 
compatible, esp.  cat.  Incompativel ,  port. 
Incompatible. 

mcOUHPBTENGA  ,  s.  f.  (Tncoumpe- 
tèince):  Incompeienza,  ila\.  Incompelencia, 
esp.  port.  cat.  Incompétence,  défaut  de  pou- 
voir et  de  juridiction  en  la  personne  d'un 
juge  pour  connaître  d'une  affaire. 

Éty.  de  in  priv.  et  de  competentia,  con- 
venance. V.  Pet,R.± 

INCOUMPETENT  ,  ENTA,  adj.  (în- 
coumpelèin,  èïnle)  ;  Incompétent,  cat.  Inettm- 
petente,  ital.  esp.  port.  Incompétent,  ente  , 
qui  n'est  pas  compétent.  V.  /M.  K.  2. 

INGCHIBfPI«ET ,  ETA,  arlj.  (Incoumplè, 
ète)  ;  Incomplelo ,  port.  ital.  esp.  Incomplet, 
cat.  Incomplet,  ète,  qui  n'est  pas  complet. 

Êly.  du  lat.  incompletu$,  fait  de  in  priv. 
et  de  compUtus,  complet.  V.  PU,  R. 

INGOflll|PRB|IEIV8IBI*E,  IBLA,  adj. 
(ïncoumprehèinsiblé,  ibic)  ;  Ineomprentibile, 
ital.  Incompréhensible ,  esp.  cal.  Incom- 
prehensivel ,  port.  Incompréhensible  ,  qui 
ne  peut  être  compris. 

Ëty.  du  lat.  incomprehemibilie  t  m.  s. 
V.  Prendr.R. 

INGOUNCETABLE ,  ABLA ,  adj.  (ïn- 
counccvâblé ,  àble)  ;  Inconcepibile,  ilni.  In- 
concevable ,  inimaginable ,  qu'on  ne  peut  ni 
imaginer  ni  concevoir. 

Éty.  de  in  priv.  et  de  councevable.  ^'oY. 
Cap ,  R.  2. 

INGOUNDUITA  ,  s.  f.  (ïncoundùilc)  ; 
uAmmn-m^Mi^nam,  Inconduite,  défaut  d'ordre, 
de  régularilé ,  de  prudence  dans  la  conduite. 

fity.  de  in  priv.  et  de  counduita,  V.  Puc, 
Had. 

INGOUNSaGUT,  UDA,  dl.  V.  Incounut 
et  Note,  R. 

INGOUNGBIHTAT,  s.  f.  (încoungruîlâ); 
Incongruità ,  ital.  /ficofi^ru^nrta,  es|).  port. 
Incongruilat,  cat.  Incongruité,  action  ou 
parole  qui  blesse  la  bienséance. 

INGOUNSBQUBNGA ,  s.  f.  (Tncounse- 
quànce);  dblboaooba.  Vncon«(;gttf nsa ,  ilal. 
Inconsequeneia ,  esp.  port.  cat.  Inconsé- 
quence ,  défaut  de  conséquence. 

Êty.  do  lat.  inc9n$fquentii. 


INC 

UfGÛIfNSBQUANT,  ANTA,  adj.  (Tn- 
counsequàn,  ànle)  ;  Inconséquente,  ital.  port. 
Inconseguiente ,  esp.  Inconsecuent ,  cat.  In- 
conséquent ,  ente ,  qui  parie ,  agit  inconsidé- 
rément et  sans  conséquence. 

Êty.  du  lat.  incontequentis ,  gén.  de  tn- 
consequene ,  m.  s. 

INGOUNSIDERAT  ,  ADA ,  adj.  et  p. 
(încounsiderâ ,  âde)  ;  Inconsiderado  ,  esp. 
port.  Inconsiderad,  cat.  Sconsiderato,  ital. 
Inconsidéré,  ée.  V.  Sidtr,  R. 

INCODNSIDERATION,  S.  f.  (ïncounside- 
ralie-n)  ;  incouMumaAmii.  Inconsiderazione, 
ilal.  Inconsideraeion,  esp.  Inconsideraçào, 
port.  Inconsideracià  ,  cat.  luconsidération, 
discours ,  action  dont  on  n'a  point  pesé  les 
conséquences. 

Êty.  do  lat.  inconsiderationis ,  gén.  de 
inconsideratio ,  fait  de  in  priv.  et  de  con- 
sideratio.  V.5ider,R. 

ING0IIN80DLABLB,  ABLA  ,  adj.  (in- 
counsoulàble  ,  àble)  ;  Incontolaùile  ,  ilal. 
Inconsolable,  cal.  esp.  Ineonsolavel ,  port. 
Inconsolable,  nui  ne  se  peut  consoler,  qu'on 
ne  peut  consoler. 

Ëty.  du  lat.  inconsolabilis.  V.  Soûl,  R.  2. 

ING0UN9TAPIÇA ,  6.  f.  (ïncounslànce)  ; 
Inconstanza ,  ilal.  Ineonslancia ,  esp.  port, 
cal.  Inconstance,  indifférence,  dégoût  d'un 
objet  qui  plait  ;  légèreté ,  action  de  changer 
souvent  d'opinion  et  d'affections. 

Ëly.  du  lat.  «iicon<(an(ta ,  m.  s.  fait  de  in 
priv.  et  de  constantia,  constance;  non  stare 
cum.  V.  Est,  R. 

INCOUNSTANT,  ANTA,  adj.  (ïncouns- 
làn,  ànle):  Inconstant,  cat.  Inconstante, 
esp.  porl.  Incostante,  ilal.  Inconstant,  ante, 
qui  change  aisément  de  goût,  d'opinion,  de 
sentiment. 

Ëty.  du  lat.  inconstantis ,  gén.  deincons- 
tans ,  m.  s.  fait  de  in  priv.  et  de  constans, 

y.Est,R. 

INGOUNSTITUTIOUNEL  ,  ELA ,  adj. 
(încounstilutiounèl ,  èle).  Inconslitulionnel, 
elle,  qui  n'est  pas  selon  la  conslilution. 

INGOUNTE8TABLAMENT ,  adv.  (ïn- 
countestablaméin)  ;  Incontestabilmente ,  ital. 
Ineontestavelmente,  porl.  (nconlestablemeni, 
d'une  manière  incontestable. 

Ély.  de  incountestable  ei  de  ment,  Voy. 
re«(.R.2. 

INCOUNTESTABLE  ,  ABLA  ,  adj. 
(tncounleslàblé,  àble);  Inconlestabile ,  ilal. 
Incontestable ,  esp.  cat.  Incontestavel,  port. 
Incontestable ,  certain,  qui  ne  peut  être  con- 
testé. 

Éty.  de  in  priv.  et  de  countestable ,  non 
contestable  V.  Test,  R.  2. 

INGOUNTINENGA ,  s.  f.  (Tncounlinèin- 
ce)  ;  Ineontinenza ,  ital.  Incontinencia,  esp. 
port.  cat.  Incontinence  ,  vice  opposé  k  la 
continence,  à  la  pudicité  ;  écouleipent  invo- 
lontaire. 

Ély.  du  lat.  incontinentia ,  fait  de  m  priv. 
et  de  continere ,  retenir.  V.  Ten ,  R. 

INGOUIVTINENT,  ENTA,  adj.  (încoun- 
tlnèin,  èînte);  Incontinente,  ital.  esp.  port. 
Incontinent,  cat.  Incontinent,  ente,  qui  a  le 
vice  de  Tincontinence. 

Ëty.  du  lat.  ineontinentis,  gén.  de  ineon- 
iinens,  V.  Ten,  R. 

INGOUNTRADA ,  V.  ^Mififrada. 


INC 

INGO0NTBAIRO ,  ég.  Employé  par 
Bergeyret  pour  Al-countrari. 

INGOONUT,  UDA,UA,  adj.  fïncounû, 
ùde,  ùe)  ;  mcoonsfcoT.  Desconheetdo ,  port. 
Incognito ,  ilal.  Inconocido ,  esp.  Inconnu , 
ue,  qu'on  ne  connaît  point  ;  obscur ,  qui  n'a 
point  de  renommée,  de  réputation.  ' 

Éty.  du  lat.  incognitus,  m.  s.  V.  Nosc,  R. 

INGOUNTENENGA  ,  s.  f.  (Tncounve- 
nèince).  Défaut,  manque  de  convenance, 
incongruité. 

Ëly.  du  lat.  ineonvenientia,  fait  de  <n  priv. 
eldeconvenire,  convenir,  être  séant.  V. 
Yen,  R. 

mGOUN VBNiENT .  s.  m.  (Tocounve-: 
niein)  ;  mcoormApr.  Inconveniente,  ital.  e». 
port.  Inconvénient,  cat.  Inconvénient ,  obs- 
tacle qui  se  présente  dans  la  conduite  d'une 
aflbire ,  suites  désavantageuses  qui  naissent 
de  sa  conclusion;  choses  qui,  par  leur  nature^ 
entraînent  des  suites  fâcheuses. 

Ély.  du  lat.  inconvenientis ,  gén.  de  tn- 
eonveniens.  V.  Yen,  R. 

INGOUBDAT,  \.  Encordât. 

INGOURREGT,  EGTA.  9dj.  (Tncoor- 
rèct,  ècle);  Incorrecte,  cal.  Incorretto,  ifal. 
Incorrecto,  esp.  Incorrect,  ecte,  qoi  manqiié 
de  correction,  qui  est  inexact,  fautif. 

Kty.  du  lat.  incorreetus,  m.  s. 

INqOURHIGIBLE,  IBLA,  adj.  (Incoor- 
ridgtblé,  ible)  ;  Incorregibile ,  ital.  Ineorte- 
gible ,  esp.  cat.  Incorrigivel ,  port.  Incor- 
rigible, qui  ne  peut  être  corrigé, 

Éty.  de  in  priv.  et  de  courrigible,  Vov. 
Reg,  R.  *  j 

IfVGOURRUPTIBLE ,  IBLA,  adj.  (în- 
courruptiblé ,  ible);  IncorruUibih,  hal. 
/ficorriip«tè/e,  cat.  esp.  Incorruptivet ,  port. 
Incorruptible,  qui  n'est  pas  sujet  à  Comip^ 
lion. 

Êty.  du  lat.  ineorruptibUis ,  m.  s.  Voy. 
Roump,  R. 

INGREAT.  ADA,  adj.  nfncreâ,  àde)  ; 
Incread,  cat.  Inereato,  ilal.  Inereado,  esp: 
port.  Incrcé,  ée,  qui  n'a  point  été  créé. 

Éty.  du  lat.  increatus,  fait  de  in  priv.  etdt 
creatMs.  V.  Cre,  R. 

INGREDDLE,  ULA,  adj.  (incrédule): 
BncBuoL,  BMcassou.  Incredul ,  cat.  Inere-^ 
dulo,  ital.  esp.  port.  Incrédule,  qui  ne  croit 
que  difficilement,  qu'on  a  peine  à  persuader; 
qui. ne  croit  pa^  à  la  religion  révélée. 

Ëty.  du  lat.  incredulus,  fait  de  tu  priv.  et 
de  credtt/tt«,  crédule.  V.  Cred,  R. 

INGREDDUTAT,  s.  f.  (IncredolHé)  s 
wnêcmMAn^A.  Incredulità,  iisA.Incredulidad, 
et  Incredulidade ,  esp.  IncredulHat ,  cal. 
IncrédMlilé,  opposition,  répugnance  à  croire 
c(S  qui  est  pourtant  croyable  ;  refus  de  crotr» 
ce  uui  est  enseigné  par  la  religion  révélée. 

Ëly.  de  incredulilatis ,  gén,  de  incred»^ 
litas,  fait  de  tn  priv.  cl  de  credulilas,  Vor» 
Cred,  R.  ^ 

INGREPAR ,  V.  a.  vl.  mmcmmTAm.  /fiCTf- 
par,  cal.  esp.  port.  Increpare,  \U\,  Répri- 
mander, accuser,  apostropher,  reprendre. 

Ély.  du  hi.  increpare,  m.  s. 

IjNGRBPAT,  adj.  vl.  Accusé. 

Ety.  du  ht.  increpatus  ,  grondé  ,  réprî* 
mandé,  reproché. 

INGRIMINAR,  V.  a.  (Tncrimmà).  Incri- 
miner, accuser  d'un  crime. 


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INC 

Élj.  de  tti,  de  erime  et  de  ar,  mettre,  im- 
pliquer daD8  le  crime. 

INCRIMINAT,  ADA.  adj.  et  p.  (încri- 
mÎDâ,  àde).  Incriminé,  ëe. 

INGROTABLAMENT,  adv.  (încrouya- 
blamein);  InerediOilmenle ,  ilal.  InereibU- 
«lenie,  esp.  IncriveltMnte,  port.  iDcroyable- 
ment,  d'une  manière  incroyat^e. 

Éty.  de  ineroyabla  et  de  meiU,  V.  Cred, 
Rad. 

INGROTABLE ,  ABLA,  adj.  (Tncrooyà- 
blé»  àble)  ;  IneredibUe,  ital.  /tierei6/e,  esp. 
cat.  Incrivel ,  port.  Incroyable  ,  ce  qui  ne 
nous  parait  pas  digne  de  foi;  excessif , ex- 
traordinaire. 

Éty.  du  lat.  ineredibilU,  faitde  in  priv.  et 
de  croyable.  V.  Cred,  U. 

INCRUSTAR,  V.  a.  (Incrusta)  ;  sucmit- 
VAB.  ineroitate,  ital.  Ineru8tar,esy.  Incrus- 
ter, couvrir,  revêtir  de  marbre,  de  jaspe, 
ete. 

Êty.  du  lat.  incrustare,  fait  de  iii,  sur ,  en, 
decriuto,  croûte,  et  de  Tact,  are,  mettre  une 
croûte  sur...  V.  Crust,  R. 

INGRUSTAR  8%  v.  r.  S'incruster,  se 
couvrir  d'une  croûte  pierreuse,  ce  qui  est 
différent  de  se  pétrifler.  V.  Petrifiar, 

INCRUSTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (Incrusta, 
àde).  Incrusté,  ée,  recouvert  d'une  croûte 
pierreuse.  \,Crust,R, 

INCRUSTATION.  S.  f.  (ïncnisUlie-n) ; 
incBotTATioii.  Incrostatura ,  ital.  Incruêta' 
eton,  esp.  Incrustation,  croûte  ou  enveloppe 
de  pierre  qui  se  forme  peu  à  peu  autour  des 
corps  qui  ont  séjourné  pendant  quelque 
temps  dans  des  eaux  calcaires  ;  ouvrages 
inventés  par  art. 

Éty.  du  lat.  incrustationit,  gén.  de  inerut' 
taiio,  m.  s.  V.  Crust,  R. 

INCUIXAR,  V.  a.  (înculcâ)  ;  Jnculcan, 
ital.  IneuUar ,  cal.  esp.  port.  Inculquer, 
imprimer  une  chose  dans  l'esprit  de  quel- 
qu'un à  force  de  la  répéter. 

Éty.  du  lat.  ineulcare,  fait  de  in,  dans, 
et  de  calcare,  fouler,  enfoncer  avec  les  pieds, 
pousser  à  force.  V.  Cal,  R.  2. 

INOULCAT,  ADA.  adj.  et  p.  (ïnculcâ, 
àde);  Inculcado,  port.  Inculqué,  ée,  im- 
primé dans  l'esprit.  V.  CaU  R.  2. 

INCULTE,  ULTA,  adj.  (inculte,  ùlle); 
IneuUo,  ilal.  esp.  port.  Inculte ,  qui  n'est 
pas  cultivé. 

Êty.  du  lat.  tncif/(if«.  fait  de  in  priv.  et  de 
eultus,  cultivé.  V.  OuU,  R.  3. 

INCURABLE,  BLA,  adj.  (îBcurâblé, 
àble)  ;  incurable ,  cat.  esp.  Incuravel ,  port. 
Jneurabile,  ital.  Incurable,  qui  ne  peut  être 
guéri,  au  physique  comme  au  moral. 

Éty.  4u  lat.  in  priv.  et  de  eurare,  flrnérir. 
V.  Cur,  R. 

INCURSION,  s.  f.  (ïncursie-n)  ;  hkmm». 
fncursià,  cat.  incursion ,  tsp.  incursione, 
ital.  incursion. 

Éty.  du  IdiLincursiûnis,  gén.  de  ineursio, 
m.  s. 

INCURVACIO,  vl.  V.  ineurvatio. 

INCURTATIO,  s.  f.  vl.  ineurvasiane, 
ital.  Courbure.  V.  Courbura, 

Ëiy.  do  la!,  incurvatio,  m.  s.  V.  Corh , 
Rad. 


IND 


IND 

INDAMNISAR,  v.  a.  (îndamnisà);  an- 
sAioiitAB.  indennixtare ,  ital.  indemnizar, 
esp.  idemnisar,  cat.  Indemniser,  dédom- 
mager çiuelqu'un  d'une  perte,  en  vertu  d'une 
obligation,  d'un  titre  quelconque  par  lequel 
on  était  engagé. 

Ëty.  de  in  priv.  de  damnum,  dommage, 
et  de  l'act.  ar ,  ôter ,  réparer  le  dommage. 
V.  Dam,  R. 

INDABINISAT,  ADA,  adj.  et  p.  (în- 
damnisà,àde),  et  impr.  urosmiifAT.  indem- 
nisado,  port.  Indemnisé ,  ée.  V.  Dam,  R. 

INDAMNISATION ,  S.  f.  (îndamnisa- 
tie-n):nrDA«ifuATisH.  indemnisacià,  cat.  in- 
demniËacion,  esp.  Indemnisation,  action 
d'indemniser ,  ce  qui  revient  de  l'indemnité. 

INDAMNITAT,  8.  f.  (îndamnitâ):  »- 
DBminAT.  indennità  ,  ital.  indemnidad , 
esp.  indemnidade,  port.  Indemnité,  ce  qui 
est  donné  à  quelqu'un  pour  réparer  quelque 
dommage. 

Éty.  du  lat.  indemniUUis ,  gén.  deincfem* 
nitas.  V.  Dam,  R. 

INDAS ,  s.  f.  pi.  (îndes);  indie,  ital.  inde, 
esp.  indias ,  port.  Les  Indes  Orientales  , 
l'Asie;  les  Indes  Occidentales  se  nomment, 
leis  ilas,  en  provençal. 

Éty.  du  lat.  indiœ, 

INDE ,  s.  m.  (ïndé)  ;  nno.  Vase  à  bec  et 
à  anse  qui  sert  en  guise  de  cruche  dans  les 
cuisines,  Ach.  tout  ^9se  en  cuivre  pour  y 
tenir  de  l'eau.  Gare.  V.  Dourga, 

Ëty.  Ce  mot  est  d'origine  ligurienne, 
d'après  l'auteur  de  la  Stat.  des  Bouches-du- 
Rhône. 

INDECENÇA  ,  S.  f.  (ïndecéince)  ;  Inde- 
cenza,  ilal.  indeceneia,  cat.  esp.  port.  Indé- 
cence ,  discours ,  action  contraire  à  la 
décence. 

Êty.  du  lat.  indeeentiû,  formé  de  in  prîr. 
et  de  decentia,  décence,  qui  n'est  pas  décent. 
V.  Dec,  R. 

INDECENT,  ENTA,  adj.  (Yndecèin, 
èînte)  :  indécente,  ital.  esp.  port,  indécent, 
cat.  Indécent ,  qui  est  contre  le  devoir ,  la 
décence  et  l'honnêteté. 

Ëty.  du  lat.  indecenlis ,  gén.  de  indeeens , 
formé  de  in  priv.  et  de  deeens ,  décent.  V. 
Dec,  R. 

ENDBCENTAMENT,  adv.  (indecein- 
lamein)  ;  BMOBcnuMRT.  indeeentimenl ,  cat. 
indecentemente  ,  esp.  ital.  Indécemment , 
avec  indécence. 

INDECIS,  ISA,  adj.  rindccis,  ise)  ; 
indeciso,  ilal.  esp.  port,  indécis ,  cat.  Indé- 
cis, ise,  qui  n'est  pas  décidé,  irrésolu,  qui  ne 
sait  pas  se  déterminer. 

Ëty.  de  in  priv.  et  de  decisus,  décidé.  V. 
Cis,  R. 

INDECLINABLE,  ABLA,  adj.  (indé- 
clinable, àble)  ;  indeclinabile .  ital.  indécli- 
nable ,  cat.  esp.  indeclinavel ,  port.  Indé- 
clinable, qui  ne  saurait  être  décliné. 

Éty.  du  lat.  indeelinabilis,  fait  de  in  priv. 
et  de  declinabilis.  V.  Clin,  R. 

INDEFINISSABLE,  ABLA,  a4j.  (In- 
définissable, àble)  ;  inde^nibU ,  esp.  inde* 
finivel,  port.  Indéfinissable,  qu'on  se  saurait 
définir. 


IND  439 

Éty.  d6  tfi  priv.  et  de  définissable,  Voy. 
Fin,  R. 

INDEFINfT,  IDA,  lA,  ac|j.  (îndefim., 
ide,  ie);  indefinito,  ital.  port,  indefinido^ 
esp.  indefinid,  cat.  Indéfini,  ie,  dontonB^ 
peut  déterminer  les  bornes ,  ou  dont  on  ne 
les  a  pas  déterminées  ;  en  t.  de  gram.  indé- 
terminé. 

Ély.  du  lat.  indefinilus,  fait  de  tn  priv.  et 
de  definitusj  défini,  qui  n'est  pas  défini, 
déterminé.  V.Fin,  R. 

INDEGUT  ,  UDA  ,  adj.  anc.  béam. 
indegud,  cat.  /nde6tdo,esp. /ndeôito,  ital. 
Indu,  ne  ;  injuste.  V.  Deb,  R. 

Ély.  du  lat.  indebitus,  m.  s. 

INDELEBILE.  ILA,  adi.  (îndelebilé, 
lie)  ;  indélébile .  ital.  indeleble ,  cat.  esp. 
indelevel,  port.  Indélébile,  ineffaçable. 

Éty.  du  lat.  indelebilis,  m.  s. 

IBfDEPENDEimf  ENT ,  adv.  (Indepein- 
deméin)  ;  independenlemente,  ital.  port. 
independientemente^esp.  independentment, 
cat.  Indépendamment ,  d'une  manière  indé- 
pendante. 

Ëty.  de  independenîer  et  de  ment,  Voy. 
Pend,  R. 

INDEPENDENGA,  s.f.  (îndepeindèince); 
independensa,  iik\.  independencta,  esp.  port, 
cat.  Indépendance,  état  de  celui  qui  est  indé- 
pendant. V.  Pend,  R. 

INDEPENDENT,  ENTA,  adj.  (ïnde- 
peindèin,  einle);  /ndependento,  ital.  port,  in- 
dependiente,esp.  indépendant,  cat.  Indépen- 
dant, ante,  qui  est  libre  de  toute  dépendance; 
qui  n'a  point  de  liaison ,  de  connexité  avec 
une  autre  chose. 

Éty.  de  indè,  delà  et  dependentis,  gén. 
de  pendens,  fait  de  pendere ,  dépendre,  et  de 
tu  priv.  V.  Pend,  R. 

INDES,  s.  m.  (indés).  Trépied  sur  lequel 
on  pose  le  pot  au  feu.  V.  Tres-pes, 

Êly.  du  ligurien,  selon  l'auteur  de  la  Stat. 
des  Bouches-du- Rhône. 

INDESCHIFFRABLE,  ABLA ,  adj.  fin- 
deschiffràblé ,  àble  ]  ;  wDBCBirmAstB.  Indé- 
chiffrable, qui  ne  peut  être  lu,  déchiffré. 

Ëty.  de  in  priv.  et  de  deschiffrable,  Voy. 
Chilfr,n, 

IN*DES«HUECH ,  s.  m.  in-DBf-sT-vvBCM. 
Unin-dix-huil,  un  volume  dont  les  feuilles 
d'impression  onl  été  pliées  en  18  feuillets. 

INDESTRUCTIBLE,  IBLA,  adj.  (Tn- 
deslrucliblé,  ibie);  indestructible,  cal.  esp. 
Indestructible,  qu'on  ne  peut  détruire,  impé- 
rissable. 

INDBTERMINAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(ïndeterminà,  àde)  ;  indeterminato,  ital.  /n- 
determinado,  esp.  port,  indeterminad ,  cat. 
Indéterminé,  ée;  indéfini,  en  parlant  des  per- 
sonnes ,  qui  n'a  pas  pris  une  détermination, 
uùe  résolution. 

Éty.  de  tn  priv.  et  de  déterminât,  oo  da 
lat.  indeterminatus,  m.  s.  V.  Term,  R. 

INDETOT,  OTA,  8.  et  adj.  (ïndeté, 
été);  indevoteti  indet>oto,\\B\.  indevoUf, 
esp.  port,  indevot,  cat.  Indévot,  ote  ;  qui  n'a 
point  de  dévotion ,  qui  ne  respecte  pas  les 
pratiques  religieuses. 

Ëty.  du  lat.  indevotus,  m.  s.oa  de  «n  priv. 
et  de  i)evot,  v.  c.  m. 

MfDBTOTlON,  s.  f.  (  îndevoulie-n >; 
indevczime /lisH.  indevocionf 


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440 


IND 


esp.  iniivo^Of  poH.  Indevociù ,  eat.  Inde- 
voUoD,  manque  de  dévotion. 

tJj.  du  Ut  indevotUmU,  gén.  de  inêevo- 
Uù,  m.  8. 

INDEX,  8.  m.  (îodéx);  Indice,  ilal.  cal. 
Index,  esp.  porC.  Index,  Uble  que  fonroel  ï 
la  fin  des  livres  lalins  ;  le  doigt  situé  près  du 
pouce. 

Èly.  Ce  mot  purement  latin,  signifie  qui 
wumtre,  qui  indique. 

V Index  EApurgatoire,  est  le  catalo^e 
des  livres  défendus  à  Rome ,  par  les  inqnisî- 
teors  ou  par  la  congrégation  de  Tindex. 

Philippe  II ,  roi  d'Espagne ,  fit  le  premier 
imprimer  un  Index  ou  catalogue  des  livres 
dont  la  lecture  était  défendue  par  l'Inquisi- 
Udi.  Le  pape  Paul  I V ,  à  son  exemple,  en  fit 
imprimer  un  semblable,  en  1559,  etcette  cou- 
tume s'est  maintenue  depuis. 

INDt,  s.  et  adj.  vl.  Bpm.  Indi,  cat.  Indio, 
esp.  Bleu  ou  violet,  indigol,  Inde. 

INDIC,  radical  pris  du  latin  indieiê^  gén. 
de  index,  second  doigt  de  la  main  qui  sert  4 
indiquer;  formé  de  in  et  de  dieere ,  dieo ,  et 
dérivé  du  grec  âvScCïOD  (endeikd),  montrer, 
indiquer. 

De  {fidtetf ,  par  apoc.  indic  ;  d'où  :  Indie^ 
a ,  Indie-ar ,  Indie-at ,  Indie-al-if,  Indie- 
oHoM,  Indie-aliOf  Indie-atiu,  Indic-atour^ 
Indie-i,  /ndtc-io,  Indic-tion, 

IlfDIGA,  s.  f.  (eindice);  Indice,  cat.  V. 
indiei  et  Indie,  R. 

INDIGAR,  V.  a.  (eindicà)  ;  siimcAii.  /ndt- 
eare,  ilal.  Indiear,  esp.  port.  cat.  Indiquer, 
donner  des  lumières,  des  renseignements  sur 
un  objet  qu'on  ignore  ou  qu  on  cherche  ; 
marquer,  fixer  le  jour,  l'heure,  l'endroit. 

Ëty.  du  lat.  indicare,  dérivé  detndtctf, 
gén.  de  index  f  indicateur,  qui  montre.  Voy. 
Indie,  R. 

INDIGAT,  A9A.  adj.  et  p.  (eindicà, 
âde);  noicAT.  /itdtcado ,  port.  Indiqué,  ée. 
V.  Indie,  R. 

INDICATIF,  S.  m.  (îndicaliQ  ;  IndteaU- 
vo,  ital.  esp.  port.  Indicativus,  ail,  /ndtea- 
tiu,  cat.  Indicatif,  en  t .  de  gram.  mode  per- 
sonnel qui  exprime  directement  et  purement 
l'existence  d'un  sujet  déterminé  sous  un 
attribut. 

Èly.  du  lat.  indicativus,  m.  s.  V.  Indic, 
Rad. 

INDIGATIO,  s.  f.  vl.  V.  /ndîcaa'on  et 
Indic.  R. 

INDICATION ,  s  f.  (eindicalie-n)  ;  moi- 
çATioM,  msicATiBii.  Indicazionc,  ilal.  /ftdt- 
focion,  e^p.  Indieaçâo,  port./ndicaetù.  cal. 
Indication,  action  fl'indiquer;  ce  qui  indique, 
ce  qui  donne  à  connaître. 

Êty.  du  lat.  tndicattonM,  gén.  de  tndica- 
Uo.  Y.  Indic,  R. 

INDIGATIU,  s.  m.  vl.  Indieatiu,  cat. 
Indicatif.  V.  Indicatif  ei  Indic,  R. 

INMCATOUR,  s.  m.  (indicateur)  :  /ndt- 
çador,  port.  Indicateur,  celui  qui  fait  con- 
naître, qui  dénonce  un  coupable.  V.  Denoun- 
eiatour;  en  général  celui  qui  indique.  Voy. 
/ndîe,  R. 

INDIGI,  S.  f.  (eindici);  uam .  nmmism, 
«iisiçA,  BPMpsi.  Indid,  cat.  Inditio,  ital. 
Indicio,  esp.  port.  Indice,  s.  m.  signe  ap- 
parent et  probable  de  l'exiatence  d'une  chose. 

Kty.  du  lat.  îndictum,  m.  s.  V.  Indie. 


IND 

INMCIO,  S.  f.  vl.  Y.  Indietion  et  IndU , 
Rad. 

INDIÇTIQN» s. f.  (indictien) ;  Indicçâo, 
port.  Indiceié,  cat.  Indiecimi,  esp.  Inditio- 
ne,  ital.  Indiction,  en  t.  de  chronologie,  espa- 
ce de  quin^  années  :  convocation  d'un  con- 
cile pour  un  jour  déterminé. 

Éty.  du  lat.  tndtcltonts^  gén.  de  indicHo, 
pris  dans  le  sens  d'imposition,  taxe,  parce 
que  l'impôt  pour  les  troupes  se  renouvelait 
chaque  année  et  que  Ton  en  comptait  auinxe 
de  suite.  I^s  soldats  Romains  étant  obligés 
de  fournir  quinxe  campagnes ,  dans  le  pre- 
mier sens,  et  de  indicere ,  indiquer ,  dans  le 
second.  V.  Indie,  R. 

^uivant  Scaiiger.  Tépoque  de  la  première 
indiction  est  de  48  ans,  avant  J.-C« 

«  Les  difllhrentes  dates  assignées  à  la  pre- 
mière indiction  sont  les  années  312.  à  13, 
314,  315;  mais  l'opinion  la  plus  commune 
fait  partir  la  première  indiction  de  l'an  313. 
En  admettant  cette  hypothèse,  pour  vérifier 
à  quelle  année  de  l'indiction  correspond  une 
année  de  l'ère  Chrétienne,  il  faut  soustraire 
312  de  l'année  de  l'ère  Chrétienne,  et  diviser 
par  15  le  résultat  delà  apustraclion.  Si  cette 
division  ne  donne  pas  de  reste,  on  en  con- 
clura que  l'année  de  J.-C.  sur  laquelle  on  a 
opéré,  est  la  quinxième  de  l'indiction  ;  si  au 
contraire  il  reste  un  nombre,  ce  nombre  sera 
celui  même  de  l'année  qu*on  cherche. 

«  Appliquons  ce  calcul  i  la  date  suivante  : 
Datum  LaUrani  kal.  maii  .  tndtcf .  anno 
incam,  Dom.  1138.  De  1138,  je  retranche 
les  312  années  qui  ont  précédé  l'établisse- 
ment de  la  première  indiction,  il  reste  826. 
Divisant  ceoemier  nombre  par  15,  je  trouve 
pour  quotient  55  avec  le  nombre  pour  reste; 
c'est-à-dire ,  que  dans  ces  826  années  sont 
comprises,  1« 55  indictîons  complètes,  for- 
mant ensemble  825  ans:  2°  une  année  qui  est 
la  première  de  la  LVI"«  indiction  ;  par  con- 
séquent la  concordance  indiquée  par  la  date 
citée  se  trouve  être  exacte.  » 

^lém.  de  Scaliger,  1. 1,  p.  78. 

On  nomme  : 

IKDICriON  DE  CO^STAI>m^OPLE.  ecUccpicMn. 

mrticait  au  premier  sMtnnbr». 
IMPÉfilAIfE  iM  COnmNTINIENNE.  rdU  qui  com. 

iitraç«it  m  S4  wplenJirt. 
nOMAlIlE  oa    PONTIFICALE,    ecHe  qui   eommrnçnii 

•a  25  iMeanilirc  <m  •■  pi  «mit  jmivmt,  «11*  n'a  puni  en 

Ftanca  qu'an  ncuvicoia  alàda. 

INDIBN ,  ENA .  s.  et  adj.  (ïndièn ,  ène)  ; 
Indi,  cat.  Indio,  esp.  Indiano,  ital.  Indien, 
enne;  qui  est  des  Indes,  qui  en  provient. 

Èty.  du  lat.  indus,  m.  s. 

INDIENNA.  s.  f.  (indiène);  ehdibiia  , 
mmotAfiA.  Indiana ,  cat.  esp.  ital.  Indienne , 
toile  de  coton  sur  laquelle  on  imprime  des 
figures,  des  fleurs,  etc.,  et  que  l'on  tirait  or- 
dipairement  des  Indes ,  d'où  le  nom  qu'elle 
porte. 

On  nomme  : 

n^DIESNEUR,  Mitti  qui  InvaUla  aana  imm  tmiMfactnre 


INDIFFEBBNCA,  9.  f.  (ïndiflereince)  ; 
wpirg—ci.  Indifférera,  ital.  Indiferen- 
eia,  esp.  cat.  Indtfferença,  port.  Indifleren- 
ee,  état  tranquille  dans  leqnel  l'âme  placée 
vis-^-vis  d'un  objet ,  ne  le  désire,  ni  ne  s'en 


IND 

éloigne,  et  n'est  pas  plus  afTectée  parsa Joufs- 
sance  qu'elle  ne  le  serait  par  sa  privation. 
Éty.  V.F«r,R. 

INDIFFERENT  ,  ENTA ,  adj.  (Indiffi-- 
rein,  einte)  :  Indifférente .  ital.  Indiferento. 
esp.  port.  Indiferenl ,  cat.  Indifférent ,  ente  : 
qui  n'est  en  soi-même  ni  bon  ni  mauvais  : 
qui  n'intéresse  point ,  qui  n'est  d'aucune 
conséquence ,  qui  n'a  aucun  goât ,  aucun 
penchant  pour  quelque  chose ,  qui  ne  s'in- 
téresse à  rien. 

Ëty.  du  lat.  indifferenHU,  géo  de  indiffe^ 
rens.  m.  s.  V.  Fer,  R. 

INDIFFBRBNTAMmrr,  «dv.  (fndîflb- 
réintamein),  et  par  sync.  proin  ■■■—■■■■.  In- 
diferenleménie,  osp.  port.  Indiferenimèni  ^ 
cat.  Indifleremment ,  avec  indifférence,  sans 
préférence,  sans  choix. 

Ëty.  du  lat.  indifférentes ,  ou  de  indiffe-» 
renta  et  de  meni,  V.  Fer.  R. 

INDIGBNÇA,  s.  f.  (ïndidgéince);  fam- 
TAT.  Indigeneta,  cat.  esp.  port.  Indigenia, 
ital.  Indigence,  grande  pauvreté  ;  fig.  manque 
d'une  chose. 
Éty.  du  lat.  indigentia,  m.  s. 
IPfDIQENCIA,  vl.  V.  Indigença. 
INDIoiBNT,  ENTA,  adj.  et  S.  Indigenr 
te,  ital.  esp.  port.  Indigent,  cat.  Indigent, 
ente;  qui  est  dans  l'indigence. 

Ëtv.  du  Ut.  indigenlis ,  gén.  de  indigène, 
m.s, 

INDIGENTIA,  S. f.  vl.  fndigencia,  cat. 
esp.  port.  Indigenza,  ital.  Indigence,  besoin. 
Ëty.  du  lat.  indigentia. 
If«DIGER,  V.  q.  vl.  Indigere,  îta|.  Avoir 
besoin,  manquer  de. . . 
Ëty.  du  lat.  indigere, 
INDIGE8T,  ESTA,   adj.  (indidgèst. 
este)  ;  Indigesto ,  ital.  e$p.  port.  Indigeti , 
cat.  Indigeste,  qui  est  difficile  i  digérer. 

Éty.  du  lat.  indigestus,  formé  de  tu  n^a- 
tif.  et  de  dt^erere,  digérer.  V.  Ger,  R. 

INDIGESTIBILITAT,  S.  f.   vl.  Indi- 
gestibilità,  ital.  Indigestibilité. 
Éty.  du  lat.  indigestibilis. 
INDIGESTION,  s.  f.  (indid gestie-n) , et 
impr.  01CMT1911.  IndigesUà,  cat.  IndigesHo- 
ne,  ilal.  Indigestion ,  esp.  Indigestâo .  port. 
Indigestion,  mauvaise  digestion ,  qui  donn^ 
lieu,  p  des  accidents  plus  ou  moins  graves. 
Éty.  du  1.1t.  indigestio,  m.  s.  V.  Ger ,  R. 
INDIGNACIO,  vl.  xaswMACM.  indigna- 
cià,  cat.  V.  Indignation. 

INDIGNAUENT ,  adv.  (îndignamein); 
!ndegnamente,'iidi.  Indignamente,  esp.  port, 
/ndt^nam^,  cat.  Indignement,  d'une  ma- 
nière indigne. 

Êty.  du  lat.  indigné,  ou  de  indigna  et  dt 
ment,  V.  Dign,  R. 

INDICHVAR,  V.  a.  (Indigna):  «mo»Am. 
/ndt^nare,  ital.  Indignar,  esp.  port*  cal. 
Indigner,  exciter  l'indignation,  s'indigner, 
concevoir  de  l'indignation. 
Ety.  du  lat.  indignari,  m.  s.  V.  Dign,K. 
INDIGNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (Indigna, 
àde)  ;  ktomat  ,  kmwi— t  ,  bm»au«iiat  ,  BS- 

HAUT.  Indignado,  port.  Indigné ,  ée.  Voy. 
Dign,n. 

INDIGNATION,  S.  f.  (Indispatie-p) : 
nmraATHPi.  Indignazione,  ii9\.  Indignçtcion^ 
esp.  Indignaçao,  port,  /ndt^nactô ,  cat.  In- 
dignation, sentiment  mêlé  de  mépris  et  <fo 


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IND 

colère  exdté  par  certaines  injastîoesioatteii- 
dues,  par  certaines  actions  grossières. 

Ëty.  du  lat.  indignaiionii^  gén.  de  tnilt- 
99UUio,  m.  s.  V.  Dign,  R. 

INDIGNE ,  IGNA ,  adj.  (indigné»  igné)  ; 
indigne  ,  cal.  indegno  •  ital.  Indigna  ^esp. 
port.  Indigne,  qui  n'est  pas  digne,  ()ui  ne 
mérite  pas,  en  parlant  des  personnes;  vil,  mé- 
prisable, qui  ne  convient  pas .  quand  il  est 
question  des  choses  ;  condamnable,  digne  de 
blâme ,  en  parlant  des  actions. 

Éty.  du  lat.  indignus,  fait  de  in  priv.  et  de 
%ntif,digne,  qui  n'est  pas  digne.  V.  Dign, 
Rad. 

INDIGNITAT,  8.  f.  findignità)  ; /nife- 
gniià,  iUl.  indignidad,  esp.  Indignidade, 
port.  Indigniiaî,  cat  Indignité,  qualité  d'une 
personne  qui  est  indigne,  qualité  odieuse  et 
méprisable,  action,  procédé  qui  a  cette  qua- 
lité.   . 

Êty.  du  lat.  indignilatii,  gén.  étindignU 
taê.  V.  Dign,  R. 

INDIGO ,  s.  m.  (eindigé)  ;  Indig ,  ail. 
indaco,  ital.  /ndtco,  esp.  /ndtc,  cal.  In- 
digo, substance  colorante  bleue ,  composée 
d'oxygène  ,  de  carbone  et  d'hydrogène, 
provenant  de  la  fécule  précipitée  de  l'mdi- 

Sotier  franc ,  Indigofera  anil ,  Lin.  arbuste 
e  la  fam.  des  Légumineuses ,  qu'on  cultive 
dans  les  Antilles  et  dans  4*autres  contrées  de 
rAmérique  Méridionale ,  pour  en  obtenir  la 
substance  que  nous  connaissons  sous  le 
nom  d'indigo. 

Éty.  de  l'Inde,  dont  on  le  tire,  d'où  indieq 
et  indigo. 

On  donne  le  nom  d'indigQtcrie  au  lieu  où 
on  le  prépare. 

L'indigo  ne  fut  apporté  de  l'Amérique  en 
Europe  qu'en  1610  ,  mais  les  Chinois  le 
connaissaient  et  s'en  servaient  de  temps  im- 
mémorial pour  préparer  les  étoffes  a  rece- 
voir une  belle  couleur  noire. 

On  nommé  i 

INDIGOTATE,   k  mI   fonné  pw  l'iiMligo ,   «tm  om 

baM  Mlifiaklf. 
llf  DIGOTERIE ,  oiM  pUnutioa  dlndl^  et  la  car*  oA 

on  l«  prépara. 
Ilf  DIGO TIE^  .  Mini  qui  pr«piir«  i'imilgo. 
INDIGOTIQUE ,  raeidc  tkt  d«  l'imlig^. 
IfiDIGOTlNE  ,  U  principe  colorant  de  l'iiktigo. 

INDIRECT ,  EGTA ,  adj.  (Indirect .  ècte); 
Indiretto,  ital.  Indirecto ,  esp.  port.  Indi- 
reeU  ,  cat.  Indirect  ,  ecte  ,  qui  n'est  pas 
direct ,  qui  est  détourné ,  oblique  ;  par  la 
voie  d'un  tiers. 

Éty.  du  lat.  indireetui,  m.  s.  fait  de  in 
priv.  et  de  direelus ,  direct. 

INDIRBCTAMBNT  ,  adv.  (fndireela- 
méin)  ;  IndireUamenle  ,  ital.  Indireeta- 
mente ,  esp.  port.  Indireetament ,  cat.  In- 
directement ,  d'une  manière  indirecte. 

INDIS.adj.  vl.  Violet. 

l^DIsaPLINA,  s.  f.  (Indiscipline).  In- 
discipline, manque  de  discipline. 

INDISGIPLINABIiE ,  ABLA ,  a  dj.  an- 
disciplinàblé ,  àble)  ;  IndiicipHnahile ,  ilal. 
Jndisciplinfihle,  cat.  esp.  Indisciplinavel , 
port.  Indisciplinable  ,  qu'on  ne  peut  disci- 
pliner, indocile. 

INDI8GIPLINAT  ,  ADA  ,   adj.  et    p. 

TOM.   II. 


IND 

(Indisctplinà  ,  àde);  indiieiflinato  ^  ital. 
Indiêciplinado  ^  esp.  port,  fndiêoiplinad  ^ 
cat.  Indisdpliné,  ée;  qui  n'est  pas  disci- 
pliné. 

INDISCRET ,  ETA ,  adj.  (ïndiscrè ,  èle]  ; 
■ATAiM.  indiecretOf  ital.  esp.  port.  Indis- 
cret ,  cat.  Indiscret ,  ette ,  qui  révèle ,  qui 
fait  connaître,  qui  a  l'habitude  de  révéler  » 
de  faire  connaître  ce  qu'il  devrait  tenir  se- 
cret et  caché;  qui  fait  par  imprudence  des 
choses  qui  choquent  les  autres. 

Éty.  de  in  priv.  et  de  discret ,  qui  n'est 
pas  discret.  V.  Cern,  R. 

INDISCRETABIENT,  adv.  (Indiscrets- 
méin)  ;  Indiseretamente  ,  ilal.  esp.  port. 
Indiscreîament ,  cat.  Indisctètement,  arec 
indiscrétion. 

Ëty.  de  indiscreîa  et  de  iRfnl,  d'une  ma- 
nière indiscrète.  V.  Cem ,  R. 

INDI8GRETIO,  Indisereeiàf  cat.  Voy. 
Indiscrétion. 

INDISCRETION ,  8.  f.  (!ndiscretïe-n)  ; 
iiiDiacwmni.  Indiscriçâo  •  port.  Indiscret 
cté,  cat.  Indiscrétion ,  vice ,  défaut  de  celui 
qui  est  indiscret;  action  indiscrète. 

Éty.  de  tu  priv.  et  de  discrétion  ^msmqat 
de  discrétion.  V.  Cem ,  R. 

INDISPENSABLAMENT,  adv.  (Indîs- 
peinsablaméin  )  ;  Indispensablement  ,  cat. 
indispensabihnente  ,  ital.  ^Indispensable^ 
mente ,  esp.  Indispensavelmentê ,  port.  In- 
dîspensablement,  d'une  manière  indispen- 
sable. 

ÉtT.  de  indispensahla  et  de  ment.  Voy. 
Pendf  R. 

INDISPENSABLE,  ABLA ,  adj.  (indis- 
pensable ,  àble)  ;  Indispensabile ,  ital.  In- 
dispensable •  cat.  esp.  Indispensavel  »  port. 
Indispensable  ,  il  se  dit  des  devoirs  qu'on 
ne  peut  ni  omettre  ni  oublier ,  des  lois  aux- 
quelles on  ne  peut  se  soustraire  et  des  be- 
soins qu'il  faut  satisfaire. 

Éty.  de  in  priv.  et  de  dispensahle ,  dont 
on  ne  peut  se  dispenser.  V.  Pend ,  R. 

INDISPCMIAR,  ▼.  a.  (eindispousà)  ;  s»- 
BitroiwAB.  Indisposar,  cat.  Indispor,  esp. 
Indisposer ,  mettre  ouelqu'un  dans  une  dis- 
position peu  favorable  à  ce  que  nous  dési- 
rons de  lui. 

Êty.  de  fit  priv.  et  de  disposar ,  le  con- 
traire de  disposer.  V.  Pas,  R. 

INDISPOSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (eindis- 
pousà ,  àde] ,  et  imp.  im>itrovt*T.  Indis- 
posta ,  ital.  port.  Indispuesto ,  esp.  Indis- 
posad ,  cat.  Indisposé ,  ée ,  qui  ne  jouit  pas 
de  la  plénitude  de  sa  santé ,  qui  est  un  peu 
malade.  V.  Pas.  R. 

INDISPOSITION,  s,  f.  (eindispousi- 
tie-n)  ;  woif rovtmoii ,  suDurootiTiBii  ;  uvi- 

■AOA.  Indisposizione  f  ital.  I  ndisposicion  , 
esp.  Indiipotiçâo^  port.  Indisposicià,  cat. 
Indisposition ,  malaoie  légère ,  état  entre  la 
sanié  et  la  ipaladie;  disposition  peu  favorable 
envers  quelqu'un. 

Éty.  de  in  nég.  et  de  disposition.  Voy. 
Po*,R. 

INDISSOULUBLB,  UBLA,  adj.  (Yndts- 
soulùblé,  ùble);  Indissolubile,  ital.  Indi- 
soluble,  esp.  Indis8ol%wel ,  port.  Indissolu- 
ble ^  cat.  Indissoluble,  qui  ne  peut  se  dis- 
soudre, on  le  dit  particulièrement  du  mariage. 


IND  441 

Êty.  du  lai.  tiidtsfo(ti6ti<#,  fait  de  in  prir. 
et  de  soluHUs.  V.  Solv ,  R. 

INDISTINCT,  adj.  vl.  IndietiMeî,  cat. 
IndislintOf  esp.  ital.  Indisiincto,  port.  In- 
distinct. 

Éty.  du  lat.  indistinctus,  m.  s. 

INDISTINCTAMENT ,  adr.  (îndistïnc- 
laméin);  Indislinclameni,  cat.  /tufitlMa- 
menfe,  ital.  esp.  IndisiinctawtenU ,  port. 
Indistinctement,  sans  distinction,  sans  choix. 

Éty.  de  tu  priv.  et  de  dt#(tfii^meiif. 

INDIVIDU,  s.  m.  (Individu); /ndtvtdtio, 
ital.  esp.  port.  cat.  Individu,  personne;  être 
particulier  de  chaque  espèce. 

Éty.  du  lat.  individuum,  m.  s. 

INDIVIDUEL,  ELA,  adj.  (ïndividuèl , 
èle)  ;  Individuale  ,  ital.  Individual ,  esp. 
port  cat.  Individuel,  elle ,  qui  tient  à  l'incu- 
vidu. 

INDIVIS ,  ISA ,  adj.  fîndivis,  ise)  :  Indi- 
visa,  ital.  esp.  port.  Indivis ,  cat.  Indivis, 
ise, non  divisé,  non  partagé. 

Èly.  du  lat.  tiidtrîfuf,  m.  s.  V.  Divis.  R. 

INDIVISIBILITAT ,  s.  f.  (fndivisibilitâ)  ; 
Indivisibilidade ,  port.  Indivisibilité,  état 
de  ce  qui  ne  peut  être  divisé.  V.  Divis,  R. 

INDIVISIBLE ,  IBLA.  adj.  (Indivisible, 
ible)  ;  Indivisibile ,  ital.  Indivisible ,  esp. 
cat.  Indivisivel ,  port.  Indivisible ,  qui  ne 
peut  être  divisé. 

Ély.  du  lat.  indiviHbilis ,  m.  s.  V.  Divis, 
Rad. 

INDOUCILB ,  ILA ,  adj.  (Tndoucilé,  île)  ; 
Indocile,  ital.  Indacil,  esp.  port.  cat.  Indo- 
cile ,  qui  se  refuse  à  l'instruction,  ou  qui  suit 
la  liberté  que  la  nature  lui  a  donnée  et  ré- 
pupe  à  s'en  départir  ;  6g.  qui  qe  se  soumet 
point  aux  préceptes. 

Éty.  du  lat.  indoeilis,  fait  de  in  pnV.  et 
de  docilis,  docile,  qui  n'est  pas  docile.  Voy. 
Doc,  R. 

INDOUCILITAT  ,  8.  f.  (îndoucilità)i 
IndocUUà,  ital.  Indocilidad,  esp.  Indoeili' 
dade,  port.  Indocilital ,  cat.  Indocilité, 
manque  de  docilité.  V.  Doc,  R. 

IN-DOUOE,  adj.  et  s.  In  dodtcî,  ital. 
Indoce,  esp.  JBfndozp,  port.  In-douze,  for- 
mat dans  lequel  |a  feuille  d'impression  est 
pliée  en  douze  feuillets. 

Éty.  du  lat.  induodeeima,  m.  s. 

INDOULENÇA,  s.  f.  (ïndouléince)  ; 
whwvmA,  Indolenza,  ilal.  /ndo/enda ,  esp. 
port.  cat.  Indolence,  état  d'un  homme  qui 
se  montre  insensible  aux  choses  qui  frap- 
pent vivement  les  autres  hommes;  noncha- 
lance. 

Éty.  du  lat.  indolentia ,  formé  de  in  né- 
gatif.  et  de  dolor,  douleur,  qui  ne  sent  pas 
la  douleur,  qui  est  insensible.  V.  Do(,  R. 

INDOUUBNT  ,  ENTA,  aUj.  (îndoulèin, 
èinte)  ;  voiiitcHAi^irr ,  domms-dhéc^,  tvbmfat 
l'am,  vlah.  va&aucba.  /ndo(eii/e,  ilal.  esp. 

Sort.  Indolent,  cat.  Indolent,  enle.  X.Dol, 
M. 

INDOUMPTABLE  ,  ABLA,  adj.  C^n- 
doumplàblé,  àble);  Indomàbile,  ilal.  Indor 
mable  ,  esp.  Indomavel ,  port.  Indomit , 
cat.  Indomptable,  qu'on  ne  peut  dompter. 
Ëty.  du  lat.  indomahilis,  ou  de  in  priv. 
et  de  doumptable. 


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G©ogIe 


U2 


IND 


INDOmiPTATy  ÂBA  y  «dj.  (Yndoomptà, 
àde);  Indamilo ,  port  Indomplè»  ée,  qui 
n'a  pa  encore  être  dompté. 

Éty.  du  lai.  tfidMitltu,  ou  de  in  priv.  et 
àtdoumptai. 

INDRA ,  8.  f.  (indre)  ;  /ndre,  esp.  lodre, 
déparlement  de  F  ...  .  dont  le  chef-lieu  est 
Château-Roux. 

Ély.  du  nom  d'une  rivière  qui  passe  dans 
son  territoire  y  inger,  en  lat. 

INDU  ,  VA  ,  adj.  (îndû,  ûe)  ;  IndêbUo , 
ital.  IndebidOf  esp.  Indevido,  port.  Indu  , 
ue,  qui  est  contre  le  devoir,  la  règle,  l'usage, 
à  contre  temps. 

INDOBITABLAMETT,  adv.  (întlubita- 
blaméin);  IndultUablemètU,  cat.  IndubUa^ 
bilmente,  ilal.  indubUahlement^csp,  Indu- 
hUavelment€y  port.  IndubitablemeDt,  à  n'en 
pouvoir  douter. 

Étv.  de  indubUahîa  et  de  menlt  d'une 
manière  indubitable.  V.  Dub,  R. 

INDUBITABLE ,  ABLA  ,  adj.  (indubi- 
table, àble);  IndubUahiU,  ital.  Indubitable, 
esp.  cat.  InduhUavel ,  port.  Indubitable , 
dont  on  ne  peut  douter. 

Éty.  du  lat.  indubUabilU.  V.Dub,K. 

INDUGIA8,  s.  f.  vl.  Indueiai ,  port. 
Enduciès,  anc.  cat. /nducta,  e$p. /ndu^ia, 
ital.  Renvois  ,  délai  d'une  afiaire  ,  sursis , 
trêve. 

Éty^  du  laU  inducim  p  amm,  imducia$t 
m.  s. 

INDUGTia ,  s.  f.  vl.  indueeià ,  cat. 
JnduccUm,  esp.  Induc^o,  port,  indwnone^ 
itat.  Induction,  persuasion. 
Êty.  du  lat.  induetio,  m.  s. 
INDUCTION ,  s.  f.  (Toductie-n)  ;  moc- 
Tin.  Induxione,  ital.  /ndticctofi,  esp.  /n- 
ducçào  ,  port.  Indueeiô  ,  cat.  Induction , 
conséquence  tirée  de  .  • . 
Ëty.  du  lat.  inductianii,  gén.  de  inductio, 

m.  s.      

INDUGTIU,  IVA,  adj.  vl.  Induetiu ,  cat. 
Induetivoy  esp.  InduUivo,  ital.  Qui  amiène, 
induetif, 

INDUmB,  V.  (Ibdoire)!;  nmams,  nDom. 
Induir,  cat.  indueir,  esp.  Induxir,  port. 
Indurre ,  ital.  Induire,  amener,  porter  k 
tirer  une  conséquence. 

Ëty.  du  lat.  indneeriy  duetn  in,  conduire 
dans. 

INDULOENÇA , 
INDULGBNCI ,  et 

INDUI«GENCIA  ,  8.  f.  (Tnduldgèînçà , 
Indulgeinci,  ïndulgeincia):  Indulgencia^cai. 
esp.  port.  Indulgenxa ,  ital.  Indulgence , 
bonté ,  facilité  à'  excuser ,  à  pardonner  les 
fautes. 
Êty.  du  lat.  indulgentia. 
INDULGENCI8,  s.  f.  pi.  (toduldgéincis]  ; 
nmot^xiiÇAt.  Induigenzê ,  ital.  Indulgences, 
rémission  des  peines  que  les  péchés  méri- 
tent, accordée  par  le  pape. 

Dans  les  premiers  siècles  de  rËglîse,  les 
indulgences  n'étaient  accordées  que  comme 
un  adoucissement  de  la  pénitence  canonique, 
à  ceux  des  pénitents  trop  foibles  pour  en 
supporter  la  rigueur.  Les  abus  ne  tardèrent 
pas  a  se  glisser  dans  ces  sortes  de  rémissions. 
Saint  Cyprien  s'en  plaignait  déjà  de  son 


IND 

temps ,  et  ils  devinrent  scandaleux  sous  les 
papes  Urbain  II ,  et  Léon  X  »  époque  à  la- 

guelle  ils  servirent  de  prétexteau  schisme  de 
.uther. 

INDULGENT,  ENTA,  adj.  (înduidgéin, 
èinte)  ;  IndtUgenU ,  ital.  esp.  port.  Indul- 
gènt,  cat.  Indulgent,  ente,  qui  a  de  l'indul- 
gence. 

Éty.  du  lat.  indulgentU,  gén.  de  tndul- 
gen$,  m.  s. 

INDUI.T,  s.  m.  (Induit);  Induit ,  ail. 
InduUo ,  esp.  ital.  port.  Induit,  cat.  Induit, 
droit  accordé  par  le  Pape  à  un  corps  ou  k 
des  particuliers,  de  nommer  ï  certains  béné- 
ûces. 

Ëty,  du  lat.  indultum,  le  même,  de  tndiil- 
tui,  accordé,  part,  de  indulgere. 

On  nowum: 

INDULTAIKE  ,  cdd  ^  •  aroit  •  m  bênéfiee  m  vcrta 
d'un  ladalt. 

On  trouve  des  mandements  d'tiid«Zl,  dès 
le  temps  du  pape  Benoit  XII  •  séant  à  Avi- 
gnon, de  l'an  1333  ;  mais  l'usage  de  ces 
droits  ne  fut  véritablement  affermi  qu'en 
1538,  parla  bulle  Pauline,  de  Paul  lU,  è 
la  recommandation  de  François  I«,  à  la 
conférence  qu'ils  eurent  dans  la  ville  de 
Nice.  Dict.  des  Orig.  1777  ,  3  vol.  in-8*. 

nWURATXU ,  I¥A ,  a^.  vl.  £iidtird#- 
tanf,  qui  endurcit. 

INDUROMENT ,  8.  m.  vl.  Indwrhnent, 
cat.  V.  Indureissament, 

INDURzm,  V.  a.  vl.  V. /ndMmr. 

INDUSTRI^  soos-radical  dérivé  du  latin 
tndualrtua  •  a ,  um,  qui  construit,  arran- 
ge, élève  au-dedans,  c'est-^-dire,  qui  se 
tient  retiré  dans  la  maison  pour  travailler 
à  quelque  chose  qui  exige  de  l'ordre  ;  labo- 
rieux, actif,  qui  travaille  avec  art ,  habile, 
adroit ,  formé  de  indu,  dans,  dedans,  et  de 
ttruOy  construire,  etc.  Bond. 

De  tmdiulHttf ,  par  apoc.  tndnalri;  d'où  : 
Industri-a ,  /ndiwiri-oiia»  oitaa. 

INDUSTBIA  ,  8.  f.  (Industrie)  ;  oavu  , 

ADBBMA,     SraiTAIIA  ,   «TOfltTSIA.     /lldtiSfHa  , 

ital.  esp.  port.  cat.  Industrie,  disposition 
qui  porte  a  l'invention;  savoir  faire. 

Éty.  du  lat  indusiria.  V.  InduHri,  R. 

INDU8TRIAR  8%  V.  r.  (sindustrià)  ; 
/ndu4lrtar#e,  cat.  esp.  S'indiiaCmr ,  faire 
valoir  son  industrie  ;  s'appliquer  à  réussir. 

INDUSTRIOUS  ,  OUBA ,  adj.  (îndus- 
triotis,  ôuse);  psAncovs.  Induslrioso^iUl. 
esp.  port.  Industries,  cat.  Industrieux,  euse, 
qui  a  de  l'industrie. 

Èty.  du  laU  industrius.  V.  JiidtiJln,  R. 
INE 

INEDIT,  ITA,  adj.  (inédit,  ite) ;  Imdit, 
cat.  Inedito,  esp.  ital.  Inédit,  ite,  qui  n'a 
pas  été  publié,  imprimé,  gravé,  etc. 

Éty.  du  lat.  insditus ,  m.  s. 

INEFFABLE,  ABLA,  adj.  (inefi&blé, 
àble)  ;  Insffàlnte  ,  ital.  Imfabli ,  esp.  cat 
Inêjfwosl,  port.  InefiU>le,  qui ^ne  peut  être 
eipirimi  par  ancunt  parok. 


INE 

Ely.  du  lat.  ineJfaJtÀHs ,  fait  de  In  pri¥.  eC 
affariy  dire.  V.  Fa,  R. 

INEFICAZ,  adj.  vl.  /ne/ieut ,  cat  Inefi- 
cas ,  esp.  Inejfeai  ,  port  Insfica^s  ,  ital. 
Ineflteace. 

Ëty.  du  lat.  Inefficaœ ,  m.  s. 

INEGAL,  ALA,  adj.  V.  /ne^u,  plus 
usité.  V.  £çtt,U.  2. 

INEGALAMBNT  ,  adv.  (înégalaméin)  ; 
Inegualmenie ,  ital.  esp.  port.  Inégalement, 
d'une  manière  inégale. 

Èty.  âeimgala  et  de  ment.  V.  Equ,  R.  2. 

INEGAUTAT,  s.  f.  (inegalitâ)  ;  /ne^iia- 
litàt  ital.  Desigualdad,  esp.  Desigualdadef 
port.  Inégalité ,  défaut  d'égalité. 

Éty.  du  lat.  inesqualitatis ,  gén.  de  inœ-- 
qualUas^  m.  s.  V.  Equ ,  R.  2. 

INBCkAU,  ALA,  adj.  (inegàoo ,  aie)? 
MBSAi»  Ineguale ,  ital.  Disuguale ,  esp. 
Désignait  port.  Inégal ,  aie,  qui  n'est  point 
de  niveau,  parallèle,  uni .  symétrique  ;  quî 
n'a  pas  la  même  force;  bizarre ,  en  pariant 
deshonmies. 

Éty.  du  lat.  inespudis,  Cût  de  m  priv.  et 
de  eBqualis.  V.  Equ,  R.  2. 

INENTELLIGIBLE ,  IBLA,  ad] .  (inein- 
tellidgiblé)  ;  Inintelligibile .  ital.  Initàeligi-' 
He,  esp.  IninteUigivel, pofi.  Inintelligible , 
qu'on  ne  peut  comprenare. 

Éty.  du  lat.  inintelligibilis ,  formé  de  in 
priv.  et  de  intelligibilis.  V.  Leg^  R. 

INE^ttANLABLE ,  ABLA ,  adj.  ([ines- 
branlàblé,  àble)  ;  utsmumilam».  Inébranlable, 
qui  ne  peut  être  ébranlé. 

Èty.  de  tn  priv.  et  de  «f&rnnfaèla,  qn'on 
ne  saurait  ébranler.  V.  Brandy  R. 

INB8PUISABLE,  ABLA,  adj.  rinespui- 
sablé,  àbla)  ;  anMosMaui.  InépuisatNe^qu'on 
ne  peut  épuiser ,  qu'on  ne  peut  tarir,  qu'on 
ne  pent  mettre  à  sec. 

Éty.  de  tn  priv.  et  de  espuisûbU,  qui  ne 
peut  être  épuisé.  V.  Pous,  R. 

INE8CU8ABLE,  ABLA,  adj.  (inexcusik 
blé ,  àble)  ;  Ineseusabile ,  ital.  InexeusabU, 
esp.  Inewcusavel ,  port  Inescnsable  .  cat* 
Inexcusable,  qui  ne  peut  être  excusé. 

Éty.  du  lat  inescusabilis ,  ou  de  in  prir. 
et  de  eseusable.  V.  Eseut,  R. 

INE8TIMABLB,  ABLA,  adj.  (inesti- 
mable, àble);  InestimahiU,  ital.  Inestima- 
ble, esp.  cat.  /nf sinnavel,  port.  Inestimable^ 
qu'on  ne  peut  assex  estimer. 

Éty.  du  lat.  inesHwMb^t,  m.  8. 

INEVITABLAMENT ,  adv.  (inevitabla- 
méin)  ;  Inevitahlewèint,  cat.  InevùabUmenie^ 
ital.  Inevitablemente,  esp.  Inevitatelmenie ^ 
port  Inévitablement,  nécessairement,  sans 
qu'on  puisse  l'éviter. 

Éty.  de  inevitahta  et  de  manf.  V.  EvHar. 

INEVITABLE ,  ABLA .  adj.  (inévitable, 
àble)  ;  Inevitabile  ,  ilal.  Inevitahle .  esp. 
cat.  InevUavely  port.  Inévitable,  qu^on  ne 
peut  éviter. 

Éty.  du  lat  inewitabilis. 

INEXOURABLB,  ABLA,  ac^.  (inexott- 
ràblé ,  àble)  ;  InesorabUe ,  ital.  Inexorable  ^ 
esp.  cat.  Inexoravel,  porU  Inexorable,  qui 
n§  peut  être  fléchi,  apaisé. 


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Google 


INE 

Êly.  da  bt  inexorabilis ,  fait  de  in  prîv. 
cl  de  exorare,  prier  instamineot.  V.  Oi*r,  R. 

INEZPBRIENÇA ,  s.  f.  (ïoexperiènce)  ; 
inesperienxa ,  ital.  inexperiencia ,  cat.  esp. 
Inexpérience,  défaut,  manque  d'expérience. 

ÉCy.  du  lat.  inexperientia ,  m.  s. 

INEXPLICABLE,  ABLA,  adj.  (inex- 
plicable, àble);  inesplicabile ,  ital.  Inexpli- 
cable, esp.  cal.  inexplicavel,  porl.  Inexpli- 
cable ,  qui  ne  peut  être  expliqué. 

Êly.  du  lat.  inexplicabilis.  V.  Plec ,  R. 

INEXPRIMABLE,  ABLA,  adj  (inex- 
primable, àble)  ;  Inexprimable,  que  Ton  ne 
peut  exprimer.  V.  Prea,  R. 

mEXPUGNABLE ,  ABLA ,  adj.  (inex- 
pugnable, àble)  ;  Jnespugnabile,  ha\. Inex- 
pugnable, esp,  cal.  Inexpugnavel ,  port. 
Inexpugnable  ,  qui  ne  peut  être  forcé ,  pris 
d'assaut  ;  imprenable. 

Ely.  du  lai.  inexpugnalnîis ,  m.  s. 

INF 

INFALHIBILITAT,  s.  f.  (ïnfaillibimâ)  ; 
infallibilità ,  ital.  Jnfalibilidad ,  esp.  /n- 
faîlibilidade,  port,  infallibilitat,  cat  Infail- 
libilité, certitude  entière  ;  don  de  ne  pouvoir 
ni  se  tromper ,  ni  être  trompé. 

Èly.  du  lat.  infalliMlitatis ,  gén.  de  infaU 
KMhlat.m.s.  V.  Fa/f,  R. 

INFALHIBLAMENT,  adf.nroCiilliWa- 
mém);  InfaUibilmenle,  UM.  InfalliblemenU, 
esp.  InfalHvelmenU,  port.  InfalHUemènt, 
cat  Infailliblement,  assurément,  sans  doute. 

Éty.  de  infalhibla  et  de  ment.  V.  Fais, 
Rad.  ' 

INFALHIBLE,  IBLA ,  adj.  (infaillible , 
ibie);  Infailibile,  ital.  Infalible,  esp.  cat. 
Infalivel,  port.  Infaillible,  qui  est  certain 
et  immanquable  ;  qui  ne  peut  ni  tromper  ni 
errer. 

Êly.  du  lat.  infallibilU,  m.  s.  V.  Fais, 
Rad. 

INFAMANT ,  ANTA  ,  adj.  (ïnfamân , 
ante);  Diffamante,  ital.  Infamativo,  esp. 
Infamatorio ,  port.  Infamant,  ante,  qui 
porte  infamie. 

Éty.  du  lat.  infamantis,  gén.  de  infa- 
mansy  m.  s. 

INFAMAR,  V.  a.  vl.  >»rAipiàii.  Infamar, 
cal.  esp.  port.  Infamare,  iUl.  DifliuDer , 
avilir,  déshonorer. 

Éty.  du  lai.  infamare,  m.  s.  V.  Fam. 
Rad.  2.  ' 

INFAME,  AMA,  adj.  (iînfnmé,  âme); 
Infâme ,  ital.  esp.  port.  cat.  Infime  ,  qui 
est  diffamé ,  noté ,  flétri  par  les  lois ,  par 
l'opinion  publique  ;  vil ,  honteux. 

Ëty.  du  lat.  infamie,  fait  de  in  priv.  cl 
de  fama,  réputation.  V.  Fam,  R.  2. 

INFABU ,  vl.  V.  Infâme. 

INFAMIA,  8.  f.  (infamie)  ;  mrAinB.  Infa- 
mta,  ital.  esp.  port. cat.  Infamie,  flétrissure 
notable  à  Thonncur ,  à  la  réputation ,  soit 
par  la  loi ,  soit  par  l'opinion  publique  ;  ac- 
tion inttme  ou  qui  mente  de  Tinfamie. 

Ëty.  du  lai.  infamia ,  fait  de  in  priv.  et 
de  fuma ,  réputation ,  eine  fama,  V.  Fam , 
Rad.  2. 

INFANCIA ,  fl.  Enfància,  cal.  V.  En- 
funfa. 


INF 

INFANTAMBNT  ,  8.  m.  anc.  béarn. 
Infantament ,  cat.  Enfantement.  V.  Infan- 
lamenl  et  Fa,  R. 

INFANTIL  ,  adj.  vl.  irAimt.  Infantil , 
esp.  port.  Infantile,  ital.  Enfantin.  V.  /fi- 
fanltn, 

Éty.  du  lat.  infantilit,  m.  s. 

INFATIGABLAMENT ,  adv.  anfatiga- 
blamein);  Infalicabilmente,  ital.  Infatiga- 
blement, cal.  InfatigablemenU,  esp.  Infati- 
gavelmente,  port.  Infatigablement,  sans  se 
lasser. 

Éty.  de  infatigabla  et  de  ment^  d'une 
manière  infatigable.  V.  Fatig,  R. 

INFATIGABLE,  ABLA,  adj.  (infatiga- 
ble, Bb\e)tlnfatigable,  cal.  Infaticahile, 
ital.  Infatigable,  esp.  InfaHgavel,  port. 
InfaUffable,  qui  ne  peut  être  lassé  par  le 
travail,  par  la  peine,  par  la  fatigue. 

Éty.  du  lat.  infaUgabilis ,  m.  s.  V.  Fatig, 
Rad. 

INFATUAR,  V.  a.  (einfatuà);  bufatua». 
Ivfatuar,  esp.  porl.  cat.  Infatuer,  préoccu- 
per, prévenir  tellement  quelqu'un  en  faveur 
d'une  personne  ou  d'une  chose  qui  ne  le 
mérite  pas,  qu'on  ait  de  la  peine  à  l'en  dé- 
sabuser. 

Éty.  du  lat.  infaluare,  fait  de  in,  dans, 
dtfatuui,  fou,  sot,  et  de  ar.  V.  Fad,  R. 

INFATDAR  S» ,  V.  r.  S'infaluer ,  se  pré- 
venir  en  faveur. 

INFATOAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (einfatuà, 
àde)  ;  bhtatiiat.  Infatuado  ,  port.  Infatué . 
ée.  V.  Fad,  R.  ^ 

INFECCIO,vl./»fecctô,  cat.  V.  Infec- 
tion, 

INFECT,  A.  adj.  vl.  Infecte,  cal.  Infec- 
ta, esp.  port.  Infetto,  ital. Infect, ccte ;  puant, 
gâté ,  corrompu  ,  qui  est  infecté  ou  qui  in* 
fecte. 

Êly.  du  lat.  infectus,  m.  s. 

INFEGTAR,  v.  a.  (ïnfectàj;  InfeUare, 
ital.  Infectar,  esp.  port.  cal.  Intecler,  répan- 
dre une  odeur  infecte ,  et  par  ext.  émettre 
des  opinions  contraires  à  la  religion  et  aux 
mœurs. 

Ëty.  du  lat.  inficerci  m.  s. 

INFECTIO,  vl.  et 

INFECTION,  s.  f.  (ïnfeclie-n)  ;  Infe^io- 
ne,  ital.  Infeccion,  esp.  Infecçno,  port.  In- 
feccià,  cal.  Infection,  corruption,  contagion  ; 
6g.  dépravation. 

Êly.  du  lal.  infectionit ,  gén.  de  infcetio, 
m,  s. 

INFEGTIU,  IVA,  adj.  vl.  fnfectivo  et 
InfeUivo,  ilal.  Infectant. 

INFEOUDAR,  v.  a.  (ïnfeoudà)  ; /w/bo- 
dare,  ital.  Enfeudar ,  esp.  port.  Inféoder, 
donner  une  terre  pour  être  tenue  en  fîef. 

Éty.  du  lat.  feudum  imponere. 

INFEOUDAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (înfeou- 
dà,  âde).  Inféodé,  ée  ;  aliéné  par  inféodation. 

INFEOin>ATION,s.f.  (ïnfeoudalie-n); 
mrsonDATuoi.  InfeudasUme ,  ital.  Enfunda- 
cton,esp.  Enfeudaçà»  ^  pwi,  hModalûon, 
action  d'inféoder. 

INFER,  niraBi,  mnwm,  sous-radical  dérivé 
du  latin  infer,  infmu,  a,  tim,  infiH,  les  en- 


INF 


M3 


fers,  le  lieu  le  plus  bas ,  inférieur,  formé  de 
in,  dans,  el  de  fera,  je  porte,  lieu  bas  où  l'on 
est  porté,  où  Ton  descend. 

De  infer  ou  de  inferuê ,  par  apoc.  infer; 
d  où  :  Infer,  Inferi-our,  aura,  Inferioura- 
ment,  Inf€riaur*itat,  Infère. 

De  infemus,  par  apoc.  infem;  d'où  :  /«- 
fem,  Infem-al,  Infern^u^  ala,  tnfem^r, 
Efem,  En-fem,  Enfern-ar,  Ifem,  Ifern- 
au,  Iffem,  Inf-imot,  Un-fem. 

INFERIOUR,  ODRA,  adj.  Cinlèriéur, 
éure);  Inferiore,  ilal.  Inferiwr,  esp.  porl. 
cat.  Inférieur,  eure,  qui  est  placé  plus  bas , 

3ui  est  au-dessous  d'un  atlre ,  en  rang ,  en 
ignité,  en  mérite. 
Éty.  du  lat.  inferior.  V.  Infer,  R. 
INFERIOURAMENT ,  adv.  (Tnferioura- 
mein);  Inferiormente,  port.  Inférieuremenl, 
d'une  manière  inférieure. 

Éty.  de  inferioura  et  de  ment.  V.  Infer, 
Rad. 

INFERIOURITAT,  s.  f.  (ïnferiourilâ)  ; 
Inferioritat,  cal.  Inferiorità ,  ilal.  Inferio- 
ridad,  esp.  Inferioridade ,  porl.  Infériorité, 
rang  de  Vinférieur  à  l'égard  du  supérieur, 
mérile  moins  grand,  moindre  capacité. 

Éty.  de  inferioritatii,  par  analogie,  gén. 
de  inferiorilas,  inusité,  v.  Infer,  R. 

INFERMETAT.vl.  V.  Infirmitat. 

INFERN  ,  S.  m.  (ïnf^r)  ;  mnn,  mmm,  ah- 
rmm ,  vrcn ,  Trsaii ,  vaBii ,  Brrun  ,  mmr  ,  m- 
rsAmT.  Inferno,  ital.  port.  Infiemo,  esp.  In- 
fem, cal.  Enfer,  lieu  où  les  damnés  éprou- 
vent un  supplice  étemel  ;  Gg.  lieu  où  Ton  est 
mal  à  son  aise,  où  l'on  est  tourmenté  de  dif- 
férentes manières. 

Ety.  du  lal.  infemus,  tit/m,  fomé  de  in» 
el  de  fera,  où  l'on  est  porté,  où  Ton  descend, 
parce  qu'on  place  le  paradis  en  haut  et  l'enfer 
en  bas.  V.  Infer,  R. 

X'infer  es  un  ahime 

De  misera  et  d'hourrour^ 

Chacun  a  sa  dtmlour 

Que  si  mesura  à  son  crime, 

Senso  soulageament 

L'on  li  souffre  etemellament. 

David. 

INFERN ,  s.  m.  TawA*.  Dfios  lee  moulins 
à  huile  on  donne  ce  nom  h  la  fosse  du  pres- 
soir; c'est  aussi  un  ustensile  de  cuisine  dans 
lequel  on  met  l'huile  qui  reste  dans  la  poêle. 

Éty.  V.  Infer,  R. 

INFERNAL,  ALA,  adj.  (înfemàl ,  aie) ; 
Infernal,  cat.  et 

INFERN  AR,  v.  a.  vl.  niniiitAïk.  Infer- 
tiar,  ësp.  Damner.  V.  In  fer  n,  h. 

INFERNAU.  ALA.  adj.  (ïnfernàou); 
TTmimAL ,  vl.  Infernale,  iial.  Infernal,  cal. 
esp.  port.  Infernal,  aie,  qui  appartient  à 
l'enfer. 

Êly.  du  lal.  infemàlis.  V.  Infer,  ïi. 

INFERS,  s.  m.  pi.  (ïnfèrs).  L«s  enfers, 
au  pluriel  ;  lieu  où  les  Païens  croyaient  qae 
les  âmes  allaient  après  la  mort. 

On  assure  que  les  CaCfres  admettent  13  en- 
fers et  t27  paradis,  où  chacun  trouve  la  peine 
ou  la  récompense  qu'il  a  méritée. 

INFER8,  s.  m.  pi.  dl.  Lieu  où  Ton  serre 

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U4 


INF 


cent  dboêes  de  peo  de  valeur  :  Oau  irwdHi'' 
rai  àim  meit  w/èn,  je  trouverai  cela  dans 
mes  baeoliquea. 

INFBRTIL,  adj.  fl.  /ii/èrlfle,ital. In- 
fertile. 

INFBRTILITAT,  8.  f.  vl.  InferUlité, 
atèrilité. 

INFEODACION,  S.  f.  tI.  /ti/èiicloi<Ofi#, 
ital.  EnfeudaeUm,  esp.  Enfenéaçào^  port, 
fn/èttdodô.cat.  Inféodation,  acte  par  lequel 
le  adgnear  aliénait  ane  terre  et  la  donnait 
pour  être  tenue  de  lui  en  fief.  V.  Enfeouéa* 

DIFIDBLAIIENT,  adr.  (Infiddamein)  ; 
InfiddmhU ,  cat.  InfedelmifUe ,  ital.  InfiêU 
wwUet  esp.  port.  Inndèlenient,  d'une  maniè- 
re infidèle. 

Êty. de  tfi/iifla  et  demain.  V.  Fid,  R. 

INFIDBIJB,  ELA,  adj.  (infidèle,  èle); 
infidèle,  ital.  Jnfiel ,  esp.  port.  cat.  /ii/idei, 
anc.  cat.  Infidèle,  qui  manque  de  foi,  de  fidé- 
lité, inexact. 

Ety.  du  lat.  infedeliê,  fait  de  in  priv.  et  de 
fideUi.  V.  Fid.  R. 

INFIDEI£S,8.  m.  pi.  (Infidèles):  infieiê, 

r>ft.  On  donne  ce  nom  dans  la  Tbéol.  cbr. 
ceux  qui  ne  sont  point  baptisés.  V.  Fid,  R. 
mriDELITAT ,  S.  f.  (Infidelità)  ;  infide- 
Itfà,  ital.  infideUdad^  esp.  infidelâdade. 

Sort.  InfldeliUUy  cat.  Infidélité,  manque  de 
déKté. 

Éty.  du  lat.  infUUlUaHê,  gén.  de  infideli- 
fat,  fait  de  in  pnv.  et  de  fidelUas.  V,  Fid, 
Rad. 

INFniOS,  ad),  vl. /fi/lm,  cat.  infimOf 
esp.  port.  ital.  Infime,  bas,  enfoncé. 

fity.du  lat  infimuif  m.  s.  V.  infer. 

INFIliIDA]ilBN,adv.  vl.  /fi/iiitdamitil, 
tat.  V.  Infinimeni  et  Fin,  R. 

mFINmBNT,  adv.  (înfinimein);  /ti/i- 
nitafÊnenU,  esp.  ital.  port.  InfknUawunît  cat. 
Infiniment,  sans  borties  et  sans  mesure. 

Ëty.  detn/Entaetdemefil,  d'une  manière 
infinie.  V.  Fin,  R. 

INFINIT,  IDA,  lA,  adj.  (Infini,  ide,  ie); 
/n/lntlo,  ital.  esp.  port,  infinie,  cat.  Infini,  ie, 
qui  n'a  point  de  bornes;  innombrable,  très- 
grand,  excellent. 

Éty.  du  lat.  tn/ititliif,  fait  de  tu  priv.  et  de 
finilui,  fini.  Y.  Fin,  R. 

INFlNITAllEliT,  vL  /n/lnHamenl,  cat. 
V.  infinimeni. 

DfFINITAT,  S.  f.  (Ibfinità);  inânità, 
ïiàLJnfinidad,  esp.  infinidade,  port/n/int- 
ial,  cat.  Infinité,  qualité  de  ce  qôi  est  infini  ; 
grande  quantité,  grand  nombre. 

Ëly.  du  lat.  infinUalis,  gén.  de  infinUoi. 
V.  Ftn,  R. 

INFINITIF,  S.  m.  (Infinitif);  /n/iniltn, 
Êat.  /n/intltvo,  ital.  esp.  port.  Infinitif,  en  t. 
de  gram.  dans  les  verbes  le  mode  qui  signi- 
fie sans  aflSrmalion  ou  qui  signifie  raflSrma- 
tion  indéfinitivement  et  sans  aucun  rapport 
exprimé  de  nombre  ni  de  personnes.  V.  Fin, 
Rad.    

INFINinn,  IVA,  s.  m.  vl.  nranTiu. 

infiniHu,  cat.  /n/imltvo,  esp.  port.  ital.  In- 
finitif. 

Éty.  du  lat.  infinitivut,  m.  s» 

infiniHui  et  apelatx ,  qnar  pansa  terme 
ni  fia  xoque  ditx,  ii  cum  ;  eu  vaill  amar. 
Gramm.  Prov. 


INF 

INFI|UiARlA,s.  f.  (infirmarie); 

kMA.  infermeria,  ital.  Enfermeria ,  c^i. 
esp.  Bnfermaria^  port.  Infirmerie ,  lieu  où 
l'on  rassemble  les  infirmes,  les  malades  d'une 
communauté. 

Êty.  detti/irmeet  delà  term.  mult.  aria, 
V.  Firm,  R. 

Il  parait  qu'on  connaissait  déjà  à  Rome, 
avant  les  hôpitaux ,  ce  que  nous  nommons 
aujourd'hui  infirmerie,  et  que  les  Romains 
appelaient  vaUl^dinarinm. 

INFIRME,  IRMA,  adj.  et  s.  (Infirmé, 
irme)  ;  nnmMB ,  r AixTCCAv.  Enfermo,  port. 
infermo,  ital.  infermito,  esp.  Infirme,  qui  a 
quelque  infirmité,  faible,  fragile. 

Éty.  du  lat  in/lrmicf,  fait  de  tu  priv.  et  de 
/Irmui,  ferme.  V.  Ftrm,  R. 

INFIRMIBR,  IBRA ,  S.  (Infirmié,  iére); 
infermiere,  ital.  /n/èrmcro ,  esp.  Enftrwm' 
ro,  port.  Enfermer  f  cat  Infirmier,  iere,  em- 
ployé subalterne  dans  les  hôpitaux  et  dans 
les  infirmeries  préposée  la  garde  des  malades. 

Éty.  delfi/lrm#  et  de  <er.  V.  Ftrm,  R. 

INFIRMITAT,s.  f.  (infirmità);  amn- 
lUTAT.  infirmiîat,  cat  infermità^  ital.  En- 
fermedad,  esp.  Bnferwndade,  port.  Infirmi- 
té, indisposition  ou  maladie  habituelle  ;  on  le 
dit  ordinairement  au  pluriel . 

Éty.  du  lat  infirmiîat,  aiit.  V.  Firm ,  R. 

INFIX,  IZA, adj.  vt  Fiché,  ée,  enfon- 
cé, ée. 

Êty.  du  lat.  t'n/ixuf ,  m.  s. 

INFIZI0,IVA,  vl.  Perçant,  Incisif.  V. 
Ftcor,  R. 

INFIZEL,  vl.  V.  infidèle. 

INFLAGIO,  S.  f.  vl.  B«ri,Aao«,  bv&aso, 
■mr&AimT,B«r&AMBa.  /ll/lapâo,port.  ifiOcUm, 

esp.  /ii/ia^one,ital.  Enflure. 
Éty.  du  lat  infiaUo,  m.  s.  V.  Fl,  R. 

INFLAMABLB,  ABiJà,  ac|i.  (Inflamà- 
blé,  àble)  ;  infiammaWe,  ital.  infiamahU, 
cat.  esp.  /n/lammav«l ,  port.  Inflammable, 
qui  peut  s'enflammer. 

Éty.  du  lat.  inflammaWit ,  m.  s.  Voy. 
Flafiim,R. 

INFLAMMACIO  ,  S.  f.  vl.  nriJuiAcio , 
nxAMAcio. /n/lamaeto,  cat  V.  inflamma- 
tion, 

INFLAMMAR,  V.  a.  (Inflamà);  infla- 
mar,  cat  V.  Jffii/laiiiiiiar  et  Flamm,  R. 

INFLABIMATION,  S.  f.  (Inflamalie-n)  ; 
mxAMATnui.  /n/iammaxiotitf,  Ital.  infiama- 
eion ,  esp.  injlamaçâo ,  port  inflamaeià , 
cat.  Inflammation ,  état  d'un  corps  qui  brûle 
avec  flamme  ;  action  par  laquelle  une  matière 
combustible  est  enflammée  ;  maladie  caracté- 
risée par  la  douleur,  la  chaleur,  la  rougeur  et 
le  gonflement  de  la  partie  atteinte. 

Êty.  du  lat  inflammationit,  gén.  de  in- 
fiammatio,  m.  s.  V.  Flamm,  R. 

INFIâAMATIU, IVA,  adj.  vl.  /it/lama- 
d6,cat.  /n/lomacton,  esp.  /n/lomma^toiie, 
ital.  Inflammatoire ,  qui  enflamme.  Voy.  /n- 
flammatoiro  et  Flamm,  R. 

Êty.  du  lat.  inflammatio,  m.  s. 

INFLAMMATOmO .  RA,  adj.  (infla- 
matéire);iinrLAaATooAao./ii/iafiiiiMUor<o,ital. 
inflamaiorio ,  esp.  port.  Inflammatoire ,  qui 


INF 

enflamme ,  qui  cause  l'inflannnation ,  qui 
tient  de  l'inflammation. 

Éty.  du  lat  ifi/lamiiia(ortii« ,  m.  s.  Voy. 
Flamm,  R. 

IBIFLATIU , IVA ,  a^j.  vl.  inflativo^esp. 
Gonfiatif,  propre  k  enfler,  gonfler.  Voy.  i^l, 
Rad. 

INFLEXULB,  IRLA .  adj.  (  inflexible , 
ibie);  /n/l^ff i6i/e, ital.  inflexible,  esp.  cat 
inflexivH^  port  Inflexible ,  qui  œ  se  laissi 
point  fléchir. 

Êty.  du  lat  infleaibilitt  fait  de  tu  priv.  et 
de  flixibilu.  V.  FUéh,  R. 

INFI.B1ION ,  s.  f.  (inflede-n)  ;  mnjÊMtm. 
inflettUme,  ital.  inflexion  ,  esp.  inflexâo^ 
port  inflexiô ,  cat  Inflexion,  disposition  à 
plier  •  courbure  ;  changement  de  la  voix  fita 
passant  d'un  ton  k  un  autre,  etc. 

Êty.  du  lat  inflexionit,  gén.  de  inflemia, 
m.  s. 

INFLIOBAR,  V.  «.  (inffidjà)  ;  Enfligêr, 
esp.  port  Infliger,  hnposer  une  peine. 

Éty.  du  lat.  infligere,  m.  s. 

INFUOIDOR,  ORA,  «dj.  ane.  béarik 
A  infliger.  V.  Flig,  R. 

INFUCHR,  V.  «.  vl.  infligir,  esp.  pork 
Infliger.  V.  Enfiigear. 

Éty.  du  lat.  infligera,  m.  s.  V.  FUg,  R. 

INFUGIT,  IDA,  adj.  et  p.  vt  Infligé^ 
ée.  V.  FUg,  R. 

INFIiOAR,  V.  D.  (einMl);  wan%VJm^ 
comrcuvMi,  orammuf^.  /n/liltrt,  iUl.  In- 
fluir ,  esp.  port.  cal.  Influer ,  agir  par  in- 
fluence. 

Êty.  du  lat. in/fiiert,  m.  s.  V.  Fin ,  M. 

INFLOBN^,  S.  f.  (Influèince);nrunar- 
CA.  inflmenia,  ital.  inflnenda,  esp.  port.  cat. 
Influence,  action  d'une  cause  qui  aide  à  pro- 
duire un  eflet 

Éty.  du  lat  inflnenUa,  m.  s.  V.  Fin,  R. 

INnLUBNÇAR»  V.  a.  (Influeinçà).  In- 
fluencer, exercer  une  influence,  avoir  dt 
l'ascendant  sur  quelqu'un,  sur  ses  délibé^ 
rations. 

INFIiUENÇAT,  ADA,  adl).  et  p.  C^ 
flueinça,  ade).  Influencé,  ée. 

INFLUBNGIA,  vl.  V.  influença. 

iNFI^IsmOA,  vl.  influeneia,  cal.  Voy. 
Influença. 

INFLUENT,  ENTA,  adj.  (Influèin. 
èinte). Influent,  ente;  qui  exerce  beaucoup 
d'inmienee. 

IN-FOUO,  s.  m.  et  adj.  In-folio,  for- 
mat dont  la  feuille  d'impression  n'est  pliée 
qu'en  deux  feuillets.  V.  Fulh,  R. 

INFORMAMEN,  8.  m.  vl.  /ft/brmo- 
miento,  esp.  Information,  recherche,  trace. 
V.  information  et  Form,  R. 

IBIFORMAR,  v.  a.  (Infourmà)  ;  nivoo»- 
MAM,  informare,  ital.  /ii/brmar ,  esp.  port, 
cat  Informer,  instruire,  avertir,  etneut  faire 
des  informations  selon  les  formes. 

Êty.  de  tu,  de  forma  et  de  ar ,  agir  selon 
les  formes ,  ou  du  lat  informare,  m.  s.  V. 
Form^  R. 

INFORBiAR  8\  V.  r.  tmwotmmsm.  in^ 
fotmwti,  ital.  informarte,  esp.  E^or- 
marte ,  port  S'informer ,  chercher ,  demao- 

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INF 

der  dethilttiirM.  desédaircifitnienU  pov 
èaroir  ce  qui  est.  ce  qui  te  passe. 

INFOBIIAT  »  ADA ,  adj.  et  p.  (Infoonnà» 
âde)  ;  iwoomat.  Infarmado,  port  loformé, 
ée«  V.  Form,  R.  ^  ^     ^ 

INPORMLATION.  8.  f.  (Infoomuilie-D)  ; 
nwoMWATiMr.  InformaiUmê^  iUl.  Informa- 
ctoii,esp.  Imfwrmm^o,  port.  Information 
cat  InformalKHi,  acte  judiciaire  contenaDt 
les  dépositions  des  témoins  que  l'on  fait 
entendre  sur  un  crime  ou  délit  ;  information 
se  dît  aussi  pour  les  renseignements  que  l*on 
prend  sur  la  vie  et  les  mœurs  de  quelqu'un. 

Ëtj.  de  inforwkar  et  de  aiion^  ou  du  lat. 
imformaiUnàê^  gén.  de  ti»A^ffialto»  m.  s. 
y.Fonii,R.  ..     ,    t  ^ 

INFOBMATni,  IVA,  adj.  vl.  Infor- 
maiivo,  esp.  iUl.  /n/ôrmoliti,  cat.  Pormatif, 
organitatif,  qui  a  la  (acuité  de  former,  d'or- 
ganiser. V.  Form,  R.  .    .    .,     , 

INFORME,  ORIIA,  adj.  (Informé, 
orme):  smomMs.  Informe,  ital.  esp.  port.  cat. 
Informe,  qui  n'a  pas  déforme  déterminée, 
qui  s'écarte  des  formes  naturelles ,  en  mal. 

Étj.du  lat.  inforwdên m.  s. 

INFOUBMAB,  et  composés.  V.  /ti/br- 
maretFonR,R. 

IBirOIlBTIINA,  s.  f.  (Infourtùne);  m« 
•AiraB  ,  MAunm,  imtrownwA,  obtoobtvka. 
tnforlmnio,  iUl.  esp.  port  InforUni^  cat 
Infortune ,  suite  de  malheurs  auxquels 
rhomme  n'a  point  donné  occasion  et  au 
milieu  desquels  il  n'a  pas  de  reproches  à  se 
faire;  malheurs  particuliers  qui  causent  l'in- 
fortune. 

Éty.  du  lat.  ifi/brluntuiii,  ou  de  in  prir. 
et  de  /buflmia.  V.  Fortuti,  R. 

mrOURTUNAT,  ADA,  adj.  (Infonr- 
tunà  ,  àde)  ;  MAuniMot.  S/brliinalo ,  ital. 
Inforiunaao,  esp.  Infortunai^  cat.  Infortuné, 
ée,  malheureux,  qui  a  contre  lui  la  fortune. 

Éty.  de  tu  priv.  et  de  /burlmial ,  ou  du 
lattit/brlutialici,  m.s.  V.  Foriun,K. 

INFBAGTIOlf ,  s.  f.  (Infractie-n)  ; /n- 
fraxioM ,  ital.  Infraecion ,  esp.  inl^aeçëo , 
port /ii/>aecié ,  cat  Infraction,  fiolation, 
en  parlant  des  lois  et  des  traités. 

Ety.  du  lat  infradùmiê ,  gén.  de  infrac* 
iio^  fait  de  in,  dans ,  et  de  /ractto ,  frangerez 
rompre.  V.  Frag^  R. 

laiFUOIDAGIO,  S.  f.  fl.  Refroidisse- 
ment. 

UfFBICMDAR ,  ▼.  a.  vl.  mmrmmUBAm, 
Infrigidare,  ital.  Refroidir,  rafraîchir. 

INFROGTIIM,  ?l.  infrncmàêj  cat  V. 
Infruciuoui, 

INFBUCTUCnrs,  OUSA,  adj.  (Infruc- 
tuùus,  ôuse)  :  InfruUuoiOf  ital.  Infruetuoto^ 
esp.  port,  infruetuos n  cat  Infructueux, 
euse  ,  qui  ne  produit  point  ou  pas  assex  ; 
inutile,  ?ain. 

Êty.  du  lat  infmeiuosuê,  m.  s. 

INFD8 ,  UIA,  adj.  (Infùs,  use)  ;  JnfuiO, 
ital. esp.  port,  infus,  cat  Infus,  use,  qu'on 
n'a  pomt  acquis  par  ses  soins ,  qui  fient 
sumaturellement  science  infuse. 

Êty.  du  lat  infuius,  m.  s. 

INFUS,  s.  m.  (Infus).  Grand  préparatif 
pour  un  repas.  Gare 

£ly.  dulat.in/iMiM,  répandu.  V.  Fourni, 


INF 

,  ▼.  a.  (Inftasà)  ;  /ti/Mbra,  ital. 
Infundir.  esp.  port.  Infuser,  mettre  une 
drogue  dans  un  liquide  tiède  et  l'y  laisser 
pendant  quelque  temps  pour  qu'il  en  tire  le 
suc. 

Ëty.  de  infundere  ou  fundere  tu,  verser 
dans  ou  sur.  V.  Found.  R.  2. 

INFOnON  •  s.  f.  (ïnfusie-n):  mrvuMm. 
Infusion^  ital.  InfuHon^  esp.  /ti/ÎMâo,  port. 
infasià ,  cat  Infusion ,  l'action  de  faire  in- 
fuser, et  la  chose  infusée. 

Éty.  du  lat.  infusUmit.  Voy.  infusar  et 
Found,  R. 

On  donne  le  nomd'tii/kftiNi,en  pharmacie 
et  en  chimie,  au  produit  d'une  infusion. 

INFimO,  vt  V.  infuêUm. 

INO 

INOAMBI,  V.  Engambi. 

INGANIOO,  S.  m.  (îngaoion);  bsiwa- 
mov.  Le  madrépore  astroTte ,  madrepora 
oitroites:  il  a  repiderme  rouge,  comme  le 
vrai  corail ,  d'où  son  nom  inganiou ,  trom- 
peur. V.  Engan,  R. 

INOB ,   saxon.  raoB-iMB  ,  TOvr-aran  , 

INOENIOCIR,  S.  m.  (îndgeniôur)  ;  nci* 
«ioo,  oMwiMOB,  uAiiMOB.  ingénient^  ail. 
ingêgnerOf  ital.  ingeniero^  esp.  Engenheiro, 
port.  Ingénieur,  mathématicien  qui  sait  l'art 
de  l'architecture  militaire  ou  civile ,  qui 
conduit  les  grands  travaux  du  gouverne- 
ment, etc. 
^  Ëty.  du  lat.  ingenium ,  Invention  ingé- 
nieuse, ou  de  In,  dans,  du  rad.  Gen .  et  de  la 
term.  our,  celui  qui  crée,  imagine.  V.  Gen, 
Rad. 

Ce  nom  ne  fut  d'ahord  appliqué  qu'à 
ceux  qui  s'adonnaient  particulièrement  è  l'ar- 
chitecture militaire,  aux  fortifications.  Il  y  a 
aujourd'hui  des  ingéuieurs  militaires,  de 
marine .  des  ponts  et  chaussées ,  Ûes  mines , 
géographes,  civils,  etc. 

C'est  en  1751  qu'on  établit  •  en  France , 
des  ingénieurs  des  ponts  et  chaussées. 

Les  sous-ingénieurs  ne  furent  créés,  en 
Provence,  qu'en  1767. 

mOENIOm,  lOUSA ,  adj.  (îndgeniôns, 
iéuse)  ;  iii«Baaoot,  ovwa,  BMsnroot,  mm^mnoVf 
■Rttiiiovi ,  mciTAT,  BMAAUBiAT.  ingegnoÊO , 
ital.  Ingenioso,  esp.  ingenhoso,  port,  inge- 
motet  Ingignoi,  cat  Ingénieux,  euse,  oui 
a  du  génie,  de  l'esprit,  qui  invente,  qui  a 
beaucoup  d'adresse. 

Éty.  du  lat.  tii^efitotus,  formé  de  in,  dans, 
du  rad.  Gen ,  qui  engendre,  qui  produit ,  et 
de  la  term.  ou$ ,  ou$a ,  qui  est  dans  l'art  de 
l'invention ,  qui  en  a  les  dispositions.  Voy. 
Gen,  R. 

INOENIOmAMBNT ,  adv.  (Tndgeniou- 
samein);  fngegnoêamenU ,  ital.  ingenioêa- 
menie,  esp.  Engenhosamente ,  port.  Jnge- 
niosamhUf  cat  Ingénieusement,  avec  esprit 

Ëty.  du  lat  tn^ento«^,  ou  de  inaeniousaf 
et  de  la  term.  ment,  d'une  manière  ingé- 
nieuse. V.  Gen,  R. 

mOBNU,  UB,  adj.  (Indgenù,  ùe); 
Ingenuo,  ital.  esp.  port  cat  Ingénu,  ue, 
naïf,  simple;  qui  avoue  sans  déguisement  et 
sans  finesse,  ce  qu'il  sait  et  ce  qu'il  sent. 
Ëty.  du  lat,  ing$nun$f  m.  s.  V.  Gfii ,  R. 


ING 


U5 


mOBNUITAT,  S.  f.  (IndgenuNi);  Jnge^ 
nuUàt  itti-  /n^enutdadjCsp.  inaennidadêj 
port.  h^genuiUU,  cat  Ingénuité,  qualité 
d'une  innocence  qui  se  montre  telle  qu'elle 
est. 

Ëty.  du  lat  ingenmUatiê^  gén.  de  in^e- 
ntitfai,  m.  s.  V.  uen,  R. 

mOIFANA,  V.  Engivana. 

mcuVAR  8',  V.  Engivar  $\ 

INOOURT ,  ac^.  (Ingéur),  d.  m.  Avide , 
glouton. 

Éty.  de  l'ital.  ingordo ,  gourmand.  Voy. 
Gourm,  R. 

mOBAT  ,  ATA  ,  adj.  (fngrâ  ,  aie)  ; 
Ingrate n  ital.  esp. port. Ingrat,  cat  Ingrat, 
ate,  qui  oublie,  qui  méconnaît  les  biemaits 
qu'il  a  reçus. 

Éty.  du  lat.  ingratue,  fait  de  in  priv.  et  de 
gratee,  grâces,  remerclments.  V.  (rral,R. 

iNORATrmDA  ,  S.  f.  (Tnffràtitùde  )  ; 
IngraiUui,  cat.  /n^rafttudtne ,  ital.  Ingra- 
titud,  esp.  Ingratidào,  port  Ingratidude, 
oubli  ou  méconnaissance  des  bienfaits  reçus, 
c'est-à-dire,  le  plus  grand  des  défauts  que 
l'homme  puisse  avoir ,  et  qui  est  malheureu- 
sement un  des  plus  communs  aujourd'hui , 
où  tant  d'hommes  ne  sont  sortis  de  la  boue 
que  pour  outrager  ceux  qui  les  en  avaient 
tirés. 

Éty.  du  lat  tn^rolOiido,  m.  s.  V.  Orai, 
Rad. 

L'ingratitud-ei  un  pécha 
Qu'fmpayotdtrauAar^màîfûs 
Ckar  qu'au  maràui. 
Foocaod. 

mOBATlTUT,  s.  f.  fl.  /tt^roltliil,  cat. 
V.  IngratUuda. 

INGREDIENT,  s.  m.  (îngredièn)  ;  /n- 
grediènt ,  cat  Ingrediente  ,  ital.  esp.  port. 
Ingrédient,  matière  considérée  comme  fai- 
sant partie  d'une  composition  pharmaceu- 
tique ;  choses  que  l'on  fait  entrer  dans  la 
composition  d'une  sauce,  etc. 

Ëty.  du  lat.  ingredieniis  ^  gén.  de  {nyrs- 
diem,  part  de  tn^redi,  entrer. 

INGRES,  anc.  béarn.  Ingrèe,  cat.  /n- 
greso,  esp.  Ingreuo,  ital.  L'espace  ou  le 
lieu  par  ou  l'on  entre  quelque  part  ;  ce  qui 
entre  dans  une  caisse. 

INGRITAR,  Altér.  de  Irritar,^,  c.  m. 

INGR08SACI0,  vl.  V.  EngroêêamenL 

INGR088AaiENT,S.  m.  vt  BrawMiA- 

HHI  ,    nMMMSACiO  ,      BHOWMtACIO.     IngrOHa- 

mento,  ital.  Accroissement,  augmentation. 

INGR08AATI0 ,  I¥A ,  adj.  vl.  Aug- 
mentatif, ive,  coagulaUf,  grossissant.  Voy. 
Grost,  R. 

INGUAL,  adj.  y1.  Égal.  Voy.  J^^atiet 
£^ii,R.2. 

INGUENT ,  V.Engueni. 

INH 

INHABITABIJB,  ÂBLA.  adj.  (Tubabi- 
tâblé,  àble):  InabUabile ,  iUl  Inhabitable, 
esp.  cat  Inhabitavel,  port  Imhabitable, 
qui  ne  peut  être  habité. 

Éty.  du  lat  inhabitabUie  ^  fait  de  in  prir. 


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^le 


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INH 


et  de  habilaNlis',  qu'on  ne  pent  habiter. 
V.  ffah ,  R. 

INRABITAT,  ADA,  adj.  (ïnhabllâ,  àde); 
BBissT.  Inabilato  ,  ital.  /)t^adt(a<lo ,  csp. 
porl.  Inkabitat ,  cal.  Inhabité,  ée,  qui  n'est 
pas  habité. 

Ély.  de  in  pri?.  el  de  l^abilat.  V.  -^a6 , 
Rad. 

INHIBIR,  V.  (ïnibir);  Inhibir,  cat. 
csp.  port.  Inibire,  iui.  Inhiber,  prohiber, 
faire  défense. 

Éty.  du  lat.  inhihere,  m.  s.  V.  Hab,  R. 

INHIBITION  *  s.  f.  (ïnibiUe-n);  /nM- 
çtctô.  cat,  Inhibicion ,  esp.  Jnhibiçào.  port. 
/nt6tsioii«,iial.  Inhibition. 

•  Éty.  du  lat.  inhtôtliofitf,  gén.de  inhibitio, 
m.8.V.Hab,R. 

INHILAR,v.  n.  vl.   mauMAM,  sroiuuui. 

Hennir. 

Éty.  du  lat.  hitmire, 

INHUMAN .  ANA ,  adj.  (ïnhumân.  âne)  ; 
Inhuma ,  cal.  Inumano ,  ital.  Inhumana, 
csp.  port.  Inhumain  ,  aine ,  cruel ,  dur,  qui 
u  a  point  d'humanité. 

Ély.  du  lat.  tnhumanus ,  ou  de  in  priv.  et 
de  human,  litl.  non  humain.  V.  Ilom,  R. 

INHOMAlflTAT,  S.  m.  Inhumanitat, 
cat.  inhumanidade ,  port.  Inumanità,  ital. 
Inhumanidad ,  esp.  Inhumanité  ,  cruauté  , 
vice  contraire  à  l'humanité. 

Ely.  du  lat.  inhumanitai ,  itatis ,  ou  de 
in  pri?.  et  de  humanital,  sans  humanité. 
V.  Hom,  U. 

INHOniATION,  s.  f.  (ïnhumalie-n  )  ; 
inavMATiBR.  Inhumation,  action  d'inhumer, 
de  mettre  les  cadavres  en  terre,  Voy.  Enter- 
rament. 

Éty.  de  <n,  dans,  de  humus ,  terre ,  et  de  la 
term.  ad'on,  action  de,  de  mettre  dans  la 
terre.  V.  Humil,  R. 


mi 

WIQUB,  ICA,  adj  (tniqué,  iqne);  M^o, 
ftd.  esp  çorl.  inxe ,  cal.  Inique,  contraire 
à  I  équité,  injuste  à  l'eicès. 

Ety.  du  lat.  iniquut,  m.  s. 

INIQUITAT,  s.  f.  (ïniquilâ); /n^uîta, 
Ital.  Iniqutdad,  esp.  Iniqaidade  ,  pori. 
Imquttat,  cat.  Iniquité,  méchanceté ,  injus- 
tice ;  en  t.  de  rclig.  péché  grave,  vice. 

Êty.  du  lat.  iniquitatii,  gcn.  deiniquUas, 
m.  s.  V.  Inique  el  Equ,  R.  2. 

INIQUITAT  ,  s.  (ïniquilâ)  ;  Iniquità, 
liai.  Intqmdad  .  esp.  /niguidade ,  port. 
Ini^uital,  cat.  Iniquité,  injustice  excessive. 

Ety.  du  hi.  iniquilatii,  gén.  de  iniquitas, 


INI 

INIC ,  adj.  vl.  «HIC.  Inie ,  cat.  V.  Inique, 
INIES,  adj.  vl.  Ennuyé,  fâché. 
iNIBiICITIA,s.  f.  vl.  /mmictda  ,  anc. 
esp.  port.  Inimicixia,  ital.  Inimitié.  Voy. 
Inimitié  et  Am,R.  ' 

^^™™«TABLB,  ABLA,  adj.  (ïnimitâblé, 
able)  ;  Inimitable  ,  cat.  esp.  Inimitabile  , 
Ital.  Inimitavel,  port.  Inimilablc ,  qu'on  ne 
peut  imiler. 

Ély.  du  lat.  inimitabitie ,  fait  de  in  priv. 
et  de  tmitabitiê .  non  imitable.  V.  Imit,  R. 

INIMITIE ,  8.  f.  (inimitié);  Inimicizia, 
ital.  /mmtcma,  esp.  Inimizade ,  port. 
Immité,  disposition  du  cœur,  qui  fait  que 
I  on  cherche  à  nuire  k  quelqu'un  :  toute 
sorte  d'antipathie. 

Éty.  du  lat.  inimicilia,  m.  s.  V.  Am  R 

INIQUAMBNT,  adv.  (ïnicamein) //ni- 
quamente,  ital.  esp.  port.  Injustement. 

Éty.  de  tntçua  el  de  ment,  d'une  manière 
inique.  V.£gu,  R,  2. 

INIQUE    IQUA,  adj.  (ïniqué,   ique); 
fntquo,  liai   esp.  port.  Inie,  cat.  Ih^ue 
injuste .  on  le  dit  plus  particulièrement  des 
juges  el  des  jugements. 

Éty.  du  lai.  iniquus ,  fait  de  in  priv.  et  de 
œquut,  juste.  V,  Êqm,  R.  2.  ^ 


INITIAI. ,  AI.A  ,  adj.  (ïniliâl ,  aie)  ; 
intTiAii.  Iniziale,  Ital.  Inicial,  esp.  port.  cat. 
Initial,  mis,  placé  au  commencement;  on  le 
du  parliculièrement  en  parlant  de  la  pre- 
mière lettre  d'un  mot,  lettre  initiale. 

Ely.  du  lat.  initialis  ,  formé  de  tfft(tom , 
commencement ,  et  de  la  term.  is ,  qui  est  au 
commencement.  V.  /r ,  R. 

INITlAR,v.  a.  (ïnitià);  Iniziare ,  ital. 
/ntctar,  esp.  port.  cat.  Initier,  admettre  à  la 
participation  des  cérémonies  secrètes  de  la 
religion,  chez  les  anciens,  et  par  extension. 
Instruire,  enseigner. 

Éiy.  du  lat.  twi(îar« ,  formé  de  initium, 
et  de  la  term.  act.  ar,  introduire,  faire  péué- 
^"'«»"  (^ans  un  mystère,  dans  une  science).  V. 

I  INITIAT .  ADA ,  adj  (ïniliâ  ,  âde)  ;  Ini- 
cxado,  port.  Initié,  ée,  qui  a  été  initié, 

Ély.  du  lat.  initiaiue,  formé  de  tnt(tttm, 
el  de  la  term.  pass.  at,  ada.  V.  /r,  R. 

INITIATION,  8.  f.  (ïnitialie-n);  «hitia- 
«EH.  Iniziazione,  ital.  Iniciaçao ,  port. 
Iniiialion,  action  d'initier  ou  d'èlre  initié. 

Ely.  du  lat.  inUiatio,  formé  de  initium, 
et  de  la  term.  Atio,  v.  c.  m.  et  /r,  R. 

INITIATIVA,  s.f.  anitiative);  inîm- 
tiva ,  cat.  esp.  Initiative,  droit  de  choisir,  de 
proposer  le  premier. 


INJ 

.  INjEGTAR,  adj.  (indjeclâ).  Injecter, 
inlroduirc  dans  le  corps,  dans  une  plaie,  dans 
I  oreille,  etc.  ;  un  liquide  avec  une  seringue , 

Éty.  du  lat.  in/icere,  m  s.  V.  JeeL  R. 

INJECTION,  s.  f.  (ïndjeclie-n);  ««- 
TiM.  Injezione,  ital.  Injecçâo ,  porl.  Injee- 
CIO .  cal.  Injection ,  aciion  par  laquelle  on 
injecte  l'eau  ou  autre  liqueur  destinée  à  être 
injeclce. 

,  Éty.  du  lat.  injeetio ,  formé  de  injicere 
tnjectum,  jeter  dans,  el  de  la  term.  ion,  V. 
Jecl,  R. 

L'art  d'injecler  ou  de  remplir  les  vaisseaux 
des  animaux  pour  les  rendre  plus  sensibles 
à  la  vue.  fut  inventé  en  1660 par  Christophe 
>  rcn,  améliore  ensuite  par  Swammerdan  et 
perfectionné  par  Ruysch,  vers  le  commence- 
ment  du  X  Vin«e  siècle. 

.iNJUNGrr.iDA,  adj.  anc.  béarn.  En- 
joint, ointe.  V.  Jougn,  R. 

INJURA,  s.  m.  (Indjûre);  Injurie,  ail. 
Ingiuna.iiBl  Injuria,  esp.  cal.  Injure 
lort,  outrage  de  fafi  on  de  parole!       ^      ' 


BVJ 

Éty.  da  lit.  injuria,  m.  $.  formé  de» 

Bad'  *  *      ^^^^'  *^*'  ^"  ^^' 

INJURIA.?].  V./nitira. 

INJURIAR,  V.  a.  (ïndjurià);  ciui^^i. 
«A,  tmAnAmrovÈMAê.  Ingiuriare  ^  iul. 
injurtar  ,  cat.  esp.  port.  Injurier  ,  ofleeser 
quelqu  un  par  des  paroles  injurieuses. 

Ety.  du  lat.  injuria  et  de  ar,  dire  des 
injures,  ou  du  lat.  tti/uriart.  V.  Jue  R 

ïïî"?»^  8%  V.  r.  Se  dire  des'injW 

INJURIA88A ,  s.  f.  dl.  Augm.  de  injmra, 
".  c.  m. 

D«  YiHJuHQsso  M  tniM  .    pl«  niînco  ,   et  1.  abtmro. 
'  BUlM. 

INJURIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ïndjoriâ, 
adej  ;  Injuriado ,  port.  Injurié ,  ée.  WJJus 
Rad.  ' 

INJURIOS,  vi:  InjuHoi,  cat.  et 
INJURIOSA]IIBNT,adv.  vl.  Injuriota^ 
ment,  cat.  Injurias amenle ,  esp.  port,  /n- 
gwtosamente,  ital.  Injurieusement. 
Éty.  deinjunousa  et  de  ment.  V.  Jus. 

,  INJimiOUS,  OUSA,  adj.  ffndjunéus, 
ouse)  ;  Ingiurioso,  ital.  /it/urioio,  esp.  port. 
injurtos,  cal.  Injurieux,  euse,  offensant, 
oulrageux. 

Êty.  de  injuria  el  de  ous ,  qui  tient  de 
1  injure,  ou  du  lat.  injuriosus.  V.  Jus .  R 

INJUST  U8TA,  adj.  vl.  Injust,  cat.  V. 
Injuste  el  Jus,  U. 

INJUSTAMENT  .  adv.  andjustamein)  ; 
Ingiustamente,  ilal.  Injustamente,  esp.  port. 
injustament,  cat.  Injustement,  contre  U 
justice. 

Ély.  deinjusta  et  de  ment,  V.  Jus,  R, 
INJUSTE ,  USTA ,  adj.  (indjuslé ,  ûste)  ; 

In^iust,  cal.  Ingiusto,  ital.  /«/tw/o,  esp.  porl. 

■WV^^^'  <!"»  agit  contre  les  principes  ;  les 

règles  de  la  justice;  qui  est  contraire  à  la 

justice. 

Éty.  du  lat.  injustus ,  fait  de  in  priv.  et  de 
justus,  qui  n'est  pas  juste.  V.  Jus,R. 

INJUSTIGA,  ' 

INJUSTIci.(ïndjuslici),et 

INJUSTIGI,s.  f.  (ïndjiislicî)  :  Ingiuê^ 
tma,  liai.  /ri;u*etcta ,  cat.  esp.  Injustiça. 
port.  Injustice,  violation  des  droils  d'autruî. 

Ély  du  lat.  tmuj(ida ,  fait  de  tn  priv.  et 
dejusticta.  V.  Jus,  l\.  *^ 

âdej.  Illetré.  ée,qui  n'a  aucune  connaissance 
on  iiiérature,  non  lettré,  sans  études,  et  non 
itlitere. 

Ély.  de  tn  priv.  de  lUera,  letlres ,  et  de  oC, 
prive  de  la  connaissance  des  lettres.  Voy. 
Lttter,  R,  ^ 

mu 

INMOBIUTAT ,  vl.  V.  ImmohilUat. 

INBIUNDIGIA,  vl.  V.  Immoundiças. 

INMUTABILITAT,s.  f.  vl.  /mmttteW- 
ixtat,  cai.  Inmutabilidad,  esp.  Immutabili^ 
aade,  port.  /ifimt4teW/t«d,ital.  ImmutabiKié. 

Ety.  du  lat.  immutabilitatis ,  gén.  de  tm- 
mutabilitas,  m.  s. 

INMUTACIO,  fl.  V.  Immutacio.^ 


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.^le 


INM 

fiNMOTAR,  ▼«  a.  tl.  îmwuUar ,  cat. 
inmutar,  esp.  Jmmutare ,  iUl.  Changer. 

Éty  da  lai.  immutare ,  m.  8.  formé  de  tm» 
danst  et  de  mutare. 

INMUTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Changé, 
ée. 

INBIUTATIU ,  <VA, adj.  vl  tninulativo, 
eap.  ImmuUUiff  changeant. 

INN 

tNNASClBILITAT,  8.  f.  vl.  Non  nais- 
aance,  innaissance. 

INNOGENCIA,  8.  f.  vl.  umosemmoA  , 
lOMcniiBiA ,  MioMnciA.  /nnocencia ,  caU 
V.  innaueença  el  Nuir^  B. 

INNOCENT ,  adj.  ?  1.  tmocmm  »  mmmc». 
V.  Jnnouceni, 

INNOUGEMMENT»  Yoj.  /mioiicetila- 


INNOUGBNGA,8.  f.  (ïnoacèince)  ;  Ino- 
eeneia ,  esp.  innocenta ,  ilal.  /nitof eiida  , 
porl.  cat.  Innocence,  exemption  de  crime,  de 
vice,  de  méchanceté,  de  mauvaise  intention  ; 
enfance  ;  grande  simplicité. 

Ëty.  du  lat.  innocentia,  m.  8.  V.  Nnir , 
Rad. 

INNOUCENT,  TA,  adj.  et  8.  (fnoucèin , 
ètnte)  ;  Innocenl ,  cat.  innocente  ,  ital.  port. 
inocenie  ,  esp.  Innocent ,  ente ,  exempt  de 
crime,  de  malice,  d'astuce,  de  supercherie  ; 
qui  n'est  point  coupable  de  ce  dont  on  l'ac- 
cuse ;  qui  ne  peut  nuire. 

Éty.  du  lat.  innocentis,  gén.  de  innocens^ 
forme  de  tnnocifuf ,  qui  ne  peut  nuire.  Voy. 
Nuir,  R. 

En  dg.  fou  ,  imbécile  ,  Maltra  Vinnou- 
eenta,  est  le  titre  d'un  joli  petit  poëme,  de 
Jasmin. 

INNOUCENT,  s.  m.  Enfant  très^'eune; 
simple,  imbécile  :  Aquotesunbelinnoucent, 
c'est  un  bel  ange  ;  Es  un  innoueeni^  c'est  un 
imbécile.  V.iVtiir,R. 

INNOUCENT ,  s.  m.  Un  pigeon  à  la 
cuiller ,  pigeonneau  tiré  d'un  boulin ,  avant 
qu'il  ait  volé. 

INNOUGENTAHENT ,  adv.  (Inoucein- 
tamein  )  ;  nmovcMuiMT.  InnoeentemenU , 
ital.  esp.  port.  Innocenimènt ,  cat.  Innocem- 
ment ,  avec  innocence ,  sans  dessein  de  mal 
faire  ;  niaisement,  sottement. 

Êty.  de  innotuenta  et  de  ment,  d'une  ma- 
nière innocente,  ou  du  lat.  innocenier.  Vov. 
Nuir,  R.  ' 

INNOUCENTAS,  A8SA,  8.  (Tnoucein- 
tàs,  àsse).  Très-innocent,  benêt, imbécile. 

INNOUCENTOUN,  S.  m.  (înouceintôun). 
Dim.  de  Jnnoucent,  v.  c.  m.  et  iViitr,  R. 

INNOUMHBABLE ,  ABLA  .  adj.  (ÎD- 
noumbràblé,  àble)  ;  InnwîerabiU ,  Ital. 
Innumerable  ,  esp.  innumeravel ,  port. 
Innombrable ,  qui  ne  se  peut  nombrer , 
compter. 

Éty.  du  lat.  innumerahilis,  fait  de  in  priv. 
et  de  numerabilis.  V.  iVtim,  R. 

INNOVAIRE,  s.  m.  Otnnouvàlré)  ;  nmoo- 
TAToon,  nraomrAnia.  innovator ,  port.  cat. 
esp.  /tmovofore,  ital.  Innovateur,  celui  qui 
innove,  on  dit  de  préférance,  novateur. 

Éty,  de  innauwar  et  de  aire.  V,  Nov, 
R.2. 


INN 

INNOVAR,  t.  a.  (TnnoQvâ);  ôoiootas. 
Innovare ,  ital.  innovar  ,  esp.  porl.  cat 
Innover,  (aire  des  innovations. 

Ëty.  du  lat.  innovare,  fait  de  in  ,  dans,  et 
de  novare,  rendre  nouveau.  V.  Nov,  R.  2. 

INNOVAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ïnnoovà, 
àde)  ;  tnnovado ,  port.  Innové ,  ée.  V^  Nov, 
R.  2. 

INNOVATION,  8.  f.  (Tnnouvatie-n) ; 
nmovTATmi.  Innovaiione ,  ital.  Innovaeion^ 
esp.  fnnovaçâo,  port.  Innovacià,  cat.  In- 
novation, introduction  de  quelque  nouveauté 
dans  une  coutume ,  dans  un  usage  ou  dans  le 
gouvernement  politique  d'un  état. 

Ëly.  du  lat.  innovationis,  gén.  de  tnno- 
valio,  V.  iVbv,  R.2. 

INO 

IN-OCTAVO,  adj.  et  s.  m.  ntoncTAvo. 
In-octavo .  format  dont  la  feuille  forme  huit 
feuillels.  V.Odo,  R. 

INONDATION ,  V.  rnoundation. 

mOUBSERVANGA  ,  s.  f.  (ïnoubser- 
vànce)  ;  Inosservanza ,  ital.  Jnobservancia , 
esp.  port.  Inobservança ,  cat.  Inobservance, 
inobservation,  manque  d'observation. 

INOUCENT ,  nom  d'homme  (înoucèin)  ; 
Innocente ,  ital.  Innocent ,  cat.  innocente] , 
esp.  Innocent. 

L'Eglise  honore  neuf  saints  de  ce  nom, 
le  12  mars:  17  avril  ;  7  mai  ;  17,  19  et  21 
juin  ;  4,  28  juillet  et  22  septembre. 

INOUCUI«AR,  V.  a.  (înouculà);  Inoeu- 
lar,  port  cat.  /noculare,  ital*  Inoculer,  in- 
troduire un  virus  quelconque,  et  particulière- 
ment celui  de  la  variole  ou  de  la  vaccine,  par 
le  moyen  d'une  incision  faite  à  la  peau. 

Ëty.  du  lat.  inoeutare,  enter,  grefler, 
formé  de  in ,  dans,  et  de  oculus  ,  œil ,  parce 
qu'en  greffant  en  écusson ,  on  introduit  le 
bourgeon  qu'on  veut  enter,  dans  une  espèce 
d'œil  qu'on  a  pratiqué  dans  l'écorce.  Voy. 
Ocul,  R. 

INOUGULAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  Inoeu- 
lado,  port.  Inoculé,  ée,  quia  subi  l'opération 
de  l'inoculation. 

Ëty.  du  lat.  inoculatus^  m.  s.  V.  OcmI, 
Rad. 

INOUCUI.ATION.  s.  f.  (inouculatie-n)  ; 
omoocoLAvua.  Inoculaçâo,  port,  inoculacià, 
cat.  Inoculacion  ,  esp.  inoeulasione ,  ital. 
Inoculation  ,  insertion  d'un  virus  faite  au 
moyen  d'une  incision  à  la  peau  et  plus  spécia- 
lement du  virus  variolique. 

Éty.  du  lat.  inoculatio,  formé  de  inoucular 
etdeacito.  V.  Oeul,^. 

«  Cette  pratique  est  en  nsage  de  temps 
immémorial  chez  les  peuples  de  l'Asie.  Elle 
fut  apportée  ou  renouvelée,  en  1512,  k 
Constantinople,  par  une  femme  de  Thessa- 
lonique,  qui  opéra  en  présence  de  deux  mé- 
decins de  Padoue,  Timoni  et  Pilarini.  Ceux- 
ci  l'emportèrent  bientôt  en  Europe ,  où  elle 
fut  longtemps  repoussée  comme  dangereuse, 
bien  que  presque  toutes  les  familles  souve- 
raines s'y  fussent  soumises.  Lady  Montagne, 
TapporU  à  Londres,  en  1717-1720,  nais  la 
première  épreuve  publique  ne  fut  tentée 

2 n'en  1721 ,  eKe  eut  lieu  sur  des  criminels. 
;'est  seulement  en  1755,  qu'on  commença 


INO 


m 


ï  la  pratiquer  en  France  ;  la  vaedne  l'a  ûût 
oublier.  Dictionnaire  des  Inventions,  par 
Boquillon. 

En  1712,  l'inoenlation,  pratiquée  de  tout 
temps  en  Circassie ,  est  mise  en  nsage  à 
Constantinople. 

En  1720 ,  elle  est  apportée  de  Constanti- 
nople en  Angleterre,  par  l'épouse  de  Mlord 
Monlague. 

En  1721 ,  on  en  fait  à  Londres  le  premier 
essai. 

En  1755-1763 ,  l'inoculation  est  apportée 
en  France. 

INOUNDAR,  V.  a.  (inonndi)  ;  JnonOare, 
ital.  Inundar,  esp.  port.  cat.  Inonder,  cou- 
vrir d'une  grande  quantité  d'eau:  remplir  de 
soldats  par  invasion ,  répandre,  faire  circuler 
avec  profusion. 

Ëty.  du  lat.  inundare ,  fait  de  in ,  dans , 
sur,  deunda,  eau.  et  de  l'act.  are,  mettre  de 
l'eau  sur.  V.  Ound,  R. 

1N0UNDAT,  ADA,  adj.  et  p.  (inounda, 
éde);  ïnundado,  port.  Inondé,  ée.  Voy. 
Ound,  R. 

INOUNDATION,  S.  f.  (  inoundatie-n  )  ; 
DBi.i)BmADA,  iRocaDATiMi.  Inondazionc ,  ital. 
Jnundacion,  esp.  Inundaçâo .  port.  Inun- 
dactô,  cat.  Inondation,  débordement  d'eaux 
qui  sortent  de  le  leur  lit;  les  eaux  débordée8^ 
ù^,  envahissement  d'un  pays. 

Éty.  du  lat.  inundationis ,  gén.  de  tnun- 
datio,  m.  s.  V.  Ound,  R. 

INP 

IN-PACB  ,  s.  m.  (in-pâcè}.  In-pace, 
expression  latine  usitée  autrefois  dans  les 
monastères  pour  désigner  la  prison  où  Ton 
enfermait  pour  leur  vie,  ceux  qui  avaient  com- 
mis quelque  grande  faute  ;  ce  mot  se  prend 
souvent  aujourd'hui  pour  oubliettes.  Voy. 
Inpasse  et  Pact,  R. 

INPACIEN .  vl.  V.  Impatient. 

INPAGIENCIA,  s.  f.  vl.  KurAcmciA.  V. 
Impaliença. 

INPAGIENT ,  vl.  V.  Impatient. 

INPEDiBiEN,  vl.  V.  Empedimen, 

INPEDIR.  vl.  V.  Impedir. 

INPETIOE,  S.  f.  vl.  Impetigine,  Ital. 
Gratelle. 

Ëty.  du  lat.  impétigo. 

INPIETAT,  vl.  V.  Impietat. 

INPLICAR,  vl.  y.Implicar. 

INPORTAR,  vl.  V.  Importar. 

INPOSSIBUULTAT,  vl.  V.  Iw^poisiXÂ- 
litat. 

INP08SIBLB ,  vl.  V.  Impostiide, 

INPOTEN,  vl.  V.  Impotent. 

INPOTENCIA,  s.  f.  vl.  Impoteneia^  cat. 
esp.  port.  Impotenxia,  ital.  Impuissance.  V. 
Impuissança  et  Puiss,  R. 

INPOTENa ,  vl.  V.  Impotent. 

INPREONATIU,IVA,  vl.  V.  Enpre- 
§natiu. 

INPROPORCIO,  s.  f.  vl.  Improporciàf 
cat.  Improporcion,  esp.  Disproportion. 

Éty.  de  tu  priv.  et  de  proporeioj  propor- 
tion. 

INPUGMADOR  ,  8.  m.  vl.  nwwAo». 
ImpugnadoT^tsi.  esp.  port  Im^fagnatoref 
ital.  Attaquant,  asfié^eant,  qui  impugnt. 


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Google 


us  INP 

Ëtf .  du lat  impugmator tfù. ••  V.  Piifii , 
Rad. 

mPDGNAIRE ,  vl.  V.  Inpugnadùr. 

INPDIiSIO ,  f  1.  /iiipiil«ié,  cat.  V.  Im- 
puliiotu 

wsq 

INQUANT,  8.  m.  L'inquant  était  dq 
droit  dû  au  prince  pour  la  permisêion  don- 
née au  créancier  de  faire  des  criées  el  <n- 
guanlf ,  dans  les  villes  royales,  des  biens 
qu'il  avait  fait  saitfir  ï  son  débiteur,  de  l'auto- 
rité des  juges  royaux.  Goriolis,  1. 1.  p.  181. 

Èij.y.Encant. 

On  lit  dans  les  Privilèges  donnés  à  Aix, 
par  le  roi  René»  le  15  avril  1477  : 

«  Item  qu'ayant  votre  ville  d'Aix,  les  an- 
nées passées,  été  grandement  travaillée  et 
surchargée  de  dépenses,  i|  serait  raisonnable 
pourvoir  k  soulagement  et  lui  donner  le 
droit  des  inquanU.  » 

INQUANTAI|,v.a.  vl.  Mettre  à  prix,  k 
l'enchère.  V.  Eneantar  et  Quant,  R. 

IN-QUARTO,  adj.  et  a.  m.  in-quarto, 
format  dont  la  feuille  forme  quatre  feuillets. 
V.  Quatr,  R. 

INQUERIPR ,  vl.  y.  gnauerer. 

INQUIET,  ETA ,  adj.  (einquié,  ète);  n- 

CHAMAMIAT  ,     SIIQVIST  ,    CA^AOfiOO*  ,     CBAOrnif  , 


Moot.  Inauieto  ,\idA.  esp.  port,  /nguiel ,  cat. 
Inquiet,  ete,  qui  a  de  ripquiétude;  tracassier, 
remuant. 

Éty.  du  lat.  tfi^û(ii«,  formé  detti  priv.  et 
de  quiitus.  V.  Quiet^K. 

INQUIETANT,  ANTA,  adj.  (einquie- 
tàn,  ànte)  ;  wmqvmrAmf.  Inquiétant ,  ante ,  qui 
Qausede  l'inquiétude.  V.  (^iet,R 

INQUIETAR,  V.  a.  (einquietâ);  cmaou- 
|iA«,  ^eiiA»,  riCMAiiAtti^a ,  camcaimumi,  fucii- 

•A» ,  cABCAoïiAm  ,  riBMÇAB.  Inquietave ,  ilà\. 
Inquietar,  cat.  esp.  port.  Inquiéter,  causer 
de  l'inquiétude,  troubler  quelqu'un  dans  la 
possession  de  quelque  chose  ;  troubler,  faire 
de  la  peine. 

Éty.  du  lat  inqnietare,  m.  s.  V.  ^iitel, 
Rad. 

INQUIETAR  8',  V.  r.  t'BiiQiiinA» ,  ts 
LAamAm,  •'ArrAMAii,  tB  vhiab.  S'inquiéter ,  se 
donner  de  l'inquiétude ,  se  livrer  au  chagrin. 

INQUIETAT,  ADA,  adi.  et  p.  f  einquie- 
tâ, àde); /ngutetodo,  port,  inquiète,  éo.  V. 

(?Ui€l,R.  ' 

INQUIETUDA,  s.  f.  (ïnquietùde)  ;  f  ac^ia, 
AIT  AU ,  FBonr,  stcArri,  tataciiovii,  «aticha. 

inquietudine,iia\.  In'quietùd,  espJnquieta- 
çâo,  port.  Inquiétai,  cat.  Inquiétude,  agita- 
tion du  corps;  défaut  de  repos  causé  par  quel- 
que indisposition ,  agitation  d'esprit  causée 
par  la  crainte  ou  la  perte  de  quelque  chose. 

Éty.  du  lat.  inquiétude  ,  m.  s.  V.  Quiet , 
Rad.  

INQUIETUT,  vl.  Inquietut,  o^l.  V.  /n- 
quietuda. 

INQUI8IGI0,vl.  fnquisiciô,  cat.  V.  /n- 
quisUion. 

INQUI8ITIO  ,  vl.  V.  Inquisition. 

INQUISITION,  s.  f.  (inquisilie-n);  iiiQin< 
•mai.  Inquisition,  ail.  Inquisiciô,  cat.  /n- 
quisixione ,  ital.  Inquisician  ,  esp.  Inquisi- 
çâo,  port.  Inquisition,  enquête,  perquisition, 
tribunal  établi  en  certain  pays  pour  recher* 


INQ 

cher  et  punir  ceux  qui  émettent  des  senti- 
ments  contraires  à  la  foi. 

Éty.  du  lat.  tn^MiKonia,  formé  de^ftkire- 
n,  V.  c.  m.  de  la  term.  tton  et  de  la  prép.  in, 
l'action  de  rechercher  dans  on  en.  V.  Quer^ 
Rad. 

Quoique  le  jésuite  portugais,  François 
Macedo,  fasse  remonter  l'origine  du  tribunal 
de  l'inquisition  au  temps  du  paradis  terres- 
tre, où  Dieu,  selon  lui ,  remplit  les  fonctions 
de  premier  inquisiteur,  il  parait  certain  que 
cette  espèce  de  juridiction  ne  date  que  de 
répoque  de  la  guerre  des  Albigeois ,  et  que 
le  pape  Innocent  III  et  saint  Dominique,  en 
furent  les  créateurs. 

Elle  fut  adoptée  par  le  comptede  Toulouse, 
en  1229  et  confiée  aux  Dominicains  par  le 
pape  Grégoire  1\,  en  1233. 

Innocent  IV,  étendit  son  empire,  en  1251, 
dans  toute  l'Italie,  excepté  à  Naples.  Venise 
la  reçut  sur  la  fin  du  XIli"«  siècle. 

L'Espagne  y  fut  entièrement  soumise  en 
1448:  le  Portugal  l'adopta  sous  Jean  111, 
l'an  U[>7.Enl2$5,  le  pape  Alexandre  III, 
l'établit  en  France,  sous  le  roi  Saint  Louis, 
mais  elle  ne  put  ni  s'y  fixer  ni  s'y  maintenir. 
Dict.  des  Orig.de  17T7.  in-S». 

INQUIsrrOUa  ,  s.  m.  (inquisiteur); 
Inquisitore,  Ital. /nçttmdor,  esp.  port.  cat. 
Inc^uisiteur,  juge  de  l'inquisition. 

Ety.  du  lat.  inquisiior ,  m.  s.  formé  des 
mêmes  éléments  que  Inquisition ,  v.  c.  m. 
et  de  la  term.  our,  celui  qui  cherche,  qui  fait 
l'inquisition.  V.  Quer,  R. 

INQUiaciO,  vl.  V.  InfiisUUm. 

INfll 

IN8 ,  prép.  vl.  Dans.  V.  Dîna. 

Ëty.  du  lat.  tiiltt#. 

IN8ABATAT,  ADA,  adj.  et  part.  vl. 
Déchaussé,  ée. 

Éty.  de  <fi,  de  sabata ,  soulier,  et  de  ol, 
sans  souliers.  V.  Sabal,  R. 

mSAIâUBRE,  UBRA,  adj.  (ïnsahibré, 
ûbre);/fua(ii6re,  ital.  esp.  port.  Insalubre, 
mal  sain. 

Éty.  du  lat.  tii#a{ii6re,  état,  et  de  insalu- 
ber.  m.  s. 

IN8ALUBRITAT,  s.  f.  (  ïnsalubrilà  )  ; 
Insalubrità,  ital.  Insalubridad,  esp.  Insa- 
lubridade,  pori.  Insalubrité,  vice  de  ce  qui 
est  insalubre. 

Ëty.  du  lat.  inêalubrilatis,  gén.  de  tii«a- 
lubritasy  m.  s. 

INSANIA,  s.  f.  vl.  Folie.  V.  Folia. 

IN8ARMBNTAT,adi.  m.  (ïnsarmeinlâ); 
mtBMtBHTAT.  lusermclé,  qui  n'a  pas  prêté  un 
sarment  prescrit.  Dp  le  disait  plus  particu- 
lièrement des  ecclésiastiques  qui  refu^rent 
de  prêter  le  serment  qu'on  voulait  exiger 
d'eux,  à  la  constitution  civile  du  clergé. 

Éty.  detfipriv.de  sarment  élût  al,  Voy. 
Saer.  R. 

IN8ATIABLE,  AELE,  adj.  (Insatiable, 
àble):  imKtAAtiASLB.  Insaziabili,  ilal.  Insa* 
cialAe ,  esp.  Insaciavel ,  port.  Insaciable , 
cat.  Insatiable,  qui  ne  peut  être  satisfait,  as- 
souvi, rassasié. 

Ëty.  du  lat.  insatiabilis,  fait  de  in  nég. 
el  désatiabilis.  \.Sat,  R. 


INS 

nmemmOUf  adj.  vl.  TaiUable,  propre 
à  être  coupé,  taillé. 

IN8GIDIR,  vl,  V.  Ineidir. 

IN8CINDIR,  vl.  V.  Ineidir. 

|N8CI880iUi.  vl.  V.  Incisori. 

IN8CIZIO,vl.  V.  Incizio. 

IN8GRIQUIIE,  V.  a.  (înscriéure);  u- 
cnoDM,  ntcMoiiiiv-  Inscriurer,  cat.  Inseri- 
vere,  ital.  Inseribir,  esp.  Inscrever,  port. 
Inscrire,  écrire  le  nom  de  quelqu'un  dans  un 
registre  public. 

Êly.  du  lat.  tfum6ere,  fait  de  tu,  dans,  et 
de  seribere,  écrire.  V.  Eseriv^  R. 

INSGRIOURE  S\  V.  r.  S'inscrire,  faire 
inscrire  son  nom  dans  un  registre  public; 
s'inscrire  en  faux,  soutenir  en  justice  qu'une 
pièce  est  fausse. 

INSCRiPnON,  s.  f.  (inscriptie-n)  ;  Inr 
scriptià,  cat.  Inscritionêy  ital.  /fUcHpeioit, 
esp.  Inseripçâo  •  port.  Inscription ,  action 
d'inscrire  sur  le  registre,  indication ,  titre  en 
peu  de  mots  et  gravé  sur  u|i  corps  dur  pour 
être  exposé  au  public. 

Ëty.  du  lat.  ttucrtpfio,  formé  de  in,  dans, 
de  scribere,  écrire,  et  de  la  term.  (ton,  de 
oeNo,  action  d'écrire  dans  on  sur,  l'écrit 
même.  \.Escriv,K, 

La  coutume  de  perpétuer  le  souvenir  des 
grands  évènen^nts  ou  des  actions  d'éclat  est 
presque  aussi  ancienne  que  le  monde  ;  Jacob 
et  Laoan  se  reconcilient,  et  Jacob  prend  une 
pierre  qu'il  érjge  en  forme  de  colonne  pour 
servir  de  témoignage  ï  cette  reconciliation. 

IN8CilIPTION  EN  FAUX,  InscripUon 
ep  faux,  acte  par  lequel  qn  soutient  en  justice, 
qu'une  pièce  est  fausse. 

IN8GR9BE,vl.  Inscriourf. 

IN8EGTI,  s.  m.  d.  béarn.  Vqy.  Inseeto 
et  Sec,  R. 

INSEGTO,  s.  m.  (Insecte) ;/ii#ecl,  ail. 
InsettOf  ilal.  Inseeto,  esp.  port.  Insecte^  cat. 
Insecte,  animal  sans  vertèbres,  à  tronc  articu- 
lé en  dehors,  ayant  des  membres  articulés  et 
respirant  par  des  trachées. 

Éty.  du  lat.  inseetum,  seetum  in  ou  t'nl^- 
seetum,  entrecoupé,  qui  n'est  que  la  traduc- 
tion littérale  du  greccvxo{jLov  (entomon),  qui 
signifie  la  même  chose.  V.  See,  R. 

Dans  un  insecte  on  distingue  en  général  la 
tête,  le  coreetet  ou  f^ora^  et  l*a<^omett  ou 
le  ventre. 

La  tête  se  compose  de  la  bouche,  dont  les 
parties  sont  trop  compliquées  pour  être  dé- 
taillées ici,  des  mâchoires  ou  de  la  trompe , 
des  yeux  et  des  antennes. 

Le  thorax  est  cette  partie  qui  se  trouve 
entre  la  tête  et  l'abdomen,  il  supporte  les  pat- 
tes antérieurs  et  les  ailes. 

L'abdomen  ou  le  ventre  est  composé  d'an- 
neaux el  terminé  par  l'anus. 

La  science  qui  traite  des  insectes  s'appelle 
entomologie  et  ceux  qui  s'en  occupent  ento« 
mologistes. 

Les  changements  que  les  insectes  subissent 
pendant  leur  développement  se  nomment  mé- 
tamorphoses ;  elles  sont  ordinairement  au 
nombre  de  trois  ;  la  première  a  lieu  lorsquç 
rinsecte  sort  de  l'œuf,  il  porte  alors  le  nom  de 
larve  ou  de  chenille  ;  pendant  la  seconde  il  se 
transforme  en  chrysalide,  nymphe,  pupe  ou 
Qurélie;  enfin,  dans  la  dernière  il  devient 
insecte  parfait  ou  image. 


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oogle 


INS 

D'après  la  méthode  de  M.  Doméril ,  adop- 
tée dans  cet  ouvrage,  la  classe  des  insectes 
est  sous-divîséedans  les  huit  ordres  suîfants: 

i^  Coléoptères,  insectes  ï  bouche  munie 
demichoires,  ayant  quatre  ailes.  I«'S  deux  su- 
périeures dures,  et  les  inférieures  molles  et 
plissées  en  travers.  Exempl.  les  hannetons. 

2»  Orthoptères,  bouche  munie  de  mâchoi- 
res, quatre  ailes,  les  inférieures  plissées  en 
long.  Ex.  les  sauterelles. 

3»  Névroptères,  bouche  mimie  de  mâchoi- 
res, quatre  ailes  semblables,  à  nerrures  réti- 
culées. Ex.  les  demoiselles. 

A»  Hyménoptères,  bouche  munie  de  mâ- 
choires, quatre  ailes  semblables ,  à  nervures 
veinées.  Ex.  les  abeilles. 

5»  Démiptères ,  bouche  en  un  bec  non 
roulé,  sans  mâchoires,  quatre  ailes,  les  supé- 
rieures formant  un  demi  étui.  Ex.  les  punai- 
ses des  bois. 

6»  Lépidoptères,  quatre  ailes,  bouche  sans 
mâchoires,  langue  roulée.  Ex.  les  papillons. 

7o  Diptères,  deux  ailes,  point  de  mâchoires, 
Ex.  les  mouches.  « 

8»  Aptères,  point  d*ailes.  Ex.  les  araignées. 

Les  hommes  cesseraient  de  mépriser  les 
insectes  et  de  les  regarder  comme  des  êtres 
Inutiles,  s'ils  connaissaient  le  rôle  important 
qu'ils  jouent  dans  l'économie  du  monde.  Sans 
parler  de  l'utilité  des  produits  ipamédiats 
qu'ils  nous  fournissent,  tels  que  la  soie ,  la 
cire,  le  miel,  la  cochenille,  etc.,  ne  sont  ce 
pas  eux  qui  servent  d'aliment  à  la  plupart  des 
des  oiseaux  et  des  poissons  qui  deviennent 
ensuite  notre  propre  nourriture?  Mais  le  ser- 
vice le  plus  signalé  qu'ils  puissent  nous  ren- 
dre et  sans  lequel  nous  ne  pourrions  pas 
exister,  c'est  de  dévorer  à  l'instant  même 
cette  quantité  innombrable  d'animaux  qui 
meurent  sur  la  terre  et  qui,  par  leur  putré- 
faction, infecteraient  l'air  que  nous  respirons 
et  le  rendraient  impropre  au  maintien  de  la 
vie.  Ho  allitudo! 

IN-8EGE  ,  s.  m.  (ïn-sédgé^  ;  m-tsys.  In- 
seize,  livre  dont  chaque  feuille  est  pliée  en 
16  feuillets. 

1N8EN,  Pour  encens  et  absinthe.  Voy. 
Encens, 

IN8EN8AT,  ADA.  adj.  (ïnseinsà,  àde)  ; 
Imensato,  ital.  esp.  port.  Inêtn$aU  cat.  In- 
sensé, ée,  qui  a  perdu  le  sens  et  la  raison. 
V.  Maiou  et  Fol. 

Ëly.  du  lat.  imeniaiut,  fait  de  in  priv.  et 
de  itmalui,  sensé.  V.  5eii(,  R. 

IN8EN8IBILITAT,  s.f.  (înseînsibilità); 
BvmBTAT.  Insemibilità ,  ital.  Insensibilidad , 
esp.  Imemibilidade ,  port.  ImeMibUilat  ^ 
cat.  Insensibilité,  qualité  de  ce  qui  est  insen- 
sible. 

Ëty.  de  in  priv.  et  de  iensiUlUatU ,  gén. 
de  êensibililai,  m.  s.  V.  Sent,  R. 

INSEN8IBLAMENT ,  adv.  (ïnseinsibla- 
mein):  Intemiblemènl,  cat.  InêenHbiimentey 
ital.  Inteneiblemente ,  esp.  Insensivelmente, 
port.  Insensiblement,  d'une  manière  peu  sen- 
sible. 

Éty.  âeinsensihla  et  de  ment.  V.  Sent,  R. 

IN8EN8mE ,  IBLA,  adj.  (ïnseinsiblé, 
îble);  Insensibile,  ital.  iniemible ,  esp.  cat. 
In$en$ivel^  port.  Insensible ,  qui  n'éprouve 
point  l'impression  que  les  objets  doivent  faire 

TOM.  11. 


INS 

sur  les  sens  et  sur  l'âme;  imperceptible, 
qu'on  ne  peut  voir,  toucher,  sentir  qu'avec 
peine. 

Êly.  du  lat.  t7i«en#i&i7tf ,  fait  de  in  priv. 
de  semibilis,  qui  n'est  pas  sensible.  V.  Sent, 
Rad. 

IN8EPAI|ABIUTAT,8.  f.  vl.  Insépa- 
rabilité, 

INSEPARABLE ,  ABLA ,  adj.  (Insépa- 
rable, àble)  ;  Inseparabile,  ital.  Insépara- 
ble, esp.  cat.  Inteparavel,  port.  Inséparable, 
qui  ne  peut  être  séparé  d'un  autre. 

Éty.  du  lat.  inseparabUis,  fait  de  in  priv. 
et  de  separabilis,  qu'on  ne  peut  séparer.  Y. 
Part,  H. 

IN8BRAR,  V.  a.  (ïnserâ)  ;  suMMAm.  /n- 
#erir,  anc.  cat.  esp.  port.  Inscrire,  ital.  In- 
sérer, insinuer,  enregistrer. 

Éty.  du  ISiX.inserere.  m  s.  V.  /n(et5er, 
Rad. 

1N8E9AT,  ADA,  adj.  et  p.  (ïnserà , 
éde)  ;  Inserido,  port.  Inséré ,  ée,  V.  Ser ,  R. 

IN8ERGIO  ,  s.  f.  vl.  Inserciù ,  cat.  Voy. 
Insertion  eiSer,  R. 

1N8ERIR.  V.  a.  vl.  Inserir,  cat.  Insérer. 
V.  /nftfrar,/ntel5er,  K. 

IN8ERIT,  IDA,  adj.  et  p.  anc.  béarn. 
Inserido,  port.  Inséré,  ée,  mentionné.  Voy. 
Insérât. 

Ëty.  du  lat,  in«r(iis,  m.  s.  V.  Ser,  R. 

INSERMENTAT,  ADA,  adj.  (Insermein- 
tà,  àde).  V.  Insarmental. 

IN8ERT,  s.  m.  (Ynsèr).  Greffe.  Y.  Ente. 

Ëty.  du  lat.  inserere,  insérer,  mettre  dans 
insertus.  V.  Ser,  R. 

IN8ERT10 ,  et 

IN8ERTION,  s.  f.  vl.iii»iicio. /nsffciô, 
cat.  Insercion,  esp.  Inserçâo  ,  porL  Inser- 
zione,  ital.  Insertion,  insinuation,  enregistre- 
ment, ente,  greffe,  écusson. 

Éty.  du  lat.  insertionis,  gén.  de  ins^tio. 
V.  Ser;  R. 

IN-6EZE,  adj.  et  s.  m.  Y.  In-sege. 

IN8IADOR,  vl.  Y.  Insidiador. 

IN8IDIA,  s.  f.  vl.  Insidia,  esp.  port.  ital. 
Embûches,  piégés,  tromperie. 

Ëty.  du  lat.  insidias  ou  de  insidiœ,  m.  s. 

IN8IDIADOR ,  s.  m.  vl.  Insidiador,  esp. 
port.  Intidiatore,  ital.  Qui  tend  des  embû- 
ches, insidiateur,  trompeur,  malfaiteur. 

Ëlv.  du  lat.  inndia/or. 

INSIGNA8,  s.  f.  pi.  (ïnsignes)  ;  Insigne, 
ital.  esp.  port.  Insignia,  cat.  Insignes,  mar- 
ques d'honneur,  de  distinction,  signes  hono- 
rables. 

Ëly.  du  lat.  insignis. 

INSIGNIFIANT,  ANTA,  adj.  (Tnsigni- 
fiàn).  Insignifiant,  ante,  qui  ne  signifie  rien. 

Ëty.  de  in  priv.  et  de  signifiant.  V.Sign, 
Rad. 

INSINUANT,  ANTA,  adj.  (  insinnàn, 
ânte);  Insinuante,  port.  Insinuant,  ante,  qui 
sait  entrer  dans  les  esprits  et  leur  persuader 
ce  qu'il  propose  ;  en  parlant  des  choses,  ma- 
nières insinuantes. 

Éty.  de  insiniiar  et  de  ant.  Y.  Sin,  R. 

INSINUAR,  V.  a.  (Insinua)  ;  krcuidab.  In- 
sinfAare,  ital.  Insinuar,  esp.  port.  cat.  Insi- 
nuer, introduire  insensiblement ,  faire  entrer 
adroitement  dans  l'esprit. 


INS  M  9 

Ëty.  du  lat.  insinuare,  fait  de  in,  dans,  et 
de  sinus,  sein ,  avec  l'act.  «r ,  mettre  dans  le 
sein.  V.  Sin,  R. 

INSINUAR  8' ,  V.  r.  Insinuation ,  ail. 
S'insinuer,  s'introduire,  se  glisser  adroite* 
ment  dans  un  endroit. 

INSINDAT,  ADA,  adj.  et  p.  (insinua, 
àde).  Insinué,  ée. 

IN8INUATIO,v|.  et 

INSINUATION,  O'ncinuatie-n);  msimiA- 
TiBii.  /nniiuasion«,  ital.  Insinuation,  esp. 
Insinuaçâo,  port.  Insinuaciô .  cat.  Insinua- 
tion, action  de  faire  passer  adroitement,  arti- 
fjcieusement  quelque  chose  dans  l'esprit. 

Ëty.  du  lat.  insinuationis,  gén.  de  insinua- 
tio,m.s.  Y.  5in,  R. 

INSIPID  ,  vl.  Insipid,  cat.  Y.  Insipide. 

INSIPIDE,  IDA  ,  adj.  Hnsipidé,  ide)  ; 
Intipido,  ital.  esp.  port.  Insipid,  cat.  Insi- 
pide ,  (]ui  n'a  point  de  goût ,  Y.  Fade  ; 
fig.  qui  est  ennuyeux,  dégoûtant  en  parlant 
des  ouvrages  d'esprit. 

Éty.  du  lat.  insipidus ,  fait  de  in  priv.  et 
de  sapor ,  saveur ,  qui  n'a  pas  de  saveur. 
Y.  Sap,  R.  "^ 

INSIPIDITAT,  s.  f.  (insipidité);  Insi- 
pideiza,  ital.  Insipidez,  esp.  port.  Insipi- 
dité ,  qualité  de  ce  qui  est  insipide. 

INSISTAR ,  v.  n.  (ïnsista)  ;  Insislere , 
ital.  Insistir,  esp.  port.  cat.  Insister,  faire 
instance  ;  demander  une  chose  à  plusieurs 
reprises;  appuyer  fortement,  sur... 

Éty.  du  lat.  insislere,  m.  s.  Y.  Sitt,  R. 

INSISTIR,  vl.  Insistir,  cat.  Y.  Insistar 
et  Sist,  R. 

INSIZIU ,  IVA,  vl.  Y.  Ineinu. 

INSOLAR,  y.  a.  vl.  Parqueter,  plan- 
chéier. 

Éty.  de  in,  de  sol,  et  de  ar,  faire  en  sol. 
Y. -Sol,  R.  2. 

INSOLVABIf,  ABLA,  adj.  fjfnsoulvâ- 
blé ,  àble)  ;  mfoi)i.TAauB.  Insolvable,  qui  n'a 
pas  de  quoi  payer. 

IN^OMPNIETAT ,  s.  f.  vl.  Insomnie. 

Ety.  du  lat.  insomni^tatis  ^  gén.  de  in- 
somnietas,  m.  s. 

INSOUGIABLE,  ABLA,  adj.  (ïnsoQcià- 
blé  .  àble)  ;  Insociabile  ,  ital.  Insoeiable , 
cat.  esp.  Insoeiavel ,  port.  Insociable,  qui 
ne  peut  vivre  en  société  avec  les  autres. 

Ëty.  du  lat.  insoeiabilis ,  m.  s. 

INSOULAMMENT ,  adv.  (ïnsoulam- 
qiéin);  ntfoouumcirr.  InsolfnlemerUe ,  ital. 
esp.  port.  Insolentmènt ,  cat.  Insolemment, 
d'une  manière  insolente. 

Éty.  du  lat.  insolenter,  Y.  Sol,  R.  3. 

IN80ULENÇÂ,s.  f  C^nsouleince) ; /n«o- 
lenza,  ital.  Insolencia,  esp.  port.  cat.  Inso- 
lence ,  effronterie ,  manque  de  respect  ;  pa- 
role ou  action  insolente. 

Ëty.  du  lat.  insolentja.  Y.  Insoulent  et 
5ol,R.3. 

INSOULENT,  TA,  8.  et  adj.  (ïnsoulein, 
te):  Insolente,  ital.  esp.  porL  insolent,  cat. 
Insolent,  te,  effronté,  orgueilleux,  qui  man^ 
que  de  respect. 

Ély.  du  lat.  insolens,  formé  de  in  priv. 
et  de  soleo,  avoir  coutume,  être  d'usage; 
qui  agit  contre  les  convenances.  V.  5o{,R.  3. 

INSOULUBLE,  U9I^, adj.  (Insoulûblé, 


87 

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ogle 


450 


INS 


ûble);  /lUo/tiMIe,  iul.  ImclMe,  esp.  in- 
ioluvelf  port.  Insoluble ,  qui  ne  peut  pas 
se  dissoudre  ;  qu'on  ne  peut  résoudre,  ei- 
pliquer. 

éty.  du  lai.  intolubiliSf  fait  de  in  prir.  et 
de  solvere,  résoudre,  dissoudre.  V.  Solv , 
Rad. 

rnSOULVABLE ,  ABLA ,  adj.  (Tosoul- 
vàble ,  àble)  ;  Insol? able,  qui  n'a  pas  de  quoi 
payer. 

INSOUBINIA ,  s.  f.  (Tnsoumnic)  ;  Imom- 
nia ,  ital.  Intonolenciay  esp.  InsomnoUncia, 
port.  Insomnie.  V.  i$velh. 

Éty.  du  lat  insomnia ,  fait  de  in  priv. 
et  de  fomnvf,  sommeil.  V.  Som,  R. 

mSOUSTENABLE  ,  ABLA,  (Tnsoos- 
tenâble,  àble);  imooTWAaui.  InsoiUnibile, 
ital.  Insoutenable,  qu'on  ne  peut  soutenir, 
défendre,  proufer. 

IN8PECTAR,  ▼.  a.  (Inspecta)  ;  Impector, 
cat.  esp.  Impettore,  ital.  Inspecteur,  exami- 
ner en  qualité  d'inspecteur. 

Ëty.  du  lat.  intpector ,  m.  s. 

INSPECTION,  S.  f.  (inspectie-n);  wt- 
vscTiBii.  Inspeecià  ,  cat.  Inipesione ,  ital. 
/nipecdan,  esp.  Inspecçâo,  port.  Inspection, 
action  par  laquelle  on  regarde,  on  examine  ; 
charge  d'inspecteur. 

Éty.  du  lat.  intpectio,  formé  de  in,  dans, 
de  êpectare^  regarder,  et  de  la  term.  Ito, 
dérivé  de  aelio ,  action  de  regarder  dans,  de 
surveiller.  Y.  Etpect,  R. 

INSPEGTOUa  ,  s.  m.  (  inspecteur  )  ; 
Inspetlore,  ital.  Inspeetar,  esp.  port.  cat. 
Inspecteur,  qui  veille  sur,  qui  a  inspection, 
qui  est  chargé  de  surveiller. 

Éty.  du  lat.  impeetor ,  formé  de  in ,  de 
tpeetarct  et  de  la  term.  tor,  de  actoff  celui 
qui  inspecte  ou  à  droit  d'inspection  sur... 
V.  Esped,  R. 

Les  Romains  donnaient  le  titre  d'inspec- 
teur aux  personnes  qui  étaient  chaînées 
d'examiner  la  qualité  et  la  valeur  des  biens. 
Ce  mot  a  une  signification  difiSrente  chez 
nous:  on  l'emplova  d'abord  pour  désigner 
des  officiers  (|ui  furent  chargés,  par  Louis 
XIV  ,  de  faire  l'inspection  des  troupes , 
après  la  paix  d'Aix-la-Chapelle ,  en  1668. 
M.  Martinet,  maréchal  de  camp  et  colonel 
du  régiment  du  roi ,  fut  le  premier  chargé 
de  ce  soin,  pour  l'infanterie,  etll.  De  Fourille 
pour  la  cavalerie. 

Les  inspecteurs  des  manufaclares  furent 
établis  par  M.  Colbert. 

IN8PIRAGIO,  vL  Impiracià,  cat.  V. 
imperalion, 

INSPIRAR,  V.  a.  (inspiré);  Inspirare, 
ital.  Impirar,  esp.  port.  cat.  Inspirer,  faire 
naître ,  suggérer  quelque  pensée. 

fity.  du  lat.  inspirare,  m.  s.  V.  Spir,  R. 

INSPIRAT .  ADA ,  adj.  et  p.  (înspiià  , 
éde).  Inspiré,  ée,  éclairé  d'en  haut. 

INSPIRATIO,vl.  y. 

INSPIRATION ,  s.  f.  (inspiraUe-n)  ;  un- 
vmATnw.  /n#ptrad6  ,  cat.  Inspiratiinu , 
ital.  Inspiracion ,  esp.  impiraçâo,  port. 
Inspiration,  conseil,  suggestion;  grâce  par 
laquelle  Dieu  éclaire  notre  esprit  ;  acte  par 
leouel  nous  introduisons  une  certaine  quan- 
tité d'air  dans  nos  poumons,  etc. 

Éty.  du  lat.  impiraHanis ,  gén.  de  tnnK- 1 
raKo.ro.8.  V.  Spir,U.  I 


INS 

INSTAIXAR,  V.  a.  (InsUllà)  ;  inHaUare, 
ital.  Inilalar ,  esp.  cat.  Installer ,  mettre 
quelqu'un  en  possession  d'une  dignité ,  en 
lui  faisant  prendre  la  place  qui  lui  appar- 
tient. 

Êty.  du  lat.  tn,  sur,  et  de  ttallut,  stalle, 
siège  des  chanoines  au  chœur ,  mettre  dans 
la  stalle. 

INSTAURAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (InsUllà, 
àde);  Installé,  ée,  mis  à  son  poste. 

INSTAURATION  ,  s.  f.  (Installatie-n)  ; 
iii0TAu.ATm.  Imtalaeion,  esp.  Installation  , 
action  par  laquelle  une  personne  est  mise  en 
possession  publique,  d'une  place  qu'elle  doit 
occuper. 

Éty.  du  lat.  installatianii,  gén.  de  t'iiato^ 
lalio, 

INSTABIMENT,  adv.  (însUmméin)  ; 
iitantemente,  ital.  imtaniementey  esp.  /«- 
tantmenlf  cat.  Instamment,  avec  instance. 

Êty.  de  instança  et  de  ment,  V.  Est,  R. 

INSTANÇA,  s.  f.  (Instance)  ;  instanx, 
ail.  Jilanxa,  ital.  Imlancia,  etp.  port.  cat. 
Instance,  demande,  sollicitation  pressante 
et  réitérée  ;  en  terme  de  jur.  poursuite  d'une 
action  en  justice. 

Ëty.  du  lat.  instantia ,  fait  de  instare , 
insister.  V.  Est,  H. 

IN8TANCIA ,  vl.  V.  InHança. 

IN8TAN8SA,  vl.  V.Inêlança. 

INSTANT  ;  s.  m.  (Instàn)  ;  miunr ,  wv 
mEMT.  Instant ,  cat.  Estants ,  \ia\.  Instante , 
esp.  port.  Instant,  partie  de  la  durée  dans 
laquelle  on  n'apperçoit  aucune  succession  ; 
moment  le  plus  court  possible.  V.  Moument 
et£«i,  R. 

INSTANT  AL',  cavsca*,  catacaii,  ahoba, 
TooTASA.  Al'istani,  cat.  A  l'instant,  de  suite. 
V.Est,R. 

INSTAR ,  A  L' ,  locut.  prépositive  (ï 
rinstà).  A  l'instar ,  è  la  manière,  à  l'exemple 
de  •  de  même  que. 

Ëty.  du  lat.  instar,  m.  s.  dérivé  de  tnsfo- 
rf ,  être  sur  ou  proche,  formé  de  in  et  de 
stOt  parce  que,  ditM.  Bond,  ce  oui  ressemble 
à  une  chose,  en  approche.  V.  Est,  R. 

INSTIOANT ,  s.  m.  anc.  t>éam.  Instiga- 
teur, dénonciateur,  plaignant.  V.  Instiga- 
tour. 

INSTIOAR,  V.  a.  (ïnstigà);  mmwamtmm, 
uciTAs.  Instigare,  ital.  /nf(i^ar,esp.  port, 
cat.  Instiguer ,  exciter ,  pousser  quelqu'un 
à  faire  quelque  mauvaise  action.  V.  Ineitar. 

Ëty.  du  lat  instigare ,  dérivé  du  grec 
Tzi^tû  (stizô) ,  piquer. 

INSTICkATION  ,  s.  f.  (InstigaUe-n)  ; 
mtnoAiiçA.  Instigazione ,  ital.  Instigaciony 
esp.  Instigaçâo ,  port.  Instigacià ,  cat.  Ins- 
tigation ,  action  par  laquelle  on  excite ,  on 
pousse  quelqu'un  à  faire  quelque  chose  de 
répréhensible. 

Éty.  du  lat  instigatianis ,  gén.  de  insti- 
gatio,  m.  s. 

INSTIOATOUR ,  S.  m.  (Instigateur)  ; 
Instigatore,  ital.  Insttgador,  esp.  port,  cat 
Instigateur ,  celui  qui  excite,  qui  pousse  un 
autre  k  un  acte  irrépréhensible. 

Ety.  du  lat.  instigator. 

INSTINCT ,  s.  m.  (instint)  ;  Instinct^  cat 
Instinht,  ail.  istinto ,  ital.  /nsltnio,  esp. 


INS 

InsUneto,  port  Instinct,  sentimeot  inténeor 
qui ,  dans  les  animaux  et  même  dans  l'boHi- 
me  •  préside  à  leur  propre  conservation ,  eo 
le  portant  comme  par  force,  à  faire  ce  qui 
leur  est  utile  et  k  éviter  ce  qui  pourrait  Aear 
nuire. 

Ëty.  du  lat.  instineirnsy  dérivé  do  grec  Iv 
(en) ,  dans,  et  de  orCCttv  (stiiéin) ,  piquer  » 
provoquer. 

INSTITUAS  ,▼.  a.  (Institua)  ; /iMttlMrr, 
ital.  Istituire ,  esp.  port,  cat  Instituer  , 
créer  et  former  une  chose;  en  t.  de  jnr. 
nommer,  faire  un  héritier  par  testament 

Ëty.  du  lat.  instituere,  fait  de  tu,  dans,  et 
de  statmere,  éUblirdans.  V.  Est,  R. 

INSTITUAT,  ADA,  a^j.  «tp.  (Insti!né. 
ée)  ;  Instituido ,  port.  Institué ,  ce.  V.  EH , 
Rad. 

INSTITUIR,  vl.  V.  Instituar. 

INSTETUIT,  vl.  V.  InsUtuat. 

INSTITUT,  s.  m.  (înstitù);  IstHuto,  itil. 
Instituto ,  esp.  port.  Institut ,  cat  Institut , 
manière  de  vivre  sous  une  règle,  cette  wèg\û 
même.. 

Ëty.  du  lat.  instituttsm  •  formé  de  tiwli- 
tuare,  établir ,  composé  de  in  ttde  sUUmtrê. 
V.  Est.  B^ 

INSTITUT,  S.  m.  Institut,  étabdate- 
ment littéraire  et  scientifique  établi  à  Parte, 
dont  les  membres  s'occupent  du  perfectioii- 
nement  des  sciences  et  des  arts. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent  et  Est,  R. 

L'Institut  créé  en  fan  IV  delà  répobNqney 
réunit  en  un  seul  corps  les  six  Acadéoiiet 
qui  existaient  avant  et  qui  portaient  les  Dont 
d'Académie  française  des  inscriptions  et 
belles  lettres ,  des  sciences ,  de  pemture ,  de 
sculpture  et  gravure,  d'architecture  et  de 
chirurgie;  k  sa  fondation,  l'Institut  se  compo- 
sait de  trois  classes,  mais  son  organisation  a 
été  définitivement  arrêtée  par  une  ordon- 
nance royale  du  21  mars,  1816 ,  et  ce  corps 
savant  est  depuis  divisé  en  quatre  sections  : 
Académie  française,  Académie  des  inscrip- 
tions et  belles  lettres.  Académie  des  sciences 
et  Académie  des  beaux  arts. 

INSTITUTAS,  s.  f.  pi.  (TnstitAtes): 
Instituta ,  cat.  esp.  ital.  Le  recueil  des  lois 
civiles  des  Romains ,  composé  par  ordre  de 
Justinien  ,  d'où  la  dénomination  de  code  de 
Justinien.  Ce  fut  en  533  que  l'emperenr 
Justinien  W  fit  exécuter  ce  travail. 

INSTITUTIO,\l.  V.  Institution. 

INSTITUTION,  S.  f.  (Institutien): 
imnTimBii.  InstituzUme  ^  ital.  Institmciom^ 
esp.  Instituiçào ,  port  InstituUo.  cat.  Ins- 
titution ,  action  par  laquelle  on  institue ,  on 
établit  :  la  chose  instituée  ;  maison  d'éduca- 
tion ;  nomination  d'un  héritier. 

Éty.  du  lat  institutUmis^  gén.  de  tnift- 
Itttto,  m.  s.  V.  Est,  R. 

INSTITUTOUB,  8.  m.  (  Institutoàr  )  ; 
roonATovs.  IstUutore,  ital.  In$titui4or,tsp. 
cat  port  Instituteur,  ffù  instruit,  maître  : 
Preeeptour,  mestre,  qui  mstitue.  Voy.Fouf»- 
datour. 

Éty.  du  lat.  institutor,  m.  s.  V.  Est,  R. 

INSTRUCTIF  ,  ÏÏWA,  adj.  (Tnstroctif, 
ive);  nwnvcnoii.  Insirutliffo f  ital.  Inêtruf^ 
tivo ,  esp.  port.  Instructiu ,  cat.  Instructif, 
ive,  qui  instniit.  V.  Stru,  R, 


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INS 

IN8TR1IGT10»  8.  fl.  Jnttrueeià^  cal. 

V. 

INSTRUCTION  ,  8.  f.  (ïnstrucUe-n)  ; 
joitnivcTm.  /nitruztone,  ital.  Instrucdon^ 
esp.  Imlrucçâo ,  port,  /fifliucctô,  cat. 
Instruction ,  tout  ce  qui  est  capable  de  nous 
éclairer  sur  quelque  objet  que  ce  soit  ;  con- 
naissance qu'on  donne  de  quelques  faits ,  de 
quelques  usages  qu'on  ignore. 

Ëty.  du  lat.  inUrucHoniêi  gén.  de  imirue- 
tio.  V.Srni,  R. 

IN9TRUGT1U ,  IVA,  adj  vl.  ImtrucHu, 
cat.  Instructif,  ive.  V.  Imtruetif  et  5fni, 
Rad. 

mSTRUGTOUR  •  s.  m.  (Instructeur)  ; 
fnitruidory  anc.  cat.  anc.  esp.  port.  Instrut- 
tare,  ital.  Instructeur,  qui  instruit,  on  le  dit 
particulièrement  d'un  officier  ou  sous-offi- 
cier ,  chargé  d'instruire  les  recrues  :  en  t.  de 
jur.  juge  chargé  de  l'instruction  d'une 
9ffiiire. 

Éty.  du  lat.  instmeior,  m.  s.  V.  Stru,  R. 

INSTRUIRB  ,  V.  a.  (Instruire);  kh- 
•BioHAiiyAmiuiDiic,  stmouw.  lêtruire  y  ital. 
/fi«trmr,  esp.  port.  cat.  Instruire,  enseigner 
ce  qu'il  faut  faire  ou  comment  il  faut  faire  ; 
mettre  au  fait  des  choses  par  des  détails; 
donner  des  préceptes,  faire  l'enseignement; 
informer,  en  t.  de  pal. 

Ëty.  du  lat.  imtruere ,  dreiser ,  former. 
V.  Stru,  R. 

INSTRUIT,  UITA,  adj.  et  p.  (Ynstrùi, 
uite)  ;  iiiMvocB ,  stvmicB ,  stvmrr.  Initruido , 
port.  Instruit,  uite,  qui  a  de  l'instruction, 
des  connaissances. 

Êty.  du  lat.  imtructui.y.  Stru,^. 

INSTRUMENT  ,  8.  m.  ('fhstrumeîn  ]  : 
iBHtTaoïiBifT  ,  BtTsviiBfrr.  Instrument  ,  ail. 
cal.  Istrumento,  ilal.  Inttrumento,  esp.  port» 
Instrument,  tout  ce  qui  sert  à  faire  quelque 
chose  et  qu'on  dirige  avec  la  main  ou  avec  le 
pied.  Les  instruments  se  nomment  outils 

Suand  ils  sont  employés  par  des  artisans, 
n  compas  est  un  instrument  entre  les  mains 
d'un  géomètre,  et  un  outil  dans  celles  d'un 
tonnelier  ;  une  gouge  est  un  outil  pour  un 
menuisier,  et  elle  est  un  instrument  pour  un 
chirurgien. 

Éty.  du  lat.  imtrumentum,  m.  s.  V.  Stru , 
Rad. 

INSTRUMENT,  8.  m.  vl.  mwt^vmm  , 
BtTBoimrr,  psTaoHB^,  bstobmbii.  Instrument , 
outil;  instrument  de  musique;  acte  public. 
V.  le  mot  précédent  et  Stru,  R. 

INSTRUMENT,  6.  m.  vl.  Acte,  pièce 
d'un  procès.  \,Stru,  R. 

INSTRUMENTAL,  adj.  vl.  mrmvmmi,' 
TAU  ,  uTBOHBirrAi..  Instrumentai ,  cat.  esp. 
port.  Strumêntale ,  ital.  Instrumental ,  qui 
sert  d'instrument.  V.  5<rii,R. 

IN8TRUMENTAR,  ▼.  n.  (Ynstrumeintâ). 
Instrumenter,  faire  des  contrats,  des  actes 
publics. 

Éty.  de  instrument  et  de  la  term.  act.  ar. 
V.  Stru,  R. 

INSTRUMENTAR,  v.  a.  (ïnstrumcînlâ). 
Instrumenter,  faire,  dresser,  rédiger  des 
actes  ;  faire  des  opérations  chirurgicales. 

INSUBOURDINATION,  s.  f.  (ïnsubour- 
dinatie-n).  Insubordination  ,  défaut  de  su- 
bordination. 


INS 

INSUBOURDOUNAT,  ARA,  adj.  et  p. 
(ïnsubourdounà ,  àde).  Insubordonné,  ée. 

INSUFFISENÇA,  8.  f.  (îusuffiseince)  ; 
insufficienza ,  ital.  Insuficiencia ,  cat.  esp. 
insufficiencia,  port.  Insuffisance,  manque. 

INSUFFISENCIA,  8.  f.  vl.  V.  fnsuffi- 
sença. 

INSUFFISENT,  ENTA,  adj.  Hnsuffî- 
sèin,èinte):  Insu/ficiente,  ital.  No  suficiente, 
esp.  port.  Insuficient,  cat.  Insuffisant,  ante, 
qui  ne  suffît  pas. 

INSULARI,  s.  et  adj.  (ïnsulàri);  Insular, 
esp. /<o(ano,  ital.  IntulanOy  esp.  port.  Insu- 
laire, habitant  d'une  lie. 

Éty.  du  lat.  insularis,  ou  de  insula  et  de 
art.  V./W,  R. 

INSULTA,  S.  f.  (ïnsûlte):  iHjoKA.  /n- 
iulto,  ital.  esp.  port.  Insulta ,  cat.  Insulte, 
espèce  d'injure  accompagnée  de  mépris  et 
faite  avec  insolence. 

Ëty.  du  lat.  insultatio,  m.  s.  V.  Sath,  R. 

INSULTANT,  ANTA,  adj.  (ïnsultàn, 
ànte).  Insultant,  ante,  injurieui,  qui  insulte. 

INSULTAR,  V.  a.  (Insulta),  et  impr. 
mtvMTA».  Insultare,  ilal.  /iuuttor,esp.  port. 
Insulter,  faire  une  insulte. 

Ëty.  du  lat.  insultare,  m.  s.  V.  Salh ,  R. 

INSULTAT,  AOA,  adj.  et  p.  (insulta, 
àde);  InsuUado,  port.  Insulté,  ée.  V.  Salhp 
Rad. 

INSUPBRABLE ,  adj.  vl.  Insuperable , 
cat.  esp.  Insuperavel ,  port.  Insuper abite , 
ital.  Insurmontable,  invincible. 

Ëty.  du  lat.  insuper abilis,  m  8. 

INSUPORTABLE,  ABLA,  adj.  (Tnsu- 
pourtàblé,  àble)  ;  Insuportabile,  ital.  Insu- 
portable,  esp.  Insupportavel ,  port.  Insup- 
portable, qu'on  ne  peut  supporter,  ou  qu'on 
ne  supporte  qu'avec  beaucoup  de  peine  ou 
de  patience. 

Ety.  de  in  prîv.  et  de  suportable.  Voy. 
Port,  R. 

INSUROEAR  S',  v.  r.  (s'ïnsurdja)  ; 
Insurgir,  cat.  S'insurger,  se  soulever  contre, 
on  le  dit  d'un  peuple  qui  se  soulève  contre 
un  gouvernen^ent  regardé  comme  injuste  et 
tyrannique. 

Êty.  du  lat.  insurgere,  fait  de  in,  contre , 
et  de  sur  gère,  se  lever.  V.  Sur  g,  R. 

INSURGEAT,  ADA ,  adj.  et  p,  (însnrdjn, 
àde).  Insurgé,  ée.  V.  Surg, 

INSURMONTABLE ,  ABLA,  adj.  (In- 
surmounlàblé ,  àble)  ;  intuimoDirrABUB.  /n- 
superabile ,  ital.  Insvperable ,  esp,  Insupe- 
ravel, port.  Insurmontable,  qui  ne  peut  être 
surmonté. 

Ëty.  du  lat.  insuperabilis,  ou  de  in  priv. 
de  fur,  de  moni  et  de  able,  qui  n'est  pas 
susceptible  d'être  surmonté.  V.  Mont,  R. 

INSURRECTION,  S.  f.  (ïnsurreclie-n)  ; 
iBtoBBBCTiBB.  /fifufreccté,  cat.  Insurjeeeion, 
esp.  Insurrezione^  ital.  Insurrection,  soulè- 
vement contre  l'autorité  légale. 

INT 

INT,  m»,  ciiTB,  BUT,  bbth,  nrraii,  nrrui, 

sous^radical  pris  du  lat.  intus,  dans,  au-de- 
dans,  formé  de  in  et  de  tus,  et  probable- 
ment dérivé  du  grec  èvxo^  (entos) ,  dans , 
dedans,  d'où  intimus  et  inter,  ^u  milieu, 


INT 


451 


dans,  entre,  formé  de  in  et  de  ter,  qui  est 
une  désinence,  comme  dans  subter,  propter, 
fait  de  sub  et  de  pro. 

De  intuê  ,  par  apoc.  int  :  d'où  :  fntt , 
D'intz,Ins,De'dins,  Int,  Sa4ntz,Sa'inSf 
La-intz,  La-ins,  La-ynSfia-inz,  D-in, 
Ad'ins. 

De  int ,  par  le  chngement  de  î  on  e ,  «  ut  ; 
d'où  :  Ent-ar,  £nf-al,£al-«. 

De  inter  :  Inter-iour  ,  Inleriour'-a ,  Ink- 
rioura-ment,  Inter-ior., 

De  inter,  par  la  transposition  de  r,  intre , 
tfiff,  d'où  :  uintre,  La-intre,  Intr'ar,Re- 
intrar,  Intr-us,  Intr-ada ,  Sotz-intrar  , 
Intra-men,  R-intrada,  Intr-age,  Inlr-au, 
Intr-alia , iSub'intracio , Intr-ant,  ItUr-at, 

De  intr,  par  le  changement  de  t  en  e, 
entr;  d'où  ;  Entr-e  ,  Entr-aeto  ,  Entr-ada, 
Entra-figar  ,  Entra-figat ,  Entra-fe-gat, 
Enlr-agge,  Enlr-ant,  Entr-at,  Entr-atge, 
Entr-ar,  Inir-ada,  Intr-ador,  Intr-agi. 

De  entr,  par  la  suppression  de  n,  etr; 
d'où  :  Pen-etr-ar,  Pen-etr-aHUflntr-alia, 

De  intemus ,  par  apoc.  intern  ;  d'où  : 
Intem-e,  Intern- a. 

De  intern,  par  le  changement  de  i  en  «  , 
entern;  d'où  :  Èntern-ar,  Entem-at,  Enter- 
miey,  Entem-e.  Mes-intel-ligenci. 

De  intimus ,  par  apoc.  intim  ;  d*où  : 
Intim-e,  Intim-a,  /lUtma-menl ,  Intim-ar, 
Intim-at,  Intim-ation,  Inlim-itat. 

INTACT,  ACTA,  adj.  (intact,  acte); 
Intacto.  port.  esp.  Intacte,  cat.  Intact,  acte, 
à  quoi  l'on  n'a  point  touché. 

Ëty.  du  lat.  intactus.  fait  de  in  priv.  et  do 
tactus,  touché,  non  touché  V.  Tact,  R. 

INTANDANÇA,  V.  Intendença. 

INTANOANT .  V.  InUndenl. 

INTARISSABLE,  ABLA,  adj.  (Intaris- 
sable, àble).  Intarissable,  qui  ne  se  peut  tarir. 

Éty.  de  in  pm.eidetarissable.  V.  Ar,ï{. 

INTEGR ,  mwnmm ,  sous-radical  dérivé 
du  latin  inleger .  integrum ,  entier ,  à  quoi 
l'on  n'a  pas  touché,  formé  de  tn,  négatif,  et 
de  tago ,  er^ ,  peur  tango ,  ère ,  toucher , 
qu'on  n'a  pas  touché  ,  dont  on  n'a  rien 
enlevé. 

De  integrum ,  par  apoc.  integr  ;  d'où  : 
Integr-al,  Integr-e,  Integr-itat,  Re^integr^ 
or,  Re-integr'at,En-tegra'ment» 

De  integer ,  par  le  changement  de  t  en  e , 
de  0  en  t  et  suppression  du  g,  entier;  d'où  : 
Entier,  a,  Entiera-menl,  Enrteir,  En-teira- 
ment  ,  Enlieira-ment ,  Enter ,  Enter-ina  , 
En-terina-ment ,  En-terin-ar,  En-terin-at, 

INTEGRAL,  adj.  (intégral);  iiitb«bav. 
Intégral ,  cat.  esp.  port.  Intégrale ,  ital. 
Intégral ,  calcul  par  lequel  on  trouve  une 
quantité  finie  dont  on  connaît  la  partie  inQ- 
nimept  petite  ou  diSerentielle. 

Éty.  du  lat.  integer,  intégra ,  entier.  V. 
Integr,  R, 

Le  calcul  intégral  est  d^  à  Bernouilli , 
quoique  auelques  auteurs  rallribuenl  à 
Newton  et  a  l^ibnitv. 

INTEORALAMBNT ,  adv.  (Tntegrala* 
mein)  ;  Integram^nt ,  cat.  Integramente  , 
esp.  Integralmeute ,  ital.  Intégralement , 
entièrement. 

INTEGRE,  ORA.  a<y.  (Tntégré,  ègre); 
Integro,  ital.  esp,  cat.  Intègre,  qui  a  unç 
grande  intégrité  ;  une  probité  incorruptible* 


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452 


INT 


Ëty.  du  lat.  inleger,  intégra ,  celui  dont  la 
probité  n'a  pas  été  touchée.  V.  le  mot  précé- 
dent et /n(e^r,  R. 

INTEGRE,  EORA,  adj.  vl.  intégra, 
cat.  esp.  ital.  Entier,  ière. 

Éty.  du  lat.  integer,  egra.  V.  integr,  R. 

INTEGRITAT ,  8.  f.  (integrità)  ;  Inte- 
grUàf  ital.  Integridad,  esp.  Integridade^ 
port.  Iniegrxiai,  cat.  Intégrité,  vertu,  qualité 
d'une  personne  intègre;  état  d'un  tout,  qui  a 
toute  ses  parties  ;  santé,  vl.  intégralité. 

Ety.  du  lat.  inUgritaiUy  gén.  de  inUgritaty 
fait  de  f'nt^^er,  entier.  V.  Integr,  R. 

INTELLECnU ,  IVA,  a^j.  vl.  Meîlee- 
Ittt,  cat.  Intelectivo,  esp.  Intellectivo^  port. 
Intellettivo,  ital.  Intellectif,  propre  à  com- 
prendre. V.  Leg, 

INTEUiEGTUAL,  adj.  ?!.  InUlleetual , 
cat.  V.  Intellectuel  et  Leg,  R.  2. 

INTELLECTUEL,  ELA,  adj.  (ïntellec- 
tuèl,  èle)  ;  InteUeciual,  cat.  port.  Intelectual, 
esp.  ïntelleiuale  ,  ital.  Intellectuel ,  elle  ; 
spirituel,  immatériel. 

Ëty.  du  lat.  inUlleetualis  ,  m.  s.  Voy. 
Leg,  R.  2. 

INTELLIOENÇA,  S.  f.  (ïntellidgèince); 
nmixioimci.  inielligenxza,  itil.  Inleligeneiaf 
esp.  Inteltigenda ,  port.  cat.  Intelligence , 
faculté  de  Tâme  par  laquelle  nous  concevons, 
nous  comprenons  les  choses,  même  incor- 
porelles; correspondance  secrète  entre  des 
personnes  pour  tromper  un  tiers. 

Ëty.  du  lat.  inteUigentia,  fait  de  inteUU 
gère,  comprendre.  V.  Leg,  R.  2. 

INTELLIOENGI,  V.  InUlligença. 

INTELLIOENCIA  ,  S.  f.  vl.  ntblu- 
osaciA.  V.  Inielligenca, 

INTELLIGENT,  ENTA,  adj.  (întellid- 
gèln,  ente);  ovasBr.  Intelligente,  ital.  Inte- 
ligente,  esp.  port.  Intelligent,  ente,  C[uia  la 
faculté  intellective;  qui  a  beaucoup  d'mlelli- 
gence,  d'habileté. 

Ëty.  du  lat.  intelligentie,  gén.  de  intelli- 
gens,  m.  s.  V.  Leg,  R.  2. 

INTELLIGIBLE,  IBLA,  adj.  (întellîd- 
gfblé.  ible);  InteUigibile,  \iê\.  InUli^ibU, 
esp.  InteUigivel ,  port.  Intelligible,  qui  peut 
être  oui  distinctement  ;  aisé  à  comprendre. 

Ëty.  du  lat.  intelligxbiliê.  V.  I>^ ,  R.  2. 

INTEMPERANÇA ,  S.  f.  (intempérance); 
niTAOTSiuuiçA.  Intemperanxa ,  ital.  Intempe- 
rancia ,  esp.  cat.  Intemperança ,  port. 
Intempérance,  tout  excès  opposé  à  la  modé- 
ration dans  les  appétits  sensuels,  et  spéciale- 
ment le  vice  contraire  à  la  sobriété  ;  intempé- 
rance de  langue ,  Flus  de  boucea, 

Éty.  de  in  priv.  et  de  temperança,  Voy. 
Tetnp,  R. 

INTENABLE,  ABLA,  adj.  (tntenâblé, 
àble).  Intenable,  poste,  où  l'on  ne  peut  tenir. 

INTENDEMEN  et 

INTENDEMENT,  vl.  V.  Enlendement. 

INTENDENÇA,  S.  f.  (întandànce)  ; 
nTAiTOAfrçA.  Intedenxa  ,  ilal.  Intendeneia , 
cat. esp.  port.  Intendance, direction,  admi- 
nistration d'affaires;  charge  ou  commission 
d'un  intendant  de  province;  district  où  s'éten- 
dait sa  juridiction;  maison  où  logeait  l'in- 
tendant. V.  Tend,  R. 

INTENDENT,  S.  m.  (întandàn);  mAii- 
9MMr.  Intendent,  cat  Iniendenle,  ital.  esp. 
port.  Intendant,  celui  qui  est  préposé  pour 


INT 

avoir  la  conduite,  la  direction  de  certaines 
afl&ires;  celui  qui  avait  l'intendance  d'une 
province. 

Éty.  du  lat.  intendentie,  gén.  de  intendens, 
fait  de  intendere,  tendre  son  esprit  à  ou  vers. 
V.  Tend,  R. 

La  charge  d'intendant  de  police,  justice  et 
finances ,  ne  fut  établie  en  Provence ,  qu'au 
mois  d'avril  1630.  M.  d'Aubray  en  fut  le  pre- 
mier titulaire.  Cette  place,  supprimée  en 
1648,  fut  rétablie  peu  de  temps  après,  et 
subsista  jusqu'en  1789. 

INTENDEN8A,  s.  f.  vl.  Entente,  Inten- 
tion. V.  Tend,  R. 

INTENDENTA  ,  8.  f .  (  ïntandànte  )  ; 
nrrASDAimi.  Intendante,  épouse  de  l'inten- 
dant. V.  Tend,  R. 

INTENDER.  V.  a.  vl.  Courtiser,  faire 
l'amour.  V.  Tend,  R. 

INTEMDIOOR,  S.  m.  vl.  Amant.  Voy. 
Tend,  R. 

INTENER,  ERA,  adj.  (ïntenér,  ère], 
dg.  Jasmin  dans  son  Abuglo,  a  employé  ce 
mot  dans  la  signification  d'intelligent  et 
d'imbécile.  V.  Tend,  R. 

Mut  coumo  un  intener,  muet  comme  un 
idiot. 

INTEN8,  EN8A,  adj.  vl.  InUns,  cat. 
Interna ,  esp.  port.  ital.  Intense ,  tendu. 

Éty.  du  lat.  inlensus ,  m.  s. 

INTEN8AR .  vl.  V.  Entenear. 

INTEN88,  vl.  V.  Intene. 

INTENTAR ,  V.  a.  (ïnteinta)  ;  vmrAa. 
Intentare,  ital.  Intentar,  esp.  cat.  port.  In- 
tenter, commencer  un  procès. 

Êly.  du  lat.  intentare,  m.  s.  formé  de  in- 
tendere ,  tendre  avec  force ,  appliquer  son 
esprit  à.  V.  Tend,  R. 

INTENTION  ;  8.  f.  (Inteintie-n)  ;  omn- 
Tow.  Intenziane,  ital.  Inteneian,  esp.  Inten- 
çâa,pori,  Intendà,  cat.  Intention,  nn  qu'un 
homme  se  propose  en  agissant;  résolution 
prise,  dessem  formé. 

Éty.  du  lat.  intentUmie ,  gén.  de  intentia, 
fait  de  intendere,  tendre  vers ...  V.  Tend, 
Rad. 

INTENTIOUNAT,  ADA,  adj.  (întein- 
tiounà,  àde)  ;  IntenHanad,  cat.  Intenzionata, 
ital.  Intencianada ,  esp.  port.  Intentionné, 
ée,  qui  a  certaine  intention,  bonne  ou  mau- 
vaise. V.  Tend,  R. 

INTER ,  INTRA  ,  lat.  Entre,  parmi. 
Entr-aigues ,  Entre^eaux, 

INTER,  initialif,  pris  du  lat  inter,  entre, 
parmi ,  au  milieu.  Cette  préposition  qui  pa- 
rait être  un  abrégé  de  tn-t(er ,  »fi-t«r,dan8 
le  chemin,  marque  l'espace  entre  deux  points, 
il  se  transforme  quelquefois  en  intel,  par 
euphonie  ou  par  atraction ,  en  intre  et 
entre, 

Inter-ligna ,  qui  est  entre  deux  lignes. 

Inter -cedar,  ne  eedo,  aller  entre. 

Inler-vertir ,  tourner  entre. 

Inter^regne ,  temps  qui  s'écoule  entre  an 
règne  et  un  autre. 

Inter-roumpre ,  rompre  un  discours  en 
mettant  quelques  paroles ,  quelques  ré- 
flexions entre. 

InleUligent,  qui  choisit,  qui  démêle  entre. 

INTERCALAR ,  v.  a.  (Intercala)  ;  Infer- 
ealare,  ital.  Interealar,  esp.  cat.  port.  Inter- 
caler, insérer,  on  le  dit  partieulièrement  d'un 


INT 

jour  qu'on  ajoute  de  quatre  ans  en  quatre 
ans ,  au  mois  de  février. 

Ëty.  du  lat.  intercalare  ,  fait  de  inter , 
entre,  et  de  ealare,  insérer,  dérrvé  du  grec 
xaXeTv  (kaléin) ,  appeler ,  appeler  entre. 

INTERGALARI,  ARIA,  adj.  (înterca- 
làri ,  à  rie)  ;  Intercalare ,  ital.  Interealar , 
esp.  port.  Intercalaire,  qui  est  inséré  ef 
ajouté  entre. 

Ety.  du  lat.  interealarie. 

INTERCALAT  ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ïnler- 
cala,  kde) ;  Intercalada ,  port.  Intercalé,  ée, 
qui  est  ajouté  entre. 

Ety.  du  lat  intercalatue. 

INTERCEDAR,  V.  a.  (Intercéda);  /tr- 
tereedere,  ital.  Intercéder,  esp.  port.  /ii<«r- 
cfdtr,  cat.  Intercéder,  protéger  une  per- 
sonne auprès  d'une  autre ,  supplier  pour 
elle ,  l'excuser ,  demander  grâce. 

Ëty.  du  lat.  intereedere ,  fait  de  inter , 
entre,  et  de  cedere,  venir,  s'approcher. 

Intercedar  toute  loue  $ant$  daou  para- 
dis ,  Trad.  invoquer  ;  on  n'intercède  pas 
quelqu'un  mais  pour  quelqu'un.  V.  Ced,  R. 

INTERCEPTAR,  V.  a.  (intercepté); 
Intereettare ,  ital.  Interceptar,  esp.  port, 
cat.  Intercepter,  surprendre  une  chose  qui 
va  à  sa  destination ,  interrompre  la  com- 
munication. 

Éty.  du  lat.  intereipere,  fait  de  inter  , 
entre,  au  milieu ,  et  de  capere,  prendre , 
saisir   arrêter. 

INTERCEPTAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (In- 
tercepta ,  àde)  ;  Intereeptado ,  port.  Inter- 
cepté, ée. 

Éty.  du  lat.  intereeptus, 

INTERCEPTIO  ,  8.  f.  vl.  Intercexione , 
ital.  Intercepçâo ,  pori.  Interception,  action 
d'intercepter ,  d'interrompre  le  cours  de 
quelque  chose. 

Ëty.  du  lat.  interceplio ,  surprise,  larcin, 
fait  de  inter,  de  cep ,  pour  capere,  prendre, 
et  de  tio  ,  action  de  prendre  pendant,  sous- 
entendu  son  cours. 

INTERGE88ION ,  8.  f.  (întercessie-n)  ; 
nmwcutiBii.  tniereeeeiane,  ital.  Inierceeian, 
esp.  Interceçâa,  port.  Intercessià ,  cat.  In- 
tercession ,  action ,  prière  par  laquelle  on 
intercède. 

Ety.  du  lat.  interceteioniSf  gén.  de  inter- 
eeêiia,  m.  s.  V.  Ced,  R. 

INTERGE880IIR,  S.  m.  (Intercesseur); 
Intercestare ,  ilal.  Intereeeor  ,  esp.  Inter- 
ceetor,  port.  cat.  Intercesseur,  qui  intercède. 
V.  Ced,R. 

INTERCLURE ,  ▼.  a.  vl.  InUréKiuderef 
ital.  Entre-clore. 

Ëty.  de  tfiler  et  de  dure,  pourelatire. 
V.  Claue,  R. 

INTERGUTANEA ,  adj.  f.  vl.  InUrtu- 
ianea ,  esp.  ital.  Inlercutané. 

Éty.  du  lat.  tntercii ,  de  ^inUr  et  de 
culie,  peau. 

INTERDICH,  ICRA,  p.  et  adj.  (InterdI, 
itche);  toT,  caitoit,  BnwsrAOi.  Interdiet , 
ail.  Entredicho,  esp.  Intredicto,  port.  In» 
lerdit,  ite,  suspendu  de . . .  trouble,  décon- 
certé ,  confus. 

Éty.  du  lat.  inUrdietue.  V.  Interdire  tt 
Dire,  a. 


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INT 

INTERDICH,  8.  m.  /fUredtl,  cat.  In- 
terdetto,  ital.  IrUredieho,  esp.  Jnterdicio  y 
port.  Interdit,  censure  ecclésiastique  qui 
suspend  les  prêtres  de  leurs  fonctions  et  de 
la  célébration  des  sacrements  dans  les  lieux 
soumis  h  l'interdit.  On  donne  aussi  le  nom 
de  interdit  à  celui  (|u'on  a  privé  de  l'admi- 
nistration de  son  kHen  »  par  un  acte  juri- 
dique. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent  et  Dire,  R. 

On  interdit  aussi  les  Églises  ;  le  premier 
exemple  que  Ton  en  ait,  est  celui  que  Leudo- 
valde,  évêque  de  Bayeux,  mit,  en  586.  sur 
toutes  les  églises  de  Rouen,  jusqu'à  ce  qu'on 
eut  découvert  l'auteur  du  meurtre  de  Pré- 
textât, évèque  de  cette  ville,  que  Frédégonde, 
veuve  de  Ghilpéric ,  avait  fait  assassiner 
dans  son  église. 

INTERDIT ,  s.  m.  V.  Jnterdich  et  Dire, 
Rad. 

INTERE8  ,  S.  m.  (Tnferès)  ;  mrsuBtr. 
Intereue  ,  ail.  port.  ital.  Intérêt,  esp.  cat. 
Intérêt,  ce  çui  importe  à  rhonneur  ou  à  l'u- 
tilité, ce  qui  intéresse,  sollicitude. 

Ëty.  du  lat.  intéresse ,  inter  esse^  fuit , 
esse,  il  importe,  il  est  de  l'intérêt,  formé 
de  inter ,  entre ,  et  de  esse,  être.  V.  Ser. 

INTBRES ,  s.  m.  Intérêt,  portion  qu'on 
a  dans  le  commerce ,  dans  une  entreprise  ; 
revenu  que  donne  l'argent  prêté. 

Ety.  V.  le  mot  précédent. 

La  perception  de  l'intérêt  et  sa  légitimité 
ont  été  de  tout  temps  un  sujet  de  discorde 
et  continueront  à  l'être,  tant  que  les  lois  ci- 
viles et  canoniques  seront  en  opposition  à 
cet  égard.  11  semblerait  naturel  de  penser 
qu'un  gouvernement  qui  déclare  la  religion 
catholique,  religion  de  l'État,  n'eut  pas  de 
lois  contraires  à  celles  de  cette  religion  ; 
c'est  cependant  ce  qui  a  lieu  non-seulement 
pour  rintérêt,  mais  encore  pour  les  degrés 
de  parenté ,  relativement  aux  mariages. 

Les  anciens  connaissaient  l'intérêt  sous 
les  noms  de  fœnus  ou  de  usura,  qui  n'était 
point  pris  alors  en  mauvaise  part. 

Selon  la  Loi  de  Moïse,  les  Juifs  ne  pou- 
vaient pas  se  prêter  de  l'argent  h  usure, 
mais  il  leur  été  permis  et  même  ordonné 
d'en  exiger  des  Amorrbéens  et  des  Amalé- 
cites. 

Quoique  les  Romains  eussent  l'usure  en 
horreur ,  ils  permettaient  le  prêt  à  un  pour 
cent  par  mois ,  parce  qu'il  était  autorise  par 
la  Loi  des  douze  tables. 

Constantin-Le-Grand,  approuva  aussi  l'in- 
térêt à  un  pour  cent  par  mois. 

Justinien  permit  aux  personnes  illustres 
de  stipuler  l'intérêt  des  terres  à  quatre  pour 
cent  par  an  ;  aux  marchands  à  huit  pour 
cent,  et  aux  autres  personnes  à  six;  sans 
que  jamais  les  intérêts  pussent  excéder  le 
principal. 

Basile  défendit  toute  spéculation  d'intérêt. 
L'empereur  Léon  le  permit  à  quatre  pour 
cent. 

r^es  Conciles  de  Nicée  et  de  Laodicée , 
défendirent  aux  clercs  de  prendre  aucun 
intérêt  ;  ceux  de  France  n'y  sont  pas  moin  g 
précis,  entre  autres  celui  de  Rheims,  en  15^ 

Les  pap<»  ont  aussi  condamné  les  Inté-* 
rets,  urbain  m,  déclara  que  tout  intérêt 
était  défendu  de  droit  divin  »  et  la  plupart  des 


INT 

autres  ont  adopté  ce  principe,  cependant 
Innocent  III  décida  que  quand  le  mari 
n'était  pas  solvable,  on  pouvait  mettre  la 
dot  de  sa  femme  entre  les  mains  d'un  mar- 
chand :  Vl  de  parte  honesti  lucri  dictus 
vir  onera  possit  matrimonii  suslentare. 
C'est  de  là  que  la  plupart  des  théologiens 
et  canonistes  ont  adopté  que  l'on  pouvait 
exiger  des  intérêts,  lorsqu'il  y  a  lucrum  ces- 
sans ,  ou  damnum  emergens.  V.  Dict.  des 
Orig.  de  1777,in-i2. 

Le  calcul  des  intérêts  se  fait  par  la  règle 
de  trois  ou  de  proportion. 

Ainsi  pour  avoir  l'intérêt  de  12,500  fr. 
à  5  pour  Vo  ^^  raisonne  comme  il  suit  : 
Si  lùO  fr.  rapportent  5  fr.  d'intérêt,  com- 
bien 12,500  fr.  rapportent-ils  ?  100  :  5  :  : 
12,500  :  X.  en  multipliant  les  deux  derniers 
termes  l'un  par  l'autre  et  divisant  par  le 
premier ,  on  trouve  625  fr.  Une  méthode 
plus  simple  pour  trouver  l'intérêt  du  5 
pour  Vo  consiste  à  prendre  le  20"«  ou  la 
moitié  en  supprimant  un  chiffre  à  droite , 
ainsi  dans  l'exemple  proposé ,  12,500,  sup- 
primés un  chiffre ,  reste  1,250,  prenez  la 
moitié  vous  aurez  625  fr. 

La  loi  du  3  septembre ,  1807 ,  fixe  l'inté- 
rêt, en  matière  civile,  à  cinq  pour  cent  et  en 
matière  de  commerce  à  six  sans  retenue. 

INTE  RE  SS  y  Bmmsfs,  sous-radical  com- 
posé du  latin  inter-esl  ou  esse ,  il  importe, 
il  est  de  l'intérêt. 

De  inter  esse ,  par  apoc.  et  changement 
de  i  en  « ,  interess  ;  d'où  :  Interes  ,  Des^ 
interessa-ment,  De  s -interess- ar,  Des-inte- 
ress-at ,  Inter-ees-ant ,  Inler-ess^at,  Intér- 
esse, 

INTERESSANT,  ANTA,  adj.  (Tnte- 
ressàn,  ànte)  ;  Intéressant,  cat.  Intéressan- 
te, ital.  Intéressant,  ante,  qui  intéresse. 
V.  Ser,  R. 

INTERESSAR ,  T.  a.  (Intéressa)  ;  Inte- 
res sare ,  ital.  Interesar,  esp.  Interessar  , 
port.  cat.  Intéresser  ,  importer  ,  attirer  par 
quelque  appât  ;  blesser  ,  nuire  ;  réveiller 
1  attention,  piquer  la  curiosité;  toucher  d'ad- 
miration ;  émouvoir  les  esprits. 

Éty.  du  lat.  interesse,  esse,  inter.  Inter- 
venir, se  mettre  entre.  V.  Ser,  R. 

INTERESSAR  S* ,  V.  r.  S'intéresser , 
prendre  intérêt,  prendre  part  à  quelque 
chose. 

INTERESSAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (ïnte- 
ressà,  àde);  Interessato,  ital.  Inter essado. 
port.  Interessad,  cat.  Intéressé,  ée,  engagé , 
blessé,  fendu,  en  parlant  d'un  vase.  Voy; 
Ser ,  R, 

INTERIOOU ,  V.  EnUriga, 

INTERIM,  s.  m.  (Tnterîm);  Intérim, 
port.  cat.  esp.  InUrino,  ital.  Intérim,  mot 
emprunté  du  latin  ,  qui  signifie  en  atten- 
dant ,  durant  ce  temps  là  ;  l'entre  temps  ou 
rmtervalle  de  temps  entre  une  chose  et  une 
autre  :  Faire  un  intérim ,  remplir  une  place 
vacante  en  attendant  le  titulaire. 

INTERIMARI,  S.  m.  (ïnterimàri)  ;  Inté- 
rimaire, mot  nouveau  par  lequel  on  désigne 
le  temps  de  rtfUertm,et  celui  qui  fait  les 
fonctions  par  irderim, 

Êty.  de  intérim,  et  de  la  term.  ari ,  qui 
fait  yinUrim ,  comme  on  dit  /bsncltofifiart, 
de  celui  qni  lait  la  fonction. 


INT 


453 


INTERMUR,  vl.  Interior,  cat.  V.  In- 
térieur et Int ,  R. 

INTERIOUR ,  lOURA ,  adj.  (ïnteriôur, 
iôure)  ;  Interiore,  ital.  Interior,  cal.  esp. 
port.  Intérieur,  eure,  qui  est  au-dedans,  il 
est  l'opposé  d'extérieur. 

Éty.  du  lat.  interior.  V. /ni,  R. 

INTERIOUR,  s.  m.  Intérieur,  l'intérieur, 
ce  qoi  est  dedans:  la  partie  intérieure. 

INTERIOURAMENT,  adv.  (ïnterioura- 
méin)  ;  Interioramente,  ital.  InteriormetUe, 
esp.  port.  Interiorment,  caL  Intérieurement, 
au-dedans,  à  l'intérieur. 

Éty.  de  interioura  et  de  ment.  V.  Inter, 
Rad. 

INTERJEGTAR,  ▼.  a.  (rnteijeclà).  In- 
teijecter,  interjecter  appel,  appeler  d'un  ju- 
gement. 

INTERJECTIO ,  S.  f.  vl.  Interjeccià,  cat. 
V.  Interjection  et  Ject ,  R. 

INTERJECTION  ,  S.  f.  Çinterdjectie-n)  ; 
iirrB«4Bcmii.  Interjection,  ail.  Inter gesione, 
ital.  Interjeccion ,  esp.  Interjeifâo ,  port. 
Interjeccio,  cat.  Interjection. 

Éty.  du  lat.  interjectionis,  gén.  de  inter- 
jectiOy  m.  s.  V.  Ject,  R. 

INTERUONA,  s.  f.  (Interligne):  In- 
terlinea,  ital.  Entreliriha ,  port.  Interligne , 
l'espace  blanc  qui  reste  entre  deux  lignes. 

Éty.  du  lat.  inter  linea ,  entre  la  ligne. 

V    I  ifk    R 

INTERUGNAT,  ADA,  adj.  et  p.  (în- 
terlignâ ,  àde)  :  Intrelinhado,  port.  Interli- 
gné, ée,  séparé  par  des  interlignes.  Voy. 
Lin,  R. 

INTERLINEAR ,  vl.  V.  Interlignar. 

INTERLINBAR,  v.  a.  vl.  InUrlinear , 
esp.  cat.  port.  Interlineare,  ital.  Interligner, 
intercaler.  V.  Lin,  R. 

INTERUNEAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  anc. 
béarn.  V.  Interlignai  et  Lin ,  R. 

INTERLOGAR,  v.  a.  (înterloucà).  In- 
terloquer, embarasser,  interdire  quelqu'un 
qui  parle  par  ime  objection  à  laquelle  il  ne 
peut  répondre. 

INTERLOGUTOIRO ,  s.  m.  et  adf. 
(înterlocutôire)  ;  ifiTKmu>vcirrovAi^.  Inter- 
locutoria,  port.  Interlocutori ,  cat.  esp.  ital. 
Interlocutoire ,  qui  interloque. 

Ety.  du  lat.  intérlocutorius ,  m.  s.  Voy. 
Zocut,  R. 

INTERLOCUTORI,  adj.  vl.  mmiMQv- 
Tom.  Interlocutori,  cat.  V.  Intertocutoiro. 

INTERLOGOTOIIR ,  s.  m.  (Ynterloucu- 
tour):  iMTBiiM>ocoTo«ni.  lutcrlocutore ,  ital. 
Interloeutor ,  al.  esp.  port.  Interlocuteur, 
acteur  d'un  dialogue. 

Éty.  du  lat.  interloqueus. 

INTERLOQirrORI,  vl.  Voy.  Inter- 
locutori. 

INTERMEDIARI  ,  adj.  (Tntermédtàri)  ; 
/n/ermedto ,  ital.  esp.  port.  Intermedi,  cat. 
Intermédiaire,  qui  est  entre  deux. 

Ëty.  du  lat.  intermedius,  formé  de  inter, 
entre,  de  médius,  milieu,  et  de  la  term.  art, 
litt.  celui  ou  ce  qui  est  au  milieu,  entre  deux. 
V.lfedî.R. 

INTERMEDO,  S.  m.  (Intermède)  ;  Inter- 
medio ,  ital.  esp.  port.  Intermeai ,  caL 
Intermède,  représentation  ou  divertissement 
entre  les  actes  d'une  pièce  de  théâtre. 


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454 


INT 


£ly.  du  lat.  iniermediui,  fonnédeMer 
et  de  médius.  V.  if«dt,  R. 

INTERMINABLE ,  ABiJà ,  adj.  Çoter- 
minàblé,  àble);  hUerminabiie,  ital.  iiOer- 
ffiittia6/e,  esp.  caL/fOe nntnovel,  port.  Inter- 
minable, dont  on  ne  peut  pas  voir  la  fin. 

Ély.  de  in  priv.  de  termin ,  terme ,  et  de 
àhli,  qui  n'est  pas  susceptible  d'avoir  un 
terme  ;  quod  Urminari  non  potest,  lat. 

INTERMISSIO,  s.  f.  vl.  InUrmimà , 
cal.  /fUermûidn,  esp.  hUermiss^o,  port. 
IniermUiUme ,  ital.  Interruption ,  disconli- 
Duatton. 

Ëly.  du  kt.  intermiiêiOf  m.  s.  V.  MeUr, 
Rad. 

INTER1II88I0N,  8.  f.  (întermissie-n)  ; 
nmwMiMtsii.  /iUermtmô,cat.  JnlermUsione^ 
ital.  Intermiiion ,  esp.  Intermissâo  ,  port. 
Intermission,  interruption,  disconlinuation 
d'un  effet,  d'une  cause;  intervalle  entre  deux 
accès  de  fièvre, 

Éty.  du  lat. iniermissianiê,  gén.  de  inter^ 
tniiiio, 

INTBRBilTTENÇA,  s.  f.  Intermittensa , 
ilal.  Intermiteneia  ^  esp.  port.  cal.  Intermit- 
tence, disconlinuation,  interruption  ;  en  L  de 
de  jeu,  chance  alternative;  en  t.  de  méd. 
interruption  du  pouls,  de  la  fièvre. 

INTERMITTENT  ,  TA  .  adj.  (Tnler- 
mitlein,  te)  ;  InUrmiUnty  cat.  Intermittente , 
ital.  port. /ntermi/fnttf,  esp.  Intermittent, 
ente ,  qui  n'est  pas  continu ,  qui  cesse  et 
reprend  par  intervalles  ;  on  le  dit  particuliè- 
rement en  parlant  de  la  fièvre  et  du  pouls. 

Ély.  du  lai.  inlermitlenê ,  formé  de  tnfn*- 
mittere ,  cesser  ,  discontinuer.  V.  Uettre  , 
Rad. 

INTERNE,  ERNA,  adj.  (interné,  érne); 
niTBwio.  Interno,  ital.  esp.  port.  Intern,  cat. 
Interne,  qui  est  au-dedans.  V.  interiour. 

Ëly.  du  lat.  internus,  m.  s.  V.  Int,  R. 

INTEROGON8,s.  m.  vl.  Interrogation. 
\\Rog,i\. 

INTERPAUZAR,  vl.  Interposar,  cat. 
V.  Entrepausar, 

INTERPAUZAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl. 
Interposé,  ée. 

INTERPELLAR,  V.  a.  (Interpella); 
interpellar,  cat.  Interpellare,  ilal.  Interpe- 
lar^  esp.  Interpeller,  faire  une  interpellation. 

Êty.  du  lat.  inierpellare,  fait  de  inter  et 
deappeUare.  V.  Âppell,  R. 

Éty.  du  lat.  interpellare,  m.  s. 

INTERPELLATION ,  S.  f.  (Interpella- 
tie-n)  ;  urrBmvs&ATini.  Interpellazione ,  ital. 
Interpelacùm  ^  esp.  /nlf rpe/iacté ,  cat.  In* 
terpellalion ,  commandement ,  sommation  de 
répondre. 

Éty.  du  lat.  inter pellationit,  gén.  de  tii(er- 
pellatio,  m.  s. 

INTERPOLAGIO  ,  8.  f.  vl.  mrsara.- 
LAcio.  interpolaçâo,  port.  Interpolaeià,  cat. 
Interpolacion,  port.  Interpolation ,  discon- 
linuation, interruption,  intermittence. 

Êty.  du  lat.  interpolatio ,  m.  s.  V.  Poul , 
Rad. 

INTERPOLAR,  v.  a.  vl.  i  nier  polar , 
cat.  esp.  port.  Interpoler ,  être  inlermittenl. 

Éty.  du  lat.  interpolare ,  m.  s.  fait  de  inter 
et  depo/ire,  repolir,  rajuster,  réparer.  V. 
Poul,  R. 


INT 

INTERPOLAT,  adj.  vl.  Intermittent 
Éty.  du  lat.  interpolatus.  m.  s. 
INTERP08IGI0,  vl.  V. 

INTERPOSrriQN ,  8.  f.  (înterpositîe-n); 
iHTsiirovtinni.  Interposicià  ^  cat.  fnterpo- 
iijione,  ital.  Interpoiicion ,  esp.  interpoêi- 
çâo,  port.  Interposition,  situation  entre  deux 
corps,  deux  choses;  fig.  intervention  d'une 
autorité  supérieure.  V.  Po$,  R. 

INTERPRET,  sous-radical  dérivé  du 
latin  interpretii  f  gén,  de  interpres^  inter- 
prèle, truchement,  formé  de  inter,  entre,  de 
près,  pour,  eldejiar«,  partie,  comme  si  l'on 
disait  tnler  pars^  placé  entre  deux  parties. 

De  interprelis,  par  apoc  interpret;d'oiii 
Interpret-o  ,  Interpréter  ,  Interprétât , 
Interpret'Otion  f  Interpret-eble ,  Interpret- 
atiu, 

INTERPRETABLE,  ABLA,  adj.  vl. 
Interprétable,  explicable.  V.  Interpret,  R. 

INTERPRETACIO,  vl.  fnterpretaeiq , 
cat.  y .  Interprétation, 

INTERPRETAR,  V.  a.  (ïnterpreU); 
vmwAfTAM.  fnterpretare,  ital.  Interpretar, 
cat.  esp.  port.  Interpréter ,  expliquer  une 
chose  qui  parait  ambiguë,  inintelligible, 
prendre  en  bonne  ou  en  mauvaise  part. 

Éty.  du  lat.  interpretari.  V.  Intârpret^ 
Rad. 

INTERPRETAT ,  ADA  ,  adj.  et  p. 
(Interpréta,  àde)  ;  Interpretado,  port.  Inter- 
prété, ée. 

Ëly.  du  lat.  interpretatus.  Y.  Interprète 
Rad. 

INTERPRETATIF,  IVA,  adj.  (Inter- 
prétatif, ive);  Interpretatiu ,  cal.  Interpréta- 
tivo ,  esp.  port,  ital*  Interprétatif,  ive ,  ex- 
plicatif. 

Éty.  du  lat.  interpretationii,  V.  Interprète 
Rad. 

INTERPRETATION,  S.  f.  O'oterpre- 
talie-n)  ;  b^vuc^twii,  nmanuTATiipi.  Inter^ 
pretazione,  ital.  Interpretacion ,  esp.  Inter- 
pretaçâo,  port.  Interpretacià ,  cat.  Interpré- 
tation ,  explication  d'une  ct^ose  qui  parait 
ambiguë. 

Ëly.  du  lat.  interpretationii,  gén.  de 
interpretatio.  V.  Interprète  R. 

INTERPRETATIU,  vl.  InUrpretatiu , 
cat.  V.  Interprétatif, 

INTERPRETO  •  8.  m.  (Interprète); 
bhooomap ,  TBAMc^uiAïf .  Interprète,  ital.  esp. 
port.  cat.  Interprète ,  celui  qui  fait  entendre 
les  sentiments,  les  paroles,  les  écrits  des 
autres  lorsqu'ils  ne  sont  pas  intelligibles 
à  la  personne  à  qui  il  sert  de  truchement. 

Éty.  dulat.ifUerpre#.  V.  Interpret,  R. 

INTERREGNE ,  s.  m.  (Interrègne)  ; 
nmmswo.  Interregno ,  ital.  esp.  port.  In- 
terrègne ,  cal.  Interrègne ,  dans  une  monar- 
chie ,  temps  qui  s'écoule  depuis  la  mort  du 
souverain ,  jusqu'à  l'élévation  de  son  suc- 
cesseur. 

Éty.  du  lat.  interregnum,  fait  dA  inter, 
entre,  et  de  regnum,  règne.  V.  Reg,  R. 

INTERROOACIO  ,  vl.  Interrogaeià , 
cat.  V.  Interrogation. 

INTERROOAR,  vl.  V.  Interrogear, 

INTERROGAT ,  S.  m.  (Interrougà)  : 
luterrogal,  en  t.  de  jur.  de- 


INT 

mandes  ou  interpellations  faites  par  le  juge 
à  un  accusé.  V.  Rog,  R. 

INTERROGATIF,  IVA  ,  adj.  (Inter- 
rougà tif,  ive);  Mnr^mmovGATir.  Interrogativo, 
ital.  esp.  port.  Interrogatiu ,  cat.  loierro- 
galif ,  ive ,  qui  sert  h  interroger. 

Ély.  du  lat.  interrogativuê.  m.  s.  Voy. 
Rog,H.  *  ' 

INTERROGATIO,  vl.  Y. 

INTERROGATION ,  S.  f.  (Interrouga- 
tie-n)  ;  i>tbuoo«atiqii.  Interrogazione ,  ital. 
Interrogacion ,  esp.  Interrogaçâo  ,  port, 
/nierro^acié,  cat.  Interrogation,  question, 
demandé  qu'on  fait  à  quelqu'un;  fig.  de 
rhétorique  par  laquelle  celui  qui  parle  avance 
une  chose  sous  forme  de  question. 

Ëly.  du  lat.  interrogationis ,  gén.  de 
interrogatio,  m.  s.  V.  Rog,  R. 

INTERROGATOmO,  8.  m.  (Interroga- 
toire) ;  iimBBoooATowB.  Interrogatorio  , 
ilal.  esp.  port.  Interrogatori ,  cat.  Interro- 
gatoire ,  questions  que  fait  un  juge  ou  un 
commissaire  délégué,  sur  des  faits  civils  ou 
criminels,  et  réponses  qui  sont  faites  à  ces 
questions;  pro<^8-verbal  qui  contient  les 
questions  et  les  réponses. 

Ëly.  du  lat.  interrogatorium,  m.  s.  Voy. 
Rog,  R.  ^ 

INTERROGATORI,  vl.  Interrogatori ^ 
cat.  V.  Interrogatoiro. 

INTERROGATOUR,  S.  m.  (ïoterrou- 
gatôur  )  ;  uttuwovvatoiib.  Interrogateur  , 
celui  qui  interroge. 

Ëly.  du  lat.  intêrrogatoriue ,  m.  s.  Voy. 
Rog,Vi, 

INTERROGEAR,  T.  a.  (Interroudjà)  ; 
nrRRMOvoBAn  ,     ^OBtnooiiAB  ,     coirm»«Am. 

Interrogare,  ital.  Interrogar,  cat.  esp.  port. 
Interroger,  faire  une  question  ou  des  ques- 
tions h  quelqu'un. 

Ëly.  du  lat.  tiOerro^are,  fait  de  inter  et  de 
rog  are.  V.  Rog,  R. 

INTERROGEAT,  APA  ,  adj.  et  p. 
(îuterroudjâ  ,  àde);  pramMonosAT.  Interro- 
gado.  port.  Interrogé, ée.  V.  Rog,  R. 

INTERROUGATION  et 

INTERROUGEAR ,  et  composés.  Voy. 
Interrogation,  Interrogear  et  Rog,  R. 

INTERROUMPRE,  v.  a.(Inlerrôumpré]: 
BBtTOVMAm.  Interrompere,  ital.  Interrum- 
ptr,e8p.  Interromper,  porL  /iilerrômprer, 
cat.  Interrompre ,  empêcher  la  continuation 
d'une  chose;  empêcher  une  personne  de 
la  continuer. 

Éty.  du  lat.  interrumpere ,  fait  de  inier, 
entre,  et  de  rumpere,  rompre  par  intervalles. 
X.Roump,  R. 

INTERROUMPOT  .  UOA  *  "dj.  et  p. 
(Inlerroumpù  ,  ûde)  ;  Interrompido ,  port. 
Interrompu,  ue. 

Ély.  du  lat.  inlerruptui.  V.  Roump,  R. 

INTERRUPTION ,  S.  f.  (Interruplie-n); 
ntrmwMvmxn.  Interrupcià,  cat.  Interruzione, 
ital.  Interrupcion ,  esp.  Interrupçâo ,  port. 
Interruption, action  d'inttrrompre. 

Ety.  du  lat.  interrupUoniê,  gén.  de  inter- 
ruptio,  m.  8.  V.  Rump,  R. 

INTERVA,  s.  f.  vl.  Interrogation  , 
question. 

INTERVALLA  ,   8.  m.  (  intervalle  )  ; 


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INT 

tntervaU,  ail.  JnlrtiMitt,  aoc.  cat. /iiforvaUo, 
cal.  mod.  ital.  port.  IiUervalo ,  esp.  Inter- 
valle ,  distance  •  espace  qui  est  entre  deux 
eitrémilés  de  temps  ou  de  lieu  ;  espace 
qu'il  y  a  entre  un  son  et  un  autre ,  en  t.  de 
musique. 

Éty.  do  lat.  inlervaUum ,  fait  de  inUr  et 
de  tNi(itiifi ,  pieu ,  séparation ,  comme  par  un 
pieu  mis  entre  eux,  uat.  trancbèe,  fossé,  ou 
devaUif,  vallée.  V.  Val,  R.  2. 

INTERVENIR,  v.  n.  vlntervenir) ; /m- 
tervenire,  ital.  Intervenir,  esp.  cat  Intervir, 
port.  Intervenir ,  entrer  dans  une  afiaire  par 
quelque  intérêt  que  ce  soit  ;  en  t.  de  jur.  se 
rendre  partie  dans  une  contestation  qui  était 
déjà  pendante  entre  deux  personnes;  sur- 
venir, se  rendre  médiateur. 

Ety.  du  lat.  intervmire,  (ail  de  inUry  «Dire, 
parmi,  et  de  rentre,  venir.  V.  Ven^  R. 

INTERVENTION ,  S.  f.  (înterveinlie-n)  ; 
nmnvKimBii.  IfUerventià,  cat.  Intervento^ 
ital.  IrUervencion,  esp.  Intervencâo^  port. 
Intervention  •  en  t.  de  jur.  action  d'un  tiers 
qui  se  rend  partie  dans  una  contestation  ; 
action  d'intervenir. 

Ëty.  du  lat.  interventwmtt  géa.  de  tnler* 
tentto.  m.s.  V.  Fen^R. 

INTERVERTIR ,  ▼.  a.  (Intervertir). 
Intervertir,  changer,  déranger.  V.  2Vaii#- 
virar. 

INTESTAT  ,  adj.  et  adv.  (Intestat)  ; 
inUitûto,  ital.  Intestado,  port.  esp.  InUêââd^ 
cat.  Intestat,  mourir  intestat ,  sans  avoir  fait 
de  testament. 

Èty.  du  lat.  inUHatuM,  formé  detn  priv.  et 
de  ttêtatuê,  qui  a  testé,  non  fefftaltit ,  qui  n'a 
pas  testé.  V.  re«l.  R.3. 

Autrefois  ceux  qui  mouraient  inUeUkii 
étaient  tenus  pour  damnés  et  pour  infimes  • 
n'ayant  pas  appliqué  une  partie  de  leurs 
biens  à  des  oeuvres  ;  puis ,  selon  les  anciens 
canons,  on  leur  refusait  la  sépulture  comme 
aux  suicides.  Celle  sévérité  donna  lieu  à  un 
arrêt  du  19  mars  1409 ,  rapporté  par  Pas- 
quier ,  oui  fait  défense  \  l'éveque  d'Amiens , 
d'empêcher  comme  il  faisait,  la  sépulture 
des  décédés  ab  intestat.  Hériter  ab  intestat , 
hériter  d'une  personne  qui  n'a  pas  fait  de 
testament  ;  celui  qui  hérite  ainsi  est  héritier 
ab  intestat. 

INTE8TATIO.  8.  f.  vl.  IntesUtion , 
action  de  n'avoir  pas  testé. 

INTESTATO,  vl.  V.  InUstai. 

INTHIMAR ,  anc.  béarn.  Y.  Intimât  et 
/ni,  R. 

INTHIBIATIO,vl.  V.  intimation  et  Int, 
Rad. 

INTmAMENT ,  adv.  (Tntimameîn)  ;  /n- 
timamenU,  ital.  port,  intimamènt,  cat.  Inti- 
mement, d'une  manière  très-étroite;  intérieu- 
rement. 

Ëty.  de  intima  et  de  ment,  d'une  manière 
inlime.  V./tit,R. 

INTIMAR,  V.  a.  (ii^imà)  ;  InHmare,  iUl. 
/ji/tmar,  cat.  esp.  port.  Intimer,  signifier  avec 
autorité  de  justice. 

Ély.dulat.  intimare,  V.  /tif,  R. 

INmiAR,v.a.  (Intima);  iiUimar , cat. 
eip.  intimare,  ilal.  Intimer,  signifier  avec 
raolorité  du  magistrat;  appeler  en  justice. 

Êty.de  ifit<iiMir#, dénoncer,  dtelarer.  V. 
/iif<mo(et/n(,R. 


INT 

INimAT ,  ADA ,  8.  (Intima,  àde)  ;  liiH- 
mado^  port,  /nftmal,  cat.  Intimadf  esp. 
Intimé,  ée,  celui,  celle  qui  se  défend  en  cause 
d'appel. 

Ëty.  du  lat  intiwmtus ,  formé  de  intimare^ 
et  de  la  term.  pass.  at^  ada^  qui  a  été  intimé. 
V.  /fil,  R. 

Autrefois  on  ajournait  le  juge  à  venir  sou- 
tenir le  bien  jugé  de  la  «entence  et  l'on  inti- 
mait la  partie,  c'est-à-dire,  <iu'on  lui  dénon- 
çait l'appel,  et  pour  cette  raison  on  l'appelait 
intime, 

INTIMATION ,  s.  f.  (înttmatie-n)  ;  Inji- 
ma xtoîie,  ital.  intimaeion  ,  esp.  intimaçâo, 
port.  intiwMciày  cat.  Intimation,  action  d'in- 
timer. 

Éty.  de  intimar  et  de  ation,  on  de  inUma- 
tionis,  gén.  dtintimatio.  V.  /ni,  R. 

INTIME ,  niA ,  adj.  (Intimé,  ime)  ;  /n- 
tim,  cat.  intimo,  ital.  esp.  port.  Intime .  il  se 
dit  des  choses  liées,  unies  d'une  manière 
étroite  et  profonde,  intérieur. 

Ëty.  du  lat.  intimue,  fait  de  intue ,  au-de- 
dans.  V.  int,  R. 

INTIMIPAR ,  V.  a.  (Intimidé)  ;  uvA««n, 
n»9LAWMMrA*.  Intimorire,  ital.  Intimidar, 
esp.  port.  cat.  Intimider,  faire  naître  la  crain- 
te dans  l'âme  de  quelqu'un. 

Ëty.  de  in ,  dans ,  de  (tmor ,  crainte ,  et  de 
l'actif,  or,  mettre  la  crainte  dans.  V.  Ttin,  R. 

INTIMIDAT,  ADA,  acfj.  et  p. (Intimidé, 
àde)  ;  Intimidado,  port.  Intimidé,  ée.  Voy. 
Ttm,  R. 

INTIMITAT,  s.  f.  (intimità)  ;  /nitmttol, 
cat  iniimidad,  esp.  intimità ,  ilal.  Intimité, 
liaison  intime. 

Éty.  de  intime  et  de  Uat.  V.  inf,  R. 

INTTTDLAR ,  v.  a.  ^Intitula)  ;  mnwtmjkm. 
Intitolare,  ital.  Intitutar ,  esp.  port.  cat.  In- 
tituler, donner  un  titre  ;  en  t  de  prat.  écrire 
le  titre. 

Ëty.  du  lat  intitulare,  fait  de  in^  sur,  et  de 
titutui,  litre.  V.  TUut,  R. 

INTITinLAT.  ADA,  adj.  et  p.  (Inlitulà, 
àde)  ;  intUulado,  port.  Intitulé,  èe,  le  titre  et 
lesqualités  d'un  acte,  subst.  V.  Ttliil,  R. 

INTONATION,  8.  f.  (Intounatîe- n) ,  et 
impr.  twmvhATtmm,  Intonasione ,  ital.  Ento* 
naeion,  esp,  EnUmaçâo^  port.  Intoonation , 
action  d'entonner,  donner  le  ton. 

Éty.  de  i» ,  en ,  de  Ion  et  de  ation ,  action 
de  mettre  dans  le  ton.  V.  Ton,  R. 

INTODIXRABLE,ARI«A,adj.  Intot- 
Iera6t<e,ital.  /nioIeroUe,  cat.  esp.  intotera^ 
vel,  port.  Intolérable,  qu'on  ne  peut  tolérer. 

Ëty.  du  lat  intolerabUiê,  m.  s. 

INTOUIiERANÇA,  s.  f.  (Intoalerànce)  ; 
IntoUere^nsa  •  ital.  inUderancia ,  cat.  port 
Intolérance,  défaut  de  tolérance. 

Éty.  du  lat.  intolerentia,  m.  s. 

INTOULERANT  ,  ANTA,  adj.  (Intoo- 
leràn,  ànte)  ;  intoHerante ,  ital.  Intolérante, 
port.  Intolerani ,  cat.  Intolérant ,  ante ,  qui 
manque  de  tolérance. 

INTRADA ,  s.  f.  (Intréde)  ;  sraA»A,ifmA- 
•■.  Entrata ,  ital.  Énirada  ,  cat  esp.  port. 
Entrée,  lieu  par  où  l'on  entre,  l'action  d'en- 
trer, début,  commencement.  V.  Entrada. 

Éty.  du  lat  introUne,  m.  s.  V.  Int,  R. 

INTRADOR,  s.  m.  vl.  Entrée,  retraite. 
V./iil,R. 


455 


EVT 

INTRAOI,  8.  m.  (intradgi); 
Entrée.  V.  Intrada  et  /nf,  R. 

INTRAUA,  s.f.  vl.  Entraille.  V.  £n- 
tralhaseiint,^. 

INTRAMENT,  s.  m.  vl.  unrMMsa.  £n- 
trament ,  anc.  cat  Entramento ,  anc.  esp. 
fntramento,  \i^\.  Entrée,  avenue,  arrivée, 
commencement.  V.  Entrada  et  Int,  R. 

INTRA-4ttim08,  expr.  adv.  (fntra-mù- 
ros); /n(ra-muro«,  cat.  esp.  Intra-muros, 
mots  latins  conservés  pour  indiquer  ce  <|ui 
est  dans  l'enceinte  d'une  ville,  par  opposition 
à  extra-muros,  hors  des  murs. 

INTRANT,  ANTA,  adj.  (ïntràn,  ànte); 
rmuBMTioiit.  Intrigant,  ante,  hardi,  effronté , 
qui  s'insinue  partout ,  dans  ce  sens  le  mot 
français  entrant  est  reçu,  qui  s'impatronise. 

Éty.  de  intrareel  de  ant,  lilt.  qui  entre. 
V.  Int,  R. 

INTRANT,  8.  m.  A  Vintrant,  au  com- 
mencement ;  A  Vintrant  doou  mes,  au  com- 
mencement du  mois. 

INTRAR ,  V.  n.  (Intrà)  ;  Domuui,  simuui. 
Entrare,  ilal.  Entrar,  cat.  esp.  port.  Entrer, 
passer  du  dehors  au  dedans,  pénétrer,  com- 
mencer. 

Éty.  du  lat  intrare,  formé  de  intra»  de- 
dans, et  de  tre,  aller  ;  A  Cintrar,  vl.  à  l'en- 
trée. V. /ni ,  R. 

INTRAR,  V.  a.  Entrer  est  actif  dans  ces 
phrases  provençales  :  Pouedi  pas  intrar 
wuMn  pea  dins  moun  soulier ,  Trad.  je  ne 

fmis  pas  faire  entrer  mon  pied  dans  mon  sou- 
ier  et  non  je  ne  puis  pas  entrer,  etc.  ;  intrar 
aqueou  bouese,  rentrer  ce  bois  et  non  entrer; 
Intra  mai  toun  eapeou,  enfonce  d'avantage 
ton  chapeau. 

Entrer  est  toujours  neutre  en  français  et  il 
prend  aux  temps  composés  l'auxiliaire  être 
et  non  aootr ,  ne  traduisex  donc  pas,  ai 
intrat  de  bouena  houra,  parj'at  entré  de 
bonne  heure ,  mais  par  je  suis  rentré,  etc.  ; 
parque  ave%  pas  intrat,  pèt  pourquoi  n* avez 
vous  pas  entré  f  mais  par  pourquoi  n'êtes 
vous  pas  entré,  etc. 

INTRAR  li*,  s.  m.  vl.  Entrée,  commen- 
cement. V.  intj  R. 

INTRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ïntrà ,  àde)  ; 
nmukv.  Entrada,  port  Entré,  ée. 

Éty.  du  lat  intratus,  m.  s.  V.  int,  R. 

INTRAT,  s.  m.  vl.  Entrée. 

INTRATARLE,  ABLA,  adj.fïntratàblé, 
àble)  ;  IntraUabile,  ilal.  Intratahte,  esp.  /n- 
tratavel,  port  Intraitable,  avec  qui  il  est  im- 
possible de  traiter,  d'avoir  des  relations. 

Ély.  du  lat  intractahilis,  m.  s. 

INTRATOB,  vl.  V.  Intragi,  intrada  ei 
int,  R. 

INTREaiENAR,  v.  a.  d.  vaud.  Entre- 
mêler. V.  Entremesclar, 

IN-TRENTA-DOns,  adj.  et  S.  m.  In- 
trente-deux, format  dans  lequel  la  feuille  est 
pliée  en  32  feuillets. 

INTREPIDE  ,  IDA,  adj.  (Intrépide, 
Ide)  ;  intrepid,  cal.  intrepido,  ital.  esp.  port 
Intrépide,  qui  a  de  l'intrépidité. 

Ëty.  du  lat.  tntrepidtia,  fait  de  tn  et  de 
trepidare,  s'agiter  en  désordre.  Gat.  Voy, 
rrep<i<,IL 


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456 


INT 


In 
ItUriga^ 


INTBBPIDITAT,  8.  f.  (întrepidilà)  ; 
InlrepidUaly  cat.  Inlrepidilà ,  ital.  Jntrepi- 
dez,  esp.  port.  Intrépidité,  force  extraordi- 
naire de  Tâme,  qui  s'élève  au-dessus  des  trou- 
bles, des  désordres  et  des  émotions  que  la 
▼ue  des  grands  périls  pourrait  exciter  en  elle. 

Éty.  de  intrépide  etdei(a(.  V.  Trepid, 
Rad. 

INTREVAR  S',  V.  S'entrevar. 

INTtaCAfL,  vl.  V.  Entricar. 

INTBIOA ,  s.  f.  (eintrigue)  ; 
îrigo,  ital.  Inlremetimiento ,  esp 
port. cat.  Intrigue,  conduite  détournée  de 

fens  qui  cherchent  à  parvenir,  k  s'avancer, 
obtenir  des  emplois  ou  des  faveurs  ;  com- 
merce secret  de  galanterie ,  incident  d'un 
drame  qui  en  prépare  le  dénouement. 

Éty.  du  tat.  intricatura,  formé  de  intri^ 
care.  V.  Trich,  R. 
INTRIGANT,  ANTA,  s.  et  adj.  (ein- 

trigàn,  ànte)  ;  butbioart,  nmAUT,  snrmArKOAT, 

»»T«BrOIÏ«Al««  ,     KimttMSTTBlBB  ,    iutbicauib  , 

BKTBUAT.  Intrigante, poTi.  Intrigant,  ante; 
qui  s'occupe  d'intrigues. 

Éty.  de  intriga  et  de  ant,  V.  Trich,  R. 

INTRIOAR,  y.  a.  (eintrigà):  nmuoA», 
BHBAKBAffAii.  Intrigorc ,  ital. /ntrincar,  esp. 
intrigar,  port.  cat.  Intriguer,  inquiéter,  em- 
barrasser. 

Éty.  du  lai.  intricare,  m.  s.  V.  Trich,  R. 

INTRIOAR,  V.  n.  brtiuoam.  Intriguer, 
faire  des  intrigues.  V.  Trich,  R. 

INTRIGAR  8',  V.  r.  f'BiiTBicAa .  l'siiei- 
iiA».  S'intriguer ,  se  donner  de  la  peine  pour 
faire  réussir  une  affaire. 

INTRIOAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einlrigâ. 
àde)  ;  bhtmoat,  cnmArscAT.  Intrigado ,  port. 
Intrigué,  ée.  V.  Trich,  R. 

INTRINCEC,et 

INTRINSEC,  EGA,  adj.  vl.  Intrinsee, 
cat.  Intrintecoy  esp.  port.  ital.  Intrinsèque, 
intérieur,  interne. 

Êty.  du  lat.  intrimecu^, 

INTRINSEQUABIENT ,  adv.  Intrime- 
eament,  cat.  Intrinsecamenle,  esp.  port.  ital. 
Intrinsèquement,  intérieurement.  \,Inl,  R. 

INTRO,  umotT,  urra,  préposition  dérivée 
du  latin  intro,  dans,  dedans,  qui  indique  le 
passage  de  dehors  en  dedans  ;  d'où  :  intro- 
duire, conduire  en  dedans,  inlro-it,  de  inlro 
et  de  t(,  action  d'aller  en  dedans,  d'entrer. 

De  intro,  par  la  suppression  de  o  devant 
un  radical  qui  commence  par  une  voyelle , 
intr;  d'où  :  Intr-ar,  aller  en  dedans. 

INTROÏT  .  s.  m.  rïntroït)  ;  Introit,  cat. 
port.  Introito,  esp.  ital.  Introït ,  le  commen- 
cement de  la  messe. 

Éty.  du  lat.  introitw,  exorde,  début,  com- 
mencement, fait  deintroire  (ire  inlro),  aller 
ou  entrer  dans.  V.  Int,  R. 

Le  pape  Célestin  a  introduit  l'usage  de 
dire  des  antiennes  pour  l' introït  de  la  mesçe. 

En  vl.  entrée,  commencement. 

INTROME8,  s.  m.  vl.  V.  Entromet, 

INTROMI88IO,  8.  f.  vl.  Inlromitiione, 
ital.  /nlromùfSo,  port.  Intromission ,  intro- 
duction. 

Éty.  du  lat.  iniromitsus,  m.  s. 

INTROUDUCTION ,  S.  f.  (ïntrouduc- 
tie-n  )  ;  nrraoovocTmi.  Introdutione  ,  ital. 
Introduecion,  esp.  Introducçâo,  port.  Inlro- 


INT 

dureté,  caL  InUrodocUon»  action  par  laquelle 
on  introduit;  petit  traité  que  l'on  met  à  la 
tête  d'un  plus  grand  pour  en  donner  l'intelli- 
gence et  pour  en  expliquer  le  plan  etle  motif. 

Ëty.du  lat.  inlroduetUmiSf  gén.  de  intro- 
duclio,  m.  s.  V.  Duc,  R. 

INTROUDUCTOUR ,  s.  m.  (întrouduc- 
tôur);  Introduttore ,  ital.  Introductor,  esp. 
port.  cat.  Introducteur,  celui  qui  introduit. 

Éty.  de  introudue  et  de  tour ,  qui  introduit 
V.  Due,  R. 

INTROUDUCH,  V.  IntrouduU. 

I^TROUDUIRl^ ,  V.  a.  (ïntroudùïré)  ;  /n- 
trodurre,  ital.  Introdueir ,  esp.  Introdu%ir, 
port.  Introduir,  cat.  Introduire,  faire  entrer 
avec  précaution  ;  procurer  l'admission,  faire 
connaître,  mettre  en  usage. 

Éty.  du  lat.  introducere,  fait  de  dueere, 
intro,  conduire,  mener  dedans.  V.  Duc,  R. 

INTROUDDIT,  DITA,  adj.  et  p.  (ïnlrou^ 
dùi ,  ûïte  )  ;  urvBQODuca.  IntroduEido ,  port. 
Introduit,  ite. 

Éty.  du  lat.  introductus,  fait  de  iii^ro  et  de 
ductuf,  mené  dedans.  V.  Duc,  R. 

INTROVARLE.  ABI.A,  adj.  (ïntron- 
vâblé,  àble)  ;  nnrsoovAau.  Introuvable,  qu'on 
ne  peut  trouver. 

INTRUS,  adj.  vl.  Intrus ,  cêi.  Intruso , 
esp.  port.  ital.  Intrus,  poussé  dedans,  enfer- 
mé, resserré. 

Éty.  du  lat.  intrusus,  m.  s.  V.  Int,  R. 

INTZ ,  prép.  vl.  oii,  m.  Dans ,  dedans, 
au-dedans.  V.  Dtfi#. 

Êty.  du  lat.  intus.m.  s.  V.  Int,  R. 

INU 

INULA-GAMPANA,  s.  f.  mmBA-aoociiB- 
■A.  Inula,  port.  ital.  Nom  latin  qu'on  a  con- 
servé pour  désigner  l'aulnée  ou  inule  hélé- 
nion ,  Inula  helenium,  Lin.  plante  de  la  fa  m. 
des  composées  Corymbifères,  cultivée  pour 
sa  racine  qui  est  tonique,  aqaère  et  stoma- 
chique. 

M.  Rose  a  trouvé  dans  cette  plante  un 
principe  immédiat  particulier ,  qu'on  a  nom- 
mé inuline. 

INUSITAT,  ADA,  adj.  (inusitâ .  àde)  ; 
InuiUad,  cat.  Inusitato,  ital.  Inusitado,  esp. 
port.  Inusité,  ée;  (^ui  n'est  pas  usité,  dont  on 
ne  se  sert  pas. 

Éty.  du  lat.  inusiti^tus,  m.  s.  V.  Ut,  R. 

INUTIL, adj.  vl.  V.  /nt4(t]f. 

INUTILABIENT,  adv.  (  inulilamein  )  ; 
TAMAMmT.  Inutilmente ,  ital.  esp.  port.  Inu- 
Itlm^nf,  cat.  Inutilement,  sans  utilité,  en  vain. 

Éty.  du  lat.  inutile  ou  de  inutila  et  de 
ment,  d'une  manière  inutile.  V,  Ut,R. 

INUTILE.  ILA,  adj.  (inutile,  ile);  Inu- 
tile, ital.  InutU,  esp.  port.  cat.  Inutile,  qui  ne 
sert  à  rien ,  qui  ne  produit  aucun  effet  utile, 
dont  on  n'a  past)e8oiu. 

Ëty.  du  lat.  inutilis,  fait  de  in  priv.  et  de 
uîiliê,  m.  s.  V.  f/«,  R. 

mUTILITAT,  s.  f.  (inutilité)  ;  Inutilità, 
ital.  Inutitidad,  esp.  Inutilidade,  port,  /nu- 
tilitat,  caL  Inutilité,  manque  d'utilité,  défaut 
d'emploi  ;  au  pluriel  choses  inutiles. 

Éty.  du  lat.  inutilitaHt,  gén.  deinulilitai, 
m.8.V.f/r,R. 


INV 
mv 

mVALIDB,adj  et  8.  (Invalide)  ;l,„^ 

Invalide»  ail.  /nra/ido,  ital.  esp.  port.  Inva- 
lid,  caL  Invalide,  estropié,  infirme  ;  en  par- 
lant des  soldats,  celui  qui  à  cause  de  ses 
blessures  ou  de  son  âge  ne  peut  plus  servir 
dans  l'armée  active. 

Éty.  du  lat.  invalidus  fnon  validusj ,  de 
in  priv.  et  de  validus,  valide.  V.  Val,  R. 

Au  XV«*  siècle.  les  soldats  invalides 
étaieijt  encore  obligés  à  vivre  d'aumônes  ou 
de  brigandage.  Henri  IV  fut  le  premier  roi 
de  France  qui  essaya  de  réparer  cette  injus- 
tice; Louis  XIIL  en  1634,  plaça  des  invali- 
des à  Bicèlre,  qu'il  érigea  en  commanderie 
de  Saint-Louis  ;  Louis  XIV,  enfin,  par  arrêt 
du  12  mars  1670,  assigna  les  fonds  nécessai- 
res aux  frqis  de  construction  et  de  dotation 
pour  le  magnifique  établissement  connu  sous 
le  nom  d'Hôtel-Royal-des-Invalides,  situé 
sur  la  rive  gauche  de  la  Seine,  en  desous  de 
Paris;  quatre  ans  suffirent  à  sa  construction. 

INVANNAR,  V.  a.  (ïnvanà);  mêot^Mm,  vl. 
Couvrir  un  édifice  de  charpente. 

INVARIABLAMENT,  adv.  (învariabla- 
méiq)  ;  /iit7arta6{fiiifn(« ,  esp.  Invqriavel^ 
mente,  port.  Invariablement,  cat.  inyaria- 
blement,  sans  varier. 

Êty.  de  invariabla  et  de  ment,  d'une  ma* 
nière  invariable.  V.  Fart,  R. 

INVARIABLE,  ABLA.  adj.  (ïnvariablé, 
àble)  ;  InvariabUe  ,  ital.  Invariable  ^  esp. 
cat.  Invar iavel,  port.  Invariable,  qui  n'est 
point  sujet  au  changement. 

Éty.  de  in  priv.  et  de  variable ,  qui  n'est 
pas  variable.  V.  Vari,  R. 

INVASION  ,  s.  f.  (ïnvasie-n)  ;  mvAÊnm, 
Invasione,  ital.  Invasion,  esp.  Invasâo, 
port.  Invasià ,  cat.  Invasion,  action  violente 
et  subite ,  par  laquelle  on  s'empare  d'une 
contrée  ennemie  ou  regardée  comme  telle. 

Ëty.  du  lat.  invasionis,  gén.  de  invasio, 
fait  de  invaderé,  envahir,  qui  est  composé 
de  in,  dans,  et  de  vadere,  aller.  V.  Vad,  R. 

INVEfCTIVAS,  s.  f.  pi.  (invectives); 
rocLBAf,  toonsAS,  MAmKiDAf-ufouiis.  Invet' 

tive .  ital.  Invectivas ,  esp.  port.  cat.  Invec- 
tives ,  paroles,  expressions  injurieuses.  V. 
Vexar, 

INVENDABLE  ,  ABLA ,  adj.  (ïnvein- 
dàblé,  àble).  Invendable,  qu'on  ne  peut  pa8 
vendre,  qui  n'est  pas  en  état  d'être  vendu. 

Éty.  de  in  priv.  de  vendable.  V.  Vend,  R. 

INVENT AR ,  V.  a.  (Inveintâ)  ;  tmmnnAm. 
Inventare ,  ital.  Inventar ,  esp.  port.  cat. 
Inventer,  trouver  quelque  chose  de  nouveau 
par  la  force  de  son  esprit ,  de  son  imagina- 
tion ;  supposer  ;  controuver. 

Éty.  du  lat.  tnvfnirf,ou  plutôt  de  inventum 
et  de  ar,  foire,  trouver  une  invention.  Voy. 
Ven ,  B. 

Cruirc  lo«t  lAMKlt*  c'est  mt  *m^r  proroncU, 
C'^ti  prendre  l'borixon  pour  Ica  bornes  du  laonde. 

INVENTARI ,  8.  m.  (ïnveinlâri);  Inven- 
tarium,  ail.  Inventario,  ital.  esp.  port,  fn- 
ventari,  cat.  Inventaire,  dénombrement  par 
écrit  des  effets  de  quelqu'un. 


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INV 

Êly*  Les  Romains  donnaient  à  ces  sortes 
d'actes  le  nom  de  rtperloria ,  et  dès  le  lli»« 
siècle ,  le  vulgaire  disait  ifwentorium  ,  in- 
ventoria ^  de  invenirty  trouver,  découvrir, 
parce  qu'un  inventaire  se  compose  de  tous 
les  effets  qu'on  trouve  dans  une  succession. 
V.  Fen,R. 

INVENTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (taveiota^ 
àde)  ;  Inventado,  port.  Inventé,  ée. 

Ety.  du  lat.  invenlus,  m.  s.  V.  Ven^  R. 

II^VENTIf  ,  lyA  ,  adj.  (Tnveintif ,  ive)  ; 
Inventivo,  esp.  port.  Inventiu^  cat.  Inventif, 
îve,  qui  a  le  génie  de  Tinvenlion. 

INVENTION  ,  vl.  invencion,  cat.  Voy. 
Invention, 

INVENTION,  s.  f.  (Inveintie-n);  wvsii- 
Tuoi.  Invenziane ,  ital.  /nvencton ,  esp.  In- 
vençâOj  port.  Invendu,  cat.  Invention,  fa- 
culté de  Tespril  qui  rend  propre  à  inventer  ; 
la  diose  inventée  ;  mensonge,  calomnie. 

Éty.  du  lat.  inventionis,  gén.  de  inventio, 
formé  de  invenire^  trouver ,  inventer.  Voy. 
Fen.R, 

wfEiinoii  DB  &A  •«iTTA  cKovf.  luvcnlion  de 
la  Sainte-Croix ,  fête  instituée  pour  célébrer 
la  mémoire  du  jour  auquel  la  croix  de  ^.-G. 
fut  trouvée  par  l'impératrice  Sainte  (lélène , 
du  temps  de  l'empereur  Constantin  Le-Grand, 
en  326  ;  cette  fêle  se  célèbre  le  3  mai. 

INVENTOUR,  s.  m.  (înveintôur)  ;  oitsii- 
TAU».  Inveritore,  ital.  inventor^  esp.  cat. 
port.  Inventeur ,  celui  qui  invente. 

£ty.  du  lat.  inventor^  m.  s.  V.  Ven ,  R. 

INVENTOURIAR,  v.  a.  (înveintourià)  ; 
urTBWTABiA».  Inventariar^OiL  Inventutiare, 
ital.  Inventariar,  esp.  port.  Inventorier, 
mettre  dans  un  inventaire. 

Éty.  de  inventori,  pour  inveniari^  el  de 
ûr,  faire  l'inventaire.  V.  Ven,  R. 

INVENTOURIAT,  ADA,  adj.  et  p. 
(Inveintourià  ,  àde)  ;  ïnvenlariado  ,  port. 
Inventorié  ,  iée.  V.  Ven,  &. 

INVER ,  et 

INVERN ,  s.  m.  vl.  Hiver.  V.  Nivem, 
Rad. 

INVER8 ,  prép.  vl.  InverSf  cat  Envers. 
V.  Vert .  R. 

INVERSION ,  S.  f.  (înversie-n)  :  Inver- 
iione ,  ital.  /nvernon,  esp.  Inversâo,  port. 
Inversià,  cat.  Inversion,  changement,  dans 
Tordre  naturel  et  ordinaire,  des  mots  d'une 
phrase. 

Éty.  dn  lat.  invertionit,  gén.  de  inverHo^ 
m.  s. 

INVERSO ,  s.  m.  (ïnvèrse)  ;  Invereo,  ital. 
esp.  port.  L'inverse,  le  contraire,  à  l'inverse, 
d'une  manière  opposée. 

Éty.  du  lat.  invenue ,  m*  $* 

INVESTIDURA ,  S.  f.  vl.  Suppl.  à  Pellfis. 
Investidura ,  cat.  Espace  de  terre  inculte , 
qu'on  laisse  entre  deux  champs,  pu  fonds  qui 
se  confinent,  ou  l'espace  qu'un  vqbin  doit 
laisser  entre  deux  arbres  ou  vigne^  qu'il 
plante ,  et  le  fonds  de  son  voisifi. 

INVESTIOUAR ,  v.  n.  vl.  tmnmpiÇA^. 
Inveitigar,  cat.  esp.  port.  Inveetigare,  ital. 
Scruter ,  rechercher ,  examiner  avec  soin  | 
reconnaître. 

Éty.  du  lat.  inveetigure^  m.  s. 

INVESTIR ,  V.  a.  (Investir)  ;  oitmtiii. 
Investire ,  ital.  Investir ,  esp.  p9rt.  cat.  In- 
vestir, donperayecde  pertàinès  formalités» 

TOM.   II. 


INV 

avec  de  certaines  cérémonies,  le  titre  d'an 
fief  et  la  faculté  de  le  posséder  ;  investir  une 
place.  V.  Entourar  et  Envirooutar. 

Éty.  du  lat.  investire,  revêtir,  couvrir, 
fait  detn,  sur,  et  de  vestis,  vêtement.  V. 
Vest,  R. 

INVESTISSAMBNT ,  s.  m.  (Investissa- 
méin).  investissement ,  l'action  d'investir  une 
place.  V.  Vest,  R. 

INVESTIT ,  IDA ,  lA ,  adj.  et  p.  (Investi, 
ide,  ie);  Inveslido,  port  Investi,  ie.  Voy. 
Vest,  R.  t-  »  J 

INVESTITURA ,  S.  f.  (Investitnre)  ;  /n- 
vestilura ,  ital.  Investidura ,  cat.  esp.  port. 
Investiture ,  acte  par  lequel  le  seigneur  do- 
minant investit  d'un  fief  son  vassal. 

Êty.  de  investit  et  de  ura,  chose  dont  on 
investit.  V.  Vest,  R. 

INVETERARS',  V.  r.  (slnveterà)  ;  In^ 
veterare,  ital.  Inveterarse,  cat.  esp.  port. 
S'invétérer,  devenir  plus  difficile  à  guérir, 
s'aggrayer. 

Éty.  du  lat.  inveterare ,  se  fortifier.  Voy. 
FtflA.R. 

INVETEIIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (invete- 
rà ,  àde)  ;  Inveterado,  port,  invétéré,  ée. 

Ëty.  du  lat.  inveUratus,  m.  s.  V.  Vielh , 
Rad. 

INVHBR,?!.  V.  ^twr. 

INVINGIBLAmENT ,  adv.  (învincibla- 
méin);  Invineibilmentey'Hd\,  Invineiilemèni, 
cat.  Inveneiblemente ,  esp.  Invencivelment , 
port.  Invinciblement ,  irrésistik>lement. 

Êty.  de  invineibla  et  de  ment,  d'ane  ma- 
nière invincible. 

INVINCIBIiE ,  IB||A ,  adj.  (Invincible, 
ibie);  Invincibilei  ital.  Inveneibte,  esp.  cat. 
Inveneivel,  port.  Invincible,  qui  ne  peut 
être  vaincu,  qui  ne  peut  être  surmonté, 

Éty.  du  lat.  $fivtnct6tlt&,  m.  s.  ou  de  in 
priv.  et  de  vineible ,  qu'on  ne  peut  vaincre. 

INVIOLABLAMENT  ,  adv.  (învioula- 
blaméin)  ;  mvwoLASLiumrr.  Inviolabitmente, 
ital.  Inviolabtemente ,  esp.  Inviolavetmenie, 
port.  Inviolabl^mefU ,  cat.  Inviolablement , 
d'une  mapière  inviolable. 

Éty.  de  inviolabta  et  de  ment, 

INVIOLABLE,  ABLA,  adj.  (Inviolable, 
àble)  ;  Inviolabile,  ital.  Inviolable,  esp.  cat. 
Invieiavel ,  port.  Inviolable ,  qui  ne  sera 
point  violé  •  pu  qui  ne  le  doit  point  être. 

Ëty.  du  lat.  inviolabilis. 

INVISCAMENT,  s.  m.  vl.  Invescaw^nt, 
cat.  Inviscamento .  esp.  Viscosité. 

INVISCAR ,  vl.  V.  Enviscar. 

INVISIBILITAT  ,  s.  f.  (Invisibilité)  ; 
InvisÙnlUàf  ital.  Invisibilidad^  esp.  /nvt- 
sibilidadef  port,  fnvisibililat ,  cat.  Invisibir 
lilé  •  état  de  ce  qui  est  invisible. 

Éty.  du  lat.  invisibilitaiis,  gén.  de  iitvm- 
bUitas  ,  m.  s.  V.  Vis,  R. 

INVISIBLAMENT ,  adv.  (învkiblaméin)  ; 
Iwnsivitmente  ,  port.  Iwvisiblemeni  ,  cat. 
Invisiblemente ,  esp.  Invisibilmente ,  ital, 
Invisîblement ,  d'une  manière  invisible. 

Ëty.  de  invisibla  et  de  ment.  V.  Vis ,  R. 

INVISIBLE,  IBLA,  adj.  anvîsiblé^ 
ibre)  ;  ■pvnisi.s.  InvisilUe,  ital.  Invisible, 
esp.  cat.  Invisivel ,  port.  Invisible ,  qui 
écnappe  à  la  vue  ;  qu'on  ne  peut  pas  voir. 

Éty.  du  lat  invisibUif ,  m.  s.  V.  Vis,  R. 


INV 


457 


INVIT ,  mmm ,  soos-radlcal  dérivé  du 
latin  invitare ,  invito ,  inviter  ,  convier , 
formé  de  in  et  de  vita  ,  dans  le  sens  de 
nourriture,  de  repas.  Bond. 

De  invitare,  par  apoc.  invit;  d'où:  EnvU, 
Invit,  EnvU-ar,  Invil-ar,  Invit-at,  Envit- 
ation ,  InvU-atUm ,  Invit-adour  ,  Envit- 
adour,  Des-invitar, 

INVIT ,  s.  m.  (Invit) ,  d.  m.  m.  s.  que 
Invitation,  v.  c.  m.  et  Vit,  R. 

INVITADOUR,  s.  m.  (éinvitedéur); m- 

▼lOADOoa,   rniriTADoirai,   onrirAïas.    L'emphi* 

tryon ,  celui  chez  qui  l'on  dîne,  qui  convie. 
Ety.  de  Invitar,  v.  c.  m.  et  de  la  term. 
ottr.  V.  Invit,  R. 

J^ouen  envitadour  fa  manjar  malau. 
Prov. 

INVITAR ,  V.  a.  (einvita)  :  uititab  ,  »- 
▼lOAB ,  comrriDAB ,  couiiviAm.  Invitare ,  ital. 
Conyidar,  esp.  Invitar,  port.  Envitar,  cat. 
Inviter,  convier,  exciter,  porter  à  .  . . 

Éty.  du  lat.  invilare,  V.  Invit,  R. 

Inviter,  veut  après  à  et  non  de,  inviter  à. 

INVITAT,  ADA,  adj.  et  p.  (einvttà.  àde)  ; 
cçoNTioAT,  commikT.  Invité,  convié.  V.  In- 
vit, K. 

INVITATION,  s.  f.  (einvitatie-n)  ;  BMn- 
TATiow,  nnnTATiBii.  /nvtlaftone,  ital.  Con- 
vite,  esp.  Invite,  port  Invitation,  action 
d'inviter. 

Éty.  du  lat.  invitationis,  gén.  de  invitatio, 
V.  Invit,  R. 

INVISIBLE ,  vl.  V.  InvUible, 

INVOCACIO ,  S.  f.  vl.  Invocaeiô  ,  c^t. 
V.  Invocation. 

INVOCAR ,  V.  a.  (învoucà)  ;  Invocare , 
ital.  Invocar ,  esp.  port.  cat.  Invoquer ,  ap- 
peler à  son  secours  Dieu  ou  les  saints  ;  les 
poètes  invoquent  Apollon  et  les  muses. 

Êty.  do  lat.  invocare ,  formé  de  in,  a ,  et 
de  vocare,  appeler,  appeler  à  son  aide,  à 
son  secours.  V.  Foc ,  R. 

INVOCAT  ,  ADA  ,  p.  (învoucà .  àde)  ; 
Invocado ,  port  Invoque ,  ée ,  intercédé. 

Éty.  du  lat.  invocatus,  formé  de  invocare, 
et  de  la  term.  pa^s.  at,  ada.  V.  Voe,  R. 

INVOCATION ,  s.  f.  (îpvoucatie-n)  ;  m- 
ToocATioH,  mvoocATiBii.  Invocasionc ,  ital. 
Invocation,  esp.  Invocaçâo,  port.  Invoca- 
eiô ,  cat  Invocation ,  action  d'invoquer  ;  en 
1>oésie,  apostrophe  par  laquelle  on  demande 
a  protection  de  qudque  divinité,  ou  de  quel- 
que grand  personnage. 

Éty.  du  lat  invoeationis,  gén.  de  invoca- 
tto.m.  s.  V.  Foc,R. 

INVOLUTIO ,  8.  f.  vl.  nmiuicio.  Enve- 
loppe ;  tourbillonnement. 

Éty.  du  lat.  involutio,  m.  s. 

INVOCLOUNTARI,  ARIA,  adj.  (ïnvou- 
lountàri,  àrie):  Involuntari,  cai.  Involontor 
rio,  ital.  Involuntario,  esp.  port.  Involon- 
taire ,  ce  à  quoi  la  vplopté  n'a  point  de  part, 
ce  qu'on  n'a  pas  voulu. 

Ëty.  du  Ifit.  inpoluntarius ,  fait  dç  in  priv. 
et  de  voluntarius.  V.  Vol.  R. 

INVOULOUNTARIfMENT ,  adv.  (in- 
voulountariaméin)  ;  Involontariamente ,  ital. 
Involuntariamente ,  esp.  port.  Involunta- 
riamint ,  cat.  Involontairement ,  sans  le 
vouloir,  contre  sa  volonté. 


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458 


INV 


filT.  dt  iwoomlQwaaria  et  de  wmU.  Yi^. 

Ëvfesseiiiiblàblé,  àbte);  Inverisnmiù,  iUL 
wmtMO,  csp.  InvraissembUble*  qui  n'est 
pMTOwaemhUble,  qui  n'a  pas  l'appareiice 
éivni. 

Ély.  delupriv.  et  de  miêmèlakU. 

mnwmBBÔKBiéàMÇA^  S.  f.  flnTressem- 
blûice)  ;  Inv€ri$9imiglianxa,  ital.  ImotriH- 
miiilmd^  esp.  InveriHtmiUumça.  port.  In- 
▼nissemblanoe,  dèfiuit  de  Traissemblance. 

INtui^NEKABUS,  ABLA,  adj.  (invol- 
aeffâblé.àble);  IntmIneràbiU ,  îtal.  /nota- 
«croMe ,  cal.  e^.  Immlmrtnel^  porL  In- 
vulnérable ,  qd  ne  peat  être  blessé;  hors 
iTatldnCe  des  passions. 

£tj.  da  kt  tiioti<ii«ra6ilM,  m.  s.  formé 
de  t»  priT.  de  wdmrU ,  gén.  de  vuImus  , 
plaie,  et  de  able. 


■BflilZ,  pr.Tl.  Dedans: laiiis,  làde- 
1^.  da  laL  InIm.  Y.  /fil|R. 
10 


fOtôfcmeofOt dn dialeele  gascon  qoi  ca- 
ncférise  b  troisièflie  personne  do  singolier 
deriamrlait  $ûbio,  il  oo elle  savait,  ttaêêttio^ 
UomdUtrâÊÊtjaà;  »e^»  il  oo  die  Tenait, 
de* 

m,  fttm  fen.  a.  ci  t  prea.  pen.  do 
sâc  Je,  aoi  V,  l0»4 

to,  mm,  ê.tÊ.ft  ioof.  V.  /Mfo,  R. 

iOC 

MC  ^  4f. /«r  i#<,  par  JoL 

iU  4lm^4wiêimr0  ^$  d. 


^  #*  y^^t^^^  «yn»  te  tonw  de  Milles  la- 

4iM  f/^mM^M  4^fm  h^m  %amm  ci  jjaoi 

^^^  4»  '--^H^^  M^,  Wi(:4s  i^m'M^ 


ION 

ION 

/OiV, désinence commone  à  on  grand  nom- 
bre  de  mots,  qui  est  dérivée  du  lat.  to,  iwiu^ 
mais  plus  particulièrement  de  vm$^  caracté- 
ristique du  génitif  dont  on  a  Dût  ton  et  non 
ten,  comme  l'écrivent  les  Provençaux  moder- 
nes, par  la  suppression  de  la  désmenceit. 

Les  mots  que  cette  désinence  sert  \  com- 
poser sont  des  sutistantifis  abstraits  qui  indi- 
quent la  chose  quand  elle  a  été  faite,  on  les 
fait  dériver  des  #tijnfi#  latins  qui  leur  cor- 
respondent. 

FleX'iorip  de  fleaum^  flexion. 

Let'ion.  de  lado,  léser,  lœium,  lésion. 

Verê-iany  de  verto,  tourner,  veratiat. 

/OiV,  désinence  de  la  troisième  personne 
du  pluriel  du  conditionnel  présent  :  amar- 
ton,  proumenar-ion,  casêar'ionf  ligerAtm, 
finir-ion,  counewier-ton,  prendr-ton,  etc., 
ils  ou  elles  aimeraient,  promèneraient,  chas- 
seraient ,  liraient ,  finiraient ,  connaîtraient , 
prendraient,  etc. 

ION ,  s.  m.  (ion).  Est  employé  dans  le  sens 
de  JouTj  par  Bergoin,  dans  les  vers  suivants. 

V.  m,  R. 

i?  fftie  doranavanf  iEnco  ofli6e  Dtdon 
Fwcoo  en  fnartdodr  e  (a  n«tl  f  If  ion. 

MO 

IOOU,  8.  m.  (iéoa),dl.  V.  Uom. 
IOOO0,  fL  ieodi.  V.  D^eoiis  et  Dt,  R. 


MT 

péiftioo  vicicose  deri. 

ÉtT.  do  bt.  Mo^inmif  ,  ■.  s.  de  iolo , 
gr«ederi.  V./Mos. 


té- 


lOm ,  vl.  Ieodi.  V.  Difooms. 

lOU,  (îoo):  mom,  ékàoitacit  de  la  prenûè- 
re  persooœ  do  siogolier  do  eonditionael 
préscol:  OMor^Mi,  pÊyar-ûm^  fimir-iim , 
rnUr^éo» ,  fremér-io;  faioMrais,  jouerais, 
ioiraîs,  rcodnis,  prendrais,  etc. 

SOU,  pr. p'JkNi) ;  «mv, «m,  mot,  im.  /o, 
ilaL  Fo,  esp.  £o,  porLamc  caL  Moi,  je. 

Éij.  do  lat  €^0. 

/oo  taMtwame^  moi  m 

/oo  lamm,  toopereoo, 
aossif  iMi  de  méoie. 

Oo  peut  dire,  en  provençal,  sans  blesser  les 
cooveoaoces  ioo  et  ihnis  ,  coome  eo  latin 
r^oeilo,  par  braisooqœh  preiaière  per- 
seoBecsIla  piosnoUe.  Le  ooolraire  a  fiai  ea 
firaorais  oà  Ton  doit  dire  voos  et  bmm. 

iOP,s.i.vl.0Eof.V.  Obo. 

fOOHnBN,s.OL  Hw^  IonieB,ao  des 
<9«a(/e  ordres  d'ardnlectore. 

fiaos  Tordre  looien,  inventé  par  le  people 
4e  *A  oooi,  les  coioanes  ont  lioit  dianiètres 
^  kmMvr.  Vitrove  dit  ^*on  tâcka  d'ioiiter, 
<««M  Vsor  iifoetore,  la  taille  de  la  feoMoe,  tan- 
<tm  1^  fMros  avait  copié  celle  de  rhoinme 
iAû  ^.^m^mmàomltSm  soolaoovcnt  ornées, 
^mn^^M  '^^îMê des  robes, les  voinleste cha- 1 
^•««tii, M Mdeo des dKveox, ella bose, Il  " 


lOU 

disossore.  Gogoet  Orig.  des  Lois.  1 4,  p.  37. 

lOUNIQOB,  ICA ,  adj.  (ioonlqoé,  iqoe)  ; 
/ontco,  iui.  i;Miteo  «  esp.  port  looiqne ,  le 
troisième  ordre  d'aichllcclnie. 

Êty.  du  lat  tonieoj,  m.  s.  ainsi  nooné 
parce  qu'on  en  attriboerinvenlion  an  peuple 
Ionien. 

lOOS,  vl.  iMdL  ¥.  IHfooos. 


IPBGAC0ANHA,  s.  m.  (  ipécacnanà  )  ; 
ncocofuuiA.  Iptcaemama ,  cat  Iftcmewaùia  , 
port  ipeeaquama ,  ital.  Ipécacuanha ,  non 

3u'on  donneàla  racine  de  l'ipécacoanha  or- 
inaire,  Iptateuanka  /k#eo ,  Pison  et  Mare- 
grave,  Calltcoea  û»eeaetuuUUi,  Brolero,  Ce' 
phaeliê  emeUea,  Pcrsoon,  plante  de  la  £un. 
des  Rubiacées,  qui  croit  au  Brésil  et  H^nf 
quelques  auties  contrées  de  T Amérique. 

Éty.  de  tpceocoanto  on  t^ecoeoonàa, 
nom  one  cette  plante  porte  dans  le  Brésil,  et 
qui  a  été  adopté  dans  toolcs  les  langues  de 
FEorope. 

OntrouveeBCore,dans  les  pharouoes^  sons 
les  noms  d'ipécacoanha  strié  00  noir,  la  raet- 
ne  dn  PaydioCrto  taieftca*  Motis,  plante  de 
lamèmefom.qoelaprécédiente,qoicrélt  «a 
Pérou,  et  celle  nommée  ipécacwidia  blanc 
oo  faux  ipécacoanha,  provenant  de  la  Ftola 
t^ecocMon^,  Brotèro,  plante  de  la  &ni.  des 
Violacées ,  commone  ao  Brésil  :  plosieors 
autresradnes  sont  aussi  employées  comoM 
émétiqoes,  en  Amérique,  mais  cènes  qoenoos 
SToos  désignées  sont  à  peu  près  les  seoies 
coonœsen  Eorope. 

Les  preoûères  connaissances  qœ  noos 
avons  eœs  sor  répicacoanha  oot  été  foor- 
ines  parles  ouvrages  de  Goillaooie  Piooo  eC 
deMarcgraTC,  publiés  en  1648.  En  16», 
Hdvétios,  le  père,  obtint  de  Loois  XIV  kt 
permissioo  de  fiMre  r  essai  de  cette  racine  dans 
hôpitaux,  ce  qoi ea  rcndkfaieotdl  rongo 

unon  partout 

IFaotres  disent  qoe  répicacoanha  M  ap- 
porté do  Bréai  II  LisboM  et  do  Péroo  m 
Espagne. 

La  propriété  émétiqoe  de  répicjcoaaha  , 
est  dœ  à  une  sobslaoce  particnbèie  Qo'oo  a 
V.JSi     ' 


VO 


'âllMK,  8.  m.  vt  Jfipoiio 
fooro,  cat  csp.  iftjipoeaifooro,  port  ffip- 
pocenlaore,  centaore. 
fily.do  ht.  hippeccnfooms,  m. s. 

vocmomBs.  s.  m.  pi.  hhuibm. 

Hypocondres.  V.  Jfypoveooodrsa. 

,  nom  propve,  vt.  tlippiitish.. 
^    vt  V.  Tpê€rixm, 
,  s.  m.  vl. 


cortet  BeodUeori. 

iPonGAnus,s.i 

V.  Baolhcort 
IPOllCAMI,  vt  V.  ip^hmri  H 


iQUE,  ICA, 
très^nndi 


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ÏQU 

d'adjeciifii,  qui  a  pour  amlogoe  latine  lent, 
ica,  elle  exprime  d'une  manière  plus  ou 
moins  énergique  une  idée  d'adhéaion  d'in- 
eorporadon,  d'appartenance. 

Cant'ique,  qui  tient  au  ehant  ou  qui  ae 
chante. 

Dogmafriquê ,  de  dogmoHt ,  gén.  de  dog- 
ma,  qui  lient  au  dogme. 

Coul-ica,  qui  Uent  au  colon,  intestin. 

Phys'ique,  iea  ^  de  phyHê,  nature  qui 
lient,  qui  est  relatif  à  la  nature. 

Botam-iea,  de  batane,  berbe,  qui  est  rela- 
tif aux  plantes. 

Acaàem-ique ,  qui  tient  ou  est  relatif  k 
racadéoiie. 

Cett'ique,  qui  est  relatif  aux  Celtes. 

Chimer-ique,  qui  tient  des  chimères. 

HiêUmr-ique ,  qui  est  relatif  à  l'histoire. 
Angel'iaue ,  Ant-tque ,  Civ-ique  ,  Fanât- 
ique ,  Pud'iea,Rust'ica^Mag-ica,  Mod- 
ique. 

IR 

IR,  Une  des  terminaisons  actives  qui,  en 
a'unissant  à  un  substantif,  compose  des  ver- 
bes qui  ont  la  signification  de  devenir^  $e 
changer  en,  elle  paraît  être  dérivée  des  ver- 
bes latins  abire  et  tre,  par  contraction. 

Agourmand'ir,  devenir  ou  faire  le  gour- 
mand. 

Acampagnard-ir^  devenir  campagnard. 

Aeou^in-ir,  devenir  coquin. 

Flti-tr,  voir  la  fin,  aller  a  la  fin. 

IR,  n,  radical  pris  du  latin  tra,  eo,  itum, 
aller,  dérivé  du  grec  Su),  etco  (ed,  eiô) ,  m.  s. 
d'où  :  abire,  eircuire,  aller  au  tour  ;  eireui- 
tut,  circuit  ;  inire,  aller  dans,  entrer,  com- 
mencer; tniftimi,  entrée,  commencement; 
eaminïtiare,  inus.  commencer  ;  jpertre,  pé- 
rir ;  ieditiOj  sédition  ;  subire,  subir  ;  tranti- 
re,  traverser,  passer;  (ranittto,  transition; 
inusité  ,  commencer  ;  emre ,  sortir  :  /r , 
Reusê'ir  ,  Reust^t ,  Reuss-ila ,  Ex-eat , 
Ex-ida. 

De  eeditionit ,  gén.  de  eedUio ,  formé  de 
$e  et  de  itio,  action  d'aller  en  sens  contraire, 
par  apoc.  $ediiion\  A* oh:  Sédition,  Sédi- 
tions,  Ise-it,  Eys8u-yt,  Des-eistir.Fon- 
Uêsir,  Sobr-iessir, lu-ir ,  Y$»-%r,  Èyseir, 
Eist'ir,J$sid,  Iss-ida,  Geish-ir,  Geyssh-ir. 

De  exitui  :  Istec,  iseeda,  lu-it,  Eyssu- 
yt,  lis-id-a,  leh-ida,  Eyssh-id-ura,  Eyth- 
id'ura,  hs-en,  Eyst-iment,  Gcyesh-i-ment , 
Heysii-ment ,  lai-ment^  Ei-guch,  hs-ec, 
Isêou-ar, 

De  initium,  formé  de  tn  et  de  Uium  ou 
ilum,  entrée,  commencement,  par  apoc. 
initi:  d'où  :  Jniti-al^  /raai-ar,/m(t-a(,  /nt- 
ii-ation. 

De  reditio,  retour  :  Red-icio. 

De  prœUrire  :  Preterir ,  Preter-it ,  Pra- 
ter-icitm. 

De  eircuitio  :  Cireuitio,  Cireuieio. 

De  tranntoriui  :  TranHtori.  Trantit-iu, 
Tramitio^  Transitivamen ,  IVameumpli- 
va-tnen. 

De  cominUiare,  inus.  formé  de  eum  et  de 
initiare,  commencer,  par  apoc.  couminitiar , 
couminit,  et  par  changement  de  i  en  a,  de  ( 
en  r,  et  suppression  du  dernier  t,  coumene; 
d'où  :  Coum-enç-ant ,  Coumença-ment , 
Coumençança,  Coumenç-at,  Coumen-çoun 


m 

Coumenc-ar,  Re-eoumençar,Re-coumençat, 
De  itum,  par  apoc.  il;  d'où  :  Eyxx-it,  le- 

sut,  IX'ir. 
De  subirez  Subir,  Idiida,  Ah-iar, 
IR,  V.  n.  défeclif ,  vl.  Ir,  port.  anc.  cal. 

esp.  Ire,  ital.  Aller,  partir,  s'en  aller.  Voy. 

Anar  et  /r,  R. 
Oimas  es  temps  de  Vir. 
Éty.  du  lai.  ire, 
IR  2,mmn,  ai«,  radical  dérivé  du  latin  ira. 


IRA 


i59 


ire,  colère,  d'où  irritare ,  irriter,  mettre  en 
colère. 

De  tra,  par  apoc.  ir;  d'où:  Air-at ,  Ira, 
Ir-at,  Ir-ada,  irada-ment^A-ir-able^Aira- 
dor,  Ira-issable,  /r-anatr,  Ir-ar,  Ir-ascer, 
Ir-aserar,  Ir-aseut,  En-ir-ar,  En-irat,  Ir- 
ege,  Ir-egea,  Ir-os,  Ir-oxa,  Ir-or,  Ir-isos, 
fr-asser,  Ira-cibibit-itat,  Irac,  /(tu,  Iraiss- 
ença,  Ir-aissar,  Ir-aissos,  I rainent. 

De  irrttora,  par  apoc.  trrt(;  d'où  :  Irrit- 
abilitat,  Irritrable,  Irrit-ant,  Irrit*ar,  Ir- 
rit-at,  Irrit-atUm,  Air,  Airorment,  Air-ar, 
Air-os,  Af-ir,  Axir-aèle,  Azir-ada,  AUra- 
men,  Axir-ar,  Axir-at,  Axir-e,  Axir-os, 
Eyrid-ar,  £yr-ar ,  ^yr-er ,  A-hir-ança  ^ 
A-h-ir-ar. 


,  s.  f.  vl.  Ira,  cal.  esp.  port.  ital. 
Colère,  fureur;  tristesse,  chagnn. 

Éty.  du  lat.  ira,  m.  s.  V.  Ir,  R.  2. 

IRAGIBnUITAT,  s.  f.  vl.  IraseibiUtà, 
ital.  Irascibilité,  irritabilité.  V.  Ir,  R.  2. 

nUkCITIU,  IVA,  adj.  vl.  Irritatif,  pro- 
pre à  irriter.  V.  /r,  R.  2. 

IRADAMEN8,  adv.  vl.  mABAM».  Ira- 
dament,  cat.  Iradatmente ,  esp.  Iratamente , 
ital.  D'un  air  chagrin,  avec  colère,  furieuse- 
ment, tristement. 

Ety.  de  irada  et  de  mens ,  pour  ment.  V. 
/r,R.2. 

IRAOA,  s.f.  (îrague).  Un  des  noms  lang. 
de  l'ivraie.  y.Juelh. 

IRAOMA,  lang.  V.  Aragna  et  Aragn, 
Rad. 

IRAGNABA,  dl.  (iragnàdc)  ;  Toile  d'arai- 
gnée. V.  Taranina;  pour  araignée,  Voy. 
Aragna  et^ra^n,  R. 

IRAGNA8,  s.  m.  (iragnâs),  dl.  Le  trou 
où  se  relire  l'araignée.  Sauv.  Y.  Aragn,  R. 

IRAIS ,  vl.  Il  ou  elle  irrite. 

IRAISENSA,  vl.  V.  Iraissensa. 

IRAISSABUB ,  ABLA,  adj.  vl.  niAiftofl. 
Irasdbile,  ital.  Iratcible,  lat.  esp.  IraseiveL 
port.  Irascible ,  susceptible  de  se  mettre  en 
colère,  emporté,  irritable. 

Éty.  du  lat.  tra«ct6t/û.  V.  Ir,  R.  2. 

IRAISSENSA,  s.  f.  vl.  imAiiBiiiA.  Iras- 
ceneia,  anc.  esp.  Colère,  emportement.  V. 
/r,R.2. 

IRAISSER,  v.  n.  et  r.  vl.  V.  Irascer  et 
/r,R.2. 

IRAISSOS,  adv.  vl.  V.  Iraissableeilr, 
R.2. 

IRAMENT,  S.  m.  vl.  Iramento,  ital. 
Colère,  fureur.  V.  Ir,  R.  2. 

IRANGE,  dl.  V.  Aurangi  et  Aur,  R. 

IRANGE-DE-MAR ,  s.  m.  Nom  qu'on 
donnait,  à  Montpellier,  selon  Magnol ,  k  l'o- 
range de  mer,  Alcyonium  duodecimum, 
Bursa  marina.  Pin.  Attyonium  lyneurium, 
Lin.  zoophyte  de  la  famille  des  Coralligènes 


de  forme  globniense,  vide  à  Thitérieur, 
adhérant  aux  rochers  sous-marins;  on  le 
trouve  dans  la  Méditerranée. 

IRANGEA ,  dl.  V.  Irangeada  et  Aur,  R. 

IRANGEADA,  S.  f.  (ïrandjàde).  Un  des 
noms  languedociens  de  l'oronge  jaune.  V. 
Coueoumelajauna  et  il  tir,  R. 

IRANGIER ,  s.  m.  (Irangié).  Nom  que 
porte,  à  Montpellier,  l'oranger.  V.  Arangier 
elilur,  R. 

IRANSIR  8',  V.  r.  vl.  Se  mettre  en  colère, 
se  fâcher. 

Ëly.  Ce  mol  est  dit  pour  irassir^  du  lat. 
tram,  m.  s.  V.  Ir,  R.  2. 

IRAR,  V.  a.  vl.  Irar,  anc.  esp.  port. 
Irare,  ital.  Irriter,  fâcher;  Haïr.  v.  c.  m. et 
/r,R.2. 

IRASCER,  V.  n.  vl.  nLAiMBK,  iiiambb. 
Irar-se ,  port.  Iraeir ,  anc.  cat.  Irascirce^ 
cal.  mod.  i4dtrar«i,  ital.  Se  mettre  en  colère; 
activ.  mettre  en  colère,  irriter. 

Éty.  du  lat.  ira  sci.  Y.  /r,  R.  2. 

IRA8GRAR  8*,  V.  r.  vl.  S'affliger. 

Êty.  du  lat  irasei.  V.  Ir,  R.  2. 

IRA8GIIT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  isat. 
Irado,  esp.  Irrité ,  ée,  courroucé,  chagrin , 
mécontent,  part,  de  irarascer. 

Éty.  du  lat.  iraius.  V.  Ir,  R.  2. 

IRASO ,  s.  f.  vl.  Colère,  fureur.  V.  Ir, 
R.2. 

IRASSBR,  vl.  V.  Iraseer  et  Ir,  R.  2. 

IRAT  •  adj.  vl.  ukAtn.  Irado ,  port.  Irad, 
cat.  Airado,e$p.  Irrité,  piaué  ,  en  colère  ; 
triste,  affligé,  (Aagrin.  part,  de  irar ,  effrayé. 

Éty.  du  lat.  iratus,  iratum.  V.  Ir,  R.  2. 

IRB 

IRE,  (trè).  Terminaison  qui,  étant  ajoutée 
à  des  verbes,  concourt  à  composer  des  noms 
dont  l'essence  indique  que  celui  ou  les 
choses  qui  les  portent,  ont  un  rapport  direct 
avec  l'action  désignée  |>ar  le  verbe,  soit  en  la 
pratiquant  souvent,  soit  en  la  favorisant  ou 
en  en  faisant  son  étal  ou  son  occupation 
favorite. 

J'ai  dit  que  cette  terminaison  s'ajoutait 
aux  verbes,  parce  que  parmi  les  mots  qu'elle 
forme  il  en  est  plusieurs  qui  manquent  de 
nom,  tels  que  derrabaire,  barboudhaire , 
manjaire,  segaire,  groundaire,  parlaire, 
eseampaire,  huveire:  tandis  qu'ils  ont  tous 
leur  verbe,  derrabar,  barbouiihar.manjar, 
segar ,  groundar,  etc.» au  contraire,  de  la 
terminaison  art  qui  s'ajoutanl  à  des  noms, 
en  compose  d'autres  qui  manquent  souvent 
de  verbe ,  comme  founctiounari ,  missiou- 
nari,  bouticari,  etc. 

Éty.  Cette  terminaison  ne  serait-elle  autre 
chose  que  le  verbe  lat.  ire ,  employé  à  peu 
près  dans  la  même  signification  qu'il  a  dans 
ces  phrases  :  in  semen  ire,  granar,  monter 
en  graine  ;  in  lacrymas  ire  ,  lagrimar , 
pleurer;  in  sudorem  ire,sudar,  susar,  suer, 
transpirer.  Si  lacrymas  ire,  sudorem  ire, 
signifient  pleurer,  suer;  pourquoi  lagrima- 
ire  ,  suda-ire ,  parla-ire ,  canta-ire  ,  ne 
désigneraient-ils  pas  celui  qui  pleure ,  qui 
sue,  qui  parle  ou  qui  chante, ou  lou  plou- 
raire  ,  tusaire ,  parlaire  ,  cantaire  .  etc.? 
Il  paraîtrait  dans  ce  cas  que  ce  serait  aii 
gérondif  en  do ,  lat.  ou  au  part,  présent  de 

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460 


IRE 


notre  langue ,  qae  la  term.  ir€  s'unirait ,  en 
supprimant  les  consonnes  qui  terminent  le 
premier  mot  pour  le  marier  au  second  ;  ainsi, 
au  lieu  de  dire#u(ian<2o-tre,on  dirait  sudaire, 
aller  en  suant,  suer  toujours  ou  souvent,  de 
parlant-ire,  parlaire^  aller  en  parlant, 
parler  continuellement ,  ce  que  désigne  le 
mot  parleur. 

Quoiqu'il  en  soit  de  I*élymologie  de  la 
teruh  ire ,  qu'on  rend  en  lat.  en  or ,  tor  ou 
ator ,  et  en  français  en  eur ,  et  qui  carac- 
térise dans  ces  langues  l'acteur  de  l'action  : 
il  n'en  est  pas  moins  certain  qu'ajoutée  à  un 
infinitif  contracté ,  à  un  gérondif  ou  à  un 
participe  présent,  elle  compose  des  noms  qui 
désignent  que  celui  qui  les  porte  fait  souvent 
l'acte  indiqué  par  le  verbe;  ainsi  :  cardaire , 
manjaire,  buveire^  dansaire ,  etc.  signifient 
littéralement,  qui  va  cardant,  mangeant, 
buvant,  dansant,  ou  qui  carde,  mange, 
boit  ou  danse  souvent,  ou  bien  qu'il  en  fait 
son  occupation ,  ce  qu'on  rend  en  français 
par  cardeur,  buveur,  mangeur,  danseur,  etc. 

U  faut  ne  pas  oublier  que  celte  terminai- 
son fait  aire  après  les  verbes  en  ar  et  être 
après  les  autres,  et  que  l'a  ou  l'e  appartien* 
nent  au  verbe,  cana-ire;  ce  qui  pourrait  la 
faire  confondre  avec  la  tenu.  Aire,  propre* 
ment  dite,  v.  c.  m.  et  avec  les  mots  qui  se 
terminent  en  atre,  sans  être  composés, 
comme  paire ,  maire ,  ou  avec  ceui  qui  le 
sont,  mais  d'une  autre  manière,  comme 
Coumpairey  Coumaire,  v.  c.  m. 

IBEOE,  BOEA ,  adj.  (Trétffé,  étge),  dl. 
et  g.  nsTM.  Cruel,  elle^  laid  à  faire  peur, 
aflreui;  mauvais  ;  capricieui,  difficile ,  néré- 
tique  :  Figura  iregea,  figure  grotesque. 

Éty.  de  ira ,  qu'on  prend  en  ire,  V.  Ir , 
R.2. 

Lou  bin  gouarieh  Umt  mau  iretge,. 
Loubin  es  de  UnUemaus  lou  wutge. 

D'Astros« 

Quan  de  malaulioe  iretjos 
Guarichijou  deguons  oaretjotf 

D'Astros. 

IRBOI,  s.  f.  Orèdgi).  Sangsue.  Gare. 
V.  Sangsuga. 

Et j.  iltér.  du  lat.  hirudo,  m.  s. 

mBOULABITAT,  vl.  \ .  Irregularitat. 

IBENA,  nom  de  femme  (Irène);  Irena, 
ital.  Irène. 

L'Eglise  honore  quatre  saintes  de  ce  nom, 
le  1,3  et  5  avril;  5  mai;  13  août;  17, 18 
septembre  et  20  octobre. 

IBENEO ,  nom  d'homme  (îrenée)  ;  /r#- 
fieo.  ital.  esp.  Irénée. 

Ëty.  du  lat.  iroBneus. 

L'Eglise  honore  neuf  saints  de  ce  nom,  le 
10  février,  25  et  26  mars  ;  1  et  6  avril  ;  5 
mai  ;  28  juin;  3  juillet  ;  22,  23 ,  26  août  et 
15  décembre. 

mo 

1BOOU9,  s.  m.  (îrgous);  vmaom.  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  Bas- Limousin,  selon 
M.  Béronie,  à  la  potr^e  rouge,  amaratUhe 
bletU. 


IRI 


nu; 

miA ,  vl.  J'irais;  il  on  elle  irait. 

IBIDIUIII ,  s.  m.  riridion).  Iridium ,  métal 
nouveau  qui  réduit  a  l'état  de  pureté,  à  la 
couleur  et  l'éclat  du  platine;  il  est  infusible, 
inattaquable  par  l'air,  l'eau,  l'oxygène  et  les 
acides;  découvert  dans  la  mine  de  Platine, 
en  18(Ô,  par  M.  Descotils. 

Êty.  de  iriif  arc-en-ciel ,  dont  ce  métal 
présente  quelquefois  les  couleurs. 

mis ,  nom  de  femme  (Tris)  ;  Iride ,  Ital. 
Iris,  esp.  port.  cat.  Iris. 

Iris ,  d'après  la  mytologie  était  fille  de 
Thaumas  et  de  Electra ,  et  messagère  de 
Junon,  (^ui  la  plaça  au  ciel  en  récompense  de 
ses  services.  Elle  était  belle,  cela  va  sans 
dire,  d'où  Belle-Iris, 

IRIS, s.  m.  vl.  Tiui.  Iride,  ital.  /ris, 
cat.  esp.  port.  Iris,  plante.  V.  Coutelas, 

Éty.  du  lat.  iris,  m,  s. 

Zr'iris  ef,psr  matura. 
Moût  bas  cotUra  ersmaàura. 
Brev.  d'Am. 

,vl.V.  fleHesar. 
IRL 

IRI.AN,  0.  el  ady.  ?1.  Irlandais.  Voy. 
Irlandes, 

IRI.ANDES,  BSA,  adj.  et  s.  (iriandis, 
ése);  Irlandex,  port.  Irlandes ^  cat.  /riaii- 
dsse,  ital.  Irlandais,  aise. 

nm 

IBNELETAT,  S.  f.  fl.  VitestB,  promp- 
titude, légèreté. 
IBNEUS,  adj.  vl.  Léger,  prompt,  alerte. 

IBO 

lBOl«,6.  m.  (irol).  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  Bas-Limousin ,  aux  marrons  ou  châ- 
taignes qu'on  fait  d'abord  rôtir  sur  la  braise 
et  qu'on  couvre  ensuite  avec  de  la  cendre 
pour  les  faire  cuire  entièrement. 

Venet  vilhar  farem  tous  iroous,  venez 
passer  la  soirée  nous  ferons  rôtir  des 
marrons. 

On  donne,  dans  le  même  pays,  le  nom  de 
iroous  doousamourous,  à  des  marrons  brûlés 
d'un  côté  et  crus  de  l'autre ,  faisant  allusion 
à  la  distraction  des  amoureux. 

IRONDA,  s.  f.  vl.  Hirondelle. 

mONDELIJL,  vl.  V.  Hiroundela. 

IRONDEIXA,  s.  f.  vl.  V.  Hyrunda. 

IRONIA,  s.  f.  vl.  Ironia  ,  cat.  esp.  ital. 
V.  Irounia, 

IROOU,  adv.  împér.  (îrôou).  Mots  dont 
les  charretiers  se  servent  pour  faire  tirer  en 
dehors.  V.  /;  pourairée.  Y.  Eiroou. 

IROOU ,  s.  m.  (iréou).  Airce.  V.  Airoou, 

IROR,  s.  f.  vl.  vaom.  Dépit,  fâcherie, 
fureur,  frénésie,  rancune  ;  tristesse,  chagrin. 
V.  Ir,  K.  2. 

Éty.  du  lat.  îra.V./r,  R.2. 

IROS,  OSA,  OSA,  adj.  vl.  nos.  Iros^ 


mo 

ane.  cat.  Iroso,  port  ital.  Colère,  eo  eoUre, 
irrité,  ée,  furieux,  fâché,  ée  ;  triste. 

Éty.  du  lat.  iraeundus,  m.  s.  V.  It ,  R.  ST. 

IROUNDA ,  s.  f.  firôunde) ,  dl.  Pour 
hirondelle,  V.  Dindoouleta. 

mOUNDELA ,  V.  Hiroundela. 

IROONDOUN .  V.  Hiraundoun, 

IROUNIA,  s.  f.  (irounie);  Ironia,  caL 
ital.  esp.  port.  Ironie,  flg.  de  rhét.  par 
laquelle  on  dit,  par  plaisanterie,  le  contraire 
de  ce  qu'on  veut  faire  entendre,  raillerie  fine. 

Éty.  du  lat.  ironia,  dérivé  du  grec 
etpu>ve(a  (éirônéia),  dissimulation,  fait  de  iipwv 
(éirôn),  dissimulé ,  moqueur. 

mOUNIGAMENT ,  adv.  (irounicomein)) 
Ironicamente ,  ital.  esp.  port.  IronicamèfU, 
cat.  Ironiquement,  d'une  manière  ironique. 

Êty.  de  irounica  et  de  ment, 

IRONIQUE .  ICA,  adj.  Iromeo,  ital.  esp. 
Dort  Ironie,  cat.  Ironique ,  qui  tient  oe 
rironie. 

Éty.  du  lat.  Ironia».  Y.  Irounia. 

IRR 

IRRjmONAL ,  adj.  vl.  Irraûianal,e^i0 
esp.  port.  Irrasionale,  ital  Irrationel,  irrai- 
sonnable. 

Éty.  du  lat.  irrationalis,  m.  s. 

IRRBCOUNGILIABLB  ,  ABLA  ,  a4i^ 
(Irrecounciliàblé ,  àl>le)  ;  umcovmiuABu. 
Irreconeiliabile ,  lat.  irreeoncUiabU ,  cat. 
esp  /rrefoticiTtavel,  port.  Irréconciliable, 
qui  ne  peut  se  réconciher. 

Éty.  de  ir,  pour  in  priv.  et  de  reemsnei" 
liable,  V.  Council,  R. 

IRREGUSABIiE,  ABLA,  adj.  (irreeu- 
sâblé,  àble)  ;  /rrecii«a6(e,  cat.  esp.  Irrécusa- 
ble ,  qui  ne  peut  être  récusé,  qui  mérite  en- 
tière confiance. 

Ëty.  du  lat.  irreeusabUis. 

IRREDUCTIBLE,  IBLA,  adj.  (IrKdnc- 
tiblé ,  ible)  ;  Irreduible  ,  cat.  Irreduttibils  , 
Ital.  Irreducible ,  esp.  Irréductible ,  qui  nt 
peut  être  réduit. 

IRREGULAR,  vl.  Irregular ,  cat.  Voy. 
Irregulier. 

IRREOULARITAT ,  S.  f.  (trregularilà)  ; 
Irregularitat,  cat.  IrregolarUà,  ital.  Irrs* 
golaridad ,  esp.  Irregularidade ,  port  Irré- 
gularité ,  défaut  contre  les  règles;  vice  per- 
sonnel qui  empêche  d'être  promu  aux  ordres 
sacrés. 

Éty.  du  kit.  irregularitaUs ,  gén.  de  «rrf- 
gularitas.  V.  Reg ,  R. 

IRREGULIER ,  lERA ,  adj.  (irregulié , 
iére)  ;  Irregolare ,  ital.  IrreguCair ,  cat.  esp. 

Rort.  Irrégulier ,  ière ,  qui  n'est  point  selon 
îs  règles ,  qui  ne  suit  pas  les  règles  ;  qui 
n'est  point  conformeà  l'ordre  ordinaire. 

Ëty.  de  ir  pour  in  priv.  et  de  regulariSp 
régulier.  V.  Reg,  R. 

IRREOULIERABrBBiT ,  adv.  (irregu- 
lieramein)  ;  Irregolarmente ,  ital.  Irregu- 
larmente,  port.  Irregularmènt,  cat.  Irrégu- 
lièrement d'une  manière  irrégulière. 
Êty.  detr  pourîit  priv.  et  de  reguHsfa, 
IRREUGION ,  S.  f.  (irrelidgie-n)  ;  im- 
uttoBii.  IrreligUme,  ital.  Irreligion,  esp.  Ir- 
religiâo  ,  port.  Irreligià  ,  cat.  IrreHgion , 
défaut,  manque  de  religion. 


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IRR 

Êtj.  du  lat.  irreligioniê ,  gén.  de  irrelt- 

IRRELIGlOUd.  OUdA,  adj.  (irrehd- 
glôos,  ôuse);  Jrreli^ioso,  ital.  esp.  porl. 
ïrreligiài ,  cal.  Irreligieux ,  euse ,  qui  n'a 
pas  de  religion. 

Ély.  de  ir  pour  in  prW.  el  de  religiifui, 

IRREMEDIABIiE ,  ABLA ,  adj .  (irrémé- 
diable); Irremediahile,  ital.  Irrémédiable , 
cat.  esp.  Jrremediavely  port.  Irrémédiable, 
qui  est  sans  remède, 

Ëty.  de  irremediabilis ,  m.  s. 

IRREMISSIBLE ,  ïïBLA,  M.  (irrémis- 
sible» ible)  ;  Irrémissible ^  ital.  frremisible, 
cat.  esp.  Irremissivel ,  port.  Irrémissible, 
qu'on  ne  peut  pardonner,  sans  rémission. 

IRREPARABLE  ,  ABLA,  adj.  (irrépa- 
rable, àble):  nsBrAiiAsu.  Irreparàbile,  ital. 
Irréparable ,  esp.  cat.  Irreparavel ,  port. 
Irréparable  ,  qui  ne  peut  se  réparer. 

Éty.  du  lat.  irreparabilis^  fait  de  ir  pour 
in  priv.  el  de  reparabilis.  V.  Par,  R«  3. 

IRREPREHENSIBLE  ,  IBLA ,  adj. 
(irrépréhensible ,  ible)  ;  Irreprensibite^  ital. 
Irrépréhensible,  esp.  cat.  Irreprehensivel , 
port.  Irrépréhensible ,  qu'on  ne  saurait  re- 
prendre ,  irréprochable. 

Ëty.  du  lat.  irreprehensus ,  m.  s. 

IRREPROUGHABLE  ,  ABLA  ,  adj. 
(irreproutchàblé ,  âble)  ;  Irreprobabile,  ital. 
Irrépréhensible  f  esp.  Irreprovavel ,  port. 
Irréprochable,  à  qui  ou  à  quoi  on  n'a  rien  à 
reprocher.  V.  Proch,  R. 

IRRESISTIBLAmENT ,  adv.  (irresisti- 
blaméin)  ;  Irresistivelmenle ,  port.  Irrésisti- 
blement ,  sans  qu'on  puisse  y  résister. 

Ély.  de  irresistibla  et  de  menl,  d'une  ma- 
nière irrésistible.  V.  Sist,  R. 

IRRESISTIBLE ,  IBLA ,  adj.  (irrésisti- 
ble, ible);  Irresistibile ,  ital.  Irrésistible, 
esp.  cat.  Irresistivel ,  port.  Irrésistible ,  à 
quoi  on  ne  peut  résister. 

Ëty.  de  ir  pour  in  priv.  de  resiêtar  et  de 
ible ,  ne  pouvoir  résister.  Y.  Sist,  R. 

IRRESOULUT,  UDA,  UA,  adj.  (irre- 
soulù,  ùde,  ùe);  Irresoluto,  ital.  esp.  port. 
Irresolutj  cat.  Irrésolu,  ue,  qui  a  de  fa  peine 
à  se  résoudre,  k  prendre  une  détermination. 

Éty.  de  ir  pour  in  priv.  et  de  resoulut. 

IRRESOULimON ,  s.  f.  (irresoululie-n); 
BMwtouLOTini.  Irresoluzione  f  ital.  Irrésolu^ 
cion,  esp.  Irresoluçào,  port.  Irresolueià  , 
UBi.  Irrésolution,  étal  de  celui  qui  est  irré- 
solu ,  qui  hésite. 

IRREVERENÇA  ,  8.  f.  (irreveréince)  ; 
nuwvKKBiici,  Bin»TB«Biici.  /itf  everetisa ,  ilal. 
Irrevereneia ,  esp.  port.  cat.  Irrévérence , 
manque  de  vénération ,  on  ne  le  dit  que  des 
choses  sacrées. 

Ëly»  du  lat.  irreverentia,  m.  s.  V,  Ver,  R. 

IRRETERENGIA ,  vl.  Irrevereneia,  cat. 
esp.  V.  Irreverença. 

IRREVERENBIENS  ,  adv.  vl.  Irreve- 
rentmeni,  cal.  Irreverentemente  ^esp,  port, 
ital.  Irrévéremment,  irrespectueusement. 

IRREVODCABLAMENT,  adv.  (irrevou- 
cablaméin);  Irrevocablemèni,  cat.  Irrevo- 
cabilmente,  ital.  Irrevocablemente ,  esp.  /r- 
revogavelmenU  ,  port.  Irrévocablement  , 
d'upe  manière  irrévocable. 

Ély.  de  irrevoueable  el  de  ment.  V.  Voe, 
Rad. 


IRR 

IRREVOUCABLE ,  ABLA,  adj.  (irre- 
voucàblé,  àble)  ;  Irrevocabile ,  ital.  Irrévo- 
cable, esp.  cat.  Irrevogavel,  port.  Irrévoca- 
ble ,  qui  ne  peut  être  révoque,  qui  ne  peut 
être  rappelé. 

Ëty.  du  lat.  irrevocabilii  f  fait  de  tV  pour 
in  priv.  el  de  recocabiUs.  V.  Voc,  R. 

IRRIGAdO  ,  s.  f.  vl.  Irrigation,  arrose- 
ment. 

Éty.  du  lat.  irrigaiio,  m.  s.  V.  Biv,  R. 

IRRISAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Hérissé , 
ée. 

IRRITABILITAT  ,  S.  f.  (irritabilità)  ; 
Irritabilitat ,  cat.  Irritabilidad ,  esp.  Irri- 
tabilità, ital.  Irritabilité,  qualité  de  ce  qui 
est  irritable,  propriété  qu'ont  les  êtres  orga- 
nisés de  réagir  contre  les  agents  extérieurs 
qui  viennent  les  loucher. 

Ëty.  du  lat.  irritabiUtas ,  itsUit,  m.  s. 
V./r,R.2. 

IRRITABLE,  ABLA,  adj.  (irritable, 
âble);  Irritable,  cal.  esp.  Irritabile ^iUl. 
Irritable,  qui  peut  être  facilement  irrité. 

Ëty.  du  lat.  irritabiliê.  V.  Ir ,  R,  2. 

IRRITANT,  ANTA,  adj.  (irrilin , 
ànle)  ;  Irritante ,  port.  esp.  ital.  Irritant, 
cat.  Irritant ,  ante,  qui  produit  de  l'irritation; 
on  le  dit  des  aliments  el  des  médicaments 
qui.  irritent. 

Ëty.  de  Irrit,  R.  el  de  ant. 

IRRITAR ,  v.  a.  (irrita)  ;  ncAsnAB.  Irri- 
tare,  ital.  Irritar,  esp.  porl.  cat.  Irriter, 
exdter  la  colère,  l'augmenter,  la  provoquer, 
l'exciter  ;  animer,  exalter,  émouvoir  la  sen- 
sibilité. 

Ëty.  du  lat.  irriiare.  V.  Ir,  R.  2. 

IRRITAR,  v.  a.  vl.  Irritar,  cat.  esp. 
Annuler,  rendre  nul,  révoquer,  infirmer. 

Ély.  du  lat.  irritus. 

IRRITAR  S' ,  V.  r.  (s'irrita).  S'irriter,  se 
mettre  en  colère. 

IRRITAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (irrita,  âde)  ; 
BMCAoïiAT.  Irritado,  port.  Irrité,  ée. 

Éty.  du  lat.  irritatus,  V.  Ir,  R.  2. 

IRRITAT,  ADA,  adj.  el  p.  vl.  Gassé, 
révoqué ,  annulé ,  ée. 

IRRITATION,  s.  f.  (irritalie-n);  mu- 
TATnii.  Irritatione,  ital.  Irritacion,  esp. 
/rritopâo,  port.  Irritacià,  cal.  Irritation, 
action  de  ce  qui  irrite ,  état  des  choses  irri- 
tées, en  médecine ,  exaltation  de  l'action  or- 
ganique d'une  partie. 

Éty.  du  lat.  irritatio.  V.  /r,  R.  2. 

IRRUPTION,  s.  f.  (irruptie-n);  niavr- 
nam,  IrruMione ,  ital.  Irrupci<m,  esp.  Ir- 
rupçâo,  porl.  Irrupeié,  cal.  Irruption,  en- 
trée soudaine  de  l'ennemi  ;  débordement. 

Éty.  du  lai.  irruptionis,  gén.  de  irruptio, 
m.  s. 

IRU 

mUNDA ,  S.  f.  vl.  V.  Hyrunda. 
IRUNDAT,  s.  m.  vl.  ■Anooi.A*  Hiron- 
deau,  petit  d'hirondelle. 
IRDNDE ,  s.  m.  vl.  Hirondelle. 

IS 

IS ,  d.  lim.  Pour  eUeis ,  ils. 
IS ,  pi.  du  pron.  pers.  u. ,  d.  lim.  i.  Eul 
V.  EUms  et  Eleis. 

Chacun  de  Is  via  per  chieto. 


IS  461 

G'esl-à-dire. 
Chacun  d*ellei$  avia  per  assieta, 
Foucaud. 
IS,  vl.  n  ou  elle  sort,  il  ou  elle  est. 


ISAAG,  nom  d'homme  (isaâc)  ;  Isaeco, 
ital.  |saac. 

L'Eglise  honore  16  saints  de  ce  nom. 

ISABELLA ,  nom  de  femme  (isabèle)  ; 
Isabella,  ital.  Isabel,  esp.  Isabelle. 

L'Eglise  honore  la  mémoire  de  la  bien- 
heureuse Isabelle ,  sœur  de  saint  Louis ,.  le 
22  et  23  février ,  le  31  août  et  le  12  sep- 
tembre. 

ISABELLA ,  s.  el  a(|j.  (isabèle)  ;  Isabella, 
ital.  Isabelle,  ail.  Isabelle,  couleur  d'un 
jaune  clair. 

ISABEOD,  Elisabeth.  Y.  Isabeau. 

ISAM,  s.  m.  vl.  Essaim. 

ISAURA,  nom  de  femme  (îsàonre). 
Isaure. 

Pair.  Point  de  saint43  de  ce  nom  dans  le 
martyrologe;  mais  l'Eglise  honore  la  mé- 
moire de  saint  Isaure,  le  17  juin. 

ISG 

ISCA ,  nom  ancien  de  l'X. 

ISGATZ ,  vl.  Que  vous  sortiez. 

ISGIABIEN  ,  adv.  vl.  Sciemment.  Vor. 
Set,  R.  ' 

ISGLA ,  8.  f.  (iscle)  ;  iuot,  i^uara.  On 
donne  ce  nom  aux  lieux  couverts  de  buis- 
sons, d'osiers  ou  de  petits  arbrisseaux  qui 
se  trouvent  le  long  des  rivières  formant  ou 
non  des  lies. 

Islaye  et  Isloie  en  roman. 

Ëty.  Ce  mot  viendrait-il  de  ila ,  kle  , 
parce  que  ces  sortes  de  broussailles  sont 
souvent  entourées  d'eau. 

ISGLAR ,  T.  n.  vl.  Crier. 

ISGLOUN,  s.  m.  (isclôun).Dim.  de  iscla, 
ilol ,  ou  petite  iscla, 

ISGO,  et 

ISGON,  vl.  Ils  OU  elles  sortent. 

ISB 

ISERA ,  s.  f.  (isère)  ;  Isara,  esp.  Isère , 
rivière  de  France  qui  prend  sa  source  au 
Mont  Iserano ,  sur  les  confins  du  Piémont 
et  se  jette  dans  le  Rhône ,  à  une  lieue  et 
demi  au-dessous  de  Valence. 

Ëty.  Du  nom  de  la  montagne  o&  elle 
prend  sa  source,  ou  du  lat.  Isara. 

ISERA  ,  s.  f.  Isara,  esp.  Isère ,  départe- 
ment de  r  « . . .  dont  le  chef-lieu  est  Gre- 
noble. 

Ëty.  De  la  rivière  de  ce  nom  qui  le  tra- 
verse. 

ISERNA,s.  f.  vl.  Chêne, 

ISEUT ,  nom  de  femme,  vl.  Iseult,  hé- 
roïne de  roman. 

ISR 

ISHABIPLE ,  vl.  V.  Exemple. 
ISHIR,  y.  D.  vl.  Sortir. 


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462 


ISI 


m 


ISIDORE ,  nom  d'homme  (bîdôre)  ;  Jii- 
doro  ,  liai.  esp.  Isidore. 
L' Église  honore  13  saints  de  ce  nom. 

I8L 

ISL,  MMJL^  MOL»  radical  déri?é  da  latin 
tft«ti/a ,  isie  •  lie .  formé  de  in,  dans,  et  de 
salum ,  Teau  salée ,  la  mer. 

De  insula ,  par  apoc.  in$ul ,  et  par  sync. 
de  n  et  de  tt ,  ilê;  &oh  :  Isl-a, 

De  insula ,  par  apoc.  insul;  d'où  :  Insul- 
ari. 

De  iniulj  par  sync.  de  n  et  changement 
de  II  en  ou  ^  isnul;  d*où  :  houla-ment , 
Isoul-ar,  Jioul'Otf  Jlh-a^  Hh-ot^  lU-a, 
Il'Ot ,  Iloi-a  ,  Its-il-ar  ,  Iss-ilh-ar ,  Its- 
ilh-at,  Ist-ilh'€a. 

ISLA,  s.  f.  vl.  lUA,  nnA,  /<Ia,  cat.  Ile. 
V.  fia. 

vm 

I8MJJIEN  ,  vl.  Estimation.  V.  Atisma- 
men. 

ISBlANOA,s.  f.  et 

I8ME ,  S.  m.  vl.  Estimation,  compte,  cal- 
cul ,  jugement.  V.  Msiim ,  R. 

ISMB ,  (Ismé) ,  terminaison  qoi  vient  du 
lat.  itmus,  dérivé  du  grec  t(r(x^c  (ismos),  qui 
marque  imitation,  et  qui  donne  aux  mots 
qu'elle  sert  k  former  l'idée  de  créance  , 
d'opinion ,  d'hérésie  •  de  secte ,  de  manière 
eu  de  façon  d'agir,  de  penser  ou  de  parler  ; 
t9T{iLoc  (istmos),  est  le  symbole  de  l'imitation. 

Anacrounitmtj  arianiitne,  jacoubiniime, 
barbarisme,  etc.,  etc.  C'est-à-dire,  qoi  blesse 
l'ordre  des  temps,  qui  suit  le»  principes 
d'Arius  ,  des  jacobins,  qui  porle  comme  les 
barbares,  d'une  mani^  barbare. 

I8NEL ,  adj.  vl.  umo,  fsmtoT.  Sfif Ilo,  ital. 
Vile,  prompt,  léger. 

Ëly.  du  lat.  igneus^  ou  de  l'ail,  schnell, 
prompt,  léger. 

I8NEI«AMENT  ,  adv.  vl  im^ABw, 
Ttff«sLA«KRT.  SnelamenU^  ital.  Vite ,  promp- 
tement,  rapidement,  légèrement,  vivement. 

Éty.  de  isnela  et  de  ment, 

I8NBD,  vl.  V./#n«{. 

I80 

I80P  •  s.  m.  TsoF.  Hisopo ,  esp.  Uysope , 
port.  Goupillon;  pour  hyssope,  plante,  V. 
Hyssopo. 

ISOULJlR  .  V.  a.  (îsoulÂ)  ;  fsolare  ,  ital. 
ilûiar, esp.  Isolar,  port,  boler,  séparer 
du  reste,  rendre  seul. 

Ëty.  de  l'ilal.  isola  et  de  ar,  mettre  dans 
une  lie,  ou  du  lat. iniu/are,  m.  s.  V.  /W ,  R. 

ISOULAR  8',  ▼.  r.  S'isoler,  se  séparer  du 
reste  des  hommes. 

I80IILAT,  ADA  •  adj.  et  p.  (!soulà,  âde); 
Itolalo  ,  ital.  Aislado^  esp.  Isolado  ,  port. 
Isolé,  ée.V.  MR. 

I80DIID ,  nom  d'homme.  Suppl.  h  Pellas. 
Isidore.  V.  Isidoro. 


ISP 


I8P 

I8PRE,  I8PRA,  adj.  (ispré,  ispre),  d. 
bas  lim.  V.  Aspre  et  Asper^  R. 

ISPBOD8,  OU8A,  adj.  (ispréos,  éuse), 
dl.  Apre,  aigre.  V.  Aspre  et  iliper,R. 

I8Q 

I8QnEllN ,  vl.  V.  Eêquem. 

I8R 

I8RAEL ,  s.  m.  (israèl) ,  et  impr.  isabu. 
Israël ,  le  peuple  d'Israël ,  la  personne  de 
Jacob,  le  royaume  des  dix  tribus ,  distingué 
du  royaume  de  Juda. 

I8RAELITO,  s.  m.  (israelite);  uasasuto. 
israeliia,  cat.  esp.  ital.  Israélite,  descendant 
d'Israël  ;  les  Israélites  furent  d'abord  appelés 
Hébreux,  ensuite  Israélites ,  et  enûn  Juifs, 

On  dit  d'un  homme  simple  et  plein  de 
candeur  :  Aquot  es  un  bon  israelitOy  c'est  un 
bon  israelite. 


755,  AHiti,  radical  dérivé  da  grecû^o'ci» 
(hypsoô),  élever,  dresser  en  haut,  porter 
aux  nues ,  d'où  cvu<|;({u>  (anypsoô) ,  élever. 

De  hypsoô,  par  apoc.  et  suppr.  du  p  et  de 
h,  et  redoubl.  de  t,  iss;  d'où  .*  hs-a ,  iss- 
ar,  Iss-al,  Anrissar,  An-issat^  Es-n-issar, 
Es-n-issat, 

IS9A,  excl.  Pousse,  tire.  V.  Hissa, 

I88A,  jmpér.  du  verbe  issar  (Tsse). 
Courage!  pousse!  tire!  hisse,  cri  que  pous- 
sent des  ouvriers  qui  tirent  ou  qui  poussent 
aûn  d'agir  ensemble. 

Êty.  du  bas-breton  issar,  pousser,  ou  du 
grec  à(iat(assi),  aiscot  (assa),  ou  axxz  (atta). 
Voûp  quajuniores  compellant  senes, 

I8SAC,dl.  y.Eissac. 

IsaAOAB,  V.  a.  (ichagà);  smoiiAm,*!- 

mmrmÊMM.  Essanger,  laver  du  Hngc  sale  avant 
de  le  lessiver;  lig.  battre,  donner  des  coups 
comme  on  en  donne  au  linge  en  Teasangeant. 

Ëty.  du  lat.  barb.  exsaniare ,  formé  de  la 
part,  extract,  ex,  et  de  sanies,  sanie  ,  pus , 
ordure  ,  ôler  les  ordures ,  ou  du  grec  l^wp 
(ichôr),  humeur  acqueuse ,  sanie,  et  de  Tact. 
gar,  ôler  la  sanie,  la  saleté.  V.  Sang^  R. 

I88AOAT,  ADA,  adj  et  p.  (ichagà,  àde); 
«MAOAT ,  iMAOAT.  Essaugé ,  ée  ;  inondé , 
abreuvé  :  Terra  ichagada ,  dl.  champ  où 
l'eau  a  croupi  ;  battu, rossé.  V.  Sang,  li. 

I8tfAIAIRE,  vl.  V.  Jtsajaire, 

ISSAIAIRE,  8.  vl.  Qui  essaie,  qm*  fait 
une  épreuve. 

ISSAIAR ,  \1.  V.  Essaiar. 

I89AIDOR,  V.  Issaiaire. 

I88AJADOR,  vl.  V.  Issajaire. 

I8SAJAIRE ,  s.  m.  vt.  issaiaab,  is^ajado». 
Assajador,  cat.  Ensayador^ettp.  Ensaiador, 
port.  Assaggiatore ,  ital.  Essayeur,  qui  fait 
une  épreuve. 

I88AJAR ,  vl.  V.  Essaiar. 

ISSAIiHAR,  vl.  V.  Eissalhar. 

I8SALOT,  ^1.  V.  Eyssiroe. 


ISS 

I88AL8AMB|f ,  8.  m.  v|.  Elévation.  V. 
EssalsamêneiAU,ti. 

nSÂM.y.Eissame. 

I8SA1IAR,  dl.  et 

I88ABIENAR,  V.  Eiuamenar. 

I88A1IENT ,  adv.  vl.  iMA^sii.  De  même, 
également,  comme.  V.  Ickament. 

ISSABiPLAR,  V.  a.  %|.  MiAvuAS. 
Elargir,  augmenter,  ouvrir. 

Ë(y.  de  iss ,  pour  ex ,  de  ampl  et  de  ar, 
V.^mpl,R. 

ISSAMPLIAR,  vl.  V.  Issamplar. 

IS8AN.  s.  m.  dl.  Essaim.  V.  Eissame. 

I8flANIâAR,dl.  V.  Eissalhar. 

ISSAïaiR,  v.  a.  vl.  Exhausser.  V.  AU, 
Rad. 

ISSAR,  ▼.  a.  (issâ);  Issar,  cat. /sor, 
esp.  Issarsy  ital.  Hisser,  en  t  de  marine, 
hausser,  lever,  porter  en  haut. 

fity.  du  grec  àv^^dai  (anypsoô)  •  élever , 
par  la  suppr.  an,  ou  de  oÀsar.  S.  AU,  R. 

ISSAR  8',  V.  r.  Se  lever,  se  tenir  debout, 

ISSARAT,  adj.  vl.  Embarrasé,  chiche» 
serré,  en  détresse. 

ISSARRAR ,  ▼.  a.  (isaarbà)  ;  «tMAUAii^ 
dl.  Emonder  un  arbre.  ^ 

ISSAiUOUN,  V.  Eissarioun. 

IS9ARI0DN  •  s.  m.  (issariéun).  Tour-i 
billon  de  vent,  terme  de  mar.  Gare. 

ISSARNIT,  vl.  V.  Eissarnit. 

IS8AROP ,  s.  m.  vl.  Sirop.  V.  Eissarop. 

ISSARRAR ,  vl.  V.  Enserrar. 

I9SART,s.  m.  dl.  Lieu  qu'on  a  essarté  ; 
friche,  lande  ;  destruction.  V.  Eissart. 

ISSARTAR,  vl.  V.  Eissartar. 

ISSARTAT,  adj.  et  p.  vl.  Embarrassé, 
essarté. 

ISSAU ,  vl.  0  ou  elle  écoute ,  il  ou  elle 
exauce. 

IS8AUD ,  adj.  m.  (issàou).  Camin  issaud, 
chemin  sec,  qui  n'est  pas  boueux ,  t.  du  Var. 
V.  E%ssucheXSec,fi. 

ISSADRAR,  V.  a.  (Issaoorà).  Essorer, 
exposer  à  l'air  pour  foire  sécher,  pour  faire 
prendre  le  frais. 

Êly .  de  is  pour  in ,  dans,  à,  de  aura ,  air , 
et  de  l'act.  ar,  mettre  à  l'air. 

ISSAUSAII ,  vl.  V.  Esaltar. 

ISSAUZIR ,  V.  a.  vl.  V.  Exaucir, 

IS8ATAR,  vl.  V.  Essaiar. 

ISSEG,  s.  m.  vl. Butin.  V.  /r,  R 

ÎSSEOA,  s.  f.  vl.  y.lssida  et  /r,  R. 

ISSBOAT ,  adj.  et  p.  vl.  Mouillé,  hu- 
mecté. V.  S«c,R. 

IS8EN,  s.f.  vl.  Fin,  issne;  Unissant.  V. 
/r,  R. 

ISSER,  dl.  Pour  greffe,  V.  EnU,  Insert 
etSer,R. 

ISSERE,  s.  m.  (isséro).  Nom  que  les 
anciens  rendent  par  le  mot  Israël. 

IS8ERMEN,  dl.  V.  Gaveou. 

ISSERNIR,  vl.  V.  Eissemir. 

ISSERNÎR,  V.  a.vl.  Discerner^  démêler. 
V.  Cem,  R. 

ISSERNIT ,  adj.  vl.  Distingué,  V.  Jcher- 
nit  ;  pour  sage,  prudent.  V.  Cem.  R. 

ISSEROT,  s.  m.  (isserô).  Un  des  noms 
du  vent  d'Est. 

ISSERTIR,  ▼.  a.  d.  de  Grasse.  Grcflèr. 
V.  Entar  et  Ser,  R. 

ISSETS,  p.  vl.  Mutvx.  Issets  les  apottols, 


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ISS 

\  TeiceptioD  des  apôtres  ;  eicepté  que ,  k 
moins  que,  aulrement,  sans  cela. 
ISSI,  vl.  Il  ou  elle  sortit;  ici,  ainsi. 

Et  ab  aitant  us  nat  'issu 
Et  à  rinstanl  un  nain  sortit. 

IS8ID ,  vl.  V.  Itiida  et  /r,  R. 

I88IDA  ,  S.  f.  vl.  ICBIDA  ,  WMB  f  ÈMMMDA  ,  M- 

uv,  nnm,  oBTiNnmnr.  Exida,  Cat.  UscUa 
ital.  Issue  ,  sortie,  fin ,  déclin  :  Intradat  et 
iiêida.  St.  Pr.  Al  issid  de  mag^  vers  la  tin 
de  mai.  V. /r,  R. 

I88II.AR.  V.  a.  vl.  Exiler.  V.  /#!,  R. 

ISSnLHAR ,  vl.  V.  Exilar  et  I$l,  R. 

I88ILHAT.  a<JH.  et  p.  vl.  Banni ,  chassé. 
V.  W,  R. 

iflSiLHEA,  adj.  f.  vl.  Eiilée.  Y.  Exilât 
et/W,  R. 

iSSIME,  IMA^  IME,  désinence  prise  do 
lat  ittimus,  tmiet,  qui  ajoutée  à  on  adjectif, 
le  transforme  en  superlatif.  V.  /me. 

Excelleni-istime,  très-eicdlenl. 

Eminen^siime,  très-émineat. 

Dof  l-ûfime,  trés-docte. 

Eieh-itêimej  très-riche. 

lUuttr-issime,  très-illustre. 

GeneraUisHwiêt  général  en  chef. 

Min-imey  très- petit. 

Suprem-e,  très-éievé. 

Subl-ime,  très-sublime. 

U8IMENT .  s.  m.  vl.  Sortie.  V.  Sourti- 
da  et  Eyiêiment. 

Êtj.  de  ûnr  et  de  irieiU.  Y.  Ir,  R. 

ISSIR,  V.  n.  vl.  Sortir,  s'en  aller,  partir. 
Y.£û«tret/r,R. 

ISSIRAPA ,  s.  f.  vl.  Bassin ,  cuvette,  ai- 
guière. 

ISSmOP ,  vl.  Y.  Eiitarop  et  Sirap. 

ISSIT ,  s.  m.  vl.  BTww.  Exit^  cat.  Eœito^ 
anc.  esp.  Sortie,  issue. 

Éty.  du  lat.  exitus.  Y.  /r,  R. 

Il  ou  elle  sortit. 

I880FIJkR,v.vl.  Souffler  sur.  Y.  Eis- 
MOuflareiFl,^. 

I880N ,  dg.  Essaim.  Y.  EUsame. 

I880P,  y.Hystopo. 

ISSORBABIEN,  S.  m.  vl.  TitomBAmi, 
TCBOBBAMBii.  Aveuglemeot,  perte  de  la  vue. 

I8SORBAR,  V.  a.  (issorbà}.  Aveugler, 
supplice  qu'on  infligeait  au  X»«  et  Xl"« 
siëdes. 

Aleun  hom  al  quai  la  eort  d'Alesl  aia  tout 
mem&ff  (mutilé) ,  o  Utorbat ,  d'aUH  enarU 
non  êitia  en  la  viUa  d'Aleet.  Cost.  d'AI, 

ISSOUAR,  V.  n.  (issouà).  Pour  sortir.  Y. 
Sourtir. 

Éty.  de  isêir,  dérivé  de  exire.  Y.  /r,  R. 

Ara  tpCtJ  diiM  la  man  ao  qoa  foj  (aeh 
Pér  istouar  el«r*in«nt  de  sa  l^ro  prefom 
Plaa  Mgro  sillo  faa  qa'nao  on 


lasoUN^s.  m.  (isséun).  Isson ,  cordage 
blanc  de  50  brasses  environs  et  de  quatre 
pouces  de  grosseur,  qui  sert  à  hisser  les 
vergues. 

Éty.  deM«ar,isser. 

Faire  issoun,  plonger,  faifeltf  plongeon, 
terme  de  Fayence.  Gare. 

ISSODPET,  s.  m.  (issoopé),  dl.  Petit 
bossu. 

Êty.  Dim.  deîMop.  Y.  Siêsop. 


ISS 

I8S0URDAR,  dl.  Y.  Emourdar  et  Surd, 
Rad. 

ISSODT,  dl.  Y.  Mteoutadas, 

issue,  adj.  vl.  Essuyé, sec.  Y.  See,  R. 

I8SllFI.AR,lv.  a.  et  n.  vl.  Souffler.  Y. 
Soufflar. 

ISSDGAR,  V.  a.  vl.  Sécher,  essuyer.  Yoy. 
Eisiugar. 

Éty.  du  lat.  exsieeare,  m.  s.  Y.  See,  R. 

ISSUT,  UDA,  UA,  adj.  et  p.  (issu ,  ûdé, 
ùe)  ;  Uscito  •  ital.  Issu ,  ue  •  descendu ,  ue , 
d'une  personne,  d'une  race,  sorti. 

I8T 

IST ,  ISTA,  pron.  vl.  €e,  cet,  cette. 

ISTA ,  vl.  Il  ou  elle  reste,  demeure. 

ISTA ,  ISTO,  (iste).  Terminaison  qu'on 
traduit  en  français  par  iête^  et  qui  joint  à  un 
substantif  forme  des  noms  indiquant,  tantôt  la 
dignité,  la  science  ou  la  profession ,  comme  : 
academistOf  algebristo^  antagounitto,  artû- 
to,  chymisto,  dentisto,  etc.,  et  tantôt  la  secte, 
comme  :  anabaplisto^  caMnUto ,  galenisto, 
humouriêto,  etc. 

Éty.  du  lat.  i$ta,  qui  a  la  même  significa- 
tion, formé  de  tf ,  dérivé  de  eue,  être .  sens 
que  cette  terminaison  ajoute  aux  substantifs 
auxquels  on  l'unit,  ainsi:  academisto,  com- 
posé de  academia  et  de  isto,  signifie  littéra- 
lement être  d'une  académie  ou  lui  apparte- 
nir ;  ealvinitto,  de  calvin  et  de  isto,  être  de 
la  secte  de  Calvin;  bontanisto,  de  botawiea  et 
de  isto,  qui  possède  la  science  de  la  botani- 
que, etc.,  etc. 

ISTARLfi,  vl.  Y.  Estable. 

ISTACIO,  vl.  Y.  Estation. 

ISTAOE,  s.  m.  vl.  Demeure ,  séjour.  Y. 
Est,R. 

ISTAMENT ,  s.  m.  vl.  Etre ,  existence , 
assistance,  action  de  rester,  de  demeurer.  Y. 
Est,n. 

A  hen  istament  del  payt,  pour  le  bien  être 
du  pays  ou  ^ur  le  bien  du  pays. 

ISTAN ,  vl.  Ils  ou  elles  sont,  demeorent. 

I8TANT,  vl.  Debout.  Y.  Drechei  Est, 
Rad. 

I8TAR,  ▼.  n.  (istà);  «tau.  £i/ar,  cal. 
esp.  port.  Stare,  ital.  Rester,  tarder,  demeu- 
rer, ne  pas  quitter  la  place;  lambiner;  en  d. 
vaud.  consister. 

En  que  ista  la  toa  salut  f  en  quoi  consis- 
te ton  salut? 

Éty.  du  lat.  «tore,  m.  s.  Y.  Est,  R. 

Ista  aquit,  impér.  reste  là. 

Istar  aquot  de  quauqu'un,  demeurer  chez 
quelqu'un. 

As  ben  istat,  tu  as  bien  tardé. 

Istar  enuna,  rester  coi,  se  taire,  garder  le 
silence. 

Aquot  Vista  ben,  cela  lui  sied  bien  ,  il  a 
t)onne  grâce  en  le  faisant;  Istar  mau,  signi- 
fie le  contraire. 

Ounte  istax?  où  demeurez-vous? 

ISTAR ,  m.  s.  que  Estar^  ?.  c.  m.  Il  si- 
gnifie aussi  être  séant. 

Aquot  vous  ista  ben,  cela  vous  sied  bien. 

Vous  ista  mau,  vous  sied  mal. 

ISTAR,  verbe  auxiliaire  qui  fournit  an 
verbe  estre,  quelques  personnes  au  prétérit 
etauplusqueparfait.  Y.  ^sf,  R. 


!ST 


463 


I     ISTAUG,  vl.  Je  suis,  je  reste,  je  de- 
meure. 

ISTENG ,  vl.  J'étends. 

ISTENT-QUE,  conj.  (istèin-qué).  Yu  qu^, 
attendu  que,  puisque  cela  est  ainsi. 

ISTERA,  vl.  Il  ou  elle  serait. 

I8TERIOAGNA,s.  f.  (isterigégne).  Un 
des  noms  languedociens  de  la  toile  d  arai- 
gnée. V.  Taranina, 

Ëty.  du  grec  tcxoc  (istos) ,  toile  de  tisse- 
rand, et  de  ap^x^^  (arachoê),  araignée,  ou  de 
<mtpt!;(i>  (stèrizô) ,  établir  ses  fils  ,  sa  toile. 
Thomas. 

ISTERS ,  MTiBM,  vl.  Excepté,  à  la  réser- 
ve, si  ce  n'est. 

ISTES,  vl.Iloaellefut. 

ISTHMO,  s.  m.  (isme)  ;  Islme,  cat.  Ist- 
mo, ital.  esp.  Isihmo,  port.  Isthme,  langue 
de  terre  entre  deux  mers  ou  deux  golfes  qui 
joint  une  presqu'île  au  continent. 

Éty.  du  hi.  isthmus,  dérivé  du  grec  l^OfiLbc 
(isthmos),  m.  s. 

ISTIOABIENT,  S.  m.  vl.  Instigament^ 
anc.  cat.  Instigamento,  ital.  Excitation,  pico- 
tement. Y.  Sting,  R. 

IS11GANSA,  s.  f.  dl.  (isti^ànce);  im- 
cAiiÇA.  Sollicitation ,  instance ,  insinuation  , 
persuasion.  Y.  Estication  et  Sting,  R. 

ISTIGUADOR,  s.  m.  vl.  Instigateur.  Y. 
Instigatour. 

Êty.  du  lat.  instigator,  m.  s.  Y.  Sting, 

ISTIOUAIRE .  vl.  Y.  Istiguatio, 

IsnoUAR,  vl.  Y.  Instigar^  Istiguaire 
ti  Sting,  R. 

ISTIGUATIO ,  8.  f.  vl.  Instigation.  Y. 
Instigation  et  Sting,  R. 

ISTITUT,  vl.  V.  Institution. 

ISTITDTIO ,  vl.  Y.  /fufOttitOft. 

ISTO,  A,  Ro,  OTO,  désinence  prise  du  lat. 
ista,  qui  porte  l'idée  de  fixation ,  d'adhésion 
à  une  secte,  à  un  corps  savant,  religieux  ou 
politique,  d'occupation  intellectuelle  ou  in» 
dustrielle;  d'où  :  Arehiv-isto,  Art-isto,  Coup- 
isto,  Chim-isto,  Botan-isto,  CaUrin-isto,  Je^ 
su'isto,  Drogu'isto,  Eben-isto,  Jansen-isto, 
Joumal'isto,  Royalisto,  SeminarAsto. 

De  isto,  par  la  suppression  de  s,  ito; 
d'où  :  Bamab'ito,  Carmel-Ho,  IsraH-ito* 

De  ito,  par  le  changement  de  t  en  o  :  Pa^ 
tri-oto,  Huguen-ota, 

ISTO ,  vl.  Ce,  soit,  soient.  Y.  Istou. 

ISTOGRATO  ,  Aller,  de  Aristœrato, 
v.  c.  m. 

ISTOU,  pr.  dém.  de  la  trois,  pers.  (is- 
tou) ;  BSToo,  ISTO.  Isto,  port.  Ce,  celui-ci.  Y. 
Aquestou, 

Ëly.dulat.M(<. 

ISTRA,  vl.  Employé  pour  issira,  il  sor- 
tira, futur  de  tf#tr  ;  il  ou  elle  sortira. 

ISTROPI ,  nom  d'homme ,  dl.  Eutrope. 
V.  Estropi. 

ISTRUGTIO,  vl.  Y.  Estruceio, 

ISTR0IDOR ,  s.  m.  vl.  Instructeur,  maî- 
tre, guide.  Y.  Instructour  tiStru,  R. 

ISTRUMENT  ,  vl.  Y.  Instrumeni. 

ISTRUBIENTAL,  Y.  Instrumental. 

ISTRUMENTAUttENT ,  adv.  vl.  /tt«- 
trumentalment,  cat.  InstrumentalmenU,  esp. 
Strumentalmente,  ital.  Instrumentalement. 
Y.  Stru,  R. 


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Google 


464 


ISX 


isz 


IflZAMPU,  ?I.  V,  Exemple. 
ITA 

ITAOA,  8.  f.  (ilâgue).  Itague.  V.  Flou. 

ITAL ,  adj.  vl.  Tel,  telle.  V.  Tal,  R. 

ITALIEN ,  IBNA,  8.  (ilalièn,  ène)  ;  lia- 
liano,  esp.  ital.  port.  Italia,  cat.  Italien,  ien- 
ne,  qui  est  d'Italie. 

ITALIEN,  8.  m.  (itialièn).  L'italien,  la 
langue  italienne. 

En  1240,  la  langue  italienne, composée  de 
la  langue  romane  et  du  latin,  commence  à  se 
former  par  les  soins  de  Frédéric  II,  gui  fonde, 
dans  ses  royaumes  de  Naples  et  de  ^icile,  des 
um'Tersités,  el  qui  y  fait  fleurir  les  lettres. 

En  1300,  la  langue  commence  k  prendre 
une  forme,  le  Dante,  florentin ,  publie  son 
poëme. 

En  1341,  Pétrarque  l'épure. 

En  1359,  Bocace  la  fixe. 

rrAUQUE,  ICA,  adj,  (italique,  ique); 
Italico,  ital.  esp.  port.  Italie,  cat.  Italique, 
caractère  d'imprimerie  qui  difl^re  du  romain 
en  ce  qu'il  est  incliné  et  qui  se  rapproche 
beaucoup  plus  de  l'écriture. 

Ety.  On  a  donné  le  nom  d'italique  à  ce 
caractère,  parce  qu'il  nous  vient  d'Italie. 

Les  premiers  poinçons  de  ces  caractères 
ont  été  gravés  k  Venise,  ce  qui  leur  avait  fait 
donner  le  nom  de  lettres  Vénitiennes. 

/ri4/î,  et  après  capdim,  faetum,ar  seul, 
désinence  dérivée  du  lalin ilarc,  de  ito,  formé 
de  ire,  eo,  Je  vais  ou  je  vais  fréquemment  ; 
cette  désinence  indique  la  fréquentation  et  la 
répétition  de  l'action  :  ainsi  :  Ft#-t(ar,  Ag- 
itar,  Ut'itar,  signifient-ils  voir  souvent, 
agir  souvent,  user  souvent  ? 

ITAT,  «TAT ,  désinence  dérivée  do  latin 
itatie,  gén.  dettof,  qui, jointe  i  un  adjectif 
compose  des  substantifs  que  Butet  a  nom- 
més abttraetifi  objeeHft,  parce  qu'en  eflèt 
ils  eipriment  une  qualité  abstraite  et  la  re- 
présentent comme  un  objet  réel. 

Àgil'itat,  de  agiHs,  état  de  ce  qui  est  agile. 

i4cltv*tiaf ,  de  activus,  activité. 

Autour-itat,  de  auetor, 

Briev-etat,  de  brems, 

lÀber^tat,  de  tibw,  libre. 

Paur-etat,  de  pauper. 

facul'tatfûefaeiUs. 

ITE 

ITEM ,  s.  m.  (item).  Aquot  foi  un  item, 
aquotes  un  item,  c'est  une  cboscf  à  considérer. 

ITEM,  adv./(em,  port.  cat.  esp.  Mot  con- 
servé du  lat.  item,  de  même,  ensuite,  de  plus. 

Ce  mot  était  dTun  grand  usage  autrefois, 
on  le  trouve  en  tète  de  toutes  les  requêtes 
qn'on  voit  dans  les  Statuts  de  Provence. 

ITERAR  >  V.  a.  vl.  Jlerar ,  cat.  esp.  Ite» 
rare,  ital.  Répéter,  redoubler ,  réitérer. 

Ëty.  du  lat.  iUrare. 

ITERATIO ,  8.  f.  f  1.  Jteraeio,  cat.  Itéra- 
cûm,  esp.  Iteraxione,  ital.  Répétition,  redou- 
blement. 

Êty.  du  lat.  iteratio,  m.  s. 

ITERDIGTION,  8.  f.  (  înterdictie-n  )  ; 
nmwKTtBM.  Interdisiane,  liai.  Interdiecion, 
esp.2 Interdiction,  défense  faite  à  quelqu'un 


ITE 

de  faire  quelque  chose;  suspension  des 
fonptions  d'un  prêtre,  d'un  magistrat. 

Ety.  du  lat.  interdicHanis  ^  gén.  de  tfUer- 
dicUo,  m.  s.  V.  Dire,  R. 

ITERDIBE,  V.  a.  (interdire): /ulérdtre, 
Ital.  Interdecir,  esp.  Intredir,  cat.  Eniredi- 
xer,  port.  Interdire,  défendre  quelque  chose 
à  quelqu'un,  à  un  prêtre  d'exercer  ses  fonc- 
tions; en  t.  de  jur.  interdire  un  homme,  lui 
défendre  par  justice  de  contracter,  de  dispo- 
serde  son  bien;  déconcerter. 

Ety.  du  lat.  interdicere,  fait  detnlar,  pria 
dans  un  sens  nég.  et  de  dicere ,  dire ,  décla- 
rer. V.  Dire,  R. 

ITINERARI,  8.  m.  (itineràri);  Itinera- 
rio,  ital.  esp.  port.  Itineràri,  cat.  Itinéraire, 
description  que  fait  un  voyageur  de  son 
▼oyage,  écrit  dans  lequel  on  in(£que  la  route 
qije  l'on  doit  suivre. 

Éty.  du  Ut.  itinerarium,  fait  de  iter ,  iti- 
nerii,  voyage. 

ITD 

ITUDA ,  TUDA ,  UDA ,  désinences  dont 
les  analogues  latins  sont  itudo,  etudo^  qui 
Jointes  à  des  adjectifis  composent  des  subs- 
untifs  abtraiits,  que  Butet  a  nommés  «octa- 
tifs,  parce  que  dit-il,  ils  se  rapportent  k  des 
êtres  oui  ont  des  relations  sociales  ;  ils  sont 
peut-être  dérivés  de  tiare,  Ho,  aller  en.  Elles 
mdiqueqt  le  mouvent ,  le  pr(^r^ ,  la  conti- 
nuation. 

Long-Uuda,  longitude,  qui  s'étend  en  long, 
qui  va  dans  le  sens  de  longueur. 

Lat'ituda,  latitude. 

Beat'Uuda ,  état  prolongé  de  ce  qui  ^t 
heureux. 

Serv-Uuda,  état  prolongé  d'esclavage. 

Exact^ituda,  qui  continue  à  être  exact  ou 
continuation  de  1  action  d'être  exact. 

IDE 

lUEI,  vl.  Aiqourd'hui.  V.  iftit. 
iUELH,  dl.  Pour  cDil.  V.  Hiie2/^etOcii{,R. 
lUETANTA,  dl.  V.  HuUanta. 

lUI 

lUlAMEN,  vl.  Jugement* 
lUlAR ,  vl.  iu^er. 

lUIf 

roiiS,  s.  m.  vl.  Ivoire.  V.  /ti2ft. 

lUR 

lUR,  8.  m.  vl.  Serment. 
lURAR,  vl.  y.Jurar. 
IURENT,vl.  Témoin.  V.  Jur,  R. 
lURIA,  vl.  Injure,  insulte.  V.  Jue,  R. 

lus 

IU8EU8 ,  vl.  Les  Juifs. 
ID8I8I ,  vl,  Jugement.  V.  Jud,  R. 
lUS^lGIA ,  vl.  Les  épices,  |es  honoraires 
des  juges.  V.  Jus,  R. 

lUZ 

lUEIVI  BB  PBo,  vl.  Jugement  de  Dieu  qui 
8efai8ait  ou  par  l'eau  ou  parle  fer  chaud.  V. 
Jud,  R.  ^ 


IVA 


IVA 

IVAN ,  nom  propre.  Iv^n,  un  des  ebeva-« 
liera  de  la  table  ronae. 

IVA8 , 8.  f.  pi.  (ives) ,  d.  bas  Km.  Avives. 
V.  VivaM. 

IVE 

IVER ,  et  comp.  y.  Hivem^  R. 

IVERN ,  8.  m.  tI.  V.  Hivem. 

IVERN,  8.  m.  t1.  Ivtm ,  cat.  Hiver.  Y. 
Hivem,  ft. 

IVERNAIIi ,  vl.  V.  Ivêmal 

iva^tNAL,  8.  m.  fl.  tTwmMMM..  Siver.  T. 
Hivem,  R. 

IVEBNAL,  a  m.  ?1.  imiiAn..  jlvemal , 
anc  esp.  port.  L'hiver  «  la  saison  ,  le  temps 
d'hiver. 

Éty.  du  lat.  kibtmalit.  V.  Hivem .  R. 

Ivemal,  adj.  V.  Uivemouge  et  Hivem , 
Rad. 

lVEllNALHA,/oenia4a,  cal.  V.  fli^er- 
nalheiHivem,Ji, 

IVERNAR,  V.  imp.  vl.  rrmmum,Ivemar^ 
cat.  tnvemar,  esp.  Etre  en  biver,  faire  froid, 
geler,  passer  l'hiver;  pour  passer  l'hiver.  V. 
Hivemar  et  Hivem,  R. 

IVESQÙE,  8.  m.  fl.  Evique.  V.  Evee- 
que, 

IVO 

IVOIRA ,  8.  f .  (boire)  ;  vom.  Avorio,  ital. 
Ivoire,  s.  m.  matière  dont  sont  composées  les 
dents  de  l'éléphant ,  du  mors  et  de  l'hippo- 
potame ,  quand  elle  est  mise  en  oeuvre  on 
travaillée. 

Êty.  du  lat.  tdtif,  tborw,  d'oiifvom,  evo- 
ri ,  ivori,  ivoira ,  dérivés  de  barrus ,  élé- 
phant. 

On  donne  le  nom  de  ivoirier,  \  l'ouvrier 
qui  travaille  et  au  marchand  qui  vend  de 
l'ivoire. 

Ivoire  est  masculin  en  français. 

Les  anciens  Grecs  connaissaient  déjà  l'art 
de  travailler  cette  matière.  Homère  parle  d'un 
certain  Jemalius,  comme  d'un  ouvrier  très- 
habile  en  ce  genre. 


IVRE,  a^j.  vl.  V.  Ibreei  Vbri. 

nniESSA ,  s.  f.  (ivresse);  Embriagueea^ 
cat.  Ebbrexxa^  ital.  Ivresse. 

IVREZA ,  s.  f.  vl.  Ivresse.  V.  Ivreeea, 

IVR08 ,  adj.  vl.  Ivrogne.  V.  Ibrougno  et 
Ibn,  R. 

va 
IZIB,  vl.  SorUr.  V.  loir  et  /r,  R. 

ITA 
ïïTAV.Y.Ulhau. 

IZB 
IZEIQI,  pr.  vL  Celui  qui. 


La  L«tlr«  I  eontîenl  1,769  Mole  oa  ArtîelM. 


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J 


J ,  8.  m.  (dgi  ou  i  long);Dxs,  tsc,  d.bas  lim. 
Ji  la  duième  lettre  de  l'alphabet  et  la  septiè- 
me des  consonnes.  Les  imprimeurs  la  nom- 
ment souvent  J  d'Hollande,  parce  que  les 
llollandais  l'introduisirent  les  premiers  dans 
rimprimcrie. 

Cette  lettre  n'a  été  dfltinguée  de  l't  voyel- 
le, que  vers  le  milieu  du  XYl»*  siècle.  Ce  fut 
Pierre  Ramus  ou  La  Ramée  qui  proposa  cette 
utile  distinction ,  d'où  le  nom  de  consonne 
ramiste,  qu'on  lui  a  donné  ainsi  qu'au  v. 

Ce  grammairien  se  servit  de  ces  deux  nou- 
velles consonnes  dans  sa  Grammaire  Latine, 
publiée  en  1557,  et  le  libraire  Gilles  Beys, 
est  le  premier  qui  en  ait  fait  usage  à  Paris, 
d^ns  l'édition  des  Commentaires  de  Claude 
Mignaultsur  lesEpllres  d'Horace,  imprimées 
en  1584,  chez  DenysDuval. 

DicL  des  Orig.  de  1T77,  in- 12. 

Il  paraîtrait  que  les  anciens  grammairiens 
romains,  avaient  déjà  fait  cette  distinction. 

JA 

JA,  Pour  gîte.  V.Jas. 

JA,  adv.  (djà  et  dzà),  d,  bas  lim.  Assez; on 
le  dit  particulièrement  quand  on  a  assez  de 
vîD  dans  son  vene  .  ce  qu'on  rend  aillears 
par  là,  là:Ja  que  lou  beouriou,  assez,  car  je 
le  boirais  également. 

Éty.  du  lat.  jam,  plus. 

JA,  adv.  vl.  Jamais.  Y.  Jamai, 

JA,  adv.  (djâ)  :  bsja,0ata  ,  nAassA,  ads- 

ML,  ADBiA,  DCTA.  Jû,  cdt.  port.  Va ,  esp.  Già, 
ital.  Déjà,  sitôt,  de  si  bonne  heure. 

Ëty.  du  lat.  jom,  m.  s. 

En  vl.  désormais*  incessamment,  jamais. 

Comme  conj.  jà,  soit  que,  bien  que^  quoi- 
que, Già  iia  eoia  che,  ilal. 

JA,  Exclamation  que  font  les  bouviers  pour 
arrêter  leurs  bestiaux. 

Hue,dia,  des  charretiers,  espèce  d'iropérat. 
pour  faire  avancer  les  chevaux  ou  pour  les 
faire  diriger  à  gauche. 

JA,  En  vl.  ce  mot  remplit  quelquefois  la 
fonction  de  conjonction,  et  alors  il  signifle, 
quoique,  l>ien  que,  Ja  Ha. 

JA ,  vl.  Est  souvent  employé  pour  indiquer 
un  temps  futur. 

Eja  non  er,  ni  ancno  fo 
Bona  dona  senesmerce. 

Et  jamais  ne  sera,  ni  oncques  ne  fut 
Bonne  dame  sans  merci. 

Giraud  LeRoit. 

JAA 

JAANT ,  vl.  V.  Gigant. 

JAB 

JAB ,  vl.  Pour  Jap,  r.  c.  m. 
JABA  ou  JABOV,  (djaba  oodjaboû); 
Mot  arabe  qui  signifie  grand  marehé. 

TOM«   H. 


JAB 

AJaha  ou  àjabou,  adv.  pour  rien,  gratui- 
tement; ce  que  les  Italiens  appellent  :  Per 
pexzi  dipane;  à  foison,  en  abondance. 

L'auteur  de  la  Stat.  des  B.-du  R.  prétend 
que  celte  façon  de  parler  nous  est  restée  des 
Liguriens. 

JABLE,s.m.  (djàblé);  Xabîe,  esp.  V. 
Gargau, 

JABO,  expr.  prov.  Avril.  Soit,  cela  suffit, 
j'y  consens,  patience. 

JABOODDAR,  V.  Jabotar. 

JABOT,  s.  m.  (djabo).  Jabot,  ornement 
de  dentelle  on  de  mousseline,  que  l'on  met  à 
l'ouverture  d'une  chemise  au-devant  de  Tcs- 
tomac;  jabot  des  oiseaux.  V.  Gavai, 

Ëty.  Ce  nom  lui  a  été  donné  par  similitude; 
on  l'a  comparé  au  jabot ,  V.  Gavai;  qui  est 
au-devant  du  cou  des  oiseaux  granivores , 
qui  dérive,  selon  Roquefort,  de  eappu- 
tus,  dim.  de  capus^  musilé:  d'où;  eapu- 
lum,  ab  eo  quàd  corpus  capial,  \,  Cap , 
Rad.  2. 

A  jabot,  à  foison,  en  abondance,  gratuite- 
ment, pour  rien.  Gare. 

Faire  jabot,  prendre  plaisir  à  la  louange, 
s'enorgueillir. 

JABOTAR .  v.  n.  (djaboutâ)  ;  jaboota»  , 
jAQiiBTAB,  cAQvsTAii.  Jabolcr,  jascT,  caqueter 
comme  les  volailles  qui  ont  rempli  le  Jabot, 
parler  beaucoup  pour  ne  rien  dire, 

Éty.  ûe  jabot  et  de  la  term.  acl.  ar,  faire 
aller  ou  remuer  le  jabot. 

JABRA,(dzâbre),et 

JABRE ,  (dzâbré),  d.  bas  lim.  On  le  dit  des 
femelles  stériles.  V.  Turgea, 

En  parlant  d'un  poisson  qui  n'a  ni  at^s 
ni  laitance,  Aqutsl  i  unjabre. 

JAG 

JAC,  SA» ,  radical  dérivé  du  latin  jaeere, 
jaceo,  être  couché,  être  étendu  tout  de  son 
long. 

hejaeere,  par  apoc.  ^ac  ;  d'où  :  Sub-ja- 
cent,  Jac-as ,  Jae-ent ,  Jae-ilhas  ,  Jae-ina, 
Jae-uda,  Jai,  Ad-jac-ent,  A-jac-ilhar,  A- 
jac-encta,  Jac-er,  A-jac-encia. 

Dejac,  par  le  changement  de  c  en  «,  jas; 
d'où  :  Jai,  Jasenta,  Jas-Uha,  Jass-a,  Jass- 
es,  JasS'Uhas,  Jass-eni ,  A-jass-ar,  A-jass* 
ai ,  Des-jass-ar ,  Ad-jacent-as,  A-geass-ar, 
A'jaç-ar,  A-jaç-ada ,  A-jag-ut,  A-jaire, 
Jas-ier,JasS'ina,Jay're^  Jaz-edor,  Jair-e, 
A -jayre ,  Jaiss-a ,  Jaiss- oun ,  Deyjeiv-ar , 
ASjuch-ar,  Gist,  Jaze-men,  Jas-enas,  Jaz- 
ent,  Jax-er,  Jai-ilha,  Jeiss-a,  A-jazer,  Jatz, 
Sos-jazer,  Sots-jazer. 

JAC,  vl.  II  ou  elle  coucha, 

Ëty.  du  lat.  jacuit. 

JAGA,  dl.  V.  Jaqueta. 

JACABEYA,  s.  f.  (djacarèïe)  :  jacamslma, 
•cahabic.  Nom  qu'on  donne ,  à  Avignon  .  au 
panais  sauvage,  Paslinaca  sylveslris  ,  Mill. 
V.  Pastenarga. 

JAGA8,  nom  d'homme  (djaeâs);  jaqvas. 


JAC 

Péjoratif  de  Jacques,  qu'on  donne  à  un  grand 
et  vilain  homme  qui  porte  ce  nom. 

JAGA8  rAiM,  dl.  Faire  le  chien  couchant, 
flatter,  mollir,  biaiser.  Sauv. 

Ëty.  du  lat.  jocere.  V.  Jae,  R. 

JAGE,  adv.  vl.  jAMc.  Toujours. 

JAGBNT,  s.  f.  (djaccin);  jacihima,  jaco- 

DA,  rAUMUSMA,  ACCOOCVAOA,  JAtfBKT.  ACCOU- 

chce,  femme  en  couche. 

Ëty.  du  lai.  jaeens,  entis ,  dejacere ,  cou* 
cher,  être  couché.  V.  Jae,  R. 

J  AGENT,  et 

JAGENTI ,  S.  m.  vl.  jAcmr.  Hyacinthe , 
pierre  précieuse ,  et  hyacinthe ,  plante.  Vo) . 
Jacintha, 

JAGER,  vl.  V.  Jaur  et  Jac,  R. 

JACIA  ou  jAciA-Auto ,  vl.  Encore  que , 
quoique: j'apot^ et ja  soit,  envieux  franrait^» 

JACIATSO ,  conj.  vl.  Quoique. 

JAGILHA ,  vl.  Il  ou  elle  tombe,  est  à  bas. 

JACILHAS,  s.  f.  pi.  (djacillcs) ,  dl.  Es  en 
jacilhas,  elle  est  en  gcsînc.  V.  Jacina  et  Jac, 
Kad. 

JAGILLAS,  s.  f.  pi.  vl.  V.  JasWtas, 

JAGINA ,  s.  f.  (djacine)  ;  jaulhab  ,  jami* 
LBAf  ,  lang.  COUCHAI ,  jAMiNA.  Gésioc  :  En 
jacina,  en  couche,  temps  pendant  lequel  une 
femme  reste  au  lit  après  être  accouchée; 
5our(tr  dejacina,  relever  de  couche. 

Ëty.  du  \ai.jacens,  couché  ,  malade.  Voy. 
Jae,  R. 

Qu'houra  s'accouchet  de  moun  ai 
Demouretdous  me«  en  jacina. 
J.  M.  Pr. 

On  dit  plus  particulièrement  coucha  et^ 
couchas,  en  parlant  des  femmes,  eijactna , 
quand  il  s'agit  des  animaux. 

Jacina,  signiûe  en  lang.  manière  de  se 
coucher  :  Es  de  michantajacina,  il  est  mau- 
vais coucheur. 

JAGINT,  vl./actn(.  cat.  V.  Jacintha. 

JAGINTHA,  s.  f.  (djacinlhe);  jaciut. 
Jacinto,  cat.  esp.  Giaetnto,  ital.  Jacinthe 
Orientale  ou  jacinthe  des  jardins,  Hyacinthus 
Orientatis,  Lin.  plante  de  la  fam  des  Lilia- 
cées,  originaire  d'Orient,  et  naturalisée  dans 
les  environs  de  Toulon,  de  Grasse  et  de  Nice. 
On  la  cultive  partout  comme  fleur  d'orne- 
ment. 

Ëty.  du  jeune  Hyacinthe  dont  parle  la  fa- 
ble, qu'Apollon  tua  d'un  coup  de  palet ,  et" 
dont  il  changea  le  sang  en  une  fleur  qui  de* 
puis  a  porté  son  nom. 

JAGINTHA,  s.  f.  jAcmT.  Jacinto ,  cat. 
esp.  port.  Giacinlo,  ital.  Hyacinthe,  nom 
commun  à  plusieurs  pierres  précieuses,  telles 
que  le  zircon  orangé ,  la  grenat ,  la  topase , 
etc. 

JAGINTHO ,  nom  d'homme  (djncïnte)  ; 
jAcurrouii,  cihtovii.  Giacintho,  ital.  Hya« 
cinthe. 

Éty.  du  lat.  Hiacynthus,  * 

L'Eglise  honore  huit  saints  de  ce  nom,  la 
10  fév.  3, 17  et  26  juilL  9  et  11  sept,  ot  29 
octobre. 


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JAC 


JACMES,  nom  d'homme,  anc.  béarn«  Y. 
Jacquet. 

JACOB,  nom  d*homme  (djacôb)  ;  Jacobo. 
esp.  Jacob,  ail.  Jacob. 

Èty.  du  lat.  Jacohus. 

L'Eglise  honore  deux  saints  de  ce  nom  le 
23  juin. 

JACOBINISME ,  s.  m.  (djacoubinismè). 
Jacobinisme,  association,  doctrine  des  Jaco- 
bins. 

Ély.  étjacoubin  et  de  la  lerm.  isme ,  sys- 
tème des  Jacobins. 

JACOBINS,  s.  m.  pi.  Jacobins,  nom  don- 
né d'abord  aux  membres  de  la  première  so- 
ciété populaire  établie  en  1789,  à  Paris  ,  et 
étendu  ensuite  à  tous  les  révolutionnaires, 
qui  sans  être  ni  avoir  été  de  cette  société,  en 
ont  professé  les  principes;  leur  club  fut  fer- 
mé le  11  novembre  1794 . 

JACOBINS,  s.  m.  pi.  (djacoubîns)  ;  ^aco«> 
mm;  Jacobius,  religieux  de  l'ordre  de  Saint- 
Dominique.  V.  Douminicans, 

Ëty.  de  l'Église  de  Saint -Jacques,  qu'on 
teur  donna  k  Parts  et  où  ils  s'établirent 
en  1218. 

JACONAS,s.  m.  (djacounàs).  Jaconas, 
espèce  de  mousseline. 

JACOT ,  s.  m.  (djacé)  ;  jaco.  Nom  qu'on 
donne  ordinairement  aux  perroquets. 

JACpu ,  nom  d'homme  (djàcou),  dl.  Jac- 
ques, V.  Jaque  ;  imbécile. 

JACOULINA ,  s.  f.  (djacouline) ,  dl.  Res- 
tes d'un  repas,  V.  Renoues  ;  pour  mauvais 
vin.  y.JangauHna. 

JACOUMART,  s.  m.  (  djacoumar  )  ;  ja- 
coiiMA«.  Jaquemart,  figure  qui  représente  un 
homme  armé  et  qui  frappe  avec  un  marteau 
6ur  la  cloche  d'une  horloge  pour  sonner  les 
heures. 

Ëty.  de  Jacques-Marc,  nom  de  l'ouvrier 
qui  inventa  cet  automate. 

JAGOOPBT,  nom  d'homme  (djacoupé) , 
dl.  Dim.  dejacau,  imbécile.  V.  Jaquet. 

JACOUn,  dl.  /aco, cat.  esp.  Y.  Jaqueta. 

JACTACIO,  vl.  y.  Jactança. 

JACTACIOyS.  t  vl.  Jactance,  parade, 
présomption. 

Éty.  du  lat.jactocto,  m.  s.  Y.  Ject,  R. 

JACTANÇA,  s.  f.  (jactance)  ;  GialtaH' 
:iia ,  ital.  Jaclaneia ,  cat.  esp.  port.  Jactan- 
ce, langage  d'une  personne  qui,  par  vanité, 
dit  d'elle  le  bien  qu'elle  pense. 

Ëty.  du  lat.  jactonfta,  (ail  de Jacfar«,  jeter, 
se  prôner.  Y.  Ject,  H. 

JACTANCIA,  S.  f.  vl.  JACTAMUA,  JACTAH- 

>A,  JACTACIO.  Jactanse.  Y.  Jacianta  et  Jeet^ 
Itad. 

JACTANSA ,  vl.  laUanza ,  ital.  Y.  Jac- 
tancia, 

JACTAN8iA»vh  Y.  Jaclaneia  ei  Ject, 
Rad. 

JACTAR  SB ,  v.  r.  vl.  Jaetar  se,  cat.  esp. 
port.  Sejacter^  se  vanter. 

Ëty.  do  hl/jacUre,  Y.  Ject,  R. 

JAÇUDAyS.  f.  (djaçûde}  ;  jacvm.  Brèche, 
chute 'd'une  muraille.  ' 

Ély.  Y.  Jac,  R. 

Ji^UDA,.  s.  f.  Pour  accouchée.  Y.  Jeicent 
et  Juc,  K. 


JAD 


JAD 

JADILHADA ,  S.  f.  (  djadillude  ) ,  d.  lim. 
Grande  quantité. 

JADIS,  adv.  vl.  Jadis,  autrefois. 

Éty.  du  lat.  jam  diu  ou  dies,  déjà,  depuis 
longtemps. 

JAP 

JAFAR,  V.  n.  vl.  Plaisanter. 

JAFRE,et 

JAFRBI,  nom  d'homme,  vl.  Thèofred. 

JAG 

JAGAN,  vl  Qu'ifs  ou  qu'elles  couchent. 

JAOANT,  dg.  Pour  Géant,  v.  c.  ra. 

JAGME,  nom  d'homme,  vl.  Y.  Jaque. 

JAGON .  vl.  Ils  ou  elles  couchent. 

JAGOOSSAR,  V.  D.  (djogoiissà),  d.  bas 
lim.  Prendre  beaucoup  de  peine,  travailler 
beaucoup.  Y.  Trimar. 

A  bien  jogoussat  per  se  tirar  d'à  far ,  il  a 
bien  pris  de  la  peine  pour  se  tirer  d'affaire. 

JAGRAN,  vl.  Ils  ou  elles  reposeront, 
giront. 

Ëty.  dejazer. 

JAGUESSON ,  vl.  Qu'ils  ou  qu'elles  cou- 
chassent. 

JAI 

JAI ,  troisième  pers.  du  sing.  de  Tind.  du 
verbe j'atre.  GU  :  Aidtjai,  ci-gW,  Htc-Jacet. 

Éty.  Y.  Jflc.R. 

JAI,  adj.  vl.  Joyeux.  Y.  Joyos. 

JAI ,  s.  m.  (<1jâï)  ;  »AM.  Joie:  Aquotfaijai, 
cela  fait  plaisir  à  voir,  réjouissance,  Y.  Joya 
et  Gau;  pour  geai ,  oiseau.  Y.  Gai  et  Gaid, 
Rad 

JAIA,  vl.  Que  je  couche ,  qu'il  oa  qu'elle 
couche. 

JAIAN,  ANA.  Cast.  Y.  Géant. 

JAICHA,  dl.  (djakhe).  Y.  Jaissa. 

JAIET,  s.  ra.  (dj  lié)  ;  jatbt.  Jayet,  jaioo 
jais;  sous-variété  du  lignite  piciforœe,  d'un 
noir  luisant,  pur,  1res- foncé,  d'une  texture 
dense  et  susceptible  d'un  beau  poli. 

Kty.  de  Jagos,  nom  d'une  ville  ou  d'une 
rivière  de  l'Asie- Mineure. 

On  trouve  du  jiiyet  danA  le  vallon  d'Aiglun, 
près  de  Digne,  entre  des  bancs  de  grès,  près 
de  Yoloone,  et  dans  la  R.-Pr.  aux  environs 
de  Roqucvaire,  de  Marseille»  dePeynieret  de 
Toolon. 

Le  jajfet  a  une  origine  végétale ,  c'est  du 
bots  qui  par  la  suite  des  temps  et  des  ihGItra- 
lions  particulières,  s'est  changé  en  une  espè- 
ce de  charbon. 

JADIB ,  nom  propre,  vî.  Jacques. 

JAINA,  s.  f.  (djÂIne).  Poutre.  Y.  Fusta. 

Ëty.  Ce  mot  est  ligurien,  d'après  l'auteur 
de  la  St.  des  B.-du-Uh.  ou  de  jatre ,  être 
couché. 

JAINA,  s.  f.  dl.  Pour  gène.  Y.  Gêna. 

JAINBTA,  s.  f.  (djainéte).  Poutrelle,  pe- 
tite poutre.  Gare. 

Éty.  de  jatna»  poutre,  et  du  dim.  ete. 

JAIRE ,  V.  n.  (djâïré)  ;  jatsb.  Se  coucher, 
être  couché,  géèir. 


JAI 

Ëty  du  laté  jaeere  ,  m. s.  Yoy.  Jac,  R. 

Autant  nau  jaire  sus  la  paya 
Que  dedins  tou  ye  doou  baroun. 
Morel. 

JAIS ,  vl.  Y.  Jai. 

JAISSA,  s.  f.  (djàîssé  ou  djàïche) ;  «aibsa^ 

CAltftOf»,  BECAS,  BmiXA-DBIIT,  BSStAS  ,  CBMtBS, 
JBIMA  .    JAICttA  ,     DlBUfA,  OBVtâA.    Nom  dC  U 

gesse  cultivée  on  domestique,  Lathyrus  sa- 
tivut^  Lin.  Y.  Garouela. 

Ëty.  Probablement  du  tat.  jacere,  être  cou- 
ché, parce  que  celte  plante  ne  peut  pas  se 
soutenir  dans  une  position  verticale.  Y.  Jac, 
Rad. 

Faire  dejaissat  ou  jaistar,  lancer,  en  par- 
lant, des  gouttelettes  de  salive,  crachoter; 
écarter  la  dragée. 

Soun  de  jaissa ,  que  noun  las  voou  las 
laissa,  qui  refuse,  muse. 

JAISSOON,s.  m.  (djaissoûn);  «Aistovn. 
Un  des  noms  de  la  gesse  chiche.  Voy. 
Garoueta. 

Ely.  Dim.  dcjaûsa,  petite  gesse.  Y.  Jac, 
Rad. 

JAI» 

JAL,  sBi.,  «81,  BU.,  radical  pris  du  latin 
zelus,  zèle,  ardeur,  émulation ,  d'où  zelotes , 
zélateur,  jaloux,  et  dérivé  du  grec  C^^o^ 
(zèlôs), émulation,  rivalité,  envie,  jalousie, 
d'oii(Y;XEuxnc  (zèleulés),  jaloux,  envieux. 

De  zelus  f  par  apoc.  zel;  d'où:  Zèle, 
lelat. 

De  sel,  par  le  changement  de  s  en  j,  et  4% 
e  en  a,  jai; d'où  :  Jetons,  Mousia, 

De  zel»  par  le  changement  de  zen  g,  gelr 
d'où  :  Gel'OSyGelos-ia,  A-gelos-ir ,  A^gelos- 
il,  Jet-os,  Gii-os,  Gil-ous,  GHoyia,  Jal-ons, 
Jalousar,  Jalous-at,  Jalausi-a. 

JAI«,  dkPour  coq.  Y.  Gal^  Gau  et  Gall^ 
Rad. 

Unhonjal  n'esjamaiestûi  gras, 
Pr.  Bas-Lin^ 

JALA,  S.  f.  (d|âle).  Nom  qu'on  donne» 
dans  la  Provence-Moyenne,  aux  petits  tailUs. 
aux  balivaux,  auxjeunes  tiges  dès  arbrcs„auiL 
arb.res  rabougris. 

Éty.  Probablement  du  latin  joculu»,  dard!. 
Javelot. 

JALA,  Noix  de  galle.  Y.  Galla.  Gare. 

JAI.ABBA,  s,  f.  Y.  Gealabra  et  Gel,  R. 

JALADA ,  s.  f.  Gelée.  Y.  Gelada  et  Gek, 
Rad. 

JAI«AP,  8.  m.  (djalàp);  XalojMi,e8p.  Ja- 
lap,  nom  qu'on  donne  à  la  racine  du  liseron 
jalap,  Convolvulusjalapa,  Lin.  plante  de  la 
fam.  des  Convolvulacées,  qui  croU  naturel- 
lement au  Mexiaue,  dans  les  Florides  et  dans 
les  provinces  Méridionales  des  Ëtats-Unîs» 

Ëty.  de  Xalappa,  ville  du  Mexique  aux  en- 
virons de  laquelle  cette  planteest  abondante. 

C'est  vers  l'an  1610 ,  que  le  jalap  a  été 
apporté  en  Europe  et  qu'on  a  commence  à 
l'employer  en  médecine  commepurgatif. 

JALAR,  V.  a.  (djalà  et  diolâ) ,  d.  bas 
lim.  Cocher ,  se  dit  de  l'action  du  coq  qui 
féconde  les  œufs  de  la  poule  :  Un  ban  jal 
jala  treize  pouàas^  prov.  bas  lim.  un  bon 
coq  suffit  à  treiae  pontes;  fig.  ««îMiscr 
quelqu'un  en  force,  en  taknt|  en  rîcbesse. 


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JAL 

£(  j.  de /al.  coq,  et  de  l'iict.  ar.V.  Gaîl,  R. 

JAI^R ,  tieler.  V.  Gelar. 

JAI.ARETA,  V.  Gelareya. 

JAUkS,  V.  Geahi. 

JALASSOUN.  V.  Gcalasseun, 

JALAT,  V.  Cflal. 

JALAT.  ADA.  (4jalà,  àde).  Pour  gelé, 
ce.  y.  Gelât  ei  Gel,  R. 

JAIaAT,  adj.  Fécondé,  en  parlant  des 
œnfs  :  Un  uoujalat,  un  oeuf  fécondé. 

Kly.  de  Jal,  coq,  et  de  a(,  qui  a  subi  l'ac- 
tion du  coq.  V.  Gall,  R. 

JAI.ET,  s.  m.  vl.  Petit  caillou  rondqu*on 
lançait  «vec  TarlMlète. 

JALETOUN,  s.  m.  (djaletoun  et  diole- 
tou) ,  d.  (mis  lim.  Petit  coq ,  cochet  ;  6g. 
jeune  garçon  qui  commence  à  faire  la  cour 
aux  Ailes. 

Éty.  Sous-dim.  de  jaL  jalet,  jaletùun. 
V.  GaU,  R. 

JALIBRAB,  dl.  V.  Gealibrar. 

JAI^IBRE  »  dl.  V.  Gealibre. 

JALIERA,  s.  f.(djoliére).Roi8  taillis.  Aub. 

£ty.  de  Jala,  ▼.  c.  m.  et  de  iera, 

JAUNIER ,  V.  Galinier. 

JALIVAT.  ADA,  adj.  (djalivà ,  àde). 
RalK>ugri,  on  le  dit  des  arbres  dont  l'accrois- 
sèment  a  été  arrêté  par  quelque  accident.  V. 
Rabougril, 

JALOUN ,  s.  m.  (djatôun)  :  oiBoim.  Jalon, 
bâton  planté,  dressé  pour  aligner. 

Éty.  du  lat.  baeulum,  bâton,  ou  de  Jaeu- 
tum,  javelot,  mais  plutôt  dejala,  jeune  tige 
d'un  arbre. 

JM^OUNAR,  T.  a.  (djalounà).  Jalonner, 
planter  des  jalons. 

JAU>US,  OU8A,  adj.  (djaléus,  ôuse); 
vBu»uf  I  oiKovw.  Gelôio,  jtal.  Zeloso,  esp. 
Cioto,  port.  Geloê  y  CàL  Jaloux ,  oose,  qui  a 
de  la  jalousie ,  qui  est  envieux  ;  empressé  ; 
désireux. 

Éty.  V.  Jalousia  et  Jal  R. 

JALODIAR,  V.  a.  (djalousâ).  Jalouser, 
avojr  de  la  jalousie  contre.... 

Éty.  de;aIoMt  et  de  la  term.  act.  ar,  litt. 
ûltre  le  jaloux.  V.  Jal,  R. 

JALOUSAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (djalousâ , 
âde).  Jalousé,  ée,  envié, qui  excite  lu  jalousie. 

Êty.  de  jalouê  et  de  at ,  ada ,  qu'on  ja- 
kKise.  V.  Jal.  R. 

JALOUSIA,  s.  f.  (djalousie);  Gelosta, 
itat.  Cehiûi .  esp.  Geloxia ,  port.  cat.  Ja- 
lousie, chagrin  que  l'on  éprouve  de  voir 
posséder  par  un  autre^  ce  qu'on  désirait  avoir 
pour  soi-même. 

liiy.  de  riUl.  geloHa.  V.  Jal,  R. 

JAI«OUSlA,  8.  f.  et  impr.  asavjooii. 
Jalousie,  espèce  de  fermeture  de  fenêtre  qui 
se  place  en  dehors  de  la  croisée ,  et  ne  sert 
qn'à  modifier  et  diminuer  l'intensité  de  la 
elàrtc. 

Éty.  Ainsi  nommée,  parce  que  cette  fer- 
mttora  semble  ne  laisser  entrer  le  jour  qu'à 
regret. 

Dans  unejalouiie  on  nomme  : 

SOaailER.  U  ir»««rM  <pl  mi  i>ë»  i  I«  pvik  «ytf 
rlnn  4»  U  fewjtr»  ^  purte  UMt«i  Im  MtrM  piMc*. 

PLAMCnCTTES ,  Im  pMÎM  ptMclM>  pU«ëcs  uanartr. 
mUmmh  Im  niMs  4  •àli  An  auirva.    . 

BI?IA5S  .  !»•  atiMKM  ipU  n«nt  !m  p^ncUttM. 

PAVILLON  .  U  plMckt  <pl  «««Hc  H%9m  Uê  fUm^htnn 
mnamA  H  iwUmtit  est  vr\ 


JAL 

JM«OnsiA ,  s.  f.  Nom  toulousain  de 
rœillet  plume.  V.  Mignountla, 

JALOUSIA,  s.  f.  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donuc .  à  Toulouse,  k  l'amaranthe  tricolore , 
Amaranlhtts  tricolor ,  plante  de  la  famille 
desAmaranthacées, 

JALUN,  s.  m.  (djalùn).  Bois  provenant 
d'arbres  rabougris.  Aub. 

Éty.  de  Jala,  v.  c.  m.  et  de  un. 

JAM 

JAMAI ,  adv.  (djamâï)  :  jamm  ,  joham  , 
jBBiAu,  TAHB,  JAMAIS.  Giommaî,  ital.  Jama$, 
esp.  Jamais,  port.  Jamay  et  James,  cat. 
Jamais,  dans  aucun  temps. 

Éty.  du  lat.  jam  magis. 

Dans  les  vieux  écrits  et  particulièrement 
chez  les  Troubadours,  ja  et  mat ,  sont  sépa- 
rés dans  la  même  phrase  : 

E  ja  non  volria  mais  essa  residatz. 
Arnaud  de  Harueil. 
Et  jh  ne  voudrais  mais  être  réveillé. 


,  adv.  vl.  V.  Jamai. 

JABIBAGI,  s.  m.  (djambàdgi)  ;  cambaci. 
Jambage. 

JABIBAR,dl.  V.  Chamhari  et  Camb,  R. 

JABIBETA,  s.  f.  (djambéte).  Jambette, 
petit  couteau  à  lame  obtuse,  se  repliant  dans 
le  manche. 

JAMBIERAS  ,  s.  f.  pi.  (djambiéres)  ; 
BarnuuA*.  V.  Camb,  R. 

JAMBIN  ,  S.  m.  (  djambîn  )  ;  ciambim. 
Filet  en  osier  ou  espèce  de  nasse  ;  Gg.  em- 
barras, Esiredin  louJamOin. 

C«pen<Iant  tetm  eapolr  imnin  etmrr  «»ra  M  matin 

Per  ToiM  a'esiigiM  et  ■«  rf^ourU 

Mai  ce  qne  pfiurtJinf  mi  r«MinM>ii^U  , 
£•  qnc  àkm  p««  «oiiUi  il*Mtrc  dm  Iom  j'amùia. 
Gros. 

Éty? 

JAMBIN,  S.  m.  (djambîn}.  V.  Goumbin. 

JAMBINETA .  8.  f.  (djambinéte).  Fn- 
cassée,  ragoât,  sorte  d'étuvée  faite  avec  de 
jeunes  oiseaux. 

Ëty.  ôejambineta,  dit  pour  petite  jambe, 
ragoût  de  petits  pieds.  V.  Camb^  R. 

JAMBOUONA,  s.  f.  (  djambéugne }. 
Cornemuse,  selon  Ach.  instrument  grec, 
espèce  de  lyre,  d'après  Gros. 

Êty.  Alt.  de  sampogna.  V.  Symphon ,  R. 

JAMBOUN,  s.  m.  (djambùun);  camba- 

JOOW  ,    CAMBICOBII  ,  CBAMBO  ,  CAMBAXOO.   Jam- 

bon,  cuisse  ou  épaule  salée  d'un  cochon  ou 
d'un  sanglier. 

Ety.  de  jam&a  et  de  oun,  augm.  Voy. 
Camb.  R. 

Pichot  jamboun ,  jambonneau. 

JABiBOUNA,s.  f.  Avril.  Vieille,  instru- 
ment de  musique.  V.  VieUia  ou  Ftola  et 
Symplum,  R. 

JAMBBE ,  8.  m.  djambré).  Tn  des  noms 
lang.  de  l'écrevisse.  V.  Escretici  et  Camb , 
Rad. 

JAMES ,  James,  cat.  V.  Jamai, 

JAM^n; ,  nom  d'homme.  Jacques. 


JAN 


JAN 


467 


JAN ,  V.  Jean, 

JANDARMA,  et  dérivés.  Aub.  Voy. 
(rfndarma,  etc. 

JANBT,  V.  Jeanet. 

JANETA,  WJeaneta, 

JANGAB,  s.  m.  vl.  Marécage  ,  lieu  où 
croit  le  jonc. 

Ély.  Alt.  dejongar,  V.  Joune,  R. 

JANGLA ,  s.  f.  vl.  Fac/ftie,  babil,  caquet, 
médisance  ;  il  ou  elle  babille. 

Éty.  du  lat.  joculacto.  V.  Joe,  R. 

JANGI.AOISSA ,  s.  f.  (djangladissc),  dl. 
Glapissement  d'un  chien.  V.  Joe,  R. 

JANGLADOR,  s.  m.  vl.  jahclaimb.  Rail- 
leur, moqueur,  médisant,  bavard,  babil- 
lard. 

Étv.  de  jangla  et  de  ador ,  ou  du  lat. 
joculator,  Y.  Joe,  R. 

JANGIJLIRE,  vl.  V.  Janglador. 

JANGLAR,  V.  n.  vl.  jabbobuiar,  jab- 
6L01IXAB ,  JAMOOI.AII.  Plaisautcr ,  se  moqiter  . 
railler,  tourner  en  ridicule;  babiller,  médirry 
mentir. 

Èly.  du  lat.  Jœulari,  m.  s.  V.  Joe,  R. 

JANGLAR ,  v.  n.  (djançlà),  dl.  oabidah. 
Glapir,  crier  comme  un  chien  que  l'on  bat. 
V.  Out>/ar  et  Joe ,  R. 

Janglardefred,  grelotter.  V.  Tremoular. 

JANGI.ARIA,  s.f.  vl.  jABOLOfiA.  Caquet, 
médisance,  moquerie,  bavardage,  caquette- 
rie.  V.  Joe,  R. 

JANGLOnx,  s.  m.  \1.  jABBWM&i..  Mcn- 
terie,  tromperie.  V.  /oc,  R. 

JANOI.OILLAR,  vl.  V.Janglar  eiJoe, 
Rad. 

JANGLOS,  adj.  vl.  QARofcoi.  Moqueur, 
railleur,  bavard.  V.  Joe,  R. 

JANGIX>SIA,  s.  f.  %1.  Moquerie.  Voy. 
Janglaria  ei  Joe ,  R. 

JANGLOUS  ,  s.  m.  vl.  Jongleur,  trom- 
peur. 

Yen  anCaquel  qu*es  mon  amyc  corals. 
Fin  e  fidel  vertadier  e  non  fais , 
Ni  tropparlier,  m  jaugions  ni  gabayre. 
Bernard.  Marche. 

JANGLUELH,  s.  m.  vl.  «aucobi.,  ja!<- 
eoou.,  jABoooiui.  Médisance,  moquerie,  ca- 
quetage,    bavardage.  V.  Joe,  R. 

JANGOLAR ,  vl.  V.  Janylar  et  Joe,  R. 

JANGOULAIRE,  AREIXA.  adj.  (djan- 
goulàïré,  arèle).  Pleureur.  V.  Plouraire  et 
JocR. 

JANGOUI«AR.  V.  n.  (djangoulâ).  dl. 
•iQBovtjui.  Pour  gémir,  V.  Gémir;  pour  se 
lamenter ,  V.  Cridar  et  Jdoular:  geindre  , 
se  plaindre  sans  sujet.  V.  Grougnar, 

Éiy.  du  lat.  ululare.  V.  Joe ,  R. 

JANGOULIN  ,  INA  ,  s.  (djangoulin  . 
Ine)  ;  jacovtiba.  Du  ripopé,  on  de  fort  mati- 
vais  >in.  du  \în  gumguet,  Sauv.  V.  Vin 
de  ehapitre. 

JANGUEL ,  \I.  Il  on  elle  cause ,  inédit. 
V.  Jangluelh  et  Joe,  R. 

JAMCKJELHAR,  v.  n.  vl.  Médire,  raltler. 
V.  Janylar  ei  Joe ,  R. 

JANGUOIL,  vl.  et. 
;     JANGUOU^H,  vl.  V.  Jangluelh. 

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iHh.     T 

FOgle 


468 


JAN 


JANICOT,  8.  m.  (djanico),  dl.  Faim, 
misère,  pauvreté.  Sauv. 

Janicot  le  pica ,  la  faim  1c  presse. 

JANIS9ARI ,  s.  m.  (djanissâri)  :  Jani- 
zaro ,  port.  Janissaire ,  soldat  de  rinfantcrie 
turque  qui  sert  à  la  garde  du  grand-seigneur. 

Ëly.  du  turc  Uki-tehéri  »  qui  se  prononce 
icni-tchéri .  nouveau  soldat ,  nouvelle  milice, 
formé  de  ieki ,  qu'on  prononce  ieny  ,  nou- 
veau ,  et  teheri ,  milice  ,  soldat ,  parce  que 
Otthman  b* ,  qui  forma  cette  milice ,  dans  le 
\IV"»«  siècle,  la  composa  d*en£»nts  de  Chré- 
tiens élevés  dans  la  foi  musulmane. 

lANITORT,  s.  m.  (djanitôr).  Nom  tou- 
lousain de  la  roquette.  V.  Nattoun, 

4ANIT0IIT ,  s.  Rk  (djamtér).  Nom  tou- 
lousain du  Lepidium  graminifoHum^ 

JANSEMIN ,  dg.  Jasmin.  V.  Jaussemin, 

JANSENI9BIE  ,  8.  m.  (djansenismé)  ; 
Jansénisme,  cat.  JansenUmo,  esp.  Gianse- 
nismo ,  ilal.  Jansénisme ,  système  erroné 
touchant  la  grâce  et  le  libre  arbitre,  ex- 
trait du  livre  de  Jansénius,  évéque  d'Ypres. 
Ce  livre  inlilulé  Augustinus,  fut  imprimé  à 
touvain,  en  1640,  après  la  mort  de  Tauteur, 
par  Eromond  et  Galénus,  les  eiécute^irs  de 
son  testament. 

Ëly.  De  Jansenîus  et  de  la  tcrm.  hme, 
r.  c.  m.  Jansenii  doclrina ,  lat. 

Le  livre  de  Jansénius  fut  proscrit  par 
Urbain  VUI ,  et  en  1653,  le  pape  Innocent 
X ,  censura  particulièrement  cinq  proposi- 
tions dont  voici  la  première  :  «  Quelques 
commandement»  de  Dieu  sont  impossibles  à 
des  hommes  justes  qui  veulent  les  accom- 
plir, et  qui  font  à  cet  effet  des  efforts  selon 
les  forces  présente»  qu'ils  ont.  La  gcâce 
même  qui  les  leur  readrait  possibles  leur 
manque.  » 

JAMUENIflTO ,  s.  m.  (djanseniste)  ;  Jan- 
senist,  ail.  JantenUta,  cat.  esp.  GansenUta^ 
ital.  Janséotste,  qui  adopte  les  proposkions. 
de  Janscnius. 

JAJN80NA,  8.  f.  (djansôoe).  Nom  langue- 
docien de  la  gentiane  jaune.  V.  Gensana^ 

JANT,  vL  AIL  de  ^/ni>  gent,  nation. 
V.  Gen  ,  R. 

JANTA  ,  S.  f.  (djânte).  Jante ,  chaque 
pièce  de  ter  courbée  qui  fait  partie  du 
cercle  d'une  roue. 

Éty.  Probablement  du  lat.  cantut^  m.  s. 

JANTIJL,  V.  Gentilh. 

JANTIfl^  \l  V.  GtntUh. 

lANTOT,  dg.  Bergeyret,poi]r/«aiilor, 
V.  JeaneL 

JANTOO  ,.d.  lin.  Paysan.  V.  Paisan. 

JANUER,  8.  m,  vl.  tabous,  cchq^u»» 
SB1IOVSII,  juioviKii.  Janvier.  V.  «fonvttr. 

JlkNTOER,  vl.  V.  Janviers 
.   JANVIER ,  nom  d'homme  (dj^iovié)  ; 
Gtnnaro,  ital.  Janvier. 

Éty.  du  lat.  Jaiitiariiif, 

L'Église  honore  ^  saints  de  ce  nom. 

JANVIER ,  s.  m.  (djanvié);  Mu.  Jmnner, 
ail.  Gtfnnato,.i(al.  Bnera,  esp.  Jatte tro,  port. 
Janer,  cat.  Janvier»  le  premier  hmms  de  l'an- 
née ioivant  l'usage  actuel ,  il  est  composé 
de  31  jours. 

Ëly.  du  lat.  jannariii*,  fbrmédeiomif^^ 
divinité  des  romains,  2i  laquelle  ce  mois  fut 
dédié. 

Numa  Pompllîus,  second  roi  de  Rome , 


J.4N 

ajouta  ce  mois  à  l'année,  celle  de  Romulus 
commençait  au  mois  de  mars. 

Janvier  de  piégea  chiche, 
Fai  lou  paisan  riche. 

Prov  des  Cevennes. 

Avant  Charles  IX,  l'année  commençait  à 
Pique,  mais  ce  prince  par  l'art.  39  de  l'or- 
donnance donnée  en  Roussillon,  au  mois  de 
janvier  1563,  la  fit  commencer  au  premier 
janvier  ;  cette  ordonnance  ne  fut  enregistrée 
que  le  19  décembre  I56i,  et  au  !•' janvier 
suivant^  on  compta  156£L 

JAP 

JAP  ,  s.  m.  (djàp)  ;  jArASU ,  javpadi». 
Jappement,  l'abui  ou  l'aboiement,  le  cri 
naturel  du  chien  ;  et  par  extens.  caquet , 
babil.  Gare. 

Ëty.  Par  onomatopée. 

Dérivés  :  Japaire  ,  Japar  ,  Japaria  , 
Japadissa,  Jaupar,  Jauparia,  Jap-adit. 

lAPADiai ,  \ .  Japs 

JAPIDISSA ,  (djapadisse).  V.  JaparU 
eiJapj  R. 

JAPAIRE.,  JAPAREUJL,  S.  (djapàlré, 
diaparèle)  ;  jActrAms ,  jAvrAui..  Aboyeur,  le 
fem.  n'est  pas  usité,  chien  qui  aboie  souvent 
et  sans  approcher,  et  fig^  homme  qui  crie 
loujours ,  qui  fait  beaucoup  de  bruit  et  peu 
d^açtions. 

Éty.  de  japar  on  ippant  et  de  la  term. 
Are,  V.  c  m.  qui  va  en  aboyant,  qui  aboie 
souvenu  V.  Jap, 

JAPAR,  u.  h.  (djapà) ;  «AcrAa.  Aboyer, 
pousser  des  cris  d'avertissement,  en  parlant 
des  chiens;  japper  quand  il  est  question  des 
petits  chiens  et  du  renard  ,  crier  beaucoup. 

Éty.  de  jap  et  de  ar.  V.  Jap ,  R. 

Vielh  chin  jappa jamai  en  «oa, 
Souven-le  d'aquol  paysan. 
Prov. 

JAPAR  LOU,  s.  nu  Jappement»  aboi, 
et  aboiement.  V.  Jap, 

JAPARIA,  s.  t  (dja parie);  jArAouiA, 
«AorADiMA.  Aboiement,  le  cri  du  chien  qui 
aboie,  et  fig.  criaUlerie,  dispute  bruyante  et 
tumultueuse. 

Éty.  de  jap ,  aboi .  et  de  la  term.  aria, 
qui  indique  la  généralité,  la  multitude:  tous 
les  aboiements  ou  les  cris,  qui  ont  lieu  en 
même  temps.  V.  Jap,  R. 

JAPIR,  v.  a.  (djapi).  d.  Wnu  Saisir,  at- 
traper. V.  Arrapar  et  Agflntar^ 

Éty.  AU.  de  caj^re.  V.  Cap^  R.  2; 

JAPQNEa,  s.  et  adj.  (djapounés);  Ja- 
panes  f  cat.  esp.  Glapone^^  ital.  Japonais ,. 
qui  est  du  Japon. 

Éty.  àe  japon  et  de.es, 

MAQ 

JAf][llARlA,  nom  d*homme  (djacarie). 
Zachan'e. 
JAQUA8,  V. /dcat. 
JAQUE ,  nom  d'homme  (djâqaé)  ;  jacoo  , 

4AfUUI,    *ACAM,   JAQ«ST,  JACOOPBT ,   JAQVlUiA. 

GiacomOj  ital.  Jaime,  esp.  Jacques. 
Êty.  du  lat.  Jacobus, 
L'i^gKse  honore  37  saiM  de  ce  nom  et 


3AQ 

partiieolièrement  le  15  et  25  juillet;  i«r  mai, 
19  et  27  novembre. 

J AQUEUNA ,  nom  de  femme  (djaqne- 
line);  Giacobba,  ital.  Jacqueline. 

Êly.  de  Jacqtieline,  la  vénérable  sœur  d'un 
comte  de  la  Po4iillc. 

JAQUES,  s.  m.  anc.  béam.  Monnaie  qui 
avait  anciennement  cours  dans  le  Béarn. 
et  qui  valait  la  moitié  d'un  ardit  ;  elle  appar- 
tenait aux  rois  d'Aragon. 

flomt  a  chibalpague  nn  ardit  de  pan- 
tadge,  et  homi  à  peé  un  j^qties.  Rubrka  de 
Péages.  Art.  22. 

JAQUETA ,  s.  f.  (djaqoé(e)  ;  mcati  , 
«Acsi,  cAmutflpua.  Xaquiia,  esp.  port.  eat. 
Jaqiiette,  habillement  de  paysan  qui  desee»! 
jusqu'au!  genoux  ;  robe  qu'on  met  aux  peëls 
garçons  avant  qiie  de  leur  donner  la  culotte» 

Ëty.  Dim.  dejarftte,ea8aqtte. 

JAQUET.  nom  d'honune  (djaqiiè):  ja- 
«•vrsT,  jAoampv  Dim.  de  Jaque,  petit  Jacques. 

JAQOETAR^  V.  n.  (djaqtietâ).  Babiller, 
dégoiser.  V.  Jabolcur  et  Caqaetar. 

JAQUECA,  s.  f.  vl.  Monnaie  du  roi 
Jacques  d'Aragoik 

JAQOlIiHA.  non^  dliomme  (djaquille). 
Dnn^  de  Jague.  \,Jaquet. 

JAQUOUMAR,  W.Jacaumar. 


JAR  tt  vANift^  (djyir,  si  fâîré).  Se  faire 
gloire,  honneur  :  s'enorgueillir. 

JARA,  s.  f.  fdjâre  ou  dzàre),  d.  bas  lim. 
et  impr.  osAmo.  Béronie.  Jambe,  et  quelque- 
fois cuisse.  V.  Gamba  et  Cuissa;  ce  mot 
signiûe  auss»^  quartier  :  Jara  de  eocal^  un 
des  quartiers  de  la  noix. 

Lou  fraix  mingen  las  catréjdres. 
Foucand. 

Iles  frais  mangent  les^quatre  quartiers. 

Êty.  du  bas-breton  gmrr,  jambe.  V.  Garr, 
Rad. 

JARABRIAk,  y.  Gtahibra  el  Gêl,  R« 

JARADOOR,  V.  Gêladaur. 

JARAR,V.  Gi(ar. 

JARAREIA,  V.  GelareUi  et  Garare^f^ 

JARAT,  s.  uk  (dj^ott  dsàra).  On nom^ 
me  ainsi,  dans  le  Bas-Lim.  nnhomme  qot  n'a« 
pas  l'usage  de  ses  jambes.  V.  Garr,.  R« 

JARAT, ADA,âdj.  ¥.  QêlateiGel,  IL 

JARBEIROON  et 

JARBIERA^,  V.  GarbUra. 

JARRELA,  s.  f.  (dj^rbèle).  NoA  q|o'o». 
donne,  dans  la  Basse-Provence,  aux.  femmes 
et  aux  fiUes  de  la.  monUgne  qni  vont  pour, 
la  première  fois  dans  la  partie  Méridionale. 

Ety.  dejarba,  gerbe ,  perce  qu'elles  foot^ 
ordinairement  le  métier  de  lienses,  à  la  suit* 
des  moissonneurs.  V.  Garb,  R. 

JAROt^  vl.  Gardi,  cat.  V.  Jardin.. 

JARDIN*  8.  m.  (djardfo);  bmw,  mvmr. 
Jardi ,  caL  Jùrdin^  esp.  Jardim  ,  porL 
értardtno,  ital.  Yarl ,  angl.  Jardin ,  enclos 
destiné  à  la.  culture  des  fleurs ,  des  fruits  et  ; 
des  plantes  potagères;  en  vl.  pelouse,  gaxon. 

Éty.  de  rail,  garten ,  m.  s.  gard ,  en 
gallois. 

Dérivés:  Jardinar,  Jardinagi,  Jardinas, 
Jardinet t  Jardinir^  Jardiniera^  Jardin* 
eey. 

Digitized  by  ' 


y  —  „ , 

Google 


JAR 

On  distingue  It^jàrdim,  eniardin 

POTAGER  .  «M  l'en  enllhrt  l«  lêpnNM. 

A  FRLIT ,  PÉPINIÈRE  pu  VERGEH,  doot  h  prioei- 

pal*  cnliNr*  rM  ecUc  dt*  arlirw. 
A  FLEURS  ,  OM  jardin  d'onwnMni. 
BOTANIQUE  ,  où  l'un   culUvc  1m  pUnus  ram  et  anirct 

punr  l'étude. 
ANGLAIS  ,  ou  à  .pa/t0g9,  el  en  jardin  orné  ou  fmmrmt. 

Dam  wn  jardin  on  nomme  : 

ADOS,  nn«  élévalion  de  terre  en  fom**  de  dos  lU  babiit. 
ALLÉES    BLANCHES,    eellea    qu'on    Mbl«  ;    mlr«  , 

oellet  qu'on  fknrhe. 
BACHE  ,  cal»e  nm  Tond  ,  ennverte  d  «n   cMssia  vUr^  , 

(fi'«ui  place  Mr  «ne  eowelM  pour  élever  d««  plante* 
BOaOl.RES^,  ee  qui  liani*  U»  ailcw .  la»  plaiiehe»  M  le* 

carnée. 
BOlLI!VGRIN,   le*   pèaes  de  |iuon  déeenpéae,   m%- 

qtrlles  on  donne  dinérente*  forotea  ;  de  l'anglau  6o»{  . 

houle,  et  de  green^  {aeon. 
GOTlflRE  .  handft  m  ^aoek«  è:  lerr*  qni  Ta  en  pente 

et  qui  »%t  etppace  a«  Midi. 
COUCHE,  aniM  d*  rofDÎir  qu'on  eniaM*  par  lits  et  qn'on 


PLANCHE  ,  espace    d*  terre  pina  long  que  Iacg9  oùi'on 

plante. ,  eoit  des  (Unrs  ,  soit  des  lifguincs. 
CARREFOUR  ,  l'éndsuU  ouf  InUeurs  allcea  se  réunissent 


AMPHITHÉÂTRE,   tercafo  élertf .  (onùé  pard<>gréset 

tfrtliMiIrenent  erm^tH  d*  gacon. 
BATARDIÈRE.V.  Ptfiniin. 
BELVÉDER,   endroit  élevé  d'oè   Ton  p«at  j^nir  d'une 

belle  vn«. 
BERCEAU  ,  eakioct  on  galerie  en  treillage. 
CHASSIS,  assemblage  de  pnîers  de  bois    avec  dés- pan- 
'         neaus  «itrés  ,  destinés  à  bcilitcr  la  végétadon  de  cer. 

taines  plantes* 
CABINET  ,  petit*  salla  de  wr^r». 
MARAIS  ,    terrain  bas  dans  lequel  on  enlUve  lo«l*.sorte 

de  légumes. 
PARTERRE ,  U  partie  où  l'on  cnltJce  les  (Uur*. 
PÉPINIÈRE,  Vv  Ptpimem. 
■     PORTIQUE  ,  dérarailM  laite  ave*  dte  atWca  «a  àm 

treillages  diaposi^  en  arcadas. 
Tapis  ,  grande  pioo*  de  g^aon  pleine  el  sans  déeanpnr*. 
TERASSE .  lieu  dooâaant. 
BACHE  ,    0  pcœ    d«  serc*  ekanda  en .  foraM  da  caisse 

Titré». 

Bd  1687^  k  Noslre,  porte  4'art  d^^mlMUir 
ks  jardins  au  phis  haut  degré  de  perfeetioa. 

L'art  de  !escuUivereftl»  suivant  les  Grecs, 
dû  à  Ucspems  ,  vers  l'an  1750  avant 
J.-C. 

:  Les  patriarche»  le  eoanaiasaiettt  dé^ ,  et 
récritnre  nous  parle,  en  plusieurs  endroiu, 
des  magniûques  j^rdij^s  de  SaloBMNi ,  qui 
étaient  remplis  d'arbres  Cruitiers,  de  plantes 
ei  de  Oeurs. 

Les  jardins  ornés^e  CMnpée,  deSaliiste, 
de  LucuIJus-,  ont  étédesj>lus>oélèbres. 

ncA.  Jardin,  de  botanique  ou  jçrdin  des 
plantes ,  espace  destiné  à*-  la  coltore  d'un 
grand  nooibre  da  végétaux  différents  , 
rassemblés  poar.  favoriser.  l'itadb  de  la 
botanique^ 

Les  plus  anciens  étabUsseoent^  en  ce 
feare  q«e  Ton  connaisse  sont  :  celui  de 
fiadoue,  fondé  en  1540;  celui  de  Pise,  en 
1544,  cl  celui,  de  Bologne  »  en  1547.  Le 
prenaier  qoe  la  France  ait  posséda  est  celui 
que  Richarde  Belleval  créa  à  Montpellier, 
en  1596,  d'après  un<édit  du  Grand  Henti,  a 
la  date  de  1593.  Ce  jardin  prospéra  si  hien^ 
que  deux  ans  après  seulement,  c'est-à-dire , 
en  1598  »  aoa  lélé  directeur  publia  le  cata- 


JAR 

Ibgue  des  plantes  qu'il  y  cnilivait ,  et  qui 
s'élevaient  déjà  au  nombre  de  deux  mille. 
En  1597,  la  faculté  de  médecine  en  fit  établir 
un  dans  la  capitale  qui  ne  fut  pas  de  longue 
durée  ;  mais  Guy  de  la  Brosse,  un  des  mé- 
decins ordinaires  de  Louis  XIII,  obtint  de  oc 
monarque,  en  1633,  la  somme  de  67.000 
livres  pour  l'achat  du  terrain  qui  forme  le 
Jardin  des  plantes  actuel.  Ces  sortes  d'éta- 
blissements se  sont  tellement  multipliés 
depuis>  qu'il  n'y  a  pas  une  ville  un  peu  im? 
portante  qui  n'ait  le  sien. 

JARDINAOI  ,  s.  m*  (djerdinadgr)  ^ 
jAMBiMAAs ,  momwovhAUMA.  Jurdînatge  ,  cat. 
Les. herbes  potagères  qu'on  récolte  dans  lea 
jardins  ;  jardinage. 

Ëty.  de  jardin  et  de  a^ ,  oe  qu'on  retire 
du  jardin. 

JARDINAR,  T.  n.  (djardin*"!)  ;  jummmukm, 
ii»ifiiiip ,  *AmmmKo*4iM,  Jardiner ,  trai> 
vailler  au  jardin,  le  cultiver. 

Éty.  de  jardin  et  de  ar, 

4 ARDINAB  S£,  v.  r.  Se  plaeen  se  loger^ 
s'établir. 

JARIMNA3,  s.  m;  (<yardinàs).  Augm« 
dépr.  dejardtn,  grand  et  laid  jardin. 

JARDINEOEAR ,  V.  Jardtnar. 
:    JARDINET,  s.  m*  (djardiné) ;  Jardinet, 
cat.   GiardineUo  ,    ital.  Jbrdtctii/a',   esp» 
Jardinet,  petit  jardin* 
,     Ëly^  de  jardin  et  dudrm.  eii 

JARDINET^  S.  m.  dg.  Ait.  de  Jàrdimety 

V.  c.  m.  

'    JARDINIER ,  lERA ,  s.  (djardtnié.  iére)} 

«ABomsT.  TABfliirsB.  Jardiner,  cat.  Giardi^ 

niere,  ital.  Jar  dîner  Oi  esp.  Jurdineiro,  port. 

.Jardinier,  ière,  celui,  celle  qui  cultive  uik 

jardio. 

,    Éty.  de  jdirdin  et  de  iêr^  iera^  qui iravoiUe 

au  jardin,  ou  de  l'ail,  gœrtner,  m.  s. 

Les  principaux  instruments  du  jardinier 
sont  :. les  pioches  ,  les  pèles,  les  râteaux^  les- 
bêches,  tes  ratissoires.,  les  serpes  •  les  scr- 
'pcltcs  ,  les  scies-à-main ,  les  grelldirs  ,  les 
marteaux.  Les  échelles,  les  bars,  les  civières,, 
les  brouettes,  les-arrosoirs.  Les  châssis  ou 
vitrages  dont  on  couvre  les  [i^m les  qu'on < 
veut  préserver  da  froid.  Les  cloches ,  de 
.verre. 

L'écobiie,  instrument  de  ier,jrccourbé-ûveC' 
nnJong manche,  de  l'invention  de  Turbilly. 

JARDINIERA8,  Sr  f.  pi.  (ilj.irdiniéres). 
Nom  qu'on  donne,  à. Marseille ,  aux  femmes 
qui  vendent  les  herbes  au  marché. 
;    JAREBl.  vl.  Nous-coycheroQS* 

JARGA8SINA ,  s.  f.   (dzorgassine) ,  d.' 
bas  lim.  Espace  de  terrain  couvert  d'arbris- 
seaux épineux. 
\    Ëty.  ôejàrgtit,  buisson^ 

JAROASSOUN  ,1  s.  m.  (dxorgassou) ,  ù* 
bas  lim.  Petit  arbrisseau  épineux.  Voy,. 
Bouitsowneii 

!  JARGAT,  s.  m.  («lxorgâ)..Un.des  noms 
qu'on  donne,  dans4e  Bas41im.  à  l'aubépine. 
'Y.  ilctmer;pour  ï)runelier,V.i4^eitter. 

Ce  mot  est  aussi  syn.  de  buisson ,  Voy. 
Bonitton ,  et  de  ballier ,  V.  BotUtsQunadm 
et  Clauiure. 

JARGAU^  s.  m.  (djargàon),  d.  arl.  Habit , 
justaucorps  de  paysan,  habit  de  grosse  toile. 

Éty? 

JARGOUN,  s.  m.  (djargôun);  Gériffon^at 


JAR 


i69 


port.  Gergo ,  ital.  Gerigonta ,  esp.  Gergon , 
cat.  anc.  Jargon,  cat.  mod.  Jargon,  langage 
dérivé  d'un  autre  et  corrompu  ;  langue  factice 
dont  quelques  personnes  conviennent  pour 
n'être  pas  entcnduea-des  autres^ 

Êty.  de  l'èsp,  ^eri^^mi a,  qui  signifie  pro- 
prement jargon  des  Bohémiens,  selon  le» 
uns,  du  lat.  garrio ,  gazouiller ,  selon  d'au- 
tres ,  de  jar  ,  oiseau  ,  suivant  Diouloufct. 
M.  Nodier  le  fait  dériver,  avecplus^de  raison, 
du  grec  àpY^c  (argos)  ,  oisif,  et  Denina  de 
Tall.  ja,;a,  oui,  oui^ 

JARGOUNAIRE,  S.  m.  (djargounâïré)  ;. 
«AMomniM.  Jargonneur ,  qui  parle  le  jargon , 
qui  ne  parle  pas  distinctement. 

Êty.  de  i^rgpun  et  de  atre.,  celui  qui; 
jargonne; 

JARGOUNEGCAR,  r.  a.  et  n.  (djar- 
goonedjà);  jmioooiiiab.  Jargonncr,  parler 
un  langage  barbare,  corrompu,  inintelligible: 
on  ledit  aussi  dea>  enfants  quand  ils  com- 
mencent à  jaboter  ;  gasouiller^ 

Eiy.  da  jar^eunel  de  egear ,  parler  un^ 
jargon^ 

JARGODNIAR,  Altér.  de  Jargçmkeg^ar^. 
V.  c  m. 

JARGOPBJDR,  y.  Jar^euntaîre. 

JARGOUSSAR,  v.  n.  (dzovgoussâ) ,  à\ 
bas  lincu  Au  propre,  entrelaeer  des- boissons; 
au  fi^ré,  embrouiHerlesaflairea» 

JARJARIEia,  8.  m.  pl«  (d^rdjàrièis)  t 
«uuABwvM*  VtMie  fausse,  esparcette.  Vicia 
onoèrychioïdes,  Lin.  plante  de  l».(ani.  des 
Légumineufes-qu'ofr4rouve  dans  les  mois- 
sons^ là  H.- Br^  à  AUos»  Colmars,  Barce- 
lonnette,  etei. 

Ëty.  du  roflo;  gtrgerie,  nmivaise  hierbie , 
en  général,  et  l'ivraie,  en  p,articidier«  . 

JARJAD,  Aub.  Jàble.  V.  Gargau, 

JARLA,  Cast.  V.  Jati^ra. 

JARIeET ,  S.  m.  vl.  «ùii4tfT«  Jarlely  pois- 
son. 
.    jÂrmAN^  v.  Germant 

JARM ARIAS,  8*  f.  pL  (djfrmaries) ,.  dl. 
Images,  taille  douce.  Seuv. 

JARNACiGOOir  DE;  Coup  de  jarnac, 
coup  inattendu,  donné  en  traître.  >  " 

Ëty.  Gui  de  Chabot ,  seigneur  de  Jamoc, 
gentilhomme  de  la  chambM  du  roi,  obtint  de 
Henri  il,  en  1647,  la  permission  ile  se  battre 
contre  un  autre  courtisaD-  nommé  la  Châtai- 
gneraie, qu'il  frappa  d'un  coup  inattendu, 
d'où  la  locution  ev^defémae, 

JARNla-GOUTOON ,  espèce  de  jurement- 
(  djàrni-coutôun  )  ;  sAsm-cooromu  Jami  co** 
ton. 

Ëty.  Henri  IV  avait  coBiracté  la  mauvaise 
habitude  de  dire  à  tout  moment ,  je  renie 
Dimf  le  P.  Coton,  son  confesseur,  lui  At 
sentir  l' indécence  de  celte  expression  dans 
la  bouche  d'un  grand  printe  ;  le  roi  lui  ré- 
pondit qu'il  n^âvait  pas  de  nom  qui  lui  fut 
plus  familier  que  celui  de  DicUréxeepté  fArut 
être,  eekii  du  P.  Colon.  Ehbien^.sire'v  repar- 
tit le  P.  Coton  ,ëites4oAC  :  je  renie  Càton^ 
d'o&<est  venu /smt-eo(efi. 

Dict  des  Orlg-  de  1777 ,  in-fi». 

JARGDFFA  »  s.  fé  (dxordufife)  ;  jiunvtt a. 
Notai. qu'on  donne,  dans  It  Bas-Lin.',  àf  la 
veace  cultivée.  V.  iVaafu. 

lAROIlN,  B.  m.  (dsoroq)^  eiisq^r.  mo- 

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470 


JAR 


aov,  Béron.  d.  baslîoi.  La  partie  la  plos  baa^ 
se  de  la  cuisse  du  veau,  du  mouton. 

Éty.  Jaroun,  est  un  dim.  de  jarreL  Voy . 
Garr^  R. 

JAROUMER ,  lEIRA ,  d.  bas  lim.  (dzo- 
rounié,  iètre).  Cagneux.  Voy.  Jarratier  et 
Cf'orr,R. 

JARR,  radical  pris  de  Tespagnol  jarra  ou 
de  l'italien  giarra^  pot,  et  dérivé  de  l'arabe 
djarrah  ou  garrah  :  d'où  :  Jarr-a ,  Jarr^ 
arta,  Jarr-tla,  Jarr-ier,  Jarr-oun. 

JARRA,  8.  f.  (djânre)  ;  rAM,  bkuoba  ,  »mii- 
BiBB,  jAioA.  Gerras  cat.  Jarra ,  esp.  Giara^ 
ital.  Jarro, port.  Jarre,  grande  cruche  qui 
sert  à  mettre  de  l'eau  douce  ;  grand  vase  en 
grès  ou  en  terre  cuite  dans  lequel  on  conser- 
ve de  rhuile,  du  vin  ou  du  vinaigre, 

Éty.  de  resp.jarra.  Y.Jarr^  R. 

JARRA ,  s.  f.  Regard,  ouverture  qui  don- 
ne du  jour  dans  un  souterrain,  selon  Garcin. 

JARRAPA ,  S.  f.  (djarràfle).  La  quantité 
d'huile,  de  vin,  que  contient  une  jarre. 

JARRARIA ,  s.  f.  (djarrarie).  Les  jarres 
en  général,  le  lieu  où  on  les  tient.  V.  Jar- 
rîer  el./flrr,  R. 

JARRATIBR,  IBRA,  adj.  (djarratié, 
iére)  ;  jABomnm.  Cagneux ,  qui  a  les  jaml)es 
ou  les  pieds  tournés  en  dedans  ;  jarreté ,  en 
parlant  des  chevaux. 

Éty.  de  jarret  et  de  ier.  V.  Garr,  R, 

JARRATIERA,  s.  f.  La  jarretière,  an- 
cienne danse  provençale  que  les  danseurs, 
placés  sur  deux  rangs,  exécutent  en  tenant  de 
chaque  main  le^i  bouts  d'une  jarretière  en  en 
formant  une  espèce  de  guirlande,  dans  la- 
quelle ils  s'enlacent  et  se  dégagent  tour  2i 
tour.  V.  Garry  R. 

JARRATIERA,  s.  r.  (djarratiére) ;  cmm- 
■Auxa  •  UACHAVMA.  GtarreUieva ,  ital.  Jar^ 
r«leira,port.  Jarretière,  attache  qui  sert  à 
lier  les  bas  autour  de  la  jambe. 

Éty.  de  jarrel  et  de  la  term.  iera ,  destiné 
à  être  placé  autour  du  jarret.  V.  Garr,  R. 

Lesfemnes  galantes  d'Athènes  et  de  Ro- 
me ,  portaient  des  jarretières  extrêmement 
riches,  qui  ne  servaient  alors  que  d'ornement 
pour  relerer  la  beauté  de  leurs  jambes.  Les 
filles  les  plus  honnêtes  ne  dédaignaient  pas 
cette  parure. 

Ordre  de  Ut  Jarratiera ,  ordre  de  la  Jar- 
retière; il  fut  institué,  en  Angleterre,  en 
(1350) ,  par  Edouard  IIL  L'opinion  la  plus 
commune  est  ^ue  a'étant  trouvé  dans  un  bal 
•I  releva  une  jarretière  que  la  comtesse  de 
Salisbury ,  qu'il  aimait,  avait  laissé  tomber, 
en  disant  :  Honni  saUqui  mal  y  pente,  pour 
faire  cesser  les  risées  que  cet  accident  avait 
occasionnées,  paroles  qui  devinrent  la  devise 
de  l'ordre,  ajoutant  que  tel  qui  s'était  moqué 
de  cette  jarretière  serait  peut-être  fort  heu- 
reux d'en  porter  une  semblable. 

Cet  ordre  devint  en  eflet  très-célèbre  et 
très-recherché. 

JARRET,  8.  m.  (djarré);  GareUo  y  ital. 
JarreUe^  esp.  Jarreie,  port.  Jarret,  dans  le 
corps  humain,  c'est  la  partie  postérieure  du 
genon,  l'endroit  où  se  plie  la  jambe  de  der- 
rière des  animaux  à  quatre  pieds.  V.  Garr, 
Uad. 

Éty.  du  eeit  oodobas  breton  ^arr,  jambe. 

Jarret  de  bwmy  tromeaa  ou  jarret  de  bcBof. 

JARRET,  s.  m.  Crevette I  sorte  d'écre- 


JAR 

visse  de  mer  que  l'on  confond  assez  souvent 
avec  le  chambarot,  dont  elle  ne  diflerc  que 
par  la  tète  et  sa  forme  qui  est  plus  arrondie. 
V.  Caramboou.  Avril. 

JARRET,  s.  m.  jAiuui.  Nom  qu'on  don- 
ne, i  Toulon ,  à  une  variété  de  la  mandole, 
V.  Mendola:  et  dans  le  département  des 
B.-du-R.  au  picarel.  V.  Gerre. 

Kty.  du  grec  Ups!;  (iaraz) ,  selon  l'auteur 
de  la  St.  des  B.*du-R.  qui  ne  justifie  pas  plus 
cette  étymologie  ,  que  la  légitimité  du  mot 
grec. 

JARRETA ,  s.  f .  (  djarréte  )  :  jAsmim , 
jAmiooRA.  Dim.  de  jarro,  petite  jarre:  on  le 
dit  aussi  pour  huilier ,  selon  M.  Garcin.  V. 
Jarr,  R. 

JARRETIERA,s.  f.  (djarretiére).  Voy. 
Corrugian, 

JARRI ,  V.  Garri. 

JARRIER ,  s.  m,  (djarrié)  :  jabbama.  Ce- 
lier^  lieu  où  l'on  tient  les  jarres  V,  Celwr. 

Ety.  t\e  jarra  et  de  îer.  V.  Jarr,  R. 

JARRIER ,  s.  m.  (  djarrié  ).  Souricière. 
Aub. 

JARROUN,  s.  m.  (djarréun).  Dim.  de 
jarra ,  petite  jarre  :  cruche  en  terre  à  trois 
anses  et  un  tuyau.  Gare.  V.  Jarreta, 

Éty.  ÔB  jarra  et  du  dim.  oun.  Voy.  Jarr, 
Rad. 

JARROUNA,  S.  f.  (djarroune).  Voy. 
/arre(a. 

JARROOAfl ,  s.  m.  (djarrugàs),  dl.  aoas- 
mvê.  Buisson  hérissé  de  chicots  ;  arbre  rabou- 
gri, avorté,  de  mauvaise  venue,  tout  noueux. 
Sauv. 

JAfl 

JA8,  S.  m.  (djàs)  ;  osa,  d.  bas  lim.  Dérivé 
du  lat.  Jacere,  cire  couche,  ce  mot  a  été  em- 
ployé pour  désigner  plusieurs  choses  qui  ont 
de  l'analogie  avec  leur  primitif. 

Éty.  V.  Jac,  R. 

JA8,s.  m.  JAMA.  Ja$,  cat.  Bergerie,  ber- 
cail, cabane  où  l'on  enferme  les  brebis  pen- 
dant la  nuit,  et  par  extension,  lieu  où  l'on  de- 
meure, lieu  où  l'on  couche,  enfoncement  que 
l'on  fait  dans  le  lit  en  s'y  couchant ,  lieu  où 
quelqu'un  s'est  couché. 

Ces  ja«,  par  le  défrichement  des  terres  en- 
vironnantes devinrent  des  maisons  de  campa- 
gne qui  augmentèrent  peu-à-peu  en  nombre 
et  formèrent,  avec  le  temps,  des  hameaux  et 
des  villages  qui  ont  conservé  leur  premier 
nom. 

C'est  ainsi  que  la  belle  ville  de  la  Haie,  en 
Hollande,  a  dû  son  origine  à  une  petite  mai- 
son de  chasse  :  que  beaucoup  de  villes  mari- 
times ont  commencé  par  des  cabanes  de  pê- 
cheur et  que  la  plupart  de  celles  qui  ont  con- 
servé le  nom  de  ville ,  n'étaient  autre  chose, 
dans  le  prindpe,  qu*nne  maison  de  campagne 
nommée  Villa  par  les  Latins. 

Jas  de  lehrey  gîte  de  lièvre. 

Jasdemeloun,  couche  de  melon. 

Jai  de  mouliny  le  g!te,  la  meule  gissante. 

Ja$  d*un  prad,  la  fane  duHbin  d'un  pré. 

Ja$  deii  magnant,  litière  des  vers  à  soie. 

JAS.  S.  m.  Limon,  bourbe,  dépôt  qui  se 
forme  au  fond  d'un  vase  ou  d'un  tonneau  qui 
contient  une  liqueur  qui  dépose,  parce  que  ce 
dépôt  reste  comme  couché  au  fond.  V.  Jac, 
Rad. 


JAS 

^  JAS ,  S.  m.  oiivaiBi.,  SIIOIIS&.  Gltc,  lieu  où  le 
lièvre  a  passé  le  jour:  Ai  îuat  aqvella  lebre 
aujai,j'ai  tué  ce  lièvre  au  gîte.  X.Jac,  R. 

JAS ,  s.  m.  t.  de  marine.  Jas,  longue  pi<k:e 
de  bois  fixée  sous  l'organeau  de  l'ancre ,  en 
sens  inverse  des  pattes,  de  manière  qu'étant 
couché,  une  des  pattes  mord  dans  ta  terre  et 
l'autre  est  en  l'air.  V.  Jac,  R. 

JAS,  s.  m.  On  donne  ce  nom,  dans  la  mon- 
tagne, à  l'arrière-faixtdélivre  ou  placenta  des 
vaches.  V.  Jac  y  R. 

JAS,  s.  m.  Litière,  paille  que  Ton  met 
sous  les  bestiaux  dans  les  écuries;  lieu  où 
ils  se  couchent  ;  le  côté  qui  touche  la  terre 
ou  inférieur  d'une  chose  couchée.  V.  Jac ,  R. 

JASA,  vl.  jAstA.  Que  je  couche ,  qu'il  o 
qu'elle  couche. 

JASENA ,  s.  f.  (djaséne),  dl.  jasbwa,  aïo*- 
TA.  Pièce  de  charpente  qui  porte  immédiate- 
ment la  tuile  et  est  portée  par  les  poutres. 
V.  Quartoun. 

Éty.  V./af,R. 

JASENTA,  adj.  f.  anc.  béara  Femna 
jatenta,  femme  en  couche. 

Ëty.  du  lat.  JaceiM.  V.  Jac,  R. 

JASERAN  ,  S.  m.  vl.  Jaeerino ,  esp. 
GhiaMxerino,  ital. /«aeran,  cotte  de  mailles, 
sorte  de  cuirasse. 

Éty.  Jaeerino,  en  esp.  signifie  dur  com- 
me l'acier. 

JASiAoujAttiA,  expr.  adv.  anc.  béarn. 
OusoiL 

Éty.  de  ia  tia. 

JASIER,  s.  m.  vl.  Couche,  Ut.  V.  Jac, 
Rad. 

JASILHA ,  S.  f.  anc.  béam.  Litière^ 

Ëty.  dtjateideilha.  Y.  Jae,R. 

JASIOOU,  dl.  Juif.  V.  Judiou. 

JA8PAR,  V.  a.  (djaspa);  Jatpear,  tsp. 
port.  Jatpejar,  cat.  Jasper,  bigarrer,  de  di- 
verses couleurs  pour  imiter  le  jaspe. 

Éty.  de  jatpo  et  de  la  term.  ar. 

On  nomme  jatpure  eijatpa^e,  l'actiondt 
jasper  et  le  résultat  de  cette  action. 

JASPAT,  ADA,  adj.  et  p.  (djaspâ,âdt)  ; 
Jatpejadf  cat.  Jatf^eado,  esp.  Jaspé,  ée,  bi- 
garré en  forme  de  jaspe. 

JASPI,  s.  m.  vl.  Jojpt,  cat.  Jaspe.  Voy. 
Gatpo, 

JASPELHAR,  V.  n.  (diaspilU),  d.  bas 
lim.  Dire  une  grande  quantiiè  de  paroles 
inutiles.  V.  Babilhar. 

Ëty.  JoaptlAar  est  un  dim.  dt  jappar. 
V.  Jap,  R. 

JASPILHOUN,  8.  m.  (dxospilléu),d.  bat 
lim.  Bavard, contrariant  et  minutieux. 

Éty.  JafptlAoïm,  signifierait  litl.  petit 
aboyeor.  V.  Jap. 

JASPm ,  s.  m.  (djas|iln).  Pêcherie,  mau- 
vaise humeur.  V.  Charpin,  Avril. 

JASPtNAR,  V.  D.  (djaspinà).  Rechigner, 

rter,  faire  paraître  son  mécontentement. 
Bitcar  et  Charpinar. 
JASPINOUS,  OUSA,  Gare.  T.  Char^ 
pinaut, 

JASPO,  s.  m.  (djàspe);  Ja«pi,  cat.  Jqt- 
pide, ital.  Ja#pe,  esp.  port.  Jaspe,  espèce  de 

Pierre  siliceuse  dont  la  cassure  est  terne  et 
opacité  parfaite.  Elle  éteincelle  sous  le  bri- 
Iqoet ,  elle  est  infusible  et  susceptible  d'un 
astex  beau  poli. 
Le  jaspe  est  tonposé,  selon  Kirvran,  de  75 

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JAS 

parties  de  milice,  de  20  d'alumine  et  de  5  de 
fer,  sur  100. 

£ty.  du  lat.  iaspU  ou  ja#pû,  fait  du  grec 
taTTtic  (jaspis),  dérivé  de  l'hébreu  iaschpeh, 
iaspeh,  qui  signiGent  la  même  chose. 

JAS8A ,  s.  f.  (djàsse),  dl.  Bergerie ,  éla- 
ble  à  brebis,  litière.  V.  Jas  et  Jœ,  K. 

JASSA ,  s.  f.  (djàsse  et  dzasse).  Non  qu'on 
donne  à  la  pie,  dans  le  Bas  Limousin.  Voy. 
Agassa. 

En  vl.  qu'il  on  qu'elle  couche. 

JASSA-BATALHIEIRA,  S.  f  (djâsse-ba- 
tailtièire),  et  impr.  osAsto- bovousuio.  Bero- 
nie.  Nom  delà pio-grièche,  dans  le  Bas-Ltm. 
V.  Darnagoê. 

Éty.  Jassa-hatalhiera ,  sîgaiûe  pie  com- 
battante.    ^ 

On  dit  d'un  bavard,  dans  le  même  pays: 
Esunajatsa  hatalina,  c'est  unepie-griè- 
cbe 

JA8SADA,  s.  f.  (djassàde).  Tout  le  fu- 
mier qui  forme  la  couche  dans  une  écurie, 
une  étable,  un  clapier,  un  toit  à  cochon ,  etc. 

Kty.  de  jas  et  de  ada,  V.  Jae ,  Ré 

JASSAlI,vl.  Que  nous  couchions. 

JAS8AR  8E,  V.  r.  (se  djassà).  Se  giter, 
se  mettre  au  gîte,  et  dg.  se  coucher ,  se  met- 
tre au  lit. 

Éty.  deja#  et  de  ar.  V.  Jae,  B. 

JA8SAT,V.  Jja«ial. 

JAS8E,  adv.  vl.  jacb.  Toujours. 

Arma  et  fâcha  dé  lai  for 
Que  iOi  euers  eera  jasse. 

L'âme  est  faite  de  telle  nature. 
Que  son  èlre  sera  toujours. 

JASàEISSO,  conj.  vl.  Quoique. 

JASSENT ,  s.  m.  (djacéin).  L'accouchôe. 
V.  Aeeauehada,  JacenteiJae, R. 

JA89B9,  s.  m.  pi.  (djassés),  dl.  La  li- 
tière des  vers  à  soie,  composée  du  crotin  de 
ces  insectes  et  du  débris  des  feuilles  rongées. 

lîly.  de/a«.pl.V.Jac,R. 
'  JASSILHA,  V.  Jassina. 

JASSILRAS,  s.  f.pl.  (djassiires).  dl.  m- 
cuAAt,  vl.  Couches  des  femmes.  V.  Coucha, 
Jacina  et  Jac,  R. 

JA88INA»  s.C  vl.  «AsuuftA.  Gésiike.  V. 
Jac,  B. 

JAT 

JAT,  s.  m.  vl.  jATx.  Gîte,  il  ou  eUe  glt,  je 
couche,  il  on  elle  couche,  il  est  couché. 

JATA ,  s.  f.  (djàte)  ;  chata.  jatsta  ,  o«ao, 
siuAo,  «MAXALA.  Jatte,  cspècc  de  vase  de  bois, 
«Te  faïence  ,  de  porcelaioe  ,  rond  ou  oblong, 
plat  et  sans  rebords. 

Ëly.  du  lat.  gabala ,  employé  par  Martial 
dans  le  sens  de  grande  écuelle  de  bois ,  fait 
du  grec  Y^^'^ov  (gabaton),  que  Ilesichîus 
eiplique  par  xpvS^iov  (trublio»>,  plat,  écuelle. 

JATADA,  s.  f.  (jatàde);  jatas,  «avata. 
Jattée,  plein  une  jatte. 

JATS,  s.  m.  vl.  Gîte.  V.  Jas. 

JAO 

JA0,  s.  m.  (djâou),  dl.  et  Km.  Pom*  coq, 
\\  Gan  ;  el  pour  joie.  Y.  Jpya  cl  Gau,  B. 


JAD 

JAU ,  S.  vK  Souci,  couche;  il  ou  elle  jouit, 
je  jouis,  il  ou  elle  se  soucie. 

JADBARDBLLA ,  s.  f.  vl.  Branle,  sorte 
de  danse. 

JAUBERT,  s.  m.  (djaoubèr).  Un  des 
noms  languedociens  du  persil,  V.  Juverl, 
dont  jaiUferl  est  une  altération. 

JAUBERTASSA,  s.  f.  (djaoubertàsse). 
Un  des  noms  languedociens  de  la  ciguë.  V. 
Cigua. 

Lty.  Ait.  de  Juverlaua,  v.  c.  m. 

JAUBERT-DOUS,  Alt.  de  Jouver^oue. 
\.  Juverl  et  Agulhas, 

JAUBERTINA,  dl.  V.  Juverlinei  Cher- 
fuelh. 

JAUDIRE ,  vl.  Jouissance.  Y.  Gaud ,  R. 

JAUFADA ,  s.  f.  (djaoufade),  d.  lim.  Join- 
tée.  Y.  Graffada. 

JAUFRE  ,  jAormBt ,  Dom  propre ,  vl. 
GeofTroi. 

JAUGEA ,  s.  f.  (djàoudje).  Jauge,  mesure 
de  la  capacité  des  futailles,  juste  mesure  d'un 
vaisseau  pour  contenir;  futaille  servant  d'éta- 
lon aux  autres,  botte  pour  jauger,  verge  divi- 
sée en  décimètres,  centimètres,  etc. ,  avec  la- 
quelle on  mesure  la  longueur  et  la  largeur 
des  futailles. 

Marrida  jaugea,  mauvaise  engeance, 
Gare,  mauvaise  tournure. 

Éty.  Incertaine.  On  fak  dériver  ce  mot  de 
jacttlum,  mesure  servant  aux  liquides ,  aux 
terres  et  aux  grains;  de^a(6a,gros,  gras,  et 
Barbazan,  de  œquali,  œquaUtas ,  mquare , 
rendre  pareil,  semblable. 

La  jauge  hgarilhmiquc ,  est  due  à  M. 
Galtc^y  (1806). 

La  jauge  mélrique ,  eei  de  l'invention  de 
M.  Gaston  de  Toulouse  (18t3). 

JAUGEAS,  s.  f.  pi.  (djâoudge6):BSAo«iD< 
SAS,  d.  b.  lim.  Nom  qu'on  donne,  dans  le  Bas- 
Lli».  aux  écrouelles.  Y.  Eseroras, 

Volepasaqueltafilhaa  la$ jaugeas,  dit- 
on  dans  ce  pays,  je  neveux  pas  celle  fille 
elle  a  les  écrouelles. 

JAUGEAGI,  s.  m.  (djaoudjàgî)  ;  ja»o- 
OBAGB  Jaugeage,  action,  aride  jauger,  droit 
que  prélève  le  jaugenr. 

JAUGBAIRE ,  s.  m.  (djaoudjàïré)  ;  mta- 

BIAIHK,    JOOOJAIBB,     JAO«BOB.   JaUgCUr,     CCluî 

dont  l'emploi  est  de  jauger. 

Ëly.  de  jaugea  et  de  la  term.  aire,  celui 
qui  jauge. 

JAUGEAR,  v.a.  (dîaoudjà);  »«iAir 
BSTABiAm.  Jauger,  mesurer  a\ec  la  jauge< 

Ëly.  de  jaugea  et  de  la  term.  act.  ar. 

JAUGEAR  LOU ,  s.  m.  Jaugeage ,  action 
de  jauger,  droit  du  jaugeur. 

JAUl ,  vl.  J'ai  joui. 

JAULE  ,  s.  m.  (dzaoulé) ,  d.  bas  lim. 
Jable.  Y.  Gargau. 

JAUMA88A,  s.  f.  (djaoumàsse) ,  d.  de 
Barcel.  On  donne  ce  nom  à  une  grosse 
branche  pourvue  de  son  feuillage,  sur  la* 
quelle  on  met  du  foin ,  quand  on  râtelle , 
pour  le  tratner. 

JAU1IIA88ATA,  S.  f.  (djaoumassâïe) , 
d.  de  Barcel.  la  quantité  de  foin  qu'on  trame 
sur  la  branche  uomuïèejaumasêa, 

JAUME,  nom  d'homme  (djàoumé);  James, 
angl.  Jacques.  Y.  Ja^ue. 

Jaume,  est  souvent  dit  pour  GuUhc9ume, 
Guilleaume. 


JAU 


47! 


JAUMET,  nom  d*homme  (djàoumé).  Dim. 
de  janme.  petit  Jacques.  V.  Jaquel. 

JAUMETA ,  nom  de  femme  (djaouméte). 
Jaqueline  :  fig.  niaise.  Y.  Fadala. 

JAUMETRIAIRE ,  s.  m.  vl.  Géomètre. 
Y.  Geomelro. 

JAUN,  radical  qu'on  fait  venir,  les  uns 
du  latin  galbinus ,  vert  pâle,  d'où  proba- 
blement galbula,  loriot,  oiseau  d'un  jaune 
verdâtre  ;  d'où  encore  l'ilal.  giallo,  jaune, 
d'autres  le  tirent  de  l'allemand  gelb ,  qui 
désigne  la  même  couleur. 

De  galbinus ,  par  apoc.  galbin ,  par  la 
suppress.  de  la  syll.  bi ,  gain ,  et  par  le 
changement  de  t  en  «,  gaun,jaun:  d'où: 
Jaun-e,  Jaun-as,  Jaun-astre,  Jaun-egear, 
Jaun-ela,  Jaun-ela ,  Jaun-ir ,  Jaun-issa^ 
Jaun-oun,  /aun-uyt. 

JAUNA8,  A8SA,  adj.  (djaounâs,  âsse). 
Dépréciatif  de  jaune,  jaune  sale,  ou  désa- 
gréable à  la  vue.  Y.  Jaun,  B. 

JAUNA8TRE,  TRA,  adj.  (djaounàstré, 
astre).  Jaunâtre,  qui  lire  sur  le  jaune. 

Ély.  de  jaune  et  de  astre.  Y.  Jaun^  B. 

JAUNE,  NA,  adj.  (djàouné,  ne).  Jaune, 
qui  est  de  la  couleur  du  safran ,  du  citron  , 
du  soufre,  etc.  Y.  Jaun,  R. 

Es  jaune  comme  un  coudoun ,  dit-on  en 
parlant  de  Quelqu'un  qui  a  la  jaunisse  ou  qui 
a  la  teint  très-jaune. 

JAUNE  LOU  ,  s.  m.  (djàouné)  ;  YeUoto , 
angl.  Giallo,  ital.  Le  jaune,  la  couleur  jaune. 

Éty.  du  lat.  galbinus.  Y.  Jaun.  R. 

JAUNE«D'IUAU  ,  8.  m.  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  à  la  jeune  oronge. 
Y.  Itoumanel. 

JAUNE-D'OR,  S.  m.  Nom  qu'on  donne, 
à  Avignon  et  à  Tarascon ,  au  narcisse  doré , 
Narcissus  aureus ,  plante  de  la  fam.  des 
Liliaeées ,  division  des  narcisses. 

JAUNE-D*UO0,  s.  m.  (djàouné  d^uùu)  ; 

WAIOOO  ,   atAJOOIlAO  ,    BOMOBOI.  ,     MO JOL  ,  MOJOO. 

Jaune-d'oeuf,  cette  substance,  destinée  à  la 
nourriture  du  petit  oiseau,  tant  qu'il  est  dans 
sa  coquille,  est  composée  d'albumine,  d'une 
huile  formée  de  stéarine,  d'élaine,  et  d'un 
principe  cotorant  jaune. 

JAUNEOEAR,  v.  n.  (djaounédjâ)  ;  jau- 
MAS.  Jaunir,  commencer  a  devenir  jaune. 

Ety.  de  jaune  el  de  egear.  Y.  Jaun,  B. 

JAUNEIâA ,  s.  f.  Nom  qu'on  donne,  aux 
environs  de  Toulouse,  à  VErysimum  chei- 
ranlho'ides,  plante  de  la  fam.  des  Crucifères 
siliqueuses ,  qu'on  trouve  dans  les  champs. 

Ëly.  de  jaune ,  à  cause  de  ses  ffeurs  d'un 
beau  jaune. 

JAUNEUk ,  s.  f.  (d|aounèle).  Nom  q»'on 
donne ,  à  Nismes ,  à  la  fawette  des  roseaux. 
Y.  Bouscarla  de  canier  et  Jaun  .  R. 

JAUNBSSA ,  d.  lim.  AU.  de  Jouinessa, 
V.  c.  m. 

JAimETA,  s.  f.  (djaunéte).  Nom  touloi»- 
sain  de  la  chlore  perfoiiée.  Y.  Tora, 

Éty.  A  cause  de  ses  Oeurs  jaunes. 

JAUNETA,  s.  f.  (djaounéte).  Nom  que 
porte,  en  l^ngucdoc  ^  selon  M.  de  Belleval, 
la  trigondle  corniculée,  Trigonella  comicu^ 
lata.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Légumineuses» 
qu'on  trouve  dans  les  champs.  Y.  Jaun,  R. 

JAUNIAR,  Y.  Jaunegear, 

JAUNIR,  V.  n.  (djaounir).  Jaunir, devenir 
jaune  ;  pâlir. 


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JAU 


Ëty.  de  jaune  et  de  ir.  V.  Jaun ,  R. 

JAUNIS8A ,  8.  f.  (djaoUDisse)  ;  jaoviim  , 
uvAvmiMBs  ,  KtToimuBBt.  JauDUsc ,  ictère  , 
maladie  dont  les  symptômes  les  plus  sail- 
bots  sont  la  couleur  jaune  de  la  peau,  du 
blanc  des  yeux,  des  urines,  el  la  blancheur 
des  excréments. 

Éty.  de  jaune  et  de  t##a.  Y.  Jaun ,  R. 

JAUNOUN ,  s.  m.  (djaounoun).  l^ris  pour 
louis  d'or ,  à  cause  de  la  couleur.  V.  Jaun, 
Kad. 

Koui  avci  de  jmannnms  m  gran  «Iro  paladat? 
Bergoing, 

JAUNOUN ,  S.  m.  rdjaounôun)  ;  LiMAioiiA. 
Nom  qu'on  donne,  au  V  émet,  près  de  Seyne, 
à  la  renoncule  des  champs  ,  Ranunculuê 
erientii^  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Renon- 
culacées.  V.  Gar.  Ranvmcului  arvensit  echi- 
natus,  p.  39i. 

Élj.  A  cause  de  sa  fleur  jaune.  V.  Jaun, 
Rad. 

JAUNUGI,  s.  m.  (djaounùdgi].  Nom  de 
la  petite  bardane,  aux  environs  de  Brignoles. 
Y.  Grappouns  et  Jaun,  R. 

JAUNUGI ,  Est  aussi  l'un  des  noms  de 
la  jaunisse.  V.  Jauniêsa  et  Jaun,  R. 

JAUP  ,  v1.  V.  Jap. 

JAUPADI8  ,  dl.  V.  Jap. 

JAUPAIRE  ,  dl.  Y.  Japaire. 

JAUFAR ,  dl.  V.  Japar. 

JAUPAREI. ,  ai.  Y.  Japairê. 

JAUPARIA,  dl.  Y.  Japana  et /aji,  R. 

JAU8,  AU.  de  Jous,  v.  c.  m. 
.JAU8,  vl.  Pour  Ja  vo#. 

JAU8E ,  Alt.  de  Joousep ,  ▼.  c.  m. 

JAU8EPiaNA ,  Y.  Joousephina. 

JAUSIC,  vl.  Je  jouis;  je  goûtai;  il  ou 
elle  goûta. 

JAU8ION  ,  adj.  vl.  Joyeux ,  heureux; 
jouissant.  V.  Gaud,  R. 

JAU88EB1IN ,  s.  m.  (djaoussemin)  ;  tam- 

•CMIS  ,  JAOMUUII,  JAMtBMUf,  OSHSBMKl.  JaStnin, 

ail.  Geisomino ,  \[a\.  Jazmin,  esp.  Jatmim , 
la  fleur,  Jasmineiro,  l'arbrisseau ,  port.  Jas- 
min officinal  ou  jasmin  commun ,  /aiminum 
officinale ,  Lin.  arbrisseau  de  la  fam.  des 
Jasminées,  originaire  du  Malabar,  et  cultivé 
depuis  plusieurs  siècles  dans  toute  l'Europe, 
à  cause  de  l'odeur  suave  de  ses  Oeurs  et  de 
la  flexibilité  de  ses  rameaux  qui  les  rend 
propres  à  garnir  les  berceaux  et  à  orner  les 
espaliers. 

Éty.  du  lat.  geUiminum ,  du  grec  ia9(AiS 
(jasmé] ,  ou  du  turc  jasminum ,  mots  qui 
désignent  la  même  plante  de  ta  (ia),  violette, 
et  de  oaiiTj  (osmé),  odeur. 

jAotMMui  »'mva«pa  ,  6.  m.  Jasmin  d'Es- 
pagne ou  jasmin  grandiflore,  Jasminum 
grandiflorum ,  Un.  arbrisseau  du  même 
genre  que  le  précédent  :  originaire  des  mê- 
mes pays  qu'on  cultive  depuis  environ  deux 
cents  ans  en  Europe,  et  particulièrement  en 
Provence ,  où  il  peut  venir  en  pleine  terre. 

Les  fleurs  du  jasmin  d*£spagne  sont  beau- 
coup plus  grandes  que  celles  du  jasmin  or- 
dinaire; on  en  retire  l'essence  de  jasmin,  à 
Grasse,  au  moyen  de  l'huile  de  ben.  Ses 
tiges  servent  à  faire  ces  long  tuyaux  de 
pipe ,  dont  les  Orientaux  font  usage. 

jAOMsns  rsa,  Y.  EscavUhas. 

JAU88EIIIN ,  L'auteur  de  la  SUtistiqut 


JAU 

de  Msmes ,  donne  ce  nom  ë  la  clématite 
droite. 

JAU88ElfIN-D'A8E,  nmsTAins.  Nom 
qu'on  donne,  dans  les  environs  d'Agde  et  de 
âontpellier.  ë  la  clématite  odorante,  Cle- 
matis  flammula ,  Un,  plante  de  la  famille 
des  Renonculacées. 

JAU88BMIN-JAUNE  ,  8.  m.  Yoy. 
Escaviihas, 

JAU88ERAN,  vl.Réjouissant« 

JAU88EBAND ,  s.  m.  (djaousseràn).  On 
se  sert  de  ce  mot  pour  désigner  un  homme 
lourd,  qui  ne  marche  qu^avec  peine ,  qui  fait 
les  choses  de  mauvaise  grâce. 

JAUTA,  Y.  Gauta. 

JAUTAT ,  s.  m.  (djaoutà),  d.  lim.  Coup 
appliqué  sur  la  joue,  soufllet.  Y.  Soufflet. 

Éty.  de  yaWa,  joue.  Y.  Gaut,  R. 

JADTET,  s.  m.  (djàoute);  joovtb. 
Arbre  qui  n'a  des  branches  que  d'un  côté. 
Aub. 

JAUVA8 ,  s.  m.  (djaouvâs).  Homme  sage, 
vertueux,  prudent.  Ach. 

JAUVER,  Y.  Juvert,  dont  jauver  n'est 
qu'une  ait. 

JAUVERT-DOU8,  6.  m.  jAOBXxr-noof. 
Nom  lang.  du  peigne  de  Vénus.  Voy. 
Agulhas, 

JAUVB11TA88A,  s.  f.  Nom  que  porte, 
à  Montpellier,  la  ciguë,  d'après  Gouan.  Y. 
Juvertaua ,  dont  jauvertas$a  n'est  qu'une 
altération. 

JAUVIR ,  V.  n.  vl.  Jouir ,  v.  c.  m. 

JAUZENZ ,  vl.  jAozBii.  Jouissant, joyeux, 
heureux. 

JAUZIDA,  vl.  Y.  Jausimenel  Gaud, 
Rad. 

JAUZIBIEN  ,  S.  m.  vl.  jaosioa.  Ëgard, 
jouissance,  joie,  bonheur.  Y.  Gauztmenel 
Gaud,  R. 

JAUZION,  Y.  Gausion  et  Gaud,R. 

JAUZIOU8,  adj.  d.  vaud.  Joyeux,  jouis- 
sant. Y.  Jouyousti  Gaud,K. 

JAUZm,  V.  n.  vl.  Se  réjouir,  proHlcr, 
réussir ,  tirer  avantage ,  jouir.  Y.  Jouir  et 
Gaud,  R. 

JAUZIRE,  vl.  jAoxiv.  Souvent  employé 
dans  le  sens  de  jouissant ,  d'heureux,  Voy. 
Gaud.R. 

JAUZIU,  vl.  Jouissant.  Y.  Jauzire  et 
Gaud,  R. 

JAUZUT,  vl.  Qui  a  joui. 

JAT 

JATANEOU,  8.  m.  (djavanèou).  Nom  du 
duc,  oiseau,  selon  H.  Castor. 

JATART,  Y.  Gavarri, 

JATELA  ,  s.  f.  (dzovèle),  d.  bas  lim. 
Gavela,  port.  Gerbe  de  blé  non  liée,  fagot 
de  sarments.  Y.  Garha,  Gavela  et  Garb, 
Rad. 

JAVELOT,  S.  m.  (djavelo):  GiavoUotto, 
ital.  Javelot ,  arme  de  trait ,  espèce  de  dard. 
Gare. 

JAX 

JAXER,vl.  Y.  Jafcr. 

JAXIA,  vl.  Il  OH  elle  gissait.  Y.  Jazer. 


JAY 


JAT 

JAT,  s.  m.  (djâï).  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  département  de  Vaucluse .  au  geai« 
V.-Gay.  ' 

JAT,  vl.  Il  ou  elle  glt.  Y.  Gai  et  Jai. 

JATANT ,  AN  A,  V.  Géant. 

JATET,  Y. /atel. 

JATRE ,  V.  n.  (djàiré).  Y.  Jatre  et  Jac, 
Rad. 

JAZ 

JAZEOOR.  8.  m.  vl.  Coucheur,  qui  a  le 
même  Ijt;  sodomiste.  Y.  Jac,  R. 

JAZBMEN,  vl.  Action  de  coucher.  Y. 
Jac,  R.  , 

JAZENA8,  s.  f.  dl.  (djaiénas).  Barre» 
pour  les  tonneaux.  Y.  Jae,  R. 

JAZENT,  s.  f.  (dzozcin),  d.  bas  lim.  V. 
JacenteiJae,  R. 

JAZER,  V.  n.  vl.  jAcsm.  Jaurer ,  cat. 
lacer,  esp.  Jazer,  port.  Giaeere,  iUl.  Cou- 
cher, être  couché,  reposer,  gésir. 

Éty.  do  lat.  iaeere,  m.  s.  Y.  Jae,  R. 

JAZERAN,  Y. /aieran. 

JAZII.HA,s.  f.  vl.  Gésine,  couche.  Y.^ 
Jac,  R. 

JAZIRAN,  s.  m.  (djaziràn),  dl.  Collier  de 
femme ,  large  et  pesant,  bracelet  d'or. 

JE 

JE,  8.  m.  (dsé) ,  d.  de  Bordeaux,  ^eu.  Y. 
Juec. 

JEA 

JEAN ,  nom  d'homme  (djàn)  ;  jsas,  «ovah/ 

JOAM,  JBMAII,  JOHAM,  JmAITBT,  JBAMAt  .  JBAtWT  , 

TAU.  Giovanni,  ital.  Juan,  esp.  Joàoy  port. 
Jean. 

Êty.  du  lat.  joatine#  ou  johann«#,  dérivé 
de  l'hébreu  iehohhanan  ,  grâce  de  Dieu , 
composé  de  ieovah  et  de  hJidnan,  faire 
grâce  ,  accorder  gracieusement ,  être  bon , 
miséricordieux ,  compatissant.  Roq. 

Dérivés  :  Jeana ,  Jeaneta ,  Jeanetoun. 

L'Eglise  honore  172  saints  de  ce  nom ,  et 
particulièrement  saint  Jean-Baptiste,  le  18  et' 
24  février;  10  avril;  21  juin;  1"  juillet  el 
29  août. 

Un  bon  Jean^  an  bon  enfant. 

JEAN  h'autbaota,  8.  m.  Nom  que  porte, 
dans  le  Bas-Limousin,  le  vent  du  Nord. 

JEAN-M-LAf-BABAMOMA.  (dzéu-de-Ias- . 
babaràoumas).  On  nomme  ainsi,  dans  le  Bas-  * 
Limousin ,   un  homme   qui  a    des   Idées 
extravagantes,  des  visions  ridicules.  Y.  Ba- 
baraunai, 

JBAN-BAvmTA,  nom  d'homme.  Gtovannt 
BaUiita,  ital.  Jean-Baptiste. 

Ëty.  de  Joannee-Baptizia,  nom  cpii  fut 
donné  ^  saint  Jean,  parce  qu'il  avait  bap- 
tisé J.-C. 

JEAN-rKBMA ,  8.  m.  (djan-fréme)  ;  «cah- 


rSMMA  ,  OBAII-rSMBUJi ,  OBAS-rAmOIA  ,  JKAM- 
COVSOOI.IIADA,  JBAM-COVCOVnBm,  JBAS-rSBMBTA, 

•ALA-Tonmi ,  coocovmsB.  Jocrisse  ,  benêt , 
idiot ,  un  tâle  poule,  homme  qui  se  mêle  des 
pluf  menus  soins  du  siénage,  des  occupa- 


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JEA 

tions  des  femmes ,  d'où  le  nom  de  Jean* 
frewHi» 

MAN-M-axtBii,  (djàn-dé-lexé).  On  donne 
cette  épithète ,  dans  le  Bas-Limousin ,  aux 
personnes  désœuvrées  qui  ne  s'occupent  qu'à 
médire  ou  è  des  inutilités. 

Ëty.  de  le#er«  loisir. 

«IEAN-iiB-inv«i.A ,  Fai  ttmmo  lom  tKin 
ûe  Jean  de  nivela ,  s'en  vai  quand  Von 
Vappella. 

Ce  proverbe  vient  de  Jean  de  Montmorenu, 
seigneur  de  Nivelle ,  qui ,  ayant  donné  un 
soufflet  à  son  père,  fut  cité  au  parlement, 
proclamé  et  sommé  à  son  de  trompe ,  pour 
comparoir  en  justice,  mais  plus  on  t'appelait, 
plus  il  se  hâtait  de  courir  et  de  fuir  du  côté 
de  la  Flandre.  On  le  traitait  de  chien,  à  cause 
de  l'horreur  qu'inspirait  son  crirae,  d'où  le 
proverbe.  Dict.  des  Orig.  de  1777,  in -8». 

4EAN,  nom  propre  d'homme  (djan)  ; 

JOVAM  ,  JOAfl  ,  JBBAII  Ct  JOOAS  ^  Ctt  aUC.  prOV. 

Joham,  ail.  Jean. 

Éty.  du  lat.  Joannes  ou  Johanne ,  fait  de 
l'hébreu  Jehohhanan ,  grâce  de  Dieu ,  don 
de  Dieu ,  accordé  par  Dieu  ;  composé  de 
jêhovah  et  de  hhânan ,  faire  grâce,  accorder 
gracieusement ,  être  bon ,  miséricordieux , 
compatissant.  Roquefort. 

JBAN  d'oooiiio&.  et  impr.  Aimso&.  Nom 
qa'on  donne,  dans  le  Bas-Limousin,  à  un 
homme  qui  a  la  télé  légère ,  ou  qui  est  sot 
comme  l'oiseau  qui  porte  le  nom  de  oottrtio, 
oottnoi. 

JE AN-nsvAssA ,  s.  m  (djan-trepâsse).  Le 
superlatif,  le  nec plus  ullrà. 

Mal  TOMstra  cUrnicr  «ers  aqoo  éê  p^j  Jtmn  trtptusm, 

Dioul. 

JBAN-noimA,s.  m.d.  m.  Jocrisse,  mari 
complaisant. 

Aquot  -«s  im  Wacn  Jraii*tnNina 
iQae  «M  ^«e  àt  face  dint  ot  tp»  fal  m  feaMW. 
Pro*. 

aEANA,  nom  de  femme  (djàne);  jooaha, 
jfAMA.  Giovanna^  ital.  Jeanne. 

Éty.  du  lat.  Johanna,  V.  Jean. 

Dérivés:  Jean-eta^  Jean-etùun^  dim. 

Patr.  Jeanne  de  France,  la  bienheureuse, 
première  femme  de  Louis  XII ,  institutrice 
des  Annonciades.  en  1500,  morte  dans  la 
nuit  du  4  au  5  février,  en  1505;  on  fait 
sa  fête  le  4  février.  L'Eglise  honore  six  sain  les 
de  ce  nom. 

JEANA-s'ABotAGOBT ,  (dzàne"de-buzoguc). 
On  donne  ce  nom,  dans  te  Bas-Limousin, 
aux  vieilles  femmes  qui  font  des  comptes 
dans  les  veillées.  V.  Abusa  guet. 

JEANADA,  S.  f.  (djanâdc),  dl.  Feu  de 
saint  Jean.  V.  Fuee  de  sant  Jean, 

JEANENC,ENCA,  adj.  (djanéin,  éinque), 
dg.  Fruit  qui  mûrit  à  l'époque  de  la  saint 
Jean,  Pouma  jeanenca. 

Êty.  de  Jean  et  de  ene. 

Aux  environs  d'Ilières ,  on  désigne  par 
cette  épithète  la  prune  de  Damds  de  Pro- 
vence. 

JEANET,  nom  propre  d'homme  (djané); 
jBAiioT ,  JAPTOT.  Nom  qu'ou  donne  aux  en- 
fants qui  s'appellent  Jean  ;  jeaunot;  imbécile  ; 
mari  commode. 

Éty.  de  Jean,  et  de  la  term.  dim.  et. 

JEANETA ,  nom  propre  de  femme  (dja- 
néte)  ;  êUMxm.  Giavannina,  ital.  Jeannette. 


TOM.  U. 


JEA 

Ëty.  Dim.  de  Jeana.  V.  Jean. 

JEANETOUN  ,  Nom  de  femme  (djané- 
téun),  sous-dim.  de /eana,  V.  c.  m.  Jeanneton. 

JEANOT,  nom  d'homme  (djané);  GiO' 
vannino ,  ital.  Jeannot. 

Ëty.  Dim.  de  Jean. 

JEAUMEy  nom  d'homme  (djâoumé). 
Jeaume. 

Ëty.  De  Jaume,  patron  d'un  village  de  ce 
nom,  près  de  Barreme ,  Basses- Alpes. 

JEG 

JECT^  jiT ,  nr ,  jwr  ,  cibt  ,  cucl  ,  SOUS- 
radical  dérivé  du  latin  Jaeere.jacto,jac(tim, 
jeter,  lancer,  dont  la  racine  est  ieere^  ico, 
iclum ,  jeter,  frapper,  d'où  les  mots  JacluSt 
}et,jactare,  jeter  souvent,  agiter,  ahjeetuSy 
abject,  adjtcere,  jeter,  pousser  vers ,  ajou- 
ter; adjectivus,  adjectif;  tti/icere,  injecter, 
it^ecUo,  injection;  rejicere ,  rejeter,  jeter 
en  arrière ,  suhjeetus ,  jeté  dessous ,  sujet , 
irajectusj  trajet,  trajicere,  traverser,  faire 
passer,  transporter,  conjectura,  conjecture  : 
De-jet-ar,  Jact^ansa  ,  Jaetansi-a ,  Jact- 
ar,  Jacl^acio^Trans-jectio. 

De  adjections,  par  apocope  adjeetiv,  et 
par  le  changement  de  v  en  ^,  adjectif: 
Ab'ject'ion. 

De  injectionis  ,  gén.  de  itijectio,  par 
apoc.  injestion. 

De  subjectus,  par  apoc.  etsuppr.  du  c, 
sujet:  AS'Sujet'ir,  As-sujetit,  As-sujet- 
issa-ment ,  As-sujet-issent ,  Sos-geit ,  Sos- 
get,  Su'jet'ion,  E-gest-ia. 

De  trajectusy  par  apoc.  et  suppr.  du  c , 
trajet. 

De  trojieere,  formé  de  tra,  pourfrafi#, 
et  de  jacere.jacto,  jeter,  lancer,  par  apoc. 
traji,  traj,  et  par  le  changement  de  a  en  e, 
treji,  trejf/d'où:  Trej-ir-ier,  Trej-it. 

De  trej,  par  le  changement,  du  j  en  ^ , 
treg:  d'où:  Treg-ede,  Treg-i;  Treg-in , 
Tregin-iaire ,  Tregin-ier. 

De  conjectura,  par  le  changement  de  o 
en  ou  :  Counjectura,  Counjeclur-al ,  Coun- 
jeetur-ar  ,  Trans-ject-io  ,  Inler-jeet-ar , 
Inter-ject-iOy  Sub-ject,  Sub-ject-io,  Ab- 
ject'io,  Ob-ject-io. 

De  ohjectum,  par  apoc.  object  et  oubjet; 
d'où  :  Oubject ,  Oubject-ar  ,  Oubject-at , 
OubjecU-ion. 

De  projectus,  exposé,  avancé ,  par  apoc. 
Project  et  proujet  ;  d'où  :  Proujet,  Prou- 
jet-ar. 

De  giet,  par  la  suppr.  de  t ,  get;  d'où  : 
Re-get,  Re-get-ar,  Geta-ment,  Su- get , 
Sos-get,  So-get,  Giscl-e,  Re-giscle ,  Giscl- 
et,  Giscl-ada  ,  Giscl- ar  ,  Giscl-ass-ar  , 
Re-siscl-ada. 

Dejil  ou  jiet,  par  le  changement  de  j, 
en  g,  gii  et  giei;  d'où  :  Tras-gUament,  Iras- 
gitaire  ,  Tr agit-aire,  Tragila-ment,  Git- 
ada,  Oilad-ura,  Tragit-ador,  Tras-git- 
tador,  Git-ar  .  De-gitar,  Des-gitar ,  Es- 
gitar ,  For-gilar,  Fora-gitar,  Tras-gitar, 
Tra-gitar,  Tre-gitar,  Gil-oun,  Re-gil-oun, 
Porre-gitar.  En-tras  gitar ,  Git-at,  For- 
gitat,  Re-gitat,  Trans-gitat ,  Giet,  Giet- 
ar,  De-gietar,  Des-gietar,  Re-giet,  Tras- 
giet,  Tra-gieti,  Fora- giet. 

De  subjectus,  par  apoc.  subject;  d'où  : 


JRC 


473 


Subjed,  Suhjeet-ion,  Sutjei,  Subjec-io , 
Sur- jet,  Surjet-ar. 

Dejact,  par  suppr.  du  c,jal,  et  par  le 
changement  de  a  en  if  fit:  d'où  :  Jii-ar^ 
En-jitar,  Pre-jiiar,  Be-jitar  ,  De-jitar , 
Jit-ai,  De-jitat,  Re-jitat,  Jit^ada,  Re- 
jitada ,  Jit-adour ,  Jit-oun  ,  Re-jitoun. 

De  jit ,  par  l'add.  d'un  e  ,  jiet;  d'où  : 
Jietf  Re-jiêê,  De-jetar. 

JEH 

JEHAN ,  vl.  V.  Jean. 
JEHOTA,  JBTOTA.  Jéhovah,  non  ineffa- 
ble et  mystérieux  de  Dieu ,  du  Seigneur. 
Éty.  du  lat.  jehova. 

JEI 

JEI ,  S.  f.  (dzel).  Joie  ,  en  d.  bas  Ipm. 
V.  Gau ,  Joya  et  Gaud ,  R. 

On  dit,  dans  ce  pays,  d'une  personne  peu 
regretée  :  Faguet  una  bella  jei  quand 
naisset,  sa  naissance  causa  beaucoup  de 
joie. 

JEILHA,  s.  f.  (djcïlle  ou  dzèille),  et  impr. 
DZBiLuo ,  Béron.  d.  bas  lim.  Jante.  V.  Jenta. 

JEILHA j  s.  f.  Nom  que  porte,  dans  le 
Bas-Limousm ,  le  haricot  rognon  de  Caux, 
espèce  rampante  qui  produit  des  gousses 
longues  et  grosses ,  bonnes  à  manger  en 
vert. 

JEILHAT ,  s.  m.  (djcïUà) ,  et  impr.  dscu.- 
UA,  Béron.  On  donne  ce  nom,  dans  le  Bas- 
Limousin  ;  à  la  quantité  de  rouleaux  de  bois 
de  hêtre  qui ,  distribués  peuvent  faire  deux 
roues. 

JEISSA ,  s.  f.  (djéisse).  Nom  lang.  du 
lupin  blanc.  V.  Vesse-de-loup  et  Jac,  B. 

JEJ 

JEJUNAR,   V.  n.    vi.    Jegnar ,  port. 
Jeûner.  V.  Jun ,  B. 
JEJUNI,  s.  m.  vl.  Jejum,  port.  Jeûne. 
Ëty.  du  lat.jVjttntum.  V.  Jun,  R. 
JE  JUS ,  vl.  A  jeun.  Y.  Jtin,  B. 

JEL 

JEL,  S.  m.  vl.  Gelée;  il  gèle.  V.  Gel, 
Bad. 

JELADET, 
JELAR,  et 

JELAT,  etc.  V.  Geladet,  Gelar,  etc., 
par  g.  V.  Gel,^. 
JELI ,  nom  d'homme ,  dl.  V.  Geli  et 

GiUi. 
JEL08,  adj.  vl.  Jaloux.  V.  Jal,  B. 

JEM 

JEMERRI ,  V.  Jumerri, 
JEJIfMAS,  V.  Gemmas. 

JEN 

JEN,  vl.  Gentiment,  jotiment,  gentil, 
joli.  V.  Gentament. 

JEN ,  vl.  Pour  Gent ,  v.  c.  m. 

JENCESOL  ,  s.  m.  (djcncemil).  Nom 
toulousain  du  jasmin  jaune.  V.  Escavilhas. 

JENCEUI5  JAUNE ,  8.  m.  Nom  qu'on 

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474 


JEN 


donne ,  à  Toolouse»  an  jasmin ,  Jasminum 
9doratimmum. 

KNEBLAL,  Y.  General 

JENIER ,  vl.  V.  Janvier. 

JENOI«,  ?1.  V.  Ginoulh,  R. 

JENOUIâHADA,  Et  autres  noms  qui  ne 
se  trouveront  pas  en  Je.  V.  par  Ge  et  C<- 
noulh,  R. 

JENOVIER ,  ?1.  y.  Janvier. 

JENS,  V.  Gens. 

JENSA ,  et  comp.  d.  bas  lîm.  V.  Gensa, 

JENSAR,  V.  a.  ?I.  Parer,  embellir. 
V.  Gen,  R. 

JBNSER ,  et. 

XEN80R,  adj.  comp.  vl.  Plus  beau, 
plus  belle.  V.  Gen.R. 

JENT  ,  V.  Gent  et  Gen,  R. 

JENTA,  s.  f.  (dgèin(e)  ;  jeiuia  ,  ta«la  » 
TAVI.BT.  Camba,  esp.  Catmôa,  port.  Jante, 
pièce  de  bois  de  charronnage  courbée,  qui  fait 
une  partie  du  cercle  de  la  roue  d'un  chariot, 
d'une  diarrette,  etc. 

Ëly.  du  lai.  canthus,ôèr\\è  du  greexavdoç 
(kanlhos),  la  bande  de  fer  d'une  roue. 

On  nomme  jantiere,  la  machine  qui  sert  à 
assembler  les  jantes. 

JEO 

JEONA,  adj.  vl.  Jeune.  V.  /oiio,R. 
JEONAR,  vl.  V.  Junar  et  Jun,  R. 
JEOOLET8,  V.  GeouUUeiUiebti. 

JER 

JERARETA,  V.  Gelareya  et  Gel  R. 

JERBA ,  y.  Gerha^  Garba  et  Garb,  R. 

JEREMIA,et 

JBREMIADA,  S.  f.  (dfjérémie  et  djéré- 
miàde).  Jérémiade,  plainte  fréquente  et  im- 
portune. 

Êty.  Par  allusion  an  prophète  Jérémie  qui 
fît  des  lamentations  dans  lesquelles  iJ  déplo- 
rait prophétiquement  la  dissolution  et  la  ruine 
de  Jérusalem  par  les  Chaldéens. 

JEREMIO,  nom  d'homme  (dgérémie); 
Geremia,  ital.  Jeremia,  esp.  Jérémie. 

L'Eglise  honore  six  saints  de  ce  nom ,  le 

14  janvier,  16  février ,  1"  mai ,  7  et  17  juin, 

15  septembre  et  28  décembre. 
JERMAN,  V.  Gearman. 
JERUSAI.Em[,(djerusalèin);  Gerusalem- 

me,  ital.  Jérusalem  ,  esp.  port  cat.  Jérusa- 
lem, ville  de  Palestine,  célèbre  dans  l'Hisloire- 
Sainte. 

Ély.  du  lat.  Hierosetyma, 

On  croit  que  cette  ville  fut  fondée  par 
Melchisedech,  qui  liiidonna  le  nom  de  Salem, 
où  les  Jébuséens  bâtirent  une  forteresse  dite 
Jébus  de  leur  nom» 

JE8 

JES.  vl.  Point.  V.  Gis,  Ges  eiRen. 

JESDISTO ,  s.  m.  (djesûite);  Jesuit,  ail. 
Jesuita,  cat.  esp.  GesuUa  ,  ital.  Jésuite ,  qui 
appartient  à  la  compagnie  de  Jésus. 

Ëty.  dejesusei  de  la  term.  wto,  ou  du  lat. 
iesuito,  m.  s. 

L'ordre  religieux  des  Jésm'tes  (ht  Institué 
par  Ignace  de  Loyola  ,  et  approuvé  parle 
PH»  Paul  ill,  en  ISiÛ. 


JES 

Cette  compagnie  savante,  d'où  sont  sortis 
tant  de  grands  hommes,  a  éprouvé  à  cause  de 
son  influence  dans  le  monde,  les  plus  grandes 
vicissitudes  ;  tour  à  tour  recherchée,  tolérée, 
bannie,  louée,  blâmée,  incriminée  et  justifiée; 
il  n'en  est  pas  moins  demeuré  pour  certain 
qu'elle  peut  présenter  à  sa  louange,  de  nom- 
breux services  rendus,  une  obéissance  extrê- 
me et  des  talents  supérieurs,  et  s'il  était  pos- 
sible de  mettre  en  balance  les  hommes  qui 
l'ont  accusée  et  ceux  qui  l'ont  soutenue,  l'a- 
vantage serait  encore  pour  elle. 

En  1550,  les  Jésuites  établirent  leur  pre- 
mier collège  à  Paris ,  rue  de  la  Harpe. 

En  1560,  Ils  furent  autorisés  en  France. 

En  1618.  ils  ouvrirent  le  collège  deCler- 
mont,  et  commencèrent  à  y  enseigner  :  ils 
obtinrent  la  permission  d'enseigner  dans 
toute  la  France. 

En  1762.  leur  société  futsopprîmée  en 
France  et  dans  plusieurs  Etats  de  l'Europe. 

En  1773,  le  pape  Clément  Xiy  ,  les  sup- 
prima. 

JESUS,  s.  m.  (djèsûs);  Jésus,  ail.  cat.  Jé- 
sus, nom  du  Sauveur  du  monde. 

Ët^.  du  lat.  Jésus,  dérivé  d'un  mot  hébreu 
qui  siçniile  Sauveur  :  Faire  Jésus ,  en  t.  de 
nournce.  joindre  les  mains. 

JESUS ,  interj.  Jésus,  ho  ^elle chose! 

JET 

JET,  dg.  yerdier  s'en  sert  an  lien  de 
Hier^  v.  c.  m. 

JHB 

JHESUS ,  vl.  y.  Jésus, 

JIE 

JIET ,  S.  m.  (djié)  ;  onr ,  «bsum  ,  i«a«Kiff- 
Tioo.  Giif  anc.  cat.  GiU»,  ital.  Jet.  rejeton, 
pousse  de  Tannée  d'un  arbre ,  branche  gour- 
mande .drageon  ,  surjeon,  ceilleton.  y.  Sor- 
gâta  et  Filhola, 

Éty.  du  lat.  jac«ti#,  jet.  y.  Ject,  R. 

Jiel  àlamary  action  de  jeter  les  marchan* 
dises  à  la  mer. 

/let,  désigne  aussi,  seîon  M.  Gardn,  fe 
lieu  où  l'on  jette  les  ordures  parla  croisée. 

JIET-D'AIGUA ,  s.  f.  et  impr.  mmc  d'a&- 
cvA.  Jet  d'eau,  filet  d'eau  qui  jaillit  avec  vio- 
lence d'un  tuyau  placé  au  milieu  dtin  bassin. 

Dans  un  jet  d'eau  on  nomme  i 

SOUCHE,  U  tujM  perpendieuliilr*.    êoadi  m   toyta  d« 

eontluild. 
A  JVSTAGE,  pièce  qni  ootirr*  U  touebe  «t  ^  est  pcroM 

d'un  ou  d*  |>liu!«nra  iroua  pour  laiaMr  échapper  i'«au. 

Pline,  dit,  Hv.  31,  ch.  6,  eue  les  eaux, 
suheunt  altUudinem  exortus  sut. 

Les  jets  d'eau  étaient  connus  des  anciens, 
ce  qui  est  prouvé  par  ce  passage  du  poète 
Manible,  liv.  4,  v.  162,  rapporté  parHuet,  où 
il  dit  que  ceux  qui  naissent  sous  le  signe  du 
▼erseau  s'adonneront  ^  la  conduite  des  eaux 
et  de  tourner  leur  cours,  pour  faire  aller  vers 
le  ciel  et  arroser  les  astres. 

Ifsaqo*  convenu  upergcrc  Onetikia  ailm. 

JIET  D*AIOUA,  8.  m.  (dgié  d'àTgoe).  et 
impr.  jobgd'aisoa.  Larenier  et  larmier,  pièce 


JIE 

de  bois  en  forme  de  corniche ,  qui  avance  au 
bas  d'un  châssis  de  croisée  ou  d'une  porte, 
en  dehors,  pour  empêcher  l'eau  pluviak  d'en- 
trer dans  les  appartements. 

JIG 

JIGBOU ,  EUL.  adj.  Niais,  aise.  y.  Gigeî. 
JIGEOUN  •  Alt.  de  Joowep,  v.  c.  m. 
JIOET ,  y.  Joousep. 
JIGET,  adj.  et  s.  (dgidgé)  ;  jim»o,«MBT. 
Bon  enfant,  nigaud.  ¥•  iVtaw,Garc. 

JDI 

JIMBBR,  AU.  de  Juver,  ▼.  c.  m. 

JIMBUS ,  dl.  y.Jor. 

JIMENTA ,  s.  f.  (dgimèinte).  Joment.  y. 
Cavala,  Avril. 

JIMENTA,  8.  f.  Jumelle.  Anil.  y.  Be^ 
souna  e{(rem,  R. 

JIMERRE^  S.  m.  (dgimèrre).  lumart  T. 
Jumerri, 

JIN 

JIN,M.  Aubanel  a  employé  cette  néga- 
tion au  lieu  de  Res,  Ges,  ▼.  e.  m. 

JINBimE ,  y.  Ginebre. 

JINES...,  Cherchez  par  Gi...,  les  mots  qui 
manquent  en  Gi,.. 

JINES ,  y.  Ginest  et  GineH,  R. 

JINGAR ,  V.  n.  d.  lim.  Folâtre,  y.  Fou- 
lastriar. 

JINJARRA,  s.  r.  (dfmdjàrre).  Cimeterre» 
gros  coulelas  ou  espèce  d'épée  «o  de  sabre  à 
lame  large  et  courte. 

JINOUIAER,  s.  m.  (dginoulié);<aio«iiMi» 
enoiB,  en  vl.  lanviêr,  v.  e.  m. 

JINOUSCLA.  S.  f.  (djinôuscle).  Un  de» 
noms  languedociens  des  tithymales.  yoy. 
Chouscla,  Laehousclaei  Gimmsda. 

jia 

JIOUS,  s.  m.  (djiàlé).  Uades  noms  lan^. 
de  l'ivraie,  y.  JueA. 

JIR 

JIROME ,  nom  d'homme  (dgtnkné)  ;  «wo^ 
■B.  Jérôme. 

Éty.  de  saint  Jérôme .  docteur  de  TÈgltse, 
né  l'an  331,  mort  le  30  septembre  420 ,  jour 
oà  l'on  célèbre  sa  fête. 

JIS 

JISCLAR.y.Otf^r. 

JISCLE ,  y.  Gisde. 

JISCLET ,  S.  m.  (djisclé).  Nom  que  porte 
dans  le  déparlement  de  yaueluse,  selon  M. 
d'Anselme,  la  bergeronnette  jaune,  y.  Pas- 
toureUla  et  Giseiet. 

JIT 

JITADA,  8.  f.  (dgilàde);  «raba.  Gettst^ 

ta,  ital.  Jetée  .  digue  ou  muraille  qu'on  fait 
dans  la  mer  a  force  d'y  jeter  des  blocs 
de  pierre,  pour  servir  d'entrée  ,  de  môle, 
d'abci  9  etc.,  amas  de  caiUous  ou  de  sable 


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ogie 


JIT 

éottt  on  cottrre  un  tbêom  pour  la  randfe 
pralkable. 

Élj.  de  Jifadi?  t  part  fera,  de/ltor,  jeter. 
V.  JeH,  R. 

JITADA ,  S.  f .  NoaTelle  pooMe  des  arbres. 
V./€el,R.  ^v 

JlTADOUR, d.  bas  lim.  V.  EiUndiiaur 
eiJect,K. 

JITAR  »  ▼.  a.  (djità)  :  AMWAm ,  movucab  , 
LAii{Aii,jiAa»AB,  «iTAm.  Gcttare ,  ilal.  Deitar^ 
port,  (riiar,  cat.  /ttor  et  /dar,  e»p.  Jeter , 
lancer  avec  la  main  ou  avec  un  instrument  ; 
faire  peser  sur  quelqu'un;  répandre  ;  pous- 
ser, en  parlant  des  plantes. 

Êly.  du  hljactare,  m.  s.  V.  Jeety  R. 

Jitar  iau  manche  après  la  destrau,  jeter 
le  manche  après  la  cognée. 

GUar  au  ioau,  renverser,  jeter  par  terre. 

JITAR,  V.  n.  (djilà);  ctTAm.  Jeter,  pousser, 
faire  déjeunes  pousses,  en  parlant  des  végé- 
taux, bourgeonner.  V.  Ject,  R. 

JITAR,  Y.  (dzità),  d.  bas  lim.  Étaler,  éten- 
dre le  linge.  V.  EiUmdn. 

JITAR,  Pour  vomir.  V.  Regitar^  Boom- 
mireiJect,  R. 

JITAR  8E,  Y.  r.  Se  jeter,  se  précipiter, 
se  lancer,  se  voiler,  se  déjeter.  V.  Énvelan'. 

Sejitariaper  et  aufioe,  dl.  il  se  mettrait 
ponr  lui  en  quatre. 

JITAT,ADA,  adj.  (djità,  àde).  Déjeté, 
ée,  tourmenté,  ée,  voilé,  ée,  en  parlant  des 
planches  qui  se  courbent  quand  elles  sont 
exposées  au  soleil  ou  à  l'humide ,  plus  d'un 
côté  que  de  l'autre,  lancé,  jeté. 

Êty.  du  ]ai.jactus.  V.  /ec(,  R. 

Jeté,  jetée^  n'est  pas  français  dans  ce  sens. 

JITO0N,  s.  m.  (djitôun);  orromi,  cm, 
osT,  jBTOMBa.  jisTOM,  cn  prov.  snc.  GettoiUt 
ital.  Jeton,  pièce  de  métal  dont  on  se  servait 
autrefois  pour  calculer,  et  aujourd'hui  pour 
marquer  ou  pour  payer  au  jeu. 

Ëty.  de  jtlar,  jeter,  soit  parce  qu'on  se  sert 
des  jetons  en  les  jetant  sur  la  table,  soit  parce 
que  anciennement  le  moijeler  était  synonyme 
de  compter:  On  disait  sous  I^uis  XII ,  0tft 
bienJeUera,  ion  compte  trouvera.  V.  Ject^  B. 

Les  Egyptiens  se  servaient  déjà  âen  jetons 
pour  compter  ;  les  Grecs  les  employèrent  au 
même  usage,  mais  leur  introduction  en  Fran- 
ce ne  remonte  pas  au-delà  do  XIVb«  siècle. 
On  n'oserait  cn  fixer  l'époque  au  règne  de 
Charles  VII,  quoique  ce  soit  le  nom  de  ce 
prince  et  les  armes  de  France  qui  se  trouvent 
sur  les  plus  anciens  jetons  d'argent  du  cabinet 
du  roi.  Dict  des  Orig.  de  1777,  in- 8». 

JIU 

JIUREN,  S.  m.  vl.  TémoÎD.  V.  Jur,  R. 

JIV 

JIVAUDANA,  S.  f.  dl.  Bartavelle.  Yoy. 
Givaudana  et  Bartavela» 

JO 

JO ,  dl.  Pour  jeu.  V.  Juee. 
JO,  vl.  Jo,  cat.  Pour  je.  V.  lou. 
JO,S.  m.  vK  Joue. 


JOA 


JOA 

JOA ,  Joie.  y.  Joyaei  Gaud,  R. 
JOAN ,  nom  d'homme,  vl.  Jean,  v.  c.  m. 

JOB 

JOB,  nom  d'homme  (djob)  ;  Giohbe,  ital. 
Job. 

Du  saint  prophète  Job,  honoré  dans  la  terre 
d'Hus,  le  10  mai  ;  il  est  devenu  l'emblème 
de  la  patience  et  l'on  dit  proverl^alement 
d'un  homme  qui  souffre  tout  sans  se  plalndrCi 
ې  lou  sani  home  Job. 

JOBI.  s.  m.  (djobi).  Nigaud,  niais,  benèL 
V.  Nigaud, 

Battre  loujobi^  battre  la  campagne. 

Éty.  du  celt.  jofrar,  nigaud.  Ach. 

JOBISSIEIRA,  d.  lim.  Y.  Gibaciera. 

JOC 

JOC,dl.  et  g.  Jeu.  V.  Juec  et  Joe,  R. 

JOC  rABTtr,  s.  m.  vl.  Syn.  de  Partimen  et 
de  Tenson,  v.  cm. 

JOCSBT,  s.  m.  (jocVéi).  Jockey,  mot 
nouveau  tiré  de  l'anglais,  où  il  signifie  maquù 
gnon;  c'est  chez  nous ,  un  jeune  homme  fai- 
sant l'ofiice  de  postillon  ou  même  de  valet  de 
pied. 

C'est  au  duc  d'Orléans ,  père  de  Philippe, 
que  l'on  attribue  l'introduction,  en  France,  de 
cette  espèce  de  palefreniers  qu'il  faisait  venir 
d'Angleterre. 

J0CRU8,  s.  (djôcrus).  Benêt,  nigaud,  jo- 
crisse. 

Faire  jocrus,  garder  le  silence.  Avril. 

Ëty.  de  l'ilal.xii^oltno,  petit  sot. 

JOCUNDITAT ,  s.  f.  vl.  Jocundital,  c&i. 
Jocundidad,  esp.  Jocundidade ,  port.  Gio- 
condità,  ital.  Plaisir,  joie,  agrément. 

Éty.  du  lat.  jocunditatis  ,  gén.  dejocun-- 
ditas ,  formé  de  juvare  et  de  la  désinence 
cunda,  indiquant  l'abondance. 

JOE 

JOELL,  vl.  Joël,  cat.  V.  Joyeou. 

jor 

jOFRE,s.  m.  (dj6fré),dl.  Sot,  badaud. 
\.  Nigaud. 

JOO 

JOGA ,  8.  f.  (djôgue).  Synagogue  et  école 
des  Juifs.  V.  Jutaria. 

JOOADO ,  s.  m.  anc.  béam.  V.  Jugaire 
et  Joe,  R. 

JOOADOR,  s.  m.  vl.  jorAin.  JogodoT, 
port.  Joueur.  V.  Jugaire  et  Joe,  R. 

JOGAIRE ,  vl.  V.  Jugaire. 

JOGAR ,  V.  n.  vl.  Jogar ,  port.  Jouer.  V. 
Jagar  eiJoc,  R. 

JOGA8 ,  s.f.  pi.  (djégues) ,  dl.  m.  s.  que 
Farineta,  v.  c.  m. 

JOGLAR,  s.  m.  vl.  tvcLAM.  Joglar,  cat. 
Mine,  bouffon,  jongleur.  V.  Jounglaire. 

Quai  meslien  e$  plue  aontot 

D'euer  joglar  o  taire? 


J06 


475 


Qnd  métier  est  pins  honteux 
D'être  jongleur  ou  larron  ? 

T.  d'Augier  et  de  Bertrand. 

Éty.  du  \dX.joculariê,joeulator.  V.  Joe, 
Rad. 

On  lil^  dans  un  Lexique  manuscrit,  qouté 
à  l'histoire  de  Provence  de  Nostra-Damus , 
dans  la  bibliothèque  de  Carpentras,  à  l'artide 
Juglar. 

a  Presque  tous  les  poètes  provensaok, 
ainsi  qu'on  liclen  leur  vers  se  son  faiels  jo- 
glars,  qu'estait  Testât  d'ung  comique;  exepté 
l'empereur  Frédéric,  le  roy  Richard  d'Angle- 
terre, le  comte  Raymond  de  Thoulouse ,  la 
comtesse  de  Die,  les  sieurs  de  Baulx,  de  Cade- 
net,  de  Blacas,  de  Lamanon  et  quelques  au- 
tres qui  estant  gens  de  mayson  avaient  de 
quoi  s'entretenir.  Mais  les  autres  gagnaient 
leur  vie  de  leurs  poésies.  On  lict  que  la  plus 
grande  faveur  qu'une  princesse  pouvoit  mon- 
trer à  ung  poëte  provençal,  c'estait  quand 
elle  lui  disait  mon  j'u^Iar.  » 

JOGLAREJAR ,  v.  n.  vl.  Bouffonner» 
faire  le  métier  de  jongleur.  V.  Joe,  R. 

JOGIaARESG,  adj.  nlJoglaresch  ,  anc. 
cat.  adj.  qui  distinguait  une  espèce  de  sir- 
vente,  que  les  jongleurs  chantaient;  de  jon- 
gleur comique,  joglaresque,  bouffon. 

Éty.  de  joglar  et  deese,  V.  Joe,  R. 

JOGLARB8SA,  S.  f.  vl.  Juglareêa,  esp. 
Jongieresse.  V.  Joe,  R. 

JOGLARET,  s.  m.  vl.  Dim.  de  Joglar , 
V.  c.  m.  petit  jongleur,  jongleret.  V.  Joe,  R. 

JOGLARIA ,  s.  f.  vl.  joGijkiuA.  Giunte- 
ria,  ital.  Jugleria,  esp.  Joglaria ,  anc.  cat. 
Jonglerie ,  action  de  jongleur ,  escamotage , 
tours  de  gil)ecière. 

Éty.  de  joglar  et  de  aria.  V.  Joe,  R. 

JOGUADOR,  vl.  V.  Jugaire  et  Joe,  R. 

JOGUAIRE ,  s.  m.  vl.  jocoAsoB.  Joueur. 
V.  Ju^atre  et  Joe,  R 

JOGUAIRE,  vl.  V.  Jagar. 

JOGUET,s.  m.  vl.  yo](^iie/f ,  port.  Jeu, 
jouet,  petit  jeu,  minauderie.  \,Joe,  R. 

JOH 

JOHAN ,  nom  propre,  vl.  Jean.  V.  Jean, 
JOHANA,  nom  propre  vl.  Jeanne. 

JOI 

JOI,  s.  f.  vl.  joT.  Joie,  bonheur ,  plaisir  • 
applaudissement.  V.  Joya,  Faire joiei  Gaud, 
Rad. 

Fols  hom  faî  joi  de  sas  mas. 

Beda. 
Homo  sluUus  plaudet  manibus. 

JOIA,  Joie.  V.  Joyo  et  Gaud,  R. 

JOIEL ,  s.  m.  vl.  foia,  port.  Joyau.  Voy. 
Joe,  R. 

JOIGNEDOR,et 

JOINCHEDOR,  8.  m.  vl.  Jouteur,  com- 
battant, qui  se  Joint  avec  un  autre  pour  com« 
batlre.  W.Jougn,  R. 

JOINGNER ,  vl.  Y.Janher. 

JOINH,  vl.  Joint.  V.  Jounch. 

JOINHER ,  vl.  V.  Junher ,  Jougner  et 
Jougn,  R. 

JOI9,  s.  m.  vl.  Lojois,  la  joie.  Y.  Gaud,, 
Rad. 

JOIS ,  vl.  Il  ou  elle  joignit,  unit,  assembla* 
V.  Jott^n,R. 


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47G 


JOI 


JOISSENÇA ,  dff.  Voj.  Jonitêtnpa  et 
Gaud.K. 


JOL 


JOL ,  8.  m.  Mjol)  ;  Joio,  port.  Nom  lan- 
_  *      de  l'ii 

Râd. 


giiedocien 


l'ivraie.  V.  Jutlh  et  Ju«Iii , 


/0£/,  joou,  joovu,  soos-radieal  dérî?é 
du  latin  gautHotU,  réjoabstnt ,  qui  excite  à 
la  joie,  formé  de  $audere,  réjouir,  d'où,  j'oft, 
qui  8igni6a  d'abord ,  dit  M.  de  Roquefort , 
gai,  enjoué,  content,  satisfait,  puis  geutit, 
agréable,  qui  plaît  à  I'omI,  plus  par  la  grâce  et 
la  gentillesse ,  que  par  la  beauté  ;  d'où  : 
ML 

De  joli,  par  )e  changement  de  o  en  oou , 
joouli  ;  d'où:  En-Joauli-v-aire ,  En-JoauH- 
v-or. 

De  joli,  par  le  changement  de  o  en  oujou- 
li;  d*où  :  En-jouH-V'-airt,  En-jouliva-ment, 
En-jouli-v-ar, 

JOLI.  adj.Tl.  Joli. 

Estre  en  joli,  être  en  chemise,  légèrement 
▼èttt. 

JOLI.adî.  (djoli)  ;  Joltti,  anc  cat.  Pour 
joli.  V.  Poulit. 

Éty.  Aucim  mol  ne  s^enlend  plus  souvent 
que  joli,  dit  Denina,  t.  3.  p.  137,  et  d'aucun 
autre  de  ceux  qui  sont  fort  usités,  l'origine 
est  plus  contestée.  C'est  le  même  mot  certai- 
nement que  l'italien  giolivo  ;  mais  il  est  déri- 
vé de  jovialû,  latin  el  italien,  à  peu  près,  ou 
joie,  gioia,  dérivés  de  gaudium, 

Estre  enjoH,  être  en  chemise. 

Faire  lou  joli  cœur,  faire  le  dameret ,  le 
Cinfaron  :  joli  cœur,  n'est  pas  français. 

Joli  comme  un  cœur ,  n'est  pas  non  plus 
une  tournure  française. 

JOlilA,v.  n.  Alt.  de  Jolian,  nom  pro- 
pre. V.  Julien. 

JOLIAMENT,  adv.  vK  JottHment,  pr. 
mod.  Joliment,  agréablement,  coquette- 
ment. 

JOLICUR,  s.  m.  (djolicùr].  Fanfaron, 
homme  qui  fait  le  bel  esprit,  l'aimable,  le 
galani. 

JOLIS,  adj.  vl.  Gai.  V.  JoU, 

JOLIVETAT,  s.  f.  vl.  Joliveté,  agré- 
ment, coquettement. 

JOUVETAT,  6.  f.  vl.  Gaieté. 

JOLOIA,  8.  f.  (dzolôïe)  .  d.  bas  lim. 
Prison,  géole.  V.  Piisounei  Cav,  R. 

JOLOTET,d.  lim.  Pour  cage,  V.  Gahi 
et  Cav,  R. 

JOM: 

J09IAN ,  V.  Jamau 

JOfil 

JONC ,  vl.  Je  joins.  V.  Junc, 

JONC ,  s.  m.  vL  Jonc,  cat.  V.  Joirwc. 

JONGADA,  s.  f.  vl.  êvmqvtA^  Ju/ncoX , 
port.  Jonchée  couverte  de  joncs. 

Éty.  de  jonc  el  deada.  V.  Jottfic,R. 

JONCAR  ,  vl.  V.  Junear. 

JONCAS  ,  s.  m.  (djoncas).  Suppl.  à 
Pellas.  Champ  qui  ne  produit  que  des  joncs. 

Ëty.  de  jonc  et  du  dépréc.  aL 


,    XBH- 


JON 

JONCH,  ONCHA,  adj.  et  p.  vl.  Joiik!, 
jointe.  V.  Jougn,  R. 

JONCHA,  8.  f.  vl.  Jonchée,  tas.  Voy< 
Jougn,  R. 

JONGER,  vl.  Joindre.  V.  Jougner  et 
Jougn,  R. 

JONGIRAT ,  adj.  et  p.  (djongirà).  Gelé, 
glacé.  V.  Gelai  Bi  Gel,  K. 

JONGLARIA,8.  f.  y/lGiunleria,  ital. 
Jugleria,  esp.  Jonglerie,  l'art  du  jongleur, 
du  musicien  ambulant ,  du  joueur  de  go- 
t>elets. 

Ély.de/ons^aretdearta.  V.  Joe,  R. 

JONGLAS,  8.  f.  pi.  vl.  Facéties. 

Éty.  de  joti^flar,  jongleur.  V.  Joe,  R. 

JONGLOUR,  s.  m.  vl.  JAHC 

•LBOIIB ,    4BBIGLXII  ,    JOnOLBOUa ,    JORC&OB  ,  40- 

usom  ,  jooLBoiia.  Juglor ,  esp.  Conteur  , 
chanteur,  musicien,  joueur  d'instruments, 
farceur,  t>aladin.  joueur  de  gol>elets;  ce  nom 
iiit  donné  aussi  aux  trouvères,  chantères  et 
conteors;  ûg.  menteur^  railleur ,  moqueur, 
causeur. 

Éty.  du  lat.  joculator,  d'où  la  basse  lat. 
juglator,ei  le  prov.  Jounglaire,  v.  c.  m.  et 
Joe,  R. 

JONH,  adj.  vl.  Joint.  V.  Jougn,  R. 

JONHEIRB ,  s.  m.  vl.  joaniK».  JoQ- 
teur,  champion. 

JONHER,  vl.  y.  Junher^  Jougner  et 
Jougn,  R. 

JONHEDOR,  8.  m.  vl.  Adversaire, 
agresseur.  V.  Jou^,R. 

JONHER ,  vl.  Y.  Junher. 

JONJER,  V.  a.  vl.  Joindre  ,  unir.  Vc^. 
Junher, 

Éty.  du  lat.  jun^fere.V.  Jougn,  R. 

JONTA,  s.  f.  vl.  AtUque  ;  jointure.  V. 
Junta  el  Jougn,  R. 

JOO 

JOOU ,  V.  Joous, 

JOOU8,  s.  m.  (djéou  et  djoous)  ;  jou» 
4AI».  Un  des  noms  du  cinquième  jour  de  la 
semaine.  V.  Dijoous^ 

Éty.  Au  mot  cell.  ju ,  jou ,  qui  désignait  le 
souveraia  des  dieux  de  l'antiquité  payenae. 
les  Gaulois  et  les  Romains  ajoutèrent  le 
surnom  de  pater  ou  piler,  d'où  Jupiter. 

Dérivés  :  Per-jou  ,  par  Jupiter  ,  Per- 
jovem,  Di'joouè,  Fan-joou  ,  Mon-jpou  , 
Moun-joia,  Caslel-joou,  Barba- joou, 

JOOUEER,  s.  m.  (Ojooubèr).  Un  des 
noms  lang.  du  persil.  V.Juvert. 

JOODFADA,  s.  f.  (dzooufàde),  d.  bas 
lim.  Ce  que  les  deux  mains  jointes  peuvent 
contenir,  jointée.  V.  Graffada, 

JOOUUER,  V.  GeouUer  et  6W,  R. 

JOOULOU ,  s.  m.  (dzooulou) ,  d.  bas 
lim.  Botte  de  paille  courte  et  roulée,  trousse 
de  chaume.  Béron. 

JOODNE  ,  OOUNA  ,  adj.  (  dzôouné , 
éoune),  d.  bas  lim.  Voy.  Jouine  et  Jouv, 
Rad. 

JOOUNE88A,  8.  f.  (dzoounésse),  d.  bas 
lim.  Jeunesse.  Voy.  Jouinessa  eiJouv, 
Rad. 

JOO08ELET,  nom  d'homme  (djooo- 
selé).  Dim.  de  Jocti^ep,  petit  Joseph. 

JOOUSEP,  nom  d'homme,  ms 


JOO 

f  «vAmc ,  jonr,  dont  tes  didu- 
nutifs  sont  :  «ooxbt,  «ooowut,  «trom ,  sm, 
jioBv ,  OMR.  Giuseppe  ,  ital.  José ,  esp. 
Joseph. 

Éty.  du  lat.  Jo$epku$,  de  saint  Joseph , 
époux  de  la  Saiute- Vierge,  dont  la  fête  8e 
célèbre  le  1  &  mars  et  âO  avril. 

L'Eglise  honore  2t  saints  de  ce  nom. 

J00U9EPHINA ,  nom  de  femme  (djoou- 
sephine)  ;  rivA.  Joséphine. 

JOOUSEPOON,  nom  d'homme  (djoou- 
sepôun).  Dim.  de  Joous'p, 

JOOUSSEMIN  ,  6.  m.  Jasmin.  Voy. 
Jaussemin, 

JOOUVENT,  ENTA.  adj.  (dzoouvèin , 
èinte).  d.  bas  lim.  Qui  donne  ou  qui  vend 
de  bon  cœur ,  gaiement ,  sans  humeur  : 
Aquel  marchand  es  pas  joouvent,  ce  mar- 
chand n'est  pas  de  bonne  humeur ,  qui  port* 
lionheur,  qui  est  loyal. 

fely.  de joourtr.  Jouir.  V.  Gaui,  R. 

JOOUVIR,  T.  a.  et  n.  (dzoouvir) ,  d.  bas 
lim.  Jouir.  V.  Jouir  et  6attd,R. 

JOOUVI8SENÇA,8.  f.  (dzovissèince) ,  d. 
bas  lim.  Jouissance.  V.  Jouistença  et  Gauà  > 
Rad. 

JOP 

JOP ,  s.  m.  vl.  Pioppo,  ital.  Aulne ,  peu- 
plier. 
Éty.  du  lat.  populuê, 

JOR 

JOR,  8.  m.  (djôr)  ;  jiwmMtx,  dl.  Gaule  à  fai- 
re des  claies,  gaule  à  abattre  des  noix ,  à  bat- 
tre la  laine  sur  la  claie. 

JOR,  \l.  V.Jom. 

JOR  •  s.  m.  (djor)  ;  jimu,  dl.  Gaule  à  fai- 
re des  claies ,  gaule  à  abattre  des  noix ,  Voy. 
Acanadouira  ;  gaule  à  battre  la  laine  sur  un» 
claie.  V.  Bleta. 

Ëty .  Ce  mot  est  ua  de  ceux  que  M.  Aslruc 
croit  d'origine  celtique. 

J0RAIS8E,8.  f.  (daàïssé),  d.  bas^lim.  V. 
Broussier  et  Jorgoesina. 

JORDAN,  s.  m.  vl.  êowDjkMê.  Jordào,  pott. 
Jourdain,  fleuve. 

JORDI,  nom  propre,  vl.  George. 

JORDIER,  s.  m.  (dzordié),  d.  bas  lim. 
Gésier.  V.  Perier, 

JORGl,  V.  Georgi, 

JORI,  nom  d'homme.  Georges.  Voy. 
Georgi, 

JORJO-BOUNTEMPa ,  8.  m.  (dzorze- 
bounlèin),  d.  bas  lim.  Bon  temps.  V.  Rega^ 
la-bonlemps.  Roger. 

JORJOUTAR ,  V.  n.  (dzordxoutà),  d.  bas 
lim.  Bouillir  à  gros  bouillons.  V.  Gargoutar 
tlGarg,  R. 

JORN,  vl.  Jom,  anc.  cat.  Le  jpur.  Voy. 
Joum  et  Di,  R. 

JORNADA ,  vl.  Jornada ,  cat.  V.  Jour- 
naàa  et  Di,  R. 

JORNAL,  adj.  vl.  joBBAu.  Jornaty  cat. 
Giornale,  ital.  Du  jour,  du  matin.  V.  Di,  R. 

JORNAI»,  s.  m.  y[.  jobuav.  /ornai,  port, 
eat.  esp.  Giornale,  ital.  Journée.  V.  Jour- 
nada  etDt,  R. 

A  jornal,  expc.  adv.  ea  plain  air ,  sous.  !• 
lecieL 


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JOR 

JOBlUAiâlIElirr,  adf .  anc.  béani.  job* 
«Aum,  ?l.  Jouraellemenl,  en  un  jour.  Voy. 
Di,  R. 

J0RNAI.1IIEN,  vl.  V.  Jomalamen. 

JORNAU,  y.Jwmal. 

JORTAT  y  adj.  et  p.  vl.  Réuni. 

JORTZ ,  nom  d'homme ,  vl.  George.  V. 
Gtarffi. 

J08 

JOS,  pr.  v).  «ont.  Jus  anc.  cat.  anc.  esp. 
Giù,  ital.  En  bas,  à  bas,  sous .  bas ,  dessous  : 
Àrar  enjoi,  aras  en  sus,  tanlôt  en  bas,  tan- 
tôt en  haut»  de  mal  en  pis ,  sans  dessus  des- 
sous ;  joug. 

Ety.  de  la  basse  1at./o«iifii,m.  s. 

J05APHAT,  Nom  d'un  lieu  de  la  Terrer 
Sainte;  on  emploie  souvent  ce  mot  pour  dési- 
gner l'autre  monde. 

Ëty.  Ce  mot  est  hébreu  et  signifie  juge- 
ment de  Dieu,  parce  que  c'est  dans  la  vallée 
de  ce  nom  que  Dieu  jugera  les  virants  et  les 
morts. 

JOSEPHINA,  nom  de  femme  (jousephi- 
ne)  ;  jotsmiA.  Joséphine. 

Pair.  Point  de  sainte  de  ce  nom.  Voy. 
Joousep, 

J09T,  et 

J08TA,  prép.  vl.  svtfWAf  DBjotTA.  Glusta, 
ital.  De  josta,  auprès ,  proche  de ,  comme , 
suivant,  contre. 

Ély.  du  lat.  juxto,  m.  s.  V.  Just,  R. 

JOSTA,  s.  r.  vl.  jvsTA.  Jusla ,  cat.  esp. 
port.  Giostra.  ital.  Joute,  assaut.  V.  Targa 
et/uz(.  R. 

JOSTADOR ,  S.  m.  vl.  joffTAims ,  jostai- 
n.  Juitador,  cat.  esp.  port.  Giostraiore , 
ital.  Pointeur ,  adversau'e.  Voy.  Targaire  et 
Just,  R. 

JOSTAIRE ,  y.  Joitador. 

JOSTAR ,  V.  a.  vl.  jotTAm.  Ajuster ,  as- 
sembler, accoupler ,  amasser.  V.  Ajostar  et 
Just,  R. 

JOSTAR,  v.n.vl.  «osTAs.  Justar^  cat. 
esp.  port.  Giostrare.  ital.  Jouter, combattre. 
V.  Just,  R. 

JOT 

JOT,  dg.Jasm.  Pour  jeu.  V.  Juee. 
JOTGLAR,  s.  m.  vl.  Jongleur.  Y.  Joe, 
Rad. 

JOU 

JOU ,  Jeudi,  y.  Joous. 

JOU,  (djôu).  Joue,  commandement  pour 
faire  mettre  le  fusil  en  joue  et  prêt  à  tirer, 
y.  Gatt«,R. 

jou,y./ottL 

JOUACHIN  ,  nom  d'homme,  jovAsaw. 
Gioachino^  ital.  Joachin. 

L'Eglise  honore  cinq  saints  de  ce  nom,  les 
18, 20  et  30  mars ,  6  et  16  avrU  et  26 
juillet. 

JOUAUER.IERA,  s.  (djoualié,  iére); 
GioieUiere^iidl.  Joyero  et  Joyali^eiro,  port. 
Joaillier  ,  lère,  celui ,  celle  qui  travaille  en 
joyaux,  en  pierreries,  ou  dont  la  profession 
est  d'en  vendre. 


son 

éty.  de  jouyeau  et  de  jer.  Voy.  Jœ  ^  R. 

JO0AN,  y.  Jean. 

JOUANA.  dg.  V.  Jeana. 

JOUANENG8 ,  S.  m.  pi.  Espèce  de  rai- 
sin.  V.  Rasin. 

JOUATA,  S.  f.  (djouàte).  Frein  ou  cer- 
ceau qui  est  autour  du  rouet  d'un  moulin  à 
vent  et  qui  l'arrête  par  le  moyen  d'une  bascule. 

Ëty.  du  eelt.  joeiUa.  Ach. 

JOURA,  s.f.  (djôube).  Nom  d'une  sorte 
de  vêtement  piqué. 

Éty.  de  l'arabe  ja6&e. 

JOORARRA ,  s.  f.  (  djoubàrbe  )  ; 


JOU 


477 


JOOO,  CAmCBOrOLA,  BBABA  BOOO  TWMIC,  BaSBA 
DBMAOACUIt,  AanCHAU-rBB,  ■ABSA-40TU,  BAM- 
■AJOOV,  HBMBA  DB  l^A   CATA  ,    CASCHOrS  ,  COVt- 

•oimA,  cAfMiTA.  Jubarba^  cat.  Joubarbe  des 
toits,  grande  joubarbe,  Sempervivum  ietio^ 
ruvi^  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Grassulacées, 
conunune  sur  les  rochers  humides  et  sur  les 
toits  couverts  de  chaume  ou  de  planches, 
dans  la  Haute-Provence. 

Êly.  Jouharba,  n'est  qu'une  altération  de 
dejovis  barba»  barbe  de  Jupiter,  nom  ancien 
de  cette  plante. 

JOURERTINA,  S.f.  (djoubertine).  Un 
des  noms  languedociens  delà  ciguë.  Voy. 
Cigua. 

JOUG,  s.  m.  (djônc)  ;  jovbg,  jooo,  jov, 
«ooui,  Gov&ABiTA.  Jock»  ail.  Jou^  cat.  Giogo, 
ital.  Yugo ,  esp,Jugo,  port.  Joug,  longue 
pièce  de  bois,  pourvue  à  chaaue  extrémité  de 
deux  attelles,  quand  il  doit  être  placé  sur  le 
cou,  et  de  courroies  quand  on  le  6xe  sur  la 
tète  des  bœufs,  servant  à  atteler ,  pour  le 
trait  ou  pour  le  labourage;  ûg.  servitude. 

Ély.  du  lat.  jugum,  dérivé  du  grec  Wfi^ 
(zugos),  m.  s.  Y.  Jougn,  R. 

JOUC ,  s.  m.  (djôuc).  Juchoir.  y.  Ajou- 
cadour  et  Jougn,  R. 

JOUC,  s.  ra.  (dzou),  d.  bas  lim.  joo, 
jooGA.  Lieu  où  l'on  serre  les  gerbes  avant 
que  de  les  battre,  où  Ton  entasse  la  paille  et 
le  foin.  V.  Sousta  et  Grangea, 

JOUCA ,  s.  f.  (dzûuque)  ,  d.  bas  Km. 
m.  s  que  Joue ,  ci-dessus,  v.  c  m. 

JOUCADA,s.  f.  (iljoucàde).  Accouchée. 
Gare.  V.  Acouckada  etJac,R. 

JOUCADOUR,  s.  m.  (djoucadôu),  dl. 
Juchoir.  y.  Ajoucadour  eiJougn,  R. 

JOUC  AS,  s.  m.  d.  de  Bordeaux. 

Tous  sey  joucas  toundas  de  la  pu  fine  lane. 
Garrau. 

JOUR,  dg.  Pour  joie,  y.  Gaud^  R. 

JOUENC,  dl.  Jeune.  Douj.  V.  Jomne  et 
Jouv,  R. 

JOUFFLUT,  UDA,  UA,  ad^  et  s« 
Aloufllard ,  homme  ou  feoune  qui  a  de 
grosses  joues.  V.  Gaut,  R. 

JOua ,  V.  Joue. 

J0UGALHA8,  S.  f.  pi.  (dyougàilles) ,  dl. 
Des  joujoux,  y.  JugueL 

JOUGAR,  dl.  y.  Jugar  et  Joe,  R. 

JOUOATRE ,  Alt.  de  Jugaire ,  v.  c.  m. 
et  Joe,  R. 

JOUGUf  JOocA ,  jonrr ,  jovo ,  jovc,  j«i«  , 
radical  pris  du  latin Jufiy«re,^ttn^o,  iuctumt 
joindre,  unir,  lier,  qti'on  dérive  du  grec 
|uY(Sci>  (zugoô),  atteler  au  joug,  joindre, 
ajuster,  delà  les  mots  latins  servant  de 
sous-radicaux,  Jiindio,  jonction.;  iykncUra, 


jointure;  Jtt^um,  joug;  ewnjugaUs,  conjugal; 
sut^ugare,  subjuguer. 

De  junefum,  par  apoc.  et  changement  du 
ei  en  ch ,  jouncn;  d'où  :  Jonch ,  Joneh-a  , 
Jounch'is,  Jouneh-ura,  Jouneh,  Jouneh-a^ 
A-jounehy  Re-jouneh,  Desjouneh,  Jouneh- 
ada,  Joune-at. 

Dejungere,  par  apoc.  jttfi<7,  parmétatbèsc 
de  u ,  Jugn ,  et  par  changement  de  u  en  om  , 
jougn  ;  d'où  :  Jougn-er ,  Des-jougner ,  Re- 
jougner,  Ajougner,  Re-Jfmgnut,  JougnAU, 
Jougn-ent  ,  Des-jougnut ,  Joign-edor  , 
Jounch-^dor,  Jong-er,  Re-jougn-igut, 

Dejunctum ,  par  apoc.  et  changement  de 
tt  en  ot  ou  ottî ,  joint ,  jouinl  ;  d'où  :  Ad* 
junet,  Conjunel'iva ,  Joinh,  Jouin^  Jouinl, 
Counjouint  ,  Jouini-ar ,  Des-jouintar  , 
Jouint-at,  Des-jouintat*  Jouint-ura,  Joinh- 
er,  Ad'jouint,  Coun-jointa-ment ,  Jois  ^  En» 
jonh-ir, 

DejunetioniSt  gén.  de  junctio ,  par  apoc. 
et  changement  de  u  en  ou  :  Jounetion,  Dii" 
jounetion,  Coun-jounciion  »  Coun-jounct-if, 
Cottfi -jounct-ura,  Dis-junet-iu. 

hejungere ,  par  sync.  de  g ,  Junre,  par 
addition  de  d,  jundre,  et  par  changement  de 
u  en  oui ,  jouindre  ;  d'où  :  Jouindre ,  Ad- 
jouindre,  Re-jouindre,Jouiny  Jonh^  Jonh- 
eire,  Jorùi-er,  Jonh-edor,  Des-jonh-er,  De- 
jonh-er,  Junk-er^Jonj-er,  Jont-a,  Jugn-er^ 
Jun ,  Junch-ada ,  Junch-ar ,  Janh^Junct- 
ura,  Junei-a,  Junh-er  ,  Junt-ar,  Coun- 
jungl-a,  Coun-Joungl-ary  Junt-a,  Con-junta- 
nun,  In-jung-it,  Jounet,  Jounct-ion,  Joung- 
er,  Just-aire ,  Just-a,  Jusl-ador ^  Justrov, 
Just-as, 

De  jugum ,  joug ,  servant  à  atteler  des 
bœufs,  des  chevaux  »  etc.  ;  esclavage  ;  cylin- 
dre, rouleau  servant  à  divers  usages ,  som- 
met d'une  montagne  où  les  deux  têtes  se 
joignent,  etc.,  par  apoc.  ju^;  d'où  :  Suh- 
jug-ar ,  Sub-jug<it ,  Coun-pig-al,  Conjug- 
atiOy  Con-jug-are,  Sub-jug-acion. 

Dejug,  par  le  changement  du  g  en  e,juc: 
d'où:  A'juc-ar,  Ajuc-adour,  A-jue-jucar, 
Joue- a- joue ,  A-joue-ar,  A-joue-at,  Des- 
joucar,  A'joue-adour ,  A'joue-aire,  Joue- 
ada,  Jouc-adour,  Jouquidour,  Jouqu-iou, 
Jo,  Jong-er,  En-jonger,  Sub-jug-ar,  Suh- 
jugat,  Sub'jug-aeion,  Sub-junct-iu,  Junct- 
ura  y  Adjunct,  Ad-funel-io ,  Conjuncl-iu, 
Con-junet-io  ,  Con-june-eio,  Dis-janct-iu , 
In-junet-ion ,  Jont-a^Jun,  Ad-jonc-lion , 
Sub-jonet-if ,  Con-jung-er,  Con-jougn-er, 

JOUONENT,  s.  m.  ^djougnein).  Co« 
lombc,  grande  varlope  renversée,  soutenue 
par  trois  pieds,  dont  se  servent  les  tonneliers, 
pour  corroyer  les  douves. 

JOUGNER,  V.  a.  (djôugné)  ;  ajavtab,. 
jimoni,  JOU»,  ivcmmm,  uab,  joiin»Bs,  Atteler 
des  chevaux  ,  des  bœufs  à  la  charrue ,.  cl  par 
analogie,  joindre.»  unir ,,  lie^  deux  chpsesk 
ensemble. 

Ély.  du  Uljtmger^,  \.  Jdugn,  R.. 

JOUGNUT ,  UDA ,  adj.  et  p.  (djougnù  ». 
ùde).  V.  Jàugn,  R. 

40UIEOU,  y.  Joyfou  et  Joe,JR. 

JOUIN,  Gar.  Pour  joue,  V.Joue  et. 
Jougn,  R^ 

JOUINA8,  ASSA,  adj.  (djouinâs,  àsse). 
On  le  dit  d'un  animal  qui ,  quoique  jeune , 
est  déjà  fort  gros,  on  qui.a  encore  tous  le». 


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478 


JOO 


gestes  des  plos  jeunes,  Es  jommaêf  e$  «M 
eadilai, 

Èiy.  d»J<mine  et  de  TaiigiD.  «s.  V.  Jtmv, 
Rad. 

JOUINA8,  s.  f.  pi.  (djôuTnes),  dl.  jou- 
GoaiM.  Carresses ,  lemoignsges  d*affiN:tioD  ; 
les  jeux,  les  ris,  les  amours. 

JO0INB,  OUINA,  adj.  (djôuîne,  ôuTne); 
JOVTB,  jovcn,  joomra.  êvnm,  jotiik.  Giovanif 

kal.  Joven ,  esp.  Juvenil ,  port.  Jeune ,  qui 
n'est  pas  avancé  en  ilgc  ;  qui  a  encore  quel- 
que ctiose  de  la  vigueur  de  la  jeunesse  ; 
étourdi,  évaporé;  cadet,  par  rapport  à Talné. 

Êtj.  du  M  juveniê,  m.  s.  V.  Jouv,  R. 

JOUINE-HOMB ,  s.  m.(djoulné-hômé); 
joovB.  Jeune  homme,  qui  n'est  guère  avancé 
en  ége  ;  qui  n'est  pas  marié  :  Es  eneara 
jouine  home ,  il  est  encore  célibataire  ,  en- 
core garçon»  sous  le  rapport  de  l'âge  ;  on  dit 
jeune  homme  au  singulier,  et  jeunes  gens  ao 
pluriel. 

Jouine-hofM  pareêsaui , 
Vtelhard  neceisitaut.  Prof. 

JOUINE8SA,  s.  f.  (djouinésse)  ;  jao- 
«MtA ,  jooTWT.  Gioventu  ,  îtal.  Juvtntud . 
esp.  Jeunesse ,  l'âge  qui  suit  immédiatement 
Tadolescence  ;  les  jeunes  gens  en  général  ; 
étourderie  de  jeune  homme. 

Êty.  du  lat.  juvenis.  V.  Jauv^  R. 

Jouinessa  dereglada  ^ 
Vielhessa  tourmentada,  Prov. 


La  fouinestou  anjourd'hui  p^  lou  vica 

VdoH  pus  vieottre  qu'en  likarta  , 
El  da  Gmmix  préjugeât  m  ecrvelloa  ranplUioa 

N'araou  qu'emè  coamwoillla 

JOUINET.  ETA,  adj.  (djouTné,  ète); 
. joTWBT ,  STA.  Jeunet ,  etle ,  qui  est  extrême- 
ment  jeune. 

Êty.  A^itmine  et  du  dim.  tt.  Y.  Jouv^  R. 

JOUINT ,  s.  m.  (djouînl).  Joint ,  articu- 
lation, endroit  où  deux  choses  se  joignent. 

Éty.  du  lat.  juncluf.  V.  Jougn,  R. 

JOUINTAR ,  V.  a.  (djouintà)  ;  jovmatm, 
Giugnere  ,  ital.  Juniar^  esp.  port.  Joindre, 
assembler,  faire  un  tout  de  plusieurs  choses 
séparées  en  les  unissant  par  assemblage; 
ajuster  ;  approcher  deux  choses  et  les  dresser 
de  manière  qu'elles  s'appliquent  exactement 
Tune  contre  l'autre. 

Ety.  du  lat.  Janclura ,  jointure,  et  de  ar. 
V.  Jougn,  R. 

Cn  t.  de  maçon ,  jointoyer ,  joindre  des 
pierres  avec  du  mortier. 

JointeVf  n'est  pas  français. 

JOUINTAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (djouïnta , 
àde);  jouhcb.  JunlOf  port.  Joint,  ointe, 
ajusté. 

Éty.  du  hi.Junclut,  V.  Jounch,  R. 

JODINTURA ,  s.  f.  (djouïntûre^  ;  astico- 
ukTioii,  joiicBovA.  Giunturd,  ilal.  Junctura , 
esp.  port.  Jointure ,  endroit  où  deux  corps 
rapprochés  se  louchent  et  se  lient ,  articula- 
tion ;  lieu  ou  deux  os  sont  liés  l'un  à  l'autre 
au  moyen  de  ligaments. 

Éty.  du  lat.  junctura ,  m.  s.  V.  Jouneh, 
Rad. 

JOUIO08 ,  V.  Joyous  et  Gaud,  R. 

JOUIR,  V.  n.  (djouîr)  ;  joootib,  jovrm. 
Godere,  ital.  6'oxar,  esp.  port.  Jouir,  avoir 
Tusage,  la  jouissance  actuelle  d'une  chose  et 


JOO 

en  retirer  les  ))rofit» ,  des  avmtages ,  da 
plaisir,  des  agréments,  etc. 

Éty.  du  lat.  gundere,  gaudire,  V.  Gand, 
Rad. 

Podi  pas  jouir  de  moun  enfani,  je  ne  puis 
pas  retenir,  je  ne  pois  pas  être  maîtresse  de 
mon  enfant. 

Jouir  d'una  marrida  santal ,  Tr.  avoir 
une  mauvaise  santé,  et  non  Jouir,  parce 
qu'on  ne  jouit  pas  d'une  mauvaise  chose. 

J0UI88ENÇA  ,  S.  f .  (  djouissénce  )  ; 
«oiMmçA ,  jooTMtBiiçA.  Jouîssauce ,  usage  et 
possession  de  quelque  chose  ;  plaisir  qu'on 
éprouve,  action  de  jouir. 

Éty.  de  jouir ,  ou  du  bas  lat  gaudentia. 
y.6aMd,R. 

JOUlâ,  prép.  d.  du  Rooerg.  Sous.  Voy. 
Jous, 

JOULIA,  nom  de  fomme.  V.  Julia. 

JODlâlAN ,  nom  d'homme.  V.  Jourian, 
plus  usité. 

JOULIANA ,  s.  f .  (  djouliéne  ).  Voy. 
Juliena, 

JO0UER,  V.  Geoulierei  Cav.  R. 

JOULIETA ,  S.  f.  (djouliéle).  Nom  que 
porte  la  julienne  •  dans  le  département  du 
Var,  selon  M.  Amie.  V.  Juliena, 

JOULIEUR,  S.  m.  (djouliéur).  Coquet, 
maijolet,  qui  a  de  la  coquetterie.  Gare 

JOULIT ,  V.  Joli  et  Poulil. 

JOUN,  dg.  Alt.  de  Jour,  v.  c.  m.  etDt, 
Rad. 

Ca^  joun  awuno  son  pan. 
Bergeyret. 

JOUNG  ,  s.  m.  (djôunc)  ;  êvme  ,  rare  , 
TouBc.  Giuneo,  ital.  Junco,  esp.  port.  Joue, 
cat.  Jonc,  Juneui,  Lin.  nom  d'un  genre  de 

Î tantes  qui  ont  servi  de  type  à  la  famille  des 
oncées ,  et  qui  comprend  un  assez  grand 
nombre  d'espèces ,  croissant  presque  toutes 
dans  les  lieux  marécageux.  V.  Gar.  Juncus, 
p.  258. 

Éty.  du  lat.  junctti.  Y.  Jounc,  R. 

JOONC,  Pour  joug,  Y.  Joue. 

JOUNC ,  s.  m.  Joune  que  serve  de  bas* 
loun,  jonc  des  Indes ,  nom  qu'on  donne  aux 
cannes  faites  de  rotang  ou  rotin. 

JOUSC,  joRG ,  sous-radical  dérivé  du 
latin  juneus,  jonc,  formé  éejungere  Jungo , 
joindre ,  unir ,  parce  que  les  joncs  servent  à 
lier. 

Dejuneust  par  apoc.  et  changement  de  u 
en  ou  ,  joune  ;  d'où  :  Joune  ,  Joune^as , 
Joune-adOp  Joune-alha, 

De  joune ,  par  le  changement  du  e  en  git , 
jounpi  :  d'où  :  Jounqu-et ,  Jounqu-iera , 
Jounqu-eirola^  Jounqu-ilha,  Jounqu-ina, 
Jounquin-eou. 

De  juneus ,  par  apoc.  et  changement  de 
tt  en  0,  jone  ;  d'où  :  Jone ,  Jone-ar^  Jonc-- 
ada  ,  E'jone-at ,  Jong-ar  ,  Jonqu-eia  , 
Jonqu'ia ,  Jonqthiera. 

JOUNC,  s.  m.  (djôunc).  En  t.  de  joaillier, 
bague  unie  qui  n'a  point  de  chaton ,  et  dont 
le  cercle  est  partout  égal. 

Éty.  Ainsi  nommée  parce  qu'elle  est  unie 
comme  un  jonc.  V.  Joune,  R. 

JOUNC- A-TuiA-poiiiT ,  s.  m.  Nom  toulou- 
sain du  Cyperus  longus.  Y.  Sagneta. 

JOUNC-noowT ,  s.  m.  Un  des  noms  du 
bntome.  Y.  Espar ganeou. 

JOUNG -HAm»,   s.   m.  voujASA.  Ajonc 


JOC 

marin,  tfUsf  Buropeus,  Un.  arbrisMao  très- 
épineux  à  fleurs  jaunes ,  de  la  fusille  de» 
Légumineuses. 

JOUNG-rovHciioT ,  S.  m.  Nom  toulousain 
du  jonc  pointu,  Juneus  aeutus.  Lin. 

JOUNCADA,  s.  f.  (djouncàde);  fvih- 
CBADA.  Juneado,  port.  Jonchée,  herbes, 
fleurs  ou  branchages  qu'on  répand  dans  les 
rues,  les  jours  de  grande  cérémonie. 

Êty.  de  Joune,  R.  et  de  ada,  fait  de  jonc. 

JOUNCADA,  s.  f.  dl.  Jointée.  Voy. 
Graffada.  A  beUas  jouneadas ,  à  jointées. 
Y.  Joune,  R. 

JOUNGALHA,  S.  f.  (djouncàille)  (  Jne- 
eal,  port.  Jonchaie,  lieu  rempli  de  joncs. 

Éty.  de  Joum^  R.  et  de  atha,  tout  de 
jonc. 

JOUNGAS,  s.  m.  (4iuncà8^  ;  vougac. 
Augm.  dépr.  de  joune ,  gros  jonc ,  lieu 
où  il  ne  vient  que  des  joncs. 

JOUNCH,  OUNCHA,  adj. et  p.  (djéuntch, 
ôuniche)  ;  JunUo,  |)ort.  Tunlo,  esp.  Joint, 
jointe ,  atteint ,  uni ,  assemblé ,  réuni. 

Êty.  du  lat.  jttfic(u«.  Y.  Jougn,  R. 

JOUNCH,  OUNCHA,  adj.  et  p.  (dJoont- 
ch ,  ôuniche)  ;  «oocmdt  ,  jimca ,  svmn.  Attelé, 
et,  en  parlant  des  ImbuIs  et  des  chevaux,  mis 
Il  la  charrue,  joint,  ointe,  en  parlant  des 
mains  rapprochées  en  entrelaçant  tes  doigts  ; 
pour  atteint  Y.  Ajouneh. 

Éty,  du  hi.junctus,  junelum.  Y.  Jougn , 
Rad. 

JOUNCHA ,'  s.  f.  (djôuntcfae)  ;  smtmA , 
BAUiAOA.  AmuMB,  A¥TB&u.  Sauv.  Séauce  de 
labourage ,  ce  que  deux  bestiaux  labourent 
sans  se  reposer  ;  on  quart  de  journée,  terme 
des  paysans  de  Marseille,  Gare,  par  exten- 
sion, travail  qu'on  fait  de  suite  sans  s'ar- 
rêter. Y.  Jougn  ^  R. 

JOUNCHADA ,  S.  f .  (djountchàde).  Pour 
jonchée.  Y.  Jouneada  ei  Jougn,  R. 

JOUNCHADA ,  s.  f.  (djuntchàde)  ;  jo*- 
cHAo,  omArrAo.  Jointéc,  ce  que  l'on  peut 
porter  dans  les  mains  jointes,  et  par  exten- 
sion dans  les  bras.  Y.  Jougn,  R.  et  Bras- 
sada. 

JOUNCHAT,  dl.  Y.  Graffada  et  Joung, 
Rad. 

JOUNCHI8,  adj.  (djountchis),d1.  Join- 
tif,  ce  qui  est  bien  joint,  Sauv.  Y.  Jougn, 
Rad. 

JOUNCHURA,  S.  f.  (djonntchùre).  Y. 
Jouintura  et  Jougn  ^  R. 

JOUNCT,  (djôunct).  Ajouter,  noter  que. 
Y.  Jougn ,  R. 

Xa  frayour  fouguei  senso  égala 
Jounct  que  sahian  que  sur  la  mat 
Uno  grosso  armado  navaUo 
Roudavo  per  nous  abimar. 
Jean  de  Cabanes. 

JOUNCTION,  s.  f.  (djouncUe-n);  swmm- 
TiBN.  Junla,  esp.  port.  Jonction ,  union  de 
plusieurs  choses  qui  étaient  éloignées  et  que 
l'on  a  rapprochée  ou  qui  se  sont  rappro- 
chées. 

Êty.  du  lat.  junelionis ,  gén.  de  junelio, 
m.  s.  Y.  Jougn ,  R. 

JOUNCTION,  s.  f.  (djounctie-n)  ; /un- 
ctô ,  cat.  Junta,  esp.  port.  Jonction,  union, 
action  de  joindre ,  réunion. 

Ety.  du  lat.  junelionis  ^  gén.  de  juncfio. 
Y.  Jongn,K, 


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JOU 

JOUNG ,  Pour  joug.  Y.  Joug  et  Jaugn, 
Rad. 

JOUNGER,  d.  bas  lim.  Jougner  et 
Jougn,  R. 

JOUNGiRARy  dl.  Geler,  glacer.  Voy. 
Gtlar, 

JOUNGIâAIRE  ,  t.  m.  (djouDgIàîré)  ; 
Juglûr ,  cat.  esp.  Joglar  »  anc.  eat.  Gioco- 
latê^  îtal.  Jongleur,  d'abord  ce  mol  n'a  dé- 
signé qu'un  joueur  de  cornemuse  ou  de 
cornet ,  mais  à  présent  il  signifie,  charlalaUi 
joueur  de  gobelets.  V.  JongUmr,  vL 

Étj.  du  bt.  joeulator.  V.  Joe,  R. 

Dérivés  probablement:  Jangoulairiy  Jan- 
goftlar. 

JOUNGI.AR,  T.  D.  (djounglà).  Joungler^ 
faire  des  jongleries.  Gare. 

JOONGUàRIA ,  s.  f .  (djounglarie)  ;  Giun^ 
teria^  ital.  Juglieria ,  tsp.  Jonglerie,  char- 
latanerie,  tour  de  passe-passe. 

JOUNGLUR,  s.  m.  (djounglûr);  Jughr, 
«sp.  Jongleur,  charlatan ,  bâtdeur. 

JOUNDPLADA  ,  S.  f.  Nom  qu'on  donne, 
à  Grasse,  aux  œillets.  V.  Ginauflada  et 
Giroff. 

JOUNQUET,s.  m.  (djouiiqué).Noro  qu'ion 
donne,  à  Riez,  an  narcisse  des  poètes.  Voy. 
Dona, 

Ëty.  àe  jaune  ^  jonc,  et  du  dim.  el»  petit 
jonc ,  parce  oue  les  fcuil)es  du  narcisse  res- 
semblent k  cehes  d*Un  jonc.  V.  /oiinc,  R. 

JOUQUIAL ,  s.  m.  (djonquiàl) ,  dl.  Ju- 
choir.  V.  ^jottcadour  et  Jàugn,  R. 

JOUQUIDOUR ,  s.  m.  dl.  Juchûir.  Y. 
AioueadourtiJougn,  R. 

JOUQUIER  y  le  même.  Y.  Jougn ,  R. 

JOUNQflIERA,  s.  r.  (djounquiére]  ;  touv- 
CAS.  Juncai,  port.  Jonchère,  lieu  couvert  de 
jonc,  ou  qui  Ta  été ,  car  il  existe  des  lieux 
qui  portent  encore  le  nom  de  joNii^Vra,  où 
ron  ne  trouverait  plus  un  jonc. 

fity.  de  Joune,  R.  et  de  iera. 

JOUNQUIEROLA,  S.  f.  (djounquîerôle}. 
Dîm.  de  Jounquxera.  Y.  Joune ,  R. 

JOUNQUIUIA  ,  s.  r.  (djounquilIe\:  cai^ 
CAVB&,  joouqvia.  JoM^iUe^dW.  Giunchigliaf 
kal.  Jonquiilo  •  cat.  Junguitio ,  esp.  Jun- 
ouUhOy  port.  Jonqm'lle  sauvage  et  cultivée, 
Karcitsuê  JonquUla  y  Lin.  phinte  de  la  fam. 
des  Liliacèes.  division  des  Narcisses,  ori- 
ginaire de  rOrient ,  de  la  Provence  et  de 
l'Espagne  Méridionale  ^  cultivées  comme 
fleurs  d'ornement.  V.  Gar.  Narcissui  jun- 
eifoliu$,p.  327. 

Ëty.  du  lat  jonquiUa  ou  Junguilla,  dérivé 
de  juneus,  parce  que  les  feuilles  de  cette 
plante  ressemblent  à  celles  du  jonc.  \.  Joune, 
Rad.  ' 

.  lOONQUILHA ,  8.  r.  L'auteur  de  la  Statis- 
Nque  de  Nismes,  rapporte  ce  nom  au  pilet, 
tanard. 

Ély.  du  lat.  jocii#.  Y.  Joe,  R. 

JGUNQUILHA ,  s.  f.  On  donne  ce  nom, 
dans  les  environs  de  Riez,  au  narcisse  des 
poëtes.  Y.  Dona. 

JODNQUILHA-8ALVAGBA  ,  S.  f. 
(djounquille  salbàtge).  Nom  toulousain  du 
narcisse  tazette.  Y.  Pissaulieeh. 

JOUNQUINA ,  s.  f.  (djounquioe).  Nom 
languedocien  du  spart.  Y.  Auffa. 

Ety.  ûe  joune.  Y.  Joune  ^  R. 

JOUNQUINEOU  ,  ELLA,  adj.  (djoun- 


JOU 

quinèou,  èle).  De  la  nature  ou  de  la  cou- 
leur du  jonc.  Gare.  Y.  Joune. 

JOUQUIOU ,  s.  m.  (djoukiou) ,  dl.  Ju- 
choir.  V.  Ajoucadour  et  Jouan ,  R. 

JOURBEG ,  s.  m.  (djourbec).  Alt.  lang. 
de  Durbee ,  v.  c.  m.  pris  pour  nigaud. 

JOUR-BRAN ,  d.  lim.  AU.  de  Jour  our 
bran,  v.  c.  m. 

JOURDAIN ,  (djourdin)  ;  Giordano,  ital. 
Jordan ,  esp.  Jordoà ,  port.  Jourdain  ,  ri- 
vière de  la  Palestine.  Elle  prend  sa  source 
dans  l'Anli-Liban,  et  se  jette  dans  la  Mer- 
Morte,  après  un  cours  de  moins  de  50  lieues. 

JOUR-FALIT,  s.  m.  (djour  fali},  dg. 
Jour  tombant,  fin  du  jour. 

JOURGAR,  V.  a.  (djourgà),  dl.  Donner 
des  coups  de  gaule,  sangler  un  coup  de 
gaule.  Sauv. 

JOURGET,  Y.  Georgi ,  et  comme  saint 
Gréteur.  Y.  Vaeheirouns. 

JOURGUIERA,  s.  r.  (djourguiére),  dL 
GsoocuBiiA.  Un  taillis  à  cerceaux  ;  taillis  de 
châtaigniers  sauvages  dont  les  gaules  servent 
k  faire  des  cerceaux,  des  claies  à  sécher  les 
châtaignes,  des  perches  pour  les  espaliers, 
et  des  lattes  pour  relier  la  t)asse  futaille. 
Sauv. 

JOURIAN,  nom  d'homme  (djouriân); 
joouAif,  jouBii.  Julien. 

Pair.  Saint  Julien^  évéque  de  Tolède,  mort 
le  6  mars  690,  dont  l'Eglise  fait  mémoire  le  S 
mars  ;  de  saint  Julien ,  martyrisé  k  Brioude, 
en  Auvergne,  au  llI««ou  IV ■•  siècle,  dont 
l*Egiise  chôme  la  fêle  le  28  août  ;  ou  enfin, 
de  saint  Julien ,  premier  évéque  du  Mans, 
dans  le  IIIb^  ou  IV^e  siècle,  cl  dont  le  mar- 
tyrologe fait  mention,  le  27  janvier. 

JOURIFLADA,  S.  f.  Alt.  de  Ginouflada, 
V.  cm. 

JOURN ,  s.  m.  (djôur)  ;  mhb.  Giorno, 
ital.  Jorn,  anc.  cal.  Jour, ce  mot  k  plusieurs 
significations;  il  désigne  la  clarté,  par  oppo- 
sition aux  ténèbres,  le  temps  pendant  lequel 
le  £oleil  est  sur  l'horizon  :  celui  que  la  terre 
met  pour  faire  une  révolution  sur  elle-même, 
et  enfin,  l'espace  de  24  heures;  fig.  vie,  lu- 
mière; en  peinture,  ouverture  par  laquelle  la 
clarté  pénètre  dans  un  édifice  ;  vide  qui  reste 
entre  deux  choses  mal  unies,  etc. 

Éty.  du  lat.  dtumiim,  d'où  diourn,  par  la 
suppression  de  la  désinence,  et/our,  parcelfe 
dutf.Y. /W,  R. 

Jour  aslrounoumiqut,  jour  astronomique 
temps  pendant  lequel  le  soleil  nous  parait 
faire  une  révolution  entière  d'Orient  en  Occi- 
dent 

Jour  artificiel,  jour  artificiel,  temps  pen- 
dant lequel  cet  astre  demeure  sur  l'horizon. 

Jour  civil,  jour  civil,  durée  de  24  heures. 

Jour  subran  ,  jourbran  ou  joii6re  jour, 
jour  ouvrable. 

Jour  de  erota^  soupiraiL 

En  arehilecture on  nomme: 

Jour  dreeh,  jour  droit ,  celui  que  donne 
une  fenêtre  à  hauteur  d^appui. 

Jour  à  ploumbi  celui  qui  vient  directement 
par  en  haut. 

Jour  d'^en  ftaiil,  jonr  d'en  haut ,  eelnt  qui 
est  communiqué  par  un  abat-jour,  par  un 
soupirail  ou  une  lucarne. 

Fdux^jour^  faux -jour,  celui  qui  éclaire 
quelque  petit  llca ,  une  garde  robe ,  un  petk 
escaher,  etc. 


JOU 


A79 


Jour  d'escalier,  jour  d'escalier,  le  vide  ou 
l'espace  qui  rentre  entre  les  limons  sur  les- 
quels est  portée  la  rampe  de  fer,  etc. 

Un  jour  Vautre  noun,  de  deux  jours  l'un, 
alternativement. 

Vioureunjour  d^avani  Vautre,  vivre  au 
jour  la  journée ,  dépenser  chaque  jour  ce 
qu'on  gagne. 
Ajourfalhil,  sur  te  déclin  du  jour. 
Jour  de  ma  vida  f  excl.  de  surprise,  de  ma 
vie  ou  jamais. 

Jours  ereissentê 
Jours  eouyents,  Prov. 

Jours  croissants 
Froids  cuisants. 
«  Les  diverses  nations  commencent  diflé- 
remment  leur  jour.  Les  anciens  Babyloniens, 
les  Perses,  les  Syriens  et  plusieurs  autres 

Ksuples  de  l'Orient,  ceux  qui  habitent  les  lies 
aléares,  les  Grecs  modernes,  etc.,  commen- 
cent leur  jour  au  lever  du  soleil. 

»  Les  anciens  Athéniens,  les  Juifs,  les  Au- 
trichiens, les  Bohémiens,  les  Marcommans, 
les  Silésiens ,  les  Chinois ,  etc. ,  le  commen- 
cent au  coucher  de  cet  astre. 

»  Les  Umbriens  et  les  anciens  Arabes  aussi 
bien  que  les  astronomes  modernes ,  le  com- 
mencent àmidt. 

»  Les  Egyptiens ,  Fes  Romains,  les  Fran- 
çais ,  les' Anglais  ,  les  Hollandais ,  les  Alle- 
mands, les  Espagnols,  les  Portugais,  etc.,  à 
minuit.  C'est  aussi  à  minuit  que  le  commen- 
çaient les  anciens  Egyptiens.  » 

Dict.  des  Orig.  de  17T7.  in-12. 

Le  préjugé  qui  »  fait  diviser  les  jours  en 
heureux  et  enmalheureux,  appuyé  par  quel- 
ques faits  historiques,  que  le  hasard  seul  à 
rapprochés,  a  été  partagé  par  les  peuples 
même  les  plus  célèbres. 

l..es  recherches  des  Juifs  sur  ce  point  devin- 
rent si  ridicules,  que  Moïse  les  mit  au  nom- 
bre des  divinations  que  Dieu  leur  interdi- 
sait. 

A  Athènes ,  lés  assemblées  n'avaient  pas 
lieu  le  jeudi ,  qui  passait  pour  un  jour  infor- 
tuné. 

Gliarles-Quint  remarqua  que  le  jour  de 
saint  Martin  était  celui  de  toutes  ses  prospé- 
rités. 

Le  jour  de  la  Pentecôte  ,  Henri  III ,  vint 
an  monde ,  fut  élu  roi  de  Pologne ,  et  eut 
ensuite  hi  couronne  de  France. 

Sixte  Y,.aimait  mieux  le  mercredi  que  les 
autres  jours ,  parce  que  c'était  celui  de  sa 
naissance,  de  sa  promotion  au  cardinalat,  de 
son  élection  k  la  papauté  et  de  son  couronne- 
ment. 

Louis  XIII,  prétendait  que  tout  lui  réussis- 
sait le  vendredi,  tandis  qu'on  assure  que 
Bonaparte  n'a  jamais  rien  voulu  entreprendre 
ee  jour  là,  pas  même  signer  un  décret  un  peu 
important. 

Le  mot  /oum,  sert  de  radical  aux  suivants: 
jmrnada,journau,jfturn(Uier,joumalisto, 
joumelament,  ajournât,  ajoumament ,  se* 
jour,  sejoumar,  bouenlour,  diorama. 

Vioure  doou  jour  à  la  joumada,  Trad. 
vivre  an  jour  la  journée  ,  au  jour  le  jour , 
n'avoir  pour  subsister  que  ce  qu'on  gagne 
chaque  jour. 

lioa  roM  dadMordtt  iSm  m  eoara»  ra^Ml», 
CwiU  p«  iMtaawnl  fm  Wk/Mrrt  à»  la  vida. 


Cvjreii 


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Google 


i80  JOU 

JOmiNADA ,  8.  f.  (djotirnâfle]  ;  jovb«au| 
josMADA,  joomiAVA,  jovuAT.  JoTHada  ,  cst. 
e0p.  port.  Giomata,ïia\,  Journée,  espace  de 
temps  qui  s'écoule  depuis  fbeure  où  Ton  se 
lève  jusqu'à  celle  où  l'on  se  couche  ;  le  tra> 
▼ail  ou  le  chemin  que  l'on  fait  dans  un  jour, 
jour  de  bataille  ou  la  bataille  elle-même,  etc. 

Ëty.  de^'our  et  de  la  term.  pass.  ada,  jour- 
née faite,  jour  accompli.  V.  Di,  R. 

JOVRNâJm  ,  8.  m.  (djournàl).  V.  Jotir- 
iiatietI>t,R. 

JOURNAUJHENT  .  adv.  (djoumala- 
méin};  jomniBLAiiBikT.  Giomalmenie^  ital. 
Jomalwuntj  cal.  Journellement,  tous  les 
jours.  V.  Di,  R. 

JOURNALERA ,  Y.  Joumaliera  et  Z>i, 
Rad. 

JOURNALIER,  lERA,  8.  JornaUro, 
esp.  Jomaleiro,  port.  Jornaler,  cat.  Journa- 
lier, ière,  celui,  celle  qui  travaille  à  la  journée. 

Èty.  de  jour  et  de  ter.  V.  Di,  R. 

JOmEINAIilER,  lERA,  adj.  ^ooBPA&saA. 
Giomaliero/iiaLJomaler,  cat.  Jornalero, 
esp.  Journalier,  ière,  qui  est  de  chaque  jour, 
qui  se  fait  tous  les  jours;  inégal,  sujet  k  chan- 
ger, inconstant. 

Êly.  V.  le  mot  précédent  et  IH,  R. 

JOURNALI8TO,  s.  m.  (djoumaliste)  ; 
•ASBTix».  Giornaliita,  ital.  Journaliste,  celui 
qui  fait  un  journal,  qui  tient  les  livres-jour- 
naux. 

Êty.  deiour  etdc  la  term.  hto ,  v.  c.  m.  et 
Z)i,R. 

JOURNAU,  (djoumâou)  ;  GiomaUf  ital. 
Journal,  mémoire  ou  relation  de  ce  qui  se  fait, 
de  ce  qui  se  passe  chaque  jour,  écrit  périodi- 
que qui  s'imprime  tous  les  mois ,  toutes  les 
•emames  ou  tous  les  jours.  V.  Gaxetta, 

Éty.  de  Jour  et  de  la  term.  al,  au ,  ou  du 
lat.  diuma,  nom  que  les  Romains  donnaient 
aux  livres  sur  lesquels  ils  écrivaient  les  déli- 
bérations du  peuple.  V.  Oi,  R. 

On  assure  qu'en  Chine ,  les  journaux  y 
existent  de  temps  immémorial,  mais  en  Fran- 
ce, on  n'a  commencé  à  en  publier  un  qu'en 
1^,  sous  le  titre  de  Journal  des  Savants. 
On  en  doit  l'idée  à  M  de  Sallo,  conseiller  au 
Parlement  de  Paris.  Les  Transactions  Philo- 
sophicfues  parurent  à  Londres  la  même  année. 
L'Italie  en  eutunen  1668;  Venise  en  1671  ; 
Leipsic  en  1()65,  sou8  le  titre  d*Acta  erudi- 
torum;  Amsterdam  en  168$  ,  sous  celui  de 
Mercure  savant;  enûn,  en  1701,  les  Jésuites 
entreprirent  le  journal  de  Trévoux ,  depuis 
cette  époque  ces  sortes  d'ouvrages  se  sont 
multipliés  d'une  manière  effrayante  pour  les 
lecteurs ,  pour  la  vérité  et  pour  la  tranquilité 
publique. 

Le  nombre  des  journaux  qui  se  publiaient 
en  1835  a  été  calculé  de  la  manière  suivante  : 

fin  Espagne 62 

Portugal 17 

Suisse 36 

Belgique 62 

Danemarck.      ......      80 

Autriche 82 

Russie  et  Pologne 84 

Hollande 150 

Angleterre ,    .    274 

Prusse 288 

Confédération  germ 305 

France 308 

Europe 2,148 


JOU 

Océanie. 9 

Afrique 27 

Asie 12 

Amérique 1,138 

Totaux 3,334 

En  1837.     ......    .5,000 

1631 ,  commencement  de  la  Gaiette-de- 
France. 

1665,  Denys  Salo,  conseiller  au  Parlement 
de  Paris,  donne  nabsanceau  Journal  des  Sa- 
vants, modèle  de  tous  les  journaux  littéraires 
qui  ont  paru  depuis. 

1697,  commencement  du  Mercure-Fran- 
çais, publié  par  Jean  Donneau  de  Visé. 

Taute  dit  que  Junius  rusticus ,  rédigeait, 
sous  le  régne  de  Néron,  des  Aeîa  diuma , 
actes  journaliers. 

Le  premier  journal, chez  les  modernes,  pa- 
rut en  Angleterre,  par  cahiers  périodiques,  en 
1588;  il  portait  le  titre  de  Mercure  Anglais 
(English  Mercury),  qui  donna  probablement 
l'idée  du  Mercure  Français  ou  suite  de  l'His- 
toire de  la  paix  ,  commençant  Tan  1605 ,  et 
faisant  suite  au  Septénaire  du  docteur  Cayer, 
etc.,  et  formant  25  volumes  in-8o,qui  s'éten- 
dent jusqu'en  1644. 

Le  Mercure  Galant  commença  au  mois  de 
février  1672. 

Le  Publie  InteUigencer ,  parut  en  Angle- 
terre, le  31  août  1661. 

Le  plus  ancien  des  journaux  politiques 
véritablement  périodique  est  la  GaiettcKie- 
France. 

JOURNAU ,  s.  m.  jouKRAL.  Jomal,  port. 
Journal,  livre  où  un  marchand,  un  comptable, 
inscrit  jour  par  jour  ses  recettes  et  ses  dé- 
penses. 

Ety.  V.  le  mot  précédent  et  Di ,  R. 

Les  anciens  connaissaient  et  se  servaient 
des  livres-journaux  qu'ils  nommaient  diaria, 
parce  qu'ils  y  inscnvaient  jour  par  jour  la 
recette  et  la  dépense.  Les  Romains  appelaient 
diuma  ou  acta  diuma ,  les  livres  sur  les- 
quels ils  consignaient  les  délibérations  du 
peuple. 

JOURNAU ,  Pour  journée.  X.Joumada. 

JOURNAU ,  s.  m.  Diumalii  ,  basse  lat. 
Journal ,  mesure  de  terre  estimée  un  demi- 
arpent. 

Éty.  de  j'our,  parce  que  c'est  l'étendue  de 
terre  qu'un  laboureur  peut  travailler  dans 
un  jour,  avec  la  marre  ou  un  bouvier  en  la- 
bourant. 

JOURNELAMENT ,  adv.  (djonrnela- 
méin).  V.  JoumalametU  et  Di,  R. 

JOURNOILLE8  ,  Pour  journalhet ,  d. 
lim.  V.  Journalier  et  Di,  R. 

J0U8  ,  dl.  Jus ,  cat.  Pour  Dessous , 
V.  c.  m. 

JOU9,  s.  m.  vl.  Jeudi.  V.  Dijoous. 

JOUSCLA,  Euphorbe,  Cast.  V.Lachous- 
cla. 

JOUSCLAS ,  8.  f.  pi.  (djôuscles^.  Jets  de 
salive  que  lancent  les  personnes  a  qui  les 
dents  incisives  manquent. 

JOUSDIS ,  s.  m.  vl.  Jeudi.  V.  Dijoous, 

JOUSIOU ,  dl.  Juif.  V.  Judiou. 

JOUST,  dg.  Dessous  f  v.  c.  m. 

JOUT,adv.(dj6ut),dl.  joots.  Dessous. 
Y.  Dessous, 


JOU 

Ben  amagaî  jout  un  mantel 
Doubla  bounela  et  grand  eapel. 
Favre. 


JODVf  joovm ,  jooTurr ,  jo 
radical  dérivé  du  lat  jtiteni^,  jeune,  qui  a 
pour  racine  Jiioare,  Jmvo,  aider,  secourir, 
parce  que  c'est  dans  la  jeunesse  que  l'on  peut 
servir  son  pays  et  aider  aux  autres ,  de  \k 
viennent  les  sous-radicaux,  Juvetila ,  jeone8- 
se  ;  juveneulus,  jouvenceau. 

Dejuvenis,  parapoc.  et  cbangement  de  ti 
en  ou  ,  jouven;  d'où  :  Jouven ,  Jouven-as , 
/ouren-el,  Jovene-eou,  Jov-e,  Jov^en,  Jo^ 
venc-el^  ella^  Joven-et,  Jouv^e,  Jovent-ut  ^ 
Joyn-et,  Jouv-a,  Jovent. 

De  juveneulus^p^T  apoc.  et  changeraeni 
de  u  en  ott  ,  jouvenet  d'où  :  Jouvene-el  » 
JeoH-a ,  Jun-e ,  Junge-a ,  Junge-aun, 

Dejuventa,  par  apoc.  et  changement  de  u 
en  ou  :  Jouvent^ui,  Jouvent,  Jouvent-ura, 

Dejuvenis,  par  apoc.  juoent,  par  la  sup- 
pression de  ve,  joutii,  et  par  la  transposition 
det,  jottifi;  d'où  iJouin-efJouin-essa^ouin- 
et,  Re-jouin-ir,  Ra-jouin-ir,  Jouin-as,  Rê- 
Jouin-issa-ment. 

Dejtivenû,  par  apoc.  jtioen,  par  sync.  d« 
e,  jtton.  et  par  le  changement  de  tio  en  oo, 
jooun;  d'où  :  Jooun-e,  Joaun-essa. 

De  jttven,  par  le  changement  de  uv  en  ou^ 
jouen;  d'où:  Jouen. 

De  jfottven,  par  le  changement  de  ou  en  o, 
Joven;  d'où  ;  Joven-t ,  Joven-il ,  Jwet^ir , 
Re-jovenir,  Joven-s-ar. 

JOUVE,  adj.  Pour  jeune.  Y.  Jouine. 

JOUVE ,  OUVA,  s.  (djùuvé,  éuve)  ;  Jovsn, 
port.  esp.  Jove,  va ,  cat.  Giovane ,  ital.  Lsis 
joutes ,  les  nouveaux  mariés. 

Mounjouve,  mon  mari. 

Majouva,  ma  femme,  mon  épouse. 

Éty.  du  lat.  juvenis,  Y.  Jouv,  R. 

JOUVEN ,  Y.  Jouvent, 

J0UVENA8,  A88A,  s.  (djouvenâs,  às- 
se).  Grand  jeune  homme ,  grande  et  grosse 
fille,  qui  font  encore  les  enfants. 

Ëty.  de  jouve  et  de  la  term.  augm.  as , 
assa.  Y.  Jouv,  R. 

JOUVENCEL,  EIXA,  8.  (djouvencèl, 
èle)  ;  jooYBiiGBoii.  Gicvincello ,  îià\.  Jouven- 
ceau, jouvencelle,  qui  est  encore  dans  l'ado- 
lescence. 

Ëty.  du  lat.  jift)enc«iltt#,m.  s.  Y.  Jouv,  R. 

JOUVENGEQUyY.  Jouvencelei  Jouv, 
Rad. 

JOUVENET,  ETA,  adj.  (djouvené,éte): 
Jovenet,  cat.  Giovinelto,  ital.  Juvenelo  et  Jo- 
reni;(e,esp.  Dim.  de  jouve,  très-jeune ,  dans 
la  première  enfance,  jeunet. 

Ely.  de  jottoe  et  du  dim. et, eta.V.  Jomv.R. 

JOUyENT  I«OU,  s.  m.  (djouvèin);  jou- 
vBirroBA.  Giovenlià,  ital.  Juventud,  esp.  Jn- 
ventude ,  port.  Jovent ,  cat.  La  jeunesse  ou 
les  jeunes  gens  en  général  :  Cap  de  jouvent, 
le  çherde  la  jeunesse  ;  Princeps  juventutis , 
des  romains.  Y.  Jouinessa. 

Ély.  du  lat. jttvenf,  jeunesse.  Y.  /otn?,R. 

JOUVENTURA ,  Avril.  Y.  Jouvent  et 
Jouv,  R. 

JOUVERT,  s.  m.  Y.  Juvert, 

JOUVERT'DOUS,  8.  m.  Nom  langued* 
du  peigne  de  Yénus.  Y.  Agulhas, 

JOUVIR ,  ait.  de  Jouir,  v.  c.  m. 

JOUVIR ,  Y.  Jouir  et  Gaud ,  R. 


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gk 


JOB 

JOOmSBNÇA  ,  ÂlL  de  Jouitimça  > 
t.  c.  m. 

JOUX  .  ad?.  Pour  tous  ,  V.  Sou$  et 
Dessous. 

E  BMUrt  ioms  «  Isjr  taat  m  qii*n  ioux  le  éd. 


JOUTAI.,  AIJL,trdj.  (djouial ,  aie),  dg. 
i/otnai,  port.  Joyeux ,  jovial.  Y.  Joyous  el 
€aud,ïi. 

JOUTEL,  dl.  Joyaa.  V.  Joyeou. 

JOUZET  ,  nom  d'homiae  »  dg.  Jaam. 
V.  Jooussp. 

JOV 

JOVE ,  adj.  ?1.  /ove .  cat.  /oven ,  eap. 
Gtovtne ,  îtaJ.  Jeuoe.  V.  Jouine. 

La  grâce,  ramabililé,  la  force  elle  cou- 
rage des  personnes  jeunes  fit  appliquer  ce 
mot  à  leurs  heureuses  qualités ,  et  il  signi- 
fia figurément  :  aimable ,  gracieux ,  méritant, 
vaillant,  courageux. 

Êty.  du  lat.  jttv«nû  ,  m.  s.  V.  Jouv^  R. 

JOVEN ,  vl.  V.  JovfiU,  Jouverd  et  Jouv, 
Rad. 

JOVENCEL,  8.  m.  vl.  jovBMtBUi.  Jo- 
veiic«I,anc.  cat.  Giotincsilo^  ital.  JouTen- 
ceau,  jeune  homme.  V.  Jouv ,  R. 

JOVENCELL ,  vl.  V.  Jwsncel 

JOVENGELLA  ,  6.  f.  vl.  Joveneela  , 
anc.  cat.  Jouvencelle ,  jeone  fille.  V.  Jouv , 
Rad. 

JOVENGEU ,  6.  m.  vl.  V.  Joveneel  et 
Jouv ,  R. 

JOTENET,  ETA,  adj.  vl.  Jeune.  Voy. 
Jouventt  et  Joun ,  R. 

JOVENIIi  ,adj.  vl.  jwnnt..  Juvsnil ,  anc. 
cat.  Juvenil ,  esp.  port.  GioveniU  ,  ital.  Ju- 
vénii ,  de  jeunesse. 

Éty.  du  lat.  juventlû,  m.  s.  V.  Jouv ,  R. 

JOVEFfiR ,  v.  n.  sortMêAM ,  vl.  Rajeunir, 
renouveler.  V.  Joiit? .  R. 

JOVEN8AR,  V.  Jovenir  et  Jouv ,  R. 

JOTENSELH ,  vl.  V.  JovenciL 

JOVENT ,  S.  m.  vl.  joTsa ,  jotsutot. 
Jovent ,  anc.  cat.  Jeunesse.  V.  Jouvent  ;  et 
fig.  vaillance,  honneur,  bravoure ,  grâce , 
amabilité  ,  parce  que  ces  qualités  se  rencon- 
trent plus  particulièrement  chez  les  jeunes- 
gens  ;  plaisir. 

Éty.  du  lat.  juvenlus.  V.  Jouv,  R. 

JOVENTA ,  s.  f.  vl.  Jeunesse. 

Éty.  du  lat.  juventa  ,  m.  s.  V.  Jouv  ,  R. 

JOVENTOT  •  s.  f.  vl.  Juventut ,  cat. 
Juventud ,  esp.  Juventude ,  port.  Gioveniii , 
ital.  Jeunesse. 

Éty.  du  htjuventuUs,  gén.  Aejuventus  , 
m.  s.  V.  Jouv ,  R. 

JOVIAL ,  ALA ,  adj.  (djovial ,  aie)  ;  /o- 
viai,  cat.  esp.  Giqjoso,  ital.  Jovial ^  aie. 

Êty.  du  UujucunduSf  m.  s. 

JOT 

JOT,  s.  m  vl.  Joie,  bonheur.  V.  Joya 
et  Gaud  ;  pour  joug.  V.  Jougn  .  R. 

Tôt  lo  joy  dêl  mon ,  tout  le  bonhear  du 
monde. 

JOTA ,  vl.  V.  Jota. 

JOTA,  s.  f.  (djôie);  jai  ,  joia,  «ao, 
jAv,  jsi,  JOV 9  JOV.  Joya,  anc.  cat.  esp. 

TOM.  IL 


JOY 

port«  Gioia ,  ital.  Joie ,  satisfaction  qu'on 
ressent  en  soi  et  qu'on  témoigne  souvent 
au  dehors. 

Ëly.  du  lat.  jocus ,  jeu,  mot  pour  rire , 
ou  selou  Alénage  de  gaudia  ,  pluriel  de 
gaudium ,  joie ,  réjouissance.  Y.  Gaud ,  R. 

Joya  el  Iristessa  soun  maridats  ensems, 

Prov. 

Fuec  de  joya,  Y.  F%ue. 

Ai  vougut  coum*elei  eridar. 
Mai  la  joia  m'a  fa  plourar. 
Gros. 

JOTA ,  s.  f.  vl.  Yicloire  :  Eseridan  la 
joya  y  ils  crient  victoire. 

JOTAS ,  s.  f.  pi.  (djoïes)  ;  Joya ,  cat. 
esp.  Prix  que  Ton  donne  dans  les  fêtes  pa- 
tronales appelées  roumavagis  :  Courrer  leis 
joyas y  counr  les  prix;  en  vl.  Joyaux , jeux 
publics.  Y.  Joyeou  et  Joe,  R. 

JOTEL ,  s.  m.  vl.  joBix.  Y. 

JOTEOU,  s.  m.  (djoutèou);  jobtas  , 

J0S01I    ,     JOHIBOO    ,     JUTKOU   ,     JVOO    ,     JOOTKI.. 

Gioiello,  ital.  Joyel ,  esp.  Joia  ,  port.  Joya 
et  Joyell ,  cat.  Joyau ,  ornement  précieux 
d'or,  d'argent,  de  pierreries,  etc.,  dont  se 
parent  ordinairement  les  femmes. 

Éty.  de  joya,  joie.  Y.  Joe ,  R. 

JOTNET  ,  ETA  ,  dg.  Y.  Jouinet  et 
Jouv ,  R. 

JOTOS ,  vl.  Joyos ,  cat.  Goxoso ,  esp. 
Y.  Joyous, 

J0T08A ,  s.  f.  vl.  Joyosa  ,  esp.  Joyeuse , 
nom  de  l'épée  de  Gharlemagne ,  et  par  ex- 
tension, épee. 

JOTOSAMEN ,  adv.  vl.  Y.  Jouyousa- 
ment. 

JOTOUS ,  OUSA,  adj.  (djouïous,  éuse]  ; 

JOOVOOt  ,  JOVlOOt  ,   CAT  ,  OALOI  ,  A&SCBB  , 

coomrBnT ,  jovtai..  Gioioso  ,  ital.  Jovial , 
port.  Joyos ,  cat.  Joyeux  ,  euse ,  qui  a  de  la 
joie,  qui  est  rempli  de  joie. 

Éty.  de  joya  et  de  ous,  Y.  Gaud,  R. 

JOTODSABIENT,  adv.  (djouyousaméin); 
jooToiitAliBBiT.  Joyeusement ,  avec  joie. 

Êty.  de  joyousa  et  de  ment ,  d'une  ma- 
nière joyeuse.  Y.  Gaud,  R. 

Dans  le  Bas- Limousin,  ce  mot  a  en  outre 
la  signification  de  loyalement  ,  les  mar- 
chands disent  :  Jou  vous  vende  joyousa- 
ment ,  fasex  n^en  otortant ,  je  vous  vend 
loyalement ,  faites  comme  moi. 

JOTOOS-ATENAMENT ,  DREGH  DE , 
S.  m.  Droit  de  joyeux  avènement;  on  don- 
nait ce  nom  à  certains  droits  dont  les  rois 
jouissaient  à  leur  avènement  à  la  couronne. 

On  voit  qu'en  1381  ,  les  habitants  de 
Cambray  offrirent  à  Charles  YL  6,000  livres, 
lors  de  son  joyeux  avènement  dans  cette 
ville.  Coriolis  t.  2.  p.  409. 

JOTOZAMENT,  vl.  Y.  Jouyousameni, 

JOB 

JUBE,  s.  m.  (djùbé) ;  vBmm  a  jvbi.  Jubé , 
proverbe ,  se  taire ,  obéir ,  faire  la  courbette  ; 
ramper  auprès  de  quelqu'un. 

Ëty.  Jubé  est  l'imp.  du  verbe  hLjubere, 
ordonner,  c'est  par  conséquent  comme  si 
l'on  disait  ordonnez,  j'obéirai. 


JUB 


481 


JUBI .  8.  m.  (djùbi).  Nom  qu'on  donne,  à 
Nismes,  a  un  raisin  blanc,  hatif,  à  grains  trèi- 
gros,  ronds  et  séparés. 

JUBI, /aire.  Y. /lifte. 

JUBICAT,  ADA,  adj.  et  p.  (djubicà,  àde). 
Sec,  desséché  sur  la  plante.  On  le  dit  parti- 
culièrement en  parlant  des  raisins. 

JUBIIJITION,  s.  f.  (djubilàtie-n)  ;  jvn- 
LATiBM.  Giubilatione,  ital.  Jubilaeion,  esp. 
Jubilo,  port.  Juhilaeio,  cat.  Jubilation,  ré- 
jouissance ,  bonne  chère. 

Éty.  du  \9X.juhilationis,  gén.  deJu6iIa(to, 
exclamation,  cri  de  gloire. 

JUBILE,  s.  m.  (djubilè);  /ti&tlf tf ,  cat. 
Giubileo  ,  ital.  Jubileo,  esp.  porL  Jubilé  , 
indulgence  plénière  accordée  par  le  Pape 
dans  un  certain  temps  et  à  certaines  condi- 
tions. 

Ëty.  du  lat.  jubilœum  ^  annus  jubilœus  » 
fait  de  l'hébreu  iâbel ,  qui  signifie,  selon  les 
uns,  bélier,  parce  que  c'était  au  son  de  trom- 
pettes, faites  avec  une  corne  de  bélier,  que 
s'annonçait  chez  les  Juifs  le  jubilé,  suivant 
d'autres,  ce  mot  signifie  cinquante,  parce  que 
le  grand  jubilé  arrivait  tous  les  cinquante 
ans.  label,  selon  Requeforl,  vient  de  hobil , 
amener,  conduire. 

Chez  les  Juifs,on  célébrait  chaque  cinquanr 
tième  année,  un  jubilé  qui  remettait  les  choses 
et  les  biens  en  leur  premier  état. 

Chez  nous,  le  jubilé  fut  introduit  par 'le 
pape  BonifaceYIlI,  Tan  1300,  mais  il  n'a 
porté  ce  nom  qu'en  1478,  sous  le  pontificat 
de  Sixte  IV.  D'abord  les  jubilés  ne  s'accor- 
daient que  tous  les  cent  ant  ;  Clément  VI  en 
limita  le  retour  à  cinquante  ;  Grégoire  XI  à 
trente-trois  et  Paul  II  à  vingt-cinq  ans  seu- 
lement. 

Indépendamment  des  jubilés  de  l'Année 
Saillie ,  les  nouveaux  papes  en  accordent  un 
à  leur  exaltation. 

Le  pape  Boniface  YIII,  s'était  contenté 
d'ordonner  aux  fidèles  qui  voulaient  gagner 
l'indulgence  du  jubilé,  de  visiter  les  deux 
basiliques  de  Saint- Pierre  et  de  Saint-Paul: 
Clément  VI  et  Urbain  YI  y  joignirent  cha- 
cun une  église,  Saint-Jean-de-Latran  et  Sainte- 
Aiarie-Majeure  ;  on  en  visita  dans  la  suite 
jusqu'à  sept. 

Gagnar  lou  Jubile,  Guanyar  lo  jubileu, 
cat.  Ganar  el  jubileo,  esp.  Guadagnar  il 
Giubbileo,  ital.  Gagner  le  jubilé. 

JUBILEU,s.  m.  vl.  Jubileu^  cat.  Y.  Ju- 
bile. 

JUC 

JUC,  dl.  Y.  Stic. 

JUCAR,  dl.Y.5urar. 

JUCAR8E,  V.  r.  (dzucà).  Dans  le  d.  bas 
limousin,  ce  root  a  la  même  signification  que 
jucher,  percher.  V.  Ajougar.  On  le  dit  au 
figuré  pour  haut  perché.  Y.  Joue,  R. 

Lou  coussel  de  la  veouva  Ma, 
Que  din  la  luna  n'es  jucâ , 
N'es  tanl  fachat  de  i  dire. 
Moun  Diou  que  nous  à  fa  rire. 

JUGIAT,  adj.  et  p.  vl.  Jugé.  Y.  Jud, 
Rad. 


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*82 


JCD 


nù: 


JUD ,  jva ,  joDic  »  soofl-radtcal  dérivé  dn 
latin  index  y  judieis  ,  juge,  qui  déclare  le 
droif^  qui  rend  la  justice, rormé  de  jftu.  droit, 
ju|$ice,  et  de  dico;  dire,  d'où  ijudieare.  ju- 
ger.  ju(2idum,  jugerocnl,  judiciarius^  judi- 
ciaire» dt  judieis,  génitif  de  jttdfx,par  apoc. 
ju/itç,  par  suppression  de  i,ja(fc,  et  par 
chang.  du  c  en  g,judg;  d'où  ijudg-e, 

Dejttd^,  par  la  suppr.  du  a ,  }ug;  d'où  : 
Jug-e ,  Jugea-ment ,  Juge-ar ,  Pre-jugeat^ 
dugearia,  Jug-essa  ,  Jug-i  ,  i^d-ju^ear  , 
Pre-jugear^  Jutj-aria  ,  Julg-ade  ,  Jutg^ 
ador,  Jutg-aire,  Jutxa-men,  Julg-ar,  Jutg- 
€,  Jutg-er  ,  Juij^ador ,  Jutj^airey  Juij- 
airilx ,  Jutja-ment. 

De  jttdirarc,  par  apoc.  ju dte  ;  d'où  :  /u- 
dic-al ,  /tt(h>at-ttra,  Adjudication  ,  i4i^ 
judicat-art .  /iidtct-al,  Judi-eial-men. 

De  judieium  ,  par  apoc.  jttdtH  ;  d'où  : 
Judiei,  Judiei-al,  Judici-aus,  Judici-ousa, 
^diciousa-metU ,  Pre-judioi,  Pre-judici- 
able. 

Dcju(ltctarttir,parapoc. /tultirùirt;  d'où  : 
Judieiari  ,  Judiciari-a  ,  Judiciaria-ment , 
Juj-ar,  Fort'Jugar,  Juj-ador ,  Juja-men^ 
Ju4-iH,/uX'ivi,  Juci-at,  Juez-i, 

JUD,  2,  jot,  radical  pris  du  IsXmjudœuâ, 
juif,  et  dérivé  âeJudœa,  la  Judée,  ou  terre 
de  Cbanoan ,  dont  les  Hébreux  firent  la^  con- 
quête. Comme  la  tribu  de  Juda  •  dit  M.  de 
Koquefort .  était  la  plus  nombreuse  et  la 
plus  belliqueuse,  les  nations  subjuguées  se 
itont  accoutumées  h  appeler  les  vainqueurs 
Juifs ,  et  leur  pays  la  Judée» 

Dejudetui,  par  apoc.  jud;  d'où:  Jud- 
ais^ar  y  Juda-isme,  Judaig-ar,  Jud-at , 
Judayz-ar ,  Jud-ea,  Jud-eu,  Judi-eou  , 
Judiou  ,  Jui ,  Juif,  Jus-iou  ,  Jui^-ieu  , 
Jussieux ,  Juxi'OU,  Jus-aria. 

JUDAIOAR^  vl.  V.  Judaisar  et  Jud, 
Rad.  2. 

JUDAISAR,  ▼.  n.  (djudaîsà);  Judaixar, 
csp,  Giudaixzare ,  ital.  Judiar,  port.  Ju- 
daisar ,  cat.  Judaïser ,  avoir  de  raitacbe- 
mcnt  aux  cérémonies  judaïques. 

Éty.  du  lat.  judaicu^et  de  or.  V.  Jud. 
Rad.  2. 

JUDAISBIE ,  s.  m.  (djudaïsmé)  :  Judais- 
mtj  cat.  Gudaismo ,  ilal.  Judaismo ,  esp. 
port.  J'udjiLsmc,^  la  religion  des  Juifs.  V. 
Jud.n,2. 

JUDAS,  nom  d'homme  (dfudâs);  Judùs^ 
itil.  cat  esp.  Giuda ,  ital.  Judas  ou  Juda , 
disciple  de  J.-C.  qui  le  trahit  et  le  vendit 
ponr  trente  deniers. 

Traitre  eoumo  Judas.  ^  traître  comme 
^  idas.  V.  Jud  ,  R.  2. 

Boisar  de  Judas,  baiser  de  Judas^,  foi- 
rant allusion  aii  baiser  que  ce  disciple  in- 
fidèle donna  à  J.-C.  lorsqu'il  le  trahit. 
Et  un  Judat,  c'est  un  traître. 
JUDATZAR ,  vl.  Judaizar ,  esp.  Ju^ 
iaytsnr,  cat  Judaisar,  esp.  V.  Jud,  R.  2. 
JUDEA  ,  s.  f.  (djiidée)  ;  Giudèa  ,  ital. 
Judea,  esp.  port.  Judée,  province  d'Asie. 
Éty.  du  lat.  judeœ,  V.  Jud,  R.2. 
JUDEU  ,  «m ,  s.  m.  vl.  Juif.  V.  JUdiou 
cl  yMd,R. 

JUDGE ,  8.  m.  anc.  béam.  Juge.  V.  Jugi 
et  Jud ,  R, 


JUD 

JUDICAT,  s.  m.  vl.  Jusgaio,(Hip.Judi' 
lat,  cat.  Giudieato ,  ital.  Ju|^ment ,  chose 
jugée. 

Éty.  du  lat.  judiealus ,  jugé.  V.  Juét.  R. 

JUOIGATURA,  s.  f.  (djudicatûre);  Citt- 
dicatura,  ital.  Judicalura,  cat.  esp.  port. 
Judicafure,  état  de  ceux  qtiisont  empUyés 
h  l'administration  de  la  justice. 

Ëty.  du  lat.  Judicatus,  jugé,  et  de  tira. 
V.  Jud ,  R. 

JUDICI,  S.  m.  (djudici)  ;  mmuct.  Judiei, 
cat.  Juicio,  esp.  Giudizio,  ital.  Pour  juge- 
ment, bon  sens.  V.  JugeamenL 

Éty.  du  lat. /Mdtaiim.  V.  Jud,  R. 

JUDICI,  s.  m.  vl.  Instance.  V.  Jud,  R. 

Car  lajudici  sy  deu  finir  la  on  es  corn- 
mensat ,  St.  Pr.  car  l'instance  doit  finir 
où  elle  est  commencée. 

JUDIGIAL,  adj,  vl.  Judicial,  cat.  esp. 
port.  Giudiziale,  ital.  Judiciaire. 

Éty.  du  lat.  judicialis,  m.  s.  V.  Jud,  R. 

JTUDIGIALBIEN ,  adv.  vl.  Judieialmenl, 
cat.  Judicialmente  ,  esp.  port.  Giudixtal- 
mente,  ital.  Judiciairement.  V.  /ud,.  R. 

JUDIGIARI,  ARIA,  adj.  (djudiciâri , 
àrie)  :  joDinAw.  Judieiari,  cat.  Giudicict- 
rio,  ital.  Judixiario,  esp.  port.  Judiciaire, 
ce  qui  se  fait  en  jugement  ou  par  autorité 
de  justice ,  ou  qui  appartient  à  la  justice. 

Ety.  du  la(.  Jud{ctariu#.  V.  Jud,  R. 

JUOICIARIABiENT ,  adv.  (djudiciarie- 
méin)  ;  Giudizialmente ,  iUii.  Judicialmente, 
esg.  port.  Judiciairement  ».  en  forme  judi- 
ciaire. 

Èty.  de  judieietria  et  de  men^,  d'une  ma- 
nière judiciaire.  V.  Jud,  R. 

JUDICIAU,  adj.  m.  (djudlciàou),  Judi- 
daire,  qui  concerne  les  jugements. 

Jour  judiciau ,  jbur  du  jugement. 

£ty.  du  lat.  judiciaUs^  V.  Jud^  R. 

ûr  «ndn  ,  oonmo  rnefn ,  (an  qti'iMO  peiro  doro*, 
Jusqu'as  j'iart  Jatiiciau  mj  tragtte  acupal. 
I«WUMMliér«. 

JUDIGI0U9,  OUSA,  ad|.  (djudicious, 
ouse);  Judicios,  cat.  Giudixioso,  ital.  Jiu- 
cioso,  esp.  Judicioso,  port.  Judicieux,  euse, 
qui  marque  du  jugement^  de  Texpérience  et 
du  bon  sens. 

Ëty.  de  judici  et  de  ous.  V.  Jud,  R. 

JUDICIOUSABIENT ,  adv.  (djudiciou- 
saméin):  Jadiciosamènt,  cat.  Giudiciosa^ 
mente,  ital.  Juiciosamente ,  esp..  Judicieu- 
sement ,  avec  jugement. 

Éty.  de  j[udtctou#a  et  de  ment^  V.  Jud, 
Rad. 

JUDIEOU^  d.  m.  AU.  de  Judiou,  ▼.  c.  m. 
eiJud,  R.2. 

JUDIOU ,  lOUVA,  adj.  et  s.  (djudion  , 
ÔUVe)  ;  Jttnoou,  jvfiov  •  JODiBou,  jvir,  ja.- 
Moov ,  joMiBU  ,  jonnoii.  Gtifd^o,  ital.  Judio, 
esp.  Judea ,  port.  Jueu,  cal.  JtiiP,  nive, 
celui  qui  est  né  juif  ou  qui  professe-  le 
judaïsme  ;  fig.  homme  qui  prèle  h  usure  ou 
qui  vent  extraordinaireroent  cher. 

Éty.  du  lat.  Judœus,  V.  Jud,  R.  2. 

Par  une  ordonnance  de  saint  Louis,  de 
1227,  il  fut  enjoint  aux  Juifs  de  porter  une 
roue  sur  la  poilrine. 

Vérifier  si  cette  croix  ne  devait  pas  être 
jaune,  d'où  viendrait  alors  que  le  nom  de 
judiouva  a  été  donné  à  la  couleur  jaune. 


JOD 

JUDIOU ,  t.  m.  (djndioo).  Nom  qu'on 
donne  ^  dans  quelques  contrées  de  la  Basse- 
Provence,  à  l'ivraie.  V.  Juelh. 

JUDIOUVA  ,  s.  m.  VLATUAA,  ï  TooIoD  , 
COOTABO,    CAMâftâlHiA  ,    BAVAmOT  ,     CâftfAlWA. 

Nom  qu'on  donne,  à  Marseille,  à  l'hélice 
algérienne ,  Hélix  algira ,  Lin.  mollusque 
de  l'ordre  des  Gastéropodes ,  et  de  Is  uni. 
des  Adélobranchies  (à  branchies  non  sppa- 
rentes], très  commune  dans  la  Basse-Pro- 
vence. 

C'est  une  des  pîns  grandes  espèces  de  ee 
genre  et  la  moins  bonne  à  manger. 

JUDIOUTA,  s.  m*  Nom  que  porte,  dans 
la  Basse-Provence»  les  narcisse  oes  Poêles. 
y.Dona. 

JUDITH,  nom  d^  femme (djudi);  6im- 
ditta,  ital.  Judith,  esp.  Judith. 

L'église  honore  la  mémoire  de  Judith  d* 
Béthulie ,  le  27  septembre,  et  celle  de  Jnditll 
de  Milan ,  le  6  mai; 

JUDITIARI,  vl.  y.  Judieiari  et  Jud,  R. 

JUDO ,  nom  d'homme  (diùde).  Jude. 

Pair.  Saint  Jude ,  que  l'bglise  honore  I» 
28  octobre. 

JUB 

JUEG  ,  S.  m.  (djuéc)  ;  jot  •  n ,  j«b  •  jo  , 
JOG ,  oBoc.  Giuoco ,  ital.  Juego ,  esp.  Jogo , 
port.  Jog,  cat.  Jeu,  en  général»  divertis- 
sement ,  récréation  ;  la  chose  qu'on  joœ , 
le  lieu  où  l'on  tient  le  jeu;  les  instrumeoU 
(fui  servent  k  jouer  ;  manière  de  toucher  les 
instruments ,  manière  dont  un  eomédioB  dé- 
bile son  râle;  façon  de  manier  les  armes^  etc., 
ets. 

£ty.  du  lat.  joeus,  V.  Joe,  R. 

Juee  de  resto ,  tr.  jea  de  hasard ,  /et»  de 
reste  est  un  gasconisme. 

Juee  de  eartas^  de  boulas,  etc.  V.  Caria^ 
Bouta,  etc. 

Boutar  lou  jouée  di  luenc,  éloigner  le 
lieu  d'où  l'on  joue,  du  but,  au  propre,  mais 
au  figuré^cette  expression  signifie  donner  de 
l'embarras,  faire  naître  des  diflicollés,  enle- 
ver les  facilités  que  quelqu'un  avait:  L'y  a 
boutât  loujuêc  de  luenc. 

Le  jeu,  pris  dans  le  sensd'amosement, 
[Niratt  avoir  été  connu  dès  la  plus  hante  an- 
tiquité. Les  Grecs  en  connaissaient  déjà  plo- 
sieurs  au  siège  de  Troye<  Les  Romains  s'exer- 

gient  particulièrement  au  jMitr  on  hor  ,  à 
mourre,  au  troehus,  au  jeu  dês  larrmu. 
S  ni  approchait  beaucoup  de  celui  des  échecs, 
s  jouaient  aussi  à  ceux  de  hasard,  teisqne 
celui  det  dései  du  oi#eIelt ,  quoiqu'ils  fus- 
sent sévèrement  défendus. 

Les  Germains  portaient  la  passion  dn  jen 
k  tel  point,  selon  Tacite,  qu'après  avoir  toni 
perdu,  ils  se  jouaient  eux-mêmes  et  se  lais- 
saienl  vendre  comme  esclaves.  Saint  Am- 
broise  rapporte  que  les  Huns,  après  avoir 
mis  au  jeu  leurs  armes  et  tout  ce  qu'ils 
avaient  de  plus  cher ,  ils  exposaient  leur  Tît 
et  se  donnaient  la  mort  pour  s'acquitter  en- 
versle  gagnant 

Chez  nous  eette  funeste  passion  canse 
toutes  les  années  la  ruine  d'un  grand  nom- 
bre de  familles  et  un  nombre  plus  grand 
encore  de  suicides. 

Le  Concile  de  Mayanoe  tenu  en  813.  ex- 
communie les  ecclésiastiques  et  les  lapines 


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JUE 

iqm  jooertffit  aax  jeax  de  hasardi  Charles  V 
les  proscrivit  en  1370. 

JUECND'AIOUA ,  Alt.  de  JiH-d'aigua^ 
T.  c.  m. 

JUEG-DB-TBUkS  ,  s.  m.  (  djaé-de- 
▼éles) ,  t.  de  mar.  iea  de  voiles. 

JUEGS-F&OmiAUS,  s.  m.  pi.  Les  Jeux- 
floraux. 

Dès  ran  1323-1^,  la  société  des  jeux 
floraux  existait  à  Touloiise^  te  qui  est  mis 
bors  de  doute  mr  la  titulaire  que  les  sept 
tnaUOeneurSp  Pierre  Mejanaserra,  Como, 
Lobra ,  Oth  »  Gantaud  .  Panassac  et  Saiut 
Plancat,  adressèrent  à  tous  les  amis  des  let- 
tres pour  les  inviter  k  la  fête  poétique  des  2 
et  3  mai  de  l'année  suivanle: 

«  Nous  vous  requérons  et  supplions  de 
venir  au  jour  assigné,  disaient-ils,  si  bien 
fournis  de  vers  harmonieux  que  le  siècle  en 
devienne  plus  gai,  que  nous  soyons  plus  dis- 
posés à  nous  réjouir,  et  que  le  mérite  soit 
plus  honoré . .  • .  Nous  donnerons  une  vio- 
lette d'or  fia  ^  celui  qui  lira  le  meilleur  ou- 
vrage. » 

Cest  vers  Fan  1323,  que  cette  société  fut 
înstîUiée  à  Toulouse. 

Exi  1694,  elle  fut  érigée  en  académie. 

Le  22  juin  1806,  cette  académie,  qui  avait 
suspendu  depuis  longtemps  seg  travaux,  fut 
rétablie  à  Toulouse. 

JUEOA ,  s.  f.  (djoégue) ,  d.  bas  lim. 
Finesse,  ruse,  tour  qu'on  joue  à  quelqu'un. 

Êly.  deiuee.  V. /oc,R. 

JUEI,  Ivraie.  Cast.  V.  JueJh. 

JUEILL,  s.  vl.  y.Juelh,l\. 

JITBL  ,  s.  m.  vl.  Ivraie.  V.  Juelh,  R. 

JUELH ,  jot,,  LOI. ,  radical  pris  du  celti- 
que loZoa,  ivraie,  d'où  l'ailemand  lolch,  m.  s. 
lyuuly^  en  esclavon,  ou  delà  même  langue 
celtique  yell,  qui  désigne  la  même  plante,  et 
qui  la  désigne  encore  dans  la  Basse-Bretagne. 

De  yell,  on  a  (ait  Juelh,  qui  imite  la  pro- 
nonciation de  yell;  d'où:  Juelh,  Jueill , 
Juel,  Jui,Jujous,  Julh'OUi,  Juls,  Jol, 
Jiohj  Jol,  Jal,Judiou,  Yraga,  Jragu , 

JUEIA,  s.  m.  (djuèill);  «iol,  jvdioo, 

MAMOmAiM,  WUknnAV,  MABOSI.,  AVIHAGB,  TniACK, 
■IBAOA,  MASGCL,  IBiMIA ,  TmAGA  ,  BAT-fiBAS  , 
JOL,  JAL,  JOBL,  TBACA,  lOL,  JIOLS  JUKI.  LogUo, 

ital.  Jogo,  esp.  port.  Jull,  anc.  cat.  Zeven, 
arab.  On  confond  sous  ces  dénominations 
ri  vraie  vivace  ,  Lolium  perenne ,  Lin.  et 
l'ivraie  enivrante.  Lolium  Umulenlum ,  Lin. 
plantes  de  la  fam.  des  Graminées,  qu'on 
trouve  dans  les  champs  cultivés,  et  dont  les 
graines,  mêlées  au  blé,  donnent  an  pain  une 
propriété  enivrante.  V.  Gar.  p.  212.  Gra- 
men  loliaceum. 

Éty.  du  celt.  yell.  V.  Juelh,  R. 

JUELHOUS,  OUSA,  OUA,  adj.  (djoeil- 
loùs,  oûse)  ;  jQToos.  Qui  contient  deVivraie 
du  Juelch. 

JUEOU,  V.  Joueou  et  Joe,  R. 

JDERI ,  nom  d'homme ,  dl.  Georges. 
V.  Georgi. 

JUERS,  nom  d'homme  (djuérs).  George. 
V.  Georgi. 

JDETA8.  s.  f.  pi.  (djuèïes),  d.  de  Barcel. 
Joyaux.  V. /oc,  R. 
JUETLL ,  s.  m.  vl.  V.  Juelh. 


im 


J0G 

JUGAdOR ,  8.  m.  vl.  Jugador ,  cat. 
Joueur.  V.  Jugaire  et  Joe,  R. 

JfTGADOUR ,  Pour  joueur.  V«  Jugaire 
et  Joe ,  R. 

JUGABOUR,  s.  m.  (djuga<î6u).  Jointure, 
articulation,  et  particulièrement  celles  du 
genre  des  diarthroses ,  qui  permettent  des 
mouvements  presque  en  tout  sens,  comme 
celles  du  fémur  et  de  V humérus,  de  la  cuisse 
et  du  bras. 

Ely.  de  jugar,  jouer,  se  mouvoir.  Voy. 
/oc,R. 

JUGAIRB,  ARELLA,  (djugâîré,  arèle)  ; 

JOQAOOOB,  JOGATOOM,  TOOGOBOOVB.   GiuCOtore, 

iUl.  Jugador  ,  esp.  cat.  Jogador ,  port. 
Joueur,  euse,  celui,  celle  qui  joue  à  quel- 
que jeu  ;  qui  a  l'habitude  de  jouer  ou  la  pas- 
sion du  jeu  ;  joueur  d'instruments. 

Ëty.  du  lat.  joculator ,  ou  de  juec  et  de 
aire.  Y.  Joe,  R. 

JUGAIROT,  s.  m.  (dj  ugàïro)  ;  jvwobibot  , 
joGosiBBT.  Joucreau,  qui  joue  mal  et  à  petit 
frais. 

Éty.  de  jugaire ti  du  dim.  ot.  V.  Joe,  R. 

JUGAR,  V.  a.  (djugà;;  jovgab.  Giuocare, 
\U\.Jugar,  esp.  cat.  anc.  Jogar,  esp.  mod. 
Jouer,  s'amuser  avec  des  jouets  :  se  divertir, 
se  récréer,  folâtrer,  s'occuper  au  jeu,  où 
l'on  risque  ordinairement  son  argent  ;  trom- 
per, amuser  ;  représenter  ;  faire  résonner 
un  instrument  musicalement;  parier,  faire  un 
pari. 

Éty.  du  lat.  jocartf.  V.Joe,  R. 

Jugar  doou  eorpe,  donner  du  corps. 

Jugar  doou  tambour,  battre  la  caisse. 

Jugar  de  la  trompeta ,  sonner  de  la  trom- 
pette. 

Jugar  doou  eoude,  boire  avec  excès. 

Jugar  dee  harpis,  voler. 

Jufiar  deispeds  et  dei$pouons,  se  battre. 

Jugar  de  soun  resto,  jouer  de  son  reste. 

Jugar  doou  drapeau ,  jouer  du  drapeau, 
le  faire  voltiger. 

Aquella  muralha  juga,  ce  mur  arène. 

Jugar  à  ntc^o(juec,grimeliner. 

Jugar  à  la  burla  vista. 

Jugar  à  ta  perduda. 

Juguem ,  parions. 

Juguem  qu'es  veraî,  parions  que  cela  est 
vrai. 

Jugar  de  la  guitarro,  pincer  de  la  guitarre. 

Jugar  de  Vorgue ,  toucher  de  l'orgue. 

Jugar  de  la  guimbardo,  sonner  la  guim- 
barde. 

Jugar  à  la  louche ,  lutter. 

JUGAR,  V.  a.  vl.  Jouer,  juger,  réputer. 

JUGAROLA  .  s.  f.  (dzugorole) ,  d.  bas 
Hm.  Machine  faite  pour  amuser,  pour  di- 
vertir. 

Éty.  de  jugar  et  du  dim.  ola.  V.  /oc ,  R. 

JUGAS9IAR ,  V.  n.  (djagassiâ).  Itér.  et 
déprécialif  de  jugar,  jouer  souvent  et  à  petit 
jeu,  jouailler. 

JUGE.  di.  V.  Jugi  et  Jud,  R. 

JUGE-MAJB,  s.  m.  vl.  Juge-mage,  graud- 
juge. 

JUGEAMENT,  s.  m.  (djudjamein)  ;  Jut- 
jament ,  cat.  Juxgamiento ,  esp.  Guidiea^ 
mento ,  liai.  JulgawwfUo ,  port.  Jugement , 


JUG  483 

faculté  de  l'âme  qui  juge  des  choses  ;  avis  i 
opinion  ;  décision  prononcée  en  justice. 

Ety.du  lat.  judicium,dejugeareidemefU, 
manière  déjuger.  V.  Jud,  R. 

Jugeament  de  Dieu ,  jugement  de  Dieu. 
Les  épreuves  par  l'eau  bouillante,  par  le  feu 
et  autres  semblables ,  furent  ainsi  nommées, 
parce  qu'alors  on  était  persuadé  que  le  bon 
ou  le  mauvais  succès  qu'on  y  avait,  était  un 
jugement  de  Dieu,  qui  ne  permettait  pas 
que  le  coupable  triomphât  de  l'innocenL 

Louis-le- Débonnaire,  borna  le  jugement 
de  Dieu  aux  affaires  ecclésiastiques  et  son 
ûls  Lotbaire  l'abolii  dans  tous  les  cas. 

Oit  dit  qu'un  jugement  eet: 

ARBITRAL  ,  quand  il  est  rendu  par  des  arbitres. 
CIVIL,  quand  il  est  rendu  en  matière  civile. 
CRIMINEL,  quanJ  il  l'a  ^lé  en  aiaii«re  criminelle. 
INTERLOCUTOIRE,  quand  il  ue  dieldh   pas  b  ques- 
tion, mai»  qu'il  ae  borna  à  prescrire  un   naojeo  poor  y 


PRÉPARATGIEE,  quand  il  est  rendu  pour  l'instrucUun 
de  la  oauM. 

PROVISOIRE  ,  quand  sur  «ne  raison  apparenta  U  ad- 
juge provisoirement  quelque  chose. 

DEFIMTIF,  quand  il  termine  une  conicstaiion. 

COKTRADICTOIRE,  quand  il  e>t  raodn  en  présage 
des  parties,  après  les  avoir  entrudues, 

A  CHARGE  D'APPEL,  quand  on  peut  en   appeler. 

EN  DEKMER  RESSORT,  quand  iU  m  sans  appel. 

PASSÉ  EN  FORCE  DE  CHOSE  JUGÉE  .  quand  les 
parties,  en  l'cxécuunt,  y  ont  acquiesce. 

PAR  DEFALT  ,  quand  il  est  ivndu  en  rabacoce  des 
parties. 

JUOEAR.  V.  a.  (djudjà)  ;  Giudicare,  ital. 
Juxgar,  esp.  Julgar,  port.  Jutjar,  cat.  Ju- 
g:er,  rendre  la  justice  ;  prononcer  sur  le  mé- 
rite ou  le  démérite  de  (]uelqu'un,  sur  l'objet 
d'un  difierend  ;  apprécier  ;  conjecturer. 

Éty.  du  lat.  judicare.  V.  Jud,  R. 

JUOEARIA,  s.  f.  vl.  Juridiction,  tout  ce 
qui  tient  aux  fonctions  de  juge. 

Éty.  déjuge  et  de  aria.  V.  Jud,  R. 

JUGEAT.  ADA,  adj.  et  p.  (djugeà,  àde)  ; 
Julgado,  port.  Jugé,  ée  ;  interdit,  décon- 
certé, stupéfait  :  Sembla  jugeât ,  il  semble 
pétriOé. 

Ety.  du  lat.;ttdtcaltt#.  V.  Jud,  R. 

JUGE99A ,  s.  r.  (djudgésse),  dg.  Celle 
qui  est  chargée  de  juger. 

De  qui  la  dreturo  boux 
Sir  a  /a  jutgesso  de  touls, 

D'Astros. 

Éty.  déjuge  et  de  essa.  V.  Jud,  R. 

JUGI,  s.  m.  (djùdgi)  ;  tutke,  jogb.  Giu- 
dice,  ital.  Juez,  esp.  Jais  ,  port.  Jutge,  cat. 
Juge,  magistrat  préposé  pour  rendre  la  jus- 
tice ;  arbitre  ;  celui  qui  juge  de  quelque 
chose. 

Ély.  du  lat.  judex,  fait  de  jus  etde  la  terra. 
agi,  contractée  ,  rendre  ou  faire  justice.  V. 
Jud,l\. 

Les  Hébreux  et  quelques  autres  peuples 
anciens,  donnaient  le  nom  de  juge  à  leurs 
souverains. 

Anciennement  nul  ne  pouvait  être  juge 
dans  son  pays ,  pour  n'être  point  détourné 
de  son  devoir  par  des  motifs  de  considéra- 
tion particulière. 


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484 


JUG 


Dans  le  X>*  siècle,  il  fallait  ^treàjeun 
pour  juger  »  suivant  la  disposition  d'un 
capilulaire  de  Charleniitgne ,  de  l'an  801 , 
et  d'un  concile  tenu  è  Rheims ,  en  813. 

JUOI DB  MX ,  Juge  de  paix. 

JUCU-BATLE  ou  mAGI,  S.  m.  (judgt- 
l>à!le  ou  niadgi).  Juge- mage,  on  donnait  an- 
ciennement ce  nom  au  lieutenant  du  Séné- 
chal. 

Êty.  du  lat.  Judex-major, 

JOGLAR,  s.  m.  ?l.  Troubadour  qui  al- 
lait chantant  ses  vers  pour  vivre  :  Jaglar^ 
est  devenu  un  nom  propre.  V.  Juglar  et 
/oc,  R. 

JUOLARIA,  s.  f.  vl.  Juglaria  ,  cat.  V. 
V.  loglaria  et  /oc,  R. 

JUGNER.  dl.  V.  Jimgnerei  Jougn,  R. 

JUGOS ,  OSA,  adj.  vl.  Joueur,  enjoué. 

JUOUEIRET,  Gare.  V.  Jugairot. 

JUGUEfROT  ,  s.  m.  (djugueirè)  ;  V. 
Jugairot  el  Joe,  1\. 

JUGUET,  s.  m.  (djugué)  ;  matb,  jooa- 

UiAS,  GOOMAimcS  (   AMItAOOSr  ,  DBMOOBBT.     JU' 

gueU,  csp. /o^ue/e,  port.  Bimbelot,  hochet, 
jouet  des  enfants  qui  sont  encore  à  la  ma- 
melle ;  il  est  composé  d'un  petit  bâton  d'i- 
voire, de  cristal  ou  d'argent,  au  bout  du  quel 
sont  attachés  plusieurs  grelots  ;  être  la  dupe 
de  quelqu'un,  estre  loujuguet, 

Éij.  Dim.  àejuec,  petit  jeu.  V.  Joe,  R. 

Estrê  loujuguet  de  quauqu*un ,  servir  de 
jouet  à  quelqu'un. 

Les  hochets  furent  dit-on  inventés  par 
Archytas,  pour  amuser  ses  enfants. 

Ceux  que  l'on  fait  avec  un  petit  cylindre 
de  mœle  de  sureau,  plombé  d'un  côté,  se 
nomment  bimbelot,  en  français. 

JUGmLAR.  V.  a.  (djugulà);  «ouuui.  /u- 
guiar,  port.  Juguler,  égorger, étrangler.  V. 
Estranglar. 

Éty.  du  lat.  juguXare  ,  fait  de  jugidum  , 
gorge ,  gosier ,  et  de  Tact,  are ,  couper  la 
gorge. 

JOGUN,  s.  m.  (djugùn).  Esprit  tranquille 
qui  permet  de  jouir  ;  grande  gatté.  Gare. 

JUI 

JUI,  V.  Juif,  Judiou  et  Jud,  R.  2. 

JUI,  V.  Juelh  et  Juelh,  R. 

JOIF,  s.  m,  (djùif).  V.  Judiou  et  Jud, 

R  2.  .... 

jotrBiimA]rr,le  Juif-Errant,  être  inuigmaire 
qu'on  dit  avoir  vu  courant  le  monde  sans  se 
reposer ,  en  punition  du  refus  qu'il  fit  de 
laisser  reposer  J.-C.  devant  sa  porte  lors- 
qu'on le  conduisait  au  Calvaire  chJargé  de  sa 
croix. 

Ce  conte  n'est  qu'une  allégorie  qui  repré- 
sente la  vie  errante  des  juifo  depuis  la  prise 
de  Jérusalem  par  Têtus,  ce  qui  a  fak  donner 
aussi  le  nom  de  Juif  errant  à  un  homme  qui 
est  toujours  par  voies  et  par  chemins. 

JUIIXAS,  dl.  V.  Julhas. 

JUIR .  anc.  béarn.  V.  Jouir  et  Gaud,  R. 

JOITl,  vl.  Il  ou  elle  juge,  condamne. 

JUISI,  s.  m.  vl.  V.  Jugeament, 

lUJ 

JOJADOR,  s.  m.  anc.  béarn.  Juge.  V. 
Jutjaire  et  Jud,  R. 


JUJ 

injAMEN ,  S.  m.  vl.  Jugement.  V.  Jud, 
Rad. 

JUJAR ,  vl.  Juger,  condamner.  V.  Jugeât 
et  Jud,  U. 

JUIf 

jmu  s.  m.  vl.  jvui.  JOLI,  JOUOI..V.  Julhet, 

JULEP,  s.  m.  (djulèp)  ;  jossboo,  joiubt. 
/u(epti«  et  Julapttim,  lat.  (7tu/e66o,ital.  Ju- 
lepe,  esp.  port.  Juleo,  cat.  Julep,  remède  li- 
quide composé  de  quelque  eau  distillée,  qu'on 
édulcore  avec  du  sirop  ou  du  sucre. 

Êty.  de  Juleb  et  Julep,  noms  que  les  Ara- 
bes, qui  en  sont  les  inventeurs,  donnent  à  ce 
médicament;  d'où  le  lat. julaptum,  m.  s. 

JDLH,  s.  m.  vl.  béarn.  Julho,  port.  Juil- 
let. V.  Juthet. 

JUIiHAR,  v.  a.  (dzuillà) ,  et  împr.  mou.- 
UA,  d.  bas  lim.  Lier  quelqu^un  dans  une 
affaire  de  manière  qu'il  ne  puisse  plus  se  dé- 
dire ni  revenir  sur  ce  quil  a  fait. 

Ëty.  de  Julha,  courroie  avec  laquelle  on 
attache  le  joug  à  la  tête  des  bœufs. 

JULHAR,  T.a.  (djuillà).  Alt.  de  Jugular, 
y.c.  m. 

JUI^HAS,  s.  f.  pi.  (djùlbes);  jooumb, 
jotcLAs,  JOIU.AB,  dl.  Longes  de  joug  ou  lon- 
gues lanières  de  cuir  ou  courroies  avec  laquelle 
on  attache  le  joug  sur  la  tête  des  bœufs.  Sauv. 

Éty.  du  lat.  jugalia ,  M.  Aslruc  croit  qpe 
ce  mot  est  d'origine  celtique. 

JOLHET,  s.  m.  (juillé);  ooost,  joum, 
JOUI.  Julius,  ail.  Luglio,  ital.  Julio,  esp. 
Julho,  port.  Juliol,  cat.  Juillet,  le  VII*«  mois 
de  Tannée  actuelle;  il  se  compose  de  31 
jours. 

Ëty.  Depuis  la  fondation  de  Rome  et  jiis- 
ques  à  la  fin  de  la  république,  le  mois  de  juil- 
let portait  le  nom  de  quinlilis,  parce  quil 
était  alors  le  cinquième,  l'année  commençant 
en  mars  ;  à  cette  époque,  Jules-César  ayant 
corrigé  le  Calendrier  ;  Marc- Antoine ,  en  sa 
qualité  de  consul,  ordonna  que  pour  perpé- 
tuer la  mémoire  de  ce  bienfait  et  celle  en  mê^ 
me  temps  de  la  naissance  du  réformateur  qui 
était  né  le  12  de  quirUilii,  ce  mois  ne  s'appel- 
lerait plus  défiormais  que  julius,  d'où  juillet. 

JULHI,  Nom  du  mois  de  juillet ,  en  bas 
limousin.  V.  Julhet. 

JUI«HOU9,adj.  (djuiilous);  joj*ot.  Pau 
julhoue,  pain  dans  lequel  il  y  a  de  l'ivraie. 

Ëty.  de  juelh  et  de  ou$.  V.  Juelh,  R. 

JllLI,8.m.vLV.JttI^t. 

JDLIA ,  nom  de  femme  (djulie)  ;  jooua  , 
UA.  Gttt/ta,ital.  Julie. 

Éty.  du  lat.  Julia. 

Patr.  Sainte  Julie  ,  vierge  ,  martyrisée  en 
Corse,  le  22  mai  439,  jour  où  l'on  célèbre  sa 
fête,  ou  de  sainte  Julie,  vierge,  martyrisée  en 
Syrie,  vers  300,  dont  l'Eglise  honore  la  mé- 
moire le  7  octobre. 

L'Église  honore  11  saintes  de  ce  nom. 

JUULAGE ,  dl.  V.  Geolage  et  Cav ,  R. 

JUUEN ,  nom  d'homme  (  djulièn  }  ;  joo- 
luAo.  Guliano,  ital.  JuUan ,  esp.  Julien. 

L'Ëglise  honore  48  saints  de  ce  nom. 

JULIENA,  nom  de  femme  (  djuliène  )  ; 
jooBiAiiA.  Gtiiltana, Ital.  Jultana 4  esp.  Ju- 
lienne. 

L'Église  honore  20  saintes  de  ce  nom. 


IUL 

JUUENA,  8.  f.  (djuliène)  ;  joiîuiMiA,j 
uxTA,  CAMOLBTA.  Julienue ,  cassolette  ou  ju- 
lienne des  dames,  Hesperis  matronalit.  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  Crucifères  siliqueuses, 
qu'on  cultive  comme  fleur  d'ornement,  elle 
croît  d'ailleurs  naturellement  dans  plusieurs 
bois  de  la  Provence. 

JUUER,  dl.  V.  Geôlier  et  Cav,  R. 

JULIOL,  S.  m.  vl.  Julid,  cài.  Juillet. 
V.  Julhet, 

JULO,  nom  d'homme  (djùle);  (^iiilio» 
ital.  Jttito,  esp.  Jules. 

L'Eglise  honore  14  saints  de  ce  nom,  les 
19  et  31  janvier,  12  et  26  avril,  27  m»,  2  et 
15  juin.  19  el21  août,  9  septembre,  22  oct. 
3,  5  et  20  décembre. 

JUlaS ,  s.  m.  vl.  Ivraie,  y.  Juelh  et  Juelh, 
Rad. 


JUMART ,  m.  s.  que  JuiiMiTt,  v.  e.  m. 

JOMELAR,  V.  a.  (djumelà).  Jumeller  oa 
aeeampler,  fortifier  un  mât  ou  une  vergue  en- 
y  attachant  des  jumelles. 

Éty.  de  futnela  et  de  la  term.  act.  ar.  V. 
(;em,  R.2. 

jPMETiAB,  e.  f.  (  djnmèles)  ;  m»mnkA»* 
Jlimelaj,  esp.  Jumelles,  les  deux  principales^ 

Riècea  qui  forment  l'étabU  du  toumeur,le8deinL 
>ngues  pièces  de  p!usieurfi  espèces  de  pres*- 
ses,  e»  term.  de  mar.  longues  pièces  dont  on 
fortiûe  les  mâts  et  \ec  vergues  trop  faibles  ou 
qui  ont  souffert. 

Éty.  du  lat.  geminuê  on  gemeUuê ,  gemel- 
là,  qui  est  par  couple.  V.  Gem,  R.  2. 

JUBIBLAT,  ADA,  adj.  et  part,  (djnmel- 
lâ,  âde).  Jumelle,  éc,  aecamplé,  ^,  renforce- 
par  des  jumelles. 

Éty.  de  jumella  et  de  la  term.  pass.  at  » 
ada.  V.  Gem,  R.  2. 

JUMEN,  et 

JUMENT,  S.  f.  vl.  Jument,  cat.  Jumen^ 
to,  anc.  esp.  Jumantoet  JumetUa,  port.  Giu^ 
mento  et  Giumenla ,  Ital.  Bêle  de  somme  ». 
bête  de  charge,  bête  du  troupeau. 

Éty.  du  lat.  jumetUum,  m.  s. 

JUMENTA ,  Giumenta  ,  ItaL  Bêle  de 
somme  en  général.  V.  Cavala. 

Éty.  du  lat  jumanfu»!^ 

JUMENTIN ,  INA ,  adj.  vl.  Bête  de  char- 
ge, de  somme. 

Bettias  jumetUinoê ,  bêtes  de  somme. 

JUMEOU,  ELA.  s.  m.  (djumèoo,  ela) ; 
Gemeoei  (^emo,  port.  Gfmello,  ital.  Gemelo, 
esp.  Jumeau.  V.  Beuoun. 

Éty.  du  laU  gemeUu*,  m.  s.  V.  (»em,R.2. 

JUMERRA ,  s.  f.  vl.  Chimère,  monstre. 

JOMERRI,  s.  m.  (djumèrri);  onnm» 
^T^.^— ,  jBMBBBi.  Jumarre ,  alL  Jumart  • 
espèce  de  mulet  qu'on  dit  provenir  de  l'ac- 
couplement du  taureau  et  de  la  jument,  et 
qui  se  distingue  par  la  grosseur  de  sa  tête. 

Éty.  de  jumart ,  formé  de  jument  et  de  la 
term.  art,  ou  de  jiumerra,  monstre. 

Quoique  beaucoup  d'auteurs  aient  donné 
cette  origine  au  jumart,  la  plupart  des  natu- 
ralistes la  rejettent;  un  accouplement  aussi 
disproportionné  eut-il  lieu,  Il  serait  nécessai- 
rement infécond.  ^   .    «,    a   j 

M.  Toulouian,SUt.  des  B.-du-Rh.  t.  f, 
p.  832,  dit  qu'il  croit  pouvoir  assurer^  d'après 


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JTJM 

dés  redierèbes  qoî  loi  sont  propres ,  qne  cet 
animal  est  dû  ï  raccouplement  du  eheval 
Corse  avec  Tânesse  d'Italie. 

JUlft 

JUN,  s.  m.  f  1.  Joug.  V.  Joug. 

Éty.  dolat.  jUficl««.  V.Jôugn^  R. 

JUN,  s.  m.(djùn):iumu«,  all./uny.cat. 
Giugnay  Haï.  Junio,  esp.  Junho ,  port.  Juin, 
le  sixième  mois  de  notre  année,  composé  de 
90  jours. 

Ëty.  dulat.jumW. 

L'opinion  la  plus  commune  est  qne  le  mois 
de  juin  tira  son  nom  de  Junon  la  déesse,  en 
llionneur  de  qui  les  Romains  célébraient 
une  fête  le  premier  jour  de  ce  mois.  C'est  ee 
qui  est  cause  qu'Ovide  lui  a  faii  dire  dans  le 
>■•  livre  des  Fastes: 

Junius  ànostronomine  KûfiMn  habet. 

C'est  de  notre  nom  que  juin  a  pris  le  sien. 

D'autres  font  dériver  es  nom  de  juniores, 
jeunes  ^ens,  par  opposition  h  majores,  vieil- 
lards qui  désignait  le  mois  de  mai;  d'autres 
enfin,  le  font  venir  de  Junius  BrtUus^qai 
expulsa  les  Tarquins  à  cette  époque. 

JUN,  radieal  pris  du  latin  j^utiju^,  a,  ttin, 

!|ui  est  è  jeun,  qu'on  fait  dériver  du  grec  Ivéco 
meô),  vider,  faire  évacuer ,  parce  que  ceux 
qui  jeûnent  ont  le  ventre  vide. 

Dejejunus ,  par  apoc.  jejun ,  et  par  sup- 
pression dej> ,  jun;  d'oïl  :  Jun ,  Jun-aite^ 
Jun-arela,  Jun-ar,  Jun-i,  De-junar,  Dts- 
dejunar/je-junar,  De-ju,  De- Jun,  De- jun- 
ar,  De-Jun-i,  Des-de-Jun,  Jt-juni,  De-iun- 
ar,  De-iunSt  Des-par-Junar,  Je-Jus^  Jeon- 
ar, 

JUN  A ,  adv.  (à  djûn)  ;  A  digiuno ,  îtal. 
En  ayunas,  eap.  Em  Jejum ,  pori.  A  jeun, 
sans  avoir  mangé  de  la  journée. 

Êty.  du  }ai.  Jejunus.  V.  Jun,K. 

JUNAIRJ^  AREIiA  y.  S  (djunéîré,  arèle); 
Jejuador,  port  Jeûneur,  euse,  qui  jeûne  sou- 
vent. 

Éty.  de  Jun,  R.  et  de  aire. 

JDNAR,  V.  n.  (djunà)  :  nmwmAm,  Digiu^ 
fiare,  ital.  Ayunar,  esp.  Jejuar^  port.  Jeûner, 
ne  point  prendre  d'aliments  pendant  quelque 
temps,  observer  les  jeûnes  ordonnés  par 
l'Eglise;  fig.  se  passer  forcément  de... 

Ety.  du  lat.  jé-^unaré.  V.  Jun,  R. 

JUNG,  s.  m.  vl.  joac.  Jonc.  V.  Joune,  R. 

JUNCAR,    V.  a.     vl.     JOnCBAB  ,     SnjOBCAS. 

Juncar,  port.  Giuncare,  ilal.  Joncher,  ré- 
pandre, semer. 

Êty.  de  fune  et  de  ar,  jeter  des  joncs ,  et 
par  extension,  des  herbes  et  des  fleurs.  Voy. 
Joiifie,  R. 

JUNGHADA,  S.  f.  (djuntchâde)  ;  jracHAo, 
jovcHATA.  Joinlée,  ce  que  l'on  peut  prendre 
avec  les  deux  mains  rapprochées.  V.  Graffa- 
datiJougn.Vi. 

JUNGHAR,v.  a.  vl.  Joindre,  enjoindre. 
V.  Jougn,  R. 

JUNCTA,  s*  f.  vK  Joute.  V.  Jougn,  R. 

JUNCTURA,  s.  f.  vl.  xtnwHWA,»mttA, 
JOUTA.  Juniura,  cat.  esp.  port.  Giuntura , 
ilal.  Jointure.  V.  Jouintura. 

Éty.  dulat.  Junetura,  m.  s.  V.  Jougn^ 
Rad. 

JUNE.UNA,  a(]|j.  dg.Jenne.  Y.  Jouine^ 
et/ouv,  R. 


JDN 

JUNEOA,s.f.  Génisse. 

Êty.  du  ULJunix,  m.  s.  V.  Jouv,  R. 

JUNEGOUN,  s.  m.  (djunegoun).  Bœuf 
d'un  an. 

JUNGEA ,  s.  f.  (djùndge)  ;  tavwl*  ,  ma- 
ta •  MAMSA  ,   TAStTA  ,    ■■■TA.    GîOVtnCa  ,  lUlL 

Génisse,  taure,  jeune  vache,  qui  n'a  pas  en- 
core porté. 

Éty.  de  raH./im^,  jeune,  d'où.  Junge,  jeu- 
ne animal,  ou  du  lat.  juvenca,  le  français  gé- 
nisse, vient  du  lat.  Jiintar,  icis.  V.  Jouv ,  R. 

JUNOEOUN,  s.  m.  (djundjôun).  Jeune 
vache  ou  jeune  kxBuf  d'un  an. 

Ëty.  àejungea ,  génisse ,  et  dn  dim.  outi. 
V.  Jouv,  R. 

JUNOm ,  V.  a.  (dxondzi) ,  d.  bas  lim. 
Joindre.  V.  Jougner, 

JUNH ,  UNHA ,  adj.  et  p.  vl.  Junto,  port 
Joint,  ointe.  V.  Jounch. 

Éty.  du  lat.  junctum,  m.  s.  je  joins.  Voy. 
Jougn,  R. 

JUNS,  s.  m.  vl.  Juin.  V.  Jun. 

JUNHER,  V.  a.  et  r.  vl.  êtnmmm,  JOMasm , 
JOBUM,  joimu^,  lomvmmm,  Junyer,  cat.  GiU' 
gnere^  ital. Joindre,  unir,  lier,  V.  Jougner; 
se  rencontrer ,  s'aborder ,  s'assaillir.  Voy. 
Jougn,  R. 

JUNHTURA,  vl.  V.  Junctura. 

JUNI,.  s.  m.  (djûni)  ;  jons,  oBimis ,  nmswm , 
■sjo.  Digiuno,  ital.  Ayu7W,eap,JeJum,porL 
Jeûne,  abstinence  religieuse  qui  consiste  à  ne 
faire  qu'un  repas  par  jour  ou  un  repas  et  une 
légère  collation. 

Ëty.  Contraction  du  kl.jejwnium,  W.Jun, 
Rad. 

La  pratique  du  jeûne  est  aussi  ancienne  que 
le  monde  ;  les  Phéniciens,  les  Assyriens,  les 
Egyptiens  et  les  autres  habitants  des  pays 
chauds  jeûnaient  pendant  les  grandes  cha- 
leurs de  l'année  et  s'abstenaient  de  la  nour- 
riture animale.  Les  Grecs  et  les  Romains 
pratiquèrent  le  jeûne  avec  plus  d'austérité  en- 
core, surtout  pour  se  préparer  aux  sacrifices. 
Les  Egyptiens  mêmes  n'étaient  pas  étrangers 
à  celte  coutume  puisque,  selon  Hérodote,  ils 
sacrifiaient  une  vache  ili  Isis  après  s'y  être 
préparés  par  le  jeûne. 

JUNI,  s.  m.  Nom  qu'on  donne,  dans  fe 
département  des  B.-du-Rh.  selon  M.  Roux, 
auscombrésoce  campérim.  V.  Gatladf^.    - 

JUNIER, s.  m.  vl.  Genévrier. 

Ëty.  du  \ai{.Juniperus. 

JUNIFLADA,  8.  f.  Voy.  Ginouflada  et 
Girofl. 

JUNIPERI,  vl.  Genièvre.  V.  Ginebre. 

JUNIR,  dg.  Jasm.  Joindre.  V.  Jougner 
et  Jougn,  R. 

JUNIT,  IDA,  dg«  Joint.  V.  Jounch  et 
Jougn,  R. 

JUNON,  s.  f.  (djunôun)  ;  Giunone,  ilal. 
Juno,  cat,  esp.  Junon,  en  mythologie,  dées- 
se, fille  de  Saturne  et  de  Rhée ,  sœur  et  fem- 
me de  Jupiter;  en  astronomie,  planète  située, 
par  rapport  à  la  terre,  entre  Vesta  et  Cérès , 
dont  la  révolution  autour  du  soleil,  est  d'en- 
viron 4  ans,  4  mois  et  11  jours. 

Ety.  du  lat.  Juno,  dérivé  de  Juvans ,  qui 
aide,  qui  vient  au  secours;  parce  qu'en  autres 
attributions,  la  déesse  Junon  présidait  aux 
accouchements ,  la  planète  doit  le  sien  à  la 
déesse  à  laqueHte  on  Ta  dédiée. 


JUN 


485 


Cette  planète  fut  découverte  le  premier 
septembre  1804,  àLilienthal,  parHarding. 

JUNONIUM,  s.  m.  (djunoniùm).  Le  SS 
septembre  1817,  on  découvrit  dans  les  mines 
de  Styrie  ce  nouveau  métal. 

JUNQUEIA,  vl.  V.  Juneada  eiJoune, 
Rad. 

JUNQUIA,^  s.  f.  vl.  V.  Joncada. 

JDNQUIERA ,  s.  f.  vl.  Juncar,  cat.  Jon- 
chée. V.  Jounquiera  et  Jounc,  R. 

JUNTA,  s.  f.  Junta  ,  cat.  esp.  port. 
Giunla ,  ital.  Junte,  en  Espagne,  assemblée 
d'un  certain  nombre  de  personnes ,  que  le 
roi  choisit  pour  les  consulter  sur  des  affaires 
importantes  ;  conseil  établi  après  la  mort  do 
roi ,  pour  veiller  aux  affaires  du  gouverne- 
ment ;  en  Portugal ,  conseil  chargé  de  quel- 
que partie  d'administration  publique. 

Éty.  del'esp.  junto,  m.  s.  Y,  Jougn,  R. 

JUNTA,  s.  f.  vl.  jowTA.  Junta,  cai.  esp^ 
port.  Giunta,  ital  Jointure,  jonction;  ren- 
contre, choc.  V.  Jougn,  R. 

JUNTA,  s.  f.  (djùnte  et  dzunte) ,  d.  bas 
lim.  Junta,  port.  Jointure,  l'endroit  oi^deux 
corps  rapprochés  se  touchent  et  se  lient  : 
Aqûel  ouhrier  es  tou  milhour  per  ta  Junta  p 
c'est  l'ouvrier  qui  jointoie  le  mieux;  poignée, 
jointée.  Jasm. 

Éty.  du  ht  Junctura.  V.  Jougn,  R. 

JUNTAR,  V.  a.  (dzuntà) ,  d.  bas  lim. 
Juntar,  cat.  V.  Jouiniar  et  Jougn,  R. 

JUNTH,  UBTTA,  adj.  vl.  Junt ,  caL 
Joint,  ointe  :  Mas  Junthas  ,  mains  jointes. 
V.  Jougn,  R. 

JUO 

JUOC  .  vl.  V.  Joe,  R. 

JUOL.  S.  m.  (djuôl).  Nom  qu'on  donne, 
k  Nismes,  h  l'athérine  joel. 

JUOU8,  s.  m.  pi.  (djuéus).  Gare.  Voy. 
Jouyeous. 

JUP 

JUPA,  S.  f.  (dfjûpe)  ;  Jupa ,  eat.  Jupe,  la 
partie  de  la  robe  des  femmes  qui  descend  de 
la  ceinture  jusqu'aux  pieds  ;  cotte  ,  pour- 
point. 

Éty.  de  Tall.  giupp. 

JUPELH ,  s.  m.  vl.  Jupon. 

JUPIER,6.  m.  vl.  Jupier,  qui  fait  des 
jupes. 

JUPIO,  vL  V.  Jupon. 

JUPITER ,  s.  m.  (djupitèi")  ;  Giove ,  ital. 
Jupiter ,  port.  esp.  cat.  Jupiter ,  fils  de  Sa- 
turne et  de  Rtiée  ;  le  plus  puissant  des  dieux 
de  la  fable ,  celui  qui  tient  la  foudre  dans  ses 
mains. 

Éty.  du  lat.  Jupiter ,  fôit  de  Juvans  pater 
oujovis  pater,  souvent  contracté  en  Joou^ 
dans  les  composés  provençaux. 

JUPITER,  s.  m.  Jupiter,  cat.  esp.  port 
Jupiter,  planète  située  entre  Pallaset  Saturne. 

En  1610 ,  Galilée  découvrit  trois  de  ses 
satellites  et  peu  après  un  quatrième. 

JUPON ,  s.  m.  vl.  jovio.  Jupon,  tunique. 
V.  Jupoun. 

JUPOUN,  S.  m.  (djupéun)  ;  otpoow,  m  va, 
JUTA,  cooTaiuMim.  Jru&ofi,  esp.  Gibâo,  port. 
Giubbone ,  ital.  Jupon ,  aujourd'hui ,  courte 
jupe  que  les  femmes  mettent  sous  les  autres 
jupes.  V.  CouHthoun^ 


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486 


JDP 


Depuis  le  XLl^  siècle  jusqu'ao  XVni«% 
il  y  avait  des  hommes  qui ,  dans  certains 
Etals,  portaient  encore  un  jupon  qui  des- 
cendait de  la  ceinture  aui  genoux. 

JUR 

JUR ,  radical  dérivé  du  him  jurare,jurOy 
jurer,  faire  serment,  formé  de  juf,  parce  que 
celui  qui  jure  fait  de  sa  promesse  une  loi,  et 
donne  sur  lui-même  un  droit  (ju'il  ne  lui  est 
pas  permis  de  violer.  V.  Vossius  et  Bondil. 

DeJurare,  parapoc  jur;  d'où  :  Pre-jur^ 
Jur,  Jur-ada ,  Jurad-ia ,  Jur-aire ,  Jura- 
ment,  Jur-anda,  Jur-ar,  Per-jurar ,  Par* 
jurât,  Coun-urar,  Ei-coun-jurar ,  Coun- 
jur'Olion ,  Es-eaun-juration  ,  Ah-jurar , 
Âb'jurat'itm  ,  Es-par-jur  ,  Ei-par-jur- 
ar  ,  Jur-ent ,  Jurat-ori  ,  Per-jur ,  Per- 
jura-meni,  Per-jur-ta,  Ab-jura-ment ,  Ad" 
jur-ar,  Ad-jur-ation. 

JUR ,  s.  m.  vl.  joM.  Jura  ,  port.  esp. 
anc.  cat.  Serment. 

Èty.  du  lat.  juramenlum ,  m.  s.  V*  Jur , 
Rad. 

JURA  •  S.  m.  (djnrà)  ;  Jura ,  esp.  Jura  • 

déparlement  du dont  le  chef- lieu  est 

Lons-le-Saulnier. 

Éty.  de  la  grande  chaîne  de  montagnes 
qui  s'élend  du  Uhin  jusqu'au  Rhône  et 
qui  sépare  la  Suisse  de  la  Franche-Comté. 

JURADA,  s.  f.  (djuràde).  Unajurada, 
une  sage  femme  jurée  »  c'est-à-dire ,  légale- 
ment reçue. 

Éty.  V.  Jur,  R. 

JURADA.  s.  f.  vl.  Jurade  ,  assemblée , 
réunion  de  jurais.  V.  Jur,  R. 

JURADIA ,  s.  f.  anc.  béarn.  Juridiction. 

JURADOR ,  s.  m.  vl.  Jurador,  cat.  esp. 
y.  Juraire  et  Jtcr,  R. 

JURAIRE  ,  adj.  (djurâïré)  ;  Jurador  , 
port.  cat.  esp.  Giuratore ,  ital.  Jureur ,  qui  a 
l'habitude  de  jurer,  qui  jure  beaucoup. 

Ëty.dejuraretde  aire,  qui  jure.  V.  Jur, 
Rad. 

Hom  juraire  es  pies  de  felonia. 
Beda. 

Fir  muUum  jurans  repletur  iniquUaie. 

JURAIRE,  s.  m.  (djurâïré).  Jureur, 
blasphémateur,  qui  a  l'habitude  de  jurer. 

JURAMENT ,  s.  m.  (djuramein)  ;  Giura- 
mento,  ital.  Juramento,e8p.  port.  Jurement, 
blasphème,  imprécation. 

Éty.  du  lat.  juramenlum,  m.  s.  V.  Jurar 
et  Jur\  R. 

Les  anciens ,  les  Grecs  et  les  Romains , 
juraient  non  seulement  par  un ,  par  deux , 
mais  par  tous  les  dieux  ensemble,  par  les 
demi-dieux ,  les  génies,  et  même  les  princi- 
pales parties  du  corps. 

Per  caput  hoc  jure,  per  qood  pater  antà  «oleUt. 

J'en  jure  par  ma  tète,  dit  le  jeune  Escagne, 
par  laquelle  mon  père  avait  coutume  de 
jurer.  Les  amants  juraient  par  les  charmes 
de  leur  maltresse ,  et  les  Romains,  avilis  par 
leur  génie ,  leur  fortune ,  leur  salut ,  leur 
gloire,  leur  éternité,  etc.  Caligula  exigea 
d'eux  qu'ils  jurassent  par  son  cheval,  incita- 
;tt#,  et  ils  le  firent. 


JUR 

Plusieurs  de  nos  anciens  rois  de  France 
ont  eu  des  jurons  tellement  familiers  que 
Phisloire  en  a  conservé  le  souvenir  ;  Louis 
XI  disaii  par  la  paque  Dieu:  Charles  VIII, 
jour  de  Dieu;  Louis  XII,  le  diable  m'em- 
porU;  François  !•',  foi  de  gentilhome  ; 
Charles  W^foi  d*homme  de  bien;  Henri  IV, 
ventre  saint  cris,  je  renie  Dieu,  qu'il  aban- 
donna ensiute  pour  lui  substituer  Jami 
Coton,  V.  c.  m.  Charles  IX,  dit  Brantôme , 
jurait  de  toutes  les  manières  et  tel  qu'un 
sergent  qui  mène  pendre  un  homme. 

Dans  le  XIIl»*  siècle  et  longtemps  encore 
après,  on  jurait  par  Dieu,  par  la  mort  de 
Dieu,parlecorpi,la  tête  Je  sang,  le  foie,  la 
main,  le  ventre,  la  langue ,  la  dent,  la 
chair,  la  figure,  la  poitrine,  la  forceUe 
de  Dieu,  etc. 

Tous  ces  jurons  qualifiés  de  vilains  ser- 
ments, furent  condamnés  parle  pape  Inno- 
cent UI,  et  sévèrement  prohibés  par  saint 
Louis.  La  cour  royale  de  >fismes,  de  son  côté, 
défendit  dans  le  XV»«  siècle  de  jurer,  per 
lou  ventre,  lou  cap,  lou  fege,  lou  cor  et  las 
plagas  de  Diou,  de  Maria  et  das  Sants, 
sous  peine ,  pour  la  récidive ,  d'avoir  la  lan- 
gue percée.  Menard,  Histoire  de  Nismes. 

Soit  par  la  crainte  des  peines  infligées, 
soit  par  les  progrès  de  la  civilisation,  la 

[»lus  part  de  ces  jurements  furent  oubliés,  et 
'on  masqua  les  autres  de  manière  à  les 
rendre  méconnaissables.  C'est  ainsi  qu'on 
substitua  au  mot  Dieu,  les  syllabes  di,die, 
dieme  bleu,  guieux ,  etc.,  et  qu'au  lieu  de 
par  Dieu ,  mort  Dieu,  ventre  Dieu ,  tête 
Dieu ,  sang  Dieu, etc.,  etc.  ;  on  dit:  Pardt , 
Pardte,  Pardienne ,  Mordieu ,  Jlfardiourt, 
Pardiouri ,  Mordienne ,  Ventre  bleu  ,  Télé 
bleu,  Cadebiou,  Cadedis,  Sang  bleu,Sandis, 
V.  c.  m.  en  leur  lieu. 

«  Renegadôos  et  Blasphemadôos ,  ço  es 
gui  blatpkema,  disent  per  lo  cap,  ventre, 
^°g  9  piagas,  mort  de  Diu ,  et  autres  blas- 
phémas, etc....  serant  punitzper  lapru- 
mera  vegada  de  una  lAf  major....  per  la 
segonda  vegada ,  de  hàbi  la  lengua  trau- 
cada  ;  per  la  terça  suus  pena  deu  fuet ,  et 
per  la  quarta,  suus  pena  de  mort.  Fors  et 
Cost.  de  Béarn.  Rubrica  de  Penas...  Art.  14. 

JURAMENT,  s.  m.  vL  Giuramento , 
ital.  JurameiUo ,  esp.  porL  Jur am^nl,  cat. 
Serment. 

Êty.  du  lat.  juramendim.  V.  Jur,  R, 

Prestar  jurament  de  fidelUaL 
Fors  et  Cost  de  Béarn. 

JURANDA,  s.  f.  (djurànde).  Jurande, 
charge  ou  fonction  de  juré  d'une  commu- 
nauté de  marchands  ou  artisans,  et  le 
temps  durant  lequel  on  l'exerçait. 

Èty.  du  lat.  jttrare.  V.  Jur,  R. 

JURAR  ,  V.  n.  (djurà)  ;  Giurare ,  ital. 
Jurar,  esp.  port.  caL  Jurer,  aflfirmer  par 
serment  ;  blasphémer ,  jurer  Dieu  ;  qui  ne 
va  pas  selon  l'usage  ordinaire ,  qui  choque  : 
Aquotjura,  V.  Jurament;  fiancer,  en  vL 
conjurer,  se  liguer. 

Éty.  du  lat.  jurarc.  V.  Jur,  R. 

Jttre(  dious  et  diables ,  il  jura  ses  grands 
dieux  ;  en  vl.  fiancer. 

JURAT,  s.  m.  vl.  /tcra(,  cat.  Jurado, 
esp.  port.  Giurato ,  ital.  Jurât ,  administra- 
teur municipal. 


JUR 

Êty.  du  lat.  j^rodit,  m.  s.  V.  Jur^  R. 

JURAT,  ADA,  adj.  et  p  (djuré,  àde); 
Giurato,  ital.  Jurado^  esp.  port.  Juré,  ée , 
promis  par  serment;  a  qui  on  a  ùût  prêter 
serment. 

Ëty.  Parti  de  Jurar, /urafvs.V.  Jur,  R. 

JURAT,  s.  m.  Juron,  laçon  de  jurer.  V. 
Jurament  et  Jur,  R. 

JURAT,  s.  m.  (djurà)  ;  Giurato ,  ital. 
Jurado ,  esp.  port.  Juré ,  membre  d'une 
commission  nommée  jury,  chargé  avec  plu- 
sieurs autres,  12  dans  notre  jurisprudence 
actuelle,  de  constater  l'existence  d'un  crime 
dénoncé ,  et  si  l'accusé  en  est  ou  non  cou- 
pable. 

Éty.  du  lat.  juraftcs.  Y.  Jur,  R. 

JURATIU,  adj.  vl.  Qui  sert  è  jurer, 
afiBrmalif. 

Êty  .du  lat.  jurolûms.  V.  Jur,  R. 

JURATORT ,  acy.  vl.  Juratoire. 

Éty.  du  lat.  juratorius.  V.  Jur,  R. 

JURATRE ,  vl.  V.  Jur,  R. 

JUREUT ,  6.  m.  vl.  Témoin.  Y.  Jur,  R. 

JURIDIC,  ICA»  adj.  vl.  Juridic ,  cat. 
port.  Giuridico ,  ital.  Juridico ,  esp. 
Jom  juridic,  jour  d'audience.  V.  Juridique 
et/tif,  R. 

JURIDICAMENT,  adv.  vl.  /uridteameiii; 
cat.  Juridicamente ,  esp.  porL  Giuridicon 
mente,  ital.  Juridiquement.  V.  Jus,  R. 

JURIDICTION,  s.  f.  (djuridictie-n) ; 
jOTODicnsH.  Juridixione,  ital.  Juridiccion, 
esp.  Jurisdicç/ÔLO  ,  port  Jurisdicci^  ,  cat. 
Juridiction ,  tribunal  où  se  rend  la  justice  ; 
officiers  qui  le  composent  ;  ressort ,  étendue 
du  lieu  ou  le  juge  a  le  pouvoir. 

Éty.  du  lat.  juridictionis  ,  gén.  de  jurv^ 
dictio.  V.  Jus,  R. 

JURIDIQUE,  ICA,  adj.  (djuridiqué, 
ique)  ;  Juridic ,  cat.  Giuridico  ,  ital.  Jurt- 
dico,  esp.  port.  Juridique,  qui  est  régulier  et 
conforme  au  droiL 

Éty.  du  lat.  juridicuf.  Y. /tt#,  R. 

JURISGOUNSULTO ,  8.  m.  (djuriscooD- 
sûlte);  JurisconsuU,  cat.  GiurisconsuUo , 
ital.  Jurisconsulto,  esp.  port.  Jurisconsulte» 
celui  qui  fait  profession  du  droit  et  qui  donno 
des  conseils,  selon  les  lois  et  la  justice. 

Éty.  du  lat.  JurisconsuUus,  formé  dejus, 
juris,  droit,  et  de  consulere,  délibérer,  dis- 
cuter, examiner.  V.  Jus,  R. 

Les  anciens  leur  donnaient  le  nom  de  sages 
ou  de  philosophes.  Moïse  est  le  premier  des 
jurisconsultes  ayant  été  choisi  par  Dieu,  pour 
transmettre  et  expliquer  au  peuple  les  lois 
qu'il  leur  avait  données. 

JURI8DICCION,  vl.  V.  Jurisdidio. 

JURI8PRUDENÇA,  S.  f.  (djurisprudéin- 
ce)  ;  Giurisprudensa,  ital.  Jurisprudencia^ 
esp.  port.  Jurisprudence,  la  science  du  droit. 

Éty.  du  lat.  JiirtfprudefUta  ,  formé  de 
juris,  gén.  de  Jfuf,  droit,  et  de  prudentia, 
connaissance ,  science.  V.  Jus,  R. 

JURJA ,  s.  f.  vl.  Injure ,  querelle. 

Éty.  du  lat.  jurgia,  m.  s. 

JUROUN  ,  s.  m.  (djuréun).  Y.  Jura- 
ment. 

JURT  ,  s.  m.  (djuri)  ;  jom.  Jury,  com- 
mission de  jurés  ou  de  citoyens  appelés 
pour  constater  l'existence  d'un  délit. 

Éty.  du  lat.  jus,  juris.  V.  Jurar  et  Jur^ 
Rad. 


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JUR 

Lejofj  fot  iiMtîtuépar  l'assemblée  nation- 
nale  en  1790-1791,  sa  formalion  et  Téligi- 
bilité  des  membres  qui  doivent  le  composer 
a  subi  quelques  Tariations,  mais  le  fond  de 
rinslilulion  qui  donne  aux  citoyens  le  droit 
d'élre  jugés  par  leurs  semblables,  en  matière 
criminelle,  est  resté  le  même. 

Alfred-Le-Grand,  réublilen  Angleterre, 
en  887,  e  , 

jua 

JUS ,  jva  ,  jotT ,  radical  dérivé  du  latin 
juê,jurit^  droit,  justice ,  autorité ,  d'où 
les  sous-radicaux  justus ,  juste  ;  justilia  , 
justice;  tn^'urta»  injure,  prœsludicium  . 
préjudice. 

De  justus  y  par  apocitiW;  d*où  :  fn-fust, 
Just ,  Just-a  ,  Juita-ment ,  Just-e  ,  /n- 
iuste,  In-jusla  f  in-Juita-menî,  Just-essa. 

DejtLtUeia,  par  apoc.  juêtie  ou  justici  ; 
par  le  changement  de  »  en  e.-^  Justif-a, 
Juitici,  JuHici-a,  Juâtici-able,  In-just^ici, 
In-jusliça ,  Juttici-ar  ,  JuHie-ier. 

De  jusii ,  gén.  de  fusius  :  Justi-fiar  , 
JMiti'fial,   Juêti'fieation  ^  Jus-Uxùar. 

Dejurit,  gén.  de  jtMr  Jurit-eansullo  , 
JurU-prudença  ,  Jurii-dietio. 

De  jurii  ,  gén.  de  jus ,  par  apoc.  jur , 
juri  :  d'où  :  Juri-diction  ,  Juri-dique  , 
Juri'die,  Jur-f^,  Juridiea-ment. 

De  injuria  ,  par  apoc.  injur;  éSbh:  In- 
juria ,  Injuri-ar,  Injuria^ Injuri-assa  , 
it^Ti'Ot  ,  /n/ttrt-of-ou# ,  Injuriousa- 
wunt. 

JUS,  s.  m.  (djûs);  aoc.  Su^o,  îial.  Ztimo, 
M>.  (7umo,  port.  Suc,  jus  qu'on  tire  d'une 
chose  par  expression,  par  ébullition  ou  par 
infusion. 

Éty.  du  lat.  Ju« ,  m.  s. 

lut  de  lima,  jus  de  citron. 

En  parlant  du  vin,  on  dit  Qg.jus  de  ut- 
tembre  ^jus  de  la  vigna. 

JUS,  adv.  vl.  ijk  joa.  Là-bas,  en-bas, 
dessous. 

JUS,  prép.  vl.  Sous. 

JtraâRMA,  s,  L  vl.  Guisarme,  iavelot. 
demi-pique. 

JU8CAS,  prép.  tL  Jusque. 

Ety.  du  lat.  ueque .  m.  s. 

Juacxf,  s.  f.  (djûscle).  Un  des  noms 
languedociens  des  euphorbes.  V.  Chauscla 
et  Laehouiela, 

JUSCLAR,  Gast.  V.  Gieelar. 

JU9ER,  nom  d'homme,  d.  béam.  Joseph. 
V.  Joousep. 

JUSIEU,  S.  vl.  Juif.  V.  JudiinteiJud, 
Rad.2. 

J08I0U,  V.Judiotkei  Jud,  R. 

JUSIODVA,  s.  f.  josisTA,  jvsvsTA.  C*est 
un  des  noms  languedociens  du  narcisse  des 
poëtes.  V.  Dona,  et  du  Nardesus  taxetta. 
V.  Pisiauliech. 

JUSQUANTO  ,  d.  liiDi  Jusqu'à. 

JUSQITARA^prép.  mmuama.  Jusqu'Spré- 
senl. 

JUSQUIAM,  s.  m.  vl.  Jusquiamy  cat. 
y.  Juêqutama. 
JU9QUIAHA ,  s.  f.  (djusquiame)  ;  hoba 

DB  aaSSAIIT,  ■AOnHCMACCA,Bma«A0CMOOBaT9 
■SBSA  BB  &AS  DBWn  ,  lAIIFiaiACA ,  SAimMyM* 
VBA,  CMMMMMAaA,  OBABA  DB  ÇVBIStAI..  /iM^IItll-  ' 


JUS 

mot  anc.  ilal.  Jusquiam^  cat.  Jusquiame 
ou  hannebane  ,  Jfyosyamus  niger ,  Lin. 
plante  de  la  fem.  des  Solanées,  commune 
dans  les  lieux  gras. 

Éty.  du  lat.  hyoseyamuê ,  formé  dn  grec 
^«,  ûo<  (hus  ,  huos)  y  porc  ,  et  de  xuajxoç 
(kyamos),  fève,  fève  de  cochon,  d'où 
ûoaxuafxoç  (huoskyamos). 

La  jusquiame.  comme  la  ciguë,  peut  être 
un  excellent  remède  ou  un  violent  poison, 
selon  comme  elle  est  administrée. 

Les  xuscjuiames  blanche  et  noire  sont  quel- 
quefois designées  par  le  même  nom.  V.  Uar. 
Hyotcyamui .  p.  235. 

JUSQUO,  prép.  (djûsque);  rmovs,  sim-A, 

TBAïQim ,  OBiinioçoB ,  Dsirrao ,  dsuçvia  ,  do«- 

90IA,  TRAtQoo,  TaotQOB.  Hasto,  csp.  Jusquc, 
préposition  qui  marque  certains  termes  de 
lieu  et  de  temps  ,  au-delà  desquels  on  ne 
passe  point.  On  écrit  quelquefois,  jtt#gu«« , 
en  français ,  quand  le  mot  suivant  com- 
mence par  une  voyelle. 

Ëty.  du  lat.  %uque,  m.  s. 

JU88EOU ,  S.  m.  (djussèou).  Julep.  Voy. 
Julep, 

Éty.  du  lat.  juscellwn ,  petit  bouillon. 

JU88IEUZ ,  s.  m.  pi.  vl.  Les  Juifs.  V. 
Jud .  R. 

JUST,  radical  dérivé  dn  latin  Jii^to, 
auprès,  près,  proche,  joignant,  tout  contre, 
dont  la  racine  est  ^go  ,  juxi  ,  prim.  de 
jungo. 

De  juxta ,  par  apoc.  et  changement  de 
X  en  s,  just  ;  d'où  :  Just,  Just-a ,  Just^ 
ou,  Just-ar,  Just-aire,  Â-justa-ment , 
A-just-ansa.  ila-justar ,  A-justada-mens, 
A'jusî,  A-just-ar,  Des^ajustar,  A-just^ 
aire,  A-just,  A-just-at,  Des-ajustat,  Ra- 
justat,  Ad'iusy  A—just-at,  A-jonat-ar , 
A-justa-ment,  A-just-ea,  A-justier,  A- 
just'orium,  A-just-oun,  A-just-ansa,  Justr 
au-corps^  A-just-aire. 

De  just,  par  le  changement  de  u  en  o, 
josl;  d'où  :  Josi-a,  A  jostar,  A-jost-atx, 
Jost-ador,  A-jost.  Re-joslar,  A-jost,  Jost- 
ar, Re-jostar,  Juxt-a,  A-just-ada-mens, 
A-just-adour, 

JOST,  USTA,  adj.  (djùst,  ûsle);  Jusî, 
cat.  Justo  ,  esp.  Giusto ,  ital.  Juste ,  qui 
est  exact ,  qui  s'ajuste  bien ,  qui  convient 
bien  ,  qui  est  tel  qu'il  doit  être; 

Éty.  du,  lat.  juslus ,  qui  ne  pèche  par 
aucune  mauvaise  qualité,  qui  est  ce  qu'il 
doit  être.  V./u*,  R. 

JUST,  adv.  /tt«(,  cat.  Justo,  esp.  Giusto, 
ilal.  Juste,  dans  la  juste  proportion,  exacte- 
ment, comme  il  faut. 

Ly  vai  just ,  il  y  va-  juste. 

Just-et-just,  qui  arrive  à  peine* 

Tout  beoujust,  à  peine,  seulement,  qui 
ne  fait  que  joindre. 

Istar  jusi ,  rester  tranquille  ,  demeurer 
ei^  repos. 

En  vl.  près,  proche,  à  cété. 

Éty.  du  lat.  ju:tta^m.  s.  V.  Just,  R. 

JUSTA.,  s.  f.  (djuste),  dl.  Pinte,  pot 
de  vin.  V.  Pinta.  ^ 

JTUSTA,  vl.  Proche,  auprès.  V.  Josta. 

Ety.  du  lat.  juxta ,.  m.  s.  V.  Just ,  R. 

JUSTA,  s.  f.  vl.  usta,  cat.  Joâle.  V. 
Târga,  Josta  et  Jougn,  R» 


JUS 


487 


JDSTADOR  ,  8.  m.  vl.  Justador,  car. 
esp.  Joûleor.  V.  Targaire ,  Jostador  et 
Jougn,  R. 

JUSTAIRE,  dl.  Justador,  port.  esp. 
V.  Targaire. 

Eé  vl.  jouteur  et  adversaire.  V.  Jougn , 
Rad. 

JUSTAMENT ,  adv.  (djustaméin)  ;  Gius- 
tamente,  ital.  Justamente ,  esp.  port.  Justa- 
ment,  cat.  Justement,  avec  justice;  dans 
de  juste  proportions,  ni  plus  ni  moins  qu'il 
ne  faut,  précisément. 

Éty.  âejusta  et  de  ment,  d'une  manière 
juste,  y.  Jus,  R. 

JUSTAR,  V.  a.  vl.  Justar,  cat.  m.  s. 
que  o/uftor,  réunir,  mettre  ensemble,  v.  c.  m. 
et  Joung ,  R. 

JUSTAR,  dl.  Jouter,  V.  Targar  ;  en  bas 
lim.  frapper  à  la  porte.  V.  Piccar  et  Jougn, 
Rad. 

JUSTA8 ,  s.  f.  pi.  vl.  Justas  ,  port. 
Joutes,  assemblées,  cours  plénières.  Voy. 
Jougn .  R. 

JUSTAUGORP».  S.  m.  (djustocor): 
Giustaeuore  ,  ital.  Justaucorps  ,  espèce  de 
vêtement  à  manches ,  qui  descend  jusqu'aux 
genoux,  et  qui  serre  le  corps.  V.  Just,  R. 

JUSTE,  USTA,  adj.  (djûslé,  ûste)  ; 
Giusto^  ital.  Juslo,  esp.  port.  Just,  cat. 
Juste,  équitable,  qui  est  conforme  au 
droit,  à  la  justice,à  la  raison  ;  il  est  quelque- 
fois subst.  et  il  désigne  alors  un  bienheureux, 
un  homme  qui  a  exactement  observé  la  loi 
divjnei 

Éty.  du  ht  justus ,  m.  s.  V.  Jus ,  R. 

/n  jure  stans ,  qui  observe  le  droit. 

Coumo  de  juste ,  trad.  comme  de  raison, 
et  non  comme  de  juste. 

JUSTE,  nom  d'homme,  jotTomi,  dîm. 
Just ,  ail.  Juste. 

Éty.  du  lat.  justus. 

Patr.  Saint  Juste ,  évéque  de  Lyon,  sur  la 
fin  du  IV»«  siècle.,  dont  l'Église  honore  la 
mémoire  le  2  septembre. 

JUSTEGIA. ,  Alt.  du  dg.  Justiçia ,  v. 
c.  m.  ci  Jus,  R. 

JUSTESIADOR ,  s.  m.  vl.  Justiciador  , 
esp.  Justicier.  V.  Jus ,  R. 

JUSTESIAIRE,  vl.  V.  Justesiador. 

JU3TE88A,s.  t.  (d justesse):  Giustexza, 
ital.  Justesse,  exactitude,  régularité,  pré* 
cision. 

Ély.  de  j%tste  et  de  essa.  V.  Jus,  R. 

JUSTET,  s.  m.  (juste),  dg.  Jasm.  mm. 
Corset  de  femme. 

JUSTIÇA ,  s.  f.  (djustîce)  ;  jvatici,  jvm- 
CIA.  Giustizia,  ilal.  Justieia ,  cai,  esp.  Jus- 
tiça  ,  port.  Justice  ,  en  général,  vertu  qui 
nous  fait  rendre  à  Dieu,  à  nous-mêmes 
et  aux  autres  hommes  ,  ce  qui  est  dû  à 
chacun  :  sentiment  d'équité  qui  nous  (ait 
agir  avec  droiture  ;  bon  droit,  raison;  offi- 
ciers et  magistrats  qui  sont  préposés  pour 
rendre  la  xnstice  ;  juridiction  ;  ordre  judi- 
ciaire. 

Ëty.  du  ht.  justieia,  formé  dejtnur^  eons- 
taneia  ,  constance  dans  le  droit.  V.  Jus^ 
Rad. 

jusnci ,  et 

JUSTICIA,  y.  Justieia. 

fin  vL  épiées,  honoraires  des  juges. 


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488 


JDS 


JUSTICIABLE  ,  A»LA ,  acQ.  JusUcia- 
ble,  qui  doit  répondre  devant  certains  juges. 

Ëty.  de  juiliei  et  de  allé.  V.  Ju# ,  R. 

JUSTICIAR,  V.  a*  (djusticià)  ;  ■ovvi.icia*. 
Justiciar ,  cat.  esp.  Justiçar ,  port.  Giutti' 
itare,  ilal.  Justicier ,  punir  quelqu'un  d'une 
peine  corporelle,  en  exécution  d'un  jugement. 

Ëty.  de  juitiei  et  de  ar ,  faire  justice. 
V. /ti*,R. 

JU8TIGIA8,  S.  f.  pi.  (djusticies)  ;  salasa, 
rooacAs.  Fourches  patibulaires,  gibet,  piliers 
de  pierre,  traversés  par  une  barre  de  bois,  à 
laquelle  on  suspendait  autrefois  le  corps  des 
criminels  après  l'eiécution,  pour  les  eiposer 
à  la  vue  des  passants. 

Ëty.  de  juitici,  V.  Jus,  R. 

JUSTICIER,  s.  m.  (djusticie)  ;  Juêlieier, 
cat.  Justiciero,  esp.  /ti^ttcieiro,  port.  Jius- 
tistere,  ital.  Justicier ,  autrefois  ,  celui  qui 
avait  droit  de  justice  en  quelque  lieu  ;  tout 
homme  qui  aie  droit  déjuger.  Gar. 

Éty.  éejuêlici  et  de  ter.  V.  Juê,  R. 

JU8TIFIAR,  V.  a.  (djustiGâ)  ;  jostuicas, 
svafnwwqvAM.  Giuitificare ,  ilal.  JutUfiear, 
esp.  port.  cat.  Justifier,  montrer,  prouver, 
déclarer  que  quelqu'un  qui  était  accusé,  est 
innocent  ;  prouver  la  bonté,  la  vérité  d  une 
chose  ;  prouver  qu'un  fait  est  tel  qu'on  l'a 
annoncé  ;  en  t.  d'impr.  tenir  les  pages  éga- 
lement hautes  et  les  lignes  également  lon- 
gues entre  elles. 

Ëty.  du  lat.  juftt/lcart,  par  sync.  fait  de 
j%uiicia  et  de  /icare,  faire.  V.  Ju$,  R. 

JU8TIFIAR  SE,  V.  r.  Se  justifier,  se 
disculper,  prouver  son  innocence. 

JUSTIFIAT,  ADA,  adj.  (djustifià,  àde); 
Juitificado,  port.  Justifié,  ée. 

Éty.  du  \Bi.ju$tificatu$.  V.  /u«,  R. 

JUSTIFICATIF,  IVA,  adj.  (djustifi- 
catif,  ive).  Giustiliealivo,  ilal.  Juêtifiealivo, 
esp.  port.  Justificatiu  ,  cat.  Justificatif,  ive, 
propre  à  justifier. 

Ëty.  du  UUiuitificaHvuiim.  s. 

JUSTIFICATIO,  vl.  et 

JUSTIFICATION,  S.  f.  (djustificatie-n  ; 
josTiricATmi.  Giustificaxione ,  ital.  Jutlifi' 
cadon^^p.  Jutiificaçào^  port.  Juttificatio, 
cat.  Justification,  action ,  procédé  par  lequel 
on  justifie. 

Ety.  du  \at  juêtificaHonis,  gén.  dejttfti- 
/lea(to.V./iif,  R. 

JUSTIFIGUAR,  vl.  V.  Juêtifiar. 

JUSTIN .  nom  d'homme.  Justinus  ,  ail. 
Giuêtino,  ital.  Justin. 

Ëty.  du  lat.  jtt#(tfitt«,  de  Saint  Justin  en 
Parisis,  dont  l'Eglise  honore  la  mémoire  le  ^ 
8  août,  ou  de  Saint  Justin  le  philoiophe , 
docteur  de  l'Eglise,  martyrisé  en  167,dont  la 
mémoire  est  honorée  chez  les  Latins,  le  13 
avril  .^ 

L'Église  honore  17  saints  de  ce  nom. 

JUSTINA,  nom  de  femme  (djustine). 
(rt«f(tna,  ital.  Juslina,  esp.  Justine. 

Éty.  L'Église  honore  6  saintes  de  ce  nom, 
les  12mars,14mai,16  juin,  13 juillet,  26 
septembre,  2  et  7  oct.  et  30  nov. 

JUSTINIEN,nom  d'homme  (djustinien). 
Juslinien. 

Patr.  Saint-Justinien,  l'Église  honore  trois 
saints  de  ce  nom,  les  7  mai ,  16  juillet  et  17 
décembre. 


JUS 

JUSTIZET ,  adj.  et  p.  vl.  JusHfodo , 
port.  Justicié,  puni.  V.  /ut,  R. 

JUSTIZIA,vl.  V.  Justicia. 

JU8TIZIAR,  V.  a.  vl.  Jutltctar,  anc.  cat. 
anc.  esp.  /u«%ar,  port.  Gtti«£tnare,  ital. 
Justicier,  punir ,  faire  justice ,  supplicier.  V. 
Jus,  R. 

JUSTIZIAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Justi- 
cié, ée.  V.  Jus,  R. 

JUSTOU ,  s.  m.  Justilho ,  port.  Juste , 
casaquin,  sorte  d'habillement  de  femme  qui 
n'est  plus  en  usage  et  qui  a  été  remplacé  par 
la  casaque  ronde  ;  c'était  une  espèce  de  man- 
telet  sans  plis  à  la  taille.  V.  mantelet.  M. 
Avril  donne  ce  mot  comme  des  B.-Alp.,  nous 
ne  l'avons  jamais  vu  écrit,  ni  entendu  pro- 
noncer. y.Just,  R. 

JUSUEVA.  s.  f.  (djusuève).  Narcisse  des 
poëtes.  Gast.  V.  Dona. 

JUT 

JUT,  vl.  V.  Jouneh, 

JUTARIA,  8.  f.  (djutarte)  ;  jotabib,  jooa. 
/udtaria,  port.  Juiverie,  quartier  d'une  ville 
habité  par  les  Juifs  ;  fig.  lieu  où  l'on  Fait 
beaucoup  de  bruit  en  parlant ,  par  allusion 
aux  synagogues  où  chacun  prie  à  haute  voix. 

Èiyjutaria ,  est  dit  pour judaria,  formé 
de  Jud ,  R.  àejudœus,  juif,  et  de  aria.  V. 
Jud,  R.  2. 

JUTOADE ,  s.  m.  vl.  Juge.  V.  Jud,  R. 

JUTOADOR,  s.  m.  vl.  joTjAns.  Juge; 
à  juger,  qui  doit  élrejngé.  V.  Juijaire  et 
/ud,R. 

JUTOAIRE  ,  joTOAnuTs,  S.  vl.  Justicier, 
justicière.  V.  Jutjaire. 

JUTGAR,  V.  a.  vl.  Juger.  V.  Jugeât  et 
Jud,K. 

Coila  en  jutgar  es  blasmosa. 
Trad.  de  Bède. 

Précipitation  à  juger  est  blâmable. 

JUTOE,  s.  m.  vl.  Jutge,  cat.  V.  Jugi  et 
Jud.  R. 

JUTGER ,  V.  a.  vl.  Juger,  décider.  Voy. 
Jugeât  et  Jud,  R. 

JUTI,  s.  m.  vl.  Juge.  Y.  Jud,  R. 

JUTIAR,  V.  n.  vl.  Parler. 

JUT  JADOR,  s.m.vl.  V  Juijaire  et /u<{,R. 

JUTJAIRE,  S.m.  vl.  JOTJAnuB,  jotjaoos, 
JUTOADOR,  «ojABoa.  /ui(|ador, csp.  Juljadw, 
port.  Juge,  justicier.  V.  Juji  et/ud,  R. 

JUTJAmm,  s.  f.  vl.  Femme  juge,  jus- 
ticière. 

Ëty.  du  lat.ittdtcafrtx.  Y.  Jud ,  R. 

JUT  JABIENT,  Jutjament,  cat.  ait.  de  Ju- 
geament ,  v.  c.  m.  et  Jud,  R. 

JUTJAR,  vl.  jvTMB.  V.  Jugear. 

Juijar  per  càbaL  Gondanmer  à  mort.  Y. 
Jud.R. 

JUTJARIE,s.  f  .vl.  Juridiction.  V.  /tfd,R. 

JUTZAMEN ,  s.  m.  vl.  Jugement.  Voy. 
/ttd,  R. 

JUU 

JUU8,prép.  anc.  béam.  Sous,  selon. 

JUV 
JUVAMENT ,  S.  m.  vl.  Y.  Jujameni. 


JtV 

JUVAR,  V.  a.  vl.  (;i<nMur«,ital.  Aider,  se- 
courir. 

Ëty.  du  lat.  jvvare. 

JUYATIU,  a(Q.  vl.  Juvatif,  propre  à 
aider. 

JUYBVO.,  vl.  Juvenil,  cat  esp.  Y.  /o- 
veniltiJouv,  R. 

JUVENTUT,6.f.  vl.  Juventude,  porL 
Juventut,  cat.  Jeunesse.  Voy.  /otcttifffa  cl 
Jouv,R. 

JUVERT,  s.  m.  (  djuvèr  )  ;  «oowu ,  jow- 

VBBT,  JAVTBB,  JAOBBB,  SOVmmM,  JOLVU,  «OiaBB. 

jumo,  «iMBBK.  Juliver ,  esp.  Julivert ,  cat. 
Persil,  persil  commun,  Apium  petroselinutn, 
Lin«  plante  delà  fam.  des  Ombelliferes,  cul- 
tivée pour  les  usages  de  la  cuisine ,  et  qu'on 
croit  originaire  de  l'Ue  deSardaigne,  fig.  sot, 
niais. 

Ëty.  dejus'veri. 

Les  feuilles  de  persil  éUit  autrefois  regar- 
dées comme  vulnéraires,  et  on  leur  attribuait 
aussi  une  vertu  particulière,  comme  lacti- 
fuges;  ce  qui  les  faisait  appliquer  fraîches  et 
contuses  sur  les  meurtrissures  et  sur  le  sein 
des  nouvelles  accouchées  qui  voulaient  se 
dispenser  de  nourrir.  Aujourd'hui  elles  sont 
à  peu  près  abandonnées  sous  ces  rapports , 
si  ce  n'est  par  le  peuple.  Loiseleur  des  Longs 
Champs. 

On  en  cultive  maintenant  six  variétés. 

JUVERT*aA«TAM»,s.m.  (djuvèr-bastâr). 
Nom  qu'on  donne,  à  la  ciguë,  aux  environs 
du  Mont-Yentoux,  selon  M.  Requien.  Voy. 
Cigua. 

Ëty.  Juvert-haslart,  à  caose  de  la  ressem- 
blance que  cette  plante  a  avec  le  persil,  nom- 
mé juverl. 

JUVERT-rsi^  S.  m.  Autre  nom  de  la  ci- 
guë, qu'on  lui  donne  parce  qu'il  croit  spon- 
tanément sans  culture.  Y.  Cigua. 

JUVERTASSA,  S.  f.  (djuvertàsse).  Nom 
qu'on  donne,  dans  les  pays  du  Languedoc, 
à  la  ciguë.  V.Cigua. 

Ëty.  de  jttverf,  persil,  et  delà  term.  dépr. 
assa,  mauvais  persil. 

JUVIZI,vL  Y.JuiMi. 

JUX 

JUXTA ,  prép.  vl.  Suivant,  selon. 

Éty.  du  lat.  jicarta.  V.  Just,  R. 

Juxta  la  facuUai  dels  bens.  St.  Prov.  Se- 
lon les  facultés,  selon  les  biensque  l'on  pos- 
sède. 

JUY 
JUTET,  Y.  JuiUeî. 
JUZ 

JUZAR,  v.a.  vl.  Condamner.  Y.  Juây  R. 

JUZE ,  s.  m.  vl.  Juge.  V.  Jud^  R. 

juzi,  s.  m.  vl.  Jujement.  Y.  Jugeemesd 
et/ud.  R. 

JUZIEU ,  S.  m.  anc.  béam.  Juif.  Y.  /«i- 
dtotf  et  Jud,  R.  2. 

JUZIYI,  Y.  Jusin. 

JUZUI,  s.  m.  (djuzizi);  jo,  vL  Juge- 
ment. V.  Ju4,  R* 


ha  Lettre  J  coatient  I9II9  Mots  oa  Articltt* 


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K 


K 

Jv,  s.  m.(ka).  K,  oniième  lettre  dePalpha- 
bet  et  la  huitième  des  consonnes. 

Cette  lettre  est  étrangère  au  provençal  com- 
me au  français. 

Les  Latins  l'avaient  prise  des  Grecs,  et  elle 
ne  fut  adoptée  par  eux  que  depuis  Saluste, 
par  le  grammairien  Salvius. 

Le  Kest  formé  d'une  baste  et  de  deux  bran- 
ches qui  aboutissent  au  milieu  de  la  haste. 

Cherchez  par  Q  ou  par  C,  les  mots  qui 
manquent  à  K, 

K ,  vl.  Cette  lettre  employée  seule  ou  suivie 
de  quelques  points,  désigne  le  nom  de  Char- 
les, dans  les  anciens  écrits  de  la  lang.  romane. 


KAR 


KAIR ,  d.  bas  lim.  Pour  chœur.  Y.  Chuer. 


KAI.EIDOSCOPO,  s.  m.  (kaléidoscope). 
Caléidoscope^  instrument  ou  plutôt  espèce  de 
joujou  d'optique,  qui,  par  le  moyen  de  miroirs 
de  réflexion,  placés  à  l'intérieur,  forme  des 
figures  extrêmement  variées  et  très-réguliè- 
res, avec  le  fétus  qu'on  y  introduit. 

Êty.  du  grecxaX(^ç  (kalos) ,  beau ,  de  eîâoc 
(éidos),  forme,  image,  et  de  oxoTcéo)  (scopéô), 
je  regarde,  j'examine. 

Il  fut  inventéen  i818,par  le  docteur  anglais, 
Brewster,  fils,  et  Alphonse  Giroux,  de  Paris. 

KALEN,s.  m.  (kaléin).  Ableret,  espèce 
de  filet.  ^ 

KAI.ENA8,  s.  f.  pi.  (kalénas).  Y.  Calt- 
na$,  Chalendaê  eiCalend,  R. 

KALENDA,  8.  f.vl.  Premier  du  mois.  Y. 
Calend,  R. 

KALENDA  MAiA,  8.  f.  vl.  Chanson  qo'on 
chantait  au  mois  de  mai.  V.  Calmd,  R. 

KAIâENDAR,  adj.  vl.  Qui  est  des  calen- 
des. V.  Calend,  R. 

KALENDAS,  s.  f.  pi.  vl.  Calendes.  Yoy. 
Calend,  R.  ' 

KALENDAU,  \.Kalendier. 

KAI.ENDEL ,  V.  CaUndel. 

KALENDIEH ,  vl.  V.  Calendier. 

KALIGNAU ,  V.  Cacha  fuech  et  Calend, 
Rad. 

KAP 

KAP,  S.  m.  vl.  Chef,  tète.  Y.  Cap. 


KARAMI,  nom  d'une  rivière  (karâmi). 
Karami,  rivière. 

Ety.  du  lartareftara, noir, d'où  karama- 
me,  pays  des  hommes  noirs. 

KARAT.V.  Cara^ 

KAREIMÂL,  vl.  V.  Caremal 

KARESMA,  vl.  V.  Caresma. 

KARESMAL,  vl.  V.  Caretmal. 

RARISSIME,  adj.  sup.  vl.  Très-cher, 

Ety.  du  lat.  carissime. 

KARITAT,  s.  f.  vl.  Charité.  Y.  CaritaL 

KARITATIU,  vl.  V.Caritatiu. 

KARLEMAINE ,  vl.  Charlemagne. 

TOM.   IL 


KARLE8BIAINS8 


nom  propre,    vl. 


Charlemagne. 
KARLLES,  nom  propre,  vl.  Charles. 

RAT 

KATERINA,  nom  de  femme,  vl.  Y.  Ca- 
tharina. 

KEI 

KEIRBLETS,s.  m.  pi.  (keirélés);  qw.- 
RBUBTs.  Stacchas  ou  lavande  stœchas,  Lavan- 
dula  stœchas,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  La- 
biées, commune  sur  les  côtes  maritimes,  et 
aux  Iles  d'Hières,  Stœchades,  V.  Gar.  p.  448 
Slœchades  purpurea  et  Queireleli. 

KEIROUN,  s.  m.  (keirôun).  Nom  nicéen 
du  tephrisle de  l'olivier,  Tephriiis  oîeœ,  in- 
secte de  Tordre  des  Diptères  et  de  la  fam.  des 
Chéloloxes  ou  Lalérisètes  (à  soie  latérale), 
dont  la  larve  ronge  la  pulpe  des  olives. 

RER 

KER,  d.  bas  lim.  Pour  cœur,  Voy.  Cor; 
pourcuir,  V.  Cuer;  pour  chœur.  V.  Chuer. 

KERMES,  s.  m.  (kermès).  Kermès  ou 
kermès  minéral,  préparation  que  l'on  consi- 
dère généralement  comme  un  composé  d'aci- 
de hydrosulfurique  et  d'une  quanlilé  d'oxyde 
d'antimoine,  contenant  plus  d'oxygène  qu'il 
n'en  faut  pour  transformer  en  eau  l'hydro- 
gène de  l'acide. 

Le  kermès  pur  est  d'un  rouge  pourpre  fon- 
cé, d'où  lui  vient  son  nom,  il  est  léger,  velouté 
et  il  paraît  formé  de  très-pelils  cristaux. 

Cette  préparation  est  souvent  employée  en 
médecine  comme  expectorante  etsudorifique. 

Ély.  du  lat.  chirmet,  dérivé  de  l'arabe, 
kermer,  écarlale. 

Il  parait  qu'on  doit  à  Glaubert ,  la  décou- 
verte de  celle  préparation ,  que  l'un  de  ses 
élèves  fit  connaître  au  chirurgien  La  Ligière, 
celui-ci  la  communiqua  à  Simon,  apothicaire 
des  Chartreux,  qui  la  rendit  publique  en  1720. 
Le  gouvernement  français  acheta  le  secret  de 
sa  préparation. 

KERMES,  s.  m.  Carmes,  cat.  A>rmo#, 
esp.  ChermisU  ital.  Est  aussi  le  nom  d'un  in- 
secte que  l'on  recueille  sur  le  petit  chêne , 
nommé  avaus.  V.  Graneta. 

Ëty.  Malgré  les  nombreuses  autorités  en  fa- 
veur de  l'élymologie  arabe  de  ce  mot,  M.  As- 
truc  pense  qu'il  vient  du  celtique  quer,  chêne- 
vert,  et  de  mes,  glands,  les  glands  du  chêne,  ex- 
press, fig.  pour  dire  une  production  du  chêne. 

Kl 

Kl,  vl.  Employé  pour  Qui,  Qu,  v.  cm. 
Kl,  vl.  Pour  Qui,  V.  c.  m. 

m. 

KILOGRAMMO,  s.  m.  (kilogràme).  Ri- 
lograrame,  poids  de  mille  grammes,  dans  le 
I  nouveau  système,  équivalant  à  deux  livres,  six 
gros,  poids  de  marc. 

I«a  lettre  K  eontient  49  Mots  oa  Arttclei* 


KIL 

Éty.  du  grec  x^^ioi  (chilioi),  par  conlracl, 
X^^pi  (chiloi),  mille,  et  de  Ypatifxa  (gramma), 
ancien  poids  grec,  d'où  le  nom  de  gramme. 
V.  Grammo. 

KI]L0LITRE,8.  m.  (kilolitré).  Kilolître, 
capacité  égale  à  uu  mètre  cube,  ou  valeur  de 
mille  litres,  dans  le  nouveau  système  des  me- 
sures. C'est  à  peu  près  ce  qu'on  appelle  on 
tonneau,  en  terme  de  marine. 

Éty.  du  grec  x^^^°Kch>l«oi),  parconlrac- 
lion  chiloi,  mille,  et  de  Aîxpa  (litra),  ancienne 
mesure  grecque,  d'où  le  mot  LUre^  v.  c.  m. 

KILOMETRO,  s.  m.  (  kilomètre).  Kilo- 
mètre, longueur  de  mille  mètres  ou  d'environ 
513  toises ,  5  pouces,  8  lignes.  11  faut  cinq 
kilomètres  pour  faire  une  lieue  commune. 

Éty.  du  grecx^^ioi  (chilioi),  et  par  contrac- 
tion chiloi,  mille,  et  de  H^éTpov  (métron),  me- 
sure, d'où  mètre,  V.  MUro. 

KIN 

KINA,  Y.  Quinquina. 
KINARODON,Y.  Chynorhodon. 

KIR 

KIRI,8.m.vl.Y.JrirûZa. 

KXRI,  s.  m.  vl.  Kiries,  cat.  esp.  Kyrielle, 
litanie. 

Éty.  du  lat.  kyrie. 

KIRIE  ELEISON,  s.  m.  (kiriè  eleison)  ; 
Kiries,  cat.  Quirieleison,  esp.  Kyrie  eleison, 
la  partie  de  la  messe  où  l'on  implore  la  miséri- 
corde de  Dieu.  Le  commencement  des  litanies. 

Éty.  du  grec  xùpis  (kyrie),  vocaUf,  de 
xiSpioc  (kurios),  seigneur,  et  de  eXeeiv  (élééin), 
avoir  pitié,  à  l'impératif  eleison^  ayei  pitié, 
aypz  pitié  seigneur. 

KIRIEI^,  s.  f.  (kirièle).  Kyrielle,  liste  ou 
dénombrement  de  choses  fâcheuses  ou  en- 
nuyeuses, doléances,  plaintes. 

Ély.  de  kirie,  premier  mot  des  litanies. 

KIRIS.  vl.  Prières,  oraisons. 

KIRSCH,  s.  m.  (kirch);  umch-waimii. 
Ce  mot  qui  n'est  que  la  contraction  de  l'ail, 
kirschwasser,  est  employé  pour  désigner  l'al- 
cool obtenu  par  distillation  d'une  liqueur 
fermentée,  préparée  avec  des  cerises. 

Ëty.  de  l'ail,  kirsch,  cerise,  et  de  wasser, 
eau. 

KIS 

KISCAREL,  5.  m.  (kiscabèl).  Nom  gas- 
con de  la  crête  de  coq.  V.  Ardena. 

Ëty.  Parce  que  ses  calices  remplis  ressem- 
blent à  un  grelot.  V.  Cascavel, 

KISSOU,et 

KISSOON,  (kissôun) ,  dl.  Ar tison  ,  ver 
du  bois,  et  par  extension,  importun. 

Ély.  du  grec  xic  (kis),  ver  qui  ronge  le 
blé,  le  bois.  Thom. 

KIT 

KITRAN,Y.  QuUran, 


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G(!fogIe 


L 


JL,  MMjk,  f.  OU  BiA,  m.  (èle  on  hle).  L .  la 
douuème  kltre  de  l'alphabet  et  la  neuvième 
des  consonnes. 

Employée  comme  chiffre  romain,  l'L  vaut 
liO,  ou  40  seulement  si  elle  est  précédée  d' une 
X,XL. 

On  a  donné  la  valeur  de  cinquante  à  cette 
lettre  parce  qu'elle  forme  la  moitié  du  C 
carré,  qui  vaut  cent. 

Dnch  eoumo  una],  droit  comme  un  jonc, 
comme  un  t  ou  comme  un  pin. 

L'L  est  formée  d'une  basle  et  d'une  barre 
inférieure,  pourvue  d'un  crochet. 

I.,  Dans  la  langue  des  Troubadours,  est 
souvent  employée  au  lieu  du  mot  cinquante, 
L  naut  ben  gamidas,  cinquante  navires  bien 
garnis. 

Le  vice  de  prononciation  qui  consiste  a 
faire  entendre  H  là  où  il  n'y  en  a  qu'une  s'ap- 
pelle taî/oltonou  lambdaeisme. 

Elle  est  souvent  placée  à  la  fin,  dans  les 
roots  de  la  langue  romane,  comme  pronom 
afise. 

Dans  les  manuscrits  H,  représentant  les 
articles  et  et  h,  les  articles  et  les  pronoms 
féminins  il  et  (a,  se  trouve  toujours  jointe 
ani  mots  commençant  ou  finissant  par  une 
voyelle,  ainsi  on  U-ouve  lama  pour  Cama, 
Usprit  pour  Vapril. 

LA 

laA.art.f.  s.  £a,  cat.esp.ita1.il, port.  La. 

Ëty.  du  lat.  tU«»  par  la  suppr.  de  il. 

Uk,  devant  un  nom  de  saint,  suppose  l'el- 
lipse des  mots  :  F  esta  de,  et  forme  une  locu- 
tion. 

Per  la  êarU  Jean,  c'est-à-dire,  à  la  fête  de 
saint  Jean. 

I«A^pron.  pers.  f.  troisième  pers.  sing. 
La. 

LA,  vl.  V.  Lai. 

LA,  Pour  lait.  V.  Laeh, 

LA,  s.  m.  La,  port.  La,  note  de  musique, 
V  la  sixième  de  la  gamme,  qui  vient  après  le  sol, 
en  montant. 

LA,  i.At.  Sont  souvent  employés  comme 
pronoms,  au  lieu  de  Aquel ,  aquella ,  celui, 
celle,  surtout  dans  les  dial.  lang.  la,  elle. 

Caumpara  easbeoutai  à  lasqueVaidaunat, 
Tandon. 

LA,  signifie  aussi  tenez,  hé  bien. 
La  dotts  Um  diray  de  franchiee. 
Teoei  je  vous  le  dirai  franchement 
Bergeyr. 


LA 

LA-uà,  adv.  Suffisamment,  ni  bien  ni  ntal: 
Sepourlar  la-la  ^  se  porter  tellement,  quel- 
lement. 

LAB 

LABAN8A,  S.  f.  vl.  Décadence,  ruine. 

Ëty.  du  lat.  labans,  m.  s. 

LABAIIAR,v.  a.  (labarà).  Couvrir  une 
poutre  de  plâtre,  en  le  pressant  avec  la  main 
pour  le  faire  attacher  au  bois  après  y  avoir  fait 
des  entailles. 

LABARIDA,  S.  f.  (labaride).  Bruine. 
Aub.  V.  Breina, 

LABARUM,  s.  m.  (labarôum);  Labaro, 
port.  cat.  esp.  ital.  Labarum,  étendard  impé- 
rial de  Constantin- Le-Grand,  portant  le  mo- 
nogramme de  Jésus-Christ,  J.-C.  avec  les 
lettres  a  et  ta. 

Êty.  du  lat.  labarum,  que  l'on  dérive  du 
grec  XàSotpov  (labaron),  formé  de  Xa«pv;pa,  wv 
(laphura  ,  laphurôn) ,  dépouille ,  parce  que 
selon  Fullerus  c'était  une  dépouille  de  l'enne- 
mi ou  du  moins  un  usage  qu'on  avait  pris 
des  peuples  vaincus. 

Les  empereurs  romains  faisaient  porter 
devant  eux  un  labarum,  quand  ils  allaient  à 
la  guerre.  Cet  usage  avait  été  pris  des  peu- 
ples barbares  que  Kome  avait  subjugués. 
11  portail  pour  devise  ces  quatre  lettres, 
S.  P.  Q.  B.  Senatus ,  Pepulusque  Rama- 
nui.  Le  grand  Constantin,  allant  combattre 
contre  Maxence,  vil  dans  l'air  une  croix  avec 
ces  mots  év  Touttû  vixa  (en  toulô  nika),  c'est- 
à-dire,  vainquez  par  ceci ,  n'en  ayant  pas 
compris  le  sens,  J.-C.  lui  apparut  la  nuit  sui- 
vante, et  lui  commanda  de  faire  faire  un  éten- 
dard militaire,  de  la  même  forme  que  celui 
qu'il  avait  vu  dans  les  airs  et  de  le  porter  dé- 
sormais dans  ses  armées  au  jour  du  combat, 
s'il  voulait  être  victorieux.  Constantin  se  ser- 
vit en  effet  de  ce  labarum  comme  d'un  rem- 
part qui  le  défendait  contre  toute  sorte  d'en- 
nemis. 

LABAS8I,  s.  m.  (labàssi),  dl.  Giboulée, 
guilée,  pluie  soudaine  et  de  peu  de  durée.  V. 
Ramada. 

Mal  b«  Mnn  tro«-.|«M. 
Car  UMM  dTan  eof  dbaMNi  on  labmtif  Je  pttjob 
B«rgoiag. 

Ëty.  Ce  mot  est  dit  pour  Lavaesi,  v.  c.  m. 
et  Lav,  R. 

LABATBA,s.  f.  (labafre),  dl.  Lavandière. 
V.  Bugadiera  et  Lav,  R. 

LABECH,  s.  m.  (labélch);  &abbsc,  laskt, 
oaabui.  Vent  du  Sud-Ouest.  Voy.  Vent  et 
Garbin, 


LAB 

Éty.  du  grec  Xt^voxoc  (libonotos) ,  ven 
de  Libye,  selon  l'auteur  de  la  St.  des  Bou- 
ches-du -Rhône,  ou  de  Xi^c  (libos) ,  gén.  de 
Xi4/  (lips),  vent  du  Sud-Ouest.  V.  Abeeh. 

LABECHADA,  s.  f.  (bbelcbàde).  Pluie 
soudaine,  amenée  par  le  vent  du  Sud-Ouesl. 
Gare. 

LABEMENT,  dg.  Alt.  de  Lavament , 
V.  c.  m.  et  Lav,  R. 

LABENGHA,  s.f.  (lobéintse),d.  bas  lim^ 
Dalle.  V.  Lausa. 

LABEBINTHO,s.  m.  (labcrïntbe).  Alt. 
de  Labyrintko,  v.  c.  m. 

LABESC,  Avril.  V.  Labeeh. 

LABET,  Avril.  V.  Labech. 

LABETa,  adv.  (labés),  dl.  Alors,  Voy. 
Alhoura, 

Labels  yeu  lebarélenae 
Coum!  un  pour  quel  de  tepttauUaê, 
Goudelin. 

LABIA,  s.  r.  vl.  Lèpre. 

Éty.  du  lat.  labes,  peste,  souillure. 

l-AlttA»   ,    8.    f.     pi.    vl.    tJkWlAB  •      LAVU*^ 

Llabie,  cat.  Labioi,  esp.  Lèvres,  et  par  ext. 
bords  d'une  plaie. 
Èty.  du  lat.  labiae,  m.  s. 

LABOR,  LABoom,  radical  dérivé  du  him 
labor,  oriSf  travail,  peine ,  labeur,  aue  que^ 
ques  auteurs  font  venir  de  labor,  laM ,  tom- 
ber, s'abattre,  parce  que  le  travail  abat. 

De  hbor  :  Labor,  Ijaber-adge,  LabwF-i , 
Labor -aire,  Labor -ar. 

De  labor ,  par  le  changement  de  o  en  ow , 
labour  ;  d'où  :  Labour  ,  ijibour-able ,  La- 
bour-agi,  Labotir-aire,  Labour-adour,  La' 
bour-aiêoun  ,  Labour-ar ,  Labour-at ,  La- 
bour-atoiro ,  Labour-edour ,  Labouri-eus , 
Labouri-ouea,  Labour-iva,  Labour-ur. 

De  labour,  par  la  suppression  de  6,  laoMr, 
laur;  d'où:  Laour,  Laour-ado,  Laour^ 
âge ,  Laour-agi ,  J!iaoiir-atr« ,  Laour-^ar , 
Laour-at,  Laour-oun,  Laor ,  Laor-aire, 
Laor-ador,  Laor-ar, 

De  fa6or ,  par  le  changement  de  6en«: 
Lavor,  Laur,  Laur-ar,  Lavour-ar ,  Loour- 
ar,  Loour-oun, 

LABOR ,  s.  m.  vl.  laos.  Labor,  anc.  cat . 
esp.  Lavoro ,  ital.  Labeur ,  labour ,  culture, 
travail  en  général,  métier,  champ  labourable. 

Éty.  du  lat.  labor.  V.  Labor,  R. 

LABOBADOE, s.  m.  vl.  lammatm.  La- 
bourage, labour. 

Èty.  de  labor  et  de  adge.  V.  Labor,  R. 

LABORADOR ,  vl.  V.  Laboraire. 

LABORAIRE  ,  S.  m.  vl.  lamraiw,  tJkr 
m.  lÀaurador ,  cat.  Labta-- 


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ogie 


LAB 

dor,  esp.  Latrador,  port.  Lavotatore,  itai. 
Travailleur,  laboureur,  ouvrier. 

Éty.  V.  £o6or.  R, 

IjABORAR,  V.  a.  vl.  LAomAB,  tJkvmkm. 
Laorar  f  port.  Laborar,  anc.  cal.  Labrar, 
esp.  Lavorare ,  ital.  Travailler ,  labourer , 
cultiver.  V.  Laourar, 

Ëly.  du  lat.  lahorart ,  m.  s.  V.  Za&or  , 
Rad. 

liABORATGB,  s.  m.  vl.  labourage. 

I<ABORI.  6.  m.  (labéri).  Labeur,  travail. 
Avril.  V.  Travalh  eiLabor,  R. 

liABOBIOS  •  vl.  Lahorioê ,  cat.  Voy. 
Labouriouê, 

I<ABOUIBB,s.  m.  (labouïré).  Sédiment 
d'une  liqueur,  marc  du  café,  gâchis,  mar- 
gouillis.  Gare.  \.EêeourrHha$, 

LABOUR, 8.  m.  (labour)  ;  laom  ,  uiboo- 
■Auoim.  Labranza,  esp.  Lavoura,  port.  La- 
bour, façon  qu'où  donne  aux  terres  en  les  la- 
bourant ;  lat>eur,  travail. 

Ély.  du  lat.  làbor  ,  travail ,  le  travail  par 
excellence,  comme  on  dit:  bible  de  bibloi,  li- 
vre ;  orgue  de  organon.  instrumenl  ;  aver  de 
habere ,  avoir.  Voy.  chacun  de  ces  mots  et 
Labor,  R. 

LABOURABLE,  BI.A,  adj.  (labourable. 
Me);  LAvaLAmtM.  JLabranlio  et  Laboravel^ 
esp.  Labourable ,  qui  est  propre  à  être  la- 
bouré. 

Ëty.de  Labour,  v.  c.  m.  et  de  la  term. 
abl9,  de  habiUs ,  propre ,  convenable  à...  V. 
£a6or,  R. 

ArahUii,  en  lat. 

LABOURADOUR,  adj.m.  (labooradéu), 
dl.  lABonsADov.  labourable,  pendant  lequel 
on  peut  labourer,  me$ ,  jour^  ten^$,  labou- 
raiour, 

Éty.  de  labour  et  de  adour,  Y.  Labor , 

De  sani  BHeheou  à  Martrou^  v.  c.  m. 
X'a  un  me$  labouradou. 

Prov.  des  Cevennes. 

LABOURAOI .  s.  m.  (labouradgi)  ;  lav- 
BAOB  ,  uàoBAoï.  Lobranzo ,  esp.  Lavoura, 
port  Labourage ,  art  de  labourer  la  terre , 
l'ouvrage  du  laboureur. 

Éty.  de  labour  et  de  la  term.  agi ,  qui  fait, 
qui  est  relatif  au  labour.  V.  Labor,  R. 

«  Le  labourage,  dit  Furgault ,  était  hono- 
rable en  Grèce  dès  les  temps  héroïques,  puis- 
que Ulysse  et  son  père  Laërte ,  maniaient  la 
charrue.  Chez  les  anciens  Romains  ,  les  dic- 
tateurs et  les  consuls  étaient  la  plupart  des 
laboureurs,  etc.  Les  bœufs  employa  au  la- 
bourage étaient  si  respectés,  que  c'était  un 
crime  de  les  tuer. 

2000  ans ,  avant  J.-G.  Spboas ,  enseigna 
aux  Egyptiens  l'art  de  labourer  les  terres ,  et 
en  1420,  avant  J.-C.  Janus  le  fit  connaître 
aux  peuples  d'Italie. 

LABOURAlRE,s.m.(labourâïré).  Voy. 
Bouyer  et  Laboraire. 

Éty.  de  labour  et  de  la  term.  Aire,  v,  c.  m. 
qui  laboure.  V.  Za6or,  R. 

LABOURAIRE,  s.  m.  (labouràïré).  Un 
des  noms  languedociens  du  Panaris,  y.  c. 
m.  ei Labor,  h. 


UB 

LABOURAISOUN ,  s.  f.  (labonrelsonn)  , 
dl.  Labour.  V.  Labour  et  Labor,  R, 

Vau  mai  sesoun 
ifue  iabouraiioun. 
Prov.  des  Cevennes. 

LABOURAR,  T.  a.  (laboura);  LAovmAR, 
■.AvouMAB ,  cBAïuiiiJiR.  Avart ,  ilal.  Labrac  , 
esp.  Lavrar  ,  port.  Labourer  ,  remii<*r  la 
terre  avec  la  charrue;  en  français,  îe  mot 
labourer  s'applique  aussi  aux  autres  ma- 
nières de  retourner  la  tene,  mais  non  dans 
la  langue  d'Oc. 

Éty.  du  lat.  labornre,  travailler,  dérivé  du 
grec  àpw  (arô) ,  în.  s.  ou  de  labour  et  de 
i'acl.  ar.  V.  I.a6or,  R. 

LABOUHAR  ou  uàOBAm  ,  au  jeu  de 
quilles,  ruoMMM,  Mailler,  on  maille  quand  la 
boule  traverse  les  quilles  sans  en  renverser 
aucu'ûe. 

LABOURAT,  ADA,  adj.  et  p.  (laboura, 
ade)  ;  laumat  ,  u^vocbat.  Labouré  ,  ée  ; 
champ  ou  terre  remué  avec  la  charrue. 

Éty.  de  labour  et  de  at.  V.  Labor,  R. 

LABOURATOIRO,s.  m.  (labouratôire); 
LABooBATooABo.  Loboralorio,  ital.  esp.  port. 
Laboratori ,  cat.  Laboratoire ,  lieu  où  tra- 
vaillent les  chimistes ,  les  pharmaciens  ,  et 
par  ext.  atelier. 

Éty.  du  lat  labour  et  de  atoiro.  Vov. 
Labor,  R.  ^ 

LABOUREDOUR  ,  s.  m.  d.  béam. 
Laboureur.  V.  Labourur,  Bouyer  ei  Labor, 
Rad. 

LABOURIER ,  S.  m.  (labourié).  La  buse, 
oiseau ,  Gare.  V.  Busa  ;  la  bondrée ,  selon 
M.  d'Anselme.  V.  Boundrea, 

LABOURIOUS, OUSA, adj  (labourioùs, 

ÔUSe  )   ;       rSlIABLB  ,       TBATALBAïaS  ,       rSlIlBU. 

Laborioso  ,  ital.  esp.  port.  Laborios ,  cat. 
Laborieux,  ieuse,  qui  aime  et  qui  soutient  le 
travail  ;  qui  se  fait  avec  peine. 

Èty.  du  lat.  laboriosus,  V.  Labor,  R. 

LABOURIVA,  adj.  vl.  Terra  labouriva, 
terre  labourable  ou  prête  à  être  labourée  ; 
champ  en  culture.  V.  Labourable  et  Labor , 
Rad. 

LABOURUR ,  Labrador,  esp.  Lavrador, 
port.  V.  Bouyer  et  Labor,  R. 

LABR,  radical  dérivé  du  latin  labrum, 
lèvre,  bord. 

De  labrum,  parapoc.  Za6r;d'où  :  Labr-a, 
Labri-ar,  Labr-ut,  En-labr-ar,  Es-labr- 
ar. 

De  labr ,  par  le  changement  du  5  en  v  : 
Lavras ,  Lavias ,  Levr-a ,  et  par  celui  du  v 
enu,  Laura  y  E'iaur-ar ,  E-laur-at,  E- 
laur-U. 

LABRA,  s.  f.    (labre)  ;  tsnut,  sodcba, 

■ABIHA  ,  BABOBA  ,  BBBAA  ,  &AOBA.  LobiO,  pOTi. 

esp.  Labbro,  ilal.  Llabi,  cat.  Lèvre,  organe 
mobile  double,  placé,  dans  l'homme,  au 
devant  des  os  maxillaires,  et  divisé  en  lèvre 
supérieure  et  lèvre  inférieure  par  l'ouverture 
de  la  bouche  ;  moue,  trogne,  grimace. 

Éty.  du  lat.  labrum,  m.  s.  V.  Labr,  R, 

Faire  la  labra,  faire  la  moue,  bouder. 

LABRIAIRE ,  USA,  s.  f.  (labriàîré,  use); 
&ABBIIB.  Boudeur ,  euse ,  qui  a  l'habitude  de 
faire  la  moue.  Gare. 

Éty.  de  labra  et  de  taire. 


LÀB 


491 


LABRIAR ,  V.  n.  (labrià).  Faire  la  moiie: 
Faire  U  labria.  Gare. 

Ely.  dri  lal.IaW,géii.  de  Mnmietde 
«r,  V.  tabr,  R. 

LjkBRUSCA.  s.  f.  vl.  Labrusea,  port. 
r'Uagreêta  e$  diia  labrueea ,  vigne  sauvage 
est  appelée  lambnisque.  V.  Lambrueea. 

Éty.  du  lat.  labruêca ,  dérivé  delabrum , 
bord,  parce  que  cette  vigne  croît  au  bord  des 
champs  et  dans  les  haies. 

LABRUT,  UDA,   adj.    (labrù  ,    ûàe)  ; 

MOOBBOT  ,  aBBCABVT  ,  BOOCABOV.  LUtbigrOS   , 

cat.  Lippu,  ne,  qui  a  la  lèvre  inférieure  très- 
grosse  et  avancée. 

Éty.  de  labra  et  de  uL  remarquable  par  la 
lèvre.  V.  Ubr,  R.  ^  r 

LABRUT,  s.  m.  (labrû).  Nom  nicéen  da 
muge  à  grosses  lèvres ,  Mugil  labroiue , 
Risso ,  poisson  de  l'ordre  des  Uolobranches 
et  de  la  famille  des  Lépidopômes  (à  opercule 
écailleuse). 

Éty.  V.  le  mot  précédent  et  Labr,  R. 

LABTRINTHO,  S.  m.  (labyrinthe); 
uBBBorrA,  et  impr.  i^Buuirrao.  Labyrinthe, 
ail.  Labyrinlhue,  lat.  L<i6trtfi(o,  ital.  Labe- 
rifito,  esp.  cat.  Labyrintho,  port.  Laby- 
rinthe,  lieu  plein  de  détours,  dont  il  est 
difficile  de  trouver  l'issue  ;  fig.  affaire  em- 
brouillée. 

Êly.  du  grec  XaSupivOoc  (labyrynthos),  le 
même. 

Les  anciens  ont  fait  mention  de  quatre 
labyrinthes  fameux.  Le  premier  fut,  dit-on» 
l'ouvrage  de  douze  rois  d'Egypte,  qui  le 
consacrèrent  au  soleil  ;  on  en  fait  remonter 
la  construction  au  XXl»»  siècle, avant  J.-C. 
Celui  de  Crète  fut  construit  par  Dédale .  pour 
y  renfermer  le  Minataure ,  1301  ans  avant 
J.-C.  celui  de  Lemnos,  par  Smilius  et  Rhobus, 
718  ans  avant  J.-C.  enfin  celui  d'Italie,  bâti 
au-dessous  de  la  ville  de  Clusium  ,  par 
Porsenna ,  roi  d'Ëtrurie ,  qui  voulut  en  faire 
son.  tombeau. 

LAC 

LAC,  lAt,  radical  dérivé  du  latin  lagueue* 
lacet,  filet ,  piège ,  formé  de  lacère ,  prendre 
par  artifice. 

De  laqueue,  par  apoc.  et  changement  da 
q  en  c,(ac;  d'où  :  Lac-et,  Laç-ar,  Laç^at, 
Det'laçal ,  Dei'laçar ,  Enlre-laçar,  Entre- 
laçât, 

De  {ac,  par  le  changement  du  e  en  e ,  la$; 
d'où  :  Las,  Lan ,  Lass-ada ,  Lass-ar,  En» 
lauar  ,  En-lasi-at ,  Las$-et ,  Las-ar, 

De  lac  ,  par  le  changement  du  c  en  tz  : 
Latz. 

De  laqueuê  ,  par  apoc.  laqu  ,  et  par  le 
changement  de  a  en  e,  lequ;  d'où  :  Lequ-a, 
Lequ-et ,  Lequ-ier. 

LAC,  2,  radical  pris  du  latin  Iaeti#,  lac, 
mare ,  lieu  profond ,  dérivé  du  grec  Xàicxoç 
(Iakkos),  lac,  fosse. 

De  lacue,  par  apoc.  lac  ;  d'où  :  Lac,  La^ 
ar  ,  Lac-as ,  Lac-al ,  Lae-una  ,  A4acar  , 
Lac'outet,  Laque-rot,  Laqu-et ,  Lag-ar , 
Lag-ot,  Laus. 

LAC,  s.  m.  (lac);  Lago ,  Ital.  esp.  port 
Llach ,  anc.  cat.  Lac  ,  grand  amas  d'eaa 
dormante,  et  par  ext.  grande  flaque  d'eau. 

Ëty.  du  laL  lacus,  m.  s.  V.  Lac,  R, 


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492 


LAC 


Les  lacs  les  plos  remarquables  de  la  Pro- 
vence sont  celui  d'Allos ,  situé  à  2,500 
mètres  environ  d'élévation,  au-dessus  du 
nifcau  de  la  mer ,  et  ayant  une  lieue  de  tour, 
celui  du  Lausanier,  au-dessus  de  Larche ,  un 
peu  plus  petit  et  à  la  même  hauteur,  celui  du 
Lauxet  et  celui  de  Legny ,  dans  la  commune 
de  Ck>lmars,  sont  beaucoup  plus  petits  et 
méritent  à  peine  le  nom  qu'ils  portent. 

LAC ,  s.  m.  v!.  Fosse ,  cuve,  enfer. 

Daniel  fà  pautà  al  lac  de  H  lean, 
D.  vaud.de  1100. 

Ély.  du  lat.  laeuê  ,  pris  dans  le  sens  de 
grand  vase,  de  fosse.  V.  Lae,  R. 
I4AG,  Pour  lait.  V.  Lach. 
LAC ,  S.  m.  v|.  LAS ,  liATz ,  uiMOL.  Lac , 
anc.  cat.  Lazo ,  port.  Laço ,  esp.  Laccio , 
itat.  Lacs,  lacet,  lien,  filet.  V.  Las, 
Êty.  du  lat.  laqueut,  m.  s. 
liAG,  s.  m.    vl.   Pressoir  ou  maie  de 
pressoir. 
Èiy.  du  lal.  lacui,  V.  Lac,  R. 
IjAGA,  %I.  Gomme.  V.  Lacca, 
IsACAIm  ,  pr.  vl.  Laquelle. 
liAGAB ,  v.  n.  (lacà).  Qui  est  dans  la 
stagnation ,   en   parlant  des  eaux   qui  ne 
s'écoulent  point,  qui  forment  des  lagunes. 

Ëty.  de  lac  et  de  la  lerm.  act.  ar,  qui  forme 
un  lac.  V.  Lac,  R. 

LAGAR,  v.a.  d.  béarn.  Pour  laper,  V. 
Lapar. 

LAGAR,  V.  n.  (lacà);  lamab,  laiuam. 
Alagare,  ital.  anc.  Submerger:  Vaigua 
laça  partout ,  l'eau  surnage ,  l'eau  séjourne  ; 
il  est  quelquefois  réciproque  et  signifie  se 
mouiller,  essuyer  une  averse. 

Ëty.  de  lac  et  de  ar ,  former  un  lac.  Y. 
Lac,  R. 

I4AÇAR ,  V.  a.  (laça)  ;  coomblab.  Allac- 
eiare.  ital.  £n/azar ,  esp.  Enlaçavy  port. 
Lacer,  serrer  avec  un  lacet  ;  il  est  aussi  réci- 
proque :  5e  laçar,  se  lacer. 
Éty.  de  lac  et  de  ar,  V.  Lae,  R. 
IjAGAR  si.  v.  r.  (si  laça).  Se  vautrer 
dans  un  bourbier ,  se  plonger  dans  l'eau 
boueuse. 

Êly.  de  lae ,  de  la  term.  act.  ar  et  de  n, 
mettre  soi  dans  le  lac. 

I«ACAS,  s.  m.  (lacâs).  Augm.  de  lac, 
gros  lac.  lac  bourbeux.  V.  Lac,  R. 

LAGAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (lacà ,  âde] .  d. 
bas  lira.  Trempé,  lavé,  plongé  dans  l'eau: 
Aquella  plujada  nous  a  plat  lacats  ,  cette 
pluie  nous  a  percés  jusqu'aux  os. 
Ety.  de  lac  et  deat.  V.  Lac,  R. 
LAGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (laça,  àde). 
Lacé,  ée. 

Ély.  V.  Lac,  R. 

IiAGGA,  s.  f.  (laque)  ou  oooma  lacca. 
Laça»  ital.  Laça,  esp.  port.  Lack,  ail.  La- 
que ou  résine  laque,  substance  résineuse 
dont  on  dislingue  trois  sortes  dans  le  com- 
merce :  la  laque  en  bâton,  la  laque  en  grains 
cl  la  laque  en  écailles. 

Elles  proviennent  toutes  par  exsudation 
de  plusieurs  arbres  de  l'Inde- Orientale,  et 
particulièrement  des  Ficus  religiosa  et  in- 
dica  et  du  Croton  laeciferum,  par  suile  de 
la  piqûre  faiie'à  leurs  branches,  par  la  femelle 
do  la  cochenille  à  laque,  cocctu  laqua. 


LAC 

Ëly.  de  l'arab.  lakk  ;  laque  ;  suc  d'une 
plante  qui  sert  à  teindre  le  cuir  en  rouge,  ou 
de  lacre ,  cire  d'Espagne ,  mot  Indien,  ap- 
porté par  les  Espagnols;  selon  Ménage, 
Lacca,  en  lat. 

UkGGA,  s.  f.  (laque).  Nom  nicéen  de  l'a- 
lose. V.  Alausa, 

LAGCAI,  s.  m.  (lacaT)  ;  laquai  ,  Lacchè, 
ital.  Lacayo,  esp.  Lacaio ,  port.  Laquais, 
valet  destiné  à  suivre  son  maître  ou  sa  mal- 
tresse. 

Ety.  de  l'ancien  mot  naquet,  valet  de  pied, 
dérivé  de  l'ail,  knecht,  valet. 

LAGGAI,  s.  m.  (local).  Dans  le  6as-Lim. 
on  donne  aussi  ce  nom  aux  jets  qui  poussent 
aulour  des  plantes  principales  du  blé.  A  troou 
fa  secharessa  lou  laccai  n*an  pas  pougut 
segre, 

LACGIA,  s.  f.   (làtchie).  Nom  nicéen  de 
l'alose.  V.  Alausa, 
Éty.  de  l'ilal.  laccia. 

LAGERT.s.  m.  vl.  Lacerto,  ital.  anc.  esp. 
Muscle,  organe  du  mouvement. 
Ély.  du  lat.  lacertus,  m.  s. 
LAGET,  s.  m.  sBDooii ,  sBPAOKi,.  Laccio, 
ital.  Lazo,  esp.  Laco,  port.  Collet  ou  lacs  , 
fil  composé  de  plusieurs  crins ,  formant  un 
nœud  coulant  que  l'on  tend  pour  prendre 
des  oiseaux. 

On  donne  le  même  nom  à  ceux  faits  de 
corde  ou  de  fil  de  laiton  qu'on  emploie  pour 
attraper  des  lièvres  et  des  lapins. 

Ëly.  Dim.  de  lacs,  dérivé  du  lat.  laqueus, 

petit  lacs.  V.  Lac,  R. 

LAGET,  adj.  vl.  Malheureux.  V.  Lasset, 

LACH,  radical  pris  du  lat.  lac ,  laclis  , 

lait,  dérivé  du  grec  -^oLkaT^xoç  (galaklos),  m. 

s.  d'où  lactuca,  laitue. 

De  lactis,  génitif  de  lac,  par  apoc.  lad , 
et  par  changement  du  et  ench,  lach  ;  d*où  : 
Lach,  et  ses  composés ,  Lach-ada  ,  Lach- 
au,  Lach-airoun,  Lach-asS'Oun,Lach-aya; 
Lacheira,  Lachen  ,  Lach-enca,  Lach^eta, 
Lach-ttet ,  Lach-eyroun,  Lach-ier,  Lach- 
iera,  Lach-ious,  Lach-ouscla  ,  Lach-uga  , 
Lachug-assa ,  Lachug-ouna ,  Lachugu-eta, 
Lach-ouira,  Laxugueta, 

De  lach,  par  l'ad.  de  n ,  lanch;  d'où  : 
Laneh-ouscla. 

De  lactis,  par  apoc.  et  suppr.  du  c ,  lat; 
d'où  :  Lat-agi,  AAach-ar,  A-laich-ar,  Lait- 
iec,  Layt,  Layt-age,  A-Layt-ar,  A-layt-at , 
Chousct-a  ,  En-chouscl-ar,  En-chouscl-at , 
Lag,  Largc'O ,  Lax ,  Leid ,  Leit ,  Leil-uga, 
Ley.  Leyt, 

LACH  2,  LAta,  LAut,  radical  dérivé  du 
latin,  laxus,  a,  um,  lâche,  ample,  qui  n'est 
pas  tendu  ;  qu'on  fait  aussi  venir  du  grec 
^ôAau)  (chalaô),  lâcher,  relâcher,  détendre. 
De  laxus,  par  apoc.  lax,  et  par  change- 
ment de  X  en  ch,  lach;  d'où:  Re-lache, 
Ite-lax-ar,  Lach-e  ,  Lach-ar,  Re-lachar, 
Lâchât,  Re-lachat,  Re-lacha-ment ,  Re- 
lachad'Ura,  Re-lach-ant. 

De  lax,  laxare,  qu'on  trouve, dans  Gré- 
goire de  Tours,  avec  la  signification  de  laisser. 
De  lax,  parle  chang.  de  x  en  ss,  lass; 
d'où:  Re-lass-ar,  Re-lass-at,  Lasc. 

De  lass,  par  le  chang.  de  a  en  ai,  laiss; 
d'où  :  Re-iaissada,  De-laiss-ar.  De-laiss- 
at ,  Lais ,  Re-laissat ,  Entre-laissa-men, 
Lais-adura,  Laisa-men, Laisan,  Relais , 


LAC 

Lais-ar,  Laissa,  Lais  s -ai ,  Layeh-ar 
Laych-etat ,  Layssh-ar ,  Laiss-ar  ,  Reles  , 
Relars  ,  Laich-a  ,  Laich-ar ,  Laich^at , 
He-lai,  Re-lamb-i ,  A-lasch^ar,  Lax-ar, 
Lax-e,  Lex-ar,  Re-lar. 

LAGH,  s.  m.  (là)  ;  lut,  uvt,  la,  ium*.  unr, 
I.&TT.  ukx,  LBio,  LAo-  Lcbcn,  nTêb.  Lèche  f 
esp.  Latte  ,ital.  Leite,  port.  Llet,  cat.  Lait, 
matière  animale  blanche,  liquide  et  sucrée, 
qui  se  forme  dans  les  mamelles  des  mam- 
mifères femelles  pour  servir  de  nourriture  k 
leurs  petits. 
Ëty.  du  lat.  lac.  V.  Lach,  R. 
Abandonné  à  lui-même,  le  lait  se  sépare 
en  trois  substances  principales  qui  sont  :  le 
heure,  le  fromage  et  le  sérum.  V.  Burri  , 
Froumagi  et  Lachau. 

Le  lait  est  un  liquide  composé  de  beau- 
coup d'eau,  de  sucre ,  de  mucilage ,  de  mu- 
riate  et  de  sulfate  de  potasse,  d'acide  acéti- 
que, de  phosphate  de  fer ,  de  chaux  et  de 
magnésie,  etc.  «  Cette  complication  infinie 
«  du  premier  aliment  préparé  au  jeune  ani- 
«  mal ,  par  la  nature,  nous  offre,  dit  M.  Cu- 
«  vierdansun  rapport  à  l'Institut,  de  nou- 
«  veaux  motifs  d'admirer  la  prévoyance  de 
«  cette  mère-commune.  Elle  y  a  déposé  lous 
c(  les  matériaux  d'un  prompt  accroissement. 
«  La  substance  caséeuse  est  presque  la  même 
ce  que  celle  des  muscles  ;  le  phosphate  de 
ce  fer  est  un  des  éléments  du  sang ,  et  celui 
a  de  chaux  £iit  la  base  terreuse  et  la  cause 
a  du  durcissement  des  os.  » 

Lach  jouine  ;  lait  d'une  nourrice  qui  n'est 
accouchée  que  depuis  peu  de  temps. 

Le  premier  bit  qui  sort  des  mamelles 
après  l'accouchement,  porte  le  nom  de  colot- 
trum,  chez  les  femmes.  V.  Bel. 
Lach  broussat  ;  lait  caillebotté. 
M.  Cadet  de  Vaux,  a  inventé,  dans  ces  der- 
nier temps,  un  galaclomèlre  ou  instrument 
pour  reconnaître  la  pureté  du  lait. 

L'an  18i0  avant  J.-C.  Aristée  apprend  aux 
Grecs  h  faire  cailler  le  lait. 

LACH  DB  Bimmi,  S.  m.  Lait  de  beurre  ou 
babeurre  ;  liquide  qui  se  sépare  de  la  crème 
en  faisant  le  beurre,  il  a  beaucoup  d'analogie 
avec  le  lait  écrémé. 

LACH  DB  cAos.  s.  m.  Lait  de  chaux:  chaux 
délayée  dans  de  l'eau  en  quantité  suffisante 
pour  lui  donner  l'apparence  du  lait.  La  pel- 
licule qui  se  forme  sur  ce  liquide  quand  on 
le  laisse  en  repos,  porte  le  nom  de  crème  de 
chaux,  c'est  un  sous- carbonate  calcaire. 

IjACH.  s.  m.  Laite  des  poissons ,  liqueur 
blanche  comme  du  lait  que  le  mâle  répand 
sur  les  œufs  ou  frai  de  la  femelle  pour  les 
féconder. 

Éty.  de  la  ressemblance  avec  le  lait  ordi- 
naire. V.  Lach,  R. 
Carpa  de  lach,  carpe  lailée. 
I.AGH  et  LAica,  vl.  Lait  et  laid.  Y.  Lach 
et  Laid. 

liAGH-DB-rovLA .  s.  m.  (  la-dé-péule  ). 
Laii  de  poule ,  espèce  de  bouillon  que  l'on 
prépare  en  mêlant  ensemble  un  jaune  d'œuf . 
demi-once  de  sucre  en  poudre,  un  gros  d'eau 
de  fleur  d'orange  et  une  once  et  demie  d'eau 
chaude. 

LAGH-oK-FOTA,  s.  f.  (latch'dé-pùta).  Un 
des  noms  languedociens  des  euphorbes.  V. 


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LAC 

Chouscla,  et  particuKèremeDt  de  l'épurge. 
V.  Catapuça, 

IiAGH-M-iA»MA,  s.  m.  Laitd^ânesse.cba- 
cuo  cononlt  les  bonnes  qaaUtés  du  lait  d'A- 
nesse  que  les  médecios  ordonnent  souvent 
dans  les  maladies  de  langueur  ;  cela  est  cause 
qu'on  dit,  en  parlant  d'une  personne  qu'on 
regarde  comme  perdue,  €t  au  lach  de  tauma. 

Ce  lait  est  encore,  à  ce  qu'on  assure,  un 
excellent  cosmétique  pour  entretenir  la  fraî- 
cheur et  la  souplesse  de  la  peau  ;  aussi  Jons- 
ton,  rapporte  (|ue  Poppée,  femme  de  Néron, 
avait  toujours  a  sa  suite  cinq  cents  ènesses 
pour  se  baigner  dans  leur  lait. 

I^CHADA.dl.  V.  Ateuada  ,  Alaehada 
et  Lach,  li. 

LAGHADA.  V.  Gaspa  et  Lach,  B- 

LACHA-LEBRE ,  s.  m.  (  làlcbe-lèbré). 
Nom  que  portent,  dans  la  Var,  les  espèces  de 
laiirons  qui  ne  sont  pas  épineuses.  V .  La- 
chairoun. 

Éty.  Ce  root  signifie  ittéralement,  lait  de 
lièvre. 

LAGHAMENT,  adv.  (latcbaméin).  Lâ- 
chement, d'une  manière  lâche,  mollement. 

LAGHAR.  V.  a.  (latchâ)  ;  moo&ab.  dbmbs- 
«AK,  ijkXAm.  Laxar,  cat.  csp.  port.  Lasciare, 
ital.  Lâcher,  abandonner  à  elle-même  une 
chose  retenue  par  un  obstacle:  détendre, 
laisser  aller,  relâcher;  et  neut;se  lâcher,  se 
détendre. 

Ëly.  du  lai.  laxare,  m.  s.  V.  Lach^  R. 

En  vl.  lier,  lacer. 

LAGRAT,  AD  A,  adj.  et  p.  (lalcbà,  àde). 
Lâché,  éei 

Éty.  V.lacft,R. 

lâACHASSOUN,  V.  Lachaitoun.  Le  nom 
de  lachastouns  est  commun,  à  TEsperou , 
selon  M.  Amoreux,  aux  sonchuê  ou  lailronf, 
et  aux  crépis. 

Éty.  V.Aacfc.R. 

LAGHAU ,  d.  m.  Pour  petit  lait.  Vof . 
Gaspa  et  Lach,  R. 

liACHATA.  s.  f.  (latchàïe).  d.  de  Barcel. 
petit  lait.  V.  Gaspa. 

Ëty.  de  2ac^et  deaya,  pour  ada,  fait  avec 
le  lait  ou  produit  du  lait.  V.  Lach  y  R. 

LAGHE,  ÀCHA,adj.  (lâtché,  àtche)  ; 
&AZS,  rLsovm.  Flaico,  esp.  Frouxo  y  port. 
Lâche,  qui  n'est  pas  tendu  ;  qui  n'est  pas 
ferme,  qui  est  mou  :  qui  n'est  pas  actif;  amol- 
li, sans  vigueur;  vil,  honteux. 

Êty.du  lat.  laxui,  m.  s.  V.  Lach ,  R.  2. 

I^CHEIRAjdl.  V.  Lachiera  et  Lach, 
Rad. 

LAGHEIROUN  ,  s.  m.  (  latcheirèun  )  ; 

I.ACBBTIIO0II ,  LACBAStOOn,  LACBBTA  ,  LACRIOCS, 
■.ACBERCA  ,  IJM:I1ALBBBB  ,  CAMOSLA  ,  CARDVBLA  , 
&ABOBA,  UABOA,  CBARDBLA,    riCBOORLIT,  LAITO- 

oovN.  Leitugas,  anc.  esp.  Noms  pa^lc^lquels 
on  désigne,  en  difTérenls  endroits,  les  diiïc- 
rentes  espèces  de  laitrons,  sonchi,  Lin. 
plantes  de  la  fam.  des  Chicoracées ,  et  plus 
particulièrement  les  laitrons  des  lieux  cul- 
tivés, très-tendre,  et  des  champs,  Sonchus 
oleraceusy  tenerrimus  et  arventis,  Lin.  V. 
Gar,  Sonchuê,  p.  446. 

Êty.  Le  plus  grand  nombre  des  noms 
donnés  à  ces  plantes  ont  pour  radical  le  mot 
LaeK  V.  c.  m.  lait,  parce  qu'en  les  coupant 
elles  répandent  une  liqueur  qui  en  a  la  cou- 
leur et  la  consistance. 


LAC 

Ces  plantes  ne  sont  point ,  comme  le  dit 
M.  Avril ,  des  laitues  sauvages. 

LAGHEN  ,  8.  m.  (lalchéin),  dl.  Leitào , 
port.  Cochon  de  lait. 

Ety.  du  lat.  lactaneus  ou  de  lach,  lait,  et 
de  en,  en,  au,  qui  est  encore  au  lait.  V.  Lach, 
Rad. 

LAGHEN  ,  s.  m.  (latchèin) ,  dl.  Cochon 
de  lait  ou  jeune  pourceau.  V.  Pourquet, 

Ëly.  du  lat.  lactaneus.  Ce  mot  est  devenu 
aussi  un  nom  de  lieu.  V.  Lach,  R. 

LAGHENGA,  6.  f.  (latchèinque).  Nom 
langued.  des  laitrons.  V.  Lachairoun  et 
Lach,  R. 

LAGHETA,  s.  f.  (  latchéle).  Un  des 
noms  langued.  des  laitrons.  V.  Lachairoun 
et  Lach,  R. 

LAGHETA ,  8.  f.  dl.  Espèce  de  valé- 
riane à  feuille ,  de  Lin.  Sauv. 

LACHETAT ,  s.  f.  (latchetà)  ;  baisbma. 
Lâcheté,  manque  de  courage,  action  vile  et 
basse.  V.  Lach,  R.  2. 

LAGHETET,  s.  m.  (latcbété).  Nom  lan- 
guedocien du  séneçon  commun.  V.  Sene- 
çoun  et  Lach ,  R. 

I.AGHETROUN ,  Alt.  de  Lachairoun  , 
V.  c.  m.  et  Lach,  R. 

LAGHIER,  lEIlA,  adj.  (latchié,  iére)  , 
d.  m.  Qui  aime  le  lait,  qui  s'en  nourrit  de 
préférence  à  tout  autre  aliment. 

Éty.  de  lach  et  de  ier,  V.  Lach,  R. 

LAGHIERA ,  adj.  (latcbiére)  ;  lacbbiba  , 

CALHADIBRA ,    LBITBiaA.    LdUira  ,    pOft.      LC" 

chera ,  esp.  Laitière  ,  femme  qui  vend  du 
lait  ;  femme  qui  a  beaucoup  de  lait ,  vache 
qui  en  donne  en  grande  quantité. 

Vacca  lachiera ,  vache  à  lait. 

Ëty.  de  lach  et  de  iera  ,  qui  produit 
beaucoup  de  lait.  V.  Lach ,  R. 

I.ACHIERA,  s.  f.  (latchiére);  LAciioonA. 
Est  aussi  le  nom  qu'on  donne  en  quelques 
endroits ,  ë  un  vase  dont  on  se  sert  pour 
traire  les  vaches  ,  les  brebis  ,  etc. ,  selon 
M.  Avril.  V.  Lach.  R. 

LACHIOUS,  S.  m.  (latcbiôus).  Un  des 
noms  languedociens  des  laitrons.  Y.  La- 
chairoun. 

Éty.  de  Lach,  R.  et  de  ou# ,  qui  est  de  la 
nature  do  lait. 

LACH»  ,  adj.  vl.  Allaité ,  qui  est  à  la 
mamelle.  V.  Lach,  R. 

LAGHOUIRA  ,  Avril.  V.  Lachiera  et 
Lach  ,  R. 

LAGHOUS ,  OUSA,  adj.  (latchùus,  ôuse). 
Laiteux,  euse,  dont  le  suc  est  blanc  comme 
du  lait.  Gare.  \.  Lach,  IX. 

Uk  GHOUSGLA,  s.  f.   (tchôusdc);  la- 

CHOOBCLA,  LAIICBOOtCLA,  LBHCHOOtCLA  ,  GlNOOS* 
CLA,  JlMOVtCLA,  JCtCLA,  LACH-DB-rOTA,    LAÇA* 

gha,  LAOAiGiiA.  Lachouscla,  nom  par  lequel 
on  désigne  presaue  toutes  les  euphorbes  ou 
tithymales  qui  répandent  du  lait  en  les  cou- 
pant, mais  plus  particulièrement  l'euphorbe 
a  feuilles  en  scie,  Euphorhia  serrata,  Lin. 
l'euphorbe  à  iknrs  pourprées,  Euphorhia 
characias,  Lin.  et  l'euphorbe  aux  verrues, 
Euphorhia  verrueosa,  Lin.  plantes  de  la  fam. 
des  Euphorbiacées  ,  toutes  plus  ou  moins 
acres  et  caustiques.  V.  Gar.  Tithymalus , 
p.  465. 


LAC  493 

Ëty.  Chouscla,  contr.  delachouscla,  dérivé 
de  lach ,  lait ,  ou  du  celt.  lachasquia ,  et  de 
chouscla,  altér.  dejiscla,  jaillit,  piaule  qui 
fait  jaillir  du  lait;  de  lachouscla,  pour  ré- 
duire le  root  on  a  ôlé  lach,  c'est-à-dire,  la 
partie  principale  du  mot ,  comme  de  avun- 
culus,  on  a  fait  ouncle.  V.  Lach,  R. 

On  les  emploie  pour  enivrer  le  poisson , 
ce  qu'on  appelle  Ènchousclar,  v.  c.  m, 

LAGHUGA,  s.  f.  (latchùgue);  salaoa  , 
LBiTooA.  Latluga  ,  ital.  Lechuga  ,  esp. 
Lacluck ,  ail.  Llaluga ,  cat.  Laitue  ,  nom 
d'un  genre  de  plantes  de  la  fam.  des  com- 
posées Chicoracées ,  dont  on  connaît  plu- 
sieurs espèces ,  et  un  grand  nombre  de  va- 
riétés. 

Ëty.  du  !at.  lactuca ,  fait  de  lac ,  lait , 
à  cause  que  plusieurs  répandent  un  suc  blanc 
quand  on  les  coupe.  V.  Lach.  R. 

Liebaut,  qui  écrivait  en  1574  ,  dit  qu'on 
ne  cultivait  alors  en  France  que  quatre  sortes 
de  laitues,  la i^eftfe,  la  commune,  \^  frisée 
et  la  romaine ,  on  en  connaît  maintenant 
pkis  de  cinquante  variétés. 

LAGHDGA-BLANQUETA,  Laitue  pom- 
mée blanche. 

I^GHUGA-COUM UNA ,  Laitue  cultivée, 
laitue  commune ,  Lacluca  saligna ,  Lin. 

On  ignore  de  quel  pays  elle  est  originaire, 
et  l'on  croit  même  que  ce  n'est  qu'une  va- 
riété des  Lactuga  querdna  ou  virosa ,  Lin. 
produite  par  la  culture.  M.  Girault-Duvivier, 
dit  qu'elle  est  originaire  de  Cos. 

Cette  espèce  a  donné  beaucoup  de  varié- 
tés qu'on  a  divisées  en  trois  races  : 

1»  La  redouna  ou  poumada  ,  la  laitue 
pommée,  Lactuca  saliva  capitnta  ; 

2o  La  frisada,  la  laitue  frisée,  Lactuca 
saliva  crispa; 

3»  La  longa  ou  roumana,  chicoun,  la  laitue 
romaine,  Lactuca  saliva  longifolia. 

LAGHUGA-FERA ,  s.  f.  Laitue  sauvage, 
Lactuca  scariola.  Lin.  Lactuca  sylvestris , 
Laro.  qu'on  trouve  dans  les  champs  cultivés 
et  dans  tes  vignes.  Y.  Gar.  Lactuca  syl- 
vestris, p.  263. 

LAGHUGA-GROSSA,  s.  f.  Laitue  chou. 

I.ACHUGA-I.ONGA  ,  S.  f.  Laitue  cbi- 
con  ou  laitue  longue. 

LAGHUGA-REDOUNA  ,  8.  f.  Laitue 
pommée. 

LAGHUGA-ROUMANA  ,  8.  f.  Laitue 
romaine. 

I.AGHOGASSA,  s.  f.  (lalchugàsse).  Augm. 
dépr.  de  lachuga,  grosse  et  mauvaise  laitue. 
V.  Lach,  R. 

LAGEnJGOUNA ,  S.  f.  (latchugoùne). 

Éty.  de  lachuga  et  du  dim.  ouna.  S'oy. 
Lachugueta  et  Lach,  R. 

liAGHUGUETA ,  8.  f.  (latchiiguéle)  ; 
LACBoooim ,  i,ACBoao<iiiA.  Lechuguita.  esp. 
Dim.  de  lachuga  ,  petite  laitue  ,  ou  plant 
de  laitue.  V.  Lach.  R. 

Dans  le  Languedoc,  on  donne  le  nom  de 
lachugueta,  à  la  mâche.  Y.  Doucetaei  Lach, 
Rad. 

I.AGOUNIQOE ,  IGA ,  adj.  (lacouniqué, 
ique)  ;  Laconico,  ital.  esp.  port.  Laconic , 
cat.  Laconique ,  concis ,  précis. 

Éty.  do  lat.  laconicus,  fait  du  grec  Xàxwv 
(Iakôn),  laconien ,  concis  à  la  manière  des 
Laconiens  ou  Lacédémoniens. 


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AU 


LAC 


LACOUNISME,  8.  m.  (Iflcoanismé)  ;  La- 
eonismo,  ital.  esp.  port.  Laconisme,  cat. 
Laconisme ,  façon  de  s'exprimer,  concise  et 
énergique. 

Éty.  du  lat.  laconitmus,  m.  s. 

IaACOUTET,  s.  m.  dg.  Petit  lac.  Yoy. 
taquet  elLae,  R.  2. 

LACREMA,  y\.  V.  Lagrima. 

liACREMOS,  ?I.  V.  Lacrimoi, 

LACRIMA,  vl.  V.  Lagrima. 

LAGRIMABUB ,  \1.  V.  Laerimàl, 

IjAGRUIIACIO  ,  s.  f.  ▼!.  Laerimazione, 
ital.  Larmoiement,  action  de  pleurer. 

Êty.  du  lat.  laerymatio,  m.  s. 

LAGRIMAI* ,  s.  m.  vl.  LACBiMAsuE.  Lia- 
grimai,  cat.  Lagrimal,  esp.  port.  Laeri- 
maU.  ital.  Lacrymal,  sac  lacrymal. 

UkCRIMOS  •  OSA ,  adj.  vl.  lacumos. 
Llagrimoi,  cat.  Lagrimoto,  esp.  port.  ital. 
Larmoyant,  baigné  de  larmes. 

Éty.  du  iat.  Xacrimosus,  m.  s. 

I.ACRTHIA-GHRI8TI ,  8.  m.  (làcrymâ 
christi).  Lacryma-Christi,  nom  qu'on  donne» 
en  Italie ,  à  un  vin  muscat  très-agréable , 
qu'on  récolte  dans  le  royaume  de  Naples, 
au  milieu  des  cendres  volcaniques. 

Éty.  LacT%ima-Chritti,  larmes  du  Christ, 
à  cause  de  l'excellence  de  ce  vin.  V.  Lagrim, 
Rad. 

On  rapporte  qu'un  polonais ,  l'ayant 
trouvé  fort  à  son  goût,  s'écria  :  0  Domine 
eur  etiam  in  terris  nostris  non  laerymatus 
es?  Seigneur,  pourquoi  n'avez- vous  pas 
aussi  pleuré  sur  nos  terres? 

LAGRTBIATOIRO ,  S.  (lacr^matéire)  ; 
LAcmiMATOOAmo.  Lacrymatoire,  petit  vase  dans 
lequel  les  anciens  conservaient  les  larmes 
Tersées  dans  les  funérailles. 

I.AGTICINI ,  s.  m.  vl.  Lactidni  ,  cat. 
LaetidniOy  esp.  Laetidnios,  port.  AoUtci- 
nio,  ital.  Laitage.  V.  Latagi, 

Ëty.  du  lat.  laeticinium,  m.  s. 

UkCTOAN,  s.  m.  vl.  Elixir,  électuaire. 

UACTOARI,  vl.  V.  Lectuari. 

LACTUGA-SALVAOEA,  s.  f.  Oaclûgue 
aalbàlge).  Nom  toulousain  de  la  laitue  saule, 
Laetuca  saligna. 

LAGUAL,  adj.  vl.  De  lac. 

I.AC0NA  ,  s.  f.  (lacune)  ;  Laeuna ,  ital. 
port.  Laguda,  esp.  Lacune,  vide,  interrup- 
tion dans  le  texte  d'un  auteur,  dans  le  corps 
#un  ouvrage. 

Éty.  du  lat.  laeuna,  m.  s.  dim.  de  (actif, 
creux,  vide.  V.  Lac^  R. 

laAD 

LADANUM,  S.  m.  (ladanéun);  Ladano, 
eat.  esp.  Ladano,  ital.  Ladanum. 

Éty.  du  lat.  ladannm,  m.  s. 

UADEZA,  s.  f.  vl.  Largeur.  V.  Z.a(,R.2. 

UADEZA, s.  f.  vl.  Latetza,  ital.  Largeur. 
V.  Lat,  R. 

LADISLAS,  nom  d'homme  (ladislâs). 
Ladislas. 

Pair.  Saint  Ladislas.  l'Église  honore  deux 
•aints  de  ce  nom,  le  4  mai,  le  27  juin  et  le 
30  juillet. 

UADRAR ,  V.  n.  vl.  Ladrat ,  port  esp. 
Llajirar,  caL  Aboyer. 

£ty.  du  lat.  lairare. 


LAD 

LADRARIA,  8.  f.  Madrarie); 
MBSBixABiA.  Ladrcrlc ,  lèpre ,  maladie  de  la 
peau  caractérisée  par  des  tubercules  durs  et 
msensibles,  et  par  l'accroissement  prodigieux 
de  l'épiderme,  fîg.  avarice  sordide.  V.  La- 
dre tiCrassaria, 

Éty.  de  ladre  et  de  la  term.  aria ,  qui  est 
atteint  de  la  maladie  des  ladres. 

Cette  cruelle  maladie,  dont  le  législa- 
teur des  Juifs  a  fait  un  portrait  si  Gdèle  et  si 
hideux,  parait  avoir  pris  naissance  sous  le 
ciel  ardent  de  l'Egypte  et  de  l'Arabie.  Elle 
inonda  la  Grèce  et  l'Asie ,  à  cause  du  com- 
merce continuel  de  ces  deux  nations;  mais  à 
l'époque  où  les  Romains  soumirent  tout 
l'Orient,  ce  fléau  se  répandit  en  Italie  et  dans 
toute  l'Europe,  la  France  même  ne  fut  pas 
épargnée  et  la  Provence  en  particulier. 

On  distingue  maintenant  la  lèpre  propre- 
ment dite  de  l'éléphantiasis. 

I.ADRARIA,  s.  f.  (ladrarle).  Ladrerie  oo 
léproserie ,  hôpital  destiné  à  recevoir  les  la- 
dres ou  lépreux. 

Ëty.  de  ladre  et  de  la  term.  aria ,  lieu  où 
il  y  a  beaucoup  de  ladres,  où  ils  se  rassem- 
blent. 

«  Après  les  premières  croisades,  la  lèpre  se 
multiplia  tellement  en  Europe,  qu'on  fut  obli- 
gé d'établir  partout  des  maisons  pour  séques- 
trer les  individus  affectés  de  celte  horrible 
maladie,  et  leur  faire  subir  un  traitement  con- 
venable, chaque  ville  eut  sa  léproserie,  mala- 
drerie,  ladrerie  ou  mezellerie,  comme  on  les 
nommait  en  certaines  provinces.  En  1225,  du 
temps  de  Louis  Vlll,  il  y  avait  deux  mille 
léproseries  dans  la  France  d'alors.  » 

La  séquestration  des  individus  affectés,  les 
soins  qu'on  leur  donna,  firent  peu  à  peu  dis- 
paraître de  notre  sol  ce  fléau,  dont  la  propa- 
gation n'était  d'ailleurs  pas  secondée  par  une 
température  assez  élevée. 

LADRARIA.  S.  f.  Ladrerie,  maladie  des 
cochons,  qu'on  a  nommée  ainsi,  à  cause  de 
l'analogie  qu'on  a  cru  y  trouver  avec  la  lè- 
pre de  l'homme,  connue  sous  la  même  déno- 
mination. 

11  est  reconnu  aujourd'hui,  que  cette  mala- 
die est  causée  par  la  présence  d'un  nombre 
plus  ou  moins  grand,  d'hydatides  du  cochon 
ou  cyslircerque  ladrique,  dont  on  peut  voir 
la  Ggure,  la  synonymie  et  l'histoire  ,  dans  le 
XXI !»•  volume  du  Dict.  des  Se.  Médicales, 
p.  165  et  180.  V.  aussi  le  mot  Hydatida  de 
notre  Dictionnaire. 

Cette  espèce  de  ver  se  loge  dans  le  lard, 
dans  les  viscères  et  dans  la  langue  des  co- 
chons où  l'on  peut  aisément  en  reconnaître 
l'existence.  Ceux  qui  sont  chargés  de  faire 
cette  inspection  portent,  en  français,  ^le  nom 
de  languayeurs, 

La  chair  des  cochons  ladres  est  malsaine, 
sans  que  cependant  on  puisse  lui  attribuer 
la  lèpre,  comme  le  législateur  des  Juifs  parais- 
sait le  croire,  lorsqu'il  en  défendit  l'usage  ï 
son  peuple. 

LADRE ,  AORA,  adj.  (lâdré ,  àdre)  ;  n- 
tu.  Ladre,  atteint  de  ladrerie ,  lépreux  :  on 
donne  plus  particulièrement  aujourd'hui 
l'épithète  de  ladre  aux  animaux ,  et  celle  de 
lépreux  aux  hommes;  ûg.  vilain,  avare,  sor- 
dide, insensible. 


LAD 

Étj.  Nos  pères,  à  l'exemple  des  Païens  * 
avaient  placé  chaque  maladie  sous  l'égide 
d'un  protecteur,  pour  y  avoir  recours  et  en 
obtenir  la  guérison.  C'est  ainsi  que  sakil 
Lazare  dont  ils  avaient  fait  saint  Lasre,  et 
ensuite  saint  Ladre,  fut  invoqué  pour  la 
lèpre  qu'on  nomma  Ladrerie,  v.  c.  m. 

La  parabole  du  mauvais  riche  où  le  lazart 
est  dépeint  comme  couvert  d'ulcères,  fut 
cause  qu'on  l'invoqua  dans  la  ladrerie  et  qu'on 
nomma  ladres,  ceux  qu'on  croyait  atteints 
du  même  mal  que  saint  Ladre. 

I.ADRE,  s.  m.  vl.  Ladrâo ,  port.  Ladre , 
cat.  Ladro,  ital.  Ladron,  esp.  Voleur. 

Ëty.  du  lat.  latro,  m.  s.  V.  Larroun,  R. 

I«ADRE ,  nom  d'homme.  Le  même  que 
Lazare,  v.  c  m. 

LADRIER,  s.  m.  vl.  LAMMMtm.  Côté,  flanc, 
quartier.  V.ZaI,  R.2. 

liâDRiKR,  s.  m.  pi.  vl.  Quartiers,  côtés 
de  père  et  de  mère. 

Ëty.  du  port.  lado ,  côté,  dérivé  du  lat 
lalus,m,8.  y.Lat,ïi. 

I«ADRlOB,s.m.(ladridgé),  dl.  V.  La- 
draria, 

LADRDRA,  s.  f.  (ladrûre).  Lèpre.  CasL 

LAB 

I«AEN8 ,  vl.  Dit  pour  lai  ens,  la  dedans. 

I.AF 

liAFEOD ,  8.  f.  (laf  èou]  ;  LAm.  Cassade, 
poisson  d'avril,  tromperie. 

Far  laf  cou ,  abuser,  tromper  quelqu'un. 
Douj. 

I.AO 

UkO ,  adv.  vl.  Vilement.  tristement,]laîde- 
ment. 

Êty.  Alt.  de  laid,  V.  Les,  R. 

LAG,  s.  m.  vl.  Uit.  V.  Lach  et  Lach,  R. 

I.AO,  adj.  vL  Laid,  souillé.  V.  Laid  el 
Les,  R. 

Si  tos  huélhs  es  lag  tit  cassidos, 
V.elVert. 

Si  ton  œil  est  souillé  et  chassieux. 
Rayn. 

LAOA,  8.  f.  (lâgue).  Les  ailes  du  soc  dt 
la  charrue. 

Êty.  AU.  de lata.  V.  Lat,  R.  2. 

LAGàGN,  mjmam,  radical  pris  du  bas  bre- 
ton (a^^uen,  bourbier,  cloaque,  mare,  d'où  la 
portugais  lagoâ^  marais,  marécage;  tous  ces 
mots  peuvent  avoir  pour  radical  primitif, 
lac  ou  agua,  agua;  d'où  :  Lagagn-a  ,  Za- 
gagn-ar,  Lagagn-ola,  Lagagn-oou,  Laga- 
gn-ora,  ï^agagn-ous ,  Lagaign-a  ^  Lagain^ 
os,  Lagan,  Lagan-egear,  Lag-as. 

I<AGAGNA,s.  f.  Un  des  noms  toulou- 
sains du  pissenlit.  V.  Pourdn, 

LAGAGNA,  8.  f.  Un  des  noms  languedo- 
ciens de  l'euphorbe.  V.  Chousda, 

As  tu  de  fa  coumparasoun 
D*uno  bello  roso  esplandido 
D^ambuno  lagaigno,  lAaddof 
Goudelin. 

Êty.  V.  Lagagn,  R. 


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LAG 

Parce  que  cette  plante  répand  nnc  eao  lai- 
teiise* 
LAGAGNA,  8.  f.  (lagàgne); 


vovTioiiA  ,  ijmmnA.  ,cnA,  faotmiia  ,   i.AOAi«irA, 

«■OHM A,    UEUTA,    USSrA,     FABPBOO,      rASPCft, 

cHAMiDA.  Reimela^  port.  Lagagna,  esp. 
Haganya,  cat.  chassie,  liumeur  li  peu  près 
semblable  à  de  la  cire,  qui  coule  des  yeux  et 
colle  souvent  les  paupières  Tuneavec  l'autre; 
opibalmie ou  inflammation  delà  conjonctive. 

Éty.  du  celt.  laig,  ou  du  bas  breton  lagad, 
œil,  ou  de  la  même  langue  lagen,  bourbier. 
V.  Lagagn^  R. 

I4AGAGNAR ,  V.  imp.  (lagagnà)  ;  o  aga- 
emAM.  BLcsiiiAB.  Bruiner,  on  le  dit  de  la  brui- 
ne qui  tombe  on  d'une  petite  pluie  qui  res- 
semble à  de  la  bruine. 

Ély.  de  lagagna  et  de  ar,  V.  Lagagn , 
Rad. 

I.AOAGNOI.A,8.  r.  (lagagnôle);  ij^ga- 
«noBA.  Giboulée,  guilée,  pluie  douce  ,  pluie 
qui  ressemble  à  de  la  rosée,  pluie  soudaine 
et  de  peu  de  durée. 

Êty.  de  lagagna  et  de  oUiy  dim.  Y.  La- 
9agn,R. 

I.AGAGNOI4A,  s.  f.  iJUkAotrouA.  On  le 
dit  ironiquement  pour  gonorhée  ou  bleono- 
rbée.  V.  Lagagn^  R. 

UkGAGNOOO,  m.  s.  que  Lagan ,  v»  c. 
m.et  Laj^a^n.  R. 

LAGAGNORA,  V.  Lagagnola  et  La- 
gagn.K. 

LAGAGNOUA,  s.  f.  (  lagagnéue);  ru- 

FBTIT,  I.AaACIl01>BT,  VICBOO,  ■BfIBRIT,   Fin.    MI- 

Bsa-AvcBooa,  ratalbt.  Le  roitelet  ordinaire, 
MolacxUa  regulus.  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des 
Passereaux  et  de  la  fam.  des  Subulirostres  ou 
Rapbioramphes,  (à  bec  fin>. 

Il  est  d'une  couleur  d'olive  verdâtreet  il  a 
sur  la  tète  une  huppe  de  couleur  d'or,  ce  qui 
lui  a  valu  le  nom  de  roitelet,  comparant  cette 
huppe  à  une  couronne.  Cest  le  plus  petit  oi- 
seau de  nos  pays. 

On  donne  le  même  nom,  dans  le  départe- 
ment des  B.-du-Rh.  selon  l'auleur  de  sa  St., 
à  la  fauvette  des  Alpes.  V.  Roueha$sier, 

I.AGAGNOUA,  s.  f.  (I^igagndue).  Nom 
qu'on  donne  ,  dans  les  B.-dii-lth.  selen  M. 
Roux,  au  luljanMa$sa.  V.  Langanea, 

IJkGAGNOUS.  OUSA,adj.  (lagagnéns, 

éOSe)  ;  OaOFB&OVt  •  FABFUAM  ,  CIBOOt  ,  BtFA- 
aOOUlAT,  FAVTIOIMO*,  FOVTIOIlOOt  ,  CBAMIDOOS, 

■■ooMooi.  LlaganyoSy  cat.  Laganoso,  esp. 
Chassieux,  qui  a  les  yeux  couverts  de  chas- 
sie, larmoyant. 

Éty.  de  lagagna  et  de  ou9.  V.  Lagagn , 
Rad.  ^      .^ 

Jfmpfla^a^nouf,  temps  humide,  temps 
pluvieux. 

I^GAIGNA.,  V.  Lagagna  et  Lagagn, 
Rad. 

UkGAIGNA,  8.  t  (lagàgne).  Nom  loulou- 
sain  de  la  renoncule  des  champs,  V.  fau- 
nouni  de  la  renoncule  à  chevelure  dorée, 
Ranuneutus  auricomuê  et  de  la  renoncule 
bulbeuse,  V.  Peta-tauma,  eic,  car  presque 
toutes  les  renonciifes  sauvages  portent  dans 
ces  pays  le  nom  de  lagaigna. 

LAGAINOS ,  adj.  vl.  Chassieux.  V.  La- 
gagnons  et  Lagagn,  R. 
^     LAGAMENT,  adv.  vl.  VilainemenL  V. 
Xe«,  R. 


LAG 

I<AGAN ,  8.  m.  (lagàn)  ;  i,AaAQiioov,  tAOAt, 
LACABOT.  Larmes  qui  s'écoulent  des  yeux  la- 
gagnons,  chassieux  ;  bourbier,  neige  détrem- 
pée, gâchis  d'eau  bourbeuse. 

Ély.  du  bas  breton  la^uen.  V.  Lagagn. 

LAGANEGEAR,    v.    n.    (laganedjà); 

DBOARBOBAB,  LACABIAR,  AlQUARCOKAa.  BrulUCr, 

on  le  dit  d'une  petite  pluie  qui  ressemble  à 
de  la  rosée,  et  dans  la  montagne  d'une  pluie 
mêlée  de  neige. 

Êty.  àelaganei  de  egear,  faire  du  Lagan, 
V.  c.  m.  eu  de  taga ,  pour  eau,  et  de  negea, 
neige,  eau  et  neige.  V.  Lagagn,  R. 

I«AGANHA .  vf.  Chassie.  V.  Lagagna. 

I«AGANH08 ,  vl.  V.  Lagagnous, 

LAGANIAR,  V.  Laganegear. 

LAGAR,  V.  a.  (lagà).  Inonder.  Voy. 
Alagar  et  Lae,  R. 

I.AGAROT,  Gare.  V.  Lagas  et  Lagan, 

I«AGAS,  s.  m.  (lagàs).  Nom  du  morpion, 
en  d.  béarn.  V.  PeotUh' court, 

Ëty.  Altér.  de  langasta. 

I«AGA8,  s.  nk  (iagàs)  ;  lasah,  sAvttM , 

■OOUIACA  ,    AlOOLA  ,    LARABOT.   GâchlS  ,  bOUr- 

hier.  V.  Lagan  et  Lagagn,  R.  on  le  dit  Gg. 
d'une  sausse  trop  longue  et  mauvaise ,  et  au 
posit.  d'^un  gâchis,  d'un  bourbier ,  de  beau- 
coup d'eau  répandue. 

liAGAST,  dl.  Pour  tique.  V.  Langasta. 

LAGATNA,  s.  f.  (lagàlne).  Nom  langue- 
docien du  pissenlit,  V.  Pottrctn,et  delà 
renoncule  acre,  V.  Mes  de  mai. 

LAGER,  adj.  comp.  vl.  Phis  laid  ,  plus 
vilain.  V.  Las,  K. 

LAGE8SA ,  s.  f.  vl.  &AOBSA.  Tache ,  eor« 
ruption,  impureté ,  laideur ,  souiUure  »  nu- 
dilé  ;  vilenie^ turpitude.  V.  Las,  R. 

LAGEZA,  s.  f.  vl.  V.  Lagessa  et  Las, 
Rad. 

I«AGNA,  s.  t  (lâgne):  i.a«vi.  Lagna , 
anc.  ital.  Chagrin,  tristesse,  fâcherie,  peine 
d'espril,  mal,  douleur. 

Èly.  Ce  mot  est  ligurien,  d'appè»  plusieurs 
auteurs.  V.  Lang,  R. 

Faire  venir  la  lagna ,  moottre  la  lagna , 
chagriner,  inquiéter. 

LAGNA,  s.  f.  (lègne).  Nom  des  arai- 
gnéesjdansie  d.  bas  lim.  V.  i^rayna ;  fig. 
personne  qui  a  les  bras  d'une  longueur 
disproportionnée. 

Ély.  Lagna  est  une  Ait.  de  aragna.  V. 
Aragn,  H. 

liAGNAR,  vl.  V.  Lanhar. 

LAGNAR  SE,  v.  r.  et  quelquefois  a. 
Lagnarsi,  ital.  S'inquiéter,  se  chagriner,  se 
désoler. 

LAGNOU8,  OUSA,  adj.  (lagnôun.  ônse). 
Chagrinant ,  ante  ,  qui  procure  du  chagrin , 
qui  est  triste,  inquiet. 

Ély.  de  lagna ,  chagrin ,  et  de  ous ,  de  la^ 
nature  du...  V.  Lang,  R. 

Ély.  de  tagna  et  de  la  term.  acl.  ar,  don- 
ner ou  se  donner  du  chagrin. 

tiAGOT ,  s.  m.  (tagôt) ,  d.  béarn.  Mare , 
flaque  d'eau.  V.  Laguet  et  Lac ,  R. 

LAGOT,s.  m.  vl.  Caprice,  feinte,  dissi- 
mulation, cajolerie,  flatterie. 

LAGOTEIR,vh  V.  Lagolier. 

UkGOTEIRA,  s.  f.  vl.  Flatterie,  paroTes 
douces. 

UkGOTIER ,  S.  m.  vl.  LA6OTB1B.  Lagth 


LAG 


495 


tisrù,  esp.  Lagoter,  anc.  cat.  Flatteor ,  men- 
songer, cajoleur. 

Éty.  de  lagot  et  de  ier. 

LAGOUS ,  s.  m.  pi.  (lagôus).  Mot  em- 
ployé dans  le  sens  de  chagrin,  d'inquiétude, 
par  M.  Truchet,  dans  les  vers  suivants  : 

Moun  cor  es  pus  hurous 

Uesirepas  amour  ous  : 
Siou  tout  a  ma  meslressa ,. 
Car  la  tendressa 
Douna  força  lagous. 

Éty.  de  Lagui,  v.  c.  m.  et  delà  term.  otcr, 
de  la  nature  du  chagrin.  V.  Lang,  R. 

LAGOUSSA,  s.  f.  (lagéusse),  dl.  Cour« 
bature;  lassitude  douloureuse.  V.  Lang ,  R. 

LAGOU88AR,  v.  a.  (lagoussâ);  oaisab» 
oAMAuuui.  Guéer ,  remuer ,  agiter  du  lingp 
dans  l'eau  ;  secouer. 

I.AGRAMA ,  Gare.  Y.  Lagrima. 

LAGRAHEGEAR,  Voy.  Lagrimar  et 
Lagrim,  R. 

UkGRAMDA,  s.  f.  (lagramùe).  Nom 
qu'on  donne,  à  Nice,  au  gecko  des  murailles. 
Gecko  mauritanieus ,  ei  au  gecko  méridio- 
nal, Gecko  inertdtona2i#,  Risso,  reptiles  de 
l'ordre  des  Sauriens,  et  de  la  famille  des 
Téréticaudes. 

LAGRAMUSA ,    S.    f.    (  îagramùse  )  ; 


■OA, 

ORATA-HOIIA.  ,  lARGAMOA  ,  U>OMBBlCOBTA  , 
LOIBBF  ,  OneiABA  ,  RKS«LO«A  ,  BIIO&ORA  , 
FBTniCLORA,  LBliOU>«A,  BIIGIIASOOLA  ,  OBltOLA, 
MIOOLOO  ,  BtTBAFlOIW  ,  RIOOLOVIII  ,  lABinUIA  , 
aASMAUlA,  CLAD-DS-aART-FBUn,  CBAU-D» - •  AHT- 

FciMB.  Hagart,  cat.  Lagarlo,  esp.  port 
Lucerta,  ital.  Lézard  gris  des  murailles, 
Lacerta  agilis ,  Lin.  reptile  de  l'ordre  des 
Sauriens  et  de  la  famille  des  Téréticaudes ,  à 
queue  arrondie ,  qui  est  le  plus  commun  de 
tous  ceux  que  Ton  trouve  en  France. 

Éty.  Le  nom  de  grata-mura ,  qu'on 
donne  au  lézard,  dans  quelques  parties  du 
Var,  indique  que  musa  est,  dans  lagramusa^ 
une  aller,  de  lagramura. 

Lagart  mura,  lézard  de  muraille. 

Ce  lézard  habite  dans  les  trous  des  mu- 
railles et  il  se  nourrit  d'insectes.  Il  est  sus- 
ceptible de  s'apprivoiser,  ce  qui  l'a  fait  re- 
ga(xler  comme  l'ami  de  l'homme.  IL  s'en- 
gourdit pendant  l'hiver  et  il  s'accouple  au 
premier  printemps. 

UkGRAMUSA ,  s.  f.  Est  aussi  le  nom 
que  porte,  dans  le  département  des  Bouches- 
du-tthône  ,  le  cicigna  ou  cecella  ,  Seps 
tridaelylus,  Daudin,  reptile  de  l'ordre  des 
Sauriens  urobènes,  qu'oa  trouve  dans  la 
Basse- Provence. 

LAGRAMDSA-»  AisoA.  S.  t  Nom  qu'oo 
donne ,.  dans  le  département  des  B.-du-Rh. 
au  triton  crèié,  TH^on  eristatus^  Dict.  Se. 
Nat.  Satamanira  cristatm^  Lahr.  reptile  de 
l'ordre  des  Batraciens  et  de  la  famille  des 
Urodèles  (  à  queue  remarquable  ) ,  qu'on 
trouve  dans  les  lieux  marécageux. 

LAOREMA,  S.  f.  vl.  Larme.  Voy.  La- 
grima. 

LACHtEMA  et  ,       ^ 

UkCauSMAR,  V.  Lagrima,  Lagrimar 
et  Lagrim,  R. 


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496 


LAG 


LAGREMEOEAR,  v.  n.  Larmoyer.  Y. 
Lagrimar  et  Lagrim,  R. 

UkGREMEJAR,  vl.  V.  Lagrimar. 

LAGREMUSA,  dl.  V.  Lagramusa. 

LAG  RI  M,  LAOMM,  cRTMiLH,  fadJcal  pris 
du  lalin  lacryma ,  larme  ,  qu'on  trouve  écrit 
aussi  chez  les  anciens  par  un  i  siropte ,  et 
même  par  un  u ,  lacruma  ,  ce  qui  confirme 
j'étymologie  grecque  de  ce  mot  qui  vient  de 
$'axpu[x2  (d'acruma),  qui  a  la  même  signiG- 
cation. 

De  lacrima ,  par  apoc.  et  changement  du 
e  eng ,  lagrim;  d'où  :  Lagrim-Lagrim-a  , 
ar,  Lagrim-ous,  Lagrim  egear. 

De  lagrim,  par  le  changement  de  t  en  « , 
lagrem  ;  d'où  :  Lagrem-as ,  Lagrem-ar  , 
etc.  Lagrema,  Lagrem-egear ,  Gramen-ay 
Gramen-ar,  Grun^a,  Grum-ilhas, 

LAGRIMA  ,  s.  f.   (lagriroe)  ;  LAoamA , 

•ami A  ,     OOBMLSMA  ,  ORAHSIIA  ,  LAOROMA  .    LA" 

MAiiis.  Lagrima,  port.  esp.  ilal.  Llagrima  , 
cat.  Larme,  goutte  d'eau  qui  sort  de  l'œil  et 
que  la  douleur  ou  la  joie  ont  provoquée  ; 
petite  portion  d'un  liquide. 

Êty.  du  lat.  Lacryma,  V.  Lagrim,  R. 

LAGRIMAR,  v.  n.  (lagi^mà);  laorbmar, 

LAORtMSCBAR  ,  ORAMBHAR  ,   I.AORIM1RR.    LAagrX' 

mejar  ,  cat.  Lagrimar ,  esp.  Lagrimejar  , 
p«rt.  Lagrimare.  ital.  Larmoyer»  pleurer, 
Terser  des  larmes. 

Êly.  du  lat.  lacrymare,  formé  de  lacryma 
et  de  la  term.  act.  ar.  V.  Lagrim,  R. 

LAGRIMEGEAR  ,  v.  n.  (lagrimedjà)  ; 
LAORBMBCBAR.  Logrimcjar,  port.  cat.  Lagri- 
mar, esp.  Larmoyer ,  laisser  couler  souvent 
des  larmes  de  douleur.  V.  Lagrim,  R. 

LAGRI]IIOUS,OUSA.  adj.  (lagrimôus, 
ôuse)  ;  Lagrimoto,  port.  esp.  ital.  Llagrimos, 
cat.  Larmoyant ,  ante  ,  qui  a  les  larmes  aux 
yeui. 

LAGRIMOUSE,  adj.  vl.  Larmoyant, pieu- 
rcux.  V.  Lagrimout, 

Ety.  de  lagrima  et  de  eus  on  du  lat.  La- 
crymotus,  m.  s.  V.  Lagrin,  R. 

LAGRUMA.  dl.  V.  Lagrima, 

LAGUI,  s.  m.  (lâgui),  dl.  Lagui,  anc.  cat. 
Chagrin,  inquiétude.  V.  Layna  et  Lang,  R. 
Aquot  dura  a  lagui  ;  cela  dure  par  trop 
longtemps. 

N*a  gins  de  lagui,  de  misera 
Poou  pas  jouir  d*un  pus  beau  sort, 
Truchet. 

laAGUIAR,  V.  n.  vl.  Faire  languir.  V. 

Lang,  R .  pour  étendre,  allonger.  V  ,Languiar, 

^  LAGUIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (laguia,  àde). 

Chagrin,  abymé,  harassé,  fatigué.  V.  Lang, 

Kad. 

C*rl<M  mmU  pU  laguial.  baron  oo  ^oAn.  ertira  , 
Me  pode  |>M  uni  uni  Un  m*  MnU  flae. 

LtMf*. 

IJkGUIAT,  adj.  et  p.  t1.  Laguiati,  Indo- 
lent, paresseux,  sans  gloire.  V.  Lang^  K. 

LAGUIUUERA ,  s.  f.  (laguillière).  La- 
guillière,  Ency.  poisson.  Filet  de  deux  cents 
brasses  de  longueur  sur  six  de  largeur,  en 
usage  h  Marseille. 

LAGUIOS,  adj.  vl.  Lent,  paresseuxi  né- 
gligent. V.Lan^,  H. 

LAGUIT,  8.  m.  vi.  Délai.  Y,  Lang,  R. 


LAG 

UkGOTT,  8.  m  vl,  I.AOTRS.  Honle,  op- 
probre, mollesse.  V.  Lang ,  R. 


I4AH,  LAm,  adj.  vl.  Laid,  vilain.  V.  Les  , 
Rad. 

LA-HORA ,  adv.  (lâ-hùre),  d.  béarn.  lÀ 
bas,  parlant  d'un  lieu  éloigné. 

LAHORAIRE,  vl.  V.  Laboraire, 

LAHORAS,  adv.  vl.  Alors.  V.  Alhoura. 

LAHOUS,  8.  m.  (lahôus),  dg.  Eclair. 
V.  Eslious. 

LAHOT.^vl.  V.  Luth. 

LAI 

LAl,adv.d.  Um.Làbas. 

Quéi^  eounl'éi  vrai 
Coumo  sa'i  lat, 

Foucaud. 

LAI,  interj.  vl.  Las,  hélas  ! 
LAI,  adv.  d.  bas  lim.  Pour  là.  V.  Alai.  De 
vos  en  lai,  ^\,  excepté  vous. 
Ëty.  du  lat.  illa  ibi. 
LAI)  déplaît,  ennuie. 

Toun  pèra  oii  saoupràf  gandata. 
Tout  atço  d'a'iço  mi  lai, 

Uigaud. 

LAI,  adv.  dém.  vl.  lat,  &a.  Lay,  anc.  cat. 
La,  port.  Là,  ital.  U,  il  est  corrélatif  de  sa\, 

LAI ,  AIDA,  adj.  vl.  Laid, aide.  V. Laid, 
aida  ,  honteuse  ,  impure.  Laia  causa,  dl. 
chose  impure  et  subst.  plainte.  V.  Lesy  R. 

LAI,  s.  m.  vl.  Lai,  petit  poème. 

LAIAMEN,  adv.  vl.  Laidamente ,  iUl. 
Vilainement,  laidement,  outrageusement.  V. 
Les,  R. 

LAIANSA,  8.  f.  vl.  Injure,  insulte,  offense, 
outrage.  V.  Les,  R. 

LAlAT,  ADA .  adj.  et  p.  (laià,  éde),  dl. 
Lassé,  ennuyé.  V.  Las. 

laïc,  vl.  Xatc,cat.  V.  Laique, 

LAICHA,  d.  m.  V.  Laissa  et  Laeh,  R.  2. 

LAICHAR,  V.  a.  vl.  et  d.  m.  Laisser.  V. 
Laissar  et  Lach,  R.  2. 

LAICHAT,  ADA.  adj.  et  p.  (laichà  àde). 
Laissé,  ée.  V.  Lach ,  R.  2. 

LAICHIROON.  8.  m.  (laitchirùo).  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Toulouse,  aux 
lai  irons  en  général  et  plus  particulièrement 
au  lailron  âpre,  sonchus  atper,  plante  de  la 
fam.  des  Composées. 

Ëty.  Alt.  de  Lacheiroun.  v.  c.  m.  et  Lach, 
Rad. 

LAID,  AIDA.  adj.  (lâïd,  àïde)  ;  i.bt.  i.b»  , 
luuT  Laido,  ital .  Laid,  laide,  on  le  ditdes  hom- 
mes, des  fenmies  et  des  animaux  qui  man- 
quent des  agréments  ordinaires  de  leur  es- 
pèce. Laid  coumo  lou  pecat ,  extrêmement 
laid. 

Êty.  du  lat.  lœtus ,  part,  de  lœdere,  bles- 
ser, gâter,  selon  plusieurs  étymologistes,  ou 
de  1  ail.  (eidi^atd,  abominable,  selon  Denina. 
V.  Les,  R. 

LAIDAS,  AS8A,  adj.  (leidàs,  àsse)  ;  1.B1- 
sAs.  Augm.  dépr.  de  laid,  très-laid  ou  extrè- 


LAI 

mènent  laid,  laidaase  ,  (cnnoie  grosse  et 
laide.  V.  Les,  R. 

LAIDE8A,  vl.  V.  Laidour, 

LAIDET ,  ETA  ,  adj.  (leidé .  élc)  ;  luu- 
DooR,  ouiA.  Dim.  delaid,  un  peu  laid,  lai- 
deron. Y.  Lf«,R. 

LAIDEZA,  s.  f.  vl.  V.  Laidour. 

LAIDEZIR,  V.  a.  vl.  Enlaidir,  altérer. 
V.  Enlaidir  ei  Les,  h, 

LAIDIR,  Gare.  V.  Enlaidir  ei  Les,  R. 

LAIDOR,  adj.  comp.  vl.  Plus  laid.  V. 
Laid, 

LAIDOUN,  OUNA,  V.  Laidel  et  Les,K. 

LAIDOUR  •  S.  f.  (leïdôur);  Laideua,  itaL 
Laideur,  qualité  de  ce  qui  est  laid. 

Éty.  de  laid  et  de  our,  ce  qui  rend  laid,  ce 
qui  est  laid.  W .  Las,  R. 

LAIDURA,  s.  f.  vl.  Laidura  ,  ital.  Oa- 
trage,  honte,  injure.  V.  Les,  R. 

LAIENS,  adv.  vl.  Là  dedans,  là  bas,  de* 
dans. 

Éty.  dit  pour  la  iens, 

LAIET,  8.  m.  (laïé),  dl.  Chagrin. 

Emhlidem  aquel  laiet 
Oublions  ce  chagrin.      Sauv. 

LAIET,  s.  m.  vl.  laïque.  V.  Laiquê. 

LAIG,  vl.  V.  Laid, 

LAIG ,  AIGA ,  s.  vl.  Laïque.  V.  Lai. 

LAIGNA,  vl.  V.  Lanha. 

LAIGNA.  8.  f.  vl.  Peine. 

LAIGNAR.  vl.  V.  Lanhar. 

LAILHA,s.f.  vl.L'lsIe. 

LAIBIA  ,  vl.  Lame.  V.  Lama. 

I.AIHIRERT,  Avril. Lézard.  V.Limberi, 

LAIN,  adv.  conlr.  de  (à  dedtn.  V.  Alin 
et  Lains. 

LAlNAT^adj.  etp.  vl.  i^hiats.  Vanté, 
cité.  loué. 

LAINIER,  6.  m.  vl.  Lanier. 

LAINS ,  adv.  vl.  &Aurrs,  i^TiiSy  uun,  uus- 
v»B.  Ici,  céans,  là  dedans. 

Ëty.  de  lai  et  de  ins,  céans,  là  dedans. 

LAINTRB,  adv.  vl.  Là  dedans.  V.  Lains. 

LAINTS  .  adv.  vl.  uupa,  lavus,  luum. 

Éty.  formé  de  lat  et  de  tn(x,  là  dedans. 

LAINZ ,  vl.  Là  dedans.  Voy.  Dedins  et 
Lains. 

Éty.  da  lat.  illa,  intus. 

LAIOR,  adj.  comp.vl.  Plus  laide. 

laïque  ,  ICA ,  s.  et  adj.  (laïque,  ique)  ; 
lAK,  uàTc.  Laieus,  lat.  Laico,  ital.  anc.  esp. 
Leigo ,  port.  Llayéh ,  anc.  cat.  Layc ,  cat. 
mod.  Laïque,  qui  n'est  ni  ecclésiastique ,  ni 
religieux. 

Éty.  du  grec  Xaixdç  (laïcos)  ,  laïque ,  déri- 
vé de  Xabc  (laos),  peuple. 

fVatre  laid  00  îatc,  frère  lai,  qui  est  affi- 
lié à  un  ordre  religieux  par  des  voeux  sans 
avoir  encore  reçu  d'ordre, 

LAIRA,  s.  f.  vl.  Tristesse,  chagrin,  peine. 

LAIRAMENT,  S.  m.  vl.  Lladramod , 
cat.  Latramenio,  ital.  Aboiement.  V.  Lairar. 

LAIRAN,  s.  m.  (laïràn),  dl.  Cornue»  ban- 
ne, cuvette.  V.  Cournuda, 

LAIRAR.  V.  n.  vl.  LAiBB.  LXadrar,  cat 
Ladrar,  esp.  port.  Latrare,  ital.  Aboyer, 
en  parlant  du  chien  qui  jappe  ;  fig.  crier,  cla- 
bauder. 

Éty.  du  lat.  latrare,  d*où  lafrar,  par  apoc. 
larar,  par  sync.  et  lairar  par  métagr. 


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LAI 

liAIRE ,  T.  II.  vl.  Aboier.  V.  Lairar. 

Èly.  du  îat.  latrare, 

UktRE,  s.  m.  (lâiré);  m.ai*oo.  Vieux  mot 
•ynonyme  de  Larroun,  v.  c.  m.  el  Larroun, 
Kad. 

M.  Feraod,  dans  son  Glossaire  manuscrit, 
donne  à  ce  mot  la  signincnlion  d'homme  rai- 
né :  Ei  un  laire^  un  escabissat. 

Quand  Coin  aqueou  traître  taire. 
Anet  massacrar  soun  bouen  frairCy 
Se  servet,  v*a  nCandUh  ansin, 
De  la  hrega  d*un  siou  cousin,  (de  moun  ai) 
J.  M.  P. 

Lou  laire  fai  lou  praire ,  roccasion  fait  le 
larron. 

Qu'il  on  qu'elle  aboie. 

I.AIIIEMENT ,  s.  m.  vl.  Aboi,  aboie- 
ment, cri  du  chien. 

I«A1IIIAN,  vl.  Ils  ou  elles  laisseraient. 

LAIRIER,  vl.  V.  Ladrier, 

XAIRIS,  s.  m.  vl.  Champ  en  friche. 

LAIRO  ,  vl.  V.  Lairoun  el  Larroun. 

LAIRO  A,  cxpr.  adv.  vl. 

A  (atrofi,  en  secret,  à  la  dérobée. 

Ély.  de  latro.  V.  Larroun,  R. 

LAIRON.vI.  V.  Laire. 

LAIRONAR,  V.  a.  vl.  Voler,  dérober.  V. 
Larroun,  R. 

I^AIRONIGI,  8.  m.  vl.  Vol,  larcin.  Voy. 
Larroun,  R. 

LAIRONIL,  adj.  vl.  Dérobé.  V.  Lar- 
roun.ïi. 

I.AIRONISSA,  vl.  V.  Laironici. 

I-AIROO,s.  m.  anc.  béarn.  Larron.  V. 
Larroun,  R. 

LAIROUN,  8.  m.  d  béarn.  Larron.  V. 
Larroun,  R. 

LAIROUNALRA,  s.  f.  (  leîrounâille  ) ,  et 
impr.  I.S1HO01IAI.I1A.  L'engeance  des  larrons , 
les  voleurs  pris  collectivement. 

Ély.  de  lairoun  el  de  alha,  tous  les  vo- 
leurs. V.  Larroun,  R. 

E  minoi  d^assemblar 
TouUo  sa  leyrounalha, 
Ou'à  dreeh  ou  ben  à  tort 
Ly  debanon  sa  mouort, 

Labellaudière. 


i,  s.  m.  vl.  LAvi.  Lai.  sorte  de  poésie» 
son,  cri,  résonnemcnl,  chant  des  oiseaux. 

Ëty.dulal.  Ussus. 

liAIS,  s.  m.  vl.  Plainte,  gémissement ,  la- 
menlalion:  il  eu  elle  laisse,  quille,  cesse.  V. 
Lach,  R.  2. 

LAISADURA,  s.  f.  vl.  Tache.  V.  Lach, 
Rad.  2. 

LAISAMEN ,  LAUAMBH.  8.  m.  vl.  Souillu- 
re, V.  lach,  R.  2. 

l.AISAN,vI.  Laissant. 

Ety.  de  laissar.  V.  Laeh,  R.  2. 

LAISAR,  vl.  Pour  laiss.  V.  Laissar. 

LAISAR.v.  a.  vl.  la«a«.  Gâter,  souil- 
ler, tacher,  insuller,  V.  Les,  R.  pour  laisser 
Y.  Laissar  et  Laeh,  R.  2. 

^  LAI8AT,  adj.  vl.  LAMtAT.  Souillé.  V.  Les, 
Rad. 

LAI8ER  NON,  vl.  II  ne  faut  pas,  il  ne 
convient  pas. 

TOM.   11. 


LAI 

LAISSA.  8.  f.  (làîsse);  laicba.  Leixa  , 
anc.  cal.  DHxa,  port.  Un  legs ,  une  donna- 
tion.  ce  qui  est  laissé  par  testament  pour  un 
objet  particulier;  pour  les  pauvres,  par  exem- 
ple .  abandon  volontaire  d'un  capital.  Vov 
Lach,  H.  2.  r  j 

LAISSA,  s.  f.  (lâïsse),  dl.  Tablette  ou  plan- 
che pour  y  déposer  quelque  chose. 

LAISSA. s.  f.  vl.  \.  Lissa. 

LAISSA  «'..TAH,  S.  m.  (lâïsse  m'éstâ).  Un 
air  d'abandon,  un  laisser  aller  qui  plaît. 

Per  Coula  douça  pastourela 
Ifavia  gis  de  laissa  m'estar. 
Morel. 

LAISSAMENT,  s.  m.  vl.  Fatigue.  Voy. 
Las,  R. 

LAISSAR ,  V.  a.  (leissà)  :  laicba.,  dacha>. 
DATcuAB,  >BCHA«.  Losciare.  ilal./)é?arar,esp. 
Deixar ,  port.  Lassen  ,  ail.  Laisser  ,  cal. 
Laisser,  quitter,  abandonner,  céder,  permet- 
tre, souflrir ,  avoir  de  reste ,  donner ,  mettre 
en  dépôl,  perdre,  etc.,  en  vl.  renvoyer,  con- 
gédier, cesser,  consentir. 

Ely.  du  Iat.  laxare ,  qu'on  trouve  dans 
Grégoire  de  Tours,  avec  la  même  siffniûca- 
lion.  V.  I.ocft,R.2. 

Sous-dérivés:  délaissât, 

El  les  mots  français  :  Laisser ,  Délaisser 
Dé-laisse-meni. 

Laissar  estât ^  Lasciare  star,  ital.  Dexar 
estatt  cal.  laisser,  abandonner  une  entr^rise. 

Vnules  eerear  querella 
Où  TOUS  MMUHNiiui  |M«,  aioM  tûfstami  eitar. 

LAISSAR  SI,  v.  r.  (si  leissaj.  Se  laisser 
conduire,  aller,  diriger,  tromper,  elc. 

LAISSAR  S'EN,  v.  r.  Si  v*a  voou  pas 
faire  que  s'en  laisse,  s'il  ne  veulpas  le  faire 
qu'il  le  laisse,  ou  peu  importe:  Voues  pas  ve- 
titr  laissa-l-en^iu  ne  veux  pas  venir  he  bien 
demeure ,  et  non  ,  Laisse  ten  ;  fau  pas  s*  en 
laissar  per  aquot,  il  ne  faut  pas  6*en  priver 
pour  cela:  Laissem  aquot,  brisons  la-dessus. 

Me  siou  laissât  dire,  Trad.  on  ma  dit,  j'ai 
souffert  qu'on  me  dise  el  non  Je  me  suis  lais- 
sé dire, 

LAISSAS,  s.  f.  pi.  (laisses) ,  d.  bas  lim. 
Les  glas ,  les  coups  de  cloche  qu'on  donne 
quand  quelqu'un  vient  de  Irepasser,  agonie  : 
Li  an  sounat  leis  laissas ,  on  a  sonné  son 
agonie,  ou  ses  glas,  s'il  est  mort. 

LAISSAS,  s.  f.  pi.  vl.  Lices,  barrières, 
palissades. 

LAISSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (laTssâ,  âde)  ; 
Deixado,  porL  Laissé,  abandonné;  en  vl. 
renvoyé ,  séparé,  délivré ,  languissant.  Voy. 
I.ac^,R.2. 

LAISSETA,  excl.  (leisséle),  dl.Helas! 

LAISSOS,adv.  vl.Làbaut. 

LAIT,  y.  Laid  ci  Les,  K' 

LAIT,  8.  m.  vl.  Lait.  V.  Lach. 

LAITIER,  s.  m.  vl.  tjkimma.  Vivant  de 
lait,  qui  est  encore  à  la  mamelle.  V.  Lach, 
Rad. 

Efant  laitier,  enfant  à  la  mamelle. 

LAITIROON,  s.  m.  (laïtirôu).  Nom  tou- 
lousain du  laiiron  lisse,  Sonchus  lœvis,  Lin. 
plante  de  la  fam.  des  composées  Chicora- 
cées. 

Éty.de/a«,laitV,Xac*,R. 


LAI 


497 


LAimoOUN,  8.  m.(la!lag6u).  Nota  du 
laiiron  des  lieux  cultivés,  à  Toulouse.  Voy. 
Laehairounei  Lach,  R. 

LAIZADA,s.f.  vl.  Souillée  :  iVo  €fi(ra* 
ra  en  lei  alcuna  causa  laizada,  il  n'y  en- 
trera rien  de  souillé.  V.Le<,R. 

LAIZAMENS,  8.  m,  vl.  Souillure,  impu- 
reté. V.  Les,  R.  ^ 

LAIZANA.  8.  f.  Vl.  Souillure.  V.  Les,  R. 

LAIZAR,  V.  a.  vl.  Laidare,  ital.  Enlai- 
dir, souiller,  infecter.  V.  Les,  R. 

Aouials  e  entendets,  aco^ue  intra  per  la 
boca  no  laixa  Corne,  mais  aeo  que  eis  de  la 
boca  laiza  Corne ,  écoulez  el  entendez ,  co^ 
qui  entre  par  la  bouche  ne  souille  pas  l'hom- 
me,  mais  bien  ce  qui  en  sort. 


LA-JOITS,  adv.dl.  La  bas. 


LAL,  adv.  vl.  Mal,  désagréablement. 

LALEGEAR,  v.  n.  (Iale(|jn);  uAtxvAm. 
Gazouiller,  produire  un  son  agréable  el  doux^ 
commtt  le  chant  des  oiseaux  :  on  le  dit  des 
enfants  qui  commencent  à  balbutier ,  parce 
qu'ils  répètent  souvent  là-1^. 

LA-LES,  adv.  dl.  Là  où  vous  êtes. 

LALH ,  vl.  ukMMM.  Pour  l'a ,  il  ou  elle  l'a , 
la  lui. 

LALI ,  nom  de  femme  (lali).  Aller,  de 
Eulalia,  v.  c.  m. 

LALLERA,  s.  f.  (Ullèrc],  dl.  Joie,  diver- 
tissement :  Faire  Vallera ,  se  divertir.  V. 
Lanlera. 


LAM,  w,MMxm,  radical  pris  du  latin  lamina 
ou /amna,  lame,  feuille  mince  de  métal  y 
dérivé  du  grec  ëXocvfjLst  (elasma) ,  lame  d'or 
ou  de  cuivre. 

De  lamina,  par  apoc.  lamin,  fam;  d'où  : 
Lam-a,  Lamin-ar,  Lamin-at,  Lamin-oit; 
Lamin-agi,  Lam-ieia,  Lam-ela. 

LAM,  vl.  Pour  la  me,  lampe,  pour  éclair. 
V.  Lamp, 

LAM ,  dg.  Pour  flamme ,  y.Flamma. 

LAM ,  adj.  vl.  Glissanl. 

LAMA,  s.  f.  (lame)  ;  tamina ,  esp.  port. 
cal.  Lama  ,  ital.  Lame  ,  table  de  métal  fort 
mince  ;  dans  les  instruments  tranchants ,  la 
partie  qui  coupe  ;  Fina  lama ,  fig.  grand 
diseur,  homme  fin  et  rusé. 

Éty.  du  Iat.  lamina,  V.  Lam,  R. 

Dans  une  lame  de  couteau,  de  canif,  etc. 
an  nomme  : 

ONGLET  ,   HropreMloo  <A  Von  pUc«  l'onjl*  ijnànl  •■ 
veut  l'uQTrir. 

LAMA.  S.  f.  On  donne  ce  nom,  à  Tho- 
rame.  Basses-Alpes,  à  un  vase  de  fer-blanc 
dans  lequel  on  poirle  le  lait  au  marché. 

LAMA  ,  s.  f.  Lame,  en  t.  de  tisserand, 
c'est  la  partie  du  métier  qui  est  faite  de  plu- 
sieurs petites  ûcelles  nommées  lisses,^! 
attachées  par  les  deux  bouts,  à  des  tringles 
de  bois. 

LAMA,  8.  f.  Lame,  endroit  d'une  nviére 
où  la  surface  de  l'eau  est  unie  et  comme  es 
repos. 


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v^pogle 


498  LAM 

Ékj.  du  UL  toMuit  Heo  où  FeM  croupît. 
Eo  lenoede  marine,  lame,  houle ,  vague 
•t  flot,  sont  à  peu  près  synonymes. 

On  nommé  : 

LAMES  LONGUES  ,  mIIm  qvl  TÎnment  de  loio  «t  q«l 
M  tMeiamt  i  d«*  dklMMM  éptUêt  auu  M  briMr. 

LABIES  COURTES,  erilea  qai  m  MMcàdMl  «b  prc»  4 
prà  tt  qal  M  brlMiU  aouv«nt  les  «nM  w  h»  MtrM. 

LAMAR,  Submerger.  Y.  Laear. 
VàMàMàDA,  S.  f.  (lamaràde)  1  dg.  V. 
Flammada  et  Plamm^  R. 

Diguoi  ayre  quand  de  hégados 
Aê  Itc  o6  de  mai  lamarados. 
D'Aslros. 

LAMBARDA,  8.  f.  (lambàrde).  Nom 
qu'on  donne,  à  Nice»  selon  M.  Risso,  à  la 
femelle  de  la  roussette ,  V.  Coia-rouquiera , 
et  k  la  roussette  d'Ârtédi,  Seyllium  ArUdi, 
RIsso ,  poisson  de  Tordre  des  Trématopnés , 
et  de  la  fam.  des  Plagiostomes. 

ULMSm ,  s.  m.  (làmbé).  Sorte  de  longue 
Gare 


LAMBERT ,  S.  m.  Nom  Qu'on  donne, 
aux  environs  de  Nice,  selon  M.  Risso,  au 
callionyme  lyre,  V.  Mauletta,  au  callionyme 
belène,  Callionymui  belenus,  Risso,  au 
callionyme  admirable,  CaUymymusadmirar 
bUis.  Risso,au  callionyme  petit,  Cbllionymut 

SniUuêy  Laroche,  Risso,  au  collionyme  de 
orisson  Callyon.  Uorisionn^  Risso,  oois- 
0ons  de  Tordre  oes  Holobranches  et  ae  la 
famille  des  Jugulaires  (à  nageoires  au  cou). 
LAMBERT,  S.  m.  Nom  nicéen  de  l'os- 
mère,  lézard  ou  saure  ordinaire,  Ausmerus 
saurut.  Art.  Saurus  vulgaris ,  Dict.  Se. 
Nat.  Salmo  êaurus ,  Lin.  poisson  de  l'ordre 
des  Holobranches  et  de  la  famille  des  Des- 
moptères  (à  nageoires  delà  consistance,  de  la 

1»eau  ) ,  qui  atteint  quatre  décimètres  de 
ongueur,  et  de  l'osmère  à  bandes ,  Osmerut 
faseiatui  ,  Art.  Satina  faseiaUu  ,  Cuf . 
poisson  du  même  genre  que  le  précédent , 
dont  la  taille  varie  de  deux  à  quatre  décimè- 
tres. On  le  nomme  aguUha^  à  Alarseille, 
selon  M.  Roux. 

LAMBERT,  Léxard.  Y.Limberi. 

LAMBERT,  nom  d'homme  (lambir)  ; 
LamberiOp  kal.  esp.  Lambert. 

L'figlise  honore  six  saints  de  ce  nom,  les 
14  et  16  aTril  ;  19  juin  et  17  septembre. 

I«AMBIN ,  INA ,  a4j.  (lambin,  ine);  fatbt, 
rATBmo.  Lambin,  ine,  qui  traîne  en  longueur 
tout  ce  qu'il  fait.  Y.Lambinar. 

LAMBINAR,  T.  n.  (lambiniOs  &amim- 

•BAS,  uuiBimaBAB.  Lambiner,  agir  avec 
lenteur. 

Orig.  Denis  Lambin,  écrifain  du  XV^* 
siècle,  était  si  di£fus  et  si  lent  quand  il  pro- 
fessait, que  ses  innemis  inTcnterent  le  mot 
lambiner,  pour  désigner  sa  manière  de 
parler  et  d'écrire,  et  l'appliquèrent  ensuite  à 
tout  ce  qui  se  fait  avec  lenteur. 

LAMBfNEQEAR,  Y.  Lambmar. 

LAMBISGANT,a4j. 

Jàmayêurveou  nonfan  en  «erfa 
if  y  areê  que  mm  tie  lambisquant, 
Brueys. 


LAM 

LAMBOURDA,  S.  f.  (lambourde)  ; 
Movii.  Lambourde,  pièce  de  bois  (pi'on  cou 
che  sur  un  plancher  pour  t  attacher  du  par- 
quet ou  y  clouer  des  planches;  pièces  de  bois 
qui  soutiennent  les  solives  quand  elles  ne 
portent  pas  dans  les  murs. 

LAMBOURDA,  s.  L  Un  des  noms  lang. 
des  typha,  V.  Sagna  et  Ftloua,  et  de  la 
bardane,  V.  JLampourda. 

LAMBOORDAR  ,  T.  a.  (  lambourdà  ). 
Placer  les  lambourdes  d'un  plancber. 

Ëty.  de  lam6ottrda  et  de  ar. 

lâAMBRE ,  Gros  morceau.  V.  Lampre. 

LAMBREC,  S.  m.  (lambréc),  dl.  aa»- 
MUKT.  Eclair.  V.  Eelious. 

Ély.  du  grec  Xajjiijpbç  (lampros) .  brillant. 

1.AMBREC,  s.  m.  (lambréc),  dl.  Eclair. 
V.  EeliouM. 

Un  lambréc  amonrotu  qu*eêeapo  de  soun  eh 
Sur  tout  autro  deuiol  la  tenen  aceoumplido. 
Goudeiin. 

Ëty.  Ce  mot  est  celtique ,  selon  M.  Astrac. 

LAMBREOEAR,  V.  n.  Oambredjâ) ,  dl. 
Ëdairer,  scintiller.  \ .  EttUmiieiar. 

UàMBRBSQUIERA ,  S.  f.  (lambres- 
quiére).  Avril.  V.  Lambrueca. 

1.AMBRXCAR  BE ,  V.  r.  (se  lambrlcà) ,  d. 
bas  lim.  6e  tourmenter,  s'inquiéter,  se 
mettre  en  peine,  se  travailler. 

Ê^.  Ce  mot  ne  parait  être  qu'une  altér.  de 
ê'alawtbiear. 

ULMBBMB ,  S.  m.  (lambris).  Lambris , 
revêtement  de  menuiserie,  de  marbre,  de 
stuc,  etc.,  sur  les  murailles  d'une  salle,  d'une 
chambre,  etc. 

Éty.  du  grec  Xaiiicp^  (lampros) ,  brilhint , 
lumineux,  éclatant,  parce  que  dans  les  mai- 
sons des  grands  les  lambns  sont  ordinaire- 
ment décorés  d'une  manière  brillante,  selon 
Caseneuve. 

Les  lambris  sont  composés  d'un  bdH, 
formé  par  des  montants  et  des  travenee^ 
dans  lesquels  on  adaote  les  nanneaum;  ils 
peuvent  être  ornés  dun  iocU  ou  piinihê^ 
d'une  comice,  de  pilaf  tr«« ,  etc. 

On  wmme  : 

LAlfBRIS  D'APPUI.  mW  <iai  n'«  <|m  dm  m  trait 

pieds  da  haut. 
LAMBRIS  DE  HAimEUR  ,   «riai  (|>1  ê'Aif  y^w 

hMt  d«  U  nMnIlU. 
LAMBRIS  PEIirr  ,  cdal  qn'oa  Imil*  ta  ptintar*. 

LAMBRI88AGI,  S.  m.  Qambrlssàdgi). 
Lambrissage,  action  de  lambrisser,  le  lam- 
bris même. 

LAMBRISSAR,  T.  a.  (lambrissé) ,  d.  bas 
lim.  Il  faut  voir,  nos  maisons,  dit  M.  Bé- 
ronte ,  pour  connaître  la  difierence  qu'il  y  a 
dans  le  sens  du  mot  français  et  celui  du  mot 
patois.  Une  tringle  de  bois  clouée  sur  la 
jointe  de  denx  planches  fait  chex  nous  un 
lambris. 

LAMBRISSAT.  ADA,  SiQ.  et  p.  (lam- 
brissa, âde),  md.  Lambrissé,  ée. 

LAMBROGHA.  8.  t  (lambrûlsc).  Nom 
Bas-Limousin  de  la  vigne  sauvage  •  Voy. 
Z.am6rtiaca,  flg.  femme  longue,  maigre,  à 
hanches  relevées. 

I.AMBRUSCA ,  8.  f .  (lambrùsque)  ;  mm- 

•ASA, 


UM 

LAMBMMM.  LoiN&rtucsha»  ItaL  mod«  Lam" 
hr%uea^  ilal.  anc.  Llambrueca,  cat.  Labru» 
rca,  esp  port.  Lambrùsque,  vigne  sauvage, 
lambruche,  lambrot,  VilUvinifera^  Lin.  Var. 
Syheitris,  plante  de  la  fam.  des  Sarmen-> 
tacées.  V.  Car.  VUû  eylvestris^  p.  492. 

Éty.  du  lat.  labrutea,  dérivé  de  l'hébreii 
husea,  m.  s. 

Doujat,  lui  donne  aussi  la  signiGcatfon  de 
grappe  de  raisin,  V.  (rrapa  ;  et  à  Toulouse 
on  désigne  par  ce  mol,  un  raisin  arriéré  et 
petit ,  comme  celui  de  la  vigne  sauvage , 
un  grapillon. 

I.AMBR1ISGADA,  S.  f.  (lambruscâde) , 
d.  toul.  Grand  édat  de  lumière.  Y.  Lam- 
6rse. 

UUSBRUSGAmE ,  S.  m.  (lambruscélré), 
dl.  GrapiUeor.  V.  Rafugaire. 

LAMBRVSCAR,  v.  n.  (lambmsdO,  ^* 
V.  Rapugar. 

LAMBRUSQVnaiA,  S.  f.  (lambrusquié* 
re),  dl.  Ueu  planté  de  vignes  saurages:  lieu 
où  l'on  trouve  beaucoup  de  souches  d« 
lambruche. 

Éty.  de  law^rueea  et  de  itra, 

I.AMEA,  s.  f.  (lamée).  Nom  nicéen  da 
requin.  V.  Lamx. 

LAMELA,  s.  f.  vl.  Dim.  de  lama,  épée, 
petUo  épée.  V.  Lam ,  R. 

LAMENT,  radical  dérivé  du  btîn  laiimi- 
tor,  lameniari,  se  lamenter,  gémir,  déplo- 
rer; d'où:  Lament-able,  Lamint-ar,  la- 
ment-ation,  lament-ous. 

XjAMENT,  s.  m.  vl.  Llamento,  anc.  cat. 
Lamento^  cat.  mod.  esp.  porU  itaL  Lamen- 
tation. V.  Lamentation, 

Ëty.  du  lat.  lamefUtcm,  m.  s. 

LAMENTABLE ,  ABLA,  OiQ.  (lamèin- 
tàblé,  àble);  aamotom.  LamentwoU,  iUl. 
Lamentable,  esp.  cat.  Lameniavel,  port. 
Lamentable,  qui  mérite,  qui  excite  des  lamen- 
tations, douloureux,  qm  excite  la  pitié. 

Ëty.  du  lat.  lamentabUU.  V.  Lameni,  R. 

LAMENTAR  SB  ,  T.  r.  (sé  Umèlntà); 
lameiifar ,  cat.  LamentarH ,  Ital.  Lamen^ 
tarse,  esp.  port.  Se  lamenter,  pousser  des 
cris  immodérés  et  lugubres.  V.  Lagnar  «a. 

Ëty.  du  lat.  lamtiilart.  Y.  Lamml^  R. 

LAMENTATION,  S.  m.  (lamèintatie^n) ; 
«nmADA,  ■■■■■■■iw  /'amenlattoiia,  ital. 
Lamentaeion,  esp.  Lamenta  fio,  port.  Lia* 
matOadé,  cat.  Lamentation,  douleur expn- 
mée  par  d^  cris  immodérés  et  lugubres. 

Ëty.  du  lat.  lamenlalton^a,  gén.  de  Umên- 
folio,  m.  s.  Y.  Lamtni,  R. 

Leiê  lamenUUitmsde  Geremiia,  les  lamen- 
tations de  Gérémie,  sorte  de  poëme  que  et 
prophète  a  fait  sur  la  ruine  de  Jérusalem. 

UlMENTOS,  osa,  adj.  vl.  LamenU>iOf 
esp.  ilal.  V.  Lamentable, 

LAMENTO0S ,  Y.  Lameniable  et  X0- 
ment ,  R.  .     -» 

LAMESI,  s.  m.  (lamèsi),  d.  bas  lim.  Bat- 
beurre  et  petit  lait.  Y.  Xroc^-dt-^iiri  et 
Gaspa.  ^     ; 

LAMI,  s.  f.  (lâmi)  ;  asgoii,  aama.  Xoiiite, 
cat.  esp.  ital.  Le  requin  ou  lamîe,  Sfumm 
eartharias ,  Lin.  Careharias  venu ,  Wç. 
Se.  Nat.  poisson  de  l'ordre  des  Trématopnéi 
et  de  la  fiim.  dai  FlagiostooM  (à  boucha 
transTarsale). 


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LAM 

tty.  do  lat.  lomia ,  et  dériré  du  grec 
Xafiis  (lamia),  nom  par  lequel  Aristolept- 
ralt  avoir  désigné  le  même  poisson. 

Ce  terrible  animal  a  jusi|o'à  six  rangées 
de  dents  aiguës  à  ses  mâchoires;  quand  il  est 
Tieox  ;  il  parvient  à  la  longueur  de  9  à  10 
mètres,  et  son  gosier  est  assez  grand  pour 
qu'un  homme  puisse  aisément  y  passer. 

UkMl-nemovn ,  8.  m.  Un  des  UOfflS  du 
milandre,  à  Toulon.  V.  Pal. 

LAMIA ,  s.  f.  (lamie)  ;  Lamia,  cat.  esp. 
Lamma,  itaU  Nom  nicéen  du  squale  féroce, 
Squalut  ferox  ,  Risso ,  poisson  de  l'ordre 
des  Trematopnés  et  de  la  fam.  des  Plagios- 
tomes  (à  bouche  transversale) ,  dangereux 
et  vorace ,  qui  parvient  au  poids  de  trente 
myrbgrammes. 

£t?.  V.  Lamù 

I«AMIA8,  s.  r.  pi.  vl.  Lamies,  êtres  fa- 
buleux qui  passaient,  chez  les  anciens,  pour 
dévorer  les  enfants  ,  et  qu'on  représentait 
ordinairement  avec  une  tête  de  femme  et 
on  corps  de  serpent 

I.A1IIEIIA,  s.  f.  vl.  Lamera^  ital. 
Cotte  de  mailles;  cuirasse  faite  avec  de  petites 
l^mes.  V.  Lam^  R. 

I^AMICHraER  ,  s.  f.  (iMniS^îé)  ;  d.  de 
Barcel.  Cordeau.  V.  Cùuréetm, 

I.AMINA ,  vK  Lamina ,  cat  Lame.  Y. 
Lama, 

laAMIN  AGI ,  s.  m.  (laminâdgi)  ;  luuuiiAaB. 
Laminage,  action  de  laminer. 

Éty.  de  lamina  et  de  agi,  action  défaire 
de  petites  lames.  V.  X.am,  R. 

UkMINAR ,  V.  a.  (lamina).  Laminer,  don- 
ner è  une  lame  de  métal  une  épaisseur  nui- 
forme,  par  une  compression  toujours  égale. 

Ëty.  du  lat.  lamina,  lame,  et  de  ar,  faire 
des  lames  ou  réduire  en  lames.  Y.  Lam,  R. 

LAMINAT,  ADA,  adj.  et  p.  (lamina, 
âde).  Laminé,  ée. 

Éty.  V.  Lam,  R. 

laABQNOIR,  s.  m.  (laminoir); uiMmoDAB. 
Laminoir,  machine  composée  de  deux  cylin- 
dres (|ui  tournent  en  sens  contraire ,  servant 
à  laminer. 

Éty.  du  français  laminoir ,  formé  du  lat. 
lamina  f  lame,  et  de  la  term.  otr,  qui  sert 
k  faire  des  lames.  Y.  Lam,  R. 

Cette  machine  a  été  inventée  en  Allemagne, 
on  ignore  à  quelle  époque,  mais  ce  n'a  été 
Que  longtemps  après ,  en  1638,  qu'elle  a 
été  introduite  en  France. 

M.  Colon,  inventa,  en  1806,  un  laminoir 
qui  a  la  propriété  de  couper  et  de  mouler  les 
métaux  sous  diverses  formes. 

I.A1IIOI-A ,  s.  f.  (lamiéle).  Mom  qu'on 
donne,  à  Toulon,  au  milandre.  Y.  Pal 

Êty .  Lamiola  est  un  dim.  de  Lami,  v.  c.  m. 
puisqu'on  le  nomme  aussi  piehoun  lami. 

UkMP  ,  s.  m.  (tan);  mmk,  uui.  Lampo, 
ital.  esp.  Relampago,  port.  Llamp ,  cat 
Eclair,  par  exlens.  fondre.  Y.  Hulhau  et 
Eiliout, 

Éty.  du  ceft.  lamp ,  le  même,  ou  du  grec 
Xà(jL4;t<  (lampsis),  lueur,  splendeur,  formé  de 
Xa{A3i()D  (Iamp6),  luire,  ou  du  lat  lampas. 

IsàMPA ,  S.  f.  (lampe);  cauuia,  &ampi. 
Lampa  et  Lampada,  ital.  port.  Lamparà, 
esp.  Lampe,  ail.  Lampe,  vase  où  l'on  met 
de  l'huile  avec  une  mèche  pour  éclairer.  On 


LAM 

nomme  lume  on  calen,  en  provençal,  celle 
qui,  au  lieu  d'être  supportée  par  un  pied  eo 
chandelier ,  est  suspendue  par  une  queue. 

Éty.  du  lat.  lampai ,  dérivé  du  grec 
Xà{Aitac  (lampas) ,  formé  de  X«(aicu>  (lampô), 
luire ,  briller. 

La  partie  de  la  lampe  qui  soutient  la  mèche, 
se  nomme  lamperon. 

On  attribue  l'invention  des  lampes  aux 
Egyptiens ,  et  on  en  fait  remonter  l'origine 
bien  avant  Moïse.  Y.  Goguet,  Orig.  des  Lois, 
t  l,p.243. 

I«es  différents  usages  auxquels  on  a  em- 
ployé les  lampes  en  ont  fait  varier  les  formes 
à  l'infini ,  voici  les  principales  ; 

Lampe  aérienne,  inventée  par  H.  Brissiel, 
en  18^. 

Lampe  aglaphe  ,  elle  est  due  à  M.  Ga- 
gneau ,  XIX^«  siècle. 

Lampe  à  air  infiammahle ,  on  doit  ses 
principaux  perfectionnements ,  à  M*  Gay- 
Lussac ,  en  1817. 

f^ampe  d'argani.  Y.  QuinjuH. 

Lampe  de  cardan ,  C'est  à  Cassiodore , 
qu'on  en  doit  la  première  idée,  Vl«*  siècle, 
il  l'inventa  pour  que  ses  moines  pussent 
veiller  plus  longtemps. 

Lampe  docimaetique,  M.  Berlin  la  fit  con- 
naître et  l'inventa  en  1799* 

Lampe  économique ,  M.  Paul  Nicolas,  de 
Genève ,  en  a  construit  une  en  1801 ,  qui 
brûle  toutes  sortes  d'huile,  sans  fumée. 

Lampe  sidérale  Rapplique,  de  l'invention 
de  M*  Bordier  Marcel  (1613). 

JLompf  de  sûreté,  inventée  par  M.  Dav^, 
dans  ces  derniers  temps. 

Lampe  à  triple  courani  d*air  et  à  pompe 
foulante ,  elle  est  due  à  M.  Brochant  (1804). 
Y.  Boquillon,  Dict  des  Inventions. 

Les  anciens  ont  parlé  d'une  espèce  de 
lampe  perpétuelle,  dont  nous  ignorons  au- 
jourd'hui la  construction.  Un  nommé  Licetos 
a  laissé  un  traité  de  lucemis  anîiquorum 
reconduis,  Cassiodore  assure  qu'il  en  faisait 
lui-même.  Yigneul,  Marvill. 

Lampe  hydrostatique,  MM.  Girard  frères, 
de  Marseille,  l'inventèrent  en  18Q4. 

Lampe  ignifère,  elle  est  de  l'invention  de 
M.  Loque,  de  Paris  (1718) ,  elle  s'allume 
d'elle-même. 

Lampe  lycnomena ,  Y.  Lampe  à  niveau 
constant. 

Lampe  à  niveau  aUematif,  de  l'invention 
de  M.  Hadroit  (1812). 

Lampe  à  niveau  constant ,  on  la  doit  à 
MM.  Carcel  et  Carreau  (1800). 

Lampe  à  niveau  intermittent,  elle  est  de 
l'invention  de  M.  Gotlen  (18t2). 

Lampe  pneumatique  •  inventée  par  M. 
Andrews-Spooner  (1813). 

Lampe  ou  briquet-pyro-pneumatique , 
MM.  Haring  et  Vincent  Chevalier,  l'ont 
ioqtortée  en  France,  en  1824. 

La  forme  des  lampes  est  aujourd'hui  variée 
à  llnfini,  de  ipanière  qu'il  est  impossible  de 
donner  le  détail  des  parties  qui  entrent  dans 
la  composition  de  chaque  espèce,  nous  nous 
bornerons  à  faire  connaître  celles  delà  laippe 
rustique  pu  à  quep.  Y.  Calm^ 


LAM 


499 


Dane  la  lampeàpmnfê  on  n&wmu: 

PIED  «  la  pwtle  qai  b  MHrtiMC 
CORPS  DE  LAUPE  ,  mU«  «H  e«Kîit  fkall*. 
POBIPE ,  Im  iMTtiM  q«i  MTTMI  i  Un  mamm  rhM». 
BOUGIE  M  CHANDELLE .  I>  i^  craw*. 
LAMPERŒf  <m  PORTE-MÈCHE ,  b  p«tU  layM  «{w 

porte  la  néclM. 
CHAPEAU  ,   l'espèce  d'enionaolr  iaat  oo  la  •— roo— 

Dans  une  lampe  é^égHee  on  nomme  : 

COUBOIflfl,  la  partie  q«i  porta  le  lainploa. 
LAMPION ,   le  Taae  de  vei  re  qui  «wlkM  IImIU  plac^ 

eniM  le  pmiuMk»  et  la  emlt*, 
PANACHE  .  U  partie  eopMewo  «fd  porta  la  adiH  au 

iDojen  ^  trois  ckaines. 
CULOT  ,  la  partie  inférieHra. 
BELIÈRE.  l'amea*  <|ul  aet  la  partie  hilcrienre  au  paMeW. 

Pans  différentes  lampes  on  nomme: 

CRÉMAILI^RE.  U  pi^  <U  métal ,  qni  «lèw  «  par  1« 
moyea  d'aa  pi^noa  ,  la  tnbe  qai  perte  la  mkkm. 

COUPCftiE ,  le  cfaaprMi  qa'oo  mat  aa-daMna  de*  laoïpai  de 
billard  ,  ete. 

I^AMPADA ,  Y.  Lompiada. 

I^ABiPANT ,  ANTA ,  adj.  (I^mpàn ,  An- 
te).  Clair,  brillant.  Y.  Lamp,  R. 

I^AMPAB,  V.  a.  Lamper,  boire  des  lam- 
pées ,  boire  avidement  de  grands  verres  de 
vin. 

Éty.  du  lal.  lambere^  laper ,  sucer ,  selon 
Borel. 

Quint  espectaele,  meisfreros,  lou  soukou 
esclipsat,  la  luno  obscur stdo,  leis  estelos  sen- 
sa  lumiero,  lou  mounde  dins  Um  dueU ,  Ver 
effrouyable,  à  eauso  deis  huillaus  que  lan- 
paran ,  deis  townerros  que  groundaran  et 
deis  foudres  qu*eelataran,  etc. 

J.  Alégre.  Instr.  Morales. 

LAMPAR,  V.  n.  (lampà];  lammar,  lau- 

9waMA,  MjamAm.  Courir  rapidement,  évacuer  à 
la  h4te,  s'enfuir,  disparaître  comme  un  éclair. 

Êty.  du  grec  Xà^kitia  (lampô),  luire,  briller, 
et  de  la  term.  ar ,  ou  de  lamp .  éclair ,  et  de 
ar,  s'enfuir,  disparaître  comme  un  éclair. 

LAMPAR,  V.  n.  lamtcosab.  Briller,  ré- 
pandre une  cUrlé  vive  comme  celle  de  l'é- 
clair. Y.  Eslioussiar. 

L'hulhau  lampa ,  l'éclair  brille.  Y,  Es- 
lioussiar, 

Ëty,  Y.  le  mot  précédent 

lâAlOPAR,  s.  m.  (lampà) ,  d.  bas  lim.  On 
dit  d'une  personne  qui  a  bon  appétit,  A  pas 
lou  lampar.  Y.  Lampas. 

LAMPAS,  s.  m.  (lanmàs) ,  et  impr.  um- 
FAR.  Lampas,  tumeur  inflammatoire  qui  sur- 
vient au  palais  des  chevaux,  derrière  les  pin- 
ces de  la  mâchoire  supérieure. 

Éty.  du  grec  XafAicàç  (laippàs),  m.  s. 

LAMPAS  f  s-  m.  (lampas).  Lampas^  étoffe 
de  soie  de  la  Chine  du  genre  des  persiennés, 
grands  desseins  d'une  étoffe. 

LAMPAUTA,  s.  f.  (lampàoule).  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  département  du  Tarn,  à 
la  renoncule  des  vignes. 

LAMPEA,  vl.  V.  Lampa. 

LABIPEÇ .  s.  m.  vl.  Lampegt  esX.  Eclair» 
^at  de  lumière.  Y.  Lamp, 


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500 


LAM 


LAMPEGEAR ,  v.  imp.  (lampedjà)  ;  Re- 
lampejar,  port.  Relampegear  el  Liampe- 
gar,caU  Éclairer,  V.  Eslioussiar;  pour  cou- 
rir. V.  Lampar, 

liAHPETjS.  m.  (Iatupé),dl.  Éclair.  V. 
Etliouê, 

LAMPETA  ,  8.  f.  (lampèle).  Bougeoir  à 
huile,  muni  d'un  manche.  Gar. 

K(y.  de  lampa  cl  du  dim.  eta. 

LAMPEZA.  s.  f.  vl.  Lampe. 

LABfPI ,  8.  f.  (làmpi).  Y .  Lampa. 

LAMPIADA,  s.  f.  (lampiâde);  riATA. 
LAHrAOA,  oooriiuiA,  AoriAOA.  Lampée ,  grand 
verre  de  vin,  course  longue  et  inutile. 

LAMPIAN  •  s.  m.  (lampiàn).  Flandrin, 
homme  long  et  fluet.  V.  Flandrin  et  Ga- 
lampin, 

LAMPIAR,  Courir.  V.  Lampar, 

LAmPION,  s.  m.  (lampie-n);  lAMruM, 
LAMMomi.  Lampicto  ,  port.  Lam|)ion ,  petit 
godet  dans  lequel  on  met  de  la  graisse  ou  de 
i*huile  et  une  mèche  pour  illuminer. 

£tj.  de  lampa  et  du  dîm.  ton. 

I.AMPOUETNAR,  Y.  n.  d.  béarn.  f^m- 
biner,  être  paresseux,  se  faire  prier  pour  faire 
quelque  chose. 

LABfPOUBDA,  8.  f.  (lampéurde)  :  i^^mr, 
cHOit,  AiuiAPA-rsoc.  Lappola ,  ilal.  Tétc  ou 
fruit  de  la  bardane;  la  plante  même.  Voy. 
Lampourdier. 

LAMPOURDA,  8.  f.  Est  aussi  le  nom 
qu'on  donne,  dans  les  B.-du-R.  h  la  petite 
bardane  ou  glouteron ,  Xanthium  ttruma- 
rttim,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Urticées  dont 
les  fruils  sont  épineux,  elle  est  commune  le 
long  des  chemins.  V.  Gar.  Zanihium  , 
p.  52â. 

LAMPOURDET  ,  S.  m.  (lampounlé  ). 
Nom  qu'on  donne,  ^  Montpellier,  à  la  kizer- 
ne  maculée ,  Medicago  maculata ,  plante  de 
la  fam.  des  Légumineuses,  qu'on  trouve  dans 
les  champs. 

Ety.  de  lampourda  et  du  dim.  et;  le  fruit 
de  cette  plante  est  hérissé  comme  celui  de  la 
bardane. 

LAMPOURDIER,  8.  m.  (lampourdié)  ; 

LArOUBDlSa,  LAMBOOMDA,  LArAS,  ALArAS,  ËJ^W 
rOOM>A  (    LArOT  ,  LArPBTAS  ,   €MA90Vnê  ,     TIWA- 

rsoos,  BABOAHA  ,  LAPABAisA.  Bardanc  ,  Are- 
tium  lappay  Lin.  Lappa  tomentosa  el  major, 
Dec.  plante  de  la  fam.  des  composées  Cyna- 
rocépnales,  qu'on  trouve  partout,  et  donl  les 
racines  sont  apéritives  el  un  peu  sudorifiques. 
V.  Gar.  Lappa  major,  p.  266. 

Les  têtes  de  cette  plante,  munies  d'épines 
crochues ,  portent  en  provençal,  les  noms  de 
lampourda  de  chins ,  etc.  Elles  8'atlachent 
aux  habits  des  passants  et  à  la  laine  des  mou- 
tons, ce  qui  les  a  fait  nommer  teignes  dans 
quelques  pays. 

Éty.  du  grec  Xà&iv  (labcin) ,  prendre ,  ou 
du  celt.  Uap,  main,  selon  M.  Tbéis. 

I.AMPRADA,  vl.  lamproie.  V.  Lampre. 

LAUPRAS  ,  s.  m.  (lampràs),  d.  de  Barcel. 
Àogm.  de  Lampre,  v.  c.  m.  gros  morceau. 

LAMPRE,  s.  m.  (lampré);  umm^A , 
hAMWwnA^  movmmmA ,  nvtA  ,  LAMrROOA.  Ham- 
prea  ,  cat.  Lamprea ,  esp.  Lampreda ,  ilal. 
Lamprea ,  port.  Lampvele,  ail.  Lamproie  , 
grande  lamproie,  lamproie  marbrée  ou  lam- 
proie de  mer  ,  Petromyzon  marinus ,  Lin. 
poisson  de  l'ordre  des  Trématopnés  et  de  U 


LAM 

fam.  des  Cydostomes  (  à  bouche  en  cercle) , 
qu'on  trouve  dans  la  Méditerranée. 

Éty.  du  lat.  lamhere  petrae,  lécher  les 
pierres,  mots  qui  ne  sont  que  la  traduction 
du  grec  petromyzon  ,  composé  de  'Tii^po; 
(pètros),  pierre,  et  de  [x^ïw  (muiô) ,  je  suce  ; 
nom  qu'on  a  donné  à  ce  poisson,  parce  qu'il 
s'attache  aux  pierres  avec  la  bouche ,  comme 
le  ferait  une  sangsue;  il  pourrait  dériver 
aussi  de  Xa^iT^pci;  (lampros) ,  brillant,  lumi- 
neux. 

La  chair  de  la  lamproie  est  très-dclicate  et 
de  facile  digestion,  selon  Galien  ;  on  assure 
pourlant  que  Henri  i^,  roi  d'Angleterre,  mou- 
rut d'une  indigestion  causée  par  la  chair  de 
ce  poisson. 

LAMPRE,  8.  m.  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne  à  la  pricka  ou  lamproie  de  rivière,  Pe- 
tromyMon  fiuviatiUs,  Lin.  poisson  du  même 
genre  que  le  précédent,  qui  ne  parvient  guè- 
re qu'à  la  taille  de  40  à  50  cent.  V.  Boui- 
roun. 

On  donne  vulgairement  le  nomdec^lotMl- 
let,  aux  petites  lanoproies  qui  servent  d'appât. 
LAMPRE,  8.  m.  (iàmpré),  d.  de  Barcel. 
LAHaiiB.  Quignon ,  gi-os  morceau  de  pain  , 
gros  morceau  de  quoi  que  se  soit;  grosse 
pièce  de  terre,  de  pré,  etc. 

LABCPREA,  \  l  Lamprea,  cat.  Lamproie. 
V.  Lampre. 

LAMPRE8A,  s.  f.  (lamprése).  Un  des 
noms  languedociens  de  la  lamproie.  Voy. 
Lampre, 

LAMPRESOUN,  s.  m.  (lamnrczôun). 
Nom  avignonnais  du  lamproyon.  V.  Lam- 
prilhoun. 

LAMPREZA ,  \\.  f^mprote.  Y.  Lampre. 
LAMPRILHOUM,  s.  m.  (lamprillôun)  ; 
LAMmctoon ,  ciTAscov.  Nom  qu'on  donne ,  à 
Toulon,  au  lamptoyon  ou  ammocell«  lam- 
proyon, Ammocœtus  branchialie ,  Duméril, 
Petromyzon  hranchialis ,  Lin.  poisson  de 
l'ordre  des  Trémalopnés  et  de  la  fam.  des 
Cydostomes,  qui  habite  les  fleuves  el  les  ruis- 
seaux, el  dont  la  chair  est  bonne  à  manger  ; 
il  ressemble  un  peu  aux  lombrics  ou  vers 
de  terre.  V.  Civareou. 

LABIPROUA ,  Gare.  V.  Lampre ,  Lam- 
proie. 

LABIPRUA,  s.  f.  (lamprûe].  Un  des 
noms  de  la  lamproie.  V.  Lampre, 

LAMPRUC  .  s.  m.  (lamprùc).  Taon  ma- 
rin» sorte  de  poisson-mouche  qui  tue  le  thon, 
le  dauphin,  etc. ,  selon  M.  Gare. 

LAMPRUE,  s.  m.  Taon ,  sorte  de  grosse 
mouche  marine.  Avril. 

U  est  difficile  de  reconnaître  l'animal  dont 
l'auteur  veut  parler.  V.  Lampruc, 

LAMPUGA,  s.f.  (lampùgue).  Nom  nicéen 
de  la  fiatole.  V.  Fialola.  C'est  aussi  un  des 
noms  delà  liche  vulgaire.  V.  Licha. 

LAM8 .  s.  m.  vl.  Foudre,  éclair,  et  adj. 
boileux,  csU'Opié^  manchot,  imparfait. 

LAN 

LAN ,  radical  pris  du  latin  lana ,  faîne , 
dérivé  du  grec  Xâvoç  (lanos),  dorique,  pour 
Xnvb;  (lônos),  m.  s. 

De  lana^  par  apoc.  lan  :  d'où  :  Lan-a , 
Lan-agi,  Lan-ar,  /{e-fanar,  Lan-ada,  Lan- 
al,  Lan-egear,  Lan-eta,  Re-lanat,  Lanier, 


LAN 

Lan -oui  ,  Lan-el,  Re-lanal ,  Lan-er-et  ^ 
Lani-lini,  Lan  âge  ,  Lan-oSy  F-lan-ela  , 
Lnn^  Lnn-gi,  Lan-nut,  Re-lan-ê, 

LAN,  vl.  Pourlo  an,  l'ont. 

LAN,  Tour  éclair.  V.  Lampti  Eslious. 

LAN,  s.  m-  Oàn],  d.  bas  lim.  Position 
favorable  ou  défavorable  où  l'on  se  trouve 
pour  faire  quelque  chose  :  Quand  Iroubarai 
moun  lan  iou  l'i  mancarai  pa$,  quand  je 
trouverai  une  occasion  favorable,  je  n'y  man- 
querai pas  ;  N*ai  pas  de  Van,  je  ne  suis  pas 
bien  placé  pour  cela.  V.  iîalfln*. 

Éty.  Ce  mot  ainsi  écrit  par  M.  Béroiuc 
dans  son  Dictionnaire  Bas-Lim.  ne  signiGe 
rien  par  lui-même,  mais  il  est  facile  de  voir  par 
les  sens  qu'il  lui  donne,  qu'il  signifle  élan,ei 
qu'au  lieu  d'écrire  motm  élan,  il  a  dit  moun 
lan, 

LAN  et  L'AN.  M  Béronie,dans  sonDict. 
du  Bas-Lim.  emploie  ce  nwt  au  lieu  de  Von* 
d'après  le  vice  qu'il  a  introduit  dans  son 
orthographe  en  figurant  par  des  o,  tous  les  a 
ouverts ,  aussi  écrit-il  l'on  $e  deou  ajudar, 
par  l'an  se  deou  adzuda,  on  doit  l'entraîner. 

LAN,  dg.  Alt.  de  Lana,  v.  cm.  et  Lan, 
Rad. 

Aquet  qu*à  hn  én*a  pas  Un. 
D'Astros. 

LANA,  8.  f.  (lâne).  Lana,  itaî.  esp.  Là  , 
port.  Llana,  cat.  Laine,  le  poil  qui  couvre 
la  peau  des  moulons,  des  brebis,  des  agneaux 
et  de  quelques  autres  animaux ,  tels  que  ^• 
castor,  Tautruche,  etc. 

Éty.  dttlat  lana.  V.  Lan,  R. 

Lana  surgea,  Lana  succida ,  itat.  Laine 
surgc,  laine  rrue,  laine  en  suint,  laine  qui  n^a 
élé  ni  dégraissée  ni  lavée  :  du  lat.  lana  suc^ 
cida, 

Lana  que  Von  ven  de  toundre  ,  tondailll^. 

Gros  peousde  ta  lana  ,  gare  ,  longs  poils 
qui  traversent  la  laine. 

Triar  la  lana,  pluser  la  laine,  Téplucher 
pour  en  séparer  les  corps  étrangers.  Plu- 
sage  en  est  te  substantif. 

Escarrassar  la  lane,  drousser  la  îaînc. 

Mesclar  leis  lanas,  ploquer  les  laines,  en 
mêler  de  différentes  couleurs. 

EcouaHles ,  laine  qu'on  coupe  sous  les 
cuisses  des  moutons. 

Marchand  de  lana,  lainier. 

Dans  fes  premiers  âges  dn  nnonde,  les  trou- 
peaux, formant  la  principale  richesse  de  sea 
habitants,  on  avait  le  plus  grand  soin  de  h 
laine  et  l'on  ne  négligeait  rien  pour  la  per- 
fectionner. Numa  y  attachait  la  plus  grande 
importance,  cl  plus  de  six  cents  ans  après  lut, 
les  censeurs  avaient  la  direction  de  tout  les 
troupeaux  de  bêtes  blanches,  lis  pronon- 
çaieni  de  fortes  amendes  contre  ceux  qui 
les  négligeaient,  el  récompensaient  ceux  qjai 
signalaient  leur  industrie,  par  l'éUide  et  la 
recherche  de  tout  ce  qui  pouvait  procurer 
de  meilleures  laines.  V.  Mérinos, 

Dans  les  premiers  temps,  les  Romains  ar- 
rachaient la  laine  au  lieu  de  la  tondre  ,  d'où 
l'on  fait  dériver  le  mot  latin  vellus,  qui  signi- 
Ge toison,  de  telffre,  arracher. 

Les  machines  pour  carder  cl  pour  flier 
la  laine  n*ont  été  introduites  dans  nos  ma- 
nufactures qu'en  1803,  sous  fadministratioB 
de  M.  GhapUl. 


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LAN 

On  dit  que  la  laine  est  : 

ÏK  St^îNT,  quand  elle  n*â  pas  été  Uvée. 

MORTE,  quand    elle    a    été   priM    sur  la    peau    d'un 

Mpîmali 
m  ME  ,  quand  cil*  Mt  la  plas  fine. 
SECONDE,  quand  elle  vient  après  la   prima. 
TROISIÈME,  aie 

D'AGNELIN,  quand  e<l«  provient  dca  «fOMax. 
CRl!E,  quand  elle  n'est  pas  apprêl^. 
r.UISSE,  quand  elle  provient  dea  cuittet. 
PELADE.  q.und  lea  m^gÏMiert  Tont    enlevée   des  peaus 
qu'ils  travaillent,  par  le  mujcn  de  la  chaux. 

£>ans  le  commerce  on  nomme  : 

LAINE  DE  TOISON,  celle  qtû  provi«,i  de  la  tonu  an- 

nuflle 
PIGNOIf  le  rette  de  la  laine  peignée. 
CUEVnON,  «ne  lalna  noire  qu'on  tire  du  Levant. 

LANA,  8.  m.  d.  béarn.  Pour  plaine.  V. 
Plana.  ^ 

LANADA,  s.  f.  (lanâde).  Guipon ,  gros 
pinceau  de  bine  qui  sert  à  braycr  et  6ui\er 
lesçouulrcs  el  le  fond  d'uu  vaisseau. 

Ely.  de  lana ,  laine,  et  de  la  lerm.  ada, 
faite,  fait  de  laine.  V.  Lan,  R. 

IaANADA,8.  f.  dl.  Kécollc  delà  laine.  V. 
Lanagi  elLan,  R. 

LANAGE  ,  dg.  V.  Lanagi  ei  Lan,  R. 

LANAGI,  s.  m.  (lanàilgi)  ;  t.AHAes.  lakaba. 
Lainage ,  marchandise  de  laine ,  toison  du 
mouton  el  de  la  brebis  ;  la  laine  en  général  ; 
récolte  de  la  laine.  Sentir  lou  lanage,  sentir 
le  suinl.  Gare.  Façon,  manière  d'être  d'une 
étoffe  de  laine. 

Éty.  de  lana  et  de  agi.  V.  Lan,  R. 

LANAR.  v.a.  (lanâ).Lainer,  tirer  la  laine 
•uria  superficie  d'une  étoffe  au  moyen  des 
chardons  ;  on  nomme  laincur,  l'ouvrier  qui 
fait  cette  opération. 

Éty.  de  lana  el  de  la  lerm.  acl.  ar,  V. 
Lan,  R. 

LANAS,  s.  m.  (lanàs).  Bête  à  laine.  Gare. 

LANAT,  ADA,adj.  (lanâ,  âde);co»To»HAT, 
raLooft,  vsLooft.  Lanudo,  port.  Laineux,  euse, 
qui  a  beaucoup  ou  qui  est  bien  fourni  de 
laine. 

Éty.  du  lat.  lanalus,  fait  de  lana  cl  de  la 
term.pass.  al,  ada  V.  Lan,  U. 

LANAT,  s.  m.  Lou  lanat,  la  viande  de 
moulon.de  brebis.  Sente  lou  lanat,  cela 
ient  la  laine. 

Éty.  V.  le  mot  précédent  et  Lan,  R. 

LANÇ,  radical  pris  du  lat,  laneea,  lance, 
dérivé  du  grec  7 oyx^  (logké) ,  m.  s. 

De  lancea ,  par  apoc.  lanç;  d'où  :  Be- 
lançât,  Lanç-a,  Lanç-ada,  Lanç-ar,  lie- 
Aamçar,  Es-lançar,  Lancegear ,  Lancege- 
ada,  Lancet-ier,  Lahc-ela ,  Lancis,  lie- 
lançar  ,  Es'lança^ment ,  E-lançar,  Es- 
lança-ment,  Es-lanç-ar,  Eslans. 

De  lanç ,  par  le  changement  du  c  en  «  ; 
^ans-a,  Lans-ar ,  Lans-ada ,  etc.  Es-lais . 
Es-latss-ar, 

LANÇA  ,9.  f.  (lance)  ;  Lancia  ,  ilal. 
Lanza,  esp.  Lança,  port.  Lanze,al\  Llansa, 
tat.  Lance,  arme  à  long  bois  et  à  fer  pointu. 

Ety.  du  lat.  lancea.  V.  Lanç  R. 

La  lance  se  compose  du  fer,  dans  lequel  on 
dritingue  le  dard  et  les  ades,  et  du  fût , 
manche  ou  flèche. 


LAN 

Celte  arme  remonte  à  la  plus  haute  anti- 
quité, mais  on  n'a  aucune  donnée  certaine 
sur  son  origine,  que  Pline  attribue  aux 
tilesiens. 

LANGADA  s.  f.  (lanç^dc)  ;  .^c.o.a»a, 
LAwciwAOA.  Douleur  vive,  élanceraeni,  balle- 
meni  qui  se  fait  sentir  dans  une  tumeur  qui 
s  abcède;  ruade,  coup  de  pied  d'une  bcle  qui 
rue.  ^ 

Éty.  de  lançar  et  de  ada.  V.  Lanç,  R. 

Coup  de  lance.  V.  Lansada, 

Ai  de  lançadas,  Tr.  j'ai,  j'éprouve  des 
élancements,  et  non  des  lancées. 

LANÇAIRE .  V.  Reguignaire. 

LANGA-PANIER,  Alt.  de  Ansa  à 
panier,  v.  cm. 

LANÇAR,   V.  a.    (lança);   ilai.«g.a«. 
M^ancxare,  ilal.  Lanzar,  esp.  Lançar,  port. 
Lansar,ciii    Lancer,  jeter  en  avant  avec 
force  :   Lançar   ou  avatar  un  veisseou, 
ancer  un  vaisseau  .  le  mettre  à  la  mer  pour 
la  première  fois  ;  Lançar  una  lebre ,  lancer 
un  lièvre,  le  faire  sortir  de  songtte. 
Éty  de  lança  et  de  ar.  V.  Lanç,  R. 
LANÇAR,  V.  n.  Produire  des  éltnce- 
ments.    V.  Lancegear.  Ruer,  en  parlant  des 
bêtes  de  somme,  lancer  les  pieds  de  derrière 
avec  force;  darder,  en  parlant  du  soleil  qui 
darde  ses  rayons.  V.  Lanç,  R. 

LANÇAR  SE ,  v.  r.  S'élancer,  se  jeter  en 
avant  a\ec  impétuosité. 

LANCEGEADA,  s.  f.  (lancediâde) ,  dl. 
LAifciRAOA.  V.  Lançada  el  Lanç,  R. 

LANCEGEAR,  v.  n.  (lancedjà)  ;  la«- 
cKtAu.  Lancejar ,  cal.  Alancear ,  esp.  Lan- 
çmre .  ilal.  Elancer  :  Lou  det  me  lancegea, 
le  doigt  mélance,  ou  j'y  sens  des  élancements 
douloureux;  donner  des  coups  de  lance. 
Ety.  de  lança  et  de  egear.  V.  Lanç,  R. 
LANCETA  ,  s.  f.  (lancéte)  ;  «aioieta. 
Lancella,  ital.  Lancela,  esp.  port.  Lanzette, 
ail.  Llanceta,  cat.  l-ancelle ,  instrument  de 
chirurgie  composé  d'une  petite  Uirae  à  deux 
tranchants,  d'une  chasse  formée  de  deux 
petites  plaques  mobiles,  particulièrement 
destiné  à  ouvrir  les  veines. 

Éty.  du  lat.  lanceola ,  dira,  de  lancea, 
lance,  petite  lance.  V.  Lanç,  R. 

On  ignore  le  nom  de  l'inventeur  des  lan- 
cettes actuelles .  IrcsdilTérentes  de  celles  des 
anciens;  on  sait  seulement  qu'elles  étaient 
inconnues  avant  le  Xlll"«  siècle. 

LANCETA ,  s.  f.  (lancéte)  ;  rbassa  .  oto- 
■lootA,  MomiuiA,  BATA-raiiADA.  Aigle- poissou, 
aigle-marin,  glorieux,  liaza  a  gui/a.  Lin. 
poisson  de  l'ordre  des  Trématopnés  el  de  la 
famille  des  Piagiostomes  (  à  bouche  trans- 
versale), qui  habite  dans  la  Méditerranée. 

Ety.  de  la  forme  aiguë  de  ses  grandes 
n'ageoires  qui  les  font  ressembler  à  des  lan- 
cettes. V.  Lanç,  R. 

La  chair  de  ce  poisson  est  peu  estimée , 
mais  son  foie  Ires- volumineux  est  un  ali- 
ment agréable.  On  a  vu  des  animaux  de 
cette  espèce  peser  jusqu'à  700  livres. 

LANCETA,  s.  f.  dl.  Le  va-et-vient  des 

tours  è  filer  ou  à  tirer  la  soie.  V.  Marelage, 

LANCETA»  s.  f.  Nom  qu'on  donne,  h  la 

stipe  pennée,  selon  M.  Garcin.  Y.  Bauca-à- 

plumet. 


LAN 


501 


LANCETIBR ,  8.  m.  (lancetié).  Lancetier, 
étui  à  lancettes. 

Éty.  de  lanceia  et  de  ier.  V.  Lanç,  R . 

LANGEXAR,  vl.  dg.  AU.  de  Lancegear, 
V.  c.  m. 

LANCHOUSCLA,  Alt.  de  Lachouscla, 
V.  c.  m.  el  Lach,  R. 

LANCIER,  s.  m.  (lancié);  Lanceira, 
port.  Llancer,  anc.  cat.  Lancero,  esp.  Lan- 
ciero,  ital.  Lancier,  cavalier  dont  Tarrac 
principale  est  une  lance  ;  porte  lance. 

Ety.  de  lança  et  de  ier,  ou  du  lat.  lancea- 
riuf,  lancier.  V.  Lanç .  R. 

LANCIER ,  vl.  V.  Lançar. 

LANCIERA,  s.  f.  (lancicre).  Bonde 
d'une  cuve  de  vendange ,  lanciére ,  abée. 
Gare. 

LANCIS.  s.  m.  (làncis),  dl.  La  foudre 
quand  il  y  a  de  la  diablerie  parmi  :  Far  le 
lancis,  faire  le  diable  à  quatre.  Donj. 

Ety.  de  lança ,  parce  qu'on  représente  U 
foudre  comme  un  fer  de  lance.  V.  Lanç,  R. 

LANCISA,  y.Ancisa. 

LANÇOT,  s.  m.  d.  béarn. 

Tnnticui  nrriben  tr^i  on  quatr*  monf^uito , 
Bajrle*,  bcguci,  imiU9U,  }-ens  toutlcm  alen^uiu. 
Fuundcvillt. 

LAND,  mol  dérivé  du  saxon  lané^,  qui 
signifie  terre,  pays,  région,  contrée,  canh- 
pagne,  champ  ;  employé  dans  la  composition 
d'un  grand  nombre  de  mots .  placé  avant  ou 
après ,  il  leur  communique  le  sens  qui  lui 
est  propre. 

Comme  prépositif  : 

Landmanny  campagnard,  homme  de  la 
campagne,  de  land  el  de  mann,  homme. 

Landkenecht,  fantassin  allemand,  de {and# 
el  de  kenecht ,  valet  ;  d'où  :  Lansquenet. 

Langgrave  ,  comte  de  lerre  :  Land-u , 
Land^as. 

Comme  désinence  : 

Enhland  (Angleterre) ,  terre  des  angles. 

Itlanda,  paysd'Erin. 

Islanda,  terre  de  glace. 

Mciland,  Milan,  au  milieu  des  terres. 

Finlanda,  fin  des  terres. 

LANDA«  s.  f.  vl.  Domaine,  possession, 
plaine,  champ. 
Éty.  V.  Land,  R. 

Qui  no  fai  so  que  Dieus  manda , 
L'ennemie  Va  en  sa  landa. 

LANDA,  a.  f.  vl.  Landa ,^  ital.  Lande, 
lisière,  désert,  plaine.  V.  Land,  R. 

Ety.  du  gothique  lant,  m.  s. 

LANDACISMS,  s.  m.vl,  Lambdacisme, 
répétition  vicieuse  de  L 

Éty.  du  lat.  lamhdacismus,m.  s. 

LANDAIRE,  USA,  s.  (landàïré ,  use). 
Coureur,  euse  ;  fainéant.  Gare. 

LANDAR.  V.  n.  (landà).  Courir  précipi* 
tanunent.  V.Lampar. 

Éty.  de  l'ital.  andare ,  Vandare ,  ou^e 
ïùW.  land,  terre,  el  de  ar,  aller,  parcourir  la 
terre ,  courir  les  champs  ;  ouvrir,  laisser 
sortir,  en  d.  bas  lim. 


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502 


LAN 


tiàSmàJÊLÊB,  Y.  t.  dl.  Fainéanter,  être 

è  rien  faire.        ,  _,  ^^  ^   v    ,      • 

ULimAA,  8.  f.  fA.  (làndea);  froiutot,  esp. 
Lande,  Hal.  Landes,  départemeBi  des.... 
doDtlecheMiea  estMont-de-Maraan. 

fi^.  des  landes  de  Bordeaux,  centrée  de 
tables  qui  s'étend  depuis  l'Adour  jusqu'à 
Bordeaux.  V .  Land,  R. 

IjAHùEMAjB.  m.  vl. Le  landemam. 

I.ANDIER ,  S.  m.  (landié).  Landier  , 
grand  chenet  de  cuisine»  qui  sert  de  jaml>es 
aux  broches. 

Éty.  Ce  mot  est  dit  pour  landier ,  fait  de 
andes ,  jambages ,  dérité  de  Tall.  handeiren, 
en  angl.  handiron,  pied  de  fer.  Roq. 

LANDINIBRA,  S.  f.  (landinière).  Lin- 
teau. V.  Dmdau. 

LANDORA  ,  s.  et  adj.  (landôre) ,  dl. 
Fainéant.  V.  Landrin  et  Feneani. 

tXi.  de  kindter.  chenet,  qui  ne  quitte  pas 
lecoindufeu;leslaBdiers. 

LANDRAIRE ,  8.  et  adj.  (tandràirè)  »  dh 
Fainéant,  batteur  de  pavé.  V.  Feneant. 

LANORAR,  V.  n.  (landrà) ,  dl.  Battre  Iç 
pafé.  V.  Gusegtar. 

Ëty.  Ce  mot  ne  parait  être  qu'une  altér.  de 
Landar,  v.  c.  m. 

IJU«DfUN,  8.  m.  (landrîn);  lastcah. 


«.^.«j,  msAiiT.  Grand  lambin,  grand 
flandrin  ;  fainéant,  qui  n'est  bon  à  rien. 

Èiy.  Ce  mot  n'est  qu'une  ait.  par  aphérèse 
de  Flandnn,  V.  c.  m.  *.    ^    ., 

On  dit  landrina ,  au  fém.  selon  M.  Àvnl  » 
dans  le  même  sens. 

LANDRlNASyS.  m.  (laqdrinâs).  hugm. 
dépr.  de  landrin.  V.  Flandrinoi. 

LANDRINEOEAR.  v.  n.  (landrinedjà)  ; 
ijumMHAB.  Dandiner,  fainéanter ,  perdre  son 
temps. 

Éty.  de  ïandrfn  et  de  egear,  faire  le  flan- 

LANDURA,  s.  f.  (landùre),  dl.  Souffrance. 
Y.Souffrança. 
Far  landuray  soufTnr  en  voyant  les  autres 

se  réjouir.  ^..n    «    •  . 

LANEOEAR,v.  a.  (lanedja) ,  dl.  Lainer 
ou  lauer,  tirer  la  laine  sur  la  sujperûcie  d'une 
étoffe,  faire  sortir  le  poil  ;  garnir ,  courrir  de 
Jaine. 

Éty.  de  lana  et  de  egear.  V.  Lan,  R. 

laANEOEAR,  ▼.  n.  Ramasser  la  laine  du 
séchoir.  Gare.  ;  dans  la  Haule- Provence  on 
le  dit  des  brebis  bien  nourries  qui  poussent 
une  belle  toison.  V.  Lan,  R. 

UkNERET,  s.  m.  (lanéré).  Lanneret, 
oiseau  de  proie ,  le  mâle  du  Lanier ,  t.  c.  m. 
et  Lan,  R. 

I«ANET ,  s.  m.  vl.  béarn. 

Carguede  chalcéefinj  lanets,  tfne  ltttr< 
Cinq  sol  tournex, 

Privil.  et  règl.  du  pays  de  Béarn. 

IfANET,  ETA,  S.  (lané,  été).  Nain, 
naine ,  homme  ou  femme  d'une  très-petite 
taille. 

£ty.  des  peuplades  naines  et  poilues  ou 
Tclues,  dont  parlent  certains  contes  populai- 
res. V.  Lan,  R.  C'est  peut  être  une  aller,  de 
Nanet,  v. cm. 


LAN 

umsTA,  8.  f.  (lanéle).  Étoffe  de  bhie. 
V.  Burata. 

Éty.  de  lana  et  du  dim.  sla,  petite  laine, 
sous  entendu  étoffe.  V.  Lan,  R. 

I«ANrARO0N,  s.  m.  Hanfarôun).  Le 
charançon  vert  de  la  tlgne.  V .  Ft^o^fou. 

lAlfFIA,  s.  f.  Oâûfic)*  dl.  Tracasserie. 
V  Traeassaria. 

ULNFIA8,  s.  f.  pi.  nânfie8),dl.  Sima- 
grées, mignardises  aflectées.  V.  Simagreas. 

LANFIEOEAR,  V.  a.  (lanfiedjà) ,  dl. 
Tracasser.  V.  Tracaesar. 

LANFRA,  s.  f.  (lànfrà),  d.  w.  Mensonge. 
y.Mesiongea.  ^       ^        ..    ,. 

LANFRA,  V.  n.  OaDfrà],d.  m.  Alenur. 
V.  Mentir.  ^  ^     ..    „      .      . 

LANTRI,  8.  m.  (lânfri),  dl.  Vagabond. 
V.  Vagahound. 

liANFRUR  •  s.  m.  G^l^^i'^O*  ^*  °^*  ^^"' 
leur,  hâbleur.  V.  Craeur  eiMentur. 

LàNG,  &AM1I,  14UKW1,  luMBi,  radical  ods  du 
lat.  languere,  langueo,  languir ,  où  de  lan- 
atior,lapgueur,  et  dérivé  du  grec  ^<^twa 
(laggeuô) ,  ou  Xa-^Y*?^  (ligga»ô) ,  langnir , 
être  nonchalant  . 

De  languere,  par  apoc.  lanjf,  langu;  d  où . 
Lang-ùur,  Langaur-ous.  Languiros,  Lan- 
gui-ment,  Langui-na,  Langu-ir,  Langur 
%s$eni,Langurit,  Languir-egear .  Langu- 
isoun,  LangU'issoun,  Langu-itort,  Langu- 
Uuda,  A'iangour-U,  À-reAan-guU. 

De  lang ,  par  la  suppression  de  n ,  lag; 
d'où  :  Lagu'i,  Lagui-ar^La^ui-as,  Lagu- 

û,  Lagu-iU  . .      •        i 

DelanflfiP^rla  transposition  de  g,lagn; 
d'où:  Lagna,  Lagn-ar,  Lagn-ous,  Lag-oue. 
LANG,  lumoi.  Je  languis. 
LANGANEA,  S.  f.  (langanée).  Nom  qu  on 
donne,  à  Nice,  selon  M.  Risso,  au  crénilabre 
ou  lutian  Massa,  Crenilabrus  Massa,  Dict. 
Se.  Nat.  Lutianus  Massa,  Risso,  poisson  de 
l'ordre  des  Holobranches  et  de  la  fam.  des 
Acanlhopomes  (à  opercules  épineuses) ,  d  un 
jaune  vert-doré  obscur  .   avec  une   toche 
bleue  cerclée  de  noir,  k  la  base  de  la  nageoi* 
re  caudale,  longueur  un  décimètre  et  demi; 
au  crénilabre  ou  lutjan  vert-tendre,  Crenila- 
brus  chlorosoct^ms,  Dict.  Se.  Nat.  Lu^anns 
Chlçrosoehrus,  Risso.  poisson  du  même  gen- 
re que  le  précédent,  qui  est  d'un  rouge-?er- 
dâtre,  avec  une  tache  noire  à  la  base  supérieu- 
re delà  nageoire  de  la  queue ,  longueur  un 
décimètre  et  demi;  le  crénilabre  ou  lutjan 
Roîssal,  Crenilabrus  rùissali,  Dict.  Se  Nat. 
Lutganus  Raissali,  Risso,  poisson  du  même 
genre  que  lesprécédenU,  bleu  varié  de  jaune 
et  argenté,  avec  deux  taches  noires  cer- 
clées de  rouge  sur  la  nageoire  dorsale ,  lon- 
gueur deux  décimètres  ;  au  crénilabre  ou  lut- 
jan varié.  Crenilabrus  varius,  Dict.  Se.  Nat. 
Lutjanus  varius,  Risso  ,  poisson  du  même 
genre  que  les  précédents  dont  il  se  distingue 
par  sa  couleur  d'un  vert-pourpre,  varié  de 
noir  et  de  bleu ,  longueur  un  décimètre  et 
demi;  au  crénilabre  qu  lutjan  Alberti.C^rent- 
labrus  i4l6ertt,  Dict.  Se.  Nat.  Lutjanus  AU 
5«rti,  Risso»  jaune  verdâtre,  opercules  tachés 
de  noir,  longueur  un  peu  plus  d'un  décimè- 
tre; au  lutjan  marseillais ,  Lutjauus  massi- 
liensis.  Lac.  d'un  vert-argenté,  écailles  rou- 
ffes  réticulées,  lignes  longitudinales  brunes  ; 


LAN 

au  crénilabre  à  cinq  Uches ,  Cren,  5.  maeu^ 
lotus,  Risso. 

LANGA8TA,  s.t  (langéste)  ;  Ila^fte, 
Cêl.  V.Lingasta. 

LANGASTIER,  S.  m.  (langaslié).  Nom 
du  ricin.  Cast.  V.  PaUna-^risU. 

lâANGASTOON  ,  &  m.  (  langastôun  ). 
Dim.de  [an^a^la, petite  tique;  on  dit  fam. 
d'un  enfantqui  tète  beaucoup  :  Tira  comm 
un  langastoun.  ÀTril. 

I.ANOI ,  s.  m.  (làndgi).  Lange,  petU  mor- 
ceau de  drap  sur  lequel  on  place  la  plancfie 
gravée  quj  sert  à  imprimer  en  taille-douce. 

Ëty.  du  lat.  lan^wn.  lanium ,  lanjmm,  déft- 
?é  de  lana,  laine.  V.  Lan,  R. 
LANOl ,  Pour  ange.  V.  Angt. 
IJkNGIER,  d.  ra.  Altér.  de  Hanfkr. 
V.  c.  m. 

I^ANGONI ,  s.  f .  (langôni).  Agonie.  CaaI. 
V.  ^^otmta. 
LANGOR,  tL  y.  X^an^iior. 
LANGOSTA,  s.  f.  fl.  ^»«•<MTJ^ umora- 
Langouste  et  sauterelle.  V.  LangausUs. 

I.ANGOUR,  s.  f.  (langôur);  Langmore^ 
ital.  LanguidsE ,  esp.  mod.  X^on^uor ,  anc. 
esp.  Langor,  port.  Ungqeur,  abattement, 
état  d'une  personne  ^i  languit,  ennui,  prâi« 
d'esprit. 
Éty.  du  lat.  languar,  m.  s.  V.  Lang,  R. 
LA|«GOUROafl.OU8A,  a<]|j.  (langOQ- 
rôus,  ôuse)  ;  Languido ,  ital.  esp.  Langou- 
reux, euse,  qui  languit,  languissant. 

Ëty.  de  langour  et  de  oas,  lilt.  qni  est  de 
la  nature  de  la  langueur.  V.  Lang,  R. 

LANGOUROOSABIENT,  adv.  (Umoq- 
rousaméin)  ;  X^anffuidainente,  ital.  eèp.Lan- 
goureusement,  d  une  manière  tangobreose. 
V.  Lang,  R. 

LANGOUST,  radical  dérivé  du  laLloow- 
to,  sorte  d'éçrevisse  et  de  sauterelle,  que 
Isidore  dit  être  composé  de  longa-heMo^  à 
cause  de  la  longueur  de  leur  jambes  qui  res- 
semblent h  des  lances,  ou  plutôt  parce  que 
quelques  espèces  de  sauterelles  portent  on 
long  dard  au  bout  de  l'abdomen  ;  Perotti, 
prétend  au  contraire  que  ce  mot  est  composé 
de  loeus  et  ustus,  lieu  brûlé  :  Quod  tadu  wmêI- 
ta  urat,  morsu  verd  omnia'erodat. 

De  loeusta ,  par  le  changement  de  o  en  a, 
de  c  en^,  et  addition  de  n,  langousta ,  d'où 
par  apoc.  ïan^fOM*!:  Lang<mst-a,  LangtmUr 
%n,  Langost-a,  LingousPo. 

LANGOUSTA,  S.  f .  (langouste)  ;  umovs- 

TA,  iAOTA-BOOC  ,  tAirVO-BOtC  ,  tAOTO-BOaS,  1«- 

ooii»TA,  sooccAfl,  cMnMmaMJLA,    sncfl.  Nom 

commun  dans  la  Haute-Provence ,  à  toolea 
les  sauterelles  et  à  tous  les  criquets,  insectes 
de  l'ordre  des  Orthoptères  et  de  la  lam.  des 
Grylliformes. 

Ety.  du  lat.  loeusta.  V.  Zan^fouif,  R. 

LANGOUSTA.  8.  f.  (langouste)  ;  umow- 
TA.  Lagosta,  port.  cat.  anc,  Langosta  ,  esp. 
Langouste  commune,  ou  palinure  langouste, 
Palinurus  loeusta,  Oliv.  PaUnurus  vulga^ 
ris.  Latr.  crustacé  de  l'ordre  des  Astacoldes 
et  de  la  fom.  des  Lon^icaudes  ou  Macroures, 
commun  dans  la  Méditfîrranée. 

Éty.  du  lat.  laeustà,  Y.  Langoust ,  R.  à 
cause  de  la  ressemblance  qu'on  lut  a  trouvée 
avec  les  Sauterelles,  laueusta,  Y.  le  mot  pré- 
cédent. 


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UN 

ta  chair  de  la  IaBgooe4a  fenette  eat  très- 
estimée  surtout  durant  et  avant  la  ponte,  mais 
après  celle  donéle  lui  est  préférable. 

On  nomme  langousiière ,  le  likt  qui  sert  à 
prendre  les  langoustes. 

LANGOTOTIBJRA,  s.  f.  (langousIiére). 
Langouttièrif  filet  pour  prendre  les  langous- 
tes. Gare. 

LANOOUSTIN ,  dl.  V.  CaramM. 

Êty.  Dim.  de  langousla,  V.  Langouti,  R. 

LANGRAMNA,  V.  Lagramnada. 

ILANGROmu,  Gare.  V.  Lagramusa. 

I.ANGUEGEAR  »  v.  a.  (longuedxà)  »  d. 
bas  Km.  Langueyer.  V.  Lenguar  et  Lingit, 
Rad. 

IiANGUl ,  s.  m.  tI.  tAovi.  Lagui  •  anc. 
est.  Peme,  chagrin,  retard.  V.  Lang,  R. 

LANGUIAR,  ?.  a.  et  n.  vl.  hAwnAm. 
Languir,  souffrir,  alaaguîr,  chagriner.  Voy. 
Lang,  R. 

LANGOmBIIT,  a.  m.  (laoguknéin); 

99tmMmumnuk  ,  caoiia  ,  ijui«oiti»a  ,  uiiiMnaA  » 
KAMcoirom,  lAwu— .  Languiimenâ ,  anc .  * 
cal. Ennui ,  langveur,  abattement,  pebe.  V. 
LttmguiUni, 

Étj,  de  langwhr  et  de  men< ,  litt.  esprit  de 
langueur.  V.I.an^,R. 

Lou  languimerU  m'arrapa ,  l'ennui  me 
prend  ou  me  saisit 

Lou  languiment  iaou  payt^  maladie  du 
pays  ou  nostalgie. 

LANOUINA.  s.  f.  (langûine),  dl.  Mélan- 
colie. V.  Languiment^  LanguUori  ti  Lang^ 
Rad. 

Al  hmt  M  nonsqall  tjmti  broanthM, 
Saotloj  oMvn  co  fr«ml  d'ono  àou^  tangiùno. 


LANGOIM  •  adj.  ?  h  umovit.  Lanptiêo, 
port.  Malade,  languissant  ;  nonchalant,  insou- 
ciant, négligent. 

Éty.  do  lat.  lan^utdici,  m.  s.  Y,  Lang,  R. 

LANGUIR,  V.  n.  (languir);  iMmaatir 
«UB>  ciMBT».  Languirtt  ilal.  Languir,  èire 
consumé  lentement  par  une  maladie ,  être 
faible,  souffrir,  dépérir  par  les  effets  de  l'en- 
nui, du  chagrin  ;  attendre  avec  impatience, 
avec  peine,  avec  inquiétude. 

Éty.  dulaL  langutrt^  m. s.  Y. lamg^K. 

l*AliGiiaiBC«AR,  T.  n.  (langoired- 
jà),  dl.  Y.  Lamgmif. 

fity.  de  languir  et  de  egear.  Y.  Lang,  R. 

LANGUIR  SI,  v.  r.  i'atsma*.  S'ennuyer, 
s^tmpatienler  ;  ne  savoir  que  faire,  que  de- 
venir. 

Languir,  ne  se  dit  jamais  en  français  pour 
exprimer  simplement  l'action  de  s'ennuyer, 
d'attendre  ou  de  larder. 

Languiêêem  deepui  tre$  kimrta ,  Tnid. 
nous  attendons  ou  nous  nous  ennuyons  de- 
pois  trois  heures. 

Mi  languisii,  Trad.  je  m'ennuye,  Je  lan- 
guis etnonje  me  languis. 
Si  gardar  de  languir,  se  désennnyer,  sTt- 


Mi  languisêiom  de  wms  veire ,  il  me  tar« 
dait  de  vous  voir. 

LANGUISOmi  I  dl.  Y.  Languimeiii  et 
Lang,  R. 


UN 

LANGUISSENT,  ENTA,  adj.  (laUffuis- 
sein  •  èinle)  ;  asaiaviv  »  MjkMvmtnmv,  Lanr 
guido^  ilal.  esp.  port.  Languissant,  ante,qui 
a  peu  de  santé,  qui  est  faible,  indolent 

Éty.  dulaL  Uiii9iiesean<,Iaii^ii4d«i#.  Yoy. 
Lang,  R. 

LANGUISSOUN,  s.  L  (languissoû),  dg. 
Langueur.  Y.  Languiment  et  Lang,  R. 

LANGUIT  ,  adj.  m.  (langui),  d.  m.  Blad 
languit,  blé  retrait,  mal  nourri.  Y.  ^nout. 

Ety.  dé  languir,  Y.  Lang,  R. 

LANGUIT,  WA,  adtj.  et  p.  (langui, 
ide).  Souhaité,  désiré,  et  non  langui. 

Êly.Y.  La«^,R. 

LANGUIT^  IDA,  adj.  et  p.  vl.  Alangui, 
abattu,  passé,  mfect,  puant.  Y.  Lang,  R. 

LANGurrORI ,  s.  m.  (languitéri).  En- 
nui, langueur,  mélancolie. 

Se  gardar  de  languitori,Be  désennuyer. 
Y.  Languiment, 

Éty.  de  Languir,  v.  c.  m.  et  de  forl.  Y. 
Lang,  R. 

Au  mitan  de  teuêhen  nplagnia,  e^u^rawa. 
Grandeur,  plaisir,  tout  Venfttiwa, 
Lou  languilorl  lou  rouigava, 
El  se  eresia  pu  maihurous  gu'un  ^in. 
DUmêL 

LANGUITUDA,  S.  L  (langattûde).  Yoy. 
Languiment,  LanguUori  ^Limg,^  R. 
LANGUOR,  vl.  Y.  Langour. 
LANHA ,  s.  f.  vU  i$9tû  ,  ajkmmsk  %  &av«*« 

Xa^na, anc.  ital.  Peine,  travail,  afiUctioo, 
plainte,  gémissement.  Y.  Xa^na  et  laii^ , 

LANHAR,  V.  n.  et  r.  vl.  LAoniui,  laiabas. 
Lagnare,  ilal.  Gémir,  se  plaindre,  s'affliger, 
s'inquiéter. 

LANI ,  adj.  (làsi).  En  laine,  fSûtavee  de  la 
laine.  Gare. 

LANIAIRE ,  Gare.  Y.  Lanier. 

LANIER,adj.vl. /.antere,  itaL  Lanier, 
et  par  eiU  avide,  rustre. 

LANIBR ,  s.  m.  (lanié)  ;  iaraim^  Lai- 
nier,  marchand  de  laine  ou  ouvrier  en  laine. 

Éty.  de  lana  et  de  la  term.  mult  1er,  v.  c. 
m.  et  Lan^,  R. 

LABUER  ,  s.  m.  Lanière ,  ital.  Le  lanier, 
Fa(co-lanariii« ,  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des 
Rapaces  et  de  la  fam.  dea  Plumicolles,  qu'on 
ne  connaît  pas  bien  maintenant,  ou  du  moins, 
qu'on  ne  sait  plus  distinguer  des  autres  Cui- 

COttS. 

Éty.  du  lat.  laniarius,  dit  de  loniars,  dé- 
chirer, mettre  en  lanières,  en  lambeaux.  Y. 
Lan,  R. 

LANIFIGI,  s.  m.  tI.  L«iii/Sds,osp.  port, 
ital.  Préparation  des  laines,  apprêt  qu'on  leur 
fait  subir. 

Ëty.  du  lat.  lanifidum,  m.  s.  Y.  Lan,  R. 

LANI-LINI,  &  m.  (lèni-Kni);  mmm-aa- 
KA.  Tirelaine,  espèce  de  droguet  ou  de  drap 
tissu  grossièrement,  moitié  laine,  moitié  fil. 

Éty.  de  lana,  laine,  et  de  lin,  lin.  Y.  Lan, 
Rad. 

LANIS,  adj.  y\.  De  laine.  Y.  Lan,  R. 

LANLBRA ,  (lanière)  ;  L'ai  mamâai  fai- 
re lanlera,  jç  l'ai  envoyé  paître.  Y.  LaUera. 

Pris  subst.  ce  mot  désigne,  selos  M.  Avril| 
nne  femme  éflanquée  qui  se  dandine. 


LAN 


503 


LANLERIAR,  v.  n.  (lanlerià).  Dandiner, 
fainéanter,  rester  de  bout  sans  rien  faire. 
Avril. 

LANOS,  OSA, adj.  vL  &Aaos.  Laineux, 
euse.  Y.  Lanous  et  Lan,  R. 

Àret  de  beslia  lanosa^ 
Elue,  de  las  Prop. 

LANOUS,  adj.  (lanôus);  lakot,  Lanoêo, 
liai.  Lanudo,  esp.  port.  Llanos,  cat.  LaineuX) 
euse,  qui  porte  de  la  laine,  qui  en  a  beaucouo, 
qui  est  couvert  d'un  duvet  ressemblant  à  ht 
la  laine;  lanifère. 

Êty^  de  lana  et  de  la  term.  Ous ,  v.  c  m. 
qui  est  de  la  nature  de  la  laine  ou  qui  en  a 
abondamment,  ou  du  lat.  lanosus,  Y.  Lan, 
Rad. 

LANOZ  ,  vK  Y.  Lanoi  tX  Lanous. 

LANQUAN,vl.Pour  quand,  lorsque.  Y. 
Quand. 

Ëty.  du  lat.  illo  anno,guamdù^ 

LANQUETA.  Avril.  Faiblir,  céder  lâche- 
ment. Gare»  Y.  Anquela  faire  V. 

LANS,  s.  m.  vl.  Crise,  coup  de  de,  coup 
de  fortune,  péril,  épreuve. 

LANS,  s. m.  vl.  LAvs.  X.2ans ,  ane.  cat. 
Lance,  esp.  ijinço,  port.  Zancto,  ital.  Jet, 
élan ,  l'action  de  s'élancer ,  de  se  précipiter 
sur  l'enqemi,  trait.  Y.  jLafic,R. 

Dsfan»,  d'emblée. 

LANSA ,  s.  f.  vl.  Lance,  épieu.  Y.  Lemfo* 

LANSADA,  s.  f.  vl.  Llansada ,  cat. 
Lanwada,  esp.  Lançada,  port.  Landaia, 
ital.  Coup  de  lance,  estafilade. 

Êty.  de  lama  et  de  ada, 

LANSAMAN ,  S.  m.  (lansamàn),  dl.  Grand 
escogriffe,  homme  grand  et  mal  fait. 

Éty.  de  l'ail,  lands-^nan,  homme  du  pa^s. 

LANSA^PANIER,  Y.  Ansa-panisr. 

LANSAQUENET,  Y.  LansquenH. 

LANSAR ,  etc.  Y.  Lançada  et  Lanpair, 
etc. 

LANSETA,  Y.  Laneeta, 

LANSI,  imp.  juron  (lànsi).  Jfal  lamei, 
diable,  Douj. 

LANSIER,  vl.  Y.  lancier. 

LANSOL,  s.  m.  vl.  Lançol,  port.  Laueol, 
anc.  cat  Unceol,  drap  de  lit.  y.  Linsoau  et 
X.in,R. 

LANSOLADA,  S.  f.  vl.  cAsuran*  Lanso- 
lade,  sorte  de  plante. 

M.  Raynouardcite  à  propos  de  ce  mot  les 
vers  suivants,  du  Brev.  d* Amor  : 

Per  sanar  la  car  a  nafrada% 
Es  hona  la  lanaolada. 
QvHom  apeW  carlepepi. 

If  aïs  il  rapporte  au  même  mot ,  par  errew 
lanssoUjUa,  des  phrases  suivantes  : 

SoM  pro  ytl  lanssolatis  paUashm 
....  De  gualiUM  lanssolata ,  //,  aJihaê. 

Lanssolatis  palsonifli,  signiOeicI*' 

LameioêA  ie  paOta ,  plein  an  drap  de 
paille,  comme  on  le  dit  encore  aujpurd'htii» 
LANSOOU,  Y.  J^tnaooii. 
l.ANSOULAilA,  V.Xtnjottladaet 
LANSOULBT ,  Y.  LineouUt  et  Lin,  R, 


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504 


LAN 


LANSQUENET,  8.  m.  (Iansf(Qené)  ;  uui- 
iACAimT.  Lansquenete ,  port.  Lansquenet  , 
autrefois  fantassin  Allemand  ;  jeu  de  cartes 
qui  ressemble  beaucoup  à  l'aTanl-d'homme. 

Éty.  de  l'ail,  land,  terre,  et  de  kneehty  gar- 
çon, serviteur,  dans  le  premier  sens. 

Dans  le  jeu  du  lansquenet ,  le  banquier 
donne  à  chaque  ponte  une  carte  sur  laquelle 
on  met  ce  qu'on  veut  ;  le  banquier  s'en  donne 
aussi  une,  il  tire  ensuite  des  caries  du  jeu , 
s'il  amène  la  sienne  il  perd ,  et  s'il  amène 
avant  celle  des  autres  il  gagne. 

LANSSOL,  vl.  V.  Linsoou, 

ItANTA,  S.  f.  vl.  «juiTUA.  Lampe. 

LANTERNA,  s.  m.  (lanterne),  lanterna, 
Stal.  port.  Lintema,  esp.  LaUrn,  ail.  Llan- 
iema,  cal.  Lanterne ,  botte  transparente  où 
l'on  met  une  chandelle,  une  bougie  ou  une 
lampe  qu'on  allume  pour  éclairer. 

Éty.  du  lat.  latema,  dérivé  de  laiere,  ca- 
cher, être  caché,  parce  que  le  feu  est  caché 
•u  enfermé  dans  la  lanterne. 

Datif  une  lanterne  on  nomme  t 

DOUILLE  ,   l'csprcc  d'atmean  daat   U^acl  on    plact  U 
lMM|ie. 

Lanterna  deis  pénitents  d*une  égliea  , 
falot. 

Faire  courrer  la  lanterna ,  cabaler  pour 
(aire  élire  quelqu'un  de  préférence  à  un  autre. 
Gare. 

L'invention  des  lanternes  remonte  à  la  plus 
haute  antiquité;  Théopompe,  qui  vivait  dans 
le  XV  siècle  avant  J.-G.  est  le  plus  ancien 
écrivain  qui  en  fasse  mention.  Elles  sont  con- 
nues de  temps  immémorial  chez  les  Chinois 
qui  célèbrent  la  fêle  des  Lanternes,  le  15»« 
jour  de  la  première  lune. 

On  attribue,  à  la  dévotion  de  Louise  de 
Ix>rrain^  épouse  de  Henri  III ,  l'origine  de 
rilluminahon  des  rues  de  Paris.  Cette  reine 
avait  fait  placer  dans  tous  les  recoins  des 
madones,  des  anges  et  des  crucifix,  devant 
lesquels  on  allumait  des  lampes  ou  des  chan- 
delles, cette  utile  lumière  donna  l'idée  d'é- 
clairer les  rues,  qui  ne  le  furent,  cependant 
à  Paris,  d'une  manière  régulière,  et  par  des 
lanternes,  qu'en  1666.  En  1821  on  y  comp- 
laît déjà  4^  réverbères  et  12672  becs  de 
lumières  destinés  à  cet  usage.  On  en  attribue 
b  découverte  ep  Angleterre  au  roi  Alfred- 
le-Grand,  qui,  ignorant  l'usage  des  clepsy- 
dres ou  horloges  hydroliques,  s'avisa  de 
mesurer  le  temps  avec  des  chandelles  allu- 
mées, en  871  ;  mais  pour  empêcher  que  le 
vent  ne  les  agiiâl  il  Ot  débiter  de  la  corne  en 
lames  minces  et  transparentes  pour  les  ga- 
i^ntir^  ce  qui  idonna  lieu  à  l'usage  des  lan- 
ternes. 

LANTERNA,  s.  f.  Lanterne,  petite  roue 
formée  de  plusieurs  fuseaux  dans  laquelle 
engrènent  les  dents  d'un  hériss.on  ou  d'un 
rouet. 

Ety.  xle  sa  ressemblance  avec  une  lanterne 
ou  falot. 

LANTERNA,  8.  f.Nom  qu'on  donne,  aux 
environs  de  Toulouse,  au  Clathrus  concrl- 
lalus,  plante  de  la  fnmille  des  Champignons. 

Ëty .  de  sa  ressemblance  avec  la  boite  d'une 
lanterne. 


LAN 

LANTÉRNA-MAGIGA ,  s.  f.  (lanterne, 
madgique).  Lanterne-magique,  machine  d'op- 
tique qui  fait  paraître  en  grand,  sur  une  toile 
ou  sur  une  muraille  blanche,  des  figures 
peintes  en  petit  sur  des  morceaux  de  verre 
avec  des  couleurs  transparentes. 

Ëty.de  lanterna,  parce  que  c'est  devant 
une  lanterne  qu'on  fait  passer  les  verres  :  et 
de  magica  ,  à  cause  des  effets  merveilleux 
qu'elle  produit. 

Celte  ingénieuse  machine  fut  inventée, 
dans  le  XVlî«  siècle,  par  le  père  Kirchcr. 

LANTERNAR,  V.  Lanternegear. 

LANTERNARIA  ,  s.  f.  (  lanternarie  ). 
Lanlernerie,  fadaise,  lenteur. 

LANTERNAS,  S.  f.  pi.  (lanternes).  Lan- 
ternes, fadaises,  contes  impertinents. 

Ëty.  de  lanterna,  dans  le  sens  de  chose 
creuse,  sans  fondemenU 

LANTERNEGEAR,  v.  n.  (lanternedjà); 
lautamiab,  wmnmaKMM,  LAirrciuiAB.  Lanterner, 
s'amuser  à  des  vétilles,  baguenauder,  ajour- 
ner. 

Éty.  de  lanterna  et  de  egear, 

LANTERNIER,  s.  m.  (lantemié)  ;  lav- 
TAWMan  Lanterneiro,  port.  Llanlerner^  cat. 
Lanternaio,  ilal.  Lanterner e,  esp.  Lanter- 
nier,  ferblantier,  celui  qui  fait  ou  qui  vend 
des  lanternes. 

Éty.  de  lanterna  et  de  ter. 

LANTERNIER,  lERA,  8.  (lanternié , 
iére).  Lantamier,  Lanternier,  ière ,  homme 
irrésohi,  indéterminé ,  avec  qui  on  ne  peut 
rien  conclure. 

LANTEZA,  s.  f.  vl.  Lampe. 

LANTIA,  s.  f.  vl.  Llantia  ,  cat.  Flam- 
beau. 

LANTI8GLE  ,  Llantriea  ,  cat.  V.  Len- 
tisele. 

LANTOLZ,  Nom  d'homme. 

LANTUAN,  s.  m.  (lantûan).  Lourdaud. 
V.  Landrin, 

Aquel  ai  era  un  gros  lantoan , 
Ella  noun  lou  voulia  pas  veire 
J.  M.  Pr. 

LANUGIN08,  OZA  ,  ad.  vl.  lamooiiiox. 

Laineux. 

Êty  du  lat  lanuginosus,  m.  s.  V.  Lan^K. 

LANVGINOZ,  vl.  V.  Lanuginos, 

LANUT,  UDA,adj.  (lanù,  ùde),  dl.  Lia- 
Yitid,  cat.  Lanudo,  esp.  Lanuto,  ital.  Lai- 
neux. V.  Lanouê  et  Lan,  R. 

Bestiau  /anuf,  les  bêtes  à  laine. 

Êty.  du  lat.  lanaius, 

LANZ,  vl.  V.  Lans, 

LAD 
LAOR,  adv.  de  temps,  vl.  Lorsque,  alors. 

Veto  noi  vigupr  auc  mat  una  vctz  laor^  Y.  358. 
Malt  je  ne  le  «U  jimaU  qu'une  fuis.... 

LAOR,  s.  m.  vl.  Labour,  labeur,  travail. 
V.  Labor. 

LAORADOR  ,  s.  m.  vl.  CuUivaleuf,  vi- 
gneron. V.  Labor,  R. 

LAORAIRE  f  8.  m.  vl.  M)oureur.  V. 
Labor j^. 


LAO 

LAORAR,  vl.  Labourer.  V.  Labourar, 
Laurar  et  Labor,  R. 

LAOUANDRA  ,  8.  f.  dg.  Un  des  noms 
de  ta  lavande.  V.  Lavanda, 

LAOURADOO ,  s.  m.  anc.  beam.  £411. 
radod.  Laboureur.  Y.  Labauradour  et  Lu- 
bor,  R. 

LAOUDS,  8.  m.  vl.  Lods.  V.  Laudê, 

LAOUR.  (lâour).  V.  Labour  ei  Comp,  R. 

LAODROUN  ,  s.  m.  (  laouréun).  Qu'on 
nomme  ailleurs  reissailhada,  sillon  que  la 
pluie  a  creusé  dans  une  terre  fraîchement  la- 
bourée. 

Ety.  Dim.  de  îaour,  labour.  V.  Labor,  R. 

Dans  les  pays  voisins  des  Alpines,  on  donne 
le  nom  de  laurouns  0ux  torrents  qui  aiUoo- 
nent  la  partie  septentrionale  de  la  montagne. 
V.  Gaudres. 

LAP 

LAPAGI,  s.m.vl.  Zapaxio.ital.  Patience» 
oseille. 

Êty.  du  lat.  lapathium,  \.  Lapas. 

LAPAR,  V.  a.  (lapa)  ;  ciNnanA»,  cMtia- 
LooMKiJui,  ijfcCAii.  Llepar,  cat.  /niméere,  lat. 
Lambire,  ital.  Lamber,  porL  Laper,  U  te  dit 
de  la  manière  dont  les  chiens,  les  loups,  les 
renards,  etc.,  boivent  l'eau  ou  mangent  les 
choses  fluides. 

Éty.  du  grec  XàicTeiv  (  laplcin),  boire  en 
léchant. 

LAPARASSAS,  s.  f.  pi.  (laparàsfies),  dL 
Graterons ,  bardanes.  V.  Grapoun  et  Lam- 
pourdier. 

Ëty.  de  lapas  et  de  assas,  dépréc. 

LAPAREOU,  s.  m.  (laparéou)  ;  tuàraiov. 
Laparo,  port.  Lapereau,  jeune  lapin  de  trois 
ou  quatre  mois  et  au-dessous.  V.  Lapin. 

LAPAS,  s.  m.  (lapas);  msaBur,  aovMa- 
ou.  Lapathum,  lat.  Lapaiio,  ital.  Hapasea^ 
cat.  Patience  sauvage,  parelle  sauvage,  ll«- 
mex  crispuSf  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Po- 
lygonées  commune  dans  les  lieux  gras  el 
humides,  dopt  on  emploie  les  racines  comme 
purgatives. 

On  donne,  dans  plusieurs  pays,  le  même 
nom  à  la  patience  aquatique  ou  parelle  des 
marais,  Aumex  aquaticus,  Lin.  plante  du 
même  genre,  qui  croit  sur  le  bord  des  étangs 
et  dans  les  fossés. 

LAPAS,  s.  m.  Lapa,  cat.  esp.  port. 
Lappola,  ital.  Un  des  noms  de  la  bardaoe. 
V.  Lampourda  et  Lampourdier. 

Éty.  du  hi.Lappa,  m.  s. 

LAPAS,  s.  m.  (lapas) : /.amocuo ,  port. 
Nom  languedocien  des  molènes.  V .  Boulhoim 
blanc, 

Éty.  de  la  ressemblance  qu'ont  ses  feuilles 
avec  la  bardane.  Lappa. 

LÀPID,  radical  dérivé  du  latin  la]p%diê, 
gcp.  de  lapis,  pierre. 

De  lapidis,  par  apoc.  lapid;  d*où  :  X41- 
pid-ar,  Lapid-ar,  Lapid-at,  Di-lapid-^r. 
Di'lapidat, 

LAPIDAR  ,  V.  a.  (lapida)  ;  mmqvmMmMm  , 
AQVBiuaBAB.  Lapxdare ,  ilal.  Àpedrear  , 
esp.  Apedregear ,  port.  Lapider,  assonuiier, 
poursuivre  à  coups  de  pierre. 

Éty.  du  lat.  lapidare.  V.  Lapid.  R, 

LAPIDARI,  8.  m.  (lapidàri);  Lapidan, 
cat.  Lapidario,  esp.  porL  ilal.  Lapidairt. 


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ogie 


LAP 

^tj.  da  lat.  lapidartui^m.  g.  V.Xopid, 
Bad. 

I«APIDAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (lapida, 
âde)  ;  Lapidado ,  anc.  esp.  Lapidé ,  ée. 

Ëty.  du  lat.  lapidatus,  V.  Xapt(i,R. 

f.APlDAT10,  8.  f.  vl.  Lapidazione,  ital. 
Lapidation .  action  de  lapider. 

Étv.  du  lat.  lapidatio,  m.  a.  V.  Lapid^ 
Rad. 

LAPIDE ,  adj.  t1.  «uiptoot.  Lapideo,  esp. 
ilal.  Pierreax ,  dur  comme  la  pierre. 

Ëty.  du  lat.  lapideus,  m.  a.  V.  ±apid^  R. 

l«APIDOfl,  OZA,  adj.  v|.  mAnoos.  La- 
pidoso ,  esp.  port.  ital.  Pierreux ,  euse. 

Éty.  du  lat.  iapidosuê,  m.  a.  V.  ^.apttf, 
Rad. 

I.APIDOR,  vl.  \.Lap%do$. 

XAPIFIGAR,  ▼.  a.  et  n.  vl.  Petrifitar , 
cat  esp.  port.  Pétrifier,  devenir  pierre. 

Ety.  de  lapU  et  de^r.  V.  Lapid,  R. 

LAPIN  ,  s.  m.  (lapin)  ;  co««m..  Lapin 
sauvage  et  domestique ,  Lepus  cwmcumÊ , 
Lin.  mammifère  onguiculé  de  la  lam.  des 
Rongeurs,  qu'on  croit  originaire  d'fispagne. 
V.  Lapina, 

Ëiy.  du  lat.  Upu$  ,  'on  de  Vadj.  grec 
Xocmvbc  (lapinos),  gras,  doux ,  «u  du  lat. 
iepus ,  lièvre,  d'où  /^tniit,  lapin  ;  le  lapin 
glapit. 

On  nomme  : 

HABOVILLERE,  le  troiron  terriarp  en  profoiul  dam  leqnal 

1m  lapiiM  (uni  leun  nkU. 
GARENrTE  ,  le  t«rr#ta  qu'on  peuple  de  lapini. 
OAREifINE  FORCÉE  ,  celle  qol  eet  entoar^  de  raora. 

Le  lapin  était  autrefois  si  commun  dans 
nos  pays,  que  Beaujeu  rapporte,  qu'en  1551, 
un  genlilbomme  provençal,  étant  allé  à  cette 
chasse  avec  quelques  uns  de  ses  vassaux 
et  trois  cbiens ,  il  en  rapporta  le  soir  six- 
cents. 

Le  mile  s'appelle  bouquin^  la  femelle 
haie,  le  petit  Upenaux,  les  portées  sont 
d'un  mois. 

LAPIN  d'awooka  ,  s.  m.  Lapin  d'Angora, 
et  nom  à* Angola ,  comme  plusieurs  person- 
nes disent.  C'est  une  variété  du  lapin  ordi- 
naire. Lepus  cuniculuê,  Var.  Y.  Angoremi*^ 
il  est  remarquable  par  ses  longs  poils. 

LAPIN  DS  BAIIBABIA,  S.    m.  VOBCBm,    PA&- 

MBmiir,  9MMmxmm  ,  vomoi  ,  fomc-mabi»,  vovb- 

«VBT-DS-MAB   ,     VOmmc-D'lllDA  .       Le      COChOU 

d'Inde ,  Cavia  cohaya .  Lin.  Hydrochcsrus 
cobaya,  Dict.  Se.  Nat.  mammifère  onguiculé 
de  la  fam.  des  Rongeurs .  originaire  du  Bré- 
sil et  de  la  Guinée. 

Cet  petit  animal  offre  une  singularité  très- 
remarquable  ,  il  s'accouple  et  se  reproduit 
k  rége  de  quatre  ou  cinq  mois.  BufTon  dit 
même ,  en  avoir  vu  un  mettre  bas  à  deux 
mois.  Ils  porte  pendant  trois  semaines. 

Leur  chair  est  désagréable. 

LAPINA,  s.  f.  (lapine).  Hase ,  lapine,  la 
femelle  du  lapin.  Elle  est  susceptible  d'en- 
gendrer dès  l'âge  de  six  mois  et  elle  fait  plu- 
sieurs portées  par  an ,  de  4  ou  5  petits  cha- 
cune ;  la  gestation  dure  de  30  à  31  jours.  Le 
trou  dans  lequel  elle  fait  ses  lapereaux  porte 
le  nom  de  raboiiillière. 

LAPIN  AD  A,  8.  f.  (lapioàde).  Portée  d'une 
lapine. 

TOM.  IL 


lâp 

•LAPINAR ,  V.  m.  (lapiné),  lilettre  lias , 
en  parlant  de  la  lapine.  Cast. 

LAPINBT,  s.  m.  (lapiné).  V.  Lapinoun. 

LAPINIERA,  s.  l  (lapiniére).  Garenne, 
lieu  où  l'on  nourrit  des  lapins  ;  on  le  dit  aussi 
des^  terrier8X>ù  ils  se  cachent. 

^ty.  du  lat.  Lapin  et  de  tera. 

LAPINOT ,  s.  m,  d.  béam.  Petit  lapin. 
V.  Lapinoun. 

leAPINOON  ,  s.  m.  (lapinôon)  ;  LAPimiT , 
•I.APIIIOV.  Laparinho ,  port.  Lapin  très-petit 
ou  très^jeune. 

LAPIT,  s.  m.  (lapi).  Nom  toulousain  de 
l'hache  et  du  céleri.  V.  Api,  dont  Aaptt,  est 
une  aller,  formée  par  l'adition  de  l'article,  i' . 

LAPORDA,  s.  f.  vl.  Bardane.  V.  Lam- 
pawrda, 

LAPOUN,  s.  m.  (lapôun).  Géomon  (plante 
marine).  Garç. 

LAPOUN,  OUNA,  S.  m.  (lapéun,  oune), 
dg.  Lapon,  onne,  qui  est  de  la  Laponie. 

Eme  tris  pet  meadklw  lu  eaieer  an  Impoum. 
D'AsirtM. 

LAPOUBDIEB,  V.  Lampourdier. 

LAPOORDOUN,  Avril.  Grateron.  y.Gra- 
poun$, 

LAPPA,  s.  m.  vl.  Bardane.  V.  Lapas. 

LAPPETA8,  Un  des  noms  lang.  de  la 
bardane.  V.  Lampourdier. 

LAPS ,  s.  m.  (laps).  Lapso ,  esp.  port. 
Laps,  espace  de  temps  écoulé. 

Ëty.  du  lat.  lapsus ,  chute  ;  en  vl.  sein , 
giron. 

LAPUG,  s.  m.  (lapûc),  dl.  Pelolle  de  bar- 
dane, télé  ou  fruit  de  la  bardane.  V.  Chins, 

Se  cal  um  *ar  l'elgno,  •  pooa  de  fa  oaufratge 
Se  tes  eoom'iui  impue  csUeat  al  ribetge. 

Hilet. 

LAPDÇOUN,  S.  m.  (lapuçùu).  Nom  .tou- 
lousain du  Xanlhium  strumarium!  V. 
Grappoun» 

LAPUÇODN,  s.  m.(lapuçou).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  loulouse,  à  l'oreille 
de  souris  ;  Myosotis  lapula. 

LAPUT,  s.  m.  (lapa).  Nom  toulousain  des 
tètes  ou  fruits  de  la  bardane.  V.  Lampourda, 

LAQ 

LAQUAI,  V.Iarcai. 

LAQUALA,  pr.  f.  (laquàle).  Laquelle. 

LAQUEROTA .  s.  f.  dg.  Petit  lac.  V. 
Laquet  et  Lac,  R.  2. 

LAQUET,  s.  m.  (laqué);  laqot,  laçvb- 
«OTA,  LACOIII.BT.  Logotinho,  port  Petit  lac, 
lagune,  mare,  flaque  d'eau. 

Éty.  de  lac  et  du  dim.fL  V.  Lac,  R.2. 

LAQUETON,  S.  f.  (laquetéun).  Jeune  ou 
petit  laquais.  Gare. 

LAQS,  V.  Lac  et  Lacs. 


LÂR 


505 


,  et  impr.  Larg^  adj.  qui  n'est  usité 
que  dans  les  deux  cas  suivants  : 

Vent  lar,  vent  d'ouest,  vent  favorable. 

Tempf  lar,  beau  temps. 

Éty.  du  grec  Xipoa  (laros),  doux,  agréable, 
qui  platt. 

LAR,  s.  m.  dl.  Le  foyer. 


Ëly.  du  lar,  dieu  du  foyer ,  dieu  domes- 
tique. 

LAR,  pour  lard,  V.  Lard,  R.  ;  pour  large, 
V.  Larg. 

,adT.dL  V.  Alhoura. 

s.  f .  (làrbe)  ;  vlama  ,  iola  »s« 

,,  à    Nice,    CABBSUir  ,  VAMAMT,   VAITtAS», 

■».  La  plie,  la  plie  franche;  carrelet 
quand  elle  est  jeune  :  Platessa  vulgaris , 
Dict.  Se.  Nat.  Pleuronectes  platessa.  Lin. , 
poisson  de  l'ordre  dcsHolobranches  et  de  la 
fam.  des  Hétérosomes  (à  corps  dissemblable), 
dont  la  chair  est  très-estiméc  et  qui  atteint 
le  poids  de  trois  kilog. 

Éty? 

LARC,  adj.vl.  LAiKs.  Large,  abondant, 
prodigue,  généreux,  libéral,  donnant  volon- 
tiers. V.  Larg,  R. 

LARCm ,  s.  m.  (larcin)  ;  Z.a(roetnto,  ital. 
port.  Ladronicio,  esp.  Larcin ,  vol  commis 
par  adresse  et  non  par  violence. 

Êty.  du  lat.  latroeinium, 

LARD,  radical  pris  du  laL  laridum  ou 
lardum ,  lard  ,  et  dérivé  du  grec  Xaptvoc 
(larinos),  gras,  dont  la  racine  peut  avoir  été 
prise  de  lar,  qui  a  la  même  signification  en 
celtiqne. 

De  lardum,  par  apoc.  lard  ;  d'où  :  Lard^ 
Lard-ar,  Lard-at,  Lard-ada ,  Lardad-oui, 
ra,  Lardad-oura ,  Lard-aire ,  Lard-oun , 
Lardoun^ar.  Des-lardar,  Des-lardat,  En- 
trc'lard^r,  Enire-lard-et,  Lar. 

LARD ,  s.  m.  (làr)  ;  lab,ijuit.  Lardo,  ital. 
esp.  Llard,  cat.  1«ard,  graisse  ferme  qu'on 
trouve  entre  la  couenne  et  la  chair  du  co- 
chon ;  partie  grasse  qui  est  sous  la  peau  de  la 
baleine  ;  en  bas  lim.  porc,  auquel  on  a  enlevé 
les  intestins,  les  jambons  et  la  viande. 

Éty.  du  lat.  lardum.  V.  Lard,  R. 

Peça  de  lard,  flèche  de  lard. 

On  dit,  gras  à  lard  et  non  au  lard. 

LAROADA ,  s.  f.  (lardàde) ,  d.  bas  lîm. 
Ecorchure,  égratignure,  V.  Grafignadura  ; 
brocard.  V.  Lardounet  Lard,  R. 

LARDADOUIRA,  s.  f.  (  lardadéuïre  )  ; 
uuu>Aoo«mA,  LABDOMiA.  Lardatojo ,  ital.  Z.ar- 
deadeira,  port.  Lardoire ,  morceau  de  métal 
creux  et  fendu  en  plusieurs  lanières  par  un 
bout,  pour  contenir  des  lardons,  et  aigu  par 
l'autre  bout,  pour  piquer  les  viandes  et  y  lais- 
ser le  lardon. 

Éty.  de  lard  et  de  outra,  qui  sert  à  Tar- 
der. 

LAROADOURA,  dl.  V.  Lardûdouira  ei 
Lard,  R. 

LARDAIRE ,  8.  m.  (lardàlré).  Celui  qui 
larde,  qui  pique  une  pièce  de  gibier,  etc.,  avec 
des  lardons. 

Lardeur,  n'est  pas  français  dans  ce  sens; 
ce  mot  désignait  autrefois  ceux  qui  levaient, 
pour  les  seigneurs,  un  droit  sur  le  lard,  on 
les  appelait  lardeurs  ou  lardiers.  V.  Lard, 
Had. 

LARDAE,  V.  a.  (larda)  ;  aa^dootiab.  Lar- 
dare,  ital.  Lardear ,  port.  Lardar ,  esp. 
Larder,  piquer  une  viande  de  lardons  ou  la 
couvrir  avec  de  petits  morceaux  de  lard  coo- 
pés  en  long,  habiller  une  volaille. 

Éty.  de  lard  et  de  ar,  mettre  du  lard,  V. 
Lard,  R.  v.  n.  en  d.  bas  lim.  se  dit  de  l'épais- 
seur du  lard  d'un  cochon  :  Àqusl  gagnoun 


64 

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ogle 


506 


LAR 


larda  quatre  ietx,  le  lard  de  ee  cochoa  à 
quatre  doigts  d'épaisseur. 

LABDAR,  T.  IL  Brûler  ^  élancer^  cuire 
comme  le  feu. 

Lou  souleou  larda,  le  soleil  darde  à 
brûler. 

lUkmDàT»  ADA ,  adj.  et  |>.  (larda ,  âde)  ; 
/.ardeado,  port.  Lardé,  ée;  piqué  atec  du 
lard;  gras  à  lard. 

Êty,  de  lard  et  de  at,  V.  Lard,  R. 

I«ARDEIRBT ,  8.  m.  (lardeiré)  ;  lakdu- 
KBTA,  LAHDuuiA.  Uo  dcs  Doms  ôë  U  mèsaDgc 
bleue.  V.  Guingarroun, 

lARDEUIOUN,  s.  m.  (lardeirùun).  Nom 
nicéen,  de  la  mésange  bleue,  V.  Guingar- 
roun;  de  la  mésange  moustache ,  V.  Parti* 
hiarmicus;  de  la  mésange  penduline.  Debas- 
siaire, 

LARDEIBOUNET ,  8.  m^  (lardeivonné). 
Nom  nicéen  de  la  mésange  à  longue  queue^ 
Parus  caudatus,  Lin^ 

LARDICR,  s.  m.  (lardié).  Un  des  noms 
de  la  mésange  bleue,  V.  Gutn^/arroun;  c'est 
aussi  le  nom  de  la  eharbonnière ,  seloa  M. 
d'Anselme.  V.  SarralhUr, 

lâARDIERA,,  8.  f.  (lardière).  Nom  de  la 
mésange  de  marais  ou  nonette  cendrée,  de 
Buff.  Parus  palustrii.  Lin.  selon  àL  d'An- 
selme, oiseau  de  l'ordre  des  Passereaux  et  de 
la  fam.  des  Subulirostres,  qui  à  la  plus  gran- 
de ressemblance  avec  la  petite  charbonnière. 

LARDICRA ,  s.  f .  (lardière).  Nom  nicéen 
de  la  mésange  huppée,  V.  SarraUiier  ;  de  la 
mésange  petite  charbonnière.  V.  Testa- 
negra, 

LARDiraiA ,  <).  f.  Nomlang.  de  la  petite 
mésange  bleue.  V.  Guingarroun. 

LARDIERA-MOUNJBGDETA,  8.  L  Nom 
nicéen  de  la  mésange  charbonnière.  Voy. 
Sarraîhier. 

I«ARDOIRA,.s.  f.  (lardoire);  LAmDooABA. 
Lardoire.  V.  Lardadoutra. 

L ARDOUN  ,  s.  m.  (  lardôun  )  ;  lam^ada, 
Llardôf  cat.  Lardon,  esp.  Lardon,  petit 
morceau  de  lard,  que  l'on  introduit  dans  de 
la  viande  au  moyen  d'une  lardoire,  et  fig. 
brocart, lardon,  mot  piquant;  piqûre,  pinçon 
morsure  de  taon.  Gare. 

Éty.  Dim.  de  lard  et  du  dim.  oun,  Toy. 
Lard,  R. 

Fau  pas  fiiire  leis  lardouns,  avant  que 
d'aver  la  lebre.    Prov. 

LARDODNAR,  d.  bas  lim.  (lardounà). 
V.  Lardar  et  Lard,  R. 

LARROUBfS,  s.  m.   pi.  d.  de  Barcelon- 

Îiette.  Gendarmes,  éteincelles  qui  partent  du 
eu  par  éclats. 
Ety.  Ainsi  nommé,  parce  qu'ils  piquent. 
LÂRG,  radical  pris  du  lat.  largue,  a,  «m, 
large,  et  dérî vé,  selon  Scaliger,  du  grec  Xaupo; 
(lauros),  large,  grand,,  ample,  abondant,  co- 
pieux. 

De  lar^f,  par  apoe.  lar^;  d'où  :  Re-larg, 
Re-larg-agi,  Re-ùrgju-i,  Larg,  Larg-a, 
Larga-menty  Largar,  Re-largu-xer^Larg- 
ant,  Larg-e,  Large-ar,  Re  largar,  Re-lar- 
gat,  Ue-largear,  Large-at,  Re-largeat,  Larg- 
ier,  A'iargar,  EsAarg-ar,  Es-larg-ir,  De- 
larg-ar,  De-larg-at,  Esylargrissa-ment, 
A'iàrgant,  A-larg^a,  A-larg-ir^Larg-essa, 
Larg-etat,  Larg-our ,  Largea,  Largu-e, 
Largueirar, Largu-tsea^  LargjtheMa,  Lar- 


LAR 

guex-ar  ,  À4arge-a ,  À-large-ar ,  Lart  ^ 
Lar,  Larg-eiar,  Larj-a,  A-larga-ment, 

UkRG,  adv.  Llars^meni,  <at.  Largement, 
abondamment. 

Diou  paga  tard  mai  paga  larg. 

I«ARO,  ARGA,  adj.  (làr,  irgue):  &aii«». 
LAMouB ,  I.AVOAII.  Largo ,  esp.  ital.  port. 
Llarg,  cat.  Large,  qui  n'est  pas  étroit,  quk 
est  ample  ;  fig.  libéral^  généreux»  doux,  mo- 
déré, en  parlant  du  vent. 

Ëly.  du  lat  largue,  m,  s.  V.  Larg,  R. 

Estrechau  hren  et  larg  à  la  farina.  Prov. 
Un  ménager  de  bout  de  chandelles. 

Tenir  lou  large,  prendre  le  large,  gagner 
la  haute  mer,  et  fig.  ne  pas  se  laisser  saisir. 

lâARG,  adj.  vl.  Les  voyelles  sont  dislin^ 
guées  dans  le  Donatus  Provincialis  (gram- 
maire de  la  langue  romane) ,  en  estreitas  et 
largas,  eslreil  et  larg,  brèves  et  longues. 

Éty.  Le  mot  larg,  pris  pour  long,  est  espa- 
gnol. 

IiARGAUCNT  ,  adv.  (largaméin)  ;  &a«- 
ttAMsii,  LABGSAMSRT.  Largamente  ^lidil.  porL 
Hargament,  cat.  Largement,  abondamment, 
généreusement. 

Éty.  de  kir^a  et  de  ment  V.  Larg,  R. 

LARGAMUA,  Altér.  de  Lagramua , 
V.  c.  m. 

LARGANT,  ANTA,adj.  (largÂn, ânte)  ; 
LABoum.  Libéral,  généreux.  V.  Alargant  et 
Larg,  R. 

IjARGAR,  V.  a.  (largà)  ;  lambou,  auitak, 
&ATAII,  DointAii  LOU  vAif.  Largar,  port.  esp. 
Largare,  ital.  Elargir  le  bétail,  lâcher  le  trou- 
peau, ouvrir  la  porte  de  la  bergerie,  du  toit  k 
cochons,  etc.,  mener  paître,  flg.  donner  avec 
profusion;  lâcher,  relâcher. 

Èty.  de  larg,  le  large  et  de  ar ,  donner  le 
large,  la  clef  des  champs.  V.  JLar^,  R. 

Largar  un  soufflet,  donner,  appliquer  un 
soudlet. 

Largar  un  coumpliment,  faire  un  compli- 
ment avec  amphase. 

Largar  leis  vêlas,  Largar  as  velas^  port, 
déployer  les  voiles. 

LARGE ,  ARGEA,  adj.  d.  m.  V.  £ar^. 

LARGEA,  8.  f.  (làrdze);  lama.  Nom 
qu'on  donne  dans  le  bas  limousin  aux  lai- 
trons.  V.  Lachairoun. 

Éty.  Ce  mot  parait  être  une  altération  de 
lâcha,  V.  Lacn,  R« 

LARGEA ,  d.  bas  lim.  V.  Alàrgea, 

LARGEAR,  d.  m.  V.  Largar  et  Larg, 
Rad. 

LARGEIAR,  ▼.  n.  vl.  Faire  des  larges- 
ses. V.  Larg,  R. 

LARGEOUR,  8.  f.  (lardjôu)  ;  £ar^hezia, 
ilal.  Largura  et  Largueza ,  port.  Largeur, 
dimension  d'un  côté  à  l'autre  d'Une  chose. 

Èty.  de  large  et  de  our.  V.  Larg,  R. 

LARGE8SA ,  8.  f.  (lardgésse)  ;  lab6ktat« 
Larghezta,  ital.  Largueza,  esp.  port.  Lar^ 
gesa,  anc.  cat.  Llarguesa ,  cat.  mod.  Lar- 
gesse, libéralité,  distribution  d'àrgentou  d'au- 
tre chose. 

Ëty.  du  lat.  largHio,  {}irfe68e,oo  de  lar- 
ge et  de  essà,  V.  Larg.^  R. 

LARGETAT ,  8.  f.  vl.  Y.  Larg09êa  et 
Larg^  R. 


LAB 

LARGIBR,IERA,  adj.  (lardgîé,  iére). 
Libéral,  généreux.  V.  Alargant, 

Éty.  de  larg  et  de  t«r.  V.  Larg,  It. 

LARGITIO,  IVA,  adj.  vl.  Libéral,  favo>> 
rable.  V.  Larg,  R. 

LARGOR ,  8.  t,  vl.  Largor,  esp.  Largeur, 
étendue,  dimeasieti,  fig.  aisance,  abondance, 
plus  libéral. 

Éty.  dcZar^it^dans  le  sens  d'abondant. 
V.  Larg.  R. 

LARGUE ,  S.  m.  (largué).  Large,,  en  term. 
de  mar.  l'éloignement  du  bord. 

Prendre  lou  lars^e,  prendre  le  large, 
courir  au- large. 

£ty.  du  lat.  largue,  dans  le  sens  d^eteodu^ 
d'^éloigné.  V.  Larg,  R. 

LARGUEIAR ,  vl.  V.  Largu^K. 

LARGUEIRAR,  V.  IL  vL  Faite  iesiin  ^ 
faire  bonne  chère. 

Éty.  de  Xar^  ,R.  et  de  Hrar^ 

LARGUEJAR,  v.  B.  vl.  mammin»,  Lar^ 
gheggiare  ,  itaL  Faire  des  largessee,  des  li- 
béralités. V.  Xar^^  R. 

LARGDESA ,  s.  f.  vI.lamobsa.  Largeur» 
ampleur,  V.  Eargeour;.  fig.  largesse^  géné- 
rosité. y.Largessa. 

Éty.  de  Larg,  R.  et  de  esea. 

LARGUETAT,  S.  f.  (larguetà)  ;  Larghità^. 
ital.  Largesse,  libéralité,  abondance. 

Éty.  du  lat.  lagritatie,  gén.  de  lagitas , 
m.  8.  V.  Larg,  R. 

LARGDEZA^  S.  f.  vl.  Y.  Larguesea  et 
JLar^f,  R. 

LARGUEZAR ,  ▼.  a.  vl.  Prodiguer. 

Ëty.  do  larguexa  et  de  ar,  V.  Larg,  R, 

LARGUIER,  6.  m.  (larguié).  Dit  par 
corruption  de  l'argiiier,  arearîiia»  Ureiir  de 
Tare.  Sauv.  V.  Arc,  R. 

LARI,  8^  m.  vl.  Poule  d'èaa. 

Éty.  du  lat.  larus:,  m.  ». 

LARt,  nom  d'homme.  Aphérèse  àeMâla>^ 
n,v.  cm. 

LARIGOT,  s.  niv  (langé);  ABMiT.f^* 
got,.un  desjçux  de  l'orgue,  on  donnait  le 
même  nom  autrefois  à  une  espèce  de  flûte. 

Beoure  à  tira  larigot,  boire  k  tire  larigot , 
boire  avec  excèst  ilong  traits,  comme  un 
homme  qui  souffle  dans  larigot,  d'où  viesi 
aussi  le  mot  flûter,  pour  boire. 

LARIOUN.,  nom  d!bomme.  Aphér.  de 
Bilarioun^v.  cm. 

LARJA,  adj.  t  Lîbéraiew  T.  Larg^  K. 

LARMA,  V.  JLa^iifio. 

LARMIERS,  S.  m.  pi.  (lanmés).  Larmiersy 
la  partie  du  cheval. 

LARBEU8A,  V.  Bagramuta. 

LARRBPROPE ,  8.  m.  dg.  Proverbe, 
sentence.  V.  Ikpromtr  et  Prouverbi* 

LARROUN,  8.  mt.  LAUS,  vomam,  lai^ 
■ovii ,  LAma.,  LATKoov ,  LAiMoo.  Lladrû ,  CdU 
Ladron,  esp.  ^adrâe, port  £adro,itel. 
Larron,  qui  vole  furtivement,  adroit  fripons 
on  dit  larronesse  au  fém. 

Ety.  de  laterane»,  V.  Larrount  R. 

Leis  grands  larrouns  pendoun  leis  pi^ 
ehoîs,  Prov. 

Les  grands  larrons  pendent  les  petits. 

On  assure  que  Diogène  est  le  premier  au- 
teur de  ce  proverbe,  il  dit,  voyant  un  larroD< 
mené  par  les  ministres  de  la  justice  :: 

Magni  fùres  parvum  dueetil; 


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LAR 

Au  pu  larrewii  Ui  ktmrta^  an  plus  larron 
la  bourse,  par  allaskm  k  l'histoire  de  Jydas, 
à  qui  Ton  avait  conié  la  bourse. 

Qui  tauba  leyron 
Mierito  cenljouridepardom. 

Foucaud. 

LARROUN,  Mm,  radical  dérivé  du  latin 
lalro^  latronis  et  latenmeê,  nom  donné  à 
des  soldats  qui  faisaient  fonction  de  Gardes 
du  Corps,  formé  du  lat.  latu$ ,  laterU,  côté, 
parce  qne  ces  soldats  se  tenaient  toujours  à 
côlé  du  prince,  à  latere,  d'où  par  ellipse,  la- 
terones  et  latrones;  la  licence  s'étant  intro- 
duite parmi  ces  troupes,  elles  se  livrèrent  au 
pillage  et  détroussèrent  les  passants,  ce  qui 
rut  causeque  leur  nom  devint  synonyme  de 
voleur. 

De  latronis,  gén.  de  lalro,  par  apoc.  et  sup- 
pression de  (  et  redoublement  de  r,  lairoun; 
<l'où  :  Larraun,  Larroun-ici. 

De  latro,  par  apoc.  ^r,par  syncope  de  f, 
iavj  et  par  le  changement  de  a  en  at,  lair; 
d'où:  Lair-e^Layre,  Lair^o,  Lair-oo^Lei- 
nmn,  Lair-oun.  Lairon-il^  Ladr-e ,  Lay- 
ros,  Lairoun-atha,  Leiroun-alha,  Laircn^ 
ici,  Layroun-ici. 

LARRODN,  s.  m.  Larron,  petit  morceau 
de  papier  ou  bouchon  attaché  à  la  feuille,  qui 
à  l'impression,  se  dépose  sur  la  forme  et  em- 
pêche un  mot  de  paraître ,  pli  d'un  feuillet 
qui  n*a  pas  été  rogné. 

£lj.  de  larroun^  voleur,  parce  que  dans  la 
première  acception,  il  dérobe  les  lettres  et 
dans  la  seconde  il  se  dérobe  lui-même. 

liARBOUN ,  s.  m.  Est  encore  le  nom  par 
lequel  on  désigne  la  pellicule  qui  recouvre 
l'intérieure  du  tuyau  d'une  plume,  et  le  bout 
de  la  mèche  d'une  chandelle  qui  penche  sur 
le  suif  et  le  fait  fondre. 

I.ARBOIINEGEAB,  V.  n.  (larrouned- 
jà).  Voler,  faire  le  larron.  Aub. 

LARROVNICI ,  s.  m.  (larrounici)  ;  lam- 
■ovmsu,  LATaoviuGi.  Lladronici,  cat.  Ladro- 
niâo,  esp.  Xatromcto,  port.  Ladrornsccio  et 
Lalrocinio,  ital.  Larcm^  action  de  celui  qui 
vole,  le  vol. 

Ëty.  de  larretin  et  de  ici.  Y.  Larroun^  R. 

Q' en  fin  Vinfame  larrounici 
E»  digne  dau  darnie  tupplicL 
J.  de  Cabanes. 

Gardo-(i  dau  larrounissi 
AbtUn-ten  etne  gran  souin. 
David. 

1.ART  ,  vl.  V.  Lard. 
LARVA.s.f.  (larve);   Zarta,  cal.  esp. 
ital.  Larve,  état  d'un  insecte  sortanlde  l'œuf. 
Ëty.  du  lat.  larva,  m.  s. 


LASf  LAM,  radical  dérivé  du  latin  la$sus, 
a,  tim,  las,  lasse,  fatigué,  d'où  le  sous-radi- 
cal laêiUudo,  lassitude. 

De  lassuê,  par  apoc.  las,  last;  d'où  :  Las, 
Lass-^,  Lues-ar,  Des-lassair^  Lass-at^  Des- 
lassaiy  LasS'Oia ,  Lassad*is  ^  A4aras§*aiy 
A'iass-ar,  DtS'loisa-wHni,  Lass^ee,  Lass- 
stat. 


LAS 

De  lassitudo  :  LassiiMda,  Es-lassa-menSy 
Laissa- ment, 

LAS,  art.  f.  pi.  Las ,  anc.  cat.  esp.  As , 
port.  Les. 

LAS,  art.  f.  pi.  f^s  :  Las  fenmas,  les 
femmes,  on  dit  aussi  Leis,  v.  c.  m. 

LAS ,  s.  m.  Laccio,  ilal.  Lazo,  esp.  Lias, 
cat.  Laço,  port.  Lacet,  collet  ou  piège  pour 
prendre  des  oiseaux.  V.  Courdela. 

Las  couvrent  ou  sedous,  nœud  coulant. 

Ëty,  du  lat.  laqueus,  Y.  Lac,  R. 

En  li  las  del  diavol,  d.  vaud. 
Li  fagueroun  un  las  eourren,  (à  l'ai) 
Se  sa  mouert  noun  eoustavo  ren 
La  farço  séria  leoufugado 
Jamai  plus  pourtarto  hugado, 
J.  M.  Pr. 

IJLS,s.  m.(làs).  Côté,  Pourtar  la  cou- 
lougna  au  las.  Y.  Coustas. 

Éty.  du  lat.  2a(u#.  Y. /:a(,R. 

I«AS,  A88A ,  adj.  (lés,  kssfi)  ;  «ats,  oatu, 
«AT,  LAtftADis.  Lasso ,  port.  Lass ,  ail.  Las , 
anc.  cat.  Laso,  esp.  Las,as8e,  fatigué ,  mal- 
heureux. 

Ëty.  du  lat.  lassus,  ou  de  l'hébren  laa,  être 
las.  S.  Las,  R. 

Siou  las  coumo  un  Mn,  je  tomba  de  fa- 
tigue, je  suis  harassé  ou  excédé  de  fsitigue  et 
non  las  comme  un  chien. 

Camha  lassa,  course  inutile. 

Dérivés  :  Halas,  Ailas. 

LAS,  s.  m.  movum ,  cwa— f«m ,  OiUitA. 
Ganse  fixée  a  l'un  des  côtés  de  la  poitrine , 
où  les  ûleuses  passent  la  quenouille.  V.  Lat, 
Rad. 

LAS,  s.  d.  béam.  Roturier,  paysan,  sui- 
vant, D.  Carpentier. 

Lous  qui  heden  sas  las  ta  fresques 
Cridaben,  6  l*hurouspastou, 
Despourrins. 


LAS 


507 


s.f. 


pi.  (lazâgoes); 

«^« , Noms  qu'on  donne,  dans 

la  H.-Pr.  k  un  met  fait  avec  de  la  pâle  fraî- 
che, étendue  en  feuilles,  cuite  dans  l'eau  ou 
dans  le  buillon  et  assaisonnée  ensuite  avec  du 
fromage. 

Le  mot  lasagne,  en  français,  désigné  une 
espèce  de  pâle,  moulée  en  forme  de  rubans. 

Ëty.  du  lat.  laganum.  Y.  Lauv,  R. 

LASAMI ,  s.  f.  (lasàmi).  Nom  par  lequel 
on  désigne,  dans  le  département  des  3ou- 
ches-du-Rhône,  selon  M.  Roux,  le  paon  de 
mer.  Y.  Roucau. 

LASAR .  V.  a.  vl.  Lacer,  lier,  lisse.  Yoy. 
Laçar  et  Lac,  R. 

LASAT ,  vl.  Y.  Laçât  et  Lac,  R. 

LASBET ,  s.  m.  anc.  béarn.  Accusé. 

LASG ,  adj.  vl.  Y.  Lax. 

LASG ,  ASGA,  adj.  (làsc,  àsQue);  laiq, 
Mjka^A.  Clair,  lâche,  en  parlant  des  étoffes. 

Ely.  du  lat.  laxui,  lâche.  Y.  Lach,  R.2. 

LA80A ,  vl.  Qu'il  OU  qu'elle  lâche. 

LASGBNA,  S.f.  (lasséoe):  SAUTA, i^Atci* 
MA^&AwniA.  Nom  qu'on  donne,  aux  environs 
d'Aix,  au  caquillier  vivace,  Cakileperennis, 
Dec.  Myagrum  jpereime»  Lin.  plaote  de  la 


fam.  des  Crucifères  siliculeuses,  commune 
dans  les  champs  de  la  Basse-Provence.  Y. 
Car.  Rapistrum  monospermum,  p.  399. 

On  donne  le  même  nom ,  à  Manosque , 
à  la  moutarde  sauvage.  Y.  Rabanela, 

M.  Avril  donne  ce  nom  à  la  lampsane. 

LASCH ,  vl.  Y.  Lax. 

LASGHAR,  vl.  Y.  Lachar. 

LASGi ,  s.  m*  (làsci)  ;  i.amu.  Nom  qu'on 
donne,  h  Gréoux,  à  la  moutarde  sauvage. 
Y.  Rabanela. 

LASGIF,  IVA,  (lascif,  Ive),  adj.  Lasciu, 
iva,  cat.  Lascivo,  esp.  ital.  port.  Qui  est 
porté  aux  plaisirs  charnels. 

Éty.  du  lai.  lascivus,  m.  s. 

LASEQUILLE  ,  (lasequillé).  Espèce  de 
juron  ;  foin  de . . .  peste  de. 

LASERT,  S.  m.  vl.  Y.  Lézard. 

Éty.  du  lat.  lacerta.  Y.  Lazeri. 

LASS,  s.  m.  (las),  vl.  Filet,  lacs,  piège. 

Éty.  du  lat.  laqueus,  Y.  Lac,  R. 

LASSA ,  inteij.  de  compassion  (lasse). 
Ai  lassa ,  hélas! 

LASSADA ,  S.  f.  (lassède).  Enfilade  de 
collets ,  pour  prendre  les  oiseaux.  Gare. 

Éty.  de  las,  lacet ,  et  de  ada.  Y.  Lac,  R. 

LASSADIS,  adj.  (lassadis),  dl.  Las,  fati- 
gué. Y.  Las  et  Las,  R. 


Cepcn^Mt  «ro  ndt,  è  let 
DMrnkNi  Uour  plcn  M^oar 


im  trabab. 


LASSAMEN,  S.  m.  vL  Obligation,  enga- 
gement. 

LASSANT,  ANTA ,  adj.  (lassàn,  ànle). 
Lassant,  ante,  qui  lasse,  qui  fatigue ,  qui 
ennuie. 

LASSAR,  V.  a.  vl.  lacbah.  Lacer,  en- 
lacer, fatiguer,  renvoyer,  tromper. 

Ély.  de  lass,  lacet,  filet,  et  de  ar,  Y.  Lac, 
R.  et  Laiss. 

IjASSAR,  V.  a.  (lassa);  ALAttAm,  rAnoAH. 
Lasar,  anc.  esp.  Lassare  et  Allassare,  ital. 
Hastar,  cat.  Lasser,  causer  de  la  lassitude, 
fatiguer ,  ennuyer. 

Ëty.  du  \di.  lassare.  Y.  Las,  R. 

LASSAR  SE ,  V.  r.  (se  lassa)  ;  •vêbaim- 
•AB,  ft'A&AtfA».  Llasarse,  cat.  Se  lasser,  se 
fatiguer ,  prendre  du  dégoiU  pour .  . . 

LASSAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (laissa,  âde)  ; 

rATIOAT.  BDIDIIT,  LAT  AT,  SllBAUf  AT  ,   A&AttAT. 

Lassé,  fatigué.  \.  Las,  IX. 

Éty.  du  lass  et  de  at.  Y.  Las,  R. 

LASSEG,  S.  m.  vl.  Fatigue,  lassitvde. 
Y.  Loi,R. 

LASSEN,  S.  f.  vl.  Dit  pour  la  s«n,  k 
tempe. 

LASSENA  ,  8.  f.  (lassène).  Navet  sau- 
vage. Cast.  Y.  Lascena. 

LASSES ,  s.  m.  (lassés) ,  dg.  Abri,  Jasm. 
V.  Abric.  .   .      ,,   ,      ^ 

LASSET,  S.  m.  vl.  Dim.  de  las.  Y.  Lacet 
et  lac,  R.  ^    , 

LASSET,  ETA,  adj.  vl.  iacw.  Espèce 
d'exelamation,  infortuné,  malheureux,  pau- 
vret. 

Éty.  Dira,  de  las,  dans  le  sens  de  malheu- 
reux. V.  Z.a#,  R. 

LASSETA .  dl.  pour  alasseta,  exclam. 
Hélas ,  on  le  Oit  souvent  par  dérision. 


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508 


LAS 


LASSETAT,  8.  f.  vi.  Lassîtodè.  V.  Loê- 
iiluda  et  Las,  R» 

LA88I ,  8.  m.  (làssi)  ;  rovriHA.  Nom  ni- 
céen  ,  de  Tammodyte  appal ,  Ammodytes 
tobianui ,  Lin.  poisson  de  Tordre  dea  Uolo- 
brancbes  ,  et  de  ta  fam.  des  Pantoplères 
(à  toute»  nageoires)  »  qui  ne  dépasse  guëres 
un  décimètre  de  longueur.  Risso. 

LAS8IT0DA  f  s.  f.  (Jassitùdel  ;  tastitut, 
cal.  LasUud,  esp.  Lassexza,  ital.  LanidâOy 
port.  Sentiment  qui  sait  un  exercice  violent 
ou  trop  prolongé ,  fatigae.  Les  lassitudes 
peuvent  survenir  sans  qu'aucune  fatigue  les 
ait  précédées,  mais  elles  annoncent  alors 
quelqu'indisposilion. 

Èty.  du  lat.  tussituda,  m.  8.  V.  Las ,  R. 

LA880T,et 

UA880II,  8.  m.  vl.  Laetiolo,  ital.  Lacet, 
piège.  V.  Lacy  R. 

Ëty.  du  lat.  lagtieiK,  ou  de  lass,  et  du 
dim.  ou.  V.  Lac,  R. 

LASSUSf  adv.  (là  sus),  dg.  La  haut. 

LAST,  s.  m.  (làs),  vl.  Loi^cat.  C4lé. 

Élj.  du  iaitti.  V.Xût,R. 

LAT 

LAT,  LAS,  radical  dérivé  du  latin  Iahf#^, 
laitTxs ,  côté,  flanc,  d'où  le  sous-radical 
laUraUs,  latéraL 

De  laUks^  par  sync.  de  u,  Vats^  lots,  par 
transposition  de  s ,  last. 

De  latSt  par  la  suppress^  dut,  las;  d'où  : 
Las, 

De  la(u#,  par  apoc.  la^'d'où:  Lat,  Layr* 
ier,. 

De  laUralis,  pas  apoc.  latéral,  et  par 
add.  de  con,  dont  n  s'est  changée  en  l,  par 
attraction:  CouUaleral p^Cot-laterau,  Ladr- 
iers. 

LAT,  2,  radical  pris  du  latin idhir,  a,  um,. 
large ,  étendu ,  et  dérivé  du  grec  itX«TÙ<; 
(platus) .  m.  8.  par  suppr.  du  ir,  d^où  les 
sous-dérivés  laMudo,  latitude,  dUatart, 
dilater,  étendre4 

De  Io(tu ,  par  apoc.  lat;  d*où  :  Lat ,  Lat- 
ar,  A'iatar,  Far-latar,  Par-lat-at. 

De  latitude i  par  apoc.  incompl.  Latituda,. 
Lad-exa. 

hedilàtare,  par  apoc.  dt{à/;d*où:  DtlaP- 
ar,  Dilat-at,  Dilat-ation,  Lag-a,  Letï. 

LAT,  3.  radical  dérivé  du  latin  latum, 
«upin  de  fero,  à  porter.. 

De  UUum.  par  apoc.  lat;  d'où:  Tras- 
4ai,  Trans'lat,  Trans-latar,  Trans-lat-at, 
Lat'a,  Lat-ar,  Lat-as,  Latast-ada,  Lot- 
issoun,  De-lat,  D^lat-ar,  lU-lat,  Legis- 
lat'Our,  Ouh'lat'ion,  Re'-lat'ion,Re -lat- 
ar,  Ab-UU-if^  Prs'lai,  Su^er-lalif,  Ab- 
lat-ar,  Ab-lat-at,  Ab-lat-io,  Ab-latMu, 
Me-latar,  Sufer-UUio,  Super-latiu,  Col- 
lat-ion,  Cot-lalion-ar ,  Col-lat-our  ,  De- 
latour,  Di-lalion,  Di-lat-oria,  Re-lativa- 
ment ,  De-lai ,.  De-lai-ar  ,  Pre-lae^o  , 
Prélat,  Ptetat-ura,  Pre-latio,  Pre-lat-ion, 
Trans-laiio,  Trans  lation, 

LAT^  4,  radical  pris  dti  latin  tatere,  Meo, 
être  «acbé,  et  dérivé  du  grec  XdtOu)  (Uthô), 
Doriq.  pour  XiJOu)  (lêlb6) ,  ^tre  caché  »  in- 
connu >  cacher^  célier. 


LAT 

De  latere,  par  apoc.  lat;  d*où  :  A-latha, 
Laiil-ation,  Lat-ar, 

LAT,  ADA,  adj.  vl. Lato,  esp.  ital. Large, 
étendu» 

Ely.dulat.  latus,  lata.  W.Lat,  R.  2. 

LAT,  Vf.  Gôlé.  Lat,  cat.  V.  Latz. 

Ëly.  de  lalus.  V.  Lat,  R. 

LATA  ,  8.  L  (là le)  ;  kocutba,  •ovumêa  , 

■OCAtXA,   TABCLA,    rsllOA  ,    riBOA.   LattC ,    ail. 

Llata,  cal.  Lata  ,  esp.  Latle ,  longue  perche 
de  hois  servante  diflêrents  usages,  mais  ce 
nom  est  plua  particulièrement  destiné  à  dé- 
signer celles  que  l'on  cloue  sur  les  chevrons 
et  qui  portent  les  tuiles  ou  l'ardoise.  Fig.  baie, 
conte,  fable. 

Éty.  du  lat.  fato,  part,  do  verbe  fero , 
porter ,  porté  ou  qui  porte ,  ou  du  gallob 
lath.  V.  W,  R.  3. 

On  nomme  r 

LATTES  JOINTIVES  ,   oeUes  qnl  n'ont   <{a*un  ponce 

d'inicnrdie  ât  l'une  &  l'antre. 
EATTES  VOLIGES  on  VOLICES,  eellee  qnl  serrent  • 

porter  l'ardoiM. 

LATA,  8.  f.  dl.  Houssine,  bagueUe,  gaule. 

LATa  ,  8^  t  vl.  Airain ,  laiton  ;  lame, 
plaque. 

LATA,  8.  f.vl. Latle.  V.  Lato;  limite. 
t     LATA,  s.  f.  vl.  LiMTA.  La  laite  était  une 
peine  introduite  en  la  chambre  rigeureuse, 
pour  punir  la  demeure  et  la  chicane  des- dé- 
biteurs obligés  par  des  actes  soumissionnés. 

Éty.  du  lat.  ferre ,  tuli ,  (olum,  porter  ; 
Qui  ad prineipem  pecunia  lata,  DiL  Ja- 
.  lien.  V.  Lat,  R.  3. 

Ce  droit  était  pay-é  à  raison  de  la  somme 
portée  par  la-  demande ,  il  était  de  neuf  de- 
niers pour  chaque  florin,  le  florin  étant  de 
douze  sols  et  le  sol  de  douze  deniers. 

LATACtl,  8.  m.  (latÂdgi)  ;  i^wAttiB.  Lat- 
Itctfii,  ital.  Lectieinio ,  esp.  port  Laitage  , 
tout  ce  qui  est  fiit  avec  le  lait,  la  crème,  le 
beurre,  le  fromage,  etc. 

Éty.  de  Uio^etde  agi,  fait  avec  le  laiti  Y. 
Laeh,  R. 

LATAR ,  V.  n.  (lalà).  Aller  de  nuit  pour 
fiire  paUre  les  troupeaux  dans  des  lieux  dé- 
fendus. V.  Largar, 

Ëty.  du  lat.  ad  lata  deêueere.  V.  Lat ,. 
R.  2,  ou  plutôt  de  latitare,  later,  se  cacher.. 
V.  Lat,  R.  4. 

LATAR,  V.  a.  Latter ,  garnir  de  lattes, 
poser  les  lattes  sur  les  chevrons. 

Ëty.  de  loto  et'  de  l'act.  ar^  mettre-  les* 
lattes.  V.  Lat,  R. 

LATA9',  AMA ,  8x  (latàs,  âsse).  Augm. 
de  lata,  une  grande  ou  grosse  latte  ou  gaule. 
V.  Lat,  R.  3. 

LATASSADA,  Si  f.  (latassàde),  dl.  Un 
coup  de  gaule; 

Ëty.  delatoretdead(r,  donné  avec  une- 
gaule.  V.  Lat,  R.  3. 

LATERAL,  AMJL  ,  adj.  (latéral^,  aie)  ; 
Latéral',  cat.  esp.  port.  £afera(e,  ital»  Laté- 
ral, aie. 

Ëty.  du  lat.  làteralis,  m.  s.  V.  Lat,  R.  2. 

LATERALAMENT,  adv.  (lateralaméin); 
Lateralmente,  esp.  portw  ital.  Latéralement. 
V.  iial,R.2. 

LATBRALMENT,  tL  V.  Lat^rolamm. 


LAT 

LATI,  vl.  dt.  de  laltn,  ?.  c.  m.  Langage, 
ramage. 

LATIFICAR,  V.  a.  vl.  Élargir.  \,  Lat, 
Rad. 

LATIN,  S.  m«  (latin);  Latein  ,  aU. 
Llati ,  cat  Latin  et  Latino ,  esp.  ital. 
Latins  eiLatino  y  port.  Latin  ,^  le  latin ,  la 
langue  latine. 

É^ly.  de  latium,  contrée  de  l'Ilalie  où  l'on 
pariait  plus  partieulicreinent  cette  langue. 

Bel  Jetio,  pequcna  rcgkm  de  Italb,  donde  Aie  Tondade 
Ronin,  tuva  en  prindpio  {  nonWe  l«  ling«a  Jatinn. 
Bemiudo  AIdnie. 

Ce  mot  sert  dé  radfcat  aux  suivants  :  Latin, 
ina  ,  Latinisar,  Latinisme,  Latiniste,  La- 
tinitas,  etc. 

Le  latih,qui  n'est  phisaujourd'huî  que  là 
langue  de  l'Eglise  et  des  savants,  s'est  formé 
du  mélange  du-  grec  et  du  celte.  Cinq  cents 
ans  encore  après  Numa,  on  ne  pariait  à  Rome 
qu'un  jargon  composé  de  mots  grecs  et  dé 
mots  barbares,  mais  avec  leurs  conquêtes  les 
Romains  étendirent  leur  langue  dans  toute 
l'Europe  où  elle  s'est  plus  ou  moins  main- 
tenue selon  les  gouvernements;  en  France^ 
par  exemple,  elle  a  été  la  seule  employée  dans 
les  actes  publiés  jusqu'en  1539,  époque  à  la 
quelle  François  b%  ordonna  que  dorénavant 
ils  seraient  écrits  en  fVançais.  En  Italie  elle 
cessa  d'être  langue  vulgaiire,^  vers  550  ;  en 
580,  on  ne  la  pariait  déjà  plus  en  France. 

LATIN ,  INA,  adj.  (lalïn,  ine)  ;  Latino, 
port.  Latin,  ine,  quiconcerne  la  langue  latine. 

LATINAMEN,  S.  m.  vl.  Littérature,  éru- 
dition, bonne  expression.  V.  Latin,  R. 

LATINAMENT ,  adv.  vl.  Latinammte , 
esp.  îtah  En  latin,  à  la  manière  des  Latins. 
V.i^aliîijR. 

LAnNAR ,  V.  n.  vl.  Parler  laUn. 

LATINER,  S.  m.  vl.  LATimcM  ,  LATonra. 
Latinier,  homme  instruit,  lisant  ou  parlant 
le  latin.  V.  Latinista, 

LATINIER,  s.  m.  vl.  interprète,  orateur, 
savant.  V.  Latin,  R; 

LATINISAR  (latinisa).  Latiniser,  donner 
une  terminaison  ,  une  tournure  latine  à  un 
mot  d'une  autre  langue  ;  une  grande  partie 
desraotsde  la  basse  latinité  sont  des  mots  ro- 
mans latinisés  :  comme  Gyperius  de  Gypier; 
Sahaterius  de  Sabatier, 

LATINI8BIB  ,  s.  m.  (latinisme)  ;  Llati^ 
nisme,  cat.  Latinisme ,  esp.  ilal.  Latinisme , 
tour  de  phrase  propre  au  latin,  locution,  ex- 
pression propre  à  là  langue  latine. 

LATINI8TO,  s.  m:  (latiniste).  Latiniste, 
savant  dans  la  langue  latine.  . 

LATI8.  vl.  V.  Latiner. 

LATISSOUN,  s.  m.  (latîssoùn),  dl.  Dfm. 
de  lata,  petite  gaule.  y,Lat,  R.  3. 

LATITATION,  s.  f.  anc.  béarn.  Action 
de  se  tenir  cachéjdene  pas^  comparaître,  de 
faire  défaut 

Éty.  du  lat.  latitatîonis,  gén.  de  latitatU>t 
fait  de  latitare,  se  tenir  caché.  V.  Lai,  R.  k» 

Latitation,  6  dilav  fraudulent. 

Fors  et  Cost.  de  Beam. 

LATITCDA,  s.  f.  (latitude)  ;  LaUtude, 
port.  Latitudine ,  ital.  Latitud,  esp.  Latitui, 
cat.  Latitude ,.  distance  qu'il  y  a  d!un  lieu  à 
réquateur,  en  allant  vers- l'un  ou  l'autre  pôlt. 

Digitized  by  Vni^^^V  l^ 


LAT 

Oir  nomme  latitude-Nord ,  septentrionale 
ou  boréale,  celle  qui-  est  dans  l'hémisphère- 
Nord,  et  latitude-Sud  i  méridionale  ou  aus- 
Ifale,  celle  qui  est  dan»  rbémispbère  de  ce 
nom. 

Ély.  du  lat.  latUudo  ,  employé  dans  le 
même  sena.  V.  Lot,  R.  2. 

L'empereur  Auguste,  contribua  beaucoup 
à  la  découverte  des  latitudes,  en  faisant 
transporter,  d'Egypte  à  Rome,  le»  plus  hauts 
^omons  qui  servaient  à  mesurer  l'ombre 
du  soleil.  Boquillon. 

LATITDDINALMENT,  ad V.  vt  En  large. 
V.  Lat.  R. 

LATITOT,  8.  L  vL  V.  LatUuda,  Lar- 
geur. 

Ëty.  du  lat  ïatitudo,  m.  s.  V.  Lat,  R. 

ItATO,  s.  m.  vT.  Laiton.  V.  Loutowi. 

LATO&,  /.^rO£^il,.désinence  dérivée  du 
lat.  lator,  poirteur  qui  porte:  LégU-latour, 
^i  porte  la  loi,  législateur. 

LATODN,  dl.  V.  Loutaun. 

IJLTRAII,  V.  n.  vl.  Aboyer. 

Éty.  du  lat.  tatrare. 

IâATRlA,B.  C.  d.  vaud.  LatHOy  port.  eat. 
esp.  ital.  Latrie ,  cuUe  de  latrie ,  culte  d'a- 
doration que  l'on  rend  à  Dieu  seul  ;  par  op- 
position-à^cuKe  de  IhiUe^  culte  de  respecl  et 
d'honneur  que  Ton  rend  aux  Saints. 

YaVadoro  per  adoration. 
De  latria  exterior  et  interior. 

Yaud.de  1100. 

Êty.  du  lat.  latria,  m.  s.  dérivé  du  grec 
Xàtptc  (lalris),  serviteur»  adorateur. 
LATRINA9,  8.  f.  pi.  (Ialrine8)  ;  nivat, 

CAQAUKLAt    AHDBOVHA  ,     COOBMCDITATI  ,     WMTÏÏ. 

Latrina,  ital.  esp.  Latrinas ,  port.  Latrines. 

Ëty.  du  lat.  latrina,.  m.  8. 

LATRONI88A ,  8.  f.  vl.  Larcin,  voterie. 
V.  Layroniei ,  Larrouniei  et  Larroun ,  R. 

LATZ,  s.  m.  vl.  LAS.  Lat,  anc. cat.  Lado, 
têp.  port.  Lato ,  ital.  Côté.  V.  Las  et  Lat , 
Rad.  1. 

Ëty.  du  lat.  latue, 

Devaê  Iraêtotx  las  latx,  de  tous  les  côtés. 

Latz  e  Latx,  côte  i  côte. 

LATZ,  8.  m.  vl.  Nœud,  V.  Nous,  Lacet, 
V.  Lac  et  lac,  R.l. 

LatM  corredor ,  noBud  ooulanti 

Las»  laid,  auprès. 

LATgKRAnO^ADA,adj.  vl.  Déchiré  j  ée. 


&AO,  8.  m.  (làott).  Employé,  par  M»  Dtoth* 
loufet,  pour  Àusl\yi,  e.  nu 

bAU ,  Pour  lods.  V.  Lauds. 

ImAU  ,  s.  f.  vl.  Loi,  décision,  louange  ;  fun, 
il  ou  elle  loue,  approuve.  Y.  Laus, 

LAD^.  d.  lim.  adv.  (làou).  £n  baa.  Yoy. 
Bas  en. 

LAUBETA^  Y.  Loubeta^ 

LAUBETA,.8.  f.  (looubéle)^  d.  bas  lim. 
LAwsTA.  Yantard,  qm'  est  dans  l'habitude  de 
se  vanter. 

Ëty.  de  lauvar  pour  làusar,  louer.  Yoy. 
LatM,  R. 

LÀUD  LAUD,  &OV,  LAoa^ radical  dérivé  du 
latin  laus  taudis,  louange,  que  Ton  fait  aus- 
si venir  du  grec  Aqi6ç  (laos) ,  peuple,  parce 


LAU 

que  la  louange  est  proprement  nn  discours 
fait  par  le  peuple,  sur  les  vertus  de  quelqu'un, 
ou  de  Xdiu)  (laô),  parler,  dire. 

De  laus^  Laus,  Laus-ar,  Laus-at,  Laus^ 
aire,  Laus^r,  A-lauzar, 

De  taudis,  gén.  de  lau»,  par  apoc.  Laud- 
as, 

Belaus,  par  apoc.  lau,  et  par  le  change- 
ment de  au  en  ou  ,  lou;.  d'oà:  Lou-able, 
Lou-at,  Lou-angea. 

De  laus,  par  le  obangeraeni  de  s  en  x,  lauz; 
d*où  :  Lauza-men ,  Lauz ,  Lauz-a ,  Lauz- 
ahle,  Lauz-ar^  Lauz-enga,  Lauzengier, 
Lauzenf^ador,Lauzenjrar,  LauZ'Or,Laui- 
our,  Lausenga-ment,  Lauz-at,  Lauz-emne, 
Lauzi-man-a ,  Lauz-isme ,  Lauz-ul^ador , 
ik'lauv-ar^  De-lauv^at ,  Loous-ar,  Loub- 
eta,  La-ador,  Lo-ar, 

I4AUD,  s.  m.  anc.  béam.  Y.  Lauds, 

LAUDABLE,  ABLA,  adj.  vl.  laosabab, 
iiADtAAta.  Laudable,  cat.  esp.  Louvavel, 
port.  Laudabile ,  itaL  Louable ,  digne  d'é- 
loge. 

Ety.  du  lat.  laudabilîs,  m.  s.  Y.  Laus,R, 

I^AUDAMENT,  8.  m.  vl.  lavsamkm  ,  iam- 
lAMBVT,  LAczAMBHT.  Loamiento ,  esp.  Louva- 
menlo,  port.  Lodamento,  ital.  Louange,  élo- 
ge, approbation.  Y.  Laus,  R. 

IiAUDANUM.,  s.  m.  vl.  Ladano,  cat. 
esp.  port.  Ladano  et  Laudùno,  ital;  Lada* 
num,  substance  résineuse. 

Ëty.  du  Iftt.  ladànum, 

lâAUDAS,  s.  f.  pi.  (lâoodes);  laooda». 
Laudes,  port,  cat*  esp.  Laudi ,  ital.  Laudes, 
la  seconde  partie  de  l'office,  qui  suit  immé- 
diatement lefrMtitineS'et  préoède  les  heures 
canoniales. 

Éty.  du  làt.  taudes.  Y.  Eaut,  R^ 

IiAODElIlB,  s.  m.  vl.  LAvzsMNs.  Louan- 
ge, éloge,  invocation.  Y.  Laus,  R. 

LADDBTA,  ».  h  vl.  Nom  aneien^e  1^ 
louette. 

Ëty.  du  lai.  alaudû.  Y.  Calandro.. 

IsAVDWBMB ,  anc.  béam. 

Landisme  de  vendition. 
Eors  et  Cost.  de  Bearn% 

Ruhr,  de  las  Taxas,  att.  43. 

ItAUDS,  s.  m.  pi;  (làôus)  ;  xao  ,  laouds  , 
LAovD.  Lods  et  ventes,  droit  seigneurial  dû  au 
seigneur,  par  l'acqMéreur  d'un  héritage  dans 
la  censive. 

Éty.  de  la  basse  lat.  laudes,  approbation, 
consentement,  parce  qu'au  moyen  de  la  som- 
me que  lé  vassal  donnait,  le  seigneur  consen- 
tait a  l'investiture. 

làAUGEIRET ,  Y.  taugier; 

LAUOEIRIA ,  8.  f.  vl.  Légèreté.  Y.  he^, 
Rad. 

LAUGET,  ETRA»a4j.  ^9-  Léger.  Y. 
Leougier  et  Lev,  R. 

UkUGIER,  Gare  Y.  Leoug0iret,  Xean- 
giereiLev,  R.. 

UUDN,  vLL'un: 

LADNART ,  nom  d'homme,  vl.  Léonard. 

liA0PART,8.m.vl.  Léoparté  Y.  Léo- 
pard* 

ULVPl,  8.  m.  Pile,  tas,  Soppl.  à  Pellaa. 

LAUPIA,  S.  f;  vl.  Toit  pour  se  mettre  à 
couvert  de  la  pluie. 

LAUQOETA^  8^f.  Haouquète)  Nom  lan- 
guedocien de  la  loche  de  rivière.  Y*  Lota. 


LAU 


509 


LAUR,  radical  pris  du  latin  laurui„  laa- 
rier,  et  dérivé  du  celtique  blawr,  vert»  qu'il 
faut  prononcer  layfr. 

De  laurus,  par  apoc.  lotir  r  d'où  :  Lamr- 
et,  Laur-et,  Laur-er,  Laur-ier,  et  sea  com- 
posés, Lauri-ola ,  Laur-i,  Laus-ier,  Lauz- 
ier,  Lor,  Loous-ier,  Loout-ier^ 

ËsàXJB^  vl;  Y.  Laurier. 

LAUR,  S.  m.  vl.  LAO»!»  Laurier. 

LAUR ,  Y.  Laurar, 

ItAURA,  nom  de  femme  (lôre);  &oba, 
d.  m.  lAmwTA.  /.aura,  ital  esp.  Laure. 

L'Église  honore  deux  saintes  de  ce  nomi, 
lesl«'*juinet18août. 

UkURA ,  8.  f.  (lâoure),  d.  bas  lim.  Lèvre. 
\,  Labraei  Bouca. 

Étf.  du  rat.  lahrum,  m.  s.  Y.  Lahr,  R. 

En  vh  couleur  de  laurier. 

LADRADQR»  ?I.  Laurador,  cat.  Y.  La- 
horaire, 

LADRAIRE,  8.  m.  (laouràtré).  Labou^ 
reur.  Y.  Bouger. 

IiAURANSA,  s.f.  eh  Liauransa ,  9iùc, 
cat.  Labranxa  ,  esp.  Terre  -  labourable  » 
champ. 

Éty;  Y.  Lahor,  R: 

LADRAR.  etc.,  Llaurar,  cat.  Y.  Laour, 
Laourar  et  Labor,  R. 

IiAURAS ,  8;  f;  pi.  (l^oures),  d.  bas  lim. 
Badar  las  lauras,  ouvrir  une  grande  bou- 
che, être  surpriis,  stupéfait. 

I.AURA8^FIJBIEI.Aff,  6.  f.  pi.  (làoures- 
fumèles).  Lignes  minces ^uiportent les hame^ 
çons  dti  palangre;  Gare. 

LAUREAT ,  adj.  vl.  Làwreadà,  esp.  port. 
LaureatOf  itaL  Lauréat 

Ëty.  du  lat.  laureatus,  m.  8.  Y.  Laur,  R. 

LAUREL",  s.  m.  vl.  LAO».  Laurier.  Yoy. 
Laurier  et  Laur,  R. 

LAURENÇA,  8.  f.  (laouréince)  ;  &0011- 
luniçA.  Laurence. 

Pair.  Sainte  Laurence,  que  l'Eglise  honore 
les  !•' et  8  octobre. 

LAURENS  ,  nom  d'homme  (laourèins)  ; 
LAoannr,  MJkowaaiv.  Lorenz,  ail.  Loreuzo,  esp. 
ital.  Laurent. 

Pair.  Saint  Laurent,  diacre,  martyrisé  à 
Rome,  Fan  258^  le  10  août,  jpur  auquel  on 
célèbre  sa  fêle. 

L' Église  honore  douze  sainte  de  ce  nom. 

LAURENS,  8.  m.  Nom  qu'on  donne,  à 
Nismcs,  au  bihoreaa. 

LAURER^  s.  m.  (laourè).  Nomigascondu 
laurier.  Y.  Laurier  et  Laur,  R. 

LAURET^  s.  m.  dg.  Laurier,  v.  c  m.  et 
Laur,  R. 

LAURETA,  s.  f:  (faouréteVi  amstoo^ 
■BftCAvai,  goiufA-HooTAt.  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  département  des  B.-du-Rh.  à  la  peti- 
te fauvette  rousse,  Moiacilla  rufà,  Gm.  oi- 
seau de  l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam.^ 
des  Subuln-ostres  ou  Raphlorampbea  (à  bec 
fin). 

LAUREnN,8.m.  (làonrelïh);  rAvsiAoïu 
Laurier-tin,  Vibumum'tlnus,Un. 

LAimi^s.  et  adj.  vl.  Zattrino,  esp.  itaL 
De  laurier. 

OU  de  làuri,  s.  huile  delauriér, 

Êty.  dn  lat.  laurinus„m'  s.  Y.  Laur ,  R. 

LAURIER  ^8.  m.  (laourié);  ukmmm,  «ao- 
nmm  Lauro,  ital.  Laurel ^es^.  louro^  esf^ 


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gk 


510 


LAC 


cat.  Louniro,  port.  Laurier,  laurier  franc, 
laurier  à  jambon,  laurier  commun  «  I^aum^ 
iio6t^,  Un.  arbre  de  la  fam.  des  Laurioées, 
qui  croit  naturellement  dans  le  Levant,  dans 
la  Grèce  et  sur  les  côtes  de  Barbarie,  natu- 
ralisé depuis  longtemps  en  Provence.  V.  Gar. 
Laurui  vulgarU,  p.  2f72. 

Éty.  du  lat.  lauruê,  formé  de  Imuty  louan- 
ge, ou  du  celt.  blawr,  vert,  portant  verdure. 
V.  Laur,  R. 

Ce  bel  arbre  a  été  de  tous  les  temps  dédié 
il  Apollon  et  aoi  muses,  et  représenté  comme 
Teinbléme  de  la  victoire. 

La  coutume  d'en  couronner  les  vainqueurs, 
chez  les  anciens,  remonte  selon  Virgile,  au 
teinpsd'Enée. 

Granas  de  lauritr,  baies  de  laurier. 

On  donne,  plus  particulièrement  en  Pro- 
vence, le  nom  de  laurier  à  l'espèce  qui  ne 
porte  ordinairement  que  des  fleurs  mâles  et 
qu'on  nomme  improprement  femelle,  et  ba- 
Sfuier,  à  celle  qui  les  porte. 

LAURIER-im  ,  s.  m.  luumsa-aofnrAS. 
Nom  qu'on  donne,  à  Valensoles ,  au  cerisier 
lauro-cerise ,  Ceratus  lauro-eerasus ,  Lin. 
arbrisseau  de  la  fam.  des  Rosacées,  originaire 
de  Trébisonde^  sur  les  bords  de  la  mer  Noire  ; 
on  le  nomme  ailleurs  ^aurter-ôoitard. 

Btj.  de  la  ressemblance  que  ses  feuilles 
ont  avec  celles  du  laurier. 

Le  laurier^cerise  fut  d'abord  transporté  à 
Constanlinople.  David  Ungnad,  envojfé  d'un 
empereur  d'Allemagne,  en  fit  passer  un  pied 
vivant,  h  Clusius,  à  Vienne,  en  1576,  et  c'est 
de  cet  individu  que  sont  provenus  tous  ceux 
qu'on  cultive  aujourd'hui  en  Europe. 
Dict.  Se.  Nat. 

Les  feuilles  de  cet  arbrisseau,  renferment 
un  principe  vénéneux  très-prononcé  et  très- 
subtil. 

M.  Laurens,  pharmacien  à  Marseille,  en  fai- 
sait un  sirop  sédatif  très-eslimé. 

I^AURIER-BAtTABo,  s.  m.  (laourié-bas- 
târ).  Nom  qu'on  donne,  dans  le  Bas-Limou- 
sin, au  cerisier  lauro-cerise.  V.  Laurier-fer, 

LAURIER-ruMiBiT,  s.  m.  (loourié-flou- 
ri).  Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc,  selon 
M.  Requien,  au  Viburnumtinuê,  Lin.  arbris- 
seau de  la  fam.  des  Gaprifoliacées ,  qu'on 
trouve  dans  le^  lieux  pierreux,  à  l'Esterel  et 
et  i  Toulon. 

Ëly.  de  laurier,  à  cause  de  la  ressemblan- 
ce qu'ont  ses  feuilles  avec  celles  de  ce  bel 
arbre,  et  de  flourit,  fleuri,  parce  qu'il  se  cou- 
vre de  fleurs  qu'il  conserve  longtemps. 

I<AURIER-aotA ,  S.  m.  (laourié-rôse)  ; 
■ootAoï.  Laurier-rose  ou  laurose  commun, 
Nerium  oleander,  Lin.  arbrisseau  de  la  fam. 
des  Apocynées,  originaire  de  l'Orient,  natu- 
ralisé en  Provence,  et  cultivé  comme  plante 
d'ornement. 

Éty.  Ses  feuilles  ressemblent  à  celles  du 
laurier ,  et  ses  fleurs  sont  ordinairement  de 
couleur  rose,  d'où  le  nom  qu'il  porte. 

LAURlER-MovHAiii,  s.  m.  On  donne  ce 
nom,  à  Nismes,  au  laurier-cerise. 

LAURI£R-moinrA.u ,  S.  m.  Nom  qu'on 
donne,  au  laurier-cerise,  aux  environs  d'Hiè- 
res.  V.  Laurier-fer. 

LAURIER-Tiii,  s.  m.  Nom  qu'on  donne, 
à  Montpellier ,  selon  M.  Gouan,  au  laurier- 
tin.  V.  Foveloim. 


LAU 

LASRIOLA ,  8.  f.  (laooriéle)  ;'  «ua  »V 

BA,  ■BMAA  DS    x'iLA  ,     BBaSA    »S    SAIIT    QVAMS. 

Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc ,  k  la  lau- 
réole,  Daphne  laureola ,  Un.  plante  de  la 
fam.  des  Thymelées,  qu'on  trouve  dans  les 
bois  un  peu  élevés.  V.  Gar.  Thynulma  lau- 
rifolio,  p.  461. 

Éty.  de  laurus,  laurier,  à  cause  de  la  res- 
semblance des  feuilles,  et  du  dim.  ola.  Voy. 
Laur,  R. 

Son  écorce  est  caustique  et  peut-^tre  em- 
ployée comme  celle  du  garou,  pour  rétablis- 
sement et  l'entretien  des  exutoires. 

I.ADRIOLA ,  s.  f.  (laouriéle).  Est  aussf 
un  des  noms  languedociens  du  ^arou.  Voy. 
Garou  et  Lanr, 

LAURIOU ,  s.  m.  (laouriou).  Un  des  noms 
languedociens  du  (ortoL  V.  Oouruou, 

Éty.  Probablement  de  luridus,  li^de,  jau- 
nâtre. 

LAUROUN,  s.  m.  (laouréon).  Torrent, 
ravine  causée  par  une  forte  pluie.  Gare. 

Éty.  de  laourar,  labourer.  Y.  X»a6or,R. 

LAUROUNIAR,  v.  a.  (laourounià).  La- 
bourer peu  profondément.  Aub. 

ItAUS,  s.  m.  (làous),  dg.  ijmi>,iao.  Laus, 
anc.  cat.  Laude,  anc.  esp.  ital.  Louange.  V. 
Louangea,  plus  usité. 

Ëty.  du  lat.  laus,  m.  s.  V.  Laue,  R. 

Ctmm  pouyra  la  pouiteritat, 
Baun  rendre  km  laus  mertM. 
D'Astcos. 

Envi. avis,  approbation,  je  loue,  louange, 
et  pour  la  us,  Tune  et  la-voê, 

ULVS ,  S.  m.  (làous).  Ce  mot  signifiait  lac 
anciennement;  il  n'es  plus  conservé  aiyour- 
d'hui  que  comme  nom  de  lieu,  et  dans  quel- 
ques composés;  il  indique  toujours  l'existen- 
ce d'un  lac,  dans  l'endroit  qu'il  désigne. 

Éty.  du  lat.  lacus,  par  la  suppression  de  c, 
faite  pour  réduire  à  une,  un  mot  de  deux  syl- 
labes. V.  Lae,  R.  2. 

lâAUSA ,  s.  f.  Nom  du  rannean  dans  quel- 
ques contrées  de  la  Gascogne,  selon  M.  Pou- 
marède.  V.  Vaneom, 

ULVSA  ,  s.  f.  (làouze)  ;  iaota,  uma,  mm- 
TA,  LAotcBA.  Lastra ,  ital.  Dalle ,  tablette  de 

Ï)ierre  dure  ;  sous  les  noms  de  lauva  ou  de 
atif  a,  on  comprend  en  général  toute  espèce 
de  pierre  plate  et  mince,  relativement  à  l'éten- 
due de  sa  surface. 

Êly.  On  fait  dériver  ce  mot  du  celt  lator, 
pavé,  de  la  basse  lat.  lastrum ,  mais  il  vient 
plus  probablement  du  grec  X^oç  (  laos  )  ou 
Aàdoc  (lasos),  pierre,  rocher,  contraction  de 
U(z;(laas),m.  s. 

LAUSA,  S.  f.  vl.  LAvmA.Lloêa,  cat  Lau- 
da,  Laude  et  Losa,  esp.  Lonea ,  port.  Ro- 
che, roc,  rocher,  pierre  sépulcrale. 

LAUSABLE,  vl.  V.  Laudoble. 

LAUSAIRE,  AREIXA,  s.  (laousàlré  , 
ârèle)  ;  i.aosaiiis.  /.odafort,  Ital.  Louvador^ 
port.  Loueur  et  louangenr,  euse,  celui  qui 
loue  indistinctement  et  sans  discernement;  le 
premier  venu. 

Éty.  de  lausar  et  de  aire,  litt.  celui  qui 
loue.  V.  Lau^f  R. 

LAUSAMENT ,  vl.  V.  Laudanmd. 

LAOSANS ,  V.  Lasagnas  et  Lauv,  R. 


LAU 

LAUSAR,  v.  n.  (laoosà): 
Lodarey  ital  /xmvar,  port.  Lloar,  cat.  Law- 
dar,  esp.  Louer,  donner  des  louanges,  vanter. 

Êly.  du  lat.  icNcdarf,  formé  de  Imm,  lousa- 
ge.  et  de  ar.  V.  Laue,  R. 

Lamsa  la  mar  H  fen-le  en  terra. 

Lause»  jamai  îoun  vin,  ta  mùMer^  ni 
tcun  chivau,  de  paour  qu'eie  entbreê  fanmun 
gau. 

En  vl .  approuver,  consentir. 

I«AUSAR  SE,  V.  r.  Louvar-se^  port.  Se 
louer,  se  donner  des  louanges,  se  louer  de 
quelqu'un,  témoigner  qu'on  est  contant  de 
lui. 

LAUSAR,  T.  a.  et  n.  (laousà) .  dl.  Daller, 
carreler,  paver  avec  des  dalles  ou  pierres 
plates,  ^ti«a«,  en  faire  la  couverture  d'un 
toit.  V.  Caladar. 

LAU8AS,s.m.el 

LAUSASSA ,  s.  f .  (laousàs,  àsse)  ;  lavvas, 
LAvYAtiA,  LoouTAs.  Grossedalle,grosse  pierre 
plate. 

Éty.  de  lausa  et  de  a#,  a$ea. 

LAUSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (laousâ,  àde)  ; 
Louvadû,  port.  Loué,  éie* 

Êty.  de  Lame,  R.  et  de  adei. 

LAUSENGA ,  vl.  Lausenga,  anc.  cat.  Y. 
Lausenga, 

LAU8ENGAMENT,  S.  m.  vl.  Luiinga' 
metilo,  ital.  Médisance,  calomnie.  V.  Laue^ 
Rad. 

LAUSENOIER  ,  vl.  Lausengier^  anc. 
cat.  V.  Lausfii^ier. 

LAU8ERA ,  s.  f.  (laousére),  dg.  Dalle.  V. 
Lauêa, 

LAUSETA,  Pour  alouette.  V.  Lanxeta. 

I«AU8ETA,  S.   f.   (laOUSéte);   iavtbta, 

AAossTA.  Petite  dalle ,  ou  dalle  mince. 

Ëty.  de  lausa,  et  du  dim.  eta,  bosquet  de 
laurier.  Gare. 

LAUSIER,  V.  Laurier  eiLaur,  R. 

LADSOR,  s.  f.  vl.  Louror,  port.  Lou- 
ange. V.  Lauxor. 

Êty.  de  Laue,  R.  et  de  or, 

LAUSSOLS ,  s.  m.  pi.  vl.  Linges,  ait  de 
Linêooui,  v.  c.  m.  et  X.tn,  R. 

LAUT ,  s.  m.  vl.  LATOT.  V.  Luth, 

LAUTREG ,  adv.  (laoutric),  vl.  Demio> 
rement ,  ou  àcpws  peu. 

Ety.  de  Vautre-hiert  Tautce  jour,  avant 
hier. 

LAUV ,  lAw. ,  lAtAon ,  radical  pris  do 
latin  laganum ,  et  dérivé  du  grec  Aa^ovov 
(laganon) ,  l)aignet ,  gaufre ,  pâtisserie  ;  la- 
sagnes ,  d'après  l'auteur  de  la  Statistique 
des  B.-du-Rh.  est  un  mot  ligurien. 

De  laganum ,  par  apoc.  lag,  et  par  chan- 
gement du  sf  en  V  ,  et  de  a  en  au^  lauv  ; 
d'où  :  Lauv-anSf  Lauvan-ier ,  Lauvagn- 
el,  Louvan-et,  Louvan-ier,  Loouv-ans. 

De  laganum,  par  apoc.  lagan,  par  transp. 
du  y ,  lagn ,  et  par  add.  d'une  s  euphonique, 
lasagn  ;  d'o&  :  Lasagn-as  ,  Iraxa^n-os  , 
Latagn-oou. 

De  lauv,  par  le  changement  dû  v  en  t, 
Laus;  d'où:  Lau-sans* 

LAUVA,  s.  f.  (làouve).  Nom  par  lequel 
on  désigne  les  alouettes  dans  les  limousin. 
V.  Calandra. 

LAUVA,  y.Laus0. 


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bogie 


LAU 

ULWA'WMAy  5.  f.  Nom  que  les  mineurs 
du  département  des  B.-du-Rh.  donnent  ao 
schiste  marneux  dur  siliceux. 

^AUVA-TsamiA ,  8.  f.  NoiD  qu'on  donne^ 
dans  le  même  département»  au  schiste  mar- 
neux tendre,  à  empreintes  de  poisson. 

IsAWÂ/Om  f  s.  m.  (laouvàdgé).  Pavage 
avec  des  dalles»  de  lauvas,  action  de  paver, 
dépense  qw^elle  entraîne.  Gare. 

Éty.  de  lauta  et  de  âge. 

LAUFAFflER ,  8.  m.  (laouvafiîé),  d.  m. 
et  împr.  lowaihcb.  Rouleau  pour  applalir  et 
étendre  la  pâte.  V.  BUUmrtier. 

Éty.  de  lauvan»  et  de  ter,  V.  Lauv ,  R. 

ItAUVANS,  8.  m.  pi.  (laouvâns)  ;  lootahi, 
ftoouviuif^  Soupe  que  Ton  fait,  dans  la  monta- 
gne, avec  des  feuilles  de  pâte  fraîche,  on 
sèche.  V.  Tàlharin*, 

Éty.  V.  Lauv  ,  R. 

lâAUVAa»  V.  LauvasêO. 

lAUVETA,  V.  Lauzela. 

LAUVETA ,  s.  f.  Alouette  des  bois. 
Gare.  V.  Bedouvida, 

En  d.  lim.  petite  alouette,  dîm.  de  lauva. 

I^UVBTA,  d.  ba»  lim.  Pour  vanlanL 
V.  LaMbeta. 

Un  des  noms  de  Falonelte  des  champs, 
selon  M.  d'Anselme.  V.  Calandra, 

IiAUVISSA. ,  s.  f.  (laouvisse).  Mansarde, 
nom  qu'on  donne  à  une  chambre  bâtie  au- 
dessous  du  toit  d'une  maison ,  ou  à  une 
pièce  suspendue  dans  une  boutique,  que  l'on 
nomme  aussi  Suspanta  et  Miessaulier , 
V.  c.  m.,  gorge  de  loup.  Gare. 

Éty.  du  celt.  {at<7,  élevé,  Ach» 

LAUTiaSA,  s.  f.  (laouvisse).  Gorge  de 
loup  ;  toit  en  pente  ;  tout  ce  qui  est  en 
pente.  Gare. 

LAtnCAMEN,  vl.  V.  Laudament. 

LAUXAR ,  vl.  V.  Lauzar. 

lâAUZ,  s.  f.  vl.  Louange,  mérite.  Voy. 
laiM,  R. 

LAUZA,  S.  f.  (làouze),  vl.  Louange. 

Éty.  du  lat.  Laus,  v.  c  m.  et  Lau^,  R. 

VAVZA ,  Ardoise.  V.  Lausa, 

LAUZABLE,  ABLA,  adj.  vl.  (laouzàblé, 
âble).  Louable.  V.  Louable  et  Laus,  R. 

LAOZADQR,  ».  m.  vl. 

ItAPlâlBE,  Louangeur,  prôneur,  Voy . 
AauMtre. 

Éty.  du  lai.  laudator,  m,  s.  V.  Xoy*,  R. 

Gomme  adj.  louable,  digne  de  louange. 

ItAUZAMEN,  8<  m^  vl.  Louange.  Voy. 
Lausament  et  Lauê,  R. 

LAUZAR,  V.  a.  (laouzâ),  vl.  C'était  fixer 
I*  prix  du  lods  ûù  à-un  seigneur,  en  établir 
le  droit,  le  payer;  pour  louer,  approuver, 
y.  Lausar  et  Laue^  R. 

No  lauiar  home  devant  êa  morii 
Xrad.  de  Bède. 

I.ADZAR,  V.  a,  vl.  LAuxArn.  Louer,  cé- 
lébrer; appiou  ver,  conseiller.  V.  Lauior  et 
Xatt«,R. 

>^.*t^  f»A»  adj,etr^  ▼I.Approu- 
ve,  raUûé.  V.  Lauê^  R. 

LAUZE ,  s.  m.  (làouzé) ,  dl.  Lods,  rente, 
eensive.  Doui 

LAUZB,  V.XoMxet 


LAU 

ULUZEMNE,  8.  f.  vl.  Louange.  Voy. 
Lau$y  R.  el  Laudeme. 

LAUZEMNIE ,  s.  f.  vl.  Louange,  appro- 
bation ,  remerciaient.  V.  Laue,  R. 

LAUZENGA ,  ».  f.  (laouzéingue) ,  vl. 
LAvmjA,  LAvsBMiBMA.  Louangc,  flattcrle  , 
médisance  »  perûilie  »  calomm'e. 

Éty.  V.  Louangea  et  Laue,  R. 

LAUZENGER,  V.  Lauzengier. 

itAUZENGERlA. ,  Lauiengaria  ^  ane. 
cal.  V.  Lautenga, 

LAUZENGIER,  8.  et  adj.  vl.  i^nm», 
LAVMXB^ADow^  Lueifighiere,  ital.  Laueengier, 
anc.  cat.  Lisonjera,  esp.  Lisonjeiro,  port. 
Suspect,  mauvais  conseiller,  flatteur,  enne- 
mi, calomniateur,  menteur,  médisant. 

Éty.  éki  M.  kiudator,  ou  de  lauzenga , 
et  de  ter.  V.  Lauê,  R. 

LADZENGUEIAR,  et 

LAUZEHGUEJAR ,  v.  a.  vl  Médire, 
calomnier.  V.  Laus^  R. 

LAinSENJA.,  vl.  V.  Eauzenga. 

LAUZEMJADOR  ,  ».  m.  vl.  u>f  arcbovs  , 

KOtCllOSO»,  tOftAflMBB,  LMIfSINWOll.  LAUIBUCUES. 

Lauiendàr^  cat.  Médisant ,  flatteur ,  trom- 
peur, louangeur.  V.  Lauzengier, 

Ëty.  du  lat.  taudator ,  o^  de  lauzema  ei 
ador.  V.  Laus^  R. 

LAUZENJAR,  v.  a.  vl.  LHsongear,  cat. 
Litonjear,  esp.  port.  Lueingare,  ital.  Louer, 
flatter.  V.  Lauitxr  et  iotit,  R. 

LAinSERDA,  s.f.  (laouzérde).  Nom  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  aux  espèces  de  luzer- 
nes non  euitivée»  et  particulièrement  à  l'or- 
biculaire,  Medicago  orbicularis,  AU.  et  à  la 
luzerne  en  faucille.  V.  Lente.  Plante»  de  la 
fam.  des  Légumineuses  qu'on  trouve  dans 
les  lieux  cultivés. 

Éty.  du  cell.  lue ,  herbe  selon  Bullet  ; 
l'herbe  par  excellence. 

LAUZERT,  S.  m.  (laouzèr).  Un  des  noms 
lang.  du  Lézard  verl.  V.  Limberl  et  Lazert, 

LAirZETA,  ».  f.  (laouzéte)  ;  lavvwxa  , 
AtAOTBTA.  Nom»  languedoctenset  gascons  des 
aloueUes  et  particulièrement  de  l'alouelte  des 
bois.  V.  Bedouida^ide  l'alouette  deschaœp». 
V.  Calandra.  *^ 

La  lauzeto  per  lauza  Diou 
Dah  soun  tiro  liro  piou  piou , 
Débet  lou  ceou  dret  coum  vo  bira 
En  bel  tiro  liro  se  tiro^ 
E  quan  non  pot  mes  haut  tira 
En  battourno  tiro  lira. 

C'est  par  ce  jargon  que  le  poêle  d'Aslros 
a  cherché  à  imiter  le  chant  de  l'alouelle,  ce 
qui  n'est  d'ailleurs  qu'une  îroilalion  de  Du- 
barta»,  dans  son  poème  des  Sept  jours  de 
la  création. 

LAUZIDA,  s.  f.  (laouside),  vl.  On  appe- 
lait ainsi  la  directe,  ou  l'étcnaue  du  fief  d'un 
seigneur  direct. 

Ety.  de  lauds* 

LAUZIER,  V.  Laurier  et  Zatir,  R. 

l>ADZlBfANA,  8.  f.  vl.  kaosumaiia.  Lou- 
ange, flatterie.  V.  Laci#,  R. 

LACznu,  8.  m.  vL  Laudemie  y  esp. 
port.  Coesentement ,  approbation ,  ratifioi- 
tîon ,  lods.  V.  Laus^  R. 

LAUZlsniB ,  8.  m.  vl.  Louange.  Voy. 
Lauangêei. 


LAD 


511 


LA17ZOR,  ».  f.  ▼!.  Lauior,  anc.  cat. 
Loor,  anc.  esp.  Louvor,  porL  Laudore,  îtaL 
Louange,  renommée,  éloge,  mérite;  médi- 
sance, calomnie. 

Éty.  du  laL  Laus,  v.  c.  r. 

Lauzor  engenr*amor. 
Amadieu  des  Esca». 

LAinsODR,  V.  Louangi  el  Xaii#,  R. 
LAUZUUkDQR,  adj.  vl.  FJatteor.  Voy. 
Lauê,  EL  ^ 

%AV 

LAVy  radical  pris  du  latin  lavare  lavo  , 
lautum  ou  lotum^  laver,  qu'on  dérive  du  grec 
AcJw  (loô) ,  pour  Xouù)  (louô) ,  m.  s. 

De  lamre,  par  apoc.  Iav;d'où:  Be-Lav^ 
ar,  Labe-ment,  Lav^ar,  Lava-dent^  Lavât- 
ada^  Lav-adour  ^  LaV'Odura,  Lav-agi^ 
Lav-agnas,  Lavagn-ar,  Lavagn-at,  La- 
vagn-ous ,  Lav-aire  ,  Lav-arela  ,  Lava* 
mentf  Lav-anda,  Lavar-eta ,  Lav-assi^ 
De-lavar,  De-lavat,  EAav-assa^  E-tavasê^ 
i,  E'iav-at,  De-la^f-ar,  Lav-abo,  Lav- 
ador,  Lav-avouiray  Labass-i .  Lab-ayra, 
Lav-esoun,  Lav-ina. 

LAVARa,  ».  m.  Mraocm,  ramci^  •»• 
MoiwçA.  Reproche,  réprimande,  mercuriale. 

LAVARa,  8.  m.  (lavabo);  Lavabo,  cat. 
Lavabo ,  linse  dont  le  prêtre  s' essuyé  les 
doigts,  après  le  lavabo  éeh  messe.  V.  Lav. 
Rad.  ' 

Éty.  du  lat.  làvab&. 

LAVAGI ,  dl.  V.  LavasH. 

LAVADA,  s.  f.  (lavàde).  Lavée,  la  quan- 
tité d'une  chose  qu'on  lave  à  la  fois.  V.  Lav. 
Rad.  ' 

LAVADENT ,  s.  m.  (lavedéin).  Gros  souf- 
flet sur  la  joue. 

Ti  douni  un  lavadent,  je  te  sangle  un 
soufllet.  Gare. 

Éty.  de  lavar  et  de  dent,  laver  les  dents, 
V.  Lav .  R. 

IxAVADOR,  8.  m.  vl.  Lavoir,  piscine. 
V.  Lavadour  el  Lav,  R, 

IJIVADOUR,  s.  m.  SuppK  à  Pellas.  Petit 
banc  ou  planche  sur  laquelle  les  lessiveuses 
savonnent  el  battent  le  linge. 

LAVADOUR  ,  s.  m.  (lavadùu)  :  uhVAn». 
LavatojOj  ital.  Lavadero.  esp.  Lavadouro^ 

f»ort.  Lavoir,  lieu  destine  à  laver,  parlicu- 
ièreraent  le  linge. 

Éty.  du  lat.  kivaertM»,  ou  de  la o  et  de 
ador.  V.  Lav,  R. 

Toujour  s* apprend  quauqno  nouvelh 
De  las  fremosau  lavadour. 
J.  M.  Pr. 

On  donne  aussi  le  nom  de  lavadour,  à  la 
lavette.  V.  Tourchoun, 

LAVADDRA ,  8^  f.  (lavadâre)  ;  Lavadura, 
esp.  port.  Lavatura,  ilal.  Rincure,  l'eau 
avec  laquelle  on  a  lavé  ou  rincé  un  verre, 
une  bouteille.  V.  Lavagnae, 

Éty.  de  lavada  et  de  ura,  qui  provient 
de  la  chose  lavée.  Y.  Zav,  R.  ou  du  lat. 
lùtura. 

I^AVADRUOA,  Bi  f;vl.  Lavoir,  lavure, 
lessive. 


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312 


UV 


LAVADPilA,  8.  f.  vl.  Lavage.  V.  Lata- 
gnoê. 
LAVAGI ,  8.  m.  (laîÀdgi)  ;  lavaos.  £a- 

«amenlo ,  ilal.  Lavadura ,  esp.  Lavagem  , 
port.  Lavage,  action  de  laver,  EmHi^ue 
«n  (ava^,  éméliquc  en  lavage,  c'est-à-dirc, 
administré  dans  beaucoup  prias  d'eau  qu'à 
l'ordinaire. 

Éty.  du  lat.  lavatio ,  ou  de  Xat ,  R.  de 
lavar  et  ngi, 

LAVAGNA ,  8.  (^  (lavàgne) ,  et 

LAVAGNAR,  v.  a.  (lavagnà).  Larer^ou- 
Teol  et  mal  ;  fig.  flatter,  caresser  de  la  main 
et  de  la  voix  un  enfant  irrité ,  un  animal  fa- 
rouche, y.  Flategear  et  Lav,  B. 

LAVAGNA8 ,  s.  f.  pi.  (lavâgnes)  ;  i.ava- 
»oB*.  Lavtttura,  ital.  Lavadura ,  esp,  port. 
Lslmra^  cat.  Lavure  et  lavures,  eau  qui  a 
8er¥i  à  laver  les  écuelles  et  autres  ustensiles 
de  4able  et  de  cuisine. 

Éty.  de  Lav,  R.  de  lavar  et  de  agnat. 

LAVAGNAT,  A0A,  adj.  et  p.  (lavasnâ, 
àde).  On  le  dit  de  la  viande,  quand  die  a 
trempé  trop  longtemps  dans  l'eau,  ou  quand 
elle  est  comme  fondue  et  maigre. 

Éty.  de  Lav ,  R.  de  agn  et  de  al ,  qui  a 
été  4avé  souvent. 

ULVAGNODS  ,  OUSA  ,  OU  A  ,  adj. 
(lavagnôus ,  ôuse ,  ôue).  Baveui ,  cuse , 
gluant ,  humide ,  comme  si  Ton  venait  de 
le  laver. 

Éty.  de  lavagna  et  de  oii#.  V.  Lav ,  R. 

LAVAIRE,  d.  m.  Pour  lavoir.  V.  Diva- 
àourtiLav,  R. 

LAVAIRE ,  s.  m.  (lavàlré)  ;  Lavador  , 
port.  Laveur,  celui  qui  lave. 

Ély.  de  Lav ,  R.  de  lavar  et  de  aire. 

UkVAMEN  8ANT ,  s.  m.  vl.  Le  baptême. 
V.  XatJ.H. 

LAVAMENT  ,  S.  m.  \i.  Lavamenl,  cat. 
Lavameido^  ital.  Lavadura,  esp.  Ablution, 
action  de  laver.  V.  Lac,  R. 

LAVAMENT  ,  s.  m.  (lavaméin)  ;  Xat^a- 
ment ,  anc.  cat,  LavamierUo^  esp.  Lava- 
mento,  ilal.  Lavement.  V.  ClysUri. 

Ely.  du  lat.  lavare ,  laver,  et  de  la  lerm. 
Ment,  V.  c.  m.  etLau,  R. 

Lavament  de  gorgea,  terme  ironique  pour 
indiqner  un  gargarisme,  médicament  liquide 
dont  on  se  lave  la  bouche. 

LAVAMENT-DEiS-PEDfl,  (lavaméin- 
déi-pés);  Lavapes ,  port.  Lavement  des 
pieds,  cérémonie  religieuse  qu'on  pratique 
le  Jeudi  Saint,  dans  laquelle  un  prince,  un 
évéque ,  un  curé  ou  un  reclcur  de  pénitents, 
lave  les  pieds  à  douce  pauvres. 

Orig.  Après  la  dernière  Cène  que  J.-C  nt 
avec  ses  apôtres,  voulant  leur  donner  une 
leçon  d'humililé ,  il  leur  lava  les  pieds.  C'est 
en  mémoire  de  celte  action,  que  le  lavement 
des  pieds  se  pratique  encore. 

Dans  les  lemps  les  plus  reculés,  le  lavement 
des  pieds  était  le  premier  soin  que  Ton  don- 
nait a  ceux  qui  entraient  dans  une  maison , 
parce  que  n'ayant  d'autre  chaussure  que  des 
espèces  de  sandales,  les  pieds  étaient  tou- 
jours couverts  de  poussière  ou  de  boue  ;  on 
voil,  dans  l'Écriture  Sainte,  que  la  première 
chose,  dont  Abraham  s'occupe  lorsqu'il  reçoit 
les  trois  anges,  est  de  leur  faire  laver  les 
pieds  .  mais  cette  pratique  n'est  devenue 
religieuse  que  depuis  Jésus-Christ. 


LAV 

LAVANGA ,  S.  f.  vl.  Averse  ,  ravine  , 
lavanche.  V.  Lavancha  et  Lav,  R. 

LAVANGHA ,  8.  f.  (lavàntche]  ;  taijmicha, 
covLATA  ,  AVA&AïKBA.  Volonga  ,  îtal.  Ava- 
lanche, lavanche  ou  lavange,  coulée  déneige, 
on  donne  ce  nom  ï  ces  masses  de  neige  qui 
se  précipitent  des  montagnes  dans  les  val- 
lées ;  lorsqu'on  gros  jet  tombe  sur  de  la 
neige  ancienne  gelée,  avant  qu'elle  y  adhère, 
le  moindre  mouvement,  le  moindre  choc,  la 
moindre  coupure  dans  sa  continuité,  décide 
l'avalanche  à  couler.  V.  Val,  R.2etXai?, 
Rad. 

LAVANDA ,  8.  f.  (lavande)  i  nuoov*  , 
rauiooAi,  Bsric  ,   rnmuuov.   LotHinda  ,  Ital. 

port.  Noms  qu'on  donne,  assez  indistincte- 
ment, dans  différentes  contrées  de  la  Pro- 
vence, à  la  lavande  vraie,  Lavandula  vera, 
Dec.  et  à  la  lavande  ^pic,  Lavandula  spica, 
V.  a.  Lin.  plantes  de  la  fam.  des  Labiées , 
communes  sur  les  coteaux.  V.  Car.  Lavan- 
dula angustifoUa ,  p.  272. 

Ély.  du  celt.  lavand,  ou  du  lat.  lavan- 
dula, îormè  de  lavare,  laver,  par«e  qu'on 
l'employait  dans  les  bains.  V.  Lav ,  R. 

Dans  le  département  des  B.-du-Rh.  on 
donne  le  nom  de  espic,  à  la  lavandula  epica, 
et  celui  de  lavanda,  à  la  lavandula  vera. 

C'est  de  la  fleur  de  ces  deux  plantes  ,  et 
particulièrement  de  celle  appellée  Espk , 
V.  cm.,  qu'on  relire,  par  la  distillation,  l'huile 
essentielle  de  lavande  ou  huile  de  spic. 

M.  le  baron  de  Gingins,  Histoire  Natu- 
relle des  Lavandes,  prétend  que  ces  plantes 
ont  ilé  inconnues  aux  anciens  botanistes 
Grecs,  et  que  Pline ,  est  le  plus  ancien  au- 
teur qui  en  parle  sous  le  nom  de  peeudo- 
narduê, 

LAVANDIERA ,  8.  f.  (lavandière)  ;  Ua- 
vandera,  anc.  cat.  Lavandera,  esp.  Lavan- 
deira ,  port.  Xavatidata  et  Lavandara,  ital. 
Lavandière.  V.  Bugadiera  ei  Lav ,  R. 

LAVANIAIRE  ,  s.  m.  (lavaniàïre).  Flat- 
teur. Suppl.  à  Pellas. 

LAVANIAR ,  V.  a.  (lavanià).  Itératif  de 
laver ,  laver  souvent  et  mal. 

LATANIAR,  V.  a.  Flatter,  Suppl  à 
Pellas. 

IiAVAR ,  V.  a.  riavà)  ;  Lavare ,  ital. 
Lavar,  esp.  port.  liarar,  anc.  cat.  Laver, 
nettoyer  avec  un  fluide,  mais  en  général  avec 
l'eau. 

Ély.  du  lat.  lavare ,  m.  s.  V.  Lav ,  R. 

I/ivar  de  peissoun ,  faire  dégorger  du 
poisson. 

Lavar  la  vianda  per  tirar  lou  sang  , 
faire  dégorger  la  viande. 

Lavar  una  estoffa  que  venoun  de  Ugner^ 
dégorger  une  étoffe  nouvellement  teinte, 

Lavar  un  goubelet,  rincer  un  verre. 

Fig.  Lavar  la  testa ,  laver  la  tête  à  quel- 
qu'un, lui  faire  une  sévère  réprimande. 

Lava  teiê  mans  êouvent , 
Teis  pedi  raramenl, 
Ta  Usta  jamai. 

Prov. 

LATAR  SE,  V.  r.  Lavar -se,  port.  Se 
laver,  se  laver  les  mains,  les  pieds,  etc.,  et 
dans  un  sens  Gguré,  se  disculper.  V.  Xav,  R. 

LAVARELA  ,  S.  (.  (lavarèle)  ;  iavwkm, 
utTVfA.  Lavandaja,  ital.  Lavandera,  esp. 


LAV 

Lavandeira,  port.  Laveuse.  lavandik^K  » 
femme  qui  fait  profession  de  ktver  le  linge , 
les  lessives,  etc. 

Èty.  de  lavar  et  de  efa.  V.  Lav ,  R. 

liAVAREIXA,  s.  f.  Qavarèle>i  Lava^ 
dora,  port.  Lavandaja,  ilal.  Lavandera ^ 
esp.  Laveuse,  celle  qui  lave.  V.  Lav,  R. 

I.AFARBTA,  «.  f.  ^lavarèle).  f^  lavarel^ 
Salmo  lavareHê,  Lin.  poisson  de  l'ordre 
des  Holobranrhes ,  et  de  la  fam.  des  Der- 
moptères  (à  nageoires  de  la  consistance  de  la 
peau),  dont  la  chair  est  tendre,  blanche,  et 
de  bon  goût. 

Éty.  On  croit  que  le  mot  de  Uwareta , 
lui  a  été  donné  à  cause  de  son  extrême 
propreté,  comoie  s'il  se  lavait  souvetit. 
V.iat),R. 

LAVA88I ,  S.  m.  (lavàssi) ,  dl.  lavaci . 
Lavasse ,  pluie  soudaine  et  qui  semble  tom- 
ter  par  torrenls  ;  fig.  Lavassi  de  plaure , 
torrent  de  larmes. 

Éty.  de  lavar,  V.  Lav ,  R. 

LAVAB8IAR ,  V.  a.  (tavassià).  Itér.  de 
^var,  laver  souvent  et  mal. 

LAVA8SIER,  IERA,adj.  (lavassié,  lère). 
Bavard,  arde.  Cast.  V.  Barord. 

LAVAT  ,  ADA ,  adj.  et  p.  (lava, àde);  La- 
t?a*o,  port.  Lavé,  ée. 

Éty.  du  lat.  lavatut.  V.  Iau,R. 

I.AVATIN,  IVA ,  adj.  vl.  Lavativo,  esp. 
ilal.  Lavait  f,  ive,  propre  à  laver.  V.  Lav,  R. 

LAVAVOOIRA,  S.  f.  (lavavôuïre) ,  d.  m. 
■AHCMA,  BAncA.  Plcrrc  olalc,  ou  dalle  sur  la- 
quelle on  lave  le  linge.  V.  Lav,  R. 

LAVEOO^  s. m.  (lavèou).  Lavm,  espèce 
de  filet  que  les  pécheurs  des  Martignes  con- 
duisent avec  des  tartanes  ;  on  le  nomme  loii/« 
en  Languedoc. 

ItAVESOUN,  V.  Brounsin. 

Ély.  de  larar  et  de  esoun,  servant  à  laver. 
V. /.at?,R. 

liAVEZET,  S.  m.  (lavexé]  ;  uivs».  Chau- 
dière ou  grande  marmite  en  fonte  dans  laquel- 
le on  chauffe  Feau  pour  laver  la  vaisselle. 
Gare. 

Èty.  de  lavar.  V.  Lav,  R. 

ULVUkB ,  S.  f.  pi.  vl.  Lèvres.  V.  Labwê, 
LabraseiLahr,^. 

LAVINA ,  s.  f.  (lavine).  Nom  par  lequel 
on  désigne,  dans  les  environs  de  Sisterbn , 
les  roches  calcaires  chisteuses  en  décompo- 
sition. V.  Rouhina. 

Èty.  de  lanar,  laver,  et  de  la  terra,  tua, 
parce  que  ces  rochers  sont  toujours  lavés  par 
les  pluies.  V.  Lav,  R. 

LAVIS ,  s. m.  (lavis).  Lavis,  manière  dt 
laver,  de  colorier  un  dessin. 

LAVIT,  adj..(lâv4);  la^i.  Charmant, déli- 
cieux, agréable,  joli  à  voir.  Gare. 

y  .AVOIR,  s.  m.  (lavoir)  ;  utvooAm.  Lavà- 
torio,  port.  Lavoir ,  pour  se  laver  les  mains. 

Ély.  de  lavar.  V.  Lav,  R. 

LAVOR,  8.  m  d.  vaui.  Travail ,  ait.  de 
Labor,  v.  c.  m.  et  Labor,  R. 

LAVOURAR,   V.  Lahourar  ei  Labor, 

Rad.  ,         ..   ,   .. 

ULVRAS,  8.  f.  pi.  vl.  Lèvres.  V.  Labtae. 

Èty.  du  lat.  labrum,  m.  s.  V.  Labr,  R. 

Orar  devem  de  ror,  non  pas  de  lavras. 
Trad.  de  Bède. 


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LAX 


I.AX 

LAX,  adj.  vl.  Lé9c,  LaxOt  esp.  port.  Lai- 
co,  kal.  Lâche,  large,  mou. 

Êty.  du  Ut.  laxuij  m.  s. 

I.AX,  dg.  Lait.  V.  lach,  R. 

LAZACIO ,  6.  f.  vl.  Laaaeion,  esp.  Relâ- 
chement, élargissement. 

Êty.  du  lat.  laxatio,  m.  s.  X.Lach,  R. 

1» AXAMBNT ,  S.  m.  vl.  Laxament,  cat. 
LaxamtentOyCsp.  Relâchement. 

Êty.  du  lat.  laxaminium,  m.  s.  V.  Lach, 
Rad. 

LAXAR,?I. Xaorar,  cat.  Y.  laehar  et 
/;acl>,  R.  2. 

LAXARIA,  dl.  et  g.  V.  Laeharia. 

LAXATIF.IVA,  adj.  (laxatif^ive)  ;  Laxa- 
tivo^esp.  Laêsativo^ï{»\,  Laxatif,  ive,  propre 
k  lâcher,  ii  relâcher;  auba.  léger  purgatif, 
un  laxatif. 

Ély.  du  lat.  laxativus,  m.  s. 

I.AXATII7,IVA,  vL  V.  Laxatif. 

LAXE,  AXA,  adj.  V.  Lâche  et  Z.aefc, 
Rad.  2. 

LAXBTAT,  s.f.  vL  Laxidad^  esp.  Xo- 
#etala,  ital.  Lâcheté. 

Ëty.dulat.  loxtialw,  gén.  de  iaâPila<, 
m.  s.  V.ladi,  R. 

TiATOfWlj  s.  n.  pi.  (latflôos),  dg.  Riz-de- 
Taau. 

LAXUOA,  8,  f.  (latsùgue)*  dg.  Voy.  Xa- 
cKuQa» 

I«AXUOBTA,  8.  f.  vl.  Petite  laitue.  Voy. 
Laehugu€ta  et  Laeht  R* 

LAXUOOUM  »  6.  m.  (latBugoun) ,  dg.  V. 
Laeheiroun. 

LAT 

LAT ,  adT.  ?l.  Lu.  V.  la  et  Aila. 

LATA,  s.  f.  (laye).  Laye^  boite  qui  ren- 
ferme les  soupapes  de  l'orgue. 

LATAT ,  APA ,  adj.  et  p.  (loyà,  àde).  dg. 
Fatigué,  V.  Lasioi;  pour  ennuyé.  Voy. 
Ennuyât, 

lâATATlER ,  s.  m.  (layatié).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  d' Annot,  aux  persom^es 
qui  parlent  beaucoup.  V.  Bavard, 

hAYC,\l  y.  Laique. 

LATCHAR,  V.  a.  f  I.  Uisser,  désister.  V. 
£adb,R.2. 

LATCHBTAT,  S.  f.  (laYdietà  ),  dg.  La- 
eheté.  V.  Laehetat  et  Lach,  R.  2. 

LATlfA,  vl.V.XanM. 

LATNfl,  vl.  V.  Laintx, 

LATIUR,  V.  n.  (làïrà),  dg.  Miauler.  V. 
Miaular. 

Epmr  Ui^ui  layra  loitf  coê 
L'asou  bramo.  é  nou  laiMopa$. 
IXAstros. 

LATRAR,  v.  a.  OaTrâ),  dg.  iafoiio.  Dévo- 
rer des  yeux,  contempler. 

Éty.  de  layre,  voleur,  et  de  ar» 

laATlIB^  V.  Xatrf,  Lammn  et  Larrmm. 
Rad. 

LATMBR,  j.  m.  û,  v»ad. Cfitè.  Y.  Lat, 
Rad. 

LAVROMAT,  i.  m.  ^1.  L«sria,  firlptn- 
■erie.  V.  Jfarromlmr. 

TOM.  U. 


LAT 

LATRONBMA,  s.  f.  vl.  Larroniesle , 
voleuse.  V.  Xatreet  Larrtmn,  pour  l'ély. 

LATRONIA,  s.  f.  vl.  Ladronia,  esp. 
Larroonerie,  volerie,  friponnerie.  Y.Laire 
ei  Larroun,  pour  l'éty. 

LATRONIGI,S.m.  vl.  latmniat,  laim- 
msti,  LATMOHMM.  V.  LatronUsa  et  Lamm' 
nid. 

LATBONIS8I,  vl.  V.  LayroniH. 

LATROO,  8.  m.  anc.  béarn.  Larron.  V. 
Larroun,  R. 

LAYROUNicx,  V.  Larrouniei  et  Lar* 
roun,  R. 

LATS,  vl.  II  ou  elle  laisse. 

I<AT8,  s.  m.  vl.  Laid.  V.  Laid. 

LATS,  vl  Laisse. 

Ety.  de  laUsar. 

I-ATg8A,vl.V.X.wa. 

LAT8SHAR,  v.  a.  vl.  Laisser  :  S'en  layt- 
«Aor,  s'en  désister.  Voy.  Laiêêor  et  Lad^, 
Rad.  2.  ' 

LATT,  s.  f.  dl.  LaH.  V.  LaO^  R. 

Poubabon  a  Uif 
La  douçau  de  la  layt  d'uncêUMéplaxé. 
HilIeL 

LATTAGE ,  dg.  V.  Latagi  et  Lach,  R. 

LATTAR,  V.  a.  vl.  Lattare,  ital.  AUaiter. 
V.  Alachar, 

LATTAT,  ADA,  adj.  et  p.  vL  AlUité, 
è^.y.Alachat. 

LATTEffC,  adj.  vl.  Laiteux,  de  lait,  à 
lait,  lacté.  ^ 

Ety.  du  lat.  laetanlU,  géa.  de  ladam» 

lÂttuqa  ,  vL  V.  Laekuga. 
LAYXAR,vL  V./Uiisar. 

LAZ 

LAX,  vl.  V.  Lac,  Lacs  et  Latx. 

LAX,  vl.  Côté.  V.ZaIx. 

LAZAGNA9,  V.  Lasagnaê. 

LAZAGNOOU,  S.  o).  (lazagnoi6o) ,  d.  de 
Barcel.  Rouleau  pour  étendre  la  pâte.  Voy. 
BisUmrtier. 

Ély.  de  Laiagnat  et  de  oou.  V.  Lawo,  R. 

LAZARE ,  nom  d'homme  (lacàré)  ;  uizf, 
hànmm.  LazzarOf  ital.  Laxaro ,  esp.  i^a^e. 

Éty.  du  lat.  laxaru^. 

Ppr  eani  Lazare,  à  la  fête  de  saint  Laxare, 
patron  de  Aiarseille,  dont  on  célèbre  la  fête  !• 
31  août. 

L'Ëglise  honorp  la  méfpoire  de  cinq  saipts 
de  ce  pom ,  les  11  et  23  fév  rier,  1 4  et  27  mars, 
!•'  avril,  ^  juillet,  !«'  septembre,  17  novem- 
bre et  17  décembre. 

LAZARET,  s.m.<Uaaré);  La^xanUo, 
ital.  Laxareto,  esp.  fforl, ^Laxareth,  ail.  La^ 
earelo,  cat.  La^ret,  lieu  oi^  les  hommes  et  les 
choses  qui  viennent  d'un  lieu  infecté  ou  soup- 
çonné de  l'être,  font  quarantaine  avant  que  de 
pouvoir  entrer  dans  la  vil|e  ^t  sur  le  copli- 
nenjU 

Ely.  du  Lazare  souffiraqt  à  la  porte  du 
mauvais  riche. 

La  coutume  de  séquestrer  les  hommes  at* 
teints  de  maladîei  Dontagieuses  est  très-an- 
cienne. On  voit  dans  la  Bible,  ch.  13,  du  Lé- 
viticiue,  5  des  Nombres  et  15  do  l**  livre  des 
Roi8,  les  précautions  que  prenaient  les  Hé- 


LAZ 


5id 


brtu  poor  ne  point  comaoniquir  avec  les 
lépreux. 

Lorsque  les  Croisés  eurent  pris  Jérusalem 
sur  les  Musulmans,  ils  ét^>itf«nt hors 4e  la 
ville  une  maison  sous  le  titre  d'HépUal  de 
Saint  Laxare,  pour  y  déposer  les  lépreux. 
Les  servante  de  cet  hôpital  ont  été  l'origine 
des  religieux  lazaristes  et  des  chevaliers  de 
Saint  Lazare. 

LAZB ,  nom  d'homme  (làze).  Le  même 
que  Laxare,  v.  c.  m. 

LAZER ,  nom  d'homme ,  vl.  Lazare. 

LAZERT,  s.  m.  vl.  LArasar.  Huert,  anc. 
cat.  Llagart,  cat.  mod.  LagarXo,  esp.  port. 
Lucerta,  ita|.  Lézard.  V.  Lagramusa. 

Ëty.  du  lat.  lacerta,  m.  s. 

LAZIN8,adv.  (lailns).  Là  dedans.  DoiM. 

LAZDX4,  s.  m.  Lazuli,  pierre  d'azur,  lapis 
lazuli. 

Êty.  du  lat.  laxulut,  m.  8. 

limee  espeira  autrameni  diia 
Lazuli ,  de  la  quai  si  fa  axur. 
Elue,  de  tas  Propr. 

LE 

LE,  Pronom  démonstratif  que  les  Langue- 
dociens emploient  presque  toujours  au  lieu 
de  aqueU 

Le  (ju'agnl  mon  haunom. 
Bergoing. 

HaUhquelebai,aiwM\equêle  flato. 
HilIeL 

LlB ,  s.  ip.  (lé) ,  d.  bas  lim.  Lieu.  V.  Luec 
et  Loc,  R. 

Mici  n'espaê  lou\tdefala  hutao  buta. 

Ce  n'est  pas  ici  Ze  lieu  de  se  diputer. 

Premier  vers  du  petit  poème  des  Ursulines. 

LE,  Pour  le,  largeur  d'une  étoffe.  V.  Lest. 

LE,  art.  m.  lang.  dont  la,  est  le  féminin 
et  les,  lasy  le  pluriel,  on  s'en  servait  déjà  en 
1210,  Le.  V.^ou;  pour  laid,  d.  bord.  Voy. 
Laid. 

LE ,  adj.  vl.  Lisse.  V.  Lis  et  Laid. 

LE,vl.  V.  Z.jefi et  Lo. 

LE,  s.  f.  dl.  Pour  loi.  V.  f^. 

^MB,CMhonei.y.Let. 


LEA,  vl.  y.  i>o. 

LEAL,  AMsA,  adj.  vl.  Leal,  port.  esp. 
£Ieai,  port.  Leale,  ital.  Loyal,  aie.  sincère^ 
plein  d^honneur  et  de  probité.  V.  Leg,  R,  3. 

LEALEZA,  s.  f.  vl.  f^ealtad,  esp.  Usai- 
M,  cat.  Loyauté,  équité.  V.  Leyaitat  et  Leg 
Rad.  3. 

IXAliDRB,  nom  d'homme  TleMréj; 
uBAiTOM.  JL«aiidro,ital.  esp.  Léandre. 

L'Eglise  honore  deux  saints  de  ce  nom»  les 
13  mars  et  27  février. 

LEAR,  vl.V.Xiar,  adj. 

i^ÀOT^ ,  8.  f.  vl.  Fidélité.  V.  f^g,  R.  3. 

LERABIfl ,  dl.  Poor  levadis.  V.  Lâv,  R. 
LBRADOUR,  V.  X.«va4f<mr,  pour  lage- 
femme,  sagea-frema.  Y.  Lev^K. 


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.•^ogIe 


5U 


LEB 


IXBANy  dg.  Lefaio,  V.  JAwam  et  Uv^ 
Rad. 

LBBAT,  aosc  uwat,  8.  m.  dl.  Bois  de 
baate  fuUie.  Dooj. 

laEBE,  dg.  Pour  liène.  V.  Lehre  et  Lêbr, 
Rad. 

I«EBEROUN ,  8.  m.  (leberèun)  ;  lub»oo, 
d.  bas  liiD.  Loup-garou,  homme  sorcier  que 
Ton  croit  courir  lescbamps  sous  la  forme  d'  uq 
loup-garou,  V.  Loup-garou^  dont  Uberoun 
n'est  qu'une  altération  ;  fig.  homme  d'une 
humeur  farouche,  qui  vit  seul.  V.  Loup,  R. 

LEBEROUNA,  S.  f.  (leberoùne),  d.  bas 
Km.  Femme  changée  en  loup-garou.  Y.  X.oup, 
Rad. 

LEBR^  UF,  radical  pris  du  lat.  lepus,  le- 
ports,  lièvre,  qu'on  fait  venir  de  levi-pes^  ani- 
mal aux  pieds  légers,  ou  bien  de  labia,  parce 
que  cet  animal  a  la  coutume  remarquable, 
comme  le  lapin,  de  remuer  continuellement 
les  lèvres. 

^  De  leporii,  par  apoc.  Upor,  par  suppres- 
sion de  0,  lepr,  et  par  le  changement  dep  en 
6 ,  Ubr;  d'où  :  Lebr-e  ,  Lehr-assa ,  />6r- 
atoun,  Lebr-au ,  Lebraud-el ,  Lebraud-et , 
Lebr-êiraf  Lebr-eta,  Lebr-elas,  Lebret-oun, 
Lebret-ins^  Lebr-ey,  Lebr-ier,  Leb-e 

LEBRA88A,s.  f.  (lebràsse):  Llebrasta, 
cat  Augmentatif  de  lehre,  gros  lièvre.  Voy. 
Lebr,R. 

LBBRATO0N,  d.  baslim.  V.  Uhretoun 
et  Lebr,  R. 

LEBRAU,  S.  m.  (  lebràou  )  ;  Lebraeho  , 
port.  Levraut,  jeune  lièvre ,  lièvre  de  Tannée; 
ug.  homme  agile,  éveillé ,  qu'on  ne  saurait 
attraper  ,  d.  bas  lim.  On  donne  le  nom  de 
levraut  trois-quarts,è  celui  qui  est  parvenue 
la  pprandeur  d'un  lièvre  ;  lièvret ,  petit  lièvre 
qui  tête  encore.  V.JLaôr,  R. 

IJ5BRAU-DE-GOUN8II.HIER  ,  s.  m. 
On  donne  ce  nom,  dans  le  Bas- Limousin ,  à 
un  levraut  qui  est  plus  que  moitié  lièvre. 

LEBRAUDEL,  (lebraoudèl). 

USERAUDET,  (lebraoudé) ,  d.  bas  lim. 
Petit  levraut,  dim.  de  lebrau.  V.  Lebr,  R. 

La  sauvagina 
Fat  nostre  régal 
Vivem  de  perdigal. 
De  beeauina , 
Quauquee  lebraudets 
Courts  ttgrassets, 

D.  bas  lim. 


LBBRE  ,  8.  f.  (lèbrê)  ;  uuma  ,  êmmb  , 
up.  £.(e6ra,  càL  Liehre,  esp.  Lebre  ^ 
port.  Lèpre,  îtal.  Lièvre,  s.  m.  lièvre  timide, 
lepus  timidus .  Lin.  mammifère  onguiculé 
de  la  fiim.  des  Rongeurs  qui,  comme  le  lapin, 
s'accouple  en  tout  temps  et  produit  plusieurs 
fois  dans  l'année. 

Éty .  du  lat.  lepore,  M.  de  lepus,  V.  Leèr, 
Rad. 

La  portée  du  lièvre  est  de  30  à  31  jours , 
et  de  deux  à  cinq  petits  chaque  fois ,  qui  ont 
acquis  tout  leur  accroissement  au  bout  de 
deux  ans  et  ne  vivent  pas  au*  delà  de  7  à  8. 

La  femelle  se  nomme  hase  ;  le  mâle  6oti- 
quH  ou  rouquH,  et  les  petits  levraux. 

La  lehre  a  faeh  seispkhois,  la  hase  à  le- 
vrette. 


LEB 

Faire  devenir  lehre,  expr.  pror.  pour 
dire,  rendre  imbécille,  faire  perdre  la  mé- 
moire, etc. 

Aqu'ei  sur  la  eaua  de  la  lebre,  d.  bas  lim.; 
cela  est  sur  la  queue  du  livre ,  nour  dire  que 
c'est  une  chose  impossible  d'avoir,  d'at- 
traper. 

LEBRE-BLANCA,  V.  Blanchoun, 

i.RRjBfg  OB  MAR  ,  s.  f.  xmMvcA  rmmA 
BATKCA.  Lièvre  de  mer,  blennie  lièvre 
ou  perce  pierre  ,  Blennius  oixUaris  ou 
lepus.  Lin.  poisson  de  Tordre  des  llolobran- 
chesetde  la  fam.  des  Jugulaires  ou  Auche- 
noptères  (è  ailes  au  cou,  dont  la  chair  est  peu 
estimée. 

Éty.  Le  nom  de  lièvre,  lui  a  été  donné  à 
cause  que  sa  grosse  tète  munie  de  deux  ap- 
pendices ,  ressemble  un  peu  à  celle  d'un 
lièvre. 

liEBREIRA,  s.  f.  vl.  Lebtela ,  esp.  Le- 
vriera,  ital.  Levrette.  V.Iedr,  R. 

LEBRENA ,  aller.  d'Alabrena,  ?.  c.  m. 

UBBRETA,  s.  f.  (  lebrete).  Uvrette ,  la 
femelle  du  lévrier.  Petit  ou  jeune  lièvre. 
V.  Ckin  lebrier. 

Ëty.de  Itf6reetdu  dim.  eta.  V.  Lebr,  R. 

LEBRETAR,  V.  m.  (lebretâ),  d.  bas  lim. 
Brûler  ;  avoir  grand  désir ,  être  éMis  une 
grande  impatience  de  faire  quelque  chose  ; 
MOU  lebretavou  de  parlar ,  je  brûlais  de 
parler. 

LEBRETA8,  s.  m.  (lebretâs),  augm.  de 
lebre,  gros  lièvre.  V.  Lebr,  R. 

LEBRETIN8,  s.  m.  pi.  (lebretins);  moo- 
TAVOoimA ,  BSBMVTooimAt.  C'cst  aittsi   Qu'ott 

nomme ,  à  Barcelonnelte ,  l'ononis  arbris- 
seau, Ononis  frulieosa.  Lin.  de  la  fam.  des 
légumineuses  qu'on  trouve  dans  tous  les 
bois  de  la.  H.-Prov. 

Éty.  de  Uhre,  lièvre.  V.  Lc6r,  R.  Parce 
que  les  lièvres  en  mangent  les  sommités  en 
hiver  quand  la  neige  à  couvert  la  terre. 

C'est  un  des  plus  jolis  arbrisseaux  que 
l'on  connaisse  et  qui  pourrait  orner  les  par- 
terres, et  les  bosquets  les  plus  recherchés. 

LEBRBTOUN,  s.  m.  (lebrelôun)  ;  uma- 

TOOII  ,     UBmAimSTy  LXBBAODSI.,  LBBBBTA.    Dim. 

delebre,  jeune  levraut  qui  tète  encore,  levre- 
teau.y.Lebr,R. 

LABRET,  s.  m.  dg.  Lévrier.  V.  Lehrier 
et  Lebr,  R. 

LEBRIER,  s.  m.  (lebrié);  urasr.  JLe- 
tfriere,  ital.  Lebréo,  port.  Llehrer,  cat.  Le- 
brel,  esp.  Lévrier,  espèce  de  chien.  V.  Chin. 

Éty.  de  2e6rtf  et  de  la  term.  ier,  Y.  Lebr, 
Rad. 

Pichot  lebrier,  levron  et  la  femelle  letri- 
ehe. 

Affamât  eotntio  un  lebrier,  affamé  comme 
un  chasseur. 

On  nomme  levrèterie,  Tart  d'élever  les  lé- 
vriers pour  la  chasse,  et  le  lieu  où  on  les  tient. 
Levreteur,  celui  qui  les  soigne,  et  levrette  la 
femelle  du  lévrier. 

LEBRIETRA,  adj.  (lebrièîre),  dff.  Cou- 
reuse, qui  court  comme  un  lévrier,  y.  Laeh, 
Rad. 

Payrat. 
Un.^t€  Sm  Mm  a'odtr,  ctUct  (Im  èrancbn)  ^  aoni 


LEB 

LEBROS,  adj.  vl.  Lebros ,  ane.  cat.  Le- 
pros,  cat.  mod.  Leprosa,  esp.  port.  ital.  Lé- 
preux. 

Èly.  du  lat.  Leprosus,  m.  s. 

LEBR08IA,  s.  f.  vl.  ubmbia.  IXebrMÎa, 
anc.  caL  Lebbrosia,  ital.  Lèpre. 

LEC 

LEG ,  adj.  vl.  Laccone  .  ital.  Pécheur  r 
friand,  goinfre,  gourmand.  V.  Lie,  R. 
LEG,  EGA,  adj.  (lée,  éque]  ;  d.  m.etlang, 

&mri«BOOt  ,  LVSIQOBIB  ,   rMBOVt  ,  DABDAOBOVt  , 

DBTBBBT.  Friaud ,  délicat .  qui  ne  mange 
qu'avec  répugnance,  ce  qu'il  ne  croit  pas  être 
de  la  plus  grande  propreté,  gourmand  ;  co- 
quette. A  les,  dg.  à  lèche  doigt,  vl.  il  fur 
permis. 

LEG  ,  s.  m.  dl.  Sulïïsance  ;  n*a  soun  plen 
lee,  il  en  a  suflfi.Hance  ;  il  en  a  son  soûl. 

LEGA,  s.  f.  (léque)  ;  lbcba  ,  mou, ,  tba" 

PAOBiJi  ,  LB^UA  ,  «BBOmi  ,  BtTBBBMB  ,    CBVADBft. 

Selon  leur  forme  trappe,  sorte  de  piège  pour 
prendre  les  petits*  oiseaux  ;  elle  est  cons- 
truite avec  une  pierre  plate  ,  que  des  ba- 
guettes ,  artistement  arrangées ,  soutiennenf 
dans  une  inclinaison  d^environ  45  degrés  et 
que  le  moindre  mouvement  fait  tomber.  Piège 
en  général,  traquenard,  traquet,qttatre-de- 
chifTre,  trébuchet. 

Ëty.  du  celt.  laisehe ,  lech ,  pierre ,  parce 
que  c'était  ordinairement  avec  une  pierre 
qu'on  faisait  les  pièges,  ou  du  lat.  laqueus, 
pris  figur.  Ce  mot  signifie  aussi  surprise  , 
attrape,  contrat  rédigé  de  manière  à  laisser 
matière  à  des  procès. 

Se  prendre  a  la  Uca,  donner  dans  le  piége^ 
dans  le  panneau. 

Aquest  wiounde  n*es  que  laes  et  que  lecas. 

Prov. 

LEGA,  s.  f.  LBQOA ,  Gare.  Défaut^  ou  vice 
qui  déprécie  une  personne  ou  une  chose.  V. 
Tara. 

LEGA,  Aub.  Défaut  caché.  V.  Leea. 

LEGA-AttiBTA ,  s.  m.  Pour  Itca-oamtew 
y.  Liehouira  et  Lit,  R. 

LEGA-cMBOL.  S  m.  (léque  tsiéul),  d.  bat 
lim.  Plat  valet,  flatteur  débouté.  V.  Licha- 
euou  et  Lie,  R. 

LEGA ,  s.  f.  riéqoe):  ucca.  Nom  nicéen 
duCentronoteGlaicos,  Centronotus  Glaycos, 
Lae,  Poisson  de  l'ordre  des  Holobranclies 
et  de  la  fom.  des  Atractosomes  (à  corps  eo 
fuseau),  dont  la  chair  est  ferme,  tendre  elde 
bon  goût,  et  qui  atteint  la  longueur  de  quatre 
décimètres.  Risso ,  IchitbyoL 

Éty.  V.  Lie,  R. 

LEGA^rBaiv«fl«B*AimBB,  S.  m.  Nom  nicéen, 
du  grimpereau  d'Europe.  V.  Eseala-peroum 
et£te,  K. 

LBGA»r—w>B" «*'■■■■■!■•  ,  8.  m.  Nom 
nicéen,  du  grimpereau  de  muraille.  V.  Es- 
e»/a-6arrtf. 

Éty.  Leeca  pertus,  lèche-lroos,  parce  que 
ces  oiseaux  enfoncent  souvent  leor  bec  dans 
les  trous  d'arkirc  o«  de  nuraille,  pour  pren- 
dre les  insectes  qui  y  sont  cachés.  V.Lte,  H. 

LBGA-MATB,  d.  bas  lim.  Pinsyte.  V. 
Liehouira  et  Lie,  R« 

LBCAPA,  0.  t  (lecàde),  d.  Im  Ihn.  Ao 
propre,  cequ'oa  peatpreodreà  lafoitaTee 


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LEC 

la  langue  ;  fig.  petite  portion  dé  quelque 
chose.  V.  Brigay  briguela  ;  coup,  biMSure  ; 
n'ai  aUrapal  una  bona  Itcada,  j'en  ai  attra- 
pé un  bon  coup. 

Ëty.  de  leear  et  û*ada,  ce  qu'on  prend  en 
lé]chant.  V.  Lie.  R. 

I^ECADEIBA  ,  adj.  vl.  Gourmande.  V. 
Lie,  U. 

I«ECAFRICA,  s.  f.  (lecafrique) ,  d.  bas 
lim.  V.  Lieafroya. 

I^riCAIS  .  a^j.  vl.  ucAvt.  Avide,  gour- 
mand. V.  Lie,  R. 

lâBCAR,  T.  a.  (Iccà],  d.  b^  lim.  Pour  lé- 
cher. V.  Licarl  par  cxt.  boire.  V.  Lie,  R. 

I«B<{Ailll,  ARDA,  a-  (lecâr,  àrde).  d-  bas 
lifn.  Goinfré,  friand,  qui  aime  les  boas  mor- 
ceaux. V.  Liehouira  et  Lie,  R. 

LBCARIA,  vl.  WLicharia. 

L£CARIAS,  s.  f.  pi.  vl.  friaiidises.  V. 
Lie,  R. 

LEGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (lecà.  àde),  d. 
I^aslim.  Pour  léc|ié,ée,  poli,  soigné.  V.  f^icat 
eiLie\  R. 
'  LEGATS,  vl.  V.  Lieaylx, 

LBCGIA ,  S.  f.  (lélchie).  Nom  nicéen  :  1« 
de  la  lichie  Vadigo,  /.echia  Vadigo,  WUl. 
Risso  :  ^«  et  k  U  licbfe  Lyzan,  liehia  Lyxan, 
SolviRisso,  poissons  de  l'ordre  des  Holo- 
branches  et  de  la  fam.  des  Airactosomes  (  à 
corps  en  fuseau). 

LECHA,  d.  m.  Piège.  V.  Leea. 

LBCHADEIR,  vl.  V.  Leehadier, 

LBCHADIEB,  adj.  vl.  lbchapsi».  Friand, 
goinfre,  gourmand.  V.Lieh,  R. 

LEGHAR,  vl.  V.  Liear  et  Lie,  R. 

LEGttARDBT,  vl.  V.LiehaHa. 

LEGBARIA.s.  f.  vl.  Gourmandise.  V. 
Lie,K. 

LE€HiaU,dg.  V.  Liitou. 

LBCIAT,  s.  m.  (lecià).  Nom  nicéen  de  la 
liche.  V.  Lieka, 

LEG01fFRI0N,s.  m.  (leconfrién),d.  bas 
lim.  Morceau  friand  ;  on  le  dit  aussi  d'une 
personne  qui  aime  les  bons  morceaux.  Voy. 
Lie,  Rad. 

LEGONIA ,  S.  f.  vl.  Leeeonia,  ital.  Dé- 
bauche. V.  Lieharia  et  Lie,  R. 

LEGS,  vl.  Que  tu  lèches.  V.  Lee. 

LEGTIO,  s.  f.vK  Choix,  élection. 

Éty.  du  lat.  eleetio,  m.  s.  V.  Leg,  R.  2. 

LEGTOARI,  vl.  V.  LectuaH. 

LBGTÔR.  vl.  ucnis .  uobtbs  ,  uccvom, 
1.CCIOO».  Leetqr,  cat.  V.  Lectoûr, 

LBGTOUR  rwacA,  8.  m.  (lectôiir)  ;  ixTrovm. 
LeUore  ,ila|.  Léctor,eBp.  cat.  Leitor,  port. 
Lecteur,  lectrice  au  fém:  :  celui  ou  celle  qui 
lit  au  réfectoire  on  ailleurs.  L'un  des  quatre 
ordres-mineurs  de  l'Eglise. 

Éty.  du  lat.  leclof,  contracté  en  leet  et  de 
la  term.  our,  celui  qui  lit.  V.  Leg,  R.  2. 

L'usage  de  faire  lire  quelqu'un  pendant  le 
repas,  qu'on  suit  encore  anjoura'hui  dans 
diflerentes  congrégations ,  était  déjà  établi 
chez  les  Romains.  L'Histoire  rapporte  que 
rempereur  Sévère,  lisait  souvent  loi- même 
pendant  le  repas  de  sa  famille. 

LECTURA ,  s.  f .  (leetare)  ;  utwba,  ut- 
vmA.  LtUwra,  îtal.  Aecfura ,  esp/cat.  Z.cl- 
tfua,  port.  Lectore  ,  acU'on  de  lire  ;  élude , 
snvoir,  a  éê  lêeiur^^  M  est  lettré,  il  a  de  l'in»^ 
tciiction,  il  sait  lire  et  écrire.  V.  Leg,  R.  % 

LEGTDARI,  S.  m.  vl.  (Slixlr,  électuairet 


LED 


LED 

LED ,  EDA ,  adj.  d.  béarn.  Laid,  aide.  Y. 
Laid  Bi  Les A\. 

LEDA,LEDDA,  Leude.  V.  Leida, 
^  LBDE ,  EDA,  adj.  (  léde ,  éde  ) ,  d.  bas 
lim.  Laid,  aide.  V.  Laid  et  Les,  R. 

LEDE^A ,  8  f .  vl.  u»ni«A.  Misère,  in- 
jure, chose  laide.  V.  Les,  R. 

LEDENHA,  V.  Ledena. 

LEDIR ,  d.  bas  lim.  Pour  lire.  V.  Legir 
et/>sf,R.2. 

Ll^OUR,  dg.  Pour  laideur.  V.  Laidaur 
eiles.R. 

KçEDRA,  s.  f.  (lèdre).  Un  des  noips  lang. 
du  lierre.  V.  Eoure, 

Éij,  altér.  du  lat.  hœderq. 

LEP 

LEFIGNOUS,  OD8A,  adj.  (lefignôus, 
ôuse) ,  dl.  Bsnnoiipot.  rfédalgneux ,  euse  , 
dégoâté,  délicat. 

LEG 

LEG.  1,  |j ,  radical  dérivé  du  latin  k^are, 
lego,  léguer,  faire  un  legs  ;  altribuer  ;  dépu- 
ter, envpyer  en  embassade,  charger,  donner 
commission,  ou  du  grec  X&yco  (legô),  enjoin- 
dre, ordonner,  reconunander  de  faure. 

De  legare ,  par  apoc.  Ug;  d'où  :  Leg-s , 
Leg-ar^  Leg-at,  Legal-ari  ,  Leg-aeio,  De^ 
legar,  De-legat,  De-leg-atian^  Coullega,  Re- 
leg-ar^  ReAeg-at. 

LEG,  %  UG ,  LBCT,  cotx,  cota,  radical  pris 
du  latin  légers,  lego,  Isetum,  cueillir,  recueil- 
lir, ramasser;  parcourir  des  yeux,  lire;  choi- 
sir, élire;  d'où,  par  apoc.  leg,  lee  ;  ce  rad.  est 
dérivé  du  grec  Xi^w  (legô) ,  dire,  réciter, 
lire  ;  cueiller,  ramasser,  choisir,  faire  le  re- 
censement ;  d'où  les  sous- radicaux  latins  le- 
gio,  légion,  co/lfe(to,  collection  ;retof%6re, 
recueiller  ;  diligensy  diligent  ;  negligere,  né- 
gliger ;  e^cfto,  éleA:liQa  ;  plegans.  élégant; 
intelligens,  intelligent;  intellectus ,  inler- 
lect ;  C0{f t^er^,  cueillir;  allegare,  allegatio. 

De  legionis,  gén.  de  legio,  par  apoc.  i«- 
gion;  iïoiix  Légion,  Itegion  ari,  Legiaun" 
ard,  Diligere ,  Pileetio,  Eligere ,  Es4egi , 
Es-leg^,  Es'leU. 

De  légère,  par  apoc.  leg  ;  d'où  :  Lid-ir, 
Rsrlegir,  Lfeg-ir,  Leg  Hz,  Leg-enda .  Le- 
gend-ier,  Leg-ible.  Leg-in,  Lig-idor,  Lig-U; 
et  par  le  changement  de  e  eu  i  Ug  ;  d'où  : 
Lig-ir,  Lig-eire,  Lig-end-ier^  Lig-er,  Lig- 
eur,  Lig-euse,  Lig-ible,  Uj-ible^  Ligihla- 
ment, /m6l-e.  ' 

De  leelum ,  nar  apoc.  leH  et  par  add.  de 
ren.  dont  n  est  changé  en  I.  par  attraction , 
eollerX ,  et  o  en  ou ,  cp  prov.  couUei  ;  d'où  : 
Léetrio,  CouAeei'ion,  Côulect-our,  Coulect-a, 
Cou'leet'if,  iva,  Couleetiva-ment, 

Deeollegium,  par  apoc.  eoUeg  et  eouleg  ; 
d'où:  Couleg-i^  Couleg-al,  Caulegi-au  ^ 
Couleg-o. 

De  coUt^e,  par  apoc.  eoH^el  par  change 
ment  de  o  en  m,  eulh  ;  d'où  :  Culh4r,  CW&- 
Uf  Jte-tulAtr,  Re-eulhit^  EtUre-eulhir,  ^fi- 
tre-eulhii,  Coill-ir,  Ifeeleek-^;  de  negligere, 
fait  de  ne,  négatif,  et  de  légère  ^  eueiHIr, 
par  apoc  Nefflig-os,  Neglig-enHa,  NegUg- 


LEG 


515 


eneia,Neglig-insa,  Négligent,  NefUgenit, 
Negleehos,  Negligeam^tsteni  ^  Neffiig-enei^ 
Neglig-ent,  Négligent  ar,  Nealigentia,  Ne- 
guil-^êthment,  Ne4ed^-ôs,  Ne-Ug^  Selngz, 
Neleitx,  Ne-leU  de  eligere,  Re-eUre,  Re^l-ut. 

De  àiligenlis,  gén.  de  diligens,  par  apoc. 
diligent:  Diligenci-af  Dilig-ença,  Dilig^ 
ent ,  Diligentet-ment ,  IMligent-ar, 

De  di(ec<ioiit«,  gén.  de  dileetiOf  dilection, 
amour,  par  apoc.  dilection:  in-tel-lectuel , 
In-tel-lectue^l, 

De  leg ,  par  le  changement  de  e  en  î ,  lig , 
et  add.  dene^.  pour  née:  negHg  ;  d'où  :  J?«- 
lirsy  Es'let,  Neglige-ar,  Neglige-ot^  Néglig- 
ent, Negligent-a,  Negliglenç-a. 

De  electionis,  gén.  de  elêefto,  par  apoc. 
élection,  elect;  d'où:  Es4er ,  Èlect-ton  ^ 
Elect'our,  Eleelour-al. 

De  elegantiSf  gén.  de  élégant ,  par  apoc. 
élégant,  elegans :  Elegança^ Eleg-ant,  JSle- 
gam-ment. 

De  lig ,  avec  add.  de  jnter,  dont  r  s'est 
changée  en  {,  par  attraction,  fntellig  :  d*où  : 
Intel-lig-ent,  Iniel-ligença ,  Intelligible, 
in-en-telligible  y  fntel-lectiu ,  Mai-intelli- 
genei,  eleetu-ari. 

De  leetor  ,  par  apoc,  leet  ;  d'où  :  Lect- 
oûr, Lectrura^  Lect-rp. 

De  leet,  par  suppr.  du  f  et  changement  de 
e  en  t ,  lie  ;  d'où  :  Liçoun ,  Leiss-os,  Letç- 
OMfi,  Leyç-oun,  Liss-an,  Sis-ur, 

De  eligere ,  élire,  prendre  ;  E-lig-iUe  , 
EMr-e,  E  legir  ^Eleg-it,  Eleg-at ,  Elei-sh , 
Ela,  Eyleit, 

De  leet,  par  le  changement  do  e  en  I ,  par 
attraction ,  leti  ;  d'où  ;  JLfM-oiir,  LflUwra , 
Lit'Ur^  Lit-ura- 

De  aUegare,  alieg ,  pat  apoc.  d'où  :  Ai^ 
leg-ar,  AUeg-ation,  È-let. 

LEG ,  3.  radical  dérivé  du  Mmleajegis, 
loi«  dont  la  racine  est  legere,lego,  lue,  parce 
qu'on  la  lisait  au  peuple,  ou  parce  qu'on  l'ex- 
po.<{alt  au  peuple  pour  être  lue .  d'où  le- 
galis.  legitimuê,  legislator. 

De  legis,  gén.  de  Isse,  par  apoc.  lê§  ;  d'où  : 

De  legalis,  par  apoc.  légal  ;  d'où  :  Leg , 
Leg-al,  Légal- a,  Legala-mêni,  Legal-isar, 
Legalis-at,  Legalisai-iony  Legau,  Leg-ista , 
Il-legaly  Il-teg^t-a^  /Mf^oia-sienl,  Légal- 
itat. 

De  legis,  gén.  de  lex  :  Legis4atour,  À-lei, 
Ley.  Ley-al,  Leyal-men,  A-ley,  A  ley-al-ar^ 
Louy-al,  Louyala-ment,  Ane-lei, 

De  leg  et  de  in(imuf,  on  a  formé  le  latin 
légitimas  :  d'où  par  apoc.  Legilim,  Légitim- 
er Legilimim-a,  Legitima-ment,  Legitim-ar, 
Legititfi-at,  Legitim-itat;  parait.  Leg-isme, 
!l- légitime,  f^egilim-isto. 

De  leaa^  par  la  suppr.  du  g,  leal;  d'où  : 
Des-lecil,  Des-leàl-tat.  Leal,  Leal-eza. 

De  \egal,  par  le  Rangement  de  ^r  en  Jet  t': 
Des-leial,  Des-lial,  Oçs-lial-eta ,  Des-lial- 
tat,Lei'Çit.  Leiat-ansa.  Leialeza,  LeiaU 
men,  Leial-tat.  f^eiou,  Leiaument,  Leamt- 
at ,  leu-tat,  Lfnàu-meti ,  Lei ,  Liai ,  LiaU 
ment,  Lial-tdt,  Liaulat. 

LEO,  vl.  Loi'.  Y.  Ley  et  Leg,  R.  3. 

LEOA,  8.  f.  Legs,  legapia  ,  legs  pieox. 
Suppl.  à  Pellas. 

LBGA,  8.  f.  (lègue)  :  Lega^  iUl.  LegtÊa, 
esp.  Legoa,poti.  Llega,  anc.  cat.  Lieue, 
mesure  de  distance  d'un  lieu  à  un  autre  dont 
la  iongueur  varie   infiniment ,  quant  ao]( 

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516 


LEG 


licwcsde  pftys.  H  n'en  est  pM  de  mtoe  dee 
lieoet  de  poste  qui  aont  fixées  à  4  Huile 
mètres. 

Ëtf.  do  lai.  tmea,  m.  sign.  formé  dv  grec 
XsuxSç  (letikos),  blanc,  parce  que  les  lieues 
étaient  marqoées  avec  des  pierres  blanches  : 
Eêtre  à  eeiU  Uggat  de...  are  à  cent  lieues 
de...  être  bien  loin  de.... 

LBGA  rAOB,  V.  Liga. 
'  LEGA^uBA,  V.  Liga4iga  et  Lie^  R. 

LBGAGIO,  S.  f.fl.  V.  LegaîUm. 

LBGAIIA,s.  m.  fl.  uooBiA.  La  durée, 
respace  d'une  lieue. 

liEGADIB ,  8.  m.  d1.  V.  GraUêO'hlaneay 
lieu  où  Ton  foit  fondre  les  graisse».  Sauv. 

LEGAL.  AI«A,  adj.  (légal,  aie);  uoav. 
Légale,  ital.  Légal,  esp.  cat.port.  Légal,  lé- 
gitime» permis,  qui  est  selon  la  loi. 

ÉLj.  du  lat.  legalis  ou  de  leg,  loi  et  de  al, 
à  la  toi  ou  selon  Ta  loi.  V.  Leg,  R.  3. 

LBGALAMENT,  ad?,  (legaleméin)  ;  Le- 
galmenie  9  ïia\.  esp.  porL  Legalment ,  cai. 
Légalement,  d'une  manière  légale. 

Ety.  de  legala,  et  de  ment.  V.  Leg ,  R.  3. 

LEGALISAR,  Y.  a.  (légalisa)  :  Legalix- 
Mre,  ital.  Legalixar,  esp.  port.  Legalisar^ 
cat.  Légaliser ,  certifier  rautbenticité  d'un 
acte,  afin  que  l'on  y  ajoute  foi. 

£ty.  du  lat  legalii  et  de  ar,  V.  Leg,  R,  3. 

LEGALISAT.  ADA,  a4j.  et  p.  (légalisa, 
àde)  ;  LegaHeaio,  port.  Légalisé,  ée.  V.  Leg, 
Rid.3. 

LEGALISATION ,  8.  f.  (légalisatlft-n)  ; 
*— âitiaroii ,  LegûlUà ,  itaL  LeçaUgadon, 
CM).  Legalitaçao ,  port.  Legaluacio,  cat 
Légalisation,  certification  de  la  vérité  de.... 
par  une  autorité  compétante. 

Ety.  de  legalie  et  de  oelton.  V.  Leg^  R.  3. 

LBGALITAT,  s.  f .  (legatià)  ;  Legalidade, 
port.  LegaHdad,  esp.  LegaliUU,  cat.  Lega- 
iUà,  ital.  Légalité,  authenticité  légale.  V. 
Leg,  R.  3. 

LEGAM,  8.  m.  d.  vaud.  Lien.  V.  Uam 
et  Ug,  R. 

LEOAR,  Y.  a.  Oegà)  ;  Uegar,  cat.  Le- 
^are,  Ital.  Legar,  esp.  port.  Léguer,  laisser 
par  testament  ou  par  codidle. 

Ëty.  do  lat.  legare.  V.  Leg,  R. 

LEGAT,  S.  m.  (legà)  ;  Legato,  ital.  £e- 
^adtf ,  esp.  port  Légat,  ail.  JUe^ol ,  cat. 
Légat,  cardinal  préposé  par  le  pape,  pour 
gouverner  quelque  protince  de  1  État  ecclé- 
élastique. 

Éty.  dulat  Ugains,  député,  envoyé.  V. 
Leg,  R.i. 

A  légère,  ûelatie,  lateriê,  côté,  parce 

Sue  le  pape  ne  nomme  à  cet  emploi .  que 
es  cardmau^  qu'il  avait  d'aiipr^t  oe  sa 
personne. 

On  donne  le  nom  de  leaat  a  UUere ,  h 
celui  qui  est  envoyé  extraordinairement  par 
le  pape ,  auprès  d'un  prince  chrétien. 

Les  Romains  nommaient  déjà  legaiue, 
iegati ,  la  personne  ou  les  personnes ,  que 
l'empereur  ou  les  premiers  magbtratsen- 
Yoyaient  dans  les  provinces  pour  y  exercer 
quelque  juridiction. 

LEGAT  9  s.  m.  (legâ);  um,  &aima. 
LegtU9,  ital.  Legado,  esp.  port.  Uegai^  cat 
L«gi»  ce  qui  est  laissé  par  testament  à  une 
personne. 


LEG 

Ëty.  du  lat.  Ugatum ,  fait  de  legare.  Voy. 
Legar  ti  Leg,^.  1. 

L'usage  de  faire  des  legs,  est  probablement 
aussi  aucien  que  celui  des  testaments.  La 
Genèse  fait  mention  des  legs  particuliers 
Qu'Abraham  fit  à  ses  enfants  naturels  : 
Dédit  que  Abraham  eunela  quœ  poteidebat 
leaaCf  filii  autem  eaneubinarum  largiiuê 
e$t  munera.  Liv.  1.  Gb.  25.  Sect.  6. 

Ezéchiel  parle  encore  des  legs  d'une  ma- 
nière plus  positive. 

LEGAT,  ADA,  aiQ.  et  p.  uwaiv.  Léché, 
lié. 

LEGATAEI,  s.  (legatâri);  Lefataria^ 
ital.  esp.  port  Llegatari,  cat.  Légataire, 
celui  ou  celle  à  qui  l'on  a  laissé  quelque 
chose  par  testament  ou  par  codicile. 

Êty.  du  lat  legatariut ,  ou  de  légat  et  de 
art ,  celui  en  faveur  de  qui  le  legs  est  fait. 
V.  Leg,  R.  1. 

LEGATION ,  S.  f.  vl.  umcio,  mvAnoa. 
Llegacia,  cat.  Legacion,  esp.  Legaçâo, 
port  Legasione ,  ital.  Légation,  ambassade, 
députation. 

Êty.  du  lat.  UgalicnU,  gén.  de  legaUo. 

V.  Leg,  R.  1. 

LEGATION,  S.  f.  (legatie-n)  ;  twaAmm. 
LegaxUme,  iitil.  Legaeià,  esp.  port.  Léga- 
tion, dignité,  charge  du  légat  ;  son  adminis- 
tration, ses  agents  réunis ,  rétendue  de  son 
gouvernement  ;  son  hôtel,  ses  bureaux. 

Éty.  dulat  legatitmie^  gén.  de  legaiio, 
m.  8. 

LEGAU ,  V.  Légal  et  Leg,  R.  3. 

LEGEDOR,  vl.  Lecteur.  V.  Le^fmt. 

LEGEN,vL  Lisant 

LEGENA,s.  f.  vt  Légèreté,  inconsé- 
quence, frivolité.  V.  Let>,  R. 

LEGENDA ,  8.  f.  (ledfféinde)  ;  lÀegenda, 
cat  Legenda^  anc.  esp.  ïenda^  port.  Leg^ 
genda,  ital.  Légende,  livre  contenant  la  vie 
des  saints  ;  iron.  liste  ennuyeuse  ;  inscrip- 
tion gnvée  au  tour  ou  dans  le  milieu  d'une 
monnaie  ou  d'une  médaille. 

Ëty.  du  lat.  legenda^  chose  à  lire.  Voy. 
Leg,  R.  2. 

Ge  fut  en  1137 ,  sous  le  règne  de  Louis 

VI,  oue  les  monnaies  françaises  commencè- 
rent a  avoir  légende;  elle  portait  Ludotieus 
Dei  gratia ,  Francamm  reœ. 

LEGENDIER,  s.  m.  vl.  Recueil  de  lé- 
gendes, ou  livre  contenant  les  légendes. 

Ëty.  de  legenda  et  de  ier.  V.  Leg ,  R.  2. 

LEGENB,s.  f.  vl.  Permission,  loisir, 
liberté.  V.  Leeer,  R. 

LEGEN8A ,  8.  f.  vl.  Importance. 

Ë(y.  de  Zey,  R.  et  de  enea.  Y.  Legenda 
etlfs^.R.  1. 

LEGER,  S.  m.  tI.  Temps,  loisir.  Voy. 
Leeer,  R. 

LEGERAMENT,  adt.  d.  vaud.  Fadle- 
ment,  aisément.  V.  £eo,  R. 

LEGETRE ,  t1.  Lecteur.  V.  Xfcfour. 

LEGI,  LEGE,  LEGEA ,  désinence 
dérivée  du  lat.  légère,  lego,  cueillir,  recueillir, 
qui  l'a  pris  du  grec  XiYo»(légô),  m.  s. 

Saeri^legi ,  de  lego  et  de  Miemm ,  qui 
prend  oe  qui  est  sacré,  ou  action  decelui  qui 
s'en  rend  coupable. 

SourU-legif  de  êortU,  oéii.  de  sers,  le 
aor^  et  de  k^e,  gui  recueille  le  sort. 


LEG 

Privi'legi ,  de  prime ,  particulier ,  et  de 
lego,  cueillir,  prendre  ce  qui  est  privé. 

LEGnUB .  «LA ,  adj.  (ledgtMé,  iMe): 
utiu».  Leggiinle,  ital.  Legtble,  esp.  Letgi^ 
vel,  port.  Uigible,  cat.  Lisible,  aisé  h  tire, 
qu'on  lit  facilement ,  dont  la  lecture  est  sup- 
portable. 

Êty.  du  lat.  legihilie.  V.  Leg,  R.  2. 

LEGIDEIIENT,adv.  vl.  Légitimement, 
licitement. 

LEGIDOR ,  ▼(.  Llegidor ,  cat.  Lecteur. 
V.  Leetour. 

LEGIER,  USRA,  adj.  d.  Taod.  Fadfe, 
aisé.  ée. 

Ély.  de  Ug  et  de  ier.  V.  Let,  R. 

LEGIERABIENT,  adv.  d.  vaud.  Facile- 
ment 

Ë(y.  de  l«^t«ra  et  de  wuni.  V.  Let,  E. 

LEGIN,  dg.  Pour  ligeni,  lisant.  V.  Leg, 
Rad.2. 

LEGIO ,  vl.  Legià,  cat.  V.  Légion. 

LEGION,  s.  f.  (ledgie-n);  Leai^e,  iUl. 
Légion,  esp.  ail.  Legiâo ,  port,  iegié,  cat. 
Légion,  corps  de  gens  de  guerre,  plus  consi- 
dérable qu'un  régiment ,  et  par  extension 
grand  nombre,  multitude. 

Ëty.  du  lat  legionie,  gén.  de  kfio,  àèfivé 
de  légère,  élire,  choisir ,  parce  que,  dwx  les 
Romains,  oè  cette  dénommination  a  été  créée, 
on  ne  choisissait,  pour  former  les  légions,^ 
les  citoyens  les  plus  capables  du  service  mdi- 
taire,  et  qui  possédaient  quelque  bien.  Voy. 
Leg,  R.  2. 

Le  nombre  d'hommes,  qui  composaient  les 
légions  romaines,a  variéselon  les  temps.  Sous 
Romulus ,  qui  en  est  le  fondateur ,  il  n'était 

Sue  de  trois  mille  d'infenterie  et  trois  cents 
e  cavalerie.  Sons  les  Gonsuls,  il  tel  porté  à 
quatre  mille  (antassins  et  à  trois  cents  che* 
vaux,  et  sous  Auguste,  Jusqu'à  68â6. 

LEGION-D'aoeiNK»,  S.  f.  LégHNl-drBoD- 
neur,  ordre  institué  par  Napoléon  etedoplé 
par  le  Gorps  légisUUf,  le  29  germinal  aB% 
pour  récompenser  les  services  nîlilants, 
civils,  littérales  ou  scientifiques. 

Loois  XVIII,  réorganise  cet  ordre  snr  àe 
nouvelles  bases ,  il  se  compose  aolowdrbinî 
(1836),  d'un  nombre  indéterminé  de  dwva- 
liers,  de  2,000  officiers,  de  400  commandeors, 
de  160  grands-officiers  et  de  80  gmd'cnn. 
'  Toutes  les  actions  d'éclat  et  25  ans  de  ser- 
vices civils  ou  militaires  avec  la  disUnctioa 
reauise^  donnent  droit  h  cette  taveur. 

La  loi  de  création,  limita  le  non^Mre  to 
membres  de  la  manière  suivante: 

Grands-Officiers 112 

Gommandeurs 300 

Officiers 450 

Ghevaliers .S^BSO 

ToUux 6,112 

En  1805, 3ans  aprèsll  yen  avaft  d^.  TiJii 
Au  premier  janvier,  1814.  •  •  29,346 
Aux  derniers  mois  de  1814.  •    •    31.761 

Au  21  juillet  1830 4S.791 

En  juiUet  1839,  plus  dew    •    .    .    SlgSOO 

LEGIONABI,  s.  m.  (ledgioonàri^;  .». 

«OTOAM.  Legionaei^^  ital.  esp.  port*  ti§m 

nari,  est.  Légionnaire ,  qni  M  partie  d'MM 

légion,  qui  est  membre  de  la  Légieii-d'Heii- 


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LEG 

éty.dulat.  Ugimmriui^  m.  «.  V.Lfg, 
Rad.  2. 

LBGIR ,  V.  a.  (ledgir)  ;  uom,  tsDm,  unn, 
Leggere,  ital.  Leer^  e«p.  i>r ,  port.  lÀegir, 
cat.  Lire,  parcourir  des  yeux  ce  qui  est  écrit, 
pour  prendre  connaissance  de  la  signification 
des  mots,  soit  qu'on  les  prononce  ou  non  ; 
pénétrer  dans  la  connaissance  de  quelque 
chose  obscure. 

Éty.  du  lai.  légère,  m.  s.  a  de  Ugir.  Voy. 
A  de  lectura  et  Leg,  R.  2. 

Pris  subst  Aver  de  Ugtr,  avoir  de  la  lec- 
ture, savoir  lire  et  écrire. 

IXGm,  ?.  a.  vl.  un  Choisfr,  élire. 

Éty.  du lat.  légère,  m. b.V.  Leg,K. 

LEGISLATIF  2  IVA.  adj.  (  ledgislatif, 
ive);  Legisiativo,  ital.  esp.port.  LegUlatiu, 
cat.  Législatif,  ive. 

fity.  du  lat.  legiMlatoriui,  m.  s. 

LEGISLATION,  8.  f.  (ledgislalïen-n); 
uoitLATi».  Legislaxione /lidA.  Legitlacion, 
etp.  Legitlaçào,  port.  LegUlaciày  cat.  Légis- 
lation, la  science  oes  lois,  le  droit  d'en  éta- 
blir, leur  autorité. 

Éty.  du  lat.  legUlaHcHiis ,  ghn.  de  legUla- 
Ito,  m.  s. 

LBGISLATOmEl,  8.  m.  (ledgislatéur)  ; 
Législature,  ital.  LegUladcTy  esp.  port.  cat. 
Législateur,  celui  qui  fait  des  lois. 

Êty.  du  lat.  le^ûiaf or,  formé  de  legis,  gèn, 
de  lex  et  de  latùr,  qui  porte,  qui  porte  la  loi. 
V.  Leg,  R.  3. 

Mo!se,  aui  donna  aux  Hébreux  an  gouver- 
nement theocralique ,  est  le  premier  législa- 
teur ;  après  lui,  se  firent  successivement  re- 
marquer les  deux  Mercures  et  Amasis ,  en 
Ej^pte;  Minos,  en  Crète;  Lycorgue, à Lacé- 
démone  ;  Zoroastre^dans  la  Perse;  Dracon  et 
Solon,  à  Athènes  et  Numa ,  à  Rome. 

LEGISLATURA ,  8.  f.  (ledgislatûre)  ;  Le- 
giêUUura,  ital.  Legiiladura ,  esp.  port.  Lé- 
ffislature ,  corps  législatif  en  activité,  durée 
de  sa  mission. 

LEGlSMAaiBNT  ,  adv.  t1.  Légitime- 
ment. V.  Leg,  R.  3. 

LEGI8BIE,adj.vl  Légitime. 

Éty.  du  lat.  legitimui,  par  ait*  Voy.  Leg^ 
Rad.  3. 

LEGISQUERI,  dg.  Parfait  déGm*. 

Éty.  de  legir^  je  lus.  Y.  lÀgtri, 

LEGI8TA,  8.  m.  vl.  Legiêla  ,  ital.  esp. 
port.  LUgiêta,csii.  Légiste,  celui  qui  eoDDut 
ou  qui  étudie  les  lois. 

Éty.  de  legU,  gén.  de  lem,  loi,  et  de  ûto. 
V.  Leg,  R.  3. 

LECaT  t  IDA ,  adj.  et  p.  tI.  Choisi,  ie, 
élu,  ue.  V.  Leg^  n. 

ItBGlTIlt ,  vi.  LegUim,  cat.  V.  LêçiUme 
etief,  R.  3» 

LEGITIMA .  8.  f.  (ledffitime)  ;  LegiHma, 
port.  cat.  esp.  LegUtUm^  ital.  Lègitiaie,  por- 
tion des  biens  du  pèreetâelamère,attritMiée 
par  la  loi  aux  enfants. 

Éty.  du  lat.  légitima,  sons-toCenda  6ofia, 
biens  légitimes,  assignés  par  la  loi.  Y.  Leg, 
Rad.  3. 

Aooata  tt  d'après  lui  Schnltingins ,  prélslti- 
dent  av«c  raison,  que  la  légitioM  tire  8on  an* 
gine  âa  la  loi  Faladia,  Ciile  sous  le  triumvi- 
rat d'Au^ste,  laquelle  permet  à  l'héritier  de 


LEG 

retenir  le  quart  del'h^édilé,  çinelqâe  dispo- 
sition que  le  testateur  ait  pu  faire  au  contraire. 
Dict.  desOrig.  de  1777,  in-12. 

LEGITIMAMENT ,  adv.  (ledgitima- 
méin)  ;  HegUimamerU,  cat.  Legittimamente, 
ital.  LegUimamente,esp.  port.  Légitimement, 
justement,  avec  raison. 

Éty.  de  legilima  et  de  menl|  d'une  manière 
légitime.  Y.  Leg.  R.  3. 

LEGimiAR,  V.  a.  (ledgifimÀ);  Legitti- 
mare,  ital.  LegiUmar,  cat.  esp.  port.  Légiti- 
mer, donner  à  un  enfant  naturel  les  droits  d'un 
enfiint  légitime. 

Êty.  du  lat.  legitimare  ou  de  légitime  et 
de  ar,  rendre  légitime.  Y.  Leg,  R.  3. 

LEGrimAm,  adj.  (ledçitimàri).  Légili- 
maire,  qui  appartient  à  la  légitime. 

LBOnmiAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ledgili- 
mà.  ade)  ;  Legitimado,  port.  Légitimé,  ée. 

Ety.  du  lat.  legilima  et  de  ût,  Yoy.  Leg, 
Rad.  3. 

LEGITIMATION .  8.  f.  (ledgitimàtie-n)  ; 
uBMTiMATisii.  LêgiUimazKiofte ,  ital.  Legiti- 
macion,  esp.  Legitimaçâo,  port.  Légitima- 
eiù ,  cat.  Légitimation ,  action  de  légitimer  ; 
ses  effets. 

LEGITIME,  IMA,  adj.  (ledgitimé, ime); 
Legitim,  csiL  Le giUimo/ita\.  Legitimo ,  es^, 
port.  Légitime,  qui  a  les  conditions,  les  quali- 
tés requises  par  la  loi,  qui  est  permis,  juste, 
équitable. 

Éty.  du  lat.  UgiHmui,  fait  de  legi-intimui. 
y.  Leg,  IX. 

LECMTIMISTO,  6.  m.  (ledgitimiste).  Lé- 
gitimiste, partisan  de  la  légitimité,  et  particu- 
lièrement de  la  branche  amée  des  Bourbons. 
V.  Leg,  R.  3. 

LEGITIMITAT,  8.  f.  (ledgitimitâ)  :  Le- 
gitimitat,  cat.  Legitlimità,  ilal.  Legitimidad, 
esp.  Legitimidade,  port.  Légitimité ,  ce  mot 

Êns  absolument,  se  dit,  depuis  la  rentrée  des 
lourbons,  du  droit  légitime  de  cette  dynastie, 
au  trône  de  France. 

LEGITIBOTAT ,  S.  f.  (ledgitimitâ)  ;  Le- 
gittimità,  ital.  Legiîimidad,  esp.  LegiHmi- 
dade,  port.  LegUimitat,  cat.  Légitimité,  état 
d'un  enfant  légitime,  équité;  droit  par  lequel 
les  souverains  régnent  de  père  en  iils,  qu'on 
dit  par  opposition  à  osorpation. 

Ety.  de  légitime  et  de  «al ,  état  de  ce  qui 
est  Intime.  Y.  Leg ,  R.  3. 

LECHTZ ,  adj.  vl.  D'élite,  de  choix,  choisi. 

Éty.  du  lat  lecfut,  m.  s.  Y.  Leg,  R.  2. 

LBGNA,  s.  f.  (lègne),  d1.  umiia.  Lefiho, 
port  LUnya^  cat  Lma,  esp.  Legna  ,  ital. 
Bois  à  brûler. 

Éty.  de  Vital.  Ugna^  bols  à  brûler,  formé 
du  lat.  lt^ttfN,bois.  Y.  Lign,  R. 

En  vl.  lieu  planté  d'arbres. 

QupiT  eaiendai  H  êouleiha 
Pe$  Paseai  hrtdasa  legna. 

LEGNAM ,  8.  m.  vl.  Bois. 

Ëty.  du  lat  lignum,  par  àltér.  Y.  Xt^» 
Rad. 

LEQNAS,  8.  m.  (legDés),  dt  Grosse 
bûche. 

fity.  de  Is^iia  ut  de  l'aogm.  o«.  Y.  H^^, 
Rad. 

LEGNEBi  dl.  Y.  Lignier ,  BoêcaHera  et 
lÂgn,  R. 


LEG 


517 


LEGNERAT,  8.  m.  ( lc«n«rà ),  dt  Bû- 
cher. V.  Lignier  et  Lign,  R. 

LEGOR,  s.  t  vt  uMOOTi.  Aise,  juie  »  loi- 
sir. Y.  Legour. 

LEGORIA,  6.  f.  vl.  Y.  AUegùUfia. 

LEGOUR,  s.  f.  (legéur) ,  dm.  Loisir  :  Ai 
pas  leg&ur,  je  n'ai  pas  le  temps.  Y.  Ltter. 

Estre  de  legour,  être  disponible ,  être  éii» 
posé. 

LEGRAT ,  8.  f.  vl.  ucuTAT.  AllégreMe. 
Y.  Alegressa. 

LEGS ,  s.  m.  (lèg),  d.  m.  Legs.  Y.  Légat 
et  Leg,  R. 

LEGUA,  s.  f.  vl.  Lieu.  Y.  Lega. 

LEGUA,  V.Lega. 

LEGUDAMEN,  adv.  vl.  LegudommU, 
anc.  cat.  Licitement 

Êty.  de  leguda  et  de  men,  Y.  Liê^  R.  S. 

LEGUElA,  s. f.vl.  L'espaoe  d'une  lieae. 
Y.  Legaâa, 

LEGUENADA,  S.  f.  (leguenàde),  dl. 
Glissade.  Y.  RtsquUhada* 

LEGUENADOUR,  S.  m.  (l^^tl^I^a^^)  » 
dl.  Glissoire,  chemin  frayé  sur  U  glaee  pour 
y  gUsser  par  amusement.  Y.  JtesgtmAadTour . 

LEGuraiAR,v.D.(leguenà),  dt  Glis- 
ser. Y.  EsquUhar. 

La  vida  douçament  leguena. 
La  vie  coule  doucement. 

LEGUENT,  adj.  (legoéin),  dl.  Glissant 
Y.  ResquiVums. 

LEGUETA,  S.  f.  (legaéte).  Dhn.  de  Uga, 
petite  lieue.     ♦ 

LEGUETA,  Pour  faire  montre.  Y.  Liea- 
licaeiLie,ïi. 

Lieit  loHjus  delà  stmqueto 
Eis  amatours  fasia  legueto. 
Suou. 

LBOrai,  s.  m.  vl.  Kioin.  Légume.  Yoy. 
Lioume. 

LEGUOR,  8.  f.  vl.  Y.  Legar  et  Lêgwr. 

LEGUT,UDA,adj.  vl.  Is^,  anc.  eat. 
Licite,  permis,  loisible. 

Éty.  du  lat  Itesl,  m.  s.  Y.  I4c,R.  2. 

LEI 

LEI,  Ui,  port.  Loi.  Y.  LêyétLeg^  R.  3. 

LEI,  vl.  Y.  Lieis. 

LEI ,  s.  m.  vl.  Procès.  Y.  Leg,  R.  S. 

Jutjar  las  altras  leis,  juger  les  autres 
procès. 

Elle,  il  est  permis. 

LEI  A ,  adv.  vl.  Manière,  fiiçon:  A  Uiât, 
h  la  façon,  h  la  manière  de... 

LEI  A  ut  M,  vL  Cause.  Y.  ley. 

LEI  et  UM,  art  des  deux  genres,  an  plu- 
riel. Gli,  itat  LiUhomes,  Ui  femMOê^  les 
hommes,  les  ièmmes. 

Ce  mol  est  nouveau,  dans  le  vrai  proveiH 
cal  •  on  doit  dire:  (eus  homes,  tas  fêmnûê» 

LEI  ou  «  T ,  adv.  Employé  fy ,  dauê  lei 
d.  m.  et  baslim.  Ld  aies,  y  est  tu»  au  ieude 
Vyeies.  .^   ^ 

ABrive.diC  If.  Béronie,pour  plaisaater 
les  Tullistes  sur  leur  manière  de  pairler,  OD  â 
inventé  lepetit  dialogue  suivant  : 

Maria-JêÊM  se  Ui?  cbeMêHfpnHa 
•M  iUi  francs,  Id  sdfos  ;  Mane-Jeasae,! 


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518 


lEI 


es  ta?  ooi,  j'y  sois;  prèle  moi  six  franes»  je 
n*j  sais  pas. 

LBIA,  s.  r.  (I«7«)*  V.  Aléa. 

LEIAIa  y  ?l.  iMWA^,  toTAi. ,  A&B.  LégHîllie. 
V.  Lesf,  R.  3. 

LKAItANSA,  et 

f.«iAl.KlA ,  S.  r.  ?l.  V.  Leyallat  et  I^, 
Rad.3. 

LEIALESA»  8.  f.  t1.  Loyauté.  V.  £ea. 
Rad.S. 

LBIALMEN,  ad?.  v1.  Loyalement,  de 
ternie  foi.  V.  iU^,  R.3. 

l,KIAMiKN,vl.  V.  Leyalmen. 

LEUJLTAT ,  6.  f.  vl.  V.  LeyalUit, 

IiEIAM,8.  m.  vl.Uen,  chaîne,  joag.  V. 
1^,R. 

liBIAU,  ad.  anc.  bearn.  Loyal.  V.  Leyal 
et  Leg,  R.  3. 

IXIAOMBNT,  ady.  anc.  béara.  V.  Leyal- 
ment,  Loyalameni  el  Leg,  R.  3. 

I.EIAm'AT.  vl.  W.LeyaUat. 

LBICH,  s.  m.  ?l.  Lit.  V.  Liuh  et  LUh, 
Rad. 

LEICHA,  s.  f.  (lèitche),  d.  m.  V.  Lesea. 

I.BICH4R, d.  m.  V. Laitear. 

I^GHOUB .  OVBA  ,  adj.  d.  bas  lim. 

aîitsou .  ôuse).  Il  Y  a  cette  différence ,  dit 
.  Réronie,  entre  lecard  el  leiehoue,  que  le 
premier  signifie  un  friand  et  ,un  gourmand 
tout  ensemble,  et  que  le  second  signifie  un 
friand  délicat,  personne  qui  cherche  à  tirer  le 
ver  du  nez  ;  égoisle ,  envieux.  V.  Liçhouira , 
Egouiêto,  Jalauf  et  Lie,  K. 

I.BID,Laid.  V. /.ae^,R. 

IJUDA ,  S.  f.  (léide)  ;  vnmA,  «xvda,  uoo- 
BA,  UBA,  UBOA,  LUDA.  Léudc ,  drQit  dc  hal- 
lage ou  de  mesurage,  qui  se  percevait  ancien- 
nement, aux  marchés  çur  |es  grains,  les  fruits 
et  autres  denrées  qu'on  y  exposait.  Cétait 
aussi  un  droit  qu'on  percevait  sur  les  ventes. 

Mau  avisât  paga  leida,    Prov. 

Ëty .  Leuâa,  à  laadandd  vendiH9M  rsmm 
publici  venalium.  Julien. 

Le  mot  tend,  signifiait  anciennement  sujet, 
TMsal ,  et  celui  qui  payait  cet  itnpôt  ;  en  y 
ajoutant  l'a  priv.  on  a  fait  aleud ,  exempt 
de  la  leude  ou  franc  aleud ,  qui  est  un 
pléonasme. 

U5IDA,  s.  f.  UBA.  Havage  ou  avée,  con- 
tribution que  le  bourreau  levait  ancienne- 
ofent  sar  les  denrées  qà'on  vendait  «o  mar- 
ché.  

ItBIDAB ,  y.  Laidaê, 
:   I2IDIER,  Dom  d'homme.  Didier. 

USIDOUR,  V.  Laidour  et  Lee.  R. 

IJSIOART,  ijuaABTs,vl.  Qui  lèche. 

U»GNA,v1.  V.Legna. 

LBIOS ,  s.  m.  vl.  Lion,  v.  c.  m. 

LBIRA ,  s.  f.  Vl.  Lettre,  caractère. 

IflRBR,  f.  n.  (tâfrer).  Ce  verbe  n'est 
en  osage  qoe  da^s  quelques  temps  :  2>  |^- 
ria,  tu  languirais,  et  Vy  auria  legut,  il  lui 
aoraît  tardé,  eitileirà.  V.  Léser,  R. 

liElRQUN ,  s.  m.  (leirôon).  Pour  voleur. 
V.  Laire  ei  Larroun,  R. 

LEEROUIf  ALHA ,  Voy.  Lairounolha  et 
Larraun,  R. 

lAUy  (lél),  art.  pi.  des  deux  genres. 
Les. 

I«EI9,vl.  Loi,  elle. 

ifBi8*A,s.  f.  vl.  Lioe, chienne. 
'  Éiy.  du  ht,  lyeia,m.  s. 


LEI 

,  T.  a.  Laisser ,  quitter ,  aban- 
donner. V.  Laiiiar  et  Loch,  R.  3. 

La  Mariana  para,  purara  be  mat, 
Soun  gtdan  la  quitada^ 

JtaleissadOy 
La  planta  ati 
Fer  reverdi. 
D.basiiiii. 

Ilarie-Ànnepteure,elle  pleorera  bien  d'a- 
vantage; son  amoureux  l'a  quittée,  l'a  laissée 
et  l'a  plantée  là  pour  reverdir. 

liEissio ,  s.  m.  vl.  Lessive.  V.  Li4ii<m. 

XfEIMIU ,  vl.  V.  LiiiiQU. 

I.EX8SO,  vl.V.Xipo|«n. 

LEIS808,  s.  f.  pi.  vl.  Leçons,  gloses,  com- 
mentaires, lecture.  V.  Leg,  R.2. 

LIIIT  ,  s.  m.  vl.  uica ,  uses  ,  u««  ,  ubt. 
Lit.  V.  Lieeh, 

Leit  ,  s.  f.  vl.  Caq$e ,  af&ire.  Y.  Cfiusa 
tiPraucès. 

Éty.  du  lat. liê,liUs,  m. s. 

I.EIT,  s.  m.  d.  béam.  Leite,  port.  Lait. 
V.LaehtiLacKïi. 

I^EIT  DÉ,  d.  lim.  Au  lien  de.  V.  Luee  et 
Au  lùec  de. 

LEXTEIRAi  s.  f.  d.  béam.  LaîUèic  V. 
jLaciitsra. 

Éty.  àeleit,  lait,  et  de  eira.  V.  Ladk,  R. 

LBITIERA,  vl.  V.  Liekiera. 

liEITO ,  s.  m.  vl.  tMx.  Lit.  V.  Lieh,  R. 

LEITUGA,  s.  f.  d.  béarn.  Laitue.  Voy. 
Laehuga  et  Laeh,  R. 

LEIZERADO,  40A,  adj.  vl.  Oisif,  ive. 
V.  Lesfr,  R, 


LEJAU,  a4j.  anc.  béam.  Léger, ère.  Voy. 
LeVj  R. 

Plaga  lejau  es  dita,  H  a  una  onçfn  dç  long 
d  depregon. 

Forte!  Cost.  deBeam. 
Ruhr,  de  Homicidis. 

j^t  fara  malidoeament  plaga   simple 
lejau,  6  alep.    ibid. 

I^EJON ,  Alt.  de  Légion,  ?.  c.  m. 


LEMA,  s.f.  (Icipe),  dl.  Un  peu,  pn  tant 
soit  peu. 

N'i-a  pas  Uma,  il  n'y  en  a  pas  du  tout. 

Éty.  d^  lat.  Umna,  titre,  argument  mis  ï  la 
tète  d'upe  pièce  de  vere,  d'un  chant,  etc.,  Ûg. 
chose  abrégée,  courte. 

liElIBRANSA,  s.f.  (leimbràpce),  dl. 
Mémoire,  souvenir.  V.  Enembrança, 

LEBIBRAR  8Ë,  v.  r.  (se  leiipbrà),  dl.  Se 
ressouvenir.  V.  Souvenir  se. 

Éty.  du  port,  lemlnrar-se,  m.  s.  aller,  de 
membrar  se.  V.  Mem,  R. 

ItEMOBl ,  vl.  Llemosi,  cat.  V.  Limousin, 

LEMQZI,  s.  m.  nom  de  lieu,  vl.  Limousin. 

LEN 

LEN,  adv.  (lèin).  Delen-en-len,  Jasm.  de 
loin  à  loin  ;  en  vl.  lentement.y.X./my,  R. 

Im  aymphOT  d«  ragrH  no«  (n  pM  i|im  ploani, 
E  prttMO»  étUmUmù  <|«'ari<var«. 
Bcrftmia. 


LEN 

LEN,  adv.  (léin):  au>.  Là  bas,  V.  Alin;  H 
signifie  aussi  dans.  V.  Dins. 

liEN,  ENA,  adj.  (lén,  ène),  d.  lim.  Lene, 
anc.  esp.  ilal.  Poli,  ie,  coulant,  uni ,  lisse, 
doux. 

Éty.  du  lat.  lenis. 

laEl^,  s.f.  (lèo),d.  béam.  Haleine.  Voy. 
liaUn,  R. 

LEN,  ENTA,  Lent,  lente.  V.  Lent. 

IjEI^A,  nqfn  de  feqime  (lène).  Syncope  de 
Helena,  v.  c.  m. 

Faire  lena,  lever  hss  fpains  §u  ciel  cpnpne 
sainte  Hélène. 

LENC,  a4j.  (léinc).  Qn  désigne  par  ce 
mot,  à  Thorame,  une  pèle,  ichau,  une  houe, 
magau,  dont  la  lame  fait  un  angle  trop  aigu 
avec  le  manchjs  :  Es  troou  lenc ,  il  est  trop 
fermé. 

LENGHODSCLA ,  V.  Chouscla, 

LENCI ,  s.  f.  (lèinci)  ;  loça.  Lenxet,  ital. 
La  canpe  de  la  |igne  pour  prendre  le  poisson, 
la  ligne  montée. 

t*ENDAS,  s.  m.  (leindàs),  dl.  Linteaa. 
V.  Lintau.  ' 

LENDE,  s.  m.  Qéindé);  aH>o.  Lendea , 
port.  Lendine,  ital.  Liemàre,  ésp.  Lente,  œuf 
du  .pou. 

Ety.  du  lat.  Uns  tendis,  tende,  abl.  m.  8. 
d'oji  Lend-ims.  v.  c.  m. 

Fig.  Triar  Uis  lendpe,  disputer  comme  il 
f^ut. 

Len4e,  est  fém.  en  bas  lin^.  sclpn  cette  fa- 
çon de  parler,  qu'on  applique  à  un  boipme 
misérable. 

Es  a  las  lendes. 
BNDEGEÀR  ,  V.  imp.    (leindedjà). 
^ruiner.  Aub. 

Éty.  Probablement  de  lentegear. 

I^NDÉMA ,  s.  m.  vl.  Lei^demain. 

ItENDEBÉAN ,  s.  m.  (leindemàn)  :  uon^s- 
i|A.  Linâomadi',  ital.  Lendemain,  le  jour  qui 
suit  celui  dont  on  parle. 

Éty.  du  lat.  inde  wuine. 

LENDOI«A,  s.  f.  (léndéle^;  HiwsovToir 
^uqlTi  mirrovMuun.  Mugc  volanl  ou  exocet 
sauteur,  Exocœtus  exiliens ,  Lin.  poisson  de 
l'ordre  des  Holobranches  et  de  la  fam.  des 
Lépidopomes  (à  opercule  écailleuse) ,  qu'on 
trouve  dans  la  Méditerranée  et  dont  la  chair 
grasse  est  délicate  et  recherchée. 

Èty.  " 

LENDOU8.  OU8A,  adj.  (Icindôus,  éose), 
d. bas  lim.  Dont  lès  cheveux  sont  couverts 
de  lentes. 

Êty.  de  lende  et  de  ous,  comme  de  fariner 
on  dit  farinons. 

liENE,  ENA,  adj.  (léné,éne).  d.  bas  lim. 
Glissant,  anle ,  V.  Liste  et  Giiswnt;  onc- 
tueux, gluant.  V.  Ltmounoiis. 

£'eii^ttta(a  es  lena ,  l'anguille  est  gluante 
et  glisse  facilement,  lisse ,  doux  ;  fig.  tout  ce 
qui  s'échappe  facilement. 

L'argent  f|  lene,  l'argent  s'en  va  vite. 

Éty.  du  lat.  lene,  n.  de  Icnù,  doux  au  tou- 
cher, formé  du  grec  XeTo<  (leios),  lisse. 

liENEOAR,  T.  n.  vl.  Glisser. 

fity.'du  lat.  lenis,  glissant. 

LENEZA,  vl.  V.  Lenitat. 

I.fiNFlON0ll8,  OOBA,  adj.  (leinfignôos, 
éose),  dl.  Délicat,  àte.  V.  Lee. 

LENGA,  et  ses  dérivés.  V.  leii^a. 

LENGAJE ,  vl.  V.  Lenguagi. 


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gk 


LEN 

LENOANA,  8.  f.  (leingine).  Nom  langue- 
docien de  la  patte  d'oie  maritime ,  V.  Enga^ 
ma;  mol  auquel  on  a  joint  Tide  l'art,  la.  V. 
Engaiif  R. 

I^NCfrASTA,  V.  Lingasla, 

IJQNCUlTGE,  vI.  V.  Lengagi. 

LENGATIER,  lERA,  adj.  (leingotié, 
iére),  d.  bas  lim.  Y.  Lenguarel  tilenga,  R. 

LENGLORA,  8.  f.  (leÎDglére) ,  dl.  Voy. 
Lagramusa. 

LENGOS,  vl.  V.  lenguot. 

I.ENG08TA,  vl.  V.  Langouita. 

LENGOOA,  8.f.  (léingoue),  dg.  Langue. 
V.  Lengua  et  Lengu,  R. 

N*ajos  hounto  d*augi  taunfray 
Parla  la  lengouo  de  ta  may, 

D'Aatres. 

LENGOADGE ,  8.  m.  anc.  béai*n.  Langa- 
ge. V.  Lenguagi  et  Lengu,  R. 

liENGOUR ,  V.  Langour, 

LENGOUSTA ,  s.  f.  dl.  V.  Langoutta. 

LENGRGOLHIERA»  8.  f.  (leiugrouil- 
liére]  ;  mnw&omuBMA,  dl.  Retraite  de  léaar- 
deaux,  fig.  ehamparide;  maison  de  campagne 
pauvre  et  délabrée.  Sauv. 

Éty.  de  lengrola,  lésard,  et  de  ter  a. 

LENGU,  uirao,  uoM ,  usa ,  radical  dérivé 
du  latin  itn^ua,  langue,  sur  l'origine  duquel 
les  auteurs  ne  sont  point  d'accord ,  on  s'ac- 
corde cependant ,  assex  généralement  è  le  ti- 
rer de  lingerey  lingoj  lâher,  mais  bien  cer- 
tainement la  langue  a  reçu  un  nom  avant  l'ac- 
tion quelle  fait  en  léchant,  et  lingere,  viendrait 
bien  plus  naturellement  de  lingua^  qui  par 
apoc.  faitUit^,  et  par  l'addition  de  la  termi- 
naison active  ère ,  donne  lingere^  agir  de  la 
langue. 

De  lingua,  par  apoc.  lingu;  d'où  :  Lingu- 
al et  ses  composés,  Litigu-aMtat  Lingu-auî, 
auda^  Ling-ot,  Lingoiiera,  Lingu-a^Linr 
gu^ahi,  Ling-ur,  Sou-langu-H. 

De  linguoj  par  apoc.  et  changement  de  Vi 
en  e,  lengu  ou  leng;  d'où  :  Leng-a  •  Ltng- 
agi,  Lengag-ier,  Leng-at-ier^  Lengo-adge, 
Lengou-a,  Lti^gu-a^Lengu-ada ,  Lengua- 
d' Oe,  Lengu-agiy  Lengu-aire,  Lingu-ar, 
Lenguar-el,  Lengu-at,  Lengu- egeaire,  Len- 
gu-egear^  Lengu-eta.  Leng-ur,  Uia ,  Leng^ 
uf,  A'iengu-ar,  A-leng-ul,  Lengu-os,  Es- 
leng-aVf  Langu-egear. 

UaNO0A,8.  f.(léioglie};ua«OA,  meo. 
LlengtMf  eai.  Lingua^  ital.  port.  Lengua, 
esp.  Langue,  corps  charnu,  musculeux,  mol- 
let, capable  d'un  infinité  de  mouvements,  si- 
tué dans  la  cavité  de  la  bouche,  organe  prin- 
cipal du  goût  cbei  tous  les  animaux,  et  de  la 
parole  chez  l'homme. 

Éty.  du  lai.  lingua.  V.  Lengu,  R. 

La  langue  Mt  composée  par  les  moscule» 
stylo-glosse,  génio-glosse,  byo-glosse  et  lin- 
gual, et  d'une  membrane  muqueuse  qui  les  re- 
couvre et  qui  forme  ï  sa  partie  inférieure  un 
repli  qu'on  nomme  frein.  V.  Filet. 

USNGUA-BB-TBnA  ,  Lingua  de  terra , 
pon«PoiDte  de  terre  qui  avance  dans  la  mer. 

UBMOUA,  8  f.  £iiiyiia,itaLport.  Lem- 
f  iMy  e8p.  lAengua,  cal.  La  langiiey  considé- 
rée comme  organe  de  la  parole. 

Lifoar  lengua,  parler,  répondre. 

A  pa$  levai  lengua,  il  a  a  pas  dit  le  mot. 


LEN 

Faire  levar  lengua  en  quauqu*un^  foire 
taire  quelqu'un. 

A  pas  lengua  à  hadar^  il  n'a  pas  le  met  à 
dire. 

A  quelengua,  il  n'a  que  du  babil. 

Faire  la  lengua  en  quauqu'un^  faire  le  bec 
ou  la  leçon  à  quelqu'un. 

Eefort  de  la  lengua,  il  fait  des  merveilles 
du  plat  de  la  langue. 

Avez  la  lengua  Umga  y  vous  avez  bien  de 
la  langue. 

Prendre  lengua ,  prendre  langue ,  s'infor- 
mer. 

La  lengua  m' a  virât,  la  langue  m'a  four- 
ché, j'ai  dit  un  mot  pour  un  autre. 

LENGOA,  8.  f.  uMoooA,uMOA.  Lingua, 
ital.  port.  Lengua  ,  esp.  Llengua ,  cat.  Lan- 
gue, l'iditoe  d'une  nation.  V.  Lenguagi  ei 
Lengu,  R. 

LENGUA,  8.  f.  vl.  Outre  les  acceptions 
précédentes,  ce  mot  signifie  encore  bout, 
eztrémité  d'une  flamme ,  d'une  banderolle, 
d'un  guidon. 

UBIUGUA  a'aoca,  S.  f.  (léingue  d'àouque). 
Nom  qu'on  donne,  aux  environs  de  Toulou- 
se, à  la  laitue  vireuse ,  Lactuca  virosa,  Lin. 
plante  de  la  fam.  desChicoracées. 

LENGUA  b'aosbi.,  8.  f.  (léingue  d'aoozèl). 
Nom  qu'on  donne,  aux  environs,  de  Toulou- 
se, au  fruit  du  frêne. 

LENGOA-oB-aioii,  8.  f.  Un  des  noms  de 
la  patience,  selon  M.  Poumarède.  V.  Lapae. 

liENGUA-oB-BiAv,  8.  f.  Nom  toulousain 
de  Venehusa  italiea.  V.  Bourragi-fer, 

LENGUA-BomiiA,  8.  f.  (léingue-boûîne). 
Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc ,  à  une  es- 
phce  de  champignon  fistuleux  qu'on  nomme 
en  français  langue-de-bœuf. 

LENGUA-BooBBATjdl.  Bègue.  V.  i^relet 
Bretoun, 

liENGUA-sB-Bvoo ,  8.  f.  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  d'Hières,  au  plantain 
lancéolé ,  Plantago  laneeolata ,  Un.  selon 
M.  Laure. 

LENGUA- DB-Boov,  8.  f.  V.  Bugloeea  ^ 
don!  ce  mot  n'est  que  la  traduction. 

LENGUA-DB-cAv,  s.  f.  Nom  de  la  cyno- 
glosse ,  dans  la  Gascogne ,  selon  M.  Pou- 
marède. V.  Herha'de-noetra'Dawia. 

LENGUA-OB  CAT ,    8.      f.    ou     BOOfÇOBTA. 

Leuzée  conifère  ,  Leutea  eonifera  ,  Dec. 
Centaurea  eonifera ,  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  composées  Cynarooéphales ,  commune 
sur  les  coteaux  arides  de  la  Prov.-Mérid. 
V.  Gar.  Ceniaurtum  maiue,  p.  d2. 

LENGUA-BB-cm,  8.  f.  V.  Herba-de- 
nostra-Dama. 

USNGUA-vB-vAMBBoim,  8.  f .  Nom  qu'on 
donne,  au  Vemet,  près  de  Seyne,  et  ailleors, 
à  la  centinode,  à  cause  de  la  ressemblance 
qu'on  a  cru  trouver  entre  ses  feuilles  et  la 
langue  d'un  oiseau.  V.  2lro#«a. 

LENGUA-BB-nw,  6.  f.  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  département  des  B.-bu-Rh.  selon 
Tauteur  de  sa  Stat.  à  roj^bioglosse  vulgaire, 
ou  langue  de  serpent,  Opkiogloeeum  vul- 
galum,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Fougères, 
qu'on  nomme  aussi  quelquefois  Herbacée 
la^routa,  ▼.  cm. 

On  la  trou? e  à  Blienx ,  dans  les  prai- 
ries d'Encagnane  et  dans  ctUede  Li^yBe,  Uar. 
p.  339. 


LEN 


519 


LENGUA- VB-CAB, 8.  f.  Xtfi^iia  de  cao* 
poK.  Nom  de  la  cynoglosse,  dans  le  Var, 
selon  M.  Amie.  V.  Herha-de^noetra- 
Dama, 

LENGA-cABA  ,  8.  f.  Nom  languedocien 
de  la  cynoglosse,  ou  langue  de  chien,  ce 
qu'exprime  le  mot  Ungua  caïuu  V.  Uerba" 
de-noêtra-Dama. 

LANGUA-cABBT,  8.  f.  Nom  qu'on  donne, 
i  Montpellier ,  à  la  cynoglosse.  V.  Uerba- 
de-nottra-Dama. 

LENGUA-BB-MOT,  8.  f.  Nom  tOUloUSMU, 

de  la  cynoglosse  peinte  ou  officinale.  Voy. 
Herba'de-noeira-Dawm. 

LENGUA-uMAT ,  s.  m.  v).  Flatteur  à 
gages,  langue  louée. 

LENGUADA ,  S.  f.  (leingàde) ,  dl.  Coup 
de  langue. 

Êty.  de  len^a  et  de  ada,  fait  avec  la 
langue.  V.  Lengu,  ïi. 

LANGUADOG,  8.  m.  (leingadé);  £tn- 
guadoca,  ital.  Lenguador,  esp.  Languedoc, 
port.  I^  Languedoc. 

On  commença ,  dit.  M.  de  Sauvages ,  en 
1280,  h  comprendre  principalement  sous  ce 
nom,  les  sénéchaussées  de  loulouse,  de  Car- 
cassonne,  de  Périgord,  deQuerci,  d'Affénois, 
du  Rouergues  et  de  Beaucaire.  Ce  ne  fut  que 
vers  la  fin  du  XIII">«  siècle,  et  après  le  traité 
de  Brétigny  que  le  pays  de  la  langue  d'Oc , 
ayant  été  resserré  dans  une  moindre  étendue, 
dievint  une  province  particulière,  qui  ne 
comprit  plus  oue  les  trois  anciennes  séné- 
chaussées de  Toulouse  ,  Carcassonne  ,  el 
Beaucaire ,  ce  qui  répond  à  l'ancienne  sep- 
timanie  ;  le  QuercI ,  le  Périgord ,  l'Agénoia 
et  le  Rouergues  y  ayant  étèremis^,  par  le 
même  traité  à  l'Angleterre. 

Éty.  Ce  mot  vient  de  l'habitude  oà  l'on 
était  dans  ces  diflRèrents  pays,  de  dire  oc, 
pour  aflSrmer  au  lieu  d'otl,  au'on  employait 
dans  le  reste  de  la  France.  V.  Lengu,  R. 

Les  Romains  se  rendirent  maîtres  du  Lai»- 
guedee ,  l'an  de  Rome ,  634  ans  avant 
J.-C.  les  Gotbs  l'envahirent  sur  lea  Romains 
au,  commencement  du  \^  siècle  ;  les  Sarr»- 
sins  s'en  emparèrent,  du  moins  en  partie , 
en  7^,  après  avoir  subjugué  les  Goths  ; 
enfin,  les  Français  en  chassèrent  les  Sarrasins 
en  759. 

On  conçoit  facilment  que  de  pareilles  ré- 
volution ont  d6  avoir  une  grande  influence 
sur  la  langue  naturelle  do  pays,  on  est 
même  étonné  qu'elle  ne  soit  pas  hérissée 
d'un  plus  grand  nombre  de  mots  étrangers, 

LENGUAGE  ,  S.  m.  (kîogàdgè)  :  tmmr 
•ABB.  Uengualge,  caL  Laogueyage,  examen 
de  la  langue  dà  porcs.  V.  Lengu,  R. 

LENGUACn,  s.  m.  (leingàdgi):  wBooA- 
ona  ,  uasBA  ,  ubbabb.  Ling%Mggio ,  ital. 
Lenguage ,  esp.  Linguamem ,  pîort.  Uen- 
gualge, caL  Langage,  idiome,  manière  de 
parler  d'une  nation ,  langue  en  général , 
discours. 

Ëty.  de  lénifia ,  et  de  la  term.  agi , 
l'action  de  la  langue.  V.  Lengu,  R. 

Le  langage  n'a  dô  être,  dans  l'origine, 
qu'un  mélange  de  sons  grossiers  et  de  gestes 
expressifo.  L'Ecriture  Sainte  en  fournit  un 
grand  nombre  de  preuve»;  on  y  voit  que 
le  Prophète  agite  ses  cornes  de  fer,  pour 
marquer  la  déroute  entière  dea  Sjriciiai  que 


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520 


LEN 


iMmie  cache  sa  ceinUire  de  Im  dan  le 
trou  d'une  piem ,  près  de  rEophrate,  qu'il 
briae  m  vaiaaeau  de  terre .  à  la  Yue  du 
peuple ,  etc. ,  etc.  V.  Lengua. 

l^WQOAOHIB ,  Terme  des  B.-dn-Rb. 
V.  Umgua§tHLtngUyBi. 

LBlfGUAIRB,  AUA,  adj.  (leÎBgâlré, 
àïre),  dg.  inwm.  Bavard,  arde.  Y.  />ii« 
^tUMrei  eiLmfu^  R. 

La  deetta  UmgumUra  «  la  renommée , 
langueyeur.  Bergeyret. 

LBNCKIAJE ,  ?L  V.  Lifkgmagi. 

USNGaàM,  V.  n.  (leingà);  umva», 
uMAM.  Parler ,  bavarder  ;  proférer  une  pa- 
role, dire  un  petit  mot  :  A  pas  ausat  un- 
guar,  il  n'a  pas  osé  lever  langue. 

Ély.  de  limgua  et  de  ar.  V.  Lmgu ,  R. 

IaENOUAR,  V.  a.  MjmmQAM,  uimAB,  iumi- 
•vMBMi,  MMmvmwaukM.  Langueyer,  Taire  l'ins- 
pection de  la  langue  d'un  cochon,  pour  voir 
s'il  n'est  pas  atteint  de  ladrerie. 

On  nomme  langueyeur ,  un  homn^e  char- 
gé de  l'examen  des  pourceaux ,  dans  les 
marchés.  V.  LengUt  R. 

LBNanAREL,  ELI.A,  adj.  (Idogorèl, 
arèle)  ;  t«»cATi— ,  ummaim.  Bavan} ,  jaseur, 
qui  répète  tout.  V.  Bavard  et  Rapourtur. 

£ty.  de  lenguar  et  de  «I ,  celui  qui  agit 
de  la  langue.  V.  Lengu^  R. 

LmOUAT,  ADA,  ady.  (leingà,  àde)  ; 
iMMUMT,  upaAVT.  Qui  a  la  langue  bien  pen- 
due.  qui  a  le  talent  de  la  parole ,  langue 
dorée  ;  babillard ,  qui  parle  beaucoup  sans 
rien  dke. 

Ëty.  de  lengua  et  de  ai,  remarquable  par 
la  langue.  V.  Lengn,  R. 

UBNOOATGB  ,  vl.  Elenguoige ,  cat 
V.  Lenguagi. 

I^SNOUB;  s.  m.  (léingue).  V.  Engue, 
dont  on  a  fait  lengue^  en  ajoutant  l'art,  l. 
5,s.  m.  (leinguedjàlré)  ; 
Langueyeur,  qui  fait  métier 
de  langueyer  les  porcs. 

Éty.  de  lengnegeor^Àt  aire,  V.  Lengu,  R. 

Pour  se  faire  reconnaître  dans  les  foires, 
les  hommes  qui  font  ce  métier,  portent,  dans 
le  Bas-Limousin,  on  bâton  derrière  le  dos 
qui,  planté  dans  la  ceinture  de  la  culotte,  dé- 

KBse  la  tète,  ils  se  servent  ensuite  de  ce 
ton  pour  tenir  la  gueule  du  cochon  oui- 
verte. 

Une  ordonnance  du  prévèt  de  Paris,  dans 
l'année  1375 ,  et  une  autre  de  1403 ,  astrei- 
gnent les  langueyeors,  h  rapprobation  du 
chef  des  bouchers.  Us  furent  supprimés  en 
1604,  par  Henri  IV. 

ItBWOflKmsA»  ,  ▼.  n.  (  leinguedljÀ  ). 
M.  Fatre ,  a  employé  ce  mot  dans  le  sens 
d'harangner  ;  langueyer.  V.  lengar^  Lengu, 
Rad. 

I.ENCMIEIMI,el 

liBNOOBlAR,  vl.  Lenguear^  anc.  esp. 
Lingueliare,  ital.  Parler,  bavarder,  criailler. 

LBNOUETA,  s.  f.  En  terme  de  menuiae- 
rie  et  de  charpenterie,  languette,  espèce  de 
tenon  continu  formé  par  le  rabot  sur  l'épais- 
seur d'one  planche  et  destiné  à  entrer  dans 
la  rainure  d  une  autre.  V.  Lengu^  R. 

UBMeOBTA,  c.  f.  (leingoéte)  ;  lAen- 
gneîm^  cat.  Ungûeita^  ital.  LengueUi  d'mr^ 
§tni ,  d1.  lanf^  dorée  :  A  unà  lengua 
d^argemt ,  il  a  une  langne  d'argent. 


LEN 

ICIy.  de  lengua  et  de  sta.  V.  Lengu,  R. 

IfNCRIBZAR ,  dg.  V.  JLsnytiar. 

LBNOOM,  OSA,  adj.  ▼!.  i«pm«.  Lin- 
guoeo,  ital.  Grand  parleur,  euse,  gros  ba- 
billard ,  verbeux. 

Éty.  du  lat.  Itn^mofiis,  m.  s.  Y.  lengu,  R. 


Hamh 


ienguos  ee  fois. 
Trad.deBède« 


I£NGUR  ,  USA  ,  s.  (leingûr  ,  use)  ; 
Mjmwm.  Raisonneur,  parleur,  bavard:  qui 
ne  sait  point  garder  un  secret ,  qui  fatigue 
par  aes  discours. 

Êty.  de  lengua  el  de  «r.  V.  Lengu ,  R. 

I^ENGUT,  UBA,  adj.  (leingù,  ùde),dl. 
lengudy  cat.  Limguoso ,  ital.  Parleur,  ba- 
bilUfd.  V.  BabUhard  et  Lengu,  R. 

LENH,  s.  m.  vl.  uaa,  um,  i.Bmr.  Xlffiy, 
anc.  cat.  Lei^ ,  anc.  esp.  Lenho ,  port. 
Legno ,  ital.  Barque ,  chaloupe ,  vaisseau , 
navire. 

Ëty.  du  lat  lignum,  bois.  V.  Lign$  R- 

LBNHA ,  s.  f.  d.  vaud.  Bois  i  brûler. 
V.  Legna  et  Lign ,  R. 

Cuma  foe  emnedenl  lenha  eecea. 
Trad.  d'Albucasis. 

En  vl.  bois. 

I.ENHIAR,et 

LENHIEB,  S.  U).  vl.  Llenyer^  cat.  Le» 
nera,  esp.  Bûcher,  chantier.  V.  Liginer  et 
Lign,  R. 

I£NIA,  s.  f.  vl.  Bois  à  brûler.  V.  Ling, 
Rad. 

LENU»  vl.  V.  Legna. 

LENIER ,  d.  m.  V.  Lignier  et  Lign^  R. 

ItfiNIFlGAR,  V.  a.  vl.  Lenificar^  esp. 
LenifUare^  ital.  Lénifier,  adoucir. 

Ety.  du  lat.  (eiit#. 

LENinCATIU,  IVA,  adj.  vl.  Leiit/lca- 
tivo,  esp.  ital.  Lénitif ,  ive ,  adoucissant. 

Éty.  du  lat.  lente, 

liBNUI,  V.  a.  vl.  Lenir,  anc  esp.  X^sntre, 
ital.  Adoucir,  calmer,  affaiblir. 

Éty.  du  lat.  {entré,  m-  s. 

liBNITAT,  s.  f.  vl.  uM«A.  Lenidad.ta^. 
Lenidade,  port,  ^entiâ,  ital.  Douceur,  dér 
licatesse. 

Ëty.  du  lat.  lenilaHe,  gén.  de  lenUae,  m.  s. 

LENITIU,IVA,  adj.  vl.  LeniHu,  caL 
Lenttteo,  ésp.  porL  ital.  Lénitif,  adoucis* 
sant. 

Éty.  du  lat.  lenie, 

LBNS,  adv.  de  lieu  (léins).  Dans,  dedans, 
terme  commun  à  tout  l'arrondissement  de 
Gastellanne ,  dine. 

LENSI ,  s.  f.  (léinsi).  Nom  ancien  de  la 
ligne  h  pécher.  V.  Ligna. 

IXNSOL ,  vl.  Llensol ,  cat.  V.  Linioou. 

IfENSOOO,  dl.  y.  X.tii«ooii  et  Lin ,  R. 

LEUSOULADA,  dl.  V.  Lineaulada  et 
Zm,R. 

LENT  y  radical  dérivé  du  latin  Itntus,  a , 
um,  lent,  pairesseux,  flexible,  pibnt,  pu  peut 
être  du  grec  Xtv^ç  (l^ptos) ,  mince ,  menu , 
grêle,  Boet. 

De  lenlut,  par  apoc.  Utd;  d'oà  :  Leni, 
IsNl-a,  Lniia-ment,  Lenl-e^  Xenf-our, 
Xsfrt-ottn,  Bê4e9d'it,  ITa-toU-^r,  Ba-leni- 
iêsa-ment ,  i4-I«ni-i^r,  ii-leiil-tr. 


LEN 

Z^in*,  il,  désinence  prise  do  latin  IMiu* 
qui  faidique  l'abondance  et  par  suite  la  sur- 
charge ,  ce  qui  a  fait  donner  le  nom  d'onze* 
tiftj  par  Butet,  aux  mots  qu  elle  concourt  à 
former,  parce  que  ce  qui  est,  abondant,  trop 
abondant,  surcharge. 

De  lentue ,  par  apoc.  lenl;  d'où  :  Corpu" 
lent,  Oupu'lenl,  Succu-lenty  Turbu-UM, 
VirU'lenL 

LENT ,  Pour  loin,  Y.  Lueneh. 

LENT,  ENTA ,  adj.  (lèinl,  èinte)  ;  Lenio, 
ital.  esp.  Cat.  port.  Lent,  te,  tardif,  uni  n'est 
pas  vite  dans  ses  mouvements  ou  dans  ses 
actions,  paresseux. 

Éty.  du  laL  lentue,  m.  s.  V.  Leni,  R. 

rssas  UI9A,  Febre  tenta,  port.  vl.  fièvre- 
lente. 

LENT,  ENTA,  adj.  (lèint,  èinte).  Hu- 
mide de  sueur,  un  peu  mouillé  parla  pluie. 

Éty.  Lentura,en  portug^s,  signifie  mouil- 
lure, et  lento,  un  peu  humide. 

LENT,  s.  f.  vl.  Navire,  altér.  de  lenh , 
bois.  V.  ÏÂgn,  R. 

LENTA,  s.  f.  V.  Lente. 

LENTA-ra-Booo ,  S.  f.  Nom  qu'on  donne, 
à  Valensoles,  au  melilot.  W.Melilot  eiLent,  R 

LENTAMENT,  adv.  (leintameio);  kaub, 
sovçAimi.  Lentatnènt.  cat.  Lenfamenfe,  ital. 
port.  fé^nUwMnie y  esp.  Lentement,  avec 
lenteur. 

Éty.  de  lent  et  de  ment.  V.  Lent,  R. 

LENTAR,  ▼.  a.  (leinlâ).  Lenter ,  impri- 
mer certains  ornements  sur  les  usten^es  de 
cuivre,  au  moyen  du  marteau. 

LENTAR,v.  a.vl.  Jeter. 

LENTE ,  8.  m.  (léinte).  Nom  nicéen  du 
spare-denté,  V.  Dente,  dont  lenfe,  n'est 
qu'une  altération  de  Dent,  R. 

LENTE  •  Est  aussi  le  nom  du  spare-cetti, 
à  Nice.  V.i>nl<  et  Dent,  R. 

LENTE,  s.  m.  (lémtQ  ;  imita,  tMatmm, 
LAosnDA.  Luieme  faucille  •  Medicage  faC- 
cola ,  Lin.  plante  de  la  famille  des  Légunri- 
neuses,  commune  dans  les  champs  et  facile- 
ment reconnatssable  à  sa  fleur  jaune.  Voy. 
Gar.  4, 5,  6 , 7  et  8>m,  espèce  de  mediea  , 
p.  306. 

Ëty.  La  racine  profonde  et  forte  de  cette 
plante  arrête  quelque  fols  la  charrue,  d'où  le 
nom  de  Unte,  dérivé  du  lat.  lentue,  lent,  qui 
ralentit.  V.  £eti(,R. 

LENTE ,  s.  m.  Ce  mot  est  souvent  em* 
ployé  figurèment  pour  obstacle ,  difficulté  : 
Lha  un  lente ,  il  y  a  un  obstacle  ,  faisant 
allusion  à  la  plante  du  même  nom. 

LENTERIOOU,  S.  m.  V.  Lentilka; 
pour  agacement  des  dents.  V.BeiiC,  R. 

LENTI ,  s.  m.  (lèinti).  Nom  du  pastel  ou 
gu^e ,  dans  quelques  parties  de  la  Basse* 
Provence.  V.  Jfef-de-fnat. 

LENTM^OLAR,  a^j.  vl.  LsnNciiliir,  esp. 
port.  Lenticulaire. 

Éty.  du  lat.  lentietdaHe,  m.  s. 

LENTILHA,  S.  f.  (léintille);  snmtaA, 

IMmA  ,  MASSBUCt  ,    BKTI&BA  ,  VATBLHA.  LeUtê  , 

ilal.  LentieMa,  anc.  ital.  Lentya^  esp. 
Lentilka,  poK.  Lineen,  ail.  Isnlil,  angi« 
LUniiUa,  anc.  cat.  Lentille,  lentille  com- 
mone,  Emumlens,  Lin.  piaule  de  k  famîHe 
des  Légumineuses  qu'on  cuHive  parlosl. 
V.  Gar.  Lene  vuJaorts,  p.  977.  On  la  croit 
iHriîil^ire  de  la  Mèdie. 


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LEN 

Éty.  dn  làt.  laifîeiiUi ,  dé  lau ,  UMi,  ou 
ducell.  («nHI.Théis. 

L9B  habitants  de  la  Hauté-Profence  ODt 
ceoaervé  l'osage,  Iransmis  par  les  Grecs ,  de 
■NMiger  des  lentilles  au  retour  d'un  enterre- 
mmnt.  V,  Barihèlemj,  jeune  Anacharsis. 

LENTILBA,  s.  f.  MM»,  wniMv, 
umsMcovyftnmuMoti.  AgaeeoKnt  des  dents 
produit  par  les  acides  ou  par  les  fruits  non 
mors.  V.  PênL 

Faire  lenlilha,  agjacer  les  dents. 

Aver  lenlt/^a,  avoir  les  dents  agacées. 

LBNTIIJB4,  s.  f.  Nom  qu'on  donne ,  à 
Toulon,  au  squale  éloilé.  V.  S^tela. 

I.ENTILBA,  s.  f.  ]S)eYure  lenticulaire 
qui  survient  à  la  pe^u. 

LENTILHA-d'aISOA  ,     6.     f.     VBfM>«ll|A9A  ^ 

mjknovm,  TiMop.  Lentille d'pau  pu  de  marais, 
Lemna  minor,  IJn.  plante  de  la  Oimille  des 
Noyades,  qu'on  trouve  dans  les  eaux 
stagnantes.  V.  Gar.  Let^icula  paluêtriê^ 
p.  277. 

)Ët^.  l^ntilha,  lentille,  parce  que  les 
feuilles  en  ont  la  forme. 

LENTILOUS,  OmA,  adj.  Hentilhôus, 
ôuse);  Lentiggino$Oy\iB\,  LenHlteux,  euse, 
parsemé  de  lentilles ,  de  tâches  de  rousseui-s. 

Ety.  du  lat.  leniiculo$u$,  m.  s^ 

IXNTILLA,  tI.  V.  Lentilha. 

I^jNTÎLLOS ,  vl.  V.  lentilhaui. 

LENTI8G,  vl.  Lentiichy  cat.  Voy. 
LenlUque, 

LENT19CUS ,  V. 

I«ENn9QUB,  S.  m.  (leintisqué)  ;  ■■•- 

Xdntiêco  ,  esp.  port.ital.  UtrUisc^  cat.  Len- 
lisque  ou  pistacier  lentisque ,  Pittachia 
Unliicus,  Lm.  arbre  de  la  famille  des  Téré- 
binlbacées,  qu'on  trouve  aux  environs  d'Aix 
et  de  Marseille,  mais  qui  ne  croit  en  abon-r 
dance  et  qui  ne  donne  la  résine  connue  sous 
le  nom  de  Matiic ,  v.  c.  m.  que  dans  le  Le- 
vant. V.  Garid.  LentUcuB^  p.  278. 

Éty.  du  lat.  lenHicm^  formé  de  lenUicere^ 
être  visqueux  •  gluant ,  qualité  de  la  résine 
que  cet  arbre  fournit,  ou  de  leniui ,  flexil^le. 

LBPrTOU,  s.  m.  (leïntou] ,  dl.  Moisissure. 
V.  Jfouttdura. 

liBNTOUN,  Avril.  Liiieme  ep  faocHle. 
V.  lenfeet/^efU,  R. 

I«ENTOIîB,s.  f.  (leintôur);  Lentetifa, 
îtal.  Xfnttlud,  esp.  I'm(idâo,i)ort.  Lenteur, 
manqué  d'activité  et  de  célérité  dans  les  mou- 
vements et  dans  l'action. 

Éty.  du  lat.  lentUndo ,  m.  s.  ou  de  Lent, 
R.  et  de  our. 

LENTBB,  aux  environ^  d'Apnot;  pour 
dedansi  Y.  Dtnlr^. 

LEO 

I«EO ,  ïMA ,  adi.  vl.  Joyeux ,  ense,  forme 
tronquée  deledo, Teda.  Faurier. 

LEO,  $.  m.  vLXeâo,  port.  Eleé,  cat. 
Lion,  T.  c.  m.  Rugimen  djrf  Uo,  rugissement 
du  lion;  enseigpe ,  étendard. 
'  LEO ,  iMOê,  vl.  Léon,  province  d'Espagne. 

1^0W,yl.  V.^Mm.  *^ 

LEON,  nom  dTbomme  (léon)  ;  Leone, 
ital.  Léon. 

Le  martyrologe  fait  meQtiOD  de  vingt 
faipts  de  ce  nom. 

TOM.IL 


LEO 

LEONA,s.  f.  vl.  LUàna,  oat.  Leona, 
esp.  V.  Liona, 

LEONAR,  T.  D.  Yi.  Mettre  bas  despeliU 
lionceaux. 

LEONARD,  nom  d'honune  (leounà); 
Leonardo,  ital.  esp.  Léonard. 

Éty.  du  lat.  leonardui. 

L* Église  honore  cinq  saints  de  ce  nom, 
les  18  août  et  6  novembre. 

LEONAT,  s.  m.  vl.  Lleonet,  cat.  J-îpn- 
ceau.  V.  LeoneL 

LEONEL  •  s.  m.  vl.  uoMAT,  uorbt.  Leonr 
eillo,  esp.  JLeoneufo,  port.  Leoneello,  ital. 
Lleonet,  cat.  Lionceau,  ^im.  delton. 

LEONE8,  adj.  Vl.  De  lion  :  Cor  Uoneê, 
cœur  de  liop. 

LEON^SSA,  s.  f.  vl.  Leonesêa ,  ital. 
Lionne.  V.  Liona, 

LEONET ,  s.  m,  vl.  Lleonet,  cat.  Lion- 
ceau, jeune  lion. 

LEONIN,  adj.  vl.  Leoninq,  esp.  Ual. 
Lleoni^  oat.  Léonip,  de  lÎQQ* 

£ty.  du  lat.  lepninuf^  m.  s. 

LEONISME,  adj.  vL  Léonin,  terme  qui 
sert  à  désigner  une  sorte  de  vers. 

Éty.  du  lat.  leoninue,  m.  s. 

LEONI8METAT,  S.  f.  vL  |bpiMB4»r4T. 
Léonisme,  rimeléopine. 

LEONQRA,  nom  de  femme.  Voy.  PUor 
nora, 

LEONQRA ,  nom  de  femme  (léon<ire)i 
Leonora,  ital.  J^eonor ,  esp.  Ëléoupre. 

LEQNTINA»  nom  de  femipe  (leountine). 
Léontine. 

Patr.  SaipteLéontine,  dont  l'Eglise  hP- 
nore  la  mémoire  le  6  décembre;  c'e^t  le 
m^e  que  Léonce. 

LEOPARD ,  s.  m.  (léoupâr)  ;  uowjjw. 
Leopardo,  ital.  esp.  port.  Léopard,  ail.  LUo' 
pardo,  cat.  Léopard,  Felie  teopardus.  Lin. 
mammifère  onguiculé  de  la  fam.  des  Digiti- 
grades pu  Carnivores,  originaire  d'Afrique  et 
d'4sie. 

Ety.  du  lat.  leopardus,  de  leo,  lion,  et  de 
pardus,  panthère,  à  cause  de  la  ressemblance 
qu'onacrului  trquver  ^\^  çe^  deu]^  ^- 
maux. 

1^  léopard  rugit. 

Le  mot  léopard  se  trouve  pour  la  première 
fpis  dans  la  vie  de  Gèta,  par  Spartien,  plus 
de  trois  siècles  après  J.-C.  C^t  animal  se 
nommait  |)ardtif,  av^nt;  la  femelle  porte  le 
nom  de  lubeme. 

LEOPART  ,  s.  m.  vl.  txnAwn,  tjknwAwew, 
uiAOTAMT,  i,cvAav.  Léopard.  V.  Léopard. 

LEOPOlD,  nom  d'homme  (léopold); 
Leopoldo,  ital.  esp.  Léopold. 

L'Église  honore  la  pièoDoire  de  ce  saint  ^  le 
15  novembre. 

LEOU ,  adv.  (lèou)  ;  uu,  mmmov,  vnAmmwt. 
IrUf  j;o,  èsp.  Vite,  promptement,  bientôt. 

Éty.  du  lat.  ievity  léger,  de  («r,  leou,  par 
l'analogie  qu'il  y  a  entre  léger,  leste  et  Ttte. 
V.  Lev,  R. 

Leou,  leouy  vite,  dépêchons. 

Pu  leou,  plutôt. 

Ben  leou,  bientôt. 

Tante  leou,  dl.  dans  peu. 

LEOO  ,  s.  m.  MMWAT^,  fSOS  «&AK,    HOUM, 

rssDmu.  Leu,  anc.  cat.  Le  nMm  ou  poumon 
des  annnaux,'  iron.  soufflet,  emplâtre. 
Étj.  du  lat.  Uvii,  léger.  Y.  Xev,  R. 


LEO 


521 


Cerear  â^oeieê  à^n-un  leou  où  de  pe&uê 
iurunuou,  chercher  des  taches  dans  te  so« 
leil,  des  fautes  le  où  il  n'y  en  a  pas,  ce  que 
les  Latins  exprimaient  par  mdmnimêeirpo 
pterere. 

LEQU ,  s.  m.  dg.  14011,  ?•  c.  m. 

Loue  leous  qu'estan  au  demed 
Jkou  deeert  ou  de  Vahoureêt. 

Les  lions  qui  demeurent  an  milieu 
Dii  désert  ou  de  la  forêt. 

D'AsIios. 

LEOUDA,  y.Uda. 

LEOODIER ,  s.  m.  vL  Receveur  de  la 
leude  ou  du  péage. 

Éty.  de  leouda  et  de  l«r. 

LEOUGE,  s.  m.  (lèoudçé).  Allège,  en  t. 
de  marine,  petit  vaisseau  qui  va  i  la  suite  d'un 
plus  grand  pour  l'alléger  ou  porter  ce  qu'il  a 
de  trop:  pour  léger,  Y.  f^eougier;  pour  lié* 
ge.  y.SuveeiLev,fi. 

LEOUOE,  s.  m.  (le^udgé)  ;  i^vw.  Nom 
toulousain  du  liège.  Y.  5ut#. 

Êty.  de  lêvii,  léger. 

LEOUOEIRET,  ETA ,  adj.  (leoudgelré, 
été);  i^ooiBmT.  Dim.  de  (toàytsr,  oa  peu 
léger,  très-léger.  Y.  Leo,  E. 

LEOUCUER,  lERA,  adj.  (leoudgié. 
iére)  ;  laowv,  MveiM-  le^ggiere,  itpl.  Lige-» 
rq,  esp.  Lêgeiro,  port.  Lkuger ,  çat.  Léger, 
qui  ne  pèse  guère;  qui  ne  charge  pas  l'esto^ 
mac,  qui  se  digère  £pcilement;  penconsidéfa^ 
ble,  superOciel,  agile ,  dispos. 

Ety.  du  Ift.  Utiê  et  de  «#r.  Y.  Xr^ir,  R» 

LEOOOIER,  s.  m.  (leoodgié);MMMB. 
Nom  toulousain  du  ohéne-liége.  W.Suvrier. 

LEOUCaERAMENT,  adv.  (leoudgiera- 
méin)  ;  Lfiggiermênte,  îtal.  Ligerament^,  eso. 
Ligeiramente,  port.  Leugerawunt,C9.%.  Lé^ 
rement,  avec  légèreté. 

Ëty.  de  leou^wra  et  de  meni.  Y.  Lev,  R. 

LEOUNA ,  s,  f.  dff .  Lierre.  Y.  i^otir^. 

LEOUNA,  s.  f.  (leôune),  dL  m-  s.  que 
Ventr^scfi. 

LEpUNAi,  S.  f.  pK  (leônnes);  ovuut. 
Des  oublies,  lie  plaisir  de«  dames ,  espèce  dé 
gauflref 

Èly.  de  leou,  léger.  Y.  Lev,  Rf 

LEOiJpA,  s.  f.  (léoppe).  Dérivés  :  Ee-' 
leoup-ar, 

LEQURA ,  s.  f.  (leôore).  Un  des  noms  lan-> 
guedociens du  lierre.  V.  Êoure. 

lfEpuzE,s.ip.(leôuts^),  dg.  Tremp^re 
dé  motilin. 

LEP 

LBP ,  S.  m*  à.  béarn.  Lièvre  :  Zrou  lep  au 
Ja$,  le  lièvre  au  gUe.  Y.  Lebre, 

Éty.  du  lat.  lepus,  par  apoç.  Y.  Lebr,  R. 

LBPA,  s.  m.  (lèpe) ,  d.  m.  Soufflet  :  Te 
douni  un  Upa,  je  t^  doqne  iin  soufflet. 

Ëty.  du  lat.  alapa,  m.  s. 

LEPAR.  T.  a.  vl.  Llepar,  cat.  Lécher. 
Y.  Lipar,'Lapar  et  Itc,il, 

LEPAUDiç^,  s.  m.  vl.  Xécheor,  flatteur, 
cajoleur. 

fity.  dulat.  lambere. 

I1BPO0,  s.  m.  vl.  Lépoa,  fig.  dç  gr^m* 
maire. 

Éty.*ilaLlspos>Bi.s. 

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522 


LEP 


Lepoê^  €$  eam  per  eauza  ^mot  o  de  eor- 
ieiia^  hmnpaxla  ad  unaperêona  en  pluraL 
Flors&IGajSab. 

UBPKA ,  8.  f.  (lèpre)  :  lamabia.  Lepra^ 
anc.  cat.  esp.  |>oK.  îtal.  Lèpre,  maladie  de  la 
peaa,  avec  épaisalsaeineDt  et  désorganisation 
de  son  tissa.  C'est  la  plos  terrible  des  affec- 
tions dont  cet  organe  puisse  être  atteint. 

ËtT.  du  latin  lepra,  formé  du  grec  ^e^U 
(lepb).  écaille,  parce  que  dans  cette  maladie 
le  corps  se  couvre  quelquefois  d'écaiHes. 

La  lèpre  que  nos  pères  regardaient  comme 
un  signe  non  équivoque  de  la  vengeance  cé- 
leste, et  qui  faisait  la  désolation  des  Hébreux, 
a  presque  entièrement  disparu  depuis  que 
l'hygiène  publique,  favorisée  par  les  gouver- 
nements, a  pu  exercer  son  utile  influenee. 
V.  Ladraria, 

liBPROUS,  <KI9A,  adj.  lamm,  iabba. 
Lepréê,  cat.  Leprogo ,  esp.  port.  Li^broso, 
ital.  Léprenx,  euse,  qui  est  atteint  de  la  lè- 
pre. V.  Ladre. 

Éty.  dnlat.  Uprome. 

IfBQUA ,  y.  Leea  et  Lac,  R. 

UBQOET-Ii'OOBtlâ,  d.  béam.  Déce? an- 
ceiromque. 

fity.  Piégea  l'œil.  V.X^e,R. 

lÂQUlBR ,  s.  m.  Oequié).  Qui  tend  des 
pièges,  oiseleur. 

Ety.  de  leea  et  de  ier.  V.  Lae ,  R. 

Jouine  lequie  dine  hu  bautca§if 
TmMeeeiê  lace  per  Uis  o9u$$eou$. 
Foomicr. 

IaEQIHSA  •  s.  f.  (Iequise)>  dl.  Goqnetterîe. 
y.fioufuetaria, 

Éty.  de  leea,  coquette,  et  de  •m,  tout  ce 
qui  a  rapport  à  la  coquette. 

LEB 

U5RI,  ESIA,  adj.  On  le  dit,  dans  le  Bas- 
Limousin,  des  personnes  qui  ont  le  (eint  uni» 
fleuri,  vermeil,  qui  ont  de  Tembonpoint,  et  des 
animaux  qui  sont  charnus,  à  poil  luisant,  po- 
telés, gros  :  Un  enfant  leH,  ae  gantai  lerxasy 
un  entant  potelé,  des  joues  fleuries. 

Ce  mot  signifie  aussi  joli,  bien  nourri. 

AfneUa  drola  et  Ima,  cette  fille  est 
jolie. 

AçuelpimHn  e$  leri,  ce  poulin  est  bien 
noorri,envl.  jovial,  alerte. 

IMBâ ,  BIUA,  ad),  et  s.  (tèri ,  èrie).  Ni- 
gaud, qui  manque  d'intelligence,  qui  à  Pair 
aaa ioâbécile ;  léger,  en laog. Scilerià Vee- 
eùurrença,  je  suis  léger  ou  vite  à  la  conrse, 
jovial* 

Êty.  du  gfcc  Xnpoç  (lèros),  qui  dit  des  niai- 
series, qui  radote. 

I«BRI,  s.  m.  Matière  fécale  que  l'homme  a 
rendue.  Gare. 

LRBMâB ,  v.n.  vK  Larmoyer,  gémir. 
V.  Lagrim,  R. 

LEBNA,  8.  f.  (lime) ,  d.  bas  lim*  Pow 
alêne,  Y.  AUena»  ^ 

On  dit  prov.  d'an  homme  lent  :  Ltm  ehal 
(iMor  om  d^unalema ,  U  faut  le  piquer  «fec 
une  alêne. 


LER 

LBBWIA ,  8.  f.  Qèmie)  ;  w$cmvn$wmA»  Nom 
nicéen  de  la  scorpène  marseillaise ,  Searpena 
momlMNm,  Lac.  poisson  de  l'ordre  des 
Holobranchesetde  la  fam.  des  Céphalotes 

81  grosse  tète),  qui  pèse  jusqu'à  li>0  livres, 
isso,  Ichthyologie  ;  soldado  gouSu ,  Holo- 
eentruê  guto,  Risso,  Hist.  Nat.  de  Nice. 
U&BO  »8.  m.  (1ère),  dg.  JasoL  Lierre.  V. 

UBBOUN,  S.  m.  (lerôun).  AIL  de  flirroun, 

'lÎbbpa,8.  f.  (lèrpe),  dl.  Chassie.  Voy. 
Lagagna. 

LESf  9u»,  BUS,  uuD,  radical  dérivé  du  lat. 
lœdere,  lœdo,  lœeum^  léser,  frapper,  blesser, 
briser,  offenser,  d*où  les  sous-radScaux,  lœiio, 
lésion;  elidere,  élider;  elisio,  élision ;  colli- 
ito,  collision  ;  ou  selon  Denina,  de  Tall.  leid, 
laid,  abominable. 

De  loMuin ,  par  apoc.  Uê;  d'où  :  £e#-a , 
Les-arda,  Les-ar,  Let-at,  Lee-ion. 

De  elidere,  par  apoc.  elid;d^oh  :  EHd-ar, 

De  elisionis,  gén.  deefino,  par  apoc  :  Eli- 
êion. 

De  eoINHs  :  Cottieio,  Lonrd-ige. 

De  lœdere,  par  apoc.  I«d,  et  par  change- 
ment de  «  en  ai,  laid;  d'où  :  Lait ,  Laid , 
Laid-a,  En-laid-ir,  En-laid-it,  Laid-ae, 
Laid-et,  Lai,  Laia^  Laia-men,  Lai-ama^ 
Laid'Oun,  Laid'Our,Laid'ir,Lah,  Laid- 
ura,  Laii-ar,  Laie-at,  Leid-our,  Lag,  Lag- 
er.  Laga^men,  Lag-eesa,  Lag-eza,  Laiz* 
ada ,  LaiMa-meni ,  Laix-ar ,  Led  ,  Led-e , 
Led-ena,  Led-our. 

LES, adj.  vl.  Lee,  cat.  Pénible, il  est 
permis. 

UBB ,  vl.  y.  Loi. 

VEB,VouTU.V.LeH. 

I«E8A,  s.  f.  (lèze),  d.  basiim.  Plate-bande 
de  jardmage  ou  de  fleurs.  Y.  Banquet. 

LESA,  adj.  (lès^-  H  n'est  d'usage  que 
dans  cette  phrase ,  Otime  de  leea  majeetat; 
Leta-maeM,  ital.  Lesa-majestad ,  esp. 
Leza-majestade ,  port.  Lèse-majesté ,  crime 
de  celui  qui  a  attenté  aux  jours  du  souverain 
on  au  bouleversement  de  l'Etat. 

Éty.  du  lat.  lœsus,  qui  blesse.  Y.  Lee,  R. 

IiE8AB,v.  a.  (lesÀ)  I  Xetar,  port.  Leeiar, 
cal.  esp.  Léser,  faire  tort,  offenser. 

Éty.  dn  lat  lœdere,  Imeum,  offenser,  léser, 
blesser,  y.  Le«,R. 

I.E8ABDA,  s.  f.  (lesànle)  ;  rniTA,  rimiA- 
«AMA,  cttBAttA.  Lésarde»  fente  ou  crevasse 
qui  se  fait  dans  un  mur,  par  vétusté  ou  mal- 
façon. 

Êty.  de  letar.  Y.  Lee,  R. 

LESAT  »  ADA,  adj.  et  p.  (lesa,  âde)  ;  Le- 
iodoj  porU  Lésé,  ée,  à  qui  Ton  a  fait  tort 

Ety.  du  lat  lœme.  Y.  Lee,  R. 

I.B8G ,  s.  m.  (lésc) ,  d.  m.  Un  appât,  une 
proie,  que  l'on  place  dans  la  campagne  pour 
attirer  les  loups  ou  tes  renards.  C  est  ordinai- 
rement un  ammal  mort  et  plus  particulière- 
ment un  chien  qu'on  emploie  pour  cela,  par- 
ce que  alors  les  autres  chiens  ne  vont  pas  la 
dévorer  et  que  les  chasseurs  <|aî  son!  a  l'af- 
fût» ne  risquent  point  de  tuer  un  chien  pour 
nn  loup  ;  fig,  pèrsonae  déguéniUée;  aiumal 
dégoûtant 


LES 

LBM,  S.  m.  Paysan  jenae  a  dispos  qû 
fait  le  petit  maître,  d.  des  B.-do-Rh. 

I.BflCA,  ft.  f.  (lèsque);  ukba,  msca,  &m- 
<»A.  LUeea ,  cat.  Lèche ,  tranche  WMnce  de 

Suelque  chose  à  manger,  et  particulièrenral 
e  pain,  de  fromage,  etc.,  tranche  de  pai», 
trempée  dans  la  soupe.  Gare. 
Leeea  depanetnede  huri,  beurrée. 
Éty.  derhébiw  kehen,  pain,  ondeUeher, 
qui  dans  d'autres  langues  anciennes  k  Irmè- 
me  signification.  Denina. 

LE8CADA,  S.  f.  (lescàde).  Décharge  par 
le  bas ,  de  vents  puants.  Aub. 

UB8CAIBE,  s.  m.  (lescàlré).  Foireux, 
qui  lAchedes  vents  infecU. 

LBSGAB,  V.  n.  (lescà).  Foirer,  lâcher  des 
vents. 

t.F^r-Aft  IXIS,  s.  f.  pi.  (lésques  Icîs). 
Nom  qu'on  donne, ironiquenient, au  petit 
collet 

LESGAT,  ADA,  adj.  et  p.  Gare.  Yoy. 
AUeeat.  ..      ^ 

LESGHA ,  s.  f.  (léstse),  d.  bas  Yim.  Pour 
Uehe.W.  Leeea.  ,  .   ^  ^     ,. 

I.E8CBOIJN ,  S.  m.  (lestsdu) ,  d.  bas  mn. 
Y.  Lesqueta. 

LESDA,  vl.  Y.  Leida. 

I«E8DEB,  Y.  Leudier. 

LESER,  us,  radical  que  les  uns  font  ve- 
nir de  Itcere,  lûref ,  licitum ,  il  est  permis  ; 
nous  trouvons  en  effet  que  dans  Tancien  lan- 
gage leter ,  signifie ,  permettre  «  accorder , 
laisser  la  liberté;  d'autres  le  font  venir  de 
otivm,  repos,  loisir,  d'oùotiart,  se  reposer. 

De  ltcer«,  par  apoc.  licer,  et  par  le  chan- 
cément  de  t  en  e,  et  de  c  en  « ,  leeer;  d'où  : 
Le$er,  Leeér-at,  Lee-ou,  AAezer-ar,  A- 
lexer-aty  Letxer^  Léser,  Leter-oe,  Les-ir^ 
Let'Or,  Léger,  Leg-ene,  Leg-ut,  Lctr-<, 
Leixer-ado. 

US8EB,  s.  m.  (lésé)  ;  imu,  umob,  unn. 
Loisir,  le  loisir,  temps  vide  que  nos  devoirs 
nous  laissent  et  dont  nous  pouvons  disposer. 
V.Z^#«r,R. 

De  leeer,  à  loisir,  à  son  aise. 

Estre  de  léser  ou  de  legour  ,  n'être  pas 
occupé. 

^en  ee  anatper  mmn  plaxer  et  fournora 
per  iimn  leeer,  dit-on ,  dans  le  Bas-Limon- 
sin,  d'un»  personne  qui  est  partie  sans  motif 
et  dont  le  retour  intéresse  peu. 

IJ58BBA,  vl.  n  serait,  il  sera  permis. 

I«EBEBAT ,  adj.  et  p.  vl.  ixsnAora.  Libre, 
oisif.  V.  Leeer,  R.  .  .  ,  ,  . 

UBBINA,  S.  f.  (lésine);  Lestna,ital.  Lésme, 
épargne  sordide. 

Ëty.  de  riUl.  leeina,  m.  s. 

I.E8IO ,  vl.  Y.  Lexio. 

LESION ,  s.  f.  (lesie-n)  ;  un».  Leeià^ 
cat.  Leeiane,  ital.  Lésion ,  esp.  -Lwao  jport. 
Lésion,  tort,  dommage, préjudice;  altération 
d'un  organe. 

Éty.  du  lat  kmonie,  gén.  de  Umo,  m.  s^ 

LESION,  s.f.  (lesie-n);  Lesime,  ital. 
LeeUm,  esp.  Le^o,  port.  X««ô,  cat.  Lésion^ 
domaaage. 

Éty.  du  lat  leuianie ,  gén.  de  tcMto,  m.  •• 
Y.  Lee,  R. 

LE8IB,  y.  Leeer. 

LBSNA,  8.  f.  anc.  béam. 


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LES 

thgunnamim  pagd  UtmiékUmiade 
augun  blatqui  porté  guusMeoy. 
ForsetCosldefiéarn. 

I.BflO0,  dg.  UBMMB.  Loisir.  V.  Leter  et 
Leur,  R. 

LBOQUBTA ,  8.  r.  (lesqoéte)  ;  ummmA, 
MMoi(M».JLe<fti«/ft,  cat.  llouilletle,  tranche 
de  pain  longue  et  étroile  qu'on  trempe  dans 
lesœuCiàlacoque. 

Et j.  de  lesca  e(  do  dim.  eto. 

LB8SA ,  s.  r.  (lèise)  ;  «M,  dl.  €«ama.  La 
crasse  de  la  léle.  les  petites  écailles  furfura- 
cées  qui  s^amassent  sous  les  cheveux, 

iétva  la  lena,  il  emporte  la  pièce. 

l^BMA.  vL  Qtf'H  soit permw . 

LBmBO,  d.  basiim.  Pour  lesaiîe.  Voy. 
litnon  et  dndran, 

liESSO .  s.  f.  pi.  ?|.  Leçons,  lectures.  V. 
JLiçoun  ei  LeiMéo.- 

LEST,  radical  dérivé  de  YïMm  UMo, 
f>rompt,  vif,  éveillé. 

De  ktêo,  par  «poc.  têtt  ;  d'où  :  LeU,  Lut- 
a,  Leêta-ment,  A-lM^ir,  A-leit-it. 

LEST.%  radical  dérivé  de  l'aU.  poids, 
diarge  ;  Ménage  le  fait  venir  de  lapû,  pierre 
et  Guyet  de  Tital.  luttra,  pavé. 

De  iiMt  parle  cfaangeraenideaen  e,  U$t; 
id'9ù  :  Lâal ,  Lestrar ,  UH-at ,  De-ktîar  , 
Dti'lettar,  De-lettat. 

IiE0T,TA,My.(lés,èste)(  um,  uf, 

BMVOtT,  BttVOVMT,  OBMAOBAT,  **•■«■,  AMUW«, 

■MMtr.  i^eif  ^  caL  I««tte,  «sp*  LeHOs  ital. 
i>««le/,  port  Lest,  este,  qn  i  delà  légèreté, 
qui  est  agile,  prêt,  habille,  préparé,  muni  de 
tant  cft^  qui  flstnéoeflsairtpovr  partir  »  pour 
«gir  ott  rnwmencer  ooe  action  quelconque  ; 
qui  bIttseiescoBveiuuiees;  dispos,  en  bonne 
«anté. 

Sty.  de  rital.  fe«fo,  prompt,  vif,  éveillé. 

Dérivés  :  Leêiamint^AkêUr,  AUttU. 

En  vL  choisi,  élu,  e. 

|UBiT,«.ai.  «AsiuM.  Lasfro,  port.  Lest, 
poHM  qo^onmet  au  Ibad  des  navires  pour 
les  tenir  en  équilibre. 

Éty.  de  l'an.  ImH,  chargé,  bfdeao. 

LBST,  s.  m.  (lès)  ;  »•.  Léoolez,  largeor 
dV»e  loile ,  dTane  ételSi  eitre  set  deo;^  li- 
sières, 

I^BÉmi ,  adj.  el  p. f.  vL  LêOa^  cêL  Choi- 
sie.V.£es^,R. 

IkBflMGI ,  s  m.  (Jestàdgi)  ;  wm$m^  Les- 
tage, action  de  lesier  on  navire. 

UMrjmNT,  adv.  (lestaméin)  ;  LUm- 
famsal^cat.  Lestement,  d'une  manière  leste. 

filf .  de  iêêta  et  de  ment, 

laBSTAR,  V.  a.  (lesté)  ;  iAvuAs.  Laetrar, 
port  LeÉter,  garnir,  charger  uo  vaisfeau  de 

Êly.  de  lest  et  de  la  term.  aet  ar^  mettre 
le  lest. 

UliTAT,  ÂJOtA,  adj.  et  p.  (lesta ,  ade)  ; 
LaetradOj  [jort.  Lesté,  éc^  pourvu  dé  lest.  On 
Jt  li&ataai  îroiiiquenenl  d'un  homme  qui  a 
bien  mangé  et  bien  bu^ 

Èty.  de  lest  et  delà  lerm.  pass.  at,  aia. 

M^mamm.Y.Me^r. 

UBSTOUB,  s.  m.  (lestéur).  testeur ,  ba- 
teau 9ii  porte  k  lest. 

I«ET ,  adj.  vl.  Let^  anc.  cat.  Leiet,  poii 


lET 

esp.  Lietoy  ital.  Content,  satMalt , saia,  gai, 
joyeux;  il  est  permis:  kâk]ue;  loi  ;  lu. 

Ety.  du  lat.  lœtui^  joyeux. 

LBT,s.m.  (lé);  u,  ooui*,  mvm^mtm^ 
«snoMN»,  •ooMHoom.Xseeo,  itaL  Le  eochoo- 
oet,  le  bot  au  jeu  de  boule  ou  de  palet;  pour 
bâftoanet  V.i^Moe. 

UT,  adj.  (lèl),  dg.  Pour  laid.  V.  Laid. 

Cu-  d«  lliiber  tant  Ut^  qneU  MOêAù  m  belo  ! 

IMtAm,  y.  LaiagL 

LETANIA8, 8.  f.  pL  tI.  LMmda,  cat 
y.LUanias. 

LBTARGIX,  adj.  vl.  Letargieo,  esp. 
liai  Lethargieo,j^otL  Léthargique. 

fity.  du  lat.  Itttor^ctia,».  s. 

liBTAROUlA ,  s.  f.  vl.  Léthargie. 

I*BTÇOUN,  S.  m.  d.  béam*  Pour  leoen. 
V.  Liçoun  et  Leg,  R.  2. 

I.BTBRA,  s.  f.  vl.  Le  laUn*  lellréT 
.   li8nMnGiA,s.f.(let«dgie);£«kir^, 
Ital.  anc.  cat.  anc.  em.  Leiargo^  etp.  «od. 
Lelhar^a,  port.  LétharglB;  fig.nonttelaiice, 
insouciance,  incurie,  apathie. 

Éty.  do  lat.  U^tiatgia^  m.  s. 

LBTHE8,  s.  m.  (létè)  ;  X.<ffte,  port.  Lm, 
esp.  Lethé,  le  fleave  de  l'ooblL 

Lefhei,..  vol  dire  ohlidamen. 

Elue.  delesPropr. 

É(f.  dulat.  Uihe,  dérivé  du  grec  'Mfir^ 
(lèthe). 

YJSTI,  s.  m.  dl.  Latin.  V.  La^. 

LETIOA,  8.  f.  vl.  Letitia/\t9\.  Joie,  fé- 
licité. 

Éty.  du  lat.  UUiHa^  m.  s. 

UTmCAR,  V.  a.  vl.  Letiflear,  esp. 
Letifieare,  ital.  Réjouir,  rendre  joyeux. 

£ty.  du  lat.  Icgtifieare,  m.  s. 

UETIFIGATIU,  IVA ,  adj.  vl.  LàifUaUf, 
prm>re  è  réjouir. 

Ety.  du  lat.  Imtifieue,  m.  s. 

IiET01f,s.  m.  vl.  béam.  Laiton.  Voy. 
Loutoun, 

liBTOim,  Pour  laiton.  V.  Loulonn. 

LETOimiA,  AltdeafiAloittMito.  V.  iTs- 
quelHd. 

TLMVBA ,  LHta,  cat.  V.  LeUra. 

USmUMA ,  8.  f.  (hstràsse)  ;  Uetrana, 
cat.  Grande  lettre. 

LBmAT,  ABA,  adj.  vl.  LUirai,  cat. 
Letrad9,tÊp*  porl.  L«M|treie,  élal.  Eorit, 
copié,  lettré,  homme  de  lettres. 

Éty.  du  lat.  liiteratui,  m.  s. 

liSniIER ,  s .  m.  vl.  Lutrin,  popjtre,  chai- 
re, tribune.  V.  Litter,  R. 

LÊTftlN .  Gare.  Y.  Lutrin. 

LBf  ROUVf ,  s.  m.  (letréun).  Nom  lang. 
du  lézard-vert.^  V.  Lunberim 

U&TTRA,  8.  f.  (iéire)  ;  LetUra,  iUl.  le- 
tra,  esp.  port.  Ztef n'a ,  cat.  Lettre,  Chacun 
des  caractères  représentatifs  des  éléments  de 
sa  voix  ;  écriture,  manière  d'écrire  ;  inscrip- 
tion au  bas  d'une  estampe  ;  caractère  d'hn- 
primerie  ;  sens  littéral  ;  teite  au  pf.  lettres, 
Uttératuw. 

Ély.  du  làUÏUterû.  V.  LiUer,  R. 

Ommmmei 

LETTRE  L0NG17E,  edl«  qai  •  mm  ^^mm  /  A. 

iitriatEooi;EVE,.i9di»iivi'jikir*<i>#î«>  i 


LET  523 

MatiwmttU  à  lew  gmimr  m  iMUtgu» 
htUltrutH: 

MAJUaCBUB  «I  CAWTALES.  odU  .pi  o«  UU.. 

Uw  ih  drai  nlnnralM  oa  4.  ètn  Uâ  l'oU. 
BOBUSCOMi.  «h.  ip,  ..«,  ^.,  ^4.  i.^, 

MMiJC ^"' 


ilelmiMeiMl  Aleuff  /brm^t  on  oriMMeiiff 
(m  Uê  nomme: 

I.ErrRE8  A  DEUX  POINTS,  «»ll«(iDloer«peml'«n4» 
^•«>«w  II^Mt  sa  coauMMcniMt  4a  tni*. 

i^rmn  gmbes.  w  unrM  «pitaiM  ijw*!»  iMt  t» 

»0lrta^4  4««M9Mt*«4«lfttfM. 

LETTRES  ARMOIRIÉES,  bttn$  d«  «aeiMM  own»- 
erit.  coIotUm  oa  Umoimi^.  «IIm  appartienomt  i  Tt- 
•rit«r«  iMplMnlkiM  àtê  «Myième,  aizièn*,  omUim  , 
4awtl(M  et  tniiUiM  itàelrf  ' 

LETTRES  BATAKDES.  mmiJim  4é^£.  4.  «i«iii. 
slèoN  .aUdi,  «|«W  vaic  4ms  l'Mmf«  kHltd4 1  /«  Q- 
ri/fié 

LETTRES  BLANCHES  ou  A  JOUR  ,  4m  lettrat  UpaiM 
Mtileroeat  p«r  Icon  eitrétulti*  «t  dont  iMJamlMfM  mm 
k  IwÊt  ;  «IIm  •ppardcoBtnt    m  aaptiMM  «t  buttlàn* 


LETTRES  BOURGEOISBS^  mBm  ^  "-tîhiiI  I«  irfi. 
IIm  MitM  MM  Icunt  mmHm  «t  Im  Imitm  f-fiT|iiT 
«nivM,  empkiyte  fu  }m  iifriMMw  i  U  S»  4« 


LETTRES  EN  BRODERIE,  friq^um  4.m  Im  im- 
BMoriu  BUrorfaisleM;  «Um  ffêrtbamut  n  Btxtnht 
M  MptieuM  sIèelM 

LETTRÉS  SI  niElUUi ,  i  MAILLBS  mi  m  CBAI* 

NeiTfiS.  cUm  MM  4m  lMitiéM«  M  omvUm*  «ImIm  M 


LETTRES  ENCLAVE,  edlM  g«l   m  tr««Mot  rMltr- 

mém  4aiu  4'MtrM .  «ni|iIoy<M  oomm*  lolthlM  4uM  )m 

MMMMriU  4m  •lalèm*  «t  MptièoM  rfèdM. 
LETTRES  MS  FORMÉ,  Mr^t^  qal  «Myl.yh  mIm 

rofiMl*  4Mg  UtMipt  4m  «MlMqM  aM4m. 
LETTRES  CrOFFBS.  Mit»  4«  m«jmimIm  p»\Af»m  «m- 

«bMg^M  4'otmmmI*  mm  f  oMt  «t  MM  praportÎMi,  4a 

nMNBeiMniMot  4a^dslèn.«  ^U. 
LETTRES  or    UARQtETTERlE ,  Aam  Im  anelM. 

MMUMeHt*  è«nM4oBtlM  jaMUfM  MMit  44eoapA   km 

foma  da  MoMiiina. 
LETTRES  PERLÉES,  mUm^M  m 


LETTRES  PONCIIJÉES,  ccUm  qoi  Mot  cnviroa»MB  4« 
poiats  ;  «IIm  •ont  Mqumtm  âan»  Im  uiaiMMoriu  An* 
glo^SaxoM. 

LETTRES  SOLIDES .    &Um  mm  éÉÊt»  at  mm  4m 


LfnrTRES  TORDUES  M  BARBUES,  ik  Trrfrtkn  <iili, 

Im  tinirt'iM  itdmm  liMftM  M  Im  mcmit»  h4iiM4M4i 

paloiN. 
LETTRES  TOl^RNEOSES,  An  qalnri^mfe  «t   Misiènia 

aiéolM,  nwjnMitlr*  goiLâjaM  4m  nanafcrlis  at  dn  Im* 

prlmÀ. 
LETTRES  rSAVrCllÉES,  «alla  ilkl^MiaM 4  IbfMan 

an  «oMiiMt  an  paik  imli  bM^MMl,  mOm  4a  W  JoM». 
CADEAINC  c«Um  V*«  tt^f^M  JMMëaM  immh- 

«il»,  à  la  tci^  4m  4««aMa  aan»?  M« 

Hslaitvemenf  à  la  prononciation  on 
'  '  nomme  t 

LETTRE  MTJETTE ,  caMa  qnl  m  m  pnMooM  pM  m 


UTTTRE  OISIVE,  OPHONE  oa  ORtUOÛRAPHI. 

QUE,  eellai  ^i  b'oMI  aocta  «oa  s  A  da  oMt  arfAo4!M«. 
LETTRE  EUPHONIQUE,  calk  *pà  m  fuMst  poipt  pMtia 

4'«a  MM  7  aM  a)a«téa  |ioar  MtM  m  t»jMf^>  44m- 


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hU 


LBT 


Epir  9êeriwre  eatwênahla; 
Lêlrap0r  mUs  uên  ewpoit^ , 
Bê  wnmrpwri  de  voU  eompotta. 

PlorsdelGaySaber. 

La  liUrê  iit  umon  non  dUMbUf 
Et  ptmr  écrire  convenable  • 
L^repourétrtwHcumdéfimU; 
Bêî  une  pHiU  parêU  d'un  mm  comfOié. 

D'aprii  Hérodolet  les  leltrct  îmmi  ap- 
portée aox  Grecs 9  par  Cadmoa»  avant  ce 
teiDDi  elles  n'étaient  point  connaeschef  eox. 

iSSOana  avant  J.-C.  les  Sidoniens  inventent 
les  caractères  on  lettres  selon  quelques  liisto- 
riens  :  mais  on  croit  généralement  qu'elles 
ont  one  date  plus  ancienne. 

Ott  a  (ait  honneur  aussi  de  cette  invention 
à  Agenor,roide  Sidoni,  en  1519 ,  avant  J.-C 
qui  peut  bien  en  avoir  importéla  connaissance 
dans  son  pays. 

LBTTRA,  s.  f.  LetUra ,  ital.  Letra,  esp. 
port.  cat.  Lettre ,  épttre ,  missive ,  entretien 
qu'on  a  par  écrit  avec  les  absents. 

Êty.  V.  le  mot  précédent 

L'usage  d'écrire  des  lettres  est  aussi  enden 
oue  récriture.  On  ne  peut  pas  douter  que 
oès  que  les  hommes  eurent  trouv^  cet  art,  ils 
n'en  aient  profité  pour  communiquer  leurs 
pensées  k  des  personnes  éloignées.  Nous 
voyonsdans  l'Iliade,  livre  6,  v.  69.  Belléro- 

Kion  porter  une  lettre  de  Proter  a  Jobatèi. 
cl.  des  Orig.  de  1777,  in-â*. 
Taxe  des  leUres.  V.  Poêla. 
iOTVM  M  «ACMv,  lettre  de  cachet,  antre- 
fois,  lettre  écrite  par  le  roi ,  contresignée  par 
un  aécrétaire  d'Etat,  et  cachetée  du  cachet  du 
roi;  d*où  la  dénominatioa  de  lettre  de  ca- 
chet. 

Lu  lettres  de  cachet  portant  exil  (tarent 
employées  pour  la  première  fois  par  Thierri 
ouparBrunehaut  contre  St.-Colombanf  pour 
le  nire  aortir  de  son  monastère  de  Luxeuil 
et  l'exiler  dans  un  autre  Keo ,  jusqu'à  nou- 
vel ordre.  Dict.  des  Orig.  de  1777  en  IS. 

uwBA  M  «iuyiw,  lettre  de  change ,  ordre 
de  payer  è  celui  qui  en  sera  le  norteur,  à  une 
époque  précise,  une  somme  qui  a  été  comptée 
00  livrée  en  marchandises  dans  le  lieu  d'où 
elle  part. 

L'origine  des  lettres  de  change  est  géné- 
ralement attribuée  è  la  retraite  des  Juiu  qui 
se  réfugièrent  en  Lombardie,  vers  1381»  sous 

"^ retirer 

amis  en 

àants  étrangers  et  à  dM  voyageurs ,  des  let- 
tres sur  ceux  qui  étaient  chargés  de  leurs 
a(laires.et  comme  ces  lettres furentacquittées, 
les  Italiens  et  les  négociants  d'Amsterdam 
adoptèrentcette  minière  qu'ils  introduisirent 
ensuite  en  France. 

Dam  un$  Mrs  on  nomme  : 

DATE.  n«JlMUw  èm\ÊmHêm^9ktXUm  émif, 
WSClUPnOll,  It  liii«  pMT  l«fMl  «a  ipMlra|ilM  e4ri  i 

^  Vm  émit,  MoMtow.  Mi  liai,  tl«. 
UGinS,  l'iMmall*  «p'on  UtaM  mm  llkMripilM  ti  U 

■■■■■■■MIIMl  4»h  Ittf» 

COarS.  W  mm»mm. 

SOCaCUrTIOll,  b  «rmOt  ^  Im|mII«  M  U  MnilM, 


LET 

P.8L  fOSr.JCUPn«.«tq«*«i  a^tmt^  U  d- 


se  reiogterent  en  Lomnaroie,  vers  laoi»  s< 
le  règne  de  Pbilîppe>le-Long.pour  reti 
l'arffent  qu'ils  avaient  laissé  è  leurs  amis 
quittant  la  France,  ils  donnèrent  è  des  nés 


LA  StGVATCRE.  LE  CACHET  ET  ADRESSE. 

La  première  ordonnance  qu'on  trouve  où 
il  soit  véritablement  psrié  de  ces  sortes  de 
lettres  c'est  l'édit  do  roi  Louis  XI.  du  mois 
de  mars  1462,  portant  confirmation  des  foires 
de  Lyon.  Dict.  des  Oriff .  de  1777,  io-i*. 

On  assure  que  les  Florentins  et  les  Lom- 
barde connaissaient  cette  manière  de  négo- 
cier, dès  Tan  752-754,  et  qoeles  Juib  répan- 
dus dans  la  Lombardie  y  en  introdnisirent 
rosage  en  1181. 

I^  lettre  de  change  se  nomme  traUe  par 
rapporté  celui  qui  la  tire ,  et  r«ei<M ,  relati- 
vement à  celui  qui  l'a  reçoit 

MjnruA  M.voRvBA,  lettre  de  voiture ,  écrit 
qu'on  donne  a  un  voiturier  pour  se  faire 
payer  du  prix  de  la  voiture  des  marchandises 
dont  il  a  été  chargé. 

LETTBA0,  s.  r.  pi.  vl.  Actes.  Lo  notari 
que  paseera  tetirae  de  Ion  prowueeaê  et 
eonveneoê.  Ane.  limousio. 

LBTTRAT,  ADA,adj.  vl.  iLsIfOlIû,  esp. 
port  Lettré  ;  écrit,  ite. 

Èty.  du  lat.  lUttratne,  oo  de  lettra  et  de 
ut.  V.  Lilter,  R. 

liETTRB,  s.  m.  vl.  Lecteur.  V.  Litter, 
R%d. 

LBTTRIER ,  8.  m.  (letrié)  ;  uran.  Tri- 
bune d'église.  Casl. 

LETTAUfA,  s.f.  (lettrine).  Lettrine,  t 
d'imp.  lettre  qui  indique  un  renvoie  ;  note  au 
bas  de  la  page  ;  lettres  majuscules  qu'on  place 
an  haut  des  pages  des  dictionnaires  pour 
indiquer  les  mots  qui  sont  contenus  dans 
chacune. 

Êty,  Xfdrifia  est  un  dim.  de  Letira,  V. 
Litter,  Vi. 

léETTROTEBEtf  dl.  m.  laog.  Que  let- 
fnc,  tettré. 

Phœbui,  U  Diu  letroferit. 
Goudelin. 

Êty.  V.  LUtcr,  R. 

USTTOUR.  pris  de  l'orlh.  ML  V.  Lee- 
tourHLeg,¥i.^. 

USTTRU  ,IIA,  adj.  (letrù,  ùe)  ;  umo- 
rMiT  ;  Letrado,  esp.  port.  lÀeIrudt  est  Let- 
tré, ée,  qui  a  de  l'érudition,  du  savoir  en  lit- 
térature, homme  de  lettres. 

Êty.  de  Isttra,  et  de  m  «a  qw  a  des  let- 
tres ;  ou  du  lat  MsroHu.  V.  Xsllsr»  R. 

Un  lettrû  de  vouestra  pourtada 
Deou  leou  penetrar  ma  peneada. 
Et  pas  cerear  tantpri$nawîen , 
V.  ietudionpaet  canmo  ven.  ven. 
Gros. 

LBTTUltA,  T.  Lictura  et  Leg,  R.  9. 

LBI^rURA.s.  f.  (Iclùre) ;  umu.  Erudi- 
tion, savoir  obtenu  par  la  lecture,  a  de  lel- 
tura,  c'est  un  homme  instruit. 

Êty.V.Le^,R.2. 

UBTI ,  adli-  vl.  Joyeux,  content. 

Éty.  du  lat.  Imtue,  m.  s. 

IiBTE,adj.  vl.  Large,  vaste.  V.  Lat,  R.9. 

liBTt,  V.  imp.  vl.  lÂeit,  cat  Lieito,  esp. 
port.  Lecito,  ital.  R  est  licite ,  permte ,  loi- 
sible. 

Ety.  dobt  Mm^b.  s.  V.  Ait,  R.  8. 


LET 

,  V.  imp.  vL  Êtft  loisible.  Mft 
permis.  V.  Lcser.  R. 
Êty.dulat  itesl,«^. 

LEU 

I£n  •  adj.  vl.  uso,  un  :  lisii ,  anc.  cat. 
Levé,  cat.  esp.  port.  ital.  Léger,  feclte,fesfe, 
prompt. 

Éty.  du  lat  Icvie.  V.  Leou  et  1er,  R. 

Meêêagesiwumdem  bonê  e  leu$. 

Romance  Flamenca. 

Mandone  mestagere  bone  et  letUê, 


liEU,  s.  m.  vl.  Poumon.  V. 
I«BU,  ad.  vt  Vite,  légèrement, prospte- 
ment  ;  ben-Uu,  peut-être ,  bienlôt  V.  iêou 
et  LeVy  R. 
I.BDDA,  Leuda,  cat  V.  XsmU. 
I.BllDAlilIA,6.  f.  vl.  Bureau  des  inpéts« 
Éty.  de  Uuda. 

liEOMER.s.m.vf.  BMBkii.|£sndéer,  re- 
ceveur de  la  leode.  V.  Leida, 

LBUGANSA .  urmama.  &  f.  v1.  Légèeeté, 
imprudence,  faute,  inconstance,  lacilité.  V. 
Lee,  R. 
LBUGAMA ,  V.  Leuganea  et  Xm,  R. 
liEUGAT,  MMAVB,  adj.  et  p.  vl.  AUégéw 
V.  Lev,  R. 

I.EOOB ,  vl.  Qo'H  oo  qu'eue  allège,  sou- 
lage. V.  ter,  R. 
LEOOrailAlIBlf,vl.y.  Leougierawmnt 
LEDOER ,  ERA ,  ad),  vt  Baoite.  V.  Ate, 
Rad. 

IJBC90ESAMBN ,  adv.  vl.  ■■ii  — ii—, 
t«uonBA«m,  i^ÊmamtwuuÊmm ,  Légèrement,  fa- 
cilement, aisément  V.  LeougicrawmnL 
Ety.  de  leugera  et  demen.V.  Aee,  R. 
LBOOERET,  adj.  vl.  GraeioueeL 
LBnOIBR,IERA,  «ij.  Vt  Xlsoffr,  cat 
At^ffo ,  esp.  Ligeiro ,  port  LeggicrCf  Mal. 
L^r,  qui  ne  pèse  pas  beaucoop  ;  prompt, 
volage,  frivole;  facne,  commode,  aisé  ;  gra- 
cieux, contant  V.  Lev,  R. 

LEU«lBBAmN,adv.vl.  V.  Lêougiêra- 
Msnl. 

LBUOIBTBAMBN,  ad.  vL  Y.  AsOMftfe* 
rament. 
IJBOIAEIA,  s.  f.  vl.  Légèreté,  fccilité. 
Éty.  V.  Aev,  R. 

laBOfESBAMEW ,  oo«ab,v1.  DOBUr  du 
bon  coDur  ;  facilement,  légèrement 
Éty.  de  lent'era  et  de  men.  V.  A<«,  R. 
I.EUJAIRIA,  S.  f.  vl.  V.  Leujarim. 
liEUJAR ,  V.  a.  vl.  Alléger,  souleger.  V. 
Leviar  et  Lev,  R. 

I.BIIJARIA,s.f.vl. 
anc.  cat.  Légèrete,  étourderie,  frivolili 
oonstence,  foKe. 
Êty.  de  leuj  et  de  arta.  V.  Lcv,  R. 
LE0JAZO,s.  f.  vl. Saignée ,  codsidéréa 
comme  allégeant.  Y.  Lev ,  R. 

LEOIEIRAXEN ,  adV.  vt  LégèNDWBt  » 
facilement  V.  Lev,  R. 
LBDLA ,  s.  f .  vt  La  loOtto. 
Êty.  ait.  du  lat.  wa  et  «vola,  dias.  m.  •• 
USOIIEN,  adv.  vl.  ftmMftt;  Leumem, 
anc.  cat.  Xevenieiile,  esp.  port  iUt  FMte- 
ment,  légèrement  incontinent,ordinairenenL 
Êty.  de  su, léger,  CM»le,el  de  msii*  Y. 
X«t,R. 


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LCU 

LBOim»  i.  ip.  vL  Lierre.  V.  Larrt. 

ItEUON ,  8.  m.  vl.  Lion,  ?.  c.  m. 

LEOPMiT,  8.  m.  tI.  Léopard.  V.  Léo- 
pard, 

I.EII8,8dj.  ?L  FmIp.  V.  Lêougier,  et 
8ub,s.  poumoD8.  V.  Leou. 

Eiy.  do  lat.  /imif.  V.  Liv.  R. 

LEOTAT,  8.  f.  VL  noTATs.  LofâiHé.  Y. 

z^^,  A.  a. 

ZFFf  i««ï  BaDv  y  radical  pria  du  latin  i€9iê, 
léger,  et  dérivé  du  grec  XtvXç  (lepia),  écorce, 
léger  conmie  f  écorce,  et  flçur.  ce  qu'on  lève 
facilement,  parce  que  ee  qui  eat  léger  se  sou- 
lève aisément. 

De  ffvtf ,  par  apoc.  lev  ;  d'où  :  Lev-a,  Lef^ 
ada ,  Be-levaitt ,  Levai- da ,  Livad-Un , 
Levad-^i,  £evad-'OUtra,  £«av«d-oiir,  Leva* 
dOTj  Lethan^  Lev-atd^  Levùnt^t,  Levand- 
fera,  Al-lev-at^  Lev^r^  Lev-at,  Èn-levar^ 
Pre-lerar,  Re^levar^  Sou-kvar  ^  Lw-ni  ^ 
En4evat,  PreAêvali  R^evat^  Soulevai, 
Eê'lewUj  AUev-aeiOt  Ai-Uvi^aeio,  Al^Uv- 
tar,  Al-levi'Ottn,  En^Uva-meni,  Stm-Uta- 
meniy  Levier,  Ei^eviormeni ,  i4-Iev*ar, 
Lev-atat,  Lev-tnti ,  Xev^ttol,  A-Uv-a.  A- 
lev-ar^  Al4ev^ar,  E-lev-ai,  E4ev-ation, 
E-lev-ar,  Ee^Uvar^  Eê-letho^  Es-levatiên, 

De  Uv,  par  le  changement  du  v  en  u,  l«u  ; 
d'où  :  Leu,  Leu-men^  Bê-ku,  Sôbre4eu. 

De  UvU,  par  apoc.  el  changeinemde  v  en 
tt»  et  de  <  en  ^,  leug;  d'où:  i4Meiii-ar, 
Leuff-er,  Leuger^,  Leugera-menî ,  AUau- 
gei'ir,  A-kuganêa,  Leug-ifr^  A-lauge-ar, 
A4auger'U,  A4e^J^. 

De  leug,  par  la  suppr.  de  a,  (e^^;  d'où: 
Leg^tra-meiU,  Leg-ier,  Legier-a ,  Legiera- 


De  Uviê^  parapoe.  I#9l»etpar  changement 
de  0  en  «,  mt  ;  d'où  :  Xeiii-arta,  Leui-tvror 
NMfil,  Aeti/-orta. 

De  fffw,  par  jync*  de  i,  et  changement  do 
«  en  «  «  leuê  :  Sfml4ewi. 

De  ifiif^  par  le  changement  de  u  en  on , 
li#M^;  d'où  :  A*U(m^  Leau,  Leaug-e,  Leoug- 
i9r,  Leougeir-ei  f  Lêougier^a,  Leôugiêra* 
9uni^  ilMtonf-St  Eê^leoug-iff  Be^leou,  Al 
liomgê^r^  Al-lmmçê^ai ,  Al-leoug-ir,  Al- 


^'Uf  De-ltouge-ar  t  Dee^leouge-ar  ^ 
lAfi^-^mr^  Lùmfeir-ei,  Letugetr-ia,  Laug^ 

2f ,  Loaug^ieTf  Loougierei-wunt  •  Lkev^a , 
Ia6-ar,  Mà-leiart  Ma-levadat  Ma-leb-ar, 
Jfa-la6-cl,  Jfn-lelhayra,  Leug-ama,  Leug- 
nrin,  Leug-^,  Leuj-ar,  LeuJ-aMO^  Leujeira- 
wunl,  Leb'Qékêi  Leb-adour,  Leh-an,  Lieg , 
lim^t  LHnm^ûi-au^  Loug-gi-e. 
XtBTAy  S.  f.  Dit  pour  Etleva.  ▼.  c  m. 
liBTA,  s.  I*  Se  ditaooyent  pour  débit. 
Ammi  4  poa  Itvn,  cela  n'a  pas  de  débit 

LBVAy  S.  f.  (lève).  Danak  Bas-Limonain, 
on  Amneee  nom  à  la  charpente  d^un  toit 
Jfotm  veiin  m*a  eouvidat  à  ta  tcvn ,  mon 
voisin  m'a  invité  è  la  levée  de  sa  charpente, 
t*est*l-dire ,  ao  lepns  qnTU  donne  à  ceCta 
occasion. 

Ë^.  do  lavnr,  lever,  élever.  V.  Lev^  R. 

LBVA-cAp,  Terme  injuriens,  qu'oi^  em- 
ploie, en  Langàedoe,  eomme  synonyme  de 
^  dea  eontribotiono-iftilMctea.  Sauf. 


UtVA 


LEV 

a.  m.  (lèvenquioa);! 


LEV 


525 


dl.  Un  lève-cul ,  ou  fourmi  à  tète  rouge. 

l«BVA-Qoioo ,  svAMAy  Jouera  coupe-cul, 
c'est-à-dire ,  sans  donner  de  revencbe  ;  le 
perdant  se  relire ,  et  il  est  remplacé  par  une 
autre  personne. 

LEVADA ,  s.  f.  Vf.  Levada  ,  anc.  esp. 
port.  Levala^  ital.  Élévation,  monticule, 
levée ,  chaussée.  V.  Lev,  R. 

I«ETADA,  s.  f.  Se  dit  aussi  pour  fressure. 
V.  Levadeta.  Brueys  a  employé  ce  mol 
dans  le  sens  d'entrailles,  de  cœur,  dans  les 
vers  suivants  : 

Car  ai  $a  figura  gravada 
Au  beou  mtan  de  ma  levada. 
£t  aillenrs  : 

Au  beou  mitan  de  wia  levada 
Vout  siax  au  naiureau  pintada. 

Éty.  de  len ,  poumon,  et  de  oda.  V.  Lev, 
Rad. 


USVABA ,  «oit  M ,  dl.  Gens  avides  et 
prompts  à  iirendre  et  à  enlever. 

De  levada,  d'emblée. 

LEVADA  ,  S.  f.  (levâde)  ;  rtmwuknA,  vn- 
mAosABAs.  Leva  y  Ital.  esp.  port.  Levée , 
action  de  lever,  de  recueBlir  les  fruits;  les 
impositions;  enrôlement,  conscription  ;  an 
jeu  de  cartes,  main  qu'on  a  levée;  retraite 
des^  troupes  qui  assiégeaient  nne  plaee»  etc. 

É(y.  de  levar  et  de  Ada,  v.  c.  m.  et  Lev, 
Rad. 

Levada  d\un  habit,  levée  d'un  habit ,  la 
quantité  d'étoflTe  nécessaire  pour  le  faire. 

L8VADAR,  V.  a.  (levâdâ),  d.  bas  Km. 
Former ,  creuser ,  ou  reparer  les  rigoles  d'un 
pré.  V.  Valodar. 

liEVA-DE-PALAHA»,  s.  f.  dl.  La 
cuiller  d'un  mail. 

LBVADETA,  S.  f.  (levadéte)  ;  lstaba, 

rÎMCBUBAS,  CO«ttA»A,  COOMABBVA,  COOSATCIBA. 

Fressure,  d'un  agneau ,  d'un  chevreau,  d'un 
veau  ;  quand  il  s'agit  de  ce  dernier  animal 
et  d'un  pourceau,  on  dit  plutôt  levada. 

Dans  la  fressure  sont  compris  le  foie,  le 
poumon  et  le  e<nur. 

Ètj.  Dim.  de  levada,  parce  qu^on  enlève 
ces  parties  avant  de  dépecer  f am'mal .  et 
qu'eues  ne  comptent  pas  comme  viande. 
V.  Lev,  R. 

LBFABIBR,  a.  m.  (levodié),  d.  bas  Km. 
On  donne  ce  nom  à  Keapace  de  pré  qui  est 
arrosé  par  nne  rigole,  et  qui  s'étend  ordinai- 
rement tout  le  long  do  pré,  par  une  levada. 

Ély.  de  levada  et  de  ier,  V.  Lev ,  R. 

LBTADIBRS,  a.  m.  pi.  (levadiés).  Espè- 
ces de  syndics  ou  commissaires  étabris  h 
Arles ,  du  temps  de  la  république ,  pour 
anrvailler  la  réparation  dea  levées,  Uva- 
da$,  et  faire  la  répartition  des  sommes  que 
chaqoa  partieuUer  détail  payer  pour  cet 
objet 

£ty.  de  levada  et  de  fer.  V.  Lev,  R. 

LBTADIS,  USA,  a<Q.  QefèàlB,  tsse); 
ÈMmjkmm.  Llevadie,  cat.  Levadito,  esp.  Le* 
vadieo,  port  Irevalofo,  Ital.  Aisé  à  lever , 
à  remuer,  ee  qu'on  lève  ftdiément,  mobile. 

tly.  de  Lev,  R.  de  levar  et  de  adiê. 

Poni  levadii,  pont  levla. 

ÛBVAArr,  tt  V.  U^aiii» 


LBVADOB,  B,  m.  fL  Le  le?er,  le  malin. 
V.  Lev,  R. 

LBVADOB,  s.  m.  v1.  Levador,  anc.  esp. 
Levatore,  ital.  Percepteur,  receveur,  qui 
lève  les  impôts;  adj.  a  lever ,  è  percevoir. 

LEVADOUIRA,  s.  f.  (levadôttfre).  Ving- 
taine, gros  cable  qui  sert  è  conduire  les 
E ferres  qu'on  élève  avec  des  engins,  à  lever 
I  meule  de  dessus  le  moulin. 

Ëty.  de  levar  et  de  douira ,  qui  sert  à 
lever.  V.  Lev ,  R. 

LBTADOUN ,  s.  m.  ubvabok.  Petite  digue, 
petite  levée,  Suppl.  à  Pcllas. 

Ê(y.  de  lavada,  et  du  dim.  aun. 

LEVADOUN ,  s.  m.  (levadéun). 

Dei  levadoon  avié  la  gaytm, 
El  leu  rabi  dei  lapereou. 
Hy.  Morel. 

LEVADOUR  BAS  «aaam,  dl.  Une  Hève^ 
ou  extrait  du  papier  terrier,  qui  servait  aux 
receveurs  pour  fkire  payer  les  redevances 
au  seigneur  d'une  terre. 

Ëty.  de  lev,  R.  de  levar  et  de  adaur,  cehii 
qui  lève. 

I.AVADOUR  DB  WKUJB,  Le  levier  d'une 
meule  de  moulin  à  farine. 

Il  est  composé  de  deux  pièces,  hme  ver- 
ticale, appellée  V^ée ,  Taotre  horisontale,  qui 
fait  roroce  de  levier  et  qu'on  appelle  la  tram<- 
fure;  l'une  et  l'autre  servent  à  hausser  la 
braie,  et  par  ce  moyen  la  menle  toornaàte. 
Sany. 

Éty*  de  Imar,  qui  sert  è  lever.  V.  Lev,  R. 

liEVADOVR,  dl.  y.  Caniita, 

LEVADOUR .  s.  m.  (levadôur) ,  d.  bas 
lim.  Une  pièce  de  bois  fourchue ,  soutenue 
par  trob  piquets  en  triangle  ;  rouvHer  qui  n 
un  faix  à  porter,  le  charge  dessus  et  n'a  plus 
besoin  que  d'an  petit  eCRwt  pour  le  placer 
snr  sa  tète  ou  sur  ses  épaules. 

Éty.  de  levar  et  de  adoiir ,  qui  sert  à 
lever.  V.  Lev ,  R. 

LEVADURA,  s.  S.  (levadûre);  Levadura, 
esp.  port.  Levure ,  écume  de  la  bière  en 
fermentation  qui  sert  de  levain  ;  temps  que 
le  levain  met  a  lever.  Gare. 

UEVABORA ,  8.  f.  (levadûre)  ;  sswiu. 
€a  qu'on  enlève  an  dessus  du  lard.  Anb. 

USVAIRm,  a.  f.  t\.  aavAVBns.  LkveH 

dbra ,  cat  illlavolHes ,  ital.  Accoocfaenae. 
V.  Lev,  R. 

1.BVAI.HA9,  s.  f.  pi;  vt  Relevamos, 
LevalKas  dejaMilhae,  relevailles  et  couche. 

UBVAM,s.  m.(levân); 


■A.  COOCBAIBOmi ,  UtWMM,  nBAff.  XttfVtlO,  Itsl^ 

Lemêura,  esp.  port.  Levain,  morceau  de 

pâte  aigrie  qor  foit  fermenter  la  pâte  du  painl 

É^.  éoceit  levawiên  on  de  ùvetr ,  lever, 

gonfler,  parce  que  lelevahi  produit  cet  eflbt. 

Le  pain  sans  levain  s'appelle  atyme. 
L'osage  du  levain  était  connu  atant  MoDm, 
puisqu'il  défend  aux  Hébreux  de  manger  dn 
pdn  feraMnté  avec  l'agneau  Pascat 
V.  Exod.  c.  12,  V.  15. 
Les  Gaulois,'  ao  rapport  de  PHne,  em« 
ployaient  la  levqre  dç  bière  pour  faire  lefer  le 

pain^ 

f  V.  AfVcnn* 


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526  LEV 

MMWéËÊÉmfl\  8.  Éi.  ▼!.  Li^amUtdé,  ne. 
esp.  IrfoaflMilCOyitil.  ElèratioD,  soulèfement. 

liBTAlf ,  8.  f.  ▼!.  La  leeofi,  U  femmequi 
relève  de  cooche. 

liEVAN,  V.  L«vam. 

tXVàMàE,  8.  m.  (lèTe-oâa),  d.  lim. 
EflhMité»  ée,  qai  lève  le  nei. 

LEVANDIERA,  6.  f.  rieTandiére) ,  dt.  et 
ioipr*  uTAiœiBBA.  Sage-femme.  V.  ^ugea^ 
frtma. 

ftty.  de  levor,  accoacher,  et  de  Ura.  Voy. 

lAfO,  R. 

l^^àjn ,  8.  m.  (levân)  ;  omusn.  I^evan- 
U ,  Ual.  eap.  port.  ah.  Llevanl ,  cat.  Levant, 
Orient ,  Est ,  la  partie  du  monde  où  le  soleil 
ae  lève.  Ce  mot  est  adj.  dans  Soukfm  levant, 
ioleil  levant.  L'an  des  quatre  vents  cardinaux. 

Ety.  de  l«var,  lever ,  levani ,  qui  se  lève. 
V.  IfVf  R. 

Lq$  priilcipaU  aUH  nommam 
En  noêtralengua  r^mana^ 
LevaOi  Qnc  e  Tram^ntana. 
Brey.  d'Am. 

I«BVANT,  8.  m.  Se  dit  aussi  des  pays  qui 
8om  situés  au  Levant  de  la  Médilerranèe. 

IJSyANTES,E«A.8.et  a^j.  (levaotés. 
èsel  :  UvrnntimQ,  port  Levantin,  ine,  qui  est 
né  dans  le  Levant. 

Éty.  de  l99ani  et  de  et.  V.  Lw,  R. 

I.EVANTE9,  s.  (levanlés)  ;  L/evanll,  cat 
UvanknQ,  e§p.ital.L8vaiitiq»  natif  dans  le 
Levant.    

UVANTINA»  8,  r.  (levantine).  Elo&de 


LBITAR,  V.  a.  (Uv4);  mp^timu  JLft»f8, 
lui.  I^o^Uor ,  esp.  port  Xmir .  ano.  cat. 
inc.  esp.  Lever,  hausser ,  élever,  ftter  de  la 

Irtace,  enlever,  prendre,  fiûrecontribuv,  8o«* 
ever.  révolter;  paraître,  «pparakre,  en  par- 
lant  des  astres  ;  produire,  porter,  ra|i^M>rter; 
exalier. 

É^y.  du  lat.  Iwra,  fermé  de  Uviê,  léger, 
etdear.  V.Xat7,  R.  ^   ' 

Levar  lou  capeeii»  ôter  le.chaMaa. 

l$9ûr  la  lattto,  desservir. 

lÊvmr  uMfi,  ottitler.discontNmr,  donner 
cwrtie  ordre,  abandonner  ce  que  Toi  aiait 
comme«cé,  cesser  d'agir  oo  de  parler ,  Gare, 
fermer  la  taverne. 

Zatar  Ungum.  èHe  fbroé  an  aieooe.  Gare. 

A^mmrf^omia,  délier  une  chose  qu'on  avait 
Uèe  avec  un  ootdage. 

^iH^vov  pa«  loukuor  daiiaoMiy  celaae 
vaut  pas  le  ramassai. 

Zsffor  «MM  /SnmMt  aceoQcber  une  hmmt. 

XavoruiMi  niêaéa,  déveher  des  oiaeaui. 

-Levord^coaaoki,  dégoûter  queUm'un  du 
du  leu.  prendre  sa  plaee. 

Levar  dautewunat,  relancer  quelqu'un. 

•^MHir  uma  wmilha;  reprendre  une  maille. 

Podî  |)a#  InMir  ^  eaifièai,  je  nt  puis  pas 
metUe  un  pied  devant  l*autre. 

En  d.  bas  liât  ^  met  signifie  auasî  Irom- 
per. 

Jquêlhùm$m*aplatlêimi,  cethommem'a 
bien  trompé. 

Levar  ae  dessam,  indemniser. 

Levar  lou  veire  4i  " — fr .  Éhqnaoflcr 
Soppl.  à  Pellas.  '  wmmmfm* 


LE? 

-- ^<— ,  V.  n.  d1.  Quêter ,  metidiér ,  ftire 
con^boer, porter,  pousser,  produire.  Voy. 
LeVf  R. 

Leva  gras  semlani  a  cubêbas. 
Pousse  des  grains  ressemblant  à  cubebes* 
EHic.  de  las  Propr. 

LBTAR  9B,  T.  r.  Levar ee^  cal.  Se  lever, 
en  parlantd'uae  personne  couchée  ou  cour- 
bée, sortir  de  son  lit ,  se  tenir  debout  Voy. 
Lev^  R. 

Lim  temps  ee  leva,  le  temps  se  hausse. 

5e  levar  de  taula,Tr.  s'ôlerde  Ubie  et  non 
ae  lever. 

5e  levar  de  devant,  Tr.  disparaître ,  s'en 
aller,  quitter  la  partie. 

LEVAR ,  tov ,  s.  m.  Le  lever ,  l'appari- 
non  des  astres  ;  l'action  de  ae  lever  ;  le  mo- 
ment où  l'on  se  lève.  V.  Lev^  R. 

LEVAT,  ADA.  adj.  et  p.  (leva,  àde): 
Levantadù ,  nort.  Levé ,  ée,  relevé  ;  sorti  du 
lu,  habillé.  vT^er.R. 
,  LBVAT,  s.  m.  vl.  Xleeol ,  cat  LUfoUo, 
lUl.  Levain..  V.  /.avant  et  Z^ ,  R. 

LBVAT ,  ADA,  s.  (|evà ,  àde).  Une  main, 
une  levée. 

Ëty.  de  Xav.R,  et  de  al. 

LEVAT,  AOA.adj.  et  p.  vl.  Ileeod, 
cat.  Ole,  excepté,  élevé  :  Boe  levai ,  boia  de 
haute  fuUie.T.Xee.R. 

|«BVATA«,  dL  V.  I.eoii  et  £ee.  R. 

LBVATIO,  acy.  vl.  Propre  è  faire  lever, 
en  parlant  de  la  pAte. 

LBVATRITf ,  vl.  V.  LevairUx.. 

LBVDBA ,  V.  Levadura, 

LEVENT! ,  s.  m.  (levèinU).  Fanfaron, 
freluquet,  tat;  adroit. 

Ety.  de  leventi  ou  levanti,  soldat  turc* 
des  galères.  V.Za^.».  ^ 

LEVET, adj.  vl.  Léger,  £MÙle.  V, Zee,  R. 

IXVBZA,  s.  f.  vl.  Levetm .  port,  te- 
ee«a,  lUl.  Légèreté,  ipconatance.  V.  Lev. 
Rad. 

LEVIADMA ,  8.  f.  vl.  V.  Leujaria. 
LBVIAR,v.  a.  vt  Aflaiblir,  rendre  plus 
léger,  aoulager. 
Ety.  du  lat.  alleviare,  nt  a.  V.  Lêv,  R. 

I^EVIASO,  6.  f.  vl.  Allégement,  soula- 
gement, saignée.  V.  Lev.  R. 

LEVIS,  adj.  (levis).  Levia,  qm'oa  peut 
Jevcr,  qui  ae  lève  ;  pont-levis.    . 

LEVITA.  8.  f.  (lévite);  mm^mmmk. 
r«o«niA.  Iieeiia,  cat  eap.  Lévite»  redÎMote, 
habit  long  qui  croise  par  devant 

LBVITAT,  s.  f.  vL  i^etdSo,  port 
ievedad,  esp.  LevUà,  ital.  Lè|èreté  »  sou- 
plesse, agilité. 

Ëty.  du  Utp  levUaUâ,  gén«  de  letîlna,  m. 
81.  V.  lae,  R. 

fKVlTigOB.a.  m.  (Iefilique);le©tlieff, 
Ital.  esp.  port  LevUie,  cat.  Léviûque»  te 
troiaième  livre  du  Penlateuqae. 

%' fr  Ut  teptlteue,<t6er  Iwitki. 

LEVrro,  s.  m.  (lévite);  Levitq.,  ilal< 
e^p.  part. cat  Lmt ,  ail.  Lévite,  ou  aaçrifi- 
cateur  hébreu;  on  donne  quelque  fois  ce 
nom  à  de^  enfanta  que  l'on  habille  avec  des 
aubes  et  qui  servent  h  l'autel. 

Éty.  du  lat  lewla,  parce  que  iea  lévilea 
étaient  de  la  tribu  de  Lévi. 


LEV 

LBVRA ,  8.  f.  (lévite).  Y.  Ldbra,  B&uktm 
et  £e6r,  R. 
LEVMEniA,  dl.  V.  GawrHna. 


LEX ,  dg.  Pour  Nt.  V.  Lteah  et  Liek,  R . 
LE1:ar,  v.  a.  uttc.  béarn.  Leœat^  «ne. 
cat  Laisser.  V.  Laistar  et  Laéh ,  R.  2. 


LBT ,  8.  r.  (lèi)  ;  ui,  u.  Leg§ê^  ital.  Xev, 
eap.  Zret ,  port.  L<ey ,  cat  Loi ,  règte  étabbe 
par  autorité  divine,  qui  obhge  à  cartaioea 
chosea  et  eu  défend  d  autrea  ;  règle  invaria- 
ble de  la  pâture  ;  règlement  dea  autoritép 
légielatives,  lequel  ordonne  ou  défend,  pour 
le  maintien  de  la  société  et  la  conaervation  de 
l'Elat  ;  pulssauca,  autorité, 

Éty.  du  lat  legii ,  gén.  de  <e;r ,  par  apoc* 
Ug,Uy.\.Leg,ïi.S.     , 

MMt  lAuoA,  toi  aalique,  donnée  en  378, 
publiée  par  Pharamond,  en  4âi,  et  sa  non* 
velle  rédaction  en  511. 

Ijcs  révolutions  sont  fkondes  en  lois  ;  d^ 
1790  jusqu'en  1836,  77J61  ont  été  pro* 
mulguées  dans  l'ordre  suivant  : 
L'assemblée  oonstituanta,  •  .  .    4,40^ 
L'assemblée  légialMive.  ,  .  .  .    2,078  ^ 
La  convenlioo.  ..,•,...  14,034 

Le  directoire.  .  .  , 2.0i9  , 

Le  consulat  et  l'empire.  ....  14.100 
Le  gouvernement  dea  çeiU  jours.  81 8 
LerègnedeLouia^VlU.  .  .  .  18.156 

Celui  de  Charka  X 15301 

Philippe,  jusque  la  8n  de  1836.    6,323 

Total.  .......  T7,761  . 


LET,  s.  f.  (lèi):  vn.Ugge,  lut  Lejf^ 
esp.  Loi ,  rè^  établie  par  aotoiité  divine  ou 
humaine,  qui  oblige  à  cerlaineachoeea  el  an 
défend  d'autres 

Éty.  du  lat.  lest ,  fe^ie ,  faH  de  isftrf ,  lire, 
parce  que ,  aelon  Varron ,  on  liaait  la  loi  an 
peuple  pour  lui  en  donner  eomaiaaance. 

Il  a  do  eiisler  4e»  loia  aossitèi  que  4ee 
hommes  ont  léoni  lenra  intérèie  pour  vivae 
en  aociété,  et  qonéqoe  oeNea  de  llolBe  soieBl 
les  plus  andennea  que  noua  connaiaaiana» 
il  est  certain  que  Iea  Egyptiena  étaient  déià 
poKcés  lorsquTeMea  leur  fkreni  appof^m*  V» 
Legielakmr, 

U;t  ,  s.  m.  vl.  KM ,  uÉ.  V.  £ay. 

Outre  les  afgniScations  rapportées  cU 
àt&êm ,  ce  mot  en  a  encore  d'anirea  dana 
l'ancienne  langue.  teHee  quefbi,  croyanee 
religie^ae;  habitude,  moniète;  proeèi^  IHi|^ 
titre,  qualité,  alei. 

LEV,  vl.  Bn.  À  iay  Ja,  eaprs  mu»  A  la 
manière:  j4  lei#e«rvy /09lar,àlaaBanlère 
de  vil  jongleur. 

LEV ,  urr-MATOB,  vl.  anc.  béarn .  HaMMie. 

LBT,  s.  m.  dg.  Pour  lait,  Y.  Lmk  m 
JUicà,R. 


ËÊégre ,  msnnCy  n^|a  womrtU  da  ^ann  iey  « 
Tan  ^randieetoy  couaiô  M /Û  d'un  rey« 

LBT,  Se  dit  pour  Vu  dana  Iea  locutiona 
suisantea  ;  Maut^k^  nDct  y  ;  T'^umoa-^» 
retoumei  y. 


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tEy 

USYAiV.  AUa  eX  ÂUya. 

I«ETAL,  adj.  des  deuxgeDr.  i«sa&,  istao, 
M4U..  uAB.  Jélealj  cat.  Le  ai,  esp.  porU  Ltale, 
iUl.  Loyal.  V.  La^^al. 

Éty.  du  Jat.  Ugalis,  m.  fl.  V.  Lêg^  E.  3. 

LBTALIIEN,  adv.  %i.  uiaubii,  iaiao- 

mm,  uMJMHTy  uAPMspT.  /.fealmeiii  y  cat. 

Lealmente ,  esp.  port.  ital«  LoyalemeoU  Y. 

Ug,  R.  3. 

""  LETALTAT ,  8.  f.  vK  unA&AofA  »  uia- 

&SSA  ,  I.BA&BBA  ,   I.B&AI.1UIV  ,  IPIAIITAT  ,  UALTAT  > 

uAvrtAT.  IJeallat ,  cat.  Lealtaty  esp.  .^eal- 
daifi?,  port.  X.eal(&  et  Lealtade,  ital.  Loyauté. 
y.Leg.n.^. 

I^ETAD.vI.  V.  Leyal 

LETGOtJN,  S.  r.  (leîçôu),  dg.  Leçon.  Y. 
Liçoun  et  X«^,  R. 

LETGZON,  vl.  Y.  /^iVoMii. 

LBTDA,  Y.  Uda. 

laET-DOUN,  ad?.  (Irîdôun),  d«  ttm. 
Alors.  Y.  i^t/ioura. 

Ley*doun  lau  doyen  de  la  bendo,  etc. 
Foueaud. 

LBTIlI9,8.f.vl.  Friche. 

LETBOUN.  Y.  Larrotm. 

MJSTB,y\.\.LieU. 

LETSGHAR,  Tl.  Laisser.  Y.  Laiiêor  et 

liETSSA,  8.  f.  vL  Leg8.  Yoy.  LaUta  et 
LocA»  R.  2.      . 

USTT,  8.  m.  dg.  LU.  Y.  Lieck  et  Xîcft  » 
tUd. 

LETT,  8.  m.  d.  béara.  Lait.  Y.  Loch, 
Rad. 


LEZ,  (lèz).  Près  l'un  de  l'autre ,  comme 
deux  lez  tirés  de  la  même  pièce. 

Saint  Paul,  lez  Faïence,  annonce  deux  ter- 
ritoires réunis  à  un  seul ,  comme  deux  let 
ajoutez  quinefontqn*une  seule  pièce. 

IXZ,adj.  vL  Leê^  anc  cat.  Leso^  esp. 
port.  ital.  Lèse  :  CrUn  de  lexa  majeetat. 

Éty.  du  lat.  lemu,  m.  s. 

IiEZA,  vl.  Qu'il  soit  permis  :  Lex,  il  est 
permis»  temps  du  verbe  Leeer;  qu'il  soit 
loisible.  Y.  Leier^  R. 

IXZABDAT,  ADA,  adj.  et  p.  (lézarda, 
âde).  Lézardé,  ée,  crevassé,  parlant  d*un  mur. 
Gare. 

USZENA ,  S.  f.  (lezéne) ,  dl.  Y.  AUtna , 
fig.  esprit  fin,  snbst.  Doij. 

LESER,  6.  m.  vl.  Loisir,  permission, 
moyen.  Y.  Lie,  R.  2. 

UBZERNOO,  d.  d'Arles.  Y.  Luxema. 

LBXBROS ,  adj.  vl.  Qui  est  de  loisir,  dé- 
sœuvré, désoccupè.  Y.  Léser  et  Lie,  R.  2. 

liEUCvl.  Y.X.e8Hm. 

I^BZIR,  Y.  Leeer  eiLe$er,R. 

UBEOB,  vl.  Y.  Legar  et  Lie,  R.  2. 

LHA 

UBAC,  vL  Pour  Ihi-ae,  Im  a. 
UBANjVLLulont. 

T,  t1.  V.  XeflfariL 


•t  Lkhf  R. 


LHE 

LHENA ,  s.  f.  vl.  Bois  à  brûler. 

Ety.  Alt.  de  Lenha,  v.c.  m. 

LHÉR ,  vl.  Pour  Ihi  er,  lui  sera. 

LHEVA ,  s.  f.  vl.  béam.  Levée  des  im- 
pôts. V.  Lev,  R. 

LHBYT ,  s.  m.  d.  béara.  Ut,  Y.  LUeh  et 
Lich,  R. 

LHI 

um ,  pron.  pers.  de  la  troisième  penomie, 
que  Hiilet  emploie  toiqours  dans  Le  mirai 
»iotindt,au  lieu  de  H,  lui. 
^JWHIA.  s.  f.  vL  Ub,  marc.  Yoy.  Lia  et 
Gréa. 

LHIAR.vI.Y.Xtar. 

LHIMATZ.  8.m.  vL  Y.  Umaça. 

LHIN ,  Employé  par  UiUet  dans  U  mirai 
mmmdi  pour  lui-en ,  n'in. 

I-H10U8 ,  s.  m.  dg.  Y.  EsUmu. 

UURGUA,  s,  f.  vl.  Glaïeul, aanbe.  Y. 

tMis ,  s.  m.  vl.  Lin,  cotte.  Y.  X.«i,R. 

I.H18SA,  s.  f.  vl.  Palissade,  planche.  Y. 
Plancha  et  Taula. 

LHIVRAT,  adj.  et  p.  vL  Livré.  Y.  14- 
ber,  K. 

LHlVRAZO,  s.  f.  vl.  Denrées,  provisions, 
choses  qu  on  délivre,  qu'on  distribue.  Yoy. 
Liber,  K. 

LHO 

l.HO-DE.FAG<>T,  8.  m.  dg.  Hart,  Ken 

pour  attacher  des  fagots. 
IJHOR,vl.  Y.  Xor. 

liHU 

LHUHDAR,  vl.  Y.  LhUau  et  Lumtar. 
LHUBfBlETRA,  vl.  Y.  LumHra. 
UaiJNA,vLV.XtiMi. 

liHT 

I«HTEURAL ,  8.  m.  vl.  Balance.  Yoy. 
Libra. 

U 

LI,art.m.  pi.  vl.  Les. 

Ety.  du  lat.  Uli,  par  aphérèse  de  il. 

LI,  pronom  de  la  troisième  personne 
m.  s.  et  f.  s.  (lî).  Lui ,  c'est  le  datif  de  el  ou 
eou  :  Donnax'li,  donnez  lui  ;  Parla  H,  parle 
lui  ;  Li  dirai,  je  lui  dirai. 

LI,vl.'u».  Le,  lui. 

U,  adv.  rel.  Y,  en  cet  endroit  là  :  Aqueou 
lireêla,  celui  là  y  demeure;  Li  vau,  j'y  vais; 
Liaipa$eai,fj  ai  passé;  quand  lî  est  devant 
un  mot  qui  commence  par  nne  voyelle ,  on 
élide  Vi  et  on  le  remplace  par  un  apostrophe, 
on  dit:  L'aipaaat,  au  lieu  de  li  aipaseat, 

LI,  vl.  lang.  Pour  Xiti,  t.  c.  m. 

U,Pourly8.Y.  FfH. 

LIA 

LIA,  nom  de  femme  (lie).  Par  aphérèse  de 
Julia,  ▼.  c»  m. 

UA»8.  L  lia, esp.  port.  Lie.  T«  Grea^ 

LIA,d.  «d.  oontr.  de  Vy  «.  Y,  L'a. 

LlA,a.f.  CHe);  «d , mmma ,  ^. Lien , 
attache.  Y.  Liaw^,  eetaea  al  Ug,  R. 
.  Ma  dêpergamim,  ma  tiret 

UA-CAiiBA,a.tvL  LUgac&mç^^etA. 
Jarretière.  Y.  Xif^R. 


m. 


527 


UKAOHABWA.  a.  f.  d.  bas  lin.  âi»lchÉ- 
ousse) ,  et  impr.  uowavmo  p  eooHie  l'écrit 
M.  Béronie.  Jarretière.  Yoy.  JarreHêm  et 
Lig.Bi. 

LIAGHAU8SAR,  y.  a.  (Ué-tchaooseé)  « 
et  ^impr.  umnémÊÊSk,  Bér.  Uer  les  jacv^Hères  : 
MapofdomMUkmêempedemeliadmmear, 
il  ne  m'a  pas  donné  le  temps  de  mettre  nia 
jarretières.  Y.  Lig,  R. 

LIAGHAU88AT,  ADA,  adj.  et  p.  (Ita^ 
tchaoussà,  âde),  d.  bas.  Un.  Pourvu  da  Jar- 
retières. Y.  lîfif,  R.  ^ 

LIADOR,  vl.uAndi.X«^al0r8,iud.Lfeor. 
quilie.èlier.  Y.X4>,R. 
^  UADODR,  8.  m.  (liadév)  ;  mmam,^  4g. 
Cheville  à  lier  les  gertîes. 

UADllRA,8.f.  vl. Ugalm.  Y.  Ligam^ 
raetXi^,  R. 

LIA  FIEUMJA ,  8.  m.  (lie  fleloiie)  :  ow- 
ra&ooA.  Lien  qui  sert  è  attacher  la  filasse  à 
la  quenouille.  Y.  Lig,  R. 

UAQI,  8.  m.(liàdgl);  tiAtt.  Aefbn  de 
lier,  ce  qu'il  en  eoâte.poorftifre  lier.  ^arc. 

LIAGNA,  8.f.(liàgne),d.  m.  Unaliagna 
de  traeheous.  Y.  Liaeea. 

éty.  de  «a  et  de  a^m^,  ce  qd  est  lié  en- 
ensemble.  Y.  Lig^  R. 

LIAIRA,vLY.  XidiWf. 

LIAIRE,vl.Y./.<aifor. 

LIAIRI8,8.  f.  (IMîris);  uamba.  Enjave- 
leuse  femme  qui  fait  les  javelles  de  sarments  de 
vigne,  qui  Ile  les  gerbes  de  blé.  Y.  Liandra 
etZty,  R. 

UAL,  ALA,  adj.  vL  Loyal,  aie.  Yoy. 
Loyal,  Leyal  et  Leg,  R.  3. 
LIALEBA,  8.  f.  vl.  Y.  LeyaUat. 

^  LIALMEN  •  8.  m.  vl.  Ligament,  ligature, 
lien. 

UALMENT,  adv.  vl.  Loyalement ,  de 
bonne  foi.  Y.  Leyalmen  et  Leg,  R.  3. 

UALTAT,  s.  f.  vl.  Loyauté.  Y.  Leyal- 
tai. 

LIABI,  s.  m.  (Uân).  Y.  Liame  et  Lig,  R. 

UABIADA ,  s.  f.  (Kamâde),  dl. 
Gros  paquet  de  menu  linge. 

Ëty.  de  liame  et  de  ada.  Y.  Lig,  R. 

LIAMAR,  ▼.  a.  (liamà)  ;  bhuamak 
pac^ueterle  linge,  attacher,  enchaîner. 

Ety.  de  Itame  et  de  ar ,  attacher  aTec  un 
lien.  Y.  Lig,  R. 

LIAME ,  8.  m.  (liàme)  ;  ua«.  um,  uasc, 
ftiA ,  laDosTA ,  u«soT ,  uvACA.  Legomu ,  ital. 
port.  Lligam ,  cat.  Lien,  cordon  qui  sert  à 
attacher  quelque  chose,  tout  oe  qui  sert  k  lier. 

Ëty.  du  lat.  Ugawmtf  Ugame,  Uame,  m.  t. 
Y.  Lig,  R. 

Liame  faek  ameuma  ûmawiaa  tùremâei , 
hart. 

Liamederaêin»,pendiliadaoù  pfnela, 
paquet  formé  de  ptaneim  grappes  de  ratshit 
que  roB  suspend  pour  les  conserver  en  na- 
ture. 

L'usage  de  suspendre  les  raisins  pour  lei 
eonserver,  est  très-aneien,comme  le  fait  remar- 
quer M.  de  Sauvages,  puisque  Abigall,  fem- 
nt»  de  Nabal,  appaisa  dans  fe  désert  de  Pha- 
ran,  David,  par  un  présent  qu'elle  lui  appo^ 
ta  et  è  sa  troupe  animée^  de  cent  paquets  de 
raisins  secs  et  de  deux  cents  Catras  de  figues 
sèches»  Cmhm  Hgalmraê  uvmpaste$  H  du 
ffitrt  mat  rat  cfli^icBriMi. 


Emr 


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528  UA 

UAMBff  «  ê.  m.  ▼!.  Ligament  I  Ugalnre. 

UAMBR^  vL  V.  Liamiêf. 

UÂMBT  ^  ▼!.  S.  m.  Petit  lien  ;  il  oa  elle 
lia»  enchaîna.  V.  Lig,  B.  , 

UAMIER  y  8.  m.  yL  aiAMs.  Limier,efaien 
A  chaaae  qui  dètoorne  le  cerf,  le  cbefreoilt 
ele. 

Ély.  dn  lat.  Itmitorif ,  qui  concerne  les  Iw 
nitea.  V.  Lim,  R.  S. 

|JAN,  V.  Italie. 

lilANANSA,  a.  f.  vl.  JUiénalion. 

£tj.  da lat  akenatio^  m',  s. 

I.IANC ,  V.  Liame  et  Xtdf,  R. 

I.IANDRA ,  a.  f .  (liàndre)  ;  kiaimi,  uBoot, 
uAmsiui  •  uAiBA.  Enjafeleuae,  femme  <][ui  aoit 
lea  rooiasonneoraipour  enjaYeler  ou  lier  lee 
gerbea;  deux  moiaaonneura  ont  ordinaire- 
Qientuneenjavetenae,  c*eat  ce  qu'on  nomme, 
nnaêoea* 

i^&u  brut  que  fan  sur  lou  eamin 
léOu  miiêsounier  ame  la  liandra* 
Suou.  loéd* 

Éty.  du  lat.  It^areylier,  onde  Xi,  R.  et  de 
andra,  Y.  Lig,  R. 

LIANDRA .  a.  f.  Nom  qu'on  donne,  aux 
environa  de  Brignolea  y  aelon  M.  Amie,  au 
jonc  d'eau;  nom  générique dea  carex  et  dea 
acirpes. 

Ely.  Parce  quecea  plantea  aerrent  à  lier. 
V.  Lig.  R. 

LiANflA,  a.  r  vl.  V.  Ligansa. 

LIANT,  ANTA,  adj.  adj.  (liàn,  ânte). 
Liant,  ante,  aouple,  et  flg.  cQmplaisant,  af- 
fable. 

UAR,  ▼.  a.  (lia);  BtTACAm.  uoovmam.  Le- 

?arf,  ital.  Ligar  ,  eap.  Hiar ,  port.  Higar , 
at.  Lier,  aerrer  avec  une  corde,  avec  un  lien 
en  général;  joindre,  unir, engager,  obliger. 

Ëty.du  lat.  H^are,  formé  du  grec,  y»  Lig, 
Rad. 

Liar  de  garhae,  Engerber,  ^^javeler. 

UAR  SE,  ▼.  r.  Liar-iêy  port.  Se  lier, 
s'engager,  former  une  iiaiaon  d'amitié  ;  en- 
paf  lant  d'une  aauce  on  dit  qu  elle  ae  lie  quand 
lea  ingrédiena,  en  ae  mêlant,  prennent  de  la 
conaistapce. 

LIAR,  adj.  ?l.  UAB.  LeardOy  ital.  De 
cooleurrouaaitre,  gria pommelé  ou  gria  brun. 

Un  cavalUar^  un  cheval  hard. 

Ëty.  du  lat  arana,  brûlé,  part,  de  ardere, 
br^er. 

MARD ,  a.  m.  (liâr).  Liard ,  ])etile  mon- 
naie de  cuivré  qui  valait  troia  déniera. 

Ëty.  On  n'eat  d'accord  ni  aur  l'origine  ni 
ayr  l'étyoMlogie  de  celte  monnaie»  les  una 
|[)rétendent  qu'elle  fut  ainai  nommée  par  cor- 
ruption de  li'hardi ,  parée  qu'on  la  fabri- 
quait en  Guienne,  ^u  tempa  de  Philippe  le 
Hardi,  auivant  Clérac  ;  d'autrea  tirent  ce  mot 
de  Guignea  Liard,  natif  de  Cremieu,  qui  an- 
fait  inventé  cea  petitea  piicea  en  1430;  d'au- 
trea diaent  enfin  qu'ellea  ont  ^té  appeléea 
li-arda,  lea  noira,  argentum  araum,  par  pp- 
poaitiçn  h  H-blance  ,  argeiUum  albwn ,  ar- 

gent  noir  ou  brûlé,  monnaie  déjè  connue  et 
lancbe;  et  que  leapremiera  n'ont  été  frap- 
péa  qu'en  1654. 

Ces  piicea  avaient  cours  aopa  Françoia  I*^» 
^ea  avaient  d'un  c^lé  une  croix  entré  deox 


LIA 

lya  et  une  couronne,  et  an  reTer9  un  daopliin 
avec  la  légende,  Sit  ftoman  Damini  bene- 
dietum.  .    , 

tiARDA,  a.  f.  (liàrde),  dl.  Pièce  dp  deux 
liarda.  V.  Dardena  et  Liard. 

LIARDEOEAR,  ▼•  n.  (Kardedjâ) ,  d.^  baa 
lim.  Liarder,  bourailler,  marchander  d'une 
manière  minutieuae, 
Éty.  de  liard  et  de  egear. 
UARGA,  a.  f.  (liàrgoe).  Un  dea  noma 
qu'on  donne ,  dana  le  Baa-Umouain  ,  aux 
laitrona.  V.  Lachairaun. 

LIASOUN,  a.  f.  (lieaoun),  elimpr.  ais- 
foim.  Ligaxon,  eap.  Liaiaon,  union  de  plu- 
aieura  choaea  eotre-eUea;  attachement ,  liai- 
aon d'amitié,  arrangement  dea  partiea:  en  t 
d'écriture,  ligne  déliée  qui  unit  lea  jamba^ea 
lea  una  aux  autrea  ;  en  t.  de  coiaine ,  certaine 
quantité  de  fiirioe,de  jaunea  d'œufa,  etc., 
qu'on  met  dana  lea  aauces  pour  lea  épaiaair. 
Ëty.  de  Itar,  lier.  V.  Lig,  R. 
LIAS8A,  a.  f.  (liàase).  Liaaae ,  amaa  de 
papiers  liés  enaemble  et  ordinairement  rela- 
tifa  au  même  objfet  oq  d'autrea  objets,  réqnia 
par  une  attache. 

Ëty.  Ce  mot  est  dit  au  lieu  de  îiamaua, 
formé  de  liame,  paquet,  et  de  l'augm.  ana, 
V.  Lig,  R.  ' 

Liaeea  de  linge,  paquet  de  linge. 
Liasse  de  tracheous,  torsenau. 
Liastade  claue,  talote,  (rousseau  de  defs, 
ou  manada. 

MASSA,  s.  f.  MMMMA.  A  Thorame ,  Baa- 
aeà- Alpes,  on  donne  ce  nom  k  la  trame ,  et 
dana  la  Haute-Provence,  à  la  battée  ou  paquet 
de  loqueltes  de  laine  cardée ,  de  5  ou  6 
kilog. 

Ëty.  Probablement  parce  qu'on  met  la 
laine  cardée  en  liaaa^.  V.  Lig,  R. 

LIASSUN ,  a.  m.  (liaaaûn).  Liaaae  de  me- 
nu linge.  Aub. 

LIAT,  lADA,  adi.  et  p.  (lià,âde);M«^iir 
uAT.LiadOy  port.  Lié,  ée,  alUché,  fixé;  vl. 
prisonnier. 
Ëty.  du  lat.  ligatus.  V.  Lig,  4* 
UAU  •  adj.  vl.  V.  Leyal  et  Z,oya|. 
I4AULMENT,  vl.  Loyalement.  V.  Liau- 
ment  et  Leyalment. 

UAUUAR,  V.  n.  (liaoumâ),  dl.  Pipocher 
et  iion  mangeoter.  Sauv. 
lAAUMENT,  vl.  V.  Leyalmeni. 
LIAONKRS,  a.  m.  pi.  vl.  Pauvreade 
Lyon  :  hérétiqu^. 
LIAURA,  d.  lim.  AU.  de  Lioura,  v.  c.  m. 
LIA|rs,8.  91.  (liàpua),  dl.  Eclair.  Voy. 
Eilioue. 

lAAUTAT,  a  f.  vl.  Bonne  foi ,  loyauté. 
V.LeyaltateiLeg,  R.  3. 

UAZOS,  a.  f.  pi.  vL  Li^iaona»  liena, 
ligaturea.  V.  Lig,  R. 

lilR 

I.I9AN ,  a.  m.  (libân).  Liban  ou  plombée, 
corde  <fui  bordé  le  pied  du  filet  el  à  laquelle 
on  attache  le  leat  C'eat  auaai  une  corde  de 
la  madrague  qui  tient  aux  groaaea  piècea  de 
liège.  V.  Madraga. 

URAN,  a.  m.  (Ill>én);  fla,  toatao, 
néOMMÊ,  Llihflni ,  cat.  Corde  dé  apart  qu^on 
emploie  à  difiérenta  uaagea  et  particulière- 


LIB 

ment  pour  tirer  Fean  deapuita  aa  moyen  ée» 
aeaux.  V.  fVaUUi. 

lARAN  (libàn):  LOfano,  iUl.  eflf>.  port. 
Liban,  chaîne  de  montagnea  de  Syrie,  en 
Aaie.  dana  fe  PachaKek  de  TripolL 
éty.  du  lat.  H6afiii#. 

URANUS,  a.  m.   vl.  Eapèce  de  boii. 
plante  qui  porte  l'encena. 

Étv.dulaL  likapU.libanqUê^  dérivé 4a 
grec  Xifovoc  (libanoa),  encens. 
URARTIN,  V.  Libertin  et  tiber^  R. 
LIRARTlNBaBAII,   v.  n.   Libertiner. 
vivre  dans  le  libertinage.  Avril.  V.  Liber,  %, 
LIBATION,  s.  f.  (libatie-n);  mm». 
Libagione,  ital.  Irtbarao,  port.  LibatioB, 
eflluaion  de  liqueur  en  rhonneur  des  cfieox. 
Éty.  du  lat.(t6a(t(mia,  gcsi.  de  libétio,m.s. 
LIRE .  a.  m.  anc.  béarn.  Lirre.  Y.  Lùn 
et  Libr,  R. 

LIBBI..a.  m.  vl.  LMBftB.  LibeOp,  e^ 
port.  iUl.  Lt6elo,eap.  Libelle,  mémoire* 
placet,  requête,  cé^inle,  livre  d'iofpnBalippft; 
titre,  acte  ;  pQt  de  chambre. 
Éty.  du  lat.  libeUue^  m.  a.  Y.  Libr,  R. 
UBELH ,  vl.  Y.  Libel 
LIRELLE  ,  a.  m.    (libènè);   uwua. 
LibeUo,  cal.  ital.  port.  Libtlo,  esp.  Ubele. 
écrit  injurieux,  difnmation. 

Ély.  du  lat.  ItbeUtf  4,  petit  livre,  mémoire, 
affiche.  V.  Libr,  R. 

LIBER,  mum,  uv«,  u^wwmm  .  radical  dé- 
rivé du  latin  liber,  libéra,  Uberum,  Hbn, 
d'où  l'oQ  a  fait  libertas,  liberté;  UberaHs, 
libéral  ;  deliherare,  délibérer. 

De  Itôer  :  £i6er-tt,  Liber-ar,  Libère, 
Liber-ataur,  Liber-^u. 

Deliberalie,  par  apoc.  Ii6eral ;  d'oè:  U- 

heral,  Libérai;  Liberala-mtntj  LiberaUlÊL 

De  kbertatii,  gén.  de  libertas,  par  apoc. 

Libertat,  Libert-in,  I^ibertsthogs  Likari-isL, 

L^artin-egear, 

De  liber ,  par  la  auppr.  de  < ,  libr;  d'où  : 
Libr-e,  I^ibra-ifient, 

'  De  deltderare,  fprmé  de  de,  de  lib^  et  de 
are,  par  apoc.  :  Deliber-ar,  peliberalrùm. 
De  lt6«r ,  par  auppr.  de  e ,  libr,  et  par  k 
cbanffement  du  b  en  v,  livr;  d'où:  Livr-ar, 
De-livrar,  Livreur,  Delivr-anpa,  ÂlAivrar. 
De  livr,  par  le  changement  de  v  en  aa- 
Ito^r;  d'où  :  Liùur-ar,  (Umr-ameL,  Liem, 
ar,  Liour-eia,  De-liaurar,  De»4Umrw, 
Dp-lhieurar  ,  De-lhieur-at .  J&r-lfctrra- 
meni,  Liura-ment,  Liur-anda,  Linr-emm, 
Liur-ar,  Liur-a^fon,   Livr-esùun, 

LIBERA,  a.  m.  (libéra);  Libéra, prîoc 
que  l'église  catholique  fait  pour  les  mocti, 
et  qui  commence  par  le  mot  It&cra.  Voy. 
Liber, K, 

URBRACIO,  a.  f.  vl.  Liberadwn,  c^. 
^tberaitone,  ital.  Libération,  délivrance. 
Éty.  du  lat.  Uberatio,  m.  a.  V.  Liber ,  I. 
LIRBRAL,    ALA,  a4j.   (lîberàl',  aie): 
uMMMMo.  LiberaU  f  ital.  Libéral,  esp. part 
Lliberal ,  cat.  Libéral ,  aie ,  qui  anne  à  da»> 
ner,  qui  donne  facilement;  larse,mag» 
fique. 
Ëty.  du  lat.  UberaHi,  m.  s.  Y.  LUir ,  I* 

ProHRSIfa  foui,  Jboiumr,  rtekeesm  » 

Plaatr,  repati , 
Jfoîa  n'aa  aottlamenl  gii'eii  pTsacmeats, 

0ti'aaliberau. 


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UB 

LtUatiê  likiraui,  les  arts  libériQï ,  par 
opposilkm  aok  arU  mécioiquea ,  ceui  où 
rcsprit  travaille  plus  qae  le  corps. 
'  En  v1.  libre. 

UBERALAIIBNT ,  adf.  vl.  LiiberaU 
«lefil,  cat.  LibêralmenU  y  esp.  port.  ilat. 
Llbéralemeiit,  généreuaemeDt 

Ê(7.  de  liberala  et  de  ment  V.  Liber, 
Rad. 

UBBfUIâlTAT»  8.  f.  (liberalltà); 
Uhvraiità,  ital.  Liheraiiûad ,  esp.  Libéra- 
lidade,  port.  ZU6erait(at,  cal.  Libéralité, 
Tertu  qui  s'exerce  eo  donnant  gratuitement 
aux  autres  ce  qui  nous  appartient  ;  le  doQ 
même. 

Éty.  du  lat.  liberalitati^,  gén.  de  libéra- 
litas.  V.  Liber,  R. 

lilBERAUHEN  ,  adv.  vl.  uvssAuiBMf. 
Lliberalmenl,  cat.  I^ibéralement,  librement. 
V.  Ifeberalàment  et  Liber  y  R. 

LIBERAR  SE,  V.  r.  (libéra  sé) :  Libe- 
rare ,  liai.  Liberlar  se,  port.  Se  libérer,  se 
délivrer,  acquitter  ses  dettes. 

Ety.  du  lat.  liberare  se,  V.  Liber t  R. 

UBBRAT ,  AOA.  adj.  et  p.  (lil)erâ.  àde). 
Libéré,  ée,  délivré  de  quelque  cbarge. 

Éty.  de  Liber  y  R.  etde  al. 

lalBERATOUR  ,    s.   m.    (liberatQur)  ; 
Lfèeraiore,  ital.  Liberiaior ,  esp.  port.  cat. 
Libérateur,  celui  qui  rend  la  liberté,  qui 
délivre  une  personne,  une  ville. 
.    fity.  du  lat.  liberaior,  m.  s.  V.  LUber,  R. 

lilBERAU,  s.  m.  (Ilberàou);  u»bpa&. 
Libéral ,  partisan  d'une  secte  politique  qui  a 
commencé  à  foire  da  bruit  en  16i9.  Vojr. 
Libéral. 

Éty.  de  liberalif,  V.  Liber,  R. 

ULBÉBMNTA ,  V.  Labirinthi^, 

ItlBE^T,  s.  m.  vt.  nBKnrtn,  Llibertf 
cat.  Liberto,  esp.  port  ital.  AfTrancht.  libéré. 

Ëty.  du  lat.  Hberlus^  pi.  s  V.  fsiber,  R. 

LIBERTAT,  s.  f.  (liberlâ)  ;  Libéria,  ital. 
Liberdad,  esp.  LUberlat,  cal,  Liberdade , 
port«  Liberté,  pouvoir  qu'à  l'âme  de  faire  ou 
de  ne  pas  faire  ;  libre  arbitre  ;  l'opposé  de 
la  servitude  ;  état  d'une  personne  libre  ; 
indépendance,  etc. 

Éty.  du  lat.  libertatie  ^  gén.  dç  liberlas. 
V.  Z.t6er,  R. 

LUBSTATS    SB    LBOUtA    OAÙICAHA  ,   llbcrtéS 

de  l'église  gallicane ,  observati/otn  de  certains 
points  de  l'ancien  droit  commun  ejl  canoni- 
que, concernant  la  discipline  ecclésiastique, 
que  l'église  de  France  a  conservée  dans 
toute  sa  pureté,  sans  admettre  aucune  des 
innovations  qui  se  sont  introduites  à  cet 
égard  dans  plusieurs  autres  églises. 

Ces  Kt>erié8  furent  réclamées ,  suivant  M. 
de  Biarca ,  dés  l'an  461 ,  au  premier  concile 
de  Tours,  et  en  794  au  concile  de  Francfort. 

Elles  peuvent  se  rapportera  trois  maximes: 

I^  première,  que  la  puissance  que  J. -G. 
a  donnée  à  son  église  est  uniquement  bor- 
née au  spirituel  ; 

La  seconde,  que  les  papes  ne  peuvent  rien 
commender  ni  ordonner ,  soit  en  général  ou 
en  particulier ,  de  ce  qui  regarde  les  choses 
temporelles  dans  le  pavs  et  sur  les  terres  de 
l'obéissance  et  souveraineté  du  rqi  très- 
chrélicn  ; 

La  troisième  ,  que  la  plénitude  de  puis- 

TOM,   IL 


UB 

lance  qa'i  le  pape,  comme  chef  de  Téglise, 
doit  être  exercée  conformément  aux  canons 
re^s  de  toute  l'église ,  et  que  lui-même  est 
sujet  anx  décisions  du  concile  universel, 
dans  les  cas  marqués  par  le  concile  de 
ConsUnce.  Oict.  des  Orig.  de  1777  in-12. 

LIBBariN,  INA,  adj.  vl.  Libertino, 
esp.  port.  ital.  Afifrancbi,  ie. 

Ëty.  du  lat.  libertinus.  V.  Liber,  R. 

LIBERTIN,  INA,  adj.  (liberlïn,  Ine); 
uBMmnm,  LiberUno,  port.  esp.  ital.  LUberti, 
cat.  Lit>ertin,  ine,  qui  se  donne  trpp  de 
liberté ,  qui  mène  une  vie  déréglée. 

Ëty.  de  libertas,  liberté.  V.  Liber,  R. 

LIBERTINA,  s.  f.  vl.  AtTrancbifS. 

Ëty.  du  lat.  libertina. 

UBBRTINAGI,  s.  m.  (libertinàdgi)  ; 
uBBBTmAOB ,  uBABToiAGi.  LHbertinatge ,  cat. 
Lit>ertmage ,  désordre  dérèglemept  de  vie , 
vie  de  libertin. 

^ly.  de  libertin  et  de  la  tcrm.  Age^  ?.  c. 
m.  et  Liber,  R. 

LIBERTIlilAR ,  V.  Libertinegear. 

I.IBERTlNAS,s.  m.  (libertinàs).  Gros 
libertin  ;  libertin  fiefé. 

Ëty.  de  libertin  et  de  as,  augm. 

LIBERTINEGEAR,  V.  n.  (liber Unedjà); 
uBmamMAM,  Lîtiertiuer ,  faire  le  lil)ertin,  vivre 
à  la  manière  des  libertins.  Aub. 

LIBI,  s.  m.  dg.  béarn.  Livre.  V.  Libre 
et£i6r,  K, 

LIBORA,  S-  f*  (libère).  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  Bas-Liip.  à  l'elléborie-blanc. 
W.Varaire, 

Ety.  de  libora ,  ait.  de  elleh&re, 

LIBORI ,  nom  d'homme  (libôri).  Liboire. 

Ëty.  du  lat.  liborius  ,  de  saint  Liboire, 
quatrième  évèque  du  Mans,  9U  IV^^ou  V»* 
siècle.  Ses  fêtes  se  célèbrent  à  Aymeries,  en 
Uainaut ,  le  23  juillet  -,  au  Mans ,  le  9  juin ,  le 
28  mai,  et  le  12  ou  le  13  du  même  mois. 

UBORON ,  s.  m.  (libourôun);  usocaocm. 
Aliboron  :  Meslre  a(i6oron,  maître  aliboron. 
V.  Aliboron. 

LIBOURET,  s.  m.  (libouré).  £t6ourf(, 
ligne  morte  ou  dormante  qu'on  emploie  à  la 
pèche  du  maquereau  ;  elle  est  terminée  par 
un  plomb  et  passe  au  travers  d'un  morceau 
de  bois  qu'on  pomme  avaleUe. 

LIBR,  radical  dérivé  du  lat.  libri,  gén.  de 
liber,  partie  intérieure  de  l'écorce  des  arbres 
pu  seconde  écorce,  selon  le  langage  com- 
mun, que  les  anciens  employaient,  avant  l'in- 
vention du  papier ,  pour  écrire;  on  fait  dé- 
river aussi  ce  mot  du  grec  'kttzU  (lepis) , 
écorce. 

De  libri,  par  apoc.  Hbr; d'où  :  Libr-e, 
Libr*aire,  Libr-aria,  Libr-et,  Libr-ot, 
Libr^oun,  Libr-as,  Libr-adoira. 

De  (i6r,parsoppr.  de  r,lib;  d'où  :  Lib-i, 
Lib-e,  Lithel,  Lib-elte,  Livr-e. 

LIERA,  s.  f.  vl.  Ltvwuk,  uvBA.  Lliura, 
cat.  I.i6ra,  esp.  port. \Lt66ra  et  Lira,  ital. 
Balance;  signe  du  zoaiaque;  livre,  |M)ids; 
monnaie  de  compte  ;  livre,  vingt  sous. 

Ëty.  du  lat  It6ra,  balance. 

LIBRADOIRA ,  8.  s.  vl.  Bibliothèque. 
y.Libr,i{. 

LIBRAIRE,  s.  m.  (librâjré);  mbbiaibb, 
ubuami.  Libràja ,  itaL  Llibrer ,  anc.  cat. 
Librero^  esp.  Livreiro^  port.  Libraire,  mar- 
chand de  livres. 


UB  529 

Ëty.  do  lat.  It6rariti«  ou  de  libre ,  Tivre , 
et  de  la  term.  aire.  V.  Libr,  R. 

Les  Grecs  connaissaient  déjà  les  mar- 
chands de  livres.  Les  Romains  nommaient 
librarii ,  ceux  qui  copiaient  les  Uvres  ;  6t' 
bliopolie ,  ceux  qui  les  vendaient  et  glutina- 
tores,  ceux  qui  les  collaient. 

LIBRAWiBNT,  adv.  (Kbramein)  ;  Lthera- 
mente ,  ital.  Librsmente,  esp.  Livremente, 
port.  Librement,  sans  contrainte,  sans  égard, 
sans  circonspection. 

Ëty.  de  /t6ra  et  de  ment ,  d'une  manière 
libre.  V./.t6er,R. 

LIBRARI,  vl.  V.  Libraire. 

UBRARIA  ,  s.  f.  (librarie)  ;  ubbasub. 
Llibreria,  cai.  Libreria ,  ital.  esp.  Livra- 
ria,  port.  Librairie,  l'art,  la  profession  de 
libraire;  bibliothèque. 

Ëty.  du  lat.  res  libraria  ,  ou  de  Itère  et 
de  arta ,  tout  ce  qui  concerpe  les  livres. 
V.  Libr,  R. 

LIBRE,  IBR4,  adj.  (libre,  ibre)  ;  LIi6rf , 
cat  Liber 0^  iul.  Libre,  esp.  Livre,  port. 
Libre ,  exempt  de  contrainte ,  de  gène , 
d'obstacles,  d'embarras,  de  liens. 

Ëty.  du  \aU  Liber,  y.  c.  m. 

LIBRE,  s.  m.  (libre);  Libro,\la\.  esp. 
Livro ,  port.  Llibre ,  cal.  Livre ,  plusieurs 
feuilles  de  papier,  de  velîn.  de  parchemin, 
écrite^  ou  imprimées  et  reliées  ensemble , 
tome. 

Éty.  du  lat.  libri,  gén.  de  liber.  V,  Libr, 
Rad. 

Op  rapporte  ^  Attaje  ,  roi  de  Pergame , 
la  forme  actuelle  des  livres.  Les  anciens 
roulaient  les  feuilles  écrites  et  en  formaient 
des  volumes.  V.  Voulume. 

Les  plus  anciens  livres  connus  sont  ceux 
de  Moïse,  et  parmi  les  profanes  ceux  d'Ho- 
rnère;  les  Grecs  en  citent  plusieurs  qui  se- 
raient antérieurs  à  ceux  du  poëte,  mais  comme 
il  n'en  reste  aucune  trace ,  on  peut  croire 
qu'ils  sont  supposés. 

La  grande  fsuille  de  papier  ^e  Von  emploie 
dians  Vimprimerie,  pliée  en  deum ,  eh 
^atre,  en  Huit,  etc.,  donne  des  livres 
de  différentes  dimension  ou  folio,  c*est 
ce  qu'on  nomme  format,  lequel  est  dit: 

IN-FQUO  ,  <|uai>.l  h  ÇwilU  d'cM  pll^  qn'oM  Im»,  fur- 

pn»nt  dtuz  Icuillcti  on  quatre  pagM. 
)N- QUARTO  ,   qamnd  elle  est  pltëi  ,cn  quatre  ,  fornuiiit 

quatre  feuillet  ou  S  p«g«e. 
IN-OCrAVO  ,  luraqu'eJle  l'etteo  ^ult^  16  page». 
ll<r.  DOUZE  .  donnant  24  pagef. 
IN.DIX.HLIT.  ireule-»!»  page». 
ÏNTRENTE-DEUX  ,  •uisanie.qaatrc  p«gM. 
LIBRE  DE  DOLS.UARDS  ,  U  iîwtp  blano  on  U  Croit 

da  pjir  Dieu. 
nt-PLAliO ,  la  feuille  oa  formant  qiie  deux  pages. 

Un  livre  s'appelle  : 

^  BI^AjfC  V»  pi  FEL'UXE ,  qnand  U  »'est  mi  rcUë  ni 

broebé. 
BROCIIÉ  .  quand  totiias  Ica  Gnllles  apM  rwMiiw  et  reeon- 

vei  les  seulement  en  papier. 
RELIE ,  qnand  qd  l'a  recouvert  eu  fcmi,  en  carton  tapiMé 

ou  purchemlii^ 
INTERFEUILLE,  quand  on  y  a  fait  ajouter  entre  ehaqna 

Imiillet  loiptimë  «n  (Juillet  bbnc. 

Dans  un  livre  on  nomme  : 

FEUILLETS  ,  les  reniUea  qui  le  eomposent. 
EllQCETTE  ,  l'iadicatioa  du  vuluaie. 


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LIB 


FAUXTITRE  m  FlUSSE-PAGE ,  la  p«9t  q«I  fétèâ» 
U  titr*  et  le  icprodalt  en  ah*t%é. 

Dam  VifUhUur  d'un  livre  on  nommt  ; 

RECTO ,  la  pge  qal  m  trouve  k  droite  Aaam  «o  livre  oo« 

*ert. 
VERSO,  eeOeqal  CftifaMiN,  le  revan. 
ALIHEA  «  b  e—wwimumeut  ivm  Mnvel  aitfeU  qol  «om- 

mepee  mie  noavelle  ligne, 
RUBRIQUE ,  )m  («liret  roa|;M  qui  ee  trooreot  prtienliè- 

rement  dans  le*  litres  dnEglise,  et  de  droit. 
SIGNATURE ,  les  lettres  on  cblffres  que  l'on  met  au  bas 

de  chèque  prenairre  page  d'ane  feidlle. 
SOBfMAIRE ,  l'abr^ë  que  l'on  net  Mn  niiiiusiii.sw»nl 

d'un  chapitre. 
SOULIGNÉ,  ÉE^onnoraneaiMlleslettrcaetleeaMU 

qu'on  veut  bire  remarquer,  et  que  l'on  écrit  en  italique 

dans  le  romain,  et  en  romain  dans  l'italique.  Dans  Xécti' 

tore  on  souBgne  les  mêmes  passages. 
BIBLIOGRAPHE,  celui  qui  est  savant  dans  U  connais. 

sanoe  des  livres; 
RIBUOGRAPHIE,  la  seienee  du  biUlogrupbc 
BIBLIOMANE  ,  celui  qui  a  la  manie  des  livi ce 
BIBLIOPHILE ,  celui  qui  aime  1rs  livrée  et  qui  les  conoait. 
ATTONYME  ,  celui  qnl  est  sans  nom  d'auteur. 
COLONNE ,  b  portion  d'une  page  qnl  est  divisée  en  deux 


ERRATA ,  rindiaailon  des  b»les  édiappéc*  peodwt  lia. 
preesion. 

LACUNE ,  la  p«iie  d'une  ligne  qui  est  raside  en  Mené. 

LETTRINE  .  les  lettres  plus  petites  que  le  corps  de  l'ou* 
vrage ,  qu'on  pbee  à  côté  ou  au  dessus  d'uu  mot ,  poor 
rmvojrer  le  lecteur  aux  notes  ;  on  dôme  le  même  nom  aux 
trois  ou  quatre  lettrée  qu'on  met  an  lile  des  pugee  d'an 
dietioonaire,  pour  faciliter  la  recherehe  des  nwls. 

PSEUDCn^TBfE,  livre  qui  porte  un  nom  qui  n'est  pue  «lui 
de  l'auteur,  ou  dont  l'i 


Signée  parHeulierê  : 


I    ACCOLADE ,  elle  indique  que  tont  ea  qu*« 
'      ce  rapporte  à  ce  qui  préccle. 
L'  APOSTROPHE,  elle  indique  lo  retranchement  d'une 

vojrlle. 
*   ASTÉRISQUE ,  signe  qui  Indique  un  renvoi  à  un  signe 

pareil. 
[  ]  CIIOCHET8 ,  lia  oM  le  m4me  fuêfge  que  U  purMi. 


(  )  PARENTHESE  ,    cHe 

phrase  incidente. 
•^  CROIX ,  signe  wmvtntfcwMel. 
iC  ÉTOILE,  elle  marque  lee  noies  on  additions,  et  dans 

Ice  liviee  d'ÉgUee  les  panses  du  chant ,  on  s'en  serlaussi 

pour  marqpirr  le  nombre  de  lettres  d'un  nom  dont  on  ne 

nwt  que  l'initiale  R*****  racine. 
m  GUILLEMETS,  ds  indiquent  que  le  passage  «al  eopid 

mot  pour  mot  d'un  autre  livre  ou  écrit. 
N.  B.  C'est-à-dire  »  nota  ben*^  remarquer  bien. 
$  PARAGRAPHE  ,  division  ou  subdivision  d'un  chapitre , 

ou  même  de  tout  un  ouvrage. 
^  PIED  DE  MOUCHE,  signe  de  eonventkm. 
.  TIRET  ou  TRAIT  D'UNION ,  il  sert  i  unir  lee  moto 

composés ,  comme  ^etl-à-dire, 
n    TIRLE,  petite  barre  qu'on  met ,  en  espagnol ,  paniau. 

lièrement ,  sur  l'n,  pour  loi  donner  U  aan  à*  gn. 
IMPRESSION  ,  T.  impression. 
TABLE ,  la  récapitulation  dea  titras  on  des  laatièree ,  a«M 

l'indication  des  peges. 
TEXTE ,  le  dUscours  origimJ, 
CHAPITRE,  V.  Chopitrt. 
ENTRE  LIGNE  ,  l'espèce  qui  est  entre  les  lignes. 
ADDITIONS ,  les  peUtcs  lignes  placées  en  marge  de*  II- 

vres. 
MARGE ,  l'espace  blane  qui  se  trouva  entre  le  bord  des 

rcuiJleu  et  l'impreesion. 
JUSTtnCATION  ,  b  longueur  que  doivent  avoir  les  iL 


On  à  trouvé  dans  les  fouilles  d'Hereu- 
lanum,  beaucoup  de  rouleaux  de  papyrus, 
et  point  de  livres  de  forme  carrée ,  dit 
Winckelmann,  mais  on  y  en  voit  de  peinta. 


LIE 

La  reliure  peut  élre  en  parthemiin^  en 
«eltn,  en  oeati,  en  ha»ane^  entière,  pleine, 
ou  à  demi  relimrer  quand  la  peau  ne  re- 
couvre que  le  dos  et  les  angles  du  line, 
m  dos  hriêéf  doré  sur  tranche. 

Dans  la  rtJnir*  en 


ONGLET  ,  b  banda  étroiu  de  parchemin  ou  de  papier  que 
le  relieur  coud  avec  les  ieuUbts,  pour  j  attacher  ensuite 
des  gravures ,  des  cartes,  etc. 

TR  ANCHEFILE ,  pedt  rouleau  de  papier  ou  de  parcheiBln 
qu'on  HMt  à  l'iotértaur  du  haut  et  du  haa  du  dioe  pour  b 


PLAQUETTE .  livre  relié  qui  •  pan  d'épaisiaw  lalailve. 


TOURNE-FEUILLin',  b  touBè  de  pcdu 

par  en  heut  à  b  trancbcib. 
TRAVERS,  fibt  d'or  qui  va  b  long  da  cèté  du  doa  d'un 

livre  relié. 
ENTRB.NERFS ,  espaee  qui  est  entre  be  nervnree du  doa. 
TRANCHE  ,  b  tour  des  (euiibts  quand  Us  sont  coupés. 
GOUTTIÈRE ,  b  tranche  de  devant. 
GARDES  ,  les  feuilles  de  pépier  blanc  ou  marbré  que  b  re- 
lieur place  sous  b  couverture. 
SIGNET  ou  SINKT,  b  petit  ruban  qui  tbM  au  hant  da 

doa  et  sert  à  marqurr. 
OREILLE ,  b  pli  que  l'on  bit  an  haut  OB  aa  bas  d'na  bnlt- 

bt  poar  marquer  quelque  chose. 
PAGE  ,  on  des  c6tés  d'un  buUbt. 
PAGIN  ATiœi,  b  série  des  numéros  dm  pages  d'an  Uvre. 
POSTFACE ,  avertissement  pboé  i  b  fin  d'un  livre. 
TITRE- COURANT,  lignée  an  peUta  eapltabs  qui  cet  misa 

au  haut  des  pages  d'un  livre  poar  indiqase  le  aajjM  dont 

il  traite. 
QUEUE ,  l'opposé  de  b  tète,  b  partb  d'npe  pefe  qui  n'est 


pes  remplie. 
TETE ,  le  c 


TIRE.PLANCHE  ,  b  titre  gravé  avec  des  ornements  fab- 
tories ,  ajMM  rapport  a  b  BMticte  de  Tonvrage. 

Défautê: 

CORNE,  pli  fait  i  an  reoilbt. 

LARRON,  moreeaa  de  pépier  qui  reste  attaché  i  b  forme, 

dans  l'iospreasioa.  et  bisee  aa  bbac  sar  b  psgo  ;  pU  A'aa 

baillât  qui  n'a  pae  été  rogaé. 
DOUBLAGE,  lettres 


Omimenti: 

VIGNETTE  ,  estampe  pKu  brge  que  hante  .  dont  on  dé* 
eore  b  titre  ou  le  commeneement  d'un  chapitre. 

CUL.»E.LAMPB ,  l'omemeni  en  ferme  de  edsM  rcnvené 
qu'on  meta  la  fin  dce  chepitree. 

FLEURON  ,  b  gravure  servant  d'oneaaeat  coano  le  eal 


ECUSSON  et  DEVISE,  petit  tabbea  repréeentant  quelques 
attributs,  et  portant  soaveat  la  divise  de  l'imprimeur  que 
lee  andeas  mettaient  sur  b  page  du  leite;  les  Âldea  asslcnt 


FRONTISPICE,  b  gravwe  qu'on  net  au 

o4  l'on  inscrit  le  titre. 
COUVERTURE ,  be  dene  pbnches  de  carton  oa  de  bois  , 

recouvertes  d'une  peau  ou  de  papier. 
NERVURES ,  les  cordons  qui  parabsent  sar  bdos 
DOS ,  l'opposé  de  b  treaehe  ;  oa  le  dit  AriM,  qaaad  il  as 

bH  pas  corps  avec  lee  faaillela. 
TITRE ,  l'inseriptioB  qa'oa  met  aar  be  doa,  ordinaireaMat 

en  btires  d'or. 
ACCOLURE.  b  Ugsture. 
BORDURE  ,  ornement  du  haut  M  du  bas  du  dos. 
G01N8 ,  petit  ornement  an  tour  des  boaqueu  qnl  sont  sur 

bdae. 
MORS  ,  b  rebord  da  due  qae  bs  ab  è  tndomar  loMbire 

aa  livra  est  b  OMttaat  à  la  pressa. 

C'est  de  tout  temps  qu'on  a  fait  la  guerre 
aux  livres,  dit  Vigneul  Marvillc ,  comme  aux 
hoounes  et  aux  sciences.  Les  Romains  ont 
brûlé  les  livres  des  Juife,  des  Chrétiens  et 


LIB 

des  Philosophes  ;  les  Juifs  ont  brûlé  les 
livres  des  Chrétiens  et  des  Payens,  et  le» 
Chrétiens  ont  brûlé  les  livres  des  Payent  tt 
des  Juifs.  Cromwel ,  dans  les  derniers  temps 
de  son  règne,  brûla  la  btbKotÉiéqne  d'Oxford, 
qui  était  une  des  plus  curieuses  de  TEurope* 

On  ne  remarque  point  de  privilège  da 
prime,  ni  d'approbation  de  docteqrsdans 
les  premières  éditions  de  nos  livres /quand 
on  commença  à  en  prendre  en  Pranse  on 
s'adressait  au  parlement  qui  les  donnait  pour 
le  roi. 

Les  premiers  privilèges  ont  été  obtenus 
sur  requête  présentée  au  prévôt  de  Paris. 
Le  plus  anciens  que  je  connaisse  est  celui 
qui  est  imprimé  en  tète  du  roman  d'Isaye- 
le-triste,  édition  de  Galyot  Dupré,  et  daté  do 

10  novembre  1522  ;  ce  privilège  a  été  obtena 
pour  trois  ans.  Vigneul  Malvilliana. 

Anciennement  on  couchait  les  Kvres  sur 
le  plat,  comme  on  le  fait  encore  aujourd'hui 
en  Espagne  et  en  Allemagne,  dit  Vigneul  de 
Malville,  ce  qui  explique  pourquoi  les  titres 
de  plusieurs  anciens  livres  sont  écrits  tool 
le  long  du  dos. 

Signature.  Middielon  en  attribue  le  pre- 
mier usage  à  Jean  de  Cologne ,  imprimeur  è 
Venise,  qui  s'en  servit  en  1474.  Le  P.  Laire, 
M.M.  Laserna  Santader,  G.  Fiscber,  ont 
prouvé  que  Jean  KoerlhoU'  de  Lubedi ,  les 
avait  déu  employées  dans  le  Prmeeftormm 
divinm  hgis,  de  Jean  Ntder,  impriaié  è  Co- 
logne, en  1472,  in-(6l.  Enfin,  11.  Peignot, 
dans  son  Dictionnaire  raisonné  de  blolio- 
logie,  en  fait  remonter  l'usage  jusqu'aux 
impressions  d'UlrieGerig,  en  1470.  Dict 
bibliographique. 

Souscription,  La  souscription  est  la  for- 
mule par  laquelle  finissent  tous  les  ouvrages 
imprimés  dans  le  XV»«  siècle;  elle  étak 
ordinairement  conçue  en  ces  termes  :  Ex- 
plieit  liber  qui  dicitur ,  etc.;  ensuite  se 
trouvait  le  nom  de  la  ville ,  celui  de  l'imprl- 
meur  et  la  date  qui  souvent  manquait. 

Parlar  eoumo  un  libre,  dire  d'or. 

ItiBRE-oB-maBOTAs ,  S.  m.  Papier  terricT. 
Suppl.  à  Pellas. 

UBRE ,  s.  m.  ■antsriBi.,  csMCAmTAt ,  es»» 
MLBAf ,  MABniBiA.  Lc  Uvre  OU  millet ,  troi- 
sième ventricule  ou  estomac  des  animaux. 

11  reçoit  les  aliments  du  bonnet  et  il  les  trans- 
met a  la  caUleUe. 

Ety.  des  feuilles  qui  divisent  son  intérieor 
et  qui  lui  doiinent  I  apparence  d'un  livre.  V. 
Libr,  R. 

IsIBRE-DE-RASOUN,  S.  m.  Livre,  fs- 
gislre  dans  lequel  on  inscrit  jour  par  jour  les 
afibires  que  l'on  fait. 

JUarefcanf  faran  Uhrs  ds  rasim  H  y  èsti- 
taren  lo  que  baUion  si  soque  recebom.  St. 
Prov. 

LIBBBT ,  S.  m.  (libre)  ;  uuioai.  Libretlo^ 
ilal.  Librete^  esp.  Llibrel,  cat.  Livret,  petit 
livre ,  petit  cahier  délivré  par  les  autorités 
aux  ouvriers  compagnons:  en  t.  d'arith. 
table  des  nombres  ;  en  t.  de  batteur  d'or, 
cahier  contenant  les  feuilles  préparées; 
album. 

Éty.  du  lat.  libellus,  ou  de  libre,  et  du 
dim.  et.  V.  Libr,  R. 

UBMy  s.  m.  vl.  Livre,  tome.  V.  Libre, 


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LIB 

UVROT,  8.  ra.  (liliré),  dg.  PeiH  livra. 
V.X.t6roiiiielXt6nR. 

UBROUN,8.  m.  (libféoD);  umn»t,  tf 
MOT.  11  ne  0e  dît  tf&t  d'un  petil  litre.  V. 
tAbrHH  lier,  Rad, 

ue 

Ir/Cy  ucA ,  tac  »  M«  9  radical  dérivé  da  grec 
Xe(^u>  (leicbô),  lécher,  d'où  le  latioUngsre, 
lingo,  m.  s. 

De  tetcfcd ,  par  apoe.  el  suppr*  de  e ,  ticii 
OQ  lie;  d'où  :  lic-a,  Z^'ca-Itco.  Litrada, 
lÀca-froya^  Lic-^ir^  lie^t^  Hcach,  Lich- 
a-froya  ,  tich-ar  ,  Lick-aria  ,  Lieh^t , 
Xrtc^-ottlra  ,  lÀch^ouH'iar ,  Lte-om^uir  , 
Ltc-un^  Lich-ador,  Liehoun^Lin,  Leca- 
asêiêta ,  Lêca-chiotU  ,  lec-ada ,  Lee-ad* 
fira  ,  Lwa^ffica  ,  Lu-ni ,  Leca-plais  , 
Lee-ar  ,  Lec-ard  ,  Lee-ai*  Lee-arias  , 
iLec-a,  Leea-periui,  Licon-friimt  Leçon- 
ia,  Lteh-ar^  Lech-ariaf  Leich-ous,  Liqu- 
ar,  Liga-liga,  Lep^r,  Lip-mda^  Lip- 
aire,  Ùp-ary  Lip-a^si-aire,  lÀp-audis, 
Lip-et,  tip-oui. 

LIC^  2,  radical  dérivé  du  latin  licere^ 
lictt ,  liàlum ,  il  est  permis ,  licite ,  d'où 
licentia. 

De  UcetUia,  permission,  licence,  par  apoc. 
et  changement  du  I  en  c,  licencii  d'où  : 
féicencif  Lieenci-ay  Liceneiafnent,  Licenei' 
ar^  Licenci-at^  lieenciouf,  et  par  aller. 
Licmsia^  lÀsienH-a. 

Deitctlnv»,  permis,  par  apoc.  lÂtii;  d'où  : 
/Mtct(-e,  Hlicii-a,  /(-(tctCa-menl. 

De  lictiy  par  sync.  de  te,  M;  d'où  :  Lêi-x, 

De  Itcere ,  par  apoc.  Iteer ,  par  le  change- 
ment de  i.  en  e,  el  du  c  en  f ,  lezer;  d'où  : 
Leier,  Lî^tr-My  A-lexer-ar,  À-lhexer-ar. 

De  Uc€l,  par  le  changement  de  t  en  e ,  du  c 
en  ^,  et  do  e  en  1»  :  Legui,  Leçuda^men. 

Lie  A  ou  axe ,  (llque  on  léc) ,  dl.  Lèche- 
doigt  :  Gnavia  pas  à  leca ,  il  n'j  en  avait 
qu'alèche-doigl. 

Éty.  V.  Xic,  R. 

UCA,  s.  f.  (lique).  Nom  mcéen  dn  cen- 
tronote  lyian  .  CentrwÊotmi  lyian ,  Lac. 
poisson  de  l'ordre  des  Holobranchcs  et  de  la 
famille  des  Âtractosomes  (à  corps  en  fuseau), 
dont  le  poids  s'élèvejusqu'à  120  livres,  ayant 
slors  un  nièire  el  demi  de  longueur  ;  sa  chair 
est  délicate,  selon  M.  Risso. 

ItICSA-ucA,  BSTAHVKL,  TMi-Tmtf.  Troisièmc 
pers.  de  l'ind.  présent  sing.  du  verbe  Itcar, 
lèche-lèche.  V.  Liga-liga  el  Lic^  R. 

iilOA,  s.  f.  (lice)  ;  Cizxa,  Mal.  Lice,  lieu 
destiné  aux  courses,  aur  tournois;  fig. 
concurrence,  rivalité;  entrer  en  lice,  con- 
courir. 

Ëly.  de  la  basse  lat.  lieia,  m.  s.  dérivé  de 
ptLlicium,  pieu ,  parce  que  pour  en  lixer  les 
bornes ,  les  lices  étaient  entourées  de  pieus. 

leis  liçtu ,  c'esl  daM  plusieurs  villes  et 
bourgs,  le  nom  des  boulevards. 

UGA  A8SIETA,  V.  Lichouira. 

IiIGACH,adj.  vl.  MCAif.  Gourmand.  V. 
Lie,  R. 

LIGADA,  s.  f.  (licàde)»  dl.  Gna  pas- 
qu'una  Ucada^  il  n'y  en  a  qu'une  bouche. 

Êty.  de  Lie,  R.  et  de  ada.  i 


Lie 

LMAVBOIIA,  6.  f.  (lîeilk«^);  uoia- 
raovA  t  «oMMiA ,  cAim  f  oMmsiuk.  Lècfae*- 
frite  ^  ustensile  de  cuisine  qu'on  place  sous 
les  vnodes qu'on  feH  rotir  à  la  broche,  pour 
recevoir  le  jus  ou  la  graisse  qui  en  découle. 

Éty.  du  tal.  laneea  frieknia,  ou  de  Lie, 
R.  Y.  c.  m. 

Gel  iMlemHe  est  ordinairement  monté  sur 
trois  pieds  el  muni  d'une  gonlelleou  bec. 

UCAIIIE,s.el  adj.  (licàïré);  ucoau». 
Gourmand ,  qui  va  léchsnl ,  qui  aioh;  les 
friandises;  peintre  qui  met  trop  de  soin  dans 
ses  ouvragés. 

U€AI8,vl.V.  lic^ayff. 

LiC^JABIA.  vl.  V.  Licharia. 

LIGAL ,  pr.  vl.  Lesquels. 

UGAR,  V.  a.  (Kcà);  ucbam,  u»ab,  ib- 
cvAiPLAii,  LccBAM.  JJêpar,  cat.  Lêeeare,  ital. 
Ittn^efs ,  lat.  Ledcen,  ail.  Lécher ,  passer  la 
langue  sur  quelque  chose;  soigner  au  dernier 
point  ce  que  l'on  fait. 

Éty.  du  grec  XeC^^to  (leichô)»  m.  s.  ou  de 
l'hébreu  lagag,  laper,  lécher.  V.  Lie,  R, 

Laurar  à  Hcar  las  fangas,  les  chiens  ont 
mangé  les  crottes. 

LIGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (licâ ,  àdej; 
ucvAT,  uMAT.  Léché,  ée  ;  fait  avec  le  dentier 
soin  ;  vêtu  avec  une  élégance  recherchée. 
y,AUisc4UtiLie,n. 

lilGATTZ ,  adj.  vl.  ucAvii  ucAsi,  ucati. 
uMuut.  Friand,  avide.  V.  Lie,  R. 

LIGAZARIA,  vl.  V.  Licharia, 

UGEIROUN ,  s.  m.  (liceîrôun).  IJceron 
ou  lisseron  ,  petit  liteau  de  bois  plat  el  très- 
mince,  sur  quoi  se  tendent  les  licés,  en  teripe 
d'ourdisseur. 

UGENGI  et 

LIGENGIA,  s.  f.  (licèinci  el  licencie)  ; 
L|csHÇA.  Llieeneia,CBi.  Lieenza,  i(al.Z.t€en- 
cta,  esp.  Licença ,  porl.  Licence,  liberté  ex- 
cessive ;  permission  ;  cours  d'études  au  bout 
duquel  on  parvient  au  degré  de  licencié,  le 
de^  même  de  licence. 

Ély.  du  laL  licentia,  m.  s.  V.  Lie,  R.  2, 

UGENGI AMENT,  s.  m.  (liceinciamein); 
Licentiat ,  ail.  Licenziamento ,  i(«l.  Licen- 
ciement, action  de  licencier,  de  réformer  des 
corps  de  troupe  en  tout  ou  en  partie,  de 
congédier  et  de  renvoyer  dans  leurs  foyers 
les  soldats  qui  les  composent. 

Ëty.  de  licentia  et  de  ment,  manière,  ac- 
tion de  licencier.  V.  Lie,  R.  2. 

IJGENGIAR,  Y.  a.  (liceincià):  Ztcen- 
eiar ,  cat,  Licenziare,  ilal.  Lieenciar,  esp. 
port.  Licencier,  congédier. 

Ët^.  de  licencia  et  de  ar,  donner  licence, 
permission  de  s'en  aller.  V.  Lie,  R.  2. 

UGENGIAT ,  ADA ,  S.  et  adj  (lîceincià, 
âde)  ;  Licenciado  ,  port.  Llicentiat ,  cat. 
Licencié ,  ée ,  qui  a  été  congédié  ;  qui  a  pris 
ses  degrés  de  licence. 
Ëty.  de  Lie,  R.  2  et  de  at. 
L1GENG10U8,  OUSA,  adj.  (îîceincious, 
ôuse)  ;  Llicenciài ,  cat.  Licenzioso  ,  ital. 
Lieentioso,  esp.  porl.  Licencieux,  eose, 
déréglé,  désordonné  dans  ses  mcnirs;  qui 
est  contre  la  pudoor. 

Ëty.  du  lai.  Itcena'oni^ ,  m.  s.  ou  de  i4c , 
R.2eldeotif. 
UGENSIA,  vl.  y.  Licencia, 
UCBNTU,  vl.  V.  Z^encta. 


Lie 


531 


LJCB,  uma.  m.  radÎGll  l^fis  te  tH  ke* 
l«f,  lie,  dérivétde  légère^  dit  Feilos,  parce 
qu'on  ramassait  les  feuilles  dont  on  le  com- 
posait ;  mais  il  vient  probablement  du  grec 
Ur^  (Icchos),  lit 

Do  leetuê,  par  apoc  (eci,.el  par  change* 
ment  de  e  en  t  et  de  i  en  eh,  Hek;  d'où  : 
Lieh,  Lieh-êtiLieh'iera^  Lich^eun,  A4ioh- 
arf  A'iich-at, 

De  lech  ,  par  le  changement  de  #  enû  : 
Liech,  Lieich,  Aliech^r,  A-liech-ai^ 

De  liech ,  par  le  changement  de  eh  en  g  : 
Lieg,  Leieh,  JLeil,  Lei^o^  l>ex.  Unit,  Liât, 
Lieg,HU. 

UGH ,  vl.  V.  Liech  et  Lieh,  R. 

UGHA ,  S.  f.  (litche)  ;  tukmrwiA ,  uciat. 
Liche  vulgaire,  Lichia,  vulgaris ,  Dict.  Se. 
Nat.  5com6«r  amia  ,  Btoch.  Cenlronotus 
vadigo,  Laceu.  poisson  de  l'ordre  des  Holo- 
branchcs el  de  la  fam.  des  Atractosomes  (à 
corps  en  fuseau) ,  qui  parvient  an  poids  de 
deux  k  trois  kilograoNiies. 

Ëty.  Probablement  de  Fital.  lifda^orné, 
fardé,  paré. 

M.  Gautier  dit  avoir  vu  à  Toulon,  un  pois- 
son de  cette  espèce  qui  pesait  42  livres,  dont 
la  chair  était  plus  délicoto  que  ecHe  du  thon. 

lilOHADOR.adj.  vl.  Débauché,  gour- 
mand. V.  Lie,  R. 

UGBAFRCnrA ,  d.  m.  V.  Lieafroya  et 
Lie,  R. 

LIGHAR»  Pour  lécher.  V.  Licar  el  Lie, 
Rad. 

UGBABIA ,  S.  f.  vl.  lACAStA  ,  ucajabia  , 
ucasawa,  uicmabbbts,  i«coiiia.  Lieherie, 
friandise,  avidKé,  libertinage. 

Ëty.  de  lieh  et  de  aria.  V.  Lie, R. 

LECHAT,  d.  m.  V.  Itcalet  Lie,  R. 

I«IGHEN,s.  m.  (liquèin);  Liquen,  cat. 
esp.  Lidêsne ,  ital.  IJchen,  nom  d^ane  £un. 
de  plantes ,  presque  toutes  fi^ramtes ,  de  la 
classe  des  CryplogaiBes,  exlrémemeal  non- 
breuse  en  espèces. 

Ety.  du  lat.  Uehen,  m.  s. 

LIC0ET ,  s.  m.  (lUché)  ;  uocMttv  aumiat, 

che,  louchet,  instrument  d'agriculture  propre 
à  fouir  la  terre,  composé  d'une  forte  lama  et 
d'un  manche  qui  s'y  implante  dans  la  même 
direction,  c'est-à-dire,  sans  former  avec  elle 
un  angle,  comme  le  pic  ou  la  marre. 

La  bècbe  est  toute  de  fer,  el  le  louchet  pro- 
prement dit,  est  de  bois  garni  d'un  fer  tran- 
chant. 

On  trouve  une  bêche  des  anciens,  gravée 
sur  le  tombeau  d'un  chrétien  des  trois  pre- 
miers siècles ,  qui  prouve  qu'elle  ne  différait 
point  de  la  nôtre. 

Ély.  On  fait  venir  iichei,  Umdut,  de  ht- 
qwt ,  louche ,  parce  qu'on  l'enfonce  en  le 
poussant  d'un  seul  côté.  V.  Luse,  R. 

Pans  une  bêche  on  nomme  : 

LAME,  It  carré-long  ^*o«  enroao*  dMM  h  terre. 
DOUILLE,  la  partie  qui  reçoit  k  maarlie. 
UOCHE-PUED  <M  MARCUE  ,  JapaftI»  aur  la^dlc  loo- 

vriar  puae  le  pied. 
MANGUE,  le  manche. 
POMMEATJ,  tou  poumtou^  la  partie  arrondie  qui  termine 

le  manche. 

UGHET,  S.  m.  (titcfaé) ,  dl.  Y.  Lkhiera 
tXLieh,ïi. 


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532 


Lie 

,  ê.  m.  (liUhtlaïré).  Cdai 
qui  bêche  la  terre,  qaî  la  laboire  a? ec  le  loa« 
chef  oa  bêche  ;  UnuMeur^  o'eat  pas  français. 

Ëly.  de  liOuteide  aire,  V.  Iam,  R. 

UCHBTAR,  v.a.  (Htchetà);  wckab. 
Bêcher, remuer  la  terre  avec  la  bêche,  colti- 
Yer  au  louchet. 

Êty.  àeUiheîtidtur,  V.  luie, R. 

UCHIBRA,  a.  f.  (litchière)  ;  ucnr,  w 
cmmm  «  livdcHA ,  ascoui  ,  cbwowyA  ^  bsoia  y 
cABAua^  ,  TA*.  tUeira ,  pori,  LUtera ,  cal« 
XOcTA ,  esp.  LetHea ,  liai.  Ghalit,  couche, 
couchetie,  boié  de  lit;  èapke  de  cage  en  car-^ 
ré  long,  en  bois  ou  en  fer,  propre  a  contenir 
la  paillasse,  les  malelats,  etc. 

Éty.  de  Lieh,  R.  et  de  iera. 

Damunê  eûueheUê on  wmmi  : 

PANS,  Im  quatre  pièen  qal  fomMot  le  eadre. 
PIEDS,  le*  quatre  pieds  qui  aapporteat  ka  pana. 
TRATERSES»  laa  pana  Ai  ha«  et  a«  Wa 
QUENOUILLES  ,  les  capieaad*  Mioanea  ^  m  loM 

q«e  la  ooptinnation  ika  fîads. 
DOSSIER  «m  CHEVET ,  U  partie  pleine  a«  haut  ae  la 

oonehette. 
GOBERGE,  petite  traverae  qui  porte  sur  tes  deux  paM  de 


FOUCAILLES  ou  ENFONÇURE,  hs  flausim  m  lea 
barrca  qui  aeutlwinut  la  prillam  et  portsat  a«r  la  |o> 

berge. 
PIED  DULrr.  I*  partie  «pyoeée  à  Uito 
ROt'LETTES,  lea  espèee  des  poulies  fiséca  sous  lea  pied* 

pour  Gbire  rouler  le  Ut«  on  lea  dit  «  Piqmerrtim  i  tapo- 

/oitnaù«t  quand  cIIm  peuvent  tourner  dans  tous  tes  aeus. 
COURSE  ou  CANAL  DES  ROULETTES,  eaaal  de  boie 

poaé  awlepMédekdMinbru,daBllaqMlaouraM  lea 


TASSEAU,  morecuu  de  Mafit^s  daaa  l'Inidrieur  des  pwa 


FOND^ANGLE,  U  châssis  garai  de  sanglée  qui  forme  le 
fond  de  eertainee  couchettes. 

IslcmBBA ,  s.  f.  (litehiêre).  Liliêre,  paih 
le  qu'on  Biet  sooslea  bestiaux.  V.  Ja$. 

Êty.  de  lieh,  lit,  et  de  iera,  qui  sert  an  lit^ 
à  la  couche.  V.  Lich,^. 

lalGHOU,  Aub.  V.  Liseùm. 

UCHOmBA,  8.  f.  (  litchéuïre);  uca  as- 

tlBTA,  UKA  AftnTA,  UVBT  ,  UQQBT.  GOUmMl  , 

parasite. 

Mina  de  Uehamira,  Mine  de  gourmand. 

iSty.  de  Lichf  R.  de  lichar  et  de  9uira. 

lalCHOUll,  s.  m.  (lilehéun);  uM»mni. 
Petillil,  lit  d'enfant. 

Ëty.  de  lich  et  de  o«fi,  on  de  leelula ,  lat. 
V.  Lieh,  R. 

lalGHOUN.  OUNA.adj.  Friand,  ande, 
gourmand^Avril.  V.  Lie,  R. 

UCHOUNIAR ,  Y.  a.  flitchounià]  ;  ucbov- 
oHAB.  Lécher,  quêter  un  dinar.  V.  Lictmniar 
ci  Lie,  R. 

IMXTàMBHT,  adY.  (Kcitaméin);  lict- 
iamente,  ital.  esp.  port.  Lidtamint ,  cat.  Li- 
citement, d'une  manière  licite,  sans  aller  con- 
tre la  loi. 

Êty.  du  lat.  licitus  et  de  ment. 

UCITAR,  V.  a.  (Hdtà).  Liciter,  fatreren- 
dre  à  l'enchère,  par  licitation. 

LIGITATION ,  8.  f.  (lidtatie-n)  ;  utrrA- 
Tim.  Licitation. 

UCITE,ITA,  adi.  (licite,  ite);  Leeito, 
ital.  esp.  port.  Lldle,  non  défendu,  qui  n'est 
pas  intermt  par  la  loi. 

Ëty.dulat.  Iidliif,m.a. 

LIGOIe,  V.  Licoou. 


uc 

'  I.IG01I0TBRNAB ,  S.  f .  pi.  (UtMttOlèr- 
naa),  d.  baa  lim.  Discours  fhfole  et  impor* 
tnn,  baliverne,  sornettes. 

M.  Béronie  trouve  que  ee  mot  à  beaucoup 
de  rapport  avec  Ae^niMmflilemam. 

LICOOU,  s.  m.  (Uçoou).  Licou. 

UCOR .  v|.  Licor,  cat.  V.  Liquiour. 

UGORNA,  s.  f.  (Hcéme)  ;  aakowa.  Lio^ 
eornoj  ital.  Licorne,  pqrt.  UnieomiOt  esp4 
Licorne., 

Ëty.  du  lat.  îmicomo»  dont  on  a  fait  par 
aller,  lieorna.  V.  Com,  R. 

UÇOUN .  s.  f.  (liçoun)  ;  ut^oor.  LeeUon, 
ail.  Zextofie,ila1.  Leccùm,  eap.  /4^,  port. 
Lliêêà ,  c^L  Leçon ,  instruction  ,  ce  qu'un 
maître  donne  à  apprendre  par  cœur;  ensei- 
gnement, instruction  sur  ce  qu'on  doit  dire  ou 
faire,  petits  passades  de  l'Ecriture  ou  des 
Pères,  qui  font  partie  du  bréviaire  et  que  l'on 
récite  ou  que  l'on  chante  à  matines. 

Ëty.  du  lat.  leeUonU,  gén.  de  UcUo.  Voy. 
Leg,  R.  2. 

UGOUNIAR,  w.  a.  (licouniâ);  uatom- 
MiAB,  ucMMioiAB.  Léchcr  paT  gourmandise. 
Gare. 

Ety.  de  Lie,  R.  de  liear  et  de  oimtar. 

UGOUR,  Lieor,  cat.  esp.  V.  Lifuaur. 

UCOORI8TO ,  V .  LiauourUto. 

lilcUN ,  8.  m.  (licùn).  Friandise,  ragoût, 
mets  détestables.  Gare. 

Éty.  de  Lie,  rad.  de  liear  et  de  im ,  diose 
qu'on  lèche. 

UD 

LmiR,  d.  bas  lim.  Pour  lire,  V.  Legir 
et  Leg,  R.  2. 

LIE 

LIEBIIE,dg.V.JLe6re. 

UEGH,  s.  m.  C'est  dans  les  moulins  le 
gîte,  c'est-à-dire,  la  meule  de  dessous,  qui 
est  immobile.  V.  Lieh^  R. 

LIEGH,  s.  m.  dl.  Arrière  faix.  V.  iVbtir- 
rimenî. 

lilBCH ,  s.  m.  (Ile)  ;  usr,  un,  usT,  unrr. 
Letto,  ital.  Leito,  port.  LIU,  cat.  Leeho,  esp. 
Lit,  meuble  fait  pour  y  coucher,  s'y  reiH>ser, 
y  dormir.  V.  Lieh,  R. 

Ëty.  du  lat.  Uetus,  ou  de  rhébreu  liiheah, 
chambre. 

On  a  donné,  par  analogie,  le  nom  de  lieeh 
à  une  infinité  de  choses  différentes  : 

Lieeh  de  la  ribiera,  lit  de  la  rivière. 

Liech  de  bouesc ,  de  ferre.  V.  Liehiera, 

Enfani  dooujpremier,  doou  segound  lieeh, 
enfant  du  premier,  du  second  liL 

Liech  d^unepeira^  Ut  d'une  pierre,  côté 
sur  lequel  elle  reposait  dans  la  carrière. 

Liech  de  fumier,  de  terre,  lit  ou  couche 
de  fumier,  de  terre. 

Liech  de  hcuia,  lie.  V.  Gréa, 

MarrU  lieeh,  grabat. 

Lieeh  eoturtiKa,  lit  à  roulettes. 

V<^ei  pour  les  détaib  aux  mots  Liehiera, 
Matalae,  PaUhaesa,  Umwm,  Caaverta, 
Cauiêiin,  Rideou. 

Ltmlkdkeêunohauenaeauta, 
QunampoouHêarmirUrefam^a. 


LIE 

n  parait  que  les  Qnéê,  ilsna  lea  lamps 
héroïques ,  couchaient  d^  dans  des  lits 
compoisés  d'une  couchette  pourvue,  de  om- 
telais,  de  couvertures  et  probablement  de 
quelques  trayerains. 

Les  Romains  n'eurent  d'autre  lit  pendant 
longtemps  que  la  paille ,  les  feuilles  des  ar^ 
bres,  ou  des  peaux  ;  amolis  par  leurs  conquê- 
tes ,  ils  en  portèrent  le  luxe  jusqu'à  avoir 
des  couchettes  en  or  massif. 

UEO,  s.  m.  vl.  Lit.  V.  £itscàetI.id^;R. 

UBOI,  s.  m.  V.  5uve. 

Éty.  du  lat  levis,  léger.  V.  Le9,  R. 

UBOZ,s.  m.  vl.  LH;  délice. 

UBI,vl.  V.  Irieû. 

LIEICH,  s.  m.  vl.  Lit  V.  Lieth  et  Lieh, 
Rad. 

UEOUUI,  V.  Liandra  et  Lig,  R. 

IsIElS,  pron.  pers.  sing.  uBTt,  un,  u»r, 
UM,  uu,uRt,  UB.  Leyt,  cat  Lat,  ital.  mod. 
Elle,  la  :  régime  ind.  à  elle,  lui  v  prod.  dém. 
celle,  rég.  ind.  à  celle. 

WBisàai,y.Alielar. 

LIEN ,  V.  Liùun  et  Aiam, 

UEHHA,V.Lio¥na. 

UBNTERIA,  s.  f.  vl.  Lienkria,  esp. 
port.  Lienterie. 

Ëty.  du  lat.  lienteria,  m.  s. 

On 


LIT  A  TOMBEAU ,  un  lit  qal  a  la  Ibnne  d'un  tonbeMi. 
UT  MÉCANIQL'E ,  celai  destine  à  produire  des  raouta. 

ments  calculés. 
Lrr  D'AUGE ,  eelut  dont  le  bob  u'a  paa  de  quenouOlea. 
LIT  A  LA  DUCHESSE ,  celui  qui  cet  en  lome  dedaia. 
UT  A  BATEAU  ,  eelut  dont  le  da««rt  »  h  foraae  dvuaéa 

d'un  bateau. 
UT  A  LA  FRANÇAISE  ou  A  L'^GE  ,  celui  deut  le 

ciel  eet  auasi  grand  que  1»  «oucfaetu. 
LIT  A  QUENOUILLE,   celui  dont  les  pieds  s'dètoH 
Tau  eiel  et  le  soutiennent. 
COUBONNE ,  celui  dont  le  ckl  est  rood  et  m 


J!**l" 

Lrr  A 


Lrr  A  FLÈCHE ,  ceM  qui  n'a  puim  de  ciel ,  et  deut  ka 
rideau»  sont  supfioriéa  par  un  bâton  namaaê/èaAe. 

UT  A  DEUX  CHEVETS,  celui  dont  les  panneana 
s'âceent  au  pied  comme  à  b  i^. 

UT  A  BALDAQUIN  ,  eelut  i  del  deml-cîrculaîre  ,  à 
traie  rideaux  noblles,  et  un  ûti  i  la  létu. 

UT  A  LA  BAICELONNETTE .  Ut  d'vrfant. 

UT  A  JUMEAUX ,  dan  Uta  plaeds  daaa  la  meM  aluM* 

Parties  aecessaires, 

QEL  ,  l'aspka  da  dais  qui  e«mu  WIH^ 

TRINGLES,   lea  cyMudrea  de  laraur  leqyiel  raulaft  Wa 

anasauB  qui  auppurlant  les  rideaus.  V.  Tnngfm, 
RIDEAUX,  V.JIm^mu. 
PENTE  ou  TOUR  DE  LIT  ,  l«e  bandes  de  tUsunrdi. 

iionnéea,  q«I  ornent   eilérieOTCiaeM  et 

l  le  hant  des  rideaua» 
DESCENTE  DE  UT ,  le  petU  tapb  qu'op  mal  «r  In 

pIMMWf  WKBWWÊOH  m  aaw 

RUELLE ,  V.  Jine/c. 
CANTONNIÈRE,  les  pièce*  de  la  teinture  d'un  lit  à 


ALEZE,  le  drap  de  pi^cautlen  qu'en  Met  sans  Ks 
PAVILLON  ,  le  tour  de  fil  pllsad  par  en  beat  et 

à  un  nnnaan  on  à  une  Sècbe. 

Daneun  lil  onnouMUt  i 


COUCHE  ITE,  V.  Uchhm, 

PAILLASSE ,  V.  PalkMm, 

MATELAS.  V.  Mmtaius, 

COUETTE  ou  Lrr  DE  PLUME ,  un  oMtelas  de  plMM. 

SOMMIER  DE  CRIN .  un  mateba  de  crfu. 

RALASSE,  nn  nntebs  on  paUkaie  de  brfhdTatniM. 

DRAP  DE  UT,  ¥.  JUjimmi. 


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LIE 

COLVERTUŒS ,  V.  CM»0trtmt 
TRAVERSni  M  CHEVET ,  V.  Cûuimm^^ong. 
OREILLER  OM  CARREAU  .  V.  Cwutsim-qtuunt. 
CODKTE-POnfTE ,     om    ooovartur*    piquce.     Toy, 

COUVRE^EDS.  V.  Qmvra-p0dt. 
E0REDON  «  U  brge  «MMila  lor«4  4ti3nium  «fi^Mi  nMt 
■hr  b  lit. 

Lienteria  es  cors  de  ventre  ah  expulHq 
de  viandae,  Elucid.  de  las  Pr. 

UEOUME,  légume.  V.  lioume. 

UBOURETA.  vl.  V.  Livreya. 

Ëly.  de  lieaurar,  livrer,  donner.  Y.  Liber, 
Rad. 

LIERPI ,  S.  f.  njèrpî),d.  bas  lim.Nom  de 
la  radie  du  raisin.  Y.  Macca  et  Rach ,  R.  oo 
donne  le  même  nom  k  une  femme  méchante. 
Y.  Damagoê. 

LIES,  \l.  Y.  Lteû. 

UESOUN ,  Y.  Liaeoun  et  Lig,  R. 

UESSA,  s.  f.  (liesse).  Conservé  dans 
NoêÊra-Dama-de-Lieêsa ,  Nolre-Dame-de- 
Liesse. 

Ëty.  du  lat.  UgtUia,  Notre-Dame-de-Joie. 

UBT,  dg.  Pour  lit,  Y.  Lieek  et  Lieh, 
Rad. 

Q4  foi  mau  ioun  llet  eoujo  mau 
Foucaud. 

UETA,  s.  f.  (liéte).  Layette  et  castole , 
petit  coffret  fait  d'un  bois  léger  et  mince , 
dans  lequel  on  serre  des  bgoux,  du  linge, 
etc. 

Éty.du  lat.  lignum,  bois,  d'où  la  basse 
lat.  laia.  Y.  Lign,  R. 

UBU ,  adj.  vL  Léger,  facile,  aisé.  Y.  JL«o, 
Rad. 

UEUCRB,  s.  m.  (liéucré).  Nom  nicéen 
du  tarin  commun.  Y.  Lucre, 

LIEORA ,  s.  f.  (lieoure).  Imposition,  eo 
ancien  provençal,  allivrement,  fixation  cadas- 
trale; part,  portion,  livraison. 

UEURAB,  V.  a.  vl.  Livrer,  abandonner; 
vendre  à  la  livre.  Y.  Livrar. 

Ëty.  de  Livrar,  v.  c  m.  et  LiOer^  R. 

UEVRAR,  vl.  Pour  délivrer,  Y.  Deli- 
vrar  «t  Liber,  R. 

UEY,  dg.  Pour  Mt,  Y.  Lieek  et  Ltcfc, 
Rad. 

I.IBT,  pr.  vl.  Elle.  Qu'en  iieye  régna , 
qu'enellerègne.  Y.  £tfta. 

UETA,  s.  f.  (liéye),  d.  m.  mwa,  mAssA, 
USA.  Traineau  dont  on  se  sert  dans  la  mon- 
tagne pour  charrier  les  gerbes,  le  fumier,  etc. 

Éty.  du  lat.  lignum ,  bois,  laia ,  en  buMe 
lat.  parce  que  traîneau  est  tout  construit  en 
bois.  Y.  I.fffii,  R. 

UET8,  vl.  Y.  LiHe. 
XIBTT,  s.  m.  vl.  y  t.  Y.  LUeh. 

LIF 

"•P»B,  IPBA,  adj.  (lifré,  ifre),  dl.  et 
et  béam.  Beau,  joli,  gai,  joyeux,  potelé, 
i|odu,  gras,  qui  a  bonne  mine. 

Lifre  commo  Tafi^iti^r  d'un  taie,  gras 
comme  les  fesses  d'un  blaireau.  Sauv. 


Ma  foi ,  eompai,  bcne  cousine 
Ren  le  yen  lifre  ^rfôoiidtl. 

Fables  de  Lafont.  en  Béarn. 


UF 

Ma  iMcompairt,  boane  cousine 
Rend  les  gens  joyoux  et  rebondis. 
EnpasUgan  wumnleslial  Ufliré. 
Yales. 

LIFRIGE,  s.  m.  (lifridge),  dl.  Amour  de 
la  joie  et  du  plaisir. 

Lie 

LIG,  u,  radical  pris  du  latin  ligare,  ligo, 
lier,  attacher,  dérivé  du  grec  Xu^ciu)  ou  X-iyai 
(jugoô  ou  luge),  m.  s.  d'où  Ugamentum^ 
lien,  ligament;  %a/ur«, ligature  ;  o6it^ar«, 
obliger;  obligatio,  obligation;  religare, 
relier. 

De  ligare,  par  apoc.  Ug;  d'où  :  lî^-a, 
Lig-am,  Lig-ar,  Liga-ment^  Ligatura, 
De-ligament,  Des4ig-aire. 

De  tig^  avec  addition  de  ah,  oblig;  d'où  : 
OMt-ar,  OlAig-ansa,  Ob-ligar. 

De  lig,  aveclaprép.  rc, relig;  d'où:  Relig- 
ion, eic 

De  (t^,  par  suppr.  du  g ,  It;  d'où  :  Enr 
liam-ar ,  Li-am  ,  Liam^ada  ,  Liam-ar  , 
Liam-e,  Li-ane,  LUandra,  Re-liura,  Li- 
ar,  Des'liar,  Re-liar,  Li-assa ,  Re-li-ur , 
AU-H-agi^  At-li-ança,  Al-li-ar, 

De  oùigatio ,  jpar  apoc.  obligat,  oubligal 
ou  o6li^;d'où  :  Oubligal-ion ,  Oublige-ar. 

LIGA,  s.  f.  (ligue);  Lega,  ital.  Liga, 
esp.  port.  lÀiga,  cat.  Ligue,  confédération 
de  plusieurs  élats,  de  plusieurs  particuliers; 
quand  il  est  question  de  l'histoire  de  France 
on  entend  par  la  ligue ,  la  confédération  qui 
se  fit  en  France  pour  exclure  Henri  IV  du 
trône. 

Ély.  du  lat.  Uga,  formé  de  Ugare ,  lier.  Y. 
Xi^,R. 

LIOA,  S.  f.  dl.  ttmwA.  Lie  du  vin,  d'une 
rivière,  vase,  bourbe  d'un  étang.  Y.  Gréa. 

UOA,  s.  f.  dl.  Acabit,  on  dit  en  parlant 
d'un  melon,  par  ex.  e^  de  bana  Uga,  il  est 
d'un  bon  acabit;  s'il  est  question  d'une 
pièce  de  monnaie  on  dit  qu'elle  est  de  bon 
aloi. 

UOADURA,  s.  f.  vl.  UADVBA.  Ligadura, 
port.  LU^adura,  cat.  Paquet,  chose  lice; 
ligature,  lien.  V.  Lig,  R. 

UCkA-LIOA,  (ligue-ligue);  uca-uca, 

IMQBVA,     UMVBVA,   &BAA-&BAA,  U«A-U«OBrA. 

Faire  montre,  faire  parade,  pour  exciter 
l'envie,  pour  foire  venir  l'eau  a  la  bouche: 
LigaAiga,  le  vois-tu,  tu  en  voudrais,  tu 
n'en  aura  pas  ;  Àquol  me  fai  pas  Uga ,  cela 
ne  me  ris  pas. 

Ëty.  Ce  mot  pourrait  être  dérivé  du  grec 
XiXx{o(Aat  (lilaiomai),  désirer,  avoir  envie; 
mais  il  nous  parait  plus  naturel  de  regarder 
Uga,  comme  une  altération  de  iica,  liear,  et 
a\0T8  faire  liea,  signifierait  faire  lécher;  ven- 
geance (|ue  la  cigogne  exerça  envers  le  re- 
nard qui  l'avait  jouée ,  selon  la  fable.  Y.  Lie, 
Rad. 

LIOA-UGUBTA,  Y.  Uga^liga. 

LIOAM,  s.  m.  d.  vaud.  Ligime,  port. 
LXigam,  cat.  Lien.  Y.  Liam  et  Li^ ,  R. 

LIGAIIEN,vLet 

LIGAMENT,  S.  m.  (ligameîn);  LUga^ 
meni,  anc.  caL  Zrt^aiiiento,iul.  port.  Liga^ 
meni,  ail.  Ligamàenlo,  esp.  Ligament,  terme 
n'anat  membranes  ou  espèce  de  tendons 
ftbr^x  qui  lient  les  parties  les  unes  aux  au- 


UG 


533 


très,  et  particnlièieaMnt  les  os  étm  ledrs 
articulations  ;  lien,  attache. 

Éty.  du  lat.  ligaiMÊMuim,  fait  de  Hgare. 
Y.  Lig,  R.  ^      * 

LIOANSA,  8.  f.  tI.  Hommage,  lige. 

LI GANSA,  s.  f.  tI.  uama.  L^anta,  anc.' 
cat.  />^afisa,ital.  Alliance:  hommage-liffe. 
terme  de  féodalité.  Y.  lÀg,  R.  «»     »  ' 

UGAR.  Ligar,  port.  Lligar,t9X.  Pour 
lier,  Y.  Ltar  et  £i^,  R. 

UGAR .  V.  a.  (Uga),  dl.  Couvrir  de  limon 
comme  le  font  les  rivières  troubles  et  do 
t>ordées.  M.  de  Sauv.  traduit  ligar ,  par 
Umoner,  qui  n'est  pas  français  en  ce  sens. 

Ély.  de  Uga,  limon,  et  de  ar;  couvrir  de 
lie,  de  bourbier,  de  limon.  ' 

UGAR  SB,  V.  r.  Ligar -se,  port.  LU- 
garse,  cat.  Se  liguer,  s*unîr  dans  une  même 
ligue.  V.Li^,R. 

UGAT,  Ligado,  port  X.Liat,  plus 
usité  et  Lt^tR. 

^  UGATORA,  s.  f.  (ligature);  LegaUsra^ 
Ital.  Ligadura,  esp.  port  Utgadura,  cat 
Ligature,  aclionde  lier,  bande  servant  à  cet 
usage. 

Ëty.  do  lat.  Ugatura,  formé  de  ligare, 
lier.  Y.JL^,R.  ^       ' 

.  C'est  à  Ambroise  Paré  que  l'on  doit  la 
première  application  de  la  ligature  des  vais- 
seaux ,  pour  arrêter  les  hémorragies ,  en 
France,  car  il  parait  certain  que  les  anciens 
en  connaissaient  déjà  l'usage.  Celse  en  pvie 
comme  d'un  moyen  connu  depuis  long- 
temps. 

UGE,  adj.  vl.  UTOB.  ufl,  LMs.  LUge, 
anc.  cat.  Ligio ,  ital.  Binne4ige ,  vassal, 
soumis,  sujet  à  un  autre,  engagé,  obligé,  lié. 

Ely.  de  la  basse  lât.  ligiue ,  dérivé  du 
lat  (t^adit.  Y.  Lig,  R. 

UGEIRE,  ARELLA,  s.  (lidgèîré, arèle); 
usm  ,  otA  ,  uwra  ,  vm.  Leggitore  ,  ital. 
Leedor,  esp.  Leitar,  port  Liseur,  euse,  qui 
a  rhabitude  de  lire,  qui  lit  beaucoup. 

Ély.  de  ligir  et  de  être.  Y.  Leg,  R.  2. 

UGENDA,  vl.  Y.  Legenda. 

UGENDIER,  s.  m.  vl.  uaHSBM.  Sa- 
chant lire,  accoutumé  à  lire. 

Éty.  de  It^ffid ,  pour  ligent  et  de  ier.  V. 
Leg,  R.  2. 

UGER,  V.  a.  vl.  Lire. 

Ëty.  du  lat.  légère.  Y.  Leg,  R.  2. 

UGESQUERX ,  dl.  Pour  ligeri.  je  Ins. 

UGEUR,  USA,  Liseur.  V.  Ligeire  et 
Leg,ï{.±  ^ 

UGIRLAMENT,  adv.  (lidgiblamein)  ; 
Legivêlmente,  port  Lisiblement ,  d'une  ma- 
nifre  lisible. 

UGIBLAMENT,  adj.  (lidgiblamein); 
uHMAmn.  Legivêlmente,  port  Lisiblement, 
d'une  manière  lisible. 

Éty.  de  ligibla  et  de  ment.  Y.  Xmt  ,  R.  2. 

LIGIRLE,  IRLA,  adj.  (Udgiblé.  ibie); 
uMu».  Leggihile,  ital.  Legible,  esp.  Legivek 
port  Lisible,  aisé  à  lire;  qu'on  peut  lire 
sans  inconvénient. 

Ëty.  du  lat  legibilU.  Y.  Leg,ïi.  2. 

LIGIDER,  s.  m.  vl.  Electeur,  mU.  élu, 
choisi.  Y.  Leg,  R.  2. 

Y.  Ug^  R.  2. 

Digitized  by  V^nOOQ IC 


534 


LIG 

-S,  â.  m.  (Kdgîeâteé).  Gtêbû 

liseur,  celui  qui  lil beaucoup. 

UOflT ,  IDA ,  a4j.  et  p.  vi-  Lu  •  ne.  Voy. 
Leg,  U.  2. 

LIGN,  iMB,  radical  pris  du  latin  Uffnwn, 
boia,  qu'Isidore  dérÎYe  du  grec  Xu^voc 
(lochnos),  lampe,  Oambaau,  parce  que  dit -il» 
avant  rinvenlioD  des  chandelles  on  alluroail 
des  morceaux  de  bois  pour  s'éclairer.  C'est 
ce  qu'exprime  ce  vers  de  Virgile. 

Vrii^dùrùUm  nodumûin  lumîna  eeéfwn. 
Dans  la  montagne  on  emploie  encore  la 
Tkia,  V.  c.  m.  au  même  usage. 

D'autres  le  dérivent  du  latin  légère,  lego, 
cueiillir ,  parce  qu'on  ramasse  le  bois  pour 
le  feu;  d'autres  enfin  de  h'^are,  ^tyo,  lier, 
attacher,  parce  que  la  tissure  dn  bois  est  fbrt 
éerrée. 

De  h^num,  par  apoc,  lign;  û'ohiLign- 
1er,  Ligneir-ar,  Lign-ada,  Li-eiaf  Lieya, 

De  lign,  par  le  changement  de  t  en  e^  legn: 
d'où  :  Legn-a,  Legneas,  tegn^er,  Leiifc-a, 
Lenh'ier,  Len-ier. 

LlMIA,s.  f.  (ligne);  BcoA.  Linie ,  ail. 
Linea,  ital.  esp.  cat.  Linha,  port.  Ligne, 
trait  simple  considéré  comme  n'ayant  ni 
largeur,  ni  profondeur;  suite  de  mots  sur  un 
nêtne  rang  ;  en  t.  de  guerre .  longue  rangée , 
drcenvallation;  troupe  de  ligne,  infanterie; 
Taissoau  de  ligne  ;  grand  vaisseau  de  guerre  ; 
la  dooxième partie  du  pouce;  cordeau. 

fily.  du  lat.  linea.  V.  lin,  R. 

On  nomme .: 

|«IGNE  ÉQClIVOaaALE  .  />  lignm  ,  TJqMtMr  ;  dUfot 

(Hua^pour  la  première  fiiUpvbsPortii^c.M  1471. 
UCKE  DE  DÉMARCATION  ,    mIU    ^  Ufvm  uo« 

propHcté  d'usé  aatre: 
LIGNE  ASCENDAMTE  .  la  sn!u  Oes  |wrvnU  cttoipr*. 

Otint  le  eu,  le  père,  raïeiil,  «te. 
LIGNE   COLLATÉKALE  ,  erfle  «pi  -coMptena  le*  pa- 

MMs  qui  M  «IcMMMlMt  pu  le»  luif  de*  antres  ,  nommm 

le*  frères,  nevfvi ,  «te. 
LIGNE  DESCENDANTE.   Ica  pareiiu en  Jiscendaat tn 

ligne  dirrcle,  père,  6's,  pelil  fiU,  etc. 
LIGNE  DIRECTE  ,  les  parent»  en  drutt  leigne  qnl  desccn- 

dMk  les  mm  des  auiras. 
LIGNE  DÉFAILLANTE  ua  ÉTEIIITE  .  «Hé  ipii  n*a 

pUu  de  pareqU  au  4^*«  fia^  paf  U  l«i  pour  Itèriicr. 

LIGNA,  s.  f.  et  anciennement  ubmi. 
Lenda,  ital.  Xtnfta,  csp.  Ltaha  de  ncscador, 
port.  Llinya,  cat.  Canne,  perche  légère  faite 
ordinairement  avec  une  trge  de  roseau  ou 
canne  de  Provence ,  h  laquelle  on  attache  un 
tu,  le  plus  souvent  de  crin  blanc,  qui  porte  h 
son  extrémité  un  ou  plusieurs  hanterons. 

Le  mot  ligne,  en  français,  ne  s'ap(>ltqne 
qu'au  fil  qui  tient  les  hameçons ,  tandis  que 
la  |>erche,  que  nous  nommons  improprement 
ligne,  s'appelle  canne. 

Xrt^na  durmenta  ou  mouerta ,  Kgne  de 
fbndis  ou  dormente. 

Ély.  du  lat.  Hnea,  01,  Ûcelle.  V.  lin,  R. 

On  nomme  : 

PALOT  ,  Ip  piqotl  aaqnel  m  le»  attadic 

UONABA,  S.  f.  (lignâde):  bacasa.  li- 
nage,  csp.  legnaggio,  ital.  Linha^eiyf,  port. 
Lignée ,  géoéalogio ,  suite  d'enfafnis  et  de 
(Klits  enfants  ;  postérité,  race,  descendance. 


Lia 

Ëty.  da  lat.  limea ,  race ,  et  dt  «tfa.  Voy. 
lin,  R. 

lAOMàJDAf  i.  f.  d.  baa  to.  Train  de  bois 
flotté,  ou  la  quantité  de  bois  qu'un  proprié* 
taire  ou  un  marchand  fait  flotter  à  la  fois. 

Ety.  du  lat,  It^um,  bois,  et  de  ada.  V* 
lign,  R. 

lilONAGI,  s.  m.  (lignigi); 


legnaggio,  ital.  Image,  esp.  linhagem, 
port.  Lignage,  origine,  extraction,  lignée, 
parenté,  race. 

UQNAB,  V.  a.  (figtté).  Terme  de  scienr 
de  long  ;  tringler  ou  tracer  une  ligne  au  cor-> 
deau  avec  du  noirsor  un  billot  équarn,  pour 
marquer  le  trait  de  la  scie. 

Ëty.  de  ligna  et  de  ar,  faire  des  lignes. 
V.  lin.  K. 

I.IONA88A,  S.  f.  Oîgnasse).  Mot  con- 
servé dans  cette  locution  proverbiale ,  faire 
lignassa,  dédaigner.  Aub. 

LIONATOE,  s.  m.  yh  lipmat«b.  Xltn- 
hatge,  cat.  Unage .  esp.  linhagem ,  port. 
legnaggio,\ld\.  Ligne,  direction,  alignement, 
lignage,  lignée, race,  deKendance.  V.  lin; 
Rad. 

UONEIRAR,  V.  n.   (ligneirà).  Couper 
du  bois  pour  composer  le  bûcher. 
Éty.  deli^nieret  de  «r.  V.  lign,  R. 
UGNEIsA,  S.  f.  (lignèlej.  Aiaselière, 
pièce  du  fond  d'une  futaille. 
Ëly.  de£.t^)et  deela,  boia,  petit  bois. 
UGNETA ,  8.  f.  (lignéte),  dl.  De  la  corde 
Il  fouet.  V.  CkM$a. 
Éty.  de  (t^na  et  du  dim.  eta.  V.  lin,  R. 
lalONBTA,  s.  f.  Ou  appelle  ainsi,  aux 
environs  de  Berre,  Booches-du-Rhâne,  une 
corde  que  l'on  tend  pour  y  étendre  du  linge 
dessus,  selon  M.  t^orle, 

UONIER ,  6.  m.  (lignié);  uorbu,  lsm», 
■ooftCADimA,  LBmsm,  isqksmat.  l€gn9JQ,i^;k\, 
lenero,  esp.  Bûcher,  provision  de  bois  pour 
brûler. 

kty.  du  lat.  Hgnum ,  bois ,  et  de  ter.  Voy. 
lign,  R. 

UOBUER  .  s.  m.  Dans  le  Bas-Limoosin 
on  donne  ce  nom  à  un  tas  de  bois,  ordinaire- 
ment exposé  sur  le  bord  des  rivières  flotta- 
bles, à  Tulle  on  dit  bon  de  boi,  s.  f. 

LIONITA.  s.  f.  (lignite).  Lignite,  bois 
fossile  et  combustible. 

LIGNOL,  s.  m.  (lignùt),  d.  bas  lim.  Filet 
de  la  langue,  V.  Filet;  pour  ligueul.  V.  li- 
^noouetI.tn,R. 

IJGNOI«A,dg.  llinyol,  cat.  Pour  Li- 
gneul.  V.  Lt^oottct  lin,  R. 

lalGNOIsA ,  s.  f.  (lignôle).  Ficelle  trem- 
pée dans  une  couleur,  servant  à  marquer  sur 
le  bois,  la  trace  que  la  scie  doit  suivre. 
Éiy.  de  ligna  et  de  ola.  V.  £tn,  R. 
Tenir  la  lignoîa  ,  écouter  ce  que  l'on  dit. 
observer  ce  qui  se  passe,  Gare,  par  allusion 
à  l'attention  que  le  scieur-de-long  met  à  tracer 
les  lignes  avec  la  lignoîa, 

UGNOOO,  s.  m.  (lignéou);  cmmt  ,  u- 
cROL  ,  uctt0vwm  ,  citA*tov«.  lenhol ,  port. 
llinyol,  cat.  Ligneul,  ill  doublé  plusieurs  fois 
en  forme  de  cordonnet  et  poi^é ,  dont  les 
cordonniers  se  servent  pour  les  souliers. 

Ëty.  dn  lat.  Hnehtm,  fbrmé  de  Itnum,  lin. 
V.  lin,  R. 
Les  cordons  cirés  dont  se  servent  les  sel- 


UG 

Uers,  les  bridiers,  pour  coudre  le  eoir,  por* 
tent  le  nom  de  ékegroê, 

UGNOT,  s.  m.  (Iign<^),  d.  béam.  Ligneol. 
V.  Hgnoou  et  lin,  R. 

MGNOTA,  V.  Unolaeilin,  R. 

lalGNOTA,  V.  linata. 

LIGOI.A,  8.  f.  (ligùla).  Tenir  la  Hgola. 
eipr.  prov.  épier.  V.  Pamtn  et  Tenirda- 
men. 

UGOT,8.m.  (Iig4),dg.  Four  lien.  V. 
Ltame  et  lig,  R. 

UGOUR  ,  s.  m.  (  ligoûr  ).  Nom  d'un 
grouppc  de  montagnes ,  situé  au  Nord  de 
Sainte- Victoire,  B.-du-Rh.  aur  lesquelles  se 
réfugièrent,  probablement,  des  Liguriens  ou 
Ligours, chassés  dfs  bords  de  la  mer;  leur 
séjour  ordinaire. 

UG0U89A,  8.f.  (ligi^ussç),  d.  bas  lim. 
Vieille  épée,  rouillarde. 

Aquel  d'aH  sa  remudar  la  ligouesa ,  Ce- 
lui Ih  sait  manier  l'épée. 

LIGOD84A,  s.  f.  (ligôusse) ,  d.  m.  Pour 
épée,  sabre.  V.  Aligouesa. 

Aigeo,  galegeas!  prinêi  kou  la  lîgqnaio. 
Bellot,  La  fiUo  Iroumpado. 

LIOOU8SAR ,  Y.  a.  (ligoussà) ,  dg.  Lier. 
X.liartilig,  R. 

LIGOUSSAT»  ADA,adj.  et  p.  (ligoussé , 
àde),  dg.  Lié,  ée.  V.  liai  et  lig,  U. 

UGODSTA ,  dg.  V.  langousla* 

MGUAR,vl.V.  ftar. 

UGOBTA,  V.  liga-liga  ci  Lt>,R. 

UGUR,  s.  m.  (ligùr).  Ligueur,  partiiant 
et  membre  d'une  ngue. 

L1GU1I1BN8,  s.  m.  p|.  (ligurieins);  u- 
«ooMAm.  Liguriens,  anciens  peuples  qui  ha- 
bitaient les  bords  de  la  Méditerranée,  depuis 
le  détroit  de  Gibraltar  jusqu'è  remboucnnre 
de  TArno,  et  qui  ont  réané  en  Provence  pen- 
dant 900  ans  ;  depuis  1500  ans  avant  J.-C. 
jusqu'à  000  de  la  même  époque,  d^aprèsTaiH 
leur  de  la  SL  des  B.-du-Rh. 

Ély.  Les  Romains  les  appelaient  ligures  et 
les  Grecs  ligut ,  qui  signifie  amateur  de  la 
poésie  et  de  la  musique. 

Lliuteur  da  cette  St.  prétend  que  le  Âiot 
Ii^our  est  le  véritable  nom  des  Ugurlens, 
qn'il  fait  venir  de  i>  q«  exprime  dans  toutes  • 
les  lapgues  l'Mue  des  trois  dimensions  de  l'é^ 
tendue,  et  il  cite  ;  Xivov  (  linon  )  lin  ,  fil , 
ligne,  en  grec;  laêas,  large,  lon^a,  long, 
et  Hmif  ,  rivage,  en  latin  ;  et  ensuite  de 
gowr,  mot  ligurien,  qui  signifie  lagune,  sur- 
face plane,  la  mer,  habitants  des  bords  de  la 
mer. 


LILAG,  S.  m.  (lilà):  uLAt,  lila,  cat.  esp. 
lilax,  port.  Lilas  ou  litas  commun,  £<{ac 
vttl^arû  ,  Lam.  Syringa  vulgaris ,  Lin. 
arbrisseau  de  la  fam.  des  Jasminées ,  origi- 
naire d'Orient  et  cultivé  à  cause  de  la  beauté 
de  sa  fleur. 

Bty.  dn  persan  ayamKIo^,  Plokenet,  Al- 
mag.  359.  Agem,  est  le  nom  que  les  Turcs  et 
les  Arabes  donnent  aux  Persans;  il  signifie 
proprement  barbare.  Théis. 

L'Europe  doit  le  lilas  à  Augier  Ghisleo,  de 
Busbecq,  ambassadeur  de  Ferdinand  |<%  em- 
pereur d'Allemagne ,  auprès  de  Soliman  11 , 
qui  l'apporta  l'an  1562. 

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ogie 


lAUACM>nsA»LîlM  de  Ptirtê,  lUae 
Pmrticat  Dubam.  Syringa  Persica ,  Un.  ar- 
brifiseau  du  méiae  genre  que  le  précédent 
dont  îl  diffère  par  aes  feuillea  lan^oléea  et 
non  en  cœur. 

UMàAC-mMJOKf  B.  m.  Nom  qu'on  donne, 
dans  la  H.-Pr.  au  seringat.  V.  Seringat. 

ImILAS  ,  nom  d'homme.  Altér.  de  Eêta" 
niiaSf  i^.c.  m. 

till.1 , 8.  m.  vl.  Giglio,  ital.  Lys. 

Éty.  du  fat.  lilium. 

UUUM  GONVAULiun ,  8.  m.  Nom 
latin  conservé  dans  plusieurs  pays  pour  dési- 
gner le  lys  des  vallées  ou  muguet  des  bois. 
V.  Muguet. 

LOI 

LÎM,  1  •  radical  pris  du  latin  lima,  lime, 
et  dérivé  du  grée  Xeicfc»  (leiod),  lisser,  polir, 
formé  de  Xeto<  (leios),  lisse,  poli,  uni. 

De  lima ,  par  apoc.  lim  ;  d'où  :  Liwha  , 
Lim^r,  Lim-at,  Lim-ada,  Limaé^ra,  Lim» 
agi,  Lim-atkaf  Lim-aire. 

£/if,  2,  &UIIV,  radical  dérivé  du  latio,  it- 
muSflima^Umum,  oblique,  de  travers,  d*où 
lim^n ,  limitit ,  limite ,  chemin  de  traverse  : 
Lmitei,  dit  Isidore,  liv.  XV ,  eap.  XIV.  ap* 
pellati  antiquo  verbo  Iransverêi,  nam  trmnt' 
ttna  omnia  aniiqui  lima  dieebant  :  à  quo 
et  limina  Oitiorum  per  quœ  fori$  et  tiUtin* 
iHf,  d'où  encore  limen,  tiitt,  seuil,  linteau. 

De  limitiez  eén.  de  limet,  par  apoc.  ^tiiiîl; 
d'où  :  Limit,  LimU*a,  LUnU-a^ ,  Ltmtl-ar, 
LimU<it. 

De  liminii ,  liminue ,  limitui ,  lintuê  et 
ItfU ,  par  apoc.  d'où  :  Lim-^ra  ,  lAnHmn, 
lÀwkomn-ier^  Lint  au» 

De  liminiê ,  par  apoc.  limn;  d'où  :  Pre^ 
limin-ari,  EMmin-ar^  Sub-Um-e^  SuthUm- 
ar. 

^  De  Uni,  par  le  changement  de  I  en  d,  Itti4; 
d'où:  Lind-aUj  Lindan-iera,  Lunid-ar, 

I4XtA,s.  f.  (lime);  Lima,  ital.  esp.  port. 
Itltma,  cat.  Lime,  tige  de  fer  ou  d'acier  à 
raies  ou  lignes  creuses  croisées,  pour  enlever 
la  superOciedes  métaui,  les  user,  les  polir. 

Éty.  dulat.h'fiia.  V.  Lim,  R. 

Une  lime  se  compose  de  la  lige  ou  corpf , 
et  de  la  soie  qui  entre  dans  le  manche. 

Ollll01lllll#£<lfM 

BATARDE,  cdb  imi  U  ftain  mi  «tiré. 

A  BRAS,  call*  qui  m  pMi  éir«cni|iloyét^'«vM  U  ttuorn* 

d«<i««s  bonniM. 
CARRELETTE,  eeUe  Amt  la  eoMpt  fenn*  m  trimgla. 
DOUCE,  ecUc  doM  !•  grrin  MtpMMfM  IwMiUilc. 
ADBE88Eft,«dkiloM  h  «o«p« -t ma p— IMoyaiw— 


FEUILLE  DE  SAUGE,  e*ll«d«»lk«oap«Mtibr»^  4e 

dmtx  MgBMtiU  d«  errai*  adoMéi. 
A  Main,  c*U*  qu'on  peut  conduira  d'une  acule  laatn. 
QVEUE  DE  RAT,  eelk  qui   Mt  cylindriqu*  rt  qui  va  m 

dteiOBMt  TOTS  lu  aow«MC 

RUDE,  cdb  doM  l«a  mfititiê  anirt  phn  iminmm  «t  pl«s 

dlolgiiûaa  U»  ««m  dta  uutrM. 
RAPE,  «alU  dont  les  aap^iUa  aoal  falus  aa  imojcb  de 

peillea  Coatettea.  V.  Mmêpm. 

On  ne  connait  ni  l'inventeur  ni  forigine  des 
limes.  Les  Anglais  et  les  Allemands ,  ont  eu 
pendant  longtemps  le  privilège  presque  exclu- 
sif, d'en  faire  de  bonnes;  mais  en  ce  moment 
la  France  peut  rivaliser  avantageusement 
atec  eu^  car  celles  qui  sortent  des  atteliers 


im 

de  M.  Raoul  de  Paris,  sont  sufiérkurei  à 
toutes  cellea  qu'os  fabrique  en  Allemagne  et 
en  Angleterre. 

Xtinadoiica,  expression  Ironique  pour  dé- 
signer un  bypoerite.une  chatemitte. 

Lima  eourday  lime  sourde,  non  qu'on 
donne  fig.  aux  petites  dépenses  souvent  ré- 
pétées qui  finissent  par  ruiner. 

LIMA,  s.  f.  Xï«iào,port.  On  donne  ce 
nom,  aux  espèces  de  citrons  dont  la  peau  est 
épaisse  et  qui  ont  peu  de  chair .  les  potmres. 
V .  Limoun. 

LIMA  vLATA ,  s.  f.  Nom  que  porte,  aux 
environs  d'Hières,  le  bigarradter  à  gros 
fruit. 

LIMAÇ^  UMAM ,  UMACB ,  radical  dérivé  du 
latin  limaciê ,  gén.  de  limaœ ,  limace ,  lima- 
çon, dont  la  racine  est  limue ,  limon,  vase , 
parce  que  ces  animaux  se  tiennent  ordinaire- 
ment dans  les  lieux  humides  et  fangeux  ,  ou 
parce  qu'ils  sont  couverts  d'une  bave  limo- 
neuse. 

DeZtmam,  par  apoc.  limae;  d'où:/4- 
mac ,  Limaç-a ,  Limaç-ada ,  JÛmocfi-out , 
Limac-ier, 

De  limae,  par  le  changement  de  e  en  a  ou 
is  : Limaeet.LimaiS'a ,  Limau-ada , etc., 
et  par  ait.  Limât,  Limauc ,  Lmiqu'eir  , 
eira. 

UMAC,  8.  m.  (lîmac),  dg.  Llimac,  cat. 
V.  Lxmaça  et  Itmoc,  R. 

LIMAÇA,  s.  f.  (limace);  umat,  umai., 
^^ooou,  cACAi.Ai)SA,BtciuiooT.  Xe^ma,  port. 
Llmac,  cat.  Limaza,  esp.  Lumaccia,  ital. 
Nom  commun  à  tous  les  colimaçons,  dans  la 
H.-Pr.  formant  le  genre  hélice  ,  hélix ,  des 
mollusques  conchy  lifôres.  de  la  fam.  des  Lima- 
cinés,  très-nombreux  en  espèces  et  dont  les 
coquilles  portent  le  nom  de  gangaura. 

Éty.  du  lat.  Umax,  V.  Limae,  R. 

L'espèce  la  plus  connue  dans  la  U.-Pr.est 
1  hélice  vigneronne /TWiVepomalÎA,  Lin.  on  en 
mange  la  chair  qu'on  emploie  aussi  pour  fai- 
re des  bouillons  mucilagineux  ;  dans  la  B.-Pr. 
c  est  V Hélix  vermieulata,  Lin.  qui  sert  aux 
mêmes  usages. 

LIMAÇA  »AM99mw,  S.  f.  damcubua.  Nom 
qu  on  donne,  dans  la  H.-Pr.  à  l'hélix  nemor- 
le.  Hélix  nemoralis.  Lin.  à  rbélice  sylvati- 
que.  Hélix  syhatica.  Drap,  et  à  l'hélice  des 
jardins,  Hélix  hortensis,  Mull,  parce  qu'el- 
les ont  leur  coquille  rayée  comme  la  peau 
d'un  serpent. 

UniAÇA  initA  cBimoo,  8.  f.  V.  Lima- 
çoun» 

LlBiAÇA-jimioinrA,  S.  f.  Limax  gagate, 
Gare.  V.Tourtela.  ^ 

..  ^S^^^^>  w  «e  trouve  pas  dans  le  Dfct.  de 
m.  Garcin. 

IsUÊACk'om-^MMm,  Triton.  V.  Biou. 

iJMAÇA-tm-momr,  S.  f.  Nom  qu'on  donne, 
à  Grasse,  selon  M.  Duval ,  à  liiéllce  très- 
blanche.  Hélix  eanêidiitima,  mollusque  du 
même  genre  que  les  précédents. 

LmAÇA-TomniDA,  GaP.  V.  /;<ilNt(OIIII. 

Ety.  Pour  limaça  Umta  nuda. 

LlMAAmA,  s.  f.  (  limaçAde) ,  et  Impr. 
UMAMADB.  Fricassée  d'escargots. 

Ety.  de  limaça  et  de  ada,  fait  avec  des  K* 
mara#,  escargots.  V.  Limae,  R. 

El  cowM  avian  anal  pvUr  de /<iR««Mifc, 
H'«n  ponrl«M»nn  aae  per  lalrt  faMieiaaD. 
Gens.  BoOTldi.  Me  Dtea 


LIM 


535 


S 


.^UMACEGBAB,  f.n.  (limace^é).  Ve- 
tillcr,  niaiser.  Gast 

Éty.  deitmaraet  de  e^ar,  faire  comme 
les  limaces,  aller  lentement. 

LIMACHODS ,  OU8A ,  (Ihnatchôos,  6u- 
se);  unuNwow,  dl.  Baveux,  gtaanc.  V.  JTa- 
vaus, 

Éty.  de  limaça  et  de  oiia.  V.  Limae,  R. 

LIMAGIAIEB,  OSA,  8.  (ttmaclàM,  «Se)  ; 
UMAMMaa.  Gehii,  celle  qui  ramasse  des  u*' 
maçons. 

Éty.  de  limaça  ti  éeiain. 

IaIMAmAR,v.a.  etn.  (limacii);  aMAs- 
siAB.  Induire  de  bave  comme  hs  Kmaces: 
mâcher  lentement;  chercher  des  limaçons. 

LIMAGIBR,  s.  m.  (limaeié).  Vase  dans 
lequel  on  conserve  les  limaçons. 

Éty.de/tmaraetdeter. 

UMAOIER.  IBRA,  s.  (limadé ,  1ère). 
Qui  mange  lentement,  qui  est  lent  dana  seê 
actions.  V.  Lee. 

Ety.  de  limaça  et  de  ter ,  qui  ne  va  pas 
plus  vite  qu'un  escargot.  V.  Limaç,  R. 

LUIACIBRA,  s.  f.  (limaciére),  et  impr. 
unAtuBSA.  Espèce  de  cage  où  l'on  engraisse 
les  colimaçons  en  leur  donnant  du  fenouil  ou 
de  vieilles  cartes  à  jouer.  V.  St.  desfi.-du-Rb. 
t.  i,  p.  788. 

Éty.  de  limaça  et  de  iera.  Voy.  Limae, 
Rad. 

LIMA^SOUN,  s«  m.dl.  wtittA.  Du  lima- 
m  ou  du  chanvre  en  limace,  chanvre  fin  que 
les  chanvriers  tortillent  en  petites  peloles qui 
imitent  grossièrement  la  coquille  d'un  lima- 
çon, d'où  son  nom. 

Éty.  de  limaça  et  du  dim.  ou».  V.  Umae, 
Rad. 
LIMAÇOUN ,  s.  m.  (limaçooo)  ;  umaoca- 

rOL  ,  UHACA  IBIIIA  CBQTSOO  ,  USASKT  ,  UKAVe  , 
UMAOCA,  UMAftA-VPmniDA,  UMAftOOll.  LiOlaCe, 

Limax  f  Lin.  nom  d'un  genre  de  mollusque, 
de  la  fam.  des  Adélobranches  (à  braadûes 
non  apparentes),  très-nombreux  en  espèces. 

Ety.  dim.  de  Limaça ,  v.  c  m.  et  Limae, 
Rad. 

Les  limaces  ne  diflèrent  essentiellement  des 
escargots  que  par  l'absence  de  la  coquille 
dont  ces  derniers  sont  pourvus.  On  rencon- 
tre fréquemment  ces  animaux  incommodes 
sur  les  feuilles  vertes  des  plantes  et  particu- 
lièrement des  plantes  potagères,  auxquelles 
ils  nuisent  beaucoup. 

L'espèce  la  plus  commune  qu'on  trouve 
sur  les  laitues  est  la  limace  agreste ,  Xtmaa; 
agreitii.  Lin. 

LIMAÇOIIN ,  s.  m.  Dans  le  département 
des  B  -dn-Rh.  on  donne  ce  nom,  selon  l'au- 
teur de  sa  St.  à  Y  Hélix  rhodostoma.  Lin. 
commune  dans  les  champs  et  dans  les  vignes. 

UUàMHmiA,  Umalka,  port.  esp.  LU- 
madmra,  eat.  m.  §.  que  Limalha,  v.  c.  m.  et 
Lim,  R. 

LIMA€frI,  8.  m.  Alt.  de  Imagi,  v.  c.  m. 
et  Lim  R 

LuÎaiÎib,  8.  m.  (limàfré);/:tmador, 
port.  Limemr,  celui  qui  lime,  principalement 
dans  les  manufactures  d'armes. 

Éty.  de  Lim,  R.  et  de  aire. 

LIKAIaHA,  8.  f.  (limaille)  ;  umas,  uha- 
mwA.  I^tmadtira ,  cat.  Limalha,  port  Li- 
maturr,  ital.  Ltmadiira,  esp.  Limaille,  parU 
cules  que  la  lime  détache  des  corps  qu'onlime 


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536  UM 

Éty.  de  Uma  et  de  atha^  loo(  ce  qui  est  dé- 
taché par  la  lime,  ou  da  lat.  limatwra.  Voy. 
Lim.  R. 

LIMANCHA  :  6.  f.  vK  Limon ,  terre.  V. 
XtmoMn. 

UKANDA,  8.  î.  (limande),  d.  bai  lim. 
Tablette,  planche  posée  pour  mettre  quelque 
chose  d^MUS.  V.  EMagiera» 

UBIANDAR,  T.  a. (limondà),  d.  bas  lim. 
txarnhr  aneannoire,  une  boutique,  de  tablet- 
tes ,  Ai  fa  limandar  ma  bouliea. 

liOIAR,  V.  a.  (limà);ltmare  ,  ital.  £t- 
mat ,  esp.  port.  Llimaf ,  cat.  Limer ,  polir , 
user  avec  la  lime  ;  6g.  corriger ,  perfection- 
ner,  polir. 

Éty.  du  lat.  limare,  m.  s.  ou  de  It'ma,  et 
de  ar^  V.  £.tm,R. 

En  vl.  torturer. 

UMASET.s.  m.  (limasé),  dl.  Limace. 
V.  Limaçoun  et  Limae ,  R. 

UMA88A,  vl.  V.  Limaça. 

I^IMAT ,  ADA,  adj.  et  p.  ( lima ,  àde  )  ; 
Limado,  port.  esp.  £ltiiiad ,  cat.  lÀmato, 
ital.  Limé,ée,  poli  avec  la  lime  ;  Og.  poli , 
retouché ,  perfectionné. 

Ëty.  deùnta,  et  de  ar.  Y.  Lim ,  R. 

LIMAT ,  s.  m.  dg.  m.  s.  que  Limaça ,  v. 
c.  m.  eiLimaCf  R. 

IMUkVC,  s-  m.  (limàou),  dl.  V.  lima- 
çoun et  Limac,  R. 

LIMAUCA,  s.  f.  (limàooque).  dl.  V. 
Limaçonn  et  Limae ,  R . 

UMAUCA,  s.  f.  (limàouque).  Un  des 
noms  languedociens ,  du  chien-dent  pied  de 
poule.  V.  Gramenas. 

LIlIAUGA-roujà,dl.  V.  Limaçoun. 

LIBIAUCADA,  s.  f.  (limaoucàde).  Nom 
toulousain, du  psoralier bitumineux.  V.  Ba- 
Ucot'fer. 

lilBIBARDA,  s.  r.  (limbàrde).  Nom  qu'pn 
donne  en  langUedoc  à  Tinule  perce-pierre , 
inula  ^rithmoidei,  Lin,  plante  de  la  fa- 
mille des  composées  Corymbifôrcs,  qu'on 
.  trouve  dans  les  marais  fangeux,  au  bord  de 
la  mer. 

U1IBA8,  s.  f.  pi.  (lïmbes);  Limbo , 
esp.  port.  Limbes,  lieu  où  étaient  les 


ital. 


émes  des  justes  avant  la  venue  de  J.-C.  ce- 
lui où  l'on  croît  que  sont  reçues  celles  des 
enfants  qui  meurent  sans  baptême. 

Ety.  du  lat.  limbt,  de  Umbus,  bord  ,  par- 
ce qu'on  suppose  que  ce  lieu  était  voisin  de 
l'enfer.  ' 

L'Ecriture  ne  dît  rien  de  précis  suf  ce 
lieu. 

LmBE,  s.  m.  vl.  Limi ,  cat.  Limbp , 
esp.  port.  ital.  Limbe  .  bord  ;  abqrd. 

Kty.  du  lat.  limhui,  m.  s. 

UMBERT ,  s.  m.  (lîmber)  ;  basmda,  ini- 


&AVZST  ,  &BTBOVII  ,   LtSBB  ,   KIHOAOLA  ,    lAMBMIT. 

Noms  communs  au  grand  lé?»rd-vert  ocellé, 
Lacerla  ocellata,  Daud.  et  au  lézard-vert  pi- 
queté, Ifacerta  viridis ,  Daud.  reptiles  de 
Tordre  des  Sauriens,  qu'on  trouve  dans  les 
lieux  secs  et  abrités  de  ta  Prov.  liérid.  re- 
marquables l'un  et  l'autre  par  la  beauté  de 
leurs  couleurs.  Ces  animaux  i^'ont  aucun  ve- 
nin quoique  le  vulgaire  Leur  pn  atjxibue 
beajicoup. 
Éty.  ?  • 


UM 

LDIBERT-BATAT ,  i.  m.  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  déMrtementdes  Bmiches-do- 
Rhône  ,  selon  M.  Roux ,  au  léxard-vert  jk 
deux  raies  ;Larerla  Mintata^  Daud.  rep- 
tile du  même  genre  que  les  précédents. 

IéDMBOROU  ,  s.  m.  (Ifmboréu).  Un  des 
noms  languedociens  de  l'ellébore.  V.  Fa- 
raire, 

Ëty.  Limborou  est  probablement  une  al- 
tération de  heUebarMê» 

LUnOROU ,  s.  m,  (limbéroo) ,  Un  ali- 
boron ,  Aquot  es  un  mtslre  limborou ,  c'est 
un  maître  aliboron  ;  homme  adroit  qui  fait 
de  ses  doigts  tout  ce  qu'il  veut.  Sauv. 

UMEOE^R,  V.  n.  (limedià),  d.  bas  lim. 
Se  dit  de  la  viande  qui ,  étant  gardée  pen- 
dant un  temps  humide ,  deviept  visqueuse. 
Aquella  vianda  limegea ,  cette  viande  est 
visqueuse. 

Ety.  de  limoun  et  de  egtar,  devenir  li- 
moneux. V.  Zrtmomi,  R. 

LI1I1EI.A,  s.  f.  (limèle),  dl.  Terme  de 
mépris,  Granda-Umela y  une  grande  ga- 
melle ,  ûUe  sans  grâce ,  sans  adresse ,  sans 
maintien.  Sauv. 

UBUGHODRT,  adj.  (limichôurt) ,  d. 
béarn.  Un  Gn  matob,  qui  ne  se  donne  pas 
pour  entendu. 

LIMIER ,  V.  Limonnier  et  Limoun ,    R. 

UBUERA,  s.  f.  (limiére).  Un  des  noms 
de  la  mélisse ,  selon  M.  Gare.  V.  Mflissa. 

Ëty.  A  cause  de  son  odeur  de  citron ,  limât 
Herva  ctdretra,  port,  pour  la  même  raison. 
V.  Limoun. 

LIMIQOIER,  EIRA,  jidj.  (limiquiél- 
re),  d.  béarn.  Délicat,  ate,  précieux,  diffi- 
cile. V.  Délicat,  Lee,  Limacier^ti  Limae  y 
Rad. 

LIMIT,  S.  f.  anp.  béarn.  Llimit^  cat. 
Limite.  V.  Limita  et  Lim,  R.  % 

LISUTA,  s.  f.  (limitje).  V.  Ltmttot. 

UltlTAGIO,  s.  f.  \l.^Lm%taci6,  cat. 
Ltmttacton,esp.  Limilaçëo  port.  Limita- 
sione,  ital.  Lio^itation,  fixation,  al^orne- 
ment. 

Éty.  du  lat.  limitqcio,m.  s. 

UllilTAil,  V.  a.  (limita)  ;  BoonfiAfi.  Lt- 
mt(are,ital.  Limitar,  esp.  port.  cat.  Limi- 
ter ,  donner  des  limites,  borner,  déterminer, 
fixer. 

Ëty.  du  lat.  limitare.  V.  Lim  ,  ^.  i. 

lélWOTAB ,  s.  f .  pi.  (limites)  ;  motiias  , 
cKovtu  ,  BOKHAs  ,  BOLAfl.  Limite  ^  ct  Limiti, 
ital.  Limites ,  esp.  port.  Limiis ,  cat.  Limi- 
tes, les  bornes  d'un  champ,  d'un  héri- 
tage, d'un  royaume,  etc. 

Ëty.  du  lat  limitie ,  gén.  de  limes,  m.  s. 
V.  Lim ,  R.  2.  , 

Us  limites  sont  fixées ,  ou  par  la  nature , 
comme  up  ruisseau ,  une  rivière ,  une  suite 
de  rochers  .  la  c)me  d'une  colline ,  etc.  ou 
bien  par  une  ligne  imaginée  d'une  borne 
à  une  autre ,  entre  deux  pqssessions  limitro- 
phes ,  ou  contigues.  Lesflwirs  ,  les  faussés, 
les  haies ,  sont  appelés  des  séparations. 

Dans  le  langage  ordinaire  on  dit  :  les  li- 
mites d'un  champ ,  les  confins  d'un  ^ipcèse, 
d'une  paroisse;  les  frontières  d'un  royaume 
et  de  tout  autre  état  considérable,  et  les 
lisières  d'un  bois.  Sauv.  .    .  .  ^ .  » 

UMITAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (limita,  âde), 
Limitado ,  porL  Liq^lé, ée. 


LIM 

Éty.  de  limita  et  de  al.  V.  Zim,  R.  â. 
MWTROPHO .  OPBA ,  adj.  (limitré* 
phe),  Limittofo,  ital.  Limitrofe,  cat.  porL 
Limitrophe,  dont  les  limites  se  touchent. 
V.  Ltm,R.  2 
UMO,  s.  m.  vl.  V.  Limoun  et  LimuM. 
I4M9N,vl.  \.  Limoun, 
LIMORA,  s.  f.  (limore);  d*  bas  lim, 
I^angage  particulier  d'une  sorte  ^e  geqs , 
jargon ,  argot.  V.  Argot, 

Le  peuple  emploie  ce  mot  dans  le  sens  de 
manigance ,  manœuvre  secrète,  intrigue. 

Ëty.  du  lat.  Hmus,  obliqua,  de  travers, 
V.  ^tmiR.2. 
LDHOS,  adj.  vl.  y.  Limounous, 
LIM09ITAT  ,  s.  f.  vl.  Limosidad,  esp. 
LimosUà^  ital.  Limon  ,  vat»e.  V.  Limoun . 
Éty.  du  lat.  limositatis ,  gén.  de  Limosi-: 
tas,  m.  s.  V.  Ifimoun,  R. 

LIMOUN,  radical  pris  du  lat.  Jimtis.  (J- 
mon ,  boue ,  vase  ,  bourl>e  ,  et  dérive  du 
grec  >.{(AVT)  (limnè) ,  étangV  marais ,  lac. 

De  Itmuf ,  par  apoc.  limu ,  et  par  le  chan- 
gement de  «I ,  en  OM ,  Itmou .  par  addition 
d'une  ti KtMOMfi  ;  d'où:  Limoun,  Limoun- 
egear,  Limounous,  Limour-egear,  Li- 
mour^ous* 

De  limus ,  par  le  simple  chaifigement  de 
1»  en  on  :  Limous. 

|«|llOUN,  s.  ro.(lim6un):  uma.  limaei 
JLmon,  esp.  Llimù,  cat.  Limâo,  port.  Làmo- 
ne,  ital.  Limon,  fruit  du  limonier. 

Ëty.  du  lat.  limo,  m.  s.  dérivé  de  l'arabe 
lymaHn,leymoun,  m.  s. 

Dérivés  :  X.tfNoii-ad<i,  lÀmoumad^-ier,  Li- 
moun-ier,  Lim-a,  Lim-ier ,  Lim^iera ,  Li- 
moun-a,  Limoum-eta. 

LIMOUN,  s.  m.  (limoun)  ;  bodu^ka.  nvA. 
Limon,  esp.  Lim,  cat.  Itmo,  port.  ital.  Li- 
mon, dépôt  terreux  que  laissent  les  rivières. 
Éty.  du  lat.  limus.  V.  Limoun,  R. 
IflMOUN,  s.  m.  BQvuiA,  BAM.  Itmon,C8p. 
Limon ,  une  des  deux  branches  d  un  bran- 
card ou  limonière. 

Éty.  du  lat.  limonis,  gén.  de  limo,  m.  $. 
d'où  :  Limoun-ier. 

ÛMOUNA ,  s.  f.  (limôune).  Nom  qu'on 
donne  a  la  mélisse ,  à  Avignon ,  à  cause  de 
l'odeur  de  limon  qu'elle  répand.  V.  MeUssa 
ti  Limoun, 

UMOUNA,  s.  f.  Limon,  citron ,  à  Arles. 
V.  Limoun, 

ILIMOUNA ,  s.  f.  (limôune).  Nom  qu'on 
donne,  dans  \ts  environs  de  Grasse,  selon 
M.  Durai,  à  l'anémone  osil  de  paon,  Anemo-- 
fie  pavonta,  qui  croit  dans  les  environs  de 
cette  ville. 

Éty.  M.  Dutal  fait  observer  qu'on  trouve 
dans  Pline,  le  mot  It^nonta  et  limonium,  dé- 
signant une  espèce  d'anémone  ;  du  grec 
XcifAa)v(a  (leimônia),  anémone. 

LIMOUNADA,  S.  f.  (lio^ounâde)  ;  Limo- 
nada.esp.  port*  Limonea,  ital.  Limonade, 
ail.  LUmonada,  cat.  Limonade,  boisson  pré- 
parée avec  le  jus  de  limon  ou  de  citron,  de 
l'eau  et  du  sucre. 

On  faitdes  limonades  ai  tificielles  avec  les 
acides  nitrique,  oxalique,  tartarique  et  sulfu- 

Irique. 
Ëty.  de  ItmotiNel  de  ada.  V.  Limoun. 


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LIMO0NADIER,  8.  m.  (limoEnad-ié). 
Ltmonadier,  celui  qui  faite!  Tend  de  la  iimo- 
pade.  V.  Limoun. 

UMOUNEOBAR,  ▼.  D.  (  limouiicdjà  )  ; 
MMOumBtti^Am,   uiioinq4«9  umousiiiam.  £tre  li* 

monneux,  gluant,  ressembler  au  limon.  Gare. 

Ety.  de  Limoun^  R.  v.  c.  m.  et  de  egear. 

LIIIOIINETA.  s.  f.  (limonnéCé}.  Un  des 
noms  languedociens  de  la  mélisse.  V.  MelU- 
$a  et  Limoun, 

Éty.  LinumMela ,  est  un  dim.  de  limoun, 
comme  cttroimêla,  Test  de  citron. 

UMOUNIAII,  y.  n,  (limounià).  V.  Zt- 
fnùunegear, 

UMOUNIER,  s.  m.  (limounié)  (  umn. 
.timon,  esp.  Atmoetro,  port.  Llimener  ^cài. 
Limonierou  citronnier  limonier,  Citruê  m«- 
diea,  var,  b.  Lin.  arbre  de  la  fom.  des  Hespé- 
ridées  qu'on  cnltite  avec  ses  variétés  dans  la 
partie  la  plus  méridionale  de  la  ProYence. 
. ,  Ëty .  de  liwutun  et  de  ier.  V .  Limoun. 

Le  limonier  diffère  principalement  du  ci- 
tronnier en  ce  qu'il  est  plus  épineus  et  que 
sont  fruit  a  l'écorce  plus  fine.  V.  Gar.  Limon 


l^imonier. 


vulgaris.ip.  117. 

IJMOUNIBR,   S.  m. 

cheval  que  l'on  met  aux  limons. 

Ëty.  de  limoun  ti  de  ter.  V.  Lim,  R.  3. 
.  UMOUNIERAjS.  f.(limouniére).  Limo- 

Bière,  brancard  d'une  voiture  foripé  4e  depx 
mons. 

UMOUNOns ,  OU8A,  adj.  (limounous, 
éuse)  ;  umovi,  aAvoof,  uroot,  inonaoïis  Li' 
liio«o,ital.  esp.  port.  Limoneux,  euse,  plein 
ou  couvert  de  limon,  de  viscosités,  baveux, 
onctueux,  huileux. 

Ëly.  du  lat.  limosus,  ou  de  limoun  et  de 
pua.  V.  Limoun,  R. 

UMOOBEGEAR  ,  4^^*  ^«  féimoum- 
gear  et  Limoun, 

yjmOUROUS,  OUSA,  Avr.  V.  Xtmou- 
nous  et  Limoun,  R.  savoureux,  de  haut  goût. 
V.  Gouitouê  et  Savourouê. 

lalMOUS,  OUSA,  adj.  (liméus,  ôuse),  d. 
bas  lim.  V.  Limounouê  et  Limoun,  R. 

I.IBI0U8IN ,  IN  A ,  adj.  (limousin,  ine). 
Limousin,  ine.  qui  est  de  Limoges,  V.  ^tmo- 
ges;  langue  limousine. 

UMOU8INA,  s.  f.  (limousine).  Sorte  de 
cape  dont  les  routiers  se  servent  ppnr  se  ga- 
rantir de  la  pluie. 

UBIPA.  s.  f.  (ITmpe),  dl.  Limon,  bourbe. 
y.Liga,NitatiOrea, 

Ëty.  du  port,  limpo,  a,  net ,  propre,  par 
antiphrase,  ou  peut-être  du  grec  Xeiitcu 
(leipô),  laisser,  ce  qui  a  élé  laissé. 

UBIPADA,  s.  f.  (limpâde),  dg.  Rayon  de 
miel  qui  se  détache.  Jasm. 

UMPAR,  V.  u.  (limpà),  dl.  Glisser.  V. 
Resquilhar, 

Éiy.  de  limpa ,  bourbe  ,  limon ,  et  de  or , 
parce  que  sur  le  limon  on  glisse. 

Dérivés  :  EsearlimpHida  ,  Esear-limpar, 

LIMPIDE,  IDA,  adj.  (lïmpidé,  ide); 
€LMm,  Limpido,  ital.  port.  Limpio,  esp.  Lim- 

Kide,  clair,  net,  transparent ,  en  pariant  d'un 
quide. 

Éty.  du  lat.  Umpiduê,  m,  s. 
LDHPIDITAT,  S.  f.  (Kmpidità)  ;  Limpi- 
dezxa,  ital.  Limpexa,  port.  LimpiiUté,  qualité 
decequiestlhnpide. 

TOM.   IL 


LIM 

Éty.  du  lat.  Umpidiialiê,  gén.  de  Itmptdî- 
tof ,  m.  s. 

UN 

LIN,  uar,  une,  uns,  un,  umm,  uoi,  radi- 
cal pris  du  lat.  linum ,  lin ,  plante ,  et  dérivé 
du  grec  Xlvov  (liuon),  formé  de  Xe-foc  (leios). 
lisse,  uni,  à  cause  du  poli  de  sa  graine,  d'où 
les  sous-radicaux  lat.  linteum,  Imge,  lima, 
ligne,  cordeau,  ûcellede  lin. 

De/tnum,  par  apoc.  lin;  d'où  :  Lin,  Lin- 
âge,  Lin-ota,  Lin-oi, 

De  lintium,  par  apoc.  Itfil,  et  par  le  chan- 
gement de  t  en  c,  linç  ;  d'où  :  Linc-eou,  Linç- 
ol. 

De  Une,  par  le  changement  de  c  en  g,  ling; 
d'où  :  Ling-t,  ea,  Lingiera,  Linge-aria, 

De  Itfie,  par  le  changement  de  c  en  s,  lins: 
d'où  :  LinS'Ol,  Lin$'Oou,Linsoul'ada,  Lin- 
ioul-et,  LanS'Ol,  Lani-oou,  Lamoul-ada, 
Lamoul'it, 

De  linea,  par  apoc.  Um,  et  changement  de 
ne  en  gn,  lign;  d'où:  Lign-a  ,  Lign-ada, 
Lign-ar,  Sou-lignar ,  A-lignar^  lÂgn-eîa, 
f^ign-ol,  Lign-ota, 

De  lign,  par  le  changement  de  gn  en  nh, 
linh;  d'où  :  Linh,  Linh-a,  Linlnida,  Ltnfr-aL 

UN ,  s.  m.  (lin)  ;  Lino,  esp.  ital.  Linko , 
port.  Lein,%ïi,  Linum,  lat.  LH,  cat.  Lin .  lin 
commun,  usuel  ou  cultivé ,  Itnum  usUaUêsi- 
mum.  Lin.  plante  de  lafam.  des  Ca^ophy  liées, 
cultivée  particulièrement  dans  la  H.-Prov. 

Éty.  do  grec  Xlvov  (linon) ,  m.  s.  Y.  Lin, 
Rad. 

Quoique  Boquillon  affirme  que  cette  plante 
est  originaire  des  bords  du  Nil,  dont  lin  serait 
l'anagramme  lin,  nil,  sa  patrie  naturelle  n'est 
pas  encore  bien  déterminée ,  car  Olivier  l'a 
trouvé  sauvage  en  Perse,  et  il  est  certain  que 
depuis  un  temps  immémorial,  on  le  cultive 
en  Europe.  Le  lin  de  Narbonne,  Ltnum  Nar- 
bonenee,  lin ,  qui  ressemble  beaucoup  à  ce- 
lui dont  nous  parlons,  croit  naturellement 
dans  les  lieux  chauds  de  la  Provence-Méri- 
dionnale. 

L'usage  des  vêtements  de  lin  était  déjk  re- 
gardé comme  très-ancien  chez  les  Egyptiens, 
qui  attribuèrent  la  découverte  de  cette  plante 
à  bis,  une  de  leurs  divinités,  disant  qu'elle 
rayait  trouvée  sur  les  bords  du  Nil ,  d'où  l'é- 
pithète  de  Dea  linigera,  qu'Ovide  lui  donne. 

L'art  de  la  filature  a  été  poussé  si  loin , 
qu'on  peut  tirer,  d'une  seule  once  de  lin,  qua- 
tre mille  mètres  de  fil. 

MM.  Munier  et  John  Madon,  de  Versailles, 
ont  trouvé  en  1807,  le  moyen  de  filer  lé  lin  à 
la  mécanique,  moven  que  les  Anglais  avaient 
connu  avant  eux. 

La  graine  du  lin  possède  Ji  on  degré  émi- 
nent  les  propriétés  mucilagineoses,  èniollien- 
tes  et  relâchantes.  On  en  retire  une  huile 
qu'on  peut  brAler  à  la  lampe  et  qui  est  très- 
estimé»  pour  la  peinture. 

Tetia  doou  |tn,  capsules  du  lin. 

Piear  lou  Un,  dreger  le  lin. 

Voyez  pour  les  détails  des  différentes  pré- 
parations qu'on  lui  fait  subir,  le  mot  Candie, 
et  pour  son  histoire  économique ,  Gar.  Li*' 
num  eativum,  p.  290  et  le  Dict.  des  Se.  Nat. 
au  mot  Lin. 

On  nomoie  linière,  uo  champ  ensemenoé 
de  lin. 


LIN 


537 


UN ,  0.  ffl.Tl.  um,  ura.  Navire,  bateau. 

Ety.  du  lat  linter,  nacelle,  chaloupe  par 
apoc.  dérivé  de  lingere,  lécher,  parce  que  ce 
vaisseau  n'est  propre  qu'à  côtoyer,  lécher 
pour  ainsi  dire ,  le  rivage.  V.  £t€,R. 

UN  •ALWA9M,  s.  m.  (li  salbàtge).  Nom  tou- 
lousain du  lin  purgatif,  Linum  eatKarHe%im, 
Lin.  plante  du  même  genre  que  la  précédente 
qu'on  trouve  dans  les  champs. 

UN  AGE,  s.  m.  vl.  Race,  sorte,  lignée,  V. 
Lignagi  et  JLiti.R.  fruit,  produit. 

UNCEOU,  Gare.  V.  Limoau. 

UNÇOL ,  V.  Lineoou  et  Lin,  R. 

UNÇOOO,  s.  m.  vl.  béarn.  Lincenil.  V. 
Lineoou  ti  Lin,  K, 

LINDA,  s.  f.  (lïnde).  Olinde,  lame  d'épée 
triangulaire. 

Ety.  de  Olinde  ,  ville  du  Brésil,  d'où  ces 
sortes  de  lames  sont  d'abord  venues. 

UNDANIBBA,s.  f.  (lindaniére),  dl.  Lin- 
teau. V.  ZrtiirattetLtfii,R.  2. 

UNDAR,  s.  m.  vl.  Seuil,  poteau  etferme- 
turede  porte;  entrée,  linteau. 

UNDABD,  s.  m.  LUndar ,  cat.  V.  Un- 
tau. 

MNDAU,  s.  m.  (ITndâou),  d.  m.  Llinda, 
cat.  V.  Lintauti  Lim, R.  S. 

UNDE,  INDA,  adj.  (IIndé,ïnde),dl. 
Aigua  linda,  eau  limpide,  transparente. 

Ety.  du  port.  Itndo,  a,  joli,  gentil ,  agréa- 
ble, ou  plutôt  de  Umpo,  a,  qui  signifie  net, 
pur,  propre,  dans  la  même  langue. 

UNDOON ,  s.  m.  (lïndéun),  d.  béam. 

De  lard,  de  roumen,  de  lindoun. 
Fables  de  la  Font,  en  vers  Gas,  Béar. 

UNETA ,  s.  f.  (linéte).  Nom  qu'on  donne, 
aux  environs  de  Toulouse,  i  la  sabline  à  feuil- 
les tenues,  Arenaria  tenuifolia.  Lin.  petite 
plante  de  la  fam.  des  Caryophyllées  qu'on 
trouve  dans  les  champs. 

LINO,  vl.  V.  Lenh  et  Linh, 

UNOA.etcomp.  V.Z.fii^tta,etc. 

I.INGATOB,vi.  V.  Levguagi, 

UNOAUT,  A1IDA,s.(l!ngàou,  âoude). 
Babillard,  arde.  Gare. 

UNOE,  s.  m.  (lindgi);  Lienzo,e6^.  Lin- 
;e,  toile  employée  aux  besoins  du  ménage. 
'.  Camiea, 

Éty.  du  lat.  linium  pour  lineum  et  linUum, 
dont  on  a  fait  linfum  et  linge.  V.  Lin ,  R.  et 
Camiea, 

Faire  eeecar  lou  linge  à  mitât  per  lou  re- 
paaar  ou  per  Veetirar,  faire  essorer  le  linge 
pour  le  repasser  ou  le  détirer ,  ce  qui  tient 
lieu  de  repassage. 

On  dit  que  le  linge  est  ramoiti ,  quand  il  a 
été  ramolli  par  le  brouillard,  lorsqu'il  était 
sec. 

Ce  n'a  été,  du  moins  en  France,  que  dans 
les  XII  et  Xlll**  siècle,  que  l'usage  du  linge 
s'y  est  introduit,  car  ce  ne  fut  qu'à  cette  épo- 
que que  l'on  commença  à  y  cultiver  le  chan- 
vre. 

Les  anciens  en  faisaient  peu  d'usage  et  n'en 
portaient  pas  sur  la  peau,  ce  qui  rendaient 
ches  eux  les  bains  si  nécessaires. 

LINGE ,  UNGBA ,  adj.  (findgé,  lïndjDB); 
«mus,  tncn.  Mince,  grde, élancé,  effilé. 

Ety.  de  lintiai,  Un,  délié,  comme  un  fil  de 
lin.  V.  Lin,  R. 


l 


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538 


LIN 


UNGEAR SE,  T.  r.  (se Ka^ji).  Sepoor- 
Toir  du  linge  nécessaire. 

LINOEABIA,  s.  r.  (lindjaHe)  ;  Lingeria, 
ttal.  Leneeria,  esp.  Lingerie,  lieu  où  l'on  met 
le  linge. 
Éty.  de  Itfi^€  et  de  aria.  Y.  Lin,  R. 
UNOBAT ,  ADA» adj.  et  p.  (nndjà,  àde). 
AUngéy  /e?  pourvu  du  linge,  qui  en  a  suffi- 
samment. 

UNOIBRA,  s.  f.  (lïndgiére);  mmtoa, 
&oini«BUA.  Lingère,  celle  qui  dans  une  com- 
munauté a  soin  du  linge,  qui  travaille  en  linge. 
Ety.  de  linge  et  de  tera,  lit.  ouvrière  en 
linge.  V.Z.tn.  R. 
LHVOOSTA ,  vl.  V.  Langausta. 
UNGOT,  s.  m.  (lîngô).  Lingot,  morceau 
de  métal  brut  qui  n'est  ni  monnayé  ni  ouvra- 
gé, n'ayant  rcNpu  d'autre  façon  que  celle  que 
fui  donne  la  lingotière  ;  morceau  de  plomb 
cylindrique  dont  on  charge  un  fusU  au  lieu 
de  le  charger  avec  une  balle;  en  L  d'impr. 
morceau  de  métal  dont  on  se  sert  pour  lais- 
ser des  blancs. 

Êty.  du  lat.  lingua,  langue,  selon  Mén. 
probablement  d'après  sa  forme.  V.  Lengu^ 
Rad. 

UNOOTIERA ,  s.  f.  (nngotiére),  etimp. 
umaovnmmjL.  Lingotière,  morceau  de  fer  creux 
et  long,  dans  lequel  on  jette  un  métal  fondu 
pour  le  réduire  en  lingots. 

Éty.  de  lingot  et  de  tera,  qui  sert  k  foire  les 
lingots.  V.JLefi^,R. 

UNaOUMBAUD ,  S.  m.  (Rngoumbàoud); 
tommjum,  maootTA.  Homard  ou  écrevisse- 
homard,  Àttaeus  marinust  Fab.  Cancer 
ganmarus.  Lin.  Crustacé  de  l'ordre  des  As- 
tacoïdes  et  de  la  fam.  des  Longicaudes  ou 
Macroures,  commun  dans  la  Méditerranée; 
sa  chair  est  comme  celle  de  la  langouste,  es- 
timée pendant  le  temps  de  la  ponte. 
Éty. 

UNOOTOTA,  s.  f.  (lîngouste).  V.  Lan- 
gouêta, 

L1NGOU8TA,  s.  f.  Nom  du  homard,  à 
Grasse,  selon  M.  Aubin.  V.  Lingoumbaud  et 
LangouH,  R. 

UNGROLA,  s.  f.  (Kngrôle),  dl.  Lézar- 
dcau.  V.  5enia«^a.  ' 

UNOUA,  et  comp.  Y.  Lengua,  plus  usi- 
té, et  leii^ua,  R. 
L0IGUA-DB-CAT.  Y.  Lenga-de-eat. 
UNOVA-^m-cma,  Y.  lênga-de-chin. 
UNOUA-vAinuiA,s.  f.  Nom  qu'on  don- 
ne, dans  le  département  des  R.-du-Rh.  selon 
M.  NegreL  à  la  stellère  passérine ,  SteUera 
poêserina.  Lin.  plantede  lafam.  des  Thyme- 
lées,  qu'on  trouve  dans  les  champs  de  la 
Basse- Provence. 
UNOUA-M-tn,  Y.  Lenga^de-êer. 
UNGUAOI,  Y.  Lenguagi,  comme  plus 
usité,  et  Xfii^ti,  R. 
IflNOUAR ,  Y.  lengwir. 
LINGUA8TA.s.f.(lïngâste);  lAi^AtTA, 
URSAOTA.  Coup  de  langue,  propos  malin, 
mot  satyrique. 

Éty.  de  lingua,  langue,  et  deosfa,  espèce 
de  dépréciatif .  V .  Lingu,  R . 

LINGUAtTA ,  s.  f.  EA««AtTA,  AASAir,  mw 
•■>  «ovBcoou,  cAsgvnaomi.  Nom  commun  à 
tous  les  insectes  du  ffenre  tique,  de  l'ordre 
des  Aptères  et  de  la  fom.  des  Parasites,  qui 
vivent  en  général  sur  le  corps  des  animaux. 


LIN 

Y  Éty.  Comme  ces  insectes  piquent  fortement 
on  leur  a  donné  fig.  le  nom  de  lingaHa.  Y. 
Ltii||fii,R. 

Celle  qu'on  trouve  sur  les  chiens  est  la  ti- 
que du  chien,  Aearus  ricinus ,  Lin.  Croto- 
nuirieinus,  Dict.  Se.  Nat. 

Celle  des  moutons  appartient  à  une  autre 
classe  d'insectes.  Y.  Barbin. 

LINOUAUT ,  Y.  Lenguanî. 

UNGUADT,  AUDA,  Yoy.  Lengaî  et 
Lenguy  R. 

UNOUBINA,  s.f.  (liogoèfne).  Bande 
étroite  de  terre,  de  toile,  etc.  Aub. 

UNODR,  Y.  Lengur  et  Lengu,  R. 

I«INH,s.  m.  vj.  Parenté  ,  tribu,  lignée, 
race  :  Tôt  mon  ItnA,  toute  ma  lignée  ;  vais- 
seau. Y.  Lenh. 

Ëty.  de  linea.  Y.  Lignada  et  Lin,  R. 

UNHA ,  vl.  Y.  Legna  et  Ligna. 

LINHADA,8.  f.  vl.  Généalogie,  Ugnée. 
Y.  Lignada  etLtn,  R. 

UNHAT,a4j.etp.vl.  Aligné.  Y.  Ali- 
^aletXtn,  R. 

UNHATJS,  vl.  Y.  Lignada  Lin,  R. 
et  Lignatge. 

LiNm,y.Lini. 

UNHORET,  S.  m.  vl.  Ligneul,cordonnet. 
Y.  Linj  R. 

LlNHOfl. ,  s.  m.  vl.  Lignage.  Y.  i^n ,  R. 

UNl,adj.vl.Delin. 

Ëty.  du  lat.  linem, m.  s.  Y.  Lin,  R. 

LINIMENT ,  s.  m.  Oînîméin)  ;  Linimien^ 
lo,  esp.  Linimento,  port.  iial.  Linimient,  mé- 
dicament liquide  qu'on  applique  à  la  surfoce 
de  la  peau,  au  moyen  de  frictions. 

Ëty.  du  lat.  linimentum,  formé  de  Hnirt» 
oindre,  graisser. 

UNIR,  V.  a.  vl.  usAB.  Enduire,  oindre, 
frotter. 

Éty.  du  lat.  linin,  m.  s. 

UN08,  s.  m.  vl.  Graine  de  lin.  Y.  I^tii, 
Rad. 

UNOTA,  S.  f.  OÎD^te)  ;  uotota,  bmovtdi, 
umcutA,  Aiuonrni,  cboca,  BMouvia-oooii-iiBt- 

d'amimmi.  Linotte ,  linotte  commune ,  linotte 
rouge,  noms  communs  à  la  FringUù  linota 
et  cannabina,  Gm.  oiseaux  de  Tordre  des 
Passereaux  et  de  la  fam.  des  Conirostres  ou 
Conoramphes(à  bec  conique}. 

Éty.  du  lat.  linota,  linaria,  formé  de  H- 
num,  lin,  plante  dont  ces  oiseaux  mangent  la 
graine.  Y.Xtn,  R. 

La  femelle  pond  de  quatre  à  six  œufo,  d'un 
blanc  sale,  tachetés  de  rouge  brun  au  gros 
bout  ;  elle  fait  ordinairement  deux  couvée 

Le  mile  porte  le  nom  de  linot. 

Les  linottes  se  réunissent  en  troupe  vers 
la  On  du  mois  d'août  et  passent  ainsi  l'hiver 
dans  nos  climats,  où  elles  se  nourrissent  des 
graines  restées  dans  les  champs  et  des  jeunes 
boutons  des  arbres.  Le  mâle  seul  chante  et 
fait  entendre  une  voix  très-agréable. 

UNOTA  DBtrAsiiA,  s. f.  (}iùà{e  d'espà- 
gne),  et  impr.  umota.  Nom  par  lequel  on 
désigne  à  Avignon,  le  siierin.  V.  Tarin,  1. 

UNOTA-oBMA,  s.  f.  (linéte-grlse).  Linot- 
te-grise, Montbéliard  a  le  premier  démontré 
que  cet  oiseau  était  le  même  que  le  précédent 
et  que  la  différence  de  son  plumage  n'était 
due  qu'à  l'âge  et  à  la  saison  d'hiver. 

UNOUN,  s«  m.  (linduD).  Linon. 


LIN 

UNIA,  s.  f.  (llBse^,dl.  Limon,  y.  ifila. 
ftty.  dérivé  du  grec  Actoc  (leios),  liaw,  an. 
Y.  Lits,  R. 

UNSAR,  V.  n.  (Ilnsâ),  glisser.  V.  Asmkî- 
Ihar. 

Éty.  de  Lima,  v.  c.  m.  et  de  ar.  V.  Liss, 
Rad. 

UNSOL ,  S.  m.  vl.  uvtM,  &AOSM&.  Lin- 
ceul. Y.  ZtNJootset  Lin,  R. 

UN800U,  s.  m.  (Ilnsôon); 


cat.  Lançol,  port.  Lensuolo,  itall 
drap  de  lit. 

Ety.  du  lat.  Unieolumwï  de  UcH-Un 
linge  du  lit.  Y.  Lin,  R. 

En  français,  le  mot  linceul  n'est  ph»  mM 
que  pour  désigner  le  linge  dans  leqnd  on  en- 
veloppe les  morts,  mais  anciennement  il  sTap» 
pliquaft  à  tous  les  tissus  de  lin. 

UN80UX.ADA,  s.  f.  (linsoulàde)  ;  unov- 


Plein  undrap  de  lit. 

Éty.  deiiluoonet  de  la  term.  ado.  T.  Xm, 
Raë. 

UNSOULET,  8.  m.  (lînsoulé}.  Dlm.  4e 
Umoou,  petit  linceul,  petit  drap  de  lit  Yoj. 
Lin,  R. 

UNSOULET,  S.  m.  (Unsonlé);  iiwop 
BBT.  Nom  que  porte  le  terre  noix ,  aox  envi- 
rons du  Mont- Yentoux,  d'après  M.  Eeqniak 
Y.  Bisoc.  «-r~- 

Éty. 

LIN80ULET,  s.  m.  ijuramar.  Dnn.  ds 

lintoou,  petit  drap  de  lit.  V.  Lin,  R. 

UNBOURBT,  s.  m.  (lïnsourétj.  Non  éi 
terre  noix,  à  laMotte-du-Caire,  près  et  Sa- 
teroc.  Y.  Bisoc. 

LINTAU ,  s.  m.  (nrntâou)  ; 


BuiisBA,  unmAM,  sovut, 
■AUBT,  uATAv  tovmÊÊAw».  Lumbrol,  anc  esp' 
Lumiar  ti  Lun^ar,  port.  Uinâa,  cat.  Seail 
d'une  porte,  la  pierre  ou  pièce  de  bois  qai 
traverse  le  bas  dé  l'ouverture  ou  de  la  bak 
d'une  porte  et  qui  est  fixée  dans  le  mor  da 
chaque  côté. 

Éty.  du  lat.  Hmin,  fnt*.  m.  s.  d'oïl  Ton  a 
fait  selon  Mén.  liminus,  Limimiims  el  UsOms. 
Y.JLtm,R.3. 


qm 


Le  linteau,  en  français  est  la  pièce  de  bois 
li  traverse  le  haut  des  portes. 


On 


AKMATURE.  !«•  l>Md«  a*  l«  donc  M  pnH  h  ml  te 


IiINZ,vL  Y.  Zyfur. 

UNS,  s.  m.  vl.  Yaissean ,  banme.navke» 
Y.  Lin  R.  '       -■  ^ 

ilNZoL,  s.  m.  vL  Linge.  Y.  Lim,  R. 

uo 

UO  ou  UOC ,  s.  m.  (lié) ,  d.  arl.  avign.  cl 
lang.  Y.  Xriiec  et  Loc,  R. 

ilfat  Ion  prineipaubonta  fiot 
Era  Um  moitecAal  dai»  lioc. 
Pavre. 

UOMi  uaHB,  uma.  Légume.  Y.  Klonm». 


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LIO 

UON,  8.  m.  Qi-én)  ;  u».  Xtone  et  Lionel 
hal.  Leim,  esp.  Ïmo,  port.  LUà ,  cat.  Lion, 
FelU  leo,  Lio.  mammifère  ooguiciilé  de  la 
fim.  des  Digîligrades  ou  Carnivores,  origi- 
naire d'Afrique. 

Élj.  du  laL  leo  ,  U<mi$ ,  formé  du  grec 
Utay  ileôp],  qui  désigne  le  pième  animal. 

Le  lion  a  de  tous  les  temps  été  Tembléme 
4e  la  force,  du  courage  et  de  la  générosité^ 

La  voix  qu'il  fait  entendre  quand  il  est  en 
çplère  ou  en  amour,  porte  le  non)  de  rugiife- 
«fenl;  ta  femelle  celui  de  lionne^  et  ses  petits 
celui  de{iofieeaiM;;le  lion  rpgit, 

UONA ,  s.  f.  (liéune)  ;  uohna.  LUmessa^ 
ital.  Jû<ma»  esp*  Leoà,  port.  LUma^  cat. 
Lionne,  la  femelle  du  lion. 

Ely.  du  lat.  Ui^na^  Umnessa^  m.  s. 

LIONET,  s.  n|.  vl.  /«leonet ,  cat.  Lion- 
ceau. V.  lAcnel, 

UONO ,  ad?.  y\.  Loin.  Voy.  l'Uinc  et 

MONNiJCHA,  S.  f.  (liounàille),  d.  bé^r. 
La  race  des  lions. 

Êty.  delûmetdeal^. 

UOtf  a.  m.  pi.  vl.  Lieux.  V.  lu0C  pi  Loc, 
Rad. 

UO8-OBOVO0,  (1i68-oroy6s).  Cm  des  en- 
Cunts  qui  s'offrent.  Ji  Marseille,  pour  nettoyer 
les  tonneaux,  pendant  le  temps  de  la  ven- 
dange. 

Éij,  On  assure  que  ces  mots  font  partie  do 
refram  d'une  ode  Pindarique,  qu'on  chantait 
à  Marseille,  en  l'honnear  de  Bachus,  durant 
le  temps  des  vendanges. 

UOTROPOyS.  m.  (liotrépe).  Alt.  gasc. 
de  HelioiropOf  v.  cm. 

UOU,  Un  des  noms  par  lesouels  on  dési- 
gne récUir,en  Languedoc.  V.  Esliaus. 

lilOÇQB,  s.  m.  (liôudxé).  Nom  du  cbéne- 
liége,  dans  le  Bas-Limousin,  et  du  iiége 
écorce.  V.  Suve  et  Lev,  R. 

UOUMR,  Avr.  Etalonner.  Y.  AlUm- 
lar.    

UOUMB ,  s.  m.  (liôomé);  uMm,  ui- 
miu.  Légume,  ital.  port.  Legumbre,  esp.  Lie- 
gum,  cat.  Légume  ou  graines  des  légumineu- 
ses, leurs  fruits  ou  gousses  vertes;  par  eil. 
on  nomme  aussi  légume,  les  artichauts  ,  les 
asperges  et  les  racines  des  plantes  potagères. 

Ety.  du  lat.  legumen,  m.  s. 

Dérivés  :  Alioum-ar, 

UOUN ,  V.  Lion. 

LIOUR^  radical  pris  du  lat.  libra,  livre  ^ 
balance,  et  dérivé  du  grec  XCxpa  (lilra),  la  li- 
vre ancienne,  composée  de  douze  onces  ou  4 
hectos ,  par  le  changement  de  t  en  6. 

De  Hbra,  par  apoe.  Hbr^  et  par  le  change- 
ment de  b  en  v,  Hvr^  et  de  v  en  ou  ,  liour  ; 
d'où  :  Liour-à ,  Liour-al ,  A-Haur-ar  ^A- 
liaura-menL 

De  libr ,  par  addition  de  equi ,  dériy^  de 
mquus,  pareil,  égal  :  Eguilibr-e. 

LIOUR ,  Pour  leur.  V.  Lour. 

B(  <|M  Tnâo  Tir  «ioa  ptr  ÛMrr  adUe 
Ctm  mmm»  paît  é  mm  nmmo  vUlo. 


LIOURA,uAini^.  Lt6ra,  epp.  Libbra,  ital 
IÀi^ra,  ëat.  Livre,  elle  est  dans  tonte  la  P^ 
vencè  divisée  en  seize  onces  ou  5  hectos,  mais 
ces  onées  ne  sont  pas  d'égale  valeur  partout. 

Éty .  du  lat.  libra.  V.  Liour,  ^. 


uo 

C'éUit  le  poids  d'usage  chez  les  Romains, 
ils  ne  le  subdivisaient  qu'en  douze  onces: 

La  livre  vaut  en  grammes  à 

Aix 379  16 

Arles 39!  36 

Marseille 3^51 

Tarascon 388  il 

Salpn 379  63 

Var 380 

Avignon 487  922 

CarpenU«s 400 

Orange.      ..:....  391  606 

Alais; 4i^89 

Division  de  lalivre: 

Ifivre,  marcs,  onces,  gros,  scrop.  grains. 
1         2  16      128      384    9,216 

UOURAL,  8.  m.  (liouràl),  d.  bas  Ijm. 
Instrument  dont  on  se  sert  à  la  place  de  ba- 
lance ;  c'est  proprement  la  balance  à  peson 
ou  romaine.  V.  Balanças  et  Escandau. 

Ëly.  de  lioura  et  de  al,  pour  peser  à  la  li* 
vre.  V.  Ltour,R. 

UOÛRANDA ,  S.  f.  vl.  y.  Liuranda. 

LIOURÀNSA.  8.  f.  vl.  Tradition  ,  don, 
chose  qui  se  livre  de  l'un  à  l'autre. 

Éty.  de  Uo^r  et  de  ansa.  V.  Libr,  R. 

UOORAR,  V.  a.  vl.  u9mAM,  Koom^a. 
Délivrer,  donner  de  main  en  main. 

É(y.  de  liour  etdear.  Y.IAber,  R. 

UOURAII,  y.  a.  nîQurà).  Vendre  k  la 
livre ,  livrer  une  marcnandise  k  l'acheteur. 
Gare.  V.  Liber,  R. 

UOURBIA,  V.  Livreya  et  Liber,  R. 

UOURELHA ,  Gare.  Y.  Livreya  et  /^t- 
6er,  R. 

LIOU8AR,  dg.  Jasm.  V.  E$liousar. 

LIOU8E ,  s.  m.  dg.  Pour  éclair.  Voy. 
Eslious, 

Ii«»lMlo  «ornno  wm  Ifoiu*  êX  wkmS»  la  ntj  ! 

UPADA,  S.  f.  (lipàde)  ;  uttaba.  Lippée. 
bouchée  ;  coup  de  langue  d'un  animal  qui 
lèche;  franche  lippée,  repas  qui  ne  coûte 
rien. 

Ety.  de  l'ail.  Upps,  grosse  lèvre,  et  de 
ada.  y.  Lie,  R. 

?ue  sur  la  couella  d'Apoulloun 
y  a  un  prad  de  trente  earteiiràdaSf 
Ounté  ai  dounat  quauqueis  lipadas. 
Gros. 

LIPAIRE;S.  f.  (liptfré);  uwAniB.  Gou^ 
mand,  écornifleur,  parasyte.  Avril.  V.  /^tc, 
Râd. 

LiPAR ,  V.  a.  (lipà)  ;  un^m.  Léd^er  ; 
manger  avec  avidité.  V.  Lapar  et  Lichar. 

Éty.  de  l'ail,  lippe,  lèvre ,  par  extensiop 
langue,  et  de  l'act.  ar,  V.  Lie,  R.  lécher 
avec  1?8  lèvres,  bu  avec  la  langue. 

Et  les  mots  français ,  lippe  ,  lippfe , 
lippu. 

Qu'antan  à  santa  Margarida 
Fasias  lipar  qUùuqua  bourrida. 
Gros. 

UPAMIAIRB,  lERA,  S.  (lipassiàïré . 
éré).  Qui  aime  ï  faire  des  caressée ,  qm 
donne  souvent  des  baisers. 


LIP 


539 


Êty.  Parce  que  les  baisers  se  donnent 
avec  les  lèvres  ou  lippes.  V.  Lip,  R. 

UPAUDBS ,  s.  vl.  Cajolerie ,  flagorne- 
rie. V.  lis,  R. 

IéIPEOA,  8.  f.  (lipégoe).  Un  des  noms 
languedociens  de  la  huppe.  V.  Petuga. 

UPBT ,  ETA ,  s.  m.  (lipé)  ;  uqvbt  ,  u^ 
cMm,  MVAnM.  Friand,  et  non  gourmand. 
V.  Lichouira  et  Lie,  R. 

Éty.  de  lipar. 


vu  pwci  i|i|t  •nêmqmiiom  wmtm  l 

IéIPEZA»  t1*  v.  Lipposilai, 

LIPOUNIAR,  V.  a.  (lipounia).  Itér.  de 
lipar ,  lécher  è  plusieurs  reprises.  Aub. 

LipOUfif,  QUa^y  A<^j-  (lipôus,  éuse), 
d.  bas  lim.  Gluant,  visqueux.  V.  Ltmou- 
nous,  pomme  quelque  chose  quia  été  léchée. 
V.  licR.   ^     ^  ^ 

UPP08,  ady.  tI.  l^ippo,  ital.  Chassieux. 

Éty.  du  lat.  lippus,  m.  s. 

I^PPOZITAT,  9.  f.  v|.  fj^^A.  Lippi- 
tude. 

Ëly.  V.  le  mot  précédent. 

lilPflAR,  V.  a  vl.  Lisser,  polir.  V.  Liss, 
Rad. 

IJPTOTE,  s.  f.  yl.  Litote,  figure  de 
rhétorique. 

Liptote ...  loi  alquna  proprietaf 
Accidentai  ad  aleuna  eauia, 
Leys  (fAmoiir, 

LIQ 

LIQU,  UT,  radical  dérivé  du  latin  linr 

Îure  ,  linqûo  ,  liàtium ,  laisser ,  quitter  ; 
où  déiinqutre,  faillir,  delidum ,  délit, 
reliquia,  rdinquere ,  laisser  en  arrière. 

De  lielum,  par  l'add.  de  de ,  delidum  » 
et  par  apoc.  fklU. 

De  (tn^ii«re,  laisser ,  et  de  re,  prép.  re- 
linqutre,  laisser  en  arrière,  d'où  par  apoc. 
et  suppr.  den,  reliqu:  Reliqu-a,  Reliqu-ari, 
Reliqu-ai ,  Reliquat^ari ,  Re-liqui-as,  Re- 
linqu^ir ,  Re-liquirari,  Re-lenqu-ir ,  Hf- 
leti^-tl,  Re-leus,  Re-lheu,  Re-lief,  Ae- 
Ue-a,  Ae-itc-art. 

LIQU,2.uc,  radical  dérivé  do  latin  liquor, 
oris,  eau,  liquide,  et  formé  de  lix,  (ieis, 
qui  dans  l'ancienne  langue  latine  sigm'fiaii 
eau.  Liquo  censeo  este  à  lix ,  quod  veleri 
lingufi  signiHcabat  aquam;  ut  ostendimus 
in  elixum.  Vpssius.  d'où  h'gutduf,  liquide. 

De  liquor ,  pr  le  changement  de  o  en  ou, 
li^fuoùr  ;  d'où  :  JLiquour  ,  Liquour-isto  , 
Ltquour-Qus. 

De  liquidus ,  par  apoc.  liquid ,  d'où  ^ 
Liquid-e ,  Liquid-ar ,  Liquidât,  Liquid- 
ation, Liquid'itat. 

UQUAR,  V.  a.  vl.  Lécher.  V*  Lie,  R. 

UQUEFACTIO  ,  s.  f.  vl.  Liquefaccion , 
esp.  Liquefaeçâo,  port.  Ligue fasione ,  ital. 
Ûquéfaçtion. 

Éty.  du  lât.  liquefaetio,  m.  8.  V.  Liqu,  R. 

UQDET,  ETA,  8.  et  adj.  (liqué).  Gour- 
mand , ande. 

Éty.  du  grec  Xei^a>  (leiehô),  lécher,  on  de 
Xt^oc  (lichos),  assaisonnement,  délicat. 

UQUETA ,  s.  f.  (Ilquéte).  Personne 
adroite,  pour  gagner  en  jouant.  Gare. 


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540 


LIQ 


UQ 


UQUID,  IDA  9  adj.  ?1.  Liqwid,  cal. 
Y.  Lifuidt. 

UQUIDAMENS.  adY.  vl.  Liquidawien' 
l#,  esp.  port.  itat.  LiquidemenU  V.  Liqu^ 
Rad. 

lilQTODAR,  V.  a.  (liquida);  Lifuidarif 
ital.  Liquider ,  esp.  port.  cat.  Liquider  , 
fixer  à  une  somme  liquide  et  cerlaioe  des 
prétentions  contentieuses. 

Êly.  de  liquidé  et  de  ar^  rendre  clair , 
éîident.  V.  Liqu ,  K. 

LIQUIDAR  8B ,  V.  r.  Liquidane ,  cat. 
esp.  Payer  tout  ce  que  Ton  doit,  acquiter 
ses  dettes. 

LIQUIDAT,  ADA,  adj.  et  p.  (liquida, 
âde);  Liquidado^  port.  Liquidé ,  ee,  Ûié|, 

Ety.  de  liquidé  et  de  al ,  rendu  dair. 
y.  Liqu,  H. 

UQUœATION,  S.  f.  (liquidaUe-n)  ; 
uqvmArtam.  Liquidaxione ,  ital.  Liquida- 
eian,  esp.  Liquidaçâo^  port.  Liquidaeià, 
cal.  Liquidation ,  action  par  laquelle  on  dé- 
brouille ,  on  règle  ,  on  fixe  ce  oui  était 
embarrassé,  incertain,  en  matière  d  afi&ires. 
Ëty.  de  liquidar  et  de  fûm,  action  de 
liquider.  V.  Liqu,  R. 

LIQUIDE,  s.  m.  (liquide)  ;  Liquida,  iUl. 
esp.  port.  Liquid .  cat.  Liquide  ,  qui  est 
fluide  et  qui  a  la  propriété  d'humecter  ou 
de  mouiller  les  corps  avec  lesquels  on  le  met 
en  contact. 
Éty.  du  lat.  liquidum.  V.  Liqu,  R. 
LIQUIDE ,  IDA  ,  adj.  (liquide  •  ida)  ; 
Liquido ,  esp.  port.  ital.  Ltquid ,  cat.  Li- 
quide .  fluide ,  qui  coule  et  humecte,  Top- 
posé  d'épais  et  de  solide. 
Ëty.  du  lat.  liquidui,  V.  Liqu,l^. 
UQUIDITAT,  s.  f.  (liquidita);  Liqui- 
de$a,  cat.  LiquidUà ,  iUl.   Liquidaçao, 
port.  Liquidité  ,  qualité  des  corps  liquides, 
fluidité,  limpidité. 

Ëty.  du  lat.  liquiditaiis ,  gén.  de  liqui- 
dHoi.  m.  s.  V.  X.tffti,R. 
UQUOR ,  vl-  V.  Liqwmr. 
LIQUOVil,  s.  f.  (liqueur);  ucora.  Lieare 
et  Liquore,  ital.  lÀeor,  esp.  cat.  Liqu4>r  , 
port.  Liqueur ,  liquide  en  général ,  el  en 
particulier,  boisson  dont  l'eau-de-vie  ou 
l'esprit  de  vin  forment  la  base. 
Ëty.  du  lat.  liquor,  V.  Liqu,  R. 
Les  Chinois  font  remonter  à  l'an  2199, 
avant  J.-C  l'invention  de  la  première  li- 
queur spirilueuse.  Elle  était  tirée  du  ris  ; 
rEmpereur  Yu,  en  fit  exiler  l'auteur. 

Arnaud  de  Villeneuve,  enseigna,  le  pre- 
mier en  France ,  l'art  de  faire  les  liqueurs, 
en  1292.  il  avait  appris  ce  secret  des 
Maures. 

M.  Patin ,  disait  que  les  liqueurs  étaient 
des  poisons  sucrés  qui  donnent  la  vie  k 
ceux  qui  les  vendent,  et  la  mort  à  ceux  qui 
les  usent. 

LIQUOURISTO,  TA,  adj.  Oîqoooriste, 
là).  Faiseur  ou  marchand  de  liqueurs,  liquo- 
riste. 

Éty.  de  Hquùur  et  de  la  term.  tsio.  Voy. 
Liqu,  R. 

LIQUOUROUS ,  8A ,  adj.  Oiqoouréos , 
éuse).  Liifuoreux,  euse ,  qui  a  une  dou- 
ceur particulière  en  parlant  du  vin. 


Ëty»  de  It^ftiotir .  et  de  la  term.  osiM,  qui 
est  de  la  nature  de  la  liqueur.  V.  Liqu^  R. 


,  Lira,  cat.  V.  Lvra. 

LIBAT,  ADA,  adj.  (lire,  âde),  d.  arl. 

Tu  que  siis  franc, ,  lira,  pouti , 
Coum'ungàlani  homwù  dêou  Veitre. 
Coye. 

LIRE ,  vl.  Elire.  V.  Legir. 

LIRE ,  s.  m.  (4iré),  dg.  Lis.  Jasm.  Voy. 
Teli. 

LIROA,  s.  f .  (lirgue).  Un  des  noms  laog. 
de  l'iris  de  Germanie.  V.  Coutelas. 

LIRCkA-roosnA,  S.  f.  (Ilrgue-pudèinte). 
Nom  qu'on  donne,  aux  environs  de  Toulouse, 
h  l'iris  puant,  iri$  feHidiêtima,  plante  de  la 
famille  des  indées  ,  qui  vient  dans  les  buis- 
sons et  dans  les  haies. 

LIRI,  s.  m.  d.  béam.  Xtrio,  port.  esp. 
LUri,  cat.  Lis.  V.  LU  et  Yeli. 

LIRI,  S.  m.  (liri).  Nom  par  lequel  Gou- 
delin,  désigne  le  lys.  V.  Teli. 

Lmi-fALTAOB,  s.  m.  (liri-salbétgé).  Nom 
toulousain  du  Pkalangium  liUago,  plante 
de  la  famille  des  Liliacto,  qu'on  trouve  dans 
les  bois. 

LIROUN,s.  m.  vl.  Le  loir.  V.  GreouU» 

Éty.  du  lat.  glie  gliris,  m.  s. 

LiROUN-umA,  dl.  Fadaises,  bagatelles. 

LIRRI,  s.  m.  (lirri).  Nom  nicéen  do  loir 
muscardin.  V.  Garri-dêii-houese, 

us 

LIS,  Art.  pi.  pour  leii,  les.  Coye. 

LIS,  s.  m.  vl.  Lis,  esp.  Lis.  V.  Yeli. 

LIS,  vl.  V.  li^e. 

LIS ,  ISSA,  adj.  (lis,  isse)  ;  iMwm ,  uk  , 
use.  lÀseio,  ital.  Lito,  esp.  Liio ,  port.  Lis, 
cat.  Lisse,  poli,  uni  ;  luisant. 

Éty.  du  grec  Xï<,  X((r9oc  (lis,lissos),  m. 
s.  V.  lÀss,  R. 

Baga  lissa,  jonc,  bague  sans  pierre  ni 
diamant. 

Couiffa  lissa,  coifie  unie  et  sans  dantelle. 

Peça  lissa,  monnaie  usée,  médaille  fruste. 

Soupaiisa,  potage  liquide,  sans  garni- 
ture. 

En  vl.  il  était  ou  il  fut  permis. 

US, Pour  mince,  V.  Linge.  Passar  lis, 
passer  sans  saluer,  sans  s'arrêter. 

LIS,  s.  m.  vl. LUe,  esp.  port.  ital.  Pfocès, 
débat,  discussion. 

Ëty.  du  lat.  lis,  lUis,  m.  s.  dérivé  du  grec 
fXiç  (élis),  pour ëptç  (éris),  débat. 

USA,  nom  de  femme  (lise).  Alt.  de 
Louisa  et  de  Elisabeth^  v.  c.  m. 

LISA,  s.  f.  (Use).  Lissoir,  instrument  de 
verre,  de  marbre,  d'ivoire,  d'acier ,  etc.,  avec 
lequel  on  lisse  le  linge,  le  papier. 

Éty.  deltfor.  lisser.  V.  Liss,  R. 

USA  «  s.  f.  (lise).  Lise,  on  donne  ce  nom 
dans  le  Tarn ,  4  un  dépôt  de  terre  fine ,  lait 
par  les  eaux  sur  le  bora  des  rivières. 

USA ,  s.  f.  dg.  Traîneau ,  lit  ou  échelle  de 
charrette  sans  roues ,  dont  les  limons  posent 
et  traînent  à  terre.  V.  Lieya. 

LISADA,  s.  f.  (lisàdc) ,  d.  bas  lim.  Coup 
assexfort  pour  unir,  applatir,  le  lieu  sur 
lequel  il  porte. 


LIS 

LISADOUR,  S.  m.  (lisadéur) ,  d.  bas  lin. 
Linge  ou  drap  sur  lequel  on  repasse.  Voy. 
Lus,  R. 

SISAR,  V.  a.  (lisâ);  umab.  Liseiare, 
ital.  Alisar,  esp.  Alixar,  port.  Lisser,  ren- 
dre lisse ,  repasser,  en  bas  lim.  V.  Estirar. 

Ëty.  de  lu,  lisse, et  de  ar,  V.  Liss,  R. 

USARI ,  s.  m.  (lisàri).  Axala  ou  etart, 
garance  du  Levant. 

LISAT,  ADA,  adj.  et  p.  Alixado,  port. 
Lissé,  ée,  poli,  glissant.  V.  Liss,  R. 

USAT,  s.  m.  On  donne  ce  nom  à  oo 
tissu  de  coton  plus  fort  que  le  ealieot  ordi^ 
naire.  V.  Liss,  R. 

USGA ,  dl.  m.  s.  que  lesea. 

USCAT ,  ADA ,  V.  AtUcai  et  Licat. 

LISE ,  ISA,  adj.  (lise ,  ise).  Lisse ,  gliâ^ 
sant,  d.  bas  lira.  V.  Lis  eiLiss,  R. 

USERA,  s.  f.  vl.  V.  Lisiera. 

LISEROUN ,  V.  Caurregeola. 

USET,  s.  m.  (lise).  Nom  qu'on  donne , 
en  Gascogne,  à  l'orvet.  V.  Agulhaun. 

USETA,  s.  f.  (liséte).  Nom  qu'on  donne» 
en  Languedoc,  à  l'ers  à  quatre  graines  •  Er~ 
vmm  tetrasj^rmum,  Lin.  plante  de  la  famille 
des  Légumineuses ,  qui  croit  dans  les  mois- 
sons et  dans  les  champs. 

USETA ,  nom  de  femme  (liséte):  Zûsfe» 
ital.  Lisette ,  Louison ,  on  le  dit  aussi  d'une' 
personne  maigre  et  fluette. 

LISIBLAMBNT,  V.  Ligil>lameni. 

USIELE ,  V.  Ligible  et  Leg ,  R.  2. 

LISIERA,  S.  f.  (lisière}  ;  cummma  ,  et- 
■omifA.  Lisière,  le  Iwrddune  étoflfe;  tKird 
d'un  champ  ;  au  pluriel  cordons  larges  qui 
servent  à  conduire  les  enfants  qui  commen- 
cent à  marcher.  V.  Estaqustas  et  Mena- 
relas. 

Ëty.  du  lat.  lictiim,  trame  ;  mot  que  Vir* 
gile  a  employé  dans  le  sens  de  trame,  dont  le 

Kuriel  est  licia ,  Ueiera  ,  en  basse  lat,  et 
nera. 

LISOR,  s.  m.  (lise).  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  Eas-Limousm ,  à  l'hysope.  Voy» 
MariaruÊa. 

USOUN,  nom  de  femme  (Ksénn).  Dim. 
de  Louisa,  v.  c.  m. 

USQUET,  ETA ,  aiQ.  (Osqué,  été)  , 
d.  mars. 


VoM^M  Mit  Uot  UtqmHt  mnum  It  ni  l'i 

Ballot,  rioalHn»* 

LISS,  U0,  ut,  radical  dérivé  du  çrec 
Xi99èc  (lissos) ,  lissé ,  usé  ,  d'où  Xi^toc  , 
i^oç  (lissas ,  ados) ,  usée  :  lisse. 

De  lissos  ,  par  apoc.  lût  et  Us  ,  d'oik  : 
Lis ,  Liss-e ,  Liss^ar ,  Lis-a ,  A4is-ar  , 
Lis-at ,  Lins-a  ,  Lins-ar. 

USSA ,  s.  f.  (lisse) ,  vl.  uuma,  &atma. 
Lixa ,  esp.  Lixxa .  ital.  Lice  ,  l)arricade  , 
retranchement,  palissade,  barrière. 

Ëty.  de  la  basse  latinité  licia,  fait  de 
palieium  ,  pieu.  V.  Liça, 

LISSA,  s.  f.  Ficelle  non  doublée,  terme 
de  tisserand,  de  cardeur,  etc.,  on  l'appeUe 
aussi  flou  de  vêla.  Gare. 

USSANDRE ,  nom  d'homme.  Altér.  dt 
Alexandre,  v.  c.  m. 

USSAR,  Llissar,  cat  V.  Lisar. 

LISSAS,  s.  f.  pi.  vl.  Lices,  barricades, 
terrasses,  palissades,  retranchements. 

USSEN8IA,  vl.  V.  Licencia. 


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LIS 

USSBBOUN,  m.   8.  qoe  Itcdroim, 
V.  c.  m. 

liISSiOU,  8.  m.  0«8$i6u): 


Of   CHV* 

Lesaive , 

eaa  rendue  détersive  par  la  soude  ou  la 
potasse. 

LUsiou  de  la  semença.  Avril,  chaulage. 

Éty.  du  lat.  îixivia,  m.  s.  foriiié  de  lix, 
Ueiê,  qui  dans  l'ancienne  langue  latine  si- 
gnifiait eau.  V.  Liqu  ,  R. 

U8S101I  i  s.  m.  dl.  Pour  essieu.  Voy. 
Essiou. 

I«E88IOU  y  Pour  essieu.  V.  lÀssiou  et 
Essiou. 

U89in,  vl.  V.  Luftoii. 

U8SOIB,  S.  m.  (Iiss6ir);  ussovab.  Lis- 
soir ,  outil  f  machine  pour  lisser  ;  perche 
pour  remuer  la  laine.  Gare. 

I«18SON,  s.  f.  vl.  Lecture; élection.  Voy. 

UOSOUN,  LUssàf  cat.  V.  Liçoun  et 
leg.ïi  ^. 

LISTA,  S.  r.  (liste);  Lisia,  iUl.  esp. 
port.  lÀstSt  ail.  lAisUif  cat.  Liste ,  cata- 
logue y  dénombrement;  en  vl.  bordure,  li- 
siâre,  bord. 

Éty.  delà  basse  latinité Zûto, m.  s.  fait  de 
Vall.  Uisîe,  bordure,  bande,  bandelette; 
parce  qu'on  écrivait  ces  petits  catalogues 
sur  des  lanières  de  parchemin,  list  en  angl. 

Lista  civila ,  liste  civile ,  somme  que 
certains  gouvernements  allouent  à  leur  sou- 
verain •  pour  l'entretien  de  leur  maison. 

lilSTA ,  s.  f .  uêtuA,  Bande  de  toile  fine , 
telle  que  de  la  mousseline  ou  de  la  batiste, 
dont  on  garnit  les  coiffes,  les  chemises,  etc. 
On  dit  en  français  la  bande  ou  le  tour  d'une 
cornette,  d'un  bonnet,  etc.,  et  jamais  liste. 

fity.  V.  le  root  précédent. 

LI8TAR,  V.  a.  vl.  uatbab.  Llistar,  anc. 
cat.  Lislar^  aoc.  esp.  ListarSy  ital.  Jasper, 
border ,  tracer ,  des  bandes ,  veiner.  Voy. 
Lista. 

USTEL,  s.  m.  (listel),  dl.  et  m.  Llistel 
et  Histà ,  cat.  En  terme  d'architecture  listes, 
moulure  carrée,  bande  ou  règle  qui  sert 
d'ornement  ;  espace  plein,  qui  est  entre  les 
cannelures  des  colonnes,  et  qu'on  appelle 
aussi  filet  ou  carré.  V.  Listeou ,  comme 
plus  usité. 

USTELAR,  V.  a.  (listelé).  Placer,  poser 
des  liteaux. 

Éty.  de  listel  et  de  ar. 

USTEOU,  s.  m.  (listèou);  ustbim  Leiste^ 
ail.  Listra,  port.  Liteau,  tringle  de  bois 
servant  à  divers  usages.  Alaise. 

Éty.  de  lista,  chose  étroite  et  longue. 
.  C'est  à  tort,  que  M.  Garcin  rend  ce  mot 
par  listeau^  et  que  M.  de  Sauvages  dit,  que 
dans  le  sens  de  tringle  de  bois,  itieafi  est 
un  barbariame.  Le  mot  liteau,  se  trouve 
employé  dans  ce  sens  par  plusieurs  lexico- 
logues et  particulièrement  par  MM.  Nodier 
et  Verger.  V.  leur  Dict. 

IJSTOUN.s.  m.  (listôun).  Dim.  de  lista, 
petite  bande  de  mousseline ,  de  linon  ou  de 
batiste.  Avril. 

LISTRA ,  s.  f.  (listre) ,  dl.  Pour  liste. 
V.  Listar. 

Ety.  du  lat.  lislra .  m.  s. 

USTBA,  s.  f.  dl.  Pièce,  lambeau,  tran- 
che ;  langue  de  terre. 


LIS 

LI8TRAR,  T.  a.  vl.  Border,  orner  de 
bandes.  V.  Listar. 

Èty.  du  portugais  listrar ,  m.  s.  formé 
de  listra  et  de  ar. 

U8TRAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Bordé, 
ée.^ 

Éty.  du  purtugais  listrado  ,  rayé ,  ée , 
marqué  de  raies,  formé  de  listra  et  de  at. 

lilSTRB ,  s.  m.  vl.  Listra ,  ital.  port. 
Litte.  litière.  V.  Zt(a. 

USUR,  USA,  Liseur.  V.  LigeireeiLeg, 
Rad.  2. 

LI8DR,  USA,  S.  (lisûr,  use);  umo«. 
Lisseur ,  euse  ,  eelui  ou  celle  qui  lisse. 
y.  Lies,  R. 

UT 

MT  ,  LUI,  cat.  V.  Liech. 

UTANIAS ,  s.  m.  pi.  (liUnies);  Litanie, 
ital.  Letania,  esp.  Ladainha,  port.  Litanei, 
ail.  Hetania,  cat.  Litanies,  prières  qu'on 
fait  à  Dieu  en  invoquant  la  Samte  Vierge  et 
les  Saints ,  les  uns  après  les  autres  ;  iron. 
longue  et  ennuyeuse  énumération. 

Éty.  du  lat.  litaniœ,  litinias,  dérivé  du 
grec  X(xofxai  (lilomai),  prier,  supplier,  d'où 
Xuave{ai  (iitaneiai) ,  litanies. 

On  croit  généralement  que  saint  Grégoire 
institua  cette  prière  en  590,  à  l'occasion 
d'une  peste  qui  ravageait  Rome  ;  mais  les 
auteurs  du  Dict.  des  Orig.  de  1777, in-8* 
assurent  que  70  ans,  au  paravant,  le  Ooncile 
de  Vaison,  témoignait  que  cette  prière  était 
reçue  par  le  Saint-Siège. 

Les  grandes  litanies,  ou  celles  des  Roga- 
tions, ont  été  fondées  par  saint  Gregoire-le* 
Grand. 

UTAROIA,  s.  f.  vl.  UTTAMOiA.  Voy. 
Lethargia. 

Litargia ....  es  talmeni  nowuida  guar 
lethes ,  et  au  ve  aquel  nom ,  vol  dire  obli' 
dament.  Elue,  de  las  Pr. 

LITARGIC,  vl.  Léthargique. 

UTARONIA,  vl.  V.  Lethargia. 

LITS  ,  (lité) ,  dl.  Sem  liu  et  quUe,  nous 
sommes  quittes  ou  quittes  de  procès. 

Ëty.  dulat.  Iû,<i(M. 

LITBIIAI« ,  et  composés.  Literal ,  caL 
V.  Littéral. 

LITOE,  ylV.Lige. 

UTHABOBA,  S.  f.  (litàrdja)  ;  utsma. 
Litargirio ,  ital.  esp.  Lithargyrio,  port. 
Litharge,  protoxyde  de  plomb  fondu,  coloré 
ordinairement  en  rouge ,  par  un  peu  de 
minium. 

Éty.  du  grec  XiOdip^upoe  (lithargyros), 
qui  désigne  la  même  substance. 

On  nomme  litharçe  d'argent  celle  qui,  ne 
contenant  pas  de  minium,  est  d'un  brillant 
argenté,  et  litharge  d'or,  celle  qui  est  d'un 
jaune  sensible. 

UTHINA,  s.  f.  (litine).  Lithine,  oxyde 
d'un  métal  nommé  lithgium,  que  M.  Arfwed- 
son  a  découvert,  en  1818 .  dans  le  Pétalit0y 
le  Triphane  et  la  Tourmaline  verte. 

Cet  oxyde  doit  être  placé  entre  la  baryte  et 
la  soude. 

Éty.  du  grec  XiOo<  (lithos),  pierre,  parce 
qu'on  l'a  d&oavert  dans  des  pierres. 


LIT 


541 


UTHOOttAPHlA,  S.  f.  (HtboQffrapble); 
Litografia ,  cat.  esp.  ital.  Liikogra^^  port« 
Lithographie ,  ce  mot  ne  signifiait  ancienne- 
ment, que  description  des  pierres,  mais  on  l'a 
appliqué  aujourd'hui  k  un  art  nouveau, 
cehii  d'imprimer  sur  la  pierre ,  ou  au  moyen 
d'une  pierre  sur  laquelle  on  a  tracé  un  dessin 
quelconque. 

Éty.  du  grec  X(Ooc  (lithos) ,  pierre,  et  de 
Ypàtpeiv  (graphéin),  écrire,  graver. 

On  doit  cette  importante  décoorerte  à 
M.  Aloys  Sennefelder ,  choriste  du  théâtre  de 
Munich,  1796-1802. 

MM.  Haussmann  frères,  sont  parvenus , 
1818.  à  appliquer  la  lithographie  à  l'impres* 
sion  des  étoffes  de  soie ,  de  laine  et  de  coton. 

M.  Ençelmann ,  dont  le  nom  se  rapporte 
à  l'établissement  de  la  lithographie  en 
France,  et  à  toutes  les  améliorations  succes- 
sives que  l'on  a  apportées  à  cet  art ,  vient 
encore  d'en  étendre  le  domaine  et  l'usage 
par  une  nouvelle  invention,  le  moyen  de 
iithographier  en  couleur. 

Journal  des  Débats,  octobre  1887. 

Cet  art  ne  s'est  introduit  en  France  qu'en 
1814. 

UTHOGRAPHIAR,  V.  a.  (lilboo^a- 
l^ià)  ;  Litografiar,  cat.  esp.  Lithographier , 
tirer  des  estampes  d'un  dessin  fait  sur  I» 
pierre. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent. 

LITHOGRAPHIQUE,  ICA,  adj.  (1i- 
Ihougraphiqué  ,  ique)  ;  Litografie ,  cat.  Li- 
tografico ,  esp.  Lithographique,  qui  tient  à  la 
lithographie. 

UTHOORAPHO ,  8.  m.  (lithougrèpbe); 
Litografo ,  cat.  esp.  ilal.  Lithographe  i  celui 
qui  lithographie  ,  qui  dessine  sur  la  pierre  ; 
imprimeur  qui  tire  les  dessins  lithographies. 

UTHOTRITIA,  s.  f.  (lithotritie).  Li- 
tholritie,  mot  nouvellement  inventé  pour 
désigner  une  opération  au  moyen  de  laquelle 
on  brise  la  pierre  dans  la  vessie,  en  frag- 
ments si  menus,  qu'on  peut  les  extraire  par 
le  canal  de  l'urètre. 

Ëty.  du  grec  XiOoc  (lithos) ,  pierre,  et  de 
Tp(^  (tribô),  briser,  rompre. 

Bien  que  plusieurs  chirurgiens  aient  re- 
vendiqué l'honneur  de  cette  découvertit ,  il 
parait  que  M.  Civiale  en  est  le  véritable 
auteur,  1822. 

UTIERA,  s.  f.  (}\Uit)\  LeUiga,  iUl- 
LUera ,  esp.  Liteira  ,  port.  Hitera ,  cat. 
Litière,  voiture  à  deux  brancards ,  que  deux 
mujets  portent  suspendue. 

Éty.  du  lat.  leetica^  ou  mieux  du  français 
litf  et  de  la  term.  iera,  parce  que  c'est  une 
espèce  de  lit  embulant. 

Selon  Cicéron ,  l'invention  de  cette  sorte 
de  voiture  est  due  k  un  roi  de  Bitbynie. 

UTIGAR,  y.  a.  vl.  Litigar ,  cat.  esp. 
port.  Litigare,  ital.  Contester. 

Éty.  du  lat.  litigare,  m.  s. 

LinOI,  s.  m.  (litidgi);  coonstrAnoii , 
uTiMA.  Liligio,  ital.  esp.  port.  Litigi,  cat. 
Liiige,  contestation  en  justice,  par  devant 
les  juges. 

Ëty.  du  lat.  lUigium ,  formé dtUs.lUis, 
dispute  procès. 

UTIOIOS ,  OIA  et 


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542 


LIT 


LITIOIOUB,  OUIA.  adj.  (IHidgiôos , 
ÔQsé)  ;  LUigioso ,  esp.  port.  Ual.  cat.  Lili» 
fieux,  eu8e,qai  estoa  peut  être  en  litige. 

fity.  du  lai.  UUgioiUif  m.  s. 

Degum  nq  dèu  crompa  causa  litigiosa. 
Fors  et  Cost.  de  Béaro. 

UTOGBB,  s.  m.  (lît<^tcbé).  Roulette, 
petit  lit  d'enfant  qu'on  place  ordinairement 
tous  un  grand  Ht,  et  qu'on  ne  tire  qne  le  aoir. 
Soppl.  à  Pellas. 

UTOGHO ,  Gare.  V.  Coueheta. 

LITORAL,  JJLA,  adj.  (lUourâl,  aie); 
vTovmAo.  Littoral  >  aie,  prèa  de  la  côte  »  le 
long  de  la  mer. 

.  lilTORAL ,  8.  m.  uvoviuu..  Littoral ,  les 
terres  qui  sont  aux  environs  de  la  mer. 

LITRE,  s.  m.  (litre);  u^ao.  Litre, nou- 
velle mesure  de  capacité  dont  il  est  l'unité , 
formant  la  millième  partie  du  mètre  cube. 

Éty.  du  grec  A('vpa  (titra),  litre. 

On  dit  d'un  homme  ivre ,  A  lou  litre, 

UT8A-CIIABA,  s.  f.  (litse-cràbe).  Nom 

Sascon  du  chèvrefeuille.  V.  Sabatoun  et 
faire 'Siouva, 

Éty.  LUsa-eraba^  signifie  littéralement 
lèche-chèvre  ou  chèvre-lèche ,  parce  que  les 
chèvres  aiment  beaucoup  les  feuilles  de  cet 
arbrisseau.  V.  Lie,  R. 

Loupasiourel  fltmeat  de  litaorcrabo, 
Kqn  cantoplue  V objet  de  §0$  amoun. 
Jasmin. 

LITSOII,  dl.  y.  Liçtmn. 

LITTER^  um,  radical  dérivé  do  latin 
Uttera,  lettre ,  caractère  de  l'alphabet,  fbnbé 
de  Uni ,  lino^  litum ,  oindre ,  enduire ,  parce 

Îie  pour  former  une  lettre ,  il  faut  enduire 
encre  la  feuille  sur  laquelle  on  écrit.  Bond. 
Napi  qui  literam  pingit  atrawMfUum  ehartes 
indueere,  atque  illinere  solet,  Vossius. 

De  littera^  par  apoc.  litter;  d'où  :  Lilter- 

(d ,  Littéral^ ,  Litter  atour ,  Lilter-at^r a. 

De  littera ,  par  sync.  de  e  et  changement 

de  i  tn  e ,  lettra  :  d'où  :  Lettra»  Lettr-inq, 

Letir-u^  ua,  Lettr-e,  Letr-ier. 

UTTERAL,  ALA,  adi.  (litéral ,  à)e); 

.  Ltieral ,  esp.  port. 


AV.  Littérale  j  îlàl 
cat.  Littéral ,  aie ,  pn>  à  la  lettre,  ou  dans 
l'exactitude  rigoureuse  de  l'expression. 

Éty.  dulat.  liOeratû,  selon  Içs  lettres.  V. 
Litter,  R. 

UTTBRALAMENT^  adv.  (litéralamein); 
l4lera{fiieiil ,  cat.  Littéralmente ,  ital.  esp. 
Literalmente,  port.  Littéralement,  2é  la  lettre. 

Éty.  de  lUerala  et  de  ment.  V.  LitUr.  R. 

UTTBRATOUR,  s.  m.  (littérateur); 
Literat,  cal.  Literatar,  port.  LiUerato ,  ital. 
Literato,  esp.  Littérateur,  celui  qui  est  versé 
dans  la  littérature. 

Éty.  du  iat.  liUerator.  V.  LitUr,  R. 

MTTERATORA,  s.  f.  (littérature); 
Litieratura ,  ital.  Ltferaf tira,  cat.  esp.  port. 
Littérature,  terme  général  qui  daigne  l'éru- 
dition .  la  connaissance  des  belles  lettres,  et 
lespro()uctions  littéraires. 

Ety.  du  Iat.  litterQtura.  V.  Litter,  R. 

lilTTIBBA,  vl.  V.  Lichiera. 

LHUR,  dl.  Ait.  de  Leetaur^  t.  c.  m.  et 
Leg,ï{.2.  * 

ixruRA,  y.  JLecfiira  et  Leg,  R,  2. 


LIT 

,  umROIA,  8.  f.  (liturdgie};Xlltir^, 
ital.  esp.  port.  cal.  Liturgie,  ail.  Ordre  et 
cérémonies  qui  s'observent  dans  la  célébra- 
tion du  service  divin. 

Ëty.  du  Iat.  liturgia ,  dérivé  du  grec 
XeiioudY^a  (leitoorgia),  service,  fait  de  Xeitèc 
(léilos),  Prytanée ,  et  de  ïpYov  (ergon),  ou- 
vrage. 

UTDROIQUE.IOA,  adj.  (liturdgiqué , 
ique);  Liturgico,  ital.  esp.  port.  Liturçie, 
càt.  Liturgique,  qui  a  rapport  à  la  liturgie. 

Éty^  du  Iat.  tilurgieui. 

LITUROIBTO ,  s.  m.  (lîltirdgisle).  Li- 
turgiste,  auteur  d'un  recueil  de  ^turgies. 

UU,  s.  m.  tI.  Lien;  il  ou  elle  attacbCi  lie, 
joinu 

UUBN ,  dl.  y.  Luen^  et  Long,  R. 

liium; ,  vl.  y .  Lioume. 

UflN ,  adv.  d.  arl.  Pour  Luene ,  v.  c.  m. 
et  Long,  R. 

UURA,  vL  Lliura,  cat.  Livre,  y.  Lioura 
et  Libra, 

UURADA,  vl.  y.  Liwrada. 

LIORAMBNT ,  8.  m.  vl.  y.  Livramen. 

I4URANDA,  s.  f.  vl.  uookahda.  Livrai- 
son ,  ration  de  vivres ,  fourniture ,  largesse , 
gratification,  y.  Liber,  R. 

LÊURAnsa,  s.  f.  vl.  Don,  tradition,  y. 
Liber,  R. 

LIURAR ,  ▼.  a.  vl.  y.  Livrar. 

LIURAZON,  s.  f.  vl.  Uvrawon.  yoy. 
Liber,  R. 

Certa  UuroMon  de  derniers  ^  certaine  ouan 
tité  de  deniers.  ^ 

I«IURAZON,  vl.  y.  Livraton. 

UURB,  adj  vl.  Mjnmrn».  Libre,  délivré. 
\ .  Libre  ei  Liber,  R. 

LIUREZA,  s.  f.  vl.  Abondance,  fécon- 
dité, fertilité,  liberté.^ y.  Livreia  ei  Liber, 
Rad. 

?^ 

LIVEIi,  s.  m.  vl.  uwwiA.  Livel,  port 
Livelt,  anc  cat.  LiveUo,  ital.  Niveau,  y. 
Niveou, 

Ëty.  du  Iat.  libella ,  m.  s. 

LiyEIX,  vl.  y.  Livet. 

LIVENG,  adj.  vl.  Livide. 
,  UVIDE ,  IDA ,  adj.  (livide, ide)  ;  Linido, 
ital.  port.  Livide,  il  se  dit  d'une  couleur 
plombée. 

Éty.  du  Iat.  Lividus,  m.  s.  ou  de  Uvere, 
être  livide. 

lilVIDITAT,  8.  f.  vl.  uvmsTAT.  Xtt^- 
dezxa ,  ital.  Livor ,  port.  Lividité,  état  de  ce 
qui  est  livide. 

Êty.  du  Iat.  lividitatis ,  gén.  de  lividitas, 
m.  s. 

uyOR,  s.  f.  vl.  Livor,  esp.  port.  Lt- 
vore ,  ital.  Lividité ,  couleur  livide. 

tty.  du  Iat.  livor,  m.  s. 

LIVRA ,  s.  f.  vl.  Lliura ,  cat.  Livre,  y. 
Lioura;  pour  livre,  monnaie,  V.  Lira  , 
Franc,  et  Livra.  La  livre  tournois,  était  de 
vingt  sous  et  la  livre  partsis ,  de  vingt-cinq. 

UVRADA,  s.  f.  vl.  uoBADA.  Livre,  Li- 
vrée. V.  ^tôro. 

LIVRAMEN ,  vl.  y.  linroiilfiil. 


LIV 

UVRAMBN,  S.  m.  vl.  uvbakv.  LOra- 
miento,  anc.  esp.  Liberamento,  ital.  Déli- 
Trance.  V.  Liber,  K. 

LIVRAR,  V.  a.  vl.  uhkab.  IMibroT^  cmU 
Librar,  esp.  Livrar,  port.  Livrare,  itaL 
anc.  Liberare^  ital.  nH>d.  Délivrer,  sanver, 
débarrasser,  livrer,  accorder,  remettre  co- 
tre les  mains,  s^adonner. 

Ëty.  du  Iat.  liberare ,  n^.  s. 

LITR^R»  V.  a.  vl.  (lirrà)  ;  uosab,  ubq-t 
■AM,  Librar ,  esp.  Llibrar ,  LHurar,  cat. 
Librare ,  ita|.  Livrer ,  accorder  ;  peser  à  ta 
livre  ;  mettre  en  la  possession  de....  légale- 
ment ou  illégalement;  atU|qqer,  livrer  bt^ 
tailje.  y. lifter,  R, 

Éty.  du  Iat.  librare. 

LIVRAR, SE,  V.  r.  Se  livrer,  s'applir 
quer  à....  se  mettre  au  pouvoir  de....  s'abaiii 
donner).... 

LIVRAZON  ,  S.  f.  vl.  uoBA^ofi.  FoumiT 
ture ,  livraison  ;  ration. 

Ëty.  du  Iat.  liôerolûmit,  gén.  de  It6era- 
fio ,  in.  s. 

LIVRE,  s.  m.  y\.  Pour  livre,  y.  Libre , 
et  Z.i6er ,  R. 

LIVREA,  y.  JLivreya. 

LpVREf OUN,  s.  f.  (Ilvresôon);  uvbam»!». 
Livraison,  en  t.  de  libr.  partie  d^on  ouvrage 
qu'on  délivre  par  feuille^  séparée^  ou  par 
vofun^ef .  à  inesure  qu'ils  parraissent. 

Éty.  de  livrar.  y.  Liber ,  R. 

LIVRETA.s.  f.  (livréy);  uvBA»A,ma- 

Sitè.    UOOBBTA,    USOniATA»    «OWUà,    JJOOTM- 

MMA,  ruovwmtov.  Livrée,  rubans  et  autres 
présents  de  noces  que  les  nouveaux  éponx 
donnent  i  leurs  camarades...  Habit  que  por- 
tent les  pages  et  les  laquais. 

Éty.  de  livrar,  livrer,  et  de  la  term.  eya, 
qui  est  la  même  que  ada ,  cho^  livrée,  par- 
ce qu'une  ancienne  galanterie^  en  usage  chei 
les  rois  et  chez  les  princes,  éUit  de  faire,  dans 
certains  temps  de  l'année,  à  Pâques  et  à  la 
Noël  surtout,  de  présents  de  robes,  de  man- 
teaux et  d'habits  aux  personnes  attachées  k 
leur  service  et  aux  seigneurs  qui  compo- 
saient leur  cour:  de  là,  |e  nom  de  livrés 
donné  aux  habillements  qii*on  livrait  à  cette 
époque,  y.  JLi6er,  R. 

La  livrée  des  domestiques  pourrait  venir 
de  l'usage  dans  lequel  étaient  les  chevaliers, 
de  se  distinguer  dans  les  tournois  par  le^ 
couleurs  de  leurs  dames. 

LIVREZA ,  s.  r.  vl.  uvBBSA.  Liberté,  in- 
dépendance, y.  Liber,  R. 

LU 

LIZ,  vl.  Lisse,  y.  Lis. 

LIZAR,  V.  a.  vl.  Lixar,  anc.  esp.  £1- 
sciare,  ital.  Induire,  oindre. 

Ëty.  du  Iat.  lintre. 

UZER,  s.  m.  (lizèr).  Nom  qu'on  donne 
au  lézard-verd.  y.  Limbert. 

LBET ,  s.  m.  (Usé).  Coupe-bourgeon, 
y.  Copa-boutoun, 

LLE 

LLEBAR ,  V.  a.  d.  béam.  Lever,  yoj. 
Levar  et  Lev ,  R. 

LU 

LLIT,  8.  m.  d.  béam.  Lit.  y.  LU,  Lied^ 
et  Lich,  R. 


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LLU 

LLon ,  ?I.  V.  LwM  et  LumUra. 
U> 

1*0,  art.  m.  8.  t1.  Lo  ,  cat.  M.  Le. 
V.  Lou. 

LO,  vl.  troisième  pers.  da  pronom  pers. 
m.  s.  de  e< ,  le,  lui.  Lo ,  cat.  etip.  0 ,  port. 
I^,  ital.  Il  ou  elle  loue,  approuve. 

LO,  pr.  réc.  m  s.  yI.  Le,  lui. 

LO ,  vl.  pronom  démonstratif,  m.  s.  Mui- 

QHbMM  4»  dk  GvflliMBM  4*  B«rlk. 
Qmi  aUHt  M  joor  U  GatUMo»  a*  BwUl. 

LO,  ezclam.  qui  marque  le  désir,  Ven- 
gu€iS€'lo,  plut-Si-dieu  qu'il  vintrati/a^iiea- 
«c-(o,  il  serait  à  désirer  qu'il  le  fit. 

LO,  LO,  dl.  terme  de  nourrice,  le  dada , 
ou  le  cheval. 

LO,  M.  Béronîe,  et  les  auteurs  Lim.  ont 
impr.  écrit  ainsi  l'art,  fém.  au  singulier.  V. 

LO ,  Dans  les  d.  m.  lim.  est  souvent 
cnmioyé  Dour  on. 

Quand  lo  lous  oou  dit,  quand  on  le  leur 
dit.  Quand  hoou  va,  quand  on  le  voit. 


LOADOR,  s.  m.  vl.  Louangeur ,  panégy- 


fity.  do  lat.  laudator,  m.  s.  Y.  Lau$,  R. 

LOAIRENC,  s.  et  adj.  vl.  &obupc,  loa- 
■ne.  Lorrain. 

LOAR ,  V.  a.  vl.  Loar,  Louer ,  conseOler , 
gager,  soudoyer.  V.  Laus^  R. 

LOABENC,  s.  m.  vl.  Lorrain.  V.  Loaù 
renc. 

LOB 

LOB,  vl.  £206,  cat.  V.  Loup, 

hOBA,i\.\.Louba. 

LOBAT ,  S.  m.  vl.  UorbarrU ,  cat.  Lou- 
veteau. V.  Loubatoun  et  JLoii|i,  R. 

LOBEIRA ,  s.  f.  vl.  Lohera ,  esp.  Loa- 
vière ,  tanière  du  loup.  V.  Loup ,  R. 

LOBERlfA,  s.  L  vl.  Peau  de  loup.  V. 
Loup .  R.  ^ 

MBRBT,  m.  S. 
Mais  son  qus  lobret  snamil. 

LOG 


LOC ,  uoc ,  I.OBC ,  tjove ,  idOM.  Radical  pris 
du  lat  locuê,  loci,  lieu,  endroit, sur  l'ori- 
gine duquel  on  n'est  pas  bien  d'accord  ;  Nun* 
nesius  ,  le  fait  venir  de  x«»p^  (chôros),  lieu, 
place ,  région ,  pays,  par  le  changement  du 
p  en  X  et  sa  t^nsposilion,  d'où  Xwvoa  (lô- 
chos),  Vocius  préfère  tirer  ce  mot  de  Aé^ofjist 
(lediomai).  coucher,  dormir,  d'où  le  mot  pro- 
vençal, Itiya,  ou  luega ,  place  qu'un  animal 
occupe  quand  il  est  couché,  trace  qui  reste 
d'une  chose  qui  a  séjourné  dans  un  ueu. 

De  loeus ,  par  apoc.  loe ,  d'où  :  Loe,  Loc- 
al,Ioea[-ifaf,  Loc-4enenty  IMhouo^at. 

De  <oc ,  par  le  changement  du  c  en  ^,  hg, 
d'où  :  Log-a,  Log-ar ,  Log%^ ,  loyea-meiiL 
Loge-ar ,  Des-logear. 


LOC 

De  % ,  par  le  changeaient  do  g,  en  êg , 
ou  en  tj ,  pour  imiter  la  prononciation  :  Lotj' 
a^Lodg-u,  Lody-ai,  Loty-a,  A-lodJ-à. 

De  {^,  par  le  changement  de  a  en  on , 
loug  ,  d'où:  Loug-ar,  Lougad-is,  Loug- 
agi,  LougaUari,  Lougea-ment ,  Loug-is , 
Lougisi'Oun ,  A-lou-ar^ 

De  <oc ,  par  le  chanffement  de  o  en  «  oo  en 
ue,lue,luec,  d'où  :  Luee,  Luie4en$ni,  En- 
luec,  Lueg-a,  Luege-a,  Lug-a,  Des4ug-ar. 

De  loe,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
loue ,  d'où  :  Dii-loue-ar,  Coul-loue-ar ,  Col- 
loe-alion. 

De  loue,  par  la  suppr.  du  e  lou ,  d'où  :  A- 
lou-ar,  A'IoU'Ot. 

Delue,  parlechangementducen^,{tt^, 
d'où:i4-ltf^.atre,i4-1uy-ar,  De-maMti^- 
ar,  De-mal-lug-aU 

LOG,  s.  m.  (lô),  dl.  Llog ,  cat.  Lugar, 
esp.  £.140^0 ,  ital.  Lieu.  V.  Lioe,  et  Luee, 
comme  plus  usités. 

Ëty.  du  Ut.  loeut,  Y.  Loe,  R. 

Laisiar  à  loe ,  laisser  en  repos ,  en  place. 

Aquot  nu  fa  bénir  la  gang  à  lœ,  cela  me 
rend  l'âme ,  la  vigueur.    Douj. 

En  vl.  temps ,  occasion. 

Et  les  noms  du  lieu.  Bel-loe,  beau  lieu; 
Lœ-Diou,  lieu  Dieu. 

LOGA,  s.  f.  (Idque).  Nom  languedocien 
de  la  loche.  V.  Lota. 

LOGA,  s.  f.  Nom  de  la  douce-amère ,  à 
Montpellier ,  d'après  M.  Gouan.  V.  Douça- 
amara, 

LOCADIER ,  vl.  V.  Logadier. 

LOGAIA ,  nom  de  femme  (locale)  ;  uoca- 
DiA.  Lèocadie. 

Patr.  sainte  Lèocadie,  vierge,  morte  en 
prison  pour  la  foi,  dans  la  ville  de  Tolède, 
l'an  30l^  et  dont  l'Eglise  célèbre  U  fête  le  9 
décembre. 

LOCAL,  ALA,  adj.  (loucàl, éle)  ;  umou^ 
&OVCAV. Locale,  ital.  Local,  esp.  port.  cat. 
Local,  aie,  qui  appartient  au  lieu,  qui  y  a  rap- 
port. 

Éiy.  do  lat  loealii,h\i  de  loeut,  de  ol  et 
de  ii,  qui  est  au  lieo.  V.  Loc,R. 

LOGAL ,  s.  m.  (loucàl);  umcAv  ,  ioocai,. 
Local,  cat.  esp.  port.  Le  local,  la  disposition 
des  lieux  ,  emplacement ,  demeure ,  séjour , 
lieu.  V.  Loe,  K. 

LOGALITAT .  s.  f.  (loucaliU) ,  et  imnr. 
MocAUTAT.  Localité,  particularité  ou  ar- 
conslaoce  qui  appartient  au  local,  au  lieu. 

Ëty.  de  local  et  de  itat.  V.  Loe,  R. 
LOGATIO,  s.  f.  vl.  Place,  lieu,  siège.  Y. 
JLoc,  R. 

LOGHA ,  s.  f.  (lôtche).  Un  des  noms  de  la 
loche.  Y.  Loto. 

LOGHA,  expr.  adv.  (1<^tche);  MeUre  en 
loeha,en  terme  de  charretier,  mettre,  placer, 
suspendre  à  côté  d'un  chargement,  une  balle, 
une  caisse,  un  tonneau  qu'on  n'a  pas  pu  pla- 
cer dessus.  Avril. 
LOGHA ,  s.  f.  vl.  Lutte.  Yoy.  Loucha  et 

LtWn,  R. 

LOGHAR ,  V.  n.  vl.  lociiAB,  louAB.  Lut- 
ter. Y.  Louehar  et  Lueh,  R. 

LOGlO,s.f.vl.  Xoetôi cat.  lodoM,  esp. 
Lotion,  action  de  laver. 

Éty.  do  lat.  Lolio,m*ê. 


LOC 


543 


LOCOU ,  s.  m.  Oôcoo)  ;  Loeo,  esp.  Loueo, 
port.  Fou,  insensé,  qui  fait  des  extravagances, 
imbécile,  benêt. 

LOGQ,  s.  m.  {\oc);  Loch,  ail.  Loch,  mor- 
^au  de  bois  triangulaire  atUché  à  une  longue 
ficelle,  dont  on  se  sert  pour  mesurer  la  vites- 
se d'un  vaisseau,  cette  ficelle  porte  le  nom  de 
Ugne  de  loch, 

Ëtv.  de  l'angl.  loof,  m.  s.  formé  de  log, 
souche,  tronc  d'arbre,  ou  de  l'hébreu  Um, 
mesure  ;  ou  peut-être  de  Lock ,  nom  d'un 
anglais  qui,  en  1660  voulant  corriger  la  ma- 
chine de  Crescentius ,  découvrit  le  nooyei 
instrument  qui  porte  son  nom. 

La  li^ne  de  loch  est  divisée  par  intervalles 
de  47  oieds  et  demi ,  au  moyen  de  nœuds 
placés  a  cesdbtances.  Le  vaisseau  est  censé 
avoir  parcouru  autant  de  quarts  de  lieue  à 
l'heure,  qu'on  a  filé  de  nœuds  pendant  une 
demi  minute  qoe  dure  l'expérience. 

Us  anciens  possédaient  aussi  un  moyen 
pour  connaître  la  vitesse  d'un  vaisseau  et  pour 
en  mesurer  le  sillage. 

LOGTBNENT .  s.  m.  vl.  LoeUnent,  cat. 
mod.  Lieutenant.  Y.  Luetênent. 

Ety.  de  foc  et  de  leiMnl,  tenant  Ueo.  Y.  Loe, 
Rad.  ' 

LOCUT,  uooQv,  radical  pris  du  latin  to- 
gui,  loquor,  locutus  $um,  parier,  dire,  et  dé- 
rivé du  grec  X<Jyoç  (logos),  parole,  discours, 
Col'loau'O. 

De  loeutui,  par apoc.  loeut;  d'où  :  Locut- 
ion, InUr-locutrori. 

De  loqui,  avec  la  prép.  e,  de  ex,  extérieor, 
dehors,  on  a  fait  eloqui,  énoncer ,  faire  con- 
naître sa  pensée  au  dehors,  d'où  par  apoc. 
eloqu^  et  par  le  changement  de  o  en  oti,  ecoti- 
qu,  de  là  :  Elougu-ença,  Elougu-eni ,  JBtow- 
quem-ment. 

LOGimO ,  s.  f.  vl.  tJoqvcMO,  et 

LOGDTION ,  s.  f.  (louculié-n)  ;  umconoa. 
Loeuxione ,  ital.  Locueion,  esp.  Locuçào , 
port.  Loeudà ,  cat.  Locution  ,  expression , 
façon  de  parler  spéciale  ou  particulière. 

Éty.  du  lat.  loeuHonU,  gén.  de  loeuHo.  Y. 
Loeut,  R. 

LOD 

LODOIS,  s.  m.  anc.  béam.  Logis.  Yoy. 
Lougis  et  Loe,  R. 

LODOIGS,  nomd'hoDune.  vl.  Lools. 

Ëty.  du  lat.  Ludovicuê, 

LODTAT,  ADA,  adj.  et  p.  ane.  béarn. 
Logé,ée.  Y.  XoCyR. 

LOS 

LOENH,'adv.  anc.  béam.  Loin.  Y.  Luene 
et  Long,  R. 

LOP 

LOF,  s.  m.  (lof)  ;  OMA.  Lof,  la  moitié  do 
vaisseau  qui  est  du  côté  do  vent  et  sur  lequel 
les  voiles  sont  amarrées. 

Éty.  de  rang,  loof,  vent,  fait  de  l'ail.  luf$, 
air. 

Aller  au  lof,  aller  au  plus  près  du  vent. 

Lof  pour  lof ,  virer  vent  arrière ,  en  chan- 
geant oamures. 

LOFFI,  s.  f.  (léflS)  ;  mvtva,  ftovru»  &on, 


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5U 


LOF 


VgMA,  MJOrWUk,  AlOm.  MM»*,  lowr A,  VWWi A. 

Vesse,  Yent  renda  par  èmbas  et  sans  bruit. 

Êty.  du  grec  Xuxpito  (lôpheô) ,  respirer  » 
être  soulagé:  ou  de  l'alU  lauf,  cours,  action 
accourir.  V.Xo/Jlar. 

LOFFI-DB-&OV»,  s.  f.  Vessede  loup,  nom 
qu'on  donne  à  presque  toutes  les  espèces  du 
genre  bolet ,  BoUtui ,  espèces  de  champi- 
gnons affectant  ordinairement  une  forme 
sphérique.  et  remplis  de  poussière  à  leur  ma- 
turité. 

Ety.  Quand  on  les  presse  ils  éclattent  avec 
un  bruit  semblable  à  une  vesse,  en  répandent 
un  peu  de  poussière. 

liOFFIAIRB ,  s.  m.  (louflSâlré).  Qui  est 
sujçt  à  vesser,  4  faire  des  vesses. 

Ety.  de  lolji  et  de  aire,  qui  fait  desvesses. 

LOFFIAR,  ▼.  n.  (louflSà)  ;  wuÊ9mMm.  Ves- 
Ber.  faire  des  cesses.  ..  .,    ,    ^ 

Ély.  de  to/H  et  de  ar ,  ou  de  l'ail,  laufen^ 
couler,  fluer.  «      -       i  - 

On  dit  dans  cette  langue  ;  Dai  fass  hai 
gelaufatif  le  tonneau  a  coulé. 

Em  wortlaufen  Idf «f n ,  l<U:her  un  mot, 
laisser  courriirun  mot. 

I4OG 

LOC,  iovo,  radical  dérivé  do  grec  Wyo« 

!  logos) ,  parole  5  discours ,  traité ,  science , 
orme  de  Xs^w  (légO),  dire,  parler. 

De  logot ,  par  apoc.  log  ,  loug  ;  d'où  : 
ChrofUHog-ia ,  Ana-logia ,  Aitro-log-ia , 
Elymo4og-ia,  Çenea-log-ia,  Re-log-i,  A- 
pou'loug-ia,  Apou-loug-i$to^  S4og-i, 

LOOA,  s.  f.  (lôgue),  dl.  Le  marché  aux 
moissonneurs,  aux  vendangeurs,  etc.,  le  jour 
et  la  place  où  ces  journaliers  s'attroupent 
pour  se  louer  à  des  particulierf. 

La  loga  es  dubertay  on  commence  i  louer, 
à  régler  le  salaire. 

Èly.  du  lat.  locare^  louer,  le  lieu  ou  1  on 
loue.  V.  Loc,  R. 

ItOOADIBR ,  s.  m.  vl.  moatis»,  |uoca»is«, 
&00A01T,  u>ooADiT,  u>jA»iT.  Llogatet  ^  cat. 
Logadero,  anc.  esp.  Mercenaire,  salarié,  jour- 
nalier, locataire.  V.  Lougatari  et  Loe,  R. 

liOGADIT ,  adj.  anc.  béarn.  pe  louage, 
à  gages.  V.  Logadier. 

£ty.  de  lo^ad  etde  U.  V.Ioc,  R. 

I«0€kADOR,  vl.  Llogador,  cat.  V.  Lo- 
gaire. 

LOOAFETAT ,  S.  f.  (lognefetâ),  dl.  Ar- 
deur, empressement. 

liOGAIRE ,  s.  m.  vl.  LocABoii.  Lloga^ 
dor  ,  cat.  Locataire ,  loueur  ,  qui  f  prend  ou 
donne  à  loyer. 

Éty.  du  lat.  loeator^  m.  s. 

LOGAL,  s.  m.  vl.  Lo^er,  poste,  local, 
lieu,  place,  endroit. 

Éty.  du  lat.  loearium.  V.  lac,  R. 

LOGAR,  V.  a.  vl.  umvab,  u>jAa.  Llogar, 
cat.  Louer.  V.  Lougar  et  Loc,  R.  s.  m.  lîeu, 
bourg,  village. 

I.0GAR1THME,  S.  m.  (lougarilmé); 
Logaritmef  cat.  Logaritmo,  esp.  ital.  Loga- 
rithme •  nombre  pris  dans  une  proportion 
arithmétique  et  répondant  à  un  autre  nombre 
pris  dans  une  progression  géométrique. 

Éty.  du  grec  "ké-^oç  (logos) ,  raison ,  pro- 
portion, et  deàptd(ji6<  (arithmos),  nombre, 


LOG 

raison  de  nombres,  on  nombre  en  proportion 
avec  un  autre. 

On  attribue  généralement  cette  importante 
découverte  à  Jean  Neper ,  Napîer  ou  Naper 
(1614),  quoique  StirelioB  et  Juste  Bvrge  en 
eussent  déjà  fait  quelque  usage  (1606). 

IfOGAT,  s.  m.  vl.  Louage. 

Ëty.  du  lat.  loeaHo,  m.  s.  V.  Loe^  R. 

Lengu'a  logai^  langue  à  louange. 

I.OGAT.  ADA,  adj.  (lougà,  àde),  dl. 
Cassé,  accablé  de  fatigue. 

l«OGATIER,  vl.  V.  Logadier. 

LOGATION.S.  f.  vl.  uMiAso,  locoai^v 
■lA.  LoeaeUm,  esp.  Loeaçâo ,  port.  Loea- 
sione,  ital.  Location,  louage. 

Ëty.  du  lat.  loeatUmit,  gén.  de  locatio, 
m.  s.  V.  Z.oe,R. 

IjOGAZO  ,  s.  f.  vl.  Loyer,  louage.  Y.  Lo- 
gation  et  Loe,  R. 

LOGEA,  s.  f.  (lôdje)  ;  unvA.  Logea,  port. 
Llotja,  cat.  Lonja,  esp.  Loggia ,  ital.  Loge, 
petite  hutte  faite  à  la  hâte,  petit  parc  d'un  ani- 
mal, logis  ,  logement  ;  place  particulière  au 
théâtre. 

Êty.  du  lat.  loeui.  V.  Loe,  R. 

LOGEA ,  s.  f.  Est  le  nom  qu'on  donne,  à 
Marseille,  à  la  bourse  où  se  rassemblent  les 
négociants  pour  traiter  des  afiaires  commer- 
ciales. 

Ëty.  La  bourse  qui  fut  bâtie  à  Rome,  l'an 
259  après  sa  fondation ,  fut  nommée  Colle- 
giutn  mercatorum.  On  croit  au'il  en  existe 
encore  des  ruines  auxquelles  les  modernes 
ont  donné  le  nom  de  loggia,  aujourd'hui  la 
place  deSaint-Géorge;  ainsidu  lat.  collegium; 
les  Italiens  on  fait  loggia,  et  les  provençaux 
logea, 

^OGEAMENT,  S.  f.  (  loudjaméin  )  :  et 
impr.  MvaBAM^n.  Alloggio,  i(al.  Alojamien' 
to,  e8p.  Alojamento ,  port.  Logement,  lieu 
d'une  maison  qui  est  ou  qui  peut  être  habité; 
gîte  assignée  un  officier,  à  un  soldat. 

Éty.  dslogea  et  de  ment.  V.  Loe,  R. 

LOGEAR,  v.a.  (loudjà).et  impr.  m)|i- 
oBAik  AUoggiare,  ital.  Allojar ,  esp.  Alofàr, 
port.  Loger,  donner  à  loger,  fournir  le  loge- 
ment. 

Ëty.  du  lat.  Içcf^re,  placer.  V.  Loc,  R. 

IfOGEAR  ,  V.  no.  UTAM,  DSMOUBAB  ,  MABI^ 

TAB.  Alloggiare,  ital.  AUqjar  ,  esp.  Alqjar  , 
port.  Loger,  habiter,  demeurer  dans  une 
maison. 

Ély.  du  lat.  locar^.  V.  Loc,  R. 

LOGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (loudjà,  àde]; 
Alogado,  esp.  port.  Logé,  ée. 

Éty.  du  lat.  loeatus,  placé.  V.  Loc,  R. 

LOGER,  s.  m.  vl.  Récompense. 

Avol  loger,  triste  récompense. 

Éty.  du  lat.  loearium,  V.  Loe^  R. 

LOQIA,  désinence,  dérivée  du  grec  X(Syoç 
(logos),  discours,  et  par  extension ,  science, 
raison.  V.  Log,  R. 

ChronO'logia ,  de  ehronoe ,  temps ,  con- 
naissance ou  science  des  temps. 

Ana-logia  ,  de  ana,  rapport ,  conformité 
entre. 

Aitro-logia ,  de  aelrfin ,  astre ,  la  science 
des  astres. 

Eigm^y^gia,  de  eiumos,  vrai,  et  de  logos, 
mot. 

Oenea4ogie,  de  genos,  race,  famille,  scien- 
ce des  familles. 


LOG 

Re4ogi,  de  re ,  iter.  et  de  léyo,  dire,  qa 
dit  les  heures,  qui  left  répète 

LOCnCA,  s.  f.  vl.  MICA.  Logiea ,  cit  T. 
Lougica, 

LOGICAL  •  adj.  vl.  LogieaU  esp.  £^ 
cale,  ital.  Zr0^tc,cat.  Logique,  cpeforme  àli 
logique. 

LOGIGA ,  et 

LOGICIAN,  s. m.  vl.  V.  Lougiciem. 

LOGIS,  vl.  y.LougU. 

LOGI88IAN,  a-  ni.  vl.  towsnA*  Logidei. 

LOGNAN,  adv.  d.  vaud.  Loin,  éloigiK. 
V.  Long,  R. 

L0GNE8,  vl.  Il  ou  elle  éloignât 

LOOOGRIP90,  s.  m.  (logogriphe)  ;  U- 
goariphOy  cat.  esp.  port.  Logogriphe ,  sorte 
d'énigme  dont  on  décompose  le  mot ,  pov 
en  former  d'autr^  mots  qu'on  déûml  et 
qu'on  donne  à  deviner. 

Éty.  du  lat.  logogriphus,  dérivé  do  gnc 
X<Jyoç  (logos),  et  de  Tpttpoç  (griphos),  filet  m 
énigme,  énigme  de  mots. 

Les  logogriphes  sont  plus  modenies  qat 
les  énigmes.  Ce  ne  fut  qu'en  1727 ,  que  Ym 
commença  à  en  insérer  daqs  le  Mercmre  de 
France. 

Voici  %n  logogriphe  que  nous  iraèmêv^ 
du  français. 

Iris.ebhiMibdcU 
Ben  qn*  flattow. 


•c 

MMWBt  iburt—i. 


•MU  ci  ta  lailU  toâm 


XJnalcttn  Jkmm 
Car  UNulcb 
Ldi  tmort  de  Mun 

Le  mot  du  logogriphe  esl  plaett,  donll 
reste  lacet  en  retranchant  le  p. 

LOOOB|BAI|T ,  s.  m.  vl.  Ce  nom  àtà- 
gnedans  T histoire  de  la  Croisade  contre  ks 
Albigeois ,  les  envahisseurs  germaniques  de 
l'Italie,  généralement  connus  sous  ce  non. 

LOGRAR,  V.  a.  vl.  Lo^rar,  port,  cat 
esp.  Lucrare,  ital.  Gagner,  réussir,  olilenk, 
acquérir. 

Ely.  du  lat.  liccrari,  m.  s.  Y.lmcr,  R, 

LOGRA8 ,  s.  f.  pi.  vl.  Loyaux  coûts. 

LOGRE,  s.  m.  vl.  Llogre,  anc.  cal.  Lo- 
gro, cat.  mod.  esp.  Z'iiero,ita\.pod.  Lucie, 
gain,  proGt. 

Éty.  du  lat.  luenim,  m.  s.  V.  Lucr,  L. 

LOGÙADURIA ,  vl.  V.  Logatimi. 

LOGUADIER,  s.  m.  vl.  umamms.  Hoo- 
me  de  guerre  à  la  solde,  mercenaire,  jour- 
nalier. 

Ëty.  de  logat  et  de  ier,  qoi  fait  métier  de 
se  louer.  V.  Loc,  R. 

LOGUADIT ,  vl.  V.  Logadier. 

LOGUAR ,  V.  a.  Vl.  V.  Lougar. 

LOGUER,  s.  m.  Uoquer,  cat.  T.  lo- 
guier. 

LOGUIER ,  s.  m.  a1.  uxRmr,  M«m  ,  ■•- 
oB«,  LoooACBA.  LogucT ,  cst.  Loguero ,  esp. 
Loyer,  salaire,  prix,  récompense. 

Éty.  du  lat.  loearium,  prix  du  loaage.  T, 
Zof,  R. 

Dérivés,  les  noms  propres  :  Logier,  Lo* 
gère. 

LOGUIER,  s.  m.  vl.  Loueur  ou  proprié- 
taire d'une  maison  ou  de  quelque  autre  cftt 
qu'il  loue. 

Éty.  de  loga  et  de  ter,  qui  loue,  00  de  (#- 
carius,  Y.  Loe^  R. 


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LOI 


I«OI,  fl.  Pour  lo  f\  le  lui. 

LOIAUBIBN ,  adv.  vl.  V.  LoyalamnU  et 
teg,  R.  3. 

liOIC^A,  vl.  y.  Lougiea. 

liOlCA  y  s.  f.  vl.  Logique. 

liOION.dg.  Loin.  V.  JLiiene  et  Long, 
Bad. 

I.OIGNAR,  V.  a.  vl.  Eloigner.  V.  Long, 
Rad. 

LOIONOR,  adj.  comp.  vl.  Plus  long, 
plus  éloigné.  V.  Long,  R. 

LOIN ,  vl.  adv.  V.  Luenh  et  Lueneh. 

LOINAR,  V.  a.  vK  Eloigner.  Y.  Long ^ 
Rad. 

LOINDAN ,  vl.  V.  LonMam. 

I.OING,adj.  vl.  V.Ion^. 

LOINGNAR,  V.  Liueenhar. 

LOINHAR,  vl.  V.  Longar. 

LQINS,  8.  m.  pi.  vl.  Les  reins. 

LOIRA,  s.  f.  (lôire)  ;  Loira,  ital.  Loera , 
esp.  Loire,  département  de  la....  dont  le 
chef- lieu  est  Montbrison. 

Ëly.  du  nom  de  la  rivière  qui  traverse  son 
territoire,  dérivé  du  lat.  liger,  qui  prend  sa 
sonree  dans  le  département  de  l'Ardèche  et 
va  se  perdre  dans  TOcéan,  entre  le  Croisie  et 
Bourg-neuf. 

liOIRAR,  V.  a.  vl.  Loyrar,  anc.  cat. 
Leurrer,  attirer  au  leurre. 

Êty.  de  loir$  et  de  ar, 

IaOIRB  ,  s.  m.  vl.  Loyra^  anc.  cat.  Leurre, 
appât. 

LOIRET,  s.  m.  (loirét);  Loirele,  esp. 
Loiret,  département  du. . . 

Éty.  du  nom  d'une  rivière  qui  passe  dans 
ion  tarriloire. 

LOnUA,  vl.  V.  Luri. 

LOITA,  s.  f.  vl.  Lutte.  V.  Loucha  et 
Luch,  R. 

LOITADOR,  S.  m.  vl.  loit^oib  ,  lvcba- 
»oB.  Lutteur ,  adversaire.  V.  Louchairê  et 
LuehyiX. 

Ëty.  du  lat.  luetator,  m.  s. 

LOITAIRE,  vl.  V.  Loiiador. 

LOITAMBN ,  LoiTAvaMt.  Lutte,  V.  X^idi, 
Rad. 

LOITABIENT,  s.  m.  vl.  Lutte,  combat. 
V.  Loucha. 

LOITAR,  vl.  V.  Luchar  et  Lo%»char, 

LOJ 

LOJADIBR,  8.  m.  vl.  Locataire.  Voy. 
Logadier. 

LOJADIT,  vl.  V.  Logadier. 

LOJ  AMEN ,  vl.  V.  Longamfini  et  Long, 
Rad. 

LQJAR^vl.V.  lotf^ar. 

I^QL 

LOLOTA,  nom  de  femme  (lolôle).  Alt. 
de  Charlota,  v.  c.  m. 

LOM 

LOM ,  S.  m.  vL  M».  Uom,  cat.  Lomo, 
esp.  Lombo ,  port.  ital.  Lotobet;  reins  ;  longe, 
Met. 

Éty.  da  lat.  hêmbui,  m.  s. 

LOMB^vl.  V.Lom. 

TOM.  U. 


LOM 

LOMSARIMI,  8.  m.  pi.  Ooombérs); 
Lombardoi,  port.  Lombards,  peuples  d'Alle- 
magne, qui  fondèrent  le  royaume  de  Lom- 
bardie. 

Éty.  du  lat.  longohardi,  longues-bardes, 
selon  Grégoire  de  Tours ,  ou  de  long  et  de 
barden,  lances  ou  hallebardes,  suivant  Paul 
Diacre. 

LOMBEC,  s.  m.  Lombez,  sorte  de  ver  à 
soie. 

LOMBRIC ,  s.  m.  vl.  LOMBBics.  Nombril  ; 
ver,  insecte.  V.  Embourigou  et  Loumbric. 
LOMP,vl.  V.Xom. 

LON 

LONA,  s.  f.  (lône) ,  dl.  Lien  où  l'eau  est 
profonde  et  tranquille;  lagune,  mare,  flaque. 
V.  Gour. 

Ëty.  de  lona,  m.  S. 

LONG ,  adv.  et  pr.  vl.  loho.  Le  long,  au- 
près :  Lonc  la  via,  le  long  du  chemin. 

Éty.  V.  Long,  R. 

LONGHAR,v.  a.  vl.  Différer ,  éloigner , 
prolonger.  V.  Long, 

LONDA,vl.  V.  Londan. 

LONDAN,  ANA ,  adj.  vl.  «i«»a  , 
Lointain,  aine,  éloigné.  V.  Long,  R 

En  amor  londana 
fia  dolor  probdana, 
Anony. 

Éty.  du  lat.  longinfuut.  Y.  Long,  R. 
LONDANSA,  s.  f.  vl.  Ëloignement.  V. 
Long,  m. 

LONG,  Mirsi),  jLonc,  uBMc,  MUA,  radical 
dérivé  du  latin(on^tt#,a,  um,  long,  longue, 
que  l'on  lire  aussi  du  grec  \6-^y(o<;  (logchos), 
ou  Xc^YX'i  (logchê) ,  lance ,  d'où  longitudo , 
longinquus,  éloigné,  distant. 

De  longus,  par  apoc.  long;  d'où  :  Long, 
A-iong-ar,  Pro-long ,  Prolongar,  A-long, 
Long-arut , Long-ai ,  Long-our,  Prolonge 
ation. 

De  long ,  par  le  changement  du  ^  en  c  : 
Lonc, 

De  longiludo ,  par  apocope  încompl.  : 
Longituda, 

De  long ,  par  le  changement  de  o  en  ou , 
loung:  d'où  :  les  mêmes  mots  que  parïon^, 
Loun,  Loung-agna,  Loung-iluda ,  elc,  etc. 

De  long,  par  le  changement  du  ^  en  A, 
Umh  ;  d'où  :  Lonh,  elc. 

De  lonc,  par  le  changement  de  o  en  ou  ou 
en  ue,  et  du  e,  en  ch  :  L^iounch-ar,  et  par 
aller.  Eê-per-ling-ar ,  AAient-ar,  Liong , 
Luen,Luenc,  Lueneh,  f^-lunch-ar. 

LONG  ,  ONCkA  ,  adj.  (Ion  ,  longue)  ; 
LooHs.  Lungo,  ital.  Lango,  porLLlaneh, 
anc.  cat.  Luêngo,  anc.  esp.  Long,  onguc, 
qui  s'étend  en  longueur,  l'oppose  de  large; 
qui  dure  longtemps;  Urdif,  lenL 

Ëty.  du  lat.  longus.  V.  Long. 

A  la  longa,  expr.  adv.  à  la  longue,  avec  le 
temps. 

Détonna,  de  loin,  depuis  longtemps. 

De  Umga  toeea,  de  longue  main. 

S*estendre  de  tout  ioun  long,  tomber  tont 
de  son  long  oo  4  plat  ventre. 

D€  long  ^oya  Umgaê  noutdat,  a  beau  1 
pientirqui  vient  de  loin,  '    1 


LON 


545 


Aqueou  eapOam  es  ben  Umg^  dit  on  d'ont 
messe  dite  trop  lentement. 

Long  eowno  un  jour  êtnsa  pan,  long 
comme  un  jour  sans  pain. 

LONG ,  s.  m.  Long ,  longueur  :  Prendre 
lou  pu  long,  prendre  le  pins  long, 

N*enia  long,  il  en  sait  long. 
Êty.  du  lat.  longue.  V.  Long,  R. 

LONG.  adv.  vl.  V.  Luenh  d LuêW^. 

LONGA ,  s.  f.  (longue).  Nom  qu'on  donne 
à  la  couleuvre,  en  Languedoc;,  n'osant  pasla 
nommer  par  son  nom  que  la  superstition  fait 
regarder  comme  de  mauvais  augure. 

LONGA ,  s.  f.  vl.  Luenga,  esp.  Longue . 
délai.  V.  Long,  R. 

LONGUA-UMOA,  8.  f.  ncATMo.  Nom 
qu'on  donne ,  dans  le  département  des  Rou- 
ches-du  Rhône,  au  pic  petit-épeiche ,  on  pie 
épeichette.  Picui  mtnor,  Lin.  oiseau  de  l'or- 
dre des  Grimpeurs,  et  de  la  famille  des 
Gunéirostres  (  à  bec  en  forme  de  coin).  , 

La  femelle  pond  de  quatre  à  cinq  œufs 
blancs,  teintés  de  verdâtre. 

Éty.  à  cause  de  la  longueur  de  sa  langue. 

LONGA-MAi ,  adv.  Souhait  heureux  qui 
signifie  jouissez  en  longtemps ,  je  souhaite 
que  cela  continue. 

Ëty.  du  lat.  ad  longos  annos  ,  longum 
magnum.  V.  Long,  R. 

Eh!  bouen  jour, mou  ami,  te  veti  gras  m 
lard,  longa-mai,...  Dioul. 

LONGA-aniA,  Avril.  V.Lagramua, 

LONGAGNA,  s.  f.  (loungàgne)  ;  unm- 

OAGMA  ,    LOOGAHA  ,     UMmSTOACHA  ,     &OOHOATm. 

Longueur,  lenteur,  retard  ;  on  le  dit  aussi 
d'une  personne  qui  n'agit  qu'avec  noncha- 
lence  ;  musard,  lambin,  nonchalant. 

Éty.  du  lat.  longum  et  agendo ,  agir  avec 
lenteur.  V.  Long,  R. 

Etper  lets  secourir  fan  jamai  Jeloungagna. 
Dioul. 


LONOAMEN,  adf.  vl. 
.  y.Longament. 

LONGAMENT ,  adv.  (lougaméin)  ;  Lim- 
gamente,  ital.  Longamente ,  port.  Llonga- 
ment,  anc.  cat.  Luengamente,  anc.  esp.  Lon* 
guement,  durant  longtemps. 

Éty.  de  lotira  et  de  meni.  V.  Long,  R. 

LONGANA,  dl.  V.  Longagna  et  Long, 
Rad. 

LONGANUnTAT ,  s.  f.  vl.  Longani- 
mitât,  cat.  Longanimidad ,  esp.  Longani- 
midade ,  port.  Longaniwtità,  ital.  Longani- 
mité, grande  patience. 

Éty.  du  lat.  Longanimitatis,  gén.  de  Ion- 
ganimitas.  V.  Long,  R. 

IfONGANSA,  s.  f.  vl.  Relard,  ajourne- 
ment, longue  attente.  V.  Longagna  et  Long, 
Rad. 

LONGAR,  vl.  V.  Isuenhar. 

LONGARUT,  UDA,  adj.  (  loungarà  , 
ùde)  ;  MnmaABOT.  Longarella ,  port.  Très* 
lon^.  très-longue,  long  et  mince,  longuet. 

Eiy.  de  long  et  de  ami.  V.  Long,  R. 

LONGAt,     adv.      vl.      lOMOAS  ,     MMAt. 

Longtemps. 

LONGAS ,  S.  f.  pi.  (langues).  Dounar  lei 
kmgas,  tirer  au  vin ,  couper  1^  sarments  à 
m  pied  environ  au-dessus  du  ceps,  afin 

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546 


LON 


d'avoir  ane  phif  grande  quanUtéde  raisins. 
Ély.  V.  Long,  R. 

liONOAS,  adv.  vl.  xohova*.  I^ongtemps. 
V.  Long,  R. 

LONOBA,  8.  f.  (lôndge);  coumibcba  , 
cAoouAiiA.  Lonja,  esp.  Longe,  longue  lanière 
de  cuir  qui  tient  au  lieou  des  bêtes  de  somme. 
Éty.  du  lat.  Umga.  V.  Long,  R. 
LONGEA  ou  MMOBA  me  rmumov,  Lombo, 
ital.  port.  esp.  Longe,  la  moitié  de  Téchine 
d'un  veau ,  d  nn  mouton,  depuis  le  bas  des 
épaules  jusqu'à  la  queue. 
Êty.  du  lat.  lunibus,  lombes. 
LONOEIBA,  s.  f.  (loodgèire),  dl.  En- 
seigne de  bouchon,  le  bouchoq  même  où 
l'on  donne  à  boire.  V.  Enseignai ,  Simbil  et 
Ramai, 

Éty.  de  long  et  de  tira ,  parce  qne  ces 
sortes  d'enseignes,  sont  ordinairement  écrites 
sur  une  longue  bande  qui  tient  tonte  la  façade 
du  mur.  V.  Long,  R. 

LONOEIBA,  dl.  AU.  de  lingiera,  v. 
cm. 

LONOEI8,  comp.  de  long.  vl.  Plus  loin, 
plus  longtemps.  V.  Long,  h. 
LONOEISet 

LONGEITS,  adv.  compar.  vl.  Plus  lon- 
guement, plus  longtemps. 
LONOESA,  vl.  V.  Longuêxa, 
LONOE8A,  s.  f.  vl.  Longueur,  étendue, 
distance,  éloignement.  \,Long,  R. 

LONGIA,  adj.  f.  vl.  Longue.  Y.  Long  ^ 
Rad. 

LONGIERA .  S.  f.  (lœmdgiére);  lAvosmA. 
Couverture  en  étoffe  pour  les  planches  de 
pain,  terme  à^ê  boulangers  de  Grasse,  Gare, 
en  vl.  mante,  capote. 
Ëty.  de  TAing,  R.  et  de  iera. 
LONOING,  adj.  vl.  Longineuo ,  esp. 
Longinquo^  port.  ital.  Eloigné,  distant, 
lointain. 

Êty.  du  lat.  longinqam^  m.  s.  Y.  Long, 
Rad. 
LONOIS.  vl.  Longhr.  Y.  Long,  R. 
LONGITAR,  V.  a.  vl.  Eloigner ,  rejeter. 
Y.  Long,  R. 

LONGITHD ,  s.  f.  vl.  LongilMi^  eat.  Lon- 
gueur. Y.  LoungouT. 

LONCHTUDA ,  S.  f.  (loùndgitûde) ,  et 
impr.  MvOTRVDA.  LongUudin$ ,  ital.  Lon- 
gUmd^  esp.  Longitude ,  port.  Longitui,  cat. 
Longitude ,  distance  qu'il  y  a  d'un  point  de 
la  terre  au  méridien  que  Ton  est  convenn  de 
prendre  pour  terme  de  comparaison. 
Ety.  du  lai.  longiindo.  Y.  Long^  R. 
Ptolémée  plaça  le  premier  méridien  aux 
lies  Canaries.  Louis  XIII ,  par  une  ordon- 
nance du  25  avril  1634 ,  réUblit  à  Textré- 
mité  de  l'Ile  de  fer,  la  plus  considérable  de 
ces  lies ,  qui  est  à  20  degrés  k  l'occident  de 
Paris.  Depuis,  les  astronomes  des  différentes 
puissances  ont  cboisf  celui  qui  passe  par  leur 
observatoire  ;  les  Français  ont  adopté  celui 
de  Paris,  et  les  Anglais  celui  de  Greenvicb. 
William  Harrisson,  célèbre  horioger  an- 
glais, a  inventé,  en  l€6i,  un  instrument 
connu  sous  le  nom  de  montre  marine  ou 
garde  temps ,  an  moyen  duquel  on  peut  me- 
surer les  degrés  de  longitude  sur  la  mer. 

On  a  fondé  à  Paris,  on  boreao  des  loogi- 
tttdeS|enl796. 


LON 

LONGITOT  ,s.  f.  vl.  LongUut,  cat.  Lon-* 
gueur,  longitude.  Y.  Longiluda, 

LONGOR .  acQ.  comp.  vl.  Plus  long. 

LONGOUR,  s.  f.  (loungéur);  u>«Moim. 
Longueta ,  anc.  cat.  anc.  esp.  LungheMsa^ 
ital.  Longnra,  port.  Longueur,  étendue 
qu'il  y  a  d'une  eitrémité  à  l'autre,  dans  le 
sens  du  plus  grand  diamètre;  étendue  en 
long. 

Ely.  du  lat.  longiludo.  Y.  Long,  R. 

Maladia  d$  longour ,  se  dit  impr.  pour 
maladia  de  langour. 

LONGTEBIPS ,  adv.  (lentein)  ;  X^irn^o- 
tempo ,  ital.  Lungo-leimpo ,  esp.  Largo- 
tempo ,  port.  Longtemps ,  pendant  un  long 
espace  de  temps. 

LONGUAMENT,  vl.  Y.  Longameni. 

LONGUA8 .  adv.  vl.  Y.  Longaê. 

LONGUE88A  et 

LONGDEZA ,  8.  f.  vK  miwvmsa,  umusa. 
Longuêxa,  anc.  cat.  anc.  esp.  Lunghena^ 
ital.  Longueur.  Y.  Loungour  et  Long',  R. 

LONGUIAGA,  s.  f.  (lounguiéque)  ;  looh- 
vBUkqvA.  Lambin,  landore,  nonchalant.  Gare. 

LONGUIAGNA,  Garc.  Y.  Longagna  et 
Long,  R. 

LONGUIER,  s.  m.vl.  Retanl. 

Ély.  de  Umgu  et  de  ier.  Y.  Long,  R. 

LONH,  adv.  Y.  Luenh  et  Lutnch. 

LONH ,  vl.  Y.  Long. 

LONHAR ,  vl.  Y.  Longar. 

LONHAT,  adj.  vl.  Eloigné.  Y.  Eelue- 
gnat  et  Long,  R. 

LONHDA,  Vl.  Y.  Lonhdan. 

LONHDAN,  ANA,  ad|.  vl.  t,vmÊùAm , 
totmoAM.  LontanOf  ital.  Lointain,  éloigné; 
adv.  longuement. 

LONHET,  vl.  Il  ou  elle  éloigna. 

LONH»,  s.  t  pi.  vl.  Prolonges,  Y.  Long, 
Rad. 

LONIA,  s.f.  vl.  MMA.  Attente.  Yoy. 
Long,  R. 

LONIAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Éloigné, 
ée.  Y.  Long,  R. 

LON  JAMENT,  vl.  Y.  Longameni,  Lonja- 
m^n  et  Long,  R. 

LONJAS,  adv.  vl.  Y.  Longae. 

LONJAT,[adj.  vl.  Eloigné.  Y.  Eeluê- 
gnat  et  Long, 

LONJOR,  vl.  Y.  Longor. 

LONSOR ,  comp.  de  long,  vl.  Plus  long. 
Y.  Long,  R. 

LONXA  McootnuTAt,  (I6nie),  dl.  Ter- 
me de  boucherie ,  le  haut  cdté  de  mouton. 
Sauv. 

LOO 

LOORBNC,  s.  m.  vl.  Lorrain. 

LOOU ,  s.  m.  (l6ou).  Novale,  terrain  qu'on 
défriche  dans  la  terre  d'autrui.  Gare. 

LOOUGIER ,  Alt  de  Leougier ,  v.  e.  m. 
et  Lêv  R  «^      ' 

LOOUCMBRAMBNT,  Alt.  de  Leougie- 
rament,  v.  c.  m.  et  Lev,  R. 

LOOORAR,  Alt.  de  Lamrar^  t.  c.  m. 

LOOURENS,  nom  d'homme.  Y.  Lau- 
rené, 

LOÔORIGA ,  8w  f.  (loonrigne)  ;  âAnnoBA. 
Laiteron  doui.  Cast. 

LOODROUN ,  Y.  Lauromn^ 

LOOOSAR.  Alt.  de  Lauêar,  ?.  c.  m.  et 
Laui,  R. 


LOO 

L00U8IER ,  Y.  Laurier  et  Laur ,  R. 
LOODVANS,  Alt.  de  Lauvan,v»  c.  m* 
Laeagnae  et  Lauv,  R. 
LOOUVETA ,  Alt.  de  Lauveta,  v.  c.  n. 
LOOUVIMA ,  Y.  iMuvina, 
LOOUZAR,  Y.  Lauear. 
LOOOUER,  Y.  Laurier  et  Laur,  R^ 

LOP 

LOP ,  S.  m.  vl.  Llop,  cat.  Loup ,  v.  c.  nt. 
LOQ 

LOQUAeiO,  s.  L  vl.  Langage^  parote, 
élocution. 

Ëiy.  du  lat.  loeutio: 

LOQUALiLAQUALipron.rel.  Lequel,, 
laquelle. 

LOQDELA,  s.  f.  vl.  Lo^la,  port.  itil. 
Loquèle,  parole,  langage. 

Kty.  du  lat.  loqueïa,  m.  s. 

LOQUSTA,  s.  f.  vl.  Y.  Langoueta. 

LOQUTIO,  vl.  Y.  Loeutio. 

LOR 

LOR ,  pr.  pers.  m.  et  f.  vl.  ukib,ub.  £ur, 
cat.  Loro,  ital.  Eui,  elles,  à  eui,  à  elles. 

fity.du  lat.  ^orum,  par  la  suppressioïKle- 
um  et  de  ii, 

Pr.  poss.  m.  et  f.  îenr,  d'en!)  d'elle»,  h 
eui,àelles. 

LOR ,  s.  m.  vl.  Laurier,  v.  c.  m. 

LORA,  nom  de  femme.  Y.  El^onora^ 

LORA8 ,  adv.  vl.  Alors. 

LORD,  s.  m.  (lor) ;  Lord,  cat.  esp.  itaf. 
Lord,  titre  d'honneur  usité  en  Angleterre,  if 
signifte,  seigneur,  milord. 

LORMAND ,  s.  m.  (lormàn).  Nom  laog. 
du  homard.  Y.  Lingoumbauà. 

LORttBN ,  BNA ,  adj.  et  s.  (lorrèn,  ène). 
Lorrain,  qui  est  de  la  Lorraine. 

LOR»,  pron.  poss.  pi.  anc.  béam.  Leprs. 

LORSQUE,  coig.  (lérsqué);  «oato-, 
«h'hoiim.  Allorehè ,  ital.  Lorsque,  dans  le 
temps  que,  au  moment  où» 

LORT ,  adj.  vl.  uMm.  Sot,  bète ,  hébété^ 
lourd,  pesant.  Y.  Lourd  et  Lourd,  R. 

LOS 

LOS  •  pr.  pers.  m.  troisième  pers.  pT.  vl. 
Los,  cat.  esp.  Os,  port.  Les,  eux.  Y.  Loue. 

LOS ,  pr.  rel.  m.  pi.  vl.  Les,  eux.  Y.  Lotis 
etlm. 

LOSANGBO,  s.  m.  (losange)  ;  KoèAPu. 
^oian^,  ital.  Loeange,  esp.  Loeanfa,  poA. 
Losange,  figure  géclmétrique  ayant  quatre 
côtés  ^aux  et  quatre  angles  dont  deux  aigim 
et  deux  obtus. 

LOSG .  adj.  vf.  Pour  borgne,  Y.  Bmmi  : 
pour  louche.  Y.  Luee. 

LOSTI,  s.  f.  vl.  Fourchette. 

LOT 

LOT  s.  m.  vl.  Lloi,  cat.  Lodo,  esp.  port. 
Lodo,  ital.  Boue,  argile,  fange,  limon. 

Éty.  dn  lat.  lutum,  m.  s. 

LOT,  s.  m.  Loe,  ail.  Lot,  proportioo 
d'une  chose  divisée  en  plusieurs  parties,  poor 
la  partager  et  distribuer  entre  plusîears  per- 
sonnes ;  ce  qn'on  gagne  k  la  lolorie. 


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gk 


LOT 

Ëty.  du  flamand  M,  m.  s.  oa  du  ? ieqx  lan- 
gage lot,  dÎTÎsioD,  partage. 

LOT,  adj.  vl.  I.OTX.  Lent ,  tardif ,  pares- 
seux. V.  Louet. 

LOTA,  s.  f.  O^te)  ;  umma,  uunmista,  iaca, 
sMoouovM,  mmonujoo»  Je  crois  sans  en  être 
bien  assuré,  que  Ton  comprend  sous  ce  nom: 
la  loche  de  rivière,  cobUU  t<Bnia,  Lin.  qui  se 
distingue  principalement  par  un  aiguillon 
fourchu  au-dessous  de  chaque  œil  ;  à  la  lo- 
che franche,  Cobitii  barbatula.  Lin.  qui  n'a 
Ê oints  d'aiguillons,  poissons  de  Fordre  des 
[olobranches  et  de  la  fam.  des  C jlindrosomes 
(^  CQrps  cylindrique). 

LOTAMENSy  adv.  tI.  Lourdement. 

Éty.  de  Iota  et  de  mem, 

LOTEGEAR,  V.  a.  (loutedjà).  Terme  des 
bergers  qu'ils  emploient  pour  désigner  l'action 
de  diviser  les  troupeaux  par  lots. 

Éty.  de  lot  et  de  egtatf  faire  des  lots. 

LOTJA ,  s.  f.  vl.  umA,  Loge  •  baraque , 
quartier,  emplacement  militaire.  V.  Logea  et 
Loc,  R. 

LOTO ,  s.  m.  vl.  I^ton.  V.  Lomicun. 

liOTO ,  s.  m.  (lolô).  Loto,  jeu  de  hasard 
qu'on  joue  sur  des  cartons  numérotés. 
'    LOTTA,  s.  f.  d.béarn.  Loge,  V.  Logea 
piLàc^ïi. 

hOV 

hOV,  pr.  Souvent  employé  dans  le  dial. 
Jang.  pour  aquel^  celui. 

Loa  Dioa  4oon  jour  li^fit  rdmjatiir». 
Tuiàoa. 

Lou  quif  celui  qui* 

Car  dm  tout  taim  rwatg*  «  qa*oq««l  qM  troUillo. 
Es  «Mmico  lo  roMNi,  ton  q«e  manjo  la  paillo* 
Ptyrot. 

LOO,art.m.  8.  ui,  u,  o. /I  etLo,ital. 
Loy  esp.  cat.  0  •  port.  Le  :  Lou  paire  ,  lou 
jour,  le  père,  le  jour,  etc.,  (otM,  m.  pi. 

LOU,  AU.  de  Loup,  v.  c.  m. 

LOUABLE ,  ABLA ,  adj.  (louable,  àble)  ; 
Laudabik,  ital.  jLo(i6le,esp.Loiioave{,port. 
Louable  qui  mérite  d'être  loué. 

Ëty.  du  lat.  laudahiliê.  V.  LatM,R. 

LOUAGA ,  s.  f.  (louàqne).  Gacade,  bévue, 
bêtise.  Gare. 

LOUAT .  V.  Lamtat  et  Laut,  R. 

LOUAPRE.S.  m.  (louàfré).  Que  M.  Gare, 
traduit  par  le  barbarisme,  forfe^  forces.  V. 
Fourbe. 

LpUANOEA,  s.  f.  (louàndge):  moaiwb, 
&Avt.  Lausengà,  anc.  cat.  LUonja^  esp.  port. 
/«iifîti^a,ital.  Louante,  éloge  d'une  person- 
ne ou  d'une  chose,  discours  par  lequel  on  re- 
lève le  mérite  de  quelqu'un. 

Éty.  de  la  basse  lat.  laudantia,  formé  de 
Laus,  R.  v.  c.  m. 

Unou  louangeou  qu'a  outradou 
Flattou  pà$  Vhome  de  bon  an, 
EtVencene  n'et  qu*unou  fumadou 
Ouey  quand  n* et  pat  hen  mainageadoH 
Offutcou  et  nout  levou  Vhalen* 
Coye. 

LOUANOEAniE ,  Gare.  V.  Louangenr. 
LOUANOEAR,  V.  Lautar. 
I.0UANOEUR,  s.  m.  6USA,  f.  (louand- 


LOU 

jùr,  use)  ;  ^ouar^baib*.  Louangeur,  euse,  ce- 
lui, celle,  qui  aime  k  louer ,  flatteur,  adula- 
teur. 

LOUARFRE ,  s.  m.  Garc.  V.  Fourfit. 

LOUBA,  s.  f.  (loùbe)  ;  Loba,  esp.  port, 
cat  Lupa,  ital.  Louve ,  la  femelle  du  loup. 
V.  Loup. 

Elle  reçoit  le  mâle  en  janvier,  porte  dix 
semaines  et  fait  cinq  à  neuf  petits,  qui,  com- 
me les  chiens,  naissent  avec  les  yeux  fermés  ; 
à  l'âge  de  trois  ans  ils  ont  acquis  tout  leur 
accroissement  et  ne  vivent  pas  au  delà  de 
quinze  à  vingt. 

Ëty.  du  lat.  lupa.  V.  Loupt  R. 

La  louve  a  louveté ,  elle  a  fait  ses  louve- 
teaux. 

LOUBA,  s.  f.  (loéube);  rçmmjkaovmA, 
Passe-p^rtout  des  scieurs  de  long  ,  longue 
scie  sans  monture,  dont  les  dents  ne  sont  pas 
dévoyées,  ayant  à  chaque  extrémité  un  an- 
neau qui  reçoit  une  cheville  servant  de  man- 
che ;  on  l'emploie  pour  couper  le  bois  en 
travers. 

Éty.  de  loupy  à  dents  de  loup.  V.  Loup,  R. 

LOUBAGHOUN  ,  S.  m.  (  loubatchôun  ). 
Louveteau.  V.  Loubatoun, 

LOUBAGHOU^,  S.  f.  et  ad.,  (loubat- 
chôune).  Nom  d'une  variété  de  ûgue.  Aub. 

LOUBAR,  V.  a.(loubà).  Scier  en  travers 
des  troncs  d'arbre,  avec  le  passe-partout.  V. 
Louba. 

LOUBAS ,  s.  m.  Nom  nicéen  du  persèque 
loup.  y. Loup,  R. 

LOUBAS»  Est  aussi  le  nom  qu'on  don- 
ne, dans  le  département  des  B.-du-Rh.  selon 
M.  Roux,  au  centro|>ome  rayé,  V.  Gugarea; 
et  au  centropome  noirâtre.  \ ,  Loubat -nègre 
et  Loup,  Ç. 

LOUBAS-MBou ,  s.  m.  (loubâs-négré). 
Nom  nicéen  du  centropome  noirâtre.  Centro- 
pomutnigretcent,  Risso,  poisson  de  l'ordre 
desUolobranches  et  de  la  tam.  des  Acantho- 
pomes  (à  opercules  épineux) .  dont  le  poids 
atteint  quelquefois  douze  kilogrammes.  V. 
Loup,  R. 

LOUB^SSOUN,  s.  n^.  (loubassôun).  Dim. 
de  loup,  petit  loup.  Y.  Louhatqun  et  Loup, 
Rad. 

LOUBA830UN,  s.  m.  Nom  nicéen  de  la 
perche  ponctuée ,  Perea  punetata ,  Shaw. 
Uisso,  poisson  de  l'ordre  des  Holobranches 
et  de  la  fam.  des  ^canlhopomes  (à  opercules 
épineux). 

]b0UBAT,s.m.  d.  béam.  Petit  loup,  lou- 
veteau. V.  lÂmbatoun  et  Loup,  R. 

LOUBATADA,  S.  f.  (loubatàde),  dl.  La 
portée  d'une  louve,  tous  les  louveteaux  d'une 
ventrée. 

^y.  de  loubat,  petit  loup,  et  de  ada,  le 
nombre  de  petits  Ipups  que  fait  une  louve. 
V.Zoup,  R. 

LOUBATAS,  S.  m.  (loubalàs).  Augm , 
de  loup,  ^ros  et  épouvantable  loi^p  }  fig. 
homn^e  ^vide  et  sordide. 

Èty.  de  louba  et  de  la  term.  dépréc.  af, 
atat,  V.  Loupy  R. 

LOUBATOUN ,  S.  m.  (loubatoun)  ;  mo- 

pAV,  MNWCT,  lOVUMCmOVm,    UNIBAMOOII.    Lupt- 

cino,  ital.  Lobinho,  port.  Dim.  de  Ipup,  peti| 
loup  ou  jeune  loup,  louveteau* 

Ëty. de  Iqub  «t  du  dipi.  atOMn.  Y.  Loup, 
Rad. 


LOU 


547 


LOUBATOUN ,  8.  m.  et  impr.  momtoo, 
d.  bas  lim.  Espèce  de  petit  cbarriot,  monté 
sur  des  roues  très  basses,  et  qui  sert  à  trans- 
porter les  fardeaux. 

LOUBET ,  s.  m.  (loubé).  Dim.  de  loup, 
louveteau.  Y.  Loubatoun  et  Loup,  R. 

LOUBET ,  s.  m.  Espèce  de  chien  à  long 
poil.  Y.  Chin-loubet. 

LOUBET,  s.  m.  dl.  Le  diable  :  Fairelou 
2ou6el,  faire  le  diable  à  quatre. 

LOUBET,  s.  m.  Bosse,  sorte  de  maladie 
des  cochons.  Avril. 

LOUBET,  s.  m.  Est  encore  le  nom  qu'on 
donne,  à  Saint- Yallier  et  à  Grasse,  à  Vhelix 
algira,  Y.  Eteargot. 

LOUBETA,  s.  f.  (loubéte).  Dim.  de  lou- 
ba, petite  louve.  Y.  Loup,  R. 

LOUBETA ,  s.  f.  Grapaudine ,  pièce  de 
métal  en  forme  de  dé ,  que  l'on  met  sous  le 
pivot  d'une  porte-cochère,  etc. 

LOUBETA,  s.  f.  Poallier,  grosse  pièce 
de  cuivre  dans  laquelle  porte  le  tourillon  du 
sommier  de  la  cloche,  qui  la  tient  suspendue 
en  l'air. 

LOUBEU,  s.  m.  dg.  Lucarne.  Yoy.  Lu- 
eama. 

LOUBIDOR,  dg.  Jasm.  Y.  Louit  d^or. 

LOUBIERA,  s.  f.  (loubiére) ,  et  impr. 
tovmmmA,  dl.  |ieu  planté  de  peupliers  blancs. 
Y.  Aubiera. 

LOUGATARI ,  V.  Lougatari  ti  Loe,  R. 

LOUGHA ,  s.  f.  (léutche)  ;  Lutta  et  LoUa, 
ital.  Luehv,  esp.  Luta,  port.  Luyta,  anc.  cat. 
Lnlte,  combat  où  deux  hommes,  corps  à 
corps,  éprouvent  leurs  forces  et  cherchent  à 
se  terrasser;  6g.  combat,  altercation. 

Éty.  du  lat.  lueta.  Y.  Lueh,  R. 

Dire  lo^eh<l^ ,  s'avouer  vaincu ,  demander 
quartier. 

La  lutte  était  l'un  des  cinq  combats  que 
Ton  exécutait  dans  les  jeux  des  anciens.  Les 
Grecs  en  attribuaient  l'invention  aux  bri- 

Sands  CercTOD  et  Ginnis  (1660 ans, avant 
ésus-Ghrist). 

LOUGHAIRR,  S.  m.  (loutchàïré)  ;  au»«-, 

ca^uBB,  tjovcmm.  Lottatore ,  ital.  Luekodort 

esp.  Lutador,  port.  Lutteur,  celui  qui  lutte. 

Ëiy.  de  Umcha  et  de  la  term.  aire ,  celui 

qui  lutte, ou  du  lat.  luctator, m.  s.  Y.  Luth^R. 

LOUGHAR,  V.  n.  (lootcb^)  :  LOcaAm,  amo- 
CMAB.  LoUare,  ital.  Luchar,  esp. Luîar, port. 
IXuytar,  cat.  Lutter,  s'exercer  à  la  lutte,  ûg. 
tenir  bon  contre  la  tempête. 

Éty.  du  lat.  lueUire  o\ï  de  loucha,  et  de  la 
term.  act.ar.  \,Luch,  R. 

LOUGHB ,  adj.  (loutsé.  ôutse),  d.  bas  lim. 
Ge  mot  n'a  point  l'acception  de  louche  dans 
le  Bas-Limousin,  où  il  est  employé ,  mais  if  y 
désigne  une  personne  qui  a  la  vue  basse,  un 
myope  :  Et  talament  louche  que  noun  vet 
pat  à  quatre  pat,  il  est  si  myope  qu'il  n'y 
voit  pas  à  quatre  pas. 

LOUDA ,  s.  f.  Gast.  Y.  Loudra. 

LOUPRA ,  s.  f.  (loudre) ,  dl.  lootia.  La 
bourbe  des  eaux  croupissantes  d'un  étang, 
d'un  marais. 

LOUDRE,  s.  m.  (léudré).  Pour  outre.  Y. 
Ouire. 

LOUECHA,  S.  f.  (louètche).  Base  d'un 
gerbier.  Y.  Luega, 

LOUEGEA,  s.  f.  d.  de  Thorame,  Basses- 
Alpes.  Douve.  Y.  Douga. 


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348 


LOO 


U>OBGN ,  êày.  d.  béara.  Voj.  I^mmc  et 
Long,  R. 
I^OIIEN  9  d.  lim.  V.  luench  et  Long ,  R. 
lâOUENA,  8.  f.  d.  m.  V.  Gour. 
liOUBT ,  BTA ,  adj.  (louét,  éle)  ,  d.  m. 
I.OIIAT.  Pesant,  lourd,  maladroit,  on  le  dit  par- 
ticulièrement en  parlant  d'une  démarche  pe- 
sante comme  celle  du  bœuf;  lent,  indolent. 

LOUBTNA,8.f.  (louèïne),  d.  lim.  En- 
gourdiisementf  y.  c.  m. 

LOUFFA,  8.  f.  (loCiffe).  Pour  vtsse  ,  V. 
Lofi  ;  bêtise,  cacade. 

liOUFFA-DE-IiOUP ,  Voy.  Veisa-de- 
loup. 
LOUFFAR.  Vesser.  V.  Lofiar. 
LOUFFIAIRE ,  V.  Loffiairi. 
LOUFFIAR.  V.  Lofiar.. 
LOUFINA,  dl.  Vesae.  V.  Lofi. 
LOUGADIS .  I88A,  adj.  (lougadis,  isse). 
Qu'on  loue,  qui  est  è  louer. 

Ëty.  de  lougad  et  de  û,  qui  est  à  louer. 
V.  Loe,  R. 

LOUGADOUR,  8.  m.  (lougadôu) .  dl.  bai- 
M.  Maltre-valet ,  chef  des  journaliers .  celui 
qui  surreille  leur  travail. 

Ëty.  de  lou^aretde  adour,  celui  qui  loue, 
qui  est  chargé  de  louer  les  ouvriers.  V.  Loe, 
Rad. 
IXIUOAGE,  (lougàdgé),  et 
LOUGAGI,  s.  m.  (lougàdgi).  Louage, 
transport  de  l'usage  de  quelque  chose  pour 
un  certain  temps  et  à  un  certain  prii. 

Lougagi  d'un  boitimentf  frétage,  loyer,  ce 
que  le  locataire  donne  pour  le  prix  de  sa  lo- 
cation. 
Ély.  du  lat.  loearium,  m. s.  V.  Loe,  R. 
LOIIOAlRE,s.  m.  (loogàîre).  Loueur, 
celui  qui  fait  métier  de  donner  quelque  chose 
à  louage. 

Éty.  de  Loug,  R.  de  Umgar  et  de  ain^ 
qui  loue.  V.  /.oe,  R. 

liOUOAR ,  Y.  a.  (lougà)  ;  amisiidab  ,  ab* 
«BUTA*.  Loear$ ,  anc.  ital.  AUugar ,  port. 
Llogar,  cat.  Logar,  anc.  esp.  Louer,  pren- 
dre ou  donner  à  louage,  des  terres ,  des  vi- 
gnes, des  maisons,  des  bestiaux,  des  per- 
sonnes. 
Éty.  du  lat.  locare,  m.  s.  V.  Loc,  R. 
LOUOAR  SE.  V.  r.  Se  louer,  en  parlant 
des  personnes,  louer  ses  œuvres. 
U>UOARiniE,  V.  Logarithme. 
LOUOART,  s.  (lougàr).  Un  des  noms  du 
torcol.  V.  Fourmilhier. 

LOUOAMBT.adj.  (lougazé).  De  louage, 
d.  des  environs  de  Marseille. 
Ély.  de  lougar.  V.  Loe,  R. 
LOUGAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (lougà,  àde)  ; 
I.OVOBAT.  Loué,  ée,  arrenté,  placé. 
Éty.  du  lat.  loeaiw,  m.  s.  V.  Loe,  R. 
Me  v'aquit   ben  lougat  !  me  voilà  bien 
campé. 

LOUGATARI ,  s.  m.  (lougatàri)  ;  moca- 
TABi,  «BimiBa,  BBiiTiB«.  LlogoUt ,  Cat.  Loga- 
dero,  anc.  esp.  Locataire,  celui,  celle  qui  tient 
quelque  chose  à  loyer, 
fity.  de  lougat  et  de  art.  V.  Loc,  R. 
LOUGBABIENT .  V.  Logeament, 
lâOUGEAR,  V.  Logeât,  et 
LOUGBAT,  V.  Logeât  et  Loe,  R. 
LOUGIGA,  8.  f.  (loudgique)  ;  Logiea,  esp. 
ital.  port.  cat.  Logique ,  art  de  penser  et  de 


LOO 

raisonner  avec  justesse  ;  la  première  des  deux 
classes  où  l'on  enseigne  la  philosophie  ;  rai- 
sonnement. 

Êty.  du  lat.  logiea ,  formé  du  grec  X6'^oç 
(logos),  discours,  raisonnement ,  dérivé  de 
XsYto  (légô),  parler. 

La  logique,  qui  dans  son  origine  n'était  que 
l'art  de  chicaner,  devint  une  science  sous 
Zenon  d'Ëlée  et  surtout  sous  Aristote  ;  par- 
mi les  modernes  Descartes;  Locke ,  Wolff  et 
Condiliac,  lui  ont  fait  faire  de  nouveaux  pro- 
grès, dont  Garât.  Tracy,  Sicard  et  de  Geran- 
do  ont  simpliGé  les  méthodes. 

LOUGIGIEN,8.  m.  (loudgicièn) ;  Logi- 
eo,  ital.  esp.  port.  Logicien  ,  celui  qui  sait 
la  logique,  qui  raisonne  conséquemment. 

LOUGIS,s.  m.  (loudgis).  Logis,  habita- 
tion, auberge,  hôtellerie,  lieu  où  logent  les 
voyageurs,  en  payant. 
Ëty.  Y.  Lougear  et  Loe,  R. 
Au  lougiêdela  luna^  à  la  belle  étoile. 
LOUGIBSOON,  s.  m.  (lougisséun).  Dim. 
de  lougiê^  petit  logis,  petite  hôtellerie;  c'est 
aussi  un  nom  de  lieu.  V.  Loe,  R. 

LOUGUIER,  s.  m.  Loyer.  V.  Renêa  et 
Loe,  R. 

liOUINA,  s.  f.  (  loulne).  Marais,  terrain 
humide.  Avril. 
I.OIIING ,  dg.  y.  Luenehei  Long,  R. 
LOUIRA,  s.  f.  (iottlre).  Nom  lang.  de  la 
loutre.  V.  Luri. 
Ëty.  du  lat.  lutra. 

LOUIRA,  s.  f.  (louîre),  dl.  et  bas  lim. 
Femme  prostituée,  entièrement  abandonnée. 
LOUIRART  ,8.  m.  (  louiràr  ).  d.  bas  lim. 
Celui  qui  hante  les  femmes  prostituées. 
Éty.  de  louira  et  de  art,  esprit,  manière. 
LOUIS,  nom  d'homme  (lôuis)  ;  Luigi,  ital. 
Luis,  esp.  Louis. 

Éty.  du  lat.  Ludovieus^  formé  de  l'ancien 
franc  ou  tudesque  luit ,  wieh ,  compoié  de 
/ii(.  illustre,  et  de  wig,  vieh;  homme  vaillant, 
courageux,  guerrier.  Roquef. 

L'Église  honore  douze  saints  de  ce  nom  ; 
mais  celui  que  les  Français  prennent  plus  par- 
ticulièrement pour  patron ,  quand  ils  adop- 
tent le  nom  de  Louis,  est  saint  Louis,  roi  de 
France,  né  le  25  avril  1215  ,  mort  en  1270, 
le  25  août,  jour  où  l'on  célèbre  sa  fête. 

Dérivés  iLouiê-a,  Louieet,  Louie-eta, 
LouiS'Oun. 

LOUIS  oapBB  DB  lABT,  Odrc  de  Saint- 
Louis,  ordre  royal  et  militaire,  institué  en 
1693,  par  Louis  XIV,  pour  recompenser  les 
officiers  de  ses  troupes  qui  avaient  donné  des 
preuves  de  leur  valeur. 

Cet  ordre  a  été  rétabli  en  France  par  Louis 
XVlll,à  l'époque  de  la  restauration. 

LOUIS-d'o«,s.  m,  (lôui-d'or).  Louis  d*or, 
monnaie  d'or  qui  valait  24  livres ,  fut  rédui- 
te par  le  décret  du  12  septembre  1810 ,  à  23 
francs  55  centimes.  Le  double  Louis,  qui  va- 
lait 48  livres,  fut  réduit  par  la  même  loi .  à 
47  francs  20  centimes  ;  démonétisés  en  1834. 
Éty.  de  louie ,  parce  que  ce  fut  sous  l'un 
des  rois  de  ce  nom.  Louis  XUI,  qu'on  fabri- 
qua cette  monnaie. 

Les  premiers  louis-d'or  furent  fabriqués 
en  1640.  sous  Louis  XIII ,  on  At  l'année  sui- 
vante des  louis  d'argent  de  3  francs,  de  1  fr. 
50  centimes  et  de  1  fr.  25  centimes.  Ceux 


LOU 

de  3  francs  ont  été  nommés  ensuite  petits 
écus.  Quand  on  parle  d'écu,  avant  1641,  il 
faut  toujours  entendre  l'écu  d'or. 

La  valeur  intrinsèque  du  louis  a  varié  se- 
lon les  temps ,  ceux  de  1649  ne  valaient  que 
21  francs  et  23  centimes. 

LOUISA ,  nom  de  femme  (Ionise)  ;  m«i- 

1 OOH  .    MVIIBTA  ,     LUA  ,  USBTA.    Luigia  ,    itsl. 

Luiêa,  esp,  Louise. 

Éty.  de  Louis. 

L'Église  honore  la  mémoire  de  cette  sainte, 
le  31  janvier. 

LOUISET,  nom  d'enfant  (louisé).  Petit 
Louis. 

Êty.  Dim.  de  Louis,  w.  c.  m. 

LOUISETA,  nom  de  jeune  fille  (looiBé- 
te).  Dim.  de  Louisa.  V.  Louis, 

LOUISOUN ,  nom  de  femme  (looisoùn).: 
Petite  Louise ,  dim.  de  Louisa.  V.  Louis. 

LOUMBARDA ,  s.  f .  (loumbÀrde).  Nom 
qu'on  donne,  à  Seyne  et  aux  environs,  à  un 
vent  terrible  de  N.-E.  qui  commence  à  souf- 
fler sur  les  montagnes  et  ensuite  dans  la 
plaine ,  où  il  fait  quelquefois  des  rava^ 
considérables;  on  raconte  des  particularités 
sur  ce  vent,  dans  le  pays,  qui  paraissent  ïi^ 
croyakUes. 

Ëty.  Loumharda,  ne  parait  être  qu'une 
corrupt.  du  mot  bounbard,  parce  que  ce  vent 

Croduit  un  sifflement  seniblable  k  celui  d'ont 
omt>e  qui  tombe. 

LOUBIBARDA,  S.  f.  dl.  La  grosse  gui- 
gne ,  la  guigne  rouge ,  espèce  de  cerise. 

LOUMBRIC,  s.  m.  (loumbric);  mom- 
■Bm  .  ▼Bun-DB-maïuk.  Lomhrii ,  esp.  Lom^ 
briga, pori.  Lombrieo,  ital.  Lombric,  es- 
pèce de  ver. 

Éty.  do  lat.  lumbrieus ,  m.  s. 

LOUMBRIGUETA,  S.  f.  (loumbriguéte). 
Nom  que  porte,  à  Cuges,  selon  M.  le  docteur 
Reimonenq,  le  lézard  griSi  V.  Lagramusa. 

LOUMBRIN,s.  m.  V.  Loumbrie. 

LOUMBRINA,  S.  f.  V.  OumMna. 

LOUMS.  s.  m.  (lôums),  d.  béam.  Lct 
reins.  V.  Reins. 

Éty.  de  l'angl.  lotus  ou  loyns,  m.  s.  dé-^ 
rivé  du  lat.  iumbiis,  rein.  ,     ,    ^^ 

LOUNDIBIRA.  S.  f.  (loundi^re),  d.  bas 
1im.  Pièce  qu'on  ajoute  pour  allonger,  ol- 
longe,  V.  Along  et  Long  ,  R.       ^    ,     ^ 

LOUNDRIN ,  s.  m.  (loundrïn).  Londrt 
ou  londrin,  drap  qu'on  fabrique  en  France 
et  particulièrement  en  Languedoc  et  en  Dao- 
phiné ,  imiunt  ceux  de  Londres ,  d'où  le  nom 
de  Loundrin. 

LOUNO,  OUNOEA,  adj.  (léun,  loun- 
die).  d.  bas  lim.  Long,  ongue.  V.  Long,  R. 

LOUNGAONA.V.  Longagna. 

LOUNGARUT,  V.  Longarut. 

LOUNGATNE ,  dg.  u>mgaoma  et 

LOUNGIERA,  S.  f.  (loundgiére).  Couver- 
ture qu'on  met  sur  le  pain  qu'on  porte  av 
four.  Gare. 

LOUNGIERA,  V.  Longiera. 

LOUNGITUDA,  V.  lon^tuda  et  Lotie.R. 

LOUNGOUR ,  V.  Longour  et  Long ,  R. 

LOUP,  i.or,  radical  pris  du  lat.  lupus, 
loup ,  et  dérivé  du  grec  Xuxoc  (lukos) ,  m.  s. 
par  le  changement  du  k  en  p. 

De  lupusf  par  apoc.  lup ,  et  par  le  chan- 
gement de  tt  en  eu,  loup;  d*où:  Lmtp. 


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LOU 

De  loup,  par  le  changemeiit  àa  p  tnh, 
loub;  d'où:  Lob,  Lob-a,  Lob-at,  JLonô-a, 
Louh-at,  Loubati'Oun ,  Loub-atai ,  Loub' 
et,  Loub-ar,  A-loub-Ut  ia,  A-loup-ir. 

De  lupus f  par  apoc.  lup,  d'où:  À-lup- 
ar ,  A'iup-adiê, 

De  loub  i  par  le  dungement  de  6  en  v , 
louv;  d'où  :  AAouv-iL 

LOUP,  8.  m.  (léu);  Lupo,  Ual.  Zodo, 
eap.  port.  Llop^  cal.  Loup,  Cani»  lupuê, 
Lim.  mammifère  onguiculé  de  la  famille  des 
Digitigrades  ou  Carnivores. 
Ëiy.  du  lai.  lupu$.  V.  Zoup,  R. 
Voyes  pour  l'hisloire  el  les  mœurs  da 
loup  réioquenl  arlicle  de  Buffon ,  qu'on  re- 
trouve à  l'art,  loup  du  Dict.  des  Se.  Nat.  V. 
aussi  le  mol  Loviba^  de  ce  diclionnaire. 

Le  préjugé  vulgaire  relatif  à  l'influence  que 
la  vue  du  loup  eierce  sur  l'homme  et  celle 
de  l'homme  sur  le  loup  est  très-ancien.  Platon 
avait  déjà  dit  ce  que  répètent  nos  bonnes 
femmes,  que  si  le  loup  aperçoit  l'homme  le 
premier  il  le  rend  muet  el  comme  imbécille , 
et  que  si  le  contraire  arrive  c'est  l'animal  qui 
perd  sa  force. 

LOUP,  s.  m.  Loup, en  lerm.  de  chirurgie, 
est  un  ulcère  de  mauvaise  nature  ou  chan- 
creux ,  qui  ronge  les  chairs  des  jambes, 
comme  le  ferait  un  loup  affamé,  d'où  son 
nom. 

LOUP-cBKTisA,  s.  m.  (loo-eerviè),  et  par 
corrup.  •wmwiMM.  Lobo-eerval ,  esp.  Le  loup 
cervier  ou  lynx,Fe(û  lynx,  Lin ,  mammifère 
onguiculé  de  la  famille  des  Digitigrades  on 
Carnivores ,  qu'on  trouve  dans  les  forêts  de 
la  montagne ,  et  particulièrement  dans  celles 
de  La  Javie ,  de  Champorcin  et  Prads,  près  de 
Digne. 

Ety.  de  lupuê  eervariui ,  noms  que  les  La- 
tins lui  donnaient ,  le  premier  à  cause  de  la 
ressemblance  qu'on  crut  lui  trouver  avec  le 
loup  ordinaire,  el  le  second  parce  qu'il  chasse 
le  cerf,  eervui. 

1^  loup  cervier  s'accouple  en  février, la 
femelle  fait  trois  ou  quatre  petits  après  une 
gestation  de  neuf  semaines. 

L'avidité  que  cet  animal  a  pour  le  sang,  le 
rend  très-  redoutable  aux  troupeaux  ;  on  Ta 
m  égorger  vingt  ou  trente  moutons  sans 
entamer  la  chair  d'un  seul. 

LOUP ,  s.  m.  d1.  Pour  lucarne.  V.  Lu- 
eama. 

LOUP,  dl.  Pour  le  jeu  de  la  qaeue-ku- 
leu.  V.  Tourre-virginela. 
LOUP ,  Nom  d'homme.  Lope ,  esp.  Loup. 
Étjr.  du  lai.  lupus. 

L'Église  honore  la  mémoire  de  14  saints  de 
ce  nom ,  les  27  janvier ,  22  et  28  mai  ;  9  et 
16  juin  ;  29  juillet  ;  1«'  et  25  septembre  ;  14, 
17, 19,  et  25,  octobre  el  2  décembre. 

LOUP  ,  s.  m.  UMW  HAaill,   IdOOBAS,    %mV9A- 

ciWOT ,  aovrAMOVii ,  nasuonr  ;  cabooi sa.  La 
perche  de  mer ,  le  loup  de  mer ,  Perea  la- 
ïraa^  Lin.  Seiœna  diacanU^a,  Blocb.  pois- 
son de  l'ordre  des  Holobrancbes  el  de  la  fa- 
mille des  Âcanthopomes  (à  opercules  épi- 
neux) ,  qui  atteint  jusqu'au  poids  de  seixe 
kîlojsrammes. 

Ety.  Le  nom  de  loup  loi  a  été  donné  k 
cause  de  sa  voracité.  V.  Loup,  R. 

LOUP ,  OUBA ,  adj.  (loub,  léabe).  ÀTÎde, 
d'âne  anrice  sordide. 


LOU 

LOUP-OAROU»  s.  m.  (loagarou)  ;  uis- 
BovM ,  ixnrr'^MMov,  Loup-garou ,  homme  que 
le  peuple  suppose  être  sorcier  et  courir  les 
rues  et  les  champs  transformé  en  loup  ;  fig. 
homme  d'une  humeur  farouche;  l'ogre,  le 
moine  bourru. 

Ëty.  du  grec  Xuxov  (lukos) ,  loup ,  et  de 
écYpioc  (agrios),  sauvage,  féroce.  Béronie, 
prétend  que  ce  mot  vient  de  loup  et  de  garer , 
loup  dont  il  faut  se  garer.  L'idée  que  des 
hommes  pouvaientétre  changés  ou  se  changer 
en  loup  est  très-ancienne.  On  lit  dans  Pline, 
liv.  Vlll,  chap.  22  :  Homiiies  in  lupos  verli, 
rursiimque  restituU  sibi,  falsumexislimare 
dêbemus  :  Nous  devons  regarder  comme  faux 
que  l'homme  se  change  en  loup  et  reprenne 
ensuite  la  forme  qui  lui  est  propre. 

LOUP-MABUf,  s.  m.  Lob  marino,  esp. 
Loup-marin  ,  anarhique  loup ,  Anarhû 
chas  lupus ,  Lin.  poisson  de  l'ordre  des 
Holobrancbes  et  de  la  famille  des  Pantoptè- 
res  [k  tous  nageoires),  commun  dans  les  mers 
du  Nord. 

Ëty.  Loup ,  k  cause  de  sa  Toracité ,  Hurin , 
pour  le  distinguer  de  celui  de  terre. 

Les  anarbiques,  dit  M.  Daudin,  Dict  des 
Se.  Nat.  unissent  à  la  férocité  du  requin  la 
lâcheté  du  loup.  L'espèce  dont  il  est  ici  ques- 
tion atteint  jusqu'à  cmq  mètres  de  longueur. 
LOUPA,  s.  f.  (loupe).  Loupe ,  lentille  de 
verre  à  deux  faces  convexes ,  qui  a  la  pro- 
priété de  grossir  les  objets. 

Ety.  De  sa  ressemblance  avec  une  loupe , 
excroiisance  charnue ,  dérivé  du  lat.  lohus. 
On  a  trouvé  dans  les  ruines  de  Pompeia 
et  d'Herculannm,  dix  loupes  de  verre. 

LOUPAUTA,  s.  f.  (loupàoute).  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  Bas-Lim.  à  la  renon- 
cule des  prés  ou  grenouillette. 

La  loupauta  a  leu  infieit  lou  pot ,  d.  bas 
lim.  la  renoncule  infecte  facilement  les 
champs. 

LOUPIA,  s.  f.  léupie),  dl.  Loupe.  Voy. . 
X^upt. 

LOUPIN ,  S.  m.  (loupin),  el  impr.  lovfi. 
Pour  lopin ,  V.  Boufin. 

On  dit  aussi  loupin ,  dans  le  Bas-Limou- 
sin, d'un  morceau  de  pré ,  d'une  portion  de 
champ  :  AH  l'y  a  un  boun  loupin  de  prad , 
il  y  a  là  un  bon  morceau  de  pré. 
Ély.  du  latin  lobus ,  lobe.  \ 

LOUR,  pr.  pers.  et  poss.  (lour);  lv», 
uov«,  loim ,  lA.  Loro,  ital.  Leur:  Aquoî 
sera  per  lour  pena  ;  Aquot  es  lour  affaire. 
Mais  les  Provençaux  emploient  rarement  ce 
pronom  ,  ils  se' servent  plus  volontiers  de 
foiin,  sa,  même  au  pluriel,  ce  qui  leur  fait 
commettre  beaucoup  de  fautes  en  français. 

LOURD,  OUROA,  adj.  (lour,  ourde); 
Lourd,  ourde,  pesant,  difficile  k  porter  ou 
à  remuer;  lent  dans  ses  mouvements;  étourdi, 
vertigineux ,  euse ,  qui  a  des  vertiges,  qui  est 
.  atteint  du  tournis,  en  parlant  des  animaux.  Y. 
Calugi  et  Lourdugi  ;  laid ,  sale,  dl. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  lurdw,  pesant,  dé- 
rivé du  grec  Xop8o<  (lordos).  V.  Lourd,  R. 
LOURD,  ijkvê,  radical  pris  de  la  basse 
latinité  lurdus ,  sot ,  imbécile  ;  pesant,  în- 
6rme,  et  dérivé  du  grec  Xop$6<  (lordos), 
courbé,  voûté,  qui  penche  le  dos  et  la  tèle 
en  detant,  posilioo  qui  rend  la  marcbe  dif- 
ficile el  peiMinftc. 


LOO 


549 


De  lurius ,  par  apocope  etchangeroenl  da 
tt  en  ou  ,  lourd  ;  d'où  :  Lourd,  Lourd- a  , 
Lourd-aut ,  Lourd-ugi,  Es-lourdir,  En- 
lourd^ir,  En-Umrd-it,  Lourd-egear,  Es- 
balourd-ir ,  Es-ba-laus-U ,  Es-ba-laboouV' 
il,  Aba-looud'it ,  Aba-loous-ir ,  Aba-lourd' 
ir,  Aba-lourd-U,  Ba-lourd ,  Bahurd^as , 
Balourd'isa  ,  Es-bti-lourdril ,  Ba-loouV'^ 
itoun ,  Es'baloouV'ir ,  Es-baloouV'it ,  Es- 
bar-ravoui,  De-ba-laus-ida,  De-ba^laus^' 
ir,  Lort. 

LOURDAMENT  ,  adv.  (  lourdaméin  ). 
Lourdement,  d'une  manière  lourde. 

Ély.  de  lourda  el  de  ment. 

LOURDARIA,  s.  f.  (lourdarie).  Lourde- 
rie  ,  faute  grossière  contre  le  bon  sens. 
Gare. 

LOURDAUD  ,  AUDA  ,  s.  (  lourdàoo  « 
àOUde)  ;   LonuiAO  ,    MAummB  ,    ■■vobmta, 

■on,  Btru,  p<K>ori.  Lourdaud,  aode,  gros- 
sier ,  slupide. 

Ély.  de  lourd ,  ou  du  grec ,  XopS6c  (lor- 
dos) ,  courbé ,  voûté ,  lourdaud. 

LOURDEGEAR ,  v.  n.  (lourdcdjâ)  ;  u>ob- 
DiA«,  unmDsjAs.  Avoir  des  vertiges,  voir 
tourner  les  objets  qui  nous  environnent 

Éty.  de  lourd  et  de  egear ,  pour  salir. 
V.  Auresar,  Auxiar  et  Lourd,  H. 

LOURDIOE,  s.  m.  (lourdidgé),  dl.  Lai- 
deur, difformité,  saleté. 

Ëty.  de  lourd ,  dans  le  sens  de  sale ,  et  da 
ige .  ait.  de  laidige.  V.  Lai ,  R. 

LOURDUGI,  s.  m.  (lourdùdgi);vMiTMi« 
•ODAHSMT,  LooBOoii,  MAtJOOwtMOfm ,  rAt4>vm- 

DisA ,  LovBMFOB.  Vcrtigo  ,  éblouissement , 
pesanteur  de  tète  ;  maladie  des  moutona. 
V.  Calugi. 

Éty.  V.  lourd,  R; 

LOURDUN,  V.  Lourdugi. 

LOURGNAR,  v.  a.  (lourgnâ).  Lorgner  i 
regarder  avec  la  lorgnette. 

LOURGNETA ,  S.  f.  (loorgnéte).  Lor- 
gnette, lunette  à  un  seul  verre  qu'on  lient  dans 
la  main ,  ou  petite  lunette  à  tuyau ,  compo- 
sée de  plusieurs  verres  que  Ton  nomme  aussi 
lorgnette  de  spectacle. 

Ëty.  de  lorgner. 

Ce  mot  prit  naissance  dans  le  milieu  du 
XVU>«  siècle,  dit  M.  de  Roquefort;  on  fai- 
sait alors  à  Paris  des  éventails  ,  dans  le  mi-i 
lieu  desquels  se  trouvait  une  petite  ouvertura 
garnie  de  verre ,  ou  d'un  petit  treillis ,  par  la 
moyen  duquel  les  dames  voyaient  sans  être 
vues,  el  ces  ouvertures  furent  appelées  lor- 
gnettes. 

I«OURlOU,  s.  m.  (lonriou) ,  nom  nicéen) 
du  loriot.  V.  Oouruou. 

LOUROUN  ,  s.  m.  Ruisseau.  Supp.  à 
Pellas. 

LOU8 ,  art.  m.  ^pl.  va» ,  loi.  Les  :  Loué 
uns  et  lous  autres ,  les  uns  et  les  autres. 

LOU8 ,  art.  m.  pi.  (lous)  ;  uni,  uu.  Los^ 
cal.  esp.  Os ,  port.  Les. 

LOUS,  pr.  pers.  m.  troisième  personne 
pi.  Los ,  cal.  esp-  Os ,  port.  Les,  eux. 

LOUTAR,  V.  a.  (lootà).  Faire  une  loteria 
ou  mettre  à  la  loterie  un  objet  quelconque. 

Éty.  de  fol  et  de  la  term.  act.  Ar ,  v.  c.  n. 

Loutar  une  mouestra  ,  faire  une  loterie 
d'une  montre. 

Faire  loutar ,  faire  tirer  à  la  loterie. 


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550 


LOU 


hùOTÂBlA ,  S.  f.  (loutarie)  t  loUo ,  ilal. 
£of«rta,  esp.  rat.  Loterie ,  sorte  4e  banque 
où  les  lots  sont  tirés  ao  sort. 

Ety\  de  Loi  •  ▼.  c.  m.  et  de  la  term.  malt. 
aria,  où  il  y  a  plusieurs  lots,  où  l'on  joue 
aux  lots. 

,  Les  Romains  connaissaient  ce  jeu  de  ha- 
sard et  paraissent  l'avoir  inventé.  Les  mo- 
dernes en  doivent  m  honteuse  existence  à 
don  Célestin  Galiani ,  moine  napolitain  ,  qui 
rintroduisit  dans  sa  patrie  (XV  Ul*»  siècle). 
~  La  méthode  de  Galiani  a  servi  de  modèle  à 
rétablissement  de  la  loterie  de  France 
qui  date  à  peu  près  du  milieu  du  XV11I*« 
siècle,  quoique  l'on  connut  depuis  long- 
temps cet  indigne  trafic.  Boquillon,  Dict. 
des  Inv.  Sa  première  origine,  en  France,  date 
de  1539 ,  sous  Francis  W,  et  c'est  en  1692, 
qu'on  fit  le  premier  tirage  public. 

Les  Romains  en  avaient  invepté  upe  pen- 
dant les  saturnales,  pour  amuser  le  peuple  , 
dans  laquelle  chacun  gagnait  quelque  chose. 
En  1700 ,  Louis  XIV  défendit  par  un  édit 
les  loteries  sous  des  peines  sévères,  mais 
con^me  il  s'en  établit  un  grand  nombre  sur 
les  frontières  oui  faisaient  exporter  des  som- 
mes considérable^  il  fut  obligé  de  les  rétablir. 
En  1793,  la  convention  la  supprima  de 
nouveau ,  et  pour  les  mêmes  raisons  on  fut 
obligé  de  la  rétablir,  cequi  eut  lieu  par  une 
loi  dfu  30  septembre  1797. 

Le  vendredi ,  25  décembre  1835 ,  on  a 
fait  solemneHement  à  Paris  le  dernier  tirage 
de  la  loterie,  supprimée  en  France  à  dater 
de  cette  époque. 

IiOIlT-OAROU^  d^.  AU,  de  loup-ga» 
rùu ,  V.  c.  m. 

liOUTOUMIA  ,  s.  f.  (loutoumie).  Mot 
altéré  de  anaUmmia,  par  lequel  le  peuple 
désigne  en  général  un  squelette.  V.  Èê^e- 
leto. 

Sembla  una  louUmmia  ,  dit-on  en  pariant 
de  quelqu'un  qui  est  excessivement  maigre. 
LOUTOUN ,  s.  m.  (loutoûn) ,  et  impr. 
ivromi ,  fJLto^m ,  &ata  ,  Lnovm  ,  utom.  La* 
tun,  ail.  Laiaoy  port.  Haute ,  cat.  Laton^ 
esp.  Laiton ,  métal  d'un  jaune  pale ,'  résul- 
tant de  l'alliage  du  cuivre  avec  le  une. 

Ëtv.  de  lœtwm ,  qui  en  gallois  signifie 
la  même  chose,  selon  Gattel ,  ou  du  flamand 
latéon;  UUten^  en  anglais,  qui  désignent  le 
même  métal. 

C'est  à  Ebner,  fondateur  de  l'Université 
d'Helmstaedt ,  que  l'on  doit  la  découverte  de 
l'alliage  qui  constitue  le  laiton  (XVi"*  siècle). 
Roquillon. 

Ce  n'est  pourtant  que  vers  l'an  1810  que 
la  fabrication  du  laiton  s'est  naturalisée  en 
Prance. 

Le  laiton  est  moins  altérable  à  l'air  que  le 
cuivre;  on  l'emploie  à  un  grand  nombre 
d'usages;  on  en  fait  des  instruments  de 
toute  sorte ,  des  épingles,  des  cordes  sono- 
res, etc. 

IfOUTRA,  s.  f.  (loutre).  Nom  de  la  lou- 
tre, pris  du  franç^i^.  V.  luri. 

LOUVAGNET,  V.  Lauvans,  Thalha- 
rin  et  Lauv ,  R. 
LOUVANET  ,  V.  les  mjèmes  roots. 
LODVANIERjS.m.  (louvanié) ,  et  mieux 
louvanier  ,tou\eà\x.  V.  Bisiourtier  et  Lauv, 
Rad. 


LOU 

U>inrAMBDIOO.  (Ipovaseedlou).  Altér. 
de  Louai  Ha  Diou ,  que  Dieu  soit  loué. 

LOOVENT,  nom  d'homme,  (louvèin). 
Louvent. 

Éty.  de  Saint  Louvent ,  Lupenîiuê ,  abbé 
de  Saint  Privât,  en  Gevaudan,  martyrisé 
vers  l'an  584  ou  590 ,  et  dont  l'Eglise  chôme 
la  fête,  le  22  octobre. 

LOUVRE ,  s.  m.  (lônvré)  ;  Louvre  .  port. 
Louvre,  maison  superbe  on  magnifique  , 
par  allusion  au  palais  des  rois  qui  porte  ce 
nom  à  Paris. 

Éty.  du  saxon  louvear,  louer  ,  château, 
selon  Sainte  Poix.  Loëvar ,  Ménage  fait  ve- 
nir ce  mot  de  luparà ,  parce  que  le  louvre 
était  anciennement  une  ménagerie  où  f  on 
élevait  des  loups. 

LOUTAL  ,  ALA  ,  adj.  (looyâl  ,  éle); 
u>inrAo.  Leale,  ital.  Leal,  esp.  port.  Loyal , 
aie ,  qui  a  de  la  loyauté ,  oui  a  une  frandiise 
noble  et  généreuse. 

fity.  de  fol  et  de  al,  qui  agit  selon  la  loi. 
\.Le9,ïi.Z. 

LOUTAIiAMENT ,  adv.  (  louTalamein  )  ; 
Lealmente  ,  ital.  esp.  port.  Loyalement , 
avec  loyauté. 

Ëly.  de  louyala  et  de  n^ ,  d'une  ma- 
nière loyale.  V.  I^^f ,  R.  3. 

LOUTER,  s.  m.  (louyér).  Loyer,  pfix 
du  louage  d'une  maison.  Gare. 

Loy 

U>VAGHIA,  dl.  et  Km.  Alt.  de  Lauva- 
iia^  loué  soit. 

LOTADRUJA,  S.  f.  vl.  Lavoir,  lavure, 
lessive. 

i*oi; 

LOZA ,  s.  f.  (lôjœ),  dl.  Ardoise.  V.  Ardoisa 
et  Lauxa. 

|«OZENGER ,  S.  m.  vl.  Médisant. 

IiOZOIG ,  nom  prop.  vl.  Louis.  V.  Louie. 

Éty.  de  Ludovieui, 

LOZOIB ,  nom  d'homme  ,  vl.  Louie  , 
V.  c.  m. 

LU ,  vl.  pr.  Lpi,  l'un,  elle. 
I4UA 

LUA,  s.  f.  (lue),  dg.  Lune.  V.  Luna. 

Soureil  é\uo  Jou  frubiehi. 
D'Astros. 

Éty.  du  port,  lua ,  formé  du  lat.  luna , 
par  sync.  de  n. 
LUAC  ,  s.  m.  V.  Luee,  lieu, et  Loc  ,R. 

LUS 

LDEIN  ,  nom  d'homme  (lubïn).  Lubin. 

Patr.  Saint  Lubin .  évéque  de  Chartres , 
fêté  les  U  mars  et  15  septembre. 

LUBRIG,  ICA,  adj.  vl.  Zti6rK0,  esp. 
port.  ilal.  Lubrique,  lascif. 

Éty.  du  lat.  lubrieus ,  m.  s. 

I^DB^IGITAT ,  s.  C  vl  Lubriddad,  esp. 
LubricUà,  ital.  Lubricité. 


LOB 

I^IBRIOUB,  IGA,  adj.  (lubrique,  ique)  ; 
Lubrieo,  c«p.  port.  ital.  Lubrique,  qui  a  ou 
qui, exprime,  qui  inspire  de  la  lubricité. 

Ety.  du  laf.  lubrieue ,  m.  s.  glissant , 


pns 


%■■ 


qui  ne  peut  se  contenir,  lasdt 


LUC 


LUC,  S.  m.  vl.  Lieu.  V.  Luee  et  Loc,  R. 

LUC,    UICI,    LOI,     LOIS,    UM  ,     LOa,    LOGS  , 

iMnk ,  UMBH,  radical  pris  du  latin  lux,  lueis, 
lumière  ,  clarté  ,  jour  ,  et  dérivé  du  grec 
XuxT)  (lukè\  mot  que  les  anciens  employaient 
nour  lux,  lumière ,  selon  Denina ,  ou  de 
Au^voc(luchnos),  lampaê,  lueema,  Macro- 
be  ;  d'où  lucere  ,  luciduê. 

De  lux,  lumen,  lumière,  Ivx. 

De  lucii ,  gén.  de  lux ,  par  apoc.  lue; 
d'où:  Luei-ar,  Luc-ibel,  Tre-luc,  Luea- 
eramba,  Lue-ada,  Lue-aire^  Tre-luear  ^ 
A'iucaire,  Lue-ambre,  Luc-ar,  Re-luear, 
A'iuear ,  A-lue ,  Lue-ama  ,  Lue-ema  ', 
Luei'fer ,  Tra-luc-ar,  Tra-lue-ura  ^  A^ 
hte-ar^  Eê-lue,  Ee-luci-ada,  Ee-lue^ar, 
Ei'lue,  Ps-per-luc-at,  Ee-perAug^r,  JB#- 
per-lug-at. 

De  lueiduê,  lucide,  par  apoc.  lucid;  d'où  : 
Lueid'Haiy  Luju-et,  Luquet-a^  Luquel^ 
aire. 

De  luXf  par  le  changement  de  x  en  ec^ 
luée;  d'où  :  Lute^  sous-rad.  Luee-ambre^ 
Lusc-r^amba, 

De  lux ,  par  le  changement  de  x  en  ts  : 
Luts. 

De  lux ,  par  suppr.  de  or ,  lu;  d*où  : 
Lu'Vemà, 

De  luêc^  par  suppress.  de  e,  lue;  d'où: 
Lue,  Tre-lug,  Lusem-ar^  Trei4us,Lus- 
ent,  Lusent-a ,  Re-lutir ,  Luê-ida]  Lus^ 
ir,  En-lusi-ment,  En^lus-ir^  Entre4u$ir, 
Lui^or,  Tra-lus, 

De  illuilrare ,  illustrer ,  composé  de  tl, 
pour  in,  dopt  n  s'est  changée  en  I,  par  at- 
traction ,  et  de  l^s^rum ,  ou  de  luxtro , 
formé  de  lux,  sont  venus:  Illus-trar,  il- 
lueir-al,  /|-/ic«(r-atton ,  Il-lustr-issime  , 
H-luslr-ç. 

De  lux,  par  le  changement  de  a  en  x, 
luz  ;  d'où  :  Lut ,  Luze-ama  ,  Lut-eni  , 
enta,  Lut-enta,  Lux-er,  Lux-ema,  lusem- 
ar,  Lux-eta,  Lux-ida,  Lux-int,  Lnx-ir, 
LuX'Our,  Lux^er 

De  lueerè:  Dei-luetr-ar ,  Dee-lustr^ai , 
Luêtr-ar,  Luetr-at,  Luetr-é,  Luitr-ina, 
Luilx,  Luix-arda,  Traluir-e, 

De  lumen ,  luminis ,  lumière ,  formé  par 
syncope  de  l'inusité  lueimen ,  et  par  apoc. 
lum,  lumin:  d'où:  A-lumne-atge,  Lum, 
Lum-are,  Lum-iera,  Jn-lumin-aire ,  In- 
lumina-ment,  Lumin-ari,  Lumin-ier$,  A- 
lum-ar,  Al-umrat,  Al-um-eta,  AUumairef 
Ra-lumar  ,  A-lumna-men  ,  AAuwm-ar  , 
A^lhumnar,  A4umn-at ,  A-lumn-er,  A- 
lumen-atge,  A-litmen-ar,  /-tumen-ar, /fi- 
lumn-ar,  /n-{umtfi-al,  lUlumin-aiion. 

De  (mHtfi ,  par  le  changement  de  t  en  e, 
lumen  ;  d'où  :  JLmiieii-arta  ,  Lumen-eta , 
Lum-era, InAumenà, Lumni-eyre,  Lumena* 
ment,  Lumen-eira,  Lmm-^t. 

De  (ttintii ,  par  le  changement  dt  n  en 
gn  :  Lumign-'Oun. 

LUC,  nom  d'homme  (lue,  lo).  Luc 


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LCC 

Pair.  Sakit  Luc,  r  ÉgUse  honore  d«  «ainU 
de  ce  nom,  et  célèbre  la  fêle  de  rEvangé- 
liste .  le  18  octobre.  . 

LUCA,  nom  de  femme  (lace).  V.  Lue%. 

A  ianta  luça  UU  J^un  ereusoun  doou 
saut  d'una  puça ,  à  la  sainte  Luce ,  les 
jours  croissent  du  saut  d'une  puce. 

Ce  proverbe  était  vrai  avant  la  correction 
que  Grégoire  XUl,  fit  subir  au  calendrier 
en  1582 ,  parce  qu'alors  la  fête  de  sainte 
Luce  se  trouvait  le  23  décembre,  deui  jours 
après  le  solstice,  époque  à  laquelle  les  jours 
commençaient  à  croître  ;  tandis  qu'il  est  faux 
maintenant  qu'elle  est  filée  au  13  du  même 
mois,  les  jours  diminuant  jusqu'au  21. 

liOCA-CBAMBA,  S.  f.  (lùque-cràmbe)  ; 
dg.  Nom  du  ver  luisant,  à  Agen.  V.  Ln- 
xema. 

Éty.  du  lat.  lutite,  luire.  V.  Lue,  R. 

SuM  la  Imeo-ammhoti  mltMidt  aoMvb. 


liUCADA,  S.  f.  (lucàde),  dl.  Un  rayon 
du  soleil:  Pariirem  à  lapremiera  lueada, 
nous  partirons  au  premier  rayon  du  soleil. 
V.  Eilue. 

Éty.  de  lua,  luH$,  lumière»  et  de  aia, 
V.  lue,  R. 

f^^.AinB  ,  8.  m.  (lucàlré)  ;  alocaiu. 
Surveillant ,  lorgneur ,  celui  qui  est  aux 
aguets.  Gare. 

Éty.  de  luear ,  regarder ,  et  de  aire 

lincÂllBRB ,  s.  m.  (lucàmbré).  Un  des 
noms  languedociens  du  ver  luisant.  V.  Lu- 
xema  et  Lue ,  R. 

I4JGANA,  s.  f.  (lucane),  dk  Pour  £«- 
cama,  v.  c.  m.  et  Lue,  R. 

Clairière  dans  un  bois.  Aub. 

I«UCAR ,  ▼.  n.  (lucâ)  ;  m^oa».  Tofwr  , 
consentir  k  une  onire ,  à  une  proposiuon. 
Gare. 

UICAR,  T.  a.  (lucà)  ;  aucab.  Lluear , 
cet.  Regarder  avec  attention,  suspendre  son 
travail  pour  regarder  quelque  chose  ;  d'où 
les  expressions  figurées. 

La  piuia  a  lueal,  la  pluie  a  cessé. 

Lou  tempe  a  tueatt  le  temps ,  l'orage , 
le  vent  ou  la  pluie  sont  calmés. 

Ëty.  du  grec  Xtu9au>  (leussô) ,  voir,  re- 
garder, ou  de  Xuxi(  (Inkè),'  lumière,  cré- 
puscule. V.X'iie,  R. 

LDCARNA,  S.  f.  nocàme)  ;  UNI»,  msb»- 
SA,  &OCABA,  ftomnv.  Lluema,  cat.  Lucarne, 
•Qverture  pratiquée  au  toit  d'une  maiion 
pour  donner  du  jour  au  galetas. 

Éty.  du  lat  lueema,  lampe,  ou  du  grec 
Xuxv)  (tuké),  crépuscule,  parce  que  ces 
sortes  d'ouvertures  ne  donnent  pas  une 
grande  clarté.  V.  Lue,  R. 

On  nomme  : 

LUCAMle  PArnÈRE  .  MHt  *Mit  U  bit*  «t 

lvcarue  flambuude,  «tiit  «ihi  m 


L17CARME  A  LA  CAPCCniE ,  «tU«  «{ai  «m  «oiivwtt 

•B  croop*  «U«oaibk. 
LtXAKltE  DElf  OISEUX  ,  wllc  i|ai  port»  nr  Ict  chc 

r«i  an*  VmÊin 


FEBMETTE, 

àêhet. 


LUC 

LUCAS ,  nom  d'bomme  (lucàs)  ;  Lueo , 
ital.  Lucas ,  esp.  Lucas. 

Le  martyrologe  fait  mention  de  13  saints 
de  ce  nom ,  et  l'Église  honore  saint  Lucas, 
moine  de  l'ordre  de  Saint-Basile ,  le  13 
septembre. 

LUGGA,  s.  f.  (lûque).  Nom  qu'on  donne, 
àNismes,  à  une  espèce  d'olive:  Olea  minor 
tueentit,  fruetu  o^ato, 

LUGBRNA^  s.  f.  vl.  uissaMA.  Lucema, 
esp.  ital.  Lanterne,  lampe,  flambeau. 

Ëty.  du  lat.  tueerna,  m.  s.  fait  de  lueere, 
luire,  répandre  de  la  lumière.  V.  Lue,  R. 

LUCH,  uMc% radical  dérivédu lat.  Uteta, 
œ,  lutte. 

De  lueta,  par  apoc.  luct,  et  par  le  change- 
ment de  et  en  eh,  luch;  d'où  :  Luelns,  Lu- 
eh-^ir,  A'iuchar. 

De  luek ,  par  le  chansement  de  u  en  ou, 
loueh;  d'où  :  Loueh-a,  Loueh^ire,  Louek- 
ar,  AMmehar,  A-Umeh^^  Tre-louekar,  Lo- 
eh-a,  Lœh-ar,  LoU-a,  LoU-ador,  Loita- 
men,  LuU-ar, 

I4JCHA,  s.  C  vl.  MCBA ,  MivA.  Lutte,  ré* 
sistance,  effort.  V.  Loueha, 

liOCHA,  s.  f.  (lûtse).  Pour  lutte,  V.  Lueh, 
Rad. 

Dintreseoous  s'en  vai  la  lueha,  Prov. 
dans  trois  fois  une  affaire  finit  ;  en  vl.  aube, 
point  du  jour;  dispute. 

IfUCHADOR,  s.  m.  vl.  lAiTABoa,  uicbai- 
u.  Lutteur.  V.  Louehaire  et  Luch,  R. 

liUCHAIRB ,  vl.  Y.  Luehador. 

I4IGHAR,  V.  n.  (lutsà),  d.  bas  lim.  Pour 
lutter,  V.  Louchar;  pourcosser,  V.  ^lasar 
et  Lueh,  R. 

Ni,  qu'empruntant  lou  ton  de  Popo^ 
Vogue  faire  luchar  Thyiopo 
Contra  lou  cèdre  doou  Liban» 
Goye. 

lAlCHET ,  m.  s.  que  Liehet,  y.  c.  m. 

I4JCHETAR,  V.  Liehetar  et  Luse,  R. 

ItUGI ,  nom  de  femme  (lùci)  ;  mcia  ,  m^a. 
Luce. 

Patr.  Sainte  Luce,  vierge,  martyrisée  l'an 
304  ou  305,  et  dont  l'Eglise  honore  la  mé- 
moire le  13  décembre. 

UDÇMAf  nom  de  femme  (lùcie).  Luce.  Y. 
Luei. 

lâUClAN,  nom  d'homme  (iucian).  Lucien. 

Patr.  Saint  Lucien,  ap6t.  de  Beauvais,  mort 
vers  ran2S9,  dont  on  célèbre  la  fête  le  8  janv. 

LUGIAR,  V.  imp.  Eclairer,  faire  desédairs. 
Avril.  V.  Esliouexar  et  Lue,  R. 

I.1IGIBBL ,  s.  m.  vl.  Lucifer.  V.  Lue,  R. 

LUCIDE, IDA,  adi.  (lucide, Ide) ;  Luei- 
do,  ital.  port.  esp.  Luade ,  clair,  qui  frappe 
par  sa  justesse,  moment  lucide,  en  parlant 
d'un  aliéné,  moment  pendant  lequel  il  a  re- 
couvré la  raison. 

I4JGIDITAT,  ».  f.  vl.  LueidUàf  iUl. 
Transparence. 

Éty.  de  lucide  et  deHal,  ou  du  lat.  lueidi- 
tafia,  gén.  de  lueiditas,  m.  s.  V.  Lue,  R. 

LUCIEN,  nom  d'hooime  (lodiin);  Xii- 
eiano,  ital.  ^  Luden. 

L'Eglise  honore  douie  saints  de  ce  nom, 
les  7  et  8  Janvier,  i«  février,  âO,  27  et  28 
mai,  13  juin,  7  jdfllet,  26  octobre  et  24  dé- 
cembre. 


LDC 


551 


LUCIFER,  S. m.  (luciCèr):  Lucifer,  stM 
port.  Lueifero,  esp.  ital.  Lucifer,  le  chef  des 
démons,  et  fig.  un  Iptin,  un  diable  qu'on  ne 
saurait  contenir,  en  parlant  d'un  enfant. 

Êty.  du  lat.  lueifer,  formé  de  lueis,  lumiè- 
re, et  de  ferre ,  porter ,  porte  lumière,  parce 
que  ce  nom  était  celui  de  l'étoile  de  Vénur, 
lorsqu'elle  paraissait  le  matin.  V.  Lue,  R. 

LUCIFER ,  s.  m.  vl.  Ludfer,  Vénus,  pla- 
nète. V.  Estela  et  Bella. 
Éty.  du  lat.  lueifer,  m.  s.  V.  Lue,  R. 
LUCINA ,  s.  f.  (lucine)  ;  Lueina,  port.  Lu* 
cine,  déesse  qui  préside  aux  accouchements. 
Êty.  de  hicina. 

LUCINA ,  s.  f.  nom  de  femme  (lueine).  Lu- 
cine. 

Pair.  Sainte  Ludne,  que  l'Église  honore  le 
30  juin. 

LUCION-vB-MAs ,  §.  m.  (ludôn-dé-mar). 
Nom  nicéen  du  corégone  marénule,  Corego* 
nus  maromiUa,  f^cep.  Salmo  manmiua. 
Lin.  poisson  de  Tordre  des  Helobranches  et 
de  la  (ara.  de»  Dermoptères  (k  nageoires  en 
peau) ,  dont  la  longueur  est  de  deux  déci- 
mètres. 

LVCR ,  radical  dérivé  du  latin  luerum ,  i, 
lucre,  gain,  profit,  dont  la  radne  est  luere, 
luo,  payer,  délier,  parce  que  le  luerum ,  est 
proprement  le  gain  qui  provient  du  paiement 
d'une  chose  qu'on  vend,  Bond,  d'oa  luera^ 
fivtf#,lucratir. 
De  luerum,  par  apoc.  User;  d'où  :  I.ttcr-e. 
De  lucrofiviM,  par  apoc.  Luerat-if^  iva, 
Logr-ar,  Lugr-a. 

LUCRATIF  ,  lYA ,  adj.  (  lucraUf ,  ive  )  ; 
Lueratiu,  cat.  Lueroso,  ital.  LueraHvo,  esp. 
port.  Lucratif,  ive,  qioi  rapporte  du  locre^da 
profit. 
Êty.  du  lat.  Iticraltvtis.  Y.  Luer^  R. 
LUCRE,  S.  m.  pûcré)  ;  oasas  ,  raoonr, 
raooriBca.  Luero,  itd.  esp.  port  cat  Lucre, 
gain,  profit  qui  se  tire  de  I  industrie,  d'unné- 
goce,  d'un  travail  mercenaire. 
Éty.  du  lat.  luerum, m.  s.  Y.  Luer ,  R. 
LUCRE,  s.  m.  (lûcré);  mmm,  usncn,  w- 
un,  •■«■XIII.  Luere,  tarin  commun,  Fringitta 
spinus,  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Passereaoi 
et  de  la  fam.  des  Conirostres  ou  G>noram^ief 
(à  bec  conique). 
^  Êty.?    ^' 

Cet  oiseau»  comme  Ka  observé  Buflbn,  est 
un  peu  plus  grand  et  d'un  plus  beau  jaune 
dans  nos  pays,  ce  qui  Ta  fait  distinguer  sous 
le  nom  de  tarin  de  Provence  ;  il  vit  en  hiver 
dans  la  plaine  et  se  retire  sur  les  montagnes 
pendant  Tété. 

Le  tarin  s'apprivoise  plus  facilement  que  le 
chardonneret,  et  quoique  son  chant  ne  soit 
pas  aussi  agréable  nos  poëtes  n'ont  pas  laissé 
que  de  le  célébrer:  Gros  a  dit  en  parlant  de 
ramour: 
5otin  ehani  surpassa  agueou  doou  lucre. 
On  croit  ane  ces  oiseaux  pKaeent  leur  nid 
au  sommet  des  pins  et  des  sapins ,  oà  la  fe- 
melle pond  ses  OBufo  qui  sont  d'un  brun  teinté 
de  bleu  et  ta<;betés  de  rouge  brun. 

Ils  se  nourrissent  particulièreaient  des  fruits 
de  l'aulne  et  lorsqu'ils  sont  captifs,  du  chêne- 
vis,  du  millet  et  de  la  navette. 

LUCRE,  s.  m.  Est  aussi  le  nom  que  l'on 
donne,  dans  le  département  du  Gard,  au  slie- 
rin.  Y.  Tarin^ 


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552 


LUC 


I.UGREÇA,  nom  de  femme  (lacrke)  ;  Lu^ 
€resia,  ital.  Lucrtcia ,  esp.  Lucrèce. 

Èty.  du  lat.  LêoeriUa, 

L'Eglise  honore  la  mémoire  de  sainte  Lu- 
crèce, vierge  et  martyre,  le  23  novembre. 

I4JCRE8SA,  s.  f.  (lucrèsse).  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  des  B.-du-Rh.  se- 
lon M.  Roux,  au  ballan,  Labrut  ballan.  Pen- 
nant.  poisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et 
de  la  fam.  des  Léfopomes  (à  opercule  lisse), 
qu'on  nomme  tenca,  k  Nice ,  longueur  5  à  6 
pouces. 

Éty.? 

LUCRIBR,  adj.  t1.  Logrer^  anc.  cat.  Lo^ 
grero,  esp.  Riche,  opulent,  puissant. 

Ëty.  du  lat  lucrum,  lucre.  V.  l^uer,  R. 

liOGXUBIA,  vl.  V.  Luxura. 

UJD 

LUDf  Mf ,  radical  dérivé  du  lat.  ludere, 
ludo,  lusum,  jouer,  liadiner,  railler,  se  mo- 
quer, duper;  d'où  :  aUiuto,  allusion;  élude- 
re,  éluder  ;  iÛiino,  illusion  ;  prcsludere^  pré- 
luder. 

De  alluêUmii ,  gén.  de  allusio  :  Allusion. 

De  ludere,  avec  la  prép.  priv.  e,  eludere^  de 
eWf  sortir  du  jeu,  $e  tirer  d'affaire ,  esquiver , 
d'où  par  apoc.  eludo,  de  là  :  £{ttd-ar.  Elud- 
ai. 

Deilluiiimis,  gén.  de  tUtmo,  par  apoc 
JUusitm. 

Depraludere,  formé  de  pr<9,  avant,  et  de 
ludere^  jouer  avant,  s'essayer  avant  que  de 
jouer,  par  apocprelud;  d'où  :  Prejud-e, 
PreludHir, 

liUE 

I4IBG,  8.  m.  (luéc);  uoc,  uk,  m.  ^ocoet 
Luogo,  ital.  Lugar,  esp.  port.  Lhe,  cat.  Lieu 
place,  endroit:  occasion,  moment  opportun. 

Éty.  du  lat.  locuê.  V.  Loc,  R. 

Tenir  luee,  tenir  lieu ,  remplacer  •  valoir 
autant. 

Au  luec  de,  prép.  au  lien  de.  Au  leit  de, 

En  luee,  en  aucun  lieu,  nulle  part. 

En  vl.  aussitôt,  sur  le  champ. 

laUEG-GOOMUN  ,  m.  8.  que  Privât, 
▼.  c.  m. 

I^UBG«TENENT,  8.  m.  vl.  uioAS-Tanai- 
Ts.  TenenU,  port.  Lieutenant,  celui  qui  tient 
lieu,  qui  remplace,  procureur  fondé.  V.  Loc- 
tenenl  et  Loe,  R. 

IiUEGA,S.  f.  (luégue):  uibcba,  uta,  um- 
ÇMA.  Place,  la  place  qu'une  chose  a  occu- 
pée et  qui  en  conserve  la  trace  ;  le  lieu  d'une 
charbonnière. 

Ëty.  du  lat  locus.  V.  loe,  R.  Enluega  et 
Luee  en, 
'  LUEGEA ,  s.  f .  (luédge).  V.  Luega. 

LUEIN,  adv.  vl.  Loin.  V.  Lueneei  Long, 
Rad. 

LOBN,  adv.  dl.Loin.  V.  Lueneh. 

I4IENC ,  V.  Lueneh  et  Long,  R. 

LUBNCH,  BNCBA,  adj.  (luénch  .  oén- 
ohe).  Eloigné,  ée.  qui  est  à  une  grande  dis- 
UDCe.  V.  long,  R. 

liHENCH ,  adv.  vm,  u>im«i,  un»c,  &otiB«, 
Lm,  MOMM,  uw,  tniM ,  MiM ,  u>onio.  Lungi, 
ital.  Irf;o«,  esp.  Longe ,  port.  Llmny,  cal. 
Loin,  i  une  grande  distance. 

Ëty.  du  lat.  longe.  Y.Lvng,  R. 


LOE 

A  heou  mentir  qu  ven  de  lueneh,  de  lueneh, 
Trad.  de  loin  k  loin,  et  non  de  Unn  en  loin, 
qui  est  un  gasconisme. 

liOCNH  ,  adv.  vl.  Lom,  tvmc,  lovb,  toac, 
u»M.  Loin.  V.  Lueneh. 

UTENHAR  ,  T.  a.  vl.  umuui  •  lomhab  , 
lomnAM,  MBOAB.  LuHyor,  anc.  cat.  Eloigner, 
renvoyer ,  écarter ,  reculer  ;  et  r.  s'éloigner, 
séparer.  V.  Long,  R. 

LUERDRE ,  esp.  d'adv.  (luerdré),  d.  n^. 
A  contre-cœur,  malgré  soi,  contre  son  ^é, 
avec  peine  :  Oou  fau  luerdre ,  je  le  fais  a 
contre-corar. 

LOBRNA,  Gare.  Ver  luisant.  V.  Lusemft 
et  Luc,  R. 

LUERTjS.m.  vL  MJOMÉMw.  Lézard. 

LUETBNENÇA,  S.  f.  (luctenèince)  ;  u- 
TnnniçA ,  unnmçA.  LuogoUnenxa ,  ital.  Te- 
neneia,  esp.  port.  Ueuten^nce,  charge,oflBce 
de  lieutenant. 

Éty.  Y.  Liierenenlet  Loe,  R. 

LUETENENT ,  8.  m.  (luetenèin);  i.«mc- 

TsnvTf  LOimmiT,  Lvmnvr,  usvmwnrr.  a«UO- 
gotenente,  ital.  Lugarteniente  ,  esp.  Tenente, 
port.  Lloctinent,  cat.  Lieutenant  qui  tient  la 
place  d'un  autre,  qui  est  destiné  à  le  rempla- 
cer. Dans  l'armée,  grade  qui  vient  après  le 
capitaine,  et  c|ui  est  suivi  du  sous-lieutenant, 
ce  grade  a  été  créé  en  1444,  et  celui  de  sous- 
lieutenant  vers  1543. 

Éty.  du  lat.  {octt#,  lieu,  et  de  tenere,  tenir, 
d'où  locum  tenentie  et  cueteiienl ,  qui  tient 
lieu.  V.  JLoc,R. 

LUETENENT-GOIiONEL ,  8.  m.  (lue- 
tenein-colonèl).  Lieutenant-colonel,  grade 
militaire  créé  en  1534,  supprimé  en  171^3  et 
remplacé  par  celui  de  chef  de  bataillon  ou  de 
chef  d'escadron  ;  rétabli  sous  celui  de  major 
en  1803,  et  sous  sa  première  dénomination 
en  1815. 

LUETENENT-GENERAU,  6.  m.  (lue- 
tenèin-généràou).  Lieutenant- général ,  gra- 
de  militaire  créé  en  1663  et  remplacé  de  1790 
à  1815  par  celui  de  général  de  division. 

LUG 

LUG ,  LooB ,  radical  dérivé  du  grec  Xùxv) 
(luké),  crépuscule  du  matin,  lumière. 

De  luké,  par  apoc.  et  changement  de  k  en 
9»  ^^9:  d'où  :  Lug-ar,  Lug-or,  Lug-ans. 

De  lug ,  pair  addition  de  r ,  lugr;  d'où  : 
Lugr-ar,  Lugr-egear,  Lugr-ee,  Lugrege- 
aire. 

lAIGANA, 8.  f.  vl.  Lumière,  clarté,  dair 
de  lune.  V .  Lue,  R. 

LUGANS',  s.  m.  vl.  i.o«Aif.  Lucifer,  l'étoile 
du  matin. 

Ëty.  V.  Lugar  et  Lug,  R. 

LUGART  ,  s.  m.  (lugèr) ,  dl.  wmmMm,  m>- 
•Mi.  Vénus  ou  r  étoile  du  matin.  V.  EHela- 
hella  et  Bella-eetela. 

Éty.  Lugar  parait  être  une  altération  de 
jubar,  qui  en  latin  a  désigné  la  même  étoile. 
V.  Lug,  R. 

Lugar ,  avec  l'art,  indéfini  désigne  nne 
planète  en  général,  V.  Plotiefa  ;  et  même  les 
étoiles. 

La  tristo  neit  per  mouetra  sous  lugars. 
Goudoulin, 

LOGIR,  dg.  Ait.  de  Ligir,  t.  c.  m. 


LUG 

LUGNAN,  ANA,adj.  vL  Eloigné,  ée, 
lointain,  aine. 

Terreu  lugmanms,  terres  lointiines. 

Lexique,  Carpentrat. 

LUGNAff ,  ▼.  a.  vl.  Éloigner ,  rejeter.  Y. 
Z^ofi^.  R. 

LUGOR ,  s.  f.  vi.  Lueor,  clarté ,  lomicm 
du  jour,  éclat,  vue,  faculté  de  voir. 

Ety.  V.^ii^,R. 

LUGRA ,  s.  f.  ?l.  Lucre,  gain,  oiiire,  inté- 
rêts. V.  Luer,  R. 

LUGRAR,  s.  f.  (lugra).  Un  des  dobw 
languedociens  de  la  planète  de  Vénus.  Voy. 
Eitela,  Bella-estela  et  Lugar, 

Èty.  V.  Lugar,  dont  lugrar,  n'est  qn'imt 
altération,  et  Lug,  R. 

LUGRE .  UGRA,  adj.  Ougré ,  ùgre) ,  dl. 
Pour  louche.  Y.  Luse. 

LOGREGEAIRE,  AIRA,  adj.  (lugred- 
jéiré,  àîre),  dg.  Etincelant,  brillanL  Voy. 
Luêent. 

pAj,V.Lug,K. 

LUGREGEAR,  V.  n.  (lugredja),  dl.  Lui- 
re, briller.  V.  Lug,  R. 

LUGRES,  s.  m.  pi.  (lugrés),  dl.  Les  yeux. 
V.2riie//iet£ii^,R. 

LUGUANA,  vl.  V.  Lugana. 

LUGUBRE ,  UBRA, adj.  (lugubre,  ùbre); 
rvmsB».  Lugubre,  ital.  esp.  port.  cat.  Lugu- 
bre, qiïî  marque,  qui  inspire  une  sombre  tris- 
tesse. 

Ëty.  du  lat.  lugubrie,  fait  de  lugere,  piM- 
rer,  être  en  deuil. 

LUI 

lâUI,  pr.  m.  etf.  s.  vl.  lot.  Lui ,  anc  cat. 
Lui,  elle,  à  lui,  ^  elle. 

Êty.  dulat.tlh'. 

LUIEN.  adv.  dl.  V.  Lueneh. 

UnRIA,vl.  V.Lurta. 

LUITAR ,  V.  n.  vl.  Lutter.  V.  Luch,  R. 

Lurrz,  s.  f.  vl.  Lumière.  V.  X«ic,R. 

UnzABDA,  s.  f.  vl.  Clarté ,  lumière.  Y. 
Luc,  R. 

LUL 

LUL»  tL  Nul,  aucun. 

LOTI 

LUM,  S.  m.  vl.  m— â,  iww  ,  uHHBt* 
«A,  tiompmrwuk,  u^vhbbyba.  lÀum  ,  Cet.  V«y. 
lume,  Lumiera  et  Lue,  R. 

LUBIBRIN,  Avril.  V.  Xouatôrtn. 

Éty.  du  lat.  lumbrieus,  m.  s. 

LUBIBRIG ,  vl.  V.  LounU)ric. 

LUMDAR,  s.  m.  vl.  Le  seuil  d'une  porte. 
V.  Lintau, 

Ëty.ju  lat.  litnen,  m.  s.  V.  Lm,  R.  3. 

LUMEIRA,  vl.  Luimera,  caL  V.  Lume  £t 
lumierm. 

LUMENAMENT, s.  f.  v1.  Lumière  édi- 
tante. 

Êty.  du  lat.  lumen,  m.  s.  V.  Xriic,  R. 

LUMENARIA,  dl.  V.  Lumimari  et  Lue, 
Rad. 

LUMENARIA,  vl.  V.  Lwednorim. 

LUMBNEIRA ,  s.  f.  vL  umsnui. /.fuma- 
nira,  cat  Lampe.  V.  Lue,  R. 


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LUM 

LimiENBTA,  d.ni.  Voj.  BrauqMa  et 
ZiMtf}  R. 

LUIIEBA,  â.  f.  vK  V.  LuwUêrat  Lume 
l^Lue,  R. 

LUMB-SANT-BOUMB  ,  fl.  m.  (lûmè- 
san-tèoomè).  Feu  saint  Elme. 

LUMBT,  8.  m.  I.IIIW,  MpiM^oAii.  Aigrette, 
lespèjce  de  duvet  qui  cooronoe  plusieurs  grai- 
nes, et  particulièrement  celles  des  plantes 
composées,  comme  on  en  voit  qp  ej^emple 
remarquable  dans  le  pisseplit. 

Étj.  Ce  mot  que  M.  Garcin .  écrit  lume , 
I  ^t  probablement  mal  orthographié:  c'est 
peut-être  lumit  qu'il  a  voulu  dire,  et  c'est 
alors  une  altération  de  plumet^  ou  peut-être 
parce  que  Faigrette  ressemble  up  peu  au  lu- 
IDÎgnoD  d'une  lampe. 
<  Ces  aigrettes  sont  un  ôea  moyens  admi- 

rables que  le  créateur  a  employés  pour  favo- 
riser la  propagation  des  espkes.  Quand  les 
Braines  sont  mères,  ce  petit  panache  est  par- 
faitement développé  ;  les  vents  le  soulèvent 
et  l'emportent  au  loin;  l'érigerondu  Canada, 
dans  moins  d'un  siècle  s'est  tellement  répan- 
du en  France,  parce  moyen,  que  c'est  aujour- 
^      d'hui  une  des  plantes  les  plus  communes. 

lalIMBT,  s.  m.  (lumé),  dg.  Alumette,  mè- 
I       che.  V.  Alumêta  et  Imc^  R. 

,      PaunieeumoUmpiktrdfueloulïÈmtiahtea. 

Jasmin. 


k,  8.  f.  (lumière)  ;  vn.  Lumiei- 
ra,  port.  Lumiera,  cat  Lumière,  darlé, 
spieodeur,  ce  qui  nous  éclaire. 

Éty.  du  lat.  lutÊHHy  tms,  lum^  et  de  la  term. 
nuiUipl.  iera.  V.  Lne,  R. 

La  soleil  est  la  principale  source  de  la  lu- 
aîère  ;  celle  qui  nous  vient  de  la  lune  et  des 
planètes,  n'est  que  la  réflexion  des  rayops  de 
cet  astre. 

La  vitesse  avec  laquelle  ce  fluide  se  propa- 
ge »  est  uo  des  phénomènes  les  plus  éton- 
nants de  la  nature  ;  car  tandis  que  le  spn  ne 
parcourt  que  530  mètres  par  seconde,  il  fran- 
chit 77,000  lieues  •  c'e^t-à-dire ,  une  espace 
900,000  fois  plus  considérable. 

En  8  minutes  et  13  secondes  ,  la  lumière 
traverse  la  dislance  moyenne  du  soleil  à  la 
terre  qui  est  de  38  millions  de  lieues  environ. 

La  difTérence  qui  eiiste  entre  la  vitesse  de 
la  lumière  et  celle  du  son  explique  facilemept 
pourquoi,  à  une  certaine  distance,  on  voit  le 
feu  d'un  canon,  longtemps  avant  que  d'en 
entendre  la  détonnation.  V.  Son, 

On  nomme  reflewian,  dans  la  lumière»  cet- 
te propriété  qu'elle  a,  lorsqu'elle  tombe  sur 
un  corps  poli,  d'étrer  envoyée  par  un  angle 
de  réflexion  égal  è  celui  d'incidence;  et  r«- 
fraction,  le  cbapgemept  de  direction  qu'elle 
éprouve  en  passant  d'un  milieu  rare  dans  un 
milieu  plus  dense  et  vice  vena. 

La  découverte  de  la  vitesse  de  la  lumière 
est  due  à  Roemer  (1675)  et  à  Bradtey  (1725), 
qui  ont  démontré  qu'elle  vepait  du  sq|eil  ^p 
huit  minutes. 

La  théorie  de  son  inflexion  a  été  donnée 
par  Gripialdi  (1600) ,  qui  reconpot  qu'elle  est 
due  à  l'attraction  des  corps. 

Daps  le  XV11I««  siècle.  Malus  Qt  popna)- 
trela  théorie  de  sa  pol^risatiop, 

TOH.  1|, 


LDM 

La  preuve  quels  lumière  se  réfiéchit  par 
un  angle  égal  à  celui  de  son  incidence,  est 
due  à  Newton  (1675). 

Bernard  Wallher,  est  le  premier  physicien 
qui  se  soit  occupé  d'une  manière  spéciale  de 
la  réfraction  de  la  lumière. 

liUMIEBA,  S.  f.  Lumière,  intelligence  qui 
éclaire  l'esprit;  indice,  espoir,  etc. 

IfUlOBBA,  s.  f.  Lumière,  troupar  lequel 
le  feu  du  bassipet  pénètre  dans  rintérieur  du 
canon  des  armes  à  feu. 

I«Uli|ERA,  s.  f.  Lumière ,  cavité  qui  re- 
çoit le  fer  et  le  coin,  dans  les  instruments  de 
menuiserie  à  fût.  V.  lue,  R. 

LUMIGNOUf^,  s.  m.  (lumignoûn);  uw- 
irooii.  LucignolOy  ital.  Pour  lamperon,  Yoy. 
Velholoun;  pour  lumignon  ou  portion  allu- 
mée de  la  mèche.  V,  Moue. 

Éty.  Dim.  de  lume ^  petite  lampe,  petite 
lumière.  Y.  Luc,  R, 

LUUINARI,  s. m.  (luminàri);  unmiAmA. 
Luminarias^  pori,  Luminaria,  esp.  liai. 
Lluminaria^  cat.  I^uminaire,  cierges  qu'on 
allume  à  l'église  pendant  le  service  divin  et 
particulièrement  dans  les  cérémonies  funè- 
bres. 

(Èty.  du  lat.  luminare^  û,  lumière,  V.X.icc, 
Rad. 

L'usage  des  luminaires  esttrèsrancien  dans 
l'Eglise,  car  saint  Athanase  se  plaignait  déjà 
que  les  Ariens  avalent  pris  des  cierges  dans 
les  églises  pour  les  brûler  devant  les  idoles. 

LUBIINARIA,  vl.  V.  luminàri, 

LDHONIERS,  S.  m.  pi.  (luminiérs) ,  d.  de 
Barcet.  Chaînette  qui  soutient  la  lampe  rusti- 
(jue  suspendue.  V.  Caleniera. 

Ëty.  dulat.  Ivmifiû,  gén.  de  lumen  et  de 
ter.  V.  LuCyK. 

I^UMINO^,  vl.  Llumims^  cat.  V.  lumi- 
nous, 

MJMINOUSj  OUflA ,  adj.  (luminôus,  ôu- 
se);  féUminoiOfiUl  esp.  port.  ^lumtnof, cat. 
Lummeux,euse,qui  répand  de  la  lumière. 

Éty.  du  lat.  luminoeui,  m.  s.  V.  lue^K. 

LUM|NOZITAT,  S.  f.  vl.  Lumino$ità , 
ital.  Luminoêité,  quaKté  de  ce  qui  est  lumi- 
neux. V.  Imc,  r. 

LUHNNBA,  vl.  V.  lumê  et  lumiera. 

LUMNIBTRA,  s.  f.  vl.  Lumière.  V.I.11- 
miera,  lume  et  lue^  R. 

LIJBITAR,  s.  m.  vl.  9MwmMM ,  MMMmnjkM , 
i.invTAB,|.raoAi|.  Seuil»  demeure.  V.  lintau, 

Xl/iV,  radical  dérivé  du  latin  luna,  lune, 
formé  de  Iftcere,  luire:  j^uati  luctna,  dit 
Varron.  Cicéron,  lib.  11,  de  nalura  deorum, 
donne  à  ce  mot  la  même  origine  »  puisquil 
dit:  Xttiia  à  lucendo  nominata;  ea  eet  enim 
lucina^Ilaqueutapud  grœeos  Dianam,  eam- 
^ue  luciferam ,  eie  apud  nostros  Itteinam 
inpariendo  îpvocaiU,  quœ  eadem  Diana. 

Ilennesius,  ^lon  Vossius,  fait  venir  ce  mot 
du  grec  acX^vv)  (sdénê)»  lune,  par  aphérèse, 
on  retrapcbeipeni  de  f  e ,  et  changement  de 
f\tnu. 

De  luna ,  par  apoc.  lun;  d'où  :  Lun-a , 
Lun-ada,  lun^art ,  arda ,  Lun-atie ,  Lim- 
a^ter,  Lun^ela,  Lun-etat,  Lun^ajoet  Lun- 
at^gue,  A-lun-at. 

léUfi,  Alt.  de  Luene,  v.  c.  m.  et  Long,  R. 


LCN 


553 


liUN,  Pour  lumière.  V.  Lume,  £ucet  Lu- 
miera, R. 

LUN ,  V.  Luene  et  Long,  R. 

LUN.  Pour  lundi.  V.  Dtlufis. 

LUNA,  s.  f.  dg.  Nom  qu'on  donne,  à  la 
maladie  ou  fluxion  périodique ,  qui  rend  les 
chevaux  lunatiques. 

Éty.  Ainsi  nommée  parce  qu'on  l'a  attri- 
buée aux  influences  de  la  lune. 

LUNA,  s.  f.  (lune);  £iina,ital.  esp.  Lua, 
port.  Lluna,  cat.  Lune  planète  qui  est  un 
satellite  de  la  terre,  sensiblement sphérique, 
dont  le  volume  est  environ  cinquante  fois 
moindre  que  celui  de  la  terre .  autour  de  la- 
quelle elle  tourne  d'Occident  en  Orient,  dans 
I  espace  de  27  jours,  7  heures  et  43  minutes, 
en  nous  présentant  toujours  la  même  face. 

La  lune  n'est  éclairée  que  par  le  soleil ,  ce 
qui  est  cause  de  ses  phases. 

Quoique  la  hme  parcoure  son  orbite  dans 
27  jours.  7  heures  43  minutes,  on  compté 
cependant,  d'une  nouvelle  lune  à  l'autre,  29 
jours,  12  heures  44  minutes,  cela  tient  à 
des  causes  bien  connues  qu'il  serait  trop  long 
d'expliquer  ici. 

La  lune  est  éloignée  du  centre  de  la  terre 
de  90  mille  lieues. 

On  dit  que  la  lune  est  pleine,  Lunorllena , 
esp.  Lluna  plena ,  cat.  quand  l'hémisphère 
qu  elle  nous  présente  est  entièrement  éclairé. 

Vielle  ,  lorsqu'elle  n'a  plus  qu'une  petite 
portion  d'éclairée. 

Nouvelle,  quand  elle  commence  k  se  mon- 
trer éclairée  après  sa  révolution. 

On  appelle: 

ARÉOLE,  !•  Ptrrfe  larolneai  où  coloré  qui  coloarc  la  Ion*. 
CnOISSAnT ,  U  figura  da  la  noBTell*  Inm  jiiM|a*Mi  pr»- 

mlcr  quartier. 
LIMBE  ,  la  boni  ^  YmM. 
LUNAISON  ,  la  tamp*  V*  l'^co^a  Jepda  U  eouunaoea. 

mani  da  la  wMvalla  Imm,  joaqa'i  la  fia  «lu  datnir  qoar. 

tiar.  V.  LumêSOUH. 
PARASÉLÈNEJ'imaga  da  la  luna  tiAhïAt  dans  an  nnap. 
PHASES .  laa  difl&antt  èM%  knu  laKpwk  alla  sa  prtenta. 
QUARTIER  ,  una  4aa  qoatra  partiaa  da  mo  «oara, 

La  lune  par  sa  pesttitaur  ou  par  aon  at- 
traction est  la  cause  principale  du  Oux  et 
reflux  de  la  mer;  les  autres  influences  qu'on 
lui  attribue ,  soit  sur  la  santé,  soit  sur  la 
végétation,  ne  sont  rien  moins  que  prouvées. 

LUNA,  s.  f,  Lune,  poisson. 

Étj.  4  cause  de  sa  forme  à  peu  près  circu- 
laire. 

LUNAt  s.  f.  Opercule  des  coquilles ,  qui  a 
ordinairement  la  forme  d'une  demi-lune.  V. 
Lum,  R. 

UINAGIO ,  vl.  lÀunaeià,  cat.  V.  Lunaeo 
et  Lttfiesoufi. 

LUNADA,  s.  f.  (lunâde).  Dans  le  Bas- 
Limousin,  on  donne  ce  nom ,  à  une  maladie 
périodique  des  bestiaux  qui  les  prive  de  la 
vue  à  un  certain  quartier  de  la  lune  :  A  quel 
ehival  a  la  lunada  ;  à  la  privation  ou  à  la 
diminution  des  facultés  intellectuelles  dont 
quelques  personnes  sont  affectées  périodique- 
ment; è  une  promenade  dans  les  champs , 
aux  environsae Tulle,  sur  les  hauteurs  do  cô- 
té du  Levant,  nom  qu'elle  doit  probablement 
à  sa  fonne  demi-circulaire  qui  lui  donne  l'ap* 
parence  d'une  l'une,  fieron. 


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554 


LUN 


Éty.  de  luna  et  de  ada  »  fail  par  la  lane , 
parce  qo'on  attribue  ces  maladies  aux  inOuen- 
ces  de  cet  astre. 

LUNAJOS,  adj.  vl..  LunaUque.  V.  £,un, 
Rad. 

liUNABIEN.,  s.  m.  vl.  Lunament ,  anc. 
cat.  Lunamento ,  liai.  Lunaison.  V.  Lunt- 
ioun  et  Lun^  R. 

umAPAMPA^  vl.  nom  de  ville.  PaïQ- 
pelune. 

liUNAR.,  adj.  vl.  Y.  Lmnari. 

LÙNARI ,  ARIA ,  adj.  (lunàri,  àrie);  Lu- 
nftre^  ital.  Lunar,  esp.  port.  cat.  Lunaire, 
qui  a  rapport  à  la  lune,  almanach. . 

Êty.  du.lat.  lunariê^m.  s.  V.  Lun^  R. 

MINART,  A|IDA,adj.  (IuDàr,>rde).  Lu- 
natique, capricieux,  V.  Lunatique, 

Ély.  de  luna  et  de  axt,  esprit,  manière.  V. 
£iin,  R. 

LUNASO  >  8.  f.  vl.  LuiiAcio ,  LoiiArai^  Lu-* 
naison.  V.  Lune$oun  et  Lun,  R. 

MINAT,  ADA,  adj.  et  p.  O^na,  àde). 
Benou^mau  lunal,  de  boQue.ou  de  mauvai- 
se lun^son, 

LUNATÈGE,  adj.  vl.  V.  Lunalie. 

LUNATIG,  ICA.  8.  et  adj.  (Iuna(ic,ique); 

LOMATIS*,  LPIIABD  ,  LOIIATIQOB.   LunaUCO  ^  ilaj. 

esp.  porl.  Lunatie,  cat.  Lunatique ,  au  pro- 
pre, sujet  aux  impressions  ou  aux  influences 
deJaJune,  et  fig.  personne  d'une  humeur 
changeante  et  ran|asque:  animaux  dont  la  vue 
se  trouble  k  certaines  phases  de  la  lune,  hom- 
me qui  accorde  be^ucoqp  d'influence  à  l'ac- 
tion de  la  lune. 

ÊtT.  du  lat.Utia(tcii«,.faitdeluyi(i.  V.  Lun» . 
Rad. 

LUNi^BR.  lERA,  8.  et  adj.  (lunotié,^ 
iere),d.  098  lim,  Lunatique.  V.  LunaUe  et, 
Lun,  R. 

I«UNG ,  adj.  vl.  Long.  V.  Long,  R. 

LUNCÂIij  s.  m.  vL  Draperie. 

unmAti,  8.  m.  d.  duRouergue.  Lumjar, 
port.  Linteau.  Y.  Liniau  eXLumiar, 

I«UNDAT,  8.  m.  (lundà),  dl.  Y.  Hntau, 

L^UNEQÇNERAT^  adj.  vl.  i«iibiio».«at. 
Fils  unique. 

Êty.  du  lat.  unigtnilui. 

lâUNEIÇHB ,  s.  m.  dg,  Espèce^  d'oiseau. 

JVitm'y  a  luneiche,  nimeilhenguo 
CardinOj  arrousngno  que  tmga 
Daouant  Um  $oun  que  bous  augeti, 
D!A8tros. 

IâUNEI884,  6-  f*  (lunèisse);  lombyma. 
Un  des  noms  languedoclens^deifa  linotte.  Y. 
Linola, 

LUNBI88AT,  s.  f.  (lunéissà),  dl.  Djm.  de 
luneissa,  petite  linotte. 

LUNE80UN,  s.  r.  (lunesôun);  LunçLzione, 
itai.  Lunacion ,  esp.  Lunaçâo,  port.  Huna- 
cià\  cat.  Lunaison.,  temps  qui  s'écoule  d'une 
nouvelle  lune  à  l'aulxe.  Y.  Lun ,  R. 

LUNBTA  ,  8.  r.  (lunéte).  Pour  lunette 
d'approche,  V.  Porta-vitta. 

Éty.  Dim.  de  luna  «petite  lune,  à  cause  de 
la  forme  des  lentilles.  Y.  X,|in,  R. 

LUNETA-AGROUMATICA^  8.  f.  (lu- 
néte-acrouma(ique).  Lunette  acromatique, 
celle  qyi^e^t. faite  avec  un  verre  particulier, 
connu  sous  (e^JioiQ  de,  flinta-gljiss,  lequ^  ne. 
donne  point  d' iris.. 


LUN 

ËCy.  de  luneta,  dim.  de  Imna,  et  da  grec 
a  priv.  et  de  /poiiia  (chroma),  couleur. 

C'est  en  1747  que  le  célèbre  Ëuler  dérou- 
vrit la  composition  des  lunettes  acromatiques 
avec  lesquelles  on  corrige  l'aberration  des 
rayons  qui  déOgurent  les  objets. 

I^NHf  A8,  s.  f.  pi.  (lunétes):  ««ticuBi, 
BcmicLB»,  AtnocAM,  PMWi^.  Luneltes  ou  besi- 
cles, verres  convexes  ou  concaves  ajustés  h 
des  cercles,  disposés  de  manière  à  pouvoir  se 
placer  commodément  devant  les  jeux ,  pour, 
rendre  la  vue  plus  nette»  Y.  Fouerta-vitta, 

Éfy.  Y.  Lun,  R. 

Les  anciens  connaissaient  déjà  l'art  dé- 
grossir les  objets  au  moyen  de  boules  de 
verre  remplies  d'eau,  mais  les  lunettes  qu'on 
emploie  aujourd'hui  ne  datent  que  du  com- 
mencement du  \1Yb«  siècle  ;  on  en  attribue 
l'inventiofi  à  un  nommé  Sal^vino  ou  Sal- 
vinio  degli  armaii,  1313,  qqi  en  fit.  d'abord 
un  secret.  On  est  fondé  à  lui  faire  honneur 
de  celte  découverte ,  par  l'épitaphe  suiyaote 
trouvée  dans  la  cathédrale  de  Florence.  Oui 
giace  Salvino  d*ArmatQ  degl'Armali,  di 
Firensa,  inventer delltocchiali^  etc.,  1317. 

Jordanu^  de.  Rivallo ,  dominicain ,  disait 
dans  un  sermon  prêché  vers  l'an  1305.  «  Il 
n'j  a  pas  vingt  ansi  qu'on  a  trouvé  l'art  de 
faire  dés  lunettes  qui  aident  la  vue. 

Y.  Yigneul  Bfarvilliana,  p.  145  et  suiv. 

Les  numéros  que  les  marchands  mettent 
aux  lunettes  indiquent  en  général  le  nombre 
de  pouces  qu'il  y  a  du  verre  au  point  ou  tes 
rayons  lumineux  sont  réunis ,  point  qu'on 
nomme  foyer  en  physique.  Ainsi,  le  numéro 
24  indique  que  le  foyer  est  à  24  pouces ,  etc. 

Cflu  que  $ié  qu'âge  de  maux  d'^yoUy 
Sien  ti  lagagnousei  ou  mois, 
Afin  qu*oun  âge  Vkumovr  tristo , 
Boute  èoumo  moussur  Chabert, 
A  sas  vitras  un  veire  rerf , 
Et  licounfourtara  la  vislo. 
Le  Sage,  en  1700: 

Faire  las  lunetas ,  dU  faire  la  lunette  au 
jeu  de  dames. 

En  1296,  Alexandre  de  Spina,  de  Pise, 
invente  les  lunettes  suivant,  quelques-uns,  et 
découvre  la  vertu  des  verres  convexes  que 
d'autres  attribuent  à  Roger  Bacon. 

Dans  lee  lunettes  ou  besicles  on  nomme: 

BRANCHES  ,  les  dent  iig«g  qui  rmbruMnt  une  partie  â» 

CHASSE  f  l'iinnMnqiii  rcliei^t  Im  verres.. 
ARCADE',  le  (lemi.crrd*  qai  embrasM  le  net. . 


lâUNETAS-  DBM-  ■■lootnif ,  rvvfUkM  ,  cmr as  . 

Flaquières,  plaques  de  cuir  ou  de  cuivre  pla- 
cées A  côté  des  yeux  des  mulets,  qui  les  em- 
pêchent do  voirie  qui.se  passe  autour  d'eux 
et  préserve  en  même  temps  leurs  yeux  des 
coups  de  fouet.  Y.  Visieraei  Lun,  R. 

Ces  flaquièces  ne  doivent  pas  être  confon- 
dues avec  Jes  antoques  qui  sont  des  calottes 
de  cuir  qu'on  met  sur  les  yeux  des  mulets  ou 
des  chevaux  pour  leur  boucher  les  yeux  dans 
le  manège  ou,  quand  oa.les  fait  fouler. 

LpNETIBR,.s.  m,  (lunetié).  Lunettier, 
celui  qui  fait  ou  vend  des  lunettes.  Y.  Lun, 


LIjN 

LUFfG,  vl.  V.IoM^. 

lâ'UNBt^  UNHA,  adj.  vl.  Aucua,»: 
aucnne  chose  :  jamais. 

LUNH,  lâUNHA,  adj.  vl.  Haiiy.Cil 
Long,  longue,  loin.  \.Lmg^  R. 

LUBIHANAt  adj.  f.  «I.  Ëloigaé.  V«j 
Longi  R. 

lâ^NHAR ,  vl.  Éloigner.  V.  Ung,  l 
,    I^PNPPAN^  vl.  Y.  Lmihàaii. 

I4UNOT,»  s.  m.,  (lunô).  Nom  bas-fooi- 
sin  du  linot  et  delaliooUe.  V.Iûotitt 
Lin.  R. 

LUNSi  m,  s.  que  Diltiiii,  v,  c.  0.  vl.  b^ 
aucun. 

LUNTAR,  V.  a.  (luntâ),  dg.  Jaw-Os- 
dre.  Aller,  de  ouiiter.  Y.  Ouflfnef . 

lâUNTAR ,  vl.  Yoy.  LunAar  et  Znto 

I^UNy,adv.  vl.  Loin.  V.  lms,l- 

lAJOCvl  V.Luec.  ^  ^  ^  ^ 

LUOOATBMBNTB.  vl.V.Ww* 
liQOÇR ,  S.  f.  (luôur).  Lueur,  ipp»» 

LUP' 

WP  i  s.  m.vl.  Loup,  V.  c.  m. 

lâUPART ,  vl.  Y.  Hopwri^ 

LIIPEGA,8.  f.  nupègue).UnjWD» 
langr.^dociens  de  la  huppe  V.  P*^.. 

LUPI ,  8.  m.  (lûpi);  ui»ia,iow^  'S' 
cat.  Lujpia,  esp.  Loupe,  tumeur cdW«. 
indolente^  ordinairement  defon»"*"' 
ayant  spn  siège  sous  Ja  peau.- 

Éty.  du  lat.  /uma.  fonnédcWe*,»" 
du  grec  Jlo6bc  (lobos),  lobe. 

LUPIN,  8.  m.  0"i«»v.;!ssrrb 

Lopin  ,  Lupinus  albiu*  ^^9^^ 
famille  des  Légumineuses,  qœ»*^ 
partout.  ^     .   .    «^m'oi 

WJPIUS,  8.  m.  0"H^^J(pi 
trouve  dans  le  dictionnaire  dAd»"^  ^^ 

selon.  lui  désigne  Je  mufl^  »  ^^ 
tarela,^ 


VDQ, 


I  V.Cû^' 


on 


LUQPET,  s.  m.  (N"é]îiïïî.' 
1  le  dit  aussi  d'un  loquet.  V.^''«'* 
I.lIQOBT,dLet      ^.      .  .    4|.poir 

ullumette.   Y.  Brouqueta,  cbio» 

,    Èly.  de  4ilucar ,  allumer.  J.J^^]^ 

LUQUETAIRB,  S.  m.  (N«J**  ' 
marchand  d'allumettes.  V.  X*^»**:  i^iis. 
.    LUQlJBTAH,v.a.(W"'^]' 
Tromper  ,  attraper.  V.  i^tr^P^V^uVtfi*' 

Loqueteau,  petit  loquet  J"®  *"  «jospo* 
feqélres  et  auquel  on  attache  uu  coro^r- 
pouvoir  les  ouvrir  de  lojn. 


LITB. 


LUR,pl.  LIïBSrpr^P^^^ 
Loro ,  ital.  Leur.  Y.  Lo^r  jj^.  Ovf 
.  MIRA,  8.  f.  (lùre),.  d.  ^^^i0f^ 
chien  qui  n'est  bou  à  "*"l^  j  tifi" 
flg.  des  personnes;  hominj  H^^jjijJ 
rence  bravé  et  qui  ne  l'est  P»  •  ,^  ^j  be* 


hella  lura  se  voulia  a$ai 


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LUR 

ehien  sll  roulait  mordre.  Oo  le'tUt  àtisai 
d'uD  paresseux. 

LURAR,  V.  a.  (lurà),  d.  bas  lim.  Pour 
•déniaiser.  V.  Delurar  et  Deigowrdir. 

liURAR  ,  ▼.  a.  d.  bas  lim.  tromper  : 
*M*an  piat  lurat ,  on  m*a  bien  trompé. 
V.  Attrapai  et  Talaunut. 

UIRAT.  ADA,  adj.  (-lurà^^de).  Fin, 
rusé ,  subtil,  éveillé.  V.  Lurowi.  On  le  dit 
^ussi , dans  le Ba84^imoii8in  ,-pour  déniaisé, 
V.  Desgaurdit,  - 

liinM  ,  S.'f.  (  lûr4  )  ;  xoHia  ,'LirrA ,  LOvmA.^ 
LoHlra,  ital.  Xiilrta,  esp.  Lautra,  port. 
Loutre  oo  loutre  d'Europe,  l^utraisulgariê, 
Dict.  Scient.  Nat.  Mniteïa  lutra .  Ltn.  Mam- . 
^ifèrè  onguiculé  de  la  famille  des  Digitigra- 
des ou  Carnivores ,  qui  habite  le  long  des 
^'fières  et  autour  des  lacs,  où  il  se  nourrit 
•depoisson. 

Ely.  du  lat.  Itffra,  Tline  affirme  que  cet 
'animal  est  ainsi  appelé  parce  qa'W  coupe  et 
roniB^e  les  racines  des  arbres .  du  grec  Aueiv 
tlucin] ,  détruire ,  ruiner ,  ou  du  Tnéme  mot , 
dans  le  sens  de  laver, 'parce  que  la  ton  tre 
est  presque  toujours  dans  Teau. 

La  peau  de  la  loutre  est  estimée  pour  les 
fourrures,  mais  sa  chair  qu'on  mange  en 
maigre  est  d*nn  goût  désagréable,  appro- 
chant de  celui  do  poisson. 

La  femelle  met  bas  quatre  ou  cinq  petits 
vers  le  mois  de  mars. 

LURIA ,  V.  Luri. 

LUROUN,  OUNA,  s.  (  loréun ,' ôune  ). 
Un  chevalier,  nn  intrigant,  lin  homme  en- 
4reprenant ,  rusé ,  libre ,  hardi. 

Ely.? 

Tout  mi  hl  Mjoord'lmi  «rtfve  aqoroA  Yii/mui. 
P«l«hon. 

1410 

1.US,  i\.  Pour  la  us,  l'une. 

LUB ,  s.  f.  dl.  Lumière.  V.  Lwne  et  Lu- 
tnUra. 

Ely.  du  lai.  lux ,  lucis.  Y.  iuc ,  R. 

LUS  ,  a.  dl.  Pour  lundi ,  ait.  de  luns.  V. 
-DHpii  ;  en  \l.  lumière.  Brochet. 

Éty.  du  lat.  luciut. 

uaB,\.Lusc. 

LUSC,  LHk^ii.  dérivé  du  soûs-radical  latin 
tiifcuf,  i,  borgne,  par  éilension  louche , 
parce  que  ceux  qui  sont  louches  ne  regardent 
jamais  qu'avec  un  œil ,  formé  de  luci-iecut . 
c'est'-k-dirc  eut  lux  j 


ttcta  Bit  y  Roq.  ou  du 
grec  àX\i(7xco  (^aluskô) ,  éviter ,  à  cause  que 
ceux  iqui  sont  atteints  de  cette  difformité , 
semblent  éviter  les  objets  qu'ils  veulent  re- 
garder. V.  lusp,  R. 

DeUfCttf,  parapoc.  lusc:  d'où  :  Lusc, 
Lun-a,  Lune-ar,  Luiqu-et^  Lusquet-a  , 
Lich^t,  LichH^irtf  Lichet-iar,  Lucktt-ar. 

LUSC,  U8CA,  adj.  (lÙSC.  IJSque)  ;  losqo», 

Llutco ,  cat.  Luseo ,  anc.  esp.  Vitgo ,  port. 
Louche,  qui  regarde  de  travers. 

Éty.  du  lat.  luicui,  m.  s.  V.  ttirc,  R. 

LTOCABmRE,  s.  m.  (luscàmbre)  ;  Bot- 
csAMBA,  LotcA-cBAMBA.  (jo  dcs  uoms  lang. 
du  ver  luisant.  V.  LusemaeiLuc,  R. 

LÛSGAR,  V.  n.  (luscÂ).  Loucher,  regar- 
der de  travers ,  et  par  extension  ,  regarde  t 


LUS 

furtivement,  de  c^té,  comme  si  l'on  ne  vou- 
lait pas  voir. 

Èiy.  de  luie  et  de  la  term.  act.  ar,  V. 
Lusc,  R. 

LUMHANBA ,  dl.  V.  Luicambre. 

•UMBICH,  d.  bcam.  Il  ou  elle  fuit. 

LtJSENT,  ENTA,  adj.  (Ittzèin ,  èinte)  ; 
tMum  .-ccouoBAïas.  Luisant ,  ante,  qui  luit, 
qui  jette  quelque  lumière,  qui  a  quelque 
éclat. 

«.nSBR .  vl.  V.  £ttWr. 

LOSERNA,  y.  Luzerne,  comme  plus 
usité. 

LUSERNAR.  V.  a.  (luzertià),  dl.  Ëpier, 
regarder  de  près.  V.  Gueilar  ti-Luc,  R. 

LUSERP ,  s.  m.  (lusèr) ,  dg.  Lérard.  V. 
Lagramuta, 

LDSIOA ,  V.  Xuztda  ,.plus  usité  et  Lue , 
Rad. 

LU8IR ,  V.  Lutter,  on  le  dit  de  l'action  du 
bélier  qui  couvre  la  brebis.  Suppl.  à  PtfUas. 

LUSIR ,  V.  Luxir. 

LUSISCRAnBA,  s. t.  (lusiscràmbe),  dg. 
Ver  luisant.  Y.  Lutema. 

•LUSITANIA  (lusitanie)  ;  LusUania,  port. 
Lusitaoie. 

tly.dùlll.  îuHtania. 

UI80R ,  s.f.  vl.  Lueur.  V.  Lue.  R. 

IaUSQUET,  ETA,  m.  s,  que  Lu$e,  v. 
c.  m. 

IjUSSI,  s,  m.  (lùssi).  Nom  nicéen  du 
spet.  V.  Pet  escoàe ,  et  de  l'ammodyte  ar- 
"genté,  Ammodytei  argentatus ,  Risso,  pois- 
son de  l'ordre  des  Holobranches  et  de  la 
fam.  des  Pantoptères.  Ilist.  Nat..  Est-ce  le 
même  poisson  qae  l'ammod.  tobiamis.  V. 
LaiH, 

LUSSION,  S.  m.  (1us!iie-n).  Nom  que  M. 
Risso  donne  dans  son  Hist.  Nat.  au  paralé- 
pts  corégonoîde .  ParalepU  coregonctides , 
Risso,  et  au  paralepis  sphyrénoîde,  Para- 
kpii  tphyrenèideê,  Kisso. 

LUSTRA,  s.  f.  (lustre),  dl.  anc.  Huître. 
V.  Uuitre. 

fity.  Alt.  dn  lat  oflrea. 

LUSTRA , s.  f.  (lustre).  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  Languedoc,  àtioe  variété  de  l'hulUre 
commune,  selon  M.  le  baron  Trouvé,  et  au 
moule  de  rivière.  Poamarède. 

LUSTRAR^  V.  a.  (lustra);  Luttrare  , 
ital.  Luitrar,  esp.  port.  Lustrer ,  donner  du 
histreè  nne  étofle ,  i  une  fourrure,  à  un 
chapeau,  etc. 

Éty.  àalutXre  et  de  ar.  V.  Lue.  R. 

LUSTRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (lustra,  àde); 
£ui<rado,  port.  Lustré,  ée.  V.Xuc,  R. 

HUSTRfi ,  s.  m.  (lustré).  Lustre ,  chan- 
delier de  cristal  à  plusieurs  branches  que 
l'on  suspend  au  planéher. 

Éty.  V.Xiic,  R. 


lus 


555 


On  nomme: 

LUSTRE  a  console,  celui  dont  Im  tigea  reurml.lcnt 

■  Jm  coiuole*. 
LUSTRE    A    LACS ,  celui  (]iii  cit  firrtqu»  tont' couvert 

'd'eiitrtlaes  ,  fait  hvcc  des  {(nrhu  de  verre- 
LUStRE   A  TIGE  DÉCOL'VERTE,    odnl   Atmx    Im 

branchée  iiS«t  p*iat  d'MvMMtou  ett  deattc. 

LU6TRE ,  s.  m.  (lustré).  Lustre,  port, 
esp.  Llustre,  cat.  £uf(ro,  îlal.  Lustre,  éclat 
que  l'on  donne  à  une  chose. 

£ty.  du  lat.  iUuslris. 


LUSTRÉ,  s.  m.  Lustro,  port.  cat.  esp. 
Lustre,  espace  de  cinq  ans,  terme  de  poésie. 

Ely.  du  lat  lustrum,  on  procédait  à  Rome, 
tous  les  cinq  ans  au  recencement  ou  cens, 
qui  se  terminait  par  tiO  sacrifice  nommé  tus- 
trum ,  d'où  le  nom  de  lustre  fut  employé  pour 
désignterunei'évldlutiôn 'quinquennale,  ou  de 
lustrate,  faire  la  revue,  selon  Ferri  de  Saint- 
Constant  ,  parce  que  tous  les  cinq  ans  les  cen*> 
seurs  faisaient  la  revue  de  l'armée  et  le  dé- 
nombrement du  peuple. 

uastUÉ ,  s.  m.  dl  Grièpusctile ,  clarté  de 
l'aurore.  Sauv.  V.  Ltlc ,  R. 

LUSTRES ,  18.  m.  pi.  (lustrés) ,  dl.  Moo^ 
ches ,  petits  morceaui  de  taffetas  noir  dont  les 
femmes  mbuthetaient  leur  figure  autrefoi», 
pour  faire  ressortir  la  blancheur  de  leur  teint. 

LUSTRINA,  s.  f.  (lustrine).  Lustrine, 
espèce  de  droguet  de  soie.  V.  Luc,  R. 

LUT 

LUT ,  S.  m.  Lut .  ciment  pour  luter. 

LUTA,  s.  f.  (lùte);  loocbo.  lulto,  ital. 
Lucha,e6p,  Luta ,  port.  Lutte ,  combat  corps 
à  corps  ;  fig.  combat  ^'opinion ,  d'esprit. 

fity.  du  lat  luctatio.  m.  s.  V.  Luch,  R. 

LUTAR,  V.  n.  (lulà)  ;  mocbab.  LuUare. 
ital.  Xular,  porL  Luehar^  esp.  Lutter,  s'eter^ 
cer  k  la  lutte. 

Êty.  du  lat.  7uc(art,  m.  s. 

LtlTÉNENT,  V.  LueUmetU, 

LUTH,  s.  m.  (luth)  ;  -vnro.  Leuto.  ital. 
Laïui,  esp.  Laude,.potU  Llachut,  anc.  cal. 
Luth,  instrument  de  musique  à  cordes. 

Ëty.  de  l'esp.  laud ,  emprimté  du  laud  des 
Maures,  qui  désigne  le  même  instrument. 

Le  tttth  «st  un  des  instruments  les  plus 
anciens  que  nous  connaissions  ;  la  fable  le 
domte  pour  attribut  à  ApoHon ,  à  Âmphion 
et  k  -Ëuterpe. 

Les  Arabes  le  firent  connaître  à  l'Espagne , 
et  c'est  d'elle  que  les  Français  l'ont  tiré. 

LUTHERIEN .  lENA ,  S.  (luthérien ,  iè- 
ne) ,  Lutera ,  cat.  Lûterano ,  esp.  ital  Luthé- 
rien, ienne,  celui  celle  qui  professe  la  doc* 
trine  de  Luther. 

Ëty.  du  lat,  luteranus,  m.  s. 

LUTHIER,  s.  m.  (luthié).  Luthier,  celui 

2ui  fait  des  luths,  et  par  extension  facteur 
'iostrumentii  cordes. 

LUTIN ,  s.  m.  (lutïn)  ;  mmùnn^bovm,  Lotin^ 
esprit  follet  ;  ^.  enfant  qui  (ail  continuelle- 
ment du  bruit.  Mièvre. 

Éty.  On  disait  anciennement  lniioii  corrup- 
tion de  nuiton,  selon  Huel,  parce  que -les 
(tt(tfi« ,  f)araissent  ordinairement  la  nuit,  se- 
lon la  croyance  populaire. 

LUTtNAR ,  V.  a.  (lulinà).  Lutiner,  tour- 
menter comme  font  les  lutins.  Gare. 

LUTO,(lùte),dg. 

ISounpiehount,  mais  àlutos 
Sous  fan  de  pits  ta  grans. 
Jasmin. 

LUTOS,  OZA,  a4j.  vl.  lÀotas,  cat.  to- 
dosa ,  esp.  port.  JLotoso,  ital.  Boucm ,  fan- 
geux. 

Ëty.  dulat  lulos%is,  m.  s. 

LUTÔUIW ,  Laiton.  V.  Loutoun. 

LUTOZ,  vL  V.  I.o(o«. 


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556 


LUT 


I.DTBA .  0.  r.  (lûtre).  Nom  mctai  de  la 
loutre.  V.  Lufi. 

UITBIN.  8.  m.  (lutlln);  umm.  Lulrio, 
pupitre  d'église. 

iuTBOU,  e.  m.  (lùtrou).  Forte  conta* 
jioo^ 

LUTZ  p  8.  f.  tL  um ,  uoTs.  Lus ,  esp. 
port.  lAtee ,  ital.  Lainière  :  Luis  a  nada,  U 
lumière  est  créée  ;  Lux  orta  €$1^  luit,  reluit , 
brille,  éclaire. 

Parel  alparpaHlol  houUUçi 
0^  sur  la  luis  hèn  sijeta» 
Jasmin. 

Êty.  du  lat.  lux.  Y.  Lmme ,  Lumiera  et 
Imc,  R. 

LUV 

LimBRNA,  8.  f.  (luvème).  Gare  Ver 
luisant.  V.  Luxwna  et  Lue^  R. 

Éty.  de  lu ,  pour  lus ,  et  de  venta ,  Ter 
luisant. 

UIZ 

LOS ,  8.  r.  (lui) ,  dg.  Lux,  port  Lumière. 
V.  LumieraelLue,  R. 

LUXt  1  y  radical  dérivé  du  latin  Imxarê^ 
luxer,  disloquer,  déboiter,  déplacer,  fonoé 
de  luere,  délier. 

De  luxarê^  par  apoc.  lux;  d'où  :  Lux- 
«r,  Lv«-al,  JLtMNittoii. 

JLCfX,  S,  radical  dérivé  du  latin  (wiw. 
luxe ,  profusion  »  somptuosité,  fiute ,  formé 
de  licsTf ,  délier ,  dissoudre ,  payer. 

De  luxuê ,  par  apoc.  lux;  d'où  :  Lux-e^ 
Lux-ura.  lÀmuri^auêt  Luamna,  Luxwri- 
o#,  o$a^  LuxufioêùHm^. 

LUZAB,  ▼•  a.  (luxé).  Luxer,  (aire  sortir 
un  08  de  son  articulation,  on  dit  plutôt  en 
provençal  Dss/'atrs,  ▼.  c.  m. 

Êty.  du  lat.  liuxart,  m.  s.  Y.  Lux,  R. 

Luxé,ée.Y./>Mf«e^. 

fity.  du  lat.  iMMlut.  Y.  JLm,  R. 

I«UXATION(  s.  f.  (luxalie-n)  ;  bbtamiba, 
uixATooi.  Luxation,  dislocation,  sortie  d'un 
ou  de  plosieurs  os,  la  cavité  au  moyen  de 
laquelle  ils  s'articulent  avec  d'autres  os. 

fity.  du  lat.  luxolto ,  de  (tUMifs  et  de  la 
lerm.  aHo.  Y.  Imx,  R. 

Lmm,  s.  m.  (luxé);  urso.  I.tisio,  Ital. 
Luxo,  esp.  port.  est.  Luxe,  somptuosité 
«xcessive  dans  les  habits ,  dans  les  meubles, 
dans  la  table,  etc. 

Éty.  du  lat.  luxui,  m.  s.  Y.  Lux^  R.  2. 

On  s'accorde  généralement  à  regarder  le 
luxe,  que  Lucullus  introduisit  dans  Rome, 
comme  la  cause  principale  de  la  chute  de 
l'empire  romain ,  ce  qui  engagea  Auguste  à 
faire  une  loi  (>our  le  réprimer,  l'an  12  de 
notre  ère.  Craignant  le  même  résultat,  nos 
rois  et  nos  parlements  ont ,  à  diOerenles 
époques ,  tenté  de  le  réprimer  par  des  or- 
donnances. Les  nlus  remarquables  sont  celles 
du  8  février  1713,  relative  aux  domestiques, 
laquais  et  gens  à  livrée  ;  du  8  janvier  1719, 
portant  règlement  pour  les  gens  à  livrée,  et 
du  4  février  1720 ,  fusant  défense  de  porter 
des  diamants. 


LUX 

Es.  pas  de  hm$  fu'ai  éhangiat  iêcapiom^ 
Trad.  ce  n'est  pas  par  luxe  que  j'ai  chôigé , 
etc.,  et  non  ce  n*ssîpasdê  luxe  qus. 

I4IXDRA ,  s.  f.  (luxure)  ;  ursmuA.  I^iis- 
suria^  ital.  Luxuria^  esp.  port  est.  Luxure, 
passion  inunodérée  des  nommes  pour  les 
femmes  ou  des  femmes  pour  les  bommes. 

Éty.  du  lat.  ItMmrta ,  m.  s.  formé  de 
luxus,  Y.  Lux,  R.  2. 

LOXURIA,  vl.  y.Luxura. 

LOZOIUAB,  V.  n.  vl.  Lujuriar^  esp. 
Lussuriars^  ital.  Luxurier,  se  livrerais 
débauche. 

Éty.  du  lat.  luseuriars,  m.  s.  Y.  Lux ,  R. 

LUXOBIOl.  vl.  Y.  LuxurUms ,  otua. 

XiUXUmiOttAlIBNT,  adv.  vl.  Luxurio* 
samsnt,  cat.  Lnjuriosamente,  esp.  Luxurio- 
samente,  port.  Xiustirîosaiiieiae,  ital.  Luxu- 
rieusement. 

fity.  de  luxuriosa  et  de  meiif.  Y.  Lux, 
R.2. 

I.UXIIRIOII8,  OtJSA,  adj.  (luxûrious, 
ôuse)  ;  Luxurios ,  cat.  Lussurioso  ,  ital. 
Luxurioso,  esp.  port  Luxurieux,  euse ,  qui 
est  adonné  k  la  luxure. 

Êty.  du  lat  (tmiHoiiis.  Y.  Lux,  R.2. 

LUT 

Lirr,vi.  Y.  i;iii. 

léJJYA ,  dl.  Pour  place.  Y.  Lusga. 

LUTA,  S.  f.  Oùlej.  Nom  qu'on  donne, 
k  la  loutre ,  k  Arles  ,  salon  11.  Duval.  Y. 
Luri. 

Êty.  C'est  une  altér.  de  luria. 

LUTTAR,  V.  n.  vl.  Uuytaff  cat.  Lutter. 
Y.  JLiOor,  Limekar  et  Luck^  R. 

LDZ 

LUZ ,  S.  m.  vl.  I>Itis  •  cat.  Lueio ,  esp. 
port  LueeiOf  ital.  Brochet. 

Éty.  du  lat  lueius ,  m.  s. 

ItUS ,  s.  f.  vl.  Lumière.  Y.  Lmmitra , 
Lume  et  Lue,  R. 

LOZBARNA,  d.  m.  m.  S.  que  LuMêma 
et  Lue ,  R. 

IéDZBNT,  enta,  adj.  vl.  Luisant,  ante. 

Éty.  du  lat.  Inesiilis ,  géo.  de  tuuns. 
Y.  Lue,  R. 

UIZBNTA,  S.  f.  (kisèinte)  ;  umra.  Nom 
nismois  d'une  espèce  d'olive,  petite,  oblon- 
gue ,  d'un  rooge  noirâtre .  piquetée  et  très- 
luisante  ,  d'où  le  nom  qu'elle  porte. 

Èty.  V.  lue,  R. 

IfUZBB,  V.  n.  vl.  Luire.  Y.  Lusir  et 
Lue,  R. 

lâUZER ,  S.  m.  (luaèr).  Y.  Z4iii6srl. 

LUZERNA,  s.  f.  (luzerne); 


UICA-CBAMSA,     LOtCAMMUl   , , 

Luzema ,  port  esp.  Lueiola ,  ital.  Nom 
qu'on  donne  au  lampyre  noctiluque,  Lam- 
pyris  noeltctila  •  et  au  lampyre  luisant , 
Lampyris  epUnéiêula,  Dum.  insectes  de 
l'ordre  des  Coléoptères,  et  de  lafam.  des 
Apalytres  on  ll^lépennes,  dont  les  femelles 
sont  aptères  (sans  ailes),  et  ont  l'abdomen 
phosphorescent 


LCZ 

Êty.  do  lat  Imeenmla,  petite  lanterne. 
V.  iTuc^R. 

La  propriété  phosphorescente  dont  les  fe- 
melles de  ces  insectes  sont  partlcutièremeaC 
douées,  parait  leur  avoir  été  donnée  pour 

Sue  le  mile  puisse  les  apereevoir.  «c  Ce  soirt» 
it  M.  DuoMril,  les  flambeaux  de  l'amour, 
des  phares,  des  télégraphes  nocturnes  qui 
brillent  et  signslent  au  loin  le  besoin  de 
la  reproduction^  dans  le  silence  et  l'obseurilé 
des  nuits.  » 

UIZBRNA,  S.  f.  MMBêMmA,  imsum, 
•MMwom.  Lueema,  ail.  Loieme,  Luieme 
cultivée  et  impr.  sainfoin,  Meàieago  «oftiMi, 
Lin.  plante  de  la  fam.  àtM  Léguminenses, 
originaire  de  la  Médie ,  comme  aon  nom 
latin  WMdiea  ,  l'indique,  et  cultivée  partout 
à  cause  de  l'excellent  foin  qu'elle  procure. 

Êty.  Selon  Bullet ,  du  celt  lusi  herbe, 
l'herbe  par  excellenee. 

La  luieme  fut  apportée  de  la  Médie  en 
Grèce,  du  temps  de  Darius,  fils  d'Hystaspes. 

Ce  que  les  agriculteurs  appellent  luxerne 
couronnée,  est  une  maladie  de  cette  plante 
qui  la  fait  faner ,  en  s'étendant  en  rond  dans 
les  luzemières.  Elle  est  produite  par  un  petit 
champignon  parasite,  qui  couvre  toutes  les 
racines  de  la  plante  et  les  dessèche;  cham- 
pignon que  11.  Decandole  a  nommé  rlûxoc- 
tone  de  la  luieme.  KkitoeUmia  meàUaffiuU. 

Champ  de  fuserna,  luxernière. 

LUZERlf  A,  dl.  Pour  Ivearns.  Y.  Xueama 
tXLue,  R. 

LUZERlf  A,  vl.  Flambeau,  lanterne.  Yoy. 
Lueema  et  Lue,  R. 

LUZERNA ,  s.  f.  (luxèrae) ,  d.  bas  lim. 
Y.  Luxida  ti  Eslue. 

NosUra  Datsm  Lniema,  fiMirtiiite  jours 
hivema.  Pr.  bas  lim. 

Quand  le  soleil  parait  le  jour  de  Notre* 
Dame  de  fifevrier  >  il  y  a  encore  quarante 
jours  d'hiver. 

Les  latins  disaient  : 

Sole  lueenU ,  Marid  purifieanU ,  plus 
frigeseU  posteà  ^m  anti» 

LinEERNA-«A&TAMA,s.  f.  (hnème-sal- 
bàtge).  Nom  toulousain  de  la  luieme  lor- 
binée,  Medieago  iurbimaia.  Lin.  plante  de 
la  fam.  des  Légumineuses,  qu'on  trouve 
dans  les  champs  ;  ainsi  que  de  la  luseme 
polymorphe ,  medieago  polytaorpha. 

LUZBRNAR,  V.  n.  d.  bas  lim.  (luiemà). 
On  le  dit  deê  moments  où  le  soleil  parait  par 
intervalles  durant  un  jour  nébuleux. 

LUZERNAR,  V.  a.  (luzernà)i  dl.  Épier, 
regarder  de  près.  Sauv. 

Éty.  Y.  Lue,  R. 

IiUZERNlERA,  8.  f.  (hneroiére).  Luaer- 
nière ,  terre .  champ  semé  en  luieme. 

Éty.  de  luxenui  et  de  iera, 

LUZBTA ,  s.  f.  (luséte).  Un  des  noms 
languedociens  du  ver  luisant ,  Y.  Luxema  ; 
et  de  la  luette.  Y.  Niouleta  et  Lue,  R. 

LUZIDA,  s.  f.  (luiide),  dl.  usè^.  Vu 
jet  de  lumière ,  Y.  Eslue  ;  en  pariant  des 
maladies ,  intervalle  de  mieux  être ,  rémis- 
sion. 

Éty.  Y.  Lue,  R. 

LUZINT.  INTA,  adj.  (ludn,  Inle},d. 
bas  lim.  Luisant  Y.  LuseiU  et  Lue,  R. 


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LUZ 

LUZm,  V.  n.  (lostr)  ;  imum,    

•■luiAs,  ijutraoBAB,  BiiuiMB,  Riluctre,  liai . 
Lueir,  esp.  Luzir,  port.  Luire,  éclairer, 
répandre  de  la  lamière,  de  la  clarté  ;  flg. 
bnller,  avoir  de  l'éclat. 

Êtj.  du  lat.  lucere,  V.  Lue ,  R. 

Toul  luxe  dins  aquel  houttau.  tout  brille 
dans  cette  maison ,  tout  y  reluit. 

Tout  ce  que  luze  es  pas  d*ar ,  tr.  tout 
ce  qui  reluit  n'est  pas  or,  et  non  UnU  ce 
qui  luit  n*estpas  d'or. 

Faire  luxir ,  éclairer  la  TaUsdle ,  les 
chaudrons. 

Tout  luxe ,  tout  reluit. 

loue  kuelhe  deis  cale  luxoun^  les  yeox 
des  chats  brillent. 

UIZODR ,  s.  f.  (hisoor)  ;  umm».  Lueop, 
le  luisant,  le  lustre»  le  Ternis  de  quelque 
chose. 


LI32 

Mettre  en  îuxour ,  Labellaudiére,  mettre 
au  jour,  faire  paraître. 
Ety.  V.  Luc,  R. 

LTC 

LTGEO  9  S.  m.  f  lycée);  Liceo,  ital.  esp. 
port.  Lycée,  lieu  où  s'assemblent  des  gens 
de  lettres  ;  aujourd'hui  école  fondée  par  le 
gouf  ernement  pour  rinsUruction  de  la  jeu- 
nesse ,  espèce  de  collège. 

Ëty.  du  grec  Xdxeiov  (^lukeion) ,  lien  près 
d'Athènes,  orné  de  portiques  et  de  jardins 
où  Aristote  enseignait  la  philosophie. 

Le  lycée  de  Paris,  fut  fondé  en  1779,  par 
Pilatre  du  Rosier,  en  1799,  on  en  établit 
dans  les  principales  villes  de  France  (1802). 

LTNZ,  S.  m.  (lîni).  Xincs,  ital.  esp.  cat. 
Lynee^  port.  Lynx. 


LYN  557 

Ëty.  du  lat.  lynx,  V.  Loup^eertier. 

LTR 

LTRA ,  s.  f.  (lyre)  ;  mmul.  Lira ,  ital.  esp* 
cat.  Lyra ,  port.  Lyre ,  instrument  de 
musique  à  cordes ,  en  usage  chez  les  an- 
ciens. 

Ëty.  du  laL  lyra ,  formé  du  grec  X\Spa 
(lura) ,  le  même. 

La  connaissance  de  cet  instrument  re- 
monte à  la  plus  haute  antiquité;  on  en  at- 
tribue généralement  l'invention  k  Apollon, 
à  Orphée  ou  k  Amphion. 

Les  lyres  n'eurent  d'abord  que  trois  cor- 
des, ensuite  quatre,  puis  cinq,  ensuite  sept 
etdooie,  d'où  les  noms,  Irtcords,  felra- 
corde^  pentoeorde,  eptaeorde  et  tritetra* 
eorde. 


I««LHlreI.eoaliettl  9,000  Mots  ••  ArUolet. 


M. 


u 


j.,  S.  f.  viiA  WA«  ■  OU  nn.  Treizième  lettre 
de  I  alphal>et  et  la  dixième  des  consonnes. 

Employée  comme  chiffre  romain ,  M ,  vaut 
1»000,  d'où  ce  vers  : 

if  «pal  «t  MMMri,  ipêm  Mimai  ndlt  immm. 

Les  anciens  Provençaux  l'employaient  aussi 
au  lieu  du  mot  mille,  de  cette  manière,  III  M, 
pour  trois  mille  ;  XI  M,  pour  onze  mille. 

M^  se  compose  de  deux  traits  verticaux 
réunis  entre  eux  par  une  traverse  brisée. 

M,  Sans  voyelle,  est  employée  par  les  Trou- 
badours au  lieu  du  pronom  personnel  me  ou 
mi;  m'eeper,  j'espère. 

Si  trop  grane  a  fars  no  m  rete. 


MA,  pron.  poss.  fém.  preroièfe  pers.  dnê. 
mmmm,  has  et  mn,  au  pi.  Ma.  cat.  Ma,  mes, 
il  fait  momi,  devant  les  mots  qui  commencent, 
par  nne  voyelle,  monnetpaf a. 

Êty.  dn  lat.  mea,  m.  s. 

MA  •  s.  f.  dg.  Pour  mer.  V.  Mar. 

MA ,  s.  f.  vl.  dg.  et  1.  Ma,  cat.  Pour  mam. 
V.Man. 

MA, s. m.  vL  MaHn,  v.c.  m. 

lo  6f  tM,  le  bon  matin. 

Ety.  demaiie,  parapoc.  de  ne. 

MA ,  conjoncUon.  V.  jlfoû 

MA,  adv.  d.  bas  lim.  et  vL  Voy.  Mae  et 
Mai* 

MA,  s.  f.d.  bat  lim.  La  fond  d'un  pres- 
soir, la  table  sur  laquelle  on  place  les  choses 
«'on  veni  fouler  peur  en  exprimer  le  suc  : 
ma  de  frai,  nMlè  de  pressoir. 

MAn,excl.d.  basKm.Hal  ha  1  puisque. 

MA  00  sMi-rAT,  vl.  Fait  de  main  d'tNinine. 


M 


MAA 


MAA,  S.  f.  d.  béam.  Uain.  V.  ATon. 


MABlT,a4i.vL? 

E  semblava  proxoms  mabit. 

MABODU,  s.  m.  (mabéuli).  Foo,  in- 
sensé. 

Éty.  de  l'arabe  moAoàoiit,  qui  a  la  même 
signification. 

MAC 

MAC,  mjkca,  MAcm,  radical  qu'on  fait  venir, 
les  uns,  comme  barbazan,  do  lat.  mastieare, 
mâcher,  les  autres  de  maeerare ,  macérer  ; 
M.  Astruc,  le  regarde  comme  celtique ,  mais 
il  parait  dériver  Ogurément  du  grec  (MtvT} 
(mâché),  combat,  bataille,  dispute ,  d'où  les 
acteurs  sortent  souvent  meurtris,  blessés, 
maeals,  ou  du  lat.  macula,  tache. 

De  mâche,  par  apoc.  mac;  d'où  :  Mac-ar, 
Mac^f  Mac-adura,  Maca-muous,  Mae- 
ula ,  Macul-ar,  Macul-atura ,  Mach-ada, 
Maeh-at^Mach-ug-adurajMachug-ar,  Ma- 
ehug^at,  Maqu-adura,  Maqu-ar,  Maqu- 
eiroun. 

MAÇA,  s.  f.  vl.  Massue.  Y.  Massa. 

Nacia,en  basse  lat.  Y.  Mass,  K. 

MACABIBO,  vt.Macbabée. 

MACAGA,  s.  f.  (macaque).  Macsque,  51- 
mia  cynomulgus.  Lin.  mammifère  onguicu- 
lé de  la  fam.  des  Quadrumanes  on  Tétrachi- 
ret;  c'est  one  espèce  de  guenon  à  hmgoe 
queue,  d'une  laideur  hideuse,  d'où  dérive 


MAC 

l'expression  de  laida  maeaea,  qu'on  donne 
quelquefois  aune  laide  femme, et impr.  mof/tr 
caca. 

MAOADA,  d.  béam.  Y.  Macadura. 

MACADODR,s.  m.  (macadoû),  dg.  Bat- 
toir de  lessiveuse.  V.  Massà-de-tmgadiera. 

MACADOBA,  S.  f.  (maccadûre);  ma^iibi- 
•ooii,  MACBAOA,  ammoMimA.  i4miiiaccaft«ra, 
ital.  Magulladura,  esp.  Macadura,  cal. 
Meurtrissure,  ecchymose,  quand  il  n'y  a  que 
du  sang  extravasé  sans  solution  de  continmté, 
cotissure,  quand  il  est  question  des  fruits. 

Êty.  de  macar  et  de  la  term.  ura.  Y.  Mae. 
Rad.  ^ 

Es  au  deehastar  de  Vai  que  si  counoui  la 
tnaeadura.  Prov. 

MACAMBNT,  S.  m.  vl.  mjuMMmmw,  Meur- 
trissure, altération. 
MACA-MDOro ,  8.  m.  (méqoe-mûous)  ; 

MAOA-MVOtl  ,  CABAWOM,  CAM««B.  NOm  qU'OD 

donne ,  dans  la  Prov.-Mér.  à  la  cenUurée 
noire,  Centaurea  nigra ,  Lin.  ainsi  qu'à  la 
jacée,  Centaurea  Jacea,  Lin.  plantes  de  la 
fam .  des  composées  Cynarocéphales,  commu- 
nes dans  les  champs  et  dans  les  prairies.  Y* 
Gar.  Jaeea  nigra,  p.  S42. 

Ëty.  On  emploie  les  fouilles  de  ces  plant«0 
pour  guérir  les  contusions  et  les  écorchures 
que  le  bât  fait  aux  mulets,  d'où  le  nom  da 
ifoea-muoif,  de  macar,  blesser,  et  celui  de 
Herba  delU  feriU,  que  hii  donnent  les  lU- 
liens.  Y.  Jfae,  R. 

MACAN,  adv.  (macàn) ,  d.  bv  lim.  Rien^ 
déplus.  Y.  Jlfos. 

N'y  a  macan  doue,  il  n'y  cm  a  qnedeuf. 

MAÇAPAlf ,  Y.  Massapan. 


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558 


M.4C 


mACAR,  V.  a.  (macà)  ;  Mownam.  Maear , 
cat.  port.  Machar  el  Maehacar  ,  esp.  Ma- 
car,  port.  MaccMa re,ital.  Meurtrir, blesser; 
cotiruD  fruit. 

Èiy.  V.  Mae,  R. 

M*abuqui  au  ioau^proehi  d'un han^ 
Et  mi  màquï  Vouesse  berlran. 
Gros. 

MAGAR,  T.  a.  y1.  hacbab.  lleurlrir,  as- 
sonmoer,  tacheter.  V.  Macar, 
-    MACAREL,  V.JIfaeartfoti. 

IIACAIIEI.AAI,  s.  m.  (macarefàdgi).  Ila- 
querellage,  commerce  honteux  et' illicite. 

Éty.  dé  moearel  et  de  agi,  la  manière  d'a- 
gir du  maquereau. 

MAGAREOU,  ARBIXA,  s.  (macarèou, 
èle)  ;  «lAuàms,  movrruoi.MATsovRA,  f.  Maque- 
reau, elle,  terme  déshonnêle,  celui,  celle  oui 
débauche  et. prostitue  des  femmes  et  des 
filles. 

£ty.  du Tieux  mol  maca,  maque,  qui  si-, 
goifîflit  irente,  dérivé  probablement  de  Tbé- 
breu  mûliar,  vendre. 

MAGARI,  fmacàri):  macabbi.  Expression 
proverbiale  c|ui  signifie  plut  à  Dieu  que  cela 
fut,  ainsi-soit-il. 

Cuiêinier  maeari ,  naéchant  cuisinier,  le 
cuisinier  du  diable  ou  le  cuisinier  de  Uedin, 
qui  empoisonna  le  diable. 

Êty.  du  grec  (idc:/etpQc  (  mageiros  ) ,  cuisi- 
nier :  cuisinier  matari ,  signifierait  alors. 
cuisinier  cuisinier;  il  n'est  pas  rare  de  ren- 
^îontrer  ^aos  les  langues  modernes ,  deux 
mots  qui  ne  sont  que  la  traduction  l'un  de 
l'autre.  V.  Verglas,  Macari  pourrait  venir 
aussi  de  (Aàxopiocfmakariés),  heureux,  et  il 
vient  sans  doute  de  là ,  dans  le  «premier  sens 
donné  à  ce  mot;  dans  le  second  il  peut  être 
tiré  de  makarios,  qui  signifie  aussi  homme 
qui  vient  de  mourir,  comme  si  l'on  disait  cui- 
sim'er  des  morts,  empoisonneur. 
;    MAGARONI,  V.  Maearroni. 

mACAROUN,  V.  Maearroun. 

BIAGARRONI ,  s.  m.  (maearroni);  Ma- 
ear r  6,  èaL  Maear  r  on,  esp.  Maccheroni,  ital. 
Macaroni,  p2te  en  forme  de  tuyau  de  pipe, 
inventé  en  Italie. 

fity.  ^e  r^lal.  maccheroni,  V.  Macari, 

MAC  ARROUN ,  S.  m.  Coulisse  où  Ton  en- 
châsse la  fouque,  terme  de  mar.  Gare. 

MACARRODNADA ,  s.  f.  (macarrouna- 
dc) .  Plat  de  macaroni.  Gare. 

MACARROUNS,  6.  m.  pi.  (macarrouns) ; 
MACABii<nm.  Maccarones,  basse  la  t.  Macaron 
en  français,  ce  mot  désigne  une  sorte  de  pâ- 
tisserie délicate  et  friande .  composée  de  su- 
cre. d*amandes  et  de-blancs  d'œufs  fouettés. 

Dans  la  H.-Pr.  on  donne  le  même  nom  à 
des  morceaux  de  pâte  fraîche,  de  la  gros- 
seur d'un  gland,  creux  en  dedans ,  qu'on 
mange  en  les  assaisonnant  avec  du  fromage. 

Éty.  du  grec  t&dcxotp  (macar),  heureux, 
comme  si  T^n  disait  met  des  bienheureux. 

Iwntavereii  *GuiUemum  ad  prandium,.,, 
eique  apposuerat  maccarenes  seu  lagana 
cumpasHlUs. 

Acta,  B.  GuiHelffli  Eremit. 
T.I.Aprîlis.  p.383,  Duc. 


MAC 

MACASSE,  s.  m.(macà8sé).  Nom  qu'on 
donneaux  Juifs,  à  Marseille,  pour  les  faire 
endever. 

MAGAT,  ADA,  adj.  et  part,  (macà,  âde); 
■oou>«iT.  Meurtri ,  blessé  par  un  coup  qui 
n'a  produit  qu'une  contusion,  coli ,  en  per- 
lant ^es  fruits,  agacé,  ée.  en  parlant  des 
den^s,  di. 

*£ty.  de  Mac,  R.  et  de  al. 

Fera  maccada,  poire  colie  ou  meurtrie. 

Huelhs  maccais,  des  yeux  battus. 

Denis  maccadas,  dents  agacées. 

MACEDOINAS,  s.  f/aAMAnoorA  ,  iuicc- 
-DooAKA.  Macédoine,  fricassée  de  légumes  ou 
de  viandes  aélées.  V  .Marmelaida, 

BIACBOU .  aero  d'homme.  V.  Marcel. 

MAGERAR.  v.  a.  vU  hasbbas.  Macerar, 
cat.  esp.  port.  Macerare,  ital.  Macérer,  ma- 
ter, tourmenter. 

Éty.  du  lat.  macerare fm.  s.  V.  Maigr-^, 

MAGERAT  ,ADA,  adj.  et  part.  vl.  Ma- 

BtACH,  dl.  Pour  maïe  à  pétrir,  V.  Mastra,> 
c'est  aussi  la  mafe  d'un  pressoir  à  vendange. 

BIAGHA,  dg.  Alt.  de  Maneha ,  v.  c.  m. 

MAGHAGOIXADURA,  s.  f.  vl.  Mâche- 
coulis,  parapet  en  saillie,  garni  d'une  devan- 
ture de  pierres  ou  de  briques ,  qui  régnait  au 
haut  des  tours  ou  des  châteaux  fortifiés  ;  ou- 
verture pratiquée  dans  le  couronnement  des 
tours,  et  d'où  anciennement,  les  assiégés  fai- 
saient pleuvoir  perpendiculairement  sur  les 
assiégeants,  parvenus  an  pied  des  fortifica- 
tions, des  pierres,  de  l'eau  bouillante ,  etc. 

Éty.  de  machine-Toulis,  machine  à  couler 
ou  pour  faire  couler,  selon  Huet,  et  Le  Duchat 
de  magna  gùla,  comme  torticolis,  de'Iorfum 
collum, 

BtACH  ADA,  s.  r.  (motsàde),  d.  bas  lim. 
Meurtrissure,  quantité  de  pommes  qu'on 
presse  à  la  fois.  V.  Maccadura. 

Éty.  V.  Mac,  R. 

BIAGHADOUIRA .  adj.  f.  (matéhadéuï- 
Tc).  Mâchelière,  en  parlant  des  dents.  Cast. 
V.  Dent. 

MAOBAFERRE  ,  S.  m.  (matchefèrré)  ; 

MACBArSliai  ,  CABAL  ,  CACA-rClUIB  ,  ItBMDA-rBW, 

cAmAL-DB-rAm.  Mâchefer  ,  scories  à  demi-  : 
vitrifiées  qui  se  détachent  du  fer  en  le  chauf- 
fant. 

Ëty.  de  VWùl.machia-ferro ,  fait  de  mac- 
ihiare  et  de  ferro,  selon  M.  de  Roquefort,  ce 
mot  serait  dit  pour  maille-fer,  c'est-à-dire, 
fer  maillé,  parce  que  cette  substance  est  tou- 
te poreuse,  mailtée,  V.  Matha, 

MACHAL ,  s.  m.  (matchàl) ,  MAQVBimoi. 
Pmson,  meurtrissure  occasionnée  par  un 
corps  dur  qui  a  agi  en  pinçant,  coup  de  dent. 

Éty.  de  Mach,  R.  de  machar  et  de  al,  V. 
Ifac,  R. 

MAGHAMENT,  vl.  V.  2facam<fi(. 

1MAGHAM00RRE ,  s.  m.  (màtchemôur- 
r'é).  Mâchemoure,  les  plus  petits  morceaux 
du  biscuit  que  l'on  a  embarqué  sur  un  vais- 
seau. 

Ëty.  Lia.  te  mot  signifie  mâche-museau. 
V.  Maiss,  R. 

MAGHAN,  et 

MACHANT,  ANTA,  adj.  (roatchàn,  àn- 
te).  Méchant, anle,  V.  Méchant;  pour  mau- 
I  vais, \,Marrit  et  Cad,K. 


MAC 

Fa  daou  machan  sang^  dg.  faire  de  mau- 
vais sang. 

MAGHANTAS,  ASSA,  adj.  dl.  Augm. 
de  mâchant,  V.  Méchant  et  Cad,  R. 

mAGHAR  ,  V.  a.  (motsà),  d.  bas  lim. 
Broyer,  écraser  :  Espautir,  escrasar^.  Ma- 
char  las  èhastagnas^  enlever  lé  tan  ou  récor- 
ce  des  châtaignes  sèches  en  les  frappant  avec 
un  corps  dur;  faire  une  contusion,  V.  Maccar 
et  Muftrir;  pour  hacher.  V.  IIacharet€ou' 
parmenut. 

Êty.  du  lat.  mastieareoti  9e  mascUla.'V. 
-Maies,  R. 

MAGHAR,  V.  Sastegar, 

MACHARELHAR,  v.  a.  (matdhareillâ)» 
fi.  m.  Chamarrer,  bigarrer.  V.  Chamartar 
et  Bigarrar. 

MACHAT ,  V.  Masttgai. 

MAGHEaEAR,v.a.  ^-matche^à);  ha^ 
cnoRAB.  Mordiller ,  mordre  à  plusieurs  re^ 
prises  pour  diviser ,  couper  avec  les  dents 
d'une  manière  irrégulière. 

Éty.  du  lat.  maxillisagere.  V.  Afam ,R. 

MAGHEl ,  nég.  ([matchèï] ,  d.  Km.  Mais, 
si ,  Foucaud  ;  au  lieu  de  ma  chi  ei ,  mais^ 
est. 

MACHERA ,  s.  f.  SDC.  béam.  Mâchoire. 
V.  Afat#f,R. 

MAGHERIA ,  S.  f.  vl.  Maceria  ,  en 
basse  lat.  BoucJierie.  V.  Ma%et, 

MAGHETA ,  S.  f.  (matchéte).  Nom  que 
porte  la  hulotte ,  à  Avignon.  V.  Cabrareou, 

Êty.  Macheta^  (fim.de  machùla, 

BIACHIER ,  s.  m.  (matchié).  Nom  qu'on 
donne ,  aux  environs  de  Grasse,  ao  grand- 
houx.  V.  Agarrus. 

»Èty.  de  l'ital.  maechta.  Buisson. 

MAGHIGNAR ,  Y.  a.  (matchignà).  Mâ- 
chonner^ mâcher  avec  -difficulté  ou  avec 
négligence.  V.  Mastrignar  et  Maiss ,  R. 

BiACHn.HAR,  V.  a.  (matchillâ).  Mor- 
diller ,  mordre  à  plusieurs  reprises.  Gare. 

MAGHI-MAGHE  ,  S.  m.  (matchi-mat- 
cfiè).  Brouillamini  ^  galimalhias ,  afl*aire  tel- 
lement embrouillée  qu'on  n'y  comprend 
rien. 

Êty.  V.  Maiss ,  R. 

MACH/N,  radical  pris  du  latin  machina, 
machine ,  et  dérivé  du  grec  i^Tï^av^  (  mè- 
chanè) ,  m.  s. 

De  machina ,  par  apoc.  machin  ;  d*où  : 
Machin-a ,  4iaéhin-aire ,  MacMn-al ,  Ma- 
chinal-a  ,  Machinala-ment ,  Machin-ar  ^ 
Maehin-ation ,  Machin-isto,  Machin-air. 

BIAGHINA,  s.  f.  (matchine).  Machine  , 
tout  instrument  oui  sert  à  produire  un  efièt 
par  lui-même,  a  augnoenter  les  forces,  à 
mouvoir  .  soulever,  diriger,  etc. 

Ëty.  du  lat.  machina.  Y.  Machin,  R. 

Parmi  le  nombre  incalculable  de  machines 
qu'on  a  inventées ,  nous  citerons  les  sui- 
vantes : 

Machine  à  fier  la  soie  ,  par  le  moyen  de 
la  vapeur  de  l'eau  bouillante  ,  elle  est  due 
au  comte  de  Saluées. 

Machine  hydraulique  ou  machine  à  eau, 
V.  Poumpa, 

.  Machine  infernale ,  machine  composée  de 
difiérents  artifices  qui  ont  tous  pour  base  ta 
poudre  à  eanon ,  destinée  à  ruiner  quelque 
édifice. 


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MAC 

La  première  dont  on  ail  connaissance  est 
celle  qu'imagina  F-rédéric  Jambelli,  ingé- 
nieur llalien  ,  pendant  le  siège  qu'Aleiandre 
de  Parme  avait  mis  devant  AnverSr 

Machine  pneumaHque  ,  nMchine  à  l'aide 
de  laquelle  on  |)eut  faire  le  vide  ou  enlever 
la  presque  tolalilè^de  l'air  contenu -dans  un 
vase.  Elle  fut  inventée  en  1653  par  Otto  4e 
Guericke ,  censut  de  Magdebourg  ;  Boy  le  la 
perfectionna ,  en  1680. 

En^lS^i  Mi  Fafchamps ,  inveiHa  un  nou- 
vel appareil  ^pneumatique,  à  l'aide  duquel 
on  opkie  le  vide  ,  sans  le  secours  de  la 
pompe. 

L'impuissance  dans  laquelle  se  sont  trou- 
vés les  hommes  dans  to<is  les  temps ,  pour 
faire  de  grands  efforts,  a  dû  leur  faire  inven- 
ter des  machines  dès  les  premiers  âges  do 
monde. 

544  ans  avant  J^-G.  Gtésiphon  en  invent« 
ime  propre  à  ^transporter  aisément  les  plus 
grandes  colonnes. 

220  ans,  même  époque,  Pappos  compta  40 
machines  inventées  par  Archimède  qui  sont 
presque  toutes  restées  inconnues. 

En  1663  de  notre  ère,  FraminL  inventa 
la  machine  de  Marly> 

En  1637  un  nommé  Sâlomon  de  Caus 
vint  è  Paris  de  Normandie ,  pour  présenter 
au  roi  un  mémoire  sur  les  eflTets  merveilleux 
que  Ton  pourrait  obtenir  de ^on  invention  : 
è  Tentencire ,  avec  la  vapeur ,  oa  ferait  tour- 
ner des  ménages  ,  marcher  des  voitures  , 
que.  sais-Je ,  on  opérerait  mille  autres  mer- 
veilles; le  cardinal  renvoya  cet  homme  comme 
fou  sans  l'écouter .  et  on  le  fit  mettre  à 
Bicètre ,  où  il  devint  fou  en  eflet.  Musée  des 
familles,  décembre,  1834. 

Machina  per  crU)lar  lou  blad ,  crible  à 
blé. 
BIAGHINAGIO,vl.  V.  Machination. 
MAGHINAIIIE,8.  m.  (matchinâïré).  Ma- 
cbiuateur,  celui,  qui  machine  quelque  com- 
plot. 

Ety.  de  machina  et  de  aire,  qui  machine. 
V.  Alachin,  R. 

mACHINAL ,  ALA ,  adj .  (matchinal,  aie)  : 
mAçmmA9,MaeehinaU ,  ital.  Maquinaly  porl. 
Machinal ,  aie ,  qui  tient  de  la  machines 
mouvement  natOEel  auqqel  la  volonté  n'a 
pçint  de  part. 

Ëly.  de  machina  et  de  al.  V.  Machin^  R. 

lIACHINAI«AltENT.  adv.  (malchina- 

laméin) ,  Maeehinalmente ,  ital.  Maquinal- 

mente ^  porl.  Machinalement,  d!one  manière 

machinale. 

É(y.  de  machinala.  et  de  tnenl.^  V.  Ma- 
chin, R. 

MACHIifARv  V.  a.  (matchinà)  :  Machi- 
narCf  basse  lat.  Macchinare,  ital.  Maqninat^ 
esp.  port.  cat.  Machiner,  former,  projeter 
quelque  mauvais  <dessein-contce  quelqu'un , 
faire  des  menées  sonrdes.. 

Éty.  do  lat.  mathinari.  V.  Machin^  R.- 
MACHINAT ,  ADA,  a^j.  et.  p.  (matchi- 
nà, àde).  Machiné,  ée. 

MAGHINATIO',  S.  f.'Vl.  macuiacio.  V. 
Machination. 

MACHINATION,  s.  f.  (ma(chinatie-n>; 
BWTBiGA.  Maechinaiione ,  ital.  Maquinacion^ 
esp.  MaqyÀnaçâo ,  porL  Maquinacio,  cat. 
Machination,  action  de  conceiler  et  de  con- 


MAC 

duire  sourdement  des  arliûces  odieuX'  qui 
tendent  à  une  mauvaise  fln. 

Ëly.  du  lat.  machinationiSf  gén.  de  machi- 
naliû.  \,  Machin  y  R. 

MACHINIAB .  V.  a.  (malchinià).  MAcber 
à  demi.  Aub.  V.  Machouniar. 

MACHINI8TO,  S.  m.  (roatchini<te):  ma- 
catmumB  Macchiniita,  ital.  Màquinista,  esp. 
port.  Machiniste,  celui  qui  fait,  qui  invente 
des  machines. 

Éty.  du  lat:  machinarius  ou  de  machina 
et  de  iHa,  V.  Machin,  R. 

MAGHINOIR.  s.  m.  (matchinôir)  ;  ma- 
cbimodah.  Machinorr,  outil  de  cordonnier, 
qui  sert  à  décrasser  et  à  ranger  les  points  de 
derrière  du  soutier; 

Éty.  de  machina.  V.  Machin,  R. 

MÂCHOIRE,  s.  f.  (matchùire);  uamma  , 

MADAIMA  .    BUKOA,    OAMACBA  ,    MACBIIIB.    MaS- 

cellà ,  ilal.  Mâchoire,  os  situés  dans  la  bouche 
et  dans  lesquels  sont  implantées  les  dents  :  On 
les  distingue  en  mâchoire  supérieure  eten  mâ- 
choire inférieure.  Partie  du  chien  d'une  platine 
qui  porte  la  pierre:  flg.  stupide,  pesant ,  lourd. 

Éty.  du  lat.  maxilla^  m.  s.  V.  Maiss,  R. 

MACHOT,  HACBoi>T.  V.  A-machout-it. 

MACHOTA ,  s.  f.  (matchôttc)  ;  macboob- 

TA ,    MAO  ,    DAWAtSA,    DOttAVSLA ,     lOtTA ,    «OOft^ 

oABo».  Ce  nom  est  commun  à  toutes  les 
grandes  chouettes,  mais  on  l'applique  plus 
particulièrement  au  Hibou  brachiote  4  duc  à 
courtes  oreilles,  ou  moyen  duc  à  huppes 
courtes  f  Strix  brachyotos  et  StrixMUila, 
Gmel.  oiseaui  de  l'ordre,  des  Rapaces  et  de 
la  famille  des  Nocturnes  ou. Nyctérins. 

Ély.  du  grec  Sp^x^*^  (brachys) ,  petit ,  et 
de  c^iT^c  (ôtos),  duc.  petit  duc,  d'ojhj'an- 
cien  nom  de  cet  oiseau  ^s^uioxoc  (brachyô- 
(os),  dont  on  a  ensuite  fait*  brachiota  f  ma- 
chiota  et  machota, 

Anaràla  machota ,  chasser  à  la  chouette. 

MACHOTA,  s.  f.  £crou  volant  d'uDpres* 
soir.  Ca&t. 

MACHOTA-BARAROBA  #  s^f.  (malchdte- 
banarùde).  Nom  qu'on  donne ,  à  Avignon , 
au  hibou  scops.  V.  Dugou-pichot. 

El  y.  A  cause  des  espèces  de  cornes  qu'elle 
porte  à  ta  tête.  V.  aussi  C/io(-6ayi«t. 

MACHOTA-ricBOTA .  S.  f.  (matchôte-pit- 

chôte);  macbota,  vicbovha-macboobta,  cnoos- 

TA  ,    CABBAM  .   CAB09CA  ,  CIVBTA.    ChCVèche  OU 

petite  chouette ,  Strix  passerina.  Lin.  oi- 
seau du  même  genre  que  le  précédent*,  oui  n'a 
que  vingt-cinq  centimètres  •de  long  depuis 
l'etlrémité  du  bec  jusqu'À  eelfe  de  la  queue. 

MACHOTIBR.  S.  m.-(matchotié>  ;  ma- 
cBojiTiBm.  Oiseleurqui  chasse  avec  la  chouette. 

Éty.  de  machota  et  de  ter. 
'  MACHOO ,  8.  m.  (màtchou):  If oMo,  esp. 
port.  Pour  mulet .  V.  Muou  ;  fig.  gros  lour- 
daud :  Aquot  es  un  horre  machou,  c'est  un 
vilain  bourru  ,  en  d.  bas  lim.  joufflu ,  ue. 

Éty.-  de  l'esp.  machoUf  roulet» 

BIACHOUCAS ,  s.  m.  (matchoucàs)  ;  dg. 
Tas  f  monceau? 

E  de  la  terra  que  dire 
Sounque  que  n'es  qu'un  heméré? 
Ou*un  machoucas  de  hilanio 
De  grahut  i  de  pudemiof 

D'Astros» 


MAC 


559 


MACHOUETA,  s.  f.  (machôucte).  V. 
Machota, 

BIACHODNIAR,  v«  n.  vl.  csadmab,  ma- 
caocAB,  MACBiBAB.  Màchcr  uonchslamment 
ou  par  des  mouvements  légers  et  souvent  ré- 
pétés. V.  Maiss,  R. 

MACHOURLAR,  V.  a.  (matchourlà),  dl. 

BIAOHUCAR,  V.  a.  (machucà),  dg.  Mâ- 
cher avec  plaisir  ou  avec  rage.  Jasm.  V. 
Mochouniar  e  t  3faiss ,  R . 

BIAGHUGADURA  ,  6.  t  (mttchugadù- 
re) .  dl.  Violente  meurtrissure. 

Éty.  de  machugada  et  de  ura ,  chose 
meurtrie.  V.  Jlfae,R. 

MACHUGAR,  V.  a.  (matchugà)  ,  dl. 
MoctfBOAM,  MATvuiAB.  Cc  vcrbc  «  dit  M.  Dc 
Sauvage ,  renchérit  sur  celui  de  maccar  : 
Soundet  s' es  tout  machugat,  il  a  eu  un  doigt 
écrasé  ou  tout  écaché  :  Aquot  es  tout  machu- 
^al, c'est  tout  charcuté;  ronger,  mâcher. 

Éty.  lier,  de  macar.  V.  Jlfdc ,  R. 

MACHUGAT^  ADA.  adj.  et  p.  (matchu- 
gà, àde).  Meurtri,  écrasé.  V.  Mae,  R. 

MACHQR,  s.  m.  (matchû).  Mâcheur,  ce- 
lui qui  mâche. 

BIACHURAR.  V.  a.*  (matchurà).  Mâchu- 
rer,  ne  point  tirer  nette  une  feuille  d'impres- 
sion. 

MACIP,  s.  m.  vl.  Jeune  homme.  Voy. 
Jlfonctp. 

BIACI8  j  s.  m.  (macis)  ;  Macis .  cat.  esp. 
Âtace,  ital.  Macis,  écorce  inrérieure  de  la 
noix  muscade. 
'   Éty.  Jlfasff.  vox  indica ,  Duc. 

MACLE,  s.  m.  vl.  Mâle.  V.  Mascle. 

MACIiOUNIERA^  S.  f.  (maclouuiére). 
Mmclonnère,  filet,  espèce  de  folle  dont  on 
se  sert  en  Languedoc. 

MACOTA,,  s.  f.  (macôte).  Nom  nîcéen 
du  chevêche  tengmalin,  Strix  tengwuilini, 
Liù.'Noctua  tengmalini,  Risso,-  et  au  scops 
ou  petit  duc.  V.  Dugou-pichot^,  oiseaui  de 
l'ordre  des  Rapaces ,  et  de-  la  famille  des 
Nocturnes. 

MACOURA^s.  m.  (macoubà).  Macouba. 
tabac  de  première  qualité  qui  a  nalurellcT 
ment  l'odeur  de  la  rose. 

Éty:  de  macouba ^  nom  indien  d'un  can- 
ton duNord  de  la  Martinique^  où  quelques 
habitants  cultivent  ce  tabac^ 
'  MACOURA,  s.  m.  (macoubà).  Macouba, 
nom  qu'on  donne  aussi  à  une  espèce  de  ta- 
bac de  la  Martinique .  préparé  avec  le  sucre 
brut  dissous  dans  l'eau,  sentant  un  peu  la 
violette. 

Éty.  de  rindien  macouba,  m.  s. 

MACOUBiEOn  ;  s.   m.  (  ibacoumcou  ). 

C'est  en  Languedoc,  un  des  noms  de  Pam- 

brette,  qu'on  donne. aussi  aux  semences  de 

l'Hibiscus  abel-moschus.  V.  Ambreta. 

BIAÇOUN  ,  s.  m.  (maçôun) ,  el   impr. 

MAÇOV,  aO^OO,  MAÇO  ,  MACIO  j  MACOlO  ,   MATTIO, 

en  basse  lat.  Maçon  ,  artisan  qui  fait  des 
bâtiments .  des  maisons.- 
'  Éty.  dur  lat.  machiù ,  un  machiniste  ; 
selon  Isidore,  à  Cause  de  l'intelligence  qu'un 
maçon  doit  avoir  des  machines  ;  ou  de  tna- 
certe,  les  murailles  qui  sont  l'ouvrage  do 
maçon,  selon  Ducange,  ou  plutôt  de  mansio 
maison,  demeure,  celui  qui  fait  des  mai- 
sons; Fairi  lou  maçoun,  maçonner.  X.Mas, 
Rad. 


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560 


MAC 


Les  prineipanx  outils  do  maçon  sont: 
La  truelle ,  le  marteau,  la  ligne,  la  règle, 
le  compas,  la  loise,  le  mètre,  le  nlyeao  , 
réquerre,  le  plomb,  la  bachelte,  le  décm? 
tmt ,  la  pince  •  le  ciseau  ,  le  riflard  .  la 
truelle  bretèe,  Fauge,  le  sceau,  le  balai , 
la  pelle,  le  Umis,  le  panier,  le  rabot,  I  oiseau, 
la  orooette,  la  pioche  et  le  pic,  comme  outils 
de  main ,  et  les  machines  nommées:  la  grue, 
le  gruau  ou  engin,  le  guindal,  la  chèvre, 
le  treuil,  les  mouffles,  le  levier,  le  chariot , 
le  bar ,  les  madriers  et  les  rouleaui. 

lei  maçon$  nommeni  ; 

BALËVRE  ,  raxcédoit  d'un»  pîm«  «or  ont  aulr»  ,  pc*« 

d'un  joint. 
CUEILLIB ,  !•  plitr*  iruU  U  long  d'an*  rcgU  «pi  Mil 

d«  rtfMire  pqor  laobriner,  «tdalr*  d«  nivMa  et  ùif  k 

plonb  1«»  pM*  ^vvtt*  ^  P^'***  **  ^  ftaitrM. 
ORAVOIS ,  IM  djftKÎ.  d*oM  atalitf . 
DÉFENSE,  Utt«quip«>dMboold'on«eo«Upoarwertîr 

k»  puMoU  qu'on  travaUb  mi  toit  de  U  luaiMW  d'o«  «Ut 

pend. 
RECEPER ,  coMpw  •»««  U  td»  on  l«  eoÂgoit,  U  t^te  d'an 

piM  qni  nfoM  !•  monton,  ponr  U  nMttra  d«  nivcu. 


Dans  le  Bas-Limousin ,  pays  qui  fournit 
beaucoup  de  maçons,  on  dit  anar  mtf  (otm, 
anar  à  la  peira,  pour  dire,  sortir  du  pays 
pour  aller  tr^v^iHer  comme  maçon. 

MAÇOUN ,  8.  m.  Ed  terme  de  cordier , 
sabot,  outil  qui  sert  à  caller  les  cordes. 

MAÇOON,  Pour  Frane-maçoun,  v.  cm. 

MAÇOUNAR ,  Y.  a.  (maçoûnà).  Maçon- 
ner, bâtir  en  pierre,  brique,  ou  moellon; 
flg.^  travailler  grossièrement. 

Éty.  de  wMÇOun  et  de  ar.  V.  Mas,  R. 

MAÇOUNARIA,  S.  f.  (maçoonarie]  ;  ma- 
CooKAan.  Maehoneria,  en  basse  lat.  Maçon- 
nerie, l'ouvrage  du  maçon,  l'art  de  bâtir  en 

£ty.  de  mafoiin  et  de  aria,  tout  ce  qui 
est  relatif  an  maçon.  V.Mas,  R. 

Vitruve  nous  apprend  que  les  anciens  con- 
naissaient six  espèces  de  maçonnerie,  qui  dé- 
pendaient de  la  manière  d'arranger  les  pier- 
res. 

Aujouréthui  on  nomme: 

MAÇONNERIE  DE  BLOCAGE .  edle  bit*  d«  mennM 

pitiTM  jatëca  à  bain  dt  mortier. 
MAÇONNERIE  DE  BRIQUE ,  ceUc  (|>i  «t  fkite  avec  de 

la  briqna  an  lien  de  pierres. 
MAÇONNERIE  DE  LlMOSlNAGE,  cefle  qui  eet  faite 

de  moeHom  poa^  »r  Imr  lit  en  liaison,  eam  <tredrc«& 

en  leur*  parements. 
MAÇONNERIE  DE  MOELLON ,  celle  fkite  a«w  des 

rooelloos  d'appareil   on    de   même   haateur,   ^«piarris, 

bien  ginanu,  poiÀ  de  niveav  en  Kainn  et 


paremetiu. 
MAÇONNERIE  EN  UAISQN ,  «Ile  fa:t«  de 
boutissea  de  pierre ,  pos^  en  recoiivuiuent 
snr  lat  antree. 


les  I 


On  regarde  les  Egyptiens  comme  les  in- 
venteurs de  la  maçonnerie  proprement  dite , 
et  les  pyramides  d'Egypte ,  les  murs  de  Ba- 
bylone,  le  temple  de  Salomon,  etc.,  qu'ils 
construisirent ,  sont  les  plus  anciens  monu- 
ments dont  l'histoire  ait  conservé  le  sou- 
venir. 

BIACBOLOOIA,  s.  f.  vl.  Redondance. 

Maerologia  pauxa  paraula$  qui  no  son 
neefstariai,  enpero  del  toi  no  ion  vueiai 
ni  de  êobre  finilat,  Leis  d'Amor. 


MAC 

Ëty.  du  lat.  maerologia ,  m.  s.  et  dérivé 
du  grec  lAfltxpèd  (malçros),  long,  et  de  X<Jyoç 
(logos) ,  discours. 

1IAGRU9À,  a.  f.  fmacrûse);  mumca,  ca- 
u»mm  mmmmm ,  iiB«mi.  Nom  commun  k  la  ma- 
creuse commune,  i4iia«  nigra,  Lin.  et  k  la 
double  macreuse,  Anas  fiiêca.  Lin.  V.  Rei 
deis  saucres;  oiseaux  dé  l'ordre  des  Palmi- 
pèdes, et  de  la  faip.  des  Serrirostres  ou  Prip- 
noramphes  (à  bec  crénelé). 

Éty.  du  holl.  mercool,  mareol,  dont  nous 
^vons  fait  maerouse ,  puis  macreu$e.  Roq. 

La  double  macreuse  diffère  de  la  macreu- 
se commune,  en  ce  qu'elle  est  le  double  Plus 
grosse,  et  que  le  tubercule  charnu  qui  est 
à  la  base  du  bec ,  est  noir  aii  lieu  d'être 
rouge. 

Sang  de  maerusa ,  exprès,  prov.  dont  on 
se  sert  pour  désigner  une  personne  froide, 
dure,  insensible;  elle  est  fondée  sur  l'erreur 
dans  laquelle  on  a  été  pendant  longtemps , 
croyant  que  les  macreuses  avaient  effective- 
ment le  sang  froid.  C'est  cette  même  croyance 
qui  les  a  fait  excepter  de  l'abstinence  du  gras. 
Autrefois ,  dit  le  grand  d'Âussy ,  tous  |es 
oiseaux  étaient  regardés  comme  maigres, 
d'après  ce  passage  de  la  Genèse,  Dieu  dit: 
Que  lié  eaux  produisent  les  animaux  ^ui 
nagent ,  et  les  oiseaux  jui  volent  sur  la 
terre;  considérant  ces  animaux  comme  pro- 
duits par  le  même  élément,'  on  les  rangea 
dans  la  même  classe.  Saint  Thomas  d'Aquin, 
partageait  cette  opinion. 

La  macreuse  avait  cependant  été  défepdue 
en  maigre,  par  un  Concile  dé  Latran,  tenu 
au  Xlll*«  siècle ,  par  Innocent  IlL 

MACRmiA,  Est  aussi  le  nom  qu'on 
dpnne  ,  k  Avignon  et  k  Nice ,  k  la  foulque 
d'Europe.  V.  Diable  de  mar. 

MACUIéA,  s.  f.  (macule) ,  Macula,  esp. 
port.  cat.  ital.  Macule  et  maculature ,  Uche 
qu'une  feuille,  fralchemenl  imprimée,  fait  sur 
i|ne  autre  feuille  qu'on  presse  contre  elle. 

Éty.  du  lat.  macula,  tache.  V.  Mac,  R. 

MAGUIsAR,  y.  a.  vl.  jtf^ettlar,  cat.  esp. 
port,  àlacùlare,  ital.  Bfaeuler,  souiller,  pol- 
luer. 

Ëty.  du  lat.  maçulare,  m.  s. 

rilAGUIaAR,  V.  a.  (macula);  Macular, 
anc.  cat.  port.  Maculer,  se  dit  particuliè- 
rement des  feuilles  fraîchement  imprimjèes 
dont  les  caractères  s'impriment  encore  contre 
le  papier  qu'on  y  presse  contre. 

Ety.  du  lat.  macula  et  de  la  term.  act. 
ar,  faire  une  tache.  V.  Jfœ,  R. 

MACULAT,  ADA,  adj.  et  p.  (maculà, 
àde).  Taché,  ée,  souillé,  ée. 

Ëty.  du  lat.  maculatus,  m.  s. 

1IACIII«ATURA ,  s.  f.  (maculature)  ;  Afa- 
ctiIaiMra,  esp.  p<N>t.  Maculature,  feuilles  qui 
se  trouvent  mal  imprimées ,  pochées  ;  dans 
l'impression  en  taille«douce ,  feuilles  de  papier 
qu'on  met  entre  le  cuivre  et  le  lange. 

Éty.  du  lat.  macula,  tache.  V.  jlfac,  R. 

MAD 

MAD,  HAim,  radical  pris  de  Fesp.  mad^ra^ 
bois  de  construction. 

De  wmdera ,  par  apoc.  mad;  d'où  :  Ma» 
dera ,  Mad-ier,  Mad-re,  Madr-ier, 

MADACHA ,  s.  f.  (madéche) ,  dg.  Ecbe- 
yeau.  V.  Bscagna  et  JUadaissa. 


MAD 

MADAUIA,  tL  V.  Madaissa. 

MAOAISSA ,  s.  f.  (madàlase),  dl.  et  bas 
lim.  MABAisA,  vl.  ifadafcfa,  bagâe  lat.  ifa- 
deica,  cat.  Mad^a,  esp.  Madeixa^  port. 
Pour  écheveau,  Y.  Eissatpou  et  Eseagna; 
Qg.  bande,  troupe,  cercle  de  plusieurs  person- 
nes :  Xoii  cap  de  la  madai^sa^  le  phef  de  I4 
bande. 

Èty^  Du  vieiu^  mot  lat.  malaxa,  échevei^n. 
Sauv. 

Madaissa  d^awMrinas,  paquet  d'osier. 

JUadauf  a  emboulegada,  écheveau  brooilr 
lé,  dont  les  Gis  sont  mêlés* 

MADAISSA,  s.  f.  dl.  Pour  mâchoire. 
V.  Maissa ,  Mackoira  el  Ifaîss ,  R. 

BiADAlSSOUN  Dn  mmMM^  S.  m.  (madsif- 
aéu  dèl  k^ras)  ;  madaimoh,  dg.  Le  poignet, 
l'endroit  ou  le  bras  se  joint  k  la  main. 

MADAffBTfA ,  nom  de  femme  (madaléne)  ; 
nADUBiiA,  URA, dout  Ics  dlm.  sont:  masow, 
MA0BIAOM,  MABAïAim.  MaddoUna^  îtal.  Ma^ 
dalena,  esp.  Magdeleine. 

Êty.  du  lat.  Magdatena, 

Patr.  Sainte  Magdeleine,  disciple  de  J.-G, 
UÉgli^e  célèbre  sa  fête  le  22  juUlet. 

A  la  Magdalena 
La  nose  es  plena, 
Ia)u  rasinveirat, 
La  figa  madura , 
f^ou  5(ad  ensacat. 

Prov.  des  Cevennes. 

BIADAUBNBNG,  ENGA,  adj.  (mada- 
lenéin,  éinqué).  De  la  Magdeleine,  qui  est 
mûr  k  la  Magdeleine;  on  en  fait  un  syno- 
nyme de  précoce. 

MADAIJBNETA,s.  f.  (madalenète).  Petit 
chapelet  enfermé  dans  un  petit  étui  d'os, 
qu'on  vent  dans  la  chapelle  de  Sainte  Magde- 
leine. à  Saint-Maximin. 

MADAIfOOff ,  Alt.  de  madeloun.  Voy. 
ftadaléna, 

M AD4MA ,  S.  f.  (madame)  ;  Madama  , 
ital.  esp.  cat.  port.  Madame ,  titre  qu'on 
donne  aux  dames  en  leur  pariant  ou  en 
leur  écrivant,  soit  même  en  en  parlant.  V. 
Dama  et  Domîn,  R. 

MADAlIEIfELA,  S. 
MadtmoiseUa,  port  Madameta, 
damigella ,  ital.  Afadàinîtela ,  esp.  Made- 
moiselle, titre  qu'ion  donne  aux  demoiselles. 
V.  DamÊisela  et  Domin,  R. 

MAOEIBA.  s.  f.  vl.  Matière,  matériaux. 
V.  Matiera ,  Materiaus  et  Mater,  R. 

BIADEIIIE9A,  S.  f.  (màdeirése),  dl.  Le 
calville  blanc,  bariolé  de  cramoisi,  espèce 
de  pomme. 

Ety.  de  l'esp.  mader^. 

MADEIeENA ,  Nom  propre  de  femme , 
tiré  du  français.  V.  Madalena. 

MADELOUN ,  nom  propre  de  femme 
(madeléun).  Madelon,  dim.  de  MadeUna. 

IKADERA,  8.  f.  vl.  Madera ,  basse  lat. 
Rois  propre  à  lai  construction. 

Éty.  de  l'espagnol  iiiaii«ra,bois.y.ifad, 
Rad. 

MADBTRA,  vl.  V.  MateH. 

MADIER ,  S.  m.  (madié).  Les  madiera 
sont  des  pièces  de  bois  clouées  de  distance 
en  distance  sur  la  quille  des  vaisseaux. 

Éty.  de  l'esp.  madera ,  bois  de  constrac- 
tion.  V.  Mad,  R. 


.  f.  (madamelsèle)  ; 
^adameta ,  cat.  Ma- 


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ilADONA,  «.  f.  (madone).  Badotie, 
Image  ou  baste  représentant  la  Sainte- Vierge; 
antrefois  c'était  le  titre  des  dames  de  la  pre- 
mière qualité  ;  on  le  dit  aussi  pour  revenant 
4bon ,  par  allusion  au  profit  que  les  Italiens 
savent  quelquefois  retirer  de  leurs  saints  en 
les  montrant  :  Si  faire  mna  fnadtma ,  ^e 
procurer  un  revenant  bon. 

Éty.  de  Tital.  madmma,  formé  de  ma 
^dcnna,  madame.  V.  Domlit,  R. 

niADONA,  s.  f.  (madone).  Un  des  noms 
du  narcisse  des  poètes.  V.  Dana, 

MADONBTA,  S.  f .  (madounéte),  et  impr. 
MABomnETA ,  dl.  Dim.  de  madona ,  dame  de 
basse  condition.  Douj.  V.  ^ikmin,  R. 

niADONETA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne  à 
l'alkékenge,  à  Toulouse.  V.  Won-glou. 

mADOUN ,  nom  de  femme  (madéun).  Ma- 
delon,  dim.  àeMadalena,  v.c.  m. 

MADOURBT^  ^adooré).et 

MADOUROU^s.  m.  (madôurou),  dl.  Un 
sot,  un  lourdaud,  un  grossier,  un  rustre. 

HADRAGA  ,s.  f.  (madrague).  Madrague, 
grand  filet,  en  forme  de  parc,  fait  avec  des  ca- 
bles, des  cordes  et  des  filets  proprement  dits, 
dont  on  se  sert  pour  prendre  les  Ifaons.  Ony 
prend  également  une  infinité  d'autres  pois- 
sons. 

Ëty.  du  grec  |idv$pa  (mandra),  paît,  et 
de  dc^b)  (ago),  amener. 

Danriiiie  tnadrayue  on-nomme: 

-COUPON ,  U«liKiaUm  dunbra,  plae<«  i k  1^  d*  U 


f  ARAÎl ,  k  franda  ««rét  m  «spéet  é»  TMiIbnlt  d*  k 


CRADON ,  mM  dM  'èh«mkr«t. 

LIBAN  ,  k  cord*  qui  afUcbe  U»  gn»MM  ptéees  1k  IWge  i 

kniadngo*. 
<;AIU)T  ,  kirMiUuM  émnibr: 
PICHON ,  k  qMtiKiM 
BAUDES,  Us  {«errc»-<{«i  k  tlcniMot  m  lond 

MâOHAIf .  S.  m.  (modrân) ,  d.  bas  lîm. 
Décombres.  V.  (ripas  et  Ommn. 

M  ADBAfl ,  s.  m.  (madras).  Madras,  e^[>èce 
de  fichu  desde. 

Éty.  deilfadriM,  ville  des  Indes,  sur  la 
côte  de  Goromandel ,  dont  on  a  tiré  les  pre- 
miers fichus  de  soie. 

HADRE ,  a.  m.  vl.  Mors  de  la  1)ride. 
V.  Mon. 

MADBE,  S.  m.  vl.  Grosse  pièce  de  bois, 
madrier;  agathe. 

Éty.  du  lat.  maUriat  oadeTesp.  maàera. 
V.irad,R. 

niADRlAN ,  S.  m.  (madriàn) ,  dl.  et  api. 
Mince,  grêle,  grésil. 

Et  Von  véiii  sti  temn  ^ahan^ 
Belugueja  ki  madrian. 

Hy.  Morel. 

MADRIER,  s.  m.  (madrié),  d.bas  Ihn. 
Madrier,  y.  KaleoM. 

Éty.  dtt  français,  et  dérivé  de  l'espagnol, 
madera.  V.  ilfad,  R. 

MADRIOAli,  s.  m.  (madrigal);  MAmt- 
oAov.  Madrigal  f  cat.  esp.  port.  Madrigale. 
itat.  Madrigal ,  petite  pièce  de  poésie  i]ui 
renferme,  en  pen  de  vers,  une  pensée  ingé^ 
nieuse  et  délicate,  pièce  die  musique. 

TOM.  II. 


MAD 

Éty.  Selon  Hoet,  madrigaux  ^  viendrait 
de  marUgaux,  habitants  des  montagnes  de 
Provence,  très-habiles  dans  la  science  gaie, 
comme  onudiigavote,  des  Gavots;  suivant 
Roquefort,  ce  mot  serait  ilérivé  de  l'italien 
madrigale,  que  le  cardinal  Bembo  dit  être 
une  contraction  de  mandra,  mandria,  ber- 
gerie ,  et  mandriak,  berger;  Ferrari  le  fait 
venir  de  Tesp.  madrugar ,  se  lever  matin  ; 
ainsi  madrigal,  serait  en  quelque  sorte  syno- 
nyme d'aubade^  mais  cette  étvmologie  ne 
serait  appliquable  ^u'è  H  musique  et  nom 
au  poëme. 

JlADRlOueRA,iB.  f.  vl.  lUadriguèra, 
-cat.  Matrice.  V.  Mairiça  et  Mater,  R. 

MADRIN ,  s.  iD.  (madrïn).  et 

MADRINA,  s.  m.  vl.  Agathe,  espèce  de 
pterre  précieuse  dont  on  ignore  la  qualité, 
on  en  faisait  des  hanapst>u  vases li  boire; 
Ducange  pense  que  c^Uit  Tagathe  onis. 

MADVR,  radical  pris  du  lat.  maturue, 
d'où  par  apocope  maiur  et  madur,  par  le 
changement  de  I  en  d:  A-madur-ar^  A- 
metr ,  i4-iffetr-ar. 

MADUR,  inklA,  a^.  (madûr,ùre)  ;  amhb, 
iMw  ,  MAnm.  Madur  ,  cat.  Maiuro ,  iul. 
Maduro ,  esp.  port.  MAr,  ure;  on  le  dit 
partîculièremeDt  des  fruits  de  la  terre  quand 
ils  ont  acquis  tout  leur  accroissement  et 
ioutes  leurs  qualités;  fig.  en  parlant  d'un 
abcès,  qui  est  prêt  k  percer  ou  qu'on  peut 
percer;  «n  parlant  d'une  affaire,  qui  est 
assez  éclairae;  d'one  fille  qui  est 'bonne  à' 
marier. 

Éty.  du  lat.  maturus.  Y.Matur,  B.  d'où 
madur,  maur  et  ii«lr,  fr. 

Fruit  trop  madur,  fruit  confit  sur  l'arbre. 

MADURAIRE ,  S.  m.  (madurâfré).  Qui 
mûrit  :  Lou  eouleou  e$  un  bon  maduraire. 

MADDRAMENT,  s.  m.  vl.  Madura- 
mefie,^t.  Afaduromî^iito  ,  esp.  Matura- 
mento,  ital.  Maturité.  V.  Maturitàt  ei  Mu- 
tur,  R. 

MADORAR,  ▼.  a.  (madurà)  ;  AMcnum  , 
■raua,  AMADosAm.  Maturare,  ital.  Madurmr, 
i^ài.  esp.  port.  Mûrir,  rendre  mûr. 

Êty.  du  lat.  maturare.  V.  Matur,Vi. 

MADCRAR,  V.  n.  Mûrir,  devenir  mûr  ; 
en  pariant  d'un  ébcès ,  aboutir. 

MADDRAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (maduri, 
àde);  amhbav,  muma*,  aubmiit.  Mûri,  le. 
Éty.  deMatur,  R.  et  de  at. 
MADURE8A,  S.  f.  vl.  maoomza.  Madu- 
reêa,  cat.  Madurtta,  anc.  esp.  port.  Ma- 
turexxa ,  ital.  Mâtunté.  V.  Maturitat  et 
Maiur,  R. 

MADURET,  ETA,  adj.  (maduré,éh4. 
Dim  de  madur,  un  peu  mûr,  qui  commence 
à  être  mur.  V.  Matur,  R. 

HADURBTAT,  V.  Maturiua  ti  Motur , 
Rad. 

MADURBIA,  a.  f.  Tl.  V.  Madureêa  et 
Matur,  R. 

MAE 

MtiQËmËS.B.  m.  anc.  béam.  Maître.  Yoy. 
Maettre  et  Mag ,  ti. 

MAE8TRAI.,  vl.  V.  Majeitral. 

MAESTRAR ,  v.  a.  vl.  Maîtriser,  gou- 
verner. V.  MajeHrar. 

Éty.  du  lat.  magiêter.  V.  Mag ,  R, 


MAE 


561 


AAteftTRAl*,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Ar- 
rangé, soigné;  recherché,  coordonné  ;  passé 
maître  :  exquis ,  supérieur. 

Êly.  de  magiitri.  V.  Mag,  R. 

MAESVRATOE  ,  s.  m.  vl.  Maîtrise,  en- 
seignement. y.Majeêtratge. 

Ety.  du  lat.  magistratio,  m.  «.  V.  Mag , 
Rad. 

MAESTRB,  s.  m  vl.  Maestre,  cal.  anc. 
Maestro,  ital.  Maestr,  bas  breton.  Maître, 
magistrat,  supérieur,  principal.  V.  Majeêtre 
et  Meetre. 

Éty.  du  lit.  mogistri ,  gèù.  de  magiêter. 
y.  Mag,  R. 

MAE8TREIAR,  vl.  V.  MMestrar. 

MAE8TREJAR,  vl.  V.  Majeêtrar. 

MAESTRIA,  s.  f.  vl.  MAnsTMA.  Mettria, 
cat.  port.  Maestria,  esp.  ital.  Mestrie, 
science ,  savoir ,  art ,  lumières ,  maîtrise-, 
habileté ,  supériorité ,  artifice,  rose. 

Éty.  du  lat.  magiêterium ,  d'où  la  basse 
lat.  mesura.  V.  Mag,R. 

'^Granx  affars  es  loeonquerers. 
Mais  lo  gardar  es  maestria. 

Grande  affaire  est  leeonquérir. 
Mais  le  garder  est  science. 

MAESTRIAR  ,  vl.  V.  Majestrar. 

MAESTRBi ,  adj.  ?  1.  vAsnrMui.  Supé- 
rieur, excellent;  de  maître,  savant,  diffi- 
cile. 

Êty.  du  lat.  ma^istraHs  ,in.  s.  V.  Hag , 
Rad. 

MAE8TRIUIEN ,  adv.  vl .  w^LsmgwwÊimam . 
Savamment,  habilement.  V.  MaJ,  R. 

MAET,  dg.  Alt.  deHatre, mère,  t.  c.  m. 
et  Mater ,  R. 

■AETIiAS,  dg.  Y.âieiar  et  Mesclar. 

MAO 

MAG  ,  sous-radical  pris  du  latm  magis , 
plus ,  davantage ,  et  dénvé  de  magnus ,  d'où 
magiêter,  magistratus. 

De  magie ^  par  la  suppression  des  et  du  ^: 
Mcfi,  il -mat. 

De  magister  ^magtstri  :  Mageetril-men , 
Magiêter ,  Magistr-al ,  Magistra-men , 
Magistr-at,  Magistr-au,  MagisiratrMra , 
Magistr-e. 

De  magiêtri,  par  le  changement  du  ^  en/, 
ou  i:  Majestrilmen ,  Mietr-at,  Miêtr-ada, 
Mtêtral'Oda,  Mietrat-a,  Miêtral-^ear , 
MiêtraUet,  Mistr-au. 

De  magiêter,  parapoc.  magist,  par  soppr. 
du  g ,  maiêt ,  et  par  changement  de  i  en  e , 
maeêt;  d'où  :  Maeetre,  A^^naeêtr-ar ,  Miêtr^ 
ofua. 

De  maaiêtri,  gén.  de  inagiêter,  par  les 
mènes  changements  :  Maeêtr^e ,  Maeêtr*- 
at,  ada,  Idaestr-ia,  Maeêtr-ar,  Maestratge, 
Maeêtr-Hh,  Maiêtr-e,  Maistr-a,  En-maiêtr- 
itfMaiêtr-ador,  Maiêtr-amen,  Maiêtr-ala- 
ment,  Maiêtr-at ,  Maiêtr^-au ,  Maiê,  Mais^ 
na-ment,  Main-ee,  Maiêtr-^ar,  Maêtreiê- 
egear,  Meet-e,  Meêtr^a,  meêtr-e,  Meêlr» 
egear,  Meêtr-esêa ,  Meêtr^isa ,  Meêtriê-ar , 
Metr^. 

MAG,  2,  MAtti,  radical  pris  du  latin  magia, 
magie,  et  dérivé  du  grec  ^v{i%  (magia)-^ 
formé  de  {a^yoc  (magos),  mage,  savant. 


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562  MAG 

De  magia.  pw  apoc  mag .»^9iii'^  '• 
Magi-a^Magi-eitn,  Uag-t^u ,  Uagt-t , 
Mtt9^.Ma9-t,A-magia. 

MAO,  ».  f.  vl.  Maie,  pétnn.  V.  Mattra. 

MAO  «.  f.  »1.  Maison.  V.  JKat»«.n. 

MAOÂ  .  8.  f.  (mâgoe)  :  Maga  ,  ilal. 
Magicienne ,  sorcière.  V.  Mau$a  et  Sour- 
titra»  n  Q 

Ély.  du  lai.  maga.  V.  Mag,  R.^. 

ital.  Défccluosilé,  TÎce  caché,  tache,  mal- 
façon; fig.  fourberie, ruse,  finesse;  debal, 
querelle.  ,   _^^ 

ÉIT.  de  rilal.  magagna.m.  s.  ou  du  grec 
^^/«v«  (maggana),  pluriel  de  {iin«vov 
(magganon) ,  tromperie ,  magie ,  arunce.  v . 

Meure  en  magagna,  dl.  désunir,  brouiller, 

"maoÂona  ,  s.  f.  Incommodilé ,  telle 
que  le  malaise  de  la  grossesse  :  A  força  ma- 
Qagnaê,  dl.  il  a  bien  des  infirmités;  A  tour 
jour  quaqua  magagna,  il  a  toujours  quel- 
que fer  qui  loche  ;  fatigue,  tracas. 
HAOAONA  ,  S.  f.  Pour  clavelée,  Voy. 

Picota  et  Mangoun^  R. 

MAGAONAR,V.  »•  ^L ■^"*^"'^ '^"îl' 
•AiMAm.  Magagnare ,  ital. Blesser,  condam- 
ner, infecter.  ..    ^    j     xr 

HAOAONAS,  ASSA,  adj.  d.  du  Var, 
selon  M.  Avril.  V.  MagagnouetiMangoun, 

lÎAOAONAT,  ADA,  a^J-ft  p.  {maga- 
gnà,  àde)  ;  Magagnato ,  îtoî.  Gâté ,  vicieux  ; 
atteint  de  la  clavelée  ;  malade ,  incommodé, 
estropié.  ..  .  .  j   , 

Éty.  de  magagna  et  de  a«,  atteint  de  la 
magagna.  V.  Mangoun,  R. 

Siou  tout  magagnal.ie  me  sens  tout  ac- 
cablé, ie  suis  tout  mal  fait.    ^         ,  ,     ., 

Et  ben  magagnai ,  il  est  bien  malade ,  il  a 
bien  des  infirmités. 

Lou  magagnexpai,  dl.  neVinquiétei  pas. 

HAOAGNIER ,  Gare.  V.  Manganier. 

MAGAGNOUS.  OUSA,  adj.  (maga- 
ffnôu8,ôuse);iiA«AoiiA..  Malade,  valétudi- 
naire;  intrigant,  artificieux,  fourbe ,  dont  la 
conscience  n'est  pas  nette. 

Èty.  de  magagna  ti  deous.  V.  Mangoun, 

Rad. 

MAGAONUN,  8.  m.  (magagnùn) ,  dl. 
m.  s.  que  Vetiadoura,  v.  c.  m. 

Êty.  de  magagn  et  de  un.  V.  Mangoun, 

MAG  AL .  mAUAMM ,  uAUékv ,  radical  prw  du 
ligurien,  selon  l'auteur  de  la  Slat.  des  Bou- 
cbes-du-Rhône ,  mais  plus  vraissemwable- 
ment  du  grec  ixaxeXXa  (makella),  houe, 

pioche,  boyau.  ,    u  ^ 

De  mahtlla,  par  apoc.  makel,  par  le  chan- 
gement du  fc  en  a  ,  magel  «1  «»«?^*  >  P*'^ 
celui  de  e  en  a  :  Magal-att  Magalhy  ma- 
aalh'Oun.  .  .    , 

De  magal,  par  le  changement  de  *  en  tt  : 

Magau» 

llAOALA8,AS8A,  8.  (magalàs ,  àsse). 
Grand  nigaud,  terme  de  Manosque. 

Éty.  Augm.  de  maaal,  magau,  qui  si- 
gnifie aussi  nigaud,  v.  Magai,  R. 

BIAOALH ,  Magall,  cat.  Y.  Magan ,  plos 
usité,etenvl.  ma(Ae 


MAG 

MAOALBAR,  v.  a.  (magaillâ),  etimpr. 
,.A«ATAa.  Remuer  la  terre  avec  la  marre  on 
la  houe ,  la  labourer  légèrement. 

Ély.  de  magalh  et  de  ar.  V.  ifa^fal,  R. 

M  AOAl«HET ,  8.  m.  (magaïUé)  ;  «asat^t. 
Magallet,  cat.  Petite  marre,  serfouette, 
sarcloir.  Gare. 

Èty.  Dim.de  ma^au. 

MAOALHOIIN,  S.  m.  (magaillôun)  ; 
JuA^omi.  Magallo  et  MagaÙel,  caU  Petite 
houe,  petite  marre. 

Éty.  de  magalh  et  du  dim.  oun.  Voy. 

^S22oix,  s.  m.  vl.  MagaU ,  cal.  Mail , 

"ïSbA:£oif,-2l.  Altérai,  de  ilTacea- 

muoUf  V .  c.  m. 
MAOANHAR.vl.V.ifaflraflrfiar. 

MAOANIER,  IBBA,  8.  (magamé ,  lére). 
\.  Manganier  eiMangoun^^. 

MAGASIN  ,  radical  dérivé  de  l  arabe 
ma^fcaiiti,  trésor;  fait  du  P^^^^'f^- 

De  maghann,  par  la  suppr.  de  fe  et  le 

changement  du  i  en  / ,  •^X'ÎJÎin-îSi' 
Magatin,  Em-magaetn^r ,  Em^gaM" 
at ,  Deemagann-ar ,  Det-magatinrat ,  Ma- 

^^wÛkOÉMH ,  s.  m.  (magasin)  ;  Magauino, 
ital.  Magauem  ,  cal.  Almaeen^  esp.  Ar- 
maiem,  port-  Magasin,  lieu  <>û  roneerre 
des  marchandises;  grand  amas  que  1  on  fai 
de  diverses  choses;  grand  panier  qm  est 
derrière   les    coches    et   les  voitures  de 


Comme  il  n'y  a  plus  aujourd  hui  de  mé- 
tier ,  les  grouliers  disant  notre  e  at .  il  n  y  a 
plus,  par  le  même  motif  d'orgueil,  de  bouU- 
que,  un  marchand  d'alumettes  vous  mvite  à 
passer  dans  son  magasin. 

Éty.  de  l'arabe  maghatin,  trésor  •  lieu  où 
on  le  conserve,  ou  de  moehtan.  V.  Magasin, 

Rad.  ,  ..    . 

Magasin  de  vela$ ,  voilene.         . 

MAGASINAOI,  S.  m.  (magasinâdgl) , 
«AOAtuiAOB.  AcUonde  mettre  en  magasin, 
ce  qu'il  en  coûte  pour  cela;  séjour  qu  y 
font  les  marchandises.  _  . 

MAOA8INAH.  Garc.  V.  EmmagaHnar. 

MAGASINIER,  S.  m.  (magasinié).  Ma- 
gasinier, celui  qui  est  charge  de  la  garde 
des  objets  serrés  dans  un  magasin  ;  en  prov. 
ce  mot  désigne  aussi  celm  qui  vend  des  co- 
mestibles en  magasin.  . 

Éty.  de  magatin  et  deier.  V.  Magasin.  R. 

MAGAU,  s.  m.  (magâou)  ;  «wcha, 

MUMODII  .  MMADA  ,  »WAi»A  ,  Ali«Al»0«W  FIAT  , 

~^r-~«  ou  ««.  Houe .  pioche  ser- 
vant à  remuer  la  terre  dont  la  lame  plate  est 
un  peu  courbée ,  large  du  côte  du  manche  et 
pointue  au  sommet. 

Éty.  V.  Jlfayal,  R.  ,     ^        «       . 

Magau,  est  souvent  employé  au  figure 
pour  nigaud,  sot,  imbécile,  magot. 

Cet  instrument  était  connu  des  Latins  sous 
le  nom  de  upupot ,  (unira),  d'où  celui  de  houe, 

^^iuGM'wovncAf,  s. m.  (magâou;fourcà); 
Lesjoues.  Aub.  V.  Gaulât. 


MAG 

MAGAYNAB,vl.  V.ifa^çar. 

MAGDALBON ,  S.  m.  Magoaléo ,  cal. 
Magdniton ,  esp.  Magdaleon,  cylindre  dune 
substance  emplastique  que  Ion  conswve 
dans  les  pharmacies  pour  l'usage  journalier. 

Éty.  Magdaleo  et  magdahum.  en  basse 
lai.  dérivé  de  l'hébreu  migdal  ou  mtgool, 
tour,  à  cause  de  leur  forme.  Duc. 

MâGB,  8.  m.  (mâdgé),  adj.  dg.  Plu« 
grand.  V.ifa^i  et  ifoj.R.  ^  ^,  ^ 

MAGENA,  s.  f.  (madgéne),  dl.  Image  oa 
médaille  de  pèlerin;  poupée  :  PouUda  eom- 
mo  una  magena,  jolie  comme  une  poupée. 
y.Imagena.  ,  . 

Éty.  du  laL  imago  ,  tmagtnu ,  m.  s.  Y. 

^"mA«B,  dl.  Peut  lait.  V.  Gaepa. 

MAGBR,  adj.  comp.  vl.  Plus  grand,  plus 
grande.  V.  Major. 

Ma'gBRMO  ,  's.  m.  (madgérmé).  Nom 
qu'on  donne,  à  Grasse,  àl'hyssope.  Voy. 

Mariarma,  ,       ,£*_.»    «^« 

MAGBRMBNT.  adv.  vl.  Surtout,  pnn- 

cipalement.  V.  Majormtni  et  Maj,  R. 
MAGBWAT,  s.  f.  (madgesU).  V.  Ma- 

''^  MAGBSTOUS ,  dg.  V.  Majeituoui. 

MAGESTRILMBN,  adv.  vl.  Savamment, 
en  maître.  ,  .^      .  . 

Éty.  de  mageitrU,  ail.  de  magieUr  et  de 
men.  V.  Mag,  R.  ^ 

MAGI,  s.  m.  (mâdgi);  iw^o».  Mage,  sage , 
ou  philosophe  de  la  Perse  ;  ««  «5*  «|  JlJi;"^: 
ployé, en  provençal . que  pour  désignertes 
sages  qui  vinrent  adorer  le  Messie  à  Belhiéem. 

Éty?  du  lai.  magui  ou  du  grec  ^xà^oc 
(maK0s\  le  même,  ou  de  l'hébreu  may,rtage, 
p?êt?e ,  grlnd ,  él'evé ,  d'où  le  UUn  magnui. 
V.ifaflr.  B.2. 


Sottti  tre$\ome$  fort  sagiê 
Que  van  en  Bethléem, 
Leiê  appeloun  de  magis  » 
Parce  que  toun  taven ,  (pour  savemsj. 
Saboly. 

MAGI,  BA,  s.  et  adj.  (mâdgî.  àdgc)  ; 
«Ao..  Aîné,  ée,  le  premier  né. 
Ély.  du  lai.  major.  V .  Mag,  R. 

lou  ret  la  chausido  et  Va  preao 
Per  nourri  la  magi  princejso. 
Gros. 

MAGIA ,  s.  f.  (madgie)  ;  Magia,  caU  esp. 
iurport.  Magie!  art  qui  P^é|end  Prodmre 
des  prodiges  contre  l'ordre  de  la  nature. 

Éty.  du  lai.  magia.  V.  Mag,  R.  2. 

C'est  chei  les  Babyloniens  q««  P^,^  "»i^ 
sance  celte  science  absurde ,  XVll*«  siècle 

"""uJ^mi,  ICA,  vl.  Magic,  cat  V.Ma- 

^MAGICIBN,  BNNA,  S.  (madgicién. 
ènSTMagicien,  enne,  celui  ou  celle  qui^pjré. 
tend  posSwer  l'art  de  la  magie.  V.  Sourcter, 

**  Éty.  de  iiittflria  et  de  la  lerm.  Cïe»,  f .  c.  m. 
qui  sait  la  magie.  V .  Mag,  »•*•...    ^,,. 

MAGIMBNT ,  adv.  (madgiméin).  bur- 
lout,  principalement,  parUculièremenl. 

Éty.  du  lai.  maœime.  V.  Maj,  R. 


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MÂG 

MAGIQUE ,  ICA .  adj.  (midgiqiié,  iqoe); 
Magieo/nal.eap.  porl.  Jfa^ic, cal.  Magique, 
qui  appartient  à  la  magie  ;  qui  produit  des 
eflfets  surprenants, 

Êty.du  lat.  magieui.  V.  Mag,  R.  9. 

MAOIS ,  s.  m.  pi.  (màdgis).  Nom  qu'on 
donne  aux  saints  personnages  qui  vinrent 
adorer  l'enfant  Jésus.  V.  Rei$. 

Éty.V.iVa^,  R.  2. 

MAOISTBR,  S.  m.  (madgistèr).Mot  em- 
prunté du  latin  pour  indiquer,  d'une  manière 
ironique,  un  maître  d'école  de  village.  V. 
Mettre  et  Mestre  d'etcola. 

Éty.  V.  Mag,  R. 

MAOISTERI,  s.  m.  v1.  MagiiteH.c^U 
MagiiteriOf  esp.  port.  ital.  Màllrise,  magis- 
trature. 

Ëty.  du  lat.  magisîerium^  m.  s.  V.  Mag, 
Rad. 

MAGISTRAL,  ALA,  adj.  (madgistràl, 
aie);  MAsitTSAo.  Magiitrale,  iia\.  Magiitral, 
esp.  port.  cat.  Magistral,  aie,  qui  lient  du 
Inaltre,  qui  convient  à  un  maître. 

Éty.  du  lat.  magUtraliê.  V.  Mag,  R. 

MAOI8TRABIEN,  adv.  vl.  Magbtrale- 
ment. 

Éty.  de  magiitri  ^  gén,  de  magieUrei  de 
men,  en  maître.  V.  Mag,  R. 

MAGISTRAT,  s.  m.  (madgistrà):  Ma- 
giiiral,  cat.  Magiilrado,  esp.  port.  Magie- 
trato  ,  ital.  Magistrat  ^  officier  qui  rend  la 
justice  ou  qui  est  préposé  pour  maintenir  la 
police. 

Ëty.  du  lat.  magistraitu,  fait  de  ffuigister, 
maître.  V.  Mag,  R. 

Les  plus  anciens  magistrats  établis  chez 
les  Hébreux,  furent  les  tribuns^  les  cenleniers, 
Jes  cinquanleniers  et  les  diiainiers ,  que 
Moïse  créa  par  le  conseil  de  Jéthro,  son 
beau-père,  pour  l'aider  à  soutenir  le  poids 
des  affaires  d'Israël ,  et  les  soixante- dix 
officiers  dont  il  forma ,  peu  de  temps  après , 
son  conseil ,  et  qui  furent  nommés  seniores 
et  magiitri  popuU ,  d'où  le  mol  magiilrat, 
Dict.  des  Orig.  de  1777,  in-12. 

MAGISTRATURA,  S.  f.  (madgislralùre); 
Magultalura  y  ital.  cat.  MagielralOy  esp. 
port.  Magistrature ,  la  dignité  ,  la  charge  du 
magistral  ;  il  se  dit  encore  du  corps  entier 
des  juges ,  et  du  temps  pendant  lequel  ils 
exercent  leurs  fonctions. 

Ëty.  de  magistrat  et  de  ura,  Y.  Mag^  R. 

MAQISTRAU,  m.  s.  que  Mietrau  et 
3fag,  R, 

MAGISTRE,  s.  m.  vl.  Maître,  chirur- 
gien. V.  Mestre. 

Ë(y.  du  lat.  magister,  V.  Mag,  R. 

MAGLOIRO ,  nom  d'homme  (magléire)  ; 
MAotovASA*  ou>imo.  Magloire. 

Saint  Magloire,  évcque,  honoré  le  24 
octobre. 

MAGIf,  MAo»^,  radical  pris  du  lat.  tnagnue, 
i,  a.  tftm,  grand,  et  dérivé  du  grec  (xé^otc 
(megas),  m.  s.  par  addition  de  n  et  change- 
ment de  e  en  a,  d'où  major ,  magie  et  maxi- 
mue,  sous-radicaux.  V.  Majei  Mag. 

De  magnus,  par  apoc.ilf a^n,  Magni,  Ma- 
gni'fi^e,  Magni'fica,MagniÂea-metU,Ma' 
gn-e,  Magn-ayMagni-fieat,  Magni-fieença, 
Magni'fi'Cation.  Magnranime,  Magn-anim' 
itat,Mag'Ue,  Mange,  Manh. 


MAG 

MAGN.A.adj.  vl.  MAM.  Magno,  ital. 
esp.  Grand,  ande. 

Éty.  du  lat.  magnue,  m.  s. 

MAGNA,  terminaison  dérivée  du  lat.  ma«/- 
na,  grande. 

CharletMgna ,  Gharlemagne  ou  Charles- 
le- Grand. 

MAGNA,  adj.  f.  vl.  Grande  :  Tour  ma- 
gna, la  grande  tour. 

Mara  ma^na,  grand  mal. 

Éty.  du  lat.  magna,  m.  s.  V.  Magn,  R. 

MAGNA,  nom  de  femme  (magne) ,  dg. 
Jasm.  V.  Maria. 

MAGNAG ,  AGA,  adj.  (magnà,  âoue),  dl. 
MAcwAYAc.  Douillet,  délicat ,  mou ,  eroéminé, 
sucré. 

MAGNAGARIA,  8.  f.  (magnagarie)  ;  ma- 
«KASABiB.  Magnanerie,  art  d'élever  les  vers 
à  soie. 

MAGNAN ,  s.  m.  (magnàn);  MAmAu,  ma- 
mAo,  BuiA,  I.APOWIKO.  MignoUo ,  ital.  Ver 
à  soie  ou  bombix  du  mûrier  ,  Bombix 
mori ,  Fab.  insecte  de  l'ordre  des  Lépi- 
doptères et  de  la  fam.  des  Filicornes,  ori- 
ginaire de  la  Chine  et  des  parties  les  plus 
méridionales  de  l'Asie.  On  le  dit  aussi  quel- 
quefois ironiquement  pour  les  pous ,  a  de 
maanans. 

Ëty.  du  lat.  magnue  nene,  grand  fileur, 
selon  Ach.  et  de  mignalto ,  qui  désignent 
en  ital.  le  même  insecte ,  selon  M.  Du- 
méril  ;  mais  la  véritable  étymologie  de  ce 
mot  me  parait  venir  du  mut  maniar  ou  ma- 
gnar,  qui  dans  notre  ancien  langage  signi- 
fiait manger,  comme  le  prouve  le  passage 
suivant  :  Aicel  que  no  mania  noijuje  lo  ma- 
niant^ que  celui  qui  ne  mange  pas  ne  juge  pas 
celui  qui  man^e,  d'après  ce  passage  manian 
ou  magnan,  signifie  mangeur ,  qualification 
qui  convient  parfaitement  au  ver  à  soie  ;  d'au- 
tres ont  cru,  non  sans  quelque  apparence  de 
raison  ,  que  ce  mol  pouvait  provenir  du  nom 
de  celui  qui  le  premier  avait  apporté  le  ver  à 
soie,  en  Provence,  où  les  noms  propres  de 
magnan  sont  trèscooimuns.  Voy.  Magn, 
Rad. 

Faire  de  magnane ,  Tr.  élever  des  vers  à 
soie. 

Chacun  sait  que  c'est  à  la  chenille  de  cet 
insecte  que  nous  devons  la  soie.  Les  premiers 
fils  qu'elle  file  pour  faire  son  cocon  portent 
le  nom  de  bourre,  bourrelte  ou  araignée,  elle 
met  ordinairement  trois  jours  pour  l'accom- 
plir; le  fil  qui  le  compose,  selon  Malpighi  et 
Lionnet,  a  900  pieds  de  longueur.  Après  ce 
travail,  la  chenille  se  transforme  en  nymphe 
et  demeure  pendant  20  jours  dans  cet  élat, 
après  lesquels  le  papillon  perce  le  cocon  et 
sort  sous  la  forme  d'insecte  parfait.  Les  mâ- 
les sortent  ordinairement  les  premiers. 

On  attribue  aux  Chinois  l'art  d'élever  les 
vers  à  soie,  et  l'on  dit  qu'une  certaine  Pam- 
phile,  habitante  de  Cos,  fille  de  Lalous,  fut  la 
première  qui  sut  filer  les  cocons. 

323  ans,  avant  J.-C.  la  soie  fut  importée 
pour  la  première  fois  de  la  Perse  dans  la 
Grèce;  elle  le  fut  de  l'Inde  à  Rome,  374  ans 
après  et  en  555  de  notre  ère ,  deux  religieux 
apportèrent  des  Indes  k  Constantinople  des 
œufs  de  vers  à  soie. 

En  1130,  Roger,  roi  de  Cidle,  fit  venir  des 
ouvriers  de  Constantinople  k  Palerme,  des- 


MAG 


563 


quels  le  reste  de  l'Italie  apprit  l'art  d'élevorles 
versa  soie  et  défiler  les  cocons. 

Ce  ne  fut  que  sous  le  régne  de  Charles  VIII, 
que  cet  art  s'introduisit  en  France  ;  et  sont 
celui  de  Chartes  IX  et  d'Henri  IV ,  qu'on 
commença  k  y  cultiver  le  mûrier;  mais  ce  no 
fut  qu'en  1665,  que  Louis  XIV,  donna  à  cet- 
te branche  de  commerce  toute  l'extension  pos- 
sible. Voy.  Seda ,  Amourier  et  Diouloufet, 
Pouemo  deie  magnane, 

Magnan  engipat  ou  canelat ,  ver  k  soie 
plâtré. 

Magnan  mouret,  ver  moricaud. 

On  donne  le  nom  de  eignaue,  signaux,  aux 
rameaux  d'essai. 

Les  deux  plus  anciens  ouvrages  sur  l'art 
d'élever  les  vers  à  soie,  sont  :  Le  ponëme  De 
Bombycum  cura  el  usu  ,  Lugduni,  1537, 
in-8o,  par  Vida;  et  II  VermiceUo  delta  Seta, 
Rimini,  1581,  in-i» ,  par  Corsuccio  ,  qui  le 
dédia  aux  Dames  de  Rimini. 

UAGNANIER ,  s.  m.  (magnanié)  ;  maoia- 
«iiiBB,  MACMAMiBB.  Mognanier,  le  chef  des 
ateliers,  dans  Içs  lieux  où  l'on  élève  des  vers 
à  soie. 

Êty.  de  magnan  et  de  ter.  V.  Mang,  R. 

MAONANIERA,  S.  f.  (magnaniére);  ma- 

«■A«UI1B«A,  COOCOOiraVIA»  MAGIIAOAUA.    AlClier 

et  lieu  où  l'on  élève  les  vers  k  soie. 

Ëty.  de  matait  et  de  la  term.  iera ,  lieu 
qu'habitent  les  ma^natu,  les  vers  à  soie.  V. 
Mang,  R. 

BfAONANIMB,IMA,adj.  (magnanime, 
ime)  ;  Magnanim,  cat.  Magnanimo,  ital.  esp. 
port.  Magnanime,  qui  a  l'âme  grande ,  qui  a 
des  sentiments  élevés,  généreux. 

Êty.  du  lat.  magnanimue ,  formé  de  ma- 
gnue animue.  V.  Magn,  R. 

BIAONANnaTAT,8.  f.  (magnanimità) ; 
Magnanimité,  ital.  Magnanimidad ,  esp. 
Magnanimidade,  port.  Magnanimitat,  cat. 
Magnanimité,  vertu  de  celui  qui  est  magnani- 
me, grandeur  d'âme. 

Éty.  du  lat.  magnanimilatie,  gén.  de  ma- 
gnanimitae,  m.  s.  V.  Jlfa^n,  R. 

MAONAR,  V.  a.  (  magnà  )  ;  Magagnare , 
ital.  Gâter,  vicier,  corrompre. 

Éty.  de  magagna  el  de  ar,  on  du  bas  bre- 
ton mahagnar,  estropier,  mutiler.  V.  Man- 
gouuj  R. 

MAONATG,  ATCA,  adj.  (magnàTc,  àl- 
que),  dl.  V.  Magnae. 

MAONEIRA,  s  f.  (magnèîre).  dl.  Brebis 
dont  l'agneau  est  mort  el  à  laquelle  on  en  a 
substitué  un  autre  pour  la  téter. 

Ëty.  de  la  basse  latinité  magnœva ,  qu'on 
a  dit  pour  grandœva,  vieille? 

MAGNERA,  dl.  V.  Maniera eiMan,  R. 

MAONERETAS,  S.  f.  pi.  (magneréles) , 
dl.  Dim.  de  magniera,  qui  n'est  qu'une  ait. 
de  Maniera,  v.  c.  m.  el  Man,  R. 

M AONE8IA,  s.  f.  (magnésie)  ;  Magne- 
eia,  cal.  esp.  ital.  port.  Magnésie  ou  terre 
absorbante. 

Ëty.  du  lat.  magneeia,  m.  s. 

MAONETA,  s.  f.  vl.  MagneU,pori.  ital. 
Majfnète,  pierre  magnétique. 

Eiy.  dulat.  magnetie,  gén.  deifi<isrite«,m.  t. 

MAONETISAR .  v.  a.  (magnétisé)  ;  Ma* 
gnetiear,  cat.  port.  Magnetixar,  esp.  magne- 
ti%%ar,  ital.  Magnétiser,  communiquer,  déve- 
lopper le  magnétisme  animal. 


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564 


MAG 


llAOBiETISAT,  ADA,  adj.  et  p.  Magné- 
tisé, ée.  

BIAONETISBIE,  8.  lu,  (  magnelismé  )  ; 
MfagneH*me,aLU  Magnetiiww,t8p,  îtal.  port, 
liagoélisme,  les  propriétés  de  l'aimaot  con- 
sidérées collectivement.  V.  Amanl, 

Êtj.  de  fnagmeHs,gén.&e  magnes,  aimant, 
etdelaterm.  <«me. 

MAGNETISME  ANIMAL,  S.  m.  Ma- 
gnétisme animal,  propriété ,  action  et  effets 
du  fluide  magnétique,  introduit  et  mis  en  mou- 
vement dans  le  corps.de  l'honmie,  au  moven 
de  certains  procéda,  tels  que  des  attouche- 
ments, des  frottements  et  même  des  regards, 
des  paroles  ou  de  simples  gestes. 

On  a  généralement  attribué  la  découverte 
du  magnétisme  anjmal<  à  Mesmer,  médecin 
Allemand,  né  en  1734,  è  Mersbourg,  en 
Souabe,  quoique  le  P.  Hell ,  jésuite ,  profes- 
seur d'astronomie,  lui  eut  commumqué^les 
premières  idées  de  l'emploi  qu'on  pourrait  en 
faire  dans  le  traitement  des  maladies;  c'est 
en  1783  que  son  système  fut  rendu  public. 

Malgré  les  effets  merveilleux  qu'on  a  attri- 
bués au  magnétisme  animal ,  son  action  la 
pins  certaine,  parait  se  borner  à  agir  plus  ou 
moins  fortement  sur  l'imagination  et  à  pro- 
duire un  somnambulisme  artificiel,  qui  diflè- 
re  peu  du  sonmambulisme  naturel. 

MAONIAR,  V.  a.  (magniâ) ,  d.  lim.  Ma- 
nier. V.  Manegear  et  Man ,  R. 

MAONIEN,  s.  m.  V.  Manin. 

MAGB||EBA,dl.  V.  Maniera  ti  Man, 
Rad. 

BlAONIFIGiadj.  vl.  Magnifiç,  cat.  Vojl 
Magnifique. 

MAONinCAMENT,  adv.  (magnifica- 
méin)  ;  Magnificamènt,  cat.  Magnifiçamen- 
le,  ital.  e^p.  port.  Magnifiquement,  avec  ma- 
gnificence. 

Étj.  de  magnifiai  et  de  menl,  d'une  ma- 
nière magnifique.  y.Magn,  R. 

MAGNIFIGAR,  v.  a.  vl.  Magnificar,  cat. 
esp.  port.  Magnifieare^  ital.  Célébrer,  glori- 
fier, honorer,  exalter,  développer,  agrandir, 
gonfler. 

Ëty.dulat.  magnifieare,  ols^V.  Mag,. 
Rad. 

BlAONIflGAT ,  ADA ,  adj.  et  p,  vl.  Glo- 
rifié, ée,  honoré,  exalté,  gonfÛ. 

MAGNIFICAT,  S.  m.  (magnificat).  Ma- 
gnificat ,  cantique  prononcé  par  la  sainte 
Vierge  lorsqu'elle  visiU  sa  cousine  Elisabeth. 

On  croit  qu'on  ne  le  récite  dans  l'Église 
latine  que  depuis  l'an  506. 

Ëly.  Ainsi  nommé  du  premier  moi  de  ce 
cantique.  V.  Magn,  R. 

HAONIfflCATIOBf ,  8.  f.  d.  vaucL  Exal- 
tation. 

Éty.  V.  Jlffl^n,R. 

MAONIFIÇENÇA,9'f.  (magnificèince); 
MAiiiricsiiçA  Magni'fieenza,  ital.  Magnifieen- 
cta,  esp.  port.  cat.  Magnificence,  dépense  dans 
la  grand  et  le  l)eau;  qualité  des  choses  qui 
sonL  magnifiques. 

Ëly.  du  lat.  magnifieeniia^  fait  demapniia 
magni^  de^eareetde  enlta,  litt.  choses  iai- 
tes  en  grand".  V.  Jfayfi,  R. 

MAONIFIC^CIA ,  vl.  Magnificenckif 
cal.  V.  Magnipcença, 

MAONIFIQUAR,,  vU.  V.  Magnificat. 


MAG 

MACMOFIQIIE,  ICA,  adj.  (magnifique, 
ique);  uAtanq/vm.  Magnifieo,  ital.  esp.  port 
Magnifie,  cat.  Magnifique*  spleodide,  somp- 
tueux, qqi  a  de  l'éclat 

Éty.  du  lat.  magnifieue.  V.  Jfa^,.R. 

MACmiONUR,  v.n.  (nuignignià),d.m. 
Bredouiller,  parler  peu  distinctement^ 

Éty.  Ce  mot  est  formé  par  onomatopée. 

MAONIN,  V.Jfantn. 

MAONIN,  S.  m.  (manIn)  ;  M4ioa«  MAMmsa, 
■muiAii ,  uuCTsnHBs.  Magnano ,  ital.  Chau- 
dronnier ambulant,  chaudronnier,  ea géné- 
ral. V,  Peiroulier. 

Ety.  Ce  mot  est  ligurien,  selon  l'auteor  de 
laSt  des  £u-dtt-Rh.  Ménage  le  dériveduJat. 
œramen. 

BIAONOL,  s.  m.  vl.  Paquet,  gerbe,  ja- 
velle. 

Ëty.  Ce  mot  est  une  ait  de  Manonl^  v.  c 
m.  et  Man,  R. 

MAGOBNt  adj.vl.  Pjîvé. des  pieds; pied- 
bot. 

MAGOT,  s.  m.  (magô).  Magot,  es|>èce 
de  singe  ;  Stmtaifiicti#r  mammifère  onguicu- 
lé delà  fam.  des  Quadrumanes,  originaire 
d'Afrique;  c'est  celui  de  tous  les  singes  qui, 
selon  Uuflbn»  s'accomode  le  mieux  idc  la  temr 
péralure  de  notre  climat  On  donne  lo^méoe 
nom  par4roQΫ  à  «a  homme  laid  et  mal  bâti  ; 
pour  amas  d'argent.  V.  Maguet. 

Êty.  du  lat.  mimus ,  grimacier ,  selon  Mé- 
nage* dérivé  du  grec {A*i(x<Sc  (mimos),  mime, 
bouflbn,  ou  de  p.t|jLw  (mimô),  singe-;  suivant 
Huet ,  de  (xopfioj  ^mormé) ,  masque  hideux , 
figure  hideùsei 

MAOOVIaENT  ,  ENTA^,  (mtgouléiat, 
èinte),  dg.  ?. 

BIAOl»,  A0BA,vl.>etd.baslim.Jira. 
S^r^cat  Pour  maigre.  V.  Maigtîe  et  Maigt, 
Rad. 

MACyWEIOU,  imp«  dl.  V.  Maug^abiau. 

BIAORE8TIN ,  INA ,  adj.  et  s.  (mogres-< 
tin,  ine),  d.  bas  lim.  Maigrelet  V.  Maigri^ 
neou  et  Haigr,  R. 

MAOBET^  adj.vl.  V.  Maigrelets 
-.    MAGREZA,  s.  f.  vl.  mai^w**.  MagtexOf 
anc.  cat.  esp.  port.  MagreMxa,  ital.  Maigreur^ 
V.  Maigreur  et  Maigr,J{. 

MAOREZIR,  f.  n.  vl.  Magrexir,  anc. 
'cat.  ifayrefcer,  anc  esp^  Maigrit  V.  Mai- 
grir. 
.    Éty.  du  lat.  maereecere.  V.  Maigr,  R. 

MAOROBRA,  dl.  V.  MaigroureiMaigr, 
Rad. 
/   MAGRIR,  vl.  V.  Muigrir. 

MAOIIIT ,  IDA,  adj.  dg.  Maigri.  V.Bn^ 
maigrit  et  Maigr,  R. 
,    MAORONAOE,  V.  3fau^ra6toy. 
^    MAGROÇR,  ifa^ror,  cat  V.  Maigrour 
et  Maigr,  R. 

MAGaomriT .  IDA.,  adj.  (magtonsU, 
ide),  dl.  Maigrelet.  V.  Maigrineau» 
:    Éty.  de  Nia^i^otir.  V.  Maigr,  R. 
;    MAQOELA ,  V.  Muguiela. 

HAOUl^^  adj.  (magués).  Epithète  qu'on 
donne  aux  gêna  de  pçiu  .de.  considécatioo. 
Gare. 
,    MAGUET,  §.rav  (BMfué);  MAMiiuiA., 

^«oT.  Magot,  amas  d'argent^aché.. 

Ëty.  de  l'hébreu  meotk,  argent. 

Faire  Um  ma^ite^  entassée  de  l'argent; 


MAG 

MAGUIELA,  S.  f,  vl,  CoUine  00  monta- 
gne rapide  et  escarpée^ 

^11  maguela  et  en  terra  penienti. 
Noun  houieê  toun  argent.     Pr. 

MAGU8,  adj.  comp«  vl.  Pins  grand. 
Éty.  Alt  de.magnu$,  V.  Magn,  R. 


MAHNivLV.Afaïa. 

MABODM,  dg.  D'Astros.  Altde^aJkoi»- 
met, 

MAHOUMETAN,ANA,  adj.  (mahoo- 
metan,  âne)  ;  tow  ,  tvwuul,  Mahometà ,  cal. 
Mohometemo,  esp.  MaomeUano,  ital.  Mabo- 
métan,  ane,  qui  professe  la  religion  de  Maho- 
met 

Éty.  du  lat  mahometanue^  m.  s. 

MABOUMETI8ME ,  s.  m.  (méhonmetis- 
mt).  Mahométisme ,  la  religion  de  Mahomet. 
^  Ety.  de  wuUununet  et  de  la  term.  leme , 
V.  c.  m. 

Pour  se  faire  une  idée  do.  mahométisme , 
qui^  a  donné  une  nouvelle  forme  à  tant  d'em- 
pires, dit  l'historien  philosophe  de  nosjours, 
il  faut  d'abord  se  rappeler  que  ce  fut  vers  le 
fin  du  VI*«  siècle,  en  570,  aue  naquit  Maho- 
met à  la  Mecque,  dans  l'Arabie  pétrée .^ 

après  avoir  connu  le  caractère  de  ses  conci* 
toyens^  leur  ignorance,  leur  crédulité  et  leur 
^disposition  à  l'enthousiasme  ;  il  vit  qu'il  pou- 
vait s'ériger  en  prophète  ;  âgé  de  40  ans , 
doué  d'une  éloquence  vive  et  forte,  il  feignil 
des  révélations,  il  parla,  il  se  fitcroired*aDord 
dans-sa  maison,  En  trois  ans  il  eut  42  disci- 
ples persuadés  ;  Omar  son  persécuteur  dcTint 
son  apôtre,  et  au  kK>utde  5  ans  il  en  eut  114. 
Dict-desXhîg.  de  1777,  in-12. 

Cette  religion  ne  reconnaît  qu'un  Diea,  re« 
garde  Mahomet  comme  le.  dernier  pro^îèle , 
Aéknà  l'nsagfi  duvin«  permet  la  pluralité  des 
femmes  et  promet  une  vie  étemelle  où  Time 
sera  enivrée  de  tous  les  plaisirs  spirituels  et 
où  le  corps  jouira  de  toutes  les  voluptés.  V. 
Alcoran4 

MAHVTRB,  DTRA,  adj.  (mabùtré, 
ùtre),  d.  béam.  Grvs  lQiirdaud«.V.  Lout' 
daud^ 


MAI;  radical  pris  du  latin  maiue^  ii ,  mai, 
mois,  et  dérivé  damajoree,  nom  qu'on  don-  - 
nait  aux  sénateurs,  auxquds  Romulus  dédia . 
ce  mois,  comme  on  nomma  le  suivantitmtiia, 
dejunioraa,  V.  /tm/oa  selon  d'autres  de 
Maia,  mère  de  Mercure. 

De  wunner  par  apoc  mot;  d'où:  if  et, 
Mai^,MttUari  Men-at^Mai-ene,  Mai-gi^ 
Mai'le. 

,  De  tuât,  par  le  changement  de  t  en  J,^  maj; 
d'otiMaJ-ene,  Majt^erag^^  Maimc-ar^ 
Maj-ene^. 

MAI,  coi^.  ■*,  HA»,  M»«  MM.  Më,  ital. 
jlfaa,  esp.  port  May,  cat  Mais,  celte  con- 
jonctioDjnarque  contrariété,  exception,  dif- 
férence, angmentation^Mi  diminutioni 

Éty.  dn  lat  mogiey  davanUge,  V,  Mêg, 
Rad. 
^  iVimai^mmûiiionp^us^ 


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ogle 


MAI 

N'en  pùuidi  pas  dt  mai J^  n'^ihpuià  nuu , 
oe  n'est  pas  ma  faule. 

Femuntouretpas  mai,  faisoBS  un  tour 
seulement ,  sans  plus. 

Lipourriaz  dire  mai  €i  mai,  vous  auriez 
beau  lui  dire. . 

Au  mai  jura  au  mené  lou  eresi,  plus  il 
jl^re  moins  je  le  crois. 

Ce  qu'ami  lou  mai,  ce  que  J'aime  le  plus. 

MAIrQfB,  coDJ^  (màî-qué).  Pourvu  que, 
en  cas  que»  à  condition  que. 

MAI ,  DATAMTASI,  AaBOO%  MS^mt,  MAY,  MA,. 

MA*,  adverbe  de  quantité,  qu'on  rend  ordi- 
nairement par  davantage  j  à  la  Gn  d'une 
phrase,  et  par  plue,  au  milieu:  Dounax-m'en 
mat,  donnez-m'en  davantage. 

Proumette  mai  de  froumagi  que  de  pan, 
il  promet  plus  de  fromage  ou  de  beurre  que 
de  pain. 

Aguex  mai  de  eeneque  leie  autres ,  soyez 
plus  sage  que  les  autres,  etc.,  précédé  d'une 
négation,  mat  se  rend  indifféremment  à  la  Gn 
d'une  phrase  par  plut  ou  par  davantage: 
N*en  voU  pas  mai,  je  n^en  vem  plus  ou  je 
n'en  veux  pas  davantage. 

Éty.  du  lat.  magie,  V.  Mag,  R. 

Mai  que  mai,  le  plus  souvent. 

Voue  amamaiquemai,  il  vousaîmebeaur. 
coup. 

if  at  au  mené,  plus  ou  moins: 

Et  mai  mai,  et  encore  plus. 

De  mai  en  mai,  de  plus  en  plus,  de.  plus 
fort  en  plus  fort. 

Tant  et  mai,  autant  que  possible. 

Ami  mai,  j'aime  mieux. 

Vau  mai  tard  quejamai,  mieux  vaul  tard 
que  jamais. 

MAI,  s.  m.  (mal);  may.  Mai,  anc.  cal. 
Mayo,  csp.  Maio,  port.  Maggio,  ital.  Mai, 
le  anquième  mois  de  l'année. 

Éty.  du  kt.  maius.  V.  Mai,  R. 

L^  anciens  Bas-Umonsins ,  chantaient 
ainsi  sa  venue,  selon  M.  Béconie  : 

Te  reveirai 
Janetoun,  ma  mia, 

Te  reveirai 
Queete  mes  de  mai  : 
Lau  printempê  vendra , 

FUmrirà 
Las  rosae;  l<m  4oueu  chantarà  C- 

Quoi  le  réjouira. 

MAI  »  s.  m.  Un  des  noms  qu'on  donne,  à 
Toulouse,  à  l'aubépine,  V.  Acinier,  parce 
qu'elle  Oeurit  ordinairement  au  mois  de  mai. 

MAI  4  s.  m.  Mai,  arbre  que  Ton  plante  le 
premier  jour  de  mat,  devant  la.pprte  dequel- 
qu'un  qu'on  veut  honorer. 

Au  point  du  jour,  le  premier  de  mai,  la 
jeunesse  romaine  sortait  des  villes  pour  aller 
dan» les  bois  et  en  apportait  des  branches  et 
des  rameaux  dont  elle  ornait  les  maisons  des 
gens^n  place,  de  leurs  parents  et  de  leurs 
amis.  Cette  cérémonie  était  suivi&.d'une  fête 
bruyante  qui  devint  dans  la  suite  tellement 
licencieuse  que  Tibère  se  vit  forcé  de  l'abolir 
Notre  arbre  n'en  est-qo^'unsouvenin. 

MAI ,  Pour  mail.  V.  Math, 

MAI,  s.  m.  vl.  Le  plus  grande  le  premier, 
le  chef  d'un  corps  de  métier,  le  maire  d'une 
ville  ou  le  magistrat  qui  en  tenait  lieu. 

Éty.  du  lat.  major.  V.  Maj,  R. 


mai: 

,  *1.  Mai,  port.  Mère.  V.  Maire, 

Le  mot  mat,  pour  mère,  était  encore  en 
usage  dans  le  XI  V"« siècle,  M.  de  Sauvages, 
cite  un  acte  dans  lequel  la  mère  de  l'épouse 
de  Cominge.  est  désignée  par  :  La  mai 
delà  molher  deM^deComenge. 

MAI,  AIA,  adj.  vl.  Demai.quiappartieBl 
au  mois  de  mai.  V.  Maiene. 

MAI...,  On  trouvera  à  Malh,..,  les  mots 
qui  manquent  à  ilf ai... 
.  MAIA,s.f.  vLLemai,aEbve.V.iKra4. 
^  BIAIA ,  S'  f.  (mâle).  Maie  ou  mée,  on  don- 
nftce  nom  à  de  jeunes  GUes  bien  parées  qu'on 
place  dans  une  espèce  de  niche  ou  qu'on  as^ 
seoit  sur  une  table,  le  pi^mier  jour  de  mai, 
dans,  une  rue  des  plus  K'équenlèes  pour  de- 
mander une  légère  rétribution  aux  passants. 

Ëty.  du  grec  H^alot  (nMiia>,  sage  femme, 
grand'mèrcfmère  de  Mercure. 

Bouche ,  hist.  de.  Prov.  lit.  2,  sect  3, 
p.  565,  pense  avec  plusieurs  auteurs,  qu'on 
doit  rapporter  celte  espèce  deféte,  aux  emper 
reursArcadiuset  Honorlus,  et  que  c'est  la 
mémequexellfi  qu'on  nommait  anciennement 
majuma,  V.  aussi  la  notice  de  l'Académie, 
du  Gard,  pour  1810. 

BIAIA,  adj.  f.  vl.  De  mai.  V.  Mayenea  et 
Jlfat.  R.  ^ 

MAIArCEBA,s.f.  (mâï-cébe).  Chèvre- 
feuille,  CasU  ait.  de  Maire^siouve^i.  cm. 

BIAIAR,  V.  a.  (moïé),  d.  bas  lim.  Donner 
un  bouquet  à  quelqu'un. 

Ëty.  de  mai,  mai.  et  de  ar,  fleurir  comme 
le  mois  de  mai.  V.  Mai,  R. 

MAIAT ,  AOA,  ad>.  et  p.  (molà ,  âde) ,  d. 
bas  lim.  Fleuri,  pourvu  d!un  bouquet:  Qu 
vous  a  matai?  qui  vous  a  donné  ce  bouquet? 
La  novia  era  bien  maiada,  la  nouvelle  ma- 
riée avaitun  beau  bouquet. 

Éty.  de  mat  et  de  al.  V.  Mai ,  R. 

MAIÇANT,  dg.  V.  Méchant. 

MAIGELA,  s.  f.  vl. Mâchoire.  V.  Maie- 
selaeiMaiss,  R. 

MAlGHA,d.  m.V.  Maisea,  Soureiera 
et  Machoira. 

MAIGHELA^.  f.  vl.  Mâchoire.  V.  Maie- 
sela  et  Maise,  R. 

MAI  DI,  expr  adv,  dont  on  se  seri  pour 
assurer  et  pour  nier. 

Êty,  du  grec  [ùl  §(«  (ma  dia),  non  oa  oui, 
par  Jupiter. 

Je  dois  à  MM.  Mazer  et  Dax,  médecins  k 
Sommières,  ce  motet  son  étymologie.. 

MAI-DIOU,  s.  m.  (maï-diôul,  dl.  Nom  de 
lieu  qu'on  croit  communément  oit  pour  if a#- 
Diou^  maison^ Dieu  ou  consacrée  è  Dieu. 

MAIENC,  ENCA,adj.  (malén,  éinque); 
MAjBiio.  MAYBiic^  Qui  arrlvo  ou  qui  appartient 
au  mois  de  mai. 

Èty .  de  mai  et  de  ene,  habitant  de.mal.  V. 
ilfat,  R. 

Per  segurjamaye  lou  reviours 
Non  poou  valer  de  fen  mayenc. 
J.  M.  Pr. 

:  MAIENCAOI,J.m.(maIeincadgi);MAiM^ 
cAos.  Culture  du  mois  de  mai,  binage  de  la 
vigne.  Gare. 

Êty .  de  maienc  et  de  agk  V .  Mai,  R . 

MAIENGAlilE,:s.  m.  (maieincafrè)^  Ou*4 
vrier  qui  bine  la  vigne.  Gare.  V.  ifat,  R. 


MAI 


565 


MAIBNCAR,  ▼.  a.  (maleneâ).  Fan«  ks 
cultures  du  mois  de  mai,  biner  la  vigne.  Gare. 
V.  ilfat.  R. 

MAlERyadj.comp.vL  Plus  grand.  Voy. 
Major, 

Pris  subst.  les  grands* 

Li  maier  et  menar,  les  grands  et  les  petits. 

Éty.  du  lat.  major.  V.  MaJ,  R. 

MAIERA,  s.  f.  (maïére).  Bois  propre  ou 
destiné  aux  instruments  aratoires.  Aub. 

MAIBSTAT,vL  \ .MajeHat. 

MAIBSTRE,  vl.  V.  Maj^etre ei Meetre. 

MAIOBOUN ,  V.  MaUoun  et  Mas ,  R. 

MAICU,  s^ m^  vl.  Maiagium  ,  basse  lat. 
Espèce  de  redevance  que  l'on  devait  payer  le 
premier  mai  de  chaque  année,  d'où  son  nom. 
V.  Jlfat,  R. 

MAIONIER,  s.  m.  (ma!gnié).  Nom  des 
chaudoonniers,  en  Bourgogne.  V.  Magnin. 

MAIGR,  HAOB,  radiîcal  pris  du  lat.  maeer, 
macra,  macrum,  maigre,  et  dérivé  du  grec 
H^p^c  (makros),  long  :  Quod  maeri  longi 
nml.  dttJ.  Scaligen 

;  De  macrtim,  jpat  apoc.  et  changement  dé  ^ 
en.g^  magr;  d'où  :  Magr-e,  Magr-a,  Magr* 
eea  ,  Magr-eelin  ,  Magr-ir ,  Magr-iera  , 
Magr^it,  Magr-owr,  Magr-oustU,  Ee-magt' 
e%ir,  Magr-exiry,  A^magf-etiti 

De  magr,  par  le  changement  dé  a  tnaÎ4 
maigr  ;  d'où^:  Maigt^ei,  Maigr^a,  Maigr- 
in-el,  Maigr-in-eom ,  Maigr^et;  Maigr^ir,. 
Maigr-oun ,  Maigr-it ,  Maigr-our ,  Maigr^ 
ugi ,  Em-maigrir,  Em-maigrit;  il-mat- 
grir,  A-maigrit,  Em-maigresir,  Em-mai- 
grreeU,  A-mHgr-ir ,  Mèigr-in-eou,  Meigr^ 
our, 

MAIORAMENT;  ad;v;  (  maigraméin  ). 
Maigrement,  petitement,  d'tlhe  manière  mai- 
gre.  V.  ^at^r,R. 

MAIORA8 ,  ASSA,  adj.  (meîgràs,  âssfr)  : 
MuoBAt.  Très- maigre,  cette  épithète  entraîne 
avec  elle  une  idée  de  compassion.' 

MAIGRE,  AIORA,  ad};  (malgré,  àîgre);; 

MAVGmS  ,  MIHCOO  ,  MASSB  ,    BfrAtOVUT.  MagrO, 

ital.  esp.  port  Magre,  cat.  Maigre,  qui  n'a 
point  ou  quepeu.de  graisse;  arioe,  sec. 

Ety /du  lat.  macer,  maera.  V.  Maigr ,  R^ 

Repas  maigre,  repas  maigre. 

Faire  maigre^ne  pas  manger  de  viande. 

Jours  mat^rea,  jours  maigres. 
"   5tf /atre  mature,  maigrir^  devenir  maigre. 

maigre;  s.  m.  ma«m.  Lou  maigre,  \e 
maigre,  la  partie  de  la  chair  où  il  n'y  ^  points: 
de  graisse. 

Faire  mature,  s'abstenir  des  viandes,  du 
gras. 

MAIGRELET,  ETA>  Avril.  V.  Jfat^rt- 
iieott. 

MAIGRET,  ETA,  adj.  (meigré,  été); 
Magrilo,t8p.  m.  8,q^fiMaigrineou,  v.  c.  m. 
et  Jfat^r.  R. 

MAIGREZA,  vl.  Magreea,  cat.  V.^at- 
grour. 

MAIORINEI.,  ELA,  adj.  (meignnèl, 
èle),et 

MAIGRINEOn,  filJL,   adj.   (  meigri- 

nèoU,  èle)  ;  MAIOBB&AT,    M4IBW«TA,  MAMBVT, 

MAiavodi,-  MAoaoïwnT,  HAmramii.'  MagrettO, 

ital.  Magrecito,  esp.  Magrinho,  port.  Maigre- 
let, ette,  dim.  de  maigre,  qu'on  n'applique 
qu'aux  jeunes  sujets. 
Ëty.  tiomat^rtn  et  de  eau.  V.  Maigr ,  R. 


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^le 


566 


BIAI 


MâlGim.  T.n.  (meigrir); 

MMaamm,  m  rAOtt  PAcaSi  nmwwmm  MAisaB,  ahat* 
«■la,  BmAHWBsm,  mmbiomb.  Smagrare,  ital. 
Snmagreeer,  esp.  Emmagreeer^  port,  ifa- 
yreiir,  anc.  cat  Maigrir»  devenir  maigre  ;oki 
dit  aussi  amaigrir. 

Êty.  du  lat.  fmoetare.  m.  s.  de  en,  de  mai- 
gre et  de  tr,  Tenir  en  maigreur.  V.  Maigr, 
Rad. 

MAIOIIIR  S'EN,  v.r.  Devenir  maigre. 

Me  êiou  emmaigrit,  Tr.  j'ai  maigri. 

MAIGRIT ,  lA,  IDA,  part,  (meigri ,  ie , 

Ide);   — MâlOTT  9  BiniAl«BBnV  ,    AMAIOWT,  UM" 

wtmaamt,  maiomt.  Amaigri,  ie,  maigri,  ie,  qui 
a  perdu  de  son  embonpoint.  V.  Maigre  et 
ivai^r,  R. 

MAIOROUN,  OONA,  adj.  (meigrônn, 
ôone).  Un  peu  maigre.  V ,  Maigrineou. 

Éty.  de  mature  et  du  dim.  oun.  V.  Maigr^ 
Rad. 

MAIOROUR,  s.  f.  (melgréu);  MAiuraw, 
MAouBBA,  MAnmovu  M^groT  et  MagreiQ  , 
cat.  esp.  ^ofi,  Magreiia,  ital.  Maigreur,  état 
d'un  être  qui  a  perdu  une  partie  de  la  graisse 
qu'il  avait  dans  son  état  naturel. 

Êty.  du  lat.  macror ,  m.  s.  Voy.  Maigr, 
Rad. 

MAIORUGI,  s.  m.  d.  m.  V.  Maigraur 
et  Maigr,  R. 

MAUO,  vl.  V.  Mayxo  et  Maiioun. 

MAUÔUN ,  (meidjoun)  et 

MAII^AT,  ADA ,  adj.  et  p.  dl.  Mêlé ,  ée. 
V.MesdattiMescl.îi. 

MAILH ,  8.  m.  vl.  Mail ,  maillet,  masse, 
massue. 

£ty.  du  lat.  maUeut ,  m.  s. 

MAn.HA  ,  vl.  V.  Malha. 

BIAIÛj,  vl.  V.  Malk, 

MAILLA,  8.  f.  vl.  Maille,  Uche,  mala- 
die de  l'œil.  V.  Taca. 

MAILLAT ,  adj.  et  p.  vl.  Maillé ,  Ucheté. 
Y.Malkat. 

MAILLOL ,  vl.  V.  jlfal^ol. 

MAILS ,  adj.  vl.  De  mai. 

Ély.  du  lat.  majalû,  m.  s.  V.  Mai ,  R. 

M^UME,  nomd'bomn9e(ma|mé};  haimu. 
Maxime. 

Êty.  de  Saint  Maxime ,  abbé  et  confesseur, 
mort  le  13  août  662 .  ou  le  21  janvier  663. 
L'Eglise  célèbre  sa  fête  le  13  août  :  ou  de 
Saint  Maxime ,  évêque  de  Turin ,  mort  l'an 
466,  et  dont  l'Ëglise  honore  la  mémoire 
le  25  juin,  ou  plus  probablement  de  Saint 
Maxime ,  évéque  de  Riez  ,  mort  vers  l'an 
460,  le  27  novembre,  jour  ou  Ton  célèbre 
sa  fête. 

MAIN ,  s.  m.  vl.  Malin.  V.  3Iatin. 

Ély.  du  lat.  titane  ,  ou  de  malutinum  , 
d'où  matutin ,  malin ,  main ,  par  des  sync. 
successives. 

MAINADA ,  s.  r.  vl.  Mainada,  cat.  En- 
fant ,  gens  ,  domestiques.  V.  Meinada , 
Maiêounada ,  Maynada  et  Mai ,  R. 

MAINADA,  S.  f.    ABBAPA-rCBlUB,  ABAAPA" 

MAH.  Manique ,  linge  dont  les  repasseuses 
entourent  l'anse  du  fer  chaud  pour  ne  pas 
se  brûler. 

Éty.  de  Man ,  R. 

MAINADA,  s.  f.  vl.  Troupe  de  guerre 
aux  ordres  d'un  seul  chef;  pour  famille. 
y.  Meinada  et  Mas,  R. 


MAI 

MAINADEE,  f  I.  V.  MainaiiereiMae,  R. 

MAINADIBR,  t.  m.  (meinadié),  dl. 
■AniADBa,  itAiMiAmBB*  jlfanodefo ,  esp.  Chef, 
père  de  famille,  chef  de  troupe,  meneur, 
conducteur  de  troupeau ,  chef  de  bande,  ar- 
mée ,  soldat,  pillard ,  brigand. 

Ëty.  Ce  mot  est  dit  pour  manadier ,  for- 
mé de  manada  et  de  ter.  V.  Mas ,  R. 

MAINADOR ,  s.  m.  et  adj.  vl.  Ménager , 
économe.  V.  Afa«,R. 

MAINAOE ,  8.  m.  dl.  Pour  enfant  Voy. 
Meinada  et  jlfa#,  R. 

MAINAOE,  dl.  Pour  aisé,  qui  vit  en 
cultivant  son  bien.  V.  Mainagter;  pour 
fermier.  V.  Rentier  et  Mae ,  R. 

MAINAGI ,  s.  m.  (meinàdgi)  ;  MmAci , 
■AniAu  ,  sBCAn.  Ménage  ,  gouvernement 
domestique,  meubles  et  ustensiles  d'une 
maison  ;  économie ,  épargne  ;  enfant  en  bas 
âge ,  métairie,  ferme,  grande  ferme. 

Éty,  de  la  basse  latinité  mainagium ,  pour 
mansio ,  demeure ,  dérivé  dt  manere ,  de- 
meurer. V.  Mae,  R. 

Faire  mainagi,  épargner,  vivre  économi- 
quement. 

Bouen  nuiinagi  vau  mai  que  bouen  re- 
vengut,  Prov. 

Lavar  lou  mainage^  dl.  laver  la  vaisselle. 

MAINAOIAMENT ,  S.  m.  (meinadja- 
méin)  ;  MmA«iA«nnr.  Ménagement ,  égard 
qu'on  a  pour  quelqu'un ,  circonspection. 

Ély.  de  mainagiar  et  de  la  term.  wuni, 
y.Jftas^R. 

MAINAGIAR,  V.  a.  (meinadjià); 

aiAB  ,  BSVBAOlAm  ,  OAOBSOBAB,    AIIAS-A-I.'|pt- 

pBAsiiA  ,  MAipiATTsiAA.  Méudgcr,  uscr  d'éco- 
nomie ,  épargner ,  traiter  avec  égard  ,  pren- 
dra soin. 

Ély.  de  mainagi  et  de  la  term.  ar.  Voy. 
Mas ,  R. 

MAINAGIAR  SE ,  v.  r.  ■«  laniAsiAfi  , 
t'ptcppTAs.  S'épargner  ,  séconomiser.  Voy. 
Eepragnar  #',  soigner  sa  santé ,  se  soigner. 

MAINAGIARI4,  S.  f.  (  meinadgiarie  )  ; 
moiAaiAmA.  Ménagerie ,  lieu  où  l'on  nour- 
rit upe  collection  d'animaux  rares  ;  eette 
collection  même. 

Ély.  de  mainagi  et  de  la  term.  aria , 
lieu  où  est  le  ménage.  V.  Mae,  R. 

On  doit  l'établissement  des  ménageries  à 
la  passion  que  les  Romains  avaient  pour  |a 
chasse,  lis  nourrissaient  dans  des  parcs  tou- 
tes sortes  d'animaux  pour  avoir  le  plaisir  de 
les  chasser  ensuite. 

MAINAGIARIA ,  s.  f.  (  meinadgierie  )  ; 
MMiiAMAïuA ,  d.  bas  lim.  Lésinerie,  écono- 
mie excessive. 

MAINAGIER,  lERA  ,  adj.  (meinadgié , 
ière)  ;  mmAoïsm.  Ménager ,  ère,  qui  entend 
le  ménage ,  qui  sait  régler  les  dépenses  de 
manière  qu'elles  n'excèdent  pas  les  recettes, 
fermier  métayer. 

Ëly.  de  mainag ,  rad.  de  mainagiar  et  de 
ier.  V.  ifa*,R. 

MAINAGIER^  8.  m.  bi>iiia««i.  Un  aisé, 
un  homme  qui  fait  valoir  son  bien  et  qui  ne 
loue  pas  ses  œuvres  :  E$  un  h<m  maina^ 
gier ,  c'est  un  bon  propriétaire. 

Ménager ,  dans  ce  sens,  n'est  pas  français* 

MAINAGIOU,  lOUVA,  (meinadgiou, 
iéuve)  ;  HsnAMoo.  Econome ,  qui  est  de  du- 
rée 9  qui  est  économique. 


MAI 

MADfAOISA.s.  f.  (meisadgice),  dl. 
Enfantillage.  V.  Enfaniilhagi  et  Mae ,  R. 

MAINAR  SE ,  V.  n.  (meinà  ) ,  dl.  Se  min- 
ier de.  V.  Meselar  et  Meêcl ,  R. 

MAINAS,s.  f.  pi.  vl.  Mines,  grimaces. 
X.Mina. 

MAINATGB ,  8.  m.  (  meioatdge  )  ;  Pour 
enfant ,  V.  Enfant ,  Meinada  et  ifos,  R. 

Là  !  qiM  dcTCiidral  jM  ,  p«r  I*  omm  •!  pcr  ^i|«. 
P'avan  d«  l'm  ana  «l'avio»  lait  nu  nMlastfa. 

Ëty.  du  celt.  selon  M.  Astruc. 

MAINATTE,  s.  m.  (meinatie) ,  d.  béarn. 
Jeune  garçon.  V.  Enfantaun  et  Mas,  R. 

BPAINATTEIAR,  v.  a.  (  meinatiéli  )  » 
d.  béarn.  Mépagjsr ,  économiser.  V.  Mainor 
gear  et  Mas ,  R. 

MAINATTOON  ,  8.  m.  md.  Dim.  de 
mainatye.  V.  Mas ,  R. 

MAINATA,  d.  de  Barcel.  V.  Mainada 
eiMas,  R. 

BULINEI4>  tf  f.  vl.  Troupe  ,  armée. 
V.  Mas .  R. 

MAINBT,  ETA  ,  adj.  (meîné,  été)  ; 
■nmiBT.  Petit ,  petite ,  qui  a  peu  d'étendue , 
peu  de  volume  :  Souhar  mainet,  petit  sou- 
per. Avr.  V.  Mas  ,  ïf. 

MAING,  adj.  vl.  Grand.  V.  MaJ,  R. 

MAINIADERA,  s.  f.  vl.  Famille.  Voy. 
JI#a#.R. 

MAINIEIRA .  dl.  et  vl.  V.  Maniera. 

MAINIER,  vl.  V.  Manier. 

MAINIER,  adj.  vl.  Privé  ,  familier.  V. 
Mas ,  R. 

MAINT,vl.  V.  ifanl. 

MAINZ,  adv.  vl.  MAnT.  Plusieurs ,  beau- 
coup ,  grand  nombre.  V.  For  sa. 

Éty.  du  lat.  muUum,  m.  s.  V.  MuU,  R. 

MAIO  ,  vl.  Maison.  V.  Maistmn,  Maio 
de  Dieu ,  hOteUdieu ,  hôpital  et  Mas,  R. 

MAIONIL ,  s.  m.  vl.  Ménil ,  habitation 
entourée  de  champs.  V.  Mas ,  R. 

MAIOOU,  s.  m.  (malôou),  dl.  Jaune 
d'œuf.  V./aune-d'tioii. 

BIAIOR ,  vl.  Plus  grand,  plus  coi^idéra- 
ble.  V.  Major, 

Êty.  du  lat.  major,  V.  Maj,  R. 

MAIORAL  ,  vl.  V.  Majorai 

MAIORAN8A ,  vl.  V.  Majoransa. 

MAIORDOME ,  vl.  V.  Majordome. 

MAIGRET  ,  vl.  V.  Majoret. 

MAIORIA ,  V  MajoHa. 

MAIGRIT  AT,  vl.  V.  Majoriiai. 

MAIORMENT,  adv.  vl.  V.  Majormeni 
eiMaj.iX. 

MAIOUN  ,  Gare.  V.  Maisoun. 

MAIGUSTRIAR ,  v.  a.  (  malQUStrié  ) , 
dm.  Manier  maladroitemeqt  ,  chififonner. 
V.  Masiroulhar. 

Êty.  Alt.  de  manoustriar.  V.  Man ,  R. 

MAIRAIj  ,  adj.  (mairàl),  dl.  MAnuu»  Ma- 
ternel :  Lengage  mairal,  langue  mater- 
nelle. 

Ély.  de  maire  et  de  al.  V.  Mater ,  R. 

On  dit  langue  maternelle ,  parce  que  la 
mère  donne  les  premières  leçons  du  langage, 
et  maison  paternelle,  parce  que  le  père  est 
sensé  fournir  la  maison. 

AymtBÊ  plai  d*«aaltn^  «n  n»  maitate  lange. 


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MAI 

k,  adj.  (maîrâl  ,ilc).  Prin- 
cipal, aie:  Ree  matral,  ruisseau  prindpaU 

Lm  aips  M  ta  Cort  ertscat  1«  rM  iMiir«/ , 
Qm  1«s  pawfM  nmmh  o'm  JMqot*  ■!  plini. 


[,s.  m.  vl.  Merraîn. 

MAIRAN,  s.  m.  ?l.  ramAs.  Do  mer- 
rain.  V.  Dougan. 

Ëlj.  de tnatertamen,  qui  désigne,  dans  la 
basse  latinité,  toute  sorte  de  bois  employé  à 
la  construction. 

MâlRASTRA  y  s.  f.  (  meiràstre  )  ;  bu^y- 
mjknmA.  Matrigna ,  ilal.  Madrastra ,  esp. 
cat.  Madraitra ,  port.  Belle-mère  .  et  par 
dénigrement  marâtre,  quand  elle  maltraite 
les  enfants  que  son  mari  a  eus  d'un  premier 
lit 

Êty.  de  maire  et  de  astra,  mauvaise 
mère.  y.  Mater,  K. 

MAIRE ,  s.  f.  (maire)  ;  mai,  may ,  mavu  , 
HAMA,  UMMA.  Madré,  ilal.  esp.  port.  Maire, 
anc.  cat.  Mare,  cat.  mod.  Mère ,  celle  qui  a 
donné  naissance  à  un  enfant  :  on  le  dit  éga- 
lement en  parlant  des  animaux;  femme  qui 
soulage,  alimente,  protège;  cause  princi- 
pale ;  source  d'une  fontaine;  lit  d'un  fleuve, 
en  vl.  V.  Marne. 

Ëly.  du  lat.  mater  ^matre.  V.  Mater ,  R. 

Il  en  est  de  maire  ,  wiama  et  mera  , 
comme  de  paire,  papa  et  pero.  La  plus 
basse  classe  dit  pâtre  ,  la  moyenne  papa  , 
et  la  plus  élevée ,  pero  ou  papa.  V.  Paire. 

Vaiplan  coumo  s'anavo  prendre  la  maire 
au  nie,  il  va  tout  doux  comme  un  preneur 
de  taupes. 
.    Maire  nourriça ,  mère  nourrice. 

Maire-vieUta ,  grande  fille  qui  s'amuse 
avec  les  enfants. 

Faire  la  maire,  au  jeu  de  la  main  chaude, 
c'est  tenir  sur  son  giron  la  tête  de  celui  qui 
donne  la  main. 

MAIRE ,  Se  prend  souvent  pour  Mairiça, 
V.  c.  m. 

Faire  la  maire,  chute  ou  renversement 
de  matrice. 

Mau  de  maire,  v.  c.  m. 

MAIRE ,  adj.  comp.  vl.  V.  Major. 

MAIRE .  s.  m.  MAVU.  dl.  La  lie  du  vin. 
V.  Pautrada. 

MAIRE ,  s.  f.  En  terme  de  marchand  de 
vinaigre  et  d'huile,  restant;  c'est  ce  qui 
reste  au  fond  des  cuves  ou  des  jarres. 

Ëty.  Le  nom  de  maire  loi  est  donné  ,  do 
moins  parles  marchands  de  vinaigre,  parce 
que  ce  reste  fait  aigrir  ce  qo'on  y  ajoote  et 
sert  poor  ainsi  dire  de  mère. 

Culhir  la  maire ,  tirer  l'huile  basse. 

MAIRE- AMPLOVA,  S.  f.  (maïrè^m- 
plové)  ;  maibb-bsu-d'ampiaya*.  Nom  qu'on 
donne,  à  Nice,  selon  M.  Risso  : 

i«  A  la  serpe  petite  bouche,  Goeterope- 
leeui  mierosloma ,  Risso ,  poisson  de  1  or- 
dre des  Holobranchesetde  la  fam.  des  Gym- 
nopomes  (  à  opercules  nus  ) ,  qui  atteint  la 
longueur  de  dieux  décimètres  et  demi  ;  il  a 
le  corps  presque  rond,  la  bouche  petite  et 
les  dents  aiguës. 

2o  A  la  serpe  crocodile ,  Gasteropeleetu 
erocodiluê,  Risso,  poisson  du  même  genre 
qoe  le  précédent ,  dont  le  corps  est  com- 
primé, la  bouche  grande  et  les  dents  beau- 


MAI 

coopplos  petites.  Longueur,  deux  décimètres. 

3«  A  la  serpe  humblot ,  Gatteropelecue 
humboUi ,  Risso ,  poisson  du  même  genre, 
qu'on  distingue  è  son  corps  comprimé ,  k 
sa  bouche  moyenne  et  à  ses  dents  aiguës. 
Longueur  d'un  décimètre  à  un  décimètre  et 
demi. 

40  A  la  scopèle  balbo ,  Seopelut  halbp , 
Risso,  cet  auteur,  dans  son  Histoire  Natu- 
relle, a  classé,  dans  le  genre  Scopelue,  les 
trois  espèces  précédentes. 

MAIREOEAR ,  V.  n.  (méirejà) ,  dl.  Voy. 
Pairegear  et  Mater  ,  R. 

MAIRE- GRAND,  S.  f.  ( ma!ré-gran  )  ; 
■AMSTA ,  TABiA ,  TAviA.  Graud'mère ,  aïeule. 
y.  Mater,  ¥i. 

MAIRE-SIOUYA  ,  s.  f.  (màîré-siouve)  ; 

HAIA-CBBA  ,    UT«A-CBABA  ,     CASmi  ,     SABATOVIi  , 

•AMBTA.  Madré  sylva ,  esp.  port.  Nom  qu'on 
donne,  en  général,  à  toutes  les  espèces  de 
chèvre-feuille  sauvages ,  mais  plus  particu- 
lièrement au  chèvre-feuille  d'Allemagne  ou 
chèvre-feuille  des  bois ,  Lonicera  perieUf- 
menum ,  Lin.  arbrisseau  de  la  famille  des 
Caprifoliacées,  commun  dans  les  bois. 

Ety.  du  lat.  muitrieylva  ou  mater-eyl- 
varum,  Y.  Garid.  caprifblium  ,  p.  80 

MAIRETA ,  s.  f.  (  meïréte  )  ;  hbiutb. 
Mère ,  bonne  petite  mère ,  en  langage  en- 
fantin. Avril.  V.  Mater,  Rf 

MAIRI ,  s.  f.  (maîri)  ;  hbou.  C'est  le  nom 
qu'on  donne,  dans  le  Bas- Limousin  ,  aux 
brebis  qui  ont  déjà  porté  :  Avem  vingt  mat- 
rie  et  quatre  agnelat. 

Éty.  de  maire.  Y.  Mater ,  R.  . 

MAIRIUER ,  s.  m.  (meirilié)  ;  bbiuubb, 
d.  bas  lim.  Sonneur.  Y.  Sounaire. 

Ëty.  Ce  mot  n'est  qu'une  ait.  de  Jfar- 
guilhier,  qui  fait  quelquefois  l'office  de 
sonneur.  Y.  Mater ,  R. 

MAIRIN,  s.  m.  vl.  Doovain.  Y.  Dougan, 

Ëty.  do  lat.  materia ,  materiamen.  Yoy. 
Mater,  R. 

MAIRINA  ,  s.  f.  (  meirine  )  ;  maybiiia  , 
.  Mairina ,  anc.  cat.  Matrina ,  ital. 


MAI 


567 


Madrina  ^  esp.  Madrinha ,  port.  Marraine , 
celle  qui  tient  on  enfant  sor  les  fonts  de  bap- 
tême ,  qoi  fait  baptiser  une  cloche.  On  donne 
aussi  ce  nom ,  dans  quelques  pays ,  à  la 
femme  la  plus  âgée  de  la  maison. 

Ëty.  du  lat.  matrina,  formé  de  mater, 
mère.  Y.  Mater ,  R. 

MAIRINA ,  s.  f.  MsnmiA.  Dans  le  dial. 
bas  lim.  on  donne  aussi  ce  nom  à  ime  da- 
me-jeanne.  Y.  Dama-jeana. 

MAIRIR ,  V.  n.  vl.  S'attrister ,  s'affliger. 

Ëty.  de  la  basse  latin,  marrire ,  dérivé  du 
lat.  moerere ,  m.  s. 

MAIRITAT ,  vl.  Y.  Majoriiat. 

MAIRO ,  8.  m.  (mère)  ;  huo.  Maire ,  le 
premier  officier  municipal  d'une  commune. 

Ëty.  Quoique  dérivé  de  l'ancien  mot  mai , 
formé  du  latin  major ,  ce  mot  est  français 
sans  que  le  provençal  puisse  se  l'approprier, 
car  si  on  l'écrit  mairo ,  il  doit  se  prononcer 
matre ,  et  mère  l'éloigné  toul-à-iait  de  son 
étymologie.  Y.  Maj ,  R. 

Ce  fut  vers  le  règne  de  Louis  YII  qoe 
les  villes  achetèrent  des  seigneurs  le  droit  de 
s'élire  des  maires  et  des  èchevins ,  mais  ce 
n'est  qo'à  dater  de  1789  qoe  chaqoe  com- 
mone  a  en  on  Biaire  avec  m  adjoints. 


MAIROLHZ  •  s.  m.  vl.  Ancien  nom  du 
marrube.  Y.  Bouen-rMet. 

Ëly.  C'est  one  altér.  do  lat.  fiiami6t«m. 

MAIS ,  adv.  et  prép.  vl.  ma»  ,  lut.  Désor* 
mais,  dorénavant ,  jamais ,  plos,  davantage, 
mal^ ,  plutôt ,  quoique  ,  pourvu ,  dès  qoe, 
aussitôt,  hors ,  hormis ,  depuis ,  sinon.  Y. 
Mai. 

Ëly.  du  lat.  miagis ,  par  la  suppression  du 
g.  Y.  Mag  .  R. 

Al  mais  del  pohle ,  à  la  majorité  du  peuple. 

MAIS ,  adv.  vl.  Pour  plus,  Y.  ATat. 

MAIS,  s.  m.  (mais).  Y.  Blad-de-Tur- 
quia. 

Ëty.  Ce  mot  est  tiré  de  la  langue  d'Haïti. 

MAI8NAMEN ,  S.  m.  vl.  Accueil ,  bonne 
réception.  Y.  Mae ,  R. 

MAI8NAMENT ,  adv.  vl.  Beaucoup  plus« 
y.Mag,K. 

MAI90,  vl.  Y.  Maisoun. 

MAI80NAMENT,  s.  m.  vl.  Logement, 
bâtisse,  édifice.  Y.  Mas^  R. 

MAISOUN  ,  s.  f.  (melsônn)  ;  hauooii  , 

■UOSOOM  ,   MAISA  ,    CASA  ,    aOlItTAII  ,   MAJOOa  , 

watuovm.  wuaovm.  May  ton,  anc.  esp.  Maison, 
bâtiment  destiné  à  l'habitation  des  hommes 
et  qui  consiste  en  un  ou  plusieurs  corps  de 
logis. 

Éty.  de  mai,  d'oi^l  mamio.  Y.  Mae,  R. 

Maieoun,  se  dit  souvent  pour  chez  nous. 

Venet  à  maitoun,  Tr.  venez  chez  nous. 

Vau  à  maiioun ,  je  vais  chez  moi  ou  à  la 
maison. 

Lee  différentee  mauons  te  compotent  de  : 

L'anti-cabinet,  l'antichambre,  l'anli-coor 
00  avant-coor,  Fanti-salle,  l'arrière-booli- 
que,  l'arrière-cour,  l'attique,  l'avant-cour , 
le  boudoir,  le  bouge,  la  buanderie,  le  bûcher, 
le  buffet,  les  cabinets,  la  cage  de  l'escalier, 
la  cave,  le  cellier,  les  chambres,  la  cheminée, 
le  chenil ,  les  cloisons ,  le  corridor ,  la  cour , 
la  cuisine, les  dégagements,  la  dépense,  Ie0 
encoignures,  les  étages,  l'entresol,  l'évier, 
la  façade^  le  fénil,  le  fronton ,  le  frontispice, 
la  fruiterie ,  le  galeUs ,  le  ffarde -manger ,  le 
garde-meuble ,  la  garde-robe ,  le  grenier ,  la 
laiterie,  les  lambris,  la  lanterne ,  la  lingerie, 
loge  du  portier,  l'office,  l'oratoire,  les  latri- 
nes ,  le  passage ,  les  placards ,  le  plain-pied , 
les  planchers,  la  remise,  le  rez-de-chaussée, 
la  ruelle ,  la  salle ,  le  salon  ,  la  sellerie ,  la 
sommeillerie ,  la  terrasse ,  le  vestibule ,  les 
volets ,  etc.  Yoyez  ces  mots  dans  le  Yocabu- 
laire  français  provençal. 

3600  ans  avant  J.-C.  Gain  bâtit  des  villes. 

3050  ans  même  époque,  les  Chinois  com- 
mencent à  se  faire  des  maisons. 

MAISOUN ADA,  S.  f.  (meisounide)  ; 

MamOOHAO,  HAMOmiAYA,  aOOtTALADA.  Mai- 
sonnée ,  tous  les  gens  d'une  famille  qui  de- 
meurent dans  la  même  maison. 

Éty.  de  maitoun  et  deada,  maison  faite, 
maison  remplie.  Y.  Mae,  R. 

MAISOUNAOB  ,  s.  m.  (maisounàdge). 
Y.  Mattada  et  Mat,  R. 

MAI80UNA8SA ,  s.  f.  (meisounâsse)  : 

HBNBOVIlAfltA  ,    MOOTTA&AS ,    CAtA&AS,    CMABAf. 

Grande,  grosse  et  laide  maison. 

Ëty.  de  maieoun  et  du  dépréc.  atta.  Y. 
Mat,  R. 

MAI80UNATA ,  S.  f.  d.  de  Barc.  V. 
Maiiounada  ti  Mat ^  R. 


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568 


MAI 


MâiaOUNETA,  8.  r.  (  meisoanéte  )  ; 
BiBioaoomTA ,  motnMMxt ,  BoottALova.  .Mai- 
sonnette, petite  maison. 

Éty.  de  maisoun  et  do  dim.^to.  V.  Ma$ , 
Rad. 

MAISS,  MAC*  ,  radical  démé  do  latin 
maxiUa^  mâchoire. 

De  maxilla,  parapoc.  max,  et  par  chan- 
gement de  a  en  ai  et  de  x  en  ts^  mai$s; 
d'où;  Maiês-a,  Maist-ela  ^  Maiis-eloê, 
Mauê-eia,  Maisi-ut ,  Dei-main-ar ,  Des- 
maiii'aij  3fatc-ela,  Maieh^ela. 

De  maxilla ,  par  apoc.  et  changement  de 
xench,  mach;  d'où  :  Math-tgear^  Mâch- 
era ,  Mach'ignar  ,  Mâchera  ,  Mâcha- 
mouTTtt  Maeh-ar,  Maeh-at,  Maehug-arj 
Macheg-adura^  Mach-ugat^  Maehi-mache, 
Maeh-owniar  t  Mach-uear  ^  Madaiaa  , 
Maych-ereta, 

MAI88A,  s.  r.  (màlsse).  Mot  qui ,  dans 
Tancien  provençal,  signiBait  mâchoire,  ga- 
nache ,  et  qu'on  emploie  encore  aujourd'hui 
dans  le  même  sens  dans  quelques  parties 
du  Languedoc. 

Éty.  du  lat.  maxiUafin,  s.  V.  ilfam,  R. 

MAISSA ,  s.  f.  et  uAMcaA ,  sont  employés 
dans  la  Haute-Provence,  dans  le  même  sens 

Sue  maica,  sorcière,  magicienne.  y^Masca, 
oureiera  eiMase,  R. 
haïssant ,  ANTA ,  vl.  V.  MethafiL 
MAISSELA,  8.  f.  (malsèle);  MAittuA, 
MATtBLBA ,   fMrti^'F  ,  -vl.  MasotUa  y  ital. 
Mâchoire,  joue. 
Éty.  du  lat.  maxiUa,  m.  s.  V.  Maiti ,  R. 

Que  H  fera  aia  maiuela  dona  H  VaUra. 

M AISSEIXAS ,  8.  f.  pi.  (meissèles  )  ; 
MAicnuM,  oATiuiAs.  Lcs  mâchoires,  et  parti- 
culièrement celles  du  bœuf ,  en  t.  de  bou- 
cherie. 

MAISSBS  ,  AISAS ,  adj.  de  quantité 
(màîssés,  àïsses],  dl.  pi.  de  mai,  plus,  davan- 
tage. V.  Mag^  U. 

MAIS8ETA,  s.  f.  (massétte).  Nom  qu'on 
donne,  à  Valensoles,  à  la  linaire  vulgaire. 
Linaria  tulgarie ,  Lin.  plante  de  la  famille 
des  Personnées ,  commune  dans  les  champs 
et  les  lieux  incultes. 

Éty.  demats^a,  mâchoire,  dont  maiaeta 
est  un  dim.  petite  mâchoire ,  k  cause  de  la 
ressemblance  qu*a  la  fleur  de  cette  plante 
avec  un  mufle  de  veau.  V.  Main ,  R. 

MAISSBTA-BLANGA,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne ,  dans  le  même  pays ,  au  caillelait 
blanc ,  Gaiium  mollugo ,  Lin.  plante  de  la 
famille  des  Rubiacées,  commune  partant. 

MAISSBTA-J AUNE ,  8.  f.  Nom  que 
porte,  dans  les  mtaes  contrées,  lecaiUe- 
lait  jaune.  V.  Herba-de-la'-cirii, 

MAISSIBON,  nom  d'hooune(meissimln); 
■Mwnmi,  HBMii.  iKfammùto,  ital.  Blaximin. 

Patr.  Saint  Maximin,  évèque  de  Trêves, 
mort  vers  l'an  349,  dont  on  drame  la  princi- 
pale fête  le  S9  mai. 

L'Eglise  honore  B'Sainto  detse  nom. 

MAISSUDAS,  ASSA,  S.  (meissodâs,  àsse), 
dl.  Augm.  de  Mainoi^  v.  c.  m.  et  JlfoiM,  R. 

MAISSUT,  UDA,  adj.  et  s.  (meissû,  ûde), 
dl.  Qui  a  de  grosses  mâchoires ,  une  lourde 
ganache;  ig.  gourmand. 

Éty.  de  maiita  et  de  u^.  V.  Maiu,  R. 


MAI 

1IIAI5TRA ,  6.  f.  vl.  T.  Majeelra  et 
Meitreisa, 

MAISTRADOR,^.  m,  ^1.  Maître,  qui  en- 
seigne. 

Ety.  de  magieUr  et  de  -ador.  \,Mag ,  R. 

BIAISTRAL,  vl.  V.  Mqjistrat. 

MAISTIIAI.A1IENT ,  adv.  (malslrala- 
mein).  Absolument,  selon  M.  Garctn. 

Éty.  de  mgjistrala ,  maître,  et  de  la  term. 
mentf  d'une  manière  absolue.  V.  Mag,  R. 

MAISTRALHEN  ,  adv.  vl.  Maestra- 
mente,  esp.  Maeitretolmente,  ital.  Habile-, 
ment,  ingénieusement.  Y.  MqJ  ,  R. 

MAISTRAM EN ,  ^dv.  vl.  Modérément, 
sagement.  V.Jtfaiftralmen  et Jfo^,  R. 

HAISTRAR,  vl.  W.Majeetrar. 

MAISTRAT ,  adj.  vl.  Habile,  fln,  adroit  ; 
accompli,  parfait,  de  main  de  maître. 

Ety.  du  lat.  magiitralue.  V.  Mag,  R. 

MAISTRAU,  s.  m.  d.  arl.  V.  MUtrau  et 
Mag,  R. 

MAISTRE ,  dl.  Jfa«(re,  cal.  V.  Meetre  et 
Mag,  R. 

MAISTREJAR,  V.  n.  vl.  vAmBsiAB. 
Travailler  en  maître.  \.Maje$trar. 

Éty.  de  maiitre  et  de  ejar,  faire  le  maître. 
V.  Mag,  R. 

MAISVALENSA,  8.  f.  vl.  ^lus  valve, 
grand  prix.        # 

HAIT, 8.  f.  (mail),  d. de  Barcel.  Pétrain. 
V.  Maelra. 

MAIT,  adv.  Vl.  Maint,  plus. 

Éty.  du  bas  breton  matiU,  m.  6.  qu'on  hii 
venir  du  lat.  muUum.  Y.  MuU ,  R. 

BIAITST,  s.  f.  vl.  Moitié.  Y.  if ttol  et 
Medi,  R, 

MAITINADA,  8.  f.  vl.  Matinée.  V.Ma- 
Hnada  et  Matin, 

MAms,dl.  Y.  AToltii. 

MAIZO ,  vl.  Maison.  Y.  Maieovn  et  Mae, 
Rad. 

BIAIZONETA,  vl.  V.  Maiiouneta, 

BIAIZONIER,  8.  m.  vl.  Habitant ,  sé- 
journant, locataire.  Y.  Ma$,  R. 


MAJ,  MAJOB,  MAJooa  ,  sous-radioal  pris 
du  latin  major ,  plus  grand ,  comparatif  de 
magnui,  d'où  il  est  dérivé.  De  magnus  on  a 
pu  faire  magnior,  d'où  parle  retranchement 
de  n,  magiorymajior  eimajor,  Y.  Magn^  R. 

De  major ,  par  apoc.  maj;  d'où  :  Mqja- 
menl.Maj-ey  Maj-t,  Maj-ere ,  Mqj-estai^ 
Majeit-uous,  MajestuoH$-a ,  Majestuouia- 
ffteti(,  Mai -or  f  Major -ment  ^  Maj-oun^ 
Major-al,  majora-ment,  Major-alê,  Major- 
ia.  Majore, 

De  major  y  par  le  changement  de  o  en  tm , 
majowr;  d'où  :  MajouryMajour-afMajour- 
at,  Majour-au,  Majour-itat^  Majourau- 
menij  Majou. 

De  maj^  par  le  changeBient  daj  ent; 
Mai^  Maire,  Mai-ria,  Mai-er,  Mai-or^ 
Maior-mên,  Mai-gn,  Maior-dame, 

De  major,  ^r  le  changement  de  o  enn , 
on  a  fait  le  diminutif  m^^M^cukia,  un  peu  plus 
grand;  d'où  :  Maiueeul-a,  par  le  change- 
ment du  j  en  ^,  Jvaxer,  Mag-e,  Mag-er, 
Mager-ment^Mag,  Magi-ment* 

MAJAMENT,  adv.  vl.  HAioBan,  ma 
nm.  Particnlièrçment,  principalement. 

fity.  demnjor.  Y.  Maj,  R. 


MA  JE  elMAOi,  s.  m.  (màifjé,  màdgi). 
L'alné,  le  plus  âgé  de  la  famille. 

Êty.  du  lat.  majuf  ou  major,  le.plos^rand, 
le  plus  ancien.  \,Maj,  R. 

MAJE  nwTA.  (màdjé-fèsle) ,  dl.  Fête  pa^ 
4ronale.  Y.  Roumatoagi 

MAJE-rAOT,  LA,  dl.  La  plupart.  Y. 
Part. 

MAJENG ,  ENCA ,  8.  (modgéin.  éinque), 
et  impr.  mom»,  momwco.  Bât»n.  Pampre, 
brandie  de  la  vigne  avec  ses  feuilles. 

Êty.  de  maj ,  mai,  et  de  eue ,  qui  vient  en 
mai.  Y.  Mai,  R. 

MAJBNC,  a4j.  (madgeiiO.V.JIfè{€iieet 
Mai,  K. 

MA9EN0AOB,  8.  m.  (madjencàdgS^,  dl. 
Majeneadura,  cal.  Léger  labour  qu'on 
donne  à  la  vigne  au  OMiis  de  mai,  k  Nisnes  et 
aux  environs,  «près  la-poosse  des  herbes. 

Êty.  Uajeneage,  est  dit  pour  «lalefieasfi, 
fait  en  mai.  Y.  mai ,  R. 

MAJENGAR ,  V.  a.  (madgéincà)  ;  «vwst, 
mwAMAB,  «SKA*.  Mojencot .  t^aL  Biner, 
donner  à  la  vigne  un  second  laboor,  une  se- 
conde façon  aux  terres  qu'on  fait  ordinaire- 
ment en  mai ,  d'où  le  mot  m^jefieor ,  qui  est 
dit  pour  maiemcar ,  formé  de  maiene  .  de 
mai,  en  mai,  et  de  l'act.  ar,  faire  en  mal.  Y. 
Binât  et  Mai,  R.  Ebonrgeonner,  en  d.  bas 
lim.  -ôter  les  nouveaux  bourgeons  de  la 
vigne. 

JEAJENOOULA ,  8.  f.  (ma<^incéale), 
dl.  Nom  de  lien,  qnKest  dit  pour  maimeoiik, 
do  lat.  mam-ineola ,  ce  qui  désignerait  les 
habitants  d'un  lieu  consacré  à  Maia ,  mère 
de  Mercure.  \,Mai,  R. 

MAJER ,  adj.  de  comp.  H.  Plos  grand, 
le  plus  grand.  Y.  Major, 

Éty.  de  major.  V.  Me^,  R. 

MAJESTAT,  s.  f.  (madgesté);  Jfiifes- 
toi,  cat  Mageetad,  esp.  Mageetaàe,  port. 
Maeetà,  ital.  Majesté,  grandeur  auguste  et 
souveraine;  titre  qu'on  donne  aux  empereuis 
«t  aux  rois. 

lÊty.  du  lat.  «lajeefafit,  gén.  de  «Mr/eefoe, 
formé  de  major  statue^  état,  rang  supérieur. 
\,Maj,  R.  D'autreslefont  venir  du  greciU-^ac 
(mégas),  dans  le  sens  de  régir,  qiu  jooit 
d'tme  grande  puissance. 

Ce  titre  donné  aux  rois  était  déjà  usité  par 
les  Romains;  Horace  le  donne  à  Auguste 
dans  ces  vers  : 

Sed  neque  parvwm 
Carmen  msjastas  rectpîf  fua. 

2!ais  votre  m^esté  ae  reçoit  point  det  vers 
blés.) 

T>>mme  en  France  on  ne  parle  point  à  la 
troisième  personne ,  à  la  manière  des  Italiens , 
le  titre  de  majesté  ne  s'j  est  établi  goe  plus 
lard;  on  croit  aue c'est  sous  François  l*'. 

Dans  le  traité  de  Cambrai ,  il  n'ost  donné 
qu'à  Tempereur;  dans  cehn  de  Crépy, 
Charies-Quint  y  est  désigné  par  sa  wwfuté 
impériale,  et  François  H  par  sa  mqjeeU 
royale ,  et  dans  celm  de  Château  Cambrésis, 
Henri  11,  roi  de  France,  est  qualifié  de  sa 
majesté  trèe-chrétienne,  et  Philippe  U ,  roi 
d'Espaçne,  de  sa  majteti  catholique^ 

Le  titre  de  majesté  est  donné  aujour- 
d'hui aux  princes  suivants,  avec  des  èpitbètes 
dktinctives. 


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Mkl 

Sa  majulé  impériale,  l'emperear «fÂo- 
lricbe,etMMr^«ui>«if^,  quand  on  lui  parle. 

Sa  wîajeité  Irèê-chrélienne ,  le  roi  de 
France. 

Sa  majeiU  ealholique ,  le  roi  d'Espagne. 

Sa  maiiêUiriê'/Mlê ,  le  roi  de  Portugal. 

Sa  wMjtêli  hfHa%niqa9,  le  roi  d'Angle- 
terre. 

Sa  majeêté  nMoiêe,  le  roi  de  Snède. 

Sa  majeité  danoiêt ,  le  roi  de  Danemarck. 

MAJESTRA,  8.  f.  tI.  matsitoa.  wumtwla, 
MATtraA.  Meitra^  cai.  port  JHaeHra ,  eap. 
ital.  Matlreaae  ,  savante ,  experte  dans  un 
art.  V.  Miitrena. 

MAIESTRAI* ,  âdj.  yI.  MaMUMi ,  hau- 
TmAft.  Maestral ,  esp.  Maeêtrevole ,  ital. 
Excellent,  sapérienr,  suprême. 

Ety.  do  lat.  magi$iraliê^  m.  s.  Y.  Mai , 
Rad. 

MAJBSTIUR,  V.  a.  Vl.  wuLmrnmjkm,  «am- 

'ïïmAMf    MAYtnAm,     HAMniBVAa,    MAUVmA», 

MAstniAs.  Maeslrar,  anc.  esp.  Maulrare, 
liai.  Faire,  arranger  avec  art,  façonner,  tra- 
vailler en  maître,  élaborer;  maîtriser,  domi- 
ner, exceller. 

MAJE8TRATOB,  6.  m.  vl.  «lAUTSATas. 
MaeHrage,  anc.  esp.  Supériorité,  hauteur. 
Ety.  du  lat.  ma$iêtraiio.  V.  Mag ,  R. 
MAJBSTIIE ,  s.  m.  vl.  HAntTW ,  «agbs- 
vra,  HABOTMi,  wukmmmj  MMras.  Maître,  sa- 
vant^ expert  dans^nn  art;  celui  qui  enseigne  ; 
l'artiste  lui-même  ;  titre.  V.  MetUre. 
Ëty.  du  lat.  magiilrum.  m.  s. 
HAJE8TRIA,  8.  f.  vl.  «A>miA,  lu^Tmt- 
niA.  Meêlriay  cat.  anc.  esp.  Mauiria ,  ital. 
esp.  mod.  Maîtrise,  habileté ,  science,  indus- 
trie,  capacité  ;  dignité,  gravité,  sévérité.  V. 
MeitHêa. 

nAJBSlUlLMBlf,  vl.adv.  Savamment, 
en  maître.  V.  Maêêtrilmen. 

Êty.  de  magiêtri,  gén.  de  magiiter  et  de 
men.  V.Mag.  R. 

MAmëTVOVBAMENT,  adv.  (madjes- 
tuôusamein)  ;  Mage$iuo$amèni ,  cat.  Mae$^ 
togamente,  liai.  MageHuoâaminte,  esp  Ma- 
gestosaMenU,  port.  Majestueusement,  avec 
majesté. 

Êty.  d»maie$twmta  et  de  ment,  d'une 
namèreoM^tueuse.  V.  jlfaf,  R. 

MAJESTUOUS,  OD8A,  adj.  (madjes- 
tuéus,  éuse)  ;  nAamont.  Maeitoêo,  ital.  Ma- 
geMuoêo,  esp.  Ma§êsto$o,  port.  Mage$tuà$ , 
cat.  Majestueux ,  euse,  qui  a  de  la  majesté. 
Éty.  de  maJêêtaiH  de  ima.  V.  Maj ,  R. 
BIAJnfCAaB,  V.  MaJeneagteiMai,  R. 
MAJOrA ,  s.  f.  (madjéfe) .  dl.  Bigne ,  V. 
Baioeea:  pour  fraise,  V.  Freêa. 

liAJOOU,  s.  m.  (madjoon),  dl.  m.  s. 
que  PoÉi-roHtsef,  v.  c.  m. 
Ëty.  de  major ,  plus  grand.  V.  Maj ,  R. 
MAJOR,  adj.  comp.  vl.  MA#Mi,  MAan, 
»Af*m,uMMom ,  MAu.  Jfojor ,  cat.  Mayor  , 
esp.  Jfai#r,  port  Maggiatê  ,  iUl.  Plus 
grand ,  plus  considérable ,  prkdpal. 

Ély.  da  lat.  major,  m.  s.  Maire ,  chef, 
idné,  s.  pi.  Alénz ,  aneétres ,  grands. 

MAJOR,  s.  m^{maflér)|  |fcfy<ort, 
i^h  Jlfowr,  esp.  ilfo/or ,  cat.  port.  Major , 
officier  de  goerre ,  M  a  ordinairement  le 
grade  de  chef  de  bataillon  et  qui  est  chargé 
du  détail  d'un  régiment. 

TOM.  Ik 


MAJ 

On  désigné  aussi  par  ce  mol  le  sergent^ 
■unor,  en  soos-entendant  sergent. 

Ety.  du  lat.  major.  V.  Maj,  R. 

MAJORAI. ,  s.  m.  vl.  WÊAunuLM,.  Majorai, 
Cii.Mayoral,  esp.  ifot'oral,  port.  Supé- 
rieur, principal.  V.  M<4,  R. 

MOJORALS ,  s.  m.  pi.  vl.  HAJOM.  Les 
princes,  les  anciens,  les  grands. 

Éty.  du  lat.  majore».  V.  Maj,  R. 

MAIORANA .  s.  f.  vl.  V.  Majurana. 
.MAJORAN8A,  s.  f.  vl.  iwio«aiwa.  Jlfa^ 
gtorania,  ital.  Majorité,  plus  grande  par- 
tie. V.  iroj,R.  *^      .  ^ 

MAJORDOME  ,  s.  m.  vl.  HAioBDOin. 
ilfa/oraom ,  cat.  Moyorêomo,  esp.  Maior» 
domo,  port.  Maggiordamo  ,  ital.  Major- 
dome. 

Éty.  V.iffl/or,R. 

MAJORET  ,  adj.  comp.  vl.  MAiomn. 
Plus  grandelet. 

Ély.  Dim.  de  major.  V.  Maj,  R. 

MAJORIA,  s.  f.  vl.  Majorta ,  cat.  Mayo- 
ria,  esp.  Maggioria  et  Maggioritk .  ital. 
ilfaiorta ,  port.  Le  plus  grand  nombre,  la 
majonté,  la  plus  grande  portion  ;  avantage , 
superHMTité.  V.Maj.K. 

ir"!^^^"'^''  '  ^*-  Maggiariik  ,   iUl. 
V,  Majtmriiaî. 

MAJORMBNT,  adv.  comp.  vl.  HAMm- 
"«"•  "A"""*»!  «AJAiMBiT.  MajorwMnt , 
cat.  Mayormenté,  esp.  if atormento,  port. 
Maggiomente  ,  ital.  Principalement,  plus 
grandement. 

Êty.  de  meifor  et  de  msnl.  V.  ifo/ ,  R. 

MAJORAI.,  adj.  vl.  mammiaa.  Majorai, 
cat.  Moyaral ,  esp.  Moioral ,  port.  Supé- 
rieur ,  principal  ;  gmnd.  V.  Me^oraU. 

Ety.  de  major.  V.  Maj ,  R. 
.  MAJORAMENT ,  adv.  anc.  béam.  Par- 
ticuliérement ,  principalement. 

Ety.  de  majora  et  de  men$.  V.  Maj ,  R. 

MAJORS  ,  s.  m.  vl.  Ancêtres,  aïeux. 
y.MajoraU. 

Ély.  du  bt,  wmjores.  V.  Mnj,  R. 

MAJOO,  Avril;  aîné.  V.  Magi  et  Maj.  R. 

MAJODFA,  s.  f.  (madjoufe) ,  dl.  et  bas 
lim.  HAjorA,  tmuowA.  Fraise,  fruit  du  fraisier, 
y.  Freea.  Fig.  et  iron.  gros  bouton  sur  la 
ngure. 

Éty.  du  celt.  mefu»  ou  mefouê ,  m.  s.  se* 
Ion  M.  Astruc,  nom  que  ce  fruit  porte  en- 
core dans  le  pays  de  Galles. 

MAJOUFIER,  s.  m.  (macMoufié).  Nom 
languedocien  dn  fraisier.  V.  Fresier. 

MAJOUN ,  ait.  de  Maisoun ,  v.  c.  m.  et 
Ma»,  H. 

MAJOUR,  RA ,  adj.  (madjéor ,  re).  Ma- 
jeur ,  eure  ,  qui  a  atteint  l'âge  porté  par  les 
lois  du  pays  pour  jouir  de  ses  droits  et  pou- 
voir contracter  valablemenL 

Éty.  du  Ut.  major ,  plus  grand.  V.  Maj, 
Rad. 

MâJMRAI.,  S.  m.  (a^jMffél),  dl.  lei^ 
ger.  V.  Pastre  et  Maj ,  r7^ 

MAJOURARA  ,  dl.  V.  Maf^trema. 
MAJOIJRAT,  s.  m.  (madjonràj.  Majo- 
rât, fideicommis  graduel ,  successif;  perpé- 
loel,  indivisible,  en  vertu  duquel  certains 
titres,  certains  biens  sont  affectés  li  Falné 
d'une  (amille. 

Éty.  du  lat.  iMUn  ma/éf.  V.  Jftrf,  R. 


MAJ 


569 


Cette  institution  tire  son  origine  des  lois 
publiées  à  ce  sujet,  du  temps  de  la^telne 
Jeanne  ,  dans  une  assemblée  des  Etats,  qui 
se  tint  en  1505  à  Toro,  ville  située  dans  If 
royaume  de  Léon. 

£n  France ,  les  dispositions  législatives 
relatives  aux  majorais  actuels,  datent  de 
1808  et  de  1817. 

MAJOURAU,  s.  m.  {madjonràon  );  wuk* 
tovMML,  ■AJovBAVT,  oonAToiT.  Lo  oremler  • 
le  plus  apparent  d'un  nays  ;  le  chef,  le  maî- 
tre ;  l'alné  d'une  famille  ;  le  coq  d'une  pa- 
roisse. 

Éty.  du  lat.  major.  V.  Maj,  R. 

MAJODRAU,dl.  Jaune-d'œuf.  V.  Jaum- 
éTuou. 

MAJOURAUMENT  ,  adv.  vl.  béam. 
Principalement. 

Éty.  de  majourau,  principal,  et  de  hmuI. 
V.  Maj  ♦  R. 

MAJOURIER,  s.  m.  (madjourié),  dl. 
Une  grosse  poutre. 

MAJODRIT AT  •  S.  f.  (  mM^jonrità  )  ; 
Mayoridad ,  esp.  Maioridade ,  port.  Mino- 
rité ,  état  de  cehii  qui  est  majeur  et  qui  peut 
jouir  en  entier  de  sea  droits. 

Éty.  de  major.  V.JIfoi,R. 

L'êge  où  la  majorité  est  acquise  a  varié  et 
varie  encore ,  selon  les  pays.  Chez  les  na- 
tions guerrières,  comme  les  Germains  «  la 
majorité  commençait  dès  qu'un  homme  pou- 
vait porter  les  armes.  I.es  Francs  et  les 
Rourguignons  l'avaient  flxée  à  15  ans  ; 
du  temps  de  Charlemagne ,  les  armes  étant 
devenues  plus  pesantes ,  on  ne  devint  ma- 
jeur qu'à  21  ans.  Les  Romains  fixèrent  cette 
époque  à  25  ans» et  notre  code  civil  à  21  ans. 

La  majorité  fut  établie  è  14  ans,  en  1730. 

MAJOUR8 ,  s.  m.  pi.  (madjôurs*).  Nom 

Sue  les  pêcheurs  donnent  aux  mailles  des 
lets ,  qui  ont  à  peu  près  six  lignes  en  carré  ; 
ils  les  qualifient  de  grand*  majoure,  quand 
elles  en  ont  sept. 

MAJU8CIILA  ,  s.  f.  (madjuscùle)  ;  oimmsa 
WTT«A.  Majuicula ,  cat.  ital.  Mayuicula , 
esp.  Maiuêculo,  port.  Majuscule ,  lettre  ca- 
pitale ,  grande  lettre  ,  par  opposition  k 
minuscule. 

Ëty.  de  major.  V.  Maj  ,  R. 

BIAJUT»  vl.  Pour  meajude,  m*aide. 


Ma^ra, 


,  s.  f.  vl.  Pour  mà!e  à  pétrir.  ?oy. 


MAL ,  MAAAyHAUi  MAu»  «lA»,  MMy  sadicaL 
dérivé  du  latin  wudum ,  midi,  mal,  mauvais, 
aflOictioo ,  infirmité,  |>cé!iudice»  vice,  imper- 
fection, douleur;  d'où  les  sous^radicaux  lat 
maledteere.  maudire;  malitia^  malke;  ma* 
lignui,  malin. 

De  malum  ,  par  apoc.  laal  ;  d'oè  :  Mal , 
Mal-a,  Mata-beMi,  Mainate,  Mala-getU, 
Mala-'fia,  Mal-andra,  Malandr-omê^Mal- 
a$,  Mal'hur,  Mathur-oas,^  Mathuroma* 
menf  ;  etc.,  et  avec  les  prép.  o,  tu ,  sa  ;  J* 
loal-ar,  En-mal-eiir,  És-tkaUiçar^  etc. 

De  mal^  par  le  changement  de  I  en  r , 
mari  d'où:  Mar^a^,  i^or-as  »  et  la  plu^ 
part  det  moCren  «Mi.  Z\r> 

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570 


MAL 


De  mal,  par  le  changement  de  <  on  «  , 
mau,  d'où  :  Jfau,  Mau-dich^  Mau^dêi- 
pUehf  etc. 

De  malitia ,  par  apoc.  et  chanf^ement  du 
I  en  c,  maliei;  d'où:  Maliei ^ Maliei-ouê, 
ou#a,  Malidouêa'mentp  Maliâ-ada,  etc. 

De  malignus,  par  apoc.  inalign  ;  d'où  : 
Malign-a  ,  Maligna^ment ,  Malign-Uai , 
En-malign-at^  etc. 

De  ma(t^  ,  par  la  auppr.  de  g ,  maltn  ; 
d'où  :  Malin  ,  Afolîn-a,  Jfaiiii-tki(. 

De  maledicere,  par  la  auppr.  de  ce  et  chan- 
gement de  I  en  u:  Jvatidtre,et  de  nuiledictui, 
nuiudich  :  if  et,  t.  g.  m. 

MAIi,  8.  m.  (mal);  mau.  ifale,  ital. 
ifai,  esp.  port.  cat.  Mal,  le  contraire  du 
bien.  V.  ilrati,  comme  pUia  usité. 

Éty.  du  lat.  malum,  m.  s.  V.  Jfal,  R. 


De  dot  aiaU  I*  mal  mci 
D*  dMi  maux  U  motna 


oa  doit  toajoora 
Riat.  CraU.  Alb, 


C^t  mal  fiêt  noH  fU.  Pro?.  ? I. 

A  qui  mal  tu  fis  ne  ti  fie  pas. 
Hiat.  Crois.  Alb. 

Qui  mal  fai ,  malpren.  Prov.  tI. 

MAL ,  ALA,  adj.  vl.  Mal,  cat.  esp.  Mâo, 
port.  Malo,  ital.  Mauvais ,  méchant ,  terri- 
ble, redoutable,  intrépide. 

Per  mal ,  vl.  méchamment. 

MAL ,  adv.  MAO.  Mal ,  cat.  esp.  port. 
Malt^  ital.  Mal:  Mau  menât ,  malmené, 
Mau  faeh,  malfait;  Mal  houneête,  mal- 
honnête. 

MAL,  vl.  Pour  mail,  maillet.  Y.  Màlh. 

MAL,  s.  m.  d.  de  Bord.  Mail,  sorte  de  jeu. 
V.  Malh. 

MAL ,  ALA ,  adj.  dl.  Aigre ,  âpre  :  Vinai- 
gre mal  ,du  Tinaigre  fort  ;  méchant,  mau- 
vais. 

Êty.  du  lat.  malum,  mauvais.  V.  M  ah  R. 

MAL,  s.  m.  dl.  et  bas  lim.  Pour  maillo- 
che. V.  Ma$$a ,  du  lat.  malleuê. 

aiAL,  s.  m.  dl.  Pour  martinet.  V.  Mar- 
tinH. 

Éty.  du  lat.  maUeue^  marteau. 

MAL-Moos,  s.  m.  (mal-rôuxé) ,  Sang-de- 
rate,  maladie  des  brebis  caractérisée  par  une 
agitation  extraordinaire  des  flancs,  par  la 
chaleur  de  la  bouche ,  par  la  bave  écumeuse 
qui  découle  de  la  bouche  et  des  naseaux ,  et 
qui  est  souvent  sanguinolante ,  ainsi  que  les 
excréments ,  d'où  le  nom  de  mal  rouge. 

MALA,  s.  f.  Pour  malle,  coflre.  V.  Malla. 

MALA ,  s.  f.  vl.  Mâchoire ,  dont  maie- 
sela ,  serait  un  dhn. 

MALA,s.f.  vl.V.Jfatto. 

MALA,  excl.  (mâle),  mmba.  Ho  !  Y.  Ma- 
la-peeta,  Mala-re$tada ,  etc.  et  ifa(,R. 

MALABBRA,  A.  adv.  (malabére),  dl. 
Avec  peine,  en  s'incommodant.  Sauv. 

Ëty.  de  mala  e!  de  hera,  pour  opéra,  obra, 
mauvais  travail;  Y.  Mal,  R. 

MALABESn,  s.  m.  (màlebesti).  ||fafe- 
het,  sorte  de  hache  à  marteau ,  instrument 
de  calfat  qui  sert  à  pousser  l'éloupe  dans  les 
joints. 
Éty.? 

MALABE8TI ,  S.  f.  UMJkmamA.  Maie- 


MAL 

béte ,  mauvaise  ou  méchante  béte  ;  être  mé- 
chant, dont  il  faut  se  défier  ;  le  moine  bourm. 
Y.  Barban. 

Ëty.  de  mala,  mauvaise,  et  de  betU,  Yoy. 
Mal,K. 

BIALAB088A  ,  S.  f.  (malabosse  ) ,  dl. 
MALABooMtA.  Tumcur  pestilentielle ,  bubon  ; 
peste  :  La  malaboêsa  H  vengue ,  la  peste  le 
crève.  Y.  Malapesla, 

Êty.  de  mala  et  de  houa ,  tumeur,  mau- 
vaise tumeur ,  bubon  pestilentiel  :  Malui 
6u6o.  Y.JIfa2,R. 

MALABOUESSA,  d.  m.  ait.  de  Mala- 
boi$a ,  V.  c.  m. 

MALA-CARA,  S.  f.  (màle^re),  dl.  ma«- 
■iBA-MnA.  Laide  mine ,  vilaine  grimace , 
mauvais  accueil. 

Êty.  de  mala,  mauvaise,  et  de  tara ,  mine. 
X.MaUiCara,  R. 

MALACAVALI8GA ,  espèce  d'exelama- 
tion  (malacavalisque).  Expression  qui  sert  à 
marquer  la  répugnance  de  voir  certaines 
choses  hideuses  et  dégoûtantes;  tenu.  d'Avi- 
gnon. Gare. 

Éty.  Y.  Mal,  R. 

MALACORDANZA,  S.  f.  vl.  Brouillerie. 

Ëty.  de  mal  et  acordanza.  Y.  Mal,  R. 

MALADEOEAR ,  V.  n.  (  maladejà  ) ,  dl. 
Être  toujours  malade.  Y.  Malandregear. 

Éty.  V.  Mal,  R. 

MALADESGLAPATICm ,  interj.  (  male- 
desclapatie-n).  Malédiction! 

MALADIA,  s.  f.  (maladie);  malavtia, 
MALATOiA.  Jlfafottta,ital.  MalaUa,  cat.  Ma- 
ladie,  altération  notable  d'une  ou  de  plu- 
sieurs fonctions  de  l'économie  animale  on 
végétale  :  l'opposé  de  la  santé. 

Éty.  du  grec  (asXocxoc  (malakos),  mou, 
faible,  languissant,  ou  de  mal  et  de  adia. 
\,MalauteiMal,R. 

AUrapar  una  maladia ,  Tr.  gagner  une 
maladie. 

Faire  una  maladie,  avoir,  essuyer  une 
maladie,  et  non  faire  une  maladie ,  comme 
beaucoup  de  ^ens ,  même  du  bon  ton ,  ont 
coutume  de  dire. 

Dam  une  maladie  on  diiUngue  : 

LE  DÉBUT  ou  LTNVASIOIf ,  l'inManl  oà  l«  maladia 

L'ACCROlSBEHEIfF,  k  tampt  paadMit  leqoal  In  srmp* 

tdmtê  prannaat  piM  d*liilamitë. 
L'ÉTAT,  la  pkM  haat  dagré  •&  alla  paat  panremr. 
DÉCLIN  ,  la  icnnteaiMa  om  U  rctow-  à  U  mmié. 

On  diitingue  les  maladies,  selon  leur 
êiége ,  en  : 

EXTERNES  ,  q«t  afraainii  laa  parlln  esi^taaivf. 
INTERNES  ,  qoi  attaqnant  la»  organaa  iaiMaura. 
LOCALES  .  rdlM  qui  sont  borWra  à  une  partia. 
GÉNÉRALES .  ttllca  <pi2  t'a 


Selon  la  wumière  dont  elleê  régnent ,  en  : 

SPORADIQDCS,  qiMod  allaa  adbatMt  laaUntnl  een  qui 

an  tool  aUcinta. 
ÉPlDÉMlQtES.   lot«|«'allaa  r^gnaM   &   U  foiamm 

grand  nombra  d'individu*. 
ENDÉMIQUES  ,    loniqu'vlles  aont    parti«ili^r««    à    nn 

pay.. 
CONTAGIEUSES ,  lompi'allca  panvant  «a  c^amrnnlqttcr 

d'«i  indifida  à  Tasir*. 


MAL 

SeU/nUur durée,  an: 

ÉPHÉMÈRES  •  qal  m  dorant  qn'nn  joM     on  fM  J* 


ATGUES ,  qui  pareonrevt  lanra  pModaa  rapUcaani. 
CHRONIQUES  ,  i|ni  i— rabat  iMrtaoao»  al  dw—t  %m^' 
•a«pa 

MéUHvemeini  A  Uut  granité,  en  : 

BÉNIGNES  ,  qMnd  allas  m  manaeant  ni  la  via  ,  ni  r«ils- 

tanea  d'amms  organa. 
MALIGNES ,  loraqn'allas  inatiant  l«  jowt  da 

danger. 
P  ERNICIEU8ES,  lortqa'arce  m  caraeUra  li 


5sIoiiIeiirf|i!p«,fii; 

CONTINUES  ,  qMod  allaa  nifnmwmtt  ■ ■■  Intamip- 

tioa  dans  laor  aoara. 
RÉMITTENTES ,  eallaa  qnl ,  tana  cMaar  d'jtra  a 


INTEBMiriUHES,  aallca  qnl 

inani ,  p«n- rifaniM  à  daa  dpoqMS  pha  M 

gnliàrca,  qu'on  nomna  CM«<. 
PÉRIODIQUES,  eaUca  qni  na  aa 

longs  Intwvallaa. 


m'k   da 


SeUm  leur  natwre ,  en  : 


SIMPLES  ,  qnaad  aBaa  idgMt  Ma 
COMPLIQUÉES .  InnqM  dans  m  fflmhm 

martihantà  Inlula. 
CRniQUES  on  SALUTAIRES , 


MORTELLES  ,  quand  allas  résistant  à  tons  Itt  najMs  da 
gn^riton  ,  at  qn'allca  iwtnlnent  par  k  nort. 
.  INCURABLES  .  qnand  laa  rasaonraaa  da  Tart  m  pMV«« 


SeUm  la  manière  demi  em  lee  gagné, en  : 

ACQUISES  .  laraqna  das  eansM  itmgrrm  4  noir*  orgn- 

niiaflon  Ict  prodniaaoft 
INNÉES ,  qnand  allaa  aont  mm%  aaaa  Moa, 
HÉRÉDrTAUES  ,  lonqn'allaa  aamn  ti>      i  n    pw  ka 


SIMULÉES  ,  aallaa  qnl  na  sont  qn'indite. 
DISSIMULÉES ,  oeUaa  an  costnlra  qn*on  Odio  da  cmImt. 

MAIsADIASDAS-MAONANS,  malao- 

«At,  etc.  dl.  Les  mues  des  vers  à  soie.  Ils  en 
subissent  six,  en  comprenant le^deoi qu'ils 
ont  dans  le  cocon.  . 

MAIsAOIcmm,  s.  f.  (maladtctie^n)  ; 
HARAiimm,  MALAornoii.  Maldieeio,  anc.  cat. 
MaledizUme,  ital  Maldieion ,  esp.  MalM' 
çào,poTt  Maldieià ,  anc.  cat.  Malédiction , 
sclion  de  maudire, de  souhaiter  do  mal,  de 
prononcer  qu'il  arrivera  du  mal }  c'est  aussi 
une  imprécation. 

Éty.  du  lat.  maledictionie ,  gén.  de  maU- 
dietio ,  fait  de  maie  dieere ,  dieere  malum , 
maudire.  Y.  Mal,  R.  .....   .^  , 

KAIsADIBRA ,  s.  f.  (maUdieie).  if ai#- 

dière. 

fily.  de  fiialads  et  de  tara ,  réunion  de 
malades.  Y.  ilfii(,R.  ^       .  v .      .. 

On  lit  dans  le  règlement  donné  k  la  vUle 
d'Aix,  le  15  avril  1477  :  «  Que  tous  les  pour- 
ceaux qui  se  trouveront  ladres  seront  con- 
6squés  è  la  maladière  Saint-Lazare,  art.  86. 

MAIaADIODS,  OUBAsadj.  (maladiéus, 
oiise);  Malalicdo, iià\.  Maladif,  malsain, 
ralétudinaire.  Gare. 


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MAL 

HAliâmiMIBTA  •  ûlterj»  (  maladissète  ). 
ÀUéralion  de  malédiction.  V.  Juraun. 

MAIiADIT,  ITA,  adj.  (maladi,  ite).  Voy. 
Maudit  et  Mal,  K. 

lIAI«-ADilECH ,  ECHA,8.  et  adj.  (mal- 
adrétcb ,  étcbe)  ;  mau-simaosiat  ,  dcmaobiat  , 
■A&ADUT*  Maladroit ,  olle ,  qui  manque  d'a- 
dresse. V.  Desgauhiat ,  Mal  et  Reg ,  R. 

1IAI«-ADREGHAMBNT  ,  adv.  (  mal- 
adretchaméÎD  )  ;  iiAi.-AB«TAinniT.  Maladroi- 
tement, sans  adresse. 

Élj.  de  maladreeha  et  de  ment ,  d'une  ma- 
nière maladroite.  V.  Mal  et  ilef ,  R. 

MALADRBSSA ,  S.  f.  (maladresse).  Ma- 
ladresse ,  défaut  d'adresse ,  gaucherie ,  bévue. 
Gare. 

MALAimEG.  V.  Maladrech. 

MALAET8,  adj.  vl.  maummt.  Maudit,  dé- 
testable, malin.  V.  MaudUeiMal,  R. 

BIALAFAGHA,  S.  f.  (malafôtcbe).  Mau* 
faise  mine,  figure  désagréable. 

Èty.  de  mala  et  àe  fâcha,  figure.  V.  Mal^ 
Rad. 

MAI-AFACHA .  S.  f.  dl.  et  vl.  imuirAMrA, 
MMMjinnA.  Malafeia,  cat.  MalafaUa,iUk\. 
Délit,  contravention,  et  proprement,  mauvais 
se  action. 

Anar  in  mala  fâcha,  aller  à  la  picorée  ou 
en  maraude,  aller  en  mauvais  lieu. 

Tribal  en  maiafacha,  lrou\éou  pris  en 
flagrant  délit. 

Inveniuê  in  mala  facha^  basse  lat.  Sauv. 

Éty.  de  mala  et  de  faeha,  faite,  fait,  mé- 
fait. V.  ilf  a/,  R. 

BIALAFAITA,  S.  f.  vl.  Tort,  dommage. 
V.  Mal,  Malafachaei  Fac,  R. 

MALA-FAM ,  S.  f.  (màle-fan),  dl.  Morir 
dimala-fam,  mourir  de  misère,  mourir  mi- 
sérablement, par  famine.  Sauv. 

Éty.  de  mala  et  de  fam ,  faim.  V.  Mal , 
Rad.  ^      . 

MAULFANANT,  S.  m.  (malafanàn).  Fair 
néant,  paresseux.  Y .  Marril-fenat  eiPenat. 

Éty.  de  ma(  et  de  o/aiiar,  s'empresser  au 
travail, qui  ne  s'empresse  pas,  fainéant.  V. 
Malf  K. 

]||AI«AFEITA ,  vl.  V .  Mala  fâcha  et  ilf a2, 
Rad. 

mALA-FIN ,  impr.  (mâle-fin).  Sous-en- 
tendu,  ti  vtnga,  ce  qui  répond  à  puisse  tu 
faire  mauvaise  fin.  V.  Malaptiia  eiMal,  R. 

MALA^-aEl^,  S,  f.  (màlerdgèin).  Mau- 
vaises gens,  mauvaise  engeance,  mauvaise 
nation. 

Éty.  du  lat.  mala  gens.  V.  Mal,  B. 

MALAGGE,  s.  m.  >l.  ^ala^^ÎQ,  ital.  Ma- 
ladie. V.  Maladia. 

Ëly.  de  mal  et  de  a^jfe.V.  if  al,  R. 

MALAGCET;  9.  m.  (qaalagué).  I*{om  flu 
cerisier  sauvage,  en  Languedoc. 
.    MALAHUR,  s.  m.  ^1.  V.  Malhur. 

Éty.  demala-hora,  V.  Mal  et  Uour ,  R. 
.  BIAI^AHURAR,  V.  a.>l.«A&Av■^B.4^aI- 
helfter,  rendre  malheureqx.  V.  itf ai  et  Ifour, 
Rad. 

MALABORAT ,  ADA ,  adj.  il.  Malahui- 
rat .  cat.  Malheureux,  euse. 

Éty.  de  mal  et  de  ahurat,  Voy.  Mal  et 

MALAHUROS,  OSA,  adj.  vl.  mai^okos. 
Malheureux.  \.  Malhur ou9,  MalfiiH9%r, 
Rad. 


MAL 

MAL-AIA,  împr.fl.ManâUsoit. 

Éty.  de  mal  et  de  ata«  qu'il  ait  mal,  que  mal 
lui  vienne.  V.Jira<,R. 

MALAIGNA,  S.  f.  vl.  uAhAmuA.  Maligni- 
té, malice,  mal,  vice,  tare,  défaut.  V.  Miilan- 
dra  et  Mal,  H. 

BlALAlNHA,  vl.  \,Malaigna. 

BiAl.âlRK,  a4j.  vl.  Méchant,  de  mauvai- 
se mine. 

fity.  de  mal ,  mauvais  9  et  de  aire ,  air , 
mine.  \.Mal. 

MALAIRpSAS  ,  S.  f.  pi.  (  malaïrôses  ). 
Nom  qu'on  donne,  en  Languedoc ,  aux  roses 
de  provins,  variété  du  roêa  gallica. 

Éty.  Ainsi  nommées  (de  provins),  dit  le 
neveu  de  M.  de  Sauv.  dans  ses  Additions, 
parce  qu'un  comte  de  Brie  les  apporta  dans 
ce  pays  à  son  retour  des  Croisades,  et  ensui- 
te, malairoêai,  est  dit  pour  mâles  roses,  par- 
ce qu'elles  sont  d'une  Couleur  forte  et  vigou- 
reuse. 

Cette  étymologie  est  contre  l'analogie  du 
mot  qui  signifie  liUéralemenl  mauvaiiee  ro- 
sée. V.  Ro$,li.  2. 

MALAISAT ,  ADA,  adj.  (maleîsà ,  àde)  ; 
MAfBitAT,  MABBitAT.  MalagcvoU,  ital.  Malai* 
se,  ée,  qui  n'est  pas  aisé,  qui  est  difficile  k 
faire. 

Éty.  de  mal  et  de  atia(.  V.  Mal  et  Aie, 
Rad. 

HALAISE ,  s.  m.  (malàïsé)  ;  mao-atmiiça, 
■AMVAMA.  Malaise,  état  incommode  ,  déplai- 
sant. 

Ëty.  de  mal^i  de  aise.  V.  fiai  et  Aise,  R. 

MAL-AI8E,conj.  halatb.  A  peine,  avec 
peine,  l'opposé  d'aisé.  V,  Ais,  R. 

MALAMAR,  S.  m.  (malamâ).  Sorte  de 
poisson.  Gare. 

Éty.  C'est  probablement  une  ait.  de  Ma- 
larmat,  v.  c.  m. 

MAIiAMEN,  adv.  vL  malamutt.  ilfala- 
ment,  cat.  Malamente,  esp.  ilal.  Malemeni, 
méchamment,  grièvement,  durement. 

Éty.  de  wMla  et  de  men.  V.  Mal,  R. 

MAf.AMF.NT,  adv.  (mala wcin).  Parmal- 
hepr,  fort,  beaucoup,  étrangement,  cruelle- 
ment, toujours  dans  un  sens  péjoratif. 

Êty.  de  mala  et  de  ment ,  d'une  ipauvaise 
manière.  V.  ilfa(,R. 

M.  Mazer,  avec  plusdç  raison,  dépive  ma- 
lament,  dans  le  sens  de  beaucoup ,  ((u  grec 
[jiaXa  (mala),  fort,  beaucoup. 

MALAMORT  9  S.  f.  imalamér);  «ai.a- 
ifovvKT.  La  Mqrt,  mort  violente ,  mort  tragi- 
que ;  tète  de  mort  sculptée,  que  l'on  suspend 
aux  chapelets. 

Êty.  du  lat.  mala  mqrs.  V.  Mal  et  ilfori, 

Rad. 

Mourir  de  malamort,  mourir  tragiquement 
ou  de  la  main  du  bourreau,  d'où  l'impréca- 
tion la  matamort  ti  vengue. 

lÉtAIfAMOUEflT  ,  Alt.  de  Malamort , 
▼.  c.  m. 

MAI^Afl,  s.  m*  (malàn)  ;  ipakaii.  Mauvaise 
année,  et  par  extension,  disgrâce,  malheur, 
trouble,  coQtre-temps,  événement  fâcheux. 

Êty.  du  lat.  malus  ànnue.  V.  Mal  et  An, 
Rad. 

Au  bout  de  cent  ansee  revelha  malan. 
Prov. 


MAL 


571 


MALAN,  8.  m.  MIRAIT,  VITA-DS-liAL.  CrOÛ* 

te  qui  survient  à  la  tète  des  enfants  et  sur  les 
blessures  qui  tendent  à  leur  guérison. 

MALANAN ,  8.  m.  vl.  iiALAiiAiit.  Molan- 
dante,  anc  esp.  Malade,  malheureux. 

Éty.  de  mal  et  de  anan^  pour  anant,  qui 
va  mal.  V.  ilfai  et  An,  R.  2. 

MAIJkNANSA,  s.  f.  vl.  MA&AmA.  Jlfalatt- 
danza,  anc.  esp.  Malandansa  et  Malenan-' 
«a, ital.  Malaise ,  maladie,  chagrin ,  malheur, 
tourment. 

Éty.  V.  le  mot  précédent,  ilfai  et  An,  R.  2. 

MAI4ANANT  ,  ANTA ,  adj.  (malanàn, 
ànte),  dg.  Malade ,  qui  ne  se  porte  pas  bien. 

Êty.  de  mat  et  (le  anant,  allant  mal.  V.ifol 
et  An,  R.  % 

Ou  per  alegre  te  nouyri 
Ou  malanaht  per  te  gouari. 

Ou  alègre  pour  te  nourrir 
Ou  malade  pqur  te  guérir. 
D'Astros. 

MAI.ANCOLIG,  ^lY.Melancoulique. 

BIAIâANGOUl^A ,  V.  Melancoulia. 

MA^NDf^k,  s.  f.  (malàpdre).  V.  Ma- 
randra, 

Éty.  du  grec  {xapa(v(«>  (m^raipô) ,  dessé- 
cher, flétrir,  consumer  peu  à  peu. 

MAI«ANDREOE4R,  V.  Marandregear. 

MAUkNDRIAR,  V.  Malàndregear. 

]|IAI«ANDR|N^  S.  m.  (malandrin).  Bat-' 
tçur  de  pavé,  vaurien,  lâc|ie,  mou.  V.  F(an- 
drin. 

Éty.  du  grec  [iLxXaxix(ma]akia),  molesse  etde 
àvSpoç  (andros),  gén.  de  àvT^p  (anêr).  homme. 

MAI«ANDR|N,  s.  m-  Était  aussi  le  nom 
qu'on  donnuit  à  des  brigands  qui  parurent 
sous  Charles- Quint. 

MALANDRIN ,  S.  m.  Espèce  de  poisson 
noir  et  sale,  qui  vit  dans  nos  mers.  Ach. 

MAI«ANDROU8(,  adj.   V.  Marandrous, 

MALANDROU8,  OU8A,  OUA,  adj.  \  , 
Marandrous, 

IMAliANSA,  S.  f.  vl.  V.  Malanansa, 

MALA  PEINA,  V.  Peina. 

MAIiA-PERCA,  dl.  V.  Mala-perga. 

MAIa-PERGANTA  ,  dl.  Voy.  Mala- 
perga. 

MAIJk-PEROA,  excl.  (  màle-pergue  )  : 

■A^A-VBBCA,  «AfA-rSSCA^TA,  MALA- BAC  A,  MA- 

LA-ps«9«B*Mo«  Diantre,  peste,  vertu  bleu, 
vertu  non  pas  de  ma  vie,  etc. 

Ëty.  Cette  excl.  n'est  qu'une  ait.  de  Mala* 
peito,  V.  c.  n^.  ainsi  queATai  a  Pest, 

MALA-PÉRQDE88I0U,  dl.  V.  3/a2a- 
Perga. 

MALAPERT,  EI^TA,  adj.  vl.  Ifalailroit, 
oile,  mal-appris. 

Éty.  de  mal  et  de  apertus.  V.  Aper,  R. 

BIALA-PE8TA ,  impr.  (màle-pèste)  ;  ma- 

BA-VBSTA,  MALA-VBMA,  MA&A-flO  ,  ■AtA-rOWI" 

■BCAirrA.  Male- 


pesle,  imprécation  qui  emporte  une  sorte 
d'étonnemeoi. 

Mala-pesla  qu*es  cautl 
•  Que  la  mala-pesta  te  nenguê,  que  la  peste 
te  crève. 

£ty.  lie  mala,  mauvaise,  etdepci/a,  pes- 
te. V.  3/a(  et  Pei(,K. 


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572 


MAL 


MâLA-POUISOON  •  impric.  nunfa, 
souB-eDlendo,  piiisse-tu  être  esipoliooné.  V. 
MaltiPol,R. 

MALAPRES,  B88A  ,  adî.  (malaprés, 
ëase).  Mal-appm»  grossier,  malhonnête. 

MAL-APTE,  adj.  vl.  ma^mit.  Ilal-aple, 
malade.  V.  Malaut^Malate  et  Mal  d'apL 
Rad. 

HALAPTIA ,  8.  f.  yI.  halaotia.  Malais 
fta.  cat.  Malaita,  anc.  esp.  MalaUia,  iul. 
llaladie.  V.  Maladia. 

Éty.  de  mal,  de  apê  et  de  <a.  V.  Mal  et 
ilpl,K. 

MALA-RACA,  dl.  Y.  MalaPerga. 

MALA-RESTADA,  sorte  d'impr.  (màle- 
restâde);  wukmA-maatABA.  Tarder  longtemps 
d'arrirer,  faire  le  voyage  du  corbeau  :  Li  fa 
la  wuila  rutada ,  il  ne  revient  plus.  C'est 
aofsi  un  souhait  que  Ton  fait  pour  qu'une 
personne  ne  revienne  pas,  Que  (a  mata  re#- 
tada  li  fane, 

Éty.  de  mala  et  de  reêtada.  V.  Mal  et 
Jle«l,R. 

MAIiARMAT ,  s.  m.  (malarmà)  ;  maiuui- 
iutT,  rooePAao.  PH-fourcat ,  à  Nice.  Malar- 
mat,  Periitidian  malarmal,  Lacép.  Trigla 
cataphraeta ,  Lin.  poisson  de  l'ordre  des 
Holobrancfaes  et  de  la  fam.  des  Dactyles 
(à  doigts),  qu'on  trouve  communément  dans 
fa  Méditerranée. 

Ëty.  demo/armoi,  mal  armé,  parce  qu'il 
brise  souvent  quelqu'une  de  ses  pointes 
contre  les  rochers,  ou  de  maie  armatus,  mal 
armé,  par  antiphrase ,  à  cause  qu'il  a  deux 
pointes  comme  deux  cornes.  V.  MaltiArm, 
Rad. 

Sa  chair  coriace  ne  le  faitpohit  rechercher, 
mais  l'art  des  cuisiniers  sait  réparer  les  torts 
de  la  nature,  et  ils  font  un  l)on  ragoAt  en  le 
rôtissant  sur  le  gril. 

MALA8 ,  s.  m.  (malâs);  MAmAs.  On'  don- 
ne ce  nom  aux  affections  hystériques  ou  hypo* 
chondriaques,  Siou  aUacada  dan  mcrla#. 

Éty.  de  mal  et  de  l'aug.  dépr.  a$.  V.  Mal, 
Rad. 

MALAS  A,  expr.  adv.  (à  miles) ,  dl.  À 
d^mâla^,  malicieusement,  tout  de  bon.  Voy. 
Eiprei. 

A  malas  in  deheraê,  à  Fétourdie ,  comme 
que  ce  soit,  bien  on  mal.  DouJ. 

MAL-A-8ABER.  v.  n.  et r.  (mal-à-sabé). 
S'irriter,  cire  «ohé.  V.  Saupre-mau. 

MALAS-GRAGIS,  s.  f.  pi.  (màles-grà- 
cis]  ;  MALBit-sBAcu.  Mauvaiscs  grâces ,  dis- 
grâce, perte  de  la  faveur.  V.  Mal  et  Cral, 
Rad. 

MALA8IR.  V.  a.  dg.  Maudire.  V.  Jlfau- 
dtreet^ai,R. 

De  ea  hfmqno  la  malasic. 

D'Astros. 

MALA8lTAS,s.  f.  pi.  dg.  MalédicUons. 
VJI/a/.K. 

MALA8TRE ,  s.  m.  \1.  infortune  ^  mal- 
heur, malaise. 

Ëty.  de  mal  et  de  atire,  V.  Mal  el  Àêlr, 
Rad. 

MALASTauc ,  adj.  vl.  Mala^meh,  ane. 
rat.  Misérable,  malheureux,  malotru. 

Ëty.  de  mal  et  de  aëitue ,  mi^oreux ,  né 
sous  un  mauvais  astre.  Y.  Mal  et  AHr. 


MAL 

MALAMWMUMBN,  adr.yl.  IMhea* 


fetv.  de  mal,  de  aitrugati  de  hmiiI,  d'one 
manière  maUieureiise.  V.  Mal  et  ^«fr,  R. 

MALASTRI/CkBZA ,  S.  f .  vl.  Malheur. 

Êty.  de  mal  et  de  aiimgeia.  \.  Mal  et 
Aêir^  R. 

MALAT.dKV.  ilmalol. 

BIAIJkTA,  V.  Malate. 

MALATAVERliA,  t.  f.  (naletaviroe). 
dl.Nomde  lieu,  formé  de  imila,  mauvaise, 
tià»tavema.\.Mal,R. 

MALATE,  Malali,  cat.  V.  Malaul. 

MALAUD,  AUDA,  a^j.  d.  bas  lim.  VoT. 
Malant,MaUiApl,H. 

MALADDARIA,  S.  f.  vl.  Maladrerie.  V. 
Maladraria^ 

Ëly.  de  malt  de  aud  pour  api  et  de  aria, 
y.MaleiApl,K. 

MALAUDElAR,v.  n.  vl.  Etre  malade, 
infirme.  V.  Malaulegear ,  Malandregear, 
Malet  Apl,E. 

MALAUOIA,  s.  r.  d.  lim.  y.  Maiadia, 
MaleiApt,Vi. 

MALAUIUR,  vl.  V.  Malàhurar,  Malti 
Four,  R. 

MALAURAT,  adj.  vl.  Malheureux,  qui  a 
une  mauvaise  étoile. 

Ëly.  de  mal  et  de  aurai.  V.  Jlfolet  Hour^  R. 

MALAURAT.  adj.  vl.  Malheureux, ayant 
pour  lui  de  mauvais  augures. 

Éty.  V.ifai et  £r(mr,R. 

MALAORATGE,  S.  m.  vl.  Malhenr. 

Ëty.  demaiet  de  auratge.  Voy.  Mal  et 
Hour,  R. 

MALAURC,  ARGA,  adj.  vl.Malheunuz, 
tuse. 

Ëty.  V.  Mal  et  Hour,  R. 

MALADRE,  adj.  vl.  Malade ,  malsain. 
Y.MaUiHour.R. 

MALADREA,  adj.  f.  vl.  Mauvaise ,  mé- 
chante. 

Éty.  V,  ^alet  Hour,  R. 

MALAUR08,  aà^,  vl.  mihi— o»,  ha&a- 
■nwt.  Malheureux.  V.  Mal,  Malhurouê  et 
Hour,  R. 

MALAUS.  adj.  vl.  Pour  malade,  V.  Ma- 
(aul  ;  on  l'a  dit  aussi  pour  mala  vo«.  V.  Mal 
et  Apt,  R. 

MALAU88A,  S.  f.  (malàousse)  ;  ■alau- 
•uiA.  Poudingue,  assemblage  de  petits  cail- 
loux roulés  et  réunis  par  un  ciment  commun. 
Gare. 

MALAUSfllNA,  V.Malauita. 

MALAUT,  AUTA,  adj.  et  s.  (malâou, 

âOUte)  ;  UALAVOA,  MASAOT,  AOTA  ,IIAI.ATB,  ATA, 

MAïAim.  Ammalato,  ilal.  Malalt  et  Malaut, 
cat.  Malade,  qui  ne  jouit  pas  d'une  bonne 
santé,  qui  n'est  pas  sain,  dont  les  facultés 
sont  altérées. 

Éty.  du  lat.  malalus^  qui  se  trouve  en  cet- 
te signification  dans  les  gloses  anciennes,  et 
delalerm.auf,  a<  et  aifa,  lia.  frappé  par  le 
mal  ;  Henri  -  Etienne  el  Nicod.  le  dérivent  du 
grec  uaXaxôc  (malakos) ,  mou ,  languissant. 
V.lfa2et.4pi.R. 

MALAOTAS,  A8SA,s.  (malaoutàs,  as- 
se)  ;  MAocH-rKui ,  MABAOTA*.  Cachectiquc , 
malingre,  qui  ne  peut  recouvrer  la  santé. 

Ëly.  demalaui,  malade,  et  de  la  term. 
dépréciatif  e  as,  ana.  V.  Mal  et  i^jpf ,  R . 


MAL 

MALAIITB,^.  PMrMilide.V,Jif«fcnl, 
Jifa2et^|il,R.  ' 

MALADTBaEAR.  v.  B.  (aalaeuMSÉ)  ; 
MalaUagar,  cat.  V.  Malaudregear. 

Ety.  de  malaui  et  de  egear,  liM.  Mw  le 
malade.  V.ifal  et  ^flK.R. 

MALAUTIA,  V.  Maladia,  Mal  d  Api, 
Rad. 

MALAUTIERAS,».  f.  pi.  (maloutiéKs). 
dl.  Maladrerîe,  léproserie,  maison  ou  hôpital 
destiné  autrefois  aux  malades  atteints  de  la 
lèpre. 

Ëty.  Vifol  et  Jpf,R. 

MALADTIS,  IMA,  adi.  (malaoïitis,  is- 
8e),dl.  Maladif,  valétudinaire,  qui  est  s^jel 
a  être  malade.  V.  Malandroui, 

Éty.  de  malaui  et  de  is.  Voy.  Mai  et 
Api,n. 

MALAllTOro,a^  (maléoatôus).  V.  Mm- 
randrouê.  Mal  et  Api,  R. 

MALATALI8CA ,  expr.  de  dédain  (m^a- 
val&sque).  Fi  fidonc. 

Ety.  de  mal  et  de  a«a/t«ea,  temps,  de  oi»- 
lir,  disparaître.  V.  Mal,  R. 

MALAVAS.  nom  propre  do  lien  (miiaVM), 
dl.  Dit  par  oorraption  de  malavol ,  qui  est 
l'inverse  de  val  ma/a,  mauvaise  vallée. 

Êty.  V.  Mal,  R. 

MALAVEC,  s.  m.  vl.  Être  malade. 

Tempe  de  wuilavee,  temps  où  Yon  est  ma- 
lade. 

Malaver  iro  à  la  «lorl.mahMie  à  meorir. 

Éty.  demalaveg,  maladie.  V.  JfaI,  R. 

MALAVECHAR,  vl.  V.  Malaveiar. 

MALAVEa,  s.  m.  (malavèg);  HA&ATttn, 
vl.  Infirmité,  maladie,  incommodité. 

Sanarloe  malaveiU,  guérir  les  maladies. 

Ëty.  de  mai  et  de  ateg ,  dit  probablement 
pour  a  ver.  V.  Mal,  R. 

MALAVEaBAR,v.n.  (malate^iâ):  »a- 
lAVBjAB.  m.  S.  que  Malautegear  et  Jfaloii- 
dreaear,  v.  c.  m.  languir,  traîner. 

Éty.  de  malaveg  et  de  egear,  V.  Mal,  R. 

MALAVEI,  V.  Malaveig. 

MALATEIAR ,  vl.  V.  Malaveiar, 

MALAVEIG. s.  f.  vl.  Mal. infinm'té. 

MALAVEJAR,  v.  n.  MALArwMjkM,  MAïukvs- 
cBAs.  Malaveiar,  anc.  cat.  Etre  malade , 
languissant.  V.  Malaydegear, 

MALAVELHAR,  v.  n.  (malavelUà).  Gare. 
V.  Marandregear. 

BlALAVElfTURA,  S.  f.  d.  vaod.  Mala- 
Ventura,  cat.  Malheur. 

Éty.  de  mal,  mauvais,  et  de  av^ndira.  V. 
JlfaletFen,  R. 

MALAVET,  s.  m.  vl.  halatbts.  Infir- 
mité, maladie. 

Éty.  V.  Mal,  R. 

MALAVIAT  ,  ADA  ,  s.  (malavià,  àde). 
Vaurien,  débauché,  un  bandit. 

Ety.  du  lat.  in  mala  via,  qui  est  dans  la 
mauvaise  voie.  V.  ifalet  Via,  R. 

MALA-VI8TA,  s.  f.  (màle-visie)  :  ma&a- 
•ovruTA,  dl.  Sort,  maléfice,  mauvaise  œilla- 
de, mauvais  coup  d'œil  qui  nuit  au  succès 
des  vers  à  soie,  selon  un  préjugé  répanda 
che^  les  magnaniere, 

mj.\.Maleirie,R. 

MALATA,  inteij.  (malâye),  d.  béam« 
Plot  a  Dieu. 

MALATE,  conj.  d.  béam.  Pourvu,  poor^ 
vu  que. 


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MAL 

^ R»  »•  M.  vl.  anums.  Ifelaise. 

\.  MalaUe,  MaUi  AU,R. 

MAIiAZADT,  adj.  vl.  Déplaisant»  maus- 
sade. 

ÉlT.  do  Mal,  R.  et  de  onial,  qni  ose  faire 
des  choses  mauvaises.  V.  MmL 

MàlsÂXMT,  IDA,  adj. vl.  Maudit,  détes- 
table, malin. 

MAUlsnTA ,  s.  f.  vl.  Malédiction,  impré- 
cation, mandisson. 

Ély.  dulat.  maUdietio.  V.  Mal  R. 

MLàl^AZliROS.  adv.  fl.  V.  Malauroi, 
MalhurauifMalei  Hour.  R. 

IIAUBA ,  V.  Mauva. 

BIALBOUUENSA,  s.  f.  Alt.  lang.  de 
mawùulen$a.  V.  Mal  et  Vol,  R. 

MALA-BOUSENA,  s.  f.  (mâle-bouiè- 
ne),  dl.  Malheur,  malencontre. 

Pourtar  mala-houienay  porter  malheur. 

£ly.  de  mala»  mauvaise,  et  de  bauitna. 
rencontre. 

MALA-BOUVISTA,  Alt.  lang.  de  Mala-^ 
vtita,  V.  c.  m. 

MAL-BOUSQUET,  8.  m.  (mal-bousquet); 
HAo-aovtQOR.  Mal  bosquet,  nom  de  lieu. 
^  Ely.  de  mau,  mauvais,  et  de  èotMfnef,  pe- 
tit bois,  malui  hoscus ,  lai.  mau-boic ,  en 
ancien  pr.  boisdangereui,  bois  où  Ton  court 
des  dangers.  V.  MaUi  Bo$e,  R. 

MALCALHAMENT  ,  s.  m.  (  malcolia- 
mem),  d.  bas  lim.  et  impr.  MAtcouAM»,  Bér. 
Point  de  côté,  pleurésie.  V.  Pinnidecouiiai 
et  Pluretia. 

Éty.  de  malcathar  et  de  meiil.  V.  Mal  et 
Calh,  R. 

BiAIXALHAR  8B,  v.  r.  (se  malcoliâ),  d. 
baslim.  et  impr.  mau»iaia>  fier.  Gagner  une 
pleurésie,  un  point  de  côté ,  un  refroidisse- 
ment qui  le  provoque. 

ÉCy.  de  mal,  mauvais,  et  de  cQ^thar,  figer, 
parce  qu'on  suppose  que  le  refroidissement, 
qui  donne  lien  à  la  pleurésie  ,  caille  ou  fait 
cailler,  figer,  le  sang  dans  la  partie  malade. 
\.MaltiCalh,\X.  ^ 

MAL-G01IPAlIBLE,s.  m.  vl.  Mal  qu'on 
ne  peut  arrêter. 

1IAI.-GOR,  s.  f.  vl.  Haine,  rancnne,  mal- 
veillance. V.  ifalet  Cor,  R. 

MAL-DESPIEGH,  V.  Jlfau-de#pfsei^. 
,  "f^H^CW ,  vl.  MaldieHà,  cat.  V.  Ma- 
laëiciton* 

MAL-DIO .  vl.  rAHAOLAt  db  mauis.  BlaS- 

ph^es.  mauvais  propos,  médisance. 

Éty.  V.  Mal  et  Dire, 

MAL-DlR«v.  n.vl.  MaUir, cai.  Blas- 
phémer, médire.  V.  Maudire. 

Ety.  du  lat.  maUdicere.  V.  MaUl  Dîf#, R. 

BIALDIRE,  vl.  HA&om,  mavduic.  Voy. 
Maudire,  Mal  et  Dire,  R. 

MALOIflORS,  V.  Maldixori. 

MALDIT,  s.  m.  vl.  hauicts.  Médisance, 
malédiction. 

Èly.  dulat.  maledidum,  m.  s.  V.  Mal  ti 
Dire,  R. 

MAIJ>IVAS,  (maldivés);  Maldive,  iul 
Maldives,  esp.  Maldives,  «es de  la  Mer- 
d'Onan,  dans  les  Indes  OrienUles,  distri* 
buées  en  13grouppes,  et  dont  le  nombre  s'é- 
iéve  à  1,200  environ. 

Éty.  du  lat*  maldive^  imulm. 


MAL 

adj.  vl. 

MaldeeidoT ,  esp.  Maldieiiore ,  ital.  Mal- 
dfffil,  cat.  Médisant ,  blasphémateur. 

Éty.  du  lat.  maledieîor,  m.  s.  V.  Mal  et 
Dire,  R. 

MALDIZEBIBN ,  S.  m.  vl.  JUaMiffienl, 
anc.  cat.  ifa/dectmîen(o,  esp.  Malédiction. 
\.  Mal  ti  Dire,  ¥i. 

MALDIZENSSA,  S.  f.  v1.  V.  MedUença, 
Mal  ei  Dire,  R. 

MALDUENZA,  s.  f.  vT.  V.  Medisença. 

MALDIZORS,  s.  m.  pi.  vl.  MAUBuou. 
Médisants,  qui  maudissent. 

Ëty.  du  lat  maie  dicene,  m.  s.  V.  Mal  et 
Dire,  R. 

MALE,  dl.  V.  Mau  et  Mal,  R. 

MALE ,  d.  bas  lim.  Pour  mâle.  V.  Masele. 

MALBBAR,  V.  a.  fmalebà),  dl.  Emprun- 
ter. V.  £«ipniiilar,  MaUvar,  Mon  et  Lev, 
Rad. 

MALEBAT,  ABA,  adj.  et  p.  (malebà, 
àde),  dg.  Emprunté,  ée.  V.  Man  et  Lev,  R. 

MALEBATRB,  ATRA,  ac^  (malebâiré, 
àlre).  Emprunteur ,  euse.  V.  Ew^^rmUaire , 
Hanet  Lev,  R. 

Éty.  de  Màlebar,  v.  e.  m. 

MALEGH  AVER,  eipr.  prov.  vl.  Haïr, 
en  vouloir  à  quelqu'un.  V.  mal, 

MALECIA,  s.  f.  (malède),  dg.  Malice. 
y.MaliçaeiMal,R. 

MALEDIGTIO,  vl.  V.  Maladidim. 

MALEFIGI,  s.  m.  vl.  Malefei,  cat.  Maie* 
(Mo,  esp.  port.  ital.  Maléfice,  méfait. 

Éty.  dulat.  malefUium,  m.  s.  V.  ifalet 
Fae,  R. 

MALEISAT,  Gare.  V.  MalaiêoL 

MALEIS-OBAGI8 ,  V.  Malas-grociê. 

MALEMPARABA,  S.  f.  dl.  (maleimpa- 
rade).  Mésaventure.  V.  Jfesavonturaetilfai, 
Rad. 

MALENAN8A,  S.  f.  vl.  Malaise. 

MALENCAT8,  S.  m.vl.  Haine. 

Ëty.  de  melaneoulia. 

MALENGOLIA,  vl.  V.  Melancolia. 

MALENGOUA,  vl.  V.  Melaneoulia. 

BIALENGOLIG,  vl.  Y.  Melaneoulique. 

MALENG0IiI08,adj.vl.  V.  ilfetancoti- 
Hque. 

MALENCONI  ,  S.  m.  vl.  Méchanceté, 
haine. 

Êly.  de  melaneoulia, 

MALENGONI,  adj.  vl.  MAumomot.  Mé- 
lancolique, triste,  chagrin.  V.  MelancouU- 
fue, 

MALENGONIA,  vl.  V.  Melaneoulia. 

MALENG0NI08 ,  vl.  V .  Melaneoulique. 

MALENGONTRE.  V .  Malineonire. 

MALENGEIN,  S.  vl.  Malice,  méchanceté. 
V.  Mal. 

MALENOONIAR,  V.  a.  vl.  Chagriner, 
attrister. 

MALENVEJAR,  V.  n.  vl.  Languir,  être 
faible.  V.  Mal. 

MAI.ER0U8,  y.  Maihuroui. 

MALE8QUI8  DE,  expr.  adv.  (maies- 
quis),  dl.  De  mauvaise  grâce,  par  dépit. 

Êty.  V.  if  a/,  R. 

MALE8TA,  vl.  Il  n'est  pas  sitftt,  il  est 
messéant,  il  ne  convient  pas. 

Ëty.de«iaietde£sfiR. 


MAL 


573 


MALBBTAlf .  ad|.  vl.  MaUetaMe,  Itoh 
Malséant,  inconvenant,  fâcheux.  V.  Mal  et 
Eet,  R. 

MALB8TAN,  s.  m.  vl.  Inconvénient. 

Seê  wMdettan,  sans  inconvénient 

Ety.  V.ifaî  et  iF*f,R. 

BIALE8TAN8A,  s.  f.  vl.  Malaise,  incon- 
vemince.  mal-étre,  contre  temps,  déplaisir. 

Éty,  V.  if  al  et  JPâ(,R. 

MALE8TAB,  s.  m.  vl.  Mal-étre,  faute, 
mauvaise,  manière.  V.  JfaI  et  Bel. 
„  M^-MTRE,  s.  m.  (malèstré)  ;  mav  Mnoi* 
Mal-étre,  état  de  langueur,  indisposition  va* 
gue,  état  incommode. 

Èty.  de  mal  et  de  eHre;  maie  eue ,  lat.  V. 
Mal  et  Eel,  R. 

MAL-BSTBUC ,  ÛOA ,  s.  et  adj.  (males- 

Ini,  Ûgue)  ;  HAU>imiiiT,  roomn»,  DUBsravc. 
Malotru  ,  mal-appris ,  mal-instruit ,  incivil , 
gauche,  maladroit. 

Éty.  du  lat.  maie  inHrueiui,  mal  instruit; 
le  français  malotru  ,  vient  des  mêmes  mots. 
V.  Mal  et  Stru,  R. 

BIALET,  s.  m.  (malé).  Nadèle ,  poisson. 
Gare. 

MALETA ,  vl.  Maleta,  cat  esp.  V.  MaU 
lela. 

MàJLEV,yfiy.Manleu. 

MALEFABA,  adj.  (molevide),  d.  baslink 
Qm  a  la  main  toujours  levée  pour  frapper. 

Ëty.  Alt.  de  manleveuia ,  main  levée.  V. 
ifanetZreo,  R. 

BUULEVAB,v.  a.(molevâ),  d.  bas  lim. 
MAMBAs.  Emprunter ,  Voy.  Empruntar  et 
Malevar,  dont  malebar,  n'est  qu'une  altér. 
y.ifanetZev,  R. 

MALEZA ,  s.  f.  vl.  Maleea,  cat.  port.  Ma- 
lexa,  esp.  Mauvaieeté,  malignité,  méchance- 
té, malice,  rudesse ,  rigueur ,  maladie ,  souf- 
france. 

Ëty.  de  if  al.  R.  etdesia. 

MALEZEIR,  V.  a.  vl.  «ausou  Maudire, 
y.ifandtreelifal,  R. 

MALEZIR,  V.  Malexeir. 

MALFAGHOR,  vl.  Y.MalfoUor,  Malti 
Fae,  R. 

MALFAGTOR,  s.  m.  anc.  béam.  Malfai- 
teur. V.  Maufalan,  Malei  Fae,  R. 

MALFAIT ,  s.  m.  vl.  Malfa,  cat  Maife- 
eho,  anc  esp.  Malfeilo ,  port.  MalfaUo ,  ital. 
Méfait,  méchanceté. 

Éty.  du  lat.  malefaetum,  m.  s.  V.  JfaI  et 
Fae,  R. 

MALFAITOR,  S.  m.vl.  ma»acmb,mai.» 
wMxnm*,  MAivAcwo».  Malfaytàr ,  cat.  mod. 
Malfeytor,  anc.  cat  ifa^eeàor ,  ane.  esp. 
MalfeUor,  port.  Malfattare,  ital.  Malfaiteur. 
V.  Maufalan, 

Éty.  du  lat.  malefacîor ,  m.  s.  V.  ifai  et 
Fae,  R. 

MAL-FAR,  V.  a.  dl.  et  vl.  Malfteer,Bnc. 
esp.  Maltraiter,  porter  préjudice .  malfaire. 

Êty.  du  lat.  malefaetre.  V.  Mal  et  Fae^ 
Rad. 

MAL-FARAS,  s.  m.  (mal-farâs),  dl.  et  g. 
MAUTAniBs.  Malideux ,  qui  ne  se  niait  qu'à 
fiiireda  mal,  qui  ne  fait  que  du  mal,  malfai- 
teur.V.  ifai  et  Fae,  R. 

MALFAAEBOR,  vl.  V.  MalfoUor,  Mût 
et  Fae,  R. 

MALFA8EIRE  ,  S.  B.  (  Mal-Ùisttre)  ; 


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^le 


574 


MAL 


I  dl.  Malicieui  »  désobligeanl ,  im- 
portun, qui  se  plaît  à  contrarier.  V.  Mal  et 
Fae,îi. 

MALFATTOB,  vl.  V.  Mavfatan. 

UALFAZBPOH,  ?1.  V.  Maifateir; 

MALFÀZEIRE ,  S.  03.  vl.  V.  MalfaUor , 
Mal  et  Faoy  R. 

BULnB,  s.  (moIflé],dg.  Qui  a  lesmaina 
tngourdies  par  le  froid.  V.  Gobi  et  Mal, 

MàlsTiBàB,  SE,  dg.  V.  Mei^sar  te. 

HALFOUI^IR,  dl.  V.  Mourfoundre. 

llALOEIffOt  s.  v|.  Fraude  y  tromperie. 
V.  MaL 

BULGUfHOS ,  adj.  ▼).  Maladroit 

iI4LGOIRE8,et 

MALGÔRES, s.  m.  vl.  Monnaie  de  l'anr 
eien  comté  de  Melgueil. 

MALORAT,  vl.  Malgrat,  cat.  V.  Man- 
SiraL 

MALGRE,  d.bas  lim.  Pour  pialgri*  V. 
Maugrat. 

Êty.  Ce  mot  est  français. 

MALH,  radical  dérivé  du  latin  macula, 
ti^çhe,  maille. 

Dtmàeula,  par  apoc.  et  suppression  de«. 
maelf  et  par  le  changemept  dee  en  l,  mail  et 
malh;  d'où  :  Malh-a  ,  Malh-ar  ,  Malh-at , 
MaUhOi ,  Mallhtta ,  Malh-otm ,  Malh-ot , 
Malhol'a.Mqlhotar,  Malhot-ai,  Mali-a, 
MaUiol,  Mal  oul-iar,  Moloul-iat,  Maloul- 
iera,Mealha,  Mtalh^t,  Mialh-a,  Trà-malh, 
IVa-mol,  Enlra-wialh^  TrawMlk-ada,  Tra- 
mau,  A-maUloUar, 

MALH,i,  radical  dérivé  du  latip  malleuêf 
marteau. 

De  malleuif  par  apoc.  mail  et  9ia/fc;  d'où: 
MQlh^Malh-a^MaUhar,  Malh-àn\  Malh^ 
ol,  Malhol-a^  Malh-oou^  Malhucar,  Mal* 
h^e-at,Maliug'ar. 

MALH,  s.  m.  (màill)  ;  mai  ,  mauia  .  mau., 
«Aiu,  MAL.  Mail  ^  cat.  Mato^  esp.  Malha, 
port.  Maglio,  ital.  Mail,  masse  de  bois  gar- 
nie de  fer  parles  deux  l)outs,  munie  d'un  long, 
manche,  servant  à  pousser  une  lH>ule  de  boii 
au  jeu  de  mail. 

Ety.  du  lat.  malleui,  marteau,  maillet.  V. 
Malh,  R.  2. 

Malh  de  ealafat ,  maillet ,  à  Tusage  du 
calfat.  '  • 

MALH,  8.  m*  «omiBA  mai..  Mail,  espèce 
de  jeu.  V.  le  mot  précédent. 

Ce  jeu  était  connu  des  anciens,  le  poète 
Ennius,  en  parle. 

MALHA,  S.  f.  (maille)  ;  Maglia,  ital.  Mal 
la,  esp.  cat.  Malha,  port.  MaHIe,  petit  an- 
neau dont  plusieurs  réunis  forment  un  tissu; 
taches  qui  ne  paraissent  sur  les  plumes  du  per- 
dreau que  lorsqu'il  est  âgé  de  plusieurs  mois; 
bulles  ou  yeux  de  graisse  ou  d'huile  qu'on 
voit  sur  le  l^ouilloi). 

Ëty.  du  lat. macu/a,  tache,  maille.  Voy. 
Malh,  fi.  ' 

Cuilhir  una  mailha,  reprendre  une  maille. 

ÂMgmfnlaUoiH  4emalha$,  accrues,  mail- 
les fausses  ou  surnuméraires  que  l'on  fait  en 
passant  deux  fois  dans  la  même,  pour  en  aug- 
menter le  nombre. 

Malha  toumbada  ou  êseourreguda,  maille 
échappée  ;  en  term.  de  mar.  chableau,  espèce 
de  cordage. 

Malha  virada.  maille  retournée. 

Dérivés  :  Machaferre, 


MAL 

,  s.  f.  (maille);  «auia.  Maille , 
petite  monnaie  de  Billoo,  qui  avait  cours  sous 
les  rois  de  la  troisième  race  ;  devenue  mon- 
naie de  compte,  elle  vallait  la  moitié  du  denier 
tournois  et  se  divisait  en  deux  piles. 

Êty.  d*un  raiseau  h  mailles  aue  cette  mon- 
naie av^it  pour  empreinte.  V.  Malh ,  R.  ^ 

A  ni  soou  ni  mailha,  il  n'a  ni  sou  ni  maille, 
ou  il  n'a  de  monnaie  ni  ronde  ni  carrée, 
parce  que  les  mailles  étaient  carrées. 

Faira  malha  bona,  arrêter  un  compte,  en 
allouer  les  articles  ;  rembourser ,  dédpmma- 
ger  quelqu'un  des  dépenses  (^u'il  a  faites. 

N'ai  pas  maifta,  je  n'en  ai  point,  pas  du 
tout,  pas  le  moins  du  monde. 

MALHA,  s.  f.  vl.  MAUJiA.  ilfa^2ta,îUl. 
Massue,  masse  d'armes  ,  maillet ,  gros  mar- 
teau. V.  J#al/i  et  JTa/ib,  R.  2. 

Malha-nirva,  ride. 

MALHA-CEEA,  S.  f.  haia-cbba.  Un  des 
noms  du  chèvrt-feuille ,  selon  M.  Avril,  V. 
Màirt'iiouva  t  dpnt  malha  ceba  ,  n'est 
qu'une  altération. 

MALHA-NIRVA,  S.  f.  vl.  Pli,  ride. 

Éty.  du  lat.  malus  mrvus, 

MALHAR,  V.  n.  (mailla),  dl.  Mailler,  au 
jeu  de  quilles.  V.  Labaurar  et  Malh,  R. 

MALHAR,  ▼.  a.  (mailla  ou  malhà),d. 
bas  lim.  et  impr.  wauas.  Fquler,  en  parlant 
des  draps.  V.  Parar;  fendre,  en  parlant  du 
bois.  V.  E$peçar  et  Chapar, 

Éty.  de  wuUh,  mailloche,  maiHet,  et  de  «r. 
V.JVaI^R.2. 

MALHAR,  V.  a.  d.  bas  lim.  Commettre 
des  tQuronspour  faire  des  cprdes.  V.  ^n- 
courdar  et  Malh,  R. 

MALHAR*  vl.  Battre  avec  le  marteau.  V. 
Mallear» 

MALHAR,  V.  a.  (mailla).  Mailler,  couvrir 
d'un  tissu  de  mailles* 

Ëly.  de  mal^  et  de  ar,  mettre  des  mailles. 
V.  Malh,  R. 

MALHAR  SB ,  v.  r.  Se  mailler ,  on  le  dit 
des  perdreaux  qui  se  maillent ,  c'est,-à-dire, 
dont  les  ailes  et  l'estomac  se  mouphèlent. 

MâLH4f,  S. f.  pi.  (mailles). Mailles,  ou- 
vertures que  laissent  entre  eux  les  filets  qui 
composent  le  réseau  d'un  filet.  y.Malh,h. 

On  nomme  jambe  de  la  maille,  le  fil  qui 
forme  l'un  des  côtés. 

MALHAT,  ADÀ.  adj.  el  p.  (mailla ,  âde). 
Maillé,  ée, couvert  d'une  côte  de  piaille,  en 

ferlant  des  perdreaux,  ceux  chex  qui  les  n^ail- 
es  soht  marquées.  V.  Malh.  R. 

MALHAT ,  S.  m.  (mailla),  et  impr.  ma&ia, 
d.  bas  lim.  Tas  de  gerbes  dans  la  grange. 

miALHAn,  s.  m.  (maillaôu),  dl.  m.  s.  que 
malhoou  eiplantier.  V.  Malh,  R.  2. 
mAL  HERBA ,  s.  f.  (mal-hèrbe).  Nom 
qu'on  donne  à  deux  plantes  diflerentes ,  k  la 
d^ntelaire  ou  mal-herbe,  V.  Iferba-deiê- 
rascas;  etaudaphné  tarton  raire.  V.  Jrtn- 
lanpla, 

fity.  Mal'herba,  signifie  mauvaise  herbe. 
V.j|fa2eti7er6,  R. 

A  Nismes,  on  donne  aussi  le  nom  de  mal- 
herbe  au  tM>uillon  blanc.  V ,  Boulhoun  blanc. 

MALHEROUSAMENT,  adv.  vl.  V.MaU 
hurousamenl.  Mal  et  Ilour,  R. 

MALHET ,  S.  m.  vl.  Maillet,  dim.  de 
malha,  massue.  V.  Malh,  R.  2. 

MALHETA,  S.  f.  (mailléte);  «ai^ta  , 


MAL 


TA,    MAHABTA,    HAUBTA,     MMMOSVA. 

Porte,  anneau  dans  lequel  le  crochet  dt  l'a- 
grafle  passe,  don.  de  tnalha. 

Ëly.  Dim.  de  nuilha,  anneau.  V.  Malh,  R^ 

Craui^et  $i  malhila,  Trad.  agrafle  et  por- 
te, et  non  crochet  et  maiiXUUê,  comme  la  plu? 
part  disent. 

MALHBTA8 ,  8.  f.  pi.  (maillélcs)  ;  wuawm- 
T4C.  Petites  k^ulles  pu  perles  de  graisse  qui 
se  forment  à  la  surface  du  bouillon,  bouiUoii 
perlé.  Gare. 

MALHQG,  vl.  V.  MaUùK. 

MÀLHÔL ,  et 

MALHOLA,  Pour  crosiptte,  V.  MMwm; 
pour  maillot.  V.  Malhoi. 

MALHOOU,  Pour  bande  d'un  enfant  aq 
maillot.  V.  MalhoteiMalh,  R. 

MÀLHOOU ,  S.  m.  (maillôou)  ;  bu^yocv  , 

MAUWOVB  ,  MAUfOI.  •  UfkL^tJ^  ,  MAiMAV  ,  WLAM" 

rmm'j  wAmtjatMmfr,  Crossetle,  svantiu,  sarment 
de  %lgne  qu'on  plante  dans  les  tranchées  ou 
eflbndirées. 

On  donneaussi  ce  nom  à  un  cep  entier 
quand  il  est  jeune. 

^m9»»  thmfu  mmjfvom  hi  4«  ▼!■  •  pU»  bra*. 

Êty.  du  lat  malleoluê,  marteau,  parce  que 
le  vieux  bois  qu'qn  a  laissé  au  bout  de  la  sou- 
che, ressemble  un  peu  à  un  marteau.  Voy. 
Malh,  R.  2 

MALHÔOU  EMBARBAT,  S.  m.  ^abbat. 
Crossette,  sautellé,  sarment  que  l'on  trans- 
plante, ayant  déjk  des  racines. 

Éty.  de  em6ar5a<,  qui  a  de  la  barbe,  de  la 
racine. 

MAL^0RO4l9,  nom  de  lieu,  vl.  HAumi- 
«A.  Majorque. 

MALHOT,  s.  m.  (raailleâu);  hauoi.,  haï- 
■ooo  ,  MALaoïni  •  mauioost  ,  MAuromni .  en 
provençal,  la  bande  dont  on  enveloppe  l'en- 
fant, en'  français,  le  maillot,  couches ,  langes 
et  bande  qui  servent  aux  enfants  à  la  mamelle. 
V.  FamaetPfdat. 

Êty.  du  grec  |ii<&XXoc  (mallqs),  tre^e  de 
laine,  ou  de  ma/Aa,  parce  que  les  (ours  du 
maillot',  en  se  croisant,  forment  conmie  des 
mailles.  V.JIfalA,R. 

MALHOTA,  s.  r.  (mailléte).  Maillote, 
contribution  onéreuse ,  surtaxe  ,  exaction , 
concussion.  Gard 

MALHOTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (mailloo- 
ta,  àde);  bmmaboiitat,  maloouat.  EnunaHlot- 
lé,  ée.  V.  Malh,  R. 

MALHOUN,  Gare.  V.  Malhot. 

MALHOUNESTAMBNT.  adv.  (malhou- 
nestaméio).  Malhonnêtement,  d'une  manière 
malhonnête. 

MALHOUN^STE,  ESTA,  adj.  (malhou- 
è^té,  este).  Malhonnête. 

MALHOUNESTETAT,  S.  f.  (malhones- 
tctà).  Malhonnêteté,  manque  de  bienséance, 
d'égard,  de  politesse. 

MALHUGAR,  v.  a.  (maillucà),dl.  mauv- 
OAB,  novAM.  Rouer  un  criipinel.  V.  iloum- 
preetil(i(^,R.2. 

MALHUCAT,  ADA,  adj.  etp.vl.  Meur- 
tri. ie.V.  ^a/A,  R.  2. 

MALHOR,  S.  m.  (malùr)  ;  «vi««o«,  mao- 

■■•coirrait ,  oblabbb  ,  hauiwt  ,  MAunimAMA. 

Malheur,  infortune,  désastre,  accident  fâ- 
cheux, mauvaise  fortune  qui  poursuit  quel- 
qu'un. 


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MAL 

Êty.dnUt.«Mlakora.V.  Jifal  ^H<mr, 

BIALHURA1W4, 8.  f.  (maluràiMe).  Voy. 
Malhur.  ^    ^^    ^ 

BIALHOROUS,  OUAA,  adj.  (malburéus, 
ôose);  MAUHOTO.  Malheureux,  euae  ,  qui  est 
dans  une  aitoatioDficheiiae,  affligeante,  qui 
cause,  qui  produit ,  qui  amène  le  malheur; 
qui  a  des  tuîlea  lâeheuaea,  ainiatre  de  mau- 
fais  augure. 

Êty.  de  malhur  et  de  oui,  qui  est  de  la 
nature  du  malheur.  V.  Jfa(et  ifotir,  R. 

MALHUROU»,  OIISA,  ••  Malheureux, 
euae,  indigent,  méchant,  fourbe,  homme  aana 
mcDura  et  sans  pudeur;  on  le  dit  également 
des  femmes. 

MALHOROIIAJJIIBNT,  adT.  (mattiurou- 
saméin).  Malheureusement,  par  malheur. 

£ty.  de  malhurouta  et  de  meiU,  d'une  ma- 
nière malheureuse.  V.  Mal  et  Hùur,  R. 

MALHURT ,  dg.  Alt.  ûe  Malhur,  ?.  c.  m. 
MaleiHour,R. 

MALHOT ,  s.  m.  (maillû),  dg.  Jasm.  Alail- 
let,  marteau. 

MALIA ,  s.  f.  f  1.  Monnaie.  V.  Malha  et 
Malh.R, 

HALIBOUUSNÇA,  dl.  V.  Mauvaulifi" 
fa,Maleirol,K. 

MâliIÇA  ,  S.  f.  (malîce  );  mauci,  mabi- 
auk^  MAUM ,  MAuciA.  MuHiia ,  ital.  Mali- 
eia ,  esp.  port.  cat.  Malice ,  inclination  à 
nuire  aoroitement  et  finiment  ;  colère. 

Et?,  du  lat.  malitia.  V.  Mal ,  R. 

Ml  faguei  pas  venir  la  maliça ,  ne  me 
faites  pas  mettre  en  colère. 

Ai  una  malica ,  j'ai  une  colère. 

MAUGANA ,  (malicène).  V.  Maliça 
.    MAUGI ,  Y.  Maliça. 

MALICI ,  y.  Maliça. 

WAUGIA ,  yI.  V.  Maliça, 

BfAUGIADA ,  s.  f.  (Aaliciàde)  ;  mauça- 
DB-mwt.  Temps  froid  et  pluvieux,  con- 
traire à  la  saison.  Gare. 

MAUdADA,  s.  f.  (maliciàde) ,  dl.  Ma- 
lice ,  mutinerie  ,  quinte  ;  fig.  Giboulée  de 
mars  :  Maliça  de  îempê. 

Ély.  V.  Mal,  R. 

MAUGIAR  8B,  ?.  r.  (se  malicià).  Se 
rendre ,  devenir  malicieux.  Gare. 

MALIGI08 ,  Tl.  MaHeioê ,  cat.  V.  MaH- 
eioui. 

BIAI.IGIOSAIIBN,  ▼!.  Malieiosamenl , 
cat  V.  MaliciousamenL 

MALICIOUS,  OU8A,  adj.  (maliciétts, 
ÔUSe);  MAUM,  ■âMCBOci ,  ^mmmon:  Mali- 
dot,  cat.  MalitioêO,  ital.  Malicioeo , esp, 
port.  Malicieux ,  euse ,  qui  est  enclin  à  Ciliée 
des  malices,  qui  est  méchant,  plein  de  nfa- 
lice  ;  colérique. 

Ety.  du  lat.  malitio$u$y  m.  s.  ou  de  ma- 
liei  et  de  OUI ,  qui  est  de  la  nature  de  la  ma- 
Hce.V.iiral,R. 

BIALIGIOUSABIENT ,  adv.  (malicîou- 
saméin  )  ;  MAMcaoosAimiT.  Maliziotamente , 
ital.  Malieiosamente ,  esp.  port.  Malidoea^ 
ment^  cat.  Malicieusement,  avec  malice. 

Êty.  de  malieiousa  et  de  ment,  d'une  ma- 
nière malicieuse.  V.  Mal,  R. 

MAUGONA,  adj.  f.  (malîcéne);  ama, 
dl.  wAMCAiiA»  Pouma  malieona  ,  pomme 
sauvage  ,  pomme  des  bois ,  d'un  goût  âpre 
et  acerbe. 


MAL 

Ëty.  du  lat.  medum ,  malt.  V.  Mel ,  R. 

MAUDAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Irrité , 
ée.  V.  ilfa^R. 

MALIOANGA .  V.  Manigança. 

MALIOB  .  s.  f.  vl.  Malaise,  incommo- 
dité, infirmité. 

Éty.  de  la  basse  lat.  maUgnare ,  être  in- 
firme. V.  Mal,  R. 

MALIONA  ,  s.  f.  anc.  béarn.  S^en  fos- 
$an  fugits  per  malignâ  et  etntd  punition. 
Fors  et  Cost.  de  Béarn.  V.  Mal ,  R. 

MAUGNAMENT ,  adv.  (malignaméin)  ; 
■AuoiiAMsii.  Malignament ,  cat.  Maligna- 
mente,  ital.  esp.  port.  Malignement,  avec 
malignité,  ame  malici. 

Ëty.  de  maligna  et  de  ment ,  d'une  ma- 
nière maligne.  V. Mal,  R. 

MALIGNE ,  adj.  vl.  MAum.  Maligne , 
cat.  Maligno ,  esp.  port.  ital.  Pervers ,  ma- 
lin ,  méchant ,  hardi ,  téméraire ,  malfaisant. 

Éty.  du  lat.  malignue.  V.  Malin  et  Mal , 
Rad. 

MALIGNITAT,  8.  f.  (malignita)  ;  ma- 
uwiTAT.  Malignitat,  cat.  Malignidaa,  esp. 
Malignidade ,  port.  MaHgnità  ^  ital.  Mali- 
gnité ,  inclination  à  faire ,  à  dire ,  à  penser 
du  mal  dans  les  choses  de  qualité  nuisible. 

Éty.  du  lat.  wuilignitatis ,  gén.  de  mali' 
gnitas.  Y.  Mal,  R. 

MAUN ,  INA ,  adj.  (malin ,  ine)  ;  Mali- 
gno ,  ital  esp.  port.  Maligne ,  na ,  cat.  Ma- 
lin ,  igné ,  qui  prend  plaisir  à  faire  ou  à  dire 
du  mal  ;  nuisible  ,  en  parlant  des  choses 
inanimées. 

Éty.  du  lat.  malignui,  formé  de  maie 
genitui.  V.  Mal,  R. 

MALINA,  s.  f.  (maline).  Maline ,  espèce 
de  dentelle  fine ,  qu'on  fabrique  à  Malines , 
en  Belgique. 

MAUNANT,  s.  m.  d.  faud.  Méchant. 

To  ac  en  odi  la  gleiea  de  H  malignant, 
J'ai  en  haine  Téglise  des  méchants. 
Catéchisme. 

Ëty.  V.  AfaI,R. 

MAUNAS,  s.  f.  (molines),  d.  lîm. 
Culotte.  V.  Brayae. 

MALINGONI ,  s.  f.  rmal!nc6ni)  et 

MALINGONTRE,  V.  Maureeeontre. 

BIAUNGOUUA  ,  S.  f.  (  malîncouUe  ). 
Altérations  de  Melancoulia,  v.  c.  m. 

BIAL-INGERT,  adj.  (maHndgèr),  dl. 
Mal-mis ,  malpropre ,  mal-bâti ,  en  désor- 
dre. V.  Mal. 

MALINGOUGNA,  8.  f.  dl.  V.  Melan- 
coulia. 

MALINGRE ,  INGRA ,  a4j.  (malîngré , 
Tngre)  ;  MsumMs.  Mingherlino  ,  ital.  Malin- 
gre ,  faible  de  constitution ,  chétif. 

Éty.  V.JIfaf,R. 

MALINNITAT,  dl.  V .  Malignitat. 

MALIOL ,  s.  m.  (moliéi) .  d.  bas  lim. 
Couches  ,  langes  ,  bandes  d'un  enfant  au 
maillot.  V.  Malhot  et  Malh,  R. 

Les  noms  des  difierentes  pièces  qui  com- 
posent un  maillot ,  sont  en  K>as  limousin  : 
lou  balaesoun,  la  balingea ,  lou  [chamin-' 
xoun,  lou  bourrassoun  et  la$  meUmUeras. 

MALI88A,  vl.  V.  Maliça, 

MALIUGAR 
ou  rompre  un  criminel 


V.  a.  (maliugà),  dl.  Rouer, 
oinel.  y.  MM,  R.  2. 


MAL  575 

MALLA ,  vl.  Pour  maille,  V.  Malha. 

BfALLA,  8.  f.  (mAle)  ;  Mala ,  port,  esp* 
Malle,  espèce  de  cofl*re  dont  le  couvercle  eal 
arrondi ,  et  qu'on  recouvre  d'une  peau  de 
sanglier  ou  autre ,  servant  particuliereÎDeiiC 
aux  voyageura. 

Éty.  du  grec  (toXXoc  (malles),  toison, 
parce  qu'on  les  en  recouvrait  ,  ou  aekm 
Huet,  du  bas  breton  mal,  m.  a. 

Dans  une  màUe  on  nomma  : 

CANTONNIÈRES.  lesnoracMi  d*  r«r  Ummm  noir  «vm 

l«M|ntla  on  fiartifi*  l'as  Monblag*. 
ÉQUERRES .  Im  monwMi  «le  méoM  nutUra  ,  «jwu  U 

foniM  ^«M  é)MiT«  Mrrant  aa  mène  Ma|B. 
FUT.D'l3NE.]ifilLtX ,  la  «aroaiM. 
PORTAirr ,  la  Iw  an  fbraM  i^tmmSUÊn  tàth  4aa 

ntallct,  aarraot  i  la*  porter. 
ROSETTES,  kapaiiu  cloMÎuiMa  m  blanc*  dont  «••mo 

Im  mallai. 

On  donne  le  nom  de  maUetier ,  hahuHer 
et  eoffretier,  aux  ouvriers  qui  (ont  les  malles 
et  les  coflres. 

Dérivés  :  MaUeta,  MaU-ier. 

MALLAR,  vl.  y.Mallear. 

MALI.BARI.E ,  ABLA ,  adj.  MaUeàbik , 
ital.  Malleavel ,  port.  Malléable ,  qui  peut 
s'étendre  sous  le  marteau.  Y.  Malh,  R.  3. 

Art  de  far  veyre  malléable ,  vl. 

M  ALLE  A  R ,  T.  a.  vl.  — ^«ffli^  •  hauab. 
Marteler,  battre. 

Éty.  du  lat.  malleare ,  m.  a.  V.  Malh , 
R.  2. 

MÂLLEAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  ▼!.  Battu  , 
ne. 

MALLEO,  nom  propre,  vl.  Manléon. 

MALLBTA,  s.  f.  (maléte)  ;  Maleta ,  cat. 
esp.  Mallette,  petite  malle. 

Éty.  de  maUa  et  ela,  dim. 

MALLEVAR,  v.  a.  vl.  Confier,  caution- 
ner. V.MantiLeVfH. 

MALLIER,  s.  m.  MalKer,  cheval  de  poste 
destiné  à  porter  la  malle  des  lettres,  ou  celui 
du  postillon  oui  court  la  poste  ;  celui  qu'on 
met  entre  les  brancards.  V.  Limounier. 

Ëty.  de  malla  et  de  ter,  qui  porte  la  malle. 

MALLIER,  s.  m.  (malié).  Mallier,  bahu- 
lier  et  cofTretier ,  artisan  qui  fait  des  malles 
et  des  cofires. 

Éty.  de  malla  et  de  ter. 

MALLIOG ,  s.  m.  vl.  iiAi.aoc.  Mauvaise 
place ,  mauvais  lieu. 

Èly.  de  mal  et  de  lioc.  V.  Lioe,  R. 

MALLON,  s.  m.  vl.  Brique. 

MALL-PUBLIG ,  S.  m.  vl.  Audience. 

MAL-M'AGACHA,  dl.  Y.  Maum'a- 
gaeha. 

MALME,  vl.  Il  ou  elle  malmène,  mal- 
traite. 

MALMEIRE ,  s.  m.  vl.  Déméritant,  blâ- 
mable ,  qui  mérite  l'imiprobation ,  qui  paye , 
qui  récompense  mal.  Y.  MerU,K. 

MALMENAR,  V.  a.  et  r.  vl.  Malmenar, 
anc.  cat.  Malmenare ,  ital.  Maltraiteir  :  Se 
malmenar  vas  aleum ,  se  mal  conduire ,  se 
mal  comporter  envers  quelqu'un  ;  répriman- 
der, tourmenter,  mal  conduh'e. 

Ëty.  de  mal  et  de  menar.  Y.  Men,  R. 

MALMENET,  adj.  et  p.  vK  Mal  condm't, 
révolté.  Y.  Jfeii^R. 


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576 


MAL 


mumm.  Déodéritaiit,  coupable.  V.  Mal  ti 
MerUf  R. 

MALMERIR .  ▼.  D.  ▼!.  Démériter ,  ne  pas 
mériter,  mal  mériter.  V.  Mal  et  Merit,  R. 

MALME8,  E8SA,  adj.  et  p.  tl.  MaN 
mené ,  maltraité.  V.  MawÊunai  »  Mal  et 
Merit.R, 

1IAUIB8GLAR,?.  a.  tl.  Compromet- 
tre, reprocher,  brouiller,  confondre,  calom- 
nier. V.  Jfal  et  JfMci,  R. 

1IAUIE8CLIU,  adj.  vl.  iiAi.«Bfcunt , 
MAUBKuso.  Calomniateur, brouillon,  agi- 
Uteur.  V.  Jfetcl,  R. 

MAIJHETRB,  ▼.  a.  vL  wu^mmnmm,  MaU 
wutrer,  cat.  Mabnêttr,  anc.  eip.  Malmettere^ 
Hal.  Imposer,  déplacer,  déranger,  maltraiter, 
malmener  ;  assigner. 

Éty.  \.  Mal  ei  Mettre,  n. 

BfAUUER,  tl.  Il  OU  elle  ne  mérite  pas. 

HAUIIRENS .  vl.  V.  Malmerens. 

MAUIIRENT,  adj.  t|.  Déméritant.  V. 
Malmerenif  Mal  eiMeriL 

MAUIDDAT,  adj.  tl.  De  mauTaise  es- 
pèce. V.  jlf  al  et  Jftil,R. 

MALMUT,  8.  m.  ▼!.  Mameluk. 

MALOO ,  s.  m.  (maléu) ,  di.  Malipe , 
malignité.  V.  Maliça  et  Jfal,  R. 

lIAIiOn,  s.  m.  dl.  L'âpreté  de  certains 
fruits.  Vv  Mal,  R. 

HALOOILHADA,  S.  f.  (malouillàde),  dl.7 

STaorié  tl  bon  natin  qaaoqM  vidilo  Ji—iiii . 
Ou  q«— yi>  eovgwoalM  <lo«|at  la  mtmhmiUmd»  ? 
Bergolog. 

MAIiOUUAR,  t.  a.  (maloaliÀ),  d.  bas 
lim.  EmmailloUer.  V.  Maihùuîar  et  JfalJ^, 
Rad. 

«ALOUUAT,  ADA,  (moloulié,  â4e), 
d.  bas  lim.  £pmiaiUotté,ée.  V.  ifoliboiilal  et 
Malh,  R. 

MALOirUBRA,  8.  f.  p|.  (molouliéfe, 
ieres]  ;  MAMousiuis.  Maillot,  bandes.  Voy. 
Faiêêa ,  MaOiot  et  Malh,  R.  ^ 

MALOiniBRINA .  s.  f.  (maloumbrine). 
Réflexion  des  rayons  du  soleil  par  un  miroir 
ou  un  corps  métallique  poli,  sur  les  yeux , 
qui  est  insupportable.  Garp. 

HALOUN ,  s.  m.  (maléun)  ;  tpAsoip.  Dim. 
de  mal,  petit  mal.  V.  Mal ,  R. 

MALOUN,  s.  m.  (maléun);    haoitii  , 

Carreau  de  terre  cuite  servant  à  paver  ou 
à  carreler. 

Éty.  du  cell.  maUm ,  m.  s.  ou  de  la  basse 
lat.  maUmuê^  par  apoc.  malon^maUm,  par 
le  changement  du  I  en  t ,  qu  peut-être  du 
grec  Tp^xi**^®^  (trochmalon) ,  petite  pierre, 
caillou,  galet,  en  supprimant  xpoy. 

Dérivés  :  MaUmm-a^  ,  Mcdo^HUre , 
MaUmn-ar  ,  àfalQun-at ,  Des-malounar , 
DeMnaUmnai. 

Le  mot  ma/ofi,  n'est  pas  français,  quoique 
beaucoup  de  gens  l'emploient  comme  tel  : 
c'est  carreau  qui  eu  est  le  véritable  équi- 
valant, car  moellon  ne  désigne  qu'un  frag- 
ment de  pierre  plus  ou  moins  gros. 

1IAI.ODNAOI,  s.  m.  (malounédgi): 
MAiomAflB,  MAoovAm.  CarMiage  lait  avec  ae$ 
mahme  oo  carreaux  de  terre  cuite;  prix  du 
carrelage.  '^ 

Éty.  de  maloun  et  de  agi. 


Màlùimagêf  n'est  pas  plus  français  que 
malon ,  c'est  carrelage  qu'il  (aut  dire. 

atAIfOUNAïas.  s.  m.  (nuloonalré). 
Carreleur ,  celui  qui  carrelé  le  sol  d'un  ap- 
partement ,  d'un  corridor ,  etc.  avec  des  car- 
reaux de  terre  cuite. 

Éty.  de  maUnm  et  de  aire. 

atAIfOUNAR  ,  T.  a.  (malouné)  ;  maoo- 
MAM  ,  MMmovmMM ,  TjkMwmwmïïMM  ,  cAMom^jm.  Car- 
reler ,  paver  avec  des  carreaux  de  terre  cuite, 
et  non  fÊtalonner. 

Êty.  de  maloun  et  de  ar. 

MALODNAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (ma- 
loupà  •  àde)  ;  rAsnovrAr  i  r^Miar.  Car- 
relé, ée. 

Lee  ouUle  du  earrek^fr  tOfU  : 

LRS  CRIBLB8 .  V.  Cmmem. 

LES  RÈGLES  ,  V.  Jl«|&. 

LA  TRUELLE ,  V.  TMa, 

LE  mVEAl; ,  V.  Niweou. 

LA  UGNE  ,  V.  Cm/^k. 

L'AUQB ,  Y.  Gmuu^. 

LA  PELLE ,  V.  Pmim. 

LE  DÉCEIHTROIR  ,  mpèf  ém  «artaMi  p^hiM  ^wm 

tM  «t   tnuMhant  da   l'aotra  dont  la  earralaar  aa  aart 

pour  prtfparar  raira  où  n  doit  poaar  la 


Ondtt: 

DÉCROTTER  ,  diar  avae  k  trwOa  la  pliii«  m  la  OMrtiar 
da  dwioiM  ,  çfn  à  cdU  daa  TiasB  aarraaas  vnma  qwa  da 
laapoaer. 

GOBINEAU  ,  pattta  partta  d*an  oarraaa  qoa  l'on  rappor- 
ta dana  laa  anglaa  vidaa  tfm  \m  earraaiu  aattara  laîs* 
laat  la  Ion;  daa  mars. 

HALOUNIERA,  S.  f.  (malouniére).  Bri- 
quettene ,  (abrique  de  carreaux ,  de  briques , 
etc. 

Ëty.  de  maloun  et  de  tera. 

BiAliOUR,  s.  f.  (molQur) ,  d.  bas  lim. 
Intensité ,  force ,  violence  du  mal. 

Ëty .  de  moi  et  de  our ,  mal  :  fiolue  dolor , 
mauvaise  douleur. 

MAIJ»AIILIBli,  s.  m.  vl.  Malparlant. 

Ety.  de  mal  et  de  pari. 

MAIiRAZONAT ,  adj.  et  p.  vl.  ma^basp- 
■TAw.  Blâmé ,  brocardé. 

Ëty.  de  mal  et  de  Raeon^  R. 

1IAL9ABBN9A ,  s.  f.  vl.  Mauvais  gré. 

IIAL-8AL80,  s.  m.  (mal-sàiso).  Nom 
qu'on  donne ,  à  Nice ,  à  une  maladie  énip- 
tive  qui  a  la  plus  grande  analogie  avec  les 
dartres. 

Êty.  On  croit  que  celte  éruption  est  pro- 
duite par  des  sels  qui  sortent  par  toute  rha- 
bitude  du  corps. 

MALTA  ,  ordre  de  (malte).  Ordre  de 
Malte  ,  or4re  religieux  et  miliuire  dont  le 
dernier  siège  était  à  Malte, d'où  son  nom. 

Des  marchands  d'AmaIsi,  au  royaume  de 
Naples,  environ  l'ao  W8.  bâtirent  à  Jéru- 
salem, une  église  du  rit  latin ,  qui  fut  appe- 
lée Sainte-Marie-la-l.atipe  ;  ils  y  fondèrent 
aussi  un  monastère  de  religieux  de  l'ordre 
de  Sainl-BenoH,  pour  recevoir  les  Pèlerins, 
et  ensuite  un  hôpital  tout  près  de  ce  monas- 
tère pour  V  avoir  soin  des  malades,  sous  la 
direction  d'un  maître  ou  recteur.  On  y  fonda 
également  une  chapelle  en  f  honneur  de 
saint  Jean-Baptiste;  Gérard,  du  Martigues, 
en  ftit  le  premier  directeur  en  1099.  Les 
hospitaliers   se  séparèrent  de   fabbé   et 


UAL 

des  religieiDX  de  Sainte-Marie-la-Latihe  et'fu- 
rent  appelés  Hospitalière  ou  frèree  de  nM« 
pHol  de  eaimiJean  de  JérueaUwn. 

Raymond  Dqpoi,  successeur  de  Gérard, 
prit  le  premier  la  qualité  de  mÉitre. 

Après  la  peste  de  Jérusalem,  les  bospi* 
taliers  se  retirèrent  è  Margat,  ensoiteli  Acre» 
et  en  1391  en  CInrpreoù  ils  demeurèrent  en* 
viron  18  ans;  en  1306  iU  prirent  l'Ile  de 
Rhodes ,  sur  les  Sarrasins,  et  ils  s'y  établi* 
rent,  et  efest  alors  qu'on  leur  donna  le  litre 
de  Chevaliers  de  Rhodes.  Ils  possédèrent 
cette  Ue  pendant  213  ans* 

En  1530  ils  s'établirent  dans  l'Ue  de 
Malte,  et  c'est  depuis  cette  époque  qu'As  eo 
portèrent  le  titre.  Bonaparte  s'en  étant  eoi^ 
paré  en  1799  l'ordre  cessa  d'exister. 

HALTAO,  part,  (mal-tâg),  dl,  Mal« 
traité  ;  outragé. 

Ëty.  V.  ^olet  2Vicr,R. 

MAL^TALBNT,  V.  Mmu-4aklU. 

MALTAT ,  s.  f.  vl.  nALTAn.  MsUce,  mi^ 
chancelé.  V.lfal,R. 

MALTOTA,  S.  f.  (maltéte);  mAmnmm. 
Maltôle,  exaction,  fourberie,  peneptioD 
d'un  droit  qui  n'est  pas  dû. 

Ety.  du  lat.  malatoUa,  de  malè  tellsre. 
Lever  injustement ,  ce  mot  de  maltole  hâ, 
employé  pour  la  première  fois  sous  Philippe- 
le-Bel ,  vers  1293 ,  au  sujet  d'un  in^lqu'oa 
leva  à  Rouen .  sur  les  denrées. 

MALTOTIBR,  S.  m.  (maltoutié) ,  et 
impr.  MA&TovnMi.  Mallôlier,  celui  qui  exige 
des  droits  qui  ne  sont  point  dàs. 

Éty.  de  uMUo$a  et  de  ier,  qui  fait  la  mal* 
tête. 

MALTRA,  nom  de  femme.  V.  Marira. 

Maltra  l'innoeenio,  est  le  titre  d'un  joli 
petit  poème  de  M.  Jasmin. 

MAIiTRACT ,  vl.  V.  Malirag. 

]M[AI.TRAGTAR  .  vl.  MalinUar,  esp. 
MaUraetar,  cat  Maltraiter.  V.  Mautratar , 
Jlaletrra,  R. 

HALTRAO,  S.  m.  vl.  wua.'nuuT,mAÊmmA/eT ^ 
MAftVBAacT.  Maltrade,  cat.  MaUralo,  esp. 
Maltratto ,  ital.  Mauvais  traitement ,  peine , 
souflfrance.  V.  Mal  et  2Va,  R. 

HALTRAICT,  vl.  V.  Jfalfrajr. 

MALTRAIRE ,  s.  m,  vl.  Mauvais  traite-r 
ment.  V.  Jfal  et  Tra,  R. 

MALTRAIRB,  V.  a.  et  n.  vl.  Maltraiter  ; 
souQrir ,  peiner  ;  avoir  du  mtà  »  fatiguer. 

Ëty.  de  wial  et  de  fratrs ,  se  mal,  traîner^ 
aller  avec  peine.  V.  Mal  et  Tra ,  R. 

BIAI.TSA1T ,  Malheur ,  mauvais  traite- 
ment, mauvaise  réception.  V.  Jfol  et  Dra , 
R94. 

Ni  fier  maltraît  eohria'$» 

AimerideBelQK>nt. 

BIALTRAT ,  S.  m.  vl.  MalheQr.  V.  ifoZ, 
et  Tra,  R. 

MALTIlAZBNjpçrt.  prés.  vl.  Souffrant. 
Voy.  ilfttl  et  Tra\  8.      ^ 

MALTRBITO,  s.  m.  vl.  Mauvais  traite, 
ment.  V.  Mallrait ,  Mal  et  Tra,  R. 

MAI^TRETA,  nom  de  femme  (maltrèteV 
dg.  Jeune  ou  pethe  Marthe.  V.  Marta. 

BlAIiUi; ,  s.  m.  (malû)  ;  maboc  ,  ualc.  On 
donne  particulièrement  ce  nom  à  féminenoe 
que  forment  les  os  des  Iles  dans  les  hèles  de 
somme  et  les  bœufs  ;  et  quelquefois  aussi  à 

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MàL 

miXkq^pféÊ&ÊteYvmofkUm  o»  de  Vé» 

p)Mle:Buaadl«d«.ebevar:4^lMiieliÀ.  Gare. 

DérMfl  :  Ai»nir^  AnmkK^  Ainalugar, 

Bimuuusfak 

HALURODZ ,  V.  Malhurtmi. 

M41iViÉ,a.  f.  Tl.  MMiMéi.  Mtdvm,  oat. 
eip.  kal.  Miuve.  V.  MawMk 

La  malvapoftamrffMdtcr»; 
Brev.  dTanor. 


,^ Mâp»VA>M.É#il!a,  tv  d  ég;  Goi Aaate. 
V.  Giitmotiva. 

MBftLVJBA.  adj.  f.  TLJtfa<V(ui»,4)at.  esp. 
iMva^ua»  ital.  Mliuvawe.  V.  ifokMua. 

fi^.  de  l'espagnole  makado,  da,  mauvais, 
fliécfaaot 

HALVADAMENT,  adr.  mALVMiEAmm , 
mMV9»Mrtmm ,  wm.wAnmmwii^  MolvùdamerU  , 
cal.  ÈMvaêmnetHe ,  cap.  port.  Malmoia- 
mente,  ilal.  Méchamment.  V. Mal ,  R. 
^  MALFABMA  ,  a.  f.  t!.  mAMjnnws..  Ma- 
lice y  méchanceté.  V.  Mal,  R. 

MALVAIft,  adj.  ▼!.  ttA&vnf,  ittMMs, 
MA1.VAOT.  ifaieai^,  cat.  McAwtdo^wp»  port. 
MaUMgsfio,  kal. Mauvaîa,  injuste, méchant, 
seéUkat.  lâche, poltron. 

Ety.  de  mal  et  de  vazer ,  aller  mal:  ou  do 
kt.iiiafe^ti#.  y.  j|lai,R. 

MALPAIKAMBN ,  v|.  V.  Malméamefit. 

MàXJFÉÊiENSM,s.  f.  W.  Malveillance. 

Ety.  V.JIfa(  et  Fa/,  R. 

BUdLTAfl.vl.V.ifalvat». 

MAl.VAfliA.C4yo8A ,  s.  f.  (  malfaale- 
eaouae).  Procèa  injuste.  V.  Mai ,  R. 

Î^VAW,  ad».  Wi  Méchant  V.  Makal 
tiMal,H. 

MAâsrJkmAT ,  8*  f.  vl.  V.  JVoimM; 

BIALVAT,  vl.  V.  Mak>atz. 

màSLVAn.y.Maimis. 

BIALYATS.  vl.  V.  Malvatg. 
,r  ^^-^^TOIRA ,  8.  f.  vL  Mésaventure. 
y. Malet  Fm,R. 

BIAIiVBBSAR,  v.  n.  (malversà)  ;  «mu- 
ynmAm.  Malverser,  se  conduire  mal ,  se  com- 
porter mal  dans  un  emploi*  en  faisant  d^ 
profits  illicites*  V.  Malti  Vert,  R. 

MàSJVEBBATtOH ,  s.  f .  (m^f  ersalie-n). 
Malversation,  faute  grave  oommtse  dai» 
lexerace  d'une  commission  et  dans  un  ma- 
niement de  deniers.  V  Mal  et  Ferl,  R. 

MàMi.rUHJL,  s.  f.  (mah-esie)  ;  m^mwA. 
Malvana,  cal.  esp.  port.  Maivagia,  ital. 
Malvoisie,  vin  doux  de  l'Ile  de  Scio,  que  l'on 
imite  très^bien  à  Auhagne. 

Ëty.  de  Malvoisie,  Ile  et  ville  de  la  Grèce,  où 
w  raisin  qui  donne  ce  vin  est  abondant. 

MlAErTB9TAT,  s.  f.  vl.  mAtwA»rMr,ma,^ 
iTAWA.  MalveHat ,  anc  cat.  Mahagita,  ital. 
Malioe, méchanceté:  Pa#stofu de ma/t«flal. 
Pâmons  honteuses,  lâcheté,  ignomiue. 

Lty.dulat.mole/lduw,  maUfaeium.  V. 
Maiy  K. 

mLVMTUTA,  r.  (;  vl.  Méchanceté. 
V.MaUmêêsa  et  ifa/,R. 

^■^^^ï>f«N,  adv.  vK  MéehMiH 
ment.  Y.  Mal,  R^ 

MàliVBXUB,  Y,  a.  vl.  Mat  conseiller; 
1IAI.^TBZIAT,  ADA ,  adj.  vi:  MMvsuAn. 
Maladroit,  oite.  V. 3ial,%^      "^'*'^^- 

TOM.U. 


MAI 

aMLUFI ,.&  i  i4.  IMH  cat;  JMmlseo, 
^p.itaLNomaBckadela  guimauve.  Vof. 
UttimoiMui. 

fity.  du  lat  moloi. 

MALVIO ,  s.  m.  (malbic).  Un  des-  noms 
de  kl  ^lîmauve,  ï  Toulouse.  V.  Amea  et 
Guimauva. 

MAETIZf ,  s.  f.  vl.  €omip(ion,  iniquité. 
V.  Mal^  R. 

iiAl.¥lilAB,  ¥.  av  vk  Corrompre,  in- 
duire à  mal.  V.  Mal,  R, 

BlALFOISia,^  8.  m.  (malvoisie)  ;  »um>- 
MA ,  iiATBUA.  Malvaiia ,  cat.  Nom  nismois 
d'un  raisin  blanc  hâtif,  4  grains  médiocres , 
ronds  et  très^errés  ;  fiin  muscat  cm*t. 

MALVOUBDOR,  s.  m.  vl.  MalveiNaut, 
ennemi.  V.  Vol,  R. 

BIALV0LEN8A,  S.  f.  Malvolenea  ,  cat 
V.  Mauvoulema,  Mal  et  FW,  R. 

BIALYOLENT,  adj.  vl.  ..alvo».  MaU 
wleni,  anc.  eat.  Mdveillaat ,  ennemi. 

Ëty.  de  mal  et  Vol,  R.  ou  du  lat.  male^ 
vdenti*,  gén.  de  tiioiaeo/0iia,^m.  s. 

IIAUrai.G9T,  ODA,  adj.  et  p.  v{. 
mALvoMJÊvtm.  Malvonhi ,  ue.  V.  ^oueoiMvtt , 
MaUiVol,R.  ^^ 


MÀM,  itiunL,  radical  pris  du  latin  ma- 
milla,  diminutif  de  mamma ,  petite  mamelle, 
et  dérivé  du  grec  [AdjA^ia  (mamma),  mamelle, 
mère. 

De  mamma ,  mère ,  mamelle ,  par  apoc. 
mam;  d'où  :  Mam^,  Des-mam-ar  ,  Des- 
mam-at,  Mam-eta^  Dei-mam-aire ,  Des- 
mamad'Urae, 

Dfe  mamilla ,  par  apoc.  et  changement  de 
r  en  e,  mamel;  d'où  :  Mamel-a ,  Mamel- 
ierae,  MameUoun,  Mameou. 

MABIA,  s.  f.  (mâme).  Terme  enfentin  qui 
équivaut  à  mire  et  à  maman. 

Ëty.  Les  mots  mama  et  papa ,  sont  les 
premiers  sons  articulés  que  les  enfonts  pro- 
noncent, aussi  ont- ils  été  adoptés  dans  pres- 
que toutes  les  langues  pour  désigner  le  père 
et  la  mère.  V.  Mam,  R. 

Mère  se  dit  : 
Em^ea  hébreu;  Bmma  ,  en  cbaldécn  ; 
Ema ,  en  syriaque  ;  Mamma  ,  en  grec  ; 
Mamma,  en  ital.  et  en  lat.  Jf^ma ,  en  es- 
pagnol et  en  catalan;  Mam,  en  gaulois. 
MAMA,  s*  f.  (même);  ATaifia,  cat.  esp. 
Mamma,  ital.  Terme  enfantin,  mère;  dans 
la  montagne,  les  paysans  disent  maire ,  les 
artisans  mama  et  les  booi|peois  mère  ou 
marna»^ 

Eiy.dogrec  fxdifXîJLa  (mamma),  grand'mère, 
mère.  V.  Jlfom,  R. 

MAMA  Ds,dl.  Terme  de  nourrice,  du  lait. 

mûOBàXJ,  s.  m.  (mamâou).  En  terme  de 
nourrice,  bobo ,  peUtmal ,  petite  blessure  : 
lianfaeh  maman,  on  |ui  a  fait  bobo. 

Ety.  Alt.  de  imm-mau.  V.  Ma$,  R. 

BIAMH,  V.  Mme.  Pourtaraumame,d!. 
porter  à  chèvre-morte. 

Ety.  dé  mauis  ou  même ,  agneau ,  mouton. 

MAMB,  Gare.  V.  Même. 

MtBMBJLA ,  8.  f.  (mamèle)  ;  vsta  ,  nr» , 
rooiiA.  Mammella,  ital.  Mama  elMamela, 
esp.  Mamma,  prt.  MameUa .  oat.  Ma^ 
meHe,  oi^ne  d^  U  sécrétion  du  lait  dans 


mm         577 

kÉ  nammifèreB.  Les  Proveaçauv  etttwiant 
plus  partieutièremenl  par  lemoleiMials,  les 
.  mamelons,  et  désignent  par  cehilidePotiasdi, 
V.  c.  m.  la  mamelle  même. 

Ëty.  du  lat.  mamdUr,  petite  mamelle.  V. 
Mam,  R. 

On  nomme: 

MAMELON  ,  U  hmumktn^w  leqMtl  blaU  |M». 
AREOLE ,  l«  eerol«  coloré  qtri  raloar*  1«  mnôalM». 
TaAYOM  ,  k  mmtâam  im  wmAm  «t  4»  dMvm. 

MAIWTSLA ,  S.  f.  (mamèle) ,  d.  bas  llm. 
Lame  :  Mamela  de  coutel,  lame  de  couteau. 
V.  Lama. 

Éty.  du  lat.  lamella,  petite  lame.  V.  Lam, 
Rad. 

BIAMELIEIlAS,s.  f.  pi.  (mameîiéres)  ; 
mAWÊMMJomïïmmjk».  Bouts  de  sein  que  Ton 
applique  sur  le  mamelon  pour  rallonger 
lorsqu'il  est  trop  court,  pour  que  les  enfants 
nouveaux-nés  puissent  le  prendre. 

Ëty.  de  mamela  et  de  tsra.  V.  ifam ,  R. 

MAMBLOPCK,  8.  m.  (mameléu).  Mamr 
meluk,  mamiouk,  mamiuk  et  mammelus, 
en  Egypte,  soldat  attaché  à  un  bey ,  auquel  il 
appartient  à  titre  d'esclave. 

fity.  du  verbe  arabe  malak  ou  malaka , 
poaséder ,  parce  que  le  mammeluo  est  la 
propriété  d'un  autre.  Mamiouk,  est  un  perl. 
pass.  qui  signifie  poeeédé ,  Utténilement 
regnaiue,  sur  qui  on  règne. 

MAMBLOON,  s«  m.  (mameléun);  ha- 


Mamelon,  le  bout  de  ia  mamelle  qu'on  nom- 
me trayon  dans  les  vaches,  les  chèvres,  etc.; 
fer  rond  qui  sert  d'axe  à  un  gond. 

Éty.  Dim.  de  mawUla.  V.  Jfom,  R. 

MAMEIaOUNIEIlAS,  Aub.  V.  Mame- 
lierae. 

MAMEOU ,  V.  ifameloiin  et  Mamel,  R. 

MAMCTA,  s.  f.  (maméte),  dl.  Aïeule, 
grand'mère,  bonne  maman. 

Ety.  de  mama ,  mère,  et  de  eta.  Y.  Mam , 
Rad. 

MAMIAtr,  S.  m.  (mamiâou).  Terme  en- 
fantin pour  désigner  toutes  les  bètes  qui 
peuvent  effrayer  les  enfants  ;  les  pous ,  les 
rats,  la  béte  noire,  etc.  Gare. 

MAMILI«A,  s.  f.vl.  V.  Mamela. 

BIAUOT ,  OTA,  adj.  (marné,  été)  »  dg. 
Mou ,  dodu. 

Aro$  ou  n'y  a  mes  de  plase 
JTaugi  ou$  autete,  ou  deoue  be$e 
Groê  ^momots  coumo  lapaeto? 

MAMOTAR ,  (mamootà),  dg. 

Graeietto  eoum  un  cougoumet , 
Mamoto  coum  un  coueoumet. 

MAMOUR,  s.  f.  (mamôur].  tfamour, 
mon  amour,  ma  chère  amie,  terme  de  caresse. 

Les  Bas-Limousins  donnent  aussi  le  nom 
de  mamoure ,  aux  caresses  que  se  font  deux 
amoureux. 

Éty.  Ce  mot  est  dit  pour  ma  amour.  V. 
Am,wi* 

MAMOURASSAS,  S.  f.  pi.  (mamourâs- 
ses),  d.  bas  lim.  Augm.  de  mamaurg,  grosses 
caresses.  Y.  Ain,  R*  ^T ^ 

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578 


MAM 


MAllOT,  S.  m.  ïmaméï).  Nom  qu'on 
donne  »  aux  environs  de  Touloune ,  à  la  vio- 
lette odorante,  à  Qeur.blainche.  V.  fimUia. 

MAN,  v|.  Jf^»  cat.  If^no,  esp.  Ordre, 
autorité. 

MAN  j  vl .  Pour  m?inl,  V .  ManL 

MàN;  vl.  Je  ,  il  ou  elle  commande ,  de* 
mande. 

MAN,  vl.  HA. Ponr  matin ,  V.  Matvn. 

M4^f  vl.  Ma  en^  mas  en ,  m^is  Qon  ; 
Mais  don  »  mais  Pop  Joris, 

MAN ,  vL  Pour  m'en  ane^  que  je  m'en 
aille, 

MAN  ,  8.  f;  (màn);  M4,  m.  mas,  ba» bret. 
Ma .  cal.  Mano,  csp.  ila[.  Mâo,  port.  Main, 
partie  du  corps  huipain .  qui  termme  l'avapt- 
bVas  ei  qui  sert  à  l'appréhension  et  au  taçf. 

foy.  du  lat.  mafiti«,oudeamanefido,parce 
que  leà  mains  dérivent  du  corps,  et  les  doigts 
de  la  m^in.  V.  Man^  R. 

Vingt-sept  os  entrent  dans  la  composition 
de  la  main.  Hsy  sont  distribués  et  articulés 
d'une  manière  si  admirab)e,qu;elle  est  suscep- 
tible d'exécuter  tous  les  mouvemçnU  possi- 
bles. C'^t  même  k  sa  perfection  que  rhomme 
doit  une  grande  partie  de  cette  prééminence 
qu'il  a  sur  les  autres  êtres.  C'est  l'instrument 
desinstrumentSj  selon  l'expression  de  G^^ien 
etd'Aristote. 

Ce  dernier,  voulant  faire  comprendre  que 
l'homme  a  de  grands  avantages  sur  les  bêtes, 
dit  que  Dieu  lui  a  donné  la  raison  aurdedans 
et  les  mains  au^bors.. 

Dxvu  la  main  on  nomm  : . 

CARPE  ,  U  pMlle  qoi  a'articttl*  «ree  \mmém  brt». 
l^TACARPE ,  c«ll«  qui  Mt  eaua  U  ewpa  «i  1«  «Mgti. 
DOIGTS  ,   les  diviftions  de  U  main.  V.  Det. 
PAUME  oa   FACE  PALMAIRE,  U  parti*  intérinyvoo, 

concave.  Lou  eroues  •u  clôt  </#  /a  man. 
DOS  on  FACE  DORSAIiE  ,  la  part»  oonveie  0a  •M.xi- 

ricarfl. 

Dovoiar  la  man  ou  faire  la  man  «aider, 
secourir ,  s'emplayer  pour.. .  Les.  L^tins.d^ 
saient,  dans  le  même  sens,  donner  le  pied, 
Pfdem  date. 

Baisar  lei$  mane,  baiser  les  mains  ou  la 
main, en  $igne  de  vénération,  de  supplica- 
tion 00  de  reconnaissance ,  est  une  coutume 
qpi  date  delà  plus  haute  antiquité,  et  qu'on 
retrouve  chez  tous  les  peuples.  Marins  reve- 
nant d'Afrique,  po^rôter  et  çbplir  la  coutume 
de  baiser  la  Ëouche,  ordonna  que  ce  serait 
sur  la  main  droite.. 

Boutar  ou  mettre  nian^  mettre  la  main  à 
l'oesuvre,  commencer  un  jravaiL 

ÀviT  bona  man  en  quauquaren ,  avoir  la 
main  rompue  à  .quelque  chose,  être  expé- 
ditif  :  ay.oir  la  main  heureuse. 

Levar  la  man,  lever  la  main ,  jurer  par 
serment. 

Faire  leif  mam ,  jouer  seul  contre  deqx 
personnes,  porter  les  deux  au  jeu  de  bpules. 

Etcritura  d^,man ,  '  pléonasme ,  écriture. 

Tenir  ou  aver  una  terra  à  ea  man ,  jouir 
d'une  terre  par  ses. mains,  la  faire  cultiver 
soi-même. 

Boutar  man  a  unt^lbouta^  mettre  un  ton- 
neau en  perce. 

Man  de  pan,  ration  de4)ai(i4. 


Proundi  manefan  proun  <Po5ra,  beâiH- 
coup  de  bras ,  font  beaucoup  d'ouvrage. 

Bouta  pas  laman  à  la  testa  per  un  peoulh^ 
il  ne  prend  P9»  de  la  peine  pour  peu.  de 
(^se. 

fjaire,  la.manj  favqriaer  quelqu'un,  dans, 
un  mauvais  dessein. 

Averleismanspegouas,  avoir  les  maips. 
crochues ,  toujours  disposées  à4>rendre. 

Sioupas  de  man  ou  me  ven  pas  à  man  9^ 
je  ne  suis  pas  en  main. 

Porta  soun  cor  sus  la  man  ^  il  a. le  coeur 
sur  les  lèvres, 
^ottlar  la  man  àftout,  se  mettre  à  iout. 
Estre  de  wnan ,  d,  bas  lim.  être  en  maiiL, 
à. portée  de...* 

Ftfi^^man#,  jtt^ar  eu,  joutr  au  pied  de 
bowf. 

A  man  drechay  à^man  gaueha ,  à  droite^, 
à.gauche. 

De  man.on  à. man  revessa ( un  eoau  ) ,  un 
coup  dei'aKrièrê-mAin. 

MAN ,  s..f..Main ,  se  dît  encore  d'une  in- 
finité de.choj^s  qui  ont  des  rapports  plus- ou 
moins  oirects  avec  la  main,  comme  : 

Man  de  pan ,  ration  de  pain  qu'on  don- 
nait aux  forçats. 

ilfan  de  papier,  Ma,  cat.  Af^ino,  esp. 
Main  dç  papier ,  25  feuilles  de  papier  blanc 
plFées  ensemble. 

jlfan  de  eartae,  certsiin  nombre  de  cartes 
"qu'un  joueur  donne,  à  l'autre. 

"Aver  la  tn^n,  avoir  la  main ,  être  le  pre- 
mier à  jouer. 

MAN,  liAiicB ,  MARI ,  MAin).,  MdfiAo.t  radic^l 
pris  du  latin  manus ,  main ,  qu'on  fait  venir 
du  grec  (xavo<  (manos),  ouvert ,  Roq.  d'où  : 
Mqnicfire ,  ilf anuàitt ,  Manica ,  Manibula , 
Manuscriptus^Emancipure,  Mancipium^ 
Minari. 

De  manus,  m^ip  »par  apoc  man;  d'où  ; 
Man^  Mafkada,  Manad-et,  Man-aira, 
Man-al ,  Man-at ,  Man-drou ,  Mandroun^ 
a ,  Mandroun-egear,  Man-oblar ,  Mç^n'ige^ 
Manege-ar ,  Man-eqr.  Man-egueyAtanegeat- 
ton,  manegi,  Man-eï,  Manei-aria^  Man- 
elha.  Des-manelk-ar ,  Man-eou  ,  Man-ibl- 
ar ,  Man-eta ,  Man-etas ,  Mani-able ,  Man- 
tar,  Man-ier^  Man^iera,  Manieir-otu, 
Manigança  ,  Maniganç-ar  ,  Man-eier, 
Man-ear ,  Man-ilha ,  Mani-pola ,  Manipul- 
a ,  Mani-torta ,  Mani-velta ,  Man-uvra^ 
Mcinuvrar,  Arman-at,  A-man-adar  ,^- 
manrat^  A-man-ei,  A-manel^r,  Des* 
man-egtar ,  Eman-cipar,  E^-man^pat, 
JK-man-ctp  (Uton. 

Ve  manus  f  les  Latins  ont  fait  manica, 
n^nche  ;  d'où  par  apoa  et  suppr.  de  t,  man, 
et  manch,  par  le  changement  du  c.euch^ 
et  de  là  :  Manck.y.  ce  8.-R. 

t)e  manica ,  par  le^changement  de  ieaei 
et  du  c  en  ^  :  Manège ,  Maneg-at. 

De  mancipium,  servitude,  sujétion,  es- 
clave ,  formé  de  man^  captjnm  »  par  appc. 
fnançtp  ;  d'où  :,  Mancip,  Mancip-a,  Massip, 
Massip-a,  Massip-eta,  Mancip-acion,  Er 
maneipation,  E-mancipaeio,  B-mandp- 
ar,  par  une  seconde  apocope  »  Manc, 

De  manf^ ,  mang  et  marg;  d'où  :  Marg* 
o,  Marg-ar,  Marg-oun,  Murgu-e,Mas-ant, 
Mas-ant-ar,  Masrcagnar,  Mander, >  Man- 
eyra,  Man  -  fat ,  Mani-pol,  Man-siada,, 


MAN 

Man-siar,  MawUnenta,  Mam4mHre,  Mem' 
tener,  Manj-eta ,  Man^-ou,  Man-lm.  Miain- 
tengut,  Mandtenk,  Man-iemr,  Man-inl , 
Manoun,  Man^tmre,  Mamne ,  Mam-&uMa^ 
A-man-oir,  A-m^nroit,  Maner ,  man^ 
eiador, 

De.mamci*2a«  petite  manche,  outS  fait  par 
apoc.  et  suppr.  deu,  manie/ ;  d'où:  itfawtciJ- 
ayMagn-era,  Magnef-etae^,  Mf^g^^r , 
Magn-iera,  Magn-oli 

De  manicl,  par  suppress^^de  i  et  cbange- 
ment  du  c  en  jf ,  inanp(;  d'où  :  DemangUr, . 
MtangU ,  ManglrarrMtmgi^iUi  MangUar, , 
MangUie. 

De  manus  f  paMpoG.  iii<witt^;d'où'.ilf«i«- 
d-tera-m«nl,  Jlfanu-ei,  Memu-faetura,  Ma- 
nU' facturier,  Manu-seriî,  Manu^miiisio  , , 
Man-lebar,  Ma-lebayre,  Morlevar,  Ma^ 
tottilr-iar,  Amar^sa- 

De  emancipare^  émanciper,  ôler  les^en* 
traves  des  mains,  par  apoc.  emaneip;  d'oè  : 
Des-man-eip^ar, 

De  maniar ,  par  changement  du  dernier  a . 
en  e ,  manier  ;  d'où  i  Manier-a ,  Maniei^a^ 
DermasUeirMar,  De^manieit-ai ,  Men-oia^ 
Em-menot-ar,  Emrmenol-aL 

DemaniiNi,  par  apoc.  et  soppc.  de  I , 
manca,  et  par  la  pron.  itai.  duc,  inoncfcr 
d'où.:  Manch  r£> 

De  manica  ,  par  apoc.  manie,  par  suppPw 
de  i ,  mane ,  et  par  le  changement  de  ti  en  r, 
et  du  c  en  ^ ,  marg  ;  d'où  :  Margu-a,  Deè- 
marg-adura,  Des-mar^rOt,  Em-marg-ar. 

De  minari ,  menacer,  faire  des  menaces , 
indiqueravec  la  main  qu'on  veut  maltraiter  : 
par  apoc.  min ,  et  par  le  changement  de  i  ea 
e,iiien.;  d'où:  Men-aça, Menaçant, Menaç- 
ar,  Menacz-ar,  Menaç-at,  Menass-ador^ 
Menass^ar,  Miass-ar,  A-nanass^a  ,  A- 
menass-ar,  A-menass-at. 

De  mang,  par  le^cbangemenlde  an^o, 
Mong,  MouQH'4mn. 

jlfon,  ail.  homme.. 

Mansfeld ,  champ  de  l'homme. 

MAN'^.  radical  pris  do  roman,  marnes  , 
adv.  qui  signifie promptement,  sur  le  champ-. 


De  mânes  c  Jlf  anet ,  De-manes, 

Demonet.,  par  apocope  man;  d  où  :  A- 
man-vir,  A-man-avir,  A-manravit. 

MANA ,  s.  f.  vl  Manière.  V.  Marnera  ci 
Jlfan,  R.  -. 

MANA,  s.  f.*  (mane);  majma.  manna, 
itah  port.  cat.  ïlana,  esp.  Manne. subsUnw 
porgatijFe  qui  a  beaucoup  d'analogie  avec  le 
sucre  et  qu'on  relire  par  incision  de  plusieurs 
espèces  de  frênes,  et  particulièrement  xki 
frêne  à  feuUles  rondes  :  Fraxinus  ratundit 
fàjiia ,  Lam.  arbre  de  la  fam..  des  Jaipinees , 
commun  en  Galabre. 

Éty.  du  lat.  manna.,  dérivi  de  l'hébMii 
man ,  ou  du  grec  jAawa (manna),  qui^igni» 
fient  la  même  du>$el  ^^ 

La  manne  contient  une  subslanee  sucr^ 
particulière  nomméemannitteparM.  Tbénard. 

On  connaît  trois  variétés  de  manne  dans 
le  commerce  : 

La  manne  en  larmes ,  qui  est  cn-fragmenia 
allongés^  plus  ou  onoinscylindriques; 

La  manne ^^or«e, qui  contient  des  morr 
c^ux  arrondis ,  eld'auires^en.uae  espèce  dt 

Digitized  by  Vni^^^V  l^ 


MAN 

pulpe;  etenfin  la  wunM  ^^graiie,  q^'^ 
une  espèce  de  pâle. 

Maima  oa  «lansia  de  Briançaun,  nmone 
de  BrîtDçon ,  est  le  nom  que  Tod  donne  à 
une  snbeUnce^lancbe  et  sucrée  qui  Iranssude 
des  bourgeons  du  mélèze.  V«  Mêle. 

Jftfnfia  y  manne ,  est  epcore  le  nom  de  la 
nourriture  miraculeuse  que  Dieu  fit  tomber 
du  oiel  pour  nonn^r  les  Israélites  'dans  le 
désert. 

MàMA,  s.  f.  (màne),  dl.  Brebis»  Doiij. 
V.  Feda. 

Éty.  du  gallois  myvn,  m.  s. 

WiàNABA  9^.  t.  (manàde)  ;  iMiUk>A-vtn* , 
MmmAfA-mkm.  Poignée  dout*bn  se  sert  pour 
prendre  le  for  è  repasser  quand  il  est 
-cbaod. 

MANADA ,  s.  f .  (manâde)  ;  'Mnutr,  «iûib«k , 
MAMÀT ,  HAHÀbBt.  Ifemoda ,  cal.  esp.  Mana- 
'toyital.  Une  poignée,  tout  ce  que  la  main 
peut  contenir  ;  et  par  extension ,  la  qnautilé 
ae  bestiaux  que  l'mimène  ou  que  Ton  vend 
a  la  fois  :  mais  dans  ce  dernier  sens ,  manaia 
n'est  ▼isiblcrment^u'ime  altération  de  Me- 
iiada ,  ▼.  c.  m. 

Éty.  de  man  et  de  oda;  lilt.main  faite,, 
main  rempKe.  Y.  Man ,  R. 

Manaia  de  eanebe,  matasse ,  chanvre  de 
'  H'Isère  qu'on' vend  8ans'peSei^;'Garc. 'du  lat. 
malaita, 

Manada  'Û'aeperffecn ,  de  -eebae ,  botté 
d'asperges,  d'oignons,  etc. 

Manada  J^un  dalh,d*un^ichet,  la  poignée 
d'une  faux ,  d'un  loucbet. 

^ilANADEl*,  s.  m.  (manadé),  dl.  m.  s. 
^que  Manada ,  v.  c.  m.  et  Man,  R. 

MANAIA, s.  1.  vl. Puissance, donunalion. 
V.Mand,R. 

MANAIBA ,  s.  f.  <manàîie)  ,^1.  Mannaia, 
ital.  Hache.  V.  ttapia. 

Èty.  du  lat.  manaaria ,  è  la  main,  ou  du 
grec  fAa^atpot  (machaîra) ,  <:outelas.  Thomas. 
•  V.  Man  9  R. 

Loue  menuieiers  armait  d*ay$m^. 
De  manayras  et  de  reetets , 
Mai  eane  <ourage  $*avaneeroun, 
Favre. ' 

MANAL,  adj.  vl.  Manud,  qui  se  manie 
facilement.  V.  Manuel  et  Man  y  R. 

MANANT , s.  m.  (manàn).  Manant,  pay- 
san, rustre;  homme  d*une  condition  mfé- 
rieure. 

Ély.  du  lat.  manfitiit  ,^én.  de  manene^ 
part,  de  tnanere,  demeurer,  sous-entendu  à 
la  campagne  ,où  l'on  est  ordinairement  plus 
grossier  qu'au  viHe. 

MANANT,  s.  m.  vl.-MMMat,  mahah,  wk» 
M».  Habitant,  demeurant ^résidam,  riche , 
puissant. 

Ety.  du  lat.  manenUe  «  gèn.  de  manene , 
ou  du  bas  bret.  manande ,  puissamment 
riche. 

MANANTIA ,  s.  I.  vl.  Richesse, posses- 
sion. 

MANA8SA,  s.  f.  (manàsse).  Grosse  et 
laide  main. 

Ëty.  de  fnan  et  de  asta,  V.  Man^  R« 

MANAT,  dl.  V.  Manaàa  ,  Manoul  et 
Man,  R. 


MâN 

MANAÉCMA,  s.  f .  (monaontse) ,  d.  \m 
lim.  Vase  de  bois  dans  lequel  on  transporte 
la  vendange.  V.  Banastaei  Coumuda. 

MANATA,  8.  f.  vl.  Merci,  discrétion. 

MANBOR  ,  s.  f.  vl.  Mambour,  tutelte, 
curatelle ,  administration. 

MANCt  MAMiMy  radical  dérivé  du  iatin 
maneue ,  <i,  iim ,  ntanchot ,  estropié  d'une 
main,  qui  a  perdu  une  main,  d'où  mancare, 
basse  lat. -manquer.  V:  Man,  R. 

De  mancui,  formé  de  mafiue,  main,  et  de 
aneue ,  trop  court ,  par  ^tpoc.  manc;  d'où  : 
figuf.  Manc,  Manc-a,  Manca-tnentfManc- 
or,  ManC'OUyManC'i. 

De  manc  »  par  le  changement  du  c  en  ch , 
mancK;  d'où  :  Maneh-et^  ela  ,  Manchet , 
Manch-a. 

De  mancare  f  par  apoc.  mancàr  et  manc; 
d'où  :  Manc-ar,  Mane-al .  Im-manà-able , 
Im-mancabUaf  lm-mancd}>ta'mefU,  Manqu- 
ât, Mantpt-et, 

MANC ,  adj.  vl.  Manco ,  cat.  esp.  port. 
Ital.  Imparfait,  qui  manque,  manchot. 

lËly.  du  lat.  maneue,  m.  s. 

MANG,s. m.  vl. Enfant. 

Éty.  de  nuancui,  ]Sg.  qui  est  encore  court. 
V.Afanc,R. 

MANGA,  adj.  fém.  (mânce),  d. lim. Gau- 
che :  Manmanca,  mam  gauche.  V.  Ge^ch, 
aucha  et  Manc,  R. 

MANGA, s.  f.  vl.  t'emme  perdue. 

MANGA,  s.  f.  (manqué);  pma.  Man- 
canza,  ital.  Manque,  s.  m.  défaut,  en  parlant 
des  choses  ;  iaute  :  Manca  de  fe,  manque  de 
foi. 

%ty.  du  lat.  manctis ,  défectueux.  Voy. 
Manc^  R« 

^êlre  demanea ,  manquer. 
À  la  carriera  doou  croittard 
Ounté  iroboun  que  siarde  manca. 
Gros.  ' 

MANGAMBNT,  S.  m.  (mancaméin); 
«AJbiuiiBgiT  ,  màmcAmsm*  Mancamenle ,  ital. 
esp.  Manamenly  cat.  Manquement,  faute 
d'omission  par  laquelle. on  manque  de  faire 
ce^u'on  doit. 

Ety.  de  manea  et  de  ment.  V.  Mane ,  R. 

MANGAR ,  V.  a.  (mancà)  ;  Manear ,  cat. 
esp.  port.  Mancare  ,  ital.  Manquer  >  laisser 
échapper»  ne  pas  atteindre ,  ne  pas  donner  au 
buL  ne  pas  trouver  ce  que  l'on  cherchaii. 

Ëty.  de  manca  et  de  on  V!  Manc,  R. 

MANGAR,  v.n.  Mancare,  ital.  Maneap, 
cet  anc.  esp.  Manquer,  faiMir ,  tomt)er  en 
faute ,  rater,  en  parlant  des  armes  à  feu,  dé- 
iailiiT  :  Lou  couer  H  manca,  avoir  faute  de... 
être  sur  le  point  de...  faire  banqueroute^; 
être  de  moins,  falredé&ut^ 

Éty.  du  lat.  maneue ,  manchot ,  et- par  ex- 
tension défectueux  •  imparfait.  V.  Jfonc,  R. 

Manea  detpei  un  an ,  Tr.  il|  est  absent  de- 
puis un  an ,  ei  non  ilmanque  depuis^  etc. 

S'en  manca  ben,  il  s'en  faut  beaucoup,* 
pour  dire  tiu'il^  a  une  grande  difierence  ; 
il  s'en  faut  de  beaucoup,  lorsqu'il  s'açit  de 
la  quantité;  ainsi  on  dira:  il  s'en  fout  jbeau^ 
coup  que  le  cadet  soit  aussi-sage  que  l'alné, 
et  il  s'en  fout  de  beaucoup  que  vous  m'ayex 
tout  payé. 

S'enmanea  poi  délire,  Tr.  il  s^en  fout 
peu,  et  non  de  peu  ni  de  fort  peu. 


hàn 


57d 


S*en  u  moiieal  déren,  il  s'en  est  peu 
faUo. 
MAN-GA0DA ,  S.  f.  (man-càoude)  ;  mas. 

CHAVDA  ,       MAHBTA-CAtbA  ,      V&ACADAt.    MsiU- 

chaiide ,  -frappe-^ain ,  comptant ,  jeu  dang 
lec^uel  on  frappe  sur  la  main  d'une  personne 
qui  a  les  yeux  fermés  jusqu'à  de  qu'elle  de. 
vtne  cehii  qiii  l'a  frappée,  dont  la  pumiion  es^ 
de  se  mettre  à  sa  place.  ^ 

Êty.  JVan-eoiida ,  'parce  que  la  main 
S^échauàe  à  cet  exercice.  V.  Man,  R. 

LafaKgue  a  parfaiiefflent  décrit  cejeu -dans 
les  vers  suivants  : 

liobia  .  ^ar  T<Ker  ee'^iarininit  tUdinage  * 
Snr  Im  g«aoui'd*Aiiette  ,  «ppiiyiiït  Ma  viaafe  . 
Tend  <or  Mm  dm  oodk-bë  f'eonfldemMent  la  main. 
.  DeviiM  lui  dit  Lise  ,  an  y  Trappan^  aoadain  , 
\\  devine  en  effet ,  et ,  san*  lai  iiaire  |;râoe  , 
X'oàlige  en  m  leTaot ,  de  ae  mettre  k  n  place  ; 
£t  rkiMn  i  M>ato«r  ;  an  frappant  comme  il  veat , 
Se  courbe,  tand  la  main,  et  derine  s'Upaut. 

On  attribue  «ux  marins  l'invention  de  Ce 
jeu. 

MANGEL ,  s.  m.  vl.  Manceau,  du  Mans. 

MANCH ,  «AMo  ,  sous-radical  dérivé  de 
mon,  main,  dont  les  composés  servent  è  dé- 
signer ce  qu'on  lient  ou  ce  qui  sert  àia  main. 
V.  ifon,  R.^ 

Manch-e,  Manch-a,  Maneh'a9ea^Ma$èdk' 
€ta,  Manck-eun ,  Maneh-et ,  Manehoun-erp 
Manch'Ot ,  Manch-ar ,  Dei'4nanchar ,  En- 
manehar  ,Manch'at^  'Dee-meHnehat  ^  En* 
manchat,  Èn-manch-aire, 

HANtBtA,  s.  f.  (màntche);WAMiA,  mas- 

•SA  ,  MAMA  ,  MACBA.'  iHOfl^O  ,   Cat.  JlfOMMO  t 

ital.  Manga,  esp.  port.  Manche,  partie  des 
vêtements  qui  recouvre  le  bras. 
.£ty.dulat^maiiico>m.  s.  V.Man,  R. 

Dane  les  différente»  maiichee  on  ^mme  : 

ÂMADIS  «  la  miinl^  A»  eheàilse  06  de  roba  qui  l'appliqm 

"èvarteroefit  Mr  le  iMe  et 'te  boutonne  Atr  1ë  (raignet. 
ARR1ÈRE.P01NTS ,  la   aoite  da  pbl»u  d'aSgidlla  qui 
«■npièteift  Ma  «M  «wr  la  ••trei.*  qu'to  Iftit  •«   bai  dee 
manchea. 
EBfMAWCHtRE>  r«iv«riw«  d'an  kabti,  d*m»a  robe« 

d'anc  cbemiae,  i  laquelle  on  adapta  las  manehei. 
•ïin'OtIBNt'HB ,  r&banerme  dana  la  pftrUa  qui  toaeba 

k  l'aisselle. 
nOARDE-^f  .ANCHES  .  kA  fadksaa  fninrfies  qtaa  Foo  met 

par  dessus  lea  manebes  poair  les  frdAnrar. 
JARDimÈRK,  U)>etlta  broderie   do  fil  latto  a«  bord 

d'une  mancbette  de  ebemisc. 
I^AREUENT  «  l'csp^  de  rctrouasia  qui  est  aa  boat  daa 

inahchcs  d'un  habit. 
"VOIGNET  ,  te  boAl  de  11  rinndie  d'nne  ehcfttlM. 

MANGHA ,  8.  f.  En  terme  demar.  man- 
che ,  long  tuyau  de  cuir  passé  à  l'huilé ,  dont 
on  se  sert  dans  les  vaisseaux  pour  faire 
couler  l'eau  dans  les  futailles;  on  l'appelle 
manche  à  eau. 

MANGHA»  s.  f.  mâtunA.  Manche,  quand 
on  joue  à  parties  liées,  c'est-à-dire,  que  de 
trois  parties  iKfaut  en  gagner  deux  pounètre 
vainqueur,  chacune  des  parties  porte  le  nom 
de  manche  ;  on  est  manche  à  manche>  quand 
on  en  a  gagné  une  chacun. 

MANGHA ,  s.  f.  suM^L ,  movovii  ,  muga  ^ 
BBMABcao,  MNmiAi  •  TituBLA.  Verveux,  tru- 
bleau  ou  truble,  espèce  de  filet  en  forme  d'eI^ 
tonnoir ,  muni  d'un  cercle  de  bois  ou  de  fer 
à  son  ouverture,  simple  ou  garni  d*un 
goulet. 


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5» 


HAM 


MâN 


£l|.  de  M  fonae  al&QiigéeftliÉroiCe ,  mil  le 
(ait  reeeembler  à  une  maocbe  d'habit  Vaf. 

Û»  off  eUe  : 

ABCRELET ,  U  ccrcUqvi  U  ti«iil  oavart. 
GOULrr ,  U  sMJond  6Ut  iMMtmr ,  oMwt^v  W  boot 
qal  cmpielM  1«  poiami  aeaortir. 

MàM€MA ,  adj.  et  8.  ▼!.  tfanchole,  lim. 
de  ManâkOl,  v.t:.  m.  et  ifanc,  R. 

MAlfCBMI,  V.  Emmanehar  ^Man,  R. 

MANCHE,  8.  m.  (màotcbé);  iiA»aiiB  , 
MAMUB.  ilfanieoy  ilal.  mango,  ésp.  Manche,  \ 
poignée  que  l'on  adapte  à  un  instrument  et 
par  où  an  le  prend  pour  s'en  servir. 

Èty.  du  lat.  mamtbrium ,  formé  de  manu- 
habere,  avoir,  tenir  i  la  main.  V.  Mon,  R. 

i^aitc^d'uiia/ia(a6arda,  iTusimnûeou, 
hampe. 

Mandie  doouHnumn,  heaume. 

Mot hu  mand^  apret  ia  éeitrau,  jeter 
le  manche  après  la  cognée ,  abandonner  une 
eolrepnse  par  ëépît  ou  par  découragement. 

MTm  dommriou  pas  Um  mandie  4:una 
eêîfHka,  je  n'en  donnerais  pas  on  dou  à 


BIANGHE-DE-COUTBO0,  S.  m.  On 
donne  oe  nom  aui  solens  ou  manches  de 
couAeau:  aoléti,  genre  de  motlnsques  acé- 
phales, de  la  (amille  des  Acéphales. 

Ety.  Ainsi  nommes  de  la  ressemblance 
frappante  que  leurs  coquilles  ont  avec  un 
maîushe  de  couteau. 

MAliOHENGOER ,  v.  a.  (mantcheîngué), 
dg.  V.  MëntêtHreiMan,  R. 

MANCHET,  ETA,  adj.  et  s.  (mant- 
chet ,   été)  ;    wuaiq^mm  ,   maucbot  ,  mavzot. 

ManeOy  ital.  esp.  port.  Manchot,  ote»  <|ui 
n'a  ou  qui  ne  peut  se  servir  que  d'une  main. 

Ëty.  du  lat.  mancu$ ,  formé  de  mofiu ,  abl. 
et  de  l'adj.  aueusy  trop  court  de  b  main.  V. 
Marne  etifam,  R. 

MANCHETA,  s.  f.  (mantchéte);  mmoit, 
wumwmto.  Monichino,  ital.  PuHo,  esp.  Pufi- 
•^#,port.  Manchette,  ornement  fait  de  toile, 
ou  de  dentelle  plissée,  qui  s'attache  au  poi- 
gnet de  la  chemise. 

toj.  de  «lanefca  et  de  «to,  dioL  petite 
manche.  V.  Mûn,  R. 

MANCHOT,  adj.  Y.  ManehH et Man , 
Rad. 

MANCHOUN ,  s.  m.  (mantchéun)  ;  ■«■• 
joo.  Manchon ,  sorte  de  vêtement  composé 
de  fourrures ,  de  duvet  ou  de  coton  cardé , 
uni  sert  à  renfermer  les  mains  et  one  partie 
des  bras,  pour  les  garantir  du  froid. 

fity.  Aiigm.  de  maneha,  grosse  manche. 
V*  Jrati ,  R. 

Lt8  manchons  étaient  déjà  en  usage  da 
temps  de  François  l«r,  bous  le  non  de  eon- 
têmmee  et  de  bimne  f  rdee. 

Manchoun,  manchon,  en  terme  de  verrerie, 
cylindre  de  verre  destiné  à  élre  fendu  et  ouw 
vert  pour  faire  un  carreau  de  vitre.  On  donne 
le  nom  de  manehomnier  à  mIuI  qui  les  souf- 
fle ;  la  partie  supérienre  du  mand^n  s'ap- 
pelle ôonnel.  

MMfCHOmiBR ,  8.  m.  MiiBii— 11 ,  à. 
béam.  Fourreur.  V.  Mamchowniimr. 

Éty.  de  manehoun  et  de  ier.  V.  Jfan ,  R, 

MANCHOONISB,  s.  m.  (mantcfaooné). 


qui 
Iravaitte  ans  «achons.liarc. 

MABUaiO ,  f  L  V.  MamUm 

MAMC  V ,  S.  m.  ^anclp]  ; 
vl.  ManeimiQ,  ilai.  leune  garçon ,  «oùnt  ; 
valet,  pubère,  adolescent. 

éty.  de  manàpoPm ,  mmieîjiîtMi ,  dépen- 
dant ,  -esclave ,  femé  4e  «ummi  eanliNii. 
V.  Hm,  ft. 

MANCIPA,  s.  f.  Vl.  Jeone  fille.  Yoy. 
Man,  R. 

MANClPACMm ,  s.  f.  vl.  MandpaçUm, 
esp.  V.  Emancipaêi9n> 

MANCO  ,  s.  m.  vl.  Manchon,  fourrure. 
V.  ifancAovn. 

MANCOLP,  adv.  vl.  Beaucoup,  souvent. 

MANGOU,  adv.  (màncou).  Moins,  il  s'en 
faut*^  [)as,  point  «  nul,  rien,  V.Hanc,  R. 
il  signifie  aussi  même:  Pas  mancott,  pas 
même. 

MAN-COUBANTA,  S.  f.  (màn-coucànte). 
Main  courante,  registre,  qu'on  nonune  plus 
ordinairement  brouillard  et  brouillon,  sur 
lequel  on  prend  note  des  opérations  de  i>an- 

Î|ue  ou  de  commerce,  à  mesure  c^u'etles  se 
ont. 

On  donne  encore  et  improprement  k 
nom  de  manconrofiCa,  è  la  rampe  d'un  es- 
calier. V.  Rampa  et  Jfèn ,  R. 

MANC8  ,  adj.  vl.  MAimT.  Estropié,  man- 
chot V.  Manc,  R. 

M  AND ,  sous-radical  dérivé  du  latm  toan- 
dare,  mando ,  mander  «  commander ,  donner 
ordre,  charger,  confiner,  comme  si  l'on  disait 
manu^re ,  mettre  en  main ,  confier,  char- 
ger. V.  Jlfan,R. 

Mandate^  est  formé  de  mann-dore,  mettre 
en  main,  confier,  charger,  Mando^„4iei 
puiatur  quasi  wumu  do,  ium  ai  im  dandU 
acctptendiigice,  tnandatù  manum  énvicem 
dar«  mos  eratf  Vossius;  d'où  par  apoc. 
mand,et  :  Jlfand,  Mand-aire ,  Manda4Uê , 
Manda-w^efU^Mand-ar^  Bê-mamdary  Mm- 
mofidar,  CoiMiiofidor,  Mamd  at,  Hê-^o^ 
numdar,  Maméai-ier ,  Mamd-elaU.  Mand- 
etpiran ,  Cau^mamd^ ,  Qm-man ,  Oawmanr 
dament ,  Co-mand-aire  ,  C(haumd<Mior  , 
Co^mmid^f ,  CoHnanâ-aî ,  /TsiMMmd^ria, 
dm-maimA^ia  ,  Càm^mand-iêHuri  «  Cou- 
nuind-oiir,  Dt-mamA-^,  ik-tMnd^ire, 
Ei'Wumd-ar,  />g«iwnd'Ol,  De'mumd-aiid  ^ 
DMaamd-or ,  D§-miamd-<mr ,  De-manê^  Ac- 
eo«i-9and-ft61e  •  Re^oouwumd-aHiom ,  Man, 
Mam-aia,  Mam. 

MAND,  s.  WL  vl.  Hâs,  HMiaMW,  mémm^k. 
lfaiido,cat.  esp.  port  Ordre,  procuration, 
mandement,  ordosnanee,  message,  oomman- 
dement. 

È(y.  du  lat.  mandc^m.  V.  Jfatid,  R. 

BTai  maud,  j'en  m  l'ordre. 

MANDA,  S.  f.  vl.  OrdonnMBoe.  ¥.  jrmid. 

MAia>ACHn«A ,  s.  f.  vl.  Droit  de  nour- 
riture, de  subsistance ,  mangerîe.  ¥.  âÊamg^ 
Rad. 

MANDADOR,  S.  m.  vl.  Mamdaêmr,  anc. 
esp.  port  Màndatars ,  Hal.  Mandataire.  V. 
JToiidalorietilfandyR. 

MANEAGOE ,  vl.  V.  Moméoêgê. 

MANDAIBE,  AIRUl,  8.  (aandàlre, 
eiris).  Celui,  celle  que  les  foumiers  envoient 
pour  avertir  que  c'est  rheurede  pétrir  ;  on  le 
dit  aussi  de  cekn  ^oi  lance  ibs  fMfNO. 


mm 

filf .  de  jrmil,R.  el4e  «te. 

Jfondairsde  6oca,  vl.  paiteewitaire. 

,  «.  m.  (mandalîte) ,  d1. 
■MWAs.  t}d  iNieteur ,  mt 
lérraiMeor.'V.  FtrraUmr^  Eipadmim. 

Éty.  de  JfAitd,  R.  «t^  Nia .  'dérivé  duM. 
«(M,  gén.  delû,  ^oeeelle,  délMt.  W.Mamd , 
fiad. 

MANEAMBM,«l.et 

MANDAMENT,  S.  m.  (mandanieÎD}  ; 
Ifandanietilo,  ital.  Mamêamlnda^  oep.  Moiii- 
dadot  port  Manament,  cat  Mantemeiit, 
écrit  qui  se  publie  de  la  oart  d'«i  éviqoe 
dansJ'itendoede  son  dîooese,  fur  ieqncâ  eet 
lévéque  en^int  nu  fidèles  quelques  pfécas- 
tions  relativesaurnéBorsouà  lateligaan. 

Êty.  du  lat.  mandatum^  m.  s.  ordre,  «an- 
demeol.  V.llâfid,R. 

MANEAB,  V.  a.  (manda):  JCandat^ilnl. 
Mander,  envoyer,  donner  atére  k  ^uelqu'an 
d'aUer  è  un  enduit  ;  tanoor,  faire  diae. 

fiiy.  dulat  iiuindbif»,ori8Mer.  V.  Msnd, 
Aad. 

Mandai'  mim  pnnéi,  lancer  uneinetre. 

Mandat  aquot  d'un  tau ,  envoyer  chs  on 

Jf nndar  pedums,  envoyer  pakre,  env^^ 
promener. 

£n  vl.  régler,  commander ,  ondonner,d'oà  . 
la  formule  mandons  et  ordonnons,  (aÛDO 
venir. 

Mandar  o$t ,  lever  une  armée. 

Mandar  la  wMn,  porler  la  main. 

MANDAR,  V.  a.  Afanar,cat.  Hondor, 
esp.  port.  Mandate ,  ital  En  terme  de  fomr- 
nier.  avertir  de  pétrir,  avertir,  prèventr«^n- 
ner  ordre  de  commencer,  de  fmre;  en  vi 
eommander,  disposer,  ordonner^  reoom* 
mander. 

MANBAT ,  AEA ,  adj.  et  p.  (mandi,  àde). 
Envoyé ,  ée ,  averti  ;  en  vl.  commandé ,  or- 
donné. 

fity.  du  lat  «MMUMna  ,«•  s.  ▼.  Mani.  B. 

MANDAT,  s. m.  (manda). Mandat,  èOki 
qu'un  débiteur  remet  à  son  créancier ,  poor 

a  ne  cehii-ei  joit  payé  par  unsotreparticiriier 
ébiteur  du  preneur;  mandemem ,  lettre  ou 
billet  qu'on  donne  è  quelqu'un  portant  ordre 
à  un  receveur  ou  fennier  de  payer  quelque 


Éty.  du  lat  mondoltmi,  m.  s.  V.  Jtfand, 
Rad. 

MANDAT ,  S.  m.  dl.  Un  convoi  funèbre. 
V.  Enterrament, 

MANDAT ,  Espèce  de  papier  monnaie, 
créé  le  18  mars  1796,  pour  être  échangé 
contre  les  assignats  dont  l'émission  montaR 
k  plusieurs  milliards. 

MANDAT ,  s.  m.  vl.  Jlfandoto,  cat  esp. 
ital.  Ji8iMl«d# ,  port  Mandat ,  commande- 
ment, ordre;  VfiMI. 

Ety.  du  lat.  mandaîm,  m.  s.  V.  Mand, 
Rad. 

MANDATAEI ,  8.  M.  (mandatàri)  ;  Man-^ 
dotart,  cat  Mandaiario  ^  ital.  esp.  port 
Mandataire ,  oelui  en  fiiveur  de  qui  le  papo 
a  eipédiè  un  mandat  ;  chargé  de  procura- 
tion. 

Ëty.  du  lat.  mandoiartut ,  m.  s. 

MANDATCHB,  s.  m.  vl.  ma»a«ob.  Mfan- 
êage,  droit  d'avertissenent  dû  ans  fbor- 
niers  des  fours  banam.  V.  Jfondi  R. 

Digitized  by  Vni^VJV  l^ 


IIAN 

fê,m.  (mBiùâtM).  Se- 
wnseureiSenoMeor,  eelaii|uî  porteles 
billets  ^  eonrocatim  ,  particulMfemeiit 
poar  les  cérémomes  funèbres. 

tHy.  de  mand&i  et  de  Wr,  cehii  qm  -est 
ee^yé.  V.  Êkmd ,  ft. 

MANDATS  ,  împérat.  du  terbe  inandar, 
«ooraisBdeK ,  ord«BDez. 

MANDELATE,  S.  m.  et  juroB  (msBde- 
lèté),  dl.  ïHàMe,  peste.  V.  MémdaUîê  et 
JITatid.R. 

MANDEfiPIBABI,  dl.  V.  ManiehU  ei 
lfoiid,R. 

MAN  DESSUS ,  MAN  DEJOOT ,  d.  bas 
lim.  Le  jeu  du  pied  de  beuiC  V.  P^têla-un, 

MANDf ,  i.  m.  (»«Mli),  d.  ta.  Alt.  de 
Matin  j  ? .  c.  m. 

MàNDI^  ndieal  démé  du  kim  tnendt- 
eiM,  qui  manque  m  qui  ^  fÎMite  de ,  d'où 
mmâieare  ,  meodier ,  fofvé  de  nieiida  , 
manque,  faute ,  et  selon  d'autres  «  de  moMiit, 
4|m  èead  la  naâi;  Oimms  SMiitiifidirûita. 

De  mendieu» ,  par  apoc,  menât ,  et  par  le 
dtengomenl  de  «  ^ea^a  ^inMidi  ;  d'ikk  :  Jfan- 
4li-fln^  Mandiflia^  ,  ifofidft-«r,  Mtcndi- 
alha^  Mandie-Uat,  Mandian-alka  et  Mena' 
ic  9  Mendie-ar^  Mendie-ant ,  Mmâigu^eiar , 
Mendigu-ur, 

MANDIALHA ,  8.  f.  (mandiàilte)  :  màm- 
mtAMMMA.  Tous  les  mendiants ,  l'engeance 
des  pauvres  qui  mendient. 

tij,  de  mandiant  et  de  la  lerm.  alha, 
qui  indique  la  généralité.  V.  Mandi^  R. 

MAUDIAIBB  •  s.  m.  (  mapdiâiré  ).  Celui 
qui  mendie  des  faveurs,  des  emplois  avec 
bassesse.  G»rc. 

1IAND1ANAI.HA .  V.  Mandialha. 

«UUiDiAMT  ,  ANTA  ,  S.  (mandiàn  , 
énie)  ;  MAmiAiiA ,  mahdbs.  Mendicante ,  esp. 
Mmdieo ,  ttaL  llendiant ,  «nie ,  celui  ou 
celle  qui  mendie ,  qoi  dainande  l'aosiÔDe. 

£ty.  <d«  lat.  mêndtntf  mi  mendûan». 
V.  Mandi. 

Les  Egyptiens ,  selon  Bjêrodole  »  n'en 
souffraieni  point  ;  Us  faisaient  travailler  les 
ÎBdigents  k  des  ateliers  public». 

MANDIAR ,  V,  a.  (mandià)  ;  coumMSA». 
Mendieare ,  ital.  Mendigar^  eap.  port.  Men- 
dimr ,  cat.  Mendier ,  demander  l'aumône  ; 
rechercher  avec  bassesse,  mendier  des  suf- 
frages. 

Ëty.  du  lat.  metidicare,  ou  de  man^  main, 
et  de  dore ,  donner ,  tendce  la  maÎB.  Voy. 
Mandi,  R. 

MANDIBIILA^  a.  t  ^.  MandiJMa ,  es|p. 
port.  AlanditHile ,  mâchoire. 

Ëty.  du  lat.  mandihula. 

MANDIGITAT ,  S.  f.  (mandidlà)  ;  Mtn- 
aM«tlè,ital.  Mendicité,  état  du  mendiant, 
misère  extrême. 

Ëty.  du  lat.  mendieHaUê.  gén.  de  mên- 
dieiias.X.Mamdi.Vi. 

Dans  tons  les  temps  les  législateurs  ont 
cherché  les  moyens  de  prévenir  la  mendicité, 
ainsi  que  Ja  Siinéantise  ;  elle  était  défendue 
en  Egypte.  Âmasis  avait  établi  dans  cbaoue 
eaoton  des  juges  de  police ,  auxquels  les  ha- 
bitants du  pays  rendaient  con^)te  de  temps 
en  tenais,  de  leur  profession ,  de  l'état  de 
f  ear  famille ,  de  la  manière .  dont  ils  l'eatre- 
tenaîent;  et  les  foiniants  étaient  condamnés 
eoflune  dc8  siqcts  nuisibles  à  rBtat. 


MAN 

Le8i<>ecs  ne  souffraient  point  de  su)cf(s 
tnoliles.  Platon  ^applaudissait  de  ce  que  les 
lois  ne  permettaient  pas  qu'il  y  eut  des  men- 
diants et  des  vagabonds  à  Athènes,  ou  du 
moins  qu'As  y  restassent  paimbles. 

À  Rome ,  les  pauvres  capables  de  gagner 
leur  vie  ne  parUcipaient  pas  aux  secours  de 
la  charité.  Dict.  des  Orig.  de  t777 ,  in-12. 

Charkmagne  fit  aussi  des  lotstontrela 
mendicité  vagabonde,  on  en  a  beaucoup 
pnfalié  depuis,  et  la  mendicité  existe  toujours 
avec  tous  ses  abus. 

MANDIUIA,  s.f.  (maodiUé).  ¥.  Man- 
drilha. 

flfANDjmi»A«  s.  f.  (mandinède) ,  d.  Um. 
Matinée.  V.  Matinada  et  Matin,  fi. 

MAN-D'OnaA  ,  «.  f.  (man-d'obie). 
Main-d'œuvre,  la  façon  d'un  ouvrage,  le 
travail  de  l'ouvrier. 
Èty.  du  lat  optm  manm.  V.  Mtm ,  R. 
MANDOLDBR  ,  S.  m.  vl.  wm^oumm. 
Ancien  nom  de  l'amandier.  V.  Aw^endier 
et  Amend ,  R. 

MANDOLUIA,  a.  f.  fmandmriine)  ;  wmm- 
DooLiiiA.  Mandela  eXMandoHno ,  ital.  Ban- 
dota  4  cat  esp.  Mandoline ,  espèce  de  petite 
mandore ,  qui  a  quelque  analogie  avec  la 
guitare  et  le  luth. 

Éty.  du  grec  wav^©up«  (pandonra)  ;  espè- 
ce de  luth  à  cordes  de  laiton  qu'on  fait  venir 
de  ^ocv  (pan),  dieu  des  bergers,  et  de  Sa>pov 
(dôron) ,  don ,  parce  que  ce  dieu  aurait  été 
finvenleor  de  cet  instrument. 

MANDORA ,  s.  f.  vl.  Bandurria^  esp. 
Bandurra ,  port.  Mandata,  ital.  Mandore, 
instrument  de  musique. 

MANDORA  ,  s.  f  (mondôre) ,  d.  bas 
lim.  Femme  sotte  ,imbécille,t|ue l'on  trom- 
pe facilement  Béron.  comme  on  joue  de 
l'instrument  qui  porte  ce  nom. 

MANDRA,s.  f.  (màodre),  dl.  Un  re- 
nard ,  et  fig.  una  vielha  mendra,  une  vieîfie 
rusée  ou  maloise.  Douj.  V.  aussi  MandroiMia. 
Éty.  du  ceh.  selon  M.  Astrac. 
MAMDRAOORA,  s.  f.  (  mandragére  )  ; 

MAmBraovLA ,  MOToeoT ,  iruumMAOOOSA.  Man" 

dragola ,  ^al.  Mandragora  ,  esp.  Rai.  oat 
port.  Mandnigore. 

Éty.  du  lat.  mandragora ,  dérivé  du  grec 
IMvfipaif^pac  (mandragores) ,  fait  de  (xav8pa 
(mandra),  étable,  et  de  oc^aupoc  (agauros)  , 
nuisible ,  dangereuse  pour  les  bestiaux. 
Théis. 

MANDRAOORI ,  atQ.  t1.  De  Mandragore: 
OU  mandragori ,  huile  de  Mandragore. 

MANDRAS,  S.  m.  (mandràs),  dg.  t 

Dab  lajouncado  touto  fretquo, 
D*eMpic  de  mandras  e  de  $e$qw>. 
D'ÂjBlros. 

MANDRAT»  S.  tt.  (mandrà),  dt  Un  re- 
nardeau. V.  Rêinardoun,  Un  fin  mandraf , 
un  matois,  un  rusé  compère.  Douj. 

MANDRE,  «.  m.  [tDkûd9k)i  «AMu. 
Mandrin  ;  manche. 

MANDRE ,  a.  etaiy.  (mândi^^dl.  Fin, 
adroit  ;  mendiant. 

MANDRI,  s.  m.Jmândrî);  màmm^^mAm- 
oovL,  M<i««ownMiA.  Xbunllon,  axe  sur  leouel 
tournent  plusieurs  machines;  Farbre  bo- 
rlkontid  de  ces  machines  tourne  swr  lealoiH 
rîllona  qui  portent  ior  les  crapandines. 


MAN 


581 


Ety.  M.  Roquefort  tait  dériver  ce  mot  du 
latin  mandrita,  fait  du  grec^vSpa^man* 
dra),  seul,  solitaire. 

IHAIVDRI,  s.  m.  Poisson  de  TOcéan  qui 
ressemble  beaucoup  au  merlan.  Àch. 

MANDRIASSA ,  S.  f.  (  mandriâsse  ) 
Goujat ,  homme  amoli ,  paresseux. 

Éty.  du  grec  àv$p^c  (andros).  gén.  de  àvT^ 
(anèr),  homme,  et  de  la  term.  p^.  Oiea, 

MANDRIGOULA,  s.  f.  (mandrigéule)  » 
d.  bas  lim.  motooot.  Nom  languedocien  delà 
mandragore.  V.  Mandragora, 

Les  prétendus  sorciers  se  servent  de  sa 
racine  pour  faire  ce  qu'ils  appellent  leur 
main  de  gloire  ou  mandrt^ouui,  qui  a  la 
vertu  de  faire  doubler  tous  les  jours  l'argent 
qu'on  y  met  auprès. 

MAIWRIUHA,  s.  f.  (mandrtlle)  ;  iM- 
muiA ,  HMosioA.  Mandille ,  ancienne  casaque 
de  laquais;  vieille  robe, manteau  de  b<mé- 
mien. 

Ëty.  du  celt.  mandUhm,  ou  do  lat  man- 
tellum,  manteau. 

MANDRIN,  a.  m.  (mandrin).  Mandrin, 
pièce  sur  laquelle  les  tourneurs  assujettissent 
les  ouvrages  qui  ne  peuvent  pas  être  tournés 
entre  les  pointes  ;  pièce  que  l'on  place  ordi- 
nairement dans  les  pièees  creusas  lorqn'on 
les  travaille,  etc. 

Éty.  V.  MandH, 

MANDRIN,  y.  Mandri. 

MANDRIN,  S.  m.  (mandrfn) ,  d.  bas Ihn. 
Homme  dont  la  figure,  le  costumeet  la  tenua. 
annoncent  on  brigand. 

Éty.  de  Mandrin,  chef  de  contrebandiers, 
qui  fit  voler  le  receveur  des  tailles  à  Tulle, 
en  1763. 

MANDROU ,  S.  m.  (màndrou) ,  dl.  Mani- 
velLe.  X.Manifoela. 

Éty.  du  lat  manubrium.  T.  JVan ,  R. 

MANDRODNA,  8.  f.  (mandréune) ,  dl. 
MAMDmA.  Mendiante  valide  et  paresseuse; 
matrone,  femme  qui  sert  les  jeunes  gens 
dans  leurs  amours  ;  aide  foumier.  T.  Jnan- 
daire^  airU, 

Éty.V.  ilfan,R. 

Mandra,  en  catalan,  signifie  paresse. 

MANDROHNEOEAR,  v.  n.  (mandrou^ 
nedjà),  dl.  Faire  la  mendiante ,  mendier. 

Ëty.  demandrounaetde^fear.  V.  Mon, 
Rad. 

MAHDDADOn,  a(Q.  et  S.  d.  vaud.  Mé- 
disant 

MAN^DUBERTA ,  S.  f.  Ampan ,  mesura 
de  la  main  étendue. 

MANDUG ,  vL  Je  mange. 

MANDUCA,  s.  f.  (mandûqoe).  Bestiasse, 
femme  qui  n'est  propre  qu'à  manger.  Gare. 

MANDUOAR,  V.  a.  tl.  Manger.  Yoj. 
Mangear, 

Éty.  du  lat  manducare,m,  a.  Y.  Mang^ 
Rad. 

MANDURAR,  et 

MANDDRGAR,  ▼.  n.  Vl.  «amvwab. 
Jouer  de  La  mandore. 

Èly.î 

MANEAB ,  ▼.  a.  vI.  et  d.  de  Baroel. 
Manier.  V.  Manegear  et  Man,  R. 

MANSBLAR,  ▼.  a.  vl.MnnMi.  Manier, 
porter  avee  la  main,  mouvoir  yvagiter,  diri- 
ger. Raynouard. 

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582 


MAN 


Éty.  da  !al.^iMiiiiettr« ,  m.  8.  V.  Man,  R. 

Manehla  ta  croix,  il  porte  sa  croix;  baju- 
toi  trucem  tuam. 

XANEO.BCA,  adj.  vu  maubcs.  rixe, 
anrèté,  s^ournanl,  allaché. 

É^y.  du  lat.  manàt,  V.  Mai,  R. 

HANBCHAO,  s.  m.  (manelchàoa)  ;  ma- 
^mtcAiu  Maritcal, cat.  esp.Manwcalio.ilal. 
Maréchal  ferrant ,  artisan  qui  ferre  les  the- 
vaux  et  les  bœufs,  cl  quilles  panse  quand 
ils  sont  malades. 

On  nomme  1 

^StrÉRVUMA^,   VuHiié  «pi   ••  bon»  •  m»  d«rrf«rM 


Êty.  delà  basse  lat.  marechaUui,  m.  s. 
formé,  selon  les  uns,  de  margo  eldecapUalis; 
de  major  et  de  caballus,  selon  Turnébe ,  ou 
de  l'allemand  mark ,  cheval,  et  schalh,  ser- 
f  iteur,  suivant  Ménage. 

Les  principaux  mUili  dont  n  icrtJe 
maréchal  XerravH  ionî  : 

Ï.E  TABUHR  A  FTOKER  .tm  tablier  k  pocbcs. 

I£  BROCHOIR ,   o»   umtimm  qui  aert  •  imflw»»"  " 

clo«a.  , 

LES  TRICOISES  ,  oa  témilles  qui  wrrMit   a  eoap«r  1« 

pointM  dds  donc ,  «te. 
JtE  ROGNE  PIED  .    nwrc»»»  a.  «dimqiil  fwt  •  «wpw 

U  oorae  q«i  déborda  le  fer. 
LE  REPOUSSOIR  ,    qni    aeit  i^ébwieber  lea  (ara  m  i 

faire  aortir  une  pointe  de  eloa  du  pied  do  eheral. 
LE  BOUTOIR  ,  V.  Bnia. 
LE  PAS   D'AHE  ,  «ratll  qaVn   net  dna  la  bonetie  do 

dMval  poor  la  t<«ir  oovcrte. 
L'ESTAMPE ,  espèce  de  poin^oB  aarraot  k  pereer  laa  far*. 

BIANEn.ARIA ,  S.  f.  (maneflarie)  »  dl. 
MAHmriAMB.  Rapport .  flagornerie ,  action  de 
flagorneur.  V.  Manelaria, 
Ety.  de  manefle  et  de  ar ta. 
BIANEFLE,  EFLA,  S.  (manëflé  ,  èfle)  ; 
«Ainov.  Manefia,  cat.  Un  flagorneur,  i]ui 
caresse  par  de  faux-rapports;  suborneur  de 
domestiques  ;  typocrile.  V.  Maneou. 
Ëty.  du  celt.  selon  M.  Astruc. 
Le  moimanefle,  en  vieux  français^  signifie 
aussi  vrille ,  broche ,  instrument  qui  s'mtro- 
duit  dans  le  bois,  etc. 

MANEFLEGEAR,  T.  n.  (manefledjà), 
dl.  Rapporter  »  faire  des  rapports  vrais  ou 
faux,  pour  faire  sa  cour  à  quelqu'un  «  flagor- 
ner. V.  ManeUar, 
Ëty.  de  manefle  et  de  egear. 
BIANEOA,s.  f.  vl.  Manega,  cat.  ttangay 
esp.  Manica,  ital.  Manche  d'habit,  de  che- 
mise. 
Ety.  du  lat.  manica,  m.s.  V.  Man^  R. 
MANEGE ,  s.  m.  (manèdge)  ;  HAmoi.  Ma- 
neggio,  ital.  ^ane;o,esp.  port.  Manège,  art 
de  dompter,  de  discipliner  et  de  travailler  les 
chevaux,  art  de  monter  à  cheval  ou  de  monter 
un  cheval  ^vec  avantage,  lieu  où  Ton  exerce 
les, chevaux  pour  les  dresser. 

Éty.  de  manegear ,  manier ,  fait  de  manus 
et  de  agere.  ou  de  Tital.  maneggio.  V.  Man, 
Rad. 

MANEOEA,  8.  f.  (manèdge)  ;  Maneg^  cat. 
Mango,  esp.  Anse  d'une  marmite,  d'une  cru- 
che ,  d'un  chaudron ,  d'un  panier ,  etc.  Gare. 
V.Manelha. 
MANEOBAMENT,  6.  m.  (manedjamein); 
»,  Maneggiamento ,  ital.  Man^, 


MAN 

Iesp.  port.  Maniement ,  action  de  manier ,  de 
toucher  avec  attention,  adminisUation ,  ges- 
tion. 
Éty.  de  manegear  et  et  menî,  V.  Man,  R. 
MANEGEAR,  ▼.  a.  (manet^à)  ;  maiiiab, 
MAHBAs,  m»ainAn.Maneggiare,\iai*Man^arj 
es^ManeareiMantiar,  port.  cat.  Manier, 
toucher  à  pleine  main ,  éprouver  4a  qualité 
d'une  chose«n  la  touciiani-avec  la  main,  se 
serw  adroitement. 

Éty.  du  lat.  fnaniw«t^e«^«r«,'0U  de  mon 
etdee^ear.  V.  Man,  R. 

MANEGEAT,  ADA  ,adj.  etf .  (manedja, 
àde)  ;  maioat.  Manié,  ée. 

àty.  de  man  et  de  egeat,  touché  avec  la 
main.  V.Jfan,R. 

MANEGEAT, «.  m.  (iwinedjâ).  Coflramel 
è  trois £18. 4iont  4es  offîers  se  serventpour 
coudre  leurs  ouvrages  de  spart. 

MANEfiffiATlOU^  lOUVA,  ad].  Pour 
Maniable,  v.  c.  m.  etilfan,  R. 

MANEGEOON ,  S.  m.  (mane<!f]oun).  Dim. 
demanegea,\.Manelheta, 

,  MANEGETA ,  8.  f .  (manedgéte).  Main  de 
fer.  V.  Chambriera. 

MANEGX ,  Four  manège,  V.  Manège^  et 
pour  manège,  manière  stulkose  d'agir.  V. 
Manigança  eiMan,  R. 

MLANEGIIE,  S.  m.  vi.  Manche.  V.  Jtfan- 
c^  et  if  an,  Ei. 
MANEI,négat.  (manèï),d.  lim.  Mais  non. 
.Ëty.. Ce  mot  est  composé  de  ma .  mais ,  et 
de  liei,  non,  que  M.  Foucaud  réunit  mal-à- 
prçpos. 
En  vL41  ou  elleiname,  palme. 
MANEXADOR,  S.  m.  vl.  wifMwi,  ma- 
jfsjAooM.  Manieur,  receveur. 
MANEIAIBE ,  vl.  V.  Maneiador» 
.MANEIAR,vl.  Manier.  V.  Manegear  et 
Man,  R. 

MANBIRA,  8.  f.  vl.  Teneur,  smte;  pour 
manière.  V.  Maniera. 
.Ëty.  de  la  basse  lat.  manerium. 
MANEJADOR,  vl.  V.  Maneiaéer, 
MANEJAR ,  vl.  iUt.de  manjar,  V.  Man- 
geareiMang,  R. 
MANEJON ,  vl.  IlsoB  elles  mangent. 
MANEIa ,  ElaA  ,  adj.  (manèl ,  èle) ,  dl. 
Maniable,  doux,  franc,  traitable,  apprivoisé. 
Ëty.  de  Man,  R.  et  de  «(,  qui  est  à  la  main, 
.  qu'on  peut  prendre. 

MANELAR ,  Y.  ManeUar, 
MANELARIA,  s.  f.  (mânelarie);  mam- 

Lua,  MARKixAiuA ,  VAmmuMOA.  Flattcric ,  Ce" 

jolerie,  action  basse  et  vile  d'un  flatteur. 
Éty.  de  manel,  de  maneou  et  de  aria. 
MANELfiA,  s.  f.  (manéille)  ;  iuuha  ,  oa»- 

■A,  HAHIUIA,  MAHBIA  ,  Q«»MA  ,  CBASBB  ,  #lAm- 

OBA.  Manico,  ital.  Anse  d'un  vase,  d'un  chau- 
dron, d'un  panier,  oreille  d'une  écuelle,  por- 
tant d'une  malle,  d'un  coffre. 

Ëly.4el'esp.  fliam(Mi,  4im«-de  Man  ,  R. 
V.  c.  m. 

-'MANBIaHABBAAtoim,  Pince.  ^.  Pan- 
ferre, 

NANEIaHAT,  ADA,  adj.  et  p.  Ansé,^. 

Éty.  de  manelha  ti  de  a(,  pourvy  d'anses. 
V.Man,R. 

MANEIaHETA ,  6.  f .  (manellétè)  ;  «Am- 

TA,  MAIBGBTA,  MAIIS6SOV*.    Pctlte    afiSC  ,   dlffl 

de  manelha.  Va  Man,  R» 


IIAN 

MANELH0IIN,8.«.  (uian«IHéu»);**A- 
4iBioiiii.  Demi-anneau  80udéàchaqiie««é4^Mi 
chaudron,  f>ù  vient  s'accrocher  Taû». 

MANELIA,  vl.  V.  Manelha. 

MANELIAR,  V.  n.  (manelià);  wuamÈtM- 
UAB,  Mâiwi.K'H^",  MAMiAB.  FlattcT,  cajoicr, 
fairel'iiypocrite.  ie  patelin. 

Éty.  de  manel  et  d^ar,  faire  Um  i 

\T      A#AM      R 

MANÊliîaA,s.  f.  (manèle),  dl.  Peur  gla 
V.  Glena. 

Ëty.  de Jlfan,ft.  et  de  ela. 

MANEIalIN ,  s.  m.  (manelùn).  V. 
laftaetilfan,R.  .  ^,.    ,        .      . 

.MAMEME8 .  adT.  vl.  Ni  plus,  m  noui. 

Seemstnemee,  8ans8efatfe.4Nrier. 

MANEN ,  vl.  V.  Manenî. 

MANENA  FAIM,  expr.  adv.  (mantaeV 
Flagorner,  faire  l'adulateur. 

MÀNENA^  nom  defemme.  Alt.  àtMaém- 
lena,  v.  c.  m. 

MANENC ,  vl.  Qu'ils  ou  qu'elles  man- 

«*"*•  ^.    ,  ic« 

MAI«NT,adj.Tl.--A«w.-f— •  «- 

nenU,  esp.  Pmssant,  nche,  ennchi.  V.  ma" 

nani. 

Éty.  de  manendi,  gén.  de  «i««m,  totor^ 

tant,  propriétaire, et  par  extension,  no».  T. 

Marne,  ïi. 


Maehomautiue 
Er  greu  manens. 


S.VîdaL 


Jlfai«  homme  havttn  e^ra  dip^me^â 

riche.  ^. 

El  manents  intrara  greuwam  »  regn  aet 

celé,  , 

DiveedilHeileintrabUin  regmmcmarfÊm. 

MANENtriA ,  8.  t  vl.  RidiesBe,  et  parti- 
culièrement, richesse  territoriale. 

Ëty.  de  maneniiSf  gén.  de  mamnê,  ha* 
biUnt.  V .  Mae ,  R.  ^^ , 

MANENTIA8,  8.  f.  pï.  ^^^Hf^^ 
fonoières  ou  mobiliaîres  de  toile  espèce. 

MANENTIR ,  V,  D.  v(.  BuricWr ,  s^enif^ 
chir. 

Ëty.  de  manent  et  de  ir. 

BIANENT8,  8.  et  a<y,  tl.  waie-  Toy. 
Mas ,  R.  ^  ,,.,_ 

MANENZA ,  8.  f.  vl.  Ricfeei8e..T.pi»i 

MANEOU,  S.  m.  (maneou);! 

■aubla,  ruiTTiA»,  ruiCAim, 

fAnw,  ABomiBoo.  Flatteur, 
caresse  pour  séduire, 
pantin. 

Ëty.  du  lat.  manus ,  qui  flil^  i 
ou^u  grec  V^avîi;(mané8)»f* 
V.Afon,R. 


1; 


Priaeta  ,  reya  ,  faodria  fairt 
,  Sérias  jûftai  tnwmpata  al  d^ 

MANEQUIN,  8.  m.  I. 

nequin ,  figure  .d*hoDUlie.i| 
sont  articulés  au        "" 
perfnettent  de  leur  \ 
veut;  ce  qui  e8tea 
mannequin  un'hlHBttljjl 
qu'un  qu'on  fait  I 

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•r 


Mm 

iiy.  aeTangl;  et  de  rail:  méii^,(ïaié^- 
Ge  homme  ,  petit  homme  ;  bucaoge  et 
M.  (le  Koqoefort',  le  dérivent  de  manus , 
manicula ,  parce  que,  dit  le  premier  de  ces 
auteurs ,  manu  gesUtur, 

BfAIHEB ,  vl.  V.  HanUr, 

H^NfiH,  8.  m.  vl.  Uaooir,. demeure, 
\,Mas,R. 

RUNEE ,  adj.  v\i  Mâiuv.  envè.apgn- 
Toisé^  V.  Manier  et  Man  ,  R. 

1E4NERA.,  vL  V.  Maniera, 

HANE8,  QE,  adv.  vl.  Subitement., 
«pudaipement  »^  probabLemeot  ,.  ausaitdt  ; 
promptement. 

Ëty.  du  lat^  de^  mafi»,  m«  s*  de.  boane 
beure;  de  bon  matin.  V.  Malins  R. 

De'  manee ,  de  suite ,  à  l'instaot. 

]iiANE9CM« ,  vl.  Manfiâcal ,  cat.  Y.  Ma- 
n^ehau. 

MASE^CAM^C  ,.8.  m.  vl.  au4Pti:Ai^  Yoy. 
ManechatL 

MANEStCÀU  »  V.  Manechau. 

HANET.  adj.  \LFolmanet,  fou  pommé. 

MANETA,  s.  f.  (manéte);  rAvroon:»  m- 
■OTA ,  MAnooif A  )  MAiiQTA.  Mùfieta ,  cat.  Ma- 
necito,  esp.  3/antiia,  ital.  Menotte»  main 
d' enfant  ou  petite  miiin. 

Ély.  Dim.  de  man,  maîo.  V.  Man,  IL 

MANETA ,  s.  f.  (manéte],  dl.  T^  jeu  du 
pied  de  bœuf  ;  le  jeu  /les  quatre  coins. 

Ëty.  Dim.  de  Man^  y.  c  R. 

HâNETA-GAqDA  »  dl.  V.  Man-eauda, 

MANETAR ,  Gare.  V.  Emmanetar. 

MANETA8..  8.  f.  pi.  (manétes).  Menot- 
tes ,  fers  q\ie  l'on  m<(t  aux  j^aios  des  pçi- 
sonniers. 

Ély.  du  1a(.  mamaB^  formé  de.  manus^ 
main.  V.  3/an,R. 

MANETA8  ,  S.  f.:  pi..  Péd  de  Diou  , 
Patsa-veloun  ; .  Orchis  ou .  satyre  noir  , 
Satyrium  nigrum ,  Lin.  Orjchii  nigr^a ,  Dec* 
plante  de  la  fam.  des  Orchidées,  qu'on  trouve 
dans  les  prairies  des  montagnes ,  à  Allos  , 
Seyne  ,  Barcelonnetle ,  etc.  et  dont  la  fltâir , 
qui  ressemble  à  une  fraise  ,  répand  une 
odeur  de  vanille  extrêmement  suave. 

Ëty.  de  maneta,  petite  main,  parce 4fue 
son  bulbe^est  divisé  en-quatre  parties,  com- 
me les  doigts  de  la  main.  Le  bnlbe  de  l'ati- 
née  dernière  est  noir  et  c'est  la  roaia  du 
diable ,  et  celui  de  la  saison  est  blanc  et 
représente  la  main  de*  Dieii,  selon  le  dicton 
des  habitants  du  pays.  V.  Man^  R. 

MANETAS  ,  s.  f.'  pi.  Un  des  noms 
languedociens  du  cbèvre^feoille.  Y.  Ponde'- 
couitas  tl  Mon ,  R. 

MANETAS^  s.  f.  pi.  (nranétes).  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Toulouse, 
àJa  clavaire  coralloïde.  Y.  Barba  et  iKfati,Â. 

MANETAR»  vl.  Y.  Maneiar. 

MANETRA,  S..  f..anc.  béarn.  Manière. 
Vv Maniera  et  Man,  R.  . 

9IAN-FADADA.,  s.  f.  (màn  fodàde). 
Nom  que  les  pécheurs  de  Marseille  donnent 
à  une  espèce  de  pince  ou  de  tenaille  mentée 
au  bout  d'un  long  manche  ,  et  dont  on  (ail 
mouvoir  la  branche  mobile  aa  taoyen  d'une 
corde,  pour  retirer  les  objets  qu'on  a. laissé 
tomber  au  fond  de  l'eau. 

Ëty.  L'épilÛte  de /adada ,  a^lé,donnée 
fig.  à  cette  espèce  de  main ,  comma  incapa* 
b|e  d'agir  par  elle-même.  V.  Man^  R^. 


MAIf 

lUN-FAT ,  adj.  vl.  Mà-n^r*  Feît  avec 
la  main.,  artiGciel. 

Ély.  du  lat.  manufactut^  m,  s.  Y.  Man-^ 
Rad^ 

MAN-FORTA^  8.  f.  (  màn-ifôrte).  Main* 
fbrtei 

MANFRE  ,  vL  Maîafroîj 
^  MANG ,  MARQs ,  MAirr ,  mahdogt  radical  dé^ 
rivé  du  lat.  manducare  \  manger,  formé  de 
manderez,  manda ^  m.  s.  d'où:  mtmdibula^ 
mandibule. 

D%manduear^t  par  lasuppr.  de*  du^man- 
tare;  d'où,  par apoc.  et  changement  du  <;en 
g\  Mang,  Maindug-ar,  De-mangear^  Man- 
ge-ar  ,  Mang-anier^  Mang-ar ,  /m- maître- 
àhle,  Mange-abJie,  Mange-at,  ada^  Man- 
gead'ouira,  Mang^-adis,  Mangead-our , 
Mangead'Ura ,  Mange-aire ,  Mange-anea , 
Mange-alka ,  Mange-ar-el ,  Mange-aria  , 
Mangeat-ibouly  Dee-mang-esoun,  De-mang* 
eMua^f  Mang-irs  ,  Mange-oun  ,  Mange- 
oviira^  Mange-outiar  ^  Mang»-ufi-egear , 
Mange 'Uqu-egear,  Mang-adouirOj  Mange- 
you, Man^gia,  Mangigouli-ar,  Mang-ilha^ 
Manj-ador  ,  3Ianj-adoira  ,  Man-ejar% 
Mani-aryMani-aria^  Manj-Mdoirn^  M^inja- 
ment. 

De  mang,  parla  transposîlîon  du  ^, rnagn; 
d'oùj  Magn-an.,  Magnagn-ier,  Magnan-^ 
ter ,  Magnagn-iera  ^  Magnan-iera,  Min- 
gad-er ,  Ming-adis^  Miny^adour^  Miny- 
ailla,  Mmy-ança,  Miny^ar. 

De  mandibula ,  par  le  changement  du  d. 
en  t,  et  par  apoc.  mantibuL,  d'où  :  Dee- 
mantibul-ar ,  Dei-mantibul-at ,  De-manti- 
buM., 

MANGA ,  s.  f.  (mangue).  Mangue ,  grand 
filet  dont  les  pécheurs  se  servent  près  du  port 
de  Fréjus. 

MANGA ,  s.  f.  vl.  Manche  j  bracelet  »  poi- 
gnet. V.Mancha. 

MANGA,  y\.  Y.  Mancha, 

MANGADOIRA,  S.  f.vl.Yoy. iftfn^a'^ 
douira  et  Mang  ^  R. 

MANGADOR,  vl.  Y.  Mdnjadôr. 

MANGANA,  s.  f.  vl.  Trahison.  Y.  Man^ 
goun,  R. 

MANGANEL  ,  s.  m.  vl.  MAii«iiiAiy  haii- 
uvAMELj  maucorkui.  ManganeUo ,  ital.  Man- 
gonneau ,  ancien  instrument  de  guerre ,  ma- 
chine propre  à  jeter  dâ  pierres  dans  les  villes 
assiégées.. 

Ëty.  du  grec  jx^yT*^^  {magganon)^  arti- 
fice. 

MANGANESO ,  8.  m.  (manganèse):  Man- 
^aneisa,  cal.  Mangqnesa ,  esp.  Manganèse^ 
liai.  Manganèse,  métal  d'un  gris  foncé,  dur, 
cassant,  susceptible  d'être  pulvérisé ,  dont  la 
pçsanteur  spécifique  est  de  6 ,  8â;  J'eau 
étant  1. 

Éty.  Aller,  de 'ffia^nef,  aimant,  parce 
qu'il  ressemble  à  ce  minéral ,  Roq.  Uni  avee 
l'oxygène,  il  constitue  l'acide manganésique. 

Les  usages  dece  métal  è  l'étatd'oxyde, sont 
assez  étendus  ;  les  chimistes  s'en  servent  pour, 
obtejiir  le  gaz  oxygène'  et  le  chlore.  On  en 
celoreles  verres  et  les  émaux  en  rouge  d'hya- 
cinlhe^et  son  peroxyde,  ajouté  au  verre  quand 
il  est  en  Xusion,  la  décolore  complètement. 
Ilfut  découvert  en  1774».  psir  âcheele  et 
Gohn. . 

MANGANIER,  lERA^  (mangenié^ièie)x 


MAN 


583 


chand,  revendeur  de  pain ,  genre  de  corn** 
mercequia'est^ère  conou  hors  de  Mar- 
seille. 

On  lit dana les prîvilécea donnés èla  ville 
d'Aix,  le  15 avril  1447:: 

<o  Est  enjoint'à  tous  boulangers ,  manga* 
»  ntertet  autres 'faisant  paiD,jde  faire  boa 
12.  pain  cuit ,. etc.  Art.  49. 

MANGAR^  vl.  Yh  Mangear,eiMan§,  R. 

MANGEABLE ,  ABLA ,  adj .  (mandjâblé,. 
àble)  ;  HAvosATiBoimi  MAUfiBADio.  Manger eo* 
ctOyital.  Mangeable,  qyi  estboo  à  mangerv 
qui  peut  être  mangé. 

Éty.  de  mangeât  M  de  able,  susceptible 
d'être  mangé.  Y.  Mang,  R. 

MANGEA-CRUCIFIX^  s.  m^^  dL  Hypo* 
crite.  Y.  Hypocrito. 

MANGEAOI8 .  adj.  dl.  Pour  mangeable, 
Y.  Mangeable  el  Mang ,  R. 

MANOEADOUIRA,  s.  f.  (mandjaplouîre). 
Y.  Mùngeaddur  et  Mang ,  R. 

MANGE ADODR,  S.  m.  ^mandjadôu)  ; 

MAIiaSAl>OOIBA  ,     BUIIOSABOVIMA.    AUgCt ,'    petit 

vase,  que  l'on  susp<;nd  dans  la  cage  d'un 
oiseau,  et  où  Ton  met  sa  nomrriture  et  sa. 
boisson.  Y.  aussi  Baehàs». 

Ëty.  de  mangear  et  de  adàur ,  qqi  sert  à 
mianger.  Y.  Mang^  R. 

BIANGEADDRA,  s.  f.  (  mandjadûre  )  ; 

MAWaBIIIA  ,   aOUlGADOBA  »  MATADUBA  ,  M>OfSaA- 

DOBA.  Mangeure,  l'endroit  d'un  pain  ou  d'une 
élofie  qui  a  été  rongé  ou  mangé  par  les 
rats  ou  par  les  chats. 

Éty.  de  mangeât  et  de  «ra.-chôse  mangée. 
Y,  Màng  f  R/ 

Mangeadura  de  nierai^  piqûKe  de  puces. 

MANGEA-FANGA  .  s.  m.  Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes,  à  la  Tramontana,  v.  c.  m» 

MANGEA-FA  VAS  ,  s.  m.  (màndge- 
fàves);  BsiioATima,  BAmoATisM,  CBAr A-ractAf . 

Brédouilleur,  qui  ne  prononce  pas  distincte- 
ment.- 

Ëty.  Akisi  nommé,  parce  qtx'on  dirait  que 
celui  qui  parle  ainsi  k  la  bouche  remplie  de 
fèves.' 

MANGE A-FOURBOGAS,  s.  m.  (mànd- 
ge-fourmigues):  roMticA'Lso*,  MAMcKA-roim- 
HTOAt.- Fourmi  «lion,  ou  formtca-leo^  Myrme- 
leon  formiearium  ,  Lin.  insecte  de  l'ordre 
des  Névroplèreset  de  la'fam.  des  Téclipen- 
nes  (à  ailes  en  toit),  qui  a  beaucoup  de  res- 
semlMance  avec  les*  demoiselles  :  I>ûmeiet- 
/eia|ou  moungelas,  quand  il  est  parvenu  à 
rétat^arfait. 

Ély:  La  larve  de' cet  insecte  crease  des 
cènes  renversés  dans  le  sable  avec  un  tel 
art,  que  les  fourmis  qui  y  passent  s'y  précipi- 
tent au  fond  «ù  il  est  lapi,  el  deviennent  sa 
proie,  d'où  le  nom- qu'il  porte  en  paloir 
comme  en  français. 

MANGEA-ck>IILADA,  S.  f.  (mândge>^ 
gottlàde)  ;  iowa^babbaii.  Momifle>  coup  de 
la  main  appliqué  sur  le  joue. 

MANOEAIRE,  ELA,  s.  (mandjàiré ^ 
arèle);  Mangiatort ,  ilal»  Menjador,  caL 
Mangeur,  euse,  celui,: celle  qui  a  l'habitude 
de  manger  beaucoup  ;  dissipateur,  prodigue. 

Éty.  de  mangea  et  de  aire,  qui  mange  » 
sous-entendu.  i)ieaucoup.  Y.  Mang  ,*  ou-  du 
lat.^  mandaeator ,  nu  s. 

Màngeaire  d^homes ,  antropopbage. 


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ogle 


584 


soun. 


MAK 

V.  Mfliifîiftff  ë^MmffK 
8v  flii  Util  deg  noms 


MASf 


du  guêpier.  V.  Serena* 

Kty.  Ainsi  ttonnèr  ptroe  que  cet  oiseau 
BUAge  les  abeilles  qui  font  le  miel. 

MANC^EA-MBRUA  ,  8.  m.  (màodge^ 
iiièrde).  Nom  commun  à  la  plupart  des  in- 
sectes qui  composent  les  genres  Geoirupts , 
Coprii,  Atenelmf  tX  Aphodiu^y  éb  l^oitlre 
des  Coléoptères  et  de  la  fom.  des  Lamel- 
licornes. 

Ély.  Ainsi  nommés,  parce  qu'if  se  tiennent 
en  général  et  se  noumssent  même  dans  le 
fîimier  et  dans  les  excréments. 

MANGBA-BIERDA,  8.  m.  Un  des  noms 
de  la  saupe.  V.  Saupa. 

1IANOEA-NBCI9 ,  S.  m.  (mandje-nèds)  ; 
MAHOBA-inct.  Un  parasite  ;  un  déniaiseur»  un 
attrape  lourdaud. 

Éty.  de  mangea,  qui  mange,  et  de  necUf 
les  imbéciles. 

1IANGBAN9A ,  s.  f.  (mandjànce).  Ver- 
mine ,  poux  en  général;  on  le  dit  aussi  pour 
Mangilha,  selon  M.  A?ril»  ▼.  c.  m.  et  pour 
Mangeoun, 

Éty.  de  tnangear  et  de  an$a,  engence  qui 
mange.  V.  Mang,  R. 

MANGEOUNIAR ,  ▼.  n.  (mandjouniâ)  ; 
wjkMmm  MAMsovH.  Donner  des  démangeaisons. 
Gare. 

1IANOBÀ-PBRA4  ,  S.  m.  (màndge- 
péres)  ;  bamaiu»  ,  MAnaïA-aoïAt.  Nom  qu'on 
donne ,  dans  le  département  des  B.-du-Rh. 
selon  l'auteur  de  sa  Statist  è  une  variélé  du 
capricorne  musqué ,  Ceramhix  moêchatut , 
Lin.  insecte  de  l'ordre  des  Coléoptères,  et  de 
la  fam.  des  Lignivores  pu  Xylopbages  (man- 
geurs de  bois). 

£ly.  Ainsi  nommé  parce  qu'il  ronge  les 
poires. 

En  Languedoc,  on  donne  le  même  nom  ap 
cerambîx  noir.  V.  Eicorpimi  banarut. 

MANGEAR ,  ▼.  a.  (maudjà)  ;  wamwMtm, 
mAunjkm  ,  moibb.  Mangiare  ,  ital.  Menjar , 
cat.  Manjar,  esp.  port.  Manger,  mâcher  et 
af  aler,  prendre  sa  nourriture. 

Éty.  du  lat.  mafidiicare,  m.  s.  V.  Mang , 
Had. 

Mangeât  Uit  paranlae,  mapger  ses  mots, 
bredouiller. 

Mangear  ioun  ben,  dissiper  son  bien. 

De  qu'ae  mangeai  hui?  m.  sur  quelle 
herbe  as  tu  marché?  pour  dire,  quel  est  le 
sujet  de  votre  inquiétude? 

Ee  verai  coumo  mangear  4e  fava^ ,  dl. 
c'est  vrai  comme  il  neige. 

Mangear  soun  blad  enherha,  manger  son 
blé  en  verd,  ses  revenus  avant  lenr  échéance. 

MANGBAR ,  v.  n.  Manger,  prendre  ses 
repas  ;  démanger,  causer  de  la  démangeaison. 
Cadvn  sente  ounU  H  mangea. 

MANGEAR  i.oif ,  S.  m.  Mangiare ,  ital. 
Manjar,  esp.  Manger,  ce  qu'on  mange  , 
les  aliments. 

MANGBARSL,  adj.  (mandjarèl) ,  dl. 
Vamour  mangearei ,  l'amour  intéressé. 
Sauv. 

tlj.Y.Mang,  R. 


HiprmâRfA,  s»  f.  (nmdHttlB);  «Mi|A- 
BiA.  Mangerie,  exaction,  ffaii  ûm  chicane, 
action  de  gruger  quelqib'uB* 

Êty .  de  inangear  et  de  aria^  tout  ce  qn'o» 
maïq^e.  V.  Mang,  HL 

MANGEA^-ROSAS,  s.  m.(màndje-r6fles). 
Nom  qu'on  donne  ao  capricorne  mnsqué , 
Cerambiss  moidUUiis,  Lin.  insecte  de  l'ordre 
deftColéoptères,  et  de  la  fam.  des  Lignivores 
ou  Xllophages  (mangeurs  de  bois) ,  parce 
qu'on  croit  que  Todeur  qu'il  répand  vient 
des  roses  qu'il  mange,  ce  qui  est  une  erreur 
car  il  se  nourrit  «or  le  saule. 

MANGEA^SANTS^,  s^  m.  dl.  Hypo- 
crite ,  faus-dévot.  Y.  ifgpoerUo. 

MANGEAT ,  4RA,  adj.  et  p.  (fnandità, 
àde).  Mangé,  ée. 

Éty,  V.  Mang,  R. 

EiUrt  mangeât  deis  nieras ,  être  mordti 
00  piqué  par  les  puces. 

Ai  proun  mar^eat,  je  ne  puis  deviner. 

Autre  mangeai ,  arbre  abrouti ,  brouté. 

MANGBATIBOIfl*!  sdj*  (mandjatibqu), 
dl.  Pour  mangeable',  appétissant,  Dooj. 
V.  Mangeable  et  Mang^  R. 

KANGBOTORA,  s.  f.  (mandjéuire),  d.  de 
Barcel.  Mangeoire. 

Éty.  V.  Mang,  R. 

MANGEOUR,  d.  m.  V.  Demangesoun. 

Éty.  V.  Mang,  R. 

BtANGBOUTIMI,  V.  p.  (mandjoutiâ)  ; 

MiUiSBOQIIlAB  ,   IIAVOIÇOimiUI  ,  MAaSBUTBOSAM  , 

MAnmnovQmJm ,  HAfrouMUi ,  mabbvqobosab. 
Pignocber,  manger  négligemment  et  à  petits 
morceaux,  manger  peu  et  souvent. 

Éty.  Mangeouiiar^  est  une  espèce  de  dim. 
de  mangear.  V.Mang,  R. 

MANGEUFEGEAR,  v.  n.  (mandjufed- 
jà),  dl.  HAfiasvQvsaBM».  Pignocher.  V.  Man- 
geoutiar  tiMang,  R. 

BIANGEUQUEGEAR,  V.  Mangeoutiar. 

MANGEYOU ,  S.  t  (mandgèie) ,  d.  arl. 
y.  Mangilha  et  Mang,  R. 

HANGIA,  s.  f.  dl.  V.  Mangilha. 

MANGIGOULADAjS.  f.  (mandgigoulà- 
de).dl.?  • 

Mais  que  fai  la  mangigouladou? 
Endiablon  que  mai  la  patsiou. 
Hy.  Morel. 

MANGIGOUTIAR,  ▼.  n.  (mandgigou- 
tià).  Pignocher,  manger  négligemment  et  k 
petits  morceaux.  V.  Mangeoutiar, 

MANGILHA, s.  f.  (mandgille);  mamoka- 
uiA,  wumçMTovi  MAMtuA,  Maugeaille,  les  vivres 
en  général  et  particulièrement  ceux  qu'on 
donne  aux  animaux. 

Éty.  de  mangea  et  de  ilha,  tout  ce  qui  sert 
d'aliment.  V.  Mang,  R. 

MANGIN,  s.  m.  (roandgin).  Nom  nicéen 
de  l'aiguiltat  de  Blainvillc,  Aeanthias  Blain- 
ville,  Risso,  poisson  de  l'ordre  des  Tréma- 
tppnés  et  de  la  fam*  des  Plagio8tomes(à  bou- 
che transversale). 

MANGINAL.  S.  m.  vl.  V.  Manganel. 

MANCHOU,  IBVA,  lOUVA^  adj.  (mand- 
giou,  iève,  iouve).  Appétissant,  ante,  qui  en- 
gage à  le  manger,  dont  on  mange  beaucoup. 
Gare. 

MANCaRS.s.  m.  vI.  Le  manger.  Voy. 
Mangilha  et  Mang^  R. 


MAN 

W^WGfièR,  ».  a».  tiDoiiglé)^d.1mliB. 
Pour  Bettre  on  manche.  V.  Bmmamthar. 

Mae^lar  un  afa/r^  emmaadier,  entrepre»- 
dre  une  affiiire. 

Éty.  à&mangle  et  dear.  V.  Jlf<iii,R. 

PIANGLAT,  AR)#,  adj.  (monglâ,  àde), 
d.  bas  liffl.  Yoy.  Mamhai^  Emmanehed  et 
M  an,  H, 

MANGUE,  S.  m.  (mànglê),  d.  ba»  &». 
V.  Manche. 

MANGLl^ ,  V.  a.  (maaglîâ),  d.  lim.  Em- 
mancher. V.  Emmanthar  et  Mai^,  R. 

MiMfGUB,  s.  m.  (manglié),  d.  Ihn.MiB- 
che.  V.  Manche  tiMan,  R. 

MÉNGNA,  vl.  n  oublie  mange. 

ÎMtANGONEI»,  vL  V.  Mhngand^ 

BIANGOOIGNER,  dg.  V.  Màngùmriêr. 

JÊANGÙUN,  Hi«o»,  mémi,  radical  pris 
du  latin  mangonis,  gén.  de  mango,  mardiand 
d'esclaves,  inaquignon,  revendeur,  qui  dè» 
guise  ce  qu'il  vend  pour  en  tirer  meîlteor 
parti,  et  dérivé  du  grec  (x^Y-pvov  (magganon), 
subtilité,  adresse,  lourde  passe  passe. 

Demangonis ,  par  apoc.  mangon  et  man- 
goun;  d'où  :  Mangan-ier  ,  Mangounroria , 
Mangoun-ier,  Mang-ana. 

De  man^ontf,  par  ait.  on  a  fait  maqui- 
gnoun;  d'oinMaquignqun^  Maquignom- 
agi,  Maquignoun-ar. 

De  maggano^,  par  apoc.  maggan,  et  par 
la  transposition  de  a,  irui^o^  ;  d'où.- ira- 
gagn-a^  Magagn-at ,  Magagn-our,  Maga- 
gn-tm,  Magagn-as,  Magan-ier,  Magn-ar. 

MANGOUNARIA,  s.  f.  (mangoonarie), 
dl.  Le  regrat  des  menues  denrées. 

Éty.  du  lat.  man^onta,  gén.  de  mango.  V. 
Mangoun,  R. 

MANGOUNIER,s.m.  (mangouu*é)«  dl. 

riABBTuui,  «uàiNioiitci»B.  Rcgrattier,  qui  vend 
petit  poids ,  à  petites  mesures ,  qui  vend 
toutes  sortes  de  menues  denréi». 

Éty.  du  lat.  mangonis,  y,Mang(mH,  R. 

MANG8,  adj.  vî.  Large. 

Éty.  du  lat.  magnus,  V.  Magn, 

HANGUA,  vl.  V.  Manga  et Maneha. 

MANGUAIfEL.  vL  V.ifaii^anaL 

MANGUES,  vl.  Qoejemangeasseï  qu'il 
ou  qu'elle  mangeât. 

MANH,  adj.  vl.  Grand,  maint,  n|osiears^ 
V.Magn,^. 

MANIA ,  s.  f.  (manie)  ;  Mania,  cat.  esp. 
port.  ital.  Manie,  folie,  passion  outrée,  es 
médecine,  délire  général,  chronique,  sans 
Gèvre,  avec  excitation  djes  forces  vitak». 

Ët|.  do  lat.  mania,  formé  du  grec  [mc/U 
(mania),  passion  insensée,  folie ,  sottise. 

Dérivés:  Mani-^que,  Mani-ade,  MoMi^ar. 

MâNIâilf.B ,  ABUI,  adj.  (maniable, 
àble}:  MAmopATioii.  ifane^^to5i(«,  ital.  Ma^ 
niable,  esp.  Manejaivel,  port.  Maniable,  qui 
se  nianie  facilement,  qui  se  prête  facilement  à 
l'action  de  la  main  ^  qu'on  peut  toucher  sans 
se  blesser. 

Éty.  de  man  et  de  able,  Y.  Man,  R. 

MANIAG^vL  V.  Afanîo£fii«. 

MANIAGLE,  adj.  Altér.  de  Jfaniof ne , 
v.  c.  m. 

MANIAQUE  ,  AGA  ,  adj.  (  maniàqné  « 
àque)  ;  kawiacu;  Mnniaeo ,  esp«  port  itaL 
MÎaniaque,  qui  est  atteint  de  la  marne,  fkntas* 
que,  original,  extravagant  Y.  Mania. 


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;maïî 

l,  ▼.  1.  (manii).  Dinile  Var, 
-selon  II.  Garcin,  on  emploie  ce  mot  dans  le 
sens  d'ensorceler,  de  jeter  un  sort.  ^'oy. 
Jfanta. 

MANIAR  u>,  vl.  Le  souper  Je  dinar,  l'ac- 
tion de  prendre  ses  repas.  Voy.  Mangeât  et 
Mang\  R. 

MANIAR,  V. a.  d.  ?aud.  Manier.  V.  Ma- 
negear  et  Man,  R. 

MAmARIA ,  s.  f.  ?l.  Débauche,  festin  de 
<]cbauche.  V.  Mangearia  et  Man^,  R. 

MANIATG.  vl.  V.  Maniaque. 

MANIBLAR,?.  a.  vl.  marvalab.  Mou- 
voir, agiter,  diriger.  V.  Maneblar  ei  Man, 
Rad. 

nAHWÙLAy  8.Î.  fmanicle);  Manâpùîa, 
'  îtal.  Manopla,  esp.  port.  Manique,  esp&e  de 
gant  ou  de  demi-gant,  dont  certains  ouvriers 
se  couvrent  la  main  pour  qu'elle  puisse  ré- 
sister au  travail  ;  on  le  dit  plus  particulière- 
ment de  celle  des  cordonniers. 

Êty.  du  lat.  mantca,  formé  du  lat.  manus. 
V.  Man,  R. 

Enfant  de  la  montera,  enfant  de  la  balle. 
.    MANIIXA,  s<  f.'dl.  Société,  coterie,  cli- 
'que. 

E$  de  la  manicêa,  il  est  de  la  clique. 

MANICORDA ,  s.  f.  vl.  Manicordio,  esp. 
Manoeordo,  ital. Monocorde,  Instrument  de 
bois,  de  cuivre,  etc. ,  sur  lequel  une  seule 
r  corde  était  tendue. 

Ety.  Parait,  do  lat.  monoeordium,  dérivé 
du  grec  t^voç  (monos) ,  seul,  unique ,  et  de 
XopWi  (chordê),  corde. 

BIANIDA,  s.  f.  (manide),  dl.  Jeune  ûWe, 

Ëty.  du  lat.  minutui.  V.  Min. 

S'agii  aïci  de  manidas. 
Adratadas  et  poulidas 
Qu'an  la  tata  fâcha  aou  towr, 
Rigaud. 

IMANIDETA,  s.  f.  (manidéte).  Dim.  de 
«lamda,  dl.  petite  fille.  V.  Min. 

MANIDOUN,  s.m.(manîdéu] ,  dl.  Dim. 
<]e  manit,  manit  manit^  pechaire,  sont  des 
«xpressions  de  tendresse  qui  répondent  à 
mon  pauvre  petit. 

Ëty.  du  lat  minutne  et  du  dim.  tmn.  Voy. 
Min. 

MANIEIRA,  vl.  V.  Maniera. 

MANIEIR0U8,  OUSA,  adj.  (maniejrôos, 
:  éuse),  d.  bas  lim.  Celui  ou  celle  qui  a  des  ma- 
nières afiectées. 

Éty.  de  nmnieira  et  de  ûuê,  V.  Man,  R. 

MANIER,  adj.  vl.  MAiiuBi,  wuumtmn,wtir 
wÉM.Menero,  esp.  Maniera,  ital.  Fait  pour  la 
main» apte  à  la  main,  maniable,  apprivoisé, 
familier.  V.Maner. 

Éty.  du  lat.  mantialtt,  manuel.  V.  Man, 
Rad. 

MAIIIBRA,  s.  f.  (manière)  ;  rAçora ,  «vi- 
sa, ■ArawA,iiAmsT«A.  Marnera,  ital.  Mane- 
m,  cal.  esp.  Maneira,  port.  Manière,  moyen 
particulier  de  faire  une  chose ,  façon  d'agir, 
usage,  coutume,  vl.  sorte,  espèce. 

Êty.  de  man  et  de  tera,  façon  d'agir  avec 
lamaln.  V.  Hofi,  R. 

Man^,tBiaûi  éana:  Seeala  maniera, 
échelle  a  main. 

MAmBRA,  «.  f.  (manière);  Maniera , 
ital.  Manera,  esp.  cat.  Maneira,  port.  Ma- 

TOM.  U. 


Tàm 

Bière,  fàÇon  de  dire,  de  itire,  otege,  eoitame, 
habitude,  affectation. 

Maniera,  eta  vl.  signifie  souvent ,  espèce, 
genre,  sorte. 

UANVmAT.  iSJML,  adj.  (maniera,  àde); 
MAmuBAT.  Maniéré,  ée ,  plein  d'affectation , 
composé,  étudié. 

MANIETRA,  d\.\. Maniera. 

MANIFATORA.  S.  f.  (mooifotùre),  d.  bas 
lim.  \ .  Manufactura. 

MANIFEST,  radical  dérivé  du  latin  mani- 
feêtue,  manifeste,  évident,  notoire,  formé  de 
maitut  eifeitum,  que  Vossius  tire  de  fendo, 
qui  est  heurté  avec  la  main  ,  <|ui  est  poussé 
vers  ou  par  la  main,  que  la  main  rencontre  et 
trouve  naturellement.  Bond. 

De  manifestus,  par  apoc.  manifest;  d'oiù  : 
Manifeit,  Manifest^a,  Manifesta^ment,  Ma- 
nifest-ar,  Manifeit-at,  Manifest-ation,  Ma- 
nifeit-e,  Manifest- o,  Manifesl-ador. 

MANIFEST .  ESTA ,  adj.  d.  vaud.  Ma- 
nifesta cat.  Manifesta,  ital.  Manifiesto ,  esp. 
Manifeste,  connu,  ue.  V.  Manifeste. 

Éty.  du  lat.  nuinifestuê,  m.  s.  V.  Mani- 
fest, R. 

MANIFESTADOR»  s.iu.  vl.  Qui  manl- 
feste.  V.  Manifest,  R. 

HANIFESTAMEIN,  vl.  V.  Manifesta- 
ment. 

MANIFESTAMBNT,  adv.  (manifesta- 
méin)  ;  clabambht,  MARirsitAMsn.  Manifesta- 
ment,  cat.  Manifiestament ,  esp.  Manifesta- 
mente,  ital.  port.  Manifestement,  clairement, 
évidemment. 

Éty.  de  manifesta  et  de  ment.  V.  3fani- 
fest,  R. 

MANIFÊSTAR ,  v.  a.  (manifesta)  ;  Mani- 
festare,  ital.  Manifeslar,c9\.  esp.  port.  Ma- 
nifester, mettre  au  grand  jour,  développer  ce 
qui  était  ignoré  ou  obscur. 

Ëty,  du  lat.  mani/e^fare  ou  de  manifeste 
cl  de  ar,  rendre  manifeste.  V.  Manifest,  R. 

MANIFESTAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (mani- 
festa, àde).  Manifesté,  ée. 

Êty.  du  lat.  manifestatus.  V.  Manifest,  R, 

INEANIFESTATION  ,  S.  f.  (manifesta- 
tte-n)  ;  MAinrctTATiBR.  Manifestazione ,  ital. 
Manifestacion ,  esp.  Manifestaçào ,  port. 
Manifestacià,  cat.  Manifestation,  action  par 
laquelle  on  manifeste. 

Éty.  du  lat.  manifestationit,  gén.  de  mont- 
festaHo,  m.  s.  V.  Manifest,  R. 

MANIFESTATIO,  IVA,  adj.  vl.  Mani- 
festatif,  ive,  propre  à  manifester ,  productif. 
V.  Manifest,  R. 

MANIFESTE,  ESTA,  adj.  (manifesté, 
este);  Manifesta,  ital.  port.  Manifiesto,  esp. 
Manifest,  cat.  Manifeste ,  notoire ,  évident , 
que  tout  le  monde  connaît. 

Éty.  du  lat.  manifestus;  quasi  manu  fac- 
tus.  V.  Manifest,  R. 

MANIFESTO,  S.  m.  (manifeste).  Mani- 
feste, écrit  public  par  lequel  un  souverain,  un 
état,  etc.,  rend  raison  de  sa  conduite  en  quel- 
que affaire  importante. 

Éty.  de  manifestum  est,  mots  par  lesquels 
commencent  ordinairement  ces  sortes  d'écrits, 
du  lat.  mant/e#(are,  fairexonnaltre.  V.  Ma- 
nifest, R. 

L'origine  des  manifestes  ne  remonte  pas 
plus  haut  que  le  XIV»*  siècle. 

MANIFIGBNÇA,  V.  Mogn^flçcn^. 


m^ 


585 


fltANUPfQofe ,  V.  Mapidflquê. 

MANIOANGA,  S.  f.  (manigance);  mali- 
6AVÇA.  Manigance,  petites  manoravres  dont 
on  se  sert  pour  parvenir  è  quelque  fin,  peti- 
tes intrigues  secrètes  et  artificieuses. 

Éty.  V.  Mànigançar  et  Man,  R. 

MANIGANÇAR,  V.  a.  (manigauçâ).  Ma- 
nigancer, tramer  quelque  petite  ruse. 

Éty.  de  la  Irasse  lat.  manicuhre  quasi,  dit 
Ducange,  manibus  ludificare  uti  aguntprœs- 
tigiatores.  V.  Man,  R. 

MANIOAT,  ADA,  adi.  (manigà, àde),  d. 
béarn.  Quia  du  manège,  découplé. 

Éty.  de  manig  et  de  a^  V.  Man,  R. 

MANIGUETA ,  s.  f.  (maniguèle).  Voy. 
Grana  de  paradis. 

Éty.  du  lat.  minuta  et  du  dim.  eta.  Voy. 
Min,  R. 

MANIGUIERA,  s.  f  (manigoiére),  dl.  En. 
ceinte  de  branchages  pour  arrêter  le  poissoti 
des  étangs.  V.  Bourdiga, 

MANILHA  ,  V.  Manelha. 

Êty.  de  Tesp.  manilia,  petite  fnatn.  Voy. 
Man ,  R.  pour  nombril ,  V.  Embourigou. 

MANILHA,  s.  f.  (manille)  ;teoc.  Manille, 
au  jeu  d'ombre,  du  quadrille  et  du  tri  ;  c'est 
en  noir  le  deux,  et  en  rouge  le  sept  de  h 
couleur  sur  laquelle  on  joue. 

Êty.  de  l'esp.  mailla ,  fait  de  mano,  mam. 
V.Afan,R. 

MANIN,  d.  m.  V.  Magnin. 

MANIPOL  ,  S.   m.    vl.   mahIvou.   Pour 

monopole,  V.  Manipola;  pour  poignée, 
botte,  faisceau.  V.  Man  ,  R. 

MANIPOIiA  ,  s.  f.  (manipôle)  ;  mamopaia. 
Monopole ,  ruse ,  tromperie  :  Faire  la  ma- 
nipula ,  tromper ,  filouter. 

Ëty.  Alt.  de  manipular  ,  ou  de  manu  et 
de  spolis,  dépouiller  avec  la  main.  Si  ce 
mot  n'est  pas  une  ait.  de  monopola,  dérivé 
du  grec  (xovoc  (monos) ,  seul ,  et  de  7cu>Xs{^ 
(pôlein) ,  vendre.  V.  Man ,  R. 

MANIPOLI .  vl.  V.  Manipol. 

MANIPOU ,  8.  m.  (  mampou } ,  dl.  Man- 
che de  charrue. 

Éty.  du  lat.  manieula,  m.  s.  V.  Man ,  R. 

MANIPULA,  s.  f.  (manipule)  ;  Maniple, 
cat.  Manipula,  esp.  Manipolo,  ital.  Ma- 
nipule ,  sorte  de  petite  étole  que  le  prêtre , 
le  diacre  et  le  sous<diacre ,  portent  au  bras 
gauche  ,  pendant  la  célébration  de  la  messe. 

Ety.  du  hi.manipuïus,  poignée,  ouqu'ob 
porte  au  poignet.  V.  Man,  R. 

Manipule  est  masculin  en  français. 

Le  manipule  a  remplacé  le  mouchoir  oa 
hi  serviette  ique  les  prêtres  de  la  primitive 
église  portaient  au  bras  pour  s'essuyer  les 
yeux ,  la  bouche ,  les  mains ,  etc. ,  aussi  cet 
ornement  fut  appelé  d'abord  nappula,  petite 
serviette. 

Comme  emblème ,  cet  ornement  margue 
l'obligation  au  travail ,  et  que  le  corps  doit 
être  purifié  de  toute  Sbuillnre. 

MANIPULAR ,  V.  a.  (manipula)  ;  Mani- 
pulât, CAi.  esp.  Manipuler ,  arranger,  mêler, 
pétrir  avec  les  mains. 

MANIPULATION,  s.  f.(m«ifpulatie-n>; 
.  Mampulation. 


MANIT,  s.  m.  (mani),  dl.  Petit-fils  ,  nb 
enfant. 
Ëty,  du  kt.  minului.  V.  Xin ,  R. 


^4 

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ogle 


586 


MAN 


On  en  Cût  an  soperlatif  en  le  répétant, 
MatitlHiiaiitl,  très-pelU.  C'est  aussi  une  ex- 
pression dont  on  se  sert  pour  appeler  les  co- 
chons. 

Dé  yé  dire  que  Vatmava 
Lou  manit  trefolisiié. 
Rigaud. 

Ély.  du  lat.  minutui,  Y.  Min ,  R.  ou  du 
grec  (xtvuTb)  (mionlô)  ,  diminuer  »  selon 
M.  Thomas. 

MANITORTA,  S.  f.  (manitôrte) ,  d1.  Le 
jeu  de  la  main  torte,  qu'on  fait  en  renver- 
sant la  paume  de  la  main.  Douj. 

Éty.  deman  et  de  forto.  V.  If  an,  R. 

MANIVELA,  s.  f.  (manivèle^  ;  maxdboii. 
Manovellaf  ital.  Manivella ,  port.  Manivelle» 
manche  pour  faire  tourner  l'essieu  d'une  ma- 
chine ,  dans  lequel  on  distingue ,  la  poignée, 
le  etméU ,  Yaœe  et  le  bouton. 

Ety.  du  lat.  manibula.  manche.  V.  Man , 
Rad. 

La  manivelle  de  la  bobine  de  l'épinglier , 
s'appelle ,  niUe. 

MANlVIAy  vl.  II  ou  elle  mange,  ronge. 

MANJA,  s.  f.  vl.  Manche.  V.  Mancha. 

MAlfJADOmA ,  s.  f.  vl.  Menjadora , 
cat.  Menjadoura ,  esp.  port.  Mangiatoja , 
ital.  Mangeoire.  V.  Qtuppi  et  Mang  ,  R. 

MANJADOR ,  vl.  V.  Mangeaire. 

MANJADOR  ,  OTRA  ,  adj.  vl.  Man- 
geable. 

MANJAIRE,  vl.  V.  Manjadùr. 

MANJAMEN ,  S.  m.  vl.  Mmjammt,  cat 
Magiamento  y  ital.  Manducation.  action  de 
manger,  consommation.  V.  Mang  y  R. 

MANJAMBNT .S.  m.  vl.  Le  manger , le 
repas.  V.  Mang ,  R. 

MANJAR,  etcomp.  vl.  V.  Mangear. 

MAN  JETA,  s.  f.  (mondzéle),  d.  bas  lim 
Manchette,  Y.  Manehitaei  Man,  R.  c'est 
aussi  le  nom  qu'on  donne  aux  haricots.  Yoy 
Fayoau, 

MANJOU,  s.  m.  d.  lim.  Alt.  de  Man- 
choun,  V.  c.  m.  et  Jlfan,  R. 

mANJUIAR,  V.  a.  vl.  Manger,  mâcher, 
ronger.  Y.  Mangear. 

MANT.BU,  s.  m.  vl.  MAuo.  ManUeu,  cat 
Emprunt,  secours.  Y.  Man  et  Lev,  R. 

MANLEU,  adv.  vl.  Légèrement,  sans 
soin. 

Ëty.  de  man  et  de  leu  pour  levit,  d'une 
main  légère.  Y.  Man  et  Lev,  R. 

MANLEYA ,  s.  f.  (màn-lève),  et 

MAN-IfYADA  ,  S.  f.  (  man-levàde  ). 
Main-levée,  permission  légale  de  disposer 
de  ce  qui  était  saisi. 

MANlfVAMENT,  S.  m.  (manlevaméîn), 
dl.  Emprunt. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  manîevantia.  Yoy. 
Man  et  Lev,  R. 

MAN-LEYAR ,  v.  n.  vl.  uvas-la-mah. 
Prêter  serment,  lever  la  main  pour  le  prêter. 
Y.ilfanet/.ev,R. 

MLAN-LEYAR,  v.  a.  dl.  et  vl.  «ALcmA», 
MALBVAB.  Manlevar,  anc.  cat.  Emprunter , 
cautionner,  servir  de  caution. 

Ety.  du  lat.  fiiaiitt-levar«.  Sauv. 

MANNA,  Y.  Mana. 

MANNAT,  ADA,  adj.  (mannà,  àde) 
Gentil,  ille,  poli. 


MAN 

A,  adv.  (à mànné),  dl.  a hav. 
Sur  le  point  ou  prêt  2i. 

EraàmannedepUmrar^  les  larmes  lui 
venaient  aux  yeux. 

Tout  lou  $anU  manm  dooujour,  tout  le 
long  de  la  journée. 

Éty.  Y.  Man,  R. 

MANGERA,  mar.  Y.  Manuvra. 

MiUVOBRO,  s.  m.  (manôbre)  ;  TAvuMnm. 
Manobre^  caU  Manovak,  ital.  Manœuvre, 
ouvrier  subalterne,  un  aide-maçon,  un  gou- 
jat; dans  les  grands  ateliers  les  manoeuvres 
gâchent  le  plâtre,  corroient  le  mortier,  net- 
toient les  calibres,  et  lesgoiijats  portent  le 
mortier  sur  l'oiseau. 

Ëty.  du  lat  manu-opera  ou  de  man  et  de 
o6ra. 

MANOIL,  s.  m.  vl.  ManoU,  cat.  Paquet, 
trousseau,  gerbe,  javelle. 

Éty.  de  man,  paquet  que  la  main  peut  em- 
brasser. Y.  Man,  R. 

MANOOO ,  s.  m.  (manôou),  dl.  Maison  ou 
métairie  neuve. 

Éty.  Manoou,  est  dit  pour  mae  noon.  Y. 
Mas. 

MAN08,  S.  m.  pi.  (mânes)  ;  Manee,  port. 
Mânes,  les  ombres,  les  âmes  des  morts;  chez 
les  anciens,  les  dieux  ou  les  génies  tutélaires 
des  morts. 

Ëty.  du  lat  manee,  m.  s. 

MANOSQUIN,  s.  et  adj.  (manousquin). 
Nom  ou  épilhète  qu'on  donne,  à  Àix.  au  même 
raisin  qu'on  appelle  teoulier ,  à  Manosque, 
et  qu'on  croit  être  le  morillon  des  anciens,  et 
vraissemblablement  le  pineau  de  Rourgogne. 

MANOTA,  Y.  Maneta. 

MANODFLA,  S.  f.  (manôufle).  Moufle 
ou  mitaine,  gros  gant  de  cuir  ou  de  laine,  où 
il  n'y  a  pas  de  séparation  pour  les  doigts, 
excepté  pour  le  pouce. 

Éty.  de  man  et  de  ou/la,  dit  pour  ^foun/la. 
Y.  Jtfan,  R. 

MANOUIi,  dl.  Y.  Magnd. 

MANOUN.s.  m.  (manéun).  Assemblage 
de  plusieurs  choses  de  même  espèce  liées  en- 
semble et  qu'on  peut  tenir  dans  la  main ,  pa- 
quet, botte,  trousseau.  Y.  ilfanada. 

Ëty.  de  man  et  du  dim.  otin.  Y.  Man,  R. 

Un  manoun  de  hrouguetae ,  une  botte 
d'allumettes. 

MANOUN,  s.  m.  Y.  Manetaei  Man,  R. 

MANOONA,m.  s. 

MANQUA,  et 

MANQUAR,etc.  Y.  Manca,  Manearti 
Mane,  R. 

MANQUET,  s.  m.  (manqué) ,  dl.  Man- 
chot Y.  Manchet  tiMane,  R. 

MANREGA,  s.  f.  (manrégue),  dg.  Pa- 
traque. Y.  Patraca. 

MANS, adj.  vl.  Pour  maints,  plusieurs. 
Y.  Jlfan/. 

MANS,  S.  m.  pi.  vl.  Ordres,  commande- 
ments. Y.  ^and,R. 

MANS ,  ANSA ,  adj.  vl.  Doux,  privé. 

Éty.  du  lat.  mansuelus ,  m.  s. 

MANSA,  s.  f.  (mànse)  ;  hama.  Une  gé- 
nisse. y.Jungea. 

Éty.  de  l'ital.  manxa  ,  m.  s. 

MANSA,  s. f.  vl. Métairie.  Y.  Mae,  R. 

MANSART,  s.  m.  vl.  mamaas.  Métayer , 
cultivateur,  qui  habite  une  métairie. 


MAN 

Éty.  de  la  basse  lat.  man$ariu$ ,  meauto^ 
nariui,  dérivé  de  wMneio  ou  demanso  et  de 
art.  Y.  Mai.  R. 

MANSAU ,  s. m.  (mansàou),  dg.  MéUyer; 
cultivateur. 

D*un  mansau ,  ci-dabans  bigney. 
Aro  eapoun  de  eoun  Mestey. 

MANSEL,  s.  et  adj.  Manceau,  qui  est  da 
Maine ,  du  Mans. 

MANSIADA,  S.  f.  (monsiàde).  d.  bas 
lim.  Coup  de  la  main ,  soit  ouverte  ,  soit 
fermée  ;  tape ,  taloche. 

Éty.  de  Jlfan,  R. 

MANSIAR,  V.  a.(monsià),  d.  bas  Um. 
Rattre  à  coups  de  poing ,  gourmer. 

Tefaraemansiar,  tu  te  feras  gonrmer. 
Y.lfan,R. 

MANSIAR,  V.  a.  nid.  Menacer, 

Ëty.  de  l'ital.  minacHare. 

MAN8ION ,  s.  f.  vl.  «Amao.  MoHsiù,  Cat . 
Mamion,  esp.  Mamào,  port  Jtf onnone  , 
ital.  Séjour,  station,  pause,  demeure. 

Éty.  du  lat  mannonts,  gén.  demamsto, 
m.  s. 

MANSTRAIRE,  V.  B.  (monsfréiré) ,  d. 
bas  lim.  ^ 

Se  far  manetraire,  aller  se  faire  bénir  a 
l'église,  en  parlant  des  femmes  qui  sortent 
de  couche. 

Éty.  du  lat.  mensfma,  menHruorum. 

MANSUET,  ETA ,  adj.  vl.  Mantuei,  cal. 
Maneueto ,  esp.  ital.  Doux ,  apprivoisé. 

Ëty.  du  lat.  maneuetus  •  m.  s. 

MANSUEZA,  s.  f.  vl.  Mansuétude ,  dou- 
ceur. 

MANT,  MAirrat. ,  radical  pris  du  latin 
manUUum,  manliUe,  mante,  manteau,  que 
M.  de  Roquefort  fait  dériver  de  wMnus,  main, 
parce  qu'on  cache  les  mains  sous  ce  vêtement 
ou  du  grec  (jlovSut^  (manduê),  (mcv^^^c  (man- 
duas),mot  emprunté  de  l'ancienne  langue 
des  Perses ,  dans  laquelle  il  désignait  cm 
vêtement  semblable. 

De  manteUum ,  par  apoc.  mant-a ,  maiU  ; 
d'où  :  Jf an^el ,  Mantet-at,  ManUleî,  A* 
mant-ar ,  i4-manlo«l-or  ,  £m^manCel-ar  , 
Manteou,  Mant-itha,  Mantéi-ar,  Mant- 
eus ,  Mant'OU ,  ManteU%. 

MANT,  ANTA,  adj.  coll.  (mant  ânlc)  ; 

■Anrr,  habii  ,  mam  ,  MAimi.  ifonle  ,  aOC.  ital. 

Maint,  ainle:  Mant-un-eop,  maintes-fois; 
Mantruna ,  plus  d'une ,  en  grand  nombre. 

Ëty.  du  lat.  muUum,  suivant  Rorel ,  Guyet 
et  Ménage. 

Jault  le  fait  venir  du  teuton.  ;  d  où  le  golb, 
manag:  le  franc  manago  :  l'allemand  mant^ , 
manch  ;  le  flamand  menig  ;  le  suédois  m«i»^ 
l'anglais  maay  ;  le  gall.  et  le  bas  breton 
maint,  maint,  Roq.  , 

MANTA ,  s.  f.  (mante):  ilfaiilo,  ital.  esp. 
port.  Mante ,  espèce  de  grand  voile  noir  oue 
portent  les  dames  de  haute  qualité  dans  les 
cérémonies  de  deuil  ;  en  vl.  manteau. 

Éty.  de  la  basse  lat  manUUum,  m.  s.  Y. 
Mant,  a. 

MANTA ,  s.  f.  vl.  Jfanfa ,  cat.  esp.  port 
ital.  Couverture,  housse,  manteau ,  mante. 
Y.  Mant,  R. 

MAFiTE,  Vf.  Il  ou  elle  maintient,  sou- 
tient 


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MAN 

MANTBmtt ,  yih  V.  Mantenh. 
•  MANTBL ,  8.  m.  (maDtèl)  ;  ManUllo,  îUl. 
'Manto  y  port.  ManteU ,  aoc.  cal.  ManUo , 
Mp.  Manteau.  V.  ManUau. 

Éty.  de  maiiMIiiiii.  V.  Mant,  R. 

MANTEL ,  8.  m.  (mantèl) ,  dl.  Le  coover- 
cle  d'une  mate ,  ou  d'un  pressoir  de  vendan- 
ge. V.  ifanl,  R. 

MANTELAR ,  ▼.  a.  vl.  Couvrir,  voiler. 

Éty.  de  manUl  et  de  ar,  mettre  un  man- 
teau. V.  Jfanl»R. 

MANTELET,  8.  m.  (manlelé);  mautoo, 
MAIIT1I.BA.  Mantelleto,  ital.  Mantelete,  esp, 
port.  Maotelet,  petit  manteau  dont  les  femmes 
se  couvrent  les  épaules.  C'était  aussi  ancien- 
nement, une  espèce  de  casaque  de  femme. 

Ëty.  Dim.  de  manUlf  petit  manteau.  V. 

Cet  ajustement  de  femme  a  succédé ,  en 
1736  ou  1737 ,  à  un  autre  appelé  man- 
Uile. 

Faire  Itm  manUletf  dl.  traîner  l'aile  comme 
les  oiseaux  blessés,  vieux  ou  malades. 

Fat  lou  manteUt  eoumo  un  vielh  aus$elat. 

MANTELH ,  v1.  V.  ManUl  et  Mant,  R. 

HANTEIX.vl.AfanleHyCat.  W.ManUL 

MANTENANSA ,  s.  f.  vl.  Possession. 
V.  ManeiTen^ïi, 

BIANTENEDOR  ,  8.  m.  vl.  Manteni- 
dar ,  cat.  Mantenedor  ,  esp.  Mantenitore , 
îtal.  Mainteneur,  protecteur. 

MANTENEIRE  ,  8.  m.  (  manteneiré  ]. 
Parieur,  celui  qui  parle  pour  un  des  joueurs  ; 
croupier,  celui  qui  est  associé  avec  le  joueur 
qui  tient  les  cartes ,  les  boules ,  etc.  ;  bâton 
qui  soutient  la  charge  d'un  côté  ,  tandis 
qu'on  la  place  de  l'autre. 

Éty.  V.  Man  et  Ten,  R. 

MANTENEMBN,  S.  m.  vl.  wukMmnrnm  , 
MAmrmmmA.  MantenimerU ,  cat.  Manteni- 
«rienlo,  esp.  MantenimeniOf  îtal.  Maintien; 
protection, faveur,  appui,  secours ,  conver- 
sation. 

Ëty.  V.  jyonetren,R. 

MANTENEIIENS ,  adv.  vl.  martbiisii- 
MVM.  Maintenant,  actuellement.  V.  Mante- 
nenU    

MANTENBNS ,  prép.  vl.  Près.  De  lane 
e  wMntenens,  de  loin  et  de  près.  Y.  Man  et 
Ten.n. 

MANTENENSA ,  vl.  BlantOeneia  ,  anc. 
esp.  port.  V.  Manlenemen, 

If  ABITENENT ,  adv.  vl.  MAmtanoi ,  mah- 
tmmmm;  Manteneni ,  cat.  Manliniente,  esp. 
Manlenente,  ital.  Demantenen ,  maintenant, 
incontinent,  immédiatement,  aussitôt,  de 
près,  corps  è  corps,  touchant  par  la  main. 
On  s'en  servit  pour  exprimer  la  grande 
proximité  pour  l'espace  et  pour  le  temps. 

Êiy.  du  lat.  de  manu  tenene.  V.  Jlfan  et 
Ten,  K 

MANT^MENT,  adv.  (mantenèin),  dl. 
OBA.  Maintenant,  dès  à  présent. 

Éty.  de  màn  et  de  Unent ,  tenant  dans  la 
main ,  sur  le  chaptier.  V.  jlfan  et  7eii,  À. 

MANTENENZÀ,  ^\.  ^ .  Mantenenea. 

MANTENGUT ,  ODA,  adjj.  et  p.  (man- 
teingû,  ûde).  Maintenu,  ue,  appuyé,  sou- 
teno ,  bien  portant ,  conservé  dans  ses  droits, 
dans  sa  place ,  en  bonne  santé.  V.  Mantenir^ 


ifaiietrfii,^ 


MAN- 

MANTENH,- s.  m.  vl.  MAimiM.  Main- 
tien ,  soutien,  appui.  V.  Man ,  R. 

MANTENIMEai ,  vl.  V.  ManUnemen. 

MANTENIR,  v.  a.  (mantenir)  ;  Miuf- 
cMBHMBa,  MAmrmmmm.  Mantenere,  ital.  Man- 
tener ,  esp.  Manier ,  port.  Manlenxr ,  cat. 
Maintenir ,  soutenir  un  poids ,  une  charge  ; 
affirmer,  soutenir  ce  qu'on  a  avancé  ;  parier 
pour  quelqu'un. 

Éty.  de  man  el  de  Unir ,  tenir  avec  la 
main,  soutenir,  manu  tenere.  V.  ilf an  et 
Ten,  R. 

On  le  dit  particulièrement  de  l'action  de 
soutenir  la  moitié  d'une  charge  placée  sur 
un  bit ,  pendant  qu'on  place  celle  du  côté 
opposé. 

MANTBNRE ,  v.  a.  vl.  Soutenir  :  Jfan- 
tenre  plais  f  soutenir,  poursuivre  un  procès. 
V.  ifanet  ren,R. 

MANTEOU,  s.  m.  (mantéou);  «Ainru.. 
Manteau ,  vêlement  ample ,   sans  manches, 

Su'on  porte  par  dessus  l'habit  ou  la  robe, 
g.  prétexte. 
Éty.  du  lat.  manUUum,  Y.  Mant ,  R. 

J)ane  un  manteau  on  nomme  : 

CHAifTEAU  ,  1m   pUcM    qui  nt  tont  pM  eovfim  m 

plein  drvp. 
PAN  ,  Ict  graadM  plw«w  qal  vont  ii«  hMt  en  bat. 
COL  on  COLLET  ,  le  col. 

Ce  vêtement  est  très-ancien.  On  sait  que 
Joseph  ne  put  se  dérober  aux  empressements 
de  la  femme  de  Putipbar,  qu'en  lui  laissant 
son  manteau,  et  que  c'est  avec  un  manteau 
que  les  Gis  de  Noe  couvrirent  la  nudité  de 
leur  père. 

ifanteoti  defrema ,  mantelet. 

Manieoude  pouerta ,  vantail  ou  manteau. 

MANTEU ,  s.  m.  vl.  Manteu ,  cat.  Man- 
teau ,  mantelet.  Y.  Mantel  et  Mant,  R. 

MANTEZA ,  s.  f.  d.  vaud.  Manutention; 
multitude. 

MANTGA,  vl.  11  ou  elle  mange. 

MANTH ,  a<lj.  vl.  Maint ,  ainte.  Y.  Mani, 
Rad. 

MANTIA,  s.  f.  (màntie),  d.  m.  On  ap- 
pelle ainsi,  dans  la  montagne*  nn  sac  de 
peau  où  l'on  tient  la  farine  :  7tra««ar  eoumo 
uruk  maiilta,  traîner  comme  une  peau. 

MANTILHA,  8.  f.  (manUlle).  Mantille, 
sorte  de  mantelet  sans  coqueluchon.  Voy. 
ManteUt  et  Mani  ,  R.  pour  barre  ou  levier 
dont  on  se  sert  pour  lever  des  fardeaux. 
Y.  Pau'ferre, 

MANTOANA,  nom  de  lieu,  vl.  Le  Man- 
touan  ;  le  pays  de  Mantoue. 

MANTOT,  8.  m.  (mantô).  Petit  manteau 
de  femme. 

MANTOU .  s.  m.  (mantou)  ;  Manteau  ou 
mantelet  de  femme.  Y.  ManUUt ,  Man- 
tUha  et  MarU,  R. 

MANTBIJN  ,  UNA  ,  adj.  (mantr'un, 
ûne)^  d.  béam.  Alt.  de  manU,  un,  tma, 
plus  d'un ,  phis  d'une.  Y.  Mant. 

MANTUN ,  UNA ,  adj.  (mantùn ,  une) , 
dl.  Maint ,  jiinte ,  plusieurs  :  Mantun  cop , 
mafntefois,  souvent;  Mantun  home,  plus 
d'un  homme.  Sauv.  Y.  jlfani. 

MANTom^  •  ▼•  9*  vL  Manier,  prepdre, 
caresser  avec  la  maii^. 

Éty.  de  Manii  et  de  iueri  ou  tutare ,  pro- 
téger. Y,  4raii,R. 


MAN 


587 


MANUAI. ,  vl.  Y.  Manuel 

MANDALMENT ,  adv.  vl.  MonuolmenU, 
esp.  ital.  Manuellement. 

Êty.  de  manual  et  de  ment.  Y.  Jfan,  R. 

MANODIEBAMENT  ,  adv.  vl.  De  la 
main  à  là  main;  manuellement. 

Éty.  Y.  Man,  R. 

MANUEL,  UELA ,  adj.  (manuèl  ,èle): 
ManuaUy  ital.  Manual ,  esp.  port.  cat. Ma- 
nuel .  elle  ,  qui  se  fait  avec  la  main,  qui  est 
à  la  portée  de  la  main  ;  familier. 

Ëty.  du  lat.  manualie,  fait  de  manu ,  de 
al  et  de  it ,  qui  est  ou  se  fait  avec  la  main. 
Y.  ^an,R. 

MANUEL,  s.  m.  Manuel,  titre  de  plu- 
sieurs livres  ou  abrégés  auxquels  on  a  donné 
ce  nom  ,  soit  parce  qu'on  peut  les  porter  à 
la  main ,  soit  que  leur  utilité  oblige  de  les 
avoir  chaque  jour  à  la  main.  Y.  Mau. 

MANUEL ,  nom  d'homme,  sync.  deJ^m- 
manuel ,  v.  c.  m. 

MANUELA,  s.  f.  (manuèle).  Anspect, 
pince,  espèce  de  levier;  manuelle,  outil  de 
cordier  servant  à  tordre. 

Êty.  de  manuf,  main,  et  de  Tart.  fém. 
ola.  Y.  ilfan,  R. 

MANUFACTURA,  8.  f.  (manufacture); 
MAmrATviiA.  Manifattura ,  ital.  Mani  factu- 
ra ,  cat.  esp.  Manufactura,-  port.  Mat^ufap- 
ture ,  fabrication  en  grand  d'ouvrages  ma- 
nuels ;  lieu  où  elle  est  établie. 

fity.  du  lat.  manu  et  de  factura,  Y.  Man, 
Rad.  

MANUFACTURIER ,  8.  m.  (manufactu- 
riè)  ;  HAinrATToiiiBii.  Manifattore ,  ital.  Ma- 
nufacturier ,  ouvrier  qui  travaille  à  des  ou- 
vrages de  manufacture. 

Êty.  de  manufactura  et  de  ier.  Y.  Man, 
Rad. 

BIANUOUETA,  s.  f.  (manuguéte).  Es- 
pèce de  mélisse  ou  de  thym,  Jlfe/(tf«a  nepeta. 
Lin.  Thymus  nepeta,  Dec.  plante  de  la  fam. 
des  Labiées,  commune  dans  les  bois.  Y.  Gar. 
Calamintha  puUgii  odore,  p.  73. 

On  donne  le  même  nom ,  k  Montpellier ,  à 
l'origan  vulgaire,  Y.  jlf(^tirana-/era ,  et 
ailleurs,  au  calament. 

MANUGUETA,  s.  f.  Tuyau  d'une  man- 
che qui  sert  i  conduire  le  vin  des  cuves  dans 
les  tonneaux  et  des  gros  tonneaux  dans  les 
barils. 

MANUMIMIO ,  s.  f.  vl.  ManumUsio , 
cat.  Manumision ,  esp.  Manumissâo ,  port. 
ManumUsione,  ital.  Manumission. 

Éty.  du  lat.  manttmt#«io,m.  s.  Y.ilfan,  R, 

MABfUSCRIT,  ICHA,  adj.  (manuscri, 
itche)  ;  Manuscrit ,  cat.  Manotcritto ,  ital. 
Manuscrito,  esp.  port  Manuscrit,  ite,  écrit  à 
la  main. 

Éty.  du  lat.  manuseript%i^.  V.  3fan,  R. 

MANUSCRIT,  s.  m.  Manuscrit ,  ouvrage 
écrit  k  la  main  et  destiné  ou  non  à  l'impres^ 
sion. 

Êty.  du  lat.  manuseriptum.  Y.  ifan,  R^ 

MAiyUTENENÇA,  S.  f.  anc.  béam.  Ap- 
pui, protection,  soutien,  secours  prompt 

Éty.  du  lat.  ii^inti  tenere.  Y.  Man  et  Ten, 
Rad. 

Mandawuni  de  manutenença. 

MANUVRA,  8.  f.  (manùvre):  hapobsa. 
Manowrap  ital.  Jfanpftra,  port.  Manœuvre, 


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gk 


588- 


MAN 


l'ensemble  des  cordages  qui  serrent  à  ma- 
nier les  voiles  el  à  faire  les  autres  services  du 
vaisseau,  Tusage  et  la  manière  de  se  servir  de 
ces  cordages,  et  par  extension,  mouvement , 
évolution  des  troupes. 

Éty.  de  manus,  maio»  et  de  opéra,  Y.  Maih 
Rad. 

Ouvrage,  ouvrage  de  la  main,  d'après 
rbisloire,  les  pilotes  du  roi  Salomon  acqui- 
rent les  premiers  des  connaissances  particu- 
lières dans  l'art  de  diriger  les  vaisseaux,  art 
qui  était  encore  très-imparfait  dans  lecoih- 
mencement  du  XVI»»  siècle ,  puisqu'on  ne 
connaissait  d'autre  manœuvre  que  celle  de 
suivre  la  direction  du  vent.  André  Doria,  le 
restaurateur  de  la  liberté  génoise,  trouva  à 
celte  époque  l'art  de  diriger  les  vaisseaux , 
même  contre  le  vent,  art  queBernouilli  per- 
fectionna en  1714., 

MANDVIlAR,  V.  m  (manuvrâ).  Manoeu- 
vrer, faire  la  manœuvre,  dans  la  marine,  fai- 
re des  évolutions  dans  les  arni^s  de  terre, 
fig.  employer  des  moyens  pour  réussir  dans 
une  affaire. 

Éty.  de  manuvra  et  de,  la  term.  ad.  ar, 
V,  Man,  R. 


MAOUN,  s. m.  (maôun);  HAMim^dl.  Gar- 
r^u  de  terre  cuite.  V.  Maloun. 

MAOUNAGE,  dl.  V.  Molounagt. 

MAOUNAR,  et  MAMivA»,  dl.  Carreler. 
Vi  MaUmnar, 

MAPAMONDA ,  s.  f.  (  mapemôunde  ). 
Mapa,  cat.  esp.  Mappemonde  ,  carte  bydro* 
graphique  et  géographique,  représentant 
toutes  les  parties  du  globe  terrestre,  divisé.en 
deux  hémisphères  par  un  grand  cercle. 

Ëty.  du  lat.  mappa  muitcft,  m.  s. 

En  1513,  les  frères  Appîan  publièrent  la 
première  mappemonde  sur  laquelle  se  trou- 
vent les  nouvelles  découvertes  des  Espagnols 
et  des  Portugais. 

En  1529,  Ribeyroen  fit  paraître  une  su- 
perbe. 

MAQ 

MAQU*..,  Cherchei  par  Mae...^  les  mots 
qui  manquent  à  Maqu.,, 

MAQUADITRA,  V.MoeoduraeiMae^K. 

MAQOAR ,  V.  Macar  et  Mac,  R. 

MAQUBIROUN,  S.  m.  (maqueiréun),dl. 
Meurtrissure,  ecchymose.  V.  Maceadura  et 
Mac,  R. 

MAQUIGNOUN ,  s.  m.,  (m^quiffnoun). 
Maquignon,  qui  vend  et  achète  des  chevaux, 
qui  s'entremet  pour  faire  faire  des  mariages, 
elC; 

Éty.  du  lat.  mangùnis,\.  Mangoun,^. 

MAQDIGNOUNAGI,  8.  m.  (maquignou- 
nâdgi).  Maquignonnage,  métier  de  maqui- 
gnon, art  de  faire  paraître  les  chevaux  meil- 
leurs qu'ils  ne  sonU 

Éty.  de  maquignoun  et  de  agL  Tétat»  le 
fait  du  maquignon.  V.  Mangcun ,  K. 

MAQiliGNOCfNAR ,  ▼.  n.  (maquignour 
nà).  Maquignonner ,  faire  le  métier  de  nu- 
qui^non. 

Ély.  de  magut^noufiet  de  la  term.  act.  ar^  1 
faire  le  maquignon.  .V.  Mangoun,  R. .  1 


MAQ 

MAQOIGNOUNAR,  ▼.  a.  (moqoigBoih 
nà).  Dans  le  Ras- Limousin  »  ce  mot  signifie 
montera  cheval ,  dresser  on  cheval,  caraco- 
ler, n. 

MAQUIIaHAGE ,  s.  m.  (moquilliàdzé).  d. 
bas  \im,  i^ra-rAin.  Mélange  qui  produit 
quelque  chose  de  mauvais,  qui  dégoûte,  tripo- 
tage, tracasserie. 

Éty.V.Afa^uit^or. 

MAQUIUHAR,  V.  a.  (moquillià),  d.  bas 
lim.  Mettre  de  la  confusion,  da  désordre, 
brouiller. 

AquHdoou$  afarsquc  $oun  atati  plat 
maquilhatt,  ce  sont  des  affiiires  qui  ont  été 
bien  embrouillées,  bien  mal  agencées. 

Êty,  Ce  mot  parait  être  dit  pour  mati^t- 
Ihar^  mal  dresser  ses  quilles. 


MAR.  radical  dérivé  du  latin  marcymarûf 
mer,  qu'on  fait  venir  de  amarutn,  Isidore,  et 
de  l'hébreu  marar,  éUreamer,  Vossius,  parce 
que  l'eau  de  la  mer  est  amère» 

De  maris,  gén.  de  mare ,  par  apoc.  mar, 
mari  ;  d'où  :  Mat,  Mar-ea,  Mar-eya,  Mar- 
in, Mar-ina,  Marin-ar,  Marin-ada,  Ma- 
rin-at,  Marin-ier^  Mar-Uime,  A-mar-ar, 
A-mar-at,  A-mar-igea^  A-marinrar  ,  A- 
marin-at,  Em-mar-ar,  Ém-marin-at,  Mar- 
angouin,  Mar^ei,  Marac-agi,  Mar-goulhiê, 
Mar-lussa ,  Marlust-adaf  Marlua-iaire  ^ 
Marlusi-iera ,  Mar-lus,  Mar-oumbrina , 
Marsouin,  Mer-Un,  Merlua-aL 

MAR....  Cet  iniliatif  étant  souvent  une 
altération  de  Jf al....*  cherchez  par  Mai... 
les  mots  qui  ne  se  trouvent  pas  a  Mar.„. 

BIAR,  mot  qui  entre  dans  la  composition 
de  beaucoup  d'autres  auxquels  il  ajoute  une 
idée  de  défaveur ,  de  mauvaise  qualité  ou  de 
mauvais  caractère.  V.  les  mots  suivants. 

Ëty.  de  l'hébreu  mar  ou maraft,  amer, 
salé,  ou  du  celt.  mor,  le  même:  Ob  amari- 
Ittdtfifm  aquarum. 

BIAp ,  s.  f.  (màr)  ;  Mare ,  ital.  Mar ,  cat. 
esp.  port.  Mer ,  amas  des  eaux  salées  qui 
environnent  la  terre. 

Ëty.  du  lat.  mare, m.  s.  V.  iVar,  R. 

La  mar  brûla  pas ,  la  foire  n'est  pas  sur 
le  pont,  il  n'y  a  rien  qui  presse.  Exnr.  prov. 

Pottr(ar  d'at^ua  à  ta  mar ,  laire  une 
chose  superflue,  inutile. 

Home  de  mar ,  marin. 

La  surface  qu'occupent  les  mers  dans 
notre  globe,  est  bien  plus  considérable  que 
celle  occupée  par  les  terres ,  car  sur 
5,100,000  myriamèlres  carrés,  qui  forment 
son  étendue  3,700,000  myriamètres  sont 
recouverts  parles  eaux,  c'est-à-dire  un  peu 
moios  des  trois  quarts. 

Dant  la  mer  on  nomme  : 

MER  BfÉnrrERRiNÉE ,  mIU  qd  «t  «Mo«r^  fw  l« 

GOLFE.,  «M  ëefaMenc*  ploa  oa  molia  prafawl*  que 
forma  la  mmr  «a  t'avaiiçam  ilaqf  Im  tam». 

RADES  ,.  UM  4diucnirt  laoivt  cwiMitWaU*-  V.  Badm, 

PORT .  V.  Port. 

ANSE, 

RIVAGE  M  COTE ,  In  pMtSw  i»  U  Urrt  dicpovcrt* 
«pi  «ont  bdgii^  par  U  mw, 

FALAISE , 

RÉCIF . 

?hAÇÏS  ,  pUlat. 


MÀR 

Les  bouletles  arrondies ,  eompotées  de 
Lcins  de  végétaux  qu'on  trouve  sur  les  bords 
de  la  mer ,  ne  sont  autre  chose  qie  des  fila- 
ments de  la  plante  nommée  CauUnia  oeea- 
itica,  agglomérés  et  arrondis  par  les  vagves. 
SL  des  Rouches-dtt-Rhôoe,  t.  1,  p.  ^. 

Pline  assure  que  les  anciens  connaissaient 
des  moyens  pour  rendre  l'eau  de  la  mer 
potable.  Les  modernes  n'en  ont  encore  trou- 
vé d'autre  que  dans  la  distillation ,  dont  Pois- 
sonnier, médecin  français ,  eut  ia  première 
idée  en  1764. 

Jean  Kepler  est  le  premier  qui  ait  donné 
la  vraie  théorie  du  flux  et  du  reflux  de  la 
mer. 

La  mar  change  eoume  la  lune 
Et  troumpe  coume  la  fouriune. 
Leis  désastres  de  Rarbacan. 

Quê  $i  la  mai  te  parich  èluo 
Aquo  n'e$  pat  ioun  naturau , 
Méi  lou  ceou  que  la  pintra  atam^- 
D'Astros^ 


,  Pour  mardi ,  V.  Dimare. 

MAR,  s.  m.  Le  mar  du  café. 

Éty.  de  l'hébreu  mar^  amer. 

MAR^  vl.  De  mar,  dès  que,  aussitôt  que; 
il  signiGe  aussi ,  par  abréviation ,  à  la  mal 
heure,  malahora^  et  mauvais,  méchant,  mal, 
mal  k  propos.. 

MAR,  adj.  vl.  Grand ,  haut,  élevé. 

Éty.  du  lat  major  y  d'où  marmootîen, 
abbaye  ;  majut  monast^um,  Roq. 

MARA,  adj.  (mare).  Maudit,  nuuTaia, 
méchant, Une  s'emploie  jamais  seul,  mais 
joint  à  des  substantiDs ,  il  fornfe  des  impré- 
cations que  les  Provençaux  emploient  sou- 
vent, telles  que  :  Mara  desdapoUon^  male- 
peste  ;  Marara  crebadaf  mara  reiiada.  V. 
Mala..,  et  Mar. 

MARABETI ,  vl.  V.  Maravedii. 

MARABOTIN ,  vl.  V.  Maraboti. 

MARABOTIS,  S.  m.  vl.  mamvibvis.  Ms- 

rabotins.  monnaie  des  Arabes  d'Espagne. 

MARABODS,^  s.  m.  pi.  vl.  «ukiiAMcs. 
Nom  qu'on  donna ,  vers  l'an  1580,  en  Pro- 
vence ,  aux  partisantsque  commandait  le  fa- 
meux Devins ,  sieur  de  La  Garde,  neveu  du 
comte  de  Carcas ,  qu'on  nommait  aussi ,  à 
cause  de  cela ,  Carcietes, 

Éty.  Le  nom  de  marabou*  leur  fut.  donné 
comme  synonyme  de  barbares  et  d'inhu- 
mains. 

BIARABODT,  s.  m.  (marabôu^.  Mara-. 
bout,  prêtre  mahométan qui , en  JLOrique » 
dessert  une  mosquée. 

Dans  quelques  lieux  de  la  Provence  •  ça 
mol  est  synonyme  d'insensé,  de  fou^  de  mi- 
àantrope. 

En  terme  de  marine,  voile  de  galère  qu'on 
met  dans  le  temps  d'une  tempête,  selon  les 
uns,  ou  dans  le  beau  temps,  selon  d'autrea- 

Éty.  de  l'arabe  ra5al,ra&ator,  lier,  meoer 
une  vie  retirée,  Roq. 

MARAGDA,  S.  K  vl.  haiucdb  ,  «abac^bs  r 

MAmAVDA,  MA«AgP»,  MBMMmA.  MCTaldO  ^  îtal. 

Emeraude,  pierre  précieuse  tetie,  tmwp»- 
rente. 

Ety.  du  lat.  imaragduif  dérhré  du  gret 
(T(AàpaY&c  (smaragdos),  m.  s. 
>  HARACDBiTLY.ifaracda.    t 
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Ma- 


MAR 

BIABAOIMB ,  \1.  V.  Màracdàé 

MARAOB,  8.  m.   vl. 
Plag«,  côte,  rivage*  V.  Mar,  R. 

WUBAQNA ,  8.  f.  (macàgiie}.  V. 
randra* 

Ëtj.  V.  Marana. 

nAmAMnrm  ^8.  nw  d.  m.  Alt  de  Ba- 
ragnui».  v.  cm. 

MAMÂMSB ,  Y.  UalaUe, 

MABAJB ,  8.  wu  vl.  V.  Marage^ 

MARAllAONA»8.  f.  (maramàgoe).  Trou- 
ble ,  inquiétude ,  grande  brouiUerie  ;  péril  » 
danger. 

Eij.  de  MOT,  wtarm,  douleuc,  mal,  et  de 
«M  jma,  grande. 

V.  Malané 

▲NA,  8.  (maràn,  ànty,  dT. 
Nom  des  Maures  devenus  chrétiens,  qui  pas- 
aèrent  d'Espagne  en  Languedoc.  On  les 
appelait  en  l^pagne  Mauri  ^n  Marani  ;  on 
appelait  aussi  ces  familles  reculées  ^  parce 
qu'elles  furent  longtemps  avant  que  d'être 
admises  aui  charges  publiques. 

MABANA,  8.  f.  (maràne) ,  dl.  Espèce  de 
pfathÎAie  ou  de  marasme  qui  attaque  les 
brebis.  Sauv. 

HAfUNA ,  8.  f.  <marane) ,  dl.  Vase  pro- 
pre à  faire  cuire  des  viandes ,  en  les  faisant 
dessécher  ou  consumer  par  l'action  du  feu. 

Ely.  du  grecjxdipaivo»  (maraind),  desséchei^ 
consumer  peu  à  peu.  Thomas. 

MARANA,  V.  Marandra. 

MARANA,  8.  f.  (maràne).  Nom  langued^- 
des  mites  du  fromage,  V.  Frton. 

MARANGOUNIA,  s.  f.  Altér.  de  MOan^ 
eaulia,  v.  c.  m. 

MARANDRA^  S.  f.  (maràndre)  r  ma&as-^ 
DMA,  HAPAcsA,  nhUéMA,  Maladie  de  langueur 
qui  consume ,  dessèche  et  mine  sourdement 
ceux  qui  en  sont  atteints,  sans  qu*on  puisse 
bien  la  définir;  elle  tient  ordinairement  à 
nne  affection  organique  de  quelque  organe 
intérieur  ou  à  une  entérite  chronique. 

Éty.  Pris  dans  ce  sens,  ce  met  est  dérivé- 
du  grée  fiopaCvo)  (marainô]>  dessécher,  flé- 
trir, consumer  ;  ou  de  mai,  mauvais ,  et  de 
àv$pb<  (andro8),gén.  de  àvTjp  (anèr),  homme, 
ce  qui  rend  l'homme  mauvais  ;  on  a  fait 
venir  aussi  .ce  mot  de  l'ital.  malMnàarty^ 
aller  mal,  se  mal  porter.  V.  Afol,  U. 

MARANDRA*  s.  f.  Est  aussi  le  nom 
qu'on  donne,  dans  la  Haute-Provence^  à  la 
clavelée.  V.  Picota* 

MARAOUIRA,  s.  f.  Malandres.  espèces 
de  fentes  qui  se  forment  aux  genoux  des 
chevaux.x 

Éty.  do  lat-  moIaiiilHa ,- pustules  qui 
attaquent  le  coa  des  chevaux>^oo^  du  grec 
|uXiv8puov.(aielandnion]j  conir  de  chèot,  la 
partie  noire  ou  pourrie  du  chêne ,  formé  de 
piXoc  (mêlas),  noir,  et  de  BçA^  (drus),  chêne, 

SuTon  a  pu  étendre   par  métaphore,  dii 
Lorio,  aux  dievauxet  aux  bois  gâtés. 
MARJMDRBOBAR,  v.  n.  (malandred- 

jà^;  MALAroSBOBAB,  HAlAOtMBAS,  MALAVTIAa, 

lATBUMjL  Etre  atteint  d'une  maladie  de 
langueur,  être  languissant  par  cause  de 
mabdie,  tralnnr  une  pénible  existence^ 

Éty.  de  wMandra  et  de  egear,  aller,  se 
tralûsr  dans  le  mal.  V.  Mal,  R. 


MAR 

Agnire  mêlauêigcaî,  il  n'a  pas  traîné - 
longtemps. 

MARANDROUS,  OUSA,  adj.  (malan- 
dréus ,  éuse)  :  ma&aotoiv  ,  ma^aotm  ,  maiu^w- 
Dmoim.  Maladif,  ive,  sujet  à  être  malade,  qui 
ne  seporte  jamaia  bien,  malingce,  valétu- 
dinaine. 

Ëty.  du  lak  malandrioius ,  atteint  de 
makuidria,  ou  de  wMkuidra  et  de  la  term. 
otu,de  la  nature  de  la  malandre.  V.  Mal,  R. 

MARANGOUIN ,  s.  m.  (marangouïn)  ; 
Mariogoin,  insecte  de  la  classe  des  Diptères, 
et  de  la  famille  des  Sclérostomes ,  très- 
commun  et  ttès^incommode  en  Afrique  et  en 
Amérique. 

Ëty.  de^nar,  mer,  parce  qu^'tl  se  tient  or- 
dinairement au  bord  de  la  mer  et  des  marais. 
V.  Jlfar,  R. 

MARAi-RESTADA,  V.  Mala-reitodo, 

BIARAS,dl.  V.MalateiMal^,  R. 

MARASQUIN^  8.  m.  (marasqulo).  Ma- 
rasquin, liqueur. 

Ëty.  de  marasea  f  nom  de  l'espèce  de  ce- 
rise dont  on  fait  cette  liqueur. 

MARAftSAT.,  V.  Marrassal 

MARAUGENA  •  S.  f.  (  maraoucéue  )  ; 

MAAOOVCSIiA.  Tuf.  CaSt. 

MARAUD,  AUDA,  S.  (maràoui  àoude), 
d.  bas  lim.  V.  Marod, 

MARAUDAr  vl.  V.  Maracda. 

mARAUDAR ,.et com.  V.  Marodaté 

MARADT.V.  ifalaul. 

MARAUTAS^V.  MalauUii. 

BIARAUTEGEAR.  V.  MalauUgear. 

MARAVEOIS,  s.  m.  (maravedis)  ;  Mara- 
vedit  tCaUMaravedi,  ésp,  ital.  Mairavedis , 
sorte  de  redevance^ . 

BIARA-VBIRE,exp.  adv.  (màre-vè!ré). 
De  mara  vetre,  facile  è  voir,  évident. 

Ély.  Mara-veire,  signiGe  littéralement 
mal  à  voir«  difficile  à  voir.,  mais  on  aous- 
entendpat ,  e»  pa»  de  mara-veire, 

MARAYBLHA»  MaraveUa ,  cat.  Voy. 
MaravUha^ 

MARAVBLHAR,  ▼.  n.  vl.  Maravellar , 
cat.  MaravtUar  ,  esp.  Maravilhar ,  port. 
Maravigliare,  ital.  ^^émerveiller,  s'étonner . 
V.Afir,  R.^ 

BIARAVBLHAR ,  ▼.  n.  (maravelhà)» 
Rester  longtemps  dans  un  étalmaladif  et  puis 
suecomber»  Gare. 

MARAVELHOS ,.  OZA  ,.adj.  vl.  Mil^a- 
vellos ,  cat.  V.  Mervelhous  et  Mir,  R. 

MARAVI,  excl.  (maroviK  d.  bas  lim. 
'  Merveille  :  Que  maravi  f  <]u  elle  merveille. 

Êty.  de  l'ital.  maravigUfl  é  merveille.  V. 
iHir.R. 

MARAVILHA,  8.  f.  (maraville)  ;  Mara- 
iveHa,  cat.  Maravilla^'esp.  Maravilha, 
porté  Maraviglia,  4tal.  Merveille.  V.  Mer* 
velha  et  MiVy  R. 

MARBODRA  r  (marbôure)  ^  dl.  Juron  qui 
répond  è  mordienne. 

MARBR  ,^  radical  pris  du  latin  manʻor , 
marmorie  ,  marbre ,  et  '  dérivé  du  grec 
(jLo^^[&dupa>  (marmairé),- reluire-»  briller, 

Ue  marmar,  par  la  suppression  de  o  et  le 
changement  de  m  en  6 ,  wwrbr  ;  d'où  .*^^ 
Marbr-e^  Marbr'ar^MééhT^at^Mathr'-itr^ 
Marbr-xera,  Mérbr-^ra^  Marbr-in* 

De  marmor  ,  par  apoc.  tnorm;  d'ob  i 
Marm^f  Jforai-tla,  Mlattmi^-ifWkr 


MÂR 


589 


,  V.  a.  (marbra)  ;  impr.  kao- 
.  Marbrer ,  peindre  avec  des  couleurs  et 
des  dessins  qui  imitent  le  marbr^. 

Ëty.  de  mar6fe  et  de  ar,\,  Marbr,  R. 

MARBRAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (marbra, 
ààe) ;  impr.  maubbat.  Marbrai ,  cat.  Marbré» 
qui  a  des  taches,  des  veines ,  des  nuances 
comme  le  marbre,  peint,  coloriée  l'imitation 
du  marbre;  madré,  en  parlant  du  bois:  écer- 
velé ,  fou ,  timbré ,  en  parlant  d'un  homme. 

Êty.  du  lat.  marmoratue,  V.  Marbr,  R. 

MARBRE ,  8.  m.  (marbré)  ;  Marbre,  cat. 
Marmol,  esp.  Marmore ,  port.  Martno ,  ital. 
Marbre  ;  ce  mol  désigne  vaguement ,  dans  le 
langage  vulgaire,  toute  espèce  de  pierre  sus- 
ceptible de  recevoir  de  l'éclat ,  en  la  polis- 
sant; mais  en  minéralogie,  on  a  restremt  ce 
nom  aux  variétés  de  chaux  carbonatée,  qui , 
par  leur  densité ,  leur  finesse  et  la  cohérence 
de  leurs  parties ,  peuvent  acquérir  un  beau 
poli. 

Ëty.  du  lat.  marmore,  V.  Marbr  ^  R. 

Petar  lou  marbre ,  expr.  prov.  potir  dire 
devenir  fou. 

On  employa,  pour  la  première  fois,  le  mar- 
bre à  Athènes,  pour  faire  des  statues ,  l'an  . 
560  avant  Jésus-Christ. 

MARBRI ,  vl.  V.  Marhrin. 

MARBRIER ,  S.  m.  (marbrié).  Marbrier, 
artisan  qui  travaille  le  marbre;  fig.  fou ,  écer* 
vêlé.  V.  Marbrât  et  Marbr,  R. 

BlARRRlERA,s.  f.  (marbrière).  Mar- 
brière ,  carrière  d'où  l'on  tire  le  marbre. 

Ëty.  de  marbre  et  de  la  term^  multip.  tera. 
V.J^af6r,R. 

MARBRlN,adj.  vl.  De  marbre.  Voy. 
^ar6r,  R. 

MARBRUR,  s.  m.  (marbrùr).  Marbreur, 
celui  qui  marbre  du  papier. 

BIARBRURA ,  S.  f.  (marbrure).  Imitation 
du  marbre  sur  du  papier  ou  sur  la  couverture 
d'un  livre. 
,  Êty.  de  Marbr ,  R.  et  de  wra, 

MARC,  MAB^u^  radical  dérivé  de  l'alle- 
mand marft,.  marque. 

'c  De  mark,  par  le  changement  du  ^  en  c 
ou  en  qu  :  Marc-a ,  Matc-ant ,  Mar  car  y 
Re-marcar  ,  Des-marcar  ,  Re-marc-a  , 
Re-mare-able ,  Marc-aly  Re-^marcai,  Des- 
mareatyMarc-aire,  Dei-marc-aUon^MarqU' 
a .  Marqu-eta ,  Marquet-ar,  Marquet-aria^ 
Matquei^agij 

MARC ,  nom  d'homme  (marc)  ;  Marco , 
ital.  esp.  Mare ,  cat.  Marc, 
s  Ëty.  du  lat.  tnorou. 

L'Église  honore  31  saints  de  ce  nom,  et 
narticulièrement  Saint  Mare  l'évangéliste,  le 
31  janvier  et  le  25  avril  .^ 

MARC,  s.m.^mâr);  Mare,  cat  Marco  , 
esp.  porL  ital.  Marc  «^poids  d*or  et  d'argent 
de  huit  onces  »ou>2  hecto  et  l22« 
• .  Éty.  de  l'ail,  mark  r^ignev  marque,  poids, 
à  cause  de  4a.  «trqui^  qu'on  imprimait  sur 
lespoids. 

C'est  en  lOBO",  que  Philippe-Auguste  in^ 
troduîsit  dans  le  commerce  et  dans  les  mon-^ 
naies  le  poids  de  marc.  Jusqu'à  lui  la  livre 
prêtait  que  de  12  onces  ou  4  hectogr.^ 

Pte  de  wMre ,  poids  de  marc ,  celui  dont  ^ 

livre  a  2  nuurcsou  i6<«ce8y  ovun  demi- 


igr^mme;* 


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590 


MAR 


,  8.  f.  (marque);  împr. 

Marchio^  îtal.  Marea,  esp.  port  cat.  Mar- 
que •  ce  qui  désigne ,  ce  qui  distingue  une 
chose  d'une  autre  ;  impression»  trace»  outil 
serf ant  à  marquer. 

Ëty.  de  Tall.  mark,  m.  s.  V.  Marc,  R. 

On  nomme  martelage  y  la  marque  que 
l'on  a  faite  à  un  arbre  que  l'on  veut  abattre. 

La  marque ,  comme  peine  infamante  infli- 
gée aui  coupables ,  était  en  usage  chei  les 
Romains. 

Perdre  la  marque,  perdre  la  marque,  en 
terme  de  berger ,  perdre  tout  le  troupeau  ; 
et  en  terme  de  pécheur,  n'avoir  rien  pris. 

BIARGA»  s.  f.  tI.  wukmqvA.  Bfarca,  cat. 
esp.  ital.  Marque.  Voy.  Marea  ci-dessus; 
pour  marche,  frontière,  La  Marche,  pro- 
vince ,  V.  Marcha  et  March ,  R. 

HARGA,  s.  f.  •AmTA'emov:  Marquoir, 
carré  de  grosse  toile  ou  de  canevas  ,  sur  le- 
quel sont  tracées  en  broderie,  les  lettres  de 
l'Alphabet ,  pour  servir  de  guide  aux  per- 
sonnes qui  apprennent  à  maquer  le  linge. 
Y.  Harc.R. 

MARCAIRE  ,  S.  m.  (marcàlré);  Marea- 
dor ,  cat.  esp.  Marqueur ,  celui  qui  marque. 

Éty.  de  matca  et  de  aire.  V.  Marc ,  R. 

BIARGANCO ,  S.  m.  v|.  Commandant  de 
marche.  V.  Marca  et  Marcha, 

l|ABCANDARIA,s.  f.  vl.  Traûc.  Yoy. 
Hère,  R. 

MABCAWDEOEAIBK,  ABKf  >â,8.  (mar- 
çapdedjàïré  ,  arèle)  ;  vArncBAiiBAimB,  abb&a. 
Barguigneur.  tatillon,  celui  oui  a  coutume  de 
marchander  beaucoup  :  celui  qui  cherche  à 
faire  augmenter  la  dot  d'une  prétendue.  Gare. 
Cet  auteur  rend  marcandegeaire  par  mar^ 
ehandeur,  qui  n'est  pas  français. 

Ëty.  de  marcandegear  et  de  atre ,  qui  mar- 
chande. V.itfere.R. 

nUkRCANDBGEAR,  V.  a.  (matcand^à); 

MASCHAIIDAB  ,     MABCHABDIAM  •     «BASAS.     Mer" 

cadejar,  cai.  port.  Mercadear ,  tsp.  Mer- 
canteggiare ,  ital.  Marchander .  demander  le 
prii  d'une  marchandise  ;  tâcher  d'en  faire 
diminuer  le  prix;  Ûg.etneut.  hésiter,  balancer, 
projeter  depuis  longtemps. 

Éty.  du  lat  mercari  ou  de  marcand ,  pour 
marchand  ,  et  de  egear.  faire  le  marcbapd. 
V.JIferc.  R. 

MARGANDEOEAT,  ADA,  adj.  et  part, 
(marcandedjâ ,  âde)  ;  mabcbamsat  ,  mabcmait* 
01AT.  Marchandé,  ée. 

1IARCAN8IADA  ,  S.  f.  (marcansiàde). 
Gare.  V.  Marseneada  elMars,  R. 

MARCANTOUGHOU ,  Voy.  Marchan- 
douneXMerc,K. 

MARCAR,  V.  a  {oMTcà);  Marcare ,  ital. 
Marcar ,  esp.  port.  cat.  Marquer ,  mettre 
une  marque ,  imprimer  un  signe  ;  tirer  des 
lignes  sur  une  planche ,  pour  que  la  ^ie 
puisse  les  suivre  ;  indiquer  d'une  manière 
quelconque  les  points  que  l'on  a  au  jeu  ; 
flétrir ,  quand  c'est  le  bourreau  qui  marque. 

Éty.  de  l'ail.  marcAen ,  borner ,  marquer. 
V.iforcR. 

MARCAR ,  v.n.  Marquer,  en  parlant  des 
animaux,  on  dit  qu'ils  marquent,  tant  qu'ils 
ont  des  dents  de  marque,  qui  font  connaître 
leur  âge. 

MARCAR,  V.  B.   vl.  SABQVA9,  MAmQf»- 


MAR 

tAB.  Conflntr;  pour  marquer,  V.  le  moL 
précédent 

Ëty.  de  marca  et  de  ar. 

MARGA-SIA0,  adj.  (marque-siâou),  ël. 
Rusé,  matois,  sournois. 

MARCAHWN,  s.  m.  (marcasdo).  Mar- 
cassin ,  le  petit  de  la  laie ,  petit  sanglier. 

MARGA8SITA ,  s.  f.  (marcassite)  ;  Mar- 
easêiîa ,  ital.  Marqueeita ,  esp.  port.  Mar- 
cassite, substance  minérale  brillante,  d'un 
jaune  d'or,  composée  de  fer ,  de  soufre,  d'une 
terre  à  laquelle  se  joint  quelquefois  acciden- 
tellement le  cuivre ,  et  dont  on  fait  quelques 
bijouteries  communes. 

Éty.  de  l'arabe  niarcainto,  m.  s. 

MAiEU:AT .  ARA ,  adj.  et  part,  (marcà , 
âde).  Marqué,  ée.  V.  Marc,  R. 

MARGAT ,  6.  m.  (marcà)  ;  makbat,  mu- 
cabîat,  et  mieux  M«KAT.  Mercat,  cat.  Mer- 
cado ,  esp.  port.  Mercato ,  ital.  Marché ,  lieu 
public  où  l'on  vend  des  denrées ,  l'assemblée 
de  ceux  qui  vendent  ou  achètent  dans  ce  lieu, 
prix,  condition  auxquelles  on  achète  une 
chose. 

Éty.  du  lat  mercatue,  le  même,  formé  de 
mercetp  marchandises.  V.  Jlferc,R. 

La  coutume  d'avoir  des  lieux  distincts  pour 
les  différentes  marchandises  qu'oi^  expose  aux 
marchés  est  très-anqenne  ;  et  c'est  proba- 
blement de  là  que  vinrent  les  noms  de  porta 
gregii ,  porta  ovium,  porta piêcium, porta 
eçuomm ,  Que  les  Hébreux  donnaient  aux 
portes  de  Jérusalem. 

L'qsage  de  conclure  les  marchés,  en  se  frap- 
pant dans  la  main,  est  très-ancien  aussi,  on 
l'appelait  eompra  palmadà,  dans  le  Xl"« 
si^I.e,et  cette  convention  manuelle  valait  un 
contrat. 

MARGE,  s.  f.  (marcé), Grâce,  misé- 
ricorde ;  discrétion ,  en  vieux  fr.  meret  : 
Gaiar  à  merce ,  être  à  la  discrétion  de  quel- 
qu'un. \,Mere,  R.  2. 

MARGEL,  nom  d'homme,  (marcèl);  ma- 
cBoo.  Marcello,  ital.  Marcel. 

Éty.  du  lat  mareellue. 

Pair.  Saint  Marcel,  évéque  de  Paris,  mort 
le  premier  novembre ,  au  comm.  du  V^« 
siècle ,  dont  l'Église  célèbre  la  fête  le  3  no- 
vembre. 

MARGELHA,  vl.  Marseille. 

MARCELIN,  nom  d'homme  (marcelïn)  ; 
MAcsuir.  MarceUino,  ital.  Marcellin. 

Éty.  ? 

L'Église  honore  quinze  Saints  de  ce  nom. 

MARGES.  MAMT,  radical  dérivé  du.  lat 
marcetcerey  mareeêco^  se  flétrir  ,  se  faner, 
ou  de  mtircere ,  marçeo ,  être  flétri ,  fané , 
passé.' 

De  marceseere, par  apoc.  marce$;  d'où  : 
Marcee-ir. 

De  marcei ,  par  le  changement  daetnf, 
marfee  ;  d'où  :  Marfes-ibU. 

De  marfee ,  par  apoc.  rnarf;  d'où  :  Marf- 
U,Marf'ir. 

MARGES  ,  s.  m.  vl.  dit  probablement 
pourMurcee,\e  royaume,  le  pays  deMurcie, 
en  Espagne. 

MARGESm ,  T.  a.  et  n.  vl.  makuw. 
Flétrir,  faner,  dessécher  ;  appaiser;  adoucir. 

Éty.  du  lat.  moeescere  ou  WMrceieere,  ip.  s. 
y.Marcée^  R. 


MAR 

MARGBIIRLB,  IRLA ,  adj.  vt  FléCrit- 
sable,  altéralde. 

MARCH,  radical  pris  du  latin  margo ^ 
wuirginie,  marge,  bord,  frontière,  mark, 
en  allemand ,  d'où  :  wkarehar ,  aller  sur  la 
frontière ,  partir.  On  dit  encore  aujourd'hui 
faire  marcher  des  troupes,  pour  les  faire  ptr- 
tir ,  les  mettre  en  campagne ,  les  dtrîjger  sur 
la  frontière,  où  se  trouve  ordinairemeiil 
l'ennemi  ;  d'où  la  basse  lat  motm»,  qui 
signifie  marche. 

De  «lor^a ,  par  apoc.  WMrg ,  el  par  le 
changement  du  g  ta  eh,  maréh ;  d'où  c 
Mareh-a ,  Du-wuMrcha  ,  Contra-wmrdui , 
March-^ir^  Entre^marchar  ,  Mareh-enrê  , 
Mareha-ped,  Marechau ,  Marechamis^ea  , 
Mmreee^àl ,  Tre^marchar,  Mare-a ,  iforfii* 
eean», 

MARCHA  ,  s.  f.  vl.  HAMA,  HAUQOA.  JfOT- 

sa,  esp.  ital.  Marche,  frontière  (Fune  provin- 
ce, d'un  étal,  marquisat. 

Êty.  du  lat  marMa,  m.  s. 

MARCHA ,  s.  f.  (mârtche);  Marxa,  cat. 
Marcha,  esp.  port.  Mareia,  ital.  Marche,  roa* 
te,  action  de  marcher,  chemin  que^  Ton  fait, 
mouvement  de  celui  qui  marche,  air  de  mu- 
sique militaire  qui  sert  è  guider  le  pas,  mon- 
vement  de  troupes  par  jour. 

Éty.  de  la  basse  lat.  marca,  qui  signifie  la 
même  chose  dans  les  constitutions  de  Gharte- 
magne.  V.  March,  R. 

MARCHA ,  nom  de  Keu.  La  Mardie  d'An- 
cêne. 

MARCHA-coom,  S.  m.  Corbeau,  pijke 
de  bois  qui  sort  d'un  mur  pour  soutenir  une 
poutre.  V.  Barbacana- 

MARGHAIRE,  S.  m.  (martchâiré).  Mar- 
cheur. V.  Caininaire  ti  March,  B* 

MARCHAND  ,  ANDA,  s.  (martchào, 
ânde)  ;  mbkcabucii,  msbc^ai».  Marxant ,  c^t. 
MercQnle,  esp.  it^l.  port.  Marchand,  ande , 
celui  ou  celle  qui  trafique  de  quelque  mar- 
chandise que  se  soit,  qui  fait  profession  d'a- 
cheter et  de  vendre,  acquéreur. 

Êty.  du  lat.  mercator,  m.  s.  V.  Mère ,  R . 

Marchand  de  logea,  négociant,  banquier. 

Marchand  de  blad,  btatier.  V.  Btadter. 

Marchand  d'aueeout,  oiselier. 

Marchand  de  chapmts,  paténôtrier. 

Marchand  de  peoue,  peaussier. 

Marchand  qu*eitala  uin$  Uie  earrierfus, 
brelandinier.   ' 

Marchand  de  ciergie,  clergter. 

Marchand  de  plumât,  plumassier. 

Marchand  de  canebe,  filassicr. 

Marchand  de  ferre,  ferron,  celui  qui  vend 
le  fer  en  barre,  ferronnier,  celui  qui  vend  des 
ouvrages  en  fer. 

ifarc^nd  depaU^,pailleur,  paîlleuse. 

Marchand  de  peousd'angmiUiaj  exprea- 
sion  ironique ,  pour  désigner  ua  marchuid 
qui  n'a  rien  ou  presque  rien. 

Marchand  de  vin,  marchand  metquin^ 

Marchand  de  blad,  marchand  danat. 

L'a  ges  de  marchand  que  toig<mr«  gagna, 

Fau  pu  leou  regardar  lou  aiqrc^aiid  qua 
la  marchandita, 

Bl^CHANDAmE,  S.  et  adj.  (marchan- 
dàïre).  Celui  qui  a  l'habitude  de  marchander. 

MARCHANDAR,  d.  m.  V.  Marcande- 
gear et  Merc,  R. 


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MAR 

MARCHAlimSA»  S.  f •  (loartcfaaiidiae)  ; 

MAflCBAMBIAt   BnaCAMVAHA*    MttCQHMiQf    îttl. 

MercaderiOf  esp.  iffreafida,port.  Marchan- 
dise, toulea  les  choses  qui  se  vendent  on  se- 
débilent,  soit  en  gros,  soit  en  détail. 

Éty.  dn  lat.  mêreatmra^  m.  s.  V.  Merék , 

MardUÈndisa  presentaâat  mUat  dounada 
on  wMspreioda,  Pr. 

MARCHANDOTyS.  m.  (martch|indé).  V. 
MurehoMdaun  et  ifere,  R. 

MJACBJlNDOUN,  s.  m.  (martchandénn); 


.  Mercêlot,  petit  marchand  qui  a  peu 
de  débit  ;  colporteur  qui  a  peu  de  marchan- 
dises, petit  mercier  qui  étale  ses  marchandi* 
ses  sur  les  places  publiques. 

Êty.  de  marchand  et  du  dim.  aun.  Voy. 
M$rc,  R. 

MARGHA-PED,  s.  m.  Marche-pied,  ter- 
me de  mar.  cordes  qui  sont  sous  les  grandes 
vergues,  sur  lesquelles  les  matelots  appuyent 
leurs  pieds.  V.  Marek^  R. 

MARCff  AR .  ▼.  n.  (martché);  Marchar, 
esp.  poK.  Marxaty  cat.  Mareiare,  ital.  Mar- 
cher. V.  Caminar, 

Èly.  de  marcha  et  de  ar.  V.  March ,  R. 

Marchât  sur  lou  chraHan^  marcher  sur  la 
chrétienté. 

WARcmON  ,  nom  d'homme  (  mart- 
chie-n);  wukmcmtam.  Melchior.  V.  Mauehuan. 

MARCHIS,  vl.  y.  Marquis. 

MARCI,  V.iferct. 

HARGI,  adj.  ?1.  d.  mars.  Champs  marcis^ 
socs  aquel  champs  un  jugavan  H  chavatler. 

MARGIAN  ,  nom  d'homme  (mareiàn); 
mjkmuMm,  maciaii.  Marcien. 

Patr.  L'Église  honore  âO  saints  de  ce  nom. 

MARCaOULE,  s.  m.  (marciôule),  dg. 
Herbe  qui  fait  tomber  les  dents.  Jasm. 

MARdR,  V.  a.  (marcir) ,  dl.  Maccrare, 
ital.  Macerar,  esp.  port.  Macérer,  faire  trem- 
per dans  l'eau.  V.  Faire  trcmpar. 

Êty.  du  lat.  maccrars,  m.  s.  V.  Marces,  R. 

MARCIT,  IDA,  adj.  et  p.  dl.  et  vl.  Macé- 
ré, ée,  flétri,  fané,  épuisé. 

Éty.  du  \éi.maceratus,  m.  s. 

MARGOT ,  s.  m.  (morcôt),  d.  bas  lim.  et 

MARCOTA,  V.  Margata. 

MARGCMTAR,  T.  a.  (morcota),  d.  bas 
Um.  V.  Margotar.  \ 

Marcotar  unprouets,  faire  naître  un  pro- 
cès d'un  autre  procès. 

MARGURIAO,  S.  f.  (marcuriàou).  Voy. 
Mcrcuriau, 

MARCX,  s.  m.  ?  I.  Mare,  marais.  V.  Jf ar,R. 

MARGT,  s.  f.  d.  vaud.  Merci.  V.  Merci 
et  Merc,  R.  â. 

MARRALHA,  V.  MsrdaXha. 

MARDA88IBR,  V.  Merdassier, 

lURDUCO  ,  inteij.  (mardisque).  MBr- 
dienne,  espèce  de  juron. 

MARDODS,  V.  Msrdaus  et  Merd,  R. 

MARDURGAR,  vl.  V.  Mandurcar. 

MARBA ,  s.  f.  (marée)  ;  nvz  bt  urun , 
HABITA.  Mareggiata,  ital.  Marea^esp.  cat. 
Mare 9  port.  Marée,  le  flux  et  le  reflux,  le 
mouvement  périodique  des  eaux  de  la  mer, 
par  lequel  ces  eaux  s'élèvent  et  s'abaissent, 
deui  fois  le  jour,  en  se  portant  des  Pôles 
k  rEquateur,  et  de  l'Equateur  aux  Pôles. 

Ély.  de  wukfCf  mer.  V.  Mar^  R. 


MAR 


On 


FLUX  ou  FLOT.  I«  nui 
REFLIJX  <m  JUSAIf  .  la 
PLKINE  MER ,  U  liMte  naré*  om  b  vmrét 

piM  grande  haniaar. 
BASSE  BCBR ,  loraqna  la  mar^ 


MAR 


591 


km 


L'attraction  que  le  soleil  et  la  lune  exercent 
sur  les  eaux  de  la  mer  est  la  cause  des  ma- 
rées, l'action  que  ces  astres  exercent  sur  la 
mer  relèvent  et  l'abaissent  deux  fois  dans 
un  jour,  ils  agissent  chacun  d'une  manière 
distincte,  et  de  la  combinaison  de  ces  deux 
actions  résultent  les  variations  que  l'on  ob- 
serve dans  ce  singulier  phénomène,  lorsque 
les  deux  marées  coïncident ,  la  marée  com- 
posée est  à  son  maximum ,  elle  est  alors 
la  somme  des  deux  marées  partielles.  C'est 
ce  qui  a  lieu  vers  les  pleines  et  nouvelles 
lunes  ou  vers  les  syzygies ,  et  elles  sont 
d'autant  plus  considérables  nue  la  lune  et 
le  soleil  sont  plus  rapproches  de  la  terre 
et  du  plan  de  l'Equateur. 

1IAREGHAI.A,  s.  f.  (maréchale).  Maré- 
chale, femme  d'un  maréchal  de  France. 

MARECHA0 ,  S.  m.  (maretchàou)  ;  Afa- 
riscal,  cat.  esp.  Marsschal^  port.  Mars- 
sciallo,  ital.  Maréchal,  titre  de  divers  of- 
Gciers  militaires,  et  particulièrement  de  ceux 
qu'on  nomme  maréchaux  de  France. 

Ety.  Barbazan  rejette  avec  raison,  l'opi- 
nion qui  fait  dériver  ce  mot  demar&,  cheval, 
V.  If anee^au,  parce  qu'il  n'y  a  aucune  ana- 
logie entre  les  fonctions  d'un  maréchal,  |ilre 
d'honneur,  et  celles  d'un  maréchal  ferrant  ; 
avec  plus  de  vraissemblance ,  il  le  tire  de 
margtnêf  abl.  de  margo^  bord,  frontière, 
et  de  capilalis ,  chef  ou  garde  de  la  fron- 
tière, et  de  marcha  f  en  vl.  V.  Marché  R. 

Le  premier  maréchal  de  France  qu'on 
trouve  avoir  quelque  commandement  dans 
les  armées,  est  Henri  Clément,  sous  Philippe 
Auguste. 

MARBGHAO-DE-GAMP ,  Maréchal  de 
camp,  officier  supérieur  dont  le  grade  vient 
immédiatement  après  celui  de  lieutenant- 
général,  et  qui  est  au-dessus  de  celui  de 
colonel. 

Éty.  V.  Marcchau  et  March,  R. 

Les  maréchaux  de  camp  furent  créés  sous 
le  règne  de  François  1«';  majs  ils  ne  l'étaient 
alors  que  par  commission ,  ce  ne  fut  que 
sous  Henri  IV  •  qu'ils  en  eurent  le  titre  par 
des  brevets  à  vie.  Dict.  des  Orig.  de  1777 , 
in- là. 

MAREGHAUSSEA ,  S.  f.  (maretchaous- 
sée).  Maréchaussée,  autrefois,  en  France, 
juridiction  des  prévôts,  des  maréchaux  de 
France  :  compagnie  de  gens  à  cheval  établie 
dans  chaque  généralité;  on  la  nomme  au- 
jourd'hui gendarmerie.  V.  March,  H. 

Cette  maréchaussée  ne  fut  créée,  en  Pro- 
vence, que  par  un  édît  de  1577 ,  et  elle 
ne  fut  d'abord  composée  que  de  18  archers. 
Coriolis,t.  l,p.239. 

MARBRRA ,  S.  f.  V.  Mal-herba. 

MARES,  S.  m.  vl.  MAMAn. Marine,  plage, 
bord  de  la  mer.  V.  Mar,  R. 

MARES,  adx*  vl«  Marin,  de  mer.  Voy. 
Marin, 

,  s.  r.  (marése),dl. Une  citrouille . 


MARBSGAGEOU8,  OOSA,  adj.  (mares- 
cajôus,  éuse).  Marécageux,  euse,  pldn  de 
marais.  Gare. 

MARESGAQI,  S.  m.  (marescàdgî).  ma- 
■BicAOB.  Marécage.  V.  Palun. 

Éty.  du  lat.  mariscusp  m.  s.  V.  Mar,  R. 

MARESCAI»,  6.  m.  vl.  V.  Marechau  et 
March ,  R. 

MARE8CAR,  V.  a.  v1.  Marquer,  (aire  fâ 
marque  pour  laquelle  on  percevait  un  droit. 
V.JITarc,  R. 

MARETA ,  S.  f.  (maréte).  Besace,  selon 
Garcin.  V.  Biassa. 

Éty.  du  ligurien ,  suivant  l'auteur  de  la 
Statis.  des  B.-du-Rh. 

MAREVILHA,  Garc.  V.  Merveitha. 

MARETA,  s.  f.  d.  béam.  Blarée.  Voy. 
Marea  et  Mar ,  R. 

MAREZA ,  s.  f.  (marèze).  Nom  languedo- 
cien de  quelques  variétés  de  courges ,  cul- 
tivées dans  le  département  de  l'Hérault. 

MARFEGA ,  S.  f.  (marfégue) ,  dl.  Marfa- 
ga ,  cat.  Paillasse  de  lit ,  sac  qui  renferme  lu 
paille.  V.  Palhassa. 

Car  Vunpus  nègre  que  la  pega^ 
Coucho  sanspaiUo  el  sans  marfégo. 
Le  Sage. 

MARFE8IRLB,  adj.  vl.  Flétri.  V.  MarfU 
et  Marces ,  R. 

MARFIR,  V.  n.  (marfir),  dl.  Flétrir, 
chiffonner,  faner. 

Ety.  du  lat.  marcere ,  m.  s.  V.  Mareet, 
Rad. 

MARFI8AR ,  V.  Mesfisar. 

MARFIT,  IDA,  lA,  a4j.  et  p.  (marf! , 
ide ,  le  ).  Engourdi ,  ie,  par  le  froid  :  Aver 
mar  fil ,  avoir  les  mains  potes,  d.  bts  lim. 
V.  Ôo6i,  On  le  dit  d'un  homme  fort,  d'une 
femme  robuste  :  Aquel  homme  n'est  pas 
marfit. 

Êty.  du  lat  marcere ,  être  flétri ,  languis- 
sant. V.  Marées,  K, 

MARFIT,  IDA ,  ac|j.  (marfl ,  ide} ;  pa«mt. 


FléUi  ,  ie ,  chiffon 


fané. 


bouchonné. 

Èty.  du  lat.  mareidus ,  flétri ,  languissant. 
V.  lfarcft,R. 

MARFOUNDAMENT;  d.  bas  lim.  Voy. 
Maurfoundament,  plus  usité. 

MARFOONDRE ,  V.  MarfunétuL 

MARFDELH,  s.  m.  (  marfueiU  ) ,  d.  de 
Barcel.  Le  feuijlet,  l'un  des  quatre  estomacs 
des  ruminants.  V.  Libre  et  Fulh ,  R. 

MARFONDIlffiNT ,  V.  Mourfunda- 
menL 

MARFONDUT,  Voy.  Afotif/bundre  et 
Mourfoundul. 

Ély.  de  matj  ma),  et  de  foundre,  fon- 
dre ,  suer  ,  mauvaise  sueur. 

MARC 9  radical,  pris  du  latin  inargo\ 
marginiSf  marge ,  bord,  rebord. 

De  margo ,  par  apoc.  marg ,  d'où  :  Maf- 
ge^ ,  Marge-ar.  Marj-a ,  Marr-ela. 

MARGA ,  vl.  V.  Manga  et  Mancha. 

MARGA,  s.  f.  (màrgue).  V.  Mancheu 

EUre  man  etmarga,  dl.  dans  un  instant, 
dans  un  din-d'œil* 

Marga  de  limoun,  toile  goudronnée  qui 
empêche  que  l'eau  de  la  mer  n^entre  dans 
le  vaisseau  du  côté  du  gouvernail.  V.  Mam^ 
Rad. 


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592 


lilAll 


MAROAONOUN,  S.  m.  (margagnônn). 
Anguille  longue  et  mince,  term.  d'Arles , 
de  Tarascon ,  etc.  selon  M.  Gardn. 

MAROAGNOUN ,  s.  m.  (margagnéun). 
Nom  qu'on  donne  ,  à  Nismes ,  à  la  myre. 
y.  Filai. 

MARGAL  ,8.  m.  (Biargàl).  Un  des  noms 
de  r ivraie.  V.  Juelh, 

MARGAL,  s.  m.  dl.  On  donne  encore 
ce  nom ,  dit  M.  de  Sauvages ,  à  une  herbe  h 
foin  qui  croit  dans  un  champ  après  qu'on  a 
.  coupé  le  blé. 

A  lamesado  qu'er  tan  Mlo , 
L'Air  parfuma ,  qu*e$  un  rtgal  • 
Fax  iouvm  que  $ur  lou  margal , 
S'aoublida  un  paou  la  pastourello. 
BoufounadM. 

MARGAI«,  s.  m.  dl.  Penchant  au  plai- 
^sir  sensuel ,  ou  ce  qu'on  appelle  du  tempé- 
rament. Sauv. 

MARGALH,  s.  m.  (margàill).  Pluie  dé- 
.  sagréable ,  temps  pluvreux ,  humide. 

Ëty.  de  mar^  mauvais,  et  de  ^alJi ,  eau. 

BIARGAI.HAR ,  v.  a.  (margaillà).  Faire 
an  temps  incertain ,  pleuvoir  ou  tomber  de 
la  neige  :  Si  margaïhia  toumbara  de  neou, 
ouploourà,  ce  qu'on  ne  peut  pas  rendre 
en  français  par  un  seul  mot. 

MARGAI^HAT .  ADA ,  a^.  et  p.  (mar- 
gaillà, àde)  ,dl.  Bariolé.  V.  Éarracanat. 

MARGAR,  V.  a.  (margà).  Emmancher. 
y.  Emmanchar, 

Éty.  de  margue ,  manche,  et  de  ar ,  met- 
tre un  manche.  V«  Man ,  E. 

MARGARIPA  ,  nom  de  femme  (marga- 

'  ride)  ;  dida  ,  moAttA ,  cota ,  massot  ,  iibbita  , 
-^iiA««oovomi  •  •ooToiw  •  onMi» ,  «bst.  Mar* 
garila  »  ital.  Marguerite. 

Patr.  Sainte  Margueriie,  vierge  eLmartyre, 
dont  l'Eglise  célèbre  la  fête  le  20  juillet. 

L'Église  honore  12  saintes  de  ce  nom. 

A  la  frandha  margarida ,  expression  ad?, 
franchement,  bonnement.  Avril. 

MARGARIDA ,  8.  f.  Marguerite  ,  cor- 
dage qu'on  amarre  en  certains  cas  au  milieu 
d'une  manoeuvre  dont  il  augmente  l'effet 
lorsqu'on  le  tire  avec  force  et  simultané- 
ment. 

MARGARIDA  ^  S.  f.  Nom  languedocien 
de  là  grande  marguerite.  V.  Margarideta- 
granda. 

MtARGARIDA,  8.  f.  v1.  mabooabita. 
Margarita,  anc.  cat.  esp.  port.  ital.  Perle. 
V.  Perla. 

Éty.  du  lat  margarita  j  m.  s. 

Dérivés  :  Margarida  ,  Margaridrtta , 
Margarid'ier, 

MARGARIDETA,  8.  f.  (marffaridéte)  ; 
ruiPABBLA  y  wimwAMULA.  Margartdeta ,  cat. 
Margarita,  esp.  Paquerelle,  Bellie  perennie, 
Lin.  plante  de  la  famille  des  Composées 
Corytnbifères  ,  commune  dans  les  prairies. 
V.  uar.  Belliaylveitriif  p.  55. 

Ëty.  Dîm.  de  margarida,  formé  du  lat. 
margarita ,  une  perle ,  parce  que  l'élégance 
de  ces  fleurs  les  a  fait  comparer  à  autant  de 
perles. 

MARGARIDETA .  S.  f.  On  donne  ce 
nom,  dans  plusieurs  endroits  de  la  Haute- 


MAR 

Provence,  à  l'arinique  pâquerette.  Amka 
bellidiaêtrum ,  De^,  Deronicum  bellidiat' 
trum.  Lin.  plante  de  la  même  famille  .que  4a 
précédente  qu'on  trouve  sur  les  rochers 
humides ,  h  Allos,  Seyoe ,  Coknars ,.  Barce- 
4onnette ,  etc. 

Ëty.  De  sa  resaemblance  avec  la  pâquerette. 

MARGARIDETA- asABDA ,  S.  f.-.MAB«A- 
MOA ,  MO  nu  oAc.  Grande  marguerite ,  œil 
de  bœuf ,  grande  pâquerette,  Chrysanthe^ 
mum  leucanthemum.  Lin.  plante  de  le  même 
famille  que  les  précédentes ,  qu'en  trouve 
communément  dans  les  champs  ,  où  on  la 
confond  avec  lo  Chryianthemum  maanmum, 
qui  doit  rentrer  dans  le  genre  des  Pyrèthres. 

On  donne  le  même  nom  à  Vanthemii'ar-- 
vensii,  à  Valensoles.  V,  Margaridier, 

MARGARIDETA,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Toulouse ,  au  lych- 
nis  fleur  de  coucou,  Lichnis  fto$  çuodi.  V. 
Margarida. 

MARGARIDETA-VOLA ,  S.  f.  Nom 
des  coccinelles,  selonM.Cast.  V.^e#U-tfoo«- 
bonrDiou. 

MARGARIDIER,  S.  ^.  (œargariéié). 
Camomille  sauvageon  camomille  des  champs, 
Anthemie  arvemit ,  Lin.  plante  de  la  famille 
des  Composées  Corymbifères ,  commune 
dans  les  champs.  V.  Car.  ChamœmeUm 
inodorum,  p.  101. 

Ëty.  de  margarida,  à  cause  de  la  ressem- 
blance de  %ts  fleurs  avec  celles  de  la  pâque- 
rette, et  delà  term.  mult.  ier.  V.  Margarida. 

On  donne  le  même  nom ,  dans  le  départe- 
ment des  Bouches- du-Rhône,  selon  l'auteur 
de  sa  Stat.  à  la  grande  marguerite,  V.  Mar- 
garideta-granda ,  et  dans  le  I^ng.  à  la 
comomille  romaine.  V.  Camamilha. 

MARGASSA,8.  f.  (margàsse).  Un  des 
noms  lang.  de  la  pie-grièche  grise.  Voy. 
Darnagat. 

Ëty.  ^e  mar ,  mauvaise ,  méchante ,  et  de 
gaaa,  pie. 

MARGAS8A ,  S.  f.  (margàsse).  Nom 
qu'on  donne ,  aux  environs  de  Montpellier , 
à  la  pie-grièche  rousse.  Voy.  Damagoi 
rouœ. 

MARGAS8AR ,  dl.  Jeter  :  Margasêar 
au  ioou,  jeter  à  terre  avec  humeor. 

Dtfi«  un  sranier  enfin  lou  margasseroun. 
Hy.  Morel. 

MARGAU ,  s.  m.  (margàou)  ;  HAmwAit , 

MABOSAO  ,  MABJAO  ,  WMOV  DB  CWUM,   Nom  qu'OU 

donne ,  dans  plusieurs  endroits  de  la  Basse- 
Provence,  au  patorin  annuel ,  Poa  annua, 
Lin.  plante  de  la  famille  des  Graminées, 
commune  dans  les  lieux  incultes  et  le  long 
des  chemins ,  ainsi  qu'aux  diverses  espèces 
d'ivraies.  V.  Jueilh. 

Ëty.  Ce  mot  est  ligurien,  selon  Faoteor  de 
la  Stat.  des  Bouches-du-Rhêne.  V.  Mar- 
grailh. 

MARGAU,  s.  m.  d.  Um.  Matou ,  chat 
mâle  et  entier. 

MARGE,  s.  m.  (màrdgé);  ifar^e,  cat. 
Petite  élévation,  monticule. 

Aro  eoa  per  on  grdt  UMos  tr«T«rM  m  aaifr , 
£  «nia  ît  foiMz  tU  wttt  pam  de  large. 
Bcrgoing. 

Envl.jnarge^bord. 


UAR 

,  s.  f.  (iBârdge);  Margime, 
Ital.  Margen^  esp.  Marge  ^  caL  Jf arww , 
port.  Marge,  blanc  réservé  autovr  d'vne 
page  écrite  ou  imprimée. 

Ëty, -du  lat.  margo,  ffiû,m.  s.V.Sfarg^  R. 

BIARGEA ,  d.  m.  V.  Maneha  et  Jfan,  R. 

MARGEAR,  ▼.  a.  (mardjâ).  Marger,  «a 
terme  d'impr.  *  compasser  -les  «largea  d'osé 
feuille  à  imprimer.  Y.  Marg,  R. 

MARGEAR,  ▼.4(1.  (mardjâ),  d. ée  BareH. 
rAiM  cMMTA.  On  le  dit ,  en  parianl  de  la 
terre  qui  sa  durak  à  la-tMiiact ,  à  la  aoile 
d'une  grosse  pluie  et  après  avoir  éfeèataiéft. 
.  MARGEARIOAa ,  S.  f.  pi.  (mordxonMM» 
d.  bas  Hm.  Petites  axcroissances  de  char 
qui  viennent  souvent  à  la  gorge  da  cochoo, 
marjieûH  ;  glandea^qui  se  trouvent  à  la  pvtie 
postérieure  de  la  langue  ;  ulcères  écrooèl* 
leux,  cicatrices  qu'ils  laissent 

MARCkEAWA,  s.  f.  {mardjàsse).  V^y. 
MarjaiiO, 

MARGE  AT ,  ATA ,  adj.  (mardjâ  ,âie), 
d.  de  Barceloonette.  Dont  la  surface  est  dur- 
cie, en  parlant  d'un  champ,  de  4a  terre. 

MARGEL ,  s.  m.  (mard^èl).  Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes,  à  l'ivraie  vivace.  V.  JueUx. 

MARGERIT ,  S.  m.  vl.  Renégat ,  apos- 
tat ,  paijure. 

MARGERMBNB  ,  adr.  vL  Principale»* 
ment.  V.  Majament  et  MaJ .  R. 

MARGINAL  ,  ALA  ,  adJ.  (mardginâl , 
aie)  ;  «uuioiifAii.  Marginale,  ital.  Marginal, 
cat.  esp.  port.  Marginal ,  aie,  qui  est  à  la 
marge  d'un  livre,  d'un  écrit.    . 

Ëty.  du  lat.  margo ,  marginie ,  margini 
appotitus. 

BIARGOT ,  s.  f.  (marge).  Nom  Qu'on  don- 
ne à  la  pie  quand  elle  est  privée.  V.  Agaaa. 

MàRQOT,  nom  de  femme.  \.  Marga- 
rida. 

Dans  le  Bas- Limousin ,  ce  nom  désigne 
une  espèce  de  coiffure  de  femme. 

Dans  le  Béarnais ,  c'est  un  terme  de  mé- 
pris, dérivé  alors  du  grec  H^f^Yoç  (margos)  , 
fou  ,  insensé  ,  extravagant. 

MARGOT,  s.  m.  Chanle-plenre.  Yoj. 
£mbut.  Avril. 

MARGOTA ,  a.  f.  (margôté)  ;  vamot  , 
«AMOTA.  Margotte,  itâl.  Marcotte ,  branche 
ou  rejeton  que  l'on  couche  en  terre  pour  lui 
faire  prendre  racine. 

Ëty.  de  margue,  dont  les  anciens  anteors 
latins  se  sont  servis  dans  la  mèihe  signifi- 
cation. 

MARGOTAR ,  ▼.  a.  (margoutâ)  ;  «Am- 
•OTAR,  MABttooTAB ,  MABcosTA».  MargoWnrê  » 
ital.  Margulhar ,  port.  Marcotter  ,  coucher 
4)es  branches  ou  des  rejetons  en  terre ,  pour 
leur  faire  prendre  racine. 

^ty.  de  margûta  et  dear. 

MARGOra* ,  s.  m.  (margôul).  Nom  ap'<Mi 
donne  aux  diverses  espèces  de  petits  Plon- 
geons ,  dans  les  environs  de  Montpellier. 

Ëty.  du  lat.  mergue. 

MARGOUli.  s.  m.  (margôul) ,  dl.  Pour 
tourillon.  V.Mandri, 

MARGOULHA.  s.  f.  fmargôoille).  Le 
castagneux ,  selon  Pelas,  v .  Caitagwmw. 

MARGOmbMAR ,  ▼.  a.  (morgouOiâ)  ,  d. 
bas  lim.  Arranger  quelque  chose  sans   or- 
dre, sans  goût, surtout  en  parlant  des 
;bille<neots. 


te- 


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MAR 

MARGOOLHAR ,  T.  Q.  («argouilki) ,  dl. 
Tremper  dans  l'ejni. 

MARGOULHIERA,  s.f.  (margouîlliére), 
dl.  V.  Mandri, 

MARGOOLHIS ,  8.  m.  (  margomlli  )  ; 
MAII0O9M.  Bourbier  ,  embarras  ;  bisbille  , 
bruit  sourd  et  confus ,  munnuce ,  désordre , 
confusion. 

Ély.  deinar,mer.  V.  Jfar,  R. 

Mettre  dins  Icu  tua r^oiiIAû ,  mettre  dans 
l'embarras. 

MtAROOm^IN ,  s.  m.  (margoulin) ,  dl. 
PauTre  rt  ma UTais  ouvrier. 

MARGOU^  ,  S.  m.  (wargoun),  d.  m. 
Tas  de  blé  non  encore  séparé  de  la  balle 
qu'on  entassfe  sur  l'aire  :  on  le  dit  aussi  de 
la  balle  entassée  lorsqu'on  a  éventé  le  blé, 
et  d'un  tas  de  paille  ,  Acion  II.  Avril.  Yoy. 
CavaUt. 

BiARGOUN ,  s.  m.  dl.  Bouts  de  man- 
che ou  amadis. 

Éty.  Dim.  de  «or^fa ,  manche.  V.  Man^ 
Rad. 

MARGOUTAR ,  V.  Margotar. 

MAROOUTOUN ,  nom  de  femme  (  mar- 
gontôun)  ;  Alt.  de  Margarita ,  v.  c.  m. 

Dérivés  :  Gota  ,  Goutoun. 

MARGOZ ,  s.  m.  (margos).  Chante-pleo- 
re.  V.  JE:m6w(. 

MARORAIS,  Gare.  V.  Margau. 

MARGRALH  .  8.   m.  (margràilh).  Un 


Marge 


vl.  Perle.  V.  Mar- 


ées noms  de  l'ivraie.  V.  Juelh. 

BI ARGUA,    s.  f.    vl.    nApos. 
bord.  V.  Margta, 

MARGARITA 
garida. 

MARGUE  ,  8.  m.  (margué).  Manche.  V. 
Blanche  et  Man,  R. 

MARGUILHIBR ,  8.  m.  (  iparguilUé  )  ; 

rABBICICH ,     MAIICTOSS ,  MABOOllBSP*     Maf^Ull- 

lier ,  celui  qui  a  le  soin  de  tout  ce  qui  re- 
garde la  fabrique  et  l'œuvre  d'une  paroisse. 

Éty.  du  la  t.  matrieulariMs,  le  mâne,  dans 
la  basse  latinité  »  fait  de  matricula .  matri- 
cule ,  rôle  y  parce  que  les  marguilliers  étaient 
les  gardiens  de  cette  matricule  sur  laquelle 
étaient  inscrits  tous  les  pauvres  qui  deman- 
daient l'aumône  è  la  porte  des  égUses.  Voy. 
MaUr ,  R. 

On  nomme  marguxlUrie  ,  la  charge.de 
roarguillier. 

L'article  70  de  la  loi  du  18  germinal  an 
10 .  a  ordonné  le  rétablissement  des  fabri- 
ques, et  par  conséquent  celui  des  marguil- 
liers. V.  Fabrica. 

MARHERBA ,  V.  Malherla, 

MARI ,  vl.  Mari ,  cat.  Pour  Marin  , 
V.  c.  m. 

MARI ,  nom  d'homme  ,sync.  de  Marins  ^ 
V.  c.  m. 

Il  existe  nn  Saint  Mari ,  mort  en  555 , 
dont  l'Eglise  honore  la  mémoire  le  37  jan- 
\ier. 

MARIA ,  nom  de  femme ,  (marie)  ;  m^- 
cKA.  Dont  les  diminutifs  sont  :  uMmtpvn ,  m^- 
aisTA ,  mniïïA ,  moiw  ,  ioa.  Maria  ,  cat.  esp. 
ilal.  Marie. 

Êty.  du  lat  Maria ,  de  sainte  Marie ,  mè- 
re de  J.-C. 

1^8  fêtes  célébrées  en  l'honneur  de  la 
Sainte  Yierge  sont  :  la  Circoncision  »  le 
1«' janvier;  sa  ÇQnceplion ,  le  8  déccm|)re; 

TOM,  II, 


MAR 

sa  Nativité  j  le  S  septembre  ;  sa  Présentation 
au  temple ,  le  21  novembre  ;  la  Conception 
du  verbe  ou  l'Annonciation ,  le  25  mars  ; 
la  Visitation j  le  2  juillet;  la  Purification ,  le 
2  février  ;  l'Assomption ,  le  15  août. 

L'Eglise  honore  30  saintes  de  ce  nom. 

MARIAGI ,  s.  f.  (mariàdgi)  ;  nAmioACB , 
MABiAOB.  Maridatge,  cat.  Maridajey  esp. 
Maritaggio ,  ital.  Mariage,  union  légale  de 
l'homme  et  de  la  femme  :  L'un  des  sept  sa- 
crements; la  solemnité  des  noces;  jeu  de 
cartes  :  la  réunion  de  la  noce. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  maritagium ,  formé 
de  marittis  et  de  agert ,  ou  par  ait.  de  ma- 
f.rtmontum.  V.  Marit,  R. 

L'institution  du  mariage  aussi  ancienne 
que  le  monde,  se  célébrait  d'une  manière  très- 
simple  chez  les  Hébreux.  Quand  Tobie  eut 
demandé  Sara  en  mariage ,  Raguel  prit  la 
main  droite  de  sa  fille  ,  et  la  mit  dans  la 
main  droite  de  l'époux  ;  puis  il  écrivit  et  ca- 
cheta le  contrat  ;  à  ces  engagements  suc- 
céda nn  festin,  et  la  bénédiction  des  époux. 

BufTon,  Parcieux,  Haigarth ,  Hufeland  et 
Sainclair ,  ont  démontré  que  non-seulement 
le  mariage  n'était  point  contraire  à  la  longé- 
vité, mais  qu'il  en  était  même  une  des  prin- 
cipales causes. 

Lorsqu'à  Rome  on  conduisait  une  nouvelle 
mariée  au  lit  nuptial ,  on  portait  devant  elle 
une  quenouille  et  de  la  laine ,  comme  pour 
l'avertir  qu'elle  devait  mener  une  vie  appli- 
quée et  laborieuse. 

Cet  usage  était  encore  assez  régulièrement 
observée  dans  la  montagne ,  avant  la  révo- 
lution. 

La  coutume  de  marier  l'atnée  des  filles  la 
première  a  été  observée  dès  les  premiers 
temps  de  la  société.  Lorsque  Jacob  se  plai- 
gnit à  Laban  de  ce  qu'il  lui  avait  donné  Lia 
au  lieu  de  Rachel  pour  laquelle  il  l'avait  servi 
pendant  sept  ans  ,  Laban  lui  répondit  : 
«  Non  est  in  loco  nostro  consuetudtnii ,  ut 
minores  antè  tradamus  ad  nuptias  ».  La 
coutume  de  notre  pays  ne  permet  pas  qu'on 
marie  les  plus  jeunes  les  premiers.  Gén. 
C.  29.^  26. 

Per  a^el  sant  assemUagi 
J)e  douëi  coOersnoun  s'en/a  qu*un, 
Mimas  vous  sensa  partagi. 
Rendez-vous  lou  hen  coumun; 
Que  la  peno ,  sié  pariera 
fie  Vun  et  Vautre  coustat, 
Quan  la  concord'esentiero 
Diou  bénisse  voueslre  eiai. 
David. 

P'après  les  lois  nouvelles ,  les  hommes  ne 
peuvent  contracter  mariage  avant  18  ans 
révolus,  et  les  femmes  avant  15  ans,  à  moins 
qqe  pour  des  motifs  graves ,  le  gouverne- 
ment n'ait  accordé  des  dispenses  d'âge. 
Code  civil ,  Art.  144  et  145. 

MARIA-MEGA ,  V.  Santa-niUmcha. 

MARIA-MICAS,  S.  f.  (marie-miques) , 
dl.  MAmA-MBCA.  Une  sainte  nitoucbe.  Voy. 
Santa-nitoucha. 

MARIANNA ,  nom  de  femme  (marie  âne); 
MiAKA,  ittQiiAiiA.  Morionna ,  ital.  Marianne. 

Ëty.  de  sainte  Marianne  d'Assyrie ,  vierge 
do  premier  siècle ,  dont  l'Eglise  honore  la 
jmémoire ,  ep  Oric;Dt,  le  t7  février ,  ou  <Je 


MAR 


593 


sainte  Matiaime  de  Perse,  vierge  etjnartyre* 
honorée  le  9  juin. 
MARIARMA,  S.  f.  (mariàrme)  ;  usop. 

MAimAKMAS,  MKTSABMA,  HAOBlOiA.  NORIS  qu'OQ 

donne,  dans  la  Basse-Provence,  à  l'hysope, 
Hyssopus  offieinaliSf  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Labiées,  commune  dans  les  lieux  secs 
de  la  Provence-Méridionale. 

Êty.  Ce  nom  est  probablement  une  altéra- 
tion de  maffia  herba ,  mauvaise  herbe. 
L'hysopc  a  une  odeur  pénétrante  et  aj^réable, 
ses  sommités  sont  employées  en  infusion 
comme  toniques  et  stimulantes. 

MtARIA-SALOPA,  S.  f.  (marie^alôpe). 
Marie-salope,  bateau  destiné  à  transporter  la 
Tase  d'un  port. 

MARIATCUES,  vL  Maridolge^  cat  Voy.^ 
Maridatge  et  Mariagi, 

MARIRLB,  s.  m.  (marible).  On  donne 
ce  nom'aumarruk>e  ordinaire^  en  Languedoc^ 
V.  Bouen  Hblet,  et  par  analogie  de  ressem- 
blance au  marrube  noir  •  Ballota  fmlida , 
Lin.  qu'on  trouve  le  long  des  chemins. 

Éty.  ifartôl*  est  une  jaltér.  du  lat.  marru^ 
bium. 

MARICHA,  8.  f.  (mariche),  d.  m.  Voy. 
Maliça. 

MARIDABLE,  ARLA,  Voy.  Manda- 
ioaire, 

BIAR^DADA ,  S.  f«  (maridàde)  ;  Mart- 
dada,  cat.  Maritata  ,  ilal.  L'épousée,  la 
nouvelle  mariée.  V.  Novi  etilfarti,  R. 

MARIDADOUIRE  ,  A  ,  adj.  (marida- 
douïré  ,  ôuïre)  ;  maiodapoiwa  ,  mamtovma  « 
MABiABLB  ,  MABioABLB.  Maridble  y  qui  est  en 
âge  d'être  marié  ;  nubile. 

Ély.  de  maridada  et  de  outra ,  suscepti- 
ble d'être  marié.  V.  ilfaftt,R. 

MARIDADOUR ,  V.  i^artdadotttf  e. 

MARIDAI>OURA»  dl.  V.JJfartdadotttVa 
filMarU,  R.  .  ..    ^  . 

MARIDAGB,  8.  m.  (mondàdze),  d.  bas 
lim.  ilf aridat^e,  cat.  Pour  mariage,  Voy. 
Mariagi  et  Marit ,  R.  on  le  dit  aussi  pour 
dot  :  Li  oun  fach  un  baun  maridage^  on  lui 
afaitunebonnedot. 

MARIDAIRE ,  8.  m.  (marioàlré).  Ma- 
rieur, euse,  faiseur  de  mariages  ;  qui  s'en- 
tremet pour  faire  marier. 

Ély.  de  martd  et  de  aire ,  litt.  qui  fait  des 
maris.  \,  Marit,  K, 

MARIDAMEN,  adv.  vl.  «AnioAmaT. 
Tristement. 

Ély.  du  lat.  mcsror,  tristesse. 

MARIDAMEN ,  S.  m.  vl.  Maritamento, 
iUl.  Mariage.  V.  Mariagi  et  Jlfartt,  R. 

MAB^AR,  V.  a.  (maridà);  bbcaftap, 
MABiAB.  Maritar^,  ilal.  Maridar ,  anc.  cal. 
esp.  Marier,  unir  légalement  parle  manage, 
un  homme  et  une  femme;  fig.  joindre ,  unir, 
allier,  accoupler. 

Éty.  du  lat.  maritar£ ,  formé  de  martlet 
de  ar ,  litt.  faire ,  prendre  un  mari,  ou  de 
maritus  et  de  itare,  aller.  V.  Marit,  R. 

l/Egliso  s' occupant  de  J.  Christ  qWattendi, 
Dins  lou  tems  de  VAvent ,  défende 
Pi  Chrestian  de  si  marida. 
Gautier. 

I     La  langue  romane  plus  riche  n'employait 
le  mot  maridar,  qu'à  l'égard  de  la  fcmw9 


75 

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ogie 


5^4 


MAR 


qui  praiait  no  mari,  se  servant  de  molhirar: 
pour  l'homme  qui  prend  femme ,  mulier 


MABIDAR  81^  V.  r.  •  shoaliab.  Mari- 
tarii,  ital.  Se  marier ,  contracter  mariage. 

MARIDAT,  ADA,  adj.  et  s.  (manda, 
àde),  et  par  sync.  mabiat,  hamao.  Marié,  ée, 
gui  a  contracté  mariage  »  qui  est  uni ,  allié 
iQtlinement. 

Éty.  du  lat.  mariiatuê ,  ou  de  marit  et  de 
ol,  ada,  litt.  fait  mari.  V.  Marit,  R. 

MARIDATGE ,  8.  (maridàtgéj»  dg.  Jasm. 
■AatATOB.  Maridalge^^  cat.  Mandage ,  esp. 
Maritaggio,  ital.  Mariage.  Y.  Mariagi. 

MARIETA ,  nom  de  femme  (mariète). 
Un  des  diminutifs  de  Maria,  v.  c.  m.  Ma- 
rieUa,  ital.  Manon. 

MARI-MARAT,  eipr.   proT.    (mari- 
marà),  d.  lim.  Dispute,  querelle. 
Éty.  Cest  une  onomatopée. 

SN,  tI.  y.  Marrimen, 
SN,  s.  m.  t1.  Douleur,  affliction. 
Ëty.  du  lat.  mœror,  m.  s. 
MARIN ,  s.  m.  (marîn)  ;  Marinajo^  ital. 
Jfarifiero,  esp.  Marinheiro.  port.  Mann, 
homme  de  mer,  soldat  attaché  a  la  marine. 
Ety.  du  lat.  mare,  la  mer.  V.  Mar,  R. 
MARIN,  s.  m.  MAAoïAt.  AOTAH.  Vcnt  do 
la  mer,  vent  du  Sud ,  relativement  à  la  Pro- 
vence. V.  Afar. 

Màmm  BLAMc ,  vent  d'Est  sec  et  chaud.  A 
Nismes,  on  donne  ce  nom  à  un  vent  du  Sud 
qui ,  au  printemps  et  plus  rarement  en  au* 
lomne,  au  lieu  d'amener  la  pluie,  entretient 
la  sérénité  du  ciel.  Ce  vent  est  chaud  sans 
être  accablant,  et  il  hâte  singulièrement  la 
végétation,  selon  les  auteurs  de  la  Statist. 
de  Nismes. 

MARIN,  INA,  adj.  vl.  ma».  Mari,  cat. 
Marino,  esp.  ital.  Mann,  ine  ;  de  mer. 
Éty.  du  lat.  marinui,  m.  s.  V.  JRfar,  R. 
MARINA,  s.  f.  vl.  Marina,  cat.  esp.  ital. 
Plage,  côte,  rivage,  mer.  Y.  Marina. 

MARINA  ,  nom  de  femme  (  marine)  ; 
Marina,  ital.  Marine. 

L'Église  honore  quatre  saintes  de  ce  nom, 
le  8  février,  9  et  18  juin,  17  et  18  juillet. 

MARINA,  s.  f.  (marine);  Marina,  ital. 
e^p.  Marinha ,  port.  Manna ,  cat.  Marine , 
science  de  la  navigation  sur  mer ,  tout  ce 
qui  la  concerne  ;  odeur,  goût  de  la  mer. 

Ëty.  de  marhiui ,  marina,  qui  est  relatif 
k  la  mbr.  Y.  Mar,  R. 

On  n'est  d'accord  ni  sur  l'origine  ni  sur 
les  auteurs  de  l'invention  de  cette  science. 
Clément  d'Alexandrie ,  attribue  à  Atlas , 
l'art  de  construire  les  vaisseaux  ;  Hérodote, 
en  fait  honneur  à  Neptune  ;  Strabon  à  En- 
thras,  etc.  L'auteur  du  Dict.  desOrig.de 
1777 ,  inl2 ,  dit  que  Fart  de  naviguer  fut 
inventé  par  ceux  des  descendants  de  Noë,  qui 
se  Gxèrent  sur  les  côtes  de  la  Palestine.  Ces 
peuples,  connus  dans  l' Ecriture-Sainte  sous 
le  nom  deChananéemei  Phéniciens,  par  les 
Grecs ,  étaient  voisins  du  Liban  et  de  quel- 
ques autres  montagnes  qui  leur  offraient  des 
Dois  de  construction ,  et  ils  avaient  des  ports 
commodes  et  sûrs.  Déjà  du  temps  d'Abra- 
ham, ils  avaient  couru  les  côtes  de  la  Grèce . 
poisqu'on  leur  reprochait  d'v  avoir  enlevé 
10  p  fille  d'Inachus ,  qui  régnait  vers  le  temps  1 
de  h  naissance  d'Isaac.  I 


MAR 

An  rapport  de  Pline,  les  anciens  Francs  ou 
Germains ,  étaient  les  peuples  de  l'Europe 
qui  entendaient  le  mieux  la  marine.  Leurs 
vaisseaux  étaient  faits  de  plusieurs  cuirs 
cousus  ensemble,  ou  d'osier  couvert  de  cuirs, 
ils  n'avaient  ni  voiles  ni  proue ,  et  n'avan- 
çaient qu'à  force  de  rames. 

Les  premiers  exploits  maritimes  que  nous 
connaissions  depuis  l'établissement  de  nos 
rois,  en  deçà  du  Rhin  ,  est  l'expédition  de 
Théodébert,  roi  de  Metz,  contre  Cochiliac, 
roi  des  Danois.  Dict.  des  Orig.  de  1777, 
in-S». 

En  807,  Chariemagne  se  créa  une  marine, 
il  établit  à  Boulogne  un  arsenal  principal 
et  y  releva  l'ancien  phare  bâti  par  Galigula 
ou  Jules  César. 

En  1230 ,  Louis  IX  rétablit  la  marine 
française. 

En  168*2,  Golbert  fonda  les  écoles  de  la 
marine  de  Brest  et  de  Toulon. 

MARINA,  s.  f.  Yentde  mer. 

La  marina  rougea 
Aura  ou  piégea  bougea, 

Prov.  des  Gevennes. 

MARINADA,  8.  f.  (marinade).  Temps 
pendant  lequel  souffle  le  vent  du  Midi,  appelé, 
marin,  dans  la  montagne,  pluie  qui  en  est 
souvent  la  suite.  Y.  Eemouria. 

Éty.  de  marin  et  de  ada,  Y.  Mar,  R. 

MARINADA,  s.  f.  (marinade).  Saumure, 
apprêt  ou  assaisonnement  du  poisson  mari- 
né, espèce  de  sauce.  Y.  Mar,  R. 

MARINAR,  V.  n.  (marina).  On  le  dit,  en 
parlant  du  vent,  quand  c'est  celui  du  Sud  qui 
souffle. 

Marina,  le  vent  du  Sud  règne,  souffle. 

Êty.  de  marin  et  de  ar,  Y.  Mar,  R. 

MARINAR ,  V.  a.  Marinare,  ital.  Mari- 
ner, faire  cuire  du  poisson  et  l'assaisonner 
de  manière  qu'il  puisse  se  conserver  long- 
temps, en  le  tenant  dans  l'huile ,  mariner  les 
viandes,  les  faire  tremper  dans  le  vinaigre  ou 
les  apprêter  comme  le  poisson  que  l'on  veut 
conserver.  Y.  Mar,  R. 

MARINAT,  ADA,adj.  etp.  (marina,  àde). 
Mariné,  ée,  trempé  ou  conservé  dans  la  sau- 
mure, dans  fhuile,  etc. 

Ëty.  de  marina,  sous-entendu  at^ua,  et  de 
ada,  Y.  Mar,  R. 

MARINAT,  ADA,  adj.  Mariné,  ée,qui  a 
été  gâté  par  l'eau  de  la  mer,  avarié. 

Café  marinai,  café  mariné  ou  avarié. 

Ëty.  de  marina  et  de  at,  qui  a  une  odeur 
de  marine. 

MARINGBANA,s.f.  (marindjàne);  m- 

■mCBAIIA,  TIBOASB,  TIAOASB,  AOBBaGIRA ,  AOBIM, 

.  Aubergine,  melongène,  Solanum 


melon^ena.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Sola- 
nées,  mdigène  en  Asie,  en  Afrique  et  en  Amé- 
rique, et  cultivée  dans  tous  les  pays  tempé- 
rés comme  plante  potagère. 

Ety.  du  lat.  melongena,  formé  par  corrup- 
tion de  malum  gênerai,  parce  qu'on  était 
dans  la  persuasion  que  cette  plante  était  vé- 
néneuse. 

MARINIER ,  s.  m.  (marinié)  ;  Mariner, 
cat.  Marinera,  esp.  Marinheiro ,  port.  Ma- 
rinaro,  ital.  Marroier ,  matelot  qui  conduit 
les  grosses  barques  sur  les  grandes  rivières. 

fity.  de  marina  et  de  ûr.  Y.  Mar^  R« 


MAR 

MARINIER, adj.  Officier  marinier,  ba« 
officier  qui  commande  les  matelots  soos  l'au- 
torité des  officiers  de  l'état  major.  Y.  Mar, 
Rad. 

MARIOTA8,  S.  f.  pi.  (mariôtes).  anc.  d. 
de  Carp.  Marionnettes.  V.  Mariouneta. 

MARIDUN,  nom  de  femme  (marléon). 
Dim.  de  Maria,  v.  c.  m. 

MARIDUNBTA,  s.f.  (marionnéte);  ha- 
■osfTA ,  HABiovA.  Marioonettc ,  petite  figure 
en  plein  relief,  qu'on  fait  remuer  et  gestioiler 
au  moyen  d'un  mécanisme  quelconque ,  fig. 
petite  femme,  personne  sans  caractère  quefoo 
fait  mouvoir  à  volonté. 

Éty.  de  mariou,  dim.  de  marte,  selon  Mé- 
nage, comme  si  l'on  disait  petiiei  wwriee  oa 
petites  filles,  en  prenant  l'espèce  pour  le  gen- 
re. Jaufiret  fait  dériver  ce  met  du  grec 
(Acoota  (môria) ,  folie. 

Hérodote,  Xénophon,  Socrate,  Aristote  et 
Platon ,  ont  parié  des  marionnettes  comme 
d'une  chose  très-connue  de  leur  temps.  Il 
parait  qu'on  les  avait  ensuite  perdues  de  vue 
puisque  parmi  nous  on  s'accorde  à  en  attri- 
buer l'invention  à  Jean  Rrioché,  charlatan 
qui  vivait  dans  le  XV11*« siècle. 

Les  Grecs  les  connaissaient  sous  le  nom  de 
veupdvTcaora  (  neurospasta  ).  mis  en  idouve- 
ment  par  de  petites  cordes. 

MARIR ,  V.  n.  vl.  Souffirir.  V.  Marrir. 

Ëty.  du  lat.  mœrere,  m.  s. 

MARIR  SE,  V.  r.  (se  mori) ,  d.  bas  lim. 
S'égarer,  se  fourvoyer.  V.  Se  perdre  et  S^m- 
Iraviar. 

Êty.  Alt.  de  l'ital.  emarrire,  m.  s. 

MARIT,  IDA ,  adj.  et  p.  (mori,  ide) ,  d. 
bas  lim.  Egaré,  fourvoyé,  fâché.  V.  MarrU, 

MARIT,  MARIO,  MABi,  radical  dérivé  du  lat. 
maritue,  époux,  mari,  formé  de  ma$,  marit, 
mâle. 

De  maritut,  par  apoc.  marit;  d'où  :  Afa- 
rit,  Marit-aliê,  Marit-ousa. 

De  marit,  par  le  changement  de  t  en  d, 
martd;d'où:  Det-maridar,  Marid-ar,  Re^ 
maridar,Marid'at,  Re-maridat,  A-mari^ 
dar,  Marid-ada,  Dee-maridat ,  Maridad^ 
aura ,  Marid-age  ,  Maridaire,  Marid-a- 
dour,  Maridad^ouira,  Fon-mariage, 

De  marid,  par  la  suppression  de  d,  mari; 
d'où  :  Mari-agi,  Marult, 

MARIT,  s.  m.  (mari):  Marito,  ital.  Ma- 
rido,  esp.  port.  Marit,  cat.  Mari ,  celui  qui 
est  joint  à  une  femme  par  le  lien  conjugal. 

ély.  du  lat.  maritue,  m.  s.  V.  Marit,  R. 

L'autorité  que  nos  lois  donnent  à  l'époux 
sur  son  épouse  est  d'institution  divine. 

La  puissance  du  mari  sur  la  femme  a  pré- 
cédé toutes  les  autres  puissances,  car  Dieu  dît 
à  la  femme  après  l'avoir  créée  qu'elle  serait 
sous  la  puissance  de  son  mari  ;  Sara  obéis- 
sait à  Abraham  et  l'appelait  son  seigneur. 
Saint  Paul,  dans  sa  première  épltre  aux  Co- 
rinthiens, dit  que  le  mari  est  le  chef  de  la 
femme,  etc. 

MARITAL,  ALA,  adj.  hautao.  Mari- 
tal, qui  convient,  qui  appartient  au  mari. 

Ety.  du  lat.  maritalis,  m.  s.  V.  Marit, 
Rad. 

MARITALAMENT  ,   adv.    (  mariUla- 
méin).  Maritalement,  en  bon  mari. 
MARITIM,  vl.  Maritim,  cat.  V.  JfaH- 


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MAR 

WUBmuAL,  adj.  vl.  Maridme.  Y.  Ma- 
nftmeetAfar.R. 

MJJUTDIE ,  mA,  adj.  (maritime,  ime)  ; 
Maritim,  cat.  Mariitimo,  ilal.  Maritimo, 
esp.  port.  Maritime,  qui  regarde,  qui  coocer- 
nelamer,  la  marine. 

Éty.  du  lat.  marilimus ,  formé  de  mari 
finitimuêy  voisin  de  la  mer.  V.  Mar,  K. 

MARITOUSA ,  dl.  V.  Maridadouira  et 
MarU.  R. 

MARIOS,  nom  d'homme  (mariùs)  ;  Mario^ 
ital.  Mariua. 

Èty.  du  lat.  Mariui. 

L'Église  honore  quatre  saints  de  ce  nom, 
les  19  janvier,  12  mars  et  31  décembre. 

MABJA,  s.  f.  vl.  Haie,  clôture,  entou- 
rage. 

Ety.  du  lat.  mar^o,  bord.  V.  Marg,  R. 

MARJASBO,  s.  m.  (marjàsse).  Faui  bra- 
ve ,  freluquet ,  fanfaron ,  vaillant ,  généreux. 
Sauv. 

Ëty.  du  lat.  tnan  jaetam ,  ou  plutôt  de 
man  et  du  dépréciatif  a<#o.  Y.  Man^  R. 

Qaanl  •!•  McttriM  que  mi  pnMnas, 

PreCeru  UU,  m  jimU,  et  fn  II  faire  arMta. 

S'a!!  «t'artiMBs  es  |»a«m.' et  leli.  ear  Gui  paa  lo«  mmrfatsa. 

Mi#rrgur<li  coamo  «n  inowîieMww, 

Prucbi  d'aatoura  «Too  tan  rcnoom. 

Groe. 

MARJOULANA    8ALVAGEA  ,    8.     f. 

(mardjoulàne  sabàtge).  Nom  que  porte ,  aux 
environs  de  Toulouse ,  l'origan  vulgaire.  Y. 
Majurana^fera. 

MARJOULBNA.  8.  f.  (  mardjoulène  ). 
Nom  qu'on  donne,  à  Nismes ,  à  la  marjolène. 
Y.  Majurana. 

MARLA,  s.  f.  anc.  béarn.  Mariais,  mar- 
lays,  marie,  signiGe,  en  vieux  français,  marne, 
terre  grasse  et  calcaire  dont  on  sie  sert  pour 
engraisser  les  terres.  Roq. 

Caseun  pcTtra  trege  maria  de  mariera. 
Fors  etCost.  de  Béarn. 


1,8.  m.  Y.  Merlan, 

MtARULT,  ADA,  adj.  anc.  béarn.  Mar- 
né, ée,  terre  à  laquelle  on  a  ajouté  de  la  marne. 

Bf  ARIaBRA ,  s.  f.  anc.  béarn.  Marnière, 
carrière  d*où  l'on  retire  de  la  marne.  V. 
Maria, 

MARLET,  s.  m.  (marié).  Créneau,  entail- 
le au  sommet  d'un  mur.  Ach. 

MARLET ,  s.  m.  (marié).  Banc.  Cast.  Y. 
Banquet. 

MARLIIS,  s.  m.  (mariùs);  Poutasêou 
verou,  ^  Nice.  Nom  qu'on  donne,  dans  le  dé- 
partement des  Bouches-du- Rhône,  au  gade 
0ey,  Gadus  virem ,  Lin.  poisson  de  Tordre 
4es  Holobranches  et  de  la  fam.  des  Jugulai- 
res ou  Auchénoptères  (à  nageoires  au  cou), 
on  je  nomme  merlan,  k  Toulon. 

Éty.  du  Ut.  mari$4ueiuê,  Y.  Mar,  R. 

Couchar  lou  wwrlui,  être  errant  et  misé- 
rable. 

HARUmUE-GHABlP,  8.  m.  (marlùs- 
-dé-tchàn)  :  lunuc-DB-caAMr.  Chardon  marie. 
Cast.  V.  CanipaU'blane, 

HARUJSSA .  8.  f.  (  marlùsse)  ;  nuottA, 
m^cAMMM^Mi.  Merluaa,  cat.  if^luKO,  ital.  ifer- 
f  usa,  esp.  Merluche,  poisson  desséché  et  salé, 
.connu  sous  le  nom  de  morue,  Morrkua  vuÙ 
gariêf  Dict.  Se.  Nat.  Gadus  morrhua ,  Lin. 


MAR 

poisson  de  Tordre  des  Holobranches  et  de  la 
fam.  des  Jugulaires  ou  Auchénoptères  (à  na- 
geoires au  cou). 

Ëty.  du  lat.  marûluctui,  brochet  de  mer, 
selon  Ménage.  Y.  Jfar,  R. 

En  terme  de  cuisine,  on  distingue  dans  une 
merluche,  la  eréle,  l'entre  deux^  le  flanchet  et 
la  queue. 

Ce  poisson,  dont  la  taille  ordinaire  est  d'un 
mètre,  arrive  cependant  quelquefois  à  un  mè- 
tre et  demi  et  même  davantage ,  son  poids 
varie  aus^i  entre  6  et  40  kilog.  Il  habite  plus 
particulièrement  la  portion  de  TOcéan-Sep- 
tenlrional,  comprise  entre  le  quarantième  et 
le  soixante-sixième  degré  de  latitude.  On  le 
pèche  dans  ()lusieurs  localités  du  Nord,  mais 
l'endroit  qui  le  fournit  avec  une  profusion 
incroyable  est  Tlle  de  sable  connue  sous  le 
nom  de  Banc-de-Terre-Neuve. 

C'est  là  que  depuis  le  commencement  du 
XVlB«siècle,  époque  à  laquelle  Gaspard  de 
Corte  Real,  gentilhomme  portugais,  s'arrêta  le 
premier  et  donna  l'éveil  sur  les  avantages  que 
ce  lieu  offrait  pour  la  pèche  de  ce  poisson. 

C'est  là  dis-je,  que  tous  les  vaisseaux  dits 
terre-neiiviens  ou  pécheurs  de  morue,  vont 
de  tous  les  ports  de  TËurope,  faire  des  captu- 
res qui  n'ont  souvent  d'autres  borne  que  le 
nombre  de  bras  ou  des  instruments  em- 
ployés. 

La  fécondité  de  ce  poisson  est  telle  que 
Leuwenhoëck  dit  avoir  compté,  dans  Tovaire 
d'une  femelle ,  ^.344,000  œufs. 

La  chair  n'est  pas  la  seule  partie  de  la 
morue  qu'on  puisse  employer  utilement. 

Sa  langue  salée  est  un  mets  délicat. 

Ses  branchies  servent  d'appât  pour  sa  pro- 
pre pèche. 

Son  foi,  fournit  un  aliment  agréable  et  une 
huile  aussi  utile  que  celle  de  la  baleine. 

Sa  vessie  natatoire  donne  de  Texcellente 
ichthyocolle. 

Sa  tète  nourrit  les  pécheurs  et  leurs  fa- 
milles. 

Ses  osservent  d'aliment  aux  chiens ,  et  ses 
intestins  préparés  fournissent  le  mets  connu 
sous  les  noms  de  rougues  et  raves. 

MARLUSSA,  s.  r.  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne  ,  en  Provence ,  au  merlan  salé  de  la 
Méditerranée.  Y.  Merlan  et  Mar,  R. 

BIARL088ADA ,  S.  f.  (marlussàde)  ;  ■■■- 
LostABB.  Ragoût  de  morue. 

Ëty.  de  merluisa  et  de  la  term.  ada , 
fait  avec  de  la  merluche.  Y.  Mar,  R. 

Et  s* ai  quatre  fes  de  peisi  qun , 
Quarante  fes  la  merlussada  ,  ete, 
Coye. 

MtARLUSSIAIRE ,  8.  m.  (mariussiàTré). 
Un  terre- neuvier,  vaisseau  qui  va  à  la  pèche 
de  la  morue ,  sur  les  bancs  de  Terre-Neuve. 

Éty.  ûemarlussa  et  de  aire,  Y.  Jfar,  R. 

MARLUSSIERA ,  S.  f.  (marliissiérc)  ; 
MBBLostiKiiA ,  MBB&vMAnA.  Marchaude  de 
morue.  Y.  Mar ,  R. 

M ARltf AI.HA  ,  8.  f.  (marmaille)  ;  ri«- 

COOAUiA  ,  ABOOVLBn  ,  CAIWÂMIA  ,  PBSA&flA  , 

■AmMAiA,  MAaMATAuiA.  Marmaille,  grand 
nombre  de  petits  enfants  qui  incoomiodent; 
les  petits  enfants  en  général. 

Ety.  du  grec  (luf (jlt^xCoc  (murmékia),  four- 
milière, formé  de  |A<Sp{A7r)(  (mormex), fourmi. 


BIAR 


595 


MARMALHAR,?.  a.  ( marmaiOà ) , dL 
Brouiller,  mêler.  Y.  Embraulhar. 

MARMALHETA  ,  8.  f .  (  marmafllétf  )  ; 
■ABiiATBTA.  Pctitc  marmailIc. 

1IARMAI.HOT ,  dg.  Y.  Marmousei. 

MARMAIaHOVN ,  S.  m.  (  marmaIhéuD  ). 
Noyau.  Y.  Meoulhoun  et  Grignoun, 

Quand  avez  ben  suçât  Vagrueta,  f  au  pas 
aver  regret  au  marmalhoun.  Prov. 

BIARBIANDA ,  S.  f.  (marmànde).  Brouil- 
lonne; tracassière  ;  commère  qui  parle  de  tout 
à  tort  et  à  travers.  Avril. 

MARMATAIiHA,  Garc.  Y.Marmalha. 

MARMAO ,  8.  m.  (marmàou).  Nom  qu'on 
donne  h  la  bête  noire ,  ogre,  etc.  aux  envi- 
rons de  Yalensoles.  Y.  Barban. 

Ety.  du  lat.  manduciu ,  épouvantail,  mas- 
que hideux. 

MARME ,  (màrmé) ,  dg. 

A  qui  tout  lau  marme  deoujaur, 
D'Astros. 


,  8.  m.  vL  Marbre.  Y.  Marbre. 

fity.  du  lat.  marmor ,  m.  s.  Y.  Marbr^  R. 

MARMELADA.  8.  f.  (marmelade)  ;  ATe- 
lata ,  ital.  Marmetada ,  esp.  port.  Marme- 
lade, conâture  de  fruits  presque  réduits  en 
bouillie  ;  viandes  trop  cuites  et  réduites  en 
pâte.  Y.  Bnmnwt, 

Éty.  du  port,  marmdada  et  marmélo^ 
coing ,  et  de  ada,  fait. 

,  vl.  Y.  Malmetre. 


MARMITA,  8.  f.  (marmite);  MarmiUa , 
ital. Marmita^  cat. esp.  port.  Marmite,  us- 
tensile de  fer,  de  enivre  ou  de  terre ,  dans 
lequel  on  fait  cuire  la  viande  et  où  Ton  fait 
le  potage.  V.  CMa. 

Éty.  du  lat.  marmwr ,  marbre,  parce  qu'il 
paraît  qu'on  les  fit  d'abord  de  cette  matière. 
Y.  Jfar6r,R. 

MARMITOIIN,  OUNA,  s.  (marmitéun, 
6une  )  ;  MarmiUm ,  esp.  Marmiton ,  petit 
valet  de  cuisine  ;  souillon,  quand  il  est  ques- 
tion d'une  fille. 

Ëtf .  de  marrmia  et  du  dim.  ùun ,  petit 
ouvrier  de  la  marmite.  Y.  Marbr,  R. 

MARMITOPS,  OU8A,  adj.  (marmitôiia, 
ôuse) ,  dl.  Piteux ,  qui  est  mal  du  côté  de  la 
fortune.  Sauv. 

MARMOT,  s.  m.  (marmô).  Marmot.  Y. 
Marmouset. 

Croucar  Um  marmot ,  croquer  le  marmot , 
attendre  longtemps  à  une  porte,  en  contem- 
pler le  marteau  sur  lequel  est  ordinairement 
sculptée  une  des  figures  qu'on  nomme 
marmot. 

MARMOTA ,  s.  f.  (marméte);  MunT, 
■utABA.  Marmotta,  ital.  Marmota,  esp. 
port.  Marmotte  :  Arctomys  marmotta,  Gem. 
Mammifère  onguiculé  de  la  fam.  des  Ron- 
geuirs  ,  commun  sur  les  montagnes  d'AUos 
et  de  Barcelonnette. 

Éty.  du  lat.  marmotta ,  probablement  pris 
de  Tital.  marmotta,  M.  de  Roq.  le  fait  venir 
de  marmot. 

Les  marmottes  entrent  dans  leurs  terriers 
vers  la  fin  de  septembre,  où  elles  demeurent 
engourdies  jusqu'à  ce  que  la  chaleur  du  prin- 
temps les  réveille.  C'est  vers  le  mois  d'avril , 
de  mai  et  même  de  juin,  suivant  les  localités, 
qu'elles  sortent  de  leur  léthargie  pour  s'ac- 
coupler aussitôt.  Après  six  ou  sept  semabes 

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596 


MAR 


de  gestation,  la  femelle  melbaff  de  deur  à 
quatre  petits. 

La  coair  de  cet  animal  est  désagréable  au 
goût  et  très-huileuse  ;  sa  graisse ,  connue 
sous  le  nom  d'oK  dt  muret ,  une  fois  fondue» 
ne  se  6ge  plus.  Les  habitants  de  la  montagne 
lui  attribuent  de  grandes  vertus  pour  amol- 
lir et  assouplir  les  articulations  demi-anky- 
iosées. 

UARMOTA  ,  s.  f.  En  terme  de  mar. 
petit  vaisseau  de  bois  qui  sert  à  tenir  Tétoupe 
itiouillée  pour  tremper  les  ferrements  dont  se 
servent  les  calfals; 

BIARMOUNAR,  Gare.  V.  Marmoufiar. 

HARMOUNIAIRE  ,  S.  m.  (marmouniàï- 
ré).  Celui  qui  marmonne. 

BIARBIOUSET ,  8.  m.  (marmousé)  ; 
iiAflMor  ,  auuiMbiit ,  ■AUAUiA'r.  Marmouset , 
petite  figure  grotesque,  espèce  de  singe  et 
Ig.  et  iron.  petit  garçon,  petit  homme  mal- 
fait. 

Éty.  du  grec  i^oppui)  (mormô) ,  masque , 
figure  de  femme  qui  inspirait  la'  terreur; 
Roq.  le  tire  de  l'ancieD  francab  merme,  en 
lat.  minimui .  fait  de  minor, 

MARMOIITAR  .Y.  Marmoutiar. 

MARBIOOTIAR,   V,  D.  (marmoutià)  ; 


.  Marmonner, 
marmotter,  parler  confusément  et  entre  ses 
dents  comme  font  les^  singes  appelés  mar- 
mots. 

Éty.  de  marmot  et  de  la  terni,  act.  ar. 

MAIIMO0TOUN ,  s.  m.  (marmoutôun) , 
dl.  Un  bélier  ou  mouton  entier.  V.  Àret. 

Éty.  de  Mar,  R.  de  marit,  gén.  de  mai; 
mâle,  et  de  Mouiaun ,  R. 

MAllBlUL,s.  m.  (marnràl),  dl.  Murmure. 
Y.  Biibil  et  Murmurar^  pour  Téty. 

IIAIIBIIII.HAR,  dl.  V.  Mwrmurar. 

MARiniS.  dg.  V.  JHurm^e, 

MàBMMJBAT  ,  ADA ,  adj.  (manâusà  , 
àde) ,  dl.  Défait ,  pâle  de  maladie. 

Ëty.  Ce  mot  est  probablement  composé 
de  mar,  pour  mal.  demie»,  museau,  figure, 
et  de  al,  qui  a  mauvaise  figure.  V.  àfus  , 
Rad.  3. 

MARNA ,  8.  f.  (màme)  ;  Marna  ^  port. 
Marga,  ital.  cat.  esp.  Marne,  terre  calcaire 
et  argileuse,  dont  on  se  seit  ponr  engraisser 
lea  champs,  etc.  Pline  ditque  les  Gaolois  Fem- 
plovaient  déjà  à  cet  usage. 

Ety.  da  lat.  marna,  dit  pour  wHarga ,  ni.  s. 

On  appelle  : 

MARIIIÈRE  .  oM  earrUra  à»  nartt*. 
MARKERON,  roatrter  ém  imniêtm. 
MAENfiR  ,  rifmaàn  d»  la  «anM. 

MARNA  AUTA,  ifama  a^,esp.  Itaf- 
Ae-Haute  ou  Haute-Marne,  département 
de  la;....  dont  le  chef-lieu  est  ChaumonL 

Êly.  de  la  Marne ,  rivière. 

MARNAGI  ,s.  m.  (marnàdgi);  «ahiaob. 
Mamage ,  action  de  marner,  de  mêler  de  la 
marne  aux  terres.  Gare. 

MARNAR,  v.  a.  (marna).  Marner,  ré- 
pandre de  la  marne  dans  un  champ. 

MARNKRA ,  8.  f.  (mamière)«  Maraière . 
carrière  de  marne. 

MARNOOS-,  omàr.  r.  f.  (maroooi. 


MAR 

ôuse).  Marneux ,  euse ,  de  la  nature  dé  la 
marne«  qui  en  contient  beaucoup. 

MAROBRIA ,  s.  f.  (marôbrie).  On  peu , 
un  tant  soit  peu.  Âub. 

MAROC,  s.  m.  (marée),  d.  de  Barce- 
lonnetle.  Têtu,  entêté.  V.  Testard. 

MAROC ,  radical  qu'on  fait  venir  ,  les 
uns  de  l'hébreu  maraud ,  fugitif ,  vagabond, 
les  autres  du  grec  {xtapo^  ,  adj.  (miaros) , 
méchant,  scélérat. 

De  maroud ,  par  sync.  de  u ,  marod  ;  d'où  : 
Marod .  Marod-a ,  Marod-ar ,  Marod-ur, 

MAROD  ,  ODA ,  s.  d.  bas  lim.  MAKAih» , 
avdà;  Maraud ,  fripon  ,  vil ,  impudent,  co- 
quin. V.  Marod,  R. 

MARODA  ,  S.  f.  (marôde).  Maraude  : 
Anar  en  marode,  aller  à  la  picorce,  four- 
rager ,  courir  pour  chercher  de  quoi  man- 
ger, y /Marod ,  R. 

MARODAGI ,  s.  m.  (maroudàdgi)  ;  ma- 
ttADOAoi ,  MABAODAGx.  Maraudage ,  action  de 
marauder. 

MARODAR ,  v.  n.  (marondà)  ;  MAmot^Aà*. 
Marauder ,  fourrager,  aller  à  la  maraude. 

Éty.  de  maroda  et  de  ar,  V  r  Marod  ^iX, 

MARODI  AQUOT ,  exp.  adv.  Heureuse- 
ment cela.  Aub. 

MARODUR ,  s.  m.  (marodùr]  ;  hasoit- 
mw ,  MAAooDAiftB.  Maraudcur,  soldat  qui  ma- 
raude, et  par  extension,  homme  qui  a  l'ha- 
bitude de  courir  les  champs  pour  voler. 
\.  Marod,  B.. 

MAROQUIN  ,  s.  m.  (marrouquïn)  ;  ma»- 
aovQom.  Marroqui  ,  cat.  Morrocchino  , 
ital.  Maroquin ,  peau  de  chèvre  ou  de  bouc 
apprêtée  avec  la  noix  de  galle  et  le  sumac. 

Ety.  de  Maroc ,  royaume  de  Barbarie  oi^ 
l'on  a  inventé  cette  manière  de  préparer  les 
peaux,  y.  Maroc,  R. 

On  doit  à  M.  Broussonnet  ,  consul  de 
France,  à  Mogador,  en  l'an  VU,  la  connais- 
sance (le  tous  les  procédés  employés  pour 
la  fabrication  du  maroquin. 

MAROQUIN ,  S.  m.  Nom  d'une  espèce 
de  raisin  noir  connue  à  Montpellier.  V.  Ma- 
roc. 

MAROQUIN  ,  s.  m.  (marouquïn).  Nom 
qu'on  donne,  à  Nismes.  à  un  raisin  noir,  tar- 
dif, à  grains  très-gros,  séparés  et  à  peau  dure. 

Éty.  On  croit  que  l'espèce  en  a  été  appor- 
tée de  Maroc ,  v.  c.  m. 

MAROQUINAR ,  v.  a.  (marrouquinà)  ; 
MMmmovqemâM.  Maroquiner  ,  apprêter  des 
peaux  de  veau ,  comme  on  apprête  des  peanx 
de  chèvre  pour  en  faire  du  maroquin. 

Éty.  de  marouguin  et  de  ar.  V.  Maroc. 

MAROQUINAT,  ADA,  adj.  (marrou- 
quinà ,  àde).  MA«aoii9inaAT.  Maroquiné  ,  ée , 
préparé  en  façon  de  maroquin.  V.  Maroc. 

MAROQUIN-ROURRET  ,  s.  m.  (mar- 
rouquïn-bourré)  ;  MjkmmoQvm  ,  MAMovgoni. 
Nom  nismois  d^un  raisin  rouge  tardif,  à  grains 
gros  et  séparés. 

MAROTA  a.  f .  (marôte)  ;  «auota.  Ma- 
rotte ,  objet  de  quelque  passion  déréglée , 
fohes. 

Êty.  de  marotte  poiit  meroUa,  petite 
mèi%,  nom  qu'on  donnée  une  tête  bizarre 
.placée  au  bout  dhm  bâton'  et  accompagnée 
de  grelots,  qui  servait  de  stfeptre  dans  la 
fêle  des  fous ,  d'oà  \t  proverbe  eadun  a  m 
manOa,  cbacoo  i  sa  AHie.  I 


MAR 

MAROUETA  ,  s.  f.  (marouéte).  roo« 
tfeTA.  Nom  qu'on  donne ,  dans  le  départe- 
meut  des  Bouches-du- Rhône,  au  raie  ma- 
rouetle ,  Rallus  porzana ,  Lin.  oiseau  de 
l'ordre  des  ÉchSssiers  et  de  la  famille  des^ 
Pressirostres  ou  Raropboslènes  (à  bec  étroit), 
qui  passe  l'été  ,  l'automne  et  une  grande 
partie  du  printemps  dans  nos  pays.' 

Il  fait  son  nid  sur  des  roseaux,  et  il  y  pond  ~ 
sept  à  huit  œufs  d'un  brun  clair  avec  des  ta- 
ches plus  foncées. 

MAROUFLE,  OUFLA,  8.  (maréuflé , 
ôufle) ,  d.  bas  lim.  Personne  qui  a  une  figure 
large  et  joufflue. 

MAROUMRRINA ,  8-  f.  (maroombrine). 
Réflexion  de  la  lumière  sur  l'eau  ou  sur  le 
verre.  Car. 

Éty.  de  mar ,  mauvaise ,  fausse ,  et  de 
oumbrina  ,  ombre  ;  ou  peut  être  de  wwr , 
mer ,  réflexion  de  la  Imnière  sur  la  pier ,  et 
par  extension ,  sur  l'eau  en  général. 

MAROUMRRINA  i  Garc.  V.  Maloum- 
brina. 

MAROUN ,  V.  Maloun  ;  potir  petit  làal . 
V.  if(ii,R. 

MAROUNAR .  T.  D.  (  moroonà  ],  d.  bas 
lim.  Grogner.  V.  Marmoutiar. 

MARPAUT,  s.  m.  (morpàou),  d.  bas 
Hro.  MABrAo.  Gros  lourdaud.  V.  Beligae  ti 
Nigaudas. 

Ély.  Mar  faut  et  marpaud ,  signifiait  en 
vieux  français ,  fripon ,  vaurien ,  voleur. 

MARQUA ,  vl.  V.  Marca ,  vl.  Jfarc ,  R. 
et  Marcha. 

MARQUAR  ,  vl.  V.  Marcar. 

MARQUES ,  vl.  Marques ,  cat.  V.  Ifar- 
fuit. 

MARQUE8A ,  vl.  Marqueta^  cat.  T(^. 
Marqu%$a. 

MARQUE8AN9 ,  8.  m.  pi.  tI.  Peupler 
de  la  marche.  V.  Jtfarcà,  R; 

MARQUE8AR,  vl.  Confiner.  V.  Marcaf, 

MARQUETAGI ,  S.  m.  (marqueladgî)  ; 
BiAVQOBTAïuA ,  FtjkCAtt.  Marçuetadura ,  port. 
Marquetterie ,  ouvrage  de  pièces  de  rap- 
port ,  de  diverses  couleurs  ;  l'art  de  lea  as- 
sembler. V.  Marc,  R. 

MARQUETARIA,  mr  8.  qw  Marfiu- 
tagit  V.  c.  m.  a  Mare,  R. 

MARQUEXA,  8.  f.  vl.  Fille,  demoisette 
au  service  d'une  dame. 

MARQUEZA ,  8.  f.  vl.  MarfUeta ,  cat 
Marquise.  V.  MarquUa. 

MARQUIS,  s.  m.  (marquis);  Marquas , 
cat.  esp.  Marchez,  port  Marcheee^  liai. 
Marquis,  titre  d'honneur  et  de  distinction. 

Éty.  de  marehiones ,  nom  donné  k  des 
officiers  qui  étaient  chargés  de  garder  les 
frontières,  marcha  ou  mardis ,  du  teoMM 
de  Charlemagney  dérivé  de  l'aU  wuirek, 
lisière,  frontière. 

Ce  mot  sert  de  radical  aux  suivants  :  Mar- 
quisat, marquisat  ;  Marqwisa ,  DMrqoise. 

MARQUUA ,  s.  f .  (marquise)  ;  Marqnfêm^ 
cat.  esp.  Marquera ,  port.  Marekêsa ,  ital. 
Marquise,  femme  d'un  nurquis  ou  qui  pos^ 
sède  un  marquisat 

Éty.  de  marquis  et  de  la  term.  ftminiiie  s. 

MARQDl8A,s.  f.  Marquise,  filelè  pe- 
tites mailles  dont  lea  péchenrs  0a  serrent 
pour  prendre  dn  petk  poiasoDi  aor  lea  c6lcs 
dt  la  Médltemnée. 


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MAR 

MARQDIBAT,  8.  f.  (marqoisA);  Mar- 
ifueêat ,  cal.  Marqwiado  «  esp.  Marchesa^ 
M),  ilal.  Marquisat,  lerre  ou  titre  de  mar- 
quis. 

Ëtj.  de  marquU  et  delà  terni.  a(,t>u  du^ 
lat.  marchionatus ,  m.  s. 

BIARRA,8.r.  (mârre).  Auge  d'un  mou- 
Un  à  bulle  daus  laquelle  tourne  la  meule. 

Êiy.? 

MARRA,  8.  f.  MumsT,  dl.  Uatta ,  C^t. 
Bélier.  Douj« 

MARRA ,  8.  f.  (màrre),  dg.  Marre,  boue' 
triangulaire  doût  le  talon  est  large  e|  la  poin- 
te étroite.  V.  Magau. 

BIARRA- Atwcm*,  8.  f.  (màrr^-estrétcbe), 
dg.  Pioche.  V.  Aiuoun. 

MARRADA ,  s.  f.  (marrâde).  TôUl  ce  qui 
contient  d'oli\e  ou  la  pdle  de  l'olive,  le  marc 
d'une  huilei  ie.  Gare. 

MARRAOOUIN,  Aub.  AHéf.  de  Barra- 
gouih,  V.  c.  m. 

MARRAN,ANAy  adj.  Grogneur,  eose, 
inquiet,  bourru.  Gare. 

MARRAN,  ANA.  s.  (marràn,  âne).  Tuf, 
sorte  de  (erre  blanche  et  sèche ,   qui  tient 

{AuB  de  la  nature  de  la  pierre  que  de  celle  de 
a  terre  et  qu'on  trouve  assez- ordinairement 
ao- dessous  de  la  terre  franche,  de  la  bonne 
terre.  A\ril. 

MARRANA,  8.  f.  (mart&né]  ;  catoia.  Jao- 
Disse  des  plantes. 

BIARRAS,  8.  m.  (marras);  PABrwovm, 

rovtoiiAo,  BSQoniADbiia.  Couperet,  coutelas,  en 
usage  dans  les  cuisines  et  chez  les  bouchers. 

Étjr.  du  grec  \i&yjxipa  (machaira),  [xi^ç^ipa; 
(machairas),  gén.  epee,  coutelas,  poignard. 

MARRASSAIr,  S.  m.  (marrassàl) ,  dl.  m. 
81  que  Marrât j  v.  c.  m. 

MARRAUCENA,  acH»  (  marraoucéne  )  ; 

■ABOODCBITA,  BrAAAOCBIIA.  Tuficr  ,  icfe  ,    Oti  '  le 

dit  d'un  terrain  de  la  nature  du  tufetde  celui 
otr  le  tufet  la  pierraille  dominent.  Avril. 

MARREIf.  S.  m.  dl.  V.  Marreiaê. 

MARRELA,  8.  f.  V.  Marrelai. 

MARRELA,  S.  f.  (marrèle),  dl.  «oims. 
l  margelle  d'mir  puits.  V.  Ptiral  et  Mar^ , 
Rad. 

MARRELAOC,  8.  m.  (marrelàdgé) ,  dl. 
Vitrage  bon  ou  mauvais  d'un  écheveau  de 
soie,  où  les  losanges  que  le  brin  y  forme  en  se 
croisant  sur  lur-mème  an  moyeor  do  ?«  et 
fient. 

Étj.  de  marretar  et  de  a^,  on  du  btin 
madrellai,  petits  bâtons: 

MâRREfgAR,  V.  a.  (niarrelâ)  ;  MÂnsuAir, 
ttAacAMMM.  Chamarrer  ,  garnir  un  habit  de 
passements,  dte  galonJB  ;  diarbottter  lestntirs 
avec  do  charbofn,  etc. 

Êty.  de  mttrrela  et  de  of  • 

Vitrer,  en  t.  dé  tireur  de  sù\t,  c'éSt  dii»tri- 
.  Mier  le  brin  de  soie  sur  féchev^an  de  la  r(Stte, 
de  manière  qu'il  y  fasse  des  losanges. 

MARRELABt,  v;  a.  (nkUrrdâ) ,  dl.  VUrdr, 
terme  de  tireur  de  soie,  distribuer  le  brin  dl^ 
soie  sor  l'ècbeveao  de  la  rolie  de  façon  qu'il 
7  fasàe  des  losanges: 

MARRRiiiAH,  T.  If.  dl;  Thmiper  au  j€u. 
V.  Triehar. 

8.  r.  pi.  (ittMtèlef);  rtùsaf- 
j  màmâmf^  lâmmùnA-.  îlérelle 

on  mareilfi  jea  d'enfhnt  qm  «Consiste  k  placer 


SL4R 

snr  un  polygone  trois  jetons  ou  petites  pier- 
res en  ligne  droite,  malgré  le  jeu  de  l'adver- 
saire qui  cherche  a  en  faire  autant. 

Êly.  du  cèlt.  marelle^  marrella,  basse  lat. 
méreau,  jeton,  ou  du  grec  {ucpu  (meirô) ,  je 
distribue,  je  partage. 

L'ancien  jeu  géographique  des  Phéniciens, 
qui  offrait  la  position  de  la  métropole  deTyr, 
avec  toutes  ses  colonies,  s'est  conservé  chez 
nous,  avec  quelques  altérations  sous  le  nom 
de  marelle.  Noël.  Dict.  des  Oriç. 

Ce  jeu  était  connu  des  Komajns,  Ovide  en 
parle  deux  fois,  et  particulièrement  dans  ces 
deux  vers . 

PkrVa  •edet  t«nii«  Intinacta  labèlla  kpillb, 
In  qaa  vlelMe  «tt,  canlInnaaM  mhm. 

Ovid.  Bv.  2.  Trintom,  ▼.  481. 


MAR 


597 


ilkAT,ADA,adj.etp.  (mtrrélà, 
àde),  dl.  Kayé,  bigarré. 

fily.  du  bas  breton  marreiar,  peindre  de 
différentes  couleurs. 

MARREI.IAH ,  V.  Marreiar. 

MARRBLIAT,  V.  ifarrelat. 

MAR^BTA,  s.  f.  (marréte),  d^.  PeUte 
marre. 

MARRI,  s.  m.  vl.  Tristesse,  affliction. 

MARRIANGHOU,  adj.  (marriàntchou). 
Très- mauvais,  dont  on  ne  pleut  tirer  aucun 
parti.  Gare. 

MARRIA8,  A8SA,  adj.  (marriàs.  àsse). 
Augm.péjv  de  marrti,  mauvais  sujet,  hom- 
me sans  honneur  et  sans  probité  ;  on  donne 
encore  à  cet  augm.  un  degré  de  plus  en  disant 
marriauai.y.  Marrit^ii, 

MARRIDA-BE8TI,  S.  f.  (marride-bès- 
ti).  Malebéte ,  personnage  dangereux  dont  il 
faut  se  méfier.  V.  Marril,  R. 

MABRIOAMKN,  adv.  vl.  Mal,  mécham- 
ment. 

Éty*  de  marrida  et  de  men.  V.  Marrit, 
Rad. 

MARRIDA-NUCGH^S.  f.  (mârride-nuè). 
Male-nuit,  nuit  qu'on  passe  avec  insomnie  ou 
avec  douleur.  V.  Marrii. 

MARRIDARIA,  Gare.  V.MarHdun. 

HARRIDOUN,  OUNA,  adj.  (marri dôun, 
ouAe).  Dim.  cfe  marrit ,  on  le  dît  des  enfants 
qui  ont  de  petits  caprices,  qui  sotit  un  peu  mé- 
chants, et  en  même  temps  de  ceux  qui  sont 
malingres ,  faibles ,  et  des  animaux  maigres, 
quand  ils  sont  jeunes.  V.  JIHirHf,  R. 

MARBIPOBh,  8.  m.  (marridùn);  mabm« 
éBVAT,  MAMuoAMA.  Méchanceté,  malignité,  en 
parlant  du  caractère. 

Êly.  de  marrida  et  de  tlH.  V.  Marrit,  R. 

MARRnUBir,  s.  m.  vl.  v .  MaHmen(. 

MARRIMBNT ,  s.  ni.'  vl.  màMmxmmK.  Cha^ 
gritf,  douleur,  aOlietion: 

Éty.  do  ht.  mû^or,  m.  s.  V.  MàrrU,  R. 

MARRIR ,  f .  a.  vl.  MAfem;  Attrister,  afSf- 
ger^  chagriner. 

Ety.  ddiat.  ffKvrere;  m.  s. 

MARRIR,  V.  n.  vl.  S'égarer,  8*aBiûs6r,  se 
mépiH^ndre. 

MARR/T,  wiiMktA ,  HAm,'  radical  pris  de 
la-basae  latinité  marrirt;  mal  agir,  faire  quel- 
que chose  contre  lés  lofa,  af&fger ,  chagriner, 
probableni^iit  prig  du  latin  iii<^frr,  être 
triste,  s'affliger,  a£Biger  lea'autres. 

De  mijLrrirtf  par  apoc'.  w^arri;  d'où  :  Mar- 
H,  «»,  Marti-ai,  4rarfî-fiie»ij  Matrirment 


Dé  marri  et  de  <(,  mtarrit  i  d'où  :  Marrit , 
Marrid-a,  Marrida-men^  Matrida-nuech, 
Marrit'pounin,  Marrid-un ,  Marrid-elat , 
Marrit' gouvert,Marrit-gran,  Marrit-mau^ 
Marrit-reseouentre,  Marrid-oun,  auna. 

BIARRrr,vl.V.  Jfttni. 

MARRIT,  IDA,  adj.  cmkiciiAv.  Marrii, 
cat.  Amarrido,  esp.  mod.  Mauvais,  aise,  mé- 
chant, malin,  chétif,  malingre,  dangereux;  en 
vi.  triste,  affligé,  chagrin,  troublé ,  malheu- 
reux, mécontent,  maudit.  V.  Marrit^  R. 

Marrida  maniera,  mauvaise  manière. 

I^ii  marriti,  les  méchants  en  général. 

Vau maimainagiar  leit  marrits que  lei$ 
boni,  principe  trop  vrai  et  malheureusement 
trop  suivi  pour  rbonneur  de  Thumanité,  lee 
bone  eux-mêmes  ne  dédaignent  pas  d'en  (aire 
usage,  et  les  conséquences  les  plus  fâchenses 
ensontlessuitea. 

Leie  marrits  fan  pâlir  Uie  lone.    Pr. 
Marrida  herba  erei  toujours,    Pr. 

MARIIIT«G<HIVERT ,  S.  m.  (m&rri- 
gouvèr).  Inconduite,  mauvais  ménage,  prodi- 
galité. 

Éty.  de  mnrrit-gowvert,  mauvaii  gouver- 
nement. V.  Marrit,  R. 

MARRIT-ORAN  ,  S.  m.  (mirri-gràn). 
Nom  qu'on  donne,  à  l'anthrax  et  à  la  pustule 
maligne,  maladies  qui  s'annoncent  en  effet 
par  un  bouton  qu'on  a  comparé  à  un  grain, 
et  comme  la  gangrène  ne  tardé  pas  à  s'y  ma- 
nifester, le  nom  de  marrit,  mauvais,  lui  a  été 
appliqué.  V.  Marrit  et  Gran,  R. 

MARRIT-MAU  ,  S.  m.  (  marri-màou  ). 
Mauvab  mal.  on  donne  ce  nom  à  toutes  les 
éruptions  malignes  et  particulièrement  aux 
chancres  et  à  la  syphilii.  W,  Marrit,  R. 

MARRIT-P0U8SIN ,  8.  m.  V.  Poussin 
6t  Marrit,  R. 

MARRIT-RE8COUENTRB,8.  m.  (mar- 
ri-rescoueintré).  Malencontre,  malheur,  mau- 
vaise fortune. 

Ëty.  Mauvaise  rencontre.  V.  Marrii. 

MARRO ,  8.  m.  anc.  béam.  Marra,  cat. 
Bélier.  V.  Marrou. 

BiARRO,  s.  m.  Auge  de  moulin  à  huile. 
V.  Cous.  Avril. 

MARROQDENA ,  s^f.  vl.  Maroquin;  aorte 
de  monnaie. 

MARROU,  8.  m.  (màrrod),  d.  béam. 
lotmo,  MAMA.  Bélier.  V.  Aret. 

Éty.  Probablement  de  wwris,  gén.  de  mas, 
qui  fait  mar,  par  apoc.  V.  Mascl,  R. 

MARROUFO^s.  m.  (marroufe).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Toulouse,  au  marru- 
b«.  V.  Marible: 

MARROUN,  radical  pris,  aeloti  les  0118,  de 
l'anglo-saxon,  mar,  qui  signifie  cheval,  d'où 
l'on  a  formé  l'ancien  mot  marron,  crotte  do 
dieval,  etli  cause  de  la  reéséniblance  qo'oD 
a  cilitrobveretitreles^  grosses  châtaignes  et 
les  crottins,  on  les  a  nomméea'aussi  marrons, 
marroni,  en  ital.  M.  Roquefort,  dérive  ce 
dernier  mclf  de  majdf^  plus  gros  que  les  châ- 
taignes ordinaires  ,  ou  du  grec  {tôpaoy  (ma- 
Taon),  quî  dans  Eustathe,  désigne  une  châ- 
;taigne  :  Marroy^,  Marrofin-ier. 

MARROtolt-,  8.  m;  (marrôun):  mamm. 
Sparton,  corde  faite  avM'  do  genêt  d'Ëspa* 
gne  où  co^de  de  sparte.  Y.  Afiifa. 


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ogle 


598  MAR 

MABBOUlVi  8.iii.Marron.  nom  de  Fiiiie 
àtê  plus  grosses  espèces  de  châtaignes,  et  au 
Droit  du  marronier. 

Étj.  de  rital.  wunron»,  m.  s.  ou  do  vieox 
français  marroii,  crotte  de  cbevaly  dérivé  de 
l'anglo-saxon  mor,  cbeTal,  à  cause  de  la  res- 
semblance qu'ont  les  marrons  avec  on  crot- 
tin. V.  Marroun^  R. 

MAIlROUN,s.  m.  Dans  la  Hante-Pro- 
fence,  et  particulièrement  àlhorame,  on 
donne  ce  nom  aux  cordes  des  poulies,  qui 
servent  à  monter  le  foin,  la  paille,  etc.,  dans 
les  granges. 

Êtf .  Parce  qu'elles  sont  faites,  eo  général, 
avec  du  sparte.  V.  Matraun. 

MARROUN ,  s.  m  A  Digne,  on  donne  ce 
nom  au  bouillon  des  grands  poids.  V.  Hom- 
Ikaun. 

MARROUN,  s.  m.  On  donne  ce  nom ,  à 
Nice ,  au  gros  blé  ou  blé  barbu  :  Tritjeum 
Umgiorihùê  ariêiiif  spiea  oUanga,  cœrulea, 
deG.  B. 

MARROUNIAR  ,  ▼.  n.  (marrounià); 
■AnotniAM.  Murmurer,  marmotter  entre  les 
dents.  V.  MarmunUiar, 

MARROUNIER,  8.  m.  (marrounié)  ;  cas- 
TAmmm  nwimovt,.  Marronier  ou  marronier 
d'Inde,  jEicului  hippocaitanum^  Lin.  arbre 
de  la  fam.  des  Erables,  originaire  des  Indes, 
et  apporté  de  Constantinople  en  France. 

Ëly.  des  marrons  qu'il  porte.  V.  Jfar- 

Ce  bel  arbre  fut  transporté  de  Constanti- 
nople en  Allemagne,  vers  1576,  et  en  France, 
en  1615.  par  le  nommé  Bachelier. 

Zanicbelli,  apothicaire  vénitien ,  annonça 
le  premier  que  l'écorce  du  marronier  était  fé- 
brifuge et  qu'elle  pouvait,  dans  bien  des  cas, 
remplacer  le  quinquina  ;  ses  fruits  cuits  ou 
seulement  ramollils  dans  l'eau  sont  employés 
utilement  pour  engraisser  les  bestiaux. 

Le  marronier  è  fleurs  rouges  est  originaire 
de  la  Caroline. 

MARROUSSBGEAR,  T.  n.  (marroossed- 
iâ),dg. 

EU  nou  hén  que  marroussegea. 

MARRUBIUM ,  s.  m.  vl.  MarrubiOf  esp. 
Marrobio,  ital.  Marrube,  plante. 

Êty.  du  lat.  marrubiumy  m.  s. 

MÀRSj  radical  pris  dû  lat.  mars,  martti. 
Mars,  dieu  de  la  guerre,  parce  que  Romulus 
le  consacra  à  ce  dieu  ;  selon  Lebel,  Anatomie 
de  la  langue  latine,  ce  i!not  aurait  été  dit  pour 
ma-arf  (magnus-ars),  le  grand  art,  l'art  de 
la  guerre. 

Dt  mwri  :  Mars,  Mars-aus,  Mars-ene, 
Marsene-ada ,  Mars-enes ,  Mare-ansiada , 
Mars-ada,  Marsjasso. 

MARS,  s.  m.  Maries f  esp.  Mardi.  Voy. 
JHmars, 

MARS,  nom  d'homme.  Marie,  ital.  esp. 
Mars.  ^ 

Éty.  du  lat.  MarHus. 

L'Église  honore ,  saint  Mars  d'Auvergne, 
abbé,  le  13  avril,  et  saint  Mars  de  Bais,  le  21 
juin. 

MARS ,  s.  m.  Mars ,  dieu  de  la  guerre  et 
fils  de  Jonon ,  qu'on  représente  sous  la 
figure  d'un  homme  armé  d'un  casque,  d'une 
pique  et  d'un  bouclier. 

fity.  du  lat.  Mars,  m.  s.  V.  Mars^  R. 


MAR 

s.  m.  (mars)  ;  Jfars,  cit  iforso, 
esp.  ital.  Março^  port.  Mars,  nom  du  troi- 
sième mois  de  l'année. 

Ëty.  du  dieu  Mars  à  qoi  Romolos  le  con- 
sacra. V.  Mars,  R. 

L'année  de  Romulus  qui  n'avait  que  dix 
nnois,  commençait  par  celui-ci,  mab  Numa 
en  ayant  ajouté  deux ,  janvier  et  février,  il 
devint  le  troisièmes. 

Mars  aurùus,  abriau  phsegeams  fan  anar 
Um  bouvier  Jouyous,  Prov. 

Quand  en  mars  Uma 
L'amenda  es  bona. 


•  Mars  y  cat.  Jlfarto,  esp.  ital. 
Marco,  port*.  Mars,  nom  d'une  planète,  située 
entre  la  terre  et  Vesta .  dont  le  diamètre  est 
de  1,921  lieues ,  et  la  dislance  moyenne  de 
la  terre,  de  52,966,122  lieues.  Elle  fait  sa  ré- 
volution diurne  en  24  heures  4  minutes  ,  et 
sa  révolution  annuelle  en  i  an,  32  jours, 
22  heures. 

Son  aplatissement  fut  découvert,  en 
1784  «  par  Herschell  ;  sa  rotation  l'avait  été 
en  1666 ,  par  Cassini. 

BIARS  BT  momnrMM ,  expr.  prov."  dL  Faire 
monts  et  merveilles.  V.  Mars ,  R. 
MAR8ADA,  V.  Marseneada. 
WARftAf ■ ,  nom  d'homme,  vl.  Marcel, 
Marceau. 

MARSAli,  nom  d'homme,  (marsàl); 
wukwmAv,  Martial. 
Éty.  î 

Patr.  Saint  Martial,  premier  évéqoe  de 
Limoges,  vers  la  fin  du  premier  siècle.  Sa 
fête  se  chôme  le  30  juin. 

BIARSAU,  nom  d'homme  (marsàoo). 
V.  Marsal. 
MARflAUS ,  V.  Marsenc  et  Mars,  R. 
MAR8ELHANA,  s.  f.  (  marseillàne  ). 
Marsiliane ,  biliment  vénitien  à  poupe  carréjtf 
et  gros  devant,  du  port  de  70  à  80  tonneauï, 
servant  dans  le  golfe  de  Venise. 

MARftKi.HES ,  ESA ,  s.  et  adj.  (  mar- 
seillés,ése);  Mar selles ,  cat  esp.  Marse- 
gliese,  ital.  Marseillais ,  aise ,  qui  est  de 
Marseille. 

Éty.  du  lat.  massUiensis ,  m.  s.  de  Mat- 
selha  es, 

MARSELHESA,  S.  et  adl.  (marseillèse). 
Nom  qu'on  donne ,  è  Nice ,  à  une  espèce  de 
figue  très-grosse,  dont  la  peau  est  verte; 
différente  de  la  figue  de  Marseille  par  son 
pédicule  plus  allongé ,  et  parce  qu'elle  est 
moins  arrondie  et  moins  sucrée. 

MARIfELHESA  ,  s.  f.  (  maraeUlése  ). 
Marseillaise,  chanson  qui  commence  par  ces 
mots  ;  Allons  enfants  de  la  patrie,  et  qu'une 
fausse  application  a  Iranslormée  en  chant 
sanguinaire,  dopt  la  renommée  a  varié 
comme  les  phases  de  nos  malheurs.  Chantée 
comme  un  hymne  pendant  des  jours  néfastes, 
elle  accompagnait  les  victi^nes  à  TéchafTaut  : 
abhorrée  dans  des  temps  plus  heureux,  elle 
est  arrivée  jusqu'à  nous ,  plutôt  par  le  mé- 
rite de  l'air  que  par  celui  des  paroles.  Il  doit 
sufiire  de  savoir  qu'elle  fut  chantée  autour 
de  réchaflbut,sur  lequel  ou  assassina  M»* 
Elisabeth ,  c'est-à-dire ,  la  plus  sainte ,  la 
plus  vertueuse  et  la  plus  excellente  femme 
de9  temps  modernes,  pour  qu'un  honnête 
homme  n'en  souille  jamais  ses  lèvres. 


MAR 

Cette  dianson  est  due  à  Rooget  de  TMa , 
i>fficier  dans  le  génie  à  l'époque  de  la  révol«- 
tion  de  89.  Il  se  trouvait  a  Strasbourg  lors- 
que la  guerre  fut  déclarée,  au  commencemeol 
de  179^,  un  bataillon  de  volontaires  allaît 
partir  de  cette  ville  ;  le  maire  de  Strasbourg, 
Diétrich,  demanda  à  Rouget,  pour  ces  jeunes 
gens,  une  marche  nouvelle,  celui-ci  composa 
les  paroles  et  la  musique  de  ce  chant  qu'il 
intitula  :  Chant  de  auerre  de  V armée  du  Rhin. 
Les  Marseillais  de  Barbaroux  l'ayant  fait 
connaître  à  Paris,  on  lui  donna  le  nom 
d  hymne  des  Marseillais  et  ensuite  celiii  de 
Marseillaise  ,  comme  pn  appela  d'abord  la 
guillotine  machine  de  Guillotin  et  ensoiln 
guillotine. 

MARSENC,  S.  m.  (marséin); 


Les  mars ,  ou  menus  grains  que  l'on  sème 
ordinairement  en  mars,  d'où  le  nom  de  mar- 
sene  ou  marsenes  qu'on  leur  donne  ;  dans 
ce  nombre  sont  compris  l'orge ,  l'avoine ,  le 
millet,  les  ers,  les  lentilles,  etc. 

Êty.  de  Mars ,  R.  et  de  ene,  Y.  Mars ,  R. 

MARSENCADA ,  S.  f.  «amaoa,  mabsv- 

QOIADA  •  MAUCMCBADA.  GlbOUléC,  gUiléC,   Oïl 

temps ,  une  pluie  du  mois  de  mars. 

Éty.  de  mars ,  de  ene  et  de  la  term.  pass. 
ada ,  m.  a.  f.  chose  faite  dans  le  mois  de 
mars.  V.^farf,  R. 

MAR8ENC8,  s.  m.  pi.  On  donne  ce  nom 
aux  lentilles ,  à  Nice.  V.  Lentilha  et  Mars , 
Rad. 

MAR8ENQUIADA,  Garc.  V.  Marsen- 
cada, 

MARSBNQUIAR,  V.  n.  Faire  des  gibou- 
lées de  mar^. 

MARSETI^LES,  S.  n|.  vl.  Blarseillaîs , 
sorte  de  monnaie. 

MARSIOURE,  s.  m.  (marsiôoré)  ;  moot- 

•IBI.B,  MAatlBLC,  eu  ,  CltTBB  ,  MCSBA  DOOO  noC, 

MABMaBB.  Nom  qu'on  donne,  dans  la  Haute- 
Provence,  et  particulièrement  à  Alios,  au 
pied  de  Griffon.  V.  Pissa-chins. 

Èty.  de  mar ,  mauvais ,  et  du  grec  «nciaç 
(skias),  ombelle  des  plante3,  leur  fleur,  et  de 
oupov  (ouron) ,  urine ,  mauvaise  fleur  poqr 
l'urine  ou  fleur  qui  fait  uriner.  V.  Pissa- 
thins. 

En  Languedoc ,  on  donne  le  ipème  nom  à 
l'helléborre  vert,  ou  rose  de  Noël,  Helleborns 
viridis.  Lin. 

nAR8lT,IDA,  adj.  (marsi,ide).  Flétri. 
V.  Passit. 

MARSOLIER,  s.  m.  vl.  -a^»»— * 
Garçon  boucher  qui  assonmie  les  bœufis'; 
boucher. 

Éty.  du  lat.  tfuircellarius,  boucher. 

MARSOUIN,  s.  m.  (marsoln);  TOm»  , 
rovBBc-MABm.  Marsopa,  esp.  Marsouin  ou 
dauphin  marsouin ,  Delphinus  phooBita , 
Lin.  mammifère  nectopode  de  la  famille  des 
Cétacés. 

Ëty.  du  lat.  marinus  sus ,  cochon  de  mer. 
V.  Mar,  R. 

Il  habite  presque  toutes  les  mers,  excepté 
la  Méditerranée,  où  l'on  en  vit  cependant  uoe 
troupe  considérable,  en  1783,  dans  le  golfe 
de  Marseille.  V.  Dariuc,  Hisl.  Nat.  tome  3 . 
p.  109.  ' 

La  femelle  du  marsouin  ne  fait  qu'un 
petit  à  la  fois,  qu'elle  porte  pendant  dix  oioîs 


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MAR 

«t  qa'dle  allake  ensuite  ïïftt  le  plds  grend 
soin. 

IIARSO0N8 ,  s.  m.  pi.  (marsôuns).  Nom 
qa*on  donne ,  à  Digne  •  à  des  espkes  de 
saucisses  composées  avec  le  mou  et  la  couen- 
ne du  porc,  qu'on  fait  ordinairement  sàiier  à 
la  fumée. 

Éty.  Probablement  de  mar^  amer»  et  de 
sotmi,  pour  tus,  cochon. 

1IAII80URA0,  s.  f.  (marsoufàou)  ;  mas- 

•OVKAV  y  MCABlOOtA  ,     AVmmtMA   d'aT  ,    tAOITTA 

usas.  Centaurée  fcabieuse,  Cenlamrea  sea- 
hîo$a,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  composées 
Cynarocéphales.  V.  Gar.  Jacca  i"  de  la 
p.  243. 

MARSODRAU-BASTAIIDA,  s.  f.  Nom 
qu'on  donne ,  au  Vernet,  près  de  Seyne ,  k 
la  jacée.  V.  Mueca-muau. 

MARTA ,  s.  f.  (marte)  ;  maktsa,  hamoula, 

MAaTBB  ,  aAT-r«HMt  ,  rOTOVKT  ,  CBAFITOVST  , 
CBAPOTAI,  BABAS  ,     IIA»TBOVA.  MartOTa,  îtal. 

Marta  •  esp.  port.  cat.  Nom  qu'on  donne 
assez  indistinctement  à  plusieurs  espèces  du 
genre  marte  ou  martre,  MvuUla,  Lin.  mam- 
mifères onguiculés  de  la  fam.  des  Digiti- 
grades ou  Carnivores,  et  particulièrement  aux 
suivantes  : 

Î^Ia  marte ,  MusUla  marUi,  Lin.  Cette 
espèce  qui  ne  s'approche  jamais  des  maisons 
est  d'un  brun  assez  brillant ,  ayant  le  bout 
du  museau,  la  moitié  postérieure  de  la  queue 
et  les  membres  presque  noirs,  la  gorge,  le 
cou  et  une  partie  de  la  poitrine  jaunâtres 
ce  qui  la  dislingue  de  la  fouine  et  du  putois. 

2»  La  fouine ,  MusUla  foina ,  Lin.  Voy. 
pQuina, 

^  3»  Au  putois,  MuiUlapuUmui,  Lin.  Cest 
l'espèce  la  plus  redoutable  pour  les  colom- 
biers :  elle  met  tout  è  mort  quand  elle  peut 
s'y  glisser ,  appaise  d'abord  sa  faim  et  em- 
porte ensuite  pièce  à  pièce  tout  ce  qui  reste. 

Le  putois  habite  dans  l'intérieur  des  mai- 
sons, principalement  en  hiver;  on  le  distin- 
gue de  la  marte  et  dé  la  fouine  au  blanc 
qu'il  a  sur  le  front,  aux  côtés  du  nez  el 
autour  de  la  gueule ,  et  surtout  à  sa  tète 
plus  courte  et  à  une  fausse  molaire  qu'il  a 
de  moins  à  chaque  mâchoire. 

Ê(y.  du  lat.  mati€9t  nom  d'une  espèce 
de  ce  genre. 

UARTA ,  nom  de  femme.  V.  Martha. 

MARTAOOUN,  s.  m.  (marlagôun); 
mamu  OU  bibbi  ,  tbbi  bobos.  Lis  marlagou , 
lis  du  Canada,  de  pompone  ou]  turban.  LUium 
martagon ,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Lilia- 
cées ,  commun  dans  les  bois  un  peu  élevés 
et  humides.  V.  Qêt.LiUumfiarUmêrenesii. 
p.  284.  i-  i       * 

Ëty.  du  lat.  martagmi. 

Ce  lis  fait  un  très-bel  efifet  dans  les  par- 
terres où  il  porte  jusqu'à  vingt  fleurs  sur 
la  même  tige ,  et  même  davantage. 

HARTEOADA ,  s.  f.  (martegàde).  On 
donne  ce  nom,  à  Berre,  B.-du-R.  à  un 
temps  froid  pendant  lequel  les  mujes  pa- 
raissent engourdis. 

llARlxaAI.ADA,  s.  f.  (martegalâde). 
Balourdise,  bêtise,  niaiserie,  comme  on  en 
attribue  aux  habitants  du  Martigues. 

£ty.  de  marUgal  et  de  Qda,  hit  par  on 
habitant  du  Martigues. 


MAR 

MARTEGAT ,  ADA .  adj.  et  ç.  (martegâ, 
àde),  md.  Engourdi  par  le  froid,  pariant 
des  mujes. 

MARTEOAO ,  ALA ,  s.  (martegàou»  aie)  ; 
■ABTioAo.  Habitant  du  Martigues» 

Ety.  de  martegu$  et  de  la  term.  al ,  Au^ 
V.  c.  m. 

MARTEGAUS ,  u»  (martegàous).  Les 
martégaux ,  ham.  du  départ,  des  B.-du-Rh. 
y.Marseilha ,  arrondissement  du  centre. 

Ety.  U  est  probable  que  le  territoire  de  ce 
hameau  fut  primitivement  habité  par  des 
gens  du  Martigues  ou  MarUgauê. 

MARTEL  ,  radical  dérivé  du  latin  mar- 
tulut  ou  martellut ,  t ,  martel ,  marteau  , 
d'où  par  apoc.  marUl,  el  :  MarUl,  MarUl- 
ar,  MarUl-egear  ,  MatUel-iar,  MarUl-et, 
MtkrteUùra,  MarUUina,  Martin-ci,  Mar- 
Hlh-er. 

De  martel,  par  le  changement  de  I  en 
o«  ou  en  o  :  MarUo,  MarUou ,  IfarU. 

MARTEL  ,  s.  m.  f  martel)  ;  MarUll , 
cat  MaHUlo,  esp.  MarUUo,  itaL  port. 
V.  Marteou. 

Ety.  du  lat.  marlellus,  employé  dans  le 
même  sens  par  Pline.  V.  MarUl,  R. 

MARTEL ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne , 

aux  environs  de  Montpellier,  au  Larus 

glaucus ,  Lin.  et  à  plusieurs  autres  espèces 

de  goélands.  V.  Gabian,  R. 

MARTEL-DB-roBTA ,  S.  m.  (martel  de 

porte)  ;    auunrBOo  db   roraoTA  ,  jostadoob  , 

TABAtTBL.  Martcau  de  porte,  heurtoir. 

MARTELADA,  s.  f.  vl.  MarUOada,  cat. 
MarlUlada,  esp.  MarUUata,ïià\.  Coup  de 
marteau.  V.MarUl,  R. 

MARTELAGI,  s.  m.  (martelàdgi)  ;  mab- 
TBLAOB.  Martelage,  marque  qu'on  fait  sur 
les  arbres  qu'on  doit  abattre. 

MARTEULR,  V.  MarUUar. 

MARTELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (martela, 
àde).  Martelé,  ée,  qui  sent  le  travail  :  dur, 
pénible,  en  pariant  du  style.  V.  Martel,  R. 

MARTELEGEAR,  MarUUeiar ,  cat. 
V.  MarUliar. 

MARTELEIRA ,  s.  f.  d.  m.  V.  Marte- 
liera  ei  Martel,  R. 

MARTELET,  S.  m.  (martelé)  ;  MarUllet, 
cat.  Martillito,  esp.  Martelletto,  ital.  Mai^ 
telet,  petit  marteau. 

Éty.  de  martel  et  du  dim.  et. 

MARTELET,  s.  m.  Un  des  noms  du 
martinet  noir.  V.  Martinet  et  Martel ,  R. 

C'est  aussi  le  nom  qu'on  donne,  à  Nice, 
à  l'hirondelle  de  rivage.  V.  Ribairoou. 

MARTEUAR,  f.  a.  (martelià)  ;  MarUl- 
lare,  ital.  Martillar,  esp.  Martellar,  port. 
Martellejar,  cat.  Marteler,  battre  à  coups  de 
marteau,  et  n.  élancer.  V.  Battre  ei  Lançât. 

Êty.  de  Martel,  R.  et  de  ar. 

Lou  marUlar  de  lae  dents ,  vl.  claque- 
ment, grincement  des  dents. 

MARTELIERA ,  s.  f.  (marteliére) ,  d.  m. 

MABTBUIBA  ,    BBCA»  ,    CAVOOtBA  ,     OHATOOlBiT , 

MABTBMoiBA.  Martcau  et  aire  pour  rabattre 
la  faux.  V.  Martel.  R. 
MARTELIERA,  S.  f.  (marteliére);  co, 

BtC&ATIDOOB  ,      BtPAtnBB  ,     ■OBUBB.      VanUe  , 

espèce  de  porte  mobile  qu'on  fait  glisser 
dans  la  coulisse  de  deux  montants  fixes  i 
pour  ouvrir  ou  fermer  une  éduae;  l'écluse 
d'un  étang,  l'épancboir  d'un  canal  ei  d'un 


MAR  599 

blez  de  moulhi ,  qu'on  bouche  an  noyem 
d'une  vanne.  Sauv. 

MARTELINA,  S.  f.  (marteliue).  Marte- 
line,  marteau  dont  un  côté  est  pointu  et  l'au- 
tre tranchant  et  dentelé,  dont  les  scnlpûurs 
se  servent  pour  gruger  le  marbre, 

Ety.  V.  MarUl,  R. 

MARTELL,  vl.  V.  Martel. 

MARTELLAR,  vl.  Voj.  MarUlar  et 
Marteliar, 

MARTELOUIRA,  Gare.  V.  MarUUera. 

MARTEO ,  S.  m.  (marteé).  Nom  nicéen 
du  puflin  cendré ,  Puglnus  cinerens .  Risso . 
Praeellaria  cinerea ,  Lin.  Gm.  et  du  pufiÔn 
obscur,  Puginus  ohseurus,  Risso,  Procella- 
ria  obscura,  Lin.  Gm.  oiseaux  de  l'ordre  des 
Palmipèdes  et  de  la  famille  des  Longipennea,. 

MARTEOO,  s.  m.  (martèou);  mabvbl. 
MarUll ,  cat.  MartiUo,  esp.  MarUllo,  iUl. 
port.  Marteau ,  outil  de  fer,  muni  d'un  man* 
che  propre  à  frapper,  battre,  cogner,  forger, 
heurter. 

Êty.  de  MarUl,  R.  par  le  changement  da 
tenon. 

Dans  un  marUau  on  nomme  : 

(MSh  oa  DOUILLE  ,  le  tnu  pmrokU  ommIm  dmm. 
TÊTE ,  U  oM  anwidi  iM  !•  edié  d«  1  Wfv. 
PANNE  «  !•  cdU  aplaU,  mIhI  qnl  cM  oppoatf  i  la  fit*. 
AMGROIS,  ks  moremis  d*  far  i  t^,   ^'m  «Im*  mt 

U  ouaelM  pour  fixer  U  martCM. 
MANCHE.  V.  Mmtickê. 
CLATETTES  ,  V.  Ua^at. 

Les  Egyptiens  aUribuent  à  Vulcain  l'in- 
vention du  marteau;  il  en  est  aussi  parlé 
dans  Job,  Chap.  XLL  Pline  dit  qu'on  le  doit 
à  Cinyra,  fille  d'Agriope,1240ansavantJ..C. 

MarUou  per  encapar  la  peira  doou  mou- 
lin, smilie,  marteau  k  deux  pointes. 

MarUou  tranchant,  smilie.  V.  Escauda, 

MarUou  de  caladaire,  marteau  d'assiette. 

MarUou  per  enealar ,  têtu. 

MarUou  per  ferrar ,  brochoir. 

Marteou  de  sarralhier,  martoire,  mar- 
teau à  deux  pannes. 

Marteou  dPeseulptour,  marUline,  pointu 
d'un  côté  et  dentelé  de  l'autre.  . 

MARTEOU ,  s.  m.  Un  des  noms  du 
squale  marteau.  V.  Pei-judiou. 

Ëty.  Le  nom  de  marteau  lui  vient  de  la 
ressemblance  frappante  qu^il  a  avec  cet  outil. 
y.Martel,K. 

MARTEO0,  8.  m.  Le  marteau  ou  mar^ 
teau  vulgaire,  Oslrea  malleus,  Lin.  Malleus 
vulgaris,  Dict.  Se.  Nat.  mollusque  de  l'ordre 
des  Acéphales,  qui  vit  dans  l'Océan  des 
Grandes-Indes  et  dont  la  coquille  a  la  forme 
d'un  marteau,  d'où  son  nom.  V.  MarUl , 
Rad. 

MARTEO0 ,  S.  m.  Nom  qu'on  donne , 
dans  le  département  des  Bouches-du-Rh6ne, 
selon  l'auteur  de  sa  Stat.  au  goéland  à  man- 
teau noir. 

MARTEOU-DE-POUMPA,  s.  m.  Mar- 
teau de  pompe ,  t.  de  mar.  marteau  qui  est 
tout  en  fer,  qui  a  «n  tire  clou  au  bout  du 
manche.  Acn. 

MARTHA ,  nom  de  femme  (màrthe)  ; 
HAwnA ,  dont  les  dim.  sont  «An 
vBoi».  Marta,  ital.  esp.  Marthe. 
Éty.  du  lat.  Jfarlàa. 


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600  MAR 

Ifatr.  Sainte  Marthe,  aœur  de  Laxate  et  de 
Marie,  dont  TËglise  honore  la  mémoire  le  29 
juillet. 

L'Église  honore  7  Daînles  de.  ce  nom. 

MARTIAL,  nom  d'homme  (martial)  ; 
MABciAi..  Marxiéle ,  ital .  Martial. 

Èt]r.  du  lat.  MarUaliê. 

L'Eglise  honore  i9  saints  de. ce  nom,  et 
parlicnlièremenl  saint  Martial ,  premier  évê- 
que  de  Limoges,  le  30  juin. 

MARTILHER ,  S.  m.  tI.  Forgeron. 

Ëty.  de  martU  pour  fiiar<<i ,  et  de  Iher , 
pour  ier,  V.  Martel. 

MARTIN ,  s.  m.  (martîo),  nom  d'homme. 
Martino,  ital.  Martin. 

Éty.  du  lat.  Afar(tnt4#. 

Patr.  Saint  Martin,  évéque  de  Tours,  mort 
Tan  397,  à  Candé.  L'Eglise  célèbre  sa  princi- 

f»ale  fête  le  11  novembre  ,  celle  de  sa  trans- 
ation ,  le  4  juillet ,  et  celle  du  retour.de  ses 
reliques,  le  13  décembre  ;  l'hymne  Itie  con- 
ftitoTy  fut  composée  pour  lui. 

L' Église  honore  29  saints  de  nom. 

MARTIN-psscAUT ,  8.  m.  Un  des  noms 
du  marlin  pécheur.  V.  BlurtU 

MARTlN-sBc ,  s.  m.  Martin  sec ,  tariélé 
de  poire.  V.  Fera» 

MARTlN-tmo,  S.  m.  Martin  sire ,  autre 
espèce  de  poire.  V.  Pera» 

MARTINA,  nom  de  femme  (martine). 
Martine. 

Patr.  Sainte  Martine,  fêtée  le  premier  et  le 
trente  janvier. 

MARTINET ,  8.  m.  (  martiné  )  ;  mal. 
Martellino ,  ital.  Martinete ,  esp.  Martinet ^ 
cat.  Martinet ,  gros  marteau  mu  par  la  force 
de  l'eau;  on  applique  souvent  le  même  nom 
à  la  forge  et  à  la  fonderie  elle-même. 

Éty.  du  lat.  martului,  marteau.  V.  Martd^ 
Rad. 

MtARTlNET,  S.  m.  En  terme  de  mar. 
martinet ,  terme  générique  qui  désigne  les 
marticUi ,  les  araignées  et  la  macîe, 

MARTINET ,  s.  m.   rAoci ,  r aociuot  , 

BAIVSTUBB,  AKLBBATKnn,  BABaBUMOV,  AABA* 
LBSTBlSa,  BATMBOOO  ,  rAOCUSBTTA  •  HAMTBIXT, 

BALvtTw.  Noms  qu'on  donne  au  martinet 
noir ,  grand  martinet  ou  martinet  commun , 
Hirundo  apu$  ,  Lin.  oiseau  de  Tordre  des 
Passereaux  et  de  la  famille  des  Planirostres 
ou  Omaloramphes  (à  bec  plat) ,  qui  vient 
comme  les  hirondelles  nicher  dans  nos  pays , 
pour  émigrer  ensiiite  comme  elles  à  l'appro- 
che de  l'automne. 

Éty.  Le  nom  de  martinet  lui  tient  de  la 
forme  qu'il  a  quand  ses  ailes  sont  étendues. 

C'est  aussi  le  nom  que  l'on  donne ,  à  Nice, 
selon  M.  Risso ,  au  j^trel  de  tempête ,  Pro- 
eellaria  pelagica.  Lin.  de  passage  à  Nice 
pendant  les  hivers  rigoureux,  oiseau  de 
l'ordre  des  Paknipèdes  et  de  la  famille  des 
Longipennes. 

MARTINET ,  s.  m.  Martinet ,  assem- 
blage de  plusieurs  courroies,  munies  d'un 
manche,  dont  on  se  sert  pour  battre  les 
habits.  V.  MarUl. 

MARTINGALA,  8.  f.  (martingale); 
Martingala ,  cat.  Martingale ,  esp.  Martin- 
gale ,  courroie  qui  tient  par  un  bout  à  la 
sangle,  sous  le  ventre  du  cheval,  et  par  l'au- 
tre à  la  muserole ,  pour  empêcher  qu'il  ne 
porte  9u  vent. 


MAR 

^ty.  Ce  mot  désignait  an  XVl»«  siècle  , 
une  espace  de  chausse  q^  portaient  les 
Martégaux  ou  habitants  du  Martigues.  Roq. 

MARTINGALA,  S.  f.  Martingale,  en  t. 
de  jeu,  jouer  à  la  martingale,  jouer  toiijours 
tout  ce  qu'on  a  perdu,  martingaler. 

MARTINGALA,  s.  f.  Espèce  de  danse 
trài-animée  qu'on  danse  au  Martigues. 

MARTINIAN,  Bom  d'homme  (marti- 
nian)  :  MAarwisB.  Martinioi. 

L'Église  honore^  saints  de  ce  nom ,  et  en 
particulier  sa întMàrtii^ien, martyrisé  à^Rome; 
il  est  fêlé  le  2  juillet. 

MARTINOT  ,  8.  m.  (martinô).  Nom 
nicéen  du  macareux,  Alca  arctica.  Lin. 
Fratercula  arctica.  Risso,  oiseau  de  l'ordre 
des  Palmipèdes  et  àe  la  fam.  des  Rrévipf^- 
nes,  remarquable  par  son  bec,  comprime  ou 
aplati  latéralement,  et  du  pingouin,  Alca 
tarda,  Lin.  oiseau  du  même  genre. 

MARTIN8ALEM ,  Alt.  de  MatusaUm , 
▼.  c.  m. 

MARTIR ,  V.  Martyr  et  Martyri. 

MARTIR  SE,  v.r.  vl.  S'attrister, s'aflli- 
ger.  V.  Martyriear  $e. 

MARTIREet 

MARTIRI ,  vl.  IfarCtrt,  cat.  V.  Martyri. 

MARTIRIAR,  vl.  mabwb^iab  ,  habtv- 
UAB.  V.  Martyriear, 

MARTIRIAT ,  adj.  et  p.  vl.  iiAvroamAT. 
V.  Martyriiat. 

BIARTIRI8AR,  4far(trMar ,  cat.  Voy. 
Martyriear. 

MARTOLOGI ,  8.  m.  vl.  V.  Martyro- 
U^ge. 

MARTOR ,  s.  m.  vl.  uAwetmov ,  MAsnoB. 
La  fête  de  la  Toussaint  ou  dés  Martyrs.  V. 
Touiêantê. 

Éty.  Martof',  vient  de  Martyr^  v.  cm. 

M.  de  Sauvages  dit  que  la  fête  de  la  Tous- 
saint porte,  en  Languedoc,  le  nom  de  tnar- 
tor  ou  des  martyrs ,  depuis  que  Boniface 

IV,  bénit,  en  607,  le  panthéon  de  Rome, 
et  le  consacra  à  Dieu  sous  l'invocation  de 
la  vierge  et  de  tous  les  martyrs. 

Cette  fête  était  autrefois  une  époque  pour 
l'échéance  des  rentes ,  le  loyer  des  maisons , 
te  louage  des  domestiques.  On  disait  de 
martor  en  martor ,  pour  une  année  entière  • 
comme  aujourd'hui  d'un  Saint  Michel  à 
l'autre. 

MARTOTA,  V.  Maltota. 

MARTOULA ,  S.  f.  (martôuleV  Nom  ni- 
céen de  la  marte  commune.  V.  Mflrta  1 ,  et 
du  putois.  V.  Marta  2. 

MARTRA,  V.  Marta,  en  vl.  martyre. 

V.  Martyr. 

MARTRA,  nom  de  femme  (  martre  )  ; 
MAwniA.  Marthe. 

Patr.  L'Église  honore  sept  saintes  de  ce 
nom ,  les  19  janv.  ;  22  et  23  février  ;  24  jum , 
5  et  28  juillet  ;  17, 20  et 2t  octobre. 

MARTRE  ,  8.  m.  (martre).  Fouine  et 
marte,  V.  Marta  ;  et  pour  Blarthe,  nom  de 
femme.  V.  Martha. 

MARTROR .  s.  m.  vl.  La  fête  des  mar- 
tyrs ,  la  Toussaint.  V.  Martyr ,  R.  et  Mar- 
tor. 

MARTROn,  dL  pour  la  Toussaint.  Yoy. 
Martor. 

De  $ant  Micheou  à  Martrou 
fJa  un  mei  kidoiiradoii.  Pror. 


MAR 

MAnTRODMR,tl^i?ne.de  Mem>sqae« 
V.  MaUroulhar. 

MARTROUN ,  OOTI A ,  nom  de  femme , 
dim.  de  Martha ,  v.  cm. 

MARTO^AU ,  C;ast.  ^It.  de  Aferçtirûlti , 
V.  c.  m. 

MARTURDIAR ,  y.  â.  ,d.  Ta^d.  Mar- 
tyriser. V.  Martyri$ar, 

ipARTURDiAT,  a^j.  et-p.  (martur^ià) , 
d.  vaud.  Martyriçé,.ée.  V.  Martyrisitt. 

MARTURI ,  V.  Martyri. 

MARTURIAR,  vl.  V.  MartyrUar. 

MARTFJR  ,.iiABTrBi«  ,  radical  pris  du  U* 
tin  ma Wyr',  mar(|/rû,  et  dérive  du  grc^e 
p.2pxup  (martyr)  ;  témoin ,  que  Jauffret  dit 
être  formé  de  (u&pv)  (mïïrjb) ,  mam,  témoin 
qui  affirme,  qui  lève  la. main  pour  aflirmer; 
d'où  :  Martyr ,  Martyr-a  ,  Martyr-i ,  Mar* 
tyris-ar,  Marigrifat^  Martyro-logo, 

MARTYR  et  màmatm ,  vl.  Sigsiûent  aossî 
martyre.  V.  Martyri. 

MARTYR,  s.  m.  (martyr);  MAsm.  Mar- 
tir\  cat.  esp.  Martyr ,  port.  Martire ,  ital. 
Martyr ,  celui  qui  souffre  la  mort  pour  ren- 
dre témoignage  à  J.-C.  et  à  la  vérité  de  sa 
doctrine ,  par  extension ,  celui  qui  soafTre 
beaucoup  pour  son  parti ,  son  amour ,  vie* 
lime. 

Éty.  V.  Martyr,  R. 

On  regardait  autrefois  comme  martyrs , 
non  seulement  ceux  qui  mouraient  pour  con- 
fesser la  foi ,  mais  encore  feux  qui  étaient 
pereécutés  pour  sa. cause  ou  qui  périssaient 
dans  les  guerres  de  religion. 

MARTYIIA  ,  s.  f.  (martyre).  Martyre , 
celle  qui  est  morte  pour  la  foi. 

Êty.  de  martyr  et  de  la  term.  fém.  a. 

MARTYRE,  V.  Martyn. 

MARTYRI,  vl.  \.  Martyri. 

MARTYlll,  s.  m.  (martyri);  ■abvuw, 
mMmrtmm.  fiartirio ,  esp.  ital  Martyrio,  port. 
Martiri ,  cat.  Martyre ,  mort  ou  tourments 
endurés  pour  la  foi:  peines  violentes  du 
corps  et  de  l'esprit  ;  tourment. 

E(y.  du  lat.  martyrium,  m.  s.  V.  Mar^ 
tyr,  R. 

MARTYRIAR ,  vl.  V.  Martyriear. 

MARTYRiSAR,  v.  a.  (martyrisé), 
Mtnrtiriiar,  cat.  port.  Martirizar^  esp. 
^arfyrtxi;are ,  ital.  Martyriser,  faire  souf- 
frir le  martyre ,  tourmenter. 

Èly.  àemartyrù,  gén.  de  martyre ,  et  de 
la  term.  act.  ar. 

MARTYRISAT,  ADA ,  adj.  et  part, 
fmartyrisa ,  adà).  Martyrisé ,  ée ,  qui  a  8oaf* 
lert  le  martyre. 

Ëty.  de  martyriê  et  de  la  term.  pass. 
at,ada.  \.  Martyr,  R. 

MARTYROLOOO,  S.  m.  (marlyrolé- 
gue)  ;  Martirologi,  cat.  Martirologio ,  e^p. 
ital.  Martyrologxo ,  port.  Martyrologe,  his- 
toire des  martyrs,  et  par  extension,  de  loos 
les  saints  conuos . 

£ty.  du  lat.  fnartyrologium ,  m.  s.  démé 
du  grec  {^sprup  (  martur  ou  matyr  ) ,  et  de 
Xo^oc  (logos),  discours.  V.  Martyr,  R. 

L'usage  dans  lequel  étaient  les  païens 
d'inscrire  le  nom  de  leurs  héros  dans  leurs 
fastes ,  pour  perpétuer  la  mémoire  de  lenrs 
belles  actions,  flt  naître  l'idée  de  dresser  des 
martyrologes.  Dict.  des  Orig.  de  iTTJ,  in-lS. 

Digitized  by  V3fi^^^V  l^ 


Eufllbe  de  Cesarée  en  aTait  bit  on  qm 
était  célèbre  dana  Tancienne  Egliae.  Le  IX** 
•Ûde  en  vit  paraître  un  grand  nombre, 
parmi  lesquels  fEglise  romaine  a  adopté 
cehii  que  le  moine  Usvard  composa  par  l'or- 
dre de  Charles-le-Cbauve. 

MilRTZ ,  s.  r.  f  I.  Marte.  V.  Maria. 

MARTE ,  adj.  t1.  Aiga ,  piquant. 

Êty.  de  Martel ,  ▼.  c.  m. 

MARUG ,  V.  Maluc. 

MARUGIS,  nom  de  lieu,  t1.  Manrejols, 
en  Gévaudan. 

MAaUELQI ,  nom  de  lieu,  ?I.  Mareoil,  en 
Périgord. 

MARUEIIS  ,  adj.  pi.  tI.  V.  Marvien. 

MARUE8 ,  adv.  vl.  Promptement. 

MARUETA,  V.  Mariouneia  ;  fîg.  Mor- 
veuse. V.  Merdatiiera. 

MARUTZ ,  s.  m.  pi.  t1.  Maris.  V.  Ma- 
ra.  R. 

MARVELHA  et  comp.  V.  Mervdha  et 
ilfir.R. 

IIARTBR ,  adj.  Tl.  V.  Marvier. 

MARVE8  ,  ad?,  fi.  Immédiatement  , 
promptement ,  sur  le  diamp. 

Ety.  de  marver,  alerte. 

MARVIER,  a(H.  yI.  MAmon*  »  mavvob. 
Promp,  rapide,  vif,  actif,  expéditif,  alerte. 
V.  AmartiU. 

MARVIR ,  T.  a.  t1.  Presser. 

Ëty.  de  marver ,  alerte. 

MARZOR ,  s.  f.  vl.  Amertume.  V.  Amar- 
tuma  et  Amar ,  R. 


MAS  ,  MASt  ,  WU^  ,  MAM  ,  MAI ,  MAIS  y   HAII  , 

Aoi,  MAMt,  MAC,  BMDuirr,  radîcal  pris  du 
celt.  mai,  maison,  d'où  le  latin  manHo , 
manere ,  eminere. 

De  mai  :  J/at ,  Mat-ade^  Mai-age,  Mai- 
audier ,  Mai-auri ,  Mai4er ,  Mai-eier  , 
Mailin-ar^  Re-mai,  Mai-et,  R-emai-ilhai. 
Re-mai'UtfMai-iera,  Mai-ota,  Camp-mai, 
Cap-moi,  Cam-moi,  Mai-nit ,  M<u-tin , 

De  mai ,  par  le  doublement  de  i ,  maa  ; 
d*où  :  Maii-ada^Manana ,  Maa-ugu-Her, 
MaU'O. 

De  mai ,  par  le  changement  de  s  en  s , 
maz  ;  d'où:  Maz-atge,  Mag-at,  Maux-aud- 
ter,  Maz-eria,  Com-maz-iltRo-maz-ilhas, 
Ro-maz-ut,  Maz-o,  Re-maz-ilha. 

De  mai ,  par  le  ch^nffement  de  a  en  dtph- 
tbongue  ai,  maii;  d'où  :  Maii-oun,  Mai- 
ioun-ada ,  Maisoun-age ,  Maiioun-ana  , 
Maiioun-eta  ,  MoUaun-aya  ,  Mayi-on  , 
Maii'Oy  Maiiona-ment  f  Maiina-men. 

De  maii ,  par  le  changement  de  #  en  i , 
maiz  ;  d'où  :  Maiz-o ,  Maizon-eia ,  Maizon- 
ier. 

De  maii ,  par  le  changement  de  s  en  ^e , 
maige  ;  d'où  :  Maige-oun,  Maigewm^ana , 
Maigeoun-eta^Maigeoun-âu,  etc.;  ou  en 
j,  maij;  d'où  :  Afaf/-oiifi,ilfat;'-oiifi>aye,etc. 

De  maii ,  par  la  soppriession  de  s ,  fiiaj  , 
may  ou  maj:  d'où  :  Jvai-o,  May-o,  Maj- 
oim  •  May-on ,  Mayoneta , ifaioii-t/. 

De  maf ,  par  le  changement  de  a  en  e , 
iiie«;  d'où  :  Ma-oun ,  Mawm-eta  »  etc. 

Dolat.maYi#io,  démeure,  séjour,  mai- 
son ,  par  apoc.maiM;  d'où  :  Mam-a ,  Mans- 
art,  Mam-ion,  Per-wiani'iu,  Re-mani-ui. 

TOM.   II. 


MâS 

Beii«fis,parlecbangenMiit  de  a  CQ  r, 
«ianp;d'où:  Mamç-io, 

De  manere,  demeurer  »  séjourner,  par 
apoc.  maner;  d'où  :  Mamr,  Re^wumêr , 
Arro-manir. 

De  maner,  par  la  suppress.  de  r,  man  ; 
d'où:  Ae-manefi,  Per-manefi,  Man-eci, 
Mandes,  Man-en,  Man-^nt^  ilo-man-ene , 
Man-entia,  Mamnl-ir,  Man-enza,  Ee- 
manentir,  Per-maneneia  ,  Per^-manema  , 
Re-manenea ,  Manent4i, 

De  remanere,  par  la  suppression  de  e  du 
milieu  et  la  substitution  d'un  d ,  remandre  ; 
d'où  :  Ri-mandri  ;  et  par  la  suppression  du 
d ,  Re-manre. 

De  man,  par  le  changement  de  a  en  diph- 
thoogue  ai ,  main  ;  d'où  :  Afatn-ada,  Mayn- 
ada ,  Mainad-er ,  Jfatnad-îer ,  Jfa<n-ta- 
dera ,  Jfaîn-ador,  Main-atge,  Main^itye, 
Mainaty-ar,  Main^age,  Main-agi,  Mai- 
nagi-ar ,  Des-mainagiar ,  Dei-mainagia- 
ment,  Mainag-ier ,  Dee-mainage-at ,  Man' 
aye,  Maynad-et,  Mainad-ot,  Main-gia^ 
ment,  Mainagi-aria,  Mayn-age,  Magn- 
ai ,  Maynat-aria ,  Mainag-iou ,  Mainag- 
iia,  Main-0ur'iar,Mainad'ier, 

De  matn,  par  le  changement  de  a  en  e, 
metn;d'où  :  Mein-ada,  Mein-our-iar ,  tic. 

De  matn ,  par  la  suppression  de  a ,  min  ; 
d'où  :  Min-age,  Minag-ier,  etc. 

De  mae,  par  le  changement  de  e  en  p, 
maç;  d'où  :  Jfap-otin,  JbTofoim-ar,  Jfafotin- 
arta. 

De  eminentii,  gén.  de  emtnetie,  dérivé  de 
emtfiere ,  demeurer  on  être  situé  hors  de... 
être  saillant,  formé  de  extra-manere ,  par 
apoc.  emtfietil  ;  d'où  :  £mtneitl,  £mtfieiic-ta. 

MAS,  s.  m.  ^màs)  ;  nAtim. ,  masat,  bobba. 

Mai,  cat.  Métairie,  grange;  hutte ,  baraque, 
aux  environs  d'Arles;  en  vl.  maison,  ha- 
meau ,  habitation. 

|ity.  do  celt.  mai,  ou  du  lat.  mamio, 

MAS,  dl.  Qui  est  Tabrégé  de  mademoi- 
selle, est  le  titre  qu'on  donne,  par  honnê- 
teté, aux  femmes  de  la  moyenne  et  de  la 
basse  volée ,  et  dont  ces  dernières  s'hono- 
rent :  Jlfae  de  baragna,  mas  de  baulofa ,  etc. 
Sanv. 

MA9,  adv.  vl.  Plus,V.  Pu  et  Mai;  ex- 
cepté. V.  JRfate 

MAS,  vl.  Puisque  :  E  mas  no  ilh  play, 
et  puisqu'il  ne  lui  plaît.  Btacas. 

MAS ,  s.  m.  Pour  sorcier.  V.  Maic. 

MAS,  vl.  Pas  plus,  seulement;  il  signifie, 
pas  autre  chose  que , excepté,  rien  que  cela , 
dans  les  phrases  suivantes  et  semblables  : 

Non  es  mas  blasmee,  n'est  que  blâme. 

Qu'eu  no  vei ren mas  tu  venir,  que  je  ne 
vois  rien  que  toi  venir. 

Aliaandres,  que  tôt  lo  mon  avia 
No  porlet  ren  mas  tin  drap  solamen. 
Pons  de  Capduel. 

Alexandre  qui  tout  le  monde  avait 
N'emporta  rien  excepté  un  drap  seulemcpt 

Pourvu  que. 

Masque  s^amor  m'auci. 

Giraud  de  Bomels. 

Pourvu  que  son  amour  me  tue. 

Mascant,  sinon,  excepté,  pas  plus  :  Non 
trobaretz  mai  un,  vous  n'en  trouverez  qu'un, 
pas  plus  d'un. 


MAS 


.aoi 


,  s.  f.  rmasàde)  ; 
,  dl.  Le  tour  de  la  ferme ,  le 
vol  dû  chapon  ;  les  champs  qui  entourent  la 
nuison  de  campagne ,  qui  sont  le  plus  à  la 
portée  des  engrais  et  de  la  cnltnre. 

Éty.  de  mas  etde  ada.  V.  Mas,  R. 

MASAGE  ,S.  m.  (masàdgé^ ,  dl.  masam. 
Masure  ou  maison,  gîte ,  hôtellerie,  en  vl. 
on  nonunait  masurier  celni  qni  l'Jiabîtait 

Éty.  de  la  basse  lat.  masagimm,  wiûmsio, 
mansura.  y.  Mas,  R. 

MASAGE,  s.  m.  (masàdgé);  hasam. 
Hameau ,  triste  et  mauvais  pays.  Gare. 

Éty.  de  Mas,  R.  et  de  âge,  fait  d'un 
mas. 

MASAGE ,  s.  m.  Terme  de  maçon ,  aux 
environs  d'Avignon,  selon* M.  Gare.  ;  maté- 
riaux. V.  Maisacan, 

MASAGI ,  S.  m.  (mas&dgi).  Réunion  de 
Mas ,  V.  c.  m. 

MASACUnN,  ait.  de  Magasin ,  t.  e.  m. 

MASAN ,  vl.  V.  Mazan. 

MASANT,  s.  m.  vl.  MASAii.  Trouble  9 
ébranlement,  Inruit;  guerre,  carnage,  bouche- 
rie; magnificence,  ostentation,  vanité.  V. 
Jfoeaittar  et  Jfan ,  R. 

MASANTAGI ,  S.  m.  (  masantàdgî)  ;  ma- 
■AUTAos.  Cabotage  d'une  voiture,  agitatiou 
d'un  arbre. 

MASANTAR,  V.  a.  (masantiî)  ;  iiAMinrA% 
MAwnAB.  Soulever  Quelque  chose  avec  peine, 
la  secouer  en  la  soulevant  ;  cahoter;  remuer, 
manier,  soupeser. 

Éty.  du  lat.  mantie,  tronqué  en  mas,  et 
de  antar.  V.  Man,  R. 

MASAUDIER,  S.  m.  vl.  Fermier,  habitant 
de  mas  ou  de  métairie. 

Èty.  de  masau  et  de  ter.  V.  Jfae,  R. 

MASAURI,  s.  m.  (masâouri),  Métai- 
rie près  d'un  ruisseau ,  nom  de  lieu. 

Êly.  du  lat.  manette  ad  ritum  »  mas  au 
riou.  V.  Jfae,R. 

M  ASC,  MAut,  radical  pris  d'un  mot  ancien, 
dans  notre  langue ,  masca ,  socière ,  parce 
que  les  femmes  qui  se  faisaient  passer  pour 
inspirées,  cachaient  leur  figure  sous  un  faux- 
visage  qu'on  a  aussi  appelé  masea  ,  d'où 
l'italien  masehera  ,  l'espagnol  mascara  , 
m.  s.  que  Sauvages  dérive  du  grec  {xa^xa 
(maska) ,  pour  fo«Txa  (baska) ,  spectre ,  fan- 
tôme :  ou  de  l'arabe  ikar  ,  tromper ,  feindre. 

Il  nous  semble  qu'on  pourrait  le  dériver 
plus  naturellement  de  (Aa<ncav{x  (maskania) , 
pour  ^(7xav(a  (baskania) ,  fasciner,  ensorce- 
ler; d'autres  disent  que  le  mot  maica,  maie, 
est  celtique  ;  maica ,  pour  sorcière,  se  trouve 
dans  les  lois  des  Lombards ,  Ub.  1 ,  1. 1 ,  t.  II , 
Lig,  9 ,  selon  Astruc. 

De  daeftatno,  par  apoc.  baika  ou  baica, 
et  par  le  changement  di)  6  en  m ,  maeeo;  d'où  : 
Maic ,  R.  et  Maic-a,  Maic-ar,  Des-masear, 
Maic-ar-ar ,  Dei-matcat,  Maic-at,  Em^ 
mascar,  Em-maicat,  Afascar-ad-ura,  Mai- 
ear-eira,  Maecar-ada,  Maicar-ia,  Mase- 
ot.  Mai  fi' a,  Maicar-oun ,  Maequ-egear^ 
Moicar^et ,  Re-mase-ar  ,  Maicar-ilha  , 
Maic-o ,  Maicar-at ,  Maiqu^eta, 

Ce  mot  sert  de  radical  aux  suivants  : 

Maee-a ,  masque. 

J#aee-ar,  masquer. 

Haecar-ada,  pascarade» 


^6 


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602 


MAS 


Ma$ear^dura,  aclion  de  cbarbonner,  de 
noircir  avec  du  charbon. 
Moioar-ar,  raâchurer. 
Maêcar-eira,  noircissare. 
Mase-atet,  mascaret. 
Maioar-ia ,  sortilège. 
Mase-arilha,  mascarille. 
Maic-at,  ada^  masqué,  ée. 
Matquegear,  courir  la  nuit  comme  les 

Masc-o,  masque. 
Maêc-ot,  petit  sorder. 
Masear-oun,  charbon  du  blé,  mascaron. 
iJeê-mascar ,  démasquer. 
Re-maêe-ar  $e ,  se  remasquer. 
BIASC,  GA ,  s.  (mâsc ,  masque)  :  «as. 
borner,  lère  ;  magicien,  enchanteur. 

^..USIa-  ^V^^  »  '"J"*^  <ï"«  'es  gens  du  bas 
peuple  disent  aux  vielles  femmes,  soupçon- 
nées  en  général  de  sorUlége.  *^ 

miîlî^i^i  ®-  ^-  (masque).  Nom  nicéen  du 
murénophis  sorcière,  MurœnophU  saga, 

tehR^iT**  ?^  '>'*^''«  «^  ^*^  la  famille  des 
upmchthyctes  (poissons  serpents),  dont  la 

longueuratleintLitdécimètrS.  V.  JlfaTc,  r! 
iKASCA-psu-AOTLovAi ,    (  màsque-deis- 
amplôve8).Nom  nicéen  de  VeLdZCEZc 
boa,  Risso,  SUmias  boa.  Dict.  Se.  Nal 

S«?"'H^"?Pr'*^*  (à  mâchoires  remar! 
mètres    '  "^*"'  ""*'"'  ''"'*  ''^"- 

masque  des  anchois;  la  têle  de  ceSn 
ressemble  i  celle  d'un  serpent,  «^cHK 
ne  aussi  sorcière.  «•••««ui 

■IA8CA,8.  f.  (masque);  Matehera,  iial. 

ri^  T^.*'''•  '^î'-  **'^*"'«'  •■«««  visage  de 
are.  de  velours,  de  carton  peint,  pour  mettre 
sur  la  figure;  fig.  physionomie  expreSivr 

ri!!b  S-**?'",'  îl*8»«ement,  fauCfroâ- 
rence,  dissimulaUon,  dehors  Irompeure 
N     Ety.  de  Jlfaw,  R.  v.  c.  m. 

Ma*que,  tsl  masculin  en  français. 

L  invention  des  masques  parait  remonter 
n2r„??  H^""^"''"  grecî^bligé  'de  ;!. 

furent  oW.viîT''*'"*''  "»"'•«'  '«»  »<=""« 

"*?  "^««■«^e  rechange.  Suidas  el  Athénée 
en  atlnbuent  l'invenlion  au  pocle  Chœrille 
contemporain  de  Thespis;  feorace  en  fait 
honneur  i  Eschyle;  Flbrynicus ,  montra  le 
premier  sur  le  théâtre  un  Inasquéde  femme 
sous  François  l»  on  porUii  communément 
des  masques  appelés  lèup,  et  ils  étaionren- 
core  en  usage  sous  Louis  XV. 

qoêT ^p,^irm::5Sé;.""""-  ""- 

Ety.  de  Mate .  R.  et  de  la  term.  fém  a 
parce  que  les  masques  cachent  leirfiOTre 
comme  le  faisaient  les  sorciers.  * 

rSr^se^rS^r  r  '""^""' 

«ne  autre,  dérober  à  la  vue.  ^  *^' 

Btj.  de  JfiMc,  R.  el  de  la  term.  act.  or. 


MAS 


MABCAR  SB,  v.  r.  t'E-Moutt^A.,  .•««. 

"M^çA..  Se  masquer,  se  mettre  un  masque 
sarla  figure  ;  se  déguiser,  aller  en  masque. 
BIASGARAOA,  s.  f.  (mascarade);  Mas^ 
ehereta    liai  Masearada,  port.  esp.  cat. 
Mascarade,  troupe  de  gens  déguisés  et  mas- 
quès  pour  quelque  divertissement;  danse 
exttîutèe  par  des  gens  masqués. 
Ety.  de  magear  et  de  ada,  V.  Mase,  R 
BIASCAIUpuRA .  s.  f.  (mascaradùrê)  ; 
-A«cA«wmA.    Mascara,   cat.    Noircissure, 
tache  de  noir  ;  barbouillage,  état  d'une  chose 
nom:ie,  charbonnée. 

«^- ^?-  ?f  J!}^^c^^<^d(^  et  de  ura ,  chose 
noircie.  V.JIfa#c,R. 

MASCARAR ,  v.  a.  (mascarâ)  ;  ta.a.a«  , 

^A1A«,  CBAMSIGKAll,  CAIIBOIIIIAB,  MBICBAlUUi. 

^(^'carar,  anc.  esp.  port.  Mâchurer,  bar- 
bouiller de  noir  ;  charbonner,  noircir  avec 
au  charbon  .  de  la  suie  ,  ou  autres  choses 
noires  ;  faire   charbonner  du  liège  ,  Gare 
Il  est  aussi  réciproque  :  5e  ma$carar. 

Ety.  de  mascara ,  pour  masca  .  et  de  ar, 
parce  que  les  masques  se  barbouilliienl  la 
figure  de  noir.  V.  ifatc,  R. 

Lou  peiroou  mascara  la  sartan.  Prov. 

La  pelle  se  moque  du  fourgon. 

MASCARAT,  ADA,  adj.  etp.  (mascara, 
âde);  tabaiat  .  cMAmiasAT.  Màchuré .  ée, 
charbonné,  noirci  avec  du  charbon.  V.  Masc] 

nnf^^^^'^'  '"''J-.^^  P-  ^^-  ^^»»'«é'  mas- 
qué, perfide,  faux,  traître.  V.  Masc,  R. 

MASCARET,  8.  m,  (mascaré).  Mascaret, 
reflux  violent  de  la  mer  dans  la  Dordogne 
et  par  extension  dans  l'embouchure  des  au- 
tres rivières. 

Ety.  Probablement  de  Saint-Macaire.  nom 
de  I  endroit  jusque  où  les  eaux  de  la  Dordo- 
gne  sont  repoussées  à  neuf  lieues  de  son  em- 
bouchure. 

MASCARET,  s.  m.  (mascorét) ,  d.  lim. 
JÇ.SI  aussi  le  nom  qu'on  donne,  à  un  vent  re- 
doutable qui  souffle  sur  la  Garonne. 

MASCARIA,  8.  f.  (mascarie)  ;  .mouksla- 
mmmr,  «ama.  Ensorcellement,  action  d'ensor- 
celer  ou  I  effet  prétendu  de  celte  action ,  sor- 
cellerie, sortilège,  enchantement,  magie, 

Ety.  de  masca,  sorcière,  et  de  ana,  tout 
ce  jui  concerne  Tart  du  sortilège.  V.  Masc, 

m^^filtV^^'^'^^'  *•  ^-  (n>a«carille).  Nom 
qn  on  donne,  à  Montpellier,  au  Fungus  in 
metam  faitigtaluê  albus ,  fusco  tinclui. 

MASCARON,  s.  m.  Nom  qu'on  donne ,  k 
Nice ,  jo  à  la  petite  hirondelle  de  mer,  Voy. 
rre^ede;  2oau  gachetou  hirondelle  de  mer. 
épouvantail  V.  Fuinir<;3o à  l'hirondelle  de 
mer  leucoçtère,  Sterna  leucoptera ,  Temn, 
Riflso;  4*  à  l'hirondelle  de  mer  ,  ^ngek, 
Sterna  cantiaca.  Lin.  Gm.  »  ^  o'^'  » 

w.i!5^^J^^™."'*'«*«»  Nom  nicéen  de  l'hî- 
S?!it .- ^'''  P'^""®  garin.  V.  Roundùuleta. 
MASCAROON,  s.  m.  (mascaréun).  Chau- 
dronnier, personne  noircie  par  le  charbon. 
Ely.  de  masearar,  noircir.  V.  Ma$e,K. 
„„î";f  J^^OUN  ,  8.  m.  -A.CAW».  Nom 

ni^KSS*"^'  A"  ^«rt>onqm'  attaque  le  blé, 


MAS 

I     MASCARON.  g.  m.  (maéearùn).  Carie  et 
charbon  du  blé.  V.  Masearûun. 
MASCASSBOBAR.  dl.  V.  Maêqmeoêmt. 
MASCAT,  ADA,  adj.  etp.  (mMSTIde); 
MoiAKAv,  nmovwKAT.  Masqué.  ée,qiii  «un 
masque.  V.JIf aie,  fi. 
MASCHAT,  vl.  V.  Maéhalei  MasU^  B. 
MASCHILHAR.  v.  n.  d.  bas  lûn.  V05. 
MastrignareiMaêUg^R. 

MASCL,  radical  dérivé  du  laliasMii,  mo- 
rû,  mâle ,  d'où  Ton  a  fait  w^asemlm ,  oiiie ,  et 
maêculinus,  masculin. 

De  maêcûlus,  par  apoc  et  suppression  de 
«.  masel;  d'où  :  Mascl-t,  Maselat  ^  Maul- 
et,  Maêd'Qun,  Masel-un. 
De  maM;ti{tiiti#,parapoc.Jlfa#cttZtii. 
MASGLAR,  6.  m.  vl.  Hameçon.  Y.  Mouê- 
clau, 

MASCI.ARI,  8.  m.  (masclàri) ,  dl.  Nom 
de  lieu ,  composé  de  mas  et  de  cfart ,  c'est 
ainsi  qu'on  dit  matiUMm,  masrouge,  etc.  V. 

MASCLAS,  8.  m.  (masc]à);ai«AftA«.  Gros 
et  vieux  mâle,  en  parlant  des  animaux;  quand 
il  est  question  d'une  femme  grosse  et  malfai- 
te, qui  a  les  manières  d'un  homme,  virago 
hommasse.  V.  Fremassa,  ' 

Ëiy.  de  mascU,  mâle,  et  de  la  term.  dépr. 
as.  V.  Mascly  R.  ^ 

MASCLAO,  8.  f.  (masdàoa).  Un  des 
noms  languedociens  de  la  centaurée  du  sols- 
tice. V.  Auricella. 

MASCI.E,  adj.  m.  (mâsclé)  ;  macls  ,  mau. 
^^fcle,  cat.  Macho,  esp.  port.  Afaf cAto.  ital. 
Mâle,  qui  est  du  sexe  masculin  ;  l'opposé  de 
femelle. 
Ély.  du  laL  maseulus,  m.  s.  V.  Masa,  R. 
MASGI.E ,  8.  m.  Le  mâle,  en  parlant  da 
chanvre,  celui  qu'on  nomme  hu  maseU .  est 
la  femelle.  V.  Canebe.  ' 

MASCLE,  s.  m.  Est  encore  le  nom  qu'on 
donne,  dans  le  Var,  an  premier  liège  qu'on 
enlève  d'un  arbre. 

.  MASCLET,  s.  m.  (masclé).  Syn.  deMoi- 
clun,  v.c.  m.elifa#cJ,  R. 
MASCLET,  8.  m.  Ancre,,  barre  de  fer 


d. 


dont  on  consolide  les  murailles. 

MASCLIBR,  8.  m.  (mascliè) ,  anc 
d  Apt.  Boucher. 

Ëty.  Probablement  parce  qu'ils  ne  tnaîent 
que  des  moutons  ou  des  bcBufs,  des  miles. 

MASCI«OUN,OUiiAODOOo«AMUNni.  V. 
MaseluneiMascl,  R. 

BIASCLOUNS,  s.  m.  pi.  (masclonns) ,  el 
impr .  MAM&oiit,  dl .  Cirons,  crineos  ou  dracwi- 
cnles,  qui  se  logent  entre  cuir  et  chair. 

MASCLOOS,  dl.  V.  Auriola. 

MASCLUN,  8.  m.  (masclùn)  ;  mao-boov- 
*^AKuw,  MAtc&ovw,  MAtcuT.  Afifiîction  hypo* 
chondrique  cbei  l'homme,  vapeurs  dont  les 
symptômes  ressemblent  on  peu  à  rbyaléficîe 
des  femmes. 
Éty.  de  mastle,  mâle.  V.  Mascl,  R. 
MASGCMr,  8.  m.  (masc^).  Pelil  sorder. 
Ety.  de  fmue  et  do  dioi.  d.  V.  Mûsc^  R. 

Fstuquem'oêappreslatida  etUmMagi 
Draçueoumâacoi  et  riche  vermenoun. 
Dloolonfet» 
Parlant  du  ?er  i  aoie. 

^■■^•^OT,  8.  B.  dl.  Pour  coupeiet  Voy. 
Ararrsf. 


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MAS 

■ASCmut,  vl.  MaêcàUf  Ml.  V.  Mai- 
twlin. 

IIA80IILIN*  llfA,  ad),  (mateollo ,  ïne); 
■AKvu.  illa«eiilî,<cat.  M€ueuHnOt  iUl.  esp» 
pM.  Mafleoltn.  ine,  qui  appartient,<tui  a  rap- 
port au  mâle  ;  en  f^m*  qui  est  do  geore  inaa^ 
culio,  par  opposition  au  genre  féminin. 

Ëty.da  lat.  maseuliim$.  V.Jfa<cl,R. 

MAtEIEB,  s.  m.  (maseié) ,  dl.  m.  s.  que 
Ua$ada,y.  cm. 

S'indevenguet  qu'en  ten  de  semenage 
Veget  un  maaeie  de  cambe  semena. 
Tandon. 

Ély.V.J|fa#,R. 

MA8EL,  Maeell,  cat.  V.  MaxeL 
MASELHA,  nom  de  lieu.  Marseille. 
MASELIER,  V.  Mazelier. 
MA8ENTAR,  V.  Masantar. 
MA9BOU,  V.  Mazeou, 
MASET,  adj.  vl.  Qui  appartient  au  mae^ 
h  la  ferme,  bêles  chevalines. 
Éty.  V.  Ma$. 

El  no  ie  pdiran  penherd  los  beetiars  ma- 
sëtM  dedieatx  au  laboratge,  iinon,  ete. 
Fors  et  Cost.  de  Béam. 
Rubr.  de  Sentencias. 

IHASETA,  s.  f.  (maséte)  ;  masbta.  Mazet- 
(e,  cheval  ruiné;  mauvais  joueur  qui  ne  sait 
pas  jouer  ou  qui  est  extrêmement  faible. 

Ei  una  mauta ,  c'est  une  mazette ,  hom- 
me sur  la  parole  duquel  on  ne  peut  point 
compter. 

IHASIER,  S.  m.  (masié)  :  mausa  ,  dl.  bor- 
oi&sa,  iwirriB».  wwdibb.  Masover,  cat.  Mé- 
tayer, qui  habite  un  mas. 

Éty.  de  ma$  et  de  ier.  V.  Ma$,  R. 

Fugue  êuprenou 
Per  Tony  lou  galant  Masie. 
Desanat. 

niASIERA,  Masia,  cat.  V.  Matada  et 
Mas,  R. 

BtAStP,  fl.  V.  Maneip. 

MASIS,  adj.  vl.  V.  Mastif. 

nSASBIONNA,  s.  f.  vl.  Masmodine,  pièce 
de  monnaie  musulmane,  d'Afrique  ou  d'£s- 
pagtui. 

Éty.  demg<mn<, maboroétan. 

BCASMUT,  s.  0.  vl.  Mameluk,  maho- 
métaa. 

MASffADA,  s.   f.  vl.     MATHAOA,  MAIMADA. 

Âfasnada,  cat.  Gens ,  famille,  domestiques, 
etc. 

Sa  tnaenada,  ses  gens;  société. 

Éty.  àemai^manno^  maison,  demeure,  et 
de  tidda,  née,  tout  ce  quiest  né  dans  la  mai- 
son. V.  MaSjH. 

MA9NIL ,  s.  m.  vl.  Dim.  de  mas,  envieux 
français,  meenil  et  menil ,  petite  portion  de 
champ  avec  une  habitation,  manoir. 

Êlf.  V.j|fa«,R. 

MASOT,  OTA,  s.  m.  (maié,  été)  ;  masot, 
dL  Dim.  de  mae,  petit  mas,  petite  habitation. 

iCty.  V.  Mas,  R. 

MA8QUEGEAR,  ▼.  n.  (masquedjâ)  ;  has- 
cA«0K«RAa.  Lutiner,  aller  de  nuit,  chercher, 
fureter,  courir  la  nuit  comme  les  sorciers. 

Éty.  de  mase ,  sorcier  ,  et  de  egear ,  Ktt. 
faire  comme  les  sorciers.  W.Mase,  R. 


MAS 

màMQiaertA,  §.  f.  (maiqnéte).  Dim.  de 
maiea,  petite  sorcière ,  petit  masque.  Voy. 
Masc,  R. 

MASQUOT ,  V.  MaêeoL 

MASS,  radical  pris  du  latin  massa,  masse, 
bloc,  gros  morceau,  et  dérivé  du  grec  jiàaacd 
(massô),  pétrir,  réduire  en  masse,  ou  de  K-otÇà 
(maza).  gâteau,  galette,  ou  peut-être  aussi  de 
à(Aà(i>  (amaô),  accumuler,  amasser. 

De  massa,  par  apoc.  mass;  d'où  :  Massa, 
Mass-eta,  Massier, Mass-if,  iva,  MassAs^ 
Mass-ola,  Massoui^r,  Massoul-ier,  Mass- 
ottii,  A-mass-ar ,  À-massament^  Ra-mass- 
ar , AmasS'Oire ,  A-mass-at,  Ra-mass-at, 
A-mas,  A  massa,  A-mass-adour ,  A-mass- 
agna,  A-mass-age ,  A-mass-an ,  A-mass- 
ats,  A-mass-adis,  Mass-ador,  Mac- a,  Mass- 
ar ,  Mass-ai,  Mass-acre,  Mastacr-ar  ^ 
Massa-pan  ,  Massa-pareni  ,  Mass-ela , 
MasS'issa,  Mass-uga» 

1IIA89A,  s.  f.  (masse);  J#awa,ilal.  cat. 
port.  3/a*a.  esp.  Masse,  amas  de  plusieurs 
parties  semblables  ou  hétérogènes  qui  font 
corps  ensemble,  la  totalité  d'une  chose,  fond 
d'argent  d'une  succession,  d'une  sociélé. 

Éty.  du  lat.  massa,  m.  s.  V.  Mass ,  R. 

1IIA88A,  s.  f.  BooBiub.  ilfazsa,  ital.  Maia^ 
esp.  ifapa,  port.  Massa  .  cat.  Masse ,  gros 
marteau  de  fer  qu'on  emploie  à  différents 
usages. 

Éiy.  de  massa,  à  cause  de  son  volume. 
V.  Mass,  R. 

Massa  deis  menuisiers,  maillet 

Massa  deis  gipiers,  balte. 

Massa  d*espessaire  de  bose,  mailloche. 

Massa  d'un  paradour,  martinet. 

Massa  d'esculplour,  mailloche. 

MASSA,  adv.  vl.  Massa,  cat.  Beaucoup, 
très- fort,  trop. 
Massa  bos  guerres,  fort  bon  guerrier. 

Nouestre  lutenent  gêner  au 
Segounda  per  lou  prouvençau. 
Au  luech  de  topa,  dira  massa. 
J.  de  Cabanes. 

MASSA,  s.  f.  vl.Pâte. 

MASSA- Bnoo  ,  nom  d'homme  (  màsse- 
bùou)  ;  MAtfto  Bioo.  On  désignait  ancienne- 
ment par  ce  nom  les  bouchers  pour  la  viande 
de  bœuf. 

Ëtv.  del'ital.  mazsare,  tuer,  et  de  6uott, 
bœuf,  tue  bœuf. 

MASSAGAN,  S.  m.  (massacàn);  calhav, 

■ODOO.   VBIBA  rAtTOOUiA,  BBBLB.   BlOOSge,  pC- 

tits  caillons  plats,  que  les  maçons  emploient 
pour  remplir  les  vides  que  les  grosses  pierres 
laissent  entre  elles  ou  qu'ils  noyent  dans  le 
mortier;  flg.  mauvais  maçon,  mauvais  ou- 
vrier. 

Éty.  Achard  fait  dériver  ce  mot  de  massar 
pour  amassar,  tuer,  et  de  eon,  chien,  pierre 
qu'on  tire  aux  chiens? 

MASSAGANAR,v.  a.  (massacanâ).  Rem- 
plir tes  vides  que  laissent  entre  elks  les  pier- 
res d'un  mur,  avec  de  lablocaille.  \,  Massa- 
càn. Aub. 

MASSACANARIA,  8.  f.  (massacanarie). 
Biocaille,  en  général. 

Ëty .  de  massacàn  et  de  la  term.  art  a. 

MASSAGRAR,  V.  a.  (massacra).  Massa- 
crer, tuer,  assommer  des  hommes  qni  ne  se 


MAS 


603 


défendent  poini,  boosiner,  giter  ceqne  Ton 
fait,  maltraiter. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  magaetiumf  m.  t.  et 
de  la  term.  act.  ar,  tuer  avec  une  masse.  V. 
Mass,  R. 

MASSAGRAR  SB,  v.  r.  S'écraser,  s'aby- 
mer,  se  fatiguer  outre  mesure. 

MASSACRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (massa- 
cra, àde).  Massacré,  ée,  et  Og.maifait,  gâté. 

MASSACRE,  s. m.  (massacré).  Massacre, 
tuerie ,  carnage ,  ouvrier  qui  gâte  le  travail 
qu'il  fait,  enfant  qui  fripe  tout. 

Êty.  de  la  basse  lat.  maxacrium ,  m.  s.  V. 
Mass,  R. 

MASSACRE ,  s.  m.  dl.  Un  attise  feu  dans 
un  atelier  de  filage  de  soie,  emploi  de  celui 
qu'on  appelle  chourou ,  dans  les  pressoirs  à 
huile.  Sauv. 

MASSADA,  s.  f.Vl.    MAXA  ,  MASSA,  MASSA- 

iiA ,  MBisomiAOB ,  MAisooiiAGB.  Assemblagc  de 
quelques  fermes  ou  métairies. 

Éty.  de  Mas,  R.  et  de  ada ,  fait  par  des 
mas  ou  réunion  de  mas. 

MASSA-DE-BUGADIERA,  S.  f.  maca- 
DooB,  BATBoooB,  BAoï..  Battoir,  gTOSSC  palette 
de  bois  à  manche  rond  et  court,  avec  laquelle 
on  bat  le  linge  en  le  lavant.  V.  Mass,  U. 

MASSADCMNA,  Alt.  de  macédoine. 

MASSADOR,  s.  m.  vl.  massah».  Assom- 
meur,  meurtrier.  V.  Mass,  R. 

MASSAOI,  S.  m.  (massâgi).  Action  de 
battre  le  chanvre.  Aub. 

MASSAIRE,  vl.  V.  Massador. 

MASSALHA ,  8.  f.  (massâille).  Bètc  ma- 
lade, peau  qui  en  provient.  Gare. 

MASSALS,  nom  d'homme.  Marcel. 

MASSANA,  vl.  V.  Massada  et  Mas,  R. 

MASS  AN  A,  s.  f.  (massàne).  Massane, 
volligéole,  chardon  de  la  poupe  qui  sépare  le 
corps  de  la  galère  de  l'aissadede  poupe. 

MASSAPAN,  s.  m.  (massapâii)  :  HAÇAPAit. 
Màzapan,esp.  Marxapane,  iia\,  Masse-paiu, 
pâtisserie  d'amandes,  d'avelines  ou  d'autres 
noyaux. 

Éty.  du  lat.  massa ,  masse ,  et  de  panis , 
pain,  masta-panis.  V.  Mass,  R. 

MASSAPAN,  s.  m  Boite  ou  petite  caisse 
faile  de  bois  léger  dans  laquelle  on  met  ordi- 
nairement ou  des  coDlilures  ou  des  choses 
précieuses  :  boîte  aux  graines  pour  les  cou- 
vées des  vers  à  soie. 

MASSA-PARENT ,  s.  m.  (màsse-parèn); 
rissocoT^  pistoGOT.  Cambia  colore,  ital.  Noms 
que  les  Languedociens  donnent  au  polyporc 
bigarre,  Polyporus  versicolor ,  espèce  de 
champignon  vénéneux  qui  devient  bleu  ou 
violet  lorsqu'on  le  casse  ou  qu'on  le  blesse 
d'une  manière  quelconque. 

Éty.  Massa-parent,  signifie  tue  parent.  V. 
Mass,  IX. 

MASSAR,  V.  a.  vl.  Amasser.  Y.  3Iass,  R. 

MASSAR,  v.  a.  (massa).  Anciennement, 
tuer,  assommer,  frapper,  toper  :  Massar  un 
buou,  assommer,  abattre  un  bœuf;  en  terme 
de  joueur,  masser ,  faire  une  masse  au  jeu  ; 
battre  avec  la  masse,  avec  la  batte. 

Massar  lou  canebe  ,  briser  le  chanvre , 
écraser. 

Éty.  de  moMa  et  de  la  term.  act.  or,  frap- 
per de  la  masse,  ou  du  grec  [xi^dw  (masso^, 
exprimer  en  pressurant,  pétrir.  S.  Mass,  U. 

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LMass,\\.     ^ 


604 


MAS 


MAS 


MASSAT,  ADA,  adj.et  p.  (nuarf»  édd). 
Battu,  oe.  V.Jfoif.R. 

MASSBTA»  a.  f.  On  donna  ce  nom,  è 
Di^,  au  têtard.  V.  Teita-d^aie. 

Étj.  A  canae  de  aa  reaaemblanceafec  uie 
baUe.  V.  Moês^  R. 

MASSETA  y  a.  f.  dl.  Morceau  de  liège  ou 
de  boia  aur  quoi  aont  Gcbéea  lea  plumea  d'un 
▼olantàjouer.  Sau?. 

KASSBTA,  a.  f.  Moiêêta ,  cat.  Maeita, 
têg.Maxiuola,  ital.  Dim.  de  wia$$e,  petite 
maaae,  maillet.  V.  Masi^  R. 

MASMBTA ,  a.  f.  ■AwmvA.  Baguette  de 
tambour ,  petit  cylindre  de  boia  arrondi  par 
on  bout,  aenrant  a  battre  la  caiaae.  V.  Mass^ 
Rad. 

MASSIBLA,  a.  f.  et 

MASSIBLAB,  T.  a.  (maaaiblà).  Traiter  un 
animal  malade  avec  rbellébore;  aaaouplir. 
Aub. 

MA88IBLE  •  a.  m.  Nom  qu'on  donne, 
dana  la  Baaae-Pro?encey  au  pied  de  griffon. 
V.  Pitêa-ehins. 

MASSICOT ,  a.  m.  (maaaicé)  ;  MasHeal , 
cal.  Maaaicot,  oxyde  de  plomb  jaune  ou  au 
minimum  d'oxydation,  aerrant  à  peindre  en 
jaune. 

HASSIER,  a.  m.  (maaaié);  MaxxUre, 
ital;  ifacero  ,  eap.  Maeeiro,  port.  Maaaier , 
officier  qui  porte  une  maaae  en  certainea  cé- 
rémonies. 

Èty.  àtmana  et  de  ier.  V.  Jfaaa,  R. 

MASSIF,  IVA,  adj.  (massif» ive); mamu. 
Moiêiecio ,  ital.  Macizo ,  esp.  Maêsis^  cat 
Maciço ,  port.  Massif , ive»  matériel , solide, 
lourd,  grossier. 

Éty.  de  w^asia  et  de  la  tenu,  if^  iva,  Voy. 
Mau,  R. 

WASsn.HA ,  s.  f.  (massille) ,  dl.  hauua. 
Argent  monnayé;  masse,  était  le  nom  d'une 
andenne  monnaie  d'or,  pesant  cinq  déniera 
douze  grains,  qui  fut  frappée  aoua  Philippe- 
le*BeI. 

MASSIOORB,  a.  m.  V.  Martiaure  et 
PUia-ehim, 

MASSIF,  IPA ,  a.  (maasip,  ipe),  dl.  Jeu- 
ne homme,  jeune  fille  ;  adj.  groa,  lourd,  épais: 
Una  groise  matHpa ,  une  groaae  maaae  de 
cbair.  V.^  Maneip  et  Man^  R. 

MASSIPBTA,  a.  f.  (massipéte).  dl.  Dim. 
de  masHpa,  fillette,  petite  fille.  V.  Man,  R. 

MASSIS,  a.  m.  (massis).  Maaaif ,  cboae 
pldne  et  solide,  jetée  en  maçonnerie. 

Maiiiê  d^un  port,  m^le. 

Éty.  V.  Masê,  R. 

MASSIS,  adj.  V.lTiMti/: 

MASSISSA,  adj.  f.  vl.  Maaaife,  forte, 
pleine.  V.  Mas$,  R. 

MASSO.  s.  m.  ?1.  Maçon.  Y.  Mafoun. 

MASSOL ,  Tl.  V.  Martolier. 

MASSOLA,  a.  f.  (mossôle) ,  d.  baa  lim. 
Battoir,  ^osse  palette  de  bots,  palette  pour 
battre  le  linge,  maaae,  massue.  Y.  Massa. 

Ëty.  de  massa  et  du  dim.  ola.  Y.  Jfasa, 
Rad. 

MASSOLIER,  vl.  Y.  MarsolUr. 

MASSOIII.AR,  V.  a.  (maesoulà) ,  dL  Aa- 
aommer,  aupplice  en  uaage  dana  lea  Etata  du 
pape.  SauT. 

Éty;  de  wiassa  et  de  ouiar.  Y.  Ma$s ,  R. 

En  baa  lim.  battre  le  linge  a? ec  la  palettei 
massola,  battre  a?ec  une 


a.  m.  tl 

Aasommeur,  garçon  de  boucher  qui  aaaom- 
me  les  bœufs. 

Ëty.  du  lat  macattarîtia.  X.Mass,  R. 

MASSOmv,  a.  m.  (maasôun).  Mateau, 

npée  de  lin  ou  de  chauTre  que  Ton  met  h 
m  à  la  quenouille  pourétre  filée,  Y.  Cou- 
lougnada  ;on  le  dit  auasi  pour  5ott«|  en  par- 
lant du  chanvre  et  du  lin. 

Éty.  de  massa.  Y.  Jfast,  R. 

MASSCUN,  a.  m.  Pour  maçon,  Y.  Ho- 
foun;  pour  taupin ,  terme  de  cordier.  Yoy. 
Cabra. 

MASSOUN,  a.  m.  Tmne  de  cordier.  Y. 
TtfMjmi  et  Cabra. 

MASSUGA,  a.  f.  (maaaûgue).  Maaane  , 
bâton  noueux,  plua  gros  d'un  bout  que  de 
l'autre. 

Ëty.  du  lat  wwmuca.  Y.  ilfaas ,  R. 

MASSUOA,  a.  f.  (maaaûgue);  HAMviuk- 

aiAMCA,   BADArmA,  COOQVMt,    MBStlIO*,    MOttAII. 

Ciste  cotonneux,  Cislusalbidus,  Lin.  arbria- 
aeau  de  la  fam.  dea  Ciatea ,  commun  sur  les 
collines  arides  de  la  Baaae-Provence.  Yoy. 
Gar.  Cistus  mas,  p.  114. 

D'apréa  M.  Avril  ^  ce  nom  aerak  donné 
aussi  au  marrube  noir. 

MASSUGA-GERVIERA  ,  a.  f.  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Fr^us,  d'après 
M.  Perreymond,  au  ciste  ladanifére ,  Cistus 
ladaniferus.  Lin.  arbrisaeau  du  même  genre 
que  le  précédent. 

Ëty.  L'épîthète  deeerviera,  aemblerail  dire 
que  cet  arbrisseau  convient  aux  cerfs. 

MASSDGA-NEORA,s.  f.  aooMf,  mooa. 
Nom  qu'on  donne ,  dana  le  département  dea 
B.-du-Rh.  selon  M.  Negrel ,  au  Cistus  sal- 
viœfoUus,  Lin.  arbuste  de  la  fam.  des  Cistes, 
qui  croit  sur  les  coteaux  voisins  de  la  mer; 
lea  Cis$us  Udon^lMB.eiMonspslisnsis,  Lin. 
portent  aussi  le  même  nom  dana  lea  mémea 
lieux.  Y.  Mouges. 

MASSUCUliER,s.m.  vL  Fermier,  mé- 
tayer, habitant  d'un  hameau.  Y.  Has,  R. 

MAST ,  vl.  Y.  Mat. 

MASTAR,  ▼•  a.  (moatâ),  dg.  Dreaaer, 
élever. 

Ëty.  de  maal,  mât,  et  de  or,  dreaaer 
comme  un  mât. 

MASTAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (maatà ,  àde), 
dg.  Dressé  comme  un  mât  :  faire  l'effst  d'un 
mât  lorsqu'on  l'a  dressé.  Jasm. 

MASTEG ,  vl.  MasUg^  cat.  Réaine.  Yoy. 
Mastic, 

MASTEG ,  MACS  ,  radical  pria  du  latin 
mastieare  ,  mâcher  ,  et  dérivé  du  grec 
lisordcÇco  (maatazô),  m.  a. 

De  mastieare,  par  apoc.  masiie,  et  par 
changement  de  t  en  t ,  et  de  e  en  ^ ,  mas^ 
teg,  d'où:  Masteg-agna,  Maslsg-ar ,  Re- 
mastegar ,  Masteg-at ,  MaMeg-ada ,  Mas^ 
teg-airs ,  Masteg-augn^iar,  Masteg-ouh-iar, 
Mastegu-ar. 

De  mastieare ,  par  l'insertion  d'une  r , 
et  le  changement  du  c  en  y  :  Mastrigar , 
Mastrign-ar  ,  Mastr-oulh-aire  ^  Mastrou^ 
Ih-ar,  Mastulh-Hir,  Masek^ar ,  Manh-at , 
Jfaaefcil^-ar. 

MASTEOADA  ,  a.  f.  (maategâde).  Mot 
burieaque  par  lequel  on  désigne  un  repaa. 

Ë^.  de  wwsUgf  radical,  et  de  la  tenu, 
paaaîfe  a$ ,  ada. 


MAS 

MASTEGAONA,  a.  f.  jmwHtgkne). 
Morceau  à  demi-mâché  qu'on  tire  de  la 
bouche  pour  le  donner  à  un  animal,  Garcuu 
à  un  enunt  Avril. 

Êty.  de  Moale^ar  et  de  la  tem.  mgma  , 
cboae  mâchée.  Y.  MasUg ,  R. 

MASTBGAIRE,ARSLA,a.(mMtegéfré); 
Mastegador  ,  cat.  ifaaftcatore ,  ital.  Ma* 
cbeur  ,  euae ,  celui  ou  celle  qui  a  l'habitade, 
de  beaucoup  manger,  fig.  Lambin, qui  eat 
lent  dans  ses  actions. 

Ëty.  de  Masleg ,  R.  et  de  la  tem.  Aire . 
v.  c  m.  et  Mastegar. 

MASTEGAR ,  V.  a.  (mastegà)  ;  HAmAB, 

MASTBSBAB  ,  MâfâB  ,   MAOnCAB  ,    MUfMMB 

Mastegar  y  cat  Masticar^  esp.  MasHgetr  . 
port  Jfa#<tcare ,  ital.  Mâcher  ,  broyer  lea 
aliments  entre  les  dents ,  fig.  se  décider  len- 
tement Cest  aussi  un  signe  d'improbatk». 

Ëty.  du  lat.  mastieare ,  formé  du  grec 
{MtcxdcCu)  (niastaxô) ,  mâcher.  Y.  MasUg ,  R. 

MASTEGAR  LOO  ,  S.  m.  (lou  mastegà); 
Mastications ,  ital.  Matigadura ,  port  Maa- 
tication,  action  de  mâcher,  atténuation  de» 
aliments  dana  la  bouche.  Y.  Mastea ,  R. 

MASTEGAT,  ADA , adj. et  p.  (ouHegà, 
àde)  ;  MA0nA&,  mâcha*.  Mâdié ,  ee. 

Ëty.  du  lat.  wiosHculuê.  Y.  MasUg ,  R. 

MASTEGOUGNIAR,  ▼.  a.  (mastegoo- 
gnià)  ;  MAtTsaosuAn.  Mâchonner ,  mâcher 
avec  difficulté  ou  avec  indifférence.  Gare. 
Pignocher.  Y.  Mangeautiar. 

Ety.  Espèce  de  dim.  de  Jlfaale^ar,  v.  e.  m. 
et  Masteg ,  R. 

MASTEGOUUAR.  Y.  Maslêgougmar 
et  MasUg ,  R. 

MASTEGUAR ,  vl.  Y.  MaHegar  etifaa- 
Ug ,  R. 

MA8TEGUE ,  8.  m.  vL  maatm.  MasHe , 
T.  c.  m. 

MASTES ,  vl.  Y.  MasUgue. 

MASTI,  a.  m.  Vt  wuumn.  MosH ,  cat. 
MastiHf  esp.  ifo^Cino,  ital.  Mâtin,  espèce 
de  chien.  V.  Martin. 

MASTIC,  s.  m.  (mastic);  Masiie.  nIL 
iilaïaaCt^a,  esp.  mod.  Masteg,  cat  ifoatteia , 
ancesp.  Mastique^  port.  Mastico^  ital.  Masiie, 
réaine  qui  noua  parvient,  en  petitea  lames, 
d'un  blanc  jaunâtre ,  liaaea ,  aèchea  •  franles , 
transparentes  et  d'une  odeur  agréable  , 
quand  elle  est  de  bonne  qualité.  On  rextrah, 
|Mr  incision,  dana  l'Orient,  du  piatâchîer  lc&- 
tiaque.  Y.  LenlUque. 

Éty.  du  grec  ^<rziyu\  (maalicbé) ,  fonné 
lui-même  de  (mivxiCc»  (  mastizô) ,  je  blesse  . 
parce  que  c'eat  par  les  blessures  ou  indsiooa 
qu'on  fait  à  l'arbre  qu'on  retire  cette  résine; 
ou  de  l'arabe  mastch  ou  wMsUehc. 

MASTIC ,  a.  m.  (maalic).  Mastic  •  ccmih 
position  plastique  faite  avec  de  la  cire  ,  dt 
la  résine ,  de  la  brique  pilée ,  etc.  •  etc.  dont 
on  se  aert,  soit  pour  coller  des  morcesax 
détachéa,  aoit  pour  remplir  des  trous. 

Ëty.  de  Mastic,  résine  qui  entre  aourcnt 
dans  sa  eompoaition ,  ▼.  c.  m. 

M.  Beunaa  de  Sarrebourg ,  a  inventé  ,  en 
1806 ,  un  maatic  propre  à  exécuter  toute 
eapèce  de  sculpture.  M.  Dihl ,  en  a  composé 
un  en  1809,  qui  peut  remplacer  le  pkmib , 
les  dallea,  la  tuBe,  l'ardoise  et  dmido  la 
pierre. 

MM.  Peron  et  le  Soeur  en  ont  fiât  wa, 

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>  MAS 

• 

•009  le  Dom  de  lîthocoUe  •  eo  1811 ,  qoi  sert 
à  coDsenrer  les  objets  d'Histoire  Daturelle. 

Eo  1825  ,  les  Anglais  sont  parvenus  k 
composer  un  mastic  invisible ,  en  faisant  dis- 
soudre du  talc  dans  Tesprit  de  vin  bouillant, 
au  moyen  duquel  on  peut  réunir  des  frag- 
ikients  brisés  du  verre  ,  sans  qu'on  puisse 
en  distinguer  les  joints. 

HASTIGACIO,  vl.  V.  MasHeation. 

MASTICAR ,  V.  a.  (masticà).  Mastiquer, 
joindre ,  coller ,  fiier  ou  boucher  avec  du 
mastic. 

£ty.  de  mastic  et  de  la  term.  act.  ar. 

HASTIGAT,  ÂDA\  adj.  et  part.  Masti- 
qué» ée,  filé  avec  du  mastic;  enduit  de 
mastic. 

MASTICATION,  S.  f.  ( masticatée-n  )  ; 
HAfTicATiBii.  MoêtigacUm ,  esp.  Mattigaçào, 

G»rt.  Maitieaxione ,  ital.  Mastigadura ,  cat. 
astication ,  action  de  mâcher. 

Étv.  du  lat.  mailicationU ,  gén.  de  mas» 
Heatio,  m.  s.  V.  Masteg,  R. 

fllASTlGAGlO ,  vl.  V.  Masiieaeio. 

MASTIGUATORI ,  !8.  m.  vl.  MasHga- 
tùrio ,  esp.  port.  Masticatoire.  V.  MasUg , 
Uad. 

1IA8TIN,  S.  m.  (mastl);  ■Amfl,MOfit- 
m.  Mastic  cat.  MasUno ,  ital.  Mastm  .  esp. 
MasUm ,  port.  Mâtin ,  gros  et  grand  chien 
de  basse-cour  ou  de  berger.  V.  Chin  mas- 
fin,  Og.  homme  malfait  et  inquiet  ;  luron, 
matois.  Avril. 

Êty.  Covarruvias  fait  venir  le  mot  mas- 
tin,  du  lat.  miœtus  ou  de  l'ital.  mastino , 
Ferrari  le  dérive  avec  plus  de  raison,  dit 
Boq.  de  massalinus ,  chien  de  la  métairie , 
de  la  maison.  V.  Mas ,  R. 

MASTINAR,  V.  a.  (mastinâ).  Mâtiner , 
on  le  dit  d'un  mâtin  qoi  couvre  une  chienne 
de  plus  noble  race. 

Ety.  de  mastin ,  mâtin ,  et  de  la  lerm.  act. 
ar.  V.  i/as,R. 

MASTU ,  s.  m.  (mastis),  dl.  Pour  mâtin, 
y.  Mastin  ei  Mas  y  R. 

BIA8TRA ,  s.  f.  (màstre)  ;  wAtmamA ,  macb, 

MAK,  MAIT  ,  MA  ,    MAROOS  ,  MBTT  ,  PBBSnDOmA^, 

•uvBmAi.,  fASTAm,  MAX.  Mactfa ,  Ist.  Ma- 
dia ,  ital.  Pétrin,  huche,  espèce  de  grande 
caisse,  montée  sur  quatre  pieds,  dans  la- 
quelle on  pétrit  la  farine  pour  faire  du  pain. 

Ety.  du  lat.  mactra ,  ou  du  grec  (idcxTpa 
(maktra) ,  m.  s.  ou  de  (ucTcp-^o)  (mastruô)  > 
pétrir ,  manier. 

On  donne  le  même  nom  à  la  huche  dans 
laquelle  on  échaude  les  cochons  pour  les 
déplier. 


ARKÈT, 


OnappsUe 

,  b  pknclM  tfA  nrt  à 


HASTRADA,  S.  f.  (mastràde  ).  Hochée 
depâte.  Aub. 

Bf  AflTRAlJHOinf ,  s.  m.  (mastraillôun). 
V.  Paugassiera. 

Éty.  de  mosfra  et  du  dim.  omh,  petit  pé- 
trin. 

MASTBEMSOBAR,  dg.  D'Astros.  V. 
Mtstrisar, 

MASTRETA,  S.  f.  (mastréle  ).  Hocbe 
d'un  pressoir  de  veodance ,  maiei  ange  €uù 
pressoir  k  boile  ;  petit  petria. 


MAS 

Êty.  de  mastra  et  de  la  term.  dim.  «to  t 
petite  huche. 

MA9TRIGAR ,  V.  a.  (mastrigà),  dl.  m.  s. 
que  Mastegar,  v.  c.  m.  et  Masteg ,  R. 

HASTRIONAR,  V.  a.  (mastrignà^  ;  mas- 
nuMA» ,  MAffmoaoïiAB ,  wukmovtMAM,  Chiffon- 
ner ,  patiner ,  mâchonner. 

Êty.  de  mastieare,  màchet.Y . Masteg ,R, 

BIASTROOIiHAIRE ,  S.  m.  (mastrooil- 
làïré);  riMPomnAimB.  Patineur,  qui  patrouille, 
qui  manie  peu  délicatement. 

Éty.  de  mastroulhar  et  de  aire  :  Aqueou 
que  mastroulha,  V.  Master,  R. 

MASTROULHAR ,  V.  a.  (mastrouillà)  ; 

KAtTSOmAB  ,  MAtTBOOUIAS  ,  «ASTRIQNAR  ,.  MA- 
COOmiAm  ,  riMVOOINUIAJI,  TOVVTOOUIAa  ,   cbao- 

cMuiAB.  Patiner,  manier  maladroitement, 
lourdement ,  avec  peu  de  délicatesse. 

Êty.  du  lat.  manu  siuprare,  souiller  avec 
la  main ,  ou  peut-être  àemaslieare,  mâcher. 

HASTULHAR,  V.  n.  (mastuillà),  dl.  V. 
Mangeoutiar, 

MAT 

MAT,  radical  dérivé  du  persan  mat^  qui 
signifie  abattu.  Sehach,  dans  la  même  langue, 
veut  dire  roi;  d'où  ecAfc  et  mat,  le  roi  est 
mort ,  pris  ou  vaincu  ;  d'où  encore  matar , 
tuer,  en  espagnol .  et  le  lat.  maetare,  immo- 
ler ,  sacrifier  :  Mat .  Mat-a  ,  Mat-ador  , 
Mata-fam,  Mata-gilos ,  Mat-ar  ,  Mata- 
gots  f  Mata-goun ,  Matrablat,  Mat-ansa  ^ 
Mal-at ,  Matedei ,  Mat-aki,  Mat-ulhar. 

MAT  2 ,  radical  pris  de  l'ital.  matto ,  fou , 
et  dérivé  du  grec  {Adcxatoc  (mataios) ,  sot ,  im- 
bécile ,  léger. 

De  mataios  f  par  apoc.  mat;  d'où  :  Mat , 
Mat-a ,  Mat-aria,  Mat-ois,  Mat-au,  Ma- 
tou'chin,  Matauehin'a, 

MAT ,  s.  m.  (mat)  ;  Maie,  cat.  esp.  Mât , 
coup  do  jeu  des  échecs  qui  réduit  le  roi  à  ne 
pouvoir  l>ouger  sans  se  mettre  en  nouvel 
échec. 

Êty.  du  persan  mol.  V.  JfaI,  R. 

MAT,  s.  m.  (ma); MAtT,  mamo ,  HAtm.. 
MastU,  esp.  eat.  ital.  Masto,  port.  Mât, 
arbre  d'un  navire  auquel  sont  attadiées  les 
vergues  ou  antennes  qui  portent  les  voiles. 

Êty.  du  lat.  matus,  m.  s.  ou  plutôt  de 
l'ail,  mast. 

Dérivés:  Mat-ar,  DeMnai-ar,  Mai^loê, 
Mat'Ura, 

Les  grands  vaisseaux  portent  quatre  mâts , 

nommés: 

HAT  DE  BEAtTPBÉ  ,  eelol  qid  m  ImIîo^  nt  l'mat. 

MAT  DE  BOSAINE.  «dai  qoi  vicat  «prÀ. 

GRAND  MAT ,  mM  qui  oeeap*  i  pM  pr^  !•  aUttn  im 


MAT 


605 


MAT  D'ARTmON ,  m1«I  qal  Mt  !•  plM  pet  a»  g«m. 


Chacun  de  ces  mâts  est  composé  de  phi- 
sieors  mâts  partiels  qu'on  nomme  : 

BAS-MAT  ,  t^ml  qal  pvt  4«  la  qvflk. 

MAT  DB  HUNE,  eelal  qal  ^iMt  cDMrfM, 

MAT  DE  PERROQUET,  bilMi«r  Ml»  plat  ««f  4. 

Tous  les  vaisseaux  portent  encore  on  antre 
mât  sor  rarrière,  qoiest  le  mât  de  pavillon , 
destiné  seulement  k  porter  le  drapeaa  on 
pafiUoa  de  la  natîott. 


On  nomme: 

HAT  D'UN  BRIN  ,  etiai  q«I  ctt  bit  «runt  muU  pUtt. 

MAT  FORCÉ ,  edol  qiU  •  «wfbct. 

MAT  JUMELLE ,  RECLAMPÉ  <m  RENFORCÉ  .  ediil 

qui  •  ilé  forcé  par  «Ici  jamcUet. 
MAT  DE  RECHANGE ,  edni  q«i  ttt  dcMiui  i  «■  r««. 

fdaccr  on  anut. 
MAT  VENU  A  BAS,  cdoiqai  a  M  eom^i  « 


Polydore  VergHe  attribue  à  Dédale  l'inven- 
tion des  mâts  ;  Homère  en  parie  souvent. 

MAT,  ATA,  s.  etadj.  (mât,  àte),  ou 
MAToo.  Matto ,  atta .  ital.  Fou ,  insensé,  ex- 
travagant ;  triste ,  fâché. 

Éty.  de  l'ital.  matto .  fou.  V.  Mat,  R.  2. 

MAT,  ATA,  adj.  Mat,  ate,  couleur  qui, 
n'a  point  d'éclat  ;  métal  mis  en  œuvre  sans 
être  poli  ;  argent  mat ,  vaisselle  mate. 

Éty.  de  mat,  mort,  couleur  morte.  Voy. 
Mat .  R. 

MATA,  s.  f.  vl.  Butte,  tertre ;eerUine 
quantité  de  terrain  ;  natte. 

Éty.  du  lat.  mata ,  dans  le  dernier  sens.     . 

MATA,  s.  f.  MATADA.  Une  fane,  une 
touffe  :  on  le  dit  particulièrement  d*une  racine 
chevelue  garnie  de  la  terre  qui  l'entourait 
quand  elle  était  plantée. 

Matada  d*auhres ,  cep  d'arbres. 

Mata ,  en  cat.  signifie  arbrisseau. 

MATABLAT ,  ADA ,  adj.  et  part  (  ma- 
tablà ,  àde).  Accablé ,  afi&issé ,  vaincu  par  la 
fatigue  ou  le  chagrin. 

Ëly.  de  mat,  abattu ,  de  a6I,  propre  à.... 
et  de  la  term.  pass.  at ,  ada;  litt.  propre  à 
être  abattu  ou  qui  Test.  V.  Mat ,  R. 

MATABLB ,  S.  m.  (maUblé) ,  dl.  Pour 
battant  d'une  cloche.  Y.  Batau. 

MATADOR,  s.  m.  vl.  Matador,  au  jeu 
de  l'ombre ,  les  trois  premières  triomphes  , 
spadilte,  manille  et  baste ,  et  par  eitension, 
homme  riche ,  renommé ,  chef. 

Êty.  de  l'espagnol  matador,  formé  do  lat. 
mactator ,  tueur;  d'où  matar,  V.  Mat ,  R. 

On  donne,  en  Espagne,  le  nom  de  mata- 
dors ,  à  une  compagnie  de  200  hommes  que 
levèrent,  en  1714,  les  habitants  de  Barce- 
lonne,qui  refusaient  de  reconnaître  Phi- 
lippe V ,  pour  leur  souverain. 

MATAPAM ,  s.  m.  (malafân).  Pièce  de 
résistance  pour  appaiser  la  grosse  &im,*  es- 
pèce de  gâteau  de  pâte  qu'on  fait  cuire  dans 
la  poêle  ,  une  crêpe. 

Ety.  de  matar ,  tuer,  dompter ,  et  de  fam, 
la  faim,  dompte-faim.  V.  Mat ,  R. 

MATAFIDN,8.  m.  (matafie-n);  mata- 
wïïïïM.  Garcette ,  matafion ,  en  terme  de  marine, 
petit  cordage  qni  sert  à  attacher  les  petites 
pièces  d'une  galère  ;  ce  sont  proprement  des 
garcettes. 

MATAFLB ,  8.  m.  (matâflé) ,  dl.  patatu  , 
VA-nruM ,  vm  Mot  matatui.  Un  gros  pâté  ;  on 
le  dit  d'un  enfant  gros,  potelé  et  de  lourde 
mine.  Sauv. 

MATAGILOS,  s«  m.  vl.  Mate-jslooz; 
tue-jaloux.  V.  Mat^R. 

MATAeOTS,  s.  m.  pi.  (mataffés).  Chats 
sorciers  qui  enrichissent  ceoi  qoi  en  pren- 
nent soin,  selon  on  préjugé  encore  répandu. 
Avr. 

Êty.  Ce  mot  parait  être  one  altération  de 
maiadorê.  V.  ATol,  R.  ^^^  j 

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606 


MAT 


MATAOOUN»  I.  m.  (maUgéon)  ;  hataao. 
Syo.  de  sorcier,  seloQ  Gare.  Y.  MoêCt 
Sourcier  tî  Mai  fR. 

BIATAI .  d.  art.  V.  Maiau  elBâkm. 

MATAEL ,  8.  m.  dl.  Pour  battant  de  clo- 
che ,  Y.  Batau  et  Batr ,  R. 

Que  êie  dannat  qui  fei  tallo  eampanor 
Jamais  per  bm^  ton  malail  non  t*affano. 
Ut  Bellaudière. 

BIATAL ,  s.  m.  (matai).  Battant  de  cloche. 
Y.  BatauetBa(r,R. 

BIATAI«A8 ,  s.  m.  (matalâs)  ;  matabai  , 
MATsaooii,  en  ancien  prov.  selon  Roquefort. 
Mataladum^  Mataraeium  et  Materacium, 
en  basse  lat.  Malerasto,  ital.  Matalai,  cat. 
Materasfo,  ital.  Matelas,  bourre, laine,  crin 
ou  plume  cousue  dans  une  sorte  de  grand 
carreau  piqué ,  plus  long  que  large ,  sur  le- 
quel on  couche. 

Ëly.  de  materiet,  selon  Roquefort,  ou  de 
malta ,  natte ,  suivant  Ménage  ;  d'autres  font 
dériver  ce  mot  du  celt.  matt ,  lit ,  et  de  ras  , 
laine,  ou  du  bas  breton  matalaez^  matelas. 

Ce  mot  a  formé  les  suivants  : 

Ma(a{aii-ar,  matelasser. 

31atalass-ier ,  iere ,  matelassier. 

Matalait-ura .  qui  sert  à  matelasser. 

On  nomme  tommiert,  les  matelas  remplis 
de  crin  qui  servent  de  paillasse,  couettei 
ou  lits  de  plume,  ceux  qui  le  sont  de  plumes, 
et  euttodes ,  ceux  des  voitures. 

L'usage  des  matelas  était  connu  (k8  an- 
ciens ;  ils  les  nommaient  putvtnt. 

On  en  fait  aujourd'hui  avec  de  la  mousse, 
du  colon,  et  l'on  trouve  qu'ils  offrent  presque 
tous  les  avantages  de  la  laine ,  sans  en  avoir 
les  inconvénients. 

MATAI^ASSAIRE ,  S.  m.  (matalassaîré). 
Y.  Matalaisier. 

MATALASSAR ,  V.  a.  (matalassà)  ;  «a- 
TASAMiui.  Matelasser ,  garnir  en  forme  de 
matelas,  rembourrer. 

Ëly.  de  matalas ,  et  de  la  term.  act.  ar. 

MATALASSET,  s.  m.  (matalassé)  :  ma- 
iTALAMooH.  Malalosset ,  cat.  Materasselto , 
ital.  Petit  matelas. 

MATALASSIER,  S.  m.  (  matalassié  )  ; 
MATAiMMiAii.  MaleratiaiOy  ital.  Matalatser, 
cat.  Matelassier,  qui  fait  ou  qui  rebat  des 
matelas. 

Êty.  de  matalas  et  de  la  term.  mult.  ier, 

MATALASSOUN ,  S.  m.  (matalassôuo)  ; 

MATAKAISOVN  ,  MATAl.AStST.  Dlffl.    dC    malclOS  , 

petit  matelas. 

MATALA8SUBA ,  S.  f.  T  matalassùre  )  ; 
MATALAMBiBA.  Coussios  quc  Von  met  pour 
matelasser. 

Ëly.  de  matalas  et  de  la  term.  ura, 

MATALOT  ,s.  m.  (matalé).  V.  Matelot. 

MATAluOTA,  8.  f.  (  matalôte  ].  Voy. 
Ma  te  Iota. 

MÂTANSA  ,  s.  f.  (matànse).  Faire  ma- 
tansa ,  expr.  adv.  pour  dire  tuer  les  thons  au 
sortir  de  la  madrague. 

Ety.  du  lat.  maetare,  Y. Mat,  R. 

Matanta,  en  cat.  signifie  grande  mor- 
.taillé. 

MATAR,v.  a.  (mata);  Mastreary  port. 
MAter,  garnir  un  vaisseau  de  ses  mâts,  les 
placer  dans  leurs  étambrais  et  carlingues. 

Éty.  de  mat  et  de  ar,  mettre  le  mât. 


MAT 

MATAB,  ▼.  a.  Mater,  rendre  mat  de  l'or 
ou  de  l'argent,  sans  le  polir  ou  le  brunir. 
V.Mat^R. 

MATAR,  V.  a.  Matar,  cat.  esp.  port. 
Mattare,  ital.  Mater,  tuer,  lasser,  fatiguer, 
dompter,  humilier,  réduire  le  roi,  au  jeu 
d'échecs. 

Éty.  du  lat.  mactare.  Y.ifat,R. 

MATARA8 ,  Y.  Matalas, 

MATARASSAR,  V.  Matalassar. 

BIATARASSIAIRE ,  8.  m.  MaUrassajo, 
ital.  Matelassier. 

MATARIA,  8.  f.  (matarie),dl.  Imbécilité. 
Y.  Nessige, 

Êty.  de  mal,  fou ,  imbécile,  et  dearta.  Y. 
Mat,  R.  2. 

MATAS,  S.  m.  (matas),  dl.  Pour  buisson. 
Y.  Bouissoun  et  Bartas. 

MATASSA,  s.  f.  (matasse).  Matasse,  soie 
crue,  coton  non  61é  ni  teint.  Gare. 

MATAT,  ADA,  adj.  et  p.  rmatà,àde). 
Maté,  ée,  humilié,  désapoinle,  abattu,  con- 
fus, honteux. 

Éty.  de  ma^  et  de  at,  rendu  mat.  Y.  Jlfaf,R. 

MATAU,  s.  m.  (malâou).  Y.  Batau;  flg. 
homme  lourd  et  pesant  ;  en  terme  de  mar- 
chand de  soie ,  matasse  ,  botte  ,  assemblage 
de  plusieurs  écheveaux  de  soie  liés  ensemble. 
Avril. 

MATE,  ATA,  adj.  (maté,  àte)  ,  d.  bas 
lim.  Moite,  humide,  Y.  Humide;  lourd,  en 
parlant  du  pain. 

Ëty.  du  lat.  madidus. 

MATEDEI,  s.  m.  (matedèï) ,  d.  béarn. 
Lieu  où  l'on  lue  le  bétail, abattoir.  Y.  Adou- 
badour, 

Éty.  dema<ar,tuer.  Y.  Mat,  R. 

MATEI«ASSA,  s.  f.  (matelasse).  Nom  bor- 
delais des  typha.  V.  Sagna  et  Filoua, 

Ëty.  de  matalas,  matelas,  parce  que  les 
graines  de  ces  plantes  sont  entourées  d'une 
espèce  de  laine ,  dont  on  pourrait  faire  des 
matelas. 

MATELOT  ,  s.  m.  f  matelô  )  ;  hatau>t. 
Matelot ,  celui  qui  sert  a  la  manœuvre  d'un 
vaisseau,  sous  les  ordres  d'un  pilote  et  du 
capitaine. 

Ëty.  de  mat,  parce  que,  selon  Ménage,  on 
a  d'abord  donné  ce  nom  au  marinier  qui  ser- 
vait près  du  mât ,  ou  du  grec  {ia97aXioT7)< 
(massaliotès),  marseillais,  selon  d'autres. 

MATELOTA,  s.  f.  (matelote).  Matelotte, 
manière  d'accommoder  le  poisson  frais,  avec 
du  sel,  du  poivre,  des  ognons ,  des  champi- 
gnons et  du  vin. 

Ëty.  Parce  que  les  matelots  le  préparent 
de  cette  manière. 

A  la  matelota,  expr.  adv.  à  la  matelotte, 
c'est-h-dire,  à  la  manière  des  matelots. 

MATELOTA,  8.  f.  dl.  Chemisette  ou 
gilet  de  laine  ,  camisolle  de  molleton  et  non 
matelote. 

MATIIN ,  ENA ,  8.  (matèin,  cine).  Luron, 
onne,  homme  rusé,  déterminé,  qui  sait  se  dé- 
fendre. 

MATEOU,  dl.  Pour  Mathieu.  Y.  Ma- 
thiou. 

MATER,  MATBKv,  vAiii,  HATBi,  radîc^il  pris 
du  latin  malr,  matris,  mère^  et  dérivé  du  grec 
fiaxT^  (matèr)«  m.  s.  d'où  maternuh  oaater*- 
nel;  matrix ,  matrice;  materia,  matière; 
matricula,  matricule. 


MAT 

De  wutUmus,  par  apoc.  malem.'M: 
Mutem-el,  Jfal«ni-aii,  MoiemcU,  Mekr- 
wela-mefil,  Mutem-itaî. 

De  matêria ,  par  apoc.  mater;  (Tàè  :  Jfa- 
ter-i,  Matier-a ,  Matmat-isme^  MeUriai- 
isto ,  MaUri'àus ,  Matériel ,  JlfaterteU, 
Jm-maUriel,  JfoMera,  Jfotr-aii.ifiiHii. 

De  maUTf  par  suupressioo  del  et  duDge- 
ment  de  y  en  î ,  matr;  d'où  :  Motr-i,  Jf air- 
al ,  Mairal-a  ,  Mair-astra ,  Matr-igm, 
Mair-ina^  Cou-maire,  A-^àair-^uM,  Â- 
mair-it,  Cou-mair-agi,  Otwaiatr-eta,  Cvh 
may,  De-mair-ar^  Des-mairar^  A-môMm- 
it,  A-meir-it,  Mayrit^  Mair-eta,  Jfoif-i, 
May-rouUra, 

De  matrieis,  géo.  de  molrtr ,  ptr  apoc. 
Matriç-a,  Matrie-ari,  Jfotr-owwi ,  Jfifri- 
moni ,  Matrimonial  •  Matritiumal'ntii, 
Coum^meir-age  f  Coum-meir^tU. 

De  mater,  par  le  changemeotiletaii, 
mader^  d'où  :  ifadetr-a,  Afadr-iyww. 

De  matricula:  JfaCrûmla. 

De  matricula,  par  apoc  matrice,  et  far 
sync.  de  t ,  margiÊU:  Jfar^«tl-wr,  Jfwnl- 
ter,  Marguilh-ier. 

MATBRI,  a.  f.  (matèri);  mjam^nef 
miA.  Matena,  cat  esp.  pert.  ital. Matière. « 
dont  une  chose  est  faite,  ce  i\m  li  cooslitHe; 
cause,  sujet,  motif;  métal,  mménl. 

*ly.  du  lat. matoHa.  Y.  Mater.l. 

MATERIA.  Y.  Materi. 

MATERIAL ,  tI.  Jfofmd,  Cft  esp.  V 
Matériel. 

MATERIALISME ,  8.  m.  (matoiM: 
Matérialisme ,  cal.  Materialiim,  e«MJ 
Matérialisme ,  opinion  de  ceux  qui  n'a^ 
tent  point  d'autre  substance  que  la  naboe. 

Éty.  de  mateHal  et  de  Urne.  V.  M^* 

MATERIALI8TO,  ISTA,  (oat^l' 

Malerialista,  cat.  esp.  ital.  Malériallsteil*' 
tisan  du  matérialisiiie. 
Éty.  de  material  et  de  isto.  V^iWff, 

MATEBIALMEN ,  adv.  vl.Iw^ 
ment,  cat.  V.  MaUrielament.  , 

MATERIAR,  V.  a.  fl.  Charpeatef .F 
parer. 

Êty.  du  lat.  materiari,  m.  s. 

MATERIAT ,  ADA ,  ac(j.  et  p.  îi-  ^' 
pente,  préparé.  ^. 

MATERIAUB,  8.  m.  pi.  {^^^ 
MaUnali,  ital.  Materiahs,  esp.  ««^ 
port.  Matériaux,  les  diflferentcs maJ^'J 
entrent  dans  la  construction  tfun  bàlî»»' 
comme  la  pierre ,  le  fer ,  la  tuile .  ^i^, 
analogie,  toutes  les  matières,  notes,  w^ 
ches  nécessaires  pour  la  composition  fl» 
ouvrage  scientifique  ou  littéraire. 

Êty.  du  lat.  materia,  V.  Jfal«r,R. 

MATERIEL ,  ELA  ,  adj.  (m»lcn«»^ 
.tn. ,  «.oo»t««.  Materiak ,  ital.  Af«f^ 
cat.  esp.  port.  Matériel,  elle,  il  se  dil«r 
ce  qui  a  rapport  à  la  matière;  gro^' 
lourd ,  sans  délicatesse  et  sans  goût. 

Êty.  du  laL  molertato,  m.  s.  V.  ii»^ 
Rad.  ,    ^-su, 

MATBRIELAMENT,  adr.  [ms^^ 
mën)  ;MaUrialment^  caL  Mattriêm^ 
esp.  port.  ital.  Matérielleoient. 

MATERNAL,  vl.  Y.  Maternel 

Digitized  by  Vni^VJV  IC 


MAT 

MATEIINAU ,  adj^  (materoâou)  ;  Jfoier- 
Mai.  cit.  Maternel.  V.  MàUmeUi Mater , 
Bad. 

MATEBIWL  »  BLA  ,  a4i-  (maternel  » 
elle)  ;  wukxmmmsMi  •  maibal.  MoUrnok  ,  îUl. 
Maiêmal,  eap.  port.  cat.  Maternel  »  elle,  qui 
est  relatif  à  la  qualilé-dt  aère. 

Éty.  da lat.  iiMil«miu.  V.  MuUr,  R. 

MATBMIBIiAMBNT,  adv.  (matemèla- 
néin)  ;  MutemamênU ,  ital.  Matemalnunte , 
esp.  port  Maternellement  9  d'une  manière 
materoelle. 

£ty.  de  maUmdà  eltie  mnU.  V.  Muter, 
Rad. 

MATBRBilTAT»  8.  f.  (malemità)  :  Jtfa- 
timUaî,  cat.  ifnlenitlà ,  ital.  Matemidad, 
esp.  Jfatemtdade^  port. Maternité,  l'état, 
I»  qoalilé  de  mère* 

Êty.  de  matemitatit,  gén.  de  mai^milat, 
inuaité.  V.  Mater,  R. 

MâTBmON,  â.  m.  vl.  wmni..  Trait, 
matrM  ;  maçon. 

MATEBOOTI,  a.  m»«  ▼!.  Trait  d'arbal^ 
ou  matraa;  maçon. 

£tj.  de  la  basse  lat.  wMUerus,  dans  le  pre- 
mier sens,  et  de  uuueris,  dans  le  second. 

MATFRB;  nom  d'homme,  ?l.  Mainlroi. 

Éty.  du  lit.  Manftidue, 

MATHEU,  nom  d'homme.  Mathieu.  V. 
Mathio». 

MATHEIIATIG,  ICA,  adj.  vl.  MaU- 
motte,  cat.  Matematico,  esp.  ital. ifal^ 
wuUieo,  port.  Mathématique. 

Ety.  du  lat.  mathematictu,  m.  s. 

MATHEBIATIGA ,  vl.  Voy.  Maihe- 
Wiaticat. 

MATHEMATICAS^  S.  f.  pi.  (mathé- 
matiques); Matematica,  ital.  cat.  esp.  Ma- 
thematica,  port.  Mathématiques,  sciences 
des  grandeurs  en  général,  de  leurs  propriétés, 
de  tout  ce  qui  est  susceptible  d*augmentation> 
ou  de  diminution. 

Éty.  du  lat  tnathemalica ,  dérivé  du  grec 
|xsOi)(Aa  (mathéma) ,  science,  la  science  par 
excellence,  parce  que  les  mathématiques 
sont  les  seules  connaissanaes  susceptibles 
d'une  démonstration  rigoureuse ,  eomme  on 
a  dit  bible  et  orgue. 

De  ee  moi  emU  dérivée: 
MùthewmUe'ien ,  mathématicien. 
MaUmaUfHhei  mathématique. 

Onnawmen 

MATOÉMATIQUES^POIES,   mËm  ^   tonMètmi 

.  Im  profifUté»  dm  b  fftûitwJfmm  mmUn  alMinli*. 
MATUÉMATIQUES    MUTES    «•    APPUQUÉES . 
lOTttft'iNi  •■  UU  l'^fliMiîM  4  ylum  «orp«  pMtkolkr. 

B  parait  qoe  les  preonère»  notions  des 
mathématiques  sont  nées  chez  les  Chaldéens 
et  clKs  leâ  Egyptiens.  Les  Grec»  leur  firent 
faire  de  grands  progrès.  Les  Romains  en 
négligèrent  la  culture,  mais  depuis  la  renais- 
sance des  lettses^le^Éoropéene^les  ont  pous- 
sées I  un  degré  de  peifectioa>  qui  laisse  peu 
è  désirer. 

MO  ans  avant  J.^.  Serenns  Perseos, 
Pbilon  de  Tyaoe ,  font  des  décooi^rtes  im- 
portantes dans  la  même  selence. 

1635  ans  avant  J.-C.  on  coMva  cette 
science  en  Egypte. 

En  16M  de  notre  kt.  Newton  pirat 


MAT 

MATHEMATICIEN  ,  S.  m.  (mathémati- 
cien) ;  Malematico,  itat  Mathematicus ,  lat. 
Mathématicien,  qui  sait  les  mathématiques. 

Éty.  de  ikathèmaii  et  de  la  term.  eien. 

MATHIAS ,  nom  d'homme  (mathiàs)  ; 
Mattia,  ital.  Malias,  esp.  Mathias. 

Ety.  du  lat.  Matthœui. 

L'Église  honore  saint  Mathias,  apôtre,  le 
24  février;  Mathias  le  Bienheureux,  le  11 
mars  ;  et  Mathias  de  Jérusalem ,  le  30  jan- 
vier. 

BIATHILDA  ,  nom  de  femme  (matilde) , 
anciennement  hauhaod  ,  mahaut.  Mathilde. 

Ëty.  du  lat.  Mathildis. 

L'Église  honore  la  mémoire  de  Mathilde 
la  vénérable,  le  4  novembre,  et  celle  de  sainte 
Mathilde  ,  vulgairement  sainte  Mahault , 
reine  d'Allemagne,  femme  de  Henri  !«', 
mère  de  l'empereur  Othon  l«s  et  aïeule  ma- 
ternelle de  Hugucs-Capet,  morte  le  14  mars, 
968,  est  la  palrone  de  ce  nom.  Elle  est  ho- 
norée en  Allemagne  le  jour  de  sa  mort. 

MATHIOU ,  nom  d'homme  (mathiôu)  ; 

MATIOO.    MATXBOD,    MATaiSO ,  MATBOII.  MalteO, 

ital.  Mateo,  esp.  Mathieu. 

Ély.  du  lat.  Mailhœus. 

Fessa-mathiou ,  fesse  mathieu ,  on  donne 
souvent  ce  nom  aux  usuriers  sans  songer 
à  l'allusion  outrageante  que  Ton  fait  à  l'un 
des  plus  grands  apôtres  de  notre  religion. 
Saint  Mathieu  ,  avant  sa  conversion  ,  était 
publicain ,  et  comme  les  pubticains  passaient 
pour  être  de  grands  usuriers  ,  on  a  dit  : 
Fait  comme  Mathieu,  fait  saint  Mathieu, 
fesse  Mathieu, 

Saint  Mathieu,  apôtre  et  évangéliste,  dont 
les  latins  honorent  le  mémoire  le  21  sep- 
tembre. 

L'Église  honore  4  saints  de  ce  nom. 

MATHIOU-SALEM,  nom  d'homme.  Alt 
de  Maihusalem. 

Si  «'Mtaraj  plus  §»irt  ? 
Os  ktn  d  •'•  «ioorajr  Uat  qo*  Matthu-salUm. 
L«  B«llMiaière. 

MATHU8ALEM ,  et  impr.  matbioii  •almêê, 
■ABTDi-sALsii.  Nom  souvcnt  invoqué  quand 
il  sagit  de  longévité. 

MATI ,  ifatt ,  cat  Alt  I.  et  g.  de  Matin, 
v.  cm. 

MATIERA ,  y.  MaUri  et  Mater,  R. 

MATIGNEB,  \.Matinier  et  Matin,  R. 

MATIN,  HA*,  radical  dérivé  du  latin 
matutinum,  matin,  matinée,  formé  de  ma- 
nu, bon,  parce  qu'on  regardait  cette  partie 
du  Jour  comme  la  meilleure,  ou  mane,  matin. 

De  matutinum,  par  apoc.  matutin,  et  par 
suppress.  de  tu ^  matin;  d'où:  Matin, Matin- 
ada,  Matin-eia,  Matin-a,  Matin-^t,  Matin- 
ier,  Matin-er,  A-maitin-ar,  A-matin-ar, 
De*matin,  Matin-al,  De-matis,  Matin- ae. 

De  mane,  matin:  Man,  Man-ee,  De- 
man,  Sur-len-deman,  Sobre-deman,  Ei- 
matin,  E-man-ir,  E-man-it,  MaiUn^da, 
Maiiie,  Main,  Mandin^ada,  Matign-ier, 
Ma,  De-ma,  Lénde-ma,  Sobro'-dema,  Mati, 
Màtui-in.  Matmin-al 

MATIlf ,  s.  m.  (matin);  MAmi,  mâmm. 
BtaiUna  et  MatUno ,  ital.  Maàana,  esp. 
MaMt,  port  MêoH,  cat  Matin,  le  corn- 
mencement  du  joor;  depuis  le  point  da  jour 
jusqu'à  midi,  ce  qoi  est  roppocé  do  soiri 


MAT 


607 


qui  comprend  le  temps  depuis  midi  jusqu'à 
la  nuit. 

iSty.  du  lat.  ma(tcttfitfm,  maiuHn  et  Matin, 
V.  c»  m. 

Matin,  de  matin,  adv.  matin,  de  bonne 
heure. 

MATIN ,  Pour  chien.  V.  Mastin. 

MATIN,  INA,  s.  (matYn.  ine);  «atu«. 
Luron,  luronne,  grivois,  gaillard,  fin  matois. 

MATINA,  s.  f.  vl.  if aUtna,  cat  Matinée. 
V.  Jlfattnada  et  Matin ,  R. 

MATINADA  ,  s.  f.  (matinàde)  ;  mathiao  , 

MATIMAYA  ,  MAmUTADA  ,  MAVTtADA.  MottinOta, 

ital.  Matinada,  cat.  Madrugada,  esp.  port. 
Matinée ,  le  matin  ,  le  temps  qui  s'écoule 
depuis  l'aube  jusqu'à  midi. 
Ëty.  de  matin  et  de  ada.  Y.  Matin,  R. 

Coumo  avez  faeh  la  matinada , 
Ensin  fau  passar  lajoumada,  Pr. 

La  matinada  fai  la  joumada.  Pr. 

MATINADA ,  s.  f.  Est  aussi  le  nom  que 
l'on  donne  à  Marseille  et  dans  ses  environs, 
à  un  vent  de  terre,  qui  vient  du  Nord,  et  qui 
commence  à  souffler  au  lever  du  soleil;  d'où 
le  nom  de  matinada,  V.  ifattn. 

MATINAL,  AI«A,  adj.  (matinal,  aie)  ; 
Matinal,  cat  Matutinal,  esp.  Mattutinale, 
ital.  Matinal,  aie,  qui  se  lève  matin.  \,Ma- 
Unier;  s.  m.  vl.  le  livre  des  matines. 

Ëty.  du  lat.  matuiinalis,  m.  s.  V.  MaHn, 
Rad. 

MATINA8,  s.  f.  pi.  (matines);  Matines, 
cat.  anc.  esp.  Matinas,  port.  Matines,  la 

Î première  partie  de  l'office  divin  qu'on  chante 
e  matin  et  qui  se  célébrait  autrefois  pen- 
dant la  nuit ,  selon  les  paroles  du  psaume  : 

JIffdta  nocte  surgebam  ad  confitendum  tibû 
Psaume  118. 

Ëty.  de  matin  et  de  la  term.  fém.  amatU'- 
tinœ  preces,  en  lat.  V.  Afaltn,  R. 

On  assure  que  cette  prière  fut  introduite 
par  saint  Ambroise ,  pendant  la  persécution 
que  lui  suscita  l'impératrice  Justine,  Ariène , 
et  mère  de  Valentinien  le  Jeune. 

On  avait  toujours  dit  matines  à  minuit, 
dans  l'Eglise  cathédrale  de  Paris,  jusqu'après 
la  bataille  de  Poitiers  et  la  prise  du  roi  Jean  ; 
à  cette  occasion  le  régent  défendit  de  sonner 
les  cloches  dans  la  nuit,  ce  qui  donna  occa- 
sion aux  chanoines  de  dire  matines  le  soir. 

MATINA8,  s.  f.  pt  mATnmAê.  Heures, 
livre  de  prières. 

Ety.  De  ce  qu'on  y  trouve  la  prière  de  ce 
nom. 

MATINBIA,  s.  f.  vl.  Matinée.  V.  ifoli- 
nadaet  JfaNn,R. 

MATINBR,  vl.  Afoltnfr,  cat  Y.  MaH- 

MATINET,  s.  m.  vl.  Medinet,  eat  Dim. 
àe matin:  De gran  maUnet,  de  grand  matin, 
V.  Jfaftn,  R.  matinet,  petit  matin,  point 
du  jour. 

MATINIBB ,  IBBA ,  a4j.  (matinié,  iére)  ; 
BtAvmmB,  ■AnvA&  «  haiihav.  MaHner ,  cat 
MaUnal ,  aie,  qui  s'est  levé  matin;  matineux» 
euse ,  qui  est  dans  l'habitude  de  se  lever 
matin. 

Éty.  dnlatmoMfiiiiSiOudemaMnetdc 

rr.  V.  Mm      "^ 


ter»  V*  MaÈiM  i  R* 

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608 


MAT 


I14TIIIIBR,  8. m- Espèce  de  raisiii,  pré- 
eoce.  V.  RoHn  et  Matin,  R. 

MATOIBS  9  8.  m.  fA.  (matôirs).  Maioir 
oo  matoirs,  espèces  de  dselets  dont  se  servent 
les  orfèvres,  graveurs,  bijoutiers,  etc.,  pour 
rendre  mates  les  parties  de  leurs  ouvrages 
qu'ils  veulent  distinguer  de  celles  qui  sont 
poI)e8  ou  branles. 

Ety.  de  mal  et  de  oir,  qui  rend  mal.  Y. 
Jfol.It. 

MATOIS,  adj.  et  s.  (matois),  prov.  mod. 
Fin,  rusé.  V.  Mat  et  Uatouehin. 

Ëty.  do  français,  matoiê.  V.  Mai,  R.  2. 

«lATOn,  Pour  fou.  V.  Mat,  Matoucha 
éiMaty  R.2. 

Chat  mâle. 

Ély.  du  grec  \Livi\o^  (mataios),  léger,  fri- 
vole. Thomas. 

BIATO0,  s.  m.  (mâtou),  d.  béalm.  Tricot, 
bâton  gros  et  court.  V.  Trtcol. 

MATOUCHIN,  INA9  8-  (matootchTn, 
ine);  vatoo.  Fin  matois,  rasé.  Gare,  bouffon, 
imbécile  qui  sert  de  jouet ,  qui  amuse  une 
société  ou  pour  mieux  dire,  dont  une  société 
s'amuse. 

Êty.  de  mat  et  de  Matou,  v.  c.  m.  et  Mai, 
Rad.  2. 

Jugar  aupaure  tiiafoucàin,  jouer  a  se 
berner.  Gros. 

Paurt  maUmchin,  nom  par  lequel  on  dési- 
gne, aux  environs  de  Manosque,  le  jeu  de  la 
berne. 

MATOUGHINA  ,  S.  f.  (  matoutcblne  )  ; 
■ovrrsTt  poimroTy ,  vatoocbivs*  Matassins , 
espèce  de  danse  bouffonne  et  folâtre.  Voy. 
Mat,  R.  2. 

niATOUB ,  s.  f.  (matpu).  Alt.  de  4fot- 
lotif,v.  cm. 

M ATRAÇADA,  8.  f.  (matracàde),  d.  béar. 
Crise  violente. 

Éty.  Augm.  de  macada  et  de  Maeadura, 
V.  cm. 

IIATRABIAU8,  s.m.  pi.  (matramàous). 
MatramauûD,  nom  qu*on  donne,  à  Rordeaux, 
aux  filets  qu'on  nomme  ailleurs  foUeg. 

MATRAB,  s.  m.  BimA,  lAOBrrA,  qoawixa, 

rAMADoom ,  MATSAttiiiA.  Nouïs  sncieus  des 
flèches,  dards  ou  javelots.  V.  Flécha. 

Éty.? 

Dérivés  ;  Matras ,  Matratt-ar  ,  Ma- 
trais-at, 

MATRA8,  s.  m.  dl.  Rayons  de  la  roue  à 
tirer  la  soie.  Sauv. 

MATRAB, s.  m.  (matràs):  Jlfa<ra«,cat. 
port.  AfaCrax  •  esp.  malraceio,  ital.  Matras. 
vase  de  verre  à  long  èol  et  dont  le  corps  est 
rond  ou  ovoïde  ;  en  terme  de  savonnier,  barre 
de  fer  qui  sert  à  empêcher  que  la  lessive  ne 
sorte  de  la  chaudière;  coup  que  l'on  se  don- 
ne en  tombant  maladroitement  :  À  donnai 
un  beaumatras,  dans  ce  dernier  sens,  matras 
n'est  pas  français,  trait,  flèche. 

j^  dooti  pu  fouert  de  sets  matras 
Ma  traucal  davanl  et  de  iras. 
Brpyes. 

AIATRA8,  A88A,  adj.  (matràs,  àsse  ). 
Lourdaud,  stupide,  nigaud,  sans  adresse. 

Sias  un  mairas,  tu  es  un  sot. 
•  fity.  de  matras,  trait  que  lançaient  nos 
anciens  albalétieirs,  dont  le  peu  d'adresse  fit 


HAT 

loumernon  seulement  leur  iiom,mai|B  eoeore 
leur  arme  en  ridicule. 

Leis  matras  si  Ums  ignourenis 
Singes  deis  sagis  et  deis  savenis. 
Bruyes. 

MATRAAIA,  8.  f.  Un  des  noips  de  la 
raie  oxyrhinqiie.  V.  Flansaia. 

MATRA8SA  A  |.A,  expr.  adv.  a  &a  m- 
f  amÀ.  Au  pauvre  homme,  manière  économi- 
que de  faire  cuire  certains  aliments  sous  la 
cendre,  sans  assaisonnement.  Avril. 

MATRAasAR ,  V.  a.  (matrassà).  Haras- 
ser, fatiguer,  abymer,  etc.,chifionner,  frois- 
ser. 

Éty.  de  mairas  et  de  la  term.  act.  ar,  ren- 
dre Matras,  v.  c  m.  adj-. 

MATRA88AT,  ADA,  adj.  et  p.  (matras- 
sâ,  àde).  Blessé  d'un  trait,  et  par  analogie, 
moulu,  maltraité ,  malade,  en  mauvais  état; 
froissé,  chiffonné. 

A  veisseou  matrassat,  tout  vent  es  cùunirari. 

Mans  malrassadas,  mains  meurtries. 

Pesseguis  matrassats,  pèches  cQties. 

Habilhament  matrassat,  habit  froissé. 

MATRA88ETAR,  V.  a.  vl.  Matrasser, 
assommer.  V.  Matras, 

BIATRA98INA,  S.  f.  (matrassine) ,  dl. 
m.  s.  que  Matras,  flèche,  v.  c.  m. 

MATRASSUN,  s.  m.  (matrassûn).  Fati- 
gue, tracas.  Aub. 

BIATRAT,  s.  m.  vl.  Grand  javelot,  b^lon 
de  guerre,  V.  Matras;  membre  viril. 

Èty.  Ce  mpt  est  d'origine  gaulqise.  R^yn. 

9IATREI<,vl.  V.  Materon. 

MATREMONI,  vl.  Y.Matrimoni. 

MATRIÇA ,  s.  f.  (matrice)  ;  mau».  Matris, 
cat.  Mattiz,  esp.  port.  Matrice,  ital.  Matrice, 
viscère  creux ,  destiné  à  contenif  le  fpBtus 
pendant  la  gestation  et  à  lui  fournir  sa  nour- 
riture ;  moule,  étalon . 

Éty.  du  lat.  matrix,  ieis,  formé  du  grec 
(lY^xpa  (métra) ,  le  même,  dont  la  racine  est 
[JiaT7)p  (mater),  mère.  V.  Mater,  R. 

MATRICARI,  s.  f.  (matricÂri);  camomi- 
u|A,  Boproiai  d'abcbrt,  mmmuA'^'hA'mMMUk. 

Matricaria,  cat.  esp'.  ital.  Matricaire  ou  ma- 
tricaire  camomille ,  Matricaria  comomUta  , 
Ljn.  plante  de  la  fam.  des  composées  Corym- 
bifères,  qui  croit  dans  les  champs  et  dont  on 
emploie  quelquefois  les  fleurs  au  lieu  de  cel- 
les de  la  camomille  romaine. 

Éty.  du  lat.  matricaria,  de  l'usage  que  Ton 
en  fait  contre  les  maladies  des  femmes,  ma- 
ter, mdtris,  V.  Mater,  R. 

MATRIGULA,s.f.  (matricule);  if airt- 
cola,  ital.  Matrlcula,  cat.  esp.  port.  Matricu- 
le, registre,  liste,  rôle  dans  lequel  on  écrit 
Tes  noms  des  personnes  qui  entrent  dans 
quelque  société,  dans  quelque  compagnie. 

Ëty.  du  lat.  ma^ricuta ,  m.  s.  V.  Mater, 
Rad. 

MATRIMONI ,  S.  m.  vl.  MATmunn.  Ma^ 
tritnoni,  cat.  Mariage.  V.  le  inot  suivant. 

MATRtMONI,  s.m.  (matrimôni)  ;  if a- 
trimonio ,  ital.  esp.  port.  Matrimani ,  cat. 
Mot  dont  on  ne  se  sert  que  d'une  manière 
ironique,  dans  le  langage  moderne,  pour  dé- 
signer le  mariage.  V .  Afaria^i. 


MAT 

Ëty.  du  lat.  moMm/omium,  m.  f.  ànsmokii 
«nmtcf.y.  Jfafer,R. 

Iam  matrimôni  es  un  tourmenf , 
Bames  que  gitOK  de  lagrewuu 
AUueax  ce  quesoun  Ieis  fremas. 
Avant  de  courte  au  s aeroMtiil. 

MATRIMONIAL,  ALA,adj.  (malrimoH- 
nial,  aie)  ;  i|Ai|iiMowii4p.  Matrmoiniale ,  ital. 
Maprimwi^ial ,  esp.  port.  c^t.  Matrimonial , 
aie.  qui  appartient  au  mariage. 

Ety.  du  lat.  wuOrimouiaHs,  m.  s.  V.  Motor ^ 
Rad. 

MATRmONIALMBN,  adv.  vl.  JMrt- 
moniatmonte ,  esp.  ital.  Matrimonialemeiil , 
dans  le  mariage.  V.  Mater,  R. 

MATRONA,  8.  f.  vl.  Poormatrico.  V. 
Mater,  R.  pour  matronne.  V. Matrouma^ 

MATROR ,  vl.  V.  Martror. 

pu^TROCNA,  s.  f.  (matrénQe);iralro- 
na,  Ital.  esp.  port.  cat.  Matrone,  sage*lem- 
me.  V.  Sagea-frema, 

Ëty.  du  lat.  mairona.  V.  4fafer,  R. 

MATTHEU,  nom  propre,  anc.  béam. 
Mathieu. 

MATULHAR,  V.  a.  dg.? 

Tr^aîha,  boutega  la  terra 
Dab  arays,  dab  kust  é  dah  herro, 
flemeja,  samoua,  maluilha. 
D'Astros. 

Travaillez,  remuez  la  terre 

Avec  la  charrue,  avec  le  bois  et  avec  le  fer 

Fumez,  semez. 

MATUlflAR,  V.  a.  (matuillà),  dl.  As- 
sommer ,  meurtrir.  V.  Machagar  et  JfaI,  R. 

MATUB ,  iMDOB  ,  AMum ,  vm^,  radical 
dérivé  du  latin  maturus,  mûr,  qui  est  au 
point  qu'il  faut. 

De  maturus ,  par  apoc.  matur ,  et  par  le 
changjement  du  <  en  d  ,  madtir  ;  d'o^  :  ifa- 
diir  ,  Madur-a ,  Madur  ar  ,  Madur^t  9 
Madur-etal ,  Madur-et ,  Madur-exa ,  Ma- 
dur-itat. 

De  ifiadtir ,  par  la  suppression  de  du , 
«lar ,  par  le  changement  de  a  en  ai,  mdir  , 
et  par  celui  de  a  en  e ,  meir  ;  d'où  :  Meir, 
Meir-ar,  A-metrér,  A-meir-^t, 

De  maturuf  ,  par  apoc  matur  ;  <f  où  : 
ifolur ,  Malur-a ,  ATolur-ttol ,  Pre-ina- 
tur-at, 

MATUR,  URA,  adj.  vl.  béarn.  Mûr, 
ure.  V.  Madur, 

Ëty.  du  lat.  maturus ,  m.  s.  et  Matur,  R. 

MATURA ,  s.  f.  (mature).  Mâture ,  c'est 
en  général  tout  ce  qui  comprend  les  mâts  et 
vergpes  d'un  vaisseaii  ;  \'^i  de  les  mater  et 
le  lieu  où  on  les  m^te. 

Éty.  de  mal  et  de  tira,  tout  ce  qui  sert  de 
mât. 

MATURAGIO ,  s.  f.  vl.  Maduracitm  , 
esp.  Maduraçâo,  port.  Maiuraxione,  îtal. 
Maturation.  V.  ^afiir ,  R. 

MATURATIU,iyA,  adj.  vl.  Madura- 
tiVQ,  esp.  ilfoltiraltvo,  ital.  Maturatif ,  hétif , 
actif.  V.Jfa(iir,R. 

MATURIN  ,  nom  d'homme  (  maturîn  )  ; 
ifaltirino ,  ital.  Maturin. 

L'Église  honore  sa  mémoire  le  l*rel9 
nofembre. 


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TUAT 

MATOBiVAT ,  S.  f.  (matarilA):  Màtu- 
Tt/of,  ano.  c^L  Maturità,  ital.  MadurtM^ 
vnp.  ifa^tirexa ,  port.  Maturité  ,  étal  des 
fruits  ^ui  ont  acquis  le  degré  de  perfec* 
lion  que  la  terre  peut  leur  procurer. 

Éty.  du  XaLmafwiêatU,  gén.  de  mafM- 
rHaê.  V.  Matur  ,  R. 

MâTUBOT ,  s.  m.  (matoré)  ;  Avumtr. 
•Mâtereao  ou  Biâteret,  petitmiét-  ou  bout  du 
mât. 

Êty.  de  mat  et  du  dim.  tirof. 

MATUTIN,  INA,  a4j.  H.  Maiutino  ^ 
•esp.  port.  MaUuUnOf  ital.  Matinier,  mati- 
netiïydunlatÎB.' 

Ety.  du  lat.  maMinuê ,  m.  s. 

MATUmiAL  ,  adj.  vl.  Maimténttl ,  esp. 
MaUuHnaU^  ital.  Matalioal  •  qui  appartient 
au  matin. 

Ëty.  du  lat.  matutimlii ,  m.  «. 

MÂV 

MàXJ .  8.  m.  (màou)  ;  «ai.  ,  maèm.  Maie , 
ital.  Mal ,  esp,  port.  Mal ,  le  contraire  du 
bien ,  douleur ,  maladie ,  incommodité ,  tra- 
vail ,  peine,  dommage  «  péché  »  faute ,  crime. 

Ëty.  du  lat.  malum^  mal,  mau.  V.  Mal, 
Rad. 

Si  faire  mau  •  se  blesser. 

Si  taupre  mau ,  se  vouloir  du  mal. 

S*en  voulher  mau ,  s'en  vouloir  du  mal. 

ATefi  a  eachu  mau ,  il  «l'en  a  su  mauvais 
gré. 

Fai  mau  ou  fai  marrU ,  se  rend  par 
il  est  fâcheux  ^  il  est  triste  ,  il  n*est  pas  bien. 

Exeniple  : 

.  Fax  marriX  estre  paure ,  il  ost  fâcheux 
d'être  pauvre. 

Fai  mau  estre  pUihat ,  il  est  fâcheux  d'être 
petit. 

Ai  WMU  à  moun  del,  Tr.  J'-ai  bmI  au  doigt, 
et  non  à  mon  doigt 

Ai  mau  4e  denUf  Tr.  fai  mal  aux  dents 
et  non  de  dents. 

Mau  de  la  mouert ,  maladie  mortelle. 

Xt  voou  Um  mau  de  la  mouert^  il  lui 
souhaite  tous  les  mots  possibles. 

trenâre  mau ,  avorter. 

Aquoi  fai  mau  en  ren ,  cela  ne  nuit  à  pe^ 
sonne  ou  à  rien. 

Mau  vai  quand  lei$  eamhae  (laeoun , 
c'est  un  mauvais  signe  quand  les  jambes 
chancellent. 

A^re  mou  noun  li  agueêu,  ce  serait  un 
petit  mal. 

Aquot  €f  de^nau  legir^  cela  est^UBcile  i 
lire. 

Aquot  m*4ê4e  mau ,  cela  m'est  pénible , 
dur. 

Ater  mau^  se  trouver  mal ,  avoir  une  fai- 
blesse. 

A  Ion  mau ,  en  parlant  d'une  femme  en- 
ceinte, elle  éprouve  les  douleurs  de  l'ento- 
tement. 

BIAU,  adv.  MaXe^  ital.  M<d,  esp.  port. 
Bkl ,  autrement  qu'il  ne  convienL 

Éty.  du  lat.  malè.  V.  Mal,  R. 

Sente  mau ,  il  sent  mauvais. 

MAU ,  Ce  mot  est  pris  quelquefois  pour 
un  terme  de  comparaison  :  Ei  pae  poulida 
a  lou  mau  de  iou ,  dl.  elle  n'est  pas  jolie , 
elle  me  ressemble  <  A  lou  mau  d^aqueles 

TOM.  U. 


que,  c'est  comme  ceux  qui  ;  ^4  {ou  mmi  il»  la 
eambe  ,  la  femela  vau  mai  que  lou  niatcU , 
il  en  est  de  cela  comme  du  chanvre ,  la  fe- 
melle vaut  mieux  que  le  mâle.  Sauv. 

MAU,  MALA,  adj.  (màou,  mâle),  liai , 
maie  ;  méchant ,  mauvais ,  difficile  ;  ce  OM>t 
entre  dans  la  composition  d'une  infinité 
d'autres  auxquels  il  ajoute  sa  signification. 
C'est  ainsi  que  malhur ,  dit  la  même  chose 
que  mauvais  heur ,  mauvaise  fortune  ;  mo- 
taiie,  malaise  ;  mat»  pae,  mauvais  pas; 
maudttti ,  raal-condilionné  ;  mau-pertuie  , 
mauvais  trou ,  etc.  V.  if  al ,  R. 

IfAU-APRES,  s.  m.  (màou-après)  ;  hao- 
■ommtTB,  MAii-MLBVAT.  Malolru,  qul  manque 
d'égard ,  malhonnête ,  insolent. 

Ety.  Mau  après ,  mal-appris ,  maVélevé. 

MAO-AVISAfllENT ,  s.  m.  fmàou  avi- 
saméin),  dl.  Ëtourderie,  imprudence ,  mé- 
garde. 

MAU-ATBBNCA,s.  f.  (màou-elseince) , 
dg.  Malaise.  Y.  Malaise. 

MAUBA,  s.  f.  (màoube).  Nom  bordelais 
de  la  mauve.  V.  Mauva. 

MAUBA ,  ait  lang.  de  Mauva ,  v.  c.  m. 

MAU-BASTIT ,  IDA ,  lA ,  adj.  (maou- 
basti ,  ide ,  ie).  Mal-bâti,  ie ,  malfail,  mal- 
tourné. 

Ëty.  de  maie ,  mal ,  et  de  bastit ,  bâti. 

MAU-BEBNABD^  8.  m.  (maou-bemà) , 
dl.  Bernard  le  mauvais ,  nom  propre. 

BEAU-BLANC ,  8.  m.  (màou-blàn).  Nom 
qu'on  donne ,  à  Nismes ,  au  muguet  et  aux 
ephtes.  V.  Cran  et  Aphtas. 

BIAU-B08G,  s.  m.  vl.  Mauvaise  forêt , 
bois  ou  forêt  infesté  par  des  brigands. 

MAUGA,  s.  f.  vl.  Panse,  bedaine,  gros 
ventre. 

BIAU-CADUC ,  y.  JfatHis-Ia-lerra. 

MAU-CAUD  ,  s.  m.  (màou-càou).  Fièfté 
chaude ,  fièvre  maligne  ,  fièvre  alaxique. 

Ély.  ifaM  caud,  parce  que  la  fièvre  qui 
porte  ce  nom  est  aecompagnée  souvent 
d'une  grande  chaleur. 

Taumbar  de  fevre  en  mau  fond ,  tom- 
ber de  .fièvre  en  chaud  mal,  de  Carybde  en 
Sylla. 

MAUCHA,  S.  f.  (màutche);  vsunm», 
«ABLWCKA.  Nom  qu'on  donné,  aux  environs 
de  Digne  ,  4  plusieurs  petits  poissons  de 
rivière  et  particulièrement  au  veron  ,  Cypri- 
nue  phoœinus.  Lin.  de  l'ordre  des  Bolo- 
branches  et  de  la  fam.  des  Gymnopomes 
(à  opercules  nus). 

Ce  poisson  vit  en  société  dans  les  peti- 
tes rivières ,  où  il  est  abondant;  sa  chair  est 
unpeuamère. 

MAUCHUAN  ,  nom  d'homme  (maou- 
chuàn).  Melchior.  W.Marchion, 

MAU-COULOUB ,  S.  m.  d.  béam.iilau- 
vaise  couleur ,  mauvaise  tetnle. 

MAU-COUMTBNT ,  ENTB ,  adj.  (màoo- 
counlën ,  èinte).  Mal-content  et  mécontent, 
oui  n'est  pas  aussi  satbfait  qu'il  avait  droit 
de  l'être ,  ^ns  le  premier  sens,  et  qui  n'a 
pas  reçu  satisfaction  dans  le  second. 

MAU-COUBAB,  V.  a.  (màou-courà) ,  dt 
«Bf cooBAii  •  «BMAoooiimAm.  Découfagcr ,  dé- 
toumer,  indisposer  contre  quelqu'un.  Sauv. 

MAUCOUBAB  8E .  V.  r.  (maucourà). 
Se  décourager,  se  rebuter.  V.  DfKOurar. 

MAU-C0UB0U8 ,  OUA,  adj.  (  maéu- 


MAU 


609 


eourôuf ,  eue)»  Sale ,  malpropre,  dégoûtant , 
mal-vêtu. 

Éty.  de  mau  et  de  Cowrous ,  v.  c.  m. 

IfAO-CBBANT ,  s.  m.  (  màou-créan  )  ; 
HAii-caBnMT ,  MAo-caiAVT.  Miscredente ,  ital. 
Mécréant ,  ante ,  qui  ne  croit  pas  les  dog- 
mes de  sa  reNgioi^  et  par  extension ,  inci^ 
dule,  infidèle. 

Ëty.  de  mon  et  de  ci^eaiil ,  pour  creteiil , 
litt.  mal  croyant. 

MAU-CBEBAMSNT ,  interj.  Que  la  peste 
rétoofiTe ,  puisse-tu  crever  malheureusement. 

BIAU-CBE8BMT,  V.  Mau-ereant. 

BIAU-CULHIEB,  adj.  (màou-cuillié) ,  et 
Impr.  MAO  ovu  ,  dl.  if e  sente  tout  mau 
eulhier ,  je  me  sens  tout  mal-bâti ,  tout  je  ne 
sais  comment. 

MAUCUT ,  UDA ,  at)j.  vl.  Ventru ,  ue. 

Ety.  de  matera,  gros  ventre  et  de  «il. 

ilAU.D'AliOUB,s.  m.  (mâou-d'am6ur). 
Mal  d'amour ,  délire  erotique. 

MAUDAB,  V.  n.  (maoudà) ,  dl.  Tempo- 
riser. 

MAU-DA8-P0BG8,  S.  m.  dl.  Sorte  de 
cacochymie  qui  survient  aux  jeimes  pour- 
ceaux mal  soignés,  ou  qui  ont  souffert  du 
froid. 

lfAU-D'AVBNTUBA,s.  m.  (màou-d'a- 
véinlùre).  Mal  d'aventure ,  petits  abcès  qui 
viennent  aux  ongles  des  mains.  C'est  aussi 
un  synonyme  de  Panaris,  v.  c.  m. 

Êty.  On  a  nommé  ce  mal,  d'aventure, par- 
ce que  ces  petits  abcès  sont  ordinairement 
occasionnés  par  un  coup  ou  une  piqûre. 

MAU-DECOB ,  s.  m.  (màou-de-Gor):  mao- 
im-cooBs.  Mal  de  conir ,  nausées,  dégoût  qui 
provoque  au  vomissement. 

Éty.  Mal  de  cœur^  soit  parce  qu'on  a  cru 
que  le  cceur  participait  à  cette  indisposi- 
tion, ou  parce  que  l'orifice  supérieur  de  l'es- 
tomac se  nomme  cardia .  cœur. 

MAU-^-COUEB,  4.  m.  V.  Mau-de- 
cor, 

JIAU-DB^OUSTAT ,  8.  m.  V.  Point- 
de-coustal. 

MAU-^DB-BGNTS ,  S.  m.  (màoo-dé- 
déins).  Mal  de  dents,  odontalgie.  V.  Dent. 

MAU-DE-GOUSIER ,  S.  m.  (màou-dé- 
gousié).  Mal  de  gorge ,  angine ,  inflamma- 
tion plus  ou  moins  violente  du  larynt.  Ce 
mot  s'applique  également  aux  maladies  du 
pharynx,  des  amygdales,  etc. 

iMAU-DE-LA-nOttr ,  S.  m.  Maladie 
fâcheuse,  dangeureuse  00  mortelle:  N'iaper 
prendre  lou  mau  de  to  morl,  i>  y  en  a  pour 
périr. 

MAU-DE-IiAp-TEBBA  ,  8.  m.  mU9ttA, 
boo  Hiko,  HMi»cAaMc.  Epilepsie ,  mal  caduc , 
haut  mal  :  etc.  Maladie  caractérisée  par  la 
perle  de  connaiiBsafice  accompagnée  de  mou- 
vements convulsifs. 

Éty.  Farce  que  ceux  qui  en  sont  atteints 
toml>ent  par  terre ,  comme  sf  eHe  les  atth>ait. 

Toumbar  doou  mau  de  la  terra,  êlife  su- 
jet aux  attaques  d'épilepsie. 

Les  comices  ou  assemblées  du  peuple  Ro- 
main au  Champ-de-Maro ,  se  dissolvaient ,  si 
pendant  leur  tenue  quelqu'un  était  atteint  de 
cette  terrible  maladie ,  d  où  le  nom  de  mor- 
bus  eomitialie  ou  comitiale  vitium^  qu'on 
lui  a  donné. 


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610 


MAO 


MAU-DB-llAnB  ,  f.  m,  (maéa-dé- 
màSré)  ;  «Ao-ra-MMA.  maiuu.  Blal-de-inère, 
hyttérU  ou  affection  hyitMauê. 

ifAV-DE-lIAR .  8.  m.  (maéa-de-mâr). 
Mal  de  mer  •  nausées  que  provoquent  le  ba- 
lancement des  vaisseaux  a  ceux  qui  n'ont 
pas  une  grande  habitude  de  la  mer. 

Ce  mai  est  tellement  insupportable  que 
Cîcéron,  aima  mieux  retourner  à  Gaëte,  où 
se  trouvait  Popilius,  que  Marc- Antoine , 
avait  envoyé  pour  lui  couper  la  tèle,  que  de 
le  souffrir  plus  longtemps. 

Les  explications  que  Ton  a  données  sur 
les  causes  du  mal  de  mer  ne  sont  pas  plus 
satisfaisantes  que  les  moyens  qu'on  a  em- 
ployé pour  le  combattre. 
MAU-DE-MARE,  V .  MaudMnain. 
MAU-D'ENFANT,  S.  m.  (màou-d'ein- 
fant)  ;  ■Ao-Ds-i.'Bn'AMT.  Mal  d'enfant .  mal  de 
l'enfantement,  travail  d'une  femme  en  cou- 
che. 

MAU-DE-RENS,  s.  m.  (màou-dé-réins). 
Mal  de  reins,  douleurs  qu'on  éproure  dans 
les  lombes  ou  dans  la  région  des  reins. 
Elles  peuvent  avoir  leur  siège  dans  les  mus- 
cles et  être  de  nature  rhumatismale ,  lum- 
bago ,  ou  tenir  à  une  aflbction  des  reins , 
néphrite ,  néphralgie. 

BIAU-DE-8ANT-GERI,  S.  m.  Mal  de 
Saint  Cyr,  croûtes  de  lait  des  enfants.  V. 
Rasqueta. 

MAU-DESPIECH  ,  S.  m.  (mâou-des- 
plécb).  Sorte  d'imprécation,  la  peste  soit.  V. 
Malapetta. 

Ëty.  Mau  detpiech ,  m.  s.  c'est-à-dire  en 
dépit ,  malgré. 

MAU-DESPITANT,  (maou  despitàn) , 
dl.  luron  •  morguiennc ,  vertu-chou. 

MAU-D'E8TOUBIAC ,  S.  m.  (màou-d*es- 
toumà).  Mal  d'estomac,  expression  vague, 
qu'on  emploie  presque  toujours  d'une  ma- 
nière impropre,  en  la  rapportant  aux  dou- 
leurs de  la  poitrine.  L'estomac  est  situé  en- 
tre l'ombilic  et  le  bord  inférieur  des  côtes , 
les  parties  qui  se  trouvent  au-dessus  font 
partie  de  la  poilrine. 

Ai  man  d*ettoumae,  est  souvent  syn.  de 
ai  mau  de  eouir ,  j'ai  mal  au  coeur. 

MAU-DE-TBRRA,  S.  m.  Scorbut,  se- 
lon Pellas.  V.  EicorimL 

MAU-DB-TESTA,  S.  m.  (màou-dé-tés- 
le)*  Mal  de  tête,  nom  commun  à  toutes  les 
douleurs  qu'on  ressent  dans  le  cerveau ,  et 
que  les  médecins  distinguent  en  : 

C^halalgie,  ou  douleur  plus  ou  moins 
aiguë,  mais  passagère. 

CepAaI/e,  lorsque  cette  douleur  est  con- 
tinue ou  chronique. 

Migraine ,  quand  die  n'occupe  qu'un  côté 
du  crâne. 

MAU-DE-TESTA ,  S.  f.  Nom  qu'on 
donne  au  narcisse  à  bouquet,  parce  que  l^o- 
deur  forte  qu'il  exhale  occasionne  dâ  maux 
de  tète.  V.  PinauHeeh. 

On  donne  aussi  le  même  non ,  à  Cuffes  , 
d'après  M.  le  Docteur  Reymonenq,  à  plusieurs 
espèces  de  fume-terre.  Y.  Fuma-ierra. 

MAU-DE-VENTRE  ,  S.  m.  Coliques , 
quelquefois  dévoiement. 

Ai  mau  de  ventre,  Tr.  J'ai  la  colique ,  J'ai 
mal  au  ventre ,  ou  l'ai  un  grand  mal  de  Ten- 
ue, mais  non  f  ai  wmI  4$  ventre. 


MAC 

MAU  D'HOELH  ,  s.  m.  (maou  d'huèill)  •* 
MAU  D'amr.  Un  des  noms  du  coquelicot  qu'on 
lui  donne  à  cause  de  la  proprielé  qu'il  a  de 
calmer  la  douleur  des  yeux  étant  employé  en 
infusion ,  sous  forme  de  collyre.  V.  Roou- 
rela. 

MAUDIGH,  IGHA,  adj.  et  p.  (Maou- 
ditch,  iche).  Mal  dit.  V.  MaudU  et  Mal.  R. 
MAUDIRE,  T.  a.  (maoudire):  Maldir, 
anc.  cat.  Maledire,  ital.  Maldecir.  esp. 
Maldiier  ,'^Ti.  Maudire,  prononcer  la  ma- 
lédiction sur  quelqu'un  ou  contre  quelque 
chose. 

Éty.  du  lat.  maledicere,  dieere  tewle  ou 
malum.  \.Mal,R. 
BIAU-DI8ENÇA,  S.  f  Y.  Médiiença. 
MAUD18ENT,  y.Medieent  eïMat,ïi. 
MAUDIT ,  ITA ,  ICHA,  adj.  (maoudi , 
ite ,  llche)  ;  ■Avmca ,  hai.adit.  MaUdeUo  , 
ital.  Maldito ,  esp.  port.  Maudit ,  ile ,  chargé 
des  malédictions .  réprouvé  :  Eê  «n  WMndil 
de  Diou ,  c'est  un  réprouvé ,  un  scélérat. 
Ëty.  du  lat.  maledictue,  Y.  Mal,  R. 
MAU-DOOU-MASCLUN.  S.  m.  Affec- 
tion vapeureuse  chez  l'homme. 

BIAU-DOOU-PAI8 ,  8.  m.  Nostalgie, 
mal  du  pays,  mélancolie  insurmontable  dont 
sont  atteints  ceux  oui  désirent  trop  ardem- 
ment de  retourner  dans  leur  patrie. 

Èly.  Mau  doou  paye^  niai  que  donne 
l'envie  de  revoir  son  pays. 

Cette  maladie  est  plus  fréquente  et  plus 
cruelle  chez  ceux  qui  ont  quitté  un  mauvais 
pays  pour  un  bon ,  que  dans  la  circonstance 
contraire  ;  on  trouve  des  Français ,  des  Ita- 
liens et  des  Grecs ,  partout,  et  à  peine  pour- 
rait-on rencontrer  chez  eux  quelques  La- 
pons ou  auelques  Groënlendais.  Le  malheur 
attache  plus  que  la  félicité. 

MAUi^l'OS  ou  d'oou.  Nom  qu'on  donne 
au  rhumatisme  chroni(]ue  et  au  rhumatisme 
aui  affecte  les  articulations  et  qu'on  nomme 
rhumatisme  goutteux. 

MAU-ENGARAT,  S.  m.  (màou-eincaré). 
Mauvaise  mine ,  emporté ,  inquiet ,  l>ourru , 
insupportable.  Gare. 

Ëty.  de  WMU,  mal ,  de  en, en,  et  de  eara, 
mine,  figure,  mauvaise  mine. 
MAUHBNGOUES ,  Y.  Mausencoues. 
MAU-ENTENDUT .  s.  m.  (mâou-eln- 
teindù)  ;  ■Ai.-BmnDiDOT.  MalinUto,  ital.  ifa- 
lentenaido ,  esp.  Malentendu ,  paroles ,  dis- 
cours, traités,  mal  interprétés. 

Éty.  de  mau ,  mal ,  et  de  enîendut ,  en- 
tendu. 

MAU-EN-TRIN .  exp.  adv.  (màou-éin- 
trfn);  MAo-sHTKni.  Indisposé  :  SUm  tout 
mau-en-trin,  je  suis  tout  débifie ,  tout  je  ne 
sais  comment  ;  je  n'ai  ni  force  ni  vertu. 
Ëty.  ^att-en-(f<n,mal  en  train. 
MAU-ESTRE ,  Y.  Maleetre. 
MAU-FAGH ,  s.  m.  (màou-fatch). Méfait, 
action  criminelle. 

MAU-FAGH ,  AGHA ,  adj.  (màou-fa . 
éche).  Malfait  :  Me  eenti  tout  maufaeh  , 
je  me  sens  tout  chose,  je  suis  tout  mal  bâti. 
MAU-FAIRE ,  ▼.  n.  (màou-faîré).  Mal- 
faire, faire  du  mal. 
Ëty.  du  lat.  malefaeere. 
MAU-FARdAT,   s.  m.  (màou-farffà) , 
dl.  HAo-oAMAT.  Maûdroit,  mal&it|  mal-blti. 


MAU 

MAU-FAftÉNT  .  TA  ,  adj.  Màkfka  , 
port  Malfaisant,  ante,  qm  se  pUltàûwe  àa 
mal,  à  nuire  ;  nuisible. 

Ety.  du  lat.  malefeue,  m.  s. 

MAU-FA8ENT,  ENTA,  adj.  (mio»- 
fasèîn,  èinte);  màamn.  Malefleo^  port  Mal- 
faisant ,  ante ,  dont  la  nature  est  de  faire  le 
mal  ;  qui  fait  du  mal,  nuisible. 

Ëty.  de  iiuiii,  mal,  et  de  faeeni^  faisant. 

MAU-FATAN  .  S.  m.  (  màou-fiiiân }  ; 
mAV'WArmm.  Malfaiteur,  qui  fait  de  méchan- 
tes actions,  mauvait  sujet 

Ëty.  do  lat.  malefaetor, 

MAUFIDAR  fl«,  dg.  Se  néfler.T.Af«fw 
lUar  et  Mal  R. 

MAUFIDAR  9B,  dg.  Y.  MeefUar  ee. 

MAUFI8BNÇA,  S.  f.  (màoufiêèince),  dg. 
Méfiance.  Y.  Meifiança. 

PreUngut  que  la  maufisenço 
Et  guarante  dau  iaubawune. 
Bergeyret. 

Prévenu  que  le  méfiance  est  nn  faranl  de 
la  sûreté. 

MAU-FOL,  s.  m.  (mâou-fouel);  mav- 
fftnmi.  OU  mvAM,.  On  donne  ce  nom  aux  ger* 
cures  qui  surviennent  aux  mamelles  des 
nourrices,  à  cause  dés  douleurs  intolérable» 
qu'elles  occasionnent. 

MAUFUE6EA,  Garc.  Y.  Maufketka. 

MAUFUELHA,  8.  f.  (màou-fuéille)  ; 
■ooomTA ,  MoooroBasA.  Le  millet ,  le  livre  ; 
troisième  estomac  des  raminanfs.  Avril.  Y. 
Mal. 

MAUOA,  s.  f.  (màoufoe).  Alt  de  JTativay 
y.  c.  m. 

MAU-OALRAT ,  dl.  Y.  Uau-fàrgai. 

MAUGARRINA,  S.  f.  (mâougarbine). 
Toile  de  coton  dont  le»^  Turcs  se  font  des 
chemises. 

MAUGNA,  s.  f.  (madugne),  d.  bas  Km« 
Os  de  la  mâchoire,  Y.  MaUta  et  Maekaka  ; 
pour  joue,  Y.  Gauta, 

Ëty.  Altér.  de  Gaugnafi.  c.  m. 

MAUGNA6E .  S.  m.  (màougnidas) ,  d. 
bas  lim.  Maladie  qui  fait  enfler  le  bu  de  In 
mâchoire.  Béron. 

MAUONAS,  d.  bas  Itm.  Pow  joues ,  Y. 
Gauta, 

MAUfifrOURDIN,  adv.  (mâougoordto) , 
d.  béam  Sorte  d'imprécation. 

MAUOOURNATI,  adr.  md.  La  peate 
soit.  

MAU^OOUTER ,  S.  m.  (mâouçouvèr). 
Inconduite,  mauvab  régime ,  mauvaise  éco  • 
nomie. 

Éty.  de  mau  et  de  gouver,  gouvernement, 
conduite. 

Banda  de  mau-gouver,  on  le  dît  d'une 
réunion  de  jeunes  gensfde  mauvaise  con- 
duite. 

Juee  de  capilani  mau-gouver,  }t9 d'en- 
fant, où  l'on  se  dépouille  de  ses  habits  qu'on 
jette  pièce  è  pièce,  l'un  après  l'autre;  ce  jea 
porte  ailleurs  le  nom  de  juee  de  te$elave. 

MAUGRABIOU,  impr.  (maougrabiou)  ; 
wukmmABVcm ,  maobcsioo  j  MÉgBO«âa«.  BCaudît 
soit,  la  peste  soit 

Éty.  Alt  de  Maugrat-Diou,  malgré  Dies, 
ou  que  Dieu  te  maudisse.  Y.  CadeHou. 

Dire  de  maugràbiauep  maugréer. 


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MAU 

MAUaiUT,  prép.  (maongrii);  uav^m, 
iiAi.«n.  Malgraào,  iUl.  Malgré ,  contre  le 
gré  de...  nonobstant. 

Aty.  dn  lat.  mali  et  graimm  poor  quamvU 
hoe  sit  malè  gratum  tibi. 

Li  vai  maugral  iHtparentêf  il  ya  contre 
le  gré  de  ses  parents  ou  quoique  ses  parents 
le  loi  aient  dérendu. 

Bon  grat ,  mau-grat  va  farex,  bon  gré , 
malgré,  vous  le  ferex. 

Maugrat  que  n'en  eiegue  ,  maugrai 
qu*arribe  •  quoiqu'il  arrive  ;  malgré  e&ige 
pour  complément  un  substantif  ou  un  pro- 
nom, excef^é  dans  malgré  qv^il  en  ail. 

M An*HOONE8TE  .  V.  Mau-apres. 

MAULÉL,  s.  f.  (màoule).  Nom  langued.  de 
la  mauve.  V.  Mauva. 

BfAU-IiOUBBT ,  s.  m.  (mâou-loabé),  dl. 
Chancre,  ulcère  qui  vient  aux  jaiibes  •  d'où 
l'imprécation  mau  Umbet  te  vire,  la  peste  le 
crève.  Sauv. 

MAU-lTAGACHA ,  s.  m.  (màou-m'agât- 
cbe),  dl.  MAk-M'AOAOiA.  Tcrmc  de  mépris 
qu'on  applique  à  un  borgne  ou  à  un  louche^ 

Ëty.  de  mau ,  mal,  et  de  agachary  regar- 
der. V.  ilfal.  R. 

WAMJ»MàBM!DAT ,  6.  m.  (mâou-maridâ). 
Nom  qu'on  donne ,  dans  le  département  des 
Boocbes-du-Rhône,  au  çuillemot  à  capuchon 
ou  grand  guillemot,  Ur%a  troile ,  Lalh.  Co- 
lymbui  troile,  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des 
Palmipèdes  et  de  la  famille  des  Brévipennes, 
qui  ne  fait  que  passer  dans  nos  pays ,  et  au 

{ungoin  commun,  Aka  torda.  Lin.  oiseau  de 
a  même  famille  que  le  précédent ,  qui  passe 
en  hiver  sur  nos  côtes. 

Dans  les  environs  de  Montpellier  on  donne 
le  même  nom  au  Colymbue  pica. 

MAU-MEJAN,  dl.  V.  Mejan. 

MAUBIENAR,  V.  a.  (maoumenà)  ;  h^o- 
TiiATAB.  Mal'tnenare,  ilal.  MaUratar ,  esp. 
port.  Malmener,  maltraiter  quelqu'un,  lui 
taire  de  vifs  reproches.  V.  Mau-tratar. 

Ëty.  Maumenar  oq  tnenar  n^u ,  mal- 
mener. 

MAD-BIESCLAII»  v.  a*  (màou-mesclâ) , 
dl.  Brouiller ,  mettre  la  division  entre  deux 
personnes.  V.  Brouilhar. 

MAUNA,  s.  f.  (màôune).  Manne»  abon- 
dance. Aub. 

MAU-NET,  ETA,  adj.  (méou-né,  été). 
Sale,  malpropre. 

Ëty.  de  mau  et  de  net,  mal  net. 

MAUNETISSA,  8.  f.  (maounctisse) ,  d. 
m.  Saleté.  V.  Brutiai. 

MAUNIAGB ,  s.  f.  (moounâdze) ,  d.  bas 
lim.  Fluxion  aux  joues  ou  à  la  mâchoire  in- 
férieure ;  linge  dont  pn  s'enveloppe  la  t^te. 

Éty.  de  maunia,  joue,  micboire,  et  de 
âge, 

MAUPAHADA  I«A ,  s.  f.  (maouparàde 
la).  Malheur  qui  menace,  que  Von  prévoit, 
que  l'on  craint,  bourasque,  orage. 

Ëty.  du  lat.  malèparata. 

MAU-PABLANT  ,  ANTA  ,  adj.  et  S. 
(màoo-parlàn ,  an  te).  Dissolu  dans  ses  pro- 
pos, impertinent,  insolent,  qui  dit  des  in- 
jures. 

Éty.  Qui  dit  de  mauvaises  paroles. 

MAUPARI^AR ,  V.  n.  Médire,  calomnier, 
dire  des  sottises. 


MAU 

Éty.  de  mau  et  de  parlar ,  parier  mal , 
malè  parabolari, 

IIAUPA8 ,  s.  m.  (màonpès^.  Mauvais  pas, 
paa  périlleux ,  c'est  aussi  un  nom  de  lieu 
qu'on  donne  aux  endroits  qui  offrent  des 
difficultés  pour  être  franchis. 

Ëty.  de  mau,  mauvais,  et  de  pa$. 

MAUP ASSAGI,  s.  m.  HAOTAMAOB.  Lutin, 
esprit  follet ,  misérable  ,  perGde  :  Que  mau 
pateagifa  aduc^,  quel  démon  t'a  amené; 
temps  crilique,  temps  de  calamité. 

MAU-PATET,  s.  m.  (màou  pâté).  Mou- 
ches ou  légères  douleurs  qui  précèdent  l'en- 
fantement ;  quand  elles  durent  trop  long- 
temps, on  le  nomme  mal  lent. 

M^U-PIGNAT,  ADA,  S.  (mâou-pignà, 
àdej;  HAo-mtcHniAT,  MAo-racBmAT.  Une 
vilame  hure,  personne  mal  peignée ,  qui  a 
toujours  8e8  cheveux  épars  et  embrouillés. 

MAOPI«AT,  adj.  (maouplà),  dl.  Rabo- 
teux. V.  Afau  et  Ptol. 

MAV-PLEN,  S.  m.  Insatiable,  celui  qui, 
au  milieu  des  richesses  ,  ne  cesse  de  se 
plaindre ,  et  qui  travaille  continuellement  à 
amasser  de  nouveaux  trésors ,  -qui  n'est  jamais 
las  de  demander  ni  de  recevoir.  Garcin. 

Ély  Mau-plen,  mal  plein ,  qu'on  ne  peut 
pas  ren^plir. 

MAUPRENDRB,v.  n.  (maoo-préindre). 
Prendre  mal ,  se  rendre  malade. 

HAUPRENENT  u ,  (ein  maouprenéin). 
Façon  de  parler ,  pour  dire ,  en  prenant  mal , 
en  se  faisant  malade. 

l|Al)PI|OPRABIBNT,  adv.  (maoupro- 
praméin)  ;  smitTAMBiiT.  Malproprement,  sale- 
ment ,  avec  malpropreté. 

Ëtv.  de  maupropra  et  de  ment,  d'une 
manière  malpropre. 

HAUPROPRE,  OPRA,  adj.  (màouprô- 
pré ,  6pre  )  ;  bmit  ,  ialb.  Malpropre ,  sale. 

Ëty.  de  mau ,  mal ,  et  de  propre. 

MAUPROPRETAT ,  S.  f.  (  maouprou- 
prêta);  mwamêëi,  fAUTAT.  Malpropreté,  sa- 
leté. 

Ëty.  de  mau ,  mal,  et  àepropretat 

MAUQUILHAGE ,  S.  m.  (maouquiUàdgé), 
dl.  Tripotage. 

MAUQUIL^AR,  Y.  Q.  (maouqm'Ilà),  dl. 
Tripoter. 

Ely.  de  mau  et  de  quUhar,  placer  les 
quilles ,  brouiller. 

mAUR  ,  nom  d'homme,  (màour)  ;  Mauro , 
iUl.  Maur. 

L'Egnse  honore  13  saints  de  ce  nom. 

HfAURfMovwt,  wowt,  radical  pris  du  lat. 
mauruf,  ou  morue ,  noir,  maure ,  et  dérivé 
du  grec  (Jisup^c  (mauros) ,  obscur,  sombre , 
ou  du  celt.  mor ,  noir. 

De  maurus ,  par  apoc.  maur;  d'où  :  Maur, 
Maur-a ,  Maur-el ,  MaureUa  ,  Champ- 
maurelf  Roeca-maura ',  Maur-i ,  Maurel- 
eta ,  Maur-eec ,  Maur-iga ,  Maurig-oula  , 
Maur-ilha  ,  Màur-ithoun  ,  Maureec-a  , 
Mer-iea.  V.  aussi  Merl ,  R. 

De  morue ,  par  apoc.  mor  ;  d'où  :  Mor , 
Mor-a ,  Mor-aie .  Mor-ea ,  Mor-el ,  Mor-ee , 
Mor-eu,  Mor-icot ,  Mor-ou,  Mor-ier,  More. 

De  mor,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
mour;  d'où  :  Mour-a,  Mour-ou,  Mour- 
àetel ,  Mour-au ,  Mour-e ,  Mour-a ,  Mour- 
ela ,  Mour»eee ,  Mour^eeea ,  Mour-gru-et , 
Jtfîmr-tca  ,    Mour-iiha  ,  Mour-ilh-oun , 


mu 


611 


Jfotir-oiM,  ifonr-isratui,  A-mimr^a,  À- 
mour-e,  A-mour-el-^ta,  A-mour-ier,  Mour» 
el-eta. 

De  mour ,  par  le  changement  de  u  en  on, 
mcour;  d'où  :  Moour-ela. 

MAUR ,  AURA,  adj.  vl.  Maure,  noir,  oiro.^ 
V.  Maur,  R. 

MAURA ,  nom  de  lien ,  f.  (màoure).  Nom 
de  lieu  au'on  donne  à  des  forêts  obscures  on 
qui  ont  été  telles  dans  l'origine. 

Éty.  du  grec  (loup^c  (màuros) ,  obscur , 
sombre.  V.  Maurel  et  Maur ,  R. 

MAURA ,  s.  f.  (màoure),  dg.  Truie.  Yoy. 
rruta. 

MAURE  ,  (maouré).  Yoy.  Mooure  et 
Mouerrer. 

MAU-RE40UNCH  ,  OUNCHA  ,  adj. 
Hors  <)e  plape,  dérangé;  mal  ramassé. 

Ëty.  de  mati  et  de  rejounch ,  ramassé ,  mis 
en  place. 

BlAUREIi,  s.  et  adj.  (  maourèl);  impr, 
HôomBi,.  Moreau,  tanné,  tirant  sur  le  brun. 

Éty.  du  lat.  maurue,  m.  s.  V.  Maur ,  R. 

MAUREI^,s.  f.  (mourèle);  Morella , 
cat.  ital.Parce  nom,  on  désigne  plusieurs 
plantes  qui  n'ont  aucun  rapport  entre  elles  ; 
les  uns  rappliquent  à  la  morelle ,  V.  Moure- 
leta;  les  autres  au  pastel,  V.  Mee  de  mai; 
et  d'autres  enfin,  au  tournesol  des  teinturiers. 

Ély.  V.  JfaufjR. 

MAUREIaA,  s.  f.  (  piaurèle)  ;  impr.  mou- 
mMLA.  Nom  qu'on  donne ,  dans  le  départe- 
ment des  BouchesrdurRhi^ne,  au  tournesol 
des  teinturiers ,  Croton  tif^ctorium  ,  Un. 
plante  de  la  fam.  des  Euphorbiacées ,  qu'on 
trouve  dans  les  champs  de  la  Basse-Provence. 
V.  Maur,  R. 

De  temps  immémorial,  dit  le  neveu  d» 
M.  l'abbé  de  Sauvages ,  dans  l'édition  qu'il  a 
donnée  du  Dict.  de  son  oncle ,  les  habitants 
de  Calargues,  après  avoir  cueilli  cette  plante 
chez  eux  et  dans  les  pays  voisins ,  la  broient, 
en  expriment  le  suc ,  dont  ils  imbibent  des 
chiffons,  Qu'ils  exposent  à  la  vapeur  de 
l'urine  mélee  avec  de  la  çhau^  viy e ,  de  l'alun 
et  du  fumier  de  cheval;  c'est  ce  qu'on  appelle 
tournesol  en  drapeaux  dans  le  commerce. 

MAURÎ^A-BASTARDA,  8.  f.  Voy. 
IJerha-deie-touerae, 

BI^UflELA-GRlMPAIRAi  8.  f.  (maou- 
rèle-grîmpàire].  Nom  qu'on  donne ,  aux  en- 
virons de  Toulouse ,  à  la  dpuce-amère.  V. 
Douça-Amara. 

MOURELETA,  S.  f.  (mourélète)  ;  voo- 
■BL^.ASooii ,  w^ovmmunrA  ,  rutA-cAV ,  AMpvms- 
LATA,  Mooasv^,  wovwMLKtA'rpviêçnm.  Herba 
morella,  en  Piémont.  Morelle,  çrève-chien, 
ou  morelle  noire,  Solanum  nigrum.  Lin. 

filante  de  la  fam.  des  Solanées,  commune  le 
ong  des  murs  et  sur  le  bord  des  chemins. 

Ëty.  du  grec  (xatûpoc  (mauros  ),  sombre, 
noirâtre ,  parce  que  ses  baies  sont  de  cette 
couleur:  mo^releia  est  un  dim.  de  mourela. 
Y.Maur,  R. 

Quofque  appartenant  à  une  famille  suspecte, 
la  morelle  n'est  point  vénéneuse;  et  dans 
plusieurs  lies ,  on  la  mange  en  guise  d'épi- 
nards ,  expérience  qui  a  été  répétée  en  France 
sans  accident. 

MAURB8G ,  ES€4 ,  adj.  et  S.  More.  V. 
Moureee  et  Mouron. 

MAU^ESq,  B9G4, 8.  et  adj.  (maonrès, 


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6t2 


MAU 


èsque).  More.Morease,  habitant  des  forêt» 
oai  se  trouyent  entre  Grasee  et  Uikes. 
juarc. 
Ëty.  V.Afaiir.R. 

MAURE8CA,  8.  f.  (maoaréMjpie).  Non 
qu'on  donne,  aai  environs  de  Toulouse  »  au 
blé  noir.  V.  Blad-negre  et  Maui',  R. 

MAURESGONTRE  »  s.  m.  (maourescôn- 
tré)  ;  MA&ncoHirmB ,  MAuacoimw.  Mauvaise 
rencontre,  malheur,  disgrâce;  malenconlre. 
Éty.  de  «Nm ,  mauvais ,  et  de  retetmtre, 
rencontre. 
MAURBTAINHA ,  8.  f.  v1.  Mortagne. 
■EAUBI ,  nom  d'honuie ,  (màoori)  ;  mai». 
Maur  ou  Mor. 
Etj.  Y.Maur.  R. 

Patr.  Saint  Maur,  disciple  de  Saint  Benoit, 
mort  le  15  janvier  584,  dont  TËglise  honore 
la  mémoire  le  15  janvier. 

MAURIÇO,  nom  d'homme  (méonrîce); 
«Aimict.  Maurisio  ,  ital.  Maurieio ,  esp. 
Maurice. 
Éty.  du  lat.  if atinltiit. 
Patr.  L'Église  honore  sept  saints  de  ce 
nom ,  le  27  janvier ,  le  20  mars ,  le  24  avril , 
le  10  juillet ,  le  20  et  le  22  septembre. 

MAURIENA ,  nom  de  province  ,  (  mon- 
rièna)  ;  Morienna^  ital.  Mauriêna^  esp.  Mau- 
rienne,  vallée  de  Savoie,  dans  les  États 
Sjfrdes,  qui  s'étend  jusqu'au  Mont-Genis. 
Ëty.  du  lat.  maurienna. 
MAURIGA  et 

MAUBllMUlâA ,  V.  MûurWia  et  Maur , 
Rad. 
BIAURIGOOLA,  V.  Maurilha. 
BlA1IBlLHA,a  f.  y.  Mourilha  eiMafÊt, 
Rad. 

MAURILHODN  ,  Voy.  MourUkown  a 
ilfattr,R. 

MâURnf ,  S.  m.  (maonrîn) ,  et  impr. 
«oimni.  Dans  l'origine,  mauvais  ou  dange- 
reux ruisseau  ;  aujourd'hui  nom  de  lieu  et 
nom  d'homme. 

Ëty.  Alt.  de  mauriau ,  formé  de  mau , 
mauvais^  et  de  rtou,  ruisseau.  V.  Mal  et 
Riv ,  R. 

IEAU-8AN ,  S.  m.  (mâou-sàn).Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes,  à  une  malaaie  des  trou- 
peaux, canclérisée   par  l'inflammation  de 
l'œil,  par  l'ardeur  des  naseaux  et  par  l'op- 
pression. 
Ëty.  Mau-taii,  signifie  malsain. 
MAUSAN,  ANA,  adj.  MaUsano  ,  ital. 
esp.  Maliâo,  port.  Malsain ,  aine ,  qui  n'est 
pas  sain,  qui  est  sujet  à  être  malade  ;  con^ 
traire  à  la  santé. 
Éty.  de  mau,  mal ,  et  de  «an,  sain. 
MAUSENCOUER,  Garo.eC 
MAUS-ENCOOES,  s.  m.  (maoQ-s-eitt- 
coues).  Mal  de  gorge,  esqm'nan^;  fig. 
tourment,  aflfliction. 

llAUSENGOUE8,s.  m.  (maonseinc6ues)t 
iiAii-B«co«Bt.  Maux  de  cceur  provenant  de  la 
grossesse.  Gare.  ;  douleur ,  affliction;  peste, 
tous  les  maux  à  la  fois;  rhumatisme ,  qu'on 
appelle  aussi  mau  d^tmes, 

Éty.  de  tnaii ,  mal ,  et  de  coti^r ,  si  Ton  dit 
mauieneimer ,  ou  de  oues ,  si  l'on  adopte 
iiiaiifeneoii#f,  formé  de  mou,  n^ouêt,  l'a  et 
le  e  seraient  euphoniques,  ce  qui  porte  à 
croire  que  manaciicoii^r  est  préférable. 


HAÏT 

MAUflBNSA,  s.  f.  (nwousèmee),  dl.  tîn 
crève-cœur.  V .  Mauêeneouer ,  Mal  et  En$a. 

MAmOIaEO,  s.  m*  (moeolée)  ;  «omuo. 
Jfatuofeo,  ital.  esp. port.  Mausolée,  tombeau. 

Éty.  du  lat.  mausoleum^  m.  s. 

M AU80ULE0 ,  MauioUu^  cat  MauiO^ 
(éo,  esp.  ital.  V.  Taumbeou, 

Ety.  du  lat.  mausoleum. 

MAUSSUBE,  s.  m.  (maoussùbe).  Nom 
qu'on  donne ,  à  Cruis ,  à  l'hellébore  fétide. 
Y.  Mauiuble  et  PUsa-ehim. 

MAUSTI^  vL  V.  Mastin. 

MAUSTIN^  vl.  V.  Mastin. 

BEAUSTINA^  S.  f.  vl.  Mattma ,  esp.  Mâ^ 
tine,  la  femelle  du  mâtin. 

MAUSUBLAR ,  v.  n.  Avril,  ou  a.  (maoo^ 
sublà).  Etablir  des  sétons. 

Éty.  de  mauiuble ,  hellébore ,  et  de  or , 
parce  que  c'est  avec  la  racine  de  cette  plante 
qu'on  les  Dut. 

MAUSUBIaB»  (màou-sùblé)  ;  vAMfim. 
Nom  qu'on  donne ,  k  l'hellébore  fétide ,  aux 
environs  de  Manosque.  V.  Piêsa-ehin. 

HAUT,  s.  ip.  vl.  MMT,  noTA.  Droit  an* 
cien  qu'on  prélevait  sur  les  moutons  et  sur 
lea  chèvres. 

Éty.  M.  Roquefort  pense  que  ce  mot  est 
une  onomatopée  du  bêlement  de  ces  animaux, 
mais  il  vient  plutôt  de  la  basse  latinité  mauU- 
M ,  droit  que  devaient  les  marchandises  de 
passage,  qui  l'a  pris  de  l'allemand  mauiner, 
péage .  formé  de  maut ,  qui  dans  la  même 
langue,  signifie  impôt,  tribut. 

UADTA ,  S.  f.  (màoute) ,  d.  du  Var. 
Mortier. 

Éty.  de  wtaUha^  dérivé  du  grec  i^àXOa 
(maltha),  ciment ,  de  (AoXa79u>  (molassô) , 
amollir.  Duval. 

MADTA,  s.  f.  vl.  et  mieux  moauta. 
Branle  des  cloches,  carillon.  V.  Mouv ,  R. 

lfAUTAI.ENT,  s.  m.  (maoutaléin)  : 
HA&-TAijnrr.  Mauvaise  volonté ,  désir  de  mal 
faire,  malice,  méchanceté. 

£ty.  de  mau^  mauvais,  etde  taUtU,  talent, 
désir. 

MAUTEMPS ,  s.  m.  (maoutèims).  Mau- 
vais temps,  peines,  souffrances. 

Ëty.  de  mau^  mauvais  etdelempt^^ 


lU  I 


MAUTm,  y.  a.  (naoutir).  Lnter  on 
tonneau. 

Ety.  du  grec  (jiXOa  (maltha),  espèce  de 
ciment  fait  avec  de  la  chaux  vive  etdu  sam^ 
doux. 

MAUTOURMENT ,  S.  m.  (maoutoof- 
méin).  Tourment ,  soumrance  ;  c'est  propre- 
ment le  diable.  Gare. 

Éty.  du  lat.  malum  toruMntum. 

KA1JT0IJ8TEIIP8 ,  8.  m.  (màootoos- 
tèins).  Mal  que  l'on  gagne  pour  longtemps, 
ordinairemeni  occasionné  par  le  froid. 

Ëty.  MauUmttempi ,  est  dit  pour  mau  de 
Um$  louê  (sMf ,  mai  qui  dorera  toujours. 

Prendre  tau  mauêtausUmpe ,  ruiner  sa 
«anté  pour  le  reste  de  ses  jours. 

IfAU-TBAIRE,  y.  n.  (mâoo-tràiré). 
Faire  quelque  chose  avec  beaucoup  de  peine, 
marcher  avec  difficulté;  se  condoire  mal, 


talMaiMMogabL. 


HÀU 

sekMi  Aehard;  être  e&peiDepoarqodqa'n» 
Saoy« 

Ëty.  du  lat.  malè  trahere. 

Ee  pas  de  wmu^4raire ,  9  n^mi  pas  k  ^ 
plaindre. 

Caêêoire  e$j^gaire  ppmdoum  que  wMm* 
traire.  Prov. 

MAUTRATAMENT ,  S.  m.  (maootrata- 
méin).  Mauvais  traitement ,  offense ,  sévices. 
'  Ëty.  de  mau-y  mauvais ,  et  de  Iralomenl. 
V.  m.  R. 

MAUTBATAR ,  y.  a.  (UMontraté)  ;  Mal- 
traêari  esp.  port.  MaUratlare^  ital.  Ma^ 
traeîar,  cat.  Maltraiter,  faire  éprouver  de 
mauvais  traitements  ;  (aire  éproover  une  - 
perte,  un  dommage;  dire  du- mal,  j«igcr 
dé&vorablemenL 

Éty.  de  wuiu^i  de  Iraiar ,  traiter  mal.  V. 
Ura.K. 

MADTRATAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (maoQ- 
tratà,  àde).  Maltraité, ée.  V.  TVa,  R. 

MADTREIIBNT,  V.  JfatifoiirvMfil. 

llADVA,s.  f.  (miouve),  et  narcorrap. 

mAUBA  ,  WUkVA  ,  MAVLA  ,  MAVA.  MotlOU)  ,  aOgl. 

Mah>a,  ital.  esp.  port.  cat.  Mauve  ougraode 
mauve ,  Malvaeiflveêtriei  Un.  plante  de  la 
famille  des  Malvacées ,  conmiune  partouL  V. 
Gar.  Malta  U,  p.  302. 

Éty.  du  lat.  malva ,  dérivé  du  grec 
(jLfliX(iyT).(maIaché),  mauve,  formé  de  (jiaXsxia 
(malakia),  molesse,  on  de  (iiaXaxC^b)  (mala- 
kixô),  amollir,  propriété  éminente  de  cette 
plante. 

Les  Romains  faisaient  un  grand  usage  de 
la  mauve  comme  aliment;  on  mange  encore 
dans  nos  montagnes,  la  mauve  c^ue.  V. 
Eepinare-d^  Auvergna. 

Eetre  ae.mauwiif  être  enterré  ;  Fer  wial- 
vas,  cat.  signifie  la  même  chose. 

Ce  4licton^  tient  probablement  à  ce  que  les 
mauves  abondent  dans  les  cimetières. 

MADTA-BiAiwA  ,  s.  f.  V.  QuiwMUwa. 

HADTA-ncmTA  ,  S.  f.  Petite  maove, 
mauve  à  feuilles  rondes,  if al««  roiundi/blia^ 
Lin.  plante  dnméme  genre  que  la  précédente, 
qui  se  distingue  par  sa  taille  qui  est  beau- 
coup plus  petite ,  et  parce  que  ses  Qeurs 
sont  buincbes  ou  rosées,  au  lieu  d'être  bleues, 
comme  dans  la  grande  mauve, elle  est  em- 
ploy^  aux  mêmes  usages.V.  Gar.  Malva  %• 

maÛvalêNSA  ,  V.  Mauwmlenta. 

MAUVALER,  V.  Mauvouler. 

MADVENOUT  ,  UDA ,  S.  m*  (OMOU- 
vengù.,  ùde).  Un  bâtard ,  un  entant  naturel , . 
Ee  un  «UNI  venful;  c'est  un  entot  naturel,) 
un  enfant  abandonnée 

Ëty.  Mau  vengul,  qui  n'est  pas  bien  ve- 
nu, c*est^-dire  ,  selon,  la  voie  légitime. 
V.  F4m,R* 

MAUVENOOT,  UDA,  adi-  Gélut.  eelle 
qui  reçoit  un  froid  accueil ,  qui  est  mal  reçu. 

MlAUnOE ,  s.  m.  (  maouvidgé  ).  Non 
qu'6n  donne  •  en  Languedoc,  au  lamier  am- 
plexicaule  .  Lammm  ampUeeicamle  ,  Lin. 
plante  de  la  famille  des  Labiées,  commoae 
dans  les  champs. 

MAUVIVENT,  ENTA,  S.  (maouyiv^ , 
èinte).  Homme  ou  femoM  de  flMUvaise  yle. 

Éty.  de  «MU,  mal,  et  devîvesU,  yiyaDt, 
vivant  mal.  V.  Viv^  R. 


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MàU 

MAUVOUGirr ,  UDA,  è^.  (  «âottroa- 
gû,  ûde).  Malfu  ,  qui  D'est  pas  estimé, 
qo'on  regarde  de  inauvais  œil. 

Ëty.  de  mau  et  de  vaugut.  V.  Fol ,  R. 

MAUVOIILENSA ,  8.  f.  (maouvoulèinso)  ; 

«UAOOUCIIfA  ,  mAVVOVËMMk  ,  MMWOVtMÊM  9 
MAWAMXMêA  •  MAWOOTIBll^A  >  IIA1IVO«um  .  MAI.- 

wtntuBBA.  MalvoUnça ,  aDc.  cat.  Malevo-^ 
leneia  •  esp.  poK.  Malivoglientaf  ital.  Mal- 
veillaDce ,  inimilié ,  méchanceté  ,  haine  , 
malin  ?ooloir,  volonté  de  nuire. 

Ely.  du  lat.  malevolentiat  iq.  s.- V.  Vol , 
Rad. 

MAUVOULER ,  s.m.  (maoïHvoulé),  m.  s. 
qne  fnauvoulenta,  V.  Fol,  R. 

MAUVOUIiER  ,  V.  n^  HAvnrAisB.  MaU 
voler ,  cat.  Si  fttîre  mau  vo%Uer ,  se  faire 
haïr,  mésestimer  ou  regarder  de  mauvais 
œil. 

BËAV- 

BIAVA,  s.  f.  AU.  de  Mauva^  ▼.  e.  m. 

MAVON,  s.  m.  d.  de  Carpentras,  vl. 
Carreau.  V.  Maloun^ 

MAFÔUN  r  8.  m.  (msTÔnn)  ;  vAvooiimiic. 
Nom  qu'on  donne  à  une  espèce  de  haricots 

Îourmands  ou  sans  flis  à  la  gousse.  Voy. 
\iyoou, 

Ety.  L'abteur  de  la  Statistique  des  Bôu- 
ches-au- Rhône ,  regarde  ce  mol  comme  li- 
gurien^ mais,  nous  croyons  plutôt  qu'il  est 
tout  simplement  la  traduction  de  mahon^ 
d'où  l'on  suppose  que  cette  variété  est  venue, 
parce  qu'on  ait  aussi  mavounene ,  habitafU 
d€  Maihon. 

BIAVOUN,  s.  n^  diaU  arlésien,  ait.  de 
Maloun ,  v.  c.  m. 

MAVOUNAR,  Cast  ak.  de  MaUmnar  , 
V.  c.  m. 

MAVOUNENG  ,  V.  ilTavoMll. 

MAX 

UAZ ,  Un  des  noms  gascons  de  la  maie  k 
pétrir.  V.  Mastra. 

MAXENGAR ,  dg.  Ëpamprer.  V.  DiM^ 
p^mpar. 

MAZUULAR,  adj.  vl.  JUatceUare ,  ital. 
Maxillaire.  V.  Màiâê^  R. 

HAXIMA,  s.  f.  (maxime)  ;  HAttiM*.  Jtfiat- 
fima,  ital.  Maasima^  esp.  port.  cat.  Maxime, 
proposition  qui  contient  une  grande  règle 
de  conduite;  eu  musique,  note  qui  vaut  qua- 
tre mesures. 

Ëty.  du  lat.  maxima ,  très- grande  ,  sou^ 
entendu  #efi(etilta  ou  noUi. 

MAXIMA,  nom  de  femme  (maxime). 
Maxime. 

Éty.  de  sainte  Maxime ,  vierge,  honorée  à 
Fréjus  le  16  maL 

WLAXinAMENT ,  adv.  vl.  Maximamint^ 
C9Xi  Maximamente^  esp.  Massimamênte , 
itaU  Principalement. 

Êty.  du  lat.  maxmè  ,  principalement  i 
surtout 

MAXIM! A  9  nom  d'honune,  vl.  Maxi^ 


jaX9 ,  nom  d'homme  (maximi- 
lien)  ;  mamimiusii.  MaaimUiano/iiàl  MIaxi- 
mUiano ,  esp.  MaximUien. 


MAX 

Patr.  L'Église  honore  six  saints  de  ce 
nom ,  les  iâ  mars  ,  21  août ,  !«'  et  20  sept. 
12  et  29  oct. 

MAXIMO ,  nom  d'homme  (  maxime  )  i 
MassimOf  ital.  Maxime. 

Éty.  du  lat.  Maximum ,  de  saint  Maxime, 
abbé  de  Lerins,  évèque  de  Riez  ,  mort  vers 
l'an  460 ,  dont  on  célèbre  la  fête  le  27  no- 
vembre. 

y  Église  honore  64  saints  de  ce  nom. 

MAXIMUM,  S.  nL  (maximéun)  ;  maxi* 
Momi»  Maximum  ,  le  plus  haut  prix  permis 
pour  la  veute  des  denrées  et  des  marchan- 
dises ;  le  plus  haut  degré  où. une  chose 
puisse  parvenir. 

MAT 

MAT.....  y.  à  Mai,,,.  Les  mots  qui  man« 
quent  à  May.,,, 

MAT .  s.  m.  Nom  qu'on  donne ,  à  Bor«> 
deaux,  à  l'aubépine.  V.  Aeinier, 

MAT,  pour  mat,  V.  Mai;  pour  plus. 
V.  aussi  Jfat. 

MAT,  dg.  Pour  mère.  V.  Maire. 

MATA ,  adj.  vl.  Kalenda  maya ,  calen* 
des  de  mai. 

MATA-CEBA,s.  f.  Avril.  Alt.  de  Maire- 
siouva  ,  V.  c.  m. 

MATAGE,  Alt.  dl.  de  Mariagi,  v.  c.  m. 

MATAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (maya ,  àde) , 
dg.  Emaillé ,  ée. 

Mayado  de  manto  va  flou. 
D'Aslros. 
Ëmaillée  de  mainte  et  une  fleur. 

MATCBERETA ,  8.  f .  (maïlcheréte) .  dg. 
Dim.  de  Maycka  ou  Maitsa ,  mâchoire , 
petite  mâchoire.  V.  Maise,  R. 

MAT-DE-CERflA,  s.  f.  (mâî  dé  cèrbe). 
Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de  Toulouse, 
au  chèvre-feuille  des  bois.  V.  Maire-eiouva, 
dont  May  de  cer6a  ,est  une  altération» 

MATDEGHO  ^  vl.  Echeveau.  V.  Ma- 
daiua, 

MATENA,  s.  f.  (mayène)  ;  Mayena ,  esp. 
Mayenne,  département  de  la....  dont  le  chef- 
lien  est  Laval, 

Éty.  du  nom  de  la  Mayenne,  rivière; 
Meduana^  en  lat. 

BIATE8TRA  .  vL  Y.  Maje$tra  et  Mes^ 
iretta. 

MATE8TRAD.  V.  Miitrau, 

MATESTRE  ,  vl.  V.  MajeHre  et  Meslre. 

MATESTRIA.  vl.  V.  Majestria. 

MATGRE ,  vl.  V.  Magre  et  Maigre. 

MATMA  ,  s.  f.  vl.  Lim.  HnA.  Aïeule. 

MATME,nom  d'homme.  Maxime.  Voy. 
Maximo. 

MATNADA ,  s.  f.  vl.  mawaiia.  Masnoda, 
anc.  cat.  ital.  Mainada^o^X,  mod.  Manada^ 
esp,  port.  Famille,  compagnie,  troupe,  so- 
ciété, gens  de  la  maison,  domestique.  Voy. 
Mas,  R. 

MATNADET,  ETA,  S.  d.  béam.  (mai- 
nadé ,  été).  Petit  garçon ,  petite  fille. 

Èty.  de  magnada  et  de  e^,  dim^  V.  Mas , 
Rad;' 

MATNADOT,  s.  m.d.  bétm.  Petit  en* 
fant.V.ifa«,R. 

MATNAGE,8.mi  (maïoàtgé) ,  dg.  En-^ 
fant.  V.  Enfani^MainadatiMas.K. 


MAY 


613 


MATNAT,  8.  m^.  d.l)éani.  Enfiint.  Voy. 
Mainada  et  Mas,  R. 

MATNATARIA,  s.  f.  (meïnatarie) ,  dg. 
V.  Mas^  R. 

Que  hare  sesjou  la  gario? 
Et  tout  auto  maynatario. 

D'Aslros. 

MATNB»  B,  m.  (mâïné),  dg.  Hameau  , 
village.  V.  Villagi  et  Mas^  R. 

Lajouyno  et  tendra  Margarido 
Del  may  ne  èro  la  pu  poulido , 
Jasm. 

MATNTHAS,-anc.  béarn.  Maintes. 

MATO, s.  f.vl.  Maison.  V.  Maisoun  tt 
Mas,  R. 

MATONETA ,  vl.  V.  Màisouneta. 

MATONETA ,  S.  f.  vl.  Hotte,  tente,  ca- 
bane. 

Ëty.  de  fnaj^ofi^t  de  eta,  petite  maison. 
\.Mas,Vi. 

MATONETA,  vl.  V.  Maizoneta, 

MATOOU ,  V.  Malhoeu. 

MATR ,  s.  f.  vl.  lim.  Mère.  V.  Maire. 

MATRA8TRA,  vl.  V.  Mairastra. 

MATRE.vl.V.ifatre. 

MATRENAL,  adj.  vl.  V.  MaUmel. 

MATRINA,  vl.  X.Mairina, 

MATRITZ ,  s.  f.  vl.  Matrice.  V.  Mairi^a 
et  Mater  y  R. 

Mère,  en  parlant  des  végétaux. 

MATROULERA,s.  f.  (maïcoulère),  dg. 
Nourrice.  V.  Mater. 

MAT8,  s.  m.  V.  Blad-de4urquia. 

MATSELHA,  S.  f.  vl«  Mâchoire.  Voy. 
Màissela. 

MIATSON ,  vl.  V.  Maisoun. 

MAT80NETA,  8.  f.  d.  béarn.  V.  Mài- 
souneta et  Mas,  R. 

MAT8SHA ,  S.  f.  vl.  Mâchoire.  V.  Màis- 
sela. 

MAT8TRA,  S.  f.  V.  Majestra  et  Mes- 
tressa. 

MAT8TRAOE  ,  8.  m.  anc.  d.  d'Apt. 
Bélla  sens  maystrage ,  belle  sans  industrie. 
Bertrand  de  Lamanon. 

MAT8TRAR,  vl.  V.  Majestrar. 

MAT8TRE^vl.  V.  Mestre. 

MAT8TREIAR,  et 

MAT8TREJAR,  vl.  V.  Majestrar. 

BIATTIADA ,  dg.  V.  Matinada. 

MATTIADETA«  S.  f.  (maïliadéte) ,  dg. 

Sur  mon  bas  soun  las  rousadetps, 
Q^e  destinglon  las  maytiadetos? 
D'Aslros. 

MATTIN,  dg.  V.  Matin. 
MATTINA8,dl.  W.Matinas. 
MATZO,  vl.  Maison.  V.  Maisoun, 
MATZOU^  dg.  Alt.  de  Maisoun  ^  v.  c.  m . 


MAZA,  s.  f.  vl.  Assemblage  de  fermes. 
V.  Mas,  R. 

MAZADA ,  V.  Masada, 

MAZAGUIN ,  dg.  D'Astros,  Alt.  de  Ma- 
gasin, V.  c.  m. 

MAZAN ,  s.  m^  vl.  MAXAii ,  vAtAH.  Ta- 
page,  bruit,  tumulte,  particulièrement  celui 
d'une  fête.  V.  Masan, 

MAZAN8,  s.  m.  pi.  anc.  bcar. 


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ogle 


6U 


HAZ 


BIAZAT,  8.  m.  yI.  Héritage  ob  l'on  a 
bâti  UD  logement. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  maxatm$,  amazoîui. 
T.  Mai,  R. 

IMAZATGE ,  s.  m.  dl.  Masare ,  hameau. 
Y^Charasei  Mas,  R. 

'  MAS^UDIBB ,  vl.  V.  Ma$iugui$r  et 
Mas,  R. 

MAZEL,  8.  m.  (maièoo)  ;  uammb.  ,  masbi., 
«maoïi»  MAssu.  »  HAXBUi.  itf AceUo ,  liai. 
Boucherie .  tuerie ,  carpage ,  massacre ,  hou- 
•her.  V.  Boucharia  et  Adoubadour. 

Ëtj.du  bt.  maeeUum,  àmactandU  pe- 
toribus. 

Bramo  eonCunvedeau 
Qu*et  menât  au  maseau. 
La  Bellaudière. 

MAZELARy  V.  a.  (mazelâ),  dl.  et  bas 
Ifan.  AHAZBBAs ,  MMzmMAu.  TeroMs  dc  boulan- 
ger, faire  le  pain,  le  former  l'orsqu'il  est 
•Q  pâte  et  levé,  le  marquer  de  la  tranche  de 
la  main  ;  presser ,  entasser  la  pâte,  la  con- 
denser lorsqu'elle  est  levée,  la  patiner.  Sauv. 

Vieux  lang.tuer,  égorger. 

Èty.  du  grec  (xadjo)  (massô),  pétrir,  es- 
primer  en  pressurant. 

M AgKI.AT .  ADA,  adj.  et  p.  (mazelà, 
àde), dl.  Pressé,  entassé. 

MAZBLH,  V.  Jfasell. 

MAZELIER,  S.  m.  vl.  w^mium  ,  nA^m- 
uas.  Maeeltajo,  ital.  Boucher;  d'où  les 
noms  propres  Ma$<mlier,  MarsoulUr,  bour- 
reau. 

Èty.  du  lat.  maeellarius,  m«  s. 

MAXELL ,  vl.  V.  Maxel. 

BlAZELLAR,v.  a.  vl.  JfaceUare,  it^il. 
Tuer ,  égorger ,  assommer. 

Éty.  de  maxell  et  de  ar, 

M  AZELLEB ,  vl.  V.  Mazelier, 

MAZBOU ,  pr.  mod.  V.  Mazel. 

MAZEBt  s.  m.  y1.  MAXBm,  havbiii,  ha- 
BUMAs.  Sous-entendu  hanap,poeulum,  max- 
erinum ,  un  hanap  mazclin  ou  de  maxer  ou 
maxarin ,  de  calcédoine  ou  d'agalhe. 

Ëty.  Alt.  de  marmor, marbré.  V.  dfarhr, 
Rad. 

MAZER.  vl.  Plus  grand. 
Ety.  de  major.  V.  Maj,  R. 

MAZERIA ,  S.  f.  vl.  Masure.  V.  Mas,  9. 

MAZ^T.s.  m.  dg. 

ifou  podi  pasjou  hé  mazets  ? 
Ta  plan  coum^ero  de  belets» 
D'Astrps. 

M AZETA,  V.  Maseta, 
MAZIG,  vl.  U  ou  elle  mâdia. 
MAZO,  s.r.  vl.  Maison.  V.  Maisinm  et 
Mas,  R. 

Maixo  d'ordê,  maison  religieuse. 

BUkZDFLIER,  s.  pu.  (mazuflié).  Nom 
qu'on  donnei  aui  environs  de  Toulouse,  à 
la  polentille  rampante»  V.  Fraga,  et  à  la 
potentille  droite,  Poientitla  recta,  plantes  de 
la  fam.  des  Rosacées ,  communes  dans  les 
champs. 

MB 

ME ,  pr.  pers.  de  la  prem.  pers.  m.  et  f. 
fmé);  m.  Jfeet  JIft,  ital.  Me,  cât.  esp.  port. 
Me,  moi. 


VE 

Éty.  du  lat.  Me,  du  grec  |4  (mè),  accus,  de 
i-^^  (égô),  moi. 

Foucaud  se  sert  de  me,  comme  sujet: 
Naunpasmè  disse Vun,  ni  mé  éisset  Vautré. 

MB ,  (mè),  conj.  Mais.  V.  Mai  et  Ma. 

Ce  me,  dérivé  du  français  mais,  est  em- 
ployé dans  quelques  phrases  au  lieu  de  mai , 
et  comme  subst.  Vy  a  (ot^our #  quauque  si 
ouquauqueme;  Me  si^  fM  noim,  mapière 

froverbiale   de   s'eipnmer  pour  indiquer 
embarras  dans  lequel  on  se  trouve. 

ME,  s.  m.  (mè).  Syllabe  inventée  pour 
imiter  et  désigner  la  voix  des  brebis  et  des 
agneaux. 

*  MB,  adv.  de  comp.  (mè) ,  d.  béani.  Plus. 
V.  Jlfai. 

Ni  méni  mn$us ,  ni  plus  ni  moins,  Jft 
mai  ni  mens. 

ME,  adv.  d.  béaro.  Plus ,  davantage.  Y. 
Mai. 

Ni  mé  ni  mins  quau  premie  your. 
Ni  plus  ni  moins  qu'au  premier  jour. 
Fabl.  de  Lafont 

MB ,  adj.  d.  avign.  Pour  mis.  V.  Mes  et 
Messa. 

MB,  pr.  pers.  Il  a  souvent  U  signification 
deje. 

Quarplus  m'en  sui  ahellida 
No  fis  Flaris  de  Blanea  ftor. 

Ck)mtesse  de  Die. 

Car  plus  f  en  suis  charmée 

Qui  ne  fit  Florin  de  Blaqcfae  fleuf. 

ME ,  pron.  posa.  d.  béam.  Mon. 
Lou  me  eà,  mon  cœur. 
aiB ,  dl.  Pour  mai,  mals« 

MEALADA,  V.  Melada. 

MBALHA,  s.  f.  vl.  Maille,  petite  monnaie. 
y.MalhaeXMalKVi. 

MEALHA ,  s.  f.  vl.  y.  Mandela  et  Meola, 

MEAI«H4.  s.  f.  vl.  Obole,  ce  mot  est 
quelquefois  adjectif,  et  signifie  demi ,  parce 
que  l'obole  valait  la  moitié  du  denier. 

HEALHARy  vl.  Mailler,  ouvrer.  Voy. 
Malhar. 

MEALPAT ,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Prodé, 
nuancé.  V.Mûl^,R. 

MEAN ,  ANA ,  adj.  vl.  lim.  Moyen,  enne. 
V.  Mejan, 

BEEANT,  s.  m.  (méân),  d.  de  Barcelon- 
nelte.  Bercail. 

Éty.  du  grec  jxivSpa  (mandra) ,  parc ,  éta- 
ble. 

MEARADA,  V.  Melada  et  Mel,  R.  9. 

MEARA-DOUÇA ,  S.  f.  (meàre-déuce). 
Nom  Qu'on  donne  à  la  douce-amère,  à  Col- 
mars,  (Basses-Alpes).  V.  Douça^amara. 

MEARAU,  d.  m.  V.  Melada  et  Mel,  R.3. 

MEARDA,  d.  m.  V.  Merda et  Merd,  R; 

MEARE,  S.  m.  (meàré).  Nom  qu'on  don- 
ne, i  Allos,  au  mélèze.  V.  Mêle  et  Mel,  R.  2. 

MEAROUNIA ,  s.  f.  (mearounie)  ;  mbwo- 
■lA.  Nom  qui  désigne  un  lieu  qui  a  été  ou 
qui  est  encore  abondant  en  mélèzes,  comine 
on  dit,  en  français,  oseraie  d'un  lieu  couvert 
d'osiers. 

Éty.  de  mearaun ,  petit  mélèie  ,  et  de  ia. 
y,  Mel,  R.  2. 


MEA 

,  s.  m.  (meàt) ,  d.  bM  lim.  Mheto, 
esp.  poK  ital.  Ego4t,  conduit  par  lequeT  iTé^ 
coulent  les  ordures  des  latrines. 

Lan  méat  puda  quand  deou  fa  mawsgi 
temps,  régoût  sent  mauvais  à  l'approche  d# 
rprage. 

Ëty.  du  lat.  meaius,  cooMt ,  passage,  Mi 
de  mears,  couler. 

En  vl.  eanal,  opYertore ,  passage» 

MBG  ,BGA.  adj.  vl.  Muet,  été.  V.  MuL 
M.  Raynouard  traduit  |e  mot  iii«c,  par  triste 
dans  les  vers  suivants  : 

Auxelsquê  son  mec 
Per  la  freg  temps. 
Alegrel. 

Oiseaux  qui  sont  tristey 
Par  le  froid  temps.' 
Je  crois  qu'il  font  muets. 

MECA,  s.  f.  vl.  MciiA.  Tente ,  t.  de  chi- 
rurgie. V.  Mecha. 

MBCIA  uà,  (mèque)  ;  Meeea  ,  ital.  Meta , 
esp.  Mecque,  la.  ou  la  Mekke ,  Tiile  de  l'Anir 
bie,  en  Asie,  que  l'on  considère  comme  la  ca- 
pitale du  monde  mabomélan. 

Ëty.  du  lat.  Meeea. 

MEGA,  Pour  morve.  Y.  MeO^L  et  Me^ 
Rad. 

MEGA-iDE-PIOT,  S.  m.  (méque  de  piôt). 
Nom  qu'on  donne,  dans  les  environs  de  Tou- 
louse, à  la  reooMce  d'Orient,  V.  Couia-dê- 
rat  :  k  la  persicaire ,  V.  ^Merba-de-sanh 
Christoou  ;  et  à  la  persicaire  amphibie,  Poly- 
gonum  àmphibium,  plantes  de  la  fam.  des 
Polygonées. 

MEGANIGA ,  s.  f.  (mécanique)  :  Meeca.. 
niea,  ital.  Meeaniea,  cat.  esp.  Mécaniqqe 
ou  méchanique,  pi^^ie  des  mathématiques 

3ui  traite  des  forces  mouvantes  et  de  l'usage 
es  machines. 

Éty  du  grec  R.x<i^^  (méchané)  ,  art , 
adresse ,  machine. 

Deeemot  soni  dérivés  Im  miiMmls  • 

Mecanic-ien,  mécanicien. 

Meean-isms,  mécanisme. 

Meeaniqu-e,  mécanique. 

Meeaniea-meni ,  mécaniquement 

Selon  Platon ,  cette  science  doit  son  ori- 
gine à  Architas  de  Tarente.  qui  aurait  fait  on 
pigeon  de  bois  capable  de  voler,  mais  pour 
nous  il  est  certain  que  c'est  Archimède  qui 
en  est  le  vrai  fondateur  •  car  c'est  lui  qui  a 
inventé  la  poulie,  la  vis  sans  fin,  h  vis  inr 
dinée,  la  théorie  du  centre  de  gravité,  etc. 

MEGANICA ,  s.  f.  On  donne  ce  nom,  en 
provençal,  à  toutes  les  machines  qui  agissent 
par  le  moyen  de  ressorts  ou  qui  sont  muet 
par  l'eau  ou  par  le  vept. 

MEGANIGA,  8.  f.  Mécaniaue,  enrayair^ 
bande  ferrée  aux  deux  extrémités ,  qu'on 
serre  contre  les  roues  des  voitures  pour  ea 
ralentir  le  mouvement. 

MEOANIGAMENT  ,  adv.  (  mecanlon^ 
méin)  ;  Meeeanieamente  ,  ital.  Meeaniea- 
ment,  cat.  Meeanicamente,  esp.  Mécanîqv^ 
ment,  par  le  moyen  d'une  mécanique,  d'une 
manière  irréfléchie. 

Êty.  de  meeaniea  et  de  la  term.  mini. 


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MEC 

.MECANICIEN ,  f.  m.  (macameiiîn)  ; 
meceanico,  ital.  MecamCf  cat.  MeeanicOt 
esp.  port.  MécaDÎdeOi  qui  s'applique  k  l'étude 
de  la  fDècanique. 

Éty.  de  mecaniea  et  de  la  tenn.  teii,  qui 
Mit  la  mécanique. 

MECANIQUE,  ICA,  adj.  (mécanique, 
ique)  ;  Meecanieo,  ital.  Meeamie,  cal.  Me- 
eûfUco^  esp.  port.  Mécanique,  qui  a  rapport 
à  la  mécanique  ou  qui  se  règle  par  les  lois 
du  mouvement. 
Éty.  du  lat.  mechanieut,  m.  a. 
MECANISME ,  i.  m.  (mécanisme)  ;  Mte- 
etnHsmo ,  ital.  Meeanismo ,  port.  Mécania- 
me  •  manière  dont  une  cause  mécanique 
prodoit  son  effet;  structure  matérielle. 

MECH,  Mooc,  HooM,  BOOM,  Hidical  dérivé 
du  grec  (Au^a  (muxa) ,  lumignon ,  d'où  le 
latin  myxui ,  mouchure  du  lumignon,  (jiu^^a 
désigne  particulièrement  la  morve. 

Meeh-af  Mech-ar,  Meeh-eiromn,  Meeh- 
Otfr-otifi,  Meeh-auâ.  Em-mourê-ir,  Em- 
WMUTê'OiT^  E-mourch-ar,  E-monreh-etaê, 
A-mouts-ar,  Mec-a^  Mee-ous, 

MECHA,  s.  f.  (métche);  blbo,  siaui, 
MtBA.  Mixa,  lat.  Aftccta,ital.  Meeka^esp. 
port.  Mexta ,  cat.  Mèche .  cordon  de  coton 
imbik)é  d'huile  dans  les  lampes ,  couvert  de 
sm'f  dans  les  chandelles,  et  de  cire  dans  les 
bougies;  matière  préparée  pour  prendre 
facilement  feu  ;  morceau  de  corde  dont  on  se 
sert  pour  mettre  le  feu  aux  canons ,  aux  mi- 
ner, etc. 

Ety.  du  lat.  myjmf ,  dérivé  du  grec  iao^s 
(muxa) ,  le  lumignon.  V.  Meek^  R. 

On  nomme  lumignon ,  la  partie  de  la 

mèche  qui  est  enflammée  et  que  Ton  mouche. 

Mectia  d'aearpida,  tente,  l>ourdonnet , 

petit  rouleau  de  charpie  qu'on  insinue  dans 

une  plaie  fistuleuse  pour  la  tenir  ouverte. 

meeha  de  chevu$,  vela^  touffe  aplatie  de 
cbeveux. 

Brular  de  mechas ,  naqoeter ,  attendre 
servilement  h  la  porte  de  quelqu'un. 
Caehar  mecha,  se  taire,  cesser  de  parler. 
MECSA,  s.  f.  MscA.  Se  dit  aussi  de  la 
morve  qui  coule  du  nez  sous  forme  d'une 
mèche. 

MECHA. s.  f.  Mèche,  partie  d'un  vile- 
brequin, d'une  percerette,d^une  Urière,  etc., 
qui  entre  la  première  dans  le  bois.  C'est 
encore  le  nom  de  la  flèche  en  spirale  d'un 
lire  bouchon.  V.  Meeh,  R. 

On  donne  le  nom  de  mèche  anglaise, 
mèche  à  trois  pointes  on  mèche  à  cuiller ,  à 
mie  mèche  k  deux  tranchants  horizontaux. 
MECHA ,  nom  de  lieu,  vl.  La  Mecque. 
MECHAMEN8,adj.  dg.  Bergey.  Pour 
Meehammeni,  v.  c.  m. 

MECHAMMENT .  adv.  (metchamméin). 
Méchamment,  avec  méchanceté. 
MECHANCETAT.  S.  f.  (metchancetâ)  ; 


Méchanceté,  malignité,  inclination  à  faire  le 
mal  ;  calomnie,  discours  mordant.  Y.  Cas, 
Rad. 

BOBCHANIC,  adj.  vl.  Mécaniqoe.  Voj. 
Meeaniea  et  Mécanicien. 

MECHANT,  ANTA,  a(H.  (metchin, 
ânte);  «chavt,  mocbaiit.  Méchant ,  ante , 
mauvais,  qui  est  naturellement  porté  au  mal, 
eo  qoi  les  défiiols  dominenl. 


MEC 

Ëty.  du  lat.  mii-cadem ,  échéant  malheu- 
reusement. V.  Ca$t  R. 
MEGHANTI8A,  V.  Mechancetat. 
MECHAR,  V.  a.  Avril.  V.  Mouear  ti 
Mech ,  R.  Mècher  •  faire  entrer  dans  un 
tonneau  la  vapeur  du  soufre  avec  une  mè- 
che. Gare. 

MECHAT,  S.  m.  (metchà).  La  morve  du 
nez.  Gare. 

MECHEIROUN,  S.  m.  (metchdrôun),  dl. 
Lamperon.  V.  Mechouroun  et  Velhouroun. 
Éty.  du  lat.  myxue.  V.  Mech^  R. 
MECHINA  ,  s.  f.  (metchine) ,  dl.  Pour 
béatiUes,  fressure,  W.Mejinai.  Longame- 
china,  une  longue  échine ,  terme  de  raillerie 
qu'on  dit  d'une  grande  personne  maigre  ; 
en  vieux  français,  méchine,  jeune  fille;  ser- 
vante. 5Hiuv. 

MECH-LGOAN,  adj.  vL  Mitoytn,  in- 
termédiaire. 

MECHOUA ,  s.  f.  (metcbôue).  Expression 
populaire  dont  on  se  sert  pour  désigner  la 
viande  de  brebis ,  par  opposition  à  celle  de 
mouton.  Noue  vende  eauvent  de  wuchaua 
perdemouioun.  Avril. 

MECHOUN ,  s.  m.  (melchénn).  Etam- 
braies,  t.  de  mar.  deux  grosses  pièces  de 
bois  qui  servent  à  renforcer  le  tiUac  et  k 
affermir  le  met;  ouvertures  du  pont  du  vais- 
seau peur  y  passer  les  mâts ,  les  pompes ,  et 
les  cabestans. 

MECHOURIER,  S.  m.  (  metchourié  ). 
Morve  qui  sort  du  nez,  sous  forme  de 
mèche. 

MECHOUROUN ,  S.  m.  Lamperon  et 
lumignon.  V.  \elhouroun  et  Meeha, 
Ëty.  Dim.  de  meeha.  V.  Mech,  R. 
MECHOU8,  OUSA,  GUA,  adj.  (met- 
chôus,  6use,  6oe).  Morveux,  euse;  Avr. 
mal  peigné,  Aub.  V.  Mourvel<me  et  Mech, 
Rad. 
MECIER,  titre  honorifique,  vl.  Messire. 
BUCOU ,  ECA,  s.  (mécou,  èque).  f9iais , 
aise. 

MECOUNTENT ,  ENTA,  adj.  (mecoun- 
tem ,  einte  )  ;  MaleonUMOf  ital.  esp.  Ducon- 
IffUtf,  port  Mécontent,  ente ,  qui  n'est  pas 
satisfait. 
Éty.  du  lat.  maU-cùnUn^ue ,  m.  s. 
MECOUNTENTAMENT,  S.  m.  (  me- 
countentamein)  ;  DeicomUntamiento ,  esp. 
DeeconienltamenUi ^  port.  Mécontentement, 
déplaisir. 

MECOUNTENTAR,  V.  a.  (mecountentâ); 
Detcaunienlar ,  esp.  port.  Mécontenter,  ren- 
dre mécontent. 

MBCOUNTENTAT ,  ADA ,  adi.  et  part, 
(mecounteintà,  àde).  Mécontenté ,  ée. 

MECOU8 ,  OUSA .  adj.  dl.  (mec6us,6use}. 
Morveux.  V.  MourveUme  et  Mech ,  R. 
MECRE8,  (mècrés).  V.  Dimeeree. 
BIECROUA,  adj.  f.  (mecrôue).  Épithète 
qu'on  donne  k  la  lune,  quand  elle  se  fait  nou- 
velle le  mercredi. 

Luna  meerowÈi  frema  renoua  eî  aura 
bruna ,  dtns  tsiil  ane  n'auria  îroou  d'tma. 
MECTRE ,  V.  i.  vl.  Lin,  Mettre.  Voy. 
MeUre. 

MECS,  s.m.vl.  Milieu.  Voy.  Miian  et 
Medi ,  R. 

MBCSONlA,8.  t  fl.  Neosonge.  Yoy. 
Jfsivoii^sa. 


MED 


MED 


615 


MED,  iiBmc,HBD,  Hsrac,  radical  prisda 
lat.  mederi ,  medeor ,  panser ,  traiter ,  avoir 
soin  de...  d'où  medicus,  médecin ,  et  medU 
camenlum ,  médicament  ;  mederi  remedium , 
médicament,  parait  être  dérivé  do  grée 
P-Ti^oc  (médos),  soin,  conseil,  d'où  :  (utoi 
(médô) ,  soigner. 

De  medicuè ,  par  apoc.  medie;  d'où  : 
Medic-al ,  ala. 

De  medieamenlum^  par  apoc.  Mediea^ 
ment. 

De  medie ,  par  le  changement  de  i  en  « , 
medec  ;  d'où  :  Medec-in,  Medecinni ,  Meie^ 
ein-al,  Medecin-ar,  Medecin-ai. 

De  mederi,  par  apoc.  med;  d'où:  Be- 
med'i ,  Remedi-ar ,  Bemedi-^t,  Medeg-ar , 
Meixin-a^  Mixi-a ,  Meg-e ,  Mege-ar,  Mege* 
at ,  Megg-ar  ,  Meg-i ,  MetgCf  Metg-ia^ 
MeU-ina ,  Mex-nia ,  Mexi-a. 

De  remedium ,  remède ,  par  apoc  d'où  : 
Remedi,  Remedi-ablCf  Remedi-ar,  Reme* 
di-at ,  Re-meis. 

MEDAIRE ,  AIRA ,  S.  (medâlré,  âlre  ) , 
d.  baslim.  V.  Meittounier,  iera. 

Éty.  de  medre  et  de  aire.  V.  Meieeaun , 
Rad.  ' 

MEDAI88A,s.  f.  (medtfsse) ,  dl.  Étonpes 
ou  filasse  grossière  de  chanvre.  Y.  EeUmpOp 
Càchie  et  Madaitea. 

MEDALHA,  S.  f.  (médaille);  mMOA. 
Medaglia ,  iUl.  Medalla,  cat.  esp.  Médaille, 
pièce  de  métal ,  frappée  en  mémoire  d'un 
événement  dont  elle  porte  l'indication ,  ou  la 
date,  ou  en  l'honneur  d'un  homme  célèbre  ; 
ancienne  monnaiedesGrccs,des  Romains,  ete. 

Êty,  du  lat.  mefaUmn.  V.  Métal,  R. 

On  nomme  :  médaitU 

AirnQUE,  MU*  qiU  a  Ai  frappa  j«q«'M  twtrffai  di^ 

tUm ,  mIm  !••  MM,  «t  juqa'u  «Mvi^nw.  aak»  !••  muw. 
MODERNE  «  c«U«  qui  M  a«M  qiM  a«  4S6  «M  wtirMi. 
FAUSSE ,  q«d  B*«t  pM  tiMmamn  aMiqM» 
FRUSTE  ,  ifÊk  Mt  pr««iM  tOTM  dSâtàm. 
FOURRÉE  «  doot  l«  danos  art  d'or  oa  XupmX  at  la  JadaM 

dceoifrab 
INAniBIÉE .  i|ul  a'a  polat  da  l%Mda. 
INCERTAINE,  àamx  on  oa  pavt  dëlwmiMr  la   data  ol 

l'ohjrt. 
FBAPPÉE  sur  L'ANTIQUE  «  orBa  ip'oa  a  eootralalia. 
MARTELÉE ,  ro^tUUla  coaMinna  qa'oa  a  naartalSa^  poor 

h  hb%  itmmÀAtr  i  «na  mMallIa  ntn. 
INCU8E  .  doM  l'on  daa  cdtda  o«  low  laa  dan  aool  graWa 

•m  eraas. 
RÉPARÉE  ,  ailla  ip'oii  a  tratadMa  pow  la  rMdra  lUUa. 
RESITTLÉE .  qal  a  dië  frappdaoM  aaeonda  fbb ,  [s^rtaat 

l'Mimraiata  da  Rttt  oa  JUstitmft. 
SAUCEE .  Uttoc  Mv  la  eohrra.  al  aMolta  »|aBlda. 
CONTORNIATE  .  eaUa  «|ol  aat  mMêêéê  dan*  m  aarala. 

d'oM  ooApotltkm  dIffdraiMa  i 

Dans  une  médaille  an  nomme: 

FACE  «  la  9àii  «pd  porta  la  tita  o«  la  mo»  da  aalal  m 

llMNnMar  da  <|ol  alla  aat  frappda. 
REVERS  •  la  a6té  appotd. 
GHAMP.IaioparfidaplataalpoiladachaiiaaoAld  o4  S 

n'y  a  iIcb  da  grard* 
TYPES ,  laa  ai^  qaa  la  frafva  Kprdwata. 
INSCRIPTION  .  laa  latiraa  i|oi  aoM  dan*  la  alMUf . 
LÉGENDE  ,  aallaa  da  oodumt. 
EXERGUE ,  patita  plaaa  as  baa  da  la  Baidania,  aiparda 

da  rana  d«  ahamp  par  mm  llgaa  drda  d'an  bord  4  Tmtn. 
GRENSnS ,  tai  poiMa  qal  bardaM  b  a 


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616  MED 

TRANCHE  M  COWTOUR ,  U  bord  mooiiMit  Véftium 
a* la  r»i».  L«  UUTM  dont  il  Mt  ipdqMfoi»  marqué, 
parlBo»  la  ■««  da  légwde  da  como-r  0.  de  Ta  trancha. 


Les  midaîlks  grecques  sont  les  plus  an- 
ciennes el  les  mieux  frappées  «lue  l^on  con- 
naisse.  On  en  atlribue  TinvenUon  à  Phcdon , 
qoi  régnait  en  l'an  142,  avant  la  fondation  de 
Rome ,  selon  les  marbres  d'Arondej. 

La  première  médaille  moderne,  fraw)^  en 
Europe,  fut  celle  de  Jean  Hus ,  en  1415 ,  si 
l'on  en  voit  de  plus  anciennes,  elles  sont 
fausses  ou  restitua. 

Avant  Charles  VU,  il  n'y  a  pas  eu  en 
France,  de  médailles  avec  l'effigie  du  prince. 

La  science  qui  traite  des  médailles  se  nomme 
numiimatique. 

L'usage  des  médailles  d'argent  commença 
l'an  de  Rome  484. 

MEDALHIERyS.m.  (médaillé);  mpaivr. 
Médaiiner,  lieu  où  l'on  conserve  beaucoup  de 
médailles.  ^    . 

Éty.  de  medailha  et  de  la  term,  mult.  ter . 
\.  Métal,  R.  ^  ^,  _ 

Le  célèbre  Pétrarque  est  peut-être  le  pre- 
mier qui  ait  formé  un  médailiier  en  Europe, 
dont  il  6t  présent  à  Tempereùr  Charles  ly . 

BIBDALHISTO,  s.  m.  (medailliste).  Mé- 
dailliste ,  celui  qui  s'est  appliqué  à  l'étude  des 
médailles,  celm  qui  en  fait  une  coliecUon. 

MEDAIiHOUN ,  S.  m.  (medailloun)  ;  m- 
sAioini.  Medallo,  cat.  MedalUm,  esp.  Mé- 
daillon ,  médaille  qui  surpasse  en  poids  et  en 
volume  les  médailles  ordinaires,  et  qui  ne 
servait  pas  de  monnaie. 

Éty.  de  medalha  et  de  l'augm.  on ,  onn, 
grande  médaille. 

MEDAB,  nom  d'homme,  (medâ);  maaw», 
MAAMT,  en  VI.  Medardo ,  ital.  Médard. 

Êty.  du  laL  Medardui. 

Patr.  Saint  Médard,  évéque  de  Noyon, 
mourut  vers  l'an  545.  L'Église  célèbre  sa  fête 
le  8  juin  de  chaque  année  et  le  15  octobre. 

Quand  plwm  per  Sont  Médar , 
PiooH  quaranta  jours  pu  tar.  Prov. 

Quand  ploou  per  Sant  Medar , 
De  la  recolla  emporVun  quar  ; 

Quand  ptoou  pa 

K emporta  la  mita. 

BIEDECIN  ,s.  m.  (médecin)  ;  jugi.  Medi- 
eo,  esp.  ital.  port.  Médecin,  celui  qui  exerce 
légalement  la  médecine  ou  qui  a  le  droit  de 
l'exercer. 

Êty.  du  lat.  medieut^  mtdid.  V.  Medie^ 
Rad. 

19%  ans,  avant  J.-C.  Jacob  et  Joseph  fu- 
rent embaumés;  les  Egyptiens  avaient  a  cette 
époque  des  médecins  pour  chaque  partie  du 
corps  et  pour  chaque  maladie. 

1131  ans,  depuis  J.-C.  un  concile  défend 
aux  moines  et  aux  chanoines  de  se  faire  avo- 
cats et  médecins. 

BIEDECINA,s.  f.  (médecine);  mwnwcmA., 
Medicina,  cat.  esp.  port.  ital.  Médecine,  l'art 
de  conserver  la  santé,  de  connaître  et  de  trai- 
ter les  maladies. 

Ety.  do  lat.  medicina.  V.  Medic,  R. 

La  médecine  est  divisée  en  empy  rique  et  en 
dogmatique  ;  la  première  qui  consiste  à  em- 
ployer des  moyens  de  soulagement  déjà 


MED 

éprouvés,  est  aussi  ancienne  que  le  monde, 
tandis  que  l'autre,  fondée  sur  la  connaissance 
de  l'homme  eldes  choses  avec  lesquelles  il 
peut-être  mis  en  contact,  ne  remonte  qu'à 
Bippocrate.  C'est  lui  q(ui  vers  l'année  400. 
avant  J.-C.  fonda  un  corps  de  doctrine  basé 
sur  les  connaissances  particulières  et  sur 
l'empyrisme  de  ceux  qui  l'avaient  précédé. 

,La  médecine  êe  eubdivite  en  : 

ANATOBlIE«  <|«t  a  pow  objat  la  coonaimaM.  da  corps 


PHYSIOLOGIE,  qui  traita  4 
HYGIÈNE, -qal  donne  dw  réglca  pour  la 
laiant^. 
,  PATHOLOGIE,  qal  fait  oaoMitre  lai  ayoptAnm  at  laa 


THÉRAPEUTIQUE,  <m  Tart  da  traltar  e 
ladiaa. 

3020  ans,  avant  J.-C.  Les  Druides  recher- 
chent les  propriétés  et  les  usages  des  simples. 
1794  ans,  même  époque ,  Joseph  ordonna 
aux  médecins  d'Egypte,  d'oindre  son  père. 

1713  ans,  ead.  Apis ,  suivant  les  Grecs,  ap- 
prend aux  Egyptiens  l'usage  de  la  méde- 
cine. .  , 

1625  ans,  ead.  La  médecme  est  cultivée  en 
Egypte. 

14^  ans ,  ead.  Chironle  Centaure,  ensei- 
gna aux  héros  Grecs  la  connaissance  des 
simples.  la  médecine  et  la  chirurgie. 

1330  ans ,  ead.  Orphée,Musée  elMélampe, 
cultivèrent  la  médecine. 

1310  ans ,  ead.  Esculape ,  se  rend  cél^e 
dans  cet  art,  il  joint  la  chirurgie  à  la  médecine. 
437  ans,  ead.  Eippocrate,  créa  la  médecine 
dogmatique. 

296  ans ,  ead.  Thessale ,  Dracon  et  Polybe, 
médecins,  successeurs  d'Hippocrato.  soutins 
rent  l'école  dogmatique  avec  les  Asclépiades. 
3  ans ,  ead.  Thémison,  fonda  la  secte  mé- 
thodique. 

SO  ans ,  après  J.-C.  La  médecine  se  per- 
fectionna à  Alexandrie ,  Celse  la  fit  fleurir  à 
Rome. 

164  ans ,  de  notre  ère,  Galien  appliqua  la 
philosophie  des  peripatéticiens  à  la  médecine 
et  prétendit  l'expliquer  aux  moyen  des  élé- 
ments. 

430  ans ,  ead.  Décadence  de  k  méde- 
cine. 

1040  ans,  ead.  On  publia  beaucoup  de  li- 
vres sur  la  médecine,  chez  les  Mahometans. 

1150  ans,  ead.  Lucas,  patriarche  de Cons- 
tantinople .  défendit  aux  prêtres  l'exercice  de 
la  médecine. 

1219  ans,  ead.  Établissement  d'une  faculté 
de  médecine  à  Montpellier. 

1710  ans,  ead.  Bœrrhaave,  étiA>lit  un  sys- 
tème de  physiologie  mécanique. 

En  1716,  Sthal ,  éUblit  le  système  des 
animistes. 

En  1725,  Bcerrhaave,  est  appelé  l'Esculape 
ou  l'Hippocrate  des  modernes. 
En  1799,  Doctrine  de  Brovn,  écossais. 
MBDEGINA,  S.  f.  Medicina,  cat.  esp. 
port.  ital.  Pour  pnrgation.  Voy.  Fwrga  et 
Jtredic,R. 

Prendre  titui«nedecina,Tr.  prendreméde- 
cine  ou  se  purger. 
MEDBCINAL,  adj.  Y.  Medichtah 
MEDECIN AB,  v.  a.   dmommbab,  »o«- 
TauravsoBAB,  mbdicibab.  Mcdicinarf  cat.  esp. 


MED 

port;  Medieinare,  ital!  Médeciner,  faire pren- 
dre  des  médecines,  des  remèdes  à  quelqu'un, 
plus  souvent  qu'il  ne  faudrait. 

Éty.  de  medeeina  et  de  ar ,  donner  utte 
médecine.  V.  ilfedfc,  R. 

En  vl.  panser,  traiter. 

BIEDEGINAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (mede- 
eina, àde).  Médecine,  ée,  qui  a  pris  beaucoup 
de  médecines,  qui  s'est  drogué. 

Ety.  de  medeeina  et  de  al.  V.  Medie,  R. 

BIEDEGAR ,  v.  a.  vl.  Panser,  traiter,  mé- 
deeiner.  V.  Medieinar. 

Èty.  du  lat.  iiiedteart,m.  s.  V.  Medic^  B. 

HEDEI8,  vl.  Même. 

MEDEO,  nom  d'homme.  Aphér.  de  Ame- 
deo,  V.  c  m. 

MEDERRABIEN,  adv.  vl.  Modérément. 
y.  MoudeTament  el  Mod,  R. 

MEDE8,  vl.  V.  Meteis. 

mEDESMA ,  vl.  V.  Medeeme. 

MEDESME ,  pr.  ind.  vl.  Musnis .  icBssn, 
MiBnis,  ■SOMMA.  Même.  V.  MeteieeiMeme. 

MEDI,    MKO  ,  MM  ,  MSJ  ,  MBT,  «H,  m,  MSV, 

MIT,  MBIT,  MooT ,  radlcal  pris  du  lat.  médius . 
a,  um,  moyen,  qui  est  au  milieu,  et  dérivé 
du  grec  ^9oç  (mésos) ,  m.  s.  et  de  mt  semi» 
lat.  dérivé  du  grec  i^{i.i(7uc  (hémisus),  moitiét 
il  désigne,  en  composition,  la  moitié  d' un toat 
représenté  par  le  terme  variable. 

De  médius ,  par  apoc.  medi;  d'où  :  MeO- 
icTranea,  inter-medi-ari ,  Medi-atour^^ 
par  la  suppression  de  i ,  med;  d'où  :  inter» 
med'O. 

De  medi,  par  la  transposition  de  I ,  mUd , 
et  par  le  changement  de  d  en  ^  •  mieg  ;  d'où  : 
Mteg,  Miege-a^  Mieg  ier,  Per-mieg. 

De mie^,  par  le  changement  de^  en  efc, 
miech;  d'où  :  Miech,  MiecMwura,  Mieeh- 
home. 

De  mûtjf ,  par  le  changement  de  g  en  j, 
iniej;  d'où:  Miej-es,  Entre-m/Uj-eL 

De  mieg^  par  le  changement  de  ^  en  yt 
mtey  ;  d'où  :  Miey ,  Miey-a,  Miey-eh,  Miet^ 

De  «ite^ ,  par  la  suppression  de  if ,  m%e: 
d'où  :  Mie-jour. 

Demtey,par  apoc.  mi;  d'où:  PorHm, 
Mi-grana, 

De  med,  par  le  changement  de  «  en  t  et  de 
d  en  t.mit  ;  d'où  :  MU-airMU-ad^er ,  ATtl- 
an,  Mii-ad-ar,  Mit-ouyen. 

De  medt,  par  la  transposition  de  % ,  mtié^ 
et  par  le  changement  de  d  en  I,  metf  ;  d'où  : 
Meil-aî,  Meii-ad^r,  MeU-ad-er. 

De  m^;,  par  la  suppression  de  %  ;  Mej^em^ 
M^ana,  Mej-ancier,  Mej-a-ney. 

De  me/,  par  le  changement  de  j  en  sf,  mty; 
d'où  :  Mey,  Mey-leu,  Mey-s. 

De  me;,  par  le  changement  dej  en  t,  met; 
d'où:  E-mei,  JS-met-a,  Afet-an,  Mei-ander. 

De  mey ,  par  le  changement  de  e  en  oii , 
mouy;  d'où  :  Mouy-en  ,  J|foiit/-«i-aia; Jrré- 
guliers  :  Mecx ,  Menj-an ,  Mez-an  ,  Mest , 
Metz,  Mez-ou^  Mielh. 

MEDIA,  s.    m.  vl.  MmiA,    MIKODIA,    HBf 

BiA,  MiBMDiA,  MBYoïA.  MUjdie.  taL  Jfedto- 
dta,  esp.  ifet(Hita,  port  ftezzodi^  itaL 
Midi, milieu  du  jour.  V.  Miejour.  Gades 
quatre  points  carAnaux. 

Ety.  de  medidies,  V.  Medi. 

MEDIATION.  S.  f.  (mediatte-D):  mmesk* 
rum.   MediazUme,   ital.   Mediacion^  esp. 

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MED 

Mêii^^.i^H.  IMûid6, catMédiirtKMi, 
ofQce  de  médiatear. 

fity.  da  kt  mêdiêUmii  ,%kk.  àtmidiaMo, 
m.8,W.M€4i,B. 

MBDIATOR,  ^1.  Mtdkttcn,  iUL  Voy. 
M$diaumr. 

MEDIATOUR ,  8.  m.  (  medialéur  );  Me^ 
diatore^  iiaU  Mediado^,  cêL  mp.  jpwt  Mé- 
diateur, médiatrice,  a«  Um.  celui  oa  celle 
qai  s'cDtrenel  cotre  deux  contractants  on 
qui  porte  les  paroles  de  rim  è  faotre  pow 
les  nn  iaiie  agiéer. 

Éty.  du  lat.  tMdiaUfr.m.  s.  T.  JMî,  R. 

lOBDiGAGIO ,  s.  r.vk  MedieoMiême,  Hal. 
Médication ,  traitement. 

Éty.  do  lat.  mediettUe ,  n.  s. 

VEDICAI..  MiUL,  adj.  (nedîeÀl,  aie); 
■smcAD.  Médical ,  aie ,  -qui  appartient  à  la 
médecine.  V.  Meéic,  R. 

MEBËCâMEKT .  s.  m.  (  medicaméki  )  ; 
Médicament ,  cat.  Jitdkowmd^ ,  ilal.  esp. 
port.  Médicament.  V.  Uemêdi. 

Ëty.  dulât.  medieamentum.  V.  MeMe,  R. 

MEDIGAMENTAB^T.  à.  (medtcametn- 
tà).  Médicamenier,  mettreà  l'usage  des  mé- 
dicaments. 

MBDICB ,  tCHA ,  adj.  (meditch ,  îtche) , 
dg.  Même.  V.  Même. 

Aqidjou  medich  m'alimenH. 
D*Astros. 

antelCINA»  Medeeinay  cal.  Y.  JIMe- 
chw. 

mEDtcnf  AL ,  ALA,  ad) .  (medieinél^  ait)  ; 
ttsmcwAt.  Médicinal ,  cal.  esp.  port.  Me- 
dicinale  »  ital.  Médicinal,  aie ,  qoi  sert  dans 
la  médecine. 

Éty.  dn  lat.  medkinalU,  m.  a.  V.Me- 
die,  R. 

IMBDIdlf AM,  Medkinar ,  cat.  V.  Mede- 

1IB9IBTAD ,  B.  t  ylMedi^  ital.  Moi- 
tié. 

Êty.  do  lat.  medktol«#,fféB.  de  medieêets, 
m.8.y.M€di,^ 

KEDIOCRAH0IT  ,  adv.  ^mediocra- 
méin)  ;  Mediocrament ,  cat.  Afedioeromenle, 
ital.  esp.  port  MédioareiiMit. 

Êty,  do  lat.  w^dioerUer  et  de  mtm. 

Jfl»IOeiUB,  lOCKA.  adj.  (medidcié, 
6cre);  Ms«Micim,  mohtmi.  Médiocre,  ital. 
esp.  Bort.  caL  Médiocre ,  .^  est  entre  le 
grand  et  le  petit ,  entre  le  t)on  et  le  mamrais. 

Êty.  du  lat  meêhcrU,  iaitdewdivi, 
qoi  est  au  milieo.  V.  Medi,  R. 

MEDIOGRITAT  .  S.  f.  (modioocrità  )  ; 
Medioerità ,  ital.  4MtocHir(ul»esp.  Jfedto- 
cridade^  port.  Medioeriiaty  anc.  cat  Mé- 
diocrité ,  <étal ,  qualité  de  <e  qui  est  mèdio-  ' 
cre. 

Éty.  du  ht.  medioerUatie,  gén.  de  tueiKo.  ^ 
criUis.\.Medi,J{. 

mmugOÂB ,  1.  a.  vl.  mmmMM.  Medi-  , 
car,  cat  anç.  esp.  port.  Medieare,  M. 
Médecmer ,  médicamenter ,  traiter. 

Éty.  du  lat  medicari ,  m.  s.  V.  Medic ,  R.  ^ 

MLKDfl»,  ?.  n.  (médire)  ;  MUdire ,  Ual. 
Shêér-mal,  esp.  Desir^mùl ,  port.  Médire  , 
.mal  parler  de  quelqu'un  sans  lûkesaité. 

Êty.  da  lat.  maie  dktre. 

TOM.  R. 


MED 

MEUS,  ISftA,  adf.  ?L  et  dg.  -«« 
Même  :  Moesen  gaston ,  per  la  graça  me 
dissa ,  Monseigneur  Gaston ,  par  la  même 
grâce  ;  Mi-mediê,  mot-même. 

JIEDISENGA,  s.  r.  (medisèince);  im»- 
imMÇA.  Maldicenza  ,  ital.  Maledieeneia , 
port.,  esp.  cat.  Médisance  ,  détraction  contre 
l'honneur  du  prochain,  discours  au  désavan* 
tage  de  quelqu'un ,  sans  nécessité. 

Éty.  do  lat  malè  dicere ,  d'où  maUdiêen- 
<Ui.  V.  Dtre,R. 

MEDmmr,  enta,  adj.  (  mediséin  , 
eipte  >  ;  MuldUenU .  ital.  Maldicienâe ,  esp. 
Maldixenle,  port.  Malehidor ,  cat.  Médi- 
sant, ante,  qui  médit  y.Maudieenléi  Mau- 
parlanê, 

Êty.  du  Jat.  màledicus  et  mûledictor. 
V.IHre,  R. 

MEDIT,  radical  pris  du  lalîn  meiM/ori , 
meditor^  méditer,  et  dérivé  du  grec  iLsXtxéua 
(melelaô) ,  m.  s. 

De  medilart,  par  appc.  meditar  H  médit; 
doù:  Medit-ar,  Medit-at,  Medit-ation , 
Pre-meditar,  Pre-medilat ,  Prc-^nediMitm. 

MEDITAR,  V.   a.   (médita);   mnmmMM. 
Meditart ,  ital.  Jtf^dilar ,  esp.  port.  Méditer, 
considérer  attentivement  dans  son  esprit 
chercher  à  approfondir ,  délibérer  en  soi- 
même  ,  former  le  plan. 

Éty.  du  lat  médUaH,  m.  s.  ds  msdts 
anxmo  cogitare.  V.  Médit ,  R . 

MEDITJR ,  y.  q.  m»i,a..  Méditer ,  avoir 
dessein  de  réfléchir  profondément ,  faire  one 
méditation  pieuse. 

Êty.  du  lat  meditari.  V.  Iffdft  ,  R. 

âde).  Médité,  ée.  ' 

Éty.  du  lat  medUatUi,  m.  s.  V.  Jfedd,  R. 
WEmTATW,  ni  V.Medilaaan. 
MEDITATION,  s.  t  (medilatie-n)  ;  ... 
«RATiu.  Meditasione  ,  itat  Meditacion 
esp.  Meditaçïlo,  port.  Meditacià .  cat  Mé- 
diUlion  .opération  de  l'esprit ,  qui  s'appli- 
que à  quelque  objet  ;  écrit  composé  sur  quel- 
que sujet  de  dévotion  ou  de  philosomûe  ; 
oraison  mentale. 

s  ^^l\f^}-;^,f^^dJ^ionU,  gén.  de  medi^ 
tatto.  V.  iiffdtl,  R. 

anu>rrATiu ,  nr  a  ,  a4î.  vi.  Meditatiu , 

cat  ifedilattto,  esp.  port  ital.  Médiutif. 

JVC. 

Ëty.  du  lat  medilaHfÊms.m.B.  y.MedU, 
.Rad.- 

MEDITERRANE,  \\.\ .  MediUrranea. 

MRDITERRAN^ .  s.  f .  (méditerranée)  ; 
ifedi/erraneo,  liai.  esp.  port  Méditerranée, 
mer  intérieure,  on  le  dit  particulièrement  de 
celle  qui  se  trouve  entre  la  France,  l'Espa- 
gne ,  litaHe  et  l'Afrique ,  et  ffjà  communique 
avec  l'Océan  par  le  détroit  de  Gibraltar. 

Éty.  du  lat  Mediterranmiti.  V.  Meài,  R. 

Le  maximum  de  la  température  de  la  Mé- 
diterranée est  sur  nos  côtes,  en  juillet  et  en 
août»  de. 20» 

Le  minimum  en  janvier 6» 

Dlle  descend  <iuelquelbis  jusqu'à  la  glace 
mais  sur  les  bords  seulement 

La  salure  de  ses  eaux  augmente  en  raison 
de  la  profondeur.  EHe  varie  beaucoup  dans 
les  étangs,  voici  les  proportions  des  prin- 
cipaoi  : 


UED 


617i 


Étang  de  La  VaMuc ,,^ 

D'Engrenier.    .    .    .  iO» 

De  l'Estomac.    .    .    .  «• 

De  Berre 5* 

Port  de  Bouc 4o 

Golfe  de  MarseîUe 3» 

Golfe  de  la  Ciolat 2»  «A 

Port  de  Marseille !•  »/, 

Bouches-du-Rhône lo 

Etang  de  Saint-Cbamas.  •    .    .  1« 

EUng  de  l'olivier ,  istres  ...  »   V, 

Analyse  chimique  d'après  BoufiioB ,  La- 
grange  et  Vosgel. 

Sur  1,000  grammied^eayL  : 

Acide  carbonique.    .    •    •    .  »  11 

Chlorure  de  sodium  ....  25  10 

Chlorure  de  magnésium.    •    •  5  25 

Sulfate  de  magn^  ....  6  âS 

Sulfate  de  chaux »  15 

Carbonates  de  chaux  et  de  ma- 
gnésie   D  li> 


37    21 
Il  arrive  ^uelqueféis  que  les  eaux  du  port 
de  Marseille  se  retirent  tout-à<oup  sur  une 
profondeur  de  plusieurs  pieds.  On  donne  le 
•nom  de  raz-de-marée  à  ce  phénomène. 

MEDK,  EKA,  adj.  vl.Méme.  V.  Medich 
eiMeme. 

MEDO,  s.  m.  vt  Hydromel.  V.  Met, 
Rad.2.  ' 

Medo.  e$  beuragge  de  mel  et  ayga  corn- 
jpotty  iobre  ben  cuech. 

ElucdelasPropr. 

MEDRB  ,  ▼.  a.  vt  mum.  MieUre ,  ital.  ' 
Moissootter.  V.  Mei$90unar. 

Êty.  du  lat.  fiisfers. 

MEDULLA,  s.  f.  vt  Mtdtd^k,  esp.  port. 
MidoUa,  ital.  MoëHe,  ceqo'il  y  a  de  plus  pur, 
fleur,  en  parlant  de  la  iarine.  V.  Mtouki. 

Éty.  do  lat  medu/lo,  m.  s. 

MEDDU.AR,  adj.  vl.  Médullaire. 

Ëty.  du  lat.  tnedulfortt,  m.  s. 

BIEDUSA ,  s.  f.  (medùse)  ;  Meàuea ,  ital. 
éq>.  Méduse. 

MBS 

MEE,  s.  m.  d.  béam.  Mois;  Voy  Mee  et 
Mee,  R. 

MEELADA,Garc.  V.  Melada. 

MEELAR ,  V.  a.  (meelà).  Emmieller,  en- 
duire de  miel. 

MBERAT,  Aub.  y,  Melada. 

MEE8,  s.  m.  anc.  béam.  Mois.  V.  Mee, 
Rad. 

BIBE8MA,  vt  V.  Medtmna. 

MEBBM^,yiy.Mede$m$. 


MEFFAIH,  vl.  T.  MesfaH. 
MEFIANÇA ,  et  comp.  V.  Mesfianfa. 

MEO 

MEG,s.m.  vl.Mi»  milieu,  parmi  Voy. 
Medi,  R. 
Permeg  HeU^  an  milieo  d'eux. 
Meg  dta#,midi. 

MEGA,  vt  Demi.  V.  Medà,  t^r\C\n\c> 
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618 


MEG 


MBOANSAR ,  vl.  V.  Mejamar. 

KEGARDA ,  V.  Metgarda. 

mEGE,  8.  m.  (mèdgé),  dl.  Pour  fermier, 
V.  Mejier;  pour  médecin,  V.  Megi  et  Méde- 
cin; dans  le  Bas-Limousin ,  on  donne  aussi 
ce  nom  aux  renoueurs  et  aux  Yétèrinaires.  V. 
Medi,  R. 

BIEGE ,  s.  m.  (mèdge) ,  d.  bas  lim.  Bail- 
leul,  renoueur.  V.  Vétérinaire. 

Éty.  de  l'ancien  moimege  ou  fnegi,  méde- 
cin. V.  Medie,  R. 

MEGEA,  s.  f.  (mèdge).  Pour  pinte.  Y. 
MUgeaeiMedi,K. 

MBGEAR ,  T.  a.  (medxà),  d.  bas  lim.  Soi- 

gner ,  traiter  les  bestiaux  dans  leurs  ma- 
idies. 

Êty.  de  m$g$  et  de  ar.  V.  Medie,  R. 

BIECœAIlIA,  s.  f.  (medjarie).  Ghantî- 
gnolle,  pièce  de  bois  coupée  carrément  par  un 
bout,  et  en  angle  par  l'autre,  mise  enembrè- 
Tement  sur  l'arlMilélrier,  au-dessous  du  (as- 
seau  qui  soutient  les  pannes.  V.  Medi,  R. 

IKGEARIa;  s.  f.  (medjarie).  Ferme  à 
moitié  fruits. 

MEGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (medzà.âde), 
d.  bas  lim.  Soigné,  traité:  Àçuela  vacha 
n'es  poi  estada  bien  megetida.  Y.  Medie, 
Rad. 

MEOBNGIER,  8.  m.  d.  vaud.  mmsaimm, 
«-T»rTT»p ,  MBSAo.  Médistcur ,  intermédiaire , 
moyenneur,  intercesseur.  Y.  Jfedt,  R. 

BIEGERA,  8.  f.  (medgére);  Megere^  iUl. 
Mégère. 

MEGGAB,  Y.  a.  vl.  wmsAM.  Médicamen- 
ter.  Y.  Medic,  R. 

KEGI,  8.  m.  (mèdgi)  :  moa,  nrw.  Mege^ 
cat.  Pour  médecin.  Y.  Médecin. 

Êty.  du  grec  \dBia  (médô),je  soigne,  ou  du 
ligurien,  selon  Vauteurdela  St.  desBou- 
cbes-du-Rh.  V- ^«<f^  R- 

Mege  sana  te  mefeû,  medice  cura  te  ipsunu 

MECUL ,  Nom  propre,  anciennement  me- 
deci,  medecia ,  est  dérivé  de  megi^  médecin. 
V.  Medic,  R. 

MEGIEB,  Colon  partiaire.  Gare.  Yoj. 
Miegier. 

llEGl8aiER,8.m.(medgis8ié).  Mégis- 
sier.  Y.  Blanquier. 

MEGI^OIIANSA,  et 

MEOLORANZA,  vl.  Y.  MeUluranxa. 

MEOIIEyS.  m.  (mégué),dl.  Petit  lait. 
Y.  Gatpa. 


,  pron.  posa.  m.  pi.  ?1. 
Mnr.  Mieit  ital.  Mes. 

Ély.  du  lat.  miei,  m.  8. 

MBI,  adj.  Yl. 
mxan ,  MwcB ,  MHvs ,  Mme ,  mbis.  Medi ,  cat. 
MediOy  esp.  Meio,  port.  Mezso,  ital.  Mi ,  de- 
mi, qui  est  au  milieu,  mitoyen. 

£ty.  du  lat.  medtiif,  m.  s. 

MEI .  s.  m.  (méi).  Un  des  noms  du  mil- 
let. Y.  Jfe{A,  R. 

On  donne  ce  nom,  dans  le  département  des 
B.-du-Rh.  selon  M.  Négrel,  à  Tagrostis  mil- 
let, Agrottit  miliacea.  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Graminées,  commune  dans  les  champs. 

MEI,  pron.  posa,  (mèï)  »  d.  béam.  Mien, 
mon  :  tou  mci,  la  meya^  se  disent  aussi  pour 
mon  cher,  mâchera. 


MEI 

MEI,  y1.  mni.  Parmi,  demi,  mflteu.  Y. 
Medi,  R. 

Il  oô  elle  moissonne. 

BIEI-Loc,  s.  m.  vl.  Milieu.  Y.  MiegAoe, 

MEIA,  adj.  Yl.  Moyen.  Voy.  M^an  et 
Medi,  R. 

MEIA,  adj.  y1.  hsiaii,  msjaii.  Moyen,  mi- 
toyen, du  milieu,  médiateur.  Y.  Mejan, 

MEIAN ,  adj.  Moyen.  Y.  Mejan. 

MEIAN,8.  m.  Allée,  terrain  semblable 
entre  deux  allées.  Gar.  y,  Mejan  et  Medi,  R. 

MEIANAMENT ,  y1.  Y.  Mejanament. 

MEIANGER,  8.  m.  y1.  Médiateur.  Yoy. 
Mejancier  et  Medi ,  R. 

MEIANSAR,  Yl.  Y.  Meianiar. 

HEIA-NUEGH ,  yI.  Y.  Jlfte/a-flttec^. 

MEIA-NUEH,m.  s. 

MEICH...  n'étant,  Iep1u8  souvent,  qu  une 
altérât,  de  Meut..,.  Y.  Pour  les  moU  qui 
manquent  à  Meieh,  Meitt. 

MEICH,  s.  et  adj.  yI.  Milieu,  mi.  Yoy. 
Medi.K.  ^  , 

MEICHANCETAT,  d.  m.  Y.  JlfedUm- 

MEIGHANT»  ANTA,  adj.  d.  m.  Yoy. 
Méchant  et  6^«,R. 
MEIGHANTIflA,  8.  f.  Y.  MecKancetot. 
MEICHARAR,  d.  m.  Y.  Ma$car€tr. 
MBICHEB ,  Y.  dg.  Moissonoefr  ? 

Ou'a  mouê  detpem  meich ,  peieh  H  ereveh> 
D'Astros. 

MEIDA ,  s.  f.  (meide) ,  d.  bas  lim.  Yolée , 
action  de  mettre  les  cloches  en  branle. 

Sounar  una  meida,  dire  des  sottises  à 
quelqu'un. 

MEIDIA,  y1.  Midi.  y.  Miejour. 

MEIBNZIEB,  d.  Yaud.  Y.  Megenein  et 
Medi,  R. 

MEIPI8AR ,  8E ,  Y.  Metfiear. 

MEIFISENGA,  Y.  Meifiança. 

MEIFISENT,  Y.  Meifitent. 

MEIG.Yl.  Y.  lift.  ^ 

MEIGEONNA88A,  Y.d.  m.  Y.ifaMOtl- 
na$$a  et  Mae ,  R. 

BIEIGEOUNAU ,  d.  m.  Y.  Mauaunoda 
et  Jfa<^  R. 

MEIGEOUNBTA,  Yoy.  Maiiouneta  et 
Mas ,  R.  .      «  «- 

MQBIGFfS,  adY.  d.  béam.  Moins.  Y.  Mens 
et  Min,  R. 

Ni  mé  ni  meings  jm'aii  prémé  your. 
Fabl.  de  Lafont. 

MEIGRINEOU,  Yoy.  ifai^rtiifoii  et 
Maigr.  R.  „  .      « 

MEIIHIO0R ,  Y.  Maigrour  et  Matgr,  R. 

MEUOUN ,  Y.  ifaiiotcfi^et  Mas,  R. 

MEUOONAGE,  S.  m.  (meidzounàdzé) , 
d.  bas  lim.  Réunion  de  maisons  de  campagne. 
\.Mas$adaeiMas,}i. 

MEUURA ,  S.  f.  (meidxûre) ,  d.  bas  um. 
Mesure.  Y.  Mesura  et  Mesur ,  R. 

Nostre  Sent  Augustin  et  noUra  Seni  Vrsura 
Yolounqu'eicitout  siaperpesetpermé}urà. 
Poëme  des  Ursulines. 

MEUUBODN,  s.  m.  (mèidxnrôun),  d.  bas 
lim.  Petite  mesure. 

Ety.  demet/ura  et  du  dim.  o«fi,lep»^ 
dessus I  la  bonne  mesnrei  Y.  Mesur,  R. 


MEI 

MBDLANCMft ,  d.  bas  lim.  Yoy.  Mesdû  et 
Mescl^R. 

MEIlâAR,  y.  a.  (meilà),  d.  b» Um.  Yoy. 
Mesclar ,  Melar  et  Mescl ,  R . 

MB"'" ,  Yl.  Y.  Mhlh. 

MEILH,  adY.  Yl.  «lA.  Mieux*  Y.  MUk, 
Rad. 

Meilhde,  mieux  que. 

BII^IIX ,  Yl.  BUeux.  V.  Mies. 

MEILI«E,  adY.  d.  béam.  Mieos  :  TaM 
meilU,  Unt  mieux.  Y.  Milk,  R. 

MEnXEB ,  adj.  comp.  muxab,  yI.  Meit- 
leur,  eure.  Y.  MUhùur  eiMilh,  R. 

MEnxOB.  Yl.  Y.  MeUher,  Milhowr  et 
MUh,  R. 

MEOLLUBAMENT.  yI.  Y.  Melharamtn. 

MEILLOBAB,yI.  y.  Melhwrar. 

BlEnxUBAMBNT,  8.  m.  yL  Amâîora^ 
tion.  Y.  Méfhoramen  et  MUh,  R. 

BIEUXUBANIA,  s.  f.  y1.  Supénorile. 
Y.  Milh,  R.  et  MeiUwramxa. 

MEILLUBAB,  Y.  a.  yI.  Y.  Meîharar  et 

MiUk,^.  .    ,..       . 

MEILLUBA20,  S.  f.  y1.  Amékontu», 
soulagement.  Y.  Milh,  R.  . 

MEILLUBIEB,8.  m.  yL  Amélioration, 
mieux,  avaiitage.  V.  MelhuHer  et  MUh,  R. 

MEI-LOC.  yK  y.  Mieg-tuoc. 

MEIL8,  adY.  Yl.  Mieux.  Y.  Mies  eiMim, 
Rad. 

MEILUBAZO,  Yl.  Y.  Melhuraio. 

MEIME,  y1.  Même.  Y.  Medesme. 

MEINADA,  S.  f.  (meinàde);  auuuBA, 

■BniAT,  MSWAV  .  MBUtACB  ,  MAIHA*»,  MATSA^r 
HAVlUBA,  KATllA»Sr,KATNA90r,MAIKAT.  JeUM 

enfiBBt,  personne  qui  n'a  pas  plus  de  raison 
qu'un  enfont. 
MHnada,  c'est  encore  on  enfant 
Ëty.  On  a  fait  Yenir  ce  mot  de  la  basse  lat. 
meisnada ,  probablement  dérivé  du  laL  mt- 
nor  nalu,  mmsnad,  dernier  né  ou  né  depuis 
peu;  il  pourrait  être  dérivé  aussi  du  grec 
(jiétpaS  (meîrax),  ^ne  eniant,  mais  on  le  tire 

filus  naturellement  de  mas,  mas  nat,  né  dans 
a  maison.  Y.  Jfaa,&.  „  ,  ,..       , 

MEINADA,  8.  f.  MAiiiAOA.  Est  Oit  quel- 

auefoîs  pour  famille,  troupe d'enfonts;  troupe 
e  cochons. 

Éty.  Dans  ce  damier  sens,  ce  mqt  M  dé- 
rivé de  meisounada,  maisonnée. 

MBINADIBB.  8.  m.  (meinadi^;  hamia- 

».  Père  de  famille.  Y.  Mainadisr. 

Éty.  de  mHnada  etdeier.  y.  Mas,  R. 

MEiNAGE,  Y.  Mainagi  et  Mas,  R. 

MEINAGI.  Y. iratna^t.    ' 

MEINAGIAR,Y.Jra*n«f<«r. 

MEINAIHBB,  Y.  Mainagter  et  Jfat,  R. 

MEINAB,  Y.  a.  (meinà).  Y.  Amsimr  et 
Min  R 

Lou  vent  meina,  le  vent  s'abajL  t  de  mar. 

MEINAT,  s.  m.  vl.  Enfant.  Y.  Jfeiiiaaa 
et  Mas,  R. 

MEINAn,et  ,        ^      „ 

MEINATA,  Y.  Meinada  et  Mot,  R. 

MEINATAB,  Y.  n.  (meineïâ).  Faire  1  en- 
fant, Faire  ta  mainada.  Y.  Mas,  R.  ^ 

MEINGH ,  adv«  (méinche),  dg.  Moins,  v . 
Mens  et  Min,  R.  ^        ,    t .  x  «  .•* 

MEINET,  ETA,  ady.  (melné, été).  Pgw,^ 
ite.  qui  a  peu  d'étendue,  peu  de  volume,  wen 
petit,  mignon.  Gare. 

MEINH8,  VJ.  Y. ^«^v^^T^ 
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MEI 

L,  6,f.?l.Mai800|liabiUtiaD,d'oà 
manoir. 

Êty.  du  lat.  wuLHiio.  V.  Ma$^  R. 

MElNIBa,  8.  m.  yL  Sergent apparitear. 

Ëty.  de  la  basse  lat.  fii«iii«rtii#,  m.  s. 

MBIN8,  ?l.  Pour  moins  ,  Voy.  Mens  et 
MwMde;  pour  sauf,  eicepté.  V.  Afin»  R. 

MEINSPENBE  8B ,  v.  r.  ?l.  Se  mépcen- 
dre,  se  tromper.  \.M%n^  R. 
l,  vl.  V.ifttr. 

If  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  paie ,  pu- 
nisse. 

Éty.  du  \di.fMr€alw, 

MBniAN ,  s.  m*  ? I.  Douvain.  V.  Bimgan. 

Ê(y.  du  lat.  maUriamen. 

MBIRAN ,  adj.  (meîràn),  d.  béam.  Jeune. 

Éty.  du  grec  ^^^  (meirax),  adolescent» 
ente  ;  jeune  enfant. 

MEiaâR,  V.  a.  (meIra).,Emmaillotter  un 
enfant.  V.  MalhwUar. 

Êty.  du  grec  ^^^  (meirax),  jeune  en- 
fant. 

MEIRAR,  Pour  mûrir.  V.  Ma4urar  et 
.M(Uur,Ji. 

MEIRAR,  V.  a.  vJ.  Apprêter. 

aiFilBA»,  s.  f.  pi.  (mèîres).  Est  le  nom 
qu'on  donne ,  à  Barcelpnnette .  aux  cabanes 
situées  sur  les  montagnes  qu'on  n'habite 
que  pendant  le  temps  où  l'on  ramasse  les 
récoltes. 

Ëty.  de  nuire,  nH>îssonner.  Y.  ifetatotcn,  R. 

MBIRASTBA ,  V.  Mairattra  et  Mater , 
Kad. 

MEIRC,  V.  a.  (mèïré),  d.  de  Barcel.  Fau- 
cheur, moissonneur.  Y.  âfeisiounar  et  MeU- 
aotm,  R. 

BtElREN ,  vl.  Us  ou  elles  mirent 

MEIRl,  Y.  Main. 

MBIAIUER,  V,  Mairilier. 

HURINA,  Y.  MaiHna. 

MEIRON ,  vl.  Ils  ou  eHes  mirent  •  mé^ 
ritent. 

1IBI8 ,  pr.  poss.  pi.  de  moim ,  ma ,  il 
est  des  deux  genres ,  et  remplace  wume , 


I,  vl.  Il  ou  elle  mêle. 

Ety.  du  lat.  mûcel. 

1IEI8B ,  (mé!sè).  Gootract.  de  madamH' 
êeUa,  on  donne  ce  titre  aux  femmes  des 
artisans  auxquelles  on  ne  dît  pas  encore 
dame. 

imsBLA,  s.  f.  (meiaèloo),  d.  bas  lim. 
Y.  DanuUela. 

MEIftELET,  ETA,  S.  (meiselé,  été), 
d.  bas  lim.  Personne  irecherchée  dans  sa 
parure.  Y.  Farot. 

1IEI8HO,  vl.  Y.  Meieeoun. 

HEISONAR,  V.  a.  vl.  Moissonner.  Y. 
MeisMunar  et  MeUtount  R. 

MEISOIIN,  et  composés.  Y*  Maiioun, 

MEI9SE ,  s.  m.  (meîssé) ,  dl.  Pour  mets, 
plais. 

Ëty.  du  lat.  miuiu,  m.  s.  Y.  Mettre,  B. 

Cm  a  t.t  JHMl  TiM  J«  MnrIfM  MorfiMMc*  , 

Ri  a*  taai  de  (Umomm  è»  mmté*  aiaMmbUblM  ?. 

Et  ailfeors  : 

VMttM  imIm  nom  tma  a*  boM  «MiMct  «bsIMm. 
M. 

IIEIS8EIXA8 ,  Y.  Mëiielaê. 
WBIIWKMIN ,  Y.  MaUHmin. 


MEI 

I  y.  a.  vl.  iraiMns.  Paire  boire, 
inviter  à  boire,  servir,  mettre  de  quoi  boire, 
I  prodiguer  la  boisson. 

Ety.  de  mitsus,  service,  Y.  Mettre ^  R. 
ou  de  la  basse  lat.  mieeere, 

BIEIS8ETA  ELANÇA  et  JAUNA,  Yoy. 
Maûieta, 

MEIS80 ,  vl.  Y.  Meiêioun. 

BIEISSOLA ,  s.  f.  (missdle) ,  iomola  , 
wntto&A.  Ëmissole ,  émissole  commune  , 
Mustelus  vulgarii ,  Cov.  Squalus  muetelus. 
Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Trématopnés  et 
de  la  fam.  des  Plac[iostomes  (à  bouche  trans- 
versale) ,  qui  parvient  jusqu'au  poids  de  dix 
kilogrammes. 

Éty.î 

C'est  aussi  le  nom  que  Ton  donne,  k  Nice, 
à  rémissole  pointilléei  Mustellue  punctu- 
latut.  Risso. 

1IEI880NAR,  vl.  Y.  Meiuounar. 

MEISSONIER,  vl.  Y.  Meiisounier. 

MEISSOUN,  MBD ,  radical  pris  du  latin, 
mestum ,  sup.  de  metere ,  meto  ,  moisson  , 
et  dérivé  du  grec  àitAta  (amaô) ,  moisson- 
ner ,  par  la  suppression  de  a  mitial ,  d'où 
meesio,  moisson:  Met-edor, 

De.  meaionit ,  gén.  de  mestio,  par  apoc. 
et  changement  de  «  en  et,  meiaoun  ;  d  où  : 
Meisson-ar,  MeistounfMeUtoun-artMeii' 
eoun-at ,  Mei$soun-ier  ,  MeUsounier-a , 
Meitioun^enca,  Messi-dort  Meâe-Ur,  Mit* 
toun. 

De  metere,  pa^  le  changement  du  t  en  d, 
et  suppress.  de  e  du  milieu ,  medre. 

De  medre ,  par  une  nouvelle  apoc.  med; 
d'où:  Medaire,  Met-wa. 

De  mestum,  par  apoc.  meee;  d'où:  Meet* 
a«,  Mesta^  Meteon-ar,  Meiek^er,  Meir-as, 
Meir-e,  Me$Ugn-er,  Meel-iba, 

MEISSOUN ,  s.  m.  (meissdun)  ;  ntawini, 

IIIMOVN  ,  BUMNI  ,  MSMAS  ,    MBStMA  ,    •■«ASAS  , 

■BOAS,  êuoAaovm,  Menée,  anc.  cat.  Mies,  esp. 
Mesee',  ital.  port.  Moisson,  raction  de  mois- 
sonner ,  la  récolte  des  blés,  le  temps  où  elle 
se  fait,  sa  durée. 

Éty.  du  lat.  metsionit,  gén.  de  messio. 

Permeiseouns,  au  temps  de  la  moisson. 

Anar  en  meiseoun ,  aller  travailler  aux 
moissons. 

BEEI8SOUNAOI ,  S.  m.  (meissoupàdg))  ; 
miMoiniAM:  Action  de  moissonner;  salaire 
des  moissonneurs.  Gare. 

MEISSOUNARj  V.  a.  (meissounà);  mm- 
BBB,  VBM90IIAS.  JfteftfTe,  Ital.  Moissonner, 
taire  la  moisson ,  couper  les  blé9  ;  flg.  en- 
lever, détruire,  tuer,  gagner  beaucoup. 

Ëty.  de  Meisfoun ,  R.  et  de  la  term. 
act.  ar, 

MBIMOUNAT,  AM,  part,  (meissounà, 
âde).  Moissonné,  ée. 

Ety.  de  Meiseoun,  R.  et  de  la  term.  pass. 
at,  a^a,  moisson  faite. 

lIEI89QnifENGA ,  s.  f.  (meissounéin- 
que),d.  arl.  m.  s. que  Meistouniera,  v.  ç.  m* 
et  Meissoun. 

IIEI880IINENCIA  ,  s.  f.  movwLWtrA  , 
Quand  eWç  est  adulte,  est  aussi  le  nom  qu'on 
donne,  k  Aries.  selon  M.  Duval,  à  l'hélice 
des  galons.  Hélix  eeepUum,  mollusque  de 
l'ordre  des  Gastéropodes  et  de  U  ^em»  des 
Adélobranches. 


MEI 


619 


Ëty.  Parce  qu'on  les  recueille  après  la 
moisson ,  collés  le  long  des  chaumes. 
M.  Truchet  à  fait  une  chanson  I  ce  sujet. 
Y.  MeUsaun,  R, 

HEISSOUNENGA  a  la,  expr.  adv.  a  &a 
miMomnsmA.  A  la  manière  des  moissonneurs. 
Oumeleta  à  la  meiteouniera. 

BIEIS80UNIER,  lERA,  s.  (meissonnié, 
iére);  lunMMiiiAiBm ,  munmADwm,  MaDAnis  , 
amtMtmm.  Mietitore,  ital.  Moissonneur,  mois- 
sonneuse, celui,  celle  qui  moissonne,  qui 
loue  ses  œuvres  pour  moissonner. 

Ëty.  de  Meiesoun^  R.  et  de  la  term.  ier  , 
iera. 

Deux  moissonneurs  et  une  lieuse ,  couh 
posent  ce  qu'on  nomme  une  Socea,  v.  c.  m. 

MEISSOIINIERA,  s.  f.  (  meissouniére  ). 
Moissonneuse.  Y.  Meieeoun ,  R. 

C'est  aussi  le  nom  qu'on  donne  à  une  ome- 
lette ,  faite  avec  dcfs  œufs  et  des  t>ignons , 
qu'on  prépare  pour  les  moissonneurs;  on  la 
nomme  aussi  meieeaunenea, 

MOUBTEIR,  vl.  W.MeeHer. 

MEISTIER,  vl.  Mm».  Y.  Metlier. 

BIEI80NOA .  s.  f.  (mèlsùngue),  d.  lim. 
Mensonge.  Y.  Metsaungea. 

MBIT ,  vl.  Y.  MeUz. 

MEITADAMENT,  adv.  vl.  Par  moitié. 

Ëty.  Y.  Medi ,  R. 

MEITADAR,  V.  a.  vl.  Partager,  diviser 
par  moitié,  nuancer ,  mirptftir,  mittger. 

Éty.  demsitod,  moitié,  et  de  ar,  Yoy. 
Medi,  R. 

BtEITADARlA,  s.  f.  (meîudarie),  d.  bas 
lim.  Métairie.  Y.  Mae  et  Baetida.  t 

Ëty.  Y.  Jfedi,R. 

MEITADARIA  PERPBTDBI^A  ,  S.  f. 
d.  bas  Inn.  Contrat  par  lequel  on  donne  un 
bien  è  cultiver  è  un  métayer,  et  cela  pour 
toujours.  Béron. 

MEITADAT,  ABA ,  adj.  et  p.  vl.  Divisé 
par  moitié. 

Éty.  de  meitat,  moitié,  et  de  at.  Y.  Medi , 
Rad. 

MEITABBR,  adj.  vl.  Partageant,^  moitié. 

Ëty.  de  fneitat  et  de  er.  Y.  Medi,  R. 

MEITADIER,  Y.  Mitadier. 

M EITADIER ,  IERA ,  s.  (meitadié,  iére), 
d.  bas  lim.  Métayer.  Y.  Afe;ter  et  Medi ,  R. 

MElTAT.s.  f.  vl.  Moitié.  Y.  ilf tla(  et 
Medi\  R. 

ifElTESMAllEN ,  adv.  vl.  Mèmement. 

MEITOUN ,  8.  m.  (méitoon) ,  d.  béam. 
Pétrin.  Y.  Afaeira. 

MEITK ,  s.  vl.  La  moitié.  Y.  Mei  ti  Medi , 
Rad. 

MEIZONAR,  v|.  Y.  Meitsùunar, 

MEIXINA,  vl.  Y.  ifedecina  et  Medie, 
Rad. 

MEJ 

MEJA ,  S.  f.  vl.  Milieu.  Y.  Medi,  R. 

IHEJAN.  s.  m.  (medjàn).  Sole,  allée, 
terrain  qu'on  sème  entre  deux;  allées  de  vigne. 
y.OulUratiMe^i,  R. 

B|E JAN ,  s.  f.  (medjâo).  Taroupe ,  touffe 
de  poils  qui  croit  entre  les  sourcils.  . 

JSty.  de  me/on ,  moyen.  Y.  Medi ,  R. 

BIEJAN,  ANA,  adj.  (medjàn,  âne); 
HBiAH ,  AiiA ,  HUAiiGnui.  Media  •  cat.  Media^^ 
fia,  esp.  port. Meuano,  ital. Mitoyen ,  enne. 


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620 


IKJ 


inof  eo  y  qur-etf  Mtfe  d«iiz  ;  il  cit  «ossi  «olMt 
•l  il  éèitgDe  alors  une  «llé«  eneemeocée  entre 
deuxqtiîDeletQfitoM.  V.Otiiitfa;  onnidr 
miloyen ,  et  Mtâi ,  K. 

ifBJ4QlA«  s.  L  {meàj^y  On  4onne  quel- 
qpeUm  oe  nom  an  mât  é'artimoo  tt'aa  T«is*- 
scaa. 

.  BiBJAMA»a.t  impr.  MMsiA.  Ciran,  en 
ternie  de  cbarculier ,  bande  de  laid  dont  on 
a  enlevé  le  maigre  ;  espèce  de  dorade*  Saov. 

É(y.  de  mtjan,  moyen ,  parée  que  cette 
partie  se  trou? e  entre  le  maigre  ou  ja  chair 
et  kl  cooenoe. 

MBJAFiA)  s.  f.  Ce  qu'on  place  entre  l'eus 
peigne  et  la  semdie  du  soulier.  Gare 

Ce  qu'on  plaoe  entre  la  semeNe  et  Tem- 
peigne,  est  le  Atvet,  v.  c.  m.  et  Mtdi,  R. 

UEMàNA,B.Î.  (mevàoe),  à§,  M^m  , 
double  oroobet  de  fer,  fii^sur  le  milieu  du 
joug  ,  auquel  s'agrafient  deux  anneaux  y  ser> 
vaut ,  l'un  à  tirer  la  cbarrae  en  avant  et  l'au- 
tre en  arrière. 

BIBJANAMBNT,  adv.  ?1.  MtdUmmimU, 
cat.  ifadtanameule,  esp.  port.  Affisima- 
ménl9,  ital.  Moyennement.  V.  Mtài ,  R. 

MBJANCIER.UUIA,  adj;  (medjancié» 
iére  )  ;  mmsAmctMnuk,  Moyen,  médiocre  ou  de 
moyenne  grandeur ,  de  qualilé  intermédiaire  ; 
sur  trois  enfants,  c'est  le  puiné  ou  second- 
né  :  médiateur. 

Êty.  de  mej^m  et  de  iêr.  V.  Meii ,  R. 

HEJANCIBIUMBNT,  adv^vl.  Moyen- 
nement. V.  ^edl.R. 

MBIANENG ,  adJ.  vl.  mmêtanum.  Mitoyen^ 
moyen.  V.«ed»,R. 

MB JANET ,  dg.  Pour  mlttuk,  V.  megea- 
nuêch  tl  âhàit  R« 

HBJANGBIS,  s.  m.  (médjan-gris): 

cjmAwm-mmHf  mom-cMmwÊenm*  Nom  arlésien 
du  eanard  chipeau  ,  AfM$  Mrtpera  ,  Lin. 
oiseau  de  Tordre  des  Palmipèdes  et  de  la 
famille  des  Serrirostres  ou  Prionorsmphes 
(à  bac  en  scie) ,  qu'on  trouve  sur  nos  cÂtes 
pendant  l'hiver^ 

Éty.  M^oH  grU ,  moyen  gris»  ¥.  ifsdt , 
Rad. 

Cette  espèce  passe  l'été  en  Suède ,  en  Si- 
bérie et  en  Russie. 

MBJANIER,  SERA,  BTRA,  adj.  vl. 
Mediatier.  cat.  JfedtaNfro,  esp.  Meëianeiro, 
port.  Médiateur,  entremetteur.  V.  ilfedt,R. 

HBIANSAR ,  V.  a.  ?1.  mtmAWêMm,  mnéw 
0AB.  Moyenner,  partager,  diviser.  V.  Midi, 
Rad. 

KEJANSBNO,  adj.  vU  V.  Mtjanfne. 

MEJANSZANIER,  adj.  vl.  Mitoyen.  V. 
Medû  R. 

MEJANZAFOEB,  adj.  vl.  Mitoyen.  V. 
Alejun. 

MEJARIA,  s.  m.  (medjarie)  ;  iKiABiA. 
De  compte  à  demi^  qui  appartient  à  deux 
maîtres  ;  domaine  arrenté  à  moitié  fruits»  à 
mi;  portion. 

Ély.  de  nujany  moyen ,  et  de  aria,  qui  est 
mitoyen,  entre  deux  mahres.  V.  Medi,  R. 

A  Vax  de  mejaria  laeoua  Hpela.Vroy, 

MEJraA,  S.  f.  (medgine).  Y.  Venir esca. 

IIEJINA8,  s.  f.  pi.  (medgines)  »  dl.  »- 
c0iiiAt,  TsirioLAs.  Les  béatilles  d'une  volaille, 
la  fressure  d'un  agneau  ou  d'un  chevreau. 
V.  Ifvodeto  tiFraekan, 

MEJIEa ,  V.  Megter  et  Medi^  R. 


liEl 

■ISJO ,  s.  Biv  (médjel,  4.  bas  lira,  et  mieux 
■BIOS.  Cloison  en  planches,  en  brique  ou  en 
torchis.  V.  Bugst  etilsdl,  R. 

Le  lesla  de  la  noix,  membrane  qolen  sé- 
pare les  quartiers. 

MBJONAR,  V*  a.  (niedSooà).  Séparer 
par  une  cloison. 

Ëty .  de  nuj9m  e^4e  ar .  Y.  Meéi^  R . 

«BfOIIET,  dg.  Yoy.  MiegH^-mÊek  et 
Mtdi,  R. 


MEL ,  1,  MAt  •  radical  dérivé  du  celtique 
mei,  pomme,  d'où  le  grec  {jiTtXov  (melon),  ou 
(jLÔXov  (malon),  pommier,  pomme. 

De  méUm^  par  apoc.  mdi  d'oà  :  Mel-a- 
roêa ,  Mel-im ,  MêU-a ,  if e(-o«m,  JValaufi- 
tera,  Meloun-jaina,  Mer-oun, 

De  «i^on ,  par  apoc  wial;.  d'où:  Mal- 
ieana, 

MELy  9;  radieal  pris  du  latin  mW,  wMi$, 
miel,  et  dérivé  du  grec  (uXi  (méli) ,  m.  a. 

De  m$l  :  Mel,  Md-ada ,  MeUaèiay  Mel-e, 
Md-ieot,  Melie-ouif  Melil-crat,  MH-igm^ 
Melil'XU,  Melli'fkar^  Argu-iMOUt  Melrisêa, 
MelX'ê^,  il-miol-ar ,  Amilh-^Lr,  E-mel-at, 
Meeu ,  Meauv'ê  ,  Jtfeoui-a  ,  Mear-ada  , 
Mear-au ,  Mear-t .  Jfeoroun-ta ,  Mernca, 
MeraunrÀa,  Miel-ada,  MUl-egear,  Mie4êuê, 
Mial,Miau. 

WBL,  s.  m.  (mèou);  m*&,  iuah,  jis&. 
MeU,  ital.  Jftsi,  esp.  Mil,  potU  cat  Miel . 
suc  doux  que  les  abeilles  préparent  pour 
leur  nourriture  et  celle  de  leurs  avètes. 

Éiy.Y.ireletJff(,R.2. 

On  nomwiê  : 

VIERGE  ,  b  mmL  <i«i  est  atnH  Oct  njom  mm  U  ••* 
oonra  da  huu 

Meou  en  èsucu  fèêu  meomir.  Pr. 

Vùudriax  lou  meou  et  leis  breseas,  vous 
voulez  touL 

Les  Grecs,  au  rapport  de  Justin,  sttritMient 
à  Aristie ,  roi  d'Arcadie ,  l'art  d'élever  les 
abeilles  et  de  mettre  leur  miel  à  profil.  Suîr 
vant  d'autres ,  Gorgoris ,  roi  des  Cynètes  , 
peuple  d'Espagne,  est  le  premier  qui  enseigna 
l'usage  du  miel,  comme  nourriture  et  comme 
remède,  1520  ans  avant  J  -C. 

MEL ,  Pour  millet.  Y.  Meth,  R. 

MELA ,  s.  f.  vl.  Mêle  »en  vieux  Grançais, 
signifie  néflier. 

Grana  de  rnêa  e  denéia  pol^erada^ 
Ptadas. 

MELA,  A  LA,  exp.  adv.  (à  laméle).  Gregèr 
à  la  niaUi,  greâer  en  flûte.  Avril. 

MELA,  s.  f.  (mêle).  Mélange  :  Fairê^la 
mêla,  remuer  la  Jaine  nuitée ,  pour  qu'elle  se 
mêle.  Gare  Y.  Meecl  R. 

MELAOA,  s.  f.  Mùchia,  ital.  Mêlée  , 
combat  corps  à  corps ,  entre  deux  troupes 
ennemies ,  batterie  d'une  foule  de  personnes. 

MELADA.  S.  f.  (n(kélàde);  wAmAHA  , 

MBKBAT,  mSLAOA.  NBABAO,  HBÂLAOA,  MULABA. 

Mîellst,  miellée  et  mietlure ,  espèce  de  vernis 
brillant ,  visqueux  et  douçâtre  qu'on  trouve 
souvent  à  la  surface  des  feuilles  de  certains 
arbres,  et  particulièrement  sur  celles  du 
tilleul,  de  l'érable,  du  rosier,  du  platane,  etc., 


etquTMa  cru  provenir,  les  uns,  ^one  es- 
pèce de  rosée,  les  autres,  de  la  transoMon 
même  des  fenifles;  mais  qui,  selon' M. Da- 
méril,  est  fourme  pas  tes  puocTOns. 

Éty.  de  mal,  miel,  etdefti« ,  faiC  demièl. 
Cette  substance  es^  tsès-douce.  Yoy.  Jfel , 

*MBLADA,  s.  ff.  d.  béflni.  nuM.  Mieli 
Y.  Mel  et  Mel.  R.  X 

MELANCHIEB,  Y.  AmêUmcklêr. 

MELANGOUA,  S.  f.  vl.  ■uusvcoua, 
tt^MMmeomA.  MelancoHa  ^  est  Y.  MdoM- 
eonlia, 

MELAI! COUC  ,  ICA  ,  adj.  vL  «ala*- 
couc ,  MAUMcouc.  M^ontÂUe ,  cal.  Mélaa- 
colique.  Y.  ifaloneatiKfuav 

MELAI! CMIt06 ,  adj.  vl.  vauscomos» 
Mélancolique.  Y.  Afeloncotillfus. 

MBLAlfCOOUA,  S.  f.  (mdattcoulie) ; 


JfeIancofHa,JtaL  JMai^eoJtay 
esp.  port.  cat.  Mélancolie,  délire  partiel  sans^. 
fièvre,  avec  crainte  et  tristesse  prolongées  ; 
chagrin ,  tristesse ,  bile  noire,  en  terme  d'an-- 
cienne  médecine. 

Ëty.  du  lat.  metoneolta ,  formé  do  ^rec 
(jkeXavyoXCa  (melancholia) ,  dont  les  ncines 
sont  (jL£Xa<  (mêlas),  noir,  et  de  ^oX^  (cbolé), 
faHe,  parce  qu'on  attribuait  cette  maladie  iî 
la  bile  noire. 

MELANCOULIQUE,  ICA ,  adj.  (melan- 
coullqué ,  ique)  ;  Meline<mieo ,  ilA,  Jfetuii- 
coltco,  esp,  port.  Mélancolie^  cat.  Mélanco- 
lique, qui  a  rapport  à  la  mélancolie,  qui  est  -. 
enclin  à  la  tristesse. 

Êty.  du  laL  mskuMottsiis.  Y.le  mot  pricé^ 
dent. 

MKLAWOEâir,  Y.  Mêêélar  et  Mesdt 
Rad. 

MEIaANGEAT.Y.  ITaselal. 

MELANGE ,  MUAiras^  On  donne  auasi  œ 
nom  à  un  draps  fait  aveo  des  laines  de  dif  er- 
ses eouleura.  Y.  Mescla  et  Meeel,  R. 

MELANIA,  nom  de  feomie  (melanle); 
iretonta,ital.  Méiaaia. 

Patr.  L'Église  honore  deux  salaces  de  oe 
nom,  le  7  janvier,  le  8  juin  et  le  Si  âécanbre. 

MELANITBS,  S.  L  vl.  IfoHhe,  sorte  de 
pétrole  plus  noir  que  le  pétrole  oHlioaire , 
poil  minérale. 

MELANTOmt ,  s.  m.  (melantàun).  Nom 
qu'on  donne,  à. Toulon  et  aux  environs  de 
mce,  selon  M.  Risso,  au  squale  kmg-nes, 
Squalus  eomt^neue.  Lin.  pîoisson  del'or- 
di>i  des  Trématopnés  et  de  la  famille  des 
Phgiostomes  (k  bouche  transversale),  tp'on 
trouve  dans  la  Méditerranée,  oè  H  attenit  le 
poids  de.  trente  myriagrammes.  Sadiahreet 
d'un  blanc  rougeâtre  et  d'un  très-bon  goût. 

Éty.r 

MELAB ,  pris  du.  français  mêler.  Y,  Mu- 
elarelMetcl,  R. 

MELA-BOftA ,  S.  f.  (mèle-rése).  Nom 
qu'on  donne,  èNice,  à  une  espèce  de  citron 
à  fruit  plat,  à  écorce  très-épaisse ,  contenant 
une  essence  abondante  et  très-suave.  Yoy. 
ire(,R. 

MELASSA,  S.  r  (melàssç);  ifakusot  ital. 
cat.  Melole .  esp.  Jlfala^ao ,  port.  Uetaase,  le 
résidu  du  sucre  raflné. 


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MEL 

6ly.  Ceoi  ipiî  veoleiit  lent  IroaTer  éàn»  h 
grec  ODt  fait  venir  ce  mot  de  \kik»ç  (melaê), 
B^;  mais  îift  auraient  po,  sans  se  aerrir 
d'ona  étyoMlogie  fanaae ,  la  prenëre  dana  la 
même  langue  inéXt  (meli),  miel;  et  da  la  tcrm. 
oêêa  •  parée  que  la  nelasae  a  l'aapect  d'un 
miel  noir  et  épaia.  V.  Mil,  R.â. 

^RB»  AltdeJUiUaalra,  V.  cm. 
,  V.JfetaloIctJfuef,  R. 
S ,  a.  et  adj.  Aller,  de  iMoatra, 
y.  cm. 

MEIâAUGBA,  S.  f^  (melàoQlche);  co«- 
lAVMBA.  Nom  Qu'on  donne ,  i  Sisteron ,  au 
panic  glauque,  Panieum  glaitcum^  Lin.  et  ao 
panic  verd ,  Paniciun  viridi^  Lin.  plantes  de 
la  famille  des  Graminées ,  communes  dans 
les  champs.  On  ^t  que  les  cailleasont  très- 
firiandes  de  leurs  graines. 

Éty.  du  grec  (leXCvT^  (melinè),  panic.  Yoy. 
Melh,  R. 

MEIJLUDn.  s.  m.  (melâoudis),  ôg.  Mé- 
lange. V.  Meêclttdiê  et  Mesel ,  R. 

MEL  BLAN<L«  8.  m.  Un  des  noms  lang. 
du  millet  des  oiseaui.  Vor.  MM-piehat  et 
4lfIfc,R. 

MOÛiÇA,  8.f.  (milce) ,  dl.  La  rate.  Voy* 


Êty.  de  l'angl.  milU^  m.  s. 
MBLCHIOR ,  nom  d'bonme  (nelqniéc)  ; 

MAOCOTA»   ,       MABCWMI.        MêlckiOri   ,        ttlll. 

lielchîor. 

Êty.? 

MELE»  8.  m«  fmilé);  mau,  momm, 
MBovTs,  MBUB.  Mèlèce ,  QiélèK  d'Europe  y 
Pinus  laridDy  Lîn.  jLar^  ^urojKaa,  Dec. 
arbre  de  la  famille  des  Conifères,  commun» 
dans  la  partie  Septentrionale*de  la  Provencci 
à  Golmars,  Allos,  Barcclonnette  et  Seyne. 

Êty.  du  grec  ^éXt  (méti) ,  miel ,  à  cause  de 
la  douceur  de  la  manne  qu'il  porte.  V.  Mel, 
R.  z. 

Cette  manne  qu'en  appelle  dé  Briançon, 
tnnssude  des  bourgeons  du  mélèze  et  se 
cristallise  en  grumeaux  sur  les  feuilles  ou  sur 
les  petits  rameaux  ;  eHe  est  trè»-afréable  au 
goût  et  un  peu  purgative. 

La  térébenthine  de  mélize ,  comme  sons 
le  nom  de  EtcourraUf  ▼.  c.  m.  coule  par 
incision  des  rieux  troncs  et  surtout  des 
vieilles  souches.  V.  Gar.  Làrix  folio  deci- 
dtio,p.26d. 

L'excellente  qualité  dn  bois  de  métèse  de- 
vrait engager  les  habitants  des  pays,  où  cet 
arbre  est  indispensable,  d'en  soigper  davan- 
tage la  propagation*  Les  belles  féréts  qui 
existaient  avant  la  révolution ,  dans  les  pays 
que  nous  avons  cités  au  commencement  de^ 
èet  article,  sont  presque  entièrement  détruites. 
Le.seul  moyen  de  les.  rétablir  consisterait 
à  en  défendre  rigonreusement  l'entrée  aux 
bestiaux ,  et  à  faire  arracher  les  souches  des 
arbres  coupés. 

J'aidémontré)  contre  l'opiniMi  fdBéi^l#- 
ment  reçne,  qae  le  mélèse  était  susceptible 
d'élre  gntlkf  ibns  mi  mémoire  que  j'aî^  fait- 
insérer  dans  le  premier  cahier  dea  travaux  de 
la  Société  des  amateur»  des  SMaBoes^-physi- 
qnes  et  naturelles  de  Paris  »  sur  une  grtlè 
opérée  aocMenteltement. 

Le  métèae  perd  ses  feuilleaeolilferet  ne 
doit  pas  être  rangé  par  conséqoeol,  paf»  le$ 
arbres  toujours  verta.  H*  Mérat>  dana  nos 


MEL 

aifiéle  Hamia,  du  Dict.  deaSe.  méd.  t  30, 
p.  485 ,  a  commis  eette  erreur. 

MELENGBANA  ,  a.  f.  V.  Marimgêona. 

MALStGOmAR ,  ▼.  a.  vl.  Chagriner, 
attrister. 

Éty,  de  mêlaneoulia. 

MELER,  vl.  V.  MHhùureiMfm.K. 

MELETA ,  S.  f.  (mtiéte)  ;  hoolsta  ,  noo- 
cttABA,  AvtniLA.  Omelette  ,  oeufii  battus  et 
cuits  dans  la  poêle. 

Êtv.  du  grec  &{&«  (hama) ,  ensemble ,  et 
deXueiv  (lûein),  délayer,  mêler ,  selon  Ni- 
ent ,  ou  suifant  La  Motte  Le  Voyer,d'ati/» 
méléi. 

MeUta  hlamea ,  Omelette  avec  des  OBufii 
iMttus  ,  sans  aucun  mélange. 

Tirar  etmmQ  w^a  meleta,  tourner  à  tout 
vent 

MELETA ,  s.  f.  En  terme  de  boucher , 
c'est  la  mulette  des  veaux ,  la  franche  mule 
des  bœufs  et  la  caillette  des  moutons. 

MELETA ,  a.  h  Nom  nicéen  de  la  sphy- 
rène ,  argentine.  V.  Pti-d'argtnL 

BIALETA,  s.  U  D'après  11.  Glocquet, 
Dict.  Se.  Nat,  on  donne  le  nom  de  MeUtte , 
sur  le  Kttoral  de  la  Méditerranée  ,  à  loua 
les  petits  poissons  qui  ont  sur  les  côtés  une 
bande  argentée,  au  menu  fretin,  parce  qu'on 
les  fait  cuire  en  omelette. 

MELETA ,  s.  L  Nom  languedocien  du 
melet.  V.  Sauclet. 

MEIXTA8,  a.  f.  pi.  (meléles),  dl.  Les 
feuilles  d'olivier  mêlées  avec  les  olives.  Sauv. 

MELFA ,  s.  f.  (méife)  ;  Nom^  que  porte 
la  rate  aux  environs  d'Annot  V.  RaUtot 

Éty.  de  l'angl.  imlU ,  m.  s. 

MELGOUIBEfl  ,  OOIRBSA  ,  ait.  vl. 
Mmmeda  melgouinsa  ,  sol  WMlgouires  , 
monnaie  que  faisaient  battre  les  étèqaea  de 
Maguelonne,  comtes  de  Mdgueil  ou  MaiH 
guio  :  Un  sol  melgouiresy  qui  était  d'argent, 
valaithuit soua  tournois. Sauv. 

MELQUEIIS ,  nom  de  lieu ,  vl.  mbuvm. 
Melaueil  ou  Mauguio,  petite  viUeda  Lan- 
guedoc- 

MELH^wMM^i  mu ,  radical  pria  éà  latin 
mtltiim,  n ,  millet,  que  Festus  et  Olivier  de 
Serres ,  font  venir  ^e  «tUr,  mille ,  mot  qui 
exarîme  la  fécondité  de  ce  ftrain  qui  rend 
mille  pour  un.  VL  Théis  croit  qu'il  est  plus 
naturel  de  le  dériver  de  mil  y  qui  signifle 
pierre  eA-ealta'qua,  à  causa  de  sa  semence 
dure  et  brillante  comme  un  petit  caillou. 
U  nous  paraît  qu'il  serait  bien  plus  simple 
de  le  tirer  da  grec ,  (uXfvTr)  (  melinè  ) , 
panic ,  dont  la  graine  est  semblaole  à  celle 
du  millet. 

De  mtUmi^  par  apoc  msl  ;  d'«ù  :  Ètd. 
MsUi^mka  ^  MA-hUme ,  Méli^mm, 

De  mW»,  par  le  changement  de  li  en  iA, 
«lilA;  d'où^*  MM^Mslh-oiioUi  Mtlh'mêsa. 

De  «t/tum,  par  apoc.  tnU;  d'où  :  MU  » 
MUi-auea. 

De  mil,  p9r  le  changement  àtlnhlh. 
mUh',  d'où  :  Milh,  J&J^da,  MUh^ê, 
Milh-aêsa^Milh^erinay  Milh-et.  JIft-ouea, 
MiUhauea ,  MH^MH^^'mêêom,  Mm^tfos, 
Mi' stras, 

BIELH,  ELHA,  adj.  et  adV.  d.  béam. 
et  vt.  Meillcar,  eureVV.  MêUmit  ei  Mtlhy 
R.  pour  mieuv)  V.  Mise  et  MUh ,  R. 


MEL 

,  a.  m«  (aeil)  i  ««nr,  m» 


Ml..  MigUo ,  ital.  Mitho ,  port.  MUl ,  cat. 
Mijo  ,  esp.  MHIei  ,  Panioum  mmmuum , 
Lin  ^  plante  de  la  famille  ét8  Granainées , 
origmaire  da  l'Inde ,  et  aekn  4l'aiilrea  d'Afri- 
que, cultivée,  pour  sa  graine  qui  sert  h 
nourrir  U  volaille.  V.  Gar,  Mmwm  p.  316. 

Éty.  du  lat.  mittwai.  V.  Mdh,  B. 

MELH-OR08 ,  S.  m.  Nom  que  porta, 
dans  le  département  des  Boudies-dn-iUiéne, 
selon  M.  Negrel,  l'Holcus  d'Alep,  Hol- 
eus  HoUpenêis ,  Lin.  plante  de  la  CuniUe 
des  GraaMnées ,  originaire  de  l'Orient  et  cul* 
tivée  aux  environs  de  Toidoo  et  da'âurascon. 

MELH-nflBB,  a.  m.  Nom  languedocien 
du  blé  sarrasin.  V.  BUdr^ign. 

MELH-ncao*  «  S.  m.  vAaviA  »  ncaor- 
■■■Mi,  MA,  «MuiA  mooH»A.  Mil  Masc , 
panic ,  millet  des  oiseaux  »  PaMcum  irta- 
licum ,  Lin.  plante  du  même  genre  que  la 
précédente,  originaire  comme  elle  de  l'Inde, 
servant  aux  mêmes  usages,  et  dont  elle  se 
distingue  facileDient  par  sa  graine  longue 
et  par  son  épi  serré. 

Éty.V.llelA,  R. 

D'après  l'auteur  de  la  SlalistiqBe  du  dé- 
partement- des  fiouches-du-Rliê«ie,  on  don- 
nerait dans  ce  départeoKnt  le  même  nom  , 
à  la  mina  de  canarîe  ,  PhalmrU  fnarien- 
sis  f  Un.  plante  de  la  même  famille ,  qu'on 
troave  dans  les  lieux  voisina  de  la  mer. 

MKLHA  ,  s«  f.  (méiHe)  ;  ammjm.  Nom 
bas  limousin  de  l'amande.  V.  àmmàt^ 

MELHA  ,  vl.  V.  Moudela. 

,s.  f.  (meillàs8e);i 


Millet  des  balais,  houque  sor- 
gho, HoUus  sorghOf  Linû  plante  de  la  fa- 
mille des  Graminées ,  cultivée  dans  quelques 
contrées  de  la  France  Méridionale  ,  à  cause 
de  ses  graines  qui  servent  à  engraisser  la 
volaille ,  et  particulièrement  pour  ses  pani- 
cules  dont  «n  fait  des  balais. 

Ëty.  de  nulh  et  de  l'augmentatif  a##a* 
T.Milh.ïi. 

MELHENGA  ,  S.  f.  (metiléingue} .  dg. 
Serait-ce  le  merle  qu'on  a  nommé  mette ,  en 
vieux  français ,  du  lat.  memla  ^  espèce  d'ot- 


MELHENOVEGEAR,  V.  n.  (meillei»> 
gucjâ),  dl. 

La  Mtilhengueto  mtHhéngueJo. 
D'Astros*. 

MELHENGUETA.,  S.  f.  (meilleinguétc). 
Nom  qu'on  donne ,  en  Gascogne,  à  cet  oi- 
seau ;  au  merle. 

HELHEa,  vl.  y.  MOhour. 

MELHIER8 ,  S.  m.  pi.  vl.  Milliers.  V. 
JfiU.B. 

MELHOR  ,  adj.  comp.  vl.  Aver  dsl 
wulhor,  avoir  Favaniage.  V.  MfUhf  R.  et 
Milhour. 

MELHÛBABIEN ,  a.  m.  vl.  mnmmMMmm , 

WIIIIWAOTW  .,      HIUHWAMSII    ,      BluramAHS*. 

MiUorament ,  cat.  Mejoramienlo,  eso.  Jlfel- 
horamentOt  port  Miglioramento,  ftal.  Amé- 
lioration ,  sonlafgement.  V.  MUh^  R. 

MBLHORAMfiNT ,  S.  m.  vl.  mmuhiiia» 
CIO.  MiûHoramfnio  ,  Hal.  MtJotamieiHo , 
esp.  MemrameiUo ,  port.  Amélioration 


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gk 


622 


MEl 


CUBA»)  MBftaVBAS  •  MM.VTBAm.  MUlorar  ,  CSt. 

Majorar ,  esp.  JlfeWtorar ,  porl.  Migliorare^ 
ital.  Améliorer ,  élever ,  perfeclioDner ,  ren- 
dre meinear. 

Éty.  du  lat.  meliorare,  m.  s.  V.  IftUi, 
Bad. 

MELB01IAT,adj.  et  p.  vl.  Amélioré. 

Éty.  de  melAor  et  de  al ,  devena  meilkor. 
V.  Milh.  R. 

llBI«HOIlIERS,  adv.  vl.  MîeoXy  avanta- 
ge.V.ifil^R. 

MELHOflflOU.  8.  m.  (meilléssoa) ,  et 
impr.  Mmixioctoo,  d.  bas  lim.  Espèce  de  gâ- 
teaa  fait  avec  la  farine  de  millet  on  de  blé 
d'Espagne,  du  lait  et  des  œufs. 

Êty.  de  AfeUi,R.  V.  c.  m. 

MBLHUIRAZO,  vl.  V.  Mêhutato, 

MBLHORACfO,  vl.  V.  MelhwrawktnL 

llIEiL.HnRASIBN ,  vl.  V.  MeUwramen. 

MELHURAR.  V.  a.  vl.  V.  Mtlhwrar, 

Ély.  V.  Milh,  R. 

MELHURAT,  ADA,  ad  j.et  p.  vl.  Amé- 
lioré. V.  AfMlhùurat  et  MiXk,  R. 

MEIaHURAZO ,  s.  f.  muniBASO  ,  mmax- 
BAso,  MBuvBAxo.  MtUoTaçOyWOc.  CdL  Amé- 
lioration. V.  MUh,  R. 

MELHURIER  »  S.  m.  vl.  MsitxoBiBa. 
Amélioration,  avantage,  mieui.  V.  MUh,  R. 

MELHOROS ,  adj.  vl.  Avantageux ,  fier. 
V.  M^,  R. 

MBLIA ,  nom  de  femme.  AU.  de  Amêliat 
T.  c.  m. 

BIEUA,  nom  de  nombre,  vl.  Mille.  Voy. 
Milh,  R. 

BtEUAUCA  ,  8.  f.  (meliâouque).  Nom 
languedocien  da  dactylon.  V.  Gramê  etCrro- 
flieno#. 

Ély.  do  grec  (mXIvt)  (melinè),  panic»  qui 
est  ta  même  plante.  V.  Melh,  R. 

MBUCOT,  s.  m.  (melico);  ■bmcot.  On 
le  dit  quelquefois  pour  miel  et  pour  confiture 
au  miel,  mais  plus  particulièrement  pour 
désigner  la  lavure  de  la  cire  fraîchement 
séparée  du  miel. 

1IELIGOU8,  OUSA,  adj.  (melicéus ,  ou- 
se).  Mielleux,  euse. 

Éty.  de  me(  et  de  oui,  de  la  nature  du  miel. 
y.irel,R  2. 

MEUCRAT, s.  m.  vl.  Mélicral,  breuvage 
composé  de  vin  et  de  miel  bouillis  ensemble. 
V.JIfel,  R.2. 

MBLIBR,  IBRA,  adj.  vl.  Meilleur,  eure. 
V.Jfi«A,R. 

MBLIOA,  s.  f.  (meligqe).  A  BaroelonneUe, 
on  donne  ce  nom  à  la  gomme  qu  ^u  suç 

Somme  résineux  qui  découle  des  cerisiers  et 
es  pruniers. 

Éty.  de  ine(,  miel ,  à  cause  de  la  ressem- 
blance de  la  couleur  et  de  la  consistance.  V. 
jrel,R.2. 

MEULOT,  8.  m.  (mj&lilô);  fmuMjn.Mê- 
llloto.  ital.  Mélitot.  métilot  officinaMTeKIo- 
r««  o^dnalû,  lam.  TW/Wtum  meiif o(u«  of- 
fieinalis,  Lin.  plante  de  lafam.  des  Légumi- 
neuses ,  commune  dans  les  champs  cultivés. 
V.  Gar.  Melilotut  ogUinarwm,  p.  310. 

Ety.  du  lat.  melUolus,  dérivé  du  grec 
lu^CXcoToc  (pnelilôtos),  formé  de  t^eXt  (n^i), 
miel,  et  de  Xcoiçc  (lotos),  plante  à  laquelle  les 
anciens  attribpaieot  de  giindes  yertns.  Vpj. 
jrs^R.3. 


,  acQ.  vL  De  wMnum  »  de  coing, 
de  couleur  de  coing,  jaune.  V.  MiUnOs 

Ëty.  du  lat.  melinut. 

ME]UIN  ,8.  m,  anc.  béam.  Sorte  d'étofle , 
qui  était  probablement  de  couleur  jaunâtre 
ou  verdAtre. 

Êty.  du  grec  (jlt)X(voc  (mélinos) ,  de  pom- 
me, pouleur  de  pomme.  V.  ifel,  R. 

MElfll^A,  s.  f.  vl.  MéUnum,80fie  d*ocre. 

Éty.  du  lat.  me/itiiim,  m.  s. 

BfELINGRE,  INORA,  Alt.  de  Jfaltfi^e, 
V.  c.  m.elifal,  R. 

MEUNGkRET,  S.  m.  (melîn^ré).  Un  des 
noms  languedociens  du  petit  grimpere^u.  V. 
Pscalaperoun  et  Ma^,  R. 

MElisSA,  s.  f.  (mélisse);  cirBoamiA, 
lOMKniA ,  uaomnTA  ^   rooicimAPA ,   umisba  , 

ASAuiAiiA.  Melista ,  ital.  MelUsen^  ail.  Mé- 
lisse, citronnelle  ou  herbe  de  citron,  MelUna 
oMeinalii,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Labiées 
qui  croit  spontanément  dans  la  Basse-Prov. 
et  qu'on  cultive  dans  tous  les  jardins  accuse 
de  ses  vertus  et  de  son  odeur. 

Ëty.  du  lat.  Melisêa,  fonné  du  grec 
(jlIXi<7<7(x (mélissa),  abeille,  parce  que  cet  in- 
secte bùUne  sur  ses  fleurs ,  dérivé  de  (te^t 
(meli),  mieL  V.^e{,R.â. 

MEUURAZO,  vl.  V.  Melhuraso. 

MELla  ,  s.  f.  (mêle),  dg.  Espèce  de  fruit. 
V.  Mei,  R. 

MELUFIGAR,  ▼.  n.  vl.  VelUfiearp , 
ital.  Faire  du  miel,  en  produire. 

fity.  du  lj|t.  meUifieare ,  m.^s.  Voy.  Me} , 
Rad.  â. 

M£tLlI.pT.  vl.  V.  Meîilol. 

MELLURAR^  vl.  Y.  MelHurar  et  Vilh, 
Rad. 

MBlsO,y].Y.Meloun. 

Éty.  du  lat.  melopepo, 

MELOGHITE8,  s.  f.  vl.  Maladiite,  sorte 
de  pierre  précieuse. 

Ëty.  du  lat.  mtUaehiUSt  m.  8. 

MELQDIA ,  vl.  iielodia ,  cat.  Y.  ATs- 
londta. 

]«UBL0DI0S,08A,  acQ.  vL  V.  Melou- 
dious, 

MEIX>DRAMa,  8.  m.  (mélodrame)  ;  Jfe- 
lodràma,  cat.  Mélodrame,  genre  dramatique 
qui  admet  tous  les  autres  genres  •  et  où  le 
chant,  le  comique  et  le  tragique  se  trouvent 
souvent  mêlés  sans  ménagement  et^ns  ^» 
sure. 

Ëty.  du  grec  (a^Xoc  (mélos),  harmonie,  et  de 
êpi{XQc  (drama),  pièce  de  théâtre. 

Cette  sorte  de  drame  est  tout  à  fait  de  fin- 
ventiondes  modernes,  auxquels  elle  ne  fait 
pas  un  grand  honneur'. 

MELOMANIA,  S.  f.  (rodomanie).  Mélo- 
mânie.  amour  excessif  de  la  musique. 

MELOHANO,  s.  m.  (melomàne).  Mélo- 
mane. 

MELOTAp  s.  f.  vl.  Peau  garnie  de  son 
poil,  fourrure. 

Éty.  du  lat.  melota. 

b»l6ta,s:  f.vl.  Blaireaq. 

Ëty.  du  lat.  meliê,  m.  s. 

Mdota,..f  $9  wm  d$  iayêho. 
Elue.  delasPropr. 

MELOODIA»  s.  f.  fmeloudie);  Méloiia^ 
ital.  e^p.  pon.  çal.  Mélodîe,  arrangem^t 


MEL 

iooeesstf  de  plasteofs  sons  f^à  fomenl  09 
chant  régulier. 

Éty.  du  grec  |uXc|>$(«  ^  melAdia  ) ,  chanU 
harmonieux,  dérivé  de  k«Xo<  (mélos)  ,  barr 
monie,  et  de  c^4  (6dè),  chant. 

1UQL0UDIO08,  OOAA,  (meloudiéns, 
ôuse)  ;  Melodioso^  ital.  Melodioso^  port  M4r 
lodieux,  euse,  qut  produit  de  la  mélodie. 

Ëty.  de  meloudia  et  de  otu. 

MBLODIIIOIISAIIENT ,  adv.  (meloiir 
diousaméin)  ;  MelodiasamenUfiialL  Mélodieu- 
sement, d'une  mapièreip'élodieuse. 

1IEI«OUN ,  s.  ip.  (mélôun)  ;  roovomi,  ■■- 
Lov,  Mêllonef  ital.  Melon,  esp.  MtVâo,  port. 
Mflà,  cat.  Melaon,  ail.  Melon,  CucmmUm^^ 
Lin.  plante  de  la  fam.  des  Cucurbitacées,  ori- 
ginaire de  l'Asie,  cultivée  dans  toute, la  par- 
tie méridionale  de  la  Provence. 

Éty.  du  lat.  wulo,meUmiêj  ou  du  gi9C 
|AnX(D.y,  (mélôn),  pomme.  Y.  Md^  R. 

Du  temps  4'Heori  II,  on  ne  connaissait  que 
trois  espèces  de  melons. 

On  en  connaît  maintenant  plus  de  dix,  par- 
mi lesquelles  on  distingue  :  Lou  wmmm 
d*hiver,  melon  de  Morée ,  de  Candie  00  de 
Malthe  ;  d'hiver,  parce  qu'il  peut  se  oonser.- 
ver  jusques  au  mois  de  février. 

Melo  êU  fim/Msu*,  leprosuf,  rplundiw  et 
jamdefafuê. 

MELCKINVamva»  s.  f.  (mel6o-d'âlgue). 
Nom  qu'on  donne ,  à  Toulouse ,  au  meloD 
verd. 

ifBLCHnf -oAM>vfl  ,  ^.  m.  (meléu-galéu^ 
Nom  qu'on  donne,  k  Toulouse,  au  melon  doql 
l'écorce  est  verruqueuse. 

MELOUN-BovMAni ,  S.  m.  (melôo-roa- 
mâin).  C'est  dans  le  même  pays  le  nom  dp 
melon  à  écorcç  sillonnée. 

I^LOUNADA,  s.  f.  (melouQàde).  Nom 
qu'on  donne  ,  aux  environs  de  Toulouse  t  à 
l'aristoloche  ronde  ,  Y.  Sarroa^na  ;  selob 
M.  Toiirnon,ei  à  l'aristoloche  clématite  se- 
lop  ^^  Moulet.  Y.  Fouierla. 

MELOUBÎIER,  s.  m.  (melonnîé);  Mdo* 
nar  et  ife(ofiera,  cat.  On  le  dit  de  la  plante 
qui  porte  les  melons  et  du  marchand  qui  les 
vend.  Gare.  > 

1IEI«01IN|ERA,  s.  f.  (mdouniére).  Me- 
lonnière,  champ  planta  de  qaeions*  Y.  Jtfef, 
Rad. 

M5LOUNIBRA,  s.  f.  (melooniéfe);  Mt^ 
lanar,  cat.  esp.  ifewmajo ,  iUl.  Melonnièrç, 
lieu  planté  de  melons. 

JfEI^OUNJAINA,  s.  f.  (meloondjàioe). 
Nom  qu'on  donne ,  à  Grasse,  à  l'aubergiiiç. 
X.MeUmgenaeiMilR. 

WWJ$9  adv.  comp.  vl.  «u,  fosun,  hbm. 
Mieux.  V.  JUtea.  ^     ' 

MEMA,  s.  f.  (mèlse),  dl.  iphca,  Mdsa^ 
c^t.R^tè.  y.Raifh, 

Éty.  de  l'angl.  mtlll,  m.  s. 

MELSAT,  s.  m.  (  melsà) ,  dl.  Espèee  de 
gros  saucisson  fait  avec  de  la  viande  de  porc» 
de  ta  mie  de  pain,  des  muff  9  et  lep  assaisoo»- 
ments  nécessaires.  Saur. 

ifEi^RAiiBN,s.m.  vl.  AméUpratioB. 
Y.  Milh,  R. 

liSLUS,  8.  vl.  Joue,  mâchoire. 

■nLUTRAR.  vl.  Y.  MMart. 

MELEE,  s.  m.  (mèlsé).  Nom  du  uMkm,  à 
Barcekmnetle.  Y.  JTeis  et  JMal  ,R.  â. 


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MEM 


Jr^Jf ,  i ,  n«os,  «Moom,  msm,  mr,  radi- 
eal  pris  du  latin  memttii,  «r«>  menttim,  se  sou- 
tenir, faire  mention,  et  dérivé  du  grec  javow 
(mnaô),  faire  ressouvenir ,  rappeler  ^  delà  les 
sous-radicaux  latin ,  mentio ,  mention  ;  mt * 
maria,  mémoire  ;  iMmorare^  raconter. 

De  memoran,  par  apoc.  memorar^  et  par 
la  suppression  de  o  et  addition  de  6  »  mem- 
hrar;  a'où  :  Membr^  Re-membrança ,  Mem- 
br-ança ,  Membr-ar  ^Membr-at^  Mêmbr-e , 
Jlf-tnemôrar,  Membre-ims  ^  Memimbr-ar  ^ 
Membra-meny  Membr-am. 

De  memoria,  par  apoc.  memor ,  memour  ; 
d'où  :  ite-memor-oito,  JHeMor-t,  Memori-a, 
Memour-able,  Memour-at-if,  Memour-an- 
ça,  /m-irwmottrt-al,  jD«#-memoMH-ar,  Z)«#- 
numouri^t,  Ri-mourùar,  Omm-memour- 
€soun,  Caum-memour^aHon^  JDeâ-memorta- 

De  mefif um, par  apoc.  ment;  d'où  :  ifeiU- 
aftui,  Ment-augut,  Ment-aure. 

De  metilûmû ,  gén.  de  mentio ,  par  apoc. 
mention  ;  d'où  :  Mention,  Mention^r,  mené- 
ounaty  Bremb-ar,  De-brembar,  De-bremb- 
ier,  De-lambr-ar,  De-iembr-ar. 

De  membr,  parle  changement  de  m  en  n, 
nembr;  d'où  :  De-nembr-ança  .  D«-fi«iii6r- 
ar,  De-nembr-atyE  nembr^ança,  E-nembr- 
ar ,  Be^embr-ança  f  Re-nembr-ar,  Det- 
brommb-ar^  Dee-hroumb-at,  Lenibr-ar  ee, 
Menemoun-nia,  Noumbr-ar.Re^benbr'ar^ 
Jle-fie6r-or,  i4re-meti-ar,  Re-miniee^eneia, 
Re^mour-ar» 

MEM,  %  radical  pris  de  Titafien,  mêdett" 
mo:  miemo,  en  espagnol ,  et  meemo ,  portu- 
gais ;  fait  du  lalin.  ipee.  a,  «m,  dont  on  a  foit 
meiifiimuif  d'où:  par  le  changement  de  ta 
terminaison  metiptimo ,  et  par  sync,  mette- 
wu>y  et  ensuite  medeeimo. 

De  medeeimo,  par  apoc.  et  sync.  de  de  «i» 
me  :  d'où:  Mem-a^  Mema-wMnif  Mem-e^ 
Mum^e,  Mum-a, 

De  meéetimo ,  par  apoc  medeêim ,  par  la 
eoppression  de  d,  meeem,  et  par  la  transpo* 
eitioii  de  #,  meseim;  d'où  :  Meetim-^. 

De  medeeim ,  par  une  nouvelle  apocope , 
medee,  et  par  la  suppression  de  àe,mes: 
ô'oii:  Met-eis,  Mee-eue,  Mee-eymep  Mez-ei, 
MoM^eie^  Meuiea-men^  Meteiem-e. 

De  metiptimue,  par  apoc.  metips,  par  la 
euppression  de  p ,  mette  et  meteie;  dû  :  IffC- 
e<#,  Met-^e,,m€treysehatMet-e9me,  Met- 
o^'U,  Mel-eouey  Met-me,  Met-ie. 

MIMA,  (même),  dg.  j4  memae,  ezpr« 
proT.  à  mesure;  Fabre,  l'emploie  pour  mé- 
w%ê»  V.  Mem,  R. 

MBHAMENT,  adv.  (memaméin).  Même , 
mémement,  en  vieux  français,  de  la  même  ma- 
nière, surtout,  d'autant  plus.  V.  Mem^  R. 

MEMBRt  radical  dérivé  du  latin,  memôrum, 
membre,  qu'on  fait  aussi  venir  do  grec  h^Xoc 
(mèlos),  qui  a  la  m.  s. 

De  fiiMi6ni«i,  par  apoc.  m#ei6r;  d'où: 
Membr-e^Membr-ai,  ada^  Membr-ul^  De^ 
mew%br'-ar,  Dee-memibr-at. 

MBMBBAPAMBNT  »  adv.  vl.  Sciem- 
ment, en  cOBoaiasance  de  cause.  V.  Jffiii, 
Rad. 

MBMmiAMBN, S. m. vl.  Ressouvenir, 
rémiiûsceDce,  souvenance.  V.  Mem,  R. 


MEH 

HEMBRANA,  S.  f.  (meimbràne)  ;  Mm- 
brana,  ital.  esp.  port,  cat.  Membrane,  orga- 
ne animal  ou  végétal,  mince  et  large,  qui  sert 
d'enveloppe  aux  viscères,  et  qui  remplit  diffé- 
rentes fonctions  relatives  à  l'absorbtion  et  à 
l'exhalation. 

Éty.  du  lat.  membranoy  m.  s. 

MBuniRANOOS ,  OIF8A,  adj.  (meimbra- 
nous,  ôusej;  Membranée,  cat.  tfeai6rano«o, 
esp.  liai.  Membraneux,  euse,  qui  a  la  forme 
d'une  membrane,  qui  en  est  recouvert. 

Éty.  du  lat.  membranaeeue,  m.  s. 

MRMRBANS,  part.  pr.  vl.Se  ressouve- 
nant, songeant.  V.  ifeiii,R. 

MBMBRANSA  ,  S.  f.  vl.  mbmmiaka. 
MembrançafWae.  cat.  Membranea,esp.  Lem- 
brança^  port.  Membranza,  ital.  Souvenance, 
souvenir,  rappel,  mémoire. 

Êly.  de  mem6r  et  de  ansa.  V.  Mem,  R. 
vl.  V.  Mewibranea. 
,y  V.  n.  et  r.  (meimbrà)  ;  mmm- 
Membrar,  anc.  cat.  esp.  Lem- 
6rar,  port.  Membrare,  ital.  Remémorer ,  se 
souvenir,  se  rappeler ,  revenir  en  mémoire, 
songer,  penser. 

Èty.  du  lat.  memorare ,  m.  s.  d'où  «lem- 
rare ,  par  la  suppression  de  o,  et  membrar , 
par  l'addition  euphonique  de  d.  V.  Mem ,  R. 

MEMBRAR  8B^  V.  r.  (se  meimbrà).  Son^ 
ger,  se  souvenir,  penser  à.  V.  MetemUtrar 
et  Mem,  R. 

Adiou,  tevauquittar,  me  membra  de  Vadagi, 
Que  nous  a  laieeat  certen  eagi  : 
Ami  de  eadun 
Ami  de  degun. 


MEM 


623 


,  ADA,  adj.  et  p.  (mémbrà , 
àde)  ;  mmmumvr,  Uembrud ,  cat.  Membrudo , 
esp.  port.  Membruto,  ital.  Membru ,  ue ,  qui 
a  de  gros  membres. 

Ëty.  de  membre  et  de  at.  V.  Membr ,  R.    , 

MBMBRAT,  ADA,  adj.  vl.  Mémoratif, 
attentif,  sage,  réfléchi,  pruident,  avisé ,  cir- 
coiupect. 

Éty.  du  lat.  memoratme.  V.  Mem,  R. 

Affv.  sagement,  légalement. 

MEMBRE,  s.  m.  (méimbré);  imnas. 
MenibrOf  ital.  Miembro ,  esp.  port.  Membre , 
cat.  Membre,  partie  extérieure  de  l'homme  et 
des  animaux,  les  jambes,  les  bras,  etc.,  partie 
d'un  corps  politique ,  d'une  société  ,  d'une 
phrase,  etc. 

Éty.  du  lat.  wumbrum ,  m.  s.  V.  Membr , 
Rad. 

On  nomme  membres  thoraciquee  les  bras, 
parce  qu'ils  tiennent  au  thorax  et  membres 
abdomtnauœ,  les  jambes  et  les  cuisses,  parce 
qu'ils  terminent  l'abdomen. 

Membre  de  moutoun,  édanche  de  mouton , 
gigot. 

On  le  dit  aussi  pour  chambre,  enkingued. 

Ai  tree  membres  tout  d'un  van ,  j'ai  trois 
pièces  de  plain  pied. 

BIEMBRE,  vl.  Membre  vo#, qu'il  vous 
souvienne,  souvenei-vous.  V.  Ifem,  R. 

MEMBREUS ,  vl.  Pour  US  membre ,  qu'il 
vous  souvienne.  V.  Mem,  R. 

MEMBRURA.  S.  f.  (meimbrùre).  Mem- 
brure, pièce  dans  laquelle  sont  enchâssés  les 
panneaux  ;  en  terme  de  relieur ,  ais  pour 
mettre  les  livres  en  presse;  terme  de  n^. 
tous  les  Qiei^res  d'an  vaisseau.  Gare. 


MEMBRIIT,  UDA,  adj.  vl.  V.  Membrat 
et  Membr,  R. 

MEME,  MEMA,  adj.  (même,  même);  n- 
Bit ,  vBDicH.  Medeeimo ,  ital.  Miemo ,  port. 
Même,  qui  n'est  pas  un  autre,  que  c'est  bien 
celui,  ou  4a  chose  dont  il  est  question. 

Éty.  de  l'ital.  medeeimo.  V.  Mem,  R. 

De  même,  de  même,  ainsi  que.i. 

En  même,  en  même,  en  état  de... 

ME-ME,  s.  m.  (même)  ;  mams.  Nom  que  les 
enfants  donnent  aux  moutons,  aux  agneaux, 
aux  brebis  et  à  la  viande  qui  en  provient. 

Ëty.  Mé,  est  une  onomatopée  du  cri  de  ces 
animaux,  et  ce  mot  est  peut-être  pris  du  grec 
{A7;}cduo  (mêfcaô),  bêler.  Thomas. 

MEMEMBBAR,  V.  n.  (  meméimbrâ  )  ; 
tummmAM.  Se  souveuir,  rappeler  à  sa  mémoi- 
re, remémorer. 

Ëty.  du  lat.  memini  ou  memorare,  Voy. 
Mem.R. 

MEMENTO ,  S.  m.  (memèinto).  Mémento, 
marque  pour  appeler  quelque  chose. 

MEMENTO ,  s.  m.  Mémentos ,  cat.  esp. 
Mémento,  partie  du  Canon  de  la  messe  dans 
laquelle  on  prie  pour  les  vivants  et  pour  les 
morts. 

BIEMIN,  nom  d'homme,  Cast.  Altér.  de 
Maissimin,  v.  c.  m. 

.MEBOOU,  nom  d'homme, CasL  Alt.  de 
Barthoumiou,  v.  c.  m. 

MEMCn,  Un  des  noms  languedociens  de 
la  violette.  V.  Memoy. 

BIEMOIRO,  s.  m.  (memôri).  V.  Mémo- 
ri,  pour  les syn.  Mémoire,  écrit  sur  un  sujet, 
pour  l'expliquer ,  compte,  état  sommaire  de 
ce  qui  est  dû.  V.  Mem,  R. 

MEMORABLE ,  ABLA,  adj.  (memourà- 
blé ,  àble  )  ;  wamovwukmiM.  MemorabUe ,  itaî. 
Mémorable,  esp.  cat.  Memoravel,  port.  Mé- 
morable, digne  de  mémoire. 

Éty.  do  lat.  memoràbHis,m.  s.  V.  Mem,U. 

MEMORANÇA ,  s.  f.  (memourànce)  ;  n- 
cooniAiiçA,  HaHooLuicA.  La  mémoire ,  la  fa- 
culté de  se  rappeler. 

Éty.  de  memour ,  mémoire ,  et  dean^.  V. 
Mem,K. 

MEMORATIF,  ïïVA,  adj.  (memouratif, 
ive);  MKMOBATir.  Jlfemoraf tvo ,  port.  ital. 
Mémoratif,  ive ,  qui  se  souvient,  qui  a  mé- 
moire de  quelque  chose. 

Éty.  V.  Mem,  R. 

MEMORATI0,lVA,adj.  vl.  Y.  Mémo- 
ratif. 

MEMORI,  s.  f.  (memôri);  mMomA,  ■>- 
MotiAïuk.  Memoria ,  cat.  ital.  esp.  port.  Mé- 
moire, faculté  del'ême  qui  conserve  en  nous 
le  souvenir  des  choses  pass^  que  nous 
avons  connues. 

Ëty.  du  lat.  memoria,  par  h  suppression 
de  a,  fnemoira,  est  tiré  du  françab,  comme 
histoire  pour  hietori.  V.  Mem,  R. 

Le  poëte  Gros,  a  bien  écrit  ces  mots  quand 
il  a  dit  : 

iou  repassi  âins  ma  memôri , 
De  ma  pawro  vido  Vhistori. 
Gros. 

Eou  Oou  sagH,  grava  dins  sa  memôri, 
La  paraula  aoou  signour. 
N'en  fa  soun  ben  et  sa  glori, 
Li  bouta  tout  soun  amour. 


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6Si 


MEM 


-MBBKMUA.  yL  Memaria ,  eat.  Y.  Jf«- 
mort  eiMem,  R. 

WBmOfBMALyS.  et  adt.  t1.  MemoriaKe^i. 
esp.  port  ilfaiiortate,  ital.  Mémoria!,  arertis- 
sement,  mémoire,  état  sommaire  d'an  compte 

Ëty.  du  laL  memoriaU,  m.  s.  Y.  Mem ,  R. 

BIEKOT,  8.  C  (memél);  vnoi.  Nom 
laDguedociea  de  la  violette  blanche.  Yoy. 
Fïoyiefa. 

Ëly.  Dans  randeii  jtangage  français  me- 
moy,  désignait  Yûxhomet^  memecylan,  en 
latin.  

MBHOT-NENETA,  8.  f.  Nom  langue- 
docien de  la  petite  violette  :  c'est  un  espèce 
de  dim.  semblable  à  celui  des  italiens ,  «lam- 
mola ,  mammoletla ,  qu'on  Ht  dans  ces  vers 
du  PoKtieny  cités  par  M.  de  BelleTal: 

Trêwia  la  mammolattâ  virginella 
dm  otchibaêii^  otietto  9  vergogfMsa. 

MBN 

MEN,  radical  dériré  du  latin  minare,  wd- 
no,  faire  aller  devant  soi,  mener. 

De  minare,  par  apoc.  min,  etpar  le  chan- 
gement de  î  en  e,  men;  d'où  :  5ols-afiienar, 
Em-menar,  Jle-niffiar,  Ifen-ar,  Ra-menar, 
Arre-menar^  Arre-menaî,  Prou-menar , 
Prott-m«n-(Hre,  Prou-men-ada,  Men-ada^ 
Men-adour,  Menad-ierùy  Mm^airai^  Men- 
aire,  Menar-êlaSy  Ra-menat^  Men-at,  Em^ 
menais  Prou-menat ,  Mfn-ason ,  Men-aia  , 
A-mena-ment,  A-meim-ar^  Â-mein-at,  A^ 
men-ar,  A-men-aU  Coum-men^aff  De-min- 
or ,  De-men-at ,  E-men-ar ,  Entre-menar , 
Mal-menar,  Mal-menat^  He-meii-ador,  Jfe- 
netr-al,  Iffit-oum,  Per-men-oda,  Miar, 

MElf ,  pron.  poss.  (méin) ,  dg.  Mien  ,  à 
moi.  Y.  Miau, 

Si  hèfrei  ta  hu  i^amtê  naen  (du  feu)  ^ 
Btmê  mon  UrwibaU  goutt  en  arren^ 
D'Astros* 

MEN,  Pour  moins.  Y.  Mens. 

MEN,  Ti.  il  ment.  Y.  Menie. 

Ëtj.  de  fii«fi(ir. 

MBNA ,  itf ena, cat.  Y.  JIftna. 

MENA,  s.  f.  Mena,  cat.  ital.  Race,  es- 
pèce ,  qualité ,  manière ,  fiiçon  :  Ei  de  la 
bouena  mena,  il  est  de  la  t>onne  race. 

Ëty.  de  l'hébreu  min,  qui  signiûe  la  même 
chose,  selon  Ménage,  ou  de  snena^  filon. 
Y.  Men,  R.  de  Af^ar. 

Aubre  de  hana  mma  »  arbre  de  bonne 
espèce. 

J)éq%U$erHêtan  depéno^ 
Per  gué  faire  tan  defun, 
£tpêli$êen  d'une  meno , 
Que  se  n'eseapo  pas  un. 
Boiifounados. 

mifA,  s.  f.  dl.  Des  rameaux  à  greffer; 
des  rameaux  de  franc,  ou  de  bonne  espèce; 
jeunes  scions  qu'on  ente  dan» m  arbre,  ou 
desquels  on  détache  une  pîiee  ou  une  virole 
de  récorce,  pour  greffer  en  fente ,  en  virole, 
enécusson,  etc. 

MENA ,  s.  f.  (mène)  ;  vimw.  Filon  d'une 
mine  ou  minière  métallique  •  dont  retendue 
en  hauteur  el  longueur,  est  beaucoup  pins 
grande  qu'en  épaisseur. 

Ëty.  de  mena^,  tonduire. 


um 

Dansunfihnùnnûmmê: 

SâLBANÏÏES  ,  W  ému.  Sêtm  6m  filon. 
CIEL  M  TOrr  .  U  Cm*  MfëriMrt. 
CHETET ,  UT  m  mm  ,  U  Um  laUrima*, 
EPOHTES  <M  PONTES,  Im  «m&m  dt  h  rocW  lar 

AFFLIOaEBfKNT*  TÊTB  m  OUPBàlI .  h  |wli«  «U 

fikm  ^  g'ifproifcp  d«  U  iwhM  im  toL 
GANGUE ,  U  rvti*  a»  U  roeha  <|«i  tkot  M 
Pl]ISSANCE, • 


MENAÇA,  S.  f.  (menace)  ;  Minaeeta^ 
itd.  Menasa ,  anc,  esp.  Ameaça ,  port.  Me- 
nassa,  anc.  cat.  Blenaee ,  signe  extérieur  par 
leauel  en  feit  connaître  et  mindre  à  qm- 
qaun  le  mal  qvTon  ?eet  lui  faire. 

Éty.  du  lat.  mmaeùB,  arwn,  qui  setroute 
dans  Plante,  avec  cette  signification.  Yoy. 
Man,  B. 

MENACAnUB,  ad}.  ?1.  wtânâi— .  Me- 
naçant, insolent  Y.  Jfan,  E. 

mSNAÇANT  ,  ANTA  ,  adj.  (nenaçén, 
ànte);  Minaeciôse  •  ital.  AmenetzanU ,  esp. 
Amtçeanief  port.  Bienaçant,  ante,  qui  me- 
nace ,  qui  exprime  la  menace  on  le  danger. 
Y.  Man,  R. 

BOOfAÇAR,  T.  a.  (menaça);  mmammi. 
Minaeeiare,  ital.  AnunoMar,  esp.  Ameaçar, 
port.  Menassar,  anc.  cat.  Menacer,  indi- 
quer par  des  signes  extérieurs,  que  l'on  veut 
ou  que  l'on  est  sur  le  point  de  taise  du  mal 
à  quelqu'un. 

Ety .  de  fMiia^a  et  de  ar,  ou  du  lat  minaH, 
m.  0.  Y.  Man,  R. 

MENAÇAT,  ADA.  ac^.  et  p.  (menaça, 
àde).  Menacé,  ée.  Y.  Man,  R. 

îiENACZAII ,  ▼.  a.  vl.  Menacer.  Y.  Me- 
naçar  et  Man,  R. 

MENAEA^  s.  f.  (menède).  Conduite; 
flottage  de  bois  qui  va  à  flot  sur  une  rivière; 
conduite  dea  troupeaux  ;  la  quantité  qu'on 
enmène^la  fins;  fig.  menée,  intrigua  se- 
crète; sole,  étendne  de  terre  que  Fon  cul- 
tive et  laisse  reposer  alternativement. 

Éty..de  wk9nar  et  de  «es ,  qu'os  mène. 
Y  Men  R 

MBNADIBEA ,  fi.  f.  (meMdiéie) .  dl. 
Gomiie  où  l'on  îâk  les  mimades  d'olives, 
c'est-è-dire ,  où  l'on  met  la  quantité  qu'on 
veut  faire  moudre  en  une  fois ,  et  la  menade 
doit  être  de  trois  ou  quatre  cornues.  Sauv. 

Éty.  de  menada  et  de  iera ,  ce  qu'on  mène, 
sous  entendu  à  la  fois.  Y.  iftn^R. 

MENADOB,  vLATenodor,  esp.  Yoy. 
If  «notre. 

MENAOOUM,  s.  m.  (menadôn),  dl. 
Brancard  auquel  on  attache  le  cheval  qui  feft 
tourner  la  meule  destmée  à  écraser  fies 
olivea. 

Éty.  de  menar  et  de  adour.  Y.  Men ,  IL 
.  MBNAIA,  s.  f.  vl.  Menée;  pratique  sourcte. 
Y.  Men  K. 

MENAIRA8 , 8.  f.  pi.  (menifreiO»  ^'*  ^^ 
cooipagnes  ou  les  amies  d'one  nonvelle 
mariée,  ott  plutôt  les  meneuses  :  nom^u'on 
donne  dans  la  cérémonie  des  noces  à  deux 
jeunes  filles  qui  font  folfiee  de  peranymphes, 
ou  qui  condmseni  I»  mariée  chex  son  éponx 
et  qui  la  couchent.  Sanv. 

Ely.  Y.  Men ,  R.   ' 

MBNAIBE,  s.  m.  (menéfré).  Meneur, 
.celui  qui  ccfnduit  des  animaux;  qui  esta  la 


UEH 

\  tète  d'une  intrigue ,  d'un  parti.  Gare.  Yoj. 

BÎÊnaire,  s.  m.  (menàîré):  mvat^. 
Menador,  esp.  Jfenflfiift,  ilal.  Jffii^ ,  cat. 
ClBcheman,  ail.  SonnaiHer ,  mouton  pertaot 
sonnaille ,  qui  marche  devant  le  troupeau 
pour  le  conduire  ;  meneur,  chef  de  p«rti , 
conducteur. 

Éty.  de  menar  et  éemire,  qui  mène.  T. 
amen.  R. 

MENAIRB ,  s.  m.  cooTA».  Un  dusse- 
mutet,  valet  de  meunier  qui  charrie  le  blé  et 
la  farine  ;  conducteur  des  bestiaux  sur  Taire. 
Y.Af4fn,R. 

MENAL,s.  m.  Vf.  Mînel,me8Ufe  deea- 
pacité. 

BnBNANDBES ,  S.  m.  vL  Méandre  » 
ileuve. 

MENAR  ,  V.  a.  (mena):  mmmtmAM^Mmaukm. 
Menart.  ital.  Jfenar,  cat.  Menear,  esp.  port. 
Mener,  conduire,  gouverner,  accompagner  ; 
traduire,  parlant  d'un  accusé ,  d'un  pri- 
sonnier. 

Ety.  du  celt.  ttcnar ,  du  lat  minarc ,  que 
les  Latins  ont  employé  dans  le  même  sttis  • 
selon  Ménage ,  ou  dç  men  »  pour  man  et  de 
ar,  conduire  par  la  nain,  manu  redueere, 

Jfanar  de  M,  mener  doucement,  ménager. 

Afati  mênar ,  maltraiter»  mener  rudesieat. 

Menar  earrosso,  traîner  carrosse. 

if fnar  de  brut,  foire  du  turnlL 

Jfenar  fuse,  dl.  incendier,  nsettre  k  feu» 

Ifemir  msalter.  faire  un  métier. 

JlffAorToraa/iMi^ftfre  le  rodomonl^lai 
glorieux. 

Jlf  snor  à  èa  man»  empariint  d'un  domaine, 
le  faire  valoir ,  le  cultiver  soi-même. 

MENAS,  V.  a.  Projeter  ^  avoir  en  tèla , 
être  dans  le  dessein.  Y.  Jfen,  R 

Au  fnaiava  deêpiei  longêen^  »  il  y  a 
longtemps  qu'il  avait  ce  deasem  ;  on  le  dit 
auasi  d'une  personne  ifoi  #  été  pendant 
longtemps  malade. 

IIENAR,  s.  m.  Mouvement  :  Au  wêêsust. 
deis  houàÊLs ,  a»:  mantement  dealèfsea^Y. 
Mén.  R. 

MENASELAS,  «.  f.  pL  (BMiaitiea)  ; 

mumM,  cAMflnvM.  Lisière,  espèce  daceîntiwe* 
et  aitadies  qui  s'y  fixent  »  qu'on  mat  shs 
enfants  pour  ka  conduire  quand  ils  consb*. 
mencent  à*marcfaer. 

Ëty.  de manor,  conduise.  Y.  Jfen,  R. 

MBNASOA,  vl.  Y.JfsiMlfO. 

BtENAMADOR,  vl.  Qui  Menaça.  Yoy. 
Jfan,  R. 

MENAttfiMnE.vl.  Y.  Jfanopnért. 

MENA88AR ,  Y.  Menaçar. 

MENAMIkÉR,  V.  a.  vL  Reprandro.  V. 

MTOiÂt,  ADA,  adlj.  et  p.  (mené ,  àde)  ;• 
MMMT.  Menéi  ée,  conduit ,  eu. ,  aelon  le 
verbe. 

Êty.Y.  Jfen,R. 

HBNAT ,  s.  m.  dl.  Ange  et  Mcide  ànioai*, 
dreles  olivea. 

BKNATRE ,  vL  Y.  Jf<lMt>t. 

JmNAKA ,  vl.  Y.  Mena$9a, 

MBNAEO,  S.  f.  vl.  Dysseolarie. 

fity.  de  menar  et  deaxon,  pour  oHûn^- 
action  de  mener.  Y.  Men,  R. 

NERBiVl.  Y.  Jrem6r#.      t 

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MEN 

MENCAOI,  8.m.(ineiDcadgf);  wmmuttm. 
Binage  de  la  vigoe  ;  collore  du  mois  de  mai. 
Gare. 

MENCAR,  ▼.  a.  (meincâ),  d.  duVar. 
Aller,  de  Majenear ,  v.  ^  m.  AcUoo  de 
biner  la  vigne. 

MBNGHlbE^ .  adj.  (meIntchidèoM)  >  d. 
béarn.  Défiant,  aoupçonneux.  V.  MesÀotU. 
MENCÏb,  Tl.  V.  Mentitm. 
MBNÇOraA.  8.1.  d.  vaHd.  Mensevge. 
V.  Messongea, 

MÊND ,  radical  dérivé  du  latin  mênia  , 
tâche,  défaut ,  faute,  manque  ;  tfoù  :  £iiieii- 
dare ,  Bmendatio. 

De  Nifiida,  par  apoc.  «tend; d'où:  ifend- 
ti,  mend'àr. 

•De  emeniare^ ,  ^.ler  hs  fautes  ;  corriger , 
>ar  apoc.  entend  ;  d'où  :  Ei-menda-ment , 
Smenda^mena^  Ei-mend-ar,  Emefid-ûr^ 
£man , Emend-^nsa ,  Etmenda. 

T)e    imendàtio,  jpar   apoc.    émendàt  ; 
d'où  :  EmendaS'O,  Emefidat,  Mend-ola. 
■BNDA,  s.  f.  vl.  Menda,  ilàl.  Tache, 
défaut  ;  réparation,  Imperfection,  il  ou  ette 
T^are ,  dédommage. 

Êty.  du  lai.  menàa.m,  s.  V.  lUend,  Tl. 
MBNDA ,  ENDA  ,  adj.  >1.  Propre. 
£ty.  du  lat.  miindiM ,  m.  s.  il  signifie  aussi 
défaut:  Se$  menda,  sans  défaut.  Y.  Mound. 
Rad. 

MENDAR,  ▼.  a.  vî.  Amender ,  corriger, 
réformer.  V.  iÊtnd,  R. 

MENDBROLA,  s.  f.   (meînderôle).  Le 
harle  huppé,  à  Berre. 

MENDEII,  vl.  Qu'il  6a  qu'elle  relfofmât, 
amendât. 

WBNÛlA,v1.  V.iTfnajc. 
MENDIG,  lOA,  s.  vl.  Mendego,  esp. 
port.  Mendieo,  ilal.  Biendiant,ante,  gueul 
pauvre,  chétif ,  malheureux ,  coquin ,  médi- 
sant ,  mauvais ,  méchant.  V.  Mandi,  U.  per- 
fide ,  trompeur ,  fourbe  ;  sorcier ,  magicien. 
Ce  mot  se  prenait  aussi  pour  jeune  Ivômme, 
jeune  fille  qui  cherchait  à  se  marier. 

BfBNPie,iaA,  s.  m.  (meindic,igue); 
anmr ,  mmcovm ,  mpi.  ^eUne  berger  qui 
marche  à  la  tête  du  troupeau ,  petit  berger, 

■fity.  Ce  mot  viendrait  du  grec  |jlcv67j<; 
doendés)  ,l)ouc ,  ^  cause  que  les  boucs  vont 
ordicairement  au  devant  du  troupeau.  C'est 
l'opinion  de  M.  Diouloufét. 

PatMiU  ée$  am  n*y  o  pin»  mendigas. 
firueys. 

^r  ■5P"?^^^.i^-  f^  *>*«»ro-  Mendiant. 

if  andiçandi  iMlida  /Hnô  que  tidn  Tlo- 
mtus,  ÔPeUarinsnofieteiJ,  $i  ton  otUnit, 
aeùen  habé  là  fuet  :  d  ûutrtment  têtd  vv^ 
nUz  ^  TorWre  dèujudge.  ^ 

ïors  etCost.  deBéaiti. 

^at.  ^endt^or ,  pprt.  esp.  Mendicare,  ital 
jiendier.  V.  4randf«r,;roa  usité  et  Afi;.!*: 

(SKI.  ' 

XoM  pUidegearfai  nmàicar,  "Pr  ov. 

►  ^.''"î^  •  f:  J'  (meindilchc) ,  ^1. 
tabart»  :  ^  la  mendicKa,  au  rabais. 

fiiy.  de«i«fi,mofnf ,  et  de  dieha,  dite,  k 
elui  qui  demende  le  moins.  V.  Min]  R.       : 

TOM.  H 


MEN 

MB^DIGOON,  s.  m.  (meindicdun).  Dira. 
attendu,  apprenti  berger.  V.MendU. 
WBNDlO.vl.  y j Mendie. 
BIENDIOAR,  Mmdiear,  ^t.  V.  Jfrti- 

dtcar  et  Jf andtar. 

JHjBNpiOUAN ,  s.  m.  vl.  Enchantement. 

MENDIOUEIAR ,  v.  vl.  immisAm.  Men- 
dier. V.Mandinr  et  Mandi,  R. 

MENOIRE ,  V.  a.  (meindiré),  dl.  Rabattre, 
rabaisser  le  prix,  oc  qui  est  Toppesè de  ren- 
chérir. 

Ety .  de  men  et  de  dire,  diRrouoffirirmofos. 
V.  Men  et  Dire. 

MENIMT,  s.  m.  (meindi).  NiSm  quêtes 
mineurs  de  houille  donnent,  dans  le  départe- 
ment des^eucbes^u-Khône,  «ux  ouvriers 
*qui  traînent lescbarriots. 

ltENDlTa,iB.  m.  pi.  (meiudis>,  dl.  De  ia 
biswile.  V.  l^ar^etrada. 

BÉENDIZAR ,  v.  a.  vl.  Déprécier,  affaiblir, 
détruire.  V.  Aftii,  R. 

MENDOI^ ,  s.  f .  (meindôle)  ;  a>»*o«la. 

«AamuA,  ncAMi..  Lamendote.Sjpttfttamcma, 
*Lin.  ^inarû mendo/o^Dict.  Se. Nat. poisson 
de  l'ordre  des  Uolobranches  et  de  la  famille 
des  Léiopomes  (à  opercule  lisse) ,  qu'on 
f  eçhe  dahs  la  4léditerranée ,  -mais  dont  la 
chair  est  maigre  et  coriace. 

Ëty.  du  lat.  mendotus,  taché,  rayé,  fait 
demetidtim,  tache , -^correction ,  à  cause  des 
nombreuses  raies  dont  elle  est  ornée.  Voy. 
aiendf  R. 

MENDRÈ,  s.  m.  anc.  béarn.  Mineur.  V. 
dftfiour  etilfin,R. 

'Prescription  i:onlrelô  mendre  ^e  ùua- 

'iorze  ans,  no  ha  loe.  Fors  et  Casl.  de  Bearn. 

Rubr.  de  prescriptions. 

toOTRB,  BNDRA,  adj.  comp.  <mèin- 
drè,  émdrc)  ;  mmomm,  ummwm.  Minore .  ital. 
««lor,  esp.  port.  cat.  Moindre,  plus  petit, 
trop  petit.  ^      ^      ' 

Éty.  du  lat.mtnor.  V.  iftii,  R. 
^/admwdra, blé tnal  nourri,  blételreit. 
Mendre  fUh,  vl.  le  plus  petit  fils. 

(memdrjgôul,oule),  dl.  Fluet,  defjetile  taille, 
qui  a  de  petits  traits. 

-Éty.  de  mendre,  moindre.  V.  Min  R 

MENDRIOOULET,  BTA  ,  s.  et  adj. 
(mejndngoule,  été),  dl.  Dim.  de  Mendri- 
goui,  Y.  Jiin,R. 

■reNDRIT,'8.  f.  vl.  i««,T«,.  Prostituée. 

JIENE,  nom  d  homme  <«ièné).  Menue, 

Éty.de«aint|leiine,-mariyriséétil»hrvttfe 
l'an  mou  m,  et  dont  l'EgChonoîrîi 
mémoire  le  11  novembre,  ^jour  de  saint 
Hartin. 

.MBNB,prop.  posB.  dg.  Ce  mien,  h 
mienne.  ' 

^hî?'??*!:  ™"^'  ^4    (menèbré,. 
Rr^^i  ^^'î  Basses-Alpes,  selon  M.  Avril! 
BruUI,  aie,  dur,i>rusque,  sévère ,  acariâtre  : 
Atr  menebre,  air  brusque. 

itBNBC,  BCA,  adj.  (mené,  èque).im. 
bécile .  nigaud.  V.  MaU.  >  '^    ^  ™ 

de^^S'*^'  **  "*  (meneirâl),  dl.  Fouet 
Éty.  demenor, qui  mène.  V.  Men ,  R. 
aiBWBR,  vl.  yTMenier  et  Mena. 


MEN 


625 


MBNBRA ,  s.  f.  VI.  laiktfui.  Afifiera , 
anc.  esp.  Jlfindra,  port.  Minière, nâœ. 

Ety.  du  lat.  «tnera. 

MENERAI. ,  vl.  V.  JIftfierdI. 

MENERRA,  s.  f.  vl.  Altération  dc  Jlft- 
"nerva ,  Minerve. 

teENtaRS ,  s.  T.  pi.  tl  Mines  :  Meners  de 
*  argent ,  mines  d'argent.  V.  Jlfina. 

meMesgabar,  vt.  Dépriser,  déchoir. 
V.  Meseabar  et  JIftn ,  R. 

MANE8€0BIl>rAR  ÉB ,  V.  t.  V.  Mes- 
"Contptar. 

*MENfeiie:OBIPTÈ,  dVX.Hîestùmpte. 

Éty.  de  «lefiéa,  moins  et  de  tonuak. 
Y.  Min  ,'R. 

BtENESGREiRfe ,  vl.  V.  XTeitaêretre. 

MENB8PRE8  ,  s.  m.  (menesprb) ,  dl. 
Mépris.  V.JIfeiprea  et  iftn  ,  R. 

VMBNBSPRESSAR ,  vl.  V.   Jfflprtaar. 

MJSNBSPRETI ,  s.  m.  ^IMenyspren^ 
^at.  Wefioi|)recio,.csp.  Menospreço  ,  port, 
mépris ,  dédain ,  dépréciation.  V.  Mespris, 

MENB8PRB2A1IBN  ,  vl.  V.  iir«j|>rrf . 

JMBNB8PREZAR,  v.^a.^l.'Mépriser.  V. 
Mesprisar,  Min  et  Prei,  R. 

MENESPRBBiAT,  ADA ,  adj.  ^1.  Mé- 
prisé ,  ée.  y.Metprisat  etilfin,  R. 

«ENCBTAlRAàL  ,  s.  m.  vl.  Ouvrir. 
V.  Mesteirau  et  Minist,  R. 

MENESTATRAI.,  vl.  V.  Menestairol. 

MBMEfiTBiRAU,  Menestral ,  cat.  Voy. 
âfet^eirauet Minist ,  R. 

MENE8TIER,  s/tû.^d.  vaud.  Menester, 
esp.  Ministère,-  métier,  secours,  besoin . 
tnystère,  emploi.  V.  Minist,  R. 

Peiro  de  menestrier ,  ^pierre  à  aiguiser. 

MBNBSTRA,  s.  T.  (menèstre)  ;  Minés- 
ira ,  Ital.  Soupe ,  potage. 

^ty.  du  ceh.  menestr,  ou  du  laLminiitrà, 
qu  fcrasme  dit  avoir  été  employé  dans  lé 
méine 'seift. 

MENESTRiÔ. ,  s.  m.  (meneslrél)  ;  ^,-. 
kiBSTMi.,  vl.  Menestral,  càt.   esp.  Métier 
ourrierqui  l'exerce ,  artisan ,  officier.  Vov' 
Mesteirau  et  Minist ,  R.  ^' 

MENESTRAR,lv.  a.  vl.  Foumr.  AH)y. 
ilftiiu(,R.  ^ 

MENËSTtlAU,  adj.  ant.  béahi.  Me- 
nestral,  cal.  Ouvrier.  V.JlintW,  R. 

MENE8TREI«,  s.  m.  (mcnestrèl).  Nom 
qu  on  donnait,  dans  les  Xll»*  et  XlII*«  siè- 
cles, k  des  musiciens  ambulants  ou  espèces  dé 
bouflbns  qui  couraient  les  tatnpagnes  et  les 
châteaux  pt)ur  amuser  ceux  qui  voulalel^t 
les  entendre,  et  se  procuratentalnsi  un  mov^n 
d  existence. 

Éty.  du  lat.  ininister  bû   mtiii'f(rah)r 
exécuteur ,    domestique  ;  minisldlus  .  en 
basse  lat.  ou  de  rtthor  htstrio,  V.  Minist 
Rad.  * 

^  ??™S^^*?  »  ••  *°  }}'  Q">  ««erce  un 
meuer.  V.  MestHrau  et  Minist ,  R. 

BmNfe»t^E8  s.  m.^vl.  Monastère. 
V.  Mounaslier  et  Mono  ,  R. 

B1»IE8TRÈT .   s.  m.  dg.    V.   iffiiei- 

trier  et  MinUt.  R.  ^  * 

«BNB^TRttR,  s.  m.  (roenestrié); 
itaNvMBK.  Ménétrier  qui  joue  du  violon  pour 
faire  danser.  ^ 

Éty.  du  lat.  minus  histno ,  selon  les  uns 

t.^.T^^^^^  '  •"'^•*>^  *««  «"très.  Voy!    , 
iviHIff ,  Itid.  -\r> 

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(m 


MEN 

\  ETA,  S.  fmeoé,  éto).  dl.  et  bas 
lim.  Bigot,  ott ,  Ciaxoérot.  V.  Bigot. 

M.  Béronie  dit  qu'il  j  a?iit  autrefois»  i 
Tulle»  ô/tsmenHUê  en  titre,  dont  les  unes 
étaient  attachées  à  l'ordre  de  Saint-François» 
et  les  autres  à  celui  des  Carmes. 

C'est  contre  «Ues  qu'on  fit  le  complet  soi- 
▼ant  : 

Bevam  un  e&p 
Sw  fasian  un  jour  très  menetas  » 

Bevam  un  eop , 
El  n'en  begueroun  ires  plem  hroce; 
Opei  se  dUion  à  VaurÛha 
Bevam  n^eneara  una  rouquilha 

Aguotn'ei  pat  trop, 

M5NBTA»  s.  f.  (menétott)  »  d.  bas  lim. 
Petite  fille  qui  compose  sa  figure  et  sa  mise 
comme  si  tout  ce  bas  monde  lui  eût  été  indif- 
férent :  Un  aire  meneta,  un  air  composé. 

MENBTA,  s.  f.  Nom  que  les  mineurs  de 
houitte»  du  département  des  Bouches -du- 
Rhdne ,  donnent  à  la  houille  sèche. 

MENBViLHOUN ,  s.  m.  (  mene?ill6an  ). 
V.  Merevilhoun, 

MBHOâMâB,  s.  f.  (meingànes  )»  dl. 
Flatteries ,  caresses. 

MENGAB»  ?.  a.  tL  liffl.  Manger.  Yoy. 
Mangear, 

MBNBS ,  vl.  V.  Mem. 

flBNIGA.Cast.  Alt.deDo»tn<eo»v.  cm. 

MENlGOUN»d.  m.  Dîm.  de  DonUnko, 
Y.  c.  m. 

lKBNlER,s.  m.  (meînié);  ■■ovQoomA, 
TAtfliKii  »  TAiiiBB ,  dl.  Souchc-mère  de  châ- 
taignier »  létard  de  châtaignier  franc  »  dont 
on  recèpe  chaque  année  les  jets ,  qui  8er?ent 
à  greffer  en  flûte  les  châtaigniers  sauvages. 

Étj.  de  mena,  mine»  et  de  ier,  la  mine 
desgrefles. 

MENIEB»  s.  m.  tI.  Mineur ,  qui  fouille 
les  mines. 

Ëty.  de  mina  et  de  ter. 

MBNIER  ,  s.  m.  vl.  ummmm  ,  mbmma  ,  mb- 

mcKA.  ifiner ,  anc.  cat.  Mine,  minière.  Voy. 
Mina, 

MENIERA ,  V.  Mènera. 

MENIO,  IGA.  adj.  (menig,  igue).  Petit, 
menu.  Y,  Menut  et  Jftn»  R. 

Mes  quing  sen  aboutat  nalura 
Enta  meniguo creadiro. 

D'Astros. 

MENIOARIA,  s.  f.  (menigarie) ,  dl.  Fu- 
tilité. V.  Afin  »  R. 

E  n*espas  ûo  menegaria. 
D'Astros. 

MENIGABIA»  S.  f.  dg.  FutUilé  chose 
de  peu  de  valeur.  V.  Htn,  R. 

Qu*es  mon  or ,  ni  majpierrario  t 
Aquot  n'es  qu'yo  menigario. 

Tu  eonuprenderas  milhou^ 

Peou  mouyen  d'yo  menigario. 
D'Astros. 

MENIL»  s.  m.  vl.  Habitation  »  hameau , 
^illaffe ,  d'où  les  noms  de  lieu:  Blane-men' 
il,  Menil-montant.  V.Mas,  R. 

MENIJIIOUN.AI  »  s.  m.  (méni-moun-âl); 


MEN 


TA 

MtvA,  BMUA.  Colin-maillard,  sorte  de  jeu 
où  l'un  des  joueurs,  qui  s'appelle  aussi  Colin- 
maillard  ,  poursuit  les  autres  avec  les  yeux 
bandés,  et  reçoit  les  coups  qu'on  lui  porte 
jusqu'à  ce  qu'en'  ayant  saisi  un»  il  le  divine» 
sans  le  voir. 

MENIMOUS,  OOBA»  adj.  (menimôus  » 
6use).  Fantasque»  d'un  goût  difficile. 

MENINA,  s.  f.  (menine)»  dg.  Jasm. 
Grand-mère. 

MENISTRATION,  S.  f.  d.  ?aud.  Admi- 
nistration. V.  Administration  et  JIftn ,  R. 
MENUrrRE,  s.  m.  d.  vaud.  Ministre. 
y.  Ministre  eiMinist. 

MENIT »  IDA  ,s.  d.  bétra.  Enfant,  pe- 
tit garçon ,  petite  fille. 
Éty.  du  lat.  mtfmltie.  V.iftn,  R. 
lIENJADOR,OiaA,  adj.  vl.  Mangeable, 
V.  c.  m.  et  Mang ,  R. 

MENJAN.  ANA,  adj.  vl.  Moyen»  enne. 
V.i#e/aiietifed»,R. 
MENONA,  S.  f.  fmenéne).  Épingle.  Avril. 
MBNOR,  adj.  vl.  Menor ,  esp.  cat.  Petit» 
plus  petit ,  moindre  ;  Det  menor,  petit  doigt. 
V.  Mendre. 
Ëty.  du  lat.  fnttior,m.  s.  V.  Min^  R. 
MBNORET,  adj.  vl.  Dim.  de  menor  ^ 
moindre ,  inférieur ,  plus  petit  ;  susbtantive- 
ment  cordelier.  V.  iiftn,  R. 

MENORETAT,  s.  f.  vl.  Minorité.  V. 
Minourilat  et  Min  »  R. 

MENORIA ,  s.  f.  vl.  Uinoria  »  esp.  In- 
fériorité, y.  Min,  R. 

MENOTA ,  s.  f.  (menôte).  Dim.  de  man , 
menotte,  petite  et  jolie  main.  V.  Maneta  et 
Man^H. 

MENOTA8  »s.  f.  pi.  (menôtes)»  ManeUe, 
ilal.  Menottes. 
Éty.  du  lat.  maniées,  m.  s. 
MENOUN ,  s.  m.  (menéun)  ;  raftAMAv  , 
rMmANAT  »  MMT«».  Bouc  châtré  que  Ton  des- 
tine à  la  conduite  des  troupeaux,  sonnai  lier. 
Menon  en  français,  désigne  une  chèvre  du 
Levant  dont  la  peau  sert  à  faire  do  maro- 
quin. 

Éty.  L'auteur  de  la  Statistique  des  Bon- 
cheS'du-Rhône  ,  classe  ce  mot  parmi  ceux 
d'origine  ligurienne»  maïs  il  nous  parait 
qu'il  vient  comme  menatre  de  menar ,  parce 
que  ces  animaux  servent  de  conducteurs  aux 
brebris  quand  elles  vont  de  la  montagne  dans 
la  basse  Provence ,  et  vice  versa  »  on  du  grec 
(Aév$v)c  (mendès) ,  bouc  V.  Men,  R. 

Praires  menouns,  frères  mineurs ,  corde- 

liers ,  par  corruption  du  lat.  fratres  minores. 

MENOOTAR»  Garc.  V.  Emmanoutar. 

WENBABf  A ,  S.  f.  (meûorébie)  ;  dL  «m- 

BomA,  wÊsmmomMO.  Un  tantsoit  peu. 

Éty.  Altér.  de  mendra  bria ,  une  petite 
miette.  V.  Min ,  Rad. 

MENEE ,  adj.  vl.  Moindre  V.  Menére  et 
Min,  H. 

MEURE  »  S.  m.  vl.  Mineur*  V.  Minour 
et  Jftn,  R. 

MEN8  ,  adv.  comp.  (  mens  )  ;  matmm , 
noKv,  Mm,  HMfr,  MM»  Mwoi.  Meno ,  îtaL 
Menos ,  esp.  port.  cat.  Moins»  en  plus  petite 
quMHîté. 

Éty.  du  lat.  mtni^,  moins,  dont  on  ÙAi 
mifif, jar  coatractÎMi  et  casuHannnii  Vojp. 
Iftni 


MEN 

Do&u  ment,  du  moins. 

iétmifnf,  au  moins. 

En  wuns  de  ren ,  en  moins  de  rien. 

Au  mens  que  H  pensarem  »  lorsque  nous  y 
penserons  le  moins. 

Fentr  en  démens ,  se  dessécher. 

Ai  agut  eent  mens  una  garba ,  j'ai  eu  cent 
gerbes  moins  une»  c'est-à-dire»  quatre- 
vingt-dix-neuf. 

Ni  mai  ni  mens,  ni  plus  ni  moins. 

A  tout  toumens,  adv.  à  tout  le  moins. 

De  mens,  vl.  sans  faute  de. 

MBN8»s.  m.  vl.  Esprit»  pensée,  mémoire, 
souvenir. 

Éty.  dn  lat.  mens ,  mentit,  m.  s.  Voy. 
Afefit  »  R. 

MEN8A,  S.  f.  vl.  Mesa ,  esp.  Mensa,  Hal. 
Mense ,  table  à  manger ,  revenu. 

Éty.  du  lat.  mensa,  m.  s. 

MEN8CREIRE ,  v.  a.  vl.  ■«— T«m«. 
Mécroire,  ne  pas  croire. 

MEN8IO ,  vl.  V.  Jlfenlion. 

MEN80NAR,  vl.  V.  JlfeiiKanar. 

MEN80NGIER ,  vl.  V.  Messongier. 

MEN80NJA,  s.  f.  vl.  HnioiioA»  ntsM- 

«A»     MSfffOlimiA»    MSMOWJA,    MBltOBOA.   McU- 

songe.  V.  Messongea. 

MENBOUNAR ,  v.  a.  (meînsonnè) ,  ëg. 
Nommer  »  mentionner.  V.  Noumar  et  Jlen- 
tiounar, 

tty.  V.  Jlfem,R. 

MEN8PENDRE ,  V.  a.  v1.  Menospreciar, 
cat.  esp.  Mépriser.  V.  ilfîn,  R. 

MENSPENRE,  vl.  y .  Mesprendre. 

MENSPREIZAR,  V.  a.  vl.  wnmanm. 
Menospreciar,  cat.  esp.  Mépriser,  dédaigner. 
V.Jfm.R. 

MENSPRENDRE ,  vl.  V.  Metprenirr. 

MEN8PREZABIEN  »  vl.  V.  Mespris, 

MEPI8pREZAR»vl.  y.MesprisOT. 

MBN8PREZO,  vl.  V.  Mespris. 

MENBORA»  s.  f.  V.  muiiba  ,  iinvmA.  Me-  ' 

sure,  sagesse,  raison,  modération»  règle. 
V.  Mesura  eiMesur ,  R. 

MEN8URACIO»vl.  T.  Mensuratio. 

MENSURATIO,  S.  f.  vl.  mitimACio.  Ml- 
ivraitone,  ilal.  Mesurage»  commensurabilité. 

Ëty.  du  lat.  mensuratio,  m.  s.  V.  ^fenir,  R .  ' 

MENBVENIR,  V.  a.  vl.  ifCivenire»  lUl. 
Ravaler ,  abaisser,  avilir. 

MENT,  radical  pris  du  lat.  mentis,  gén. 
de  wMns,  âme,  esprit,  sens,  faculté  de  penser,  * 
entendement,  qn'on  fait  venir  du  grec  |a£voc 
(ménos) ,  mouvement  violent  de  l'âme .  mais 
qui  se  prend  aussi,  selon  Vossîus,  peur 
âme,  esprit  :  Nam  jaevck  etsiproprii  anisni 
impetum  notet ,  tamen  etiam  animum  eîm- 
plicUer  notasH  videtur ,  d'où  :  dementia  , 
démence.  ^^ 

De  mentis,  par  apoc.  ment;  d'où  :  MÊènt- 
al,  Mentata-wunt,  Coument,  Cou-mentari, 
Cou-ment-ar,  Cou-ment-at,  Cou^ent-atour, 
De^nunê-ifkir ,  Dament  ,^  H^ev-WRt^yar, 
Ment'Or,  A*metîk^ver, 

De  dêmentiA,  par  apoc.  et  cbwgemenl  dm 
t  en  c,  demenc;  d'où  :  Des-menç-a,  A-mentif  . 
a ,  Mené ,  Mens-sangea ,  Men-iumiers. 

MENT,  désinence  qui,  jointe  k  un  adjectif» 
donne  naissance  à  des  adverbes,  ma»  q«i 
alliée  à  un  verbe,  produit  des  snbstentifs  qoî 
indiquent  ooe  chose  lûle  dans,  le  mm  a»nt 
verbe. 


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MEN 

chose  fondée. 

Maumu-ment,  de  maneo ,  j'avertis,  un  mo- 
nument étant  fait  ordinairement  pour  perpé- 
tuer la  mémoire  de  quelque  haut  fait. 

Instru-meiU  ,  de  instruo ,  Je  bélis  »  je 
construit. 

Mou-merU,  de  mw€0,)e  me  meus,  je  passe. 

Liga-wMntf  de  ligo ,  je  lie. 

Tour-mentrdetorqueo,  je  tourmente. 

MENT,  et  par  ait.  mm,  mi,  désinence 
dérivée  du  lai.  mentis,  gén.  démens,  esprit, 
manière  de  faire ,  qui  étant  ajoutée  à  un  ad- 
jectif,  sert  à  composer  la  plus  grande  partie 
^es  adverbes.  V.  Adverbe. 

Fidêla-ment .  d'une  manière  fidèle. 

Generala-mênt,  d'une  manière  générale. 

Finala-mêfU,  finalement. 

Pôulida-menl,  joliment. 

Agreabla-ment,  d'une  manière  agréable. 

La  désinence  metil, concourant  à  la  forma- 
tion des  substantifs,  n'offre  pas  un  sens  aussi 
clair,  car  atramentum,  testamenlum,  ne  signi- 
Âent  pas  esprit  du  noir,  esprit  ou  manière 
de  la  télé,  a  moins ,  et  c'est  notre  opinion 
particulière,  que  le  mot  menf,  esprit,  n'ait  été 
prk  pour  l'essence  de  la  chose ,  et  pour 
chose  ;  de  manière  que  oframenhiffi  signi- 
fierait la  chose  noire,  l'essence  du  noir, 
Ustamentum,  l'œuvre  de  la  tète ,  etc. 

3êENT,2.  radical  dérivé  du  latin  mentiriy 
msntiar,  mentir,  formé  de  mnif,  mentis ^ 
pensée ,  invention. 

Demefifiri,  parapoc-  ment;  d'où:  ifent^ 
MeniHda ,  ifeni-tdor,  Jffti^tr,  Des-mentir, 
MenM,  Ment-iàa,  Menl-iso,  tio».  Ment' 
Mr,  tua ,  Menteur  a ,  Des  mentit,  MenHr-e. 

MENT, s.  f.  vl.  Mente,  cat.  esp.  port, 
ital.  Esprit,  pensée, manière. 

Et  y.  dn  lat.  «letilû ,  gén.  de  mens ,  m.  s. 

IKNT,  d.  va«d.  11  ou  elle  ment;  de 
msfOtr. 

La  boca  que  ment  auci  l'arma. 
'       La  bouche  qui  ment  tue  l'âme. 
De  las  tribulations. 

MENTA ,  s.  f.  (méinte)  ;  pAows ,  coomv. 
Menta,  ital.  esp.  cat.  Mants,  ail.  Nom  qu'on 
donne  presque  indistinctement  à  la  menthe 
verte  ou  baume  vert ,  Mentha  viridis ,  Lin. 
plante  de  la  famille  des  Labiées ,  cultivée  à 
catise  de  l'odeur  agréable  que  répandent  ses 
feuilles  quand  on  les  écrase.  V.  Gar.  Mentha 
angustifàlia,  p.  313  et  à  la  Mentha  genlUis. 

Êly.  du  grée  (A<v(b  (mîntha),  menthe  ou  de 
(xîvOoc  (mintbos). 

Les  poêles  ont  feint  que  Minthe  était  une 
fille  du  Cocjte  changée  en  cette  plante  qui  en 
a  retenu  le  nom.  Cette  fiction  exprime  les 
fimestes  eCR?ls  que  les  anciens  attribuaient  à 
la  menlhe;  on  lui  attribuait  lapropriété  de  dé- 
truire la  conception. 

XBliTA-D'nvAflp* ,  s.  t  Nom  qu'on 
donne ,  à  Valensoles ,  à  la  tanaisie.  Voy. 
Tanarida, 

XENTA-nBA,  8.  f.  Nom  qu'on  donne, 
4lans  le  même  pays ,  Valensoles,  k  k  menthe 
iMvage.  V«  Mentastra. 

imiTA-FoiA,  s.  f.  (méiiite^f<Me) ,  dg. 
Msatbe  rîdée,  Mentha  rugosa  ;  Foanwède. 

WŒNTA-vm^êiÊBm ,  s.  f.  (méinle-dé* 
4|ardSft).  Nom  qu'en  donne .  aux  environs  de 
Tottloase,  k  la  tanaisie.  V.  Bamu. 


MEN 

MBNTA-DB-poOTt,  s.  f.  (méinté*d^pdus).  f 
Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de  Tou- 
louse, à  la  menthe  verte.  V.  Menta. 

MENTA-DM-KAtToaM ,  S.  f.  (méinte-dés- 
rastéuls).  Nom  qu'on  donne ,  aux  environs 
de  Toulouse ,  k  fa  menlhe  sauvage,  Mentha 
sylveslris,  plante  de  la  famille  des  Labiées. 

SIENTA-SAI.VAAKA ,  s.  f.  (méinle-salbàt- 

fe).  Nom  qu'on  donne,  aux  environs  de 
bulouse  ,  a  la  menthe  è  feuilles  rondes , 
MenUiarotundifoliOf  planle  de  la  famille  des 
Labiées. 

MENTABUT,  UD A ,  adj.  d.  béarn. 
Renommé,  ée. 

Éty.  de  mentum,  sup.  de  fimnini  et  de 
abut,  V.  Mem,  R. 

BIBNTAG,  tI.  U  ou  elle  nomma,  fil  men- 
tion. 

BIENTAGDDAMENT,  adv.  vl.  Spéciale* 
ment,  particulièrement.  V.  Ment,  R. 

MENTAI.,  AI«A,  adj.  (mèinlàl,  aie) ;  imi- 
TAo.  Mentale,  ital.  Mental,  esp.  port.  cat. 
Mental,  aie,  oui  s'exécute  avec  l'entendement, 
c'est  l'opposé  de  verbal  :  Ouresaun  mentala , 
oraison  mentale,  qui  se  fait  sans  proférer  des 
paroles. 

Éty.  du  lat.  mentalis,  m.  s.  fait  de  ment  on 
de  mentis,  esprit.  Y.  Ment,  R. 

HENTALAMENT ,  adv.  (meintalaméin); 
Mentalmente,  ital.  esp.  port.  Mentalment, 
cat.  Mentalement,  par  la  pensée. 

Éty.  de  mentala  et  de  ment,  d'une  manière, 
mentale.  V.  Ment,  fi. 

MENTASTRA,s.  f.  ( meintâstre ) ;  mt- 
vAtvii*  ,  AMu«TA«Tm4.  MenioHf ,  esp.  ital. 
Mentrasto,  port.  Nom  commun  à  la  menlhe 
sauvage,  Menthm  sylvestris.  Lin.  et  k  la  men- 
the à  feuilles  rondes  ou  baume  sauvage,  JHeM- 
tha  totundifolia.  Lin.  plantes  deb  fam.  des 
Labiées,  communes  dans  les  fossés  et  dans  les 
lieux  marécageux.  V.  Gar.  Mentha^  1, 2  et  3, 
p.  313. 

Éty.  de  msnto  et  de  astra ,  mentastrum, 
en  latin. 

MENTASTEB,  8.  m.  (meioUstré).  Voy. 
Mentoêlra;  dans  quelques  contrées  de  la  Gas^ 
cogne ,  on  donne  aussi  ce  nom  au  marrube. 
V.  Bimen-HblH. 

MBNTAII  ,?1.  nenellerappelle,  fait  men- 
tion. 

MENTAUCKJT,part.  vl. Parié,  entretenu, 
mentionné,  renomme,  cité. 

Éty.  de  mentum,  sup.  de  memini,  Voy. 
Mem.  R. 

MENTAURE,  ▼.  n.  vl.  Mentovare,  ital. 
Rappeler,  citer,  vanter,  célébrer,  mentionner. 

Éty.  de  menttim ,  sup.  de  memini ,  se  rap- 
peler. V.  Mem,  R. 

1IENTEIFE8,  adv.  (memteifés).  Mainte- 
fois,  plusieurs  fois. 

MENTENER,  vl.  V.  ManUner. 

MENTENIR,  vl,  V.  Mantenir. 

MENTENT,  adj.  et  8.  vl.  Dépensier. 

MEifTiDA»  s.  f.  (meintide),  dg.  Menlida, 
cat.  Mentira,  esp.  Mensonge,  invention. 

Ëty.  du  lat.  mentiri.  V.  Ment^  R. 

Car,  al  eieele  que  sen,  eouberto  d'or,  de  «pdo, 
La  mentidoe«dloiit#«l  play. 
Jasmin. 


BIEN 


«27 


s.  m.  vl.  Hnranu.  Menti- 
4ir t^  Mm4irpÊê ,  eap.  perL  Mutléiar^f 


ital.  Menteur,  régime  de  awneîrf.  V.  Ment, 
Rad. 

MENTIUB,  8.  m.  vl.  ManUtlina,  cat. 
ital.  Mantilla,  esp.  ifatUtl^, port.  Manteau, 
mantelet,  mantille.  V.  Mani,  R. 

MENTILHOUN,  S.  m.  (  meintilhéun  ). 
Noyaux  des  fruits.  Gare.  V.  Meoulhaun. 

MENTILL.  s.m.  vl.  Manteau.  V.  Man- 
teou  et  Mant,  R. 

BIENTION  ,  8.  f.  (meinlie-n);  jamm. 
Menzione,  ital.  Afencûm, esp.  Mencào,}^Ti, 
Meneià,  cat.  Mention  ,  témoignage  ou  rap- 
port par  écrit  ou  de  vive  voix. 

Éty.  du  lat.  mentiUmis,  gén.  de  menHo.  V. 
Mem,  R. 

MENHONAR,  ▼.  a.  (meintionâ):  mw- 
touiiAm,  inBim<»«*A«.  Menztonare,  ital.  Mensio- 
nar,  esp.  port.  Mentionner,  faire  mention. 

Éty.  de  mention  et  de  ar.  V.  JUffii,  R. 

MENTIR ,  V.  n.  (meintir)  ;  &Aiv«Aa.  Menr 
tire,  ital.  Mentir,  esp.  port.  cat.  Mentir,  dire, 
avancer  comme  vraie,  une  chose  qu'on  sait 
être  fausse. 

Ëty.  du  lat.  msnttri.  V.  Jfsnl.  R.  2. 

Sensa  mentir,  sans  mentir,  à  ne  pointmen- 
tir,  en  vérité. 

Lou  mentir,  le  mensonge. 

MENTIR ,  V  a.  vl.  Fausser  :  Auber  men- 
tir, fausser  un  haubert,  déchirer,  rompre.  V. 
Esmêntir. 

Éty.  du  lat.  mentiri.  V.  Ment,  R.  2. 

liENTIRE,s.  m.  vl.  Menteur,  mensonge 
employé  comme  sujet.  V.  Meniidor  et  Ment 
Rad  2. 

MENTIRO,  V.  Mfentiron. 

MENTIRON ,  S.  m.  vl.  mmmwmA.  Dim.  éa 
menton,  petit  menton. 

MENTIT,  IDA .  adj.  et  p.  (metnii,  ide]  ; 
■LA»,  «AAii  uamm  Grain  mal  nourri. 

Ety,  de  Ment,  R.  2,  et  de  U. 

MENTUO,et 

MENTIZON,  s.  f.  vl.  Mensonge,  men- 
terie. 

Ses  mot  de  mentiMùn ,  phrase  sourcnC  em* 
plovée  adv.  pour  sans  mentir,  en  vérité. 

Éy.  du  lat.  mentiHo,  m.  s.  V.  ifsnr,  R.2. 

MENTO,et 

MENTON,  tI.  V.  MenUmn. 

MBNTONBT ,  vl.  V.  Mentounet. 

MENTOR,  s.  m.  (meintér);  i/efilors,ital* 
Mentor,  guide ,  conseil ,  gouverneur.  Voy. 
Ment  ,  R. 

MENTOUN,  radical  dérivé  du  lat.  «mh- 
iwm ,  menlon,  d'où  :  Menio,  Menioun,  JTtn- 
loun-el,  Menloun-iera. 

MBNTOUN,8.  m.  (meinteun);  Mento, 
ilal.  Menton,  émineoce  qui  termine  la  face 
iottrieurement. 

Ëty.  du  lat.  m«ii(um,  m.  s.  V.  MenUmn , 
Rad. 

Mentoun  de  houiê ,  instrument  de  buts  dont 
les  cordonniers  se  servent  pour  polir  les  ta- 
lons des  souliers. 

MENTOUNET,  S.  m.  (meintouné).  Dim. 
demcNlouii.  Petit  menton;  menlonne^,  pièce 
qui  reçoit  le  bout  d'un  loquet  et  le  tient 
fermé  ;  lalen  d' une  lame  qui  préserve  le  tran- 
chant. V.  ilfefitoufi,  R. 

MBNTOONIBRA,  8.  t  (meîntounién). 
MenUmnièie  »  bandage  propre  à  envelopper 
le  menton  ;  partie  d'une  coeSe  qui  passe  sous 
cette  purtie. 


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(i2â 


msi 


Ely.  de  menUmn^  eid^la^term.  Iwa, 
yf^  c.  m. 

MENTRASTBs  8.  m.  ▼!.  Menthe  sauva- 
ge. V.  MentaMra. 

Étj.  du  lat.  merUùêbrHm.  V.  Bfenla. 

MENTRE^  QUE ,  prép.  (meinlré  qué)^ 
DBMBinrais  90s.'  à/tnire  £tfè,  ital.  Mientra» 
^€,  esp.  Mentré,  cat.  Tandis  que  :  Menirp 
tant  y  cependant ,  pendant  que. 

Éty.  dé  i'ital.  mentrê  gue» 

MENTIIBTANT,  adv.  (  meintre-lânj , 
dg.  Mentretant  ,  cal.  Cependant ,  tandis 
que. 

■BNTIIIT ,  vl.  V.  ilfendnï. 

MENTOR ,  USA ,  UA ,  8.  et  adj.  (  mein- 
lâr,  use,  ue);  iinmmA.  Mtntitore ,  ital. 
Mentirosoj esp.  port.  Menteur.  Y.  Mestoun- 
gier. 

Êly.  du  lat.  tnentire,  et  de  ar,  celui  qui 
ment.  V.itrffU,  R.  2. 

BfENTURA,  adj.  dg.  Menteuse.  Voy. 
Jl€n(ttr^iàa,etiffnl,  R.  2. 

MENUDA ,  s.  f.  (menùde) ,  dl.  Foprnitiire 
dç  salade ,  menues  herbes ,  cerfeuil .  civette , 
roquette,  estragon.  V.  Bmeis  herbaê^Fi- 
nat  herbas  et  Mvn,  R*  , 

MENUDALH,  s.  m:  Menudûll  i  cat. 

MENUDALHA,  8.  f.  Voy.  Mttmdaria  et 
Hin.  Rad. 

MENUDALHAjS.  f.  (menudâille):  msiic- 
0faiA ,  MKOTWAïAA ,  McmiDAïA.  MenudoU,  cat. 
I^  fretin ,  la  menuaille ,  toutes  sortes  de  pe- 
tites choses ,  petites  monnaies  ,  petits  pois- 
sons.  béatilles ,  etc. 

Êty.  de  menuda  et  de  aJh ,  tout  ce  qui  est 
menu.  V.  afin ,  R. 

MENUDAMEN,  vl.V. 

MENUDÂMIMT,  adv.  v1.  wmnmjkmmm. 
Menudament,CBi.  Menudamente  ,  esp.  Uû 
nudam€rU0  potl^  Minutamente,  ital.  Petite- 
ment .  menu ,  peu  à  peu,  en  petits  morceaux. 
V.  Min ,  R/ 

MENUD^H.v,  a.  (menudé);  MnratAm. 
Amenuiser,  couper. par  petits  morceaux, 
hacher,  diviser  ei^petites  portions. 

fity.  de  menutr^  eide  Jalerm.  act.  ar,  ren- 
dre menu.  V.  Min.  R. 

MENUDARIA,  a..f.  (menudafie)  ;  hmo- 
»4tB,  MBKVDAUiA-  Mînuties,  petits  morceaux, 
menuailles,  petites  monnaies.  y.Menudalha. 

Éty.  du  lat.  minvSus ,  V.  JtfMi ,  R/ 

MENUDAT,  ADA,  adj.  et  paft.  vl. 
MOTOCT.  Rapetiasé ,  ée.  V.  Mïn,  R. 

■BNUDBR^ad|j..comp.  vL  Plus 
V>  Meinudier  et  Min ,  R. 

MEmmET ,  ETA ,  ad^  dim.  vl.  JfMi- 
4el,  cat.  Menudito ,  esp.  Tout  menu ,  tout 
petit,  rapetissé;  léger;  adv.  légèrement. .Vay* 
Min,K. 

MENUDET ,  8.  m.  (menudé),  dl.  ?  ^ 

Que  Vy  ajutquoêde  lentillos ,. 
Fideous ,  menudets  et  ourdiae» 
Michel. 

KENUDEIA^  8.  f.  vl.  Ténuité,  faiblesse,, 
maigreur, délic^iiesse.  V.  Jftfi,R. 

MENUDH»^  npBA»  B.  vl.  Marchand  dé^ 
tailleur  ou  détaillant. 

ftty.^e  menudà  et  de  ter,.  V.  Iftti ,  R. 

■OniUDIER,  adj.  vl.  mipvsimi,  wmmvmm» 
Chélif ,  mesquin,  menu,  petit,  oioÎQdri,  inr 
fépèur.  V.  Min,  R. 


MEN 

^  Bij^fPpiERAliEBIT  ,  adv.  (menndiera- 
mein^Ge  mot  est. employé,  dans  les  Stat.  de 
Prov,  dans  le  seqs  de  :  de^n  maiti  à  la  main. 
V.  JWn.  R. 

'  MEflUETj  9r  m.  (menue)  ;  wft^onvwj. 
Menuet,  sorte  de  dan^  d'une  simplicité  no- 
ble et-éiégante ,  dont  la  mesure  efH  à  trois 
lerap8;  air  sur  leqiiel'4>n  la  dançe. 

Ëty.  du  lat.  minutes ,  meo^j ,  parçç  qu'on 
•y  fait  de  petits  pas.  V.  Min ,  R.      ^ 

L*Âbbé  Brossard  et  Ménage  prétendenlque 
cette  danse  tire  son  origine  du  Poitou. 

I^  menuet  se  dansait  d'abord  sous  la  forme 
d'un  8  ;  mais  le  nommé  Pécour  lui  donna 
celle  d'uB  2;  plus  élégante  et  d'une  ex^tion 
plusJacilç. 

*  BIENUEUSA-,  8.  f.  vlr  Diminution.  Voy. 
i|«n,H. 

MENUGUET^  Aub.  V.  Menuet. 

MENUGÙET^,  s.  f.  V.  Manugueta  et 
Jtftn,R. 

MENIIISAR ,  V,.  a.  (mçmiisa]  :  wK^mmj^ 
Amenuiser,  rendre  plus  mincç,  plus  menUi 
ei|  parlant  du  bois.  ' 

Ëty.  de  menut,  menu, mince,  de^û  on 
ttti ,  porte ,  et  par  extension  planche ,  et  de 
la  tenu,  act^  ar.  On  a  fait  par  contraction 
menuitar;  litt.  amincir  les  planekesy  ou  du 
lat.  mttMifre ,  diminuer,  minuUy  et  de  la 
term.  aet.  or,  minuitiar,  et  pas  eupboni# 
fi|enai#ar.  V.  Min,  R. 

MBBIUiaARIA,  8.  f.  (menuîsarie) ;  mmmv 
sABiA,  moimsAinB.  Menuiserie,  art  du  menui-r 
sier*,  Iç  iravail  qu.'i}  faite 

Ély^  de.fiiaiiiit#et  de^la  term*^  aria.- V«  le 
mot  précédent  et  if4fi ,  R. 

MENUISIER,-  s.  m.  (menuisié).  uMitn. 
Menuisier,  ouv^rier qui  fait  en  bois  des  ou- 
vrages plus  petits^  et, plus  délicats  que  celui 
du  cbarpentieir ,  et  destioés^en-géiiéralypour 
l'intérieur  des  maisons. 

Êty.  de  menuieei  la  term.  t^ ,  ou  du  lah 
minutariue ,  dérivé  de  miniitea*  menu ,  dé- 
licat. V.  iTtn ,  R. 

Noël,  Dict.  desOrig.  dit  que  c'est  pav  un 
arrêt  de  la  cour,  rendu  le  4  septembre  1332^ 
que  les  menuisiers  s'appellent  ainsi.  Aupara- 
vant, on  les  nommait  huehere,  ou  huiêsier$ 
de  la  huehe^  de  rftiiÛ4>ù  porte  que  les  me- 
nuisiers confectionnent. 

Lee  principaux  ou^ile  dont  se  servent  lee, 
n^uisiers  y  sont  : 

LE  BEG  D'Ane ,  V^  BtdMmh. 

LR  BOUVEMEKT,  nbot  «{ul  s«rt  ApMy«•ifo•..4pq$jpu' 
LB  B013VKT  .  V 
LA  DOtJaNB .  V. 
L'ÉTABU .  V.^ttur, 
LEFEQMQIR.eiMaa 
LA  QOUQE,  V.^Coty*4. 
LE  GVILLAUinS  ,  V.  tmlkeoumt,, 
LB MAILLET.  V.  Mmu*, 
LA  BCÈCHE  ,  V.  Mteha, . 
LE  RABOT ,  V.  Bmhet  tt  Phnrn,^ 
là  RACLOIR ,  V.  JImImt. 
LA  RAPEt^  V.  Bm^. 
LÇ^lIFLAI^.  y,BiJlm4*. 
L'ÉQUE^RE ,  V.j£jc«^r».. 
LE  TRV8QVIN ,  V.  Trmquim. 
LE  SBRCf^T,,  V.  Sêffft, , 
LE  YILEBREQÎJIN  .  V.  r(n^fvywii, 
LA  SCIE  ,  V.  SfiTvfa  et  5«rr«« 
LA  VARLOPH ,  V..  9^mftop; . 

Les  menuisiers  donnent  le  iiMi.4'MMa^#, 
à  4a  réunion  de^  outils  iodispeosaUatpoor 


-travailler,  tels  qu'un  établi ,  des  «orlsfM ,  m 
^tl/a«tne ,  na  feuiUeret,  un  ra6ot ,  den  et^ 
seaux ,  un  fermoir ,  un  valet ,  un  MotlisC , 
une  fçuerrs  et  des  scies. 

Opérations: 

CORROYER  ,  applaiiir ,  Jtmmt  ,  actire  i  U  mÀtm  W* 

m  r  Mil»  mfmm  éfÊlmtmr, 
DEfiILLARDER,  aégnwtir    l«  bote    avMt   i|m  4«  la 
oarrojrtr. 
^         nÉOITER  ,  Hifr  1«  ptèç«  ,  trloB  ù»  Iwgwrs  n  lc«  loa- 


OLGAVCHIR.,  drcMMtWM  pUmIm  nr  mm  pwmnt  <m 


MENUR,  8.  m.  (memiïr).  Meneor,  chef 
d'une  séditioiM  conducteur.  V.  Afynaire. 

MENUSAR,  dl  V;.  Menuitar  et  Min,  R. 

IIENUSARIA^  V.  JKfimîaaitta  et  if tiH  R . 
<  MENU8A8,  s.  f.  pU  (menéses).  Fressures, 
menuailles ,  débris  de  viandes.  V.  Jfiti  ^  fi, 

MENUSW,^  8.  niudg«  iCmiusMr,  %.c«(ia* 
«t  ifitirlU 

MENUBIER",  V.JIf«iitim#r. 
^   MENU8TRIER,,  AU.  de.  Menesktier ,  iw 
iC^  m.  et  Jfifiût,  R. 

'  MENUT,  s.  m.  Un  des  noma  dujeresso» 
alenois,  dans  le^  département  des  B.-du-Rbk 
V.JVaatoicfietlfm,  R. 

MENUT.  UDA,,adj.  (menu ,  ùde) : mst 
MiA,  HEMOD.  Minuto,  ital.  MenudOytsp,  Miur 
dp,  port.  Jlfenud,  cat^Menu  ,  délié,  qui  apea 
jde^.volume,  peu  de  grosseur.  qui.e6ide  petila 
taille, mince;  fig.  qui  a  peu  d'impoctanoe. 
.   Éiy.  du  lat.  minutuSf  m.  s.  Y.  3HHf  R. 

B^attor  menut^  anc  béam»  mena  bétafl.\ 

mENUT,  8.  m.  Le  menu,  les  petits  objelt, 
le  menu  d'un  repas  :  Au  mewiil,  vl.  endâiiU 

M^NUVIA,  s.f.*  fmenûviejk;  mbtovima» 
Nom  qu'on  donne,  à  Cages,  au  pois  dei 
champs. ^V.  ifenuviUboiin  et  MtMf  R. 
-.  MENUYHiHOinCjS.  m.(menQvi|l6Qo): 

MBMOVIA,  MBiroVIUiA,  CBSB-BS-CAM»,  CmBB-«A&v 

▼Aop.  Poia^de^cb^^lâpfl,  PiaaiN  aroanft ,  Lin. 
plante  de  la  fam..de8.I4gumîneiises ,  qu'on 
Irouve  dans  les  cbaïQps.  Y.  Mi%  R. 
i  MENUZAR ,  V.  a.  vl.  Al^rfiiifar,  anc.  esp. 
Jf^nurcar^,  ital.  Dimipoeryamohidrir.  Yoy. 
Myiif  R.' 

BfENUZER,  adj.  vl.  Menu.  Y.  Jfin,  R. 

BfENUZIER ,  vl.  Y.  Jlfsiiti4)îsr. 

BÉENÙZEETR,  IIÇTRA .  adj.  fmena»^ 
i^ré),  dl.  De  mçnuisier,  qui  tient  k  la  menai- 
ëerie.  Y.ilftfi,R. 

V       S'iinet^tidélUkbwsieffreL 

Dé  to  coumpagni  menuixiejra. 
A,,  Fabre. 

"  MBNZ,  vl.  Moins.  Y.  Mima  et  Mim^  R. 

MENZOl^GA,  vl.  Y.  Messonge. 

MENZUNZERS,  adj.  et  S.  m.  vl.  Menleor, 
mensonger.  Y.  Ment,  R. 


HBQ 


BiEO  i  pron.  poss.  vl.  Mon,  mien. 
.  MEOiiA ,  8^.1.  iwâiMA,  MBiaA,  — iMaj  hb- 
tiou^n  MwmojLy^  «  mBOutA,  mbsoi.  ,  mmouk  ,  vK 
ifeoflov,  esp.  iIftdoUa,  ital.  Moelle  «et  |>ar 
anaL  centre,  milieu,  moitié.  Y.  JfoMisla. 
i  MEOLHON ,  s.  m.  vl.  Moelle  »  c«Mr , 
noyan.  Y.  Ifeonlàoim  et  Meoedh^B. 

MEOIXA,  8.  f.  vl.  Moelle.  T.  Mm^i^^ 
JfondsIaetJfcotii^R. 


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WÊBéD ,  pr.  PN088,  (mèoo),  d.  b»  lim.  Mon: 
Lau  meout  le  mien.  V.  Miou, 

II  âigmfie quelquefois  mon  ami  :  Ooumiùu! 
oh  là,  mon  ami. 

MEOU-MNisAT,  8.  m.  (mèou-rovaà).  Miel 
rosat  ou  rbodomel. 

MEOUGA ,  8.  f.  (manque) ,  dl.  Manque  : 
Moun  fuiil  a  fach  wuouea,  mon  fusil  à  raté. 
V.  aie. 

MEOUFA,  S.  f.  (mèoufe);  mmwwwé^.  Un 
des  noms  de  la  rate  des  animaux*  V.  RaUla 
et  BUsquêt. 

MEOOFE,  BOVTAf  adj.  (meéufé,  eôufe). 
Pâle,  blême,  décoloré,  en  nùlant  du:  Tisage. 
y.  Paît.  ^      t-" 

MBOVOLA,  V.  MtmdOai 

MEOVLA,  V.  Meoulha  et  Mioulh,  R; 

MBOULHi  aM«oH»i»  radical  pris  du  lalînH 
mêduUa^  moelle,  formé  de  medtiM,  qui  est  au 
milieu,  parce  qiieJa.HKiielhii  oceupe  lecenUe 
des  os  ;  ou  du  grec  {AUftXbc  (muelos),  m»  s.^ 

De  mêéMBt^  par  apoc.  ei  changement  de 
«ron  en,  m^dcmtf^el  par  la  suppression  de  d, 
meùull,  meoulh;  d'où  :  Meoull-a  ,  Méol-a, 
Mtolk^au ,  Meall-a ,  Meoulha ,  iftout^^mn , 
Meoulk-ouê,  Miul-^,  Mevoul-a,  Mevaulh- 
oim,  Mesoulray  Mefout^  Meiol-a ,  Mefolh-a, 
Jlfsf-ouL 

De  medyUa,  par  apoc.  wudul,  par  laOrans- 
posiUon  de  e  et  deii,  mudel  et  moudel;  d'oil. 
jroMdfi-a,  ilfoMe(-a#,  JlfoMO-a ,  Mfm»-êla , 

MSQULHA;  V.  Mouâd^  et  ifcsiiljb ,,  E. 
p»ur  mie  du  pam,  V.  M^uila;^ou  le  dit  aussi 
quelquefois  iron.  pour  graisse.  V.  GtaUsa. 

MJBOemouif-,  s.  m.  (meouilléon);  mb- 

VOOtaoïtt,  BOnJAH,  CUUÇim  ,  MASHAtaO^By^MSt- 

•SIQpr,  0i,  etoib  mmqfnonfif  psmnuMvii.  NojaU, 

partie  dure  et  ligneuse  qui  protège,  la  semen- 
ce, de  plusieurs  Xruils,  i^runcs»  pèches,  cerir 
H»,  etc. 

Êly.  de  meimlha ,  moelle ,  etde.1â  teruL 
angm^  oiiii,  grosse  moelle.on  moelle  dure»  V. 
JHfùulh,  R.  . 

On  donner  aussi  le.nomde  msoiilAsiin, 
noyau,  aux  premières  gerbes  qui  forment 
le  commencement  d'un  gerbier,  et  en  géné- 
ral, à  tout  commeocemenl d'une,  chose  qu'en 
entasse« 

MEOVLBOm,  OUSA;  adj.  (meouilléus, 
éuêe),  d.  bas  liuL  MiOdloêo ,  iial.  Meduloio , , 
esp.  MiduUoso,  por|.  Moelkoi,  .euse ,  doux  « 
au  toucher^  mou. 

Ëty.  du  lat.  miAMôs^,  m.s.  y.  iTeoiOft^R 

KEOU^S.  ▼.  a.  (meduré),  d.  baa  lim.. 
Mouvoir.  V.  ilfa^rs  et  Jfonv,  R.. 

imOU8SA«  8.C  (miousse)^  dl.Jtale-.  V 


Vna  meonasa  yuncupimgnomnaia^, 
Qu'avian  wèiêmt£m4iarbounada.'. 
Favre^ . 

MBOOVA,  8.  f.  (méotre).  Uit  des  noms 
ât  la  maure,  selon  M.  Atrfl.  V.  âfaum. 

aBODVB.s.  m.-(raèou?é)^Nom  langue^ 
dooen  du  mélèse.  V.  âfeT^et  Mti,  R.  2.  ' 
^■■pWBi  »-  ni,'(mèonsé).  Vo^  Mthtl 


port.  liai.  Pur,  frai,  fin.  ^ 

Éij.  du  lat^nsms,  m.  •. 


MER 

llBR,Tl.Ilouelle  paye,  punit,  récom- 
pense. 

MBRA,  s.  f.  (mère).  Pour  mère,  V.  Maire; 
pour  vapeur  histérique.  V.  Jlfati-dematre^et 
MaUr,  R. 

MERAT,  adj»  vL  MMATs.  Pur. 

Êty.  du  lat.  meru$,  m.  s. 

MERAUDE ,  vl.  V.  Màraedûi 

MERlLDT ,  nom  d'homme  (meràou).  Mè- 
raoti 

Patr.  SaîniMéraot,  querËglise  honore^e 
23  février, 

MERAVEULLAR,  vl.  et' 
.    MERAVELAB,  y.  ^eravelAor. 

MBRAVELHA,  vl.  Merveille,  y.  Mw- 
oeZ&aetAftr,  R. 

MERAVELBADOR,  vK  yoy,  Msravt- 
liuUrt^ 

MER AVBLHAIRJ& ,  adj.  MnAviuAm,. 
maATBUiAiioa.  Admirateur,  émerveillé,  admi-. 
rant,  s'émerveillent,  y.  JIftr,  R. 

MERAVEl^HANaA^  s.  f.  vU  Bierveîlle. 
y.  ilfir,  R. 

MRRAVELHAR ,  V.  a/ V^^  kbbatbhaab,^ 
msAvuAAs.  Jlfarave^ar,  cal.  MaraviUar, 
esp.  ifaravt^r,port.  Maravigliare ^  ital. 
Emerveiller,  étonner.  V.  Mir,  R* 

MERAVELHOZAMENT ,  adv.  vl.  Mer- 
veilleusement. V\  Mir,  R. 

MERAVILHA,  S.  f.vL  Ëtonnement.  y. 
Mir,K.ti3i0rvelhm4 

RŒSRAVILHAR  SR, -Y.  r.  vl.  S'étonner, 
admirer,  y.i/tr,  R.  et  Meravelhar, 

MBBAVÏÏLBOB.,  OSA ,  adj.  y|.  «savu.- 
LOS,  M^BAviuiofl.  Merveilleux ,  euse;  éton«- 
nanU  V.  iftr,  R.  et  Mervelhoui. 
.    llERAVILBOZAllEN,.adv.vl..Merveil- 
lausement.  y.  Jfir,  R. 

MERAVUXA.  vl.  y.  Meravelha^ 
j    MERATILLADOR,  et. 

MERAVUJLAIRE,  vl.  y.  Meravelhaift.y 

MERAVILLAR ,  vl.  y .  Meravelhar. . 

BfERAVnXIOS^  et 

MERAVnxOS,  vl.  y.  Merûtilhosi:^ 
.    MBRATTIXA^vL  y.  if«raoe[Aa. 

MERATA,  dl.  Alt.  de  Muralha,  v.  c.  m.^ 

MSRC,  1,  MAM,  wumctÊt  radical  dérivé  du 
latin  m«rcart,  mereor  ,  acheter,  trafiquer, i 
d'où  mwcans  «marchand  ;  merealut  r  mar- 
ché ;  merx^  mercis,  mercerie,  mercier  ;  eom^ 
mercitim,  commerce;  mereuriMs,-,  mercure^ 

hB  wurtiêi  gén.  de  merof  ^,  marchandise , 

Sir  apoc.  mire  ;  d'où  :  Merc^ ,  Iferc-or , 
ere-aipMercad^ire,  MeneaA-<in^  Mârcand" 
eyedc,  Mereand-ejar  ^  Mirecad-Ur^Mér- 
cant-ilha,  Mere-eria ,  Mere-Ur^  C<m-4Mre- 
€ ,  Coumerçwor ,  Coumer^atU ,  Mere-^ro  ,* 
Ifarcuri-ati,  JfereufMei  »  Jlfereoiir ,  Jfer- 
amit-e^Mer^rei,  Merewrûala,  MeriM. 

De  mare ,  par  le  changement  du  e  en  eh; 
û'ohiMareh-and,  anda,  Marehand-ar, 
Marehand-nty  Mdrchàndoun.,  Macehand^ 
wa,  Mttrehand'Ot. 

De  merCf  par  le  changement  du  e  en  eh^ 
«ifrrfc;.d'où  :  Mmieh-andf  Moith-aLi  • 

MERCf  2,  inwcB,«BMi,  radical  dérivé dil: 
Mn  mereef.mereedtr,  salaire,  récompense,^ 
formé  de  merare,  mériter  |  gagner  par  son> 
gravait 

*  Dftiiisrtf«r,par  apooAm^rerd^oè  vMtnre^i, 
Wért-e ,  Mertei-ar^  Mmeen*ari ,  Re-merci' 
àr,  Rm^rtia-w^m ,  M^rê-tjar,  Mesee, 


am 


629 


Marche,  Mare-y^  Re^marci^ar,  ite-mor  cto- 
ment^Mers-e. 
aœRGA-,  s.  f.  anc.  béam. 

Rubriea  de  merca ,  d  repreêalhas. 

Merea  no  se  pot  impetrà^  que  V impétrant 
dequtra  no  aya  agut  très  vegadoi  reffUus  d$ 
JiMlieto»  Fors  et  Cost.  de  Béam. 

MERCA,  s.  f.  (mèi-ce);  «ma.  Espèce, 
quahté  :  Aquot  es  pas  d^aquetla  merça ,  ce 
n'est  pas  de  cette  qualité,  de  cette  couleur, 
en  parlant  des  cartes. 

Ety.  dé  mercis  f  gén.  de  merw^  marchan- 
dise, y.  Merc ,  R. 

BIERGAGIO;  S.  f.  vl.  Ck)mmerce ,  trafic. 

Ëly.  du  lat.  mereatio ,  m.  s.  y.  Mère,  R. 

MERCADAlRA,.,s.  f.  vl.  Marchandise , 
négoce,  y.  Mère  ;  R. 

MERCADAIRAR,  ▼«  n«  vl.  Négocier, 
trafiquer,  y.  ir«rc,R. 

biergadairet;  s.  m.  vl.  Petit  mar- 
chand, y.  Marchandoun, 

Éty.  de  mereadoire  et  de  H.  Y.  Mère,  R. 

MERCADAIRIA,  s.  f.  vl.  Négoce,  trafic; 
marchandise.  V.  Ai;erc^il. 

MBRCADAL ,  S.  m.vl.  Mereadat,  cat. 
Mercado  ^  esp^  Mercato  ,  ital.  La  place  du 
marché,  le  marché. 

Eiy.  du  laL  mereatus ,  marché ,  on  de 
mercat  et  de  at,  \,  Mère ,  R. 

MERCADAMENT,  adv.  vl.  Déterminé- 
ment,  parti  pris ,  conclu. 

Étv.  de  mertady  marché,  et  demenf,  d'une 
manièrejflrétée.  y^  ilferc,  R. 

HERGADAN ,  S.  m.  vl.  ifardUind,  v.  c. 
■iw  etJferf,R. 

MBRGADANA ,  S.  f.  vl.  Ustensile  de 
commerce.  V.Mere,  R. 
''-  MERCADANIER,  S.  m.  vU  Marchand, 
trafiquant,  y.  Aferc,R. 

MERCADAR,  V.  «»  et  n^  vl.  ■— r^«>«.^« , 
ttncAMDnAB,  wnmcADiMMi  Mereadejar,  cat. 

e>rt.  Mereadear,  esp.  Mereanteggiare,  ital. 
archander,  acheter,  «commercer,  faire  mar- 
ché. y.Marcandegear  et  Mire^  R. 
>  BIBRGADARIA,  s.  f.  vl.  hocabawa. 
Jtfereaderto ,  cat  esp.  .Jfereadarta ,  port. 
Mereanzia,  ital.  Marchandise,  y.  Jlfere,  R. 
MERflADEIAv  S.  f.  vk  Biarchandise.  y . 
Jlfarc/iandûa. 

Ëty. de k basselat  «Mrenliira.  y. Mere^ 
^Rndi' 

MERCADEIAR,  vl.  y.  Marcandegeor 
tiMero,K. 

MEROADBJAV,  vK  Mmodefar ,  cal. 
y.  Marcandegear  et  ilferc,  R. 

MRRCADIAI..  s.  m..vl.  Marché,  yoy. 
JfarcaletiTere,  R.  ' 

MERCAPMR,^  vl.  y.  Mereadar. 

MERCADIBIRA ,  vl.  y.  Mereoditra. 

KERCADIRR ,  s.  -m/  vk<  MBMABoom  , 
nBCATovB.  MêreadiTf  cat.  esp.  Mereador^ 
port.  Mereadante^.  italr  Marchand,  com- 
merçant, trafiquant.  V.  Mère ,  R. 

Ce^nom  de  profession, .  est  devenu  un  nom 
propre. 

MRRCADIRRAr'.S.  f.  vl.  nKAoïnmA, 
■MMTAMBMMi.  Mtrcadcra  ,  esp.  Marchandé , 
commerçante,  trafiquante,  y.  Mère ,  R. 

MERCAiROlâfS.  m.  vl.  Boutique, son 
contenu,  y.  Jfffc,  R. 


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690 


MER 


MER 


lOWCAlfDARUS.  t1.  Alt;  de  Mmr- 
éhandùas,  f .  c.  id.  et  Mère .  R. 

MERGANDBUm,  vl.  V.  Mtreaiar.ei 
Mareandegear. 

MERCANDUAll ,  ▼.  a.  et  D.  tI.  mmca- 
MJAA.  MMCASAM.  MarchiiMler ,  commercer, 
aégooer.V.JIfércR. 

BIBRCUMTILHA ,  8.  f.  (  mercantille  ). 
MercaDtille,  coimnerce  de  pea  de  valeur. 

ÊtY.  V.  Mère,  R. 

MERCANTILHA ,  adj.  f.  Mercantille, 
qui  concerne  le  commerce.  V.  Mere^  R. 

MERÇAR,  V.  a.  (merçà);  viMAm.  Mar- 
chander. V.  Mareandegear. 

Êty.  de  Mare,  R.  et  de  ar. 

BIERÇARIA,  8.  f.  (merçarie).  V.  Mer- 
eeria . 

MERGAT,  8.  m.  dff.  V.  Marcat ,  plus 
usité  eiMere,  R.  vl.  abondance  ,  arrange- 
ment, convention  de  prix  d'une  chose. 

Grand  mereat  i  avia ,  il  y  avait  grande 
abondance. 

MERGE  et 

MERGED,  8.  f.  (mercê);  Merce,  cat. 
Merced,  esp.  Mereé,  port,  mereè,  ital.  Pitié, 
miséricorde.  V.  Merci  et  Mère,  R.  2  ;  grâce, 
don,  récompense,  indulgence. 

£ty.  du  lat.  mereei,  mereedis,  m.  8. 

MERGBIAN,  p.  pr.  vl.  ^mmcwt^d^ê,  Re- 
merciant, en  remerciant  ;  méritant.  V.  Mère, 

R.â. 

MBRCCIAR,  ▼.  D.  vl.  KncnnnAm,  im- 
cBYAm.  Mercenegar ,  anc.  cat.  Accorder 
merci ,  avoir  compassion  :  Aver  merci ,  te- 
merder;  rendre  grâce,  prier,  implorer,  sup- 
plier. V.  iferc,  R.  2. 

MERGE JAIRE ,  8.  et adi.  vl.  — rTAi—. 
Demandant  merci,  suppliant;  rémunérateur. 
V  Mère  R.  2. 

WBBCEJAMBff,  8.  m.  vl.  Supplication. 
V.  Mère,  R.  2. 

VERGENARI ,  ARIA,  8.  et  adj.  (mer- 
oenâri,  àrie);  Mereenart,  cat.  Mereenario, 
ital.  esp.  port.  Mercenaire,  celui  dont  on 
paie  le  travail ,  qui  ne  se  fait  que  par  on 
sordide  intérêt. 

Ély.  du  lat.  mêrcênarius ,  fait  de  mereee, 
récompense,  salaire,  et  de  arime,  celui  qui. 
V.  Mère,  R.  2. 

MERGBNBIAR,  ▼.  D.  V.  Merceiar  et 
Mère,  R.  2. 

MERCBraUAR,  ▼.  D.  vl.  Mercenegar, 
cat.  Avoir  pitié;  (aire  miséricorde.  V.  Mère, 
Bad.2. 

WÊEMCaaSMt  a(Q.  vl.  Mereemr,  anc. 
cat  MereenderPtUMt.  esp.  Méritant,  misé- 
ricordieux. 

ÉtT.  de  JtferesfyR.  2^  salfire,  récopupense. 
V.  irere,R.  2. 

MERGBR ,  vl.  Mmrcir^  cat  V.  Mercier. 

MRRCBRIA ,  s.  f.  (mercerie):  mmcaha. 
Mêreeria^  ital.  esp.  caL  Mereemria ,  port. 
Mercerie ,  le  commerce  des  petites  choses 
fXk  fait  de  marchandises,  mbaos,  galons, 
fil.  etc. 

Ely.  du  lat  «#nr,  wmeie,  marchandise, 
et  de  aria,  toutes.  V.  Mère,  R. 

aOBRCES,  s.  f.  vt  (hatitode,  merci, 
marchandises. 

Êty.  du  lat.  «urées,  récompensa.  Voy. 
Iftre,  R.  2. 

MERGBT,  vl.  V.  Mnetf 


,  vl.  y,  Meraj^Ti» 

BIERGETAIRE  ,  vl.  V.  Mere^aire. 

mRCBTAMBN ,  S.  m.  vl.  Pitié,  mi- 
séricorde, indulgence,  supplication.  V.  Mère, 
Rad.  2. 

MERGBTAN  ,  S.  vl.  Demandant  merci 
V.  ir#re,R.  2. 

MERGETANT,  adj.  vl.  Miséricordieux, 
seryiable,  compatissant,  k>on. 

Éty.  du  lat.  mitericort ,  ou  plutôt  de 
mereee ,  récompense.  V.  ifere,  R.  2. 

MERGETAR,  vl.  V.  Merceiar. 

MERGETARE ,  adj.  vl.  Sensible. 

Éty.  de  f?ifrcee ,  récompense.  V.  ilferc, 
Rad.  2. 

1IERGHADARIA8  ,  S.  f.  pi.  vl.  Um. 
Marchandises. 

MERGHADIER,  S.  m.  vl.  V.  Marchand. 

MERCHAND ,  vl.  Alt.  de  Marchand  , 
V.  c.  m.  et  Merc,  R. 

MERCHANDIA,  vl.  V.  MarOiandisa. 

MERGHAT ,  S.  m.  vl.  Marché.  V.  Marcat 
et  ilferc,  R. 

s.  f.  (merci)  ;  mbmb  ,  «ncp  , 
.  Merci,  ital.  Merced,  esp. 
Merci,  pitié,  miséricorde,  grâce,  faveur, 
compassion:  Senea  mereed,  sans  compas- 
sion. 

Éty.  du  lat.  mercet ,  mercediê ,  prix , 
parce  que  d'après  les  anciennes  et  particu- 
lièrement d'après  la  loi  Salique,  les  pkis 
grandes  peines  pouvaient  se  racheter  h  prix 
d'argent,  Casen.  V.  Merc,  R.  2. 

iferett,  je  vous  remercie,  je  vous  suis  bien 
obligé. 

MERGIEA,  IBRA,  S.  (mercié,  iére)  ; 
Mereero,  esp.  Merce%,  cat.  MercHro,  port. 
Mereiajo,  ital.  Mercier,  marchand  qui  vend 
en  gros  ou  en  détail  de  la  mercerie. 

Ëty.  de  mère,  et  de  îer.  V.  Mereeria  et 
^ere,R. 

■BRCIT  Mit  vBiiof  D«  LA ,  Les  pères  de 
la  Merci,  ou  Ordre  de  la  Rédemption  des 
captifs. 

Cet  Ordre  religieux  prit  naissance  à  Bar- 
celonne ,  en  1223. 

Éty.  V.  Ifere,  R.  2. 

MERCOU  , 

MBRGOUIRB  , 

MBRCOOIROIf , 

IIERGOOIROOU ,  et 

MERGODR,  vl.  Sont  autant  de  noms 
de  lieu  consacrés  autrefois  à  Mercmv,  d'où 
sont  dérivés  les  noms  propres  de  Merecmr, 
Mercurol,  Mpreoire,  Jfereoiitre.  V.  Mère , 
Rad. 

1IBR<;rS  ,  vl.  y.  Mereree. 

MBRGRBS,  vl.  ncm.  MiereoUe,  em. 
Mercredi ,  troisième  jour  de  la  semaine.  V. 
Dtfliseree  et  ifere,  R« 

Del  Mereuri,  to  sapehaU, 
Es  le  mercres  aissi  wmnai$. 
Brev.  (f  Amor. 

MBRCORI,  Tt  JferevH,  cat  V.  Jfer- 

MBRGURIALA.  s.  f.  (mercuriale).  Mer- 
coriale,  assemblée  da  parlement  qw  ae  te- 
nait le  mecredi,  après  la  Saint-Martin,  et  le 
premier  mercredi  d'après  la  semaine  de  Pâ- 
ques, poor  la  réformalion  des  abus  dans  Tad- 


ques, 

IlliimiUatîon  de  la  justiee; 


qoefiii- 


sait  ce  jour  là  lepréMdenl;%.répriBÉ 
reproche. 

Éty.  da meeridi,  ym  tnqod  m\gm 
les  assemblées.  V.  Iferc ,  R. 

Cette  espèce  de  triboml  de  Geone.^ 
institué  par  les  ordomunoei  de  Chiiiei  Vl 
en  1493  ;  de  Lom  XU,eDi496,dpsbi 
claration  d'Henri  11 ,  de  tS5i. 

MERGURIAU ,  S.  m,  (mercariâoijiii 


■AmcoT-rBti ,  màMKtmutÊ,  Jfircorelk,  ti 
piémont.  ^erenriofe,  esp.  Jfercvml.ï 
esp.  Mercuriale,  foiroU.tigMble,»» 
guette  ;  MercurialU  anim ,  Lio.  pbÉ» 
la  famille  des  Euphorbiaccfs,  qo'oilfr 
partout  V.  Gar.  If ermriaRi.lell^ 
316. 

On  donne  les  mêmes  noms  àu«= 
riale  sauvage,  mercuriale  de  nortapu 
chou  de  chien  ;  MercuriaUsfermM 

Ces  deux  plantes  soolèmoUiMkirt» 
tives;  on  les  emploil  80Bïenl(l«w> 
vements,  d'oi|  les  noms  de  Ci9*^^' 
Poirole, 

Éty.  du  lat  •n«»^'l«^'?"^^, 
que  de  Mercure, 
cette  plante.  C'est  < 
chap.  5.  que  les  L       ,     .. 
rtolte,  et  les  Grecs  Urm-m^P' 
même  signification.  V.  MtrcX 

HBRCURIBL.  n^^M}^ 
èle);  mmmcvmMV,  ^^^<^^^^^^!^Sli 
esp.  port  cat.  Mercuriel,  *:2^J, 
est  fait  avec  le  mercure  oufi"^ 
mercure.  ^. 

Êlf .  du  lat.  mercuHalU,  »«*^ 
riui.  V.  Jlferc,  R.  .  .  t 

MERGURO,  S.  m.  Mirevt,^^^^ 
curio ,  esp.  port.  ital.  Metoj^' Tr^ 
planète  qui  est  la  plus  rapro««"r; 
difinilé.'^** 


mercurwMjWmwjm^ 
5,quidkoofrillei«»» 

e8tdelà,dilPfiK>^ 
»  latins,  l'ippeiW"^. 


meretire. 


te  planète  n'est  éloignée *'Sjj 
moyenne,  que  d'environ ^^ 
les.  Son  diamètre  est  <le1^'^  ^ 
solution  diurne  est  io^^^riis 


Ety.  de 
commerce.  .  v.^k 

Cette  planète  n'est  éloignée  w^-- 
tance 
de  lieues. 

sa  révolution  diurne  est  incon* 
mouvement  périodique,  «^off^  . 
s'eiécute  en  87  jours,  2S  beorj'g 
tance  moyenne  de  la  terre  «l**  ' 
204.  lieues.  .^«^^fc^ 

Nevrton ,  prétend  que  li  cMjJ  ^, 
mière  du  soleil  sont  sept  fow  pl«  Tj 
râbles  sur  lasurface  de  »«"^Kg 
de  la  terre ,  ce  qui  rend <«***JJt^ 
bitable  pour  des  êtres  semblww'^ 

En  1800 ,  Schroeter ,  décoofntJHJ 

636,  ans  avant  J.-C.P!t«80«*' 
le  cours  de  cette  planète.    ^. . . 


et  impr.  «Apcvae*  ""^'iVjij 
vif,  métal  blanc,  liquide  jo^^ 
an  dessous  de  iko.  <l'tt^*"^i^ 
dont  la  pesanteor  spéci6qae  e^  j 
rean  distfllée.  comme  13,  Seslàl.»' 
cube  pèse  950  livros..  . 

Éty.  du  lat.  mereurtiii.  V. i^i 
Le  mercure  s'unit  avec  betowj 
taux  d'où  résoltentdesmélaBgesqiO' 
me  amalgames.  .^, 

Ceingal,d^conMâei 
des  plus  utiles  dans  les 
arts. 


4à 


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l  MER 

^     Od  prétend  qac  la  premike  flriiie  4e  mer- 
cure m  découverte  50  ans  avant  J.-C  y  à 
"  Analdea,  eoEapagne. 
i>      Od  altribae  géoéralenieDt  à  Beranger ,  me- 
^  decia  de  Carpî ,  la  découverte  de  la  propriété 
'  antUypbiHlique  du  mercure  en  1520. 
L^     MERCZ ,  8.  f.  yl.  mmtê  »  JHerce ,  ital.  Mar- 
ti cbandise,  mercerie. 
»     Èty.  du  lat.  merx ,  m.  a.  V.  Mère ,  R. 

*  MERD,  radical  dérivé  du  lai.  merda, 
•'  merde ,  excrément ,  qu'on  fiiit  dériver  du  grec 
I  *  {jipoc  (meros) ,  partie  ;  et  du  lat.  edo ,  raao- 

*  ger»  partie  desalimenla. 

*  Bte  merda ,  par  apoc.  VMtd;  d'où  :  Merd- 
^  ayMerd'Ous,  Mtrd^alka ,  Merd-alh^un  , 
^  Merd-oi ,  Merdasi-er ,  Det-merd-ary  Em- 

merd-ar,  Dn-merd'at,  Em-mêrd^(U,  Bm- 
*'  merd-wi ,  Em-merd-ouire ,  Em-merd-out- 
^  in  Em-merdout-U,  Merdau-ier,  Merdass* 
'f*ina,  Merd-egear^  Mard-alha^  Mard-ass- 
*'ierfMard'Ou»y  Dei-mard-ar^  Em^'fnard' 
l'ar,  Em-mard-ouire^  Meard^a^  Merd-oul- 
$<ida  ,  Merdoul-ier. 

a.  f.  (mèrde)  ;  cwa-d«->lab  , 
Merda^  ital.  cat.  Mierda,  eap. 
fAlerde,  eicrémenta  et  parliculiàrement  ceux 
|.jde  l'homme;  ceux  des  animaux  portent  en 
^^  général  le  nom  de  Femla  ,  v.  c.  m. 

Êty.  du  lat.  merda,  m.  a.  V.  Merda^  R. 
Mtrda  deii  magnanê,  litière  ou  crotte. 
Merda  deis  cavaus ,  muoue,  asett  femta. 
M€fda  deis  iurit,  épreiote. 
Mtrda  deis  mouicar ,  chiure. 
Merda  deis  sangliers ,  loups  ,  laissées. 
Merda  deis  buous ,  vaecas ,  bouse. 
^  Merda  deis  lapins  f  Ubres,  calmas  ^  mom- 
ounSf  crotte, 

I  Merda  deis  cerfs ,  fumées. 
^j  Merda  deis  auceous  rapaceSp  émeut. 
t  MBUDA ,  s.r.  dl.  Le  jeu  de  l'échelle,  appe- 
^]é  aussi  mérelle.  V.  Capela, 
'  BISRDA'  DB-cMA&A ,  Sy n. 
ouguou .  selon  M.  Avril ,  v, 
^  BiBRDA-DB-coucoT,  dg. 
'^.e-eouguon, 

^'     Bl£iU>A-DK-COII«0<M) ,    8. 
^OUgÛOU)  ;  WSBBA  DB   CIOA&A, 

»  «T.  Gomme  de  cerisier  ou  gomme  de  pays. 
'  BIBRDA  DB#o  BMMBy  8.  f.  Un  des  noms 
4e  VAssa-fmHda,  v.c.  m. 

M£IU>A-rBB ,  s.  f.  Nom  bas  lim.  du  ma- 
'befer.  V,  Mâcha- ferre. 

*  lCEIU>ALHA,s.f.(mardaiUe);MAMAuiA» 
'rsKAASA.  MerdaiUe^  troupe  importune  de 
''etild  enfants,  racaille.  V.  Marmalha. 

^  Éls.  de  merda  et  de  la  term.  atiia,  tout. 
^.Merdr^. 

8i  m«  (  flnrdailloun); 
Petit  Borvewu  V.  ifenUwttar 


.  de  Merda-de- 
.  c.  m. 
Voy.  Merda- 

t  (merde-dé- 

DA 


iMtrA.fk. 


»  s.  (merdarie)  »  dl.  Grosse  de 
er.  mâchefer. 

KSaRSAS  »8.  ni.  (maftiâs)  ; -AaM^  Ito^ 
fouillis  f  lieu  plein  d'ordures  ;  fig.  embarras 
i*où  FoB  «de la  peioeà  se  tirer» 

£lj.  de  mtrda  at  de  faogm.  a$.  V.  Merd, 
lad. 

MB90A»,  AMA,  s.  (aanUsi,  àase). 
lerv««BS  f  «use ,  eaisBtqni  veut  Jowr  rhooi* 
le  'de  boa  aena,  qui  fieol  entiepmMlirt  d» 


MER 

imilDAflnR,BRA,  s.  dg.  Morvenz. 
V.  Merdassier  et  ilferd  •  R. 

MERDASSIBR,  IBRA ,  S.  (mardassié, 
iére  )  ;  mabd Attisai  »  mbbbajlw)!»  .  ■saoAttsB. 
Morveux,  euse ,  petit  polisson. 

Éty.  de  merda##a  »  grosse  merde,  et  de 
t«r,qui  est  encore  dans  les  langes»  dans  la 
merde,  très-jeune.  V.  Merdf  H. 

MERDASMNA,  S.  f.  (merdassine),  d. 
bas  lim.  Petite  pièce  d'artiûce,  que  les  enfants 
font  avec  de  la  poudre ,  du  charbon  et  de  ia 
salive,  qui  ne  tait  qu'une  très-faible  explo- 
sion. V.  Merd,  R. 

MERDEOEAR,  ▼.  n.  (merdedjà) ,  d.  bas 
lim.  Ne  faire  que  de  petites  choses ,  ne 
voir  rien  en  grand,  n'employer  qee  de  petits 
movens ,  Béron. 

Ety.  de  merda  et  de  égear,  V.  ilf«rd,  R. 

MERDENGOmULIiUS ,  S.  m.  (merdeln- 
coulaïre).  Chose  qui  n'est  bonne  à  rien,  vile. 
Gare. 

MBRDOSyOtfA,  adj.  vl.  Merdoê,  cat. 
Merdeux.  V.  iferdouaet  Merd,  R. 

MBRlIOOIiADA,  S.  f.  (merdoidàde) ,  d. 
bas  lim.  ronidourtnar  la  merdoulada,  bat- 
tre la  caisse  sans  mesure  et  sans  goût. 

Éty.  d'une  ancienne  coutume  du  pays,  qui 
consistait  à  porter  avec  appareil,  un  pot  sup- 
posé rempli  de  merde,  en  battant  le  tambour, 
sans  ordre,  et  le  briser  ensuite  à  coups  de 
pierres. 

MERDOULIER,  S.  m.  (merdoulié);  ma- 
oo«BiBB.  Gadouard  ,  vidangeur,  celui  qui 
vide  les  latrines.  V.  Merd,  R. 

MERDOURIAS  ,  S.  m.  (merdooriàs)  ; 

aiABDOBBlAt,     nBOOCBlBB.     MargOUÎiliS  ,     llCU 

rempli  d'ordures. 

MERDOORIER,  S.  m.  (merdourié).  Ma- 
tière fécale.  Gare. 

MERDOUS  ,  DOSA  ,  adj.  (merdôus  , 
ôuse)  ;  MABBoot.  Merdos,  cat.  Merdoso,  esp. 
port.  ital.  Merdeux,  euse,  bréneux,  sali 
par  de  la  merde,  en  parlant  des  enfants. 

Éty.  de  merda  et  de  ous.  On  le  dit  subs- 
tantivement d'un  jeune  morveux  :  Es  un 
merdouSf  c'est  un  morveux.  V.  Merdy  R. 

MERROUiœT,  ETA,S.  m.  MABDovtBT, 
■ABDBT.  Petit  morveux,  dim.  de  merdous.  Y. 
Merd ,  R. 

MERE,  ait.  de  Maire ,  v.  c.  m.  et  Mater, 
Rad. 

MERE,  d.  lim.  Foucaud  emploie  ce  mot 
au  Heu  de  mort  :  Fau  plo  quéiau  mère  de 
fan;  c'est-à-dire ,  fau  plan  que  iou  mori  de 
fam ,  il  faut  absolument  que  je  meure  de  faim. 

MBRE-ORAND,  S.  Tire^lire,  Aub. 

MEREINOAS,  8.  f.  pi.  (  merèingues  ). 
Meringue,  espèce  de  oaasse-pain,  fait  avec 
des  blancs  d'oaufo^  delà  rapure  de  citron  et  du 
sucre, dont  on  enveloppe  des  quartiers  de 
pomme. 

MEREI.A,  vl.  II  ou  elle  brille,  relmt, 
rayonne. 

MERELAR,  T.  n.  vl.  Briller,  éclater. 

MERENDA ,  S.  f.  (meriènde  )  ;  wamamom, 
Merenda,  ital.  port.  Merienda^  esp.  Repas 

2ue  l'on  fait  entre  le  diner  et  le  souper.  Voy. 
*f0ustar. 
Ety.  du  lat.  merenda ,  m.  s. 


MËR 


631 


Mitrmêam,  asiHqui  âieèkamipri 
«iiotf  fcitiwi  flwAo  dk  cafenfur 


'opremdioi 


MBRSNDAIRE ,  8.  m^.  (mereindàlre  ) ,  d. 
bas  lim.  qui  a  l'habitude  de  goèler. 

MERENDAR,  V.  n.  (mereindâ).  Goûter. 
V.  Goustar. 

MERENDB  .8.  m.  (  merèindé  ) ,  d.  bes 
lim.  L'heure  à  laquelle  on  goûte ,  trois  heu- 
res après  midi ,  en  général  :  Es  merende ,  il 
est  trois  heures,  il  est  l'heure  de  goûter. 

MERER ,  V,  Su  vl.  Mériter.  V.  Meritar 
eiMerit,  R. 

MERETRIGI ,  S.  m.  vl.  ifeff Irtcio,  anc. 
esp.  ital.  Prostitution. 

Éty.  dq  lat.  merrtrictttm ,  m.  s. 

MERBTRiGtfiN ,  adj.  d.  vmid.  Qui  tient 
à  la  débauche  avec  les  femmes. 

Ëly .  du  lat.  merelrieus ,  m.  s. 

MEREVIA,  8.  f.  d.  d'Avignon.  V.  Mer- 
velha. 

MEREVIUIA ,  s.  f.  V.  Mervelha^  Mère- 
vilhoun  ti  Mir ,  R. 

MEREVULHAT ,  ADA ,  adj.  a  p.  (meie- 
villàj.  Emerveillé,  ée.  V.  £#maravtlfcal  et 
Mir,^. 

MEREVKIiHOUN,  8.  m.  (merevilh^un)  ; 


Pois  nains,  qu'on  donna 
à  manger  aux  pigeons  ;  Ach.  vesce  cultivée, 
Vida  saliva ,  Lin. 

MERFIE ,  adj.  (merûé) ,  d.  lim.  Engour- 
di par  le  froid.  V.  Gobi. 

MEROA.  s.f.vl.  Altér.  de  if erda,  v.c. n. 

MEROUE,  nom  propre,  (mèrgue),  vl. 
Ce  mot  est  une  ait.  de  dominicus ,  lat.  selon 
M.  de  Sauvages,  et  c'est  de  ce  mot  qu'on  a 
composé  dtifier^ue,  doumenge^  donwniea  > 
dies ,  dimanche. 

MEROUE ,  s.  m.  (mèrgué).  Un  des  nome 
do  petit  lait,  dans  le  Bas  Lim.  V.  Gaspa. 

MERGUI«I,  s.  m.  vl.  Mergulhào ,  port. 
Mergo ,  ital.  Plongeon ,  oiseau. 

MEROUT,  UDA,adj.  et  part.  vl.  Mérité, 
ée.  V.  MerUat  et  Merit ,  R. 

BIERIA,  S.  f.  (merle).  Mairie,  charge  de 
maire,  hôtel  où  sont  les  bureaux  du  maire. 

MERIANA,  vl.  V.  Af^ridtaita  et  Dî ,  R. 

MERtC, s.  m.  vl.  Prix ,  salaire,  récom- 
pense y.Mérit,  R. 

MERICA,  s.  f.  (meriqoe).  Alt.  demeltea^ 
lavure  de  la  cire  fraîchement  extraite  du 
miel.  Gare. 

Es  dous  coumo  de  meriea.  V.  Jlfel  •  R.  2. 

MERICLE8,  s.  m.  Alt.  de  Besieles^if.  c.  m. 

MERICOT,Garc.  V.  Melieot. 

MERIGOUGAR,  V.  Miricoucar. 

MERIGOOGAT ,  V.  Mirieoueat. 

MERIOIA ,  adj.  vl.  Meridik ,  cat.  Meri' 
diano,  esp.  port.  ital.  Méridien ,  du  midi. 

Ety.  du  lat.  meridiantia,  m.  ê.  V.  /)•,  B. 

lOSRIDIAN ,  s.  m.  (meridiàn)  ;  «bihibb. 
Meridiano,  esp.  ital.  Jlfertdta,  cat.  Méri- 
dien, grand  cercle  Qui  passant  parles  deux 
pôles,  coope  la  sphère  en  deux  parties  éga- 

Ëty.  do  lat.  meridiami,  sons-entendu 
eireulusy  cercle  méridien ,  parce  que  lorsqna 
le  soleil  est  dans  ce  cercle  il  est  midi  ou  mi- 
nuit dans  tOQts  les  lieux  placés  mu»  ce  même 
eerele.  T.  Langituda  et  IH ,  R. 

MBRiniàWA,  S.  f.  (meridiane),  Meri^ 
iiana,  esp.  port.  kal.  Méridienne,  Kgne  droite 
tirée  da  Kdrd-M^Sad^  dans  le  plan  (ta  mé«^ 
ridieii. 


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632 


MER 


tty.  du  lat.  «KrieNona,  qui  marqae  ie 
Bîdî.  V.  Di»  R. 

IIEBIDIANA,  8.  f.  Méridienne ,  moments 
de  repoe  ou  de  sommeil  que  l'on  prend  à 
nidi»  wnêfidUê.  V.  SteHa  et  Di,  R. 

L'usage  de  dormir  après  midi  est  très-an- 
cien; Nestor  et  Auguste ,  dormaient  quand 
ils  avaient  dîné.  Touts  les  peuples  orientaux 
et  méridionaux  observent  le  même  régime. 
Plusieurs  fondateurs  des  ordres  religieux  le 
prescrivirent  à  leurs  disciples,  et  l'instlnc  le 
donne  à  plusieurs  espèces  d'aninnux. 

MfiRIDIBN,-s.  m.  (méridien),  HÊwi- 
diono .  ital.  esp.  port.  Méridien ,  mnd  cer- 
cle de  la  sphère  ^ui  nasse  par  le  Zénith  et  le 
Nadir  •  et  par  les  pôles  du  monde ,  divisant 
la  snbere  «a  deux  hémisphères ,  4>la€és  l'un 
à  rorient  et  l'autre  à  l'Occident. 

Éty.  dn  lat.  m$ridiqnu$^  sons-edtenflu  clr- 
euluê,  fait  de  «imdtei ,  Midi,  parce  que  lors- 
que le  soleil  est  dans  «e  cercle ,  il  est  midi 
on  minuit  pour  tous  les  lieux  qui  se  trouvent 
sons  ce  même  cercle.  V.  Dt,  R. 

On  nomme  premier  wnériâien ,  celui  par 
lemiel  on  commence  de  compter  en  allant 
d'Orient  en  Occident. 

Dans  une  assemblée  <ie  savants  tenue  k 
Paris ,  en  1634 ,  le  premier  méridien  futûxév 
à  rile-de-Fer ,  Tune  des  Canaries. 

En  1528 ,  Fernel  en  mesura  l'arc. 

MERIDIONAL,  ▲!•▲.  adj.  (meridîou- 
nid,  aie);  mMDiooiAi..  Méridionale ^  ital. 
Méridional,  esp.  port  cat.  Méridional ,  aie , 
qui  est  du  côté  du  Midi  par  rapport  au  lieu 
dont  on  parle. 

Éty.  ^iu  lat.  ineridionalie, 

MBRIUHOUN ,  s.  m.  (merilhoun).  V. 
Grignown. 

MBHILHOCN  ,  S.  m.  (merilléu).  Nom 
qu'on  donne,  à  Toulouse,  aux  ers.  V.  Erre, 

HBRIN,  s.  m.  anc.  héam.  Maire-deville. 

Éty.  du  lat  major.  V.  MaJ,  R. 

Judfee  de  sa  corî,  bailee^ 
Menns,  alcadesp  ^alui. 

Fors  et  Gorst  de  Béam. 

MERINDOLA»  S.  f.  (mertndéle).  Sala^ 
de  fines  herbes  ;  jeunes  laitues  ou  niantes  de 
laitues.  V.  Menmda. 

MERINGBAMA,  s.  f.  V.  Jfartn^fMiiia. 

MERINOS,  8.  m.  (mérinos);  Marino, 
cat.  jlfertno,  esp.  Mérinos ,  bélierê  <et  brebis 
à  laine  très- fine,  originaires  d'Espagne. 

Éty.  de resp.  merino ,  errant,  vagabond; 
on  le  dit  particulièrement  des  troupeaux  qu'on 
promène  de  pâturage  en  pâturage. 

Si  Ton  en  croit  quelques  auteurs,  dit  M.  Bo- 
quilon,  dans  son  Dict.  des  Inv.  l'origine  des 
mérinos  d'Espagne,  remonte  à  un  petit  trou- 
peao  de  moutons^nglais,  donné  par  Edouard 
lli,  roi  d'Ânglelerre,  k  Alphonse,  roi  de  Cas- 
tille,  en  1345.  Cette  hypothèse  nous  parait 
toutefois  susceptible  de  contradiction.  D'^i* 
pagne  les  mérmos  furent  introduits  en  Suè- 
de, en  1723;  en  Saxeeten  Prusse,  en  1765; 
en  Angleterre,  en  Amérîmie  et  au  Cap*de^ 
Bonne-Espèrance,en  1783.  La  première  im- 
portation des  mérinos ,  en  France,  date  de 
1786,  époque  à  laquelle  Louis  XVI,  fonda 
une  ferme  expénntentale,  à  Rambouillet 

Gokimelle  avait,  aux  environs  de  Cadix,  on 
onde  qui  avait  les  mêmes  goûts  que  lui  pour 


l'agriculture ,  et  il  dit  que  cet  oncle ,  pour 
anàliorer  la  qualité  de  la  toison  de  ses  trou- 
peaux avait  fait  venir  de  la  Mauritanie,  pro* 
vince  d'Afrique,  des  béKere  à  laine  fine  pour 
1m  croiser  avec  les  trebis  d'Espagne,  ce  qu'il 
avait  hit  avec  beaucoup  de  succès.  6n  pour- 
rait croire  que  c'est  de  là  qu'^t  provenue  la 
belle  jrace  de  mérinos. 

Biogr.  unIv.  art.  ColomeTle. 

En  1350,  Don  Pédre,  introduit  les  mérinos 
«n  Espagne,  qu'il  tira  de  la  Barbarie. 

En  1*^5,  D'Espagne,  Ils  sont  importés  on 
ooese. 

En  1760,  ils  le  sont  en  Francs,  «i  AHema- 
gne  et  en  Autriche. 

En  1786.  Louis  XVI,  crée  la  ferme  expéri- 
mentale de  Rambouillet,  pour  la  propagation 
des- mérinos  en  France. 

fin  1798,  création  de  la  ferme  expérimen- 
tale de  Perpignan  nour  le  même  objet, 
quelques  années  après  on  forme  sqit  autres 
établissements  semblables. 

MEBm,  V.  vl.  Merexer^  cat.  Mereeer^ 
esp.  port.  Faire  payer,  sauver,  compenser, 
ré^mpenser,ménter,. punir,  valoir.  Voy. 
Meritor. 

Qm  Iota  VMtrw  Jawp— iff'lor  pôJètt  ctr  merir  'V.'7341. 
-Car  lOM  vw  inmaHgm  tom  Imt  pmnw  cbir  ùinefjtt. 

Éty.  du  lat.  merere,  m.  s.  V.  lfml,lt. 

,  s.  f.  (merise).  Merise ,  fruit  du 


merisier ,  c'est  une  .petite  ^cerise  à  longue 
queue,  un  peu  amère. 

Ëty.  Olivier  de  Serres,  dit  que  ce  nom  lui 
a  été  donné  par  contraction  de  amère  certse, 
maïs  il  parait  que  son  nom  lui  vient  de  sa 
couleur  noire.  Y.  Mour. 

MBRIUER,  s.  m.^merisié).  Merisier, 
e^èee  de  cerisierqui  porte  leS'Oiérises. 

Jf£it/r,  radical  pris  du  latin,  iiiertliiiR,de 
merere,  mereo, mériter,  gagner,  acquérirpar 
son  travail,  et  dérivé  du  grec  picipia  (meirô), 
partager,  formé  de  |i£p<K  (meros),  partie,  se- 
lon Scaliger;  parceque  celui  oui  mérite  a  part 
à  la  récompense,  ou  plutét,  selon  Vosshis,  de 
(itCpM  (meirô),  partager,*obtenir  par  le  fort. 

De  «ertfiiffi,  par  apoc.  wurii;  d'où:  Merii, 
JtfeHI-ar,  Merii-enU,  MerU-e^MeriU^  Me- 
rit-oiro  ,  Meritoria^meni^  Meril-oue,  Dei» 
meritar ,  A-meritar ,  Det-meritey  Mal-me- 
rensy  Mal-wurir,  Màt-mee^Mal-mirent,  Me- 
rer,  Merg-ui^  Mer-ir,  Meric,  Mer-Mi^  Mir^ . 
ens. 

HERIT,  s.m.  vl.  Mérite,  salaire,  vétri- 
bution.  W.Merit,  R.  eXMtriêa. 

Aver  merU,  être  vangé. 

HBRIT,  ITA,  aiiy.  et  p.  vl.  Payé,^,  Té- 
compensé.  V.  Merit,  R. 

MEBITA^  nom  de  femme  (mérite).  Voy. 
Margarida. 

MERITANT ,  ANTA,  adj.  (meritân,én- 
le);  wmmtwQv.  Méritant,  ante,quia  du  mé- 
rite. 

Êty.  de  if efif,  R.  et  de  ouf,  anla. 

MERITAPA,  s.  f.  (meritàpe);  puvoov, 
oncAaMT.  Espèce  de  mortier  ou  de  t>onnet 
d'argile  ou  de  boue  épaisse,  que  les  enfants 
font  claquer  en  k  lançant  avec  force  conlie 
un  coips  dur,  i'ouvertuse  enbas.  AvnU 


flER 

.  V.  a.  (mérita)  ;  ambitah. 
MerUare,  ital.  Merecer,  esp.  port.  Meritmr^ 
anc.  cat.  Mériter,  être  ou  se  rendre  digae*ile. 

Éty.  du  laC.  meriCare,m.  s.  V.  Mrrft,  R. 

Aanolie  mente  ou  famerUa^  c'est Men 
employé,  tu  mérites  bien  le  mal  qui  t'arrive. 

Aquot  famerila  commo  rotcinoiitiia  «-«- 
nnjiaiirf,  c'est  employé  comme  fièvre  en 
corps  de  moine. 

MBMTB ,  vl.  V.  MhriH. 

'MBBnWÊ,  a.-m.  vl.  Malachite,  sorte  de 
pierre  précieuse. 

Éty.  du  lat.  mero^fts,  m.  s. 

«IBRm,s.m.  fm^^;min.  iTcrlln» 
ital.  esp.  port.  AfertI,  est.  Mérite,  qudllés 
qurdonnent  droit  de  prétendre  à  l'appreba* 
tion,  à  l'estime,  à  la  considération  età  la  bien- 
veillance des  autres;  en  parlant  des  chose», 
cequ^les  ont  de  bon  et  d'estimabte;  eeifuî 
rend  digne  de  récompense  on -de  punition. 

tty.  dulatmerOiMii,  m.  s.  Y.Merit^  R. 

liBftlTOIR0,<MUL,  a4  (meritéire); 
«ttiovAM.  MeriioH.  cat  MeAorio,  ital. 
esp.  port.  Méritoire,  qui  mérite  rfrompiinss, 
on  ne  le  dit  qu'en  s^rl^  de  dévotion. 

Ëty.  de mmftet  de  oiro.  Y.  Mmi,  R. 

MBUTORI,  vl.  V.  MeriUriro. 

mdUTOBIAMBNT,  tdv.^.  vaud.Hé- 
ritoirement 

Éty.  de  meriforte  et  de  msnl.T.  MerU, 
Rad. 

HERITOUS,  OUSA,  OCA ,  adi.  (merl- 
I6us,éuse,  due).  Mentant,  ante,qoi  méfile. 
X.MeriUna. 

Ëty.  de  Merii,  R.  et  devons. 

MERL ,  radical  dérivé  du  lalm  memla, 
merle;  formé  de  mfms,  seul,  mmila,  no- 
ffien  aecepi#«f ,  dit  Varron ,  quod  wtera ,  id 
ett,  #ola  voittol,  M.  de  Roquefort,  le  ChI  ve- 
nir-du  grtc^m^  (mauros),  noir.  V.  Jfanr, 
Rad. 

De  memla,  mr  apoc.  et  suppression  de  m, 
merl  ;  d'où  :  merUe^  Merl-aî-a,  Merî-om. 

IfBHIiAlf,  s.  m.  (merttn)  ;  tumwm,  hab- 
Mit.  La  meriuche ,  merius  ou  merlan  de  tn 
Méditerranée,  ^acNi«flierhidiu,Lm.  Mer^ 
lueirn  vrUgarie,  Dict  Se.  Nat  poissoD  de 
l'ordre  des  Holobranches  et  de  la  fam.  des 
Jugulaires  ou  Auchenoptères  (à  nageoires  an 
cou),  qu'on  pèche  abondamment  dans  la  Mè« 
ditenanée. 

Ëty.  'du  lat  merlan^nt ,  Ybrmé  de  mcrît 
kteiue,  brochet  de  mer.  V.  Mar,  R. 

Le  véritable  merian ,  Gadne  mgrlempu , 
Lin.  diffère  essentiellement  du  merlan  de  te 
Méditerranée ,  en-ce  qn'ila  trois  nageoitcs 
sur  le  dos  et  qu'il  ne  se  trouve  pas  ou  rare» 
ment  dans  cette  mer.  V.  Fonfossoii  ^ros. 

A  Touten,  on  donne  aossi  te  nom  de  hmi^ 
lan  au  merlan  vert  ou  sey ,  Gadme  virene^  Gb. 
Gadueeep,  Lacep.  poiami  du  même  ^oove 
que  le  prkédent. 

v.a.  vL  MerUÊM.^^m.  Gré- 


1IEBI.ATA,  S.  f.  (mertete).  La 
du  taerie  et  les  jeonesmeries. 
Éty.  du  tet  memla.  V.  Merl ,  R 


LB,s.ai.  (mèrié) :MMo.ârsrla  al 
ifitrla.  esp.  Ilirrte  et  iTtrla ,  itel.  JVfflM .  è 
Nica.  lf«(ro,port.  iferla,  est  Le 
merte  noir,  7«rd«s  msmla.  Lin» 


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I  MER 

I ,.   l'ordredeê  PaMereauiel  de  la  fam.  des  Cré- 

jj^;  nirostres  ou  Glyphoramphes  (à  bec  k  entaille), 

^^  commun  dans  nos  pays. 

^     Ély.  du  lat.  merula.  V.  Merl,  R. 

m* 


H 
91 

« 
II 

il 
11 
I 

lÉ 
l'' 

i 


Le  merle  est  d*an  beao  noir  maia  aa  femelle 
est  d'an  roux  gris ,  les  blancs  ne  sont  pas 
aussi  rare  que  pourrait  le  faire  croire  le  aie- 
ton  :  5i  faê  aquot  te  douni  un  merle  blane , 
en  parlant  d'une  chose  qui  parait  impossible. 

Cet  oiseau  fait  son  nid  au  commencement 
de  mars;  la  femelle  y  pond  cinq  ou  six  OBufs 
d'un  verd  bleuâtre  avec  des  taches  de  cou- 
leur de  rouille.  Elle  foit  souvent  trois  cou- 
vées par  an,  mais  les  dernières  ne  sont  que 
deS,3ou4fleu6. 

Le  merle  sifle  et  est  susceptible  d'éduca- 
tion. 

MBBLB ,  s.  m.  nun.  Créneaux  d'une 
tour,  d'un  château,  d'un  mur  de  clôture. 

MBBIi^^^'aicpa,  s.  m.  tmoo  aiouibb.  Le 
merle  d'eau  ou  cincle ,  Stumui  cincluêf  Lin. 
oiseau  de  l'ordre  des  Passereaux  et  de  la  fam. 
des  Conirostres  ou  Conoramphes  (à  bec  co- 
nique), qu'on  trouve  toiijours  le  long  des 
eaux. 

£ty.  de  sa  ressemblance  avec  le  merle  et 
des  Keux  qu'il  habite. 

Cet  oiseau  est  facile  ï  reconnaître  au  plas- 
tron blanc  qu'il  porte  sur  la  poitrine. 

La  femelle  construit  son  nid  dans  quelque 
,  trou  près  de  terre ,  où  elle  pond  quatre  ou 
cinq  oBuU  blanchâtres,  longs  d'un  pouce  et 
ayant  six  lignes  de  diamètre  au  gros  bout. 

MBRLB-d'aima  ,  s.  r.  (mèriéd'àîgue): 

SOOMMOOVd'aMIIA    ,       BOVafMHOOO'DB-rALAM. 

Nom  qu'on  donne,  dans  le  déparlement  des 
B.*du-Rh.  àla  rousserole,  Tm'duê  arundU 
naeeui^  firiss.  SyMa  tordcHdeif  Meyer. 

MERLE-Bovçvnm,  S.  m.  Nom  qu'on  don- 
ne, dans  les  pays  voisins  du  Languedoc,  k  la 
paisse  solitaire.  V.  Passa  eoulUaria, 

HiBRLB-PB-cBAMr ,  Chardon  marie.  Cast. 
V.  Campar-blane. 

MEMLB'MJi^mmfkmp ,  S.  m.  (mèrlé-louQ)bàr). 
Nom  qu'on  donne,  à  Avignon,  au  merle  à 
plastron  blanc.  V.  Coularei. 

BlERLB-DBii-«oaTA«iiAt ,  S.  m.  (mèrlé- 
déi-mountégnes).  Nom  qu'on  donne,  dans 
le  Gard,  au  merle  k  plastron  blanc.  Voy. 
Coularet.  ^ 

MBRLB-aooçvnm  ,  S.  m.  vaubba.  Un 
des  noms  du  merle  de  roche,  V.  Coua- 
rouêêa  wumntagnarda^  et  du  merle  bleu, 
V.  Paêta-êoulitarif^, 

BfBRLB-MNiuTAM,  s.  m.  Un  des  noms 
du  merle  Meu.  V.  Passa-sinUUaria. 

ISERLET,  s.  m.  (merle); MAMBv,cAm- 
nu.,  cAMOT,  cMBMov.  MctIo  ^  ilsl.  Almtna, 
esp.  Ameja .  port.  Créneau ,  il  se  dit  des  ou- 
vertures pratiquées  de  distance  en  distance , 
au  haut  atu  tours  et  des  anciens  châteaux  ; 
en  vl.  merlon,  défense,  fortification. 

aiERIXTMI.  V.  a.  (merliîU),  dl.  Fes- 
tonner ou  découper  en  festons,  V.  Festau* 
f%ar;  créneler  le  haut  d'une  muraille ,  d'une 
tour. 

fety.  de  meris.  créneau  et  de  ar. 

MltlhlilW ,  s .  m.  (meriïn)  :  mabuv.  Uerlio, 
petite  corde  composée  de  troisfils  seulemem, 
unis  ensemble  par  le  tortillement  ;  par  déri- 
sion petite  folie,.  "^ 

TOM.  U, 


MER 

Êty.  H.  de  Roquefort  fait  dériver  ce  mot 
du  grec  (loupbç  (mauros),  noir.  V.  Ma%r^ 
Rad. 

MBRLOU ,  s.  m.  (mèrlou).  Nom  qu'on 
donne ,  k  Nice,  selon  M.  Risso,  au  merle 
commun.  V.  Merle  et  Merl^  R. 

BtERLOU-AiooMi,  s.  m.  Nom  nicéen  du 
cincle.  V.  Merle-d'aigua. 

MERLOU-Ds-HoopTAoïiA  ,  s.  m.  Nom 
nicéen  du  merle  à  gorge  noire,  Turdm 
atrogularU,  Tem.  Risso. 

BtERIiOU-A-rtM-wAMc ,  Nom  nicéen  du 
merle  k  plastron  blanc  V.  Coularei. 

BiERlX>u-aoiias,  S.  m.  Nom  nioéen  du 
merle  pâle,  TurduspaUidus y  Lath. 

MERIfOU-Bot» ,  s.  m.  Nom  nicéen  du 
merle  de  Nauman^  Turdus  Naumanni^ 
Temn. 

MERLOU- A-coYA-BibAiKSA  ,  8.  m.  Noffi 
nicéen  du  traquet  rieur,  Turdus  leueurus^ 
Lath.  Saxieola  leueurus ,  Risso. 

MBBLOU-copMw -p»-pptA ,  s.  m.  Nom 
nicéen  du  merle  couleur  de  rose ,  Turdus 
roseus.  Lin.  martin  eouleur  de  rose,  Paslar 
roseuSf  Rjsso ,  oiseau  qui  ne  fait  que  passer 
dans  nos  pays. 

MBBLOUPAW ,  S.  m.  (merloudén) ,  d. 
bas  lim.  ou  plutôt  t.  de  Tulle.  Homme,  qui 
se  tient  droit  et  raide  comme  une  statue.' 

Êty.  On  lit  avec  peine  l'explication  sui- 
vante de  ce  mot,  dans  le  DicL  de  M.  Béronie, 
surtout  quand  on  sait  qu'il  était  prêtre. 

Aymar,  seigneur  des  environs  de  Tulle, 
ayant  donné  tous  ses  biens  aux  moines, 
ceux-ci  lui  élevèrent  une  statue  en  pierre ,  et 
un  autre  à  Gaulse  son  épouse.  La  statue 
é' Aymar  le  don ,  prit  par  altération  le  nom 
de  Merloudan ,  et  celle  de  Gaulse ,  celui  de 
Graoula.  «  Ces  statues  furent  descendues, 
dit-il,  de  leur  niches,  en  1703,  et  eotirena- 
blement  taillées  ^  elles  formèrent  les  deux 
premiers  degrés  d'un  petit  escalier  qui  des- 
cend k  la  rivière  près  le  pont  Choisinet.  » 

MBBLOUN ,  s.  m.  (meriôun).  Jeune 
merle.  Gare. 

MEELim,  V.JtfaWiis. 

MBBLm^.Merlussa,  cat.  Merlusa, 
esp.  Merlazso,  ital.  V.  Marlussa. 

fÊEfOsVMAM^A ,  V.  Marlussada. 

BiEilLUS9AT,  AD^,  adj.  Expression 
particulière  aux  Avignonnais  :  elle  signifie 
sec  comme  merluche ,  pauvre ,  mal  en  point. 

Un  autre  ea  merluBSêpersounage. 
Hy.  Morel. 

Éty.  de  ftwlnssa  et  de  al,  fait  comme  une 
meriuche.  V.  Mar,  R. 

M^BMÂMÊBfif  s.  m-  tL  Diminution, 
abaissement. 

Ëty.  de  merwhar,  diminuer,  fait  de  mtnor, 
mtfitmtcf.  V.  MiUf  R. 

MERMANIA,  s.  f.  DiminuUon,  dédin, 
décadence.  V.ifm,R. 

V.  n.  (mermà)  ;  luouAa , 

■AB ,  âmmamAm ,  noua.  JUermar ,  esp.  cat. 
Dimmuer,  ft>aisser  de  prix  :  Lou  Uad  a  mer- 
mol,  le  blé  a  baissé  de  prix  ;  diminuer ,  re- 
trancher, amoindrir,  racourcir,  rapetisser; 
L'aigua  «lerma,  l'eau  baisse;  Lous  jours 
mermoun^  les  jours  décroissent;  Mermar 
lous  gages    retrancher  les  gages  ;  Mermar 


BIER 


633 


pelîeea,  maigrir;  ébonfllir  on  diminner  à 
force  de  bouillir  ;  Lou  Umpin  a  trop  mermol , 
le  pot  est  trop  ébouiHi. 

Ëty.  M.  de  Sauvages  fait  dériver  le  mot 
mermar,  de  verme,  parce  que  les  vers  se  ra- 
courcissent  quand  ils  veulent  marcher  ;  mais 
il  vient  évidemment  de  miuor  et  de  ar , 
devenir  plus  petit  ou  moindre.  Y.  Min^  R. 

BtBRMARtA.  s.  f.  vl.  Dimunltlon,  dépé- 
rissement. V.jiftn,  R. 

MEBMAT.adj.  vl.  msbmatx.  Diminué, 
amoindri,  affaibli,  privé.  V.  Min,  R. 

MEBME,  EBMA,  adj.  (mèrmé,  ème). 
fiioindre,  amomdri,  maigre,  desséché. 

MEBMEC,  BCA,  adj.  (merméc ,  èque) , 
dg.  Sot,  otte, petit,  ite,  imbécile? 

Éty.V.irtn,R. 

Ou  qu*au  es  Varmo  ta  merméquo 
Que  non  sab  que  la  man  genequo 
Que  toutos  eausos  eongréee , 
Après  lous  anjous  me  créée  ? 
(le  ffeu.) 

D'Astrof. 

MEBO .  s.  m.  Le  maire  d'une  commune. 
V.  Mairo. 
MEBOILL,  S.  m.  vl.  Espèce  de  plante. 

Suc  de  mentraslet  de  meroill. 
Pradas* 


MEBOU ,  s.  m.  (meréu)  ;  i 
•ov ,  k  Nice.  Le  méroq  ,  Serranûs  gigas , 
Dict.  Se.  Nat.  fiolocentrus  moroti.  Lac. 
Perea  gigas  ^  Brum.  poisson  de  l'ordre  des 
Holobranches  et  de  la  famille  des  Acantho- 
pomes  (à  opercules  épineux) ,  dont  la  taille 
atteint  a  peu  près  un  mètre ,  pesant  alors 
trente  kilogrammes. 

JWEIIOUN ,  s.  m.  d.  béam.  Melon.  Voy. 
Jfeloi«netifef,R. 

linOBNlA,  V.  Jfearomiia  et  Mel,  R. 
' ,  s.  f.  (mèrre) ,  dg.  Mensonge. 


Jou  bouy  au  ment  due  ee#  merro. 
D'Astros. 

HQBRRA,  (mèrre).  Pur,  bon? 

Ja&e  me  eei?i5Io  augi  la  terro 
De  sous  hesUds  he  grano  merro. 

D'Astros. 
I^e  l'yoUer  tros  de  magoulent 
E  que  la  primo  touto  merro 
AoUen  boutât  dessus  la  terre, 
D'ABtros. 

MEHB ,  adj.  vl.  Par,  vrai. 

Êty.  du  lat  merue,  il  ou  elle  paie ,  récom- 
pense. 

mBB$ ,  s.  f.  vl.  MBOT.  Marchandise ,  mer- 
cerie. 

Êty.  du  lat  m$r»,  marchandise.  V.  Merc 
Rad. 

MERBA ,  8.  f.  (mèrse).  V.  Merça. 

MKBBAfBIA >  S.  f.  vl.  Mercerie,  mar» 
chandise.  V.4fere,  R. 

MBR9AB,  V.  a.  (mersa),  dl.  V.  Merçof, 

■BRBARIA,  S.  f.  (mersarie).  Bfercerie. 

MERBARIA ,  vl.  V.  MerceHa. 

HERBE ,  vl.  V.  Aferri  et  Jferc ,  R.  2. 

MEBflSIEIl ,  vl.  V.  Mercier. 

aiBRTIII ,  d.  lim.  Remède.  V.  Aemedl. 


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63^ 


MER 


iiBim«  8.  f.  pi.  vl.  Marchandises.  Vof. 
Jlferc,R. 

MEHUIAâlt,  ▼.  D.  (meniillà)  ;  dl  mor 
uAii.  Amender,  èlreenmeilleQr  état ,  se  trou- 
ver mieux,  lorsqu'on,  parle  d'Ain  maladû; 
baisser  le  prix.  V.  M)iTmar, 

Éty.  Ait.  de  amlhtnurar.  V.  m\h,  R. 

MBRinLHIET,  s.  m.  (meruîllié) ,  dl.  m- 
■DusT.  Soulagement ,  amendement ,  allége- 
ment dans  une  maladie  ou  dans  la  douleur  : 
Mi  trolt€  mervlhiet,  je  me  sens  mieux. 

Éty.  du  lat.  meUoratus,  m«  s.  V.  Milh,  R. 

MERUT ,  adj.  et  part.  vl.  Mérité.  Voy. 
Jfml,  R. 

BIEBVELHA ,  S.  f.  (merveille)  ;  habvbuia, 
wnmwnJk^  ii9BATiiji4»  mama^iui^  Maravella, 
cat.  MaraviUa,  esp.  Maravilha ,  port.  ACs- 
r^viglia,  ital.  Merveille,  chose  rare,  surpre- 
nante, qui  cause  l'admiration^ 

Faire  wiervtlha ,  faire  merveille ,  réussir 
parfaitement  dans  sonétat. 

Contar  de  marvelhaê^,  dire  des  choses  sur- 
prenantes. 

À  mervdha ,  expr.  adv.  à  merveille ,  très» 
bien,  parfaitement. 

Éty.  du  lat.  mirability  formide  rêimira. 
r.Mir.n. 

MBRVEIJaA8.i«t  9M99 ,  Les  Sept  mer- 
veilles du  monde.  On  nomme  ainsi  lea  sept 
édifices  ou  monuments  suivants  : 

U  La  Mauiolée ,  tombeau  qu'Artémise , 
reine  de  Carie,  6l  bâtir  àMausole,  son  époux, 
dans  la  ville  d'Alicamasse ,  351:  ans  ,  avant 
Jésus-Christ.  Scopasde  Paros  en  fut  le  sculp- 
teur; 

2o  Le  Temple  de  Jérmalem^  construit  par^ 
Salomon ,  sur  le  mont  Moria,  1015  ans,  avant 
Jésus-Christ; 

3«  U  TempUde  Diane  ^  élevé  par  Ctési- 
phon,  et  détruit  par  Erostrate,  356  ans, 
avant  notre  ère; 

4*  Lei  MuTt^  de  Babyloni^  qu'on  attribue 
à  Nabuchodonosor; 

^  Le  Jupiter  d*0lymp^9  ouvrage  du  fa» 
meux  Phidias; 

6«  Le  Colotu  de  Rhodes  y  statue  d'airain^ 
représentant  Apollon,  sous  les  jambes  de 
laquelle  les  vaisseaux  pouvaient  passer  à 

{pleines  voiles.  Charrès-de-Lindus,  disciple  de 
^ysippe ,  en  est  regardé  comme  l'auteur  ; 

7»  Lei  Pyramides  d' Egypte ,  qu'on  attri^ 
bue  aux  rois  de  ce  pays.  Elles  sont  situées  à 
une  lieue  du  Caire.  La  plus  élevée  a  150  mètr. 
de  hauteur,  et  on  lit  sur  une  des  pierres  de 
s;ï  base ,  ce  beau  vers  de  DeUey.qann  voya- 
geur y  a  gravé. 

hmu  nuMe  tndealnMtlfab  a  6i%^  U  tampk 

Le  Sage  de  Montpellier^  dans^ses  poésies 
intitulées  Folies  ^  a  décrit  à  sa  manière  les 
sept  merveilles  du  monde  : 

Lat  Arenos  ,  lou  Pon  dau^rd^ 
Aauo  noun  es  rès  au  regard 
ffaquellot  sept  grandos  msrveiUos^ 
Que  Jadis  erounnoumpareilkos. 
Stptanto  miUopas  de.  Ion 
Avien  tous  Hft^ri  de  Babilùn  • 
Bt  non  cém  cameus  sur  sa  bosso^^ 
Fougueroun  cargats  dau  Cotosto^ 
Çnan  toumbet  per  certain  deffaut^ 
Qn'avie  septanto  couidats  d'ant; 


MER 

Per  las  Piramidas  d'Egipto^ 
Vingi  ans  lifagueroun  ntngito; 
Pus  sujets  qioun  pas  de  lebriés , 
Très  cens  soixanto  miilo  oubriés. 
SkS't^i  tnst  eauso  tant  esquito 
Que  hu  Mousolo  d^Aftemiso  ? 
Ount  lou  marbre  n'y^ manquet  pas^ 
Quatre  cens  onse  et  tant  de  pas, 
Faliébén  qu*an  s'emerveillesso^ 
Dau  grand  Temple  qv^ero  en  Ephaso^ 
De  dous  cens  vingt  pas  de  largou  ^ 
De  quatre  cent  vingt  de  loungou , 
Bt  cinq  que  leissavo  en  arreiro, 
Ùune  cérvelln  assez  laugiero. 
Ensuito  fau  f^irt  mentioun 
Dau  Simulacre  en  nerfectioun 
De  JMpiter ,  noun  fach  de  ciro  y 
Mai  dOvoiro  ou  ben  de  porfiro^ 
Et  dau  Pharo,  iourrede  ma, 
Fach  ecaprès  par  y^aUuma 
Un  fianbeouy  afin  d'are  euro-- 
Das  mariniers  la  nioc  escuro  : 
Tourre  que  coustet  per  lou  mens^ 
Quatre-vingt  millo  et  quatre  cens  y. 
S'enten  quatre  cens  millo -pessos 
D^.or  et  de  pes  en  sas  tspessos , 
D'aquel  temps  ^  tout  ero  luxèn , 
Car  arOy  emb'aquest  temps  presèhf 
Uon  noun  vei  res  que  noun  empire. 

Robert  Boyle ,  fondai  Oxford ,  en  1678 , 
une  chaire  pour  y  démontrer  les  attributs  de 
Dieu,  par  les  merveilles  de  la  nature. 

H£RVELB0U8^0U8A,adj.  (merveiU 
léus,  6use)  ;  MMiTBiiJM>iit,.M«vvuoofl.  MÊara- 
vellos ,  cat.  Maraviltosa,  esp.  Maravilhoso, 
port.  Maraviglioso^  ital.  Merveilleux ,  euse, 
admirable  •  propre  à  exciter  l'admiration^ 

Ëty.  de  mervelha  et  de  ous.  V.  Mir ,  R. 

MEBVEI«H0U8ABIBNT,adv.  (merveil- 
lousamein)  ;  mmrmtovAmBMt.  Miiravigliosa- 
mente ,  ilal.  Maravillosamente ,  esp.  Maror 
vilhosamenle,  port.  Merveilleusement ,  d'ine 
manière  merveilleuse. 

MES. 

JlfESf  radical  pris  du  latin  mensis,  mois, 
et  dérivé  du  grec  H^^y  (mèo),  m.  s. 

De  mensis^  par  apoc.  mens  ,  et  par  sup,^ 
pression  de  n ,  mes;  d'où:  Mes  ,  Mes-ada , 
^e«>tfies4re,  Tsi-mestre,  Tre-misa,  Mee, 
Mees. 

MES,  (mes),  particule  prépositive  qui  dési- 
gne Terreur,  le  défaut  ou  la  mauvaise  qualité. 
V.  les  mots  qui  commencent  par  Mes, 

Ëty.  de  Tall.  miss,  qui  signifie  les  mèmes^ 
choses. 

MBS,  conj.  dg.  Mes,  cat  Jrjii,esp.  Plus. 
y.Mai. 

Jfs#9ii«,  malgré,  quoique.      ,    ,      ^     , 

MEft,  B8SA,  adj.  et  p.  (mes,  ésse); 
■ooTAT,  Msv.  Mis ,  ise ,  posé  ,  bien  mis,  mal 
mis,  il  signifie  alors  bien  oo  mal  habiller 

fity.  du  lat.  missmn,  sup.  demOIsre,  met- 
tre. V.  AMra,  R. 

MBS,  vl.  troisième  personne  du  smg.  du 
parfait  simple,  du  verbe  «sire,  mettre,  il  ou 
elle  mit. 

MES, s.  fi  vl.  Moisson.  V.  MèUsoemi 

MES, s.  m.  (mes) ;  Mese,  ital.  Jfaf ,  cat. 
esp.  port.  Mois ,  la  dousième  partie  de  Tan- 
née ou  le  temps  que  le  soleil  met  à  paicoa- 


MES 

rir  un  des  signes  du  zodiaque  qui  est  de  trente 
jours  environ  ;  salaire  pour  te  travail  d'un 
mois. 

Éty.  du  lat.  mensis.  V.lfef,R. 

Mesdeis  fremas,  les  mois,  les  régies ,  les 
menstrues,  parce  que  cette  évacuation  à  lieti 
chaque  mois. 

Le  nombre  de  jours  dont  diaque  mois  se 
compose  dans  le  Calendrier  actuel,  est  mar- 
qué dans  ces  quatre  vers  : 

Ti-enta  jours  an  setiemhre, 
AbrioUjjun^i  nmwembre: 
De  vingt  et  huech  n'y  a  qu'un, 
Leis  autres  soun  de  trent^wn. 

U  division  deTannée^en  12  mois,  est  fort 
ancienne  et  presque  universelle. 

Vokaire  voulait  q«'bn  dit  Angoste  pour 
août,  et  Auguste  vaudrait  mieux  surtout  m 
juillet  se  disait  Jules,  ee  qui  vaudrait  mieux 
encore  ce  serait  de  aéformer,  si  on  le  pouvait, 
les  noms  barbaicfret  inconvenants  de  ce  ridi* 
cule  calendrier;  mais»  ce  qui  Mut  le  mieux, 
dans  la  théorie  ntest  pas  toujours  exécutable 
dans^la  pratique. 

il  faut  donc  nous  résigner  à  compter  poar 
les  VU-,  Vin-,  IX-  etX— ,  lesIX- 
Xi»»,  Xl-«  et  XII— ,  mois-de  l'année,  à  célé- 
brer la  Circoncision  de  J>-C.  le  premier  do 
mois  de  Janus,  et  la  fétede  son  auguste  Mère 
le  25  du  mois  de  mars ,  quant  au  jour  de  U 
passion,  il  est  consacré  à  Vénus. 

Nodier,  obs.  surl'Acad. 

1996  ans,  avant  J,-C.  les^  Egyptiens ,  divi- 
sent l'année  en  12  mois,  les  premiers. 

753  ead.  Romulus  n'admet  que  10  mois 
dans  l'année  :  martiUs,  aprilis,  maiusju- 
nius,quiniilts,  sexiUis,  september^  oetober^ 
november  et  december, 

£n  800  depuis  J.-C.  on  donne  aux  mois  les 
noms  qu'ils  portent  aujourd'hui. 

MES,  s.  m.  vl.  Ce  mot  parait  être  employa 
pour  an,  dans  les  vers  suivants  de  l'HisU  de 
la  Crois,  contre  les  Alb.  563,  4, 5. 

Qm  KaH«  l«nptralr« 

Lm  tane  piM  à»  7  «M  MdlMM  wmf» 

QoMM  mJ»  poo  «onyrra  Ut  iabvwv  «iU  mm»,> 

CarClMrlM  Vmnftnm» 

Lm  tfoni  plM  a*  7  UM  on  dH  «mUc^ 

Q«*oiM|Mim  l«tpntooaqii<rIrl««hifWt«lln<at. 

Il  Test  souvent  dans  le  vL  pou^  eie  «t, 
m'est. 

MES^vl  Pour  messager,  V.  Meseafter 
et  Message,  R. 

Éty,  du  lat.  miittfs,  envoyé.  V.  Mettre^ 

,  conj.  vl  Mes,  cat.  Mais»  Y.  Mai. 
s.  t.  vl.  V.  Messa. 

.  s.  f.  (mesàde),  el  împr-  msa- 

OA.  ATesada,  cat.  Mêsata^M.  Le  loyer,  te 
salaire  oufèspace  d'un  mois  environ. 

Ëty.  de  mes,  mois,  et  delà  lerm.  pats. 
ada,  composé  d'un  mois.  V.  Mes,  R. 

Pagar àmesadas, payer k  tant  par nioie. 

DinsnnamesadOf  dans  un  mois  environ. 

MESAIXIANÇA ,  S.  f.  (mésaKànce).  Mé- 
sdliance,  mariage  oa  alliance  avec  une  per- 
sonne d'une  condition  fort  iniénenre. 

fity.  de  la  part  Mes,  ▼.  c.  m.  etde  oUtsiK 
ça,  mantaise  alliance,  V.  MAg,  R. 


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^  y.  a.  (méâaliâ)  ; . — 

Mésallier,  marier  à  une  personne  d'une  coodi- 
tioo  iiiftrieure. 

Ély.  de  la  part.  Met^  t.  e.  m.  et  de  Miar, 
mal  allier.  V.  Lig,  R. 

MBSAIXIAR  8B,  V  r  Se  mésallier, 
8*allier  par  le  mariage  avec  ^elqu'ua  d*im 
rang  tres-inrérieor. 

BIESABBIVAB ,  ▼.  n..  (mésarrivà)  ;  m- 
MuwMAA.  Mésarriver ,  accident  Tâcbeui  qui 
arrke  à  la  suite  de  qoelqne  chose. 

Éty.  de  Mes,  t.'C.  m.  et  de  arriver.  Voy. 

Arrivar  mal,  'éprouver  quelque  accidetft 
dans  6è  marche  ou  aans  celle  de  ses  affaires. 

BIESATOE.  s.  m.  vl.  Procureur»  fondé 
^e  pouvoir.  V.  Mettre,  K. 

BIESAVB ,  vl.  Altér.  de  mesaven^  il  mésar- 
rive.  V.  Feu.  R. 

ME8AVEN1R  »  S.  m.  (mesavenir]«  Un 
-mauvais  avenir,  un  avenir  malheureux. 

Êly.  demefet  de  avenir.  V.  Ven,  R. 

'Lhomme  po9u  sensgie  d'eterupuh, 
Tieoure  à  soun  gra  din  la  eraptUe, 
Sem  eiîre  de  noureou  béni 
I^y  iene  creigne  un  mcsaveni. 

Boissier. 

MBaAVENIR,  v.<ii  et  imp.  ^I.  Mitav- 
centre,  ital.  Mésarriver  ,  éprouver  des  acci- 
dénis,  commedre  une  laute. 

MESAVENTORA,  s.  f.  (mcsavantùre)  ; 
làMixmrAwukDA  t  HsiAYAimimA.  Misavventuray 
liai.  Mala  aventura,  esp.  Mésaventure ,  roa-^ 
Iheur,  accident  fâcheux,  événement  qui  con- 
trarie. 

Éty.  de  met  et  de  aventura ,  mauvaise 
aventure,  mauvais  événement.  V.  Feu,  R. 

MESCAB,  s  m.  vl.  Méchef,  malheur,  mé- 
prise. V.  Mescap  et  Cap,  R. 

ME8CABAlIEN,s.m.  vl.  Perte,  mal- 
heur. 

Ëty.de«e#,  deea&  et  de men, qui  vient  ou 
survient  mal.  V.  Cap,  R. 

ME8CABAR,  V.  n.  v|.  mntSMiAaiKii ,  mt- 
CATAB.  MenyMcabar,  anc.  cal.  Mescabar,  anc. 
esp.  Menoicabar,  esp.  J/eica6ar, port.  Man- 
quer, échapper,  diminuer,  ,perdrc,  déchoir, 
ruiner,  mésarriver. 

Èty.  de  mes,  pour  mené,  moins,  et  de  <a- 
&fr,  contenir  moins,  laisser  échapper.  V.  Cap, 
Rad. 

BIE8GABAT,  adj.  vl.  mbicasats  ,  mcka- 
■BTs.  Diminué,  déchu,  ruiné.  V.  Cap,  R. 

MESGABER,  v.n.  vl.  Manquer.  V.  Mes- 
eahar  eiCap,^. 

IIESGAEN8A,s.f.  vl.  Malheur,  infor- 
tune. V.  Metchaêensa  e(  Cas,  R. 

MESCAP,  s.  m.  vl.  MMCAa.  M eny icah , 
anc.  cat.  Meseaho,  anc.  esp.  ^fefio«ca6o,  esp. 
mod.  Méeheff  dommage,  malheur ,  mésaven- 
ture, le  conuaire  de  aneapt,  proGt. 

Ély.  de  mes,  mauvaise,  et  de  cap,  fin,  ce 
qui  arrive  ;  il  ou  elle  se  trompe.  V.  Capy  R. 

MBSGAPAR,  vl.  V.  Meseabar  et  Cap, 
Rad.  *^' 

ME8GAT,  S.  m.  Alt.  de  Muscat ,  v.  c.  m. 

HEMAZER ,  V.  ».  et  n.  %1.  Mésarriver , 
noire. 

£ty.  de  fiie# ,  mal ,  et  de  eaist ,  tomber. 
V.  Cas,  R. 


Mes 

I ..  MBSCttâBOT ,  8.  m.  (melsobé) ,  d.  bas 
lim.  Irrégularilé  qui  se  trouve  dans  les  éche- 
veaux  de  fil,  lorsqu'en  les  dévidant,  on  n'a 
pas  suivi  une  marche  uniforme  ;  on  le  dit  au 
figuré  des  embarras  dans  Ivè  afi^res.  Béfon. 
\.  Cap,  R. 

MESCHAENZA,  s.  f.  fl,  V.  Meseka- 

sensa  cl  Cas ,  R. 

JifBSCHAlA,sf-  vl.  Méchétnce,  mésa- 
venture. 

Ély.  de  mes ,  mauvaise,  et  de  cfiata,  chute. 
V.  Cas,  H. 

MESGHANGEAR,  y.  a.  (meschandjà). 
Echanger  par  erreur,  prendre  1  un  pour  l'au- 
tre. 

Ély.  de  met,  mal ,  et  de  changear.  V. 
^am6t,R.  ^ 

ME8GHA8EN8A,  s.  f.  vl.  >».ca»»a, 
MMcuABiizA.  Malheur,  calamité,  contre-temps, 
mécbéance. 

Èty.  dem*#,  mauvaise,  et  de  thasensa^ 
chute.  V.  Cas,  R. 

MESCHAUZIT^IAA,  a^j.  et  part,  vl 
Meussade ,  impoli ,  grossier  ;  méconnu. 

Êly.  de  mes ,  mal ,  et  de  chausit ,  choisi. 

ME8CHI ,  s.  m.  vl.  V.  Mesquin. 

ME8CHIDARS*,  V.  r.  d.  beam.  Senoè- 
ter.  V.  Metclar  se  et  Mesel,  R. 

MESCHIN ,  vl.  V.  Mesquin. 

aiESCHlNA ,  8.  f  vl.  Jeune  fille. 

ME  S  CL  ,  mtc ,  MUT ,  Mai.,  radical  pris  du 
latin  miscere,  miiceo,  miœtum  et  mistum, 
mêler,  mélanger,  brouiller ,  et  dérivé  du  grec 
(i{rfu>  (misgô) ,  fut,jjLi(;u}  (mizô),  m.  s.  d'où  : 
miscellus,  mêlé 

De  miscellus,  par  apoc.  miscel,  par  chan- 
gement de  t  en  e,  fnesd;  d'où  :  Mesclar  , 
Mesci-a  ,  MescUe  ,  Mescl-ar,  He-meselat , 
Mesel' at,  Mescl-ada,  Metclad-is,  A-mescl- 
ada-men  ,  Mesclada-ment ,  Mescl-agna  , 
Mescl-aigna,  MeteUer,  Mescla-men ,  Entre- 
mesclada-men  t  Entre-mesclar ,  Entre-mes- 
<lat,  Mal-mesehr,  Mescl-aia,  Mesel-adis, 
Metl-eia. 

De  mistum,  par  apoc.  mist;  d'où  :  Mist- 
tira,  Meti'ura,  Mestur-et, 

be  miscere,  par  apoc.  mise;  à' oh:  in- 
miiç-ar,  Ad-mixt-ia, 

i)e  mesel,  par  suppression  de  #c,  mel; 
d*où  :  Entre-mel-ar  ,  Enlre-mil-at ,  Mes 
chid-ar,  Mail-aV,  Aiain-ar ,  Meil-ange , 
Meil-ar ,  Mel-a ,  Mel-angear,  Mélangeai, 
Melang-i,  MeUar,  Mel-at,  Mel-audis, 

De  miœtum,  par  apoc.  ntixt;  d'où  :  Mixt- 
io,  Miœt'ura,  Muscl-ar. 

ME8CLA ,  AIA ,  adj.  et  p.  Mêlé,  ée.  V. 
Meselat  ei Mesel,  K. 

La  sentura  mesclaia. 
Que  ieu  solia  senehar, 
Lassa  l  non  Vaus  portar. 
P.  Base. 

La  ceinture  mélangée,  que  j'avais  coutume 
de  ceindre,  malheureuse  !  je  ne  l'ose  porter. 

ME8GLA .  s.  f.  vl.  Mischia ,  iUl.  Mesda, 
port,  et  anc.  cat.  Mezcla ,  esp.  Sédition, 
quereUe«  mêlée  { mélange ,  confusion. 

Éty.  du  fat.  miseelbi,  mêlée.  V.  Mesd, 
Rad. 

HE8€LA»    8.     f.    ■AmBattC40lt4     «BLABCU, 

•oviBAfis   Mescuglio,  iial.  Met" 


MES 


635 


ela,'esp.  ifwliira,  port.  Mélange  de  plu- 
sieurs choses  de  nature  diflérente. 

Mélange  de  foin  et  de  paille  ou  de  paille 
et  de  reguin ,  potfr  la  noorritore  des  bes- 
tktix,  mêlée ,  s'est  pas  françab  dans  ce  sens. 

Méteil ,  ou  mélange  de  seigle  et  de  fro- 
ment.  V.  Mitadier  eiSoiitra. 

ME8C1,APA,  8.  f.  vl.  Combat,  mêlée  V. 
MmscI,  r. 

ME8CLADAMEW,  adv.  vlmciADAmn^ 
— iniMM.  Meseladam»nt,vûc. cat.  Mezcla- 
damente,  esp.  Mischiatamenle ,  îtal.  Tou8 
ensemble ,  sans  dislinctien,  pêle-mêle. 

Ëly.  V.  Mesel,  R. 

BIESGLADAMEN ,  et 

MESCIAOAMENT,  adv.  v1.  mtêeLAmmr. 
Mescladament ,  anc.  cat.  Mescladamente  , 
esp.  JfMcfttafamaUe, ital. Goofusémenl,en- 
sen>ble,  pèle -mêle. 

MESCLADI8,  8.  «.  (mescladis),  dl,  mb- 
Ljamu,m%LAvmu.De  l'entrelardé,  du  t>œuf 
entrelardé,  ou  mêlé  naturellement  de  gras 
et  de  «aigre  ;  mélange. 

Ély.  de  mesclad  et  de  » ,  qui  est  mêlé.  V. 
Mesel,  R. 

MESCLÀDtS,  tSSA,  adj.  (mcscladls, 
isse).  Qui  peut  être  mélangé ,  incorporé  avec 
un  autre  substance  de  même  nature  ;  mêlé , 
mélangé.  Avr.  V.  Meicl,  R. 

BlESClJkdURA,  s.  f.  vl.  Mexeladura- 
esp.  Mischiatura,  ital. Mélange.  V .  Mesel,  R . 

MESCLAIONA ,  S.  f.  vl.  Hstc«jioii«A, hcs^ 
oLAutA,  MKicLAOA.  Troublc ,  mêlée,  dispute , 
querelle  ;  mélange. 

Éty.  de  Meslc,  R.  et  de  at^na,  chose 

ME8CLABIEN.  adv.  vl.  V.Mesclada'^ 
ment  ei  Mesel,  R. 

ME8CIA1IIEN^  8.  m.  vl.  Mesclament, 
anc.  cat.  Mexclannent,  esp.  Mitchiamento , 
ital.  Mélange.  V.Af«f cl,  R. 

ME8GLANHA,  V.  Mesclaigna  et  Mesel, 
Rad 

UESCLàUSA ,  vl.  Mischiansa ,  ital.  V. 
Mesclaigna  et  Mesel,  R. 

MESCLAR  8E  ,  V.  r.  aairab  m.  Se  mê- 
ler de ,  se  livrer  à  des  choses  auxquelles  on 
ne  s'était  pas  livré  auparavant  ;  s'occuper 
d'xme  chose  étrangère  à  m  profession  ;  s'in- 
gérer mal  à  propos  dans  une  affaire  ;  vl.  se 
brouiller ,  se  prendre  de  querelle. 

MESCI-AR ,  V.  a.  (mesclà)  ;  sAMMSAm  , 


MULAm  ,  HBLAUCBAA,    ABAMtt«BAS.  MiSCMarS 

eiMeseolare,  ital.  Mexdar^  esp.  Mesclar, 
cat.  port.  Mêler ,  faire  un  mélange,  mettre 
plusieurs  choses  ensemble ,  avec  une  sorte 
de  confusion  ;  vl.  brouiller ,  mettre  aux 
prises. 

Ély.  du  lat  miseert ,  ou  de  la  basse  laf. 
miseulare.  V.  Mesel,  R. 

Mesclar  leis  eartas,  mêler  les  cartes. 

En  vl.  susciter,  s'engager,  s'attaquer, 
s^en  prendre,  se  jeter  dans  la  mêlée. 

MB8GI.AT,  ADA,  adj.   et  p.  (mesclà, 

àde^  ;  UJOLAT  ,  MBLAT,  CUmMBCAT.  Mêlé  ,  éC  , 

mélangé ,  incorporé  ;  vl.  mêlé  contigu  à  un 
autre. 
MBSGLE,  ESGLA,  adj.  (mésclé,  éscle). 

IMêlé,ée:  Toutmescle,  tout  pêle-mêle,  à 
baregea. 
Ély.  V.  Mesd ,  R. 


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636 


MES 


t1.  Pour  Mêêclar,  mêler  ^ 
¥.  c.  m.  et  Mê$d,  R. 

MBSGlilU ,  s.  m.  vl.  HMcum.  BromiloD, 
qoerelleor.  V.  Mêsd,  R. 

lOBMSLOB ,  ad),  vl.  Mêlé,  engagé ,  agité. 
V.Muel,H. 

KBSCOMPTAB .  ¥.  a.  ■■iiiBiiwiâ». 
MéeamfUr ,  mal  compter. 

Éty.  de  me« ,  mal ,  et  de  complor.  Voj. 
Cdmfl,  R. 

MEMOMPTAR  8B,T.  r.  (mescomniiae); 
■nmfl€onnrAB  n.  Se  mécompter,  se  tromper, 
ae  méprendre  dans  on  calcol  ;  se  tromper  en 
quelque  chose  qa'on  croît  ou  qu'on  espère. 

Ëty.  de  mtê  ,  mal  •  et  de  wmplar ,  mal 
compter.  V.  Ompi^  R. 

MBSCOBIPTE,  s.  m.  (meacômie);  n- 
rvB.  Mécompte,  erreur 


de  calcul,  ce  qui  manque  au  compte  de  quel 

?ue somme;  erreur  que  l'on  commet  par 
idée  exagérée  qu'on  se  fait  des  profits ,  des 
revenus ,  etc. 

Éty.  du  lat.  mala  compuUUio ,  ou  deme«, 
mauvais,  et  de  compta.  Y.  Campî ,  R. 

HESGONEGUT.  ÏJDA,  adj.  et  p.  vl. 
Méconnu,  ue.  V.  Noie^  R. 

HESCONEiaSER,  V.  n.  vl.  — tccwoimni. 
Ignorer.  V.  Meêcaunouitser  ei  NoêC  ^  R. 

MEMONIOiaENSA,  vl.  V.  MeêConoU- 
êtnca. 

IIBMONOIS8ENCZA,  S.  f.  vl.  mmbo- 

mOiUMMCUA,    MBfCOnOBtBMA.     IgOOraUCe  |    ÎU- 

gralitude.  V.  Noic,  R. 

MBMONOiaSEB,  v.  n.  d.  vaud.  ■»- 
comnrifSB.  Ignorer,  ne  pas  savoir.  V.  Jfe#- 
€<mei$ier  et  Noêc,  R. 

MESCONOTSER,  vl.  V.  Mêiconaiêêer. 

MESCOOERA,  Avril.  V.  M<m$ela. 

MEflCOUI-A,  s.  f.  (mescôule) ,  dl.  La 
côcheou  la  canelured'un  fuseau.  V.  Mmuda. 

VBMOOLAR,  V.  a.  (mescoulà) .  dl. 
MSfcovKoniAB.  Cocher  ou  entailler  un  iuseau, 
y  mettre  le  crochet. 

Ëty.  de  meêcoula  et  de  ar> 

MESGOULOUN,  Avril.  Alt.  de  JfoiM- 
eovlimn^  v.  c.  m. 

IIE8COIII.OUNAR,  V.  MeHaular. 

MBSOOUNBSCOT ,  UDA.  idj.  et  part, 
(mescounescù,  ûde) ,  dg.  Méconnu ,  ue.  Y. 
Nose,  R. 

1IE8COUNOUI88ER ,  v.  a.  (mescou- 

Meêctmoêeerê ,  îtal.  Méconnaître,  ne  pas  re- 
connaître ;  fig.  désavouer,  être  ingrat. 

Éty.  de  «et,  mal ,  eî  de  eotmonûstr,  mal 
reconnaître  ou  reconnaître  dans  un  mauvais 
sens.  Y.iVbte,  R. 

MBMREANÇA,  8.  f.  (  mescréàttce  )  ; 
jnMBBBHiçA.  ifûeredensa  y  ital.  Incrédulité , 
défaut  du  mécréant. 

Éty.  de  mêi,  mauvaise,  et  de  ereança,  ibi, 
.croyance.  V.  Cred,  R. 

]IIE8GREANT,ANTA,  s.  (mescreàn, 
ente)  ;  rnscmar ,  snA.  Mitcredente  et  Sere^ 
dênUf  ital.  Mécréant,  infidèle ,  qui  n'est  pas 
dans  la  véritable  croyance; impie,  incrédule. 

Éty.  Y.  le  mot  précédent  et  Cred,  R. 

MESGREIRE,  V.  n.  vl.  toKimn.  Mé- 
croire,  refuser  de  croire. 

Éty.  de  met,  mal  ou  moins,  et  de  ertire  , 
croire.  Y.  Cred,  R. 


MES 

,  ENTA,  8.  et  adj.  d.  bas 
lim.  Mécréant.  V.  Meicreani  et  Crêd ,  R. 

Incrédulité.  Y.  Mesereança  et  Cred ,  R. 

1IE0GBB8BNT ,  ENTA,  a^j.  vl.  Mé- 
créant. Y.  Cred,  R. 

IIB8GRETRE .  vl.  Y.  MeserHre. 

MESCREEENAA,  S.  f.  vl.  IncréduHlé, 
mécréance.  Y.  (7rad,R. 

MESGREZENZA,  S.  f.  vl.  Y.  le  mot  pré- 
cédent. 

MESGREEODA ,  adj.  vl.  Mécréante.  Yoy. 
Ofd,R. 

Geni  WÊêtcresua ,  mécréants. 

MEBGUOEAT ,  ADA ,  adj.  et  part  (mes- 
cudxà,  àde) ,  d.  bas  lim.  Etonné  •  qui  ieint 
d'être  surpris  de  ce  qu'on  lui  dit  :  Fai  Um 
WÊêêeugeaî,  ou  fat  VêsUmnai,  il  fait  l'ignorant. 

Ëty.  de  «ie« ,  nul ,  et  de  eugeed,  mal  ré« 
fléchi.  Y.  Cuid,  R. 

HEU  OR  MAI ,  S.  m.  (més-dé-mél);  uan. 
Pastel  •  guède,  pastel  sauvage  ou  des  teintu- 
riers ,  lêoiis  tineknia ,  Lin.  plante  de  la  fa- 
mille des  Crucifères  siliculeuses  •  abondante 
dans  les  champs  de  la  Basse-Provence. 

Ëty.  Le  nom  qu'elle  porte  hii  a  été  donné , 
parce  que  c'est  ordinairement  pendant  le  mois 
de  mai  qu'elle  fleurit. 

Cette  plante  fournit  une  excellente  teinture 
bleue  qu  on  emploie  seule,  ou  pour  rendre  les 
antres  plus  pénétrantes.  Y.  pour  la  manière 
de  la  préparer,  Gar.  Itatta  Splveeiriê,  p.  S$7, 
et  surtout  l'article  Poêlel,  du  nouveau  Dict. 
d'Histoire  naturelle,  et  le  même  de  cekii  des 
Sciences  nat.  T.  38 ,  p.  51  et  suiv. 

■M-vB-MAi ,  est  aussi  le  nom  que  Ton 
donne,  à  Yalensoles,  à  la  renoncule  acre, 
Ranuneuluê  atrie .  Lin.  et  dans  le  départe- 
ment des  B.-du-Rhône ,  selon  M.  fiegn\ , 
aux  RanuneiUui  huUtosuêti  repens,  plantes 
de  la  famille  des  Renonculacées ,  communes 
dans  les  champs  et  les  prés  humides. 

KESDREN,  vl.  MittHM».  UsooeUes 
le  mirent  ;  se  mirent  du  verbe  meUre, 

MEIBIIIE ,  vl.  Même.  Y.  Mem ,  R.  S. 

1IE8EI8 ,  vl.  Même.  Y.  Mem ,  R.  3. 

IIIE8EI«,s.etadj.  vl.  msujinMAa,  ■■- 
sNt.  Lépreux.  Y.  Z>adrf . 

Ëty.  du  lat.  mieelluif  misérable,  pauvre, 
digne  de  compassion,  d'où  m$êeUu$,  en 
basse  lat.  et  meeel,  Y.  ifûer ,  R. 

MESELLARIA,  Y.  Ladratia,  Mesel  et 
MUer ,  R. 

MESENOA,  S.  f.  (meseingue);  MBBnMA , 
dg.  Jasm.  Mésange. 

ME8ENUER,  d.  vaud.  Y .  Megineier. 

IIE8ER8,  titre  honorifique,  vl.  Messire. 

1IE8ES ,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  mit ,  plaçât; 
les  mois. 

,  vl.  Qu'ils  ou  dles  missent  ; 


MES 

^iit  eroMt|Ni  pare  meset,  rslOFwni  u^eeê 
narubalôpreUdemvenedô. 

Fors  et  Gost  de  Béant. 


demeure. 


,  vl.  Y.  Medeema. 
j  vl.  Y.  Medeem. 

ME8ESTUIAR ,  V.  a.  (  mésestimé  ).  Mé- 
sestimer, avoir  mauvaise  opinion  de  quel- 
qu'un ;  apprécier  les  choses  au-dessous  de 
leur  juste  valeur. 

Ëty.  de  Jfea ,  v.  c.  m.  et  de  eafimar ,  esti- 
mer ,  apprécier  les  choses  en  mal  ;  c'est-à- 
dire  ,  moins  qu'elles  ne  valent.  Y.  Betim,  R. 

1IE8ET ,  s.  m.  anc.  béam.  Ladre.  Yoy. 
Meal. 


,vLMême.Y.JIfeiii,R.2. 

MeeeuêdUen ,  d'autant  mieux. 

ilE9BTifE,vL  MMsoH.  Môme,  le  même. 
Y.  Jfaneetlfeiii.R.â. 

MESTAO,  part  vl.  Méfait ,  Y.  Pae .  R. 

MOSSFAH,  s.  m.  vl.  Mêfirit.  \.MeifàU  el 
Fae,R. 

mestahur ,  v.  n.  vl.  Défaillir,  man« 
quer,  mourir. 

MESFAlREH.v.  r.  (mesfiiré).  YovMr 

Kraltre  diffèrent  de  ce  que  Ton  est  ;  faire 
lypocrite ,  il  se  prend  toujours  en  mauvaise 
part  ;  médire ,  faire  une  mauvaise  action. 

Ëty.  de  met,  mal,  et  de  faire,  foire  :  wnlè 
faeere.  Y.  Foc,  R. 

ATi^re ,  en  français ,  signifie  nnire ,  iûre 
du  mal. 

liEflPAIRE  v.a.  Contrefaire ,  stnger.  les 
manières ,  les  gestes ,  l'accent  de  qudqu'iio , 
pour  les  tourner  en  dérision. 

Ëty.  Yoy.  le  mot  précédent  et  Fae ,  R. 

irif/alfo,iUl.  Itérait,  faute.  Y.  foc,  R. 

MESTAR ,  V.  a.  et  n.  vl.  Malfiâor ,  anc 
esp.  Malfater ,  port  MaXfare ,  ital.  Méfaire, 
orcnser,  faire  offense.  V.  Fae^  R. 

ME8PIANÇA,s.  f.  (mesfiànce);  hots- 

fBINLik,     MAVn«BII{A  ,    MBtrUSBCI  ,     MEtriMBU. 

Méfiance ,  défaut  de  confiance ,  soupçon  en 
mal  ;  action  de  la  personne  qui  se  méfie. 

Ëty.  Meifiança  n'est  qu'une  syncope  dé 
met/lffnea,  dérivé  de  mee ,  mal ,  et  de  /Uar, 
fier ,  ne  pas  se  fier ,  n'accorder  qu'une  man- 
vaise  foi.  Y.  Fid,  R. 

MESFIANT,  ANTA,  adj.  (mesfiànl, 

vBfntorr,  nmmztn.  Méfiant ,  ante ,  qui  se 
méfie ,  qui  est  naturellement  soupconnem. 

Ély.  de  wMê ,  mal,  mauvais, de /i,  fol ^  el 
de  la  term.  ont,  anta,  qui  ne  donne  pas  aisé- 
ment la  foi.  ou  qui  n'en  donne  qu'une  i 
vaise,  maie  fidens.  Y.  Fid,  R. 

E,v.  r.  (mcsfisâsl);] 


,  MAVriDAB  t  vmwwBMM  «    vmmwwmMM  ,  I 

BBfriAB,  DBruAB.  Sc  méficr,  se  défier ,  sonf^ 
çonner  de  peu  de  fidélité. 

Ëty.  de  Jlfee,  v.  c.  m.  de  /I ,  for ,  et  de  la 
term.  aci.  ar ,  n'accorder  que  dtflBcilemeDt  sa 
foi.  Y.FW,R. 

IIESFISAR  H ,  d'où  Meêfiar,  par  syn- 
cope, V.  c.  m.  ' 

1IE8FI8E1VCA  ,  S.  f.  (mesfisdnce).  Mé- 
fiance. Y.  Meêfiança  et  Fid ,  R. 

La  fueefieença  ee  la  maire  de  la  twrêîaL 
Prov. 

MESfTSENCl ,  Y.  Meeûança  et  FîiT,  R. 

MESFISENT,  Y.  Me$ fiant  et  Ftd ,  R. 

MESOARDA ,  S.  f.  (mesgàrde) ,  inégar<W, 
usité  seulement  dans  cette  phrase  :  Per  «Ma- 
parda ,  par  mégarde ,  par  inadvertance ,  par 
manque  de  soin,  d'attention. 
.  Ëty.  de  me$,  mauvaise ,  et  de  ^arila ,  gar- 
de ,  par  manque  de  surveillance,  par  maoqoe 
d'attention.  Y.  Gar,  R. 

HESINTBUilOENCI  ,  (  mesinldlSd- 
gèinci)  :  MBsomuMm^A.  ifafa  inieligen€iû. 
esp.  Mésintellii;ence ,  brouillerie ,  difant 
d'union,  dissension. 


Digitized  by 


oogle 


MES 

ÈI7.  de  «ie#,  manrmtj  et  de  MMigmiça. 
V.InitiLeg.R. 

MfiilON ,  s.  f.  vl.  mumo.  FraU  de  jasiice, 
dépense»  mise. 

Éiy.  du  lat.  wdêiUmiif  gén.  de  miêsio, 
eDfoi.  V.  MeUre,  R. 

MB8LB,  S.  m.  (mislé).  Boiê  de  Mne; 
Histoire  de  Provence,  langue  du  pays, 
messieurs  de  la  bibliothèque  d'Aii. 

Éty.  du  grec  ueXta  (melia) ,  bois  de  frêne. 

MBSLEIA ,  s.  f.  vl.  Mêlée.  V.  Mtêd.  R. 

MB8IJST ,  vl.  11  OU  elle  prit  querelle. 
.   MBSLIER,  s.  m.  (meslié).   MesHer , 
espèce  de  raisin  connu  en  Languedoc. 

MBSOIONA,  S.  f.  vl.  V.  Mtêfmgeaei 
Sam,R, 

ME80BOA,  s.  f.  vl.  V.  Muomgea  et 

Snwk  R 

MESOULA,  8.  f.  (aies6ule),dl.  Lamoelle. 
\.MeouikatiMeoùk,Vi. 
IIESOUN ,  V.  Jfaûotm  et  Ma$ ,  R. 
MESOIIT .  8.  m.  dg.  Moelle.  y.MemnUa 

Cquwio  Um  mesout  de  mou$  os. 
D'Astros. 


¥.  n.  (mesparlà).  Mal 
parler ,  médire ,  parler  contrairement  au  bon 


£ly.  de  wMi ,  mal ,  et  de  parlât. 

MESPBNRB,  v.  a.  vl.  Oflbnser,  mal 
prendre.  V.  Prendr^  R. 

MESPL,  «Bsvoi».,  «MPooi,  radical  pris 
du  latin  mespiluê ,  et  dérivé  du  grec  (iievinXv} 
(mespilè),  néflier,  formé  de  (lécov  (méson),  la 
moitié ,  et  de  7c(Xo(  (pilos) ,  boule  ^  peloton . 
demi-boule»  parce  que  son  fruit  qui  est 
globuleux  semble  coupé  en  travers.  Tbéis. 

De  me$piluê  ,  par  apoc.  mtêpU ,  et  par 
snppr.  de  i.  metpl;  d*où  :  Mêêpi-a ,  Mespl- 
e«,  Mespl'iir, 

De  mespil^  par  le  changement  de  i  en  ou, 
mapoul;  d*ou  :  Metpwd-a,  Mapoul-ier. 

MB8FLA,  s.  f.  dg.  V.  Ne$pau. 

Ety.  du  lat.  mêspiluw^m.  s.  V.  lfe#pl,  R. 

MESFLBX ,  s.  m.  (mesplèx).  Nom  du 
néflier  et  de  son  bois»  en  Languedoc.  V. 
Jveipier, 

Êty.  du  lat.  meipilui.  V.  Me$pl ,  R. 

MESPLIER,  s.  m.  (mesplié).  Nom  tou- 
lousain du  néflier.  V.  lUspier. 

Éty.  du  lat.  meipiluê.  V.  Miiplf  R. 

MES8FOUI.A  et 

MESPOIILIEB,  Noms  langued.  de  la 
nèfle  et  du  néflier.  V.  Nespou  et  Neêpitr, 

Êty.  du  lat.  meêpOuê.  V.  Mespl ,  R. 

ME8PRBISON ,  et 

MBSPRBIZO ,  vl.  V.  Mupriea. 

ME8PRENDBE  ,  ▼.  a.  vl.  «Mmimn, 
■vmmm  ,  MBMPsras.  Fausser  ,  décevoir  , 
abuser,  tromper;  mépriser,  dédaigner,  ▼. 
n.  faire  erreur ,  tomber  en  faute  »  v.  r. 
V.  Mesprendre  $e. 

MB8PBENDBE  SB,  (méspréindré  se^.Se 
méprendre,  se  tromper,  prendre  unecnose 
pour  une  autre. 

Êty.  d^  met ,  mal ,  et  de  prendre ,  pren- 
dre ;  prendre  mal ,  c'est-à-dire ,  ne  pas 
prendre  ce  qu'on  voulait,  se  tromper.  V. 
Preiidr,  R. 


MES 

,  8.  r.  (mespfeintùre). 


Faute,  délit 

Éty.  du  lat.  «ala  apprehemio,  m.  s. 
V.  Prendr.  R. 

1IB8FBB0,  ÊÔj.  vl.  Coupable,  repréhen- 
sible ,  ignorant ,  mépris  ,  trompé  ,  puni , 
blâmé,  dans  l'erreur,  mal  appris.  V.  Ptendr^ 
Rad. 

MBSFBBS,  S.  m.  (mesprès):  nonfraM. 
Un  WMipree,  une  chose  de  peu  de  valeur, 
un  offre  insultante. 

Éty.  de  wue ,  mauvais,  et depref,  pris , 
ou  du  lat.  minus  preUum.  V.  Pree^  R.  2. 

MBSFBBS ,  BS8A,  a^j.  (mesprés,  ésse)  ; 
MKmn.  Mépris .  ise ,  qui  s  est  trompé. 

MBSFBB8ABLB,  vl.  V.  MeeprUahle. 

XESFBESADOB ,  S.  m.  (mesj^resadô^ , 
ntnBSABOB.  Contempteur,  qm  méprise. 
V.  Mesproaire. 

Éty.  de  tneepret  et  de  adot ,  cdui  qui 
méprise.  V.  Pr#e,  R.  2. 

MESFBBSAIBB ,  Rap.  Meepraaire. 

MESFBBSANT,  ANTA,  (mespresàn . 
ànte)  ;  mmwmuMn,  Méprisant ,  ante  ,  qui 
marque  du  mépris.  V.  Pree ,  R.  2. 

MBSPBESAB ,  V.  a.  (mespresà).  Voy. 
Méspriêar  et  Pr«e,  R.  2* 

llBSPBBZABLB,a4i.  vl.  V.  Meiprieahle. 

MESPBBZADOB,  V.  MetprUttire. 

MESFBBSAIBB,  adj.  (mesprexàTré) , 
Jasm.  KMraMAimB.  Menytpreadar  t  cat.  Are- 
fio#predador,  esp.  Qui  méprise,  méprisant, 
insolent. 

MESFBBZAMBNT,  8.  m.  vl.  «mmsa- 

HsmFBuo.  Menospreciamenio  f  anc.  esp. 
Mépris,  dédain,  dépréciation, injure.  Voy. 
Mesprii. 

MESPBBZAB,  V.  a.  vl.  nnurmniku,  »- 

ser.  V.  Meeprisar. 

MB8PBBZO ,  8.  m.  vl.  Mépris.  Voy. 
Mispris. 

MBSPBIS,  S.  m.  (mespris);  ntraM. 
Menoêpredo,  esp  Disprezso»  ilal.  Deepreso, 
port.  Mépris ,  dédain  ;  sans  égard. 

Éty.  de  mes  et  de|H*t«.  V.  Pree,  R. 

MESFBI8,  s.  m.  (mespris).  Mépris,  sen- 
timent par  lequel  on  juge  qo  une  personne 
ou  une  chose  est  indigne  de  notre  estime  00 
de  notre  considération. 

Êty.  de  mtf,  mauvais ,  et  de  jpH# ,  prix , 
ou  du  lat.  Mttms  pretium.  V.  Pree ,  R.  2. 

MESFBISA,  s.  f.  (mesprise).  Méprise, 
erreur  de  celui  qui  se  méprend. 

Êty,  de  mee ,  mauvaise  ,  et  de  prUa , 
prise,  mauvaise  prise,  c'est-à-dire,  prise 
qu'on  ne  voulait  pas  faire ,  erreur  dans  la 
prise.  V.  Preiulr,  R. 

MBSFBISABLB,  BLA,  adj.  (mesprisâ- 
blé,  àble);  ntrasMAsu.  De^prsstvet ,  port. 
MenyspreabU  ^  cat.  ilfeiioiprsc<a6(e ,  esp. 
Méprisable,  digne  de  mépns. 

Êly.  de  metf  déprédatif,  de  pris,  prix , 
et  de  la  term.  AlAe ,  v.  c.  m.  susceptible 
d'être  méprisé.  Y.  Pree,  R.  2. 

MC8FBISAB ,  V.  a.  (mesprisà)  ;  ■■•»•- 

Dispregiare,  ital.  Menoepreeûtr ,  esp.  Me^ 
noiprezar ,  port.  Afeiiy«prfiar,  cat.  Mépri-' 
ser ,  avoir  du  mépris  pour. 


WëS  637 

Êty.  de  me,  dépréciatif,  de ^«, prix, 
et  de  la  term.  act.  ar ,  priser  peu  ,  estimer 
peu.  V.  Pree,  R.  2. 

MBSPBISAT-ADA,  adj.  et  part,  (mes- 
prisà-éde)  ;  Detprezado,  port.  Méprisé,  ée. 
pour  qui  l'on  a  du  mépris. 

Êty.  de  mef ,  deprù,  et  de  la  term.  pass. 
iU,  que  l'on  prise  peu.  V.  Pree.  R.  2.     * 

BnesQUB,  conj.  (mesqué),  dL  Pourvu 
que. 

Êty.  Aller,  de  mae^que 

MESQUI ,  vl.  Me$^  cal.  V.  Meequin. 

MB8Q0I ,  vl.  n«a.  V .  Meequin. 

MESQUIN,  radical  dérivé  de  l'arabe  ml«. 
kyn ,  pauvre ,  avare,  mesquin ,  metJUiio ,  en 
syriaque  et  mieken,  en  hébreu  et  en  chaldeen^ 
d'où  rilal.  meeekinot  malheureox,  ou  du  grec 
{UdxeXXoc  (miskellos),  misérable. 

DemtfJkyn,  par  le  changement  de  ik  en  ^ 
et  de  y  en  i,  met^tiMi;  d'où  :  Jfes^tilii,  ifss- 
auin-aria,  Meequin-ae ,  Mee^tk^egear, 
iteêquinriat  Meequrn^eta,  Meeqi,  Muqim^ 
ia^Mesqni. 

MESQUIN,  INA,  S.  et  a^.  (mesqilta* 
ine);ife«ehtfio.ital.  ifeiffutiM,  esp.  Met- 
quinho,  port.  Meeqmi,  eat  Mesqnin,  ine,  mi- 
sérable, affligé,  pauvre,  dénué  de  tout,  faible. 

Ély.V.irf«fîils,R. 

MBSQUINAOI,  Anb.  V.  MeeqiÊ^aria. 

MESQUINAMBNT,  adv.  JfesçniiuMiefir, 
cat.  MeschinamenUi  ital.  Met^nameifde  ^ 
esp.  Maquinhaminle,  port.  Mesquinement, 
d'une  façon  mesquine. 

Êly.  de  meequina  et  de  menl.  Y.  Mesquin, 
Rad. 

MBSQUnfABlA  ,  8.  f.  (mesquinarie)  ^ 
mmêqmmAm.  Mexquindad,tsp.mesquinhariaf 
port.  Mesquinaria,  cat.  Mesqm'nerie.  crapu- 
le, épargne  sordide,  misère,  pauvreté. 

MB8QUINA8 ,  AS8A ,  adj.  et  s.  (mesqui- 


nes, àsse).  Augm.  de  Mesquin,  ina,w.  c.'m. 
pauvre  malheureux.  V.  mesquin,  Ê. 

ME8QUINEOBAB ,  v.  n.  (mesquined- 
jà).  Gueuser,  mendier,  foire  le  ladre. 

Éty.  de  mesquin  ^dtegear.  V.  AftMOiitii, 
Rad. 

Il  est  aussi  réciproque,  et  il  rignifie ,  selon 
M.  Avril,  se  rendre  nusérable  en  travaillant 
beaucoup  sans  proOt. 

MBSQUINEBA,  vl.  V.  Mesquinaria. 

MB8QUINET,  adj.  d.  m.  vl.  Pauvret, 
chétif,  frète.  V.  Mesquin,  R. 

MESQUINETA, s.  f.  vl.  Dim.  de  mesqui- 
na,  jeune  petite  fille,  pauvre  malheureuse.  V. 
Mesquin,  R. 

MESQUINBTAT.S.  f.  vl.  wmMqnmAT. 
Mexquindad,  esp.  mesquinesa,  cat.  Mes- 
quinerie, petitesse,  sordidilé.  V.  ifes^isa- 
ria  et  ifet^iitii,  R. 

ME8QUINIA,  s.  f.  vl.  Misère.  V.  Mes- 
quin,  R. 

MBSSA,  s.  f.  (messe)  ;  Messa,  ital.  MUa, 
esp.  Missa,  port.  cat.  Messe,  offrande  en  sa- 
cnfice  du  corps  et  du  sang  de  Jésus-Christ 
par  la  main  du  prêtre. 

Êty.  du  lat.  missa,  fait  de  mism,  renvoie, 
parce  que  anciennement  on  renvoyait  (on  fai- 
sait sortir  de  l'église),  les  cathécuniènes  et  les 
pénitents,  avant  que  de  commencer  Faction 
du  Sacrifice,  et  qu'aujourd'hui  encore,  comme 
I  autrefois,  lorsque  le  Sacrifice  est  fini,  on  ren- 

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638 


MES 


%oie  les  fidèlefl  par  ces  mots  :  Ue  mina  €d 
allez  TOUS  en,  la  messe  est  dite.  \\  Mettra,  VL 

Dautres  font  dériver  ce  mot  de  Tàélueu 
mi$*ah,  offrendevoloDtaire,  sacrtfloe. 

Prendra  la  meita,  recevoir  la  messe,  éloe 
ordonné  prêtre  el  nonpreiulra  la  mests. 

Grand  messo,  mesèe  solemoeUe  «a  messe 
baote,  grand-messe. 

Mena  basia,  messe  basse  ou  petite  messe. 

3f€s$a  de  mort,  messe  des  morts. 

Mena  d^accouchada,  messe  de  relevailles. 

Messa  matiniiçra,  la  messe  du  malin  ou 
première  messe. 

Servir  la  met$a»  servir  la  messe. 

Depuis  saint  Paul,  qui  défend  absolument 
aui  femmes  de  parler  dans  TËglise ,  elles 
n'ont  jamais  répondu  à  la  messe  ;  des  plai- 
sants on  dit  que  ce  n'était  qu'à  cause  de  leur 
opiniâtreté ,  que  le  kyrie  eleison  ne  finirait 
jamais,  si  elles  répondaient,  attendu  que  le 
prclre  doit  dire  le  dernier. 

I^  messe  fut  établie  en  3*27. 

La  messe  est  essentiellement  composée  de 
deux  parties,  la  messe  des  catéchumènes 
comprenant  la  eonfenion,  VintroU,  le  kyrie 
eleison  ,  le  glaria  in-exceltiê  ,  la  collecte  j 
ïépitre^  le  gradueUi  Yévangile;  elle  est  ainsi 
appelée  parce  que  les  catéchumènes  pou- 
vaient y  assister.  La  seconde  est  la  messe  des 
fidèles,  dans  laquelle  on  distingue  le  tymbo^ 
le,  V offertoire,  le  lavabo,  la  eecrête,  la  pré- 

Îace,  le  eanclui ,  le  canon ,  la  consécration, 
épater,  Vagnus  Dei,  la  communion  etToc- 
f  ton  de  grâces.  V.  chacun  de  ces  mots. 

Cérémonies  et  parties  de  la  messe. 

Avant  de  commencer  la  messe  le  prétrefait 
le  signe  de  la  croix,  pour  indiquer  qu'il  va  la 
célébrer  au  nom  de  la  Très- Sainte  Trinité. 

Après  l'introibo  il  dit  le  psaume. 

Judica  me  Deus,  qui  est  de  David,  el.a  pour 
but  d'exciter  le  peuple  et  le  prêtre  a  s'appro- 
cher avecconGance  du  Saint  Sacrifice. 

Le  prêtre  dit  le  confiteor  et  frappe  sa  poi- 
trine pour  exprimer  la  douleur  qu  il  ressent 
d'avoir  offensé  Dieu^  imitant  en  cela  ceux  qui 
étant  fâchés  d'avoir  consenti  h  la  mort  de 
J.-G.  s'en  retournèrent  en  frappant  leur  poi- 
trine. 

l\  baise  l'autel  pour  le  saluer  et  pour  alu- 
nir ^  J.-G.  qui  est  le  véritable  autel. 

Il  dit  ensuite  l'introït,  ainsi  appelé  (entrée), 

λarce  qu'on  chante  ce  psaume  à  mesure  que 
e  prêtre  sort  de  la  sacristie,  qu'il  entre  dans 
l'Eglise. 

Suit  le  kyrie  et  christe  eleison ,  qu'on  ré- 
pète neuf  fois  soit  pour  imiter  le  chant  des 
anges,  qui  composent  neuf  chœurs,  soit  par- 
ce qu'on  en  adresse  trois  h  chacune  des  per- 
sonnes de  la  Sainte  Trinité,  y.  ifyrte  eleison. 

Gloria  in  exceUis,  cette  hymne  se  trouve 
toute  entière  dans  le  fameux  manuscrit 
alexandrin  de  la  Bible  Grecque  ,  conservée 
dans  la  bibliothèque  royale  de  Londres,  oue 
des  savants  regardent  comme  un  des  plus 
anciens  manuscrits  du  monde,  plusieurs  au- 
teurs latins  ont  attribué  cette  hymne  à  saint 
Hilaire,  mais  le  Goncile  de  Tolède  a  dit,  que 
les  premières  paroles  araient  été  prononcées 
par  les  anges  et  qde  le  reste  avait  été  com- 
posé par  les  docteurs  ecclésiastiques. 

Le  dominus  vobisciim  él  U  collecte,  par  le 
dominus  vobiscum  le  prêtre  et  le  peuple  se 
souhaitent  mutuellement  la  grâce  ^u  seigneur. 


MES 

La  eoHsele,  la  première  «nisoD  que  le  prê- 
tre dit  a  été  appelée  collecte,  soit  parce  que 
c*est  tto  précis  de  ce  que  le  prêtre  4oit  de- 
mander à  Diea  ,  soit  parce  que  c'est  la  pre- 
mière prière  qu'on  fait  quand  tout  4e  monde 
est  placé. 

Vépitre,  est  une  lecture  de  l'Écritore  Sain- 
te, tirée  ordinairement  de  quelque  ^itre  des 
Sipôtres,  d'où  son  nom. 

Lt  graduel,  ainsi  sommé  parce  qu'on  le 
chante  à  Rome,  sur  les  degrés  du  jubé  ou  du 
lutriB,  on  l'appelait  trait,  quand  on  le  chan- 
tait desuite  et  sans  interruption,  tout  d'4m 
trait. 

La  prou ,  est  Thymne  qu'on  chante  anx 
jours  solennels  aprâ  l'alléluia,  parce  qu'elle 
est  ordinairement  en  prose. 

V évangile.  V.  Evengile. 

Le  prêtre  fiait  le  signe  de  la  croix  sur  Té- 
Yangile,  pour  montrer  que  la  doctrine  de  J^. 
n'opère  dans  le  monde,  quepar  la  croix ,  on 
le  fait  aussi  sur  le  front,  sur  la  bouche  et  sur 
la  poitrine  pour  témoigner  qu'on  ne  rougira 
jamais  des  vérités  qu'il  nous  enseigne,  qu'on 
les  confessera  de  bouche  et  qu'on  les  porte- 
ra toujours  gradées  dans  le  cœur.  On  se  tient 
de  bout  pour  faire  connaître  qa'on  est  dis- 
posé à  partir  pour  suivre  Jésus-Gbrist. 

Le  credo,  qu'on  appelle  .aussi  Sjrmbole  de 
la  Foi  parcequ'il  en  est  l'abrégé,  et  symbole 
de  Nicee  ou  de  Gonstantinople,  parce  qu'4lfut 
presque  entièrement  composé  au  Goncile  de 
Nicée,  en  325,  pour  confondre  4'erreur 
d'Arius,  qui  niait  la  divinité  de  Jésus-Ghrist. 

L'o62aliofi,  c'est  la  partie  delà  messe  qui 
renferme  les  prières  et  les  cérémonies  qu'on 
fait  pour  offrir  la  matière  du  Sacrifice,  jusqu'an 
canon  ou  à  la  préface. 

L'ojferfotre,  ainsi  appelé  parce  qu'il  devait 
être  dit  pendant  que  le  peuple  faisait  son  ^of- 
frande, c'est  le  verset  que  le  prêtre  r^ite  wn* 
médiatement  avant  l'oblation. 

Le  pain  béni,  il  a  été  institué  pour  être  en- 
tre les  fidèles,  un  signe  de  communion  ,  le 
pain  est  en  effet  un  symbole  expressif  de  l'u- 
nion de  plusieurs  choses,  étant  composé  d'une 
infinité  de  grains  de  blé  réunis  et  confondes 
ensemble. 

Le  prêtre  mf4  du  vin  dans  le  calice  pit^ce 
que  le  vin,  aussi  bien  que  le  pain ,  est  la  ma- 
tière du  Sacrifice,  il  y  ajoute  de  l'eau  pour  imi- 
ter J.-G.  qui,  dans  la  dernière  Pâque  qu'il 
fit  avec  ses  apôtres ,  consacra  la  coupe  pas- 
cale dans  laquelle,  selon  le  rit  des  Juifs,  il  y 
avait  du  vin  et  de  l'eau.  G'est  aussi  pour  re- 
présenter l'eau  et  le  sang  qui  sortirent  du 
côté  de  Jésus-Ghrist  sur  la  croix. 

Le  lavabo,  cette  cérémonie  est  toute  mys- 
térieuse, selon  saint{Gyrillet  et  indique  que  4e 
prêtre  doit  être  purifié  des  moindres  taches 
du  péché. 

L'orafe  fr aires,  par  ces  paroles  le  prêtre 
invite  les  assistants,  qu'il  appelle  frères ,  à 
prier  parce  que  le  moment  du  Sacrifice  ap- 
proche. 

La  secrète,  ainsi  appelée  parce  qu'on  la  dît 
secrètement  ou  à  toix  basse ,  mais  il  élève  la 
vofx  i  la  fin  pour  dire  per  omtifa  sœciila  sœ* 
culorum,  comme  s'il  sortait  d'une  extase. 

La  préface,  c'est  un  prélude  ou  une  intro- 
duction aux  prières  du  canon  et  une  invita- 
tion à  élever  les  cœurs  à  Dieu. 


MES 

4e  miieftis,  bymne<|aerEgUseaempralMée 
4a  ciel  même,  car  sainl  Jean  dit  que  les  sêinfti 
la  chantent  élemelleneiil. 

Le  canon,  qu'on  a  aussi  aonunê  l'odiom 
parce  que  c'est  dans  cette  partie  de  la  ueMe 
que  les  divins  sacrements  sont  produits. 

Le  miwiinte.  est  la  partie  de  la  messe -eè 
Ton  prie  pour  les  bienfaiteurs  de  l'Eglise  vs- 
vanis  et  pour  les  personnesqui  assistentavoc 
dévotion  au.  saint  Sacrifice. 

La  consécration,  est  l'action  par  laquelle 
le  prêtre  transforme  l'hostie  et  le  vin .  c^m 
devienent  le  corps  et  le  sang  de  Jésus-Ghnsi. 

L'^/4^a(ton,  le  prêtre  adore  l'hostie  etl'êlève 
au-dessus  de  sa  tète  pour  la  montrer  au  peu- 
ple pour  qu'il  l'adore  k  son  tour.  U  fait  en- 
suite la  nikae  chose  pour  le  calice  et  dans  ta 
mêmes  intentions. 

Le  dernier  mémento  ou  comm^ioraftoii, 
est  une  prière  que  le  prêtre  fait  pour  ta 
morts  en  général,  et  pour  ceux  qui  lui  sont 
recommandés  en  paKiculier. 

Le  luiler,  rien  n'est  plus  propre  que  celte 
prière  pour  se  -pcéparer  à  la  communion 
piiisqd'^le  renferme  tout  ce  ^que  noos  pou- 
vons et  devons  demander  à  Dieu ,  et  tous  ta 
motifs  de  notre  amour. 

L'o^fiiM  dei ,  est  ime  prière  que  f  on  tajà 
à  J  .G.  pour  qu'ri  eflace  nos  fautes. 

La  communion,  c'est  la  consommation  d« 
Sacrifice. 

Vite  flH«sa^f,^Ileslameeseestdite,  c'est 
le  renvoie. 

On  ne  dit  Vite  missa-Hl,  que  lorsqu'on  a 
dit  le  ylorta  in  ewcelsis,  dans  le  cas  contraire, 
on  dit  benedicamus  Domino ,  et  aux  messes 
de  mort  re^utetcanf  ni  pace. 

Enfin,  le  prêtre  donne  une  dernière  béné* 
diction  et  termine  le  sacrifice  par  la  lecture 
def  Evangile  de  Saint  Jean  ou  un  autre,  seloB 
l'occurence. 

MESSAGE,  s.  m.  vl.  Messager.  Y.  Jfes- 
«a^te,  Messa  gi  ei  Mettre,  R. 

BIESSAOEAIRIA^  8.  f.  vl.  Légation,  am- 
Jiassade,  envoi,  commission. 

t,tj.  de  missio,  ou  demessagi  et  de  airia, 
ce  qui  est  relalif  aux jnessages.  Y.  lfetfre,R. 

JIIEf  SAOÉARIA  ,  s.  f.  (messadgiarie). 
Mcssajierie,  office  de  message  publie,  bureau, 
emploi,  voiture  de  messager. 

Ety.  deMessagi,  v.  c.  m.  et  determ.  aria, 
Ueu  où  l'on  fait  les  messages.  Y.  Mettre,  R. 

Les  messageries  furent  établie^  en  France, 
pouf  conduire  les  étudiants  dans  les  univer- 
sités. Les  conducteurs  méritèrent  Testime  du 
public ,  et  on  leur  confia  des  lettres  et  iks 
marchandises. 

En  1575,  Henri IH,  créa  des  messagers 
royaux. 

MESSAOBB,  dl.  Y.  Messagitr  et  Jf  ét- 
ire, R. 

Messager,  en  lang.  est  quelquefois  pris 
a4).  Ai  V esprit  message^,}* ù  un  secret  pres- 
sentiment. 

WCSSAOES,  vl.  Y.  ifeMa^rter  et  Jlf effrs,  R. 

BIESSAOI,  s.  m.  (messàdgi);  mstACB. 
Messaggio ,  ital.  Mensage ,  csp.  Mensagtm, 
port.  Missatge,  cat.  Message,  commission  de 
dire  ou  de  porter;  communication  oflScielle. 

Ëly.  du  lat.  missio,  envoi,  par  contrat. 
miss,  et  de  la  term.  agi,  messagium,  en  foaé- 
se  laUY.JIfeffre,  R. 


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MES' 

MBSSAOIEB,  IBRA,  adf.  (messadgié, 
\ht);  Mu$a§gier$ ,  ilal.  iÊèn$agêro^  esp^ 
Meuageiro,  port.  Misêolgert  cat.  Messager^ 
ère,quiesteDfové  pour  faire  una  comniis- 
aion,  qui  est  chargé  d'iun  message,  qui  a. 
remploi  de  porter  des  lettrea^d'un  endroit 
dans  un  autre. 

Êty.  de  menagi  et  dé  la  ternie  ter,  qui  fait 
les  messages,  y.  Mettre,  R. 

Meêsagier  poou  paênntm  Iratrr. 

MESSAOIER,  s.  m.  dl.  «MfASMi,  mbma- 
«lu.  Domestique  de  fermier  ou  paysan. 

1MB9SAGIEIIA,  S.  f.  vl.  Messagère;  V. 
Menagier. 

ME9SACK>,  s%  m,  vl.  Envoyé I  messager, 
y,  Menagier  et  Âtettre^  R. 

XBSSAI..,  S.  m.  ?l.  Missel.  V.  Mamt^i 
JÊêttTê  R 

MESSAfl^  S.  f.  vl.  Moisson^  Voy.  MHê^ 
jotcn.  R. 

1IE89ATGAR1A,  S.f.  vl.  msmatiahia. 
MUiatgeria ,  anc.  eat.  Message ,  mission , . 
commission.  V.  Mttk-ê,  R. 

MESSATOE^  vi.  Message.  Y.  JHenagi 
etifdlre.  ft. 

MESSATOIEB,  vl.  V.  Mêêiagier. 

MBSSATJARIA,  vl.  V.  Mtêialg^riâ. 

MEaaE,  s.  f.  (messe),  dL  Merci,  miséri- 
oorde.  V.  Merci  et  Mère,  R. 

MBSSEONER,  Sv  m.  (mességné),  dl.  Um< 
messîer.  V.  Meetier  eiMeieêouHj  R. 

MBSSBlOim^  s.  m.  (messèioon),  dl. 
I<foyau  de  cerise.  V.  Mtoulhoun. 

mBMBNCA,  adj,  L  (messéinque),  dl. 
Epithète  qu'on  donne  aux  grenades  qui 
tiennent  le  milieu  entre^fatgre  et  le  doux. 

Êly«  du  grec  jualYT.^^^  (mesegguos), 
moyenne ,  qui  tient  le  milieu.  Thomas- 

MESSER,  vl.  W.Meêêiro. 

MESSIAS,  s.  m^  vl.  Miiêiai,  oal.  V. 
Mesêio. 

MESSIAS,  s.  f.  pi.  vl.  Frais ,  dépenses^: 
Miêtiat  faitat  elplag^ékptus  faitsaii  proc^. 

Ély.  du  lat.  ffiû#Mm.  V.  MeUre .  R. 

MESSIDOR ,  s.  m.  (messidor).  Messidor, 
le  dixième  mois  de  Tannée  républioaine.  IL 
commençait  le  19|iiin  et  finissait  le  ISjuillet. 

Ety.  de  wusêiê,  moissonSrV.ileif<oiifi,  Rv 

MESSIER,  s.  m.  (messie)  ;  ibmmppik 
Messier,  homme  commis  à  la  .garde  des 
moissons  non  encore  coupées  ;  gardien  {»uh 
blic  dea  vignes ,  des  vergers  et  de  leura- 
fruits. 

Êty%  du  lat.  metm^  moisson|>etdelaiermi 
ier.  V.itflwMMfi^  R. 

MESSIBRS.,  titre  d'honneur,  m».  pL. 
(messies).  Messieurs,  c'est  le  pluriel  de 
mimMiir.  V.  Segj^  R. 

MESSIO>y  s.  m.  (messie)  ;  Meteiaf^  îtal;. 
Metiaê ,  esf>.  Meêtiat>,  port.  cat.  Messie,  le 
Christ  promis  auxJuifs,  .dans  rAsçleaTesta*. 
menu 

%.  do  lat  mêem^ ,  àitmh^^  Thébsea^ 
me##»d^,.oint  ou  sacré.  Les  Grecs  ootTendi» 
ce  mol  par  xpt^c  (christos) ,  qui  signifie  la  -< 
même  chose«-Raynooard<.le  fait,  venir  ds 


}SES 

,  S.  f.  vl.  HMnoft.  Libéralité , 
dépense,  fraisw 
Êty.  du  lat.  maio.  V.  Mettre,  R^ 

Periae  de  raessions,  â  verenkait 
Deben  eitâ  autreyadae,  et  dura' 
A  l'arbitre  deiisjudgei. 

lforsetGost.deBéam. 

MBSSIRCH  8.  nu  (messire);  Meenre , 
ital.  Miïssire,  titre  d'honneur  qui,dans^les 
actes  de  justice ,  se  donnait  à<  des  personnes^ 
distinguées. 

Êty.  de  rilal.  meuere ,  contr.  de  Vfdo- 
iffiiore,  monseigneur.  V.  Segn,  R. 

MESSO,  s»  l^  vl.  «oMo.  V.  MmêQun, 
Rad. 

MESSOmrit,  Sw  f:  d«  vautE  Mensonge. 
V.  Meêiong.ea  et  Som,  R. 

MESSON6A.  vl.  V.  Meaongea. 

MESSONGEA,  S.  f.  (messondge);  msi- 
9mÊ%A,  MjmrmjL^  hékmwnm^  wiasoa,  cracada, 
■SMOVBiiasA,  ■■■••••OA  ,  MSMOiia«mA.  Menxo- 
gna ,  ital.  Mentira,  esp.  port.  Mentongia  , 
anc.  cat.  Mensonge ,  discours  avancé  contre 
la  vérité  avec  dessein  de  tromper. 

Êty.  du  lat.  mstilts  tomnium;  selon  Sylvius, 
de  mentUmia ,  qui  se  trouve  dans  le  même 
sens  dans  les-gloses  anciennes,  ou  peut  être 
de  la  prép,  mie$,  ail.  qu'on  tradiiit  dans  notre 
langue  par  mee,  qui  signifie  erreur.  V. 
5om,R. 

Menongta  ^  est  féminin  en  pravençal  et 
masculin  en  français. 

Dans  le  Ila»-Lim.  on  donne  aussi  le  nonr 
de  meseomgea  ,  à  des  taches  blanches  qui 
viennent  sur  le»  ongles^  et  à  une  espèce  de 
gâteau  très-gonflé  et  ereux^en^  dedans. 

MBSSONGEIBAMEBtT,  adv.  vL  Mbn- 
songèrement,  faussement.  V.  Sifm ,  R. 

MESSOMGIER ,  lERA ,  s.  (messoodgié, 
iére)  ;  MUMMOMisa ,  mauMornuBimm ,  aoimBAiBB. . 
^tf«nzo^nero,  ital.  ^enttroxO'^  esp.  port. 
Mensonger,  ère,  faux»  trompeur,  menteur. 

Êty.  de  meetongia  et  de  ier.  V.  Som^  R. 

MESSONGIER,  vl.  W .  Memongier. 

MESSONGUA,.  vl.  V.Meeeongea. 

BIBSSONIER^vl.  V.  Meieiounier. 

MESSONJA^  vl.  V.  Meeeahgea, 

MBSSORGA,s.  f.  (messôrgue),di.  Meii^ 
songe.  V.  Meeêang^a  et  Som,  R. 

MESSORGA ,  B.  f.  dl.  Terme  de  meunier, 
(  heville  sur  laquelle  porte  le  levier  qui  sert  à 
hausser  la  meule  tournante. 

BIBSSORGIIER,  S.  m.  vl.  Menteur.  V, 
Meesongier  et  5o«i,  R. 

MESSORGDIER,  vL  Y .  Meeiimgier  ei 

MBSSOUNGBA^  V.  Meeumgea  et  5am.| 
Rad. 
MBSSOUlfGIER, 


MES 


639 


-lO^vlJÀlLiV.Mlisioiii' 

SiOt  s-  f.  vl.  M(fêii6,  esK.  eat.  Emit- 1 
skm,  mise ,  frais  ,  dépense.  V.  Metim  et  | 
Ustfff ,  R.  J 


,  adj^  vl*  V. 
Hkfeongier, 

MESSOUNGIBRA^  S.  f^  Nom  qu'on 
donne,  à  Âllos ,  à  la  Oaur  du  tussilage  oïdi- 
natfe.  V.  TkeiilagU 

Éty.  AinaMiommée  panée  que  celte  pknte. 
paraltimenUr^  ses  flenrs  se  moniranli  avant 
ses  feiiiHes>  jce  qui  est  le  oostrairedela  règle. 
ISénérale.  V.  5om,  R. 

MESSOUROA ,  %^  îi  (masséorgiie} ,  dg. 
Mensonge,  V.  Jfe#fOfi|#a;.«nvies  qm  sur- 
viennent aux  doigts.  V.  Emegeoe  et  Pmru. 


BIBSSOIIRGDIER,s.  m.  (messourguié), 
d.  arl.  Pour  Meteoungier,  v»  c.  m.  et  5oiiiè 
Rad. 

.  MESSUGA,  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne ,  aux  environs  d'Aix,  au  ciste  coton-^ 
neux.  V.  Jfoifu^. 

MESSUSSA,  s.-  f.  (messûsse),  d.  baslim« 
Richesse,  argent.  V.  Richena. 

MEST,  prép.  m»,  vl.  Per  miei ,  per 
mieg,  en  mieg,  parmi ,  au  milieu ,  par  le  mi* 
lieu ,  entre. 

Êty.  du  lat.  médium.  V.  Medi,  R. 

MEST,  ESTA,  adj.  fl.  M^eto ,  port.  iUl. 
Triste,  affligé,  ée. 

Êty.  du  lat.  mœetue,  m.  s.^ 

BXESTADIERAMENT ,  adv.  vl.  Et  de 
plus? 

BÉESTE  ,  AU.  de  Al€#lre  ,  v.  c.  m.  el 
Mag^  R. 

MESTETRAIT,  8.  m%  (mesteiréou)  ;  mi- 
nusAo ,  MMwrsMAu.  Artisan ,  ouvrier  qui 
exerce  une  profession  mécanique  ,  qui  est 
intermédiaire  entre  les  journaliers  et  les 
artistes  pour  le  rang. 

Éty.  de  meetier  et  de  an.  V..  Mtniet ,  R. 

BIESTEIRET,  s.  m.  (mosteïré);  mbi-^ 
TicmsT.  Petit  métier ,  métier  de  gagne  petit. 

Êty.  de  meetier  et  du  dim.  el.  Y.  Miniet, 
itad. 

Coda  meeleireta  eoun  haralet, 
Prov. 

MESTER^  8.  m.  vl.  Meeter ,  cat.  Minis* 
tère,  office.  V.  Minitteri  ti  Meetier. 

Aver  mester,  vl.  avoir  besoin. 

MESTET,  dg.V.  MeHier  et  Ministy 
Rad. 

BIESTIBA^  s.  f.  (mestibe),  dg.  Moisson. 
V.  Meiiioun,  R. 

£ltiij^uîo#^  mestiboiioii6e{ai 
Bergeyr. 

MBSTIEIRAU ,  V.  Mesteirau. 
MBSTIEIRET,  V.  MeetHret. 
MESTIER^  S.  m.  vl.  mum  ,   MÊMxnm. 

âUeter^  anc.  cat.  anc.  esp.  port.  J#e«tterf , 
ital.  Métier,  état,  office,  emploi,  ministère, 
corporation  d'ouvriers;  qualité,  mystère, 
mérite,  besoin.  V.  Af4fitsl,  R. 

MBSTIER ,  s.  m.  (mestié);  msstbt, 
«ncnsa.  Hetltere,  ital.  Métier,  toute  pro« 
fession  qui  exige  l'emploi  des  bras ,  et  qui 
se  borne  à  un  certain  nombre  d'opérations 
mécaniques ,  qui  ont  pour  but  un  même  ou- 
vra» que  l'ouvrier  répète  sans  cesse  ;  toute 
profession  d'un  art  mécanique. 

Étyv  de  la  basse  laf .  minfalmiim ,  office , 
occupation.  V.  Miniety  R,. 
.    Gaeta-meetier ,  gèle  métier,  qui  travaille 
à  vil  prix.- 

.  Dovmarun  meetier  y  faire  apprendre  un 
métier.. 

-  Fhire  weeetier ,  être  nécessaire.  Y.  Faire 
iee9un. 

l  Aqm4  mi  fai  meetier ,  cela  m'est  néces- 
saire,.j'en  ai  besoin. 

Auriau  meetier  d'«tfiiol,  j'aurais  besoin 
jdecela. 

Se  de  meetier  y  il  est  nécessaire;  vl.  soio^ 

Ou  a  mesftsr  a  eignouria. 

Sabatierfai  toun  meetier. 


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640 


MES 


'   Qu  $au  fOê  mmn  mtêêUr  iiou  anar 
himUga. 

WiBBTVBR,  8.  m.  Métier,  machine  dont 
l'artisan  se  sert  pour  la  fabrication  de  son 
oarrage. 

HE8TIEB,  s.  m.  ?1.  Cemol  est  pris  qoel- 
qaefois  pour  MyêUri ,  ▼.  c.  m. 

IIB8TIBRS ,  s.  m«  pi .  (mestié) . 
'  Jugar  eU  msilierfy  jouer  à  métier  deviné. 
V.Jfinifl.R. 

IIESTI9 ,  USA ,  S.  et  a4j.  t1.  MeêtUo , 
esp.  Mêêlieo^  port.  Métis,  isse;  mitoyen , 
tnoe.  V.  MiêdtiMedi,  R. 

MESTIIA ,  S.  r.  (mèslre)  ;  dl.  vAunA. 
Mesura ,  cat.  Maêttra ,  esp.  iui.  Cest  le  fém. 
de  mutre  ;  mais  on  ne  s'en  sert  que  pour  dé- 
signer le  châlon  femelle  de  certains  arbres , 
et  particulièrement  du  Ghiltaignier:  lAmeilra, 
pour  maîtresse»  V.  MeHrena  et  Mag^  R. 

Éty.  du  lat.  magiilra ,  m.  s. 

1MB8TRA  LA,  S.  r.  (mèstre).  Bourde, 
▼olle  de  galère  qu'on  ne  met  que  lorsque  le 
temps  est  calme. 

1IB8TRE ,  Pour  mètre ,  V.  Meiro. 

1IB8TRB  •  s.  m.  (mèstre)  ;  nTm ,  mut- 
ms,  HMTs,  nu.  Maestro t  ital.  Meslrs, 
port.  Massirs  et  MsUre^  cat.  esp.  Ma}tre , 
cebji  qui  9  des  serriteurs ,  qui  compoande  ; 
qui  enseigne  un  art ,  une  science  ;  le  proprié- 
taire d'un  animal ,  d'une  chose  quelconque  : 
A  traubai  Viêsin,  le  propriétaire  est  trouvé; 
celui  qui  peut  diriger,  contenir,  se  faire  obéir; 
celui  qui  excelle  dans  son  art ,  etc.,  médecin, 
chirurgien. 

Èty.  du  celt  mstfr,  ou  du  lat.  magister , 
dont  les  liai,  et  les  Esp.  ont  fait  maestro  ; 
d'oà  supprimant  Fa.  Les  Portugais  et  nous, 
avons  fait  mestre.  V.  Mag ,  R. 

MESTRE,  mman ,  est  quelquefois  un  ti- 
tre d'honneur  qu'on  donne  aux  artisans  avan- 
cés en  âge  :  Mestre  Jean ,  Mestre  fierre  ; 
c'est  un  peq  moinsque Monsieur.  V.  Mag,  R. 

MESTRE,  ESSA ,  adj.  (mèstré,  estr^se)  ; 
MBtTBA.  Le  prindpel  •  le  plus  considérable , 
celui  dont  les  autres  dépendent  :  Mestre  va- 
laf,  ou  vaUU-mestre y  ruisseau  principal, 
grand  fossé  dans  lequel  de  plus  petits  vont 
se  dégorger. 

Aquot  es  wif  «lesfra  femna,  c'est  one 
maîtresse  femme.  V.  Mag ,  R. 

MESTRE  d'aima  ,  S.  m.  Meêtre  de  asMi , 
cat.  Charpentier ,  maître  de  hiche. 

Éty.  Magister  ascim,  basse  lat.  V.  Mag,  R. 

MESTRE  p'abipas,8.  m.  (mèstré  d'armes): 
Maestro  ds  arwws ,  ésp.  Maître  en  fait  d'ar- 
mes ,  et  non  maître  d'arwus ,  qui  est  un  gas- 
conisme. 

MBSTRE-A9TAB ,  s.  m.  (mèstré  aqutà). 
Maltre-autel ,  l'autel  prindpal  d'une  église. 

MESTRE-M-BApc.  s.  m.  Maltre-valet 
d'un  moulin  à  huile,  uarc. 

MESTRE-DB-muitA,  S.  m.  Maltreè  danser,, 
et  non  mattre  de  danse. 

MESmfi-as-rM4  ou  pb  vabai  8*  m. 
Mitron  ,  celui  qui  met  le  pain  dans  le  four. 
V.  iftlroHii, 

MESTRE-TABUT ,  S.  m.  Premier  ouvrier 
des  savonneries. 

MESTRE-YBusB,  s.  m.  Voilier  ontrévier, 
terme  de  mar.  artisan  qui  fait  des  voiles. 

MESTRE-ra-cAur^  S.  m.  (  mè8tré-dé- 
pâmp).  Maître  de  catnp,  commandant  d'un 


IIRS 

régiment,  d'nne divisk»  ;  c'est  peot-étre ce 
qu'on  appelle  aujoord'hai  maréchal-de-camp. 

MESTREOBAR ,  V.  a.  (mestre^jà)  ;  wm- 
nmAB.  Maîtriser,  gouverner  en  maître ,  Caire 
le  maître  ;  dompter ,  réduire. 

Éty.  de  «csCff ,  mdtre,  etdesi^iar,  taire. 
V.  Mag ,  R. 

MESTRESSA,  S.  f .  (mestresse)  ;  hmbm- 
•ov.  Maestra.  ital.  esp.  Mestra,  port.  Mes- 
tressa  f  cat.  Maltresse,  celle  qui  commande 
dans  une  maison  ;  institutrice ,  celle  qui  en- 
seigne une  science  ou  un  métier  ;  amante  ; 
intendante. 

Ëty.  du  lat.  tnagistra^  m.  s.  V.  Mag,  R. 

MBSTRISA ,  S.  f.  (mestrise)  ;  ifestna  , 
cat.  Maestria ,  esp.  Maîtrise,  qualité  de 
maître ,  en  parlant  des  arts  et  métiers  ;  l'au- 
torité de  celui  qui  administre ,  le  coounan- 
dement. 

Ety.  de  mestre ,  et  de  la  term,  isa.  Voy. 
ira8f,R. 

Les  maîtrises  furent  établies  pour  constat 
ter  la  capacité  requise  dans  ceux  qui  font  le 
négoce ,  et  qui  exercent  les  arts,  et,  en 
outre,  pour  entretenir  parmi  eux  l'émulation, 
l'ordre  et  l'équité.  Lotois  IX  ne  fit  cesser  le 
brigandage  qu'avait  introduit,  à  Paris,  l'avide 
administration  des  prév6ts ,  et  la  confusion 
qui  régnait  dans  tous  les  ordres  de  l'État , 
qu'en  formant  autant  de  communautés  qu'il 
y  8vait  de  professions.  Voilà  l'origine  des 
corporations.  Dict.  desOrig.  de  1777,  in-12. 

En  1791 ,  l'Assemblée  Constituante  sup- 
prima toutes  les  jurandes  et  les  maîtrises ,  et 
laissa  è  chaque  citoyen  la  EoNïulté  d'exercer 
librement  son  industrie  et  son  génie. 

ME^TRISA,  s.  f.  Maîtrise ,  lieu  où  l'on 
enseigne  la  musique  aux  enfants  de  chœur. 

MESTRISAR,  V. MestregearH  Mag,  R. 

MESTRVAL.  adj.  vl.  Mnutrual ,  esp. 
port  Menstruale^  ital.  Menstruel. 

Éty.  du  lat.  msiijlniattsim.s.  Y.  Mes, 
Rad.  ' 

MESTRUAS  ,  s.  f.  pi.  Menstruo,  cat.  esp. 
port.  ital.  Menstrues.  V.  M^f-deis-femmas, 

Éty.  du  lat.  menstrua,  m.  s.  V. Mes,  R. 

MESTORA,  §.  f.  vl.  Mélange ,  assem- 
blage, métejl,  .méture.  V.  Mescl,  R. 

MESTURÂ,  s.  f.  (mestûre),  d.  béam. 
Blé  d'Inde,  pain  fait  avec  ce  blé  ou  avec  d'au- 
tres grains  mélangés.  En  Gascogne ,  Pan  de 
mestura,  désigne  le  pain  de  seigle.  V.  MesU, 
Rad. 

MESTURA,  8.  f.  v).  Pièpe,  inorcetUy 
menstrue. 

MESTURBL ,  S.  m.  (mesturd),  dl.  «fw 
DVBA.  Petit  pain  de  maïs  ,011  le  cuit  d'abord 
à  l'eau  bouillante  et  ensuite  au  four,  envelop- 
pé d'une  feuille  de  chou.  Sauv.  V.  Mestnrà. 

MESUBj  mn,  radical  pris  du  lat.  men- 
|iira,  mefi«Mrar«,  mesure ,  mesurer ,  et  dé- 
rivé du  grec  (lixpov  (metron),  mesure,  d'où, 
dimensio,  dimension. 

De  mmsnra,  par  apoc.  et  suppression  dé 
fi,«e#iir;  d'où  :  Mesnr-a,  Mesur-atde,  Jls- 
«iir-a^l,  Mesur^ttire ,  Mesurer,  MsswmU, 
A-mësurar,  Des-mesurat,  Mesur-ivol,  Jls- 
mesurar,  Ëks-mesur^a^  A-wusura-wîen^  A- 
mesur-ansa. 

De  ineiisiira,  par  apoc.  m«fi#;  d'où  :  Dî- 
mens'ion,  /m-«efu-e,  a,  /Mfnstif-tlol,  Iwh 
mensa-rnsnt,  /n-coii>i-8i#fis-iir7«6ft ,  A- 


MBS 

mswrada-Msiif,  il-meturof,  A-w^êMnr-ûm^ 
sa,  A'mexnrai,  Des-menir-al,  Metnr^a^ 
Meijur^  Metinr-oienf  Mum. 

MES9RA ,  s.  f.  (mesure)  ;  nuvBA.  IftfM- 
ra ,  iUl.  Mesura ,  cat.  Jfsustira  et  Mediéa  , 
esp.  ifedida,  port.  Mesure,  ceqm  sert  de 
régie  pour  déterminer  les  quantités ,  les  dî« 
mensions^  les  proportions,  qu'elle  qu'en  soit 
la  nature;  vaisseau  ou  instrument  pour  me» 
surer,  leur  contenu,  i|uantité  mesurée»  pré- 
caution, ménagement,  moyen  de  succès;  pm- 
dence,  sagesse,  circonspection. 

Éty.  du  lat.  ineiutira,  m.  s.  V.  Mesmr^  R. 

Mesura  rasa,  mesure  rase ,  celle  sur  i%9 
quelle  on  a  passé  la  régie. 

Mesura  eouma,  mesure  comble. 

La  bona  wusnra,  le  compile. 

Bona  mesura,  on  donne  le  nom  de  cveiil, 
dans  l'aunage  des  étoffes  de  laine,  à  ce  qm 
est  donné  en  sus  de  la  juste  mesure. 

Les  mesqres  ont  été  connues  des  Egyp- 
tiens, de^  Hébreux  et  des  «utres  pei^pies  dans 
la  haute  antiquité. 

En  1^1.  Henri  1%  éti|blit  en  Anrielerre, 
l'uniformité  des  poids  et  mesures;  Pbilippe- 
le-Long ,  songeait  à  l'établir  en  France  , 
quand  il  monnit  ;  Louis  Xi,  eut  depuis  la  mê- 
me pensée;  loais  il  était  réservé  au  XViU** 
siècle  d'opérer  cette  heureuse  révolution. 
Noâ,  Dict.  des  Orig. 

L'Assemblée  constituante  chargea  FAca- 
démie  des  Sciences,  en  1790,  de  présenler  un 
travail  sur  l'uniformité  des  poids  et  des  me- 
sures. Cette  savante  compagnie  adoptant  le 
système  décimal,  prit  pour  mesure  élémen- 
taire le  mètre,  qui  sert  à  rétablissement  de 
toutes  les  #utr^.  V.  Utrp ,  Ara  ,  Stera  çt 
Métro. 

MESURA ,  s.  f.  v|.  Souvent  employé  pour 
raisop,  nafce  fjap  c'est  avep  mesuré  que  la 
raison  s  exprime. 

MESURA,  9.  f.  Ifesure,  cadance  dans  les 
vers,  dans  le  chant  et  dans  la  musique. 

Éty.  V.  le  mot  précédent  et  Mesur,  R. 

L'usage  de  battre  la  mesure  du  pM  et  de 
le  main  droite,  était  connu  des  Grecs. 

MOBSimARLE ,  ÀRLA,  adj.  (mesurable, 
ib|e);  msipiiab^.  jfssiiravel,  port.  Mifura- 
6tle,  ital.'if«siira6f# .  cat.  ifensuraUe ,  esp. 
Mesurable,  qu'on  peut  mesurer. 

Éty.  de  «ssttraet  de  ofrte.  V.  Mesur,  R. 

MBSORADAMEN ,  adv.  vl.  Mesmrada- 
ment,  cat.  MesuradameiUe^  esp.  JftsiiraCa- 
metile,  ital.  Avec  mesure,  modérémenL  V. 
Mesur,  R. 

MESURAOI,  S.  m.  (mesnridgi)  ;  cmmi. 
wwiBA^B ,  mÊÊpaumm.  Misuramenêo ,  ital. 
Jfedula,  e^p.'Mesurage,  action  de  mesurer, 
droit  qu'on  prend  pour  mesurer. 

Éty.  de  wUsura  tiàtagi,  s'occuper  de  U 
mesure.  V.Mesur,  R. 

MESDRAiRE,  S.  m.  (mesuràlré);  cw 
•AV.  Misuraiare,  ital.  Medidor,  esp.  port. 
Meturador,  cat.  Mesureur,  celui  qui  mesure, 
qui  a  droit  de  mesurer,  courtier. 

Éty.  du  lat.  m^isor,  qu  de  mesmrar  et  dm 
aire:  V.  ife^ir,  R, 

MESURANÇA,  S.  f.  (mesurànce).  licen- 
re,  économie,  mot  conservé  dans  ce  prover- 
be iMesurança  awuna  mslkurança. 

^lAR ,  V.  a.  (mesura)  ;  EfcMSAUM*,* 
Jffttcrar,  port.  esp.  cat.  Iftsii^. 


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MES 

rare,  ilal.  Ifesorer,  déterminer  retendue,  la 
quantité,  par  le  moyen  d'une  mesure;  pro- 
portionner, estimer. 

Éty.  dulat.  memurarij  ou  de  mesura  et 
de  ar.  V.  Mesur,  R. 

BOSSURAR  8E ,  V.  r.  i'amaosa*.  Se  me- 
surer, essayer  contre  quelqu'un  ses  forces 
physiques  ou  intellectuelles. 

MESURAT,  ADA,  adj.  etp.  (mesura, 
âde)  ;  Mesurad,  cat.  Mesurado,  esp.  Mesu- 
ré, ée. 

Éty.  de  mesura  et  de  at.  Y.Mesur,  R. 

1IE8URATOE,  vl.  V.Mesuragi. 

MESURIVOL,  adj.  d.  vaud.  Mesuravel, 
port.  Mesurable. 

Nonmesurivolt  immense. 

Éty.  de  mesura  et  de  ivol,  susceptible 
d'être  mesuré.  V.  Mesur.ïi. 

BIE80ROUN .  s.  m.  (mesurôun).  Petite 
mesure  de  capacité.  Gare. 

MET 

MET ,  S.  f.  anc.  béarn.  Crainte. 
Éty.  du  lat.  metus,  m.  s. 

Contracte  feyi  per  met,  et  forssa,  es  Cùn- 
validai,  si  li  forssat  per  despuxs  liberala- 
ment  y  concen. 

Fors  et  Cost.  de  Béarn. 

MET ,  vl.  Il  ou  elle  dépense,  moissonne. 
META,  initialif  pris  du  grec  [asts  (meta), 
qui  signiGe  au-delà  et  répond  an  latin  trans, 
il  ajoute  aux  mots ,  dans  la  composition 
desquels  il  entre,  une  idée  de  translation , 
de  transformation  ,  de  substitution  de 
forme. 

Mela-morphosa,  demorpfte,  forme,  chan- 
gement de  forme. 

Metaphora,  de  phérô,  je  porte,  trans- 
port du  sens  primitif. 

Meta-physica,  au-deI2i,  après  la  physique. 

Methoda,  de  hados^  chemin,  chcmm  pour 
arriver  au-delà. 

META ,  s.  r.  (méte).  Vase,  limon. 

Éty.  Ce  mot  est  probablement  dit  par  ait. 
pour  Nita^  v.  c.  m. 

MOSTA,  s.  f.  vl.  Borne,  limite. 

Ety.  du  lat.  me/a,  m.  s. 

METAMER,  V.  MUadiereiMedi.R. 

METAFORAR,  ¥l.  MetafarUar,  cat. 
ffetaforixar  y  esp.  Metaforiztare,  ital.  Em- 
»loyer  des  mélapnores. 

METAL,  MKDAUi,  radical  pris  du  latin 
netallum,  t,  métal,  et  dénvé  du  grec 
léxocXXov  (métallon),  m.  s. 

Demetallum,  pdf  apoc.  fii€(al;  d'où: 
}feial ,  MetaU-ique,  Metall-urgia. 

De  métal,  par  le  changement  de  i  en  m  : 
)ietau. 

De  métal,  par  le  changement  du  I  en  d, 
t  de  l  eu  Ih,  medalh;  d'où  :  Medalh-a, 
Medajh-ier,  Medalhisto,  MedalK-oun. 

MSTAIi ,  s.  m.  (metél);  «tal.  Metallum, 
it.  Metall,  cat.  Meial,  esp.  port.  Métallo, 
al.  Métal ,  corps  simple ,  doué  d'un  brillant 
lus  oa  moins  vif,  que  le  frottement  rend 
Dcore  plus  éclatant.  I 

'Éîj.  de  métal,  par  le  changement  de  len 
.  Y.  Métal,  R.  . 

TOM.   II 


MET 

On  dit  qu*un  métal  est  : 

Dl'CTILE,  qMnd  U  M  IdM*  aUofiger  •  la  fiUèra.      . 
MALLEABLE,  qoand  il  «'ëtcod  mmu  !•  marlMn. 
OXYDE,  quand  il  est  uni  avec  une  proportion  plu  on 

moina  grande  d'otygcna. 
ALLIÉ  ,  quand  il  «at  combine  aveo  un  antra  vnéuA, 
ABfALGAlIÉ ,  quand  U  eat  uni  utm  1«  mercnra. 

On  regarde  Tubalcain  ,  fils  de  Lamech , 
comme  l'inventeur  de  Fart  de  dompter  les 
métaui, 

METAL,  s.  m.  (melàl);  Métallo,  ital. 
MetaUum,  lai, Metall,  cat.  Métal,  esp.  port. 
Métal.  V.  Metau. 

Éty.  du  grec  fAixaXXovr métallon),  m.  s. 
V.  Métal,  R. 

METALH,  vl.  Metall,  cat.  V.  Métal. 

lIETAIJLIN,INA,adj.  vl.  Metalino, 
esp.  Métallique,  minéral. 

Éty.  dulat.  metaUieus,  m.  s. 

BIETALUQUE,  G  A,  adj.  (métallique, 
ique);  Melallico ,  ital.  port.  Metallie,  cat. 
Metalieo ,  esp.  Métallique ,  qui  concerne  les 
métaux ,  qui  en  contient. 

Èty.  de  métal  et  de  la  termin.  ique ,  ica , 
ou  du  grec  fAexaAXixoç  (metallikos),  le  même  ; 
metallicus,  en  lat.  V.  Métal,  R. 

METAIXURGIA,  s.  f.  (  metalurdgie  )  ; 
Metalurgia,  cat.  esp.  Metallurgia,  ital.  port. 
Métallurgie ,  art  de  tirer  les  métaux  du  sein 
de  la  terre,  de  les  séparer  des  substances  avec 
lesquelles  ils  sont  mêlés ,  et  de  les  préparer 
pour  les  différents  usages  de  l'homme. 

Éty.  de  métal  et  de  la  term.  urgia ,  de 
IpYov  (ergon),  travail,  ouvrage.  V.  Métal, 
Rad. 

Dérivé  :  Metallurgisto ,  métallurgiste. 

La  découverte  des  métaux,  suivant  Goguet, 
est  due  au  hasard,  et  la  métallurgie  aux  be- 
soins et  à  rindustrie  des  peuples. 

La  Bible  fait  remonter  Tart  de  travailler  le 
fer  et  l'airain  à  Tubal-Cain ,  fils  de  Lamech , 
3,100  ans,  avant  Jésus-Christ. 

Parmi  les  modernes ,  cette  science  a  les 
plus  grandes  obligations  aux  Allemands ,  et 
particulièrement  à  Georges  Âgricola ,  né  à 
Glauchen,  dans  la  Misnie ,  en  1494. 

METAMORPHOAA ,  s.  f.  (metamor- 

Èàsé);  Metamorfosa,  ai.  Metamor phosis, 
.  Metamor fosi,  ital.  Metamor fosis ,  esp. 
port.  Métamorphose,  transformation,  chan- 
gement de  forme;  chez  les  insectes,  change- 
ments successifs  qu'ils  subissent ,  en  passant, 
par  exemple,  de  l'état  de  chenille  à  celui  de 
chrysalide,  et  de  celui-ci  k  l'état  de  papillon. 

Éty.  du  grec  (Aetajxôp^cjffic  (métamorpho- 
sis),  formé  de  (AeTà(méU),  qui  marque 
changement,  et  de  (xop^r^  (morphè),  figure, 
forme. 

METAMORPHOSAR,  v.  a.  (metamor- 
phousà  )  ;  TBAHtroBHAB.  Métsmorphoscr , 
changer  d'une  formeen  une  autre  ;  on  emploie 
ce  verbe  le  plus  souvent  au  réciproque  ;  se 
métamorphoser. 

Éty.  de  métamorphosa  et  de  ar. 

METAMORPHOSAT,  ADA,  adj.  et  p. 
(metamourphousà,  âde};  nuMrooMAT.  Mé- 
tamorphose, ée. 

METAPHORA ,  S.  f.  (metaphora);  Meta- 
phora, port.  Meiafora,  ital.  esp.  cat.  Mé- 


MET 


641 


tapbore,  figure  de  rhétorique  par  laquelle 
on  transporte  la  signification  propre  d'un  moi 
a  une  autre  signification ,  qm  ne  lui  convient 
qu'en  vertu  d'une  comparaison  qui  se  (ait 
dans  l'esprit. 

Éty.  du  lat.  metaphora ,  m.  s.  dérivé  du 
grec  |X6xa(popa  (  metaphora  ),  transposition  ; 
defxeTa«p£pa)(métaphérô),  transporter,  dont 
la  racine  est  «pépw  (phérô) ,  porter. 

METAPHORIQUE ,  ICA ,  (  metophou- 
rtqué,  ique);  Metaforico,  ital.  esp.  port. 
Jlfera/brtc,  cat.  Métaphorique,  qui  tient  de 
la  métaphore. 

BIETAPHT8IGA,  s.  f.  (métaphysique); 
Metafisica ,  ital.  cat.  esp.  Metaphysica,  port. 
Métaphysique,  la  science  des  êtres  spirituels 
et  des  choses  abstraites. 

Éfy.  de  [xerà  (meta) ,  après ,  et  de  çuaixà 
(physica),  physique,  parce  que  ce  traité  se 
trouve  placé  après  celui  de  la  physique,  dans 
Aristote.  Quelques  critigues,  se  fondant  sur 
ce  que  meta ,  peut  signifier  aussi  au-delà  , 
au-dessus ,  disent  que  métaphysique  désigne 
la  science  qui  est  au-dessus  de  la  physique. 

Sous-dérivés  :  Metaphysiquement ,  meta* 
physiquement  ;  Métaphysicien ,  métaphysi- 
cien ;  Metaphysiquer ,  traiter  un  sujet  méta- 
physique. 

Quoique  cette  sdence  soit  celle  dans  la- 
quelle se  sont  illustrés  les  plus  grands  philo- 
sophes de  l'antiquité,  tels  que  Platon,  Aris- 
tote ,  etc. ,  son  utilité  a  été  révoquée  en  doute 
par  des  hommes  remarquables  :  Pline  dit  que 
l'homme  n'est  ni  intéressé  dans  les  recherches 
de  cette  nature,  ni  capable  de  ces  découver- 
tes. Voltaire  l'appelle  le  roman  de  l'esprit , 
etc. ,  ce  qui  n'a  cependant  pas  empêché  les 
Descartes,  les  Gassendi,  les  Ma  llebranche, 
les  Leibnitz,  les  Locke,  les  Condillac,  etc., 
d'en  faire,  pour  ainsi  dire,  l'unique  objet  de 
leurs  occupations. 

^  BIETAPHT8IGAMENT,  adv.  (metaphy- 
sicaméin);  Metaphisicamente,  ital.  esp.  port. 
Metaphysiquement,  d'une  manière  métaphy- 
sique. 

METAPHYSICIEN ,  8.  m.  (métaphysi- 
cien) ;  Metaphisieo,  ital.  Métaphysicien,  qui 
fait  son  étude  de  la  métaphysique. 

Éty.  de  metaphy  sic,  et  de  la  term.  ien  , 
qui  sait  la  métaphysique. 

METASTASA,  s.  f.  (métastase).  Métas- 
tase ,  terme  de  méd.  transport  de  la  matière 
borbifique  d'une  partie  sur  une  autre. 

Éty.  du  grec  [ktxifrzauiç  (metastasis),  fait 
de  jAstCatTiixi  (metislêmi),  transporter, 
changer  de  place. 

METATHESA,  S.  f.  (metatbèse)  ;  Me-^ 
tatesis,  cat.  esp.  Metathese,  port.  Métalhèse, 
fig.  de  grammaire. 

Methateiis  es  transportamens  4e  sillaha 
0  de  letra  d'un  loc  en  autre. 

Leys  d'Amor. 

Éty.  du  lat.  metaihesis ,  m.  s.  dérivé  du 
grec  (xe-râdeatc  (métatbésis). 

METAU,  V.  r.  mod.  V.  Métal. 

METEDOR,  s.  m.  vl.  Qui  doit  être  en- 
voyé; mettable,  généraux,  dépensier;  mois- 
sonneur. 

Éty.  du  lat.  mittellu0.  Yoy.  Mettre  ti 
Mtissoun,  R. 


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BIET 


lléme,  le  même. 
Éty.  du  lat.  met  et  da  roman  et#.  Voy. 


Mem,  R 


vl.  V.  MeteU. 

,  m.  (metèl).  On  donne  ce 
nom ,  à  Nke,  à  la  petite  épeautre.  V.  Es- 
peouki'piehota. 

BnBTEMPSTGOflA,  8.  f.  (méUmpsj- 
eése);  MelempHeotij  ital.  MHetnp$ieosU , 
cat.  eap.  Métempsycose,  port.  Métempsy- 
chose  ou  métempsycose,  passage  de  l'âme 
d'un  corps  dans  un  autre,  selon  la  doctrine 
de  Pythagore,  des  Bramines,  etc. 

Ély.  du  grec  (uxà  (meta) ,  qui  marque 
changement, de év (en),  dans,  et  de  fj/u^ij 
(psucbè),  âme. 

Dérivé  : 

MHempsycosistOy  métempsychosiste. 

L'idée  de  l'immortalité  de  l'âme,  innée 
diez  la  plupart  des  peuples ,  a  donné  lieu  au 
système  de  la  métempsychose  ;  ne  sachant 
ou  la  placer  après  la  mort  d'un  corps ,  on  a 
dit  qu'elle  passait  dans  un  aulre.  C'est  en 
Egypte  que  cette  espèce  de  dogme  a  été 
imaginé,  et  il  règne  encore  dans  les  Indes  et 
dans  la  Chine. 

METENS,  adj.  vl.  Dépensier,  libéral, 
généreux. 

METEORA,  s.  m.  (meteére);  Meteoray 
ital.    MsleorOf  esp.  port.    cat.  Météore. 

Éty.  du  lat.  meteora,  m.  s. 

METEOU8,  EOUSA,  adj.  (metèous, 
èouse),  dl.  HBnvf.  Même.  V.  Même  et  Mem, 
R.  2. 

METESME,  vl.  V.  Même  et  Mem,  R.2. 

METESSA,  adv.  et  adj.  vl.  mbou,  mb- 
TUfA,  MBBitfA.  Même,  la  même. 

Éty.  du  lat.  metipsa.  V.  Mem,  R.  2. 

METE88MA ,  vl.  V.  Medtsma. 

METEl»,  vl.  Vous-même  :  leumsteus, 
moi-même.  V.  MeUous» 

Éty.  Comme  on  dit  en  lat.  egomei,  moi-' 
même;   tuUmet ,  toi-même.   Voy.  Msm, 
Rad.2. 

MBTETS.  ET88A,  adj.  vl.  Même,  elle- 
même,  hii-même.  V.  Même  et  Mem ,  R.  2. 

BnBTETSSHA,  vl.  Alt.  àemeteys,  me- 
teyssa,  V.  Mems  et  Mem,  R.  2. 

HETOA,  vl.  V.  Melge. 

METOAR,  V.  a.  vl.  mmnum.  Metfar, 
anc.  cat.  Médeciner,  médicamenter,  traiter. 
V.  Medednar. 

METOB,s.  m.  vl.  Metge,  cat.  Méde- 
cin. V.  Médecin  et  Medie,  R. 

MBTOIA,  s.  f.  vl.  Melgia,  anc.  cat. 
Art  de  la  médecine;  médicament,  potion. 
V.  Médecine. 

METOIAR,  vl.  Metjar,  anc.  cat.  Voy. 
Metgar  et  Medecinar, 

aiETHAGI8llE,  S.  m.  vl.  Metocismo, 
ital.  Métadsme,  t.  de  gram. 

Me(haeismes ,  es  eant  una  dietios  fenish 
enm,ela  seguens  comensa  pet  voeaU. 
Leys  d'Amor.  ^ 

METHAFORAR,  ri.  V.  M^SkOfat. 


MET 

METHAFORICAUIEN,  adv.  vl.  Me- 
tafarieameni,  cat.  Meiaforieaments ,  esp. 
ital.  Métaphoriquement. 

MBTHAUBN8UI,  8.  f.  MeMepis^  cat. 
esp.  Metalepse,  port.  Métalepse,  fig.  de 
rhétorique. 

Étv.  du  lat.  nuiaUpsis,  dérivé  do  grec 
(letaXi^t}'^  (métalèpsis),  m.  s. 

METHAPHORA,  S.  f.  vl.  V.  Meta- 
phora. 

METHAPHORAR ,  v.  n.  vl.  nrAPosMi. 
Metaforisar ,  esp.  Métaphoriser ,  rendre 
métaphorique. 

METHAPHOMAT,  ADA,  ad),  et  p« 
Mélaphorisé,  ée. 

METHAPLASim,  S.  r.  vl.  Mstaplas- 
me,  cat.  Metaplasmo,  esp.  ital.  Aphérèse, 
fig.^  de  grammaire  ;  fig.  épouse. 
Éty.  du  lat.  metaplasmus,  m.  s. 
METHATE8IR,  V.  n.  vl.  Mêtathéser, 
subir  ou  faire  subir  la  métathèse. 

METHATE8IT,  IDA,  adj.  et  p.  vl. 
Qui  a  subi  une  métathèse. 
METHATEZIS ,  S.  f.  vl.  V.  MeUUhesa. 
ntETHODA,  s.  f.  (méthode);  Meihodus, 
lat.ifetodo,  ital.  esp.  Melhodo,  port.  Mé- 
thode, manière  de  faire  ou  de  dire  suivant  un 
certain  ordre. 

Étv.  du  lat.  meihodus,  dérivé  du  grec 
(jieOooo^  (  mélhodos  ) ,  composé  de  (lexà 
(meta) ,  par,  et  de  ^éoc  (hodos) ,  voie,  che- 
min. Ainsi  une  méthode  est  la  manière  d'arri- 
ver à  un  but  par  b  voie  la  plus  convenable* 
Dérivés:  Meihtnidique ,  Methondieamenl, 
Methoudisme,  Methoudisto. 

Dans  les  sciences  naturelles  on  nomme 
méthode  naturelle ,  celle  dans  laquelle  les 
êtres  sont  classés  d'après  leurs  rapports 
naturels,  et  Méthode  artificielle  ou  système. 
celle  dans  laquelle  on  n'a  point  eu  égard  a 
ces  rapports. 

Les  bonnes  méthodes  pour  l'étude  des 
sciences  naturelles  sont  une  invention  qui 
honore  les  modernes  ;  on  n'en  connaissait 
point  avant  Toumefortet  Linneus,  qui  méri- 
tassent ce  nom. 

METHODIGAMENT,  adv.  rmethoudi- 

caméin)  ;  wBTHoooicAHBirr.  Metodicamente , 

ital.  esp.  Methodicamente ,  port.  Metodica- 

ment,  cat.  Méthodiquement,  avec  méthode. 

Éty.  de  meihodica  et  de  ment, 

METHODIQUE  ,  ICA,  adj.  (methoudi- 

2ué,  ique)  ;  imBOiiDiçoB.  Metodico,  ital.  esp. 
fethodico ,  port.  Méthodique ,  qui  a  de  la 
règle  et  de  la  méthode  ;  qui  est  fait  avec 
méthode. 

Éty.  du  lat.  methodieus,  dérivé  du  grec 
jaêOqCixoç  (methodikos),  m.  s. 

METHONOHIA ,  S.  f.  vl.  Voy.  MeUh- 
nymia. 

Methonorob  es  transnomimatios ,  o  trans- 
formaUos  d'unasignificacio  a  autra. 
Leys  d'Amor. 
METIQUE,  Alt.  de  Emetique,  v.  c.  m. 
METIS ,  I88A,  adj.  (métis,  isse).  Même. 
V.  ifeuMetifem,  R.2. 

Cantaren  à  Vhouro  métissa 
Un  aire  de  Vingrat  Nareisso, 
Ou*en  fiou  quad'an  se  eoumberlis 
Blamt  d'amKmr  per  si  métis. 
Goodelin. 


MET 

,   S.  (metive).  MoisvoD,  es 

Poitou.  V.  Meissoun  et  Meissoun ,  R.. 

MET-JOUR ,  dg.  AU.  de  Miefimr , 
V.  c.  m. 

METO ,  V.  a.  (méte).  Rergeyret ,  se  sert 
demefo,  au  lieu  de  Mettre ,  mettre,  t.  c.  n. 

METOA,  S.  f.  pL  vL  Mueeoê,  esp^ 
Moues,  grimaceSr 

METOrOTMIA,  8.  f.  (metonîmte);  Me- 
Umimia,  cat.  esp.  iiàh  Metanymia ,  port. 
Métonymie,  fig.  de  rbét.  V.  Metkonomta. 

METOS ,  vl.  Pour  wMttan  se,  se  metteot. 

Éty.  du  lat.  w^elùnymia,  m*  s. 

METR ,  radical  dérivé  du  grec  (Acrpov 
(mélron),  mesure,  d'où  le  latin  mmsura. 
\.Mesur,J^. 

De  metron,  par  apoc.  «dr  ;  d'où  :  Daea- 
métro ,  Metr-o ,  Deci-m^ro,  CenH-wseiro^ 
KUa-metro,  Myriormelro,  Jfiitt-Miro , 
ffecto-metro,  Miero-meiro. 

MÈTRE ,  V.  a.  vl.  Mettre,  poser,  placer; 
installer,  déposer;  employer,  dépenser; 
traduire,  lraMtol#r;doimer  origine,  établir. 
V.  MeUre. 

METRE,  ê.  m.  (mètre)  ;  auMisna,  ns- 
ns  B'stcoiuà.  Dans  les  campagnes  on  donne 
ce  nom  aux  maîtres  d'école  qu'on  loue  pour 
un  tempa  prescrit ,  ou  pour  un  prix  déter- 
miné que  payent  les  élèves  :  Lan  mètre ,  k 
maître.  V.  Mag,  R. 

METRE ,  V.  a.  vl.  Dépenser,  jeter,  pré- 
cipiter. 

METRIQUE,  ICA,  adj.  (métrique,  icpe). 
Métrique,  selon  ht  mesure  du  mètre. 

METRO  ,  s.  m.  (mètre)  ;  intras.  Mètre , 
unité  principale  des  nouvelles  mesures  de 
longueur,  qui  équivaut  à  3  pieds,  0  p.  11 
lignes,  2%  ou  443  lignes,  296  de  la  toise  du 
Pérou. 

Éty.  du  grec  t^éTpov  (métron) ,  mesure,  la 
mesure  par  excellence.  V.  Metr ,  R. 

Mesurât  per  mHros,  métrer. 

Le  mètre  est  la  dix-millionnième  partie  do 
quart  du  méridien  terrestre ,  allant  du  pôle  à 
l'équateur. 

Les  premiers  travaux  exécutés  pour  cet 
objet,  le  furent  par  Delambre  et  Méchhi, 
D'après^  une  première  apprécialîon ,  une  loi 
du  18  germinal  an  Ili ,  fixe  le  mètre  à  3  p.  0  p. 
11  lignes  44;  mais  quelques  erreurs  ayant  été 
reconnues ,  la  loi  du  19  frimaire  an  VUl ,  Ta 
définitivement  établi  à  3  p.  0  p.  Il  lig.  296. 

METROPOLA ,  8.  f.  (métropole)  ;  JMro- 
polû,  lat. irefropoit,iUI.  cat.  esp.  port. 
Métropole ,  anciennement  ville  capitale  d[oiie 
province ,  aujourd'hui  ville  avec  un  siège 
archiépiscopal ,  ou  église  archiépiscopale. 

Èty.  du  grec  lAtjxfxhcoXiç  (mêtropoUs),  de 
[^-^m?  (mêler) ,  mère ,  et  de  v6l%ç  (  poUs  ) , 
ville  ;  ville  mère  ou  principale. 

Les  Grecs  entendaient  par  métropole  me 
ville-mère  d*où  sorUient  des  colonies  qui 
allaient  s'établir  dans  d'autres  pays.  I^  Ro- 
mains ensuite  donnèrent  ce  nom  aux  villeu 
capitales  des  provinces  de  l'Empire;  et  de  là, 
les  églises  établies  dans  ces  villes  furent  aom 
nommées  nsétropoles.  V.  Morin.  Dict. 

Dérivé  :  if«(ropolî(afi ,  metropoliUiB. 

METROPOLIAI^  adj.  vl.  Métropotilabi, 
provincial.  V.  Metropolitan. 

METROPOLITA,  yX.MetropoliUjUlt. 
V.  Metropolitan. 


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MET 

«BTBOPOUTAlty  vl.  V.MêlropqUian. 
METROPOLITAN ,  8.  m.  (metroapoli- 
tàn);MetrcpolUay  iUL  Métropolitain,  arcbe- 
véqae^  dont  relèvent  des  éf  êques ,  et  qui  ré- 
Mie  dans  une  métropole. 
Ëty.  du  lat.  metrapolitanvê ,  m.  s. 
Selon  Fleary,  Hist.  Êccles.  le  4»«  canon 
du  Concile  de  Nicée ,  tenu  l'an  3S5 ,  régla  la 
division  des  provinces  pour  les  évéqnes ,  et 
donna ,  dès  ce  temps-là ,  le  nom  de  métropo- 
litain à  révéqoe  de  la  capitale. 
HKBTTB ,  V.  a.  anc.  béam,  V.  MeUre,  R. 
METTEMENT,  S.  m.  vl.  anc.  béarn. 
Mise. 

Mettement  de  poiUiHen ,  mise  en  posses- 
sion. 

Êtf .  de  mette,  pour meUre ,  et  de  ment, 
action  de  mettre.  V.  Mettre ,  R. 

METTRE,  «SI,  »• ,  radical  dérivé  du 
latin  mtttere ,  mttto ,  miHum ,  mettre ,  faire 
all^r,  laisser  aller  ^  envoyer,  mander,  d*ojk 
mtsfto,  mission. 

De  mittere,  par  la  suppr.  de  e  du  milieu , 
et  le  changement  de  t  en  e,  mettre;  d'où  : 
Admettre,  Des  mettre,  Et-coumettre ,  Met- 
tre, Ad'mettre,CoU'meUre,  Trans-meUre, 
/âal-mettre,  Re-meUre,  De-mettre ,  Per- 
mettre, Per-meter,  Prou-mettre,  Sim-meUrp, 
A-proumettre ,  Pro-mettre ,  Cou-mett-ant, 
Caumett-utf  Coum-prau-mettre. 

De  mettre ,p9r  suppr^  de  r ,  mette ,  met; 
d'où  :  ilfette,  Mette-ment,  Prou-mettut,  Met- 
îU  ,  Ad-mett'Vt ,  Entre-metteire  ,  Prou- 
mettur,  En-tre-meter,  Entre-mett-usa,  Tra- 
mettre,  IVa-mettitt,  rre-metiil,  j?r-me(uf , 
Pro-meU'dor,  Tra-metp. 

Pe  mtemm^  par  apoc.  mis^,  et  par  le 
changement  de  i  en  e ,  meee ,  mes:  d*oJ^  : 
Sotx-mes,  Trans-mes,  Prou-mes,  bot-mes, 
Pro-mes,  Es-cou-messa,  Mess-al,  Mes, 
Mes-essa,  Mess-a,  Mess-agi,  Sou-mes, 
Tra-mes  ,  Prou-messa  ,  messag-airia  , 
Messager  ,  Messag-es  ,  Message-aria  , 
Messag-ier,  Messag-o,  Messatg-e,  Messi-as, 
Pro-messio,  PrqmessUm,  Des-mes,  Re- 
mes,  Sou-mes,  Périmes,  Ad-mes,  Cou-mes, 
Comm-proumes,  Entre-mets,  Entre-meest^, 
Entre-mets,  Entremes-ar ,  Em-promes, 
Emrpro-mess-ion, 

De  missum,  par  apoc.  mtee;  d'où  :  Ad- 
miss'ible,  in^ad-mUstble ,  CoumU,  Dé- 
mission, De-missUmn-ari ,  De-miss- oiro, 
Mesi-^tn ,  Son-mission-ari. 

De  missiùnis ,  gén.  de  mteeio ,  par  apoc. 
miefîofi  ;  d'où  :  Mission,  Missionrari,  Sonr 
mission,  Cou-missionnari,  Trans-wnssUm, 
CoH-mission,  Admission,  De-mission,  Per- 
mission, Re-mission,  E-mission^  Mes-atge. 
De  mieeton,  par  le  changement  du  premier 
i  en  r;  Messio,  MIession,  Trans-mission. 
Demteetim,  nar  apoc.  mt##;d'où  :  Miss- 
al,  iftee-ar,  Ùorn-mUs-ari,  Re-miss^bU, 
Ir-remis^le,  ÏVam-mûi-iWe ,  E-mUs- 
ari. 

Dtmittere,  par  apoc.  mttter,  mitt,  par 
diangement  de  i  en  e ,  metter ,  mett;  d'où  : 
cTom-metter,  Com-mett-nl ,  Es-com-ee ,  Es- 
eometre,Metedor,inter-miUent,  Meiss-e, 
Jfeiee.er,  MU-a,  Re-misa,  Re-mU-ar, 
Jro-iàej-an, 

METTRE ,  ▼.  a.  (mettre) ; mitm,  .ov- 
TAs.  Jfettere,  ital.  MeUr,  esp.  Afetter,  port. 


MET 

Mettre,  placer  une  personne,  un  animal, 
ou  une  chose  dans  un  lieu  déterminé  ;  en 
parlant  des  choses  qu'on  mange ,  mettre , 
signifie  apprêter  d'une  certaine  façon:  Ifettre 
en  civet ,  à  la  broche ,  etc. 

Éty.  du  lat.  mittere,  m.  s.  V.  Mettre,  R. 

Mettre-wuin ,  mettre  la  main  à  l'œuvre. 

N'en  meUrifm  la  man  au  fuee,  Trad.  J'en 
mettrais  ma  main  au  feu ,  et  non  la  main. 

L'yavexmesloudet,  Trad.  vous  avei  mis 
le  doigt  sur  la  plaie. 

ifettre  f^M  earrt  avanl  lete  ôuotce,  Trad. 
mettre  la  charrue  devant  les  bœufs. 

ifettre  devina  man ,  Cast.  mettre  du  vin 
en  perce. 

Mettre  en  despart,  mettre  à  part. 

Mettre  taula,  mettre  le  couvert. 

Mettre  trempar  de  pesés  ^  de  fayoous,  £ure 
macérer. 

MKTTRQ  SB,  v.r.  Se  mettre,  se  pla- 
cer. V.  ^ottiar. 

METOT ,  adj.  cl  p.  dl.  et  vl.  Mis,  ise.  V. 
i/eeetifettre,R. 

METZ,  s.  m.  vl.  Milieu  :  Met$  dia,  midi. 
V.  ilfed»,  R. 

METZINA,  vl.  V.  MexinaeiMedeHna. 

METZINA,  s.  f.  fl.  Voy.  Medficina  et 
Jfedie,  R. 

MEU 


MET 


643 


,  pron.  poss.  nov ,  pour  le  masc. 
■«▼A  et  mmvTA ,  pour  le  fém.  vl.  Jfeii ,  cat. 
Mon,  ma,  mien,  mienne. 

La  volontat  del  meou  paire;  la  meva  eos- 
stensia, 

MBUA,  pr.  poss.  f.  t1.  Ifeiiva,  cat.  Ma, 
mienne. 

MEinUA ,  s.  f.  Tl.  MoeUe.  V.  Meoula. 

Ély.  du  lat.  medtitta,  m.  s.  V.  Meoulh,  R. 

MEDM-BLANi:,  s.  m.  (  méoun-blân  ). 
Nom  qu'on  donne,  àl'fispérou,  selonM.l'Â- 
mor^ui,  à  la  mlUerfeuille.  Y.  Herba  de  mil- 
fa  fuelhas. 

Elv.  du  lat.  meiim,  nom  d'unepifntedela 
fam.  desOmbellifères. 

MEUM- JAUNE,  s.  m.  Nom  qu'on  don- 
ne, dans  le  même  lieu,  et  selon  le  mtoe  au- 
teur, au  Senecto  abrotanifoltus^  plante  de  la 
fam.  des  Corymbifères. 

MEURTA,  s.f.  (méurte);  Menrta^  esp. 
Meurthe,  département  de  la..,  dont  Je  chef- 
lieu  est  Nan^y. 

Ëty.  de  la  Meurthe,  rivière. 

MEUS,  vl.V.  if  ion. 

MEV 

MBVOULA,  V.  ifeoiinba  et  Meoedh,  R. 
MEVOULHOUff,  s.n^.  V,  ifeottlAoï^fi 
etifeoMiA,  i^. 


ifes. 


,  adj.  et  p.  (m^,  d.  lim.  Mis*  Voy. 


Quis  lo  mev  fan  en  moliuo? 
Co  ney  mds  nostrey s  péchas. 
Fouc^nd. 
Cest-à-dire: 
Qu  fa  mes  tant  en  maliça? 
AfHot  n'es  {ne  nostreispeeats. 

,  vl.  Moi.  y.  Jfe  et  if<. 


MET,  s.  m.  d.  Taud.  MOieu.  V.  ififati 
ifer  et  iredt,R. 

,vl.  V.ifei. 
dg.  (mèl).  Pas  plus,  pas  aotare,  phis. 


Dt  lortc  qoe  i 


I  oorpt  «'m  pM  HUj  qu'an  «aplwir». 
Vcnli». 


Mey  leu,  plutôt. 

METAN&AR,  vl.  V.  MejansoT. 

METLEU,  S.  m.  d.  béarn.  Milice.  Voy. 
iftfaiietifedt',R. 

METME,  d.  vaod.  V.  ifeme. 

METNA,  s,  f.  (mèîne),  sous-entendu  ta- 
■iBTAT.  Nom  qu'on  donne,  k  Andute,  à  une 
variété  du  mûrier  blanc,  qui  ressemble  à 
celle  non^mée  poumau,  excepté  par  salrollle 
qui  est  moins  ronde . 

METNH8,  vl.  V,  Mens. 

METN8,  vl.  Moins.  V.  Mens  ei  Min,  R. 

METOUR,  Ak.  die  Milhour,  v.  c.  m.  et 
Jltf^  R 

METRARMA,  s.  f.  V.  Mariarma. 

METS,  adj.  Yl.  Demi.  V.  ifedt, R. 

MET8SO ,  vl.  V.  if eweoun. 

MET8SONAR,  y.  a.  vl.  HBifoinui,  mbo», 
mmtxmtAm,  wunum.  Mietsre,  ital.  Moîssonncr. 
V.  Meissounar. 

METT,  s.  m.  dg.  Pétrin.  V.  Mastra. 

BIETTADAR,  v.  a.  vl.  Partager.  Voy. 
Partagear, 

Éty.  de  mfytat  et  de  ar,  diviser  par  moi* 
Ué.  V.  ifedt,  R. 

METTADAT,  A9A,  adJ.  vl.  Partagé. 
V.  if^dt,  R, 

METTAT,  s.  f.  vl.  ifeyfaf ,  cat.  Moitié. 
V.  iftfafetifedi,R. 

METTAT,  ADA,  adj.  dg.  MoîUé ,  par 
moitié.  V.  ifedt,  R. 

METTIEZ,  s.  m.  (mey liés),  d.lim.  Mé- 
tier. V.  AfesUer  et  Mini4t,  R. 

BIETTRE,  s.  iQ.  vl.  lim.  Maître.  Voy. 
ifeefre. 

METTRE,  d.  lîm.  V.  ifeefre. 

METZO,  S.  f.  vl.  V.  ifeteoun  et  ifaiiO¥X. 

MEZ 

MBZ,  S.  m.d.  vaud.  Moyen  ^milieu.  V. 
Medi,  R. 

Issè  del  mes  de  lei,  sortez  du  milieu  d'elle. 

,  vl.  V.ifeef. 

,  s.  f.  dg.  Pour  mise.  V.  iftea. 
LA,  s.f.vl.  I7na  mesalOf  un  sou 
00  un  sol.  Sauv. 

Mezala,  enrom.  signifie  fou,  insensé,  n'y 
aurait-il  pas  erreur  de  Ta  part  de  M.  de  Sau- 
vages, qui  aurait  pris /bf  pour  sol. 

MRZâfiflA ,  s.  f.  vL  Maille,  moimate , 
obole.  V.  Malha. 

MEZAN,ANA,s.d.  vaod.  Médiateur, 
trice.  V.  ife^eneieret  ifedt,  R. 

MEZATZE ,  vl.  V.  Malayse. 

MEZEI ,  vl.  Même,  v.  c.  m. 

Ab  me  mexete,  avec  moi-même.  V.  Mem, 
Rad.  S. 

MEZEàS ,  vl.  V.  MeteisetMm,  K. 

MEZEIAA,  vl.  V.  Meteisa. 

MEZÊlSiMIEN,  adv.Mémement,  pareil- 
lement, de  même.  V.  Mem,  R.2. 

MEZEISME,  EISMA,   a<y.  vl. 
Mémç.  V,  ifeme  et  Afem,  R.  S.  > 


.2.>  T 

vnOOgle 


644 


MEZ 


HEZBUkRIA,  vl.  V.  MtzêlUria. 

MEZEUA,  Tl.  V.  MeieUia  et  Miser  ^  R. 
,,  y.Metel. 
L,  8.  f.  vl.  Lépreuse.  V.  Mael. 
iBMAy  6.  r.  vl.  «BXBiAUA.  Lé- 
proserie ,  lèpre.  V.  Miter,  R. 

MEZEUilA,  8.  f.  vl.  Lèpre,  ladrerie.  V. 
MUer,K. 

MEZEOO,  8.  m.  vl.  HBiBi.,  KMBoo.  Ladre, 
lépreux. 

Ety.  du  lat.  meiel/tim,  de  miielluiy  qui  si- 
gnifiait anciennement  lépreux,  soit,  comme 
dit  Nicot  :  Quod  Hliui  conditio  putatur  om- 
nium miserrima ,  soit  qu'il  dérive  de  l'hé- 
breu meliora,  lépreux,  selon  M.  Huet.  Voy. 
Mùêr,  R. 

HEZER,  s.  m.  vL  Trafic,  misère.  Voy. 
iftwr,R. 

MEZERI,  adj.  vl.  Malheureux,  mendiant. 
V.  Miser,  R. 

MEZEU8,  adv.  vl.  mu,  mtmL.  mzBOMA. 
Mieux.  V.  MUs  et  Milh,  R; 

Meteus  disen,  d'autant  mieux. 

llEnA,s.  f.  vl.  Médecine.  V.  Medie,  R. 

BIEZINA,  8.  f.  vl.  BiBTsiiiA.  ifeztfi^,por(. 
Remède,  médecine,  philtre.  V.  Médecine  ei 
Medic,  R. 

MEZIN AR,  V.  a.  vl.  Mettinar ,  anc.  cat. 
iTeiinhar,  port.  Médeciner,  médicamenler, 
traiter.  V.  Medic.  R. 

MBZOL ,  vl.  Pour  meto  ely  le  mettent. 

HEZOL,  vl.  V.  Meola  et  Moudela. 

MEZOLA ,  vl.  Moelle.  V.  Moudela. 

MEZOLH,  vl.  m.  s.  et 

MEZOLHA,  s.  f.  vl.  nsouuA.  Moelle.  V. 
UeoHihaeiMeoulh,  R. 

MEZOLHOS,  adj.  vl.  Moelleux. 

£ly.  du  lat.  medullosus,  m.  s. 

MEZONOA ,  s.  f.  vl.  Mensonge.  V.  Mes- 
songea. 

BIEZOU,  s.  f.  U  moitié.  V.  Milat  et  Medi, 
Rad. 

MBZOUL.  s.  m.  dl.  MoeUe.  V.  Meoulha 
et  Meoulh,  R. 

L'hybyffo  pes  mezouls,  afin  de  Vanima 
L'esprilper  la  couneisse  et  le  corner  Vayma. 
UilIeL 

MESURA,  8.  u.  vl.  Sorte,  espèce,  sages- 
se, raison,  équité,  prudence^  régie,  tempéran- 
ce. V.  Mesura. 

Los  oms  d'aquesla  mexura,  ces  sortes  de 
gens,  les  hommes  de  cette  trempe. 

MEZURABLE,  V.  n.  vl.  V.  Mesurable. 

MEZURAMEN ,  s.  m.  vl.  Mesurameni, 
anc.  cal.  Mesuramiento,  anc.  esp.  Misura- 
mento,  ital.  Mesure,  art  de  mesurer.  X.Me- 
sur,  R. 

MEZDl|ANAA,s.  f.  vl.  Douceur,  modé- 
ration. V.  Mesur,  R. 

un 

m ,  pr.  pers.  m.  f.  de  la  première  pers.  s. 
ift,  cat.  esp.  port.  iui.  Moi,  me.  \.M$. 

Ety.  dulat.mtAt. 

MI ,  s.  m.  if t,  ital.  esp.  port.  Mi,  troisième 
note  de  la  nuisique,  en  remobtant  la  gamme. 

Mi,  pron.  poss  première  pers.  s.ifi,  cat. 
Pour  met,  mes,  et  en  \1.  pour  ma. 


^,8.  f.  (mie  et  mi-e).  Syncope  de 
amia.  V.  Am,  R. 


MIA 

Ma-mia,  mon  amie  ;  on  donne  souvent  ce 
nom  k  la  gouvernante  ou  à  la  bonne  des  en- 
fants, maltresse,  amante. 

Margarita  ma  mîa. 
Quesle  malt. 
Se  permenava, 
Dinsounjardi: 
N'en  eulia  la  salada. 
Lou  céleri; 
L'ai  saludada, 
Noun  m'a  ren  di. 

d.  bas  lim. 

MIA ,  nom  de  fenune.  Syncope  de  Maria, 
V.  c.  m. 

MIA, pron.  poss.  première  pers.  (mie); 
Mia,  cat.  esp.  ital.  Mienne. 

La  mta,  la  mienne. 

MIA,  vl.  Mie,  point,  pas,  aucunement.  V. 
iftca. 

BUAL,  d.  bas  lim.  Pour  mtel.  V.  Jlfeouet 
Mel.  R. 

MIAL,  nom  de  nombre ,  vl.  Mille.  Voy. 
Millo. 

MIALHA ,  S.  f.  (miàille),  dl.  Maille,  petite 
monnaie.  V.  Malha  et  Malh^H. 

BUAL8A,  s.  f.  (miàlse).  Un  des  noms  de 
la  rate,  en  bas  lim.  V.  Râtela. 

Éty.  de  l'ital.  milxa. 

MIAL80D0R ,  V.  Misoldor, 

llIANA,nom  de  femme, Cast  (miâne). 
Alt.  de  Mariana,  v.  c.  m. 

MIAN8,  s.  m.  pi.  (miàns) ,  dl.  Soupirs, 
plaintes,  minauderies. 

Éty.  C'est  une  onomatopée. 

BiiAR,  v.  a.  d.  béam.  Mener.  V.  Menar 
etiffn,  R. 

MiatS'loUf  menex-le. 

Miaben,  ils  ou  elles  menaient. 

MIARIA ,  s.  f.  (miarie).  Métairie. 

MIAROU,  s.  m.  (miàrou).  Nom  qu'on 
donne,  dans  les  environs  de  Saint- Gilles,  se* 
Ion  M.  Mazer,  à  un  jeune  garçon  ,  que  l'on 
considère  comme  le  valet  des  valets .  et  qui 
est  particulièrement  destiné  à  porter  à  man- 
ger et  à  boire  aux  moissonneurs. 

Ety.  du  grec  (i.iapo<  (miaros),  impur ,  mé- 
chant. 

MIA88AR,  V.  dg.  et  béam.  Menacer? 
V.  Menaçar  et  Jlfam,  R. 

Per  te  mia5sa,per  t'espauri. 
D'Âstros. 

MIATA ,  s.  f.  (miàte)  ;  macoa.  Prendre 
la  miata ,  s'enivrer. 

MIAU,  s.  m.  (miàou),  d.  lim.  Miel.  V. 
MeUiMel^ïi. 

MlAU-MiAo ,  S.  m.  (miàou,  miàou)  ;  miadi.. 
Mioly  cat.  MauUo,  esp.  Onomatopée  ou 
mot  inventé  pour  exprimer  le  miaulement  du 
chat. 

Va  voudrias, . .  mtau,  vous  le  voudriez? 
vous  n'en  aurez  pas. 

MIAUGA ,  s.  f.  (  miàouque  )  ;  wêummjca  , 
•ABSBca.  Nom  qu'on  donne  ^  à  Avignon  et  à 
Tarascon ,  au  panic  verticille ,  Panicum  ver- 
ftct/talum,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Gra- 
minées, qu'on  trouve  dans  les  champs. 

Éty.  Miouca  est  dit  pour  mtl/iuuco,  espèce 
de  millet  ou  millet  sauvage. 

MIAULA ,  s.  f.  (miaoule).  Nom  lim.  du 
milan,  oiseaif.  V.  Milan. 


BUA 

MIADLAR,  V.  Q.  (  miaoolà  )  ;  KAnu», 
Mioirijui,  ■sonvAs,  mboolab.  Miagolare  et 
Gnaulare,  ital.  Maulhar,  esp.  Mear , 
port.  Miolar,  cat.  Miauler,  on  le  dit  du  chat, 
quand  il  fait  entendre  le  cri  qui  lui  est  propre. 

Éty.  de  mtau,  ndaul ,  et  de  ar. 

HIAULARLOU,  S.  m,  MAVLAnrr.  Le 
miaulement ,  le  cri  du  chat. 

MIAULAR,  V.  Iftottiar  et  iftotinar. 


MIRA ,  s.  f.  (mibe) ,  dl.  Pour  mienne , 
V.  iftoti,  otina. 

MIC 

MIC,mcm,mm ,  radical  pris  du  lat.  mica, 
petit  morceau ,  grain,  miette,  et  dérivé  du 
grec  [Jitxxèc  (mikkos),  dorique,  pour  [lucpk 
(mikros) ,  petit ,  de  peu  de  valeur. 

De  mtca ,  par  apoc.  mie  ;  d'où  :  Mic-a  , 
Mic-as ,  Mic-alhas ,  Mich-a ,  Mieh-e ,  Es- 
mich-ounrar.  Es-michoun-aty  Mig-a,  Ift- 
a,  MielOy  Ming-a,  Mis-a 

MICA,  nèg.  expl.  vl  misa,  mîa,  hbmba, 
MUfcvA ,  MnijA  if tca .  anc.  cat.  Mica ,  ital. 
Mie ,  point,  pas.  s.  f.  mie. 

Ëty. dulat.  mica,  petit  morceau,  petite 
portion.  V.  ifte,R. 

BUCA ,  s.  f.  (mique),  dl.  iftca ,  anc.  cat. 
Miga  ,  esp.  La  mie  du  pain.  V.  MouUda. 

lin  poueto  en  mica ,  un  excellent  poète. 

Êty.  du  lat.  mtca  panis  ;  vl.  miche.  Voy. 
Micha  eiMie,  R. 

MICA,  s.  f.  (mique),  d.  béam.  Sorte  de 
nain  qu'on  fait  dans  le  Béam,  en  mêlant  la 
rarine  de  froment  avec  celle  du  nuis. 

Éty.  M.  Dumègç  fait  dériver  ce  mot  du  grec 
(x((jx(H  (miskoi) ,  miettes  de  la  table.  Voy. 
Mie,!X, 

MICAIJaA8,s.  f.  (micâilles) ,  dl.  Miettes, 
toutes  les  miettes.  V.  Briga  et  Mie,  R. 

MICAS  EN ,  expr.  adv.  (éin  miques) ,  dl. 
Excellemment. 

MICAS,  s.  f.  pi.  (miques),  dl.Miettes.  V. 
Briga  ei  Brigas,  boulettes  de  miUet ,  cuites 
dans  la  marmite.  Douj.  V.  ifte,  R. 

A  cfUcas  et  micas,  par  parcelles. 

MICAS,  s.  f.  pi.  (miques) ,  dg.  Grosses 
boules  de  farine  de  maïs,  pétries  et  arrondies, 
Qu'on  fait  cuire  dans  un  chaudron  plein  d'eau. 
On  les  coupe  ensuite  par  tranches ,  et  on  les 
fait  rôtir  sur  le  gril. 

MICHA,  s.  f.  (mitche);  cautoav.  Micha , 

riort.  Miche,  pain  blanc  d'une  ou  de  deux 
ivres  ;  c'est  la  ration  ordinaire  qu'on  donne 
à  un  berger  pour  le  temps  qu'il  passe  hors 
de  la  cabane  pendant  la  journée. 

Éty.  du  lat.  mtca.  V.  Mie,  R. 

Mittgear  micha,  d.  bas  lim.  prendre  plai- 
sir à  faire  une  chose. 

MICHA,  s.  f.  dl.  FAM  Bs  MKMA.  PaiD  dc 
brasse;  gros  pain  du  poids  d'en\  iron  25  livres. 

MICHA  ,  s.  f.  vl.  Moelle.  V.  Mandela. 

MICHA.  Pour  mèche ,  V.  Jlfecàa. 

MICHANT  ,  ANTA ,  ^  (  mitchin  . 
ànte),  dl.  Pour  méchant,  V.  Meckas^.  Ea 
Languedoc ,  le  mot  méchant  est  souvent  pris 
pour  mauvais  ;  on  dit  lou  méchant  temps  , 
michant  liech ,  michanta  carriera,  etc.,  etc. 

Ety.  du  lat.  mt>-ra4fen#,  qui  échoit  i 


MIC 

mCHANTISA,  y.MechantUatiCaiyVi. 

MICHE ,  8.  m.  d.  m.  V.  if ouceou;  du  Ut. 
mka .  petit  morceau.  V.  Mie .  R« 

MICHEL,  nom  d'homme,  (mîtchèl); 
tacmzov^  Michèle  y  îtal.  Miguel,  esp.  Michel, 
dont  les  diminutifs  sont  Michelei ,  Miche* 
loun.  V.  Miqueou  et  Miquelet. 

L'Église  honore  neuf  saints  de  ce  nom ,  et 
oarticulièrement  Michel  Archange,  le  8  mai, 
29  septembre  et  16  octobre. 

BIICHELET ,  nom  d'homme  (mitchelé). 
Un  des  dim.  de^f^u^ou,  v.  c.  m. 

MICHELOUN,  nom  d'homme.  Dim.  de 
Miqueou,  t.  c.  m. 

BUCHEOU ,  V.  Mique(m. 

MICHEROUN,  nom  dliomme.  Alt.  de 
Micheloun.  V.  Miqueou. 

MICHETA,  s.  f.  (mitchéte).  Petit  pain, 
pain  mollet.  Aub. 

MICHMAH,  vl.  y.  Micmac. 

MICHOU ,  s.  m.  (mitchou).  Êtron ,  or- 
dure. Aub.  V,  EêtroH. 

MICHOUR,  s.  m.  (milchôur);  mnmc. 
Douceur,  noncbalence  ,  tiédeur,  chaleur 
naturelle  d'une  personne  ;  douce  tempéra- 
ture d'un  appartement, 

Ély.7 

Et  doou  xejphir  que  se  eaunfoun 

Dint  la  michour  de  taun  halena. 

Hj.  Morel. 

MIC-aiAC,  s.  m.  (mie-màc).  Mic-mac, 
embarras,  discussion,  obstacles,  brouille- 
ries  :  Soun  toujour  en  mic-mae  ,  elles  ne 
sont  jamais  d'accord. 

MIGOUCOULIER,  8.  m.  (micoucoulié). 
Un  des  noms  du  micocoulier.  Y.  Palabre- 
guier. 

MICOULAU,  V.  Micouraire. 

MICOUQUETA ,  S.  f.  (micouquéte)  ,  d1. 

MUOVBADA  ,    rBBClOOSA  ,  MT  AOBBA.  MijaUréC  , 

fille  ou  femme  dont  les  manières  sont  pleines 
d'afiéterie. 

MICOURAU,  nom  d'homme(micourâou]. 
Alt.  de  Nicoulaê,  v.  c.  m.  imbécile  »  niais, 
stupide.  Gare. 

MiCQDEU,  nom  propre,  anc.  béam. 
Michel.  V.  Miqueou. 

BUCR0C08ME ,  S.  m.  (  microcôsmé  )  ; 
Jftcroeo#mo^  ,  cat.  esp.  Mierocoemo,  ital. 
port.  Petit  monde;  quelques  philosophes  ont 
donné  ce  nom  à  Thomme,  comme  étant 
l'abrégé  de  tout  ce  qu'il  y  a  d'admirable  dans 
le  monde,  qu'ils  nommaient  par  opposition , 
maerocosme ,  grand  monde. 

Éty.  du  lat.  microcosmuê,  dérivé  du  grec 
(itxpoc  (mikros),  petit ,  et  de  Tào\t.o9  (kosmos), 
monde. 

Que  s'a  ta  prenouno ,  tu  henguct 
Petit  microcosm'  tu  contenguee 
La  substancio  sommariomeni 
De  tous  noue  aus  qu'oute  elomene, 
D'Astros. 

MICROMBTRO,  s.  m.  (micromètre)  ; 
Jlfkrotii«(ro,  ital.  cat.  esp.  Micromètre,  ins- 
trument qui  sert  à  mesurer  le  diamètre  appa- 
rent des  astres. 

Êty.  du  grec  fxixp^  (mikros) ,  petit ,  et  de 
(Asxpov  (métron),  mesure,  mesure  des  petites 
choses.  V.  Metr,  R. 


MIC 

Huyghens  inventa  cet  instrument  en  1659. 
En  1662 ,  Marialva  y  adapta  un  châssis  mo- 
bile ;  en  1667 ,  Auzout  y  ajouta  des  fils  qui 
Beuvent  se  mouvoir  parallèlement  ;  en  1677, 
Jrch ,  astronome  allemand ,  construisit  le 
micromètre  simple;  en  1812,  M.  Rochon  en 
a  fait  connaître  un  qui  est  supérieur  à  tous 
les  précédents. 

BUCR08C0P0,  s.  m.  (microscope); 
Microicopio ,  ilal.  esp.  port.  Mieroscopo , 
cat.  Microscope,  instrument  d'optique  des- 
tiné à  grossir  les  petits  objets,  pour  les  faire 
observer  plus  facilement. 

Éty.  du  grec  [itxpbc  (mikros),  petit,  et  de 
ffxoTCÊW  fskopeô),  je  regarde,  j'examine. 

Dérivé  :  Microscopique ,  microscopiaue. 

Un  microscope  se  compose  à  peu  près  des 
mêmes  parties  qu'une  lunette  de  longue  vue  : 
d'un  pied,  d*un(ti6e,  de  plusieurs  verres , 
de  plusieurs  lentilles  et  d'un  miroir  de  ri- 
flexion.  V.  Pouerta-visla. 

Malgré  l'opinion,  assez  générale,  qui  attri- 
bue l'invention  du  microscope  à  Corneille 
Drebbel ,  en  1621 ,  né  à  Alcmaër,  en  Hol- 
lande ,  en  1572 ,  Pierre  Borel  prouve  qu'elle 
est  due  à  Zacharias  Jansen  ou  Joaindes  qui 
faisait  des  lunettes  è  Meddelbourg ,  en  Zé- 
lande,  en  1590.  Noël ,  Dicl.  des  Orig. 

Microscope  à  réflexion ,  inventé  par  M. 
Rarker,  au  X  VIII- siècle. 

Microscope  solaire ,  inventé  en  1743,  par 
Lieberkuhn,  prussien. 

Microêtope  dit  r/(teiile,  inventé  en  1820 , 
par  M.  Valz,  de  Nismes. 

En  1819,  M.  Sivright,  propose  un  non- 
veau  moyen  de  faire  des  microscopes  simples 
de  verre. 

En  i2Q\  ,  M.  Amici  invente  un  nouveau 
microscope ,  nommé  catadioptrique, 

MID 

MIDONA,  S.  f.  (midône),  d.  bas  lim. 
Houzeau ,  la  plus  grosse  des  épingles.  Yoy. 
Espingla  d*un  liard. 

Dans  le  même  pays ,  ce  nom  désigne  aussi 
les  dames  ou  femmes  étrangères  qui  viennent 
à  la  foire  de  Tulle. 

Ëty.  de  l'ital.  mia  donna.  V.  Domin ,  R. 

MIDONS ,  titre  honor.  vl.  Madame.  Voy. 
Domin,  R. 


ME 


6i5 


MIE, s.  m.  (mié).  Le  milieu,  le  centre, 
la  moitié.  V.  Miech  et  Medi ,  R . 

Lou  mie  dei  sol,  d,  bas  lim.  le  i^iliea de 
k  chambre ,  Fintérieur  de  la  maison. 

Ai  sies  enfants  et  mie  dei  sol ,  j'ai  six  en- 
fants dans  la  maison. 

5s  Hrar  dei  mie ,  md.  se  tirer  du  mOiea  ; 
se  tirer  d'une  afibire  où  d'autres  resteraient 
embarrassés. 

MIE,  BnECH,IEGA,  part.  ind.  (mié, 
mietch,  iédge).  Celte  particule  entre  dans  la 
composition  d'un  grand  nombre  de  mois , 
et  sert  ordinairement  à  indiquer  un  partage 
égal. 

MIE-CAMIN ,  s*  m.  (mié^camîn^  :  mm- 
cméUÊtm.  Mi-chemin:  L'ai  laissât  à  mie- 
camin ,  je  l'ai  laissé  à  mi-chemin. 

MIECa,  lEGEA,  adj.  (miélch,  ièdge)  ; 

MB,  DBW,  HRAT,  MMBI,    WBT,  MCftOy  îtal. 


Media ,  esp.  ilfefo ,  port.  Demi ,  ie,  le 
milieu  ;  la  moitié. 

tUj.  du  lat.  dimidius,  m.  s.  Y.  M^di,  R. 

Mtcch'houra,  demi- heure. 

Una  houra  et  miegea ,  une  bemre  et 
demie. 

Un  fraseou  de  miei ,  un  flacon  demi* 
plein. 

Quand  miech  S3  trouve  devant  une  con- 
sonne et  qu'il  se  lie  essentiellement  au  mol 
suivant ,  on  doit  supprimer  le  eA ,  et  dire 
mie-jour,  mie-camin,  mie -soulier,  demi, 
placé  devant  un  adjectif,  s'exprime  en  pro- 
vençal par  mitât,  en  sous-entendant  a.... 
demi-cuit,  mital-euech;  demi-fou,  mitât* 
fouel. 

En  miech,  au  milieu. 

BnEGH,  s.  m.  MiB,  Hioca.  Un  muid. 

MIECH,  8.  m.  Pour  chopine.  Voy. 
Miegea. 

MIECH- AovfT ,  8.  f.  La  mi-août,  vers 
le  milieu  du  mois  d'août. 

MIECH- AOHA,  s.  f.  (miélch-Âoune) ,  d. 
m.  Le  coude.  V.  Coude. 

Êty.  Parce  que  du  coude  ^  la  pointe  des 
doigts  il  y  aè  peu  près ,  demi-aune  ou  cin- 
quantecent. 

MIECH -BoiiB,  8.  m.  Un  courtaud,  un 
petit  homme  ;  un  tisserand. 

MIECHA,  dl.  V.  Miech,  iegea. 

MIECH-AIRE  ^  s.  m.  (miétch-àiré)  ,  d. 
bas  lim.  Comprenez  à  miech-aire,  entendre 
à  demi-mot.  lit!.  A  demi  air. 

MIE-FAUDIOU ,  s.  m.  (mié-faoudiou). 
Tatillon  ,  homme  qui  entre  dans  les  délails 
les  plus  minutieux  du  ménage.  V.  Jean* 
frema. 

MIEO,  s.  m.  vl.  mBfés.  Demi,  milieu. 
V.  JlfaanetAfedi,R. 

IMIEGA,  adj.  vl.  lOBOAt,  anuAf.  Demi. 

Éty.  V.  Medi,  R. 

A  miegas,  adv.  à  demi. 

MIEODIA,  s.  m.  vl.  V.  Miedia,  Miejour 
et  Medi,  R. 

MIEGEA,  S.  f.  (miédge)  ;  nKA,  irja  , 
HWA,  Fonromi.  Ghopine  ou  demi-pot  de  vin, 
une  pinte. 

Ély.  de  miegea^  moitié,  parce  que  cette 
mesure  est  la  moitié  du  pot.  V.  Afeat,  R. 

A  miegea ,  à  moitié. 

MIEGEA,  V.  Mieeh  ei  Miegearia. 

MIEOEA-cAMA,  s.  f.  (mièdge-càne).  Me- 
sure de  quatre  pans,  qui  font  la  moitié  de 
la  canne,  d'où  le  nom  de  miegea-eana , 
demi- canne,  un  mètre  ^  peu  près;  et  par 
dérision  garçon  de  boutique. 

Observa  reguUeromen 
La  visito  de  las  roumanos, 
Das  pezes ,  de  las  miejos-canos. 
Michel. 

MIEGEA-LASA,  s.  f.  (miédffe-lâne)  ;  la«i- 
tim.  Tiretaine,  étoffe  légère  dont  la  chaîné 
est  de  fil  et  la  trame  de  laine. 

Êty.  de  miegea ,  moitié ,  et  de  lana , 
laine.  y.i/edt,R. 

MIEGEA-iniBca,  8.  f.  (micdje-nué):  mb- 
jomev,  MBJAVKT.  Mexsa  notte,  ital.  Media 
noche,  esp.  Meia-noUe,  port.  Minuit. 

Éty.  du  lat.  media-nox.  V.  Jlfedt,  R. 

MIEGBABIA,  8.  f.  (miedjarie)  ;  mimsa  . 

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646 


MIE 


AmodialioD  ,  coBventioD  par  laqaeHe  on 
donne  one  terre  à  ferme  dont  le  prii  sera 
payé  en  blé  ou  en  argent;  à  moitié  fruits. 

Ëty.  de  miegea  et  de  aria ,  la  moitié  de 
tout,  parce  que  ordinairement  cette  conven- 
tion se  fait  à  moitié  fruits.  V.  Medi^  R. 

MIEOEA8  ▲,  ad?,  (àmiédzes),  d.  bas 
lim.  MiBOBMA.  A  demi  y  à  la  moitié:  Parla 


mai  à  miegeas ,  il  ne  dit  que  la  moitié  de 
ce  qu'il  pense,  il  ne  s'explic|ue  qu'à  demi: 
Far  à  miegeas,  être  de  moitié;  Tener  un 
bien  à  miegêas^  travailler  on  bien  à  moitié 
fruits;  Bailar  un  bosc  à  miegeas ,  donner 
la  moitié  des  châtaignes  d'un  bob  pour  les 
faire  ramasser.  V.  ifedi,  R. 

MIEtHER  y  s.  m.  (miedgié^  ;  wmbb  , 
MuiBB,  MMmm,  MBiTAviBA.  Amocliateur,  mé- 
tayer ou  fermier  qui  tient  une  ferme  à 
moitié  fruits ,  ou  tant  en  argent  et  t^nt  en 
fruits. 

Ëty.  de  miegea  f  moitié,  et  de  ier,  ou- 
vrier à  la  moitié.  V.  ifedt,  R. 

mEO-JORN ,  s.  m.  vl.  vna-DU»  annr- 
jowi,  ■nwDiA.  Midi.  V.  Mieijour, 

aHEO-LUOG ,  s.  QQ.  vl.  MfSB-MOc,  ni« 
loc.  Milieu. 


MIEHDIA,  vl.  V. 
MIEH-LOOG,  vi: 

BUEI ,  adv.  (miel). 
Milh,  R.  ' 

MIBI,  pron.  poss. 


Media  et  Miejour, 
V.  MiegAuoe, 
Mieux.  V.  Mies 


et 


pi.  vl.  Mes,  mieux. 


V.  Mith,  R.  et  subst.  milieu 

HIEI^  EIA,  adj.  (mièî,  èïe).  JH  min, 
demi-plem,  ou  plein  a  demi.  V,  Medi,  R, 
Lau  tros  ou  Iroue^  de  imet,  les  reins,  parce 
qu'ils  se  trouvent  à  peu  près  au  milieu  du 
corps,  du  tronc. 

MIEIA-NUECH  ,  vl.  et 

MIEIA-NUEH,  vl.  V.  Mieya^nuech. 

MIEIO ,  vl.  V.  Mei. 

ÎMIEIRA,  vl.  Qu*il  OU  qu'elle  récompensci 
punisse,  paye.  ^ 

MIEIZ,  vl.  V.  Jfet. 

MIEJES,  aqc.  béam.  Per  miefes,  par 
moitié,  par  égalés  paru.  Y.Msdiy  R. 

BUEJOUR,  s.  m.  (miedjôur);  «Rjoim, 
mïïmt'ptA,  Mtxtodi  et  Mexzo  giorno ,  ital. 
Miijom,  càt  MeiO'dia^  port.  Medio-dia, 
esp.  Midi,  le  milieu  du  jour,  le  moment  où 
le  soleil  est  au  méridien;  l'heure  qui  marque 
le  milieu  do  jour,  qqi  est  la  12>«;  vent  du 
Midi  ;  un  des  quatre  points  cardinaux. 

Ëty.  du  lat.  médius  dies,  ou  de  mie  pour 
mieeh,  moitié,  et  de  jour.  V.  Medi,  R. 

Faire  lou  miejour,  faire  la  méîdienne»  la 
sieste. 

mElOURNAR ,  ▼.  n.  (n^iedjpumà), 
d.  bas  lim.  Prendre  un  repas  dans  le  mi- 
Keu  du  jour  à  midi  et  un  sommeil  ou  repos 
d'une  heure  ensuite ,  pendant  les^  grands 
jours  on  dit  ailleurs  :  Faire  lou  mieiour. 
V.Medi^R. 

MIEL,  <}l.  Pour  mieux.  V.  Mies  et 
irt&,R/ 

Toui  me  disen  qu'ieom  farie  miel . 
Et  on  rima  pus^  pioi  que  soui  vieL 
Michel. 

Vai  aquolmielf  d.  bas  lim.  vous  trouvez- 
vous  mieux. 
ltlEI.ADA,  dl,  V.  Melada  ti  Met,  R.  9. 


MIE 

«ELBCffiAR,  V.  n.  (mieledrii),  d.  bai 
lun..  Poisser,  gluer,  devenir  gluant,  visqueux. 

Ety.  de  miel  et  de  egear ,  faire  comme  le 
miel.  V.lfel,R.2. 

BUELORANA,  s.  f.  (mielgréne),  dl.  Gre- 
nade. V.  Migrana. 

BOELH,  adv.  vl.  «u.  Mieqx.  Y.  Mies 
et  Mifh,  R. 

Miels  de  6e,  beaucoup  mieux. 

B9IELHER,  vl.  V.  MiUwur  et  Milh ,  R. 

MIELHO,  adj.  anc.  béarn.  Mieux,  meil- 
leur. V.Aft/^  R. 

BOELHOR,  vl.  V.  Milkour  et  Milh,  R. 

.vl.V.iTel*. 


MIBI-HTZ,  s.  vl.  Demi,  moiUé.  V.  MeH, 
Rad.  ' 

MIELHDRA,  anc.  béam.  Améliorer. 
V.  MUh,  R. 

MIELQURAMEIIT ,  8.  m.  anc.  béarn. 
Amélioration.  V.  Milh,  R. 

MlELLi,adv.  d.  vaud.  Mieux.  V.Mies 
ti  Milh,  R. 

UIELOU9,  OU8A,  adj.  (mielôus.  ôuse)  ; 
Melaio,  ital.  Meloso,  esp.  Mdado,  port. 
Mielleux,  euse,  emmiellé,  qui  tient  du  miel, 
qui  en  a  le  goût,  la  consistance,  la  viscosité. 

Étv.  de  «te(  et  de  ous.  qui  est  de  la  nature 
du  miel.  V.ifei,  R.  2. 

MIELS,  vl.  V.  MeU. 

MIE-MAT,  s.  m.  (mié-mâ).  Mi-mât. 
V.  //limer. 

MIE-MOUS8UR ,  S.  m.  (mié-moussû). 
Une  sorte  de  monsieur.  demi-l)ourgeois,  de- 
mi-manan,  terme  de  mépris. 

BUEOU,  pr.  poss.  V.  Miou, 

BllEOnLAB,  Altér.  de  iftanlar,  t.  c.  m. 

MIE-QiJART,  s.  m.(mié*quàr).  Ledemi* 
quart,  la  huitième  partie  d'une  chose  ;  deux 
onces,  en  parlant  de  la  livre;  en  bas  lim.  en 
parlant  du  vin  mie^quari ,  désigne  la  moitié 
de  la  bouteille,  qu'on  nomme  aussi  Lou  mie 
quart  de  las  negras,  parce  que  cette  quanti- 
té bue  le  soir  procure  un  sommeil  paisible,  dit 
Mi  Réronie,qui  empêche  qu'on  ne^ntela 
piqûre  des  pupesi 

MIER,  vl.  Pur.  V.  Jlfer. 

MIER,  lERA,  adj.  vl.  Pur,  ure. 

Qrmier,  pr  pur. 

Ety.  du  lat.  merus. 

H  ou  elle  mérite,  paie,  punit,  réçompensje. 

MIER,  d.  lim.  imiter,  deiftee,  ▼.cm. 
mieux,  tiMith,  R. 

MIERA,  s.  f.  (miére),  dl.  Salât  eoumola 
mtera,  salé  comme  la  mer.' 

Ety.  mtera,  désigne  l'huile  décade,  en  esp. 

MimrauN,  s.  m.  Alt.  de  MeUmn,  v.  c.  m. 

MIES,  adv.  comp.  de  uwm  (mïes);  aïov, 

■iBL,  im ,  mBi ,  Misa ,  mioz  ,  imrov.  Meglio  , 
ital.  Mejor ,  esp.  Melhor,  port.  MUls ,  cat. 
Mieux,  lorsqu'il  s'agit  de  préférence,  et  plus 
ou  davantage  lorsque  mies  à  rapport  a  la 
valeur. 

Oou  aimi  mies,  je  l'aime  mieux,  je  le  pré- 
fère. 

Aquot  vau  mies,  cela  vaut  davantage. 

Éty.  du  lat.  meltue,  m.  s.  V.  Milh. 

MIES,  pron.  poss.  mibi,vI.  Mon. 

Mies'ser,  monsieur,  el  en  retranchant  le  i, 
mes'ser,  messire. 

MIE-SOUUER,  s.  m.  Tmié-soulié)  ;  vn- 
•ovBisa,  TBitTCT,  covKTima'.  Ëntre^sol,  loge- 
ment bàà  pratiqué  dans  la  hauteur  d'une 


MIE 

pièce  d'appartement  dont  il  occupe  toott  la 
partie  supérieure.  V.  Tristet. 

Éty.  Mie  soulier,  demi-étage. 

MIET,  AHér.  de  Mieg.r.  c.  m.  à  demi, 
milieu,  V.  JlfedI,  R. 

MIBTA,  s.  f.  (miéte).  Mie  du  pain  ;  ml- 
cbemoure ,  débris  du  biscuit  qu*on  donne 
aux  matelots.  V.  Briga ,  MouUda  et  Mie, 
Rad. 

MIETA ,  nom  de  femme.  Dim.  de  Jfarîo, 
jeune  Marie. 

MIETOUN  ,  s.  m.  (mietéuB);  mistov. 
Nom  lang.  du  milan  rm^al.  V.  JtfOaii. 

MIEU,  vl.  V.  Mieus. 

MIEUA,  vl.  V.  Mia. 

mEUS,  pron.  poss.  vl.  V.  Miou. 

MIET,  s.  m.  (mi^).  Pour  milieu,  Voy. 
Milan;  pour  demi.  V.  Mieek  et  Medi,  R. 

Lou  troues  doou  miey,  les  reins,  litt.  le 
tronçon  du  milieu. 

MIET,  prép.  dg.  Parmi,w,  c.  m. 

MIET,  ETA,  a(U.  vl.  vm.  Demi,ie,mi. 

Éty.  V.Aredt,R. 

MIBTA,  Gare.  Voy.  ^iech ,  Miegea  et 
Jfedi,  R.  ^ 

MIET  AN,  prép.  d.  béam. .  Moyennant. 
V.iredt,R.  ^ 

MIETGH,  s.  vl.  Milieu,  le  milieu. 

Éty.  V.  jlfedt,  R. 

MIETDIA,  V.ifedtaetJ#ie;oiir. 

MIETDIA ,  s.  f.  vl.  MBoiA,  mmMmA,  wm- 
0IA,  mmuiA,  wamm-somm.  Midi.  V.  MiefoUfU 

Éty.  de  miey,  moitié,  et  de  dia,  jour. 

MIET-JORN,  vl.  V.  Miejnur. 

MIETLH,  adv.  vl.  Mieux.  V.  Mies. 

MIETTAT,8.f.anc.  béam.  Moitié.  V, 
MiUUeiMee,ti. 


MIFAR,  y.  n.  (mifà),  4I.  Renifler.  Voy. 
Reniflar, 

MlFLA,s.f.  (mifle),  dl.  Chiquenaude, 
V.  Chieq. 

MI-FOUTEZ,  (mi-foutes),  d.  bas  lim. 
Pour  vous  m'ennuyez,  on  remplace  ordinai- 
rement cette  diction  malhonnête,  par  Cou- 
neissex  un  home  de  la^ueno?  faisant  aUusioii 
à  un  arcbalétrier  de  laguenne  nommé  :  Jft*- 
foulex.  Bér. 

MIO 

MIOA,  vl.  m^A.  Mie,  pas,  point,  non.  V 
MicatiMie^K.' 

il  signifia  aussi  demie,  amie. 

MIOERbè,  (mid|$édè),dl.  De  moHîè. 
V.  Jfilaletifedi,  R. 

Lase  de  miger  fouguei  toujour  wmu  «m- 
bastat.  

MIOERAMENT,  adv.  (midgéraméin)  • 
dl.  ilft^eraiiieiil,  cat.  En  commun,  de  moitié, 
par  moitié,  à  l'égal,  de  concert.  V.  Jfedi,  R. 

MIONA,  Pour  chate.  V.  Mina. 

MIONAN ,  d.  du  Berri.  Chaudronnier. 
y.Magnin. 

MIGif  ANA,  npm  d|e  femme.  Cast.  AUir. 
de  Mariana,  v.  c.  m. 

MIONARD,  ARDA, adj.  (mignàr,  àrde): 
noo«ai4PB.  Mignard,  arde ,  qui  a  une  grâce 
et  une  gentillesse  mêlées  d'afleterie;  douUlel. 
etie. 

Es  tani  mignarda,  elle  est  si  douillette. 

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MIG 

ély.  de  «toiui,  poor  mina^  et  de  arâ,  qai 
à  l'habitude  de  faire  des  imiMt,  des  griipaees, 
oa  de  menii , délicat,  gracieux,  selon  Roq. 
V.Jftii,  R. 

MIONARDA.  S.  t  (mignàrde).  Nom  qu  on 
donne»  aux  environs  de  Toulouse,  à  l'œillet 
mignardise,  Dianthui  fimbriatuSy  plante  de 
la  nm.  des  CaryophyllèeSi  cultivée  dans  les 
jardins.  V.  Jtftn,  R. 

mONABDAR,  V. 

HUONARDEOEARiV.  a.  oaotab.cawi- 
SAB.  Mignarder,  dorloter,  traiter  trop  délica- 
tement. 

Êty.  de  mignard  et  de  egear^  faire ,  rendre 
mignard.  V.  Min,  R. 

MIONABDELA,  s.  f.  (mignardèle),  d.  bas 
lim.  Jeune  fille  qui  fait  la  mignàrde ,  la  déli- 
cate. V.  Min,  R. 

Fasex  ta  âansar 
Aquelta  mignardela. 
Fa$ex  la  dansar^ 
P$r  ûm  nepode  pas. 

HUONABDISA,  S.  f.  (mignardise),  lli- 
gnardise,  afleclation  de  gentillesse. 

ÉtT.  de  mignard  eldetsa ,  ce  qui  est  mi- 
gnard. V.iftn,  R. 

MIONATORA,  s.  f.  (mignatûre)  ;  Minia- 
turaj  ital.  cat.  esp.  port.  Miniature,  peinture 
délicate  faite  k  petits  points  et  ordinairement 
dans  de  très-petites  dimensions. 

Êty.  de  mttitum,  couleur  souvent  employée 
dans  ce  genre  de  peinture,  ou  mieux  de  mi- 
gnon, délicat,  gentil.  V.  Min,  R. 

Oa  croit  que  la  miniature  est  d'origine 
française. 

On  donne  le  nom  de  miniaiuriste  au  pein- 
tre en  miniature. 

BUONET,  d.  mars.  V.  Minet. 

MIONOT,  OTA,  s.  (mignét,étc)  ,  dl. 
Mignon,  onne,  tendron,  terme  d'amoureux  et 
de  nourrice.  V.ifin,  R. 

8in]Ma  atf  loat  eoMta 


mONOUN,  OUNA,  s.etadj.  (mignéun); 
Mignone,  ital.  Mignon,  onne,  délicat,  gentil, 
en  parlant  des  choses,  et  subs.  le  bien-aimé, 
le  favori. 

Ety.  Barhazan  dérive  mignon  et  ses  com- 
posés du  lat.  minium  ;  Prêcher,  de  l'ail. 
minna  ou  minnen;  d'autres,  de  l'esp.  mi 
nino ,  mon  enfant ,  et  Roq.  de  minutus. 
V.J#m,R. 

Les  favoris  d'Henri  III ,  furent  appelés 
mignons  par  le  peuple. 

Lou  pecal  mignoun,  le  péché  mignon ,  le 
péché  favori. 

BaGNOUNA.  s.  f.  (mignôune).  Mignon- 
■e,  nom  d'un  caractère  d'imprimerie, qui  est 
entre  la  nompareille  et  le  petit-texte.  V.  iftfi, 
Rad. 

MiaNODNET,eTA,  adj.  (mignouné, 
ète).  Dim.  de  mignoun,  mignon.  V.  Min ,  R. 

MIONOUNETA,  s.  f.  (roignounéte)  ;  ja- 
MvtiA.  Mignardise  ou  oBÎIlet  mignardise, 
Dianihus  plumarius.  Un.  plante  de  lafam. 
desCaryophyllées,  cultivée  comme  fleur  d'or- 
nement et  qui  croit  spontanément  sur  la  mon- 
tagne de  Sainte- Victoire  et  ailleurs  aux  en- 
virons d'Aix.  Voy.  Gar.  CaryophMus  !«', 
p.88etif<ii,R.  ^  ^  ' 


MIG 

MIONOUTAR,  V.  a.  (mignoutà).  Mîgno- 
ter,  traiter  délicatement,  dorloter,  caresserj; 
:  il  est  aussi  réciproque.  V.  Min,  R. 

MIONOUTEGEARjV.a.  (mignoutedjà). 
Caresser,  flatter.  V.  Milounar  et  Flategear. 

MIGRANA ,  s.  f.  (migràne)  ;  hiooskaiia  , 
■ntoBAMA ,  soirtTA  MioviuiAVA.  Emictania  et 
Magrana ,  ital.  Migranija ,  cat.  Hemiera- 
nea ,  esp.  Migraine ,  douleur  plus  ou  moins 
périodique  qui  n'afiBecte  ordinairement  qu'un 
côté  de  la  tète. 

Ély.  du  lat.  hemicrania ,  ou  du  grec 
^(Aixpaviot  (  hemicrania  } ,  formé  de  ^i 
(hémi),  abrégé,  de  ^[xktu;  (hèmisus),  moitié, 
et  de  xpàviov  (kranion),  le  crâne  ou  la  lêle. 

MIGRANA ,  S.  f .  MiwoBâWA ,  movwuuiA , 
•oLOBAiiA,  ToioiiAiiA.  Migtona ,  cat.  Gra^ 
nada^  esp.  Granata,  ital.  Grenade,  fruit  du 
grenadier.  \,MiU,ïi, 

MIGRANA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne,  sur 
nos  côtes,  au  calajppe  migraine,  Calappa 
granulata ,  Fabr.  Cancer  granulatus ,  Lm. 
crustacé  de  l'ordre  des  Aslacoïdes  et  de  la 
famille  des  Gancériformes  ou  Carcinoîdes, 
qui  vit  dans  la  Méditerranée. 

Ély.  Ce  nom  lui  a  probablement  été  donné 
à  cause  de  sa  couleur  rouge  qui  lui  donne 
quelque  ressemblance  avec  la  grenade. 

MIGRANIER,  s.  m.  (migranié^;  hdi- 
eBAMnm  ,  twcbaiiibb  ,  moiMuuuiism.  Magra" 
nier  y  cslL  Melagrano  ^  ital.  Grenadier  sau- 
vage, Punica  granatum^  Lin.  arbrisseau  de 
la  famille  des  Myrtes,  commun  dans  la  partie 
la  plus  Méridionale  de  la  Basse-Provence.  V. 
Gar.  Punica  sylveslriSy  p.  383. 

Éty.  de  migrana  et  de  ier.  V.  Mill,  R. 

On  croit  que  le  grenadier  est  originaire  du 
Nord  de  l'Afrique,  el  que  les  Romains  le  trans- 
portèrent en  Italie  pendant  les  guerres  pu- 
niques ,  d'où  le  nom  de  punica  qu'il  porte. 
Celui  de  migranier,  en  provençal  et  de  gre- 
nadier ^  en  français,  lui  ont  été  donnés  à 
cause  de  la  grande  quantité  de  graines  que 
contient  son  fruit;  granatum  en  lat.  Voy. 
Balaustier. 

BaGRAR,  Y.  n.  (migra),  d.  bas  lim.  Être 
chagrin,  inquiet,  broyer  du  noir. 

Éty.  du  lat.  migrare ,  quitter  le  sol  natal , 
parce  qu'on  ne  peut  s'en  éloigner,  selon  La- 
béron.  sans  un  grand  chagrin. 

MIGRAR  SE,  V.  r.  (migra se),  d.  lim. 
S'enrager.  V.  Enrabiar  se. 

MIGROU8  ,  008A  ^  adj.  (  migrous  , 
ôuse),  d.  t>as  lim.  Chagrin,  mélancolique. 

Éty.  de  Migr ,  rad.  de  wnigrar  et  de  ous , 
de  la  nature  du  chagrin. 

MU 

MIJO0N,  àg.  V.Miejour. 
BIUOURADA,  s.  f.  (mijouràde).  Mi- 
jaurée. V.  Micouqmia  et  ifin,  R. 


MIL 


647 


MIL,  S.  m.  Nom  du  mais,  à  Toulouse. 
V.  Blad-de-Turquia  et  Melh ,  R. 

MIL ,  nom  de  nombre ,  t1.  V.  Milla. 

MSMs'nAmcjk ,  8.  m.  (mil d'Afrique).  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Toulouse,  au 
mais  d'Afrique ,  Zea  Africana ,  plante  ae  la 
famille  des  Graminées,  beaucoiqi  plus 
grande  que  le  mais  ordinairt. 


M.  de  Villèle  apporta  des  graines  de  celte 
plante,  en  1809,  de  111e  Bourbon. 

MOL-oB-BALAin ,  s.  m.  (mil-dé-balàcsé). 
Nom  du  sorgho,  dans  plusieurs  contrées  de  la 
Gascogne.  V.  Melhassa  et  Melh,  R. 

MIL-DB'iAf-aiiaBAVBaAS ,  S.  m.  (mll-dé- 
laseingranères).  Nom  que  porte  VHoleus 
sorgkum,  à  Toulouse.  y,Milkauca. 

Mllf-HBavT ,  s.  m.  (  mil- menu  ).  Nom 
qu'on  donne,  à  Toulouse,  diuMiliumefusum. 

MlL-MnniT-«Ai.TAaB ,  S.  m.  (mil-menù- 
salbâtgé).  Nom  qu'on  donne,  aux  environs 
de  Toulouse,  au  gremil  oflScinal ,  V.  Herba- 
deii'perlas ,  et  au  Lithospermum  àrvense. 

BilL-mau,  (mi-négre).  V.  Blad-negre 
et  Melh,  R. 

MILA....  et  composés.  V.  Milla.... 

MILAN,  8.  m.  (milan);  «omA,  ausTOim, 

mAmUà  ,    TABTASA  ,  TABTAIIAt  ,   BViAmC.  MUà  , 

cat.  Milano ,  esp.  Milhano ,  ital.  port.  Le 
milan,  milan  royal  ou  milan  commun, 
Milvus  vulgaris ,  Lin.  Fakomilvus.  Gm. 
oiseau  de  l'ordre  des  Rapaces  et  de  la  famille 
des  Plumicolles. 

Éty.  du  lat.  wtUvus. 

Le  milan  fait  son  nid  dans  des  trous  de 
rocher  ou  sur  de  grands  arbres  :  la  femelle  y 
pond  deux  ou  trois  œufs  blanchâtres  tacheta 
de  jaune.  Les  rats,  les  taupes,  les  reptiles  et  les 
gros  insectes  en  font  sa  nourriture  ordinaire; 
le  jeune  milan  porte,  en  français,  le  nom  de 
milaneau,  et  la  femelle  celui  àemilanelle. 

C'est  aussi  le  nom  ç[ue  Ton  donne,  à  Nice, 
selon  M.  Risso ,  au  milan  noir ,  Faleo  niger , 
Lin.  Gm.  Milvus  niger  ^  Brisso,  et  à  la 
bondrée.  V.  Boundrea. 

MILANDRE ,  S.  m.  (milàndré).  Un  des 
noms  que  porte  le  milandre ,  à  Toulon.  V. 
Pal. 

MILABIES,  E8A,  S.  et  adj.  (milanés, 
ése).  Milanais,  aise,  qui  est  de  Milan. 

MILANTA,  nom  de  nombre  (milânte)^ 
Un  million,  un  grand  nombre.  V.  Mitt,  R. 

MILE,  nom  de  nombre,  y1.  Millième 
partie.  V.  Mill,  R. 

BULEIMB,  V.  Milesme. 

MILEN,  ENA,  adj.  Dum.  MULB.  Milliè- 
me. V.  Mill,  R. 

MILES ,  dg.  V.  Millier. 

BOLEffillE ,  V.  Mtllesme. 

MILGRANA,  s.  f.  (milgrâne).  Nom  bas* 
limousin  et  ancien  de  la  grenade,  du  fruit  du 
grenadier.  V.  Migrana  et  MUl,  R. 

MILQRANIBR ,  s.  m.  vl.  Grenadier , 
arbrisseau.  V.  Miougranier  et  MUl,  R. 

MILH ,  radical  dérivé  du  latin  melior , 
on>,  meilleur,  qui  est  préférable,  formé 
de  malo ,  aimer  mieux. 

De  melior ,  par  apoc.  mdi ,  et  par  le 
changement  de  e  en  t  et  de  ft  en  Ift ,  milh  ; 
d'où:  Milh- or  y  Mithor-^xo,  Milh^oun , 
MUh-our,  MUi-oun,  Ad-milior-aeio,  Miei, 
Milhura-menty  Mellurer^  Mielh,  Mielh-er, 
Mielh'6 ,  A-milhour-ar  ,  A-wlUhour-aî , 
Miel,  Mielh-ur-aryMielhura-maU,  JTtlit, 
Miell-i,  Mier,  Mies. 

De  melior  f  par  apoc.  itieit;  d'où:  Afeii- 
er,  Melier^a.  A-meUhuramenl ,  Miou, 
JftyoM,  A-miior-ar. 

De  melif  par  le  simple  changement  de 
H  en  lA:  Melh,  Melh-a,  Melh-or,  Melhar- 
aï,  A-mOhor-ar,  Msilh,  Jfet»-e,  MeiU-er, 


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648 


MIL 


De  mélhory  par  le  changement  de  o  en  u  : 
Melhur-<ir,  Melhur-at,  Melhur-axo,  En- 
meillur-ary  Melura-men,  Mel-er^  Mel-Ur, 
A-melhour-ary  A^melhour^at,  A-melhour- 
olton,  MeilioTy  Meillura-men,  Meillur- 
ûma,  Meillur-ar,  MnUur-axo ,  Meili  y 
MeUior-ierê  ,  Merulh-Ut  ,  Merulh-ar , 
Ueyaur,  Mez-eus, 

MILH,  \.Melh,K. 

SULHA  y  Mille,  mesure.  V.  Milla. 

imiiHAPA ,  6.  r.  d.  béam.  Milbade. 

Ëty.  de  milh  et  de  ada ,  fait  avec  le 
milieux.  Mclh,  R. 

Si  bo$  coque  ou  miihade^ 

You  €tn  darey; 
Ou  i'attMi  mey  eaiUutde\ 

You  l'en  harey, 

Despourrins. 

MILHABENG ,  6.  m.  dg.  Espèce  d'oi- 
seau. 

Vlslouraillet ,  lou  milbarenc , 
Ausetê  butin  de  ïeeperenc, 
D'Astros. 

MILEtAROA,  s.  f.  (millàrgue).  On  donne 
ce  nom ,  dans  la  Gascogne ,  au  fourrage 
provenant  de  la  dépouille  du  maïs. 

MILIIA8 ,  s.  m.  dg.  Millae,  bouillie  de 
farine  de  mais,  on  l'appelle  milhae  sirasy 
quand  on  le  fait  dans  un  chaudron  ou  Ton 
avait  fait  fondre  de  la  graisse  de  porc. 

MIIilfA» ,   S.  m.  (millàs)  ,    dl.   wuurmMM. 

Pain  de  millet  ou  de  maTs ,  cuit  au  four  , 
appelé  dans  quelques  provinces,  îagainste. 

Ëty.  de  milh  et  de  as.  V.  Melh,  R. 

1IIII.HA8SA,  s.  f.  (milbàsse),  dl.  Tige 
Ott  bâton  de  maïs. 

Ëty.  de  milh  et  de  aesa,  augm.  V.  Melhy 
Rad. 

MILHA88INA ,  s.  f.  (millassine) ,  dg. 
MiHatiiney  bouillie  de  maïs  plus  consis- 
tante que  le  Milhae,  v.  c.  m.  qu'on  fait  cuire 
au  four,  enveloppée  de  feuilles  de  chou. 
V.  Melh ,  R. 

MILHAUCA,  8.  f.  (illàouçine);  sabvail. 
Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de  Tou- 
louse, au  sorgho.  V.  Melhaeea  e\  Melh .  R. 

MILHEIROLA,  8.  f.  (milleiréle)  ;  hil- 
MMimoMjk.  MiUeroUy  mesure  de  Thuile  et  du 
vin ,  en  usage  dans  la  Basse-Provence.  Elle 
contient  deux  ecandaux,  et  équivaut  à  66 
pintes,  mesure  de  Paris,  environ  66  litres. 

La  millerole  de  Marseille  contient  60  pots, 
mesure  de  cette  ville. 

MILHERINA ,  S.  f.  (mUlerine),  dl.  Mil- 
lerine ,  champ  de  millet. 

Éty.  de  milh  et  de  ertna.  V.  Mdh,  R. 

MII^ET,  s.  m.  V.  Melhy  R. 

BQLHIER,  vl.  y.  Millier. 

mULHNEGRE ,  s.  m.  tJn  des  noms  du 
blé  sarrasin.  V.  Blad^negre. 

aoLHOCA,  s.  f.  vl.  Milloco,  sorgho, 
millet  de  barbarie.  V.  Melh  y  R. 

nilLHOR ,  adj.  vl.  Millor,  cat.  Meilkar. 
\.MilhourtiMilh,îi. 

MILHORAMEN ,  vl.  MilloramifUy  cat. 
V.  Melharamen. 

HXLHOBÂZOf  6/t  vl.  Amélioration. 
V .  Mdhurazo. 

Éty.  de  milhoT  et  de  axo ,  pour  iUion , 
aciion  d'améliorer.  V.  Milh^  R. 


BUL 

MILHOUN ,  OUNA ,  adj.  dg.  AU.  de 
milhoury  cura.  Y.  Milh,  R. 

MILHOUR,  OURA,  OUA,  adj.  (mil- 
loùr ,  éure ,  eue)  ;  mstovs  ,  wuMMo%m.  Mi^ 
gliore,  ital.  Mejor,  esp.  Melhor,  port.  Mil- 
lor,  cat.  Meilleur,  eure,  comparatif  de  bon, 
on  le  dit  aussi  pour  mieux. 

Ëty.  du  lat.  melior,  m.  s.  V.  Milh,  R. 

BULHOUR  LOU ,  S.  m.  Le  meilleur , 
sup.  de  bon. 

1IIII.HURABIENT  ,  8.  m.  vl.  Millora- 
ment,  cat.  Amélioration,  état  prospère.  V. 
Melhoramen» 

Ëly.  de  milhura  pour  milhoura,  et  de 
ment.  V.  Milh,  R. 

MILIA,  vl.  ifth'a,  anc.  cat.  V.  MUla  et 
Mill,  R. 

MllâlA,  nom  de  femme  (milie).  Aphér. 
de  Emilia,  v.  c.  m. 

BUUARI,  s.  m.  vl.  Millième  année. 

Éty.  du  lat.  miUiarius  ^  m.  s.  V.  Mill, 
Rad. 

MIUAUGA,  s.  f.  (miliàouque).  Un  des 
noms  languedociens  du  chiendent  pied  de 
poule.  V.  Gr amenas  eiMelh,  R. 

MtLlÇAy  6.  f.  (milice);  Milixia,  ital.  Mi- 
licia,  cat.  esp.  port.  Milice,  art  et  exercice  de 
la  guerre  chez  les  anciens  ;  paysans  et  bour- 
geois, armés  pour  un  service  momentané; 
nouvelles  recrues,  recrutement. 

Ëly.  du  lat.  militia.  V.  Milit,  R. 

Les  plus  anciens  peuples  étaient  tous 
guerriers. 

A  2t  ans,  les  hommes,  chez  les  Hébreux, 
étaient  disponibles  pour  la  guerre. 

En  Perse,  nul  n'était  exempt  du  service 
personnel. 

Tous  les  Grecs  étaient  soldats. 

A  Athènes ,  on  exerçait  les  hommes  aux 
armes  dès  Tâge  de  18  ans  ;  à  20  ans ,  on  les 
inscrivait  sur  les  registres  de  départ  et  ils 
restaient  sous  les  drapeaux  jusqu'à  45. 

Chez  les  Romains^  au  commencement  de 
la  monarchie,  il  n'existait  que  deux  classes, 
les  guerriers  et  les  laboureurs;  nul  ne  pou- 
vait aspirera  une  fonction  civile  ou  religieuse 
qu'après  avoir  servi  pendant  10  ans. 

Chez  les  Francs,  et  sous  les  rois  de  la  pre- 
mière dynastie ,  la  nation  entière  était  mili- 
taire. 

Sous  Charlemagne  et  ses  successeurs,  au- 
cune classe  n'était  exempte  du  service. 

Jusqu'à  Charles  Yll,  on  suivit  les  Capitu- 
laires  de  Charlemagne ,  pour  la  levée  des 
troupes,  la  durée  du  service  n'était  ordinai- 
rement que  de  trois  mois  ;  ce  prince  institua 
les  Francardiers  et  créa  la  milice. 

Au  commencement  du  XVi»«  siècle,  Fran- 
çois l«s  introduisit  l'enrôlement  volontaire 
avec  prime. 

Sous  Henri  IV,  les  provinces  fournissaient 
les  soldats,  les  armaient  et  les  payaient. 

Louis  Xlll,  exigea  que  le  service  fut  per- 
sonnel. 

Sous  Louis  XIV,  se  fit  la  première  levée, 
basée  sur  une  population  militaire. 

Un  décret  du  4  mars  179! ,  supprima  la 
milice  et  institua  la  garde-nationale. 

La  conscription  fut  instituée  parla  loi  du 
19  fructidor  an  6  (5  septembre  1798).  Le 
remplacement  des  conscrits  fut  autorisé  par 
une  loi  du  17  ventôse  an  8  (8  mars  1800) ,  la 


BOL 

Charte  abolit  la  conscription.  La  loi  do  10 
mars  1818,  rétablit  le  recrutement  obligé. 
V.  Noël  Dict.  des  Orig. 

MILICIEN ,  S.  m.  (milTcièn):  Milieiano^ 
esp.  Milieik,  cat  Milicien,  soldat  de  milice. 

Éty.  de  miliça  etdeim.  V.  MilU,  R. 

MILIER,  \\.  y.  Millier. 

MDLIO,  vl.iftlté,  cat.  V.  MUlion. 

MIUON-80LIS ,  8.  m.  Nom  qu'oo 
donne,  àNismes,  au  grémil.  V.  Herba-deis- 
perlas. 

MILIOUN,  OUNA,  adj.  dl.  Meilleur; 
eure.  V.  Milhour  et  Milh,  R. 

MI  LIT,  Miuc,  radical  dérivé  du  lat.  mUes. 
mililis,  soldat,  formé  de  mille,  mille,  par  al- 
lusion aux  mille  fantassins,  que  Romolus  Um 
de  chacune  des  trois  tribus,  avec  cent  cava- 
liers, dont  il  composa  la  première  légion 
romaine,  quiconque  était  de  ce  nombre,  por- 
tait le  nom  de  miles. 

De  mililis ,  par  anoc.  mtltl  ;  d'où  :  MilU- 
anla,  Militari.  MitUaria-wient. 

De  milit,  par  le  changement  de  (  en  c,  mi- 
lic;  d'où  :  Milice ,  MiUe-ien. 

MILITANTA,  adj.  f.  (militante).  Mili- 
tante, qui  combat ,  il  ne  8'emploie  que  figa- 
rément  en  parlant  de  l'église^  VEglisa  mt- 
lHanta. 

Ëty.  demilitare,  combattre.  V.  MUit,Vi. 

mUTAR,  V.  a.  vl.  MUUar,  caU  esp. 
port.  Militare,  ital.  Militer,  combattre* 

Éty.  du  lat.  mUHare,  m.  s. 

MILITARI ,  s.  m.  (  militari  )  ;  tovwAT. 
Militare,  ital.  MilHar,  cat.  esp.  port.  Miii* 
taire,  homme  de  guerre,  soldat  ou  officier. 

Êty.  du  lat.  militaris,  m.  s.  V.  MilU.  Bj: 

BOLITARIABfBNT .  adv.  (militarie- 
méin)  ;  MUTAmAMBn.  Militarmenle,  ital.  esp* 
port.  Militarment,  cat.  Militairement,  d'une 
manière  militaire,  lestement,  rudement 

Éty.  de  militana  et demetil.  V.  MilUyR. 

MILL ,  MUAI ,  radical  pris  du  latin  miUe  , 
mille,  dérivé  du  grec  yiXKOK  (chilioi),  m.  s.  par 
le  changement  de  ^  en  (i.. 

De  mille,  ^àT  apoc.  wtill:  d'où:  Mill-a  , 
MiUa,  Mill-anta,  MUl-eime,  MiU-esimCy 
Milli-ard,  Milli-assa,  MiUH-eme,  MitCi- 
gramo,  Milli-metro,  MiUiron ,  Million-art , 
Mill-o ,  Milli-aro ,  Milli-Hiro,  MiUanta , 
MU-e,  MiUgrana,  Melhiers,  Meli-a,  Mil- 
gran-ier,  migrana,  Migran-ier,  Min-gra- 
na,  Mingran-ier,  Miougrana,  Miougran- 
ier,  Mir-i. 

MILLA,  nom  de  nombre,  m.  (mille); 
Mille,  ital.  Jtfil,e8p.  port.  cat.  Mille,  dix  fois 
cent  ;  nombre  grand,  mais  indéterminé  ;  mille 
meTontdit. 

Éty.  du  lat.  mille,  m.  s.  V.  MUl,  R. 

Dans  la  supputation  ordinaire  des  années, 
qoand  mille  est  suivi  d'un  ou  de  plusieurs 
autres  nombres,  on  met  mil  au  lieu  de  miUe, 
on  dit  :  L'an  mil  huit  cent  trente-cinq. 

MILLA ,  s.  m.  (mile)  :  Miglio,  ital.  JftUa,. 
cat.  esp.  Milha,  port.  Mille,  mesure  en  lon- 
gueur, dont  les  Italiens,  les  Anglais, les  Alle- 
mands et  (quelques  autres  nations  se  servent 
{>oor  exprimer  la  distance  entre  deux  lieux, 
e  mille  est  plus  ou  moins  long  dans  dî£Gé- 
rents  pays. 

Éty.  de  mille,  parce  qu'il  est  ordinaire- 
ment composé  de  mille  pas  géométriques» 
V.  uni,  R. 


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V 


MILI«à-rfeOBM,8.  m.  (oMllellàriA).  Non 
u'on  donne,  à  T^iisoies,  i  b  boule  de  neige. 
'.  Boula-de-negea, 

MILLA-rLovwt,  8.  f.  (mille-flôus)  ;  tooma. 
Nom  qu'on  donne ,  en  Langoedoc,  i  Tobier 
ou  boute  de  neige»  Vilmmum  opului^  lin* 
V.  Boula- dê-negea, 

WÊXLLA'jtovLu,  8.  T.  (mile-fouli).  Nom 
bas  Ihnoosni ,  de  hmiUe^feuitte.  V.  'Herha- 
de^milla-fuelha. 

WOLLAwvoMAf  8.  T.  V.  Htrha  de  milla 
faelha. 

Éty.  du  grec  jJiuptwpuXXov  (iqynopbynon), 
m.  8. 

TmLLA-nmTVBt  ,  Y.  ffêtba  Me  l'holi 
rouge. 

Ély.  de  milla.,  mHIe  ,  od  grand  nombre , 
et  âeperluii ,  trou8  •  parce  aue  les  feuilles 
de  oelte  plante  semblent  percées  d'une  mul- 
titude de  trous. 

MIIiliANTA ,  nom  de  nombre  (milànte). 
Un  million  y  une  milliasse,  un  très^grand 
nombre. 

Élj.  de  millia ,  ou  du  grec  (lupi^c  (my- 
rîos) ,  infini ,  innombrable.  T.  JTttf,  R. 

MILUAB,  S.  m.  ^\.  Miller ,  cat.  Millary 
esp.  MUhar^  port.  Mille ,  mesure  itinéraire. 
X.JliUaeiMiU.R. 

jmXAB,  VI.  y.JiiUa. 

MlIXAROOS,  8.  m.  vl.  Grain,  tige  de 
maïs.  y.Melh^R. 

MILLE ,  adj.  numér.  vl.  Aller,  de  miUem. 
V.  Milen ,  Millième  et  Mill ,  R. 

mLLEUllE ,  S.  m.  (milèime)  ;  muBMw, 
^iLMamm  ,  imstas.  Millesimo  ,  Ital.  port. 
MileiimO'y  esp.  Millésime ,  Tannée  marquée 
sur  une  monnaie ,  sur  une  médaille  ou  sur 
un  monument. 

JËty.  du  lat.  milUeimui ,  parce  (|ue  c'est 
par  ce  nombre  que  conunencent  toujours  ces 
sortes  de  dates ,  depuis  l'an  mille  de  notre 
ère.  V.  lftU,R. 

Celle  date  de  la  fabrication  des  monnaies 
fut  employée,  pour  la  première  fois,  en  1498 
(et  non  en  1478 ,  comme  le  dit  Noël ,  Dict. 
des  Orig.  ) ,  sur  les  monnaies  que  fit  frapper 
Anne  de  Bretagne  :  on  cessa  pendant  quel- 
que temps  d'en  faîte  usage ,  mais  Henri  11 
le  renouvela  en  1549. 

V.  MilhHrala. 
,y.MiUe4mee\MiU,VL. 

MILLETA ,  nom  propre  de  femme  (mil- 
léte)  :  «uMMà.  Marie  •petite  Marie.  Gare. 

mLLl,  mot  qui,  placé  devant  les  noms 
des  nouveau!  poids  et  mesures»  désigne  une 
unité  mille  fois  plus  petite  que  Tunité  géné- 
ratrice ;  ainsi,  un  mtllimilrt  est  tamiUième 
partie  d'un  mètre ,  nn  m%Uigrawme.f  la  mil- 
lième partie  d'un  gramme ,  etc. 

MUiUARD.  8.  m.  (miliàr)  ;  «ouam. 
MilUard,  dis  fois  cent  milliona  ou  mille  mil- 

liOM. 

£ty.  de  mUlu  et  de  ard,  mille  élevé  ,^vr os 
mille.  V.  Mill,  R. 

MBiMABO,  8.  m.  (milUàre).  MiUiare, 
millième  partie  de  l'are.  V.  Mill ,  R. 

JULLIAMA,  s.  f.  (roilliàsae)  Milliaaae  . 
an  tiès-grand  nombre,  priaen  maovaisejpait; 
dix  fois  cent  milliards. 

Aiy.  de  wMa  et  de  amb  ,  asgm.  éÉpiéc. 
\,MillantaeiMill,K. 

im,f,fE1WB,fB1,  idj.  (milièwr^ième); 

TOM.  II. 


MIL 

MilUHmo,  ital.  port.  MHeeimo,  ^.  Mil- 
lième »  noinbre  d'ordre  qui  complète  le  nom- 
bre mille. 

£ty.  du  lat.  mî2/e#tifiti# ,  m.  s.  V.  Mill^  R. 

MIHIB8M  ,  8.  m.  La  millième  partie. 

MILLIER,  8.  m.  (nûlié);  «mm,  hiibi 
Miller,  cat.  MiUar  ,  esp.  Milhar,  port. 
MigUaio,  ItaL  Millier,  nom  collectif,  miHe 
Uvres.etc.  V.jrtU,fi. 

MILLUmAlIA  ,  8.  m.  (milligréme). 
Milligramme ,  dans  le  système  des  nouveaux 
poids  et  mesures ,  la  millième  partie  du 
gramme* 

•Êly.  de  «ii//t,  millième,  et  de  Grawui , 
?,  c.  m.  et^t//,R. 

mLLmETRO  •  8.  m.  (  roilliraètfe  ). 
Millimètre  ,  la  millième  partie  du  mètre. 
V.  ifairo  et  Jfta.R. 

MILULITRO,  8.  m.  (millilitre).  Milli- 
litre ,  millième  partie  du  litre.  V.  Mill,  R. 

JULLION ,  8.  m.  (milie-n)  ;«im«.  Aft- 
Ité,  cat.  MilUm,  esp.  Milhâo,  port  Jl^* 
lUme,  ital.  Million,  nombre  qui  vaut  dix 
fois  cent  mille  ou  mille  fois  mille. 

Éty.  de  JfittyR.  et  de  on  aogm.  gros  mille. 

mLLIOMARI,  adj.  et  6.  m.(miliouoâri)  ; 
■HMOOTuhm.  Milûmari  ,  cat.  Millonario  , 
esp.  Millionario,  port.  Millionnaire,  on  le 
dii  des  personnes  extrêmement  riches  qui 
possèdent  un  ou  plusieurs  millions. 

£ly.  de  miUUm  elde  on ,  qui  a  onimlUon. 
V.Jfi/i.R. 

mLLIONIEME ,  BMA  .  adj.  (milliou- 
nîème,  ème).  Alillionième ,  ;la  millionième 
partie  d'un  tout. 

miXO,  adj.  pour  mille,  V.  UiUm  et 
Millau. 

miXOR,  adj.  corn.  vl.  âlnilleor.  >Voy. 
MilhùurtlMilh,t^. 

MILLZ,  adv.  vl.  Mieux.  V.  MilKR. 

mLO  »  s.  m.  vl.  Milan ,  busard.  V.  ift- 
laeu 

■■«OBOi,  8.  m.  (milor):  Aftior,  cal. 
esp.  ilft/or4l,  ital.  port.  Milor.  V.  Xord. 

aULRJtflSOIlVf  ,  s.  m.  (milrasfiétt).  Nom 
C|u'on  donne  ,  aux  environs  de  Toulouse , 
à  l'épi  du  maïs ,  dont  Ie»grain88onl:avorlé8. 
V.AfeiA,R. 

miiSOLDOR^  adj.  vl.  «Mnm.  Mil- 
soudor. 

Cette  expression  s'appliqua  aux  chevaux 
qui  servaient  dans  les  batailles  •  et  qui ,  en 
raison  de  leur  t>eaulé  ou  de  leur  vigueur, 
étaient  estimés  è  mille  sous  d'or.  Raynouard. 

£ty.  de  mil ,  mille,  $ol ,  sou ,  et  de  or. 
H1L80UD0R,  vl.  V.  MiUoldor. 


MIN 


MIN 


649 


,  8.  f.  pi.  (mtmarèles),  dl. 
Sarments  de  vigne  enterrés  a  demi,  pour  les 
tenir  fnais  jusqu'au  temps  propre  pour  les 
planter  ou  pour  en  faire  des  avantins.  Sauv. 

mMARBLAB,  8.  m.  pi.  dl.  Eblouisse- 
raent:  Faire  mtiiio«Biaa«  éblouir,  donner 
la  berlue. 

m^a ,  nom  propre  de  femme  (mimi). 
Alt.  de  Magdelena  et  de  Ooatmtr ,  v.  c.  m. 

MI-BQ ,  terme  de  nom  rice ,  dl.  Lefvnd- 
papa  ou  grand-pèw. 

flmOttSR,  s.  m.  nimdteé) ,  dg.  ^ 
des  noms  de  la  violette  odorant*.  Voy. 


MIN  y  MoiooB ,  mwmom ,  muif,. 

■,  radical  pris  du  latînintRor ,  minorie, 
mineur ,  moindre ,  et  dérivé  du  grec  {jLtvubç 
(minuos) ,  petit ,  moindre ,  d*où  minutus , 
menu,  mince, exigu:  diminuere,  diminuer; 
minimuiy  le  plus  petit,  trb-petit ,  minhne ; 
ffHnif«,  moms. 

De  minor  :  Minour,  Mign-ard,  Mignari- 
a,  Mignard-egear,  Mignard-isa,  Mign-ot, 
Mign-oun,  Mignoui-el,  Mina,  Bfijnwr' 
ada. 

De  diminuere ,  par  apoc.  diminu  ;  d'où  : 
Diminu-ar ,  Diminu4ion ,  Diminu-tif,  De- 
ming-ar,  Minoun-ar,  Min,  SUn-oun, 

De  minimus ,  par  apoc  minim  ;  d'où  : 
iftntm-e. 

De  minor ,  parla  suppr.  de  o ,  minr ,  par 
le  changement  det  en  e,  menr:  Menr^e;  par 
radditiond'un  d,  «letidr;  d*où  :  iUfendr-e, 
à-mendr^r. 

De  minyilut,  'mena, minée,  twigu^  par 
apoc.  VRfiHit;  d'où  :  VfiNil-a^  Btnui-ar , 
JFt1llc^<lt,  MimêtHote. 

De  minnU ,  ioar  le  ebanfBDMnt  de  >!  «n  e , 
menui;  d'où  :  mm\n, 

>Deiii«iitit,  par  le  changement  dutenil, 
memud;  d'où  :  Memié^a,  Menuda-meni, 
Menud-^ety  Menud-a/ria^  ÊÊmmd^lhu ,  tic. 
De  memU,  par ) le  changement  thi  i  en  a, 
fiifiiti#;  d'où  :  Memue-'ur  ,ÊÊemumr^û , 
MemfX'ter,  Mmhnt-^nia^  Ifnwia-ter.,  A- 
iivfit-tictr. 

De  mendre,  par  le  cbangtnmit  du  éernicv 
f  en  t ,  miemdri;  d'où  :  Mendri-goul ,  Men- 
drigoul-ei. 

Dé  mendr,  par  la  suppr.  de  r,  mena;  d'où  : 
A-mend-ar,  Men-éicha,  Men^in,  Men- 
dUZfMindre, 

De  fffitnui,  par  la  suppr.  de  «,  «itiii,  et  par 
le  changement  du  ten  c,mtnc;  d'où  iJHekc-e^ 
A-minç-ary  A-minc-ir, 

De  minus,  par  la  suppr.  de  u  et  le  chan- 
gement de  i  en  <,  mens;  d'où  :  MenzjMmUy 
i4ii-mefi«,  Dou-jnffu,  Deineiia,X)ooii-m«na, 
Menu-et,  Menugu-eta,  Mern-ec,  Meynê^eic, 
De  minai#.  par  apoc.  min;  d'où  :  iftn-anti, 
Min-^eî,  Min-tla,  Au^min, 

De  min,  par  le  changement  de  t  en  e,  meii; 
d'où  :  De-men-ir, De-men-it^De-menition, 
Menei-comptty  Menet-prei,  Melnar,Meinh, 
Meinty  Merma-ment,  Merm-ama ,  A-mer- 
marna,  E-merm-ar ,  Mermit,  Merm-'at, 
Merm-ar» 

De  mtiNi( ,  par  le  changement  de  t  en  o, 
et  de  VI  en  i,  manit;  d'où  :  Afeiit^; ,  Menig-a , 
Menig-imia,  ffaiiil,  Manid-a,  Manid-ela, 
Manid-^oun,  Manigu-tto. 

MËfi ,  adv.  de  quantité  (mio) ,  d.  bas  lim. 
Moins.  V.  Mené  et  Mn,  IR. 

MINA  ,  s.  f.  (mine)  ;  miota,  vwfovu.'Mine, 
apparence  fésultant  de  la  confofrmation  et  de 
la  disposition  du  eosps,  particulièrement  du 
^MMge. 

4ty.  Belon  les  uns  de  l'aHemand  mine , 
mtin;  en  anglais  mten,  mien,  considération, 
aspect ,  qwron  fait  venir  du  grec  (i/vu^a 
(méuuma):  signe,  marque,  indication ,  ou  du 
.bM  breton  mtn,  mina. 

Dérivés  :  Mim-^eim,  Min-ounu,  Mm-atea, 
Min-ola,  Min-mii. 


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G(!K)gIe 


650 


MIN 


MIN 


Aqud  home  a  marriâa  mina,  signifie  que 
rbomme  dont  od  parle  a  l'air  méGhant  oa 
malade. 

MINA,  a.  r.  MBHA.  Minûy  ilal.  cat.  eap. 
port.  Mine ,  liea  où  se  trouvent  les  miné- 
raux y  les  métaux  et  les  pierres  précieuses, 
dans  le  sein  de  la  terre, 

£ty.  du  lat.  minera,  mineralia ,  mines, 
minières,  ou  de  Tallem.  mme,  qui  a  la  même 
signification. 

Dérivée: 

Minary  miner. 

Af tuerai,  minéral. 

Minéralogie ,  minéralogie. 

MineralogiitOy  minéralogiste. 

3/inur,  mineur. 

Miniera,  minière. 

Conlra-mina,  conlre-mine. 

Conira-minar,  contre-miner. 

Contra-minur,  contre-mineur. 

La  loi  du  28  juillet,  1791 ,  contient  les 

1>rincipes  relatifs  aux  concessions  des  mines, 
esquels  sont  exposés ,  avec  plus  de  déve- 
loppement ,  dans  une  instruction  du  ministre 
de  l'Intérieur,  en  date  du  13  messidor,  an  9. 

Quelques  historiens  font  remonter  Tart 
d'extraire  les  métaux  du  sein  de  la  terre  à 
Huschenck,  qui,  suivant  eux,  régnait  en 
Perse ,  3600  ans  avant  J.-G.  Pluton ,  roi 
d*Epire ,  fut  aussi  considéré  comme  le  pre- 
mier qui  se  soit  livré  ^  la  recherche  des  mé- 
taux; il  régnait  vers  Tan  1800,  avant  J.-O. 
lorsqu'on  le  mit  au  rang  des  dieux .  on  lui 
donna  Fempire  des  morts, par  allusion  à  ses 
travaux  minéralogiques. 

En  1773,  MM.  B.  G.  Sage,  Daubenton 
et  Valmont  de  Bomare ,  établirent  le  conseil 
des  mines. 

'  L'école  des  mines  fut  établie  à  Paris , 
en  1783. 

MINA,  s.  f.  vl.  Mine,  mesure  de  capacité. 
V.  Eemina. 

Élj.  du  lat.  mina,  m.  s. 

MINA,  s.  f.  vl.  lim.  Aïeule. 

MINA  ,   s.    f.    KurcT  ,    Mnnn'A ,    muiocii  , 

■otmA.  Nom  qu'on  donne  aux  chats ,  pour 
les  appeler. 

Éty.  de  Mignoun,  v.  c.  m.  et  Jftn,  R. 

MINA,  s.  f.  Mina ,  ilal.  cat.  esp.  port. 
Mine,  cavité  souterraine  qu'on  remplit  de 
poudre  pour  faire  sauter  un  roc ,  une  fortifi- 
cation ,  etc. 

Éty.  V.  le  mot  précédent. 

Les  anciens  employaient  les  mines,  mais 
ce  n'était  alors  que  des  canaux  souterrains 
qu'ils  pratiquaient  sous  les  édifices  qu'ils  vou- 
laient faire  crouler  et  où  ils  mettaient  cepen- 
dant quelquefois  des  matières  combustibles. 
Les  Romams  les  mettaient  souvent  en  usage, 
ce  qu'ils  appelaient  ;  il^ereciifttcttîoi,  faire 
comme  les  lapins. 

Les  mines  actuelles,  au  moyen  de  la  pon- 
dre, furent  inventées  par  les  Génois,  en  1487, 
au  siège  de  Sevezanella ,  mais  elles  ne  réus- 
sirent pas.  Pierre  de  Navarre  perfectionna 
cette  nouvelle  invention  et  en  fit  usage  avec 
succès  en  1I>03,  contre  le  château  de  l'Œuf, 
à  Naples. 

MINABLE,  ABLA,  adj.  (minàblé,  àble). 
Jftnadle,  d'une  apparence  pauvre,  pitoyable, 
qui  sollicite  la  pitié. 


MINADA ,  s.  f.  vl.  Êmine ,  mesure  de 
superficie.  Y.Eeminada. 

MINAGE ,  dl.  Ait.  de  Mainagi,  ▼.  c.  m. 
etifat,  R. 

MINAOER ,  dl.  Alt.  de  Mainagier,  v. 

c.  m.  employé  par  Bonnet,  eiMas,  R. 
MINAIRE,  Aub.  Minaire,  cat.  V.  M- 

neur. 

MINAR,  V.  a.  (mina),  Minare,  îtal.  Mi' 
fiar,  esp.  port.  cat.  Miner,  faire  une  mine, 
creuser,  caver;  fig.  consumer,  détruire. 

Ëty.  de  mina  et  de  ar. 

MINA8SA ,  s.  f.  (minasse).  Augm.  de 
mina ,  grosse  mine,  bonne  mine,  figure,  vi- 
sage  de  prospérité. 

MINAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (mina ,  àde). 
Miué,  ée ,  selon  le  verbe. 

MINAUT,  ADDA,  S.  dl.  Chat,  chatte. 
V.  Minoun,  etla. 

MINGA,  nég.  dl.  V.  Mingou. 

MINCE ,  INÇA ,  adj.  (mîncé ,  înce)  ;  ra», 
ruomn ,  mwk.  Mince ,  qui  a  peu  d'épais- 
seur ;  fig.  peu  considérable ,  de  peu  d'iinpor- 
tance. 

Éty.  du  lat.  minutus,  mince.  V.  Min,  R. 

MINGELET  ,  ETA ,  adj.  (mlncelé ,  été), 

d.  bas  lim.  Mmcn,  Momovuii.  Dim.  demmce, 
très-mince.  V.  Jlftn,  R. 

MINGETAT,  s.  f.  (mîncelà).  Ténuité , 
qualité  de  ce  qui  est  mince. V.  Jftn,  R. 

MINGHOUN,  OUNA)  s.  et  adj,  (mlnt- 
chéun,  ôune).  Faux,  fausse,  double,  qui  ne 
dit  pas  ce  qu'il  pense. 

MINÇOT,  OTA,  adj.  d.  béarn.  Mince, 
un  peu  mince.  V.  Minçoun  et  iftn,  R. 

BUNDRE.  adj.  (mlndré).  Mesquin,  qui 
n'a  ni  sou  ni  maille  ;  étroit ,  court.  Gare.  V. 
Mendre  eti  Min,  R. 

MINE  ,  EA,  adj.  vl.  De  minium,  de  eo- 
2or  minea, 

MINE ,  adj.  vl.  De  minium. 

MINERA ,  s.  f.  vl.  ■smBiUk.  Minera ,  aae. 
esp.  Mineira,  port.  Minière,  mine.  V.  jffna. 

BaNERAI.,  ALA,  adj.  (minerai,  aie); 
MoiBBAv.  Minérale,  ital.  Minerai,  cat.  esp. 
port.  Minéral ,  aie,  qui  tient,  qui  est  de  la 
nature  des  minéraux. 

Éty.  du  lat.  mineralis,  m.  s. 

MlNERAUmoiA ,  S.  f.  (mîneraloud- 
gie);  Mineralogia,  ital.  cat.  esp.  port. 
Minéralogie,  science  des  minéraux. 

Êty.  du  lat.  mineralogia,  formé  de  Mi- 
nerai ,  V.  c.  m.  et  de  la  term.  logia ,  dû  grec 
X({yoc  (logos),  discours,  traité. 

Dérivés  :  Miner alougique,  roinéralogîque  ; 
Mineralougislo ,  minéralogiste. 

Les  premières  notions  précises  que  l'on 
ait  eues  sur  cette  science,  sont  dues  à  Agri- 
cola  ;  Beccher,  vint  ensuite  l'éclairer  par  son 
traité  de  physique  souterraine.  Les  Alle- 
mands ,  les  Suédois  et  surtout  les  Français , 
l'ont  portée  aujourd'hui  \  un  point  de  per- 
fection pour  ainsi  dire  mathématique. 

MINERAI.OUOI8TO,  8.  m.  (minera- 
loudgUte);  Mineralogiêla ,  cat.  esp.  ital. 
port.  Minéralogiste,  celui  qui  possède  la 
science  des  minéraux. 

MINBRANT,  vl.  V.  Minerai. 

MINERAU ,  s.  nu  (mineràou)  ;  manmMM, , 
MtNBBAoïi.  Minerai,  cal.  esp.  port.  Mine- 
raie,  ital.  Minéral ,  ce  nom  comprend  nom 
seulement  les  métaux,  mais  encore  les  sels 


MIN 

et  les  pierres,  c'est  f  opposé  d'animal  el  ie 
véffétal,  employé  adjectivement,  il  désigne  ce 
qm^ tient  ou  appartient  aux  minéraux. 

Éty.  du  lat   minera  et  mineraUs. 

MINEROUN ,  OUNA,  S.  (minerôun,  6a- 
ne),  d.  bas  lim.  Enfant  gâté. 

Ëty.  de  «tfier  et  du  dim.  oun,  parce  que 
ce  sont  ordinairement  les  grand'mères  qui 
gâtent  les  enfants. 

MINERVA,  (minerve);  Minerva,  îCaL 
esp.  Minerve. 

MINET,  s.  f.  (mine),  d.  bas  lim.  ancra. 
Aïeule,  grand'mère;  vieille  femme. 

MINET,  ETA ,  S.  (miné,  été) :  MMNnr, 
■aoiKT.  Minet,  minette;  nom  qu'on  donne 
aux  jeunes  diats  quand  on  les  appelle. 

Éty.  du  lat.  minus,  minor,  petit.  V.  Mim, 
Rad. 

Faire  minet,  ménager  la  pitanse.  V.  Fot- 
re-mainagi, 

MINETA^s.  f.(minéte].  Dim.  de  mina, 
petite  figure,  fig.  personne  rusée,  cbatte-nûlte, 
air  chafoin. 

Éty.  de  mina,  Qgure,  et  du  dim.  Ha.  Voy. 
Mina. 

Et  tout  minetae,  expr.  prov.  A.  Il  est  tout 
miel  et  tout  sucre. 

MINGA,  dl.  Pour  aucun,  V.  Mingou  eC 
De^un/pour  mie,  point,  vK  V.  Mica  elMiCy 
Rad. 

MINCkANELAS,  S.  f.  pi.  fminganèle^, 
dl.  Simagrées,  minauderies,  petites  mines. 
V.  Simagreat. 

Éty.  du  basbret.  mingan,  simagrées. 

MINGEA-BEN,  d.  bas  lim.  Prodigoe. 
V.  Degalhier,  Proudigo  et  Mang',  R. 

MINGEADODIRA  ,  S.  f.  d.  bas  lim. 
(mïndzodouYre),  d.  lim.  Pour  auget,  V.  Jfoii- 
geadour; pour  auge,  V.  Bâchas;  pour  gar- 
de manger.  V.  Despensa  et  Mang,  R. 

MINGEAMENT,  s.  m.  (niîndzomèin),d. 
bas  lim.  Dépense  inutile  :  Las  chicanas  soun 
mas  doous  mingeamenls,  les  procès  ne  sont 
que  des  ruine  maisons.  V.  Mang,  R. 

MINGEA  PIAU8,  s.  m.  d.  bas  lim.  Maa- 
ge  cheveux,  on  donne  ce  nom  à  un  honmie 
mal  peigné,  qui  laisse  tomber  ses  cbeveox 
jusques  dans  sa  bouche.  V.  Mang,  R. 

MINGEAR,  V.  a.  (mîndzà}.  d.  bas  Ihn. 
et  g.  Manger.  V.  Mangear^  mang,  R. 

Mingear  quauqu*un,  faire  des  reprodies 
amers,  ruiner  quelc^u'un. 

5e  mingear,  avoir  du  dépk,  enrager. 

MINCœRIAS,  s.  f.  pl.-Mangerie,  dépen- 
se, action  de  manger,  de  dépenser.  V.Jfosisr, 
Rad. 

MINGOU,  adj.  m.  f.  (mîn(^Q);  i  mn, 
■«•A,  iniicA.  Mince,  médiocre ,  il  ne  s'em- 
ploie guère  Qu'avec  la  négation  :  Es  pas  mm- 
gou ,  en  parlant  d'un  soufflet,  par  exemple, 
cela  signifie  qu'il  n'est  pas  petit  ;  en  p<arlaBt 
d'une  personne,  qu'elle  n'est  pas  sotte ,  e«c. 

Mingou ,  seul ,  signifie ,  nul ,  rîen ,  pu, 
point. 

Êty.  Mingou ,  est  dit  pour  mingomn ,  qm 
est  une  ait  de  ningun,  nul. 

MINGOUN,  OUNA ,  s.  rmlngoini ,  ô»- 
ne).  Mendiant,  ante,  qui  cherche  à  èoKmYoîr 
la  pitié  sous  de  faux  prétextes.  Gare. 

MINCKNINIAR.V.  n.(ntfngoiliiià).  Gri- 
mander,  mendier.  Gare. 

MlNGlUMA,  V.  Migrants. 


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MIN 

W.Mignmiêr  eiMiU, 
Rid. 

mNCWA,  idT.  vl.  HouA.  Point»  nulle- 
ment. 

iONI»  vl.  iftfitycat.  V.  Minium. 

WamA ,  ad?,  vl.  V.  Mingua. 

Mn^A'nmA.MiniaULra,  cal.  V.  Mi- 
gnatura. 

MINOI ,  IMA,  adj.  vl.  Vinim ,  cat.  Mù 
fiî«io,  esp.  port.  ital.  Moindre. 

Ëty.  dn  lat.  minimuê,  m.  a.  V.  Jftn ,  R. 

mNOlA,  8.  f.  vl.  ilftfitiiia,cal.  esp.port. 
ital.  Minime,  (.  de  musique.  V.  Min ,  H. 

MINmÀR,  v.n.  vl.  Bfiniqi^er,  faire  em- 
ploi des  minimea,  abréger  par  minimes,  t.  de 
musique.  V.  Jlfin»  R^ 

MINHIAT,  ADA,a4i.etp.  vl.  Minime, 
fx^  abrégé. 

BtINUlE»8.  m.  (minime);  Jj^ttitm,  cat. 
Miniino,e8p.  it^l.  port.  Minime,  religieux  de 
)*ordre  des  Minimes. 

Ëty.  de  minimui ,  le  plus  petit,  titre  pris 
par  humilité.  V.  Min ,  K. 

L'ordre  religieux  des  Minimes  fut  fondé  en 
1440 ,  par  Saint  François-de-Paul ,  et  confir- 
mé en  147d ,  par  le  Pape  Sixte  IV ,  et  en 
1507 ,  par  Jules  II. 

Les  Minimes  étaientap^lés  Bons  hommu, 
i  Paris ,  parce  que  Louis  aI  et  Charles  VIII , 
donnaient  le  nom  de  bonhomme  à  leur  fon- 
dateur. 

MINIME ,  adj.  Minime ,  très-petit ,  maïs 
plus  usité  pour  indiquer  une  couleur  tannée, 
çbscure. 

Éty.  Des  religieux  Minimes  qui  portaient 
des  habits  de  cette  couleur. 

MINIME,  IMA,  a4j.  ^min^mé,  ime); 
Iftntm, cat.  iftntmo,  esp. ital.  port. Minime, 
très-petit ,  ou  le  plus  petit  ;  couleur  ooinime, 
couleur  tannée,  obscure  ou  fauve  obscur. 

Éty.  du  lat.  mtntmvt ,  m.  s. 

MlNIMOUN.s.  m.  (minimoun).  Mini- 
mum ,  le  plus  bas  prix ,  la  plus  petite  valeur, 
le  plus  petit  degré. 

BIINIMOUS  ,  OOftA,  adj.  (miniméus, 
ôuse),  d.  bas  lim.  Vélilleur,  euse.  V.  PaU- 
Umn  et  Min ,  R. 

Éty.  de  minimui ,  très-petit ,  et  de  aui  , 
qui  est  de  la  nature ,  ou  qui  s'occupe  des 
petites  choses. 

MINIO,  s.  m.  vl.  ■D» ,  «m.  Vermillon, 
Biinium.  V.  Minium. 

MINIST,  MssT ,  MBinvr ,  mbmutb  ,  radical 
dérivé  du  lat.  auquel  Isidore  donne  deux 
origines  bien  diierentes  :  la  première  de 
minor ,  minus  ;  et  la  seconde  de  manu$» 

MiniiUr ,  minor  in  statione ,  siv$  quia 
ûffieium  debUum  manibus  exiequiiur  : 
Perotti ,  Becman ,  et  César  Scaliger .  adop- 
tent la  dernière  :  Nempè  ul  minister  dieaiur 
quoH  minister,  quia  ministerium  fit  ma- 
nuum  imtruminia. 

De  minûler,  par  apoc.  minist;  d'où; 
MiniH-eH  ,  Mimilm-el ,  MinitteH-al- 
m$ni. 

De  tmniHrîy  gén.  de  minuter ,  par  apoc. 
n^iniiir;  d*oh  :  Ad-miniêlr-adour. 

De  minittri ,  gén.  de  mimiHer  .par apoc. 
ininùlr;  d^oi!l  :  A-miniitr-ar  ,  Miniitr-^, 
Miniêtr-ar ,  Aârministfar ,  Ad-miniitr^aî , 
Ad^miniitraUmr  ^  Ad-ministr-ationt  Ad- 
fÀinittr-adouff  i4-«iiiit#lr-ado,  A^wtiniHr" 


MIN 


651 


odor,  A-mmialr-a<r«  ,  u4->iiitiiwlr-alHlf , 
Ad-minUtrairê ,  Ad-wUnistr-atAf. 

De  ministr^  par  le  changement  de  «  en  «, 
menistr;  d'oi!i  :  A-ministr^ar ,  Meniitr^e, 
Menistr-atian, 

De  menistr,  par  le  changement  do  second 
t  en  e ,  menestr  ;  d'oh  :  Menestr-el ,  Menestr* 
al ,  Menestr-ey ,  Menestr-ier ,  Menestr-ar, 
Menestr-au, 

De  menestr,  parla  suppress.  der ,  menest; 
d'où  :  Menest-air-al,  Menesl-eir-al,  Menest- 
ier. 

De  menest ,  par  la  suppress.  de  la  syllabe 
ne ,  mest  ;  d'où  :  Mest-ter,  Mestrer,  Mest-ey, 
Mest-eir-au,  Jlfe#t-teir-att  ,  Mest-ieir-et , 
Mest  tir -et, 

MINI8TERI,  s.  m.  (ministèri);  Minis- 
terio,  ital.  esp.  port.  Minisleri ,  cat  Minis- 
tère ,  profession ,  charge  ou  emploi  qui  im- 
pose des  obligations  envers  le  monde  ou  en- 
vers Dieu  ;  collection  des  ministres  d'État 
d'un  pays  ;  entremise. 

Ëty.  du  lat.  minû<mttm,m.s.  V.  Minist, 
Rad. 

L'prganisalion  des  ministères  delà  justice, 
de  Pintérieur,  des  finances  •  de  la  guerre , 
de  la  marine  et  des  relations  extérieures ,  a 
été  décrétée  par  une  loi  du  10  vendémiaire 
an  IV. 

BflNlSTERI,  S.  m.  vl.  Mystère.  Voy. 
Mysteri. 

MINI8TERIAMIENT ,  adv.  d.  vaud. 
Ministériellement. 

Éty.  V.  Jftm#t,R. 

MINISTERIEL  ,  ELA ,  adj.  Ministe- 
riale,  ital.  Ministerial,  esp.  port.  cat.  Mi- 
nistériel, elle,  qui  appartient  au  ministère, 
exercé  par  les  n^mstres  d'État  ;  qui  en  est 
partisan. . 

Ëty.  de  ministèri ei  de  eL  V.  Minist ,  R. 

MINISTRA ,  s.  f.  vl.  Jtftnûlra,esp.  port. 
Servante,  exécutrice,  entremetteuse. 

Éty.  du  lat  ministra. 

MINISTRADOR,  S.  m.  vl.  «nucTAiMM. 
Ministrador,  e^p, Ministratorê y  ital.  Aami- 
nistratenr.  V.  Administratour  et  Ministr , 
Rad. 

MINI^TRAIIUS,  vl.  V.  Ministrador. 

MINI9TRAR,  V.  a.  vl.  Mnmnuui.  Minier 
trar,  anc.  cat.  esp,  port.  Ministrare,  ital. 
Pourvoir  ;  administrer ,  régir  ,  secourir  ; 
exhaler,  produire,  fournir,  donner. 

Éty.  V.  Minist,  R. 

BamSTRATIO ,  S.  f.  vl.  mmuTBAnoB. 
Miniêtrasiane,  ital.  Administration,  v.  c.  m. 

MINISTRATION,  vl.  V.  MinUtratio. 

MINI8TRATIU ,  IVA,  adj.  vl.  Servant, 
fournisseur,  productif.  V.  Minist,  R. 

MINISTilE,s.  m  (ministre);  Ministro, 
ital.  ësp.  port  Ministre  ,  cat.  Ministre, 
homme  public  chargé  des  affiiires  principales 
du  Gouvernement  ;  évé<|ue ,  curé;  ministre 
de  l'Ëvangile;  celui  qui  fait  le  prêche  che^t 
lesprotestants,  etc. 

Ety.  du  lat,  miniiter  et  ministrum,  Voy^ 
Minist,  R. 

Les  ministres  attachés  aux  sonveraiiis  soqt 
aussi  anciens  que  la  souveraineté  ellermème. 

Les  ministres  d'Ëtat  n*ont  commencé  k 
être  distingués  des  ministres  du  Roi,  que 
loraone  le  conseil  du  monarque  fqt  divisé  en 
plosieors  départements,  sous  (.ouis  %l. 


Dans  le  mois  de  septembre  1836,  on  jour- 
nal donna  l'ordre  chronologioue  de  la  créa- 
tion des  divers  ministères,  en  France,  comme 
il  suit  : 

Les  chanceliers,  gardes  des  sceaux,  minis- 
tres de  la  justice  et  grands  juges ,  datent  de 
Tan  500  de  notre  ère. 

Les  récents,  lieutenants-généraux,  pre- 
miers ministres,  de  l'an  888. 

Les  ministres  des  finances,  du  XIV"«siècle. 

LessecréUires  d'État,  de  1547. 

Les  ministres  des  afibires  étrangères,  de 
1558. 

Les  ministres  de  la  guerre,  de  1588. 

Les  ministres  de  la  maison  du  Roi,  de 
1613. 

Les  ministres  de  la  marine ,  de  1671. 

Les  ministres  de  la  police,  de  17%. 

Les  ministres  du  trésor ,  de  1801 . 

Les  ministres  des  cultes,  de  1804. 

Les  ministres  du  commerce  ,  de  1811. 

Les  ministres  des  travaux  publics,  de  1830. 

MINIUM,  s.  m.  (pniniom);  Aftnto,  esp. 
port.  ital.  Minium ,  oxyde  rouge  de  plomo , 
deutoxyde  de  plomb  des  modernes  ^combi- 
naison de  Foxygèneavec  le  plomb,  au  second 
degré  d'oxydation.  V.  Précipite  rouge. 

MipiJA ,  V.  a.  anc.  béam.  Manger.  Voy. 
Mangear  et  Mang ,  R, 

MINO,  vL  V.  iftntum. 

MINOIS, s.  m.  (minois);  cama,  viiagi, 
Hoosaoua.  Minois,  visage  d'une  jolie  per- 
sonne :  Es  un  poulit  minois ,  c'est  un  joli 
minois.  V.  Mina. 

MINORGA,  s.  f.  (minôrque)  ;  Minorea, 
ital.  esp.  Minôrque ,  lie  d'Espagne ,  dans  la 
Méditerranée,  d'où  l'on  apporte,  en  Provence, 
d'excellentes  oranges.  Ôtadella  en  est  la  ca- 
pi^le. 

Éiy.  du  lat  minorca. 

MINOS ,  (minés)  ;  Minosse ,  ital.  Minos. 

MINOT ,  s.  m.  (  miné  )  ;  «wav  ,  maamAn. 

Minot,  mesure  du  sel  qui  contient  la  moitié 
de  la  mine ,  pesant  à  peu  près  cent  livres. 

Éty.  Dim.  de  mina. 

MINOTA ,  s.  f.  (minéte) ,  dl.  Petite  mine. 
Dim.  de  mina ,  ng.  Prendre  la  minoîa , 
s'enivrer.  V.  Enuhriar  s'  et  ijftna. 

MINOUN ,  OUNA ,  s.  (  minoon ,  éune  )  ; 

HnsTA ,  aniOTA  •  vyiraT ,   MDiAinr ,  aoda.  Mi- 

non ,  uom  qu'on  donne  aux  petits  chats  en 
les  appelant. 

Éty.  de  mtna  et  da  dim.  oiin,  ouna. 
V.Jtftn.R. 

MINOONADA,  s.  f.  (minounàde),  dl. 
Châtiée  ,  le  nombre  de  chats  dont  une  chatte 
met  bas  à  la  fois. 

Ëty.  de  minoun  et  de  ada.  V.  Jlftn  ,  R. 

MINOUNAR,v.  n.  (minouné),  dl.  Chât- 
ier,  faire  des  petits  en  parlant  d'une  chatte. 

Ëty.  de  minoun,  petit  chat,  et  de  Tact 
ar.  V.  Jftn ,  R. 

MINOUR,  OURA,  S.  (mineur,  dure); 
Minore  9  ital.  Menor ,  esp.  port  Mipeur, 
enre ,  celui ,  celle  qui  n'a  pas  encore  atteint 
l'âge  de  majorité. 

Ety.  du  lat.  minor.  V.  Min,  R. 

MINOUR,  OOIU  ,  adj.  Minorf  ,  iUl. 
Jlfenof,  esp.  port.  Mineur,  eure,  on  le  dit, 
en  musique,  des  tons  qui  ont  la  tierce  plus 
))asse;  Hertê  mimure  ,  elle  est  composée 


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€53 


Mm 


&mk  ton  el'  é*aB  daBi4oib  Asie  ÈÊÎnturê. 
V*  Mim,  R. 

MfÔmiTArT,  s.  f.  (taÎBoarUà)  :  M- 
wnitatf  cal.  Jtftnorità,  îlal.  ifinorMad, 
esp.  Minoriiaée ,  fwrt.  Mlnorilé  ^  le  petit 
Dombie»  par  opposition  ï  majorité;  état 
d'une  personne  qai  n'a  pas  encore  attetnt 
Fâfft  de  majorité  absolue,  pariant  do  la  mino- 
rité des  princes. 

Éty.  de  minoriê,  gén.  dé  minar^  H  de 
Uat ,  état  du  mineur.  V.  Min ,  R. 

mNOVBa ,  s.  m,  pi.  (  mineurs  ).  Les 
Frères-Mineurs,  religieux  de  l'ordre  de  Saint- 
François» 

Êty.  du  lat.  fratret  minoret,  nom  que 
les  Cordeliers  prirent  dans  leur  origine  par 
humilité.  V.  Courddiert  et  Jftn,  R. 

MINOIIS,  OVBA  ,  adj.  (minéus ,  ôuse) , 
dl.  Aflecté,  minaudier,  ière,  qui  fait  des 
mines  aflbctées.  V.  Mina. 

mws ,  AV,  v1.  lim.  Au  moins.  V.  Jlfeii#. 
*  MINS,  d.  bas  lim.  V.  Men$  el  Min  y  R. 

WÊJOmE.nmA,  adJ.  (mînsé ,  înse).  Yoy. 
MUMé. 

WUNSOmAHy  WNA,  adj.  (mYhsoolTn, 
Ine).  Très-minee,  Oaet,  ette.  V.  MimelH. 

MENT ,  tI.  le  mens,  il  ou  eHe  ment. 

WÊÊNUAÊiy  V.  a.  vh  ÈÊinonir ,  cat.  Jfeno- 
rar,  esp.  Minuire,  i(al.  Diminuer. 

fety.  du  lat.  minnere ,  m.  s.  Y.  Min ,  R. 

MBfUR,  s.  m.  (minûr)  ;  minauib.  Afina- 
torCf  ital.  Minero ,  esp.  Mineiro,  port.  Mi- 
neur, ouvrier  employé  h  l'exploitation  des 
mines  ;  en  terme  militaire,  ouvrier  qui  tra- 
?aille  à  la  mine. 

tty.  de  mina  et  de  ur ,  celui  qui  ftiit  la 
mine. 

MINIIIICIULA  ,  S.  f.  (minuscule):  Minus- 
eula,  cat.  esp.  port.  Aftnu«cti/o,  ital.  Minus- 
cule ,  petite  lettre ,  par  opposition  à  majus- 
cule. 

Éty.  du  lat.  minuscula ,  m.  s. 

HMIITA,  s.  f.  (minute);  wnmvnA,  Mînu* 
ta ,  ital.  Minut ,  cat.  Minuto ,  esp.  Minute , 
la  soixantième  partie  d*une  heure  ;  qui  se 
diviflt  en  soixante  secondes.  En  géométrie 
et  en  ailronomie,  la  soixantième  partie  d'un 
deflré  ;  petit  espace  de  temps. 

Bty.  du  lat.  minuku ,  petit,  ou  du  grec 
|ji(vuv6«  (minuntha) ,  adr.  qui  est  de  courte 
durée,  qui  passe  ttte  ;  fbrmé  de  (itvi^u) 
(minutô) ,  diminuer.  V.  Afin,  R. 

MINIITA ,  s»  f.  Minuta  ,  cat.  esp.  Ital. 

Port.  Minute ,  brouillon ,  première  esquisse  ; 
original  des  actes  qui  demeure  ches  les 
notaires  ,  celui  des  sentences  ,  des  arrêts , 
des  comptes  qui  demeurent  au  greffe. 

Éty.  de  minutuê ,  minuta  ^  menu  ,  petit, 
parce  qu'on  emploie  dans  ces  sortes  d'écrits 
un  caractère  plu»  petit,  comme  les  grosses, 
groisa ,  empruntèrent  leur  nom  de  ki  gros- 
seur des  lettres  dont  elles  étaient  écrites. 
François  h'  a|)rès  jvoir  réglé,  par  son  or- 
donnance du  mois  d'août ,  1539 ,  que  les  mi*- 
nntes  des  contrats  seraient  insérées  au  long 
dans  les  registres  et  protocoles,  ordonne 
qu'à  la  fin  de  ladite  insertion  soit  apposé  le 
seing  du  notaire  qui  aura  reçu  ledit  contract. 
On  ne  connaît  pas  de  loi  précise  plus  an- 
cienne ,  (]ui  ait  imposé  aux  notaires  la  néces- 
sité de  signer  leurs  minutes.  Dict;  des  Orig- 
deiTTTinS». 


Ent€69,  Charles  ffi,  ord    o  it:  re  c 
minutes  des  actes  seraient  signées  par  les 
parties. 

mtfOTMIr,  T;  a.  (mtnotii);  ITrinitar, 
esp.  Minuter ,  faire  la  minute  d'un  acte. 

Ëty.de  minuto  et  de  ar.  Far  la  minuta  , 
iUl. 

WÊimmm ,  s.  f.  (minutie)  ;  sAnoui ,  m- 
•ATB&A  ,  Miiiims.  Mmuùa,  ital.  Mitmeia  , 
esp.  Minutie ,  chose  de  peu  de  conséquence , 
qui  n'est  pas  essentielle ,  qui  ne  Cut  rien  au 
gros  d'une  affaire. 

Êty.  du  lat.  minutia  ou  tÊ^nuties  ,  pous- 
sière ,  fait  da  minulus ,  menu.  V.  JIftn  ^  R. 

MINUnOUS ,  OU8A ,  adj.  (  minuliéus, 
àuse).  Minutieux  ,  euse,  qui  s^aUache  k  des 
minuties.  V.  JIftfi,  R.. 

mNTADBR,  ESUL,  a(Q.  d.  héaro.  Yoy. 
Min^adis  et  Mang  ,  R« 

MINTADIS,  IMA.,  adj.  d.  béam.  w- 
mr Avma.  Qui  peul  OU  qui  doit  être  mangé. 
V.MangyR. 

MINTADOmt  ,  ODRA  ,  S.  md.  Man- 
geur ,  euse.  V.  Mangeaire  et  Mang ,  R. 

BIINTAILI.A  ,  s.  f.  d.  béam.  Man* 
geaille.  V.  Mangealha  et  Mang  ,  R. 

MUfTANÇA,  s.  f.  d.  béam.  Vermine. 
T.  Mangeança  et  Mang,  R. 

MINTAR ,  f .  a.  d.  béarn«  Manger.  Yoy. 
Màngear  et  Mang ,  R. 


mOCH ,  s.  m.  (mîotch)  ;  no,  Mnca, 
dl.  Un  muid,  mesure  de  rin  qui  contient,  à 
Montpellier,  18setier8  ou  12  palières>  et  le 
setier,  3âpots.  Sauv. 

anOL ,  dl.  Y.  Mut  et  Jtful,  R. 

mOI.A ,  s.  f.  (miôle).  Nom  langœd.  do 
la<mule.  V.  Mula  et  itfW,  R. 

inOOII,dl.  Y.AIiioii.etlf4il,  Rv 

mou,  dl.  Alt.  de  MHhmur  el  de  ARss, 
V.  c.  m.  el  Milhy  R. 

mmi,  moilNJu,  onrA,  pren.  puas, 
(miôu,  roiôune,  ôuve);  mooo,  mo,  hba^ 
wu^  mm,.tmtimu.  Mào^  ital.  esp.  MaM,  port» 
Mien,  mienne,  le  mien,  la  mienne. 

Éty.  du  lat. iiieic#,  m$a,  «ton,  comme 
lîoti  et  iiou ,  se  placent  avee  gréce ,  en  pro- 
vençal, entre  l'art,  et  le  subst;  to  mto«  tonlo, 
loumiou  paire. 

Un  mioo  ami ,  grand  atouemt  (Gorrioi.) 
Gatouelpai  mené,  ero  deDiçne. 
DagcviUe. 

E$  mtotf ,  il  est  à  moi. 

Era  miouna ,  elle  était  i  moi. 

mou,  s.  m.  Lou  mîou,  demandi  que  lûu 
miou .  je  ne  demande  que  le  mien ,  que  ee 
quim^ppartienL 

mou-Mioo,   s.  m.  (miou-mion);  •*»- 

sova,  SAOcasT,  mami,  CMMAWM-nmtwmm^  quAvas- 

Tou.  Nom  ailésien  du  canard  garrot,  Anaê 
elangula ,  Lin.  oiseau  de  Tordre  des  Palmi- 
pèdes et  de  la  famille  des  Serrirostres  ou 
Prionoramphes  (à  bec  en  scie),  qu'on  trouve 
en  hiver  dans  nos  étangs. 

Êty.  Miou-miouj,eêi  une  onomatopée  ou 
imitation  de  sa  voix. 

MIOUOBJLNA  et 

mouOBANlEB,  s.  m.y.Miir4ina^ 
MigraniereiMill.Bi, 


MO 

I    ■IOV£i»,Molar,cae.Y.MI«iil(iir. 

mOULETA,  dl.  Luette.  Cast.  V.  4A»- 
leta,  mtmtttatî  Mfui,  R. 

mOUNA,  V.  Miou. 

MIOUNADA,  8.  r.  (miounéNie),  d.  bas 
lim.  Le  miaulement  du  chat.  Y.  Éfiawiar 
tau;  parext.  cris  arrachés  par  une  dootenr 
violente. 

Éty.  O  mot  est  une  onomatopée. 

MIOUNAR,  Pour  miauler ,  Y.  JPIffiilar. 

MIOUlfET,  dl.  V.  MUm. 

HMOURAR  ,  Y.  Miaular. 

mOUTA ,  m.  s.  que  mtomia. 

Éty.  du  rom.  mt> ua. 

mQ- 

MIQUEL  •  nom  dlionune,  vl.  MIeM.  Y. 
MSqvttou. 

im^BLBT.  nom  d'homme  fmî<pielé)g 
Miqvelet,  cat.  MigueUte,  esp.  Mioiel;  <tlm. 
de  Miqueou ,  Vw  c  m;  Miquclel,  bandit  des 
Pyrénées. 

mQUBOU,  nom  d^MNome  (roi^o^o); 
f  ■■on ,  wmemmt ,  dont  lc8.  diminnli£i  sont 

et  les  augmentatifs  mqimjm.  Miichol. 

Éty.  du  lat.  Michel,  semblable  h  Dieu. 

Patr.  Saint  Michel  TArchange  ,  dont  la 
principale  fêle  se  oélèbre  le  29  septembre. 

Fatre  Hî^tteour^ardif,  faire  le  rod»- 
mont,  le  brave. 

Paire  êant  Miqueou ,  changer  de  logis , 
déménager,  parce  que  la  fête  de  saint  Micbef 
est  le  terme  ordinaire  des  loyers  (tons  pfei- 
sieurs  pays. 

mQUBOU,  s.  m.  (miquèon).  Dans  le  d. 
béam.  ce  nom  est  employé  comme  on  terme 
ii^urieux  :  Es  unMiqueeu. 


MIRy  •«», 

dérivé  du  latin  mirari,  mtror,  mirer,  coBr 
sidérer,  regarder  afee  étonnemoit^  d'où 
mîracii/iiiii,  miracle. 

De  mtyart ,  par  apoc.  mir;  d!où  :  lfir-«» 
Mira-hêl,  Mirabi-ihat,  ada,  itd-mirnMe  , 
Ad-mirahla'meni^  Mirabil-al,  Jfirc-coMettI» 
i4-mtr-ar,  Re-mirar,  Mir-ar^  AdHMr*ar, 
Ad-mir^ij  Ad-mir-aiion.Mir'ùuni^  oU, 
Ad-mir-ateur ,  iftra-co«iear ,  Mir-eidar  , 
Mir-aire,  MiralK-ete,  Mir-agi^  iftr-«l, 
Mir-alhy  Mir-anda^  Miralh^r,  Mirgalkr^ 
Miralhet  ,  Miralk-ier  ,  Mirv^ituear  , 
Mirali-^outoun  y  Mirau^  Mir-avilk-eLF  ^ 
Mir-ei ,    Mirg^lhadura ,     Mirgalh-mr. 

De  nuroetifttm,  par  apoc.  miracul  et 
miracl,  par  la  suppr.  de  u  ;  d'où  :  Mirad  «, 
MiraclAary  Miraeelf  Maranelh-a  ^  Mira." 
ctiloM^,  a,  Miraceitousa^ment,  Jfiro^I-e, 
Miraud'iay  Ad-mir-aeio^  Miravilk-a  ^ 
Eê^mirvUh-ar ,  Mervelh^a  ,  l#erocilfc^r 
$r,  Meramilhoiy  Jf^rertiA^a,  Maravilh^  y 
E$'maiyE$'mai'ar$*yEs'mag.Ei'marvUk- 
at^  Marvelh-a^MervelhrOuSy  ÈÊerveUunua^ 
Maraveïh-ar  ,  irarao«/A-os  ,.  Merarelh^ 
aire ,  If^rareiA-oiua ,  Mtratilhoxa^weêni, 
Marêvilh-a. 

ma,  vL  ie  vois,  qu'il  ou  qu'elle  voit. 

MIRA,  s.  f.  (mire)  ;  howca.  Mira  ,  ctt 
esp»  Mire ,  petite  pinnule  fixée  sur  le  catum. 
du  fusil  servant  à  ajusteur. 


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bogie 


un 

aSBx 

tXj.  defiial.  ndrare^  regarder  aveiratten- 
tfon,  fixer.  V.AItr,  R. 

Tirar  ou  lêvar  de  mirûy  toormenter, 
HnpaHcfiler,  déconcerter,  veier  qoelqu^Un. 
Gare; 

MIBA,  8.  f.  dl.  Visée  :  Prendre  mtrar, 
Tiaerk  un  bat;  innier,  suivre' un  modèle. 

mtâ,  ».  t  vl.  Boue,  bourbier;  il  on 
eNeregardei 

MHMBBft  >  nom  do  lîev  (mirabèi)  ;  wmaukr 
MOV.  iomiregard ,  Mirabeoo.  V.  IMrefer, 
beaaà  voir. 
Ëly.  du  lat.  wdrahHù,  V.  JTtr,  R. 
imiàDnnàT,  àBàt,  adj.  (mirabillà, 
âde),  dl.  Emerveillé, ée.  V.  EsmarmÀlhat  et 
Mir,  R. 

MiniafiÉnffirtif ,  adv^  \h  MitabUmm' 
U,  iUl.  V.  Mmirahlamml  et  Mir,  R. 

B—iMn    sdj.  ^.MirMe^  ane.  esp* 
MitMdnU,  liai.  Admirable,  merveîlleB%  éUm- 
mntb 
£17.  du.lat;  ilisr.a^tit«,  m;  8.  V.  ifir,  B. 
JOLii,.&  m.  vL  Alién  de  ifira- 
,  ? .  0;  m. 

\àÉti ,  8>  m.  Vl>  mtmmmmm.  iftWO» 
6oiofil^cat»  il/ira6o{affO,  eopi.  ittl.  Mîra6a- 
Iafio,porl.  MyrobolandieretmyroboIaa»80B 
fruiL 
Éij.  du  lai.  mvro6oIaniim,  m.  8. 
BORifBOfcAlf  OH ,  8.  m.  tI.  Hyrobola- 
num,  remède  fiil  avee  lemyrobolan. 

MlRÉflOLAT,  8.  vl.  Mirabelle,  8orlede 
prune. 

Ély.  de  mirahUiê.  V.  Mir,  R; 
1— TAfPBft,  8»  tL  Bmérande. 
£ty.  Aller,  du  lat.  smaragdu$,  m.  8.^ 
MUUMS&A,  8.  f.  fL  Miracle,  menreâle. 
V.iftfac/e. 

Élf .  du  lat.  miraeicla ,  par  la  snppr.  de  u. 
V.  Mir,  R. 

BRlIACIiE*,  8.  m.  (miràde)  ;  usmMjomA .  m- 
wukoiM.  Miracolb,  ital.  Milagro,  esp.  Jftia- 
yre,  port.  Jnradtf.  cat.  Miracle,  événement 
aoipreaant  qui  n'est  pas  dans  Tordre  de  la 
nature,  effet  merveilleuE  que  Dieu  opère  pour 
manifester  sa  naissance  et  sa  gloire. 
Fair€  da  mtrocif  #,  mira€mliê9r.  Boiste. 
£ly.  do  ht.  miracHlMm ,  fait  de  wirari, 
admirer.  Y.  Mir,  R. 

OHm  autem,  dit  Pestas,  mirtreula,  fuœ 
nunedigna  admiratione  dieimus ,  antt^ 
in  relnti  turpihtn  utebanîvr. 

MIBACLB ,  Pour  vedette,  tour  d'obser- 
valîon.  V.  Miradar  et  Miranda, 

BIIRACLIAR,?.  n.  (miraclià).  Faire  des 
miracles.  Ach. 
Ely.  V.  Mir,  R. 

anRACOL,  d.  vaud.  V.  Miracle. 
wanACOVCàR ,  ▼.  a.  (miracoucà)  ;  aa*- 
covcA»,dl.  Enjoliver.  Douj. 

Bty.  de  fiitre-coedfia<tt<9  admirable,  coloré 
eh  rouge.  V.  Jlflr,  R. 

anRACOTlTOUN ,  s.  m.  (mirecontôun)  ; 
aomAucoovomr.  Nom  languedocien  du  bru- 
gnon ou  espèce  de  pavie  dont-  la  peau  est 
liâse  comme  celle  des  pommea» 
élj.  deTesp.  meloeottm,  m.  r. 
smiACULOS,  vl.  Miraculàij  cat.  Voy. 
ATirarulof. 

'miSUkcmsOXm,  cuba,  adf.  (miraculéiir, 
&u5e)  ;  Miracmloi,  cat.  Miracolôêo,  ital.  Mi- 


MIR 

lagroto,  esp.  port.  Mfracotenz.  euse,  qui 
s'est  feit  par  miracle ,  qui*  tient  dû  miracfe; 
étonnant,  admirable. 

Ëty.  du  lat.  miraeulum  et  de  oui,  qui.eat 
de  la  nature  du  miracle.  Y. .Mir,  R. 

MIRACUrOUaAMENT,  adv.  (miracn- 
lousaméin);  Miraeoloiamenti ,  ital.  Mila- 
groiamitUe,  esp.  port.  MiraeutouunèsUy  cat. 
Miraculeusement,  d'une  manière  surprenante^ 
miraculeuse. 

Ëty.  de  miracuiauêa,ti  de.  maat  Y.  Mir, 
Rad. 

MmACBLOZ,  vl.  Y.  Miraculûus. 

anaADORiS.  m.  W.  Miroir,  régim.  de. 
V.  Miruire,  Miroir el Mir,  R. 

WRADOiR.  s.  m.  vl.  M9ACIA.  Miradàr, 
esp.  cat.  Belvéder,  védetle,,toor  d'où  l'onde- 
couvre  au  loin  le  pays  ;  miroir,  exemple., 

Ëty.  de  mirar,  regarderavee  attention»  et 
de  ador,  Y.  ilftr,  R. 

ailBAGl«.  s.  m.  (miradgi)  ;  m«a«b.  Mira- 
ge, réOexion  accidentelle  dÀsotijetslerrestres^ 
dans  les  couches  inférieures  de  l'atmosphère, 
qui  (ait  voir  dans  les  airs  ce  quieai  sur  la 
terre. 

Étv.  de  mirar,  regarder»  admirer,  et  de 
aat.  V.lfir,R, 

aORAttEB,  dg.  V.  Jifraelaet!  Jdr,  H. 

amUHbli^  s<  m.  vl.  Miroir,  exemple» 
modèle.  Y.  il/ir. 

imiAIRB,  ad),  vl.  Mirador,  cat. esp. 
Miratore,  ital.  Attentif,  soigneux,  regaedant, 
Y.  Jltr,  R.  s.  m.  contemplateur^ admirateur. 

MIRAL,  Y.  Mirau  eljfir,  plus  usité. 

nmUf.H,  s.  m.  rmiràiin;  «uatA.  Jft- 
rallf  cat.  Miraglio,  ital.  V,  mirau,  plus  usité 
quoique  plus  éloigné  deVétymoiogie,  et  ATtr» 
Rad. 

nnULEUR  SB,  V.  r.  (miraillé,  s^;  m- 
BATAS  tB.  Atmtrarn,  ital.  Se  mirer,  se  re- 
garder dans  un  miroir,  se  modeler  sor  ceux 
qui  font  mieux  que  nous ,  Garc«  se  regaivler 
avec  complaisance. 

Ëtys  de  wUralh  et  dear.  Y.Jftr,  R. 

Noui  aimaviam  eoumo  dou$  fraireê.*^ 
VouM  diriax  que  Hou  toun  pourtret... 
Aunufiê  quand  me  miralbarai^ 
MiiembUirà  veire  wumn  ai. 


Mnt 


653 


wratMLBBT,  8.  m.  (miraillé)  ; 
JIftfaffei,  cat., Petit  miroir,  miroir  de  poche, 
l'éeusson  d'un  trou  de  serrure.  Sauv. 

Éty.  de  miralh,  miroir,  et  de  laterm.  dîm. 
et.  V.  ifir,  R. 

MiBJLLBBT,  S.  m.  Raie  miralel,  Bâia 
miralelui,  Lin.  poisson  de  Tordre  des  Tréma- 
topnés  et  de  la  fam.  des  Plagiostomes  (à  bou- 
che transversale),  dont  la  chair  est  estimée 
et  dont  le  poids  dépasse  rarement  deux  kilo- 
granmeSk 

ÉtY.  Le  nom  de  mirttiXhet ,  a  été  donné  à 
ce  ponson  à  cause  d*une  grande  tache  pur- 
purine et  changeante,  renfermée  dans  un  cer- 
cle fouve»  qu'on  a  comparée  à  un  miroir,  qu'il 
porte  sur  chacune  des  deux  grandes  nageoi- 
res.   

WtOUCLBET,  8.  m.  Nom  nîcéen  dé  la  Haie 
bordée,  Raia  marginata ,  Risso,  dont  la 
chair  est  assez  bonne  ;  de  là  raie  ocellée,  Raia 
ocuittta,  Risso,  également  bOnûe  à  manger , 


de  la  raie  à  quatre  taches ,  Kaia  quadri' 
mac%Uata,  Risso;  de  la  raie  râpe,  itaia  radti- 
/o, Laroche^ Risso;  do-la*  raie  ponetuéov  Y. 
FufmU^mgre;  de  la laîoéloilée ,  Haki^asts- 
rias ,  Risso ,  dont  la  chair  estdure. 

MIRALHETB»  S.  m.  p!.  (miraUlés).  Les 
poumons ,  selon  Garcin ,  Oridet  talammi 
fouert  que  pemel  erebar  ett  wàralheU.  Y. 
Mir.         

IJintAfjnEE.  S.  m.  (tairaillié).  Miroi- 
tier, ouvrier  qui  fait  des  miroirs,  marchand 
qui  les  vend. 

Ely.  de  miralh  etdeier.  Y.  Mh,  R. 

MIRAUGOUQUILHA^,  S.  f.  (miralicoo- 
quille),  d.  bas  lim.  Chose  de  peu  de  valeur 
qu'on  admire  et  qp'on  veut  uire  admirer, 
babioles. 

Ët$:.  Ce  mot  pasalt  être  composé  de  «lira, 
qui  admire,  l«,  les,  eouquilka,  coquilles,  c*eslr 
à-dire,  les  choses  futiles.  Y»  Mir,  R.. 

MlRAUCOUTOOlf ,  S.  m.  (mirolîcou- 
tôu),  d.  bas  lim.  Espèce  de  pavie  lisse.  Y. 
Miraeoutoun, 

Ëty.  de  mirar  ei  de  eoutoun,„  regarder  le 
duvet,  S0U8*  entendu,  il  n'y  eaajMS.  Y.  ifir, 
Rad, 

MIRAllfSr.IB ,  S.  m.  vl.  Altération  do  ti- 
tre arabe  :  Emir  el  mumenin^  signiflant»  roi, 
chef. 

MmiMBUb»  a«  fl  vL  ummam  Mitanda^ 
cat.  Behréder»  SBOMMtt.dik  doafMi..  V.  Mir, 
Rad. 

mRAR  »  v.  a.  (miré)  ;  Mir4tre,  ital.  Mi- 
rar,  esp.  port.  cat.  Mirer,  ajuster  une  aime 
à  feU)  V.  iéuMftir;  regarderavee  attention, 
observer,  adaurar,  contemplëi^  v«iff. 

Bty.  do  lat  mirmii  Y.  Jfi^,  R. 

milAT,  s.  m.  vl.  Sommet,  haut.  Y  JMr» 
Rad. 

imUMl',  a.  m.  (aMTéon);  MaBUi ,  mmb, 
utmMi,maiuaMi,.MiragUo,  He/i^  MiraU,  oat^ 
Miroir,  corpa  dont  la  sorface  représente  par 
réflexion,  les  images  dea  objets  qu'on  met 
devant. 

Étf.  de  MUraO^  t.  e.  m.  gar  le  change- 
ment de  I  en  u.  Y.  JTir,  R. 

Yoyex  pour  les  détails  au  mot  6laf<t. 

L*usage  des  miroirs  remonte  à  la  plus  haute 
antiqqilé,  ils  étaientconnosarant  Moïse,  pnis- 

Îu'il  est  dit  dans  FExode,  cfaap.  38,  j^.  8  : 
'  edi  et  labrum  mneum  eum  bâti  tua  tpe^ 
eulitmulierum,  quœ  eœcubaban^  in  otiio 
tabemaeuli,  et  il  fit  construire  un  bassin 
d'airain  avec  les  miroirs  des  fhnides  qui  se 
tenaient  il  l'enlrée  du. tabernacle. 

Dana  ces  temp»  reculés- les  miroira  étaient 
constmita  avec  l'airaini  le  te  bruni  et  l'ar- 
gent. Y.  Glaça^ 

Mirau  ardanc,Biireir  aident,  ce  miroir  fot 
inventé  par  ArduBiède,  |K>or  brûler  Ib  flatte 
des  romains  qui  assiégeaient  Syracuse ,  220 
ans,  avant  Ji-G.  On  en  a  multiplié  les  formes 
droutSi  et  l'on  a  pronvé  fjae  l'effet  attribuée 
celui  d'Arcfaymède,  n'était  point  impossible. 

L'an  SIS  de  notre  ère,  la  flotte  de  Yitélia* 
nus,,  est  brâlée  devant  GonstantinQf»}e ,  par 
Prodos,  avec  un  miroir  ardent  d'air ain« 

En  1360,  les  Yénitiens  inventent  les  mi«- 
roirs  de  cristaL  Y.  Glaga* 

On  a  trouvé  des  miroirs  de  forme  et  de 
grandeur  différentes  dans  les  fouillée  d'Her- 
cùlanum,  mais  tous  en  métal. 


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65i 


WR 


Onnomme^ 


BUROTTEiaE,  l« 
lOROmER.  l*Mmfar  iiirf  iiJt  •(  b 
dUsmirain. 


HIRAUDIA ,  d.  lim.  V.  Miracle  et  Aftr, 
R«d. 

MIRAUTARIA,  S.  f.  (  miraoatarie  ). 
Miroiterie,  profession  de  miroitier,  com- 
merce de  miroirs.  V.  Jfir,  R. 

MIRAUTIBR,  s.  m.  (miraoutié).  Miroi- 
tier, celui  qui  fait  ou  qui  vend  des  miroirs. 
V.  Mir,  R. 

BtlRATILHAR  8E ,  d.  bas  lim.  Yoy. 
Esmaravilhar  $'  et  Mir,  R. 

MIREI ,  d.  lim.  Miroir.  V.  Mirau  et  Mir, 
Rad. 

MIRENS,  adj.  yI.  MèriUnt.  V.  Merit, 
Rad. 

mRGA,  8.  f.  (mirgue)  ;  ww^a.  Un  des 
noms  lang.  de  la  souris.  V.  Rata. 

Éty.  de  murica,  dim.  de  mii#,  mûris, 

MIRGALHADUIIA,  s.f.  (mirgailladûre). 
Diaprure,  variété  de  couleur,  en  parlant  des 
prairies;  parure,  ajustement. 

Éty.  de  mirar ,  admirer ,  de  alhat  et  de 
ura ,  tout  ce  qui  rend  digne  d'être  admiré. 
V.  Mir,  R. 

Cau  es  eneouë  lou  que  mes  duro , 
Jfoiin  frutou  sa  mirgailhadoro? 
Quel  est  encore  celui  qui  dure  le  plus 
De  mon  fruit  ou  de  sa  parure. 

C'est  l'automne  qui  parle  du  printemps. 

BIIRGALHAR^  v.  a.  ([mirgaillà) ,  dl. 
Diaprer,  varier,  pemdre  de  diverses  couleurs. 
Donj. 

Ety.  du  celt.  selon  M.  Aslruc  ;  c'est  pro- 
bablement une  altération  de  miralhar,  ren- 
dre digne  d'être  admiré.  V.  Mir,  R. 

MIRGALHAT,  ADA,  adj.  (mîrgaillà, 
àde).  Emaillé.  V ,  Miricoueai. 

Éty.  V.  Mir,  R. 

BtiRGASSA,  s.  f.  (mirgàsse),  dg.  Pie- 
grièche.  V.  Damagas. 

MIRGOinUA,  s.  f.  (mirgôule),  dg.  Nom 
de  la  morille.  V.  Mourilha, 

MIRGUETA,  s.  f.  (mirguéte).  Dim.  de 
mirga,un  des  noms  lang.  4e  la  souris.  V. 
iata,  kaiouna  et  Mirga. 

maa ,  vl.  Pour  mijle,  V.  Mila  et  MiU , 
Rad. 

éty.  da  grec  (ipplsic  (myrias),  myriade. 

MIRIGOUGAR,  V.  a.  (miricoucâ),  dl. 
nsmcoocAB.  Emailler,  couvrir  de  fleurs. 

Éty.  V.  le  mot  suivant  et  Mir,  R. 

MIRIGOUGAT,  ADA,  adj.  et  p.  (miri^ 
COUCè  ,    Âde)  ;   mbsicoccat  ,    dl.  hiboauiat. 

Emaillé,  ée,  peint  de  diverses  couleurs. 
Éty.  du  lat.  mire  coceinatus,  V.  Mir,  R. 

Àqui  quand  lou  printens  miricoacatâtf/7ott#. 
i^a  ierra  pintrara  de  cent  mUlo  eaulous. 
Le  Sage. 

MIRMIDGDW,  S.  m.  (mirmtdénn)  ;  tap- 
BB-BooTA.  Mirmidon ,  homme  de  tr^-pètite 
la^  ;  homme  qui  s'oublie  an  point  de  vou- 
loir planer  sur  ceux  qui  sont  au-dessus  de  son 
raiig. 

Ety.  du  grec  [fup(AT)$  (myrméx),  fourmi. 


MR 

MIRÛUcE ,  S.  m.  (miréUé) ,  d.  bas  lim. 
Chose  étonnante  par  sa  grandeur  on  par  sa 
beauté. 

Far  miraUe,  louer  outre  mesure.  Y.  Mir, 
Rad. 

MIROONDEL,  S.  m.  (miroundèl),  dl. 
Un  Jeune  damoiseau.  Sauv. 

Ety.  V.  Mir,  R. 

MIROUNDELA,  S.  f.  (miroundèle) ,  dl. 
Enseigne,  affiche,  montre.  V.  Enseigna  et 
SimbeL 

J^aire  miroundela,  faire  parade. 

Ety.  V.  Mir,  R. 

BQRRA,  vl.  Mirra,  cat.  V.  Myrrha, 

MIRRAR ,  V.  a.  vl.  Mêler  de  myrrhe. 

HORRAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Mirrad, 
cat.  Mirrado,  esp.  Mirraio  ,  ital.  Mêlé  de 
myrrhe.  V.  Vinmirrai. 

BIIRTet 

MIRTA,  vl.  Myrihe,  v.  c.  m, 

MIRTI,  vl.  y.Mirtin, 

MIRTIN,  INA,  adj.  vl.  MoiTi.  Mirtino, 
esp;  ital.  De  myrthe 

Éty.  du  lat.  myrtinus,  m.  s. 

HORTO,  s.  m.  vl.  Mirto,  la  grenouille 
verte  ou  rainette.  Y.  Raineta 

Mirto  es  una  raineta  verda ,  que  crida 
fort  en  eetiu  per  tas  trelhas  e  per  los  jardis. 
Y.  et  Vert. 

M|S 

MIS,  part,  dtmeiire,  dg.  Mis.  Y.  Mes. 

MI8,  s.  va.  vl.  et  part.  Envoi,  envoyé. 

Êty.  dulat.mt#«u#. 

MISA ,  s.  f.  (mise).  Mise  en  jeu ,  ce  qu'on 
met ,  soit  au  jeu  pour  y  prendre  part ,  soit 
dans  une  maison  de  commerce  pour  y  avoir 
un  intérêt  ;  ce  qui  a  courç  dans  le  cqmqQerce  ; 
ce  qu^on  met  au-dessus  d*un  autre  dans  une 
vente  publique  ;  ce  qui  est  d'usage  y  à  la 
mode  est  aussi  de  mise. 

Éty.  de  mi# ,  part,  de  mettre.  Y.  Mettre , 
Rad. 

MISA  BB  SABOCBIBBA  ,  S.     f.    MiSC     dC    SS- 

vonn^rie  ,  caisses  de  bois  ,  de  planches , 
dans  lesquelles  on  met  le  savon  nouvelle- 
ment cuit. 

MI8ANTHRQPI4,s.  f,  (misanthrqpie); 
Missantropia ,  cat.  Misanlropia,  ital.  Aft- 
santhropiàr  port.  Misanthropie,  dégoût, 
haine ,  aversion  pour  les  hommes  et  pour  la 
société.    

MISANTHROPO,  8.  m.  (misantrôpe)  ; 
Missantropo,  cat.  Misantropo ,  ital.  Misan- 
thropo ,  port.  Misanthrope ,  celui  qui  hait  les 
hommes:  oq  le  dit  particulièrement  d'un 
homme  bourru  et  inquiet ,  qui  fuit  la  société 
de  ses  semblables. 

Ëty.  du  grec  {jli<t£u>  (miseô) ,  haïr,  et  de 
^vtfHuTcoc  (anthrôpos) ,  homn^e. 

1II8AR ,  v.  n.  (misa).  Mettre  sa  mise  ;  ûg. 
faire  déposer  de  l'argent. 

miSGAN,  prép.  (miscàn),  d.bas  Um.  A 
l'exception  de,  hormis,  excepté. 

^l9ÇAR0Uk,  s.  f.  (  miscar0le  ).  Nom 
lang.  des  petites  alouettes.  Douj. 

MISE ,  Y.  MeiseeiMadameisella, 

MI8ENA  HAT  DB,  (misène).  Y.  THn^uel. 

MISER .  radical  dérivé  du  lat.  mt«er,ffa, 
erum ,  malheureux  ,  pauvre ,  misérable  ; 
formel  selon  Yarron,  de  mî^iif ,  mi^er  à 


MIS 

minus,  âÂi't\pCui,einmopuseit,mimL$mÊUQ 
est.  D'autres  font  dériver  ce  mot  do  grec 
[L\j9oç  (mysos) ,  crime  horrible,  abomkiatHMi, 
ce  qui  parait  probable  •  car  le  moi  mstroèi^ 
désigne  encore  un  homme  ^ui  est  dans  le 
besoin  et  un  scélérat,  d'qè  miseUus, 

De  miser  :  Miser,  Miserais,  Miseréblr 
a ,  Misêrahla-meni ,  Mieera^l-as ,  Mistr-a, 
Miser-ere  ,  Miserai ,  Miseri-a  •  Miseri^ 
cordi  ,  Miserieordios  ,  Misericordi-oms , 
Miseri'Os  ,  Coum-miser-aUo ,  Mesel,  Mér 
sell-aria,  Mesel,  Mezeou,Me%d'ia,MewM'. 
ia ,  Mexer-i ,  Meur ,  Miul, 

MISER ,  S.  et  adj.  vl.  Jlftiera6l€,  ▼.  cm, 

Ëty.  du  lat.  miser,  Y.  c.  R. 

Miser,  signifie  anssi  Monsieur. 

MISERA  ,  S.  f.  (misère)  ;  hubbi,  baobb? 
TAT .  BBBioBBÇA.  Missriu ,  itsl.  esp.  port  cal. 
Misère ,  état  de  l-bomme  misérable ,  on  qui 
rend  nusérable;  peine,  difficulté,  incommcK 
dite;  bagatelle ,  chose  de  peu  d'importance. 

éty.  du  lat.  miseria.  Y.  Miser, R. 

HaSBIIARLAMENT,adv.  (miserabla- 
mein)  ;  Misérablement,  cat.  MiserabilmtnU, 
ital.  Miserablemente ,  esp.  Miseraveimemie  ^ 
port.  Misérablement,  d'une  manièro  mi- 
sérable. 

Éty.  de  miseràbla  et  de  ment.  Y.  Miser , 
Rad. 

MISBRARLAS ,  S.  m.  (miserablâs).  Un 
grand  misérable,  un. grand  coquin. 

Ëty.  de  misérable ,  et  de  la  term.  dépr. 
as.  Y.  ift#er,R. 

MISERABIiE ,  ABLA ,  S.  et  adj.  (misé- 
rable ,  âble)  :  «os ,  paobas,  HstQviBAt.  Miêero, 
esp.  port.  ital.  if ûerabt/e,  ital.  Miêerafde, 
esp.  cat.  Miserav^l,  port.  Misérable,  qui  est 
dans  la  misère. 

Cet  adjectif  s'emploie  dans  deux  sens  diff^ 
rents,  d'abord  comme  indiquant  la  disette  de 
bien ,  la  pauvreté;  et  ensuite  la  privation  des 
vertus  et  de  l'humanité  ordinaires. 

Ëty.  du  lat.  miserabilis.  Y.  Miser .  R. 

MISERERE ,  s.  m.  (miserere)  ;  wjbbbw^ 
ra.  Miserere,  cat.  esp.  liai.  porl.  Miserere  , 
un  des  psaumes  de  David  ;  on  dit  souvent,  tM\ 
provençal ,  un  Miserere ,  pour  désigner  l'es- 
pace de  temps  qu'il  faudrait  pour  rèâler  cette 
prière ,  un  miserere. 

Éty.  de  mû^rer^,  premier  mot  do  psaume. 
Y.  Miser .  R. 

MISERERE,  S.  m.  Miserere,  passbn 
iliaque ,  Yolvulus  ;  maladie  aiguë ,  caracté- 
risée par  des  douleurs  très-vives  dans  le  bas 
ventre,  par  une  constipation  opiniâtre,  et 
souvent  par  des  vomissements  de  matière^ 
fécales.  Le  peuple  croit  que  les  intestins  se 
nouent  dans  cette  maladie ,  ce  qui  est  une 
erreur. 

Éty.  de  miserere ,  ayez  pitié. 

B|ISER| ,  Y.  Jlfûera  et  Miser ,  R. 

MISERIA, s.  f.  vl.  Miseria,  cat.  esp, 
ital.  Pitié ,  misère.  Y.  Misera. 

Ëty.  du  lat.  misfria,  inalheuri  misère, 
Y,iftfer,R. 

MIsisRIGQRDI,  S.  f.  (misericôrdi)  ;  ■•- 

SBBKOBDA,  MMpBIÇOBBIA.  iVMmCOrdta  ,  îtsl. 

esp.  port.  cat.  Miséricorde ,  sensibilité  de 
cœur ,  attendrissement  de  l'âme  sur  la  misè^ 
re  •  sur  les  maux  d'autrui  ;  sorte  de  pitié  en- 
vers celui  qui  souQre;  compassion;  c'ei^ 


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MIS 

iasst  one  eidamation  :  Mi$erieordi ,  misé- 
ricorde I 

Éty.  da  lat.  miserieordia.  V.  MUer ,  R. 

mSEIUCORDI,  8.  fi  Miséricorde,  petite 
saillie  en  bois  attachée  sous  le  siège  d'une 
stalle,  et  sur  laquelle  sont  en  quelque  ma- 
nière assis  les  chanoines ,  lorsque  le  siège 
est  levé* 

MISBMCORDIA  .▼!.¥.  MitericordL 

MISERIGOBDIOS ,  vl.  Misericordioê  , 
cal.V.  ^   . 

MISBRICORDIOUS ,  OUSA,  adj.  (mise- 
ricourdiéus  ,  6use)  ;  msnucoiAioi.  Miseri- 
cordioiOf  ital.  esp.  port.  cat.  Miséricor- 
dieux, euse,  qui  a  de  la  miséricorde,  qui  est 
enclin  à  faire  miséricorde. 

Êty.  du  lat.  miiericari ,  ou  de  miterù 
eordi  et  de  ou$,  V .  Muer ,  K . 

MISERIN,  adj.  vl.  nssm.  Y.  MUerioi, 
MUerabU  et  Miser,  R. 

1II8BRI08,  OSA,  adj.  vl.  wtoun , 
msBM.  Misérable,  malheureux.  V .  Misérable. 

Éty.  V.  Miser,  R. 

MiaiRAPA,  S.  f.  vl.  Cruche ,  pot. 

mSIRITOUN,  s.  m.  (mishiléu)  ;  Monu- 
Tomi ,  d.  bas  lim.  Farine  mal  délayée,  gru- 
meaux qui  en  résultent.  V.  Brigade<ms. 

MI80JLD0R,  s.  m.  vl.  HiAuoDOB,  «t- 
•AVDooB  ,  MitfODoiw.  Ghcval  de  guerre ,  de 
bataille. 

Éty.  du  gaulois  mta#odore,  athlète. 

MISPOUIJaER,  s.  m.  (mispouillé),  dg. 
Néflier.  V.  Nespier. 

MISSAL,  s.  m.  vl.  Missal,  cat.  port* 
Misaly  esp.  Messale,  ital.  Missel.  V.  Missau 
elMeUre,  R. 

MI8SANT ,  dl.  V.  Méchant, 

MlMâRA,  s.  f.  (roissàre).  Nom  lang. 
de  la  marmotte.  V.  Marmota, 

BUSSARD,  ARDA,  adj.  et  s.  (mîssàr, 
àrde),  dg^Jasm.  Pauvre,  |)auvresse. 

MISSAU  ,  s.  m.  (  missàou  )  ;  mmsal. 
Messale,  ital.  Misai,  espi  Missal,  cat.  port. 
Missel ,  livre  qui  contient  les  prières  de  la 
messe. 

Ety.  du  lat.  miseale ,  formé  de  miesa , 
messe,  Volumen  missale.  V.  MeUre,K, 

Saint  Gelase ,  pape ,  composa ,  dans  Tes- 
pace  de  4  ans  qu'il  régna ,  des  hymnes ,  des 
préfaces ,  des  oraisons ,  pour  le  saint  sacri- 
fice ,  ce  qui  lui  a  fait  attribuer ,  avec  beau- 
coup de  vraissemblance ,  un  Ancien  sacra^ 
mentaire  de  V Eglise  romaine,  qui  contient 
les  messes  de  toute  Tannée  et  les  formules  de 
tons  les  sacrements. 

•  Saint  Grégoire  retoucha  cette  espèce  de 
missel  et  le  perfectionna  au  point  où  on  le 
voit  aiqourd'hui. 

Le  missel  de  Paris  a  été  réfbrmé  en  1736, 
et  rédigé  avec  beaucoup  de  goût  et  de  lu- 
mières. 

Faire  missau,  expr.  adv.  terme  de  char^ 
retier{  se  dérober  un  repas,  franchir  la  dlnée 
en  s'abslenant  de  prendre  son  repas  k  Tau- 
berge  pour  économiser.  Avr. 

WÊMË&ajOm,  s.  m.  (missiléol).  Nom 
qu'on  donne  au  poaillot,  dans  le  départe- 
ment de  Vaucluse ,  selon  M.  d'Anselme.  V. 
Fi^fi. 

MMSlOn ,  s.  f.  (missie-n)  :  ■Hon. 
Missione,  ital.  MitUm,  esp.  Misido,  port. 
Misiiô,  cat.  Mission,  envoi ,  cbvge ,  pou* 


MIS 

voir  qu'on  donne  à  quelqn*un  de  foire  quel- 
<^ue  chose  ;  prêtres  envoyés  pour  la  conver- 
sion des  peuples  au  christianisme ,  ou  pour 
Tmstruction  des  fidèles. 

Éty.  du  lat.  missionis,  gén.  de  missio , 
fait  de  miUere,  envoyer.  V.  Mettre,  R. 

MISSIONARI ,  s.  m.  (  missiounàri  )  ; 
■nisioiimun.  Missionario ,  ital.  port.  Misio- 
nero ,  esp.  Missionista ,  cat.  Missionnaire , 
celui  qui  est  chargé  d'une  mission ,  qui  est 
envoyé  en  mission,  particulièrement  pour 
prêcher  la  doctrine  de  J.-C. 

Éty.  de  mission  et  de  ari.  V.  Mettre,  H. 

MISSIU,  IVA,  adj.  vl.  Missiu ,  cat. 
MitsivOy  esp.  port.  ital.  Missif,  ive.  Voy. 
MeUre,^, 

MISSOLA,  y.  Meissola. 

mssoUN,  m.  s.  que  Meissoun,  R.  v. 
c.  m. 

BOSSOUN,  s.  m.  (mîssôun),  dl.  humv, 
■AuovM.  Saucisson,  cervelas,  andouiile.  V. 
Endoulha. 

Pioy  presenteroun  très  missous 
Un  sanguet  et  quatre  garrous. 
Fabre. 

HOSTAMENT,  adv.  (mistaméio).  Gra- 
cieusement ,  avec  affabilité  et  boime  grâce. 
Gare. 

MISTAMENT ,  adv.  fmistaméin).  Gra- 
cieusement ,  avec  afiàbilité  et  bonne  grâce. 
AvriL 

Ëty.  du  lat.  mUis,  doux,  et  de  ment.  Y. 
3IU,  R. 

BUSTE,  ISTA,  adj.  (misté,  iste),  dl. 
Propre,  bien  mis,  avenant,  gracieux,  affable, 
caressant.  V.  GenteiMit,  R. 

MISTERI,  Mister i,  cat.  V.  Mysteri. 

mBTÉBIOVS,MiHeri6s,  cat.  \,Mys- 
terious, 

BUSnnAR,  y.  Mystifiar, 

MISTIQUE,  y.  Mystique. 

MISTOUA,  S.  et  adj.  (mistôue).  Minau- 
dière,  femme  ou  fille  qui  fait  des  grimaces , 
croyant  se  donner  des  grâces. 

mSTOlIFLBT ,  ETA ,  (mistooflè ,  été), 
dl.  Poupin,  délicat.  \.Mistoutin. 

MI8T01ILIN,INA,  adj.  (mistOul!n,ine); 


MIS 


655 


Fluet,  délicat,  délié,  d'une  faible  com- 
plexion,  poupin ,  mignon. 

Ëty.  Peut  être  du  grec  (A.i9T\SXX()i>(mis- 
tullô) ,  couper  en  petits  morceaux. 

mSTOUNAR,  V.  a.  (mistouné);  amw- 
TomiAm.  d.  bas  lim.  Amadouer,  caresser  pour 
appaiser.  Y.  Amadouar. 

mSTOUS,  OUSA,  OUA,  adj.  (mis- 
téus ,  énse ,  6ue  ) ,  d.  bas  lim.  Doux,  bénin, 
aflàble,  \.  Amistous,  sot,  otte,  timide, 
béte,  caressant,  flatteur.  Avril.  Y.  ilftf,R. 

lOSTOUSTET ,  ETA ,  ac|j.  (mbtousté , 
été),  dl.  Poupin,  délicat,  mignon ,  enjoué. 
Douj. 

mSTRA^  s.  f.  (mistre).  Fossé,  rigole 
pour  recevoir  les  eaux  pluviales,  et  les  dé- 
tourner d'une  terre,  d'un  champ.  Gare. 

mSTRADA,  s.  f.  (mistrâde},  Avril.  Y. 
Mistralada  et  Mag ,  R. 

MISTRAL,  Y.  MistraUf  plus  usité»  et 
Mag,Vi. 

mSTRALA ,  ê.  f.  (mistrile)  ;  ammASA. 
Nom  qu*on  donne,  dans  le  département  des 


B.-du-Rh.  au  vent  d'Ouest,  Um  Pouneni , 
quand  il  se  rapproche  du  Mistral.  Y.  Mag , 
Rad. 

MISTRALADA ,  S.  f.  (mistralàde)  ;  im^ 
TBAMADA,  HisYiuBA.  Ouràgau  causè  par  le 
Mistral. 

Éty.  de  mistral  et  de  la  term.  ada.  Y. 
Mag,  R. 

Toutfouguévendumiaper  tma  mistralada. 

BeUoU 

mSTRALEGEAR,  v.  n.  (mistrale^jà); 
Maëstraliser,  term.  de  mar.  tourner  à  TOuest, 
en  pariant  de  l'aiguille  de  la  boussole  et  des 
vents. 

Ëty.  de  mistral  et  de  egear.  Y.  Mag,  R. 

MISTRALET ,  s.  m.  vl.  ■ABftTaA&,  ma- 
jimsAo ,  wunwuku.  Ancien  oflScier  de  justice 
préposé  pour  recevoir  les  sens. 

Ëty.  Alt.  du  lat.  ministerialis ;  c'est  un 
dim.  de  mistral 9  Bailli,  agent,  prévôt.  Y. 
ifefo^ ,  R. 

MISTRALOT,  S.  m.  (mistralô).  Gare 
Y.  Mistrau.. 

msTRANÇA;  S.  f.  (mistrànce).  Terme 
générique  qui  désigne  tous  les  arts  mécani- 
ques ,  toutes  les  maîtrises ,  en  fait  d'art.  Y. 
Mag ,  R. 

MISTRARADA,  Alt.  de  Mistraiada,  ▼. 
c.  m.  Y.Jira^,R. 

MISTRARA8 ,  S.  f.  (nûstrafàs).  Yiolent 
Mistral. 

Éty.  Augm.  dépréciât,  de  mistral. 

lU8TRAS,s.  m.  (mistràs),dl.  Pain  de 
millet.  Y.  Milhas,  Tounduda  eiMelh,  R. 

Que  wmnja  de  mistras  reromen  soun  sadous. 

Billet. 

MISTRAU ,  S.  m.  (mistraôu)  ;  HAonnAv, 

MAItTSAO,  Min'aA&OT  ,  CKBS  ,  MBSTSAL  ,  MlfTKA&. 

Maestral,  esp.  Mestral,  cat.  Maestrale, 
ital.  Yent  du  Nord-Ouest,  qui  est  le  plus 
froid  et  le  plus  impétueux  de  tous  ceux  qui 
soufflent  en  Provence. 

Éty.  du  lat.  magister  et  de  al-ati ,  d'où 
wkagistrau  et  misArau,  par  la  suppression 
de  a^.  Le  maître  des  vents»  le  plus  fort.  Y. 
Mag ,  R. 

Lou  Mistrau  eme  la  Durença, 
Gastoun  la  mitât  de  Prouvença.  ProT. 

Strabon  ,  I Y ,  7 ,  et  Diodore  de  Sicile , 
Y.  26 ,  font  mention  du  Mistral.  Strabon , 
l'appelle  Melamborée,  bise  noire. 

Digu^au  rei  que  Ui  Prouvençau 

Vous  en  touecat  Vaubada  ; 

Que  leis  Bourbons  seran  awun  (pour  amola). 

Toujours  dins  la  Prouvença  ^ 

Tant  que  lou  Mistrau  houffara , 

Et  quauren  la  Durença. 

Diouloufet,  Pouesios  prouvençalos ,  pt  51. 

Gavent  parait  être  le  même  que  le  eertius, 
dont  parlent  les  auteurs  anciens.  Augusle  lui 
fit  élever  un  temple. 

mSTRBllS  ,8B»  vl.  Ilsou  elles  se  mi- 
rent.    

MISTURA,  S.  f.  (mistùre):  HvarvBA, 
■MTOBA.  Misturo.  esp.  port  ital.  cat.  Mix« 
tnre;  en  pharmacie,  médicameBt  liquide  qoj 


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656 

coBlknt  tdef  suImimiobs  'trit-aolifcs  et  ne 
s'admiuîitrt.qtte  yar  igeullM. 

£ty.  du  lat.  wdstura ,  mélange.  V.  Menly 
KêA. 

Bo  bas  lim.  «  on  le  éit  avasi  ireiL  «in-iBè- 
lange  de  l'eau  avec  le  fin ,  comme  on  le  Yciît 
par  ka  f  eraïauivanU  : 

La  wutma  hrata , 
BmnmUi  a  la  ttma^ 
J^er  far  lou  bouirage 
De  noitrê  aheowra^i  ; 
Opti  WeHiwra , 
(^'aç[ue(M  mistura 
fPn  tomtopwro. 

Pierre  Anne  Froment. 


MIT  y  radical  dérWé  du  latin  4ntlû^  ît; 
doux,  traltable;  d'où:  BiUigare,  àlUiger. 

De  mtlû,  par  apoc.  mil;  d'où:  MU-a,, 
Mit-as ,  UU-enat ,  MU-oun,  Mit-mfHir,, 
MiUmn^ai ,  Mista-ment ,  UUi-t ,  Jftat-om , 

De  miligate ,  par  apoc.  miiig  ;  d'où  :  Jlft- 
(t^-aetoti, iftlt^^ar ,  Mitigeur ^  Mitigê^ty 
Mixia-menL 

JUTA ,  6.î..M€Ure  la  mana  mUa,  mettre 
la  main  à  la  poche,  payer. 

Cm  TMi  Wfia  far  Wn-^«lM  yMiiini  Gignmi 
VoM  k  Umymr  CiMigii  BMitn  b  bmb  À-métm, 

OlilkNacrabM  deNant. 

Êtj.  demlfe,  mot  qui  désignait  nne  an- 
cienne monnaie  de  cuivre,  propre  à  la  Flan- 
dre. 

MiUa ,  en  basse  lat. 

MITA.  s.  f.  (mite),  pour  mitaine. Toy. 
Mitena$€t  Mit,  R. 

mTA^  s.  f.  «éMiA.  Gourwani  tommo 
una  mUa  on  couaio  une  mauna ,  friand 
comme  une  chatte. 

£ty.  du  lat.fRilM,  doux.  V.  ifti ,  B . 

MITA,  ê.  f.  Nom  qu'on  donne,  dans  le 
basjim.  à  la  mite  du  fromage.  V.  Frîcm. 

Ety.  du  franc,  mtte. 

MCTAilAS,  t.  a.^1.  Couper  par  moitié. 
V.  ilf«di,A. 

BRTADAt,  adj.  et  p.  MiTADAn.  Partagé. 
\.Medi,R.  . 

l,  B.m.  (mitadie)  ;  cavms«a&, 

TADiBB ,  BoinBA ,  ■ooBi.A.  Métcil ,  méUngc  de 
*^feigle  et  de  froment. 

Ety.  de  mitad,  moitié,  et  de  ter,  com- 
posée de  la  moitié,  sous^entendu  de  cliacun, 
ou  de  la  basse  lat.  iii«dtalertti#.  Y,  ifedi, 
Rad. 

On  fiomiiie  te  mélangé  : 

PASSE. MÉTEn.  on  GROS  l^TCEIL .  ^mmIH  cMom. 

p<M^  de  dvoi  partie*  àt  IroaMofat^Tnaa  daaai|le. 
PCrrr  MÉTEIL  ,  quand  c'eat  le  coDiraIrt. 
BL'É.llAlIÉ.,  qonid  H  y  a  peu  da  kc%l«  »  liBO,  yn 


MÉTCIL»  i|WBd  U  yavBfaa-plM  dt  tnmmgiT^àm 


MITAN ,  p.  m.  (mitén)  ;  «n.  Jbaso, 
ital.  MediOy  csp.  Jlfeto,*  port.  Le  milieu^  le 
centre  d'une  chose,  le  point  qui  esl  égale- 
ment éloigné  de  chaque  extrémité. 

Étj.  du  lat.  ttsdtiM  lodis.  V.  MêH,  R. 


MIT 

C^ofoit  jur^nUaiiypailagar,  caoper  |Mr 
le  milieu. 

En  mUam  mrmnay  au  milieu  du  carême. 

MUan  iemanê ,  au  milieu  deia  semaine. 

&ê  •mettre  au  «uton,  ^'interposer,  s'in- 
gérer. 

MITANIER,  lERA,  S.  (miUttié,  iére). 
Second-né,  piiiné,  celui  du  milieu,  quand  il 
existe  trois  enfants.  Garc« 

JOTAS,  S.  f.  pi  (mites).  Mitons,  gaaU 
n'ayant  que  le  pouce  de  distinct,  et  fourrés 
en  dedans,  dont  se  ser¥ent  particulièrement 
les  voituriers.  V.  Miienat, 

£ty.  de  mita .  chat.  Y.  Hit,  R. 

MITAT ,  s.  -m.  (mita)  ;  misât.  Melh , 
ital.  Miiad,  esp.  Meiade,  port.  JCiloi,  cat 
Moitié,  l'une  des  deux  j>anies  gui  compo- 
sent un  tout. 

Èly.  du  lat.  mtdulaUi,  gén.  de  medieUie, 
moitié.  V.JIfe4t,JL 

Eiire  de  mUat^  être  de  moitié. 

La  milai  de  la  mitât,  le  quart. 

A  mitât  mort  »  Tr.  demi-mort. 

Mitât  cwfcfc,  à  demi-cuit. 

A  mitaty^espt.  adv.  à  moitié,  à  demi. 

MITBNA8  ,  «.  f.  (mitènes)  ;  mras  , 
MITA.  Mitaine,  gants  qui  n'ont  que  le  pouce 
de  di^duct;  lonç  gant  de  femme  qui  n'a  que 
le  pouce  et  l'ongine  des  doigts. 

Ely.  du  celt.  mitiain ,  m.  s.  ou  plutôt  de 
mita ,  dit  pour  chat,  qui  est  dérivé  de  mitts, 
doux,  parce  que  les  mitaines  se  faisaient 
ordinairement  de  peau  de  chat.  Les  Latins 
ont  appelé  un  casque  gaUa^  parce  qu'on 
le  fourrait  avec  des  peaux  de  diat,  de  -^éXtri 
(galeé),  chatte,  en  grec.  V.ifU,  R. 

MITHOCORTOM ,  s.  m.  V.  Carallina 
de  Corsa. 

Ëty.  du  grec  SV^vç  (helminij),  ver,  gén. 
ëX{xiv6oc  (helmintbos). 

BOTIGACMN ,  6.  f .  vl.  MiHgmé ,  cat. 
Mitigatione,  ital.  MiHgaeion,  eap«  MUi- 
gaeào,  jKurt.  Mitigation,  adoudasemeni. 

Ety.  du  laL  miHgaiioni§,  gén.  de  miHgeh 
tio,  m.  s.  V.  MU,  R. 

MITNkAA ,  V.  a.  vl.  MiHgar,  cat.  Mi- 
tiger.  V.  MitigtareiMit^K. 

MmAATiU ,  nrA ,  adj.  «I.  mUgeAk>o, 
esp.  fjoti.  iuU  Propreii  miiiger,  à:adouoif, 
adoucissant,  lénitif. 

Éty.  du  lat.  mitigaîime,  m.  e.  V.  Mil/R. 

M.  R^ynouard  fait  dériver  ee  mot  de  «e- 
dtiif. 

MITUBAR ,  V.  a.  (miti^iè)  ;  MiUgare, 
ital.  Mitigar,  esp.  port.  cat.  Mitiger,  adou- 
cir, rendre  plus  aise  à  supporter,  à  subir,  à 
pratiquer. 

Éty.  du  lat  miHgare,  m.  s.  V. Ifil,  R. 

mnosAT,  ADA ,  adj.  (mltidjà,  éde). 
Mitigé,  ée. 

Ëty.  V.  Jfil,  R. 

BUTIGOAR,  vl.  y.  MUigear. 

MITO,  s.  vl.  Rainette  verte,  espèce  de 
grenouille. 

Mito  ut  una  reneta  r^erda  que  erida  fort 
en  eitiu  yer  lae  trellae  e  per  los  jardine, 
V.  c  V. 

MnrOCORTON,  S.  m.  Altér.  deMmîn- 
(hoeorthon. 

£t|.  du  grec  SX(Atv)c  SX(jlw6û<  (betavns 
bebnmihos),  ver. 


MT 

jnTODCMA,  s.  f.  (mkéatcbe). 
■ovHCTA ,  KiToocMA.  Chstemitte. 

Santa  mitoucha ,  faire  la  «  faire  la  sainte 
nitouche,  faire  l'hypocrite,  afiecter  un  air 
simple  et  innocent 

Éty.  Sainte  nitoudie ,  qui  semble  ne  pas  y 
UHiefaer,  on  écrivait  anciennement  mitoocfae, 
même  en  français,  mais  alors  le  mot  mi 
était  ençiiloyé  comme  particule  négalm  et 
signiGait  la  même  chose  que  ut. 

MITOON,  s.  m.  (mitoun)  ;  HRov.  Mitas, 
sorte  de  gant  qni  -ne  ^soiwre  que  l'avanl^MBS. 
Pans  le  Ras-Xim.  toute  sorte  de  gants,  jiod. 
û  main,  la  patte. 

Sailarun  ct^ds.miUmn ,  donner  un  soot 
flet. 

Éty.  de  mita ,  cbat.  V.  Mit  et  Mitenae. 

MITOUNAR,  V.  a.  (mitouni);  .tii— , 

ner,  caresser,  flatter,  cajoler.  V.  Careeear, 
Faire  mitounar  la  eoupa ,  treo^per  la 
soupe,  la  faire  mitonner. 

On  a  dit  d'une  femme  de  XuUe  qui  était 
friande  : 

JUa  n'en  paie  noum  ^ntt , 
Una  sMepa  faeha  a»  jue , 
Jlitounada  à  VesetkOMfeta; 
T^ra  iuttta. 

Mitonner ,  prendre  §[rand  Bom  d«  h  siBli 
de  quelqu'un  ;  faire  cuire  à  petit  feu. 

Êly.  du  eelt.  mitnwni ,  Àch.  o«i  du  bt. 
miHgarey  rendre  plus  deux,  tempérer,  ni- 
tiger.  V.  âftf,R. 

MlTOUWMn  SB ,  ▼.  r.  5e  BsHenner, 
ae  dorloter,  se  choyer,  prendre  un  graid 
soin  de  soi-même  ;  en  parlant  de  la  sotpei 
tremper. 

MITOUNAT,  ADA,  adj.  et  p.  {mitoonà, 
àde).  Mitonné, ée,  trempé,  ée,  en  patlact 
du  potage  ou  de  la  soupe  ;  mitonné,  ch(^, 
dorloté,  en  parlant  des  personnes. 

Bty.  V.  Jtrtt,R. 

HlTOVlf-MiTENA ,  (mitétm-milène)  ; 
nToai-mAiiiA.  Uilon-mitaine ,  expr.  fiimU. 
que  l'on  joint  ordinairement  an  mol  onguent, 
pour  désigner  un  remède  inutile ,  une  chose 
insignifiante ,  qui  ne  fait  ni  ïôea  ni  mal. 

l^c  riing—  da  arfUNMHnlialwi 

Q«<î  boo  p^  loâ  l«i  Bbaû»  â  a^faria  d^ 


MITMITBN,  BMA,  ad},  (mitoolèn,  e»), 
Jiedtanaro,  eap.  Mitoyen,  enae, qoitsten- 
tre  deux ,  qui  sépare. 

Ëty.  de  mtlafi.  V.  Jfadi,  R. 

MITRA ,  s.  f.  (mitre) ,  Mitra ,  ital.  cap. 
port  cat.  Blitre ,  ornement  de  tête  des  érè- 
qufs  et  antres  prélata. 

Êty.  du  lat.  mitra ,  formé  du  frec  \^^ 
(mitra),  cemtore  et  bandelette  de  léte.  Gcstr 
Scaliger  fait^nîr  ce  mot  du  Syria^ie  mt* 
thri ,  seigneur. 

La  mitre  était  ^nciemement  une  coAne 
des  femmes  (irecqneset  Romaîne»,  à  la* 
quelle  la  mitre  des  évèques  ressemble  beau- 
coup, celles  dont  41s  se  «ervent  aujouftf hë 
ne  commencèrent  à  ètee  enusagexiDeiiaM  le 
V1U««  siècle. 

HMvm: 

Mitral ,  mitral ,  semblable  k  une  mim. 

JMilrialat,  mitraleB ,  .valvnlesiln  i 

Mitraty  mitre. 

Mitr^un^mimk^ 


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MIT 

Pans  une  mitre  en  nomme  : 

Fanons  ,  Lm  deux  peiHUot«  qiU  sont  derrière  ta  mitre. 

La  mUfe,  comme  coiffare  des  femmes,  est 
de  la  pkis  haote  antiquité ,  comme  ornement 
de  tête  des  évêques,  etc.  n'a  été  tûen  comme 
qu'au  X""  siècle. 

MËTRALUA,  S.  r.  (mitraille);  MUraglia, 
iUl.  Metralla,  esp.  MUralha,  port.  Mi- 
traille, vieui  morceaux  de  fer  qu'on  met  dans 
les  caBOQs ,  avec  ou  sans  Iwiilet  ;  liasse  mon- 
naie ,  monnaie  de  cuivre ,  mmualhee. 

Êtj.  de  l'ital.  mUraglia ,  m.  s.  M.  de  Ro- 
quefort dit  que  ce  mot  est  formé  par  ono- 
matopée du  bruit  que  fait  la.mttraille  en  tom- 
bant  

BOTRAfilfAB  ,  V.  a.  (mitrailla)  ;  mi- 
niAiAB.  Mitrailler ,  tirer  h  mitraille. 

MITRANÇA»  s.  f,  (mitraoce). 

Après  aquello  de  Paris 
Es  U  plus  ancieno  de  Franco , 
Aqni  fa  pas  §es  de  mitrança, 
L  a  que  saventi  et  grands  esprits, 

DageflUe ,  parlant  de  l'Académie  de  Tou- 
loiHe 

MTTBAT,  adj.  (mitrà);  Mitrato,  ital. 
Mitradoy  esp.  port.  Jl^tfrad,  cat.  Mitre  , 
pourvu  d'une  mitre,  Évèque  ou  abbé  mitre. 

Ëty.  de  mitra  et  de  ai. 

MITRE,  nom  d'homme,  mitm.  Mitre. 

Patr.  Saint  Mitre,  ou  Merre,  martjriaé  à 
Aix,  en  ProTtnce,  vers  Tan  304»  on  ho- 
nore sa  mémoire  le  13  novembre. 

MITROUN,  s.  m.  (mitrôun).  Blitron, 
garçon  boulanger  chargé  de  pétrir  ;  abso^ 
lument  parlant ,  boulanger. 

fit;,  de  Mitra ,  v.  c.  m.  parce  que  les  gar- 
çons boulangers  portaient  autrefois  des  bon- 
nets semblables ,  pour  la  forme ,  k  la  coif- 
fure des  femmes  grecques  appelée  mitra, 

MITROllN,s.m.  dg.? 

Ou  qu*un  car  su  m»d  m  milrouo^ 
D'Aslros. 

Miy 

mu,  pr.  poss.  Pour Jtf tou,  ?.  c.  m. 
MimUA,  s.  f.  vl.  Mâchoire. 
lIIIILAR,vl.V.ilftattiar. 
mon,  dl.  Pour  miea^  V.  MitM  et  Milh, 
Rad. 


mXTAMENT,  adr.  (mîstaméin).  Gra- 
cieusement, avec  affobilité  et  bonhomie.  Gare. 

Éty.  de  mixta  et  de  menU  V.  Mit,  R. 

BfiZTB,lZTA,  adj.  (misté,  iste).  Gra- 
cieq  jy  eose,  affiible,  qui  a  un  air  de  bonho- 
mie. Gare. 

Ëty.  du  lat.  mUi9,  dpux,  traitable ,  débo- 
iiaire.V.^Î<,R.  * 

■mCTB,  A ,  adj.  vl.  Miato,  cal.  esp.  port. 
Misio,  Ital.  port.  Mixte. 

Éty.dH.lat.  mUtus,  m.  s.  Y.  Mestl,  R. 

MQCTIQ,  s.f.  vl.  Mixtià,  cat.  Mistio, 
esp.  jtfM^lSo ,  port.  Mislione .  it^.  Mivtion , 
mâarige.  V.  Mixtion. 

Éty.  du  lat.  mixiio,  m.  s.  T.  ITml^R. 

TOM.  II. 


MK 

BUXTION ,  s.  f.  (mixtie-n)  ;  Jfûifté,  est. 
Mixtion^  esp.  Mixtaq,  port.  MisUone^  ital. 
Mixtion,  mélange* 

Éty.  du  laL  mixtionis,  gén.  de  mixHo, 
V.Mesel,^. 

IOZTUBA9  Mixtura,  eaL  Y.  MisturaeX 
Mesci,  R. 


moi 


m 


MITOU,  dl.  Pour  mieux.  Y.ifteset^O^, 
Rad. 

MITOOR»  s.  m.  d.  béam.  Midi.  Y.  Mie- 
jour, 


,  adv.  vl.  Point  du  tout;  altér.  de 
JIko»  V.  c.  m.  et  Miè^  R. 

WZEL,  adij.  vl.  Udi«,  lépreux.  Y.  Mi- 
ser, R. 

MIXBRI,  vl.  Alt.  de  mimin.  Y.  Min- 
rahle  et  Miser,  R. 

MiziA ,  s.  L  vl.  Médecine.  Y.  Mededna 
et  Medic,  R. 

BINE 

npVfillOUNICA.  s.  f.  (mnemounique). 
Mnémonique,  art  d'aider  la  mémoire  par  une 
méthode  artificielle. 

Éty.  do  grec  (AVTnjAovixiS  (mnémoniké), 
sous-enlendutex^tj  (techné),  l'art  d'exercer 
la  mémoire,  mémoire  artificielle.  Y.  Mem,  R. 

On  croit  que  le  second  Simonide  l'inventa. 
480  ans,  avant  J.-G.  Métrodore,  Cardeades, 
Raymond  de  Lulle,  Jordannus  Brannus,  l'al- 
lemand, Winkelmann,  Marius  d'Assigni, 
Fénaigle  (1805) ,  et  enOn ,  M.  Aimé  Paris , 
inventèrent  successivement  diverses  métho- 
des de  mnémonique,  plus  ou  moins  ingéniea- 
ses^ 

On  lit  sur  un  des  marbres  d'Arondel: 

«  Depuis  ^ue  Simonides,  fils  de  Léopèpre« 
de  rilc  de  Cee,  le  même  qui  trouva  l'art  de  la 
mémoire,  a  remporté  le  prix  k  Athènes,  en 
l'enseignant  (477  ans,  avant  J.-C.). 

MO 

MO,  pr.  posa.  vl.  Souvent  employé  pour 
mon. 

MO ,  s.  m.  vl.  Pour  Modo,  t.  0.  m.  t.  df 
gram. 

MO ,  Employé  pour  ma,  pron.  poss.  par 
M.  Bérooie.  Y.  Ma. 

MO*  Employé  par  le  même  auteur  pour 
Man,  V.  c.  m. 

MOA 

MOAmoA,  8.  m.  (moà-moÂ);  mooac. 
Nom  arlésien  du  biboreau,  Ardeanycticorax$ 
Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Echassiers  et  de 
la  fam.  des  CuUriroatres  ou  Rampbocopes 
(à  bec  tranchant) ,  remarquable  par  la  belle 
aigrette  qu'il  porte  sur  la  tête ,  composée  de 
trois  longues  plumes  blanches  ;  on  le  nomme 
mouak ,  dans  le  Gard. 

Éty.  Moa-moa ,  est  probablement  Tono- 
matopée  ou  imitation  de  son  chant. 

MOB 


,&f.  vl  Mobilier,  Y.  JKmo, 


Rad. 


BfOBlLIT4T,  s.  f.  vl  Y.  MtmbUitai. 

MOBI.E ,  s.  in.  (moblé]  ;  «obi*.  Moble  i 
anc.  cat,  esp.  Movet^  port.  Mobile,  iUl 
Meuble  ,  tout  ce  qui  sert  à  meubler  une 
chambre,  une  maison  et  qui  peutie  trans- 
porter, 

Ëiy.  du  lat.  mo^^Tû^mobilo»  qpi'oapeuî 
remuer.  Y.  Mouv ,  R. 

a  Le  mot  meuble  employé  seul  dans  les 
dispositions  de  la  loi  ou  de  l'homme,  aana 
autre  addition  ni  désignation^  i^  comprend 
pas  l'argent  comptant,  les  pierreries,  les 
dettes  actives  «  les  livres,  les  médailles ,  les 
instruments  des  sciences  ,  des  arts  el  dea 
métiers ,  le  linge  de  corps ,  les  cbevaiodi ,. 
équipages,  armes,  grains,  vins,  foin&et 
autres  denrées  ;  il  ne  comprend  pas  aussi  ce 
qui  fait  l'objet  d'un  commerce.  Art.  533  du 
Codç  civil, 

MOG 

MOG,  vL  U ou  elle  s'émut,  vint,  partit,^ 
remua,  excita. 

No  se  moc ,  elle  ne  se  mut ,  du  verbe 
mover. 

MOCGA,  s.  f.  (moque).  Moque,  espèce 
de  moufle  sans  poulie ,  percée  d'un  trou 
rond  dans  le  miliea;  lampadaire.  Gare. 

Éty;  M.  de  Roquefort  lui  donne  la  mê- 
me éty mologie qu'à  se  moquer.  V.  ifotic,  R. 

Mocca  dvadiera  ,  moque  par  laquelle 
passe  l'écoute  de  civadière,  t.  de  mar. 

Moccas  doou  grand  estay ,  t.  de  mar« 
Moques  du  grand  étay,  ce  sont  deux  caps  de 
mouton  presque  carrés,  dont  l'un  est  mis  aii 
banc  de  l'étay  et  l'autre  au  banc  de  son 
collier.  Ils  sont  joints  ensemble  par  une  ride, 
en  sorte  qu'ils  ne  font  qu'une  seule  ma- 
nœuvre. 

MOCCA,  s.  f.  cpcA.  Espèce  de  croix  011 
roseau  suspendu  au  milieu  d'un  appartement 
où  l'on  suspendait  les  lampes  rustiques*. 
Y.  Calen, 

Aver  ni  coeea  ni  moeca  ,  n'avoir  rien 
du  tout.  Y.  Coeea. 

MOCHA  ,  a<y^  vl.  Nombreuse  »  abon- 
dante. 

Éty.  de  l'espagnol  mucho,  m.  s.  Yoy. 
Mult^ï^. 

MOGBARy  V,  a.  et  n.  vl  Se  moquer , 
railler ,  taquiner. 

Éty.? 

MOGIO,  ê.  t  vl.  Moeià,  cat.  Moeion^ 
esp.  Moçào ,  port.  Mosione ,  ital  Emotion , 
agitation. 

Éty.  du  lat  motio ,  m.  a.  Y,  Mouv,  B,  ^ 

91OG8  »  s.  vl.  Morve ,  mocveau. 

Éty.  du  lat,  mucus,  m.  s,  Y.  Mue,  R. 

MOD 

JV 00 ,  MOV*  •  Badicai  pcis  du  latin  mo- 
due,  i,  manière,  meaure,  façon, moyen, 
règle,  proportion,  et  dérivé  dagMC(Uâci> 
(medô)  ou  (Ai^icti  (medomai),  afoirsofti 
de ,  s'occuper  à...  d'où  :  modmretre ,  mode* 
KT,  commodiue,  commode^  Y.  Coumod, 
sous-radical,  modulus  ,  module ,  mesmne; 
modealiis,  modeste,  wèodifiear.e,  modiier. 

De  modics,  i,  par  apoc^  «od,  modi,  et 
par  le  changement  de  0  en  •«)  «OMil,  momK  ; 
û'oà:Moé^,Mùd*^iÊia. 


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G©ogIe 


658 


MOD 


DetMâerarê^  par  apoc.  et  changement 
de  0  en  OH ,  moiMiar  ;  d'où  :  Mouder-ar , 
A-mauderar,  Mouder'at,  Mouier-ation , 
Min^der^ataur  ,  /m-tum-der-of. 

De  wiodestus ,  par  apoc.  modest ,  et  chan- 
ffement  de  o  en  ou,  moudest;  d*où  :  Mou^ 
mest'êf  MaudeH-a,  Im-iMudeHe,  ta,  /m- 
moudesta-meiU,  MoudeH-ia,  im-moudes-tia. 

De  wufdifUarê  ,  par  apoc.  et  changement 
àe  9  en  au  9  maudifie  ;  d'où  :  Moudifie-a- 
iion ,  et  par  la  auppr.  du  e  :  Maudifi-ar , 
Moudili^L 

De  modului ,  par  apoc.  modul;  par  chan- 
gement de  0  en  otf  et  de  «  en  e  »  moudel; 
o'où  :  Moudel-e ,  Moudel-ar ,  MoudeUat 

De  moudel ,  par  suppression  de  de ,  movd  ; 
d'où  :  ifoul-ar,  MouHit. 

De  modtiltta ,  par  apoc.  et  changement  de 
0  en  otf,  moudul;  d'où  :  Moudul-e,  Mou- 
dul-arj  Moudulrot^  Moudul^Uion. 

De  modulus ,  par  anoc.  et  sync.  de  du , 
viol  ;  d'où  :  Moll^ ,  âloul-ura. 

De  mol,  par  le  changement  de  o  en  oue , 
Mouel-a. 

MODA  »  s.  f.  (  mode  )  ;  Moda ,  ital.  esp. 
porl.  cat.  Mode,  manière  de  se  Tèlir  ;  vo- 
gue passagère ,  usage  dans  les  mœurs ,  les 
tèlemenls,  les  plaisirs,  les  manières;  ma- 
nière de  penser ,  d'agir ,  de  s'énoncer. 

Ëty.  y.  ifodiff  et  ifod.R. 

Il  est  peu  de  peuples  où  les  modes  soient 
aussi  changeantes  <]ue  ches  les  Français. 
Us  portèrent  des  tuniques  et  des  robes  jus- 

Ïu'au  XVI»«  siècle.  Us  quittèrent,  sous 
.ouis-Le Jeune ,  l'usage  de  laisser  croître 
la  barbe .  et  le  reprirent  sous  François  l^. 
On  ne  commença  a  se  raser  entièrement  que 
sous  Louis  XIV.  Les  habillements  changè- 
rent toujours ,  et  les  Français ,  au  bout  de 
chaque  siècle,  pouvaient  prendre  les  por- 
traits de  leurs  deux  pour  des  portraits  étran- 
gers. Noël  Dict.  des  Orig. 

MODA ,  s.  f.  Moyen  :  Li  a  moda  fer  toui , 
il  y  a  raison  à  tout. 

MOOERACIO ,  vl.  Jlf oderocio ,  cat.  V. 
Modération. 

MODBBAMEN,  S.  m.  f  1.  ModeramxefOo, 
anc.  esp.  Moderamenio,  ital.  Moderada- 
ment,  cat.  Arrangement,  tempérament, 
réserve.  V.Afod.K. 

MODBRAR ,  V.  a.  (mooderé)  ;  ahoobua% 
Moderare,  ital.  Mode 


rar^  esp.  port.  caL  Modérer,  diminuer, 
adoucir,  tempérer,  rendre  moins  violent. 

Éty.  du  lat.  moderarefin,  s.  V.  Mod,  R. 

MOOERARSB,v.  r.  Se  modérer,  s'a- 
doucir ,  se  contenir. 

MODERAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (mon- 
dera ,  àde)  ;  mamotmAx.  Modéré,  ée. 

Éty.  du  lat.  moderatue .  m.  s.  V.  Mod,  R. 

MODBRATIO,  vl.  V.  Modération. 

MODERATION ,  S.  f.  (  monderalie-n  )  ; 
movnmmtkrmm  ,  MoiwsmAvioif.  Modetatione  , 
ital.  Moderacion,  esp.  Moderaçào^  porU 
Modération,  vertn  qui  porte  à  garder  en 
tout  une  juste  mesure. 

Êty.  do  lat.  tnoderaHonis,  gén.  de  «ode- 
ralîo.  V.ifod,  R. 

MODERNE ,  ERNA ,  adj.  (moodemé , 
èrnt)  ;  momafmm.  Moderno,  ital.  esp.  port. 
Moderne,  qai  est  nouveau,  ou  de  notre 
temps,  par  opposition  à  ce  qui  est  andeo. 


MOD 

Éty.  du  lat.  modemue.  V.  Jtfod,  R. 

MODE8TA,  nom  de  femme  (moudèste)  ; 
MooDBOTA.  Modeeta^  liai.  Modeste. 

Patr.  l'Église  honore  onze  Saintes  de  ce 
nom. 

MODE8TAMENT,  adv.  (moudestamein); 
MovDstTAHBiiT.  ModeitameMe,  ital.  esp.  port. 
Modestement ,  d'une  manière  modeste. 

Éty.  de  moudesta  et  de  ment,  V.  Mod,  R. 

MODESTE,  ESTA,  adj.  (moudesté  , 
este);  MoopBSTB.  Modesto,  ilal.  esp.  port. 
Modeste ,  qui  a  de  la  modestie  ;  retenu ,  ré- 
servé .  ée,  soit  dans  ses  gestes,  soit  dans  ses 
habillements. 

Ély.  du  lat.  modeetue ,  formé  de  tu  modo 
itane.  V.  Mod ,  R. 

MODESTIA,s.  f.  (moudestie);  bctbii- 
aoDA ,  mowmtrtiA.  Mooettia ,  ilal.  esp.  port. 
Modestie,  modération  de  Tesprit,  qui,  en 
estimant  les  autres,  se  respecte  soi-même  ; 
pudeur. 

Ëty.  du  lat.  modes tia ,  m.  s.  V.  Mod ,  R. 

MODI ,  s.  m.  vl.  Mode  ,  manière  d'éUre. 
V.Modo. 

MODIFIAR,  V.  a.  (moudiCà);  Movom- 
CAB,  irooDirtAs.  Afodi/Scare,  ital.  Afodt/fcar, 
esp.  port.  cat.  ModiGer,  produire  une  modifi- 
cation, donner  un  mode,  une  manière  d'être. 

Ëty.  du  lat.  modificare,  fait  de  modue, 
mesure ,  règle ,  proportion ,  et  de  fieare  , 
mettre,  apporter.  V.  Mod^  R. 

MODIFIAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (motidifià , 
àde)  ;  MocDincAT ,  MoomrtAT.  Modifié ,  ée , 
à  quoi  Ton  a  apporté  quelque  modification. 

Ety.  du  lat.  modificatue.  V.  ifod,  R. 

MODIFIGAR,  Y.  Moudi^r,  plus  usité. 

MODIFIGAT ,  V.  Moudifieat. 

MODIFICATION ,  S.  f.  (moudificalie-n)  ; 

MOVDinCATlBM,  MODOIflCATIOII.  Afodt/lcaStOfie  , 

ilal.  Modifieacion ,  esp.  Modifieaçâo  ,  port. 
Modificaeià ,  cat.  Modification, niodération , 
restriction ,  correction. 

Ëty.  du  lat.  modifieationie,  gén.  de  modi" 
(icatio,  m.  s.  V.  âfod  ,  R. 

MODO ,  s.  m.  (mode)  ;  Jlfodo ,  ital.  cat. 
esp.  port.  Mode ,  disposition  régulière  ;  ton 
dans  lequel  une  pièce  de  musique  est  com- 
posée ;  manière  de  conjuguer,  forme,  ma- 
nière d'être. 

Ety.  du  lat.  modue ,  manière ,  façon ,  me- 
sure ;  de  moe ,  morie,  coutume,  osage ,  pra- 
tique, habitude,  mesure,  règle.  V.  ifod,  R. 

MODOLON,  s.  m.  vl.  V.  Jlfoti(oiiroiftfi  et 
if  oui,  R. 

MODULACIO,  vl.  Modulaeio,  cat.  V. 
Modulation, 

MODOLAR,  V.  n.  (moudulà)  ;  moowiuui. 
Modulare .  ital.  Modular,  esp.  port.  Modu- 
ler ,  passer  d'un  ton  à  un  autre ,  suivant  les 
règles  de  la  modulation. 

Éty.  du  lat.  modulari ,  m.  a.  Y .  Jlfod ,  R. 

MODULAT  •  ADA,  adj.  et  p.  (  moudulà , 
àde  )  ;  moodv&at.  Modelé,  ée,  modulé. 

Ëty.  de  module  et  de  at.  Y.  Mod ,  a. 

MODULATION ,  S.  f.  (  moudulalie-n  )  ; 
■ovBQiATiBa  ,  movmujunom.  Modulasione  , 
ital.  Modulacion ,  esp.  Modulaçào ,  port. 
Modulaeià ,  cat.  Modulation  ,  constitution 
régulière  de  l'harmonie  et  du  chant,  dans  un 
même  mode  ;  variations  de  ton  agréables  à 
Toreille. 


MOD 

Ëty.  du  lat.  modulationie ,  gén.  de  modu- 
lofio.  Y.âfad,R. 

MODULE ,  S.  m.  (  module  )  ;  Moduh , 
cat.  ital.  esp.  port.  Module  ,  mesure  arbi- 
traire dont  on  se  sert  en  architecture  pour 
établir  les  rapports  de  proportion  entre  tou- 
tes les  parties  d'un  édifice. 

Éty.  du  laL  modulus ,  m.  s. 

MOF 

MOFFI,  s.  m.  (mofi).  Nom  qu'on  donne, 
dans  le  département  des  Bouches-du*  Rhône, 
selon  M.  Roux,  au  Cyprin  chub.  Yoy.  SUi* 
glione, 

MOFLET ,  adj.  vl.  Mollet ,  tendre ,  frais  ; 
pan  wkofiei. 

MOO 

MOG ,  vl.  V.  Mug  et  ifutd. 

MOGUDA ,  s.  f.  vl.  Changeaient ,  départ , 
remuée ,  soulèvement.  Y.  Mowo^  R. 

MÔGUT,  UDA,  adj.  et  p.  vl.  j|f<^d,  cat. 
Mooido^  esp.  Mu,  mue,  suscité,  déplacé, 
parti,  commencé.  Y.  Mouv^  R. 

Que  de  tous  plays  et  differenHat  mogns 
«I  movedours    entre   ellous.    Stat.    Prov. 

Que  de  tous  procès  et  difllbrenta  mus 
et  à  mouvoir  entre  eux. 

MOOZ ,  s.  m.  vl.  «on.  Muid* 

MOI 

M0I,(m6i),et 

MOIA ,  s.  f.  (moTe);  mota.  Caprice  ,  fan- 
taisie, emportement  :  Faire  una  moia,  faire 
une  scène ,  s'emporter. 

Ëty.  du  vieux  mot  moie ,  tas,  monceau; 
pris  fig.  per  moia ,  juron  qui  vient  originai- 
rement du  lat.  per  maiam ,  comme  si  Ton 
jurait  par  Maia ,  mère  de  Mercure. 

Ce  terme,  dit  M.  de  Sauv.  n'est  aojourdliar 
qu'une  particule  explétive  :  Per  moia ,  tanê 
pis  per  et ,  Dame  !  tant  pis  pour  hii. 

Se  fuaoueus  nous  escouiava , 
Senè  per  moia  airapat. 
Rigaud. 

M0IA8 ,  s.  f.  pi.  (moles),  dl  Simagrées. 
Y.  Simagreas. 

MOIGHART,  vl.  Y.  Moyssarî. 

BtOILLAR ,  vl.  Y.  Muelhar. 

MOILLAT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Mouil- 
le,  ,ee. 

Éty.  du  lat.  moUUus ,  tendre  ;  de  nuMire^ 
amollir.  Y.  Jfol.  R.3. 

MOILLER ,  vl.  MHiMMi.  MoUier,  cal. 

MOILLERAR,  vl.  Y.  Molherar. 

MOILLERAT.  adj.  m.  vl.  Marié. 

Éty.  de  moUler ,  épouse ,  et  de  al. 

MOILLIER,  vl.  Y.  Molher. 

MOINI ,  s.  m.  pi.  d.  vaud.  Moines.  Voj. 
Mono ,  prép. 

MOIOL ,  s.  m.  vl.  Mnoi. ,  HvcoL.  ifoxfO  , 
ital.  Moyeu,  jaune  d'œuf;  moyeu  de  charrette. 

Éty.  du  lat.  modiolus. 

MOIOU8,  0U8A ,  adj.  (mooiéos,  ouse), 
d.  de  Carp.  Qointeux,  ense,  caprideox* 
Snppl.  à  Pellas. 

MOIRA ,  s.  f.  (môîre);  mo&a.  i4iiioerro, 
ilal.  Jfuer,  esp.  Moire,  sorte  d'étoffe  de  soie 
ondée. 


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MOI 

Èij.  de  Tangl.  moer^  sorte  de  camelot, 
fait  da  lefanlin  maiaear,  aorte  d'étofie  en 
poil  de  chef  re,  trèa-tMillante.  Roq. 

BtOOUUI,  V.  a.  (moirà),  Moirer,  donner 
à  une  étoffe  unie ,  au  moyen  de  la  calandre 
on  de  la  presse ,  rœil  et  la  façon  de  la  moire. 

Éty.  de  moira  et  de  ar. 

MOIRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (moiri,  àde). 
Moiré ,  ée. 

MOIRB ,  ▼.  n.  et  r.  (môTré).  V.  Mooure. 
.  MOIS,  adj.  vl.  I.iche»  mou,  émoussé; 
avisé,  fin,  prodent,  réservé. 

MOIS,  adj.  vl.  y.Moyi. 

BtOiSBTA ,  s.  f.  vl.  MOTMUTA.  Mouette. 
y.  MomUal. 

Moyiheta  u  un  petit  auxel  d$  rapina , 
menvUxauteUprendeni.  Elue,  de  las  Propr. 

M0I80 ,  nom  d'Iiomme  (moutse)  ;  Mose , 
ital.  Motêtê,  esp.  Moïse. 

L^Église  honore  9  saints  de  ce  nom. 

MOIflSET,  s.  m.  vl.  Ëmouchet. 

Éty.  de  mouiêsa,  parce  que  cet  oiseau  a  le 
ventre  moucheté.  V.  Mouêc^  R. 

BtOISSIN ,  s.  m.  (moissîn)  :  ciovcut. 
Nom  nicéen  du  spare  Passeroni,  Sparus 
Paaeroni ,  Risso ,  poisson  de  Tordre  des 
Holobranches  et  de  la  famille  des  Leiopo- 
mes ,  qui  atteint  quatre  centimètres  de 
longueur,  dont  la  chair  est  blanche  et  peu 
délicate. 

Dans  son  Hist.  Nat.  M.  Risso  a  classé  ce 
poisson  parmi  les  Boopg, 

MOIT ,  s.  m.  vl.  Muid,  mesure. 

Éty.  du  lat.  modioluty  quatrième  partie 
du  muid. 

MOIX,v1.  V.  ifoyt. 

BtOIlBTA,  vl.  V.  Moiêtta. 

MOJ 

110 JOL,  S.  m.  vl.  Moyeu;  jaune  d*<Buf  ; 
siphon. 

Éty.  du  lat.  wiodMus ,  moyeu  de  roue. 
V.  Meâi,  R. 

MOK 

UOmA,\.  Café  moka. 
MOL 

JfOL,Ho«ft,  MM»,  radical  pris  du  latin 
molû,  o,  meule,  dérivé  du  grec  (aùXy)  (mule), 
meule,  dent  molaire;  galette  qu*on  mettait 
sur  la  tête  des  victimes ,  d*où  les  sous-rad. 
moHfui,  moulin;  motere^  moudre;  iii<»lt- 
tura ,  mouture. 

Dtmotere,  parapoc.  wu>lar^  et  parsuppr. 
de  e ,  motr  ;  d'où  :  Mùtr-ê. 

De  moir,  par  le  changement  de  f  en  ou 
on  en  M,  moaur  ;  d'où  :  ifoonr-e,  Moimr'iei, 
Miùur-iH, 

De  moliiia,  par  apoe.  wutlin ,  mol ,  mo(t ; 

'où  :  ifol-     ^'  ■ 

Molin-ar. 


r:Ë 


d'où  :  if oK,  ifo^in,   Motin-ier,  Mol-ut, 


De  aioto.  par  apoc.  mol;  d'où  :  Jfol-o, 
Mol^rd,  mol'Om ,  Ay-mot-ar,  E-mol-a. 

De  moltna ,  par  apoc.  et  suppr.  de  i , 
Modi,  et  par  cbancement  de  { ennou  en  ou, 
«ton,  moonfi;  d'où  :  ifoonn-ttr,  Moun-ier, 
fioaun-iêra. 

De  wwHna,  par  apoc.  moltn,  et  par  le 
changemiQPt  de  i  en  r  et  de  o  en  ou;  d'où  : 


MOL 

Jfourftti  Mourin^ar^  Mourin-at,  Ae-moti- 
rinar. 

De  mdf  par  le  changement  de  o  en  u , 
motil  ;  d'où  :  Char-awumtar  ,  A-moul-ar  , 
A-moul-ait  A^moul-^tp  Moul-ari,  Moul- 
edour,  Moul-ada.  Moul-ier ,  A-mouUaire , 
Rou-moul-ada ,  Hê-maut-ada  ,  Emoulu - 
9Mniy  Et-moulu-ment,  E$-mout. 

De  molUura.  par  apoc.  molU,  et  par 
suppr.  de  i,  moi  ;  d*où  :  MoU-a  •  Molt-ura, 

De  moU,  par  le  changement  de  i  en  ou, 
moout;  d'où  :  âioout,  Moout-^,  Moout-urat 
Mooutur^ar. 

De  moout ,  par  le  changement  du  t  en  ^  : 
Mooug. 

De  moul ,  par  le  changement  de  2  en  r , 
«Ottr;  d'où  :  i4-moiir-ar,  A-wiour-at^  A- 
mour-et,  A-mour-airty  A-mour-age. 

De  mola,  gâteau,  qu'on  mettait  sur  la  tète 
des  victimes ,  par  apoc.  et  changement  de  o 
en  ou,  wwul;  d'où  :  /m-moii(-ar,  Im-moul- 
aU 

De  moltn  ,  par  changement  de  o  en  ou , 
moulin;  d'où  :  Moulin,  Moulin-ar,  Moulin- 
agi  ,  Moulin-it ,  Moidin-as  ,  Es-moulin- 
ar  $%  Rê-moulin-ar^Moourr'e  ,  Mouliis- 
oun  ,  E$-mol*cdor ,  Ei-moU ,  Et-mol-ut , 
Re-maur-ent,  Rc-mauria^  ada, 

MOL,  2,  movMM,,  HovB,  radical  pris  du 
latin  motii,  it,  môle,  grande  et  lourde 
masse ,  dérivé  peut  être  de  mola ,  mais  plus 
vraissemblablement  du  grec  (mùXoc  (môles), 
môle  d'un  port,  d'où  moUstare,  molester, 
sous-rad. 

De  moles,  par  apoc.  mol;  d'où  :  Mol-on, 
Molon-ar,  Molot-on,  A-mol-a, 

De  mol,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
moul;  d'oh:  Moul-eta  ,  De-moul-ir ,  De* 
moul'it,  De-moul-ilion. 

De  moles ,  par  apoc.  mol ,  et  par  change* 
ment  de  o  en  ou ,  et  de  I  en  r ,  mour  ;  d'où  : 
Mour^oun,  Mouroun-ar,  Mour-ouela,  A^ 
mourounar^  Em-mouloun  ar,  A-mourou- 
nar,  A-mouroun^at^Mouroun-et,  Moudoul- 
oun. 

De  mol ,  par  le  changement  de  o  en  ou  , 
moul;  d'où  :  Jtf oul-oto,  Moul-oun,  Mou- 
loun-ada  ,  Mouloun-et ,  Moul-estar  ,  A- 
moûll-ar,  Amouloun-agi,  A-mouloun-aire, 
A-mouloun-ar,  A-mouloun-at,  De-molk-ir, 
De-moul-ir. 

De  mol ,  par  le  changement  de  o  en  oue  • 
mouel  ;  d'où  :  Mouel-a  ,  Mouel-e  ,  par  la 
suppr.  de  o,  A-muel-ar,  Molest-ia. 

De  moul,  par  le  changement  de  m  en  6 , 
6oiil;  d'où:  Boul-un. 

MOL  ,  3  ,  M01IB&  ,  MOUL  ,  MOVUi  ,  MlUi  ,   Ml  , 

radical  pris  du  lalin  mollis  »  mou ,  cl  dérivé 
du  grec  (laXooc^c  (malakos)^  m.  s. 

De  mollis  ,  jtar  a\H)C,  mol ,  moll  ;  d'où  : 
Be-mol,  Mot,  MoUa,  Mol-ard,  Mol-as»  Mol' 
assa,  Mol-et,  Molet-a,  Moll-esa,  Moll-etoun, 
MoUi'ficar,  Molli- fieat,  MoUi-ficatiu ,  iva, 
Moll'iera,  Mollieir'ous,  A-mol-eiir ,  A- 
mol-egar,  A-mol-egat. 

De  mot,  par  le  changement  de  ocnou, 
moul;  d'où  :  Mout-an,  Moul-ar ,  Moul-as, 
Moul'eda,MouUd'as.  Moul-ega,  Mouleg- 
eus,  Moul-egue,  Moul-en,  Moul-ena,  Moul- 
essa,  Moul- H,  Moul-ous,  Moul-ura,  MouleU 
oun,  Moul-4egea$,  MHui-ierûê,  Re-moulir, 
Remoul'it,  A-moul-ous-ir^  A-remoulit,  £• 


MOL 


659 


wumlUeni,  RMmndUwMnt.Ra^moul^r^  Jl«< 
mott^,  Ae-moultff-enl,  Ite-monl-ufi 

De  mot ,  par  le  changement  deo  tntme^ 
oua,  uumel;  d'où  :  ifoti«l,  ifoiiel-a,  JlfoMal, 
Afouel-e,  Re-mour-ir,  i?f -motil-e«a  »  £#• 
mour-ia,  Es-mour-ir,  Es-tnan-it,  Re-mi^ 
ar ,  Ae-mt-al.  Re-milh^r,  ite^^(fc-a, 
Moill-at.  Molh-ar,  Moulh-agU  Moulh^r  ^ 
Re-moulk<ir,  Re-moulh-at,  Mui-ar,  jlful* 
ar,Mul'at,  Mulh-at^Remueit,  Re^u^ar, 
Re-mulhat. 

MOL,  OLA.  adj.  (môl,  61e};  mown, 
■OUI.  Jlfolle,  ital.  port,  if oll,  cat  if  oie,  esp. 
Mol ,  mou,  molle,  qui  cède  aisément  au  tou- 
cher  ;  lâche,  qui  n'a  point  de  vigueur. 

Éty.  du  lat.  moUtt.  V.  Mot,  R.  3. 

ifoiMl  dooii  paUf  moUia  pam#,  lat.  V. 
Moudela, 

Cuermuel,  cuir  avachi. 

Justici  mola  fa  la  gent  foila,  Prov. 

Tirar  motcela,  vouloir  el  ne  pas  vouloir* 
Gare. 

Terra  mda ,  terre  trop  humectée  pour 
être  labourée  :  Es  eneara  troou  mola ,  elle 
est  encore  trop  trempée. 

En  vl.  il  ou  elle  moût,  motet. 

MOLA,  s.  f.  vl.  Mota,  cat.  esp.  port, 
ital.  Meule,  Y.  Petro-de-moiilf  n  ;  meule 
pour  aiguiser,  V.  Peira^d^amoidet;  pierr^ 
tumulaire.  Y.  ifol,  R. 

MOLA  ,  s.  f,   (môle)  ;  jmvb&a  ,  sn-os- 

C€lttA  ,  CAKDILAOA  ,  WOVtMMA  ,   MUO&A  ,  k.  NiCC. 

La  lune  ou  lune  meule ,  Tefroodon  mola , 
Lin.  Cephalus  mola,  Shaw.  Orthagoriseus 
mola ,  Dict.  Se.  Nat.  poisson  de  Tordre  de$ 
Théléobranches  et  de  la  famille  des  Osléo* 
dermes,  qu'on  trouve  dans  la  Méditerranée, 
où  il  parvient  jusqu'au  poids  de  trois  à  quatre 
quintaux- 

Éty.  ifola,  molle ,  ï  cause  de  la  substance 
adi()euse,  mollasse,  qui  se  trouve  abondam- 
ment sous  sa  peau  et  qui  jouit  d'une  propriété 
phosphorique  qui  fait  briller  ce  poisson  dans 
la  nuit,  ce  qui,  joint  à  sa  forme  arrondie,  lui  a 
valu  le  nom  de  lune.  Y.  Mol,  R.  3. 

MOLA,  s.  f.  (môle);  JVoIa,  cat.  esp. 
Mole .  ital.  Môle ,  masse  de  chair  informe 
qui  s'engendre  quelquefois  dans  la  matrice 
au  lieu  d'un  fétus. 

Éty.  du  lat.  mola,  de  moles,  masse.  Yoy. 
ifoI,R. 

MOLA ,  Pour  moire.  V.  Moira. 

MOLA.  s.  f.  dl.  I^  cimier,  partie  de  If 
cuisse  du  bœuf;  le  cimier  contient  plusieurs 
tranches  de  diffêrentes  qualités ,  savoir  :  la 
pièce  ronde ,  la  semelle,  ou  bee  d'auca,  lé 
tendre,  ou  din-de-cuissa.  Sauv. 

Éty.  de  mollit,  mou.  Y.  Mol,  R.  3. 

MOLA ,  s.  f.  dl.  Meule  de  coutelier.  Yoy. 
Peira-mola,  et  Moul  R. 

MOLA,  s.  f.  dl.  Relâche  ,  rabais  :  Li  a 
mola ,  la  presse  a  cessé  ;  en  pariant  du  prix 
des  denrées  ;  li  a  mola,  signifie  qu'il  a  baissé, 

Êty.  du  lat.  mollis.  V.  ifol,  R.  3. 

MOLA,  s.  U  vl.  Pour  moelle,  Y.  Mouila  ; 
qu'il  ou  qu'elle  moule. 

MOLA-DÉ-èoDM,  s.  f.  (méle-dé-côdre), 
dg.  Rouelle  ou  môle  de  cerceaux,  paquet  de 
cerceaux  liés  ensemble. 

MOLADA ,  s.  f.  vl.  Suicj^noir  de  fbmée. 

MOIâADBNC, 
veau.  V.  Mol,  R. 


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adv.  vl.  En  tas,  en  écbe- 

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660 


Mot. 


eal.  JlfWHMftefif^p.  JTollemetiee ,  port.  ita!. 

W>Liill, ftdj.  VI.  JIMàf",  esp.  poM.  tat. 
JTolarè,  ilal.  Meirii^  proprt  k  môudré,  ikûl 
nio1afre..V.V6I,  R. 

MOLMU>,8.  fD.  tI.  MtoLAs.  Metdetièmoli- 
lia.  T.  P«tra-4ê-mouIin. 

Éty.  do  lât.  mola  et  de  arà.  V.  Jlfôl,  R. 

m>LAM>,  ARDA,  s.  et  adj.  (môtilàr, 
àrde)  ;  mol,  oka,  d.  lias  lim.  Mou ,  qui  a  peu 
de  .vigiieixf,  paresseui,  fainéant. 

etj.  de urol  et  de  ortt.  V.  Jh>{ ,  It.  3. 

ttôlAft ,  aOj .  pi.  t1.  Jlf (yiai  veitifivmto» , 
babitB  tnagiiîfiqiie8;£n  molal  Tetfimenteit, 
véta  moHement. 

Êlj.  dti  lat.  motif».  V.  Vol,  II.  3. 

MOLAS,  ASSA^  adj.  (moulas,  às^),  et 
impr.  Hov&As ,  Mottijui.  MotlaflBe ,  eztt^èntie- 
ment  mou. 

Temps  molov,  tempa  knoa. 

Éty.  de  mol  et  de  l'aagm.  ai,  a$sa.  Voy. 
Jlfol,R.S. 

liOl«Att,  s.  f.  pi.  (mdies) ,  4^.  Âneiennea 
coiffures  portées  par  nos  aïeules  sur  pne  char- 
peDte  de  61  de  fer. 

M>LAÉ ,  s.  ï.rt .  (môtes).  Noin  qu'on  don- 
ne,  daos  leBas-Lim.  au  tnou  de  veau  ou 
d'agneau.  V.  Leou. 

Ety.  de moUi$.  V.  Mol^  R.  3. 

MOLDDRA,  s.  f.  vl.  MoUdUraê,  cat. 
Mouture.  V.  MomUura. 

BÉOlJBOEAa,  V.  n.  (mouledjà);  movui- 
M*B.  traTaïUer  une  terre ,  un  champ  trop 
humide»  trop  trempé. 

Éty.  deiiiol  et  de  egtar. 

BtOUBR,  vl.  V.  Moulher. 

BtOLESSA,  8.  f.  (moulésde)  ;  MovuttA. 
Molêêtaf  cat.  mod.  ifolUxa,  esp.  port.  Mol- 
tefia,  ital.  MoUesa ,  anc.  cat.  Mollesse, 
qualité  de  ce  qui  est  mon ,  fig.  faiblesse  de 
caractère;  vie  oisive  et  TOluptueuse. 

Êty.  du  lat.  moUUia^  m.  s.  V.  Mol  R.  3. 

II0LE8TAR,  V.  a.  (mottlestà);  mm»»- 
T^uu  MoUstar,  cat.  esp.  port.  ifoie#tore,ital. 
Molester,  itnportuner,  fatiguer. 

£ty.  du  lat.  moletiare^  m.  s.  T.  ilfol,  R.  2. 

Parce  qu'une  lourde  tnasse  fatigue. 

MOLESTAT ,  ADA .  a4}.  et  p.  (molesté, 
iûé);  Moleitad,  cat.  MoUstaio,  esp.  ttoleë- 
lolo,  ital.  Molesté,  ée,  importuné. 

BtOLESTATlON.  s.f.  vl.  MoleslatioD, 
Vexation.  V.Afol,R.  2. 

MfOLBSTlS,  ady.  vl.  ifoIe#l,  cat.  Ifol^^fo, 
esp. port.  ital.  fâcheux,  incommode,  chagri- 
nant. 

Ety.  du  kt.  moUstui ,  m.  s.  V.  ifol ,  R.  2. 

MOLCSTIA,  s.  f.  vl.  MoUêtia,  cat.  esp. 
potl.  liai.  Ennui ,  chagrin,  embarra»,  contra- 
riété. 

Ëty.  du  lat  moUttia,  m.  s.  V.  Afol,  R.  2. 

ttOUBT,  ETA,  adj.  dim.  fl.  ilfollel,  cat. 
Molet.  ette,  dim.  de  mol  mon.  Y.  Mol^  R.  3. 

WOLEZA ,  vl.  Molltsa,  cat.  V.  MoU$$a. 

ttOL»,  adj.  vl.  if  oïl,  cat.  MoUe,  iUl. 
Mon,  tendre,  doux,  souple.  V.  Mol  et  Jlfol, 
Rad.  3. 

MOua,  s.  m.  vl.  Mo&n.  Moyen.  Voy. 
MouffentiMedUti. 

Il  ou  elle  mouille. 

MOLHAti,  V.  a.  vl.Moainer.  V.  Bagnar 
etifol,R.3. 


iiOL 

HOLBé,  S.  f.  ane.  bMt.  tpmuk.  Voj. 
Moulher. 

BfQLttEll,  S.  f.  vl.  teotnà,  tadusk,  Mdi.- 

ute,  moitixwL.Buller,  cat.  Mng&,  esp.  Mm^ 
tkvr,  port,  itoglierm ,  ital.  Femme ,  épottse , 
fetnelle. 

Éiy.  dû  lat.  mutîer. 

Si  vols  bona  molher  avet 

Enquieirïo  $en  àn$que  l'attr. 

Si  tu  veux  bonne  femme  avtifîr, 
Reeberdie  le  sens  avant,  ou  plutôt  tpae  Favoir. 

M(Àher  et  maHt.  femme  et  mari. 

Mother-ar,  Malher-at, Molie,  MeHerm- 
eà,  MoUer^  MoUier. 

MOLHERAMEN,  s.  m.  vl.  Mariage.  Y. 
Molher. 

MOLIËEHANSÂ,  8.  r.  anc.  d.  d'Api. 
Mariage. 

BfOLREllAll,v.  n.  vl.  «onmAti.  Jful- 
ïerar,  cal.  Àmmogliare,  itM.  Donner  on 
prendre  femme,  marier  quelqu'un,  se  marier, 
V.  Molher  y  en  parlant  des  hommes  ,  demti- 
lier,  on  disait  maridar  potir  les  femmes,  c'est- 
à-dire,  prendre  mari. 

ttOLHERAT ,  adj.  vl.  Mounuum.  Marié, 
épousé,  qui  a  femme ,  mari,  mais  plus  parli- 
tûlièremenl  homme  qui  a  pris  femme. 

Éty.  de  molher,  femme,  épouse,  et  de  ai. 

Itou.  vl.  JlfoK,  cal.  Pour mo«n.  V.  Jlfou- 
ltnelAfol,R. 

MOLtE ,  s.  f.  vl.  V.  Moulher  ei  Molher. 

BIOLIBIIAM8A,  S.f.  vl.  Mariage,  épou- 
saille.  V.  Molher. 

MOUN ,  vl.  V.  Moulin  et  Mol,  R. 

MOLINA,  s.  f.  vl.  Molina ,  cat.  Motdfn , 
moulinet,  petit  moulin.  V.  jlfol,  R. 

MOLtNAll,  s.  m.  vl.  Jtfoltnar,  anc.  esp. 
Yanne,  fchiite  d'eau.  V.  ilfol,  R. 

MOLINAR,  V.  vl.  Tourbillon ,  BMHil'mer, 
tournoyer,  rouler.  V.  Mol,  R. 

MOLmARIA,  s.  f.  vl.  Mouture.  V.  if  or, 
Rad. 

MOUNAT,adj.  etp.vl.ets.  Tournoyé- 
ment,  chute  d'eau.  V.  Mol,  R. 

MOUNER,  vl.  Molinèr ,  cat.  Y.  Moli- 
nier. 

MOLINtEft,  s.  m.  vl.  moum.  Molinèr, 
cat.  ifoltiiero,  esp.  Moleiro,  porl.  Molinaro^ 
ital.  Meunier.  V.Moounier. 

Ëty.  demolmet  de  ier,  ou  du  lat.  molen- 
iinarius,  m.  s.  Y.  Mol,  R. 

BtOUSSOtIN ,  Y.  ATouIûfOim. 

KOIXE,  dl.  V.  Mouele  et  Mod,  R. 

MOLLE,  d.  bas  lim.  Pour  moule.  Voy. 
Mouele  ei  Mod,  R. 

MOLLE  BBLAs  C9CAM,  Pour  èoudCfii^fe. 

teOLLED'AFFABS,  S.  tt.  d.  bas  lim. 
Brouillon,  indiscret. 

MOLLEti,  vl.  Y.  JTolher. 

MOLLERAR,  vl.  Y.  Molherar. 

MOLLETA,s.  f.  Vl.  Mollette,  sorte  de 
coiRure. 

MOLLETOUlf ,  S.  m.  (mouletéon);  hov- 
lATôoii.  Molleton,  espèce  de  petite  serge  ou 
étoffe  de  laine  ou  de  coton  croisée,  titrée  à 
poil, 

Éty.  de  mollet  et  de  oun.  Y.  Ifol,  R.  3. 

MOLUBZA,  vl.  Voy.  Jlfoiifef#aètilfol, 
Rad.  3. 

MOLLEZA,  vl.  Y.  Molenà. 

MOLLIEIROC8,  OUSA,  adj.  (môulliei- 
rôuSy  6use}  ;  môvuisiboiis  |  d.  bas  lim.  Mare- 


MOL 

cigenx ,  homfde ,  oà  les  eaux  séjoorneiA.^  Y. 
Mg^iULMêoui. 

Éty.  de  mofltelr  et  de  oui.  Y.  Mol,  R.  3. 

MOLLIER ,  s.  f.  vl.  Femme,  épouse.  Y. 
Moulher  et  Molher. 

Miels  es  mollier  penre  gue  périr  per  Var- 
dor  de  luœuria.  Trad.  de  Bède. 

MOLLIERA.  s.  f.  (mouT1iére),d.  bas  lim. 
MooujMA.  Lieu  bas  où  les  eaux  croupissent 
et  où  Ton  peut  s'enfoncer. 

Ëty.  du  lat.  mollis  et  de  iera.  Y.  Mol, 
Rad.  3. 

MOLLIERAN8A,  vl.  Y.  Molieransa. 

MOLLiriGAGIO,  S.f.  vF.  V.  jlfolH/l- 
calto. 

MOLLIFX€AR,v.  a.  vl.  Molli /Icar ,  cat. 
Moli/icar,  esp.  MoUificare,  port.  ital.  Amol- 
lir, molliner. 

Éty.  de  mollifieare,  inusité,  formé  de  mol- 
If  #  et  de/icare,  rendre  mou.  Y.  Mol,  R.  3«, 

MOLLIFIGAT,  ADA,  ad). et  p.  vl.  Mol« 
lifîé,  rendu  mou. 

Ëty.  de  mollir  et  de  ficat.  Y.  Mol  R.  3. 

MOLLiriGATXO,  s.  f.  vl.  Jfollt/lcaeiô, 
cat.  Mollificacion ,  esp.  MoltifitafSo ,  port. 
Mollifitaxione ,  ital.  Assouplissement,  élas- 
ticité, souplesse,  faiblesse,  affaiblissement. 

Éiy .  du  lat.  mollt/icalto ,  m.  s.  Voy.  Jlfol; 
Rad.3 

nOLLlFIGATIU,IVA,ad|î.  vl.  Mollir 
ficativo,  esp.  ital.  Mollificatif ,  ive,  émollient^ 
ente,  adoucissant 

Ëty.  du  lat.  moUt/lcalto.  Y.  Ifol, R.  3. 

MOLON ,  s.  m.  vl.  iroll6,cat  Amaa ,  tas. 
Y.  ifonlonn  et  Mol,  R. 

MOLONAR,  V.  a.  vl.  ilfolloiiaricat.  Eo>- 
tasser,  accumuler. 

Ëty.  âemolon  etée«r,  faire  un  tas.  Voy, 
Jfol,  R.2. 

MOLOTON,  s.  m.  vl.  Pelotttt,  peMM , 
dim.  de  molon.  Y.  ilfol,  R.  2. 

MOLRE,  v.«.  y\.Moldr€r,  cat.  iloler,  esp. 
Moer,  port.  Moudre,  tourner  la  roue  do  mou- 
lin, broyer,  mâcher;  émoudre,  aiguiser.  Y. 
Moourre  et  Mouerm. 

Éty.  du  lat.  molere,  m.  s.  Y.  Mol,  R. 

MOL8,  adj.  vl.  Mou.  Voy.  Afol;  du  lat. 
mollis;  trait  tiré ,  du  lat.  mulsus. 

MOLS,  adv.  vl.  Beaucoup ,  plusieurs. 

Éty.  du  lat.  miilliM ,  nombreux.  Y.  Mélt, 

R»^-  ..... 

MOLBER,  V.  a.  vl.  Traire,  tirer  du  lait 

Y.  ifoitter. 

Éty.  du  lat.  mu/iFere. 

MdLSOIRA ,  s.  f.  vl.  Vase  dans  lequel 
on  trait. 

MOLT  ,  adv.  vl.  mour,  mot,  mnfn.  Moit  y 
cal.  Mudio ,  esp.  Mut  et  if «tlo,  p6rt.  if^fl», 
ilal.  Moult ,  beeucoep.  très  ;  adj.  OMobrei»  » 
plusieurs  :  Motas  de  vetx ,  plusieurs  fo». 

Ëty.  du  lat.  mufhnii,  m.  s.  V.  MuH,  R. 

MOLTA,  s.  r.  (mélteKdl.irdtoi,  cat 
Mouture.  Y.  ifoottlura  et  Mol,  R. 

MOLTEEA,  s.  f.  vl.  m&vtMMk,  tto^MA. 
Multitude ,  quantité.  Y.  MeM ,  R. 

MOLTI8ME  ,  adv.  sup.  ifolféfv^,  cat. 
Mnehisnmo,  esp.  MolHêiimo ,  Ual.  Exirè* 
mement,  excessivement.  Y.  if  «II,  R. 

MOLTO,  OLTA,  adj.  augii.  vl.  MéU^ 
ital.  Beaucoup,  plusieurfi 

Êty.  du  lit.  nwttw.  Y.  iftill,  1.  j 

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MOL 

WÊliVtÙ ,  ».  m.  f  L  MoUq  ,  eaL  Mùv^omt, 
ital.  Mouton  ;  bélier»  uo  été  fignei  du  zodit- 
•eue.  V.  Mmêtoun, 

BtOliTON ,  8.  m.  vl.  MoUiby  cat  liouton , 
le  signe  du  bélier.  V«  Mo%aimn ,  R. 

BtOLTONINA ,  fl.  ifoilOUtflêt ,  cat  V. 
jllfotoiiifia< 

MOLTUBA,  8.  r.  vl.  MoUura,  cat.  Moulu- 
re. y.MoimiuraeiMoly  K. 

mOLUA ,  fi.  r.  ane.  béarn.  Morue. 

MOLUT 1 114 ,  adj.  vl.  HOU ,  va.  ËOIOU- 
lu  i  aiguisé. 

Étj.  delM,  It.  etdèul. 

ttOIiTBDENO,  S.  m.  (  molybdtne  )  ; 
Molybdtna,  cat.  esp.  îlal.  Molybdène»  nou- 
reau  métal ,  découtert  par  Hielm ,  en  1782, 
réduit  à  Tétat  de  pureté,  il  est  solide,  cassant , 
cf  un  blanc  tirant  sur  le  gris,  presque  infust- 
ble  »  du  poids  spécifique  de  7,400 ,  Teau  dis- 
tillée étant  k  1000. 

Ëly.  duJat.  molyhdœuwm,  m.  s. 

MtOBi 

MOKA ,  s.  f.  (môme)  ;  homo  ,  s.  m.  Gare. 
Manan ,  terme  dont  les  enfants  et  les  nourri- 
ces se  serrent ,  au  lieu  de  bonbon ,  friandise , 
sucreries ,  etc.  Avril. 

ilfoma,  en  cat.  signifie  argent ,  monnaie. 

MOMEN ,  vl.  y .  Moment. 

ÉIOMBNT ,  vl.  Momeni ,  tait.  Momento , 
esp.  ital.  port.  V.  Moument, 

Uêftmê  u  é^ora  fuarm  partt: 
Dt  quaseus  dêlê  ponhi  isêomim , 
La  desena  part  es  momens , 
Memens  en  IH  parts  pattitt , 
(^luiffiifia  jNirU  «fua  êe  dàt. 
Brcv.  d'Amor. 

MON 

MON,  Mova,  rad.  prit  du  lat.  mmarê^ 
mtnuo  » imomitmm ,  faire  souvenir,  foire  sa- 
voir, avertir,  et  dérivé  du  grec  )Avàci>  (mnaô) , 
oa  (AvdR>|Aâtt  (mnaomai) ,  m.  s.  d'où  :  Mùnu- 
mentum,  monument,  Momtrvm,  Monstrare. 

De  montre ,  par  apoc.  mon;  d'où  ;  A-mon- 
iiion. 

De  monumeninm  on  monimentum,  par 
aooc.  Monimentf  Co-monimenf ,  Co-wwurer, 

UMRMII-Ir. 

De  «iMafrare,  indiiquer,  montrer,  par 
apoc.  «loiiKr  ;  d'où  :  Ilv-mofiffro-nifiiC,  Ar- 
monHr-mHon,  Ih-mmutr-atmrt  Dê-momlr- 
a$4f.    ' 

De  momlum ,  pta*  apoc.  mmU;  d'où  :  Mo- 

fltl-tOR. 

DomonH,  parleebangementdetfenoti, 
mmmH;  d*où  :  Mamnitori  ,  MtmU-ouera , 
Jfoiifi#-oiir;et  parlecbangettient  de  il  en 
ett  :  A-itumeitm-ment ,  À-momtH-ànpa ,  A^ 
fÉMmèsC-^r,  A^mon-ut,  AmoneU^blêy  A- 
flRM-ailHw,  A-monêêt^at,  A-Ittoneêt-aoêio , 
A-wurn^-ieio  f  A-mon^iion. 

MON  •  pr.  pots,  première  pers.  aing. 
Mon,  cat.  mm.  V.  Jfoun. 

MON ,  s.  m.  vl.  Mon,  eut.  Mottdow  Voy. 
Moundê ,  Mont  et  Mountagna. 

MON.  8.  m.  ^.  Monceau. y.  A)«Mio«; 
po«r  Pmt  V.  €.  Uk  M  JfWiul,  il  «te  elle 
monte. 


MON 

MONAUa,  s. m.  d.  vaud.  Mme.  Voj. 
Mono.prèp. 

MONACmSMta ,  s.  m.  vl. 

MONARGHIA,  vl.  Monttrchia^  cal.  y. 
Mounarehia, 

MONASTSai ,  vl.  y.  MokneMero, 

MONASTIGAIi,  adj.  vl.  Monastique. 

MONASTIBki,  vl.  JVoiiesMr,  cat.  yoy. 
Movnuiier  et  JVono ,  prép. 

MONASTIQUE ,  ICA,  adj.  vl.  ifonaffic, 
cat.  Monailico^  esp.  ilal.  port.  Monastique. 
y.  Jfofio,prép. 

MONGEL,  s.  m.  vL  Monceau ,  tas.  y. 
Mont,R. 

MONO,  s.  m.  vl.  BiOM.  Le  monde,  y. 
Mounde  et  Mound^  R.  2. 

MOND,  ONDA,  ad|.  d.  vaod.  mmm, 
«omMi.  Net,  purifié  ;  pur,  nre  ;  purgé. 

Car  totas  eo$a»  ion  mondai  a  li  mond* 

£ty.  dulat.  mrnndnê,  m.  s.  y.  Mound,  R. 

MONDA,  vl.  Monda,  rat.  y.  Moundan. 

MONDADOR ,  s.  m.  vl.  Mondador,  esp. 

ri,  Mondatert,  ital.  yanneur,  nettoyeur. 
Mound,  R. 

MONDADDRAS,  S.  f.  pi.  vl.  Ordures. 
y.  Momndithtti  et  Mound,  R. 

MONDAIRB ,  vl.  y.  Jtfondffdor. 

MONDAN ,  Vl.  Monda ,  cat.  y.  Moun- 
dan. 

MONDANAL,  adj.  vl.  Mundanal,  cat. 
ane.  anc.  esp.  Mondain,  du  monde. 

Éty.  du  lat.  mundanu$.  y.  Mound ,  R. 

M&ndanaê  faiendas ,  yanités  mondaines. 

aïONDANSA ,  8.  f.  vl.  Purification,  ex- 
piation, y.  Mundameni  et  Mound,  R. 

MONDAR,  vl.  y.  Moundar. 

MONDB,vl.y.Jlftffid. 

MONDBB ,  adj.  Vl.  Pur.  y.  Mond  et 
JlfoundjR. 

MONDIAL,  adj.  Vl.  Mondain,  du  monde, 
y.  ilfufidloletJlfottnd,R. 

MONDIGtA,  Vl.  y.  Jtfundtlia. 

MONDIPIGAR,  V.  a.  vl.  Purifier,  y. 
MundifUar  et  ifoiind,  R. 

aroNBELB,  8.  f.  vl.  Baie  dés  grains,  y. 
Moundilhoi  et  Mound,  R. 

MONEDA,  s.  f.  vl.  Moneda ,  esp.  cat. 
MoneUf,  ital.  Monnaie,  y.  Moun$da  et  Mou- 
ned,fL. 

Mountda  negra,  monnaie  de  cuivre  ou  de 
binon. 

Éty.  do  lat.  moneta,  m.  s. 

MONEDAR,  vl.  y.  Mounedar. 

MONEDAT,  adj.  et  p.  vl.  Monnayé,  y. 
Moumd,  R. 

MONEDIBR ,  s.  m.  vl.  Monedir ,  cat. 
ilf(med«ro,  esp.  Monnmur,  ayant  le  privilè- 
ge de  battre  monnaie,  y  .  Moumd,  R. 

Èty.  dulat.  monetorttia,  m. s. 

MONBDDIiA,  s.  f.  vl.  Cboucw,  corneille. 

6tf .  dulat  moméiÊlu,  m.  s. 

MONB«A,8.  f.  vl.  ReligteuM,  bonttâin. 
y..  Mono,  prép. 

MONEOOS,  vl.  Moine,  y.  JÉovdif  tt 
Mono,prép. 

MONEL,  ELLA,  adj.  (mon» ,  éle) » dl. 
Don,  trâitaMe.  docile. 

MONBêTAR,  V.  a.  vl.  Adttioneater, 
avertir,  eriiortter. 

Éty.  dulat.  momri^  tiffttt.  Y.  jrbfialr, 
Rad. 


noN 


VI.  yoy.  Momn$9ti9rtt 
Mono,  prép. 

MONfiSTRABMA,  8.  f.  vl.  Bxbortatién. 

Ely.  du  lat.monere.  V.  MouHr,  R. 

MONETA ,  S.  f.  vl.  y.  Mountda  et  Afou- 
fied,R. 

MONO,  adj.  vl.  Estropié,  nntllé. 

Éty.  du  lat.  maneui,  manchot,  y.  Man, 
Rad. 

MONGA,  vl.  y.JfoM/à. 

MONCfrB ,  S.  m.  vl.  kwkaoB,  itfiÉwini,  aovtt- 
a«B,Moy«m.  Moine.  W.Momint. 

MONGIA^  S.  f.  vl.  MMkA .  aauttA.  Mon- 
jta, cat.  Couvent,  monachisme.  y.  Mono, 
prép. 

MONGIL,  8.  et  adj.  vl.  jtfofi^il,  en». 
MonachiU,  ital.  Monastère,  monastique,  v. 
MonOy  prép. 

MONlA,s.f.vl.  Nonne,  religieuse,  y. 
Jlfono,  prép. 

MONIGIO,  vl.  y.  M^^Mom. 

MONIGION,  vl.ilontcié,  cat.  V.Moni- 
tion. 

MONIEB ,  vl.  y .  Mounier. 

MONIMEN,  vl.  MoniÊnèM,  cat.  y.  Mo- 
numen. 

MONUMENT ,  8.  m.  vl.  Monimtnt ,  cat. 
Monument,  tombeau,  sépulcre,  y.  Mounu' 
ment. 

Ëly.  du  lat.  monimenîum.  Y.  Mon ,  R. 

MONmON,  s.  f.  vl.  MoncMM.  Moniciù, 
cat.  Monicion,  esp.  il/ofiûtofie,  ital.  Avertis- 
sement, avis,  remontrance,  monilion. 

Éty.  du  lat.  montltonû,  gén.  de  monitio, 
m.  s.  V.Mon,K. 

MONITOIRO ,  8.  m.  (mounilôire)  ;  moo- 
mttovAma.  Monitorio, lui.  poti.  Monitoria, 
esp.  Monitoire. 

Êty.  du  lat.  monitorium,  m.  s. 

MONITORI,  ORIA,adj.  vl.  Monilori, 
cat.  Monitorio,  esp.  ital.  Monitoire. 

Éty.  du  lat.  monitoriut ,  m.  s.  y.  Mon, 
Rad. 

MONJA,  s.  f.  vl.  WÊOtfA,    MOMA  ,  MOTOA. 

Monja,  cat.  y.  Moungea. 

Per  quê  u$  vulhitM  mètre  moi^ja  ? 
Pourquoi  voulez- vous  mettre  none? 

MONJOI .  interj.  vl.  hoktjoi  ,  momota. 
Monjofe,  cri  de  guerre  des  Français  do 
moyen  âge. 

MONJOTA,  B.  f.  y.  Mounjoya,  comme 
plus  usité,  et  Monjoi,  vl. 

MONJUtAR,  V.  a.  vl.  Manger,  mâcher, 
ronger,  y.  âfoiiy^R. 

MONiUZIGS»  nom  de  lieu,  Vl.  Monjooy. 

MONO,  aoM,  ttoeui,  radical  dérivé  du  grec 
(x^v(K  (monos),'6eiil  :  Mouin-e,  Mouin-ilha, 
Mouin-ilhoun  ,  Moun-egu-eta ,  Moung-e , 
Mounge-a,  Moung-éta,  Moung-ela$,  Mouw- 
gier,  Moung-ilê. 

De  mon,  par  le  diangement  de  o  en  #, 
men;  d'où  :  iftn-cafret,  A-my^ng-ar  ,  A- 
mong-at  ;  ainsi  que  les  noms  propres  et  les 
noms  de  lieu  :  Demoustier ,  Dumoustier  , 
Liwwutiêr,  Lemoine^  MouiHirt,  Mounee- 
tUr.  Mouêteiret. 

Jr02\fO,paHicuIeiBitialo,  prise  do  grec, 
(A^voc  (monos),  seul,  unique,  singulier,  sépa- 
ré.  désert,  qui  ajoute  aux  mots  qu'elle  concourt 
à  former  l'idée,  d'onité,  de  séparation,  d'iao^ 
lementjeUeaetransfoimeeDmontn.      t 

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662 


HON 


MON 


Mim-arMOfit  archèp  goof  eneoMiii  goo- 
▼ernemeDt  (foo  seul. 

MaunittUr^  solitude,  maiion  isolée. 

Monologo,  de  léoô,  parler,  parler  aeol. 

Momopolo,  de  poUin ,  vendre^  vendre  seul. 

MONOCERON ,  8.  m.  vl.  Licorne. 

Éty.  da  lat  manoeironîs ,  gén.  de  momo- 
cerof. 

MONODIER,  adj.  vl.  De  même  too. 

MONOGRAiiA,  8.  m.  (moDograme); 
Jfonooranui,  cat.  esp.  Jfotio^ammo,  port, 
ital.  MoDogramme,  diiffre  ou  caractère  com- 
posé des  principales  lettres  d'un  nom  et  quel- 
quefois de  toutes. 

Éty.  du  lat.  monogramma ,  m.  s.  pris  du 
grtc  mtmoê  et  de  gramma» 

MON(M«Oao,  s. m.  (monologue);  Mo- 
nologo,  cat.esp.  port.  ital. Monologue,  dis* 
cours  d'un  personnage  dramatique i  qui  est 
seul  en  scène. 

Ély.  du  grec  motiof  et  de  logo$. 

BtONOPOLI,vl.  et 

MON OPOLO ,  S.  m.  (monopole)  ;  Mono 
polt,  cat.  Monoptiio,  esp.  port.  ital.  Mono- 
pole, commerce  de  celui  qui  achetle  toutes 
les  marchandises  d'une  espècCi  pour  les  ven- 
dre plus  avantageusement. 

Éty.  dulat.mofiopelttiiii,  m.  s.  dérivé  du 

Î^rec  (JL<Svo<  Tmonos) ,  seul ,  et  de  ircoXeïv 
pèlein),  vendre. 

MONOSILLABB^aiy.  vl.  MonoHllaho, 
cat.  V.  Monosyllaha, 

BtONOSTLLABO ,  S.  m.  (monosyllabe); 
èlonoiUlabOy  ital.  cat.  Monosilabo,  esp.  ilfo- 
noiyllabOf  port.  Monotyllabui,  lat.  Monosyl- 
labe, s.  m.  mot  d'une  syllabe,  roi, pain,  Dieu. 

Ety.  du  grec  (xbvoc  (monos) ,  seul ,  et  de 
ffuXXa^T^  (syllabe),  syllabe. 

MONOTQNO ,  A ,  adj.  (monotone)  ;  Mo- 
notono,  ital.  port.  Monotone,  qui  est  toujours 
sur  le  même  ton. 

Éty.  du  grec  (Ac^voc  (monos)  ,seul ,  unique, 
et  de  TÔvoç  (tonos) ,  ton. 

MONPESIâlER ,  nom  de  lieu,  vl.  Mont* 
pellier. 

MONS,  titre  d'honnenr,  d.  béam.  Mon- 
sieur. 

MONS ,  vl.  Pour  le  monde,  V.  ifoundeet 
Mound,  R.  2;  pour  pur.  V.  Mound,  R. 

BtON8BGNOR,vl.  W.MounngnouT, 

MONSBIGNOR  ,  vl.  MonsenyoTy  cat. 
V.  Mounsignour, 

BI0N8EN,  titre  d'bonneufi  vl.  Monsei- 
gneur. 

MONSElfGNOR,  vl.  V.  Mounngnour. 

BI0N8BNH0R,   8.  m.  vl.    «oMcimni , 

MONtBOIlOB,  lÉOKtMOaOB,  MOVtBICIIOB.  MOUSCi- 

gneur.  Y,  Moumignour. 

1IION8ETNOR ,  vl.  Monsenyor  ,  cat. 
V.  Mounseignour. 

MOySTR ,  HovBfni ,  ■oiwTii ,  radical  dé- 
rivé du  latin  momiruniy  t,  monstre,  pro* 
dige ,  comme  si  Ton  disait  numestrum ,  de 
montre ,  avertir ,  parce  ciu'on  regardait  les 
|>rodiges  comme  des  signes  de  l'avenir, 
comme  des  avertissements. 

De  monetirum  »  inusité  ;  MoneHr-ma  , 
"Monest-ar, 

De  monstrum ,  par  apoc.  monstr  ;  d'où  : 
Monitr-a,  Monstr-àr  ^  Re-monUr-ation  ^ 
A-mostra-meni  j  A-moêtr-ar, 


t     De 


Moêtr 


I  suppressioo  de  n, 
-a ,  Moitr^aire  ,•  A- 


d'où 
motfra-mtiif. 

De  mofir ,  par  le  changement  de  o  en  on , 
mouitr  ;  d'où  :  Moustr-ar ,  Re-mmuirar , 
Moustr'Oi ,  Mouitr-ej  De^wunutrarj  Mauê- 
trU'Ous ,  OHsa  ,  De-ttumêtrat ,  De-wîouê' 
traUon^De^moutlr-atour,  Re^tmouitr-ança, 

De  moêtr ,  par  le  changement  de  o  enoM, 
mouestr;  d'où  :  Mouestr-a  y  MoueHr-ey 
Monitr-aTy  Re-wumtr-ança, 

MON8TRA ,  vl.  V.  MoHra ,  MouêHra 
eiMonstr,  R. 

.  MONSTRANS8A,s.f.vl.  ifonslraïua, 
anc.  esp.  ital.  Démonstration,  preuve.  V. 
Monstr ,  R. 

BtON8TRAE,  ▼•  n.  vl.  mogrmâm.  Ap- 
prendre ;  faire  une  remontrance ,  une  haran- 
gue. 

Ély.  du  lat.  monilrar€f  m.  s.  Y.  Momtr, 
Rad. 

1IION8TRB ,  S.  m.  (monstre)  ;  Momtna. 
Momtruo ,  cat.  esp.  Monsîro ,  port.  Moslro^ 
ital.  Monstre. 

Ély.  du  lat.  monstrum ,  m.  s. 

Monstrum  ut  Ailius  Stilo  interpretatur 
a  monendOy  dietum  est  velut  monestrum, 

M0N8TRU0U8,  ODSA,  S.  f.  (moons- 
trùous ,  ôuse)  ;  Moatmioiis.  Monslruos ,  cat. 
MonstruoiO  ,  esp.  port.  Mostroso  ,  ital. 
Monstrueux ,  euse  ,  qui  tient  du  monstre. 
\.  Monstr,  K. 

MONSTRUOU8ITAT ,  S.  f.  vl.  mous- 
TMooMTA.  Monstr  uosUat ,  cat.  Monstruosi- 
dad,  esp.  Monstruosidade  ,  port.  Mons- 
truositèi,  ital.  Monstruosité,  cnose  mons- 
trueuse. V.  Monstr ,  R. 

M0N8TRU0ZITAT,  vl.  Y.  Monstruo- 
sitat. 

MONT,  Moa ,  vomiT ,  radical  dérivé  du 
latin,  montis,  gén.  de  mons,  montagne, 
que  quelques  étymologistes  font  venir  du 
grec  ^uvb<  (bounos) ,  hauteur,  tertre ,  col- 
line ;  d'où  montanus ,  de  montagne. 

De  montis  y  par  apoc.  monl,  et  momil, 
par  le  changement  de  o  en  ou  :  Mont ,  Moni- 
ar^  Re-montar  j  Sobre- montar,  Des-mùnîr 
ar.  Montât,  Remontrât,  Des-mont-at  ^ 
Monlad'Ura  ,  Monta-ment  ,  Mont-eia  , 
A-mont-elhar  ^  A-mont- elh-at ,  Da-mont, 
Da-mount .  D^in-a-mont  ,  Montan-ier  , 
Mont'ansa,Mont'aris ,  Monta-men ,  Afon- 
ti'Catvar,  Mont-on,  Pro-munet-ori. 

De  mont ,  par  le  changement  de  o  en  on, 
mount  ;  d'où  :  Mount,  Mounî-ada ,  Mount- 
adour ,  Mount-agi ,  Mount-aire ,  Moun^ 
tair-oou,  Mount-ant,  Mount- ar,  Re-moum- 
tar ,  Des-mountar ,  Sur-movmtar,  Mount- 
ardier  ,  Mount-aren  ,  Re-mount-atùm  , 
Moun^nt ,  ilf otinf-et ,  Mount-el ,  Mount- 
iera ,  Mount-ura ,  Mount-^t ,  Remount-tU  , 
Des-mountat,  Aila-moun,  A-per-a-mounlf 
in-sur-mount-able,  R$-mount-a. 

De  montanus ,  par  apoc.  monUin  ;  d'où  : 
Mont-ador  ,  JjfofUan-er  ,  Mountonhùr  , 
Ad-amoun ,  A-moun  |  A-para-moun ,  A- 
par-aita-moun. 

De  montan ,  par  le  changement  de  n  en 
n^  ou  ^n  :  Montanh-a  ,  Montagn-ard , 
Mountayn-a ,  Mountagn-ard ,  Mountagt^ 
ier,  Mountagniera,  M^ntagn-ol^  Minm- 
lagn-oou ,  Mouniagn-oui. 


MON 

JfOJVT,^  lat.  Ce  mot  et  8e8  éqoivatets, 
dans  diverses  langues ,  entrent  dans  la  com- 
position  d'un  grand  nombre  de  noms  de  Heo 
dont  nous  donnerons  kj  la  liste  des  princi- 
paux. 

Alp ,  cdt.  AlpM. 

Berg.  ail.  Kœnisberg ,  Schnecberg ,  mon- 
tagne du  Roi ,  Montagne  de  neige. 

Chan ,  Chinois ,  T-€hem ,  montagne  d* A^ 
der. 

Dagh,  persan,  Da^Jkiiten,  pays  de  mon- 
tagne. 

Dfebel ,  arabe .  DUebel-d-wHmsa,  monta- 
gne de  Moïse ,  EUebd-el-Tarik ,  Gibraltar , 
montagne  du  Taiik. 

Gebirge ,  ail.  Riism-Gebirgs,  Monts-Elo- 
vés  ou  dies  Géants. 

Chiri,  sanscrit,  Dhawàla-Chiriy  Mont- 
Blanc 

Gibel,  ail.  de  Farabe  DJeM,  Mont-Gi- 
bel. 

(roraj slave,  Gorice ,  Gorlils,  Koh,  Indo- 
Germanique,  HindouMou,  Montagnes-de- 
rinde. 

J#a/e,  Albanais. 

Mons  ,  Mont ,  Montpellier  ^  Monl-des- 
Jeunes-Filles. 

More ,  Irlandais. 

Tag ,  tartare ,  Mouelag^  montagnes  cou- 
vertes de  neige. 

MOBIT,  s.  m.  vl.  Mo«a  mm.  Mont,  Cet. 
anc.  Monte ,  ital.  esp.  port.  Mont ,  monta- 
gne. 

Êty.  do  lat.  montis ,  gén.  de  «siu ,  m.  s. 

MOliT  ,  pour  montagne  ,  V.  Moimt , 
comme  plus  nsité  et  Jf  oui ,  R. 

MONT ,  vl.  Pour  monde  ,•  Y.  Moumi9 
et  Jfcmnd,  R.  8. 

MONT,  s.  m.  dg.  Diiean ,  tas  de  da 
gerbes.  Y.  Pila  et  GramueL 

MONTA,  S.  f.  vl.  Montm ,  esp.  Mon- 
tant ,  taux ,  intérêt  :  Prendre  las  montas  » 
prendre  les  intérêts. 

MONTABLA,  nom  de  lien,  vl.  Mon» 
taul)an. 

MONTADA,  8.  f.  vl.  Montée ,  ascendance, 
Y.ifonl,R. 

MONTADOR,  S.  m.  vl.  ilTofitador,  esp. 
Qui  monte,  qui  s'élève.  Y.  If  ont,  R. 

MQNTAINJRA,  8.  f.  anc.  béam.  ifon- 
tadura,  esp.  Monture,  Y.  Mounture^ 

Éty.  de  wumtat  et  de  ura.  Y.  Mont,  B. 

MONTAONA,  et  comp.  HonASBA ,  «ov 
TAvvA.  Montemya,  cat.  Y.  Jfovneafna. 

MONTACUiARD,  S.  m.  Non  qu'on 
donne ,  dans  le  département  du  Gard ,  k  la 
soulde.  Y.  Passa  et  Mont,  R. 

MONTAIRB,  vl.  Y.  Montador. 

MONTAMBN,  vl.  Y.  ifonfamenl, 

MONTAMENT,  S.  m.  d.  vand.  imm^ 
«sa.  Jlfonfamcnlo ,  ital.  Montée,  actîoii  de 
monter,  ascension,  élévation. 

Éty.  de  monfar  et  de  menl.  Y^  Ifonf ,  B. 

MONTANBR,  8.  m.  vl.  mmwMmmm,  mmf 
Tjammm.  Motanyes ,  cat.  ifonlofift,  esp. 
Montanher ,  port.  Montasusro ,  i^l•  Mon- 
tagnard, habitant  des  montagnes. 

Éty.  du  lat.  «ontanics,  m.  s.  Y,  JKmiI, 
Rad. 

MONTANBA,  vl.  et  poH.  Y.  Ifoiilo^na. 

MONTANHBNC ,  BNQA,  MoBtagàffd, 
de  la  montagne. 


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MON 

MONTANABR,  vK  V.  Mtmiankr. 

MONTANIER,  vl.  Voy.  Mfmianer  et 
Mont,  R. 

^  MONTANSA ,  8.  f.  f I.  «mitamsa.  ATofi- 
loma,  iul.  Elévation,  hauteur;  le  moDlaut, 
le  total.  V.  Mont^  R. 

MONTANT ,  t.  m.  aoem-AST ,  voobta«t. 
Crosaette  ,  bout  de  sarmeiit  qu'on  laisse  à 
une  souche. 

MONTIR,  T.  a.  vl.  Monter,  s'élever; 
se  porter ,  s'avancer  ;  augmenter  en  évalua- 
lion  ;  assailtir»  sauter.  V.  Mounêar  etifcml, 
Rad. 

BtONTARIS,  adj.  vl.  Montagnard»  de 
ibcnlagne.  V.  Mont,  R. 

MONTATNA,  vl.  Montayna^  cat.  V. 
Montagna. 

BtONTEIA ,  s.  r.  vl.  Montée.  V.  Maunr 
tûdaeiMonly  R. 

MONTEII.  et 

MONTBLH-AZEUAR,  nom  de  lieu, 
vl.  Moûtélimart. 

MONTEZA,  S.  f.  vl.  Multitude.  Voy. 
MuU,  R, 

MONTI-CALVAR ,  nom  de  lieu,  vl. 
Mont-Calvaire.  V.  Mont,  R. 

MONTIVIBR,  8.  m.  (mountivié] ,  anc. 
d.  de  Carp.  Terme  formé  par  un  monceau  de 
pierres ,  servant  de  borne  dans  les  bois  et 
dans  les  terrains  incultes. 

MONTJOI,  vl.  V.  Monjoi. 

MONTON,  s.  m.  vl.  Moutà,  cat.  Mon- 
ton,  esp.  Mouton,  tas, monceau.  V^Mont, 
Rad. 

MQNTPESLIER ,  nom  de  lieu ,  vl. 
MMRMMMi.  Montpellier. 

MONTUOS  ,  OSA  ,  adj.  vK  «omN». 
Montuoio,  esp.  port.  ital.  Montueux,  euse. 

Ëty.  du  lai.  montwPiutf  m.  s.  V.  JfbtH, 
Rad.  ' 

MONTDOZ ,  vU  V.  Montuoi. 

BtONUMEN ,  S.  m.  vl.  Moanm.  Mmu- 
mmd,  cat.  Monument,  tombeau;  le  Saint- 
Sépulcre.  V.  Mounument. 

KONUMENT,  vL  V,  Moummeni. 

MONZIA,  S.  f.  vK  Etat  monacal,  mo- 
nachisme.  V.  Mona,  prép. 

MOO 

MlOM,  pron.  poss.  pi.  anc.  béam.  Mes. 
V.  MHt. 

BtOOU  .  . .  Beaucoup  de  mots  ont  été 
écrits  par  w^pou ,  qui  auraient  dû  Tétre  par 
mau  . .  .  comme  venant  de  ma},  on  trou- 
vera donc  à  mai» ...  les  mots  qui  ne  figu- 
rent pas  à  moot» ...  on  en  trouvera  aussi 
à  mo  ...  et  à  mou  .. .  • 

MOOUCUOU ,  s.  m.  (méoulchou)  ;  ctmr 
MO.  Nom  qu'on  donne ,  k  Grasse,  selon 
M.  Garcin ,  à  la  vesse  blanche.  V.  Conou. 

MOOUCHUAN ,  nom  d'homme.  Voy 
Mekhior.  * 

MOOUDOURBOU,  8.m.{mooudéurrou), 

et  mieux  HOOSOUHia,  HAVBOVMMO,   ttOaDOOS- 

■ov.  Bourru,  bixarre,  fâcheux.  V.  Boudmr- 
rou.  Avril. 

■OOmmi  y  M.  Avril  qui  emploie  ce  mot 
fenvoie  pour  son  explication  à  E$pinw4 
haitard,  qui  ne  se  trouve  pas  dans  son 
Dictioniudre. 

^Éty.  de  mot  est  une  ahéntioD  de  mau 
â^kuiU. 


8 


MOO 

MOO0GAT,  ADA,  adj.  et  p.  (mooogâ 
àde).  Mu,  ue;  moulu,  ue;  labouré,  le. 
Gare. 

MOOUOITT ,  UDA ,  adj.  et  p.  (moongû, 
ûde).  Mu,ue,  agité,  ému;  moulut;  remué, 
labouré. 

Ëty.  de  mol ,  dans  le  dernier  sens. 

I^iis  Mm  vêxer  en  cl  deiertf 
Canavera  del  veni  moguda. 

>u'avez-vou8été  voir  dans  le  désert? 

n  roseau  agité  par  le  vent. 

MOOUNIER,  lERA,  s.  m.  (moounié, 
iére];  hooiibb,  mocuubb,  Moousnw.  Mulû 
narot  ital.  Molinerot  esp.  Moleiro  ^  port. 
Moliner ,  cal.  Meunier  ,  ière ,  celui ,  celle 
qui  fait  aller  un  moulin  k  blé. 

Éty.  du  lat.  moliHdinariui.  V.  Mol ,  R. 

On  nomme  : 

ORGUEIL  on  CREMAILLERE,  Vetfio»  a*  «otn  qai 
mn  a'appvi  à  k  piaw  pow  Umt  U  awalc.  V.  Co¥fui. 

FRATOM  ,  cilla  a*  Uni»  qni  «Mrt  icdw  b  omI*  k  ma- 
•art  qu'oo    U  Ict«. 

PIPES,  i»  peUu  coins  «k  r«r  qnl  MTTMt  i  Mmr  Im  mi«. 

Im  «ootuntM. 
CUABLtt,   groM  eoni*  om  hmuàièn  eoopoi^e  à»  plu- 

ilMva  umruM  aoot  r«M  àm  nitéaûth  «m  Bwét  •  l'ur- 

hn  da  tnvil  et  doot  l'êmut  ê'aUmAê  •  U  inral«  mw  U 

rcUvcr. 
TREUIL  ,  la  Kraequi  BCrtà  btre  towotr  Vuhn  qni  tend 

U  ehabl*  poar  relcT#r  la  naala. 
MARXK^uk.  PINCES. «wu 

MOOORE  8E ,  V.  r.  Hoevni,  mooms.  moi- 
u, dl.MOBBs.  Mover,  esp.  port.  Se  mou- 
voir en  général,  on  ne  l'emploie  en  provençal 
qu'à  l'inûoitif;  Si  poou  pas  mooure ,  et  à 
Timp.  mooii-h*,  mets  toi  en  train;  flg.  se 
mettre  en  colère. 

Ëty.  du  lat.  movere. 

MOQURELA,  V.  Maurela  et  Maur ,  R. 

MOOURIEI,  S.  m.  (moouriéï);  mojomm, 
d.  m.  La  provision  de  farine  ou  de  blé  pour 
l'année.  ^ 

Avem  [aeh  hu  mourieif  nous  avons  lait 
notre  provision  de  farine. 

Éty.  V.  HbZ,  R, 

MOOURRE,  V.  a.  (môourré);  Moinni  , 


MOO 


663 


Moudre,  reduve  les  grains  en  farine  au  moyen 
des  meules,  et  par  extension  réduire  en  pou- 
dre, par  un  moyen  quelconque. 

Éty.  du  lat.  molere.  V.  Mol ,  R. 

Moourre  tàê  ouKra* ,  "délriter  les  olives. 

L>rt  de  moudre  le  grain ,  très-ancien  chez 
les  Egyptiens,  passa  ensuite  chez  les  Grecs 
et  ceux-ci  le  transmirent  aux  Romains. 

Pilumnus,  fi-ère  du  Roi  des  RutuJes,  in- 
venta l'art  de  moudre  le  blé,  1350  ans ,  avant 
Jésus-Christ. 

MOOURIIB,  ▼.  a.  Ouvrir  la  terre,,  lui 
donner  le  premier  labour,  la  remuer  pour  la 
première  rois  de  l'année.  Avril. 

Éty.  du  lat  mootri^,  mouvoir.  Y.  Mouv, 
Rad.  ' 

MOOUSttBLB,  s.  nk  (mooussiblé); 
mnmmm^  Ellébore.  Cast  V.  Piêsarcham. 

MOOUTA,  s.f.  (môoute);  «oommA, 
■oovTviuk,  wÊOLTAf  HoiiiMmA.  MoUeuda ,  esp. 
Moedura,  port.  Mouture ,  action  de  moudre, 
salaire  que  pread:ie  nieonier,q)Bantité  de  cho- 
ses que  l'on  mouds  à  lafois;  oa  le  dit  aassi 
pour  quantité  nombre  eonsidénble. 


,  Vpa  moouta  de  eoout  de  batfoun, une 
vo!ée  de  coups  de  bâton. 

Ety.  ûemooul  et  de  a  ,  chose  moulue.  V. 
Mol,  R. 

Prendre  d^un  $ae  doues  moouturae. 

MOOVTûB,  y.  Montas. 

MOOUTIR,  V.  a.  (mooutir).  Saparleii 
moutas,  briser  les  mottes.  Gar. 

Éty.  de  motttoet  deîr.  V.  Moût,  R. 

MOOUTOUN ,  V.  Moutoun . 

MOOPTDBA ,  V.  Moouta  et  Mol,  R. 

MOODTURAR,  v.  a.  (moouloré)  ;rMoo- 
TUBA.  Moltura,  cat.  Molienda,  esp.  Moedu- 
ra,  port.  Molinatura,  ital.  Moudre,  prendre 
le  droit  de  mouture.  V.  Mooure. 

Êty.  de  moouta  et  de  ura,  ou  du  lat.  moU<^ 
(lira.  V.  Mol,  R. 

BI00uyADi8,y.jlf otfvadû  et  Mou^^ 
Rad. 

MÙÙVmSL,  V.  a.  et  n.  (moouvé):  moov 
BBB.  Mourer,  cat.  Mover,  esp,  port.  Movere^ 
ital.  Mouvoir ,  agiter ,  remuer ,  ébranler ,  se 
remuer.  V.  Boulegar  et  Mouv,  R. 

MOOUVIDURA  ,  s.  f.  (  moottvidùre  ). 
Moisissure. 

Éty.  du  lat.  museidut,  m.  s. 

MOODVIETA,  s.  f.  (moouviéle).  Alouet- 
te commune.  V.  Calandra. 

MGR 

MQR,  Momi,  radical  dérivé  dulatm  morit, 
gén.  de  mos,  coutume ,  usage,  mode ,  d'où, 
mores,  mœurs;  moralitas,  moralité;  mora* 
lis,  moral,  sous- radical. 

De  moris,  par  apoc.  mor ,  et  par  le  chan- 
gement de  0  en  w ,  mour;  d'oh  :  Mour-al 
Mourat-a,  Mourala-ment ,  Moural-itat , 
Moural-isto,  Mouri-ginar. 

De  fÊwraUs,  parle  changement  de  o  en  ou: 
Mouralisar, Desmouralisar,  Des-moura- 
lis-at.  Mous, 

MOR,  s.  f.  vl.  Naturel ,  mœurs ,  humeur. 
V.  Murs. 

MOR,  vl.  Mom .  Moau  ,  adj.  More ,  V. 
MouroueiMour,  R.  adv.  seulement;  conj. 
mais. 

Je  meurs,  il  ou  elle  meurt. 

MOR,  s%  m.  vl;  Jforo,  esp.  cat.  More, 
nom  de  peuple. 

MOR ,  s.  m.  vl.  aoBB,  HOM».  Museau.  V. 
Mourrez, 

MOR-Av-BAss  s.  m.  (morrorà)  ;  MovBTAtf^ 
■AT.  Nom  qu'on  donne  à  Toxyde  blanc  d'ar- 
senic, parce  qu'on  s'en  sert  pour  empoison- 
ner les  rats.  V.Morti  R. 

MORA.  s.  f.  vl.  Jfora.  cat.  esp.  ital.  Amo- 
ra,  port.  Mûre.  V.  Amoura  tiMour,  R« 

Qu'il  ou  qu'elle  meure. 

Ety.  du  lat.  mortim.  m.  a, 

MORA,s. f.  vl.  iforo, esp.  ReUrd,  retar- 
dement, délai. 

Ëty.  du  lat  mora,.  m.  s. 

MORA,  s.  f.  (môre)  :  «OM,  Mo^nr.  Nom 
nicéeadu  squale  sagre,  Saualus  spinax,  Lin. 
poisson  de  Tordre  des  Trénutopnés  et  de 
lafam.  des  Plagiostomes,  qu'on  trouve  dans 
la  Méditerranée,,  M.  Risso  dit,  que  l'huile 
qp'on  en  retire  est  employée  contre  les  doQ* 
leurs  rhumatismales. 

Oo  donne  aussi  le  nom  de  tewto,  k  Nice,  au 

gade  moro,  Oadus  moro,  Risso,  poisson  de 

rordre  des  Holobrancfaes  et  de  la  fam.  dee 

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664 


MOR 


Jugulaires  oo  Anchénoptè(e8(àalIeâaa  cou), 
très-commun  daD8  les  grandes  profondeurs 
des  mers  de  Nice,  où  il  acquiert  jusqu'à  quatre 
décimètres  de  longueur  et  deux  kilogrammes 
de  poids. 

MORAIIXA ,  s.  f.  Tl.  Visière.  V.  Mourr, 
Rad. 

MORAIS,  s.  et  acH.  vl.  More ,  moresqyij^. 
V.  Mourou  et  Mour,  R. 

lllORAI*,adj.  \\.  ifora(, cat.esp.  port. 
Morale,  ital.  Moral,  aie. 

Êty.  dulat.  maralis,  m.  s.  V.  Mor^  R. 

MORAUTAT,  s.  f.  (mouraKtà)  ;  w>omA- 
UTAT.  Moralitas,  cat.  Moratidad^esp.  Mora- 
lidade^  port.  MoralUà»  ital.  MoraKte. 

Ëty.  du  lat.  moralitatis,  gén.  de  morali- 
fa#,m.  s.  V.  ilf or, R. 

KORALBVEN,  adv.  tI.  MaràlmerU,  cat. 
Moralmente,  esp.  port.  ital.  Moralement. 

Ëty.  de  moral  et  de  men.  V.  Jlfor ,  R. 

MORB fuouv,  radical  pris  du  latin  mor&u#, 
maladie,  et  dérivé  du  grec  jibpo*;  (moros),  ac- 
cident, malheur,  mort. 

Demorbus,  par  la  suppression  de  u  :3ror6«. 

De  morb ,  par  le  changement  de  6  en  v, 
morv;  d'où  :  MonHi,  Mor«-el. 

De  morb ,  par  transposition  de  lettres , 
6of  m  ;  d'où  :  Borm ,  Borm-oul-ada ,  Bom^' 
oui,  Bourm-ouSy  Mourb'in ,  Mourbin-ous, 
Mourb'OUê  ,  Mourv'd  ,  Mour-vel-ieras  , 
Mourv-eou ,  Mourvel-ous  ,  MourveUoua  , 
Form-o,  Form-oiw. 

MORB, s.  m.  vl.  Afor5,  anc.  cat.  Morbo, 
csp.  port.  ital.  Maladie. 

Éty.  du  lat.  morbus,  m.  «.  V.  Morb,  R. 

BIOBB03 ,  OSA,  adj.  vl.  Alor6oi ,  anc. 
cat.  iiror6p#o,esp.  port.  Malade,  maladif, 
infirme. 

Luoc  morboi,  lieu  infecté. 

Ëty. du  lat.  morbo$u$,  m.  s.  Y.  Morb ,  R. 

MORBURRA.  impr.  (morbûrffe),  dl.  Mor- 
dieu  :  Per  la  morburra  ,  par  la  mordienne; 
iportd'un  turc.  Douj. 

BIORÇA,  s.  f.  (morse)  ;  moesa,  am>pm. 
Amorce,  la  quantité  de  poudr«  que  l'on  met 
dans  le  bassinet  d'une  armç  à  feu. 

Ety.  de  morça,  amorce  ou  appât ,  pris  fig. 
V.  ATord.  R. 

MOaCAjS.  f.  d.  vaud.  Morea,  cat.  Mpr- 
ga,fi8p.  Amurca,  ital.  Marc  de  f  olive. 

Éty.  du  lat  awmrea^  m.  s. 

KORÇAR ,  V.  a.  (moursà)  ;  mocbmb.  mob^ 
•A%  AMooBçAK.  Afnorcer,  mettre  TaBorcë  à 
une  arme  à  feu. 

Ëty.  de  morça  et  de  ar.  Y.  ilford,  R. 

BtORGEL  »  8.  m.  vl.  MOMu,  Mousot. 
Morsello,  ital.  Morceau.  Yoy.  Moucww  et 
MordyR. 

MORD  y  Moimo,  movwMBu,  radical  dérivé 
du  latin  mordere,  mordêo,  mortum^  mordre, 
probablement  tiré  du  grec  (lefpw  (meirô) ,  et 
ft  deoSov  (odon),  diviser  avec  les  dents. 

De  mordere,  par  apoc.  mord,  mordi; 
d'où  :  Mord-aii-€try  Mord-entj  etUa,  Mord- 
ic-aeio,  Mord-icus,  Mord  td-vra,  Mordr-e, 
Mord'Ut,  uda,  Des-mordre, 

De  mord ,  nar  le  changement  de  o  en  ou , 
fnourd  ;  d'où  :  Mourd-ad-ura ,  Mourd- 
asia  ,  Mourdan-ada  ,  Mourdas»  as  , 
MourdHtrayMonrd-efU,  Mour  d'Ut,  Mourd- 
ida,  Mouérd-rt,  Morç-a,  Morç-ar,  More- 
il,  Mourç-ar, 


mu 

De  mormifi,  par  apoc.  morif;  d'où  :  Re- 
mor$,  VoTêt  MoTê-q,  A-W¥^rêa,  A-miorê-ar, 
A-mon-at,  A-mors-oir,  A-morza-ment, 

De  mon,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
mourê ,  par  la  suppr,  de  r,  mous ,  et  par  le 
changement  de  #  en  e,  moue;  d'où  :  Moueel- 
on,  Mouc-el,  Moueel<kr,  Moucel-as,  Moucel- 
et ,  Moucelelt ,  Moue-eau,  Ei-moueelar, 
Moueig-agna,  Mouch-ie-ar ,  Moueig-ar, 
A-mouÇ'Oir,  Det-mouerd-^e ,  Mos,  Mou- 
esyMouc-egada,  Mauc-egar, 

MORDAfiSAR»  V.  a.  (mourdeasâ),  d. 
bas  lim.  Mordre ,  en  parlant  des  chiens.  Y. 
jlf ordre  et  Mordr,  R. 

MORDBDOR ,  8.  et  adj.  vY.  Mordedor, 
esp.  port.  Morditore,  ital.  Mordant ,  saliri- 
que,  meurtrier.  Y.  Mort,  R. 

MORDEDURA  »  8.  f.  vl.  Y.  Mordidura. 

MORDEBIEPIT ,  8.  m.  vl.  Mordimêmto, 
esp.  Mordtmfiilo.  ital.  Morsure.  Y.  Mord, 
Rad. 

MORDENT,  ENTA,  adj.  (mourdèin , 
èinte)  ;  hotcwbmt.  Mordent,  cat.  MorderUe , 
itak  JVordtetile ,  esp.  Mordar ,  port.  Mor- 
dant, e,  qui  mord,  qui  piaue  ;  slyle  mordant; 
air,  vent  qui  pique.  Y.  Jlf ord,  R. 

MORDENT,  s.  B.  Mordant,  matière (}ui 
sert  à  ûjier  les  couleurs  sur  lep  étofles  ;  à 
retenir  l'or  en  feuille  sur  les  objets,  etc. 

Éty.  du  lat.  mordax  ou  mord^iu,  qui 
mord.  Y.  Jford,  R. 

MORDENT,  s.  m.  Mordant ,  en  terme 
d'imprimeur ,  morceau  de  bois  fendu  oui 
tient  la  copie  sur  lé  visorium.  Y.  Jford,  R. 

MORDICAGIO,    S.     f.    vl.    MOKOICAMBIIT. 

Mordicacion,  esp.  Mordieaçâo,  port.  Mor- 
dicaxione,  ital.  Picotement,  légère  érosion, 
excitation. 

Éty.  du  lat.  mordieacio,  m.  8.  Y.  Mord, 
Rad. 

MORDICABIENT ,  S.  m.  vl.  Mordica- 
mento ,  ital.  Picotement ,  tiraillement.  Y. 
Mord,  R. 

MORDICATIU ,  IVA .  ^ûy,  vl.  Merdiça-^ 
tivo ,  esp.  ital.  Eicitatif ,  mordicalif ,  qui 
cause  des  picotements.  Y.  Mord,  R. 

MORDICUS ,  adv.  (mordicus).  Mot  latin 
conservé  pour  dire  opiniâtrement ,  avec 
acharnement.  Y.  Teêta  aquit, 

Éty.  mordicus,  de  mordere ,  ipordre.  V. 
jrord,R. 

MORDIDURA,   S.   f.  ( mour^idùr» ) ; 


mOVUfiAQMA  ,    MOPiyAMâPA  )  «AVAJIA  , 

DBIBA  ,  MOOMOBA  ,  MOUmOADISB^  ,  W^tm^AM^A. 

Mordedura,  esp.  port.  Morsure ,  plaie  ou 
contusion  faite  en  mprdant. 

Éty.  du  lat,  morsHs,  le  même.  Y.  Mord , 
Rad. 

Et  n'y  a,  de  tous  plus  tryfto  ipourdjidurp , 
Que  d'au  serpent  que  si  nommQ  proucfiM. 
Labellaudière. 

MORDIfICAR,  Y.  n.  tI.  Ficoler,  être 
mordicant.  Y.  Mord,  R. 

MOn»nCATni ,  HTA  ,  adj.  v).  Pi- 
quant, mordiealif,  exciiat|f.  Y.  Mord^  R. 

MORDRE.)  V.  a.  (m6rârey;  wovwMmn, 
■ouasAB.  Mordre,  anc.  cat.  Mordere ,  itaf. 
Morder  »  esp.  port;  Mordre ,  seirer ,  mviser 
avec  les  dents. 

Éty.  du  lat.  morder$^  Y,  Mord,  R, 


Mot 

MORDUT ,  UDA ,  adj.  et  p,  (momdû  > 
âde)  ;  MorappT.  Mordu ,  uç. 

Éty.  du  lat.  morsum.  Y.  Mord,  R. 

MOREI^,  adi.  vl.  ■«msik  Noir»  manre, 
moreau .  bcun.  Y.  Maur ,  R. 

MORElf,  s.  m.  (morèl),  d.  bu  llm. 
Morceau  coupé  ou  laiapu  d'uM  pta  grande 
pièce  plua  longue  qut  large  :  More^  d'En^ 
guiala ,  tronçon  d*anguille. 

Éty.  Ce  mot  ne  wrait-il  pas  une  ah.  de 
moreel,  morceau? 

MOiUSMR,  v.  a.  (morelè).  Battre  queK* 
qu'un  avec  un  tronçon  de  bois. 

Ëty.  de  morel  et  de  âr. 

MOREU.A,  s.  r.  vl.  MoreUa,  cat.  Hak 
Morelle.  Y.  Jtfaurela. 

MOREN,  vl.  Y.  JVorel  et  Mor. 

MORENA8,  8.  f.  pt.  vl.  iToreiuu,  cat. 
Almoreana^s  ,  esp.  Almorreimas  ,  port: 
Moriei,  ital.  Hémorrhoîdes.  Y.  Bemowr-^ 
rhouidas. 

MOR^NDE ,  s,  m.  (morèinde) ,  d.  lim; 
Dincr.  Y.  Dinar. 

Éty.  du  lai.  merendq ,  goûter. 

MERENT ,  part.  prés.  vl.  Monrant. 

Éty.  du  lat.  mortenete ,  gén.  de  morieuf. 

MORE9>  s.  m.  vl.  Moreau,  noir,  en 
parlant  d'un  cheval.  Y.  Maur ,  R. 

MQREU ,  s.  et  adj.  vl.  Moreau.  Y.  Mo^ 
rel  et  Mour ,  R. 

BI09FEA,  8.  f.  (mourfée);  Morfie, 
nom  qu'on  donne ,  è  Nice ,  à  une  maladie  de 
l'olivier  qui  se  manifeste  par  une  poussière 
qoire  sur  l'écorce  et  sur  les  feuilles. 

MOMPIA .  8.  f.  (roérfie) ,  dl.  Bâfre. 

MORFIAR .  V.  n.  (mourfiè)  ;  «ovviau. 
Bâfrer ,  man^^er  aVec  évidîté. 

MORFUNDIR ,  it.  r.  d.  béam.  Se  mor- 
fbndfe.  Y.  IfMir/bUiidre  et  Fomné ,  R.  2. 

MORGA ,  8.  f.  imérçue)  ;  momoa.  Mor- 
gue y  fnine  «étieuse  où  il  paratt  de  forgueil 
et  de  la  fierté. 

Ély.  Ce  mot  a  (§té  dît  pour  mourre.  Vpf. 
4fourr,R.  ^      ^       ^ 

MORGA,  8.  f.  Morgue,  embouchure  de 
la  chaussé  et  entrée  de  la  manche  des  filets. 
Y.  Mourr ,  R. 

MORGA,  vl.Y.4^a. 

MORGfA ,  8.  f.  vl.  V.  Mongia. 

MORQOOJU, 8.  n>.  vl.  mwo^  Soiupr- 
gujo,  esp.  ilferpulfcSo,  port.  Jlfer^o,  ita^ 
Plppg^on ,,  oi^ea|0  »,  cocmoran  ? 

Ëty.  du  lat.  mernus. 

MORGI^j  vl.  y>  MorgoiU, 

MORGUA ,  il.  Y.  ilforga. 

MORGIff  ,  ^.  01.  vl.  ^MiMm.  Moioe. 
Y.  .Afono, prép. 

MORIA»  8.  LvI.MortaUtèiPMl^  Yoy. 
]\iort,h, 

U  ouell«  mouraitt 

MORIGOT ,  s.  m.  (moHliGO^  ;  povanoT. 
Moricaud,  personne  qui  a  le  temt  très-bruo. 

Èty.  Dim.deifourof|»  ▼.  c.  m.  el  lfoiir,R. 

IHQRIKR,  S.  m.  vL.  Marier.  Y.  Ammr 
rt>|ifet  J|fattr,,R. 

MORIGENAR,  vl.  Y.  Moriginaf. 

MftRMUliâR  ,  ir.  a.  (  qpouffM^oà  )  : 
■oomiwM^,  mnvm^mêm  Morigsrnr^,  itaL 
Uorigefat  ,^  esp»  pprt.  Mof^rat ,  cat 
Morigéner, corriger,  reprendre,  fonuerciiiE 
boimea  m(mn  par  ^  corcecUons  ot  dm 
réprioiandes. 


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MOR 

Ély.  do  laL  moret^rottofs ,  et  de  gîgneri, 
produire.  V.  Mor  ^  R. 

Moriyiner ,  n'est  pas  français  »  c'est  mo- 
rigéner, qu'il  faot  dire. 

KORINOS  ,adj.  vl.  Léger,  vite,  pronpt, 
alerte ,  rapide. 

BIOBIB,  T.  a.  vl.  Morir ,  cat.  esp.  Faire 
mourir  ,  tuer ,  détruire ,  ravager.  Y.  Mort , 
R.  tt  k  mot  précédent 

BKmn  ,  V.  n.  (lÉourir)  ;  Hoimia,  mv- 


««AMO-TOlilfli  r  CUICOilB  ,    ▼tmAM-USS-CiUiBAS- 

Bii-L  n.  Morir f  cat.  esp.  Morrer  ,  port. 
Morirty  ital.  Mourir ,  cesser  de  vivre. 

Éty.  do  lai.  moriri^  inusité,  et  remplacé 
par  moH.  \.Mort,  R. 

Vai  mourir ,  il  se  meurt. 

WiOBULéBf  adj.  d.  k)éam.  5o««  morZaa^, 
Fors  et  Cost,  de  Béam.  sous  deMorlais. 

BlORliOB  I  s.  m.  (môrmé)  ;  mobmo  ,  mokma, 
■OBMOR,  Monmsim.  Lemotme,  raormyre  ou 
mormirot,  Sparut  mormyrui,  Lin.  poisson 
de  l'ordre  des  Holobrancbes  et  de  la  fam. 
des  Léiopomes  (à  opercules  lissesj ,  qui  pèse 
jusqu'à  un  demi- kilogramme,  et  dont  la  lon- 
gueur atteint  deux  décimètres. 

Éty.  du  grec  [Aopfxupoc  Tmormyros)  ;  d'où 
le  lai.  mormyruêy  qui  désigne  le  même 
poisson. 

MOBN,y\.  y. Morua. 

MORNA,  s.  f.  (môroe) ,  d.  bas  lim.  Cer- 
cle de  fer  qui  joint  ensemble  deux  tuyaux  de 
bois  servant  à  la  conduite  des  eaux  ;  vi- 
role. 

MORNA ,  s.  f.  vK  Aumône.  V.  Atmorna. 

MORNE ,  ORNA ,  adj.  (mdrné,  érne)  ; 
MomntAiiovt.  Momo,  port.  De  couleur  som- 
bre; triste, qui  n'a  ni  gaieté,  ni  éclat;  cou- 
vert ,  nuageux ,  en  parlant  du  temps. 

Éty.  de  l'angl.  to  mourn,  V.  Mort,  R. 

BIORNOUN ,  int.  (momôun) ,  d«  béam. 
Per  le  mornem/ jurement  burlesque,  par  la 
morbleo.  V.  Mort^  R. 

MORO,  ait.  de  moron,  vl.  Ils  00  elles 
meurent  ;  de  morir, 

MOROU,  s.  m.  (môurou),  d.  basUm. 
Maure.  V.  Mowrou  et  Mour ,  R. 

MORPHEA,  s.  f.  vl.  MorpM)y  port. 
Mor  f  ta ,  ital.  Morpbée,  sorte  de  maladie.  V. 
Ducange ,  à  ce  mot. 

MORPHBO ,  s.  m.  (  mourphée  )  ;  Mor- 
pheui,  lat.  Morfeo,  ital.  esp.  Morpbée,  le 
dieu  du  sommeil.  ^ 

Éty.  do  grec  (Jiop(p€Ùc  (morpheos),  m.^s.  de 
|xop(p^  (morphê) ,  forme ,  à  cause  de  diflé- 
renles  ngores  qu'il  présente  à  l'imagination 
de  ceux  qui  dorment. 

taORR.vl.  y.Mourre. 

MORRADA,  s.  f.  vl.  ilfoirrada,  cat. 
Coup  de  museau. 

Ety.  de  mourre  ti  de  ada,  fait  avec  le 
museau.  V,  il/ourr ,  R. 

MORRE  ,  vl.  Morroy  cat.  V.  Mourre. 

KORRUT,  IJDA,  adj.  vl.  hobot.  Morrud^ 
e^X.MorrudOy  esp.  Lippu,  ue,  émoussé, 
incivil,  fâcbé ,  rechigné ,  fln,  rusé. 

Éty.  de  mourre,  moseao ,  et  de  ni.  Voy. 

JlfOMfT,R.  ^ 

BtORft,  B^.  vl.  Triste,  morne.  Voy. 
Morne ,  R. 

TOM.  U. 


MOR 

HORS,  s.  m.  (nôrs);  JVofso,  ital. Mors, 
partie  de  la  bride  qui  entre  dans  la  bouche 
du  cheval.     ^ 

Ëiy.  du  lat.  morsue ,  mordu ,  parce  que 
le  cheval  le  mord.  V.  Mord,  R. 

En  français ,  Vt  de  mors,  ne  se  prononce 
jamais. 

Mon  d*e$toe ,  mors  d'un  étaù. 

HORS  i  vl.  MorsOy  ital.  Morsure. 

Ëty.  du  lat.  morsut ,  m.  s.  V.  Mord ,  R. 

BIOR»,  s.  f.  pi.  vl.  Mœurs. 

HORS,  s.  m.  pi.  vl.  Les  Maures.  Voy. 
Mour,^, 

M0R8A,  adj.  vl.  Morne.  V.  Morne. 

MOR8A,  Âmorse.  V.  Morça. 

MORSEL ,  s.  m.  vl.  MORCBo.  Morceau. 
V.  Mortel  ef  iford ,  R. 

IfORSEU  ,  vl.  V.  Mortel. 

mORSVRA,  s.  f.  vl.  Mor  sur  a,  ital.  Mor- 
sure. V.  Mord,  R. 

MORT  y  MovmT,  MocBn  y  mb,  radical  pris 
du  lat.  moriii,  gén.  de  mort,  mort,  et  dé- 
rivé du  grec  iic5poç.(mQroi) ,  mort ,  destin. 

De  merles,  par.apoc.  morl,  d'où  :  Mort, 
Mort' a,  Mort-ely  Im-mortela ,  MorteUa  , 
Mala-mori.  Morttla-ment ,  Im-mortelyMort- 
al,  Mortal'itat,  Im-mortalUaty  Mortal- 
agi,  Mort'ttu,  Mortu-OTum,  A-mort-^ir, 
A-mortina-ment ,  im-mortalis-ar  »  ^orlt- 
fiar,  Morti-ficat,  Mortifie- ation ,  Mortifi- 
ant, Mortal'  d-at,  Mort-alha ,  Mort-alhas, 
A-mort-ar,  Mort-aina,  Morlai-aya. 

De  mort ,  par  fa  suppress.  du  I,  mor,  d'où  : 
Mor^ir,  Mori-bouna. 

De  mor,  par  le  changement  de  0  en  ou, 
mour;  d'où  les  mêmes  mots  que  par  mort: 
âfour-ent,  Mourihound,  Mouri-ment,  Mort- 
a,  Morti'fiar,  Morti  fiat,Morti  ficaryMorti- 
ficatyMori-ina,  Mortin-eou,  Mortu-orum, 
A-mortissa-ment,  Mouert,  A-mort-it,  Im- 
mortalii-ar  y  Im-mor-talii-aty  Mor-au-rat, 
Mord-edor,  Mor-ia,  Mor-ir,  Mor-ne,  Mor- 
oun ,  Mor -us ,  Ad-id-mori-ary  Morti-gous. 

De  mort ,  par  le  changement  de  0  en  u , 
et  addition  d'une  r,  murtr;  d'où  :  Murtr-e , 
MurUr-ir ,  Murtr-issura, 

De  mors  :  A-mors^ar. 

De  mor ,  par  le  changement  de  0  en  ou , 
mour;  d'où:  Mouri-ment,  Mour-ir,  Mourt, 
Mourt-al-agi ,  Mourtal-^tat ,  Mourê-au , 
Mourt-alhas ,  Mourtal-aya,  Moru-egnOy 
Mourti-fiar,  Mour  ti  fie -atian,  Mourtificar, 
Mourtig-ous ,  Mourt-ilh^us ,  Mourt-ina , 
Mourtin-eou,Mourtiry  Mortu-ari,  Mortr» 
ieTyMortu  orum,  A-mori  ador ,  A-mort-at, 
A-mort-ar,  A-mort-esi^men,  A*mort»exir. 

MORT, s.  f.  Moinnnr,  dbcbi.  Morte,  ital. 
port.  Muertt,  eSp.  Mort,  cat.  La  mort,  la 
privation  de  la  vie,  dont  les  suites  nécessai- 
res sont  la  décomposition  et  TaDéantissement 
matériel  de  l'être  qui  en  était  doué. 

Éty.  du  lat.  morlis ,  gén.  de  mors.  Voy. 
Morty  R. 

A  mùrt,  à  mort,  mortellemenL 

ilfori  etvt/a,  mort  civile,  privation  des 
droits  et  des  avantages  de  la  Société. 

La  première  mort  dont  l'homme  a  ét^Je 
témoin ,  est  celle  d'Abel ,  assassiné  par  son 
frère  Caïn. 

MORT ,  &  f.  vl.  wown.  Mortalité,  car- 
nage, tuerie, massacre.  V.  JforI,  R. 

La  mort  de  Beitfs,  le  massacre  de  Béziers. 


MOR 


665 


MORT ,-  vl.  n  00  elle  mord. 

MORT ,  ORTA ,  adj.  etparl^  (môr,  ôrte); 

TIBAT  ,    TBBVAM AT  ,     BBttBBAT  ,    MOOBBT  ,  BBTA. 

Morto ,  ital.  port.  Muerto ,  esp.  Mort,  cat. 
Mort,  orte,  qui  a  ce^séde  vivre  ;  vU  tuéyée. 

Ëtf .  do  lat.  morteiM.  V.  iforf ,  R» 

Lu  lume  es  mt^t^  Tr,  la  lampe  est 
éteinte. 

Lu  fuee  est  ikort,  le  feo  est  éteint;  mort, 
dans  ce  sens  ^  n'est  pas  français. 

Argent  mort,  argent  mort ,  argent  qoî  ne 
rapporte  rien. 

Morta  lé  besli,  mort  lou  vérin,  morte  la 
bète,  mort  le  venin. 

MORTA, adj.  f.  (morte),  d.  bas lim.  Tiè- 
de, un  peu  tiède ,  en  parknt  de  l'eau ,  qui  a 
perdu  sa  fraîcheur:  Von  poou  h  hagnar 
Vûigua  es  morta,  on  pee!  se  baigner  Tean 
n'est  pas  froide.  V.  Mort,  R. 

MORTA,  s.  f.  vl.  Botte  d'encens  ;  mor- 
tier. 

MORTADOR,  S.  m.  vl.  Maçon*  V.  Ma- 
çoun, 

MORTAINA,  s.  f.  vl.  Cadavre,  charogne. 
V.  Mort,  R. 

MOBTAIROIir  s,  m.  (moortaTrôl)  ;  rov- 
mirBiBB,  MooBTAiBoi..  Nom  dc  la  DMrcoriale 
annoelle,  aux  environs  deTooloose.  V.  Mer- 
curiau. 

Dans  plosieors  contrées  de  la.  Gascogne, 
on  donne  les  mêmes  noms  à  one  espèce  de 
ragoût,  hochepot ,  qu'on  prépare  avec  du 
bœuf  bâché ,  avec  des  marrons,  des  navets , 
etc. 

MORTAIROIi,  s.  m.  vl.  ilforlerada, cat. 
esp.  Coulis. 

MORTAL ,  adj.  des  deux  genres,  vl.  Mor- 
tal, cat.  esp.  port.  MortaU,  ital.  nortel,elIe. 
V.  Mortau  et  Mort,  R. 

MORTAIJkOI,  s.  m.    (  mourtalàdgî  )  ; 

MOVBTAI.AOB,  MOOBTALnA,    MOVBTIBA.   Mortol' 

daty  cal.  Mortalité,  carnage,  massacre,  tuerie, 
épizootie  ou  grande  mortalité  chez  les  ani- 
maux. 

Ély.  de  mortal  et  de  agi.  V.  Mort,  R. 

MORTALATA,  8.  f.  (mourtalàye),  d.  de 
Barcel.  Dépôt  de  pierres  que  fait  un  torrent 
lorsque  sa  pente  étant  diminuée,  il  ne  peut 
plus  les  traîner.  V.  Mort,  R. 

MORTAL0AT,  S.  f.  vl.  MOBTAroAT.  Mor- 
taldaty  cat.  mod.  V.Morialitat. 

MORTALHA.  s.  f.  (  mourlâille  ),  dl.  Car- 
nage. V.  Moitalagi  et  Mort,  R. 

MORTALHAd ,  $.  f.  pi.  (mourtàilles)  ; 
MO€BTAii.LAf,  d.  bss  lift.  Enterrcmcnt,  céré- 
monies et  dépenses  qu'on  faU  à  cette  occa- 
sion. V.  Entertament. 

Ëty.  de  Mort,  R.  et  de  aîhas ,  tout  ce  qu 
est  relatif  à  la  mort  ou  au  mort. 

MORTALIER,  8.  et  adj.  vf.  Mortel. 

Ëty.  du  lat.  mortalis  et  de  ter.  V.  Mort, 
Rad. 

MORTALITAT,  8.  f.  (mourtalîtât)  :  Mor^ 
talitàj  ital.  Mortalidad ,  esp.  Mortalidade, 
port.  MortaUtat ,  anc.  cat.  Mortalité ,  condi- 
tion de  ce  qui  est  mortel  ;  quantité  dliommes 
ou  d'animaux  qui  meurent  d'une  même  ma- 
ladie ;  quantité  proportionnelle  des  hommes 
et  des  femmes  qui,  sur  une  population  déter- 
minée, succombent  dans  un  certain  laps  de 
temps. 


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666  MOR 

Ély.  da  lat.  mortaîUoHi,  gén.  de  morlali- 
Ccuym.8.  V.iforl,R. 

tt  Eo  général,  dans  nos  dimaU  on  compte 
on  mort  sor  33  ^  35  ?ivant8  ;  ainsi ,  en  mul- 
tipliant le  nombre  des  morts  d'un  pays  quel- 
conque de  l'Europe,  par  32  ou  3o,  on  a 
le  total  de  la  population  à  peu  pris  exacte- 
ment. 

«  Enfin,  élevons  nos  pensées  sur  tout  le 

S  (lobe ,  et  nous  verrons  qu'elle  est  la  triste 
lestinée  du  genre  humain  ;  combien  son  exis- 
tance  est  fragile  au  milieu  de  la  course  infi- 
nie des  siècles!  Est-ce  donc  la  peine  de  naî- 
tre et  de  s'attacher  à  la  vie?  En  supposant , 
en  effet,  neuf  cents  millions  d'habitants  sur 
la  terre,  qu'il  naisse  un  individu  sur  29  et  de- 
mi ,  et  qu'il  en  périsse  un  sur  trentre-trois , 
on  aura  au  moins  une  naissance  et  une  mort 
par  chaque  seconde  de  temps  ;  plus  de  soixan- 
te naissances  et  soixante  morts  par  minute 
ou  trois  à  quatre  mille  de  chaque  par  heure; 
ainsi,  les  ffota.  de  l'espèce  humaine  roulent 
sans  cesse  par  torrents  de  la  naissance  au 
tombeau  dans  le  cercle  étemel  des  âges,  d 
Virey.  Dict.  Se.  Méd. 
MORTALMEN,  vl.  MortaîmetU ,  cat. 
V.  Martelament. 
MORTAU ,  ALA,  adj.  (mourtâou ,  aie)  ; 

MOVBTU,,    HOKTAI.,     MOVKTAV.    MOTtale  y    îU\. 

Martal, esp.porL  cat.  Mortel,  elle, qui  est 
sujet  à  la  mort;  extrême,  excessif. 

Ety.  du  lat.  mortalUt  m.  s.  V.  Morty  R. 

Cdott  mourtau,  coup  mortel. 

5e  crei  pat  mourtau,  il  ne  se  croit  pas  en 
danser  de  mort. 

l/ort  mourtauy  complètement  ivre. 

MORTADDAT,  s.  f.  vl.  Mortaldat,  cat. 
Mortalité.  V.  MortalUat ci  Mort,  R. 

MORT-DAS-AZES,  s.  f.  (môr-das-àzès), 
dl.  Voirie  ;  la  mort  des  ânes. 

MORT-DE-FAM,  s.  m.  (mor-de-fâm)  ; 
MovBB-M-rAH.  Famélique,  aflamé,  un  va-nu- 
pieds. 

MORT-D'UN-TURG ,  (mor-d'un-tùr) , 
dl.  Juron  ou  serment  déguisé. 

MORTEL,  ELLA,  adj.  (mourtèl,  èle). 
\,MortaueiMort,K.  ' 

MORTEL,  ELA,  s.  moumtkl.  Blortalt , 
ital.  Mortal,  esp.  port.  cat.  Mortel,  elle,  hom- 
me ou  femme,  emplové  dans  ce  sens,  ce  mot 
n'est  admis  que  dans  le  style  soutenu. 

Éty.  du  lat.  mortoZw,  esmorlal,  il  estmor- 
tel  ou  sujet  à  la  mort.  V.  Mort,  R. 

MORTELAMENT,  adv.  (mourtelaméîn); 
MouBTBi.AiiBin',  MOBTAUKnr.  Moflalmente  y 
iUl.  esp.  port.  MortaltnetU,  cat.  Mortelle- 
ment, a  mort,  grièvement. 

Ety.  de  mortela  et  de  ment,  d'une  maniè- 
remortelle.  V.  Mort,  R. 

MORTER,  s.  m.  vl.  Mortèr,  cat.  Mor- 
tier. V.  Mourtier. 

MORTIER,  vl.  V.  Mourtier, 

MORTIFIANT,  ANTA,  adj.  (mourti- 
fiân,  ànte);  iioiniTinABiT.  Mortifiant ,  ante , 
qui  mortifie  en  causant  du  chagrin  ou  de  la 
confusion. 

Éty.  de  mortifiar  et  de  ant,  qui  mortifie. 
V.  îiort,  R. 

MORTIFIAR ,  V.  a.  (mourtifià)  ;  »oi«tb- 
riMM}  «ovBTiricAa,  MomnncAa.  Mortificate, 


MOR 

ital.  Mortifiear,  esp.  port. cat.  Mortifier,  il 
se  dit  de  la  viande  que  l'on  amollit^  que  Ton 
fait  devenir  tendre,  et  en  t.  de  religion,  repri- 
mer ses  appétits,  amorlir  ses  dâirs,  bnser 
l'aiguillon  de  la  chair. 

Ety.  du  lat.  morlificare ,  fait  de  mors  , 
mortis  et  de  fieare,  rendre  mort.  Y.  Mort, 
Rad. 

En  vl.  il  signifie  encore  faire  mourir. 

MORTIFIAR  8E,  V.  r.  Se  mortifier, 
mortifierson corps,  corriger  ses  passions. 

MORTIFIAD,  lADA,  adj.  et  p.  (mour- 
tifià, àde)  ;  moubtitiat.  Mortifié,  ée. 

Éty.  V.  Jlforl,R. 

MORTIFlCAdO ,  vl.  MoHificacià,  cat. 
V.  Mortification. 

MORTIFICABIEN ,  S.  m.  vl.  MorHfiea- 
mento,  ital.  Mortification,  t.  c.  m.  et  Mort, 
Rad. 

MORTIFICAR,  Mortifiear  ,  cat.  Voy. 
Mortifiar,  plus  usité. 

MORTIFICAT,  V.  Jtforli/i<i(,  plus  usité. 

MORTIFICATIO ,  vl.et 

MORTIFICATION,  S.  f.  (mourtifica- 
lie-n)  ;  HonanncATioii.  Mortificazione ,  ital. 
Mortifieaeion  ,  esp.  Mortijicaçâo  ,  port. 
Mortifieaciô,  cat.  Mortification,  action  de  se 
mortifier,  austérités  des  personnes  pieuses. 

En  vl.  mort, 

Éty.  du  lat.  mortifieationis,  gén.  de  mor- 
tification m.  s.  V.  Mort,  R. 

MORTIFICATIO,  IVA,  adj.  vl.  Morti- 
fication, mortel,  qui  donne  la  mort.  V.  Mort, 
Rad. 

MORTIOOOS,  OD8A,  adj.  (moortlgôus, 
ôuse),  dl.  MOfmnGOM.  Malingre,  languissant, 
on  le  dit  des  arbres  dont  les  feuilles  jaunis- 
sent, et  des  personnes  qui  dépérissent ,  qui 
sont  menacées  d'une  mort  prochaine. 

Éty.  V.  Mort,  R. 

MORTILHOU8,  OUSA,  adj.  (mourtil- 
lôus,  ôuse)  ;  hovbtiuoii»,  dg.  Jasm.  V.  Mor- 
tineou, 

MORTINA,  s.  f.  (mourtinej;  HoomnA. 
Mortalité  des  bestiaux.  Voy.  Mortalagi  et 
Mort,  R. 

MORTINEÔU,  ELA,  adj.  MOKnuMi». 
Pâle,  blême,  moribond. 

Éty.  V.  Mort,  R. 

MORTOUN,  s.  m.  (mourtôun);  uovm- 
TovM.  Jeune  enfant  mort. 

MORTUARI,  s.  et  adj.  (mourtuàri); 
Mortuario,  esp.  Mortuario,  port.  Mortuai- 
re, qui  concerne  les  morts,  qui  sert  au  funé- 
railles. V.  Mortuorum. 

MORTOORDM,  (mourtuôroun);  uovm- 
TvoKvii,  iioBTVAM.  Extrait  mortuaire,  acte  qui 
atteste  l'époque  de  la  mort  d'un  individu. 

Éty.  du  lat.  mortuorum,  des  morts,  sous- 
entendu,  acte  ou  état.  V.  Mort,  R. 

MORTUORUM,  brav  moustoau.  Drap 
mortuaire  ,  drap  noir ,  traversé  d'une  croix 
blanche,  dont  on  couvre  les  morts  à  l'église. 

MORTUORUM,  Mot  latin,  conservé  pour 
indiquer  ce  qui  concerne  les  morts  :  Metsa 
de  mortuorwn,  drap  mortuorum.  V.Mort, 
Rad. 

MORUA,  s.  f.  (morue).  Nom  nicéen  de  la 
murène  myre.  V.  Filas. 

MORUT,  adj.  vl.   mommn.  MOTTUd,  Cat. 

Morrudo,  esp.  Lippu,  rechigné. 


BfOR 

MORVA,  s.  f.  (mérve).  Pour  morte  , 
mucus  qui  sort  du  nez ,  V.  ifourveoii  et 
ifor6,R. 

MORVA ,  s.  f.  BBomiA.  Brom,  cat.  Mala- 
die contagieuse  qui  atteint  les  chevaux,  les 
ânes  et  les  mulets. 

Éty.  de  morbus,  maladie,  selon  Méo.  Y. 
ifor6,  R. 

MORTEL,  s.  m.  vl.  Blorve,  Y.Mourvei; 
polype,  excroissance  charnue  ou  vésiculeose 
qui  se  forme  dans  le  nés.  V.  Morb ,  R. 

MORVENC ,  V.  Mourvene. 

MORTOU8,  OUSA,  adj.  (moorvdus, 
ôuse)  ;  HovKTOiif,  Booiuioiif .  Morveux ,  eose, 
qui  est  atteint  de  la  morve* 

MOS 

M08 ,  titre  honorifique  «  vl.  Mensieor , 
monseigneur. 

MOS ,  s.  m.  vl.  Mousse.  Y.  Moussi. 

M08,  s.  m.  dg.  Mos,  cat.  Morceau, 
bouchée.  Y.  Mord,  R. 

Mos  de  pan ,  morceau  de  pain. 

Lou  pan,  la  grigouo,  lou  faysani 
Que  n'es  pas  mos  de  paysant. 
D'Astros. 

MOS,  OSSA,  adj.  vl.  Mousse,  émouasé, 
épointé. 

MOS,  pr.  poss.  vl.  m.  lr«  pers.  Mon , 
mes  :  Mos  fraire,  mon  frère  ;  Mos  companh, 
mon  compagnon. 

Éty.  du  lat.  meus. 

MOS,  part,  explétive,  vl.  Enfin,  au  sur- 
plus ;  certainement ,  en  vérité. 

MOS-sBcim,  Y.  Mossen. 

MOS-MB,  titre  d'honneur  (mosséin); 
MOMBB,  HBtuBB,  vl.  Messlre,  d'où  monsieur, 
ces  titres  se  trouvent  souvent  dans  les  an- 
ciens écrits,  indiqués  seulement  par  Mss. 

M08AIC,  adj.  vl.  Mosaic,  cat.  Y.  Mou- 
saica. 

MOSGA,  vl.  Mosea  ,  cat.  esp.  ital.  Y. 
Mousca. 

M08CAIL,  s.  m.  vl.  Êmouchoir,  éven- 
tail. V.  Mousc,^. 

MOSCALHO ,  S.  m.  vl.  Moucheron.  Y. 
Mouissilhoun. 

M08CAR,  V.  a.  vl.  Ëmoucher.  Yoy. 
Mouic ,  H. 

MOSCIDAR,  V.  a.  vl.  Flairer,  renifler. 

MOSCLALH,  s.  m.  vl.  Hameçon,  crochet. 

Éty.  Ce  mot  parait  composé  de  mos,  pour 
mosca,  mouche,  et  de  clalh  ,  pour  clau,  qui 
fiche  la  mouche,  Y.  Jlfou^c,  R.  parce  que 
c'est  à  l'hameçon  qu'on  fixe  la  mouche  arti- 
ficielle ou  naturelle  quand  on  pèche. 

MOSCLAR ,  s.  m.  vl.  M.  Raynouard 
traduit  ce  mot  par  nasse ,  dans  le  passage 
suivant  : 

En  ayssipot  hom  prendre  assa  volontat 
d^aquel  peys  sens  mosclar  ni  sens  filât. 

Nous  croyons  qu'il  doit  être  traduit  par 
hameçon ,  sans  hameçon  et  sans  filet. 

Mosclar,  mousclar,  mousclau ,  moselalh , 
sont  les  noms  anciens  et  modernes  d^  ha- 
meçons. 

MOSCLE ,  Y.  Muscle. 

MOSEL,  s.  m.  vl.  Chevreau. 

MOSENHBN,  titre  d'honneur,  t1.  Moo- 
seigneur. 


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BIOS 

MOSmtTOUN ,  6.  m.  (moairitéa)  »  d. 
bas  lîm.  V.  Mitiritoun  et  Brigadeous. 

M08IT,t1.  Peint. 

HOWEIRA,  8.  f.  vl.  Bourse. 

M08QUEIAB ,  ¥].  et 

M08QUEJAR ,  vl.  Y.  Mo^iquegear, 

MOSQUBT  ,  s.  m.  vl.  Ëmouchet.  Y. 
Mouiêset  et  Mome,  R. 

MOfl^iUBT ,  8.  m.  vl.  Musc,  ambre. 

Éty.  du  lat.  muséum,  m.  s.  Y.  Mute,  R. 

M08QUETA,  s.  f.  vl.  Emouchette .  fe- 
«wlle  de  rémouchet.  V.Mosquety  Mouusei 
fiiMouse,  R. 

llO8QUILIiO0N  1 8.  m.  (mosquilléun),  et 

MÔSQUIN ,  s.  m.  (mosqiiïn)  ;  Mosquit , 
cat.  Mosquilo,  esp.  port.  Moscherino,  ital. 
Mouchenin.  Y.  Moui9io^ny  Mouisiilhoun 
piMousc,  R. 

M08SA,  adj.  f.  vl.  Mousse  •  émoussée. 
y.  Mos. 

M08SA,  s.  r.  vl.  Y.  Mouêta  et  Mouffa. 

MOSSBGNBR  et 

BÉOSSEIGNEN ,  vl.  Y.  Motienha  et 
Mfonteignour. 

MOS8EN,  titre  d'boDBeur,  vl.  Blessire, 
monseigneur. 

M088ENDIIE ,  s.  m.  vl.  Y.  MounH- 
gnour. 

^  MOSSENEœ,  titre  honoriOque,  vl.  Mon- 
seigneur. 

MOSSENH'EN ,  8.  m.  vl.  mombimm. 
Redondance  de  politesse ,  formée  de  mos^ 
ienher  en ,  mosseinher  en ,  monseigneur , 
seigneur. 

M088ENHER,  vl.  Mossenyer,  cat.  Y. 
Moumignour. 

niOSSES ,  s.  m.  pi.  (mossés)»  dg.  Mor- 
ceaux, dentées,  coups  de  dents.  W.Mord,  R. 

MOSSBU,  titre  d'honneur,  vl.  Monsieur. 

MOST,  vl.  Most,  cat.  W.MousL 

MOÉTARDA,  vl.  \.Mou$tarda, 

MbSTE,  adj.  vl.  Moite,  humide. 

Ëty.  du  lat.  madidus,  m.  s. 

MOSTELA ,  s.  f.  vl.  MOfruLA.  Mottela , 
cat.  Fouine ,  espèce  de  machine  de  guerre  ; 
belette.  Y.  MousUla. 

MOSTELLA»  vl.  Y.  BfoiUla  et  Moue- 
iela. 

ncoSTELON,  s.  m.  vl.  MotTB&o.  Belet- 
ton«  le  petit  de  la  belette. 

Ely.  Dim.  de  moelela.  Y.  Moustela. 

lIOSTER,s.  m.  vl.  Couvent,  monas- 
tère. V.  Mounettier  et  Mono,  prép. 

Moster  gênerai,  cathédrale. 

M08TIER,  vl.  Monastère,  couvent, 
églbe.  Y.  Mouslier  et  Mono,  prépl 

M08TRA,  s.  f.  (méstre)  :  w>vBtTmA  , 
piovASTBA.  Monstra  ,  ital.  Muettra,  esp. 
Monstra,  port.  Mostra,  cat.  Montre,  les 
échantillons  de  marchandilse  que  les  négo- 
ciants exposent  en  vue  ;  apparence. 

Ély.  du  lat.  montlra.  Y.  Monttr,  R. 

Ep  vl.  revue  des  troupes. 

MOSTRA,  Pour  montre,  horloge,  Yoy. 
M(m0itra. 

MOSTRA^OH,  s.  m.  vl.  uonmjLMm. 
Mosiradar,  cat.  esp.  port.  Mestraïore,  ital. 
Démonstrateur,  ipdicateur.  Y.  Monstr,  R. 

MOSTRAIRE ,  s,  m.  vl.  Indicateur ,  oui 
montre.  Y.  Mostrador. 

Ély.  du  Ut.  mamirare.  Y.  ifoiislr,R.    . 


MOS 

MOSTRAMEN,  8.  m.  vl.  Moitrament, 
anc.cat.  i#o«lramento,  ital.  Preuve,  démons- 
tration. V.  ^otuir,  R. 

MOSTRAR,  V.  a.  (monstra);  wovnuAm, 
rA^s-FswK,  nioicAB.  Mottrare,  ital.  Mos- 
trar ,  esp.  port.  cat.  Montrer,  indiquer, 
faire  voir,  laisser  paralUre, prouver,  démon- 
trer, enseigner,  apprendre. 

Ely.  du  lat.  monstrare.  Y.  Monsir ,  R. 

Moustrar  lou  euou ,  suspendre  ses  paye- 
ments. V.  Quinquinelia, 

M09TRAR  SE,  y.  r.  Se  montrer,  se 
faire  voir,  sp  présenter  dans  l'occasion. 

M08TRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (moustrâ, 
àde);  nootraAT.  Montré,  ée.  Y.  Monstr,  R. 

MOSTRE,  vl.  Y.  Monstre. 

M0STRU08  ,  vl. 

jnOSTRDOSiTAT,  vl.  Y.  Monstruo- 
sitat, 

MOSTRUOZ,  vl.  Y.  Monstruous. 
MOaTRUOZlTAT,  vl.  V.  MonstrMsi- 
tat. 

MOT 

MOT ,  s.  m.  (mo  et  mot)  ;  moo.  Mot,  cat. 
MoU,  esp.  port.  Moio,  ital.  Mol,  lettres  dont 
l'ensemble  présente  une  idée  ;  terme ,  parole, 
diction ,  expression  accoutumée  ,  dicton , 
sentence  ;  missive ,  dernier  prix  d'une  chose 
qu'op  veut  vendre. 

Ëty.  du  lat.  muUum,  fait  de  mu(tre,  par- 
ler bas,  dérivé  du  grec  {JlûOoc  (muthos) ,  pa- 
role, discours. 

No  far  mot ,  vl.  ne  dire  mot. 

Dérivés  :  Moutet ,  Motus ,  Myihoulougia , 
Mythoulougique,  Mythouhugisto. 

Le  mot  dont  vient  un  autre  mot  s'appelle 
primitif  ou  radical,  et  celui  qui  en  vient 
dérivéf 

On  dit  qu'un  mot  est: 

MONOSYLLABE  ,  qauul  U  s'est  ooiDp<Mé  <|m  d'o^e  sjl- 

l«be ,  bon, 
DISSYLLABE  ,  quana  U  Tmi  de  deux,  bonne, 
TRISSYLLABE  ,  ({oand  U  i*e»t  de  troii ,  bonnement. 
FOLISSYLLABE .  quand  il  Pcet  de  pla»teiire,  tèeolutiom- 

nairem*ntt  toniù'tuU'pniatUment. 

Les  anciens  manuscrits  sont  très- difficiles 
à  lire  parce  que  indépendamment  de  la  défec- 
tuosité des  caractères,  les  mots  y  sont  entiè- 
rement serrés.  Ce  n'est  que  vers  l'an  630  , 
que  l'on  a  commencé  à  mettre  entre  eux  quel- 
que distance,  et  il  n'y  ei^  eut  de  très-sensi- 
bles et  de  régulières  que  dans  le  VlIIn'siècle. 
Dict.  des  Orig.  1777 ,  in-12. 

MOT,  adv.  vl.  Pour  beaucoup.  Y.  Forsa. 

MOT-o'pBou,  s.  m.  (mot-d'ôrdré).  Mot 
d*ordre ,  mot  donné  pour  se  reconnaître. 

MOT,  OTA,  adj.  vl.  Maint,  ainte,  plu- 
sieurs ;  motot  de  veU ,  maintefois. 

Ély.  Y.  Mult,  R. 

MOT,  adv.  vl.  mots.  Beaucoup,  plusieurs, 
fort,  très.  y.  Moût ei  MoU. 

MOT ,  s.  m.  vl.  Signifie  encore,  chant , 
chanson ,  genre  de  poésie. 

MOTEZA,  8.  f.  vl.  BoiiraxA.  QuanUté , 
multitude.  Y.  Mult,  R. 

MOTFORMABUS,  ABLA,  adv.  vl. 
Multiforme,  diversifié. 

La  mot-formabla  saviexa  de  Dtey, 
N.T.  ad.Eph. 
*-     Multiformis  sapientiœ  dei. 


MOT 


667 


M0TH8,  s.  m.  vl.  Muid. 

Ëty.  du  lat.  modium ,  m.  s. 

MOTI,  adj.  m.  d.m.  V.Mout. 

MOTl ,  vl.  Â.lt.  de  moUi  et  de  muUi,  plu- 
sieurs. Y.  MuU,  R. 

MOTIR ,  V.  n.  vl.  Déclarer,  indiquer, 
parler  bas ,  marmoter ,  murmurer. 

Ëty.  du  lat.  mutire ,  m.  s.  Y.  Mot,  R. 

MOTIU ,  IVA ,  adj.  vl.  Motiu,  cat.  Mo- 
tivo,  esp.  port.  ital.  Mouvable,  agitable; 
moteur.  V.Mouv,  R. 

MOTIVA,  adj.  vl.  Motrice. 

Ely.  de  motus,  mouvement,  et  de  iva, 
\.Mouv,ïi. 

MOTO,  vl.  Y. ilfoutoun. 

MOTOGOT ,  S.  m.  (motogô) ,  et  mieux, 
MATAooT.  Nom  bas  limousin  de  la  mandra- 
gore. Y.  Mandrigoula, 

MOTON ,  s.  m.  vl.  Y.  Moutoun ,  R. 

MOTONIER ,  8.  m.  vl.  Marchand ,  ven- 
deur de  moutons. 

Ëty.  de  moton  et  de  ter.  Y.  Moutoun ,  R. 

MOTONINA ,  8.  f.  vl.  iu>TToimiA.  Peau 
de  mouton.  Y.  Moutoun,  R. 

M0T08,  vl.  pi.  de  MOT.  Plusieurs.  Yoy. 
MuU,R. 

MOTS,  vl.  Plusieurs.  Y.  MuU,  R. 

MOTS ,  s.  m.  pi.  vl.  Yers,  rimes,  paro- 
les. V.  4fk 

MOTUS  et  mmif  (môtus).  Mots  dont  on 
se  sert  pour  avertir  quelqu'un  éfi  ne  rien 
dire.  Y.  Mut,  R. 

MOTZ,vl.  y.MolL 

MOU 

MOU ,  S.  m.  d1.  Pour  Mot ,  v.  c.  m. 
^  Lou  souneri,  ni  mou,  je  l'appelai,  mot, 
c'est-à-dire,  point  de  réponse,  il  fit  la  sour- 
de oreille. 

MOU,  dans  les  anciens  titres  est  souvent 
l'abrégé  de  Moussur  :  Mou  de  la  roca, 
Mons  de  la  roque. 

MOU  ,  Ppur  limiignon  ,  Y.  Moue  et 
Mouch, 

MOU,  8.  m.  d.  lim.  Pour  Mot,  v.  c.  m. 

MOU,  vl.  Il  ou  elle  meut,  excite,  vient, 
procède ,  s'en  va ,  commence. 

MOU  AELE  ,  ABLA,  adj.  (mouàblé, 
àble  )  ;  Movible  ,  cat.  esp.  Movevole ,  ital. 
Meuble,  qu'on  peut  mouvoir;  c'est  l'opposé 
d'immeuble,  mobilier. 

Ëty.  du  lat.  mobilia,  Y.  Mouv,  R. 

MOUAGRA,s.  f.  (mouàcre).  L'argent, 
la  monnaie,  en  style  plaisant. 

MOUAK ,  8.  m.  (mouà).  Nom  qu'on  don- 
ne ,  dans  le  Qard ,  au  Nycticorax.  Y.  Moa- 
moa. 

MOUAL ,  d.  du  Yar.  Y.  Mouel 

MOUALA,  Y.  Mouela. 

MOUALE,  Y.  Mouele. 

MOUAR,  d.  du  Var  et  de  Marseille, 
ait.  ùeMorl,  v.  c.  m. 

Per  bire  booeno  moaar  fooa  tnkt  boMoo  tldc, 
Bellot. 

MOUASTRA,  Y.  Mouestra. 

MOUASTRE,  Y.  Mouettre. 

MOUBILE,  ILA,  adj.  (moubilé,  ile); 
moutadm.  Mobile,  ital.  MovibeU  esp.  Mo- 
bil, port.  Mobile  ,  gui  est  susceptible  de 
mouvement ,  qui  est  disposé  au  mouvement , 
changeant. 


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668 


MOU 


Ety.  da  lat.  mohUis^  m.  s.  V.  Mouv^  R. 

Fettas  moubilaê.  fttes  mobiles,  qui  arri- 
vent le  même  jour  de  la  semaine  ,  mais  ra- 
rement le  même  jour  du  mois. 

MOUBlIf,  s.  m.  Mobile,  it^l.  MovU  , 
têff.  Mobil,  port.  Mobile,  ce  qui  meut;  ce 
qui  porte ,  ce  qui  excite  à  Élire  quelque  chose. 

JÊty.  du  lat  mobHe,m.  s.  V.  Mouv,  R. 

MQUBILIERfS.  m.  (moubilié); if o6ilt, 
ital.  Mobilier,  les  meubles  en  général  et 
tout  ce  qui  en  a  la  naliire  dans  une  maison. 

Ély.  du  lat  mobiUs,  qui  peut  être  remué. 
V.  Mouv,  R. 

ncOUBILlSAR ,  T.  a.  (moubilisà)  Mobi- 
liser. 

MOUBILITAT,  s.  f.  (moubîlilà)  ;  Mobi- 
Utà  ,  ital.  Movilidad ,  esp.  Mobilidade , 
port.  Mohilital ,  cat.  Mobilité ,  faculté  qu'a 
un  corps  de  pouvoir  être  transporté  d'un 
lieu  à  un  antre. 

Éty.  du  lat.  mobilitalis,  gén.  demo&itt- 
to#.  V.  ifotiv,  R. 

MOUC,  radical  dérivé  du  grec  |xu)xà(o 
(môkaô) .  se  moquer,  tourner  en  ridicule. 

De  môkaô ,  par  apoc.  môk ,  et  change- 
ment de  (0  en  ou  et  de  fc  en  c .  moue  ;  d'où  : 
Moue- aire ,  Moue-arela,  fiiouc-and-ier  9 
Mouc-ar-se,  Moue-aria,  Moue-ut,  uta, 
Moce-a,MouqU'and'iert  Mouqu^ar,  Mou- 
qu-aria ,  Mouqur, 

MOUG  ,  s.  m.   (môuc)  ;  Lomoirotni ,  mou  , 

MOVCB  ,  MOVCaOVJH  ,  IlOOCBALBAt  ,  MOOCBOU- 
LUOVm  ,  Monte  ,  MOVCHIL  ,  MOVCOV  ,  MODCAUIOI;*. 

Moeeolo ,  ital.  Lumignon ,  le  bout  de  la 
mèche  d'une  lampe,  d'une  chandelle,  d'un 
cierge,  etc.  quand  il  est  allumé;  on  le 
nomme  moucbure  ou  mouchon,  quand  il 
est  coupé  ou  mouché. 

Êty.  du  grec  p-'jU  (muxa)  ;  mèche  et  mou- 
cbure. V.  Mue ,  R. 

ttOUG  ,  s.  m.  La  roupie  du  nés. 

Éty.  du  lat.  mucus.  V.  Mue,  R. 

MOUCACA.  s.  f.  (moucâque).  Mauvaise 
mine.  V.  Maeaca, 

MOUCADOUR ,  s.  m.  (moocadùur)  ;  Voy. 
Mouchaire  et  Mue ,  R. 

Moucadour  de  poile  ,  dl.  visage  de  bois. 

MODCAIRE  ,  EI.A,  s.  (moucàïré,  èle)  ; 
Moqueur,  V.  Trufaire  :  qui  mouche  les, 
chandelles  ;  on  dit  aussi  Mouchaire. 

Éty.  de  mouear  et  de  aire.  V.  Moue, 
Rad. 

MOnCALHOUN ,  s.  m.  (moucaillôun). 
V.  Moue. 

£ty.  Dim.  de  moue.  V.  Mue,  R. 

MOUCANDIER,  lERA  ,  adj.  (moucan- 
dié,  iérc).  Moqueur,  cuse.  V.  Trufareou 
eiMoue,  R. 

MOUCAR  ,  V.  a.  (  moucà  )  ;  moucba*  , 
sMovmcBAB.  Mocar ,  esp.  Moucher,  ôter  la 
morve  qui  se  trouve  dans  les  narines,  la 
portion  d'une  mèche  qui  est  déjà  charbon- 
née  et  qu'on  appelle  moucbure  quand  elle 
est  enlevée;  river  ses  clous  à  quelqu'un. 

Éty.  du  lat.  mueeare ,  ou  de  Moue ,  ?.  c. 
m.  et  de  la  term.  act.  ar.  Y.  Mue ,  R. 

MOUCAR  SE ,  V.  r.  is  HoocflAs.  Se  mou- 
cher ,  s'ôter  la  morve  du  nos. 

Les  andens  se  mouchaient  avec  leurs 
doigts,  avec  leur  robe,  ou  ils  avalaient  le 
mucus  qui  devait  s'écouler  par  le  nez.  Xeno- 


MOC 

phon  rapporte  qne  Cyrus  avait  défendu  aux 
Perses  de  cracher  et  de  se  moucher  en  pn- 
blic.  Dans  l'Asie,  les  personnages  du  pre- 
jnier  rang,  même ,  se  mouchent  encore  avec 
les  doi^,  qu'ils  essnyeot  «nsoite  av«c  un 
mouchoir  de  grand  prix. 

MOUCAR  SB,  V.  r.  Se  moquer.  V.  Tru- 
fane. 

JSly.  du  grec  (juoxau)  Tmôkaô),  se  moquer, 
tourner  en  ridicule,  oude  Thébreu  mouq,  se 
moquer,  railler.  V.  Moue,  R. 

MOUCARELA,  S.  f.  {moucarèle) ,  dl. 
Œquenaude.  V.  Chiea  et  Mue,  R. 

MOUGARIA,  8.  r.  (moucarie).  Moque- 
rie. V.  Tt^faria  eiMoue,  R. 

MOUGEGADA,  s.  f.  (moussegàde) ,  dl. 
MovftsoAOA.  Morsure.  V.  Mord,  R. 

MOUOiSOAR,  dl.  (moussega);  Hootts- 
OAM.  Ronger,  mâcher.  V.  Rouigar,  Maehu- 
gareiMord,^. 

MOUGEI«,s.  m.  (moocèl).  Morceau.  V. 
Mouceou,  comme  plus  usité. 

Éty.  du  lat.  moniuncula,  dim.  éemortus, 
mordu,  ce  qu'on  enlève  en  mordant.  Voy. 
Mord,R. 

MOUGELAR,  V.  a.  (moucelâ).  Morceler, 
diviser  en  plusieurs  morceaux;  manger  de 
caresses,  Sauv.  mordre  dans  quelque  chose, 
comme  dans  un  fruit,  etc. 

Ély.  de  moueelei  de  ar.  V.  Mord,  R. 

MOUGELAS,  s.  m.  (moucelàs).  Augm. 
de  moucel,  gros  morceau.  V.  Mord,  R. 

MOUCELET,  s.  m.  (moucéié);  movcs- 
Lomt.  Petit  morceau. 

Ély.  Dim.  de  moucel  V.  Mord,  R. 

MOUGEI«ET-oB-Tifi«A,  8.  m.  (moocélé- 
dc-vigne).M.  Avril ,  donne  pour  équivalant 
français  k  ce  nom,  boursette.  V.  Douceia. 

MOUGELETS,  8.  m.  pi.  Nom  par  lequel 
on  désigne,  dans  Us  environs  de  Valensoles 
et  de  Mezel,  la  mâche ,  V.  Douceta  ;  et  la  va- 
lériane corne  d'abondance,  Valeriana  cornu 
copia,  Lin.  Fedia  cornu  copiœ,  Gœrnt. 
plantes  de  la  fam.  des  Valérianées  que  l'on 
mange  en  salade,  d'où  le  nom  de  mouceîeU, 
petits  morceaux, qu'elles  portent.  V.  iford,  R. 

On  donne  aussi  le  nom  de  moucelHs ,  par 
la  même  raison,  au  tabouret  enfilé ,  Thlaspi 
perfoliatum.  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Cru- 
cifères siliculeuses ,  qu'on  trouve  dans  les 
champs.  Voy.  Gar.  Thlaspi  perfoliatum, 
p.  459. 

MOUGEI.OUN,  V.  MoueelH  et  Mord, 
Rad. 

MOUGEOU,  8.  m.  (moucèou  )  ;  moogbi.  , 

■OVCm,   MOt,   MICBB,  •IfCOO,  OATAOA.  MorCCSU, 

partie  détachée  d'un  tout;  fraction  d'une 
chose  bonne  à  manger  ;  petit  champ ,  petite 
étendue  de  terre. 

Éty.  de  moucel,  par  le  changement  de  I  en 
ou.  V.  Mord,  R. 

iV*eii  fariou  qu*un  mouceou,  je  n'en  ferais 
qu'une  bouchée. 

Mouceou  margot ,  Avril ,  et  mouceou  e m- 
pouisounat,  gobe,  boucon,  morceau  ou  bol 
empoisonné ,  destiné  à  des  animaux  qu'on 
veut  faire  périr. 

GrQS  mouceou  noun  si  poou  mastegar  ; 
mouceou  avalai  n'a  ges  de  goust,  un  service 
rendu  est  bientôt  oublié. 

MOUCEOU  D'ADAM,  s.  m.  Le  noeud 
de  la  gorge  formé  par  le  larynx. 


MOD 

MOUCH...,  Le  c,  dans  le  dialecte  mobta- 
gnard,  particulièrement,  se  prononce  teh,  ti 
les  auteurs  qui  ont  pris  la  prononciation  pour 
guide  de  leur  orthographe,  ont  écrit  pidneors 
mots  par  eh,  qui  auraient  dû  l'être  faris,  on 
trouvera  k  e,  les  mots  qui  ttanqueniàxà. 

MOUCHA,  s.  f.  (moùtche).  Tison,  flam- 
bart.  V.  Mouchoun. 

MOUGHAGHA,  8.  f.  (moutchàtche). 
Nom  de  mépri^ue  l'on  donne  à  unelemroe 
ou  à  une  fille  bourrue,  peu  affable  ou  de  mau- 
vaise humeur,  ou  à  celles  qui  ont  mauvaise 
mine,  qui  sont  extrêmement  laides. 

Éty.  de  l'esp.  muchacha ,  petite  fille ,  et 
pris  dans  le  sens  déprécjalif,  conraie  RoesOf 
Bouquin,  eic,  v.  c.  m. 

MOUCHADOUR,  S.  m.  (moolsadôur),  d. 
bas  lim.  V.  Mouchaire  et  Mue,  R. 

MOUCHAIRE  DBCAiiDKLAt,  V.  Jfoiccafre 
eiMue,  R. 

MOUCHAIRE ,  s.  m.  (motttchâïré]  ;  mov- 

CAIBB  ,  HOVCBAOOVa  ,  HOVCADOVB  ,    HOVCflOOO  , 

Movcooim,  qui  est  français.  Mouchoir ,  linge 
pour  se  moucher,  celui  qui  mouche  les  chan- 
delles, moucheur. 

Éty.  du  lat.  mucare,  se  moucher,  de  eimii- 
gère  nares,  qui  signifie  la  même  chose.  Voy. 
Mue,  R. 

Jlf ottc^airs  docu  côuel ,  fichu ,  en  parlant 
des  femmes ,  et  cravate ,  quand  il  s'agit  des 
hommes. 

il  ne  parait  pas  que  l'usage  des  mouchoirs, 
fut  connu  des  anciens  qui ,  comme  Dio^ène 
et  Galon,  se  mouchaient  avec  les  doigts. 
Geux  qu'ils  avaient .  connus  soua  les  noms 
de  sudarium  et  é'orarium  ,  ne  leur  ser- 
vaient qu'à  essuyer  la  sueur  ou.la  bouche.  V. 
Mouear  se. 

Le  plus  ancien  texte  où  il  soit  dit  mention 
des  mouchoirs ,  est  tiré  des  Gloses  sur  les 
Rasiliques.  V.  Orarium,  Ency.  méth.  antiq. 

MOUGHAN,  s.  m.  (rooutchan)j  d.  lim. 
1^8  mouches  en  général.  V.  Mouse,  R. 

MOUGHAR,  v.  a.  (moutchà).  V.  Mou- 
ear eiMue,  R. 

MOUGHAR,  V.  a.  Boire,  trinquer ,  v.  n. 
moucher, espionner, observer  secrètement. 

Éty.  dulat.mtitfca,  mouche,  espion,  et  de 
la  term.  act.  ar.  V.  Mouse,  R. 

P«rtT«r«ii  tempUer, 
Umehmt  à  mo«n  ImuMm  d'an  vi«  et  moo  éditer. 
La  B«UMMli«rt. 

MOUCHARD ,  8.  m.  (moutchàr).  Mou- 
chafd,  espion  de  police. 

Éty.  de  mouchard ,  augm.  dépr.  de  mou- 
cha,  mouche,  qui  désigne  un  espion.  Voy. 
Mousc,  R. 

Dérivé  :  Mouchardar,  moucharder,  faire 
le  métier  de  mouchard. 

Darius  le  Jeune,  roi  de  Perse ,  fut  le  pre* 
mier  qui  répendit  des  espions  dans  les  socié- 
tés, pour  savoir  ce  qui  se  passait.  Denis  le 
Tyran,  imita  son  exemple,  et  il  n'a  été  qoe 
trop  suivi  depuis. 

MOUCHAT,  s.  m.  (moutsà) ,  d.  bas  Ikn. 
SoufRel.  V.  Soufflet  et  Mue,  R. 

Emplasire,  humiliation  qu'on  éprouve. 

MOUGHETA,s.  f. (moutchéte).  Mou- 
chctte ,  outil  de  menuisier  qui  sert  k  (aire  les 
baguettes,  les  boudins ,  les  moulures ,  etc. 

MOUOHBTAR,  T.  a.  (moalcbeU).  Mott- 


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IV^ 


MOU 

ebeter,  foire  des  noochetweê ,  de  pttilâ  trous 
00  de  petites  marques  rondes  sur  une  étoffe. 
,  Ély.  d«  meueheta  pour  mouêqueta ,  petite 
JBMMehe,  et  de  or.  V.  Mcfuse^  U, 

IIODCIIBTAS,  s.  m.  (mootchétes): 
■MooBtMirAf .  lIoudieUiBs ,  iDstnuaeQt  fait 
pour  moucher  les  chandelles  et  les  bougies. 
.    Éty.  de  mouehar  et  dtetas.  Y.  Mue,  R. 

On  nomm^ porte-moucheHei ,  le  petit  pla- 
teau msr  lequel  on  les  pose. 

MO0C0ETA8,  S.  f.  pi.  (moutcfaétes); 
«n)>î)ciicTAfl.  Pincettes,  Instrument  formé  de 
deux  branches  parallèles  en  fer,  réunies  à  un 
bout ,  par  une  lame  d*acier courbée  et  plate, 
dont  relasticité  permet  d^écarter  ou  de  rap- 
procher les  branches  ;  Tautre  bout  est  aplati 
en  disque  pour  saisir  les  charbons. 

Ély.  V.  le  mot  précédent. 

Les  Provençaux  confondent  son?ent,  sous 
le  nom  de  moucbelles ,  les  mouchettes  pro- 
prement dites  et  les  pincettes  ;  ces  dernières . 
ne  sont  destinées  qu  à  remuer  les  charbons. , 

MOncHBTAS,  s.  f.  pi.  Est  encore  le  nom 
qu'on  donne  au  chas, instrument  de  maçon' 
qui  sert  à  vériQer  si  un  mur  est  d^aplomb  ; 
cest  aussi  le  rebord  que  fait  le  larmier  d'une 
corniche. 

MOUCHETAT,  ADA,  adj.  et  p.  (mout- 
chetà,àde];  Moscata,  ilal.  Mouc(ieté ,  ée. 

ncOUCHETURAS,  S.  f.  pi.  (moutchetû* 
res).  Mouchetures ,  ornements  qu'on  donne  à 
une  élofTe  en  la  monchelant;  taches  de  Il^er- 
mine  et  de  certains  autres  animaux;  en  chi- 
rurgie ,  scariications  légères  ^u'on  bit  à  la 
peau. 

Ély. démoucheta,  petite  mouche ,  et  de 
was.  V.  Moute,  R. 

MOUCRiCAB,  ?.  a.  d.  béam.  Mordre, 
mordiller. 

Ély.  du  lat.  wiorHcare,  m.  s.  V.  Jlfprtf,  R. 

MOUCHlIi ,  s«  m.  (moutchil),  d.  de  Barc. 
Mèche,  lumignon.  V.  Jlfotic  et  Jtfuc,  R. 

MOUCHOUAR.  Mot  pris  du  français.  V. 
Moueadour ,  Mouehaire  et  ifiic,  R» 

MOUCHOUN  y  s.  m.  (moutchéun)  ;  nmi  • 
naovii , Ti^ooi ,  mm,  aoueBA.  Tisoo;  boul 
de  cierge  ou  de  chandelle; peloton, chose 
ramassée  en  pelotte. 

Un  mouehoun  depeous ,  dl.  une  poignée, 
un  peloton ,  un  paquet  de  cheveux. 

Éty.  de  numch  et  de  oun.  V.  Mue. 

KOUGBOUIf  AR,  T.  wmmammmuAmy  Gare. 
Éteindre  un  tison ,  en  faire  tomber  la  partie 
enflammée  ;  f3g.  souffleter  ,  donner  des 
soufflets.V.  jriie,R. 

.  MOUCBOUNIAIRfi,  V .  Tiêounwire  tl 
tfue.R. 

MOUCHOUNIAR, ▼.  a.  (mouichoupià)  y 
d.m.  Tisonner.  V.  TUounar  et  Jfuc,^R. 

MOUCBOqROIN,  s.  m.  (moutchourdin),. 
d.  béarn.  Célibataire.  V.  Càibatari, 

MOUGIDAR,  T.n.  (oaoocidé),  d.  bas  Hm. 
Retirer  et  rejeter  un  peu  fort  Thumeur  ou  Tair 
quîest  dansles  narines.  \.Mmifiaf^M»hVi* 

MOUGIOADUIIA,  V. 

MOOeiOAONA,  s.  f.  (moucîgàgne); 
■oocMABoiu»  MovMMAoïA.  Morsuro,  cm- 
preinte  qu'elle  laisse. 

Êtj.  AU.^  mowrdiffëgna,  foméêemor- 
iîsore|de«|iiaet.dt^^.V.Jff»rtf|  R. 


MOU 

MOHeiOAR,  V.  a.  (moucîgà).  Y.  jtfor- 
dre  et  Mue ,  R. 

MOUGIGAR,  V.  a.  (monssigà)  ;  movn- 
oAm,  «oociAii  •  MOVfiKGAB  ,  Boasas.  Mordre, 
entamer  avec  les  dents. 

Éty.  de  moucel ,  morceau ,  et  de  igar  ou 
egear ,  enlever  un  morceau. 

Mùucigar  un  petseguê ,  Tr.  Mordre  sur . 
une  pèche ,  et  non  mordre  une  pèche. 

An  moueigat  aquelpan,  dl.  on  a  mordu 
dans  ce  pain. 

Li  an  moueelat,  on  y  a  mordu. 

MOUGOS,  vl.  V.  Mucous. 

MOUGOU  ,  8.  m.  dg.  V.  Moue. 

atÔUGOURAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (mou- 
couré ,  àde)  ;  moc9«ov«at.  -Ce  mot  parait 
être  une  altération  de  maueeural,  dérivé  de 
ttiaueotirar,  formé  de  ma tt,  mal,  de  eor , 
cœur,  et  de  ar,  indisposé. 

TofU  mouquoura  4*un  taou  langage , 
Daphnie  tourte..* 

H.  Morel. 

MpUDE.  OUDA,  adj.  (môudé.  éude),! 
dl.  Emoussé,  ée ,  rebouché,  en  parlant  d'un  ' 
outil  tranchant. 

MOUDELA  ,   s.  f.  (moudéle)  ;  moqleoa  , 

MOVILA  ,     MOIILBOA   ,    MICA  y    MISTA  ,     BminCA  , 

■BicA.  Midolla,  ital.  Miga ,  esp.  Miolo,  port. 
La  mie  du  pain. 
Ëty.  du  lat.  medulla,  ou  du  grec  {jiueXt^87^< 

imuelôdés),  semblable  à  la  moelle.  Voy. 
(eoulhf  R. 

El  quand  aurae  màrrida  dent, 
Mangearas  la  moudelo  et  laisaras  la  croutto, 
Dioul. 

MOUDELA ,  s.  f.  (  moudéle  )  ;  hoosia  , 

MOintA ,    MBOOUIA  ,    MBSOVLA  ,    mVOOLA ,  MOV^ 

f BI.A ,  MmtovT.  MidoUa^  ital.  Medula^  esp. 
Medulla,  port.  Moelle ,  substance  huileuse 
et  grasse,  d'une  certaine  consistance,  con- 
tenue dans  la  cavité  des  grands  os. 

OnnommemoeHe  allongée,  la  partie  du 
cerveau  qui  s'étend  jusqu'au  trou  occipital 
et  se  continue  avec  )a  moelle  épinière ,  qui 
règnetout  le  long  du.dos  des  animaux ,  pas- 
sant dans  un  canal  osseux»  formé  par  les 
vertèbres. 

Ëty.  du  lat.  meduUa,on  de  l'hébreu  moa, 
moelle  ;at*uXXoç(amalIos),  en  grec.  Voy. 
Meaulk,  R. 

MOUDBUk,  MooBLA  on  MoouA.  MoclIc, 
est  aussi  le  nom  que  porte  la  substance  vas- 
culeuse  qui  occupe  le  centre  des  corps  li- 
gneux où  lo  caoal  médullaire. 

Ety.  du  lat.  medulla, m.  s.  V.MeouJhy  R. 

MOUOELAR,  V.  à.  (méudelâ);  if odtfUart, 
ital.  Modeler,  imiter  une  Ggure  avec  des; 
matières  tendres,  en  terre»  en  aire,  en  pMl», 
pourTexé^tar  enaoîte  suf  des  matières  do- 
res^ ou  seulement  pouren  eenserver  fem- 
preinte  ou  la  forme. 

Éty.  de  mondais  et  da  la  tara,  aci  ar, 
faire  un  modèle.  V.  Mod ,  R. 

L'art  de  modeler,  ecnra  sovs  le  nom  dei 
glaslîaoe.  est  attrîbaé  i  Dibotadca,  potier  de 
tem  à  Sieyone^  vert  l'aâ  S98,  avant  J.-C. 
et  soif ant  d'autres,  À  Lyaistrate,  frère  ou 
beaikMre  du  seulptant  Lyssipe  >  3S8  ans 
ayant  ^ésM-Cbifat, 


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669 


André  Verrochio ,  peintre  itaHen  do  XV»» 
siècle ,  a,  le  premier,  imaginé  de  mouler  en 
plâtre  la  figure  des  personnes  vivantes  ou 
mortes. 

M.  Dupont,  dans  ces  derniers  temps,  a 
porté  l'art  de  mouler  en  cire  à  un  pomt  de 
perfection  qui  étonne  tout  le  monde. 

MOUDELE  ,  s.  m.  (moudéle)  ;  vatboiw. 
3fodel/o,ital.  Modela ,  esp.  port.  Modèle, 
tout  ce  qu'on  regarde  comme  original ,  et 
dont  on  se  propose  d'exécuter  Ja  copie; 
exemplaire  qu'il  faut  suivre. 

Éty.  du  lat.  moduluê ,  mesure.  V«  Mod. 
Rad. 

Moudéle  d^un  vaiseeou ,  gabarit. 

MOUDERAMBNT,  adv,  (moudersmein); 
Moderalamente  y  ital.  Moderadamente^  esp. 
port.  Modérément,  avec  modération.  Voy. 
Afod.R. 

Ëty.  du  lat.  moderatè  et  de  ment. 

MOUDERAR ,  comp.  V.  Moderar. 

MOUDIQUE,  ICA,  adj.  (  moudîque, 
ique);  Médiocre  y  ilal,  Modico^  esp.  port. 
Modique,  renfermé  dans  les  bornes  de  la  mo- 
dicilé  ;  médiocre ,  exigu. 

Ety.  du  lat.  modicus ,  fait  de  modui ,  me- 
sure. V.Jl/od,  R. 

MODDOUIRE,  dl.  V.  Moudourrou. 

MODDOULOUN,  S.  m.  (moudoulou) , 
d.  bas  lim.  Petit  tas.  V.  Mouloun  et  Mol ,  R. 

MODPOURRB ,  et 

MOUDOURROU ,  s.  m.  (  moudourrou)  ; 
MooDooMB.  Bourru ,  bizarre ,  qui  est  toujours 
de  mauvaise  humeur  ;  idiot,  tète  d'âne.  Voy. 
Mooudourrou. 

MOUDULAR,  et  comp.  V.  Modular  et 
Mod,  R. 

MOUDULE,  s.  m.  (moudùlé).  Module  , 
mesure ,  diamètre  d'une  colonne ,  d'une  mé- 
daille ,  d'une  monnaie. 

MOUDURA,  vl.  V.MoUuraeiMooutura. 

MOUEL ,  ELA ,  V.  Mol,  R.  3. 

MOUELA,  8.  f.  (mouéle),  d.  m.  itsta. 
Nom  qu'on  donne  ï  une  poutre ,  qu'on  nom- 
me ailleurs  /u#to. 

Ély.  du  lat.  molee^  grosse  masse.  V.  Mol , 
R.  2. 

MOUEUL,  s^  f.  Bourbier,  terre  ou  sable 
mou  où  les  bestiaux  et  les  roues  des  voi- 
tures s'enfoncent. 

Ély.  de  mouee,  mou.  V.  Mol,  R.  3. 

MOUEI.A8,  s.  f.  pi.  Pour  cervelle,  V. 
Moudella. 

Ëty.  Altér.  de  Meoulhas ,  ▼.  c.  m.  et 
Meoulh,  R. 

Lajouineesa  ee  faeilo  à  $e  laissât  tentar , 
A  gaire  de  teslo  et  de  moucllos , 
Bs  uno  cierodeispu  mouellos^ 
Coumo  voulez  sepoou  pastar. 
Dioul. 

MODELE  ,  S.  m.  (mouèle)  ;  ■oimii.B , 
Moua ,  BMMOUB.  Molêe ,  «sp.  povt.  Moule , 
tout  instrument  qui  sert  à  donner  ou  à  dé- 
terminer la  forme  de  quelque  ouvrage; 
modèle. 

Ëty.  du  lat.  modulus,  m.  s.  V.  Mod,  R. 

3^  ans  avant  f  .-G.  Lisistrate  inventa  la 
manièrB  de.&ire  des  portraits,  en  faisant  des 
moules  et  ptétre»  qu'il  remplissait  ensuite  de 
dre. 


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670 


MOU 


MODELE  f  8.  m.  Muoo.  Molle,  digue  ;  fig. 
homme  moa,  indolent.  Ayril. 

Éty.  du  lat.  moU$,  masse.  V,  Md,  R.  3» 
etitfbl.R.  3. 

MODERDRB ,  V.  Mordre  et  Mord,  R. 

MOUERRE,  V.  t.  (mouérré),  d.  m.  V. 
MourreeiMol,  R. 

MOUERTet  ,,       ^     ^ 

MOUERT-DE-FAM,  etc.  Un  affamé  , 
un  va-nu-pieds.  Voy.  Mort,  Morirde-fam  et 
Jlforl,R. 

M0UE9,  S.  m.  (menés),  d.  m.  La  pomte 
du  soc» 

MOÛesTRA,  8.  f.  (méuestre);  motnwLM., 
Mostra,  ilal.  Monstra,  port.  Montre,  petite 
horloge  qu'on  porte  ordinairement  dans  la 
poche. 

Ély.  du  lat.  monstrare ,  montrer,  parce 
qu'on  donnait  anciennement  le  nom  de 
moueitrat  montre,  au  cadran  d'une  horloge , 
parce  qu'il  montre  les  heures.  V.  Monstr, 
Rad. 

Dans  une  montre ,  comme  dam  une 
pendule,  on  nomme: 

AlGVÎhUE ,  l'opioe   d«    knoe   mobU*  qui  indiqM  1m 

hcftrcs  et  les  inirates. 
ARBRE  ,  pièce  ronde  oo  cerrée,  portée  per  deux  plvola  , 

à  laquelle  est  ordinairement  adapta  une  roue. 
BOITE  ,    petit  coffre  qui    rmfcmM  le  mouTcnient  de  la 

montre  ;  elle  eat  eompoe^  de  la   euvHt»  ou  (muId  in* 

Icriear  ;  de  la  lunetu ,  on  anneaa  daoe  lequel  le  crietal 

Mt  enehàss^  ;  de  U  chamièrt^  qui  joint  eoMmble  la  en* 

vctte  et  U  Inocttc ,  et  1»  batU ,  partie  aur  laquelle  r/poM 

le  cadran.  Ln  boite  eat  fermée  an  roojeo  d'un  reMort 

qu'on  nomme  ressort  de  boue. 
BOULE  ou  LENTILLE ,  suivant  la  forme  ,  corps  pesant 

qui  termine  la  verge  du  pendule. 
BARRILLET ,  la  botte  cylindrique  on  Un^bonr  qui  ren. 

ferme  le  grand  ressprt. 
BALANCIER,    )e  cercle  d'aeW  on  de  laiton  qui  sert  à 

régler  le  mouvement. 
CAGE ,  Im  deux   plaques  nommées  platines  ,  tenues  éloi- 
gnée* Tune  de  Vautre  par  des  piiiers ,  entre  lesquels 

sont  placées  les  roues. 
(SlAlIf  ETTE ,  la  petite  chaîne  composée  i»  paillons  ,  de 

goupilles  et  de  enchrts* 
CARILLON ,    le  mécanisme   qui ,   dans  une  pendule , 

sonne  on  répète  un  air  à  l'heure. 
COQ  .  la  petite  pUtine  vidée  et  gravée  qui  couvre  le  ba* 

lancier  d'une  mont|V. 
CRE9IA1LLÊRE  ,  la  pièce  qui ,  dans  nue  montre  ou  pen> 

dule   k  répétition  «   &It  sonner  «   éunt  poussée  par  le 

poussoir  ou  tirée  par  un  cordon. 
CRISTAL  on  YERRE  DE  MONTRE ,  verre  circulaire  et 

bombé  qui  couvre  le  cadran. 
CADRAN  ,'  la  partie  sur  laquelle  les  heures  sont  marquées. 
PETIT  CADRAN  ou  ROSETTE ,  celui  qui   indique  le 

retard  pu  l'ayanoe. 
FUSÉE  ,  la  pièce  sur  laquelle  la  chaîne  s'enveloppe 
MARTEAU  ,  la  pièce  qui  frappe  sur  le  timbre  ;  elle  est 

composée  de  la  tête  ,    de  la  tige  et  de  U  queue. 
MOUV(3IENT ,    Tenscmble  des  p^i^cs   qui    composent 

une  horloge,  k  l'esception  de  la  boite  et  do  cadran. 
PENDANT  ,  la  partie  de  la  boîte  à  laquelle  on  attache  b 

eliaîoc  on  le  cordon  ;  il  est  cooiposé  d'un  bouton  rivé  et 

d'un  anneau. 
POUSSOIR  ,  le  pendant  d'une  montre  A  répétition  ,  ainsi 

nommée  parce  qu'on  le  pottsse  pour  bSre  sonner. 
ROSETTE ,  V.  Petit  cadran, 
ROUES ,  V.  Boda. 
RESSORT    GRAND,  H  est  eootemi  dans  le  barOlet  ou 

tambour,  on  nomme  ail,  la  fonte  dont  U  est  percé  pour 

le  Qxer  au  crochet  du  barillet. 

JSipèeei  : 

MONTRE  À  DEUX  CADRANS  ,  celle  qui  indique  sur 
cftiran  l'heore  «Tlnlit  ,*  tt  nr  l'utf*  «eUe  ^ 
nhU  4 12 ' 


MOU 

MONTRE  A  RÉPérmON  ,  eeifo  qnt  m«m1m 

an  roojen  d'un  repoussoir  qu'on  fait  aller  4  volonté. 
;MC»ITRE  a  REVEa  ,   eelU  qui  soma  4  «ne  heure 


MONTRE  A  SECONDES ,  ealle  qd  marque  ect  dlvUona 
de  U  min«|«.  ^ 

^  Remonter  une  montre  ou  une  horloge, 
c'est  remettre  la  corde  ou  la  chaîne  sur  la 
fusée. 

Les  premières  montres  de  poche  furent 
fabriquées  à  Nuremberg,  en  1500,  par  Pierre 
Hell  ;  elles  portèrent  d'abord  le  nom  de 
Œufs  de  Nuremberg ,  parce  qu'elles  avaient 
une  forme  ovale, 

Gruet ,  de  Genève ,  inventa  la  chaînette , 
qu'il  substitua  aux  cordes  à  boyau  qu'on 
employait  auparavant  au  zpéme  usage. 

Vers  la  fin  du  XVlIn»»  siècle  on  con^mença 
à  placer  des  glaces  sur  les  cadrais  des 
montres. 

En  1583,  Mathieu  Ricci,  jésuite,  portai  la 
Chine  une  montre  à  répétition  et  une  hor- 
loge que  l'empereur  fit  placer  dans  une 
tour  bâtie  exprès. 

En  1597,  on  apporta  les  premières  mon- 
tres en  Angleterre ,  d^ÂIlemagne. 

En  1674 ,  invention  des  montres  à  ressort 
spiral,  par  l'abbé  d'HautefeuilIe,  Hooke  ou 
Huygbiens. 

En  1676,  invention  des  pendules  et  mon- 
tres à  répétition  par  Barlow ,  anglais  (ou 
perfectionnement.) 

En  1807,  le  19  Juin ,  invention  de  montres 
à  répétition  dont  la  sonnerie  est  sans  roua- 
ges, par  Aloîs-Ferdinand-fieroUa,  deBe- 
^nçon. 

MOUESTRA,  s.  f.  (mouéstre)  ;  movutra 
■ovLAimA.  Cadran  ou  cadran  solaire,  surface 
où  sont  marquées  les  heures. 

Êty.  V.  Moufstra,  ci-dessus  et  Mouetr, 
Rad, 

Selon  rÉcriture,  il  y  avait  à  Jérusalem  un 
cadran  solaire  dès  le  temps  d'Achaz,  roi  de 
Juda,  environ  44N)  ans  avant  Alexandre. 

L'art  de  faire  les  cadrans  se  nomme 
gnompnique,  de  gnomon  ou  style ,  formé  du 
grec  Yiv(/>jx(D  (ginoskô),  connaître. 

MOUESTRA,  s.  f.  Monetra,  ital.  port. 
Muestra ,  esp.  Montre,  échantillon  de  mar- 
chandise qu'on  fait  voir  pour  qu'on  puisse 
juger  du  reste.  V.  Mouetr,  R. 

MOUEi^TRE ,  s.  m.  (mouéstre);  Mottro, 
ital.  Monstruo,  esp.  Monstro,  port.  Monstre, 
animal  dont  la  conformation  s'écarte  de  l'or- 
dre naturel  ;  personne  extrêmement  laide , 
cruelle,  inhumaine,  dénaturée. 

Éty.  du  lat.  monstrum,  m.  s.  Y,  Monstr, 
Rad. 

MOUFFA ,  s.  f.  (môufe)  ;  moussa.  Musco, 
esp.  ital.  Muâgo,  port.  Mousse,  nom  com- 
mun à  presque  toute  la  famille  des  Mousses, 
mais  plus  particulièrement  aux  genres  Née- 
hera,  Hypnum  et  Leskea. 

Éty.  du  lat.  mutcus,  mousse. 

Peira  que  redouta  n*amài$a  pas  mouffa, 

MOUFFA,  s.  f.  Nom  qu'on  donne ,  aux 
environs  de  Draguignan  ,  à  une  maladie  de 
l'olivier  qui  consiste  dans  un  épanchement 
de  sève  qui  le  fait  périr  si  l'on  n'y  remédie 
promptequent.  On  regarde  cet(e  maladie  com- 
me une  espèce  de  morve,  et  dans  le  reste  du 
départenient,  à  ime  maladie  du  câprier,  d^ 


MOO 

laquelle  ses  racines  se  couiTent  d'une  mouass 
blanche  et  se  pourrissent. 

MOUFFA- BB-MAM,  8.  f.   MNVrA-B»«OaS4, 

■OUI f  A-DB-vAB.  Mousse  de  Corse  ou  mousse 
de  mer,  Fucus  helminthoeorton,  Dtc.  plante 
de  la  famille  des  Algues ,  qu'on  trouve  dans 
la  Méditerranée. 

Telle  qu'elle  est  vendue  dans  les  boutiques, 
la  mousse  de  Corse  est  un  mélange  de  fucus, 
de  corallines,  de  peraD^ions  et  d'ulves.  Celle 
qui  nous  vient  de  la  Cqrse  est  la  plus  estimée. 

Cette  plante  ou  ces  plantes  réunies  sonl 
un  des  meilleurs  vermifuges  connus. 

BfOUFFA ,  s.  f.  C'est  encore  le  nom  qu» 
l'on  donne  aux  fraises  à  Allos.  V.  FreUa, 

mouffa-d'aubb  ,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Toulouse,  au  Spha- 
gnum  arboreumy  selon  M.  Tournon. 

On  donne  le  même  nom,  dans  le  mémo 
pays,  à  plusieurs  lichens  de  différents  genres 
qui  croissent  sur  les  arbres. 

MOUFFA-BB-BABBicA,  s.  f.  (méuffc-dé- 
barrîque  )  ;  MonrrA-DB-TnDou.  Nom  qu'oq 
donne,  à  Toulouse,  au  byssus  des  tonneaux, 
Byssus  doliorum. 

MOUFFA  OB-^ABST,  s,  (moufle  dé  paré). 
Nom  que  porté,  aux  environs  dé  Toulouse , 
l'hypne  des  murs,  Pypnum  murale, 

MOUFFA-DB-MOQCBTA  ,  S.  f.  (  fflôuffe  dé 
souquéte).  Nom  qu'on  donne,  aux  environs 
de  Toulouse,  à  l'hypne  serpentant;  ffypnum 
serpens. 

MOUFFA-DB-TiBDov ,  s.  f.  Nom  qu'on 
donne ,  à  Toulouse ,  aU  byssus  des  tonneaux. 
V.  Mouffa  de  bàrrica, 

MOUFFA-DB-vALAT ,  s.  f.  (mènfTe  de 
balà^.  Nom  qu'on  donne  .dans  les  environs 
de  Toulouse ,  au  bysse,  Byssus  incanus. 

MOUFFCTA ,  s.  f.  (moufSète).  Mofette , 
exalhaison  fétide  qui  sort  des  mines  et  des 
fosses  d'aisance. 

Éty.  du  grec  (lecpitic  (mephitis),  puan- 
teur. 

MOUFFLAS  ,  s.  f.  pl.(méuffles).  Mouf^ 
fies,  gants  fourrés  n'ayant  ordinairement  que 
le  pouce  de  distinct. 

Ëty.  de  l'ail,  moffel  ,  m.  s. 

MOUFFLBT ,  ETA ,  adj.  (moufflé,  été)  ; 
■ovrrLBTi ,  BBBovMBKLAT.  Moufllard ,  ardc  » 
qui  a  le  visage  joufflu  ,  les  mains  potelées  , 
le  corps  dodu  ;  dés  fesses  rebondies  ;  Mœlt 
leux,  Jasm;  Y.  Mouffiard, 

MOUFFLETAS,  8.  f.  pi.  (mouSIétes). 
Attdies ,  terme  de  vitrier,  pièces  dé  bois  ton* 
des  et  creuses ,  servj&nt  a  prendre  le  fer  à 
souder. 

MOUFFLETl,  Y.  Moufflet. 

MÔUFFUT ,  UDA,  adj.  (mouflu,  ilde} , 
dl.  ■oBMVf .  Moussu,  ue,  couvert  de  mousse. 

Éty.  de  mouffa ,  mousse' ,  et  de  iff ,  uda , 
ou  du  lat.  museidus,  m.  s. 

MOUFMA,  T.'a.  (mouffià),  dl.  Y.  9fou- 
fidar.  ' 

MOUFIDAR,  ▼.  n.  (mouffida),  dl.  moot- 
riAB.  Renifler ,  mettl^  quelque  chose  sous  le 
nez  comme  pou^la  flairer.  Y.  ilent/lar. 

El  ^  qife  4end  «ban  moufjidabo  le  tuai , 
Ee  un  mouneo  apret  co  que  mai  l'y  déliai. 
HSIlet. 

MOUFLARD,  ARDA,  s.eta4j.  (moufflàr, 
àrde) ,  d.  béern.  Malin,  gros  chien  ;  quia  lea 


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MOU 

Jones  Kbondies,  mouflard,  (pii  a  un  excès 
d'embonpoint. 

Éty.  de  moue ,  qai  fait  moue.  C'est  une 
onomatopée  du  bruit  que  font  en  soufflant 
ceui  qui  font  la  moue. 

MOUFLE,  OUFLA,  adj.  (môoflé ,  éufle), 
d.  bas  lim.  Mou  et  élastique  :  Aquel  lieeh  es 
bien  moufe,  ce  lit  est  bien  mou.  Tendre ,  en 
fMirlant  du  pain  ;  meuble ,  quand  il  est  ques- 
tion de  la  terre;  moelleux,  quand  il  s'agit 
d'an  drap  ;  dodu ,  quand  on  pÂrle  d'une  per- 
sonne,  grasse,  des  mains  potelées. 

MOUOBAR,  ▼.  n.  (moudzà),  d.  bas  lim. 
Fouiller,  labourer  la  terre,  en  parlant  des  co- 
chons. On  le  dit  aussi  des  taupes. 

Éty.  de  mou,  pour  mov ,  de  movere  et  de 
gear,  pour  egear,  remuer.  V.  Mouv ,  R. 

MOUGEAR,  V.  a.  md.  Mougearunprad, 
mougearlat  truffai,  fouiller  un  pré,  fouiller 

les  pommes  de  terre ,  parlant  des  animaux. 
MOUOES,  s.  m.  (môudgés).  Nom  qu'on 

donne ,  à  Nismes ,  au  ciste  de  Montpellier , 

Cistus  MorUpeliensiSy  Lin.  plante  de  la  fam. 

des  Cistes.  On  le  nomme  ailleurs,  Massuga- 

negraeiMuga,  y.  c.  m. 
MOUONA,  s.  f.  (môugne);  bofta.  Bigne, 

tumeur  qui  vient  sur  une  partie  qui  a  été 

contuse  ;  momifle ,  coup  de  poing  sur  la  fi- 
gure, souche   d'arbrisseau  ou  d'arbuste, 

moue,  grimace. 
Éty.  du  grec  {AOYiu)  (mogeô),  souffrir, 

être  las,  accablé,  avoir  mal ,  être  souffrant; 

pu  de  rital.  bugna,  bosse  :  Faire  la  mou- 

igna,  faire  la  moue ,  avoir  l'air  inquiet  comme 

une  personne  qui  souffre. 
MOUGNAR,  v.  a.  (mongnà).  Tapoter, 

donner  des  mornifles.  Â.vril. 
Éij»  de  Mougna,y,  c.  m.  et  de  ar. 
MOUGNEGNA,  s.  f.  adv.  (mougnégne). 

Ferme  de  mépris,  niaise,    difficultueuse  , 

façonnière ,  pusillanime.  Avril. 
Êty.  Aller,  de  Mounina,  v.  c.  m. 
MOUGNEGNARIA8,  s.  f.  pi.  (mougne- 

^naries).  Difficultés,  façon,  hésitation  d'une 

tersonne    simple,   façonnière  et  délicate, 

Lvril.  V.  Paieiariat  et  Mouninariae, 
MOUGNOUN,  s.  m.  (moognôun);  hov- 

«ov.  Moignon  .  extrémité  d'un  membre 

ont  le  reste  a  été  coupé  ;  nœud  du  bois. 
Éty.  de  l'italien  manco^  maneone.  Le  Du- 

bat.  V.  Jlfan,R. 
Bf  OUOOT  ,  UDA ,  adj.  et  p.  anc.  béam. 

lu  ,  ue ,  porté  à.  V.  Mouv ,  R. 

MODIAROT,  s.  m.  (mouiaré).  Cast. 

ourdon.  V.  Tavan, 

MOmCHAelcomp.  V.  MouseaeiMouiit. 

MIOUICHEGBAR ,  et  wfbvumtMMm  ,  T.  n. 
m.  V .  Mousquegear  et  Mouic ,  R. 

MODICHILHO0N,s.m.  (mouichilléun). 

.  Jiouêca  y  Mouiiioun  et  Mouse ,  R. 

MOUIEIRE ,  d.  m.  V.  Mouseire. 

mOUlIiA ,  d.  m.  V.  Moudela ,  Mie  du  pain 

moelle.  On  le  dit  aussi  pour  cervelle.  Voy. 

Tvelas  et  Meoulh,  R. 

MOUINAGEA  ,  Gare.  V.  Mouinaîha. 

MOUlNAIaHA,s.  f.  (mouinàille).  Voy. 

^minilha  et  Af oito ,  prép. 

■lOtllNE ,  s.  m.  (mouîne)  ;  Monaco  »  ital. 

*nffe,  esp.  port.  Monjo ,  cat.  Moine ,  re- 

[eax  aolîUire  »  et  par  extension ,  r^gieux 

n  ordre  monastique. 


MOU 

Éty.  du  lat.  monachus,  dérivé  du  grec 
[lova^^c  (monachos),  solitaire,  formé  de 
|A<^vo<;  (monos)  ,seul.  V.  Mono,  R.  ou  [wvtoç 
(monios),  moines. 

L'habii  fax  pat  lou  mouine ,  l'habit  ne 
fait  pas  le  moine.  L'origine  de  ce  proverbe 
vient  de  la  question  que  l'on  agitât ,  savoir  : 
si  l'habit  et  le  noviciat  rendaient  apte  à  pos- 
séder un  bénéfice  régulier  ;  il  fut  décidé 
qu'il  falhiit  être  profès ,  ou  en  d'autres  ter- 
mes ,  que  l'Habit  ne  faieait  pas  le  moine, 
VesUmenta  pium  non  faciuni  monachum. 

La  générosité  des  moines  a  souvent  été 
mise  en  problème  ,d'où  le  proverbe  suivant  : 

Ce  qu'un  mouine  deou  oubservar , 
Es  de  tout  prendre  et  ren  dounar. 

L'origine  des  moines  ,est  presque  aussi 
ancienne  que  celle  de  l'Ëglbe.  11  y  a  tou- 
jours eu  des  Chrétiens  qui ,  à  l'imitation  de 
Saint-Jean-Baptisle  et  des  prophètes  ,  se 
sont  retirés  dans  la  solitude  pour  vaquer  uni- 
quement à  l'oraison ,  au  jeûne  et  aux  autres 
exercices  de  la  vertu.  Saint  Paul  est  regardé 
comme  un  des  premiers  solitaires  chrétiens. 
Il  se  retira  dans  les  déserts  de  la  Thébaîde, 
l'an250deJ.-C. 

Dans  l'Ëglise ,  il  n'y  a  eu  de  véritables 
moines ,  d'après  Saint  Gérome ,  qu'à  la  paix 
de  Constantin. 

L'Abadia  se  perde  pas  per  un  mouine  , 
Pour  un  moine  on  ne  laisse  pas  de  faire 
l'abbé. 

MOUINE ,  s.  m.  Poinçon ,  pièce  de  char- 
pente ,  sur  laquelle  est  ûxèe  la  chanlatle 
et  à  laquelle  s'appuyent  par  le  haut  les  jam- 
bes de  force. 

Èly.  de  monos ,  seul ,  par  opposition  aux 
autres  pièces  de  la  charpente  qui  sont  pres- 
que toutes  doubles  ou  symétriques.  Voy. 
Mano ,  R. 

MOUINE,  s.  m.  «MOT,  cACAv.  Sabot, 
toupie  sans  k>outon  et  sans  main,  melon 
qu'on  fait  tourner  avec  un  fouet ,  ce  qu'on 
exprime  en  français  par  le  mot  saboter.  Ce 
jeu  est  ancien ,  TibuUe  en  fait  déjà  mention. 

MOUINE ,  s.  m.  Moine ,  espèce  de  cage 
en  bois  dans  laquelle  on  suspend  un  réchaud 
pour  chauffer  les  lits. 

MOUINIER,  dl.  V.  Mounier. 

MOUINIIjHA,  s.  f.  (mouinille);  movi- 

HAIAA   ,     IIOIIIIIA«BA   ,      MOOnATA  ,      MOVIMAIA. 

Moinaille ,  terme  de  mépris  dont  on  se  sert 
pour  désigner  les  moines  en  général. 

Ety.  de  mouine  et  de  ilha,  tous  les  moi- 
nes. V.  ifono,R. 

Mai  que  ni  siège  ,  m  batalha, 
Siegon  lou  fait  de  la  mouinaîha. 
Favre. 

MOUIRE  ,  d.  m.  V.  Mouser. 

MOUI8A8 ,  s.  f.  pi.  (mouises). Les  faces, 
cheveux  qui  sont  près  des  oreilles,  terme  de 
Grasse.  Garcin. 

MOUISSA ,  s.  f.  (mouisse).  V.  Mousca 
eiMousc,  R. 

MOUI9SALA,  S.  f.  (mouissale)  ;  mom- 
SAHA.  Dans  la  Basse-Provence ,  on  donne  ce 
nom  à  beaucoup  d'espèces  d'insectes  d'iptè- 
res,  incommodes  aux  hommes  el  aux  ani- 
maux, et  dans  la  Haute-Provence ,  aux  gros- 


MOU 


671 


ses  mouches  de  différents  genres  qui  tour- 
mentent les  chevaux  en  été. 

Ëty.  de  mouissa,  dérivé  de  miMca,  mou- 
che. V.  3fouse ,  R. 

MOUI8SARA  ,  S.  f.  (mouissâre).  Voy. 
Mouissala  et  Mousc,  R. 

MOUissAROUN  ,  s.  m.  (moulssaréun). 
V.  Mouissoun  et  Mouse,  R. 

M0UI8SAU,  s.  m.  (mouissaou)  ;  Mom- 
cAuov,  dl.  Moucheron,  cousin,  dans  les 
environs  de  Montpellier. 

MOUISSE,  OUISSA,  adj.  (mouissé, 
ouïsse),  anc.  d. de Carp. Moite,  humide,  un 
peu  mouillé. 

MOUISSELEGEAIRA,  S.  f.  (mouisse- 
ledjàïre),  dl.  Une  grapilleuse. 

Éty.  de  mouissela  et  de  aira ,  qui  gra- 
pille. 

MOUISSELA,  s.  f.  (mouissèle),dl.  Y. 
Sounglet  et  Rapugoun. 

MOUISSEOU,  s.  m.  (mouissèou)  ;  «asbv- 
TA,  nsLAtftA.  Fils  de  bitord  que  Ton  entre- 
lace pour  amarrer  les  cordes  qui  servent  à 
appareiller  les  ancres. 

C'est  aussi  le  nom  qu'on  donne  à  la  traîne 
ou  corde  qui  sert  aux  matelots  à  tremper 
dans  l'eau  de  la  mer  le  linge  qu'ils  veulent 
laver. 

MOUISSET^  ETA ,  adj.  (mouissé ,  été) , 
dl.  Ecourté,  qui  a  les  oreilles  courtes,  émous- 
sé.  V.  Eissaurelhat. 

Feda  mouisseta,  brebis  à  courte  oreille. 

Éty.  de  l'ital.  mozxo,  tronqué,  coupé. 

MOUISSET ,  s.  m.  (mouissé)  ;  Moscardo^ 
ital.  Nom  commun,  dans  le  Languedoc,  à 

Plusieurs  espèces  d'oiseaux  du  genre  Faucon, 
'aleOy  Lin.  de  l'ordre  de  Rapaces  et  de  la 
fam.  des  Plumicollcs ,  et  particulièrement 
aux  suivants  :  au  faucon  pèlerin,  Falco  père- 
grinus,  Briss.  V.  Faueouneou  ;  au  faucon 
à  pieds  rouges,  Falco  rufipes ,  Bahst.  à 
Arles,  on  donne  le  même  nom  au  hobereau, 
V.  Hoberot;  aux  environs  de  Montpellier, 
au  Faleo  tinnuneulum,  V.  Ratier;  à  l'éper- 
vier,  au  rochier  et  à  l'émérillon. 

MOUlSSET-oBu,  s.  m.  Nom  de  l'éper- 
vier  ordinaire,  dans  le  Gard.  V.  Esprevier. 

MOUISSE T-MrvKHAt ,  S.  m.  oumbao.  On 
donne  ce  nom,  dans  le  Gard ,  à  Témérillon, 
Faleo  œsalon,  Briss. 

MOUISSET- roBTA-MOVtTAGiiA  ,  8.  m. 
(mouïssé-pôrte-moustàtche).  On  nomme  ainsi 
le  hobereau,  dans  le  département  du  Gard. 
V.  floberot. 

MOUISSET-Bovt,  S.  m.  Nom  au'on don- 
ne, dans  le  Gard,  à  la  cresserelle.  V.  Ratier; 
et  à  la  cresserelelle ,  Falco  tinnuMulfMes , 
Natter ,  qu'on  nomme  ratier ,  à  Avignon. 

MOUISSETA,  s.  f.  (mouisséte).  Dim.  de 
mouissa,  petite  mouche.  V.  Mousc,  R. 

MOUISSETA,  s.  f.  (mouisséte).  Nom 
qu'on  donne ,  à  Aiglun ,  près  de  Digne  »  au 
caille-lait  ordinaire.  V.  Herba  de  la  cira  et 
Mouse,  R. 

MOUISSETA,  s.  f.  (mouisséte).  Œillet 
plume,  selon  Garcin. 

MOUISSIERA,  S.  f.  (mouissiére).  Em- 
pile on  pile,  partie  de  la  l^ne  flottante  à  la* 
quelle  sont  attachés  les  hameçons  garnis  de 
mouches  artificielles. 

Éty.  de  mouissa ,  mouche ,  et  de  la  term. 
ierap  qui  porte  des  mouches.  V.  ifoMsc,  R. 


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672 


MOO 


MOUtBSItJaOtMtfy  8.  m.  pi.  (monissil^ 

lÔUDS)  ;  movQvmêy  MOttCAiaotmé,  «oviitAVf . 

Nom  qa'on  doDne  à  [rfosieiti^  espèces  de  Dip- 
tères d'une  petite  taille,  qui  voltigent  dans 
Tair,  mais  plus  paHiculièremeDl  aux  téphrites, 
genre  d'insectes  de  Tordre  des  Diptères  et  de 
la  fam.  des  Chétoloxès  ou  Latérisèles  (à  soie 
latérale),  qui  voltigent  en  grand  nombre  dans 
l'air  tfu*dessus  des  chemins,  dans  les  champs, 
etc.  et  qui  semblent  accompagner  les  passants. 

Éty.  de  mouissa  et  de  la  term.  dim.  oun. 
y.  Mouse,  R. 

MOIllSSINA,  s.  f.  (mouissine);  B^vuts- 
jTA,  dg.  Moissine,  faisceau  de  branches  de 
\igne,  avec  les  raisins  qu'elles  portent 

niOUISSORA,  s.  f.  (mouissôre).  Nom 

Su'on  donne  au  cousin,  aux  environs  de 
irasse.  V.  Cousin  ei Mouse,  R. 
HKKJIÀSOUN,  s.  m.(mouis8ôun);  Mom- 

CBOVM  ,  BMOflQDII.,  MovQVnaom,  HOVlftOlUniM, 

psLACHomi,  BiGAL*.  Noffi  coffimou  à  toutcs  Ics 
petites  mouches,  en  général,  et  aux  pucerons 
en  particulier,  à  Digne,  on  l'applique  au 
cousin,  y.  Cousin, 

Êly.  Dim.  de  mouissa,  V.  Mousc,  R. 

M.  Â.Tril  donne  encore  à  ce  mot  la  signi- 
fication d'ivrogne  :  Es  un  beou  mouissoun, 
c'est  un  bon  Ivrogne. 

HËOUIT,  IDA,  adj.  Avril.  V.  Mousit. 

Ëly.  du  lat.  muscidus, 

MOULA,  s.  f.  (moule).  Bouteille  dans  la- 

3uelle  on  fait  infuser  des  pétales  de  rose  dans 
u  vinaigre. 

MOULADA,  s.  f.  (moolâde).  Terre  cimo- 
lée,  espèce  de  boue  qui  se  détache  de  la  meu  - 
le  des  remouleurs. 

Éty.  de  mola,  meule.  V.  Mo%  R. 

MÔULAGI,  s.  m.  (moulàdgi).  Moulage, 
action  de  mouler  ,  action  de  jeter  en  moule. 

Éty.  de  moule  et  de  agi.  V.  Mod,  R. 

MOULAI,  adj.  (moulàî).  Gare.  V.  Mou- 
lan, 

MOULAIRÉ,  s.  m.  (moulâïré)  ;  moulbibb. 
Pilon.  Cast.  V.  Piloun, 

MOULAN,adj.  (moulàn) ;  MOULAI.  Qua- 
lité molle,  en  parlaht  des  pèches. 

Êty.  du  lat.  mollis,  V.  Mol  R.  3. 

MOULAlf ,  S;  m.  (moulàn).  Nom  qu'on 
donne,  à  Nismes ,  à  un  raisin  noir  hâtif ,  à 
grains  ronds  séparés,  qui  mûrit  en  juillet. 

MOULAR  ,  v.  a.  (moula)  ;  BMMotJixAa. 
Mouler,  jeter  en  moule  ;  on  le  dit  aussi  pour 
écrire  à  la  perfection  ;  en  term.  de  mar.  lâcher 
une  corde  qu'on  tient  tendue  avec  les  mains  : 
Moular  en  poupa  ou  pougear,  moler  en 
poupe  ou  pouger,  c'est  faire  vent  arrière  ou 
prendre  le  vent  en  poupe. 

Éty.  de  Modj  R.  et  de  ar,  dans  le  premier 
sens,  et  dt  mollis,  dans  le  second. 
La  populasso  semhlo  folo, 
L'unerido  isso,  Vautremolo, 
Michel. 

MOULAR,  A8SA,  d.  bas lim.  V.  Molas, 
assa  et  Mol,  R.  3. 

MOULARD,  ARDA,  V.  Molard^iMoL 
Rad. 

•  MOULARt ,  s.  m.  (moulàrl)  ^  dl.  Pierre  à 
meule,  d'oùl'adj.  mmilari, 

Peira  moulari,  pierre  meulière. 

Lapis  molariSé 

Ëty.dulat.moIa.V.tfo(,R. 


MOU 

mOàLAB,  y.  Mblas. 

MOUliAT,  A9A,  a^j.  et  p.  (moulà>  àde). 
Moulé,  ée. 

LeUra  moulada^  lettre  knorwiée. 

MOOLDimA,  t.  f.  (ttooldûre},  dg.  Mou- 
ture. V.  Moouta, 

MOOLB ,  s.  m.  (métdé).  Goujon,  poisson. 
Gare.  

MOULECULA,  S.  f.  (moulecùle)j  Meîlé* 
cule,  partie  indivisible  ^  constitutive  d'un 
corps. 

MOULETA8,  S.  f.  pi.  (moulétes);  bab- 
■KnAf ,  BABttLAïf  BABBOLAs,  dl.  Lcs  verteveHcs 
d'un  verrou;  crampons  en  forme  d'anneau! 
dans  lesquels  le  verrou  glisse. 

MOUUBTOUN  ,  V.  MolleUmn  et  Mol, 
Rad.  3. 

MOULHAGI,  8.  m.  (mouillàdgi);  mou- 
LBAGB.  Mouillage,  endroit  de  la  mer  propre  à 
donner  fond  et  à  jeter  l'ancre.  V.  Mol,  R.  3. 

MOULAAR  se,  V.  r.  (se  mouilla),  dl.  Se 
baigner,  prendre  le  bain  dans  une  rivière,  et 
non  se  mouiHer.  V.  Mol,  R.  3. 

MOULEDA,  s.  f.  (mouléde),  dl.  Pour 
mie,  y.Moudela, 

Êty.  du  grec  {jLueXc2^7]^  (muelôdès),  sem- 
blable à  la  moelle.  Y.  Mol ,  R.  3. 

MOULEDA8,  S.  m.  (mouledàs) ,  dl.  L'en- 
droit le  plus  charnu  d'une  partie  du  corps 
d'un  animal. 

Mouledàs  de  la  camba ,  le  gras  de  jambe, 
le  mollet  ;  gros  morceau  de  mie  de  pain. 

Ëty.  de  mouleda  et  de  as,  augm.  V.  Mol, 
Rad.  3. 

MOULEDOURyS.  m.  (mouledôur),  d. 
bas  lim.  Rouleau.  V.  Bi^tourlier, 

Éty.  du  lat.  modulum.  Y.  Mol,  R. 

MOULEOA,  s.  f.  d.  m.  (moulégue).  Pour 
mie  de  pain,  Y.  Moudela;  on  le  dit  aussi 
pour  pain  mal  levé. 

Éty.  de  mollis ,  mou.  Y.  Mol ,  R.  3. 

MOQLBGOUa  ,  OUSA  ,  OUA  ,  adj. 
(moulegàus,  ôuse).  Mou  comme  de  la  mie  de 
pain,  pâteux. 

Êty.  éemoulega  et  dekr  tefm.  ous,  de 
la  nature  de  la  moulega.  Y.  Mol,  R.  3. 

MOULEGUE ,  adj.  m.  (moulégue)  ;  mbo- 
LBBcvB.  Pain  mal  levé ,  qui  ressemble  à  de  là 
cire ,  ce  qu'on  attribue  à  ce  que  le  blé  avait 
germé. 

Éty.  demomt.  Y.itfol,R.  3. 

MOULEIRE ,  8.  m.  (mouleire),  anc  d.  de 
Carp.  Pilon.  Y.  Trissoun, 

MOULEIROUN  ,  S.  m.  (mouléirôun) ,  d. 
lim.  Meule  d'un  moulin  à  huile. 

MOULEN ,  s.  m.  (moulein)  ;  mooubbbai , 
dl.  MOLLA ,  movKLA.  Uuc  molîère ,  terre  hu- 
mectée par  plusieurs  petites  sources.  Sauv. 

Éty.  de  mol ,  mouel,  et  de  en.  Y.  Mol , 
Rad.  3. 

MOULENA^  Y.  Mola  et  Mol ,  R.  3. 

MOULESaA,  Y.  Molessa* 

MOULESTAR,  Y«  Moleslar. 

MOULET ,  8.  m.  (moulé)  ;  tabashta.  Noms 
qu'on  donne,  dans  le  département  desB.- 
du- Rhône,  selon  l'auteur  de  sa  Stat.  atix 
caUionymes  lyre  et  m  dragonncau.  Y.  Ifoii- 
letm  ',  et  iuivant  M.  Avril ,  au  goujon. 

MOULET,  BTA»  tdj.  (moulé,  été), 
dim.  de  mouel,  mo\Uk ,  doux  au  toucher. 

£ty.  du  lat  moUiculvis,  Y.  Mol,  R.  3. 


MOO 

flRMRLETA,  s.  f.  (ttOMéte).  Mieettes  on 
molettes  dont  se  servent  les  orfèvres,  les 
horfdyers.^ne. 

MOULBTA ,  S.  f.  Nom  cèmmon  aifx  dwn 
espèces  de  callionymes  connus  éans  la  Médî- 
terr«f»ée,  le  (Sâllionyme  lyre,  CsMmffmus 
Lytu,  Dieu  des  Se.  Nal.  vulgaireflieat 
nommé  Lacert  DouceC  r  souris  de  mer  et  la- 
vandière ;  et  le  caNioDyine  dragonneau ,  Cal- 
lionymus,  Ehacvneuluê ,  Id.  p<>issonB  de 
Tordre  des  HolobranebesT  et  de  la  km.  des 
Jugulaires  os  Aocbénoptères.^ 

OndlsUngw  aîsènent  le  drtgoanean  en 
ce  que  les  quatre  rayons.de  la  première  na* 
geoire  du  des  sont  courts  •  tandis  qu'ila  sont 
presqae  aussi  longs  que  le  poisson  dans  la 
Lyre. 

mOuleta,  a.  f.  Partie  de  Técritoire  qui 
contient  Kencre. 

.  MOULETA,  s.  f.  (mouléte);cAvuM»v, 
AHôvuTA.  Gapelet ,  tumeur  mobile  •  plus  ou 
moins  volumineuse ,  sitMée  sur  la  pomle  da 
jarret  du  cheval  et  qui  n'afiecte  que  h  peau. 

Ëty.  de  mola  ou  moles,  maBse,  çt  du  dim. 
fto.  V.ilfo[,R.2.. 

MOULETA,  S.  f.  d.  bas  lim.  Pour  ome- 
lette. Y.  Melela. 

MOULHER,  s.  f.  (mouillé)  ;  iéoub^ win- 

IXB  ,  MOUBB,  MOltSB  ,  «OBBUOB  ,  WÊÙVlJtm  y 
HOVIXIBB,  MOIUBB,  MOILUBB,  WÊinUÊtÉt,  MuJeT, 

esp.  Mogliè,\\d\.  Mulher,  port.  Mullêr, càL 
Femme,  épouse.  . 

Ëty.  du  lat.  muUer,  dérivé,  seUon  Warron, 
de  molliiies ,  qualité  de  ce  qui  est  tendre. 

MOULHET,  s.  f.  (mouillé).  Marii  et 
moulhet ,  mari  et  femme. 

MOULI ,  s.  m.  (  mouli).  alt.de  moiiUii. 
Nom  qu'on  donne  ^\ï  blutoir,  en  Gascogne. 
Y.  Baluteou, 

MOULIE ,  Alt.  de  Moulhet,  t.  c.  m. 

MOULIEGEAS,s.  f.  pi.  (moulledge), dl. 
Y.  Moulen  et  Mol ,  R.  3. 

MOULIER,  S.  m.  d.  béam.  moousb. 
Meunier.  Y.  Moounier  et  Mol ,  R. 

MOULIER,  ERA,  adj.  (^moulié,  ière). 
Humide ,  mou,  molle,  en  pariant  de  la  terre. 
Gare. 

MOVUÉUàÈ,  s.  f.  pi.  (moulléres).  Nom 

2ue  les  mineurs  de  houille  donnent ,  dans  le 
épartëment  des  Bouches -du-Rhône ,  d'après 
Tauteur  de  sa  Statistique,  k  une  espèce  de 
schiste  mamo-bitumineux ,  produit  par  la 
décomposition  des  différentes  couches  du 
terrain  houiller. 

Ély.  Les  pluies  réduisent  cette  matière  en 
pâte  molle,  d'où  le  nom  de  mouliera,  Yoy. 
Mol,K,d. 

MOULiOA»,  s.  m.  (mooKgfts),  d.  d'Apt 
Augm.  dépr.  de  mol,  moud,  molasse. 

MdULIFf ,  s.  m.  (mooRn)  ;  voubv,  Mom. 
Moli,  cat.  Molino ,  esp.  ital.  ilfotii^o,  port. 
Moulin,  macinneà  meule  pour  moudre. 

Ëty.  du  lat.  molinum,  molina,  Y.  Mol, 
Rad. 

Lou  moulin  vai  pas  per  fauta  d'aigua  o» 
de  blad,  le  moulin  chôme. 

Deux  espèces  de  moulins  sont  plus  part^ 
culièrement  employés  pour  moudre  le  gratiiy 
les  moulins  à  vent  et  les  moulins  à  eau ,  et 
parmi  ces  derniers,  celui  qu'on 
moulin  en  dessus,  est  le  plus  comm 
nos  pays.  Cette  dénomination  Uù  vient  de  ce 


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MOtl 

que  la  roae  à  poU  ou  à  augets  reçoit  l'ean 
{pardessus. 

Les  prineipaUi  partiti  â^un  moulin  iont  : 

lék  ROUE ,  eompos^  àm  •mb9i  m  paUtiM  pour  rte«toir 
r«M  ;  dM  co/aïur  M   pièoM   qui  tumai  à   ttrrcr  les 


L'ARBRE  TOURNANT  oa  Vm  A*  lu  ron»  ei  da  rouet  ; 

il  porte  k  chacune  de  Mt  extrctnités  vu  tourillon  ,   tar 
lequel  il  tourne 
LES  PLUMARTS  <m  dierett  dn  toarfltom. 
LE  ROUET  ,   grande    rone  de«^ .   adeptie  mi  bee  de 

Tarbre  ;   on    nomme  eàmmtemms  Im  quatre  jointee  qui 

forment  ta  eii conférence  ;    lei  deux  bandée  de  fer  en- 

eaatcéee  dana  le  rooet  ,   porwni  le  nom  d'mllumettet  ,  et 

Ice  ebevillce  qui  t'engralnent  dam  le*  fuseaux  alluchons. 

.  LE  BEFFROI,  ewrebline  de  charpente  oompoe^  de  pirdt 

droits  et   de  pièces   d'eochrréirare  ,   qui    MNitlcot  le 

menlage. 
LES  BRAIES  on   pièces  de  charpente  plae^  dane  le  bas 

des  >Uiers  du  beflrol ,  calU  d'av^  sontient  1'^  de  U 

trnnpttre. 
MOULAGE ,  toutes  les  pièces  qui  sertenl  à  faire  tourner 

k»  mral«i. 
TREMPURE  .  pièce  de  boU  qui  (ait  Taffet  d'une  bascnle 

et  qui  sert  à  hauseer  et  à  baisser  i  volonté  le  palier  dn 

moulin. 
LE  GROS  FER  ,  le  fsr  qni  travene   l'arfwe  et  qai  snp- 

perte  la  naule 
L'ANILLE.  V.  Jnilka. 
■    LA  CRAPAUDINE,    pièce  de    fer    on  de   eolrre  sur 

laquelle  tourne  le  pivot  du  gro»  fer. 
LA  BOTTR  ,  V    Peu a-Jt- moulin» 
LES  MEULES,  V.  Ptifdo-moulin. 
L'AUGET  .  petite  trémie  ,   V.    i>o$soutru  ;  son  owrer- 

ture  verse  le  bië  dans   l'cBilUrd  de  la  meule  ;  l'attache 

ou  tringle  qui  la  soutient  par  devant  se  nomme  buitto- 

kté. 
LA  TRÉSnE  ,  V.  Emtnmmy, 
LES  ARCHUi^ES  ,  V.  PMrwdo-mouUn. 
LA  HUCHE  ,   /a  mastrm  ,   U  caisee  qui  re^t  la  (arine  à 

mesure  qu'elle  sort  du  moulin. 
L'ANCHE ,  gouttière  qid  conduit  la  farine  da  moulin  dans 

la  huche 
LA  BASCULE ,  pièce  de  bois  ,    formant  levier  ,   qui  ea 

plaeèa  au*dcsMN»  do  beffroi. 
L'EPÉE  DE  TREMPURE  «  barre  de  fcr  posée  verticale. 

meot  servant  i  relever  et  à  abaiseer  hi  meule  eooranle. 
LE  FRAYON  ,  morocan  de  bois  qui  donne  le  mouvement 

à  l'eagei.  V.  Buttartom. 
LA  VANNE  ,  planche  mubile  servant  à  dtcr  l'ean. 
ATTACHE  ,  giosse  pièce  de  boU  qui  porte  à  plomb  snr 

tes  soles  de*  oioolius  k  vent,  soutient  le  moulin  .  traverse 

veiiioalement    touM    se   charpente,  sert   d'axe  à  cette 

luacbine  et  sur  laquelle  elle   tourne  quand  on  veut  lui 

faire  prendre  le  vent. 
CAGE  «  dens  an  moulin  à  vent ,   asscmhUge  carré    de 

charpente  m  manière  de  paviileot  revêtu  d'ais  et  couvert 

de  bardeaux  ,  qu'on   fait  tourner  sur  un  pivot  posé  sur 

nn  massif  rond  en    mn^ooneiie  ,  pour  eipoeer   au  vent 

les  Volants  dn  moulin. 
'  '  GROS  FER ,  l'arbre  qui  supporte  la  menle  aourante ,  U 

boat  supérieur  de  eet  aibre  ee  nomme  pmpillom  ,  l'hi» 

férieur  pifot ,  le  pertie  de  Jeesou*  le  papilluu  /ui*r  .  et 

celle  qui  eet  entre  la  fusée  et  le  pivot  corps   tU  tarhrt , 

le  pivot  pune  snr  la  crapamdino, 

La  quantité  de  blé  qu'on  laisse  entre  les 
roeuies,  d'une  moulure  à  l'autre,  se  nomme 
remplissage. 

On  nomme  amont ,  le  côté  par  où  Veau 
arrive  au  moulin ,  et  aval ,  celui  par  où  elle 
6'échappe. 

Dans  les  moulins  à  veni  on  distingue 
en  outre  : 

LES  AILES  ,  leviers  composés  de  deux  volants  qid  passent 
au  travers  de  l'arbre  tournant,  avec  dw  bttes  qui  reçoi' 
vant  les  toiles  contre  leeqnelles  le  vent  visnt  friper. 

TOM.U. 


MOU 

LES  LAlfTERHES ,  plgnaM  i  jour.  •■  Corme  de  lantome, 
composés  de  deux  plafonds  sépales  loorfeaux  ,  percés 
de  uoos  pour  recevoir  les  fuseous. 

On  nomme  : 


MOULIN  A  EAU  ,  odu!  qne  l'ean  lait  mouvoir. 
MOULIN  A  VENT  ,  cekd  qui   est  ma  par  le  vent.  V. 

Mnntin  a  rent. 
MOULIN  A  N  tT  ,  celui  qui  est  constraft  snr  no  batean 

V.  âfontin  nattent. 
MOULIN  A  CUVE ,  celui  dont  U  rone  est  plaeéa  dans 

une  eove  de  bots  ou  de  pierre.  V.  MouUn  m  Hmm. 
MOUUN  A  CANNELLE ,  celui  qui  re^t  l'eau  par  une 

cannelle  en  c*W  tronqué   Y.  Moulin  a  canelo. 
MOULIN  A  AUBES  ou  MOULIN  EN  DESSOCS,  oein 

dont   la  roue  verticele  est  munie  d'aubes.  V.  Moulin  m 

rtuia. 
COYAUX  ,  pièces  de  bob  qni  fixent  les  aubes . 
MOULIN  A  POTS  ou  MOULIN  EN  DESSUS ,  celui 

qni  reçoit  l'eau  par  dessus  ,  an  moyen  de  poU  dispoeé 

aur  la  roue  V.  Moulin  a  roda  versa, 
ABÉE  ou  BÉE  ,  l'ouverture  par  laquelle  l'eau  passe  ponr 

tomber  sur  U  rone. 
ANCHE  ,  le  conduit  qni  mène  la  farine  dans  la  huche. 
AILES ,  les  planche*  recungulaires   qni  revivent  le  choc 

deTeen. 
ARCHUHES*  hi  cage  de  menniserie  qui  renfertne  U  menle 

d'no  moulin. 
AUBES ,  le*    petites  plandies    fixées  snr  les  jantes   de  le 

roue  ,  qui  reçoivent  I*  choc  de  l'eau. 
AUGE ,  le  canal  de  planches  ou  de  macooneile  qui  con- 
duit l'een  sur  la  roue. 
AUGET  ou  SABOr  ,  le  coudait  de  bob  on  de  métal  qui 

mène  le  blé  snr  b  meab  »  sa  parib   allongée  s'eppeUe 

main, 
BIEZ  ,  le  eanal  incliné  qni  conduit  l'ean  an  moulin. 
BUSE  ,  V.  heillière  et  Belie-m. 
CHEVETEAU  ,  la    grosse  pièce  de  bob  en  travers  dans 

bqnelle  cet  engrainée  b  couette  *  sur  laqoelb  tourne  b 

tourillon. 
CLAQUET  ou  CLIQUET  .  V.  Batarel  et  Tra^uH. 
COU  VERSEAU  ,    les     quatre  planches   qn'oa   place  au. 

dessus  dce  arcbnres  ,  deux  devant  et  deux  derriète. 
DEVERSOIR  ,  l'endroit  où  l'on   dcvb  les  eaux  sataboo* 

dentés 
FILOCUB .  le  gros  cable  qd  sert  i  lever  b  meob. 
GITE  ,  la  meule  inunobib 

HAUSSOIRE  ,  la  palette  de  bob  qui  retbnt  l'éeluee. 
LANÇOIR  ,  b  pelé  qui  détowne  l'ean  de  dessus  b  itMO. 

V.  ^rmneAavouira. 
LANCIÈRE  ,  b  pMsege  par  oà  feau  s'écoula  qaand  le 

looulin  ne  travaille  pas    V.  Abéo. 
PAGNONES  ,  les   piècea  de  bob  qui  forment  la   fnsée 

oa  le  rouet 
PALE ,   la  petite  vanne  qui  sert  i  termar  on  à  ouvrir  b 

ebanstée  on  b  coursier. 
PIPES,  les   petiu  cuins   de   fer  qne  l'on  chasse  entre 

l'anllb  et  les  pbu  du  papillon  des  meule*. 
POILIER  ,  b  groese  pièce  de  bob  qui  porM  b  fnsée  et  b 

meule. 
REILLIF.RE ,  V.  Bies. 
BODET  ,  la  loue  horixootale.  V.  BoJh. 
TaMPANE  ,  le  pignon  de  b  cege  d'un  moulin. 
TARTEVELLE  ,  pai tb  de  b  trémb. 
TREMIONS  ,  be  deux  pièces  de  bob  qui  soutienneut  la 

trémb  et  portent  sur  les  eooverceaux. 
ARÈRE  ,  l'aie  de  la  rone  ou  du  rouet. 
BOULDURE  .  b  busae  pratiqnèc  sous  b  roue. 
BATAILLÈRE  ,  la  petite    corde  qui   fait  jouer  le  traquât 

d'un  moulin  en  actirité. 
BRAlE  ,  la  pièce  de  bob  pboée  sur  le  palbr  ppur  soub- 

ger  les  meule*. 
COURSIER  ,  le  eanal  bit   tvee  dee  pilotb  on  dee  plan* 

ohes  qni  conduit  l'ean  sur  b  roue  ,  ses  cùii»  s'appellent 

joues. 
VACANT  ,  le  coursier  seps  roue  servant  à  abaisser  l'cno 

de  la  retenue. 
Vanne  ,  la  grande  poru  qui  ferme  les  onvertnrm  par  o& 

l'ean  s'échappe. 
MOULANT  *  b  garroo  mennicr  qni  eet  chargé  de  faire 

moodre. 
RETENUE*  k  partie  de  b  ilviàre  qne  l'oo  fait  rcfonfler 


HOU 


673 


Boucal, 
BARRAGE ,  les 

V.  Paissiera. 
SOMMIERS,  b* 


qn«  l'ean  airivo  daas  b  bit.  V, 

qui  arrêtent  fcau  de  b  rivière. 

groeses  pontras  snr  lesquelles  por- 

ENCUEV  ÉTRURE  »  l'asumhlafa  de  bob  qui  encadre  k 

meule  gisuinte. 
TRÉMIE  ,  b  caisse  o&  Tan  nvt  le  grain.  V.  Entrtmufa'. 
QEILLARD  ,  l'ouverture  de  la  mr«ile  rooleow. 
Main  ,  b  partb  allongée  de  l'anget  qui ,    en  frappant 

eontre  le  pignon  du  frejoo ,  hnprima  na  menvameot  i 

l'aoKet.  qui  bit  tomber  le  gratn. 
FRAYON ,  b  panb  qni  porte  par  deox   pattee  sur  ranUle 

et  se  fisc  en  haot  à  b  trémb  par  un  eoUet. 
HUCHE  ,  la  caisse  qui  reçoit  U  farine. 
ANCHE ,  uoo  grand  ordinalrrmeoi  muni  d'one  languette, 

par  o&  b  farine  tombe  d«n«  la  bâche. 
BAILLE  BLÉ,  b   corde   on    tige  qui  sert  i  âever  on  i 

absJMer  l'anget  ponr  donner  plus  on  moins  de  graine  à 

la  meob. 
TREMPURE ,  b    barre  horisonule  qni  est  i  edté  de  b 

meule  ,   dom  un  bout  porU  nn  poids  appelé  e///;#  ,  et 

l'autre  entre  dans  un  annean  appelé  épée.  Elle  écarte 

les  menlm  l'une  de  f  autre. 
ARBRE ,   Vcssien  de  la  rone ,  pourvu  de  louriltons  à  ses 

extiémités  .  qui  roulent  sur  dee  crmpaudimes  méulliqnes 

appelées  plumarts .  eneastrée*  dans  des  pièces  de  bob 
I  chetetnart. 


Dans  un  moulin  à  vent  on  nomme: 

AILES  .  1«  châssb  gamb  de  toib  que  b  vent  bit  omo- 
voir.  V.  jintenas ,  a!at* 

ATTACHE  ,  farbra  vertical  qui  souUeot  tonte  b  ma- 
chine,    porté  per  le*  soûles, 

BEFFROI  ,  l'aseemblaga  de  charpente  qui  sontbnt  le 
meobge. 

Cage  ,  b  corps  d'onmonlln  i  vent  garni  de  set  planches 
et  de  see  poteaux. 

CHAISE  ,  les  pièces  de  bob  an  haut  du  pied  dn  moulin 
sur  lesquelbs  il  tourne. 

COLLIER  ,  les  pièce*  de  bob  posées  an*dcssoos  dn  pan 
de  bob  dn  prsnder  et  dn  seeond  étage  *  par  devant  et 
per  derrière,  aseenihlées  dana  lo»  poteaux  comiors. 

COUILLARD.  be  deux  pièem  de  bob  qui  entretbniient 
le*  traitée  par  Icsquribs  b  cage  de  la  chaise  «t  sup* 
portée 

GOUVERNAIL ,  b  quene. 

LATTES,  bs  échelons  des  atba. 

QUEUE ,  V.  Couvemuii, 

TOUR,  kmnr  drcnbbe  qui  porte  k  eharpcnte. 

Moulina* aura ^  dl.  moulin  à  vent. 

Moulin  d'oU ,  pressoir  à  huile. 

Moulin  de  laressa,  scierie.  mouKnàscîe. 

En  650,  les  Arabes  inventèrent  les  mou- 
lins à  vent. 

En  1250,  l'usage  des  moulins  à  vent  est 
introduit  en  France  ;  il  parait  même  qu'ils  y 
étaient  connus  avant,  car  il  en  est  fait  mention 
dans  une  charte  de  Guillaume ,  comte  de 
Mortain ,  de  l'an  1105 ,  selon  Legrand 
d'Aussy. 

En  1792,  le  7  mars,  Darnal  inventa  les 
moulins  à  feu  pour  moudre  le  blé. 

En  1802, le  !•'  septembre,  invention  de 
la  machine  b^droliquc,  nommée  moulin  sans 
roue. 

Sau  menar  Vaigua  à  soun  moulin ,  il  sait 
bien  conduire  ses  affaires. 

Premier  au  moulin ,  premier  engrana 
celui  qui  arrive  le  premier  doit  être  expédié 
le  premier. 

rendre  lou  moulin  et  se  reservar  Paigua , 
vendre  une  chose  et  s'en  réserver  la  puis- 
sance. 

Les  moulins  étaient  déjà  connus  dn  temps 
de  MoYse ,  car  on  lit  dans  le  Deutéronome , 
c&ap.  24,  >.6>  Non  ateipies  loco pignoris , 


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awgle 


674 


MO0 


imftrionm  ti  mfirionm  mobm ,  n'toceple 
pour  gages  ni  la  meale  Infêrieare ,  ni  la  ao- 
périeure  ;  il  parait  que  ces  moulins  n'aUaient 
qu'à  force  de  bras. 

Les  moolÎDs  à  eau  furent  ioTentés  i  Rome 
du  temps  de  Jules  César ,  Biais  ou  ne  s'eo 
servit  que  sous  Auguste .  et  il  ne  devinrent 
communs  que  fers  la  fin  du  1  V»«  siècle. 

n  est  des  auteurs  qm  font  honneur  de 
leur  infection  i  Mithridate;  il  est  du  moins 
certain  «  dit  L^and  d' Aussy ,  que  ces  mou- 
fins  existaient  déjà  de  son  temps. 

Les  moulins  à  f  ent  ne  sont  connus  que 
depuis  les  Croisades  ;  Fin? enlion  en  a  été 
apportée  d'Asie.  L'acte  le  plus  ancien  qui  eu 
fasse  mention  est  un  diplôme  qui  date  de 
nos  y  dans  lequel  on  permet  à  une  commu« 
nauté  religieuse,  en  France,  d'établir  un  mou- 
lin à  f  ent. 

MoUndinam  ad  vtnkm^  Noël;  on  dit 
que  les  Arabes  en  sont  les  inventeurs .  fers 
Pan  650. 

Le  moulin  d$  famiXU ,  qui  peut  moudre 
426  Uvres  de  blé  à  l'heure ,  et  que  fait  mou- 
voir un  seul  homme,  est  de  1  invention  de 
M.  Desquinemare. 

Le  moulin  à  feu^  que  le  feu  fait  mouvoir , 
fut  inventé  en  179S ,  par  Damai. 

MouHn  sans  roue,  il  fut  construit  en  1802. 

Li  moulin  à  tan  est  dû  à  Jabac  de  Co- 
logne. 

MOULIN- A-CATB,  s.  m.  (moulln-â-café). 
Moulin  à  calé  ordinaire ,  portatif  ou  bour- 
geois. 

Dans  Ci  wumUnon  nommé: 

BOm  .  U   «IM*    4|«l    «MlkM  !•  «IM  .  b  Mb  «C  !• 

tJr«lr. 

«M  fis<  i  h  Mit  pw  J«H  0'WéU*», 

MAlflVELLe,  !•  partit  qid  p«t  de  la  tf|«  «1  MMtlMi  b 

polcD^C 
POIGIIEE,  M  ^'<»|Im|4mM  hMhN 

TIGE»  It  fcr  q«l  pMM  m  uàKm  de  !•  asb  ,  iMiirf^, 

pwU  nral««llt: 
TItOm.  k  boilt^  f«^tk««  ommI*. 

MOinLOf -M-PiuàT  y  s.  m.  (mouH-dé- 
prà).  Nom  qu'on  donne,  aui  environs  de 
Toulouse,  an  liondent  du  printemps,  Léon- 
todon  vemmm.  Toumon. 

MOULINA,  s.  f.  (mouline) ;Muiu.dl. 
Iloulin  à  tourille,  ou  à  petite  roue  borixon- 
taie  et  découverte.  Sanv.  V.  Mol.  R. 

MOUUNAfiH,  s.  m.  (moulinàdgi).  Mou- 
Image  ,  préparation  qu'on  MX  subir  à  la  soie 
en  la  passant  an  mouUn. 

£ty.  de  moMM  et  de  agi.  Y.  JTol,  R. 

MODLINAB ,  V.  a.  (moulinà^;  mouiab. 
Moudre  du  café ,  du  poivre. 

Ëty.  mouUnar  est  on  dim.  de  moourre, 
et  ne  s'applique  qu'aux  petits  objets  ou 
qu'aux  choses  que  l'on  moud  en  petite 
quanUté.  V.  Jfol,  R. 

Moulinar  dae  doue  eoueUUê.  manger  des 
deux  eôtés»  ne  faire  que  tordre  et  avaler. 
^  MOULINAE,  V.  a.  d.  bas  fim.  Fouler. 
V.  Pàrar. 

MOUUNAR  LA  MA.  MouUner  la  soie, 
la  préparer  en  la  faisant  passer  au  moulin. 

MOOLINAB  SB,  dl.  m.  s.  que  Eeboulan 
V.  cm. 


MOU 

MOULINAS»  S.  m.  (isoolinâs).  Aogm. 
de  ffumltii,  gros  moulin,  moulin  en  ruines* 
V.ifoï,  R. 

MOULINBOBAB,  V.  n.  (mouHne^)  ; 
mamoumuMM.  Toumojer,  retnoUer  ;  en  par- 
lant de  Tean  qui  forme  un  entonnoir  en 
tournant. 

MOULINBOU,  s.  m.  (moulinèou).  Nom 
qu'on  donne,  à  Berre, au  treuil  borixontal 
qui  sert  à  tirer  le  filet  du  bateau  connu  sous 
le  nom  de  Beia^  v.  c.  m. 

MOULINBT,  s.  m.  (mouliné).  Moulinet, 
petit  moulin. 

Éty.  de  moulin  et  du  dim.  ef.  V.  Jfol, 
Rad. 

MOULINET,  S.  m.  Moulinet:  Faire  le 
«umlîfiel,  en  t.  d'escrime,  c'est  foire  tour^ 
ner  la  sable  devant  soi,  de  droite  à  gauche, 
et  de  haut  en  bas,  avec  une  telle  rapidité 
que  l'arme  de  l'adversaire  ne  puisse  pénétrer. 

MOULINBT^  s.  m.  (mouliné);  Moli- 
neUOf  ital.  Molînele,  esp.  port.  Branle  de 
plusieurs  personnes  qui  tournent  en  rond. 

Ëty.  de  moulin  et  de  la  lerm.  dim.  ef, 
petit  moulin.  V.  lfo<,  R. 

MOULINBT,  S.  m.  Pulverin,  poudre 
à  canon  qui  a  été  moulinée ,  servant  pour 
les  amorces. 

Éty.  MouUnel ,  pour  wumUnat ,  qui  a 
passe  par  le  moulin.  V.  Mol,  R. 

MOUUNBT .  s.  m.  Vitres  placées  en 
forme  de  voiles  de  moulin  à  vent 

MOULINBT,  s.  m.  BwovTAns.  Tour- 
noiement» rémole,  pirouette  que  l'eau  foit 
en  certains  endroits,  imitant  un  entonnoir , 
dans  lequel  les  corps  qui  surnagent  vont 
s'engloutir. 

MOULINBT,  s.  m.  En  term.  de  mar. 
pièce  de  bois,  en  forme  d'olive,  qu'on  met 
dans  le  hulot  du  gouvernail  et  au  travers  de 
laquelle  passe  la  manivelle. 

MOULINIBB,  s.  m.  (moulinié).  Monli- 
nier,  ouvrier  qui  met  sur  le  moulm  la  soie 
dévidée  sur  des  bobines;  on  dit  aussi  mou- 
lineur. 

Éty.  de  moultii  et  de  ier.  V.  Mol.  R. 

MOUUNIBR,  IBBA,  S.  (moulinié,  iére). 
Meunier,  ière,  en  bas  limousin.  V.  Moounier, 
plus  usité,  et  Jlfol,  R. 

Moulinier  jniiui  farina  f 

Prend  un  eeetier  toma  una  emina. 

M0ULINI8MB,  S.  m.  (moulinlsmé). 
MoliniMue ,  système  de  théolo^e  sur  la  nice 
et  la  prédestination,  imaginé  par  Louis 
Molina ,  jésuite  espagnol ,  né  en  1535 ,  et 
mort  en  1600. 

Ëty.  de  molina  et  de  la  term.  ieme. 

Dérivé:  MoulinUto. 

Le  livre  où  Molina  a  donné  son  système 
est  intitulé:  De  eoneordià  graHœ  et  liberi 
arbiiriif  il  parut  à  Lisbonne  en  1588. 

Selon  ce  système,  toute  grâce  donne  à 
rhomme  un  secours  suflBsant,  pour  que  ac- 
tuellement et  de  fait ,  il  poisse  opérer  le 
bien  ;  c'est  le  contraire  du  jansénisme. 

Après  avoir  été  discuté  pendant  10  ans  à 
Rome ,  sans  obtenir  de  condanmation  ni 
d'approbation,  Paul  V,  ordonna  à  ses  parti- 
sant  et  à  ses  opposants  de  ne  plus  se  noter  1 
mr  des  qualifications  odieuses  ;  depuis  cette  | 
poque  le  molinisme  a  été  un  systime  libre.  I 


HOl) 


S 


S.  m.  (mouUnoa- 
sismé).  Molinosisme.  système  depurquié- 
tisme ,  publié  par  Michel  MoKnos ,  prêtre 
espagnol  ^  dans  un  ouvrage  intitulé  :  La 
guide  epiritueUe. 

fEty.  de  moUnog  ti  de  la  term.  isme, 

Cest  à  tort  que  M.  Roquefort  foit  dériver 
ce  mot  de  molinisme  ;  Molinv  et  Molinos 
sont  deux  personnages  Irès-diffêrents,  surtout 
par  leurs  systèmes. 

Selon  Molinos,  on  peut  s'abandonner  sans 
péché  aux  plus  infâmes  dérèglements  pourvu 
que  la  partie  supérieure  demeure  attachée  à 
Dieu  par  Toraiso»  de  quiéfude. 

Ce  système  fut  con<fomné  à  Rome ,  en 
1687. 

MOULISSOUN,  S.  m.  ( moulissôun )  ; 
Mouuovai.  Dim.  de  wtouHn^  petit  moufia, 
V.  Moly  R. 

MOULOTA,  S.  f.  (mouléte).  Amas, 
monceau.  V.  Mouloun  et  Mol,  R.  S. 

MOULOUOAR,  et 

MOULOUOATIBN,  Alt.  de  BoKkohgar 
ti  Homologation  i  v.  c.  m. 

MOULOUN ,  s.  m.  (moulôun);  movmw, 

tmvDtuMmi  •  BovLo».  Tas ,  amas,  monceau  ; 
attroupement,  groupe. 

Éty.  du  lat.  molee,  amas,  et  de  Faugm. 
omi ,  on  de  eumiiliim.  Y.  Mol,  R.  2. 

Mouloun  de  fén  j  raeuhm  ou  meule  de 
foin. 

Moulouin  de  peirae,  tas  de  pierres.  Voy. 
Clapier. 

Mouloun  de  eau,  salorce. 
Lou  grot  moiiloMii  tira  ïou  jiiefcouu. 
Prov. 

A  mouloun;  expr.  adv.  en  tas,  en  foule. 

Dérivés  :  ifoufouu-oda  ,  MoulouM-eH  , 
^-ffioulouii-ar ,  A^mouloun-ai^ 

MOULOUN ,  S.  m.  vonafsTA  ,  romiYA- 
imuk.  La  fontanelle,  espace  non  ossiQé  que 
les  jeunes  enfants  ont  à  la  partie  supérieure 
de  la  tète,  dans  la  réunion  des  deux  anglee 
supérieurs  et  antérieurs  des  pariéUux  avee 
le  coronal. 

Ety.  de  moul,  mou,  et  de  l'aog.  otm. 

MOULOUNADA,  s.f.  (moulounâde),  dl. 
Se  dit  des  personnes  et  des  animaux. 

MoeÀounada  de  pauree,  une  troupe,  uo 
attroupement  de  pauvres. 

A  bellae  moulounadae,  par  pelotons. 

Éty.  de  moulounti  de  ada.  V.  Mol,  R.â. 

MOULOUNAft,  S.  m.  (moulounàsU 
movmovmAB.  Gros  tas,  groe  mouloun.      ^ 

fity.  de  mouloun  et  de  l'augm.  as.  V. 
Mol,  R.  2. 

MOULOUNBT,  S.  m.  (moulouné).  Dnn. 
de  mouloun,  petit  tas,  peUt  attroupement. 
V.iro<,R.3. 

MOULOU8,  ad),  (mouléus):  ■•miow. 
Moelleux,  souple,  doux  au  toucher  ;  il  se  dit 
également  des  liqueurs  qui  ont  beauconp  de 
corps  et  qui  fiattent  agréablement  le  gôAt , 
Gare.  V.  Jfot,R.3. 

MOULSBR ,  V.  a.  (méube),  d.  bas  lim. 
V.  Moueer. 

MOULT ,  adv.  d.  béam.  Beaucoup ,  très  : 
MouU  haul,  exceUeni H  pouderoue  eeigmr. 
Priv.  et  Règl.  du  pays  de  Béam. 

Éty.  dulai;  «uttiM  »m.  s.  V.  MuU,  R. 


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MOC 

MOULUA ,  6.  f.  (moaloe).  Morue ,  espke 
qui  est  grosse  »  épaisse  et  déliciU.  Gsrc. 

MOULURA ,  s.  f.  (moulure).  Moulure , 
toole  partie  saîllaDle,  carrée  on  roode, 
dont  Tassemblage  compose  les  comicbes» 
etc. 

Ély.  de  mauéU ,  moule ,  et  de  ura^  chose 
faite  au  moule,  parce  qu'où  en  fail  une 
graude  partie  avec  d(i$  moules.  V.  Jifod^ 
Rad. 

Les  prineipal0s  wumlure$  saiU  : 

LA  BAGUETTE  «  raOc ,  plM  pnlu  qoê  l'a«irafU«. 

LE  CONGÉ ,  NAISSAIVCE  .  At»OPHTGE  cm  SCAPE, 
est  an  «tfcwidimmiit  tm  portkm  4*  Mrd*  *  eoapnt  ctlai 
qui  joinl  le  fnt  •  jh  Mlatar*  6»  }•  «oldiuy . 

DOUCINE,  eofie«vc  par  U  basi  «t  eoovMcpar,  !•  bu. 

Filet  ,  peUt*  iMmIar*  qai  «•  accouppey—  o«  m  «m- 
roan*  une  plu  grande. 

LISTEL ,  pêata ,   earr^  ,  qui  a^  i  eavro^aer  o«  ^  a«. 


QL  ART  DE  ROND ,  io<^  la  profil  aéeril  »  «part  de 

eerele. 
TALON ,  noalare  eoneara  par  la  baa  ^  eonvate  par  la 

Unt. 
TORE ,  groeae  nlo■l^ra  rooda  sarTant  aojt  batee  d«a  eo- 

lowwe  ,  qa'on  nomme  aiuel  6àlên ,  ht^  et  ^oiiA«. 
GYMArëE  oa  QMAISE  ,  ondca  par  ao»    profil,    qnt 

est  concave  par  la  JiMt  et  eonveia  par  la  bas. 

ii  boudin  moins  épais. 

^,  réglet  ou  listel  sur  la  face  an- 
térieure duquel  règne  une  petite  baguette. 

■ACBus  oo  nocHtAs  ^  cst  une  gorge  demi- 
circulaire  ,  comprise  entre  .deu;i  ^glets 
d'égale  saillie. 

•coTiB,  elle  diffère  de  la  nacelle  parce  que  le 
réglet  inférieur  est  beaucoup  plus  saillant 
et  que  la  courbe  de  la  gorge  s'flfongc  par  le 
bas. 

cogoB  coavot^ ,  large  baiideletle  peu  dé- 
tachée du  corps  de  r^uvrage  et  chargée  elle- 
même  d'une  saillie  etlipùque. 

moMD ,  long  cylindre  ne  tenant  à  l'ouvrage 
que  par  une  ligne  aus^j  étroite  que  pos- 
sible. 

SAUVfB ,  qtmr  y  Fpws  covriU  «  mOulure  dont 

la  coupe  retrace  la  forme  d'une  moitié  d'el- 
lipse y  de  poire  ou  d'œuf ,  vue  de  profil. 
«BAnA-s'oBes  ,   mUAOBMBfrr ,  tababii cor  , 

moulures  dont  les  points  détachés  figurent 
des  grains  d'orge. 

riABTt  ou  gvABBJU  9  mouluTcs  lisses  et  pla- 
tes qui  servent  à  séparer  les  autres  mou- 
lures. 

Bf  ODLURA ,  s.  f.  (moulure) ,  dl.  Temps 
iumide ,  pluie. 

fle$  l^arrettava  pa$  i  ni  tenviou  ni  moulura, 

Tandon. 

£ty.  Altér.  de  pioulhura.  Y.  Mol,  R.  3. 

atOUI^ZAR,  V.  a.  (moulzà),  dg.  Pétrir 
ivec  sensualité.  Jasm. 

atOOTeZER,  dg.  V.  Mouser. 

MOUMBRAR,  SE,  T.  r.  d.  béam.  Se 
ouvenir.  V.  Mim  y  R. 

MOUBIENBT ,  dl.  sync.  de  moumenteî , 
Ijm.  de  mauwunty  petit  moment»  instant. 
r.  Mouv .  R. 

MtOOMENT  ,  S.  m.  (mouméin)  ;  nraTAirr. 
^omgnto^  ital.  esp.  port,  ifonitnf ,  cat.  Mo- 
aenl  y  petite  partie  de  temps  ;  la  circonstance 
irorable.  Setir  Ion  monmefil. 


MOU 

Êty.  du  lal.  momenium,  Voy.  Mouv  y  R. 
A  tout  moument,  h  tout  moment. 
Dint  km  motnnefil,  dans  le  moment. 

MOOMBNTOUN,  S.  m.  (mouméntôun). 
Petit  moment. 

Èly.  de  moiMietif  et  du  dim.  oun.  Yoy. 
Mouv,  R. 

MOmpA,  s.  f.  (mouroie)  ;  homia.  Mum- 
mta,  ital.  Mumia,ïki,  Alomje,  corps  em- 
baumé des  anciens  Égyptiens  ;  cadavre  des- 
séché sur  le  sable  des  déserts  ;  fig.  homme 
sec  et  nonchalant. 

ËtY.  de  l'arabe  motiMyS,  terme  formé,  se- 
lon JT.  Rossi .  de  deux  mots  qobtes ,  dont  l'un 
signifie  fmort  et  l'autre  hI  .  c'est-à-dire , 
mort  prépané  avec  le  spl ,  mais  l'étymologie 
la  plus  vraissemblable  est  celle  qui  fait  déri- 
ver ce  mot  de  mun  »  mot  arabe  qui  signifie 
cire,  parce  que  les  recherches  modernes  ont 
prouvé  que  la  cire  était  un  des  prindpaux 
ingrédients  employés  dans  la  momification 
des  corfis. 

L'ancienneté  de  cette  pratique  est  prouvée 
par  le  passage  suivant  de  la  Genèse,  cbap. 

Joseph  voyant  que  son  p^re  avait  ex- 
piré  ,  il  commanda  aux  médecips  qu'il 

avait  à  son  service  d'embaumer  le  corps  de 
son  père ,  et  ils  exécutèrent  l'ordre  qui  leur 
avait  été  donné ,  ce  qui  dura  40  jours ,  parce 
que  c'était  la  coutume  Remployer  ce  temps 
pour  embauiner  les  corps  morts. 

C'est  dans  la  plaine  de  Sahara ,  aux  envi- 
rons de  l'ancienne  liemphis ,  que  se  trou- 
vent les  momies  les  mieux  conservées  et  en 
plu3  grande  quantité. 

MOUN ,  HA ,  pron.  poss.  iias.  (moûn) , 
ilfa,  fém.  mous  y  pi.  m.  ma«,  pi.  fém.  mm, 
pour  les  deux  genres.  Mio.  ital.  mt,  esp. 
Meu,  port.  Mon ,  ma,  mes.  V.  la  gram. 

Éty.  du  lat.  mius ,  nua ,  mfum  ,  ou  du 
grec  {A^v  (mon),  m.  s. 

MOUN ,  dg.  sync.  de  Mounde ,  v.  c.  m. 

'ilOim4  ,  |.  f.  (m<iune)  ,  Pour  chat , 
V.  Mina. 

MOUNA,  s.  f.  (moune),  anc.  d.  de  Carp. 
Faute )  bévue,  term.  de  jopeur  déboules, 
Gare.  Moue. 

MOUNA ,  s.  f.  (môune).  Nom  générique 
des  singes,  dans  le  Pas-Limousin.  V.  Mou- 
nina. 

MOUNA ,  en  dl.  Chatte.  Y.  Mina. 

MOUNAR,  ▼.  n.  (moonà) ,  dl.  Faire  le 
chien  couchant;  regarder  avec  avidité.  Sauv. 

MOUNARCHIA  ,  S.  f .  (  mounartchie  )  ; 
Monarchia,  lat.  Ital.  Monarquiay  cat.  esp. 
pprt.  Monarchie ,  gouvernement  d'un  seul , 
Etat  gouverné  par  un  seul  chef,  par  un  roi. 

Éty.  du  grec  (xovoip^Ca  (monarchia) ,  dérivé 
de  (A^voc  (roonos) ,  seul ,  et  de  dtcv^  (arche), 
puis8anc.e,  gouvernement.  Y.  Jfoiio,prép. 

Dérivés  :  Mounarehique  ,  Mounarehica' 
meni ,  Monarehi^tOy  Mounareo. 

Les  Egjrptiens  passaient ,  dans  l'antiquité , 
pour  les  instituteurs  du  gouvernement  n|0- 
narchique.  Les  peuples  dont  parle  l^olse 
n'en  connaissaient  pas  d'autre. 

La  monarchie  française  est  la  plus  ancienne 
des  monarchies  chrétiennes,  et  une  des  plus 
florissantes  de  l'univers. 

Elle  a  commencé  dès  l'an  490,  les  Van- 


MOU 


675 


dates ,  les  Suèves ,  les  Âlains  et  les  Golbs  * 
ayant  ébranlé  l'Empire  Romain  jusques  dans 
ses  fondements,  les  Francs  ou  Français  » 
avec  les  Saliens  et  autres  peuples  germani* 
ques ,  voisins  du  Rhin ,  passèrent  ce  fleuve 
sous  Pharamond ,  leur  cnef  et  leur  premier 
roi.  Les  Pays-Bas  et  la  Picardie  furent 
les  premières  conquêtes  (fu'ils  firent  sur  les 
Romains.  Clovis ,  leur  cinquième  roi ,  em- 
brassa le  christianisme  et  poussa  les  bornes 
de  cet  empire  naissant,  presaue aussi  loin 
qu'elles  sont  aujourdhui.  11  s'étendit  beau- 
coup sous  Charlemagne,  mais  il  fut  dç 
nouveau  réduit  sous  les  successeurs  de 
Louis-Le-Débonaire.  Dict.  des  Orig.  de 
1777  in-8». 

MOUNARÇHICAMENT,  (mounarlchi- 
caméin),  Monarchiquement, selon  la  monar- 
chie. 

Éty.  de  monnarcMea  et  de  la  lerm.  sienf, 
d'une  manière  monarchique. 

MOUNARCHIQUE,  CA,  adj.  (mounart- 
chiqué ,  ique)  ;  Monard^ieo .  ital.  Monarchi- 
que ,  qui  tient  i  la  monarchie ,  qui  lui  est 
favorable. 

Èty.  de  mounarchia  et  de  la  term.  iqu$ , 
iea.  V.  ilfofio ,  prép., 

MOUNARGO ,  s.  m.  (moun&rqne)  ;  Jfo- 
narca ,  ital.  Monarque  ,  le  chef  d'une  mo- 
narchie ,  celui  qui  a  le  pouvoir  souverain 
dans  un  grand  Etat. 

Ëty.  4u  grec  |a<Svqc  (monos)  ;  un  seul , et 
de  ^x^  (archjè)  ;  pm'ssance.  Y.  Mono ,  piép. 

MQUNARD,  nom  propre  (moun&),  dfl. 
Le  même  que  Mopard;  camard,  en  bas 
lim. 

MOUNARB,  s.  m.  (monnàr),  dl,  Singe. 
Y.  Singe  et  Mounina, 

MOUNASMARIA ,  S.  f.  (ittOODOSSOrie),  d. 
bas  lim.  Mot  générique  qui  désigne  toutes 
sortes  de  bouillies,  de  crêpes^  de  galettes,  et 
autres  préparations  de  la  fiinne ,  excepté  le 
pain.Ber. 

M0UNA9TER0»  S.  m.  (  mounastère  )  ; 
Monatfir,  cat.  MonasUirOy  esp.  ital.  Monas- 
tère, couvent,  demeure  des  religieux  de  l'un 
et  l'autre  sexe. 

Éty.  du  lat.  monatUriumy  m.  s.  Y. Mono, 
prpp. 

Antoine,  soldat  réformé,  établit  en  Egypte, 
les  premiers  monastères,  Tan  304. 

MOUNA8TIER ,  S.  m.  (mounastié)  ;  boo- 
mBfnsB,  MovffB*»  mp9Wftm»  Monasiero ,  ital. 
MonasteriOy  esp.  Mo$teirOy  port.  Monastère, 
couvent,  maison  de  religieux  ou  de  religieu- 
ses. 

Ëty.  du  lat.  monoMUrium ,  forme  du  grec 
(AovadT^ptov  rinonastérioD),  solitude ,  lieu  oili 
l'on  vit  seul.  Y,  MonOy  prép. 

Lou  Mounastipr  ei  paure  quand  tas 
mottfi^sa#  van  glenar.  Prov. 

MOUNASTigUB,  |<;a,  adj.  (mounasti- 
qué,  ique);itfoiia«Ctco,  ital.  esp.  port.  Mo- 
nastique, qui  concerne  les  moipes  ou  leur 
manière  de  vivre, 

Ëty.  du  latt  monaitieus.  Y,  Mwtine  et 
Jlfofio.prén. 

MOÛNDy  radical  dérivé  du  lat.  fnunàuiy 
a,  um,  net,  propre.  ^    ^.  v 

De  motifidtct,  par  apoc.  mound  ;  doù: 
Be-moundar  y  Mound-€diy  Mound-ar  y 
Mound-aii  Mound-adoury  ifoimd-mre ,  ^ 


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676 


MOU 


Mound'UkaSt  ifoiind-an«a ,  Re-môunà- 
Ihay  In-mound-e,  /n-moiiiid-tda#,  Mon- 
dae-uras,  Moundi,  Moundin,  Moundin-eta, 
Mondy  Mond-esy  Moudi-ficar  ^  M^d-ilh, 
Jle-mound-tin. 

De  muiidut,  par  apoc.  mund,  muti/d'où: 
Jfun,  Mund^r^  E-munda-men ,  Es-mund- 
ol,  Im-mundy  Mend-a,  Mons. 

MOUNDp'À,  radical  dérivé  do  lat.  mun- 
du$,  iy  monde»  d'où  mundanut,  mondain. 

De  mundut ,  par  apoc.  mund ,  et  par  le 
changement  de  u  en  ou,  mound;  d'où: 
Mound-e, 

De  mundanus,  par  apoc.  et  changement 
de  M  en  ou  :  Jf  oundan,  moundan-a,  Moun- 
dan-itaty  Moundan-alf  Mounden, 

De  mundus,  par  apoc.  mund  eimun;  d'où  : 
Mun,  Mund,  Mund-an,  Mondy  Mond-an-al, 
Mondi-al,  Mont,  Mont. 

MOUNDADOUN,  8.  m.  (méandadéon), 
d.  de  Grasse.  mommAvovm.  Petit  crible  aer- 
tant  à  monder,  fosses  pour  recevoir  les  eaux 
sales  d'mi  moulin  à  huile  et  en  faire  déposer 
le  marc.  Gare. 

Ély.  de  moundar,  vanner ,  cribler.  Voy. 
Moundy  R. 

MOUNDAONA,  8.  f.  (moondagne).  Ce 
qu'on  crible  en  une  fois.  Aub. 

MOUNDAOOUST»  nom  de  lieu  (moun- 
dagôus),  di.  Mondagoust. 

Ety.  du  lat.  Mons-Auguêti. 

MOUNDAIRE,  8.  m.  (moundâîré)  ;  houh- 
0ADO1IB.  Grand  crible  à  vanner,  à  petits  trous, 
il  est  de  peau,  en  quoi  il  diffire  du  Drai, 
y.  ç.  m. 

Ety.  de  Mound,  R.  de  moundar  etde  airey 
qui  vanne  ou  sert  k  vanner.  V.  Mound ,  R. 

MOUNDAIRB,  s.  m.  Aimm.  Lecribleur, 
le  maître  de  l'aire.  V .  Mound,  R. 

MOUNDAN ,  ANA,  adj.  (moundàn,  éne)  ; 
■oviTOBif.  Mondky  cat.  Mondano ,  ilal.  Mun^ 
dano,  tsp.  port.  Mondain  »  aine,  qui  est  livré 
à  la  vie ,  aux  aflaires  et  aux  amusements  du 
monde  et  de  la  société. 

Éty.  de  mounde  et  de  an,  ou  du  lat.  mun- 
danus.  V.  Mound,  R.  2. 

MOUNDANITAT,  8.  f.  (moundanità). 
Mondanité,  vanité  mondaine. 

Éty.  de  moundan  et  de  itat,  V.  Mound , 
Rad.  2. 

MOUND AR,  T.  a.  (moundà);  «vodab, 

omAM,  VAMAM,  oALMBAa.  Mundaty  cat.  Mon- 
dar,  esp.  port.  Mondare,  itai.  Monder,  van- 
ner, cribler  le  grain  pour  le  nettoyer.  Voy. 
Draiar. 

Ety.  du  lat.  mundare.  V.  Moundy  R. 

MOUNDAT,  ADA,adj.  et  p.  (moundé, 
àde)  ;  timat,  i»tb«bat,  vaiiat  ,  TAMAT.  Van- 
né,  criblé. 

Ety.  du  lat.  mundatui.  V.  jtfoutid,  R. 

MOUNDATS,  s.  m.  pi.  (moundàs).  On 
donne  ce  nom,  à  Barcelonnette,  à  des  châtai- 
gnes cuites  qu'on  fait  sécher  avec  leur  enve- 
loppe. V.  Mound,  R. 

MOUNDE,  8.  m.  (méundé):  moum.  Mon- 
do,  ital.  Mundo,  esp.  port.  Mou,  cat.  Monde, 
ce  mot  a  plusieurs  significations  ;  il  se  prend 
pour  la  collection  et  le  système  des  différen- 
tes parties  qui  composent  l'univers,  pour  la 
terre  et  ses  habitants ,  pour  la  terre  seule , 
pour  les  hommes  ou  le  genre  humain ,  pour 


MOU 

ira  nombre  de  personnes  plus  ou  moins  con- 
sidérable, pour  la  société. 

Éty.  du  lat.  wmnduê.  V.  Mound,  R.  2. 

Les  Provençaux  emploient  souvent ,  en 
français,  le  mot  monde,  au  lieu  de  gens:  un 
maire  d'une  ville  assez  considérable  ,  faisant 
à  son  conseil  municipal  un  rapport  sur  l'ébou- 
lement  d'un  rocher ,  dit  que  plusieurs  blocs 
encombraient  le  chemin  et  que  d'autres  prêts 
à  se  détacher  menaçaient  le  mondée  pour  les 
passants. 

Forsa  mounde,  beaucoup  de  monde. 

Le  système  du  monde ,  par  Copernic ,  est 
de  1523. 

L'époque  de  la  création  du  monde  n'est 
pas  fixée  uniformément  par  les  difiérents  his- 
toriens, même  sacrés  ;  elle  aurait  eu  lieu  ; 

En  5555,  avant  l'ère  vulgaire ,  selon  Jo- 
sephe. 

En  5508,  ead.  selon  les  Septante  et  l'Eglise 
grecque. 

En  4700,  ead.  selon  le  texte  Samaritain. 

En  4004,  ead.  selon  le  texte  Hébreu. 

En  3897,  ead.  selon  Hérodote. 

En  3910,  ead.  selon  Diodorede  Sicile. 

MOUNDEN ,  Ait.  de  Moundan ,  v.  c.  m. 
et  Mound,  R.  2. 

MOUNDI,  INA,  8.  (moundi,  ine),  et 
mieux  mooiidiii,  dl.  Toulousain,  toulousaine, 
qui  est  de  Toulouse.  Voy.  Jlfoundineto  et 
Mound,  R. 

MOUNDILHA8,  8.  f.  pi.  (moundilles)  ; 
•«Ar  AMBt ,  omAvistBs  ,  caArtmf  ,  HOimDiKBfl , 

BAIISOVL,   ArrACHAOn,  VOVmttAt  ,     KASPAO,  KOO- 

«Bim,  TBBVJH.  Criblurcs ,  grains  mal  nourris 
ou  encore  recouverts  de  la  balle  qu'on  sépare 
avec  le  crible. 

Ëly.  de  Mound,  R.  de  moundar  et  de  ilhas, 
ce  qu'on  enlève  en  vannant.  V.  Mound,  R. 

MOUNDIN,  INA, s.  V.  ilfottndt, comme 
plus  usité,  el  Mound,  f^, 

MOUNDINETA,  8.  f.  (moundinéte),  dl. 
Dim.  de  moundina,  épilhète  des  jeunes  filles 
de  Toulouse ,  ainsi  nommées,  dit  Goudelin: 
Perço  que  per  exceUenço  soun  mundulœ, 
Janlios,  proprioi,  gracioutos.  V.  Mound, 
Rad. 

MOUNDOLA,  s.  f.  (moundéle).  Y.  Men- 
dota. 

MOUNED,  radical  pris  du  latin  moneta, 
surnom  de  Junon  l'avertisseuse:  à  monendo, 
dans  le  temple  de  laquelle  on  battait  monnaie, 
parce  que  la  marque  du  prince  avertit  qu'il 
n'y  a  point  eu  de  fraude  dans  la  fabrique  de 
la  pièce  de  métal  qu'il  a  fait  passer  pour  mon- 
naie, Roq.  ou  parce  qu'elle  nous  fait  connaî- 
tre sa  valeur  :  Mouned-a ,  Mouned-aite , 
Mouned-alha,  A-mouned-at ,  Mouned-ar, 
Mouned'OS,  Mouned-at,  Mouned-ier,  £«- 
moune-ar,  Es-mouned^r,Moned'a,  Moned- 
at,  Moned'ier,  Monel-a. 

MOUNEDA,  8.  f.  (mounéde),  et  par  contr. 
MomisA.  Moneda,  cat.  esp.  ifseda,  port.  Mo- 
neta, ital.  Monnaie,  pièce  de  métal  marquée 
au  coin  et  aux  armes  d'un  Etat,  d'une  va- 
leur réelle  ou  fictive,  pour  l'échange, le  com- 
merce, le  salaire  :  le  lieu  où  on  la  fabrique. 
Dans  le  langage  ordinaire,  et  surtout  en  pro- 
vençal, monnaie  se  dit  plus  particulièrement 
des  petites  pièces  en  cuivre  ou  monnaie  de 
billon,  de  la  mcnuailles. 

Ety.  du  lat.  moneta.  V,  Mouned,  R. 


MOU 

J)an$  une  pièce  de  wumnaie  on  nomme  : 

DIFFÉRENT,  la  marqM  qve  1m  gravcara  M  Ut  dinc- 

tcnra  det  CiiliriqiiM  mettcat  k  leur  fantaU*. 
EFFIGIE,  U  fignrv  iftil  y  «t  empreints. 
FIGURE,  b  fbrtMq«'«Ni  Ini  àamm. 
GRENETI8,  le  peUl  oordos,  m  fbriM  i»  palm,  qal  twm- 

feroM  U  l^eocU. 
LÉGENDE,  In  icurea  qui  mmt  attn|ii^  rar  U  fièee, 
MILLÉSIME.  U  daie  «U  la  bbrkaUon.  V.  MitUtime. 
NOM  .  U  nom  oa'elU  porta,  Ûré  i%  raffifla,  da  U  ««. 

laar  om  de  la  labriqaa. 
POINT  SECRET ,  pcUt  poiat  qa'oa   mettait  aacMae. 

ment  pour  {ndk]acr    le  lien  de    la    fabrication  ;  poita 

qn'on  reoiplaee  anjoard'lui  par  mm  lettre, 
TRANCHE,   le  bord  ettdrieor  formaat  rfoebetut  de  b 

p<^. 
FLAN  Q«  FLAON,  la  pUea  «|m  n'aai  pas  «oaora  mm- 

qwde. 

On  nomme  : 

MOTVNAIE  FOURRÉE ,    Ica    pUect  qid  ao«t  plai|«d(s 

i  l'etlëriam-  d'or  oa  d'argoM. 
FALSSE  MONNAIE  .  fmmssm  mouttém ,  fmism  mometm, 

ital  ,    celle  qol   n'ett   nas    ■■  titra   1^^  et  qwi  a  ét« 

&«adaleaaeinent  TabiiqnM. 

Selon  quelques  auteurs ,  les  Assyriens  au- 
raient fait  battre  monnaie  quelque  temps 
avant  la  naissance  d'Abraham.  Hérodote 
rapporte  cette  invention  aux  Lydiens,  et  d'au- 
tres à  Saturne  et  k  Janus.  Ce  que  nous  sa- 
vons de  certain  à  cet  égard,  c'est  que  la 
monnaie  était  déjà  d'un  grand  usage  du 
temps  d'Abraham.  On  lit  dans  la  Genèse» 
chap.  20.  f  16,  que  l'an  du  monde  2îi0^ 
Abimelech  donna  mille  pièces  d'argent  à 
Abraham  pour  avoir  un  voile  destiné  à  Sara. 
Joseph  fut  vendu  par  ses  frères  pour  vingt 
pièces  d'argent,  etc. 

ServiusTuUius  Ot  frapper  la  première  mon- 
naie des  Romains,  Yl»«  siècle  avant  J.-C.  Elle 
était  de  cuivre  et  marquée  d'un  bœuf  ou 
d'une  brebis,  d'où  est  venu  le  mot  peeunia. 
V.  Peeuni. 

La  monnaie  d'argent  ne  commença  k  être 
en  usage  k  Rome  que  248  ans,  et  celle  d'or 
que  206  ans  av^nt  J.-G.  Hiéron ,  tyran  de 
Syracuse,  est  le  premier  souverain  qui  ait 
fait  mettre  son  effigie  sur  les  monnaiet, 
I1I««  siècle  avant  l.-C.  Jules  César  l'imita, 
ainsi  que  Constantin ,  qui,  après  sa  conver- 
sion, y  substitua  une  croix.  Henri  IL  d'autres 
disent  Charles  VU,  est  le  premier  de  nos 
rois  qui  ait  suivi  cet  exemple.  La  monnaie 
française  fut  d'abord  imitée  de  celle  des  Ro- 
mains, et  n^eut  une  véritable  existence  qu'en 
537,  éDogue  à  laquelle  Théodebert,  roi  dte 
Metz,  nt  frapper  la  première  monnaie  d'or. 
Roquillon,  Dict.  des  Invent. 

En  805 ,  Charlemagne  Gt  frapper  la  livre 
d'argent,  oui  était  du  poids  effectif  d'une 
livre.  Il  la  nt  diviser  en  20  sous,  et  le  sou  en 
12  deniers.  Le  sou  valait  environ  3  fr.  56  c. 
de  notre  monnaie.  La  livre  d'or  se  partageait 
en  72  sous  d'or,  dont  chacun  vaudrait  au- 
jourd'hui 15  fr. 

Par  décret  du  18  août  1810,  les  pièces  de 
24  sous  furent  réduites  à  la  valeur  de  1  f. 

12  id »  50  c. 

6  td »  25 

Par  décret  du  12  septembre,  lespiècesd'or 
de  24  livres  furent  réduites  à  23  fr.  55  cent, 
de  48 à  47  fr.  20    » 

Par  lettres  patentes  du  30  juin  1463  , 
confirmées  par  Louis  lil,  en  1503,  la  ville 

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MOU 

d*Aix  est  chargée  de  fabriquer  la  monnaie 
d'or  el  d'argent,  et  qu'il  n'en  sera  battu  dans 
aucun  autre  lieu  de  la  Provence.  Coriol,  t.  â, 
p.  1G8. 

En  2602  avant  J.-C,  les  Chinois  inven- 
tèrent la  monnaie. 

En  1500  a?.  J.-C,  les  Lvdiens  fabriquèrent 
les  premières  monnaies  d  or  et  d'argent. 

En  1103  av.  J.-C,  on  commença  à  se  ser- 
vir à  la  Chine,  pour  monnaie,  de  deniers 
dont  la  forme  est  ronde,  ayant  un  trou  carré 
dans  le  milieu. 

En  894  av.  J.-C,  on  fit,  pour  la  première 
fois,  des  monnaies  d'or  et  d'argenl,  à  Argos. 

En  268av.  J.-C,  les  Romains  commen- 
cèrent h  frapper  des  espèces  d'argent. 

En  206  av.  J.-C-,  les  Romains  commen- 
cèrent à  se  servir  d'espèces  d'or. 

En  1490  après  J.-C,  la  ville  de  Lyon  fait 
frapper  pour  Charles  VIII  et  pour  Anne  de 
Bretagne  la  première  monnaie  de  France  qui 
ait  eu  un  buste. 

En  1553  apr.  J.-C..  invention  du  mon- 
nayage au  moulin  et  au  balancier,  par  Aubry 
Olivier 

En  1802  apr.  J.-C.,  invention  d'un  balan- 
cier propre  à  frapper  la  monnaie  au  moyen 
d'un  mouvement  en  forme  de  rotation. 

Îne  pièce  de  billon  de  10  cent,  pèse  2  gram. 
pièces  d'argent  de  2  fr.  ou  10  pièces  de 
cuivre  de  5  cent. ,  pèsent  1  bectogr. 

155  pièces  d'or  de  20  fr.  ou  40  pièces  d'ar- 
gent de  5  fr. ,  ou  500  pièces  de  billon  de  10  c, 
ou  50  pièces  de  cuivre  d'un  décime,  pèsent 
1  kilogr. 

Un  sac  de  200  pièces  de  5  fr.  ou  250  pièces 
d'un  décime,  ou  500  pièces  de  5  cent., pèsent 
5  kilogr. 

Les  pièces  de  1  fr.  50  cent,  et  de  75  cent, 
furent  créées  par  les  lois  du  28  juillet  et  du 
18  août  1791.  Leurtitre  est  de  0,667. 

La  refonte  des  autres  monnaies  ai  cîennes 
a  été  terminée  à  la  fin  de  1834. 

La  valeur  de  ces  monnaies  s'altéra  de  règne 
en  règne,  au  point  que  20  sous,  qui ,  avant  le 
règne  de  Philippe  U^,  faisaient  une  livre 
réelle  d'argent  n'en  renfermaient  pas,  dans  la 
suite,  le  tiers  d'une  once. 

C'est  en  1282,  sous  le  règne  de  Pbilippe- 
le-Bel(qui  n'a  commencé  à  régner  qu'en 
1985),  dit  Noël, dans  son  Dict.  desOrig..que 
les  monnaies  commencèrent  à  porter  la  lé- 
gende :  SU  nomen  Domini  benedidum, 

La  première  monnaie  dont  l'efflgie  ait  en 
un  buste,  en  France,  est  celle  que  la  ville 
de  Lyon  fit  frapper  pour  Charles  Vlll  et 
pour  Anne  de  Bretagne,  en  1491. 

Les  premières  monnaies  furent  coulées, 
et,  en  France,  jusqu'au  règne  de  Henri  II, 
elles  furent  frappées  au  marteau.  En  1553, 
Aubin  Olivier,  et  non  Antoine  Brulier, 
inventa  le  monnayage  au  moulin ,  sous 
Henri  II.  Le  roi  en  octroya  les  lettres  du  3 
mars  1553 .  en  ces  termes  :  a  Nous  avons 
pourvu  ledit  Aubin  Olivier  de  l'office  de  maî- 
tre et  conducteur  des  engins  de  la  monnaie 
au  moulin,  etc.» 

lÀ  ai  rendul  la  mounedade^sùun  argniU, 
je  lui  ai  rendu  la  pareille. 

Balire  la  fausta  tnouneda ,  se  dit  en  plai- 
santant, pour  battre  sa  femme. 

Plus  tard,  Briot,  taillem'-général  des  mon- 
naies, inventa  le  balancier,  sous  Louis  XUI. 


MOU 

Castîng,  ingénieur  du  Roi,  inventa  la 
machine  pour  former  les  cordons ,  dont  on 
commença  à  se  servir  en  1685. 

En  1709,  M.  Montu  construisit  une  ma- 
chine qui,  pnr  une  seule  opération,  coupe, 
frappe  et  cordonne  les  pièces  de  monnaie. 
V.  Boquillon,  Dict.  des  In  vent.:  Noël,  Dict. 
des  Orig.  de  1777.  in  8«  et  in-12. 

Les  pièces  de  75  cent,  et  de  1  fr.  50  cent, 
furent  créées  par  les  lois  du  28  juillet  et  du  18 
août  1791.  Elles  sont  au  titre  de  0,667. 

La  refonte  des  monnaies  anciennes  a  été 
terminée  à  la  fin  de  1834. 

Les  pièces  de  10  cent,  de  biUon  ont  été 
créées  par  la  loi  du  15  septembre  1807. 

Aux  termes  de  la  loi  du  7  germinal  an  XI 
(28  mars  1803) ,  cinq  grammes  d'argent,  au 
titre  de  9^  10  de  fin.  constituent  l'unité  moné- 
taire qui  conserve  le  nom  de  franc. 

L'alliage  de  nos  monnaies  d'or  et  d'argent 
est  de  l]10ou  de  900  millièmes.  Les  expé- 
riences de  Cavendish  et  d'Hatchest  ayant 
démontré  que  cette  proportion,  outre  l'avan- 
tage d'être  en  harmonie  avec  notre  système 
de  numération  décimale ,  se  rapproche  beau- 
coup de  celle  qui  donne  à  l'argent  plus  de 
dureté,  et  le  rend  plus  propre  k  résister  à 
l'action  du  frai,  c'est-à-dire  à  la  diminution 
du  poids  par  le  frottement  de  la  circulation. 

Le  titre  du  billon  est  de  200  millièmes. 

Le  poids  des  pièces  de  monnaie  d'argent  de 
cuivre  et  de  billon  ayant  été  établi  en  nombres 
ronds,  elles  peuvent  servir  de  poids  usuels. 

MOUNEDAIRE,  S.  m.  (  mounedèîré  )  ; 
MomiBDiBm.  Monetiere^  ii^\,  Monedero ,  esp. 
MoedeirOy  port,  Monnayeur,  bas  ouvrier  qui 
travaille  à  la  fabrication  de  la  monnaie. 

Ety.  du  lat.  monetarius,  m.  s.  V.  Mouned, 
Rad. 

Faui  mottîiedatre,  faux  monnayeur. 

MOUNEDALHA,  s.  f.  (  mounédâille  ) , 
dl.  Petite  monnaie.  V.  Mounedy  R. 

MOUNEDAR,  V.  a.  (mounedà)  ;  Mme- 
(are, ital.  Montdar,  esp.  Monnayer,  battre 
monnaie. 

Èty.  de  mouneda  et  de  ar^  faire  de  la  mon- 
naie. V.Mouned,  R. 

MOUNEDA8,  S.  f.  pi.  (moonédes) ,  d. 
bas  lim.  Argent,  richesse.  V.  Mouned,  R. 

MOUNfiDAT,  ADA,adJ.  (mounedà,  à<]e); 
roimiçAT.  Homemounedaly  homme  pécunieux, 
qui,  a  beaucoup  d'argent  comptant. 

Éty.  de  mouneda  et  de  ot.  V.  Mouned^  R. 

Monnayé,  n'est  pas  français  xlans  ce  sens. 

MOUNEDIER,  s.  m.  (mounedié)  ;  Mone- 
der,  cat.  Monedero,  esp.  Moedeiro,  port. 
Monetiere,  ital.  Monnayeur,  ouvrier  qui  tra- 
vaille à  la  monnaie,  hôtel  de  la  monnaie. 

Ety.  du  lat.  monetarius,  m.  s.  ou  de  mou- 
neda et  de  ier.  V.  Mouned,  B. 

MOUNEOGUN,  8.  m.  Piloun.  V.  Piloun 
et  Triiioun. 

MOUNBGUETA,  8.  f.  (  monneguèle  ). 
Nom  nioéen  de  la  chevetle  ou  petite  chouette. 
V .  Moehota-pichoia, 

Étf.Mouneguela  est  un  dim.  de  motin-^ 
gea  ,  comme  moungeta ,  petite  religieuse. 
V.Afott,  R. 

MOUNESTIER,  V.  Mounoitier  eiMono, 
prép. 

MQUNBT,  s.  m.  (monné).  Dim.  de  mou- 
ne,  chat.  V.  Mina. 


MOU 


677 


MOUNET-Tioii,  Tov^oom-vioo,  espèpe  de 
jeu  ;  encore  vit-il,  martin-vit,  qui  consiste  à 
allumer  un  nàorceau  de  papier  tortillé  et  à  le 
faire  passer  de  main  en  main,  en  disant  :  Ton* 
jour-viou  ou  eneara  viou  mounet,  celui  en- 
tre les  mains  de  qui  il  s'éteint  met  un  gage. 

MOUNOE,  s.  m.  Nom  qu'on  donnera 
Nice,  selon  M.  Risso,  au  squale  griset,  Squa- 
lut  griseus,  Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Tré- 
matopnés  et  de  ta  fam.  des  Plagiostomes 
(à  bouche  transversale) ,  qui  parvient  à  une 
grosseur  extraordinaire,  80  myriagrammes. 

Éty.  7 

MOUNOE,  s.  m.  vl.  Monjo,  cat.  Monge, 
esp.  port,  if onaco,  ital.  Chanoine  régulier, 
et  par  extension,  un  moine;  un  ramequin  ou 
fromage  gras.  Sauv.  V.  Mouine, 

Éty.  V.  Moungea  et  Mono,  R. 

MOUNOE-cutvBiAT ,  s.  m.  Nom  picéen, 
du  squale  bouclé,  Squalut  spinosui,  Lacep. 
poisson  de  l'ordre  des  Trématopnés  et  de  la 
fam.  des  Plagiostomes  (à  bouche  transversa- 
le), qui  parvient  jusqu'au  ppids  de  vingt 
myriagrammes. 

Ety.  L'^épithète  de  clavelat,  lui  vient  de  ce 

3ue  son  corps  est  couvert  de  tubercules  arron- 
is  qu'on  a  comparés  à  des  têtes  de  clou. 

MOUNGE-oRMy  s.  m.  Nom  toulonnais  et 
nicéen  du  squale  perlon.  V.  Moungea, 

MOUNGEA,  s.  f.  (méundjej;  movma  , 
KuoiovtA.  Monja,  cat.  esp.  port.  Monaea, 
ital.  Religieuse,  fille  qui  a  fait  profession  de 
vivre  dans  un  couvent  sous  une  régie  ap- 
prouvée par  PEglise. 

Êty.  du  grec  (xovibc,  |jloviou  (monios,  mo- 
nlou),  qui  vit  seul,  solitaire.  V.  Mono,Û. 

M.  de  Sauvages  fait  observer  qu'on  donne 
plus  particulièrement  le  nom  ûemoungeaâ, 
aux  religieuses  vêtues  de  blanc ,  telles  que 
celles  de  l'ordre  de  Citeaux«  et  celui  de  mour- 
gas,  k  celtes  qut  le  sont  de  noir,  comme  les 
Ursulines,  les  Clairistes,  etc. 

Moungea  f  haricot.  V.  Moungeat. 

BIOUNGEA  ,  s.  f.  MoviM»  «Mi.  Squale 
perlon  ou  le  perlon,  Squalus  cinereut,kT\td. 
Carchariat  cinereut,  Dict.  Se.  Nat.  poisson 
de  l'ordre  des  Trématopnés  et  de  la  fam.  des 
Plagiostomes  (à  bouche  transversale),  il  pèse 
jusqu'à  vingt  myriagrammes. 

Éty.  ? 

MOUNGETA,s.  f.  (moundgéte);  moob- 
AVKTA.  Dim.  de  moungea,  jeune  ou  petite 
religieuse:  Leit  moungetas,  les  religieuses 
en  général.  V.  Mono,  R. 

MOUNGETA,  S.  f.  boomfb  ▼■mB.  C'est 
aussi,  dans  plusieurs  endroits,  le  nom  qtt*on 
donne  aux  libellules  ou  demoiselles.  V.  Dou- 
meisella. 

MOUNGETAS,  s.  f.  pi.  (moundgétes)  : 

Movvai&f,  rATAiu>ov«,  MOimoBAt.  Noms  qu'on 
donne,  en  Languedoc,  à  une  variété  de  hari- 
GotS' en  graine,  qui  sont  blancs,  à  ombilic 
noir.  V.  Banetas, 

Êty.  ôe  moungea,  religieuse,  parce  qu'il  y 
en  a  dont  le  costume  est  blanc.  V.  Mono ,  R . 

MOUNGIER,  s.  m;  (moundgié).  Couvent 
de  religieuses. 

Éty.  de  mouille  et  de  ier,  V.  Mono,  R. 

MOUNGIL,  s.  m.  (moundgil)  ;  ttoomiu, 
MoimoBTAi.  Nom  qu'on  donne .  aux  environs 
de  Toulouse,  aux  haricots  dont  le  grain  est 
trèa-petil.. 


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678 


MOU 


lÉOrancA,  non  de  feuMie (moutikiae) ; 
Mamea,  liai.  Moiuqne. 

L'Eglise  honore  saiote  MoDique ,  mère  de 
saint  Aogostin,  le  4  mai. 

MOUNIBR,  V.  Mwmmer. 

MOUNILHOUN  •  S.  m.  (moninflbôun). 
Ternie  de  mépris ,  petit  moine ,  moiniilo^. 

Kty.  de  mounilka  et  da  dim.  omh.  Voy. 
Mono,  R. 

MODNINA,  s.  f.  (moanine);  aovpA. 
Nom  générique  des  singes  et  particalière- 
ment  de  ceux  qui  ont  les  frsses  nues.  Vqj. 
Singe. 

Ëty.  de  Vesp.  mma ,  singe. 

Dérivés  :  Mouninarias, 

MODlflNA,  s.  f.  Se  prend  souvent  et 
ironiquement  pour  ivresse  :  Prendre  la 
mounina,  s'enivrer. 

Étf.  On  assors  que  les  singes  aiment 
beaucoup  la  soupe  au  vin  et  qu'ils  s'enivrent 
en  en  mangeant ,  d'où  les  expressions  espa- 
gnoles :  Dorwdr  la  «uma,  cuver  son  irin  ; 
ff^f^  frtfle ,  vin  de  cochon. 

CounUnt  ei  franc  de  tout  ecuey , 
Sounquedpprenf  la  mounina. 
Goudelin. 

MOUNINA,  s.  f.  Un  des  noms  de  Taigle- 
poisson.  V.  Lanceta. 

MOUNINADA,  s.  f.  (mouninàde).  Voy.  ^ 
Mouninariae. 

MOUNmARlAS ,  S.  f.  pi.  (mouninanes); 
fnoBAMAt ,  MpomiADA.  Singetles ,  expiégle- 
ries;capri.ce,  incartade.  Sauv. 

fity.  de  mounina ,  finge ,  et  de  ariae ,  ou 
du  grec  (juôj^ç  (mômos),  moqueur,  railleur , 
goguenard. 

9IOUNINA8,  g.  r.  pi.  (monnines) ,  dl. 
Fantaisies  masquées,  envies  bizarres;  cha- 
grins ,  soucis ,  peines  d'esprit  :  Mouninae, 
de  l'argent.  Sauv. 

MOUNIOU,  s.  m.  (mouniou),  nom  de 
lieu.  Monnieux. 

Ély.  du  grec  (lovtk  (monios) ,  gén.  de 
IJLOviou  (moniou),  qui  va  seul ,  solitaire,  sau- 
vage; sanglier. 

MOUNISTROOU ,  S.  m.  (monnistréou) , 
nom  de  lieu.  Monistrol. 

Ety.  du  lat.  monasteriolum ,  dim.  de  mo- 
nasUrium,  petit  monastère.  V.  Mono,  prép. 

MOUNinON,  V.  Ifiinîlwm. 

MOUNIIÎOUNABI,  V.  MunUiounari. 

MOUNITOm,  s.  m.  (mounitôri):  nqv 
KiTovAMo.  Monitofio^  ital.  port.  Monilorià  , 
esp.  3/ontton ,  cat.  Monitoire,  lettre  d'un 
juge  ecclésiastique  pour  obliger  à  révélation. 

Ety.  du  lat.  monUoriut,  qui  avertiL  Voy. 
MounitoureiMon,ïi. 
amV!^^^^  ^^  môniloires  a  commepcé  en 
1181 ,  sous  le  ponliOcat  d'Alexandre  III,  et 
ce  sont  les  comités  de  Basle  et  de  Trente  qui 
en  ont  établi  les  règles. 

MOUNITOUERA,  S.  f.  (mounitouére), 
dl.  V.  Mounilori  et  Mou,  R. 

MOUNITOUR,  s.  m.  (mounitôur).  Mo- 
niteur, qui  avertit,  qui  prévient ,  qui  donne 
des  avis. 

,  Éty.  du  lat.  monitoTy  fait  de  monere,  aver- 
tir. V.  Mou,  R, 
MOUNJOTA,  s.  f.  (moun4j6ie),  dl. 

■OMOTA  ,     HOOIIJOOO ,      MOTOJOO.     B|Ontjoie  , 


HOU 

espèce  de  terme  ou 4o pyramide  dp  pierres, 
qae  les  bergers  ont  coutume  d'élever  sur  Iibs 
hauts  sommets  des  moaUgnes. 

Ety.  du  lat*  moiu ,  loontagne,  et  àtjoya  ^ 
joie,  àejovie,  Jupiter. 

On  fait  remonter  le  mot  monijoie  h  Clovis, 
oui  voulant  invoquer  le  dieu  de  Clothilde  et 
de  Saint  Denis,  patron  de  la  France,  lors  de 
la  bataille  qui  le  décida  à  se  faire  dirétien , 
s'adressf  h  gaint  Denis  mont-joie ,  pour  dire 
ipon  Dieu ,  mon  aide  ,  mon  Jupiter;  mais 
l'origine  suivante  est  plus  vraissemblable  : 

Les  Romains  étaiit  devenus  |es  maîtres  du 
passage  du  grand  Sain|-Bemard ,  sous  l'em- 
pire d'Auguste ,  le  consacrèrent  à  Jupiter  et 
on  l'appela  Mane-Jovii ,  et  par  corruption 
MmU-Joux,  jusqu'i  ce  que  Bernard  de  Men- 
thon  y  fonda  l'hospice  connu  sous  le  npm  de 
Grand-Saint-Bemard ,  vers  Tan  962. 

MOlINLB,  d.  lim.  Moule.  V.Mouelf. 

1IIOUN8 ,  pr.  poss.  pi.  d.  béam.  C'est  le 
pluriel  de  wumn,  mouiif,  mon,  mes. 

MOUNfBONOUR,  V.  Mo^nsignour. 

MOUNSBIONA  ,  S.  f.  (  îhounséigne  ). 
Nom  qu'on  donne^  en  Languedoc,  au  melilot 
blanc,  4fe(ilo<iij  leucantha,  Kocfa.  plante  de 
la  famille  des  Légumineuses ,  qu'on  trouve 
dans  les  sables,  dans  la  Haute,  comme  dans 
la  Basse-Provence. 

MQUN  SENT  JEAN ,  d.  bas  lim.  Mon 
saint  Jean;  M.  Béronié,  prêtre,  dit  qu'an- 
ciennement on  donnait  bDunement  le  nom  de 
saifU  aux  prêtres,  nom  qu'on  joignait  k  celui 
de  baptême ,  que  dans  la  suite  moun  sent 
Jean  ne  désigna  plus  qu'un  prêtre  pauvre, 
cagot,  idiot ,  et  qu'enfin  ce  mot  est  resté  ||u^ 
porteurs  de  la  statue  ou  buste  de  Saint  Jean'. 

^  MOUN^QNE ,  s.  m.  (mounsigné).  Titre 
d'honneur  qui  répond  k  monseigneur,  mais 
qui  n'est  d'usage  qu'en  pariant  de  Dieu  et  des 
saints  :  Mounsigné  eant  Jean.  Voy.  Movin- 
tignour. 

MOUNSIONOUR^  S.  m.  (mounsignéur); 
MovMBcmMHu  Mon$enyor ,  cat.  Monsenor, 
esp.  Monsenhor,  port.  Monsignore^  ital. 
Monseigneur,  titre  d'hontieur  qu'op  donne 
aujourd'hui  aux  grinces,  aux  ministres,  aux 
archevêques  et  aux  évéques. 

Éty.  de  fficmn  et  de  Signour,  v.  c.  m. 
Dérivé: 

Mouneeignourisar  ,  inodseigneuriser , 
donner  le  titre  de  inonseigUeur. 

Le  titre  de  monseigneur  n'est  donné  au 
dauphin  de  France  que  depuis  166! ,  avant 
cette  époque,  il  s''appelait  monsieur  le  Dau- 
phin. 

MOUNSTRAR ,  V.  Mwttrar. 

M0UNSTIUJO9,  vl.  Voy.  Mostruos  et 
Monstruous. 

if  0^iVr,«piiT,radicaldérivédu  lat.mofil<#, 
gén.  de  mons,  montagne,  Il  sert  è  former  un 
grand  nombre  de  mots,  qui  ont  tous  mont  ou 
montagne  pour  radical  ;  on  supprime  ordinai- 
rement le  I,  quand  le  mot  auquel  on  Funit, 
commence  par  une  consonne  : 

ifounlatrottn,  mbncièau,  petite  montagne. 

MountaUy  monteau,  mont-haut. 

Mountaren,  de  mount  et  de  arena,  sable, 
mont  orenoaiia. 

Mounlardiery  montagne  ardue. 

Mounmar,  mons-martis,  montagne  de 
Mars  ou  dédiée  à  ce  dieu. 


MOU 

Mounpeirùus,  mont-pierreux. 

Mouuventans,  mont-ventoux  ou  venteux, 
mons'Venio0us. 

Mountelj  petite  montagne. 

Moungros,  grosse  montagne. 

Mount  de  pietai,  mont-de-piété. 

MOUprrADA,  s.  f.  rmountàde);  rMAVA, 
vpoADA,  WVM9A,  nmtrwïï.  Vofifold,  ital.  Mon- 
tée ,  endroit  par  où  l'on  mpnte ,  actfon  de 
monter,  lieu  qui  va  en  montant  ;  montoir. 
V.  Mountadaur. 

Ëty.  de  mouniei  de  ada,  (ait  en  montagne 
ou  commis  une  montagne.  V.jrom,  R. 

BfOUNTADA,  $.  f.  Montée .  acUon  des 
vers  à  soie,  lorsque  abapdonnant  la  litière,  ib 
grimpent  sur  les  rameaux  des  cabanes. 

MOUNTADBT^,  s.  f.  f  moantadéle); 
MnrvAfAim-.  Petite  moutéè.  Gare, 

£ly.  de  moufUada  et  du  dim.  elâ. 

MOUNTADOUR,  s.  m.  (mounUdéur); 
Mpvmr^ms  ^  mohiiiki  ,  womtnmam ,  movptasa. 

Mooloir,  pierre  bu  élévalion  quelconque  qui 
sert  à  monter  è  cheval;  le  c6té  du  monloir 
est  le  côlégauche  du  cheval. 

Etv.  de  mounlada  et  de  la  term.  our,  qui 
sert  à  lamootéé.  V.  M(mt,  R. 

MOUNTAOI,  s.  ni.  (mountâdgi);  «wp- 
TA«B.  Montage,  action  de  monter  un  métier, 
ce  qu'il  en  coûte  pour  cels,  Qarc.  |a  monug^ 
du  bois,  des  bateaux. 

fity.  de  mount  et  (Je  agi. 

MOUNTAONA ,  S.  f.  (moonlégne)  ;  Moih 
tanya,  cat.  Montagna,  ital.  Montana,  esp. 
Montanha,  port.  Montagne ,  masse  de  terre 
ou  de  rocher  très-élevée, 

Ety.  du  lat.  montana.  qui  a  été  dit  pour 
^onsy  comme  fontana  pour /bnf .  V.  M<mt. 
Rad.  ^ 

MOQNTAGNAIIO,  ARDA,  adj.  et  f. 
(mountagnàr,  àrde);  ■ovmtamibb,  moouta- 
OToou,  BoiwTAAiKM..  ifoitlafiaro,ital.  Monta- 
fies,  esp.  MontanHei,  port.  ]^ontagqard,qui 
est  de  la  montagne  ou  qui  habite  ïtg  monta- 
gnes. 

Éty.  du  lat.  montanus,  ou  de  momOa^ii 
etdeard.  \,Mont,  R.* 

MOUlfTAONlBR,  S.  et  a^j.  (monnta- 
gnié),  dl.  V.  Mountaj^nardet  Jfonl.  R. 

MOUNTAI^NIBRA ,  s.  f.  (|nountagni|é- 
re).  Tramontane,  vent  du  Nprd,  vent  qui  vient 
du  côté  de  la  moptagne,  pour  ceux  qui  sont 
situés  au  Midi.       ^    •  *^  ^  ^ 

Êty.  V.  Mont,  R. 

MOUNTAGNOL,  dl.  e» 

MOUNTAGNOOU,  dl.  V,  ifoiifilajfjiaf d 
etAToiU,  R. 

M9UNTAGNOD9,  OUf  A,  adj.  (moun- 
tagnôus.  ouse)  :  Jfonto^nojro ,  ital.  Mania- 
fioso,  esp.  MontanhotQ,porL  Montagneux, 
euse,  qui  est  entrecoupé  oe  montagnes,  mon- 
tueux. 

Éty.  demoi^tiltf^iia  et  fie  ous.  V.  Mont,  R. 

|II0UNTAIR|5,  Pour  montoir.  V.  Moun- 
tadaur ei  Mont,  R. 

MOUNTAlRO09,s.m»  (moottteiroou), 
dl.  Monceau,  tas^  amas^ 

Ëty.  V.  Mont,  R. 

MOUNTAUVBT ,  Gare.  V.  Maunta- 
deta. 

MOUNTANfBR,  V.  Mountagnard  et 
Mont,  R. 

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MOU 

fllOUNTAii,t.  D.  ett.(moinità);BtcAuàa, 


Moniartf  ilal.  Montât,  esp.  port  Mumtar, 
cat.  Monter ,  aller  de  bas  eo  haut ,  8'éle?er  ; 
8'accrotlre  ;  se  placer  sar  ud  cheval  ;  porter 
en  h«at  ;  agencer ,  disposer;  s^élever  i . . . 

Étj.  de  la  basse  lat.  Monfare ,  fait  de 
moniis,  gén.  de  mom ,  montagne ,  et  de 
are^  aller  sar  la  montagne.  V.  MofU,  R. 

Moun(ar  à  eavau  doou  eaire  deU  capg' 
lam  •  monter  en  faaconler ,  c'est-à-dire , 
da  côté  droit. 

Monter,  en  françiis»  sans  régime,  prend 
rauailiaire  être  dans  ses  temps  composés , 
et  avoir  quand  il  a  un  régime  direct. 

MOONTAR  LOn ,  s.  m.  La  montalson , 
Ency.  Poiss.  époque  i  laquelle  les  truites 
quittent  l'eau  salée  ou  les  grandes  rivières 
pour  passer  dans  les  eaux  douces  où  elles 
doivent  frayer.  V.  Mont,  R. 

MOUNTARoiiAiMNimTiiAi  «ka  vmmmnjk, 
etc.  Remonter  une  montre ,  une  pendule  , 
etc.,  et  non  monter,  les  remettre  en  élat  de 
marcher. 

Ety.  Dans  l'origine,  on  ne  se  servait , 

rmr  mesurer  le  temps  •  que  de  pendules 
poids;  lorsque  le  moteur  était  descendu 
à  son  point  le  plus  bas,  il  fallait  remonter 
ce  poids,  d'où  Texpression  remonter  s'est 
étendue  à  Faction  qui  rend  au  moteur  sa  fa- 
culté, quoique  ce  moteur  soit  un  ressort. 
V.  Mont,  R. 

MOONTARDIER,  s.  m.  (moiintardié) , 
dl.  Nom  de  lieu,  montagne  escarpée, 
fity.  du  lat.  monltet  deardicuf.  V.  Mont, 

Rad.  

MOUNTAREN,  S.  m.  (mountarén).  Nom 
de  lieu ,  montagne  sablonneuse. 

Éty.  du  lai.  mon$ ,  memfîf ,  arenosmi. 
V.  Mont,  R. 

MOUNTAT,  AD4,  adj.  et  p.  (mountâ, 
àde).  Monté,  ee. 

MOUNTAUT,  S.  m.  (mountàou),  dl. 
Nom  de  lieu,  haute  montagne. 
Éty.  de  immiif  et  de  aut.  Y.  Mont,  R. 
1I0IINT-IIB-GARBA8,  s.  ».  (méua- 
dé-gârbes);  bobia,  m*.  Tas  de  dii  serbes, 
diieau,  sur  le  champ  moissonné.  V.  aussi 
Gramuel. 
MOUNTB ,  m.  S.  Que  Ounte,  v.  c.  m. 
MOmUTEL,  s.  m.  (mountèl),  dl.  Petite 
montagne.  V.  Momntel  et  Mont,  R. 
MOONTBItH,  et 

MOUNTBOU ,  S.  m.  (  BMNmtéilt  et 
mountéou).  Monceau,  tas.  Y.  Cuehoun  et 
Cueka. 

UùUNTBaomi ,  s.  f.  (mooiiteséun). 
Montaison,  l'action  de  moater,  le  temps 
où  certains  poissons  montent  de  la  mer  dans 
les  nviires;  celui  où  les  Iroopeaui  montent 
de  la  Rasse-Provence  sur  les  montagnes  de 
la  Hante. 

MOUNTBT,  s.  m.  (moanté);  Mvmft. 
Monlîeule,  petite  montagne. 
Bly.  et  MomUel  du  dim.  et.  Y.  Mont,  R. 
MOUNTBT  ,  Pour  OMMitoir,  V.  Monn- 
taâourti  Jfofil,R. 

MOONTIBBA  ,  S.  f.  (moonliére).  Ta- 
pabor,  sorte  de  bonnet  que  l'on  portait 
autrefois  sur  les  vaisseaux. 

C'est  aussi  un  tynonyme  éeMonntet^ 
V.  c  ai«et  ifoiil,  R. 


MOD 

MOUWTiBBA,  V.  Montadour. 

MOUNTDBA ,  s.  f.  (mouutûre).  Monture, 
béte  sur  laquelle  on  monte  pour  aller  d'un 
lieu  dans  un  autre;  accessoires  sur  lesquels 
on  place  ,  on  arrange,  on  dispose  une 
chose  princi|>ale. 

Éty.  de  mount  et  de  wra ,  ce  qui  moule. 
V.  ifon<,R.  ^ 

MOUNUBIBNT ,  S.  m.  (mounuméin)  ; 
Monument ,  cat.  Monumento ,  esp.  port, 
ilal.  Monument,  marque  publique  pour 
transmettre  à  la  postérité  la  mémoire  d'un 
événement,  d'un  homme  célèbre,  d'une  belle 
action  ;  édifiée  publie  ;  tombeau. 

Ëty.  du  lat.  momcm^iilym,  fait  de  monere. 
avertir,  qui  sert  à  faire  souvenir. 

MonumenUd ,  qui  s'qiplique  aux  monu- 
ments. 

Dans  les  premiers  àgeg  du  monde,  quel- 
ques pierres  irrégulièrenoent  entassées  per- 
pétuaient le  souvenir  des  phis  belles  actions, 
tandis  que  la  plupart  des  superbes  monu- 
ments qu'on  élève  de  nos  jours  ne  transmet- 
tront souvent  k  la  postérité  que  des  sottises: 
Oleaiporal  O  moree! 

MOUNUMSNTAL,  ALA,  adJ.  (mounu- 
meinlal,  aie);  mowhimmiap.  Monumental , 
aie ,  qui  appartient  aux  monuments  anti- 
ques, qui  en  a  le  caractère. 

MODO  ....  Cherchez  par  itfo  ....  les 
mots  qui  manquent  k  Mouo  .... 

MOUOL ,  Aub.  et  comp.  V.  Mol. 

MOUQ ,  V.  ifoMc^et  Mue,  R. 

BIOUQUET ,  ETA ,  adj.  (mouqué,  été)  ; 
•mmmiMQw.  Penaud,  capot,  confus,  honteux, 
interdit,  trompé  dans  son  attoite. 

Ety. 

Fouguet  mouquet ,  il  fut  bien  penaud. 

MOUQUBT,  s.  m.  Petit  lumignon  :  petit 
bout  de  chandelle.  V.  Mue,  R. 

MOUQUBT,  s.  m.  (mouqué)  ;  nnmtmovm? 
Moufette  ou  mofifette,  vapeur  ou  exhalaison 
très-sensible  qui  se  fait  sentir  dans  les  lieux 
profonds  de  la  terre,  dans  les  grottes  et  dans 
les  souterrains  en  général. 

Êty.  du  lat.  mephitieue, 

MOUQUBT,  s.  m.  On  donne  aussi  ce  nom 
i  une  toux  fatigante  des  enfants,  à  la  coque- 
luche. V.  C^dumi. 

MOUQUBTA,  s.  f.  (mooquéte),  dl.  Mo- 
quette, sorte  d'étoffe  veloutée  qu'on  emploie 
pour  fiiire  des  tapis,  des  meubles,  des  garni- 
tures de  voitures,  etc. 

De  mouquetoper  de  eaUme, 
De  hasetêf  de  gane  et  de  mittoe. 
Michel. 

MOUQDBTAft,  8.  f.  pi.  dg.  Voy.  Mou- 


MOU 


Ç79 


MOUQUmOUS,  OUSA,  a(V.(mouqui- 
réus,  6use),d.béam.  Morveux,  euse.  Voy. 
Mue,  R. 

MOUR  0.,Y.kMor....  les  mots  qui  raaiF 
quentk  JVoiir... 

MOUR,  dl.  m.  s.  que  ifoifrrf ,  v.  e.  m. 

MOURyrmmmommqom,  dl.  Acauseqve. 

MOURA ,  S.  f.  (meure).  Négresse.  Voy. 
Negreeea  et  Jf our,  R. 

MOURAJL,  Y. Mourrai tiMourr.R. 

MOURAL,  ALA,  a4t.  (mourM.  Me); 
iforols,  ital.  Morale  esp.  port*  Moral ,  aie , 


qui  regarde  les  momrs,  qui  est  conforme  à 
la  morale. 

Ëty.  du  kt.  mofftiM,  m.  s.  V.  Morr. 
Rad.  ' 

MOURALA,  s.  f.  (mooràle);  Morale. 
ital.  Moral,  esp.  port.  Morale,  science  qtii 
nous  prescrit  une  sage  conduite  et  le  moyen 
d'y  conformer  nos  actions,  système  relatif  à 
la  conduite  des  mœurs. 

Éty.  Le  mot  morale  ^  moroKe,  pris  dans 
le  sens  de  science,  de  mœurs,  a  été  employé 
pour  la  première  fois,  par  Gicéroo.  Y.Mor,  R. 

MOURALABUNT,  adv.  (mouralaméin); 
MoralmenU,  iul.  esp.  port.  Moralement,  rela- 
tivement à  la  morale. 

Éty.  de  mourala et  de  msiil.V.  ifor,  R. 

MOUR AliHOUW , S.  m.  Morailhm,  mor- 
ceau de  fer  plat  qui  sert  k  fermer  les  coffres*^ 
forts,  les  portes,  etc.,  il  porte  un  anneau  qui 
entre  dans  U  serrure  et  dîans  lequel  passe  lo 
pêne. 

Éty.  du  bas  breton  muraille, 

MOURAUBOUNS,  Nom  toogoedoden^a 
mouron.  V.  Mourroum. 

MOURALIAAR,  V.  n.  (mouralisà)  ;  ilfo- 
ralittart,  ital.  Moralixar,  esp.  port.  Mora- 
liser, faire  des  réflexions  morales. 

Éty.  du  lat.  moraHe  et  de  or.  V.  Mer,  R. 

MOURALIBTO ,  S.  m.  (mouraliste)  ;  ilfo- 
raliêta,  ital.  esp.  port.  Moraliste,  auteur  qui 
a  écrit  sur  la  morale ,  on  le  dit  aussi  pour 
moraliseur. 

fity.  de  moural  et  de  Uto.  V.  Ifor,  R. 

MOURAUTAT ,  S.  f.  (mouralità)  ;  Mora- 
Htà,  ilal.  Moralidad,  esp.  Moralidadi,  port. 
Moralité,  réflexion  morale. 

fity.  du  lat.  moralitatie,  gén.  de  moraU" 
tof.V.iror,R. 

M0URA8TBL,  s.  et  a^j*  m.  Nom  d^une 
espèce  de  raisin  connu  en  Languedoc.  V. 
Maur,  R. 

MOURAU ,  s.  m.  Nom  d'une  espèce  d'oli- 
vier connu  k  Montpellier.  V.  Maur,  R. 

MOURBUSAN,  nrnrMmtMmmnnowi,  Mor- 
bihan, esp.  Morbihan,  département  du... , 
dont  le  chef-lieu  est  Vannes. 

Éty.  du  nom  d'un  golfe  de  la  mer  de  Bre- 
tagne. 

MOURBIlf  ,s.  m.  (mourbln).  Inquiétude, 
tristesse,  chagrin,  cogère  concentrée.  Voy. 
Pegin. 

Ély.  du  lat.  morhue,  morhi.  V.  Morh ,  R. 

MOURBINOUS,  OUSA,  adj.  (mourbi- 
néus,  éuse).  Inquiet,  colérique,  qui  se  dépite 
aisément. 

Éty.  de mouf 6tfi  et  de  la  term.  oue,  de  la 
nature,  du  chagrin,  de  Tinquiétude.  V.  Morb,  . 
Rad. 

MOURBOUS,  OUAA,  adj.  IVrretn  mour- 
boue  terre  molière,  terre  grasse  et  maréca- 
geuse. Gare.  V.  Morb,  R. 

MOURÇAR ,  V.  Morçar  et  Mord,  R. 

MOURGBiâAR,  V.  a.  (nxNircelà).  Morce- 
ler, diviser  une  terre ,  un  champ,  par  mor- 
ceaux. 

MOURCBOU,  s.  m.  (moufthéu).  La  lie 
de  HmOe,  t.  de  MarseiUe.  Gare.  V.  Crapa 
d^oli. 

MOURGBOUIf ,  S.  m.  (mourtsôu),  d. 
bas  lim.  Ce  qui  reste  d'un  flambeau,  d'une 
bougie,  d'we  chandeUe;  bout  de  chandelle, 


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680 


MOU 


^t  fig.  homme,  femme  d'une  petite  stature  , 
bout  d*homme. 

9IOURDACIIA8, 8.  f.  pi.  (mourdâtcfaes); 
■01WDAMA».  Mordacbe,  grosse  tenaille  de 
forgeron  ;  grosse  pincette  pour  saisir  les 
grosses  bûches.  Gare. 

MOURDADURA,  dl.  V.  Mordidura  et 
Mord,  R. 

MOURDA8SA ,  8.  f.  (mourdâsse),  dl.  Un 
coup  de  pincette;  pour  morsure.  V.Jtfour- 
didura  et  Mord,  R. 

MOORDASSADA,  8.  f.  dl.  Morsurc.  y. 
Mordidura  et  Mord^  R. 

MOURDASSAS ,  8.  f.  pi.  (mourdâsses) , 
dl.  Morailles,  Y.  Mourralhas,  d.  baslim. 
grosses  lèvres,  grosses  joues,  grosses  tenail- 
les. V.  Mourdaehas,  Mourrathas  et  Mord, 
Rad. 

MOURDEIRA,  8.  f.  (mourdèîre) ,  d.  m. 
V.  Mordidura  eiMord,  R. 

MOURDENT,  Y.  Mordent. 

MODRDIDA,  Y.  Mordidura  etAford, R. 
.  MOURDIDURA,  Y.  Mordidura. 

MOURDUDA,  Y.  Mordidura. 

MOOROUT,  Y.  Mordut. 

MOURE .  T.  a.  et  n.  tI.  MouToir ,  bouger, 
ôter,  retrancher.  Y.  Mouv^  R. 

Mourials  laloi,  piquerait  des  deux. 

MOURE,  OURA,  adj.  (môuré,  éure),  d. 
bas  lim.  Rrun  foncé,  en  parlant  des  couleurs; 
on  le  dit  aussi  de  la  couleur  qui  annonce  la 
bonne  qualité  des  fruits. 

Aqueou  ratin,  aqueoubîadetplalmoure. 
ce  raisin,  ce  blé  est  d'une  belle  couleur. 

Ëty.  du  lat.  moruif  dans  le  sens  de  noir. 
V.  Maur,  R. 

MOURBDOUN,  S.  m.  (mouredoun).  M. 
Garcin  (|ui  emploie  ce  mot,  renvoie  pour  son 
explication,  à  Tresjoun,  qui  manque. 

MOUREOEAR,  dl.  Y.  Mourregear  et 
Mourry  R. 

MOUREL,  8.  m.  (mourél).  Un  des  noms 
bas  limousins  du  mouron.  Y.  Mourroun. 

MOOREIâA  ,  s.  f.  Voy.  Maurelete  et 
Maur,K, 

MOURELETA ,  8.  f.  (moureléte).  Douce 
amère  velue.  Y.  Maureleta  et  Maur,  R. 

MOORENA ,  s.  f.  (mouréne)  ;  Morena^ 
îtal.  La  murène,  Muroma  helena,  Lin.  MU' 
rœnophis  helena^  Lacep.  poisson  de  Tordre 
et  de  la  fam.  des  Ophychthyctes  (poisson  ser- 
pent], commun  dans  la  Méditerranée. 

Ëtv.  du  lat.  mufonta,  dérivé  du  grec 
)jiupxeva(muraina),  formé  lui-même  de  (Jiupeiv 
(muréinK  couler,  parce  que  ce  poisson  parait 
plutdt  gusser  que  nager. 

Sa  chair  est  très- agréable  au  goût. 

MOURENA,  s.  f.  (mouréne).  Nomnicéen 
de  la  murénophis  fauve,  Murœnophii  fulva, 
Risso,  poisson  du  même  genre  que  le  précé- 
dent, dont  le  poids,  atteiot  jusqu'à  quatorze 
kilogrammes. 

MOURENA ,  s.  f .  Est  aussi  le  nom  que 
l'on  donne  quelquefois,  à  Toulon,  k  la  lam- 
proie. Y.  Lampre. 

MOURENA,  8.  f.  Écroo,  vis.  Y.  Vii. 

MOURENA,  s.  f.  Hémorragie.  Y.  Mou- 
renar. 

,  MOURENA ,  8.  f.  Est  encore  le  nom  que 
l'on  donne,  à  Nice,  à  la  murène  fauve,  Mura^ 
na/ulva,  Risso»  à  la  murène  tachetée»  Mung- 
naguUala^  ïiisso. 


MOU 

MOURENA-fciitA-ètviiiAi ,  (  mouréne- 
séinse-spines).  Nom  nicéen  de  la  muréno- 
phis à  une  seule  couleur,  Murœnophis  Cris- 
tinif  Risso ,  qui  est  la  même  espèce  que  le 
Murcmophitunicolor,  Delaroche,  poisson  du 
même  genre  que  le  précédent,  qui  parvient 
jusqu'à  un  mètre  de  longueur. 

MOURENAR,  V.  (mourenà).  Yisser, 
attacher  ou  serrer  avec  une  vis,  former  en 
spirale. 

Ëty.  de  mourena  et  de  la  term.  act.  ar^ 

MOURENAS,  Y.  Morenas. 

MOURENGLA,  8.  f.  dg.  Espèce  d'oi- 
seau. 

Que  la  îauxeto,  4  la  mourengio 
Sur  la  seguéto  tous  en  renglo, 
D'Astros. 

MOURENT,  ENTA,adj .  (mouréin,  éinte). 
Mourant ,  ante ,  qui  se  meurt  ;  flg.  fatigué , 
harassé ,  languissant. 

Éty.  du  lat.  mortenttf,  gén.  de  mortffu, 
m. s.  Y.  Mort,  R. 

En  mourent ,  en  amourent ,  en  diminuant 
insensiblement  comme  un  cône  allongé.  Di- 
minuer en  allant  à  rien. 

MOURESG ,  ESGA ,  S.  et  adj.  (mourésc, 
éscà).  Maure.  Y.  Mourou  et  Maur,  R* 

On  donne  aussi  ce  nom,  selon  M.  Garcin, 
aux  habitants  des  forêts  qui  se  trouvent  en- 
tre Grasse  et  Uières. 

MOURESCAy  s.  f.  (mourésque);  mav- 
lOBKA.  Moresque,  espèce  de  danse  à  la  ma- 
nière des  Maures,  connue  aux  environs  de 
Draguiguan  et  de  Grasse.  Elle  consiste  à 
courir  les  rues,  Tun  derrière  l'autre  sans  se 
donner  la  main  comme  dans  la  farandole. 

Ëty.  du  grec  (lopo^oc  (moruchos)  ;  dans 
la  Haute-Provence  ce  mot  indique  un  mas- 
que. Y.  Uasca  et  Maur ,  R. 

MOURET ,  ETA  ,  adj.  et  p.  moubucadd  , 
AvoA.  Moricaud,  aude ,  quia  le  teint  de  cou- 
leur brune  ;  mulet  dont  le  poil  est  de  couleur 
de  café  brûlé. 

Ëty.  de  Mourou,  v.  c.  m.  et  Maur,  R. 
Dérivés  : 

Mouret,  nom  propre. 

MOURET ,  s.  m.  (oaouré).  Un  des  noms 
bas  limousins  du  mouron.  V.  Mourroun. 

MOURET,  8.  m.  (mouré).  Nom  qu'on 
donne ,  au  squale  sagre,  dans  le  départ,  des 
B.-du-Rh.  y.Moro. 

MOURETA,  Avril.  Y.  Boutelhela. 

MOURFIOU,  s.  m.  (mour66u)  ;  MoomFu. 
MorGl,  petite  lisière  flexible,  qui  se  forme 
sur  un  tranchant  trop  aminci  et  qu*il  faut  en- 
lever pour  qu'il  coupe. 

Ëty.  de  mour,  mauvais,  et  de  fil,  fiou. 

MOURFIR,  V.  a.  (mourfir);  movmnm* 
Mater,  mortifier,  flétrir,  faner  ;  entasser  des 
amandes ,  des  noix  pour  que  leur  brou  trop 
vert  se  flétrisse  et  se  détache  ensuite  plus  fa- 
cilement. 

Ëty.  M.  Diool.  compose  ce  mot  du  lat. 
maturui  fUri. 


Se  U  gnwlha  9  troM  vcrta ,  «net 
Fcx  U\  mourfir  iprea  se  detfârma. 


Diottl. 


MOURFOUNDAMENT,  s.  m.  (moor- 
foundaméin)^  màmnmoAMtMt,  mMMwovmmm^Mw. 

Morfondement  ^  maladie  occasionnée  par  une 


MOU 

suppression  delà  transpiration  ;  morfondure 
des  chevaux. 

Êly.  Y.  ifottf/'oundrc  et  Found,  R.  2. 

Mourfoundament  lâche ,  maladie  chroni- 
que, provenant  d'une  suppression  de  la  trans- 
piration. 

Dans  le  Bas-Limousin,  on  donne  aussi  le 
nom  de  marfoundament  au  remède  qu'on 
emploie  conlfe  cette  maladie ,  qui  est  un  mé- 
lange de  bouillon  et  de  vin. 

MOURFOUNDRE  SE ,  v.  r.  (mourfoun- 
dre  se)  ;  MABroimoBB ,  sookib  ,  «B.  Se  mor- 
fondre, se  refroidir  subitement  lorsqu'oo 
était  en  sueur  ;  gagner  une  maladie  par  suite 
de  cet  accident  ou  par  une  trop  grande  fa- 
tigue. 

Ety.  de  morhus  et  de  fundere,  produire 
une  maladie.  Y.  Found,  R.  2. 

MOURFOUNDUT,  UDA,  adj.  (mour* 
foundù ,  ùde)  ;  MAmroDiiDirr.  Morfondu ,  ue. 
Y.  Found. R. 2. 

MOURGA,  6.  f.  (môurgue),  dl.  Reli- 
gieuse velue  de  noir.  Y.  Moungea  ti  Mono, 

MOUROAR,  V.  a.  (mourgà].  Morguer, 
braver  quelqu'un  en  le  regardant  d'un  air 
fier  et  menaçant. 

Éty.  de  morga  et  de  la  term.  act.  ar. 

MOURGAR ,  V.  a.  (mourgà),  dl.  Ravaler 
une  branche ,  un  cep ,  les  raccourcir. 

MOURGOULHOUN ,  S.  m.  (mourgouil- 
lôun).  Pièce  de  fer  qui  tient  le  chapeau  d'un 
pressoir  suspendu  ^  la  ^is  ;  sorte  de  pivot 
au  bas  de  1  arbre  qui  supporte  la  lanterne 
d'un  moulin  à  huile.  Gare. 

MOURGOUN ,  s.  m.  (monrgèon).  Plon- 
geur, en  term.  de  mar. 

MOURGUE,  s.  m.  (môurgué).  Nom  de  la 
cardite  glauque.  Y.  Capelan. 

MOURGUET,  s.  m.  (mourgué),  dl. 
Noir,  vêtu  de  noir,  un  moine  noir  ;  un  pâté 
d'encre. 

Ëty.  Y.  Maur,  R. 

MOURGUETA,  8.  f.  (mourguéte) ,  dl. 
Jeune  ou  petite  religieuse  vêtue  de  noir. 

Éty.  de  mourga  et  du  dim.  eto.  Y.  Mono. 
Rad. 

MOURGUETA ,  8.  f .  Nom  languedocien 
des  libeUules.  Y.  Doumaisella. 

MOURGUETA  ,  8.  f.  dl.  biawqvbta  ,  ca- 
cALAv.  Petit  escargot.  Sauv. 

C'est  à  l'hélice  vermicolée ,  Hélix  vermi- 
culata ,  qu'on  donne  ce  nom.  C'est  un  mo- 
lusque  de  l'ordre  des  Gastéropodes  et  de  la 
fam.  des  Adélobranches  (  ^  branchies  non 
apparentes). 

A  Arles,  on  le  donne  aussi  à  l'hélice  du 
gazon  adulte.  Y.  Meiesounenca. 

MOURIAR ,  ARDA ,  8.  et  adj.  (mouriâr , 
àrde).  Boudeur, euse,  Avril. 

MOURIBOUND,  OUNDA,  adj.  (moùri- 
bôund,  ôunde);  Moribondo,  ital.  Morib^néo, 
esp.  port.  Moribond ,  onde ,  qui  est  sur  le 
point  de  mourir  ;  ûg.  personne  languissante 
et  faible. 

Ëty.  du  lat.  moribundus.  Y.  Mori,  R. 

MOURIOA,  8.  f.  (mourique),  d.  lim. 
Masque.  Y.  Maeea  et  maur,  R. 

MOURIGI,  d.  m.  y.Moourieiei  ifol,R, 

MOURIGOU,  d.  m.  Ait.  éeEmhourigom. 

MOURlGOULA,  8.  f.  ('moorigôule),  d.  de 
Carp.  Morille.  Y.  Mourilha. 


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ogle 


MOU 

,  t.  L  (mourille); 

\f.  HAvauBA»  ■âraioa, 
ovuky  MOOBiA,  raovmmAMmùoVf  mon- 
uoovLA,  aovaioAy  bihibb*.  Morille  comestible 
ou  commune  ,PhaUm$  etculifUus.  lin.  Mor- 
dilla ueulenta^  Dec.  plante  de  la  Cun.  des 
CbampigDODSy  assez  commune  dans  la  H.- 
Prov.  V.  Gare.  Boldus  eteulentus,  p.  63. 

Éty.  A  wMurû  ef  nigro  colore.  Y.  Maur. 

La  morille  est  non-seulement  nn  des 
champignons  les  plus  agréables  au  godl, 
mais  encore  celui  de  tous  que  Ton  peut  man- 
ger avec  le  plus  de  sûreté,  parce  qu'il  n'a 
aucune  ressemblance  afec  les  espices  Téné- 
neuses. 

MOORBAOUN,  S.  m.  mnwMM  m  ▼»■■, 

«mon.  Morillon  ou  canard  morillon ,  Anag 
fuligula  »  Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Palmi^ 
pèd^  et  de  la  lam.  des  Serrirostres  on  Prio- 
Dorampbes  (à  bec  en  scie),  qui  n'habite  nos 
climats  que  pendant  rhiver« 

Éty.  Dim.  de  memroiu  V.  Mawr^  R. 

BIOUBILHOCN,  s.  m.  Est  aussi  le  nom 
qu'on  donne,  à  Nismes ,  à  la  morgeline  des 
oiseaux.  V^  Paparuda. 

MOORILHOUNS,  S.  m.  ▼!.  (mourillous). 
Nom  languedocien  du  mouron,  V.  Mow' 
roim; c'est  aussi,  dans  le  même  pays,  celui 
de  fa  morgeline.  Y^  Paparmda, 

NOmaHENT  DE  COR,  S.  m.  (mouri* 
méin  dé  cor)  ;  wmvmuÊMm  m  co«im  ou  »• 
CODAS.  Dé£iillance,  syncope,  éranouissement, 

Ëty.  de  motirtr,  de  ment  et  de  esr,  mort 
apparente  du  cœur«  Y.  Mort^  R. 

MOimiN  et  comp.  Y.  Moulm. 

MOURINAR,  V.  a.  (mourinà).  Y.  Mou^ 
HnareiMol^K. 

MOUUNAT,  ADA,  B^.  et  p«  (mourinà, 
4de).  Mouliné,  ée. 

Ëty.  Y.  ifot.R. 

MOURIR,  Y.  Morir. 

MOURISGAUD,  Ain>A;a<y.(aouriscàou. 
àoude) ,  dl.  Morancooo.  Mauncaud.  Y.  Jfoic- 
rtletifaur^R. 

MO0RISGOU,  Gare.  Y.  MourH. 

MOURLERAT  (mourlebè),  et 

flOURUSG,  s.  m.  (mourléc),  dl.  Coquet^ 
éventé,  étourdi,  suffisant,  insolait. 

Éty.  de  mourre  kvat.  n«  au  Tcant.  Y. 
Mourr,  R. 

MOURHERA,  s.  f.  (monnnéoe).Noffl 
BÎcéen  du  raormyre.  Y.  Mormt. 

MOURIlOUIi,  s.  m.  (mourméul),  dl. 
Rumeur,  bruit  soudain  de  surprise.  Y.  Mur- 
mur,  R. 

MO0RliAROU8,  a4j.  (moumar6us), 
d.  ari.  Y.  jtfQfne. 

MOURNIffUS,  IFLA,  s>  (moomiflé,  ifle). 
Un  petit  morveux,  une  petite  morveuse: 
TaiêOK  vous  monriit/fa,  taisea-vous,  péro- 
Belle. 

Ëty.  De  moiifrs  que  renifla^  comme  si 
Ton  disait  :  on  petit  museau  qui  reniOe. 
Sauv.  Y.lfoiirr,R. 

MOUROU,  s.  m.  (môurou);  HAimsc. 
Jf  oro,  esp.  cat.  Un  Maure,  nn  nègre,  habitant 
de  la  Mauritanie.  On  le  dit  plus  particulière- 
ment des  habitants  noirs  de  Intérieur  de 
l'Afrique. 

£ty.  du  lat.  mourus.  Y.  Maur,  R. 

TOM.  II. 


filou 

Cest  aussi  le  nom  d'une  cerise  noire,  se- 
lon M.  Garcin  :  Piehoi  mourou,  négrillon. 

MOUROU  »  s.  m.  Cerise  noire  ou  d'un 
rouge  brun  très-foncé,  fruit  moreau.  Gare. 
y.MauryR. 

MOUROUETA ,  s.  f.  (mourouéte).  Groo* 
pe,  assemblage  de  plusieurs  objets  tellement 
rapprochés  que  l'œil  les  embrassée  la  fois; 
groupe  de  gens.  Avril. 

Ëty.  Dim.  de  mouroun^,  Y^  Moly  R.  SL 

MOUROUN, s.  m.  (mouroun).  Y.  Mou- 
UmneiMol^n.  2. 

MOUROUNAR ,  Y.  Awumrounar. 

MOUROUNET ,  Yv  Mou^n۔  et  Mol , 
R.2. 

MOUROUS^  S.  m.  pi.  (méurous)  ;  Jfort, 
ilal.  Maures,  nom  des  peuples  répandus  dans 
la  partie  Septentrionale  et  Occidentale  de 
l'Afrique.  Ils  occupèrent  jadis  une  grande 
partie  de  TËspagne.  Y.  Maur ,  p. 

MOUROUft,  OUSA,  a4}.  (mourons, 
ôuse),  dl.  Mignon,  délicat ,  joli ,  aimable, 
doux ,  amoureux.  Y.  Am ,  R. 


MOU 


681 


MOUROUIET ,  ETA ,  d'un,  de  mourout. 
MOURPHIR,  dl.  Tuer?  Y.  Mourfir. 

Se  n'en  poou  plue  deepeeouH , 
El  Varagnou  ven  la  Mourphi. 
Hy.  MoreU 

MODBRy  NOM,  radical  pris  do  cell. 
motirrs,  museau ,  bouche ,  ou  du  latin  «m- 
rm  dit  pour  musue ,  museau ,  et  dérivé  du 
greC{x\Sxic  (mutis),  m.  s.  selon  fluet,  ou 
plutôt  de  Phébreu  marih,  apparence,  visage, 
extérieur,  vision,  etc.,  ce  qu'on  voit,  ce  qui 
se  voit,  dont  la  racine  est  rdâh^  il  a  vu» 
Bondil. 

JfoufT^im,  Mourr-oM^  Mourr^e ,  Mour- 
r-aUj  Mourr-alhat,  JfoMrr-alA^oun,  £ir- 
mo«rfolA-ar ,  En-mourralh-at^Mourr-al , 
Mourraik'ada ,  Mourr^ada,  Mourr-ayadm, 
Mourr-ayoun  ,  Mourr-oun^  A-mourrat^ 
it-mourr-oda,  A-^t^ourrad'Ura ,  A-mourr- 
ar^  Det'numrrar  ,  Mourr-egear^  Mour- 
m-ord,  Mourr-ulf  Morr-ada,  Morr-ul, 
Mour  ,  Mour-al,  Mour-aslel^  Mour-au, 
Mour-egear ,  Mour-Ubal^Mour-Uc,  Mour- 
nifia ,  Mun-el ,  Mure-oL 

MOURRA ,  s.  f.  (méorre)  ;  Morra ,  cat>. 
esp.  Morà,  ital.  Mourre,  jeu  qui  consiste  à 
deviner  combien  l'adversaire  a  de  doigts  ou* 
verts  en  vous  présentant  subitement  la  ouûn, 
et  vieeverta. 

Éty.  de  l'ital.  moiray  qui  désigne  le  mè- 
mejeu. 

On  croit  que  ce  jen ,  très-usité  parmi  les 
désœuvrés  de  l'Italie ,  est  précisément  le 
même  que  la  mication  des  anciens ,  mieatio 
digilorum ,  dont  on  attribue  l'invention  à 
Hélène  qui  l'imagina  pour  amuser  les  Lacé- 
démoniens. 

MOURRADA,  S.  f.  (mourrâde);  Màr- 
rada ,  cat.  Coup  sur  le  museau ,  sur  la  flgure. 

Éty.  de  mourre  et  de  «lo.  Y.  Mourr,  R. 

lem  noun  mi  laieetrenîêelnr , 
Te  doiinara<  timi  «Mumda. 
•rueys. 

MOURRAL ,  s.  m.  (mourrai),  dl.  Monti- 
cule terminé  en  mamelon,  imitant  un  mu- 


seau, moHffs ,  d'où  son  nom.  Y.  Mourr^ 
Rad. 

MOURRAIi ,  s.  m.  (mourrÂl) ,  d.  bailim. 
Morral ,  cat.  esp.  Oe  mot  n'a  pas  d'équiva- 
lant en  français,  car  sic  à  foin ,  dont  on  se 
sert  quelquefois,  désigne  autre  chose.  Yoy. 
Mourrau  et  Moreau  ;  mouchoir  dont  on  se 
sert  poureouvrir  la  igore  quand  on  a  mal 
aux  dents.  Y.  Mourr^  R« 

Le  mot  moreau,  dont  Furetîère et  le  Dic- 
tionnaire de  Trévoux  se  sont  servis  pow 
désigner  notre  mourrau:  tient  à  une  né* 
nrise.  Dans  certaines  contrées  du  Languedoc, 
Vr  est  toiqours  forte ,  et  on  écrit  mourrav 
par  mourau ,  en  francisant  "ce  mot ,  on  a 
rait  moreau  qui  signifie,  en  français >  toute 
autre  chose. 

MOURRAIJffAilA,  s.  f.  (mourraillàde)  ; 
MNinu& ,  Moonuuui ,  MomuiAiMABA.  La  quan- 
tité de  foin  que  l'on  met  à  la  fois  dans  le 
mumrrau;  fig.  débordement  de  paroles  :  Una 
tmourralhada  de  Caltn,  une  bordée,  une  . 
longue  tirade  de  latin. 

Éty.  de  mourrau,  de  al,  tout,  et  de  la 
term.  pass.  al^  ada^  tout  ce  qui  est  mis  à 
la  fois  dans  le  mourrau,*  tout  ce  qui  est  dit 
èlafoisparla  bouche^  mourre*\,  Mourr^  R. 

Alteli  «cadaniMNOitoBr, 
M oMaa  hm  (rwicUbot,  eupl  qna  mùurrmilAéJo  i 
ITavts  MtMfcga  ,  capcadMt  p«r  hooftovr  • 
Van  imfvuÊàAn  k  <mwiU<tt  «hamdo, 
Groa. 

MOURRALHAR  ,  V.  a.  (mourtaillâ)  , 
d«  bas  liuK  Museler  »  mettre  la  muselière. 
Y.  Ëmmourralhar  et  jlfourr,  R. 

MOURRAI JFf  AS,  S.  f.  pi.  (mourràillesl  ; 
■DvwAMAt.  Morailles,  espèce  de  tenanle 
que  l'on  met  à  la  lèvre  intérieure  des  che- 
vaux »  des  mulets  méchants  pour  les  faire 
tenir  tranquilles  pendant  qu'on  les  ferre  ou 
tiu'on  les  panse. 

Êtyw  de  mourrvy  museau»  et  de  «Mat. 
Y.  ifourr,R. 

MOURRATiHOUW ,  S.  m.  (moorraillôun); 
mommArmm.  Morredlae ,  cat.  Muselière,  es- 
pèce de  filet  en  sparte  ou  en  fer  qu'on  met  au 
museau  de  certains  animaux  pour  lea  em- 
pêcher de  manger  ou  de  mordre. 

Éty.  de  mourralh,  mourrau ,  et  de  la 
tenni.  dim.  oun.  Y.  Mourr ,  R. 

MOURRAS ,  s.  m.  (mourr&s  ) ,  d.  m« 
Toufie  de  quelque  plante,  plusieurs  tiges  de 
blé  sortant  de  la  même  racine.  Y.  Brouae 
etilfourr,R. 

MOURRAU ,  S.  m.  (  mourràou  )  ;  rnow 
BA&.  Moreau  i  furetière ,  Trévoux  ;  sac  de 
sparte  que  Ton  suspend  à  Ia|tète  des  bêles  de 
sonune  et  dans  lequel  on  leur  donne  à  man- 
ger. L'équivalant  français,  qui  approche  le 
plus  de  ce  mot,  est  eac  à  foin  ti  non  muse- 
lière ,  qui  est  au  contraire  emplovée  pour  les 
empêcher  de  manger  et  de  mordre. 

Ety%  de  mourre ,  museau  •  et  de  l'art,  ol  » 
destiné  au  museau  :  Mettre  touped  dins  lou 
mourrau^  donner  dans  le  piège.  Y .  Mourr,  R. 

A  groesa  beeli  gros  mourrau.  ProT. 
teii  mourraus  toim  à  bouen  mareat , 
El  l'y  a  tant  d'asttper  Um  motindt. 
Brueys. 

L'auteur  des  remaroues  morales,  etc.  sur 
le  Dictionnaire  de  I^Âcadémie  ,  dit  que  la 


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682 


MOU 


DM>t  hmirrê-gognif  s,  m.  est  leDomd'uD- 
sachet  de  mailles  »  qa*on  attache  Télé  ,  en 
masdière  à  certains  chef  aux  de  travail ,  et 
où  ToD  a  solo  de  mettre  du  foin  vert ,.  ce  qui 
est  bien  notre  wiourrau^ 

On  pourrait  faire  observer  aa  eritic|oe  de 
rAcadëmie ,  qu'il  est  des  pays  où  les  bétes 
de  somme  portent  le  bourre- gogne  pendant 
toute  Tannée ,  et  où  l'on  y  met  du  foin  sec 
au  lieu  du  foin  verd ,  sans  que  ce  sac  cesse 
tfètre  le  même ,  ce  qui  fait  voir  l'inconvé- 
nient  des  déûnitions  trop  restreintes. 

Cet  harnais  qui  n*a  pas  de  véritable  équi- 
Tâlant  français ,  en  a  un  en  latin  camut ,  sac 
qn'on  attache  à  la  tète  des  bètes^  avec  de  la 
nourriture,  f^. 

MOURRAU.  S.  m.  Collier  de  défense, 
ce  sont  des  cordes-  faite»  en  forme  de  collier 
que  Ton  met  à  Tavant  et  sur  les  côtés  des^ 
cnaloupes  pour  les  défendre  du  choc  contre 
les  autres  bâtiments. 

MOURBATADA,  V.  Mourraîhada  et 
Mourr,  R. 

MOURRATOaN  I  V.  MourraViom  et 
Mourr,  R. 

MOURIUB,  S.  m.  (mourré):  Mom»,  iioom, 

■OVIlOAnBi  MUIBL  ,  MOT!.*  ,   MHS.  MOTTO  y  CSp. 

eat  Museau,  groin^  muQe,  et  par  eitensîon, 
visage. 

Éty.  V.  Mourr^  R. 

On  dit  le  museau  d'un  chien  ^  d'un  âne, 
d'une  grenouille,  d'un  saumon;  le  groin  d*un 
pourceau ,  le  mufle  d'un  bœuf,  d'un  lion  ;  le 
boutoir  d'un^ sanglier. 

Fa%T9  de  mourreêy  bouder  y  être  de  mau- 
vaise humeur.  Avril. 

Mourre  de  vendum  ^  figure  enluminée , 
couleur  devin. 

âiùurre  d'Un  teouU,  pnreau. 

Mourre  de  pechier ,  ivrogne. 

Mourre^fouerlp  (emm%  orgueilleuse,  hau^ 
taine.  Gare. 

Mourrtd'aneauiSy  une  mouche,  efiîonté. 
Gare. 

Una  frema  qu'apoulU  mourre , 
Domad'awiour  a  proun  de  yensi 
h  M,  Er.. 

Mourre  depouere^  groin  de  cochon,  expr. 
injurieuse  pour  désigner  une  personne  qui 
est  toujours  de  mauvaise  humeur. 

MOURRE ,  s.  m.  d.  m.  et  lang.  Rocher  : 
Mourre  ^o<,. gros  rocher;  Labellaudière a 
employé  ce  mot  dans  le  même  sens ,.  dans  les 
vers  suivants  : 

Quand  un  a%tbr*e$  tombât 
De  qu*auquefort  haut  mourre , 
L'on  vei  d£  tout  eoustat 
Poble  prettament  courre* 

MODRRE,  s.  m.  môurré).  Nom  qu'on 
donne ,  à  Avignon ,  selon  M.  Requien ,  k  la 
barkhausie  à  feuilles  de  pissenlit,  Barkhau- 
iia  taraxaeifolia,  Dec.  Crépie  taurinensie, 
Wild ,  plante  de  la  famille  des^  Composées 
Chicoracées,  qu'on  trouve  dans  les^miamps, 
et  dont  on  mange  les  premières  pousses  en 
salade,  au  printemps. 

Ëty.  M.  Requien  qui  nous  a  transmis  ce 
nom ,  ne  nous  a  pas  donné  son  étymologie 
que  nous  n'aosons  pas  hasarder. 


MOU 

MOURRE-mm ,.  s.  n.  (méurré^ur) ,  et 
impr.  HooniBiMi.  Nom  qu'oa  donne ,  dans  le 
département  des  Bouches-du-Rhêne ,  selon 
M.  NegreUà  l'espèce  de  ver  qu'il  a  nommé* 
Leodiceprovincialis,  annelide  de  l'ordre  des 
Antennes. 

MODRRE'iw ,  LA  Mums  9mM9.  Nom  qu'on 
donne ,  dans  le  même  département ,  selon  le 
même  auteur,  à  l'animal  qu'il  appelle  RhyllO' 
doce  giganteay  annelide  du  même  ordre  que 
le  précédent. 

MOURRE-rBBo ,  s.  m.  (ménrré-fré).  In- 
diflerenl ,  insensible ,  qui  accueille  d'une 
manière  froide,  glaciale. 

MOURRE -DB-rouBM,  S.  m.  ChondriUe. 
V.  Sauta-oulama. 

MOURRE- roimcmiT  ,  8.  m.  f  méurré* 
pountchù).  Un  des  noms  du  sparaillon  qu'il 
porte  àcause  de  la  forme  de  son  nés.  Voy. 
Cante, 

MOURRE-rooKoi ,  Un  dcs  Doms  du 
pissenlit.  Avril.  V.  Pourcin, 

Mourre  pourein ,  museau  de  cochon ,  à 
cause  de  la  ressemblance  qu'on  a  cru  trouver 
entre  le  bouton. naissant  de  sa  (leur  et  le  mu- 
seau d'un  cochon. 

MOPRRE-roimcaoïni ,  8.  m.  Raiponse. 
Cast;  V.  Rapounchoun. 

MOURRE  os-^BBcoii ,  8.  m.  Espèce  d'aga- 
ric. Cast. 

MOURREAGUT,  S.  m^  (môurré-agù). 
Nom  nicéen  du  sparaillon.  V.  Canle. 
t,iy ^  Maurre-agut,  museau  pointu. 
Dans  son  Hist.  Net.  M.  Risso  a  nommé  ce 
poisson  Ckaras  acuHroetris,  Larr. 

MOURRE-DB-cAT ,  s.  m.  (méurré-dé  câ). 
Artichaud  rond.  Gare. 

MOURREOEAR,  v.  a.  (BMurredjâ) ,  dl. 
MomnssA».  Rudoyer  quelqu'un  ;  donner  des 
soufflets. 

Ëty.  de  mourre,  museau,  faœ,  et  de  egear. 
Y.Mcurr,  R. 

MOURREGEAR,  v.  n.  dl.  Epier,  mon*- 
trer  le  nez,  commencer  à  paraître.  V.  Mourr, 
Rad. 

MOURREIâOUN,  s>  Dh  (monrre]6on)r 
Hovnuoo.  Nom  qu'on  donne ,  aux  environs 
de  Toulouse,  à  la  morgeline.  V.  Paparuda. 
MOURRELOUN-b'aigva,  S.  m.  (mour- 
relou-d'âîgue|.  Nom  que  le  Samolue  vale^ 
randi  porte ,  à  Toulouse.  V.  Pan-froument. 
MOURRELOUN-flK»vA«B ,  S.  m.  (mour- 
reléu-selbàljé).  Nom  qu'on  donneàFilittne 
eegetality  aux  environs  de  Toulouse. 

MOURRIIiHA,  s.  f.  (mourille).  Pépins 
des  pommes  et  des  poires.  Garc; 

MOURROUOUAR ,  v.  a.  et  tu  anc.  d. 
de  Garp.  Bouder,  gronder.  V.  Grougnar. 

MOURROUN ,  s.  m.  MàrrH,  cat.  Mueel- 
JOy  ilal.  Dim.  de  mourre^  petite  figure,  figure 
agréable,  joli  minois.  V.  Mourr,  R. 

Aqueaupoidi  mourroun  etriédigne  d'tm  re^ 
BcUot.  Lou  fiou  ingra. 

MOURROUN,  s.  m.,  (mourroun);  nos- 

■OfV,     HOOBlLVOOHf ,    MOUBALBOUIIf  ,      HOUmBL, 

■omurr,  BBasA-oBu-cASAnf.  Morriâé^  port. 

Muruge,  anc.  asp.  Nom  par  lequel  on  dési- 
gne le  mouron  rouge ,  Anagaliii  pkœmeea, 
Lam.et  le  mouron  bleu,  AnagaUitcœruUay 
Lam.  petites  plantes  de  la  fam.  des  Primu- 
lacées  qu'on  trouve  dans  les  champs  cultivés, 


MOU 

et  amuffueUes  on  attribue  autant  de  proprié- 
tés qu'elles  en  ont  pea. 

MOURRUT ,  UDA ,  adj.  (moorrù,  ùde), 
dl.  Lippa,  ne,  qui  a  de  grosses  lèvres. 

Éty.  de  wumrre  et  de  «1.  V.  Mourr,  R. 

MOURRUT,  UDA,  adj.  dl.  Rebouché,  en 
parlant  d'un  tranchant  émoussé,  quand  il  est 
question  d'une  pointe.  V.  Mourr ^  R. 

MOURRUT  ,  s.  et  adj.  dl.  Grondeur , 
boudeur,  un  t>ourm,  on  rustre,  fin,  rusé.  V. 
Mokrr,  R. 

MOUR8AR,  eteomp.  Y.  Alorçar. 

MOURT,  s.  f.  d.béaro.  Mori,  t.  e.  m.  et 
Mort,  R. 

MOURTAI.AGI,  Y.  Mortalagi. 

MOURTALHAS>  Y.Mmialkae^ti  Morî, 
Rad. 

MOURTALITAT ,  Y.  MortaUiai. 

MOURTA0,  etc.  Y.  Mcrtau.     . 

MOURTAURAT,  dk  Ce  moi  est  een^ 
posé  de  trois  autres,  que  ^  Foucaad  réunit 
maUà-propos,  il  est  formé  de  mourl,  de  on. 
et  de  rat,  mort  aux  rats.  Y.  Mûri,  R. 

M0URTE8A,  s.  f.  (mourtèse);  Mortisa^ 
ital.  Mùrtajà,  esp.  Mortaise,  entaillure  faita 
dans  une  pièce  de  bois  de  menuiserie  oo  de 
charpenterie,.pour  y  recevoir  le  tenon  d'une 
autre  pièce  quand  on  les  veut  assembler. 

Ëly.  du  celt.  moriez,  Ach. 

Pour  qu'une  mortaise  soit  bien  faite,  elle 
doit  être  aussi  juste  en  gorge  qu'en  about. 

OtmosMie: 

BIOBTAISE EN  ENFOrKCHEMBTr,  wlk  iM  l««- 
bois. 

M0URTE8AR,  V.  s.  (Inonrtesà).  Fùre 
des  mortaises,  assembler  avec  mortaise. 

MOURTIER,  s.  m.  (mourtié)  ;  Mortero , 
et  Morluro ,  esp.  Morteiro,  ital.  Mortier , 
pièce  d'artillerie  propre  h  lancer  les  bombes. 

Êty.  dulat.jnortortum; 

Le»  parties  qui  composent  un  mortier 
étant  les  mêmes  que  celles  d'an  canon.  Voy. 
Ganoun. 

M.  Blondel  croit  que  les  mortiers  sont 
aussi  anciens  que  les  plus  anciens  canons  et 
qu'ils  ne  servirent  d'abord  qu'à  lancer  des 
pierres.  Ancy. 

MOURTIER,  s.  m.  Ifotisro,  esp.  Mor- 
tier ,.bonnet  de  velours  noir  que  portaient  les 
présidents  dits  h  mortier. 

£ty.  A  cause  de  là  ressemblance  qn'oo  a 
cru  y  trouver  avec  un  mortier  d'apothicaire. 

MOURTIER,  s. m.  Morter,  cat.  MwrU- 
ro,^esp.  Morteiro,  port  Mortier,  mélange  de 
chaux  éteinte  et  de  sable  pour  bâtir. 

Èty.  dn  lat  mortariuwi,.  qui  selon  Yitrave, 
signifie  plutôt  le  bassin  où  on  le  lait,  qoe  le 
moFtier  même. 

Mourtier  gras,  mortier  gras ,  celui  dans 
lequel  on  a  mis  beaucoup  de  chaux. 

Mourtier  maigre,  mortier  maigre,  ediiî 
dans  lequel  il  n'y  en  a  pas  assei. 

PastarUm  mourtier,  corroyer  le  mortier» 
mêler  la  chaux  et  le  sable  avec  le  rabot. 

jlf oMflter  6Iafie,  celui  qui  est  (ait  «vec  ooe 
chaux  de  (^ihlequalité. 

Mourtier  haetàrd,  fait  avec  de  la  bonne  et 
de  la  mauvaise  chaux. 

MOURTIER,  s. m.  msABoua.  MorUro^ 
esp.  Mortaio,  ital.  Morter  ^  cat  MorlHro, 


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MOU 

port.  Mortier,  vsteniile  propre  à  égmger  le 
sel,^  à  piler  le  poivre, -etc. 

Ely.  du  lat.  mortarium,  m.  s. 

MOUBTITIAR,  el 

MOUHTIPIAT,  y.  MourlificaHon^ 

MOURTIFIGAR,  V.  MorUfiar  et  Mori, 
Rad. 

MOURTIFICATiON,  Voy.  M^rlifiar  «t 
Nort,  K. 

MOURTIOOUS,  V.  lfor%oti9et  Jlor(, 
Rad. 

nOORTILBOUS,  OI»A,  adj.  dg.  Voy. 
Mortigau»  ei  Morty  R. 

MOURTINA,  s.  f.  V.  MwUna et  Mort, 
Rad. 

MOUBTINBOU,  Y.  Mm-Unem  et  Mort, 
Rad. 

MOIXRTIR,  ▼.  o.  (moorlk).  Pâlir,  deve- 
nir blême  par  une  tarpriseou  uneindispoei- 
lion  sobile  ;  po^$r  une  boule.  V.  Amourtir, 

Éty.  de  m9rt,$Mueri,  et  de  ir;tnoriem  tr«, 
aller  à  la  mort.  V.  Mort,  R. 

mOCRTUARI,  V.  Morlmorwn  et  Mort , 
Rad. 

MOURTOORUM,  Voy.  Morfuorum  et 
J/or/,  R. 

MOURTURIAU  ,  Âltér.  de  Mereuriau 
▼.  c.  m. 

MOURUA,  8.  f.  (mouràe). Nom  nîcéen  du 
«phagebranche  imberbe,  Sphagebranchus 
imberbis,  Risso,  et  du  sphagebraocbe  ôculé  « 
Sphagebranchus  oculatus ,  Risso,  poissons 
de  TofdM  et  de  Ja  lam.  des  Opbychlbyctes 
{poisson  serpent)  ;  ou  donne  encore  ce  nom 
dans  le  même  pays  au  myre,  V.  Filas;  ^u 
congre  à  larges  lèvres,  Conger  tnistax,  Larr. 
Eisso.  Hist.  Nat. 

MOURCDA,  S.  L  (mourùde).  Un  des  noms 
lang.  du  Gronau.  V.  Gournau. 

M01IRUEGNA,s.  L  (mouruégne).  Avril. 
V.MortalitaieiMort^H. 

JMOORVEDE,  8.  m.  (mourvêdé).  Un  des 
noms  du  genévrier  de  Pbénrcie.  V.  Mour- 
vene.      

M0URVBDB,8.  m.  Morvède,  morillon, 
-espèce  de  raisin.  V.  RaHn  et  TauHer^ 

Ëty.  Ce  raisin  parait  nous  être  venu  de 
Afurviedro ,  en  Catalogne,  d'où  son  nom. 

MOURTEGNE,  s.  m.  (mourvégné); 
Moimvuoiis ,  ancien  dial.  de  Carp.  Mortalité. 
V-  Mortina  et  Mortalitat. 

M OURVEGUE ,  s.  m.  Espèce  de  raisin. 
V.  Rann. 

MOURYEI. ,  8.  m.  (mourvél).  Morve.  V. 
Mourveou,  plus  usité. 

Éty.  du  lat.  morbiif ,  par  le  changement 
du  6  en  v,  et  la  suppression  de  la  désinence, 
on  a  fait  morv  ou  mourv ,  qui ,  avec  la  dési- 
nence W,  a  produit  mourveL  Y.  Morb.  R. 

Dérivés  :  Mourvel-iera  ,  Mourveî-ous  , 
Mourveou  ;  et  les  mots  français  :  Morve, 
^orv-eauy  Morv^eux» 

MODRVEUAR,  V.  n. (mourvelîâ).  Faire 
résonner  la  morve  dans  le  nez  en  soufflant 
et  reniflant. 

MOURVELIERA8 ,  8.  f.  pi.  (  mourve- 
liéres).  Les  naseaux  des  animaux,  et  ironiq. 
les  narines. 

Éty.  de  mourvel  et  de  iera,  lill.  qui  abon- 
de en  morve.  V.  Morb,  R. 

MOURVBLODB,  OUIA  ,  OUA,  adj. 
(raourvel^us,  ouse,  oue)  ;  inMovf ,  novavovt  j 


MOU 

.  Morveux,  euse,  qui  a  de  là  morve 
au  nez;  jeune  blanc-bec;  qui  est  atteint  de 
la  morve. 

Ëty.  de  mourvel  et  de  mit ,  litt.  qui  est  de 
la  nature  de  la  morve.  Y.  Morv,  R. 

MOURVENC ,  s.  m,  (mourvéinc)  ;  Mmi- 
■m ,  MooBTis ,  CABB  wÊovmvn,  MomvEDB.  Gené- 
vrier de  Pbénicie;  Juniperus  Phœn%c€a,lÀn, 
arbrisseau  de  la  fam.  des  Conifères,  com- 
mun dans  le  bois  de  Gadarache  et  ailleurs, 
dans  la  R.-Prov,  Y.  Gare.  Cedrus  folio  eu- 
pressi,  p.  91. 

MOURVEOU ,  s.  m.  (mourveou)  ;  Moom- 

▼ct.,  «aooMBi.,  vovwam.,  mnjL ,  r&scBA.  Moc^ 
cto,  ital.  Muermo,  esp.  Mormo,  port.  Morve, 
humeur  visqueuse  qui  sort  des  narines  de 
rbomme.  On  nomme  oiorva  celle  des  ani- 
maux. Y.  Jlfor5,  R. 

On  la  novomemiorveauy  quand  elle  est 
épaisse  et  comme  cuite. 

MOURVI8,  s.  m.  (mourvis).  Le  même 
que  Meurvene,  v«  cm. 

MOUS,  radical  pris  du  latîi>  mucor,  moi- 
sissure, cbancissure,  d'où  :  mucere,  muceo^ 
être  moisi  ;  muddus,  «oisL 

De  mueor,  par  apoc«  mue ,  et  par  change- 
ment de  u en  <m  et  de  e  en  s,  mous;  d'oa : 
M^us-id^ura,  Mout'ir,  Moue-UfMoux^r, 
Muff'ir,  Muff-ii,  Mui-re,  Mui. 

MOUS Y.  en  Mos les  mots  qui 

manquent  à  Mous..., 

MOUS,  vl.  Tu  remues,  bouges,  meus. 

MOUS,  s.  r.  d.  béarn.  Mœurs.  W.Mol,  R. 

MOUS ,  Moût.  Y.  Moust. 

MOUSAIGA,  s.  f.  (mousaîque)  ;Mosaîeo, 
esp.  port.  Mosaico,  ital.  MosaY(;[ue,  espèce  de 
peinture  exécutée  avec  de  petits  morceaux 
de  marbre  ou  d'émail,. diversement  colorés, 
qu^on  place  sur  un  fonds  solide  enduit  d'un 
mastic. 

Éty.  du  lat.  mosaieum ,  dit  pour  musai- 
eum,  dérivé  de  musivum  :  Opus  musivum^ 
ouvrage  délicat,  ingénieux,  bien  travaillé; 
ou  du  grec  ^lou^etov ,  (xouaCov,  {loujalov^ 
{AuxT^ov  (  mouscion ,  mousion,  mousaion  et 
môsion) ,  qui  signifient  la  même  chose  dans 
le  grec  du  moyen-âge ,  selon  M.  d'Anse  de 
Yilloison. 

Cet  art  fut  inventé  par  les  Perses,  selon  les 
uns,  et  par  les  Grecs  selon  d'autres.  Il  ne 
parut  k  Rome  que  du  temps  d'Auguste. 

Le  91  juillet  1805,  on  établit  une  école  de 
mosaïque  à  Paris. 

MOUSC,  Movttu ,  Moinsf ,  radical  pris  du 
latin  musea,œ,  mouche,  et  dérivé  du  grec 
l^uta  (muia),  m.  s. 

De  mu«ca,  par  apoc.  muse;  d'où  :  Musc- 
l-au, 

De  musc,  par  le  changement  de  u  en  ou, 
mouse;  d'où  :  Mousc-a ,  Mousc-al,  Mou- 
sc-alha  ,  Mousealh-ar  ,  Mouscàlh-oun , 
Mousc-ara,  Mousearr-ous ,  Mouse-lau,  Es- 
mouse-aire  ,  Es-mouse-ar  ,  Mousc-ous  , 
Mosc-ar  ,  Mos-clalh,  Mosquet. 

De  mousc,  par  le  changement  de  eeneh, 
mouch;  d'où  ;  Mousch-a,  Mouch-an,  Mouch- 
ar ,  Mouch  -ard ,  Mouchet -  ar ,  Mouchet- 
at ,  Mouehtt-urai. 

De  motue,  par  le  changement  du  c  en  ^  : 
Mousqu-egear ,  Mousqu-er-^ina,  Mousqu- 
eta,  Mousquet-iera ,  Mousquet .  Mousqu- 
iar,Mousqu-U,  MousquiUhoun,  Mousqu-in, 


MOD 


683 


Mousqu'it,  Mousquil'-ûUui,  Mousqui-aire, 
Mouich-egear,  Mouich-a,  Momeh-ilhoun. 

De  mouse,  par  le  changement  dtt  «  en  «  el 
de  ou  en  oui,  mouiss;  d'où  :  Es-mouûsar, 
Mouiss-a,Mouise'ala,  Mouiss-ara,  Mouiê- 
sar-oun,  Mouiss-au,  Mouiss-iera ,  itfouttt • 
tlÀo,  MoussUh-ouns ,  Mouiss-ora,  Mouiss- 
oun,  Moiss-et,  Moyss-on,  Moui$s^€ta,Moys, 
Moysh^ta. 

MOUSC,  s.  m.  (mous).  Y. Moud, 

MOVSC,\.  Moue. 

MOUSC  A,  s.  f.  (môusque);  mookoa^ 
■oviftA  et  MOQicHA.  Mosca ,  i(al.  port.  esp. 
cat.  Mouche  ;  en  histoire  naturelle,  ce  mot 
désigne  un  grare  d*insecles  de  l'ordre  des 
Diptères  et  de  la  famille  des  Lalérisètes  on 
Chétoloxes  (à  soie  latérale) ,  très-nombreux 
en  espèces;  mais  en  provençal,  ce  nom 
comprend  presque  tous  les  insectes  qui  vo«. 
lent,  et  plus  particulièrement  la  mouche  com- 
mune. 

Éty.  du  lat.  musca.  V.  Mouse,  R, 

Mousca  eoumuna  ou  deis  houstaus ,  mon- 
che  commune  ou  domestique,  Musca  dômes*-, 
tiea,  Lin.  C'est  un  des  insectes  les  plus 
incommodes  à  rhomme,et  que  son  abondante 
fécondité  met  à  Tabri  de  la  destruction.  On 
emploie  souvent,  pour  s'en  débarrasser,  des 
dissolutions  arsenicales ,  dangereuses  sous 
bien  des  rapports ,  auxquelles  on  peut  subs- 
tituer avec  avantage,  une  décoction  miellée 
de  racine  d'hellébore  blanc,  Veratrum  album^ 
Lin«  connu  dans  nos  pays  sous  le  nom  àe 
Varaïre, 

Mousca  de  la  vianda,  mouche  de  la 
viande,  Musca  vomUoria,  Lin.  Elle  est  d'un 
bleu  brillant,  ses  ceufs  portent  le  nom  de 
Vions,  V.  c.  m. 

Mousca  de  la  merda ,  mouche  César , 
Musca  Cœsar,  Lin.  Elle  est  d'un  beau  vert, 
ses  larves  se  développent  dans  les  cadavres 
et  dans  les  excréments. 

Mousca  ^ate,Mûusca  hùuvina,babouina, 
houina  ou  bourbina  ;  Mosca  bovina ,  cat. 
sont  les  difTérents  noms  sous  lesquels  on 
désigne  rHippobosqne  do  cheval,  Hippa^ 
bosca  equina,  Dict.  Se.  Nat.  Insecte  de  l'or- 
dre des  Diptères  et  de  la  fam.  des  Hostelles 
ou  Sclérostomes  (à  bouche  dure),  qui  se  tient 
ordinairement  sous  la  queue  des  bêtes  de 
somme. 

On  donne,  également  les  noms  de  Mousca 
bouvina,  babouina,  etc. ,  aux  diflérwits  a»- 
très  qui  attaquent  les  animaux.  L'espèce  qui 

Fond  ses  œufs  dans  le  cuir  des  boeufs ,  est 
œstre  du  bœuf,  Œstrus  bwie,  Dict.  Se. 
Nat.  ses  larves  sont  connues  sous  le  nom  de 
Vàrouns,  v.  c.  m.  ceHe  qui  les  dépose  dans 
les  naseaux  des  moutons,  est  VCBstrus  ovis. 
idem. 

C'est  pour  se  mettre  à  l'abri  de  l'impor- 
tunité  de  ces  insectes  que  les  moutons  cher- 
chent à  mettre  leur  léte  à  l'ombie  pendant 
les  grandes  chaleurs. 

£uGn,  l'espèce  qui  les  introduit  dans  l'anus 
des  chevaux  est  V  Œstrus  ejruî,  ideqs. 

Tous  ces  insectes  appartiennent  à  la  fam. . 
des  Œstres  ou  Astômes  (sans bouche) ,  de. 
l'ordre  des  Diptères. 

Les  autres  noms  donnés  aux  mouches  tels, 
que  ceux  de  Mouscas  deisprais^  deisfUmrs, 
etc.,  ne  désignant  aucune  espèos  particulière 
ne  peuvent  point  être  indiquées  icL  ^T^ 

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664 


MOU 


Mauica  eaniharida.  V.  CatUliarida. 
BIOOSGA,  8.  f.  Se  dit  encore  d'un  |>etit 
morceau  de  taffetas  qoe  les  dames  plaçaient 
anciennement  aar  le  TÎaage,  et  de  la  vivacité 
oa  de  l'émulation  avec  laquelle  on  fait  c^uel- 
qoe  chose. 

L'usage  des  mooefaeft,  comme  ornement, 
date  du  siècle  de  Louis  XJV. 

JPrwdrê  la  numMca^  expr»  prov.  prendre 
k  mouche»  se  piouer  mal  à  propos:  Aver  la 
mouica,  être  fiche,  bouder;  Avevla  mouiea, 
tra?ailler  stcc  fîgueur,  aller  ? ite  an  travail. 
HOUaCA  f  s.  f.  dl.  La  mire»  la  visière 
d'une  arme  à  feu.  Y.  Mira. 

Èij.  Ainsi  nommée  parce  qjoe  la  mire  a 
l'air  d'une  mouche  posée  sur  it  canon.  V. 
MoutCfR. 

BtOrocA,  s.  f.  Se  dit  fig.  d'un  mouve^ 
ment  d'impaîtience  ^  Prendre  la  motcfca  » 
Faire  una  mottiea,.  travailler  pendant  queN 
que  temps  avec  plus  d'activité ,  pour  termi- 
ner ouelque  chose. 

MODSCA-d'aux,  dL  Mueea  vadU^  jeu 
d'enfant.  Douj. 

HOUaCAD'vupi ,  &  f ^  Mosea  de  àifi ,  cat. 
Hippobosoue  du  cheval;  ffippobosca  e^utna, 
Die.  Sc^  Nat.  insecte  de  l'ordre  des  Diptères 
et  de  la  fam.  des  Haustelles  ou  Sclérosto- 
mes  (à  bouche  dure),,  qu'on  voit  toujours 
sous  la  oneue ,  autour  de  l'smis  des  bètes  de 
somme.  D  est  du  même  genre  que  le  Barbin^ 
V.  c.  m. 

On  donne  le  mène  nom,  aux  environs  de 
Montpellier,  au  taon  italien ,  Tabanut.  t(a- 
Heue. 

lIO0SGAIik,  s.  m.  (moucàl),.  dl.  Poui 
émouchoir,  V.  EemouHaire;  pour  soufBiet, 
V.  Soufflet  elEmplaslre;  pour  mouche.  V. 
Jfomcaetlfott^c,  R. 

MOUMALHA,  8.  f.  (mouscàâle).  Les 
mouches  en  général ,  leur  engence ,  une 
grande  quantité  de  ces  insectes. 

Éty.  de  wiouica  et  de  la  term.  générifpe 
alha  ^  toutes  les  mouches.  V.  Moum  ,.  R. 

En  dial.  basiim.  ordure,  gadoue;  çnbe^ 
blement  parce  que  la  mauvaise  odeur  attiat 
les  mouches* 

.  HOUSCAmAR,  ▼.  a.  (mouseaUà),  ^ 
Emoiichet  ua cheval,  en,  chasser  les  mon* 
ches^ 

tXj.  de  mùuicatha  ei  de  «r.,  V.  Mouêe  , 
Rad. 

MOUaCALVODIC,  s.  m.  (mouscailléunV 
dl.  V^  MouiêHlhoun  et  Mouêc^  R.  fig.  ua 
biberon.   Douj. 

BIOUSCARROUa,  ouaA,  dOA»  adj. 
(mouscarrôos,  éqse ,  oue) ,  d.  m.  Caprideux, 
qui  esl  souvent  de  mauvaise  humeur. 

Êtv.  de  mouseara  et  de  oui.  V.  ilfoicM , 
»ad. 

■SQMffHA .  s.  f.  (mdosise),  à.  bas  lim. 
Y.  Mouêca  et  Moueo^  R^ 

M0U8GHA-VAINA  «  S.  f.  (moustse  Vai- 
ne). Nom  qu'on  donne ,  dans  le  Bas-Lim.  aa 
guêpes,  V.  QuupaiMk  frelon,  Y.  Cha- 
Man ,  el  aux  abeilles.  Y.  Abelha.  Pour  dé- 
signer l'entrée  de  l'hiver  on  di|:  Quand  lai 
mouséhat  vainas  tombaram,  quand  on  verra 
tomber  les  flocons  de  neige. 

WiiHîBCLA,  s.  f.  (muscle)  ;  ntcov&A , 
■BfcovB&A,  MOVflcuà,  MOvacuKniA.    Thie  ou. 

iaie  coche ,  Ency  c.  petit  c^ne  de  métal  creux 


MOU 

qu'on  «juste  k  la  pointe  du  fuseau  {MMir  rete> 
nir  le  fil  pendant  qu'on  file. 

MOUflCXA,  s.  f.  Morceau  de  fer  dont  on 
garnit  les  pieux  qu'on  veut  enfoncer  dans 
des  lieux  pierreux. 

nOOflCXOmi,  s.  m.  (mousdéun)  ou 
■omc&ova.  Dim.  de  mouaela,  petite  tM<s 

MOnsGLOUBA,  s.  f.  (mousdéore).  Yoy. 
M^uteh, 

MOOMI.OOBOPN ,  S.  m.  (monscloiH 

3Îmm<l ,  pour  le  détail. 

Mausclowrouwy  serait  encore  le  nom  qu'on 
donnerait  au  crochet  des  fuseaux  ({uift'ont 
pas  de  tkiiy  selon  ftL  Gare. 
Ëty.  Dim.  de  mouêda. 
MOOaCLOUROIIN ,  a.  m.  {mooselou- 
réan);  WÊ909C9nmmm.  Crochet  du  fuseau,, 
morceau  de  bois  à  travers  duauel  passe  le 
fil,  et  ou'on  place  au  bout  de  fa  broche  dm 
lour  èmer. 
£tj.  de  moueela  et  da  ta  term.  <Km.  mm. 
KOOflCUyUROUNAB  ^  ▼.  a.  (moosclou- 
roonà)  ;  MMicovaoosAB.  Mettae  le  crochet , 
lou  mouselouroun ,  à  un  fuseau. 

aiCMmCQm«A,s.  f.  (mouscdule).  Libel- 
hile.  Cast  Y.  DoumeiseUa. 
MOIlSCOinLA,  s.  f.  Y.  Mtmedimrùuf^ 
MQPSCOUa,  ODSA,  O0A ,  adj,  (mous- 
cous,  ôuse,  eue).  Emporté,  bourru,  brus- 
que, hargneux.  Avril. 

Éty.  de  mùuêca  et  de  ont .  (pi  prend  fa^ 
cilement  la  mouche.  Y.  Monte ,  R. 

«OUflEIRB,,  EIBBB,  S.  (mouséïré,  él- 
ris).  Celui,  celle  qui  trait,  que  mouee. 

MQUSnJk,  s.  f.  (mouséle),  dl.  Y.  Jfour 
delà  et  Meoulh ,  R. 

MOroER,  V.  a.  (mousé);  mmwtm,  ihivl- 
mm,  lipova ,  T«AiBB^  Mugnere^  ital.  Traire , 
tirer  le  lait  des  vaches,  des  chèvres,  des^bre- 
bis,  etc.  en  pressant  le  trayon  ou  le  mame- 
lon et  mèmale  pis  entier  enlfc  les  doigts  et 
la  mai». 

Éty.  dttlat.mi»<;i|ftr<,  emulg^re,  murstiM^ 
m.  s.  ou  du  grec  à^dk^tù  (amelgd),  m.  s.. 
JCotMcr^uatcgu'tiii;  exp.  ng.  pour  dire  ar- 
racher è  ^o^lq^'un  de  l  argent  par  des  car- 
Ksses. 
MOUa^BR ,  LOU .  La  traite.  Y.  Mouteoun. 
aiOUSIDCRA,  s.  f .  (mousidùre)  ;  uaroo, 
«oovuNniA.,  Booms  A,  um  ■•oM«b  Moisissure,, 
altération  d'une  chcîse  moisie  ;  le  moisL 
Êty.  du  lat  «MMtdtia,  moisi.  Y.  Mou»^  R. 
Cette  espèce  de  duvet  oui  recouvre  les 
substances  animales  et  végétales  en  décom- 
position,, ou  qui  ont  pendant  longtemps  été 
exposées   à  Fhnmidité,  n'est  autre  chose 
qu  un  amas  de  petits  champignons  qui  se 
sont  développés  sur  ces  substances.  Us  for- 
ment phisieurs  genres. 

Le  Disse  des  parois  ;  Biesus  farietina , 
Dec.  vient  sur  les  murs  et  sur  les  plafonds 
humides  et  obscurs. 

Le  bisse  blanc,  Bimui  eandida,^  Hnds. 
recoovse  d'uu  tissa  blanc  les  feuilles  mortes 
tombées  à  terre. 

Le  bisse  des  caves,  Biaut.  efnyplarumy 
Lam.  vient  sur  lea  tonneaux. 

La  monilie  glauque,  MoniHaffiomea^ Pers. 
croit  sur  les  fruits  çiui  se  pourrissent. 

La  monilie  digiiée,  MoniHa  digiMaf 
Pers.  vient  sur  les  mets  corrumpos. 


MOU 

Le  botrytis  en  ombelle,  BotryHe  UmM* 
lofa ,  Dec.  sur  les  friltaet  les  confitures  qui 
se  gitent 

Le  botrytis  en  paquets,  Bolrpiê  ghme- 
ruloea ,  Dec  sur  le  papier  renmié  dans 
des  Ueux  bumîdyes. 

L'égerite en  croate,  JSg^riêa  emetacea  « 
Dec.  donne  celte  couleur  rouge  qu'on  aima 
à  voir  sur  les  fromages  salés,  etc,  ete. 

■OIWII,  V.  n  Jmouâr)  ^Moesa ,  mmm^ 
mmmm.  Mufire  et  M^IPire ,  ital.  Jfoatr .  anov 
cat.  Moheeett  esp.  Moisir,  se  eoutiir  da 


Ëty.  du  lat.  mmewe ,  m.  s..  Y.  Jfdiis ,  R. 
WMISIR,  flB  ^  T.  r.  (monsir)  ;  §■ 


Se  moisi»,  se  «ouvrir  de  1 
sures. 

Éty.  du  lat.  mneore ,.  m.  s.  Y.  Momt ,  R.. 

VOraiT,  IDA,  adj.  et  p.  (mousi,  Ide)^ 
■MUM»  «oovrr,  ch^movott,  AaoraiR.  Mois»^ 
ie,  ce  qiâa  subi  raltéralîoD.  de  la  moisis- 


Êly.  du  lat.  mucidus ,  na.  s.  Y.  JT^im,  It 

Quaniei  n'a  d$  tow  heoui  eêfuU 
Dounl  kiê  ouvragù  êoun^  fecotra» 
Mataîê  deit  garrie  vo  mousis , 
Mkne  la  bouUg^  d'un  iidratre. 
Gros. 

uMf  wmm.  y  le  moisi ,  Inmoîslteurc.  V. 
Moutidura. 

avOUSOIlBIA .  s.  f.  (monsdunie}.  Pof, 
vase  dans  lequel  on  trait  le  lait.  Y.  ifouf - 
aoiHra. 

WKmQDEOBAR.  ▼.  a.  (moosq^iedîà) , 

Moefuêar,  esp»  Chasser  les  mouches .  châ- 
tier, corriger,  t.  n.  il  se  dit  des  bêtes  de 
somme  qui  chassent  les  mouches  à  coups  de. 
pieds  et  à  coups  de  queue;  il  se  dit  aussi 
pour  bouder.  Y.  Fougnar. 

Éty.  de  tmouica  et  de  egear.  Y.  Monte  , 
Rad. 

Jdane  ton  ait  en  moosqa^an , 
Ainfoah/Mrate  niro  natta. 

BMMIRQinBRlNA  y.  s.  f.  (mousquerkie). 
Kom  béarnais  du  roitelet. 

Êty.  de  moutea.  \^  Monte  ^  R. 

HOUSQUET,  s.  m.  (mousqué);  voMoei- 
Mmm.  MotcheUOy.  ital.  JfofgueC.  cat.  Mot- 
fuelo ,  port.  esp.  Blausquet,  ancienne  arme 
à  feu .  qui  était  en  usage  avant  le  fusil,  et  ï 
bqucûe  on  communiquait  le  feu  au  moyen 
d'une  mâche.  Aujourdiiui,.on  le  dk  d'un  fusil 
dont  le  canon,  est  très-court. 

Éty.  On  n'esl  pas  d'dccord  sur  l'étymo- 
togie  de  ce  mot;  les  uns.  comme  Roquefort, 
le  fimt  venir  de  mutea ,  mouche ,  ou  da 
iiios{iii(4r,  espèce  d'insecte  qui  pi<iue  fort^ 
ment.  Ducange  de  muteheUa .  nom  d'un  an» 
cienne  machme  qui  servait  k  pousser  dea 
traits.  Covarruvias  dît  qu'il  vient  de  motco- 
vite ,  parce  qu'elle  a  été  inventée  pu  1er 
Moschovites,  etc. 

Dérivés:  Montfuetaèa  ,  lÊimtfn$êar% , 
Moutquetaria ,  Moutquetoun. 

Ponrtar  km  montguei^  porter  le  mousquet^ 
être  simple  soldat. 

Cette  acme  est  due  à  un  alleraand^  an  en 
vit  pour  la  première  fois  yCn  138^ dans  la 

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goenre  entre  ks  Vénkiess  et  les  Géoew  ; 
elle  fui  coQOue,  en  France  »  sous  François  I*s 
el  donnée  aox  troupes  sous  Caries  IX»  qui 
s'en  sont  servies  jusqu'en  1604. 

.  Diet.  des  Orig.  de  ITH,  in-12. 
MOUSQUET  y  8.  m.  BAVAnny  mssta  » 
VA  9   namviun  •   caoaaaiuxta.   Nodi 


qu'on  donne,  aux  environs  de  Montpellier, 
an  pouill^t,  V.  JFt/i;  au  roitelet,  V. 
Lagagnoua  ;  et  au  troglodyte.  V.  JPMou». 

Le  nom  de  aiotia^fi, mouche,  est  donné, 
par  le  peuple,  ^  toutes  les  petites  espèces^ 
d'oiseaux  assex  indistinctement.  V.  Mouuy 
Rad. 

MOUBOUOET-^mm  ,  S.  m.  bmkawiaa* 
Nom  qu'on  donne,,  aux  environs  de  Mont- 
pellier, à  la  bouscarle  de  Provence,  Moto- 
$iUa  Cetti,  Sulwia  CM,TemL  et  à  It^Sylvim 
einerea.  Latn. 

MOUS^BT-jAvn ,   8.  Bk   (mousqui 


tcbàouné).  Nom  qu'on  donne,  aux  environs 
de  Montpellier  ,  a  la  MotaeiUa  hippolaii. 
V.  Couloumaàa, 

MOUSQUET,  BTA,adi.  (monsqué, été). 
Dépiteux,  euse,  maussade,  qui  s^rapovte 
CKilement,  qui  part  comme  l'arme  connue 
sous  le  même  nom. 

Éty.  de  wMHsea ,  mai  prend  facilement  la 
mouche.  V.  Mouêe^  R. 

MOUSQUBTA,  S.  f.  (moQsquéte)  ;  Mo- 
êchea,  ital.  MexquiUt,  esp.  MêsqtUta,  port. 
Mosquée,  temple  destiné  aux  exereices  de  la 
religion  Mahomélane ,  on  le  dit  aussi  pout 
Mtmnters.  V.  MousquelUra. 

Ëty.  de  l'arab.  moîftd,  lieu  d'adoration. 

MOUSQjDETA,  S.  f.  (mottsquéte).  Jeu 
d'enfant,  on  l'exécute  en  courant  l'un  après 
rentre  autour  d'un  gerbkr,  Gare.  fîg.  Jugar 
à  la  mou$quiîa ,  passer  l'un  d'un  côté  et 
l'autre  de  l'autre;  sa  /'iiîr,  s'évites. 

MOUS^ETADA,  S.  f.  (mousqnetàde)  ; 
MosehêUaiaf  iUl.  Moi^etada,  cat.  port. 
Mosquêtaxo ,  esp.  Meusquetade ,  coup  de 
mousquet  y  décharge  de  mousquets. 

Éty.  de  wMusquH  et  de  la  term.  pass» 

MOOSQUETARf ,  S.  BK  (moosqoetÂri)  ; 
M0$ck9mêrgj  ital.  Mo$fuiièt,  cat.  Mosqu^ 
f#ro,  esp.  MioêqmUiro,  port.  Monsquetaire, 
soldat  armé  d'un  mousquet, 

Éty.  de  WMUêfUêi  et  de  la  term.  Ari , 
V.  e.  m. 

On  donnait^par  konîe^  le  nom  de  mona- 
quitairê  à^genoux,  aux  pharmaciens,  parée 

£lls  prenaient  cette  po•iUon^  peur  donner 
lavements^ 

La  première  compagnie  de  mousqoetaifea 
fot  créée  par  Lonfs  Xltt,  en  1623. 

M0U8QPB»ARIA ,  8.  f .  (monsquetark)  ; 
MoiéketUria,  ital.  4f(M4|Mtsria,^esn.  port, 
cat  Mousqpetterie ,  décharge  de  pTusieuFa 
mousquets. ou  fosîls  tirés  en  même  temps. 

Éty.  de  mouiqu9i  tl  de  aria ,  tous  ks^ 
mousquets  à  la  fois. 

MOUBQjDETiE&a^  Sv/.  (moosqoetiér^  i 
MùêqMèra,  eat.  esp.  JfeMiiilaéro ,  port. 
Consinîère ,  rideau  de  gaae  dont  on  entoure 
un  lit,  pour  se  garantir  dea  cousins.  Vox* 

Éty.  de  motMMaOi ,  petite  mouche,  et  de 
wra.  V.  Jfonse,  R.  ou  de  l'esp.matsfcitfo,. 
mosqoitlei  espèce  de  cousin* 


MOU 

mOUSQUETOUM  ,  s.  m.  (moasqueloun)  ; 
MoicKitUmê/iUX.  Mousqneton,  fusiIàcanoD 
court  et  de  calibre. 

Éty.  de  mmuqutt  et  de  la  term.  dim. 
onn ,  petit  mousquet. 

Le  mousqueton  se  porte  achevai,  suspendu 
à  un  porfe-moutf^eton,  et  retenu  par  une 
lolU  ou  éiui  Gxé  à  la  selle. 

MOUSQDIAIRE,  ad^.  et  S.  (mousqpûàî- 
ré).  V.  Mouêquti  et  Mouse,  R. 

MOUSQUIAR ,  V.  n.  (mousqpià).  S'em- 
porter ,  se  dépiter  ^  IxNider  :  Fréndrê  la 
mouêca. 

Ëly.  de  maiiMa,  et  de  la  term.  act.  ar •  V. 
Monte ,  R. 

MOUSQUIER,  s.  ni^  (moosquié}.  Endroit 
oà  les  mouches  alK>ndent. 

Éty.  de  mouêca  et  de  ter. 

MOUSQUlli,  s.  m.  (mousquil),  dg.  filou- 
dberon.  V.  Mouiuoun  et  Jfbiuc,  R. 

MOUSQUILHOUN  ,  8.  m.  (mousquil- 
Idun).  Moucherolle  et  gobe-mouche ,  nom 
qp'on  donne  à  plusieurs  espèces  d'oiseaux , 
qui  vivent  particulièrealent  de  monchea  et 
qu'en  a  nommés  pour  cette  raison  muêcieapa 
ou  gobe-mouches,  de  l'ordre  des  PassereaQx 
et  de  la  fam.  des  Grénirostres  ou  Glypho- 
ramphes. 

Ety.  de  mou$ea.  Y.  MùUêty  R.. 

MOUSQjDlT,  s.  m.  d.  béam.  Espèce  de 
gendarme? 

TaniicM  arribai  trét  oq  quMre  aiecMfutt 
FouiMUriM*. 

MOUSQjITlT ,  8.  m.  d.  béam.  JfbsfHtt, 
cat.  MoêquUo,  esp.  Gonsm,  moucheron. 
V.  ifoMûsoufi  et  jiFonac ,  R. 

MOUSQUITAUIA,  S.  f.  de  béam.  Les 
moucherons  en  général^  leur  engeance.  V. 
Jfoitfe,R. 

Crêêi  tu ,  tt'ofê  diii  Um  piiehoun-^ 
Qu'à  la  puérre  le  liounaillé 
BaiUi  méque  le  mousquilaillé  ?. 

Trad.des  Fabl.  de  la  Font. 
Croîs  tu ,  se  disait  le  petit , 
Qu'à  la  guerre  la  lUmnaitt^ 
Vaîtte  plua  que  la  mouchmaiXUT' 

MOUSSA  ,  s.  f..  (méosse).  Croûte  forfu- 
racéa  qui  couvre  le  sommet  de  la  téfe  de 
plosieoes  enfanta,,  peo.  de  temps  après  leur 
naissanae.  Avriiè 

,  Fatnîlle  de  plantes.V. Mouffa. 
D^.ABA»%  s.  f.  dl..  Le  versoir 
d'une  charrue. 

MOUSSA-MrHAA,  s.  L  (mo«sse-de-mar}« 
Nom  languedocien  de  l'algue  da  mer.  Voy. 
Auga  et  Mouffa-d^^wuiir. 

MOUSSA  «UNI  M,!dl.  (mousse  fioo  dè)^ Dn 
fil  de  mosche  ondu  fil  de  Goibraf.  Saur. 

MOU8SADA,  a  f.,(monssàde)  ;  «bmvna, 
d|r-PlfliM;l>®r  espace  de  terre  latiourée,  [ilus 
large  que  le  sillon^  entea  dau»raieav 

MOUSSAIROUBL,  8*  m.  (moBSsairda). 
Nom  qu'on  donne,  dans  les  environs  de  Tou- 
louse, a  unchampicpMnqpi  a  les  lames  cou- 
leur de  chair,  ii^rtMu^a/deiltia. 

MOUSSâR,  V.  n»  (moussé).  Mousser,  je- 
ter de  la  mousse,  en  parlant  dealic|ueora..V. 
^âcumar; 

Êt^.  de  motisia  elde  ar,Jûie  d^  la  mousse. 


MOU 


685 


MOUSBAR,  S.  m.  dl.  V.  Areieloui. 

MODSSEONE,  (mousségné).  On  donnait, 
dans  le  dernier  siècle,  à  Montpellier,  ce  titre 
à  des  journaliers^  è  des  vignerons  fort  avan- 
cés en  âge»  Sauv. 

Êty.  du  lat.  meus  eenior,  mon  vieillard. 

MOUSSBIROT,  s.  et  ad>  m.  Avril.  V. 
Mouseurot, 

MOUSSELINA,  S.  f.  (moosseliUe)  ;  Mue^ 
êoUna,  cat.  ital.  Aftitetina,  esp.  Mousseline, 
toile  de  coton  très-fine. 

Ety.  deMosul  ou  Mossoul,  viMe  d^Asie, 
dans  le  Diarbeck ,  sur  la  gauche  du  Tigre, 
d'où  les  premières  toiles  de  ce  genre  sont 
parvenues  en  Europe  ;  elles  y  étaient  Irans- 
portéeade  l'Inde  par  la  Perse  ou  par  le  Golfe 
Persiqoew 

On nooHBe zMouiHÏinier, lamarchand  et 
fabricant  de  mousseline. 

Dérivé-:  Jfoa^féltnete. 

Ce  n'est  que  depuiale  eommcneement  de 
ae  siècle  que  la  Caibrication  des  percales  fines, 
des  mousselines  et  même  des  calicots,  a  pris 
quelcpiaeatensioD  en  France.  C'est  à  Sam t-^ 
Quentin  et  à  Tarare,  qu'on  a  vu  les  premiè* 
res  manufactures  un^  pieu  importantes. 

MOUSSfiUNBTA,  S.  f.  (mousseMnéte). 
Moosselinette,  toile  légère  de  eoton  mélangé. 

Éty.  Dim»  dtJltàustelina,  v.  c.  m. 

MOUSSEN,  ancien  titre  d'honneur  (moo9- 
sein)  ;  momu,  dl.  Ce  titre,,  qui  répond  è  celui 
de  messire  y  est  encore  dianné  aujourd'hui 
r  aux  curéSk 

Éty.  C'eslun^alVrégé  d^  mown  Hçne, 

On  lit  souvent  dans  les  anciens  titrer: 

Mimsien  Peire^  moueeen  Jean,  ponr  mes-, 
sire  Pierre,  naessire  Jean  ;  il  est  dit  aussi  quel- 
quefois pour  maître  ;  on  le  trouve  parfois 
abrégé  ou  contracté  en  en:  En  Dauaitr  de 
Barroê^  quand  le  mot  suivant  commençai! 
par  une  voyelle  on  na  eonsorvait  méoM  que 
le  II  r  i^ne  delà  MoUoi  * 

De  motusen  ovt  moeien,  9ont  venusv  aioft^ 
êeigne,  wwneei^or,  M.  de  Sauvages  eite  u». 
acte  de  iB79,  où  ces  trois  titres  sont  rassem- 
blés, Mûiten  Gasloa  de  Foix^  par  b  gréée 
'  de  Die».  Moeeenhof  d^Anaagfkac9i  JtfoiMSt*' 
gioord^Ccmen^. 

Jûmai  d^  toutlou  fan  de^rany, 
Moussen  hm  nastre  eapelan. 
Et  toun  clergm  we  H  repUqwff 
N^a  ffteh  da  temt  oelo  mueiquo^ 
Le  Sage. 

MOUSSETA,^.s.  t  (moosséte).  Chaperon, 
camail  qui  couvre  la  tèle  etiea  épaules  des 
religieux  Récoletsw 

MOUSSI,  8.  m.  (môussi).  Moosse,-  enlanla 
au-dessus  de  l'âge  de  sept  à  huit  ans,  que 
l'onemtMrque  sur  las  vaisseausi  pour  servir 
la  mestmnca  et  s'amariner;  ils  daviemwnl 
matelots  au  retour  de  leur  second  vojfage. 

tty.  de  r^îsp.  moçQ,  jeune^  garçon,  jeûna 
valet,  formé  selon  Gi^,.do  lat.  mueku, 
_  frais,  récent,  nooveau. 

:;       MOUSSErK-CALATAT,    8»    tB.   (m^OSSKdé*^ 

calafà).  Calfatin,  mousse  qui  sert  da  vaia  an 
ealfati 

MOUS8roAOKA,V.  Mimeigag/oa. 

M0U8Si«AIl>  W.Koutigar  et  Utndf 
lRa<i* 


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686 


MOU 


II0II88ILH0IIN,  8.  m.  (monssinoon],  d. 
de  Carp.  Trognon  de  poire,  de  pomme. 

MousHlhoun  de  pan,  grignon  de  pain. 
Man.  Bibl.  de  Garp. 

M0U88INA,  8.  f.  (mOQ88ine)  ;  MomuniA , 

d.  bas  lim.  Trousse,  paquet  de  linge  qu'on 
meta  la  lessive  d'un  autre. 

Demenar  la  moussina  à  quau^u*un^  mal- 
traiter quelqu'un  de  paroles,  lui  faire  une  ¥er- 
te  réponse,  une  vive  réprimande. 

MOCSSOI^ ,  8.  f.  (mousséle).  Un  des 
noms  languedociens  de  la  touselle.  V.  Tau- 
sela. 

On  le  «lit  aussi  de  la  farine  la  plus  pure. 

MOUSSOUIRA,  s.  f.  (moussôuire);  l*- 
cHoviMA,  HoiiioouiA,  Sesu  eu  boîsdaos  lequel 
les  bergers  trayent  les  brebis. 

Êty.  de  mouser^  traire,  ou  de  mou$ê<mn,  la 
traite  ou  action  de  traire. 

IIOUSSOUN,  s.  m.  (moussôun);  moois- 
floim,  MO  Mommm.  La  traite  des  vaches  •  chè- 
vres, etc.,  on  l'action  de  les  traire. 

MOU88UR,  s.  m.  (moussu);  moomo. 
Monsieur,  titre  que  l'on  donne  à  un  homme 
par  honneur,  par  civilité  ou  par  bienséance. 
Employé  absolument,  ce  titre  désigne  le  frère 
du  roi,  Monsieur. 

Éty.  de  moun  et  de  Sieur ^  v.  c.  m.et^îro, 
ou  de  l'ancien  mot  Moam,  v.  c«  m. 

Dérivé  :  Moutsurat. 

Le  litre  de  dominus,  que  nous  avons  rem- 
placé par  celui  de  mouêêur  et  de  momUur, 
nil  inconnu  aux  Romains  tant  qu'ils  conser- 
vèrent leur  liberté  ;  la  flatterie  Tmventa  sous 
les  empereurs  pour  s'iittirer  leurs  bienfaits; 
Auguste  défenditde  le  lui  doimer;  mais  Cali- 
gula  le  rechercha.  Il  n'est  devenu  commun, 
en  France,  qu'au  coomiencement  du  XVl»* 
siècle  ;  jusqu'alors  les  chevaliers  étaient  trai- 
tés de  monseigneur  et  les  getftilhommes  s'ap- 
pelaient par  leurs  nomsetsumoms. 

Dict.  des  Orig.  de  1777,  in-12. 

Moussons,  OUSA,  adj.  (mousséus, 
ouse)  ;  MouftoT.  Mousseux* 

£iy.  de  wumisa  et  de  ont. 

MOUSSDRDET,  S.  m.  (moussurdé) ,  dl. 
Jeune  monsieur,  qu'il  ne  faut  pas  confondre 
avec  moussurot ,  qui  est  uo  terme  de  mépris. 

MOUSSDRET,  S.  m.  (moussuré),  dl. 
Expression  affectueuse  qui  équivaut  à  mon 
cher  Monsieur  ;  elle  est  quelquefois  ironique. 
y.  Mousiuroi. 

MOUSSURET ,  8.  m.  (moussuré).  Nom 
par  lequel  on  désigne  ,  dans  les  environs 
de  Toulouse ,  l'ophrys ,  selon  M.  Toumon , 
Ophrys  antropophora ,  plante  de  la  fam. 
des  Orchidées,  et  radonide  annuelle,  selon 
M.  Noukt.  V.  RoulAaa. 

MOUSSUROT ,  s.  m.  (moussuré);  moot- 
•■uioT ,  MonMouT.  Petit  mousleur ,  frelu- 

S^ei  ;  artisan  qui  veut  se  donner  les  airs 
e  bourgeois ,  dameret. 

Ëty.  de  moHêiur  et  du  dim.  d. 

UOUSSURS  ,  8.  m.  pi.  (moussus).  Nom 
qu'on  donne,  dans  quelques  pays  de  la  Gas- 
cogne ,  au  bluet.  V.  BlavH. 

UOUSSURS,  s.  m.  pi.  Nom  qu'on  don- 
ne ,  aux  environs  de  Toulouse ,  a  plusieurs 
espèces  d'orchis  ,  et  particulièrement  au 
PapUionaeta  eipyramidalU» 


MOO 

MOUSSUT ,  UDA ,  adj.  (moussù ,  ùde) , 
d.  bas  lim.  Emoussé ,  ée.  V.  Moût  et  Et- 
pounchaL 

MOUSSUT ,  IH>A  ,  acQ.  d.  bas  Hm.  Char- 
gé de  mousse  :  Aqueeui  aubreê  êoun  tout 
moussuU  ,  ces  arbres  sent  couverts  de 
mousse.  V.  Moussaus. 

M  OUST,  radical  pris  de  latin,  muHum  , 
moût ,  formé  de  mustut^  frais ,  nouveau , 
récent  :  dérivé  ,  selon  Vossius,  du  grec 
\i-^Xoç  (mochos)  ,  nouveau  ,  ou  de  i^sOu 
(methu j ,  vin- 

De  muttum ,  par  apoc.  et  changement  de 
u  en  oti ,  mouit;  d'où  :  ifoiMl,  Moust-ous  , 
Moust-arda,  Sou-moust-ar  ^  Seu-fntmêt- 
ai ,  MouH-ada ,  Mouêlard-ene ,  Moustard- 
et ,  Mou»tard-ier  ,  Moust-egear  ,  Moust- 
in-ous  ,  Moust-^uUea  ,  Dei'tnovtstotU'ir , 
Em-mouit-ouire,  Em-moustrouê-ir. 

MOUST ,  8.  m.  (mous)  ;  movs .  Moito ,  ital. 
esp.  porL  Most ,  cat.  Moût  et  surmout ,  jus 
du  raisin  tiré  de  la  cuve  avant  qu'il  ait  cuvé 
ou  fermenté. 

Éty.  du  lat.  fnuttom,  m.  s.  V.  Mouet,  R. 

MOUST  A,  s.  f.  (mÔUSte);  movtaAy  Ttukcm , 

■ovfA,  dl.  La  traite  ou  la  quantité  de  lait 
qu'on  trait  ou  qu'on  tire  à  la  fois. 

MOUSTACHA,  S.  f.  (mouslàtche);  cm- 
miooM.  Moitaechio  ,  ital.  Moitacho  ,  esp. 
Mottaixo ,  cat.  Moustache  ,  barbe  qu'on 
laisse  croître  au-dessus  de  la  lèvre  supérieu- 
re ;  longs  poils  autour  de  la  gueule  de  cer- 
tains animaux. 

Ëty.  du  lat.  myttax ,  fait  du  grec ,  tturro^ 
(mustax)  ,  qui  a  la  même  signification  , 
[ludtoxa  (mustaka),  dans  Plutarque. 

Dérivés  :  Movutadkùun ,  Jlfoti#toc&uf. 

Plutasque  dit  que  les  Abantes ,  anciens 
peuples  de  l'Ile  d'Ëubée  ,  aujourd'hui  Ne- 
grepont ,  sont  les  premiers  qui  aient  porté 
des  moustaches.  Jl  n'y  a  pas  plus  de  150 
ans  que  les  Français ,  même  les  ecclésiasti- 
ques portaient  encore  la  moustache  hidis- 
tmctement ,  on  ne  la  voyait  plus  depuis 
quelque  temps  ,  on  la  reprend  aujourd'hui 
dans  quelques  troupes  d'élite. 

MOUSTACHOUN,  s.  m.  (moustatchôun); 
MooiTACBov ,  BATADA.  Momiflc ,  coup  dc  la 
main  sur  la  figure,  petite  moustache,  tache 
que  le  vin  laisse  sur  les  lèvres. 

Ëty.  de  mtmitaeha  et  de  la  term.  augm. 
o\»n ,  grosse  moustache. 

MOUSTACHOUMAB  ,  v.  a.  (mousUt- 
chouoà).  Souffleter ,  donner  des  mornifles, 
de  petits  soufflets.  Avrâ. 

Ëty.  de  mùiutathowa  et  de  ar. 

MOUSTACHUT,  UDA,  adj.  (moostit- 
chù  ,  ùde  )  ;  movitaci^oii.  Mostatdud  ,  cal. 
Moilachoêo ,  esp.  Barbu ,  qui  a  une  longue 
moustache  ,  et  fig.  homme  fort  et  coura- 
geux ;  de  qualité  supérieure. 

Ëty.  de  mouiiaeka  et  de  la  term.  «1 ,  uda, 
pourvu  de  la  moustache. 

MOU8TARDA,  S.  f.  (moustârde),  dl.  ba- 
CASA,  pmACABA,  BAMAOA.  Avlnagc,  manière 
d'abreuver  le  fond  etl'intérkur  d'un  tonneau, 
en  y  répendant  du  surmout  tout  chaud  ou 
de  l'eau  dans  laquelle  on  a  k\i  bouillir  du 
marc  de  raisin. 

Faire  une  mauHada  ou  une  raeada ,  av^ 
ner  ou  abreiiver  un  tonneau. 


MOU 

Ëty.  de  mauet  et  de  ada,  faite  avec  du 
moût.  V.  Mousi,  R. 

MOUSTARDA ,  S.  f .  (moustàrde)  ;  Jlfos- 
tasta ,  cat.  Mostata  ,  esp.  Moetarda ,  port, 
ital.  Moutarde,  Sinapis,  Lin.  genrede  plantes 
de  la  fam.  des  Crucifëts ,  dont  on  cultive 
deux  espèces  :  La  moustarda  ntara ,  mou- 
tarde noire,  Sinapii  inara.  Lin.  Et  ta  wwue^ 
tarda  blanca,  moutarde  blanche,  Sinapie 
alba ,  Lin. 

Ëty.  de  mouitarda,  Y.  le  mot  suivant. 

Les  graines  de  la  moutarde  mises  en  pou- 
dre, servent  è  composer  l'assaisonnement 
connue  sous  le  même  nom,  et  en  médecine, 
à  foire  des  cataplasmes  Irritants  qu'on  nom- 
me sinapismes  :  celles  de  la  moutarde  noire 
sont  préférées  comme  plus  acres. 

BIOUSTARDA ,  s.  t  Moutarde  compo- 
sition faijle  avec  de  la  farine  de  moutarde , 
du  vinaigre  ou  d'autres  ingrédients,  qu'on 
emploie  comme  assaisonnement  ;  les  paysans 
du  Languedoc,  donnent  le  même  nom  au 
raisiné,  Sauv« 

Éty.  de  ffittiftim  ardent ,  moût  ardent  ou 
brûlant,  parce  que  dans  Quelques  pays  on  la 
compose  en  délayant  la  rarine  de  moutarde 
dans  du  moût  de  raisin  :  ou  selon  d'autres 
de  muUum  ardere,  brûler  beaucoup.  Vov. 
Mouit.R.  ^       ^ 

Aver  tamouitardaprochi  doau  nai^  être 
prompt,  i>oui]tant,  emporté. 

L'usage  de  la  moutarae,  coomie  assarâon- 
nement  est  déjà  fort  ancien;  Perius  Valérîus, 
qui  en  était  grand  amateur  rapporte  que  \t 
Pape  Clément  VII,  n'aurait  pas  fait  un  repas 
sans  que  la  moutarde  ne  Peut  assaisonné  ; 
Murray  lui  attribue,  avec  d'autres  auteurs, 
la  propriété  d'augmenter  ou  d'eiciter  k  mé- 
moire et  la  gatté. 

Les  différents  marchands  qui  vendent  de 
la  moutarde  préparée,  ont  des  procédés  ca- 
chés pour  sa  composition.  Une  de  ses  pré- 
parations les  plus  agréables  est  celle  qu'on 
fait  en  mêlant  parties  égales  de  sucre  et  de 
farine  de  moutarde  délayée  dans  du  vinaigre, 
qu'il  faut  garder  pendant  quelque  temps  avant 
que  d'en  faire  usage. 

La  moutarde  «convient  au  individus  cfaet 
qui  la  digestion  est  lente  par  manque  de  ton , 
mais  elle  nuirait  iieaucoup  ècem[  qui  ont  des 
dispositions  aux  irritations  d'estomac  el  aux 
gastrites. 

Son  usage  médical  remonte  au  temps  d'Ip- 
pocrate. 

MOUSTARDBNC,  BNGA,  a^j.  dl.  Co- 
lère ,  emporté,  qui  se  fâche  et  se  dépite  ai* 
sénâent. 

Éty.  de  MOttsf  et  de  ardsNf.  V.  McuH .  R. 

MOUSTARDET,s.  m.  (moostardé).  Nona 
qu'on  donne,  dans  les  environs  du  Mont- 
Ventonx,  selon  M.  Re(|uien,  à  l'Alliaire  ; 
Erytiwuim  aliiaria^  Lin.  Hesperis  allia^ 
fia,  Dec.  plante  de  la  fam.  des  Crucifères 
siliqueuses,  qu'on  trouve  partout  dans  les 
haies  et  dans  les  lieux  couverts. 

Ëty.  Mo%utardet  est  no  diminutif  de  rnotis- 
tarda ,  nom  qu'on  a  donné  à  cette  plante  à 
cause  de  l'odeur  forte  qu'elle  exhale.  Voy. 
Moust,  R. 

MOUSTARDIBR,  S.  m.  (moustardié)  : 
Moitardiera ,  ital.  MoHardeira^  poiU  Moi»* 
tardier ,  petit  vase  dans  lequel  on  sert  U 


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MOU 

mootarde  sur  la  table  ;  celui  qai  prépare  et 
vend  de  la  moutarde. 

Êty.  de  mouêtarda  et  de  ier.  Y.  MouU ,. 
Rad. 

Premier  fnouitardier  doou  Pape,  se  dit 
d'un  homme  que  Ton  croit  très-brave  et  très- 
puissant  :  nos  paysans ,  dit  M.  Béronie ,  en« 
tendant  parler  de  ces  diflerentes  charges, 
créées  pour  le  faste  des  Grands,  s'imagi- 
naient que  le  Pape  devait  avoir  auprès  de  lui 
un  moutardier,  en  titre  d'office,  auquel  ils 
supposaient  une  grande  influence,  d'oà.  le 
nom  de  premier  moutardier  du  pape  qu'ils 
donnent  à  ceux  qui  veulent  prenare  un  ton 
d'autorité  ;  Maisies  pae  loupraumier  mous- 
tardier  dom^pap^. 

HOOSTEARA,  d.  m.  V.  MouiUla. 

MODSTEGEAR,  V.  u.  (mouste(iià),  dl. 
«anarAs.  Rendre  du  moût... 

Ëty.  de  mouH  et  de  egear,  T.  Jffousty  R. 

M OU8TELA>  ».  f.  (moustéla)  ;  HoonsABA, 
••cuoA ,  HoviTnwA.  MoâUHa,  cat.  Mustefur 
ane.  esp.  AhuPslla-,  ital  Belette  ;  MusUla 
wulgarii ,  Lin.  mammifère  onguiculé  de  la 
fem.  des  Digitigrades  ou  Carnivore»,  com- 
mup  dans-  les  campagnes^ 

£ty.  du  lat.  muiUla. 

La  belette  est  susceptible  d'éducation,. 
OMIS  la  «mauvaise  odeur  qu'elle  répand,  s'op- 
pose à  ce  qu'on  puisse  la  garder  dans  le» 
maisons  où  elle  serait  plus  utile  que  lea 
chats  pour  la  chasse  des  rats. 

MOUSTELA,  s.  f.  A  eausede  la  ressem- 
blance qu'on  a  cru  leur  trouver  avec  la  be- 
lette, mauêtela:  en  a  donné  ce  nom,  à  Nice, 
et  dans  quelques  ports  de  la  Provence,  à  la 
mustèle;  Gadus  tnusUla ,  Lin.  poisson  de 
l'ordro  des  Holobrancheset  de  la  fam.  dea 
Jugulaires  ou  Auchénoplères  (à  nageoires 
au  cou),  au  gade  Km'u»,  Gadus  fuicusj 
Risso ,  poisson  du  même  genre  que  le  pré- 
cédent, mais  beaucoup  plus  petit  ;  à  la  bien- 
nie  de  la  Méditerranée,  Blennius  MediUrra- 
neuif  Lin.  poisson  de  la. même  famille  que 
les  précédent» ,  au  gade  blennolde ,  selon 
M.  Roui,  Stat.  des  B.-du-Rb.  V.  Capelan. 

La  plupart  des  blennies  perlent  le  même 
nom,  aBlarseille,  selon  l'auteur  de  Fart,  pois- 
sons, de  la  sut.  du  Dépt.  des  B.-du-Rbôae. 

BtOUSTEItA-wuuroA ,  S.  L  Nom  qu'on 
donne,  à  Nice,  au  blennîe  gadoïde.  Bien-- 
fduê  gadfHdeSf  Lin»  poiason  de  l'ordre  des 
Holobrancheaetde  la  fam*  des  Jugulaires  ou 
Auehénoptères  (à  nageoiras  au  cou) ,  dont  la 
chair  est  succulente.  £t  au  batracholde  pme- 
lin,  Ratractundes-gmelini,  Lèoepp  poisson 
de  la  même  fam.  que  le  précédent,  dont  la 
chair  est  de  bon  goût  quoique  molle. 

Éty.  L'épitbète  de  blanche ,  a  été  donnée 
à  cette  espèce  parce  qu'elle  a^i' aspect  de  l'ar- 
gent. 

lIOUSTELA«raiiHA,S.f.  (mousléle-brù'- 
ne).  Nom  nicéen  du  phycis  Méditerranéen, 
PhycU  Mediteranneut ,  Salv.  Risso.- 

Risse.  Nom  nicéen  du  gade  lépidion,  Gadms 
UMium ,  Risse^  poisson  de  l^rdre  de»  Ho- 
lobrancbes  et  de  la  fam.  des  J^igulaires  ou 
Auehénoptères  (a  ailes  au  cou),,  qui  est  fort 
rare. 

On  le  nomme  Mimstela^  de  roeea ,  dans- 
les  Bouche»-du-Rhône>  selon  M^Aoux. 


MOU 

llOOlTELA-irsaiiA,  ».  f.  Nom  nicéen 
du  gade  maraldi,  Gaduê  maraldi,  Risso, 
poisson  de  l'ordre  des  Holobrancbes  et  de 
la  fam.  des  Jugulaires  ou  Auehénoptères  (  à 
nageoires  au  cou) .  et  de  la  blennie  phycis  » 
Blenniuê  phgcis ,  Lin  ,  poisson  de  la  même 
famille.   

MOUSTELA-DmrmoccA,,  S.  f.  Nom  du 
gade  lépidion,  dans  le  Départ.  de»B.-du-R. 
V.  Mousiela  de  fount. 

A  Nice,.on  donne  le  même  nom  au  phycis 
gmelin  ;  Phycis  gmelini,  Risso» 

lIOU8TI,IA,  adj.  (m6usti,ie),d.  baslim. 
Qui  conserve  quelquehumidilé,  qui  n'est  pas 
bien  sec  :  £i  tout  motutt,  il  est  tout  en  sueur. 

BIOUSTICL,  s.  m.  (mousti).  Dans  le  Bas- 
Limousin  on  donne  ce  nom  aux  moucherons, 
V.  Mousquilhouns^  et  probablement  aux 
cousins.  V.  Cotuins^ 

SiOUSTICOUN ,  s.  m.  (mousticôu),  d. 
bas  lim.  Mouscantora,  Toile  de  coton ,  ordi- 
nairement bleue ,  avec  de  petite»  mouches 
blanches. 

Ety.  de  mouitic,  moucheron,  et  de  oim, 
dim. 

MOUSTIER,  s.  m.  nom  de  lieu.  Voy. 
Mounestier  et  Mima,  prép. 

MOUSTIERA,  s.  f.  Belette.  Y.  Mousteîc^. 

MOUSTIGEAR,  V.  n.  (moustidzà) ,  d. 
bas  lim.  On  le  dit  d'une  chose  qui  a  encore 
quelque  humidité  :  Aquel  fen  moustigea ,  ce 
foin  n'est  pas  bien  sec. 

M0U8TIN,  s.  m.  (moustln),  dl.  Alt.  de 
Mastin,  v.  c.  m.  fig.  grossier,  mal-bâti. 

MOUSTINOUS^  dg.  Voy.  Mouetoui^ei 
Moust,  R. 

MOU8TIOUR ,  8.  m.  (moustiour),  d.  bas 
lim.  Sueur  légère,  moiteur. 

Éty.  du  lat.  modor. 

HOUSTON^  S.  m.  vl.  lim.  Mouton.  V. 
Alouloun, 

MOUSTOUIRE  ,  T.  a.  (  moustouïré  ). 
Barbouiller  la  Ggure  de  quelqu'un  avec  du^ 
raisin» 

Ëty.  de  Moust ,  v.  c.  m. 

MOOSTOUIRE,  Gare.  V.  Emmousiouire. 

MOU8TOUI8SA,  s.  f.  (moQStôuisse). 
On  nomme  ainsi ,  dans  la  Basse-Provence , 
l'action  de  barbouiller  la  figure  de  quelqu'un 
avec  du  moût  de  raisin. 

Êty.  de  Moust,  R. 

On  infliçe  cette  pénitence-,  dans  la  Basse- 
Provence,  a  la  vendangeuse,  quia  oublié  des 
gfappes  de^  raisin ,  à  moins  qu'elle  ne  con- 
sente à  embrasser  le  surveillant. 

MOUSTOUS ,  OUSA ,  OUA ,  adj.  (mous-^ 
tous ,  ôuse ,  eue]  ;  MoofTuious.  Gluant ,  vis- 
queux, onctueux,  sali  avec  du  moût. 

Ëty.  de  Moust,  il.  et  de  la  term.  oeu^,  da 
la  nature  du  moûl. 

MOUSTOUS,  s.  nr.  Espèèe  dé  raisin 
bldnc  qui  rend^beaucoup  dé  moût.  Gare. 

MOUSTKâR^  V.  Mostwar. 

MOUSTRE ,  d.  ari.  AU.  de  Monstre,  Ts 
c.  m.  et  Monstr,  R. 

MOOSTRUOUSXTAT,  8.  f.  (moustruou- 
àlk)  y  MoslruoeUà  ^  ital.  Monsêruosidad  i 
esp.  Monstruosidadef  port.  Monstruosité^ 
chose  monstrueuse. 

MODSOT , .  UDA ,  adj;  et  p»  (meusù> 
ûde)  ;  Hoi»,  MovttA. Trait,  aite,  dont  en  a 
tirélelaiU. 


MOU 


687 


MOUT,  radical  dérivé  de  la  basse  latinité 
mota ,  éminence  de  terre  ,  qui  peut  venir  du 
latin  meta,  borne. 

De  mota,  par  apoc.  et  changement  de  o  en 
ou,  moût;  d'où  :  Mout-a  ,  Moût-as^  Mout- 
el ,  M^utel-ir ,  Moût  ent,  enta ,  Mouli-flau , 
Mout'put'Oun,  Mout'Ouroun,  Bs-motU-ar, 
Mout-assa ,  Mout-ir ,  A-mout-it ,  Des-mout- 
ar,  Es-mout-at,  Mout-o  ,  A^mout-assit , 
Modol'On, 

MOOT,  OUTA,  adj.  (m6ut,éute);  boomt, 
fOowT,  rm,  fouoiiAT,  dl.  moti,   lovcim.  Epi- 

thète  qu'on  donne  aux  moutons  et  aux  chè- 
vres qui  n'ont  pas  de  cornes.  M.  de  Sauva- 
ges traduit  cabra  bounta  ou  mouta,  par  chè- 
vre franche  ou  motaie. 

Éty.  de  mutilus,  mutila  cornubus,  à  qui 
on  a  rompa  les  cornes,  de  mutilus,  on  a  fait 
mut,  qu'on  prononce  moût,  ou  du  grec 
(i(tuXoc  (mitulos),  adj.  qui  n'a  pas  de  cornes. 
,  MOUT,  OUTA,  adj.  ciromicBAT,  moutvt. 
Epointé.  émouBsé.  V.  Espounchat. 

MOUT ,  s.  m.  Est  dit  quelquefois  pour 
mot»  dans  les  ancien»  auteurs.  V.  Mot. 

MOUT,adv.  vl.  Beaucoup,  très  cher.  V. 
Molt,  R. 

Ëty.  du  lat.  muliu m ,  m.  s.  V.  Mult,  R. 

MOUTA,  s.  f.  ([môute);  mbov  ,  toiibs. 
Motte,  petite  élévation  de  terre  qui  se  soulève 
en  labourant  ;  petite  éminence  de  terre  qui 
ne  tient  pas  au  sol  :  terre  adhérente  aux 
racines;  grignon de  l'olive. 

Ëty.  de  la  basse  latinité  mota ,  qui  a  la 
même  sign.  V.  Moût,  R. 

Esbriar  moutas  ou  ressegre,  émolter  un 
champ»'. 

MOUTA ,  s.  f.  d.  bas  lim.  Argile  on  terre 
grasse  et  compacte  que  feau  ne  pénètre 
point. 

MOUTA,  Si  f.  MOVTA  DS  KVfCA*,  moicA , 
mOVACHA  ,   aOCBA  ,  TOIWTBI.A.   TsUnéC  ,    mOttC 

de  tan  qu'on  brûle. 

MOUTA^  s.  f.  vl.  Colline,  éminence, 
tertre;  > 

Ëty.  V.  Môut,  ft: 

MOUTAI.EZA,  s.  f;  vl;  AbbndàncC;. 
quantité.  V.MuU.K. 

MOUTABD ,  ARDA ,  adj.  (noeutâr,  ftrde), 
d.  bas  linr.  Mbrose,  inquiet,  diflScile  à  vivre. 

MOUTAS,  s.  m.  (montas)  ;  MovTAfgA.^ 
Augm.  de  mouta,  grosse  motte  de  terre.  • 

Ëty,  y.  Moût ;Ki 

MOUTAS,  vl.  Peurnioila#>. plusieur».* 
\.MuU,Ri 

MOUTAS, s.  nr.  et^ 

MOUTAS8A ,  S.  f.  (montasse)  ;  MoovTAt« 
Augm. ile moula,. grosse. mattet,  gros  gru- 
meau. 

Éty.  V.JIfatt(,R.. 

Rtpp«lIo>U  qM  »im  ^'tt»noictei  et  p<Nuaicro.> 
Baiou 

MOUTAB8INA,  S.  f..(meutassHi^.  Dégeh 
Aub. 

MOUTECZA^  8.  f.  vL  Multitude»  Voy, 
MuU,  R. 

M0UTED0U8  ^  8.  m.  ▼!.  Multitude. 

Ety*  du  lat.  muUitudo^  m.  s^  Y.  JlfuI», 
Rad. 

MOUTE6EAB,  V.  «.  (moutedjâ) ,  d.  bas 
lim.  Motejar.  cat.  esp.  MotUgiare^  ïiaU 
Attaquer  qu^qu'un-par  de»  parole»  dite» 


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«88 


iUOU 


«fec  iMiliffiiité  el  dans  rioteii&Hi  de  k 
piquer. 

Éty.  demovl  »  mot»  et  de  9g€ar,  dire  des 
mots  f  sons-enteiida  piquants. 

A  Tborame,  on  désigne  par  ce  verbe,  fac- 
tion de  faire  des  mottes  en  piochant  la  terre. 

MOUTECUBABSB,  f.  r.  Se  dire  ma- 
luellemenl  des  mots  piquants. 

WiùVTBL ,  s«  m.  (moulèl),  <fl.  Gromean. 
Y,Grun. 

éty.  de  mottla  et  du  dim.  «I.  Y.  Mtuî,  R. 

MOUTELIR  SE ,  v.  r.  (moutelir  se) ,  dl. 
Se  gmmeler  :  Lou  lach  te  mautdiê ,  le  laît 
segrumèle. 

Éty.  de  inottlef  et  de  Ir,  se  convertir  en 
groneaux.  V.  Moût,  R. 

MOUTENT  ,  ENTA ,  adj.  (mouléin  , 
iînte).  On  le  dit  d'un  terrain  gras  et  humide. 

Éty.  de  «toute  et  de  «ni,  sujet  à  (aire  des 
mottes.  V.  Moui,  R. 

MOITTET,  s.  m.  (monté).  Motet, psau- 
me mis  en  musique. 

Ëty.  Diip.  de  moC,  petit  mot,  à  cause  de  la 
brièveté  de  cette  sorte  de  chant.  V.  MM. 

MOUTEZA,  s.  r.  vl.  Multitude,  quantité. 

%.  du  lat.  wmiUtudo ,  m.  s.  V.  MoUexa 
et  MuU,  R. 

MOUTIF.s.  n.  (mouUf);  Motivo,  ital. 
esp.  port.  Motif,  raison  qui  détermine  une 
persomM  à  agir. 

Ëty.  de  la  basse  lit.  wiotivum,  de  «lefiiiii, 
ft  qui  meut.  V.  Mouv,  R. 

MOUTIFLAU,  s.  m.  (moutiflàou),  dl. 
Joufilu*  V.  Gautarut. 

Êty.  de  mofÊtm  et  de  /teu,  de  (lare,  souf- 
fler. V.  if  oui,  R. 

MOUTION,  s.  t  (fflOUtie-n);  mtnmm. 
MozUme ,  ital.  Moeion ,  esp.  Mofio ,  port. 
Motion .  ouverture  d'un  avis,  d'une  opinion 
émise  par  un  membre  d'une  assemblée. 

Éty.  du  lat  msiioiiis,  gén.  de  wêoUo,  V. 
Jfoia.R. 

MOUTITAR,  V.  a.  (moutifâ)  ;  MoUvar, 
esp.  port.  cat.  Jfo<îvare,îtal.  Motiver,  allé- 
guer, rapporter  les  motifs  dTun  avis,  dTun 
arrêt,  d'une  déclaration. 

fiiy.  demouli/'etdear.  V.  Jlfouu,  R. 

MOVmrAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (mootivà , 
âde).  MoUvé,  ée. 

Éty.  de  mautiftl  de  ai.  Y.  Mouv,  R. 

MOUTO ,  s.  m.  vl.  Goline ,  tertre ,  émi- 
nence.  Y.  Moui,  R. 

MOOTO.vl.  V.iToueouu. 

MOinrCvl.  Y.iTotto. 

II09TONET,  vL  Y.  ifottlotftiief. 

MOBTOO,  S.  m.  anc.  béam.  Mouton. 
Y.  Ifoutottfi,  R. 

MOUTOULOUN,  S.,  m.  (moutooléun)  ; 
isonToosovit ,  covqvwM,.  Petite  pelotte,  pelotte 
de  neige.  Y.  Jfoul^  R. 

MOUTOUIf,  mn,  radical  dont  Torigine 
a  lassé  tous  les  étjmologistes  ;  Jean  Picard 
la  fait  venir  du  gre<v  jjkSOcov  (mothôn),  qui 
désigne  une  espèce  it  danse  dans  PoUui , 
h  cause  des  sauts  que  font  les  moutons; 
Caseneuve  pense  qu'on  pourrait  le  dériver  de 
mutilus,  employé  dans  le  sens  d'écorné; 
Bochart,  prétend  qu'il  vient  de  mons,  moulu, 
d'oà  rital.  montons  et  mouiouy  parce  que  les 
moulons  se  liennenâ  sur  les  montagnes.  Ce 
qui  parait  jnstiier  celte  éty mologie,  c'est  le 


MOU 

motmonfero ,  qui  signite  chasseur  en  espa- 
gnol, et  qui  est  bien  évidemment  dérivé  de 
«otiiti;  Huet  le  prend  de  mutes,  muet,  parce 
que  cet  animal  est  silencieux;  enfin ,  selon 
d'auU^,  Il  viendrai  de  l'alU  muiaen ,  cou- 
per, tronquer,  parce  que  le  mouton,  propre- 
prementdit,  est  un  bélier  coupé. 

De  moutoun  ^  avec  les  temu  siffn.  sont 
venus  :  Moutoô  ,  Mouioun-eu ,  irouteufi- 
€tlha,  Mouloun-et^Mar-moutoun. 

De  wmUoun^  par  le  changement  de  on  en 
o:  Jlf 0(011,  MouUm-ier^  MoUon. 

MOUTOCN,  s.  m.  (moutéun):  Jfotté, 
cat.  MolUme ,  ital.  Mouton  ,  ce  nom  dési- 
gne ordinairement  le  bélier  châtré  ou  bis- 
tourné,  mais  il  s'envie  quelquefois  aussi 
pour  indiquer  l'e^ièce  entière. 

Éty.  Y.Jfoutouii,R. 

La  plupart  des  naturaHstes  pensent  qoe 
nos  diterentes  races  de  moulons  provien- 
nent toutes  du  mouflon  ,  Ovit  arie$  fera^ 
Lia  mammifère  onguiculé  de  la  famille  des 
Ruminants ,  indigène  de  la  Corse ,  de  la  Sar- 
daigne  et  des  montagnes  Occidentales  de  la 
Turquie  d'Europe. 

Le  mâle  entier,  âgé  de  deux  ans  et  au- 
dessus,  porte  le  nom  de  bélier  ,  Y.  Arti  ; 
la  femelle,  du  même  âge,  celui  de  brebis, 
Y.  Ftda  ;  les  petits  jusqu'à  un  an,  celui  d'a- 
gneau, Y.  Agueou ,  et  d'un  an  jusqu'à  deux, 
celui  d'antenois.  Y.  iinoufe. 

Les  moutons  sont  sujets  à  un  grand  nom- 
tire  de  maladiesfqu'oo  nomme:  lec<at?eau  ou 
la  eteoel^,  Y.  Pceotte  ;  la  $aU,  Y.  R^ugum, 
la  m^it^orûalûmoueii/l»re.Y.u(9uti/fu^t,etc. 

Coua-de-mouioun  ,  queue  de  mouton , 
pièce  de  derrière  du  mouton  où  la  queue 
Uent. 

MOUTOON ,  s.  m.  Sonnette .  machine 
destinée  à  enfoncer  des  pieux  et  des  pilois  , 
espèce  de  massue  qu'on  fait  mouvoir  avec 
des  cordes. 

Éty.  Par  analogie  à  un  mouton  qui  cosse. 
Y.  Jfoufoun,  R. 

Onwjmtm  : 

SOLC,  rMwayvn  4t  la  bM*. 

PIÈCES  DE   BOUT.    pttoM  ^  Sm  fcaiAliM  «Mt 

M  johidU*  MIS  Saac$  àm  coaiw  Scfcw  ♦!  yii 

Btntlatreo0. 
MOLTOlf , 


CABLE,  la  ear^ 

POUUB.  V.   CmrmUt. 

COKTR£.nCHE8 ,  \m  pttcaa  <pii  im  lowaktuaa  wat 

ol>n>piMawn  M  joln^  aas  ONnUmU. 
TBEUIL  ,  la  iBalwa  oà  s'anvaloppa  la  Mbla. 
CHAPEAU,  U  piMa    ^boia^MrftparlaUMlaa 

«aonlanu  at  qui  aaMlaat  la  ^poalla. 
JUMELLES.  In  ^Jaos  piéoca  «pU  candubant  la  aamaa 

MOirroiIN  B*oB ,  s.  m.  Mouton  d'or, 
ancienne  monnaie;  celui  de  1359,  vaudrait 
aujourd'hui  16  fr.  21  cent 

MOUTOCnt ,  s.  m.  (mouton),  d.  bas  Km. 
On  donne  ce  nom  au  ver  qui  rengendre  ou 
qui  fit  dans  les  cerises  et  dans  d'autres  fruits. 

MOUTOUNAUBA,  S.  f.  (moulounâiUe); 
«ovTomijjA.  MoutonnaiBe ,  les  moutons  en 
général ,  la  race  moutonne. 

Êty.  de  MouUmn ,  R.  et  de  a\h: 


MOU 

MOUTOUNAB,  v.  a.  et  n.  (raoolooni). 
Moutonner,  friser,  crêper  comme  la  laine 
des  moulons  ;  se  crêper ,  parlant  des  che- 
veux. 

Éty.  de  mouioum  et  de  ar. 

MOirroUNAS ,  s.  m.  (  moutonnas  )  ; 
Augm.  de  mouUmn^  gros  mouton.  Y.  ilfoii- 
âoun ,  R. 

MOUTOmVAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (mou- 
tonna, àde),  d.  bas  lim.  Fruit  qui  contient 
un  ver  qui  s'y  nourrit  ;  frisé ,  comme  la 
laine  d'un  mouton. 

MOUTOUNBT ,  S.  m.  (moutooné):  Dim. 
de  moulsuii,  petit  mouton»  agneau  mile. 

Êty.  Y.  Mouttuum ,  R. 

MOUTOONBTS,  S.  m.  pi.  (moutoonês). 
Nom  qu'on  donne,  au  Yeinet,  près  de  Seyne, 
à  la  scabieose  colombaire ,  Y.  Eteàbùnua  ; 
et  à  Larche ,  à  l'anémone  k  Oeurs  de  nar- 
cisse. Y.  Cha^nmctom. 

MOUTOUN -OIIA8 ,  S.  m.  dl.  La  mou- 
che, jeu  d'enfant.  Doqj. 

MOUTOOBOTOf ,  S.  m.  (  «oulourémi  ). 
Petit  grumeau. 

Éty.  Y.JfoMl,R. 

MOOTOU8  ,  OUSA ,  adj.  (oMmiôus , 
éuse).  Couvert  de  mottes  ,  pwlant  d'un 
champ ,  d*nne  terre.       

MOOT-PABfiAilfaAMBWT  ,  etp.  pr. 
vl.  En  plusieurs  manières;  ce  qui  répond  au 
lat.  muli^aftan. 

MOUTORA»  Y.  JfoofMr«. 

MOimniAR,  V.  a.  ?l.  Moulurer,  pren- 
dre le  droit  de  moulure. 

MOormUBOU  ,  s.  m.  (mouluièon). 
Afofureau ,  nom  qu'on  donne,  klTice ,  k  mm 
mesure  agraire  qui  répond  à  CutUvraHêa . 
V.  c.  m.  C'est  aussi  une  mesure  de  capadlé 
qui  vaut  la  huitième  jportie  de  rhémine,  ou 
deui  litres,  cinq déctfilres.  Y.  Uitmàm, 

MOOTDT,  UDA.  a(|.  (moutù,  ûde). 
ObUis,  mousse.  Y.  ifoul. 

MOim,  adj.  vl.  Plusieurs, partl,ch«igé; 
moulu,  il  ou  elle  tire  le  lait. 

MOUVAMS,  I8SA,  (mouvadis,  isse); 

MOVTAOT,  BOVtMAMi.    ifOWdtS ,   CBt   ifOOf» 

dtia,  esp.  Mouvant,  antOi  qui  se  meut, 
qu'on  peut  faire  mouvoir. 

Éty.  de  movere,  mouvoir.  Y.  Momo^  R. 

MOWAlflBNT,  s.  m.  Cmouvaméin); 
et  mieux  MocfMwi.  Movkitnlo,  ital.  port. 
Jfot^enl ,  cat.  MooimMfilo,  esjp.  Mouve- 
ment, action  de  se  mouvoir,  de  changer  de 
place;  transport  d'un  lieu  dans  un  antre; 
passion ,  affection  de  l'âme  ;  disposition  \  la 
réfolte,  fermentation  dns  les  esprits. 

Ëty.  du  lat.  momrt  et  de  la  term.  mnâ. 
Y.  Mouv ,  R. 

La  vraie  théorie  du  mouvement  est  tonla 
moderne ,  si  Ton  en  excepte  Archimède ,  au- 
cun auteur  ancien  ne  s'est  occupé  de  celte 
partie  de  la  mécanique.  Les  premières  dé- 
couvertes qui  lut  soient  relati?es  sont  dues 
k  Galilée. 

Philolaus,  de  Crotone,  a  donné  la  première 
Idée  du  mouvement  de  la  ferre. 

Mouvement  perpétuel.  En  1815 ,  hiven- 
tion  d'une  pendule  à  mouvement  perpétuel. 
Cette  machine  est  tenue  en  mouvement  pw 
l'attraction  magnétique. 

Le  14  Juita,  1816,  les  frères  Geyser ,  de 
La  Chaux-de-Fonds,  près  Lausanne,  imagî* 


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MOU 

Dent  une  peodole  dont  la  rotation  conti- 
nuelle, sans  qii*aucun  agent  paraisse  la  pro- 
duire ,  indique  d'une  manière  plus  parfaite 
qu'on  ne  Tavail  encore  fait  •  le  mouvement 
perpétuel. 

MOUVANT ,  V.  Mouvadis  et  Mouv  »  R. 

MOUVIDURA  et 

MOOVIT  ,   y.  Moufidura  ^  Mouiit  et 

MOUTEN,  S.  m.  (mouyèn);  3fezzo,  ital. 
Medio,  esp.  Meio,  pprt.  Moyen,  voie,  expé- 
dient pour  faire  réussir,  pour  parvenir  à.... 
au  pi.  facultés  pécuniaires,  talents ,  facultés 
naturelles. 

Êty.  du  lat.  msdianum,  employé  pour 
médium.  Y.  ilfedt,R. 

Taehar  mouyen,  chercher  le  moyen,  trou- 
Ter  le  moyen,  et  non  tacher  moyen ,  qui  est 
an  provencalisme. 

MOUTEN,  ENAi  adj.  (moyen,  ène)  ; 
Mezsano,  ital.  Mediano,  esp.  port,  Moyen , 
enne,  de  médiocre  grapdeur ,  médiocre. 

Êty.  du  lat.  medianu9,m.  s.  V.  Medi,  R. 

MOUTENANT ,  prép.  (mouyenan);  Me* 
diante,  ital.  esp.  port.  Moyennant,  au  moyen 
de.  V.  Medi.  K. 

MOUTER,  V.  Moulher. 

MOUZ,tI.  Monde.  V.  Mounde. 

MOUSEER,  WMoueer. 

MOUZIR,  V.  Mousir  et  Moue,  R, 

MOV 

MOVt    MOT,    MOUT,     MOV,     MDOOO,    MOBI.  , 

Moosn. ,  Mo« ,  radical  pris  du  btin  movere , 
moveOy  motum,  mouvoir,  agiter,  remuer,  et 
dérivé  du  grec  (&ok<i  (m66) ,  se  porter  sur. 
•  De  wumêrey  par  apQC.  moto;  d'où  :  Be-eo- 
movemen,Es'CO-mover,  Es-movemen ,  Ae- 
mote^men,  ii-mover,  Ee-mover,  Move-ment, 
Mov-er,  MovUmen ,  Mov-edor,  Pro-mover, 
Re-mover,  A-movre ,  Es-movre ,  Eê-eo- 
movre^  Movi-vol ,  Movr-e,  Mov-ahle,  Pro^ 
movre y  Re-movre^Mov-edour,  Mov-edur^ 
Mov-edoire,  Movedura^  Mov  abl-etat. 

De  mov ,  par  le  changement  de  o  en  ou , 
mouv  ;  d'où  :  Mouv-adis,  Moup-anf,  l/oMt^- 
ment.  ^ 

De  mouvy  par  la  suppr.  du  v,  mou  ;  d'où  : 
Mou-abie;  et  par  son  changement  en  6  : 
Mou^biU,  Moubil-ier  ^  Moubil-itaty  im- 
moubite,  Im-moubilitat, 

De  motum,  par  apoc.  mol;  d'où:  J}«- 
motdj  Mot'iva^  Mour-e,  E'mooug-ul,  E^ 
«lopur-e. 

De  moi ,  par  le  changement  de  o  en  ou , 
moui;  d'où  :  Moui-ion ,  Moui-if^  Mouliv» 
atyMouliv-att  Prou-moution,  Proihmour, 
Mou  ment,  Moumenl-oun,  Moum-enet,  £|- 
mooug-ut,  Ei-mopur-e*  MoouV'ttdie, 

De  mouhil,  par  l'add.  de  vi  ,  mouvibU^ 
d'où  :  A-mouviUl-itat,  A-mouffibl-e ,  Jn^ 
amouvible,  In^a-mouvibilital ,  Im-mobi- 
litaL 

De  moii6tI , ,  par  la  suppr.  de  i  et  de  o, 
muU:  d'où:  im-muhle,  Pee  muhlar,  Mubl-a, 
A-mutla-wient,  Muhl-ar,  Re  mublar,  Im- 
muable, Mubl'Ot,  Mobl-e^  Mog-uda,  Mog- 
M(,  Mupie,  Mut'in,  Mutin-ada^  Mutin-ar, 
Mutinraria,  Re-moire,  Scom-mover,  Mog- 
uda,  Moe-io,  Ee-comocio,  Mot-iu,  Com-ot^ 
Pro-motio^  Re-motio,  Re^mot-a, Re-motiu, 

TOM.   II. 


MOV 

MOVABLE,  ABLA,  a<y.  t1.  MabUe, 
mouvable,  qui  est  mouvante 

Éty.  du  lat.  mobilie. 

MOVABLETAT .  S.  f.  vl.  Motilitat.  cat. 
MovUidad,  esp.  MobilUa,  ital.  Mobilité, 
mutabilité.  V.  Jlfouv,R. 

Éty,  du  lat.  mobilitalie,  géo.  demobilitae, 
m.  s. 

MOVEDOIRB ,  adi.  vl.  Movsm».  Mobile. 
V.  Mouv,  R. 

MOVEDOR,  adj.  v(.  A  mouvoir,  qui 
peut  être  mû.  v.  Mogut  elMouv^  R. 

MOVEDUB,  vl.  V.  Movedoire. 

MOVEDURA ,  s.  f.  vK  Meuble ,  cbose 
mobile.  V.  Mouv,  R. 

MOVEMEN ,  s.  m.  vl.  V.  Mouvament. 

MOVEMBNT ,  vl.  Movimènt,  cat.  Voy. 
Afouvamentei  /Uouv,  R. 

MOVER ,  V.  a.  et  n.  vl.  movm.  Mourer, 
cat.  Mover,  esp.  port.  Movere,  ital.  Mouvoir, 
bouger,  détacher;  retirer,  ôter,  écarter; 
exprimer,  manifester  ;  causer,  exciter  ;  vepir, 
provenir  ;  être  mouvant ,  relever.  Voy^ 
Moourer, 

Lty.  du  lat.  movere,  m.  s. 

MOVER,  V.  a.  vl.  MOTMK. Remuer,  mou- 
voir, agiter,  commencer.  V^  Moourer, 

Éty.  du  lat.  movere,  V.  Mouv,R, 

MÔVER  SE ,  V.  r.  vl.  Se  mouvoir. 

MOVPR9,  s.  m.  vl.  Départ.  V.  Mouv , 
Rad.  ^ 

MOVIMBN,  S.  m.  vl.  Movimènt,  cat. 
Mouvement.  V.  Mouvament  et  Mouv,  R. 

MOyiVM.,  adj.  vl.  Muable.  mobile, 

Éty.  du  lat.  mobilie.  V.  Mouv,}\. 

MOVRE,  v.  a.  vl.  Emouvoir ,  mouvoir. 

V.  JlfOMf. 

Éty.  du  lat.  movere.  V.  Mouv,  R, 
MOT 

MOTA,  y.Moia. 

MOTDURA,  s.  f.  vl  Moisissure.  V.  ifou^, 
Rad. 

MOTIXADIÏRA.  s.  f.  vl.  Mulladura, 
cat.  Mojadura,  esp.  Molhadura,  port.  Mouil- 
lure, i)umidité.  V.  Bagnadura. 

MOTLLER,vl.  Femme.  V.  Moulher. 

MOTNA,vl.  Y.  If on/a. 

MOTNE,  S.  m.  vl.  Moine.  V.  Mouine  et 
jrofio,R. 

MOTfElE,  v.  a.  v|.  Mouvoir  :  MoyreWgi, 
intenter  un  procès. 

MOTS,  s.  m-  vl.  Cousin,  insecte  qui  pique. 

Éty.  Alt.  de  moyeea,  V.  Mouse,  R. 

MOTf,  adj.  vl.  ptou,  Moa.  Lâche,  vil,  sour- 
nois. 

MOT8ENT,  vl.  Moïse. 

MOTSHETA,  vl.  V.  Moieeta. 

MOTSHETA,  s.f.  vl.  Nom  d'un  oiseau 
de  proie,  qu'on  nommait  aussi  aliet  et  fa^^ 
ron  pécheur» 

Ëty.  de  son  corps  moocheté,  V.  Mouse, 
Rad. 

MOT80,  6.  f.  vl.  Mesure. 

MOTMART,  adj.  vl.  mokmawt.  Lâche, 
vil,  méprisable.  V. if oy#. 

MOT8SON ,  s.  m.  vL  HQTt.  Cousin,  mou- 
cheron. V.  Mouisêounei  MoueCy  R. 

MOTT,  adj.  vl.  Chanci,  moisi.  V.  Mousit 
et  Afoutf,  R. 

MOVaSBTA ,  vL  V.  Moiseta. 


MOZ 


MOI 


689 


MOZAIC,  adj.  vl.  Mosaie,  cat.  Moeaico^ 
esp.  port.  De  mosafc^ue,  en  mosaïque. 
Ety.  du  lat.  mueatcum,  m.  s. 
MOZE,  s.  m.  vl.  Mode  des  verbes. 
MOUR,  vl.  V.  Mouiir. 

MUA 

BIUA ,  s.  f.  (mue),  d.  bas  Inn.  Poussinière, 
Ency.  cage  où  l'on  renferme  les  poulets  nou- 
vellement éelos. 

Ëty.  demulare,  changer,  muer.  V.  Ifu^ 
Rad. 

MDE 

MURIiAR,  V.  a.  (mublà)  ;  amumas.  Meu- 
bler, garnir  une  maison  des  meubles  qui  lui 
sont  nécessaires. 

Éty.  de  mu6is  et  de  ar,  mettre  des  meubles. 
V.  Mouv,  R. 

MUBLAR  SE,  v.  r.  Se  meubler,  se  pour- 
voir de  meubles,  d'habillements. 

MOBLAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (mublà ,  àde). 
Meublé,  ée.  V.  Mouv,  R. 

tiouitau  mublat,  maison  garnie. 

MUBLE,  et  coQip*  Mueble^  esp.  V.  Moble. 

MUG 


MUC,  Moci,  MoiiG,MovcM,  rad.dérivé  du  grec 
[lu^a  (muxa) ,  morve  .  pituite ,  mèche ,  lumi- 
gnon, d'où  le  latin  myxa  et  mueue,  qu'on 
fait  dériver  aussi  de  mungere,  mungo,  autre- 
fois mugere,  moucher,  d'où  les  sous-radi- 
caux, muecare.  moucher,  muctla^inonii,  mu- 
cilagineux  ;  mucus,  i,  mucus. 

De  muxa,  dans  le  sens  de  mèche,  lumi- 
gnon, par  apoc.  et  changement  de  x  en  e  et 
de  u  en  ou,  moue;  d'où:  Moue,  Moue- 
alhoun.  Moue-ar,  A-mouç^ar,  Amouç-at, 
A-mouç-aire,  A-mouç-oir,  et  par  le  change- 
ment de  c  en  ch  :  Moueh,  Mouch-ar,  Mouch- 
etas,  Mourh'Oun,  Moueh'OU-ar,  Moueh- 
oun-ar,  Re-mouch-in-ada^  Re-mouchin-ur, 
Re-moueh-ar ,  A-mouch-ar. 

De  muxa,  dans  le  sens  de  morve  ,  pituite, 
par  les  mêmes  changements,  moue  ei  moueh: 
d'où  :  Moue,  Mouc^adour.  Moue-ar,  Mou* 
ear-ela,  Moue-idor,  Mouehoun^iar,  Mou* 
ch-adour,  Mouch' aire,  Moueh-ar,  Mouch- 
ât, Mouchûun'iaire,  En-mouqu-H-ar,  Em- 
mou^ei-at,  A^vwure-aire,  A'Wu>urs*ir,  A- 
moure-oir,  Mouq.  Mouqu-H,  Mmtau^rùue, 

Demueu#,  par  apoc.  mue;  d'où  :  Me-oue, 
MucouS'Uat. 

De  mueJlo^iiotuf,  par  apoc  wmêHag,mu- 
cilagin;  d'où  :  Mucitag-i,  Mueilagin^oue. 

De  moue,  parle  changement  de  ou  en  o  et 
de  e  en  a ,  «io#;  d'où  :  A-moe-ir ,  A-moe-it , 
Jfoca,  A-mouse-eire,  A^mouss-ir. 

MDGAL,  s.  m.  vl.  Datte. 

Êty.  de  la  basse  lat.  «lu^alta,  m.  s. 

Paltna..,,  eoegrugs...,  sont  diti  roocals. 

MUGBIXAGE  ,  vl.  V  Mucilagi, 

MUGBOII,s.  m.  (mucèou).  Gros  peloton 
de  fil.  V.  Ca6u<f«ou.  Avril. 

MUGH,  UCHA,  adj.  d.  béam.  Mucho , 
esp.  Beaucoup,  plus,  ^rài. 

Éty.  éa  lat.  mulkim.  V.  JKuIi,  R. 


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690 


MUC 


MUGHAR,  (matcbà),  dg.  et  béaro.  Mon- 
trer, faire  roir,  éclairer. 

PifUn  quet  êerbire  ta  êdençOf 
Si  ma  lux  nou  muchaooo  pas 
Aus  ouHU  las  obro$  de  tas  mas  ? 
D'Astros. 

MOCHE, ad?,  d.  béam.  Beaucoup. 

Muehe  mé^  beaucoup  plus. 

Éty.  du  laL  muUum,  m.  s.  Y.  MuU,  R. 

BIUGILAGI, s.  m.  (muellàdgi); mvciums. 
MtieUagginef  ital.  Mucilago ,  esp.  cat.  mod. 
MucUagem,  port.  MussUage,  anc.  cat.  Muci- 
lage» substance  ? égétale,  de  nature  f  isqueuse, 
tres-miseible  à  l'eau  »  approchant  beaucoup 
de  la  gomme. 

Ëty.  du  lat.  mueUago.  V.  Mue,  R. 

MUCILAGINOU8,  OUSA^adj.  (roucilad- 
ginous,  ôuse);  vitcovs.  Mucitagginoso,  ital. 
MucUaginoso^  esp.  port.  Mueitaginàs ,  cat. 
Mucilagineux,  euse,  qui  contient  du  mucilage. 

Éty.  de  miidlo^  et  de  out^  ou  du  lat.  mu- 
cilaginosus.  V.  Jficc,R. 

MUGOIJ8 ,  OU8A ,  adj .  (mucéus ,  6use)  ; 
Mocos,  cat.  Moeoso,  esp.  Mueoso^  port.  ital. 
Muqueui,  euse. 

Ety.  du  lat.  mucosus,  m.  s. 

MUCOOllTAT^s.  f.  (mucousitâ);  Mu- 
cosità,  ital.  Moeosidad ,  esp.  Mueosidade , 
port.  Mucosité,  humeur  muqueuse  qui  est 
sécrétée  par  les  membranes  de  ce  nom  ;  on 
le  dit  aussi  des  choses  glaireuses  en  général. 

Ëty.  dulat.muco«ii#etde<la<.  V.  Mue,R. 


MOD ,  ODAy  s.  m.  dl.  Mud ,  cat.  Muet. 
X.Mut. 

Les  mutb ,  «o  parlao  «faut  tbum  mgki  dn  MmrdU, 
UUkt. 


MODA,  S.  f.  (mûde);  9mêmn»A.  Muda , 
ital.  esp.  port.  Le  maillot  d'un  enfant,  terme 
collectif  qui  comprend  les  langes ,  la  couche, 
la  bande ,  etc.  ;  le  temps  pendant  lequel  un 
enfant  est  au  maillot  :  A  près  afuella  endeea 
à  la  m%tda ,  il  a  pris  ce  mal  au  maillot. 

Ëty.  de  mudar.  V.  Mut,  R. 

MODA ,  S.  f.  i,o«  roovHiAB.  Muda ,  Ital. 
esp.  port.  cat.  Mue,  changement  de  plumes, 
de  poil  ou  de  peau,  dans  l'animal,  qui  arrire 
i  certaines  époques  de  Tannée,  particulière- 
ment aux  fers  à  soie. 

Éty.  de «Nitere, changer.  V.  Mut,  R. 

MO0A,  adj.  f.  ?1.  Mmda ,  cat.  Muette.  V. 
J/iil ,  nia  et  ifui,  R.  2. 

MODABLB ,  vl.  Mndable,  cat.  Voy.  Mu- 
table. 

MODAGE,  s.  f.  (mndÀdgé),  d.  de  Carp. 
Mudage  d'eniant ,  maillot.  V.  Malhot, 

MODAIRA,  s.  f.  (mudâîre),  dl.  Remueuse, 
aide  qu'on  donne  à  une  nourrice  pour  re- 
muer et  bercer  les  entants. 

MODABIEN ,  s.  m.  f  I.  Mudawunt ,  cat. 
Mudamiento ,  esp.  Mudamento ,  port.  Mu- 
tamento ,  ital.  Mutation ,  changement.  Voy. 
Changeament  et  Mutation, 

tiy.de  Mud,  R.  et  de  men,  action  de 
changer.  V.  If tif,R. 

MODAN ,  vl.  Changeant. 

Éty.  du  lat.  mutans ,  m.  s.  Y.  Mut ,  R. 

MODANÇA,  s.   f.  t1.  Mudansa,   cat« 


MUD 

Mudannay  esp.  Mutatianif  ital.  Change- 
ment. 

Ëty.  de  «nid  et  de  ança.  Y.  Mui,  R. 

MODAR,  y.  n.  rooMAs.  Mutare,  M. 
Mudar ,  esp.  port.  cat.  Muer ,  changer  de 
plumes ,  en  parlant  des  oiseaux,  de  peau, 
quand  il  est  question  des  vers  i  soie ,  des 
serpents,  etc.  ;  changer ,  déloger. 

Ety.  do  lat.  mMtare ,  m.  s.  Y.  Mut ,  R. 

No  pose  mudar ,  en  vl.  je  ne  puis  m'eoH 
pécher  ;  détourner ,  différer ,  déplacer. 

MODAR  SE,  Y.  r.  nsMODAs.  jtfudar  re* 
cat.  esp.  Pour  changer  de  linge  ou  d'habits, 
Y.  Changear  se  ;  pour  déménager ,  transpor- 
ter son  mobilier  d'une  maison  dans  une 
autre,  Y.  Faire  Sant  Miqueou;  se  imidar, 
?1.  changer  de  place ,  se  remuer. 

MODAR ,  V.  a.  (mudà);  cBAiisBAB»  wmmn- 
VMM.  Remuer  un  enfant,  le  changer  de  lan- 
ges ;  changer  de  linge  ;  en  dl.  changer  de  lo- 
gement ,  s'en  aller ,  mourir. 

Éty.  du  lat.  mutare ,  changer.  Y.  Mut,  R. 
en  vl.  empêcher,  défendre. 

M0DA800N,  s.  f.  (mudosôn) , d.  bas  lim. 
Linge  qu'on  substitue  à  celui  que  Ton  quitte. 

Ëty.  de  muda  et  de  asoun,  chose  que  l'on 
substitue ,  action  de  le  faire.  Y.  Mut,  R. 

MODAT,  ADA,  adj.  et  part.  d.  béars. 
Changé ,  ée. 

Éty.  du  lat.  mutatus ,  m.  s.  Y.  Mut,  R. 

MODATRITZ ,  S.  f.  vl.  Muable ,  chan- 
geuse.  Y.  Mut ,  R. 

MODAZO ,  vl.  Y.  Mutation. 

MODIR ,  V.  n.  vl.  Devenir  muet.  Y.  Mut, 
R.  et  Mutir. 


MOEC ,  vl.  Je  partis  ;  il  ou  elle  vint  ;  de 
mover, 
MOEG,  s.  m.  vl.  Muid.  V.Mug. 

MOEI ,  s.  m.  vl.  mmwm ,  uvua ,  mu»,  iivo«, 
WQ.  Modio ,  port,  Moggio ,  ital.  Biuid. 

Ëty.  du  lat.  modius. 

MOElUaA,  vl.  11  ou  elle  mouifle. 

MOE» ,  vl.  Y.  Mug  et  Muid. 

MOEL;  s.  m.  (muél),  d.dcBarc.  Gerbier. 
Y.  Garbetroun. 

MOELA ,  Y.  Mula. 

MOElâAS,  s.  m.  (muelâs).  Un  des  noms 
du  souffleur.  Y.  MouMas, 

MOEI.HA.  s.  r.  vf.  Moelle.  Y.  Meoulh , 
Rad.  il  ou  elle  mouille. 

MOELHAR,  V.  a.  vl.  moiuas,  iiolbam, 
■viuui.  Mullar,  cat.  Mofar,  esp.  Molhar  , 
port  Mouiller,  humecter,  tremper.  Yoy. 
Bagnar. 

MOENTRE ,  vl.  Tandis. 

Éty.  de  mentre. 

MOEOO,  Alt.  deilfuott,  ▼.  cm.  et  Mul. 
Rad. 

MOER,  vl.  Pour  mor,  je  meurs. 

MOER ,  s.  m.  Mulet.  Aub.  Y.  Jlfiil. 

MOERA,  s.  f.  Y.  Mula  et  Mul ,  R. 

MOERATIER,  Y.  MulatUr  et  ifiil,  R. 

MUEROLH ,  s.  m.  VI.  Pêne  :  Sarralha  à 
muerolh ,  serrure  à  pêne. 

M0ER800N,  s.  m.  (muerséun).  An- 
douille.  Aub. 

MOERTRE ,  s.  m.  (  mûeriré  ) ,  d.  m. 
Meurtre.  Y.  Murtre. 

MOETZ ,  s.  m.  v(.  Muid.  Y.  Mug. 


Pour  moisir ,  Y.  Mousir  et 
Mous,  R. 

MOFffTT,  Y.  Mousit  et  Mous,  R. 

MOFLAft,  s.  m.  (muflàs);  mmA*.  Soo^ 
fleur ,  espèce  de  baleine. 

MOfXE  f  dg.  Y.  Mourre. 

MDG 

MlG,8.  m.  vLHimm,mwt,iMiM,  m». 
Muid.  Y.  Muiâ. 

Ëty.  du  lat.  modhiM .  m.r8. 

MOGA,  s.  f.  (miïigue}.  Nomiang.  du  ciste 
de  Moiitpdlier^  Y .  Mouges^ 

WÊOaâc ,  s.  f.  vl.  Nasse;  il  on  eHe  flloe. 

MOCtAN ,  S.  m.  (mugàn).  Un  des  nomt 
lang.  du  date  eotooneux.  V.  Massuga. 

uaGB,\.Mugeou. 

MOGBLIERA,  a  A.  (mo^pfelfére);  M- 
ura.  Sorte  de  pèche  qui  conswiB  k  laisser 
tomber  le  filet  au  fond,  pcmr  le  retirer  quand 
on  croit  que  le  poisson  v  est  entré  ;  elle  est 
en  usage  aux  environs  de  Niée. 

Ëty.  de  mugil  et  mu^oii,  et  delà  tèrm. 
ttult.  iera ,  qui  sert  k  prendre  les  muges. 

MDGEOItA ,  s.  f.  (mudjôle).  Un  des  noms 
lang.  de  l'oronge.  Y.  Roumanel. 

MOGEOU,  s.  m.  (mùdjou);  '. 


cMmtoA.  Muggine ,  à  Gènes.  Mujol,  cal.  e^f». 
Muggine.  iul.  Le  mulet  ou  muge,  Mugit 
eepkalus,  Lin.  poisson  de  l'ordre  des  Ho- 
lobrancbes  et  de  la  fam.  des  Lèpîdopomes , 
(à  opercules  écaiileux) ,  qui  parvient  jus- 
qu'au poids  de  cinq  kilogrammes;  fig. 
homme  têtu. 

Ëty.  dulat.  mti^I,  formé,  k  ce  q«e  Ton 
croit ,  par  contract.  de  «ttilftim  agim;  mais 
ce  mot  est  pris  de  |a<S(ov  (mnxôn) ,  nom  que 
les  Grecs  donhaient  à  ce  poisson ,  dérivé  de 
(lù^a  (muxa) ,  morve. 

Lemolet,  qu'on  pèche  abondamment  dans 
la  Méditerranée ,  a  la  chair  tendre  et  délicate, 
et  elle  le  devient  encore  davantage,  quand  il 
a  vécu  pendant  quelque  temps  dans  l'eau 
douce. 

C'est  principalement  avec  les  crafs  de  cette 
espèce  qu'on  prépare  la  boutargue.  Yoy. 
Poularga. 

On  connaît  une  variété  de  ce  muge,  ï  Nice, 
qu'on  y  nomme  Aamada,  v.  c.  m. 

MOGEOO-cAmiDO ,  8.  m.  impr.  «««oo  ca- 
im>o.  Nom  nicéen  du  muge  provençal,  MugU 
provinçalis,  Risso ,  poisson  du  même  genre 
que  les  précédents  ,  qui  parvient  au  poids  de 
quatre  kilogrammes. 

MOGBOO  ou  mogoo-d'aobui,  S.  m.(mûd- 
jon  daoorïn)  ;  Mugou  d^aourin  ,  à  Nice. 
Muge  doré,  Mugil  auratus,  Risso ,  poisson 
du  même  genre  que  le  précédent ,  qui  |>ar- 
vient  au  poids  d'un  kilogramme  et  demi  et 
dont  la  chair  est  excellente. 

Ëty.  des  belles  taches  dorées  dont  il  est 
orné. 

MOGEOO-rAiraovt,  S.  m.  Un  des  noms 
du  muge.  V.  Mugeou. 

MOGEOOri.ATBTooB  ,  S.  m.  et  împr. 
■vaov  rLATBTova.  Nom  nicéen  du  mugesaa- 
teurj  Mugit  saliens,  Risso,  poisson  do 


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MU6 

même  genre  qne  le§  précédenta  ,qai  ne  par- 
vient qu'au  poids  de  trois  hectogrammes. 

£ty.  Flav€Umn ,  petite  flAte,  ^  leause  de 
la  ressemblance  que  les  pécheurs  ont  cru 
troQYer  entre  ce  poisson  et  cet  instrument 

mH^OU-vpoMinr,  S.  m.  Un  dcs  noms 
de  l'exocet  sauteur.  V.  Lendola, 

apUGBOURfi^ilA ,  V.  MuQêliera. 

mJOILf BRA ,  S.  f.  (mudgilière);  vp- 
«ovnssA.  On  désigne  par  ce  nom  la  pèche 
des  muges  et  le  filet  qu'on  y  emploie. 

Ëiy.  du  lai.  mugil ,  muse ,  et  de  la  tenn. 
mult.  iera. 

Dans  quelques  ports  on  nomme  ce  filet 
mup^oiilicra. 

MUGiaiEiy  ,s.  m.  vl.  Mt$a%mmd$l  Imaiff 
mugissement  du  bœuf;  cri ,  hurlement. 

MUGIR,  T.  n.  (mudgir);  Muggire,  ital. 
Mugir  y  esp.  port.  cat.  Mugir ,  se  dit  du  cri 
des  taureaux  •  des  vaches.  V.  Brawtar, 

Ëty.  dn  lat.  mugir$, 

lieoiSSAttBNT,  s.  m.  fmndgissaméîn); 
■SAM.  Muggito ,  ital.  Mugiio ,  esp.  Mu^ , 
cat.  Mugissement,  cri  du  boeuf. 

Ëty.  do  lat  mugUu$  et  de  mtnt, 

mUGOL  ,  vl.  V.  Moioi. 

muGOU-FLAVETOUN ,  S.  m.  Nom  ni- 
céen  du  muge  sauteur.  V.  Mugpim  flavekmn. 

MUGOU-I«ABRUT  ,  S.  m.  Nom  nicéen 
du  muge  ordinaire.  V.  M/ugeau. 

MUGUET,  s.  m.  (nnigué).  Magoel  des 
bois,  muguet  de  mai ,  muguet  à  Ijeurs  blaii- 
ches,  Convallaria  majalii.  Lin.  lolie  petite 
plante  de  la  fam.  des  Âsparagées,  qu'on 
trouve  abondamment  dans  les  bpis  humides 
de  la  Haute- Provence,  à  Sejme  ,  k  Col- 
mars,  etc. 

Il  ne  faut  pas  confondre  cette  plante  avec 
l'hyacinthe  qu'on  appielle  improprement  mu- 
guet dans  beaucoup  d'endroits.  V.  Gar.  Li- 
Uum  convaUimf  p.  385 ,  Tabl.  64. 

Éty.  du  lat.  museatus,  nius()ué ,  à  cause 
de  son  odenr.  V.  Muse ,  R, 

MocvBT ,  est  aussi  un  des  noms  par  les- 
quels on  désigne  le  narcisse  à  bouquet  , 
dans  les  Boudies-du-Hbône,  V.  Mau  d$ 
Uita,    

MUGUBT ,  s.  m.  (mugué).  C'est  le  nom 
qu'on  donne  impr.  dans  beaucoup  d'endroits, 
h  la  jacinthe  orientale.  V.  tiacintha  et  Muse , 
Rad. 

.  MUGUBT ,  wMMtn  ,  S.  m.  Nom  du  faux 
narcisse,  aux  environs d'Hières,  V.  Troum- 
ptmn. 

MUGUBT  mmtm^f  s.  m.  (mu^ué  mu- 
guetâ).  I^pm  qu'on  donne,  aux  environs  de 
Toulouse,  ï  la  Hyacinthe  à  Oeurs  doubles, 
d'un  blanc  rosé  et  odorantes. 

MUGUBTAT  ,  ADA ,  adj.  et  p.  (mu- 
guetà,àde),  d.  tool.  Musqué,  ée,  qui  sent 
le  musc.  V.  Muh,  R. 

MUI 

UVI.y.MimsUeiMadur. 

MUIAR  ,  V.  a.  (muià)  ;  mutab  ,  hujas. 
Eteindre  la  diaux  ,  la  jeter  dans  l'eau ,  la 
laisser  imbiber.  Gare. 

Ëty.  Âltér.  de  «lOnMiar.  V.  Afol,  R.  3. 

MUno,  s.  m.  (mûî)  ;  Modio^  port.  Mog^ 
gio.  ital.  Moîd. 

Ëty.  du  lat  wMdius ,  m.  s. 


MUI 

MUIOL,  vt  V.  ifotot 
MUIRAR,  Aub.  V.  Madurar. 
MUIRB ,  V.  Mousir  et  Jfotcs,  R. 
MUmiA,  S.  f.  vl.  Meurtre.  V.  iforf ,  R. 

MUJ 

BIUJOL ,  S.  m.  dl.  vl.  Moyeu  ;  poqr 
jaune  d'œuf ,  V.  Jaune  d'uou  ;  pour  muge, 
V.  Mugeou. 

MUJOU,  s.  m.  dg.  Jaune  d'œuf. 

Lou  moun  et  un  (me<m  de  gario 
Et$  êoun  lou  clese ,  jou  lou  mujou. 
D'Astros. 

Le  monde  est  un  oeuf  de  poule? 
Ils  en  sont  la  coquille  et  moi  le  jaune. 

MUJQPRIBRA,  y.  Mugeliera. 

MUL 

MUL,  Mpop,  Hoii,  radiii:al  pris  du  latin 
muluê,  i ,  mulet ,  quadrupède,  et  dérivé  du 

Î;rec  (jluXt)  (  mule  ) ,  meule ,  parce  que ,  dit 
sidore  :  Jugo  pislorum  $ubaetus  tardas 
molendo  dueat  in  gyrum  molat ,  ou  plutôt , 
selon  Vossius ,  de  \UXoç  (molos) ,  travail , 
quandoquidem  est  aniwuil  viribus  in  labore 
e^tmttfm. 

De  mulus,  par  opoc.  mul  ;  d'où  :  Mul , 
Mul-a  ,  Mul-astre  ,  Mul-et ,  Mulatrier  , 
Mtd-eta ,  Mult-ar, 
De  mul,  par  le  changement  de  I  en  oti  : 

i^llOM. 

De  mul ,  par  le  changement  de  I  en  r , 
mur  ;  d'où  :  Murat-ier ,  Murati-au  ;  Miol , 
Miola ,  Mio»u , MUmUta ,Muelra , Mutou, 
Muou,  Muer^a,  Muer-at-ier,  Mur-at-ier. 

MUL  ,  8.  m.  (  mÛl  )  ,  MIO&  ,  HUIXT  ,    MOOO  , 

wukcmov,  wÊMoov ,  muvu  Mul,  anc.  cat.  Mulo, 
esp.  port.  ital.  Mulet ,  métis  ou  hybride  mâ- 
le ,  résultant  de  l'accouplement  de  l'âne  avec 
la  jument. 

Éty.  du  lat.  mulus  ,  formé  probablement 
du  grec  [^U<;  (inplos) ,  travail.  V.  3Jui ,  R. 

Comme  la  plpp#rt  des  animaux  qui  pro- 
viennent d'une  alliance  monstrueuse  ,  le 
mulet  est  stérile  et  la  mule  inféconde. 

Çel  animal  est  en  général  vicieux  ,  d'où  le 
dicton  :  Faire  lou  muou ,  poor  faire  le  mé- 
cbapt ,  le  rodomont 

On  appelle  muleUm ,  les  poulains  ou  jeu- 
nes mulets. 

MUL,  s.  m.  Nom  que  porte  le  mulet  dans 
la  Gascogne. 

MULA ,  s.  f.  (mule)  ;  «miiA,  «ubba,  «oia. 
Mula,  ital.  esp.  port.  cat.  Mule,  béte  de  som- 
me, femelle  stérile  du  mulet ,  qui  résulte  de 
l'accouplement  de  l'âne  avec  la  jument,  Og. 
fenune  capricieuse,  méchante,  recbignée. 

Ëty.  du  lat  muta.  V.iftt{,R, 

Bona  mula  marrida  hesti, 

MULA,  s.  f.  On  ne  le  dit  qu'en  parlant  de 
la  mule  ou  pantoufle  du  "pape  sur  laquelle  il 
y  a  une  croix. 

BIULAR,  V.  a.  vl.  Mullar,  cat.  Mojar, 
esp.  Mouiller  :  Mulee,  il  mouilla;  Mulat, 
mouillé.  V.  jlfol,  R.  3. 

MULA88A,  S.  f.  (mulàsse)  ; 
Mulassa,  cat.  Grosse  et  laide  mole. 

Ëty.  de  mula  et  du  déprécialif  aiia. 


MUL 


691 


BIULA8TRB,  A8TRA,  S.  et  adj.  (mulès* 
tré,  astre)  ;  mulatbb  ,  muastu.  Mulat ,  cat 


Malata,  esp.  port.  Jlfuloifo,  ital.  Mulâtre, 
qui,  est  né  d'un  blanc  et  d'une  négresse. 

Ety.  dn  lat.  mul ,  mulet ,  et  de  la  tenn. 
oslre,  parce  que  le  mulâtre  est  aussi  un  être 
hybride,  provenant  de  l'alliance  d'un  blanc 
avec  une  négresse  ou  d'un  nègre  avec  une 
blanche. 

MULAT,  ADA,  adj.  vl. Mouillé ,  ée.  V. 
Mol,  R.  3. 

MULATIER ,  S.  m.  (molatié}  ;  mlueTlsi^ 
mamAwtMM,  Ts#imiMi.  Mulattiers,  Ital.  Mula* 
tero,  esp.  Jlf  opo  de  mulas,  port  Mulater,  cat. 
Muletier,  celui  qui  conduit  et  qui  a  soin  des 
mules  et  des  mulets;  on  le  dit  plus  particu- 
lièrement dans  la  montagne,  des  personnes 
qui  vont  chercher  du  vin  dans  la  Basse- 
Provence  ,  à  dos  de  mulet. 

Éty.  de  mulet  et  de  ier,  parle  changement 
de  e  en  a.  V.  Mul,  R. 

MULATRB,  V.  Mulastre. 

MULEIAR,  V.  n.  vl.  HuiMAm.  Aller  à  mu- 
let. \.  Mulet,  R. 

MULEJAR,  vl.  V.  Muleiar. 

MULET,  s.  m.  vl.  Muleto,  esp.  ilfttle^o, 
ital.  Mulet.  V.  Muou  et  Jlful,  R. 

MULETA ,  S.  f.  (muléte)  ;  i«oabcta  ,  moo- 
LSTA.  Muleta,  cat.  Muleto,  esp.  Mulettà,  ital. 
Petite  mule. 

Éty.  de  mula  et  du  dim.  eta.  V.  Mul,  R. 

MUL0AT .  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  moiu.at, 
HOLAT.  Mouille,  ée,  trempé  ,  humecté.  Voy. 
BagnatelMol,  R.  3. 

MULIBR,  s.  f.  vl.  Femme,  épouse.  Voy. 
Moulher. 

MULIBRA-MULIBIRBTA,  d.  m.  Colin- 
maillard.  V.  Meni-moun-ai, 

MULIN,  INA,  adj.  vl.  Mulino^  M,  De 
mule,  de  mulet,  V.JfuI,  R. 


MULT,  MAMT,  MAnT,  radîcal  dérivé  du  lat. 
muUus,  a,  um,  nombreux ,  qui  est  en  grande 
quantité,  formé  probablement  de  moIe«,  gros- 
se masse ,  parce  au'on  disait  anciennement 
mol(a# ,  d'où  muUum ,  beaucoup;  muUtpH- 
eare,  multiplier;  muitttudo,  multitude. 

De  muUum,  par  apoc.  mult;  d'où  :  Mult. 

De  multiplieare,  tonné  de  muUi  et  de  pli- 
care,  par  apoc.  multiplie;  d'où  :  Multiplie- 
ar,  MuUipUe-at,  Multiplie-ation ,  et  par  la 
suppression  de  c ;  Multiplier,  Multipli-at, 
Muhi-form-itat. 

De  muUUudo ,  par  apoc.  mmltUud:  d'où  : 
MuUUud'O,  MuUUus. 

De  mult,  par  le  changement  de  u  en  ou, 
moult:  d'où  :  Moult.  Moût,  Mouêes,  Moût- 
asa,  Mout-adous,  Mout-esa. 

De  muU,  par  le  changement  de  t  en  cfc , 
much;  d'où  :  Much-e,  Mich,  Muck-a,  Moeh- 
or. 

De moltts ,  par  apoc.  moU;  d'où:  Molt, 
Molt-o,  Molt-a ,  Mot ,  Mot-a ,  Mois ,  Moût- 
eta,  Moi-exa,  Mot-i,  Mai^'t  Mail,  Mot-os, 
Mots. 

MULT,  adv.  vl.  Beaucoup. 

Ety.  du  lat.  mu^Mm.  V.  Mult,  R. 

MULTA,  s.  f.  (mûlte)  ;  dl.  wo^ta.  Multa, 
cat.  esp.  ital.  Punition,  amende. 

Éty.  du  lat.  muleta,  nmUa,  m.  s. 

MULTAR,  V.  a.  (mùltà),  dg.  Fâcher, 
braver.  Jasm. 

Ëty.  du  lat.  multare,  moleter.  V.  MuL  R. 

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692 


MUL 


MuUar,  en  cit.  et  en  esp.  sîgoifle  one 
amende. 

IIIII.TirOBinTAT,  8.  r.  vl.  Mullifor- 
wHté,  difersHéde  formes.  V.  MuU,  R. 

MinLTIPUB,  adj.  (multiple);  MulUpîk», 
ita).  esp.  port,  cat  Multiple  se  dit  d'un  nom- 
bre qui  en  contient  exactement  phisieors  fois 
un  autre. 

Éty.  dn  lat.  muUiplew,m.  s. 

MiniTIPUABLE,  a(H.  tI.  MulHplica' 
6l«,cat.esp.  MuUiplicaveî ^  port.  Multiplia- 
hh,  qui  peut  être  multiplié. 

Êly.  dn  lat  muUiplieabHU,  m.  s. 

HOLTIPIJAR,  ▼.  a.  (multiplia);  mvlti- 
pucAm.  MuUipliear$/itd\.  MuUipUear,  port, 
cat.  esp.  Multiplier,  augmenter  une  quantité, 
un  nombre,  reproduire,  propager. 

Éty.  dniat.  wwUipUearep  fait  de  muUi  et 
àepliearêf  plier  un  grand  nombre  de  fois , 
ce  qui  augmente  le  nombre  des  couches  ou 
des  feuillets.  V.  MuU  et  P/ee,  R. 

MULTIPUAR,  t.  n.  et  r.  Multiplier  et 
se  multiplier,  se  reproduire. 

MinLTIPLIAT,  ADA,  a^).  et  p.  (multi- 
plia, àde)  ;  hultivucat.  Multiplié,  ée. 

Éty.  dn  lat.  muUipUeatuê.  Voy.  MhU  et 
Plee.R. 

MmLTIPLfCAlIBN ,  S.  m.  ▼!.  MuUipli' 
camenl,anc.cat.  MuUiplieameniOy  ital.  Mul- 
tiplication. V.  MuUiplteaiion  et  MuU,  R. 

MULTIPUGANDO,  S.  m.  (multiplican- 
de) ;  MulUplieando,  cat.  esp.  iUl.  port.  Mul- 
tiplicande, nombre  à  multiplier. 

Éty.  du  lat.  quantUa$  mulUptUanda , 
m.  s. 

MULTIPUCÂR,  MuUipUear,  cat.  esp. 
V.  MulHpliar,  plus  usité.  Mult  et  Plee,  R. 

MinLTIPUCAT,  V.  MuUipliat,  plus  usi- 
té, Jlfutt  et  l»/ec.  R. 

MULTIPUCATIO,  \1.  MuUipîicacià , 
c^i.  y.  MuUipHcation, 

HOLTIPUCATION  ,  S.  f.  (rnuKiplica- 
tien)  ;  ■vi.ivucATiBif.  MuUipHcazitme ,  ital. 
MulHplicacion ,  esp.  MuUiplieaçào ,  port. 
MuUiplicaeià,  cat.  Multiprication,  augmen- 
tation en  nombre;  opération  d*anthmétique 
par  laquelle  on  multiplie  un  nombre  par  un 
autre,  dont  le  résultat  s'appelle  produit. 


Dans 
Multipliés  par 


Total. 


120 
15 


600 
120 

l,8Ôo" 


120  est  le  multiplicande,  15  le  nniltrptica- 
teuret  1,800  le  produit. 

£ty.  du  lat.  muUiplieationii,  gén.  demul- 
tiplicaHo,m.  s.  V.  MuU  et  Plee,  R, 

MDLTIPLICATIU,  IVA,adj.  tI.  MuIU- 
plicatif,  ive,  augmenUtif.  V.  MuU,  R. 

MIILTIPLIGATOUR,s.m.  (mulliplica- 
tôur)  ;  MoUipUcalore.  iUl.  MuUiplieador, 
esp.  port.  cat.  Multiplicateur ,  nombre  par 
lequel  on  multiplie. 

Ëty.  du  lat.  muUipUcator,  m.  s. 

MULTIPUGlTAT,s.  f.  vl.  MuUipUcU 
toi,  cat.ifwl/tpttctdad,esp.  MuUiplicidade, 
port.  Multiplicità,  ital.  Multiplicité.  Voy. 
MuUf  R, 


MOL 

MULTITUDA,  s.  f.  (multitude);  MoUi- 
tudine,  ital.  MuUUud,  esp.  MuUidâOy  port. 
MulUlutf  cat.  Multitude,  grand  nombre  d'ob- 
jets rassemblés,  grand  nombre  d'hommes. 

Éty.  du  lat.  muUUudo,  m.  s.  V.  MuU,  R. 

M0LTITUT ,  s.  f.  vl.  MuUUut ,  cat.  Y. 
MuUUudatiMuU^Ti. 


HUME,  MOMA ,  AH.  du  dial.  arl.  de 
Même,  ?.  c.  m.  etiffm,  R.  2. 

MON 

MUN,  1,  Monr,  radical  pris  du  lat.  munire, 
mumo^  munir;  et  dérivé  du  grec  àyL^m 
(amunô) ,  secourir ,  s'armer  pour  défendre , 
d'où  :  munitio ,  tout  ce  qui  sert  à  munir  ,  k 
fbrtiOer. 

De  amunô ,  par  apoc.  et  supp.  de  o  initial, 
mtm  ;  d'où  :  Mun-ir ,  Mun-U,  Pre-munir , 
Prê-munU,  De-munir. 

De  mumtionis ,  gén.  de  muntlto,  par  apoc. 
«mnif  ;  d'où  :  Afufiil-ton,  MunUion  ari, 

MVN ,%  miPiciF,  Moimi,  radical  dérivé 
du  lat.  mufiiii ,  muntrU,  présent ,  don ,  em- 
ploi ,  charge ,  devoir,  tâche,  d'où  les  sous- 
radicaux  ffwfiic^atw,  municipal  ;  eommunU, 
qui  convient  à  plusieurs ,  commun;  eommii- 
nto,  communion. 

De  munui,  par  apoc.  nniii,  d'où  avec  la 
prép.  coum ou cùu :  Cou-mun,  Coumun-a , 
Cou-mun^aly  Cou-mun-au,  Cou-munau^at, 
Cou-mun-iear,  Cou-munie^t^  COttHRiinie- 
alton ,  Coumuna^ment ,  Coumunoutat ,  Cm- 
ffiin-ol-ato,  Cumin- al,  Cuminal-rnuU ,  Cou- 
minal'ir. 

De  municipali$,  par  apoc.  miunieipal; 
d'où  :  Munieipal,  Municipal-a,  Munieipalr 
itatpMunidpau, 

De  communié,  par  apoc.  et  suppression 
d'une  m,  eomun;  d'où:  A-comun-al^r,  Co- 
min-altat,  Comin-al,  Cominal-er,  Comt- 
nal-men,  Cominala-menty  Cominal-tat,  Des- 
cominal,  Comug-ar,  Co-mun,  Co-mun-al, 
Comunal^za,  Comun-alha,  Comunal-men, 
Eê'comen-egador  y  Es-comerg-at,  Es-eo- 
mtn-û,  Es'coumen-ge,  Ei-coumenge-ai , 
Et-coumenge-ar, 

De  communia ,  par  apoc.  eomun  et  cou- 
mun  ;  d'où  ;  Coumuni-ant ,  Coumuni-ar  , 
Es'Coumuniar ,  Es-eoumuniat,  Cotimun- 
tcar,  Coumun-icat,  Escumen-jar,  Coumun- 
ieation,  Coumun-ie-atif,  Escumen-iatt  Cou- 
munion,  Es-coumunication,  Escumengea, 
Cumen-jar;  Cumen-jat,  Escumeng-e,  Eseu- 
men-jazon,  Escum-erar,  Escumerga-mentj 
Eseumetg-ansa,  Etcumerg-ar,  Eècumerg- 
aU  Escumergu-e,  Escuminge-at,  Ex-com- 
ming-at,  Ex-comminge-ar ,  im-mun-itat , 
S-euminig^a,  S-cumin-ivol. 

BIUN,vl.  Montagne.  V.  Mont 

MUN,  s. m.  vl.  MOI, Moirr,  ëêvhd.  Monde, 
univers.  V.JIfotfnde. 

La  vie  future,  le  ciel,  la  nature,  la  terre. 

MUN, adj.  vl.  Net. 

Éty.  du  lat.  mundut,  m.  s.  V.  Mound,  R. 

MUND ,  d.  vaud.  m.  s.  que  Mond,  v.  c.  m . 

Éty.  du  lat.  mundui,  monde.  V.  Mound, 
Rad.2. 

KUND,  UNDA,  ac^.  vl.  mon.  hoiidbjHVB- 
9u.  Mondo,  esp.  ital.  Mundo,  port.  Pur, net. 

Éty.  du  lat.  mundus,  m.  s. 


MUN 

MINDAMBNT,  s.  m.  vl.  motoama.  Mtm- 
damento,  ital.  Epurement,  purification. 

BIUNDAN,  ANA.  adj.  vl.  iieiniAii,  mbba. 
Munda,  cat.  Mondain^  Voy.  Maiînéan  et 
Mound,  R.  S. 

Ëty.  du  lat.  mmndanwê.  Y.  Mounitm  et 
Mound,  R. 

iiUNDANAI^,vl.lf«tiiiafia{,  cat.  Voy. 
MondanaL 

KUNDAR,  T.  a.  vî.  Mundàr ,  cit.  Piiri* 
fier.  V.Moundar  et  Mound,  Vi. 

MONDE,  vl.V.Jtfuné. 

MONDE ,  adj.  vl.  V.  Mund. 

MONDIAL,  ailj.  vl.  WMnMAA,  ■■■■—, 
«oTOAiiAi..  Mundial,  anc.  esp.  Jfoiuiiale, 
ital.  Mondain,  du  monde. 

Ëty.  du  lat.  imciidûiltf,  m.  s.  V.  Jfoimtf,  R. 

MONDICIA,vl.  V.  ificiidtfta. 

MONDIFICACIO,  8.  f.  v|.  ifsndt/SsA- 
Ktone ,  ital.  Nettoiement,  purifieatioo.  Voy. 
Mound,  R. 

MONDIFICAR  ,  V.  a.  vl.  MonvicAB. 
Mondifcar,  esp.  port.  Mondifkart^  ital. 
Purifier,  nettoyer.  V.  Mound,  R. 

MONDIFIGATIO,  IVA,  adj.  vl.  Piirifi- 
catif. 

MONDITIA,  s.  f.  vl.  MMmiciA.  JfiMidi- 
cia,  port.  JKfondtsta,  ital.  Pureté,  propreté. 

Éty.  du  lat.  mundUia,  m.  s. 

MONICIPAI*,  ALA,^  adj.  (Bunidpél, 
éle);  nnncirAu.  Municipal,  cat.  esp.  port. 
MunieipaU,  ital.  Municipal ,  aie,  qui  appar- 
tient à  une  municipalité,  oflfeier  municipal , 
conseil  municipal. 

Éty.  du  lat.  munieipalU,  dérivé  de  ffMmi- 
ctpiiiiil;  les  Latins  donnaient  le  nom  de  «m- 
nicipia,  aux  villes  libres  qui  s'étaient  adjoin- 
tes a  la  république  romaine  pour  la  souve- 
raineté seulement ,  gardant  du  reste  leur  li- 
berté, leurs  magistrats  et  leurs  lois;  dans  Ut 
suite  on  donna  le  même  nom  à  toutes  les  vil- 
les qui  eurent  ua  corps  d'oflSciers  pour  les 
gouverner,  d'où  par  analogie  nos  administra- 
tions municipales.  V.  Mun,  R.  2. 

MONICIPAUTAT.  S.  f.  (munidf^alità). 
Municipalité,  circonscription  de  territoire, 
corps  municipal,  lieu  de  sa  réunion. 

£ty.  de  munictpalû  et  de  la  term.  ai,  le 
(  est  euphonique.  V.  Jlfttn,  R.  2. 

MONIGIPAO,  adj.  (municipàou).  V.  ifii- 
nicipai 

MONIR,  T.  a.  (munir);  Hiiiiirs  ,  ital. 
Munieionar ,  esp.  Munir,  port.  cat.  Munir, 
pourvoir  des  choses  nécessaires. 

Ëty.  du  lat.  munire,  m.  s.  V.  Jfnfi,  R. 

MONIR  SE,v.  r.  Se  munir,  se  pourvoir  de 
tout  ce  que  l'on  croit  devoir  être  nécessaire. 

MONIT,  IDA ,  lA ,  adj.  et  p.  (muni,  ide, 
ie).  Muni,  ie. 

Ëty.  du  lat.  munitug.  V.  Mun,  R. 

MONITION ,  s.  f.  (rounitie>n)  ;  aouinnoii, 
mmimKm,  Munixione  ,  ital.  Munieion,  esp. 
Humpâo,  port,  if untctô,  cat.  Munitions, 
provisions  pour  les  troupes,  tant  en  aliments, 
qu'en  poudre,  balles  et  boulets. ^ 

Éty.  du  lat.  munUionis,  gén.  de  muniHo» 
tout  ce  qui  sert  h  se  défendre.  V.  Mun,  R. 

MONITIOONARI,  s.  m.  (munitiounéri) ; 
Munizioniere,  ital.  Munitionnaire ,  celui  qui 
est  commis  pour  avoir  soin  des  munitions  né- 
cessaires à  la  subsistance  des  troupes. 

Éty.  de  miinilîofi  et  de  ari.  V.  Mun,  R. 
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MUO 


mio 

MJO ,  fl.  Pour  Muon,  ▼.  cm. 

Ils  OQ  elles  changent,  détooroenC. 

MUOG,  vl.  V.  Mug  et  Muid. 

MDOIâA,  8.  f.  (môuele).  Nom  nicéen  de  la 
mole,  V.  Mola;  de  la  mole  allongée,  Titraih 
don  mola,  Var.  Truneatus^  Lin.  Gm.  Cepha' 
tus  êlongaiuêf  Rîsso. 

MUOU  ,y.Mul  et  Jf tO,  R. 

MtJOU,  8.  m.  Nom  nicéen  de  Turanoscope 
rat.  V.  Rascasta  blanca. 

BIUOUIâHOUNy  V.  Meoulhowi  tiMeouU^ 
Rad. 


MUR 


MUR 


6Si3 


BniPUS ,  Alt.  du  dg.  de  Muhle.  ?.  c.  m. 
etJfoicv,R. 

BIUR 

MUR,  radical  dérivé  du  latin  muru$,  mu- 
H,  mur,  muraille,  rempart,  et  qu'on  faitaussi 
venir  du  grec  oDpoç  (ouros),  garde,  gardien, 
[imite,  borne,  d'ob  le  latin  mora,  retard;  de- 
morarî,  demeurer,  s'arrêter. 

De  muTUê ,  par  apoc.  mur;  d'où  :  Mur , 
Mur^lhQy  Mur-ar,  Muralh-airê,  Muralf^ 
or,  Bm-muralhar,  Muralh-at,  Muralh-tta, 
Muralh-ier,  E-mur-at ,  Mur-ador ,  Mur- 
aya^  ii-mtir-a,  A-mmr-ar,A-mur-ai. 

De  morari,  par  apoc.  demor;  d'où:De- 
mor^ir,  Damor-ar,  Damonr^ar. 

MOB,  vl.  Mur^  anc.  cal.  Mur.  V.  Mura- 
Iha  et  Mur,  R. 

BIURA,  8.  f.  (mûre).  Mesure,  panier  d'une 
capacité  convenue ,  plein  de  poisson ,  qu'on 
vend  au  prix  fixé  par  le  marché  du  jour,  ce 
panier  contient  environ  45  livres ,  poids  de 
table,  ou  18  kilogr. 

Ety.  Ce  mot  est  formé  par  syncope  de 
mesura.  V.  Mesur,  R. 

MURAOOB ,  s.  m.  vl.  Maçon,  architecte. 
V.  Mur,  R.  ^ 

MURUH»,  adj.  vl.  Condamné  à  être 
muré,  à  être  mis  entre  quatre  murailles: 
claque  muré.  V.  Mur,  R. 

MDRALH  ,  vl.  V.  Muralha. 

■nniALHA ,  s.  r.  (muraille)  ;  vabot  , 
■miATo.  Muragliaf\{aA,MuraUa,  esp.  cat. 
Muralha ,  port.  Mur ,  muraille ,  ouvrage  de 
maçonnerie  destiné  à  clore,  à  séparer ,  à  for- 
mer une  barrière,  à  porter  un  comble,  etc. 

Ety.  du  lat.  murus  et  de  alha,  ou  du  celt. 
«Mirait ,  d'où  la  basse  lat.  muralia.  Voy. 
Mur,  R.  ' 

Muralha  wkestressa ,  nrar  principal  •  gros 
mur. 

On  nomme.  : 

MUR  BLâNCRI  .  «lui  i|«I  •  M  rtgratU,  t'U  ctt  «  pi«r«, 

o«  UMichi  M  lait  de  eln«i  mi  au  pUire. 
MUR  BOUCLÉ .  celui  qui  fait  ventre  evee  erevaM«  loti. 

rieare. 
MUR  BRUT  ,  eeliri  <pl  nW  pi  eadall  ni  jointoya 
MUR  aRCULAlRE  ,  celui  dont  le  pbn  eei  droiUir*. 
MUR  DE  CLOTURE,  celui  qnl  forae  l'cMeInto  d'on 

JMittn ,  d'an  pire. 
MUR  COUPÉ  ,  celui  danc  lc(|ael  on  fait  une  trancha 

pwur  j  loger  Ict  bouu  d««  aolivee  on  lee  potcra»  de 

ctettona. 
MUR  CRÉNEtÉ,   edui  doM  W  cheperoo  m  «oor^  pv 


MUR  CRÉPI ,  oelal  dont  lee  pierr«  tool  nccnutim  ptf  • 

un  enduit  de  plitre  on  de  mortier. 
MUR  D'APPUI ,  eeloi  qui  sert  de  gaidc^fon  i  un  pont, 

à  une  tcrraaae,  i  nn  huleon,  ete. 
MUR  DÉCHAUSSÉ,  «einl  qui  «t  ddpwi  «•  niai  k  «m 

re>»de»efaanM<e. 
MUR  DE  DOSSIER,  celai  qnl  iéf»Êm  U  comble  nr  le 

morde  pignon. 
MUR  DE  DOUVE,  le  mnr  totërienr  d*an  r^MrroIr. 
MUR  DE  FACE,   œlul  qui  eet  extérienr.  blMOtlaMl 

une  me,  nn  jardin,  une  eonr,  ete 
BIUR  DÉGRADÉ,    eelnl  dont 


MUR  EN  DÉCHARGE ,  ednl  6»m  leqnd  o»  •  prailqn^ 

de  diatanee  en  dbtenee  dea  aroedea. 
MUR  EN  L'AIR .  celai  qpi  ne  porte  pas  de  fond  «  mdê 

à  faut  t  comme  car  un  arc  on  sor  une  poutre. 
MUR  DÉVERSÉ   on  £N  SURPLOMB ,  cdai  Joni  le 

haut  eal  plua  avance  que  la  baao. 
MUR  HOURDÉ  »  œlai  dont  lea  moellona  o^  pierna  lont 

eeelltfee  aeee  dn  mortier  ,  dn  pUtre  on  de  la  terre. 
MUR  ENDUIT ,  c'eat  cdai  qol  aprca  avoir  été  erépi  a  iU 

enduit  d'une  eonche  plna  fixie. 
MUR  DE  FONDATION  ,  celai   qol  eat  eo-deaMma  du 

rK'de'ckauaaée. 
MUR  LATÉRAL ,    ealnl  qui  eal  en  tMonr  dn  mnr  de 

lao». 
MUR  MITOYEN  on  MUR  COBIMUN ,  aalal  qol  cet 

conatmit  anr  lea  llmitca  de  deoz  hérliagea. 
MUR  QRBÉ,   celai  qui   n'cat  pereé  d'aucnna   porte  ni 

d'auenne  fenétra. 
MUR   PENDANT  on  CORROBIPU,  eelni  qui  eat  an 

péril  Imminent. 
MUR  PLANTÉ ,  oelnl  qui  cet  fondé  lor  nn  pilotage  on 

anr  une  grille  de  charpente. 
MUR  EN  TALUT  on  TALUTÉ ,  eelni  dont  Ton   èm 

paremrnU  cat  tnMikIement  incliné. 
MUR  DE  PIGNON,  eelui  dont  la  partie  enpMcnre  eat 

de  forme  triangulaire,  oà  le  comble  a'appaje. 
MUR  DE  REFEND,  celui  qni  diviaa  l'hiiéHear  d'nne 


MUR  DE  REVÊTEMENT  on  DETERRASSE  ,  oalnl  qni 

•ooticni  lea  tervea. 
MLR  EN  SURPLOMB,  V.  jtfar  déversa. 

Dans  les  différentes  espèces  de  miirs 
on  nomme: 

ALETTE  ,  une  petite  aile  on  «dté. 

AN  TES ,  les  pilaatrca  de  l'ordre  toacan  qu'on  place  dana 


ARASEBIENT,   la  dernier*  aasiM  dn  mnr  arrivé  4  aa 

hautear- 
ARCADE  FEINTE ,  coU*  ^  ne  comprend  paa  tont  le 

mnr. 
ARCEAU ,  courbure  dn  cdntré  parfiait  qui  ne  comprend 

qu'une  partie  dn  demi-ecrcle,  nn  quart  an  plua. 
ARCHITRAVE ,  la  principale  poutre  qui   porte  anr  dea 
lea  mouinraa  dont 


ARCHIVOLTE  ,  l'are  eontonmé  ,  U 

branle  qui  règne  aninnr  d'nne  arcade 
ASSISE  ,  an  rang  de  pierrva  poaéea  de  niveau  on 

pant ,  qui  aont  de  même  bautenr. 
ASSISE  DE  PARPAING ,  celle  dont  les  pierres 

sent  toute  l'cpeiaaeor  dn  mur. 
BAHUT ,  le  profil  bombé  dn   ckapema   d'un  m 

Tappni  d'un  quai ,  d'une  terraaee ,  ete. 
BAIE ,  l'onrerture  dea|lnée  à  nne  porta  on  à  une 
SARBACANE ,   l'oarertore  éiroiu  et  longoe  en 

qa'on  lalaee  aux  mura  qui  aonticnnent  dea  teires 

donner  de  l'air  et  faciliter  la  aortie  dea  eaux. 
BOSSAGE,  tMrte  pierre  aaUlante  laiaaée   «pria 

tailler  qnelqn'oovrage  de  aenlplnre  ,  eellee  qui 

anUlie  anx  angles  àm  mnr*  3e  lace. 
BOULINS .  les  truns  dena  IcstpeU  oa  eafonen  des 

de  bois  qu'on   nooune  ansri  boni 

écbaraudogas. 
BRÈCHE»,  une  onvmnre   Uu  i  nn  mnr  pw 

mal  façon  ou  caducité. 
CANONNIÈRE  ,  ronrcrtoie  pratiquée  k  m 

tirer  a  eoowert. 
CHANTE.PLEURB,  ronvertara  laissée  k   nn 

ddtnra,  ponr  faira  évaencr  ka.  anu  plnviifca^ 


trarer- 
ar,  ae 


ponrj 
ponr  7 


établir  lee 


«Mrda 


CHAPERON  ,  1«  eoavartnra  d'un  ■wr  qni  a  deni  égeéla 

on  larmiers  ,  quand  U  est  mHojen  ,  et  nn  sent  quand  M 

eat  pankniier. 
CONTRE.FRUIT,  radJtUm fana  1  nn  mnr  •  aS»  i|n'a 

pniise  porter  pins  de  décharge,  talntae  cbaqne  cAlé. 
CONTREFORT  ,  les  piliers  de  ma^nncrle   qu'an   iah 

pour  appuyer  on  soutenir  les  murailles. 
CONTRE-MUR,  la  petite  nmmUU  qn'ca  adopte  ii  os 

antre  ponr  la  sontanlr. 
ÉCOINÇON,  la  partie  dn  mnr  nonyriee  anua  U  téÂm^ 

et  l'aiéte  de  l'embrasamant  »  4aM  la  piaâ  4rato4Wa 

porte  on  d'une  lenitre. 
CORDON,  1*  rang  de  ptèrrea  attondisa  m  brwf  de  t«n 

qui  eooronne  bs  mors  des  mmpaifs^ 
CORNICHE,  V.  CttnUeàm. 
COURS,antangdepisrraa«ontlMi.  da  mIm kantams, 

dans  toute  la  longnanr  A'naa  fa^  sans  dtra  interrpnpn 


ÉCHIFFRE  ,  celui  qui  sert  d'appni  &  on  aasaliar  et  qni  a« 

soutient  tonte  la  chaqtente. 
EMPATEMENT ,  l'épalssanr  pins  gmndsda  MaçoCHrls 

qu'on  bissa  daraa^at  déniera,  dam  la  Candatiôn  d'an 

mur  de  fcee. 
ENCORBILLQfENT  ,  la  salttia  partant  k  (au  ao-dett 

d'un  mur,  comme  une  console ,  nn  embean ,  etc. 
ENTABLKBfENT ,  toute  aallile  qui  eooronne  nn  ordi* 

d'arebitrctnre»  cou^oaé  de  l'arebltrave,  de  la  (riae  et  do 


ESCARPE  ,  la  partie  d'an  mnr  aa  taina  depnls  la  bas  jna- 

qu'an  cordon. 
HARPES  ,  Im  pierres  qu'on  Uieae  ahemaUvement  en  saUKd 

à  r^aiasenr  d'un  nuir  pour  bire  liaison   avec  nn  antre 

mur  qol  peut  être  conatrult  dana  U  snlle. 
MP08TE ,  V.  Impotta  et  Porta, 
LARMIER, V.  CÂapenm. 
LEZARDES ,  bs  crevasses  an  fastes  qnt  se  bat  dans  nn 

mnr  par  vétusté  on  malbfoa. 
PANNEAU,  la  labbdemaconnerioqulestentre  les  cadra*» 
PIED ,  la  partie  Inlérbure  conpilae  depuis  l'empalement 

da  fonderoeot,  jaaqne  au^dceana  oè  k  kauienr  de  retndia. 
PIBDDROrr,  V.  P0d-dneh. 
PIGNON  .  b  bant  d'un  mnr  qni  se  ïambe  en  pable  et 

oà  vient  finir  le  comble. 
PLAQUIS ,  les  moresnaa  de  pbirea  on  dalba  rapportera 

sm*  les  psremcnts  d'un  lanr ,  ponr  en  bire  diaparattra 


PLINTHE  ,  la  moulure  pbtc ,  pratiquée  anr  nn  mnr  de 

fÎMe ,  ponr  marquer  lea  plancbera. 
POITRAIL ,  groaae  pièce  de  bob  comme  nne  pontre«  des* 

tinée  i  porter  snr  des  pieds  droits,  sur  nn  mur  de  ber. 
REDENS  ,  dana  b  oonatmetloo  d'un  mnr  sur  nn  tarnén 

en  pente,  plualeurs  reasauts  qa'on  bit  d'espace  en  espaça 

k  le  retrahe  ,  pour  b  conaervet  de  nlrean. 
REMPLISSAGE ,  la  ma^nMle  qui  est  entre  les  earraanx 

et  lea  boatbaes  d'un  gros  mnr. 
RENFORMIS,  nne   réparation  qni   cMiaiatè  k  mettre  dea 

pierres  b  où  il  en  menque. 
RETRAITE  ,  la  diminution  d'épaisseur  en    dehors ,  an- 

deaaua  de  aon  eropaitament  et  de  aes  aaaisea  de  pierre  dure. 
REFENDS  ,  lea  entre  deux  des  pbrres  de   tailb  ,    et  lea 

eavitét  carrées  ou  iHangnbirea  qu'on  fait  dans  lea  assises 

d'an  ro«ir  de  face  pour  former  des  bossages. 
SOUBASSEMENT ,  la  large  retraite  on  espèce  de  piédestal 

continu  qui  sert  k  porter  un  édifice. 
TABLETTE  ,  une  pierre  dâiltée  de  pen  d'épaisaaw ,  nne 

eapèce  de  daUe  ponr  couvrir  un  mur  de  terraaae. 
TALUS,  TALUD,  TALUT,   rinelinalson    sensibb   dn 

debors  d'an  nanr  de  terrasse. 
TÊTE  DE  MUR  ,  ce  qui  persit  de  l'épaisssnr  d'an  mnr 


TIRANT  ,  nne  bngoe  barre  de  fer,  avec  on  ceil  on  tron  à 
l'extrémité  dans  lequel  on  paaee  une  ancre ,  qui  asrt  à 
empéeber  l'écartament  d'un  mur  qui  menace  de  s'onvrir. 

TRUMEAU  ,  b  parlb  d'un  mnr  de  bee  qui  ae  tronve 
entre  deux  croisées ,  qni  poru  b  fond  dea  sommiers  des 
pistes-bandes ,  on  entre  deux  portes. 

VENTRE ,  le  bombement  que  bit  nn  mnr. 


On  nomme  : 

TOUR  D'ÉCHELLE ,  r  espace  d'nn  métra  de  large  qas 
doh  blaser  nn  propriétaire  anira  son  nwrai  b  propfété 
de  son  voisin.  V.  Paltgmê.  ~ 

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i  son  Bwr  ar  n  propieia 

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MUR 


BENFORMI8,  U  r^pmtkw  qol   eootlftte  à   nwttM  im 
ptorrM  li  oà  il  M  nuiqiM  ,  rtmfomir  nae  nwalUr. 

iIftiraUUi  6latiea  pajner  de  foiiel ,  ce  qui 
rend  le  sens  da  latin  wmina  tlulUirum 
semper  parieHbuê  insutU. 

MOIUIAAIRB,  8.  m.  (maraîllâïrè)  ; 
rAnriAin.  Maçon  qui  fait  dea  mura  à  pierre 
s^he* 

Ély.  de  muralfta  et  de  la  term.  aire,  qui 
fait  des  murailles.  V.  Mur .  R* 

MURAI^HAR ,  V.  a.  (moraillà)  ;  rABSDA» , 
SMMVBA&BAB.  Murallar ,  cat.  Marer,  clorre , 
entourer  de  murailles.  V.  Murar, 

Éty.  de  muralha  et  de  la  term.  act.  ar. 
\.Mur,R. 

MURALHAT,  ADA ,  adj.  et  part.  Muré , 
ée .  entouré ,  ée ,  entouré  de  muraille ,  clos. 

Ety.  de  nmralha  et  de  al,  ada.  Y.  Mur , 
Rad.  

MURALHBTAyS.r.  (murailléte);  MfjmsTA. 
PABDoni.  Pim.  de  muralha ,  petit  mur.  V. 
Mury^. 

MUIIAI.HIEB,  S.  m.  (muraillie),  dl. 
Une  sablière. 

Ëly.  de  muralha  et  de  t>r ,  qui  sert  i  faire 
les  murs,  V.  Mur ,  R.   .  .^ 

MURAIIEN ,  S.  m.  vl.  Muramento ,  ital. 
Mûrement  y  action  de  murer.  V.  Mur ,  R. 

BIURAMBNT ,  ad? .  (muraméin)  ;  îfatu- 
ramenU,  ital.  MaduramenU,  esp.  port. 
Mûrement,  attepliYcmeot ,  arec  |>eaucoup 
de  réflexion. 

Ély.  du  lat.  muturè  et  de  ment. 

MURAR ,  s.  m.  (mura)  ;  mobbab.  Nom 
qu'on  donne,  dans  le  département  des  Bon- 
ches-du-Rhône ,  selon  l-auteur  de  la  Stat. 
au  physetère  mular ,  Phyeehr  tureio.  Lin. 


redouter 
des  pêcheurs. 

MURAR ,  V.  a.  fl.  Murar ,  caf.  esp.  port. 
Murare,  ital.  Murer,  entourer  de  murail- 
les. V.  Muralhar  et  Mur ,  R. 

MURATIADA ,  S.  f.  (  muratiàde  ).  Muli- 
nerie ,  brusquerie ,  bouderie.  Avril. 

Ëly.  de  mural  ^  pour  muret  ou  mulet , 
et  de  iada ,  action  de  mulet.  V.  Mul ,  R. 

MURATI^Ri  S.  m.  d.  m.  V.  MulatUr  et 
mul,n. 

MURATA  »  d.  mars.  AU.  de  Muralha  , 
V.  cm.  et  AfMr,  R. 

MURDRIR,  V.  a.  vl.  Tuer,  égorger. 

Éty.  de  la  kmsse  lat.  murdrum ,  m.  s. 
V. -»forl,R. 

MURE,  S.  m.  (muré).  V.  Marmùta, 

Afio  ^'«Dcosgowdat  éamorantm  eomna  mam. 
La  B«llau<licre. 

Ély.  du  lat.  fÊÊure^  abl.  de  mue,  mûrie, 
rat ,  rat  des  Alpes.  V.  Mue ,  R. 

MURENA ,  s.  f .  tl.  Murena ,  cat.  Rate , 
souris. 

MURET,  S.  in.  vl.  Loir. 

MUROA,  S.  f.  (mùr^ue).  Un  des  noms 
languedociens  de  la  souris.  V.  Rata, 

Êiy.  de  mmrie,  gén.  demiu.  V.  Mue ,  R. 

MURIR ,  yI.  Pour  mourir.  V.  Morir  et 
Mort,  R. 

MURiz ,  dl.  Employé  par  Foucaud  au 
lieu  de  motirtr  et  morir. 


MUR 

MVRMVRf  radical  pris  do  latin  mur* 
miur,  murmurie,  murmure ,  bruit  confus  ; 
et  dérivé  du  grec  (JLop(&^b>(iiiormuri^)  9  m.  s. 

Pe  mumnir  :  Murmurraire ,  Murmur^ 
ar ,  MurwÊurraeion ,  Murmura ,  Murmura, 
Murmiur-ador,  tf^rmur-arela ,  Murmur- 
ioe ,  Mourmoul' 

MURMUR ,  vl.  V.  Murmure^ 

BIURHURAGIO ,  vl.  Murmurocio ,  cat. 
V.  Murmuratio. 

BIURMURADOR,  S.  m.  vl.  Murmura- 
dor ,  cat.  Rapporteur.  V.  Murmur ,  R. 

MURMURAIRE,  S.  m.  (  n^urm^ralré  ). 
Murmurateur,  celpi  qui  murmure  souvent. 

Éty,  de  Murmur ,  R.  et  de  aire. 

MURBIURAMENT,  S,  m.  vl.  Jfttntttt- 
rament ,  anc.  cat.  ilf armoram«n( ,  iul.  I|ur- 
mure,  plainle.  V.  Murmur,  R  .eiMurmuratio. 

MURMURAR,  v.  n.  ( murmura  );  mas- 
MouiAB.  Mormorare,  ital.  Murmurar ,  esp. 
port,  cat,  Murmurer ,  faire  du  bruit  en  (se 
plaignant  doucement»  sans  éclater  ;  il  se  dit 
aussi  poétiquement  ep  parlant  du  bruit  que 
font  les  eau^. 

Ély.  du  lat.  murmurare  ou  de  Murmur, 
Rad.  et  de  ar. 

MURMURARELA,  S.  f.  (murmurarèle). 
Murmuratriee ,  femme  qui  murmure  sou- 
vent. V.  Renarela  et  Murmur,  R. 

MURMURATIO ,  S.  f.  vl.  MpamisAcio  , 

HVBMVMACIOB,    HOBara ,    MOBHIIBI  ,   MVBHIIBA- 

mon.  Murmuracià,  cat.  Murmuracion,tsp. 
Murmuraçâo  ^  port.  Mormorazione ,  ilal. 
Murmure ,  plamte ,  action  de  murmurer. 

Ety.  du  lat.  murmurationie,gén.  de  mur- 
muratio, m.  s.  V.  Murmur,  R. 

MURMURATIU ,  IVA,  adj.  vl.  Jlfuniitt- 
ratif,  tvsy^qui  excite  le  murmure,  Y.  Mur» 
mur,  K. 

MURMURE ,  jB.  m.  (  murmuré  )  ;  mttmv. , 
HABMot.  Mormorio  ,  ital.  MormuUo,  esp. 
ilf «rmuHo ,  port.  Murmure,  bruit  sourd  et 
confus  de  plusieurs  personnes  qui  parlent  en 
même  temps  ;  plainle  sourde  ;  bruit  que  font 
les  eaux  en  coulant. 

Ély.  du  lat.  murmur.  V.  Murmur,  R. 

MURBIURI ,  vl,  Y.  Murmure. 

MURMURI,  s.  m.  vl.  V.  Afurmttre,m.s. 
ei Murmur,  n. 

MURMURIOS,  OSA,  adj.  vl.  Mormo- 
roeo  ,  iial.  Grondeur,  bals^ble,  fâcheux. 
V.  ilftinniir ,  R. 

MURO ,  S.  m.  (muré).  Sorte  de  panier  de 
pécheur ,  servant  i  évaluer  le  poids  du  pois- 
son ;  au  pi.  murs  en  ruine ,  vestiges  d'ap- 
ciennes  conslructions.  Gare. 

BIUR8,  s.  f.  pi.  (mûrs).  Mœurs,  habitudes 
naturelles  ou  acquises ,  bonnes  ou  auiuvai- 
ses  ;  usages  des  peuples. 

Ély.  du  lat.  niore^^  m.  s. 

MURSEI^ ,  et 

MUR80L,8.  m.  vl.  Face,  Qgure»  ipu- 
seau.  V.  Mourre  et  Mourr ,  R. 

MURTA.s.  f.  vl.  Murtra,  cat.  Murta, 
esp.  port.  Myrte.  V.  Myria  et  Nerîa. 

BnjRTE,  S.  m.  anc;  béam.  Meurtre.  V. 
Jlfofl,  R. 

MURTE,  S.  m.  anc.  béarn.  Meurtrier. 
V.ifort,R. 

MURTO ,  S.  m.  Nom  qu'on  donne ,  à 
Grasse,  au  myrle:  V.  Jlfyrfo,  dont  murtq 
eçt  une  altéraiion. 


MUR 

MURTRA ,  Nom  Mg.  du  myrte.  Voy, 
Nerta. 

MURTRE ,  Un  des  noms  lang,  du  myrte. 
VrNprta, 

MURTÎm ,  S.  ni.  (martre).  Meurtre,  ho- 
micide de  guet-apens.  V.  Jlfort,  R. 

«  L'homicide  commis  volontairement  est 
qualifié  n^eurtre.  Code  pénal,  art.  295.  » 

BUiHTR|DOR,  S.  m.  vl.  Heprtrier.  Voy. 
Murtrier. 

l|URTR|Epi,  ;ERA,ad1.  (murtrié,  iére): 
MooBTBfBB.  Meurtncr,  iére',  qui  cause  la  mort 
de  beaucoup  de  monde  ;  par  ext.  qui  peut 
occasionner  du  mal ,  des  maladies  :  AqupU<^ 
porta  fe  «lurlriera,  a^etm  veut  ee  muiiriff. 

Ëly.  de  murtre  et  de  itr.  V.  Mwt ,  R. 

MURTRIER .  lERA ,  8.  Bf eurtrier ,  ière. 
V.  Aeeaeein  et  Mort ,  R. 

MURTRIR,  V.  a.  vl.  Meurtrir;  assassi- 
ner. V.  Macear%i  Mqrt,  R. 

MURTRISÇURA,  Voy^  Maceadura  tl 
Mort,  R. 

MURUA ,  S.  f.  (murûe)  ;  c^  habuia.  Nom 
qu'on  donne ,  à  iHice ,  au  lepiocépbale  spa- 
lanzani ,  Leptoctphalue ^poianf uni,  Risso, 

{>oisson  de  l'ordre  des  Holobranches  et  de 
a  fam.  des  Péroplères  (  manquant  de  quel- 
ques nageoires) .  dont  la  longuer  atteint  cinq 
décimètres,  tandis  qu'il  ii'a  q^e  dix  milUipè- 
tres  de  lafgeiir. 

MU^ ,  1 ,  iMifcf. ,  radical  pris  du  lat.  mue , 
mûrie,  rat,  souris,  et  dérivé  du  greciAw^ 
(mus) ,  rat ,  souris,  muscle  ;  d'oyi  muecuiue^ 
muscle^ 

De  mue  :  Mue-aragnà. 

De  miMciiIiM ,  par  apoc.  et  suppr.  de  u, 
mueet;  d'où:  Mueei-e,  Mueel-tera ,  Ee» 
mueet'iar,  Dermuee-aee-ar,De-mueclaee-at. 

De  ffmrt# ,  gén.  de  mue ,  par  ^poc.  mur  ; 
d'où  :  Mur-e,  Mur-g-çL, 

Jif(/$, 8, radical  pris  du  lat,  muea,  ee, 
muse,  et  dérivé  du  grec  (JLoû(ra  (  moosa  ) , 
muse,  chant  musical ,  toutes  sortes  d'inslru- 
mentsdemusique,  ou  de  Tallem.  muée,  loisir^ 

De  muea,  par  apop.  mue  ;  d'où  :  Entre- 
muear,Mue'a,  Mue-ar,  A-muear,A^uea' 
mpnt ,  A-mue-fta  ,  A-mue-emt  ,  Coma- 
muea,  A-mue-aire,  A-mue-areUa ,  Mut-a 
Mut-ador,  MuM-at,  Muxié-al. 

MUS,  3,  radicar dérivé  du  grec  fritte 
(mutis) ,  narine ,  museau;  ce  qui  par^t  con- 
firmer cette  étymologiè ,  c'est  que  les  Bas- 
Bretons  disent  muea  ou  muear,  pour  flairer, 
sentir,  et  muul,  pour  désigner  la  lèvre  su- 
périeure ;  ^tiss<t#r ,  c^ui  qui  a  de  grosses 
livres. 

De  mutie ,  par  suppress.  de  fi ,  mue  ;  d'où  : 
Mue,  Mue-il,  Mueeliera,  Mue-eyar, 
J/ar-miM-al»  Jfttf-aire,  Mue-alge,  Mutel. 

MUS,  s.  m.  dg.  Mueo,  ilal.  Museau.  Voy. 
Mourre  et  Mue  ^  R.  3. 

Madonfto  al  mue  pounchut ,  la  belette. 
Bergeyr. 

En  vl.  Il  pu  elle  muse,  lambine  ;  il  signi- 
fie quelquefois  face ,  figure. 

MUS ,  s.  m.  vl.  Bourdonnement. 

MUSA,  s.  f.  (nràse):  Muea,  ilal.  esp. 
port.  cat.  Chacune  des  neuf  muses»  divinités 
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qui,  selon  les  andens,  présidaieiit  am  arts 
etaax  sciences. 

Éty.  da  laL  muëà.  V.  Mu$,  R.  i. 

M08A,  s.  r.  mt*A*  Délai,  retardement, 
raine  attente^ 

Pnnguirtm  Um  eamn  â^ÀU$  ; 
Et  d'Alet ,  9an$  pausa  ni  musa , 
Galouparemdeters  Anâusa. 
Le  Sage. 

ilUSADOR,  ▼!.  V. 

MOSAIIIE,  adj.  fl.  homoda.  Mosard, 
sot,  nigaud ,  lent ,  tardif.  V.  Mu9 ,  R.  3. 

aiD8AR,  V.  n.  (taQsi)fdlMusar,  anc. 
esp.  Musart,  ital.  S'arrêter  en  chemin ,  être 
oisif,  muser,  s'amuser  k  des  vétilles  au  lieu  de 
(aire  son  travail,  attendre  en  vain. 

Êtv.  de  muta  et  de  ar^  jouer  avec  les  mu- 
ses, chanter,  ou  peut  être  de  l'ail,  miuf,  oisi- 
veté. V.  JTiu,  R.  2. 

BIU8AR,  v.'n.  Se  repentir:  Qu  refusa. 
9m$a ,  celui  qui  refuse  une  chose  unit  par 
s'en  repentir. 

MDSAR ,  V.  n.  vl.  Jouer  de  la  corne- 
muse. 

Êty.  de  muia  et  de  ar.  V.  ilfiM,  R.  S. 

MUSARAONA,  8.  f.  (musaràgne)  ;  «asm, 
•ATA.  Murganho,  esp.  Musaraigne,  Swex 
ormuut,  Lin.  mammifère  onguiculé  de  la 
fam.  des  Plantigrades,  qui  habite  dans  des 
trous  creusés  dans  la  terre  près  des  vieux 
murs,  sous  les  pierres,  etc. 

Éty.  du  lat.  mus  aransus.  V.  Mus ,  R. 

La  musaraigne  est  un  peu  plus  petite  que 
la  souris,  a  le  museau  très-allongé  et  le  des- 
sous du  ventre  blanchâtre;  rôdeur  forte 
qu'elle  répand  éloigne  les  chats  qui  la  tuent 

Suelquefois  mais  qui  ne  la  mangent  jamais, 
a  morsure  ou  sa  piqûre ,  comme  on  le  dit 
vulgairement,  n'est  point  venimeuse,  il  parait 
même  impossible  qu'elle  puisse  mordre 
d'après  Torganisation  de  ses  mâchoires.  La 
maladie  des  chevaux  qu*on  attribue  à  la  mu- 
saraigne est  une  espèce  d'anthrax  ou  char- 
bon qui  provient  d'une  cause  interne. 

MUSABT,  adj.  vL  «otah».  Musard,  ni- 
gaud. V.  Musar,K. 

MtlSATGE ,  s.  m.  y1.  MosAffw.  Vaine  at- 
tente, lenteur,  retard,  sottise,  nigauderie.  Y. 
Mus,R.Z. 

If £;5C,  radical  dérivé  de  l'arabe  aiicad^, 
mesk  ou  mouchk,  musc,  ou  du  grec  moderne 
(Adaxoc  (moschos) ,  m.  s.  d'où  le  latin  «im- 

Clllfl. 

De  museh,  par  la  suppression  de  h ,  muse; 
d'où  :  Muse,  Muse-ada,  Musead-sla ,  Mus- 
ead-eou^  Muse^,  Musead-in^  Muse^ar, 
Musc-ardin.  Museardinra^Museai-eo,  Mus' 
eatsou,  MugU'tt,  Mugust-aif  Mosqu-st, 
Musqu-eta, 

ifUSC,  s.  m.  (mus);iftctco,  anc  esp. 
iUl.  Musc ,  substance  qu'on  retire  d'un  ani- 
mal qui  porte  aussi  le  nom  de  musc ,  Mos» 
chus  mosthiferay  Lin.  mammifère  onguiculé 
de  la  fam.  des  Ruminants  ou  Bisulques ,  qui 
habite  particulièrement  le  Tbibet  et  les  Pro- 
vinces qui  l'avoisinent. 

Éty.  du  lat.  rnnueum^  formé  do  grec  (a^cx^ 
(moschos).  V.  Muse,  R. 

miSCADA,  s.  f.  (muscade):  «m»  mima- 
»A.  Noix  mnseade  ,  fruit  do  OMiscadîer  aro- 
»,  Mffriiliea  aronuUka ,  Lin.  «rbro 


MUS 

de  la  (am.  desMyrislicées ,  voisine  des  Lïn- 
rinées,  originaire  des  Mohisques,  et  cultivé 
aujourd'hui  dans  toutes  nos  colonies,  où  il 
fut  introduit  en  1770  et  1772,  par  M.  Poivre. 

Èty .  du  lat.  nux  moscftola,  à  cause  de  son 
odeur.  V.  Muse^  R. 

La  substance  membraneuse  et  nulpeose,  de 
couleur  safranée,  que  l'on  vend  dans  le  com- 
merce sous  le  nom  de  mact#,  est  la  aeoonde 
enveloppe  de  ce  fruit,  qui  en  a  trois. 

liinK:ADEL,s.m.  vl.  Muscat,  adj.  Vin 
muscai. 

ifUflCADESLA,  s.  f.  (moscadèle).  Qui  a  le 
parfum  du  musc,  nom  d'une  espèce  depoûre, 
la  muscade  ou  museadelle. 

Êty.  de  muse,  à  cause  de  son  odeur.  Voy. 
ifiisc,R. 

MUSCADEOU ,  S.  m.  (muscadèoo).  Nom 

Île  le  raisin  muscat  porte,  à  Marseille.  Voy. 
asm  eiMusey  R. 

II08GADIN,  s.  m.  (muscadin).  Museoétn, 
tne,  freluquet,  jeune  homme  qui  fait  le  da- 
moiseau, lat,  musqué. 
Éty.  de  Muêc,  R.  qui  sent  le  muse^ 
miSGAR,  V.  a.  (musca) ,  et  impr.  m»- 
goAB.  Iwmoscadarij  itaL  Musquer,  parfumer 
avec  de  musc. 

Ëty.  du  musc  et  de  ar  ^  mettre  du  musc. 
V.  Muse,  R. 

1I08GARDIN,  S.  m.  (muscardin).  Mus- 
cadin, graine  de  coriandre,  enduite  d'une  pâte 
sucr^,  qu'on  aromatise  avec  du  musc ,  d'où 
le  nom  que  ces  bonbons  portent.  V.  Musc,  R. 

MUSCARDIN ,  s.  m.  If ttfcardtn ,  nom 
qu'on  donne  aux  vers  à  soie  atteints  de  la 
museardine. 

Éty.  de  muscardtHj  parce  qu'ils  en  pren- 
nent la  forme  dans  cette  maladie. 

MU8GARDINA,  s.f.  (muscardine).  ATim- 
eardtne,  maladie  des  vers  à  soie,  ainsi  nom- 
mée parce  que  ceux  qui  en  meurent  prennent 
la  forme  des  muscadins.  V.  Museardin  ei 
Muscy  R. 

MM.  Aodoin  et  Bassi,  ont  reconnu  que  la 
muscardine  était  due  au  développement  d'une 
plante  cryptogame  du  genre  Botrytis,  sur  la 
peau  des  versa  soi.  M.  Audoin  a  publié  ses 
observations,  en  1837. 

On  connaissait  depuis  longtemps  un  grand 
nombre  de  plantes  parasites ,  particulière- 
ment dans  la  famille  des  Champignons ,  qui 
vivaient  sur  d'autres  plantes ,  mais  on  n'en 
connaissait  pas  oui  se  développassent  sur 
des  animaux.  Le  botrytis  des  vers  à  soie  en 
fournit  un  exemple ,  et  l'on  a  rapporté  de 
la  Nouvelle-Zélande  la  Spharia  Robertsii , 
Hooker  ^  qui  a  phis  d'un  décimètre  de  lonç , 
et  qui  vit  sur  une  chenille  qu'il  fait  pénr. 
M.  Yvan  a  rapporté  de  la  Chine  la  Sphmria 
Chinsnsis ,  qui  se  développe  aussi  sur  une 
chenille ,  el  qu'on  emploie  comme  remède 
dans  ce  pays. 

MUSCAT,  a.  et  adj.  (muscà).  Muscat , 
raisin  qui  a  une  odear  approchante  de  celle 
du  musc  ;  vin  que  l'on  en  fait. 

Ëty.  de  JfNae,  R.  et  de  la  tem.  pass.  af. 

On  croit  que  c'est  le  roi  René  d'Anjou,  qoi 
a  introduit,  en  Provence,  la  culture  du  r«sin 
muscat. 

MUSCAT,  ADA,  adj.  et  p.  ifuteato,  ital. 
Musqué,  ée,  on  ledit  des  choses  qu'on  a  par- 
fumées avec  du  musc. 

Éty.  demmcetdeal. 


MDS 


695 


MUSCAT  ««Bc  OU  s'atTAMA,  S.  m.  (nuiscà 
grè  ou  d'espàgne).  Nom  qu'on  donne ,  à 
Nismes ,  à  un  raisin  blanc ,  hâtif,  à  grains 
allongés,  gros  et  séparés. 

MUSCAT-M-HADAHA,  S.  m.  (muscihdé- 
madame).  Nom  nismois  (Ton  raisin  blanc  tar- 
dif, à  grains  moyens,  ronda«t  séparés. 

MUSCAT-BoiioB,s.  m.  (muscâ-réodgé). 
Nom  nismois  d'un  raisin  rouge,  hâti^  à  graina 
ronds  et  serrés. 

MUSCATELIERA ,  s.  f.  (muscateliére). 
Vigne  de  raisin  muscat.  Gare. 

MUSCATBO-Muuic ,  s.  m.  Nom  qu'on 
donne,  à  Nice,  au  raisin  muscat  blanc. 

Êty.  V.  Muse.  R. 

MUSCATBO  wmmmm,  S.  m.  Nom  quc  porte, 
dans  le  même  pays,  le  raisin  muscat  noir. 

MU8CATEOU,  S.  m.  (muscate6u).  Rai- 
sin muscat.  Gare.  V.  Aftiae,  R. 

MUSCLA,  Aub.  V.  Mouseta. 


MUSCLAB^  V.  a.  d.  arl.  V.  Meselar  et 
Mesel,  R. 

MUSCI.AT,  ADA,  adj.  et  p.  (muscla^ 
àde).  Musclé,  ée,  qui  a  les  muscles  bien  mar- 
qués, forts. 

MUSCLAU,  (mousdaôu).  V.  Mouselau. 

Ëty.  du  lat.  musca,  mouche.  V.  If  ohm,  R. 

MUSCLE  •  s.  m.  (muscle)  ;  Muscles ,  cat. 
Musculo,  esp.  port.  Muscolo,  ilal.  Muscle , 
organe  du  mouvement ,  chei  les  animaux  , 
composé  de  ^res  charnues  et  de  fibres 
tendineuses,  qu'on  nomme  communément 
chair. 

Ëty.  du  lat.  museulus,  petit  rat,  ressem- 
blance qu'on  a  cru  exister  entre  la  forme  des 
muscles  et  celle  de  ce  petit  animal.  V .  Mus,  R. 

MUSCLE,  s.  m.  Muscle  f  cal.  Le  haut  de 
répaule. 

Ëty.  Parce  que  le  musde  deltoïde  qui  en 
est  la  partie  la  phis  saillante  est  fort  remar- 
quable. V.  Jfii«,R. 

MUSCLE,  s.  m.  ou HiifcuB  D MTMET.  Mus- 
elo,  cat.  Moule  de  la  Provence  ,  Mylilus 
gallo-provincialis ,  Lam.  mollusque  de  l'or- 
dre dâ  Acéphales  qui  est  très-commun  et 
particulier  à  l'étang  de  Be^e. 

Éty.  du  lat.  mgiilus. 

Il  se  fait  une  consommation  annuelle  de 
250,000  moules  dans  le  dépt.  des  B.-du- 
Rh.  selon  l'auteur  de  sa  Statistique. 

MUSCLIERA ,  s.  f.  (muselière).  MouUère, 
Heu  où  l'on  fait  la  pèche  des  moules. 

Ëty.  de  muscle,  moule ,  et  de  la  term.  mult. 
ter  a. 


MUSCLIERA,  S.  f. 


.  MuseUra, 


cat.  Ëpaulette ,  partie  de  la  chemise  qui  passe 
sur  répaule.  V.  Muscle  ti  Muse  ^  R. 

MUSEC ,  s.  f.  vl.  Mosaïque. 

Éty.  du  lat.  munimm.  V.  itfotifaica. 

MUSEL ,  dg.  V.  Mourre  et  Mut ,  R. 

wœBEUEBA.y.Mourralkoê^Mus,  R. 

MUSEO ,  s.  m.  (musée)  ;  Museo ,  ital.  cat. 
esp.  Museu ,  port.  Muséum  et  musée ,  lieu 
destiné  h  l'étudedes  beaux  arts,  dos  sciences 
et  des  lettres  ;  cabinet,  colleotion  de  tableaux 
ou  d'objets  d'histoire  naturelle,  d'antiquités, 
etc. 

Éty.  du  lat.  intustim,  dérivé  du  grec 
|Aoo9tlov  (mouséion) ,  lieu  consacré  aux  mu- 
ses,  et  en  parlant  des  collections  de  (Aoûoa 
(mousa),  muse,  parce  que  les  muses  sont 
protectrices  des  beaux  arts. 


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696 


MUS 


M oséoD  fut  le  nom  de  Tccole  célèbre  qae 
fonda  Ptoléiiiée  Soter,  à  Akiandrie,  c*èUU 
une  espèce  d'Académie. 

ifUSBR ,  V.  a.  d.  de  Barcel.  Traire.  V. 
Mouar. 

miBETA,  8.  f.  (moséte);  Comamutat 
ital.  Musette  I  instrument  de  musique  à  vent, 
c|ui  tire  son  nom  et  son  origine  d'nn  nommé 
Colin  Musety  officier  de  Thibaut  de  Cham- 
pagne, roi  de  Navarre,  vers  le  milieu  du 
Xlll>«0iècl0. 

Dans  la  musette  on  nomme: 


COBPS  <M  PEAU,  1«  poeU  «U  pMs    da 

•JMt*  lea  ebalauMMiz. 
CHALUMEAUX ,  les  tnjaax  ftni»  d*  plmkun  (roM 

eomme  1m  fldtct. 
AKCHES  ,  petites  bmei  de  roeean  qni  donnent  le  ton. 
SOUFFLET ,  le  eonfBet  i|nl  dôme  le  tcuI. 

Cet  instrument  a  la  plus  grande  analogie 
avec  la  cornemuse ,  mais  il  en  diffère  parti- 
culièrement par  ses  sons  plus  flâtés. 

miSBTA  ,  s.  f.  (musétel.  Nom  qu'on 
donne ,  à  Sejne ,  à  la  priqievere  farineuse , 
Primula  farinosa^  Lin.  plante  de  la  fam. 
des  Primulacées,  qu'on  trouve  abondam- 
ment dans  les  lieux  humides  des  montagnes, 
à  Barcelonnetle,  Seyne,  Allos,  Colmars,  etc. 

BIUSETAR,  V.  n.  d.  béaro.  Faire  la  moue. 
V.i»fu#.  R.3. 

MUSIC ,  wnuqv ,  radical  prb  du  lat.  mii- 
sica ,  musique ,  et  dérivé  du  grec  (Aoujixn 
(mousikè),  m.  s.  formé  de  (AoOaa  (mousa) . 
muse,  parce  qu'on  en  attribue  Tinvention 
aux  Muses. 

De  musiea,  par  apoc.  muate;  d'où  :  Mu- 
sic-a,  Husic-al,  musicala^  Musieala- 
ment ,  Musk-ien ,  Musiqu-egear. 

miSICA,  s.  f.  (musique)  ;  ifuttca ,  ital. 
cat.  esp.  port.  Musique ,  science  qui  traite 
du  rapport  de  l'accord  des  sons  ;  harmonie , 
méloaie,  concert,  réunion  des  musiciens 
exécutant  dans  un  orchestre  ;  harmonie. 

Ëty.  du  lat.  musiea.  Y.  Music^  R. 

La  musiaue  et  particulièrement  |a  musique 
vocale ,  a  été  connue  dans  la  plus  haute  an- 
tiquité. Thimothée  inventa  le  genre  chro- 
matique et  fut  chassé  d'Athènes  et  de  Sparte, 
comme  coupable  d'efleminer  les  mœurs.  Aris- 
toxène  de  Tarente,  divisa  le  ton  en  neuf  parties 
égales  ,  dont  quatre  font  le  semi-ton 
mineur,  et  cinq  le  semi-ton  majeur ,  et  il  ima- 
gina un  tétracorde dans  lequel  il  trouva  l'or- 
dre des  sons ,  les  consonnances  et  les  disson- 
nances ,  324  ans  avant  Jésus-Christ. 

3100 ,  avant  J.-C.,  Jubal  invente  la  musi- 
que ,  on  lui  attribue  aussi  l'invention  des 
instruments. 

2033 ,  avant  J.-C,  Fou-Hi,  premier  roi  de 
la  Chine^  est  regardé  comme  l'inventeur  de  la 
musique. 

1950 ,  avant  J.>C.,  les  Dactyles  de  Crétin, 
l'enseignent. 

1845,  avant  J.-C,  Apollon  civilise  les 
Grecs,  à  la  favenr  de  la  musique. 

14^,  avant  J.-C,  les  Grecs,  se  livrent  à 
la  musique. 

1450,  avant  J.-C,Chiron  l'enseigne  aux 
héros  Grecs. 

1440,  avant  J.-C,  on  attribue  à  Baccbus , 
la  première  école  de  n)bsi(iue. 

1395,  avant  J.-C,  Aphiqn  Tbebaip ,  s'y 
rend  célèbre. 


MUS 

540 ,  avant  J.-C,  Pythagore  construit  un 
monocorde  et  détermine  géométriquement 
les  proportions  des  sons. 

480,  avant  J.C.,  le  deuxième  Simonide 
ajoute  un  sepUème  ton  à  la  musique  de  Py- 
thagore. 

350^  avant  J.-C.,  Olympe  musicien  phry- 
gien, introduit  les  semi-tons  dans  la  modu- 
lation. 

1024,  depuis  J.-C,  invention  des  notes 
de  musique  par  Gui-d'Aretao. 

1333,  depuis  J.-C.,  Jean  de  moaurs  de  Paris, 
invente  la  diilérenee  des  notes  en  blanches  , 
rondes,  noires,  croches,  triples  croches^  etc. 

1660,  depuis  J.-C,  établissement  de  I  Aca- 
démie royale  de  musique  à  Paris. 

1710,  depuis  J.-C,  système  de  musique 
de  Rameau. 

1802,  depuis  J.-C,  32 octobre,  invention 
de  procédés  propres  i  fondre,  graver  et  im- 
primer la  musique  et  le  plain-chant  en  ca- 
ractères mobiles,  par  Olivier,  de  Paris. 

Les  Grecs  notaient  leur  musique  au  moyen 
des  lettres  de  Talphabet  ;  Boece  les  noUit  de 
même  chex  les  Latins.  Le  pape  Grégoire  le 
Grand  découvrit  la  répétition  successive  des 
octaves  en  590  de  notre  ère.  Enfin,  Gui  d'A- 
reno ,  bénédictin ,  inventa  la  portée  de  cinq 
lignes ,  la  figure  actuelle  des  notes  auxquels 
les  il  donna  pour  nom  la  premike  syllakM  de 
chaque  vers  de  la  strophe  suivante ,  qui  est 
la  première  de  l'hymne  de  Saint-Jean.  (1026). 
Ut  queant  Iaxis 
Resonare  fibris. 
Mira  gestorum, 
Famuli  tuorum, 
Boive  poUuli , 
Lèbiireatum^ 
Sanete  Joannes, 

Il  donna  le  nom  de  Gamme  à  cette  série 
de  notes ,  de  la  lettre  grecque  y  gamma  , 
qu'il  avait  ajoutée  pour  indiquer  le  7"«  ton. 

En  1684 ,  ternaire  inventa  |a  note  Si, 

Le  Béquare  et  le  Bémol ,  paraissent  avoir 
été  inventés  par  Gui  d'Arezzo,  et  \ediize  par 
Jean  de  Mœurs,  qui  passe  pour  avoir  imaginé 
les  différentes  valeurs  des  notes  et  les  carac- 
tères qui  les  indiquent,  1333. 

Après  ces  premiers  auteurs  ont  successi- 
vement paru,  Kirker,  Rameau,  Romieu. 
Dolembert,  Rousseau ,  Gretry,  qui  ont  porté 
la  musique  au  point  de  perfection  où  nous  la 
voyons  aujourd'hui. 

On  nomme  : 

BARRES,  Ut  tniit  iW»  pcrpMJieiilaIrMarM  i  la  fin  4« 
ehaqiM  mmnn*  tmr  1m  lignm  d*  U  poriM.  Il  n'y  • 
gncr*  (|ii«  IfiO  Ml*  «pi»  l'nn  t'tn  Mrt. 

C'est  à  Jacques  de  Sanlecque ,  cadet  de 
plusieurs  frères  célèbres,  qui  vivait  au  temps 
de  la  ligue,  qu'on  doit  la  fonte  des  premiers 
caractères  de  musique  que  nous  ayons  en 
France.  Vigneul,  Marv. 

L'an  628  ,  Taï-lsong ,  empereur  de  la 
Chine ,  rétablit  la  musique  des  Chinois , 
comme  un  moyen  dont  le  gouvernement  doit 
se  servir  pour  diriger  les  esprits. 

La  manière  d'imprimer  les  nouveaux  ca- 
ractères de  musique  fut  inventée  en  1755  par 
M.  Breitkof,  fondeur  et  imprimeur  à  Leipsick. 

MUaiCAOOR,  s.  m.  vl.  wtoêÊtAtmM.  Musi- 
cien. V.  Jlftt#tc ,  R.  â. 

MU8ICAIRE I  vl.  y.  Musicaior. 


uus 


MOnOâL,  ALA,  adJ.  (mnaicàl,  aie); 
■ottcAv.  MusieaUy  ital.  Musical ,  esp.  port, 
cat.  Musical ,  aie ,  qd  appartient  à  la  musi- 
que. 

Éty.  du  lat.  numciia ,  ou  de  mtiaica  et  da 
al,  à  la  musique.  V.  Mu$ie ,  R. 

miSIÇALÂMENT ,  adv.  (musicalamein); 
Musicalmente  ,  ital.  port.  Musicalement,  en 
musique,  selon  les  règles  de  la  musique. 

Ety.  de  musieala  et  de  ment ,  d'une  ma- 
nière musicale.  V.  MusiCy  R. 

lIllSIGAII,v.p.(musicà);  aonovAB.  Ré- 
sonner,  retentir.  Faire  de  la  musique.  Voy^ 
Musiquegear. 

SoMMsI  KMnas,  OMMMMson  pnt  — ptliyw  ,  rlrt , 
Qiim4  Ion  Irnt  d'aqnal  rîrt  ■mpichn  d«  plonn  !! 

Jasm,  A  des  musiciens  qui  donnaient  oi| 
concert  au  proGt  des  pauvres. 

MUnCATRB  ,  ATRA,  adj.  (mosîcairé, 
aire).  Jasm.  Musical ,  aie,  harmonieux ,  euse. 
.  MUSICIEN,  nSNA,  s.  (musicien,  ène)  ; 
Musiea,  ital.  esp.  port.  Muusie,  cat.  Musi- 
cien ,  enne ,  celui ,  celle  qui  compose  de  la 
musique ,  qui  l'exécute ,  qui  est  habile  chan- 
teur ou  compositeur. 

Éty.  du  lat.  iiii«riciia,  ou  de  musiea  et  de 
ien  y  qui  sait  la  musique.  V.  Musie ,  R. 

MUSIQUEOEAR ,  V.  n.  (musiquédjà)  ; 
HvsitvBOBAH,  MtucjkM.  Faite ,  cxécutcr  de  la 
musk]ue. 

Ëty.  de  musiea  et  de  egear,  V.  Musie,  f^, 

Badinaren  emè  Momus , 
Muxiquegearen  emè  Orpheo^ 
Et  ehimaren  amè  Baeeus. 
Coye. 

IfUS-PRIN .  s.  m.  (mûs-prïo),  d.  béarn. 
Au  positif,  petite  bouche,  et  au  ûg.  une  pré- 
cieuse. 

Éiy.  V.JIftt#,R.3. 

BIUSQUET ,  vl.  V.  Mute  , 

MUSQUETA ,  S.  et  adj.  (musqucte)  ;  Vpy. 
Cougoutda  musqueta.  V.  Muse,  R. 

BiUSSEOU ,  s.  m.  (roussèou),  d.  de  C^rp^ 
Peloton.  V.  Gramisseou. 

MU88IBLE,  s.  m.  (mussiblé).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Banon  ,  à  l'ellébore 
fétide.  V.  Pissa-ehins  et  Marsioure. 

M08TRAR,  V.  a.  anc.  béarn.  Montrer. 
V.  Moustrar  et  Monstr,  R. 

MUSUUliAN,  s.  m.  (musulman);  Musul- 
manoy  ital.  J#ic#tt/mao ,  port.  Mussulman\ 
cat.  esp.  Musulman ,  titre  qu'on  donne  aux 
Mahométans. 


MOT,  HOD ,  radical  dérivé  du  lat.  muiare, 
mtt<o,  changer,  muer,  dit  pour  motor.  de 
motus,  movere,  mouvement,  mouvoir;  d'où  : 
Commutare. 

De  mutare .  par  apoc.  mut;  d'où  :  Jlfiit , 
Mui-anda^  Mut-ation,  Con-mutation,  Per- 
mift-ar,  Trans-mutar  ^  Trans-mut-oHon , 
Mutu-el ,  Muluel-a ,  Mutuela-ment ,  Com- 
per-mutatf  Per-mutat,  Per-mutation. 

De  mutj  par  le  changement  du  t  en  d, 
mud  ;  d'où  :  Mud-a  ,  Muda-men  ,  Mud^ 
ança ,  Mud-^ar ,  Trans  mudar ,  Re-mudar, 
Mud-aira ,  Mud-asaun  ,  Mud-at ,  Mal^ 
mudaty  Tres-mudar^  Re-mudeU,  Trans- 
mudat,  Jte-mttd-a,  Âe-niMit-aa,  Be-muâ^ 
adouTy  ite-miid-a^i,  Tre-mudar^  Tre-i^nite. 


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MUT 

De  mut,  par  la  suppr.  dal,  mu;  d'où  : 

Mu-a ,  Im-mua-ble, 

De  eomutare ,  par  le  changeraeot  de  o  en 
a,  et  de«ien<m,caNi<mCar,etadd.  def«, 
e#eamoMfar,  et  par  apoc.  eicamtmt;  d'où: 
Ei-eamoui^gi  ,  £#-ea»ioii(-ar  ,  £#*ea- 
ffioiif<«ir. 

Af  OT,  â ,  mrp ,  radical  pris  da  lat,  mmius , 
maet ,  et  dérivé  du  grec  fi<5xtiç  (  mutés) .  m. 
8.  ou  de  mit,  mu ,  ODomatopée  du  son  que 
produisent  les  ipuets ,  quand  ils  essaient  de 
parler. 

De  mti(ii#,  par  apoc.  wnU  ;  d'où  :  Mut , 
ITifl-a,  Mud'tty  Mud^ir,  A-mui^it,  Moi-ut. 
MUT,  3 ,  radical  dérivé  de  mutare;  d*où  : 
Mut-anda.Muê'ar.Mut-ation,  Mulu-d^ 
Muiuela-ment,  Mui-an,  Mud-a,  Muda- 
mtn,  Mud-ança,  Mud-ar^  Mud-^ira,Mud' 
Oioun,  Mui-at. 

MUT ,  adv.  vl.  Beaucoup. 

MUT,  vl.  Pour  mute,  qu'il  ou  qu'elle 
ehange. 

Ély.  du  laL  mutan,  changer.  V.  Mui,  R. 

MUT,  s.  vl.  Mot, parole. 

MUT.  MUTA,  s.  (mût, mule ):.iiiwA. 
Mudi  cat.  Jirtido,esp.  port.  Muta,  ital.  Muet, 
muette,  celui  ou  celle  qui  ne  peut  parler. 

Ëty.  du  lat.  mutu$.  V.  Jlful.  R.  2. 

Le  muti^ipe  de  naissance  dépend  presque 
toujours  de  la  surdité,  ce  qui  a  (ait  donner  à 
ceux  qui  sont  atteinU  de  cette  infimiité  le 
nom  de  «oiird«-my€l#.  fis  ne  parlent  pas,  par- 
ce qu'ils  n'ont  pas  pu  apprepdre  à  parler, 
mats  lorsque  par  des  moyens  artificiels  on  le 
leur  enseigne  ils  parviennent  à  s'exprimer 
avec  assez  de  nétete. 

L'art  admirable  d'élever  les  sourds-mnets. 
de  rendre  aucommerce  ordinaire  de  la  société 
des  êtres  malheureux  QUI  semblaient  en  ^re 
exclus  pour  toujours,  dpit  m  naissance,  selon 
la  croyance  comn^une ,  à  Pierre  de  Ponce, 
bénédictin,  espagnol ,  mort  en  1584;  long- 
temps aprè^lui  Pereyre,  l'abbé  de  rEpée  et 
Sicard,  ont  perfectionné  les  procédés  de  leur 
instruction,  au  point  qu'aucun  genre  d'étude 
ne  leur  est  étranger  fàourd'hui. 

L'établissement  de  Paris,  pour  les  sourds- 
muets,  fondé  par  l'abbé  de  l'Epée,  date 
de  1785. 

MUT,  UTA,  adj.  «saa.  Jlfifd,cat.  Mude, 
esp.  port.  Jfula,  ital.  Muet»  ette,  qui  ne  sau- 
Irait  parler,  qui  ne  veut  pas  parler  par  malice 
ou  par  honte,  en  vl.  fdj.  paresseux,  inactif. 

Ety.  V.  iftti,  R. 

Fenma  muda  fouguêtjamai  batuda.  Pr. 

MUTÀBILITAT,  S.  f.  vl.  MutabilUai, 
cat  Mutabilidad,  esp.  Mutabilidade,  port. 
MutabUità,  ital.  Mutabilité,  mobilité,  incops- 
tance. 

.  Éty.  du  lat.  mntabiUtqtis ,  gén.  de  muta- 
biHta$,m.s.\.Mut,R. 

MUTABLE^  ABLA>  adj.  vl.  itodabm. 
Mudahle,  cat.  esp.  Hiidave/,  port.  Mutabile, 
ital;  Mobile,  changeant,  muable. 

Ely.  du  lat.  mutabUis^m.  s.  V.  Mut,  R. 

MUTACIO,vl.  ifuiacté,  cat.  V.  Muta- 
tion. 

MUTANDA,  s.  C  (mutànde).  Mutande, 
caleçon  ou  habit  de  dessous ,  de  certains  reh- 
gieut. 

£ty.  du  lat.  mutare,  changer.  V.  Mut,  R. 

MUTAB,  V.  Mudar  et  Mut,  R. 

TOUm  il 


MUT 

.     MUTATION ,  s.  f.  (mutatie-n)  ;  » 

Mutaûmê ,  ital.  Mutacian ,  esp.  Mutaçâo , 
port.  Muiacià,  cat.  Mutation,  échange ,  rem- 
placement d'un  objet  par  un  autre;  danale 
nouveau  langage  des  contributions,  transport 
de  l'impôt  qu'un  individu  payait  d'un  immeu- 
ble, à  un  autre  qui  l'a  acheté. 

Ety,  du  lat.  mtitoliomt.  gén.  de  miutatio, 
faitdemtilare,  changer.  V.  Mut,ïi. 

MUTUâACiO ,  vl.  AftOilam ,  cat.  Voy. 
MutUatitm, 

MUTILAR,  V.  a.  (mutila)  ;  Mu^HUire,  ital. 
MutUar,  cat.  esp.  port.  Mutiler ,  retrancher 
quelque  partie  essentielle  à  un  tout* 

Éty.  du  hit.  micit/are. 

MUTILAT,  ADA,  adj.  et  p.  (mutilÀ, 
àde).  Mutilé,  ée,  privé  d'une  partie  essentielle. 

Ëty.  du  lat.  mutOatuê. 

MUTILATION ,  S.  f.  vl.  mmuàcio.  Mu^ 
tilacià,  cat.  ifuIttoctoN,  esp.  JfuftJa^o, 
port.  MulHazionê,  ital.  Mutilation. 

Ëty.  du  lat.  inulilaii(nii$ ,  gén.  de  miili/a- 
tio,  m.  s. 

MUTIN,  INA,  s.  et  adj.  (mutin,  ine).  Mu- 
tin, ine.  \,T€tiard, 

Ëty.  M.  de  Roquefort  fait  venir  ce  mot 
de  mo(i»«.  mùtere.  V.  Mouv,  R. 

MUTINADA ,  s.  f.  V.  MuHnatia,  Mura- 
(iodaet  Mouv,  R. 

MUTINAR  9£ •  V.  r.  (se  mutiné) ;  mtoo- 
uvAm,  m  mBvo«LTA«.  Ammuiinatn,  ital. 
AwkotinaTiB,  esp.  port.  Se  mutiner,  se  dit  des 
enfants  qui  refusent  obstinément  d'obéir,  par 
esprit  d'entêtement  et  d'opiniitreté  ;  on  ledit 
aussi  de  ceux  qui  font  un  mouvement  sédi- 
tieux. 

gty.  de  myHn  et  de  gr.  V.  Jfow,  R^ 

MUTINARIA,  S.  f.  (mutinarie).  Mutine- 
rie, refus  d'obéir  par  esprit  d'opiniâtreté  et 
d'entêtement;  on  le  dit  particulièrement  des 
enfants  et  des  dome«tiqu(es  ;  révolution  »  sé- 
dition. 

Ëty.  de  mtrtin  et  de  aria.  V.  Moun,  R. 

MUTB,  V.  n.  vl.  MiimB.  Dp  venir  ipuet, 
se  taire. 

Éty.  du  lat.  mutire,  pi.  s. 

MUTONIN, INA,  adj.  vl.  De  mouton , 
moutonnier.  V.  Mou!toun,K> 

MUTUEL,  IfSLL,  adj.  (mutuel,  ile}  ;  Mu- 
tuo ,  ital.  port.  Mutual,  esp.  cat.  Mutuel , 
eHe,  réciproque,  entre  deui^  ou  plusieurs  per- 
sonnes. 

Éty.  du  latf  miilMii#,m..  s.  de  mutare,  qui 
estou  qui  se  fait  par  échange ,  réciproque. 
V.  Mut,  R. 

MUTUBLAMBNT,  adv.  (mutuèlaméin); 
Jlfuliialm^ ,  cat.  Mutuamente  ,  ital.  port 
Mutualmente,  esp.  Mutuellement,  récipro- 
quement. 

Éty.  du  lat.  mutuâ,  ou  de  mutuela  et  de 
mffil,  d'uoe  manière  mutuelle.  V.  Mut,  R. 


MUZ 


697 


MUSA,  V.  Jlfti«a;et  en  vl.  musette,  at- 
tente vaine.  V.  Mut,  R.  2. 

BiUZAllOR ,  adj.  vl.  Nigaud ,  sot ,  bête , 
imbécile.  W.Mut,  R.  2. 

MUZAB,  vl.  AUendre,  s'arrêter.  Voy. 
Mutar. 

MUZARD,  vl.  V.  MutarttiMatart. 

MUZABT,  vl.  V.  Matart. 


MUZAT,  adj.  et  p.  vl.  Agacé.  V.  ifiia , 
Rad.  2. 

MUZATGB,  vl.  V.  Matatge. 

MUZEL,  s.  m.  vl. Museau.  V.  Muit,  R.  3. 

MUZIGA ,  vl.  V.  Mutiea. 

MUSICAL.  ALA,  adj.  vl.  V.  Mutieal  et 
Mut,¥i.9. 

MUSICIA,  vU  V.  ifiifteûiii  ti  Mutiden. 

MUZIGIAN,vl.  V.  Mutieien. 

MUZIQUEOBAR,  V.  Mutiquegeor. 

MYA 

MTAURBA,  S.  f.  (miaoorée).  Mijaurée, 
y.  Mieoufueta, 

MYO 

mnrOPlA,  s.  f.  (myopie).  Myopie,  affec- 
tion du  myope. 
MTOPO ,  OPA,  adj.  et  s.  (myope)  ;  mv»^ 

mcijwr,  ntv^-BAMA ,  co««r  vm  vuta  ,  rvcis. 
JVyopt.  lat.  Miope,  ital.  Miapo,  port.  Myope, 
celui,  celle  qui  ne  voit  que  confusément  les 
objets  éloignés,  mais  qui  voit  très-bien  ceux 
qui  sont  rapprochés  de  ses  yeu|. 

Éty.  du  grec  (ivkd  (myô) ,  je  ferpie ,  et  de 
&^  (ôps),  les  yeux,  parce  que  les  myopes 
clignent  ordinairement  les  yeux  quand  ils^ 
veulent  regarder;  Nomus  appelle  cielui  qui  est 
louche,  myopt,  du  mot  grec  {ui(i>^<  (meiôps), 
mtniM  viient. 

MTR 

UfWkQA,  V.Mirga. 

MYRIAGBAMWÀ ,  S.  m.  (miriagràme)^ 
Myriagramme ,  poids  de  dix  mille  grammes, 
ou  de  dix  ^ilogr. 

Éty.  Pris  du  français  et  dérivé  du  grec 
K>^picc  (myria) ,  dix  mille ,  et  de  yP^KH^ 
(gramma),  gramme. 

MTRIAMETRO ,  S.  m*  (miriamètre). 
Myriamètre.  longueur  de  dix  mille  mètres 
ou  de  dix  kilomètres. 

Ëty.  Pris  du  français,  et  dérivé  du  grec 
K>^i«  (myria),  dix  mille,  et  de  (xsxpov 
(métron),  mesure  ou  mètre. 

MTRIARO,  s.  n^.  (miriàre).  Myriare  , 
étendue  de  dix  mille  ares ,  équivalant  k  un 
carré  d'un  kilomètre  de  côté. 

Ëty.  Pris  du  français,  et  dérivé  du  grec 
K>upia  (myria),  dix  mille»  et  dfi  mot  are , 
mesure  de  superQcie. 

MTROBOIiAN,  S.  m.  (myrobolàn).  My* 
robolan  ou  mirobolan ,  on  donpe  ce  nom 
au  fruit  de  plusieurs  arbres  désignés  ci-après. 

Ëty.  du  lat.  myrobolanut,  formé  du  grée 
jiopov  (myron) ,  onguent ,  et  de  &fX«voç 
(balanos),  gland;  comme  si  l'on  disait  gland 
ou  fruit  propre  à  faire  des  onguents. 

Myrobolàn  emblic,  il  provient  du  PhyU 
lanthet  embliea,  Lin.  arbre  de  la  fam.  des 
Euphprbiacées ,  qui  crQlt  dans  l'Inde  et  au 
Malabar. 

Myrobolàn  belterie,  prpduit  par  le  Myro- 
bolanut belleriea,  Gaertner,  végétal  qu'on 
ne  connaît  pas  bien  encore ,  de  la  famille 
des  Myrobolanées. 

Myrobolàn  ehtbuUf  fourni  par  \e  myro- 
bolanut ehêbula,  Gaertner,  arbre  de  la  même 
famille  que  le  précédent,  qui  croit  aux  Indes 
Orientales. 

Myrobolàn  indique  ou  noir ,  n'est  autre 
chose  que  le  myrobolàn  chebule,  desséché 

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698 


MYR 


aTant  sa  parfaite  matorité  et  probablement 
piqué  par  un  insecte. 

Myrobôlan  cUrin ,  fmit  da  Myrobolanus 
Htrina,  Gaertner»  arbre  du  même  genre 
que  les  précédents,  qui  croit  naturellement 
dans  les  parties  montagneuses  du  Nord  de 
Cisars ,  dans  flnde. 

MTRRHA ,  s.  f.  (myrrhe)  ;  Myrrha , 
port.  Mirrhen ,  ail.  Mirra ,  esp.  cat  ital. 
liyrrhe,  gomme  résine  rougeâtre,  demi- 
transparente,  d'une  odeur  agréable. 

Éty.  du  lat.  myrrha ,  et  pris  du  grec 
|Jk^^  (myrrha)»  m.  s.  fait  de  lAopov  (moron), 
parfum,  ou  de  l'arabe  mitr;  mour^  en  hétMreu. 

Quoique  employée  des  la  plus  hante  an- 
tiquité, on  ne  connaît  pas  encore  l'arbre  qui, 
dans  r Arabie,  prodmt  la  myrrhe. 

MTRTB ,  s.  m.  (mirté)  ;  JIftrfo  y  ital. 
esp.  Murta ,  port.  Myrthe.  V.  Nerta. 

Éty..  du  lat.  myrius,  fait  du  grec  {lù^xq^ 
(myrlos),  m.  s. 


mrSTBPA,  Fabre  l'emploie  an  lien  de 
Myêleriy  ▼.  c.  m. 

MTSTBRl,  s.  m.  (myslèri);  MUterium^ 
Ui,  Mistêrio,  ital.  esp.  Mysterio  ^  port. 
MMeriy  cat.  Mystère^  chose  cachée  ou 
secrète^  impossible  ou  difficile  à  comprendre. 
Il  se  dit  des  vérités  révélées  aui  cnréliens, 
et  dans  l'intelligence  desquelles  la  raison 
humaine  ne  peut  pénétrer  ;  secret  de  la  na- 
turel de  la  politique^  d'une  intriguei  d'un  art. 


MfS 

Êty.  dn  grec  (xuanipiov  (myitèrion),8eeret« 
formé  de  (luetv  (myein),  instruire  des  choees 
saintes,  former. 

Dans  les  prières  du  Rosaire  on  distingue 
trois  sortes  de  mystères»  les  mystères  joyeux, 
les  mystères  douloureux  et  les  mystères  glo- 
rieux. 

Les  cinq  mystères  joyeux  sont  :  L'An^ 
nanciaHon  ,  la  Visitation,  la  NalMté,  la 
Préientaiion  et  son  ReeouwêwwU  auUm- 
pie  ;  les  cinq  mystères  douloureux  s'ont  : 
L'Agome  au  jardin  d€$  oUnet,  la  FlagH- 
tolto»,  le  CauromumttU  d'épines  ^  VAcea- 
blement  sùus  la  Croix  et  le  (7riieî/Eeiiifiil 
de  J.'C,  les  cinq  mystkes  glorieux,  sont:  la 
MésMteeHon  ,  V Ascension ,  la  Descente  du 
Saint-Esprit ,  VÀssowtptUm  de  la  Vierge 
et  son  Couronnement  dans  le  eieh 

MT8TERIOI»,  lOUSA,  ad|}.  (myste- 
riéus,  iôuse);  MisteriosOj  ital.  esp.Jlyale- 
rioso,  port.  Mystérieux,  euse,  qui  contient 
quelque  mystère,  quelque  secret,  quelque 

Isens  caché  ;  qui  affecte  d'avoir  des  secrets 
à  garder;  qm  donne  comme  secrètes  les 
choses  les  plus  communes. 

Èly.  de  myeteri  et  de  oui ,  qui  est  de  It 
nature  du  mystère. 

mrSTERieuSAlIENT  ,  adf.  fmyste- 

riousaméin)  ;  Misteriosamente ,  Ital.   esp. 

Mysteriosamente  ^  port  Mystériensemenl , 

d'une  manière  mystérieuse. 

Ety.  de  mysteriousa  et  de  ment. 

HrariFlAB,  T.  a.  (misUfià).  Mystifier, 


M¥S 

abuser  de  la  crédoUté  de  quelqu'un ,  peur 
le  ridiculiser. 

Éty.  do  grec  (&^(rct)c  (mystés)»  initié,  et 
du  lat.  facere^  qui  fait  /Icare,  en  composi- 
tion. 

MYSTIFIAT,  ADA,  adj.  et  p.  (mystifia, 
àde).  Mystifié,  ée,  quia  reçu  une  mystifi- 
cation. 

MYSTIFICATION,  S.  f. (mislificatie-n)  ; 
wnmrtcAfum,  Mystification,  action  de  mysti- 
fier. 

MTSTIQUB ,  ICA  ,  adj.  (mystique  , 
ique)  ;  Mistie ,  cat.  Mislieo ,  ital.  esp.  Jfya- 
tico,  port.  Mystique,  figuré,  allégorique» 
en  parlant  des  choses  de  la  religion. 

£ty.  du  lat.  mysUeus ,  dérivé  du  grée 
(i.\>jxixoç  (mystikoa),  m.  s. 


MTTHOLOGIA,  s.  f.  (milhooloodgie)  ; 
Mythologia»  lat.  port.  Mitologia,  iul.  esp; 
Mythologie,  histoire  Caibuleuse  des  dieux  • 
des  demi-dieux,  des  héros  de  ranti<|nité,  et 
de  tout  ce  qui  a  rapport  à  la  religion  des 
Païens. 

Éty.  du  grec  h^BOo^  (mytbos),  fable,  et  de 
Xé^ot;  (logos),  discours. 

WLYTHOLOWQaE ,  ICA ,  ad),  (raythou- 
loudgiqué  ,  ique)  ;  Mitologieo ,  ital.  esp. 
Myiholonico,  port.  Mythologique»  qui  ap- 
partient à  la  mythologie. 

Éty.  du  lat.  wt^fiiologicus,  dérivé  du  grec. 
V.  Mytholosia. 


La  Leur»  M  «ontÎMil  SySiB  Moti  oo  Artkl«ab 


N 


N 


N 


,  s.  f.  (ène,  èné).  N,  ^«ou  ne,  la  qua- 
torzième lettre  de  l'alphabet  et  la  onzième  des 
consonnes.  V.  la  Grammaire. 

L'N,  majuscule  se  compose  de  deux  jam- 
bages réunis  par  une  traverse  oblique. 

On  trouve  souvent  en  note  ou  par  renvoie, 
N.  B.  ce  qui  signifie  nota  bene,  redoublez 
d^attenlion. 

Il,  Est  souvent  employé  par  les  Trouba- 
dours, pour  seigneur  :  rf.  ilgo,  seigneur  Ugo. 

N  ,  Dans  le  vieux  langage  est  souvent  mis 
k  la  place  de  m,  et  li  la  fin  des  mots  pour 
en ,  ne;  comme  lin  pdtr  lui  en;  nin  pour  nt 
le,  dans  ces  cas  on  doit  écrire  avec  l'apostro* 
phe  H'n,  nVn. 

Aisi  na  de  stjîbrisrs. 
Ici  il  y  en  a  de  reste. 

NA 

NA,  vl.  Signe  féminin  quels  langue  ro- 
mane employa  souvent  pour  faire  reconnaître 
les  noms  propres  des  personnes  qualifiées, 
comme  elle  employât  fii  au  masculin. 


NA 

Na  Beatrix,  dame  Béatrix. 

lia  Rigauda,  dame  Bigaud. 

Éty.  Ce  mot  est  une  contraction  de  demi- 
na,  (foù  domna  etna,  par  la  suppression  de 
dont. 

So  dis  n' Agnes,  e  n'Ermesten^se  dit  dame 
Agnès  et  dame  Ermessen. 

NA,  s. m.  Pour  nain.  V.  2Vaii«f. 

NA,  Pour  Nas,  v.  c.  m. 

NA,  dl.  Pour  navet.  V.  Naveou. 

NA,  adj.  et  p.  Pour  né.  V.  Nat  et  NasaU. 

NAB 

NABERA,  adj.  fém.  d.  béarn.  Nouvelle* 
y.NouveleiNov,R.2. 

NABET,  adj.  m.  d.  béarn.  Nouveau,  nou-  ^ 
Tel.  V.  Nouveou  et  Nov,  B. 

NABET,  s.  m.  (nabé).  Nom  nismois  du 
navet.  V.  Naveou. 

NABINA,  s.  f.(nabine).  Bave,  Y.Raha; 
sa  feuille  quand  on  la  fait  cuire  pour  la  don- 
ner aux  cochons.  Gare. 

NABIOO,  s.  m.  d.  béarn.  Naviit.  Y.  iVa« 
tXNav,  B. 


NAB 

NABOT,  S.  m.  (nabé).  Nain.  V.  Nanel. 

fity.  dulat.namif,  m.  s.  ou  plutôtde  «a- 
pus,  navet ,  qui  n'est  pas  plus  haut  qu'un 
navet. 

NAC 

NAC ,  vl.  Pour  n*en  ae,  il  en  eut. 

NACARAT,  s.  m.  (nacarà).  Nacarat, 
couleur  rouge. 

NACBUA,  s.f.  (nacèk);  NavieeUay  ital. 
Nacelle,  petit  bateau. 

NACHENSA,  s.  f.  dg.  Pour  naissance. 
W.NaissençatiNatyVi. 

NAGiO,  vl.  Naciàf  eat.  V.  Nàtio. 

NACaeiA  f  8.  f.  (oâere)  ;  Naear  et  Naere , 
cat.  Nacar,  esp.  Naeehera,  ital.  Naere,  port. 
Nacre,  substance  d'un  brillant  d'argent  et 
chatoyant  qui  forme  Tintérieur  de  plusieurs 
coquilles,  et  particulièrement  celui  de  la  nacre 
de  perles,  ilfyftdif  margariHftrus,  Lia.  bmI- 
lusque  de  l'ordre  des  Acéphales. 

£(y.  defesp.  naear ,  le  mème^  ou  de  l'ara- 
be nafcar,  coquille. 

NACBAT^ AilA,  adQ.  etp.  (oanéyid^* 

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NAC 

Nacré,  ée,  qui  a  ou  qui  est  de  la  couleur  delà 
nacre. 
£(7.  de  nacra  et  de  la  term.  pasa.  af,  ada. 

ViAO 

NAD,  màMf  ■»,  radical  pria  du  latin  mare, 
.  no ,  naiare  •  note ,  nager ,  et  dériré  do  grec 
vaw  (naô),  couler. 

De  nolartf,  par  apoc.  nat,  et  par  le  chan- 
gement de  t  en  d,  nad;  d'où  :  Nad-a,  Ifad- 
.oda,  Mid-adour,  iViod-atre,  JVbd-ar,  i^ad- 
oun,  Anad-ie.  Ned-a,  Ned-aire,  Ned-ar, 
A-ned-a,  A-neA-vsr^  A^n$l,  Suber-na^  Sur- 
nagg-ar. 

fiàD ,  ADA ,  adv.  (nà.  àde)  »  dg.  Aucun, 
aucune,  plus.  V.  Gti  etilan. 

Ds  platéinou  n*éro  pins  nad. 
Bergeyret. 

IVADA,  adj.  et  adv.  fém.  de  hat  (oâde); 
Nada,  esp.  Rien,  nullement,  aucune,  sans. 

Êty.  du  cel.  naddo,  non,  d'où  l'eap.  nada. 

Noun  m'en  dounet  nada,  il  ne  m*en  donna 
point. 

Vf  ADA ,  8.  f.  (nàde)  ;  100  iiADAm ,  et  împr. 
wsDA.  Nadadura%  eap.  Natation,  Kart  et  l'ac- 
tion de  nager,  nage,  la  vogue  d'un  vaisseau, 
la  manière  de  voguer  d'une  embarcation. 

A  la  nada,  à  la  nage,  en  nageant. 

Éty.  du  lat.  natatio.  V.  Nad,  R. 

Il  était  ordonné  aui  Athéniens  de  faire  ap- 
prendre à  nager  à  leurs  enfants ,  et  ils  regar- 
daient cette  partie  de  l'éducation  comme  telle- 
ment essentielle ,  que  pour  exprimer  l'igno- 
rance d'un  homme  mal  élevé,  ils  disaient  qu'il 
ne  savait  ni  nager,  ni  lire, 

NADA .  s.  f.  Nageoire,  calebasse  ou  |no1^ 
ceau  de  liège  que  l'on  met  sous  les  bras  pour 
fadiiler  la  natation. 

NADADA,  a.  f.  (nadàde),  dl.  faba»a. 
Une  nagée.  V.  Areada^  Braseada  et  Nad , 
Rad. 

NADADODR,  S.  m.  (nadadéu),  dl.  »a- 
oHAsova*  Nadador,  cat.  Nadadero,  esp. 
Natatoria,  ilal.  Un  baignoir,  endroit  d'une 
rivière  propre  à  nager  et  à  s'y  baigner. 

Éty.  de  nada  et  de  doter,  où  Ton  nage,  ou 
du  lat.  naiatoria,m.  s.  V.  Nad,  R. 

NADAIRE,  UBA,  S.  m.  (nadàTré ,  use)  ; 
tosoAniB.  Nadador,  cat.  esp.  port.  Notatore, 
ital.  Nageur,  nageuse,  au  feminin;  celui, 
celte  qui  nage. 

Éty.  du  lat.  nataîor,  ou  mieux  de  Nador, 
V.  c.  m.  et  de  la  term.  aire,  V.  Nad,  R. 

NADAL,    s.    f.    Vl.    dl.     IIAOA&OB,    «AOAfl. 

Nadal ,  cat.  esp.  port.  La  fête  de  Noël  ou  de 
la  Nativité. 

£ly.  du  lat.  natalii.  sous-entendu  diee^ 
jour  de  la  naissance.  V.  Nat,  R. 

B  dinquioe  al  darriebadal 
Canten  à  Vaunou  de  nadal. 
Goud. 
A  Nadau  au  fioe 
A  Paeeae  an  roc.  Prov. 

NADALA,  V.  Nadalouna. 
'    NADAUSNCdl.V.  iVafalene. 
NADALBT,  dl.  \,Nalalel. 
NADALETA,  V.  Nadalouna. 
NADALOR,  Vl.  V.  NadaL 


NAD 

NADALOUNA,  nom  de  femme, d.  bas 
lim.  V.  Nouvela ,  JVb«I,  Nouvel  et  Nat ,  R. 

NADAR,  V.  n.  (nadà),  et  impr.  rboa*. 
Nadar ,  esp.  cat.  port.  Natarè  et  Nuotare , 
ital.  Nager ,  se  soutenir  sur  l'eau  au  moyen 
de  certains  mouvements  du  corps  et  des 
membres;  surnager,  en  parlant  des  choses 
inanimées. 

Ély.  do  lat.  natare.  V.  Nad,  R. 

Everard  Digby ,  anglais ,  et  Nicolas  Win- 
man.  allemand ,  sont  les  premiers  qui  aient 
établi  avec  clarté  les  règles  sur  l'art  de  nager, 
que  Thevenot,  après  eux,  a  rendues  plus  sen- 
sibles par  des  flgures. 

Le  chevalier  de  Lanquer,  imagina,  sous 
Louis  XIV,  un  scaphandre  ou  vêlement  pro- 
pre à  soutenir  le  nageur  sur  l'eau,  qui  se  com- 
posait de  la  réunion  de  plusieurs  vessies.  Le 
docteur  Bachstroin,  en  1641;  Borelde  Digne, 
en  1659  ;  Gelaci ,  en  1651  ;  le  comte  de  Puy- 
ségur,  en  1756  :  Wilkinson,  en  1765;  l'abbé 
Lachapelle ,  en  1765,  MM.  Knigth,  Spenser, 
en18Q2;  Mangin,  en  1804,  etc.,  etc.,  ont  aussi 
imap;iné  des  scaphandres  plus  ou  moins  in- 
génieux. Boquillon,  Dict.  des  Inventions. 

NADAU, dl.  y.Natau,  Nadal  et  Nat, 
Rad. 

NADELA ,  s.  f.  (nadèle) ,  dl.  La  sardine 
fraîche. 

NADILBA,  s.  f.  (nodUle),d.  basUm. 
Tourniquet.  V.  Nilha. 

NADILHA ,  md.  V.  Bequilha. 

NADXLHA,  s.  f.  (nadille),  m.  s.  que 
Anilha,  v.  c.  m* 

NADIR .  S.  m.  (nadir)  ;  Nadir,  cat.  esp. 
ital .  port.  Nadir,  le  point  de  la  sphère  céleste 

aui  est  directement  sons  nos  pieds,  l'opposé 
u  zénith. 

Êty.  de  l'arabe  nadher,  qui  est  opposé. 

NADIU ,  vl.  Nadiu,  cat.  V. Natiu. 

NADIUBL ,  s.  m.  (nadiuèl).  Nom  lang. 
de  l'orvet.  V.  Agulhoun, 

Éty.  de  n^  diuel,  il  n'a  pas  d'ieux ,  parce 
que  le  peuple  est  dans  la  croyance  que  ce 
serpent  en  manoue. 

NADIVA,adj.  vL  Native;  fieffêe,  pom- 
mée. V.  iVa<,  R. 

NADOR,  vl.  Diade  nador^  jour  de  la 
naissance.  V.iVaf,  R. 

NADOUN,  s.  m.  (nadôun).  Fœtus,  l'en- 
fant qui  est  encore  dans  le  sein  de  la  ooière. 

Éty.  de  fiaaeendttm,  par  sync.  de  scen , 
ou  de  Natj  radical  de  natus  et  du  dim.  oun, 
le  petit  qui  doit  naître  ou  qui  vient  de  naître. 

Nadones,  nadoni,  agni,  capreolifprovin" 
cialibus,  nadons,  quasi  recens  nati,  dit 
Ducange ,  qui  cite  plusieurs  actes  où  ce  mot 
signifie  nouveau-né. 

NADOUN,  s.  m.  Fœtus ,  l'enfant  qui  est 
encore  dana  le  sein  de  la  mère. 

Ce  mot  peut  venir  aussi  de  nadar,  nager, 

Iiarce  que  le  fœtus  nage  pour  ainsi  dire  dans 
e  sein  de  l'animal. 

A  nado ,  en  esp.  et  en  port,  signifie  en 
na^ant ,  ou  plutôt  du  lat.  naseendum ,  qui 
doit  naître ,  d'où  nadum ,  par  sync.  de  scen 
et  naedofin,  par  le  changement  de  u  en  ou, 

NADOUN,  s.  m.  (nadôu) ,  dg.  tum>iw. 
Nom  de  la  lentille  d'eau.  Voy.  lenlUha 
d^aigua. 

Éty.  de  nadar,  nager,  parce  que  cette 
plante  se  soutient  à  la  surface  de  l'eau. 


NAF 


NAF 


699 


NAFFA,  V.  ^Ta/Tra. 

NAITRA,  8.  f.  (nàffire) ,  et  mieux  iiArrA. 
Fleur  d'oranger  :  Aigua  naffra^  eau  de 
fleurs  d'oranger,  eau  de  nafife,en  vieux  fran- 
çais. 

Ëty.  du  lat.  Aqua  nophika ,  qui  désigne 
la  même  chose  ;  Acqua  nanfa  •  en  italien. 

NAFFRA,  s.  f.  «AirnA.  Nafra,  cat.  Bles- 
sure, balafre ,  estafilade  sur  la  figure.  Voy. 
Balafra, 

tty.ducelL  naf,  couper;  il  ou  elle  blesse. 

NAFFRAR ,  v.  a.  (nafrâ)  ;  wAruAm,  Na- 
frar,  cat.  Blesser  ,  meurtrir,  estafilader , 
navrer.  V.  Balafrar. 

Êty.  de  naffra  et  de  ar, 

NAFFRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (nafira .  àde)  ; 
«AnuT.  Blessé,  éCy  balafré,  oéchiré.  V.  Ba- 
lafrât. 

NAFII.,  s.  m.  vl.  NafX,  cat.  AHafl , 
esp.  Clairon,  trompette  dont  les  Maures  font 
un  grand  usage. 

NAFRA,  y\.V.  Naffra. 

NAFRAR,  vl.  Nafrar, C9t  V.  Naffrar. 

NAFRAT ,  vl.  V.  Naffrat. 

NAFRE ,  s.  vl.  Balafre, esUfilade,  qu'il 
ou  qu'elle  blesse. 

NAO 

NAGEAR,  V.  Neiar  et  Deairempar. 

NAGEOIRA ,  s.  f.  (nadjéire)  ;  nAfisovAmA. 
Natatcjo ,  ital.  Nadadera ,  esp.  Negeoirc , 
membranes  qui  servent  de  rames  aux  pois- 
sons ;  caisse  qui  se  trouve  devant  la  cuve  du 
papetier.  Gare. 

NAGGA8,  s.  f.  pi.  vl.  Enaguas^  cat. 
Naguas,eBp,  Natiche,  ilal.  Fesses. 

Éty.  du  lat.  nafea,  m.  s. 

NAORO ,  vl.  Pour  n'agro  ou  n'en  ague- 
ron ,  ils  ou  elles  en  eurent. 

NAH 

NAHZ,  adj.  et  p.  vl.  Né  ;  insensé,  fou , 
sot,  imbécile. 

NAI 

NAI ,  s.  m.  (naï)  ;  wav  ,  rnssM ,  iMMAttoim , 
■oosADooa,  PAMM.  Boutoir,  bassin  où  l'on 
fait  rouir  le  chanvre  et  le  lin. 

Êty.  du  grec  v^  (naô) ,  on  vont»  (nsiù), 
couler ,  sourdre,  parce  que  c'est  ordinaire- 
ment d'une  eau  de  source  qu'on  se  sert. 
Nanl ,  en  gallois ,  signifie  torrent  ;  nax ,  en 
arabe  désigne  un  marais  ;  nahas ,  a  la  même 
signification  en  persan  ;  nahhal,  en  bébreu 
et  en  chaldéen ,  se  dit  d'une  rivière  ,  d'un 
torrent ,  d'une  vallée  :  nas ,  teuton ,  nat , 
flamand  ,  nad ,  hongrois  ,  ont  kros  la  signi- 
fication d'humide ,  de  mouillé ,  ou  de  l'hé- 
breu ita/iar,  fleuve. 

NAI ,  d.  avign.  hak,  vl.  Il  ou  elle  naît. 

NAI-pAi ,  d.  bas  lim.  pour  iVo-no .  v.  c.  m. 

NAIADAS.  s.  f.  pi.  (naiades);  Naiade , 
ital.  Nayades .  esp.  port.  Na^des^  lat. 
Naïades,  nymphes  ou  divjnités,  qui  selon 
l'ancienne  mythologie,  présidaient  aux  fon- 
taines et  aux  rivières. 

Êty.  du  grec,  vadtc  (naias),  àio^  (ados) , 
m.  a.  fait  de  vie»  (naô) ,  couler. 


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ogle 


700 


NÂI 


IIAIAR.T.  a.  (naià); 

BMAISAS  ,    anSAB   ,    VATAS 

movtAB  ,  HAisMi.  Rouir  le  chaorre  ,  le  lin , 
les  faire  tremper  dans  Feaa  jùsqa'li  ce  que 
la  OlaBse  puisse  se  détacher  de  la  chêne? otte. 

£ty .  de  nai  et  de  ar^  mettre  dans  le  roatoir. 

EnaUar  la  candi ,  dl.  roinr  le  chanvre. 

NAIAR  lACAVf ,  Eteindre  lachaui,  Gare. 
V.  Destrempar. 

fiàMàRLov  cASBu.  V.  Naiar, 

NAIOHER,  V.  n.  v1.  d.  m.  iVMfr, cat. 
Naître.  V.  Naisê$r  et  Naî,  R. 

naïf ,  IVA ,  adj.  (naïf,  ive).  Naïf,  ive, 
natnrel ,  sans  apprêt ,  sans  fard. 

fity.  du  lat.  natitus ,  m.  s.  V.  Nai ,  R. 

NAINJJI  8E ,  ? .  r.  (neinà  8é\  d.  bas  lim. 
Se  bercer  pour  s*endormir,  se  «landiner. 

É(y.  de  fiatiia ,  pour  berceau,  et  de  ar. 

NAIS,  V.  JVai. 

NAISUiBBrT ,  vl.  Alt.  de  NaiêiameiU , 
▼.  c.  m.  et  Nat ,  R. 

NAI8AB ,  Cast.  V.  Naiar, 

NAISION,  s.  f.  fl.  Nativité. 

£ty.  de  Nais^  R.  et  de  toti  *  l'action  de 
naître.  V.  Nat,  R. 

NAIMON,?l.  y.  iVaiio. 

NAI8QDENZA,  ▼!.  V.Naiiienxa. 

NAIUE,  pournaltre.V.2Vaû«eretiVal,R. 

NAI88EDURA,  S.  f.  (  naissedùre  )  ,  dl. 
Naxtdura ,  cat.  liai  d'aventure ,  léffer  pa- 
naris qui  n'atteint  que  le  tissu  cellulaire 
sous-cutané. 

Ëty.  de  naiêted ,  pour  naiayd  et  de  wra, 
chose  née ,  survenue.  V.  Nai ,  R. 

NAIMEMBNT  ,   s.   m.  Vl.  aAiMnoDi, 

luuMAiiçA.  NaxemifU  ,  cat.  Nacimienio  , 
esp.  Naicimenlo ,  port.  ital.  Naissance  ;  na- 
tivité; pays  natal.  V.  Nat,  fi. 

IIAIUENÇA,  s.  f.  (neissèince);  aAraMmci, 
«AcamsA ,  «AiMntA.  Nacença ,  port.  Nos- 
eenxa ,  ital.  Na$cenc%a ,  anc.  esp.  iVoct- 
mitnto,  esp.  mod.  iVaùpefi«a,cat.  Naissance, 
action  de  naître  ;  eitraction ,  origine ,  com- 
mencement, sortie  de  l'enfant  du  sein  de  sa 
mère,  sortie  du  sein  de  la  terre. 

Ety.  du  lat.  lUMcefilîa»  formé  de  naid,  V. 
Nat,  R. 

Enfant  de  nainenfa,  Tr.  enfant  nouveau- 
né,  et  non  enfant  de  naiesanee,  ce  qui  signi- 
fierait enfant  issu  de  parents  nobles. 

Naiiiença  de  wmta ,  naissance  de  voûte, 
le  commencement  de  la  courbure. 

NAI0SBNGI,et 

NAIMBNftA,  y.  NaUtença. 

NAISSENT,  ENTA,  a^.  (ndsséin, 
ente).  Naissant,  anle ,  qui  nait ,  qui  com- 
mence k  paraître;  qui  commence  à  se  former. 

éty.  du  lat  iia#c«fiH# ,  gén.  de  naeeene. 
V.  Nat,  R. 

NAISWB ,  V.  n.  (nâbsé  et  néissé)  ;  «au». 
Naecere^  ital.  Nacer ,  eap,  Naeeer ,  port. 
Naixer,  cat.  Naître ,  venir  au  monde ,  sortir 
du  sein  de  sa  mère,  de  la  terre;  commencer 
à  paraître,  poindre,  en  parlant  du  jour. 

Éty.  du  lat.  tiatd,  m.  s.  V.Nat,  R. 

NAISSOUNet 

NAISSOUR ,  S.  f.  (neissôun  et  neissdur); 
mmuucm ,  misMN«.  L'endroit  où  une  source 
jaillit,  où  elle  naît;  petite  source. 

tty.  V.  Nat,  R. 


NAI 

NAISSOT ,  UDA,  UA ,  a^j.  et  p.  (neissû, 
ûde,  ûe)  ;  hakot,  bat,  ■kbiit,  badvt.  Né,  ée, 
qui  a  vu  le  jour. 

Ëty.  du  lat.  natue.  V.  Nai,  R. 

NAIVAMBNT,  adv.  (naïvaméin).  Naïve- 
ment, avec  naïveté. 

Ëty.  de  naiva  et  de  ment ,  d'une  manière 
naïve,  ou  du  lat.  natitme.  \.  Nat  y  R. 

NAIVETAT,  s.  f.  (nalvetà).  Naïveté,  in- 
génuité, simplicité  naturelle  et  gracieuse  avec 
laquelle  une  chose  est  exprimée  ou  repré- 
sentée selon  la  vérité  ou  la  vraissemblance  ; 
simplicité  niaise. 

Ety.  du  lat.  nativue,  naturel,  y.  Nai,  R. 

NAL 

NAL,  vl.  Pour  en  a  el,  en  a  le. 
NALECH,  vl.  V.  Neli^. 
NALEG ,  vl.  y.  Neleg. 
NAIXNGRI ,  8.  m.  vU  Maître  renard. 
NALES,  eipr.  adv.  vl.  11  n^estpas  permis. 
Naleêà  not  aueire  nengn,  no6ie  ne»  Ucei 
interficere  quemquam. 

NAN 

NAN,  S.  m.  vl.  «AM.  Nana,  eat.  anc. 
esp.  ital.  Nain.  y.  Nanei, 

NAN ,  MO,  d.  lim.  Foocaud emploie  ees 
mots  pour  n'avoos-nous. 

NANET,ETA,s.  et  adj.  (nané,  été); 
HABOT,  lASBT,  «lavr, MA*.  Nano ,  îtal.  Anào, 
port.  Nanet,  cat,  £fiaiiilo,  esp.  Nain,  aine, 
nabot,  Ole,  qui  est  d'une  taille  beaucoup  au- 
dessous  de  la  moyenne. 

Éty.  du  lat.  naniu ,  formé  du  grec  vdhK>c 
(nanos),  le  même,  qui  rient  probablement  de 
vatviov  (nanion),  petit  agneau. 

Loudiounanetf  Guptdon* 

Dérivés  :  Na,  Nan,  Nani. 

NANETA,  nom  de  femme  (nanète)  ;  aihib- 
TOVB,  ABBBTov.  AnMna ,  port.  Annetia ,  ital* 
Dim.  de  Anna ,  v.  c.  m.  Nannette,  Nanon, 
Nanine. 

NANI,  part.  nég.  (nàni).  Nennl,  non, 
point  du  tout;  on  s'en  sert  è  l'égard  des 
personnes  qu'on  honore  et  auxquelles  on  dit 
vùuê,  au  lieu  de  tu;  il  est  l'opposé  de  in , 
comme  notin  l'est  de  oc. 

Éty.  du  celt.  nan,  ou  du  lat.  wumo  ;  il  est 
curieux  de  remarquer  qu'en  grec  vai  (nai), 
signifie  tout  le  contraire,  c'est-à-dire  ont. 

Nani-noun,  non,  non. 

Routiga  deis  nanie,  boutique  désassortie. 

NANKIN  ,  s.  m.  (nanquîn)  ;  babqvw. 
Nankin,  toile  de  coton,  naturellement  jau- 
nâtre. 

Ety.  de  Nankin,  ancienne  capitale  de  la 
Chine  où  cette  toile  se  fabrique  depuis  long- 
temps. 

NANKINET ,  S.  m.  (nanjHÛoé).  Nanki- 
nelle ,  élofie  légère  de  coton  tissue  comme  le 
nankin.  Gare. 

NANOUN,  nom  de  femme.  Autre  dim.  de 
Anne.  y.  Naneta. 

NANT,  s. m.  vl.  Nain.  y.  NanH. 

NANTES ,  ESA ,  s.  et  adj.  (nantés ,  ése). 
Nantais,  aise,  de  Nantes. 

NANTIR,  V.  a.  f  nantir).  Nantir ,  donner 
des  assurances  pour  le  paiement  d'une  dette  ; 
avancer,  expédier,  dl. 


NAN 

Étv.  du  lat.  mandre,  naneieear,  obtenir  » 
acquérir,  selon  Ménage. 

NANTIR  SB,  V.  r.  Se  nantir ,  se  saisir 
d^une  chose  sur  laquelle  on  a  des  droits ,  se 
précautionner. 

NANTISSAMENT.  S.  m.  (  nanUssa- 
méin).  Nantissement ,  séreté ,  gage,  ce  qu'on 
donne  à  un  créancier  pour  sdreté  de  sa 
créance. 

NAO 

NAa,  s.  f.  d.  vaud.  yaisseau  ,  naeeHe , 
navire. 

Éty.  du  port,  naa,  vaisseau,  y.  Nav ,  R. 

NAOU ,  NAOUA ,  adj.  dg.  Neof ,  neuve, 
y.  i^ooiietiVoe,R.S. 

NAOUET  ,  adj.  dg.  Alt.  de  iVonvel, 
V,  c.  m.  eti^Tov,  R.2. 

NAP 

NAP,  s.  m.  dl.  Nep,  caC  Ponr  navet. 
y.  Naveau. 

NAP,  s.  m.  vL  BAM.  Coupe,  tasse, 
écuelle*  y.  Eseudela  et  Taeta. 

NAP-BB-BABBouBA ,  S.  m.  (usp  dé  uaT- 
béune).  Nom  qu'on  donne ,  aux  environs  de 
Toulouse ,  à  une  variété  (le  chou-rave  dont 
la  racine  est  fauve. 

BIAPEL,  s.  m.  (napèl).  Un  des  noms  de 
l'aconit  napeL  y.  ÈstranffU4oup. 

Ety.  du  lat.  napellue,  formé  de  napus 
parvti»,  petit  navet,  è  cause  de  la  forme  de 
se  racine,  selon  Lemery. 

NAPI.es,  nom  de  ville  (nàplés);  Na* 
pM ,  ital.  Napolee ,  esp*  Naples ,  capitale  du 
royaume  de  ce  nom. 

Éty.  du  lat.  neapoUê,  dérivé  du  grec  vîoc 
(neas)  ,  nouveau  ,  nouvelle ,  et  de  m^ic 
(polis) ,  ville. 

NAPOLEON,  nom  dliomme  (napoléott)  ; 
BOAMB.  Napoleime ,  ital.  Napoléon. 

L'Eglise  honore  Saint  Napoléon,  le  IS 
août. 

NAPOLEON ,  s.  m.  (napoléon ).  Napo* 
léon ,  pièce  d'or  de  20  et  de  40  fr.  à  i'efl^ 
de  Napoléon  Buonaparte. 

Un  "tireur  d'horoscope  ,  dît  Roquefort , 
Dict.  Ety.  a  fait  le  calcul  suivant  sur  le  mot 
Napoléon. 

«  Ce  nom  propre ,  dit«iï ,  est  composé  de 
deux  mots  grecs  qui  signifient  lion  du  dé^ 
Hrt,  Ce  mâie  nom ,  ingénieusement  coov- 
biné ,  présente  une  phrase  qui  offre  une  sia* 
gulière  analogie  avec  le  caractère  de  cet 
bonune  extraordinaire. 

1  Napoléon. 

6  apoléon. 

7  poléon. 

3  oléon. 

4  Icon. 

5  éon. 

2  on. 

En  enlevant  socc^ivement  la  première 
lettre  de  ce  mot ,  et  ensuite  celle  de  chaque 
mot  restant ,  on  forme  sis  mets  grecs ,  dont 
la  traduction  litténle,  dans  Tordre  des  nu- 
méros désignés,  est  : 

«  Napoléon,  on,  oléAn,  lèôn,  éon,  apoléon , 
poléon,  NsitoXeov,  o>v  ,  oXewv,  Xca)v  ,  cov, 
«icoXmav,  icoXeov  :  Napoléon  étant  le  lies 
des  peuplés,  allait  détruisant  les  cités  ». 


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NAP 

NAPOLBONinO,  8.  m.  (napoleooiste). 
Napoléoniste ,  partisan  de  Napoléon. 

liAPOliS,  Nom  de  lien,  fl.  iVapIet, 
▼.  c.  m. 

NAPOUUTAN ,  àNA .  6.  (napoulilàn , 
&ne).  Napolitain  •  qui  est  de  Naples. 

Ely.  du  lat.  napolis  et  de  an. 

NAPOOLITBN,  ENA,  §.  et  adj.(na- 
poolitéin, ène)  ;  NapolUa ,  cal.  NapolUano, 
esp.  itat.  port.  Napolitain ,  aine,  qui  est  de 
Naples. 

NAPPA,  8.  f.  (nippe)  :  «ovAtwà.  Nappe, 
linge  dont  on  couvre  la  table  quand  on  veut 
prendre  ses  repas.  Linge  qui  couvre  les  au- 
tels .  la  sainte  table  ;  chute  d'eau  qui  tombe 
en  manière  de  nappe. 

Éty.  du  lat  wtappa ,  formé  de  mapp ,  mot 
punique  qui  signifiait  à  peu  près  la  même 
chose. 

L'usage  des  nappes  ne  s'introduisit  chez 
les  Romains  qu'avec  le  luie  qui  les  perdit, 
avant,  à  Texemple  des  Grecs,  ils  se  bor- 
naient à  laver  les  tables  et  à  les  essuyer  avec 
des  éponges. 


NAB 


NAB,  S. 


m.  v1.  Narrine ,  nez.  V.  Na$. 

liARBmiBa ,  s.  vl.  Narhanei ,  cat«  esp. 
Narbonnais  •  de  Narbonne. 

Èij.denarboumaeiditêêfêêdêNarbomna. 

NARBpUNBS ,  S.  et  adj.  (  narbounés  ). 
Narbonnais  ,  qui  est  de  Narbonne  ,  vent 
d'Ouest  en  Provence. 

NAIIBUL ,  nom  de  lien ,  vh  Narbonne. 

NARCESI8  ,  nom  d'homme  ,  vl.  Nar- 
cisse. 

NARCB ,  S.  m.  dg.  Nareis ,  cat  Voy. 
Nardêse. 

NARCISSE,  s.  m.  (narcisse)  ;  «AMuto. 
Narciê,  cal.  iVarct««o ,  esp.  ital.  NareUo , 
port.  Narcisse,  NarcisiUê .  deux  plantes  por- 
tent ce  nom ,  le  narcisse  des  poètes ,  V. 
Ikma ,  et  le  Umi  narcisM  des  poètes.  V. 
Traumptmn, 

Éty.  du  lat.  narciiêUê ,  formé  dn  grec 
yàçiKt^  (narkè) ,  engourdissement ,  parée  que 
l'odeur  forte  de  ces  plantes  {Mtniuit  des 
éiourdissemenis. 

NARCISSO  .  nom  d'homme  ,  samiso. 
NareiiiOj  ital.  esp.  Nardsse. 

Patr.  Saint  Narcisse.  L'Eglise  honore  sept 
saints  de  ce  nom  :  les  S  janv.  18  mars  ;  5 ,  7 
et  98  août;  17  sept.  29  et  31  oct. 

NABOSSO  MOGUBT ,  s.  m.  (nardsse- 
mugué).  Narcisse  k  bouquets,  Nareinui 
laxsfia.  Lin.  plante  du  même  genre  que  les 
précédentes. 

NARCOUTIQIIB ,  ICA  ,  adj.  (narcouti- 
qué,  Ique);  iVarcoa'co,  ital.  esp.  port.  Nar- 
totict  cat.  Narcotique ,  remède  ou  substance 
qui  a  la  vertu  d'assoupir. 

£ty.  du  lat.  nareoliem ,  dérivé  du  grec 
vapxcDTixoc  (narlôtikos) ,  qui  endort,  pris  de 
vâtpxT^  (narkè) ,  engourdissement. 

NABGA .  s.  f.  (nargue)  ;  umAWMmtA.  Nar- 
gue ,  terme  de  raillerie  et  de  mépris,  par  le- 
3uel  on  marque  le  peu  de  cas  que  l'on  ÙAi 
'une  chose.  Y.Noê,  R. 

NABOAB ,  V.  a.  (nargi)  ;  mba^mm  ,  ■»- 
.  Narguer,  faire  nargue. 


NAR 

briTer  atec  mépris ,  mépriser  qudqn'un  à 
son.nez. 

Ety.  de  narga  ,  de  ar  et  de  Nos  y  R. 

NABIC ,  s.  f.  d.  vaud.  Narine.  V.  Narra^ 
Narrina  ei  Nai ,  R. 

NABIDAS,  s.  f.  pL  (nàrides),  dl.  Étou- 
pes  grossières.  V.  Rombal  et  Coehiê. 

NABIGOUA ,  s.  f.  vl.  V.  Narra. 

NABITS  ,s.  f.  pi.  d.  béarn.  AaHU,  cat. 
Narieei.  esp.  Narines.  V.  Narrina  et  rfa$ , 
Rad. 

NABPA,  s.  f.  vl.  luuBMocA,  HA*. Na- 
rine ,  nez.  V.  Nai ,  R. 

NABPI.vl. 

/urar  sobre  la$  dem  narpi. 

NABBA ,  s.  f.  (narre),  ruwKA, 


Nifi 


70t 


tnwLA,  Nari  et  Nare ,  ital.  Nari£ ,  esp.  port. 
Ventaâo  nariz,  port.  Narine ,  Tune  des  deux 
ouvertures  du  nez,  chez  l'homme.  Les  nari- 
nes portent  en  général  le  nom  de  naseaux , 
dans  les  aninraux. 

Kty.  du  lat.  narii,  m.  s.  V.  Nat^  R. 

Jugar  deis  narrai ^  faire  petar  la  narra, 
ronfler  en  dormant. 

Sentir  de  narra ,  di.  avoir  bon  nez. 

Avez  hona  narra ,  avoir  bon  nez,  être 
rosé. 

NABBA.  s.  f.  dl.  Le  nez,  et  fig.  le  mu- 
seau, le  groin ,  la  trogne,  babil.  Gare.  Voy. 
NaXf  Maurre  et  Traugna. 

NABBAOO,  vl.iVarrado,  cat.  V.  Nar- 
ration. 

NABBADA,  S.  f.  (narràde).  Renifler , 
eflbrt  du  nez  pour  nasiller  ou  pour  pr^dre 
du  tabac  ;  vapeur  du  vin  qui  sort  par  le  nei. 
Gare. 

IfABBAB,  V.  a.  (narra);  Narrare,  ital. 
iVarrar,  esp.  port.  cat.  Narrer  ,  raconter , 
interpréter. 

Éty.  du  lat  narrare ,  m.  s.  fait  de  gna^ 
rurii,  qui  sait,  instruit. 

NABBAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (narra ,  àde). 
Raconté ,  ée.  V.  Contai. 

Éty.  du  lat.  narratne ,  m.  s. 

NABBAT ,  s.  m.  (  narra).  Narré ,  dis- 
cours par  lequel  on  narre. 

Éty.  du  lat.  narratuê. 

NABBATIO  ,  vl.  V. 

NABBATION,  S.  f.  (narratie-n)  ;  iiama- 
«m.  Narrasione.  ital.  Narraâon ,  esp. 
Narraçâo ,  port.  Narraeià ,  cat.  Narration, 
récit  ou  relation  d'un  fait  ou  d'un  événement 
comme  il  est  arrivé  on  comme  on  le  suppose 
arrivé. 

Éty.  du  lat.  narrationie,  gén.  de  narra- 
tio. 

NABBATOmi,  S.  m.  (narrateur)  ;  Nar- 
ratore ,  ital.  Narrador ,  esp.  port.  Narra- 
teur, celui  qui  narre,  qui  raconte  quelque 
chose. 

Ëty.  do  lat.  narrator. 

NABBEGEAB ,  V.  n.  (narred|jà).  Nasil- 
ler ,  parler  du  nez.  Avr.  V.  Nasuhar  et 
Nae ,  R. 

NABBET,  ETA ,  adj.  (narré ,  été).  Ha- 
sillard,  arde,  qui  nasille ,  qui  parle  du  Des. 
V.JVai,R. 

Êty.  de  narra ,  narine,  et  de  la  term.  dim. 
«I,ela.  V.iVa#,R. 

Ci^ala  narrcto ,  Cigale  nasillarde. 


NABBBTS,  8.  f.  pL  vL  Nariesêêp  anc. 
cat.  Nariees,  esp.  Nariee,  ital.  Narines  V. 
Narra. 

Ëty.  du  lat.  nares ,  m.  s.  V.  Na$ ,  R. 

NABUA ,  d.  m.  V.  Narra  et  Nas ,  R. 

NABRIGOUA,  S.  f.  vl.  Nariguilla ,  esp, 
V.  Narpa ,  Narra  et  iVos,  R. 

NABBILHAS ,  S.  f.  pi.  (narrilhcs) ,  df. 
Narines.  V.  Narra  et  Na$ ,  R. 

NABBlNAi  S.  f.  (narrine).  V.  Narra  et 

iÇ<M.R. 

NABBVT,  ODA,  adj.  (narrû,  ùde),  dl. 
ujoan,  Fra,  rusé,  pénétrant,  subtil ,  adroit; 
méchant,  vicieux.  Sauv. 

Éty.  de  narra,  pour  nez.  et  de  fU  ,  qui 
a  bon  nez ,  dans  le  sens  figuré.  V.  Na$ ,  R. 

NAB8 ,  vl.  V.  Narrinae  et  Nae,  R. 

NABSOOS ,  adj.  (narséus),  dl.  Humide. 

NAS 

NAS,  rarr,  radical  pris  du  latin  nasus , 
nez,  dérivé  de  narie  ,  narine,  par  le  chan* 
gement  de  r  en  «;onle  fait  venir  aussi  du 
grec  vdtci»  (naô),  couler,  parce  que  c'est  par 
le  nez  que  s'écoule  la  morve. 

De  nasuê.  par  apoc.  nas,  d'où  :  Nas, 
Nas-ard.  Nas-egtar,  Nas-et.  Nas-iea, 
Nas-Uh-airSyNasUhar,  Nasilh-ou,  iVosé- 
fort,  Nas-onn,  Des-naS'ar^En'-nas-iear, 
Sn-na$-icat. 

De  narts,  par  apoc.  nar,  narr;  d'où  : 
Narr-egear^Nar,  Narr-a^  Des-narr^ar, 
Narr-ei,  Des-narr-ai,  Nargu-a,  Narsh: 
ar,  Nar-ie,  Nar-iU ,  Narp-à,  Narrig* 
ola,  Narr-Uhas.Narr-ina.  Narst  Narr- 
ut,  Ni-narra  ,  Nax-al,  Nax-ie,  Nifl-a  , 
Niflar,  Re-niflar ,  Niêt-ar^ 

NAS .  s.  m.  (nas)  ;  ha  ,  «as  •  iuma. 
Nasa,  Ital.  Narix,  esp.  port.  Nase,  ail. 
Nos .  cat.  Nez,  forgane  de  l'odorat,  for- 
mant la  partie  la  plus  saillante  du  visage. 

Éty.  du  lat.  ikutia,  m.  ê.  V.  Noê,  R. 

Dans  ïenexon  namwM  : 

BACINB  ,  U  pwtie  pw  laqMlti  U  l'ialt  ê«  tnm», 
DOS,  la  pulk  h  plu  «dn«it«. 
If  ABIIŒ8  ,  Im  àmui  oavflrtotw  «tiriMm.  V.  Nkrrm. 
CLdSON  »  U  1«M  ^  alpw*  1m  Jms  MvM». 
AILES  DU  NEZ ,  Im  bonb  «stiiiMn  ém  miUm. 

Par  rapport  à  sa  forme  an  fiomms  le  net  : 

Afàugassai,  eseagassat,  épaté,  éeaché. 

Camus,  camus. 

Croiuiikut  ou  ereciil,  aqnilaio. 

Parlar  doou  nas,  nuiUer;  Fariarah  lo 
nas,  cat. 

Aver  boiuen  nas ,  avoir  bon  nez ,  prévoir 
les  choses  de  loin. 

Saunar  doou  na$ ,  ne  traduisez  pas , 
saigner  an  nez,  mais  saigner  du  nez. 

iSentir  doou  nas  ,  être  punais. 

Jamais  gros  nas  a  gasiai  ^gnta ,  ce 
proverbe  est  Teipression  de  l'estime  que  les 
anciens  avaient  pour  les  gros  nez,  surtout 
pour  ceux  qui  étaient  aquitains ,  et  qu'à 
cause  de  leur  ezoellenee ,  Platon  nommait 
nez  royaux. 

Aoorpas  de  na$,  d.  bas  lim.  n'aroir  pas 
de  sentiment. 


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702 


NAS 


Levàf  lou  nai,  lever  le  nez,  avoir  de  la 
hardiesse. 

Baiêsar  lou  na$.  V.  Baiisar  la  testa, 

Nas  de  «otta,  d.  bas  lim.  gros  nez. 

Na$  de  eerin ,  md.  nez  éfi^é  comme  le  bec 
d'nn  serein. 

Kai  de  eabala,  nez  écrasé  comme  le  taloD 
d'une  savate, 

Nas  de  quid  hastas,  d.  bas  lim.  nez  exces- 
sivement long  et  recourbé  ,  comme  celui 
qu'on  voyait  à  un  démon  représenté  dans 
un  tableau  de  la  cathédrale  de  Tulle,  auprès 
duquel  on  lisait  ces  mots  :  Quid  hastas 
hestia  eruenta. 

Tasit  jfue  lou  nas  me  fumarkt  tant  que 
fe  vivrai. 

Un  pan  de  nas^  un  pied  de  nez. 

L'y  tes  pas  pu  lueneh  que  soun  nas ,  Tr. 
il  ne  voit  pas  plus  loin  que  son  nez ,  et  non 
il  n'y  voit  pas. 

NAS»  d.  lim.  Pour  aller.  V.  Anar. 

NAS-BouBvoiw,  s.  m.  (nas  boudrdu)  ;  wAf- 
cmouToop,  d.  bas  lim.  On  nomme  ainsi  une 
personne  qnl^  prenant  du  tabac ,  néglige  de 
se  moucher. 

NAS-cmooToim, d.  bas  lim.  (nu  croutôu). 
V.  Nas  boudroun. 

NAS-uTAT,  s.  m.  (nas leva);  wam  ««  l'mi. 
On  donne  ce  nom  à  une  femme  ou  à  nne 
Ûlle  trop  hardie,  insolente,  eflfirontée. 

NASAL,  s.  m.  vl.  Nasal,  esp.  port. 
Nasale,  ital.  Nasal,  partie  du  casque  qui 
garantissait  le  nez.  V.  Nas ,  R. 

NASAIi,  AlfA,  adj.  (nasal,  aie);  hasao. 
Nasal ,  aie,  C|ui  appartient  au  nez;  modifié 
par  le  nez. 

NASARD,  s.  m.  (nasa);  Nasard  ,  cat. 
Nasardo,  esp.  Nasard,  jeu  de  l'orgue  qui 
imite  la  voiz  aun  homme  qui  chante  du  nez, 
il  fait  la  quinte  au-dessus  du  prestant 

Ély.  de  nas  et  de  ard.  V.  Nas,  R. 

NAS€,  A ,  adj.  (nasc ,  àsque).  Ivre ,  pns 
de  vin.  Gare.  V.  Ubri. 

NA8CA ,  «.  f.  (n&sqne)  ;  nMMçvA.  Un  des 
noms  de  l'inule  visqueuse.  Y.  llerba  dpis 
maseas. 

Êty.  Ce  mot  est  liguriep,  selqn  l'auteur 
de  la  St.  des  B.-du-Rh. 

NASCA ,  s.  f.  Plante  odoriférante  qui  est 
une  espèce  de  ciste;  à  Marseille,  nasea  est 
synonyme  de  mensonge,  de  fausse  nouvelle  , 
de  conte  bleu,  du  celt.  nasea,  Âch.  Dict. 
Prov. 

Naseat,  selon U.  Garcin,  signifie  aussi, 
ivre ,  insensé. 

NASGBR,  v.  D.  vl.  Naître.  V.  Naisser. 

Éty.  du  lat.  nasei,  m.  s.  V.  iVol,  R. 

NA8C0T ,  UDA,  adj.  et  p.  (nascû,  ûde), 
dg.  Naseud,  cat.  Nacido,  esp.  Né^  ée.  Voy. 
NaissuteiNat,R. 

NA8BOEAR ,  Montrer  le  nez ,  aller  à  la 
dérobée.  V.  NasUhar. 

Éty.  de  nas  et  de  egear.  V.  Nas,  R. 

NASVt ,  s.  m.  (nasè) ,  dl.  masbt  ,  iumovu. 
Petit  pez,  dim.  de  Nas»  v.  c.  R. 

NASlC,et 

NASIGA,  8.  f.  (naslqne),  41.  Pour  narine. 
y.  Narra  et  Nas,  R. 

Ec  MM  (|aatr«  coiult  (du  AJrll),  dTagM  tr4««  nagnlfiffo, 
Rooflavuo  cado  eop  U  foc  per  U  n*sic0, 
B«rgoin|. 


NAS 

NASimÂmB,  àBXifA,  8.  (nasilléfréi 
àrèle),  dl.  Curieux,  indiscret,  qui  met  le  nez 
partout  où  il  n'a  que  faire,  et  non  jv'è  faire» 

Éty.  de  Nas,  R.  et  de  ilhaire. 

NASILHAR,  V.  n.  (nasilla);  yuitB«B#s,|i4Mi- 
■««BAS.  Nasiller,  parler  du  nez;  flairer,  c6m- 
me  font  les  chiens,  aller  à  la  découverte.  Sauv. 

Éty.  de  nas  et  de  ilhar,  le  même  que  egear. 
V.  Nas,  R. 

NASILBARD,  ARDA,  adj.  (nasillàr, 
àrde).  Nasillard,  arde ,  qui  nasille,  qui  parle 
du  nez. 

NASlIiHOn ,  Sf  m.  d.  béam.  Dim.  de 
nas,  petit  nez,  nez  agréable.  V.  Nas,  R. 

NA8IT0RT,  8.  m.  (nasitér).  Un  des  noms 
languedociens  du  cresson.  V.  Creissounei 
Nastoun. 

Éty.  de  nas  et  de  tort ,  qui  faU  tordre  le 
nez.  \.Nas,  R. 

NASrrORT-SALVAOE,  8.  m.  (oasitér^ 
salbàlgé).  Nom  qu'on  donne,  à  Toulouse,  au 
LepHium  éidymwn,  Toornop. 

NASOUN,  Petit  nez.  V.  iVaaelet  Nos, 
Rad. 

NAVQDIT ,  vl,  Naquit.  Y.  Nai,  R. 

NASSA,  8.  f.  (nasse);  lUMifA,  c&a^a,  tu. 
Nasse,  esi)èce  de  cage  conique,  faite  avides 
brins  d'osier,  du  fil  de  1er  ou  de  la  filocbe, 
ayant  plusieurs  diapljragmes  ou  goulets  , 
qui  permettent  au  poisson  d'entrer  et  qui 
s'opposent  à  ce  qu'il  puisse  sortir.  C'est  un 
engin  de  p^he  d'un  usage  commun  partout. 

Ety.  du  lat.  nassa ,  le  même ,  ou  du  grec 
^é(T<s%  pour  Î^ta9%  (  nassa  pour  énasa  ) ,  j'ai 
fait  habiter  ;  un  des  ^emps  de  yhù  (pêù),  ha* 
biter,  couler. 

NASSA,  s.  f.  (nasse),  dl.  Prah*ie  qui  s'enfon- 
ce sous  les  pieds,  Sauv,  qui  est  sur  une  eau 
souterraine^ 

Le  phénomène  de  ces  prairies  flottantes 
tient  à  un  plancher  formé  par  Tenlacement  de 
quelques  plantes  aquatiques ,  entre  lesquelles 
il  a'est  arrêté  de  la  terre  ou  croissent  desvé- 
gétani  plus  ou  moins  voinmineut,  selon 
l'épaisseur  de  la  couche. 

Ély.  du  grec  v^l^oc  (nèsos) ,  lle^  ou  de  v£b> 
(neô),  aor.  çans  aujpment.  vTi<;a  (nésa) , 
nager.  Thomas. 

NASSBBIEN,  vl.  V.  Naissement. 

NASSILHOON»  s*  >n.  (nassilloun).  Gou- 
let, espèce  de  diaphragme  conique,  percé  dans 
son  milieu,  qu'on  adapte  aux  nasses  pour  em- 
pêcher le  poisson  qui  y  est  entré  d'en  sortir. 

Éty.  de  luifi^  et  ^p  1^  term.  diip.  oun, 
petite  nasse. 

NAS8I0,  s.  f.  vl.  Nature,  naturel,  nais- 
sance, race.  V.  Natio  et  Nat,  R. 

NASTOUN ,  s.  m.  (  nastoun)  ;  ^apitobt, 
■smrr,    introoii ,   «Attoot ,  mmitowl,  wurov  ^ 

HOMTov.  Ccesson  alenois,  cresson  des  jardins, 
nasitort ,  Lepidium  sativum ,  Lin.  TMaspi 
sativum,  Dec.  plante  de  la  fam.  des  Crucifè- 
res siliculeuses,  cultivée  partout  comme  plani- 
te  potagère. 

Pedae  nastoun,  fig.  petit  homme. 

NASTOUN  DBIS  INDAS,  8.  m.  Nom 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Brignoles, 
selon  M.  Amie,  à  la  capucine.  V.  CapouchUna. 

NASTOUf ,  8.  m.  Âltér.  de  Nastoun , 
V.  cm» 


NAT 


NAT 

NAf,  wAm,  radical  pris  du  lat.  nasd,  nas- 
cor,  nat^s  pour  gnascor,  nsAtre,  paraître,  et 
dérivé  du  grec  -pw^o  (gennad) .  produire , 
enfanter,  d'où:  Y^vvdtncti)  (geonaslçô), naître, 
venir  au  monde,  et  les  sous- radicaux  latins. 
nascens,  naissant;  natalis,  natal;  natura, 
nature;  natio,  nation;  eo^iuilti«, cognât. 

Denoad,  par  apoc,  nas  ou  nassei  nous, 
par  le  changement  de  a  en  ai;  d'où  :  Naiêr 
ion ,  Naisa-fnent ,  Naiss-e ,  Naiss-ed^nra , 
Naissp'fÊ^çni,  Naiss-^nça,  Naiss^eni,  Nedss^ 
er,  Re-naisser,  Re-naissenfa,  Naissi-metU, 
Re-nedssent,  Rebaisser,  Re-naisâOrment , 
Natiê^oun^NsUss-ut,  uda,  Naieh'^. 

De  natus,  par  apoc.  nat;  d^où  :  Nat,  odlo, 
Nùt'Ol,  Natat^ene,  Nsital^t,  NaUsu,  Nat- 
if, iva,  îfatif^iUdf  iVa*-tii,  Noun-nat,  Ai" 
nol,  Coug-nat ,  Coug-nada ,  Cu-gnal ,  0^ 
nhat,  iVofur^,  N^^urfl-a ,  iVoftirela-meiU, 
iVia<ttr-eoif.  .     . 

De  naiionis,  gén.  de  naHo,  par  apoc 
naHom;  d'où  :  Naiimî,  NaUoun-al. 

De  nol,  par  la  suppression  de  l,fia ;  d'où  : 
Na-if,  tva,  Naiva-mini,  Naii^etat, 

De  nasH ,  par  apoc  na^e ,  nasqu;  d'où  : 
Nase-ut,  Nase-uda ,  Nasqu-it ,  Airness-a, 
Nasc-er,  NachrensOfNech'Ut^ 

De  nat,  par  le  changement  de  I  en  iL  nad; 
d'où  :Aad.a(,  Nadal-a.  Nadal-ene ,  Na- 
dal-et ,  Nad-au ,  Nad-iva  ,  Nad-oun. 

De  natura ,  par  apoc  nolur;  d'où  :  Na- 
tur-a.  Naturel,  Suber-natural,  Naturalis, 
Naturalis-ar,  Naturalisto,  Ifaturalisyatian, 
Natural-itat ,  Des-^natur-ai ,  Des-natur- 
ada ,  Des-naturada-ment,  Des-natur^ar^ 
Natur-au,  Sur-natur-el  ^  N^urela-^ment, 

fi  AT,  S.  m.  Nom  qu'on  donne,  à  Mont- 
pellier, selon  M.  Gouan,  au  ^rassica  napiif  • 

Êty.  C'est  une  altération  du  \9i.napus, 

NAT,  s.  m.  (nàt),  dl.  Nagée.  V.  Brassada 
et  Nad,  R. 

NAT-0)i-ii4n»^  vl.  N^  de  mère,  c'est-à- 
dire,  mortel,  homme ,  sujet  à  la  mort ,  expr . 
fig. 

NAT,  ADA,  adj.  dg.  Aucon ,  nne,  nii|. 
V.  Degun, 

Nat  obstacle  tous  arre^to. 
Nul  obstacle  ne  les  arrête. 

NATA,  p.f.  (natte).  Natle^  Ussp  fait  de 
paille ,  de  jonc  ou  d'autres  plantes  ^vant  è 
divers  usages. 

Ëty.  du  lat.  matta,  m.  s. 

NATA-DBSUV1Ç,  S,  (,  (nÂte-dé-S)]ivé). 
Flptte  de  liège,  morceap  de  liège  que  l'on 
attache  aux  filets  pour  le$  faire  flotter. 

NATAL ,  ALA,  adj.  (natal ,  aie)  ;  satav, 
nADAi..  Notais,  ital.  Natal,  esp.  port.  cat. 
Natal,  aie,  on  le  dit  du  temps  et  du  lieu  de  la 
naissamce  :  Er  notent ,  air  natal  ;  pour  Noël 
V.  Nouvel 

Éty.  du  lat.  nataUs,  m.  s.  V.  Nat,  R. 

NATALENC .  ENCA ,  adj.  (nataléin),  dl 
De  Noël,  qui  tient  à  la  Noël  :  5otic 


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NAT 

nocUibiie,  dL  bûche  de  Noël.  Y.  GocIm 
fuee. 

£(y.  de  natol,  dérifé  du  lat.  natalis,  soos- 
entendo  die«,  et  de  ene,  V.  Nal^  R. 

NATAUBT,  8.  iQ.  (natale)  ;  «ADAunr^  Les 
boit  jours  qui  précèdent  la  fête  de  la  Noël. 

NATALIA ,  nom  de  femme  (natalie)  ; 
Natalia,  esp.  port.  Nalalle. 

L'Église  célèbre  sa  fête  le  l*'  décembre* 

NATAU,  s.  m.  (natàou);  badah.  V.  Nouvtl 
etiVat,R. 

NATGE8,  S.  f.  pi.  vl.  Les  fesses. 

NATIER ,  S.  m.  (natié).  Nattier,  celui  qui 
fait  ou  qui  vend  des  nattes.  Gare. 

Êty.  du  lat.  naUiy  m.  s. 

NATIF,  IVA,  adj.  (natif,  i?e);  NaHvo, 
ilal.  esp.  port.  Natiu.  cat.  Natif,  ive ,  qui  est 
né  dans  le  lieu  d'où  I  on  parle. 

Ëty.  du  lat.  naHvuê.  V.  JVol ,  R. 

EinaHfde  Porta,  Tr.  il  est  natif  de  Paris, 
et  non  né  natif  de ,  etc.  comme  plusieurs  le 
disent. 

NATIO,  S.    f.    vl.   HACIO,  «AMIO ,  BAIMMI* 

iVolto,  esp.  ital  Nativité,  naissance. 
Ëtv.  du  lat.  matimiSf  gén.  deitalîo,  m.  s. 

NATION,  s.  f.  (natie-n)  ;  baimb.  iVaetoti» 
esp.  NaMiûiH,  îtal.  Naçao,  port.  Nation  ^ 
ail.  Naeià  ,  eat.  Nation ,  tous  les  habitants 
d'un  même  pays,  d'un  même  état. 

Êty.  du  lat  tialf onla,  gén.  de  nati^.  Voy. 
iVttl,R. 

NATIOUNAL,  AIJà,a4i.  (natioanàl,àle); 
HAnovMAv.  National  y  ail.  Nationale  y  ital. 
Nacional^  esp.  port.  National,  aie,  qui 
concerne  toute  une  nation ,  qui  appartient  è 
la  nation. 

fity.  du  lat  natUmaliM ,  fait  de  nation,  de 
olet  de  û,  qui  est  à  la  nation.  V.  Nat,  R. 

NATIU,  HTA,  adj.  vl.  ■ahmi.  iVoIttt,  cat. 
i^olt/;  V.  c.m.etiVal,  R. 

NATnriTAT ,  s.  f.  (nativité)  ;  NaUvità , 
ital.  Natividad,  esp.  Natividadê ,  port. 
Nativitat,  cat.  Nativité,  naissance;  U  ne 
s'emploie  qu'en  parlant  de  Notre-Seiffneur, 
de  la  Sainte- Vierge  et  de  quelques  Saints. 

Ëty.  du  lat.  nativiUUi»^  gén.  de  nativitas. 

NATIVITAT  DE  UA  SANTA  VIBR« , 

Nativité  de  la  Sainte- Vierge,  fête  qui  se 
célèbre  le  8  septembre. 

Elle  fut  instituée  par  le  pape  Sergius  I*', 
après  l'an  687.  r^      ^^      ^ 

NATRARlAft,  s.  f.  pi.  (natraries),  d. 
bas  lim.  Plaisanteries,  actions,  propos 
risibles. 

NATRB,  ATRA,  adj.  (nétré,  âtre) ,  d. 
bas  lim.  Plaisant ,  ante ,  qui  divertit ,  qui  fait 
rire,  facétieux.  V.  Baiin. 

Pain  Um  natrê.  (aire  le  plaisant. 

NATUBA ,  s.  f.  (nature)  ;  Natura ,  cat. 
esp.  port.  iui.  Natuvy  ail.  Nature,  toutes  les 
créatuies,  les  lois  qui  régissent  l'univers, 
la  propriété  de  chaque  être,  sa  complexion , 
son  leropérament;  produetioas  natorelles; 
sorte,  espèce,  affection,  etc.;  parties  sexuelles 
des  iiemeUes  en  générât 

Éty.  du  lat.  natmra,  m.  s.  Y.  Nat,  R. 

£  lofa  la  tialiira  <  sa  «Mla  r«silf,  vers58S2. 
Et  toute  son  espèo»  et  sa  méchante  radne. 
Sisi.  Croîs.  Alb. 


NAT 

NATORAIi,  adj.  vK  BATmAii.  iVadirtI , 
cat  esp.  ^rt  Naturali,  ital.  Naturel,  franc» 
vrai,  légitime,  parfait;  Gefle,  ponuné;  propret 
en  ligne  directe.  V.  Naluret 

Éty.  de  natura  et  de  al ,  qui  tient  à  la 
nature.  V.  Nat,  R. 

NATURALIBUS ,  IN,  eipr.  adv.  (Tn 
naturalibùs).  Expression  burlesque  pour 
dire  dans  Tétat  de  nature,  c'est-à-dire ,  nu. 

NATURALIflAR  ,  V.  a.  (  naturalisé)  ; 
Natwralixtare,  ital.  NaturaliMar,  esp.  port. 
Naturaliser,  donner  à  un  étranger  les  mêmes 
droits  et  les  mêmes  privilèges  dont  jouissent 
les  naturels .  du  pays;  parlant  des  hommes  ; 
acclimater,  quand  il  est  question  des  animaux 
et  des  plantes. 

Éty.  du  lat.  naturaliê  et  de  ar^  rendre 
naturel  è  un  pays.  V.  iVol,  R. 

NATURAUSAT,  ADA,  adj.  (naturalisé, 
àde).  Naturalisé,  ée. 

Ety.  de  naturaliê  et  de  at.  Y.  JVal,  R. 

NATURALISATION,  S.  f.  (naturalisa- 
tie-n)  ;  «atvhaluat»*.  iValtiraltif astoiie  , 
ital.  iValuraltxactoii ,  esp.  Naturalisaçao , 

S>rt.  Naturalisation ,  acte  par  lequel  un 
ranger  est  naturalise,  ses  effets. 

Éty.  âenaturaliiar et  de ation,  Y.  Nat^ R . 

NATURAL18TO,  S.  m.  (naturaliste); 
Naturaliêta^  ital.  esp.  port.  cat.  Naturalbte, 
celui  qui  a  étudié  ou  qui  étudie  la  natnre 
et  sesproductions. 

Éty.  du  lat.  naltiralis  et  deûfo,  qui  s'oc- 
cupe des  choses  natorelles.  V.  Nat,  R. 

NATURALITAT,  S.  f.  (  naturalita  )  ; 
Naturalità,  ital.  iValiiraltiiad ,  esp.  iVofit- 
ralidade,  port  Naturalitaiy  cat.  Naturalité, 
état  de  celui  qui  est  naturel  d'un  pays. 

Éty.  V.JVol,R. 

NATURALBIEN8,  vl.  Naturalmeni,  cat. 
Y.  Naturelament, 

NATURALUENT,  vt  iValara Imsiil,  cat 
Y.JValurelaifMfil. 

NATQRAU,  vt  Y.  JVaIttralet  Nat,  R. 

NATUREL,  s.  m.  Naturalt  cat  esp. 
port  iValura/s, ital.  Natunll, ail. JValtiral, 
cat  Naturel ,  complexion  ,  tempérament , 
amour  naturel. 

£ty.  Y.  le  met  solvant 

C^fi  doiien  naturtl ,  honune  doux,  aOable, 
etc. 

I/un  piehot  naturel ,  d'une  faible  com- 
plexion. 

D'un  gros  naturel ,  d'une  forte  constitn- 
tion. 

NATUREL,  ELA,  adj.  (naturel,^); 
■ATmiMm ,  HAvwiui ,  aATVBAo.  iValtiral,  cat 
esp.  port.  Naturale^  ital.  Naturel,  elle, 
conforme  k  l'ordre ,  è  la  nature  ;  sans  fard , 
sans  aflectalion  ;  vrai  ;  qui  n'est  pas  né  d'un 
légitime  mariage;  originaire  d'an  pays. 

Éty.  du  lat.  naturaliê ,  m.  s.  V.  Nat,  R. 

Au  naturd,  naturellement 

NATUREOO,  Y.  Naturtl  et  iVal ,  R. 

KâU 

NAU ,  S.  f.  vl.  Cognée ,  instrumeiii  de 
charpentier. 

Ëty.  du  lat  novacula,  m.  s. 

NAU,  s,  f.  (nâou);iVave  »  ital,  esp.  iVati, 
eot  5ao,  port.  Navire ,  vaisseau.  V»  Vèi$- 


NAD  703 

Éty.  du  lat  navis ,  formé  da  grec  v«û< 
(naus).  Y.  iVa»,R. 

NAU,  s.  m.  d.  bas  lim.  Bac,  bateau. 
Y.  Bac,  Bateau  et  Nav^  R. 

NAO  D'miA  BGUMk  •  s.  f.  Nave,  ital.  esp. 
port.  Nau  de  la  igleeia,  cat.  Nef  d'une  Eglise. 

Éty.  De  sa  ressemblance  avec  un  vais- 
seau. V.  iVav,R. 

NAU,  d.  bas  lim.  dg.  Pour  neuf.  Yoy. 

if 0011. 

Denaouirtilf  cadanpoli/axiorslfnli  Vayre,. 
Jasmin. 

NAU ,  s.  f.  vAvcA.  Auge  à  pourceaux  ; 
Auge  dans  laquelle  les  charcntiers  écban- 
dent  les  pourceaux  pour  les  dépiler;  une 
barquette.  Gare.  Y.  Bâchas. 

Ëty.  de  nauy  bateau.  Y.  Nav  ,  R. 

NAU ,  s.  f.  dl.  Fosse  à  tan ,  auge  de  mou^ 
lin  è  foulon  i  pour  toison.  V.  Au$. 

NAU  R  nAiiv  ,  Alt.  d^en  haut ,  en  haut 
Y.  Aui. 

NAUC ,  Auge.  Y.  Nau  et  Bachat. 

Ëty.  de  nau  ,  vaisseau.  Y.  Nav  ,  R. 

NAUGADA ,  S.  f.  (  naoucàde  )  ;  «ovcada  , 
dl.  Buvée  des  pourceaux  ou  marc  de  noix 
détrempé ,  dont  on  a  exprimé  l'huile.  Sauv. 

Éty.  de  nauc  et  de  ada,  Y.  Nav ,  R.  ' 

NAUGADA  ,  s.  f.  (naoucâde)  ;  havcat  , 
dl.  Une  augée ,  plein  une  auge. 

Éty.  de  non,  auge,  et  de  ada.  Y.iVav,  R. 

NAUGnER,  s.  m.  (naoutcbié)  ;  hav- 
Toomn.  Nauxer,  cat.  Naueher ,  anc.  esp. 
Nocchiere ,  ital.  Nautonnier,  nocher ,  celui 
qui  gouverne ,  qui  conduit  un  vaisseau  ; 
pilote. 

Ëty.  du  lat  naiielsnis.  Y.  Nav,  R. 

NAUCLER,  s.  m.  vl.  Naudero,  esp» 
Nautonnier,  nocher ,  pilote. 

Ëty.  du  lat.  nauclerue ,  m.  s.  et  Nov  ,  R. 

NAUENC,  ENGA,  a^j-  dg.  Y.  Naviga- 
ble et  Nav ,  R. 

Sur  laearriberoe  nauenquos. 
D'Astros. 

NAUFRAGAR ,  et 

NAUFRAOEAR,  V.  n.  (oaoufrtdlîàr)  ; 
Naufragar  ,  cat.  esp.  Naufragare,  itat 
Naoïrager ,  faire  naufrage. 

Éty.  du  lat.  navem  frangere  ,  briser  le 
vaisseau.  Y.  Nav ,  R. 

NAUFRAGEAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (naoa- 
fradjA ,  àde)  ;  Naufrago ,  eat  esp.  Naufra^ 
gato,  ital.  Navfragado ,  port  Naufragé, 
ée.  Y.  Nav ,  R. 

NAUFRAGE,  s.  m.  (naoofrâdji) ;  «ao- 
nA«B.  Naufiragi ,  cat  Naufragio  ^ea^.  port, 
ital.  Naufrage ,  perle  d'un  vaissean  sur  mer. 

Éty.  du  lat.  naufragium ,  pour  navi  fra* 
gium  ,  formé  de  navie ,  vaisseau ,  etde  /ra»- 
gere,  briser.  Y.  Nav,  R. 

NAUGAR ,  V.  a.  vt  Hoiser,  quereller. 

Ëty.  du  lat.  noisia. 

HAUJA8 ,  s.  f.  pi»  (nioodxes)  ;  iia«mba«  , 
d.  bêê  lim.  Maladies  on  infirmitèi  des  en- 
fonts,  pour  lesquelles  on  les  recommandai 
quelque  saint 

NAULADA ,  s.  f.  anc.  béam.  Passsge  du 
bacip 

Ety.  do  lat.  naultim,  nolis,  fret, onde 
naicl  et  de  ada.  Y.  Nav ,  R.^ 


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704 


NAU 


NAflfiâOK  ,  8.  m,  t1.  Naolage,  fret 

Ëty.  du  lat.  naulum.  V.  Nav,  R. 
.   NAOIfBB  ,  s.  m.  anc.  béani.  NauUmier  » 
poDtoaier ,  batelier. 

Ély.  y.Nav,  R. 

NAULISiJl ,  T.  n.  (naoulisâ)  ;  wMmmamMm, 
Noliser  »  fréter.  V.  Affretar. 

Êty.  du  grec  vouXdu)  (  nanloô  )  »  louer  uo 
Taisaeau  ,  oo  du  lat.  naulum.  V .  Nav ,  R. 

NAUQUET,  8.  m.  (naouqué) ,  dl.  et  g« 
Dim.  4e  nauca  et  de  nau ,  une  jpetite  auge  « 
auget.  V.  Bachafioun  et  Nav ,  R. 

NAURIR  et 

NAURIT ,  d.  bèam.  V^  ffourrir^  NowT' 
rit  et  Nourr ,  R. 

NAUftA,  Tl.  V.  Noia. 

Mausa,  8.  f.  ?l.  Noise  ;  nasse. 

NAuasoU,  s.  m.  (dôoussou).  d.  bas  liin. 
Espèce  de  bateau  qui  n'a  ni  luât,  ni  foiijp  ; 
nacelle. 

$ij.  y.  Nav.  Ç. 

NAUT,  AUTA,  adj.  dl.  et  g.  (nâon. 
âonte).  BergoÎDg ,  à  l'exemple  des  trou- 
badours ,  emploie  ce  mot  au  lieu  û'aui  : 
Aquélloi  nautoi  Umn. 

Descifidre  leis  pinia  dal  nayt  d$  la  mon- 
iagno. 

Oo  a  dans  ce  mot,  réuni  ipal  ^  propos , 
Yn  d'en  aiil,  a?ec  aut^  d'où  naiil.  Y.  ^411,  R. 

NAUTA,  s.  f.  t1.  Bruit,  train,  fracas. 
V.  Nauza. 

NÀUTABIBNT  ,  ad?.  t1.  Hautement. 

NAUTEZA ,  s.  f:  ?1.  Alt.  de  Autexa , 
T.  c.  mleti4ll,  R. 

NAUT-BIAL ,  8  m*  dl.  Alt.  de  aut-mal 
y.Mau^de'ta-terrOtêpiUptia. 

S*arraco,  m  tnuMb,  fti  redUo  conao  «a  p«I, 
So«^  d'amb^  la  poM  M  «Bifs  It  nmut-mmf, 

Éty.  Le  nqm  de  mal  d'en  haut  ou  haut  mal 
a  été  donné  a  cette  cruelle  maladie,  parce 
qu'on  l'a  regardée,  à  cause  de  saTiolence, 
eomme  veinant  d'en  haut ,  de  Diefi. 

NAUTOR,  8.  m.  t1.  Nautoniér,  homme 
de  rivière ,  batelier. 

Ëty.  do  lat.  natifa,  m.  s.  V.  Nav,  R. 

NAOTOUR  ;  Alt.  lang.  de  Hautàur , 
T.  c.  m. 

De  moun  auUmr ,  on  a  dit  de  mo 
nawUmr.  y,  AU,  ti, 

IfAUTREfl ,  sync.  de  fioii«  aiilre#  (nàou- 
trés)  ;  ADf,  9Avtmn,  Boiif-Aot.  Noi,  itél. 
Nosotroi,  esp.  Nos ^  port.  Nous,  nous 
mêmes ,  nous  antres. 

NAUZA,  s.  f.  vl.  «AOTA.  Noise,  bruit, 
fracas  ;  tintamarre  de  paroles.  V.  NoUa. 

Éty.  du  lat.  noseia,  m.  s.  V.  Nuir,  R. 

NAUZOS,  adj.  fi.  Querelleur ,  tumul* 
tueni.  V.  iVttir,  R.       ^ 

Êty,  du  lat.  iio«îo«ii#. 

NAIT 

.NAV^  vAv,  BAoc,  PAscH,  radîcal  pris  du 
latin  naviê ,  û ,  navire,  vaisseau,  dérivé  du 
grec  voue  (naus) ,  m.  s.  d'où  navicella , 
nacelle,  navigare,  naviguer,  naulum,  nolis, 
fret,  nauta,  matelot. 

De  naus,  par  apoc.  nau;  d'où  :  Nau  , 
Nau'sne,  Nau-fragaty  Nau-fragsar,  Nau- 
frageaty  Nau-fragi. 


NAV 

De  MUS,  par  le  changement  de  i  en  e, 
ou  ch,  nauc,  ou  naûeh:  d'où  :  Naue,  Naue- 
ada.Naueh-ier,  Nauju-el,  Nauss-au. 

De  nauta,  matelot,  par  apoc.  natif;  d'où  : 
Naut'Or,  Nauiier. 

De  naulum ,  par  apoc.  naulf  d'où  :  NauU 
ada,  Naul-ei,  Naut-is-ar,  NauC'ada,Nao, 

De  navis,  par  apoc.  nav;  d'où:  Nav-al, 
Nav-egar,  Nav-H,  Navei-ar  ,  Nav-st, 
Navd-a,  Nav-ili,  Nav-ire ,  Nav-eeh- 

De  navi^are ,  par  apoc.  navig  ;  d'où  : 
Navig-able,  Navig-aire,  Navig-ar,  Navig- 
ation, Navig^atour,  N<^-is,  Noouéh-ipr , 
Nocvl'sgtar,  Nab-iùu,  Nef. 

NAVACBIXA,  nom  de  lieu ,  f.  (navapèle), 

dl.  CSUA-VOVA, 

Ély.  du  tat.  nova  cella,  nouvelle  cellule, 
petite  habitation  d'un  moine ,  dépendai^te 
d'un  prieuré. 

NAVAL  y  ALA ,  adj.  (naval,  aie)  ;  m^^w^v. 
Navale,  ital.  Nerval,  esp.  port.  cat.  Naval, 
navale,  qui  concerne  le^  vaisseaux  qu  la  na- 
vigation. 

Éty.  du  lat.  navalis.  V.  Nau  et  Nav,  R. 

NAVANTA ,  nom  de  nombre,  anc.  béam. 
Nouante.  V.  Nonanta  et  Nov ,  R. 

NAVAR,  s.  et  adj.  vl.  Navarres,  cal. 
Navarro,  esp.  Navarrois,  qui  esf  de  Na- 
varre. 

BIAVAUff ,  vl.  f 

Aissi  Vai  elaus 
Depeusùèvàus 
Nuls  hom  m  lom  pot  emoastr. 
Marcabrus, 

NAVEGH,  s.  m.  vl.  V.  Nau,  Navili  et 
iViav,  R. 

NAVBGAR,  Navegar',  cat.  Y.  Navigar 
eiNav,K.      '  ^ 

•  NAVEI ,  S.  m.  tI.  Navio  ,  esp,  port. 
Flotte ,  vaisseau.  V.  Nau  et  Navili. 

Éty.  V.iVat,  R. 

NAVEIAMEN ,  vl.  V.  Navejamen. 

NAVBI4Ry  V-  n.  Naviguer.  V.  Navigar 
tiNav,  R. 

NAVEJAMEN ,  S.  m.  vl.  WMvmuuam. 
Naviaamento,  ital.  Navigation,  traversée, 
V.  Nav,  R. 

NAVEIAR,  Y.  n.  vl.  MàWAM.  y.  Na- 
vigar, 

NAVELI ,  vl.  V.  Navili  et  Nau. 

NAYBOD ,  s.  m.  (navèou)  ;  ha  ,  hap  , 
vAvn  ,  MABST.  N  avons,  ital.  Nabo,  esp'. 
port.  Le  navet,  Brassiea  napus.  Lin.  Var. 
Brassica  asperifolia  ,  rodtcs  dulci ,  Lam. 
plante  de  la  fam.  des  Crucifères  siliqoeuses, 
cultivée  comme  plante  potagère.  V.  Gar. 
Nafus  sativa ,  p.  3â6. 

Ety.  du  lat.  napus,  ou  du  celt.  nap,  nav, 
d'où  l'anglo-saion  nœps  et  l'angl.  navew. 

Rasçlar  lou  naveou,  se  dit,  fig.  pour 
faire  maigre  chère. 

NAVET,  s.  m.  vl.  màwm.  Navh^,  vais- 
se^u.  V.  Navili  et  Nau,  R. 

NAVETA ,  s.  f.  (navéte)  ;  NavHa  , 
anc.  cat,  anc.  esp.  port.  Navetia,  itaL  Petite 
barque ,  petit  bateau. 

Éty.  du  lat.  navieula,  m.  s.  V.  Nav.  R. 

NAVETA,  s,  f.  (navéte);  Navetia,  ital. 
Navota,  cat.  esp.  port.  Navette,  instrument 


NAV 

de  tisserand  qui  porte  la  trame  d'un  côté  à 
l'autre  de  la  chaîne. 

Ély.  de  navpta,  petit  vaisseau,  à  cause 
de  la  ressemblance  des  formes.  V.  Non,  R. 

pans  uns  naivstts  on  nùsums: 

FOSSE  qn  POCHE.  U  ««f«<  ^  l«q«ril«  on  pUM  r«^ 

pmdhi. 
POIMTIÇBLLE  ,  k  lirpeU  ^  tnttrM  f^podla  «|  le 

mient  Sam  !•  poch*. 
BOUTS  «btuirinliét. 

Le  24  pctobre,  1801 ,  les  frères  Raowon , 
dePassy,  introduisirent  et  perfectionnèrent, 
dans  leur  fabrique ,  la  navette  volante.  La 
même  apnée  BIM.  Sevenne  frères,  de  Rouen, 
râppliqoèrept  à  la  fabrication  des  piqués,  def 
velours,  etc. 

Il  parait  qu'un  nommé  La98ale,  qui  en 
fit  osaffe  aux  Tuileries,  sou^  le  ministère 
de  Nécker,  en  est  l'inventeur. 

Bn  1806,  Vigneron,  inventa  le  procédé 
au  moyen  duquel  la  navette  est  pqnssée  par 
une  corde. 

NAVETA,  s.  f.  Navette,  petit  vase  d'ar- 
gent, de  cufvre,  etc.,  dans  leqoel  on  metl'en: 
cens,  que  les  catholiques  l>rûlent  à  l'église 
dans  les  encensoirs. 

Éty.  À  cause  de  sa  fipnQe.  V.  Naveta  et 
Nav,  R. 

On  distingue  dans  cette  boite  :  la  botte,  le 
coiftv#rc/e,  le  pted  et  la  anss. 

NAVETA,  s.  f.  (nabéte).  Nom  qu'on  don- 
ne, dans  les  environs  deToulouçe,  alagraine 
de  navet. 

N^VETIBR ,  s.  m.  (navetié).  NaTetler . 
ouvrier  qqi  fait  des  navettes  de  tisserand. 

NAVET,  vLV.iVavd. 

NAVETAR,  vl.  y.  Navigar. 

NAV16EA,  s.  f.  vl.  Barque.  V.  Nau  et 
Nav.R. 

NAVIGABLE,  ABLA,  adj.  (navigable, 
Âble);BAimiic,  BwcA.  Navsgabie,  esp.  Navi- 
gabih,  ital.  Navsgavel,  port.  Navigable  , 
mer,  rivière,  lac  où  l'on  peut  narigoer. 

Éty.  du  lat.  navigabilis,  de  navig  et  de  la 
lerm.  Mlis,  propre  à  être  navigué.  V.  Nav, 
Rad, 

NAVIGAIRE ,  s.  m.  (navigàïré)  ;  vatw^- 
Tova,  MAP».  Navsgador ,  esp.  Navegante^ 
port.  Navigatore,  ital.  Navigateur,  qui  navi- 
gue, qui  fait  dés  voyages  de  long-cours. 

Éty.  du  lat.  naviga^or ,  ou  de  navigar , 
moins  la  désinence  ar,  et  de  la  term.  airs, 
y.  Nav,  R. 

NAVIQAR,  V.  n.  (navigà);  hayuab,  ha- 
vMAm,  AKAm  MB  MMM.  Navegor,  esp.  cat.  port. 
Navigars,  ital.  Naviguer,  aller  sûr  mer  ou 
sur  les  grandes  rivières ,  manosuvres  que  fait 
un  pilote  sur  le  vaisseau  qu'il  dirige. 

Ély.  du  lat.  navigars,  formé  de  Nav ,  v.  c. 
m.  et  de  la  term.  act.  agsrs ,  navsm  agsrs. 
y.  Nav,  R. 

Démès:  Navigable,  NavigaUmr,  Navi* 
gation- 

NAVIGATION ,  S.  f.  (navigatie-n)  ;  wa- 
▼MAsia*.  NavsgaHon,  esp.  Navsgacià,  cat. 
Navigations,  ital.  Navigation,  art  et  action 
de  naviguer,  voyage  sur  mer. 

lÈty.  du  laL  navigationis ,  gén.  de  tiaot- 
gatio,  formé  de  navis  et  de  la  term.  alto, 
ation,  action  d'aller  dans  un  vaisseau  on  de 
le  conduire.  V.  iVaV|R« 


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NAV 

Clément  d'Alexandrie,  attribue  Vart  de 
construire  les  vaisseaux,  à  Atlas,  roi  de  Mau- 
ritanie. Hérodote  en  fait  honneur  à  Neptune. 
Agatharebides,  Slrabon  et  Pomponius  Mêla, 
s'accordent  à  regarder  Ëritbras  comme  l'ia- 
irenteur  de  la  navigation.  Celte  science  était 
connue  du  temps  de  job.  Les  Sidoniens 
commencèrent  à  se  livrer  à  leurs  courses 
aventureuses  ,  vers  l'an  2700  avant  J.-C. 
Bornée  jusques-Ià,  la  navigation  prit  un  nou- 
vel essor  dès  que  Dédale  eut  inventé  les  voi- 
les et  les  mâts,  1301  ans,  avant  J.-C. 

La  plus  ancienne  navigation  de  long-cours, 
dont  l'Histoire  fasse  mention,  est  celle  d'une 
flotte  Tyrîenneet  Egyptienne,  qixi  par  ordre 
de  Néchao.  roi  d'Egypte,  fil  voile  de  la  mer 
Rouge,  par  le  détroit  de  Babe-Mandel,  suivît 
les  bords  Orientaux  de  l'Afrique ,  doubla  le 
Cap-de-Bonne-Espérance ,  et  revint  parle 
détroit  de  Gibraltar,  dans  la  Méditerranée  au 
bout  de  trois  ans,  619  ans,  avant  J.-C. 

320  ans,  avant  J.-C.  les  Telchines  enseî- 
gnent  la  navigation  qu'ils  avaient  apprise  des 
Atlantes  ou  des  Sidoniens. 

20S0  ans ,  ead.  les  Tyrrhéniens ,  anciens 
habitants  de  la  Toscane,  se  livrent  à  la  navi- 
gation. 

1900  ans,  ead.  quelques  Telchines,  échap- 
pés aux  massacres  de  leurs  ancêtres,  appren- 
nent aux  Grecs  la  navigation. 

1846  ans,  ead.  Hermès  ou  le  Mercure  grec 
devient  habile  navigateur. 

1800  ans,  ead.  les  Léliades,  font  une 
science  de  la  navigation. 

1808 ans,  depuis  J.-C.  Devaux  invente,  en 
Angleterre,  une  nouvelle  machine  propre  à 
déterminer  la  longitude  et  la  latitude  en  mer, 
ainsi  que  l'espace  parcouru  par  un  vaisseau. 

NAVIGATO0R  ,  s.  m.  (navigateur)  ; 
Navegant,CAi.  Navigatore,  îlal.  Navegante, 
esp.  port.  Navigateur,  celui  qui  fait  sur  mer 
des  voyages  de  long-coqrs. 

Ety.  du  lat.  navigator,  m.  s. 

NAVIGI  ,8.  m.  vl.  Navigio,  ital.  Navire, 
vaisseau.  V.  Nau, 

Éty.  du  lat.  navigium,  m.  s.  V.  Nav,  R. 

NAVIU,   s.  m.   vl.  HATBI,    HAVBCB,  «ATST, 

vAvsu.  NavUi,  anc.  cat.  Navile,  ital.  Navi- 
re, navires.  V.  Nav,  R. 

NAVIRE,  s.  m.  (navire):  haviui,  prov. 
mod.  y.Nau,  VaiiêtoueiNav,  R. 

NAVRAR^  V.  a.  (navra).  Navrer,  causer 
une  extrême  affliction,  accabler  de  douleur. 

NAVRAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (navra .  àdei. 
Navré,  ée. 

NAT 

NAT,  dg.  Pourtiai>#e,  nait. 
D'aquel  chalibari  nay  cent  chalibarii. 

Jasmin. 
NAY,  Routoir.  V.  NaL 
NATAR,  V.  Naiar. 
NAT8ENSA.  vl.  V.  Ndisiema. 
NATSHER,  V.  n.  vl.  Naxer,  cat.  Naître. 
V.  iVameretiVa(,R. 
NAT8SEBIEN,  vl.  V.  Naisiement. 
NAY8SBNSA,.vl.  V.  Naistensa. 

NAZ 

NAZ,  V.  Na$. 

NAZAI«,  s.  m.  vl.  T^  partie  du  heaume  où 
le  nez  était  logé.  Y.  Nas,  R. 

TOM.   Il 


NAZ 

NAne,  dl.  Pour  narine.  Voy.  Ndrra  et 
Nai,  R. 

NE 

NE,  part.  nég.  dg.  et  disjonct.  Ne ,  anc. 
cat.  anc.  esp.  ital.  Nem,pori,Ne. 

Taleê  haunousper  bouê  ne  êoun  degus. 
Bergeyr. 

Ety.  du  lat.  wcc,  ni,  m.  s. 

NE ,  vl.  De  lui,  d'eux,  d'elle.  V.  En. 

NE,  ^BG,  et  ses  variétés  hef,  no,  aoi,  non, 
sont  autant  d'iniliatifs  pris  du  lat.  ne ,  qui 
ajoute  une  idée  de  négation. 

Neutre,  de  ««.et  de  u(er|  non,  l'un  des 
deux,  ni  masculin  ni  féminin. 

Necessari,  de  ne  et  de  cedo ,  qui  ne  s'en 
va  pas.  qui  ne  peut  s'en  aller,  qui  est  indis- 
pensable. 

Negoci,Ae  neg  pournec  et  de  oiium,  non 
loisir. 

Négligeât,  de  neg  pour  nec  et  ûedigo,  ne 
pas  choisir,  ne  pas  soigner. 

Nul,  de  ti,  non,  et  de  ulluê,  un,  non  un, 
pas  un. 

NE,  pr.  réi.  vl.  Pour  en,  on  élide  souvent 
le  e,  et  l'on  dit  :  N*en  an  ,  ils  en  ont;  N'en 
venoun,  ils  en  viennent. 

El  romanens  ne  plor.  V.  4438. 
hea  survivants  en  pleurent. 

Hist.  Crois.  Alb. 

NE,  Ne,  cat.  En  vJ.  signiûe  souvent  et 
comme  conj.  V.  Ni. 

NE,  s.  f.  (né),  d.  bas  lim.  et  mieux  hbt. 
Pour  nuit.  V.  Nuechei  Nucch,  R, 
Janetoun,  que  $e  ei  lié, 
loou  vous  souate  una  hounape; 
Droubé  un  pau  voêlra  feneetra , 
Noun  fai  pae  una  né  de  ven, 
Vtjaz  que  la  luna  es  clara, 
Pervou  counta  moun  tourmen. 
Jeanneton  qui  êtes  au  lit , 
Je  vous  souhaite  une  bonne  nuit; 
Ouvrez  un  peu  votre  fenéUre, 
La  nuit  est  calme. 
Voyez  comme  la  lune  est  claire, 
)e  vous  conterai  mon  tourment. 
Bérpn. 
NE,prép.  vl.  Delà,  en. 
Éty.  de  inde. 

NE.  s.  f.  d.  de  Bord.  Nuit.  V.  Nuech. 
NE,  part.  nég.  Cette  particule  est  rarement 
employée ,  en  provençal ,  si  ce  n'est  devant 
quelque  mot  commençant  par  une  voyelle  : 
N'en  voulez,  n'en  voulipas ,  dans  les  autres 
phrases,  comme  je  n'ai  pas  dîné ,  je  n'ai  pas 
peur,  je  n'y  vais  pas,  elle  se  sous-entend ,  Ai 
pas  dinat,  ai  pas  paour,  l'y  vau  pas. 

Elle  tient  lieu  de  ne  pas,  dans  la  phrase 
suivante  et  semblable  : 
Vabis  es  bon,  mes  que  ne  sio  noubel, 

Bcrgeiret. 
L'avis  est  bon  quoiqu'il  ne  soit  pas  nou- 
veau. 

Ne  tan  ne  gtfafi,expr.  adv,  vl,  nullement, 
rien. 

NEA 

NEA,adj.  ctp.  vl.Née. 
NEA ,  s.  f.  d.  de  Barc.  Neige.  V,iVeoti  et 
JVft,R. 


NEA 


705 


NEANT,  â.  m.  (neân);  Niente,  ital.  iVa- 
da,  esp.  port.  Néant ,  chose  qui  n'a  point 
d'être  réel,  qui  ne  se  conçoit  et  ne  se  nomme 
que  par  une  négation. 

Ety.  de  l'ital.  nienie^  ou  du  lat.  non  ens , 
non  être. 

NEB 

NEB,  nsr,  hkm,  radical  dérivé  du  latin 
nepos,  nepotis,  neveu,  pelit-ûls,  formé  de  na- 
tuspost,  né  après,  selon  Festus,  patrinatus 
posi  filium. 

De  nepos,  par  apoc.  nep;  d'oiH  :  Neps, 
Nept-a. 

De  nep,  par  le  changement  de  p  en  6,  neb; 
d'où  :  Neb'Ol  Neb-oud,  Neb-ouda,  Neh-out, 
Nebs,  Neb-os,  Neç-a,  Ness-a. 

N*EB ,  d.  béarn.  Pour  noun  bous ,  ne 
vous. 

NEB,  EBA,  adj.  (nèb,  nèbe) ,  dg.  Neuf, 
euve.  V.  Noou. 

NEBAR,  dl.  Pour  Nevar,  v.  c.  m.  et 
Nev,R, 

NEBASSADA,  dl.  Voy.  Nevassadaei 
Nebl.R. 

NE  EL,  WV9 ,  iTBT,  radical  pris  du  latin 
itf6u/a ,  œ  ,  brouillard  ,  et  dérivé  du  grec 
v6<psXr,  (néphélé),  nuée,  ou  de  vé<po<  (néphos), 
nuage ,  d'où  nubes ,  nue. 

De  nébula,  par  la  suppr.  de  u  et  par  apoc. 
nebl  ou  neb;  doù  :  Neb-ass-ada  ,  Nebl-ar, 
Nebl'ùtfNebl'ada,  Neblad-ura,  Neblad-is, 
Nebl-a,  Nebl-as .  Nebl-ous ,  Neblass-a ,  par 
la  suppr.  du  6  :  Neula,  Neul-os. 

De  nehl,  par  le  changement  de  een  i  et  de 
u  en  ou .  nibl  ;  d'où  :  Nihle,  Niboul,  Niboul- 
ada,  Niboul-ous. 

De  nubes ,  par  apoc.  nub ,  par  le  chanj^e- 
ment  du  6  en  v  et  de  uen  i,  niv;  d'où  :  iVi'v- 
ol ,  NiV'Oul ,  Nivoul-ada ,  Nivoul-ar ,  Es- 
nivoul-ar,  Es-nivoul-at,  Nivoul-as ,  Ni- 
voul-oun,  En-nivoul-ar ,  En-nivoul-at , 
Niv-age,  Nit-ola ,  et  par  le  changement  de  ' 
l  en  r,  Nivouras,  Es-nivour-ar,  etc.  En* 
nivoul-ir  ,  En*nivoul-it ,  En-mevoul-ir , 
En-nevoul-iL 

De  niv .  par  le  changement  de  o  tnou, 
niou;  d'où  :  Niou^Nioli  Niola ,  Nios-a , 
Nieu. 

De  nivoul,  par  la  suppr.  du  v,  nioul;  d'où  : 
Nioul ,  NiouUa  ,  Nioul-as  ,  Nioul-oun  , 
Niour-as,  Niour-oun,  etc. 

NEBLA ,  s.  f.  (nèble)  ;  b^ma,  lAttAsu ,  es  - 
OAmcs,  miVMAOB,  wmwA,  cbassi|ia.  Nebbia,  ital. 

Niebla,  esp.  Nevoa,  port.  Brouillard,  brume, 
vapeur  épaisse  qui ,  sous  la  forme  d'un 
nuage  ,  s'étend  ordinairement  le  long  des 
rivières  ou  s'arrête  sur  les  hautes  montagnes  ; 
ûg.  nuée,  troupe  nombreuse. 
Ëty.  du  lat.  nébula,  m.  s.  V.  Nehl,  R. 

Un  couer  creigne  un  regard  eoumo  un  heou. 
Fruit  la  nebta.  Suou.  Inéd. 

NEBI#A ,  s.  f.  On  donne  ce  nom  h  l'efTet 
produit  par  une  vapeur  à  laquelle  succède 
une  grande  chaleur  qui  fait  transuder  le 
miellat  de  toutes  les  parties  des  végétaux , 
ce  qui  les  épuise,  fait  couler  la  vigne,  dessé- 
che le  blé,  les  olives,  etc. 

NEBI«A ,  s.  f.  dg.  La  rouille  de^  graminées 
et  particulièrement  du  blé.  V.  Reôuilh. 

NEBIiADIS,  8.  m.  Sync.  de  Neblas,  t. 
c.  m.  selon  M.  Gju-cio  et  Nebl,  R.  t 

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706 


NEB 


NEBLADURA,  8.  f.  (nebladùre).  Dégât 
causé  par  le  brooillard»  celui  causé  parla 
gelée  se  nomme  bronissure. 

Êty.  de  neblad  et  devra.  V.  Nebl ,  R. 

NEBLADURA,  8.  f.  Maladie  des  moutons. 
V.  Gamadura. 

NEBUAR  SI ,  T.  r.  (si  neblâ>  En  parlant 
du  ciel»  se  couvrir  de  nuages,  de  brouillards; 
bruiner,  t.  n. 

Éty.  de  nebla  et  de  ar.  V.  Nebl^  R. 

Ce  mot  est  ouelquefois  employé  active- 
ment :  Nebldr  lair,  obscurcir  rair. 

NEBLA8  y  AS8A ,  S.  (neblÂs  ,  àsse)  ; 
wKUMjkBAM ,  iisTAs.  Gros  broulllard,  brouillard 
épais  qui  ne  permet  pas  de  voir  les  objets  à 
quelque  distance. 

Éty.  denehla  et  de  la  term.  augm.  asia. 
V.  Nebl,  R. 

NEBLAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (neblà ,  àde)  ; 
BiNmom,  ramAT.  Temps  couvert  de  nuages, 
nuageux,  en  parlant  des  fruits,  brouillé, 
broui,  touche  par  la  nieUée;  abortif ,  et 
ironiquement,  personne  pâle,  blême. 

Éty.  de  nebla  et  de  al,  ada.  Y.  Nebl,  R. 

MHpas  ioun  chancelant  êembliquaH  neblat. 
Coye. 

NEBUAT,  ADA,  a^j.  et  p.  dg.  mqmav, 
cABBoviiAT.  Rouillé,  ée.  V.  ReauUiouê. 

NEBIâE,vl.  V.iVe&la. 

NEBLOU8,  adj.  (nebléns);  NêbbiosOy 
ital.  iVe6tUo«o,e8p.  port.  Nébuleux.  Voy. 
Neblat. 

Étv.  du  lat.  nebuhtuê,  ou  de  ne6Ia  et  de 
ont,  litt.  qoiest  de  la  nature  du  nuage.  V. 
Nebl,  R. 

NEBODA,  s.  f.  vl.  iVe6oda,  cat.  Nièce. 

NEB08,vl.  V.  Neboî.  Neboui  et  Neb, 
Rad. 

NEBOT,  8.  m.  vl.  N^fod ,  cat.  Nepote , 
ital.  Neveu.  V.  Neboui. 

NBBOUD ,  ODDA ,  s.  anc.  béam.Neves, 
nièce.  V.  Nebout  et  Neb,  R. 

NEBOUT,  8.  m.  (nebôu);  Nipote^  ital. 
Net.  cat.  Nieto ,  esp.  Neto ,  port.  Neveu, 
fils  du  frère  on  de  la  soeur. 

Êlv.  du  lat.  nepoiU,  gén.  deitepot,  m.  s. 
V.  Seby  R. 

Pichot  neboHt ,  le  fils  du  neveu. 

Cardinal  nebout  y  cardinal  neveu,  cardi- 
nal qui  est  neveu  du  pape  vivant. 

NEB9,  s.  m.  vl.  Neveu.  Voy.  Nebout  et 
Neb,  R. 

NEC 

NEC,  Rci,  «M,  radical  pris  du  latin  nex, 
neciiy  mort  violente,  massacre ,  et  deri?é  du 
grecvéxuç  (nekus) ,  qui  a  la  même  significa- 
tion que  vsxpbc  (nekros),  mort,  d'où  les 
sous-rad.  pemiciet ,  perte ,  ruine  entière  ; 
neeare,  donner  la  mort. 

Dene«are,  par  apoc  et  changement  du  c 
en^,  neg;  (foù  :  iVe^-ar ,  Neg-at,  Neg- 
ada,  Neg-adouTy  A-negaty  A-negat. 

De  neoj  par  l'adoucissement  du  g ,  nege; 
d'où  :  Nege^ar.  etc. 


De  n«^ ,  par  la  snppr.  du  ^,  et  le  cbange- 
entde  e  en  t,  ni;  d^où  :  Ni-ar,  Niât ,  etc. 


ment 


De  pemieies ,  par  apoc.  pemic;  d'où  : 
Pemie-4au$,  ouea. 


NEC 

NEC,  BCGA,  t4j.  (nèc,  èque). Ébahi, 
stupéfait,  bien  étonné. 

Ety.  du  lat.  nedut,  a,  mort,  morte ,  ou  de 
neXy  neciê,  m.  s. 

A  restât  nec,  il  n'a  su  que  répondre. 

En  ?1.  ignorant ,  nigaud ,  mais ,  sot ,  du 
lat  neiciuê.  V.  Nesd. 

NEG ,  vl.  Ignorant.  V.  Neci. 

NEÇA,  s.  f.  (nèce)  ;  hwooda,  bova. 
Nipote ,  ital.  Nièoe ,  fille  du  frère  ou  de  la 
sœur  :  Piehota  neça ,  petite  nièce ,  fille  du 
neveu  ou  de  la  nièce.  V.  Neb^  R. 

NEGA,  adj.  (nèque) ,  dl.  V.  iVfci,  ia  et 
Niaie, 

NEGALIMENT  ,  S.  m.  (necaliméiu)  ; 

racouBonar ,    AUBCOiiBuuirr,    AncovmioBrr. 

Exténuation^  consomption.  Inanition,  fai- 
blesse occasionnée  par  le  manque  de  nourri- 
ture. 

Ëty.  dn  née,  priv.  et  de  aliment. 

NEQ4IJR,  V.  n.  (necalir);  momom, 
MacasBu,  AnQOBUB,  KiQfismB.  S'exténuer 
par  manque  de  nourriture,  être  anéanti  parla 
faim,  le  froid  ou  la  fatigue. 

Ety.  du  lat.  née  aUre,  pas  ou  mal  nourrir. 

NECALIR  ,  V.  n.  (necalir).  Rap.  am- 
coram,  aBoosuB,  vmqvmmtm.  Exténuer. 

Ety.  du  lat.  nec^lere ,  ne  pas  nourrir.  Voy. 
Ali,  R. 
NEGALIT,  IDA,  IA,  acQ.  et  p.  (necali, 

ide ,  ie)  ;  msqÔaut  ,  Hsgomur  ,  mQVBBiT,  m- 
cmamn  ,   ambqvsixt  ,  AiiBcoiiavr  ,    Amcovair  , 

AMBCAUT.  Exténué,  anéanti,  maigre^  qui 
tombe  d'inanition,  par  manque  de  noumture. 

Ëfy.  du  lat.  née  alitus ,  pas  ou  nud 
nourri. 

NEGARX,  s.  m.  vl.  Nacara^  anc.  cat. 
anc.  esp.  Nacchera ,  ital.  Timbale,  sorte  de 
tambour. 

BIEGGIO,  s.f.  vl.  ConnaxioD,  noBod.  V. 
Nous,  R. 

NEGEIRA,  8.  f.  vl.  Misère. 

NECESSf  radical  dérivé  du  lat.  neeesee , 
neeesearius ,  nécessaire ,  formé  de  ne  et  de 
eeeeo,  d'où  neeeenlae,  nécessité. 

De  neeeue ,  par  apoc.  neeeeê  ;  d'où  : 
Necesê-ari  tNecea-aria,  Neeessaria-w^ent, 

De  neeestitatie ,  gén.  de  neceaitaê,  par 
apoc.  neeesiit;  d'où  :  Necenit-ary  Necessit' 
at,  NeceeeitaU,  Neceesit-ous  ^  Nec-it ,  NeC' 
iera,  Nec-is,  Nees-eira,  Nes$  eesi^oe, 

NEGB8SARI,  ARIA,  adj.  (necessàri , 
àrie)  ;  Neeeetari,  cat.  Necessario,  ital.  port. 
Neceeario,  esp.  Nécessaire,  ce  dont  on  ne 
peut  se  passer  pour  vivre,  dont  on  a  absolu- 
ment besoin. 

Ëly.  du  lat  neceMartuf,  m.  s.  Y.  Neceti , 
Rad. 

NECE88ARI ,  S.  m.  Ce  dont  on  ne  peut 
se  passer,  ce  qui  est  d'absolue  nécessité. 

méin)  ;  Necettariament ,  cat.  /feee#earia- 
inen(e,ttal.  esp.  port.  Nécessairement,  par 
un  besoin  absolu,  infailliblement. 

Êty.  de  neceeearta  et  de  merd ,  d'une  ma- 
nière nécessaire,  indispensable.  Y.  Neceee, 
Rad. 

NEGE88ITAR ,  V.  a.  (nécessita);  voubçab. 
Neeestitare,  ital.  NeeesUary  cat.  esp.  Necee- 
sitar,  port.  Nécessiter,  rédnire  k  la  nécessité 
de  faire  quelque  chose. 


NEC 

Éty.  de  meessiiat  et  de  or,  réduire  k  bP 
nécessité.  Y.  Neeess,  R. 

NECESSITAT,  s.  f.  (nécessité)  ;  Necêe-' 
sità,  ital.  Neeesidady  esp.  Necessidade, 
port.  Neeesdtaê ,  cat.  Nécessité ,  ce  qui  est 
nécessaire,  indispensable,  ce  à  quoi  il  est 
impossible  de  se  soustraire  ;  état  de  celui  qui 
n'a  pas  les  choses  nécessaires  à  la  vie;  besom. 

Ety.  deneeee#ttolt#,  gén.  de  neeesiitas, 
m.  s.  V.  NecesSy  R. 

De  nécessitât ,  de  nécessité ,  nécessaire- 
ment. 

BIEGESMTATS,  S.  f.  pi.  (nécessitas). 
Nécessités,  les  besoins  de  la  vie.  Y.  Besoum 
et  Necess,  R. 

NEGE88ITOU8,OIIftA,  adjj.  (necessi-' 
tous,  ôuse);  Necessitoso,  ital.  Nécessiteux, 
euse,  qui  est  dans  une  extrême  détresse,  qui 
manque  des  nécessités  de  la  vie. 

Éty.  de  necetfitot  et  de  ont.  Y.  Necess  ^ 
Rad. 

NEGBA ,  s.  f.  (nét»e), d.  bad  lim. lièc&r 
Y.lfec^etJiriie.R. 

NEGHERIR,  Y.  iVeeattr  et  Ali,  R. 

NEGHERIT,  Y.  Necalit  et  AH,  R. 

NEGHOUN ,  s.  m.  (netsôu) ,  d.  bu  limf. 
Allumette.  Y.  ^rotioiieta,  Muwieta  et  Mue, 
Rad. 

NECH0T,  UDA ,  adj.  et  p.  dg.  Né,  ée. 
Y.iVraû#nlet2fal,R. 

NEGI,  IA,  a4j.  (nèci ,  nècie);  ntM» 
iVecto,  esp.  Neseio.  port.  Neci ,  cat.  NiaiSy 
nigaud,  imbécile.  Y.  Niais. 

Ety.  du  lat.  neeeiiie ,  ignorant,  qui  ne  cou» 
naît  pas,  de  neecire,  ignorer.  Y.  Sab ,  R. 

Es  nesei  de  sa  femna ,  dl.  il  rafoUe  de  s» 
femme. 

Unpaure  ned,  un  pauvre  innocent. 

Nisada  de  necis  ,  nichée  de  fous. 

NEGIARDARIAS,  S.  f.  pi.  (nedaidaries); 
KutAMOAMAi,  MAjAHADAs,  dl.  Niaiseries,  ba- 
gatelles,  sottises. 

Êty.  de  nei«  et  de  ardarias,  Y.  Sah,  R. 

NEGIA8 ,  s.  m.  (neciàs).  Au^.  d^r.  de 
neft,  gros  nigaud,  gros  imbéale.  Y.  Sab, 
Rad. 

NEGIERA,  s.  f.  vl.  RBKBmA ,  oMinu, 
msmTBA,  imTtuaA,  ■miWA.  Resoin ,  disette, 
nécessité.  Y.  Necess,  R. 

NEGiE8,s.  f.  vl.  mcBVAT.  Ignorance, 
sottise.  V.  Necige  et  Sab,  R. 

NBGIETAT ,  S.  f.  vL  V.  ^ecies  et  Sab , 
Rad. 

NEGIEZA ,  vl.  Y.  Nescies. 

NEGIGE,  s.  m.  (necidgéjf;  matam*,  dl« 
■BMtoB.  Imbécilité,  simplicité,  bêtise. 

£ty.Y.iVeciet5a6,  R. 

NEGISet 

NEGIT ,  IDA ,  adj.  (necit,  ide).  Pressant, 
urgent,  qui  ne  permet  pas  d'être  ôiBkté  ;  né- 
cessaire, indispensable.  Y.  Necess,  R. 

NEGIfCHOS ,  adj.  vl.  mmMo.  Négli- 
gent, paresseux. 

NEGOUI^,  s.  f.  (necôule).  Nom  nicéen 
du  moyen  duc  ou  hibou  commun,  Y.  Pii^oii- 
mejan .  et  à  la  chouette  ou  grande  chouette. 
Buff.  Y.  Machota. 

NEGOURIMENT,  Y.  ilneeoiiriinenf. 

NEGROLOGIA,  S.  f.  (necrouloudgie^  , 
Necrologia ,  cat.  esp.  ital.  port.  Nécrologie, 
histoire  ou  liste  des  morts. 


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NEC 

Ëtj.  da  lat.  iuerologiaf  dérivé  du  grec 
vexp<K  (nékros) ,  an  mort ,  et  de  Xo^oc  (logos), 
diécoars  ou  livre. 

NEG8,  8.  etadj.  vl.  Bègue,  bredonilr 
leur. 

NECTACIO,  8.  f.  vl.  Jonction ,  attache. 
V.iVoiw,R. 

NECTAR ,  8.  m.  (  nectà  )  ;  bomou  ,  bt- 
FoocBAs.  Nectar,  cat.  Nettan,  ital.  Nectar, 
eap.  port.  Neeklar,  ail.  Nectar,  Inreuvage 
dea  dieux,  aelon  les  anciens;  Og^  liqueur 
.excellente. 

Éty.  du  lai.  nectar,  dérivé  du  grec  vexrap 
<nektar) ,  formé  de  v^  (oè) ,  négation ,  et  de 
îktctvu)  (klcinô) ,  tuer. 

NEB 

tœo  ,  a«g.  vl.  Pur.  V.  Neie. 

NBD,vl.  V.  iVel. 

NEDA,  s.  f.  (nède).  V.  Nedaire. 

NBDA,  s.  f.  (néde).  Mouette,  poule 
d'eau.  Ca3t.  V.  Gabian  et  Fumée. 

NEDAIRE ,  s.  m.  (nedàîré).  Nageur. 

NEDAR,  V.  n.  (nedé).  V.  Nada,  Na- 
daire ,  Nadar  et  Nad ,  R. 

Éty.  du  grec  veiSw  (neuô) ,  nager. 

NEDE,  adj.  vl.  m»,  hbsis.  Pur,  net. 
V.iV«(,R. 

NEDBÀ ,  adJ.  r.  vl.  Nette ,  pure.  V.  Ael , 
Rad.' 

NEDEIAMENT^  8.  m.  vl.  pbbbjaéisii. 
Pureté,  purification.  V.  Net,  R. 

NEDEIAR,  V.  a.  vl.  nmMAm.  Nettoyer, 
purifier.  V.  Netegear et Net.R. 

NEDEIAT , ADA ,  adj.  ci  p.  vl.  Nettoyé. 
V.NeUgeateiNet\Vi.  ■ 

NEDEJAR,  et 

NEDE8A,  vl.  Nedesa,  cat.  V.  NeUxa. 

NEDETAR ,  vl.  V.  Netegear. 

NEDEZA ,  8.  f.  vl.  Nedesa ,  cat.  Pureté , 
netteté,  propreté ,  et  adj.  nette,  pure.  Voy. 
Net,  R.  ' 

NB0OUN,  0UN4,adj.  (ned6un,ôune). 
Mouillé,  ée.Aub.  '  ^*        / 

PÎBF 

NEP,  8.  f.  (nèf)  ;  Nave ,  iul.  esp.  port. 
Nef,  c'est  dans  uneép;lise  la  première  et  la 
plus  grande  partie  qui  se  présente  en  en- 
trani  par  la  principale  porte  ;  elle  est  sépa- 
rée du  chœur  par  un  jubé  ou  par  une  sim- 
ple clôture. 

Éty.  du  lat.  navis,  m.  s.  V.  Nav,  R. 

NEP,8.f.vl.  Neige. 

NEFA,  s.  f.  (nèfe).  Nuage,  particulière- 
ment celui  que  les  pécheur^  de  Marseille 
appellent  aî|f . 

Ëty.  du  grec  vs^oc  (néphos) ,  nuage ,  nuée. 

NEFA,  8.  f.  vl.  Niffa ,  iial.  Le  gros  du 
bec  d*un  oiseau  de  proie ,  l'endroit  où  sont 
les  narines  et  la  cire. 

Om  apeUa  qefa  o  iera 
Lo  groi  del  bœ  ou  las  iiar#  §o. 
Deudes  de  Prades. 

Sue  M.  Raynouard  traduit  ainsi  : 
n  appelle  nèfe  ou  êde,  le  gros  du  bec 
oh  les  narines  sont. 

Le  mot  iera,  en  lat.  cera,  en  français 
dre»  désigne  une  membrane  ,  ordinaire- 


NEF 

Baent  colorée  qui  recouvre  la  base  du  bec 
de  plusieurs  oiseaux. 

NErLA,s.tei 

NEFUER,  S.  m.  V.  Neepau,  Neepier 
eiNesp,  R. 

NEFRETIQUB ,  ICA,  adi.  (nefreUqué , 
ique)  ;  Nefrelie ,  ica,  cat.  Jfefritieo,  esp. 
ital.  Nephritico,  port.  Néphrétique,  qui  ap- 
partient aux  reins  :  Coulica  nefretica  j  coli- 
que néphrétique. 

Ëty.  du  lat.  nephriticuê,  m.  s.  dérivé  du 
grec,  ve^ppoç  (néphros),  néphritis ,  rein. 

NPO 

NEÇ,  m,  pRT,  radical  dérivé  du  latin, 
negare ,  nego ,  negatum ,  nier ,  désavouer  , 
refuser ,  empêcher ,  formé  de  fie  et  de  ago  ; 
d'où  les  sous- radicaux  negatio  ,  négation. 

De  negare ,  par  apoc.  neg  ;  d'où  :  He- 
negable ,  N^g^ole ,  Neg-adour ,  Neg-ar, 
Neg-at ,  Renegada, Re-negat ,  Re-negar  , 
Ab^negar ,  De-negà ,  De-negar^  De-negat, 
Re-neg-adoo ,  Re-neg-aire, 

De  negatùmie ,  gén.  de  negatio ,  par  apoc. 
négation  et  negat  ;  d'où  :  Negat-if,  iva  , 
Négation ,  Ah-1^egation ,  Re-ne^, 

De  neg,  parsuppr.  du^,  et  changement 
de  e  en  i  ,  ni;  d'où  :  De-niar ,  De-nt-al , 
De-ni-et,  Re-nega-ment,  et  par  le  change- 
ment du  ^  en  y  :  Ab-ney^r ,  Re-nec ,  Re- 
nan ,  Re-nou  ,  Re-nûer$ ,  Re-ni-eu ,  Àe- 
no-ier,  Re-nou-ier  ^  il6-fin  ,  An^nij-ar, 
Am-néy-ar. 

NEGA-comt ,  8.  m.  (négue*tch!ns)  ;  «ma- 
foi,  en  langued.  Bachot,  petit  bateau  fort 
étroit  et  très- court,  particulièrement  destiné 
à  l'usage  des  rivières  :  tignoUe  ou  tUlote. 

Ély.? 

NEGA-roL,  8.  m.  (nègue  fol),  dl.  Un 
batelet.  V.  Nega^ckins» 

NBGARLE ,  ARLA ,  adj.  (pegâblé ,  àble)  ; 
NegahUe,  ital.  Negable,  esp.  cat.  Negavel, 
port.  Niable,  qui  peut  être  nie,  qu'on  peutnier. 

Éty.  de  negar  et  de  able.  V.  Neg  ,  R. 

NEGÂDÂ ,  s.  f.  (negàde) ,  dl.  Un  noyon , 
terme  de  jeu  de  mail.  On  fait  un  noyon  lors- 
qu'on pousse  la  boule  au-delà  des  bornes 
du  jeu. 

NEGADI9,  s.  m.  (negadis);  «koatboii. 
Champ  marécageux,  humide,  sujet  à  être 
submergé. 

NEGADOUR,  S.  m.  (negadoù) ,  dl.  Ce- 
lui qui  se  noie  ;  celui  qui  devrait  être  noyé 
ou  qui  mériterait  de  l'être. 

$iy.  de  negàd  et  de  oiir.  V.  Née,  R. 

NEGADOUR ,  s.  m.  dl.  wmcAmm.  Nega- 
dor ,  cat  esp.  Negatore  ,  ital.  Celui  qui  nie 
une  dette. 

Ély.  de  Neg ,  R.  et  de  adour. 

NEGAIRE ,  vl.  V.  Negadour. 

NEGAil,  V.  a.  (negâ)  ;  ihab.  Negare , 
ital.  Negar ,  esp.  port.  cat.  Nier,  regarder 
comme  faux  ce  qui  était  donné  pour  vrai  ; 
ne  pas  reconnaître  une  dette  qu'on  a  con- 
tractée ,  refuser. 

Éty.  du  lat.  neaare ,  m.  8.  V.  Neg,  R. 

NEGAR ,  V.  a.  (negà)  ;  iimbab  ,  hiak  , 
HESAM.  Annegare ,  ital.  iineaar ,  esp.  port. 
Negar,  anc.  cat.  Noyer,  faire  périr  dans 
l'eau  on  dans  quelqu'aulre  liqueur;  inour 
der ,  délayer  dans  une  trop  grande  ^antité 
de  liquide. 


NEG 


707 


Ety.  du  lat.  neeare ,  faire  périr.  V.  Nu , 
Rad. 

NEGAR  8B,  V.  r.  m  msBAB,  m  biab. 
Anegane,  esp.  Se  noyer,  périr  dans  Teau  ; 
être  entraîné  par  Teau. 

NEGA-ROUMIOU ,  8.  m.  (nègue-roo- 
miou  ).  Vieux  bâtiment  qui  manque  de  plu* 
sieurs  de  ses  agrès. 

Ély.  Par  allusion  à  ceux  qui  servent  aux 
pélenns  turcs  qui  vont  à  La  Mecque ,  dans 
lesquels  ils  font  souvent  naufrage  :  Nega 
roumiou,  signiQe,  noyé  ermite. 

NEGAT ,  ADA ,  adj.  et  part,  (negà ,  àde). 
Nié,  iée ,  qu'on  a  déclaré  ne  pas  savoir ,  ne 
pas  devoir. 

Éty.  de  Neg,  R.  et  de  at. 

NEGAT,  ADA,  adj.  ei  S.  (negà,  àde); 
MvoBAT ,  «AT ,  imjAT,  i»oAv«.  Noyé,  éc  ;  qui 
est  mort  dans  l'eau  par  l'efiei  de  la  submer* 
sion. 

Ëty.  du  lat.  mcatue ,  tué ,  mis  i  mort. 
V.  Nec ,  R. 

Nous  croyons  devoir  faire  connaître  ici  les 
conséquences  graves  qui  sont  la  suite  néces- 
saire d'un  préjugé  généralement  répandu , 
relativement  aux  noyés,  on  a  cru,  pendant 
longtemps,  et  beaucoup  de  gens  croient  en- 
core, que  c'est  l'eau  qu'ils  avalent  qui  est 
cause  de  leur  mort ,  et  parlant  de  cette  er- 
reur ils  les  suspendent  par  les  pieds  pour  la 
leur  faire  rendre ,  et  font  àin^i  périr  d'apo- 
plexie ceux  qu'ils  prétendent  secourir. 

Les  soins  que  l'on  doit  donner  à  un  noyé, 
9près  l'avoir  retiré  de  l'eau  et  dégagé  de  ses 
vêtements,  consistent  è  le  coucher  dans  un 
lit  chaud,  s'il  est  possible,  à  le  réchauffer  par 
tous  les  moyens  possibles,  à  lui  frictionner 
la  poitrine  et  même  tout  le  corps  ;  à  souflDer 
dans  sa  bouche  avec  un  tube  ou  des  souf- 
flets, i  lui  donner  de^  lavements  avec  fa 
fumée  de  tabac,  lui  faire  inspirer  des  va- 

feurs  irritantes,  l'alcali  volatil  par  exemple. 
I  faut  continuer  longtemps  remploi  de  ces 
moyens ,  ei  ne  pas  se  décourager  trop  tôt  : 
on  est  parvenu  quelquefois  à  en  rendre  à  ta 
vie  après  plusieurs  heures  de  mort  appa- 
rente. V.  le  Manuel  sur  les  iecoun  à  don- 
ner aux  noyés ,  par  Orfila. 

NEGATEOU  ,  Avril.  Y.  Nagadie. 

NEGATIF  ,  ÎVA  ,  adj.  (négatif,  ive)  ; 
Negativo,  ilal.  esp.  port.  Negatiu ,  cat. 
Négatif,  ive,  qui  nie,  refuse ,  sert 2i  nier. 

Êty.  du  lat.  negativus.  V.  Neg ,  R, 

NEGATIO ,  vl.  pfeaaci^ ,  cat.  V. 

NEGATION  ,8.  f.  (negatie-n);  hmatibii. 
Negazione,  ital.  Negacion ,  tsp,  Negaç^o^ 
port.  Negacià,  cat.  Négation ,  il  est  oppose 
a  affirmation  ;  particule  qui  sert  à  nier. 

Ëty.  du  lat.  negationis ,  gén.  de  negatio. 
V.  Neg,  R. 

NEGATIU ,  |TA ,  adj.  vl.  Negatiu ,  cat. 
V.  Négatif. 

NEOATnrA ,  s.  f.  (négative)  :  Negativa, 
ital,  esp,  port.  cat.  Négative ,  proposition  , 
particule  qui  nie  ;  refus ,  il  se  tient  sur  la 
négative.  V.  Neg  ,  R. 

NEGATIVAMENT,  adr.  (negativaméin); 
Negativament ,  cat.  Negativamente  ,  ital. 
esp,  port.  Négativement ,  d'une  manière  né- 
gative. 

NEGEA ,  8.  f.  (nèdje),  V.  Neou  et  Nev, 
Rad. 


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708 


NEG 


lyEOBAR,  T.  n.  (nedlja).  Y.  Nevar. 

Eiy.  du  lat.  ningere.  V.  Nev,  R. 

NEGEOUS ,  OIJfiA,  adj.  (nedjéus,  ôuse) ; 
Nevoso,  #a,  cat.  esp.  NtvicoiOy  ilal.  Nei- 
geoi,  euse^  chargé  de  neige,  temps  nei- 
geux. 

Éty.  du  lat.  nivosu$,  V.  iVeo,  R. 

Annada ,  negeousa ,  alxmndousa, 

NEGLEGHOS,  adj.  vl.  nousoi,  «b&b- 
cBos.  Négligent,  paresseux.  V.  Négligent, 

Éty.  du  lat.  neglectus,  m,  s.  Y.  le^,  R.  2. 

NEGLIGEN ,  fl.  Y.  Négligent. 

NEGUGENGI ,  S.  f.  (neglidgèinci)  :  im- 

«UOBRCIA  ,      HBGUGBWÇA  ,     miCUOSnA.     NcgH' 

genza  y  ital.  Negligencia,  esp.  port.  cat. 
Négligence,  défaut  de  soin,  d'application; 
extérieur,  mise  négligée. 

Éty.  du  lat.  negligentia.  Y.  Négligeât 
et  Ltg,  R.  2. 

NEGUGENGIA,  Y.  Negligenci. 

NEGLIGENT,  ENTA, adj.  (neglidgèin, 
èintc)  ;  iibguobaibb.  Négligente,  ital.  esp. 
port.  Négligent  f  cat.  Négligent,  ente,  qui 
manque  de  soin,  d'application. 

Ëly.  du  lat.  negligentii ,  gén.  de  negli- 
gens.V,  Leg,K.2. 

NEGUGENTAR,  V.  n.  (neglidgeintà). 
Négliger ,  mettre  de  la  négligence. 

£(y.  de  négligent  et  de  la  term.  acL  ar , 
faire  le  négligent.  Y.  Leg,  R.  2. 

NEGUGENTIA,  1^1.  Y.  iVe^It^ftid  et 
Leg,  R.2. 

NEGUGET,  s.  m.  (neglidgè).  Négligé, 
état ,  mise ,  costume  d'une  personne  qui 
n'est  pas  parée. 

NEGLIG08,  adj.  vl.  Négligent.  Yoy. 
Neglechos,  Négligent  et  Leg,  R.  2. 

NEGOCI ,  ubaoijci  ,  radical  dérivé  du 
latin  negolium,  negotii,  négoce,  occupation, 
afiEûre  ;  formé  de  nec  et  de  otium ,  point  de 
repos. 

Du  lat.  negotium ,  par  apoc.  ne^oft ,  et 

Sar  le  changement  de  f  en  c,  negoci;  d'où  : 
(egoci ,  Negoci-able,  Negoci-aire,  Négoci- 
ant, Negoei-ar ,  Negoci-at ,  Negoci-ation, 
Negoud-aire^  Negouci-ar;  parle  change- 
ment de  0  en  ou,  negowi,  et  les  mêmes 
mots  que  par  Negoei, 

NEGOCI ,  s.  m.  (negôci)  ;  hbsomi,  tbatk. 
Negoiio,  ital.  Négocia,  esp.  port.  Negoci, 
cat.  Négoce ,  commerce,  trafic  de  marchan- 
dises ou  d'argent;  embarras,  tracas;  vl. 
affaire. 

Éty.  du  lat.  negotium ,  m.  s.  Y.  Negoci, 
Rad. 

NEGOCIABUS ,  ABLA  ,  adj.  (negou- 
ciàblé,  àble);  iksoijciabu.  Négociable,  cat. 
Négociable,  qui  peut  se  négocier. 

Ëty.  de  négociât  et  de  ahU ,  propre  à 
être  négocié.  V.  Negoei,  R. 

NEGOCIAIRE',  Y.  Négociant. 

NEGOCIANT ,  8.  m.  (negouciàn);  m- 

600C1ABT  •    cotnamçAHT  ,    UAmcwuLKD.    rfegO' 

jKtaïUe,  ital.  Négociante,  esp.  port.  Négo- 
ciant ,  qui  négocie,  commerçant,  qui  fait  le 
conimerce,  marchand,  qui  achelte,  qui  vend. 

Éty.  du  lat.  negotiantii,  gén.  de  nego- 
tiam.  Y.  Negoci,  R. 

NEGOGIAR ,  V.  a.  et  n.  (negoucia)  ; 
maoooAa,  «mATKAB,  coramcAB.  Negoxiare, 
ital.  Négociât,  esp.  port.  Négocier,  trafi* 


NEG 

qoer;  négocier  une  lettre  de  diange,  la  céder 
ou  la  transporter  à  ua  autre. 

Éty.  du  lat.  negotiati,  ou  de  Negoci  ^ 
R.  et  de  at. 

NEGOCIATION,  s.  f.  (negoncîatie-n] ; 
«BooociATmi,  KBooociATio».  Negociaciù,  cat. 
Negoxiasùme ,  ital.  Negoeiacion,  esp.  Ne- 
goeiaçào,  port.  Négociation,  l'art  et  l'action 
de  négocier  les  grandes  affaires,  les  affaires 
publiques  et  même  les  affaires  particulières. 

Éty.  du  lat.  negotiationis ,  gén.  de  iie^o- 
tiatio,  m.  s.  Y.  Negoei,  R. 

NEG08SI,  vl.  Y.  Negoei. 

NEGOUCIAIRE  ,  8.  m.  (negouciàïré). 
Y.  Négociant  et  Negoci,  R. 

NEGOUCIAB ,  Y.  Négociât  et  Negoci , 
Rad. 

NEGR  ,  «iM ,  radical  dérivé  du  latin 
niget,  nigra,  nigtum,  noir,  noire,  que 
Isidore  fait  venir  de  niget  :  Quasi  nu- 
higet ,  quia  non  setenui  ,  $ed  fueco  coo- 
pettuê  est:  unde  et  iiu6t/ttiii  diem  tettum 
dicimuê.  ].  Scaliger  ,  le  dérive  du  grec 
vsxp^c  ^nekros),  mort;  nam  mortui  atti. 

De  mgtum ,  par  apoc.  et  changement  de 
t  en  e ,  negt  ;  d'où  :  Negt^e  ,  Negt-a  , 
Negr-au,  Negr-etsa,  Negr-egear,  Negt- 
e$it,  Negr-etit,  Negt-eti-men,  Negt-iat, 
Negt'iet,  Negt-ilhoun,  Negr-in-eou,  Negt- 
ot,  Negt'Oun,  Negt-aur ,  Negt-uta,  En- 
negt'it,  En-negr-it ,  En^negt-at ,  En- 
negt-at,  En-negf-esit ,  Negre-pu ,  Negt- 
exit. 

De  nigtum ,  par  apoc.  nigt;  d'oiH:  De- 
nigt-at,  Nigt-e,  Nigr-itia,  Niet,  Niet-a, 
De-niat-at,  Eê-niet-at,  Niet'Oun,  Niet- 
oui,  Nieyt-a,  Nieit-oun,  Niet-ada. 

NEGRA,  s.  f.  (nègre).  Nom  bas  lim. 
de  la  puce.  Y.  Nieta  et  Negt,  R. 

Couquin  eoumo  uno  negra ,  coquin,  po- 
lisson. 

NEGRA  LA ,  8.  f.  Nom  qu'on  donne , 
dans  le  département  des  B.-du-Rh.  à  la 
marne  terreuse,  mêlée  de  tourbe  et  de  limon. 

Ëly.  A  cause  de  sa  couleur.  Y.  Negt,  R. 

NEGRA-PELISSA,  s.  f.  (négre-pelisse), 
dl.  Terme  injurieux  pour  les  femmes  dont 
le  teint  est  brun. 

NEGRAU,  AUDA  ,  adj.  (negrâou, 
àoude) ,  d.  bas  lim.  Negtal ,  cat.  esp. 
Noirâtre. 

Ety.  Y.  Negt ,  R. 

NEGRAU,  8.  m.  (negrâou),  dl.  Noiraud. 
y.  Negt,  K. 

NEGRE,  EGRA,  adj.  (negré,  égre)  ; 
Negto,  esp.  port.  ital.  Nègre,  cat.  Noir  , 
oire,  qui  est  de  couleur  noire  ou  qui  en 
approche;  livide,  meurtri;  sombre,  obscur. 

Éty.  du  lat.  m^er,ntyra,  m. s.  \.Negt, 
Rad. 

NEGRE,  s.  m.  Le  noir,  la  couleur  noire. 

Negte  de  fum ,  noir  de  fumée. 

Le  noir  qui  est  une  couleur  de  deuil  parmi 
B0U8 ,  est  un  signe  de  réjouissance  chez 
les  Japonais. 

NEGRE  LOU ,  8.  m.  Un  des  noms  lan- 
guedociens de  la  macreuse.  Y.  Mactuea  et 
Negt ,  R. 

NEGRE ,  NEGRE88A,  8.  (néffré,  ésse); 
ort.  Neget,  ail. 


Negto,  ital.  esp.  port, 
rre ,  négresse ,  éthiopien  ,  nauiiam  uc 
rique  du  côté  de  l'Océan  ;  celui  du  côté 


NEG 

de  la  Méditerranée  porte  plus  particalière- 
ment  le  nom  de  More. 

Éty.  du  portugais,  tie^ro,  noir,  è  cause 
de  la  couleur  de  ce  peuple,  que  les  Portugais 
découvrirent  les  premiers,  dans  le  pays  qu'ils 
nommèrent  par  la  même  raison  Nigntie.  Y. 
Negr,  R. 

«  La  traite  des  Nèçres  fut  légalement  ao- 
torisée ,  d'abord  en  Espagne ,  sous  le  minis- 
tère du  cardinal  Ximenez  et  sous  l'empereur 
Charles-Quint,  à  l'époque  du  pontificat  de 
Léon  X.  Elle  le  fut  en  Angleterre,  sous  le 
règne  d'Elisabeth ,  et  en  France,  sous  Louis 
XIII  ;  sous  le  prétexte  que  les  Noirs  n'étant 
pas  Chrétiens,  ils  ne  pouvaient  pas  prétendre 
à  la  liberté  des  hommes. 

L'abolition  entière  du  commerce  des  Nè- 
gres, ne  fut  obtenue  en  Angleterre,  qu'en 
1807  ;  elle  le  fut  par  le  fait,  en  France,  pen- 
dant la  révolution,  et  définitivement  consacrée 
en  1815.  Yirey,  art.  Nègre,  Dict.  Se.  Méd.  » 

C'est  en  1517,  que  commença  le  traite  des 
Nègres ,  sur  les  côtes  d'Afrique ,  pour  la 
culture  des  terres  d'Amérique. 

NEGREGEAR,  f .  n.  (negredjà)  ;  mmuah, 
BirRBAïuii ,  «B«mBJAm.  Negtejat ,  cat.  porU 
Nefteat,  esp.  Negteggiare,  ital.  Paraître 
noir,  tirer  sur  le  noir,  rembrunir,  devenir 
brun ,  noirâtre. 

Ëty.  de  nègre  et  de  egeat,  se  faire  noir. 
Y.  Isegt,  R.  ou  du  lat.  nigtttcete,  m.  s. 

NEGREIAR ,  vl.  Y.  Negtegeat. 

NEGREJAR,  vl.  Y.  Negtegeat. 

NEGREPUT,  s.  m«  (negrepû).  Noai 
qu'on  donne ,  aux  environs  de  Toulouse ,  au 
Nerprun.  Y.  Àiguespouncha  ei  Negt,  R. 

NEGRESIR,  dl.  Y.  Ennegrit. 

NEGRE8I,  IDA,  adj.  et  p.  vl.  Noirci, ie. 
Y.iV^5'r,R. 

NEGRETAR,  vl.  Y.  Negtegeat. 

NEGREaaiEN ,  S.  m.  vl.  Noirceur,  pein- 
ture en  noir,  qualité  de  ce  qui  est  noir,  noir- 
cissure. V.  rfegt,  R. 

NEGREUR,  vl.  Neatectt,  esp.  Y.  En- 
negtit,  Negtegeat  et  Negt,  R. 

NEGRIAR,  d.  m.  Yoy.  Negtegeat  et 
Negt,  R. 

NEGRIER.  8.  m.  (negriè).  Négrier,  vais- 
seau employé  à  la  traite  des  nègres. 

Éty.  de  negte  et  de  ter.  Y.  Negt,  R. 

NEGRILHOUN ,  OUNA ,  S.  (negrilléan , 
éune)  ;  «smita.  Négrillon ,  onne ,  petit  nè- 
gre, petite  négresse.  Y.  Negt,  R. 

NEGRILHOU8,  OUftA,  adj.  dg.  Yoy. 
Negrineou. 

NEGRINEOU,  ELLA,  adj.  (negrinèou , 
inèle);  moMUMv*.  Noirâtre,  de  couleur 
sombre. 

Éty.  de  tif^ff  et  du  dim.  inel.  Y.  Negt, 
Rad. 

NEGRIR,  Aub.  Y.  Ennegtit. 

NEGROMANdAN,  vl.  Y.iVs^OMan- 
tic. 

NEGROMANTIG,  adj.vl.  moBOWApriâw, 
msmoMANciA.  Negtomantic ,  anc.  cat.  Nigto- 
mantico,  esp.  port.  Nécromant,  nécroman- 
cien. 

Éty.  du  lat.  nectomantieui,  m.  s. 

NEGROR ,  s.  f.  vl.  MOMu.  Negtot,  cat. 
esp.  anc.  Obscurité,  temps  sombre,  noir- 
ceur. Y.  Negtout. 

Éty.  du  lat.  iit^ror,  m.  s.  Y.  Negt,  R. 


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NEÇ 

NBGROUN ,  OIINA ,  adj.  et  8.  (negrôuD, 
ôune)  ;  Negret^  cal.  NegriUo ,  esp.  Negretto, 
ital.  Noiraud ,  aude  :  Figa  negrouna,  figue 
noire  bu  grasse. 

Êty.  de  nègre  et  du  dim.  ùun.  Y.  Negr^  R. 

NEGROUN,  s.  m.  (uegroun).  Un  des 
noms  du  canard  morillon.  V.  Mourilhoun 
et  Negr,R. 

NEGROUN  PICHpT,  s.  m.  Petit  mo- 
rillon ,  à  Berre. 

NEGROUR,  s.  f.  (negrôu)  ;  mMMmA. 
Negrezia,  ïlal.Negregura,  esp.  mod.  port. 
Negror,  cat.  anc.  esp.  Noirceur,  couleur 
noire,  ne  se  dit  guère  qu'au  figuré;  tache 
noire I  salissure,  noircissure. 

Ély.  du  lat.  nigror,  m.  s.  V.  Negr,  R. 

NEGRURA,  Negrura,  cat.  \,Negrour 
eiNegr^  R. 

NEGU,  vl.  pr.  ind.  Negu,  cat.  Aucun. 
V.  Degun. 

NEGUAR,  vl.  V.  Negar. 

NEGUEIS  ,  vl.  V.  Neis. 

NEGUEIS  ,  conj.  (neguèîs).  Et  même. 

NEGUETSH ,  vl.  V.  Neiê. 

1VEGUITOZAMENT,  adv.  vl.  Négli- 
gemment. V.  Leg,  R.  2. 

NEGUS,  pr.  indéf.  vl-  waimo»  .  mbsvi, 
mut.  Negû  eiNingûf  caL  Ninguna,  esp. 
Nehun,  port.  Nessuno,  ital.  Nul,  aucun. 
V.  Degun. 

Êty.  du  lat.  nee-unue. 

NBH 
NEHES8AN,  vl.  Us  on  elles  noyassent. 
NEI 

NBI,  EIA,  adj.  vl.  Né,  née.  V.  Nat,  R. 

NEI,  s.  m.  (nèï),  d.  lim.  Aujourd'hui. 
V.  Hui. 

NEIAR,vl.  y,  iVe/ar. 

NEICHENftA,  d.  m.  V.  NaUiêma. 

NEICHER,  d.  m.  V.  Naiêêer. 

NEIBN,v].  V.  iVten. 

NEIENT ,  vl.  Pour  Néant ,  v.  c.  m. 

NEIENZ,vl.  Rien. 

NEIS ,  vl.  troisième  pers.  du  sing.  du 
parfait  simple,  dena<c<r,  nsdtre.  Il  ou  elle 
naquit. 

NEIS ,  adr.  vl.  minmis  ,  HsoiniTMi ,  rbish  , 
HBvt,  iraiM.  Même,  jusqu'aux ,  aussi ,  encore. 

Ëly.  du  lat.  in-ipso. 

NEISAR ,  V.  a.  (nelsà),  dl.  Rouir  le  chan- 
vre. V.  Naigear  et  Ifaiar. 

NEISH,  vl.  Nuit.  Voy.  Nueeh  et  Nuech, 
Rad. 

NEI8S,  conj.  vl.  Même.  V.  Même. 

NEI8DN ,  UNA,  adj.  f  1.  Aucun ,  une.  V. 
Degun  et  Un^  R.     * 

NErr,  s.  t  (nèît),  dl.  Pour  nuit.  V.  Nuech 
tiNu€ch,B. 

Teu  n'«y  rap  dt  rtpms  ny  It  jour  ny  b  neft 
htê  songes  itt*  Sa»  pMM  laleu  qa'yea  son  aJ  lett. 
Bcrgoin^. 

NBITA,  8.  f.  vl.  PcUte  611e,  descendante. 

NEJ 

NEJAyPour  neige.  V.  Neou, 
NEJAR ,  Noyer  et  nier.  V.  Negar. 
NBJAT,Noyé.V.iVe^. 


NEL 


NEI. 

NELEGH,  vl.  V.  iValei^. 
NELECHOS,adj.  vl.  Négligent,  coupa- 
ble, criminel, indifTérent.  Y.  Legt  R.  2. 
NELEG ,  s.  m.  vl.  Hs&sio ,  maMMÊT ,  muo  , 

«ALBO  ,  mUCH  ,  IfBLST  ,  «ALBCB.    Mal  ,    fdUte  , 

tort,  injustice,  négligence ^  indifierence.  V. 
Leg,R.2. 

NELEIG,  vl.  y.  Neleg  et  Leg,  R.  2. 

NELEIT,  vl.  V.  Neleg, 

NELBT,  s.  m.  vl.  V.  Neleg. 

NELEX,  conj.  vl.  Même, peut-être. 

NEM 

NEMBRAR,  vl.  V.  Membrar. 

NEBIBRE,  Alt.  de  Membre.y.  c.  m. 

NElliES,adv.  vl.  «bmps,  hbm.  Trop,  mieux, 
beaucoup  ;  moios,  excepté ,  sauf. 

Éty.  du  lat.  nimit,  m.  s.  V.  Aftti,  R. 

NEMIG,  vl.  V.  Enemic  et  Am,  R. 

NEBlPS,vI.  y.Nemei. 

NEMS.et 

NEMLSE,  nom  de  lien,  vl.  mMu,  hsm. 
Nismes. 

Éty.  du  lat.  nemautui. 

NEBIZE,  W.Nmte. 

NEN 

NEN,  Pour  n'en.  V.  En. 

NBNA  ,  nom  de  femme  (néne).  Sync. 
de  Magdalena,  v.  c.  m. 

NBNA,  s.  f.  dl.  Poupée:  Fat  de  nenaê, 
elle  fait  des  poupées.  Y.  PUeia. 

Faire  nena,  dormir ,  terme  de  nourrice. 

Ély.  du  lat.  nena,  petite  fille. 

NBNET,  s.  m.  (nené),  dl.  Petit  poupon , 
nain,  nabot.  V.  Nanet. 

Ëty.  Alt.  de  Nanet,  v.  c.  m. 

NENGU ,  vl.  Nengû,  cat.  V.  Negui. 

NENGim,UNA,  vl.  Pour  aucun.  Voy. 
Degun  et  Un,  R. 

NBNGUS,vl.  V.Depun. 

NBO 

NEO,8.  f.  d.  vaud.  J^eige.  V.  Neou  et 
Nev,  R. 

NEOLINA ,  8.  f.  vl.  Brouillard ,  nuée.  V. 
Nub,  R. 

NEOBiBNIA,  8.  f.  vl.  Neomenia,  port, 
cat.  esp.  Néoménie»  nouvelle  lune,  on  le  di- 
sait particulièrement  d'une  fêle  que  les  an- 
ciens célébraient  à  chaque  nouvelle  lune. 

Éty.  du  lat.  neomenia,  m.  s.  dérivé  du  grec 
veo(i7^v{(x  (néomènia) ,  formé  de  véo<  (néos) , 
nouveau,  et  de  (i>{vv)  (mené),  lune. 

NEOU,  s.  f.  (nèou);  mBosA.  iVt^«,  esp. 
Neve,  ilal.  port.  iVini,  cat.  Neige,  vapeurs 
aqueuses  gelées  dans  Falmosphere  tombant 
ensuite  en  flocons  blancs. 

Êty.  du  lat.  nivie.  V.  Nev,  R. 

La  negea  vau  de  fumier 

Mai  que  noun  gelé  d'en  darrUr. 

Keppler  est  le  premier  qui  ait  remarqué  que 
les  Oocona  de  neige  forment  une  étoile  à  six 
rayons. 


NEO 


709 


Tountha  de  neou,  Ummha  neou ,  il  neige. 

La  neou  apreeped,  la  neige  couvre  la  sur- 
face de  la  terre  ;  La  neou  fai  eola,  d.  bas 
lim. 

Negea  de  février 
Mie  fumier. 

Negea  de  iochjoun,  maire  de  la  terra, 
De  ioch  Jours  en  lai,  mairastra. 
$oUo  aequa  famé,  e  eoiio  nevepane.Vr.  ilal. 
Sous  l'eau  faim,  sous  la  neige  pain. 

NEOU,dg.  Pour  neuf.  V.  Noou,  Nou- 
veou  et  Nov,  R.  2. 

NEOULA ,  s.  f.  (néoule),  dl.  V.   Bleeta. 

NEOULAS,  s.  f.  pi.  (nèoules);  moomAi. 
Hosties ,  oublies ,  gauflres ,  pâtisserie  très- 
mince  cuite  entre  deux  fers. 

Ëly.  du  lat.  nihilum,  chose  de  rien. 

NBOUIilBR,  s.  m.  (neoulié};  MsooBiu. 
Moule  à  hosties. 

NEOURAS,  d.  m.  y.  Neoulas. 

NBOURIER,d.  m.  V.  Neoulier, 

NEOUS8ADA,s.  f.  (neoussàde),  dl.  Pe- 
lotte  de  neige.  V,  Peloutoun  eiNev,  R. 

NEP 

NEPHRETIQUE,  ICA,  adj.  (nephreti- 
(]ué,  ique),  et  impr.  RBvmATi^oB.  Nefritieo, 
ital.  esp.  Nefretieo,  port.  Néphrétique  et  né- 
phritique,  il  se  dit  des  douleurs  de  reins  et 
des  remèdes  propres  aux  maladies  de  ces 
organes. 

Ëty.  du  lat.  nephriticus,  dérivé  du  grec 
veippbc  (néphros) ,  rein ,  et  de  la  term.  ique , 
ica. 

NEPS,  s.  m.  vl.  umm;  Neveu. 

Ély.  du  lat.  nepoê,  m.  s.  V.  Neb,  R. 

NEl^TA,  s.  f.  Tl.  HSTtA.  iVeto,  cat.  port. 
Nieta,  esp.  Nièce.  V.  Neça. 

Ély.  du  lat.  neptis.  Y.  Neb,  R. 
.  C'est  aussi  le  nom  d'une  plante  médicinale. 
V.  Herba  deii  cati. 

NEPTUNA ,  s.  m.  (neptùne)  ;  Nettuno , 
ital.  Neptuno,  esp.  Neptune,  le  dieu  de  la 
mer,  selon  la  fable,  et  poétiquement  la  mer 
elle-même. 

Ëty.  du  jat.  Neptunuê. 

NEQ 

NBQ.y.iVec. 

NBQUALIT,  IDA,  Y.  N ecalit  ti  Ali, 
Rad. 

NEQUEDONC,  conj.  vl.  mbqi»bv*c.  Ce- 
pendant, néanmoins,  toutefois. 

Ëty.  du  lat.  nequando,  m.  s. 

NEQUEDUNG,  vl.Y.  Nequedone. 

NEQUBLIR,  y.  Necalir  et  Ali,  R. 

NEQOELIT,  IDA,  Y.  NecalU  et  ^It, 
Rad. 

NEQUERIR ,  y.  Necalir  et  Ali,  R. 

NEQUERITy  y.  Necalit  et  Ali^  R. 

NER 

NBR,  vl.  Pour neer,en  sera. 

NER,  adj.  vl.  nu.  Nero,  ital.  Noir; 
fâché,  triste,  chagrin.  Y.  Nègre  et  Negr, 
Rad. 

NBRAQUB8 ,  BSA ,  8.  (neiiqoés ,  ése)  4 
dg.  Habitant  de  Nérac. 


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710 


NER 


NERBI,  dl.  V.  Nervi  ùiNerv,  R. 

NEREIDA8 , 8.  f.  pi.  (nereîdes);  Nereidt , 
i\i\.  Nereydaê ,  esp.  port.  cat.  Néréides, 
divinilés  fabuleuses  que  les  payens  croyaient 
habiter  dans  la  mer  »  elles  fiaient  filles  de 
Nérée. 

Éty.  du  lat.  nereidet,  dérivé  du  grec  ^t^çhç 
(néros),  bumide^  dérivé  de  vxu)  (naô),  couler, 
ou  de  vep^  (nero) ,  qui  signifie  eau  en  grec 
vulgaire,  selon  M.  d'Anse  de  Villoison,  d'où 
le  nom  de  nerion,  que  porte  le  laurier  rose  » 
parce  qu'il  croit  le  long  de  la  mer. 

NERET,  s.  m.  (neré).  Néret ,  espèce  de 
raisin  connu  dans  le  Haut-Languedoc. 

NERF,  s.  m.  (nèr)  ;  mni,  nufii.  Nerf. 

On  confond  presque  toujours,  dans  le 
langage  ordinaire,  les  tendons  sous  la  déno- 
mination de  nerfs.  Le  nerf,  proprement  4it , 
eslun  corps  allongé,  cylindrique ,  mou,  et  est 
Vorgane  de  la  sensibilité.  Le  tendon  au  con- 
traire, est  presque  insensible;  il  est  dur  et  tient 
d'un  côté  à  un  muscle  et  de  Tautre  à  un  os , 
quMI  fait  mouvoir  quand  le  muscle  se  con- 
tracte; c'psl  une  espèce  de  corde.  V.  Nervi. 

307  ans  avant  J.-G.  Herophile  avait  déj^ 
écrit  sur  l'usage  des  nerfs. 

Nerf,  se  dit  fig.  pour  force  et  vigueur. 

Nervi'del-taloun,  dg.  tendon  d'achille. 

NEROlél ,  s.  m.  (nerôli).  Nérqli ,  essence 
de  fleur  d'oranger. 

NERTA  ,  s.  f.  (nèfte)  ;  hiikta,  «THTm  , 
■njmrvA.  Myrte ,  myrte  commun ,  Myrtûs 
communis,  Lin.  arbrisseau  de  la  famille  des 
Myrtes,  commun  sur  nos  côtes  maritimes; 
on  en  distingue  plusieurs  variétés. 

Éty.  Nerta,  est  une  altération  de  myrtuê. 

Nerta  pichola ,  petit  myrte  on  myrte  de 
Sarente. 

Nerta  à  fiourdoubla,  myrte  à  fleur  pleine, 
selon  Gassendi,  Vita  Pdretcit,  p.  111,  c'est 
à  l'illustre  Peyresc  qu'on  doit  cette  variété, 
qu'il  trouva  auprès  du  village  du  Gastelet  et 
qu'il  perpétua  ensuite.  V.Qar.ilf yrtuf,  p.  323. 

L'odeiir  suave  du  myrte  et  3a  verdure  per- 
pétuelle l'ont  fait  distinguer  chef  les  peuples 
de  la  plus  haute  antiquité.  Le^  Hébreui  en 
portaient  des  rameaux  dans  les  fêtes  de$  taberr 
nacles,  et  les  Grecs  le  consacrèrent  à  Vénqs. 

NERTA ,  s.  f.  Est  aussi  le  nom  qu'on 
donne ,  dans  le  dépurtenient  de  Vaucluse  et 
h  Niâmes  ,  au  sumac  des  corroyeurs.  V. 
Fauvi, 

NERTA8  ,  8.  m.  (nertâs).  Lien  planté 
de  myrtes. 

NERVy  nmmr,  radical  prjs  du  latin  nervue^ 
nervi,  nerf,  et  dérivé  du  grec  veopov(neuron), 
m.  s.  par  la  transposition  de  r^ 

De  nervut,  par  apoc.  nerv  :  d'où  :  N^rv-i, 
NerV'Out,  Nervi-os,  Nerf,  Nerh-i. 

NERVEIN,  adj.  vl.  Nerveux.  Yoy. 
Nervous, 

NERVI ,  s.  m.  (nèrvi)  ;  tnmw ,  hwbi. 
Nerv ,  ail.  Nervo.  ital.  port.  Nervio,  esp. 
Nervi ,  anc.  cat.  Nerf,  cordon  blanc ,  com- 
posé d*un  grand  nombre  de  filaments  dont  la 
substance  a  la  plus  grande  analogie  avec 
celle  du  cerveau.  Les  nerfs  se  distribuent 
dans  toutes  les  parties  du  corps  qui  jouissent 
de  la  sensibilité  et  de  la  contractilité  ;  force , 
vigueur  ;  pour  tendon,  V.  Nerf, 

Éty.  du  lat.  nervue,  m,  s.  V.  Nerv,  R. 


NER 

'  Le  peuple  confond  souvent ,  sous  le  nom 
de  nervi,  les  tendons  des  muscles;  ce  n'est 
même  guère  que  de  cette  manière  qu'il  les 
désigne,  réservant  celui  de  nerf,  aux  nerfo 
proprement  dits.  V.N^f, 

NBRVI-DB-Boov,  Un  nerf  de  bçEOÎ. 

NERVioâ,  adj.  vl.  Nervioe,  cat.  Voy. 
Nervous  et  Nerv,  R, 

NBRTOSITAT,  8.  f.  vl.  NirvioiitiU, 
cat.  Nervositad,  esp.  NervosUà,  ital.  fjer- 
vosité,  vigueur. 

Éty.  du  lat.  nervoiitatis ,  gén,  denerf^o- 
sUas,  m.  8.  y .  Nerv ,  K, 

NERVOUS,  éuSA,  adj.  (nervôus,ôuse); 
Nervoso  ,  ital.  esp.  pprt.  NervioSj  cat. 
Nerveux,  euse,  qui  appartient  aux  nerfs,  qui 
est  rempli  ({e  nerfs ,  qui  est  d'un^  grande 
susceptibilité,  trjbs-sensible  aux  impressions 
morales  ;  fort,  robuste,  vigoureux. 

Éty.  du  lat.  nervosus.  pn.  s.  V.  Nerv,  R. 

NERVmiA  ,  s.  f.  (nervure).  Nervure, 
partie  élevée  et  saillante  que  forment  les  nerfs 
d'un  livre  ;  les  moulures  employées  dans 
rarçbiteçture.  V .  Nerv,  R. 

NES 

N'ES ,  d.  béam.  Abréviation  de  noun  $e , 
ne  se. 

Tauê  auêéti  n'ee  peequen  au  hich,  tels 
oiseaux  ne  se  prennent  à  la  glu. 

Trad.  des  fables  de  LafonL 

NES ,  vl.  Pour  n'en  es,  il  en  est. 

NESGI,  s.  et  adj.  vl.  me.  Neci,  anc.  cat. 
Neeio ,  esp.  Nescio,  itàl.  Niais,  ignorant, 
stupide,  sot,  V.  Neci;  insensé,  fou,  aliéné. 

Ety.  du  lat.  nesciens,  V.  NesçieiSab,^. 

NESCIAMEN  ,  adv.  vl.  iVeciamenl ,  cat. 
Neciamenle,  esp.  port.  Niaisement,  stupide- 
ment, sottement,  par  ignorance.  V.  5a^,  R. 

NESdlATOE,  vl.  V.  Neseies. 

NESCIEIRA,  vl.  V.  Neeiera. 

NESCIEIRAR,  vl.  V.  Neseiejar. 

fVÈSGlEJAR,  V.  n.  vl.  Niaiser,  copunet- 
tre  des  sottises,  des  folies;  nigauder,  Voy. 
5aè,R. 

NESGIES,  s.  f.  vl.  imKiBSA,inciBSA, 
mscuTAT,  PB0C1ATOB,  |mfUAT«s.  Ntsciencia, 
cat.  esp.  Neseienta,  ital.  Sottise,  ignorance, 
niaisene,  imbécilité. 

Êty.  du  lat.  nesdens.  Y.  5a&,  R. 

NESGIETAT,  vl.  V.  Neseies. 

NESGIEZA,  vl.  V.  Neseies. 

NESP ,  mtpi.,  radical  dérivé  du  celt. 
naff,  tronqué,  selon  Theïs,  ou  du  grec 
tAe9ic(Xv)  (mespilè) ,  néflier ,  d'où  le  latin 
mespiius.  Le  mot  grec  mespilé,  est  formé, 
selon  M.  Theîs,  de  (ii<To<  (mesos) ,  moitié , 
et  de  ictXoç  (pilos) ,  boule ,  peloton  ;  demi- 
boule,  parce  ^ue  le  fruit  globuleux  du  né- 
flier ,  semble  coupé  en  travers . 

Du  grec  mespué,  par  apoc.  mesp,  et  par 
le  changement  de  m  en  n ,  et  de  t  en  ou, 
nespoul ,  par  apoc.  nesp ;  d'où  :  Nespa  , 
Nesp'ier,  Nespl-a,  Nespl-ier,  Nesp-ou, 
Nespoul'ier,  f^efl-a,^  Nefl-ier. 

NESPA,  V.  Nespou  et  Nesp ,  R. 

NESPIER,  s.  m.  (nespié); 


ji.,  w»rv»M».  Nespolo,  ital. 

INisperô,  esp.  Nespereira  ,  port.  Mispel, 
ail.  Nesples,  cal.  Néflier,  Mespiius  germa^ 


NES 

ftiea,  Lin.  Ârfore  de  la  fam.  des  Rosacées, 
dont  on  cultive  quelques  variétés.  On  donne 
le  même  nom  vaMespHus  iorwinali$. 

Éty.  de  Nesp ,  R.  et  de  ter. 

Lé  fruit  de  cet  arbre  est  peu  agréable ,  et 
nedevient  mangeable  que  lorsque  étant  cueilli^ 
Il  a  subi  un  premier  degré  de  décomposition 
qu'on  nomme  blo^sissemen^.  Il  ne  mûrit  ja- 
mais sur  Tarbre,  ce  qui  a  donné  lieu  au  prcK 
verbe  suivant  :  Ame  lau  temps  et  la  palha 
Uisnespùùs  se  maduroun ,  pour  dire  qu'avec 
le  temps  et  la  patience  on  vient  à  bout  de 
tout.  ^ 

NESPLA,  8.  f.  (nèsple);  iVetpIa,  cat. 
Un  des  noms  langiiedociéns  de  la  nèfle.  Y. 
JVe#pott  et*iVe«p,R. 

NESPIilER,  s.  m.  (nesplié).  Nom  lang. 
et  bas  lim.  du  néflier.  Vov.  Nespier  et 
Nesp,B. 

NESPOU,  s.  m.  (nèspou);iKOT»A,  hupa, 

tPAf  POU  ,  «KMPOV  ,  WBTUk  ,  HStrOOLA  , 

MespeU,  ail.  Nesvola,  ital.  iVû- 
pero,  esp.  N  espéra,  port.  Nespla,  cat.  Nèfle, 
fruit  du  néflier.  V.  Nespier. 

Éty.  V.JVen>,R. 

La  nespla  n  es  ma  louna  per  senta  Mar- 
garita,  Vf.  bas  lim.  la  nèfle  n'est  bonne  qu'à 
la  Sainte  Marguerite. 

La  palha  et  lou  temps  maduroun  las  tiei-. 
pous .  Pr. 

Les  nèfles  sont  un  des  fruits  les  plus  an« 
ciens,  dans  les  Gaulas;  s^  graine  s'appelle  os. 

NESPOULIER,  s.  m.  (nespoulié).  Le 
même  que  Nespier^  v.  c.  m.  et  Nesp,  ^. 

NESQUEN  ;  vl.  pour  n*en  esquen.  Ils  ou 
ellef  en*  sortent. 

NESSA ,  V.  Nêça  et  Neb,  R. 

NESSA ,  s.  f.  vr.  Belle-soeur,  cousine 
germaine.  V.  iVe6,  R. 

NESSEIRA ,  8.  f.  vl.  Besoin ,  nécessité. 
V.  Neéess\  R.  et  Neeiera. 

NESSESSIOS,  adj.  vl.  Indigent ,  néces- 
siteux. V.  NeeesifVi. 

NESSI ,  ESSIA ,  s.  (  nèssi ,  èssie).  Sot . 
niais .  imbécile.  V.  Nesei  et  Sab ,  R. 

NESSIATÔE ,  vl.  V.  Nescieê. 

NESSIERA,  vl.  V.  Neeiera: 

NESSIETA,  adj.  vl.  Nicelte,  simple. 

NESSIETRA,  vl.  V.  Neeiera. 

NESSIGE,  V.  NecigeeiSab,  R. 

NESSIOURS ,  s.  f.  pi.  (nessiéurs) ,  d.  bas 
lim.  Niaiseries,  propos  et  actions  d'un  imt>è- 
cile  :  Ne  dis  res  mas  de  la  nestiours,  il  ne 
dit  que  des  niaiseries. 

Éty.  V.  Nessiei  Sab,  R. 

NESSIT,  v.'imp.  (nessit);  ntm,  ins. 
fsnessU,  il  est  nécessaire,  urgent. 

Éty.  Âltér.  de  nécessité  inusité. 

NESTOR,  nomd'bom|ne(fiestér).Ne8tor. 

Ëty.  Patr.  Saint  Nestor.  L'Église  honore 
sept  Saints  de  ce  nom  :  les  S6  et  28  février; 
4,  7  et  |2  mars;  11  avril;  8  septembre  et 
8  octobre. 

NESTOIIN  ,  V.  Nastoun. 

NESU ,  pron.  indéf.  vl.  m».  V.  Degun. 

NESIIN,vL  y.Nesu. 

NET 

NET,  radical  pris  du  lat  nitere,  niteo^ 
être  net,  poli,  luisant;  et  dérivé  du  grec 


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NET 

^Uxiù  (niptô) .  laver ,  parce  que  c'est  en  la- 
vant qu'on  nettoie. 

De  niterê,  par  apoc.  et  changement  de  i 
en  e ,  net  ;  d'où  :  Net ,  N^-a ,  Neta-ment , 
Ned'iiar,  NeUegear ,  NH-egeai,  Net-iar  , 
Nede^j  Net-isH,  JUay^fieltar,  iVedeio-menl, 
Nei-eetra,  No-nedy  Ned-e^  Nt-za* 

NBT.adj.  vl.Né.V.  iVal. 

NET,  8.  f.  (nél),  d.  Ihn.  Nuit.  V.  Nueeh. 

NET,  ETA,  adj.  (né,  été);  NeH,  ail. 
NeUo,  ital.  NH^  cat.  Neto,  eap.  Nedeo , 
port.  Net,  elle,  propre,  sans  souillure; 
poli ,  sans  tache  ;  fig.  Irréprochable ,  franc. 

Êty.  du  lat.  nitidus ,  m.  s.  V.  Neê,  R. 

BevengtU  netf  revenu  net,  liquide,  exempt 
de  dettes. 

Paire  maiêoun  neîa ,  faire  maison  nette, 
renvoyer  tous  ses  domestiques  pour  en  pren- 
dre d'autres. 

Mettre  au  net ,  mettre  au  net  f  en  parlant 
d'un  écrit. 

TmU  fiel,  expr.  adv.  tout  net,  nef  e(  dar. 

NETAMEN,  et 

NETAMENS,  vl.  V.  Netament. 

NETAMENT ,  adv.  (netamein)  ;  mv  n 
CI.AB.  Nettamente,  ital.  Netament  ^  cat.  Net- 
tement, d'une  manière  claire,  distincte  et 
précise. 

Èty.  de  neta  et  de  mené.  V.  Net ,  R. 

NETGEIBA,  S.  f.  vU  Disette,  indigence, 
pauvreté.  V.  Net. 

NETEOEAR ,  v.  a.  (neted{jà)  ;  mwnâm , 
CABAS,  BicvBAii ,  ABBAAB.  NeUare ,  ital.  Nete- 
jar,  cat.  Nettoyer,  rendre  net,  ôter  les  ordu- 
res, la  malpropreté,  les  taches;  émonder  en 
parlant  des  arbres. 

Éty.  du  lat  nitidare ,  rendre  clair  et  lui- 
sant, ou  de  tief  et  de  egear,  faire  net.  V .  Net, 
Rad. 

Netegear  un  auhre^  émonder  ou  élaguer 
nn^rbre,  en  ôter  les  branches  sèches  ou 
inutiles. 

Netegear  leie  eùuHert ,  décrotter  les  sou- 
liers. 

Netegear  una  dinda,  umpout^^  effondrer, 
vider  ou  habiller. 

Netegear  un  habit  ^  dégraisser* 

NETEGEAT,  ADA,  adj.  et  p.  (netedjé, 
âde);  hstiat.  Nettoyé,  ée. 

Êty.  de  Net,  R.  et  de  egeat,  rendu  net. 

NETEIAR,  V. 

NBTETAil,  Vl.  V.  Netegear. 

NETEZA,  s.  f.  vl.  MBouA.  Nedeza ,  anc. 
eat.  NetlesMa,  ital.  Netteté,  propreté. 

Êty.  du  lat.  nitiditas,  m.  s.  V.Net,  R. 

NETIAR,  V.  Netegear  et  Net,  R. 

NETIAT,  V.  NeUgeateiNet,  R. 

liETISSI,  s.  f.  (netissi)  ;mtici.  Nettexxa, 
ital.  Netteté,  propreté,  Topposè  de  brutiêsié 
V.Praupretat. 

Êty.  de  Net,  R.  et  de  Uti. 

fiETSA, yl  y.  Nepta. 

NB0 

NBU ,  S.  f.  vl.  Neu,  cat  Neige.  V.  Negea, 
NeaueiNeVfïi. 

NEULA,  s.  f.  Vl.  Neula,  anc.  cat.  Nuée, 
brouillard,  vapeur,  nuage. 

Éty.  du  lat.  tie^Ia,  parla  suppression  de 
h  V.  Nebl,  R. 


NED 

NEULA,  S.  f.  vl.  Neula.  cat.  Gaufre,  oo- 
blie. 

NE0LO8,  adj.  vl.  Nébuleux,  entouré  de 
nuages.  V.  Nehl,^. 

NEllN,UNA,adj.  d.  vaud.  Nul,  nulle, 
aucun,  aucune.  \.  Degun. 

Éty.  du  lat.  ne  et  de  unuê,  una.  pas  même 
un.  V.  Un,  R. 

NEURISSA,  8.  f.  anc.  béam.  Nourrice. 
V.  Nourriça  et  Nourr,  R. 

NEURIT,  IDA,  adj.  anc.  béarn.  Nourri, 
ie.  V.  Nourrit  et  Nourr,  R. 

NEURIT,  s.  m.  md.  Nourrisson.  Voy. 
Nourr,  l^, 

NEURITURA,  S.  f.  vl.  Nourriture.  Voy. 
Nourritura  et  Nourr,  R. 

NEU8,  vl.  De  plus  {item)  :  Donam  neus, 
de  plus  ordonnons.  V.  Neit. 

Éty.  dtneui,  nouveau,  de  nouveau.  V. 
Nov,  R.  2. 

NEUS,  S.  f.  vl.  Neige.  Y.  Neou  et  Nev, 
Rad. 

NEUS,  vl.V.De^ttfi. 

NEUTRAL,  AI.A,  adj.  Neutral,  cat. 
esp.  port.  Neutrate,  ital.  Neutre.  \.  Neutre. 

Éty.  du  lat.  neutratU,  m.  s. 

NEUTRALITAT ,  s.  f.  (nutralità)  ;  iVeii- 
tralità  ,  ital.  Neutralidad ,  esp.  Neutrali- 
dade,  port.  Neutralitat,  cat.  Neutralité,  état 
dans  lequel  une  puissance  ne  prend  aucun 
parti  entre  celles  qui  sont  en  guerre,  et  par 
analogie,  état  de  celui  qui  reste  neutre  dans 
une  dispute. 

Éty.  do  lat  neuter,  nettfra,  neutrum,  ni 
l'unnirautre. 

NEUTRE,  EUTRA,  adj.  (nûtré,ùtre); 
Neutre,  cat.  Neutro,  ital.  esp.  port.  Neutral, 
esp.  port  Neutre ,  qui  n'est  ni  de  l'un  ni  de 
l'autre,  ni  à  l'un  ni  à  l'autre,  ni  pour  l'un  ni 
pour  rautre  ;  dans  la  langue  lat:  nom  qui  n'est 
ni  du  genre  masculin  ni  du  genre  féminin; 


NEV 


711 


un  verbe  est  neutre ,  quand  il  n'exprime  pas 
l'action  quoiqu'il  marque  l'aflSrmation.  Voy. 
la  Grammaire. 

Éty.  du  lat.  neuter,  neutra,  m.  s. 

NEUTRI,  vl.  V.  Neutre. 

NEV 

NEV,  no,  looii ,  radical  dérivé  du  latin 
nia,  nivieei  ninguis,  neige,  ou  du  grec 
vi(pà<;  (niphas),  m.  s. 

De  ninguis,  par  apoc.  mn^,  par  la  sup- 
prçasion  de  ti,  nig,  et  par  le  changement  de 
t  en  e ,  neg;  d'où  :  Nege-a ,  Nege-ar ,  Nege- 
ous. 

De  niviê,  par  apoc  niv,  et  par  le  change- 
ment de  i  en  e,  nev;  d'où  :  Neo,  Neou ,  Nev- 
alk-ar,  Nevalk-ada,  Nevaihrier,  Nevalh- 
,as,  NeV'OUi,  Neus,  Nev-ar,  En-nevass-at, 
Nev-aeh-iar^  Nev-aa-aday  Nev-al-ier , 
Nev-ier,  Nev-ilh-ada,  A-nev-ach-it,  A-nev- 
aêS'it,  Des'nev-ar,Ne}yalhau,  A-neuvacKir. 

De  nivie,  par  la  suppression  du  dernier  i 
et  changement  du  premier  en  e,  nevs^  et  de  v 
en  ou,  neous  ;  d'où  :  Neouiê-ada,  En^neousi" 
at,  Niv^roou,  Niv-osa,  Ne-afNej-afNicx, 
Nix,  Nin-ar,  Nyo, 

NEVAGHIAR,  V.  n.  d.  m.  V.  Nevaïhar 
et  Nev,  R. 

NEVACmouS,  V.  AnetaehU. 

NEVALHADA,  8.  f.  (nevalUàde); 


uiAo  ,mmMMà»A.  Nevada ,  cat.  esp.  Neige, 
qui  est  tombée  ou  qui  tombe  en  petite  quan- 
tité. 

Éty.  de  Nev ,  Rad.  de  neou  ,  de  la  term. 
pass.  ada  et  de  alh ,  tout  •  toute  la  neige  qui 
est  tombée  en  une  fois.  V.  Nev,  R. 

NEVALHAR,  v.  n.(nevaillà);  invBaBAa, 
WKWAM,  imvACBiAK.  ATfvar, cdt.  esp.  Nevicare, 
ital.  Neiger ,  mais  peu ,  comme  on  dit  plou- 
viniar,  quand  il  ne  tombe  qu'une  espèce  de 
rosée ,  c  est  une  espèce  de  dim.  de  Nevar , 
V.  c.  m.  et  Nev,  R. 

NEVALHAS,  S.  m.  (nevaillàs);  mvAc, 
iiKTAio,  MmwAMMo.  Nevazxo,  ital.  Nevada,  tsp. 
Jet  considérable  de  ndge,  tombé  en  une  seiue 
fois. 

Éty.  dewev,  ii«ira,neige,  et  de  la  term. 
augm.  at,  grosse  neige,  c'est-à-dire,  grande 
quantité.  V.iVcn,  R. 

NEVALHAU,  d.  m.  V.  Nevalhada  et 

Nên     R 

nÊvÂlhier,  S.  m.  (nevaiUié).  Y.  Ni- 
veiroou. 

Êty.  de  nevailk,  pour  neige,  et  de  la  term. 
ter,  àui  fréquente  les  neiges,  qui  les  habite. 
V.  NeVf  R. 

NEVAUER,  8.  m.  (nevalié).  Nom  qu'on 
donne,  à  Barcelonnette,  au  pinçon  de  neige. 
V.  Niveiroou  et  Nev,  R. 

NEVAR,  V.  n.  (nevà);  nsAs , mtMAs,  en 
provençal  moderne.  Nevar ,  cat.  esp.  port. 
Nevare,  ilat  Neiger,  tomber  de  la  neige. 
V.  Nevalhar. 

Éty.  de  nev,  neige .  et  de  la  term.  act.  ar, 
ningere,  en  lat.  V.  Nev,  R. 

NEVARAISSA,  s.  f.  rnevaràîsse} ,  d.  de 
Digne.  psAmAv-DB-mMv.  Léger  jet  de  neige. 

NEVAS,  V.  Neblas. 

NEVAS8ADA,  s.  f.  rnevassàde)  ;  in.At- 
•AOA,  movAMABA,  dl.  Pelotte  dc  neige.  Voy. 
Peloutoun  et  Nev,  R. 

NEVENG,  adj.  vl.  Neigeux,  couvert  de 
neige.  V.  Nev,  R. 

NEVIER ,  s.  m.  (nevié).  Grande  quantité 
de  neige  tombée  à  la  fois. 

Éty.  de  nev,  neou,  et  delà  term.  mult.î^r. 
V.  Nev,  R, 

NEVIETRA ,  s.  f.  vl.  Nappe  de  neige.  V. 

NEVILHADA,  s.  f.  (nevttlâde),  dl.  V. 
Nevalhada  et  Nev,  R. 

NEVOUNA ,  s.  f.  vl.  imroujiA  ,  mouKA. 

Neblina,  esp.  port.  Nue,  nuée,  vapeur,  bru- 
me, nuage.  V.  Aev,  R. 
NEVOUS,  V.iVesfeotis. 

NET 

NET ,  d.  lim.  Pourn'et,  il  n'est  ;  dg.  pour 
nuit.  V.  Nuech. 
NETAR,  vl.  V.iVe^ar. 
NETS,  vl.  V.  Même  et  NeU. 
Ma  neys,  mais  même,  seulement. 
NET8H,  adv.  vl.  V.  iVet#. 

NI 

NI ,  m,  vl.  Souvent  employé  par  les  troch 
badours  au  lien  de  la  conjonction  et. 

Quand  ni  est  conjonction ,  il  n'y  a  point 
de  négation  dans  la  phrase,  tandis  que  quand 
il  signiGe  ni  ^  négation  ,  il  est  toujours 
précédé  ou  suivi  de  non. 


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712  NI 

NI,  part.  nég.  et  conj.  Nèei  Ni  y  ital. 
Ni ,  esp.  cal.  Nem ,  port.  Ni  :  Ni  Vun  ni 
Vautre  ,  ni  l'un  ni  l'autre  :  Et  ni  tuni  vous^ 
dit- on  d'une  personne  qui  n'a  ni  vices  ni 
vertus,  ou  d'une  chose  insipide  qui  n'est 
ni  bonne  ni  mauvaise. 

Éty.  du  lat  nec, 

NIA 

NIACHB  ,  dl.  Employé  pour  n'tn  agu$, 
il  y  en  ait. 

NIADA  ,  sync.  de  Nisada  -,  ▼.  c.  m.  et 
iW#,  R. 

NIAI,  Gare.  V.  Niaou. 

NIAIB,  vl.  V.  Niiaie. 

NIAIS,  AI8A,  adj.  et  s.  (niais ,  âïse)  ; 

ABBCOtlI  ,  BABINtl.,  BAOCB  ,  IIAOCB  ,  BASOri  , 
■BBI  »  ■BDBOU  ,  aBDET,  BBVIOAS  ,  BAO  ,  SB- 
DOOBI.B  ,  BBUGAS  ,  BBBBT  ,  BBDSLAS  ,  CATABBOT, 
COUCABA ,  COUCOOOHAT  ,  BBIFT AU  ,  BOTl  ,  COQ* 
BOBBIA  ,  COOCOUBBOU  ,  DOOABBOU  ,  DOBBBC  , 
COOUIAOD  ,  CAODBLA  ,  BBMOAIID  ,  rABOOLBO  , 
r ADOOÙO  ,  COOUAB  ,  r ADBIAB  ,  FABAT  ,  FLAOOT, 
BLAOBAC ,  rUAVr ,  rOBBrOBl ,  «AYOrOU  ,  BBBI- 
BOS,  OBOBGI'BABBT,  OOBIBABD  ,  IDIOT,  IMBB- 
CILB  ,  CIOBT  ,  JOBI  ,  lOrTBB  ,  JOOBBBC  ,  |«BI  , 
&OCOO  ,  MBBBC  ,  IUC01IBA1I  »  MATOU  ,  RBOI  ^ 
BBfltl  ,  BICOQBS  «  BIAAIID  ,  BIBABBOVUIA  ,  BOO- 
TIAS  ,  rOOTBOUi  ,  BICODBMA  ,  HOBBBIUMI  ,  BBC  , 
TASOVBIB  ,  TABAUlBi  ,  TABIAB  ,  TOTOO.  NeSCiO  , 

ital.  port.  Necio,  esp.  Niais,  nigaud  ,  im- 
bécile ,  benêt ,  etc, 

Ëty.  du  grec  vy^ic  (nêis) ,  ignorant,  ou  de 
vsoç  (neos) ,  nouveau  ,  ou  peut-être ,  de  nû, 
nid;  déniaisé,  se  dit  en  efTet ,  en  parlant 
d'un  oiseau  qui  est  sorti  du  nid.  V.  Nis , 
Rad. 

NIAISAMENT ,  adv.  (niaisaméiq).  Niai- 
sement ,  en  niais ,  d*une  façon  niaise.  Voy. 
JVtf,  R. 

NIAI8ARIA,  S.  f.  (niaisarie)  :  Necedad , 
esp.  Niaiserie ,  frivolité ,  bagatelle.  V.  Nis  y 
Rad. 

NIAL,  s.  m.  d.  m.  Niai,  cat;  Nicl^et. 
V.  Niau  et  Nis ,  R. 

NIALA,  S.  f.  V.  Niela. 

NIANT ,  vl.  Néant,  point. 

NIAR,  pour  nier.  V.  Negar  et  Neg,  R. 

NIAR,  Mar,  pat.  pour  nicher.  V.  Ni- 
ehartiNiSy  R. 

NIAR,  pour  noyer.  V.  Negar  et  Née,  R. 

NIAROA,  s.  f.  (niàrgue,  d.  bas  lim. 
Petit  homme  mal-bâti ,  godenot. 

Éty.  de  ni  et  de  arga,  mauvais  nid. 

NIARGOUSSOUN  ,  OUNA,  8..(niar- 
goussôu ,  ôune) ,  d.  bas  lim.  Dim.  de  n'tar^a, 
petit;  godenot. 

NIASSES,  s.  m.  pi.  (niasses).  Nom  qu'on 
donne ,  à  Valensoles ,  à  la  grande  consoude. 
Y.  Uerba  deis  sumis. 

NIAU,  pour  nichée,  y.  NichadaeiNis, 
Rad. 

NIAU,  8.  m.  (niaou),  d.  m.  BitAnoim. 

BISAUBB     ,       BKOBT     ,        BIAI     ,         OAtoA-BlBO. 

Nichet  ou  œuf  couvain  ,  œuf  que  l'on  met 
dans  un  nid  pour  engager  les  poules  à  y 
pondre. 

Éty.  de  nis ,  R.  et  de  l'art,  au ,  au  nid , 
c'est-à-dire,  qu*on  laisse  dans  le  nid. 

Coumpaire  niau-niau  y  dl.  un  compère 
pu  parrain  d'emprunt  ;  un  prête  nom  qui 


NIA 

présente  pour  antmi  un  enfant  aax  fonts 
baptimaux. 

NIAU ,  d.  lim.  Neuf,  nom  de  nombre  et 
adj.  V.  Noou  et  Nov ,  R. 

NIATA,  s.  f.  (niàye) ,  d.  de  Rare.  Nichée. 
\.  Nisada  ei  NU,  R. 

NIE 

NIBEL,  8.  m.  (nibèl),dl.  et  g.  Niveau. 
\ ,  Nivel  ei  Niveou, 

NIBLAN ,  nom  de  lieu ,  Milan. 

NIBLATA8 ,  s.  m.  (niblatàs) ,  dl.  Gros 
et  vilain  oiseau  ;  épithète  de  mépris  que  Ie$ 
enfants  donnent  au  corbeau  lorsqu'ils  le 
voient  planer  en  l'air  ;  ils  accompagnent 
cette  injure  d'un  couplet  de  chanson  qui  y 
est  assorti. 

Éty.  Niblalas,  parait  être  uqe  imitation 
de  l'italien,  nibbiaccio,  gros  et  vilain  milan, 
dérivé  de  nebbia ,  nuage ,  parce  que  cet  oi- 
seau s'élève  jusqu'aux  nues.  Sauv. 

NIBI«E ,  s.  m.  vl.  Rrouillard.  V.  Nebla 
etiV«W,  R. 

NIBOUL ,  s.  m.  (niboul) ,  dl.  Pour  nuage. 
V.  Nivoul  et  Nebl .  R. 

Qoudelin  emploie  ce  mot  au  féminin. 

Quand  le  soulel  sensé  pincel , 
Enrougis  la  niboul  humido, 

NIBOULADA,  8.  f.  (niboulàde),  dl. 
Orage.  V.  Trounada  et  Nébl ,  R. 

NIBOULETA ,  Alt.  lang.  de  Nivouiela. 
V.  Niouleia, 

NIBOUI«OUS ,  adj.  m.  (  niboulôus),  dg. 
Nuageux.  V.  Nebl ,  R. 

NIC 

NIC ,  adj.  vl.  Nice ,  sot. 

NICA,  s.  f.  (nique).  Nique  ,  il  n'est  usité 
que  dans  cette  locution  :  Faire  la  ntca  , 
faire  la  nique  ,  mépriser,  se  moquer. 

Ëty.  de  Tall.  ntc^fn,  cligner  les  yeux, 
hocher  la  tète ,  ce  qui  est  un  signe  de  mo- 
querie f  niq  y  en  bas  breton  ,  signifie  la 
même  chose ,  ce  mot  pourrait  venir  aussi 
du  grec  vixt)  (nikê) ,  victoire. 

Era  de  raça  fouert  anlica 
Et  mai  poudia  faire  la  nica 
En  tous  lous  ais  d'aquest  pays, 
J.  M.  Pr. 

NldAIlDA,  s.  f.  (nicàrde)  ;  bmiabob.  Guil- 
lière. 

NICET ,  nom  d'homme ,  Aphér.  de  Ani- 
cet ,  v.  c.  m. 

NICHA,  s.  f.  (nitche)  ;  Nicehiay  ital. 
Niche,  enfoncement  dans  l'épaisseur  d'un' 
mur  pour  placer  une  statue  ;  petit  réduit. 

Roquefort,  fait  dériver  ce  mol  du  lat. 
niduf,  nid,  mais  il  nous  parait  bien  plus 
paturel  de  le  tirer  de  l'italien  nicchia ,  fait 
de  nicchio ,  coquille ,  parce  que  la  partie  su- 
périeure des  niches  a  presque  toujours  la 
forme  d'une  coquille.  \.  Nis,  R. 

Les  niches  paraissent  avoir  été  d'un  grand 
usage  chez  les  anciens  ,  car  il  en  reste  des 
vestiges  dans  presque  tous  les  temples  , 
Uiermes  ,  théâtres,  amphithéâtres |  cirques 
et  arcs  de  triomphe. 


NIC 


On  nomme  : 

NICHE  A  CRU ,  cclU  qui,  qe  portant  pu  sur  on  nwrif, 

pr«nd  nalaMne*  du  resil*>cli«iiMée. 
N1CUE.ANGUI.AIRK ,  celle    qui   «t  prltt   êam  «n* 

enooigaare  et  Ccnnée  par  «ne  trooip*  tw  le  coin. 
HICUE  D'4UT£L.   e«U«  qui  «ert  •  U  pUee  a'm  m- 

ble«a  ,  cUns  «n  retable  d'autel. 
NICHE  DE  BUSTE ,  eelle  <w  l'on  place  m  Wm. 
NICHE  DE  ROCAILLE  ,  oeUa  revêtue  de  eoqaillM ,  t^ 

forme  de  ^otle. 
NICHE  DE  TREILLAGE  ,  ecIW  eonstrolte  en  l«r  oa  ea 


NICHE  EN  TABERNACLE  .  le»  grande*  niebea  déeo. 
r^  de   charabraolaa  ,  d«  montanu  »  de  eootolea  «t  d« 


NICHE  EN  TOLR  BONpE,  celle  prtte  dans  le  dehora 
d'an  mnr  circulaire  et  dont  la  fennciara  porte  en  aaillie. 

NICHA,  8.  f.  Niche ,  nique ,  espièglerie , 
tour  d'enfant ,  bagatelle. 

Éty.  Dim.  de  niça ,  nieeia ,  niaise ,  tour 
de  niais. 

NICfiA-CBAINB ,  Nom  nismois  de  !«| 
germendrée.  V. 

NICHADA ,  V.  Nisada  et  Nis,  R. 

NICHAR,  d.  m.  Nicher.  V.  Nisar  et 
Nis,  R. 

NICHAR  8E ,  ▼.  r.  (nitchà  se).  Se 
nicher ,  se  placer  dans  une  niche ,  c'est-à» 
dire  dans  un  lieu  étroiL 

Êty.  de  nicha  et  de  ar,  V.  Nis ,  R. 

NICHOIâAS,  nom  d'homme,  vl.  Nicolas. 

NlCHOULA,  s.  f.  (nitchôule).  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  du  Gard,  à  l'en- 
goulevent. V.  Tardarassa, 

NICHOUI4A,  s.  f.  dg.  (nixôule)  ;  aixovui, 
BASLooLA.  Un  des  noms  lang.  de  la  chouette. 
\,  Machota. 

NlCHOULA,  s.  f.  dl.  Grosse  bète,  petit 
d'esprit,  comme  de  corps. 

NICHUAR^  S.  m.  vl.  Nacelle,  batelet. 

NICKEL,  s.  m.  (nikèl);  Nickel,  ail.  Ni* 
ckel,  métal  presque  aussi  blanc  que  l'argent, 
quand  il  est  pur,  ductile,  malléable ,  très- 
magnétique  ,  moins  cependant  que  le  fer  ; 
poids  spéciGque  :  fondu  8,275,  forgé  8,666,  • 
l'eau  étant  à  1,000. 

Découvert  en  1775,  par  Crousledt. 

NICLA-SOUNETA,  S.  f.  (nicle-sounéte), 
dl.  Une  sainte-nilouche.  V.  Afitouciia, 

NICODEMQ ,  nom  d'homme  (nicodème]  ; 
NicodemOy  ital.  esp.  Nicodème. 

L'Église  honore  deux  saints  de  ce  nom, 
le  3  et  le  23  août. 

NICODEHO,  (nicodème).  Nom  propre 
qu'on  emploie  dans  le  sen^  de  niais ,  de 
grand  dadais,  Nicodème. 

NICOLAS  ,   nom  d'homme  (nicoulàs)  ; 

aiCOOI.Af,    BlCOLp,  MICOVBAII,    COOLAB  ,   MICOO- 

lAu,  BicpoAAu.  Nicola,  ital.  Nicolas. 

Êty.  du  lat.  Nicolaus ,  dérivé  du  grec 
vixTj  (nikè) ,  victoire ,  et  de  Xab«  (Uos) , 
peuple,  Noël. 

L'Église  honore  16  saints  de  ce  nom. 

Patr.  Saint  Nicolas,  évèque  de  Myre,  au 
IVp«  siècle ,  80US  le  règne  de  Constantin -le- 
Grand ,  dont  on  célèbre  la  fête,  le  6  décem- 
bre, et  sa  translation ,  à  Bari,  le  9  mai, 

NICOLAU ,  nom  pr.  aoc.  béarn.  Nicolas. 

NICOLO ,  nom  abomme  (nicôle).  Voy. 
Nicolas. 

NIGOU  ^  nom  d'homme  (nicou).  Alt.  de 
Pominico,  v.  ç.  m. 


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NIC 

VIIGOIIE8 ,  8.  m.  (ittMues),  dl.  Nigaud, 
simple ,  gille  le  DÎai8.  V.  Niais. 

TilCOUisàBy  V.  Nicolas. 

NlGOm^U ,  D.  pr.  dg.  V.  Nicolas, 

NIGRQGHA,  8,  f.  (oicrôldie).  Y.  Aid' 
erodfia, 

NIGX ,  8.  f.  ▼!.  Neige.  V.  Ntou. 

$ty.  dp  lat.  nvffy  m.  s,  V.  iVer,  R, 

NID 

MDADA,  8.  f.  d.  béarq.  fjicbé«.  \oy. 
Nisada  et  NU,  R. 

NIDET ,  s.  m.  d.  bèarQ.  Pelit  nid.  V« 
Nis,  R. 
I  N0IFIGAGIO;   S.   f.  y\.  CoDfecUoD, 

construction  des  nids.  V.  Nis,  R. 

NIDIFIGAR,  ▼.  à,  vl.  A'idt/icar,  esp. 
I       ï>ort.  NifUarCy  îtal.  Fajre,  cooslruire  la 

bid. 
r       .   JSty.  du  bt.  nidi/ieare  y  m.  s.  y.  ^M,  R, 

\  NIE 

I  NIEIROUN ,  8.  m.  (nieirôun).  Nom  qu'où 

i       donne,  à  Nismes,  aux  charançons  pyriformes» 
c'est-à-dire ,  à  presque  tout  le  genre  ÂpUm. 
!  ËtY.  de  niera  et  du  dim.  oun^  petite  puce. 

,       \.Negr,R. 

Hnsis ,  Sr  m.  vl.  maL.  Nifil,  esp.  iVteUo, 
,       liai.  Email,  ciselure. 
,  NIELA,  ?.  f.  vl.  mesL&A.  Niella  p  .C«t. 

I       NicUe  »  sorte  de  plante.  Rayn. 
I  Éty.  du  lat.  niaflla. 

,  Ccst  dans  le  langage  moderne,  le  nom 

I       de  la  nielle,  Nigslià  damasatfia,  Lin.  v. 
,       Barbua. 

NIEIJl,    s.  f.  (nièle);  AmntJk,    iraia, 

I  AMIUA,    mAaMWVBÇAiniy    AOMXUk.  NtgUlUa^  CSp. 

Nielle  des  blés,  i4^rof(ema  gilhago,  Lin. 
tychnis  gilhago,  Dec.  plante  de  la  fam.  des 
Caryopbyllées  •  commune  dans  les  môi$sons, 
'        V^  Gar.  l,ichnif  segptum,  p»  296. 

Ëty.  du  lat.  niger,  nigra,  à  cause  de  1^ 

couleur  noire  de  ses  graines.  V.  Negr ,  R. 

Les  semences  de  la  nielle  sont  farineuses , 

un  peu  amère^  et  n'ont  d'autre  mauvaise 

qualité  que  celle  de  noircir  le  pain. 

On  donne  aussi  le  même  nom  à  unfi  pn^- 
I        ladie  des  grains  appelée,  en  français, charbon, 
nielle  et  rouille.  V.  Carhouncle. 
En  y1.  (se  mot  désigne  aussi  l'ivraie.  V, 
I        Juelh. 

NÎBLADA,  s.  f.  (nielàde),  Rouille  des 
légumineuses  qu'on  attribue  a  un  brouillard, 
I        mais  qui  est  produite  par  des  champignons 
microscopiques. 

N|E|«AR,  V.  a.  \l.  Nielar  ^  esp.  NieU 
I        laire,  ital.  Nieller^  peindre  en  noir  sur  l'or 
I        et  l'argent,  ciseler,  émailler. 
I  NIELAT  ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (nielâ,  àde)  ; 

I        iu«LM>«>f  •  Gât^  par  la  nielle ,  c  cst-à-dire,  par 
la  rouille. 
NIELAT,  adj.  tI.  nsLAT».  Epithètequi 
I        parait  désigner  un  genre  d'ornement  usité 
I        sur  diverses  pièces  de  l'armure  oflensive  ou 
défensive ,   particulièrement  sur  Tépieu  et 
l'écu.  Faurier,  ciselé. 
NIEUi,  vl.  V.  Nid. 
NIEN  ,  vl.  Nieids,  iul.  Rien.  V.  J?eii. 
NIENT,  adv.  vl.  NisnU,  iUl.  Nient ^ 
cat.  Rien,  néant,  point. 
Ëty.  du  lat.  nihil,  niMvkm. 

TOM.  11. 


NIE 

Av0T  €  fiî«fif ,  à  nient,  tenir  pour  rien , 
mépriser. 

NIENTEZA,  s.  f.  vl.  Nuflité,  néant: 
Sa  nienleta,  son  néant. 

NIEOU ,  s.  m.  (nieou) ,  d.  bas  tim.  Nid. 
V.  Nis  et  JVtf,  R.  on  le  dit  fig.  pour  asile , 
pour  lit. 

âTentome  dins  moun  nieou,  je  retourne 
dans  mon  asile. 

Coige  toujour  dins  lou  même  nieou  j  je 
couche  toujours  dans  le  même  nid. 

Nieou  de  chien,  grabat. 

NIER ,  adj.  vl.  Noir,  sombre ,  chagrin. 
V.  Nègre  eiNegr,ïi. 

NIERA,  s.  f.  (niére);  pnuBA,  viootn, 

■BfWA,   HIBYBA,    WYVêA ,    FlOOSA ,    PtUflB.  PUCC, 

insecte  de  Tordre  des  Aptères  et  de  la  fam. 
des  Parasites  ou  Rhinaptères  (à  nez  sans  ailes), 
qui  n'est  que  trop  connu.  Cest  le  Pulex  ir- 
titans  de  Lin^ 

Éty.  Ce  mot  est  ligurien,  selon  l'auteur  de 
la  St.  des  R.-du-Rh.  on  le  fait  d^ver  aussi 
ducelt.  nyer,  ou  du  lat.  niger,  noir.  V. 
iV/^r,R. 

Pitadura  dp  niera,  chiure  de  puce. 

Triar  leis  nieras ,  épucer. 

NIERA-d'aiooa,  V.  Peou  niera. 

NlERA-oB-MAp,  s.  f.  La  crevette,  Gam- 
marus,  genre  de  Crustacés,  de  l'ordre  des 
Qétérobranches ,  dont  on  disliQgue  deu:i  ou 
trois  espèces  dans  nos  mers. 

NfERADA,  s.  f.  (nieràde).  Nielle,  brouil* 
lard,  auquel  on  attribue  la  maladie  de  même 
nom  dont  les  blés  sont  atteints. 

Éty.  AIL  d^nielada.  V.  Negr,  R. 

NIEROUN,  s.  m.  (nierôun);  msTs^ , 
mBYMA  o«  LA  TiMA.  Uu  dos  uoms  de  l'altise 
bleue ,  vulgairement  connue  sous  ceux  de 
puceron,  pueeroUe ,  liquel,  altise  du  chou; 
AUiea  oleraeea,  Fab.  petit  insecte  de  l'ordre 
des  Coléoptères  et  de  la  famille  des  Herbivo- 
res, qui  dévore  le  percil  et  détruit  les  [)lante8 
pptagères  ,  particulièrement  les  crucifères^ 

NIEROU8,  OUSA,  adj.  (nierons ,  ôuse). 
Mangé  parles  pufces,  CQuvfsrt  de  puces,  sujet 
^ux  puces. 

Éty.  de  niera  et  de  ous.  V.  Negr ,  R. 

NIERPI  ,  s.  f.  (QÎèrpi)  ;  ummn.  Nom 
bas-limousin  de  ^t  rifle  du  raisin.  Voy. 
Raeca  et  Racha. 

NIEU ,  s.  m.  vl.  Nue,  neige.  V.  Nivo^l , 
Neou  ci  Nehl,  R. 

NIEU,  s.  m.  dl.  vl.  AU.  de  Nuech,  v.  c. 
m.  NixeiNUê. 

NIEVRA ,  Nievra ,  esp.  Nièvre ,  départe- 
ment de  la...  dont  le  chef-lieu  lest  Nevers. 

Êty.  delà  Nièvre,  rivière. 

NIETRA,  dg.  Puce.  V.  Niera  et  Negr. 
Rad. 

NIETRA ,  s.  f.  (nièïre)  ;  nmyba  m  ui 
vuwA.  Nom  qu'on  donne,  à  Montpellier,  h 
Tallise  des  potagers.  V.  Nieroun  et  Negr , 
Rad. 

NIF 

NIFLA,  s.  f.  (nifle),  d.  bas  liai.  Pour 
narine,  V.  Narra  tl  Nas,  R. 

NIFLA,  s.  f.  (niffle),  dl.  La  morve.  V. 
^<mrv€Ott.  Tirar  la  nifla ,  V.  fteniflar , 
NiflarclNaSfïi. 


MF 


713 


•  Y.  n.  (iriflâ);  nruocAB,  dl. 
Flairer,  renifler.  V.  Ùeniltar  et  Nas ,  R. 

NIG 

NIOADOUIiHO,  8.  m.  (nigadouille). 
NiquedauiUe?  sot,  niais.  V^  Niais  et  Nis , 
Rad. 

NIGAUD ,  AUDA,  adj.  (nigèou  •  àoude)  : 
RMAUDtt ,  aioAiKHiu».  Nîgaud  »  Mide ,  grand 
niais.  V.  Niais. 

Éty.  de  ni,  nid,  et  de  gaud,  bois.  V.  Nis^ 
Rad. 

NIGAUDARIA,  S.  f.  (  BÎgaoadarie  ). 
Nigauderie ,  niaiserie ,  action  de  nigmd.  V. 
Nis,  R. 

NIGAUDA8,  A8SA,  adl.  (nigaoudàs, 
àsse)  ;  mavau.  Angm.  déprte.  de  Nigaud , 
v.  c.  m.  et  Nis,  R. 

NIGAUDEGBAR,  ▼.  n.  (nigaoudedjà)  ; 
moAiiDm.  Nigauder.  V.  Nis ,  R. 

NIGAUDEL ,  ELA ,  adj .  (nigooudèl,  èle), 
d.  bas  lim.  V.  Nigaud  et  Nis,  R. 

NIGELLA,  s.  f.  vl.  Neguilla,  esp.  Ni- 
geUa,  port.  ital.  Nidle. 

Éty.  du  lat.  nigella. 

NIGRE,  vl.  V.  Nègre  et  Negr,  R. 

NIOROMANGIA,  S.  f.  vl.  mMiiAmiA. 
Nignmancia,  cat.  esp.  port.  Nigromanxia, 
Ital;  Nécromancie. 

Éty.  du  lat.  necromaniia,  m.  s.  pour 
nécromant,  V.  Nigromantie. 

NIGROMANGIAN,  8.  m.  «lOMMAiictA , 
«caaoMAiiTic ,  moaoMAiiT.  Negromantic,  cat. 
Nécromancien.  V.  Nigromant. 

NIGROMANSIA)  ▼!•  V.  Nigromanda. 

NIGROMANT,  S.  m.  vl.  NignmamU, 
esp.  port.  ital.  Négroraancien,  nécromant. 

Éty.  du  lat,  necromanta .  m.  s. 

NIGROMANTIC,  adj.  vl.  Negromantic ^ 
anc.  cat.  Negromaniieo,  esp.  Nigromantico, 
îtal.  Nécromant,  nécromancien. 

$ij.  dq  lat.  necromanticus. 

«IL 

|«IL ,  vl.  Pour  ni  lo,  ni  le,  et  le. 
NILHA,  s.  f.  (nille),  d.  m.  vmsr,  «ab- 

WAmmuk,romÊanqvmT,  habilha.  Birloir,  boutOffI 
de  bois  mobile  sur  un  clou ,  servant  à  tenir 
fermées  les  portes  des  armoires ,  les  châssis , 
etc. 
Ëty.  de  la  basse  lat.  afiaficula,  fermeture. 

NILHA  ,  6.  f.  (nille)  ;  muM  om  rawA , 
fBMBiiciBaA  0B  FioMA.  Nom  qu'ou  donuc ,  à 
Allos,  au  safran  prinUnier ,  Crocus  vemus , 
Lin.  plante  de  ta  famille  des  Iridées,  com- 
mune au  premier  printemps. 

NII«HA-D  AUTowA,  s.  f.  Nom  que  porte, 
à  Allos ,  la  fleur  du  colchique.  V.  Brama- 
vacca. 

NILHAR,  dl.  V.  EndiUhar. 

^ILS,  vl.  Pour  Ht  lot,  ni  les,  et  les. 

NIBi 

fmn ,  vl.  Employé  par  les  anciens  auteurs 
pour  ni  me. 

NliePpiA,  S.  f.  HTWHA.  Nimfa,  cat. 
Ninfa,t8p.  ital.  Ntpnffha,  port.  Nymphe, 
divinité  de  la  fable  qui  présidait  aux  fbn* 
taines. 

Éty.  du  lat.  nympha.  V.  Nympha. 


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v:P(LFOgIe 


714 


NIM 


NIMPOUBSCA,  expr.  adf. 
Qu'il  le  laisse,  s'il  ne  veot  pas  le  faire. 
Êty.  N'inpouesca^  qa'il  ne  poisse  pas. 

NIN 

NIN ,  INA,  adj.  f|.  JVtn,  anc.  cal.  NiHo, 
esp.  EnfaDtiD,  ine. 

NIN,  Pour  nid,  V.iVt*. 

NIN  oqN'IN,  (Dîn).  Syncope  de  neli  en, 
ne  lur  en,  ne  lui  en,  ne  leur  en  ;  n'indouna- 
rem  gis^  nous  ne  leur  en  donnerons  point;  n'tn 
diii  ren  ,  je  ne  lui  en  dis  rien ,  je  ne  lui  en 
parle  pas  ;  rien. 

NINA,  s.  f.  d.  béarn.  y1.  Prunelle,  pu- 
pille. 

Engourgar  la  nina ,  inonder  l'œil,  faire 
pleurer. 

Termena  a  la  nina  o  pufiU ,  flnit  à  la  pru- 
nelle ou  pupille. 

NINA,  s.  f.  (nine).  Terme  enfantin,  syno- 
nyme de  Mairinaf  v.  c.  m. 

NINA,  8.  f.  (nine),  dl.  et  mwA-Êim.  Dodo 
ou  sommeil.  V.  Nona, 

NINA,  s.  f.  vl.  Petite  fille,  poupée. 

NINAR,  V.  n.  (ninâ),  dl.  Terme  de  nour- 
rice ,  dormir.  Voy.  Nona  et  Fatre  nona  ; 
▼.  a.  bercer.  V.  Brusar. 

NINAR,  f.  imp.  vl.  Neiger.  Y.  iVev,  R. 

NINAR 8E,v.  r.  (séninà),  d.  lim.  Se 
balancer. 

NINARRA,  8.  f.  (ninàrre).  Nom  qu'on 
donne ,  à  Valensoles ,  au  Poa  megastachia , 
Lin.  plante  de  la  fam.  des  Graminées,  qu'on 
trouve  dans  les  lieux  sablonneux  de  la  Basse- 
Provence. 

Éty.  Ainsi  nommée  de  narra  ,  narine , 
parce  qu'en  introduisant  ces  épillets  dans  les 
narines ,  on  provoque  une  bémorrbagie.  V. 
iVa#,R. 

NINOI,  OIA,  adj.  (ninoî,  6îe),  petit, 
faible,  délicat;  et,  selon  M.  Garcin,  niais. 

Éty.  du  lat.  ninnuê\  petit  bidet ,  ou  du 
celt.  mn,  petit  enfant. 

NINOIA,  s.  f.  (oin6!e)  ;  «mota.  Nicette, 
jeune  fille,  simple,  niaise  et  sans  connais- 
sance du  monde.  Avril. 

NINOT ,  s.  m.  (ninô) ,  dg.  Espèce  d'oi- 
seau dont  il  est  fait  mention  dans  les  poésies 
de  Jasmin.  Ne  serait-ce  pas  de  la  Imotte , 
dont  l'auteur  a  voulu  parler  ? 

NINOUN,  s.  m.  (ninénn).  Linon,  toile 
claire  et  légère,  plus  fine  que  la  batiste,  2i  la- 

3uclle  elle  ressemble  d'ailleurs;  d'où  le  nom 
e  ntnoiin  batUta ,  linon  batiste. 

Êty.  ôeninoun  ,  ait.  de  Hnoiin,  dim.  de 
lin ,  petit  lin ,  ou  lin  plus  fin  que  le  lin  or- 
dinaire. V.  £tn,R. 

NINTANT-NINQUANT  ,  expr.  adv. 
(ititeitiin-nïncàn)  ;  impr.  ■mTAs-macA*,  dl.  En 
aucune  façon,  ni  de  près,  ni  de  loin. 

NINTS ,  s.  m.  vl.  Manque,  déirat;  part, 
prés,  manquant 

NINTS,  (nînls),  Manquant. 

NIO 

NIO,dl.et 

NIOCH ,  dl.  Pour  nuH ,  V.  Nuech. 

NIOI8A ,  s.  f.  (niéîse) .  dl.  moisA.  Obsta- 
cle ,  empêchement  ;  éblouissement  :  Lou  $ou- 
relh  mi  fai  nioisa.  le  soleil  m'éUouit.  Voy. 
Nêhl,  R. 


NIOL,  8. m.  vl.  Nue,  nuagCinuée.  Voy. 
NehlaeiNehl.R. 

NIOLA ,  s.  f.  d.  vaud.  Nuage.  V.  Nébla 
eiNebly  R. 

NIOL9 ,  nom  de  lieu ,  Nieul ,  Niceul , 
bourg  de  France.  .  . 

NIORI«A ,  s.  f.  (niôrle),  d.  bas  lim.  Niai- 
serie, fadaise,  bourde,  propos  sans  suite. 

NIOU ,  Pour  nuage ,  V.  Nivoul  et  Nebl, 
Rad. 

NIOU ,  Pour  nid ,  V.  Nisei Nit ,  R. 

NlOUIi,  sync.  de  Nivoul,  v.  c.  m.  et 
iVe6l.  Rad. 

NIOULA,  s.  f.  (nioule).  Un  nuage ,  une 
nuée  que  le  vent  pousse  dans  Tair  ;  les  pé- 
cheurs de  Marseille  l'appellent  un  aise.  Gare. 

Éty.  V.Ar«6l,  R. 

NIOULA8,  S.  m.  (nioulâs);  mouBAs.  Sync. 
de  Niooulas ,  ▼.  c.  m.  et  iVe6l ,  R. 

NIOULETA,  s.  f.  (niouléte)  ;  iiuoiii«ta  , 
■lovLBTA ,  momurrrA  ,  omsa  ,   va  ,  nToo- 

UTA,  lang.  Ugola  et  Uvola,  iul.  Luette , 
appendice  charnu  qui  termine  postérieure- 
ment le  voile  du  palais. 

Éty.  Le  mot  luette ,  français ,  vient  évi- 
demment du  lat.  uva,  uv^,  grain  de  raisin, 
d'où  l'on  a  fait  uvette ,  uvuleUt  et  luette ,  par 
l'addition  de  l'article  l\  mais  le  provençal 
nous  parait  avoir  une  autre  origine. 

NIOULOUN ,  s.  m.  (nioulôun).  Sync.  de 
Nivouloun ,  v.  c.  m.  et  Nebl ,  R. 

NIOURA,  s.f.  (niéure).  Nuage,  Gare. 
V.  Nivoul. 

NIOURADA  ,  S.  f.  (niouràde)  ;  momuMs. 
Nuage  épais ,  chargé  de  pluie  ;  quantité  d'oi- 
seaux ou  d'insectes  en  l'air,  formant  une  es- 
pèce de  nuage,  Gare. 

NIOURAGB ,  Gare.  V.  Niourada. 

NIOURAS,  V.  Nioulaê. 

NIOORAS,  s.  m.  (nionràs),  sync.  de 
Nivoulae ,  v.  c.  m.  et  Nebl,  R. 

NIOORBL ,  EIiA ,  adj.  (niourèl.  èle); 
moonov.  A  demi-couvert,  pariant  du  ciel. 
Gare. 

NIOURETA  ,  8.  f.  (nionréte).  V.  Niou- 
leta. 

NIOURINA,  s.  f.  (niourine).  Nnage , 
brouillard  léger.  Gare.  V.  JVevonitna. 

NIOUROUN,  s.  m.  (niourôun).  Sync.  de 
Nivouloun,  v.  c.  m.  et  Nebl,  R. 

NIOUROUNA ,  s.  f.  (niouréune) ,  dim.  de 
nioura ,  petit  nuage.  Gare. 

NIP 

NIPAR,  V.  a.  (nipà);  «irrAs.  Nipper, 
fournir  des  nippes,  d^  habillements. 

Êty.  de  nipa  et  de  ar. 

NIPAR  8B,  V.  r.  Se  nipper,  se  pour- 
voir de  nippes ,  d'habillements. 

NIPA8 ,  s.  f.  pi.  (nipes)  ;  cabda  ,  utr^A», 
Nippes,  il  se  dit  de  tout  ce  qui  sert  à  l'ha- 
billement ,  à  l'ajustement  et  à  la  parure. 

Êly.  Suivant  Mén.  de  l'esp.  naypes,  cartes 
k  jouer,  mot  qu'on  a  appliqué  par  extension 
aux  meubles  de  peu  de  valeur. 

NIPAT,ADA,adj.  et  p.  (nipa,  âde)  ; 
mwr AT.  Nippé,  ée,  meublé,  pourvu  d'ha- 
billements: Èsben  nipat,  il  est  bien  pourvu 
en  habillements ,  en  meubles. 

NIPOUTBNT,  V.  Impoutentei  Pouee, 
Rad. 


MO 


NIQ 

NIQUET-mQVR,  (niqué-niqné),  df. 
BBKOMA.  Le  jeu  de  cache-cache  mitoulas. 

NIQUETAR  ,  V.  n.  (niquetà).  Se 
mettre  en  peine ,  se  soucier. 

NI8 

NIS,  meu ,  radical  dérive  du  lat.  nidue  , 
nidi,  nid ,  formé ,  selon  Perotti ,  de  nidor , 
mauvaise  odeur ,  à  cause  de  celle  qui  8'exhale 
ordinairement  des  nids;  ou  tiré  du  gre« 
veoaaia  (néossia),  m.  s .  de  véoç  (néos) ,  jeune, 
nouveau. 

De  nidusy  par  svnc.  de  dir,  nîe;  d'où  r 
Nis,  Nis-ada,  Nis-air-oun,  JVt#-al-ter , 
Niê-ar,  Nis-au,  Deta-nis-at ,  Det^iêary 
Fora-niêar ,  Fora-nie-oun ,  Nie-ouns. 

Dénie,  par  le  changement  de  e  en  efc, 
nte^;  d'où  :  Nich-a ,  Nich-ada,  Nich-ar , 
Dei^iichar ,  JDee-nte^ar,  Des^nieh-aL 

De  nte,  par  la  suppr.  de  e,  n|;d'où  :  Ni' 
ada,  Ni-ais,  Ni-al,  Ni-ar,  Ni-au,  Ni- 
aya,  De-ni-ar,  JDe-nt-ete-or,  Et^four^ni" 
ar,  Ei-four-wi-at,  Foura-gn-ar ,  Foiir- 
nî-ttr  ,  Foumi-au  ,  Fomr-niou  ,  Nîx-al , 
Dee-ntate-ar,  Dee-niaie^î ,  l^n-fonr-nl- 
«r,  En-four-ni-au ,  Nid-ada  ,  Nid-el, 
Ni-arga ,  Niargoussoun  ,  Nieou  ,  Nig^ 
aud ,  Nig-adouitho ,  Nigaud-aê,  Nigaud- 
egear ,  Nigaud-ei ,  Nis-aire  ,  Niou. 

NI8,  8.  m.  (nia)  ;  mm,  mov ,  msov,  msal» 
no.  Nido,  ital.  esp.  Ninho,  port.  iVt«,Gal. 
Nid,  petit  réduit  ou  berceau  circalatre  dans 
lequel  les  oiseaux  pondent  leurs  œufis  et  élè^ 
vent  leurs  petits. 

Êty.  du  lat.  niduê,  par  sync.  de  du.  Voy. 
iVte,  R. 

On  appelle  aire,  le  nfd  de  Taigleetdes 
autres  grands  oiseaux  de  proie. 

Gaiiar  de  ni$t  dénicher  des  oiseaux. 

Troubar  la  tnaire  au  nie,  trouver  la  pie 
au  nid,  croire  «voir  fait  une  découverte  im-^ 
portante. 

^ef  re  au  nie  de  la  eerp,  être  aux  abois ,  k 
toute  extrémité. 

N»,  s.  f.  vl.  mo.  Neige.  V.  Neou. 

N18,  I88A ,  adj.  (nis,  tsse).  MouiHé ,  ée  : 
Siou  tout  nie,  je  suis  tout  trempé. 

Éty.  du  grec  v(Çw  (nixô),  laver.  V.  Na. 

NI8ADA,  s.  f.  (nisàde);  micmada  ,  «asa, 
mAv,  HicoAii,  MATA.  Nidata  etiVtdtala,ital. 
Nidada,  esp.  Ninhada ,  port.  Nichée ,  cou- 
vée d'oiseaux  qui  sont  encore  au  nid  ;  par 
ext.  ventrée,  famille  nombreuse. 

Êty.  du  lat.  ntdoda,  Mén.  ou  de  nte ,  nid, 
et  de  ada.  V.  Nie,  R. 

Nieadade  eaeeibralha,  dl.  un  nid  de  ca- 
naille. 

Levar  de  nieadae ,  dénicher  des  oiseaux. 

Un  eerca  nieadae,  un  dénicheur  d'oiseaux. 

NI8ADA,  Pour  anieette.  V.  Anieeta. 

NlflAIROUN,  s.  m.  (nlsaîréun),  et 

NISAUER,  s.  m.  (nisalié),  dl.  miAuncm. 
L'œuf  couvain.  V.  Niau  et  Nie,  R. 

NISAR,  V.  n.  (nisà)  ;  micmam,  wam,  AintAR. 
Nidificare ,  ital.  Nidifiear ,  esp.  Aninharf^ 
port.  Nicher,  faire  son  nid  ;  couver. 

Êty.  dn  lat.  nidifieare ,  formé  de  ntdt , 
gén.  de  ntduf  et  de  fieare,  faire,  faire  un  nid. 


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NIS 

^Q  de  nis  et  de  ar,  qui  signifie  la  même 
chose.  V.  iVû,  R. 

NISAU,  S.  m.  (nisàoa);  «malibb,  mcnr, 
d1.  Nid  de  la  poule  qui  pond  et  de  celle  qui 
couve. 

Ély .  de  m>  et  de  Vart.  au,  V.  Nis,  R . 

Nisau  de  pigeonnier,  un  boulip. 

NISBTA,  V.  Ànisela. 

NISOUNS ,  8.  m.  pi.  d.  de  Barc.  (Mnts  des 
pjouches.  V.  Yions  cl  Nis,  R. 

NISSABDA,  V.  Niçarda. 

NlS8AM>iJI|A8,8.  f.  pi.  (qissardaries), 
dl.  BAjAiiADAf.  Niaiseries,  spltises^  bagatelles. 
Sau?. 

^ly.  de  Fesp.  neçedades,  V.  Sàb,  R. 

NISSARDEOEAR ,  v.  n.  (oissardedjà). 
badiner,  folâtrer,  niaiser.  V.  Sab,  R. 

NIS80L,  s.  m.  (nissoH.  Nom  qu'on  don- 
ne, dans  le  dcpartemept  des  Hautes-Alpes , 
au  (erre-noix,  V.  Bisoc;  on  lui  donne  le  mé- 
poe  nom  à  TEspérou,  Hérault. 

NI3SOOU ,  s.  m.  (nissôou).  Nom  langue- 
docien du  terre-noix.  V.  Bisoe, 

N|8SOinLOfJ9 ,  s.  m.  dl.  Champignon. 
V.  Aireielaus, 

FII8TA,  (niste),  d|.  Mot  qui  n'esld'usage 
que  dans  cette  façon  de  parler  :  Ifoqu  vos  pas 
nista,  lu  ne  le  veux  pas  ]aiss(e-le. 

£ty.  Nista,  est  une  ait.  ieista,  restejaisse. 

lUSTAR.  f.  n.  (nistâ),dl.  Flairer,  écor- 
nifler,  fureter,  s'informer  avec  curiosité, 
Sauv.  V.NaSyR. 

NIflTOUN ,  OUNA,  adj.  (nistéun,  éune), 
Petit,  ite.  V.  Pichof.        *  ^ 

Éty.  du  celt.  ntti,  enfant. 

NIT 

NTP ,  vl.  Pour  ni  te.  ete,  ei  te. 

NITA,  s.  f.  (nite);  uhta,  usa,  mr.TA  t 
MMA,  VASA.  Limon,  vase,  dépôt  terreux  que 
laissent  les  rivières. 

IflTAB,  v.  a.  (nitâ).  GoQvrirde  limon, 
limoner?  Auh, 

NITIGOUag,  s.  m.  vl.  mvctfoijk.  Ghouetr 
te,  hibou. 

NITOLA,  s.  f.  (nilôle),  dg.  Espèce  d'oi- 
seau. D'Astros. 

NITOB,  s.  f.  \\.  Éclat,  brillant,  lustre. 

Éty.  du  lat.  nUor,  m.  s. 

IflTOUN,  OUNA,  adj.  (nilôun  •  ôune). 
Petit,  ite,  qui  n'est  pas  grand,  qui  est  encore 
jeune.  Gare. 

•  FUTODS,  OUSA,  adj.  (nitéus,  ôose). 
Vaseux,  euse. 

Ety.  de  nita  et  de  otia, 

NTTRE,  vl.  NUre,  cal.  V.  Niiro. 

NITRO .  s.  m.  (nilre)  ;  tAv-Hmo  •  «im. 
Nitre,  cat.  Niîro,  esp.  port.ital.  Nitre.  Voy. 
Sau'Petro. 

Éty.  du  lat.  nitrumy  m.  s.  dérivé  du  g|rec 
vttpov  (nitron),  suc  ressemblant  à  du  sel , 
formé  de  vfÇo)  (nizô),  ou  vitcxo)  (niplp),  laver, 
parce  que  le  nitre  sert  à  nettoyer.  Roq. 

NITR08»  OSA,  a^j.  vl.  V. 

NITROU8,  OUSA,  adj.  (nitrôus.  6use)  ; 
Nitrosy  cat.  Nitroso,  esp.  port.  ital.  Nitreux, 
euse.  V.  NUro. 

NITROZITAT,  S.  f.  \lNitrosità,  ital. 
Nitrosité,  acidité.  V.  Nitro. 

NI-TU-NI-VOUS,  V.  À  ni. 


MU 


NIU 

NIU ,  S.  m.  (niôu),  dl.  iVîtf ,  cat,  Peurfiîd, 
V.  Nis;  vl.  pour  nuage.  Y.Nébla, 
NIOCH,  d.  arl.  V.Nuech, 
NIUI*,  vl.  y.Nebla. 
moS,  vl.  Pour  ni  us  y  et  vous. 

NIV 

NIVAGE,  s.  m.  dL  Y.  Naagi  et  NM , 
Rad. 

NiVEiROOn ,  s.  m.  (niveiréou)  ;  itbta- 
uca,  Qomtooir-im-MoofrrAQiiA.  Nevailhier,  pin- 
çon de  neige  ou  niverolle,  FringiUa  nivalis, 
Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Passereaui  et  delà 
fam.  des  Conirostres  on  Conoramphes  (èi  bec 
conique) ,  qui  habite  nos  hautes  montagnes 
d'où  il  ne  descend  que  lorsque  la  neige  les 
couvre. 

Èty.  Niveiroou  ou  nevailhier ,  qui  habite 
la  neige,  neou,  nives,  V.  iVev,R. 

NIVEL,  s.  m.  (nivèi);  LivfiUOy  ital.  Np- 
vell,  cat.  Niveau.  V.  Niveou. 

Éty.  du  lat.  libellmm .  pris  pour  libella , 
Qéau  d'une  balance ,  laquelle  pour  être  juste 
doit  se  tenir  horizontalement ,  de  niveau. 

Dérivés:  Nivelar,  Nivflaire,  Nivelament, 
Nivelai, 

NIVELAIRE.  s.  m.  (nîvelàîré);  Nivetta- 
dôr,  cat.  Nivelador,  esp.  Niveleur,  qui  ni- 
velle, qui  fait  profession  de  niveler. 

Èty.  denivel  et  de  la  term.  aire, 

NIVBLABIENT,  S.  m.  (nivelaméin); 
mr^LAGi.  Nivellement,  action  déniveler. 

Ëty,  de  ntv^l  et  de  la  term.  ment  ou  ameni. 

NfVELAR ,  v.  a.  (nivela).  Niveler ,  me- 
snirêr  avec  le  niveau,  aplanir ,  mettre  de 
niveaju. 

Éty.  denivel  et  de  la  term.  act.  aVf 

NIVELAT,  ADA,  adj.  et  p.  (nivela, 
àdé).  Nivelé,  ée,  qui  a  été  mis  de  niv/eaUr 

Ëty.  de  nivfl  et  de  |a  term.  pass.  al  •  ada. 

fOVEOn ,  s.  m.  (niyèou)  ;  jiiyrwL,  Niveau, 
état  d'un  plan  qui  n'a  aucune  inclinaison  ; 
instrument  pour  prendre  la  ligne  horizontale 
d'un  plan. 

Éty.  de  nivel  i  par  le  changement  de  I  en 

OU' 

On  attribue  le  premier  piveap  &  Dédale , 
vers  Tan  1300  avant  J.-€.  et  à  Rhycus ,  qui 
s'en  servit  pour  la  construction  du  temple  de 
Junon,  à  Samos,  sa  patrie, 718  avant  J.-G. 

Niveau  d*air,  il  fut  inventé  parThévenol; 
Quyghèns  le  perfectionna  et  y  ajouta  une 
lunette,  et  en  1806,  M.  Emi  le  rendit  l'un 
des  instrujnents  les  plus  exacts  que  nou^ 
ayons. 

Niveaueercle,  il  est  dû  à  M.  Lenoir.  1818. 

Niveau  de  plomb ,  Picard  en  est  1  inven- 
teur, XVI1»«  siècle. 

Niveau  à  réflexion ,  M,  Mariottc  en  est 
rjnventeur. 

Niveau  d*eau ,  également  dâ  k  M.  Ma- 
riotte ,  a  été  perfectiopné  p^r  Villard ,  en 
1789. 

NIVERNES,  (nivemés)  ;  Nivemeseyitah 
Nivemoes,  esp.  Nivernois,  le,  ancienne 
province  de  France ,  qui  forme  aujourd'hui 
le  département  de  la  Nièvre. 

Éty.  du  lat.  ntvemefiftf  ducatus. 


NIV 


715 


NIVERS,  nom  de  lieu ,  vl.  Nevers. 

NIVM.,  s.  m.  vl.  Nuag«.  V,  Nivùulel 
Nebl,  R. 

NIVOLA ,  S.  f.  vl.  V.  Nivoul  et  Nt^l , 
Rad. 

NIVOUNA,  vl.  V.Nevolina. 

NIV0S0,8.  (nivôse).  Nivôse,  quatrième 
mois  de  Tannée  républicaine ,  il  commençait 
le  21  décembre,  et  finissait  le  19  janvier. 

Éty.  de  nivis,  gén.  de  nix ,  neige ,  à  cause 
de  la  neige  qui  tombe  pendant  ce  mois.  V. 
iVe».  R. 

NITOUL ,  8.  m.  (nivou) ,  et  par  sync. 
moiiL,  «loo ,  cBmi,  cbuv,  mooBA ,  msoo,  anfoi, 
mvoo ,  maovi..  Nuvolo ,  ital.  Nube ,  esp. 
iVttvem,port.  Nebel  ail.  Nuage, nuée,  amas 
de  vapeurs  élevées  en  l'air,  qui  se  rendent 
visibles,  étant  réunies  ou  concentrées  ;  tour- 
billon de  poiMsière  :  fig.  troupe  considérable. 

Le  motntvoul  est  fémipin  en  bas  lim. 

Éty.  du  celt.  niul  ou  du  lat.  nubes.  Voy. 
Nebl,  R. 

Es  nivoul ,  es  niou ,  le  temps  est  couvert. 

Le  vulgaire  croit  que  les  nuages  vont  pui- 
ser l'eau  dans  la  mer  ou  dans  les  rivières , 
pour  la  porter  ensuite  dans  les  lieux  où  il 

Reut.  Les  nuages  ne  sont  eux-mêmes  que  de 
»u  réduite  en  vapeur  et  nui  se  résout  en 
{)luie  lorsqu'elle  est  concentrée  par  le  froid . 
'électricité  on  par  d'autres  causes  qu'on  ne 
connaît  pas. 

NIVOin««  adj.  mon  OU  msoo.  En  pariant 
du  ciel  et  du  temps,  nuageux,  couvert, 
sombre,  nébuleux. 

NIVOULADA,  s.  f.  (nivoulàde);  mMv- 
&AOA,  nuHniABA,  dl.  Nuage  épais  et  noir, 
nuage  d'orage  qui  s'élève  lentcn^ent  de 
l'boricon  comme  une  montagne:  nuage  pas- 


Éty.  de  nivoul  et  de  ada.  V.  NeH,  R. 

BÎIV01II>AR  SE ,  V.  r.  (se  nivoulé) ,  d. 
bas  lim.  Se  couvrir  de  nuages.  V.  Esnivom^ 
lareiNebl.K. 

NIVOOIiAS ,  s.  m.  (nivoolà)  ;  «nroin^ , 
et  par  syncope  «ioola*  et  woosai.  Gros 
nuage,  nuage  épais  et  noir ,  nuage  qw  me- 
nace de  la  tempête. 

Éty.  ât  nivoul  et  de  la  term.  augm-  ûf .  V. 
Nebl,  R. 

VegMriain  cn  p«u«atlcU  roea  A9  SaUru, 
Qu  Ml  lou  p«il  din*  la  mar  «t  la  tctu  eU  niouras. 
N(Nifra|4  de  la  Medtua. 

NIVOULETA,  S.  f.  (nivouléle) ,  dl.  La 
luette.  y.Nioulelo. 

lavOULOUN ,  S.  (nivouldun)  ;  nwon- 
■oim ,  et  par  syncope  moviAim  et  «loimpon* 
Petit  nuage^  npage  léger  «^  Mé^ 

Éty.  demooiil  et  de  la  term.  dim.  oun,  \ , 

NIVQfJRA^,  S.  m.  (piyouras).  A  .  M' 
voulas, 

NIX 

ÏWX ,  ».  f.  vl.  Neige.  V.  f(eoH  et  A  et',  R. 

NU 

NIZAOA ,  V.  Nisada,  ^ 

NIZAIG,  S.  m.  vl.  niAic.  Oiseau  niais. 


NIZAIG, 

V.  Nis,  R. 


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716 


raz 


fioAmoan.y.Niau. 

rasAl»,  6.  m.  dl.  mm.  Nid  d*oiaeaa.  V. 

Nis. 
nmàM,  V.  NUar. 

NO 

NO ,  part.  nég.  vl.  Non.  V.  N<mn» 

Noquiyqùtâe. 

Vo  de  no ,  s'élidaît  devant  une  voyelle  ; 
on  disait  n'auxe ,  pour  no  aute ,  qa'il  n'ose. 

NO,  8.  m.  vl.  Nœud.  V.  Nom. 

NO,  NA,  N',  acy.  m.  d.  lim.  Contrac- 
ioD  de  tm ,  «tia. 

DU  en  H  mHme  • 
IThome  d'esprit. 

Uionio  MO  té  no  vUiUo  çraulo. 
Foocand. 

Cest-à-dire: 
L'y  avto  «na  fet  ima  meifta  ^rcmla. 

NOA 

NOALBA,  \1.  V.  iViioIAa. 
NOAI.HA ,  s.  f.  vl.  Paresse ,  méchanceté. 
NOAI.HOS,  vl.  V.  Nnalhoi. 
NOALOS,  OSA,  adj.  vl.  Paresseux. 

En  la  vinha  del  noalos , 
Crfiêêo  etpinoê  e  eardot. 

Libre  de  Senequa. 

NOAB,  vl.  V.  Nouêar. 
NOB 

NOBBRAIIBNT ,  adv.  anc.  I>éani.  Noo- 
veUeoient.  V.  NowHlawmUei  iVoo.  B.  2. 

NOH ,  s.  m.  dl^  Nouveau  marié.  Voj. 
JVbvtetiVbv,R.  2. 

NOBIA,  md.  V.  Novia  et  Nat> ,  R.2. 

NOBIAI» ,  AUL,  adj.  (noubiàl ,  aie) ,  dg. 
■■«■■■I.  Nuptial,  aie,  qui  concerne  la  oêré- 
monie  des  noces ,  qui  appartient  au  mariage. 

Ély.  de  noM  et  de  ai.  y.  iVbv ,  R.  3. 

Se  MM  ervfnoy  pM  d»  parccb*  lomigajne , 

D«  moMa  btl  jour  noukial  f  fayoj  loa  laMcM. 
iMiata. 

NOBIGI,  s.  m.  d.  béam.  Novice.  Voy. 
NownHtiNoVyR.2. 

NOHB,  dg.  Pour  jeune  marié.  V.  Non 
etAov.  R.  2. 

NOBIBTA ,  8.  f.  (noubiéte) ,  dg.  Dim.  de 
nolÀ ,  nouvelle  mariée. 

NOBILIABI ,  8.  m.  (noubiliàri)  ;  mmm- 
tMÊmo.  Nohiliari^  cat.  NobUiario,  esp.  No- 
bUiaife ,  catalogue  des  fiittiltes  nobles. 

Ëty.  du  lat.  nobilU  et  de  an.  V.  iVd6l , 
Rad. 

NOBIUTAB,  V.  a.  vl.  iVb6tIttore,  Hal. 
Ennoblir,  illustrer. 

Éty.  du  lat.  nobUUariy  m.  s. 

NOBDLITAT,  s.  f.  vl.  «ouotat.  Nobi- 
<«à,iUl.  Noblesse. 

Ety.  du  lat.  nobiUM{$,  gén.  de  noMIi- 
ta#,  m.  s. 

NOBIUTAT ,  ADA ,  adv.  et  p.  vl.  En- 
nobli,  ie. 

NQBL  y  MOM,  radical  dérivé  du  lat  no- 
hilU  9  noble,  formé  de  noêcertf  connaître,  et 


NOB 

dit  pour  ifiioUlis,  connu,  oélibre,  fameux. 
De  nobiliêf  par  apoc  noHI  ;  d'où  :  2Vo6«- 

De  nobilt  par  suppr.  de  »,  noU;  d'où  : 
NobUe,  NohUay  Nobla-meniy  Notl-esta, 
A-nobl-etir,  A-nobl-ezit,  En-nobUir ,  En- 
nobl'U,  Ig-nMe ,  En-nobl-Uio-meni. 

NOBLALHA,  S.  f.  (noublàille)  ;  mmmu^' 
tMM.  NolAaUUy  la  noblesse  en  général,  mais 
plus  généralement  la  noblesse  de  mauvais 
aloî. 

NOBLAMEN  ,  et 

NOBIAMENT ,  adv.  vl.  Noblement ,  cat. 
NoUemente ,  esp.  Nobremente ,  port.  Nobil- 
mente,  Ital.  Noblement,  d'une  manière  noble. 

NOBLAp-PABT,  s.  r.  vl.  oraiuk-»AM. 
La  meilleure  part. 

NOBLE ,  BLA  ,  8.  et  adj.  (nôblé ,  éble)  ; 
Nobile,  ital.  Noble,  cat.  esp.  Nobre,  port. 
Noble ,  de  haut  rang  ;  relevé ,  distingué  ; 
illustre  par  sa  naissance,  par  ses  actions  ou 
par  une  concession  du  prince  ;  élevé  en  gloire; 
litre. 

Éty.  du  lat.  nobUU,  nobile ,  par  la  suppr. 
de».  V.iVoW.R. 

Les  premières  lettres  bien  constatées  d'en- 
noblissement que  Ton  connaisse  sont  celles 
par  lesquelles  Philippe  lil.  ennoblit  Raoul, 
l'orfèvre ,  en  1283  ou  1270. 

On  donnait  le  litre  de  nobilee  à  Rome , 
it  ceux  qui  pouvaient  montrer  une  longue 
suite  de  portraits  de  leurs  aïeux  ,  et  le  droit 
des  images  n'était  concédé  qu'à  ceux  qui 
avaient  occupé  des  charges  de  l'Etat.  La  nais- 
sance n'était  comptée  pour  rien. 

NOBLE ,  s.  m.  vl.  Espèce  de  monnaie. 

Nobles  de  la  rosa^  nobles  à  la  rose. 

Nobles  de  la  nau ,  nobles  au  navire. 

NOBLEIAB ,  V.  n.  vl.  Eriller ,  éclater. 

NOBLEJAR,  vl.  V.  Nobleiar. 

NOBLE8SA ,  s.  f.  (noublésse)  ;  ink>sum*. 
Nobiltà,  ital.  Noblexa ,  esp.  Nobrexa ,  port. 
Nobilexxa,  anc.  ital.  NoMesa,  cat.  Noblesse, 

SuaUté  de  ce  qui  est  noble  ;  éclat  qui  vient 
'une  illustre  famille  ;  haute  naissance  :  élé- 
vation de  sentiments. 

Ëty.  du  lat.  nohilitas ,  ou  de  noble  et  de 
la  term.  essa ,  qui  est  noble.  V.  Nobl,  R. 

Proverbes: 

Noublessa  es  un'aiguagna , 
Si  vertu  nonn  l'aecoumpapia, 

Noublessa  sensa  argeni, 
Esuncalen  sensa  oH. 

Quoique  la  noblesse  ne  soit  pas  toujours 
basée  sur  le  mérite  et  la  vertu ,  et  qu'elle 
tende  à  rabaisser  une  classe  dlionmies  pour 
en  rehausser  une  autre ,  il  n'en  est  pas  moins 
vrai  que  son  existence  remonte  à  la  plus 
haute  antiquité  puisqu'il  en  est  déjà  parlé 
dans  le  Deutéronome. 

Thésée,  sépare  le  peuple  d'Athènes,  en 
deux  classes ,  les  nobles  et  les  artisans. 

Avant  Lycurgue,  on  distinguait  également, 
à  Lacédéinone,  deux  sortes  de  citoyens,  les 
grands  ou  nobles  et  les  petits  on  le  peuple. 

Chex  les  Romains,  la  noblesse  devait  son 
origine  à  Romulus,  qui  divisa  ses  sujets  en 

Ideux  classes  ;  sous  la  première,  qu'il  appela 
pères,  il  rangea  toutes  les  personnes  distin- 
guées par  leur  mérite,  leurs  services  et  leurs 


fiOB 

richesses.  On  let  nomma  paIrmMs  ensoile  : 
dans  la  seconde,  il  réunit  tout  le  reste  sous  le 
nomde|>{e6«,  d'oii  plébiens. 

En  France,  la  noblesse  tire  sa  première 
origine  des  Gaulois,  chei  lesquels  existait 
Tordre  des  Chevaliers. 

Il  y  avait  autrefois,  en  France,  quatre  voies 
difiS^rentes  pour  acquérir  la  noblesse  :  la  pre- 
mière ,  par  la  profession  des  armes  ;  la  se- 
conde ,  par  l'investiture  d'nn  fiel  ;  la  troi- 
sième, par  l'exercice  des  grands  offices  de  là 
couronne ,  de  la  maison  du  roi,  et  des  grands 
offices  de  judicature  ;  la  quatrième  enfln  par 
des  lettres d>nnoblissement.  Noël, Diet.  des 
Origines. 

Les  premières  furent  accordées  i  Raoot , 
orfèvre  du  roi.  V.  Nobl,  R. 

nOBLBTAT ,  vl.  V.  NMUtof. 

NCmLEZA,  vl.  V.  Noblessa. 

NOBLEzm,  V.  a.  et  r.  vl.  Ennoblir  ^ 
s'ennoblir,  s'illustrer. 

NOC 

NOC,  vL  troisième  pers.  dh  sîng.  dé 
verbe  nocer ,  nuire,  il  ou  elle  nuisît. 

Êty.  du  lat.  woeuU,  m.  s.  V.  Nuir^  R. 

NOCA,  adv.  vl.  Jamais. 

NOCALBNB,  adv.  v|.  Nonchalanl,  n^ 
considéré.  V.  Cai,R.4. 

NOGALEMaA,s.  f.  vU  Négl^ence.  V. 
Nounékalensaf 

NOGALER,  s.  m.  Vf.  Hêflîgence,  mé- 
pris ,  indiffibence.  V.  Cal ,  R.  4. 

NOÇA8, 6.  f.  pi.  (noces)  et  mmbcas.  Nwp- 
eias,  cat.  esp.  porL  Noxxe ,  ital.  Noce ,  a.  ». 
ou  noces  s.  pi.  mariage,  fête  et  repas  que 
l'on  fait  à  cette  occasioD;  rassemblée  qui  y 
assiste. 

Êty.  du  lat.  nuptia ,  nuplus.  tùi  de  nn- 
here,  se  voiler,  parce  que,  chei  les  Romains, 
les  (Ûles  qu'on  mariait  étaient  conduites  dans 
la  maison  de  leur  époux,  couvertes  d'un 
grand  voile  de  couleur  de  feu,  en  signe  de 
pudeur.  V.  Noc,  R. 

Dérivés:  iVtt6»/f,  Nubila,  IMOHai,  et 
le  français  :  Nuptial,  de  nuptialis,  lat.  qui 
concerne  les  n^ces. 

L'usage  du  repas  de  noces  date  de  la  plus 
haute  antiquité.  On  en  fit  un  à  celles  de  Sera, 
car  il  est  dit  textuellement ,  dans  l'Ecriture , 
qu'après  avoir  conclu  le  mariage  ils  fireotun 
festin  ;  Et  post  hœc  epulati  sunt ,  bemëit^ 
eentes  deum.  Tobie ,  enap.  7.  j^.  17. 

NOGEGAMEN,  S.  m.  vl.  iNKUAma.  Nô- 
ces.  mariage. 

Ety.  V.  Nub,  R. 

NOCEIAMENS, s.  m.  vl.  Mariage.  Voy. 
Nub,K. 

NOGEIAR ,  V.  n.  vl.  V.  Nocijar. 

NOGEIAB,  vl.  V.  Nupsejar. 

NOGEIAT,  ADA ,  adj.  et  p.  vL  Marié,  ée. 

NOGEIAB ,  V.  n.  vl.  iiocsiab.  Se  marier, 
épouser. 

Éty.  du  lat.  nuptias  faeere.  V.  Nub^  R. 

Methes  nocejar ,  qe  esser  usdais. 
N.  1. 1.  Cor.  7. 

ilfeHiis  est  nubere  quam  uri. 

NOCEB,  T.  n.  vL  aossa.  Hukt. 

Ëty.  du  lat.  noeere,  m.  s.  V.  iVtitr,  E. 


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NOC 

N0-GEB9BNT ,  8.  m.  vl.  Jumeso. 

Tomai  lo  quai  est  dUi  no-cercenU 
Hhomas  qui  dieitur  didimui. 

NOGERTANBDAT,  8.  f.  fl 

iDStabililé,  fncertitude. 

Éty.  de  no,  non ,  de  eertan,  certain ,  et  de 
edat,  état  de  ce  qaî  o'eat  pas  certain.  V.  Cert, 
Mad 

NO-CERTEZA,  8.  f.  tI.  Incertitude.  Y. 
Noeirîtmedat. 

ttf.  da  lat.  non  teriUudo.  V.  Cert,  R. 

IfOCSTAMBlf ,  8.  m.  vl.  Noce,  mariage. 

fiOGlBiLiTAT ,  8.  f.  tl.  Nuhouee,  ma- 
lignité. V.  Nuir,  R. 

NOao .  8.  f.  vl.  Noeié,  caC.  NoeUm,  e&p, 
No^o,  port.  Nowiom,  ital.  Notion,  connaïa- 
éance. 

Éty.  du  lat  noHo,  m.  8.  V.  Not,  R. 

flOGlONAI.,  adj.  fl.  Noekmal,  cat.  esp. 
Indicatif,  qualificatif,  expIicaUf.  V.  JVbl,  R. 

NOGIU,  IVA,  adj.  vl.  Nodu,  cat.  Noci- 
ve, esp.  port.  ital.  Nuisikrfe. 

Ély.  du  lat.  noeivuêj  m.  s. 

NOCLBTAT»  8.  f.  vl.  Préjudice,  dom- 
mage. V.  Nosemen  et  iVîitr,  R. 

NOGORT,  s.  m.  Vl.  Butor. 

NO-COVINABLE,  adj.  vl.  M-comniT. 
Inutile,  non  convenable. 

Éty.  du  lat.  non-eùuveuiens. 

NO-GOVINEIiT  ,  a^j.  (  Bo-covniéin  ). 
Ingrat. 

NOGTUfPA,  8.  f.  vK  Nyctolopie. 

NOCTllilPE,8.  m.  vl.  Nyctalope,  qin 
voit  mieux  la  nuit  qoe  le  jour. 

Éty.  du  lat.  nyetalopiê^  gén.  de  nyetalop. 

NOGTILOCA ,  8.  f.  vl.  Ver  luisant. 

Éty.  du  lat.  nocHs,  gén.  de  noœ,  nuit,  et  de 
lueere,  luire,  briller.  Y.  Nuich,  R. 

Noctiluca  es  pauea  heiUola. 

Elue,  de  las  Propr. 

NOGTIIRN ,  adj.  vL  Noetmmo ,  cat  esp. 
port.  Nomma,  ital.  Noctsme,  de  nuit. 

Éty.  du  lat.  noctumuê^  m.  s. 

NOCTUBNAI.,  adf.  vl.  mon^mtAt,.  Noc- 
îumalf  cit.  esp.  Nocturne,  de  nuit. 

NOD 

NOUA ,  s.  f.  vl.  Marque,  stygmate ,  eica- 
tnoD. 

Éty.  du  lat  iiodii#,m.  s.  V.  Nou$,  R. 

Tumeur  qui  vient  à  la  tété  des  petits  en- 
Ibnts.  Sauv. 

Il  ou  elle  noue. 

IfODACiO ,  s.  f.  vl.  Nodaei9u,  esp.  Noue- 
ment,  connexion. 

fety.  du  lat.  nodaUo,  m.  s. 

NODAR,  V.  a.  vl.  Nouer,  lier, attacher. 

Ety.  du  lat  nodare,  m.  s.  Y.  Nùut,  R. 

NO-DE«TBNHAnJ5,adj.vl.  Inextin- 
guible, irrésolu,  indéterminé. 

Êty.  du  lat.  uou'detHnatuf. 

lfODiOElTAT,8.  f.  vl.  NodoiUày  ital. 
Nodosité. 

Êty.  du  lat  nodosiUUiê,  gén.  de  nodoH- 
fos,  m.  s. 

N0D08,  OKA ,  adj.  vl.  hobbios.  NodOêO, 
port.  ital.  Noueux,  euse. 

Éty.  du  lat.  nodo$u$,  m.  s. 


NOD 

NODOZ,  vl.  Y.  iVodos. 

IfODRlMBNT^  S.  m.  vl.  NodHmhd, 
anc.  cat.  Doctrine,  instruction,  discipline. 

Éty.  du  lat.  nutrimentum^  nourriture,  ali- 
ment, pris  û%,  parce  que  l'instruction  est  la 
nourriture  de  l'âme. 

NOE 

NOEIT,  S.  m.  anc.  béam.  Nuit  Yoy. 
Nu€eh,  R. 

NOËL,  ELA,  adj.  vL  Nouveau.  Y. iVbu- 
reonetiVoVyR.  2. 

NOEIiA,vt  Y.  Nowoela. 

NOEI.A,  s.  L  vl.  Nouvelle,  bruit,  rumeor. 
Y.iVor,  R.2. 

NOELETAT ,  s.  t  vl.  Renouvellement. 
Y.iViw,R.2. 

NOELAMEN,  vl.  Y.  Nouvelamnd. 

NOELABIENT,  adj.  vl.  Nouvellement 
Y,jYo©,R.  2. 

NOELLADOR ,  vl.  Y.  NoêOaire. 

NOELLAlRE,  S.  m.  vL  Faiseur  de  iio- 
viM  ou  nouvelles. 

Êty.  de  fioel,  poiur  mmvtUe et  de aliM.  Y. 
iVov,  R.2. 

Elias  Fonsalade ,  no  hom  irobaire  mai 
notllaxfe  fo. 

NO-E8CXAVABLB ,  ABLA ,  a^j.  vl.  In- 
compréhensible. 

NOEn,adj.  vl.  Nouveau.  Y.  NowoîX  et 
iVbv,  R.  2. 

NOP 

NOFEOAR  8B  ,  v.  r.  vl.  moiwab.  Se 
dédire ,  se  paijurer  •  mécroire.  Y.  Ftd,  R. 

ilfat  botii  fay  qui  s  nofega. 
Leys  d*Amor. 

Mauvais  morceau  fait  qui  se  parjure. 

NOFE8,  s.  vt  Parjure,  infidéUté.  Yoy. 
Fid,  R.  ^ 

NOFEZAR,  vl.  Y.  iVeo^aretFtd.R. 

NOFEZAT,  adj.  vt  mmmum.  Sans  foî« 
Y.i^id^R. 

NOO 

NOO ,  s.  f.  vl.  Nuit.  Y.  Nuech ,  R. 

NOOAnX,  s.  m.  vl.  mouMM,  fiOttiiAum, 
MMAuo.  Cerneaux  ;  amandes  ,  noyaux. 
Y.  iVott<,  R.  ' 

IfOOALH.et 

NOOAIiHO,  8.  m.  vl.  mmxALBO.  Yov. 
NogaiU.  ' 

NOOIBR ,  vl.  Y.  Nomgnier. 

NOOLBS,  s.  m.  pi.  V].? 

Oram  nogles  reiembla 
En  dir ,  6ord«r  guati ,  etc. 
La  Caravana. 
ffOOUAUBO ,  s.  m.  vl.  Y.  NogaUl. 
NOGOIER ,  vl.  Noguèr ,  cal.  Noguna , 
esp.  V.  Nouguier. 

NOGOrr ,  part,  de  Nœer ,  nuire  ;  mmjmn. 
Nui ,  préjudicié.  Y.  Nuir  ,  R. 

ROI 

RM,  vl.  Pour  non  y,  n'y ,  il  n'y. 

Cat  Ma  lui  pof  rwPMitltt  ni  «m  m  mniuu, 
BUt.  CfHl*.  Atb, 

Qu'aucun  d'eux  n'y  peut  demeurer  ni  n'y 
est  demeuré. 


NOI 


717 


ROIA ,  s.  f.  vl.  Ennui.  Y.  Nuir,  R. 
Qu'il  ou  qu'elle  dépliiise. 
NOICH ,  s.  f.  vl.  «OM.  Nuit  Y.  Nuech  el 
Nuech ,  R. 
Éty.  du  lat.  nox.    . 
NOIEN,vtRien,  néant. 
NOIO,  vl.  V.  NoUh  et  Nuech ,  R. 

NOIGARDRE8 ,  S.  f.  vl.  Noix  muscade. 
Y.  Nom,  R. 

ROUX,  vt  Ne  lui,  ne  le  y  ne  leur. 

NOIRE,  adj.  (noïné);  Midfioine,du 
blé  grossier  et  mélangé.  Sauv. 

NOIRCIT,  s.  m.  (noirci).  Noir  de  famée 
dont  on  se  sert  pour  noircir  les  souliers. 
T.  de  cordonnier.  Ach.  Y.  Negr ,  R. 

NOIRE,  vt  Y.  i¥tt<rr. 

NOIREMEN ,  s.m.vt  NourrHure.  Yoy. 
Nourrimeni  et  Nourr ,  R. 

ROIRIDOR ,  s.  m.  vt  Instituteur,  nour- 
nder  ;  gosier.  Y.  Nourr ,  R. 

NOIRIDURA,  vt  Y.  Nourriiura. 

NOIRIDURA ,  s.  f.  vl.  Nourriture.  On  le 
dit  aussi  pour  nourrissons,  élèves,  disciples. 
Y.  Nourntura  et  Nourr ,  R. 

NOIRIGUIER,  s.  m.  vl.  Laboureur 
cultivateur.  Y.  Nourr  ,  R. 

NOlRm,  s.  vt  Nourraîn,  alevin,  pe- 
tit poisson  destiné  à  repeupler  un  étai^  • 
nourriture,  éducation  ;  nourrisson,  rejeton  : 
bouture ,  engeance.  Y.  Nourr ,  R. 
^  NOmiMEN,  s.  m.  vt  Leçon  ,  instruc- 
tion considérée  comme  nourriture  de  fâme 
Y.  iVourr,R. 

NOIRIR,vt  Y.  iVourrlr. 

NOIRISSA,  s.  f.  vl.  Y.  Nourriça  et 
Nourri ,  R. 

NOIRIT ,  vl.  Nourri.  Y.  NourrUl  et 
Nourri,  H.  * 

NOIS,  s.  m.  vl.  Ennui,  importunité; 
H  est  aussi  employé  pour  no  t#,  il  n'est 
Y.  iVutr ,  R, 

NOISA,  s.  f.  (noise).  Noise.  Y.  Nomra. 

NOI8ENT  ,  ENTA  ,  adj.  vt  «ou».. 
Coupable,  nuisible.  Y.  Nuir,  R. 

NOIT,  s.  f.  vl.  «om.  Nnft.  Y.  Nuech. 

Adv.  A  noU ,  aujourd'hui, 

NOITORNAL,  vt  Y.  Noetumal. 

NOIBA,  s.  f.  vt  Tumulte,  bruit  Yoy. 
iVutr,R.  , 

NOL 

NOL ,  vt  II  ou  die  ne  veut  pas. 

NO-I.AIZAT  ,  adj.  vt  mo-njuBAr.  Sans 
tache,  pur  :  Agnel  nolaizat,  agneau  sans 
tache. 

Éty.  du  lat.  non  lœeuê. 

NOLER,  v.n.  (noIé),  dl.  Sentir  bon  ; 
AqueUae  eanttorUu  notoun  .  ces  violettes 
sentent  bon. 

Éty.  Alt  du  lat  oUre. 

NOLI8 ,  s.  m.  (néli).  Noiis  ou  nolisse- 
ment ,  fret  ou  louage  d'un  vaisseau  ;  prix 
oue  Ton  donne  pour  le  transport  d'une  mar- 

Éty.  da  grec  vaûXov  et  vaSXoç  (  naulon  et 
naulôe),  naulage,  prix  que  les  passagers 
payent  au  maître  du  vaisseau.  Y.  Nav,  R. 

NOLiRâR ,  V.  a.  (ool&sà).  N^liser ,  fréter 
un  navire. 

NOU,  vt  Employé  poumon  loi,  ne  k». 

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'18 


NOM 


NOM 


NOM ,  «MM ,  imMi ,  radkal  prie  do  la- 
tin fioifi#ti  I  MMMiiiù  I  pour  gmmtm ,  nom  ; 
•I  «lorlvé  tlu  grtc  ^\k%  (owm9\,  m.  s. 

DoMwiffi,  pArapoc.  iio«i:d*oè  :  Smm, 
Nim$n  I  «ir  •  vlv-nom  «  A'aawm-ol,  Aami- 
M  al  i/T.  /Voifi<ii-ii4«*«i«Mt,  Amum^iwiiI  . 
Nomm^i^^Ti  Nêmn*ûî*ifhmm$m  ^  N&mmm- 
liv  nr  I  N^mn^iùT,  Nwmmk-^,  ik^m^mmr, 
Ih  nom- Ml  I  ii#«nMiiii«lioii  «  Ot-HMdii- 
Ulttur .  A  niNiyii* ,  r«jhiiMi ,  S^mi^l^itmî^ 
A'-Hamn-iir  .  Jf  mmmîiniIîo  «  «Vomiii-alîM. 

Dtf  nom  I  par  lo  chan«»mMil  de  •  en  an , 
MAum  I  (t'tm  1  «Vamw  ,  Xt^iiamfi  »  PrtMiaiim, 

MOMNiiir  I  H»  naniNar  ,  NMrtiaiiNMr  »  «Vanai- 
«Il ,  M#NouiMali  ie#-tiaM«i*a4fii,  Sur^n^m- 
mal  ,  A^MMum^m»!!!  •  A'oiiM«ii«W4il-iir«  , 
A'MMmm-nl.  Sttuminikiif.  NowminMtHon, 
/in  MONmmal^oii,  ^-noMNvai^,  i)$^noumin^ 
flloiir ,  //«»ioié-ni^iH#  ,  i^nonmin^iom ,  /^ 
Moumlnlowia ,  ly  nouminJQyia.miiil ,  ylr- 
M-wouw,  ^o•*m<l•,adoMr ,  JVoifiuewpaM/, 
/^•nom<ll^a  ,  /y-noM<M.otii  ,  Atf-nomtn- 
oda  ,   A#  Howan-al ,  Sub  iiomitial. 

NOM ,  vl .  Pour  nom,  V.  Noum  el  Nom,  R. 
Il  alynida  quelqiiefoia  non  ^  négat.  ^  nan^ 
lin  non. 

A  V0r  nom ,  a? olr  nom ,  s  appeler. 

/1  nom,  nominativement,  expressément. 

NOM  ♦  f  I.  Pour  nom  m$ ,  ne  me. 

Ni  nom  val  ma  honUUf,  ni  ne  me  vaut  ma 
bonlé.  ^,  ■ - 

Nom ,  vI.  Pour  nom ,  V.  Noum. 

NOMBRAB,  vl.  JVom6rar,  cat.  Voy. 
Numerar.  ^.    ^  ^^     ^  ^    ^ 

NOMBRAT,  ADA ,  adj.  vl.  Nombre,  ée  ; 
compté ,  ée. 

fitv.  de  nombre  et  de  at,  V.  Num,  R. 

NOMBRE,  vl.  Nombre  »  cat.  Vpy. 
Noumhre. 

NOME ,  8.  vl.  Nom.  Y.  Noum. 

NOMENATIVAR,  v.  a.  vl.  homhativam. 
Nommer,  publier,  divulguer.  V.  Nom,  R. 

NOnfEBf TAR,  V.  a.  anp.  béarn.  Nommer. 
V.  NoumareiNom,  H. 

NOMBNTAT,  ADA,  adj.  et  part.  md. 
Nommé,  ée.  V.  NoumaîeiNom,  R. 

NOMINAGIO,  Nominaeià  ,  cat.  Voy. 
Nominatio. 

NOMINADAMBN,adv.  vl.  V.  Nouma- 
ment. 

NOMINALMEN ,  adv.  Voy.  Nominale- 
meni. 

NOMlNAMENT,adv.  vl.  \.  Nouma- 
ment. 

NOMINATIO,  s.  f.  vl.  Nopiination  ;  Rg, 
de  rhétorique.  V.  iVot^minalion. 

Nominatioi  es  cant  hom  nomna  alcuna 
causa, non  getper  eon propri  nom, mas  pcr 
altrè  assati  eovenàble. 

Leys  d'Amor. 

NOMINATIO,  vl.  y.  Noumination. 

NOMINATIO,  8.  m. vl.  Nominatiu ,  cat. 
Nominatif,  term.  de gram.  V.  Nouminatif. 

èiy.  V.  ATom,  R. 

NOMINATIO ,  adj.  vl.  Riimarqoabie , 
renommé. 

£ty«  du  lat.  nominativus. 


NOM 

^     NOMMAMBNT,  adv.  Nommément. 

Ély.  V.  Nom ,  R. 

NOMMiAPOR,adj.  anc.  béarn.  Qui  doit 
ètf«  BouNDé  :  Jm4t  nommiaior ,  ci-dessous 
nommé ,  ooos-sigoé. 

Èty,  V.  Nom,  R. 

NOBOIADO ,  ApA ,  adj.  et  p.  (nomnâde, 
Âde).  Nomme,  ée;  renommé. 

Bty.  Sync.  de  noiniuulo,  formé  da  lat. 
nominatus.  V.  A'om,  R. 

NOMNAMBN,  8.  m.  vl.  Nomination.  V. 
Nom,  R. 

NOMNAR,  vl.  V.  N&uwMT. 

NOMNATirANSA ,  8.  f.  v|.  RépuUtion. 

Éty.  Y.  Nom ,  R. 

NOMNATITAR,  V.  a.  vl.  Publier,  ré- 
pandre partout  la  réputation ,  le  bruit  d'une 
nouvelle,  V.  ATomanalmir. 

Èij.y.Nom,  R. 

NOMNATITAT .  ADA ,  adj.  et  part  vl. 
Publié  ,  et  ;  divulgué,  ée.  Y.  Nom, H. 

NOBIPNADAMBN,  vl.  Y.  Nomnada- 
ment. 

NOMPNAT,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Nommé^ 
ée.  Y.  Noumat  et  Nom ,  R. 

ffON 

NON  »  adv.  nég.  vl.  ao ,  avii  ^  nq,  ■»  ^  m. 
Non.  Y.  Noun. 

Ély.  du  lat.  fion. 

NON ,  vl.  Est  quelquefois  employé  pour 
nos  en ,  nous  en. 

NON ,  adj.  num.  vl.  Nono ,  esp.  port 
ital.  Neuvième. 

Èly.  du  lat.  nonus.  Y.  Nov,  R. 

NONA,  8.  f.  (nône);  Nona,  cat  ital.  esp. 
port.  None,  ail.  None,  celle  des  sept  heures 
canoniale!  qui  se  chante  qu  qui  ae  récite  après 

Ëty.  de  nona,  sous-entendu ftora,  neuviè- 
me heure  du  jour,  qui  correspond  à  trois 
heures  après-midi.  Y.  Nov,  R. 

Probablement  ainsi  nommée  à  cause  de  ce 
qui  est  rapporté  act  10,  des  Apôtres:  Petrus 
autem  et  Joannes  àscendebant  in  tpmplum 
adhoramor<m(misn6nam, 

NONA,  8,  f.  (néne)  ;  mdo.  Terme  enfan- 
tin pour  indiquer  le  lit ,  le  berceau ,  na-nai, 
no-no. 

Faire  nona  ou  ntnar,  dormir ,  faire  dodo. 

Nona,  nona ,  chant  ordinaire  des  nourri- 
ces qui  veulent  eiidormir  leurs  enfants ,  tiré 
probablement  du  grec  vpwipv  (ponnion) ,  qui 
selon  Hesychius ,  cité  par  Fauteur  de  la  St. 
des  R  -du-Rh.  avait  la  même  signification. 

NONA,  s,  f.  Vl.  Riens,  facull^,  posses- 
sions, provisions  de  bouche. 

Ély.  du  lat.  annàna,  m.  s, 

NONÀ,  s.  f.  (n6ne),  d.  bqçlim.  Enfant 
femelle  :  Avez  ati  una  bfla  nona,  vous  avez 
là  une  belle  enfant.  V.  Piehota  elNonas.    ' 

NONA,  8.  f.  md.  Le  linge  ou  la  bande 
dont  on  enveloppe  un  doigt  blessé:  Âifath 
una  nona,  on  dit  ailleurs,  ai  fach  ou  me  siou 
faeh  une  filha ,  une  peteta. 
w,.**^^^'»  tïoni  de  lieu,  vl.  Annonai,  en 
Vivarais. 

r  ^^^r^h'^"^}'  ^^  Nonal.de  marché,  de 
foire.  Y.  Nov,  R. 

Dia  nonal  pren  son  nom  de  las  nondinas 
que  son  fieras.  Elue,  de  iasPropr. 


NON 

NONAMENT,  adv.  d.  îaud-Neiriâ 
ment. 

Ély.  Y.  Nov,  R. 

NONANTA ,  nom  deDOiBbre(B0iia 
Nôvanta,  ital.  iVovento,  esp.  port.  Nou 
on  ^\i  quatre-vingt-dix,  dans  leditcomi 
dinaire,  et  nouante  seuIoDeDleoariihBàJf 

Éty.  du  lat.  nona^iW,  par  U  sopprta 
delasjllabeyi.  V./Vqv,  R. 

NONANTUSME,  nombre  ordinl  In 
nantiènàé)  ;  Novani^simo,  ital.  Nmpà 
esp.  port,  ^onaqtième,  qQalr^fipgkini 
dans  le  discours. 

Ëty,  du  lat.  noiur^manu.  V.  M  l 

NONAfll ,  8.  f.  pi.  vl'.  Nmt,  U  q 
port.  None,  ital.  Nones. 

Ëty.  du  lat.  nonas,  m.  s.  V.  Htt,  l 

NONA9,  8.  f.  pi.  (n6iiei],d.Ki>iJ 
lieu. 

Éty.  de  iio»a,reIip»9e,  lieofBavaij^ 
partenn  k  des  nonnains. 

NONCA,  adv.  vL  hoca,  wf*.m^ 
Nunca,  anc.  cat.  esp.  porl.  Jm 

tly.  du  lat.  nunquam. 

NONCALAMEN ,  S.  m.  tmmt 
Y.  Nounchalansa. 

Éty.  de  non  et  de  eedem.  V.  (Âl\ 

NONCALER,  y.  B.  po»cMOi  Iw* 
loir,  nonchalance. 

Éty.  de  non  el  de  colir.  V. UU 

NONCHAI.ANSA,  s.  f.  tI.  WW»W 
négligence.  Y.  NounehalaM. 

Éty.  dQ  non  et  de  etienis,  woa.  »  » 

NONCHAUBN,  adj.  vl.  NooduW)»^ 

dilférent.  V.  Cal,  R.  4. 

NONCHALBR,  vl.  V.  ^««Wf- 
NONCIAR,  vl.  V.iVwwwr.     _^ 
NONCLATIO,  IVA,  adj.  tI.  in^ 

II/,  propre  à  annoncer,  ^"^^^  ^,  j 
'NON-CORROMPBNDi«a»«J'^ 

Inviolablement,  avec  drollure. 
Ély.  du  lat.  non-eorrupU.^ 
NONOUPATIO,  a4j.  fl.^**'^ 
Éty.  du  lat.  nun'Cupare-    (^-„Af 
NONDINA^s.  f.vl.NoDdJiie,toitli«^ 

Ély.  du  lat.  nunêina,  m.  «•  \^'^ 

NO-NED,  adj.  \\.90'W^'^^'' 
malpropre.  ^^^ 

Ely.  de  non  nel ,  ou  da  lai.  «^-^ 
V.Net,l{.  i.  x.iî«fir 

NONETA,  S.  f.  (noonéle),"'^' 
ii»TA.  Dim.  de  iVpno,  v.  ç.  œ-       ^^ 

Nona  noneta^  santa  cwana»» 
sarie.  , .  ;-iuiiiié.  ^ 

NONFE.8.f.yI.Npiifo«.»^ 

Fid,  R.  .{J0 

NONO,  s.m.{n^ne)i^\^0' 
nono,  faire  dodo,  dormir,  «P*^    ^ 
rice,Vono.reit/«««-^^»  chanl**!»" 
pour  endormir  les  enfapls.  -^ 

Ély.  du  grccvuvviov  (nonW^. 
Hesychius,  avait  la  memj  «f"     -ait** 

Nona^nineta,  espèce  de  cM«oa^ 
mence  par  ces  mots:  iV^to-aj^  ^ 
tarineta,  etc.,  qup  les  no»'^      , 
pour  endormir  les  enfanlf  •    i^^n^^ 

NONOBSTANT,  V^^'H^gê-i^ 
MOQwoiiBtTAiiT.  ifoH  ofUinie.^'j^j^ 
te.  esp.  Nào-obstante  j  ^' ' 
sans  avoir  égard. 


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NON 

Étj.  denon  et  de  obttantey  abl.  deohilanê, 
part,  de  obifare,  s'opposer. 

IVO-NOMBRALS,  adj.  v1.  Innombrable, 
qu'on  ne  peut  compter. 

Éty.  du  lat.  nonnumirahUU.  Y.  iVurn, 
Rad. 

NON-PIaAZER,  8.  m.  vl.  Déplaisir.  V. 
DespleiiT  et  Pla$,  R. 

IfON-PODER,  8.  m.  ▼!.  Impuissance. 

N0N-P0DER08 ,  adj.  vl.  Impéritie.  V. 
N€>-podtroi. 

NON-RE,  8.  m.  vl.  Néant. 

Éty .  de  wm  et  de  te,  chose,  aucune  chose. 

NON8,  vl.  Pour  no  nos,  ne  nous,  il  ne 
nous. 

MONSABENSA,  8.f.  vl.  iiOfAaafA.  Nou 

science,  ignorance. 

BfONSABER,  8.  m.  vl.  iiotAM».  Igno- 
rance, non  savoir. 

N0N8EN,  s.  m.  vl.  Hotni.  Non  sens,  dé- 
raison, folie,  sottise. 

Êty.  de  wm  et  de  i«fi  pour  sem,  non  sens. 

NÔO 

NOO,  vl.  nom  de  nombre.  Neuf.  V. î9o<m 
etiVov,  R. 

TfOOU,  s.  m.  et  nom  de  nombre  (nôou)  ; 
«HiAu,  mAo.  Nove ,  ital.  port.  Nuete ,  esp. 
iVtfti,  ail.  Nou,  cat.  Neuf,  huit  plus  un  ou 
trois  fois  trois  ;  le  chiffre  9 ,  la  quille  qu'on 
place  au  centre  du  jeu. 

Êty.  du  lat.  nwem.  V.  Abv,  R. 
NOOU ,  OVA ,  adj.  (nôou ,  nôve)  ;  cmav, 
MiAii.  NuavOy  ital.  iVtievo,  esp.  Novo ,  port. 
Neuf,  euve,  qui  est  fait  depuis  peu,  qui  n'a 
point  encore  servi  ou  qui  a  peu  servi,  nouveau. 
I       Due  Ta  de  noouy  qu'y  a-t-il  de  nouveau. 
Ety.  du  lat.  novus,  m.  s.  V.  Nav,  R.  2. 
Noou  coumo  un  fifre ,  Trad.  tout  battant 
neuf. 

NOOU,  8.  m.  Le  neuf,  par  opposition  à 
I  vieux. 

I      NOOUGHIER,  V.  Nauehier  et  Nat>. 
I  Rad. 

I       NOOmUBGEAR ,  V.  ffautisat. 
t      NOOUVIEMAlfBNT ,  adv.  V.  Nouvie- 
.  marnent  tiNoVy  R. 

j       NOOUVIENB ,  IBKA,  adj.  V.  iVonoie- 
I  meetAov,  R. 

BfOP 

N0-PEN8ADA,  adj.  vl.  Imprévu,  au- 
quel  on  n'a  pas  pensé. 
'       Éty.  du  lat.  non  peneatue^  olo. 

NO-PEN8AT ,  adj.  et  p.  vl.  Imprévu. 
*        N0-P0DER08  ,  adj.  vl.   aoii-MBnot. 
Impossible,  inconséquent,  sans  poutoir» 
Ety.  du  lai.  non  ponderoeue, 
N0-PR0FEIT08 ,  adj.  vl.  Inutile. 

NOQ 

NOQUA,  adv.  vl.  uoqvMM.  Jamais. 
Ety.  dulat.niiiRfiiam. 

NOR 

If  OR  A ,  8.  f.  (nôre)  ;  «oimsA,  wmMMjt^wêÈmAf 
Moao,  nuADA.  NuorUy  ital.  Nuera,  esp.  No- 
ta, port.  cat.  Norc,  belle-fille,  bru,  parrap- 


NOR 

Sort  au  pire  et  ï  la  mère,  celle  qui  a  épousé  le 
Is;  ce  mot  se  prend  aussi  pour  femme  de 
mauvaise  vie,  en  d.  bas  lim. 

Ety.  du  lat.  nurus,  m.  s.  dérivé  probable- 
ment du  grecvucJç  jnuos) ,  bru,  li^wu^v 
(tèn  nuon),  la  nouvelle  mariée. 

Amour  de  nouera  soukou  d'hiver.  Prov. 

NO-RAGONTARUS,  adj.  vl.  Qu'on  ne 
saurait  dire,  qu'on  ne  peut  révéler. 

NORANTA,  nom  de  nombre,  vl.  Noran- 
ta,  cat.  Noventa,  esp.  Novantà,  ital.  Nouan- 
te, quatre-vingt-dix.  V.  Nov^  R. 

Ëty.  du  lat.  nonaginta,  m.  s. 

NORRERT,  nom  d'homme  (norbi).  Nor- 
bert. 

Patr.  Saint  Norbert,  évéque,  qu'on  fête  le 
6juin. 

NORD,  MOMT,  aoB,  radical  pris  du  saxon 
ou  de  l'ail,  north,  aquilon,  froid,  septentrion. 

De  nortb,  par  le  changement  de  theud, 
nord;  d'où:  Nord  et  ses  composés,  Nor- 
mand-ia,  Nor-oee»^  Nort,  Nor-tcege. 

NORD,  8.  m.  (nôr);  vom.  Nord,  ail. 
Norte,  ital.  esp.  port.  Nord,  la  partie  du 
ciel  et  celle  du  globe,  de  la  terre  qui  est  oppo- 
sée au  Midi  et  qui  se  trouve  entre  l'Equa- 
teur et  le  Pôle. 

Êty.  du  saxon  Norlh,  m.  s.  V.  Norî,  R. 

NORD-EST,  s.  m.  (nôr-è);  Nordesl, 
cat.  ital.  Nordesle,  esp.  Nord-£st,  la  partie 
du  monde  qui  est  également  éloignée  du 
Nord  et  du  Sud  ;  vent  qui  sou£Qe  de  ce 
point. 

N0RD-N0RD-E8T,  Plage  qui  décline 
de  22  degrés,  trente  minutes,  du  Nord  à  l'Est. 

NORD-NORD-OUEST,  Plage  située  au 
milieu  de  l'espace  qui  sépare  le  Nord  du 
Nord-Ouest. 

NORD-B8T-QUART-NORD  ,  8.  m. 
Nord-Est-Quart-Nord,  la  partie  du  monde, 
qui  est  au  milieu  de  l'espace ,  qui  sépare 
le  Nord-Est  du  Nord-Nord-Ouest. 

NORD-E8T^UART-E8T,  8.  m.  La 
partie  du  monde,  placée  au  milieu  de  l'espace, 
qui  sépare  le  Nord-Est  del'Est-Nord-Ouest. 

NORD-OUEST, s.  m.  (nor-ouè) ;  Nord' 
Nor-ueit,  cat.  Noru-Oru-Etie ,  esp.  Nord- 
Ouest,  la  jpartie  du  monde  qui  est  entre  le 
Nord  et  TOuest,  vent  qui  souffle  de  ce  point. 

NORD-OUEST.QUART-NORD  ,  La 
partie  du  monde,  placée  au  milieu  de  l'espace, 

Sii  sépare  le  Nord-Ouest  du  Nord-Nord- 
uest. 

NORD-OUEST- QUART-OUEST  ,  La 
partie  du  monde  qui  est  placée  au  milieu  de 
l'espace  qui  sépare  le  Nord-Ouest  del'Ouest* 
Nord-Ouest. 

NORD-QUART-NORD-EST,  La  par- 
tie du  monde,  placée  au  milieu  de  l'espace,  qui 
sépare  le  Nord  du  Nord-Nord-Est. 

NORD-QUART,  NORD-OUEST,  La 
partie  du  monde  placée  au  milieu  de  fespace 
qui  sépare  le  Nord  du  Nord-Nord-Ouest. 

NORINA,  nom  de  femme  (norine).  Aph. 
de  ^oftortna,  v.  c.  m. 

NOROECZ,  adj.  et  8.  Northumberlandafa. 
V.  Nord,  R. 

NORRIOUEIRA,  8.  f.  vi.  Nourrisseuse. 
V.  JVbt«rr,R. 

NORRm ,  8.  vl.  Compagnie ,  habitude , 
éducation.  V.  iVotirr,  R. 


NOS 


NOS 


719 


NOS,  S.  m.  vl.  Pour  nœud.  V.  Nous. 

II  ou  elle  nuit. 

Éty.  du  lat.  noeeL 

NOS ,  vl.  Pour  non  a,  ne  se,  pour  no  ut, 
il  ne  vous. 

NOS,  vl.  Souvent  emplové  pour  no  se. 

NOS,  pr.  poss.  pi.  dg.  Nos.  V.Noslres, 

Cullibahen  nos  champs,  nos  prals,  nos 
arregaili  ,  Bergeyrel,  nous  cultivions  nos 
champs,  nos  prés,  nos  vignes. 

NOS ,  vl.  pr. pers.  première  pers.  pi.  Nos, 
cat.  esp.  port.  Noi,  ital.  Nos,  nous.  Voy. 
Nautres. 

Éty.  du  lat.  nos,  m.  s. 

NOS,vl.  Est  quelquefois  employé  pour 
non  se,  ne  se. 

NOS,  vl.  Contraction  fréquente,  chez  les 
Troubadours,  qui  représente  le  pronom  per- 
sonnel nos, 

NOSA,  s.  f.  vl.  «OTftA,  BAWA,  BAVIA.  NoXa^ 

anc.  cat.  anc.  esp.  Noise,  querelle,  dispute, 
bruit,  tapage,  gazouillement. 

Éty.  du  lat.  noxia,  m.  s. 

NOSARENSA,  vl.  «MtABHi.  V.  Nonsa- 
bensa. 

NOSARER ,  8.  m.  vl.  V.  Nonsabensa. 

NOSAR,  vl.  y.Nousar. 

N08AT,  ADA,  adj.  vL  Noué,  ée.  Yoy. 
Nousat  et  Nous,  R. 

NOSC,  oKotc,  radical  pris  du  latin  noseere, 
nosco,  nolum,  pour  gnoscere,  gnoseo ,  dont 
le  primitif  est  gnoo,  connaître,  savoir,  dérivé 
du  grec  -^i^tài^juta,  y^Y^^^^  (ginôskô,  gi* 
gnôskô),  connaître,  reconnaître,  d'où  les 
sous-radicaux  cognoseere,  connattre  bien; 
nota,  note,  signe  qui  fait  reconnaître;  noto- 
re,  noter ;fiolo6iiû,  notable;  noCto,  notion  ; 
notifia,  notice  ;  noWrius,  notoire;  wofi/iea- 
re,  notiûer,  faire  connaître. 

De  gnoscere,  par  l'addition  de  la  prép.  «o, 
cognoseere ,  et  par  apoc.  cogn  ;  à' oh  :  Des- 
conegut,  Re-gonese-er,  Cogn-eguL  Coneg^ 
ut,  Conex-er,  Con-gnoyss  ença ,  aon-ogul , 
/n-eott-n-nl,  ilfet-cone^Ml ,  Mes-eoneisser , 
MeS'€onoisssnça  ,  Mes^onoisser  y  A-eo* 
noyss-er,  Co^oich^ent,  Co^noieh-er,  Co» 
noych-enssa  ,  Co-noiss-ensa ,  Co-noiss-ent^ 
Co-noisS'U ,  Rs'couneissable  ,  Cos-fi«i#s<r 
allé,  Cou-neissa-menl,  Cou-nech^ui,  Cou- 
nech-er,  Re-couneissença,  Cou^neiss-ença , 
Couneissenç-as  yCou^neg-ui^  Cou-neig-ui, 
Cou-nouiss-ença  ^  Cou-nouiss^r ,  Counex^ 
ença,  Mes-counescut,  Mes-counouisser,  Re» 
couneiss-er ,  Cou-neiss-eire ,  Cou^neiss-er  ^ 
Cou-neisS'Ur ,  Cou-neiss-ui,  Re-counech-- 
ença,  Re-couneissut^  Re-couneissent,  Cou* 
tieif-r«,  Cou-nesi-^e,  Des-couneisser,  DeS" 
counouisser,  In-cognito,  In-counesc  ut,  Re- 
counegu-er, 

NOSGIiA,  8.  f.  vl.  Agrafe,  collier,  bra- 
celet. 

NOSE,  s.  f.  (nôsé).  Nou.  V.  Nom,  R. 

NOSEN.vLV.  iVoii#€fi. 

NO-SENADO,  adj.  vl.  mo^nmAt.  Insensé, 
imprudent. 

Êty.  du  lat.  non  sensaius, 

NO-SENS ,  s.  m.  vl.  Folie,  imprudence. 

NOSBR ,  V.  n.  vl.  Nuire.  V.  iVtiir,  R. 


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720 


NOS 


NO-8IA ,  espice  de  nég.  y1.  A  Dieu  ne 
plaise ,  noD  tans  doute. 

Éty.  do  lai.  ahtii  oo  non  Ht. 

NOSIERA,  8.  f.  (nouaiére),  dl,  Noise- 
raie.  V.  Naugareda  el  iVcmt,  K. 

N08II«H0UN,  s.  iB.  (DOQsillouD].  Cer- 
neau. V.  Eicalhimn  et  Noui ,  R, 

NO-SOFERTANSA,  S.  f.  vl.  iDlolé- 
rauce,  impatience  à  souffrir. 

N080L8 ,  s.  m.  pK  vl.  ? 

Ab  caneta  et  ab  nozols. 

Pradas. 

NOSSA8 ,  s.  f.  pi.  Noces.  V.  Nouai. 

NOSTE,  08TA,  AU.  de  Nostre^  v.  cm. 

N08TI ,  wom,  d.  de  Nismes,  pour  noi- 
ire,  vostre. 

N08TRA ,  ▼!.  pr.  poss.  V.  Nottre. 

N08TRA-DABIA-DEI8  -  8EPT-DOU*p 
LOUR8,  Nolre-Dame-des-Sept-Douleors,  est 
le  nom  qu'on  donne  à  une  fêle  qu'on  célè- 
bre le  vendredi  qui  suit  le  dimanche  de  la 
passion  »  sous  les  titres  de  fête  de  la  Compas- 
sion dé  I4  Sainte-Vierge ,  ou  de  Notre-Dame 
de  Piété  ou  des  Sept-Dooleurs. 

Elle  r^t  instituée  paf  un  concile,  tenu  a 
Cologne ,  en  1423. 

N08TRE,08TIIA,  pr.  poss.  première 
pers.  d.  arl,  (nostré,  ostre)  ;  ■otTstr»*,  wnm. 
Nostro,  ilal.  Nouestro ,  esp.  iVoMO.  port. 
Nosire ,  cal.  Notre ,  qui  est  2i  nous  ^  qui  nous 
appartient^  qui  nous  est  relatif. 

Êty.  du  lat.  no^trum,  nosira. 

NOSTRE ,  s.  m.  Lou  noitre ,  le  nôtre , 
ce  qui  nous  appaKient  :  Liii  no0re9,  nos 
parents ,  ceux  de  notre  parti. 

Au  noitre ,  din$  lou  noitre  »  chez  nous. 

NOSTRE ,  ou  wotTB ,  dl.  Lou  nogtre , 
le  maître ,  ou  notre  maître ,  expression  res- 
pectueuse usitée  parmi  paysannes  »  en  par- 
lant de  leur  mari,  ceux-ci  disent  dans  le 
même  sens:  La  noitra,  pour  désigner  leur 
épouse.  Sauv. 

NOT 


JVOr,  «ovfst ,  niM ,  radical  pris  du  lat* 
fiOfcere,nofco,  notwn ,  connaître,  savoir  , 
et  dérivé  du  grec  Y^^®^*»*  (ginoskô),  m.  s. 
d'où  tiotortiK,  notoire,  noticia,  notice, 
eognoscere ,  connaître. 

De  notum,  par  apoc.  not;  d'où:  Aof-a, 
Noi-able ,  Nol-abla ,  Notabla-ment ,  A'olo- 
hle-meni ,  Nol-as ,  Not-ar ,  De-notar ,  Dei- 
not,  An-not-ation, 

Denofortui ,  par  apoc.  notori  ;  d'où  :  No- 
tort ,  Notori^lat ,  et  par  le  cbang.  de  à  en 
ou:  Nouiouri'ttat, 

De  not,  par  le  cbang.  de  0  en  o« ,  nout; 
d'où  :  Noui-ar ,  Denontar  ^  Nout-aH  • 
Soutari-at. 

De  notifia,  par  apoc.  notU.  et  par  le  cbang. 
du  (  m  c ,  notent  ;  d'où  :  Noutific-ar ,  Nou- 
tific-alion. 

De  eo§no$eere ,  par  apoc.  eogncteer,  et 
par  le  cbang.  du  premier  0  en  o«  ou  en  et, 
et  du  deuxième  en  ont ,  et  sappr.  dû  g  , 
counouisser.  eouneUter;  d'où:  Counoms^ 
«er,  Couneiis-ent,  eiOa,  Couneiês-enpa  , 
Couneiii'Ut,  Re-couneissença,  ite-eoimeif- 
ser  •  Re'COUt\eissut. 

NOT,  s.  m.  vl.  Nuit.  V.  Vueeh,  R. 


NOT 

NOT ,  dl.  Pour  noix.  V.  Noui,  R. 

NOT  ,  s.  m,  vl.  MO.  Nu,  cat.  Nodo ,  esp. 
port.  ital.  Nœud;  boulé ,  sort;  oodns,  tu- 
meur. V.  Noue, 

Éty.  du  lat.  nodus ,  m.  f . 

NOT, vl.  N'eut,  n'ayant,  souvent  em- 
ployé pour  no  (e ,  ne  le  et  pour  il  ou  elle 
nuit,  noeet, 

NOTA ,  s.  r.  (note)  ;  Nota ,  iUl.  esp.  port, 
cat.  Note ,  marque  sur  un  écrit  ;  remarque  , 
observation,  éclaircicement  snr  le  texte /mé- 
morial ,  sommaire ,  abrégé. 

Éty.  du  lat.  nota^  pour  notum,  connu.  V. 
Not,  R. 

NOTA  et  M>TA  ans  (nota  et  i^ota-bène). 
Mot  latip ,  conservé  pour  dire  observe^ ,  re- 
marquez. 

NOTA,  s.  f.  (note)  ;  Nota ,  iUl.  esp.  pqrt. 
cat.  Note,  ail.  Note,  caractère  dont  on  se 
seit  en  musique,  pour  écrire  et  pour  noter 
les  divers  tons  de  fa  gamme. 

Éty.  du  lat.  nota  ,  marque.  V.  Not,  R. 

NOTABILITAT,  S.  f.  (noutabllilà);  «oo- 
TAsiuTAT.  Notabilité ,  qualité  de  ce  qui  est 
notable. 

NOTABIiAmBNT ,  adv.  (ooutablaméin); 

6BAin»AMS|IT  ,      HOVTABlAMSfrr  ,      aOTABUUlKR. 

Notalbimente ,  ital.  Notahtemente ,  esp.  iVb^ 
tavelmente,  potX,  Notablement,  cal.  Nota- 
blement ,  d'une  manij^e  remarquable. 

Éty.  de  nolabla  et  de  mpnt.  V.  Not^  R. 

NOTABLE  ,BLA,  adj.  (noutàblé,  àble); 
Notable,  cat.  esp.  Notavel,  port.  NotabUe, 
ital.  Notable,  remarquable,  considérable; 
les  notables ,  les  babitants  les  plus  ren^ar- 
quables  d'un  pays. 

Ëty.  de  notabilis,  00  de  nota  et  de  abilU, 
habile,  propre ,  digne  d'être  noté,  remarqué. 
V.iVot,R. 

BfQTAR,  V.  a.  (noutâ);  ■oota».  Notât, 
cat.  esp.  port.  Notarê ,  ital.  Noter ,  remar- 
quer ,  censurer ,  marquer  en  mauvaise  part  ; 
exprimer  par  des  notes,  écrire  de^  Dotèf  de 
musique. 

Êty.  du  lat.  notare  ,  ou  de  nota  et  de  la 
term*  act.  ar,  faire  des  notes.  V.  Not,  R. 

NOTARI ,  s.  m.  (noutari)  ;  rnowAm,  iVo- 
(art.  cat.  Notario,  esp.  port.  Nolaro^i  No- 
(ato,iu1.  Notaire,  officier  public  qui  reçoit 
et  qui  passe  les  contra^  et  autr^  fictes  vo- 
lontaires. 

Éty.  du  lat.  notariui ,  formé  de  nota  et  de 
arius,  art,  qui  garde  les  notes;  qui  les 
fait.  V.iVota, II. 

Le  titre  de  notaire  Tut  inconnu  dans  la 
haute  antiquité.  Presque  toutes  les  concep- 
tions étaient  alor^  verbales,  et  on  adminis- 
trait la  preuve  par  témoip.  Dict.  des  Orig. 
de  1777.  in-12. 

f^s  Athéniens  passaient  leurs  contrats  de- 
vant des  banquiers  ou  changeurs  qui  fai- 
saient trafic  d'argent,  argentarii.  et  qui 
négociaiept  volontiers  les  afiaires  des  par- 
ticuliers. 

L'office  de  notaire,  prit  naissanee  çhes  les 
Romains  et  fut  d'abord  conûé  à  des  esclaves, 
qui  plus  habiles  que  leurs  maître^,  minu- 
taient leurs  contrats,  leurs  achats,  leurs 
ventes ,  etc.  On  vit  ensuite,  à  Rome  •  un  lieu 
public  consacré  à  Texerdce  des  fonctions  de 
notaire.  Sous  reropereur  Justin ,  les  notaires 
formèrent  un  corps  et  un  collège,  selon  une 


NOT 

dea  npuyellea  faites  du  temps  de  l'eipperear 
Léon  :  les  polaires  doivent  être  d'une 
probité  à  toute  épreuve  |  très-instruits  dans 
l'art  d'écrire  et  de  parler,  et  profonds  daii3 
l'étude  des  Ion.  Dict.  des  Orig.  de  1777,  in-8«. 

Les  notaires,  proprement  dits,  furent  extrê- 
mement rares  en  France  pendant  le  X"«  et 
XI"«  siècles.  On  n'a  pas  même  de  preuves 
que  ces  officiers  en  titre,  avec  privilège  e%^ 
clusif,  soient  antérieurs  au  Xil"«  siècle. 
Époque  à  laquelle'le  Droit  Romain  fut  ap- 
porté d'Italie  en  France. 

L'institution  des  notaires  royaux  est  due 
à  Saint  Louis  qui  en  créa  soixante  pour  le 
Châtelet  de  Paris. 

P'après  Aniberty  liém.  Crit.  t.  2.  p.  64, 
Finstitution  du  notariat ,  dans  la  ville  d'Arles, 
ne  remonte  pas  au-delà  de  l'année  1180. 

■ooTAMi  cumnc4àT0fif ,  Notaire  certlûca- 
teur ,  titre  qu'on  'donne  au^  notaires  qui 
spot  chargés  de  délivrer  les  certiGcats  de 
vie  aux  pensionnaires  du  gouvernement. 

NOTARIA,  s.  f.  vl.  Notât ia^  cat  Yoy. 
Notariat. 

NOTARIAT ,  s.  m.  (noutarià)  :  |w«tama^. 
Notaria,  cat.  esp.  Notariato,  ital.  Nota- 
riat, ofl^,  charge,  fonction  etçciencedu 
notaire. 

Éty.  de  noutari  et  de  la  term.  pa^s*  at. 
Y.  Not ,  R. 

NOTAS,  s.  f.  pi.  (notes),  dl.  Minutes  de 
notaire.  V .  Brpvoê  et  Not ,  R . 

NOTATIO,  s.  f.  vU  Notaeiq,êDC.  cat« 
Notaeion ,  anp.  esp,  Notaçào^  port.  Obser-. 
vation ,  remarque. 

Ëty.  4u  lat.  notatio ,  m.  S. 

NOTATIO»  s.  f.  vl.  Noiadà,  cat.  anc. 
Notaeion ,  anc.  esp.  Nptaçâo ,  port.  Obser- 
vation ,  remarque. 

Êty.  du  lat.  notatio ,  m.  s. 

JiOTO,  s.  m.  vl.  Nota,  e^p.  port.  iUl. 
Notus,  vent  du  Midi. 

Éty.  du  lat.  nUus ,  m.  s. 

NOTIÇA ,  s.  f.  (noutice)  ;  motiça.  iVolt- 
eia,  cat.  esp.  port.  Notifia,  kal.  Notice,  con- 
naissance^ notipn. 

Ëty.  du  lat.  nottlta  •  m.  s.  V.  Not,  R. 

NOTIFIAR  ,  V.  a.  (nôQtifià)  ;  MonnAii, 
nonncAB.  Noti^ar ,  cat.  esp.  port,  Noiifi* 
care ,  ital.  Notifier. 

Ëty.  du  lat.  noHfieare ,  m.  s. 

NOTIFICAR,  V.  a.  vl.  Notifiear ,  cat. 
e».  port.  NoHficare ,  it^l.  Notifier.  V.  No- 

NOTIFICATIU ,  IVA ,  adJ.  vl.  Qealia- 
C^tif,  i\e:  indicatif.  V.  Not. 

NOTITI4 ,  vl.  V.  No^ça. 

NOTORt,  adj.  vl:  Notorio ,  liai.  esp. 
pprt.  ^o*prt ,  cat.  Notoire,  connu.  V.  Not, 
R?id. 

Aysi  quan^  et  a  tôt  |o  mont  notqn  0  moiit- 
fest. 

Éty.  du  lat.  noloritts,  m.  s. 

NOTORIETAT,  s.  f.  (notttoorielà); 
pioirroiiiiOTAT.  Notorietà ,  iUl.  Notoriftded  , 
esp.  Notorie^ade ,  port.  Notorietat ,  cat. 
Notoriété ,  ce  qui  est  connu  d'une  manière 
cerUine;  acte  de  notoriété,  certificat  au- 

Ithentique  délivré  par  des  officiers  de  jiMiiea- 
lure. 
Ëty.  do  lat.  nofortiis ,  notoire ,  el  de  elal. 
V.iyol,R. 


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NOT 

•  IVOTOBIETAT,  s.  f.  f  DOUtboriekâ  )  ; 
«ooTosiBTAT.  NotoHété,  évioeDce  cTud  fait 
généralement  reconnu ,  attestation  de  té- 
moins de? ant  un  notaire. 

Ety.  de  namiari  et  de  la  term.  pass.  al , 
00  du  lat.  nolut.  V.  Not,  R. 

NOTZ,  s.  f.  vl.  Pour  nuit ,  V.  Nuedi  ; 
pour  noix ,  V.  Noui  ;  il  ou  elle  nuit. 

IfOU 

NOn,  s.  f.  d.bas  lîm.  i^ou,  cat.  Cest  le 
Qom  de  la  noix  encore  recouverte  par  son 
brou ,  dont  on  fait  l'eau  de  noix  ;  c'est  aussi 
le  nom  du  brou.  V.  Noseti  Noui,  R. 

NOUfd.  basiim.  Pour  nœud.  V.  Nout, 

NOU,  d.  lim.  Pour  noix.  V.  Noui,  R. 

NOU ,  adi.  vL  Nouva ,  cat.  Pour  neuf. 
V.  Noou. 

NOU ,  Souvent  employé  pour  noun ,  non, 
dans  les  dial.  lang.  et  gasc. 

NOUADA,  s.  f.  (nouâde),  d.  bas  lim. 
Couplet,  fermeture  en  charnière,  composée 
de  deux  ailes  en  queue  d*aronde  ou  droites , 
assemblées  par  une  charnière  que  traverse 
une  broche.  V.  Noui,  R. 

NOOAL  ,  s.  m.  (nouai),  d.  bas  lîm.  Pe- 
tit monticule  qui  se  trouve  dans  un  champ. 

C'est  à  tord  <|ue  M.  Béronie  indique  ce 
mot  comme  féminin  ainsi  que  monticule,  Ils 
sont  l'un  et  l'autre  du  genre  masc. 

NOUAR,  d.  m.  V.  Nousar. 

NOUAT,  V.  Noutat  eliVouf,  R. 

NOUBELAIU,s.  m.  fnoubelàri),  dl.  Un 
neuf  apprenti,  niais.  Douj. 

Ety.  Alt.  de  nouvelariy  de  nouvel  et  de 
ari.  V.iVov,  R.2. 

NOUBET,  adj.  anc.  béarn.  Nouveau.  V. 
iVbvtcletiVw,  R.2. 

NOUBIAL,  Nuptial.  V.  Nobial  et  Nov, 
Rad.  2. 

NOUBIETA,  S.  f.  (noubiéte),dl.  Dîm.  de 
tio6t,  jeune  mariée.  V.  Novia  et  Nov,  R.  2. 

NOUÇA,  s.  f.  d.  béarn.Nôce.  V.  Noças. 

NOUCADA,  dl.  V.  Naueada  et  Nav,  R. 

NOUCTURNB ,  URNA,  adj.  (nouctùr- 
né,  urne);  NoUumo,  ital.  Nçcturno,  esp. 
port.  Nocturne,  qui  arrive  pendant  la  nuit, 
qui  se  fait  pendant  la  nuit. 

Ëty.  du  lat.  noclumut ,  fait  de  noctu  pour 
fioc(e,  abl.  de  nox,  noclis ,  nuit,  V.  î^uech, 
Rad. 

NOUD,  etcomp.Garc.  X.Noui,  etc. 

NOUDAR,  V.  ffousarei  Nout,  R. 

N0UEÇA8,  s.  f.  pi.  d.  m.  V.  Noçaâ. 

NOUErr,  s.  f.  d.  béarn.  Nuit.  V.  Nuech, 
Rad. 

NOUEL  ,  Pour  Noël,  cantique.  V.  Nouvel 
et  Nov,  R.  2. 

NOUEsnUHA,  S.  f.  (nouesille).  Nom  par 
lequel  on  désigne  le  terre-noix,  dans  les  envi- 
ions de  Toulouse ,  parce  qu'il  a  un  peu  le 
goût  de  la  noisette.  V.  Bitoc  et  Noui  y  R. 

NOUESTE.  V.iVoitre. 

NOUESTEI8 ,  V.  Nostres. 

NOUESTRE,  d.  m.  V.  Noslre. 

NOUET  .  adj.  anc.  béarn.  Nouveau.  V. 
Nouvel  et  Nov,  R.  2. 

NOUGA,  s.  f.  (nôugue).  Nom  ancien  de 
la  noix,  d'où  sont  dérivés  :  Nouga-l ,  JVbti- 
gai'ier,  Nougu-ier,  Nouya-reda,  V.iVbut, 

TOM.  II. 


NOU 

NOUGAL,*8.  m.  (nougil),  d.  basiim. 
m.  s.  que  NougeaU  v.  c.  m.  et  Noui,  R.  On 
donne  aussi  ce  nom  à  l'os  de  la  cuisse  de 

iMBUf. 

NOUGAIa ,  s.  m.  (neugàl) ,  dl.  Cerneau* 
V.  Escalhûun, 

Ély.  de  nouga,  noix.  V.  Noui,  R. 

NOUGALHAR,  v.  a.  (nougaillà),dI.  bs- 
«oooAUiAii.  Cerner  des  noix.  V.  Escalhoun 
et  Faire  d'escalhount. 

Ély.  de  nougat  f  cerneau,  cl  de  ar.  Voy, 
NouiyK. 

NOUGAUaOUN,  s.  m.  (nougaillôu) ,  dl. 
Cerneau  :  Faire  de  nougathount,  cerner  des 
noix.  V.  iVottt,  R. 

NOUGAREDA,  8.  f.  (nougaréde)  ;  trotnt- 
■A,  HocwKBA,  «oosaA.  Noisersic,  licu  pUnlé 
de  noyers. 

Ély.  de  nouguier  et  detda,  V.  Noui,  R. 

NOUGAT ,  s.  m.  (nougà)  Nougat,  gâleau 
fait  avec  des  amandes  et  du  caramel  ;  on  en 
fait  de  rouge  et  de  blanc. 

Ëty.  denott^a,  ancien  nom  de  la  noix,  par- 
ce que  anciennement  on  ne  faisait  ces  gâteaux 
qu'avec  des  noix,  ou  peut-être  du  grec 
^ùi-^aXT.  (nôgalaO,  friandises,  mets  délicats. 
V.  Noui,  R. 

Nougat  dB  Parii ,  croquant ,  craquelin , 
pain  d'épice. 

NOUGATIER,  lERA,  S.  (nougalié, 
iére)  ;  opAODBun.  Celui,  celle  qui  fait  ou  vend 
du  nougat. 

Ëty.  de  nougat  et  de  ier.  V.  Noui ,  R. 

NOUGEAIa,  s.  m.  (noudzàl),  d.  bas  lim. 
«oiwAi..  Amande  ou  chair  de  la  noix,  cerneau, 
quand  elle  est  fraîche. 

Ély.  de  nouga  et  de  at.  V.  Nou%,fi» 

NOUGEAREDA,  s.  f.  (noudjaréde).  Ter- 
rain planté  en  noyers.  V.  Noui,  R. 

NOUGIER,  s.  m.  (noudgié).  V.  Nou- 
guierei  Noui,  R. 

NOUGUE ,  et 

NOUGUER,  8.  m.  (nougué).  Nom  béarn. 
du  noyer.  V.  iV^u^er  et  ^out,  R. 

NOUGUIER,  s.  m.  (nougûié)  :  hoiioibb  , 
vooTSK.  Noce,  ital.  Nogat ,  esp.  Nogueira , 
port.  Noyer,  noyer  royal  ou  noyer  commun. 
Jugions  regia,  Lin.  arbre  de  Ja  fam.  des 
Juglandées,  originaire  de  fAsle  et  particu- 
lièrement des  bords  de  la  mer  Caspienne, 
Su'on  cultive  dans  les  parties  méridionales 
e  l'Europe,  depuis  un  temps  immémorial. 

Éty  de  nouga  et  de  la  term.  mul.  ier.  V. 
Noui,  R. 

trooooicB  DB  tAirr  jbaii,  noyer  tardif,  noyer 
de  la  Saint  Jean  ,  variété  remarquable  ,  qup 
ne  commence  à  pousser  ses  feuilles  qu'en 
juin,  et  dont  la  propagation,  sous  ce  rapport, 
serait  précieuse  dans  la  Haute-Provence ,  oiï 
le  noyer  ordinaire  gèle  souvent  au  printemps. 

Le  noyer  est  un  des  arbres  les  plus  pré- 
cieux à  Tagricullure,  tant  par  rapport  à  son 
fruit,  que  relativement  à  son  bois,  dont  cha- 
cun connaît  les  usages.  V.  Noui. 

La  sève  du  noyer  est  très-douce,  et  M.  Ba- 
non,  pharmacien  instruit ,  de  Toulon ,  en  n 
retira  du  véritable  sucre. 

Les  racines  du  noyer ,  comme  le  brou  de 
la  noix  ;  sont  employés  par  les  teinturiers 
pour  donner  une  couleur  brune  aux  étoffes, 
qui  est  extrêmement  solide. 


NOU 


721 


NOUI,  Moeo,  «os,  radical  dérivé  du  latin 
ntix,  nucts,  noix,  noyer ,  que  les  uns  font 
venir  de  tivcere,  nuire,  parce  que  fodeur  du 
noyer  porte  k  la  télé  ;  Pline  est  de  cet  avis, 
car  il  dit  que  xdtpuov  (karuon),  qui  est  le  nom 
de  la  noix  en  grec,  vient  de  ^ipoL  (karâ) ,  tète, 
parce  qu'il  Tappesantit;  Plutarque  dit  aussi 

Sue  le  noyer  jette  une  vapeur  qui  endort; 
'autres  le  dérivent  de  nox,  noctis^  nuit: 
Quod  ut  nox  ai'rem,  Ua  h^ju$  suceuê  facit 
corpus  atrum  ;  on  sait,  en  effet,  que  le  brou 
de  la  noix  teint  en  noir;  mais  la  véritable 
étymologie  de  ce  mot  vient  du  celt.  langue 
dans  laquelle  enaouy  qu'on  doit  prononcer 
naou,  désigne  la  noix  et  le  noyer ,  d'où  l'an- 
glo-saxon ffn«l,  le  theutonniUx,  le  latin  ntir, 
l'allemand  niisse,  l'anglais  nul,  le  gaulois 
wall,  et  le  français  noix.  Tbéis. 

De  nucis,  gén.  de  num,  par  suppression  de 
e  et  changement  de  u  en  ou,  nouis ,  et  par 
apoc.  noui;  d'où  :  Noui,  Noui-er^  Nouy^r, 
Noui'ta, 

De  nofii,  par  le  changement  de  i  enj  et  de 
celui-ci  en  ^,  nou^;  d'où:  Noug-a,  Noug- 
at, Nougalh-ar,  Nougalh-oun ,  Noug-are* 
da,  Noug-at,  NougaUier^  Nouge-al,  Nou- 
ge-areda,  Noug-itr ,  Nougu-er,  Nougu- 
ier, Nog-aitls. 

De  nus,  par  le  simple  changement  de  u  en 
ou,  nous;  d'où  :  Nous-e,  Nouê-eta ,  Nous- 
ier,  Nous'iera,  Nous-ilha ,  Noues-ilha^ 
Nou,Nouya,  Noig-andres,  N<4,  Nox, 
Note,  Noz^eta. 

De  nuois,  par  la  suppression  de  ci,  nus,  et 
parle  changement  de  u  en  o,  ne»;  d'où: 
iVbf-«,  Nos'itra,  Noe-ilh-oun ,  Nuej-a, 
Nu^'oL 

jNOUI ,  s.  f.  Semenar  sur  la  noui ,  semer 
sur  la  jachère,  sur  un  sol  qui  n'a  pas  été  Ia« 
bouré  depuis  la  dernière  récolte. 

Aver  la  noui,  élae  un  peu  fou.  Gare. 

NOUI ,  s.  f .  (nôuij  ;  nois,  mav ,  MOinr ,  vov, 

cocAL,  nooTA  et  anciennement  rovoa.  Nuss, 
ail.  Noce,  ilal.  Nuer,  esp.  Nos ,  port.  Nou, 
cal.  Noix,  le  fruit  du  noyer. 

Êly.  du  lat.  nucis^  gén,  denujr.  V.  Noui, 
Rad. 

Eiblûuar  de  notes,  Avr.  écaler  des  noix. 

Pans  une  noix  ordinaire  ou  de  noyer , 
on  nomme  : 

BROU,  reOTcloppc chamae  et  varie  qui  eotoare  l'^cele. 
ÉGALE.  V.    Crouvjtou. 

AMANDE,  dUlerc  ra   qaMre  partie*  qa'oa  nomme*  loben, 
em'ssms,  «rpu-es  par  aoe  membrane  ehamar,  appelée  scatc. 

Glauta  ou  cuitta  de  note^  quartier  de 
noix. 

Noui  ettrechana,  noix  anguleuse  ou  an- 
gleuse. 

Les  noix  que  Ton  mange  fraîches,  quand  la 
pellicule  qui  recouvre  l'amande  peut  encore 
seséparcr,  portent  le  nom  de  cerneaux  ,  et- 
eaioun,  chacun  connaît  les  autres  usages  des 
noix  et  qu'elles  fournissent  une  huile  abon- 
dante. V.  OU  de  noui. 

)1  est  fait  mention  de  la  noix  de  la  petite  et 
de  la  grande  espèce ,  dans  les  Gapitulaires  de 
Gharlemagne. 

NOUI ,  s.  m.  ou  aosc,  en  terme  de  menui- 
serie, noix,  rainure  dont  le  fond  est  arrondi 
pour  recevoir  une  languette  qui  porte  le  mê- 
me nom* 


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722 


NOU 


Nos€  d*wn  gigot,  noix  d'une  échancle. 

Note  flTtin  toumàbrochay  fasée  de  tourne- 
broche. 

Noui  huftea  ou  note  bufeea^  dl.  noix 
creufie 

Noui  loumbarda,  nouga  ou  note  Umm- 
barda,  d\. 

La  noix  caballine,  espèce  très-grosse,  pro- 
renant  de  la  variété  de  noyer ,  désignée  de  la 
manière  suivante  par  les  anciens  botanbtes  : 
Nux  jugions,  ftuctu  maximo. 

Nouihoufarelaonhoufra,  noix  véreuse. 
Cast. 

Noui  etblouada,  noix  écalée. 

Noui  escalhada^  noix  cernée. 

NOOl ,  s.  f .  Noix ,  morceau  de  fer  plat , 
qui,  dans  la  platine  d'une  arme  à  feu,  tient  le 
chien  en  repos  ou  le  laisse  abattre  quand  elle 
fait  la  bascule. 

On  nomme  : 

CARRÉ*  U  partie  qa!  rrçoii  le  «bîM. 
CRANS,  Im  deux  dents  dont  elle  eit  marqnée. 
TOURILLON,  b  partie  qn!  entre  dana  le  tron  Uaae  de  la 

kride. 
TOURILLON  DU  CARRÉ,  eelle  q»l  entre  dan*  b  platiM. 
LEVÉE.  Mlle  aor  laquelle  appaje  le  grand  rcésort. 

NOUI-vovmcA,  S.  f.  Noix  vomique,  Nux 
vomtca,  nom  qu'on  donne  aux  graines  du 
vomiquier,  Strychnos  nux  vomiea.  Lin. 
arbre  de  la  fàm.  des  Strychnées,  on'ginaire  de 
la  côte  de  Goromandel,  des  Philipines,  de  la 
Cochinchine  et  de  plusieurs  autres  parties  de 
l'Inde. 

Ély.  de  noui,  noix,  et  de  voumica,  Voy. 
iVoMt,  R. 

Cette  substance  est  un  véritable  poison 
pour  les  animaux,  particulièrement  pour  les 
carnassiers  qu'il  fait  périr  dans  des  convul- 
sions épouvantables ,  mai^  il  l'est  aussi  pour 
l'homme.  On  a  tenté  de  l'utiliser  comme  re- 
mède, et  M.  Fouquier  est  le  premier  praticien 
qui  en  ait  fait  usage  contre  les  paralysies. 

MM.  Pelletier  et  Caventou,  ont  décou- 
vert dans  la  noix  vomique  un  principe  immé- 
diat particulier,  qu'ils  ont  nommé  strychnine. 
V.  Stryehnina, 

NOUIER,  s.  m.  (nouié).  Noyer.  Y.Nou- 
guier,  plus  usité. 

Éty.  de  fiout  et  de  ier.  V.  Noui,  R. 

NOUIRA ,  s.  f.  (néulre)  ;  movua  ,  bovuia, 
HouA,  MovAtA.  NoIsc ,  sortc  de  querelle  mé- 
chante, maligne,  faite  pour  nuire,  molester, 
vexer  et  à  propos  de  rien. 

Éty.  du  lat.  noxia,  m.  s.  V.  Nuir,  R. 

Cercarnouira,  chercher  noise. 

NOUmiDOUR,  s.  m.  (nouiridéur),d. 
bas  lim.  Petit  cochon  qu'on  achette  pour 
l'engraisser.  V.  Nourrigoun  eiNourr,  R. 

NOURIGAT ,  s.  m.  (nouirigà) ,  dl.  Nour- 
risson. V.  Nourrissoun  et  Nourr^  R,    • 

NOUnUBlENT,  s.  m.  (nouinméln) ,  d. 
bas  lim.  Nourriture  qu'un  père ,  une  mère 
procurent  à  leurs  enfants. 

Éty.  V.  Nourr,  R. 

NODIRIR ,  Pour  nourrir.  V.  Nourrir  et 
Nourr,  R. 

N0UIRI88AGE,  S.  m.  (nouirissàdze) , 
d.  bas  lim.  Pacages ,  facilité  qu'on  a  pour 
nourrir  les  bestiaux.  V.  Pasquter  et  Nourr, 
Rad. 


NOU 

NOUnUTOT,  8.  f.  dl.  Nourritura,  v. 
c.  m.  et  Nourr,  R. 

NOUISA,  pr.  m.  V.  Nouira  eiNuir,  R. 

NOUITA,  s.  f.  (nouite},  d.  d'Allos.  Noix 
d'une  broche  à  filer.  V.  Nouseta  et  Noui,  R. 

NOUJAU ,  s.  m.  (noujàou),  d.  lim.  Noyau. 
V.  Meoulhoun  et  Meoulh,  R. 

NOITL,  dl.  Sync.  de  noun  Um,nou't 
cresi  pas ,  je  ne  le  crois  pas. 

NOUM,  s.  m.  (noun);  Nome,  iUl.  port, 
aoc.  csp.  Name,  ail.  Nom  ,  cat.  Nombre, 
esp.  mod.  Nom, mot  qui  désigne  une  per- 
sonne ou  une  chose  ;  réputation ,  gloire  , 
renommée,  pouvoir  en  vertu  duquel  on  agit. 

Èly.  du  lat.  nomen,  V.  Nom,  R. 

Faut  noum ,  V .  Soubriquet, 

Quoique,  en  provençal  comme  en  latin , 
les  noms  propres  des  pères ,  et  même  ceux 
de  leur  profession  »  en  passant  aux  femmes 
et  aux  filles  prennent  une  terminaison  fémi- 
nine, et  que  la  femme  de  Thoumas  s'appelle 
Thoumassa  ou  la  Thoumassa;  celle  de 
Julien,  la  Juliena;  celle  de  Bertrand  ^  la 
Bertrana  ,  et  leurs  filles  :  Thoumasseta  , 
Julienouna ,  Bertraneta  ou  Bertranouna , 
etc.,  etc.  Il  faut  dire,  en  français,  dans  les 
mêmes  circonstances,  la  femme  ou  la  fille  de 
Thomas ,  la  femme  ou  la  fille  de  Julien ,  etc. 
Il  en  est  de  même  des  professions ,  et  il  n'est 
pas  permis  de  dire,  en  français,  ainsi  qu'en 
provençal ,  la  prefeta ,  pour  la  femme  du 
préfet  ;  la  proucuroua ,  pour  la  femme  du 
procureur  ;  orna-t-on  ces  métonomasies  du 
titre  de  madame;  en  disant,  comme  ceux  qui 
prétendent  bien  parler ,  madame  la  préfète , 
et  madame  la  proeureuse ,  le  provençaUsme 
n'en  serait  pas  moins  choquant ,  surtout 
quand  le  mot  peut-être  sujet  à  équivoque.  La 
femme  d'un  célèbre  médecin  de  Montpellier, 
qui  par  sa  profession  était  un  homme  publie, 
ne  se  faisait  point  une  peine  de  dire ,  quand 
on  louait  sa  ioïieiie ,  qu'une  femme  publique 
devait  se  faire  remarquer  par  sa  tenue. 

On  a  coutume,  en  provençal ,  comme  en 
italien,  de  nommer  par  son  nom  la  personne 
qu'on  salue  ou  à  laquelle  on  adresse  la  pa- 
role, fut  elle  seule ,  comme  si  ce  nom  était 
un  titre  honorifique.  Il  en  est  autrement  en 
français ,  et  cette  manière  de  pailer  sent , 
comme  on  dit ,  son  bourgeois  d'une  lieue. 
Le  bon  ton  veut ,  dans  cette  langue  ,  qu'on 
ne  nomme  que  pour  éviter  une  équivoque,  et 
l'on  doit  toujours  avoir  présente  la  leçon  de 
M.  de  Solenville  à  son  gendre  George  Dan- 
din,  apprenez,  lui  dit-il ,  qu'il  n'est  pas  res- 
pectueux d'appeler  les  ^ns  par  leur  nom. 

Les  Hébreux  ne  portaient  qu'un  nom  qui 
était  en  général  l'expression  d'un  vœu  des 
parents  ou  qui  procédait  de  quelque  occa- 
sion ou  de  quelque  événement,  iédam  signifie 
homme  de  terre  rouge,  parée  qu'il  fut  formé 
du  limon  de  la  terre  ;  Abel ,  rien  ou  vanité, 
parce  qu'il  n'eut  point  de  lipée  ;  Seth,  résu- 
rection,  parce  qu'il  fut  choisi  pour  réparer  la 
perte  d' Abel,  etc. 

Gbex  les  Grecs,  Kusage  de  porter  deux 
noms  était  fort  ancien,  Astyanax  s'appelait 
aussi  Scamandrius;  Paris,  Alexandre,  etc. 

Les  Romains  qui  n'eurent  vraissemblable- 
raent  qu'un  nom  dans  le  principe ,  finirent 
par  en  prendre  trois  et  même  quatre. 
1     1«  Le  nomdefomille,  nomen,  qui  était 


NOO 

commun  à  tous  les  descendants  d'une  même 
maison. 

2»  Le  prénom ,  prmnomen ,  qui  distin- 
guait les  personnes  d'une  même  famille. 

3«  Le  surnom  ,  eognomen ,  qui  était  on 
titre  honorable  ou  désignant  quelque  vice. 

4»  Vagnomen ,  qui  était  une  autre  espèce 
de  surnom. 

Il  parait  que,  dans  l'origine,  les  Français  qui 
habitaient  au-delà  de  la  Loire  portaient  deux 
ou  plusieurs  noms  à  l'exemple  des  Romains  ; 
mais  que  ceux  qui  vivaient  en  deçà ,  n'en 
avaient  qu'un  qui  exprimait  la  charge  dont 
ils  étaient  revêtus  ou  quelque  vertu  particu^ 
lière.  C'est  ainsi  que  Mareomir,  signifie 
gouverneur  d'un  pays;  Pharamond,  homme 
véritable;  Ctovis  et  Louis,  fort,  valeureux; 
Clotilde,  bien  aimée;  Dayobert,  renommé 
aux  armes,  etc.  Noël.  Dict.  de»Orig. 

Charies  Martel  et  Pepin-le-Bref,  paraissent 
être  les  premiers  de  nos  souverains  qui 
aient  porté  deux  noms  ;  vint  ensuite  Charle- 
magnequi  non  seulement  en  eut  deux,  mais 

3ui  en  donna  un  second  aux  grands  hommes 
e  son  temps  avec  lesquels  il  était  en  relation. 
C'est  peut-être  là  la  véritable  origine  des 
surnoms  français  oui  ne  se  multiplièrent  ce- 
pendant que  sur  la  fi^n  du  X"«  siècle  et  au 
commencement  du  XI»*. 

Ce  ne  fut  guère ,  dit  Mézeray .  que  vers  la 
fin  du  règne  de  Philippe  Auguste,  1220-24 ^ 
que  les  familles  commencèrent  à  avoir  desr 
noms  fixes  et  héréditaires.  Les  seigneurs 
et  gentilshommes  les  prirent  le  plus  souvent 
dé  leurs  terres,  et  les  gens  de  lettres  du  lieu 
de  leur  naissance.  Quant  aux  roturiers, ils 

f>araissent  avoir  été  tirés  de  la  profession,  de 
a  couleur,  de  quelque  défaut ,  de  l'âge,  des 
habits,  des  meubles  ^  des  mois  de  l'année  et 
des  jours  de  la  semaine ,  etc. 

Exemples: 

Du  lieu  de  la  naissance  ou  des  terres  :  de 
Barras,  de  Villeneuve. 

Des  noms  des  saints  :  Paul,  Joseph ,  Si- 
mon, Honnorat,  Hugues,  Jean. 

Parmélonomasie:  Gassendi,  deGassend; 
Bertrandi,  de  Bertrand  ;  Fox,  de  renard. 
y.  Soubriquet  etSurmmm. 

Dans  les  titres ,  au-dessus  de  l'an  lOOD'» 
on  ne  trouve  en  général  les  personnes  dési- 
gnées que  par  leur  nom  de  baptême ,  ce  qui 
a  été  cause  sans  doute,  que  les  évêques  n'en 
prennent  pas  d'autres  en  signant. 

Plus  une  chose  est  commune  dans  un  pays, 
et  phis  on  a  inventé  des  noms  pour  la  dési- 
gner, et  cette  multiplicité  de  dénomina- 
tions se  calcule  aisément  d'après  l'importance 
de  l'objet,  son  utilité  ou  h  crainte  qu'il  ins- 
pire. On  assure  que  les  Arat>es  ont  près 
de  trois  cents  synonymes  du  mot  lion; 
on  peut  voir  que  nous  en  avons  beaucoop 
aussi  pour  les  choses  qui  nous  frappent  le 
plus,  voyez  aux  mots  uori,  niais,  etc. 

On  en  trouvera  également  un  grand  nom- 
bre pour  désigner  le  seigle,  en  Languedoc, 
parce  qu'if  a  probablement  fait  l'unique  res- 
source des  habitants  dans  les  temps  anciens. 

M.  de  Laroque  dit  que  depm's  l'ordon^ 
nance  d'Amboise,  du  26  mars,  1555,  il  n'est 
point  permis  de  changer  de  nom  sans  la 
permission   du  prince.  Vigneol   Marville 


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NOU 

assore  que  celte  défense  existait  longtemps 
auparavant. 

Saint  Gérome  a  fait  an  traité  sur  l'inter- 
prétation des  noms. 

Il  n'y  a  guère  plus  de  150  ans  que  la  plu- 
part des  Suédois  n'avaient  point  de  surnoms; 
de  là  viennent  ces  noms  de  famille  si  fré- 

3nents  en  Angleterre  et  dans  les  Pays-Bas  : 
'homson^  Villamtony  Frasson^  Janson, 
fils  de  Jean,  de  Thomas ,  de  Guillaume ,  de 
François,  tip.  V. 

J*raité  de  Votiginê  àet  nom» ,  par  M,  de 
Laroque  ,  à  la  suite  du  Traité  de  la 
noblesse ,  Rouen ,  1735 ,  in-4«. 

Les  noms  ont  été  pris  de  quelque  habitude 
du  corps  :  le  Beau,  le  Bel,  Beaussan,  Belbom- 
me^  BeauGIs,  le  Bègue,  le  Bossu,  le  Borgne. 

Des  qualités  de  l'esprit:  Bobomme,Bon- 
81s,  Prud'homme. 

De  malheureuse  rencontre  :  le  Dangereux, 
\fi  Périlleux ,  Mauvoisin  ,  Sauvage  ,  Spt , 
Mauduit. 

De  vertu  :  Hardi ,  le  Vaillant ,  Clément , 
Gentil  ,  Chrétien  ,  Bonnechose  ,  le  Sage  , 
Venaffer. 

De  la  stature  :  le  Grand ,  le  Petit  ,1e  Nain, 
Gigantin,  Maucorps. 

De  la  complexion  :  Doux ,  Fort ,  Maigre, 
Gros,  Vigoureux,  Sanguin. 

Quarto,  Quarteron. 

De  la  nourriture  et  des  médicaments  ;  le 
Pain,  Pain-bœuf,  Rhubarbe,  Herbette,  Bœuf. 

Des  dignités  ecclésiastiques  :  le  Pape , 
l'EvéquC;  TAbbé.  le  Prieur,  le  Prêtre,  Chape- 
lain ,  Sacristain ,  Diacre ,  Clerc. 

De3  dignités  :  le  Duc,  le  Prince,  le  Vicomte, 
Baron  ,  Châtelain  ,  Chevalier  ,  Champion , 
Hérault,  Archer. 

Des  offices  et  charges  :  le  Juge,  le  Maire, 
le  Sénéchal,  Prévôt. 

Pela  bonne  fortune:  le  Riche,  l'Opulent, 
Bonaventure,  Tristan. 

Des  arts  :  le  Fèvre ,  Orfèvre ,  Coutelier , 
Chandelier,  Charpentier,  Mercier,  Tisserand, 
Foulon,  Boucher,  Fournier,  Barbier,  Bou- 
langer ,  Maçon  ,  Cordonnier  ,  Pcllissier  , 
Boyer. 

De  la  couleur  :  le  Blanc ,  le  Rouge , 
Roux ,  Bougeant ,  Gris ,  N.oir ,  Blopd,  l^ou, 
Blanchard. 

De  rége  :  Enfant,  Jeune,  Aîné,  Vieux, 
Vielle,  VieUard. 

De  Famille  :  Ami ,  Amat ,  Bentivoglio , 
Aimé. 

Des  noms  de  famille  :  le  Père ,  la  Mère ,  le 
Gendre,  le  Fils,  Neveu,  Beaugcndre,  Cousin, 
Parent,  Filleul. 

De  nation  :  le  Normand,  le  Breton,  Ange- 
vin ,  Danois,  Français ,  Allemand,  Anglais , 
Flamand,  Picard,  Toulpuzan,  Lombard. 

Des  noms  de  ville  :  Paris,  Rouen ,  Beau- 
vais,  Boulogne,  Avela. 

Des  mois  :  Avril,  Janvier,  Mars,  Mai. 

Des  saisons  :  Hiver,  Eté. 

Des  éléments  :  l'Eau ,  la  Rivière,  la  Mare, 
des  Marets,  la  Fontaine,  Laigue,  Flotte,  Feu, 
Air,  Terre. 

Des  astre»  :  Solis,  Lune,  Etoile,  Jour. 

Des  métaux  :  de  TOr ,  Mont  d'Or,  Etain , 
Plomb. 


NOU 

Des  instruments ,  meubles  on  armes  : 
Spada ,  Canon ,  Laney ,  Arbalette ,  Martel , 
Mortier,  Bâton, Bourdon,  Lachaize,  Faux, 
Cbaudrcm. 

Des  habits  :  Chaperon,  Collet,  Capelle,  Sou- 
lier, Bonnet,  Manlelli. 

Des  grains  :  Froment ,  Orge  ,  Avoine  , 
Millet,  brin.  Rosier. 

Des  arbres  et  des  plantes  :  Rosier,  Pom- 
mier ,  Prunier ,  Perier,  Noyer ,  Nogaret ,  la 
Forest ,  Saussaie ,  Buisson ,  de  l'Orme,  du 
Fresne,  l'Epine,  d'Espinoy,  du  Pin,  Fou- 
gères. 

Des  fruits  :  Orange,  Olive,  Prunelle. 

Des  fleurs  :  Rose,  Lys,  Marguerite. 

Des  noms  d'animaux  :  Lion ,  Loup ,  Lou- 
vel,  l'Ours,  Bœuf,  Veau,  Asne,  Mouton. 
Cochon. 

Des  noms  d'oiseaux  :  Aigle,  Falcon,  Cor- 
belin.  Rossignol,  le  Coq, ^Poulie, la  Caille, 
Colombe. 

Des  poissons  :  Dauphin,  Chabot,  Baleine, 
Anguille. 

Des  insectes  :  Mouche ,  Papillon. 

NOUMADAMENT .  adv.  vl.  momsada- 
n»  ,  ROMOMAOAMBii.  iVotnffui  dameiit ,  cat. 
Nombradamente,  esp.  Nomeadamente,  port. 
Nominatamente ,  ital.  Nommément,  nomi- 
nativement, expressément.  V.  iVom,  R. 

NOUMAIBÉ,  s.  m.  (noumàïré).  Celui 
qui  fait  l'appel  nominal ,  celui  qui  tire  les 
numéros  au  jeu  de  loto. 

NOmiIABIENT,  adv.  (noumaméin)  ;  fak- 
ncDusBAMBBiT.  Nominatamentef  ilal.  Nomea- 
damente ,  port.  Nommément ,  avec  désigna- 
tion par  le  nom,  spécialement. 

Êty.  Noumamenî,  est  dit  pour  noumada- 
nunty  de  noumada^  nommée,  et  de  ment,  V. 
iVom,R. 

NQUMAR,  v.  a.  (noumà)  ;  Nominare, 
ital.  Nombrary  esp.  Nomear  ^  port.  Nome- 
nar^  anc.  cat.  Nommer,  dire  le  nom.  donner 
ou  imposer  un  nom;  élire,  choisir,  pour 
remplir  une  place. 

Éty.  du  lat.  nominare  ou  de  noum  et  de 
la tcrm.  act.  ar.  V.  Nom^Vi. 

NOIWAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (noumà,  àde). 
Nommé,  ée,  qui  a  reçu  un  nom  ,  qui  a  été 
désigné. 

£ty.  du  lat.  nominatusy  ou  de  noum  et  de 
la  terro.  pass.  af ,  ada.  V.  Nom ,  R. 

BfOUMBRAB,  V.  a.  (noumbrâ)  ;  Nume- 
rare,  ital.  Numerar,  esp.  port.  Nombrer, 
compter,  supputer  combien  il  y  a  d'unités 
dans  un  nombre. 

Êty.  du  lat.  numerare.  V.  Num ,  R. 

NOUMBRAT ,  ADA ,  adj .  et  p.  (noumbrâ, 
âde).  Nombre,  compté. 

NOUMBRE,  s.  m.  (nôumbré)  ;  Numéro, 
cat.  ilal.  esp.  port.  iVvmmer ,  ail.  Nombre, 
unité,  plusieurs  unités;  assemblage  d'unités; 
combinaison  armonieuse  des  sons,  des  repos, 
de  la  coupe  d'une  éphrase  ;  quantité  indéter- 
minée^ multitude;  singulier  et  pluriel. 
Éty.V.iyMm,R. 

On  nomme  nombre  : 

BOBfPU  ,  celui  qui  admet  Im  tousdlvUlont  d'un  entier. 
SIMPLE ,  eelul  qui  f'exprinie  par  un  muI  chiffre. 
COMPOSÉ  »  edai  qni  t'eiprime  par  plnaienr*. 
AKTK:I;L£.  celui  qui  peut  M  partager  en  Huâmn ,  SO, 
20,  40i 


NOU 


723 


PABFAIT  ,  eelal  qoe  reprwkiaent  M«  partlee  artqnottes 

et  addiUonneUea, 
•  UUPARFAIT  ,  celui  qat  n'cM  pM  reproduit  par  ces  ibèmea 

parties,  comme  16 ,  S«  4 ,  S  et  1 ,  ne  donnant  que  15. 
PAIR ,  celai  qu'on  peut  diviser  en  deu  parUes  é^df, 
PUREMENT  PAIR ,  cdui  dont  les  dMS  parties  forment 

encore  des  nombres  pairs. 
IBIPAIR .  celui   qui  ne  peat  pas  être   partagé  en  de««c 

parties  ^ales  ,  sans  Iractiont. 
RATIONNEL ,  celui  qal  a  one  raesore  comiwme  avec 

l'unité. 
IRRaTKWNEL  ,  le  contraire. 
CARDINAL  ,  cooune  1 .  S,  3.  4,  5. 
ORDINAL  «  celui  qui  esprinie  l'ordre,  premier,  second». 

troiMÀne. 

On  a  tonr-à-tour  attribué  rinrenlion  des 
nombres  à  Minerve,  à  Mercure,  aux  Egyp- 
tiens et  à  Pythagore  de  Samos. 

Les  Grecs  n'ont  connu  d'autre  moyen 
d'écrire  les  nombres,  que  les  lettres  de  Tal- 
phabet,  difTéremment  combinées.  Les  Latins 
ont  également  compté  parce  procédé,  et  ces 
lettres  portent  encore  parmi  nous ,  quand 
elles  sont  employées  dans  le  calcul,  le  nom  de 
chiffres  romains,  ce  sont  L  V.  X.  C.  D.  M. 
V.  Chiffra. 

NOUMBBE  D'OR,  S.  m.  Nombre  d'or, 
celui  qui  exprime  l'année  où  Ton  est  du  cycle 
lunaire. 

Éty.  Ce  nombre  a  été  appelé  d'or,  selon  les 
uns,  à  cause  du  grand  usage  qu'on  en  fit,  et 
suivant  les  autres,  parce  que  les  Athéniens  le 
reçurent  avec  tant  d'applaudissement ,  qu'ils 
le  firent  écrire  en  lettres  d'or  dans  la  place 
publique. 

On  en  attribue  l'invention  à  Methon, 
athénien,  440  ans,  avant  J.-G. 

NOUMBROUS  ,  OUSA  ,  adj.  (  noum- 
brôus,  ôuse)  ;  Numeroso,  osa,  ilal.  Nom- 
breux, euse,  en  grand  nombre. 

Èly.  du  lat.  numerosus,  ou  de  notim6re, 
et  de  la  term.  ous.  V.  Num ,  R. 

NOUMENÇlsATURA ,  S.  f.  (noumen- 
chiùre)  ;  Nomenclatura,  ital.  Nomenclature, 
collection  de  noms  propres  à  une  science  ; 
méthode  pour  les  classifier,  narré  d'une  série 
de  faits. 

Êty.  du  lat.  nomenclatura ,  formé  de  no- 
men,  nom,  et  de  clamare ,  manifester,  selon 
les  uns,  et  de  cîortt ,  nomen  elaris,  connais- 
sance des  noms ,  des  mots,  ou  de  nomen  et 
de  ealere,  appeler.  V.  Nom,  R. 

Ce  terme  originairement  propre  à  la  bota- 
nique, s'est  étendu  à  toutes  les  sciences  na- 
turelles et  même  à  la  grammaire. 

NOUniINAL,  adj.  (nouminàl).  Nominal, 
par  son  nom  ;  appel  ou  chacun  est  appelé  par 
son  nom  et  par  ordre  alphabétique. 

Éty.  du  lat.  noinimf,  gén.  de  nomen, 
etdel'act.al.  V.  iVom,R. 

NOUMENTAT ,  ADA ,  adî.  dg.  Nomme, 
ée.  V.  JVotima(etiVom,  R. 

NOOMERCAT  ,  nom  de  lieu.  Neuf- 
marché  ,  en  Normandie. 

Èly.  de  nou,  pour  noou,  neuf,  et  de  mer- 
cat,  marché. 

NOUMINADOUR,  adj.  vl.  Q">^  ««*  ■ 
nommer  ou  qu'on  doit  nommer.  V.  Nom,i\. 

NOUMINAL, ALA,  ad|j.  (nouminàl,  aie); 
RomuiiAii.  Nominal,  aie,  appel  nominal.  V^ 
Nom,  R. 

NOUMINATIF,  IVA,  S.  m.  (noumina- 


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724 


NOD 


tif)  ;  Nominûlivo ,  ital.  esp.  port.  NonHna^ 
liu  ;  cat.  Nominatif. 

Kty.  du  lat.  nominaiivui,  m.  8. 

NOUMINATION  ,  8.  f.  (Douminatie-n)  ; 
■ovMiiiATiBM.  Nominaeià ,  cat.  Nomintieion , 
csp.  Nomeaçâo ,  port.  iVominaftonf ,  ital. 
Nomination ,  action  et  droit  de  nommer  à  un 
emploi ,  à  une  charge. 

Éty.  du  lat.  nominatio,  formé  de  nomi- 
nare  et  de  la  term.  atio.  V.  Nom,  R. 

NOUMINATIVABIENT ,  adv.  (  noumi- 
nativamein).  Nominativement,  en  désignant 
le  nom.  V.  Noumiy  R. 

NOUMINATOOR,  8.  m.  (noominatôur)  ; 
Nominatore,  ital.  Nominador^  esp.  port. 
Nominateur,  celui  qui  nomme,  qui  a  droit 
de  nommer. 

Ëty.  du  lat.  nominator^  qui  nomme.  V. 
Nom,  R. 

NOUMPARELHA,  8.  f.  (noumparèille). 
Nompareille ,  en  t.  d'impr.  un  des  plus  petits 
caractères  connus  ;  en  t.  de  ruban,  sorte  de 
ruban  fort  étroit,  V.  Escaleta  ;  en  t.  de  conG* 
seur ,  dragée  de  différentes  couleurs.  Voy. 
Par,  R. 

NOUN ,  part.  nég.  (nônn)  ;  wo,  hams.  No 
ci  Non ,  ital.  No,  esp.  cat.  iV5o,  port.  Nein , 
ail.  Non ,  particule  négative  dont  on  ne  se 
sert,  en  provençal ,  qu^à  l'égard  de  ceux  que 
Ton  tutoie;  Nani ,  v.  c.  m.  la  remplace  pour 
les  personnes  qu'on  honore  du  pronom  vous; 
il  est  corrélatif  de  oc. 

Éty.  du  lat.  non,  m.  s.  noun  #aî,  je  ne 
sais  pas. 

Nin  a  que  noun  sai ,  il  y  en  a  une  grande 
quantité. 

iVotin/arat,  je  n'en  ferai  rien. 

Noun  fe,  point  du  tout. 

Noun  est  aflirmalif  dans  les  phrases  sui- 
vantes : 

Noun  li  siou,  j'y  suis  bien. 

Noun  va  fau ,  je  le  fais  bien. 

iVouripar^t»  je  parle  bien,  réponses  que 
font  ceux  à  qui  on  reproche  à  tort  de  n'y  être 
pas ,  de  ne  pas  faire  ou  de  ne  pas  parler. 

Un  jour  l'autre  noun ,  Tr.  de  deux  jours 
l'un. 

Nenprenia  Vun  et  Vautre  noun,  il  en 
prenait  un  et  laissait  l'autre,  ou  de  deux  il  en 
prenait  un. 

Dire  de  noun ,  refuser ,  ne  pas  consentir, 
c'est  le  contraire  de  dire  d*0c, 

NOITN  ,  syncope  de  noue  en  :  Fau  que 
noti'n  douneM ,  il  faut  que  vous  nous  en 
donniez. 

NOUNA,  Froment.  Gare.  V.  Ànouna. 

NOUNABIA,  s.  f.  (nounarie).  Annonerie, 
marche  au  blé. 

Ety.  de  anouna,  blé,  et  de  aria, 

NOUNAT,  y.Nounnat. 

NOUNÇf  radical  pris  du  lat.  nuneiusj 
nonce,  courrier  »  celui  qui  apporte  une  nou- 
velle ,  et  dérivé  du  grec  vloc  (neos),  nouveau , 
d'où  :  Annuntiarey  Pronuntiare,  Denun- 
Hare. 

De  nuncius ,  par  apoc.  nunc ,  et  par  chan- 
gement de  u  en  ou ,  nounç  ;  d'où  :  Nounci^ 
ada ,  NounÇ'O ,  A-nounça  ,  Anounç-ar , 
A-nounçat  y  A-nound-ation  ,  Denunç-a  , 
De-nounçar  f  Denoune-iar^  D^^nomi^al , 
De-nounei-ation ,  Denounc-iat,  De-nounei- 
atour^  A-nounciada  Prou-nounç-ar^  Prou- 


NOD 

nounç-ai ,  Prou-nounei-atton^  Alnre-nounei- 
ar ,  An-nunei-ar,  A-nune'iert ,  Es-nounç- 
ar,  E-nounei-ation ,  De-nune-iar^  l^e-nun- 
cia-men. 

NOUNC ,  dm.  Nœud.  V.  Nous. 

NOUNCttALAMMENT,  adv.(nountcha- 
lammein).  Nonchalamment,  avec  nonchalan- 
ce. V.  Cal^R.^. 

NOUNCHALENÇA ,  8.  f.  fnountchalein- 
ce)  ;  fXBooMA  •  ■oH-dtALBUflA.  Nonchalancc ,. 
défaut  d'ardeur  qui  fait  que  l'on  néglige  les 
choses  dont  on  devrait  prendre  soin. 

Éty.  de  fioMfi  et  de  égaler  ou  chalher , 
faloir ,  ou  de  non  et  de  calere ,  ne  prendre 
pas  chaud.  V.  Cal,  R.  4. 

NOUNCHALENT ,  ENTA,  adj.  (nount- 
chalein,  einte);  fcbbvous  ,  HoncoAUBirr.  Non- 
chalant ,  ante ,  négligent,  mou ,  paresseux. 
V.  Cal,  R.  4. 

NOUNCf  ADA ,  8.  f.  (noanciàde).  Annon- 
ciade ,  nom  de  certains  ordres  religieux,  qui 
rappelle  l'Annonciation  de  l'ange  Gabriel  à  la 
Vierge  ;  religieux  ou  religieuse  de  cet  ordre. 

Éty.  du  lat.  nuneius  et  de  ada.  V.  Nounç, 
Rad. 

NOUNÇQ,  8.  m.  (nôunce);  Nunci&ei 
Nunxio ,  ital.  Nonce,  ambassadeur  du  Pape, 
vers  un  prince  ou  vers  un  Ëlat  catholique. 

Ëty.  du  lat.  nuneiut,  messager ,  envoyé. 
V.i^ottn^,R. 

Le  mot  de  nonce  n'a  commencé  h  être  d'^un 
nsage  général  qu'au  milieu  du  XI  V»*  siècle  ; 
il  est  cependant  beaucoup  plus  ancien ,  puis- 
qu'on le  trouve  dans  une  charte  de  l'an 
1035.  Dict.  des  Orig.  de  1T77.  in-8». 

A  mon  avènement  à  la  cour,  dit  Rranfome, 
on  appelait  le  nonce  du  Pape,  ambassadeur; 
le  nom  de  nonce  eut  peine  à  s'introduire  ;  et 
par  dérision,  à  la  cour,  on  disait  l'once  du 
Fape.  Vjgneul  Marvilliana. 

NOUNCUPATIF ,  IVA ,  adj.  (nouncupa- 
tif ,  ive).  Nuncupatif ,  se  dit  d'un  testament 
fait  de  vive  voix ,  et  non  rédfgé  par  écrit. 

Ëty.  du  lat.  nuncupare,  déclarer  de  vive 
voix ,  nommer ,  fait  par  contr.  de  nomen  et 
de  eapere.  V.  Nom ,  R. 

NOUNENGA,».  f.  (nouneincfue) ,  dl.  ho- 
mcA.  Un  monastère  de  religieuses  ;  c'est 
aujourd'hui  aussi  un  nom  de  lieu. 

Kty.  de  nona  et  de  enca. 

NOUNETA ,  s.  f.  (nounète).  Nonnetle  , 
jeune  nonne. 

NOUNORO,  d.  lim.  Non^,  certes.  Voy. 
Gro. 

NOUNNAT ,  s.  m.  (nounnà)  ;  «oomat  , 
■omiAT.  Nonnat,  Ency.  méth.  petits  poissons 
en  général ,  appât  qu'on  en  fait. 

Ëty.  du  lat.  non  natus,  qui  n'est  pas  né , 
ou  à  peine  né.  V.  Nat,  R. 

A  Nice,  selon  M.  Uisso  ,  on  donne  parti- 
culièrement ce  nom  à  l'alhérine  naine,  Athe- 
rina  vUnuta ,  Risso,  poisson  de  l'ordre  des 
Holobranches ,  et  de  la  fam.  des  Gymnopo- 
mes  {h  opercules  nns) ,  dont  la  plus  grande 
longueur  est  de  quarante  millimètres,  un 
pouce  et  demi. 

M.  Risso  dit  que ,  jeté  vivant  dans  le  lait, 
ce  poisson  fournit,  parl'ébullition,  un  mets 
dea  plus  délicats. 

MOUNNAT-mou^,  8.  m»  Nom  nicéen  du 
stoléphore,  Rieso,  Stolepkorui,  Risso, 
poisson  de  l'ordre  des  Hiolobrancnes  «t  de  la- 


NOD 

fam.  des  Gîmnopomes  (i  opercules  lisses  ) , 
qui  atteint  à  peine  la  longueur  de  soixante, 
millimètres ,  et  dont  la  chair  est  excellente. 

NOUNO0B8TANT ,  prép.  (nounoubfl- 
tàn)  ;  Non  ostante ,  ital.  No  obstante ,  e». 
Nâo  obstante ,  port.  Nonot)Stant ,  inaigré , 
sans  avoir  égard  à... 

NOUNOUM ,  s.  m.  (nounéun).  Onde,  eo 
langage  enfantin.  Cast. 

NOUN-PIaU&  A  ,  expr.  adv.  Se  mettre  , 
ettre  à  noun  plus ,  n'en  pouvoir  plus,  être  au 
désespoir. 

NOIlN8Al,expr.  adv.  (nonnsàî).  Je  ne 
sais,  j'en  doute. 

NOUNT ,  adv.  de  lieu  (nôun) ,  dl.  Où  ?  en 
quel  lieu  ? 

Ëty.  C'est  une  altération  de  ounte  ou  de 
ount. 

NOIJNVALOUR,  8.  f.  (  noun-valour  ). 
Non  valeur^ 

NOURADA,  nom  propre  de  femme  (noii^ 
rade).  Honorée.  V.  Nourat. 

NOURAT ,  nom  propre  d'homme,  (neu- 
rà)  ;  MoouT.  Ilonoré. 

Patr.  du  lat.  Honoratus,  Saint  Honoré  ; 
on  honore  r  le  30  septembre ,  la  mémoire  de 
Saint  Honoré ,  évèque  de  Cantorbery ,  mort 
le  même  jour,  653;  et  le  16  mai ,  celle  de 
Saint  Honoré ,  évèque  d'Amiens ,  aux  \l^ 
et  Vll»«  siècles.^ 

NOURET ,  nom  propre.  V.  Nourat. 

NOURR ,  radical  pris  du  lat.  nulrire,  nu- 
Irto ,  nourrir ,  et  dérivé  du  grec  veorpo^sw 
(neotropheé),  nourrir  ce  qui  estjeune;d'où  : 
nti(rtjp,  nourriee. 

De  nulrire,  par  apoc.  tiuirtr,et  par  suppr. 
du  ( ,  nurir  ;  d'où  :  Nurir ,  JVtitr-tr ,  iVuir- 
issamenl ,  Nuir-iL  Nuri-ment,  Nuiri-ment , 
Nulriment-al ,  Nulr-ilion , Nuyr-iguier. 

Denurtr,  par  redoublement  de  r,  nurrir 
et  nurri,  par  apoc.  et  par  le  changement  de 
«  en  ou ,  nourri:  d'où  :  Nourr-ir ,  JVourr- 
it,Nourr-ida,  Nourrid-oun,  Nourr-igagi^ 
Nourrigoun .  Nourrig  at ,  Nourrit-ura, 
N'Ourrit  ,  Nourr-un  ,  Nourrigu-ier  , 
Nourrigu-iera ,  Nourri-ment ,  Nourr-is  ^ 
Nourr-issa ,  Nourriss-ent ,  Nourr-iça  ; 
NourriiS'ierfNourrîH'Oun^  Nourrie-ier^ 
Nourri' agi. 

De  ntirtr ,  par  apoc.  nuri ,  et  par  change- 
ment de  u  en  01 ,  noiri;  d'où  :  Noyri-menî^ 
Noyrir,  Noyr-il,  Noiri-men ,  Noir-id-ura^ 
Noir-ir,  Noir-issa,  Nori-it,  Noir-idor  , 
NoirigU'ier,Noir'im,  Nodri-ment ,  Noiri* 
men. 

De  ttoum,  par  la  suppr.  des  rr,  noui; 
d'où  :  A-noui ,  Nouir-tssagi .  Nour^itut , 
Norr-im,  Nouyrig-at,  Nouyrit-ut,  Naur-ir^ 
Naur-it,  Neur-issa,  Neur-it  ^  Neurit-ura, 

NOORRE ,  s.  m.  (nôurré) ,  dl.  Dins  un 
nourre,  dans  un  moment ,  dans  un  instant 

NOURRIAGI ,  s.  m.  (nourriàdgi)  ;  inh»- 
MMB.  Tous  le»  pourceaux  et  cochons  que 
l'on  nourrit ,  que  l'on  engraisse  dans  une 
ferme;  glamkk,  la  récolte  du  gland  ;  les 
glands  tombés  par  terre  où  l'on  mène  les 
pourceaux.  Avr.  V.  Nourr ,  R. 

NODRRiÇA,  s.  f.  (nourrice);  Notnmwo»; 
■A,  BAïuTA,  HoiiBButA.  NourHce,  femmcqul 
allaite  un  enfant  qui  n'est  pas  le  sien* 

Éty.  du  lat.  iiiiln^,  iHs  ou  de  nuVritia, 
tiœ.  Y.  iftmrr,  R. 


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NOD 

Aquel  tnfant  a  faeh  quatre  wmrriçai,  ccl 
enfant  «  tèté  de  quatre  laits  ou  a  en  quatre 
nourrices,  faire,  dans  ce  sens,  est  nnproven- 
çalisme  grossier. 

NOURRICIER,  s.  et  adj.  m.  (nourricié); 
HovMMvwa,  «MBMitnn,  vounu.  Nourricier, 
le  mari  de  la  nourrice. 

Paire  nourricier,  père  nourricier. 

Êty.  ôenournça  et  de  ter.  V.  Nourr ,  R. 

NOURRIDA,  s.  f.  (nourride).  Famille  , 
par  anal,  portée  d'une  truie.  Gare. 

NOURRIDOUN,  s.  m.  (nourridôun),  dl. 
V.  Nourrifftmn  et  Nourr,  R. 

NOURRIGAGI,  s.  m.  (  nounrîgadgî  )  ; 
IIOOMUVA6B.  Nourrissage,  soin,  éducation  des 
bestiaux,  manière  de  les  élerer ,  ce  dont  on 
les  nourrit. 

Éty.  de  nourrir  et  de  agi,  action  de  nour- 
rir. V.  iVourr,  R. 

NOURRIOAT,  s.  m.  (nourrigâ),  dl. 
Nourrisson.  V.  Nourrisioun  et  Nourr,  R. 

NOURRIGOUN,  s.  m.  (  nourrîgéun  )  : 
MOQBMDouH,  «oouuDovii.  Gochou  d'uu  an, 
cochon  à  l'engrais,  dans  plusieurs  pays  on  le 
dit  pour  nourrisson. 

Êty.  du  lai.  nutriendus.  V.  Nourr,U, 

NOURRIGUIER,  s.  m.  V.  Noutrider  et 
Nuyrriguier. 

Ë(y.  de  la  basse  lat.  norigarius,  qui  nul- 
ritoves.  Duc.  V.  Nourr,  K. 

NODRRIGUIERA,  s.  f.  (nourriguiére), 
et  impr.  moimugoibba.  Nourrice.  V.  Nour- 
nVaetiVottrr,R. 

Car  vous  mettriaz  per  noorriguicra. 
Dedintre  quauque  bouen  houHau. 
Brueys. 

NOURRIMENT,  s.  m.  (nourriméin); 
UBCB,  DAvifiBM-BnvTft*  Piaccnla,  arrièrc-faix, 
délivre,  masse  charnue,  spongieuse  et  vaseu- 
leuse,  destinée  à  servir  d'mtermédiaire,  entre 
le  fœtus  et  la  mère,  pendant  la  gestation. 

Ély.  du  lal.  nutrimen  ou  niiirtifiefiltim^ 
nourriture,  parce  que  c'est  du  placenta  que 
l'enfant  tire  sa  nourriture  pendant  qu'il  est 
dans  le  sein^de  sa  mère.  V.  iV9iirr,R. 

NOURRUIENT,  s.  m.  Nourriture  ^  ali- 
ment, action  de  nourrir.  Gare. 

NOURRIR,  V.  a.  (noqnir);  mmm,  inii- 
ma.  Nutrire,  ital.  iVulrir,.  esp.  port.  Nudrir, 
cat.  Nourrir,  alimenter,  fournir  les  aliments 
nécessaires;  allaiter ,  entretenir ,  fomenter, 
élever. 

Êty.  dulat.mi«nre,  m.  s.  \.  Nourr,  R. 

NOURRIR  8E ,  V.  r.  Se  nourrir,  prendre 
ses  aliments. 

NOURRIS,  s.  m.  (nourris),  dl.  Nourri- 
cier. V.  Nourricier  et  Nourr,  R. 

NOURRlgflA,  V.  Nourriça  et  Nowrr, 
Rad.  ' 

N0URRI88AGI,  S.  m.  (noiirrissàdgi)  r 
NooiwiMAvm.  Nourrissage ,  sokr  et  nMiâre 
d'élever  les  bestiaux.  Gare. 

NOURRISSENT,  ENTA,  adlr-  (nowris- 
sein,  émte)  ;  woonDcaonr.  Nourrissant,  ante^ 

rnouml ,  qtii  substante  r  qui  «beaucoup 
sucs  nutritifs.* 

Éty.  V.  Nourrir  ti Nourr,  R. 
NOURRBSIBB,  s.  m.  (nourricié).  PW- 
re  naurritêierr  le  mari  de  la  nourrice ,  le 
nourricier. 


NOU 

Éty.  de  ndvrrirelde  laterm.  mnlt.  ier. 
V.Aourr,  R. 
NOUttRISSOUN ,  s.  m.  (nourrissénn)  ; 

«OVIIBlOOfnt,  HOlIBBKtAT,  ROVtlUGAT,  «OOYUOAT. 

Nourrisson,  enfant  qui  est  en  nourrice. 

Êty.  de  nourrir  et  de  eoun,  fils,  enfant.  V. 
Nourr,  R. 

NOURRIT ,  IDA ,  adj.  et  p.  (nourri,  ide), 
et  par  sync.  hoobua.  Nourri ,  ie,  à  qui  Ton 
donne  les  aliments  nécessaires. 

Êty.  du  lat. nulntui,  m.  s.  V.  Nourr,  R. 

NOURRITURA,  s.  f.  (nourriture)  ;  wowi- 
■iTOT.  Nutritura,  ital.  Nourriture  ,  aliment, 
ce  qui  nourrit,  action  de  nourrir  ou  de  four- 
nir des  aliments. 

Êty.  du  lat.  nutrimenlum,  m.  s.  V.  Nourr, 
Rad. 

NOURRUN,  s.  m.  (noorrOn),  d.  bas  lim. 
Nourrain ,  alevin ,  petit  poisson  qu'on  met 
dans  un  étang  pour  le  peupler.  V.  Nourr  ^ 
Rad. 

NOUS ,  «ou  f  radical  dérivé  dn  latin  tio- 
dus,  i,  noeud. 

De  nodui ,  par  sync.  du  d ,  nous;  d^où  : 
Nous,  Nous-ar,  Nous-at,  Nous-el,  Nousel- 
ar ,  NouseUut ,  Des-nousar ,  Des-nous-at  ^ 
Entre-noul,  Nousad-ura.. 

De  nous,  par  la  suppression  de  s,  nou; 
û^oiï  :  Nou-ar ,  Des-nouar,  Nou-at,  Des- 
nouât,  He-nouar,  Nou-ada, 

De  nod,  par  le  changement  de  o  en  ou  et 
duden  t,  noul;&oii:  Nout-ilhoun,  Nou- 
tilh'Ous,  Nod-ar,  Noud-ar,Nos-at,  Noz-ar, 
Nod-a,  Noz-el,  NoL 

NOUS ,  vl.  Pour  non  vos  ou  non  us ,  ne 
vous. 

NOUS,  s.  m.  (nous)  ;  voofsi^  iromesi,,  lam, 
vomie,  oBooF ,  HovD.  Nodo ,  ital.  Nudo ,  esp. 
No,  port.  Nœud,  enlacement  d'une  chose 
pliante ,  telle  qu'un  ruban  ,  un  cordon ,  un 
fil,  une  corde,  etc.,  dont  on  passe  les  bouts 
l'un  dans  l'autre  pour  former  une  anse  qu'on 
serre  ensuite;  protubérance,  saillie,  tubéro- 
silé,  fig.  difficulté,  point  essentiel  d'une  af- 
faire, on  le  dit  aussi  des  articulations  des 
doigts  etd^une  infinfté  d'autres  choses  rele- 
vées en  bosse. 

Êty.  du  lat.  nodif#,  par  la  suppression  du 
d.V.Nous,K. 

Nous  ou  tasêourrent,  noeud  coufànt. 

Bon  nous,  le  bon  nœud,  celui  oui  est  fait 
de  manière  que  chaque  bout  revient  sur  la 
corde  k  laquelle  il  appartient. 

Faus  nous,  faux-nœud. 

Nous  de  teisseirand ,  le  nœud  dti  tisse^ 
rand,  on  le  fait  sur  le  pouce. 

NOUS-«oBoiBii,s.  m.  (nous-gordièn).  Vé- 
tille, instrument  des  gens  désœuvrés  qui  est 
un  enlacement  d'anneaux  difficile  à  défaire. 
Gare. 

NOUff,  pr.  pers.  de  la  première  personne 
qui  est  le  pluriel  de  lov,  n,  m.  Nos^  cat,  esp. 
port.  Noi ,  ital.  Nous. 

Comme  sujet,  il  est  presque  toujours  sous- 
entendu,  on  dit  aitam,  au  lien  de  nous  anam 
ou  nautres  anam,  mais  on  doit  dire,  nous 
vesoun,  nous  amoun  ;  souvent  on  ne  conser- 
ve de  nous,  que  Vn  et  Ton  dit  n'avta  pour 
nous  avia,  etc. 

NOUSADŒlAyS.  f.(nousadûre).Noudre, 
racbitis.V.iVoti«,R. 

NOUSAR,  v,a.(noÛ8à);  momâm^  movah. 


NOU 


725 


wooBAB,  GBouTAB .  Boutsxjui.  Annodarc,  ita|. 
Anudar,  esp.  Nuar,  cat.  Nouer,  faire  un 
nœud ,  lier  par  nn  nœud ,  former  un  nœud , 
attacher. 

Ély.  du  lat.  nodare  ou  de  nous,  nœud,  et 
de  l'act.  ar.  V.  Nous,  R. 

NOUSAR,  Y.  n.En  parlant  du  blé  et  des 
autres  graminées,  c'est  lorsque  la  tige  com- 
mence à  s'élever  et  à  former  des  nœuds.  Y. 
Nous,  R. 

NOUSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (nousâ,  ade); 
HooAT.  Noué,  ée,  rachitiquc 

NOUSAT  ,  ADA,  adj.  et  p.  (nousâ ,  âde)  ; 
MooDAT,  BoiiAT,  BooAii.  Noué,  éc,  à  qui  l'on  a 
fait  un  nœud  ou  fixé  par  un  nœud. 

Éty.  du  lat.  nodatus  ou  de  nous,  et  de  la 
term.  pass.  at,  ada»  V.  Nous,  R. 

En  parlant  d'un  enCmt,  on  dit  qu'es  nousat, 
qu'il  est  noué,  lorsque  le  vice  racbitique  dont 
il  est  atteint  l'empêche  de  croître. 

NOUSAUTRES,  V.  Nautres, 

NOUSGLETA,  s.  f.  (nousclélc),  dl.  Porte 
d'une  agrafe.  V.  Malkela, 

Baguette  d'un  nœud ,  boucle  des  bouts 
d'une  fronde.  Sauv. 

NOUSE ,  s.  f.  (nénsé),  d.  de  Rare,  et  de 
Toulouse.  Noix.  V.  Nose  et  Noui ,  R. 

NOUSEL .  s.  m.  (nousèl) ,  dl.  atootbou. 
Aloyau,  partie  du  bœuf  coupée  le  long  du  dos. 

NOUSEE,  dl.  Pournœud.  V.  Nous,  R. 

NOUSELAR,  dl.  Pour  nouer.  V.  Nou^ 
sorti  Nous,  R. 

NOUSEUUT ,  ADA,  adj.  (nouselû ,  ûde), 
dl.  Noueux ,  euse  ;  on  le  dit  particulièrement 
du  bois. 

Éty.  du  lat.  nodosus.  V.  Nous ,  R. 

NOUSETA ,  8.  ï,{  nousète  )  ;  botota  , 
BooxBTA.  La  noix  de  la  broche  d'un  tour  à 
filer. 

Ély.  Dim.  de  nouse,  noix,  petite  noix. 
V.  Noui,  R.  En  dg.  rotule. 

NOUSETA,  s.  f.  (nousete),  dm.  Noi- 
sette, couleur  qui  approche  de  celle  du  fruit 
de  ce  nom.  V.  Noui ,  R. 

NOUSIER,  s.  m.  (  nousié  ).  Nom  du  noyer 
à  Barcelonnette.  V.  Nouguier  et  Noui,  R. 

NOUSIERA  .  V.  Nougareda  et  No\/ii , 
Rad. 

NOUSILHA  ,  s.  r.  (  nousille)  ;  Nouztlia  , 
nom  languedocien  du  troglodyte,  V.  Peloua; 
et  du  roitelet,  selon  M.  d'Anselme.  V.  La- 
gagnoua. 

Éty.  Ce  mot  désigne  aussi  une  petite  noix  ; 
formé  de  nose  ou  nous ,  et  de  Uha ,  dim.  on 
la  donné  pour  celte  raison  aux  deux  plus  pe- 
tits oiseaux  de  nos  climats.  Y.  Noui ,  R. 

NOUSTOUN ,  s.  m.  (noustéu).  Cresson 
alénois.  Cast.  V.  Nasloun, 

NOUT ,  s.  f.  dg.  Pour  noix.  V.  Noui^  R. 

Ëly.  du  theuton  nuli ,  m.  s. 

NOUTILHOUN,  S.  m.  (noutilhôun).  Par- 
tie grossière  que  la  fileuse  enlève  de  sa  q^ue* 
nouille ,  selon  M.  Garcin.  V.  Nous ,  R. 

NOUTOâHOUN  ,  s.  m.  (  noutillôun  )  ; 
■ovTiB»fm.  Petit  nœud  ;  colon  ,  bouchon 
d'une  étofTe  ;  espèce  de  bourre  que  jettent 
ceMaines  étoffes ,  les  hzs  de  filoselle ,  la  pre- 
mière fois  qu'on  les  porte. 

Éty.  Alt,  de  nousilhoun  V.  Nous ,  R. 

NOUTILHOUS,  OUA ,  adj.  (noutilléus , 
eue  );  BooTiBoro.  Noueux ,  euse,  cotonné, 
bouobonné.  V*  Naus^  R. 


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726 


NOU 


NOUVEL ,  8.  m.  (noDTè)  ;  pomn ,  mommatt 
«ATAo  ,  MADAii  »  MAOAi..  Nùtùle ,  iUl.  Nùtal  f 
port.  Noël,  fêle  de  la  Nativité  de  Notre  Sei- 
gneur J.-G.  que  l'on  célèbre  le  25  décembre. 

Éty.  du  lat.  natalis,  natale ,  pour  ehritti 
natalis  dies  ;  ou  mieux  de  nouvel,  nouveau; 
nouveau  venu,  bonne  nouvelle.  Y.NoVf  R.  2. 

A  nouvel ,  à  Noël ,  aux  fêles  de  Noël. 

L'usage  des  trois  messes  le  jour  de  Noël , 
vient  de  Rome.  On  les  disait  à  cause  des 
trois  stations  qui  étaient  indiquées  par  les 
papes  pour  le  service  divin  :  la  première  à 
Samte  Marie-Majeure,  pour  la  nuit;  la  se- 
conde à  Saint  Âtbanase ,  pour  le  point  du 
jour ,  et  la  troisième ,  à  Saint  Pierre ,  pour 
l'heure  ordinaire  des  grandes  fêtes.  Dicl,  des 
Orig.  de  1777  in-12. 

NOUVEL ,  s.  m.  (nouvè).  Noël ,  cantique 
spirituel  sur  la  naissance  de  J.-G. 

L'usage  de  chanter  des  Noëls  è  l'Eglise  à 
l'occasion  de  la  fête  de  la  Nativité  est  assez 
ancien  :  chaque  pays  en  ^  des  recueils,  dans 
ÎEon  idiome ,  mais  presque  tous  ont  le  même 
défaut ,  celui  de  la  bassesse  et  de  la  trivia- 
lité du  langage.  Leurs  auteurs  ont  voulu  être 
simples  et  ils  n*ont  été  le  plus  souvent  que 
ridicules. 

Velha-de-fiouvel ,  V.  ChaUndas, 

Dans  la  montagne,  où  les  anciennes  tra- 
ditions religieuses  ont  été  moins  altérées, 
la  veille  de  Noël  y  est  célébrée  partout  par 
un  repas  de  famille  dont  l'usage  remonte  aux 
premiers  lemp^  de  l'Eglise. 

La  venue  prochaine  du  Sauveur  du  monde 
était  un  fait  d'une  si  grande  portée  que  nos 
pères  s'empressèrent  de  le  fêler  le  plus  di- 
gnement possible ,  et  pour  y  parvenir,  il  fal- 
lait commencer  par  se  réconcilier  avec  tous 
les  parents  ;  aussi ,  il  n'y  avait  presque  pas 
d'animosité  qui  ne  s'étaignit  ce  jour  là ,  et  pas 
de  familles  qui  ne  fissent  la  collation  en- 
semble. Une  soupe  de  pâte  nommée  çroueets 
et  crouis ,  par  ait.  était  d'iostitulion  ,  parce 
qu'il  paraît  que  dans  l'origine  de  cet  usage, 
on  coupait  la  pâte  à  laquelle  on  donne  ce 
nom,  en  forme  oe  croix,  pour  honorer  en 
même  temps  la  naissance  du  Sauveur  et  le 
signe  de  notre  rédemption.  Voy.  Crousete, 

La  première  de  toutes  les  fêtes,  dit  Beren> 
ger ,  dans  ses  Soirées  Provençales ,  celle 
qu'on  célèbre  avec  plus  de  joie ,  c'est  le  re- 
tour de  Noël.  Point  de  Provençal ,  fut-il  ab- 
sent depuis  vingt  ans ,  qui  puisse  arriver  à 
cette  mémorable  époque,  dans  sa  pairie, 
sans  que  son  cœur  ému  ne  lui  rappelle  les 
scènes  attendr^santes ,  la  joie  ,  le  Ion  de 
cordialité ,  et  jusqu'aux  mets  choisis  de  ces 
vénérables  banquets.  Dans  ce  saint  jour  ces- 
sent les  inimitiés  et  les  dissenlions  domes- 
tiques. Les  grands  parents  président  à  la  ré- 
conciliation :  on  s'embrasse  ,  on  se  pardon- 
ne, on  s'assied  ensemble  à  la  même  table,  etc. 

NOUVEL,  nom  d'homme  (nouvè);  Hop- 
VB .  aoim.  Natale ,  ital.  Noël,    - 

Pal.  Saint  Noël ,  abbé  de  Rilnamanacb  t 
en  Irlande ,  dont  on  célèbre  la  mémoire  le 
87  janvier.  . 

NOUVEL,  ELA,  s.  ■ouvBou,  roo^la, 
DousLAs.  Mouton  ou  brebis  qui  a  atteint 
l'âge  de  deux  ans. 

NOUVEL  ,  ELA,  adj.  (nouvel,  èle).  Nou- 
yeàu.  V.  Nouve(m ,  plus  usité  et  Nov ,  R.  2. 


NOU 

NOUVELA,  s.  f.  (nonvâe)  ; 
Nom  des  sésies ,  d'après  M.  Castor,  insec- 
tes de  l'ordre  des  Lépidoptères,  qui  ont  pen- 
dant longtemps  fait  partie  du  genre  sphinx. 

NOUVELA ,  s.  f.  (  nouvèle  )  ;  Novella  , 
ital.  cal.  port.  Nueva  et  Nwela,  esp.  Nou- 
velle, premier  avis  d'une  chose  nouvellement 
arrivée,  bruit,  rumeur. 

Èly.  de  nouvel.  V.  Nov  y  R.  2. 

NOUVELA ,  s.  f.  Brebis  qui  est  entrée 
dans  sa  seconde  année, 

NOUVELAHENT  ,  adv.  (nouvèlament)  ; 
NoviUamente  ,  ital.  Nuovamente ,  esp.  No- 
vamente,  port.  Novellament^  cat.  Nouvelle- 
ment ,  depuis  peu. 

Ëty.  de  nouvela  et  de ment.V.  Nov^  R.  2. 

NOUVELARI ,  s.  et  adj.  (nouvelàri). 
Nouveau  venu ,  étranger ,  homme  sans  ex- 
périence, on  apprenti.  Gare. 

NOUVELETAT ,  S.  f.  (nouveletà)  ;  hqu- 
▼BooTAT.  Novità ,  ital.  Novedad ,  esp.  No- 
vidade,  port.  Nouveauté .  qualité  de  ce  qui 
est  nouveau  ,  chose  nouvelle  ;  fruits  et  légu- 
mes précoces. 

tiy,  de  nàuvela  et  de  état.  V.  Nov ,  R .  2. 

NOUVELISTO ,  s.  m.  (nouvelisle)  ;  iVo- 
veltista^  ital.  Novellero,  esp.  iVovelletro, 
port.  Nouvelliste ,  qui  est  curieux  de  savoir 
des  nouvelles  et  qui  aime  à  en  débiter. 

Ëty.  de  nouvela  et  de  ista.  V.  Nov ,  R.  2. 

NOUVELUiy,  s.  m.  (nouvelùn);  Nouveau 
jet  d'une  plante. 

Ëly.  de  nouvel  et  de  un.  V.  Nov ,  R.  % 

NOUVEMBRE  ,  S.  m.  (  nouvèimbré  )  ; 
November,  ail.  Novembre ,  ital.  cat.  No- 
viembre ,  esp.  Novembro ,  port.  Novembre , 
onzième  mois  de  l'année  julienne  et  grégo- 
rienne. 

Èly.  du  lat.  nqvembrit ,  fait  de  novem^ 
neuf,  parce  ic^ue  ce  mois  était  le  neuvième  de 
l'année  romaine  lorsque  l'année  n'avait  que 
dix  mois.  V.  Nov ,  R. 

NOUVENA,  s.  f.  (nouvéne)  ;  woonmiA. 
Novena ,  ital.  esp.  port.  cal.  Neuvaine,  priè- 
res continuées  4)endant  neuf  jours,  en  l'hon- 
neur de  quelque  saint ,  pour  obtenir  de  Dieu 
quelque  grâce. 

E^y.  du  lat.  novendialie,  neuf  jours.  Voy. 

NOVy  R. 

NOUVEOU ,  ELA ,  adj.  (nouvèou ,  èie)  ; 
uovwmh ,  RoosBi. ,  «^o.  Nuovo ,  ital.  Nuevo , 
esp.  NovOt  port.  Nouveau,  elle,  nouvel, 
qui  n'avait  point  encore  paru  ;  fig.  sans  ex- 
périence ,  que  l'on  n'avait  jamais  vu. 

Ély.  dti lat.  novus ,  m.  s.  V.  Nov,  R.  2. 

NOUVEOU ,  s.  m.  Nouveau ,  qui  n'est 
point  ancien,  qui  arrive  inopinément  ;  chose 
surprenante ,  nouvelle. 

NOUVEOUTAT ,  m.  S.  que  Nouveletat, 
V.  c.  m.  ci  Nov,  R.  2. 

NOUVEOUTAT ,  S.  f.  (nouveoulâ).  Nou- 
veauté ,  qualité  de  ce  qui  est  nouveau  ;  ce 
qu'il  y  a  de  nouveau  dans  une  chose. 

Ëty.  Dit  pour  nouveletat.  V.  Nov ,  R.  2. 

NOUVIAGE ,  d.  bas  lim.  Y.  Noviage  et 
iVow,R.  â. 

NOUVIAU,  adj.  m.  (nouviàou),  dl.  Nup- 
tial :  Nahit  nouviau ,  habit  de  noces. 

Éty.  de  novi  et  de  au.  V.  Nov ,  R.  2. 

NOUVIGI ,  s.  m.  (nouvici).  Noviei ,  caL 
*  Novizio,  ital.  Novicio,  esp.  Npviçç ,  port- 


NOU 

Novice,  personne  de  Fan  ou  de  l'autre  sexe 
qui  fait  son  temps  de  probation  dans  un  cou- 
vent ,  et  qui  n'a  pas  encore  fait  ses  vœux  de 
religion;  adj.  Novice,  nouveau ,  peu  exercé. 

Ëty.  du  lat.  novitins  ,m.  s.  V.  Nov ,  R.  2. 

NOUVIGIAT,  s.  m.  (nouvicià)  ;  Novitia- 
to ,  ital.  Novieiado ,  esp.  port  Noviciat,  le 
temps  de  probation,  c'est-à-dire,  le  temps 
pendant  lequel  on  éprouve  la  vocation  et  les 
qualités  d'une  personne  qui  est  entrée  en 
religion  avant  de  l'admettre  à  faire  profes^ 
sion  ;  maison  religieuse  ou  partie  de  la  mai- 
son où  les  novices  demeurent;  apprentis- 
sage. 

Ély.  du  lat.  novitiatus.  m.  s.  V.  Nov . 
R.2.  ' 

NOUVIEMAMENT  ,  adv.  (  nouvièma- 
méin  ):  pooomwuisiiT.  NeuvièmemenL 

NOUVIEBIE,  AMA,  adi.  num.  (nou- 
vièmé,  ème);  Hoocnspn.  NovesimOy  ital, 
NovenOf  esp.  port.  Novéy  cat.  Neuvième, 
qui  suit  immédiatement  le  huitième. 

Èiy.deNov ,  R.  et  de  ieme. 

NOUVIEME,  s.  m.  Neuvième,  une  partie 
d'un  tout,  divisé  en  neuf,  qu'on  exprime  ainsi 
en  chiffres  1  ou'/f 

Ély.V.  iVotJ,Ri 

NOUTA,  d.  mars.  Ait.  de  Noui,  v.  c.  m* 
etiVottt,R. 

NOUVEOU ,  S.  m.  (nouyèou).  Noyau  de^ 
fruits.  V.  Meoulhoun. 

NOUTER,  s.  m.  V.  Nouguier  et  Noui^ 
Rad. 

NOUTRICkAT ,  s.  m.  dg.  Nourrisson.  V. 
Nourrie Moun  et  iVoiirr,R. 

NOUTRITUT  ,  dg.  D'Âstros.  Pour 
Nourritura,  v.  c.  m.  et  Nourr,  R. 

NOUZE ,  dl.  Noix.  V.  Non  et  Noui ,  R. 

NOUZELy  s.  m,  dg.  Nœud.  V.  Nous,  R. 

NOV 

NOV,  Mooo,  ROOT ,  radical  dérivé  du  latm 
novem,  neuf,  d'où  november,  novembre; 
nonœ,  nones;  nona^iiia,  nouante,  sous-rad: 

De  novem ,  par  apoc.  nov  ;  d'où  :  Nov-en , 
Noven-a,  Nov-ee. 

De  nofi<» ,  par  apoc.  non  ;  d'où  :  Non-a , 
Nona-ment, 

De  nonaginta,  par  suppr.  de  gi  :  Nonania, 
Nonant-iime. 

De  novem,  par  apoc.  nov,  et  par  change- 
ment de  0  en  ou ,  nouv;  d'où  :  Nouv-ena , 
Nouvieme,  Nouv-iema ,  Nouviema-menî , 
Nouv-embre. 

N0V,2,  nouv,  radical  pris  do  latin  novus, 
a,  um,  neuf,  euve ,  nouveau,  récent,  et  dé- 
rivé du  grec  vêoc  (neos) ,  m.  s. 

De  novus ,  par  apoc.  nov  :  d'où  :  Nov , 
Nov-a,  Nov-el,  Novel-etat,  Novelh ,  Novell* 
et,  Nov-eu,  Nov-i,  Novi-a,  Novi-age,  Novi- 
eta,  Nov-as,  Nov-all-aria, 

De  nov ,  par  le  changement  du  v  en  on , 
tioou;d'où  :  Noou,  Noël,  NoeUi-ment,  Noël* 
a,Noel'etat,  NoeU-aire^  Naou  ,  Naou-eî, 
Noeu. 

De  nov,  parle  changement  do  v  tnb,  nob: 
d'où  :  Noh'i,  Nobi-a,  iVdW-aJ,  NobAH, 
Nobie,  Neou,  Neus. 

De  nob  ,  par  le  changement  de  o  en  ou, 
noub;  d'où:  Nonbel,  Noubel-a,  AbiiM-ort, 
Noub-et,  Noubi-alf  Noubi-eta,  Re^oub-tê. 


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NOV 

t)e  nov  y  par  le  changement  de  o  en  ou, 
noub;  d'où  :  Nouv-ély  Nouv-ela,  Nouvela- 
metU^Nouvel-etat,  NouveUittOt  Re-nouvel- 
ment,  Nouvel-un,  Noutheou ,  Nouveou4at , 
Souvi-agi,  Nouvi-au,  iVouv-ict,  Noutici- 
aty  Re-nouveUar  y  Noubera-ment,  Nu-el, 
Nab-^ra,  tn-nouv-ar ,  In-nouv-ation,  Des- 
nauv-ar,  Dei-nouv-at,  Ar-re-nauir,  In- 
nouv-aire,  Nouel,  Nouet,  Nab^L 

NOVA,  8.  f.  (nôve);  Nova,  cat.  port 
Nueva,  esp.  NoveUa,  ital.  Nourelle  ;  fanje , 
conte ,  historiette  :  Que  nova ,  quelle  nou- 
velle? 

Éty.  du  lat.  novus,  nova,  nouveau,  récent. 
y.Nov,R.^. 

Les  Troubadours  donnaient  ce  nom  ë  un 
petit  poëme ,  dans  lequel  ils  retraçaient  des 
anecdotes  galantes ,  relatives  aux  seigneurs, 
aux  chevaliers  ,  aux  dames,  etc.,  et  quelque- 
fois relatif  à  d'autres  objets. 

NOVA ,  s.  f.  pi.  Nova ,  cat.  port.  Nueva, 
esp.  Nuova,  ital.  Contes,  nouvelles,  histoires. 
V.  Nov,  R.  2. 

NOVAGULA,  8.  f.  vl.  Serpette,  couteau, 
scalpel. 

Êty.  du  lat.  novaeula,  m.  s. 

NOVE ,  adj.  vl.  Nové,  cat.  Noveno ,  esp. 
V.Nouvième. 

NOVEL ,  BLA,  adj.  vj.  hotbu.,  vmrmtM , 
MOBi..  Novell,  cat.  Novel,  esp.  port.  Novello, 
ital;  Neuf,  euve ,  nouveau ,  elle. 

Éty.  du  lat.  neveUuSf  m.  s.  V.  Nov, 
Rad.  2. 

NOVELAMBN,  vl.  V.  Nouvelameni. 

NOVELET,  vl.  Dim.  de  novet,  nou- 
veau, nouvelel. 

Éty.  de  noveî  et  de  et.  V.  Nov,  R.  2. 

NOVELETAT  .  S.  f.  vl.  hovsuaha  , 
MKLBTAT.  noTiTAf.  Novità,  ital.  Novedttt,  cat. 
Novedad,  esp.  Nouveauté. 

Éty.  de  novel  et  de  état,  on  du  lat.  noveUi" 
tatis ,  gén.  de  novellUas ,  m.  s.  Y.  Nov , 
R.2. 

NOVELH,  ELHA,  adj.  vl.  Nouveau. 
V.  Novel  et  Nov,  R.  2. 

NOVELHA,  vl.  V.  Nouvela. 

NOVELHAMEN,  vl.  V.  Nouvelament, 

NOVEU. ,  adj.  vl.  movMMJL ,  «ou.  Novell, 
cal.  Novel, esp.  port.  Novello,  ital.  Neuf, 
nouveau. 

NOVELLA  ,  vl.  m^vmiMA ,  mowmjl.  Voy. 
Nouvela. 

NOVELLARIA,  vl.  Noveleria,  cat.  esp. 
y.NoveUtateiNov,R.2. 

NOVEMBRE,  vl.  V.  Nouvembre. 

NOVEN.  EN  A,  nombre  ordin.  vl.  Neu- 
vième. V.  Nouvieme  et  Nov,  R. 

NOVENA,  vl.  Novena,  cat.  esp.  ital. 
port.  V.  Nouvena. 

NOVENAL,  adj.  vl.  Uovenal,  de  neuf, 
composé  de  neuf.  V.  Nov,  R. 

NOVENAMENT,adv.  vl.  Neuvièmement 
V.  Nov,  R. 

NOVERCkA,  s.  f.  vl.  Noverea,  M. 
Marâtre. 

Éty.  du  lat  noverea,  m.  s. 

NOVES,  nombre  ord.  vl.  mtbiw.  Neu- 
vième. 

Étv.  V.  Nov,  R. 

NOVEU,  adj.  Vf.  Nouveau.  V.  Noou  et 
Nov,  R.  2. 


NOV 

N0VI,8.  m.  et  f.  (névi);  nou,  mobib, 
■ovi.  Novi ,  cat.  Novio ,  esp.  Fiancé ,  ée  ; 
nouveau  marié,  nouvelle  mariée. 

Ély.  du  lat.  novi ,  gén.  de  novut ,  novus 
fnaritus,  nouveau  marié.  V.  Nov,  R.  2. 

NOVIA ,  s.  f .  (nôvie)  ;  hosia  ,  mabidada  , 
BflvoufAOA.  Nuvia  cat.  Novia,  esp.  Nouvelle 
mariée.  V.  Novi  et  Nov,  R.  2. 

NOVIA ,  s.  f.  vl.  Noce,  mariage. 

Èty.  y.  Nul. 

NOVIAGE ,  s.  m.  (nouviàdze) ,  d.  bas 
lim.  aouTiAGB.  Habillements,  joyaux,  bijoux, 
qu'on  achette  à  l'occasion  d'un  mariage.  Y. 
Joyas. 

Éty.  de  novi  et  de  âge.  V.  Nov ,  R.  2. 

NOVIETA,  s.  f.  (nouviéte),  dg.  moubibta. 
Dim.  de  novia,  jeune  ou  petite  épousée. 

Éty.  de  novi  et  de  eta.  V.  Nov,  R.  2. 

NOVIGI,  vl.  Novici,  cat.  V.  NouviH. 

NOVIS8I,vl.  y.  NouviH. 

NOVITAT ,  s.  f.  vl.  Novital,  cat.  Nove- 
dad, esp.  Novidade,  port.  Novità,  ital. 
Nouveauté. 

Éty.  du  lat.  novitatis,  gén.  de  novitas, 
m.  s.  V.  Nov,  R.  2. 

NOS 

NOX ,  s.  f.  Noix.  Alt.  du  dg.  de  Non,  v. 
e.m.  eiNoui,  R. 

NOT 

NOTOU,  vl.  Neuf,  nom  de  nombre.  V. 
Noou. 

NOTRE,  V.  n.  d.  vaud.  Noyr,  nuire.  V. 
Nuir,  R. 

NOTRIDOR,  vl.  V.  Nuindor. 

NOTRIGUIER,  s.  m.  vl.  Nourrisseur, 
producteur,  cultivateur.  V.  Nourr,  R. 

NOTRIM,  vl.  V.  Noirim. 

NOTRIUENT,  s.  m.  vl.  nom»,  mou- 
MBv.  Nourriture,  accroissement.  Y.  Nourr, 
Rad. 

NOTRIR,  vl.  Y.  Nourrir  et  Nourr,  R. 

NOTRlgSA,  s.f.  vl.  Y.  Nourriça. 

NOTRIT,  adj.  vl.  Y.  Nourrit  et  Nourr, 
Rad.        

NOTRITORA,  vl.  V.  Nourritura. 

NOYgA,vI.  y.  Nota. 

NOT8ENÇA,  s.f.d.  vaud.  Noeenxa,  ital. 
Ce  qui  nuit:  X.a  non  novtença,  l'innocence. 
Y.  Nuir,  R. 

NOTSIVOL,  adj.  d.  vaud.  Nuisible.  Y. 
iVi»tr,R. 

NOTTAL,  a4j.  vl.  Nocturne,  de  nuit. 

NOZ 

NOZ,y].y.Nueeh. 

11  ou  elle  nuit,  ronge,  consume,  dévore. 

NOZABLE,  adj.  vl.  Nuisible,  y.  Nuir, 
Rad.  ' 

N0ZAD0R,8.  m.  vl.  Nuque,  chignon. 

NOZAR,v.  a.  vl.aoMB,  mab.  Nouer.  Y. 
Nouiar. 

NOZE,  V.  Non  eïNoui,  R. 

NOZEDOR,  s.  et  adj.  vl.  NoeUore ,  ital. 
Ennemi,  qui  nuit,  adversaire.  Y.  Nuir,K. 

NOZEL ,  s.  m.  vl.  Nœud.  Y.  Nous ,  K. 

NOZELAMraiT,  8.  m.  vl.  Nouement, 
connexité,  assemblage.  Y.  Nous.  R. 

NOSELAR,  V.  «.  vL  Nouer.  y.Nousar. 


NOZ 


727 


NOZBLOS,  vl.  y.Nodos. 

NOZEMEN,  s.  m.  vl.  BocuTAT.  Noei^ 
miento,  anc.  esp.  Nocimenio,  ital.  Tort,  pré- 
judice, dommage.  Y.iVutr,R. 

NOZEN,  ENTA,  adj.  vl.  Malfaisant, 
ante. 

Éty.  du  lat.  noeen*.  Y.  Nuir,  R. 

NOZENSA ,  s.  f.  vl.  BOTSBBiA.  Noeenxa, 
ital.  Nuisance,  préjudice.  Y.  Nuir,  R. 

NOZER,  vl.  Noeir,  anc.  esp.  Nuocere, 
iUl.Nuire.Y.iVutre.  ' 

Ély.  du  lat.  noeere,  nuire.  Y.  Nuir,  R. 

NOZET ,  s.  f.  vl.  Noêet,  sorte  de  pierre. 

Nozet ,  autrament  dita  rapaudina ,  es 
peyra  precioza.  Elue,  de  las  Propr. 

NOZETA,s.  f.  (nozéte).  Un  des  noms 
qu'on  donne,  aux  environs  de  Montpellier,  an 
troglodyte.  Y.  Petoua. 

Ety.  iVofèta  est  un  dim.  déiiox^,  petite 
noix.  Y.  Noui,  R.  ^ 

NU 

Y.  iVttdetiVttd,  R. 
NU ,  part  nég.  vl.  Ne,  non. 

NUA 

NUAILHA,  vl.  Y.  Nuatha. 

.      NUALHA,   s.  f.  vl.  BOAUA,  BOAILBA,    BOA- 

uiA.  Paresse,  nonchalance,  torpeur,  engour- 
dissement, Ucheté. 

NUALHAR,v.n.  vl.  BUAiuAB.  Fainéaa* 
ter,  faire  Tindolent,  se  décourager.  Yoy. 
Nualhot, 

NUALHOR,  adj.  comp.  vl.  Moins  valant. 

Éty.  C'est  le  comparatif  de  nualhot^  déri- 
vé du  lat.  non  valent. 

NUALHOS,  OSA,  adj.vl.  buauoi.  bual- 
loi,  BVAuxo*,  BOAuoi.  lucapablc,  négligent» 
paresseux.  Y.  Parestout. 

Flaci,  vils  etnuaillos. 

NUAUA,  vl.  Y.  Nualha. 

NUALIEZA,  s.  f.  vl.  ludolence ,  inertie. 

NUALI08,  Vf.  Y.  Nualhos. 

NUAILLAR,  vl.  y.Nualhar. 

NUAIXOS ,  vl.  Y.  Nualhos. 

NUANÇA ,  s.  f.  (nuance).  Nuance ,  adou- 
cissement .  diminution  d'une  couleur  de  la 
même  espèce ,  depuis  la  plus  sombre  jusqu'à 
la  plus  claire  ;  dinerence  délicate  et  insensi- 
ble, qui  se  trouve  entre  deux  choses  du  même 
genre. 

Ëty.  de  nuage ,  selon  Nicot .  on  de  mtito- 
tio ,  selon  d'autres,  dont  on  fait  mutante  et 
nuance. 

NUANÇAR  ,  V.  a.  (nuança).  Nuancer, 
assorUr  les  nuances ,  soit  de  diflérentes  cou- 
leurs ,  soit  d'une  seule ,  selon  leurs  propres 
rapports. 

Èty.  de  nuança  et  de  ar,  mettre  des 
nuances. 

NUANÇAT,  ADA,  adj.  et  p.  (nuança  , 
àde).  Nuancé ,  ée. 


NUB,  Bv,  radical  pris  da  lat  nubes ,  nu- 
bis,  nuée,  obscurité,  voile,  et  dérivé  du  grec 
vetpéXt^  (nephelé) ,  noage ,  nuée  ;  d'où  :  Nu^ 
bitis,  nubile,  NupUœ,  noces,  Nubtre,  se 
marier,  se  voiler. 

De  nubere  :  Nubere. 


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NUB 


De  nuhii ,  par  apoc.  fiti6,  nu  ;  d'où  :  A*tc- 
o^.  Nuh-iU,  Nub^ila,  Nubil-iM. 

DenuptiŒy  par  apoc.  ntipl,  par  change- 
ment du  I  en  e,  et  de  tt  en  o, noç;  d'où  : 
Noç-at  tiNoueçasyNocega-men,  Noeia- 
mens,  Nofeeûary  Et-nevoulir  t\  Es-nevoul- 
il ,  Es-nivourar,  Eê'nivour^atjNeol'ina , 
ÎRe-nouet ,  Nups-ejar, 

NUBERB,  T.  n.  vl.  Se  marier. 

Éty.  du  lat.  nûbera ,  m.  s.  V.  Nuh  ,  R. 

NUBILE ,  WLA ,  adj.  (nubllé ,  ile)  ;  Nubil, 
cat.  Nubile ,  qui  est  en  âge  d'être  marié  ;  on 
le  dît  plus  particulièrement  des  filles. 

Ëty.  du  lat.  nubUit,  fait  de  tm&er^,  pren- 
dre un  mari.  V.  Naueçatei  Nub ,  R. 

NUBILITAT,8.  f.  (nubililà).  Nabilijté, 
âge  nubile ,  propre  au  mariage. 

Éty.  de  nubilUatu,  gén.  de  nu&tlitof, nu- 
bile. V.  Nub,  R. 

NUBLE  ,  s.  vl.  Nue,  nuée:  et  adj.  nébu- 
leux. V.  iVf  6/,  R, 

NUO 

NUOA ,  8.  f.  vl.  iivciiA.  Nuca,  esp.  port, 
ital.  Nuque ,  chignon  :  moelle  épinière. 
NUGH ,  8.  f.  vl.  Nuit.  V.  Nueeh. 
NUGHA.vl.  y.Nuea. 
NUCHOLA,  8.  f.  vl.  Chouette ,  hibou. 

NUD ,  Mv,  radical  pris  du  lat.  nudus,  a  , 
fim  ,  nu  ,  nue ,  et  dérivé  du  grec  ^uco 
(duô) ,  s'habiller,  précédé  de  la  négation  ne, 
non  habillé. 

De  nudusj  par  apoc.  nud;  d'où  :  Nud  , 
Nud-a ,  Nud-eza ,  Nud-itat ,  Nu ,  Nu-exa , 
Nus,  Nul. 

NUD,  S.  m.  d.  béarn.  Nœud.  V.  Notu^K. 

NUD,UDA.UA,  adj.  (nù,  ùde ,  ùe); 
pvf ,  «OT.  iVttdo ,  ital.  anc.  esp.  Detnudo , 
esp.  rood.  Nu^  port.  cat.  Nu,ue,  qui 
n'est  point  vêtu ,  qui  n'est  couvert  d'aucun 
yètement  ;  par  exag.  qui  n'a  pas  les  vête- 
ments nécessaires;  en  parlant  des  instru- 
ments ,  qui  n'a  pas  de  fourreau ,  ou  qui  est 
hors  de  son  fourreau  ;  ouvrage  trop  dénué 
d'ornements  :  fig.  sans  déguisement  ,  qui 
n'est  armé  d'aucun  instrument. 

Éty. du  lat.  nudus,  m.  s.  V.  iVtid,  R. 

Nu ,  ue ,  ne  prend  ni  genre ,  ni  nombre , 
quand  il  est  placé  avant  le  substantif;  c'est 
pourquoi,  Ton  dit  nu-pieds,  nu-jambes, 
nu'téle  ;  mais  quand  il  est  après ,  il  devient 
adjectif  et  il  s'accorde  en  p:enre  et  en  nombre 
avec  le  substantif  auquel  il  se  rapporte  :  Les 
pieds  nus ,  les  jambes  nues, 

A  nud .  expr.  adv.  ë  nu  .  à  découvert. 

NUDABIENT,  adv.  y\.  NuametU,  cat 
iVttdamefKe,  esp.  ital.  Nuamenle,  port.  Nù- 
ment,  à  nu.  V.Nud,  R. 

NUDBTA,  adj.  vl.  Dim.  de  nuda,  Voy. 
Nud,R.  ^ 

HUDETAT,  s.  f.  vl.  V.  Nuditat. 

NUDEZA,  8.  f.  vl.  Nudité.  V.  Nuditat  et 
Nud ,  R. 

NUDITAT  ,  8.  f.  (noditâ)  ;  Nudita ,  fiai. 
Desnudes ,  esp.  Nudesa ,  port.  Nuditat , 
anc.  cat.  Nudité,  état  d'une  personne  qui  est 
nue;  fig.  dénuement  complet. 

Éty.  du  lat  nuditatis .  gén.  de  nudUas , 
m.  8.  V.  Nud,  R. 


KUD 

NUDITATB,  8.  f.  pi.  fnuditâs).  Nudités , 
parties  que  la  pudeur  oblige  de  cacher  ;  en 
peinture  et  en  sculpture,  figures  immodestes, 
nues  en  partie  ou  tout  à  fait  nues. 

NUE 

NUEGH ,  8.  f.  (nuétch)  ; 
■BT,  «■ ,  oiiiBVCB ,  ttinmcB ,  on        ^ 

cmo ,  irar.  Nit ,  cat.  NoUe ,  ital.  iVbc/ie,  esp. 
NoUe ,  port.  Nueh ,  ail.  Nigth ,  angl.  Nuit , 
temps  pendant  lequel  le  soleil  est  sous  notre 
horizon ,  l'obscurité  qui  en  résulte. 

Éty.  du  lat.  nox ,  noetis.  V.  Nuech ,  R. 

A  nuech,  Trad.  cette  nuit. 

La  nuech  passada ,  la  nuit  dernière. 

A  passât  bona  nuech ,  Tr.  il  a  passé  une 
bonne  nuit ,  et  non  bonne  nuit» 

Passar  la  nuech  blanea  9  passer  la  nuit 
blanche ,  ne  pas  dormir. 

Es  nuech ,  il  est  nuit  close. 

Marrida  nuech ,  Maie  nuit,  nuit  pénible. 

L'origine  de  cette  façon  de  parler,  vient  de 
ce  que,  dans  la  haute  antiquité ,  celui  qui 
devait  être  initié  aux  mystères ,  passait  de- 
bout la  nuit  des  armes,  appelée  la  nuit  blan- 
che ,  parce  qu'il  était  revêtu  d'un  vêtement 
blanc. 

Les  Francs  et  les  Gaulois  comptaient  par 
nuits,  et  non  par  jours.  Les  premiers  Anglais- 
Saxons  étaient  dans  le  même  usage,  et  il  se 
Pratique  encore  aujourd'hui  parmi  les  Arabes, 
lict.  des  Orig.  de  17T7,  in-i2. 

NUECH,  wo€m,  radical  pris  du  lat.  nox , 
noetis,  nuit,  et  dérivé  du  grec  vO^  (nux); 
vuxtoc(nuktos),m.8. 

De  nux ,  par  le  changement  de  if  en  ue,  et 
de  xench,  nuech  ;  d'où  :  Tras-nuch-ar  , 
A-gnuech ,  Nuech ,  A-nuech,  A-nuech-ar  , 
Nuech-ada,  Nueit-ia,  En-nueehar,  Nueit, 
Nueg,  Nueig  ,  Nueyt,  Nuh. 

De  noetis,  par  apoc.  et  changement  de  et 
en  ch,  noch;  d'où  :  A-gnoch,  Nuoit,  A- 
nuch'ir ,  Noue ,  iVbuetl. 

De  noetis,  par  apoc.  nocl,  et  par  eoppr.  du 
e  et  changement  de  o  en  f,  net:  d'où:  A-net. 

Deno(,  par  add.  det  noit:  doù:  Noit, 
Noeïl,  A-noit ,  A-noit-ar,  Noich,  Noig , 
Gnieueh ,  Gniuc  ,  Gnoch  ,  Gniu  ,  Nieu , 
Nio,  Nioch,  Ne,  Neish ,  JVet7,  Nocti- 
luea,   Not,  Nog,  Egur-noxa, 

NUECH ,  2,  moca ,  asiT ,  radical  pris  du 
lat.  nox,  nocitf,  nuit,  dérivé  de  nocendo, 
nuire ,  parce  que  la  nuit  prive  de  la  vue. 

NUEGHA,  s.  f.  (nuetche).  lambin ,  len- 
dore ,  qui  marche  lentement,  Gare. 

NUECHADA ,  S.  f.  (nuetchàde)  ;  anacsA- 
DA.  Toute  la  nuit.  V.  Nueh,  R. 

NUEGT  ,  s.  f.  vl.  V.  Nueh ,  R. 

NUEO,  s.  f.  vl.  Nuit.  V.  Nuech,  R. 

NUEH ,  vl.  V.  NoU. 

NUEIA ,  s.  f.  vl.  Noia,  ital.  Chagrin, 
importunité,  ennui.  V.  Ennui  eiNuir. 

NUEIO ,  s.  f.  vl.  V.  Nuech .  R. 

NUEITIA ,  8.  f.  vl.  Nuitée.  V.  Nuech,  R. 

NUEJA,  et 

NUEJOL ,  s.  f.  et  m.  vl.  On  croit  que  ce 
sont  des  syn.  de  nose.  V.  Noui ,  R. 

NUEL ,  adj.  vl.  mmo  Neuf,  nouveau.  V. 
iVourfietiVov,  R.  2. 

NUELZA,  s.  f.  vl.  Noise,  bruit.  Voy. 
iVutr,R. 

vl.  V.  Noou. 


NLE 

NUBTT,dg.  Alt.  de  iVtcedb,  y.  c  m. 
NUEZA,  8.  f.  vK  Nudesa.  pprt.  Nudil^é. 
\.Nud,K. 

NUG 

NUOATIQ,  8.  f.  vL  Raillerie^  moqoer 
rie ,  sornette. 

NUH 

NUB,  vl.  Nuit.  V.iV|^ee^,  R. 


NUI 


NUnX^et 


NUnx,  nXA,  vl.  Nul ,  ulle.  V.  Nul  et 
Nul,R. 

NUIIX9,  adj. vl. Nul,  aucun.  V.  Nul,R. 

NUIR,  w>c,  mue,  radical  dérivé  du  latin 
nocere,  noceo,  nuire,  formé  de  neeare,  tner^ 
ou  de  nex ,  necis ,  mort  violente  ;  d'où  : 
Nocens ,  nuisant  ;  dérive  du  grec  néhis , 
neftroi, mort,  défaut. 

De  nocere ,  par  apoc.  nocer,  et  par  suppr. 
de  ce,  nor ,  et  changement  de  o  en  vt,  ou 
en  ot  nutr;d*où  :  Nuir^e,  E-nuri,  E-nui-as, 
JS-nuit,  Nois,  Nois-ent,  Noix- a,  Nox-en, 
Nox-enta,  Noc,  B-noc,  E-nogr,  E-noi^ 
E-noi-a,  E-noi-ada,  Nuis-ible,  E-noi-ar-se, 

DenocenKf .  gén.  dtnoetns,  par  apoc. 
noceni; d'où:  rioC'iu,ln'noeenl,  in-nocenç- 
a,  Ig-nocent,  In^noueent,  In-noucenta^ 
ment,  En-ncfa-ment ,  En-noauj-ar ,  In- 
noucfint'Oun ,  Des-en-nui-ar,  En-nui  ,  En^ 
nui-ar  ,  Noys-ivoi ,  En-nui-at,  Nauz-a , 
iVtt-eIxa,  £n-ni»i-OHl,  £n-nui-oiii ,  Nueia, 
E-tiej-aryNoys-ença,  En-nei-ar,  En-ney^ 
Nog^ ,  Noia,  En-^uech ,  Nouir-a,  E-nuej^ 
ar,  E-nuq-o^,  E-nug-ar  ,  E-nug-as^ 
E-nui-at,  E-nue-it,  Nos-er,  Nox-edors  ^ 
Noxe-men,   N  aux- os. 

NUIBE  ,  V.  n.  (nuîré);  voatab  coov  • 
voBTA»  To«T.  Nuocere ,  ital.  Nuire ,  apporter 
un  obstacle  ou  un  dommage  ;  avec  la  néga- 
tive ,  aider ,  servir. 

Éty.  du  lat.  nocere ,  m.  s.  V.  Nuir ,  R. 

NUIRIDOR,  S.  m.  vl.  «ormiBOB.  iVttlrt- 

tore,  ital.  Nourricier ,  instituteur,  gouver- 
neur. 

Éty.  du  lat.  nutritor.  m.  s.  V.  Nourr,  R. 

NUIRIR,  V.  a.  vl.  Nourrir. 

iVMtftr  pas,  entretenir  la  paix.  V.  A'our- 
rir  et  Nourr,  R. 

NUIIU88A,  vl.  V.  Nourrissa. 

NUmiSSEMENT ,  8.  m.  vl.mmKtiBpaik 
Nourriture,  aliment.  V.  Nourr,  R. 

NUIRIT,  IDA,  adj.etp.  vl.  Elevé,  com- 
mensal, 

Éty.  du  lat.  nutritus,  m.  s.  V.  iVourr,  R. 

NUISIBLE .  IBLA .  adj.  (nuisible,  ible)  ; 
rnuoDiciABu.  Nocevole,  ital.  Nocivo,  esp. 
port.  Nuisible,  qui  nuit ,  dommageable,  qui 
fait,  tort. 

Éty.  du  lat.  nocibilis,  inusité.  V.  Nuir^ 
Rad. 

PIUITBIA,  s.f.  vl.  Nottata,  ital.  Nuitée. 

NUL 

NUL,  ULA,  adj.  (nul,  ùlle)  ;  Nul,  anc. 
cat.  Nullo,  port.  ital.  Null,  ail.  Nul,  nulle. 
V.  Degun. 

Éty.  du  lat.  nullus,  m.  a.  V.  Nul,  R. 

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NUL 

NULAinSNT,  ad?,  (nullamém)  ;  »■  «■• 

BB  MABSBA,  DB  BSBOIA  HAIOBBA.  D€   fttlI^UtUI 

manera^  esp.  Nullement,  en  aucune  façon, 

en  nulle  manière. 
Êty.  denula  et  de  fiKnf.  V.  iVuf,  R. 
NULH,  adj.  vl.  roux.  V.  Nul, 
NULHA,  nég.f  4e  mw.,  w»».  Nulle.  V. 

^w^R-  .  ..    .. 

NULHAR,  V.  a.?1.  Annuler,  abolir,  dé- 
truire. V./)ri»«,R.  ,    A       ,x 

NinUBAT,ADA,adj.  et  p.  vl.  Annulé, 
aboli.  V.  NvA,  R. 

NULHS,  i\.  Soureilcm^é  poiir«#, 
nn.V.  i;fi,R.  ,  „  ^   .  , 

NULITAT,  8.  f  tnniità);  iVttlWà.ilal. 
Nulidad,  esp.  iVw««ïaiï«,  port.  NulXiUii, 
cat.  Nullité,  qualité  d'un  acte,  d'une  forma- 
lité, qui  est  nuHe. 

Éiy.  du  Ut  nuUitaXU^gkxi.  de  ntilttto#. 
V.Mi^R.  .       ,         • 

NUÛiA  9A9O,  expr.  adY.  vl.  ^uoba. 
lamaia. 

NUM,  BtMBB,  «ovHM,  radicfll  dérivé  du 
latin  numeruSf  i,  nombre ,  numéro ,  formé , 
selon  Isidore,  de  nummus,  écrit  par  un  seul 
m,  «nmiM,  monnaie  que  Ton  compte,  d'au- 
tres le  font  venir  du  grec  vefjuô  (nemô},  dis- 
tribuer. 

De  numenif,  par  apocnumer;  d'où  :  Nu" 
)ner't»r,  Nuwur-al^  E-fmmerêr,  Numer- 
ari,  Numer-atour,  Numer-oty  NuwMrot^ar, 
Pfumerot'Ott  E^numer-oHan,  Numbr-ivol, 
Sur-numerarù 

De  nutiter,  par  la  suppression  de  e  et  add. 
de  6  et  cbangement  de  «  en  on ,  nommbr; 
#où  :  Nownbr-êy  Nommbr-ar,  dfoumbr-^a , 
N&mi^-omi,  De'noumbrm^wmdt  /iMioiiifi- 
br-able,  N^mbr-at,  No^ombr^ûU. 

NUMBRAR.  vl.  V.  Numerar. 

NUllBRlVOi«,  adj.  d.  vaud.  Nombrable, 
qu'on  peut  nombjner,  compter  :  Nom  mumbri- 
voU  innombrable.  Y.Num,  R. 

«muCRABIiE ,  ABLA,  adj.  vl.  J^tcme- 
roèle,  cat  eêp,  Mumeravel,  port.  Ntanera- 
6l/e,ilal.  Nombrable,  calculable. 

Êty.  du  lat.  numerabUiê,  m.B,\.N^m^  R. 

NUBIBRAGIO,  vl.  Numerudà,  cat  V. 
NmmêraUon, 

NUMERADABIENT,  adv.  vl.  Numéri- 
quement, coroplanl.  V.  Num,  R. 

NUMERAL,  adj.  vl.  Nutnerai,  cat. esp. 
port.  NwmiBTalty  liai.  Numéral. 

Êty. du  lat.  mifiieralû,  m.  s.  Y.  ATum,  R. 

rWJWERAR,  V.  a.  vl.  BmtaBAB,  «ojiaBAB. 
Ncmbrar,  aoc.  cat.  Numerar, cèl.  mod.  tsp. 
port  Numerare,  liai.  Compter,  nombrer, 
énumérer. 

Êty.  dit  lat  tiiMMrarf,m.^.  V.  ^iim«  R. 

NUMERARI,  s.  m.  (numeràri);  Nume- 
rario,  ital.  eap.  port.  Numeràri,  cat.  Numé- 
raire, valeur  active  des  espèces  ayant  cours, 
argent  comptant. 


NUM 

Êty.  de  numerui  et  de  la  term.  ari,  qui 
se  compte.  V.  Num,  R. 

NUMERAT,  ARA,  «dj.  et  p.  vl.  Comp- 
té, ée. 

Éty.  du  lat.  numeratus,  m.  s.  V.  Num, 
Rad. 

NUBIERATION,  S.  f.  vl.  hombbacio.  iVu- 
meracté  ,  cat  Numeracion,  esp.  Numera- 
pfio,  port.  iVtimeraxtone,  ital.  Numération , 
compte,  cakul. 

Êty.  du  lat.  numenUianie ,  gén.  de  nume' 
ratiOf  m.  s.  V.  Num,  R. 

IfUMBRATin .  WVA ,  adj.  vl.  Numératif, 
ive,  propre  à  étreénumérc.  V.  Num^JX. 

NOMERATOUR,  s.  m.  (numérateur); 
Numeratore,  ital.  Numerador ,  cat.  esp. 
port.  Numérateur ,  nombre  supérieur  d'une 
fraction^  par  opposition  à  âénominateur, 
dans  V4  if  ^is  est  le  numérateur  et  quatre  le 
dénominateur. 

Éty.  du  lat  numeratar,  m.  s.  Y.  Num, 
Rad. 

NUMERIQIIE,  ICA,  adj.  (numérique, 
ique);  Numerico,  ital.  esp.  port  Numerie, 
cat  Numérique. 

Éty.  dulat.  numericus,  m. s. 

NUMEROS,  OM^,  adj.  si  iVumeroi, cat. 
Numérota  f  esp.  port.  ital.  Nombreux, 
euse. 

Éty.  du  lat.  numeroeus,  m.  s.  Y.  Num,  R. 

NUMEROT ,  s.  m.  (numéro)  ;  Numéro , 
cat  esp.  ital.  port.  Numéro ,  nombre  dé- 
terminé; indication  numérale;  nombre  à  la 
loterie;  nombre  d'ordre. 

Éty.  du  lat.  mimero,  k  point,  è  terme, 
à  propos,  ou  de  mmero,  abi.  de  num^us. 
V.  Num,  R. 

Tirar  bon  numéro,  Tr.  tirer  un  bon  nu- 
méro. 

NUMEROTAR,  V.  a.  (numeroqtâ).  Nu- 
méroter, coter,  mettre  le  numéro. 

Éty.  de  numeroi  et  de  la  term.  act.  ar. 
Y.  Num,  R. 

NUMEROTAT,  ADA,  adj.  et  p.  (nu- 
meroutà,  àde).  Numéroté,  ée. 

Êty.  denumerotet  detU,aia,  V.Num,  R. 

NUMEROTO ,  s.  m.  (ownerpte).  Nu- 
méroté ,  nom  qu'on  donnait  i  un  des  buit 
prêtres  du  bas  cbœur,  à  Marseille. 

Éty.  du  lat.  numéro  octo. 

NUN 

I9UV9  VNA»  adj.  vl.  Aucun,  une;  nul, 
nulle. 

De  ne  unue ,  pas  même  tin.  Y.  Un,  R. 

NUNGIAR ,  V.  a*  vl.  Nunciar ,  anc. 
esp.  port.  Nunxiare,  ital.  Annoncer.  Voy. 
Anounçar, 

Êty.  du  lat.  nuntiare,  m.  s. 

NUNCIATin ,  IVA,  adj.  vl.  Aimondaiif, 
ive,  propre  à  annoncer ,  messager. 

BUJNQUA,  adv.  vl.  vii9«a,  jmc.  Jamais. 

Êly.  du  lat.  Rttiifiiaiii. 


NDO 


NUO 


729 


NUOIT,  8.  f.  vl.  Nuit.  Y.  Nuech. 
Éty.  du  lat.  nox,  noctie,  Y.  Nueeh,  R. 

NUP 

NUPSEIAR ,  et 

NUPSEJAR,  V.  n.  vl.  miMBiAB,  «oci^Ap. 
Nupeiayar,  anc.  cat.  Faire  des  noces,  se 
marier.  V.  Nub ,  R. 

ftUPTiàMs ,  adj.  vt  iVMfeM,  cit.  esp. 
port.  NwcMe ,  ital.  Nuptial. 

Éty.  du  lat.  nupiioUe,  m.  s. 

NUPTIAUHEN ,  adv.  vl.  NumahmepU, 
ital.  Nuptiolement.  Y.  Nub^  R. 

NDR 

NURIBIENT ,  6.  m.  d.  vaud.  BOviuMiai. 
iVudrtmen(,  cat  Nuirimenio^  esp.  port.  ital. 
Nourriture,  aliment;  éducation. 

Êty.  du  lat.  wulrimentum ,  m.  jb.  Yoy. 
Nourr ,  R. 

NUaiR ,  V.  a.  vl.  et  d.  m.  iVourrir,  V.  c  m. 
et  Nourr,  R. 

NUS 

NUS ,  vt  Pour  Nul,  v.  c.  m.  et  Nvd,  R. 
MUS,  USA,  adj.  (nùs,  use);  ivtb,  mwza. 
Nus,  cat  Nu,iie.  Y.  NudeiNui,  B. 

NUT 

NUT,  dg.  et  %\.  V.  Nud,  R. 


NUTRIOUiER,  S.  «.  vt  Celui  WH  nour- 
rit y.Nourriguier,Nourrieier^Nourrt  R. 

NUZ 

NUZALH,  vl.  Je  fais  le  fainéant,  jt 
fainéante. 

NYM 

NTMPHA,  S.  f.  (ninfe);  Nymphe,  ail. 
Nymphe ,  divinité  fabuleuse  des  fleuves,  des 
bois,  des  naontagnes,  etc.,  et  poétiq.  jeune 
Glle  ou  femme  belle  et  bien  faite. 

Êty.  du  lat.  nympha  ,  formé  du  grec 
vu{j.(pTi  (nymphe) ,  nouvelle  mariée. 

NTMPBA,  s.  f.  Bni^A  vtmrwm,  j»«- 
roBA,  cooxABAMA.  Nîufto ,  itdl.  Njmpbea, 
nénuphar  blanc ,  blanc  d'eau ,  lis  d'étang , 
Nymphéa  alba ,  Lin.  plante  de  la  fam.  des 
Papavéracées ,  qu'on  trouve  dans  les  eaux 
dormantes  ,  dans  le  lac  du  Lauzet ,  dans 
les  éUngs  d'Arles,  etc.  V.  Gar.  Nymphéa 
alba,  p.  333. 

Éty.  Nympha ,  n^est  qu'une  corruption  de 
nymphéa. 

On  donne  le  même  nom  au  nénuphar 
jaune,  Nymphéa  lutea ,  Lin. 

Sirop  d*  in  fer ,  sirop  de  nymphéa. 


|ja  Lettre  N  eontient  1,601  Mots  ou  Artiolfi. 


TOM.   IL 


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G@ogIe 


0 


0 

vF,  s.  m.  0,  la  quinzième  lettre  de  l'alphabet 
et  la  quatrième  des  voyelles. 

Il  faut  chercher  par  Ou  ou  par  Au,  les  mots 
qu'on  ne  trouvera  pas  en  O,  soit  que  cette 
lettre  commence  le  mot,  soit  qu'elle  se  trou- 
ve au  milieu. 

O,  pr.  rel.  Le.  V.  Lou  et  Oou. 

No  ofarai,  vl.  ne  le  ferai. 

Voi  0  tendrai,  vl.  à  vous  le  tiendrai. 

Gardais  ^uê  negus  no  o  sapia ,  prenez 
garde  que  personne  ne  le  sache. 

Êty.  du  lat.  hoc, 

Of  s.  m.  On  donne  ce  nom  auz  antiennes 
qui  se  chantent  au  magnificat  les  jours  qui 
précèdent  la  fête  de  Noël,  on  sonne  les  clo- 
ches pendant  ce  temps  là  et  le  peuple  dit  : 
TaquH  la  eampana  doou  nougat. 

O ,  s.  m.  vl.  Pour  aujourd'hui.  Y.  Hui  et 
Huei. 

O,  Pour  oui.  V.  Oc. 

O,  en  t. de  charretier.  Arrête,  commande- 
ment aux  mulets  et  aux  chevaux. 

O ,  Est  employé  dans  le  d.  bas  lim.  pour 
a,  dans  un  grand  nombre  de  circonstances,  et 
par  un  simple  vice  de  l'orthographe  de  ceux 
qui  ont  voulu  figurer  la  prononciation  ;  par- 
tout  où  l'a  se  prononce  très- ouvert  on  l'a 
rendu  pour  un  o. 

O  tort ,  pour  a  tort,  il  a  tort. 

Over ,  pour  aver,  avoir. 

Vai  0  Parié  pour  «ai  à  Parit, 

O ,  Est  souvent  employé  comme  affirma- 
tion ou  même  pour  donner  plus  de  force  à 
l'affirmation;  c  est  ainsi  qu^on  dit  o  <mt. 

O ,  conj.  altern.  vl.  0,  cat.  esp.  iUl.  Ou. 
V.  Ou.  »  f 

Éty.  du  lat.  aut. 

Quand  le  mot  suivant  commençait  par  une 
voyelle ,  pour  éviter  le  hiatus ,  nos  anciens 
ajoutaient  z,  ox. 

O  sA&oTAWfl  HotTiA,  clc.  L'usage  de  chan- 
ter cette  hymne ,  à  la  grand'messe ,  pendant 
l'élévation,  s'établit  en  France,  sur  la  fin  du 
régne  de  Louis  XII,  dans  la  maladie  qu'il  eut, 
après  la  mort  de  la  reine  Anne  de  Bretagne, 
en  1511,  Dict.  des  Orig.  de  1T77,  in-8». 

OAN 

OAN ,  adv.  vl.  Cette  année.  V.  Ogan. 
Èly.  du  lat.  hoe  anno.  V.  ^n,R. 

OB 

OB,  OUB,  initiatif  pris  du  lat.  ob ,  qui  se 
forme  en  oc,  or,  ou.  o»,  of,o,  et  qui  signifie 
devanl,  par  devant,  en  face,  il  réveille  sou- 
vent par  résultat,  une  idée  d'obstacle,  d'oppo- 
sition et  quelquefois  il  augmente  la  force  du 
radical.  C  est  d'ailleurs,  comme  le  dit  M.  Le- 
mare,  un  des  iniliatifs  dont  la  valeur  générale 
est  difficile  k  apprécier. 

Ou6-je/,  jeté  devant. 

Oub'jection,  difficulté  mise  devant. 


OB 

Ob-long,  long  en  devant  ou  plus  long. 

Oue-cation ,  de  oc^catus ,  qui  tombe  de- 
vant, qui  se  présente  de  lui-même. 

Offrir,  porter  devant,  de  of  pour  ob  et  de 
fero. 

Ouffusear,  de  ov/pour  oub,  ob,  et  ôefuê- 
care,  brunir,  mettre  un  brouillard  devant. 

Ouppousar,  de  oup  pour  ob ,  et  de  pou- 
sar,  poser,  poser  devant. 

Oustenlation,  de  oui  pour  ob,  et  de  tento, 
je  liens  devanL 

De  ob,  parsync.  de  6  :  Ou-meUre,  Ou- 
miision. 

Napoléon  Landais,  donne  parmi  ses  exem- 

1>les,  occtpicl, qu'il  définit  le  devant  de  la  tête, 
'exemple  est  assez  mal  choisi .  car  l'occiput 
est  la  partie  inférieure  du  derrière  et  non  du 
devant  de  la  tête. 
OB,  s.  m.dg.  Besoin. 

Diguotayre  quand  de  begados 
As  tu  ob  de  mat  lamaradas, 
Per  te  purga  dins  las  maysous 
De  tous  berenes,  de  taspousous? 
(C'est  le  feu  qui  parle).    D'Astros. 

Lestiou  a  demuchat  ta  plan 
Lau  besouing  qu'anlas  ereaturos 
De  soun  blatede  sas  mesturos 
Qu'êtes  lou  mes  ob  de  tout  Van. 
D'Astros. 

Ély.  du  lat.  ops,  aide,  secours. 
OB ,  prép.  vl.  Avec,  ou. 

OBE 

OBE,  BB,AllBa,  OBS-OC,  OBmO,  OrLAR,  ABB, 

oBBMoc.  Sont  des  particules  affirmatives,  qui 
répondent  à  oui,  oui -bien. 

Ety.  de  Tint.  Ao  et  de  6e. 

OBE,  V.  au  mot  Ben  et  Ho-ben. 

OBEDIENSA,  s.  f.  vl.  soBBDiBBtA.  06e- 
diencia ,  cat.  Obédience ,  ordre  ou  congé 
pour  sortir  du  couvent. 

Éty.  du  lat.  o6edtentia, m.  s.  V.  Ouh,  R. 

OBEDIR,  vl.  V.  Odeitr. 

OBEDIRE,  vL  Obéissant.  V.  Oii6,  R. 

OBEIR,  06eîr,  cat.  V.  Ott6etr. 

OBENG ,  s.  m.  (obéin),  dl.  V.  Avene. 

OBEOURAR ,  d.  bas  lim.  Pour  Abeou- 
rar,  v.  c.  m. 

OBERERAS,  vl.  Tu  feras,  tu  opéreras. 

OBERNOU,  d.  bas  lim.  V.  Abernoun. 

OBERNOUN,  d.  bas  lim.  V.  Abernoun. 

OBERT,  ERTA,  adj.  vl.  06erl,  cat.  V. 
Ouvert  ei  Apert,\{. 

OBEaENSA,s.f.  vl.  Obéissance.  Voy. 
Oubeissença  et  Ou6,  R. 

OBEZIMENT,  s.  m.  vl.  Obéissance.  V. 
Oii6,R. 

OBEZlR,v.  n.  vl  oBsoiB.  Obéir,  être 
soumis,  aimer,  chérir. 

Éty.  du  lat.  o6e(ftrf ,  m.  s.  Y .  Oii6,  R. 


OBF 

OBF 

OBFUflCATin,  !▼▲ ,  adj.  vl.  Offjuseatif, 
propre  à  offusquer,  à  obscurcir.  V.  Fuse,  R. 

OBI 

OBI8T ,  adj.  vl.  Opposé,  contraire. 

Êty.  du  lat.  objeelus.  V.  Oub,  R. 

OBIT,  s.  m*  fobil).  Obit,  service  fondé 
pour  le  repos  de  Vâme  d*un  mort. 

Ety.  du  lat.  obitus^  action  d'aller  devant, 
de  précéder  dans  l'autre  vie,  fkit  de  obin^ 
mourir,  précéder  les  autres, composé  de  ob, 
devant,  et  de  ire,  aller.  V.  Oub,  R. 

Le  plus  ancien  o6tlde  France ,  est  l'anni- 
versaire du  roi  Childebert,  qui  est  fondé  en 
l'abbaye  de  Saint-Germain-des-Prés ,  et  qui 
se  disait  le  23  décembre. 

Dict.  des  Orig.  de  1777,  in-8». 

OBJ 

OBJEGTIO,  S.  f.  vl.  Objeceià,  cat.  V. 
Oubjeetion. 

Cffil» 

OBLADA,8.  f.  (oblàde).  Un  des  nous 
du  spare  oblade.  V.  Blada. 

OBLADOR,  s.  m.  vl.  OBLAOB.  Oblalore , 
ital.  Offrant,  qui  fait  des  offrandes. 

Êty.  du  lat.  oblator. 

OBLAIRB,  vl.  V.  Oblador. 

OBLAT ,  s.  m.  vl.  Laïque  consacré  4 
l'Église.  V.  Ducange  au  mot  Oblati. 

OBLATIO,  s.  f.  vl.  Oblata  et  06<acto , 
cat.  Oblaeion,  esp.  Oblaçào,  port  06laxio- 
fie,  ital.  Oblation,  offrande. 

Êty.  du  lat.  oblatio. 

OBLATin, 

Oblatius  es  quar  désira,  si  eum,  eu  voiria 
amar. 

OBLI,  s.  m.  vl.  V.  Oublit  et  OublU,  R. 

Mettre  en  obli,  oublier. 

OBLIA,  s.  f.  vl.  Oblée,  oublie,  sorte 
d'offi^ode  que  le  vassal  faisait  au  seigneur. 

Ety.  du  laL  oblata. 

OBLlAR,v.  a.  vl.  Engager,  obliger, 
lier. 

Êty.  du  lat.  oMt^are,  m.  s.  V.  Lig,  R. 

OBUG,  s.  m.  vl.  Obliquité ,  détour.  V. 
Oublique» 

Éty.  du  lat.  obliquitas,  m.  s. 

OBLIDA,s.  f.  vl.  06lta  ,  iUl.  Oubli.  V. 
Oublit  eiOublid,ïi. 

OBLIDAMEN,s.  m.  vl.  ÙbUamento,  ital. 
Oubli.  V.  Oublid,  R. 

OBLIDAN8A,  S.  f.  vl.  oBuoAMfiA.  01- 
vidança,  esp.  Oblianza,  ital.  Oubliance, 
oubli.  V.  Oublid,  R. 

OBUDAR,vl.  06ltdar,cat.  V.  Oublidar. 

OBLIDAT,  vl.  V.  Oublidat  et  Oublid, 
Rad. 


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OBL 

OBIilDOS ,  adj.  vl.  ŒviioiO,  esp.  06- 
ilioso,  îtal.  Oublieui. 

Êly.  du  lat.  dtHtnotus ,  m.  b.  V.  OMid , 
Rad. 

OBLieAMENT,  8.  m.  vl.  Obligamiento, 
anc.  esp.  Obligamento ,  ital.  Obligation, 
eofragement. 

Ëty.  du  lat.  o&K^amen<tim ,  m.  8. 

OBI.IGAN8A ,  8.  f.  vl.  Titre,  obligation. 
V.  OuhiigatUm  et  lAg,  R. 

OBLIGAB,  ▼.  a.  vl.  oBuooAB.  Ohligar^ 
cat.  Obliger.  V.  OubUgear  eiLig^  R. 

OBLIGUAB,  vl.  V.  Obligar. 

OBLIT,  8.  m.  vl.  Oblit ,  cat.  Oabli , 
j'ooblie.  V.  Ouhlit. 

Êtj.  du  lat.  ohlUus,  m.  8.  V.  OMidy  R. 

OBLONG,  ONGA ,  adj.  (oubléun ,  ôun- 
gue)  ;  Oblongo  ,  esp.  port.  cat.  Oblong , 
ongne,  qui  est  plus  long  que  large. 

Éty.  du  lat.  obUmgus,  m.  s.  Y.  Long,  R. 

OBO 

OBOLA .  s.  f.  (obôle)  ;  O&olo ,  caU  esp. 
ital.  port.  Obole,  petite  pièce  de  monnaie 
en  usage  à  Athènes.  Six  faisaient  le  drachme 
attique  ,  elles  valaient  environ  quinae  de 
nos  centimes. 

L'obole  en  France  ^it  la  même  chose  que 
la  maille ,  et  valait  la  moitié  d'un  denier 
tournois.  V.  Mailha. 

Éty.  du  lat.  obolus,  dérivé  du  grec  hSoXoç 
(obolos),  formé  de  éf^sXoc  (obélos) ,  aiguille , 
parce  qu'il  y  en  avait  une  d'empreinte  sur 
cette  monnaie. 

OBORMIT,  adj.  et  p.  vL  Prêt,  préparé, 
apprêté. 

Éty.  du  lat.  operatui. 

OBR 

OBRA,  S.  f.  (ébre);  Opéra ^  ital.  Obra, 
tsp.  port.  cat.  OEuvre,  ce  qui  est  fait,  produit 
par  agent,  et  subsiste  après  l'action  ;  ce  qu'on 
fait  ;  production  de  l'esprit:  écrits  d'un  au- 
teur; banc  des  marguilljers,  fabrique  d'église; 
ouvrage  considérable. 

Éty.  du  lat.  opéra;  fait  de  opus ,  ouvrage, 
ou  du  celt.  obra,  m.  s.  V.  Ouptr,  R. 

Averd'olra^  être  occupé,  avoir  du  travail. 

Aver  proun  obra ,  avoir  de  la  peide  è 
vivre ,  être  dans  la  misère,  ne  pouvoir  faire 
une  chose  qu'avec  peine. 

LeU  eepi  obras  de  misericordi  ;  vbras  4e 
misericordia ,  esp.  cat. 

Bon  jour  hona  obra ,  bon  jour  bonne 
œuvre. 

Dounar  d^obra ,  donner  de  la  peine ,  du 
travail,  operamdare. 

Voira  lausa  lou  me$tre,  Prov. 
Le  travail  récompense  l'ouvrier. 

Jean  tout  obra  ou  mousiur  tout  obra ,  4in 
omnti  homOy  un  homme  qui  semèle  de  tout. 

OBRA ,  s.  f.  (ébre).  Façon,  labour  qu'on 
donne  à  une  terre  :  Dounar  una  obra,  don- 
ner on  labour ,  une  façon. 

Y  a  bona  obra?  le  labour  est-il  aisé? 

OBBA ,  8.  f.  dl.  et  bas  lim.  Le  bord  de 
quelque  chose.  V.  Orle, 

A  iobra  de  Vaigua,  au  bord  de  l'eau. 

Obras  d*un  champ.  V.  Catice. 


OBR 

Far  las  ohras  dins  una  terra ,  donner  à 
bras  ,  aui  bords  d'un  champ  ,  les  labours 
qu'on  n'a  pu  donner  avec  la  charrue. 

OBBA ,  s.  f.  d.  bas  lim.  Ente,  greOe.  V. 
Ente. 

En  dg.  flèche,  sauterelle,  conrson,  qu'on 
plie  en  crosse,  qu'on  nomme  archet, 

OBRADOR,s.  m.  vl.  et 

OBRAOOUR,  S.  m.  (oubradôur)  ;  ou- 
■BABooA,  AosBADouA.  dl.  ObradoTy  cat.  esp. 
Atelier,  lieu  où  l'on  travaille,  laboratoire, 
boutique,  fabrique.  Y.  Atelier. 

Éty.V.  Ouper,R. 

OBBADDT ,  S.  m.  vl.  Routique.  Yoy. 
Boutiga. 

0BRAGBA8.  s.  m.  (oubradjâs).  etimpr. 
ovBBAocAs.  Augm.  péjor.  de  obragi ,  chose 
laide  à  voir  ou  à  entendre. 

Éty.  de  obrage,  ouvrage,  et  de  as,  Yoy. 
Ouper,  R. 

OBBAGEOUN,  8>  m.  (oubradjéun) ,  et 
impr.  oosBAttBooii.  Dim.  de  oubragi ,  petite 
chose,  petit  nain  en  fait  d'ouvrage.  V.  Ouper, 
Rad. 

OBRAOI ,  8.  m.  (oubrâdgi)  ;  oouskam  , 
o«ÉmA«.  Operaagio  ,  ital.  Obrage  ,  esp. 
Obratge ,  cal.  Ouvrage ,  chose  faite  ou  à 
faire.  Y.  Obra. 

Afuot  es  un  bel  obragi ,  voilli  une  belle 
chose. 

Éty.  de  obra  et  de  agi.  Y.  Ouper,  R. 

Sous-dérivés  :  Obrageas .  Obrageous. 

OBRALBA,8.  f.  vl.  OEuvre,  ouvrage, 
fabrique.  Y.  Otiper,  R. 

OBRAMENT,  s.  m.  d.  vaud.  Œuvre, 
ouvrage,  construction. 

Éty.  de  o6ra  et  de  nunt.  Y.  Ouper,  R. 

OBBA-MORTA ,  S.  f.  (ôbre-môrte)  ; 
oMA-MooKBTA.  Entrc-sabords,  bordages  qui 
sont  entre  les  ouvertures  des  sabords  des 
bâtiments. 

OBBAN ,  adj.  (oubràn)  ;  oobbaii  ,  osarr. 
06rafif ,  cat.  Jour  obran .  jour  ouvrable  , 
jour  pendant  lequel  il  est  permis  de  travailler. 

Éty.  du  lat.  operariut ,  ou  de  o6ra  et  de 
ofi.  Y.  OupsT,  R. 

OBRANSA,  s.  f.  vl.  Ouvrage,  opération, 
œuvre.  . 

Éty.  du  lat.  operatio ,  ou  de  obra  et  de 
ansa.  Y.  Ouper,  R. 

OBBAR,  V.  n.  vl.  Obrar,  cat  esp.  port. 
Operare ,  Ital.  Ouvrer ,  agir  ,  travailler ,  ap- 
prêter. 

Éty.  du  lat.  operare  ,  ou  de  o&raetde 
l'act.<ir.  Y.  OMper,R. 

Obrar  laiessa ,  commettre  des  crimes 
d'infamie. 

OBBARI,  adj.  vl.  Ouvrable. 

DBRAT  ,  ADA ,  adj.  et  p.  d.  vaud. 
Travaillé,  ée. 

Ëty.  du  lat.  operatus^  m.  s.  Y.  Ouper,  R. 

OBBATGE ,  vl.  Obratge,  cat.  Y.Oubra^. 

OBRER,  s.  m.  (obrèr);  oau,  vl.  05rer, 
cal.  Ouvrier,  manœuvre. 

Èly.  du  lat.  operariii#,  ou  de  obra  et  de 
er ,  pour  ter.  Y.  06rter  et  Ouper ,  R. 

OBRET ,  adj.  dg.  Jours orbreys, Rcrgeyr. 
Jours  ouvriers.  Y.  Obran  et  Ouper,  R. 

OBRIER,  lERA,  S.  (oubrié,  iére);  ov- 
MUA,  ovthiba.  Operaio,  ital.  Obrero.  esp. 
06r«iro ,  port.  Obrer,  cat.  Ouvrier,  ière, 


OBR 


731 


celui  ou  celle  qui  travaille  de  quelque  métier 
que  ce  soit. 

Éty.  du  lat.  operarius,  m.  s.  Y.  Ouper, 
Rad. 

OBBIMENT ,  s.  m.  vl.  OBBiMBiiT.  06rt- 
ment,  anc.  cat.  Ouverture,  action  d'ouvrir. 

Ëty.  de  o&rtr  et  de  ment.  Y.  Aper,  R. 

OBRIR ,  vl.  Obrir ,  cat.  Ouvrir.  Yoy. 
Durbir  et  Aper,  R. 

OBRIVOL ,  adj.  d.  vaud.  Opérant ,  ante  ; 
actif,  ive. 

Éty.  Y.  Ouper,  R. 

OB8 

OB8,  8.  m.  vl.  OM.  Besoin,  nécessite, 
œuvre. 

Êly.  du  lat.  ops,  opus. 

M*agrobs,  pour  magra  obs,  anc.  d.  d'Apt, 
il  me  serait  nécessaire. 

OBSCENE,  ENA,  adj.  (oubsèné,  ène); 
OBmis.  Osceno,  ital.  Obsceno,  esp.  port. 
Obscène ,  qui  blesse  la  pudeur. 

Èly.  du  lat.  obscenus,  m.  s. 

OB8CENITAT,  8.  f.  (oubsenità)  ;  oais- 
■iTAT.  Oscenità .  ital.  Obscenidad.  esp. 
Obseenidade,  port.  Obscenilat,  cat.  Obscé- 
nité, chose,  acte  obscène. 

Éty.  du  lat.  obscenitatis ,  gén.  de  obsce- 
nitas. 

0B8EQUA8  ,  S.  f.  pi.  (oubseques)  ; 
Eseguie,  ital.  Obsequias,  esp.  port.  Obsè- 
ques ,  funérailles  ,  accompagnées  de  pompe 
et  de  cérémonies. 

Éty.  du  lat.  exequiœ,  arum,  ou  obsequias, 
de  ex,  après,  à  là  suite,  et  de  sequi,  suivre, 
parce  qu'on  accompagnait  le  corps  du  mort. 

OBSEQOIAS  ,  vl.  Y.  Obsequas. 

OB9BRVADOR  ,  8.  m.  vl.  Qui  doit  être 
t)bservé,  devant  être  observé.  Y.  Oubs^rva- 
tour. 

OBSERVANGIA,  06f  ervancia ,  cat. 

0B8ERTANSA,  et. 

0B8ERTANZA ,  y\.  Y.  Oubservança. 

0B8ERTAR ,  vl.  Y.  Oubservar. 

OBSERVAT ,  vl.  V.  Oubserval. 

DBSTANT ,  prép.  comp.  vl.  Obstant, 
cal.  06f(aiife,  esp  port.  ital.  Obslant,  qui 
s'oppose, qui  fait  obstacle. 

Non  o6i(an(,adv.cbmp.  Nonobstant. 

OBSTINAR  S' ,  V.  r .  (s'oiibstinà)  ;  t  oo«i- 

•'oooraiiAiTiUà».  Ostinarsi,  ital.  Obsttnarse, 
esp.  port.  cat.  S'obstiner,  persister,  vouloir 
quelque  chose  de  déraisonnable. 

Ély.  du  lat.  o^ja'nare ,  m.  s.  formé  de  ob, 
devant, et  de  stare,  être,  se  tenir,  rester. 
Y.£#(,R.  ,    u  .• 

OBSTINAT,  AI>A,adj.  et  p.  (oubstina, 
ède  )  ;  ovrimAirmAT  ,    bwtmtat  ,   owaiTiiiAT. 

Ostinato,  liBl  06rtînado,  esp.  port.  O&ifi- 
nad,  cat.  Obstiné,  ée,  qui  s'obstine ,  qui  a 
de  l'obstination  :  Es  un  oubstinat,  s.  m. 
c'est  un  obstiné. 

Ély.  du  lat.  obstinatus,  m.  s.  Y.  Est,  R. 

DESTIN ATIO,  vl  Y.  Obstination. 

OBSTINATION,  S.  f.  (  oubslinalic-n )  ; 

OVVUlIAtTABTAT  ,  OOMTIBATIOII  ,  WTTBêTAiiCWT  , 
Od«:rilllAfTmBTAT,  o«ib»tmiati«ii  ,  ©«■•tipatioii. 

Oslinazione,  ilal.  06«tiiiû lion ,  esp.  06*0- 
naçâo ,  port.  Obstinacià ,  cat.  Obslinalioa 


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m 


cm 


tokHHé  pmÈkiùmê  et  ftbd  qarfipé  die«e 
de  déraisonnable. 

Éff.  du  hUobHinâtêmtU.  gé».  àê  (Mi- 
natio.  y.  Eêi,  R. 


ÔBl^ÊNBBftAR,  Y.  a.  et  n.  tI.  OUêne- 
brare ,  Ua].  Gouvrir  de  ténèbres. 
Éty.  du  lat.  obtenebrare,  m.  a. 
OBTIG ,  Yl.  V.  OptU. 

OBV 

OBVIAB,  vl.  (Hmar,  cat.  V.  Oii6viar. 

OG 

OO,  adv.  et  part,  atirm.  (hoc)  ;  o,  oma. 
Hoe ,  cat.  Oui, en  répondant  à  une  personne 
oue  Ton  tutoie  ;  autrement  on  dit  oî^  et  oui; 
0  est  corrélatif  de  itotim. 

Éty.  du  lat.  hoeest.  Y.  Lenguadoe. 

Aguot  es  oe ,  cela  est  certain. 

OG ,  S;  m.  Dire  d'oe,  consentir  ;  A  pag 
vougut  dire  d*oc ,  il  n'a  pas  voulu  dire  le  oui  : 
Criii  gu'oc ,  je  crois  que  oui. 

Creieê  aiuo  ?  oe  Senhor  (eredis  hoefuii- 
fu  Domine),  Jehsu  dix  ad  els  oe  ^  Jésus 
leur  dit  oui  ;  Oe  Senhor,  tu  tab$  que  eu  amo 
fe,oui,  Seigneur  (dit  Saint  Pierre ),  vous 
savei  que  je  tous  aime. 

Ces  passages  prouvent  que  le  oui  ou  oti, 
était  encore  inconnu ,  à  l'époque  de  cette 
traduction  de  TErangile. 

OC ,  s.  ùi.  Espèce  de  jeu. 

Que  ê'agradara  dins  lou  joe , 
Au  piquet ,  à  la  belo  tàtoe. 
Et  tani  d*  autres  joci  de  ressowrsok 
Le  Sage. 

OG.pr.Tl.Cela* 

OGA 

OCAIflÀR,  vl.  V.  Oeaizar  et  Cad,n. 

OGAISO.s.  f.  vl.  ocAttoi.  ÂccusaUon  , 
inculpation,  procès,  cause»  raison,  sujet, 
dispute,  obstacle;  blâme ,  reproche.  V.  Cad, 
Rad. 

0CAl80N,vl.V.  Oeado. 

0GAI80NAB,  vl.  ocAisomiAB,  d.  vaud. 
Poursuivre;  accuser ,  reprocher.  V.  Oucca- 
siounareiCad,  R. 

OCAI2A,  8.  f.  vl.  Sujet,  cause,  pré- 
texte :  Eu  no  trobi  oeaisa  en  lui,  je  ne 
trouve  aucun  sujet  de  le  condamner,  (nullam 
tttvento  in  eo  causam). 

Éty.  du  lat.  oecasio ,  m.  s.  Y.  Cad ,  R. 

OGAUAR,  V.  a.  vl.  ocAisAB.  Mordre, 
prendre  avec  les  dents.  Y.  Cad^  R. 

OGAUO ,  s.  f.  vl.  Occasion  t  v.  c.  m.  et 
Cad,  R. 

OGAIZONAR,  vl.  Y.  Oeaisonnar. 

OGATZO ,  vl.  Y.  Oecasio. 

OGG 

OGGAIZONAT ,  part.  vl.  Accusé.  Yot. 
Cad,R.  ^ 

OGGAno,  vl.  Ocasià^  cat.  Y.  Oeeation 
et  Cad, R. 


occ 

wwBrasva  y  a*  m.  vl.  OeeMèMê  y  M. 
OeeidentSjtsp.  port.  Htl.  Oeddem ,  Ouesf , 
celui  des  quatre  points  cirdinâui  qui  es( 
du  côté  où  kf  soleil  se  couche;  la  pme  de 
la  terre  opposée  à  rOrient. 

Éty.  du  hrt.  oeeidentis,  gén.  de  oecîdens, 
àérnè  de  oeeidere,  tomber.  Y.  Cad,  R. 

OCCIDENTAL  ,  adj.  vl.  oecmtnAt.  Oe- 
eidental,  cat.  esp.  port.  Oecidfil(a(e,  ital. 
Oocidenlal.  Y.  Cad,  R. 

OGGIOd,  OSA,  adj.  d.  vaud. Otseul , 
euse. 

Ëty.  du  lat.  oliosus .  m.  s. 

OCOIOStTA,  s.  f.  d.  vaud.  Ûtsifefé. 

L'occiosità  ensegna  moti  mal ,  l'oisiveté 
enseigne  plusieurs  maux. 

Oeeiosita  es  sentina  detuUH  nuH. 

Ëty.  du  lat.  otiositas,  m.  s. 

OGGIFIGI,  a.  m.  vl.  Oeeipueio,  esp. 
Oceipieio ,  porl.  Occipisio ,  ital.  Oeeipuei , 
cat.  Occiput ,  le  partie  inférieure  du  der- 
rière de  la  tète. 

Ëty.  du  lat.  oeeipitis ,  gén.  de  occiput , 
m.  s. 

OGCIFirr ,  s.  m.  vl.  Y.  OtcipiH. 

OGGORRB,  V.  n.  vl.  occobba.  Occotter, 
cat.  Survenir.  V.   Oeeurer  et  Court,  R. 

OCCULTAB,  V.  a.  vl.  Cacher. 

Éty.  du  lat.  occuUare ,  lû,  s. 

OCCUP ,  radical  dérivé  du  latin  oeeupare, 
oeeupo ,  occuper ,  formé  de  06  et  de  eapete, 
eapio ,  prendre  autour ,  devant ,  se  saisir , 
prévenir,  anticiper ,  s'emparer. 

De  oeeupare ,  par  apoc.  otevp  ;  d'où  : 
Oecup-at,  Pre-occupar,  Oceup-aê,  Pte- 
occupât,  Occup-ation,  Occup-atiu. 

De  oeeup ,  par  le  changement  de  0  en  •« , 
les  mêmes  mots. 

OGGUPAGIO,  8.  f.  vl.  Y.  Occupation. 

OGGIIPAR,  V.  a.  (oucupà);  oovovrAs, 
oocwAB.  Oeeupare,  ital.  Oevpar,esp.cat. 
Oceupar,  port.  Occuper,  remplir  un  Ken, 
un  espace ,  et  par  analogie,  occuper  un  rang, 
une  place ,  un  passage  ;  employer ,  donner 
de  l'occupation ,  du  travail. 

Ëty.  du  lat.  oeeupare ,  rad.  Cap.  Yoy. 
Oeeup ,  R. 

OCCDPAR  8' ,  V.  r.  TUAVAUÊAM  ,  s'oon* 
corAB.  S'occuper ,  travailler ,  (aire  quelque 
chose,  ne  pas  rester  oisif. 

OCCUPAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (oucuna, 
àde)  ;  ooocuFAT.  Oecupato,  ital.  Ocupaao, 
esp.  Oecupado ,  port.  Occupé ,  ée ,  qui  a  de 
l'occupation. 

Ëty.  du  lat.  occupatus,  m.  s.  Y.  Oeeup,  R. 

OCCUPATIO ,  vl.  Y. 

OCCUPATION,  S.  f.  (oocupatie-n); 

OOOCVrATlOV  ,  OOGUFATIBH  ,    OCCWATIOP  ,    OOC 

corATioM.  Oceupazione  ,  ital.  O^ctipacioft , 
esp.  Occupaçâo ,  port  Ocupaciô ,  cat.  Oc- 
cupation ,  affaire  ,  travail  de  corps  ou  d'es- 
pnt  auquel  on  est  occupé  ;  prise  de  posses- 
sion militaire. 

Ëty.  du  lat.  occupationis ,  gén.  de  oceu- 
paiio.  Y.  Oeeup,  K. 

OGGUPATtU,  IVA,  adj.  vl.  Possessif  ; 
oceupatif,  ive,  propre  h  occuper. 

Éty.  de  occupât  et  de  tu ,  ou  de  oeeup ,  R. 
et  de  a(tu ,  action  d'occuper  et  de  posséder. 

OCCURBR ,  V.  n.  vu  Oecàrrer ,  cat. 
Oeurrir ,  esp.  Accadere ,  ital.  S'oflirrr,  se 
présenter ,  arriver ,  survenir. 


occ 

Éty.  du  Ut.  êeeufrere ,  Bt.  s.  T.  Court  » 
Rad. 

Qé$  fMêsUufeawÊmêjmeoePumrem  m 
aquest pays,ete.  StatdeProv. 

QoetMtefftescaoaea  qùiê  piiSaerterout 
dan«eep«yi,  ele. 

OGCURRENT  ,  ENTA ,  adj.  v).  Sovf»- 
nant.  Y^  Conrr ,  R. 

^  V.  n.  (oucorré)  t  Oeattet , 


cat.  Occurrir ,  esp.  Oeeorrer,  pori*  Oeeor 
rere ,  ital.  Arpivtr  ,  survenir.  V.  Arribar. 
É\j.ànM.oeewrr$re,mf.B.Y.Cm0f,tL 

OCB 

OCBiif,f.m.  (0Céan):iMeBMi,  tcmm. 
Oeeano ,  ital.  esp.  port.  Oeean ,  aU.  Océan , 
l'immense  étenoue  de  ner  qui  embrasse  lea 
grands  continent»  du  globe  que  nous  habi- 
tons ,  fîg.  abyme ,  grande  qoMitilé  d'eau. 

Éty.  du  lat.  oceanus ,  dérivé  du  grec 
Qixeavèç  (ékeanos) ,  fail  de  ondtaç  (ôkeôs)  , 
vite ,  rapidement ,  et  de  vau»  (naiô) ,  couler. 

ocftAii  rAciri^t» ,  Océan-Pacifiqne,  partie 
de  rOcéan  qui  fîil  découverte  par  l'Espar 
gttol  Balboa ,  qui  avait  pénétré  )^  traiter» 
rbthme  de  Panam* ,  en  1513. 

ùen 

OCH,  OT,  nom  de  nombi^,  vf.  ffoit. 
Y.  ffueeh^Oeto,R. 

ÔGHA  f  ê.  f.  (dtche).  Cn  de»  nom«  lang. 
du  groseiller  épineux.  Y.  Grouselhiiet  blane. 

OGHA  ,  s.  f.  dl.  La  clavette  qui  retient 
l'esBÎeu  dans  la  roue  d'une  chairettt.  SaOv. 
ou  plutôt  qui  retient  la  roue. 

0GHA180  ,  s.  f.  vl.  •€■«#,  •oiAMK. 
Accusation.  Y.  Cad,  R.  et  Oecasio. 

0CHAI80NAR ,  v).  Alt.  de  oe<;anoiiar. 
Y.  Ouccasiounar  et  Cad,  R. 

OGHAIKO ,  vl.  Alt.  de  Occatieti,  y.  e.  A. 
et  Oe^tfo. 

OCHAIZONAR .  vl.  Y.  Oeeaisonàt. 

OGHAIZONNAR .  vl.  Y.  Oeasionar. 

0GHAT20 ,  vl.  Y.  Oecasio. 

OCHE,  vl.  Altér.  de  Ochen ,  y.  c.  tti. 

OGBEN ,  ENA ,  nombre  ordin.  vl.  vcmv, 

m.  Huitième.  Y.  Huitième. 

Éty.  deocft,  huit.  Y.  Or(o,R. 

OCI 

OGEOS,  OSA,   ad{.   vl.   ociés,  atini. 

Ocios ,  cat  Oetoao ,  esp.  port.  Ozioso ,  ital. 
Oisif,  ive  ;  oiseux  y,  frivole ,  déscNivré. 

Éty.  du  lat.  otiosus.  m.  s. 

OGiOfllîTAT,  s.  r.  vl.  ociotsTA ,  octoss- 
TAT.  Octo«t(al,  cat.  Odo#îdad ,  esp.  Odo- 
sidade ,  port.  OtiosHà ,  ital.  Oisiveté. 

Éty.  du  lat.  otiositatis ,  gén.  de  oUositas , 
m.  s. 

OGI02 ,  vl.  Y.  Oeiûs. 

OGIOZBTAT,vl.  Y.  Ousivtlat. 

OCMb 

OCLïïâ ,  s.  et  adj.  vl.  Awagle ,  je  cUgne 
fesyeux.  Y.  Oeul,R* 
OGLEIAR ,  V.  n.  vl.  Clignoter. 
Ëty.  de  oculus.  Y.  Ocut ,  R. 
OGIJSJAll ,  vl.  Y.  Odeiar. 


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OCR 


OGR 


if  8.  m.  (ocré) ,  «Mii,  0»  f.  Gnre. 
Oere ,  esp;  Ocm ,  cat.  iul.  Ocre ,  Doni  que 
port0Dt  les  mioeraîfroiiotydes  de  fer,  quâid 
ilg  0001  mêlés  SI ec  de  l'argile  oa  afee  de  la 


tXj.  da  lat.  ôdkra ,  fomé  du  gtee  ^p^ 
(ôchros) ,  pAle. 

Oo  connsAf,  dans  lecommefee,  trois  variée 
tés  rMlarqoables  d'ocrés  : 

l«Les  ocres  rouges,  dont  la  priodpale 
ert  la  safiguine  ou  crayon  ronge. 

S»  Les  jaunes. 

9» Les  brunes,  dont  kr  terre  dToabra  fiut 
partie. 

Ocror  mase.  en  prov.  est  fém.  tft  ftwçais. 

OCTAl&DItt ,  S.  m.  (ouetaèdre)  ;  Offo«- 
dr& ,  ital.  (kdaedro ,  cat.  esp.  port.  Octaè- 
dre ,  solide  à  huit  faces  ou  corps  régulier 
terminé  par  huit  faces  égales  qpî  sont  des 
triangles  éqoilatéraux. 

£17.  do  grec  (Sx^â)  (oktô),  huit,  et  de 
2^p« (hédra),  siège ,  base.  V.  Octo,  R. 

OcTAirr,  s.  m.  (octàn);  Octonf,  caC. 
Ocfdnte,  esp.  Oitante  y  port.  Ottanie,  ital. 
Octant,  instrument  ou  secteur  qui  contient 
la  huitième  partie  du  cercle ,  on  45  degrés , 
et  qui  sert  à  observer  en  mer  les  hauteurs  et 
les  distances  des  astres. 

fily.  du  lat.  octans ,  huitième  partie ,  fait 
de  Ocfo, huit,  v.  c.  r. 

Il  fut  Inventé ,  en  1731 ,  par  Hadiey ,  vice, 
président  de  la  société  royale  de  Londres. 

OCTAO ,  adj.  numérique,  vl.  Octau^ 
cat.  Huitième.  Y.  Ociavo. 

Éty.  du  lat.  octavus ,  m.  s.  V.  Oeto,  R. 

OGTAVA,s.  f.  (ouclàve);  ootata.  Ottava, 
ital.  Octava  ,  esp.  cat.  Octave ,  ail.  Odava , 

Sort.  Octave,  fête  qui  se  célèbre  codant 
uit  jours,  huitaine,  stancede  huit  vers, 
Intervalle  de  huit  notes. 

Étjr.  dulat.  oetava ,  sous-entendu  die«, 
le  huitième  jour,  huit  jours.  V.  OetOfR. 
La  coutume  de  prêcher  plusieurs  sermons 

Eendant  l'octave  de  la  Fêle-Dieu  ,  a  été  éta- 
lie ,  en  France ,  depuis  l'hérésie  des  sacra- 
mentaires. 

OCTAVAMENT ,  adv.  Huitièmement. 

Éty.  du  lat.  oetava ,  m.  s.  V.  Oeto ,  R. 

OGTAVO,  OVA,  nombre  ord.  vl.  <ktao. 
Octoii,cat.  Octovo,  esp.  Oitavo,  port.  OUa- 
vo,  ital.  Huitième. 

Éty.  du  lat.  octavus,  m.  s.  V.  Octo,  R. 

OCTATO ,  nom  d'homme  (ooctàve)  ;  Ot- 
lavi<>.ital.  Oclatno,e8p.  Octave. 

L'Eglise  honore  quatre  saints  de  ce  nom, 
le  1«' juin,  l«r  et  20  novembre  et  26  décemb. 

OGTBaCBRB,  vl.  V.  Octobre, 

OCTOy  ocvAT,  Mme»,  ooM,  radlcsl  pris 
du  lat.  otlOy  huit,  et  dérivé  du  grée  ^xxc^ 
(oktô),  m.  s.  d'oè  les  sous-radicaux  octovua, 
buitièane  ;  odo^tnto,  octante,  huitante  ;  ocXù- 
Stnariui  y  octogénaife;  eeloder,  octobre; 
octant,  le  huitième. 

De  O0toima  »  par  apoc.  tefev  »  ada;  4'eù  : 
Octo-fdré,  In^oetwt^ 


OCT 

DeddMifls,  gén.  de  odant,  par  apoc. 
OfAatkt, 

De  oeto,  par  apoc.  oct;  d'où  :  Oeiri-di, 
Octo-gonOy  Uit-anta,  Uit-en,  Ut-au,  Ut-^vo, 

De  oetavtis^  par  apoc.  octav;  d'où  :  Oc- 
tav-a,  OctaV'Oy  Octava-ment,  Octau^  Ocht 
Oeh-en, 

De  octobris ,  gén.  de  october,  par  apoc. 
Octobr-e ,  Oeit .  Oeyl ,  Oianta,  OUs ,  Ot , 
Oueit,  Oueyt,  Oueyi-al ,  Oucyt-anta» 

De  octogenariuê,  par  apoc.  Oetegenar-i, 
loch. 

De  oct  y  par  le  changement  de  0  en  u  et 
de  et  en  eh ,  huech;  d'où  :  Buech ,  Buech- 
terne,  Buch-au ,  ffueil ,  Buet-anta  ,  Buit- 
anta,  Uetz-en,  Ueh-e,  Uch-ena,  Ueg. 

OCTOBRE»  s.  m.  (ouctôbré);  ottobbb, 
ovroaaa,  oocionu  ,  aotobub.  Ottobre ,  ital. 
Octobre ,  esp.  Outobre ,  port.  Octubre ,  cat. 
Octobre,  le  ditième  mois  de  l'année  actuel- 
le, qui  n'était  que  le  huitième ,  comme  son 
nom  l'indique ,  lorsqu'elle  commençait  en 
mars. 

Éty.  du  lat.  october,  dérivé  de  oeto. 

OGTOGENARI,  adj.  et  s.  (ouctondge- 
nâri)  ;  Ottogenario ,  ital.  Octogenari ,  cat. 
Octogenario,  esp.  port.  Octogénaire ,  qui  est 
âgé  de  80  ans. 

Éty.  du  lat.  octogenariut,  fait  de  oetogin- 
(a, quatre-vingts,  y.  Oeto,  R. 

OGTOCk>NO,  s.  m.  (ouctogdne);  Otta- 
^ono,  ital.  port.  Oc/o^onua ,  lat.  Octogone, 
figure  qui  a  huit  angles  et  huit  côtés. 

Éty.  du  grec  ôxxcb  (oktô),  huit,  et  de  Y^via 
(gônia),  angle.  V.  Octo,  R. 

OGTOTRE ,  s.  m.  vl.  V.  Octobre. 

OCTROI,  S.  m.  prov.  mod.  (ouctréi)  ; 
wamvA,  ocTBocA.  Octroi ,  droit  que  les  villes 
sont  autorisées  à  lever  sur  les  denrées  qui 
entrent  dans  leur  enceinte  et  dont  eHes  ap- 
pliquent le  produit  à  leurs  diflerents  besoins. 

Éty.  du  lat.  auetoritag ,  autorité ,  chose 
accordée,  impôt  qu'on  est  autorisé  à  lever  sur 
les  denrées. 

L'octroi  municipal  a  été  autorisé  par  l'art. 
51,  titre  5,  de  la  loi  du  11  frimaire  an  7. 

OGTROTAR  ,  V.  a.  (  ouctroyà  )  ;  «e* 
nooTAs.  Otorgar,  esp.  Ouior^or,  port. 
Octroyer,  concéder,  accorder. 

OGU 

OCUL,  vtM,  oBui,  tmuuÊ ,  radical  pris  du 
latin  oeului,  i ,  œil,  et  dériré  du  grec  oxxoc 
(okkos),  m.  s. 

De  ocuitif ,  par  apoc.  ocul;  d'où  :  OeuU 
art,  OcuUisto,  In-oucul-ar,  Jn-oueul-at, 
Jn-oueul-ation,  Av-oaoUar. 

De  oeul,  par  aphérèse,  uh  ugl,  ulh;  d'où  : 
UgkasS'Oun,  Ull,  Ab-ugl-e,  Âv-ugl-e,  Av- 
ugl-a,  AvugUntMnt,  Av-u^-ar,  /Iruvî- 
ai,  Det-amgiar,  Dtt-avuglat,  Uol  Uoiht 
Elhawi-ejar  ,  Huelh  ,  tTi-fli*,  IJuih-ada  , 
Bulh-agi,  Bulh^r,  littlh-arl,  B ulh- as, 
Bulh-ai,  Bulh-atê-ou,  Hulh-an,  Jlulh-et, 
Bulh^oun ,  M  Juelh ,  OcUd ,  Oilh  ,  Oth , 
Ueif,  OU,  Oueil,  Oueilh-ada,  Ôudhouê^ 
un,  Uth,  Ulh-al,  Uth-au,  Ùlh-el,  Uech , 
Ue\h. 

OGUl«ARI,  ARIA,  adj.  (ouculàri^  àrie); 
ovcvLAm».  Oculœre,  ital.  Ociilar,  cat.  esp. 
port  Oculaire,  témoin  oculaire,  qui  rend 


OCD 


733 


témoignage  d'âne  chose  qn'it  a  vue  de  ses 
propres  yeux. 

Ëty.  du  lat.  ocvHariyse,  de  otv^u,  œil.  V. 
Ociie,R. 

OGULARI,  ARIA,  adj.  anc.  béam.  Ooo^ 
hire,  visuel ,  de  vin»,  ^aMon  œtitoriei,  exa- 
men sur  les  lieox^  V.  OuouXari. 
,  Ëty.  du  lat.  oeularxHê,  m.  s.  V.  Oeiil,  R. 

OGULISTO ,  s.  m.  (ouculiste)  ;  ovcuufto. 
Octtitfta,  ital.  esp.  port.  cal.  OcoHste,  chi- 
rurgien ou  médecin  qui  s'occupe  plus  paili- 
culièremenr  des  maladies  dtB  yenx,  qui  est 
habile  dans  cette  partie. 

Ëty.  du  lat  oeulariue,  m.  s.  T.  Oeul,  R. 

OGUPAR,  vl.  Oetipar,  cat.  V.  Occupât. 

ODA 

ODA,  S.  f.  (ôde);  Odé  et  Oèa,  ital.  esp. 
Ode,  port  ail.  Oéa,  cat.  Ode,  poëne  lyrique^ 
divise  en  strophes  ou  stances  oe  même  nom- 
bre de  vers  et  de  même  mesure. 

Éty.  du  grec  coSi^  ^ôdê),  chant,  cantique, 
chanson ,  dérivé  de  ae(S(d  (aeidô) ,  chanter , 
parce  que  les  anciens  chantaient  cette  sorte 
de  poëme  sur  la  lyre. 

On  donne  le  nom  d'odê  : 

HÉR0IQ17E,  à  celle  <}«{  est  oonacrée  i  Tâoge  «Ton  hè- 

rof  on  d'une  belle  aetion. 
A!f  ACRÉOKTIQUE,  è  edb  q«l  dwiiM  Vummr,  le  peine 

on  le  plaisir. 
BACHIQUE,  •  edU  qui  *  pour  obJM  1m  feedm  et  le* 

plaisirs  de  Bacchot. 

Le  poëte  Ronsard  a  employé  le  premier  le 
mot  ode,  en  français. 

ODE 

ODE ,  b)$^  (ôdé) ,  mot  grec  qui  signifie 
chant,  cantique,  chanson,  introduit  dans  no- 
tre langue  comme  radical  des  suivants  : 

Oda,  Palinoudia,  Paroudia,  Paroudiar, 
Proutoudia, 

ODf 


ODI,s.  f.  (édi)  ;  bon.  Odto,  esp.  ital.  port. 
Odû  cat.  Haine,  aversion,  antipathie.  M.  Fé- 
raud  dit  que  cette  expression  prouve  moins 
la  haine  que  le  dégoût  et  Tantipathie. 

En  ?l.  débat,  difierent 

Éty.  du  lat.  odt'um,  m.  s. 

Prendre  ^uauqu'unenodi,  prendre  qnel- 
qu'un  en  grippe. 

Amar  troou  sei$  enfants  es  leis  aver  en  odi. 
Prov. 

La  carn  me  ven  en  odi,  j'ai  de  la  répu- 
gnance pour  la  viande. 

Me  venez  en  odi,  vous  m'ennuyes  ou  vous 
commencez  à  m' ennuyer. 

ODIOU8 ,  OilSA ,  adj.  (ondiéus.  éuse)  ; 
ovDioc».  Oéioso,  itaJ.  esp.  port.  Odtoa^  cat. 
Odieux,  euse,  qui  excite  Taversiony  l'indigna- 
tkm. 

Éty.  du  lat.  odiosus,  fait  de  odttim,  haine. 

ODIOX,  vl. Odféa,  cat.  V.Odteiia. 

ODO 

ODOART,  nom  d'homme»  vl.  odoaotc. 
Edouard. 


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734 


ODO 


ODOR,  ovDovm,  oovBoim,  au»,  ol.  radical 
pris  du  lat.  odor^  odorit,  odeur,  dérivé  du  grec 
o;a>  (ozô),m.  8.  oler^,  sentir. 

De  odor:  Odor-a-metU,  Odor-atiu,  Odor* 
os. 

De  odor,  par  le  changement  do  premier  o 
en  oou  et  du  second  en  ou ,  ooudour:  d'où  : 
Ooiidour,  Goudour-ani,  Ooudour-at,  Oou^ 
dour-ous. 

De  ooudour,  par  le  changement  de  oou  en 
au,  audour:  d'où  :  Audour-ous,  Aud-out, 
De  oUre,  parapoc.  ol;  d'où  :  Ol-ent,  oU 
f  r,  Olor,  Red'OleiU,  Re-doletU-ia» 
ODOR,  vl.  Odor,  anc.  cat.  Y.  Ooudour, 
ODORABLE  .  ABIâA  ,  adj.  OdorahU, 
anc.  esp.  OdorabiU,  ital.  Odorant ,  odorifé- 
ranl,  propre  à  percevoir  l'odeor.  V.  Odor , 
Bad. 

ODORAMBNT,  8.  m.  d.  vand.  oDomAw. 
Odoramenio ,  ital.  Odeur ,  parfum ,  senteur, 
odorat. 

Éiy.  du  lat.  odorame»,  odorawienium^ 
parfum.  V.  Odor,  R. 

ODORAR,  V.  a.  vl.  Odorar^  anc.  cat. 
Odorare,  ital.  Odorer,  sentir. 
Ély.  du  lat.  odorart,  m.  s.  V.  Odor,  R. 
ODORARI ,  adj.  vl.  V.  Odorafil. 
ODORATIO ,  IVA  ,  adj.  vl.  Odorant , 
•doriférant,  odoratif,  propre  à  percevoir 
l'odeur. 

Éty.  du  lat.  odoroittma ,  m.  s.  V.  Odor, 
Rad. 

ODOROS,  OSA,  adj.  vl.  Odoroao , îtal. 
Odorant,  parfumé. 
Éiy.  du  lat.  odorut,  odorant.  V.  Odor,  R. 

ODR 

ODRADA,  adj.  f.  vl.  Honorable.  Voy. 
Mounourable, 


OEI 

OEI ,  adv.  (oèl).  A  présent,  hui ,  en  vieuj[ 
français.  V.  Hui, 

o'eit,  nom  de  nombre,  d.  béam.  Huit. 
V.  /^uerft  et  Odo,  R. 

OEL 

OELHA,vl.V.  Otelfta. 

OEU 

OEUS ,  s.  m.  pi.  anc.  béam.  OEuh,  V. 
Uêu, 

OET 

OETT ,  anc.  béarn.  Huit.  V.  iluech  et 
Octo,  R. 

OFE 

OFEOADOR»  adj.  vl.  Ëtouffeur. 

OFEOAR,  V.  a.  etn.  fl.  Ofegar ,  cat. 
0/fegar,  port.  Suflbquer,  étouffer. 

OFEOAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  Suffoqué, 
èe,  étouffe,  ée. 

OFCNDRE ,  vl.  Ofendrer,  cat.  V.  Of- 
fentar. 

OFENSA,  vl.  orrxHtfA.  Ofensa,  cat.  V. 
Offensa. 

OFENSIO ,  vl.  V.  Offemin. 

OFERENDA,  vl.  V.  Offranda. 


OFE 

OFBRNBS ,  nom  d'homme.  Holopheme. 
OFEE,  EZA,  adj.  et  p.  vl.  OffcnséTée. 

OFF 

OFFEGADO,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  Suf- 
foqué, étoufle.  '     J      f 

Cam  ofegada,  chair  de  bète  étouffée. 

Ety.  du  lat.  suffoeatus. 

OFFEGAR,  v.a.  vi.  otma*.  Suffoquer, 
étouffer. 

fely»  du  lat.  suffoeare, 

OFFENDEDOR,  s.  m.  vl.  Ofemdor,  anc. 
cal.  Violateur,  transgresseur.  V.  Fend,  R. 

OFFENDEMENT,  s.  m.  vl.  Ofendi- 
fnento,  ital.  Offense,  embarras,  transgres- 
sion. 

Ëtv.  du  laL  ojfendimentum,  m.  s.  Voy. 
Fend^  R. 

OFFENDRE,  v.  a.  vl.  ormms.  Ofén- 
drer,  cat.  V.  Ojfentar. 

OFFENDUT,  DDA.  adj.  et  p.  omiiDii, 
oranDOT».  Offensé.  V.  Offemat, 

OFFENSA,  s.  f.  (oufféinse)  ;  ovrrwiA , 
ooormtA,  ntvwLA.  Offesa ,  ital.  Ofensa^ 
esp.  cat.  OfTenta^  port  Offense,  toute  action 
injuste  ;  injure  de  fait  ou  de  paroles  ;  faute, 
péché. 

Éty.  du  lat.  ôfema ,  m.  s.  V.  Fend ,  R. 
OFFENSANT,  ANTA,  adj.  fouffeinsân. 


ânlc);  oorvBMiurr.  0/èfuttM>,  eso.  Offensivo, 
port.  Offensant ,  qui  offense.  V.  Fetid ,  R 


OFFENSAR,  v.  a.  (ouffeinsâ); 
iittin.TAB,  oovrrsasAii.  Offendere,  ital.  Ofen- 
der,  esp.  Offender,  port.  Ofendrer,  cat. 
Onênser ,  faire. une  ofiense  ;  piquer,  fâcher  ; 
pécher. 

Ety.  du  lat.  offensare ,  ou  de  offendere. 
V.  Fend,  R. 

OFFENSAR  S*,  V.  r.  S'offenser,  se  pi- 
qoer.se  fâcher,  prendre  pour  une  offense. 

OFFENSAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ooffein- 
sa ,  âde)  ;  oormiAT.  Oflënsé,  ée.  V.  Fend , 
Rad. 

OFFENSATIO,  s.  f.  vl.  Offense.  Voy. 
Offensa. 

OFFENSIO,  s  f.  vl.  orKKuo.  Ofension, 
esp.  Offentione,  ital.  Offense ,  outrage. 

Éty.  du  lat.  offensio,  m.  s.  V.  Fend,  R. 

OFFENSSA  ,  vl.  V.  Offensa. 

OFFERENDA,  s.  f.omnDA,  ormioA. 
V.  Offranda. 

OFFERT ,  ERTA ,  adj.  (ouffirt,  èrte  ) ; 
ovrrsBT ,  umn.  Ofert ,  cat.  Offert,  erle. 
V.  Fer  ,  R. 

OFFERTA,  s  f.  vl.  vrmmtA  ,  on»*. 
Oferta,  cat.  esp.  Offerta ,  part.  ital.  Offre  , 
offrande.  Y.  Fer,  R. 

OFFERTOIRO,  S.  m.  (t>nffert6ire  )  ; 
vrrsBTo ,  ovrrBTonio.  Ofertori ,  cat.  OfferUh 
rio,  ital.  port.  Ofertorio^  esp.  Ofifertoire, 
antienne  chantée  on  jouée  par  les  orgues , 
pendant  que  le  peuple  va  à  Foffirande.  Voy. 
Fer,  R. 

OFr:i€I,vl.  Oficiy  cat.  V.  OufiH  et  Fac, 
Rad. 

OFnCIAIjjS.  m.  vl.  «mciAi.,  omciAv. 
Oficial ,  cat.  esp.  Officier ,  employé,  ^oy. 
Oufflciai. 

Ely.  du  lat.  offieialiiym.  s.  V.  Fac,  R. 

OFFICIAL  ,  adj.  vl.  Oficial,  cat.  esp. 
Auxiliaires,  officieux.  V.  Fac,  R. 

OFFIGIAU,  vl.  V.  Officiai 


OFF 

OFFICIER ,  V.  On/Jlcier  et  Fa« ,  R. 

OFFiciNA.s.  f.  vl.O/Miia,  cat.  esp. 
Offieina,  îul.  port.  Officine,  atelier,  labora- 
toire ,  boutique.  On  ne  le  dit  aujourd'hui  que 
de  celle  des  apothicaires  ;  chapelle. 

Éty.  du  lat.  offieina,  m.  s.  V.  Fae,  R. 

OFFR ,  sons-  radical  dérivé  du  lat  offèrre , 
composé  de  of  pour  o6 ,  et  de  ferre ,  porter 
en  présence ,  présenter ,  offrir.  V.  Fer ,  R. 

De  offerre ,  par  apoc.  offer ,  et  par  sync. 
àt  e,  offr;  d'où  :  Ojfr-e,  Offr-ir,  Offr-^ 
anda,  Offr-ador,  OffÏT-ani,  Offert,  Offert- 
oiro,  VfferUa,  Uffert.  Uffr^ir,  UfrUr. 

OFFRA,  s.  f.  vl.  Offre.  Voy.  Offerta  et 
Fer,  R. 

OFFRADOR,  S.  m.  d.  vand.  Cdoi  qui 

offre,  sacrificateur.  V.  Fer^  R. 
OFFRANDA,  8.  f.  (ouffrinde);  omA  , 

oomukmA.  Offerta ,  ital.  Offrenda ,  port. 

Offer,  ail.  Offrande ,  don  qu'on  offre  volon« 

tairement  ;  on  le  dit  particulièrement  de  ceux 
ofierts  à  Dieu  ;  cérémonie  où  le  prêtre,  avant 
et  après  roffbrte,  reçoit  les  offrandes  des 
fidèles. 

Éty.  de  ofpovac  oh,  devant,  du  radical  Fr, 
et  de  la  term.  anda;  litt.  chose  portée  devant , 
offierte  :  Offerumenia ,  lat  V.  Fer ,  R. 

L'origine  des  offrande»  est  de  la  plus  haute 
antiquité;  les  Hébreux  en  présentaient  au 
temple;  Gain  offrit  au  Seigneur  des  fruits  de 
la  terre, et  Abel  lui  Jfit  ^'hommage  des  pré- 
mices  de  ses  troupeaux. 

OFFRANDA ,  S.  f.  oiw&Amo«.  Offerta  , 
ital.  port.  Oferta  eiOfrenda,  esp.  Offrenda, 
port.  Se  dit  aussi  de  l'offerte  ou  oblation  que 
le  prêtre  fait  à  Dieu ,  dans  le  sacrifice  de  la 
messe,  du  pain  eldu  vin ,  avant  la  consécra- 
tion. V.  Fer,  R. 

OFFRANT,  adj.  m.  (ouffrân)  ;  oorraAiiT. 
Offrant,  conservé  dans  cette  phrase  :  Au  pus 
offrant  et  dernier  .^encherissur ,  au  plus 
offrant  et  dernier  enchérisseur.  V .  Fer ,  R. 

OFFRE,  s.  m.  r  offre);  omA,s.  f. 
Offerta,  iisl. Offer,  al).  Gare.  Offre,  action 
d  offrir ,  ce<iu'on  oWre. 

Ety.  de  of  pour  oh ,  devant ,  et  de  /tvpour 
ferre ,  porter  devant.  V.  Fer ,  R. 

Faire  offre,  offrir ,  mettre  une  enchère. 

Offireest  féminin  en  français,  une  offre. 

OFFRIR,  V.  a.  (ouflrir)  ;  oumua,  ottbui. 
Offerire,  ital.  Oferir,  cat.  Ofrecer,  esp. 
Offrecer ,  port.  Offrir ,  présenter  quelque 
chose  à  quelqu'un ,  proposer. 

Éty.  du  lat.  offerre ,  formé  de  6b,  devant , 
et  de  ferre ,  porter  ;  porter  vers ,  mettre  sous 
les  yeux.  V.  Fer ,  R. 

OFFRIR  S*,  V.  r.  (s'ouffrir)  ;  t'oomua. 
Offerirsi ,  ital.  S'offrir ,  se  proposer,  se  pré- 
septer. 

Éty.  du  lat.  offerre  se. 

OFFD8CA1IENT,  S.  m.  vl.  Ofuscament, 
aÀ.Vfuscamiento,  esp.  Embarras. 

Ëty.  du  lat  offuseare,  offusquer,  obscurcir. 

OFFUSGAR,  V.  a.  et  n.  vl.  orotcA». 
0/tf«cor,esp.  Offuscar,  cal.  0/fu#care,  ital. 
Devenir  brun,  devenir  sombre,  obKurch*, 
offusquer. 

OFI 

OFICIAL,  vl.  OfUial ,  cal.  V.  Offidid. 
OFRIR  ,  ?1.  V.  Offhr. 


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OFU 


OFU 
0FU8CAR,  v1.  Ofuicar,  cat  Y.  Offuicar. 

OB 
OG ,  nom  de  noinbre ,  t1.  Huit  V.  Veéh. 

OGA 

OOAN,  ad?.  OAM  yOWlAII  ,  VâM  ,  A^VBfTAII, 

ocvàM,  Uguanno  et  Unfuanno ,  ital.  Cette 
année,  dernièrement,  maintenant,  désormais. 

Éty.  du  lat.  hoc  anno.  V.  An ,  R. 

OOAR,  d.  bas  lim.  Pour  arroser,  Voy. 
Aiguar  ;  pour  rouir ,  V.  Naiar. 

ectti 

0(U,Garc.  y.  FtetOtit. 

OGHTA,  s.  f.  (oudgive).  Ogive,  Toûte 
gothique,  formée  de  deux  arcs  de  cercle  sy- 
métriques, réunis  en  haut  par  une  arête 
tranchante  ;  sa  coupe  est  un  angle  curviligne. 

Éty.  de  l'allem.  at»^, oeil, parce  que  l'angle 

Sue  forme  Fogive  ressemble  à  celui  du  coin 
erœil.  Roq. 

Cette  forme  de  voûte  a  été  inconnue  aux 
anciens ,  et  appartient  exclusivement  au  sys- 
tème gothique. 

La  véritable  ogive  n*a  paru  que  dans  le- 
XU-«  siècle. 

OGW. 

OGNABIBNT,  S.  m.  d.  vaud.  Onction, 
Inaction  de  oindre. 

Èty.  du  lat.  ttn^tre,  ung  ^  augn  et  de 
ment.  V.  Ougn,  R. 

OGNEBIEN:,  vI.  V.  Ongimen. 

OGNBMENS ,  S.  m.  pi.  (ougnemeins)  ; 

,  vl.  Aromates^  parrums* 
Ity.  du  lat.  «m^uffamn.  V.  Ougn,  R. 

OGNBR,  ▼.  a.  (ôgne)  ;  omna  ,  vl.  orcbb, 
onisma.  Oindre,  embaumer,  parfumer.  V. 
OiMfiieret  Oti^li,  R. 

Om««,  il  oignit. 

Kûoiiiiiî,  vous  n'avex.  pas  parfumé. 

OGR 

OGRB,».m<(ôgré);MmKOgre,  mons- 
tre imaff  inaire  ;  espèce  d'homme  sauvage  qui 
mange  Tes  enfants ,  selon  les  contes  des  fées. 
V.  Barban  et  Drae. 

Mangear  eoumo  un  ogre,  manger  comme 
un  ogre ,  manger  excessivement. 

Éty.  da  grec^TP^  («fnos),  sauvage.  Y. 
Agr^  R. 

OGU 

OGUAU,v1.  Y.  O^an. 
OGUSTG,  Y.  Augu$t0. 

OB 

OH,  inteij.  oui  marque  l'admiration  ,  la 
surprise,  etc.  ôh,  cat.  esp.  ital.  port.  Ho! 
ho,  ho! 


0H8 


OH 


ou  I 


81-FARO,  expr.  prov.  (oh  si  farâ), 
kSAi.  Oh  !  je  t'en  réponds  I 


01 


01 

01,  part.  aff.  (ÔT);  oui,  tovi,  oot.  Oui, 
lorsqu'on  répond  à  des  personnes  qu'on 
veut  honorer  et  auxquelles  on  dit  vous  au  lieu 
de  tu;  dans  les  autres  cas,  et  familièrement 
on  dit  oe ,  o. 

Il  parait,  comme  le  fait  observer  M.  de 
Sauvages,  que  cet  ot,  ou»,  est  moderne  dans 
notre  langue,  car  on  ne  trouve  jamais  que  oe 
dans  les  anciens  manuscrits.  Il  a  probable- 
ment été  pris  de  la  langue  française  ou  de 
oil ,  et  comme  U  n'y  eut  d'abord  dans  nos 
provinces  que  des  gens  distingués  qui  la 
parlassent,  on  crut  que  oU  ou  out,  était  plus 
noble  que  oe,  et  on  l'emplova  envers  les  per- 
sonnes plus- distinguées,  tl  en  est  de  même 
de  père  a  l'égard  de  paire, 

OI,interj.vl.  Oh  1  Y.  i7o«. 

OI,  Pour  aujourd'hui ,  Y.  Hui  tlMuei. 

01 ,  excl.  (6ï)  :  Oi,  iUl.  Y.  HoL 

En  vl.  j*eus,  il  ou  elle  entendit. 

OUI. 

OIANTA,  nom  de  nombre,  vl.  Huilante, 
quatre-vingts. 
'    Êty.  du  lat.  oetoginta ,  m.  s.  Y.  Oeio,  R. 

QID 

>    OIOIBS ,  adv.  vl.  Aujourd'hui ,  à  présent. 
Éty.  du  lat.  hodii,  m.  s.  Y.  Di,  R. 

OIE 

OIBTZ ,  vl.  Ecoutes. 

om 

on.,  s.  m.  vl.  OUI ,  cat.  Œil.  Y.  Huelh 
eiOeul.R. 

OUé ,  la  langue  d'ot'I.  Oui.  Y.  Oc  et  Len- 
gua-éCoc. 

OUiAS,  s.  f.  pi.  vl.  Grenouilles:  En 
eewiblansa  de  gran  oilat ,  semblables  à  des 
grenouilles ,  tu  modum  ranarum. 

OILH,  s.  m.  vl.  OEil.  Y.  Uelh  et  Ocul, 
Rad. 

ÙOsI^  vl.  Y.  Olh. 

OUÊ 

OmAl,  adv.  vl.  opiAi»  Désormais.  Yoy. 
Derenan, 

OOL. 

OOIG,  ad>.  et  p.  vl.  Oint. 

Ëty.  du  lat.  unetuit  m^  s.  Y.  Ougn ,  R. 

OINGNER  ,  V.  a.  vl.  Flalter  ,  caresser  , 
oindre.  Y.  Ougn,  R. 

OmOMBTRO,  s.  m.  (oïnomètre).  Oino- 
mètre  ou  oénomèlre,  instrument  destiné- à 
mesurer  le  degré  de  fermentation  du  vin 
dans  les  cuves,  et  à  connaître  le  moment  où 
eUe  est  achevée. 

Éty.  do  grec  otvoc  (oinos),  vm,  et  de  H-Étpov 
(métron),  mesure. 

Cet  instrument  a  été  imaginé  par  l'abbé 
Bertfaolon. 

OINTURA ,  s.  f.  vl.  Onction  ,  flatterie. 
Y.  Ottfichura  et  Ougn,  R. 


cm  735 

OIR 
OnUS ,  vl.  oTmi.  Y.  Outre. 
OIS 

018,  vl.  U  oint ,  de  oinher ,  oindre.  Yoy. 
Ougn,  R. 

OI8A,  Oisa,  esp.  Oise,  département  de 
l'Oise,  dont  le  chef-lieu  est  Beauvais. 

Éty.  de  l'Oise,  rivière,  dérivé  du  lat.  Oeeia. 

0ISMAI8,  adv.  vl. Désormais. 

0I88A ,  s.  f.  (ôîsse) ,  dg.  vflA.  Luette.  Y. 
Niouleta, 

OI88EL,  s.  m.  d.  vand.  Oiseau.  Yoy. 
Aucelj  R. 

OI88I8T,  vl.Tu  as  oint,  tu  oignis. 

0I880R ,  s.  f.  vl.  Femme,  épouse. 

Éty.  du  lat.  uxor, 

OIT 

OIT ,  vl.  n  on  elle  avait,  il  on  elle  eut. 
'    OIT,  nom  de  nombre,  vl.  van.  Otto,  port. 
Huit.  Y.  Ueeh  et  Oeto,  R. 

OJO 

OJOf  adv.  (édje).  Yrai,  vraiment,  oui. 
Gare. 

OL 

'    OL ,  vl.  Employé  pour  o  lo ,  ou  le  ;  il  oo 
elle  sent. 

Éty.  du  lat.  olei, 

OL,s.m.  vl.  Huile.  Y.  Oit. 

OL,vl.Ponrœil,  Y.  Uelh. 

OLA 

OLA ,  OL,  OOU,  vfty  désinence  diminu- 
tive  prise  du  latin  olus,  a,  «m,  d'oi^  par  apoc. 
o[,  par  le  changement  de  o  en  tt^,  til ,  et  par 
celui  de  (  en  ou,  oou  :  Glori-ola,  Arteri^la, 
Besti'Ola,  Cabri-ola,  Bander-ola,  Cenms- 
ola,  Carri'Ola,  Ftr-oto ,  Rouaignrol, 
Rouiiign-oou ,  Filh-oou ,  Ai-ul. 

OLA,  s.  f.  vl.  Marmite.  Y.  Oula  et  Ottl, 
Rad. 

OLADA,vl.  Y.  Ott/a£{tf. 

OLARO,  adv.  d.  du  Rouergoe.  Pour 
.oloro,  Y.  Alhoura  et  Hour,  R. 

OLE 

0LEA8TRE,  s.  m.  v1.  OUastro ,  esp. 
ital.  Olivier  sauvage. 

Éty.  du  lat.  oleastrum,  m.  s.  Y.  01 ,  R. 

OLEINA,  s.  f.  (oléine).  Oléine ,  subs- 
tance incolore ,  très-peu  odorante  ,  ayant 
l'aspect  et  la  consistance  de  l'huile  blanche. 
Elle  est  une  des  parties  constituantes  de 
l'huile  et  delà  graisse. 

Éty.  De  sa  ressemblance  avec  l'huile  , 
ohum.  Y.  Oit.  R. 

Bi.  Chevreul  découvrit  l'oléine  en  1813 , 
et  la  fit  connaître  à  l'Institut  en  1814. 

L'Oléine  obtenue  de  la  graisse  de  porc  est 
composée  de  79.030  de  carbone,  de  11,432 
d'hydrogène  et  de  9,548  d'oxygène. 

OLEN8 ,  adj.  vl.  Qui  a  de  l'odeur. 

Ëty.  du  lat.  olens,  m.  s.  Y.  Odor. 


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ogle 


736 


OI£ 


OLBR,  ?.  a.  et  m  fl.  OUr,  c«p.  Oîerê, 
iUl.  Sentir,  eibaler  de  l'odeur,  puer,  odorer. 
V  Éty.  da  lat.  crfert ,  m.  s.  V.  Oiar. 

OLER,  8.  m.  y1.  oum»  oubm.  Ud 
potier. 

Èty.  de  ola,  oula,  et  de  «r,  an  lien  de  ter , 
qai  fait  des  rases  à  deux  anses.  V.  Oui,  B. 

OLB 

OLH,  S.  m.  Vl.  oiuij  OL,  pn..  mmtMM, 
■vBi.,  «MX,  oui,  oiu..  Oîlt,  cat.  OGH.  ¥oy. 
UelheiOeul,lX, 

?iLHA ,  s.  r.  vl.  Pot  an  feu ,  marmite, 
ty.  du  lat.  olla,  m.  s.  Y.  Oui,  R. 

014 

OLI,  ooL ,  omxv ,  radical  pris  du  latin  ola 
et  o(tva,  oleum,  olivier,  olive ,  huile,  et  dé- 
rivé de  olew  ou  f  ol,  huile ,  d'où  les  Grecs  ont 
fiaiit,  selon  M.  Tbéis,  èXxts  (elaia),  oKvîer,  et 
les  Allemands  oel-bawn ,  qui  éésigM  le 
même  arbre. 

De  olea,  ou  de  oleum,  par  apoc.  ol;  d'où  : 
0/i,  Olt-ar,OK-at,0(-4era,  0(  iu.  Oii-Ott#, 
£n-o/t-acto,  OZ-dna,  Per-olia-men. 

De  oit ,  par  le  changement  de  o  en  otf , 
ouH;d'où  :  Oult-ada,  Ouli-aire,  OicH-itr, 
Ott(t-oia,  Oti(-<era,OiiIi-ou. 

De  ouli ,  par  le  changement  de  l  en  r , 
ouri;  d'où  les  mêmes  mots  que  par  Ouli  et 
OouH ,  Houl'iera  ,  i4r-u2t-ar ,  Houliar  , 
/Ttttl-ter. 

De  oKva,  par  apoc.  oliv,  et  par  le  changer 
ment  de  o  en  on  ,  ouliv  ;  d'oà  :  Ouitv-a  , 
Oii2iv-atre,  OuItvatiMi,  Ouliv-adai,  OuhV 
aira ,  Ouliv- a^t ,  ÛMv-ar ,  Oiih'tHi«(rf , 
(hiliv-tda  ,  Ottltv-f tr-eda  ,  Oiiltveir-f( , 
0«il«i>-ffa,  0iilt9-#tof ,  0Mltv-«2^,  Ouliv- 
ier,  Otitîv-arete. 

De  ottliv,  par  le  changement  de  outinau, 
tftt(tv;d'où  :  i4tiltv -ar,  AMv-aHre.  Auliv^ 

OU ,  s.  m.  (éli)  ;  gm,  hou  ,  «oai.  01  y  ail. 
ou  Oel  datiin.  OU,  cat.  0/to ,  esp.  ital.  Oleo, 
port.  Huile  ,  produit  immédiat  d'un  grand 
nombre  de  végétaux  et  de  quelques  animaux 
qui  se  présente  sous  la  forme  d'une  liqueur 
grasse ,  onctueuse  et  inflammable,  qu'on  re- 
tire par  expression  des  péricarpes  et  des 
fruits,  particulièrement  des  olives,  des  noix, 
du  colzat,  des  amandes ,  des  noisettes ,  de  la 
graine  de  lin,  etc. ,  et  de  quelques  graisses , 
comme  celle  de  la  marmote.  Cette  déGni- 
tion  ne  convient  d'ailleurs  qu'aux  huiles 
fixes,  composées  d'oléine  et  de  stéarine,  les 
volatiles  étant  plus  connues ,  dans  notre 
langue,  sous  les  noms  d'essences  et  d'esprits. 
V .  ISsstença  et  Esprit, 

Éty.  du  lat.  oleum,  V.  Oit,  R, 

Oit /brf,  huile  forte. 

Oit  carregeadis,  huile  étrangère,  huile 
transportée. 

Oit  doux,  huile  douce .  extraite  sans  feu. 

Oit ,  huile  est  masculin  en  provençal  et 
féminin  en  français. 

De  houen  holi,  Tr.  de  bonne  huile. 

Far  l'oit,  expr.  d.  bas  lim.  pour  dire 
tourner  sur  soi-même ,  comme  le  cheval  qui 
fait  tourner  la  meule  de  f  huile. 


ou 

Les  hmles  suivantes  sont  composées  de  : 

GuboaM.  %drM&M.  Oxyg^.     Aaol*. 

Hiuua'^nv*    n,  SI   13,  as    9.  43  o.    o 

»  a«iiot«      79.774  tO,  579  9;  Itt  0,534 

,  d'amande  77 ,  403  lt.481  id,  S2S  0,  SSS 

m  délia        76,014  11,361  19,036  0,      0 

•  MHdtn      74,17S  11,094  U,  7SS  0.      0 

Les  huiles  <mt  été  employées  dès  h  pl«s 
haute  antiquité ,  même  dans  les  sacrifices  ; 
car  il  est  dit  dans  h  Genèse,  chap.  98,  f.  18, 
que  lacob  versa  de  Thuile  sur  la  piètre  ^'il 
avait  érigée  à  Bétfael. 

Par  arrêt  de  la  cour  de  parlement  ée  Pro- 
veBce,dBl6juiB,t736,H  est  ordonné  <|tte 
tous  ceux  qui  enverront  des  IraHes  d'Aix, 
soH  dans  la  Provinee,  sott  hors  d'iceHe,  se- 
ront tenus  de  faire  marquer  les  barils  par  le 
préposé  de  la  ville,  des  armes  de  ladite  ville, 
avec  ces  mots,  huile  d'Aix,  et  l'année  de  la 
récolte  de  ladite  huile ,  de  rapporter  «ertîfi- 
cat  desdits  conseils  comme  ladite  huJIe  est 
proveouedu  territoire.  Art.  79. 

OU ,  s.  m.  vl.  HnHe ,  onguent.  V.  ^It , 
Rad. 

OU-s'AmTOA-DoocA,  S.  m.  01»  ûi  ametl- 
las  dàlsas ,  cat.  Uuile  d'amandes  douces , 
elle  est  produite  par  expression  des  aman- 
des douces.  On  pourrait  aussi  l'obtenir  des 
amandes  amères  en  ayant  la  précaution  de 
leur  enlever  la  pellicule  sans  les  plonger  dans 
l'eau  bouillante,  précaution  sans  laquelle 
l'huile  acquiert  une  odeur  particulière. 

OLI-o'asiuum,  s.  n.  ou-o'AirsuAaA.  Alile 
d'avelines  ou  huile  de  noisettes,  qu'^n  obtient 
des  noisettes  par  le  même  procédé  qui  donne 
celui  d'amandes. 

Cette  huile  est  fort  agréable,  mais  elle  ran- 
cit promptement. 

GLl'vm^movDovwiji ,  S.  m.  rôH-dé-boudôu- 
fle).  Nom  qu'on  donne,  dans  les  environs  de 
Toulouse,  k  une  huile  dans  laquelle  on  a  fait 
macérer  des  feuilles  d'ormeau,  portant  des 
galles  rouges. 

OL1-o^-cA»s  ,  Huile  de  cade .  huile  «m- 
pyreumatique ,  noire ,  épaisse ,  d'une  odeur 
particulière,  très-forte  et  très-désagréable, 

ao'on  obtient  par  la  distillation ,  à  feu  nu  , 
es  racines  du  genévrier  oxycèdre.  V.  Cade. 
On  emploie  cette  huile  pour  guérir  la  gale 
des  chevaux  et  des  moutons.  On  la  regarde 
aussi  comme  un  vermifuge  puissant. 

Le  journal  de  Midtêine  et  de  Chirurgie^ 
pratiques,  dans  un  cachier  de  novembre  18i6, 
p.  ôtO,  contient  un  article  ^ui  présente  l'iiui- 
le  de  cade ,  comme  un  spéciGque  contre  la 
teigne. 

OLI-DoovcoiiDB,  s.  m.  On  donne  par  dé- 
rision, ce  nom  à  l'action  de  frotter  les  meu- 
bles, les  cuirs ,  les  carreaux  ,  etc.,  dans  l'in- 
tention de  les  polir  et  de  les  rendfe  luisants. 

Despiei  hier  ye  travaye 
J?meroli^oou-coude,at  moiindtsiUaftl/f-eta 
Qu'es  peca  d'entalt  ce  que  m*a  tant  amsta» 
Trucfaet. 

OlA-nmtnc  ,    S.  m.  urfor  db  lataroa. 

Huile  volatile  d'aspic  ou  de  spic,  huile  vola- 
tile de  lavande  ou  simplement  huile  d*aspiCj 
essence  qu'on  obtient  par  la  distillation  des 
fleurs  de  la  lavande  et  dont  on  fait  un  grand 
usage  dans  la  médecine  vétérinaire. 
OU-DB-rATAu»,  Huile  de  faine  ou  de  hè- 
I  tre,  elle  est  incolore  ou  è  peine  colorée  en 


ou 

jaune  paille^  inodore  et  douce  :  on  l'obtient 
par  expression  des  £rwts  ou  graines  du  hêtre. 

OU-DB-oApiAii ,  s.  m.  (bôli-dérgabiàn). 
Nom  du  pétrole  ou  de  l'huile  de  pétrole,  dans 
le  Languedoc  parce  qu'on  le  trouve  à  Ga- 
bian,  près  de  Beziers. 

QKjI-bb-6apbi»  s.  m.  Huile  qu'on  enlève 
frauduleusement  du  moulin. 

TBiuRB.  Expressions  figurées  pour  désigner 
le  vin. 

A  mau  de  eouer  oli-de-soucgi. 

£ty.  Ainsi  nomoié  parce  que  le  vin  pro- 
vient du  sarment«  ou  de  la  souche  et  qu'on 
ramasse  les  raisins  en  septembre. 

OLl-i>B-wu<»A,  d.  bas  lim.  V.  OU-mrgi. 

OU-b'ibtbb  ,  s.  m.  Huile  d'enfer ,  celle 
qu'on  tire  des  résidus  des  pâtes  d'olives  qui 
se  sont  écoulées  dans  un  souterrain  nomniè 
l'enfer.  ^ 

OU-fHi-yB,  s.  WL  Oliê  ai  Uno,  IUL  Oit 
iê  IHmoso,  cat.  Hoile  de  lin,  «lie  estprodeile 

rexpscssîop  des  graines  da  lin  erdiiHWe. 
iÀn. 

OU-vm-mâmm^A  ou  aa  —bm  ,  Hoîle  de 
SMraM>te»  c'est  la  graisse  loiddue  delà  mar« 
mote, 

OU-pa-«An»ii,  Hufle  de  eoixa  et  de  na- 
vette, elle  est  fournie  par  les  graines  de  dif- 
férentes espèces  de  choui  sauvages. 

QÊM'9ovuvjLf  s.  m.  Huile  d'olives,  c'est 
l'huile  par  excellence  ;  on  l'obtieiit  de  plOr 
sieurs  manières. 

lo  Avant  la  parfaite  maturité  des  oliveSi 
sans  les  chaufier  ni  les  laisser  fermenter ,  on 
se  procurer  l'huile  vierge,  distinguée  par  une 
couleur  verte  qui  est  due  à  une  sirostanée 
particulière  nommée  viridéne,  etparun  goût 
d'olive  bien  prononcé. 

2o  Des  olives  bien  mûres  sans  ks  laisser 
fermenter,  ce  qui  donne  l'huile  ordinaire, 

3o  Enfin ,  des  olives  fermentée^  ouf  «e 
fournissent  qu'une  huile  grasse ,  bonne 
seulement  pour  f  usage  de  différents  arts. 

£n  général ,  la  qualité  de  Thuile  d'oftre 
dépend  beaucoup  de  la  manière  dont  on  I4 
prépare. 

L"huile  d'olive  la  plus  estimée  que  fon 
recueille  en  Provence,  est  pelle  d'Aix ,  d'où 
le  proverbe  : 

Oit  d*Ais,  fiêMM  de  MarseV^a. 

Celle  de  lianesque  vient  ensuite  et  piMe 
souvent  po«Mr  huile  d'Aix. 

OLI-DB-rBO-DB-BBOV  «    S.    VL      (oli-dé-pé- 

bio«),  dl.  De  la  synovie.  V,  Syno^ia» 

OLI-BB-mo^  s.  m.  (ôU-dé^fégiie).  Hoâe 
de  poix,  liqueur,  fluide«  noire ,  huileuse,  qui 
surnage  la  poix. 

OU-oB-vBMfoini«OIaodtpeKe,  ital.  Oli 
de  peœ,  cat.  Huile  de  poisson  ou  huile  de 
baleine.  Cette  huile  n'est  autre  chose  que  la 
graisse  fondue  des  grands  cétacés,  bawÎDes, 
cachalots  et  dauphins. 

OU-BooGB,  s.  m.  Huile  dans  laquelle  on  a 
£ait  infuser  de^  sommités  de  mille-pertui^  ce 
qui  la  colore  en  rouge,  d'où  son  nom. 

-OfA-PBTBou,  s.  m.  (éli  pétréli).  Huile  de 
pétrole,  bitume  liquide,  naphte,  pétrole,  pro- 
duit naturel,  liquide,  d'un  jaune  clair;  lors- 
qu'il tient  de  l'asphalte  en  dissolution  il  est 
brun  et  visqueux ,  dans  le  premier  cas  on  le 
nomme  as(nialte  et  dans  lesecond  pétrole. 

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OLI 

Ély .  Nommée  bulle  à  cause  de  Éê  coosislaii- 
ïe,  et  pétrole,  de  peira,  pierre,  parce  que  cette 
(ubslance  découle  des  rochers. 

Olâl-BB-raVTBUBB  ,  Ct 

OI«I-M^vccA.  y.OH'de-Gaveùu. 
fMA-wwm^f  s.  m.  Oliù  verginê ,  ital.  (Hi 
jergcy  cal.  Huîle  vierge,  on  donne  ce  nom  à 
selle  qu'onefotientpar  la  simple  pression^sans 
le  secours  du  feu,  et  avant  la  parfoite  maturi- 
Lè  du  fruit. 

aisEnm'Vfnatnyê.  m.  OU  de  vtirtol ,  cat. 
Huile  de  vitriol.  V.  Acide  sulfuHque. 

OIAADA  9  S.  f.  (oolîàde)  ;  ovma9a.  Nom 
qu'on  donne,  à  Monipellier,  selon  M.  Ma- 
^nol,  k  une  espèce  de  raisin  noir. 
1  Êly.  Probablement  4  cnuse  de  la  ressem- 
blance qu'ont  ses  grains  avec  une  olive.  V. 
OH,  R. 

•  OUAIRE,  s.  m.  (ooliâlré);  ootiAns, 
aovuAoïA.  Oliaire ,  cat.  Biarcband  d'huile , 
imuletier  qui  va  en  vendre  dans  la  montagne. 
^  Ély .  de  oïl  et  de  aire.  V.  OH,  R. 
'  OI-IAR,  V.  a.  (ouliâ)  ;  ovuAa ,  aoniAB, 
ouAm ,  oovuA» ,  avTAii.  Ouiller,  achever  de 
ireroplir  une  pièce  de  vin ,  qui  n'est  pas  bien 
^-emplie,  faire  le  remplage. 

Fau  oliar  lat  6arrtcaa,  il  faut  faire  lerem- 
Iplage  des  barriques^  etc. 
i(     On  dit  aussi  oliar,  iron.  pour  faire  boire 
>è  quelqu'un  tant  de  vin  qu  il  peut  en  sup- 
iporter. 

Quand  les  bestiaux  qu'on  engraisse  ne  veu- 
lent plus  manser^  on  dit  soun  oliaU^  fig.  con- 
1  teDter,,en  d.  bas  lim. 

i  Éty.  Probablement  parce  qoe  quand  les 
(  vases  sont  bien  remplis  on  met  un  peu  d'huRe 
(  pour  empêcher  révaporation.  V.  Oit,  R. 
f  OIiIAR,  V.  a.  (oolià);  ovuab,  omoAii. 
I  Oliar,  cat.  Olear,  esp.  port.  Olen^  ail.  Hui- 
,  1er,  oindre  avec  de  l'huile,  graisser,  pour  faire 
,  le  remplage.  V.  £^/taret  01,  R. 

OUAT,  ADA,  adj.  et  p.  (onlié,  àde); 
oimiAT,  ocuAT.  Huilé,  ée,  graissé,  ée. 

Êly.  deoHetdeaf.  V.  0<,R. 

OLIBA ,  s.  f.  vl.  pliba ,  cat.  Orfraie , 
espèce  de  couette.  V.  Beou-Voli, 

OUBIIIOS,  s.  m.  (oKbriùs)  ;  omRSTAvnm, 
•ifTAim».  Faire  VolibriMs ,  faire  l'olibrius , 
c*eftt  faire  le  pédant  l'entendu, le  glorieux,  etc. 
^  Éty.  de  Olybrius ,  empereur  d'Orient,  qui 
j  mourut  en  473.  et  qui,  malgré  de  grands 
,  talents,  n'a  rien  fait  pour  perpétoer  sa  mé- 
j  moire. 

OUER ,  s.  m.  vl.  OUer,  cat.  OUero  ,  esp. 
,   Oleiro,  port.  Potier,  chaudronnier.  V.  Oui, 

Rad. 
j      Êty.  de  oula  et  de  ter. 

OLIERA,  s.  f.  (ôuliére)  ;  pvu^mA.  Pliera, 
^    cat.  V.OItera  et  0/t,R. 
f       OUERA,   s.  f.  (onliére);  bovusaa,  oo- 

f     ttMMA  •  mnUB»  ,  OimRBA  ,  OOOUVRVA  ,  oovu- 

^    v»a.  Oh'era,  cat.  Oliere,  ital.  Huilier,  espèce 
de  vase  dcstioé  à  contenir  les  burettes  où 
I    l'on  met  l'huile  et  le  vinaigre  qu^on  sert  sur 
I    la  table. 
I       tij,  de  oli  et  de  ier^  qui  contient  Fbuile. 

;  v.(»i,R. 

I  OUFANT ,  S.  m.  vl.  Alt.  de  Eléphant, 

I  v.cm. 

1  OUFANTA,  s.  f.  vl.  Trompe,  trom- 

r  pette. 

'  TOM.  II* 


OU 

OUOARCHIA ,  s.  r.  (ooKgartcbie);  OIU 
garquia,  cat.  esp.  Ofî^crcftia ,  port.  ital. 
Oligarchie,  gouvernement  où  l'autorité  sou- 
veraine est  entre  les  mains  d'un  petit  nombre. 

Éty.  du  lat.  oliaarchia,  m.  s.  dérivé  du 
grec  oXi^oc  (oligos).  peu,  et  de  «p^^tj  (archê), 
pouvoir,  puissance. 

OUOARCHIQDE,  ICA,  adj.  (oligart- 
chlqué.  iquc);  0%argMtf,  cat.  Oligar&uieo, 
esp.  OHgarchieo,m.  port.  Oligarchique. 
V.  Oligarchia.  ^ 

OLIHPI,  adj.  vl.  Olympien. 

Éty.  du  lat.  olympicus,  m.  s. 

OLIBKPIADA,et 

OLIMPIADI8,  Vl.  y.  Olympiada. 

OLINDA,  s.  f.  (olinde):  mjmda.  Olinde, 
lame  d'épée  triangulaire,  très-fine. 

Éty.  de  la  ville  d'Olinde,  dans  le  Brésil, 
d'où  ces  sortes  de  lames  nous  sont  venues. 

OLIOPOBIENON ,  s.  m.  vl.  Ellipse. 

Ëty.  du  grec  eXXeiicoiJiévov  (eUeipomé- 
non). 

OUOUS,  OU8A,  adj.  (ouliéus,  ôose)  ; 
oouoss,  oovuovs.  OUd$,  cat.  OHoêô,  kal. 
Huileux ,  euse. 

Éty.  du  lat.  oleonia,  ou  de  oit  et  de  ou#. 
V.  0(î,R. 

OUPHAN ,  s.  m.  vl.  Élephani,  v.  c  m. 

OIJ0,  s.  m.  vl.  Lieu  planté  d'oliviers , 
champ  d'oliviers  ;  olivier. 

OUVA,  s.  f.  (oulive)  ;  mmMWA,  ooouva. 
OHva  et  I71tva,ital.  Oliva,  esp. cat. OKv« , 
ail.  Olive,  fruit  de  l'olivier. 

Éty.  du  lat.  oliva.  V.  Oli,  R. 

Dettriear  loê  oUvas,  pressurer  les  olives, 
les  détriter ,  les  passer  sous  la  meule. 

L'olivier  cultivé  offre  aujourd'hui  un  grand 
nombre  de  variété,  qu'on  n'a  souvent  ca- 
ractérisées que  par  le  fruit,  c'est  pourquoi 
nous  allons  indiquer  les  principales  espèces 
dans  cet  article. 

On  en  connaissait  déjà  10  du  temps  de 
Collumelle ,  plus  de  1500  ans  après ,  Olivier 
de  Serres  en  nomma  18:  Hagaol,  dans  Vffor- 
tui  Montpelieniis ,  en  cite  1 1 ,  cultivées  dans 
les  environs  de  Montpellier,  et  Toomefort 
en  décrit  18.  On  trouvera  des  détails 
étendus  sur  les  espèces  d'olives  et  d'oliviers , 
dans  les  ouvrages  suivants  :  Bernard ,  mé- 
moire pour  servir  è  l'histoire  de  l'olivier , 
conronDépar  l'Académie  de  Marseille,  1  vol. 
iD-l2«  1785.  Amoureux,  mémoire  qui  a 
concouru  pour  le  prix  proposé,  en  1782,  par 
l'Académie  de  Marseille ,  sur  la  culture  de 
l'olivier  ;  Rosier,  Cours  d'Agriculture  ;  De- 
candole.  Flore  française,  etc. 

OLIVA^A«iAm»Au  ou  cAVAiiA.  L'olive 
cayane  ou  agiandeau ,  est  petite ,  arrondie  , 
blanche  avant  la  maturité. 

Êty.  De  sa  ressemblance  avec  le  gland. 

OLnrA-AMBixAo ,  Nom  qu'on  donne  ,  à 
Narbonne  et  à  Montpellier ,  è  l'olive  amygda- 
line.  V.  Oliva  ameUenca. 

OLIV  A<*AMiLUKA,  fruit  de  VOlinier  ameU 
lau,  V.  c.  m.  Olive  amygdaline,  Olea  emyg- 
dalina,  Flor.'Montp,  Elle  est  grosse,  angu- 
leuse ,  ressemblant  à  une  amande  verte. 

Cette  olive  est  réservée  pour  l'usage  de  la 
table,  on  la  confit.  Uhuile  qui  en  provient, 
est  cep^Q  J3ot ,  malgré  la  croyance  commune, 
de  Irà.k  ^e  qualité. 

OUy^'^^tAUDA,  V.  Oliva  ameUenea. 


OLI 


737 


OLlVA^AMrOlAtUk  ,  BAaaUOMKJà  ,  UDOTOA. 

OKve  baralenque,  Olea  fMwima  $%ihrùkmda, 
Gar.  Grosse,  arrondie  ;  c'est  l'espèce  qui  four- 
nit la  meilleure  huile  des  environs  d'Aïs. 

OUVA^ABooRALA ,  uiniiTA.  Argclilale , 
elle  a  des  rapports  avec  la  salierne,  mais  ello 
est  un  peu  plus  longue ,  mignone,  luisante  et 
donne  une  huile  douce. 

OLnrA.BAu>T0iA,  Nom  nicéen  d'une  pe- 
tite olive  ronde  qui  n'est  qu'une  variété  de  la 
sauvage* 

OLlVA-BAsmAUETCA.  V.  Oliva  ampoyÀ* 
lau. 

Éty.  de  harrau ,  baril,  è  cause  de  sa  forme. 

OUVA-BIAIKAVA  ,  et 

OUVAmjuicAii.  V.  Oliva  &Ian^sla. 

OlilVAmAiicnnrA,  Nomou'on  donne,  à 
Aramon,  è  l'olive  blancane.  V.  Oliva  Uan- 
quêta. 

OLIVA-BIABQIIBTA ,  BIABCAMA   Ct    B&ABCA». 

Olive  blancone,  Olea  latiore  folio,  fructu 
albo,  Gar.  elle  est  blanchâtre  ou  couleur  dp 
cire,  ovciïdc,  tronquée,  très-petite,  donnant 
peu  d'huile.  Cest  suivant  Magnol  une  va- 
riété de  la  verdale. 

OLiVA-BiAv,  Nom  qu'on  donne,  à  Saint* 
Paul  de  Vence  ,  à  l'olive  de  Galas. 

OUYA-boutbubbca,  Nom  qu'on  donne , 
è  Beaucaire ,  à  l'olive  olivière.  Y.  OItva  oli- 
vier a. 

OLlTA-BoonsBAv,  Nom  nisnftois  de  To- 
live  à  bouquets.  V.  Oliva  boutiniau. 

OUVA-BovnBiABA ,  BOunoBAV.  Nom  de 
l'olive  de  follvier  boutelhau ,  ou  olivier  bou- 
quetier.  V.  Olivier  rapuguier. 

OUVA-CATABA,  CATBTA,  CATOOBA.  ROUdC, 

petite  ,  noire.  V.  Aglandau. 

OLIVA- cATOBBA,  Nom  qu'on  donne,  à 
Cotignac,  è  Foltve  de  Grasse.  V.  Cayana. 

OLnrA-coEBWBABA,  |9om  ulcéen  de  la  plus 
grosse  espèce  d'olive  que  l'on  connaisse  dans 
ce  pays. 

0I4VA  coBiAisA,  eoBUAMA,  eojA«.  Nom 
[u'on  donne ,  à  Nismes ,  à  Folive  royale.  V. 
^riparda, 

OLIVA-XOOBBIAV  ,    COUBOBAV,    COIIB4WALA. 

Olive  corniale,  Olea  média,  oblonga,  fructu 
eortd,  Gar.  oblongue,  un  peu  arquée  ou  cro- 
chue, 
au  centre 
elle  donne  une  1 

des  plus  beaux,  on  l'a  nommé  pleureur  à 
cause  de  sea  rameaux  pendants. 

Étv.  De  sa  ressemblance  avec  la  cornouille. 
V.  Acumi. 

OLnrA-BfVASBBBCA    OU    D'atrABBA ,    Ollve 

d'Espagne,  Olea  fructu  maximo,  Gar.  c'est 
la  plus  grosse  des  olives  et  la  plus  charnue, 
mais  elle  est  amère;  arbre  très-etendu,  beau- 
coup plus  gros  que  les  oliviers  ordinaires.  V. 
Oliva-redounau,  qui  lui  ressemble. 

OLIVA-rACM>iiiLA ,  Nom  qu'on  donne, 
dans  les  environs  de  Toulon,  aux  olives  qui 
sont  tombées  depuis  quelque  temps  à  terre  et 
qui  ont  déjà  subi  un  commencement  de  (et- 
mentation. 

OLIVA-BAUJBBBCA,  V.  OUvicra. 

0LIVA-I.OCCA,  ouTBBOLA.  L'olIvc  dc  Luc- 
ques,  Oleaminor  Lucensit,  fructu  odorato. 

Elle  reste  longtemps  verte  et  elle  est  odo- 
rante, fort  douce,  petite;  c'est  une  de  celles 
que  1  on  confit. 


t 


u,  uar.  oniongue,  un  peu  arquée  ou  cro- 
e,  rougeâlre.  le  pédoncule  ne  s'insère  pas 
centre  de  la  base,  mais  un  peu  de  côté , 
donne  une  bonne  huile.  L'olivier  est  un 


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(ioogle 


D 


•738 


OU 


OUVALVfBiiTA,  Nom  qu'oodonne,  àNis- 
meSyàuiievariélé  de  VOliva  sagema,  qui 
est  plus  précoce  et  plus  allongée,  très-luisante 
et  piquetée.  V.  Argentala. 

OLIVA-iBBTBMBTA ,  Nooi  qu'ott  donne , 
à  Manosque ,  à  une  variété  qu'on  nomme 
ailleurs .  Rouget  de  Manelha, 

OUVA-ncHBMiicA,  Nom  qu'on  donne ,  à 
Uiès,  à  Tolive  olivière.  V.  Oliva  oliviera. 

OLIVA-mouhav  ,  Nom  qu'on  donne ,  à 
Nismes,  à  l'olive  Mourauaa ,  y.  c.  m. 

OLnrA-aovaAODA ,  hoobaii.  Olive  mou- 
raie  ou  mourescale ,  Olea  média ,  rotunda 
prœeox ,  Gar.  très-noire ,  ronde  ,  molle  , 
portée  sur  un  court  pédicule.  On  dislingue 
deui  variétés  de  cette  espèce  sous  les  noms 
de  Mourau  cornier  et  Mourau  redoun. 

OLnrA-MoimBLKTA ,  Nom  qu'ion  donne  , 
au  Pont-Saint-Esprit  »  à  Tolive  mourale.  V. 
Oliva  mourauda, 

OLIVA-aoïmsscAi^,  V.  Mourauda. 

OUVA-mMKBTA    ,    mCBA&A    ou      nSMALA. 

Olive  negrette ,  elle  diffère  à  peine  de  la 
mourale ,  elle  est  seulement  moins  arrondie. 
V.  Oliva-mourauda. 

OLlVA-ouvsmoLA  ,  nom  qu'on  donne ,  à 
Beziers  ,  à  l'olive  de  Lucques.  V.  Oliva- 
lucea. 

OLlVA-ouvnwA ,  outistsa  ,  OAiximifCA , 
■icntLBiicA}  BooTBunvcA.  L'olivière  ,  Olea 
fruelu  majuiculo  et  obUmgo ,  Tournerort  ; 
elle  est  suspendue  à  un  long  pédicule  glan- 
duleux ,  souvent  par  bouquets ,  elle  est  assez 
grosse  et  ressemble  à  une  toupie  ou  à  un 
gland,  elle  est  charnue  ,  molasse  et  obscu- 
rément pointillée  de  jaune. 

OUVA-rAiiDMinuiA ,  Olive  de  Cottgnac , 
de  taille  moyenne ,  olMuse  à  chaque  exlréroi- 
té, arbre  moyen,  arrondi,  à  feuilles  étroi- 
tes ,  d'un  vert  foncé ,  luisant ,  à  grappes 
courtes  et  à  branches  horiiontales. 

OUFA-mn,  L^otive  poivre ,  Oleofructu 
minore  et  rotundiore,  Tourn.  remarquable 
par  sa  petitesse  qui  la  fait  comparer  à  un 
grain  de  poivre ,  d'où  son  nom. 

OLIVA-riCBOU«A  OU    nCBOUUIIA  (  fAVAUlA, 

•AVBBMCA.  Olive  pichôline  ou  saurine ,  Olea 
fructu  o6lofi^o,mifiori,  Gar.  Elle  est  allon- 
gée ,  ovale,  oblongue,  à  petit  noyau,  bombée 
d'un  côté.  Onlaconflt  pour  l'usage  de  la  table. 

Éty.  Ce  nom  parait  être  dérivé  de  picho- 
lin ,  diminutif  de  pichot.  On  le  fait  venir 
aussi  de  Picholini ,  inventeur  de  la  manière 
de  les  conOre. 

Arbre  à  rameaux  inclinés,  à  feuilles  larges 
et  d'un  vert  foncé. 

OLIVA-rioA&A  ou  rioAD,  Nom  nismois 
de  l'olive  pigale  ,  de  moyenne  grosseur, 
oblongue,  rougeâtre,  devenant  d'un  noir 
violet ,  tiquetée  de  points  blancs  et  bario- 
lée. Elle  donne  une  excellenle  qualité  d'huile. 
Olea  minor ,  rotunda ,  ex  rubro  et  nigro 
variegata  ,  Garid.  L'arbre  devient  par  la 
vétusté  un  des  plus  grands  des  contrées  du 
Midi ,  mais  trop  de  bois  l'empêche  souvent 
d'être  fertile. 

Êty.  de  pigal ,  bigarré. 

OLIVA-roovcBODA  •  ri.ART  d'au.  Olive 
tK>intue ,  Olea  fructu  oblongo  atro  virente  , 
Gar.  Elle  est  oblongue  ,  pointue  aux  deux 
bouts,  d'un  rouge  foncé,  à  la  maturité, 
donnant  une  huile  de  bonne  qualité.  | 


OLI 

OUTA-vovRCBODA-Mia  ALBMCA ,  Nom  qu'on 
donne ,  à  Aix ,  à  l'olive  olivière.  V.  Oliva  et 
Oliviera. 

GLIVA-vooiiciA'RBmA,  Nom  qu'on  donne, 
à  Nice,  à  une  petite  olive  qu'on  sale. 

OLIVA- rooAMOAiA ,  V.  OUva  verdala. 

GLIYA-rsoovBiiçALA ,  Nom  qu'on  donne  • 
à  Beaucaire ,  à  l'olive  marseillaise. 

OLIVA-riiooirBii{ALBTA  ,  Nom  nismois 
d'une  petite  olive  rouge ,  tachetée  de  jaune; 
c'est  une  excellente  espèce. 

OLIYA-mpoRDALA ,  roHsmLA.  Nom  qu'on 
donne  ,  k  Beiiers  ,  à  l'olive  redondèle. 

OLlVA-ABDomiA ,  V.  Ampoulau, 

OLIVA-BoocBTA  ,  Nom  qu'on  donne  , 
à  Beziers,  à  Montpellier,  au  Ponl-SainlEs- 
prity  k  Beaucaire  ,  elc.  à  la  cayane  rougelte. 
V.  Aglandau. 

GUVA-fAOBBSA  ,  fAuniA.  Nom  qu'ou 
donne ,  à  Nismes ,  à  une  petite  olive  ronde , 
qui  est  d'un  rouge  noirâtre. 

OLIVA-tA&omiBiicA,  Otea  eraniomorpha , 
Gou.  petite ,  allongée,  arquée ,  noire ,  poin- 
tue ,  marquée  de  deux  sutures. 

OLIVA -tAOBinA ,  fAOBBBCA.  Nom  qu'ou 
donne,  à  Aix  et  à  Idarseille,  k  laPtc/iou/tna. 
V.  c.  m. 

Êly.  de  saur,  pour  sal,  parce  qu'on  les 
confit  au  sel. 

OLlVA-BAirrABBA ,  L'oKve  sauvage  est  le 
fruit  de  l'olivier  sauvage. 

OLIVA- TBIPABDA      ou     BOTALA      COOlAfltA. 

Olive  royale  ,  Olea  fruetu  majori  carne 
crand,  Gar.  Cette  olive  donne  une  mau- 
vaise qualité  d'huile. 

L'olivier  royal ,  connu  des  anciens,  est  très- 
commun  en  Italie  et  même  en  Provence. 

OLIVA- TBBDALA  ou  vBBDAo.  La  vcrdalc , 
Olea  média ,  rotunda  ,  viridior ,  Tourn. 
Elle  reste  longtemps  verte  et  d'un  vert  de 
pomme ,  un  peu  tiquetée  avant  de  noircir  ; 
elle  se  pourrit  facilement ,  ce  qui  lui  a  fait 
donner  le  nom  de  pourridala»  Elle  est  gros- 
se ,  presque  ronde. 

CÛiIVA-irBBHIAaAV  ,   VBBMIAV.    Nom  qu'Ott 

donne,  à  Nismes,  à  Uzès,au  Pont-Saint-Es- 
prit, à  Aramonetà  Beaucaire,  aune  olive 
rougeâtre  k  bouquets. 

OLIVADAft,  8.  r.  pi.  (oulivàdes),  dl. 
oouvABi ,  ovuTAMAB.  L'oUvaisou ,  U  saisott 
où  Ton  fait  la  récolte  des  olives  :  cette  récolte 
mêrne  ;  l'action  de  la  faire. 

Ely.  de  ouliva  et  de  ada,  ou  du  lat.  oli^ 
vitae,  m.  s.  V.  Oit,  R. 

Per  oulivadas,  k  l'olivaison. 

CLIVAGE ,  s.  m.  (oulivàdgé) ,  dl.  oou- 
TAQi.  Les  olives  en  général ,  la  récolte  qu'on 
en  fait. 

Que  maugra  lou  frech  de  Vhiver, 
Qu*à  tant  fricasta  d*oulivage. 
Mathieu ,  Recueil  de  Noëls. 

mJVAOI ,  V.  Oulivadat  et  Oit ,  R. 

OUVAIBA ,  s.  f.  (oulivàîrej  ,  dl.  ovu- 
▼AiBA.  Cucilleuse  d'olives.  V.  Oulivaire  et 
0/t,R. 

OLIVAIRE  ,  AIRIS  ,  S.  m.  (  ouliviîré , 
eins^;  ouuTAiBA.  Qui  cueille,  qui  ramasse 
les  olives;  on  les  cueille  sur  l'arbre  et  on  les 
ramasse  par  terre. 

Ëty.  de  ouliva  et  de  aire,  qui  s'occupe 
des  olives.  \.Oli,  R. 


OLI 

OLIVAR ,  V.  n.  (  ooUvâ  ou  ooultvà  )  ; 
oouuTAB ,  ouuvAB.  Faire  la  récolte  des  oli- 
ves ,  les  ramasser. 

Èly.  de  ouliva  et  de  ar.  V.  OU  ,  R. 

OLIVAR,  V.  imp.  faialuab,  ooutab. 
Oa  le  dit  des  cloches  ou  vésicules  pleines  de 
sérosité  qui  s'élèvent  sur  la  çeau  quand  elle 
a  été  échaudée  :  A  oulivat ,  il  s'y  est  formé 
des  cloches. 

Ëty.  A  cause  de  la  ressemblance  qu'on  a 
cru  trouver  entre  ces  vésicules  et  les  olives. 
V.  Olt,R. 

OLIVAR, adj.  v1.  Des  olives,  d'huile. 

Ély.  du  lat.  olivarit,  m.  s.  V.  0(,  R. 

OLIVARELA,  S.  f.  (oulivarèle)  ;  om- 
uvABBixA,  ouBnrAUAA.  Celic  qui  cucUle  les 
olives.  V.  Oulivaire  ti  OH  f  R. 

OLIVA8-A-LA-PIGHOULINA  ,  S.  f. 
pi.  Olives  k  la  pichôline,  préparation  qui 
consiste  k  les  faire  macérer  et  à  les  conser- 
ver dans  une  lessive  alcaline. 

Ëly.  Ainsi  nommées .  parce  qu'un  nommé 
Picciolini  apporta  d'Italie  cette  formule  de 
préparation  :  de  Picciolini ,  les  Provençaux 
ont  fait  picholin,  qu'on  a  même  dit  être  ori- 
ginaire de  Saint-Chamas. 

OLIVASTRE  ,  Un  des  noms  de  Tolivier 
sauvage  k  Toulon.  V.  Olivier  sauvagi, 

OLIVASTRE ,  s.  m.  (ooulivâslré]  :  oou- 
TAiTBB.  Nom  qu'on  donne,  dans  le  départe- 
ment de  Vaucluse,  au  philarîa  k  feuilles  étroi- 
tes, Phillyreaangutlifoliay  Lin.  arbrisseaa 
de  la  fam.  des  Jasminées,  commun  dans  la 
Provence  McridioDale. 

Ëly.  de  olivier  et  de  la  term.  aetre  ,  dans 
le  sens  de  faux  ,  faux  olivier.  V.  OU,  R. 

En  Languedoc ,  ce  mot  désigne  le  troësne. 
V,  Oulivier  sauvagi. 

OLIVASTRE,  ASTRA,  adj.  (oulivâs- 
tré,  astre):  Ulivastro,  ital.  Olivâtre,  qui 
est  d'une  couleur  tirant  sur  celle  de  l'olive. 

Éty.  de  ouliva  et  de  astre.  V.  Oit ,  R. 

OLIVEIREDA  ,  s.  f.  (ouliveîréde)  ;  Olt- 
vereda ,  cal.  V.  Ouliveta  et  OH,  R. 

OLIVEIRET ,  s.  m.  (ouliveiré)  ;  oov- 
uvBiBBT.  Petit  olivier ,  un  plant  d'olivier. 

Ëty.  Ouliveiret  est  ici  pour  oultvtetrel, 
de  otiltiner  et  de  la  term.  aim.  etreL  V.  OU, 
Rad. 

OLIVER ,  vl.  Oliver,  cal.  V.  Olivier. 

OLIVETA ,  S.  f.  (oulivéte^  ;  oouvbibbsa, 
ovuvBBA ,  ooouTBiBBTA.  OUvière ,  olivctte  , 
champ  planté  d'oliviers. 

Éty.  du  lat.  oUvetum  ou  de  ouUva  et  de 
eta.  V.  Ott.R. 

OLIVETAS ,  s.  f.  pi.  (oulivétes)  ;  ovu- 
▼BTAf.  Les  olivettes,  espèce  de  danse  an- 
cienne, dans  la  Basse- Provence  ,  qui  a  on 
caractère  particulier  de  chevalerie.  Seize  jea- 
nes  gens ,  déclarés  romains  ce  jour  Ik  et  di- 
rigés par  un  officier  ,  s'avancent  sur  deux 
rangs,  précédés  par  un  héraut  d'armes  et 
par  un  arlequin ,  ils  s'avancent  en  dansant 
sur  une  place  où  ils  engagent  un  combat  ri- 
sible  avec  des  pistolets  de  paille  et  des  sa- 
bres de  bois. 

Ëty.  On  croit  que  le  nom  de  ouUvetas^  a 
été  donné  k  cette  danse,  parce  qu'on  l'exé- 
cutait pendant  la  saison  de  la  récolle  des 
olives.  V.  Oit,  R. 

OLIVETA,  S.  f.  (ouUvéie  )  ; 


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ogie 


OLI 

oovuvmvA.  Chanson  qu'on  chante  en  cueil- 
lant les  olives  ;  les  olivettes. 

Ély.  deoitta.  V.  OK,R.| 

OLIVIER ,  nom  d'homme  (onliTÎé)  ;  ovu- 
▼iM.  Oliviero,  ital.  Olivero,  esp.  Olivier. 

L'Eglise  honore  saint  Olivier,  le  27  mai. 

OLIVIER,  s.  m.  (oulivîé)  ;  oovurm , 
oiii.nnBB.  Oliver  y  cat.  Olivo,  esp.  port. 
Olivier ,  arbre  qui  porte  les  olives ,  c'est 
VOlœa  Europmay  Lin.  dont  les  climats,  la 
culture  et  la  greffe  ont  tiré  un  grand  nombre 
de  variétés ,  moins  grand  cependant  que 
semblerait  l'annoncer  la  multiplicité  des  noms 
locaux  qu'on  a  inventé  pour  les  désigner. 

Êty.  de  oHva  et  de  ter ,  arbre  qui  produit 
les  olives.  V.  OHva, 

Cet  arbre  précieux  s'accommode  parfaite- 
ment du  climat  de  la  Provence  et  du  Lan- 
guedoc, mais  ce  n*est  pas  tant  la  chaleur  qu'il 
recherche  que  la  proximité  de  la  mer  dont  il 
ne  s'éloigne  pas  plus  de  25  lieues.  Digne  du 
côté  du  Nord .  est  le  dernier  point  où  il 
végète. 

L'olivier  est  connu  depuis  la  plus  haute 
antiquité.  Ce  fut  par  un  rameau  d*olivier 
apporté  par  la  colombe  dans  l'arche ,  que 
Noël  connut  que  les  eaux  qui  avaient  sub- 
mergé la  terre,  s'étaient  retirées.  L'olive  se 
tronve  mentionnée  parmi  les  cinq  fruits  que 
Dieu  promit  aux  uraëlites  dans  la  terre  de 
Canaan. 

Virgile  attribue  l'honnenr  de  sa  décou- 
verte à  Minerve  :  Oleœque  Minerva  tnven- 
frix ,  Georg.  1.  Il  a  toujours  été  le  symbole 
de  la  paix,  de  la  sagesse  et  de  fabondance. 

Strabon  dit  que  les  Phocéens  l'importè- 
rent à  Marseille. 

Les  espèces  d'oliviers  ont  été  plutôt  carac- 
térisées par  leur  fruit  que  par  leurs  autres 
parties.  Y.  OHva. 

Proverbes  relaHfi  à  VoHvier. 

OHvUr  di  taun  grand,  caetagnier  deiann 
perOf  awumrier  Hounel. 

Ounche  me  Itm  ped 

Touneharai  lou  bec. 
Tant  mai  Vom  H  fai 
Tant  mai  Vom  n'en  (ira . 

Quelques  historiens  prétendentqpe  Aristée, 
d'Athènes,  cultiva  le  premier  l'olivier,  et  que 
le  premier  il  fit  connaître  la  manière  d'ex- 
traite l'hoile  des  olives. 

On  observe  souvent  une  altération  sur  les 
feuilles  de  l'olivier  qui  est  produite  par  un 
insecte  qu'on  doit  rapporter  au  genre  Kermès. 
La  production  noire  qu'on  y  voit  en  abon- 
dance ,  est  de  deux  sortes  ;  celle  qui  couvre 
presque  entièrement  la  surface  inférieure 
n'est  autre  chose  que  l'excrément  de  l'insecte 
pétri  avec  l'humeur  qui  suinte  de  la  feuille  ; 
mais  celle  qui  se  montre  à  la  page  supérieure 
et  qui  sort  de  dessous  l'épiderme,  est  une 
excroissance  produite  par  les  piqûres  des 
kermès  qui  ressemble  parfaitement  à  plu- 
sieurs Brintum;  ce  genre  sera  probanle- 
ment  réduit  considérablement  et  même  sup- 
primé j  comme  n'étant  dû  qu'à  une  maladie 
des  poils. 

On  ne  sera  pas  étonné  de  l'abondance  des 
excréments  qui  se  trouvent  à  la  surface  in- 
férieure des  feuilles,  quand  on  saura  que  J'ai 
compté  80  kermès  sur  une  seule. 


ou 

Quand  j'ai  eu  terminé  ce  petit  travail ,  j'ai 
trouvé  avec  satisfaction  la  confirmation  de 
mes  conjectures  dans  l'ouvrage  de  M.  Ber- 
nard, où  se  trouve,  1"  vol.  p.  277,  l'histoire 
de  l'insecte  qui  fatigue  les  propriétaires 
d*oliviers. 

Je  trouve  dans  la  Statistique  des  Bouches- 
du -Rhône,  tome  1,  page  749,  le  passage 
suivant  : 

«  La  cochenille  de  l'olivier  est  surtout 
l'objet  d'une  grande  discussion  ;  les  uns  pré- 
tendent qu'elle  produit  la  maladie  appelée  le 
noir  des  oliviers ,  les  autres  assurent  que 
cette  maladie  doit  être  attribuée  à  une  plante 
cryptogame,  n 

Ce  qui  nous  a  engagé  \  faire  connaître  le 
résultat  de  nos  observations  à  cet  égard, 
consignées  dans  une  lettre  en  réponse  à  un 
propriétaire  de  Grasse  qui  nous  avait  con- 
sulté sur  cette  maladie  il  y  a  environ  10  ans. 

M.  Elié  de  Beaumont,  cite  un  oUvier,  âgé 
de  711  ans. 

TABLEAU 

Des  animaux  et  des  plantes  nuisibles  auœ 
oliviers  des  Alpes  Maritimes,  d* après 
M.  Risso. 


OLI 


739 


OM    l'état 

pM-bll  dtelitiilU« 

InMHet    I  TigM.Miéutparblt. 
•ttaqiMot  / 

Im        I  Fcaillcs  «n    eut  <U 


I  FUtMrteoëutpirCiit 

d«  \um. 
i  Fruiu    en    -^Ut    d* 


'  Tepkritû  otem. 

Racines,  —  Moisissure  blanche. 


Ofjrrtes  i 
Maloltakm  M//0M. 
l.memHut  ctnmt. 
dtrmmhix  ttrdo. 
StmpkjUnut  imgUiù. 
Ciomui  dtttmctor. 

Coiftnt  oUœ . 


\ 


•ttaqiMot 


TigM. 


CHnna  glmmcm. 
ÂHictamgimm  ttliatum. 
Ctinuim  mmnttit, 
FtoillM  HMiala  brmc  \  Dmmf'mm  miHtp'tytlnm. 
6m  fouaticr*.         )  Spkmrim  oiêm. 

OLIVIER-AAI.AIIDAII  et  A6&Ainrov,  Nom 
Qu'on  donne  à  l'olivier  gland ,  à  Avignon ,  à 
Aix,  à  Arles,  à  Berre,  à  Beaucaire  et  à  Mar- 
seille ,  et  qu'on  nomme  Carpenir assène ,  à 
Vaison;  peu  élevé,  feuilles  courtes,  étroiks. 
blanchâtres,  très- inclinées  sur  les  ranx  aux. 

Éty.  A  cause  de  la  ressemblance  qu'tiui 
ses  olives  avec  les  glands. 

OUVIBR-AmuAv ,  Nom  aue  porte  l'oli- 
vier amandier,  à  Narbonneet  à  Montpellier. 
V.  Otivier-amenlau. 

Ses  olives  sont  grosses,  bosselées,  et 
ressemblent  un  peu  à  une  amande  verte, 
d'où  son  nom. 

OLIVIER-AMuiiJMi ,  Nom  de  l'olivier 
amandier ,  à  Uzès  et  au  Pont-Saint-Esprit, 
qu'on  nomme  ailleurs  amellen^^,  amefkm, 
amendier. 

OLIVIER-AMatxuQiiB.  Nom  que  porte,  à 
Beziers,  l'olivier  amandier.  Voy.  Olivier' 
amenlau. 

OLIVIER- AmnMBii ,  Nom  de  l'olivier 
amandier,  à Nismes.  V.  Olivier-amenlau. 

OLIVIER-AMPooLAii ,  Un  àts  noms  qu'on 
donne,  à  Montpellier ,  è  l'olivier  brun.  Voy. 
Olivier-coumiau, 

OLIVIER-AMAVAii ,  Cet  olivier  est  très- 
élevé  ,  ^  écorce  lisse ,  à  pousses  longues ,  è 
rameaux  écartés  ,  légèrement  inclinés,  et  à 
feuilles  grandes. 


Son  olive  est  assez  grosse,  ronde,  d'un  vert 
foncé  avant  la  maturité ,  noire  apr^. 

OLIVIER- AMB«TAv,  Nom  d'une  espèce 
d'olivier  connu  è  Montpellier ,  et  qu'on  ap- 
pelle luzeM ,  à  Nismes. 

OLIVIER  ATAUTomiBa,  Nom  que  porte, 
à  Fréjus,  l'olivier  verdale.  Voy.  Ofivter- 
verdau. 

OLiviER-BAMiBB ,  Nom  que  porte,  à 
Nismes,  une  espèce  d'olivier  à  olives  grosses 
et  oblongues. 

OLIVIER  BKUT  ,  Olivier  à  bec  on  Plan 
de  Soignes  becut,  de  moyenne  taille;  fruit 
ordinaire,  terminé  par  une  pointe  en  forme 
de  bec,  d'où  le  nom  qu'il  porte. 

OLIVIER-SLAMCAU ,  Nom  de  l'olivier  blan- . 
quet,  à  Montpellier  et  k  Nismes,  qu'on  appelle 
ailleurs  cup  blanc  et  blanquet. 

0LIVlER-aLAii9iiBv ,  Nom  de  l'olivier 
blanauet,  au  Pont-Saint-Esprit,  )  Beaucaire 
et  à  Arles.  V.  Olivier-blancau, 

OUVIER-MAMQmnrA,  Nom  de  l'olivier 
blanquet,  k  Avignon.  V.  Olivier -blancau, 

OLIVIER  -  aooQiisTUB .  Nom  de  l'olivier 
bouquelier ,  à  Arles.  V .  OHvier-rapuguier, 

OLIVIER-aoiiftfBiu.oiif  OU  njun-ncwAi, . 
Ainsi  nommé  des  nœuds  ou  bousserlas  qui 
se  développent  sur  les  branches. 

OLiviER-rLAm-oo  vam.,  Voy.  Olivier ^ 
bousserlous. 

OLIVIER- ■ooTBi.BAir  OU  movrmiMAV,  Un 

des  noms  de  Folivier  bouquetier.  V.  Olivier- 
rapuguier. 

OLIVIER-snirrsLBAii ,  Nom  de  l'oKvier 
bouquelier,  k  Montpellier.  Voy.  Olivier- 
rapuguier. 

OLIVIER- BoimMAiv ,  Nom  du  même 
olivier ,  k  Uzès  et  à  Avignon.  Voy.  Olivter- 
rapuguier, 

OLlVIER-aooniiiAa ,  Nom  de  Folivier 
bou<^uetier,  k  Aramon  et  à  Beaucah'e.  Voy. 
Olivier-rapuguier, 

OLIVIER  BovriinAii ,  Nom  da  même  oli- 
vier, il  Nismes.  V.  OUtner-ropu^uter. 

OLIVIBR-cAi.A*fnN: ,  Nom  qu'on  donne 
à  l'olivier  verdale ,  k  Lorgnes.  V.  OliviiT- 
verdau, 

OLIVIBR-CAURT  BLAHc,  Lc  caîllct  blanc  » 
tronc  peu  élevé,  rameaux  nombreux,  écrasés» 
feuilles  grandes  et  blanchâtres  ;  olive  grossci 
charnue,  peo  colorée. 

OLlVlBR-cAunr^woaB ,  Un  des  nomf  de 
l'olivier  de  Figanière ,  qu'on  nomme  anssi 
rougeta,  roussoun^  cayana,  ealKoun ,  eayet^ 
cayana  «  ses  pousses  sont  longues  et  pen- 
chées ,  k  écorce  lisse  ;  de  forme  arrondie  et 
peu  élevée  ;  l'olive  est  grosse,  longue,  char- 
nue ,  fondante ,  souvent  colorée  en  ronge 
d'un  côté. 

OLIVIER-cAUttT-Baw  ,  Cet  olivier  ne 
diffère  du  calhet-rouge ,  que  parce  que  son 
fruit  est  «oins  charnu. 

OLiviER-cAiiMBniAMaw ,  Nom  qu'on 
donne,  ii  Vaison,  k  l'olivier  gland.  V.  Olivier- 
aglandau. 

OUVIER-COBBOIAII    ou   CBUOIAV  ,     NOffi 

qu'on  donne,  à  Nismes,  à  l'olivier  redondèle« 
V.  Olivier-redounau. 

Éty.  Ses  olives  longues  et  ronges  ont  été 
comparées  k  des  cerises ,  d'où  le  nom  de  es- 
rieirau. 

OLIviER- coocBSAi ,  Nom  qne  porte,  k 
Nismes,  l'olil^ier  brun.  V.  OHvier-courniau. 


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740 


OU 


OLIVIEB-€M«Mkiiv ,  Nom  de  Tolifier 
brun ,  au  Poot-Sainl-lSHmt  V.  OUfriir- 
«mntiau. 

QLiyiBB-nwMiâi .  Uo  des  noBii  qu'on 
donne,  an  Pool-Saint-Beprity  à  ^olivier  bran. 

OU¥lBR^«oiiMAii ,  Nom  qo'on  donne 
à  Tolivier  brun ,  à  Montpellier ,  à  ÀTÎgnon , 
à  Vabon^  qu'on  appelle  ausai  a$t^omau , 
eonmatfa,  eoumial^  cumH,  paknîer, 
olivier-bran. 

Étj.  A  cause  de  la  (bme  de  Folife  qu'on 
a  comparée  à  la  cornouille ,  ocuml. 

OUVlER-cw-uAsc  9  Nom  de  l'olivier 
blanquetèUièe.  V.  Olivier^blaneau. 

OUVlBR-coMiR  »  Nom  que  porte  •  à 
Fréjos,  l'olivier-bratt.  V.  (Hivier^curmau. 

OLIVIER-anBTCAi¥BL«TC ,  Nom  qu'on 
donne,  à  Lornies,  à  Tolivier  de  Figanière. 
V.  Olivier-eaU^t-rauge. 

OUFEBR-m ,  Nom  qu'on  donne ,  à  Aii, 
à  l'olivier  sauvage.  V.  OHvier-êauvagi  et 
(hUivaêtre. 

OLUriEBrmAv ,  Nom  de  l'olivier  sau- 
vage, àl^goes.  y.Olivier-satvoagi. 

OUVIER-cAUjnaQVB,  Nom  d'une  espice 
d'olivier  connue  à  Bexiers  ,  où  on  l'appelle 
aussi  o/tvtera,  et  ailleurs  mkhelenque^  6ott- 
Uyenquê,  planlrd^Aiguiira. 

OLIVIER-Mumaw  ,  Nom  de  l'olivier 
bouquetier,  à  Toulon.  Y.  Olivier-rapuguier. 

OliIVIBR-»B-««AMA  ,      CATAVA  f     CATBT  , 


àNice.  Olivier  de  Grasse,  élevé ,  écorce  lisse 
et  cendrée ,  branches  évasées ,  arquées  et 
mclinéeg,  comme  celle  du  saule  pleureur. 

OUVIER-ra-MCAf ,  Nom  qu'on  donne  à 
1  olivier  de  Luqoes ,  à  Beziers»  et  qu'on  ap- 
pelle Rûmpùnency  à  Beaucaire. 

OUVUBR-unDDiT,  Nom  qu'on  donne,  à 
rusmes.  a  l'olivier  qu'on  appelle  Àrgeniau  à 
llontpeilier,Y.c.m. 

OLXpEBrmMmamum  ,  Nom  de  l'olivier 
marseillais,  à  Montpellier i  qu'on  nonune 
ailleurs  Protitauoiel. 

OLIVIER  innivBunTABBHAaoKA,  VoY. 
Olivierrouget  d$  Manelha. 
,  OlâlvlER-MoiniAv ,  Nom  que  porte  Toli- 
Tier  ribier,  à  Beiiers,  à  MonIpelUer ,  à  Nis- 
mes,  et  qu'on  nomme  aussi  motiretcai,  mou- 
raud,  moureUt,  ribiera,  ritier^  roubeirau. 

OUFlER-HoosMUR,  Nom  de  l'olivier  ri- 
bier, au  Pont-Saiot-Esprit. 
^  OLiviERrMovmauTA,  Nom  du  même  oli- 
vier, dans  le  même  pays. 

OUViER-MonuTA,  Nom  de  l'olivier  ri- 
bier, à  Aii. 

OUyiER-nowin^  «mur.  Rwnm.  Nom 

tfon  Olivier  connu,  à  Beaiers,  à  Montpellier, 
à  Nismes,  au  Pont-Saint-Esprit,  è  Beaucaire, 
à  Avignon;  qu'on  appelle,  àVaison,  ianea 
•aubretiêabaUir,  k  Fréjos. 

OLlWRrMMnAA,  Nom  qu'on  donne,  à 
^loe,  à  l'olivier  de  Grasse.  Voy.  Olivier  de 
Groêia. 

OLlFIER-vAunn,  Nom  qu'on  donne,  à 
Lorgnes,  à  l'olivier  brun.  V.  Olivier  ctmr^ 
miau. 

OLlFIBRrranooLo»,  Voy.  Olivier  de 
Cratsa. 

£ty.  A  cause  de  ses  rameaux  pendants. 


OLl 

OUVIWI  ■■louMi, Nom  de Folivier  san- 
vage,  à  Becre.  V.  OlMer-samcagi, 

Ëty.  A  cause  de  la  petitesse  de  son  frait 
qo'on  a  comparé  à  on  crottin  de  brebis  ou  de 
âièvre,  peU. 

OLlFlER-moTOonn,  Nomqu'on  donne, 
à  Aries,  à  FoUvier  sauvage.  V.  Oltoter-satc- 
vagi, 

OLlVlER-PBTooun,  Un  des  noms  que 
l'olivier  sauvage  porte,  a  Marseille.  Y.  On- 
vier-eauvagi  et  Plan-eauvagi. 

OLmER-noMuiiA,  Nom  de  l'olivier  pi- 
choline,  à  Beiiers,  à  Narbonne,  à  Montpel- 
lier, à  Aramon  et  à  Beaucaire. 

OLiviER-ncoTA ,  Un  des  noms  qu'on 
donne,  à  Beiiers,  à  l'olivier  picholine.  Voy. 
OHvier'picholina, 

OLlTusR-rMAo  ou  wmAMM ,  Nom  d'une 
espèce  d'olivier ,  cultivée  à  Montpellier  et  à 
Nisraes. 

OLIVIER-KAffr-M-BAMnovs,  Y.  OH- 
vier-ribier-gros. 

OLlVlER-riuMi-TCiini-pB-YoïiuM* ,  Espèce 
d[olivier,  connue  aux  environs  de  Toulon ,  et 
ainsi  nommée  à  cause  de  la  couleur  noirâtre 
de  son  bois. 

OLiyiER-r&Aiir«'BRTBB-cAfnoiii ,  Yoy. 
OUvier-cattiel. 

OLIVIER-ruuR^snAiioiBB,  Y.  Olivier- 
ealhetHCayoun. 

OLIVIER-r&AiiT-BB-nevBBAf,  Y.  Olivier- 
Calhet. 

OLtYlÊR-rLAn-ra-tOMOM-nciiT ,  Yov. 
Olivier-hecut. 

OLIFIER-viAav-BB-HBisai-FicaoT ,  Petit 
ribiers,  il  ne  diffère  du  précédent  que  par  la 
petitesse  de  ses  olives. 

OLIFIER-vtAirr-BB-tAiiBnr,  Nomde  l'oli- 

vier  saorio,  à  Marseille.  Y.  Olivier-eaurin. 

OLIVIER  •TCAMv-sAVTAM,  Nom  dc  l'oH- 
vier  sauvage,  à  BiarseiUe.  Y.  Olivier-sau- 
vagitiPeloulier. 

OLIVlER-vomiAii,  Nom  de  l'olivier  redon- 
dèle,  à  Yaison.  Y.  Olivier-redounau. 

OLIVIER-voHsiBAi,  et  voHsn&A,  Nom 
qu'on  donne,  au  Pont-Saint-Esprit ,  à  l'oli- 
vier redondèle.  Y.  OUvier-redounau. 

OLIVIER-PMUTBifÇAUT,  Nom  que  porte, 
à  Nîsmeset  à  Beaucaire,  Tolivier  de  Marseille. 
Y.  Olivier-marnlhes. 

OLlVlER-ranniAo,  Nom  qu'on  donne ,  à 
Marseille,  à  l'olivier  redondèle.  Y.  Olivier- 
redounau. 

OLlVIER-BArottoim ,  Nom  de  l'olivier 
booquetier,  à  Lorgnes.  Yoy.  Olivier-rapu- 
guier. 

OLiViER-BAnmiiini ,  Nom  qu'on  donne 
à  l'olivier  booquetier ,  à  Marseille ,  et  qu'on 
nomme  ailleurs,  bimUlhau.  bautiniau,  bou- 
Hgnau^bouqueHer^  grapier^  rapugueiet 
rapugoun. 

Olea  mifior,  rotunda ,  raeemosa.  Gar. 

Il  est  gros,  à  rameaux  longs  et  droits,  à 
feuilles  grandes  et  d'un  vert  sombre;  l'olive 
est  un  peu  allongée ,  presque  toujours  irré- 
gulière et  souvent  un  peu  aplatie. 

Éty.  de  ses  grappes  plus  remarquables 
que  dans  les  antres  espèces ,  c'est  YOIom  ra- 
eemosa, de  Gooan. 

OLlVlER-BBBoimAir.  Nom  qu'on  donne  à 
Folivier  redondèle ,  à  Montpellier  ,  et  qu'on 
nomme  ailleurs,  certeirai»,  jKmetral ,  jpoN- 


OLI 

et  jinimau;il  est  des  plus  petits,  à 
fraits  arrondis,  à  feuilles  larges,  longues,  rap> 
prochées  et  d'un  beau  vert;  c'est  l'Olsa  sphes- 
rtca,  de  Gooan. 

Son  olive  noirâtre  donne  une  huile  de  pre- 
mière qualité ,  ses  grappes  sont  courtes  k 
l'extrémité  des  rameaux. 

OLIVIER-anaa  00  binm,  Nom  qu'on 
donne  à  l'olivier  ribier  ou  ribiers ,  à 
Fréjus  et  à  Lorgnes,  et  qu'on  appelle  ail- 
leurs, «Mmraii,  maureleiy  moureta,  ribiera^ 
rivier,  ronMraii,  plant- de- Calas,  plaïU- 
de-Bargemimm,  bkm;  il  a  l'éeorce  gercée  et 
iM>ire,  des  pousses  courtes,  droites,  et  son 
olive  est  moyenne,  presque  ronde,  noire  à  la 
maturité. 

OUvnSR-BHiMiAyNom  de  l'oUrier  ribier, 
à  Marseille. 

OUVlER-BMmiUM,  Nom  de  l'olivier 
ribier,  à  Grasse.  Y.  Olivier-ribier. 

OLIVIER^—IWT-— -Ma— ■■■A  ,     MMUl 

iH»A-MriMPO0CA.  Rameaux  droits  et  allon- 
gés, feuilles  grandes,  d'un  vert  foncé;  olive 
moyenne,  un  peu  obloogoe,  arrondie  aux 
deux  extrémités. 

OLXViER-MiMsvA,  Nom  qu'on  donne  k 
l'olivier  de  Figanière,  è  Beiiers,  à  MontpetUer, 
au  Pont-Saint-Esprit ,  à  Beaucaire,  et  qu'on 
nomme  ailleurs,  rou$s<mn,  cayana^réugeUh 
ealhoun^  eayet.  Y.  OUvier-eaJÙiH-reuge. 

OUVIER-Mottova,  Nom  im'on  donne, 
à  Avignon,  à  l'olivier  de  Figanière.  Y.  OU- 
vier-ealhet-rouge^ 

OUVlER-tABAniB,  Nom  qu'on  donne,  i 
Fréjus,  à rOiivter-ne^oun,  v.  c.  m. 

OUVlER-sAunn  OU  aAvsns ,  Nom 
d'une  espèce  d'olivier ,  à  Montpellier  et  k 
Nismes. 

m«IVIER-tAOttni,  Nom  que  porte,  à  Ara- 
mon et  à  Yaison,  l'olivier  sanrin.  Y.  Olivier^ 
saurtn  et  Sausin, 

OLIVIER-sAmn^vB,  Nom  qu'on  donne, 
à  Aix,  à  l'olivier  saurin.  Y.  Olivier-saurin 
et  Sausin, 

OLIVIER-iAvm ,  Nom  de  l'olivier  san- 
rin, è  Nismes,  à  Aix  et  k  Berre ,  et  qu'on 
nomme  aussi,  fOMrin,  sausen^  saugen,  sam- 
renquetplatd-de-saurin  et  saurina-paun- 
ehuda. 

OUVIER-tAVfÉK,  Nom  qu'on  donne,  an 
Pont-Saini-Esprit,  à  l'olivier  saurin.  Y.  02î- 
vier-sa/arin  el  Sausin. 

OLiVIER-tAiifai,  Nom  de  l'olivier  sau« 
rin,  à  Nismes  et  à  Berre.  Y.  0(tvi«r-aaiir^. 

£ty.  Probablement  k  cause  de  sa  ressem- 
blance svec  le  saule,  sause. 

OLIVIER-tAiiTAQi  ou  lAOYAoa,  Nomde 
Folivier  sauvage  ,  à  Narbonne ,  à  Montpel- 
lier, à  Nismes,  à  Beaucaire,  à  Fréjus,  à  Gras- 
se, qu'on  nomme  aussi ,  of trter./ê r,  petowr- 
onter,  petou/tn ,  plant- sauvage  ou  petour^ 
lier;  olivasire,  olivier  feran. 

OLIVIER-taika-d' Aimas ,  Nom  qu'on 
donne,  à  Yaison,àrO(mtfr-iie^roufi,v.c.m. 

OLIVIER- TBaDAU  ,      VBKDAA  ,       VBKBA&A. 

Nom  d'un  olivier  connu,  k  Bexiers,  à  Mont- 
pellier, au  Pont-Saint-Esprit,  à  Avignon,  à 
Aries,  etc.,  et  on'on  nomme  ailleurs,  vereau, 
avaniuriery  ealassene. 

OUVlER-TSBwuiAo,  Nom  d'une  espèce 
d'olivier ,  à  Nismes .  à  Uiès,  au  Pont-Sâînt- 
Esprit,  à  Aramon,  a  Beaucaire  et  k  Arles. 


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ou 

OUVIBB-Moiuo,  Nom  d'ona  eipiM  to- 
vier  cultivé,  k  Beaucaire. 

OUVïïEB'wmmi  cabbitu.  Est  enoorele 
om  qu'oD  donne  an  troeane  ou  olivier  aau* 
âge  ,  Liguitrwm  tmiyare,  Lio.  arbriaacaa 
e  la  fam.  des  Jasmînèea,  comnmQ  le  long 
es  baîea.  V.  Gar.  lÀguUrum^  p.  283. 

OUrVIBB-M-BoomiA ,  8.  m.  tAvn-M- 
ASATCs  OU  •Avu'MOMAv.  OlivieT  de  Boëme 
u  chalef y  Elmagnus  anguiiifoliuê ,  Lio.  ar* 
•re  de  la  fam.  desEléagnéea,  qui  croit  apon- 
anément,  près  de  Gardane,  et  qu'on  cultîf  e 
•ar^iul  comme  arbre  d'ornement. 

£ty.  delà  reasemblance  qu'il  a  avec  Toli- 
ier  ordinaire,  et  de  Bouhimaf  parce  qu'il 
si  très-commun  dans  ce  paya. 

MX 
OIXI,  6.  m.  pi.  d.  vaud.  Yeux ,  les  yeux. 

V.OCUiyK. 

OLM 

I   OUtf,  s.  m.  vl.  V.  Oîme. 

OtMàDA ,  Vf.  Olmeda,  cat.  esp.  Ofmafo, 
Ital.  Ormaie ,  lieu  planté  d'ormes.  Voy. 
{hêrmeda. 

ouïe  ,  Olm ,  cat.  Orme.  Y.  Ourme. 

I  OLO 

,    OU>CAUflT,Tl.Y.  iJoIofautf. 
'    OLOORAPBO ,  adj.  (olographe).  Olo- 
graphe ,  cet  a<j|iectif  n'est  employé,  dans  notre 
langue,  qu'avec  testament,  testament  olo- 
graphe, y.  Teêîamint. 

Ëty.  du  grec  SXoç  (bolos) ,  entier ,  et  de 
ypéLtfîû  (grapbô),  écrnre ,  écrit  en  entier  de  la 
main  du  testateur. 

OIX>B,s.  r.  vl.  Olar,  cat.  esp.  Otor«i 
'ital.  Odeur ,  parfum.  Y.  Odor^  R. 

Ëty.  dulat.  oIor,m.  s. 

OhP 

OLP  H,  terminaison  particuliéfe  à  phisieurs 
noms  propres  anciens,  dérivée  de  Tanglo* 
saxon  ulvh  •  secours  ;  tels  que  : 

Adolpn,  de  «aduipfc,  heureux  seeonrs. 

Amolph ,  de  ent-ulpM ,  secours  de  rhen- 
neur. 

Ludolph  •  de  Wd  ulph,  secours  du  peupte. 

Bïmdoipfa  de  Bear0i  nlphy  brillant  secours. 
I     Alphonse,  de  ulph  ma ,  notreseeours. 

OLft 

OL8,  S.  m.  pi.  vl.  Yeux.  Y.  Oad,  lU 
contraction  de  o  (of ,  ou  les. 

OLT 


OLTBA,  prép«  ?l.  «onA, 
OUra^  cat.  Outre,  au-delà.  Y.  Outra. 
,     Éty.  dulat.  uttrd,m.s. 

OLTBAGIJIDAB,  y|.  Y.  UUraùÊldar. 

OLTBACUJAT,  adj.  vl.  oi.nAcii«An. 
Ontrecuidé ,  insolent ,  injurieux. 

OLTBATOE ,  Y.  OUra^. 

OLTBATG08,  adj.  vl.  otbajm.  VUra- 
/eia,  esp.  OKro^^toao,  ital.  Outrageux, 
arrogant ,  immodéré. 


OLT 

IMUTBATn ,  s.  m.  ?l  oonAiès.  Uttrol- 
§€ ,  cat.  Ulkaiêf  esp.  port  OUraggio ,  ital. 
Outrage,  excès;  adv.  compb  A  oUrûtg$ , 
à  l'excès. 

GLU 

0LU8,  S.  m.  vl.  Légume ,  plante  pota- 
gère. 
Ety.  dulat.  oluê^  m. s. 

OLT 

OLTHPA ,  nom  de  femme  (oulimpa)  ; 
ouMVA.  Olîmpe. 

Patr.  l'Église  honore  trois  Saintes  de  ce 
nom  :  le  12  juin  et  le  26  juillet. 

OLTftiPlA ,  nom  de  femme  •  (olympie)  ; 
ouMMA.  OHmpîa  ,  ital.  Olympia  ,  port. 
Olympie. 

Il  n'y  a  aucune  S^nte  de  ee  nom  dans  le 
Martyrologe. 

OLTUPIADA ,  s.  r.  (olympiade)  ;  Olim- 
piade ,  ital.  Oîympiada ,  port.  Olumpiade , 
ail.  OUmpiada^  cat.  esp.  Olympiade ,  espace 
de  quatre  ans  révolus. 

Ëty.  du  lat.  olympiadiê»  dérivé  du  grec 
dXi>|X7ciàc  (olumpias),  le  même,  de  td  6M\Km9, 
(ta  oinmpia),  les  jeux  olympiques,  qu'on 
célébrait  tous  les  quatre  ans ,  pendant  cinq 
jours ,  auprès  de  la  ville  d' Olympie,  d'où 
leur  nom. 

Les  Grecs  commencirenl  à  compter  le 
temps  par  olympiades ,  l'an  776,  avant  J.-G. 
et  supputèrent  ainsi  les  années,  jusqu'à  la 
304*«  olympiade,  qui  finit  l'an  447  de  J.-G.; 
mais  il  parait  qu'on  ne  se  servait  plus  de  ce 
calcul  depuis  395. 

OUB 

OIiZlNA».s.  t  vl.  Yallon;  chêne.  Yoy. 
Eouit. 

CM 

OM,  espèce  de  pron.  ind.  faisant  fonction 
dé  s.  m.  on,  mi,  BOM,  n.  Si,  esp.  On;  on 
dit,  on  fait,  Vom  dit ,  Vam  fai;  on  se  sert 
plutôt,  en  provençal  commeen  italien,  de  H, 
tifa^êi  dit,  etc. 

Éty.  Om  n'est  qu'une  contraction  de  orne, 
qui  est  la  même  que  Aomo,  comme  cela  est 
mis  hors  de  doute  par  une  infinité  de  passa- 
ges de  notre  ancien  provençal.  On  lit  dans 
une  pièce  du  XI**  siècle ,  rapportée'par  Sau- 
vagea  :  Non  voîem  pte  ham  prendan  las  per- 
ionnai  dat  clergheiy  nous  ne  voulons  paa 
qu'on  saisisse  la  personne  des  clercs. 

On  dit,  on  fart  •  c'est  comme  si  Ton  écri- 
vait homme  dit,  homme  fait;  ce  pronom  est 
particulier  à  la  langue  romane  et  française. 

Les  Allemands  ont  de  même  formé  leur 
pronom  on ,  de  man^  qui  signifie  homme  ; 
ils  écrivent  aujourd'hui  mann  pour  homme , 
afin  de  le  distinguer  de  maii,  on. 

OM,  s.  m.  vl.  Om,  cat. L'orme. Yoy. 
Ourmê. 

Dérivés  :  Cattdde  Vim,  château  de  FoiiBe; 
Mas  d$  Vom* 

<m,yiy.Bom. 


OMA 


OMA 


OMAU ,  adj.  vl.  Désormais. 
OMAN,   ANA,  adj.  vl.    ~~ 
honnête.  Y.  Hom ,  R. 

0MB 


Vl. 


741 


ne; 


B.  Nombril. 


OMBEUC,  S.  m. 

Y.  Embourigou. 

Ëty.  du  lat.  umbilieui,  m.  s. 

OMBLIAB,  vl.  Oublier.  Y.  OuUtdaret 
Oublid,  R. 

OMBUT,  s.  m.  vl. Oubli.  Y.  Ou52td,R. 

OBIBBA,  S.  f.  vl.  OMSBA.  Ombra  f  cat. 
ital.  Image;  pour  on^re,  Yoy.  Oumbra  et 
Oumbr    R 

mimÂOEAB ,  T.  a.  (oun^radjà)  ;  OHi- 
(re^^tare,  ital.  5om6ra«r ,  esp.  port.  Som* 
brejar,  cat.  Ombrager,  iaire  de  l'ombre, 
donner  de  Tombre, couvrir  de  son  ombre; 

Éty.  du  lat.  umbrare,  ou  de  umbra  et  de 
êgear ,  faire  ombre.  Y.  Outii6r ,  R. 

OMBBAOBOtni  ,  OUSA  ,  OUA  ,  adj. 
(oumbradjéus ,  6use,  ôue)  ;  ouumn.  Oiii6ro- 
ao,  ital.  Ombragé,  ée,  qui  est  k  l'ombre; 
ombrageux ,  en  parlant  des  chevaux  qui  s'ef^ 
fraient  de  la  moindre  chose ,  de  leur  ombre  ; 
d'où  le  mot  ombrageux. 

Ëty.  de  ofimbragi  et  de  eus.  Y.  Ottm6r,R. 

OMBBAOi,  a.  m.  (oumbradgi);  «««ma- 
m.  Ombra,  ital.  Sombraga  et  Umbria,  esp. 
5oiii6ra,port.  Ombrage,  l'ombre  que  font 
lea  arbres. 

Ëty.  de  oufHbra  et  de  agi ,  faire  de  l'ombre. 
Y.  Ounibr,  R. 

OMBBAiLXi,  a.  m.  vl.  Ombrage.  Yoy. 
Oum6ra^etOtim6r,R. 

OMBBAL ,  s.  m.  vl.  Ouâitt.  Y.  Oumbra 
etOumôr,  R. 

miBBAB,?.  a.  (oumbra);  Ombrarê, 
ital.  Sonibreare ,  esp.  Àaombrar  et  5om- 
bnary  port.  Omibrer,  mettre  des  ombres  à 
on  tableau,  à  un  dessein. 

Éty.  de  umbrare.  Y.  Ombr ,  R. 

OMBBA?raB ,  s.  m.  vl.  Y.  Oumbragi. 

OHBBB,  s.  m.  vl.  Ombre  f  esp.  Homme. 

Éty.  de  l'esp.  om6re,  m.  s. 

Om6re  Dieu,  homme-Dieu. 

OMBBEIAB,  vl.  Y.  Ombrejar. 

OMBBBIBA-,  vl.  Y.  0«m6rap{. 

OMBBEJAB ,  V.  n.  vl.  ommsias.  Om- 
brager ,  couvrir.  Y.  Ounibragear  et  Oumdr , 
Rad. 

OMBBELH,  adj.  vl.  Ombreux | sombre. 
Y.  Ottm6r ,  R. 

OMBRIEIBA,  s.  f.  vl.  oMBBsniA.  Om- 
brage,, lieu  couvert.  Y.  Oubragi  et  Oumbr, 
Rad. 

OMBBXEBet 

OMBBID,IVA,  adj.  t1.  «Mmiv.  Som'- 
briot  esp.  port.  Ombragé .  ombreux;  om- 
brageux,  défiant.  Y.  Ouwibr,  R. 

OBiB 

0MB,  Y.  Some  et  ffom.  R. 

OMEDA,  â.  f.  (oméde),  dh  Ormaie. 
Y.  Ourmeda. 

OMELIA,  vl.  Y.  Somelia. 

OMBLIAB,  vL  Y.  BumMar  et  Bumil, 
Rad. 


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742 


OME 


OMELni  ,  idj.  yL  Humble  ,  bomîlié. 
y.Humil.R.  ^ 

OMENAGE,  8.  m.  vl.  et  impr.  aonshaou, 
omamA'nm.  Hommage  féodal,  dévouemeDl. 

Etj.  de  homtnagium ,  m.  s.  V.  Hom,  R. 

OBIENATGB,  a.  m.  vl.  omshu.  Hom- 
mage, dévouement.  V.  Hom,  R. 

OMBNE8.  vl.  V.  Homenage  et  Nom, 
Rad. 

01IENE8G ,  vl.  V.  Homenage, 

OMER ,  nom  d'homme  (omèr).  Omer. 

Ély.  du  lat.  Audomerue, 

L'Église  honore  la  mémoire  de  saint  Omer, 
le  9  septembre. 

OMER ,  nom  d'homme ,  vl.  Omère. 

OME8CADIER ,  a.  m.  vl.  Homicide,  qui 
tue .  qui  assassine  an  homme.  V.  Hom,  R. 
et  Hotnicide, 

owa 

OUI ,  8.  m.  d.  béam.  Homme.  V.  Home 
et  Hom,  R. 

OMICIDA,et 

OMlcnn ,  vl.  V.  Homeeida  et  Hom,  R. 

OMIL,  vl.  V.  Humble  et  Humil,  R. 

OMIUTAT,  vl.  V.  HumiliM  et  Hwnil, 
Rad. 

OMIN,  ovmm  ,  radical  dérivé  du  latin 
omen ,  ominit ,  présage,  augure ,  formé  de 
oremen.  dont  le  radical  est  0$,  Orie,  bouche, 
ce  qui  sort  de  la  bouche,  pronostic.  Court  de 
Gebelin  le  fait  dériver  de  omen ,  ventre ,  parce 
qu'on  consultait  les  entrailles  des  animaux. 

Deominii,  par  apoc.  omin;  d'où:  Ab* 
oumin-ation,  Aboumin-able. 

OMN 

OMNB ,  S.  m.  vl.  V.  Home  et  Hom,  R. 

OMNBSC,  s.  m.  vl.  Hommage.  V.  Hou- 
wiagitiHom,  R. 

OMNIPOTEN,  vl.  V.  Omnipotent, 

OBINIPOTENGIA,  s.  f.  vl.  Omnipoten- 
eia,  cat.  esp.  port.  Onnipotensa,  ital.  Omni- 
potence, toute- puissance. 

Éty.  du  lat.  amnipotentia,  m.  s. 

OMNIPOTENT  ,  adj.  vl.  munvoTMit. 
Omnipotent,  cat.  Omniifotinte ,  esp.  port. 
Oiifitpo(«ii(e ,  ital.  Omnipotent  |  tout- puis- 


ON 

seur  ou  de  grandeur  plus  que  ordinaire  , 
comme  dans  eartoun,  grosse  carte  ,  gros 
papier;  eaiuoun,  grosse  caisse  ;  6ar6oiiN, 
qui  a  une  grosse  barbe;  grisonUf  qui  est 
bien  gris.  Ces  désinences  sont  le  plus  sou- 
vent diminutives. 

ON ,  adv.  de  lieu.  On,  cat.  Où.  V.  Ounfe. 

On  »t  voudra ,  où  Ton  voudra. 

On  quem  me  lenha,  vl.  dans  quelque  lieu 
que  je  me  tienne,  où  je  me  tienne. 

ON,  pron.  On.  V.  Om, 

Oh  n'cf  pM  aimiiMl  qoMi  V»h  d'm  qn'aecvM. 
Coy: 

ON  ,  vl.  Plus ,  au  plus  ,  d'avantage. 
On  put  t'efforsan ,  plus  ils  s'efforcent. 
On  put  pot,  tant  qu'il  peut. 
ON,  vl.  Pour  orme.  y.Ourme. 

ONA 
ONAGER  ,  vl.  V.  Onagre. 

Onagre  vol  dire  axe  fer. 
EiUC. 


Éty.  du  lat.  omMipotentiê ,  gén.  de  ovint- 
potêM,  m.  s.  V.  Fouit,  R. 

OMO 

OMOPLATO  ,  S.  m.  (omoDlàte)  ;  Omo- 
plato ,  esp.  Omoflata ,  port.  Omoplate,  os 
plat ,  large  et  triangulaire  qui  forme  une 
partie  de  l'épaule  et  reçoit  la  tête  de  l'hu- 
mérus. 

Éty.  du  lat.  omoplatm,  m.  s. 

OMOTHOPEIA ,  s.  f.  vl.  V.  Onoma- 
topea. 

OMP 

OMPURj.  V.  a.  vl.Remplir.  Y.  Emplir, 
Remplir  ti  Pie,  R. 

ON 

ON,  999,  déstoenee  imitée  de  l'ital.  ouf, 
qui  marque  une  idée  de  groaaeur,  d'épais- 


ONAORE,  8.  m.  vl. 

Onagro,  esp.  port.  ital.  Onagre,  âne  sau- 
vage. 
Ëly.  du  lat.  onager, 

Fo  apelat  onager ,  que  et  bettia  fera  et 
moi  talvagga,  £luc.  de  las  propr. 

ONAGRI,  vl.  y.  Onagre. 

ONC 

ONÇA ,  8.  f.  anc.  béan.  Phalange,  me- 
sure. V.  Ounça. 

Onça  et  la  einqual  part  de  un  paum  de 
eana.  fors  et  Cost.  de  fiéara. 

0NCA8,  adv.  vl.  oMAii,  oAii.  Unea,  cat. 
C/fi9iia,ital.  Oncques,  jamais. 

Éty.  du  lat.  unquam.  V.  Ane. 

ONCCIO,  vl.  V.  Ouficlton. 

ONCH .  CHA,  adj.  vl.  Oint,  ointe.  V. 
Ounc/ietOtt^n,  R. 

ONCHAR,  V.  a.  vl.  Oindre.  V.  Ougner 
et  Oii^n,  R. 

ONCHAT ,  adj.  et  p.  vl.  V.  Ouneh  et 
Ougn,  R. 

ONCHURA,  vl.  V.  OunchuraeiOugn,  R. 

ONCI ,  s.  m.  vl.  Croc,  crochet. 

Èty.  du  lat  uneut,  m.  s. 

ONCXB ,  8.  Al.  vl.  Oncle,  cat.  Oncle.  Y. 
Ouncle. 

OND 

OND ,  ODND,  OUNDA ,  désinences  qui 
paraissent  être  prises  du  lat.  unda.  onde  , 
abondance.  De  unda,  on  a  fait  ao-undo, 
d'où  la  plupart  des  mots  en  ond ,  ound, 
otinda,  ootind,  6oicfitfa,  quoiqu'il  en  soit 
de  l'origine  de  ces  désinences,  elles  ajoutent 
toujours  aui  mots  qu'elles  concourent  à 
former  une  idée  d'abondance,  d'étendue  et 
d*épanchement. 

R-4md,  de  rota,  roue,  et  de  oti<la,onde|  qui 
tourne  comme  les  ondes. 

Vaga-bound,  de  vatto,  vastare,  ravager, 
et  de  bound,  oui  abonde  en  ravages. 

Fa-cond,  de  fari^  parler,  et  de  ound , 
abondant. 


OND 

Fee-ound,  de  faciç,  féto,  faire  des  petits, 
et  de  ound ,  beaucoup. 

Furi-bound ,  de  ^iirta ,  colère  ,  et  de 
6oiind. 

Mouri'bound ,  de  mort  et  de  doiiiid  ,  que 
la  mort  enrahit. 

Ruhi'Cound ,  qui  abonde  en  rongeur. 

Pudi- bound ,  qui  a  beaucoup  de  pudeur. 

Rout'Ounda,  rond  partout,  rond  comme 
une  roue. 

ONDA ,  s.  f.  vl.  Onda ,  cat.  esp.  ital. 
Onde,  eau.  Y.  Ounda  et  Ound ,  R. 

ONDANtA ,  8.  f.  vl.  mrPAmA.  Avantage , 
profit,  suffisance.  V.  Ound,  R. 

ONDEIAR ,  vl.  Y.  Oundegear. 

ONDEJAR,  V.  n.  vl.  orauAB.  Ondejw , 
cat.  Y.  Oundegear. 

ONDIANT,  adj.  vl.  Flottant,  nageant. 

Éty.  du  lat.  undanHt,  gén.  de  undant, 
m.  s.  V.  Ottn4,  R. 

ON-DiB,  s.  m.  (ondis).  On  dit,  rapport 
indirect,  hasardé,  bruit  vague. 

Leiê  en-dis ,  les  cancans. 

ONDRARLE,  vl.  Y.  HonorabU. 

ONDRAMENT ,  8.  m.  vl.  Honneur. 

Portar  ondrament,  honorer.  Y.  Houn, 
Rad. 

ONDRANtA,  s.  f.  vl.  Honneur.  Yoy. 
Houn,R. 

ONDRAR ,  V.  a.  vl.  Honorer,  respecter. 

Ëty.  du  lat.  honorare,  V.  Hounourar  et 
Houn,  R. 

ONDRAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  vl.  mmats. 
Honorable,  honoré,  ée  ,  considéré.  Voy. 
J7oiin,R. 

ONE 

ONE8TA  FEMNA,  8.  f.  vl.  Femme  de 
condition. 

ONE8TAMEN ,  vl.  Y.  Hounetlamenitl 
Houn,  R. 

ONO 


ONOAN,  adv.  vl.  ocaii.  oacoA*.  Cette 
année,  maintenant.  Y.  An,  a. 

ONGEHEN ,  vl.  Y.  Ongiment, 

ONGER,  vl.  Y.  Ougner. 

ONOLA ,  vh  Y.  OuN^la  et  OungL  R. 

ONGLORA,  s.  f.  (ounglére).  Un  des 
noms  languedociens  du  léiard  gns.  Y.  La- 
gramuta, 

ONGNIMENT,  S.  m.  vl.  w^mmmw,  o«»- 

miento,  esp.  Ugnimento,  ital.  Onguent,  em- 
plâtre. Y.  Ottm;^.  Ouguent  et  Ougn,  R. 

ONGUAN,  vl.Y.  O^aii. 

ONGUEN,  s.  m.  vl.  smom ,  «wonv.  Y. 
Ounguent, 


ONH 


.  Oint.  Y.  Ouneh 


ONH,  adj.  et  p.  vl. 
etOtt^ii,R. 

ONHEMEN,  vl.  Y.  Ougnimint. 

ONHEMEN,  s.  m.  vl. Onguent,  aroma- 
tes, parfum.  Y.  Ougn,  R. 

ONHER,  vl.  Y.  Ou^er  et  Ougn,  R. 

ONI 

ONDL,  8.  f.  vl.  Oniquel,  cat.  Onique,  esp. 
Oniœ,  port.  Ontee,  ital.  Onyï,  soKe  de  pier- 
re précieuse. 

Éty.  du  lat.  otiyap,m.8. 


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ONM 

ONM 
,     ON -MAIS ,  eipr.  adv.  vl.  Plus. 

ONO 

'      ONOCROTALI ,  8.  m.  vl.  Onoerolalo, 
^esp.  port.  Bulor,  oiseau. 

Ély.  du  lat.  onocrotalus,  m.  s. 
ON01IIATH0PE7A,  vl.  Onomalopeyo, 
'cat.  V.  Onomatopea. 
.     ONOMATOPEA,  s.  f.  ^onomatopée); 

Onofiiatopeya,  cat.  esp.  Onomatopeja,  ital. 

Onomatopeia,  port.  Onomatopée,  figure  par 
•  laquelle  un  mot  imite  le  son  naturel  de  ce 

qu'il  signifie,  comme  eowou,  dugou,glou- 
\  glou,  eacaraea,  etc. 

■    fily.  du  lat.  onomatopœia,  m.  s.  dérivé  du 
1  grec  ovo{jLaTOicoiïa  (onomatopoiîa) ,  formation 

xi'un  nom,  composéde  8vofjia(onoma),  nom,  et 

^e  Tcoiéu)  (poiéô),  je  fais,  je  forme. 

'    ONOR,  s.  f.  vl.  Honor ,  pour  honneur, 

V.  /Tounour  ;  dignité,  ûef,  portion  de  terre, 

^nde  on  petite,  tenue  en  fief  ou  possédée  à 
^-aison  d'une  concession  reconnue  et  à  des 

conditions  de  service  déterminées ,  Faurier. 
i  V.  Houn,  R. 

ONOR,  s.  f.  vl.  Honneur  et  souvent  fief, 
«mploi,  dignité. 
I    ety.  du  lat.  h&nor,  m.  s.  V.  ffoun,  R. 

ONORATGE ,  s.  m.  vl.  oasAma,  ohiuui- 
Lba.  Honneur.  V.  Houn,  R. 
t     ONOROOa,adj.  anc.béam.  Onéreux. 

Êty.  du  lat.  onerosus,  m.  s.  fait  de  imm, 
fCharge. 

I  ^^* 

ONQUE,  vl.  En  tout  lieu,  où  que  ce  soit. 
^    Éty.  du  lat.  ubique,  partout. 


f 


ONR 


I    ONRABIEN,  s.  m.  vl.  Distinction  :  Jùglan 
d*onramen$,  jongleurs  de  distinction.  Voy. 
Onoratge  et  Houn,  R. 
I    ONRAN8A ,  s.  f .  vl.  Honneur.  V.  Boun, 
fi  ad. 

ONRAR,  T.  a.  y1.  Honorer.  Y.  Hounou^ 
rar  et  Houn,  R.  • 

ONRAT,  vl.  Honoré.  V.  Hounouraè  et 
Haun,  R. 

0N8 

ONfl,  vl.  Pour  0  nos,  on  nous. 

ONSA,  s.  f.  vl.  Phalange.  V.  Ounça. 

0N80NELA8 ,  s.  f.  pi.  (onsonèles).  Nom 
languedocien  dessenelles  ou  fruit  de  l'aubé- 
pine. V.  Aeinai. 

ONT 

ONT ,  adv  vî.  «NI ,  OH,  o.  On ,  cat 
Aqui  ont,  là  où.  V.  OunU  et  Oun. 

Ely.dulat.tind^. 

ONTA ,  s.  f.  vl.  OrUa ,  cat  Honte.  Voy. 
Anla  et  Anta,  R.  ^ 

OyPTAR ,  V.  a.  vl.  Honnir,  faire  affront. 

ONTATOE ,  s.  m.  ?1.  Honte.  V.  Anta , 
Rad. 


ONU 

«  ONU 

ONUFRO ,  nom  d'homme  (onûfre).  Onu- 
fre. 

Patr.  Saint  Onufre ,  solitaire  en  Egypte , 
dont  on  célèbre  la  fêle ,  le  12  juin. 

ONZ 

ONZE ,  vl.  Omé,  cat.  V.  Ounze  et  Onzen. 

ONZEJAR,  V.  n.  vl.  Remuer,  courber 
les  doigts  du  pied. 

Éty.  de  onsa ,  phalange ,  et  de  ejar, 

ONZEN  ,  nombre  ord.  d.  vaud.  ohzb  , 
■oazBii.  Onsé,  cat.  Onzième.  V.  Oanxième. 

Ëly.  du  lat.  undecimus ,  m.  s. 

oou 

OOU,  a  été  souvent  et  mal  à  propos  em- 
ployé pour  au ,  non  seulement  comme  art. 
masc.  au  datif,  mais  encore  comme  initiatif 
'd'un  grand  nombre  de  mots  où  il  fallait  au, 
V.  pour  les  mots  qui  manquent  à  Oou.... 
Au..,,  il  l'a  été  aussi  quelquefois  pour  Ou, 
V.  c.  m. 

OOU ,  pron.  rel.  (ùou)  ;  or .  vou  .  va  ,  .a  , 
o.  Lo,  esp.  ital. 0,  port.  Le  :  Oou  farai  , 
va  fuirai  ou  ou  farai ,  je  le  ferai  :  S'oou 
voulez  pas  creire  oou  cresez  pat  ou  si  va 
voulez  pas  creire  va  cresez  pas ,  Si  vous  ne 
voulez  pas  le  croire ,  ne  le  croyez  pas  :  Vou 
oou  disi ,  ou  vous  va  diou ,  je  vous  le  dis. 

Siaz  ti  malauta  ?  oui  va  siou.  Trad.  êtes- 
vous  malade  ?  Oui  je  le  suis,  et  non  je  la  suis  ; 
mais  si  l'on  demandait,  êtes- vous  la  maîtres- 
se?. Il  faudrait  répondre  oui  je  la  suis  ,  comme 
si  l'on  demandait  éles-vous  la  malade  ,  oui 
je  la  suis  ;  éles-vous  malade,  je  le  suis,  ou 
oui  ie  suis  malade. 

Règle  :  Quand  le  pronom  le  se  rapporte  à 
un  adjectif,  il  est  indéclinable,  et  quand  il 
se  rapporte  à  un  substantif,  il  se  décline. 
Dans  l'exemple  cité  :  Etes-vous  malade  ? 
Oui  je  le  suis;  le  se  rapporte  à  l'adjectif  ma- 
lade ,  et  dans  étes-vous  ta  malade ,  il  se  rap- 
porte au  substantif  malade ,  et  il  y  a  accord. 

OOU ,  interj.  V.  Hoou. 

OOUBADA,  y.Aubada. 

OOUBARD,  d.  bas  lim.  Y.  Solet. 

OOUBARDA,  d.  baslkn.  V.  Bastina. 

OOUBAREI.,  s.  m.  (oouborèl) ,  d.  bas 
lint  Hobereau,  petit  gentilhomme  de  cam- 
pagne qui  fatiguait  les  villageois  ;  fig.  celui 
qui  reçoit  avec  morgue  et  mépris. 

OOUBARE9TA,  V.  Aubaresta. 

OOUBEDIENÇA^  V.  Oubediença. 

OOUBEIR  et  composés.  V.  Oubeir,  etc. 

OOUBENCHA,  V.  Aubencha. 

OOUBEflAR,  V.  Ouberar. 

OOOBERAT ,  V.  Ouberat. 

OOUBBTA.  s.  f.  V.  Aubeta. 

OOUBLADA,  s.  f.  V.  Oubladû, 

OOUBUOAR  »  V.  Oublidar. 

OOUBI.IGATION.  V.  Oubligaîiùn, 

OOUBLIGEAR,  V.  Oubligear. 

OOUBOURiyil,  Lever,  élever.  V.  Au 
bourar. 

Desiuê  Vàigue  oubouroun  lou  nar. 
Hy.  Morel. 


OOU 


743 


^ûuaonllA'r .  y.Aubourai. 


et 


OOUBRAN,V.  Obran. 

OOUBRILHA,  V.  Aubrilha. 

OOOBUN ,  d.  bas  lim.  Pour  obier.  Voy. 
Aubecha. 

OOUBUSA ,  V.  Aubusa. 

OOUCASION ,  V.  Ouecasion. 

OOUCEOU ,  Oiseau  et  ses  dérivés.  Voy. 
Auceou. 

OOVCHAS,\.  Auchas. 

OODCIDENT,  V.  Accident. 

OOUGIPERA ,  V.  Erysipela. 

OOUCIPRES  ,  V.  Aucipres. 

OOUCUPAR,  V.  Oucupar. 

OOUCTPRES,  V.  Cyprès. 

OOUDOUR,  s.  f.  (ooudéur);  somoA, 
FLATOum,  tBirroiim,  aoloo  ,  rLEivouB,  scimA. 
plor^  esp.  Odor ,  anc.  caL  port.  Odore, 
ital.  Odeur  ,  sensation  que  produisent  sur 
l'organe  de  l'odorat  les  émanations  des  corps, 
le  corps  odorant  lui-même. 

Ély.  du  lat.  Odor,v.  c.  r. 

Ooudour  deis  peds ,  escafîgnon. 

Ooudour  d'espitau ,  faguenas. 

Ooudour  de  recru ,  relent 

OOODOURANT  ,  ANTA,  adj.  (  oou- 
douràn,  ànte);  Aoooot,  audoosoc».  Odo- 
rant, ante.  et  odoriférant,  qui  répand  une 
odeur  agréable. 

Ety.  du  lat.  odorans ,  antis,  m.  s.  Voy. 
Odor,  R. 

OOUDOURAT,  s.  m.  (ooudourâ)  ;  tw- 
rtoA,  Odorato ,  ital.  esp.  Odorat ,  sens  des- 
tiné à  la  perception  des  odeurs,  dont  le  prin- 
cipal siège  est  dans  la  membrane  pituitaire 
qui  tapisse  Finlérieur  du  nez  et  des  fosses  na- 
sales, et  dont  la  finesse  est  relative  en  géné- 
ral, à  l'étendue  de  cette  membrane. 

Ely.  du  lat.  odoraius^m,  s.  V.  Odor,  R. 

OOUDOURIAR,  V.  n.  (ooudourià). 
Hurler.   Cast.  ' 

OOUDOUROUS ,  et 

OOUDOUS .  adj.  dg.  Odorant.  V.  Oou- 
dourant  et  Odor  ,  R. 

OOUFET ,  s.  m  (ooufé) ,  syn.  de  Ais- 
sadoun,  selon  M.  Garcin. 

OODFIADA  ,  d.  bas  lim.  Grand  verre 
de  vin.  V.  Lampada,^ 

OOUGIGOBRE ,  Altér.  de  auêeri ,  j'en- 
tendis.  * 

OOUOIR  .  Cast.  V.  Ausir. 

OOUOUE  ,  s.  m.  (oougué).  Hièble.  Cast. 
V.  Saupuden, 

OODJOURD'HUI,  V.  Aujourd'hui. 

OOUJPRIER ,  s.  m.  (ooudjurié) ,  «yn. 
de  Counciergi,  v.  c.  m.  selon  M.  Gare. 

OOULADA,  d.  bas  lim.  V.  Oulada. 

OOUI.ANA,  Noisette.  V.  Avelana. 

OpULANIER  ,  Alt.  de  aulanier.  Voy. 
Avelanter.  ^ 

OOULHA ,  s.  f.  (ôouille),  dg.  Brebis.  V. 
Ftda. 

Ety.  du  lat.  ot7tcu?a,  petite  brebis. 

OOUUAR.  y.Oliar. 

OOUI.IER,  8.  m.  (ooulié) ,  d.  de  Bord. 
Troupeau  de  brebis. 

OQUUERA,  V.  Ouliera. 
y  ^^^Af  et  composés,  s.  f.  (ooulive)- 

OOULITAR ,  V.  Olivar. 
OOULIVEIRETA .  V.  Oliveta. 
OOUUVETA,  s.  f.  V.  Oliveya. 

K  ?^"V^P'"^'  «•  ^-  ^-  *>«»  lim.  Pour 
hmlicr.  V.  Œiera. 


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7M 


OOC 


ooui^nriBR,  V.  OUvUr. 
OOUMABINA,  V.  Amarina. 
OOmMARINIER ,  V.  Amariniir. 
OOUNTE,  V.  Owite.  .     ^,    ^  . 

OOUPI0NAB  ,  ▼.  i»  (ooomgnà) ,  d.  bas 
lim.Opîiiiilror,  rendre  quelqu'un  opiniâtre. 

V.  Oupin,  R.  ■    u     ..     c    • 

OOUPIGNAR  8%  T.  r.  d.  bas  lim.  S  opi- 
niâtrer.  V.  OupinioHrar  $'  et  Ouptn,  R. 

OOUPIONAT.  ADA,  idU.  et  p.  (ooupi- 
gnà,  àde)»  d.  bas  lim.  Obstiné,  opiniâtre.  V. 
OubstifuUt  EnUstat  etOuptn,  R, 

OOUPIfflBlf ,  V.  Oupinion. 

OOUPBES,  V.  Auprei. 

OOU^yiETA,  y.Auqueta, 

OOIÎRAOB,  AU,  de  Auragi,  v.  c.  m. 

OOURALBAi  Vf  AuraUia. 

OOURANOI ,  et  composés.  V.  Arangi, 

OOUBELHA,  et  composés.  V.Aurelha. 

OOURELHBTA,  V.  Aurethita. 

OOURETORI,  Alt.  de  OuraUni^  v.c.  m. 

OOURIEIBA,  d.  bas  lim.  Pour  bord, 
V.  Ouriera. 

OOURIBLLA,  Gare.  V.  Aurieeîa. 

bOUBICHBA,  s.  r.  (oouridge).  Laiteron 
doux.  V. 

OOURILHA ,  Alt.  de  Aureîha .  v .  e.  m. 

ÔOURINDBIfA,  s.  f.  roourïndèle).  Nom 
aTignonnaîs  drà  hirondelles  en  général,  et 
plus  particulièrement  de  l'hirondelle  de  che- 
minée. V.  pindoouUiade  ehamineya, 

Etj.  Alt',  dulat.  hirundOf  m.  s. 

OOURINDELA  QUIEOU  BLANC,  8.  f. 
Nom  aTignonnaîs  de  rhirondelle  cul  blanc.  V. 
Cuou-blane. 

OOURIOL,  Ois.  V.  Auruou, 

OOUBIOU,  Alt.  de  Aurelha. 

OOUBIPELA,  Altér.  de  Erytipela, 
y.  c.  m.  ' 

OOUBOBA,  AU.  de  Aurora^  v.  c.  m. 

OOUBOUGB,  OUGEA,  adj.  (oouroud- 
^é,  ôudge).  Mulet  ombrageux,  mule  ombra- 
geuse^peureuse.  Cast. 

OOUBOUN,  V.  Auroun. 

OOUBHIAS,  npn^  d'homi)se,  Aller,  de 
Eliear,  t.  c.  m. 

OOURIIEI«A,s.  f.  (oouruèle).  V.  Au- 
rieeîa, 

OOURUOU,  8.  m.  Pour  loriot,  oiseau.  V. 
AHruou. 

OOUBUOU,  s.  m.  Nom  par  lequel  on  dé- 
signe, dans  le  déparlement  des  B.-du-Rh*  > 
le  petit  maquereau.  V.  Cavaluea. 

OOUB0O0,  S.  m.  (oourùou).  V.  Aurwm 
et  Suvereou, 

OOUBUOO-BLANC,  s.  m.  Nom  qu'on 
donne,  dans  le  département  des  B.-du-Rh.  au 
maquereau.  V.  iluruott. 

OOUttBILHA,  s.  f.  ^oousèille);  aiobbta, 
^omADBtJi,  ummtA,  Oseille,  oseille  des  jar- 
dins ,  RHfMX  acitota ,  Lin.  plante  de  la  fom. 
des  Poljgonées  qu'on  cultive,  dans  tous  les 
jardins ,  comme  plante  potagère. 

Ëty.  de  ooiu  pour  ox  ;  de  oxui ,  aigre. 

Charles-Etienne  (  XVIp*  siècle  )  •  ne  liit 
mention  que  de  quatre  espèces  d'oseille  :  la 
Rouge,  la  Rondes  celle  d'Angleterre,  et  la 
Petite  commune  ou  OiêiUe  de  Toun  ;  un  siè- 
cle après ,  on  en  connaissait  déjà  sept. 

OOU81AS,  nom  d'homme,  (oonsiàs).  EU 
;^ear,  v.c.  m. 

OOBSIPEBA,V.  JPryiipeh. 


OOU 

0008IB,  V.  Autir. 

OOU8SEOU,  V.  Aueeau. 

OOVWVBYATQ^^f  ^f  0W8.  Alt-  de 
Oubeervatour ,  v.  c.  m. 

OOU881N  ,  Alt.  de  Ourein ,  v.  c.  m. , 

OOUSSINA ,  s.  f.  (ooussine) ,  d.  bas  lim. 
Houssine,  baguette  ou  verge  de  bois  flexi- 
ble, servant  à  divers  usagés,  et  parUculière- 
ment  à  fouetter  on  cheval  et  à  battre  les 
habits. 

Éty.  de  houx ,  baguette  de  houx. 

OOIISSINAB,  T.  a.  (ooussinà),  d.  bas 
lim.  Houssiner,  battre  avec  une  houssine. 

QOUT.  ..,y.k  flaul  ou  ÀuA  les  mots 
qui  manquent  à  Ootil. 

DOUTANT,  Alt.  de  Àulant. 

OOUTIN,  S.Auiin. 

POOTIS,  s.  m.  (ooutiis)  ;  oimt.  Outil , 
tout  instrument  dont  les  artisans  •  les  labour 
reurs,  les  jardiniers,  etc.  se  serrent  pour 
travailler. 

Éty.  du  lat.  uHU,  chose  ptile.  V.  Vt ,  R. 

XJouHt  est  une  invention  utile ,  simple  et 
usuelle;  Xinetrumeni^  une  invention  adroite, 
ingénieuse ,  et  si  la  diose  est  plus  compli- 
quée ,  c'est  une  machine. 

Marrit  ootitw,  mauvais  sujet,  mauvais 
garnement. 

Fournir  leii  outistet ,  outiller. 

OOUTOBBB,  V.  Octobre. 

OOUTOUOBAFA,  Alt.  deOrtpgrapha, 
V.  c.  m. 

OOUTOUB,  V.  AuUmr. 

OOOTBA»  adv.  d.  m.  (éoutre);  «ovr 
AovnA.  Par  delà,  delà,  au-delà. 

£tj.  du  lat.  ultra ,  m.  s. 

ÔOUTDBA,  Alt.  de  Autura ,  v.  c  kn. 

OODVABl,  S.  f.  (oouvàri);  ooutama. 
Dommage,  dégât,  dégradation,  préjudice', 
etc. original,  personne  ridicule,  singulière. 
Avr. 

Prenguem  et  gardo ,  lou  counari 

Fa  chaque  jour  nouvel  oouvari. 

Reymonenq.  ' 

OOUVBDB  •  s.  m.  (oouvédé)  ;  ooovm. 
Conduit,  petit  canal  couvert,  servant  à  l'é- 
coulement des  eaux  d'un  terrain  ,*  on  le 
nomme  pierrée  quand  il  est  rempli  de  bio- 
caille.  Gare. 

OÔnZBL,  d.  baslim«  V.  AuœoUy 

OOUZBLET ,  md.  V.  Aucelet, 

OOuzfiLBTOBN ,  md.  V.  AueOom. 

OOBZBIiOIlN ,  md.  V.  Auceloum. 

OOVZEâéOVfiAMBB ,  s.  m.  md.  Oiseleur. 

00U1IA8 ,  nom  d'homme.  Ehiéar. 

DP 

DP,  adj.  dg.  et  béam.  Utile,  avantageux, 
nécessaire. 
Ëty.  du  lat.  opt ,  aide ,  secourf . 

J^rioifieiii  erof  la  mes  op. 

D'Astis. 

pPB 

OPBBA ,  S.  m.  (onerâ)  ;  Oper,  ail.  Opéra, 
ital.  es^.  port.  cat.  Opéra ,  pièce  de  théâtre 
en  musique  ;  la  sallis  où  on  la  représente. 

Ëty.  de  l'ital.  opéra,  ouvrage,  composi- 
tion. V.  Oiiper,R. 

Rinuccini,  de  Florence,  invente  l'opéra, 
ep  1607, 


OPE 

L'abbé  Perrin ,  introducteur  des  ambassa- 
<)eurs  auprèi  de  Gaston ,  duc  d'Orléans ,  fut 
le  premier  qu\  tenta  ce  spectacle,  à  Paris.  Il 
obtint  des  lettres-patentes  du  roi  ,  le  28 
juin  1669.  £ncy.  quod. 

Dès  1646,  le  cardinal  Mazarin  avait  fait 
représenter  des  opéras  italiens,  au  théâtre  ^u 
palais  royal. 

Opéra  èoumique ,  opéra  comique ,  dranvs 
d'un  ^nre  mixte ,  qui  tient  à  la  comédie , 
par  l'intrigue  et  les  personnages,  et  à  Topéira^ 
par  le  chant  dpnt  il  est  mèlé^ 

Ce  spectacle  tire  son  origine  des  difll§renl3 
théâtres  de  la  fpire ,  qui  ont  commencé  à  pa- 
raître en  1617.  Honoré ,  maître  chandelier, 
de  Paris,  après  avoir  fourni,  pendant  plu- 
sieurs anJoées  ^  des  lumières  au  théâtre ,  s'a- 
visa d'en  entreprendre  un  ;  et  il  obtint ,  en 
son  nom ,  en  1624,  le  privilège  d'un  nouvel 
opéra  comique.  Dict.  des  Orig.  de  1777,  in-8». 

OPBBACIO,  vl.  Operacià,  cat.  Voy. 
Opération, 

OPBBAR,  ▼.  a.  (oupéra);  powAii, 
fAiM,  ovMAB.  Operare,  ital.  Opermr, esp. 
cat.  (JRMrar,  port  Opérer,  exécuter  une  ope- 
ration  ,  produire  un  eflet. 

Ëty.  du  lat.  operari,  fait  de  opu$,  erU^ 
et  de  l'act.  ar,  V.  Ouper ,  R. 

Se  faire  ouperar,  se  faire  faire  une  opé^ 
ration ,  se  faire  opérer. 

OPBBAT,  ADA,  ad|}.  et  part,  (oupera  , 
àde);  oimbav.  Opéré,  ée,  qui  à  subi  ane 
opération. 

Ëty.  du  lat.  operatus ,  m.  s.  V.  Ouper,  R. 

Lapurga  a  ben  ouper  ai,  la  purgation  où 
la  médecine  a  produit  beaucoup  d'efiet. 

OPEBATEB,  s.  m.  (operatèr),  d.  ba^ 
lim.  Pour  opérateur,  V.  Otfperatotir;  pour 
charlatan,  V.  Charlatan  et  Ouper,  R. 

OPBBATIQ ,  vl.  V.  OperaHon. 

OPBBATION,s.  f.  (ouperatie-n);  otnrar 
■ATwi.  Operaeià ,  cat.  Opetaeion,  esp^ 
Operaçâo,  port.  Operasione,  ital.  Opération, 
action  de  ce  qui  opère  ou  de  pelui  qui  opère , 
effet  d'un  remède.  ' 

Éty.  du  lat.  operatio,  de  cpera  et  |le  If 
ierm«  a<to,  l'action  d'opérer.  V.  Ouper,  R. 

OPBBATOUB,  s.  m.(ouperat6ur);  oo* 
vBKATom.  Opérateur ,  celui  qui  fait  des  opé- 
rations de  ch^rgie. 

Éty.  du  Wt.  operator,  de  opéra  et  de 
la  term  actor,  celui  qui  fait  l'ouyrage.  V. 
Ouppr,  R. 

OPH 

OPBDIGIiEIDB,  s.  m.  (ophid&le). 
Nouvel  instrument  de  musiqjae,  en  cuivre, 
nommé  aussi  basse  d'harmome,  dont  les  sons 
tiennent  du  cor,  du  basson  et  du  serpent. 

Éty.  du  grec  ^çic  (ophis),  serpent,  de 
)cXe(c  (kleis) ,  clef .  et  de  ciaoc  (eidos),  forme, 
figure ,  instrument  à  clefs  qui  a  U  forme  d'un 

inventa  cet  instrumeDi, 


a.  L'Abbaye 
en  18$». 


0P| 


OPIAT,  8.  m.(oupiàt); 
oQwmr.  Oppiaio,  lui.  Opiaia^  cat.  esp. 
port.  Opiai,  ail.  Opiat,  confection  oà  il 
entre  de  l'opium. 


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OPI 

fttj.  du  lat*  of  kfiMN,  formé  dt  |ric  ^leiov 

(dfMll),MMlll. 

OMULCao,  f  1.  QpOétià,  cat.  Voy.  Opi- 
kâiom. 

OFILAno  »  IVA,  «d|.  vl.  OpilaUm,^. 
OpHaêivo ,  e«p.  pwrt.  OfpilaHvo ,  îUl.Opi- 
latif,  i?t  ;  oMrooyf ,  i?t  ;  propre  à  dpiler,  à 


0#MAR,  ▼.  B.  vl.  Opîiiar,  tal.  Voy« 
Owpimar, 

OPINIO ,  ?l.  onaioih  Opivtié,  Ct4»  Voy. 
Onjiiniail* 

OPINION ,  v\.  V.  Onpiiiûm. 

OPINIOAAMBNT,  tdf .  <1.  vaad.  Of>i- 
niâtrément.  V.  Oupin^  R> 

OPION ,  vl.  V.  Opdim. 

OPITARE^  V.  !!•  vL  orirtfi.  RepattlUre, 
pfejDdre  nomrntwe. 

Éty.  du  lat.  opiiiitori. 

OPIUM ,  8.  m.  («piûm)  ;  omovu.  Ofiplo , 
ital.  Ojnto  y  ^.  port.  Opkm  y  aU.  Opi,  tuit. 
Opiam,  subslaDce  gommo-résineuse,  qu'on 
retire  du  pavot,  daiw  differenlci  côotvéet  de 
rOrieot  Y.  Pavoi. 

Éty.  4a  lat.  c^m,  dérivé  da  frec  wksm 
(opioa),  foraiéde^w^  (opos),  auc,  MqiieiiF. 

L'opiaai,  •agenieotadaiiDistfé.eatiecat'- 
«aat  {>ar  eiceUence,  ooimne  il  peut  defenir 
ua  poiaon  entre  des  mains  inliabilea.  Les 
anciens  y  avaient  déjà  reoomm  deai  prin- 
cipes ,  l'un  résineux  et  l'autre  gommeox , 
maia  l'analysa  des  modernes  y  a  décoai^rl 
d'autres  substances  : 

lo  La  morphine ,  séparée  par  M.  Serioer- 
nar,  est  un  principe  immédiat  alcalin ,  corn* 
posé  d'oxyfènei  d  atatCi  de  caiëaime  etdliy- 
nrogène ; 

S«  L'adde  mécaniqoa. 

3<>  La  codéine. 

4«Lanarcotine. 

5<»LaMircéine. 

^*  La  paramorphine» 
.  7»  L'acide  mécaniqne. 

OPO 

OPONSR,  vl.  V.  Oppaiier. 
OpOPANAX,  s.  m.  (opopanàt).<)popii- 
ii*Mi ,  cat.  esp.%ofaiiai,  port.  Opopatiax. 

OPP 

OPPILACIO,  tl.  Optiadô,  cat.  Voy. 
Optialton. 

OPPONER,  vl.  oroima.  Y.  Ouppfmêar. 

OPPORTUN,  adj.  (oupour tùn) ;  Oporfù, 
cat.  Opof Itino ,  esp.  (J^wrluno ,  port.  ital. 
Opportun. 

Ety.  du  laLopporlumis,  m.  s. 

OPPORTUNITAT,  s.  f.  (oopoartQnitâ)  ; 
ovrooBTmnTAT.  OporiunUal ,  cat.  Ojporlam- 
dad ,  esp.  ^>porfttntdade ,  port.  OpportU" 
nUà ,  ital.  Opportunité. 

Êty.  do  lat.  oppardmiiolû,  gén.  de  oppor- 
tunUa$ ,  m.  s. 

OPPOnnO»  vl.  OpêH€i0y  cat.  Voy. 
Oupouiiiion . 

OPPRESSION, vl.  OpreiioN, esp.  Voy. 
Onpprefftofi. 

OPPRIMER,  v).  Oprimtr,  cat.  esp.  Y. 
Oifnprtmar. 

OPPROBRO ,  s.  m.  (opprobre);  omo- 
sm.  WbroifriVf  ital.  Oprciorio,  esp.  Opptfh 

TOM.  II. 


OPP 

6rto,  port.  OprM,  cat.  Opprobre,  ignomi- 
nie extrême ,  état  de  rebut  qui  fait  que  Ton 
est  méprisé  de  la  société  dans  laquelle  où  est. 
Éty.  du  lat.  oppro6f MMi. 

OPS 

OPB,  s.  m.  pK  dl.  et  g.  Op«>  ane.  cat. 
Uopo,  ital. Commodité,  aiantage.  Y.  ÀUei. 

Prene  sont  apt,  prendre  ses  ébats. 

Fer  opit  tout  de  ëon,  tmetxMme  fois,  pour 
tof^ours. 

En  vl.  ouvrage. 

OPS,  s.  »«  vl.  «•»«  Besoin,  secMrs. 

£4  opsy  il  est  nécessure. 

Ad  ops,  afin. 

Ëty.du  lat.  ep«,  aide,  secours,  utôité. 

OP* 

OPT,  radical  pris  dû  latio  dptor»,  opto, 
désirer,  souhaiter,  choisir,  opter ,  et  dérivé 
du  grec  Sirco^xai  (oplomai),  voir,  considérer, 
parce  que  le  choix  demande  un  examen, 

Deoptare,  par  apoc.  opl;  d'où:  Ad-opU 
ar,  Ad'opt-at,  Ad'cpt'if,  Aâ-opirim,  Ad- 
opt-io,  Ad-opi-iu, 

OPTAUMI,  s.  m.  vl.  Ophtalmi,  sorte  de 
pierre  précieuse. 

Éiy.  du  lat.  ophlftaI«ttu«,  m.  s. 

OPTATIF,  s.  m.  (optalîf)  ;  Optatiu,  cat. 
Vptativo,  esp.  port.  OUalivo,  ital.  Optatif. 

Éty.  du  lat.  cptativus,  m.  s. 

i.'optatiu  eonoysh  hom,  ean  désira 
Cauxa  preseny  pê9$aâa  o  tndevenidoyra. 
Leys  d'Amor. 

OPTATIU,  vl.  OpUUiu,  cat.  V.OpkUif. 

OPTE,  s.  m.  vl.  V.  Hotte. 

OPTHALMIA,  s.  f.  vl.  Oftalmia^  cat. 
esp.  Ophtalmia ,  port.  OUalma  ,  ital. 
Ophthalmie,  inflammation  de  l'oeil,  et  parti* 
culièrement  de  la  conjonctive. 

Ét9,  da  lat.ap^(m{a,  m.  s>  dérivé  du  grec 
&<p6«A|A^  (ophtbalmos),  oeil. 

OPTIC,  a4j.  vl.  OjplU^  tat.  O^lieo,  port, 
esp.  Oatco,  ital.  Optique^ 

Êty.  du  lat.  opttoit,  m.  s.  Y.  OpItM. 

OPTICA,  s.  f.  (ouptique)  ;  oumcA.  OUi- 
ca,  ital.  (^(tea,  esp.  port.  cat.  Oplik^  ail. 
Optique,  la  science  de  la  vision  en  général  et 
caUede  la  lumière  et  des  couleurs  an  parti- 
culier. 

Ëty.  du  lat.  opfwms,  dérivé  du  grec  oittucdc 
(optikos),  visuel,  qui  concerne  la  vae,  déri- 
vé de  Sitxo[Aai  (optomai),  voir. 

Bérivé  :  thtpUekn. 
L'optique  ett  divieée  sn  froi<  parUet  : 

lA  CATOrraïQUE,  ^  tMktdtk  r<Swka4ek  k- 


OPT 


T45 


LA  DIOPTRrQUE,  i|id  •  pour  objet  m  rtfraeUon. 

LA  PERSPECnVB.  qoi  upliquc  k«  •ppwmett  iu  rajob 


Pythagore  paraît  être  le  premier  qui  sesoU 
occupé  et  l'optique  chéries  anciens.  Il  recon- 
nut que  les  couleurs  ne  sont  autre  chose  que 
la  réflexion  de  la  lumière ,  modifiée  de  difle- 
rentes  manières,  etc. ,  etc.  VI"«  siècle  avant 
J.-G.  Archimède*  Pline,  Albaseat,  auteur 
arat>a,  en  1033,  Salvinos,  Mauroèico,  Bacon» 
Porta ,  Antonio  da  Dominis  •  Descartes . 
Newton,  Suelltus,  etc.,  etc.,  ontensnite  per- 
fectionné cette  science. 


OPTIcnN,  s.  aa.  (onpiiaéili);  «vm- 
cm.  Opticien,  qui  asi  savant  dans  l'aptiqae 
ou  qui  en  labrique  les  inslranents. 

Ëty.  de  aapttca  et  ée  la  teru.  im,  qui  sait 
l'optiqne. 

OPTION,  s.  f.  vl.  Opeîa ,  cat.  Opc^, 
esp.  OpçàOf  port.  Option. 

Éty.  dtt  lat.  apMotiis,  gén.  de  opCio ,  m.  s. 


OPUI.ENÇA ,  s.  f.  (oapalèince)  ;  i 

wiàmu  oumMfA.  Opulenxa ,  iial.  Opu* 
Unciay  esp.  port.  cat.  Opulence,  ricfaeasa 
capable  de  fournir  aux  besoinset  aai  ftntai- 
siesdukixe. 

Éty.  du  lat.  qpafonfia,  formé  ds  &pe$,  ri« 
chesaes,  dérivé  de  ops,  Cjbèla  ou  la  lerie , 
d'où  proviennent  toutes  les  richesses. 

OPULBNCIA,  vi.  V.  Opvien^. 

OPULENT  ,  BN1*A ,  adj.  (oupalèin  , 
èmte)  ;  «cbs,  umcuab,  oavvoo,  ooFvuat*.  Op«- 
fente,  ital.  Optf<eiilo,e8p.  port.  Opulent,  anle, 
«|«i  est  dans  l'opulence. 

Ëty.  du  lat.  opulenlus. 

OA 

ORf  1,  ouB,  radical  pris  du  lat.  oe,  oris, 
bouche,  ouverture,  entrée  ;  qu'on  fait  venir 
dti  grec  épâ>  \erd),  dire,  je  dis. 

De  orû,  gén.  de  os  .  par  apoc.  or  ;  d'où  : 
Ûr-àci^,  Of-ador,  Or-aiêcn^  Or-ar,  Or- 
ation,  Or-atoe,  Or-aeio,  Or-azo,  Or-saiti«, 
AZ' or-ar  y  ilx-or-ol,  Or-ol,  Or-eton. 

De  OTj  parle  changement  de  o  en  ou,  our; 
d'où  :  Owr-aeh ,  Om^aeoûn ,  Om-aMTo , 
Our-atori^Ouratori-em^  Our-atêur^  Our-i- 
/Ici,  Ad^àwr^ar,  Ad-our-Me^  Ad-aur-ation, 
Ad'Our^tour,  In-ex-our-àble,  In-exoura- 
Ma,  In^X'ûurabla''metd,  Ad^^mr-at^Ourai^ 
Per-ouratoun,  A-orar. 

De  owr,  par  la  changement  da  oen  o,  aur; 
d'où  :  ilar-or. 

OR,  %  oai^  ava,  radical  dérivé  du  latin 
ora^  or»,  bord,  extrémité,  d'où  l^inusit^  aru- 
faybetit  bord. 

De  ora,  par  apoc.  or  et  par  le  changement 
de  0  en  on,  onr;  d'où  :  Our-iera,  Our-alhae, 
Oul'iera, 

De  orula,  dim.  inus.  de  ora ,  par  apoc. 
orul^  ot  par  la  suppression  da  «,  orl;  d'où  : 
Orl'€,  Orl-ar,  Orl-at,  Orl-et,  et  par  le  dMfe- 
ffement  de  o  en  an,  lesaiémes  mots  :  Omr-el^ 
Ourel-ary  Our-et, 

De  ora,  par  apoc.  or^  et  par  le  changement 
de  0  en  au,  aur;  d'où  :  ilnr-wra,  Or,  Or- 
iera,  Our-eU  Our-ichoun^  Our-ierm, 

OR ,  s.  m.  et  anciennement  Avm.  Or ,  cat» 
OrOy  ital.  esp.  Oiira,  port.  Or,  métal  d'un 
jaune  pur,  acquérant  beaucoup  d'éclat  pat 
le  poli,  n'ayant  ni  odeur  ni  saveur,  el  dont  la 
pesanteur  spécifique  est  à  celle  de  l'eau  dis- 
tillée, comnw  19  sont  è  1.  On  ne  aonnalt  en- 
core que  le  platine  qui  soit  plus  pesant  que 
ce  meial;  or  se  dit  aussi  pour  moanaîe  d'Or, 
opulence,  richesse. 

Éty.  du  lat.  anruai>  fbrmé  du  grec  «o^v 
(auron),  ou  de  rhébreo,  or,  briller,  luira. 

L'or  est  tcHemenl  ductile  qu'il  peut  s'allon- 
ger 651,590  fois  plus  que  son  volume,  >ëi  il 
est  si  maUéabtanu'il  peut  sons  la  latninoîr  et 
le  marteau,  prendre  une  étendue  159^099  fois 


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Gotbgle 


746 


OR 


Îlu8  coDsidénèle;  tVec  une  once  <f  or.  on  fait 
,600  feuilles  de  36  lignes  carrées  chacune, 
avec  lesquelles  on  peut  dorer  400  pieds  car- 
rés ou  recouvrir  un  fil  d'argent  de  plus  de 
200  myriamètres  ou  quatre  cents  lieues. 

On  trouve  des  mines  d^or  dans  les  quatre 
parties  du  monde. 

L'Europe  en  fournit  par  an  700  kilogram- 
mes. 

La  Sibérie  seule,  en  donne  1 ,700. 

L' Afrique,  en  produit  1,500. 

L'Amérique,  en  livre  14,100. 

La  découverte  de  l'or  se  perd  dans  la  nuit 
des  temps. 

1858  ans,  ayant  J.-C.  le  Vnicain  grec  se 
rendit  célèbre  par  ses  ouvrages  de  fer ,  d'ai- 
rain et  d'or,  selon  Diodore  de  Cicile. 

358  ans,  avant  J.-G.  Philippe  de  Macédoine, 
découvrit  une  mine  d'or. 

1545  ans,  de  notre  ère,  découverte  des  mi- 
nes d'or  du  Potose,  par  un  médecin  nommé 
Hualpa. 

Les  Romains  ne  commencèrent  à  se  servir 
de  l'or  pour  les  monnaies  que  vers  l'an  546  de 
Rome. 

E  per  au  dire  d'amb'tm  moiif , 
L'or  esVaymaiU  que  tira  tout, 
Goud. 

OR ,  adv.  vl.  Ou  :  En  no  tabria  or ,  et  je 
ne  saurais  où. 

OR,  s.  m.  vt.  Bord, rivage ,  orée»  je  prie. 
V.  Orle  et  Or,  R. 

OR    PB    UICA0  y  S.    m.   AOrn  BB  ËÂKAM»  Ot  dC 

Lnques. 

Nofoêsa  metela  d^aur  de  Lucas  ni  d^ar^ 
geM  filai  ab  aur  fin  fUat. 

Gartulaire  de  Montpellier. 

Eepat  d'or  tout  ce  que  Iwe,  No$  ee  or  tôt 
loquet  lu,  cat. 

OR  muiDuurr,  S.  UK  Or  fulmmant,  c'est  le 
nom  qu'on  donne  à  l'ammoniure  d'or,  dé- 
couvert par  Berthollet,  en  1785. 

OR  MUA,  s.  m.  Or  mill,  nouveau  métal  qui 
réunit  les  qualités  de  l'or  pur;  il  a  été  décou- 
vert en  1820,  par  M.  MiU,  de  Londres. 

ORA 

ORA,  adT.  vl.  MAS.  Aora^ï  présent.  V. 
Hora. 
Ara,  talora  si,  quelquefois. 
Ab  ora,  à  temps. 

Qm  mI  pot  Mtr*  »b  orm  loprMtrt  •  l'ordcHr.  V.  iS5l. 
Car  M  pMt  im  à  Impt  h  prétri  poor  TaMistir. 
HUt.  Gob-  AH». 

ORACION ,  s.  f.  vl.  Oraeià,  cat.  Oraison. 
y.  Oureeoun, 

Èty.  dulat.  orationie,  gén.  de  oratio.  Y. 
Our,  R. 

ORADAMENT ,  adr.  vl.  Follement. 

ORADOR,  s.  m.  vl.  oBAiBB.  OradoTy  cat. 
esp.  port.  Ora(ore,ital.  Orateur,  prédicateur, 
V.  Ouratour:  oratoire,  suppliant ,  qui  prie; 
chapeUe.  V.  Owtttori. 

Ety.  du  lat.  oralorium  et  de  orator,  m.  s. 
V.Ottr,R. 

ORAIRB,  vl.  V.  Orador. 

ORAISON,  d.  vaud.  Y.  Oraeown  etOur, 
Rad. 


ORA 

ORANO-OOTANO ,    S.  m.   mnm-rmm. 

Orang-outang ,  jocko  ou  homme  des  bois , 
Simia  eatyruê,  Lin.  mammifère  onguiculé  dé 
la  fam.  des  Quadrumanes. 

Éty.T 

C'est  celui  de  tous  les  singes,  qui  par  ses 
formes  et  son  intelligence  se  rapproche  le  plus 
de  l'homme,  ce  qui  lui  a  valu  le  nom  d'hom- 
me sauvage,  d'homme  des  bols. 

Il  est  naturel  à  l'Ile  de  Rorneo. 

ORAN8A ,  s.  t  vl.  Honneur.  Y.  Ouramm 
eXHoun^K. 

ORAR.  V.  a.  vl.  Orar,  cat.  esp.  port. 
Orare,  ital.  Prier,  demander,  adorer,  inter- 
céder, supplier. 

Ély.  du  lat.  orarCy  m.  s.  Y.  Our,  R. 

ORA8,  s.  f.  pi.  (ôres) ,  dl.  Avhes.  Yoy. 
Vivat. 

ORA80,  vl.  Y.  Oureêoun. 

ORAT ,  s.  m.  vl.  Prière,  oraison;  insen- 
sé. Y.  Our,  R. 

ORATIO,  s.  f.  vl.  OBAtO,  OBACtOB,  OBA- 
UO,  OBATtOB,  OBAAOB*  Y.  OurMOUIt. 

ORATIO,  S.  f.  vl.  Discours. 

E  vol  dire  oroHos  aytant  eum  raxo  de 
parlar,  FI.  del  Gay  Saber. 

Éty.  du  lat.  orafio,  m.  s. 

ORATORI,  vU  OroloH,  cat.  Y.  Cura- 
tort. 

ORAZO ,  s.  f.  vl.  Oraison.  Y.  Ou resoii» 
et  Ouf,  R.  ' 

ORAZON ,  t.  f.  vk  Prière. 


pRR,ORBA,  Y.  Orbou. 

Éty.  du  lat.  or^iii ,  borgne. 

ORRAMEN ,  adv.  vl.  aobba.  Gooune  un 
aveugle ,  en  aveugle ,  aveuglément. 

ORBAR ,  V.  a.  vl.  (hrbar ,  anc.  caL  Or^ 
bare,ital.  Aveugler. 

ORBO ,  (orbo)  et 

ORBOU,  s.  et  adj.  (ôrbou);  Or6o,  ttal. 
Or6,  anc.  cat.  Aveugle.  Y.  Avugle  et  Bomi. 

Éty.  du  lat.  ordiu ,  borgne. 

Carriera  orba ,  cul-de-sac. 

A  orba,  vl.  en  aveugle. 

ORC 

ORGA,'s.  f.  vl.  Orta ,  esp«  Crudie  ,unie, 
jarre.  V.  Dourga. 

Éty.  du  lat.  orea ,  m.  s. 

ORGH  ,  s.  m.  (orich).  Un  des  noms 
gascons  de  l'orge.  Y.  Hordi. 

ORCHESTRE,  s.  m.  (orquestré)  ;  o«b- 
cHBiTO.  Orchestra,  ital.  port.  lat.  Orches- 
Cer,  ail.  Orchestre,  anciennement  bipartie 
la  plus  basse  du  théâtre  oix  les  Grecs  exécu- 
taient leurs  danses  ,*  aujourd'hui,  lieu  où  se 
placent  les  musiciens. 

Éty.  Dérivé  du  grec  ^^x^to^^i  (orchels- 
thai) ,  danser. 

0RC8,  vl.  Sorte  d'herbe,  probablement 
l'orge. 

ORB 


ORD ,  «8801 ,  OBBM ,  radical  pris  du  latin, 
ordo,  ordinii,  ordre,  arrangement,  dispo- 
sition ,  et  dérivé  du  grec  ^6à<  (orthos) ,  droit, 
ayant  aussi  la  signification  d'ordre  et  d'arran- 
gement. 


ORD 

Deof4<fiii,parapoc.or<i,  ortfjn;  d'où  : 
Ord^ ,  Orditt-aH,  Ordi,  Ordinaria-ment^ 
Ordin^ation ,  Sub^din-âHon ,  In-mb-or- 
dtnalton ,  Extra-ordinari  ,  £«fra-ordifia- 
ria-ment,  Ad-ordenror,  Uordxn,  par  le 
changement  de  i  en  o ,  ordon  ou  ordtrnn  ; 
d'où  :  Ordonn-ança ,  Ordonnaiip-ar ,  Or^ 
doun-atour  ,  Ordoun-ar  ,  (7o-ordo«ifi-ar, 
Sub-ordoun-ar ,  /fi«#tt&-oniotm-al ,  Ordr-e , 
Det-ordre,  Dei-ordonorimntjDeê-ordùnai, 
Ad-ordênHida'WMnt. 

De  ordtfi ,  par  le  changement  de  i  en  # , 
orden  ;  d'où  :  Orden ,  Ordena^ment ,  Or^ 
dfM-ania ,  Orden-ar ,  Ax^orden-ar  ,  Ex- 
ordo,  Ah-ordena-men. 

De  ord,  par  le  changement  de  o  en  ott , 
les  mêmes  mots  :  Ourd^ent ,  Qurdi-au , 
Ourdi,  Ourd-idour,  Ourdin^aHon ,  Ourd' 
ir,  Ourd-ise-age,  Qurd^re ,  etc. ,  etc. 

ORD,  adj.  Sale.  Y.  Hord, 

ORDA,  S.  f.  (érde),  dk  Tocsm.  Y*  alar- 
ma. 

Ordé,  ée ,  en  viens  français. 

ORDAL,  s.  m.  (ourdil),  dl.  Troupe: 
Ordal  d'alaueeta» ,  une  volée  d'alouettes. 

ORDE ,  s.  m.  vl.  BOBBB  ,  ••»•■  ,  owmmMMr 
•■DBBB,  «aBSBii.  Orde,  cat.  Ordre,  ordre 
monastique  ;  messe ,  office ,  rang ,  dignité  r 
Orde^itreg ,  étroite  observance ,  i^gle ,  ob- 
servance; hoir  y  huilier.  Y.  Ordre  ei  Or d^ 
Rad. 

ORDEAR,  V.  a.  vl.  Gâter, salir,  sooOler,. 
polluer. 

Éty.  de  ord  et  de  ear ,  rendre  sale,  fomé 
de  horridui ,  ou  selon  Nicot ,  de  aordtdti #. 

ORDEIAR  ,   V.  a.    vl.  OBPBJAB  ,  OBOBAS*^ 

Souiller,  salir. 

ORDEIN ,  tI.  y.  Ordre. 

ORDEN ,  s.  m.  vL  Ordrr. 

ORDENADAKEN ,  sdv.  vl.  Ordenoda- 
ment,  cat.  Ordenadamente,  esp.  port.  Or^ 
éinatamenle,  ital.  Par  ordre, régulièrement. 

ORDEIfADOR,  OTRA,  adj.  vl.  Orde- 
nador,  cài.  esp,  Ordinatore ,  ital.  Ordon- 
nable,  qui  peut-être  ordonné.  Y.  Ord,  R. 

ORDENADOR ,  s.  m.  vl.  obbb«»m  , 
oBBoiMBOB.  Ordenador,  cat.  esp.  port.  Or^ 
dinalore ,  ital.  Econome^  procureur ,  inten- 
dant ,  ordonnateur ,  admmistraleur. 

Éty.  du  lat.  ordtfiator ,  m.  s. 

ORDENAIRE  ,  S.  m.  vL  Y.  Ordenador 
et  Ord,  R. 

ORDENAMEN,  adv.  vl.  Ordeliadiamanf, 
cat.  OrdenadamenU ,  esp.  port.  Ordtnofa- 
mente,  ital.  Par  ordre ,  régulièrement»  Yoy. 
Oy'd,R. 

ORDENAMENT ,  8.  m.  vl.  obbcbamb. 
Ordenamenîe ,  cat.  Ordenamiento ,  esp.  Or- 
denamento,  port.  Ordinamento ,  ital.  Ordre, 
commandement,  rang ,  arrangement ,  ordon- 
nance r  règlement.  Ordenement ,  en  vieux 
français  ;  règlement. 

Éty.  du  lat.  ordtnoKoet  de  meni.  Y.  Ord, 
Rad. 

ORDBNAN»A ,  Ordenanea ,  cat.  et 

ORDBNAN2A ,  vl.  Y.  Ordounança, 

OilDENAR,T.  a.  vl.  Assister,  confes- 
ser ,  administrer  les  sacrements. 

Éty.  Y.  Ord,  R. 

ORDENAR,  v.a.  vl.  Ordenar ,  cat.  esp. 
port.  Ordinare,  ital.  Ordonner,  mettre  en 
ordre I  régler,  disposer;  établir,  institner  ; 


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ORD 

conférer  les  ordres  religieux.  V.  Oriounar  i  ^  Ély. 

OBDENATIO,  vl.  V.  Oréinatio. 
ORDBNENSA,  vl.  V.  Ordenansa. 
ORDfiNER  ,  a.    m.   vl.  Ordonnaleor. 
y.Ordy  R. 

ORDENIi,  vl.  V.  Ordre. 

ORDBNH,vî.V.  Ordre. 

ORDBS,  8.  m.  pi.  if  1.  Ordres,  monaslères . 

ity.  V.Ord.R. 

OBDI ,  Ordi ,  cal.  V.  Bordi. 

ORDI,  8.m^  anc.  béarn.  Ordre ,  ▼.  c.  m. 

**  ORDIGAI.,  8,  m.  (ordicàl).  Un  des  noms 
languedociens  de  l'orge.  V.  H  ordi. 

ORPIDOR,  8.  m.  vl.  Ordidor,  cal.  Ur- 
didor.  esp.  porl.  OrdUore,  ilal.  Ourdis- 


da  kt. 


ORD 

ordirt , 


ORD 


747 


s.  V.  Ord, 


8eur ,  celuiqui  dispose  la  chaîne  d'une  éloffe, 
ourdissoir.  V.  Our didor. 

OBpu* ,  s.  m.  vl.  omDoaiA.  OrdoT* ,  sa- 
lelé ,  souillure ,  impureté. 

Ély.  de  horridui  ou  plulôl  de  tordtdiM. 
OBDIL,  S.  m.  ?1.  Trame.  V.  Ord,  R. 
ORDHJL*.  adj.  vl.  Ordurîer. 
ORDUlENy  s.  m.  vl.  Ordimentf  anc. 
cal.  Ourdissure.  V.  Ord ,  R. 

ORDINAL  ,  adj.  (ourdin&l)  ;  obowaii, 
omnoiAi. ,  oiwDiiiAii.  Ordinale.  iUl.  Ordinal, 
tèi.  esp.  port.  Ordinal ,  nombre  qui  déter- 
mine Tordre,  premier,  second,  troisième,  etc. 
Ély.  du  lai.  ordo,  ordinalis ,  m.  s.  Voy. 

Ord,  R.  .       .  .  .    z  .^ 

ORDINARI,IA,ad1.  (ourdmari,  àrie); 
ooMNiiAM.  Ordinario  ,  ilal.  esp.  port.  Or- 
âinari ,  cal.  Ordinaire ,  qui  a  coutume  de  se 
faire,  qui  arriie  habilnellemenl ,  commun, 


Delemple.... 
Fais  los  caicaveli  ordir. 
Giraud  de  Calanson. 
Du  temple 

Fais  carillonner  les  grelots,  c'esl-à-dire, 
les  cloches.  ,    , 

cmoo ,  s.  m.  (ordô).  Mol  conservé  du 
latin  ;  livret  à  l'usage  des  ecclésiastiques ,  qui 
conlient  la  manière  de  faire  ou  de  réciter 
l'office  de  chaque  jour. 

Ély.  V.  Ord,  R. 

ORDONADORet 

ORDONAIRE  ,  vl.  V.  OrdenatfS. 

ORDONATION ,  vl.  V,  Ordinatio. 

ORDONNANÇA,  8.  f.  (ourdounànce)  ; 

ovMDooiiAaçA.  Ordinanea ,  cal.  Ordenanta , 

Ordenança,  porl.  Ordinanta ,  lUl. 


vulgaire ,  qui  n'a  rien  de  surprenant 

Ély.  du  lai.  ordinariut ,  formé  du  rad. 
Ordi9i»el  de  la  lerm.  art,  qui  se  fail  selon 
Tordre,  sous*entendu  accoutun^é.  V.  Ord  , 
Rad. 

ORDINARI  Is'    ,    8.    m.     OBDBIIAW  •    pJM' 

DoiAu.  Ordinaire ,  ce  qu'on  a  coutume  de 
servir  pour  le  repas  ;  ce  qu'on  fait  à-peu- 
près  tous  les  jours  ;  mesure  réglée  de  vin  ;  le 
jour  où  un  courrier  habitué  arrive. 
Ély.  y.  le  mol  précédent  et  Ord,  R. 
ORDINARIABIENT,  adv.  (ourdinaria- 
méin)  ;  oimoniAWAmn.  Ordinariàment , 
cal.  Ordinariamente ,  ilal.  esp.  porl.  Or- 
dinairement ,  à  Tordinairc  ,  le  plos  sou- 
vent. ^         .   ! 
Ély.  du  lai.  ordinariè  ou  de  Tadj.  ordt- 
naria  et  de  la  lerm.  tnent.  V.  Ord ,  R. 

ORDINATIO ,  s.  f.  vl.  omnoiiATioii.  Of- 
dinaeio ,  cal.  Ordonnance ,  disposition ,  ar- 
rangemepl ,  ordination ,  ordre,  arrêté,  dé- 
cret. V.  Ordination  et  Ord ,  R. 

ORDINATION,  S.  f.  (ourdinatieru)  ; 
cNWDiiiATioii  ,  ©«MMHAwwi.  Ordifiaiio»!*  , 
ilal.  OrdinaciQ ,  cal.  Ordenacion ,  esp.  Qr- 
denaçâo,  port.  Ordination,  acliop  de  con- 
férer les  ordres  aacrés. 

Ély.  du  lai.  ordkuUionis ,  gén.  de  ordi- 
natio.  V.  Ord,  R. 

ORDINATIU,nrA»  adj.  vl.  Ordtnoltoo, 
esp.  Ordinatif,  ive,  qui  marque  Tordre. 
V.  Ord,R. 

ORDIR,  V.  n.  vL  Ordîr,cat.  Urdir,  port, 
esp.  Ordire,  ilal.  Ourdir;  carillonner. 


espc   ,  ..  . 

Ordonnance,  disposition ,  ordre ,  arrange 
ment;  règlement  d'une  autorité  supérieure; 
ordre,  loi  du  prince? ce  que  prescril  un  mé- 
decin, écrit  qui  le  contient  ;  soldat  en  mes- 
sage, etc.  ^    ,    . 

Ély.  du  lai.  ordo,  ordre ,  et  de  la  lerm. 
Ança,  V.  c.  m.  elOrd,  R.  ,         ,.        . 

La  première  loi  qui  ait  été  appelée  ordon- 
nance,  en  France ,  est  celle  de  Phllippe-le- 
Bel ,  faite  au  parlement  de  la  Pentecôte ,  en 
1287,  touchant  les  bourgeois.  Dict.  des  Ong. 
del777,in.l2  ^      ^  .. 

ORDONNANÇAR,  V.  a.  (ourdounançà); 
oosDoviiAiiçAa.  Ordonnancer,  donner  un 
ordre ,  un  mandement  pour  payer  ;  le  mettre 
au  bas  d'un  bon. 

Éty.  de  ordonnança  et  de  la  lerm.  act. 
ar.\.Ord,K,  ,  ,,  ^  ^ 

ORDONNANSA,  vl.  V.  Ordotitianjo. 
ORDONNAR,  v.  a.  (ourdounâ);  Ordi- 
nare,  ilal.  Ordenar ,  cal.  esp.  port.  Ordi- 
niren,  ail.  Ordonner,  mettre  en  «ordre, 
prescrire,  commander,  conférer  les  Ordres  i 
sacrés. 

Ély.  du  lai.  ordinare ,  pu  de  ordo,  ordre , 
et  de  dounar,  donner  ordre. 

ORDOUNATOUR,  S.  m.  (ourdounatour). 
Ordonnateur,  qui  ordonne,  qui  disoose; 
intendant  de  marine  ou  d'armée  qui  ordonne 
les  paiements. 

Ély.  de  ordownar  et  de  la  lerm.  olour, 

,  ceMqui  ordonne.  V.  Ord,  R.  1 

ORDRE,  s.  m.  Ordre,  sacrement  par  l 

lequel,  celui  à  qui  Tévéque  le  confère  .reçoit  I 

le  pouvoir  de  remplir  les  fonctions  ecclésiasti- 1 

ques. 
Ély.  du  lat,  ordo.  V.  Ord,  R. 

Per  lott  divin  iaerifici 
fj'ordre  es  estât  ettablit , 
JHou  donno  an  aquel  oufiei 
Lou  pouder  deJesu^-Christ, 
P rétros  y  que  chacun  revero , 
Lutenens  dau  Tout- Puissant 
Per  Vho^nourdau  caractero 
En  vous  fau  que  tout  sie  sant, 
David. 


compose  un  Etal;  commandement  d'un  su- 
périeur ;  décoration  des  chevaliers  ;  cession , 
transport  au  dos  d'un  effet,  division  dune 
classe  des  êtres  naturels. 

Ély.  du  lat.  ordo.  V.  Ord,  R. 

Si  dounar  à  Vordre  ou  à  Vourdre ,  s  in- 
génier, se  lirer  d'affaire,  se  procurer  son 

eiislence.  ^  j.  .  j»  ^ 

ORDRES-0'AvcHmcTVBA,OratNt  aar- 

ehiUetura,  ilal.  Ordres  d'archileclure ,  cer- 
taines proportions ,  certains  ornements  sur 
lesquels  on  règle  la  colonne  et  renlablemcnl. 
V.  Architectura  el  Coulouna. 

Comme  les  ordres  d'architecture  sont  par- 
ticulièrement déterminés  par  les  proportions 
des  colonnes,  nous  les  donnerons  ci-après. 

La  colonne  toscane ,  en  y  comprenant 
sa  base  et  son  chapiteau ,  a  pour  hauteur  7 
fois  son  diamètre,  la  colonne  doriaue  8  ipis, 
l'ionique  9  fois ,  la  corinthienne  10. 

PROPORTIONS. 


de 


Colonne 
14  modules. 

Entablement 

3  i/2  mod. 

Piédestal 

4  2/3  mod. 


ORDRE ,  s.  m.  (ordre)  ;  Ordtiie ,  ital. 
Orden,  esp.  ail.  Ordem,  port.  Ord«,  cal. 
Ordre,  arrangement,  disposition  naturelle 
des  choses  ;  étal,  siluaUon  relativement  à  la 
fortune ,  aux  afi&dres  ;  chaque  corps  dont  «ç 


Ordff  Toscan. 

Il  porte  le  caractère  de  la  simplicité  , 
la  soUdité  et  n'admet  aucun  ornement. 

iBase ,i 

Fût ta 

I  Chapiteau J 

Architrave \ 

Frise \  V« 

Corniche 1  J/^ 

De» ^•.    32/3 

Base • ^?/| 

Enlout 22  1/6 

SanspicdesUl 17  1/2 

Entrecolonnement.     4  2/a 

Ordre  Dorique. 
Plus  sévère  que  Tionique ,  sa  frise  est 
ornée  de  Iriglyphes  et  de  métopes. 

Modales. 

iBase ,..    1 

|fûi «î 

(Chapiteau i 

Entablement    ÎS''"!!V/.'.V.".'.  1  1/a 

'  — '■•*"    (  Cornidie 1  J/^ 

S  Corniche '/^ 

^"- ••:;:::  S/e 

25  1/3 

Sans  piédestal 20 

Entrecolonnement.      5  1/2 

Ordre  Ionique. 
Remarquable  par  Télégance  de  sa  forme  el 
les  volutes  de  son  chapiteau. 

IMulct. 

(Base     •••....•♦•  1 

Fût  '*.....,.....•  *6  1/3 

Chapiteau 2/3 

^  .  u.         .  l  Architrave 1  1/4 

Entablement  ]  ^rise       11/2 

4  mod.  1/2  jtorniche 1  3/4 

I  Corniche V2 

Dez S 

Base 1/2 

Bnlout 28  1/2 

Sans  piédestal 22  1/2 

Entrecolonnement.  4  1/2 


Colonne 
16  modules. 


4  modules. 


5  mod.  1/3  jg^gg 

Enlout.. 


Piédestal 
6  modules. 


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Colonne 
SOBodulM. 

EntaUement 

5  Modules* 

Flédeettl 

6  a/a  mod. 


748  ORD 

Orêre  CerinÛ^ien. 

Se  distingue  par  la  richesse  des  scolplares 
qui  décorent  la  Crise  ;  le  cbapileau  est  orné 
de  deux  rangs  de  feuilles  et  de  huit  volutes. 

Modnlca. 

iBase 1 

Fôt t6  2/3 

Chapiteau..... 2  1/3 

Architrave 1  1/2 

Frise 1  1/2 

Corniche 2 

Corniche 0  ^^p. 

Dez 5 

Base 0  % 

En  tout 3t  2i 

Sans  piédestal 25 

Eolrecolonnement.     4  2/3 
Les  Assyriens  ont  élevé  les  premiers  des 
colonnes  en  l'honneur  des  dieux  ;  les  Grecs 
les  imitèrent  cBsoile. 

Les  ordres  dorique  et  ionique  furent  ia- 
ventés  l'an  1000  avant  J.-C. 

Coulounaê  d'Hercula  ;  columnasde  Her- 
cules ,  port,  colonnes  d'hercule  ;  ou  donnait 
autrefois  ce  nom  vêx  deia  moolagnes  du 
détroit  de  Gibraltar,  qu'on  regardait  comme 
un  terme  qu'on  ne  pouvait  pas  dépasser. 

OIWRSS-ai&iTAmia ,  Ordres  militaires, 
corps  de  chevaliers  intitués  par  des  rois  ou 
par  des  princes ,  pour  récompenser  les  ser- 
vices de  ceux  à  qui  ils  sont  conférés. 

Ces  institulioBs  étaient  inconnues  avant 
les  Croisades.  Sésostris,  1710  ans  avant  J.-C. 
avait  créé  une  institution  semblable  pour 
récompenser  le  Bfiëf  ite. 

En  transmettant  aux  autortté<9  l'ordonnance 
du  roi,  du  HH>i8  de  jota ,  1824 ,  relative  aux 
ordres  franeais  et  étrangers,  M.  le  Grand 
Chancelier  de  la  Légion-à'Hâineur  y  a  joint 
les  explications  suivantes  ; 

L^  seuls  ordres  royaux  avoués  en  France 
sont  ceux  :  1»  du  Saint- Esprit;  2°  de  Saint- 
Michel;  3«  de  Saint' Louis;  4»  du  Mérite- 
Militaire;  5»  de|la  Légion-d*  Honneur;  6»  de 
Saini-Laiarey  et  de  Notre  Dame-du-Mont- 
Osrniel,  réunis.  Noël,  Dict.  des  Orig.  Y.  ces 
di£Eérents  ordres  à  leurs  articles. 

ORDRBS-Muaiovft,  Ordres  reUgtettx,  ee 
sont  des  compagnies  de  religieux  ou  d^autres 
personnes  qui  s'obligent^  par  serment,  à 
vFVfe  sous  certaines  règles.  Voye%-les  diacun 
en  son  lieu. 

De  Saint-Louis»  institué  par  Louis  XIV, 
en  1693. 

Du  Mérite-Militaire^  fondé  par  Lonis  XV, 
en  1759. 
De  Sainl>l6an-de-Jérusa)em,en  1102.. 
ORDRES -lUKovM.,  uut-^iiffin.  Les  qua- 
tre ordres  mineurs,  les  quatre  premiers  que 
l'on  confère  à  ceux  qui  se  destinent  à  l'état 
ecclésiastique.  Ce  sont  ceux  d'^cofyU ,  d^ 
lecteur,  &  Exorciste  et  de  Portier, 

Bty.  On  les  nomme  mineurs  >  parce  que 
leurs  fonctions  sont  moins  importantes  que 
celles  des  ordres  majeurs. 

ORDUMA,  ».  f.  vl.  omnnoiii.  Ordoie, 
souillure. 

ORDUMNA,  s.  f.  vl.  V.  Ordt7. 
ORmiRA ,  s.  f.  vl.  Or  dur  a,  ital.  Ordure, 
«leté.  V.  Ourdura, 
OROY,vl.V.  Ord*. 


ORE 


GRE 

ORE,  vl.  Qu'il  ou  qu'elle  prie.  V.  ^orre. 

GREC,  vL  11  ou  elle  adora. 

OREBIUS,  s.  m.  (orèmus).  Oremus,  mot 
emprunté  du  latin,  signifiant  prtonf.*  Dire 
d^oremu»,  se  dit  pour  prier ,  et  par  dérision 
pour  jurer,  pester,  sacrer. 

Ély.  V.  Our,  R. 

GRENADODR ,  d!.  V.  Arrenadour. 

ORENDREt,  adv.  vl.  Désormais. 

ORESON ,  s.  f.  d.  vaud.  Oraison,  prière. 
V.Our.R. 

OREZANSA,  s.  f.  vl.  Souillure,  impureté. 

ORERâR,  vl.  V.  Horrejar. 

ORE2AT,  ADA,  adj.  et  p.  vl.  omxat*. 
Souillé,  ée. 

Éty.  de  sordidus,  m.  s.  V.  Horr,  R. 

OREZBSSA,  s.  f.  vl.  Chose  impure; 
paroles  deshonnétes,  abomination. 

Et;,  du  lat.  sordida.  V.  Horr^  R. 

GRF 

GRPAlf 0I«,  s.  m.  vl.  Orfan,  cat.  ùrfàno^ 
ital.  Dim.  de  orfe,  petit  orpheKn. 

ORFE,  s.  m.  vl.  onrcs,  noars.  Orfe,  cat. 
Or|)helin  :  fig.  privé,  dépourvu.  V.  Orphelin. 

GRFEITRARIA,  S.  f.  (orfévrarie)  ;  Ore- 
fkeria,  ital.  Ourivexaria,  port.  Orfèvrerie, 
ouvrages  des  orfèvres. 

ORFEVRO ,  s.  f.  (orfèvre)  ;  oamraB. 
Oreficûf  ital.  Ourtvff,  port.  Orfèvre,  ouvrier 
et  marchand  qui  fait  et  vend  toutes  sortes  de 
vaisselles,  ouvrages  et  bijoux  d'or  et  d'argent. 

Ëty.  du  lat.  aurifaber,  fait  de  aurum.  or, 
et  de  faber ,  ouvrier,  dérivé  de  facere,  faire. 
V.Oar,  R, 

On  nomme  •* 

OXFÈVftl  Snmi ,  Ml«i  <i«l  ■•  iUi  ea  m  tMd  ipf 

dt  U  «aistclit  d'argent. 
ORFÈVRE  BIJOUTIER,  celui  qni  fahriqn*  1m  hi'ymx 

d'or  ou  qui  les  vend. 
ORFÈVRE  MAILLIEa .    cdoî    qui   moatc  et  mtà  1m 

bijoui. 

les  orfèvres  nomment: 


CLAIE,  1m  pMJtM  c«Mt,   en  forme  d«  rayoa  d'i 
qn'iU  mettent  «oui  lev   êuUl  ^i 
débris  qai  tombent. 


I^  premier  et  probablement  le  dernier  orfè- 
vre canonisé ,  est  Eloi,  trésorier  de  Dago- 
bert  ;  il  se  rendit  célèbre  en  Francepar  ses 
ouvrages  d'orfèvrerie ,  dès  Tan  ^&.  Il  fit 
pour  ce  prince  un  trône  d'or  massif. 

En  1735 ,  Thomas  Germain  ,  porta  à  la 
perfection  la  ciselure  et  la  sculpture ,  dans  les 
ouvrages  d'orfèvrerie. 

GRFRA ,  s.  f.  (ôrfre).  Orfroi,  ornement  du 

'  devant  des  chapes,  qui  sont  ordinairement 

scméeg  de  broderies,*  milieu  des  chasubles, 

qui,  dans  les  beaux  ornements,  est  aussi 

embelli  de  broderies. 

Ëty.  du  lat.  aurum  phrygium  y  or  de  bro- 
derie ou  mieux  broderie  en  or.  V.  Aur^  R. 

ORFRATA ,  s.  f.  (orfràye).  Un  des  noms 
de  l'orfraie.  V.  Etou-Voti. 

QRFRE8, 8.  m.  vl.  Orfroi,  nom  qn'on 
donnait  autrefois  aux  éloflês  tuseet  d*o»,  ec 


ORF 

[uts'eit  conservé  dans  l'Eflifl»,  pour  ai^Mr 
ier  les  parements  d'une  chape ,  dTutte  cbav 
subie.  V.  Aur^  R 

GRG 


ORGANy  om«o,  QmMA»,  ra^etl  pris  du  lat. 
organum ,  organe  >  instrument  »  nucbine ,  et 
dérivé  du  grec  ^^^t^^*  (orgaoon)^  instrument. 
De  organum,  par  apoc.  organ  et  ourgan, 
par  le  changement  de  o  en  ou;  d'où  :  Orgai^ 
Mto., Orgu-es,  Ourganis-ar,  Ottr^an-ti-oî, 
Our^antf-atioii,  Des^urganisar,  Dts-our- 
ganisat,  Des-ourganisation,  Be-ourgani-i- 
$ar,  Reourganisat,  Re-ourganisaHon,  Or- 
gan-ar,  Orguen-at,  Ourguin-eta, 

GRGANAR.  v.  a.  vl.  Chanter^  jouer 
d'un  instrument.  V.  Orgam,  E. 
Organiser.  Rayn. 

GRGANIC ,  ICA ,  a^.  vl.  Or^onéc,  ett 
Orfamco  9  îtaL  etp*  port.  Organique ,  dTor- 
gue. 
Ety.  du  lat.  orgeadeus,  m.  a. 
OROARIQUE,  ICA,  adj.  (ourganiqué, 
ique)  ;  ooMAMQva.  Organic^  caL  Or^otiico, 
esp.  porL  ital.  Organique ,  qui  agit  par  le 
moyen  des  organes. 
Ety.  du  lat.  organicus^m,  s.  V.  Orgem,  R. 
OiiGANISAR^  T.  a.  (ourganisà);  «wn 
aAMitAn.  Or^ojiûxarf .  ital.  Organiiarf  esp% 
port.  Organisar^  cat.  Organiser ,  former  ka 
organea.  ajuster,  arranger,  joindre  une  chose, 
une  machine  pour  qu*elle  serve  k  l'usage  au* 
quel  elle  est  destinée. 

Ëty.  de  organi,  gén.  de  or^onicin  et  da 
ar,  monter  y  arranger  l'instrument»  le  f  aal 
euphonique.  V.  Or^dn,  B. 

ORGANI8AR  fk\  v.  r.  S'organiser»  met? 
tre  de  l'ordre,  de  l'ensemble  dans  salroopOi 
dans  sa  société» 

ORGANISAT ,  ADA,  (oorganisé,  àde)  ; 
ooBGAinsAT.  Orgœnisad  ,  cat.  Or^atitiado , 
esp.  Organisé,  ée  :  Testa  mau  orgamêoda, 
tète  mal  organisée,  qui  n'a  ni  netteté,  ni  jus- 
tesse dans  ses  idées. 
Éty.  V.  Organ^  R. 

ORGANISATION ,  8.  f.  (oorganisatie-n); 
««■«AiiisAnsiv.  Organixxaxione ,  ital.  Orga- 
fiixactoji,  esp.  Organizaçào,  port.  Organi- 
sacià,  cat.  Organisation,  arrangement  des 
parties  qui  constituent  les  corps  animés ,  et 
par  ext.  arrangement  en  général,  coordina- 
tion, disposition. 

Ëty.  de  ourganisar  et  de  atUmf  action 
d'organiser.  V.  Organ,  R. 

ORGANISTO ,  8.  m.  (organiste)  ;  ooma- 
KifTo,  jvqaiiwd'omiob*.  Ot^o  fit#(a,  itsl.  esp. 
cat.  port.  Organisi,  ail.  Organiste,  celui  ou 
celle  dont  la  profession  on  remploi  est  de 
jouer  de  l'orgue. 
Éty.  de  organum  et  de  ttto.  V.  Organ,  R. 
ORGANIZAR,  vl.  V.  Organisar. 
ORGANO,  8.  m.  (ourgâne);  oomaiio. 
Or^ati,  ail.  Organo,  ital.  esp.  Orgâo,  poii. 
Organe-,  partie  distincte  qui  entre  dans  la 
composition  dea  animioii  et  des  végéuox; 
on  le  dit  particulièrement  de  la  voix. 
Êty.  du  hft.  m'ganufm.  V.  Orgun ,  R. 
ORGCAT,  8.  m*  (ordji)  ;  •mwmAB.  Or- 
geat, boisson  dont  la  décoction  d'orge  £ilt  la 
base,  d'<^  le  nom  qu'elle  porte. 
Sirop  d^orgeati  sirop  d'orfca^ 


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0R6 

OEGSOUIXT»  s.  m.  (oardjouJi);  m»- 
tMùmwtt  jummvwt»,  oasacboo*  •  asjav,  osm»» 

AMOOU»  ASMWVy  AIUCNIAII,  AMW  »  OSBO»»    OS* 

MM.  omnttw,  AWMoa..  O/tuoio  9  ilal.  Orgelet, 
et  vulgairement  grain  d* orge,  petite  tumeur 
inflammatoire  qui  se  dételopp^au  bord  libre 
des  paupièrea  et  plus  souvent  à  la  paupière 
fi«i|»erieuri. 

Ély.  On  a  eomparé  cette  (omeur  à  no  grain 
d'orge,  d'oè  le  hom  latin  horéeolum;  le  pro- 
Yta^\or$00uUt,  et  le  fcançais,  orgelet  et  non 
orgeolet 

On  dit  parmi  le  peuple*  que  cea  petites  tu- 
menis  sont  ime  punition  que  Dieu  inflige  ï 
ceux  qui  ont  refusé  quelque  chose  à  «ne  km- 

ORGIBR,  s.  m.  vl.  Potier.  V.  Orea. 

ORGOnU,et 

ORGOlUâ.s.  m/vl.  OrgaoUl,  ctLOr* 
gneil,  flerté.  Y.  Orguilk  et  Ofguih,  R. 

ORGOlLUkR,  vt.  V.  Orpulhar. 

OR€K>lLLOa, s.  et acQ.  vh  OrgneillelH. 
V.  OwrgiUkout  tiOrgulh, 

ORCKHU,s.  m.  vL  oMoa.  Po(>  eniche, 
burette. 

Éty.  du  lat.  weeoltu. 

ORGOLH,  s.  m.  vl.  OrgoliOy  ital.  Or- 
gueil. V.  Or^ul^,  A. 

OR€K>LHAR,  vl.  Y.  Orguêlhar. 

0RO01.HB1IR,  vl.  Y.  JS»er^MlMret 
Orgulh,  R. 

ORIiOLBOS,?l  Orgogliûio,  ital.  Yey. 
Orguâlhoê. 

ORGOLHOSAMEN  ,  vl.  Orgoglioêû- 
mente,  ital.  Y.  Orgulhousameni, 

OR€K>I«HOZIR  »  ▼.  r.  vl.  bmcuiozib. 
Enorgueillir.  V.  Enorgulhir. 

OaaOUOft,  adj.  vt.  OrgêgUoià.  ital. 
OrgoetlIemL  Y.  Ourgulkous  et  Orgulh ,  R. 

Toii  toma  en  abaitsament  gloria  d'orgolios. 
Trad.  de  Bède. 

La  gloire  de  rorgoeilleux  tourne  bientôt  en 
abaissement. 

ORGUE ,  s.  m.  (argué).  Nom  m'céen  du 
mSan  de  mer.  Y.  Oallina. 

Ély.  k  cause  du  son  quil  fait  entendre. 

ORGUE ,  s.  m.  vl.  \.  Orgues. 

ORGUELH ,  s.  m.  (ourguéin  ;  ovmvma» 
oosooKJi,  â««mfOâwcA»  ooaftOL.  ùrgull ,  cat. 
Orgoglio,  ital.  ùrgulko,  port.  Orgullo^esp. 
Orgueil ,  opinion  trop  avantageuse  qu'on 
a  de  soi-même;  quand  on  te  prend  en  bonne 
part  on  le  tait  précéder  d'une  épitbètequi 
l'indique  :  Noble  ourguelh. 

Ëty.  du  gttch^féuù  (orgaô).  enOer,B'écbauf- 
fer,  désirer  ardemment.  Y.  Orgulh^  R. 

ORGUELHAR,  V.  a.  etn^vî.  sumbimb) 
OBOOUMB,  oaavoiUUJi,  •■•oiuab.  Ergulhir, 
anc.  esp.  Orgogliare,  ital.  Enorgueillir^  irri- 
ter. Y.  Orguih,  R. 

ORGUEUOOA ,  adj,  vl.  mmmmk^ mmÊ- 


uoa.  Y.  Orgulhouê. 

ORGOENA8,  8.  C.  vl.  loatrumeot ,  mat- 
cbfiic. 

Ëty.  du  lat.  organam^  instnimcat  Yoy« 
Or^n. 

ORGUES, s.  a.  pi.  (orgues);  ovmmta.. 
Organo^  esp.  ital.  Oryâo, jport.  Organum^ 
lat.  Orgel,  ail.  Orga,  cat.  Orgue,  s.  m.  au 


ORG 

sîng.  et  f.  au  pi.  c'est  le  plus  grand  elle  plus 
harmonieux  de  tous  les  instruments  à  vent. 

Ëty.  du  grec  <5pY«^v  (organon) ,  instro- 
metti,  l'instrumeat  par  excellence,  quoique 
le  mot  organum  de  l'écriture  ne  désigne 
qu'un  instrumeAl  da  musique  qui  n'avait  au- 
cun rapport  avec  notre  orgue.  Y.  Orgun^ 
Rad. 

L'invention  de  l'orgue  est  très-ancienne,  et' 
c'est  à  la  Chine  que  nous  la  devons.  Ln.^^* 
bitant  de  ce  pays  qui  vint  avec  des  mission- 
naires l'apporta  en  Europe.  L'opinion  com- 
mune est  que  le  premier  que  Ton  ait  vu,  en 
France,  fut  celui  que  Constantin  Coprooyme, 
envoya  en  757  au  roi  Pépin,  à  Compiè^ne, 
qui  le  ût  placer  dans  TËglise  de  Saint- 
Comeille.  Ency. 

D'abord  très-incomplet,  l'orgue  fut  perfec- 
tionné par  Bernard,  dit  l'AJlemand,  de  Yeni- 
se,  qui  y  ajouta  les  pédales,  vers  Tan  1470. 

En  i6i5,TiiBo(hée,  focteur  d'orgne,  hol- 
landais, imagina  le  premier  registre. 

L'orgue  est  composé  d'un  bufl(it  de  menui- 
serie qu'on  appelle  /u<,  caisse  ou  eareaust 
de  deux  sovmkuts,  sur  lesquels  sont  arrangés 
les  tuyaux  d'étain,  de  plomb  et  de  bois,  d'un 
ou  de  plusieurs  claviers»  et  de  soufflets. 

i>afu  chaque  tuyau  on  nùmme  : 

POITE-TXirr,  k  {«rtit  ybkimm  »  l«M  im  oIm 


ORG 


749 


tAKGUETTE,   k  pMtto  uSàéè  ca  UaMi  m-^mms  J* 

l'oaTenar*  tranfrtrMU  da  port*-Tmt. 
BOUCHE  oa  LUBIIÈRE,  ronTeftw*  qui  abooitt  dus  U 


On  nomrnei 

WXy%,  tow  !••  toyam  nint^  wirlB  winm  f^itHkf. 
ACCORDEUR,  «alol  qofc  Im  om  ir«M«4. 

ORGUES,  8.  m.  Orgue,  s.  m.  esiausai  le 
nom  du  lieu  oa  l'orgue  est  placé. 

On  dit  un  bel  orgue  et  de  belle^orgues. 

2602  ans,  avant  J.-C.  Hoang-ti,  invente 
l'orgue. 

657  ans,  depuis  J.-C.  on  commence,  en 
Europe,  à  se  servir  d'orgues  dans  les  Eglises. 

1811  ead.  Grenier,  invente  l'orgue  expres- 
sif oui  imite  la  voix  nuraaine. 

Vers  l'an  667,  le  pape  Yltalien,  en  rélbr- 
mant  le  chant  de  l'Eglise  romaine  y  avait 
joint  les  orgues  pour  le  soutenir  et  l'embel- 
lir. Saint  Augustin  dit  que  le  nom  d'orgue 
était  donné  anciennement  li  tous  les  instru- 
ments de  musique,  mais  que  l'usage  en  avait 
restndnt  le  signification  an  grand  instrument 
dfns  lequel  on  fait  entrer  le  vent  avec  des 
soufflets. 

ORCMJBS,-  s.  m.  pU  ^momwÊ  d»  BAssiMnA, 
qu'on  nomme  Inpr.  wwkul  ovmjmuasa.  Or- 
gae  de  barbarie,  instrument  de  musique  à 
vent,  composé  d'un  orgue  postatif ,  dans  le- 
quel on  distiagae  un  emmiir,  un  fiiyoïi  ou 
porU'Vemi^  on  eHanÀêr  kquitloies,  un  cyltti^ 
dre  noté,  des  (oucàss  et  une  manîveUs^  qui 
fait  tout  mouvoir. 

ORGUES,  s.  mi  pi.  Non  qu'on  donne^ 
dans  Im  empirons  de  Digne,  àThièble,  à  cau- 
se des  tuyaux  qu'on  peut  faire  de  ses  tigea. 
V.  Sau^pudem.. 

ORGOBTOCW,  OOA,  V;  0%fg\ilhous 
et  Orgulh^  R« 


ORGUnu,  Qrgull^  cat.  Y.  Oar^uslft  et 

Orflum,R. 

ORGCLHy  radical  dérivé  selon  les  uns  du 
lat.  erigoTy  erigi^  se  lever,  se  hausser ,  et  se- 
lon d'autres,  du  grec  b^'^iiù  (orgaô)j|  désirer 
ardemment,  être  enflé. 

De  orgaô,  par  te  changement  de  aô  tnulh, 
orgulh  ;  d^où  :  Orgulh-os ,  oea ,  Orgulhoea- 
ment.  Orguelh,  Orgoill^  OraoUl-os,  Orgolh, 
Orgalh-ezir,  Orgoli-os,  Orgueu-ous,  Or- 
guil,  Ourguelh,Ourgulh-ous,  Ourgulhou- 
sa-ment, 

ORGULH ,  s.  m.  anc.  béam. 

En  feyt  de  plagueu  et  orgulh. 

Fors  et  Cost  de  Béarn. 

Et  es  du  feyt  d'orgulb,  qui  fi  plaga  ,  6 
érey  arma  aebedetda  en  earrera  afofaàa 
àèu  se/nkQT.  Ibid.  Robrica  de  Appellatiens, 

ORGULH08,  OZA,  a^].  et  s.  vl.  OrpiiL' 
/ô#,  cat.  Y.  Orguelhos. 

ORGULHOSABIENT ,  adv.  v).  Or^I- 
losamènty  cal.  Orgueilleusement ,  fièrement. 

Éty.  de  orgulhosa  etdemenl.  Y.  Orgulh, 
Bad. 

ORGULHOSAMENT  ,  adv.  (ourguil- 
lonsaméin  )  ;  oossoLBootAMcitr.  Orgullosa"  "^ 
ment,  cat.  Orgogliosamente ,  ital.  Orgulho- 
samente,  port.  Orgullosamente,  esp.  Orgueil- 
leusement, avec  orgueil. 

Ély.  de  ourguUiousa  et  de  ment.  V.  Or- 
gulh, B. 

ORGUIiROUa,  0U9A,  adj.  (oorgniltéus, 
6nse)  ;  omonuMot,  BAvronoot,  ofwoosuiovt, 

AmoooAirr,  psta-varta.  Orgullos ,  cat.  Or- 
goglioso ,  ital.  Orgulloso ,  esp.  Orgulhoso, 
port.  Orgueilleux,  euse,  qui  a  de  l'orgueil. 

Ëty.  de  orguelh  et  de  •«<.  qui  est  de  la 
nature  de  rorgMcil.  Y.  Orgulh,  R. 

OBGOOflU,  V.  Orgueih, 

OROUOUXAR ,  vl.  Y.  Orguelhar. 

ORGOOIULOft,  vl.  Orgogiioso,  itol.  Y. 
Org^lhot» 

ORI 

OBf,  OMA,  déskieace  prise  do  lat.  oriut^ 
elle  sert  à  composer  des  mots,  qui  en  latin  sont 
formés  de  ortti#.  joint  k  un  supin  et  qui  mar- 
quent une  idée  de  moyen. 

ife«tflt^ori,  de  moiiao,  m^nUum ,  qui  sert 
à  avertir,  qui  avertit 

Oarat-ori,  de  ofo,  oimium,  qui  sert  à  par- 
ler, èi  prier. 

Purgatori,  de  purgo^  purgaêuwi,  qaï  sert 
à  purger. . 

Ori ,  est  souvent  conTerti  en  etro,  dans  la 
langue  moderne:  eounservatoiro ,  êubliga^ 
Unro,  iUusoiro,  oulf&tùiro. 

ORI.  d.  m.  etcomp.  Y.  OU. 

ORIEFIELOUA,  Y.  JLia/i«loMa. 

ORIEN,  vl.  et 

ORIENT ,  ••  m.  (onriân);  ovmbbt. 
Oriente,  ital.  esp.  port.  Orient ,  cal.  Orient 
Y.  Levant. 

Ëty.  du  lat  oHfiilî#,  géa.  deorînu,  nais- 
sant, qui  se  lève.  Y.  Ourt^,  R. 

ORIENTAL ,  ALA  ;  ad},  (ouriénlti,  aie); 
omnmrAA.  Orientale,  ital.  esp.  port,  cat 
Oiiental,  aie,  qui  est  situé  dacélé  de  fOrient, 
par  rapport ànous. 

Ety.da)«terisala<if,Bts.Y.  OitMii.t 
Bad.  îT/> 

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750 


ORl 


ORIENTAR ,  V.  a.  (ourieintà)  ; 
TAm.  Orienter,  disposer  une  chose  selon  la 
siluation  qu'elle  doit  avoir ,  par  rapport  à 
l'Orient  et  aux  trois  autres  parties  du  inonde. 

Ëly.  de  ourient  et  de  ar,  V.  Ourigin  »  R. 

ORIENTAR  8' ,  V.  r.  S'orienter,  recon- 
naître rOrient ,  et  par  extension ,  reconnaî- 
tre la  position  où  l'on  se  trouve ,  trouver, 
chercher  le  chemin  que  l'on  doit  prendre ,  là 
conduite  que  l'on  doit  tenir. 

ORHSNTAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (ourientâ, 
âde).  Orienté,  ée. 

Ety.V.  Otirt^tn,  R. 

ORWR4»  8.  f.  (ouriére)  ;  oramui,  ovub- 

HA  ,  MBJAH  f  tOLCA  ,     OOVtMMMA  ,     rAIMA.    COO- 

loir,  sole,  espace  qu'on  laisse  dans  les 
champs ,  entre  les  all^  de  vigne.  M.  Garcin 
rend  ce  mot  par  moyenne;  il  est  dommage 
que  ce  mot  ne  soit  pa^  adopté,  dans  ce  sens, 
par  les  lexicographes. 

Ëty.  du  lat.  ora^  bord,  et  de  t>fa.  V. 
Or,R. 

ORIFAN ,  s.  m.  vir  Ekphant ,  v.  c.  m. 
et  Olipan, 

ORIFICI,  s.  m.  (ouriflci)  ;  ooainci,  Ort- 
/kio,  ilal.  esp.  port.  Orifiei,  cat.  Orifice, 
ouverture  qui  sert  d'entrée  ou  de  sortie  ^ 
quelque  partie  intérieure  du  corps. 

Ély.  du  lat.  orificium ,  fait  de  oris ,  gén. 
deo«,  boudée, ouverture,  et  d^  facio,  je 
fais ,  je  forme.  V.  Oicr,  R. 

ORIFLABIA,  V.  Aurifiamaei  Àur,  R. 

ORIGAia,  vl.  et 

ORIGAN,  OuregâOy  port.  Ort<7ono, ital. 
Orenga,  cat.  Ortgano^  esp.  V.  Majurantfk 
fera, 

Éty.  du  lat.  ori^atMifli. 

ORIGIN ,  ovmmm ,  radical  dérivé  du  latin 
ort^o ,  on^tnts ,  origine ,  formé  de  oriri  , 
orior^  naître ,  se  lever,  se  montrer,  et  qu'on 
AU  venir  du  grec  ^pu>  (pr6)  •  exciter ,  ou  de 
ê^{po|xaci  (oromai),  se  lever;  d'oià:  Orient, 
Orient. 

De  originU,  gén.  de  ort^o,  par  apoc. 
origin  ,  et  par  chapgement  de  o  en  oti ,  pti- 
rigin;  tfoù  :  Ourigin^a ,  Ourigin-ari  ^  Ou» 
rigin-au^Qurigin-ala^  Oarigin-elfOuri- 
ginala-menl ,  Ouriginal-itat. 

De  oHanlta,  gén.  de  orteiu,  par  apoc.  et 
changement  de  o  en  ou  :  Ourient,  Ourient» 
al ,  Ourient-ar  y  Qurtenl-iil,  Du-ourien- 
tar ,  Dei-ùurientat, 

ORIGINA,  s.  f.  (ouridgine);  avuoniA. 
Origen,  cat.  esp.  Origine  ,  ital.  Origine, 
principe ,  commencement ,  source  ;  étymo- 
logie,  extraction. 

Ëty.  du  lat.  originis  ,  gén.  de  origo. 
y.  Origin,  R. 

Les  origines  des  différentes  coutumes, 
inventions  et  sciences ,  se  perdent  souvent 
dans  la  nuit  des  temps ,  ce  qui  fait  qu'il  est 
diflficile  et  même  impossible  d'en  déterminer 
les  époques ,  et  plus  difficile  encore  de  faire 
connaître  les  hommes  à  qui  on  les  doit.  Nous 
avons  cherché  à  rappeler,  dans  cet  ouvrage, 
toutes  celles  dont  Tbistoire  nous  a  paru  pré- 
senter quelque  degré  de  certitude  ;  on  les 
trouvera  à  la  suite  des  noms  auxquels  elles 
appartiennent. 

pRIGINAI*,  ALA,  adj.  (ouridginàl,  aie); 
poBMniAi. ,  oranoiAO ,   timiiiuni.  Original , 


CRI 

cal.  esp.  port.  Originale ,  ital.  Original  ^ 
aie ,  qm  est  singulier  dans  ses  manières,  qm 
n'a  point  de  modèle,  primitif,  originel. 

Modèle  primitif,  ^ar  opposition  à  copie  , 
homme  singulier,  bizarre. 

Ély.  du  lat.  originalit,  m.  s.  V.  Origin. 

ORIGINALAMENT,  adv.  (ouridginala- 
mein)  ;  omuoniAijunirr.  Origxnalmenl ,  cat. 
Originalmenle ,  esp.  port.  ital.  Originale- 
ment, d'une  manière  originale,  neuve,  ex- 
traordinaire. 

Ëty.  de  ouriginala  et  de  tnent.Y.  Origin, 
Rad. 

ORIGINALIT  AT ,  s.  f.  (o^ridginalita)  ; 
ovBioiiiAUTAT.  Originalità ,  ital.  Originali- 
toi  et  Originalidad,  cat.  Originalité ,  carac- 
tère de  ce  qui  est  original  ;  bizarrerie,  sin^ 
gularité  d'une  personne. . 

Ëty.  de  ourtotna(  et  de  itof ,  manjère  d'être 
de  l'original.  V.  Origin ,  R. 

ORIGIN ALMENT,  vl.  OriginalmerU , 
cat.  V.  OriginalamenL 

ORIGIN  ALHENTE ,  vl.  Originalmenî, 
cat.  V.  Originalament. 

ORIGINARI,  adj.  (ouridginàri);  ovusi- 
MAu.  Originaire,  qui  tire  son  origine  de.... 

Ëty.  du  lat  originarim  ,  m.  s.  Voy. 
Orteil,  R. 

ORIGINEL,  ELA,  adj.  (ouridginèl,  èle); 
•owttnnu..  Originale  ,  ital.  Original  ^  esp. 
port.  cat.  OH^tnel .  ail.  Originel ,  elle,  qui 
remonte  jusqu'à  l'origine:  Pecat  originel , 
péché  onginel ,  celui  dont  nous  a  rendu  cou- 
pables la  désobéissance  d'Adam. 

Ëty.  du  lat.  ort^ûiolù.  Y.  Ourigin,  R. 

ORIOOULAR,  V.  n.  vl.  qm^olam,  S'énor- 
gueillir. 

ORINA,  vl.  Orina  ,  cat.  Y.  Ouritui. 

ORION,  s.  m.  (orièo);  OrtofM,cat.  esp. 
port.  Ortofi0,  ital.  Orion ,  constellation. 

Ëty.  du  lat.  orùm ,  m.  s. 

ORITES ,  s.  m.  vl.  oBin.  Sorte  de  pierre. 

ORIZON,  s.  m.  vl.  V.  HorUon.  ^^ 

ORJ 

ORJARIA,  8.  f.  vl..  Poterie,  métier  de 
potier. 

ORJOI.,  vl.  Y.  Or^ol. 

ORJOLET ,  s.  m.  vl.  Petit  pot,  burelte. 
y.Orca. 

ORJUI,  8.  m.  (ourdjùï).  Gare.  Yoy. 
Orgeoulet. 

CRI. 

ORLAC ,  nom  de  lien ,  vl.  Y.  Orlhae. 

ORLADURA,  S.  f.  vl.  Ortodufa,  esp. 
port.  Oflatura ,  ital.  Bordure  ,  ouriet. 

ORLAR ,  v.  a.  (ourlé)  ;  ooM^m ,  oouhuui  , 
01ISI.STAB.  Orlar,  esp.  port.  OHare,  ilal. 
Ourler,  faire  un  ourlet  a  un  tissu  quelconque. 

Ëty.  de  orle  et  de  ar.  Y.  Or,  R. 

ORLAT,  s.  m.  (ourlé).  Pour  ourlet,  Y. 
Orlei  ourlet,  rebord  que  les  vitriers  font  au 
plomb  des  vitraux.  Y.  Or,R. 

ORLAT ,  ADA ,  adj.  et  p.  (ourla ,  àde)  ; 
ova&AT.  Orlé,  ée. 

ORLAU,  s.  m.  (oriàou) ,  d.  bas  Km.  Eleau, 
endroit  par  lequel  s'écoule  le  trop  plein  d'un 
étang. 

Ëty.  Ce  mot  parait  être  formé  de  or,  hors, 
et  del'auj  l'eau  ^  qui  donne  issue  à  Feau. 


ORL 

ORLE ,  s.  m.  (ôrlé)  ;  oobms,  oon& ,  ons, 
Or<o,  ital.  Orla,  port.OnrIet,  repli 
et  couture  que  l'on  fait  à  l'extrémité  d'mio 
étoffe  ou  d'un  tissu  quelconque ,  pour  empê- 
cher qu'il  ne  s'effile. 

Ëty.  du  lat.  ora ,  bord,  ou  dn  celt.  orlinn. 
Y.  Or,R. 

On  appelle /aux  ottflsl,  un  rempli  simple 
fait  h  la  toile  et  arrêté  à  longs  points. 

ORLE ,  s.  m.  dl.  Le  bord ,  la  margelle 
d'un  puits,  le  bord  d'un  vase  quiconque; 
le  tour  d'un  pâté. 

ORLBANES,  ESA,  s. etadj. [ourieanés , 
ése).  Orléannais,  aise,  qui  est  d'Oriéans. 

ORLEN8,  nom  de  lieu.  vl.  Orléans. 

ORLHAC,  nom  de  lien,  vl.  ouac  An* 
rillac.     

ORLOTTEB,  s.  m.  d.  biam.  mmM^oitwm. 
Horioger. 

Éty.  de  arlotye  et  ier.  Y.  ffour ,  R. 

OM^CIADA,  s.  f.  (oriueiade),d.  ba« 
lim.  Ëclair.  Y.  EiUoue. 
,  ORLDCXàR,  V.  n.  (orlucià),  d.  bas  Nm. 
Eclairer,  faire  des  éclairs.  Y.  ÉeUauciaT, 

Ëty.  Probablement  de  or,  de  lucwet  de 
ar^  produire  une  lumière  de  couleur  <ffNr. 

ORMBN,  adv.  vl.  Trèff,  fort,  beaucoup  , 
grandement,  surtout. 

ORMIBB ,  s.  m.  vl.  Omûer ,  or  pur. 

Éty.  du  lat.  annifr^»  merum  |  or-oier.  V, 
iliir,R. 

CRN 

ORN,  ovn,  radical  pris  du  lat.  omors , 
omo,  orner,  parer,  embellir,  décorer,  et 
dérivé  du  grec  ^^  (ôra) ,  charmes,  beauté. 

De  ornare,  par  apoc.  àm ,  et  par  change- 
ment de  0  en  ou ,  <mm  :  d'où  :  Om-a-meni , 
Ad'Omamen,  Qm-aryOrn-at,  Ad-omoTy 
Ad-om,  Ad-oumaty  Atours. 

De  oumar.  par  la  suppr.  du  premier  r , 
ounar,  par  add.  d' ui)  d,  oundar,  et  par  mé- 
tathèse  de  r,  oundrar,  qundr; aoh:  Oundr- 
ar,  Oundr-atyOundr-jar,  Des-ôundr-at , 

ORNAMEN ,  vl.  Y. 

ORNAMENT ,  S.  m.  (ornamein)  ;  Oma- 
ment,  cat.  Omamento,  esp.  port.  ital.  Orr 
nement ,  parure ,  embellissement;  ce  qui  orne 
ou  sert  à  orner. 

Ëty.  du  lat.  omamenlum,m,  s. 

ORNAuéenta,  s.  f.  vl.  Ornement.  V. 
Omament. 

ORNAR,  T.  a.  (purnâ)  ;  oobhasjOvmkas* 
Omar ,  cat.  ^ilornar,  port.  Orner.  Yoy. 
Om,  R. 

OUIVAR  SE  ,  ▼.  r.  AdonarHf  port 

ORNAR,  V.  a.  (OUmâ)  ;  oomas  ,  rA^ua  , 

OOMOBAB  ,  AlUSCAS  ,  BlTBmCA*.  Offiaf  0  ,  Itll  '. 

Omar,  esp.  port.  cat.  anc.  Orner,  ajouter  4 
une  chose  desaccessoires  destinés^  l'embellir. 

Ëty.  du  lat.  omare,  m.  s.  Y.  Om,  R. 

ORNAT ,  ADA ,  àdj.  et  p.  (oumà ,  àde)  ; 

OVMiAT ,     OVMDBAT  ,      ADOUBHAT.     ^dOTIiadO  , 

pprt.  Orné ,  ée.  Y.  Om ,  Q. 

Éty.  du  lat.  omafica,m.  s.  Y.  Om, R. 

ORNAT,  s.  m.  yl.  Omolo,  cat.  Orne- 
ment. 

Ëty.  du  lat.  omahcs,  lû^wT^ 
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ORN 

ORNATIU.  IVA,  adj.  ?l.  OmaUf,  m , 
qui  sert  à  orner.  V.  Om,  R. 

ORO 

OROn ,  8.  m.  vl.  PtToine. 
Éty.  du  lat.  orohax. 

OWlOikàNTy  dg.  Alt.  de  Arrongant, 
T.c.  m. 
OROTARI ,  V.  Ouratori. 

ORP 

ORPHELIN ,  INA ,  8.  (ourphelÎD ,  ipe); 
oomrajvy  ouBTiURoo,  oobtbsuii.  OrfaninOf 
îtal.  Or/è  y  cal.  BuerfanOt  esp^  Or/ao,  port. 
Orphelin,  ine,  enfont  mineur  qui  a  perdu 
son  père  et  sa  mère  ou  Tun  des  oeuxa 

Ety.  du  lat.  orfawu  ,  dérivé  da  grec 
^avèc  (orpbanos),  m.  s. 

ORPHBNAR,  V.  a.  vL  Rendre  orphelin. 

ORPHENAT,  ADA,  adj.  et  p.  Rendu 
orphelin. 

ORPHBNEI»,  s.  m.  t1.  Petit  orphdin. 

ORPHEO,  (Orphée);  Orfeo,  ital.  esp. 
Orph^^^ 

ORPIMENT ,  s.  m.  (orpiméin)  ;  Avn- 
noMxiiT.  Orpiment ,  cat.  Orptm«filo ,  ital. 
OropimenU ,  esp.  OurcpixnenU ,  port.  Oper- 
nunt,  ail.  Orpiment. 

fity.  du  lat.  auripigmentum,  m.  s.  Voy. 
Aur^  R. 

ORP8 ,  èài.  et  part  vl.  Nourri ,  élevé. 

ORQ 

ORQUESTRE,  s.  m.  (ourquèdtre)  ;  Or- 
éhestra,  lat.  ital.  port.  Orpiestraf  esp. 
cat  Orchestre  »  chez  les  Grecs,  la  partie  la 

eus  basse  de  leur  théâtre  où  l'on  exécutait 
I  danses  ;  chez  les  Romains ,  lieu  où  se 
plaçaient  les  vestales  et  les  sénateurs  ;  parmi 
nous  ce  mol  désigne  les  musiciens  et  la  mu- 
sique d'un  théâtre,  ainsi  que  le  lieu  qui  leur 
est  destiné. 

Éty.  du  grec  <5pxet<j6«t  (ordielstfaai)  > 
danser. 


ORRAIN,  adj.  vl.  Impur,  sale. 
Ély.  du  lat.  êordidm.  V.  Horr,  R. 
ORRAMEN,  adv.  vl.  OMOHn,  onuMnir. 
yilainement,  horriblement. 
Êty.  du  lat  horriie,  V.  Haurr ,  R. 
ORRAMENT,  V.  Jiorrameni. 
ORRE,  V.  Horre  et  Horr,  R. 
ORREAUENT,  s.  m.  vl.  Horreur.  Voy. 


ORREJAR ,  vl.  V.  Borr^ar. 

ORRE-BIAL,  V.  Bwrre-maL 

ORRE8 ,  vl.  Horrible.  V.  Morr$  et  Bor, 
Rad. 

ORRETAT ,  S.  f.  vl.  dnnsBTAT ,  owmmr 
zAvtA.  Souilhire,  saleté»  infiunie,  impureté. 

Éty.  du  lat.  iorditudo,  m.  s.  V.  Borr^  R. 

ORREZ,  vt  V.  Orre<. 

ORREZANSA ,  s.  f.  vl.  Souillure.  Voy. 
OrrtffofetlforryR. 

ORREZAR  ,  vl.  Gâter,  souiller,  polhier. 
V.  Borrtiar  et  Borr^  R. 

ORREZES8A,  s.  f.  vt  ChMê  impure, 
parole  déshonnète  ;  AbomioaUen.  V.  Barr , 
Rad. 


ORR 

cmREZETAT,  vl.  V.  Orretat  et  Borr, 
Rad. 

ORRI,  S.  m.  vl.  Grenier,  grange. 

Éty.  du  lat.  horreum. 

ORRIRILITAT,  s.  f.  vl.  Horreur. 

ORRIBLABiENT,  vl.  V.  Bortiblamen. 

ORRIBLE,  IBLA,  adj.  vl.  V.  Bour- 
rmeHBourr.R. 

ORRIFICI,  vl.  V.  Ort/îci. 

ORROR,  vl.  V.  Hourroicret  J7oiirr,R. 

.     ORS 

ORS,  s.  m.  vl.  Otcr<,  v.  c.  m. 

ORS ,  prép.  V.  Hors  et  Bormii. 

ORS-aoa,  V.  BoTi'$u$. 

ORS,  s.  m.  pt  vl.  Orteils;  prières; 
lisière;  bord.  V.  Or,  R. 

ORSA ,  s.  f.  Le  croupion,  Tos  qui  ter- 
mine la  colonne  vertébrale. 

On  dit  proverbialement  d'une  personne 
très- maigre,  que  n'a  que  Vorsa, 

ORSA!  inteij.  Qui  marque  la  surprise  ; 
conunent! 

Éty.  C'est  une  altér.  de  or,  çà. 

ORSA ,  s.  f.  vl.  Ourse  ;  Nord. 

ORSA  ,  s.  f.  vl.  Urne. 

ëty.  dniat  Orea.  R. 

ORSA,  s.  f.  vl.  Frange,  bord. 

ORSA,  s.  r.  (érse);  A  orsa,  cat.  A  orxa, 
esp.  ital.  Lof:  Anar  à  Vorsa,  aller  au  lof, 
au  plus  près  du  vent  C'est  aussi  le  côté  gau- 
che du  vaisseau,  le  bâbord. 

Éty.? 

ORSAR ,  V.  n.  (oursâ)  ;  oumab.  Onar, 
cat  esp.  Orxarfi ,  ital.  Orser,  aller  contre 
le  vent  à  force  de  rames. 

Éty.  de  orsa  et  de  ar. 

ORSAT ,  s.  m.  vl.  Ourson,  le  petit  de 
Tours. 

ORSELHA ,  s.  f.  (ourseille)  ;  oubsusa. 
Orseille,  pâte  molle,   d'un  rouge  violet, 

3u'on  emploie  en  teinture ,  et  qui  provient 
e  la  préparation  d'une  espèce  de  lichen 
mêlé  avec  la  chaux  et  l'urine.  V.  Aur ,  R. 
Roq. 

ORT 

ORT,  vl.  BomT.  Jardin,  verger.  Voy. 
Bori ,  R. 

ORT,  ORTA,  adj.  vt  Né,  ée,  sorti, 
issu. 

Ély.  du  lat  orlue. 

ORTA,  s.  f.  (ôrte).  Un  des  noms  lan- 
guedociens de  la  poirée.  V.  Blea. 

Ce  mot  est  aussi  employé  pour  désigner 
un  grand  jardin. 

Éty.de^orftif.  V.  J7orl,  R. 

ORTA,  s.  f.  (ôrte).  Ce  mot  n'est  employé 
que  dans  la  phrase  suivante:  Eslre per  orta^ 
être  en  chemin,  en  maraude,  en  campagne, 
courir  par  monts  et  par  vaux. 

Éty.  du  lat.  orlue ,  levé. 

BowioBBiiNi  n?iv  vt  ctt^cnn 

En  p«r  Mte  tant  matin , 
P»  Mitafiiat  Mat  In  àt  raiWMir  qM  l'*«iiflaBM^ 
Qm  èoom  foMM*  IBM  prMt  à  «oopar  m  tnam, 
Coje. 

ORTAIi,  s.  m.  vt  Jardin^  V.irofl,R. 
ORTAIâBSSA ,  et 

ORTAiiBSSiA,  vt  V.  Bwrt^Mlha.    . 
ORTAR,  V.  HorUki. 


ORT 


751 


ORTAS,  S.  f.  pi.  vl.  Jardins.  V.  B&H,  R. 

ORTATIU,  IVA»  adj.  vl.  EzcitaUf,  ive, 
encourageant. 

Éty.  du  lat  hortatwue. 

ORTEL ,  d.  bas  lim.  V.  ArîêovL 

ORTBNC,  ENGA,  adjj.  vl.  B&rienêe , 
port.  De  jardin  :  Ds  ruda  orlença ,  de  la  ru« 
de  jardin ,  recettes  médicales ,  en  provençal. 
V.J/ort,R.  • 

Éty.  du  lat.  hartentii,  m.  s. . 

ORTET,  dl.  V.  BourUmn  et  Bort,  R. 

ORTHODOZO,  adj.  (orthodoxe);  Ofto- 
doœo,  cat  esp.  OrCodoi#o,  ital.  Orthodoxe, 
conforme  h  la  saine  doctrine ,  en  matière  de 
religion. 

Ely.  du  lat  orthodoxuê^  ou  du  grec  âpOoc 
(orlhos),  droit,  et  de  $o$a  (doxa),  opinion» 
sentiment,  d'où  orthodoxie. 

ORTHOORAPHA ,  s.  f.  (ourlhougrÀ- 
phe),  et  impr.  ovmTovGiMniA.  OrÛtographiOt 
lat  Oriografa,  ital.  esp.  cat.  Orthografia , 
portOrtbographe,rart  d'écrire  régulièrement 
les  mots  d'une  langue  ;  V.  dans  fa  Gram- 
maire lliistoire  et  les  prindpes  de  celle  de  la 
langue  provençale. 

Ely.  du  grec  ^pObç  (orffiiod),  droit,  correct, 
et  de  YP<^?<«>  (graphô) ,  écrire. 

Dérivés  :  Orthographiar. 

ORTHOGRAPHIAR,  v.  a.  (ouHhou- 
graphiè),  et  impr.  ovBToosiurAs.  Ortho* 
graphier ,  mettre  l'orthographe ,  écrire  selon 
les  règles  qu'elle  prescrit. 

Éty.  de  oriKographa  et  de  la  term. 
act  ar. 

ORTIC,dg.  V.  Ourtiga. 

ORTIOA,  s.  f.  vt  OrHgay  cat.  Voy. 
Ourtiga. 

pRTiL  y  s.  m.  vl.  Jardinet. 

Ély.  Dim.  de  ort.  V.  Hort,  R. 

ORTOGRAFIA,  vl.  Ortografia,  eat 
V.  Orihographa. 

ORTOI.Aet 

ORTOLAN  y  S.  m.  vt  omt9Uk,  Bartùlà. 
cat.  Bartelano,  esp.  Bortelâo,  port.  Orlo- 
laiio ,  liai.  Jardinier. 

Éty.  du  lat  hortulanuê.  V.  Bort^  R. 

ORTOLAiiA,  s.  f.  vl.  HortolaDe,  sorte 
de  poésie.  V.  J7orl,  R. 

ORTOLEZA ,  s.  r.  vl.  Légumes.  V.  Bar- 
toulalhatiBort,K. 

ORTOLOZA,  vt  V.  Bortoulalha. 

ORTOULAN ,  V.  Bortoulan  et  Hort , 
Rad. 

ORTRUOE,  s.  m.  (ortrùdié).  Un  des 
noms  bas  lim^  de  l'ortie.  V.  Ourtiga. 

ORTz ,  s.  m.  vt  Jardin ,  verger.  Voy. 
Bortyïi. 

ORU 

ORUOA,  S.  f.  vl.  Oni^a,cat  Chenille. 
V.  Chenilha. 
Ély.  du  rat  eruea. 

ORV 

ORVALA,  8.  f.  (orbâie).  Nom  qu'on 
donne,  aux  environs  de  Toulouse,  à  la  sauge. 
V.  Bauens  Komee  blanu. 

ORVARI,  s.  m,  (orvàri).  Orvet,  petit  ser- 
pent. Gare. 

ORVIETAN ,  s.  m.  (oorvietànj; 


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752 


ORV 


TàM.  OrvielaM  j  iuK  Orrietemcm ,  lai.  Or- 
viêta ,  cat.  Orviétan ,  électvaire  danê  la  com- 
position duquel  il  entre  54  drogues,  et^'on 
a  regardé,  pendant  longtemps,  comme  on  an- 
tidote ou  cofltre-poiaon  inmllible. 

tty.  de  OrfÊÙta,  ville  d'Italie,  d*où  était 
natif  un  charlatan  qui  apporta  ce  remède  à 
Paria,  dans  le  XVI1>«  siècle. 

ORVIETAN ,  s.  m.  On  donne  ce  nom,  à 
Montpellier ,  seion  U,  iiagnol ,  à  VÀnehusa 
monijpfliœa,  J.  B. 

ORZ 

OII£,OB£A,  adj.  vl.  Sale,  impur.  Y. 
i/orr,R. 

OR£A,  adJ.  f.  vl.  Indigne ,  sale ,  impure. 
V.  Jforr.R. 

ORZOL,s.  m.  t1.  Cruche. 

Éty.  du  lat.  ureeolus,  petite  crache. 

OBZÙL ,  S.  m.  (orzôl) ,  d.  bas  lim.  Pour 
orgelet ,  V.  OurgeouUl  ;  reprise ,  raccom- 
modage d*une  étoffe.  V.  SarcU. 

ORXOLAR  ^  V.  a.  (onoulà) ,  d.  bas  lim. 
Faire  des  reprises. 

£ty.  de  off  ol  et  de  ar, 

ORZOLAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (ourtoelà, 
âde) ,  md.  Repris ,  ise  ;  gravé  de  petite  vé« 
rôle. 

OB 

OS  t  ouBi ,  radical  pris  du  lat.  os ,  mitU , 
•s,  et  dérivé  du  grec  6ax^v  (osteon),  m.  s. 

veoisiif  par  apoc.  OM,osii;  d'où:0#, 
Osê'û ,  Oês-alha ,  Oaaill^-oiin ,  Osi-ês ,  Des- 
êisar,  DeS'Oti'Oij  En^Qn-ar^  Sobr-ês. 

De  0$ ,  par  le  changement  de  o  en  on,  en 
eue  ou  en  oua ,  les  mêmes  mots  qu'en  çs  : 
En-e-oueê ,  Suhr-outê, 

De  otUont  par  apoc»  oit;  à*ot:Oêtêo- 
logia ,  Peri'Otto. 

OS ,  s.  m.  (es)  ;  oimi ,  oracra  ,  mm  ,  ocas. 
0«ao, ital.  port.  J7ii««a,  esp.  0#,  cat.  Ob  , 

Ï partie  solide ,  dore ,  compacte ,  qui  forme 
a  charpente  des  animaux  qui  en  soot  pour- 
vus. 
Éty.  dn lat.  o#,  m.  s.  V.Oa,  R. 

Pèr  mèioulou  moundé  tau  hailU , 
Os  de  gibiéz ,  es  di  voiilatUo, 
Os  de  védéU ,  6s  dé  moutou. 

Foucaad. 

OS ,  on  cu>t,  s.  m.  dl.  Noyau  de  cerise , 
de  prune,  de  pèche.  V.  Meoilhoun, 

0$$et  de  mespoula ,  dl.  les  osselets  des 
nèfles. 

OS-BBiiTBAim ,  S.  m.  (os-bertràn);  otat- 

■umiAaD  ,   ovuM-anTSAMD.  L'os  sacrum  , 

situé  è  la  partie  postérieure  du  bassin ,  sous 
la  colonne  vertébrale  ;  il  est  terminé  par  un 
petit  os  un  peu  recourbé ,  nommé  coccyx. 

OS«oB«aQri,  S.  m.  ooBa-DB-fVFi.  Os  de 
sèche. 

OS-rvDKirt,  s.  m.  (os-pudéin),  dl.  L'os 
pubis. 

OSA 

OSA ,  S.  f.  vl.  OSA.  HouBseav ,  botte. 
Éty.  de  Valt.  liMe^  chausse  on  bas  de 
chausse ,  d'où  Tital.  uo$a ,  m.  s. 
^-\,adi.  f.  tl.  Flèw. 


OSB 


OSB 

OSBERG ,  s.  m.  ?l.  Haubert ,  cotte  de 
mailles  qui  couvrait  la  poitrine  jnsqa'an  dé- 
faut des  côtes»  et  desceadak  jusqu'aux fe- 
noux. 

Éty.  de  la  basse  lat.  haUherga^  hmtber^ 
gettum  ;  Fauchet  pense  que  ce  mot  vient  de 
al^ttf,  comme  auoour,  cuba, etc.,  parce  que 
les  mailles  polies  du  haubert  étaient  blan- 
ches. 

ose 

OSCA,  S.  f.  (osqne);  boumca,  ■umik, 
ovwcA ,  ofQOA.  Oêca  f  caU  Coche,  hoche ,  en- 
taille ,  on  le  dit  parliculièremenl  de  la  mar- 
que que  Ton  lait  sur  une  taille ,  ou  de  la 
brèche  d'un  inslrument  tranchant. 

fity.  d'un  ancien  verl>e  latin,  oceare, 
couper,  comme  on  le  voit  dans  et  vers  latin 
appliqué  aux  parques. 

Gmo  colum  t«tio«t«  lachads  net ,  atropoa.  ûeeàt* 

Hauisar  d'una  o#c«,  hausser  d'nn  cran. 

Faire  nn'osca  ;  fig.  s'endetter. 

Stthe  ee  que  ne  val  Voeca  i  dl.  je  sais  ce 
que  vaut  Taune.  Bernide. 

Pasêar  Coeca^  aller  trop  avant. 

OSCA ,  part,  affirm.  dl.  Oui ,  assurément 

OSCAR.  V.  a.  vl.  Enrichir ,  combler  de 
présents  ;  doter. 

Éty.  Probablement  du  lat.  o«ca>  laine 
brûle,  et  de  ar, donner  de  la  laine ,  couvrir 
de  laine. 

OSCAR,  V.  a.  vl.  Oeear,  cat  Entailler, 
ébréchfir 

OSCAT ,  ADA,  adj.  et  part.  vl.  Bntaillé, 
ébréché^ 

OSCitA ,  s.  f.  vl.  Bijou ,  ornement. 

OSCI.E ,  s.  vl.  Écrin ,  et  par  ext.  Ode , 
Oclage  ,  dot ,  douaîre  ,  don  ,  présent  de 
noces,  bagues  et  ioyaux,  que  le  mari  faisait  h 
sa  femme  en  lui  donnant  un  baiser. 

Éty.  du  lat.  osmlufh ,  baiser,  le  prix  du 
baiser  conjugal. 

OSCURISINA  ,  4à.  V.  OubscurUat  et 
Eseur ,  R. 

OSD 

OSDAlf ,  6.  m.  vt  Maison.  V.  J7outl«ii 
et^oii«p,R. 

OSOALARIA ,  S.  t  vl.  Hospitalité.  Y. 
Otdaler  et  Hawp^K. 

OSDALER  ,  s.  m.  vL  Hospitalier ,  qui 
exerce  ThospitaUlé. 

Éty.  du  lat  hoepUari  V.  Hemep^  K. 

OSDE ,  s.  m.  vK  Hôte ,  qui  loge  ou  qui 
est  logé  ;  étranger ,  nouveau  venu  :  Octfea 
era ,  j'étais  étranger. 

Êty.  du  lat  hoepa.  V.  HotU  tiMouêp  , 
Rad. 


OSHIOM,  s.  m.  (osmién).  Osnîtm, 
nouveau  métal,  découvert  en  1S03  ,  par 
H.  Tennant,  aans  le  platine  brut,  um  à 
rhidium  ;  il  s'y  trouve  sons  forme  de  petits 
grains  très- durs ,  brillants ,  cassants  ,  d'un 
poids  spécifique,  de  l^-âS;  répandant  ane 
odeur  particulière,  at  rapprochiAt  de  asile 


OSM 

do  chlore,  lorsqu'on  le  ealciDe;  il  est  inso- 
luble dans  les  acides ,  rare  et  sans  uiage. 

DSP 

OSPITAL ,  vl.  y.  BoipUei  et  ffêUip , 
Rad. 

OSKTALITAT ,  vl.  V.  Ht^eMÊi  et 
ifoii#p,R. 

OSQ 

OSQUA,y.  Oica. 

OSS 

OSSA ,  Alt.  de  O^ra  1 

OSSA,  s.  f.  (ésse) ,  dl.  ot.  Les  épaules  ou 
la  carre  :  A  6on  oesa  .  il  a  une  bonne  carre, 
dit-«n  d'un  homme  qui  a  de  krgea  épaules. 
Di  6tion  of «0.  ilat  Robuste. 

OSSA,  s.  f.  dl.  Oua  )  oL  Carcasse  ;  les 
os  de  l'animal. 

Ëty.  du  lat  oeea^  les  os.  Y.  Oâ^R. 

OSSAUBA,  s.  f.  roussàiHe)  et  ittpr. 
tvvMAuu ,  ovMMOHTf .  Lcs  OS  eu  géoéral , 
une  grande  quantité  d'os. 

Éty.  de  o«.  ottes,  et  de  la  term.  nlha^ 
tout.  V.  09,R. 

08SEITAT,  S.  f.  vl.  EiiiHi,  qualité 
osseuse. 

OS8BLBT,  S.  •antaaeii.  OiHM,  Cat 
Osselet ,  petit  os ,  esquille. 

Ëty.  de  01,  tmes,  et  de  la  term.  otm,  on 
du  lat  oeeieulum,  V.  0<,  R. 

OSSEN ,  vt  Pectoral ,  rational. 

OSSSS,  s.  m«  pi.  (ésses),  dl.  Noyaux  : 
0$H9  de  presêee ,  noyaux  de  pèche. 

Ély.  V.  0#,R. 

OSSES,  s.  m.  pi.  (éssés).  Nom  qu'on 
donne,  dans  la  Gascogne ,  an  bois  pelard  , 
ou  bois  dont  on  a  enlevé  l'écorce. 

OSSI ,  vl.  GoDunent 

OSSIOS,vt.  V.  Otioi. 

OSSOS,  OSA,  OZA  ,  adj.  vl.  mms. 
Oeoêç ,  esp«  OiinoiO ,  port  Oito#o ,  itaU 
Osseux ,  euse.  ix 

Éty.  du  lat  osseuê,  « 

OSSOZ,  vl.  V.  Otfoy.  u 

OSf 

OST ,  8.  m.  vl»  Ofl ,  cat  fTuests,  esp. 
Otte,  ital.  Armée,  camp,  ennemi,  assem- 
blée. Y.  ZfosI,  R. 

Êty.  dukt  iboflû,  m.  s.  Y.  J7os< ,  R. 

OST,d.  arlés.  Y.  iloutl. 

OBTA.  vt  Y.  Hoita. 

OSTAGE ,  s.  m.  vl.  otTATOB.  iioitatffe^ 
anc.  cat  i/oatofe,  anc.  esp.  Oêingffi»,  ital. 
Otage,  V.J7otl,  R.  11  signifie  aussi  demeure. 
Y.  iToutp.R. 

OSTAOBT,  vt  n  00  elle  donna  des  ota- 
ges. 

OSTAL ,  s.  m.  (ousUl)  ;  omai.  ,  vl.  liai- 
son f  habitation. 

Êty.  du  lat.  hoipiUvm ,  ou  de  la  basse  lat 
oêUÙarta.  Y.  Hoiial  et  M9m$p^  R. 

OSTALAR ,  V.  vl.  oi«AT«As.  Loger ,  hé- 
berger, établir.  Y.  HomspK. 

OSTAI.ARIA,  s.  f.  vt  QvviuuuMA.  Bos- 
tàkria ,  anc.  cat  Hoêlerim ,  eap.  Oettria . 
ital.  Hôtelier» ,  auberge ,  hospitalité.  Vuy. 
Houep,  R. 


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OST 

O0TALATBIA,  vl.  s.  f.  Hospitalité. 

08TALBIBA ,  ?l.  y.  BoêUaa  et  Houit^ 
Rad. 
.   08TAUBT,  V.  HauitaUt  et  Bousp,  R. 

OSTAUBR»  8.  m.  vl.  Aller,  de  £#ca- 
Iter ,  V.  c.  m.  pour  hôte ,  V.  Boitalier  et 
Bomipy  R., 

08TALL,  8.  m.  vl.  Voj.  Hùuitau  et 
Hausp,  R. 

OSTAMENr  8.  m.  vl.  Retranchement. 
V.  Ojlar. 

OSTAN,  adj.  et  p.  Clé  ,  excepté.  Voy. 
Oêiar. 

08TANS  •  prép.  vl.  Excepte.  Y.  Ostar. 
.  Oslam  de  faUimem,  excepté,  par  erreur. 

OSTAR»  8.  m.  vl.  octav.  GUe,  auberge , 
logia.  V.  Eit  et  Hausp,  R. 
,  OSTAR, V.  a.  vl.  ûter ,  tirer,  enlever , 
emporter,  détacher;  diminuer,  retrancher. 

Ety.  du  lat.  abitollerê^  abituîare  ;  d'où  : 
austulan ,  ostare,  oitar  et  le  français  osUr, 
ôter.  Denina.  ^   ^       .  „  ^ 

OSTATOE,  s.  m.  vl.  Otage.  V.  Outagi 
et/lo«<,  R. 

OSTATJAR,  vl.  V.  Ostalar  et  Housp, 
Rad. 

OSTAU ,  8.  m.  vl.  y.Houêiau  et  Houip, 
Rad. 

OSTE,  vl.  Étranger.  V.  Houêp,K. 

OSTBIAR  •  vlr  Guerroyer.  V.  OsUjar  et 
Houtp,  R. 

OSTEJADOR,  8.  m.  vl.  osysiabob. 
Celui  qui  est  dans  l'ost,  dans  l'armée,  qui  en 
fait  partie,  combatUnt,  ennemi.  V.  ifo<^R. 

OSTEJAR,  V.  n.  vl.  o0mAB.  Osteg- 
giare,  kal.  Guerroyer,  retourner  chex  soi. 
V.  HoMt,  R. 

OSTEJAR ,  V.  n.  vl.  ofTOAB.  Osteggiarê, 
ital.  Lever  ou  faire  marcbiv  un  ost;  guer- 
royer ^  combattre.  V.  Hott ,  R, 

OSTENSOIR,  8.  m.  V.5anl-5acriimeia. 

Éty.  du  lat.  ostensio,  montre,  de  Oiten- 
dire,  montrer.  V.  Tend,  R. 

OSTEOLOGIA ,  8.  f.  (oosteouloodgie)  ; 
OiUologia,  cal.  esp.  ital.  port.  Osléologie , 
partie  de  l'anatomie  qui  traite  des  os,  de  leur 
nature,  de  leurs  usages,  etc. 

Éty.  du  grec  6<nio^  (  ostéon  ) ,  os ,  et  de 
lé-^oç  (logos) ,  discours.  V.  0#,  R. 

OSTERICS,  s.  et  adj.  vl.  Autrichiens. 

OSTES .  s.  m.  pi.  (estes) ,  d.  bas  lim.  Les 
Viscères  de  certains  animaux,  bons  k  manger, 
et  pris  collectivement ,  comme  le  foie .  la 
rate ,  le  poumon ,  la  fressure.  V.  Levadeta. 
On  donne  particulièrement  ce  nom  quand  il 
s'agit  des  mêmes  parties  du  cochon. 

OSTI,  V.  i7o#li. 

OSTIA  SAMADA,  S.  f.  (ostie  damâde),  dl. 
Du  Nougat ,  v.  c.  m.  et  ffott,K, 

OSTIA ,  vl.  Ostia ,  cat.  V.  Hoilia, 

OSTIARI,s.  m.  vl.  Ottiariy  cat.  OHia- 
rio ,  esp.  ital.  PoKier. 

Éty.  du  lat.  ostiariuê,  m.  s. 
'   OSTXNC ,  vl.  Il  ou  elle  soutint. 

OSTRA ,  s  f.  vl.  Osîra ,  cat.  esp.  port. 
OâHca,  Ital.  Huître. 

Éty.  du  lat.  osireo ,  m.  s. 

OSTRACISME,  s.  m.  ( oustracismé )  ; 
Ottracieme ,  cat.  esp.  ital.  porl.  Ostracisme, 
jugement  par  lequel  les  Athéniens  bannis- 
saient pour  dix  ans  les  citoyens  que  lenr 
puissance,  leur  mérite,  trop  éclatant,  ou  leurs 

TOM.    Il 


OST 

services  rendaient  juspects  à  la  jaloosie  ré' 
publicaine. 

Éty.  du  lat.  osIroctsmiM ,  m.  8.  dérivé  du 
grec  ojxpaxi<(Ao<.{ostrakismo8),  formé  de 
ooTponcov  (  ostrakon  ) ,  coquille ,  parce  qu'on 
donnait  son  suffrage  en  écrivant  le  nom  de 
l'accusé  sur  une  coquille  enduite  de  cire. 

L'ostracisme  fut  institué  509 ,  avant  J.-C. 
et  fut  aboli  l'an  338 ,  après  la  condamnation 
d'Hyperbolus. 

OSTROGOTH ,  s.  m.  (ostrogé)  ;  OOra- 
goto,  ital.  OstragadOy  cal.  esp.  port.  Ostro- 
golh ,  autrefois  Goths  orientaux  ;  aiijour^ 
d'hui ,  homme  qui  ignore  les  usages  et  les 
bienséances. 

Éty.  de  l'ail,  oet  on  aeten,  Est,  Orient, 
et  de  galh ,  Golh  oriental. 

Les  Ostrogoths  fondèrent  leur  royaume 
en  lulie,  en  493,  et  ils  la  quittèrent  pour 
toujours  en  552. 

OT 

or,  OTà  ,  désmence  diminotive  qui  pa- 
rait avoir  la  même  valeur  que  «I,  eta ,  comme 
dans  :  Bal-ot,  petite  balle  ;  Gigat,  petite 
gigue: Cavalot,peiii€bev9i\;  Jeanot,  pe- 
tit  Jean  ;  Maustur-ot,  petit  monsieur. 

OT ,  vl.  OIT.  Il  ou  elle  eut. 

En  al,  par  delà. 

OT,  nom  d'homme,  vl.  Olhon. 

OT,  vl.  V.  Oeh,  Huech,  huit  et  Octo, 
Rad. 

OTA 

OTA ,  adv.  vl.  En  ota ,  au-devant  :  Issiro 
en  ota  à  lui,  ils  allèrent  au-devant  de  lui 
(processertifil obviam  et  ) ;  oia, excl.  Voy. 
ffota. 

OTAR,  ovTAm,  ovriAm,  désinence  dimi- 
nutivequi,  en  s'unissant  à  un  verbe,  Indi- 
que la  faiblesse  et  la  fréquence  de  Taction  ; 
c'est  ainsi  que  ;  Tap-autar  ,  Chip-outar , 
etc.  signiflent  taper  légèrement  et  souvent , 
Chiper .  prendre  peu  et  souvent  ;  Buv'outiar, 
Baiê'ouliar ,  boire  peu  et  fréquemment , 
baiser  souvent ,  etc.  ;  ils  forment  par  consé- 
quent des  verbes  itératifs. 

OTO 

OTOMAN,  ANA,  s.  et  adj.  (outoumàn, 
âne)  ;  Oloma  ,  cat.  Otomano  ,  esp.  Otto- 
mono,  ital.  Othomano ,  port.  Ottoman,  ane. 
celui ,  celle  qui  professe  la  religion  maho- 
métane ,  qui  appartient  à  l'empire  Ottoman. 

Éty.  De  oiman,  successeur  de  Salah-ed- 
dy .  connu  sous  le  nom  de  Grand-Saladin. 

On  apoela  les  Ottomans ,  osmandii ,  h 
cause  d'usman  et  ensuite  Ottomans. 

OTOMATO ,  V.  Automato. 

OTR 

OTRA,  adv.  et  pr.  vl.  ootha  ,  ot«a. 
OUra,  cat.  Outre,  au-delè  :  Otra-mar ,  ou- 
tre mer,  contre  :  Olra  de ffendament, contre 
la  défense. 

Éty.  du  lat.  ultra, 

Otra  grat,  contre  le  gré. 

OTRAJOS,vl.  V.  Oltratjos. 

ÔTRAMARIS,  vl.  V.  Olraman, 

OTRATGE,  s.  m.  vl.  V.  Outragi. 

OTRICAR,  dl.  V.  Hotricar. 


OTT  753 


OTT 
OTTOmUB,  V.  Ocfo6re. 
OTI 

OTZ ,  nom  d'homme ,  vl.  Othon. 
OU 

ou ,  art.  Presque  tons  les  écrivains  lan- 
guedociens ont  employé  ou  au  lieu  de  oou 
au  génitif  et  de  au  ,  au  datif;  Ils  disent  : 
Avii  ou  lectour,  an  lien  de  aviê  an  keUmr. 

OU,  pronom  relatif,  dl.  Ou  farai,  omdi- 
rot.  je  le  ferai ,  je  le  dirai.  V.  Ooii. 

OU,  s.  m.  vl.  OM.  On, cat. Ofiof.  V.  Uou. 

OU ,  coDJoncl.  altern.o.  0 .  ital.  cap.  Ou, 
port.  Ou ,  autrement  :  Ou  l'un  ou  Poutre. 

Ëty.  du  lat.  aut,  par  la  snppreseion  du 
t  et  la  prononciation  de  au  en  a  on  en  ou, 

OU ,  inteij.  V.  Oua  et  Ouai. 

OU  •  Qui  dans  le  vieox  langage  se  pro- 
nonçait oou  ,  signifiait  quelquefois  caof. 
V.  Vou, 

OjD-ov,  (ou-ou);  ooae«.  Hoée,  crispoossés 
par  mdignation  pour  huer  quelqu'un. 

OUA 

OUA,  s.  f.  (ôue):  mvm,  Pierrée ,  petit 
conduit,  dans  la  terre,  pour  faire  écouler  les 
eaux.  Gare. 

OUA  !  on, 

OUAI I  (ouâ,  ouàï).  Interjection  qui  mar- 
que la  surprise  et  l'aversion ,  le  déplaisir  et 
la  douleur. 

Èly.  du  lat.  ohe^  m.  s. 

OUALHAS,  s.  f.  pi.  (ouailles);  ovaias. 
Ouailles;  au  propre  ,  brebis,  mais  on  ne  le 
dit  qu'au  figuré,  en  parlant  des  Chrétiens, 
par  rapport  a  leur  pasteur,  k  leur  évèque. 

Éty.  de  ovis,  ovieula,  dlm.  brebis. 

OUARDI, Gare.  Orge.  V.  Hordi. 

OUAS,d.  du  Var.  V.  Ouei. 

OUASIS,  8.  f.  (ouasis).  Découverte  de 
verdure,  au  milieu  des  sables  de  la  Lybie, 
et  par  analogie,  verdure  qu'on  découvre  par 
intervalle ,  dans  la  Cran  déserte,  près  d'Ar- 
les, Gare. 

OUATA,  s.  f.  (ooéfe).  Nom  qu'on  donne , 
k  Montpellier,  selon  M.  Gooan ,  k  l'apocln. 
gobe-mouche ,  Apocynum  androsemifo^ 
lium,  Lin.  plante  de  la  fam.  des  Apodnées, 
originaire  de  la  Virginie. 

Ety.  Les  capsules  Je  la  grame  contiennent 
une  matière  cotonneuse,  d'où  le  nom  de 
ouata, 

OUATA,  s.  f.  (ouate)  ;  ovAfo ,  s.  m.  Gare. 
Ouate,  coton  fin  et  soyeux  qu'on  place  en- 
tre eux  d^étoffes. 

OUATAR,  V.  a.  (oua(à).  Ouater,  garnir 
de  ouate. 

OUATZ  ,  Enroué. 

Totx  autels  paie  que  es  mudats, 
Si  trop  criaa  sembla  oiiolr. 

OUB 

OUB ,  OB ,  oon ,  radical  dérivé  du  latin , 
o&,o&«, devant,  contre,  vis-à-vis,  pour, 
k  obéir. 


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Gsogle 


754 


ODB 


De  ob  ou  ob$  9  par  le  changement  de  o  en 
im^  imb  ou  oub$;  d'où  :  0ubê4ael€f  Oub- 
tiorf ,  Dei-obed-ieni. 

De  obedirtj  obêHo^  obéir,  fonaédeod, 
et  de  audin  y  écouter  devant  on  en  face , 
pour  mieui  entendre  et  ensuite  pour  nieui 
eiécuter,  obéir,  se  sont  formés  :  Oub- 
ediença ,  Oii&eir ,  Da-aubeir ,  Oub-eistent, 
Des-tmMêsefU  y  0ube4iêinçayDii'0ubeii- 
sença ,  Aubêd^r  ,  Obediem-a  ,  Obedire , 
ObesimU'a,  Ob$ti-mitU ,  06ex-tr ,  Ob-Uty 
Ob^U. 

OUBËDIENÇA  ,  S.  f.  (  oubediéince  )  ; 
llbbidUtua  on  ObbiéUnxay  ital.  Obédience . 
ordre  ou  congé  que  donne  un  sépérieur  a 
un  religieni  ou  à  une  religieuse  •  pour  pas- 
ser d'un  couvent  dans  on  autre  :  soumission , 
déférence. 

fity.  do  lat.  obêdienUa.  V.  Oii( ,  R. 

Pendant  le  schisme  d'Avignon ,  le  terri- 
toire dans  lequel  chacun  des  deui  papes  était 
regardé  comme  Intimement  élu ,  portait 
aussi  le  nom  d'obédience. 

OUBEIR  y  V.  n.  (oubeir)  :  oMtui ,  *«••- 
mm,  Obbedire ,  Obedire  et  Ubbidire ,  ital. 
Obedeeer ,  esp.  port.  Obéir  y  cat.  Obéir ,  être 
soumis ,  agir  selon  l'ordre  qu'on  reçoit  ; 
suivre  les  conseils  ;  être  sujet  d'un  Etat ,  être 
soos  l'empire  d'un  prince;  céder ,  plier  sans 
se  casser. 

Êty.  du  lat.  obedire  y  m.  s.  V.  Oui ,  R. 

OOBEI88ÉNÇA ,  S.  f.  (  oubeisséince  )  ; 
066edteiixa  et  Ubbidiensay  ital.  Obedieneia, 
esp.  port.  cat.  Obéissance ,  action  d'obéir 
ou  de  celui  qui  obéit;  soumission  d'esprit; 
disposition ,  habitude  d'obéir. 

Ely.  du  lat.  obedienliay  m.  s.  V.  Oub ,  R. 

OUBBI88ENT,  ENTA,  a^j.  (oubeis- 
séin ,  einte).  Obéissant,  qui  obéit,  (|ui  a  beau- 
coup de  soumission  ;  souple ,  maniable. 

Ëty.  du  lat.  obedieniie ,  gén.  de  obediensy 
m.  B^_y.Ouby  R. 

OUBELISQUE  ,  S.  m.  (  oubelisqué  )  ; 
evBBusco.  O&e/ùeo, ital. esp.  port.  Obelisky 
ail.  Obélisque ,  espèce  de  pyramide  étroite  et 
Jon^e  faite  d'une  seule  pierre ,  élevée  pour 
servir  de  monument  public. 

Etv.  du  grec  d^sX(cxo<  (obéliskos),  dérivé 
de  66tkhç  (  obelos  ) ,  une  broche ,  parce  que 
l'obélisque  a  quelque  rapport  avec  la  broche 
dont  les  prêtres  payens  se  servaient  dans 
leurs  sacrifices. 

On  ne  connaît  point  l'ori^ne  des  obélls* 
<(ues.  Le  plus  ancien  dont  il  soit  fait  men- 
tion dans  l'histoire  est  celui  que  Ramassés 
fit  élever  en  Egypte ,  2455  ans ,  avant  J.-C 
et  que  Constance  fit  depuis  transporter  b 
Rome. 

Selon  Pline,  liv.  XXXVI,  chap.  18,  le 
premier  obélisque  aurait  été  élevé  b  Hélio- 
polis ,  ville  du  soleil  ,  par  Maprès ,  roi 
d'Egypte. 

OUBEN,  conj.  (oubètn).  Ou  bien.  V.  Ou, 

OOBERAR  8' ,  v.  r.  (s'oubérâ).  S'obé- 
rer, s'endetter.  V.  Bndetmlarê\ 

Éty.  du  lat.  oberatus ,  composé  de  ob  et 
deœraiuM ,  fait  de  cet,  œriê,  airain,  mon- 
naie ,  sous-entendu  alienum ,  d'autrui. 

OUBERAT.  ADAy  adj.  et  p.  (ouberà , 
àde).  Obéré,  ée,  chargé  de  dettes. 

Éty.  du  lat.  o6«ralM«|  formé  de  obrutue , 


013B 

accablé,  et  de  «s,  mriSf  argent.  Obrftku , 
mre ,  sous-entendu  alieno. 

OUBJECT ,  s.  m.  (  OUl^é)  ;  osm,  ova- 
MT,  ovjn.  OggeU0 ,  ital.  ObJetOy  esp.  06- 
JectOy  port.  Objet,  tout  ce  qui  frappe  les 
sens,  les  facultés  de  l'âme;  tout  ce  qui  est 
considéré  comme  la  cause ,  le  sujet ,  le  mo- 
tif d'un  sentiment,  d'une  action;  matière 
d'un  art ,  d'une  science  ;  ixit ,  fin  qu'on  se 
propose;  au  plur.  choses. 

Éty.  du  lat.  objeeium ,  fait  de  jaedi»  ôb , 
sous-entendu  oeuloê ,  jeté ,  mis  sous  les  yeos. 
V.  Jeei,  R. 

OUBJEGTAR ,  v.  a.  (oobjectà)  ;  ObbiH- 
tare  y  ital.  Objetar^  esp.  Objecter,  montrer 
le  faux  d'un  raisonnement  par  la  raison  con- 
traire qu'on  y  oppose  :  faire  une  objection. 

Ety.  du  lat.  objeetare,  fiait  de  êbjieerey 
jeter  au-devant.  V.  Jecty  R. 

OUBJECTAT,  ADA,  adj.  (oubjectà, 
àde).  Objecté,  ée.V.Jecl,  R. 

OUBJECTION  ,  s.  f.  (oubjecUe-n)  ;  06- 
biesimuy  ital.  Obieceiony  esp.  Objeeçâo, 
port.  Objection ,  difficulté  qu'on  oppose  à 
une  proposition. 

Éty.  du  lat.  o6/eciûmt#,  gén.  de  oè^cfto , 
m.  s.  V.«/ecl,R. 

OUBiJkDA,  V.  (Mada  et  Blada. 

OUBLATION,  s.  f.  (oublalle-n);  ««r- 
nuTOA.  OMostsiie,  ital.  Obladon  y  esp. 
Obla^o  y  port.  Oblation ,  action  d'oflrir  ;  en 
terme  de  religion,  les  dons  mêmes  et  les 
choses  offertes  ;  partie  de  la  messe  qui  suit 
immédiatement  le  credo. 

Éty.  du  lat.  odlaltonû,  gén.  de  odloito , 
m.s.  V.  J:oI,R.  3. 

OUBU ,  V.  Oublid. 

OUBUAIRE.  s.  m.  (oubliâîré}.  Ou- 
blieur,  marchand  d'oubliés. 

Ëly.  de  oiMi  et  de  aire.  V.  OubM ,  R. 

OUBLICAMENT,  adv.  (  oublicaméin  )  ; 


OUB 

1     OUBLDAR ,  V.  a.  (éublidé)  ; 


Ohlifuamente ,  ital.  esp.  port.  Obliquement, 
de  biais  ;  d'une  manière  frauduleuse. 

Ëty.  de  oMiea  et  demsia^  d'une  manière 
oblique. 

OUBLID  y  aoav,  radical  dérivé  du  latin 
Mi^o  y  oblivioniêy  oubli ,  action  d'effacer , 
de  faire  disparaître  en  lissant ,  en  aplanissant 
tout  autour ,  formé  de  ob ,  autour ,  et  Ito , 
polir ,  rendre  uni ,  d'où  :  obHviei ,  oblUue 
fttui,  oublier. 

De  oblUuê ,  par  apoc.  obUt  :  Bnir-obUd* 
ar  y  OubHt ,  et  par  le  changement  de  o  en  ou 
et  de  I  en  d,  ou6(td  ;  d'où  :  OMiy  Oubli- 
aire^  Oublid  ,  Oublid-airey  Oublid-ar  y 
Oublid-at ,  Ae-êoublid-ar  y  Dee-oublidar, 

OUBUD ,  s.  m.  (oubli).  V.  Ott6(tf. 

OUBLID ,  «.  m.  ooBu ,  ooBUT.  Oblea  • 
esp.  ObreOy  port.  Oublie,  sorte  de  pikisserie 
faite  avec  de  la  farine ,  des  œufis  et  du  sucre. 

Éty.  Par  corr.  de  oblatay  sous-entendu 
res  y  chose  offsrte. 

OUBUDAIRE ,  adj.  (oublidÀIré)  ;  OM- 
dadizo,  esp.  Oublieux,  euse,  qui  oublie 
aisément ,  qui  fait  oublier. 

Éty.  du  lat.  Mivioeuiy  m.  s.  V.  Oublid  y 
Rad. 

DavatU  que  de  paeear  foublidaire  volai. 
P.  Paul. 

Avant  que  de  passer  le  fleuve  df  j'oubli. 


IDAB,  rAMAm  DS  TBtTA .  OV- 

u  Oôliare,  iUl.  OMdar  , 

Xport. OMtdar ,  cat.  Oublier,  perdre  la 
dre,  le  souvenir  d'une  chose  ;  négliger^ 
omettre. 

Ëty.  du  ?at.  oblitieei ,  m.  s.  ou  de  ouhU  et 
de  ar  ;  le  d  est  euphonique;  ou  de  o&lîlerars, 
Rayn.  V.  Oublid ,  R. 

OOBUDAR  S' ,  V.  r.  S'oublier  ,  sortir 
de  la  mémoire,  se  méconnaftre,  manquer  à 
son  devoir ,  aux  convenances ,  négliger  ses 
intérêts. 

OUBLIDAT,  ADA ,  ad!j.  et  p.  (oubKdà 
àde)  ;  V.  Oic6/tdar  pour  les  syn.  Oukilié ,  ée, 
dont  on  a  perdu  le  souvenir. 

Éty.  du  lat.  oblitum ,  m.  s.  V.  OMià ,  R. 

OUBLIOAT,  s.  m.  (oubligÂ),  dl.  Obli- 
gation, acte. 

Éty.  du  lat.  oUigaHo.  V.  Leg ,  R. 

Uno  dewuindo  e$  UmeUmr  niiKa, 
S^oun  «'ta  oubligat  owcedtito. 
Le  Sage. 

OUBLMkATIOlV,  S.  f.  (oubligatk-n);; 
oovuioAnon.  ObUgaxioM  ^  ital.  06ltyaciaii, 
esp.  ObligaçàOy  port.  Obligation,  engage- 
ment qui  lie,  qui  impose  le  devoir ,  qui  naît 
des  services  reçus. 

Ëty.  du  lat.  oôtt^oKstitr,  gén-.  de  obUga^ 
fto.  V.  Leg  y  R. 

OramaATIOlV,  s.  r.  nun,  et  împr. 
ovauoATuni.  Obligation,  billet,  acte  par  le- 
quel on  s'oblige.  V.  X«^,  R. 

OOBLIQEANT,  ANTA ,  ad>.  (oublidjàn, 
ente):  Odlt^aiile,iUl.esp.  Obligeant,  ante. 
officieux ,  qui  aime  à  obliger,  à  faire  plaisir, 
à  rendre  serviee. 

Éty.  de  ott6ll^sar  et  de  anU  V.  Ligy  R. 

OVBUOEAll,  V.  s.  (ooblidjé)  ;  oovmi- 
WAM,  Miiims  tsavici.  PreHar  eervigio,  ilal. 
ObHgaryesp.Obrigary  port.  Obliger,  ren* 
dre  service  k  quelqu'un,  lui  être  utile. 

Ëty.  du  lat.  obligure,  fait  de  ob  et  de  H- 
gare ,  lier  à  soi.  V.  Lig ,  R. 

OUBUGEAR,  V.  a.  PoracA»,  sasAMAB. 
Oblt^are,  ilal.  06%ar,esp.  Obrigary  port. 
Obliger,  lier  par  un  acte;  imposer  l'obliga- 
tion, forcer;  porter,  engager.  V.  Lig  ^ 
Rad. 

OUBUGEAR  S'  ,    v.    r.  »'ooiibu«bam. 

S'obliger,  prendre  l'obligation  de servir 

de  caution  à  quelqu'un ,  s'obliger  pour  lui. 

Oubligear  souê  bensy  obliger  ses  biens, 
obligare  bona  $ua ,  lat* 

OUBiaOEAT,  ADA,  adjr  et  p.  (oubli- 
jâ ,  àde  )  ;  twat.  Obligé,  ée. 

Éty.  du  lat.  obUgatue,  V.  Lig ,  R. 

OUBLIQUE,  ICA,  adj.  ObliquOy  ital. 
esp.  port.  cat.  Oblique,  qui  s'écarte  de  la 
direction  droite  ou  perpendiculaire. 

Éty.  du  lat.  obliquue,  casobtique,  t.  do 
gram. 

OUBLIQOITAT,  s.  f.  (oubliquitâ);  ObJU 
quUÎL  y  ital.  06itgutdad .  esp.  Obliquidade , 
port  Obliquité,  quantité,  dont  une  ligne  on 
une  surface  est  oblique  à  une  autre  Ugne  oa 
k  une  autre  surface. 


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OUB 

Éiy.  do  Ut  Mi^^tUaHê,  gfo.  de  ohUfui- 
las,  m.  8. 

OUBUT,  6.  m.  (oubli);  ooauD,oooauB, 

iUl.  Olvidôfèsp.  OblU,  cat.  Oubli,  acUoD 
de  laisser  sortir  one  chose  de  sa  mémoire. 

Êty.  do  lat.  oblUuê^  qui  a  oublié.  Voj. 
Oii6Ild,R. 

OlipU>im ,  y.  HoMaun. 

OOBIIAIIOUR.  s.  m.  vl.  Un.  Atelier, 
laboratoire,  boutique. 

OUBRAGEAS,  V.  Odra^eai. 

OUBRAOBOON ,  Y.  Obragewm. 

OUBRAOI ,  V.  Obragi. 

OUBRAN,  V.  Obran. 

OUBRAT,  ADA,  a^j.  et  p.  (oubri ,  éde), 
dg.  Opéré ,  ée.  V.  Ouper,  ft.  ' 

IHguoê  éhreitian  ùun  se$  oubrada. 
JbiUo  ia  redmliomn  sagrado. 
D*Â8tros. 

OIIBRER ,  d.  béam.  et 

OUBRIBR,  V.  Obvier. 

PUBRIR,  dg.  V.  Durbir. 

OUBSqSNE,  ENA,  adj.  (oubscèue,  eue); 
■VBCBVT,  tAu.  Oseeno,  liai.  Obiceno,  ital. 
esp.  Obscène,  sale,  immonde,  ordurîe^^ 
contraire  à  la  pude.ur. 

Étj.  dp  lat.  ob$cenu$,  m*  s, 

OUB8CENITAT,  8.  f.  (oubscenilà)  ;  0#- 
tenUà,  ital.  Obsunidad,  esp,  Oseeniaadt , 
port.  Obscénité ,  parole ,  image ,  action  sale, 
immonde,  orduriere. 

Éty.  du  lat.  obiceniUUis,  gén.  de  obictnU 
iat ,  dérivé  de  ob  et  de  eœnum ,  bourbier. 

OUB8GUR,  URA,  adJ.  (ouscûr,  ûre)  ; 

■tCIMI,  BSCOBA  ,  BieOBASA,  BtCVBAlAIIA.  OsCU' 

TOy  ital.  ObicuTO ,  esp.  Eteuro ,  port.  Obs- 
cur, ure,  qui  n'est  pas  éclairé,  qol  est 
sombre. 

Éty.  du  lat.  obicnruâ ,  m.  s.  V.  Eieur,  R. 

CKIBSCDRAIIBFIT ,  adv.  (  oubscura- 
mein);  OscuramenU,  ital.  Obêcuramente , 
esp.  Eseuramente  ^j^fi.  Obscurément,  avec 
obscurité.  V.  Eteur,  R. 

Ëty.  du  lat.  obseurè  et  de  ment, 

OUB8CURCIR ,  y.  a.  (oubscorcir)  ;  «m- 
Diui  tominc ,  BtcoMni.  0#ei<rare ,  ital.  Obi- 
emreceTy  esp.  Eeeureeer,  port.  Obscurcir, 
faire  perdre  à  un  objet  sa  lumière  et  spn 
éclat;  ternir  Féclat  de.... 

Éty.  du  lat.  obicurare,  jn,  s.  V.  ^seur, 
Rad. 

OimscURiCUSAlIBIfT,  s.  m.  (oubs- 
curcissamein)  ;  OseuramentOy  ital.  Obscu- 
recimiento ,  esp.  Eseuridào ,  port.  Obscur- 
cissement ,  affaiblissement  de  lumière. 

OUBSCURCrr,  m  a,  adj.  et  p.  (oubs- 
curci ,  ide).  Obscurci ,  ie. 

Ety.  du  lat.  obêeuratue ,  ip.  s.  V.  fscur , 
Rjfd. 

OUB8GURITAT ,  8.  f.  (ouscurità) ,  pr. 
mod.  BscinuuoiiA ,  Btcim ,  mcvbitat  ,  vscvas- 
•niA,  tovimiMiA.  Ofcurifà,' ital.  Obscuridad, 
esp.  Eseuridào ,  port.  Obscurité,  ténèbres; 
la  privation  dé  la  lumière. 

Éty.  du  lat.  obieuritatii,  gén.  de  obteu- 
ritaê.  V.Eseury  R. 

OUB8ERVANÇA,  s.  f.  (oubservànce)  ; 
oovmTAiiçA.  Obeervanxa ,  ital.  Observan- 
eia ,  esp.  port.  cat.  Observance,  observation 


OUB 

perpétoeHe  de  la  même  r^le;  coorent  des 
Observantins  ;  cootume. 

Ëty.  du  lat.  observantia,  m.  s.  V.  SerVy 
Rad. 

0UB8BRVANTIN ,  8.  m.  (oubserrantln); 

oovummwMmm ,  •■mviumii ,  «AmvAimii.  Obser- 

vantin ,  religieux  de  l'observance  de  Saint- 
François.  V.  5err,R. 

OÛBSBRVAR ,  V.  a.  foubsenrà)  ;  oomn* 
▼AA.  Ouervare^  ital.  06iervor,  esp.  port, 
cat.  Observer,  accomplir,  suivre  une  règle  ; 
porter  toute  son  attention  ?ers  un  objet  pour 
en  découvrir  la  nature,  les  qualités,  les  rap- 
ports, etc.;  remarquer. 

fity.  du  lat.  obiervare,  fait  de  eervare  o6, 
sous-entendu  oeuloê ,  considérer  devant  les 
yeux. 

Vouê  oubservi  qu'aquol  es  pas  verai ,  Tr, 
je  vous  fois  observer  que  cel^  n'est  pas  vrai. 
V.  SetVj  R, 

ODBSERVAR  8',  ▼.  r.  S'observer,  être 
réservé,  circonspect  dans  ses  actions ,  dans 
ses  paroles. 

OUB8BRVAT,  ADA,  adj.  et  p.  (oub- 
servà,  àde)  ;  oçvinTAT.  Observé,  ée, 

Éty.  du  lat.  obserf9at%u,  m.  8.  V.  Serv ,  R. 

QOPSERVATION ,  s.  f.  (oubservatie-n); 
oootBKTAnon,  ovuuwMWMrtMm.  Osservaxione  y 
ital.  Observaeion ,  esp.  Observaçâo ,  port. 
Observation,  action  d'observer,  d'accomplir  ; 
remarque. 

Ëty.  du  lat.  abservationis,  gén.  de  obier- 
vaiiô.y.Serv,  R. 

OUB8BRYATOIRO ,  S.  m.  (oubserva- 

tôire);    ouBiwrATOM ,  ouanavA-rovABO.  Os» 

servatoriOy  ital.  Observatoire,  édifice  destiné 
aux  observations  astronomiques. 

Éty.  du  lat.  observar^,  m.  s.  Y.  Serv,  R. 

Le  plus  ancien  observatoire  connu,  d'après 
l'histoire .  est  celui  que  Hoang-Ti ,  empe- 
reur de  la  Chine ,  fit  construire  2611  ans 
avant  J.-G.  pour  réformer  le  calendrier. 

En  1552,  Guillaume  II,  et  Lapdgrave  de 
Hesse ,  en  firent  bâtir  un  qu'ils  enrichirent 
d'un  grand  nombre  d'instruments. 

ODBSERVATOUR ,  S.  m,  (oubserva- 
tôqr)  ;  pomtmMWArovm.  Qtstrvatorey  ital. 
Observador  y  esp.  port.  cat.  Observateur, 
celui  qui  observe  une  loi ,  une  règle  ;  celui 
qui  observe  ou  étudie  les  phénomènes  de  la 
nature. 

Éty.  do  lat.  o6«efvalor,  m.  s.  Y.  Serv,  R. 

OUB8TACIJ5 ,  Sp  m.  (oubstàclé^  ;  ovsta- 
eu,  BMVAcmn,  vanm.  Oslacolo ,  ital.  Obsta» 
culo ,  esp.  port.  Obstacle ,  ce  qui  empêche 
une  diose  ou  upe  personne  d'agir,  d'avancer, 
de  faire  des  progrès,  de  parvenir  au  but. 

Ëty.  du  lat.  obstaeulum ,  fait  de  obslare , 
s'opposer,  ottere  o6,  être  devant.  Y.  Esly  R. 

OUB0TRUAR,  Y.  Engavassar  et  Slr^y 
Rad. 

OUB8TRUGTION8,  8.  f.  pi.  (oqstru- 
tie-ns)  ;  ovuwrmocwtMMê.  Obstructions,  em- 
barras dans  la  circulation  des  fluides  ani- 
maux, et  particulièrement  dans  les  fluides 
lymphatiques,  qui  donnent  lieu  à  des  engor- 
gements. 

Êty.  du  lat.  obstrucHOy  m.  s.  Y.  Slru,  R. 

OUBTENIR,  V.  a.  (oubtenir);  atbh, 
ooomnm.  OUenere,  ital.  Obtener,  esp.  Obter, 
port  Obtenir,  parvenir  à  se  faire  accorder  ce 
qu'on  soRicite,  ce  qu'on  désire. 


OUB 


755 


Éty.  du  lat.  Mkme ,  fait  de  o6  »  devant, 
et  de  lenere ,  tenir,  tenir  devant i  avoir  en  aa 
possession.  Y.  Ten,  R. 

OUBDtA,  8.  f.  oobûse).  Obos,  petite 
bombe  sans  anses ,  sans  cnlot ,  que  l'on  tire 
avec  les  obosiers  et  par  ricochets. 

Ëty.  de  l'ail.  àaiiHCf ,  obosier ,  oo  selon 
Roquefort,  du  lat.  obtusuSy  sans  angles. 

Dérivé  :  Oulmsiery  v.c.  m. 

OUBUSIER,  8.  m.  (oobusié);  Ûbisxo, 
ital.  Obusier,  sorte  de  mortier,  monté  sur  on 
affdt  à  roues,  pour  lancer  de  petites  bombes. 

Ëty.  de  oubusa  et  de  la  term.  mult.  ter, 
ou  de  l'ail.  hatibiU. 

L'obus  et  l'obusier  furent  inventés  par  les 
Anglais. 

Ce  n'est  qu'en  1749  <^ue  la  France  a  fait 
fondre ,  à  Douay,  le  premier  obusier. 

OUBVIAR ,  y.  n.  (oubviâ)  ;  rBSTBiini , 
■■PACHAS.  OvnarSf  ital.  Obtiar ,  esp.  port, 
cat  Obvier,  prendre  les  précautions,  les 
mesures  nécessaires  pour  prévenir ,  pour 
empêcher  un  mal,  un  accident  fâcheux. 

Ety.  du  lat.  obviare ,  fait  de  ob ,  devant , 
de  vta, chemin,  et  de  Tact,  ar,  aller  au-devant, 
prévenir.  V.  Fta,  R. 

OUG 

OUGGA8I01V ,  s.  f.  (oucasie-n)  ;  oocoa- 
êïïKM,  ocGAMpv.  Oceasione,  ital.  Ocasiony  esp. 
Oeeasiâo,  port.  Occasion,  conjecture  favora- 
ble, circonstance. 

Éty.  du  lat.  oceasio ,  formé  de  ob  easus. 
Y.  Cady  R. 

OuceasioHy  se  prend  quelquefois  pour  fre- 
«oiin  :  Auriax  pas  oueeasion  d*un  beou  ea- 
peou?  Trad.  n'auriez-vous  pas  besoin  d'un, 
etc.,  les  colporteurs  disent,  n'auriei-vous  pas 
occasion?  cette  expression  est  un  anglicis- 
me, parce  qu'en  anglais  occmon,  signifie 
besoin. 

OUCGAfllOUNAR ,  v.  a.  (oucasiounâ)  ; 

SfTBS-v'sHCAOTA,  OpVCAIlOVIlAB.    OCCattOfia- 

re,  ital.  Ocasionary  esp.  port.  Occasionner, 
donner  occasion, donner  lieu  à...,  être  cause 
de... 

Éty.  d^  Ottccaitonetde  ar,  Y.  Cady  R. 

OUCCA8IOUNAT ,  JJ>A,  adj.  et  part, 
Occasionné,  ée.  Y.  Cad,  R. 

ODÇGOPAR,  et 

OUGGUPÀTION,  et  composés.  Y.  Oceu- 
par  et  Occupation, 

ODGGURRENÇA,  8.  f.  (oucurrèince); 
ovccoranci,  «Mcoirra*.  Occorrenxa  y  it^l. 
Oeurreneia,  esp.  port.  Occurrence,  rencon- 
tre, événement  fortuit.  Y.  Af «courre. 

Ety.  du  lat.  oceûrrere,  fait  de  o6,  devant , 
et  de  ctirrere,  courir,  survenir.  V.  tourry  R. 

OUGpAN,  Y.  Océan. 

OOGTOBRE,  Y.  Octobre. 

OUGUI«ARI,et 

OUGULI8TO,  Y.  OirulaHetOeuItffo. 

OUGUN,  Alt.  de  iMctin,  V.  c.  m. 

DUO 

OUD...,  Y.  k  Od... ,  les  mots  qui  man- 
quent à  Oud... 

OUB 

OUE ,  inleij-  pour  appeler  (ouè),  dl.  Holà! 
eh!  hem!  parle  donc,  c'est  aussi  une  espèce 
de  huée.  y^^ 

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75e 


ODE 


ODE ,  Poor  ow.  V.  (M,  Oe  et  (Mêa. 

OOBGB,  et  . 

OOEH,  Pour  huée.  V.  Ou-on, 

OUBI,  dl.  Pour  aajoard'hai.  V.  Hni. 

OUEMMm,  s.  m.  d.  béain.  OEil.  V.  UêHh 
eiOeul^R. 

OOEU.  0B-MVW,  8.  m.  dg.  Espèee  d'oi- 
seau. D'Astros. 

OUEILHADA ,  dg.  Pour  Hulhada,  ▼.  c. 
m.  etOoniyR. 

OUBIT ,  nom  de  nombre  (oo^)»  dl.  Huit. 
y.HuêcheiOeto^R. 

O0ELEFIER ,  AU.  de  OlitUr,  v.  c.  m. 

OUELHA»  8.  f.  (oùeille),  dg.  Brebis.  V. 
Fêda. 

OUELHAS,  V.  OutUoê. 

OUELHTO,  8.  m.  pL  d.  béarn.  Petits 
yeux,  yeux  doux,  yeux  amoureux.  V.  i/i»- 
Ihounê  ei  Ocul^li. 

OUEUAS,  s.  f.  pi.  vl.  Brebis,  ouailles. 

Ëly.  du  lat.  ootcula,  dim.  de  avis»  brebis. 

OUERAOI»  AU.  employée  par  Bonnet. 
V.  Auragi. 

OUERCHA ,  s.  f.  (ouértcbe)  ;  ooaw»a. 
En  terme  de  tioucher ,  croupion  du  mouton , 
la  base  delà  queue.  V.  Or$a, 

OUEWOJk ,  s.  f.  (ouérie).  Nom  du  bon- 
henri,  à  Larche,  près  de  Barcelonnetle.  V. 
Sangari, 

OUERLE ,  d.  m.  y.  Orh. 

OUERRI,  s.  m.  (ouèrri).  Sorte  d'auge 
où  l'on  dépose  les  olives,  avant  de  les  meUre 
dans  la  mare  pour  les  faire  écraser.  Gare. 
V.  HorH. 

OUES ,  Os.  V.  Ot. 

OUESGA,  y.Osea. 

OUEST,  v.n.  (ouès)  ;  OeWe ,  esp.  port. 
Ouest.  V.  Pounentti  Couchant. 

Ély.  du  teuton  west»  m.  s. 

Fueh  Umfret  é  uwdct  ouest 
Per  hépûaûe  sslrobopruL 
D'Astros. 

OUET ,  s.  m.  (ouèi) ,  dl.  Aujourd'hui.  V. 
Hui. 

OUETT,  nom  de  nombre,  d.  béarn. 
Huit.  V.  Huech  et  Octo,  R. 

OUETT  AL ,  nom  de  nombre  ordinaire , 
md.  Huitième.  V.  Oelo,  R. 

OUETTANTA ,  nom  de  nombre ,  md. 
Octante,  quatre-vingts.  Voy.  HuUanta  et 
Octo,  R. 


OUF,  vovr,  Boor,  mots  inventés  pour  ex- 
primer un  son  radical  que  produit  l'émission 
de  l'air  poussé  par  les  poumons  d'un  homme 
essoufiQe  ou  pour  désigner  un  bruit  sourd. 
C'est  une  onomatopée. 

De  ouf:  Ouf,  et  par  addition  d'un  h,  houf 
ou  houff;  d'où  :  Bouf,  Doufafhouif  Bouffer, 
Bouff-oun,  Pouf. 

M.  de  Roquefort  en  fait  dériver  aussi  : 
Baff'Ou^ar,  Baff-ou-at,  Bafr-ar,  Buff-et. 

OUF,  int.  (oùQ-  Ouf,  int.dont  on  se  sert 
pour  marquer  une  douleur  subite;  il  sert 
aussi  à  marquer  l'étoufiement,  l'oppression. 
V.  Ouf,  R. 

OUFANOU8  ,  OUA  ,  adj.  (ooufandus, 
oue);  ooorAsoof,  ooorBABovs.  Bouflant, 
ante,qui  tioufle ,  qui  parait  gonflé  ;  on  le  dit 
particulièrement  des  étofles.  Avril.  Y .  Ov ^  R . 


ODF 

.  .*..  y.  par  Of.....  les  BMti  qm 
manquent  à  Ouff..... 

OUFFE»  A,  espèce  d'adr.  (à  éuffié).  A 
suscité,  à  gogo. 

Ety.de  l'arabe  alboti/l 

OUFFERTOIRO,  Oftftori,  cat.  Oftr- 
iorio,  t8ù.  V.  Offertoiro. 

OÙFFIC,  orne,  «me,  sous-radical  pris 
du  latin  ofj^um,  devoir,  obligation,  ce 
qu'on  est  obligé  ds  faire ,  fonction ,  charge , 
oflBce,  ministère,  emploi,  formé  de  opt/letUM, 
ou  de  oficio,  pour  egUio,  dont  le  radical  est 
Fae,  V.  c.  m. 

De  officium,  par  apoc.  oj|lc;  d'où  :  Offc-i^ 
Ogie-ier,  Offûl^U,  Ou/)le-tiia,  et  par  le  chan- 
gement de  prononc.  de  o  en  on,  ou/)lc;  d'où: 
Ouffie-i,  OugUt-al,  OuffietaX-Uai ,  Ou^ 
aut,  Ougieiamt-a^  Ou^-iar  ^  OuffUi-el, 
Oufieiela-^i^etU,  OuffU-iw,  Ouf^-^mê. 

De  ouffic ,  par  le  changement  de  om  en  m  , 
u/)lc;d'où:  Ùgie-i,  UlUcialrUr,  Uliei-ûl. 

OUFFIGI,  s.  m.  (ouffici)  ;  A«nci,omcM. 
Ofiiio  et  Ugisio,  ital.  0/lct,  cat.  Oficio,  esp. 
Ofieio,  port.  OflBce,  service,  Secours,  devoir, 
charge  ,  fonctions ,  prières  journalières  ; 
partie  d'un  grand  repas;  cuisine,  dépense» 
garde-manger. 

Éty.  du  lat.  ofUeium ,  le  même ,  dérivé  de 
facere,  faire,  y.  Fae,  R. 

OUFFia,  s.  m.  «met.  Ofixioti  Ufitio, 
ital.  0/ict,  cat.  0/ldo,esp.  Offieio .  port. 
Office ,  prières  publiques  qui  se  font  dans 
l'église  ;  partie  du  Bréviaire  que  doivent  dire 
ceux  qui  y  sont  tenus. 

Êty.  y.  le  mot  précédent  et  Fae,  R. 

L'ordre  dans  lequel  sont  distribués  les 
psaumes,  les  évangiles  et  les  éplU'es,  est 
attribué  à  Saint  Jérôme  ;  les  oraisons ,  les 
réponds  et  les  versets  sont,  dit-on,  des  papes 
Grégoire  et  Gélase ,  et  Saint  Ambroise  paisse 
pour  y  avoir  ajouté  les  graduels  et  les  traits. 
Dict.  des  Orig.  de  1777,  in- 12. 

On  croit  que  ce  fut  Maurice  de  Sulli , 
évêque  de  Paris ,  qui  composa ,  vers  l'an 
1196.  Jes  réponds  de  \ Office  des  morU,  et 

Sue  l'Eglise  de  Rome  les  a  pris  du  Bréviaire 
e  Paris. 

OUFFICIAI.,  s.  m.  (oufficiàl);  Officiai, 
ail.  esp.  cat.  port.  OfficiaU  et  UffiiiaU,  ital. 
Officiai,  juge  ecclésiastique. 

£tv.  du  lat.  offieialit.  V.  Fae,  R. 

OÛFFICIAUTAT  ,  S.  f.  (oufficialilà)  ; 
vmciAUTAi.  Officialité,  juridiction  de  l'offi- 
cial ,  lieu  où  l'officiel  rendait  la  justice,  y. 
Fac ,  R. 

OUFFICIANT,  s.  m.  (oufficiân}.  Offi- 
ciant, celui  qui  officie  à  l'église,  y.  Fac.  R. 

OUFFICIANT  A,  S.  f.  (oufficiànte).  Offi- 
ciante ,  c'est,  chex  les  religieuses,  celle  qui 
officie,  y.  FttC,R. 

OUFFICIAR ,  V.  n.  foufficià)  ;  «mciAS. 
UffiMiare  et  Officiare,  ilal.  Ojiciar,  cat. 
Officier,  faire  l'office  divin  h  l'église  ;  célébrer 
une  grand'messe  ;  oflQcier  bien  à  table ,  c'est 
boire  et  manger  beaucoup. 

Ety.  de  ouffici  et  de  la  term.  act.  ar^  faire 
l'office.  V.  Fac,  R. 

OUFFICIEI.  LA,  ad{j.  (oufficièl);  Oficial, 
cat.  esp.  Oflficiel,  déclaré  par  l'autorité, 
publié  par  le  gouvernement;  très-certain. 

Êty.  de  ouffiei  et  de  la  term.  £i,  v.  c.  m. 
et  Fac^  R. 


ODF 

OUiVimWiAliBTIT ,  adv.  {odlBclela* 
méin).  Officiellement ,  d'une  manière  offi4 
délie. 

Éty.  de  ûuffieiêlU  et  de  la  lerm.  wmU.  \i 
Fac,R. 

OUFFIGIER,  s.  m.  (oaflkié);«mcBs. 
OMciaU  et  OffitiaU ,  iul.  0/leî«r,  esp. 
Officiai,  port.  Officier,  ail.  cat.  Officier,  qui 
a  un  office  civil  ou  militaire .  dans  ce  dernier 
cas,  on  donne  ce  nom  à  tous  ceux  qui  por- 
tent les  épaulettes. 

Ëty.  de  ouffici  et  de  la  term.  molt.  1er , 
qui  remplit  un  office,  y.  Pae,  R. 

On  nomme  grandi  officiera  de  la  eoM- 
roniie,  ceux  qui  possèdent  les  preroièfes  di- 
gnités do  royaume.On  en  comptait  sept,  sous 
la  première  race  de  nos  rois,  savoir  :  te  maire 
du  palais  ,  les  dues,  les  comtes,  le  comte  du 
palais,  le  comte  de  V^ble ,  le  réfkendaire 
elle  chambrier.  Ce  nombre  ainsi  que  le» 
titres  ont  infiniment  varié  depuis. 

OUFFIGIOU8 ,  OU8A ,  adi .  (oufficloùs , 
ôuse);  Olfisioso,  sa,  ital.  Officieux ,  obli- 
geant, qui  est  porté  à  rendre  serrice. 

Ëty.  de  ouffici  et  de  h  term.  ous ,  qui  est 
de  sa  nature,  obligeant  ;  officioius ,  lat.  Y. 
Fac.R. 

OUFFBANDA ,  y.  Offromda. 

QIOrrBUi,\.  Offrir. 

OUFFUSCIAE,  Y.  a.  (oofTuscà)  ;  wkw^wcmm, 
ArrotcAs.  0/U#ear,  cat.  esp.  Offusquer,  empè; 
cher  de  voir  particulièrement  en  éblouissante 

Êty.  du  lat.  offuseare,  formé  de  06,  devant,, 
de  fuseus,  noir,  et  de  la  term.  act.  ar. 

OUFFU8GATION  ,  8.  f.  (ouflbseatte-n); 
oonroosAmmA.  Ofuscacià ,  caL  OfuscacUm, 
esp.  Action  d'offusquer, 
OUO 

OUO.  v1.  J'entends. 

OUGN,  ovmcm,  oviico ,  radical  pris  du  lat. 
tm^ers,  ungo,  unctum,  oindre,  graisser,  par- 
fumer d'essences,  d'où  mi^ffiliiM,  onguent. 

De  ungere,  par  apoc.  ung,  par  la  trans- 
position de  ^  et  le  changement  de  m  en  en  ot» 
en  0 ,  ougn ,  ogn  ;  d'où  :  Ogna-ment,  OgnM^ 
mens,  Ogn-er,Ougn'er. 

De  unguentum,  par  apoc.  Oim^iMiil,  Per- 
unxi'Os. 

De  «11^,  par  le  changement  de  11  en  0^ 
oing;  d'où  :  Oing,  Oingn-er,  Onguiment» 

De  unctum,  par  apoc.  uiicf,  parla  suppres- 
sion de  c  et  changement  de  «  en  ot,  oint; 
d'où:  Ointura,  Ounct-ion,  Onctu-os,  One- 
tuos'itat,  Onh,  Ofiàs-msn,  Onh-er,  Oneh^ 
Onch-ar,  Onch-^l,  Onc-hura,  Ounch ,  Ouw- 
ch-adura,  Ounch-ar,  Ounch-at,  Ounch- 
ura ,  OunctU'Ous,  Ougn-eire ,  Vougn-er  , 
Ouncat,  Ounh-er,  Ountar,  Unirai,  Ougn- 
er,  Voui-gn-ut,  Vounch,  Vounch-ura. 

OUONER,  V.  a.  (oùgné)  ;  «««€■*».  «otas, 
ooHBB,  ▼oo«Ms«,  i.o«ta«,  wmcwKmikm.  UgncrCf 
ital.  Ungir,  esp.  port.  Oindre,  frotter  avec 
quelque  chose  d'onctueux. 

Ély.  du  lat.  ungere,  m.  s.  y.  Ougn,R. 

En  provençal,  ce  mot  signifie  encore  adou- 
cir au  posiiifcomme  au  figuré»  ce  qu'on  voit 
par  le  proverbe  suivant  : 

Bonas  paraulas  ougnoun. 
Marridas  pougnxmn. 

OUONER  8',  V.  r.  S'oindre,  se  frotter  de 
quelque  chose  d'onctueux. 


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oogle 


0U6 

DDONOnN,  s.  m.  (oognteD).  Ce  ttiot 
n'est  emplo^fé  que  dans  la  phrase  suivante  : 
SemeUre  en  rang  d'augnoun^  se  mettre  en 
rang  d'oignon,  se  plaeer  parmi  des  gens  d'uoe 
plus  grande  condition. 

Celle  façon  de  parler  vient  d'Artos  de  la 
Fontaine  Solaro,  Baron  d'Oignon,  qoi  fai- 
sait les  fonctions  de  grand- maître  descéré- 
moniesy  aui  Etats  de  Blois ,  en  1576  ;  c'était 
lui  qui  assignait  les  places  et  les  rangs  de 
tous  les  seigneurs  et  députés,  d'où  le  prover- 
be :  Ili'eiî  aais  au  rang  d*oignony  c'est- 
à-dire,  dans  le  rang  assigné  par  Oignon. 
Dict.  des  Orîg.  de  1T77,  in-8«. 

OUONVIRA,  s.  f.  (ougnùlre).  Onction, 
y.  Ounehura. 

OUON0T,  UDA ,  adj.  et  p.  (ougnû,  ûde). 
Ouint,  ouinte.  V.  Ouneh, 

OnoUES,  s.  m.  (oûgués).  Nom  delà  ta- 
naisie,  selon  M.  Avril,  V.  Tanarida,  et  de 
l'bièble.  V.  Saupuden. 

OUI 

OUI,  (6uT).  Oui,  part,  d'affirm.  d'accord, 
il  est  vrai,  on  dit  oe,  avec  les  personnes  qu'on 
tntoie. 

OUIA,  Oido,  cat.  V.  Ouida. 

OUICHA,  d.  m.  V.  Ousea. 

OUIDA,  s.  f.  (ouide)  :  oovvia,  otoa.  Udi- 
to,  ital.  OidOy  esp.  cat.  Ouvido,  port.  Ouïe , 
le  sens  par  lequel  nous  percevons  les  sons, 
|a  faculté  d'ouTr. 

Êty.  du  lat.  atidire,  entendre.  V.  Aud,  R. 

OUIDA,  s.  f.  ooiA,  ouiDB,  ooB.  Amas  de 
pierres  à  travers  duouel  on  fait  écouler  les 
eaux  qui  stagnaient  dans  un  lieu  ;  ouverture 
d'un  canal  au-dessus  de  laquelle  on  entasse 
des  pierres  pour  servir  de  filtre. 

Éty.  du  grec  ô/eXdc  (ocbelos) ,  conduit 
pierreux. 

OUÏRA,  ad? .  Pour  à  présent.  V.  Ara. 

ouïra,  V.  Ouiraêsa. 

OUIRAR,  V.  a.  (ouirà),  dl.  Frapper, 
meurtrir,  briser  les  os,  et  proprement,  faire  un 
outre. 

Éty.  de  outre  et  de  ar,  faire  une  outre  ; 
après  avoir  égorgé  le  bouc  ou  la  chèvre,  le 
boucher  insuffle  k  tissu  cellulaire  sous-cutané 
et  bal  à  coups  de  verges  le  corps  de  l'animal, 
ce  qui  favorise  la  séparation  de  la  peau,  d'où 
l'expression  figurée,  ouirar  ou  6a(re  eoumo 
un  ouire, 

OUIRAMA ,  s.  f.  (outrasse).  Mots  inju- 
rieux, qui  désignent  une  salope,  une  femme 
prostituée. 

Éty.  P^r.  de  (mire. 

OUiBEy  lerm.  qui,  ajoutée  à  des  substan- 
tifs forme  des  verbes  qui  ont  la  signification 
d'oindre,  salir,  graisser,  etc.,  avec  la  matière 
indiquée  par  le  radical,  ainsi  :  emmerdouirê , 
impaiUmirêf  emmomslouire ,  enfamouire , 
etc.,  indiquent  que  la  chose  dont  on  parle  s'est 
salie,  ou  enduite  avec  des  excréments ,  de  la 
pâte,  du  moût,  de  la  farine,  etc. 

Êty.  Ce  mot  parait  être  une  syncope  du  lat. 
nngeriy  oindre,  graisser. 

OUIRE ,  s.  m.  (outré)  ;  booc,  aonr,  bmta, 
Otre  et  Otro, 


ital.  Odre^  anc.  cat.  esp.  port.  Outre,  peaiî 
de  cbètre  oo  de  bouc,  en  forme  de  sac  dant 
laquelle  00  transporte  des  lipides  après  en 


Otît 

avoir  lié  les  omrertares;  musette ,  fig.  be* 
daine,  ventre. 

Ety.  du  lat.  nier,  «ilrw,  iil»'e,  à  Tabl. 

De  ce  mot  est  dérivé  le  français:  lowre , 
grande  musette,  par  l'addition  de  fart,  et  la 
suppression  du  I. 

L'usage  des  outres  était  déjà  connn  du 
temps  d'Abraham,  puisqu'il  est  dit  dans  la 
Genèse,  c.  21,  f.  14,  que  lorsque  ce  patriar- 
che renvoya  Agar,  il  lui  mil  sur  l'épaule  une 
outre  pleine  d'eau  :  SurrexU  itaque  Abra- 
hammam,  et  tollengpanem,  etutrem  aquœ 
impoeuit  teapulœ  ejus. 

iFaire  lou$  outret,  dl.  faire  du  désordre 
dans  une  maison. 

Jugar  as  outres,  dl.  jouer  au  jeu  de  pet- 
en-gueule. 

OUIRE ,  Un  des  noms  bas  Um.  de  la  mu- 
sette. 

OUJ 

OUJOURDUEI,  Aller,  de  Aujourd'hui, 
V.  c.  m. 

OUI. 

OUL ,  oi. ,  radical  dérivé  du  lat.  alla,  «, 
marmite,  boule,  pot. 

De  oUa,  par  apoc.  d,  et  par  le  change- 
ment de  o  en  ou,  oui; d'où  :  Oul-a,  Ouhada, 
Oul-aya,  Oul-etay  Oul-ier, 

De  ou/,  par  le  changement  de(  en  r,  les 
mêmes  mots:  Our^a,  Our-ada,  etc. 

Le  olla,  par  simple  apoc.  el  ;  d'où  :  Ol-a, 
ûlh-a,  OUer. 

OULA  ,  s.  f.  foule)  ;  nwArA,  otniA.  0«fl, 
esp.  cal.  ital.  Olha,  port.  Marmite  de  fonte, 
particulièrement  destinée  à  la  cuisson  des 
aliments,  pot  à  confiture,  Jarre. 

Éty.  du  laL  oUa,  m.  s.  V.  Oui,  R. 

MfeUre  Voula,  mettre  la  marmite  sur  le  feu. 

Mountar  Voulu,  en  bas  lim. 

OULADA,  s.  f.  (oulâde)  ;  oobada  ,  oduau, 

OUBAVA  ,  OmtMtA  ,  WlCMATMDA,     IJUC    pOtéO    OU 

plein  un  pot. 

Éty.  de  oula  et  de  ada.  V.  Oui,R. 

OUIiAIA,nomde  femme  et  nom  de  lieu 
(ouléye);  oouai,  avlmma,  dl.  ulaua.  Eulalle. 

Ëty.  de  sainte  Eulalie. 

L'Eglise  honore  la  mémoire  de  deux  sain- 
tes de  ce  nom  :  l'une  est  sainte  Eulaiie ,  de 
Barcelonne,  qui  fut  martyrisée  sous  le  régne 
de  Dioclélien;  on  l'honore  le  12  février;  l'au- 
tre est  sainte  Eulalie,  vierge,  martvrisée  à 
Mérida,  en  Espagne,  vers  la  mi-décembre 
304,  l'Eglise  célèbre  sa  fête  le  10  décembre. 

OULABIA,  S.f.  (oulàme);  omjkmm,  ooBA- 

MA,  ▼OmiAM,  TOIOAMA,   AQLAliA,  rAOMST,  PIAT. 

Faucille,  lame  d'acier  courbée  en  demi-cercle, 
servant  à  moissonner;  son  invention  parait 
être  aussi  ancienne  que  l'usage  du  fer. 

OULATA,  s.f.  d.  de  Barcel.  V.  Oulada 
et  Oui,  R. 

Oin«ET,  s.  m.  (oulé) ,  dl.  V.  LeL 

OUUBTA ,  s.  f.  (ouléte)  :  ovmnA.  Dim. 
de  oula,  petite  marmite.  V.  Oui,  R. 

OULETA,  s.  f.  (ouléte),  dl.  Boisseau  d'ai- 
sance. Sauv.  V.  Oui,  R. 

OULHA,  S.  f.  (ouille) ,  d.  béam.  Oveja, 
esp.  Ovelha,  port.  Brebis.  V.  Feda. 

Élj.  de  ovis,  brebis,  on  a  fait  mfiUuê,  de 
brebis,  d'où  par  apoc.  pviU  et  oulha. 


ODE 


757 


OUUBEAOB,  dg.  V.  UUiagi. 

OULHAR,  dg.  V.  Ulliar. 

OULHAU,  s.  m.  (ouillàon),  d.  béam.  Es- 
pèce de  filet  pour  la  chasse. 

OULI...  V.à  011..., les  mots  qui  man^ 
quent  èOuli... 

Om^IERA,  s.f.  dl.  Ouera,  caL  Ot^ra  et 
Huevera,  esp.  Ovajo,  ital.  Ovaire,  organe  dei 
animaux  ovipares,  et  particulièrement  des 
oiseaux,  où  se  forment  et  se  développe&t  les 

QMlfs. 

Ety.  Ouliera  est  une  altératieo  de  l'imi* 
site  mnliera.  V.  Uou, 

OULIERA,  Pour  espace  de  terre  entre 
deux  allées  de  vigne.  V.  Oriera  et  Or,  R. 

OUUOU,  s.  m.  (ouliôu).  Nom  de  l'oK'* 
vier,  en  Languedoc.  V.  OulMer  et  OH,  R. 

OUUVA,  et 

OUUVIER,  V.  OItvaet  Olivier. 

OULUO,  s.  f.  (ouille),  el  mieux  ooumi 
Nom  delà  brebis»  dans  le  Bas-Limousin.  V; 
Feda. 

Éty.  du  lat.  om#.  brebis,  ovilie,  de  brebis. 

Gardar  lae  ouUiai,  garder  les  brebis. 

OULTRE.  adv.  (éullré) ,  dl.  Offre,  ital. 
Outre,  au-delà,  et  subst.  Anar  à  Vautre^ 
aller  de  l'autre  côté  de  la  rivière. 

Ëty.  du  lat  ultra,  m.  a. 

OUK 

OUM,  dL  Pour  orme.  Y.  Ourme, 

OUMBR ,  vuum,  radical  pris  du  lat .  umbra, 
ombre,  ombrage,  et  qu'on  fait  venir  du  grée 
S^poç  ^ombros),  pluie,  parce  que  lesnuagcf 
obscurcissent  le  soleil  et  font  ombre. 

De  umbra,  par  apoc.  et  changement  de  n 
en  ou,  oumbr;  d'où  :  Ottm6r-a,  Oumbr-ae, 
Oumbr-agi,  Oumbrage-oue,  Oumbr -agear, 
Oumbr-ar,  Oumbr -en,  Oumbr-eta,  Oumbr- 
ina,  Soul'Oumbr-ada,  Souloumbrar.  Saut- 
oumbr-ier ,  AZ'Oumbr-ar  ^  En-oumbr-ar  ^ 
En-umbrar,  Soul-oubrouê,  S'oumbr-e,  Ax- 
ombr-al,  Oumpr-a,  Oumpr-eta,  Ombr-a, 
Ombr-aill,  Ombrai,  Ombr-ejar,  Ombr-elh, 
Ombr-ieira,  Ombr-ier,  Ombr-iu,  Ax-ombr- 
ar,Unibr'a,  Umbral,  Umbr-eta,  C/mèr- 
ina,Vmhr'iu,  A-ombr-ar. 

OUHRRA,  Poisson.  V.  Hombra. 

OUMBRA  ,  s.  f.  (éumhre)  ;  LoumBiiiA. 
Umbra,  anc.  esp.  Ombra,  ital.  cat.  Sombra^ 
esp.  mod.  port.  Ombre,  obscurité  que  cause 
un  corps  opaque  en  interceptant  les  rayons 
de  la  lumière  ;  on  le  dit  particulièrement  des 
lieux  qui  ne  sont  pas  exposés  au  soleil  an 
moment  où  Ton  en  parle,  fantème,  apparence. 

Éty.  du  rat.  umbra,  m.  s.  V.  Oumbr,  R. 

Fdtre  oum6ra ,  donner  de  l'ombrage,  et 
fig.  faire  ombrage. 

Aver  paourdeeoun  oum^ra,  avoir  peur  de 
son  ombre,  être  extrêmement  peureux. 

OUMBRAS.s.  f.  pi.  (ôumbres).  Ombres, 
le  simulacre  des  corps  dans  la  théologie 
payenne  :  les  morts, les  mânes.  V.  Ouiiiùr,R. 

OUMRREN,  dl.  Pour  ombragé.  V.  Ouw^ 
hroui  el  Ownbr,  R. 

OUMRRBTA,  S.  f.  (oambréte).  Dim.  de 
oumbra,  terme  poèt.  pour  désigner  Tombre. 
V.  Oumbr,  R. 

OUMBRINA,  s.  f.  (oambrtoe).  Ombre 
d'une  personne  ou  d'une  chose  qui  se  ment, 
selon  Garein. 

Éty.  Dim.  de  ommbrà.  V.  Oumbr,  R.^T^ 
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758 


OUM 


■Va  tonAf 
aov«MrA.  Nom  de  l'ombre  barbue,  ifmbrina 
harbala,  Dict.  Se  Nat.  Sciœna  eirrhosa, 
Lio.  Perea  umbra ,  Lac.  poisaon  de  l'ordre 
dea  Holobrancbea  et  de  la  fam.  des  Acantbo- 
pomea  (  h  opercolea  épineux  ) ,  caraclérisée 
par  la  micboire  aopérieure  qui  est  plus  lon- 
gue, et  par  un  barbillon  unique  à  l'inférieure. 

Cette  espèce  est  l'ombre  des  anciens  dont 
ils  estimaient  particulièrement  la  (èle,  et  de 
la  sciène  ombre,  Seiana  umbra^  Lin.  qu'on 
nomme  eouorp,  h  Nisse,  poisson  de  la  même 
fam.  que  le  précédent,  qui  est  Tarie  de  noir  et 
dont  les  nageoires  ventrales  sont  très-enliè- 
res. 

OUME,  8.  m.  (6umé).  Alt.  denIiiiM.  V. 
Oiirm<. 

ODMBCK),  s.  m.  (ouméçue).  L'Émérillon, 
oiseau  de  proie,  et  fig.  éveillé,  alerte  comme 
unémérillon.  Avril.  V,  Mo^M$eê'd€i^^pichaê. 

OtnÊELBTA ,  s.  f.  (ouDieléte)  ;  mmmmwa. 
Omelette ,  œufs  batips,  seuls  ou  mêlés  avec 
des  berk)es,  des  truffes,  etc.,  et  cuits  dans  la 
poêle,  avec  du  beurre,  de  l'buile,  de  la  grais- 
se, etc. 

OOMBLIA,  y.Houmlia. 

ODMBIIAS,  V.  Ourmeroê. 

OnMl88ION,s.f.  (oumissie-n)  ;  oomt- 
sna.  Omiêixà,  cat.  Ommiaione ,  ital.  Omtt- 
sioti,  esp.  OmUiâo ,  port.  Omission,  man- 
quement de  celuf  qui  omet;  chose  omise, 
pédié  d'omission. 

" "     '"  de  OumouinOy  v. c. m. 


Alt. 


OUMORNA, 

et  OttMoim,  R. 

OUMOOERNA 
«lomi,  R. 

oraouiNA»  8 


V.  Oumouina  et  Qu- 
f.  (ooum^uine)  ;  ooo- 


mohamia,  ooiiMOoui4,  ouMOtmaHi 

OOaOMIA,     AUIOIIIA,     AMOOBMIA 

JLtmoftna,  ital.  Ltmotna,  esp.  Esmola,  port. 
Aumône,  ce  qu'on  donne  aux  pauvres  par 
charité. 

Éljr.  du  lai.  eleemosynay  m.  s.  V.  Ouwumn, 
Rad. 

Anar  àVoumouina,  Trad.  demander  l'au- 
mône, mendier  et  non  aller  è  l'aumône. 

Es  una  onmoiittia  qWague  perdui,  c'est 
pain  béni,  il  le  mérite. 

(himauina  flouriday  aumône  qu'un  pau- 
vre partage  avec  un  autre. 

OUMOUNf  ovMovni,  AUMapi ,  radical  pris 
du  lat.  eUemosyna^  aumône,  dérivé  du  grec 
UeiîjA09ÔvT)(éléèmo^nè),  miséricorde,  com- 
passion ;  d'où  :  Elmosyna ,  Eltmayna,  Oii- 
moyna,  Oumoum^  Omnoum-a,  Ouinam-a, 
QniNOuem-a,  Qiimotin-ier,  Oumow^ious. 

De  aumaun ,  par  le  changement  de  ou  en 
au  ou  en  al:  i4i»iiioiitfi-a,  Aumoun-ier,  Au- 
moun-iouêy  Almon-ariaf  Alwwm^a,  Almom- 
ar,  Almom-iery  Almoin-a^  Almo$n-era. 

ODIIOIINIBR,  S.  m.  (ooumounié);  oo- 
Moumn.  Aumônier,  prêtre  attaché  h  un  prin- 
ce, à  un  régiment,  à  un  vaisseau,  pour  dis- 
tribuer les  aumônes,  dire  la  messe,  etc. 

Éty.  de  a%ÊWumina  a  de  la  term.  mult.  ier. 
V.  Ouwumn,  R. 

On  croit  que  ce  fut  sous  Louis  VII,  que 
Toflflce  d'aumônier  fut  nremièrement  créé  en 
la  cour.  Dès  l'amée  743 ,  il  y  avait  déjè  des 
prêtres  qui  suivaient  les  armées  en  campagne 
et  qui  rempUssaient  l'oflke  d'aumôniers. 


OUM 

OUMOumoili,  OimA,  adj.  (ooomon- 
niéus,  oôuse).  Aumônier,  ière,  qui  fait  aou- 
vent  l'aumône,  qui  est  très-chanUble. 

Ety.  de  Oumouina^  v.  c.  m.  et  de  la  term. 
oui.  V.  Oumoini,  R. 

De  tout  home  ouwumnioui  Dim  u  lùu 
îretourier.  Prov. 

ODHPiiA,  s.  f.  d.  béam.  Ombre.  Voy. 
Oumbra  et  Oumkr,  R. 

OUMPRETA,  s.  f.  md.  Offlbrette.  Voy. 
OumbrelatiOumbryR. 

OUN.  OUNA ,  désinence  qui  sert  h  la 
composition  d'un  très-grand  nombre  de 
mots,  et  qui  pourrait  bien  être  prise  du  grec 
otov  (dion) ,  dont  la  signiOcation  est  analo- 
gue k  petUy  fiU,  U$a.  etc.  de  Ipc^ùc 
(ichthus),  poisson,  lyôuitov  (ichthudion) ; 
petit  poisson  ;  de  olxia  (oikia),  maison , 
olx{$iov  (oikidion) ,  petite  maison;  ou  peut- 
être  de  «on,  qui,  dans  les  langues  du  Nord, 
tiignifie  garçon, petit.  Voy.  5oun,  R.  Cest 
peut-être  à  cause  de  ceUe  analogie  qu'on  a 
dit  Cat'Oun,  le  petit  du  chat,  Aigl-oun,  celui 
de  l'iûgle ,  ilm-otm ,  celui  de  l'ânesse,  Rat- 
ouna ,  le  petit  du  rat  ou  petit  rat ,  Porch-ouMy 
le  petit  du  porc  ou  petit  porc  ;  et  ensuite  figu- 
rément  :  Cord-onn,  petite  corde.  Lard" 
ONU,  morceau  de  lard,  Fourd^oun,  bec 
d'une  fourche,  d'une  fourchette,  Caban- 
oun,  petite  cabane,  Peluehroun,  Momti" 
oun ,  Tard-oun,  etc. 

Ne  serait-ce  pas,  comme  le  fait  observer 
Botel,  par  analogie  à  l'étymologie  grecque , 
qu'en  ajoutant  la  désinence  on  à  un  nom  de 
lieu ,  on  forme  celui  des  habitanu?  comme 
de  Saxa ,  Saxon  \  de  Bourgougna^  Bour- 
guignon. 

Cette  désinence  sert  de  diminutif  à  des 
noms  féminins,  en  conservant  la  forme  mas- 
culine, comme  de  Ionisa,  Louts-omi,  If arta, 
MarUoun  ,  Margarida  ,  MargouHnm  , 
Jeana ,  Jeaneia ,  Jeanet-oun. 

OVNy  OUNA  •  ces  terminaispps  qui  sont 
ordinairement  diminutive^,  deviennent  quel- 

3uefois  augnientatives  #  etsoqt  dérivées  alors 
u  lat.  0,  onû ,  ou  de  l'ital.  oiic;  telles  soi^t  : 
^t6er-oiin ,  grand  buveur. 
Larr-oun ,  de  latro ,  onU ,  grand  voleur. 
Cart'Oun ,  de  earta,  papier ,  gros  papier, 
Barb-qun ,  vieillard  à  grosse  barbe. 
Jiam6-oun,  grosse  jambe ,  jambon. 
Jlfancft-oun,  grosse  manche. 
Sal'Oun ,  grande  salle. 
Sauciêê'Ounj  grosse  saucisse. 
Frount-on ,  tronloo ,  large  front, 
l^oi-oiin ,  grande  balle. 
OVN ,  On ,  cat.  est  souvent  employé  pour 
oiin/s,  où. 
S'oun ,  pour  senoun  ,  si  vous  ne. 
Qn'oun,  pour  que  noun ,  qui  ne. 

Méchante  et  maudito  eanaiUo 

Qu'oun  an  ni  creeemo  ni  lei. 

Le  Sage. 

iliia6o  ;  non  $abi  pas  oun. 
Bergeyr. 

Se  lou  fer  oun  Ion  garie. 
S}  le  fer  ne  le  guérit. 

Peyrote, 


OUN 

OUW  f,  dl.  (s'ôun),  contr.  de  $$  ntrnn. 
Si  vous  ne. 

Jamaiialloealamiêat, 
S'oun  avei  de  nauêres  pietaî , 
Ni  jamai  semblablo  misero , 
S'oun  apaisai  voeiro  eonlero. 
Le  Sage. 

..  ^Pï'Ç^»  *•  ^-  «wiÇAf.  Les  noeuds,  les  ar-r 
tiGulabpns  des  plialange^  des  doigts,  les  pha- 
langes mêmes. 

JÊly.  du  lat.  uneia ,  la  4ooQème  p^  di| 
pied  romain;  le  ponce. 
En  vl.  une  des  divisions  du  temps. 

Momem  en  XlIparU  pnrfito  ; 
j^senna  parts  onsa  ee  due. 

^rev.  d'Amor. 

0UNÇA,  s.  f. (ôunce)  ;  Oncia ,  ital.  Orna, 
esp.  Onça ,  port  Unea,  cat.  Once ,  poids  de 
huit  groig;  la  seizième  [partie  de  la  livre  de 
Provence  et  de  Paris,  et  la  douzième  de  la 
livre  romaine. 

Éty.  du  lat.  uneia,  douzième  partie  d'un 
tout,  et  en  particqlier,  la  domâèiiie  partie  de 
Vasj  ou  livre  romaine,  dérivé  du  grec 
^V^ld  (ougkia),  ou  o^yt'»  (ouggia) ,  onoe , 
douzièine  partie  de  la  livre  romaine. 

On  dit  proverbialement  :  Mi  peearia  pae 
nna  onn^a,  je  ne  le  sentirai  pas  dans  les 
mains. 

OUiycp,  s.  m.  (ùntcb)  ;  omKWNia.  Ungi- 
miénto,  esp.  Ugnimento,  ital.  Oing,  onguent; 
graisse  de  porc.  Gare.  Voy.  Onn^nenf  et 
Ouan,  R. 

OUNCp,  OUNCHA,  adj.  (ôuntch, 
Ôunlche  )  ;  osbcsat  ,  Toimca  ,^  rovtmtn ,  ona- 
TAT ,  TPOli ,  TOVM,  tnoomfOT.  Oîut ,  olutc,  qu'oO 

a  enduit  d'une  substance  grasse  et  onctueuse. 
V.  Otfon,R. 

OUNCHADURA,  dl.  Voy.  Onncftnra  et 
OM^n,R.  ^ 

OUNCHAR,  V.  a.  (ountchà) ,  dl.  Oindre. 
V.  Ott^f^  et  On^n,  R. 

QUNGHAT  .  ADA ,  adj.  et  part.  (  ount- 
ch ,  àde) ,  di.  Oint.  V.  Ounch  et  Oii^n,  R. 

OONGHURA  ;  s.  f.  Counchûre)  ;  ovoit- 
■UT  ,  imcBADimA  •  TOviicmmA  ,  ovmmoMA. 
f/fiitone,  ital.  C/incton  esp.  Vnctura,  port. 
Qnction ,  action  d'oindre  une  partie ,  de  la 
graisser  ou  de  la  frotter  avec  un  corps  hui- 
leux ou  graisseux  ;  chose  qui  sert  ï  oindre. 

Ëty.  de  ounch  et  de  la  term.  nra,  qui  sert 
d'onguent.  V.  Ougn,  R. 

Ï^  fnangea  sounpan  eane  ounchura , 
ou  mangea  eane  wieeura.  Pr. 

OUNCHiniAll,  Gare.  V.  Ougner, 

OUNCLB,  s.  m.  (ôunclé);  Oncle ,  cat. 
Le  frère  du  père  ou  de  la  mère. 

(f  rond-onnele ,  grand-oncle ,  le  frère  du 
grand-père  ou  de  la  grand'mère. 

Éty.  du  lat.  avunculue^  dont  on  a  sup- 

1>rimé  le  radical  Av,  pour  ne  conserver  que 
a  désinence  unculue. 

Dans  plusieurs  endroits  de  la  montagne, 
on  donne  le  titre  d'oncle  à  tous  les  vieillards, 
en  signe  de  vénération. 

O0NGTION ,  s.  f  (oonctie-n)  ;  oimcmi. 
UntUme^  ital.  Uneion,  esp.  Un^o ,  port. 
Onction,  action  d'oindre;  qualité  do  dis- 
cours qui  conduit  de  Témotion  à  la  pitié. 

Éty.  du  lat.  uncHonit ,  gén.  de  nncNo,  m.  s. 

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CMJNCnON ,  8.  f.  (oaii8ie-D)  ; 
Unnone  ,  iUl.  Uneid ,  cat.  Unciàny  esp. 
Unçâo^  porU  OoctioD,  TacUon  d'oindre, 
dans  radministration  de  plosieorssacremeDta 
de  l'Ëgliae  ;  lorsqu'it  a'agit  d'une  autre  onc- 
tion» on  dit  Uncnuraf  t.  c.  m.  mouvement 
de  la  grâce  ;  consolation  du  Saint-Eaprit  ; 
choaea,  pensées,  discours  qui  conduisent  de 
rémotion  à  la  piété. 

Ëtj.  du  lat.  imcfto»  fait  de  mngere  et  de 
acfto,  l'action  d*oindre.  V.  Ougn,  R. 

Les  onctions  étaient  très-fréquentes  chez 
les  Hélireui.  11  est  parlé, dans  l'Écriture,  de 
Ponction  des  grands-prétres ,  des  prophètes 
et  des  rois.  Aaron  la  reçut  sur  la  tétei;  Elie  fut 
envoyé  pour  oindre  Elisée  ;  Samuel  donna 
l'onction  à  SaQI  et  à  David,  et  Salomon  fut 
oint  par  le  grand-prétre  Sadoc  et  par  le 
prophète  Nathan. 

Dict.  desOrig.  de  1777,  in-12. 

Extrema  ounetton,  utretM  unxione ,  ex- 
trême-onction y  sacrement  qu'on  administre 
aux  moribonds  ;  la  dernière  onction. 

OIINCTIIOU0 ,  OUBA ,  adj.  (ounctuoûs , 
éuse);  UfHuoso ,  ital.  esp.  Onctueux ,  euse  ; 
huileux,  doux  au  loucher  ;  fig.  rempli  d'onc- 
tion. 

Éty.  du  lat.  unctuo$ui ,  m.  s. 

OONGTOOU8ITAT,  s.f.  (ouncluousità); 
Ontuoiitày  ital.  Uniuoêidad,  esp.  Onctuo- 
sité, qualité  de  ce  qui  est  onctueux. 

Éty.  du  lat.  uneêwtUaîU,  gén.  de  une- 
îuoiitasy  m.  s. 

OUNDfVmm,  rad.  pris  du  lat.  un(fa,onde, 
dont  la  racine  est  uau$ ,  humide ,  et  dérivé 
du  grec  v^oç  ou  u$op  (hudos  ou  hudor) ,  eau; 
d'où  :  AbundaïUia^  abondance. 

De  unda ,  par  apoc.  et  changement  de  u 
en  ou,  ound:  d'où  :  Ounda^  A-fmnd- 
ama,  A-oud-ant,  A-ond-aty  Av-ond-ar, 
A-vond-exa ,  Ab-und-ivolment,  Ound-ada, 
Ound-ar  ,  Ound-at ,  Ound-ença-ment , 
Ound-etaê ,  Ab-ound-ança ,  Ab-aund-anci  , 
Ab'Ound-ant,  Ab^oundam-ment ,  Ab-OMnd- 
ar,  Ab'Ound'ivou,  Redend-ar',  Ab-ound- 
oui,  /tt-otitid-ar ,  /ti-ouiid-at ,  Est-eund- 
egear ,  In-ound-ation ,  Aed-otind-ar,  Red- 
ound-amut  Subr-oundar,  Onda,  Ondi- 
ani ,  Sobr-ùnda-meni,  Sobr-cnd-ar ,  5o6r- 
ond^t,  Und-a$,  Und-at ,  i4-itiid- ar,  A-on, 
A^md-oê ,  ^-ofid-ar. 

OUNDA,  s.  f.  (ôunde):  taga.  Onda,  esp. 
ital.  port.  cat.  Onde ,  l'assemblage  d'une  ca- 
vité et  d'une  élévation  sur  la  surface  de 
f  eau  on  tout  autre  fluide. 

Éty.  du  lat.  unda,  m.  s.  dérivé  de  udu$, 
humide,  ou  àeab  eundo.  V.  Ound,  R. 

OUNDA,  s.  f.  ML,  ■00&.  Un  bouillon,  en 
parlant  de  l'eau  qui  bout.  V.  Ound,  R. 

Virar  Vounda ,  nre  ,  commencera  bouil- 
lir; donner  un  bouillon. 

Boulhir  à  groaat  <mnda$,  bouilfir  à  gros 
bouillons. 

OUNDA  DB  ijk  roKTA,  dT.  V.  Soulii. 

OUNDADA,  s.  f.  (oundâde) ,  dl.  Une  va- 
gue de  la  mer  ou  d'une  rivière  débordée. 

Êty.  de  ounda  et  de  oda.  Y.  Ound , 
Rad. 

OUNDAB,v.  a.  (oodà).  Onder,  façonner 
une  étoffe ,  en  forme  d'ondes. 

Ëty.  de  aunda  et  de  ar,  \.  Ound^  R. 


OUN 

OUNDAT,  ADA,  adj).  (oundà,àde); 
Ondûto ,  ital.  Ondeado.esp,  port.  Onde ,  ée, 
façonné  en  ondes.  V.  Ound ,  R. 

OUNDEOEAR,  v;  n.  (oundedjà)  ;  Onde- 
jar ,  ai.  Ondêar ,  esp.  port.  Ondeggiare, 
ital.  Ondoyer.  V.  Ound ,  R. 

OUNDBNGAMBNT ,  adv.  (  oundenca- 
mein),  dl.  En  manière,  en  guise  de  flots. 
Sauv. 

Éty.  de  aunda  et  de  ment  ;  le  ea  estenphon. 
V.  Ottnd,R. 

OUNDETA8 ,  S.  f.  pi.  (oundéles).  Dimi- 
nutif d'agrément,  de  oundas ,  les  ondes  légè- 
res ,  agréables.  V.  Ound,  R. 

Be$e  lou  friiadet  arriim 
Dab  lou  eriêtal  de  eae  onndetos 
Ue  mil  eiioe  per  las  pradetoê. 
D'Astros. 

OUPIDOUTAMENT^  8.  m.  (oundouîa- 
méin).  Ondoiement ,  action  d'ondoyer. 

GUNDOUTAR,  V.  a.  (oundouià);  Ondeg- 
giare ,  ital.  Ondear ,  esp.  port.  Ondoyer , 
se  mouvoir ,  flotter  comme  les  ondes ,  verser 
l'eau  k)aptismale  sur  la  tète  d'un  enfant. 

Éty.  du  lat.  undare ,  m.  s. 

OUNDRAR,  V.  a.  (oundrà);  omnmiAB, 
omwm/kM,  Omare,  ital.  Omar  ti  Adorwtr, 
esp.  port.  Orner ,  ajouter  à  une  chose  des 
accessoires  destinés  à  l'embellir  ;  parer. 

Ëty.  du  lat.  omare,  m.  s.  V.  Om,  R. 

OUNDRAR  S',  V.  r.  Se  parer  de  quelque 
chose. 

OUNDRAT,  ADA,  adj.  et  p.  (oundrà, 
âde)  ;  orannAT.  Paré,  orné. 

Éty.  V.  Oni,R. 

OUNDRIARet 

OUNDRIAT,  dL  V.  Oundrar ,  Ounêraî 
et  Om,  R. 

OUNEROUB ,  OUIA ,  adj.  (ounerôus  , 
ôuse)  ;  Onerofo,  ital.  esp.  port.  Oneros,  cat. 
Onéreux ,  euse  ;  à  cliarge  ,  incommode , 
coûteux. 

Éty.  du  lat.  oneroiue,  m.  s. 

OUNOAN,  (oungàn),  dl.  et  g.  Cette  an- 
née-ci. V.  i4ti,  R. 

OUNOANA88A,  S.  f.  (ounganàsse) ,  dl. 
Augm.  de  oungan. 

OUNGB,  V.  Ottnxe. 

OUNGIBIIE  et  composés.  V.  Oanxieme, 

OUNGL ,  oaoï. ,  radical  pris  du  latin  un- 
gu(a,  dim.  de  unguiê,  ongto,  et  dérivé  du 
grec  ^vu!;  (onux),  m.  s. 

Deun^ufa,  par  apoc.  ungul,  parsuppr. 
du  dernier  u,  ungl,  et  par  le  changement  de 
tt  en  ou ,  oungl  :  d'où  :  OungUa,  Oungl-ou , 
Oungl'ae$a,Oungl'ada,  Oungl-tt,  Oungl- 
ia,  Oungl-oun ,  En-ongl-ar ,  Ai-ongl-ar, 
Ongl-a,  Ungl-a. 

OUNGLA,  s.  f.  (ôungle)  ;  orola.  omMiA, 
ovcLA.  Unghia,  Ital.  Uiia ,  esp.  Unha,  port. 
Ungla,  cat.  Ongle,  lames  dures  et  demi- 
transparantes  qui  couvrent  le  dessus  du  bout 
des  doigts  et  des  orteils ,  chez  l'homme  et  les 
singes,  et  qui  forment  les  griffes  de  plusieurs 
animaux. 

Ëty.  du  lat.  ungula,  dim.  de  unguie,  m.  s. 
V.  Oungl,  l^. 

Ongle,  est  féminin  en  provençal  et  mascu- 
Bn  en  français. 


OUN  759 

Dane  un  ongle  on  nomme  : 

BAOIf E ,  b  p«tl8  qiU  «'«nrooM  àêm  m  pU  de  la  pcn. 
LUnULE»  wtte  portkm  ••ni-loiuk*  et  plas  UumIm  ,  ^ 

Umebe  à  la  racioa. 
CORPS ,  l'iiciMliM  da  fongla  qui  aa  tnwra  mut  la  iMsak 

•t  l'astr^nitë. 
EXTRÈBfaTé.  la  portkm  libra  qv'on  aat  èm»  l'Mafa  èê 

coapar,  at  q«a  laa   fiMamaa   rynoitaa  Uiiiiat  croiira , 


Eme  leii  onglas  ee  grafigna, 
Se  giia  au  eoou  etpuU  reguigno.  • 
J.  M.  Pr. 

OUNOIaA-CAVAIilNA   OU    cbtai 

S.  f .  Nom  qu'on  donne ,  à  Manosque ,  à  la 
feuille  du  tussilage  ordinaire.  V.  TutsUagi. 

OUNOLADA,  s.  f.  (ounglâde).  Coup 
d'ongle,  égratignure ,  coup  de  griffe  du  chat. 

Éty.  de  oungla  et  de  la  term.  pass.  ada. 
V.  Ottfi^,R. 

Onglée,  douleur  que  le  froid  occasionne 
au  bout  des  doigts.  Avril. 

OUNOIJ5T,  s.  m.  (ounglé).  Onglet,  en 
terme  de  menuisier,  coupe  faite  diagonale- 
ment  sous  un  angle  de  i5  degrés ,  pour  les 
assemblages  des  cadres  ;  en  terme  d'impri* 
meur,  deux  pages  que  Ton  imprime  de  nou- 
veau pour  suppléer  à  deux  autres  pages  déji^ 
imprimées  dans  lesquelles  il  y  avait  des  fautes; 
en  terme  de  relieur ,  bandes  de  papier  que 
l'on  coud  avec  les  feuilles  d'un  livre  pour  y 
fixer  des  estampes,  des  cartes,  etc. 

Ëty.  de  oungla  et  du  dim.  el.  V.  Oungl, 
Rad. 

OUNOLETA,s.  f.  (oungléte).  Onglette; 
échancrure,  ayant  le  contour  de  l'ongle,  que 
les  couteliers  font  aux  lames  des  couteaux» 
des  canifs,  etc.,  pour  les  ouvrir  plus  facile- 
ment. 

OUNOUA,  s.  m.  d.  lim.  V.  Oungla  et 
Oungl,  R. 

OUNOIiOUN .  s.  m.  (ounglôun)  ;  ABnA&. 
On  le  dit  en  général  des  griffés  des  animaux 
et  des  serres  des  oiseaux. 

Êty.  de  oungla  et  de  Faugm.  oun.  Voy. 
Oungl,  R. 

Ounglouni  d'un  eat,  d^un  lion ,  griffes. 

Ounglouni  d'una  aigla,  crochets. 

OUNOI«OUN ,  s.  m.  Nom  qu'on  donne 
paraltér.  au  houblon  à  Digne.  V.  Noubloun. 

OUNOUB-oiiMiiB  ,  Mots  dont  Gros  s'est 
servi  pour  exprimer  les  cris  d'un  enfant  an 
maillot. 

OUNGUENT,  s.  m.  (ounguéin),  et  impr. 
BHomcinr ,  iiioiinrr,  omoovBM ,  ooiica.  Unguent, 
cat.  Unguento,  ital.  esp.  port.  Onguent,  médi- 
cament externe,  d'une  consistance  moyenne; 
entre  la  pommade  et  l'emplâtre,  ayant  géné- 
ralement un  corps  gras  pour  excipient. 

Ëty.  du  lat .  ttn^enliiM ,  formé  de  ungere, 
oindre.  V.  Ouyti,R. 

On  attribue  aux  Egyptiens  Tinvention  des 
onguents. 

Ounguent  grie  ,  onguent  gris ,  onguent 
mercuriel. 

OUNOUR ,  V.  ^onnotir. 

OUNSA,  V.  Ounça, 

OUNTA,  Ofila,cat.  Y.  ffounia. 

OUNTB,  adv.  de  lieu  (ounté); 


omi.  Ove  et  Dote,  ital.  Donde  et  Adonde, 


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760  OUN 

esp.  A  dcniê  et  Aonde,  port.  On^  cat.  Onie, 
anc.  esp.  port,  ital.  Où,  en  quel  lieu,  en  quel 
endroit  :  OunUvas,  où  vas-tu?  Oufilemm, 
où  sommes  nous?  Ad<mde  estamoi ,  esp. 
Ifoun  venez,  d'où  Tenfz  vous?  Ount  es, oh 
est-il?  et  non  où  est^e  qu'il  e$L 

Éty.  du  lat.  iiiide ,  dérivé  du  grec  ^ev 
(othen)»  m.  s. 

E$  aquit  que  voue  voli ,  Tr.  c'est  |a  que 
je  vous  attends  >  et  non  c'etl  là  où  Je  voue 
oUende. 

OTBITED',  adv.  de  lieu.  Ondeeilkmdey 
ital.  Doiid«  et  De  dande,  esp.  port.  D*où,  de 
quel  lieu ,  de  quel  endroit. 

Ëty.  V.  le  mot  précédent. 

D'où  marque  proprement  le  liep  ;  ainsi 
dites:  la  maison  d'où  il  est  sorti,  si  la  maison 
est  prise  au  propre,  et  la  maison  dont  il  est 
sorti ,  si  maison  est  employé  au  figuré,  ou 
comme  synonyme  de  race,  lignée. 

OUNZE  ,  nom  de  nombre  indéclinable 
(éunzé)  ;  ovuam,  ▼oopob,  voo»»»;  Undict,  ital. 
Once,  esp.  Oiue,  port.  Onze,  dix  et  un. 

Éty.  du  la),  undeeim ,  m.  s. 

En  français  comme  en  provençal ,  o  dans 
énze ,  est  aspiré  comme  s'il  était  précédé 
d'une  h  de  cette  nature ,  c'est  pourquoi  Ton 
dit  :  Vers  lee  pnse  heuree ,  et  non  vert  le 
ionse  heuree ,  etc.  Les  Provençaux  repré- 
sentent celte  aspiration  en  ajoutant  on  o  à 
onze,  du  moins  dans  la  prononciation ,  et  ils 
disent  vounxe  au  lieu  de  oume, 

OUNnEMAMBNT ,  adv.  (ounziema- 
méin)  ;  ^ovmtuMUMmmmr,  Onzièmement ,  en 
•niième  lien. 

Ëly.  de  ounziema  et  de  ment, 

OUNZIEIIE,  s.  m.  Onsé,  cat.  Oneena, 
esp.  Oniftio,  port.  Ondecimo,  ital.  Le  onzi^ 
me,  la  onzième  partie  qu'on  écrit  en  cbi£fres 
de  la  manière  suivante  7it 

Êty.  du  lat.  widecttNti^,  m.  s. 

OUNZIEIIB ,  IBMA ,  adj.  numéral 
(ounzième,  ème);  ToimanM ,  omittunn.  Un- 
deeimo,  ital.  Onceno,  ésp.  Onxeno  et  Unde^ 
ciMo,  port.  Onzième,  celui  qui  vient  après 
|0  dizième. 

Éty.  du  lat.  nndeeimu^,  fait  de  unue  et  de 
dicimut. 

pUP 

OUPER ,  orsB ,  OBB ,  ooBB ,  ovm ,  r«i()îcal 
dérifé  du  latin  opiif,  operie,  ouvrage,  travail, 
indostrie. 

De  operû,  gén.  de  opti#,  par  apoc.  oper; 
d'où:  Ôper-a,  Oper-ar,  Oper-at,  Oper-atr 
tr. 

De  oper,  par  le  changement  de  o  en  ou , 
Auper;  d'où  :  Ouper-ary  Ouper-at,  Ouper- 
citon  ,  Oiiper-atour,  Cou-ovperar  y  Cou- 
ûuperakmr. 

De  oper ,  par  la  suppr.  de  e  et  le  change- 
ment de  p  en  6,  obr;  d'où  :  Obr^a ,  Dee-oCr- 
c(,  Obr-ador,  Obr-agi,  Obrage-as,  Obrage- 
•un,  Obra-menl,  Obr -an,  Obr-ama,  Obr^ 
«f .  Obr^t ,  Obr-er,  Obr^y,  ObrAer,  Obr- 
ivol ,  Des-ehr-ai ,  Obr-alha ,  et  par  le  chan- 
gement de  6  en  V  ;  Ouvr-au ,  Ouvr-agrier, 
Ovr^art  Ouvr-ier, 

De  o6r ,  par  le  changement  de  o  en  ou , 
oif6r,  d'où  les  mêmes  mots  que  par  Obr, 
yabr^e. 


ODP 

ÙOPEBA, X.Operû. 

OOPIATO ,  V.  Opiaio. 

OUPlLiOEi  0' ,  V.  a.  et  r.  (s'oupilà)  ; 
wtMjkM  9  ,  onMjkM  S*.  OpUar ,  cat.  esp.  port. 
Opptlars,  ital.  S'adonner  avec  passion  à 
l'usage  d'aliments  insalubres  ou  même  à  des 
substances  terreuses  comme  la  cendre,  le 
plâtre ,  le  sel ,  etc.  Les  jeunes  filles  y  sont 
particulièrement  sujettes  ;  on  nomme  ma- 
iacie  cette  maladie.  V.  OupilalUm. 

Étv.  du  lat.  oppilare ,  fermer ,  boucher , 
formé  de  o6,  devant,  et  du  grecpitod,  je 
serre.  V  Pil,  R.  ' 

Eêtreoupilaîj  être  opilé,  avoir  des  obs- 
tructions ,  l'ictère. 

En  vl.  Opiler,  obstruer,  arrêter, 

OUPIIiAT ,  ADA  ,  adj.  et  p.  (ooupilâ , 
âde)  ;  oovniAT,  oiuat.  Passionné ,  ée.  Voy. 
Ptl,R. 

OUPOLATION ,  8.  f.  (oupilatie*n)  :  pov- 
n&Anoa,  oovi&Anw.  Opàuctô,  Cat  Opila- 
cton,  esp.  Opilaçâo,  port.  OptïastoNe ,  ital. 
Malacie,  dépravation  du  goût  qui  porte  à 
désirer  des  choses  extraordinaires  et  mal- 
saines, comme  du  sel ,  de  la  suie ,  de  la  cen- 
dre, etc.:  onremploieaussi  pour  désigner  les 
obstructions,  la  chlorose.  V.  NoueattiPalae 
eouloure, 

Ety.  du  celt.  oppiladura.,  ou  du  lat 
UUiOy  eut  d'une  chose  bouchée.  V.  Ptl, 

OUPILHOUN ,  s.  m.  (oupilléun).  Nom 
de  lieu,  montagne  pastorale. 

Éty.  du  lat.  opilionie,  gén.  de  optito, 
berger,  montagne  des  bergers. 

OUPIN,  omn,  radical  dérivé  du  latin 
optnto,  opiiitonw,  ou  de  opinari^  opinion , 
opiner,  formé  de  opue,  selon  Vossius ,  parce 
que  l'opinion  est  un  ouvrage  de  l'esprit. 

De  <^nart  par  apoc.  optti,et  par  change- 
ment de  o  en  OM,  ouptn;  d'où:  Oiipiti-ar, 
Oupiiii-aslrs.  Oupintaeir-a ,  Oupfiitaflra- 
rnenl,  Ouptni-aslr-ar,  Oupîtit-ofi ,  Ouptni- 
atir-etai,  Ooupign-ar,  Ooupigm-at,  Optnto- 
eament. 

ODPINAR,  V.  n.  (oupinà)t  Opinar  , 
cat.  esp.  port.  Opinare,  ital.  Opiner,  donner 
son  opinion. 

Êty.  du  lat.  optnare. 

OUPINAR ,  T.  n.  (oupinâ)  ;  ooopipa». 
Qpinare ,  ital.  Optnar ,  esp.  port.  Opiner , 
faire  connaître  son  opinion ,  son  avis  •  sur 
une  question  proposée. 

OUPINAR ,  V.  n.  (oupinà)  ;  oovraïAii. 
Opinare,  ilal.  Optnar,  esp.  port.  Opiner, 
dire  son  avis  dans  une  assemblée  sur  une 
chose  mise  en  délibération. 

Ety.  du  lat.  opttiôrt,  m.  s.  ou  de  ou|)tntoii 
et  de  ur,  donner  son  opinion.  V.  Ouptn .  R. 

OUPINIASTRAMENT ,  adv.  roupinias- 
traméin)  ;  oovruiuumA««inr.  Opiniâtrement , 
avec  opiniâtreté. 

Éty.  de  oupititoiCra  et  de  ment ,  d'une 
manière  opiniâtre.  V.  Oupin,  R. 

OUPINIA8TRAR8',  v.r.  (s'oupiniastrâ); 
ooomnAtTmAB ,  s'oostTiwAii.  S'opiniâlrer  , 
s'obstiner,  se  montrer  opiniâtre. 

Ëty.  de  oupltiiaf (rs  et  de  ar ,  faire  l'opi- 
niâtre. V.  Oicpiii,  R. 

0UPINIA8TRB,  A8TRA,  adj.  (oupi- 
niàstré,  astre);  oonFimAtraB,  TstrAs»,  TsmiT, 

TB*TA-DS*riiUlBB,   AOFIinATBB,  PVOIIASTIW,  AO- 

Op<n<a(tco,  port.  Opiniâtre,  qui  est 


OCP 

exdttsivement  attaché  à  son  opinioQ ,  à  sa 
pensée,  qui  la  défend  à  outrance  el  contre 
toute  raison. 

Éij,  de  oufinUm  et  de  aeire ,  mauvaise 
opinion ,  opinion  blâmable.  V.  Oti|ijfi,  R. 

OUPIlflASTRETAT ,  8.  f.  (oupinias- 
trelà^  ;  oo«»uhat»»ta  ,  awwwa»!— i^y. 
Opiniâtreté ,  obstination  ,  entêtement*  V. 
Oupin,  R. 

ODPmiON,  s.  f.  (oupinle-n);  nm, 
onupuH  y  owmov  ,  avm  ,  oooruuoii ,  nsA. 
Optnté,  cat.  Opttiiofie,  ital.  Opinton,  esp, 
^Mtâo,  port.  Opinion,  voix  ou  vœu  défini- 
tif que  l'on  donne  pour  la  déeisim  d'une 
aflàire  qui  a  été  mise  en  déliliération  ;  juge*!* 
ment  qu'on  fait  avec  quelque  fondement; 
opinion  publique ,  ce  que  le  public  peme 
généralement  sur  une  chose  ;  jugement  que 
l'on  porte  d'une  personne  on  d'une  chose. 

Éty.  du  lal.  optftiowtf,  gén.  de  optnto, 
m.  s.  V.  Oupin,  R. 

OUPPOUSANT,  ANTA,  adj.  (ouppou* 
sàn ,  ânte ,  ou  ooupoosân ,  ànte);  ooomov- 
•jun.  Opposant,  ante.  céhii  ou  celle  qui 
s'oppose  à  ce  qu'une  chose  se  fasse,  qui  j 
met  obstacle. 

Éty.  de  otippotuar  et  de  ani ,  celui  qui 
s'oppose.  V.  to»,  R. 

0UPP009AR,  T.  a.  (ooponsà  on  ooo. 
pousé^;  oonrooftAB ,  covmwmfommwMM.  Opporre , 
liai.  Oponer,  esp.  Oppor  ^  port.  Opposer^ 
mettre  une  personne  ou  une  chose  en  oppo. 
sition  avec  une  autre:  mettre  une  chose  vis-è 
vis  d'une  autre,  de  manière  à  faire  contraste;' 
mettre  en  comparabon,  en  parallèle. 

Éty.  du  lat.  opponere,  fait  de  o6,  devant, 
et  de  pofieré,  mettre.  V.  Poe,  R. 

OUPPOMAR  8' .  V.  r.  t  oorowAS,  cm- 
TintTAs.  S'opposer,  roryner  une  opposition  • 
se  rendre  contraire  à  quelqu'un  ou  à  quelque 
chose.  V.  Poe,  R. 

ODPPOUSAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (oudou- 
sè|  àde);  o9iirv<HitAT,cooimuun.  Opposé,  ée, 
contraire ,  de  différente  nature. 

Éty.  du  lat.  oppoeiêus.  V.  Poe,  R. 

ODPPOU8ITION,  s.  f.  (oopousitie-n)  ; 
oorovtimii,  covvovtinoM,  et  impr.  oovovti- 
noM.  Opoeieià  •  cat.  Oppoeitione  ,  ital.  Opo- 
$ieUm,e8p.Oppoe%çâo,  port.  Opposition, 
empêchement ,  obstacle  ;  contrariété. 

Ety.  du  lat.  opposifùmts ,  gén.  de  op|N>f t- 
Itp,  m.  s.  V.  Po#,R. 

Beaucoup  de  Provençaux  se  servent  de 
otipouttitoN ,  au  lieu  de  poicfilion,  et  disent 
dtfi#  ogicela  otipoiMt<ton ,  pour  dans  cette 
position. 

OIIPPRE88AII,  V.  a.  (oupressà);  tor- 
roocAM.  Oppreêsare ,  ilal.  Oppresser ,  nuire 
^  la  liberté  de  la  respiration. 

Éty.  du  lat.  opprimere,  m.  s.  V.  Preee,  R. 

OIJPPRE88AT,  ADA,  adj.  et  p.  (onp- 
pressâ,  àde).  Suffoqué,  ée,  qui  est  très-gêné 
pour  respirer  :  Aqueou  malauî  es  ben  oup- 
pressai,  ce  malade  est  bien  suffoqué,  il  a 
t)eancoup  d'oppression.  V.  Press ,  R. 

OUPPIIE8SION,  s.  f.  (ouppressie-n)  : 

oouriiBStio» ,  fcrroocATioa ,  oovrasMiBii.  Op^ 
pressions,  ilal.  Opresion,  esp.  Oppressào, 
port.  Opprfmà,  cat.  Oppression;  état  de  ce 

aui  est  oppressé  ;  sentiment  d'élouffsraent  et 
e  suffocation  ;  action  de  celui  qui  opprime 
en  abusant  de  son  autorité. 


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ogle 


OCP 

Ébr.  dû  bt  oppr$$iMii,  gte«  do  VPr^ 
$iô.\.Pr€$$,R. 

OOPPIIBSSOim,  8.  m.  (oopprestéor)  ; 
nrnMMf  oooTCMMouB.  Opprenorty  ital.  Opre- 
jor,«0p.  Opprsstorj  port.  Oppresseur  »  celui 
qui  opprime,  qui  f^ii  un  tjnDulque  usiige  de 
«00  autorité. 

Éty.  du  ]«l.  opprftsor ,  m.  s.  V.  PreUf  R. 

OUM^RIIIAB,  ▼.  a.  (oopprimà),;  oov- 
rawAB*  TwmAinnMm.  Opprimer • ,  ilal.  Op*^* 
mlr  •  esp.  cat.  Opprimir^  port.  Opprimer, 
accabler  par  TÎoleDce,  par  autorité. 

Étj.  do  lat.  oppriMffs. 

OUPMUMAT,  ADA,  adj.  et  p.  (ouori- 
mâ .  âde);  oomwMT.  Op^pfMild ,  cat.  Op^ 
primé,  ée;  ijramûsé. 

£ty.  du  lat  opprenuê. 

oim 

0I7A,  rOITH,  désineiices  masculines  qui 
font  leur  iéminin  en  iça^  iriça ,  et  qui  ont 
leurs  analogues  dans  le  latin  orfi-ar^  f-rûp» 
ê*0r*  Les  mots  quelles  concourent  à  former 
sont  d^Tés  du  latin,  qui  les  a  form^  du 
supin,  STcc  reddition  des  terminaisons  indi- 
quées ;  elles  désignent  les  êtres  conmie  ayant 
1  habitude  de  l'action  esprimée  par  le  verbe 
qui  a  fourni  le  radical  ou  plus  probablement 
du  snbi^ntif  avec  four,  dérivé  de  octor, 
cdoi  qui  lait,  celui  qui  agit. 

Direci^mrf  dedirtyo,  dirteltim,  dir^, 
qui  dirige ,  qui  fait  sa  profession  de  diriger. 

IHrêcMça ,  féminin  de  iireeUmr, 

ilef-our,  de  ago^  odum,  j'agis. 

Atlrfiça^  féminin. 

inofia-oiir,  de  innetdOt  inMndiM,  fin- 
rente,  je  trouve. 

Doticf-o«r,dedoetfo,  docfurn,  f  enseigne. 

Caleiil-aloiir,  celui  qui  calcule,  de  calcul 
et  de  olo^f . 

Aimifdêtr^aUmrt  de  adiiliil#(ral<oii,  qui 
administre. 

AfwmrUmr^  qui  arme. 

GkLdi-Qinmr^  de  gladvu ,  épée ,  acteur  qui 
sebatavecl'épée. 

0C7JI,  désinence  dérivée  du  latin  or,  et 
qu'on  rend  en  général  par  fur ,  en  français  ; 
en  s'unissant  à  une  base  radicale ,  il  produit 
des  substantifo  abstractife. 

Pai-our^  du  latin  pallw ,  je  pâlis. 

J^^-our»  de  (t^eo,  je  me  fonds,  qualité 
4e  ce  qui  est  fondu. 

Rtmgt-imr ,  de  môeo ,  je  deviens  rouge , 
qualité  de  ce  qui  est  devenu  rouge. 

Cané<mrt  decandeo,  je  sub  blanc. 

Porimr^  de  pavor,  j'ai  peur. 

Quand  cette  désinence  s'unit  à  un  radical 
veâal,  elle  produit  un  genre  de  mots  qui  dési- 
gnent l'ouvrier,  l'exercice  de  l'action  déter- 
minée parle  radical,  comme /ac^ottr,«C1c{p(- 
imr^  o^cull-our,  motil-oiir,  dtreel-our, 
«fflr«|Nrefi-oiir, 

OVR ,  DURA ,  désinence  qui  ajoute  l'idée 
de  plus  a  une  Qualité  énoncée  par  le  radical. 
Elle  a  pour  analogues  dans  le  latin  tor,  4u#, 

Min^ourj  plus  petit. 
Milh'ùurf  plus  6oii,  meilleur. 
MaJ'tmr^  plus  grand. 
Antérieur  ^  plus  avant,  plus  ancien. 
J?d?(eri-otir,plus  dehors. 

TOM.  IL 


ODR 

PH«o«r«  plus  avancé,  prieur,  jiremier. 

Pouêleri-our^  plus  apr&. 

OUH.^.  V.  en  Or....  les  mots  qui  man- 
quent en  Dur.... 

OURA ,  s.  f.  (dure).  Heure.  Y.  Houra. 

CURA ,,d.  m.  Marmite.  V.OuIa.     ' 

OURAGLB,  s.  m.  (ouriclé);  OraeolOy 
ital.  Orueiilo,  esp.  port.  OraJtel,  ail.  OraeU^ 
cat.  Oracle ,  réponse  des  dieux  d'Athènes  et 
de  Rome  aux  questions  qui  leur  étaient 
faites  ;  le  dieu  qui  les  faisait  ;  les  vérités  an- 
noncées dans  l'écriture  ou  déclarées  par 
l'Eglise;  décisions  données  par  des  person- 
nes d'autorité  et  de  savoir. 

Êtv.  du  lat  oracuIuM.  fait  de  ot,  orU^ 
bouche  •  la  volonté  des  dieux  annoncée  par 
la  bouche  des  hommes.  V.  Our^  R. 

Le  désir  ardent,  quoique  inutile,  de  connaî- 
tre l'avenir ,  donna  naissance  aux  oracles 
dans  des  pays  montagneux ,  pleins  d'antres 
et  de  cavernes,  on  dans  des  sanctuaires 
retirés  et  obscurs,  où  les  prêtres  avaient 
seuls  le  privilège  d'entrer.  L'imposture  les 
accrédita  et  le  fanatisme  y  mit  le  sceau.  On 
ne  se  contenta  pas  d'en  faire  rendre  é  tous 
les  dieux;  ce  privilège  passa  jusqu'aux  héros, 
tant  on  avait  besoin  de  mettre  h  profit  l'insa- 
tiable curiosité  des  hommes.  Dict.  des  Orig. 
de  1777.  in-12. 

Les  plus  célèbres  ont  été  ceux  de  Delphes 
et  de  Dodone.  Ce  dernier  passe  pour  le  plus 
ancien,  et  celui  d'Antinous  pour  le  dernier 
qui  ait  été  établi. 

OURADA ,  V.  (MadQ>  et  (M,  R. 

OURAGAN,  V.  Anragan. 

OURAGBOIÎS,  V.  Auragitmê. 

OURAGI,  V.  iiura^t. 

OORAI.HAil.  S.  f.  pi.  (ouriilles),  dl. 
oonusiuu.  OrUla^  esp.  Les  bords  d'un 
champ,  la  lisière  d'un  bois. 

Ëty.  du  lat.  ora^  bord.  V.  Or^  R. 

OURAHA,  V.  Aulama. 

OURAME,  V.  Aulama, 

OORANGI  et 

OURANGIBR,  Voy.  jlurafi^  et  Au- 
rangier. 

DURAS  9  s.  f.  pi.  (heures).  Heures,  prières 
que  l'on  fait  le  matin  et  le  soir. 

Éty.  du  lat.  orare^  prier.  V.  ONr,R. 

On  nomme  aussi  heure$,  les  prières  que 
l'on  fait  à  l'église  dans  des  temps  régies, 
telles  que  matines,  laudes,  vêpres,  etc. 

Prime,  tierce,  sexteet  none.  portent  le 
nom  de  petites  heures,  parce  qu'on  les  réci- 
tait aux  époques  du  jour  auxquelles  les  Ro- 
mains donnsient  les  mêmes  noms. 

0URA80UN .  s.  f.  (ouresôun)  ;  Orasione, 
ital.  Oraciày  cat.  Oracion^  esp.  Orapào^ 
port.  Oraison,  prière  faite  à  Dieu  ou  aux 
saints;  discours. 

Éty,  du  lat.  oratio^  formé  de  ot,  orif ,  et  de 
la  term.  afio,  action  de  la  bouche.  V.  Our, 
Rad. 

oTOAiow-rwMmA ,  oraison  funèbre,  dis- 
cours en  l'honneur  d'un  mort. 

Les  Egyptiens  et  les  Grecs  sont  les  inven- 
teurs de  cette  sorte  de  discours  •  mais  chex 
ces  derniers,  il  était  défendu  de  rien  dire 
contre  la  vérité. 

ÏAê  Romains  en  usèrent  aussi,  et  parmi 
eux,  c'était  l'un  des  plus  proches  parents  qui 
la  prononjait.  Celle  de  Brutus,  premier 


OUR 


761 


consul ,  par  ValerasPnbUeolaton  collègne, 
est  la  première  dont  l'histoire  ait  fait  mentàon 
ehes  ce  peuple. 

La  plus  ancienne  oraison  funèbre  qui  dl 
été  prononcée  en  France,  est  celle  do  (ameux 
Bertraod  du  Guesclin,  mort  en  1380 ,  et  en- 
terré à  Saint-Denis,  à  côté  de  nos  rois.  Dict. 
des  Orig.  de  1777,  in-13. 

OURATOIRO  covummamArtmm  m  &.', S.  m. 

Souratéire).  La  Congrégation  de  l'Oratoire  de 
lésus  fut  établie  en  France,  par  le  cardinal 
de  Berulie,  sur  le  modèle  de  celle  de  Rome , 
instituée  par  Saint  Philippe  de  Néri,  flo- 
rentin. 

Cet  illustre  prélat ,  s'étant  retiré  le  jour  de 
Saint-Blartin.  1601,  dans  une  maison  da 
faubourg  Samt-Jacques ,  appelée  Hôtel  de 
Valois,  avec  cinq  ecclésiastiques,  y  jeta  les 
fondements  de  sa  nouvelle  Société.  Dict.  des 
Orig.  de  1777,  in-8». 

OURATORI,  s.  m.  (ouratéri)  ;  oo«»on, 
AOBATOBi,  fBoiuiDooB.  Orotorio ,  Ital.  esp. 
port.  Oratori ,  cat.  Oratoire ,  lieu  destiné  à  la 
prière,  en  général ,  mais  en  particulier ,  on 
donne  ce  nom  è  de  petites  colonnes  quadran- 

gulaires,  bitiesdansia  campagne,  le  long 
es  chemins,  dans  lesquelles  on  place  l'image 
du  Saint  qu'on  veut  honorer. 

Éty.  du  lat.  oratortuM ,  formé  de  orort , 
prier.  V.  Ottr,R. 

Faire  d'ouratarii,  s'arrêter  souvent  et 
inutilement. 

OURATORIElf ,  s.  m.  (ouratorièn)  ;  oo^ 
■ATOAuwy  wmao  pb  i.'ovBATonio.  Oratorien , 
prêtre  de  la  Congrégation  de  l'Oratoire  ;  qui 
est  de  cette  Congrégation. 

Éty.  V.  Our ,  R. 

OURATOUR ,  s.  m.  (onratéur)  ;  Oraiorê, 
ital.  Orador^  esp.  port.  cat.  Orateur^homme 

2 ni  compose  ou  qui  débile  des  oraisons  ou 
es  discours. 
Éty.  du  laL  orolor ,  m.  s.  Y.  Our ,  R. 

Orarê  antiqui  diaeruiU  pro  agert ,  «nds 
eîprmtorii.  eauiarum  aetor9$. 

César  de  Rochefort. 

Périclès  passe  pour  le  plus  ancien  orateur 
de  la  Grèce ,  et  Valérius  Poblicola  pour  le 
premier  qui  ait  prononcé ,  à  Rome ,  un  dis* 
cours  oratoire. 

OURRIR,  d.  béam.  Ouvrir.  V.  Durbir. 

OURRITA,  s.  m.  (ourbite)  ;  OrMta, ital. 
esp.  port.  cat.  Orbite,  chemin  que  parcourt 
une  planète  par  son  mouvement  propre  ;  ca- 
vité de  l'oril. 

Éty.  du  lat.  or5tfa,m.  s. 

OURGANETA,  S.  f.  (ourcanéte).  Nom 
qu'on  donne,  à  Niâmes,  à  la  cynoglosse  or- 
canetle. 

OURDEEN8,  V.  Ourdtati. 

OURDI ,  S.  m.  d.  béam.  Ordre,  v.  c.  m. 
etOH,  R. 

OURDIAC ,  S.  m.  (ourdiàc),  dl  De  l'orgt^ 
mondé.  V.  Hordeaî. 

Que  Vy  ajuequoe  à  de  letumoe^ 
Fideaue^  msiuMlsIs  et  ourdisc. 
Le  Sage. 

OUROIA8 ,  V.  Bordeat. 
OURDIAU,  V.  OurdidaureiOrd,  R. 
OUROIDOUR,  s.  m.  (ourdidéur)  ;  ova- 

Ordid^r, 

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762 


OUR 


*^al.  Urdidor^  egp.  porL  Orditon  et  Ordi^ 
Moy  ital.  Ourdissoir,  machine  dont  les  tisse- 
rands se  ser? ent  pour  ourdir  la  chaîne  des 
toiles  et  des  étoffes. 

Êty.  de  ourdir  et  de  la  term.  dour^  qui 
ourdit,  ou  sur  quoi  Ton  ourdit.  V.  Ord,  R. 

Don*  Vourdiaoir  an  nomme  : 

CADRE,  la  rëanioa  ée$  qaatre  montanu  et  das   àoux  tra- 


CHEVILLES.  1m  piceea  Implanta  «or  lac  moatanti  ezté< 
rieura,  aa  nombra  da  vingt  «k  efaa(|oa  cdté. 

r.IETTB.  V.  Paueta. 

CÀNNELIER,  la  eaiiM  dlvUée  m  eompanlnieiiU  dana  la- 
qaella  oa  place  Ica  bobioea  <m  les  pelotooa.  V.  Ottrdir. 

ODRDILHA8,   6.  f.  pi.  (ourdilles),  dl. 
Guenilles,  haillons. 
OURDINAL, 
OURDINARI,  et 

01IRDINATI0N,etc.,  etc.,  V.  Ordinal, 
Ordinariti  Ordination,  comme  plus  confor- 
mes à  rétymologie  et  au  génie  de  la  langue. 
V.  Ord,  R 

OUIIDIR ,  V.  a.  (ourdir)  ;  oBom,  butalam. 
Ordire,  ilal.  C^rdtr ,  esp.  port.  Ordir,  cat. 
Ourdir,  disposer  sur  un  ourdissoir  la  chaîne 
d[une  toile  ou  d'une  étoffe,  en  terme  de  va- 
nier,  tisser  avec  de  l'osier;  fig.  tramer. 

Étj.  dulat.  ordiri,  m.  s.  dérivé  de  ordo  et 
deir,  mettre  en  ordre.  V.  Ord,  R. 

Ordiri  eil  principium  facere. 

On  nomme  : 

OCBDISSEtR,  l'cNiTrkr  qui  oardte. 
OtRDlSSAGE  ou  OURDlSSliRE,  l'aetton  d'ovdir. 

Dam  cette  opération  on  nomme  : 

EIfVERJl3RE  on  ENCROIX,  la  dIvUion  alterne  qn'on 

donna  i  la  cbaine  enr  l'oordliaolr. 
PORTÉE,  allée  et  venue    du  ruban  on  eordon  de  fila  «]«{ 

pareoort  tonte  la  longneor  de  la  obaine,  si  la  gielte  porte 

20  fila,  la^ff^  en  aura  40. 

OURDI88AOB,  S.  m.  (ourdissàdgé) ,  d. 
bas  lim.  Nom  qu*on  donne  au  pelit  repas 
qu'on  fait  après  avoir  fait  ourdir  une  toile  et 
auquel  on  invile  le  tisserand.  V.  Ourd,  R. 

OUEDRIS ,  s.  m.  (ôurdré).  Espace  que  le 
moissonneur  moissonne  devant  soi,  que  le 
cultivateur  bêche  ou  pioche,  etc.,  que  le  fau- 
cheur fauche,  etc.  V.  Andan. 

Ély.de  ordo,  ordre.  V.  Ord,  R. 

OURDRE  u  DoniAB  a  i.',  V.  Ordre, 

OURDRE ,  8.  m.  dl.  Rayon  ou  rangée  de 
ceps  de  vigne. 

OURDURA  ,  8,  r.  (ourdûre).  Ordure, 
excrémenU  et  autres  impuretés  du  corps; 
par  extension,  toutes  les  choses  sales  qui  s'at- 
tachent aux  habillements;  fig.  paroles  sales. 

Êty.  de  orre  et  de  ura^  chose  qui  fait  hor- 
reur. V.fforr,  R. 

OUREIa,  dl.  Pour  ourlet.  V.  Orle  et  Or, 
Rad. 

OURELAR,  dl.  V.  Orlar  et  Or,  R. 

0URE80UN,  V.  Ourasoun, 

0URET,6.  m.  (ouré),  d.  bas  lim.  Gri- 
gnon»  morceau  de  l'enlamure  du  pain  du  côté 
où  il  est  le  plus  cuit.  V.  Croustet. 

Éty.  Ottre(,est  une  ait.  de  ourlet,  Voy. 
Oriel,  bord,  et  Or,  R. 

OUREZIA,  S.  f.  vl.  orauffiA.  Ordure, 
impureté. 


DUR 

Êty.  Probablement  du  lat.  tordtdtif .  Voy. 
Horr,  R. 

OURFANEOU  ,  ELA ,  8.  (ourfanèott, 
éle).  V.  Ourphelin,  plus  usité. 

OURFELIN,  V.  Ourphelin. 

OURG...,  V.  enOr^...,  les  mots  qui  ne 
figurent  pas  enOur^... 

OURGANDl,s.  m.  (ourgàndi).  Organdi, 
sorte  de  mousseline. 

OURGANEOU,  V.  Arganeou. 

OURGANSI^,  s.  m.  (ourganfîn)  :  Organ- 
sin-$eide,  ail.  Organsin,  c'est  la  plus  belle 
soie  qu'on  tire  des  cocons,  tordue  a  trois  ou 
quatre  brins. 

Éty.  de  rital.  organsino,  m.  s. 

Organsiner,  est  l'opération  au  moyen  de 
laquelle  on  prépare  l'organsin. 

OURGEARIA ,  8.  f.  (ourdjarie),  dl.  Place 
ou  marché  au  blé. 

Êty.  de  ouer^t  et  de  aria,  lieu  où  l'on 
vend  l'orge. 

OURGEAU.s.  m.  (ourdjéoo).  Barre  du 
gouvernail  des  chaloupes. 

OURGEAU,  s.  f.  Nom  d'une  cruche  par- 
ticulière, à  Berre,  B.-du-Rh. 

OUROIA,  s.  f.  (ourdgie).  Orgie,  débau- 
che de  table. 

Êty.  du  grec  ôpY^^  (orge),  colère ,  empor- 
tement, fureur,  parce  qu'on  donnait  le  noni 
d'orgies  aux  fêtes  consacrées  à  Bacchus  qui 
se  célébraient  d'une  manière  très-bruyante  et 
avec  toutes  sortes  de  désordres.  • 

OURGUEUa,  s.  m.(ourguéil):BBGvcui. 
Orgull,  cat.  Orgutlo,  esp.  port  Orgogiio, 
ital.  Orgueil. 

OURGUELH,  8.  m.  (ourguéill)  ;  obcvclh. 
Orvet.  V.  Agulhoun, 

OURGUENA,  s.  f.  (ourguéne),  dl.  Pour 
sirène,  V.  Sertna;  pour  orgue.  V.  Orgues. 

OURGUINAS,  dl.  V.  Orgues, 

OURGUINETO,  8.  f.  dg.  Petit  orgue? 
instrument  de  musique.  V.  Organ,  R. 

OURGUL,  dl.  V.  Ourguelh. 

OURIAS,  s.  m.  (ouriàs).  On  donne  ce 
nom,  à  Arles,  à  l'espèce  de  filet  qu'on  nom- 
me ailleurs  épervier. 

Éty.  M.  Duval,  à  qui  je  dois  ce  mot,  le 
dérive  du  grec  oup(a  (ouria).  un  oiseau  de 
proie  aquatique,  un  oiseau  pécheur. 

OURICHOUN,  s.  m.  (ouriUou),  et  impr. 
ooucHoo,  d.  bas  lim.  Dim.  de  ouret,  petit 
grignon,  petit  croûton,  un  morceau  de  pain. 
V.  Or,  R. 

OURIERA,  V.  Oliera  et  Or,  R. 

OURIERA,  s.  f.  (oouriére);  oovmiraA, 
ooimiuBA,  AoiiisiiA.  Le  bord  d'un  champ, 
d'un  pré,  d'un  chemin.  V.  Champsia. 

Éty.  du  lat.  ora,  bord,  et  de  iera^  ce  qui 
est  au  bord.  V.Or,R. 

Ora  extremœ  partes  terrarum,  idest  ma- 
rilimœ  dicuntur  ,  unde  et  vestimentorum 
extremœ  partes. 

OURIN,  s.  m.(oourTn].  Orin,  corde  ou 
cable  qui  tient  d'un  côté  à  la  croisée  de  l'an- 
cre et  de  l'autre  à  la  bouée  ;  en  terme  de  pè- 
che, corde  qui  répond  à  l'extrémité  d'un  ulct 
qu'on  a  calé  au  fond  de  la  mer. 

Éty.? 

OURINA,  8.  f.  (ourine);  ooomva,  vmmjL. 
Orina,  ilal.  esp.  cat.  port.  Urine,  liquide 
excrémentitiel,  sécrété  dans  les  reins  et  dépo- 


OCR 

se  dansla  vessie  d'où  il  sort  par  le  canal  de 
Turèthre. 

Êty.  du  latin  urina ,  formé  du  grec  oûpov 
(ouron),  m.  s. 

L'urine  est  un  des  liquides  les  plus  com- 
posés que  Ton  connaisse ,  Fourcroy  et  Vau- 
quelin,  y  ont  trouvé  trente  matières  différen- 
tes, sans  compter  l'eau  qui  en  est  le  véhicule. 

En  1669,  Brandt,  y  découvrit  le  phos- 
phore. 

En  1T73.  Rouelle  le  Jeune,  y  trouva  l'urée. 

En  1776,  Schéele,  en  retira  du  phosphate 
de  chaux  et  de  l'acide  urique. 

Vers  1797,  Cruikshank,  y  constata  le  su- 
cre dans  celle  des  diabétiques. 

Le  conduit  le  long  duquel  l'urine  passe 
pour  sortir  s'appelle  urètre  ou  urèthre. 

L*art  prétendu  de  connaître  les  maladies, 
par  l'inspection  des  urines ,  porte  le  nom 
d'uromancie. 

OURINAR,  v.n.  (ourinâ  ouoourinà); 
ntsAK.  IJriner,  pousser  l'urine  hors  de  la 
vesfiie. 

Éty.  du  lat.  urinare,  formé  do  grec  oôpew 
(ouréô),  le  même,  ou  detirinaet  de  la  term. 
act.  ar,  rendre  l'urine. 

OURINAU ,  S.  m.  (ourinâou)  ;  rMtAi>oi«, 
vnniAii ,  pittAKKOo ,  roT  db  cbambma  ,  ovmiiAL. 
Orinal,  cat.  esp.  Orinale,  ital.  Urinol, 
port.  Pot  de  chambre,  vase  de  nuit. 

OURIOU  ,  s.  m.  Oriol ,  cat.  esp.  Nom 
béarnais  du  loriot.  V.  Oouruou, 

OURIPEOU,  Orfpe«,cal.  V.  AuripeoH, 

OURISTANTUR,  S.  m.  (ourisUntùr), 
dl.  Olibriui,  V.  c.  m. 

OURJOOU,  s.  m.  (ourdjôou),  dl.  Une 
cruehe.  V.  Dourga. 

Éty.  du  lat.  orcula,  m.  s. 

OURJOOU,  dl.  Pour  orgelet.  V.  Or- 
geoulet. 

OURJOULAT ,  s.  m.  (ourdjoulà) ,  dl. 
Plein  une  cruche,  une  cruche  d'eau.  Voy. 
Pecheirada, 

OURJOULET,  dl.  m.  8.  que  Dowr- 
gueta .  v.  c.  m. 

OURJUI,  V.  Our geoulet. 

OURLAR,  V.  Orlar. 

OURLET,  V.  Orlee. 

OURLIT ,  s.  m.  (ourli),  dg.  Ortie.  Jasm. 

OURMATA.,  V.  Ottrmeda. 

OURBIE,  s.  m.  (ôurmé):  bomcoo,  oro- 
nu,  ovm,  ou-B.  OIwo,  ilal.  port.  Ulmo, 
esp.  Ylmen,  ail.  Olm,  cat.  Orme  et  ormeau, 
Ulmus  eampestris.  Lin.  arbre  de  la  fam. 
des  Amentacées,  commun  en  Provence.  V. 
Gar.  Ulmus,  p.  517. 

Éty.  du  lat.  ulmus  ,  dérivé  de  l'anglo- 
saxon  elm. 

On  nomme  ormille ,  un  plant  de  peuis 
ormes,  et  ormoie,  quand  ces  ormes  sont 
grands,  ses  graines  portent  le  nom  de  ea- 
mer  a. 

L'orme  était  l'arbre  favori  de  nos  ancêtres, 
et  c'est  sous  son  ombrage  qu'ils  aimaient  à 
se  réunir  pour  délibérer  des  choses  même 
les  plus  importantes.  C'est  sous  un  ormeau 
que  non  loin  de  Gisors ,  se  détermina  la 
troisième  croisade ,  et  que  plusieurs  traUés 
de  paix  furent  conclus. 

Dérivés.  Ourm-aya ,  Ourm-eda  ,  Om^ 
eda  ,  Aumeda  ,  Ourm-aria  ,  Olm-eda  , 
Ourm-eras,  Ourm-ew. 


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oogle 


013R 

OtlBHBDA,  6.  f.  (oarméde); 

OMBA,  AVMXOA,   OVWBÊÊAMIA,   OUROA,    AOOMBDA. 

Olwuto,  iUl.  Olmedayeap.  Olmedo  el  01- 
medal,  port.  OriDoicy  lieu  planté  d'ormes. 
Éty.  de  ourme  et  de  da  pour  ada,  fait 
avec  des  ormes ,  ou  du  lat.  ulmarium, 

OURMEGEAR,  ▼.  n.  (ourmedjà);  oim- 
MBOAm.  Ormejar ,  cat.  Se  bien  ancrer ,  se 
précautionner  contre  le  mauvais  temps,  t.  de 
marine. 

S'ourmegear  en  quatre ,  jeter  les  quatre 
ancres  dans  la  mer  pendant  un  mauTais 
temps,  pour  arrêter  le  vaisseau  de  tous 
côtés.  ■      „ 

ODRMEU ,  s.  nÉ.  Nom  de  l'ormeau  en 
béarnais.  V.  Oorme. 

OORIIEOU ,  s.  m.  Un  des  noms  lang. 
de  l'arroche.  V.  Armoou. 

OURMERAS,  s.  m.  (ourmeràs);  aou- 
BAI,  oun»Ai»  omiBBAi,  dl.  Grand  et  gros 
orme. 

Éty.  de  ourme  et  de  l'augm.  a«,  le  r  est 
euphonique. 

OURMIN  ,  s.  m.  (ourmîn).  Ce  mot  nous 
a  été  donné  comme  désignant ,  à  La  Molte- 
du-Caire,  l'if,  mais  est-il  bien  certain  que 
cet  arbre  se  trouve  dans  cette  commune? 

OURNAMENT,  V.  Ornament, 

OURNAR,  V.  Omar. 

OURNAT ,  V.  Omat 

OURNIERA,  s.  f.  (oumiére|;  cabbbi., 
cABBAL ,  cABBBTAi. ,  cABBB.  Omière  ,  tracc 
profonde  que  les  roues  d'une  voilure  font 
dans  les  chemins. 

Êty.  du  lat.  orôtfa,  marque,  empreinte. 
Roq. 

ÔURNIGA,  8.  f.  (ournigue);  ovjancA. 
Enfant  éveillé,  leste. 

Ëty.  du  grec  opvi^  (ornix) ,  oiseau ,  leste 
comme  un  oiseau. 

ORNITHOLOGIA ,  S.  f.  (oumitoulou- 
gia)  ;  Ornitologia,  cat.  csp.  ital.  Ornitho- 
logia,  port.  Ornithologie,  partie  de  l'Histoire 
Naturelle ,  qui  traite  des  oiseaux. 

Éty.  du  grec  è'pvic  (omis),  gén.  ^pviOoc 
(ornithos) ,  et  de  X($yo<;  (logos),  discours , 
traité. 

OURPHANEOU,  V.  Ourphelin. 

OURPHEUN  ,  s.  m.  (ourphelin):  ora- 
rsuB ,  ouBPHAiicoo.  OrphcUn ,  enfant  en  bas 
âge  qui  a  perdu  son  père  et  sa  mère. 

Ëty.  du  lat.  orphanus,  m.  s. 

OURPDIENT,  s.  m.  (ourpiméin)  :  Or- 
piment,  cat.  Oropimente,  esp,  Orpimento^ 
ital.  Ouropimente ,  port.  Orpiment  ou  orpin, 
arsenic  jaune  ou  sulfure  d'arsenic  jaune  , 
substance  métallique,  d'un  beau  jaune  citron 
doré,  qui  nous  vient  du  Levant.  Cette  sub- 
stance est  vénéneuse  et  doit  n'être  employée 
qu'avec  les  plus  grandes  précautions. 

Éty.  du  lat.  auripigmenlum,  fard  de  l'or, 
parce  que  sa  couleur  approche  de  celle  de 
ce  métal.  V.  Aur.  R 

ODRQUE9TRE ,  V.  Orqueêtre. 

OURQDET ,  s.  m.  (ourqué).  Nom.  lang. 
de  la  blette  vulgaire.  V.  Blea  et  Bleda, 

OURRESAR ,  dl.  Pour  salir,  Rap.  aur- 
rir ,  ealir,  V.  Horr,  R, 

OURREUERy  s.  m.  dl.  Pour  ordure , 
crasse.  V.  Brulisii  pourearia  et  Horr,  R. 

OURRES8IA,  dg.  Saleté.  Y.  Ourexia. 


OUR 

OURS,  s.  m. (ours);  Ono,  ital.  0$o,  esp. 
Vr$o,  port  Of,  cat.  Ours,  Unusarctoê, 
Lin.  mammifère  onguiculé  de  la  fam.  des 
Plantigrades  .  dont  on  distingue  plusieurs 
variétés,  toutes  étrangères  à  la  Provence. 
Ëty.  du  lat.  ureue ,  ours. 
L*ours  passe  une  partie  de  l'hiver  sans 
prendre  des  aliments,  40  jourp  environ  ,  sans 
être  engourdi  cepepdanl  comme  les  loirs 
et  les  marmottes.  La  quantité  de  graisse  dont 
il  est  surchargé  à  la  fin  de  l'automne, lui  tient 
lieu  de  nourriture ,  durant  le  temps  de  son 
abstinence.  Ces  animaux  entrent  en  rut  en 
juin  ou  en  juillet;  leur  gestation  dure  sept 
mois ,  et  leur  portée  est  de  deux  à  cinq  petits. 
Leur  fourrure  est  très  estimée,  et  la  chair 
des  jeunes  est  délicate  et  succulente. 

La  taille  à  peine  ébauchée  de  Tours ,  comme 
dit  Lafontaine.  son  humeur  farouche  et  en- 
nemie de  la  Société,  ont  fait  donner  fig.  le 
nom  d'ours  aux  hommes  qui  lui  ressemblent 
par  quelques-unes  de  ces  qualités  :  Es  un 
ours  mau  lipal ,  c'est  un  ours  mal-léché. 

OURSA.s.f.  (ourse);  Ursa ,  esp.  port. 
Orsa ,  ital.  Ourse ,  la  femelle  de  l'ours. 
Éty.  du  laL  una. 

OURSA,  s.  f.  cABBi.  Ourse,  nom  de  deux 
constellations  voisines  du  pôle  arctique.  La 
grande  et  ta  petite  ourse. 

Éty.  Ce  nom  leur  a  sans  doute  été  donné, 
k  cause  de  leur  situation  dans  le  Nord,  qu'ha- 
bitent ordinairement  les  ours. 
OURSA ,  ait.  lang.  de  Houua ,  ▼.  c.  m. 
OURSIN  ,  8.  m.  (oursin)  ;  oww ,  obur. 
Osset,  cat.  Onacchino,  ital.  Oursin,  Echi- 
nu*.  Lin.  nom  d'un  genre  de  zoophytes,de 
la  fam.  desRadiairesouEchinodermes  (à peau 
épineuse),  dont  on  connaît  un  grand  nombre 
d'espèces.  M.  Rose  en  a  décrit  97,  dans  son 
histoire  des  vers ,  faisant  suite  à  Ruffon. 

Éty.  Oursin ,  dim.  de  ours,  hérissé  comme 
un  petit  ours. 

L'espèce  la  plus  commune ,  celle  que  l'on 
mange  sur  nos  côtes  maritimes ,  est  l'oursin 
comestible,  £chinu«0iculen^ui,  Lip.  très- 
abondant  dans  le  golfe  de  Idarseille ,  ainsi 
que  l'oursin  vulgaire ,  £chtnuf  vulgaris. 

Les  pêcheurs  se  sont  apeiçu  que  les  our- 
sins étaient  vides  quand  la  roêr  était  agitée  et 
à  la  nouvelle  lune.  M.  Négrel  a  consigné  une 
observation  dans  la  Stat.  des  R.-du-Rhône, 
qui  parait  expliquer  ce  fait  ;  quand  la  mer  est 
agitée,  ces  animaux  sont  obligés  de  se  cram- 
poner  aux  rochers ,  position  qui  s'oppose  à 
ce  qu'ils  puissent  prendre  leur  nourriture ,  et 
comme  c'est  ordinairement  aux  nouvelles 
lunes  que  cela  a  lieu,  c'est  alors  qu'ils  sont 
maigres. 

Oursin  ratcaiy  nom  que  les  pêcheurs,  de 
Marseille,  donnebt  à  l'oursin  melon  de  mer , 
Eekinuê  melo,  Lam.  et  à  l'oursin  enflé, 
Eehinuê  inflatuSy  Dict.  des  Se.  Nat.  Sardi- 
cus  Lam.  selon  M.  Négrel ,  St.  des  R.-du- 
Rhôiie. 

Otirftiijftidtotf ,  oursin  hébraïque  ,  Echi- 
nus  hehraicus. 

Dans  les  oursim  on  nomme  : 

TET,  l'rnTdopp*  caledt«  dam  latiaclla  r«n!nial  Mt  ren> 

ferait. 
AMBULACRES ,  les  rrag^  4t  IroM  par  l»«|iMk  lorUnt 

des  teaumlas  rétracllUs  ^id   scrvttit  à  la  laeoaiiaotkM 

d«  «es  sniiiHiu. 


OUR 


r63 


ÉPINES.  lesalguiUoasdontUssoi 
BOUCHE,  rouvntors  lnr«He«ir«. 
A^VS ,  l'oaTertart  sop^risar*. 


OtJRSOUN,  S.  m,  (oursôun)  ;  Orsacchiot- 
lo ,  ital.  0«fmo,  esp.  Ourson ,  petit  ours,  le 
petit  de  l'ours. 

Ëty.  de  ours  et  du  dim.  oun. 

OURTALAN,  dl.  impr.  oobta&a.  Jardi- 
nier. V.  Horloulan  et  Jardinier. 

OURTALECIA,  dl.  Y.  Hortalecia. 

OURTET,  Petit  jardin.  V.  Hortet. 

OURTETA ,  V.  HorUta. 

OURTIC ,  s.  f.  (ourtic).  Nom  des  orties, 
aux  environs  de  Toulouse.  V.  Ourtiga. 

OURTIGA,  s.  f.  (ourligue)  ;  ocbtia,  oob- 

TlfiBA  ,    OBTBOGB  ,    OOBTIC  ,    OOBTBtC.    OftiCa  , 

itai.  Ortiga,  caL  esp.  port.  Ortie  diotque, 
Urtiea  diotca.  Lin.  plante  de  la  fam.  des 
Urticées,  qu'on  trouve  partout.  V.  Gar.  Urtiea 
urens  maœima,  p.  519. 

Éty.  du  lat.  urtiea ,  dérivé  de  urere,  brû- 
ler ,  qui  a  pour  racine  le  chaldéen  ur ,  feu. 

On  donne  le  même  nom  à  l'ortie  brûlante, 
Urtiea  urens 9  Lin.  plante  du  même  genre, 
et  qui  croit  dans  les  mêmes  lieux,  et  a 
VUitica  pilulifera,  dans  les  lieux  où  elle 
croit. 

La  cause  de  la  cuisson  que  procure  la  pi- 
qûre des  orties ,  lient  à  une  liqueur  acre , 
contenue  dans  de  petites  glandes,  terminées 
par  un  poil  raide  qui  en  est  le  conduit  excré- 
teur. Ce  poil ,  en  piquant ,  innocule  celte  li- 
queur,  comme  les  crochets  de  la  vipère  in- 
noculent  son  venin. 

ODRTIGA-DB-MAB,s.  f.  Ortie  de  mer, 
nom  commun  à  la  plupart  des  animaux  ma- 
rins de  la  classe  dont  le  contapt  produit  sur 
la  peau  un  effet  semblable  à  celui  des  orties. 
Ce  sont  des  Méduses,  des  Physaljss,  àps 
Actinies,  etc. 

OURTIGAR ,  V.  a.  et  n.  (ourtigà).  obtib^, 
t'oBTiBB  ,  Sauv.  Piquer,  pu  se  piquer  avec 
des  orties. 

Ëty.  de  ourtiga  et  de  ar. 

OURTOUGRAFA,  Alt.  de  Orthographa. 
V.  c.  m. 

OURTOUGRAFAR ,  Alt.  de  Orthogra- 
phiar,  v.  c.  m. 

OURTODI^ALQA,  V.  Hortoulalha. 

OURTOULAN,  V.  Hortoulan  et  Jar- 
dinier. 

ODRTOUIsAN,  S.  m.  Oiseau.  V.  Hor- 
toulan. 

OURTRIC,  s.  m.  dg.  AU.  de  ourtie.  V. 
Ourtiga. 

OURIIOUjV.  Auruou. 

OURVIÉTAN,  V.  Orviétan. 

ous 

OUS,  OUS  A,  désinence  dérivée  du  latin 
osus,  o$a,  qui  concourt  h  former  un  grand 
nombre  de  mots,  ens'unissant  âi  unsulMtan- 
tif,  auquel  il  communique  des  idées  de  res- 
semblance, d'abondance,  de  penchant  et  d'a- 
nalogie. 

Cette  terminaison  pourrait  avoir  été  prise 
du  grec  vèoç  (noos),  et  par  crase,  yoûç  (nous), 
esprit,  penchant,  manière  d'être. 

Il  est  inutile  de  rechercher  si  la  langue  ro- 
mane a  pris  directement  cette  terminaison 
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704 


ODS 


dans  la  laDgoe  grecque  oa  m  elle  n'a  faitqae 
Tadopter  de  la  latine,  ce  qui  esl  beaucoup 
plus  probable,  quoiqu'elle  ait  beaucoup  de 
mots  en  oiia,  oui  comme  mai-Avr-oiM,  ne  ae 
trouvent  pas  dans  le  latin,  mais  qui  ont  sans 
doute  été  formés  par  analogie,  de  ofut,  lat. 
par  la  suppression  de  Vi  du  milieu,  on  a  fait 

OMS. 

Forin-oua,  dt  farina  et  de  ous^  qui  con- 
tient de  la  farine,  qui  lui  ressemble  ou  par  les 
apparences  ou  par  sa  nature. 

Pera-farinausa,  îrufa  farinouia^  dont 
la  chair  ressemble  à  de  la  farine. 

FartA-otia,  de  tvrin^  qui  a  du  venin. 

JPfptn-otia,  de  e«ptna,  qui  a  beaucoup 
d'épines. 

ifa{àtir-ou#,  qui  est  de  la  nature  du  ma- 
lheur, qui  est  porté  au  malheur,  qui  a  beau- 
coup de  malheur. 

Cisprid-otM,  qui  a  du  caprice  ou  qui  est 
de  la  nature  du... 

000 ,  pron.  dém.  pi.  d.  béarn.  LtBt  ceux. 

l^oua,  de  ceux. 

P'oifa,  pour  les. 

<M»A, fl.  lim.  V,  Ownça. 

OUSAT,  ADA,  adj.  et  p.  fl.  lim.  Enduit, 
uite. 

OUMALBA,  V.  Oaalha. 

OOSIAMENTS,  OnamaOa,  cat  V07. 
Onalha. 

OUSSAT,  s.  m.  dg.  Alt.  de  (mutai.  V. 
FoêêoL 

OmSBLET,  y.  Omlel. 

OD8SBT,  0«tel,  cat.  V.  OuaiXKoun  et 
Barlingau. 

OUMBTS,  s.  m.  pi.  (oussés),  dg.  La  jeu 
des  osselets. 

OU8SETS,  s.  m.  pi.  (ousséts),  dl.  Les 
grillons,  cordelettes  dont  on  liait  auUrefois 
les  doigts  aux  criminels. 

Ouasi,  adv.  (ooussi).  Aussi. 

OOSULHOUN.  V.  OttUktmn. 

OII0T,  conir.  de  Aouti^  ? .  c.  m. 

OWTAGLE,  Alt.  de  OuhiUuU.  v.  c.  m. 

OUSTAI., 

OOSTAUkDA, 

OUSTAUUUA,  et 

OU8TALBT ,  Y.  c.  m.  par  \  Houêtal^ 
etc. 

OUBTAOS,  dg.  V.  Houttan. 

OU0TARDA,  Nom  qu'on  donne ,  dans  le 
Gard,  k  l'outarde.  V.  OuU^rda. 

OVBTAV.y.ffouêtau. 

OU8TEN0 ,  BNCA,  V.  AouiUne. 

OUSTENC,  adj.  (ousléinc),  dg.  Bégu, 
cheval  qui  depuis  l'âge  de  cinq  ans  jusqu'à  la 
vieillesse,  marque  naturellement  à  toutes  les 
dents  de  devant. 

OU0TEN8IBLA1IENT ,  adv.  (oustein- 
siblaméin).  Ostensiblement,  d'une  manière 
ostensible 

OU0TÊN8IBLE,IBLA,  adj.  (oosteinsi- 
blé,  Ible)  ;  0«l«fi#t6/e,  cat.  OstenHbile,  iUl. 
OêtenHvo,  port.  Ostensible ,  qui  peut  être 
montré. 

Ëty.  du  lat.  ottensivus,  m.  s. 

OOSnSNSOni,  s.  m.  (ousteinséir);  om- 
'raiitouio,o«m«MVAa.  Ostensoir,  vase  sacré 
dana  lequel  on  expose  l'oslie  consacrée. 

OnTBNTATlON .  s.  f.  (ousteinUtie-n); 
ovtvnvATnv.  0«laiilaxtON« ,  ital.  Ottenta- 
tloft,  esp.  Oflaniopâo,  port.  OiUiUaçiàf  cat. 


eus 

Ostentation,  manière  affectée  de  faire  parade 
de  ses  qualités,  de  ses  UlenU  ou  de  ses  ac- 
tions. 

Ëty.  du  lat.  safaiilaltoitla,  gén.  deoals»- 
lalto,  m.  s.  V.  Tend,  R. 

OU8TBRB,  BRB,  adj.  Y.  AuêUrtr 

OU8TBBITAT ,  V.  AuiUriUU. 

O08TIA,  OsUa,  cat.  V.  Honêtia. 

ODT 

OUTA ,  Mot  dont  on  se  sert  pour  exciter 
à  la  marche,  au  travail,  allons,  courage. 

Êty.  de  l'hébreu  oula,  se  hâter,  se  presser. 

OOTAGI,  s.  m.  (outédgi);  Oitaggio^ 
ital.  Otage,  personne  qu'un  général,  un  prin- 
ce, un  gouverneur  de  place,  etc.,  met  entre 
les  mains  de  ceux  avec  qui  il  traite  pour  la 
sûreté  de  l'exécution  du  traité. 

Êty.  de  la  basse  lat.  Aojjnlo^uiii,  suivant 
le  Ducbat ,  fait  de  hosptê ,  hôte.  V.  Houtp, 
Rad. 

OOTANT,  y.  Antant. 

OUTAROA ,  s.  f.  (outarde)  :  botama,  oot- 
TAWA,  AotTAWA.  dtofda ,  itsl.  ilôtCarda, 
port.  Av€tarda,  cat.  esp.  Outarde ,  Olit  tar- 
da. Lin.  oiseau  de  l'ordre  des  Gallinacés  et 
de  la  fam.  des  Domestiques  on  AiecUides 
(ressemblant  aux  poules). 

Êty.  du  lat.  dû  tarda,  formé  de  avU  tar- 
da, oiseau  lourd,  pesant. 

La  femelle  pond  ses  crafs  dans  un  creux 
fait  dana  la  terre,  ils  sont  de  la  grosseur  de 
ceux  de  l'oie  et  ordinairement  au  nombre  de 
deux,  l'incubation  est  de  trente  joura. 

Cet  oiseau  passe  rarement  dans  nos  pays 
et  il  nes'v  arrête  pas  ;  la  chair  des  outardeaux 
est  très-délicate. 

OUTAVA,  y.  Odava. 

OUTATA,  y.  iiorUmlalha. 

OUTBNTIQUB,  Alt.  de  auUientique. 

OUTOUBIATO,  y.  ilutotimato. 

OOTOUN,  d.m.  y.  i4i»(otiiiet  AnUmna. 

OUTOUR,  Auteur,  altér.  de  Autour, 
▼•  c.  m. 

OOTRA,  prép.  et  adv.  (outre)  :  OUre,  ital. 
OUra,  cat.  Outre,  au-delà,  par  dessus. 

Outra  d^aquot,  outre  celé,  en  outre. 

jy  outra  enoutra,  vl.  d'outre  en  outre. 

Êty.  du  lat.  uUra. 

OUTRACUO,  s.  f.  vL  ilrrogance,  pré- 
somption, témérité. 

Êty.  du  lat.  ultra  et  de  eogitar$.  yoy. 
Cuid,  R. 

OOTRACUIAIIEN,  y.  Outraeuidamen. 

OUTRAGUIAR,  vl.  y.  UUrœuidar. 

OUTRAGUIAT  ,  adj.  vl.  ootbacvjat, 
ooTSAcmoAT.  Suffisant,  impertinent,  outre- 
cuidé.  y.  Cuid,  R. 

OUTRAcniDABlBN ,  S.  m.  vl.  Outrecui- 
dance, extravagance. 

Éty.deoiara,deciiiaretde«tefi.y.  Cuid, 
Rad. 

OUTRACUIDAII,  vl.  y.  l7/<racutdar. 

OUTRACUIDAT ,  vl.  y.  Ottlracuiol  et 
Cuid,  R. 

OUTRACOJAMBN,  y.  Outraeuidamen. 

OUTBAGUJAR,  v.  n.  vl.  Être  téméraire, 
présomptueux,  exUravaguer.  y.  UUracuidar 
et  Cuid,  R. 

OUTRAGIUAT,  vl.  y.  OfOrocuiat  et 
Cuid,  R. 


ODT 

OOTRA-runi,  adv.  vL  Au-delà  de  b 
rivière. 

Ëty.  dalat.  uUra,  an-ddà,  et  de  /fMwn, 
rivière,  y.  Fin.  R. 

OUTRAOBANT,  ABITA,  adj.  (ouInMl. 
jén.  ànte).  OuU^eant,  eanle,  qui  outrage. 

Ety.  de  oiara  jfeor  et  de  oui,  fait  de  «iftro- 
o^siif.  y.  Ag^  R. 

OUTBAGBAR  ,  ▼.  a.  (ootra^jà);  mmb 
ooTOAM.  OUraggiare,  ital.  Utêre^ar,  esp. 
Outrager ,  faire  outrage ,  oSèoser  crod- 
lement. 

Ély.  de  oufro^  et  de  ar,fomié  de  nttra- 
agere.  V.  Ag,  R. 

OOTRAGBAT,  ADA ,  adj.  et  p.  (ootrad- 
jà,  àde).  Outragé,  ée.  y.  Ag,  R. 

OUTRAOI,  s.  m.  (outràdgi);  avvmmv, 
ooniACB.  OUraggio,  itd.  UUrag€,tÊD.  £/l- 
traje,  port  UUrat^ê ,  cat  Outrage^  msulta 
humiliante,  ordinairement  accompagnée  de 
violence ,  l'outrage  du  temps,  les  dégrada- 
tions qu'il  opère. 

Êty.  de  la  basse  lat.  ultrasfium ,  fait  da 
uUra,  au-delà ,  et  de  aaerê,  agir.  y.  Ag,  R. 

Faire  d^outragiê.  faire,  occasionner  du 
dégât.  "^ 

OomAGUO,  s.  m.  vl.  Oatrecoldance, 
extravagance. 

Êty.  de  outra  pour  uUra,  et  de  gug  pour 
euid,  y.  Cuid,  R. 

OOTRA-MAR,  S.  m.  (6otre-mar);  01- 
tramarifio,ital.  Ultramar,  esp.  port.  cat. 
Outremer,  couleur  bleue  laite  avec  \p  lapis 
lazttlt,  pulvérisé. 

OUTRA-MARI,  adj.  vl.  Outre-marin, 
d'ouUre-mer.  y.  Outraviaftii. 

OUTRANÇA  A ,  expr.  adv.  (à  outrénce)  ; 
ooraAKci.  A  todo  (raiief,csp.  A  outrance,  k 
la  rigueur  ;  combat  à  outrance,  jusqu'à  la 
mort  de  l'un  des  combattants. 

OIJTRAPA8eAR,V.  a.vl.  ewmvAMAB. 
OUrapauare,  iUl.  Outre-passer,  dépasser, 
aller  outre-mer. 

Éty.  de  ouira^  au-delà,  et  àtpasiar, 

OUTRAR ,  V.  a.  (outra).  Outrer,  excéder 
la  juste  mesure. 

Êty.  deutfraetde  ar,  aller  au-delà. 

OPTB AHAliHlR,  V.  n.vL  Outre-paaser. 

OPTRA» AI. HIT,  IDA,  adj.  et  p.  vL 
Outre-passé,  ée. 

OUTRAT ,  ADA,  adj.  et  p.  (outra,  àde). 
Outré,  ée,  transporté  de  colère  ou  d'indigna- 
tion. 

OUTRAT!»,  s.  m.  vl.  Arrogance^  témé- 
rité*  V.  As,  R. 

OUTRBAR,  V.  a.  vl.  owBiAa.  Octroyer, 
accorder.  V.  Autor^  R. 

OUTRBGUIADOR,  S.  m.  vl.  ovmcmA- 
•o«.  Dévergondé,  arrogant,  y.  Cuid,  R. 

OirrRBCUlAlRB,vl.  y.  Ouirtcmadm^. 

OUTRBGUJADOR,  vl.  et 

OUTRBCUJAIRB,  y.  OuirteuHadùT. 

OUTRBPASOARfVl.  y.  OufrojMSMr. 

OUTRIAR,  vl.  y.  OtUrtor  et  AuHnr  , 
Rad. 


OUV,  s.  m.  vl.  OEuf.  y.  Vou. 

OUTBRONA80OUN ,  S.  m.  (ouvergnas- 
séun).  Nom  artésien  de  la  petite  bécasse.  T. 
Btcaêêoun,  2. 


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OlIV 

OUVBHT,  ERTA,  adj.  et  p.  (ouTèr, 
me),  pr.  mod.  Aberto ,  port.  Abterto,  esp. 
Oavert,  ertc.  V.  Duherl  et  Aper.  R. 

ODVERTAMENT,  adv.  (ooYertaméin); 
Apertamente,  ita.  Abiertamente,têp.  Aber- 
tamênU,  port.  Oavertement»  hautement. 
fraocfaeineDt. 

£ty.  de  (mverta  et  de  meni,  d'une  manière 
ooTerte  et  non  cachée.  V.  Aper ,  R. 

OUFBRTUaA,  s.  f.  (ouverture)  ;  van- 
jvMA.  Apertura,  Ital.  Abertnra,  esp.  port 
Ouverture.  V.  Traue.Fenta  tiPanagC 

Ejy^dulat.  aperiura,  m.  s.  V.  Jperl,  R. 

OOWT,  IDA.  adj.  et  p.  vl.  V.  Auiii. 

OOVWULQI.y.(hû>ragi. 

ODVRAOIE,  Alt.  de  aubragi.  V.  Obra- 
9%  et  Ouper,  R. 

OUVBAB,  V.Qndrar. 

OpVRAU,  «.  m.  (oufràou).  Lien  où  les 
▼emers  tra? aillent.  V.  Ouper,  R. 

ODVBIBR,  V.  ObrUrtiOuper,  R. 

OUY 

OirrOGOD,  Hy.  More!,  aesert  de  ce 
monstrueux  mot  au  lieu  de  au  lioe,  au  luêc. 

ov 

OVA 
V.^S?'  ^-  ••  ^>-  PKMluire,  (aire  des  œufs. 


OVB 

oJSr^*^-^-^'-^«^^«»Voy. 
^^"^'  •ÎJ^'-  •^^^  o^«^^  o.- 

oS^iiKÏlS"'^^^'"'^-^^ 

i%'J^  VTif  *^'^<>^.  brebis. 

V.  O^SÏÏ;^*  0»«tta,  cal.  Ouaille. 

'OVBSQUB ,  vl.  Alt.  de  Evaqui,  v.  c  m. 

èrSS:      ^^'  "•  ^-  ^""^^  ^«  «^• 

OVB 

oS!r!^'  ^'  "*  ^'  ^*"^*  Travailler.  Voy. 

ox 

_?^  ^»  ?**«aï  de  ÔÎC»c  (oiys) .  mot  me 

SSiiSS?  T'  pointu  «aVsiitX^ 
gjjjjjja,  ô^crol,  Oxyd€,  Oxygéna] 


OX 

Et  les  mots  français: 

Oxalide,  lasurelle,  Oxali$  aeetoieUa,  Lin. 

Oxalique,  acide  végétal  qu'on  a  d'abord 
retiré  de  l'oseille,  oxalis. 

OxalaU,  sels  formés  par  l'acide  oxalique. 

Oxaleux,  acide  factice  qui  précède  la  ror- 
maUon  de  l'acide  oxalique. 

Oxaline,  vinaigre  imprégné  de  saumure. 

OxyacafUhey  l'aubépinei  dont  les  épines 
sont  très-pointues.  ^ 

Oxybaphon^  mesure  des  liquides  chez  les 
anciens. 

Oxycèdre,  espèce  degenévricr.  V.  Code. 
OxycraUr,  laver  avec  de  l'oxycrat. 
Oxyeroceum,  emplâtre  composé  de  safran 
et  de  vinaigre. 

0«yd«r,faire  desoxydes,  réduire  enoxydes. 
Oa?yd/,  réduit  à  l'état  doxyde.  ^"*^""' 
OxyMnlité,  disposiUon  à  s'oxyder. 
Oxydation,  action  d'oxyder. 
Oxydtde,  premier  degré    d'oxydation, 
corps  qui  en  sont  pourvus. 
I     Oxydulé,  légèrement  oxydé. 
Oâ;yya(a  Jait  aigri. 

Oxygare,  sauce  composée  de  vinaicre  et 
de  saumure.  ^ 

Deioxyder,  priver  de  la  qualité  d'oxyde. 
DeioxydatUm^  action  de  désoxyder. 
Oxygàier,  umr  un  corps  avec  l'oxygène. 
Oxygéné,  saturé  d'oxygène.         ^* 
Oary^6ia(toii,  acUon  d'oxygéner. 
Oxygone,  le  triangle  acutangle. 
Oxypeîre,  pierreou  terred'un  goût  aigrelet. 
Oxyregtme,  état  de  l'estomac  qui  occa- 
sionne des  rapports  acides.  V.  .<t^roi«r#. 

Ufryrrik>dtti,  limment  composé  d'huile  et 
de  vinaigre  rosat.  ^ 

Oxyceharum,  mélange  de  vinaigre  et  de 
sucre.  ^ 

on 

peuple  de  la  ligune  dont  le  territoire  de  Fré- 
JUS  faisait  partie. 

oSSîrrft>oUt.^"*'^^ 
Oxiacra  depoma*  ialvaggat. 

Elue,  de  las  prop. 
oxr 


OXY 


765 


OXTÏWAT,  ».  m.  (oaxicrâ).  Ozycrat. 
métange  d  eau  et  de  vinaigre  auquel  oo  .joule 
dBMcreqoandonveul  l'employer  enboiioo. 

ElT.dQ  laL  osyeralum.  dérivé  du  grec 
ilAc  oiya),  aigre,  e(  de  x.pàvv,^.  (kéranna- 

0,«^S'  •«"»•'«""*)  i<>*«o.  cal.  eap. 

S"éi?i%iar^^^^^^^  ^~p  '^^^  p- 


wt.  Mp.  Oxygeneo,  port.  0$ngenà,uJù. 
Oxygène,  corps  simofe,  n'existant  jamais 
seul,  le  plus  souvent  fondu  dans  le  calomoe 
sous  la  forme  de  gai ,  formant  la  partie  Wto- 
le  de  I  air,  la  base  de  la  plupart  dbacides  et 
concurrant  avec  lliydrogènHlacompositioii 

^ÈJ:  ^  ^  ^°*  ^'«^®^  »PP«'^  «»»•  depKh^ 
guu^,  parce  que  les  corps  qui  en  étalent 
saturés  cessaient  de  brûler.-liir  vital,  pam 
qu  II  est  le  seul  oui  puisse  entretenir  U  corn- 
busUon,  U  véçéUUon  et  la  vie;  airpur,  par 
les  mêmes  raisons,  et  enfin  oxygène,  pv 
Lavowir,  mot  qu'U  composa  du  gfec4ùc 
(oxys),  acide,  etde  Ye(vo|juit  (géii^maQ,  naî- 
tre, engendrer,  parce  qu'on  était  alors  con- 
vaincu quil  n'existait  point  d'acide  sans 
oxygène,  principe  démenti  depuis. 

En  avril  im,  Bayen  l'aperçut  dans 
loxTde  rouge  de  mercure;  en  août,  même 
année,  Pruîsteley,  en  reconnut  les  principa- 
les propriétés  et  le  nomma  air  déphlogiSti- 
que;  en  1787  Schéele,  en  parte  comme  K 
substance  qu'il  avait  découverte  depuis  lona- 
temps,  et  appela  air  de  feu,  et  plus  tani 
Condorcet  le  nomma  air  vital. 

rwSlTfJ^^n*-  ^' (p^^^^^hOximeh eat. 
^tmel^esp.  Oxymel  port.  Otniii«^,  ital. 

et'le'mn^  ^^'^P  ^^^  *^*^  *®  vîntîgw 

Éty.  du  grec  «ùfuAi  (oxymélî),  formé  de 

Wc  (oç's),  acide,  et  de  [Uh  (méH),  miel. 
Lemédicament  est  très-ancien.  HiDOoerattt 

le  prescrivait  souvent.  Ft^«i* 

OT 

OT,  vl.  V.  (M. 

OTA 
OYA.  s.  f .  (dye),  d.  lim.  Façon.  V.  MaçmÊn. 

Au  tamben  ela  n'enpaguet  foyi. 
Foucaud. 
OTR 
OTRB,vl.  y.Onirs. 


OTS 

OYBEL,  s.  m.  vl.  Oiseao.  T.  jlnetl. 
OTT 

OTT ,  v!.  nom  de  nombre.  Huit.  V.  f7«eà 

tièSrïï?^''''''^"*"^-*****"^- 

oz 

OZ,s.f.pl.vl.Arméet. 

OSA 
aiA,vLV.O#«. 


IéaLmtoO 


If717  VoU  ott  ^rtitlw. 


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